FOR THE PEOPLE FOR EDVCATION FOR SCIENCE LIBRARY OF THE AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY BY GIFT OF OGDEN AULLS ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE DÉPOSE AUX TERMES DE LA LOI Les opinions émises clans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Société n'en assume aucunement la responsabilité. V% ï« À£ àGf Ct Seitiic*s I*. Weisseubruch, imprimeur du Roi, 45, rue du Poinçon, à Bruxelles. ANNALES DE DA DE BELGIQUE TOME VINGT-HUITIÈME BRUXELLES -A. TT SIÈGE DE L A. SOCIÉTÉ MUSÉE ROYAL D’HISTOIRE NATURELLE BRUXELLES & LEIPZIG LIBRAIRIE C. MUQUARDT MERZBACH & FALK, SUCCrs 1884 31-11 °i 7 74 - s METAMORPHOSES DE LA LEPTINOTARSA UNDECIMLINEATA Stâl. par le Dr Eug. DUGÈS — SÉANCE DD 6 OCTOBRE 1883 — -w» Dans l’État de Guanajuato, comme du reste dans toute la Répu- blique, l’époque où l’on trouve des insectes correspond à la saison des pluies, qui commence vers juin. Cette année, nous avons eu le rare bonheur de trouver d’abord quelques individus adultes de la L. unclecimlineala, qui devaient évidemment avoir passé l’hiver et la saison sèche dans quelque retraite ou dans la terre à l’état de nymphe. Puis un jour un amas d’œufs entier, un autre d’où les petites larves étaient en partie sorties, mais où plusieurs œufs, entiers, prouvaient qu’ils provenaient du même insecte que les premiers. En un mot, nous avons pu suivre la série complète depuis l’œuf jusqu’à l’insecte parfait, et c’est là ce qui va faire le sujet de cette note. Les œufs ont 0.0025 dix-mill. de long et 0.001 mill. de large, ils sont de forme ovoïde et d’un blanc jaunâtre. Les uns sont fixés sur la feuille qui les porte, par une sorte de pied, et les autres par un long filament dont l’extrémité fixée est également élargie. Ces œufs forment de petits amas d’environ 100 à 150. Ils sont disposés en deux étages et se correspondent au disque par leurs extrémités opposées. Quoiqu’il nous ait été impossible de voir la femelle pondre, nous pensons qu’elle procède comme suit : Elle dispose d’abord une rangée d’œufs fixés sur une de leurs extrémités par l’espèce de pied que nous avons indiquée et se touchant par leur côté; puis une 2e rangée parallèle à la lre, mais cette fois l’extrémité inférieure des œufs correspond à la supérieure de ceux de la lr<“ rangée, et c’est alors que, pour les soutenir, se forme le long filament dont nous avons parlé. En continuant par une3“ série inférieure et une 4esupé- ANNALES DK LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXVIII. o MÉTAMORPHOSES rieure, etc., elle arrive à former l’amas complet. Nous devons faire observer que cet amas est fort irrégulier et que les œufs de l’étage supérieur sont moins nombreux que les autres, de manière que peut- être la femelle forme d’abord la masse inférieure et sur elle place les derniers œufs dont l’enveloppe à demi liquide formerait le fila- ment en pénétrant dans l’interstice des premiers. La petite larve, à peine née, commence par dévorer son berceau, ce qui est la raison principale de l’extrême difficulté d’étudier ces éclosions. Au moment où elle sort de l’œuf, la larve a Ü.0125 dix-mill. de long et 0.001 mill. de large. Elle a la tête et le prothorax couleur de poix avec une raie dorsale blanche. Le reste du corps est blanc avec despoints noirs. Sur chaque anneau, on voit deux séries trans- versales de ces points, une antérieure et une postérieure, chacune de 8 points noirs, 4 de chaque côté. De plus, les stigmates sont pla- cés sur une petite tache de même couleur. Tous ces points ont un poil noir. Ce que cette larve a de plus notable à cet âge sont ses membres, qui sont noirâtres. Ils sont un peu aplatis et si larges que cette largeur égale le 1/5 de celle du corps, de plus ils sont armés d’un crochet très fort, fortement appendiculé et dont la pointe très aiguë est recourbée en angle droit, de manière à former sur la lamelle une sorte de fente où s’engagent les poils de la feuille et ainsi est retenu solidement le petit animai. Leurs mandibules sont aussi armées de 5 dents très aiguës. A mesure que la larve croît, les points noirs disparaissent et quand elle a atteint 4 mill., on ne trouve plus que les taches des stigmates. Quand elle est arrivée à avoir les 2/3 de sa plus grande taille, on commence à voir se mar- quer les dessins qui l’orneront quand elle sera complètement déve- loppée; mais nous croyons inutile de décrire tous ces changements et nous nous bornerons à donner la description de la larve arrivée à son dernier âge, bien entendu après des mues successives. En ce moment, elle a environ 0.010 mill. de long et 0.0065 dix-mill. de large. La tête est noire, lisse et brillante, le front est séparé de l’occiput par un sillon anguleux à sommet postérieur, elle est par- courue aussi par un sillon longitudinal qui commence à l’épistome et arrive jusqu’à l’extrémité postérieure. Labre brun, transversal, arrondi en avant et étroitement échancré au milieu. Mandibules grandes, en forme de palette ou de cuillère, se regardant par la face concave et armées à leur bord supérieur de 5 dents aiguës, mais moins que chez la jeune larve. Mâchoires avec un seul lobe corné dans sa moitié interne, arrondi à son extrémité, qui est mem- braneuse comme la moitié externe du lobe. Elles sont garnies à la pointedequelques poils raides. Palpes de 4 articles, le lcrcourt, mais large, et presque confondu dans sa partie interne avec le corps delà mâchoire; 2cylindrique allongé, plus étroit que 1; 3 de même forme, DE LA LEPTINOTARSA UNDECIMLINEATA STAL. 3 mais plus mince ; 4 conique. Menton grand, trapézoïdal, un peu plus étroit en avant qu’en arrière. Il estéchancré en avant et enveloppe latéralement la languette. Celle-ci est arrondie en avant, maiséchan- crée à l’extrémité; elle est un peu déprimée longitudinalement et armée sur sa face antérieure de quelques petites épines. Sa pointe paraît fixée à la partie qui forme le gosier, qui se continuerait ainsi avec elle. Palpes de 3 articles : 1 plus ou moins confondu avec le corps de la languette, cylindrique ; 2 de même forme, mais plus petit; 3 conique. Épistome transversal, presque droit en avant. Les organes de la vision sont représentés par deux groupes d’ocelles, un de 4 situés derrière les antennes et placés suivant les angles d’un losange, et un 2° de deux placés sous l’antenne, un en avant et le deuxième en arrière et plus bas. Antennes très petites, de 4 articles. Le 1er ou basal, très grand et légèrement conique, le 2e de même forme, mais beaucoup plus petit; 3 plus mince, cylindrique, presque globuleux et comme spongieux à son extrémité, qui porte un petit appendice latéral; 4 conique, placé un peu latéralement à l'extré- mité de 3. En examinant ces organes, il faut faire attention que quelquefois le 2e article est invaginé dans le premier et qu’alors les antennes paraissent avoir seulement 3 articles. Prothorax transversal légèrement échancré en avant, droit en arrière, mais arrondi latéralement, avec les angles postérieurs fai- sant partie de cette courbe. Il a un sillon dorsal et est légèrement déprimé sur le côté, de manière que le bord latéral forme un léger bourrelet. Il est subcorné, noir et brillant. En dessous, il est blanc et porte la première paire de pattes. Mésothorax membraneux formé par un gros bourrelet divisé en deux par un sillon transversal. Il porte la deuxième paire de pattes. Il est blanc, sauf une tache noire en croissant longitudinal placée entre l’union du dos et du ventre. Un i;eu au-dessous de cette tache et séparée d’elle par un sillon, on voit une sorte de mamelon avec un gros point noir au milieu duquel est placé le 1er stigmate. Nous croyons pouvoir assurer, après un examen minutieux, que l’on doit considérer ce stigmate comme placé entre le prothorax et le mésothorax. Métathorax semblable au mésothorax, mais plusallongé et avec le sillon transversal moins marqué. 1er anneau abdominal avec un sillon transversal, blanc, avec une petite raie noire transversale sur la partie postéro-latérale du dos, et le stigmate placé au milieu d’une tache de même couleur en forme de croissant et longitudinale 2e, 3e, 4e et 5e anneaux sem- blables, maisornésde deux petites raies noires dorsales et transver- sales dontla postérieure se continue avec l’angle postérieur du crois- santoùestsituélestigmate.Laraie antérieure n’atteint pas, ilestvrai, ce même croissant, mais il y a des vestiges d’une ligne complète qui doit exister chez certains individus. Les 6e, 7e et 8e ont sur le 4 MÉTAMORPHOSES milieu du dos une grande tache carrée. Il est bien entendu que nous avons indiqué ici les dispositions les plus ordinaires, mais que ces dessins peuvent augmenter et aussi diminuer au point qu’il ne reste plus que les taches des stigmates. L’anneau anal est formé d’une valvule supérieure, une inférieure et un tubercule central. Abdomen blanc, membres brun noir, avec une hanche invaginée entre deux valvules, une cuisse un peu recourbée, une jambe nor- male, un tarse d’un article portant un crochet que nous avons déjà décrit en parlant de la jeune larve. Au bout de douze ou quinze jours, cette larve pénètre dans la terre, où elle se façonne un réduit simplement en polissant la terre qui l’entoure. Là, elle reste à peu près le même temps pour se trans- former en nymphe. Cette nymphe a environ 0.008 mill. de long et 0.005 mill. de large, mesurée tant sur le dos que sur le côté ; aussi paraît-elle être comme contractée et rappelle-t-elle beaucoup la forme qu’elle aura à l’état parfait. Elle ne présente rien de bien notable et la figure suffit pour en donner une idée exacte. Seulement les anneaux abdominaux ont leur moitié dorsale comme plissée. Le tubercule anal est aigu. Elle est entièrement blanche, sauf les stigmates, qui sont noirs. C’est encore au bout d’une quinzaine de jours qu’apparaît l’insecte par- fait. L’insecte parfait a de 0.010 à 0.013 mill. de long et de 0.007 à 0.0085 dix-mill. de large. Tête noire, avec de chaque côté une petite raie blanche dirigée d’avant en arrière et en dedans, de manière à former un angle avec sa congénère. Antennes noires. Prothorax blanc jaunâtre. Au milieu, on voit un dessin noir rappelant la forme d’un fer à cheval à bords droits et extrémité anguleuse. En avant, dans l’angle antérieur, il y a un point également noir; dans le pos- térieur, c’est une tache assez grosse qui envoie en dedans deux pro- longements qui peuvent même être séparés d’elle, et alors on a 3 taches. Ces dessins varient assez d’un individu à l’autre, mais en regardantl’insectepar devant, ils rappellenttoujoursgrossièrement une tète de mort. Élytres blanc jaunâtre avec des raies noires. D’abord, la suture qui à la base enveloppe l’écusson, qui est également noir. Puis viennent 4 bandes longitudinales disposées comme suit : 1° une ne touchant pas tout à fait la base, se dirigeant en bas vers la suture, qu’elle atteint vers le 1/3 postérieur; 2° seconde et troisième com- mençant à la base et unies entre elles à leur extrémité inférieure un peu avant l’extrémité apicale ; 3" la quatrième commence aussi à la base, mais a son extrémité postérieure libre. Enfin, la marge est également bordée de noir. Ces bandes sont accompagnées de chaque côté par une série de points serrés et assez réguliers. Les DE LA LEPTINOTARSA UNDECIMLINEATA STAL. Ô membres et tout le corps, y compris l’abdomen, sont noirs. Toutes les parties noires de l’insecte ont des reflets vert obscur métal- lique plus ou moins visibles. Nous avons trouvé cet insecte pour la première fois près de Zamora, dans l’État de Michoacan, puis à Tupataro, dans celui de Guanajuato. Elle vit sur une Solanée (') armée de fortes épines et dont les feuilles sont couvertes de poils d’une forme particulière. Ils consistent en une tige articulée qui porte à son extrémité 5 ou 6 aiguillons disposés en étoile. Nous avons vu beaucoup de larves, surtout dans le jeune âge, couvertes de ces poils; mais ils sont disposés d’une manière si irrégulière, il y a tant de larves qui n’en portent pas, que nous ne croyons pas qu’il soit possible d’admettre que c’est la larve qui s’en couvre comme moyen de protection. Nous croyons plutôt que ce sont ces poils qui, détachés du parenchyme de la feuille quand la larve le ronge, s’accrochent à elle par leurs aiguillons. Tupataro, 14 juillet 1883. (') La plante sur laquelle vit la Chrysomela undecimlineata est le Solanum tardum, appelé ici Sosa. 11 est bien remarquable que la Chrysomcla mulLilineata vive sur le Solanum rostratum ( Mala muger = mauvaise femme), comme la Chrysomela decemlineata sur le Solanum tuberosum, la Pomme de terre. Ces trois Chrvsomèles se ressemblent beaucoup et pourraient probablement se remplacer pour leurs méfaits. 6 MÉTAMORPHOSES DE LA LEPTINOTARSA UNDECIMLINEATA STAL. EXPLICATION DES FIGURES. (Pi.Ar>CHE I, Part. I.) 1. Amas d’œufs sur un fragment de feuille. 2. Deux œufs grossis. 3. Membre de la larve jeune. 4. Sa mandibule. 5. Larve. 6. Sa tête vue en dessus. 7. Sa télé vue de côté pour montrer les ocelles. 8. Menton, languette et biaux. 9. Mâchoire et son palpe. 10. Mandibule. H. Antenne. 12. Crochet. 13. Nymphe. 1 4. Insecte parfait. palpes la- METAMORPHOSES DU TROPISTERNUS LATERALIS Fabricius par le Dr Eug. DUGÈS — SÉANCE DU 5 JANVIER 1884 — La larve de cet insecte a 0.015 mill. de long et 0.003 mill. de large. Elle est d’une couleur blanche, légèrement jaunâtre. Comme d'habitude, elle se compose de 12 anneaux, comprenant : la tête, 3 anneaux thoraciques et 8 abdominaux. La tête a à peu près la forme d’un carré allongé qui se rétrécit un peu en arrière. Son bord postéro-supérieur est coupé obliquement d’avant en arrière et de haut en bas, tandis que le bord postéro-inférieur est droit, de manière que cette partie du cou est plus longue que la supérieure. Il résulte de cette disposition que la tête, dans son état normal et de repos, est fortement relevée, et que sa face supérieure regarde en arrière, faisant ainsi un angle obtus avec le corps. Nous disons que c’est là sa position normale, parce que, si l’on veut la redresser et la mettre en ligne droite avec le corps, d’abord on éprouve une certaine résistance et immédiatement on voit apparaître, à la partie supérieure, la membrane qui l’unit au prothorax, tandis que, en dessous, c’est la partie cornée de la tête qui se cache sous le bord du même prothorax. Comme on le voit, cette disposition donne une grande facilité à la larve pour renverser sa tête sur le dos. Cette larve est-elle carnivore et cette faculté lui sert-elle à briser de petits crustacés, comme les Dytiscides? c’est ce que je ne puis dire, n’ayant pas eu l’occasion de la voir manger. Labre complète- ment caché dans la bouche en forme de lame horizontale collé à l’épistome en arrière, demi-circulaire en avant avec une échan- crure étroite et profonde au milieu du bord libre. Mandibules falciformes, grandes, aiguës à l’extrémité et armées vers leur moitié interne d’une dent. Mâchoires palpiformes passa- 8 MÉTAMORPHOSES blement plus longues que les mandibules, formées de 6 articles : 1 basal, gros et très court, 2 assez gros, plus long que les 4 der- niers ensemble, 3 à peu près le 1/3 de 2 plus mince. Il me semble avoir vu près de son extrémité et au côté interne, un petit tuber- cule cilié. 4 très court, 5 presque aussi long que 3, mais plus mince, légèrement ovoïde, 6 petit en cône aigu. Je crois que l’on doit con- sidérer ces organes comme formés de la mâchoire proprement dite et du palpe placés bout à bout. Le 1er article serait un simple sup- port, le 2e représenterait le corps et le lobe externe, le 3e avec son petit tubercule latéro-terminal, le lobe interne et enfin les 3 der- niers articles formeraient le palpe. Le sous-menton est carré, droit en avant et porte le menton, qui est transversal, arrondi latérale- ment et échancré en avant avec les angles latéraux saillants. Languette ovale, un peu rétrécie en arrière; à l’extrémité elle porte les palpes et entre eux un petit appendice assez long, lamelliforme et légèrement rétréci et arrondi à l’extrémité. Les palpes sont composés de 2 articles : 1 très court, 2 plus mince, mais beaucoup plus long, ovoïde et terminé par un poil ou soie. Epistome presque droit en avant, séparé du front par un sillon anguleux en avant. De chaque côté du front et sur ce sillon, on voit les antennes. Ces organes sont à peine plus longs que les mandibules et, par consé- quent, beaucoup plus courts que les mâchoires avec leurs palpes. Ces antennes se composent de 4 articles : 1 gros et court, qui est l’article basal, 2 mince, très long, un peu courbé, 3 à peu près le 1/3 de 2, 4 presque aussi long que 3, mais très mince. On voit sur la tête deux sillons longitudinaux, qui naissent au côté interne de la base des antennes et se dirigent en arrière. Derrière les antennes se trouve un groupe de 6 ocelles de forme assez irrégulière, for- mant 2 séries transversales de 3 et affectant ainsi la disposition en carré irrégulier. Quant à la forme du bord postérieur ou cou, nous n’avons pas à y revenir. En dessous, il y a aussi deux sillons longi- tudinaux qui naissent de chaque côté de la base des mâchoires. Prothorax un peu plus long que large et rétréci en avant. Il est droit en avant et sur les côtés, un peu sinueux en arrière, avec les angles postérieurs arrondis. Il est brunâtre, corné et lisse, sauf un petit sillon qui longe les bords latéraux et le postérieur. En dessous, il est corné dans ses 2/3 antérieurs, mais le 1/3 postérieur où se trouvent les hanches est membraneux. Le sternum et le pronotum sont aussi unis latéralement par une membrane. Le mésothorax est formé d’un anneau ou mieux par un gros bourrelet coriace qui a sur sa face dorsale une plaque cornée dont la base s’étend à tout le bord antérieur et forme au milieu un dou- ble triangle à sommets postérieurs. Pour mieux dire, cette plaque paraît formée de deux triangles à sommets arrondis et unis entre DU TROPISTERNUS LATERALIS FABRICIUS. 9 eux par leur angle basal interne. Le métathorax est semblable au mésothorax, mais ici la plaque se réduit à deux espèces de crochets cornés placés de chaque côté du disque. Les anneaux abdominaux diminuent peu à peu de largeur jusqu’à l’extrémité anale. Tous sont coriaces et présentent un grand nombre de plis, ce qui les rend très difficiles à distinguer les uns des autres. Cependant, avec quelque attention, on voit qu’ils sont composés comme suit : chaque anneau semble formé de deux, un antérieur très gros et un postérieur plus court et un peu plus étroit. La première partie offre supérieurement une espèce d’écusson par- couru par 1 ou 2 sillons transversaux qui n’arrivent pas jusqu’aux extrémités et forment ainsi 2 ou 3 bourrelets. Sur le sillon, quand il n’y en a qu’un, et sur le bourrelet, quand il y a deux sillons, on voit 4 petits tubercules aigus, 2 de chaque côté, qui forment avec leurs congénères des séries longitudinales. Près du bord latéral, on voit un stigmate dont nous parlerons plus loin, et plus bas, sur le tubercule qui unit le ventre au dos, un gros tubercule conique armé d’une longue soie. La 2e partie de l’anneau est un simple bourrelet. Tous les anneaux abdominaux sont construits de même, sauf le dernier, qui est très différent. 11 se termine en cône et porte à sa face supérieure une plaque ovale cornée, de chaque côté de laquelle on voit les tubercules sétifères. En dessous, le mésothorax et le métathorax sont simplement coriaces, les anneaux abdominaux sont plus durs et très ridés. On peut voir pourtant qu’ils se composent de 5 bourrelets transversaux limités latéralement par un autre longitudinal. Aux extrémités du dernier sillon, on voit des tubercules sétifères. Enfin, le dernier est conique et porte à l’extrémité une petite plaque cornée ovale. Sur les côtés, on ne voit rien de bien remarquable, si ce n’est que, au bord du disque dorsal du mésothorax et des anneaux abdominaux, on trouve un stigmate de forme particulière. 11 est conique, corné et pourrait être confondu avec les tubercules dont nous avons déjà parlé. Les membres sont composés d’une hanche, un trochanter, une cuisse, une jambe et un crochet, représentant le tarse. Ils sont tous semblables et ambulatoires. J’ai trouvé cette larve sous des pierres au bord de l’eau, au mois d’août, et je l’ai vue se transformer en nymphe au bout de quelques jours, dans une cavité qu’elle s’était formée dans la terre humide où je l’avais placée. La nymphe a 0.008 mill. de long sur 0.004 mill. de large. Elle est tout entière couleur vert d’eau. Il nous semble inutile d’en faire une description détaillée, la figure où nous l’avons repré- sentée a été dessinée avec le plus grand soin et on y voit bien toutes les parties qui la composent. Nous dirons seulement que Ton trouve 10 METAMORPHOSES sur le thorax, aussi bien latéralement qu’en haut, et aussi sur les anneaux abdominaux, de longues soies raides et articulées, comme nous l’avons représenté , qui servent probablement à maintenir cette nymphe à distance des bords de sa coque. Nous ferons remar- quer aussi que l’on voit très bien l’étui de la future épine sternale. Enfin, nous ferons remarquer la forme du dernier anneau abdomi- nal, qui se termine par deux appendices déliés, recourbés en dehors avec la pointe arrondie et armée en dedans d’un poil spiniforme. A la base de ces appendices et entre eux, on voit d’abord un tuber- cule déprimé au milieu et, de chaque côté de celui-ci, un corps allongé, 4 articulé en forme de palpe. Enfin, nous dirons que nous n’avons pas pu voir de stigmate sur le 6° anneau et que celui du 7e est très petit. Cette nymphe s’est transformée en insecte parfait dans l’espace de cinq ou six jours. L’insecte parfait a 0.0085 dix-mill. de long sur 0.004 mill. de large. En naissant, il est mou, blanc avec la tête, le centre du prothorax et l’écusson bruns à reflets verts. Ce n’est que peu à peu qu’il se durcit et se colore, comme nous l’indiquerons. Nous n’avons pas non plus décrit les organes, parce qu’ils sont nouveaux, comme on le verra par les figures que nous en donnons. Labre brun obscur; palpes jaune clair avec l’extrémité du dernier article noir. Antennes jaunes avec la massue brune. Tête noire avec des reflets métalliques violets et une bande jaune qui occupe toute la partie antérieure en avant des yeux. Elle est finement ponctuée et on voit de chaque côté une rangée de points qui indi- que la séparation entre le front et l’épistome. Cette ligne ponctuée, arrivée à peu de distance du bord, se dirige en haut et en dedans pour s’unir à sa congénère pour former un angle. Sur le sommet, on voit un fin sillon dont l’extrémité antérieure se bifurque et s’unit à la ligne ponctuée déjà indiquée. Prothorax transversal, finement ponctué. Il est de la couleur de la tête avec le bord antérieur bordé d’une petite bande jaune et les latéraux largement bordes de la même couleur. Cette bande présente vers le 1 3 postérieur un angle saillant qui s’étend un peu sur le bord postérieur. Bords antérieurs et postérieurs presque droits, latéraux légèrement courbes. On voit de chaque côté du bord antérieur un point garni d’une soie et une petite dépression de chaque côté de la base. Écusson en triangle allongé, ponctué, coloré comme le pro- thorax. Élytres allongées, de la longueur du prothorax à la base, fort peu convexes. Elles sont brunes avec des reflets métalliques verts et violets. Le bord marginal est parcouru par une bordure jaune qui s’étend depuis la base presque jusqu’à l’extrémité apicale. Cette DU TR0P1STERNUS LATERALIS FABRICIUS. 11 bande jaune est parcourue elle-même par une ligne brune longitu- dinale, près de son bord interne. Elles sont finement ponctuées et on y voit des traces de 3 séries de points très espacés, chacun d’eux garni d’un poil. La série suturale et la marginale sont assez régulières, l’inter- médiaire se termine un peu au delà du milieu. La marginale suit le bord interne de la bordure jaune. La marge des éiytres, principale- ment dans sa moitié postérieure, est finement dentée. Le corps est noir, chagriné. Sur les côtés des anneaux abdominaux, on voit une tache rouge et une ligne de cette couleur sur le bord libre du der- nier. Ces taches sont plus ou moins visibles. Membres jaunes avec la base des cuisses noire. Nous avons trouvé cet insecte abondamment dans tout l’État de Guanajuato. Tupataro, août 1883. 12 MÉTAMORPHOSES DU TROPISTERNUS LATERALIS FABRICIUS. EXPLICATION DES FIGURES. (Planche I, Part. II.) la. Larve vue par sa partie dorsale. 2a. — — latérale. 3a. Tête vue par-dessus. 4a. — par-dessous. 5a. Labre. 6a. Languette. la. Jambe. Sa. Ln anneau abdominal vu par-des- sous. 9a. Dernier anneau abdominal avec son stigmate *. 16. Nymphe vue du côté abdominal. 26. Une des soies, ly. Insecte parfait. 2y. Sa mâchoire. 3y. Mandibule. 4y. Labre. 5y. Languette. 6y. Antenne. MÉTAMOB PH OSES DU MALLODON ANGUSTATUM Thoms. par le Dr Eug. DUGÈS — SÉANCE DU 6 OCTOBRE 18S3 — Les plus grands exemplaires de la larve de ce Malloclon que j’ai pu voir, ont 0.058 mill. de longueur et 0.0135 mill. de largeur dans la partie la plus large, qui est la tête. Il y a, bien entendu, des indi- vidus beaucoup plus petits, comme le prouve ce que nous disons de l’insecte parfait en parlant de sa taille ; mais comme il est impos- sible d’être certain qu’ils aient atteint leur accroissement complet, nous avons préféré indiquer seulement la taille du plus grand que nous ayons vu. La couleur générale de cette larve est le blanc, tirant un peu au jaune; elle est molle, sauf le protborax, qui est un peu rigide, et la tête qui est cornée. Le nombre des anneaux dont elle se compose est normal, c’est-à-dire qu’il y a une tête, 3 anneaux thoraciques, 8 abdominaux et un dernier que l’on peut considérer avec Lacor- daire comme un pseudo-pode. La tête a la forme d’un carré un peu allongé, mais ses 2/3 postérieurs environ sont invaginés dans le prothorax, de manière que seul le 1/3 antérieur est visible. Les organes buccaux sont d’une couleur plus ou moins brune. Labre grand, arrondi en avant et sur les côtés, presque discoïdal, rugueux et garni sur son bord libre de poils blonds rigides. 11 est supporté par un épistome transversal échancré en avant et courbé en arrière. Mandibules grosses, un peu recourbées et aiguës à l’ex- trémité avec la dent molaire passablement développée; mâchoires avec un seul lobe gros et armé en dedans de cils. Palpes maxillaires de 4 articles, 1 cylindrique, gros, paraissant invaginé en partie dans le corps de la mâchoire, 2 de même forme, mais un peu plus petit, 14 MÉTAMORPHOSES 3 cylindrique et un peu plus long que 2, 4 petit en forme de cône. Sous-menton trapézoïdal, plus étroit en arrière qu’en avant, où il est sinueux avec les angles latéraux aigus. Menton transversal, sinueux en arrière, fortement échancré en avant, arrondi de chaque côté et partagé en quatre aires par un sillon longitudinal médian et un latéral. Languette charnue et couverte de poils rudes spiniformes blonds. Si l’on regarde cet organe par sa partie antérieure, on voit qu’il est arrondi à l’extrémité et sur les côtés et couvert des poils indiqués ; mais si on l’examine par derrière, c’est-à-dire par sa face pha- ryngienne, on reconnaît qu’il semble être formé de trois parties : 1° celle qui est le plus en avant est ovale et toute couverte des poils mentionnés, mais qui laissent au milieu une espèce de canal; 2° la 2" est plus petite, placée au milieu de sa base et presque arrondie, les poils qui la couvrent sont plus grands et plus rudes et forment aussi un canal médian ; 3° la 3P enfin a la forme d’une spatule, la par- tie inférieure étant assez large et dénudée, tandis que la supérieure, plus large, est arrondie à l’extrémité et garnie de longs poils. Elle a aussi un canal ou dépression centrale et semble soutenir la 2e par- tie. Si maintenant nous regardons cette languette de côté, nous verrons qu’elle est trapéziforme avec la partie supérieure la plus large. Cette partie nous offrira en allant de dehors en dedans: 1° les palpes; 2° une surface en carré allongé d’avant en arrière et velue en haut, puis une sorte de petit corps placé à son extrémité pos- térieure, mais un peu plus bas, arrondi en avant et cilié en arrière. Enfin, plus bas que ce petit corps, la languette se termine par un bord dirigé obliquement en bas et un peu en avant et couvert des poils tant de fois mentionnés. Les palpes labiaux se composent de 3 articles, mais le 1er est presque confondu avec le corps de la lan- guette, le 21- est presque globuleux et le 3e beaucoup plus mince, cylindrique et conique à l’extrémité. Le front est passablement échancré en avant. De chaque côté, on voit une dépression remplie de rides fines longitudinales. Il porte les antennes à ses angles anté- rieurs. Ces organes sont petits et composés de 3 articles : 1 gros cylindrique, 2 de même forme, mais beaucoup plus mince et court, 3 ovoïde, allongé et portant près de son extrémité, du côté externe, trois poils raides. Le premier article est invaginé dans l’angle frontal. Nous pouvons assurer que ces antennes sont composées seulement de trois articles, parce que notre attention ayant été attirée au sujet du nombre de ces articles, par ce que dit Lacordaire de l’opinion de M. Ed. Perris, qui déclare qu’elles ont 4 articles, nous avons disséqué la partie de la tête qui porte ces organes avec beaucoup de soin et nous les avons vus tels que nous les avons dessinés. Il n’y a pas de trace DU MALLODON ANGUSTATUM THOMS. 15 d’organe visuel. Toute la tête est blanche, sauf la partie anté- rieure du front, qui est brun noir. Le prothorax est l’anneau le plus développé. Il est transversal et subcarré, un peu plus rétréci en avant qu’en arrière et un peu arrondi latéralement et en arrière. Son bord antérieur est mou et le reste subcorné. On y voit un sillon dorsal superficiel, mais près de la partie postérieure, il est un peu déprimé en forme d’ovale. La moitié postérieure présente de chaque côté un bourrelet courbe, et tout ce qui est compris entre ces bourrelets est fortement rugueux, excepté la dépression centrale que nous avons indiquée et deux petits sillons ou dépressions courbes que l’on voit sur les côtés. Toute sa partie antérieure est également rugueuse et couverte d’un duvet blond. Le mésothorax et le métathorax sont chacun représentés par un gros bourrelet qui porte sur le milieu une raie angulaire et une ou deux latérales et longitudinales. Le premier anneau abdominal est un peu plus étroit, mais aussi un peu plus long que le méta- thorax. Le centre s’élève, formant un tubercule fortement trans- versal, arrondi aux extrémités, occupant à peu près les 4/6 trans- versaux de l’anneau et ayant un canal ovalaire, c'est-à-dire parallèle à son bord. Le 2e anneau nous offre la même disposition; seulement, comme il est plus long et moins large que le 1er, son tubercule suit cette forme. Les 3e, 4% 5e et 6e accusent cette forme de plus en plus, de manière que dans le dernier, le tubercule est presque arrondi. Le 7e s’élargit de manière à être semblable au 3e. Le 8e n’a pas de tubercule et, quant au 9e, comme nous l’avons dit déjà, ce n’est guère qu’un pseudo-pode très gros, conique, lisse et presque trois fois aussi long que le 8e. Si nous regardons cette larve latéralement, nous trouverons d’abord la tête avec ses organes, que déjà nous avons décrits, puis le prothorax, où nous verrons à la partie inférieure un gros bour- relet longitudinal et à son extrémité postérieure le 1er stigmate. Ce stigmate est très développé relativement aux autres et placé sur le pli qui unit le prothorax au mésothorax et non sur ce dernier anneau. Le mésothorax et le métathorax n’offrent rien de particu- lier. Ensuite vient le 1er anneau abdominal avec son tubercule dorsal et un petit abdominal. On y voit un stigmate placé près de son bord antérieur et à peine moitié aussi grand que le 1er. Les 2e, 3e, 4e, 5e et 6e anneaux ont la même disposition, seulement leurs stigmates sont de plus en plus petits. Les 7e et 8e anneaux ont au-dessus du stigmate un bourrelet longitudinal assez gros. On voit aussi un commencement de ce bourrelet à la base du pseudo-pode. Yue par-dessous, la larve nous présente d’abord la tête avec ses organes, puis le prothorax. De chaque côté de celui-ci, on trouve 16 MÉTAMORPHOSES le gros bourrelet déjà indiqué et dont l’extrémité n’atteint pas le bord antérieur. Près de cette extrémité, on voit un groupe de petites épines cornées. Près de la partie postérieure, en dedans du bourrelet et à peu de distance de lui, on remarque un espace ovale et du milieu de cet espace on voit sortir une très petite patte. Cet organe est à peu près long de un millimètre et est composé de 3 articles et un crochet. Le 1er article ou la hanche est court et cylindrique, le 2e ou cuisse, plus long et plus mince, le 3e ou jambe, encore plus mince et plus long et un peu conique, porte le crochet ou tarse. La partie inférieure du mésothorax et du métathorax est formée par un tubercule aplati qui porte près de ses extrémités une patte semblable à celles de la première paire. Les anneaux abdominaux de 1 à 7 ont un gros tubercule avec un canal trans- versal et un petit longitudinal à chacune de ses extrémités. Quant à leur grandeur, on peut dire qu’ils ont entre eux la même relation que les dorsaux, sauf qu’ici le 7e est plus petit que le 6e. De chaque côté de ce 7e anneau, on voit le bourrelet que nous avons déjà indi- qué en décrivant sa portion dorsale; le 8e a également un semblable bourrelet, mais il manque de tubercule central, c’est-à-dire que sa surface abdominale est simple. Le pseudo-pode nous offre ses deux petits tubercules latéraux, et à l’extrémité l'anus en forme de Y formé par trois tubercules, un supérieur et deux latéraux. Les nymphes que nous possédons ont de 40 jusqu’à 56 millimètres de long et de 12 jusqu’à 16 de large. La plus petite est celle d’un mâle et la plus grande, d’une femelle. Les deux sexes n’ont d’autre différence que la longueur des antennes, qui chez la femelle arrivent seulement jusqu’au genou de la 2e paire de pattes et chez le mâle atteignent presque le bord antérieur de l’élytre, comme nous l’avons représenté par un pointillé sur la figure de la nymphe vue de profil. Cette nymphe est blanchâtre et ne nous a rien offert de notable, excepté les petites épines qui se trouvent sur les bourrelets laté- raux des anneaux abdominaux et sur leur moitié dorsale, qu’elles couvrent presque entièrement. Ces épines ont exactement la forme des épines ou aiguillons des rosiers ; comme eux, elles sont larges à la base, aplaties et ont la pointe recourbée. Elles sont toutes placées longitudinalement avec la pointe regardant l’extrémité postérieure de la nymphe, de manière que si on passe l’extrémité du doigt sur le dos de cette nymphe, de la tête à la queue, on sent seulement une forte rugosité; mais si l’on exécute le même mouvement en sens contraire, on sent le doigt retenu immédiate- ment par les pointes des épines. La larve ainsi que l’insecte parfait vivent dans le frêne, qu’ils DU MALLODON ANGUSTATÜM THOMS. 17 attaquent vivant et dont ils ne laissent que l’écorce. C’est en débi- tant au mois de mai un morceau de ce même frêne qu’on a trouvé les larves et les nymphes qui nous ont servi à rédiger cette note, accompagnées d’un assez grand nombre d’insectes parfaits des deux sexes. Malheureusement, au moment où on nous a appelé pour les recueillir, toutes les coques des nymphes étaient brisées et pour cela nous n’avons pu les décrire (')• Tupataro, 14 juillet 1883. (*) D’accord avec les conclusions du rapport de M. Lamecro, nous ne donnons ici ni la description, ni la figure de l’insecte parfait. ANNA!. ES DE .A SOC ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. 18 METAMORPHOSES DU MALI.ODON ANGUSTATUM THOMS. EXPLICATION DES FIGURES. (Planche II.) 1. Larve vue de profil. 2. — .en dessus. 3. — en dessous. 4. Sa lêle vue en dessus. g ( Menton, languette et ses palpes. ( Mâchoires et leurs palpes. 6. Mâchoire. 7. Languette vue du côté du gosier. 8. — de profil. 9. Antenne avec son 1er article inva- giné. 10. La même sortie de l’invagination. 1 1 . Membre. 12. Nymphe vue de face. 13. — par sa partie dorsale. 14. — de profil. 13. Une des épines qui arment les anneaux dorsaux. TENTAMEN CATALOGI GLOMERIDARUM HUGUSQUE DESCRIPTARUM AUCTORE A. PREUDHOMME DE BORRE — SÉANCE DU 5 JANVIER 1884 — » La science, ce me semble, disait Lacordaire ( Généra des Coléo- ptères, I, préface, p. vi), a moins besoin, à l’heure qu’il est, de méthodes et de coupes génériques nouvelles que de réunir ses matériaux dispersés de toutes parts, de dresser en quelque sorte l’inventaire de ses richesses, en un mot, de voir où elle en est, pour me servir d’une expression vulgaire. » C’est à cette idée que les coléoptérologues ont dû le Généra, ouvrage fondamental et qui est destiné à rendre d’inappréciables services aux travailleurs, bien des années après que son éminent auteur, ainsi que le savant disciple qui a achevé l’œuvre, ont l’un et l’autre terminé leur carrière. Avant même que cet inventaire de la richesse générique des Coléoptères fût arrivé à sa fin, MM. de Harold et Gemminger, avec leur Catalogus Coleopterorum , avaient entrepris l’inventaire de la richesse spécifique. Cet inventaire estaussi terminé depuis plusieurs années; aujourd’hui, on commence à y faire des additions, à en publier même des révisions partielles, et chacun peut avoir sous les yeux la situation de chaque famille de Coléoptères bien établie et tenue pour ainsi dire jour par jour au courant des progrès de la science. Les monographes qui reprennent chaque groupe, l’étudient com- plètement, en discutent la composition, éliminent de la richesse réelle les fausses valeurs qui n’y sont que trop mélangées, assignent à chaque forme sa place dans le système plus ou moins naturel, 20 TENTAMEN CATALOGI GLOMERIDARUM plus ou moins durable qu’ils cherchent à réaliser, seront toujours les agents les plus utiles du travail taxonomique. Mais à leur défaut, et aussi pour préparer la voie aux monographies, il faut de ces inventaires, qui sont encore d’un puissant secours pour le classe- ment des collections. C’est ce dernier genre de travail, que j’avais à exécuter pour une collection de Myriapodes, qui m’a amené à rassembler les maté- riaux de ce petit catalogue. Je n’ai pas voulu garder pour moi seul les résultats de mes recherches bibliographiques. Ayant toujours fait ma principale étude des Coléoptères, chaque fois que j'ai à m’occuper d'autres Articulés, je ne puis m’empêcher de regretter que l’on n’ait pas suivi pour tous le plan des auteurs du Catalogus Coleopterorum. Je crois donc que ce petit catalogue, que j’espère faire suivre d’autres, rendra des services réels à ceux qui s’occuperont des Glo- mérides, sans me dissimuler qu’il présentera sans doute plus d’une lacune et que, d’autre part, plus d’une espèce indiquée n’est que nominale et rentrera dans la s}-nonymie, lorsque les monographes auront porté leur investigation sur la validité de toutes celles qui ont été proposées. HUCUSQÜE DESCRIPTARUM. 21 Glomeris Latreille. Hist. nat. Crust. et Ins., VII, p. 63. (An XII = albocincta Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 90; Die Myriap., I, 122, fig. 111. alpina Am Stein, Jahresb. Ges. Graubiindens, 1855, 131. annulata Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, VI, 34, 5 (1833); Koch, Die Myriap., I, 1, fig. 1. aurita Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 92; Die Myriap., I, 3, fig. 3. awchasica Brandt, Bull. Acad. Pétersb., VII; Recueil de Mém., 148. bicolor Wood, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., 1865, 172. bimaculata Fedrizzi, Att. Soc.Ven.-Trent. Padova, 1875, 130. carpathica Latzel, Verh. zool.-bot. Ges. Wien, XXXÏI, 281. castanea Risso, Hist. nat. Europe mérid., V, 148 (1826). cingulata Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 93; Die Myriap., I, 107, fig. 97. concinna Koch, Ib. , 91; Ib. , I, 69, fig. 59. connexa Koch, Ib., 97; Ib., I, 95, fig. 85. conspersa Koch, Ib., 89; Ib., II, 1, fig. 124, 125. dalmatina Stein, Berl. Ent. Zeitschr., III, 267. flavolimbata Lucas, Rev. Zool., 1846, 283; Expi. de l’Algérie, Myriap., pl. II, fig. 4. fuscomarmorata Lucas, Ib., 283; Ib. , pl. Il, fig- 5. guttata Risso, Hist. nat. Eur. mérid., V, 148 (1826). Europa, hexasticha Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, VI, 36, 10 (1833); Koch, Myriap., I, 124, fig. 113-115. hispanica Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 94; Die Myriap., II, 15, fig. 138. irrorata Koch, Ib., 90; Ib., I, 111, fig. 102. Klugii Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, VI, 15, 1 11833); Koch, Die Myriap., I, 110, fig. 101. lepida Eichwald, Zool. spécial, II, 123. 1804.) Germ. merid. Rhetia. Europa. Italia. Awhasia. Hong-Kong. Ital. super. Hungar., Galic. Provincia. ? Germ. merid.? Bavaria. Germ. merid. Dalmatia. Algiria. Ægy pt., Oriens. Europa. Hispania. Carinthia. Ægypt., Syria, Trieste. Podolia. 22 TENTAMEN CATALOGI GLOMERIDARÜM limbata Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 92; Die Myriap., I, 70, fig. 60. limbata {Juins) Olivier, Encycl. méth. (1792), YII, 414, 6; Brandt, Bull. Acad. Pétersb., "VII ; Rec. deMém., 143 = marginata. maculata Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 94; Die Myriap., I, 107, fig. 96. marginata (Oniscus) Villers, Entomol., IV, 187, tab. II, fig. 15 (1789); Leach, Zool. Miscell., III, 32, pl. 132; Koch, Myriap., I, 109, fig. 99 et 100. marmorata Brandt, Bull. Soc. Nat. Mosc., VI, 34, 4 (1833); Koch, Myriap., I, 58, fig. 50. marmorea (, Juins ) Oliv., Encycl. méth., VII, 414 (1792) => ? marmorata. Mniszechi Nowicki, Jahresb. Gelehrt. Ges. Kra- kau, XLI, p. ? ; Lucas, Ann. Soc. Ent. France, sér. 5, V, xci. multistriata Koch, Deutschl. Crust., Myr. u. Arachn., H. 40, n° 5; Die Myriap., I, 94, fig. 82, 83, 84 = plumbea. nobilis Koch, Ib., 4, tab. 1; Ib.. I, 57, fig. 49. ornata Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 97; Ib., I, 126, fig. 116. ovatoguttata Koch, Ib., 95; Ib., I, 70, fig. 61. plumbea {Juins) Oliv., Encycl. méth., VII, 414, 3 (1792). porphyrea Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 88; Die Myriap., I, 55, fig. 48. proximata Koch, Ib., 96; Ib., 1, 121, fig. 109-110 — pustulata. pulchra Koch, Ib., 93; Ib., I, 28, fig. 24, 25. pustulata ( Oniscus ) Fabric., Spec. Ins., I, 379 (1781); Koch, Myriap., 1,83, fig. 72. quadrifasciata Koch, Syst. d. Myriap., 91 ; Myr., 1, 108, fig. 98 = guttata. quadripunctata Brandt, Bull. Soc. Nat. Mosc., VI, 35, 9 (1833); Koch, Myriap., II, 113, fig. 136-137. rufoguttata Koch, Deutschl. Crust., Myr. u. Arachn., 40, t. 10; Myriap., I, 82, fig. 71 = pustulata. stellifera Koch, Syst. d. Myriap., 95; Myriap., I, 2, fig. 2. Balkan. Italia super. Europa. Tatra. Germ. merid. Carinthia. Germ. septent. Europa merid. Dalmatia. Europa, Algir. Germ. merid. Hispania. HÜCUSQUE DESCRIPTARUM. 23 sublimbata Lucas, Rev. Zool., 1846,283; Explor. de l’Algér., Myriap., pi. II, fîg. 3. sublerranea Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 96; Myriap., I, 123, fîg. 112 = pustulata. tetrasticha Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, YI (1833), 196. transalpina Koch, Deutschl. Crust., Myr. u. Ar., 4, t. 2; Myriap., I, 30, fig. 26. undulata Koch, Ib., 40, t. 8; I b. , I, 84, fig. 73 = tetrasticha. zonata Koch, Syst. d. Mvriap. (1847), 93; Ib., II, 2, fîg. 126. Algiria. Germania. Italia, Sicilia, Dalmatia. Helvetia. Trachysphæra Heller. Sitz.-Ber. math.-nat. Cl. Akad. Wiss. Wien, XXVI, 313. Hyrtlii Wankel, Sitz.-Ber. math.-nat. Cl. Akad. Moravia. Wien, XLIII, 1, 253, t. I, fig. 2-3. Schmidtii Heller, loc. cit. Carniolia. Gervaisia Waga. Ann. Soc. Ent. Erance, série 3, t. V (1857), 829. costata Waga, loc. cit. M. Carpath. Zephronia J.-E. Gray. Griililh’s Animal Kingdom, Ins. XIV (1832). ( Sphœropæus Brandt, Bull. Soc. Moscou, VI, 200.) Actœon White, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 3, III, 405, 1 (1859), pl. VII, fig. 5 ? Sphæ- rotherium hippocastanum ( teste Butler), atrisparsa Butler, Trans. Ent. Soc. Lond., 1878, Bombay. 302. Banksiana Butler, Proc. Zool. Soc., 1873, 181, pl. XIX, fîg. 9 = Hercules ( teste Karsch). barbata Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 5, IX, Sumatra. 197. bicollis ( Sphœropæus ) Karsch, Arch. f. Naturg., Bornéo. XLVII, 33, pl. II, fig. h. Brandtii ( Sphœropæus ) Humbert, Mém. Soc. Ceylan. Phys, et H. nat. Genève, XVIII, p. I, 38, pl. III, fig. 15. Butleri Olliff, Cistula Entom., III, 29. , Bornéo. 24 TENTAMEN CATALOGI GLOMERIDARUM castanea Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 1, XIII, 265(1844). chitonoides Butler, Ib. , s. 4, X, 354, 1, pl. XVIII, fig. 2 (1872). compressa Gervais, Ann. Sc. Nat., s. 2, VII, 43 (1837) = Sphærotherium compressum. corrugata Butler, Ann. a. Mag. N. Hist., s. 4, X, 355, 4 (1872); Proc. Zool. Soc., 1873, pl. XIX, fig. 8. De Lacyi White, Ib., s. 3, III, 406, 4, pl. VII, fig. 2 (1859) = Sphærotherium De Lacyi. dorsalis Gervais, Hist. Nat. Apt., IV, 79 (1847) = Sphærotherium dorsale. elongata Gervais, Ann. Sc. Nat., s. 2, VII, 43 (1837) = Sphærotherium elongatum. excavata Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, XIV, 185. glabrata Newport, Ib., s. 1, XIII, 264 (1844) Hercules ( Sphœropœus ) Brandt, Bull. S. Nat. Moscou, VI, 200, 1 (1833); Koch, Myriap., I, 3, pl. II, fig. 4. heterosticta Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 1, XIII, 265(1844). hippocastanum Gervais, Hist. Nat. Apt., IV, 83 (1847) = Sphærotherium hippocastanum. ignobilis Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X, 357, 10 (1872); Proc. Zool. Soc., 1873, pl. XIX, fig. 6. inermis {Sphœropœus) Humbert, Mèm. Soc. Phys, et Hist. nat. Genève, XVIII, p. I, 39, pl. III, fig. 16(1865). innominata Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X, 357, 12, pl. XVIII, fig. 8 (1872). insignis ( Sphœropœus ) Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, VI, 200, 2 (1833) = ovalis. javanica Gervais, Ann. Sc. Nat., s. 2, VII, 43 (1837) = Sphærotherium javanicum. lævissima Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, XIV, 185. larvalis Butler, Trans. Ent. Soc. London, 1878, 301. leopardina Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X, 356, 5(1872). I. Philipp. Madras, Ceylan. Ceylan. Sikkim. I. Philipp. ? India. Java. Ceylan, Madras. I. Philipp. Sikkim. Torres Strait. Ceylan. HUCUSQUE DESCRIPTARUM. 25 Lichtens/einii Gervais, Ann. Sc. Nat., s. 2. VII, 43 (1837) = Sphærotherium Lichtensteinii. lutescens Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X, 356, 9 (1872). marmorata Butler, I b., s. 5, IX, 1977 montana (Sphœropœus) Karsch, Arch. f. Naturg., XLVII, 31, pl. II, fig. 6. nigrinota Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X, 356, 8 (1872), pl. XVIII, fig. 9. noticeps Butler, Ib. , s. 4, X, 355, 3 (1872); Proc. Zool. Soc., 1873, pl. IX, fig. 4. ovalis J.-E. Gray (nec Linn.), GrifL An. Ivingd. Ins., XIV, pl. 135, fig. 5. pilifera Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X, 357, 11 (1872); Proc. Zool. Soc., 1873, pl. XIX, fig. 7. pulverea White, Ib., s. 3, III, 405, pl. VII, fig. 4 (1859) — Sphærotherium dorsale ( leste Butler). punclala Gervais, Ann. Sc. Nat., s. 2, VII, 43 (1837) = Sphærotherium punctatum. rotundata Gervais, Ib.,42=Sphæroth. rotundatum. rugulosa Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X, 355,2, pl. XVIII, fig. 1. sulcatula Butler, Ib., 357, 13, pl. XVIII, fig. 5. sulcicollis ( Sphœropœus ) Karsch, Arch. f. Nat., XLVII, 32, pl. II, fig. 7. testacea {Julus) Olivier, Encycl. méth. Ins., VII, 414; Gervais, Ann. Sc. Nat., 2e sér., VII, 43 (1837). tigrina Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X, 356, 6, pl. XVIII, fig. 7. tricollis ( Sphœropœus ) Karsch, Arch. f. Nat., XLVII, 32, pl. Il, fig. 9. tuberculosa ( Sphœropœus ) Karsch, Ib., 33, pl. II, fig. 12. tumida Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 5, IX, 196. versicolor White, Ib., s. 3, III, 405, 3, pl. VII, fig. 3 (1559); Humbert, Mém. Soc. Ph. et Hist. Nat. Genève, XVIII, p. I, 41, pl. III, fig. 17 (1865). zebraica Butler, Ib., s. 4, X, 356, 7, pl. XVIII, fig. 4 (1872). India. India. Himalaya. Sikkim, Assam. Ceylan. Java. Ceylan. Ceylan. Bornéo. Java, Bornéo, Luzon. Madagascar. Ind. orient. Sumatra. Bornéo. Assam. Ceylan. Bombay. 26 TENTAMEN CATAL0G1 GLOMERIDARUM Oligaspis Wood. Proc. Acad. Pliilad., 1865, 173. puncticeps Wood, loc. cit. Sphærotherium Brandt. Bull. Soc. Natur. Moscou (1833), VI, 198. angulatum Butler, Trans. Ent. Soc. London, 1878, 299. compressum Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, VI, 198, 2 (1833); Koch, Myriap., I, 45, pl. XIX, fig. 39 (1863). convexum Koch, Myriap., I, 31, pl. XIV, fig. 27 (1863). crassum Butler, Trans. Ent. Soc. London, 1878, 299. De Lacyi ( Zephronia ) White, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 3, III, 406, 4, pl. VII, fig. 2 (1859). dorsale {Zephronia) Gervais, Hist. Nat. Ins. Apt., IV, 79 (1847). elegans Lenz, Ber. Senckenb. Naturf. Ges., 1880- 81, 154. elongatum Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, VI, 199, 5 (1833); Koch, Myriap., I, 32, pl. XIV, fig. 28 (1863). fratemum Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X, 359, 3 (1872), Proc. Zool. Soc., 1873, pl. XIX, fig. 2. giganteum Porath, Œfv. Iv. Vet. Akad. Fôrh., 1872, n" 5, 8. glabrum Butler, Proc. Zool. Soc., 1873, 173, 2, pl. IX, fig. 1. ? Gronovii Brandt, Bull. Acad. Pét., 1841; Rec. de Mém., 180. grossum Koch, Myriap., I, 5, pl. II, fig. 6 (1863). liippocastanum ( Zephronia ) Gervais, Hist. Nat. Ins. Apt., IV, 83 (1847). immane Karsch, Arch. f. Naturg., XLVII, 30, pl. II, fig. 1. insulanum Karsch, Ib., ib. , pl. II, fig. K. intermedium Porath, Œfv. Iv. Sv. Vet. Ak. Fôrh., 1872, n° 5, 8. Natal. Rockhampton. Afric. austr. N. Holland. Madagascar. N. Zeland. Caffrar., Natal. Nossi-Be. Cap B. Sp. Victoria. Caffraria. Madagascar. 0 Cap. B. Sp. Madagascar. Mauritius. Cap B. Sp. HÜCUSQUE DESCRIPTARUM. 27 javanicum Gervais, Ann. Sc. Nat., sér. 2, VII, 43 (1837); Guér.-Mén. Icon. R. Anim. Cuv. Ins., pl. I, fi g. 2. Klugii Brandt, Bull. Acad. Pétersb., 1841; Rec. de Mém., 177. Kochii Butler, Proc. Zool. Soc., 1873, 177, 23. Kutorgæ Brandt, Bull. Acad. Pétersb., 1841 ; Rec. de Mém., 176. lamprimum Butler, Trans. Ent. Soc. Lond., 1878, 300. latum Buller, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X, 358, 1, pl. XVIII, fig. 3(1872). leiosomum Hutton, Ib. , s. 4, XX, 116. Lichtensteinii Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, VI, 199, 3 (1833); Koch, Die Myriap., I, 33, pl. XIV, fig. 29 (1863). maculatum Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, XIV, 186. marginepunctatum Karsch, Arch. f. Naturg., XLVII, 31, pl. II, fig. 4. microstictum Brandt, Bull. Acad. Pétersb., 1841; Rec. de Mém., 178. nebulosum Butler, Trans. Ent. Soc. Lond., 1875, 165. Neptunus Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X, 358, 2, pl. XVIII, fig. 6 (1872). nigrum Butler, Ib., 359, 4, pl. XVIII, fig. 11. obtusum Koch, Die Myriap., 1, 5, pl. II, fig. 5(1863). ?oval e(Julus) Linné, Amœnit. acad., IV, 253, 36, pl. III, fig. 4 (1788). politum Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, XIV, 186. pubescens Porath, Œfv. K. Vet. Ak. For h., 1872, n° 5, 7. punctatum Brandt, Bull. Sc. Nat. Mosc., VI, 199, 4 (1833). punctatum Koch, Ib., I, 43, pl. XIX, fig. 37 (1863) = Kochii ( teste Butler), punctulatum Brandt, Bull. Acad. Pétersb., 1841 ; Rec. de Mém., 178. reticulatum Butler, Trans. Ent. Soc. Lond., 1878, 301. retusum Koch, Myriap., I, 42, pl. XIX, fig. 36 (1863) = dorsale ( leste Butler). Ind. orient. Cap B. Sp. Java. ? Madagascar. Madag. sept. N. Zeland. Africa austr. Sikkim. Rockhampton. Cap. B. Sp. Mongolia. Natal, Madag. Africa austr. Natal. China. Sikkim. Caffraria. Africa austr. Cap. B. Sp., Caffraria. Madagascar. 28 TENTAM. CATAL. GLOMERIDARUM HDCUSQUE DESCRIPT. rotundatum Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, TI, 198, 1 (1833); Koch, Myriap., I, 44, pl. XIX, fig. 38 (1863). rugulosum Brandt, Bull. Acad. Pétersb., 1841; Rec. de Mém., p. 179. sinuatum Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X, 359, pl. XVIII, fig. 10 (1872). stigmaticum Butler, Proc. Zool. Soc., 1873, 178, 26, pl. XIX, fig. 3. teslaceum Brandt, Bull. Acad. Pétersb., 1841; Rec. de Mém., 181 = Zephronia testacea. Titanus Brandt, Ib. , Rec. de Mém., 176. viride Porath, Œfv. K. Yet. Ak. Fôrh., 1872, n° 5, 6. walesianum Karsch, Arch. f. Naturg., XLYII, 31, pl. II, fig. F. Caflraria. Cap B. Sp. Sarawak. Madagascar. 7 Cap B. Sp. Sidney. RÉVISION DES DIPLAX PALÊARCTIQUES PAR II. de Selys-Longclinmps — SÉANCE DU 1" MARS 1884 — X Ayant à faire connaître quelques formes inédites de Diplax asia- tiques voisines des espèces de l’Europeet du Japon, que j’ai décrites dans mes travaux précédents, j’ai été amené à comparer et à étudier de nouveau toutes les espèces de ce groupe qui existent dans la grande région paléarctique comprenant l’Europe, l’Asie septentrio- nale et tempérée, le Japon, le nord de la Chine, le Turkestan, la Transcaucasie, l’Asie Mineure et, enfin, le nord de l’Afrique jus- qu’aux Canaries. J’ai pensé alors que la présente notice gagnerait en clarté et en utilité si j’énumérais aussi les espèces déjà décrites, en me bornant, pour celles-ci, à les accompagner d’une courte synonymie et des indications géographiques principales. Toussaint de Charpentier, en 1840, a caractérisé ainsi ses Diplax, comme sous-genre des Libellula : « Corps cylindrique, médiocre; abdomen à peine plus long que les ailes, souvent plus court, un peu renflé à la base, sou- vent un peu plus épais au bout qu’au milieu chez les mâles. Lobe postérieur du prothorax élevé ou redressé, formant un disque composé de deux festons en demi-cercle munis de cils longs. Ailes, surtout les postérieures, plus larges à la base que vers l’extrémité. » Il ne s’agissait que des espèces européennes. 30 REVISION En 1861, le Dr Hagen (Synopsis of the Neuroplera of Sort h America ) spécifie davantage les caractères ainsi qu’il suit : « Les yeux contigus pendant un court espace ; lobe posté- rieur du prothorax large, épais, bilobé ; abdomen un peu plus court que les ailes, mince, triquêtre, la base comprimée; pieds longs, grêles; le premier secteur du triangle sinué; le triangle médiocre, large; appendices anals courts; organes génitaux des mâles non proéminents; vulve recouverte; les côtés du 8e segment des femelles non dilatés. « M. le Dr Brauer (1868) donne des caractères analogues, en y ajoutant : « Hameçons des mâles bipartis; moins de 10 nervules anté- cubitales ; 2-3 rangs postrigonaux; secteurs de l’arculus géné- ralement assez longuement soudés. » Il en sépare, sous le nom de Leucorhinia, le groupe de la L. ru- bicunda, principalement d’après le caractère des secteurs de l’ar- culus, naissant d’un poinr, mais de suite séparés, et quelques autres moins importants. Les Leucorhinia sont de la zone arctique et tempérée des deux mondes. Les Diplax sont répandus dans les cinq parties du monde, mais en nombre fort inégal. Ils forment plusieurs groupes assez difficiles à délimiter. Celui dont la Libellula vulgata de Linné est le type habite l’Europe, l’Asie septentrionale et l’Amérique septentrionale; quelques-unes des espèces européennes s’étendent au sud dans l’Afrique méditer- ranéenne, et l’une d’elles (B. F onscolombii) jusque dans sa partie australe. Il en est de même pour l’Asie Mineure et la Transcau- casie, dont la faune est européenne. Les espèces de ce groupe ont toutes trois rangs de cellules postrigonales. L’Asie tropicale et l’Océanie n’ont que peu d’espèces, dont une {B. trivialB) s’étend, au nord, jusqu’au Japon. Leur réticulation est plus simple, n’ayant que deux rangs de cellules postrigonales après la première cellule. L’Amérique tropicale et méridionale possède beaucoup d’espèces fort difficiles à délimiter, dont les types sont : B. unimaculaia De Geer, fusca Ramb., castanea Burm ., pulla Burm, etc. Chez plu- sieurs d’entre elles, la réticulation postrigonale est plus simple (deux rangs après la première cellule) et l’abdomen court, un peu déprimé, souvent saupoudré de bleuâtre chez les mâles adultes. DES DIPLAX PALE ARCTIQUES. 31 Au Japon et dans le nord de la Chine existe un groupe spécial (D. erotica, etc.) qui, avec l’apparence des espèces européennes, s’en sépare par les organes génitaux des mâles plus proéminents, les appendices supérieurs redressés au bout, l’écaille vulvaire des femelles prolongée et leurs 9'‘ et 10e segments en apparence d’une consistance molle, comme chez les Cordulegasler. Les espèces de l’Amérique septentrionale froide et tempérée res- semblent beaucoup à nos paléarctiques du groupe de la vulgata, avec quelques points de rapport avec le groupe japonais de Y erotica. Leurs types sont albifrons Charp., rubicundula Say, semicincla Say. Je ne m’en occuperai pas dans le présent travail, parce que je ne les connais pas toutes suffisamment. Nous espérons que le f)r Hagen ne tardera pas à en donner une révision sérieuse. Le Dr Hagen a réuni à ses Mesothemis plusieurs espèces (illota Hag., corrupta Hag.) qui ont moins de dix nervules antécubitales, mais que je crois plus juste de considérer comme un groupe de Diplax. Elles sont de la partie occidentale de l’Amérique, depuis l’équateur jusqu’à l’Orégon. Une ou deux d’entre elles ont été observées en même temps à Ajan (mer d’Ochotsk) et j’en ai décrit deux nouvelles du Japon. Les vrais Mesothemis , quoique voisins des Diplax, en diffèrent surtout parle faciès, la coloration et un plus grand nombre d’anté- cubitales. Ce sont les groupes A et B du Dr Brauer, dont les types sont annulala Beauvois et simplicicollis Say. Ils sont américains, principalement de la région intertropicale. Le Dr Brauer a fort bien indiqué que son groupe C (illota Hag.) ressemble aux Diplax. Je vais plus loin, puisque je l’y réunis. 32 REVISION 1" Groupe : D. TRIVIALIS Ramb. Trois cellules, puis deux rangs après le triangle discoïdal des ailes supérieures, qui est traversé et dont le triangle interne est divisé (ces deux derniers caractères existent, du reste, dans les autres groupes paléarctiques). A. Abdomen bleuâtre pulvérulent chez le mâle adulte. Diplax trivial is R. B. Abdomen rouge chez le mâle adulte. Diplax bipunctata Br. (de l’Océanie). N° 1. Diplax trivialis Ramb. Libellula trivialis Ramb., n° 117. L. phalerata Uhler, Proc. Ac. Phil., 1858. Cette espèce est de l’Asie tropicale et de la Malaisie, delà région de la Nouvelle-Guinée et des Philippines, et aussi des iles Seychel- les ; mais elle forme une pointe au Nord, M. Uhler, ayant reçu de Takanosima (Japon) des exemplaires qu’il a décrits sous le nom de phalerata , la croyant nouvelle. La nebulosa Fab. de Ceylan et du Bengale, que M. Brauer en rapproche, est d'un groupe différent, chez lequel les triangles sont vides et qui ne possède dès l’origine que deux rangs postrigonaux. Il n’y a pas de nervule costale surnuméraire. Je doute que ce soit un Diplax. Après le groupe de la trivialis pourrait se placer celui des espèces de l’Amérique méridionale dont j’ai parlé plus haut (D. unima- culata, etc.), puis celui de l’Amérique septentrionale (rubicun- dula, etc.). 2e Groupe : D. VULGATA L. C?. Appendices anals supérieurs fusiformes, droits. Organes génitaux du 2e segment peu saillants. 9 • Écaille vulvaire courte ou médiocre; 9e et 10e segments ordi- naires. Trois rangs de cellules après le triangle discoïdal des ailes supé- rieures, qui est traversé et dont le triangle interne est divisé en trois cellules. Ptérostigma médiocre. A. Abdomen noir chez le mâle adulte. (Pieds noirs.) Diplax scotica, Donov. B. Abdomen rouge chez le mâle adulte. DES DIPI.AX PALEARCTIQUES. 33 а. Une bande médiane transverse obscure aux quatre ailes. Diplax pedemonlana Allioni (et race data Selys). б. Pas de bande obscure aux ailes. a. Pieds lignés de jaune. Diplax flaveola L. — Fonscolombii Selys — vulgata L. — striolata Charp. (races nigrifemur Selys et decolo- rata Selys) — meridionalis Selys. b. Pieds noirs (tout au moins les tibias). Diplax armeniaca Selys — sanguinea Müll. — depres- siuscula Selys — orientalis Selys — sinensis Selys — frequens Selys — hypomelas Selys — commixta Selys. Ces espèces sont de l’ancien monde froid et tempéré ; mais la scolica se retrouve dans l’Amérique arctique, et la Fonscolombii s’étend jusque dans l’Afrique australe. N° 2. Diplax scotica Donovan. Libellula scotica Donov. — Selys, Mon., n° 13. — Id. , Rev. Odon., n° 22. — Ramb., n° 104. L. nigra Charp. (nec Vanderlinden). — Burin. Patrie : Europe froide et tempérée (Belgique, etc.). — Asie septentrionale (Sibérie, Steppe des Kirghiz, etc.). — Amérique arctique (nord des Etats-Unis, Colorado, Canada). — Montagnes du Guatemala ? C’est le seul Diplax circumpolaire. N° 3. Diplax pedemontana Allioni. Libellula pedemontana Allioni Selys, Mon., n° 8. — Id., Rev. Odon., n° 14. — Ramb., n° 107. Patrie . Habite une grande partie de l’Europe tempérée, mais très locale, et généralement dans les montagnes (Belgique, Alpes, Alle- magne, Catalogne, Russie, etc.). — Asie (Sibérie et Asie centrale, Amur, Kaketie, Arménie). Race : D. elata Selys, Odon. Japon, n° 8. Remplace au Japon la pedemontana, dont elle se distingue par l’intérieur des fémurs jaune, le ptérostigma plus long et la taille plus grande. N" 4. Diplax flaveola L. Libellula flaveola L. Selys, Mon., n° 9. — Id,, Rev. Odon., n° 17. — Ramb., n° 103. Patrie : Europe septentrionale et moyenne (Belgique, Es- pagne, etc.). — Asie septentrionale jusqu’au Kamtschatka. Steppe des Kirghiz. ANNALES I)E LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. Ut 34 REVISION N° 5. Diplax Fonscolombii Selys. Libdiula Fonscoicmbii Selys, Mon.,n° 11. — Id., Rev. Odon., ir 18. Patrie : Europe moyenne et méridionale (Belgique, etc.). — Asie Mineure (Kaketie, Tartoum). — Afrique méditerranéenne (Madère, Sénégal, Canaries, Port Natal, Damara). L’exemplaire femelle un peu douteux de Tartoum a le lobe médian de la lèvre inférieure noir. V G. Diplax vulgata L., et N° 7. Diplax striolata Cliarp. Libdiula vulgata L. — Selys, Mon., n° 12. — Id. , Rev. Odon., n° 21. Libdiula striolata Cliarp., 1840. — Selys, Rev. Odon., n° 20 (race?). Libdiula ruficollis Cliarp., 1840. Pairie : Toute l'Europe. — Afrique méditerranéenne. — Asie Mineure (Amasia, Kaketie, Arménie). Race! striolata Cliarp. Dans mes précédents ouvrages, je l’ai admise comme espèce, en suivant l’opinion du Dr Hagen; mais depuis longtemps j’ai recueilli des exemplaires qui me semblaient intermédiaires entre le type et cette forme, et M. le Dr Sclioch (Bulletins de la Soc. Eut. Suisse, vol. Y, p. 341 , 1878) m’a paru avoir raison en disant que la femelle se reconnaît par la vulve un peu plus saillante, mais que le mâle ne peut se distinguer. Le Dr Hagen a cru trouver une légère différence dans la forme de hameçons des mâles dont la partie externe serait plus courte que l’interne, tandis que le contraire aurait lieu chez la vulgata. (Voyez Revue des Odonales, p. 47.) La femelle serait plus distincte, celle de la vulgata ayant l’écaille vulvaire presque redressée en onglet ou gouttière à pointe mousse, tandis que chez la striolata l’écaille est moins redressée, arrondie ou même un peu tronquée; mais tous les intermédiaires existent. Cependant je ne fais aucune difficulté de reconnaître que, dans le nord de 1 Europe, le type vulgata se rencontre seul, et que dans le midi et les plaines du centre, c’est la striolata que l’on trouve. Tou- tefois, en Belgique et ailleurs, on observe aussi la vidgata, mais sporadiquement, au milieu des striolata. M.Mac Lachlan, dans son mémoire sur Madère et les Canaries (Journ. de la Soc. Linn. de Londres, t. XYI, 1881), opine également pour la réunion des deux formes. M. Herman Albarda, (pii a étudié attentivement les deux formes, m’écrit tout récemment qu’il persiste à les considérer comme distinctes, la branche interne des hameçons de la striolata étant réellement plus longue, au point de se croiser sur celle du DES DIPLAX PALE ARCTIQUES. «>,J côté opposé. J’ai constaté l’exactitude de ce point sur plusieurs exemplaires; mais le nombre de ceux de diverses contrées qui restent à examiner, étant énorme, je craindrais d’augmenter la confusion en assignant dès maintenant la patrie détaillée des deux formes. Je traiterai cette question dans une révision prochaine des Odonates de l’Asie Mineure. Race : nigrifemur Selys. Je donne ce nom aux exemplaires que j’ai reçus de Madère et probablement à ceux des Canaries. Les fémurs sont noirâtres sans ligne jaunâtre, et aux tibias, le jaunâtre n’occupe qu’une raie externe étroité. La taille est très grande : abdomen cf 27 ; 9 26-29. Aile inférieure cf 30-33; 9 30 33. Ptérostigma 2 3/4 3. De sorte que cette variété locale rappelle la frequens du Japon, abstrac- tion faite de la ligne jaune des fémurs et de l’écaille vulvaire, qui est comme chez le type striolata. Ajoutons encore que chez les deux couples de Madère que j’ai sous les yeux, les parties noirâtres des côtés -du thorax sont très foncées, de sorte que les deux bandes jaunâtres qui les divisent, sont fort tranchées. Race : decolorata Selys (inédite). Abdomen cf 22-26; 9 20-24. Aile inférieure cf 26-29; 9 22-28. Ptérostigma 2-2 1/2. Cette forme, recueillie à Tartoum, en Arménie, par M. Th. Dey- rolle, est précisément l’opposé de la nigrifemur par la taille et la coloration. Au premier abord, on la prendrait pour une meridio- nalis, sous le rapport des couleurs très pâles et des dessins obscurs presque effacés; mais en l’étudiant de plus près, on reconnaît que c’est à la vulgata type qu’elle se rattache, sans doute comme race locale. En effet, l’écaille vulvaire est saillante en onglet redressé, non arrondi comme la striolata, et la disposition des hameçons des mâles l’en rapproche également, la branche interne étant plus courte que chez la meridionalis . Les grandes nervures sont presque toutes d’un roux jaunâtre pâle. Le ptérostigma brun olivâtre clair. Tout le corps est olivâtre ou jaunâtre livide, plus pâle en dessous, presque sans marques obscures, excepté les épines des pieds et une ligne étroite noirâtre à l’intérieur des tibias. Il est à noter que la même coloration jaunâtre livide se retrouve chez d’autres Odonates des mêmes contrées de l’Arménie et de l’Asie Mineure, tels que la Diplax anneniaca et YOnycho- gomphus flexuosus, et que la plupart des striolata d’Antioche ont aussi les côtés du thorax jaune clair, sans bande obscure médiane entre les sutures, dont les lignes noires sont incom- plètes. 36 REVISION N° S. Diplax meridionalis Selys. Libellula meridionalis Selvs, Revue Zoolog., 1S41. — Id., Rev. Odon., n° 19. L. hybrida Ramb., n° 99. Patrie : Europe méridionale et moyenne (Belgique, Italie, France, Autriche, Espagne). — Algérie. — Asie Mineure (Amasia, Antioche). Un exemplaire femelle de la collection Atkinson, faite dans les montagnes de l’Inde, me parait y appartenir. N° 9. Diplax armeniaca Selys, nov. sp. Abdomen cT21. Aile inférieure 24-25. Ptérostigma cf 1 1/2. Cf. Ptérostigma court, étroit, brun roussàtre entre deux ner- vures noires. Base extrême des ailes safranée, cette couleur exis- tant aussi aux côtés de la membranule des ailes inférieures. La plupart des grandes nervures roux pâle; ainsi que l’extérieur de la costale; 7 antécubitales. Un vestige noir à la base du front. Lèvre inférieure toute jaune. Abdomen rétréci au milieu, rougeâtre ainsi que les appendices anals. Un vestige obscur, à peine marqué, aux côtés de l’aréte dor- sale du 9e segment, enfin une série de taches noires étroites aux côtés de presque tous les segments. Pieds noirs; les trochanters, l'intérieur des premiers fémurs et une ligne étroite aux deux autres, jaunes. Cette espèce diffère surtout de la depressiuscula et de la san- guinea par la ligne jaune externe de tous les fémurs. Son ptéro- stigma plus court, moins dilaté, obscur; l’abdomen étranglé et les tibias tout noirs empêchent de la confondre avec la Fonscolombii. N° 10. Diplax sanguinea Muller. Libellula sanguinea Mull. — Selys, Rev. Odon., n° 16. L. Pœseli Curtis. — Selys, Mon., n° 10. — Ramb., n° 101. L. nigripes Charp., 1840. Patrie : Presque toute l'Europe. Pas encore observée en Irlande, en Suède, ni dans les îles de la Méditerranée. — Algérie. — Asie Mineure, Tartoum (Arménie). Nn 11. Diplax depressiuscula Selys. Libellula depressiuscula Selys, 1841. — Id., Rev. Odon., n° 15. L. Genei Ramb., n° 102. Patrie : Europe méridionale et centrale (Belgique, France, Italie, Autriche, îles de la Méditerranée). — Asie Mineure? — Sibérie à Irkutsz. Aux caractères distinctifs qui la séparent de la sanguinea, il DES DIPLAX. PALE ARCTIQUES. 37 faut ajouter celui des appendices supérieurs du mâle, qui montrent en dessous une sorte de dent avant le bout, où ils sont coupés en biseau. N° 12. Diplax orientalis Selys, Odon. du Japon, Appendice. Patrie : Chine (sans localité spéciale). — Ivhasia-Hills. le Darjee- ling, parM. Atkinson. N° 13. Diplax sinensis Selys (1. c., à l’Appendice). Un envoi communiqué par le Muséum de Paris comprend le nombre énorme de trois cents exemplaires des deux sexes. L’espèce varie peu. Les dimensions sont : Abdomen cf 23-25 ; 9 22-24. Aile inférieure cf 29-31 ; $ 28-30. La sinensis se distingue surtout de la frequcns (Selys, 1. c., n°7) par le lobe médian de la lèvre inférieure, qui est jaunâtre ou jaune traversé de noir, et par l’intérieur des premiers fémurs et la base des autres, qui sont jaunâtres. L’appendice anal inférieur du mâle est roux ou jaunâtre. Chez la frequens, le lobe médian de la lèvre inférieure est noir et les pieds sont tout noirs ; enfin l’appendice anal inférieur est noirâtre. Le grand nombre d’exemplaires comparés ne laisse aucun doute sur la constance des différences signalées. Les deux espèces n’habitent certainement pas les mêmes localités. En général, la taille de la sinensis est un peu moindre et le ptérostigma un peu plus court que chez la frequens. Chez quelques exemplaires femelles, la base des ailes, jusque vers le triangle, est lavée d’ocracé sale. Patrie ■. C’est à la sinensis qu’il faut rapporter les exemplaires signalés avec doute, sous le nom de Da)‘ioiniana, comme race de la frequens , de sorte que la sinensis habiterait à la fois certaines parties du Japon et la Chine centrale. N° 14. Diplax frequens Selys, Odon. du Japon, n° 7. Patrie : Japon, à Yokohama, etc. Elle y semble commune. N° 15. Diplax hypomelas Selys, nov. sp. Abdomen cf 24-27 ; 9 25-26. Aile inférieure cf 30-31 ; 9 32-34. Ptérostigma 2 3/4-3. Espèce voisine de la frequens. Elle en diffère par les caractères suivants : 1° Pas de raie basale noire au front ; 2° Sur les côtés du thorax, une seule raie épaisse noire, à la suture médiane (elle est précédée, chez la frequens, d’une raie courte inférieure entre celle-ci et l’ humérale); 38 REVISION 3° Le dessous de l’abdomen et du thorax entièrement noirâtre; 4° En général 9-10 nervules antécubitales (8 chez la frequens). Toute la réticulation noire. Les pieds sont noirs, à l’exception de l’intérieur des premiers fémurs, qui est jaunâtre comme chez la sinenHs, dont elle se rapproche encore un peu par le front, qui, chez la sinensis, est peu ou pas marqué de noir à la base. Patrie ; Khasia Hills ou le nord du Bengale, par M. Atkinson. Nu 16. Diplax commixta Selys. Abdomen c? 27. Aile inférieure 30. Réticulation roussàtre, extrême base des ailes et un petit espace contre la membranule des inférieures safranés. Membranule blan- châtre. Ptérostigma médiocre brun roussàtre, entre des nervures noires (long, de 2 1 2 mill.), sept nervules antécubitales. Corps roussàtre. Base extrême du front noire. Lobe médian de la lèvre inférieure noirâtre. Côtés du thorax jaunâtres, cette couleur divisée en deux par une raie noire épaisse à la suture médiane, précédée d’une raie inférieure courte rapprochée. Poitrine noire avec deux petites taches jaunes rapprochées. Dessous de l’abdomen noir. Pieds noirs; l’intérieur des premiers fémurs un peu jaunâtre. $ . Inconnue. Patrie ; Inde septentrionale, d’après un seul exemplaire qui ressemble à Yhypomelas, mais que je n’ose y rapporter, parce qu’il en diffère par la réticulation noire, sept nervules antécubitales seulement, la membranule blanchâtre. Peut-être n’est-ce qu’une race. 3e Groupe (D. EROTICA Selys). cf. Appendices anals supérieurs à pointe plus ou moins re- dressée; le dessous formant une sorte de dent avant la partie ter- minale, qui est coupée en biseau. Organes génitaux du 2e segment presque toujours saillants. Ç. Ecaille vulvaire assez longue, fourchue ou prolongée en lames contiguës (rappelant les L'racis). Les 9e et 10e segments de consistance molle (comme chez les femelles des Corduleg aster). Dans mon travail sur les Odonates du Japon, j’ai proposé de nommer ce groupe T/iecadiplax, dans le cas où l’on voudrait le considérer comme distinct des Diplax proprement dits. Les espèces de ce groupe sont propres au Japon, au nord de la Chine et à l’Amur. J’ai dit plus haut que plusieurs Diplax américains du groupe de la rubicunda ont quelques rapports avec ceux-ci par les organes DES DIPLAX PALEARCTIQUES. 3<) génitaux et la dent inférieure des appendices supérieurs des mâles, mais les femelles ressemblent au contraire à celles du groupe de la vulgata. A. Ptérostigma médiocre. Diplax cordulegastra Selys — Kunckeli Selys — erotica Selys — infuscata Selys. B. Ptérostigma long. Diplax baccha Selys. N° 17. Diplax cordulegastra Selys, Odon. Japon (Appen- dice). Patrie : La contrée de l’Amur vers l’embouchure du fleuve. Le nord de la Chine. Une femelle est indiquée du Japon. Le mâle est difficile à distinguer delà Kunckeli décrite plus bas; mais la femelle, dont le front n’offre en avant aucune marque noire et dont l’écaille vulvaire est prolongée en une lame droite pointue atteignant au moins le bout de l’abdomen est bien distincte de Y erotica et de la Kunckeli. N" 18. Diplax Kunckeli Selys, nov. sp. Elle est si voisine de la D. erotica Selys, que j’ai décrite ( loco citato, n" 5), qu’une comparaison laconique fera mieux comprendre ses caractères qu’une longue description : D. erotica Selys, Oilon. Japon, n° 5. Longr de l'abdomen, ç? 21-27 mill. — — Ç 24-26 — Aile inferieure. . . (f 27-32 — — . . . 9 26-28 — Ptérostigma . . . 2 à 2 ‘/.2 — Ordinairement 9 b 11 nervules antécu- bitales aux ailes supérieures. Mâle : deux petites taches noir acier rapprochées sur le devant dufnnt. Femelle : deux taches noh' acier (sou- vent confluentes) sur le devant du front. L’es taches noires latérales bien mar- quées aux 9“ et 10“ segments. Écaille vulvaire prolongée en deux pla- ques presque droites, rapprochées, arrondies, p esque spatuliformes au bout. D. Kunckeli Selys, nov. sp. Long1' de l’abdomen. Q* 21-23 mill. — — 9 20-21 — Aile inférieure. . . çf 2 1-27 — — ... 9 23 26 — Ptérosligma . . . 1 ‘/.2 à 1 3/s — Ordinairement 7 nervules antécubitales aux ailes supérieures. Mâle : Pas de taches au devant du front. Femelle : deux points acier au devant du front. Taches noires latérales des 9e et ^“seg- ments nullcs ou iu limentaires. Écaille vulvaire prolongée en deux ilia- que s nipp ochées, un peu recourbées en haut, au bout, qui est moins arrondi. Les différences signalées ne sont pas considérables, mais, par leur ensemble, elles acquièrent de l’importance parce qu’elles 40 REVISION sont établies sur une cinquantaine d’exemplaires, et que nul des exemplaires reçus jusqu’ici du Japon n’offre les caractères de la Kunckeli. Dédiée à M. Kunckel d’Herculais, le savant entomolo- giste du Muséum de Paris. N° 19. Diplax erotica Selys, Odon. du Japon, n°5. Patrie: Japon. — Chine centrale. — Shanghaï. (Voir suprà et infrà : D. Kunckeli et infuscata.) N° 20. Diplax infuscata Selys, Odon. du Japon, n°4. Patrie : Japon. — Chine. Actuellement, je ne suis pas certain si les femelles de taille moindre que j’ai décrites sous le nom de fastigiata comme aberra- tion femelle de Yerotica, n’appartiennent pas plutôt à Yinfuscata, à laquelle elles ressemblent par la coloration des ailes. Ces exemplaires me sont parvenus il y a un grand nombre d’années, dans un envoi où plusieurs têtes et des abdomens étaient détachés. Il est donc possible qu’il y ait eu quelques erreurs dans l’attribution des parties séparées. D’après ces considérations et jusqua ce que l’on reçoive de nouveaux exemplaires des deux sexes en bon état, je propose de considérer comme infuscata tous les exemplaires ayant le thorax et les pieds comme erotica , mais qui s’en distinguent par le bout des ailes subitement brun noirâtre depuis V origine du ptèrostigma. Si les têtes et les abdomens appartiennent bien à ces individus, il y aurait à ajouter que chez le mâle, le front est dépourvu des deux petites taches acier de Yerotica, que ses organes génitaux sont moins proéminents et le bout des appendices anals supérieurs moins redressé, et que chez la femelle, le front et la vulve étant à peu près comme chez Yerotica, la coloration du bout des ailes reste le seul caractère distinctif. N° 21. Diplax baccha Selys, nov. sp. Abdomen c? 32-33 ; 9 32. Aile inférieure c? 38-39; 9 38. Ailes hyalines, un peu pointues, très légèrement salies, le bout étroitement limbé de brun; les inférieures larges de 12 mill. à la base. Membranule obscure. Ptérostigma long de 4 1/4 à 4 1/2 mill., brun entre deux nervures noires épaisses. Réticulation brun noi- râtre; 8-9 antécubitales aux supérieures. O*. Lèvre inférieure jaune, le lobe médian noir; la supérieure et la face jaunâtres, passant au rougeâtre sur le front, dont la base est noire devant les ocelles. La vésicule du vertex brune. Derrière de la tête obscur, avec quelques taches jaunes contre les yeux. Prothorax brun, très cilié. Thorax roux olivâtre même en dessous, marqué de noir ainsi qu’il suit : une bande à la suture DES DIPLAX PALE ARCTIQUES, 41 humérale et deux sur les côtés, la première fourchue vers le stigmate. Toutes trois sont anastomosées vers les pieds, et la posté- rieure traverse la poitrine. Abdomen un peu épaissi à la base, légèrement déprimé au milieu, rougeâtre en dessus; les articulations finement obscures. En dessous, le bout des 3-8e segments est noirâtre. Organes géni- taux peu proéminents. Appendices anals rougeâtre clair. Vus de profil, les supérieurs sont assez épaissis en dessous, où ils portent une dent après leur moitié. Le bout est finement redressé, la pointe obscure. Pieds noirâtres, intérieur des premiers fémurs jaunâtre. Ç. Ailes plus salies; face jaunâtre, le sommet du front marqué en avant d’une bande noir acier étroite presque divisée en deux taches. La suture dorsale du thorax largement obscure; les côtés jaunes; les bandes noires plus épaisses. Abdomen cylindrique, la base ren- flée ; jaune olivâtre portant une bande latérale épaisse noire, qui aux 5-6'' segments ne commence qu’après la base, et occupe presque tout le 9e. Au 8°, il y a une raie dorsale longitudinale noire. Presque tout le dessous noirâtre depuis le 3e segment. Les 9-10e effilés, en apparence mous pendant la vie, et comme supportés par l’écaille vulvaire, qui est saillante, en quadrilatère très échancré et atteint presque le bout du 9e segment. Appendices anals olivâtres de la longueur du 10e segment, épais, pointus. Entre eux et en dessous, une protubérance. Patrie : Chine, probablement septentrionale. Cette espèce remarquable est aussi grande que Yuniformis, qu’elle rappelle aussi par son long ptérostigma; mais elle est bien differente par les raies et marques noires du corps, les pieds noirs, la coloration des ailes, la dent inférieure des appendices supérieurs du mâle, l’écaille vulvaire de la femelle et la bande frontale de celle-ci, tous caractères qui assignent à la baccha une place dans le groupe de Yerotica, dont elle est toutefois différenciée par son long ptérostigma et les organes du mâle peu proéminents. 4e et dernier Groupe (D. CORRUPTA Hag.). Tête forte; yeux très globuleux. Thorax épais, très velu. Abdo- men rougeâtre chez les adultes. Cf. Appendices anals fusiformes droits. Organes génitaux peu proéminents. 9 . Ecaille vulvaire épaisse, courte, très échancrée. Ces espèces se trouvent au Japon et sur la côte occidentale de l’Amérique septentrionale. MM. Hagen et Brauer les considèrent comme une section du genre MesothemisRag., différant des autres 42 REVISION par ce qu’elles ont moins de dix nervules antécubitales; mais il me semble difficile de les séparer des Diplax . En tout cas, ce groupe ne peut rester parmi les vrais Mesothemis, dont les types sont Yannulata Beauvois et la simplicicollis Say. Yoici la liste de toutes les espèces connues : A. Pas de virgule noirâtre à la base des ailes. a. Pieds roussâtres. Diplax unif orrais Selys — croceola Selys. b. Pieds noirs. Diplax chrysoptera Selys (de Washington Territory). c. Pieds noirs lignés de jaune. Diplax corrupta Hag. B. Une virgule noire à la base des ailes (pieds brun roussàtre). Diplax illota Hag. (et races gilva Hag. et virgula Selys). N" 22. Diplax uniformis Selys (Odon. du Japon, n° 6). J’ai décrit l’espèce d’après un exemplaire unique femelle du Japon, sans localité spécialement indiquée. Un envoi communiqué par le Muséum de Paris contient neuf individus des deux sexes, ce qui me permet de compléter la des- cription et d’assigner à Y uniformis la place qui lui appartient. Abdomen c? 30-34 ; Ç 30-33. Aile inférieure c? 35-38 ; 9 32-38 (large de 10 à 13 mill.). Ptérostigma 4-5. La description des couleurs que j’ai donnée pour la femelle s’applique parfaitement aux deux sexes. Seulement le caractère des triangles internes de quatre cellules et de quatre rangs de cellules postrigonales aux supérieures était une anomalie de cette femelle type, alors unique, la plupart des autres exemplaires n’ayant que trois cellules au triangle interne et trois ou quatre rangs postrigonaux. Les parties génitales du 2e segment du mâle sont peu proémi- nentes, et ses appendices anals supérieurs, de forme ordinaire, droits, pointus, de sorte que l’espèce se rapproche tout à fait de la croceola , à laquelle elle ressemble encore par le long et épais ptérostigma rougeâtre, les ailes presque entièrement jaune safrané et le corps roux jaunâtre sans taches ; mais elle est de taille beau- coup plus forte, et chez la croceola, la membrane des ailes cesse d 'être safranée dans leur seconde moitié, excepté le long de la côte jusqu’au secteur principal, et le ptérostigma est moins large. N" 23. Diplax croceola Selys (Odon. du Japon, n°9). Patrie : Yokohama (Japon). La femelle est inconnue. DES DIPLAX PALE ARCTIQUES. 43 N° 24. Diplax corrupta Hagen. Mesothemis corrupta Hag., Syn. North Amer. Neur., n° 3. Patrie : D’après Hagen, Rock Island ; Illinois ; Kansas; Texas occidental ; Matamoras (Mexique); Colorado; Montana; Californie. Elle se trouve aussi selon Hagen, à Ajan (mer d’Ochotsk), dans le Ivamtschatka. C’est sur cette dernière côte que l’on a également observé plusieurs autres espèces américaines, par exemple, parmi les Odonates, l 'Anax Junius, et parmi les Lépidoptères, la Yanessa Progne Cramer. N° 25. ? Diplax iilota Hagen. Mesothemis iilota Hag., North Amer. Neur., n° 4. Patrie : D’après Hagen, Californie; golfe de Georgia; île Van Couver; Mexique; Yellowstone; aussi à Ajan, au Ivamtschatka. Pour cette dernière localité asiatique, la seule qui donnerait le droit à Yillota de figurer dans mon travail, je conserve du doute. En effet, Hagen dit : " J’ai vu une femelle d’Ajan (mer d’Ochotsk) qui est un peu plus grande (envergure 62 mill.), le bord antérieur des quatre ailes est jaunâtre; elles n’ont pas de virgule basale noire ; il y a deux raies blanches obliques de chaque côté du thorax; les pieds sont d’un brun noirâtre. » Il se demande si elle appartient à la même espèce? Je ne le pense pas, et je serais porté plutôt à considérer cet exemplaire comme une variété de la corrupta, rappelant la chrysoptera Selys, de Washington Territory, où la croceola du Japon par le bord anté- rieur des ailes safrané. Dans mon travail sur les Odonates du Japon, à l’article de la croceola, j’ai signalé en quelques mots les caractères de la chry- soptera qui habite, aux États-Unis, le Washington Territory. La réticulation des ailes est roussàtre, la base, jusqu’au triangle, et le bord antérieur sont safranés jusqu’au ptérostigma, qui est noir brunâtre assez grand (long de 3 mill.). Le corps est brun roussàtre avec deux bandes claires parfois oblitérées de chaque côté du thorax. Les pieds noirs. Ce dernier caractère la distingue de suite de la croceola et aussi de toutes les autres espèces. Le Dr Hagen doute que sa gilva de Colombie soit différente de Yillota. Comme il a seulement nommé, mais non décrit cette forme, il est utile d’en dire quelques mots d’après les exemplaires de ma collection provenant de Colombie, de Venezuela et de l’Équateur. De cette dernière contrée, j’en ai reçu plusieurs centaines par feu M. Emile Deville, consul à Quito. Je crois effec- tivement que ce n’est qu’une race locale représentant Yillota dans l’Amérique équatoriale occidentale. 44 REVISION Voici les seules différences que je constate : La réticulation est en plus grande partie noirâtre; les ailes sont moins lavées de safrané, cette nuance ne se montrant en général, surtout chez les femelles, que dans les espaces médian et sous-costal, et seulement jusqu’au quadrilatère des inférieures; moins encore aux supé- rieures. La virgule basale manque aux supérieures ; il n’y en a qu’une aux inférieures (celle de l’espace sous-costal) et elle atteint à peine la première antécubitale, ou bien elle est même rudimen- taire. J’avais nommé virgula une forme intermédiaire. Chez celle-ci, la réticulation est plus roussàtre, et la membrane des ailes est plus fortement lavée de safrané pâle jusqu’au nodus, enfin il y a un vestige de virgule obscure aux supérieures. La virgule sous-costale des inférieures est courte comme chez la gilva, mais il y a un vestige de seconde virgule médiane aux mêmes ailes. Tels sont, dans ma collection, les exemplaires d’Oaxaca, de la Vera-Cruz, de Putla (Mexique) et de Santa-Clara (Amérique centrale). Enfin, je regarde comme conformes à la description du type illota de Hagen mes exemplaires de Californie et de Nevada, dont les ailes sont vivement safranées jusqu’au nodus, y compris la réticulation, et dont la base des ailes est marquée aux supérieures d’une virgule noire sous-costale dépassant la première antécubitale et aux inférieures de deux virgules distinctes, la sous-costale allant environ jusqu’à la seconde antécubitale, la virgule médiane jusqu’à la nervule médiane ordinaire. Je suis persuadé que les trois formes appartiennent à une seule espèce {illota), plusieurs exemplaires montrant des caractères intermédiaires,. OUVRAGES A CONSULTER. Le lecteur trouvera la description des espèces antérieurement connues, ou des remarques sur leur distribution, dans les ouvrages suivants : De Selys-Longchamps. — Monographie des Libellulidèes d'Eu- rope. Rruxelles, 1840. Rambür. — Histoire naturelle des Insectes Névroptères. Paris, Roret, 1842. (Dans les Suites à Buffon.) DES DIPLAX PALEARCTIQUES. 45 De Selys-Longchamps. — Revue des Odonates ou Libellules d'Europe, avec la collaboration du Dr H. -A. Hagen. Bruxelles, 1840. (Extrait des Mémoires de la Société Royale des Sciences de Liège.) De Selys-Longchamps et Mac Lachlan. — Matériaux pour une faune nèvroptèrologique de V Asie septentrionale ( Odonates , par M. de Selys). (Extrait des Annales de la Société Entomolo- gique de Belgique, tome XV.) Bruxelles, 1872. De Selys-Longchamps. — Les Odonates du Japon. (Extrait des Annales de la Société Entomologique de Belgique, tome XXVII.) Bruxelles, 1883. Comme ouvrage de luxe, on peut consulter le beau volume in-4° de M. Toussaint de Charpentier : Libellulinœ europcœ descriptœ ac depictœ. Leipzig, 1840. Avec 48 planches coloriées. TENTAMEN CATALOGI LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCH IULIDA RUM, POLYZON IDA RUM ATQUE 8IPH0N0PH0RIDARUM HUCUSQUE DESCRIPTARUM AUCTORE A. PREUDHOMME DE BORRE — SÉANCE DU ü AVRIL 1SS4 — J’ai eu, il y a quelque temps, la pensée de réunir en listes, pour mon propre usage, les noms des espèces jusqu’ici décrites de la Classe des Myriapodes. Je me suis ensuite décidé à les publier. Ainsi queje l’ai dit en tête du Catalogue des Glomérides, le premier essai de ce genre que j’ai pu terminer, je pense que cette publica- tion, même avec les lacunes et imperfections diverses qu’elle pré- sentera inévitablement, sera un travail de quelque utilité pour tous ceux qui s’occupent de Myriapodes. Les lacunes, chacun les comblera à mesure qu’il en découvrira. Plus tard, les monographes auxquels ces catalogues auront, je l’espère, facilité les recherches, corrigeront ce qu’il peut y avoir d’incorrect dans l’arrangement systématique, renverront certaine- ment en synonymie un bon nombre de noms spécifiques et cher- cheront à élucider la question des genres à conserver ou à réunir, question sur laquelle la science, malgré d’excellents travaux récents, n’est pas encore suffisamment fixée. Ceci soit dit comme une excuse pour avoir conservé ici certaines coupes génériques destinées sans aucun doute à disparaître. Les Glomeridæ auxquels se rapportait mon premier essai, étaient assez naturellement limités et m’ont donné moins d’em- barras à cet égard. TENTAMEN CATALOGI LYS10PETALIDARUM, ETC. 47 Ici, j’ai eu à énumérer les espèces rentrant dans ce que New- port ( Transact . Linn. Soc. of London, XI) appelait la Tribu des Bizonia, à savoir les familles des Lysiopetaudæ, des Julidæ (à la suite de laquelle se place la famille éteinte des Archiulidæ de Scudder), des Polyzonidæ et des Sipiionophoridæ ou Sugentia. Pour terminer ce qu’on est assez d’accord pour comprendre dans les Chilognathes ou Biplopodes, je n’aurai plus qu’à donner ulté- rieurement la liste des Chordeumidæ, Polydesmidæ et Poi.yxe- nidæ. 48 TEXTAMEX CATALOGI LYSIOPETALIDÆ. Lysiopetalum Brandt. Rec. de mém. relat. à l’ordre des Ins. Myriap. (1840), 42. carinatum Brandt, loc. cit. corcyræum L. Koch, Yerh. zool.-bot. Ges. Wien, XYII (1867), 897. costatum Karsch, Mitth. Münch. Ent. Ver., IV (1880), 144. Erberi L. Koch, Verh. zool.-bot. Ges. Wien, XVII, 896. Dalmatia. Corfu. America bor. Corfu. fasciatum Latzel, Ib. , XXXII (1882), 282. Hungaria, Serbia. fœtidissimum {Juins) Savi, Op. scient. 83, tab. II, Italia, Sicilia. fig. 24-32; Brandt, Rec. de mém., 42. Hardwickei (. Platops ) Newport, Ann. a. M. Nat. India? H., XIII (1844), 267. ictericum L. Koch, Verh. zool.-bot. Ges. Wien, Corfu. XVIII, 895. insculptum L. Koch, Ib., 893. Dalmatia, Monténégro, lactarium {Juins) Say, Journ. Ac. Philad., II, p. I, Amer, borealis. 104(1821). lineatum {Platops) Newport = lactarium Say. plicatum {Juins) Guérin. Ménev. Icon. d. R. An. Ins., pl. I, f. 3. Richii {Craspedosoma) Gray, in Griff.An.Kingd., pi. 135, f. 4. rugulosum {Platops) Newport, Ann. aMag. N. H., XIII, 267. scabratum L. Koch, Verh. zool.-bot. Ges. Wien, XVII, 894. schistaceum Karsch, Mitth. Münch. Ent. Ver., IV, 143. setigerum Karsch, Ib., 143. xanthinum {Platops) Newp., Ann. a. M. N. Hist , XIII, 267. Ægyptus. Melita, Tripoli. ? Corfu. Asia minor. America bor. Asia minor. Platops Newport. Ann. and Mag. Nat. Hist., XIII (184 4), 2GG. Hardwickei Newport — Lysiopetalum Hardwickei Newp. LYSlOPETALIDARUMj JULIDARUM, ARCHIULID ARUM , ETC. 49 lineata Newport = I. lactarium Say. Richii ( Craspeclosoma ) Gray = L. Richii Gray. rugulosa Newport = L. rugulosum Newp. xanthina Newp. —L. xanthinum Newp. Spirostrephon Brandt. Rec. de mémoires, etc. (1840), 90. ctesioannulatus Wood = Cryptotrichus cæsioan- nulatus AVood. Copei Packard = Scoterpes Copei Pack, et Zygono- pus Whitei Ryder. lactarins ( Julus ) Say — Lysiopetalum lactarium Say. Reasia Sager. Proc. Acad. N. Sc. Philad., 1856, 109. spinosa Sager = Lysiopetalum lactarium Say. Eurygyrus C. Koch. Svst. d. Myriap. (1847), 47. fœtidissimus C. Koch = Lysiopetalum fœtidissi- mum Savi. ochraceus C. Koch = L. ochraceum C. Koch. rufolineatus C. Koch = L. rufolineatum C. Koch. serialis C. Koch = L. seriale C. Koch. JULIDÆ. Nemasoma C. Koch. Syst. d. Myriap. (1847), 47. v (tricorne C. Koch = Isobates varicornis C. Koch. Isobates Menge. Mvr. Umg. Danzig, in N. Schr. d. Nat. Ges. Danzig, IV (1851), 2, 7. sernisulcalus Menge = varicornis C. Koch, varicornis C. Koch, Syst. d. Myr., 110; Die Gerniania. Myriap., II, 96, f. 218. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. IV 50 TENTAMEN CATALOGI Blaniulus Gervais. Bull. Soc. Philom. Paris (1836), 72. fuscopunctatus Lucas, Rev. Zool. 1846 , 287; Expi. Algér. Myr., 338, pl. II, f. 2. fuscus Am Stein, Jahresb. Nat.Ges. Graubündens, 1855, 139. gnttulatus (Jv.lus) Bosc, Bull. Soc. Philom. Paris, 1792, p. 12; Fabric. Ent. Syst. Suppl., 289; C. Koch, Die Myriap., Il, 88, f. 211 6 {nec 21 la = ve7iv.stus)\ Gervais, H. nat. Apt., IY, 200, pl. 45, f. 4. pallidus Fedrizzi, Ann. Soc. Xatur. Modena, XI, 101. venustus Meinert, Danmarks Chilognather, 20. Algiria. Rhetia. Europa. Trident. Dania, German. Nopojulus Menge. Myriap. Umg. Danzig iu Neueste Schr. Nat. Ges. Danzig, IV, iv, 2, 9(1851). punctulatus Menge = Blaniulus venustus Meinert. Allajulus C. Koch. Svst. d. Myriap. (1847), 49. albicornis C. Koch = Juins nanus Latzel et J. dicentrus Latzel. molybdinus C. Koch =■ J. molybdinus C. Koch. oçcultus C. Koch = J. molybdinus C. Koch {im- mat ur). punctatus C. Koch «= J. dicentrus Latzel et J. pelidnus Latzel. Unciger Brandt. Rec. de mém. (1840), 89. fœticlus Brandt = Julus fœtidus C. Koch. Julus Linné. Syst. Natur., éd. X, t. I (1758), 639. (Subg. : Typhloiulus Latzel, Allaiulus C. Koch (t ride supra) et Ommaloiulus Latzel.) abbreviatus Mikan = Polydesmus sp. acriculus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 19. Japonia. LYSIOPETALIDARUM, JUL1DARUM, ARCHIULIDARUM, ETC. 51 affinis Lucas, Rev. Zool., 1846, 286; Expi. Alg. Artic. Myr., 333, pl. I, f. 9. affinis Gervais ■= Spirostreptus Sebæ, var. affinis Brandt. aimatopus Risso ( rectius hæmatopus), Hist. nat. Eur. mérid., Y (1826), 169, n° 5. albipes C. Koch, Deutschl. Crust., Myr., Ar., fasc. 22, pl. X; Die Myr., I, 48, f. 42. albolineatus Lucas, Ann. Soc. Ent. France, 2e sér., III (1845), 365, pl. VII, f. 1. americanus Palis, de Beauvois, Ins. d’Afr. et d’Amér., p. 155; Apt., pl. VI, f. 3. americanus Plumier, Lister Journey to Paris in year 1698, p. 64, f. 5 (an Spirostreptus sp. ?). amurensis Gerstfeld, Mém. sav. étr. Acad. Pétersb. , VIII (1857), 271. anceps Eisen et Stuxberg, Oefv. Sv. Ak. Fôrh., XXY (1868), 378 = sabulosus L. anguinus Karsch— Spirostreptus anguinus Karsch. annulatipes Gervais = S. annulatipes Newport. annulatus Costa, Pochi cenni intorno alla Fauna del gran sasso d’Italia, 6. annulatus Risso, H. natur. Eur. mérid., V, 169, n° 6. annulatus Say = Cambala annulata, Say. Antipodarum Gervais = Spirostreptus Antipoda- rum Newp. antiquus Bertkau, Yerh. nat. Yer. Rheinl. u. Westf., 1878, 360, pl. V, f. 8. apiculatus Mikan, Isis, 1834, 741 — Spirobolus maximus L. var. arboreus Latreille, H. nat. Crust. et Ins., VII, 75. arboreus de Saussure = Spirobolus arboreus. armatus Gerstfeld, Mém. sav. étr. Acad. Pétersb., VIII (1857), 272. aterrimus Fabre, Ann. sc. nat., 4e sér., Zool., III (1855), 260. attenuatus Gervais = Spirostreptus attenuatus Brandt. Audouini Gerv. = Spirostreptus Audouini Brandt. austriacus Latzel, Myr. Oest.-Ung. Mon., II (1884), 296. aztecus de Saussure, Linn.entom., XIII, 331 ; Mém. soc. Phys. Genève, XV, p. II, 358, f. 29. Algiria. Alp. marit. Europa media. Provincia. Un. Amer. bor. Brasilia. Sibiria orient. Italia. Alp. marit. Sp. fossilis. Gallia. Sibiria orient. Provincia. Germ., Russia. Mexico. TENTAMES CATALOGI OZ bahiensis Gên ais = Spirostreptus bahiensis Brandt. balearicus L. Koch, Verli. zool.-bot. Ges. Wien, XXXI (1881), 675. Bcauvoisi Gervais = Spirobolus Beauvoisi Gervais. belgicus Latzel, Ann. Soc. Ent. Belg., XXVIII, C. -rendu, s. du 2 août 1884. Berardi Gervais = Spirostreptus Berardi Gervais. bicolor Mikan, Isis, 1834, 741 (an hujus generis?). bicuspùlatus Gervais = Spirostreptus bicuspidatus Brandt. bilineatus C. Koch, Deutschl. Crust., Myr., Arachn., fasc. 22, pl. VI; Die Myriap., II, 30, f. 152 = sabulosus L., secundurn Stux- berg et quibusdcim aliis. bimarginatus Gervais, H. nat. Apt., IV, 193 (an = Spirobolus sp.?). bioculatus Gervais et Goudot = Stemmiulus biocu- latus. bipulvillatus Gervais = Spirostreptus bipulvillatus Gervais. Blainvillii Le Guillou = Acanthiulus Blainvillii Le Guillou. Blasioi Fanzago, Bull. Soc. Ent. Ital., XII (1880), 273. Ins. Balear. Belgium. Brasilia. Germania. Peruvia. Calabria. boletiC. Koch, Syst. der Myriap. (1847), 109; Die Myriap., II, 84, f. 207. German. merid. VII, Asia septentr., Ægyptus, Abyssinia. Ægyptus. Bottse Gervais, Ann. Sc. nat., 2e sér., Zool 45. Boveanus Gervais, ib. , 46. Bowoasii Gervais = Spirobolus Beauvoisi Gervais. Brassii Ant. Dohrn, Yerh. nat. Ver. Rheinl. u. Sp. fossilis. Westf., 1868,335, pl. VI, f. 2. brevicornis Gervais = Spirostreptus brevicornis Brandt. Bungii Gervais = Spirobolus Bungii Brandt. Cæsar Karscli, Zeitschr. f. ges. Naturw., L1V, 18. cæsius Wood,Proc. Ac. Nat. Sc. Philad.,1867,43. canadensis Nevvport, Ann. a. Mag. N. Hist., XIII, 267. canaliculatus Wood, Proc. Ac. Philad., 1864, 12. capenHs Gervais = Spirostreptus capensis Brandt. car ni f ex Fabricius = Spirobolus carnifex Fabr. catlarensis Latzel, Myr. Oest.-Ung. Mon., II, 342. Portorico. Texas. Canada. Pennsylvania. Dalmatia. LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARÜM, ETC. 53 caucasicus Karsch, Zeitschr. f. ges.Naturw., LIV, 20. caudatus Gervais == Spirobolus caudatus Newp. ceilanicus Gervais = Spirostreptus ceilanicus Brandt. celebensis Gervais = Spirobolus celebensis Gervais. chichimecus de Saussure = Spirobolus chichimjscus de Sauss. chilensis Gervais, Hist. nat. Apt., 1Y, 193. ciliatus Fedrizzi, Ann. Soc. Natur. Modena, XI, 96. cinctatus Gervais = Spirostreptus cinctatus Newp. cinerefrons Wood, Proc. Acad., Pliilad., 1864, 13. cœruleocinctus Wood, ib. , 14. colubrinus Fedrizzi, Ann. Soc. Nat. Modena, X, 133. communis Savi, Oper. Scient., I, 321 (an = varius Fabr.?j. complanatus Linné = Polydesmus complanatus Linné, conformis G. Koch, Die Myriap., 1, 49, f. 43. corallinus Eydoux et Souleyet = Spirobolus coral- linus Eyd. et S. cornutus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zoologie, XXXI (1878), 162. corticalis Lucas, Rev. Zool., 1846, 287; Expi. Alg. Art. Myr.,337, pl. II, f. 1. costulatus de Motschulsky = Lysiopetalum cari- natum Brandt aut L. insculptum L. Koch, crassicornis Mikan, Isis, 1834, 741 (an hujus gene- ris?). crassus Linné, Amœnit. Acad., IV, 253 (an hujus generis?). Crivellii Fanzago, Sui Chilogn. Ital. (1879), 277. curiosus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 15. curvicauclaiw Gervais = Spirostreptus curvicau- datus Newp. dalmaticus C. Koch = fuscipes G. Koch. dalmaticus Fanzago = italicus Latzel. Dccaisneus Gervais =Isobates semisulcatus Menge. dentalus Oliv. = Polydesmus dentatus 01. dentosus Mikan = Polydesmus sp. dicentrus Latzel, Myr. Oest.-Ung. Mon., II, 270. Caucasus. Chili. Trident. Oregon. 9 Trident. Italia. Au stria? Hamburg? Algiria. Brasilia. Asia. Lombardia. Portorico. Austria, Hun- gar., Daim. Gallia. var. devius Latzel, ib., 272. 54 TENTAMEN CATALOGI dilatatus Mikan = Polydesmus sp. dispar Waga = albipes C. Koch, distinctus Lucas, Rev. Zool. 1846, 286; Expi. Algér. Artic. Myr., 335, pl. I, f. 11. diversifions Wood, Proc. Acad. Philad., 1867, 43. Doreyanus Gervais = Spirobolus Doreyanus Gerv. dorsalis Le Guillou, Bull. Soc. Philomat., 1841, 86. dubius Gervais = Spirobolus dubius Brandt. elegans Gervais = Spirobolus elegans Brandt. erythropcireius Gervais = Spirostreptus erythro- pareius Brandt. exiguus Brandt, Rec. de mém., etc., 85. Eydouxii Gervais, H. nat. Apt., IV, 166. fallax Meinert, Danmarks Chilogn. (1868), 15. var. oribates Latzel, Myr. O. -U. Mon., II, 321. — vagabundus Latzel, ib. , 321. — chilopogon Latzel, ib. , 321 . — noricus Latzel, ib., 321. fasciatus C. Koch, Deutschl. Crust., Ar., Myr., fasc. 22, VIII j Die Myr., II, 72, f. 195 et 196= austriacus Latzel. fasciatus de Geer = sabulosus L. fasciatus Gervais = Spirostreptus fasciatus New- port. ferreus C. Koch = longabo C. Koch, ferrugineus C. Koch, Deutschl. Cr., Ar., Myr., f. 22, XV; Die Myr., II, 33, f. 155. ferrugineus Lucas, Ann. Soc. Ent. France, 1858, Bull., CLXXI. ferrugineus v. Porath = fallax Meinert. festivus Perty, Del. an. artic., etc., 211, Tab. XL, f. 10 (an hujus generis?). filicomis de Sauss., Mém. Soc. Phys, et H. nat. Gen., XV, p. II, 376, f. 38; Miss, scient. Mex. Myr., 92. flavipes C. Koch, Syst. d. Myr., 107; Die Myr., II, 94, f. 216. flavipes Mikan = Polydesmus sp. flavot fasciatus Gervais = Spirostreptus flavofas- ciatus Brandt. flarotœnialus Gervais = Sp. flavotæniatus Brandt. feetidissimus Savi = Lysiopetalum fœtidissimum Sayi. Algiria. Texas. Ins. Aru. Pennsylvania. Cochinchina. Europa. Italia superior. Austro-Hungar. Germ. Russia. Germ., Russia. Ins. Martinic. Minas Geraes. Mexico. Istria. LYSIOPETALIDARUM, JÜLIDARUM, ARCHIDLIDARüM, ETC. 55 fœtidus C. Koch, Deutschl. Crust., Ar., Myr., f. 22, Y; Die Myriap., II, 85, f. 108. fragariorum Lamarck = Blaniulus guttulatus Bosc. fraternus de Saussure => Spirostreptus fraternus Sauss. fucatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 15. furcifer Harger, Amer. Journ. of Sc., s. 3, IV (1872), 120, pl. II, f. 7. fuscipes C. Koch, Syst. d. Mvr., 110; Die Myr., II, 64, f. 186. var. idriensis C. Koch, Latzel, Myr. d. O. -U. Mon., II, 336. — subcrassus Latzel, ib. , 336. fusco-unilineatus Lucas, Rev. Zool., 1846, 286; Expi. Algér. Artic. Myr., 334, pl. I, f. 10. fuscus Linné, Amcen. Acad., IV, 253 (an hujus generis ?). Gaimardi Gervais = Spirobolus GaLmardi Gervais. Gaudichaudi Gervais, Hist. nat. Apt., IV, 194. Gervaisi Balsamo-Cri velli, Di aie. spec. d. gen. Julus (1862), 96. gilvolineatus L. Koch, Verh. Zool. bot. Ges. Wien, XXXI, 674. gracilicornis Gervais = Spirostreptus gracilicomis Brandt. gracilipes Gervais = Sp. gracilipes Newport. gracilis Gervais = Sp. gracilis Brandt. grandis Gervais = Spirobolus grandis Brandt. granulatus Gervais = Glyptijulus granulatus Gerv. Guerini Gervais = Spirostreptus Guerini Brandt. guttulatus Bosc = Blaniulus guttulatus Bosc. hæmatopus (vide aimatopus). haïtensis Gervais = Spirobolus haïtensis Gervais. hamulosus Mikan = Polydesmus sp. hirsutus Costa, Pochi cenni int. alla Fauna del gran sasso d’Italia, 6. hortensis Wood, Proc. Acad. Philad., 1864, 14. hungaricus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 17. idriensis C. Koch = fuscipes C. Koch, imbecillus Latzel, Myr. Oest.-Ung. Mon., II, 274. immaculatus Wood, Proc. Acad. Philad., 1864, 12. Germania. Columbia. Oregon. Istria, Hispania. Istria. Dalmatia. Algiria. India orient. Chili. Lombardia. 1ns. Balear. Italia. Pennsylvania. Hungaria. Austria, Serb. Nov.-Eborac. 56 TENTAMEN CATALOGI impressus Sav, Journ. Acad. N. Sc. Philad., II, pl. I, 102; Wood, Trans. Amer. Phil. Soc. N. S., XIII, 196. incertus Brandt = americanus Palisot de Beauvois. inconspicuus L. Koch.Verh. zool.-bot. Ges. Wien, XXXI, 673. inclines Linné = Spirostreptus indicus Linné. inclus Linné = Spirostreptus indus Linné. inclus Palisot de Beauvois = Spirobolus Beauvoisi Gerçais. insignis de Saussure, Linn. entom., XIII (1859), 332; Mém. Soc. Phys, et H. nat. Genève, XV, p. 11,352, f. 26. insulanus L. Koch, Yerh. zool.-bot. Ges. Wien, XXXI, 675. italicus Latzel, Myr. d. O. -U. Mon., 11,289. javanieus Gerv. =- Spirostreptus javanicus Brandt. Kochi Gervais = Blaniulus venustus Meinert. Kollari Gervais = Spirostreptus Kollari Brandt. lactarius Say = Lysiopetalum lactarium Sa}', lagurus Gervais, H. nat. Apt., IY, 165. lacjurus Scopoli == Pollyxenus lagurus L. lapidarius Lucas, Rec. Zool., 1846, 285; Expi. Algér. Art. Mvr., 332, pl. I, f. 8. laqueatus Wood, Proc. Acad. Phil., 1864, 13. laticollis Gervais = Spirostreptus laticollis Brandt. lepidus v. Porath, K. Sv. Akad. Handl. Bih., IY, n° 7, 29. Leprieuri Lucas, Rev. et Mag. d. Zool., sér. 3, I (1849), 471. leucopus Gervais, H. nat. Apt., IV, 183. limbalus Oliv. = Glomeris marginata Villers. lividus Voges,Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 162. londinensis Leach, Trans. Linn. Soc., XI, 378; G. Koch, Die Myr., II, 61, f. 183 et 184. longabo C. Koch, Syst. d. Myr., 113; Die Myr., I, 18, f. 17. var. exilis Latzel, Bull. Soc. Rouen, 1883, 271. longipesLe Guillou, Bull. Soc. Philomat. ,1841, 86. lucifugus Gervais, Ann. Sc. nat., s. 2; Zool., VII, 45. luridus C. Koch, Syst. d. Myr., III; Die Myr., II, 65, f. 187. Amer, boralis. 1ns. Balear. Argentinia. Ins. Balear. Italia, Tirolis. Singapore. Algiria Pennsylvania. Ægvptus. Cayenna. Columbia. Germ. media. Anglia, Germ. Germania. Normandia. Ins. Aru. Parisiis(in tepi- dariis). Germ. merid. LYSIOPETAI.IDARUM, JU1.IDARUM, ARCHIT'I.IDARUM, ETC. 57 var. fulyiceps Latzel, Mvr. O. -U. Mon., II, 294. — gracilis Latzel, Bull. Soc. Rouen, 1883, 271. luridus v. Porath — silvarum Meinert. luscus Meinert, Danmarks Chilognath., 9. lusitanicus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 19. maculaius Gervais=Spirostreptus maculatus New- port. madagascariensis Gervais = Sp. madagascarien- sis Gerv. malabaricus Gervais, H. nat. Apt., IY, 164. margaritatus Fanzago, Atti Soc. Yen.-Trent., III (1875), 149. marginatus Say, Journ. Acad. Philad., II, pl. I, 105, 5 (an <= americanus Palisot de Beau- vois?). marginatus Olivier = Glomeris annulata Brandt sive Gl. marginata Villers {sec. Latzel). marmoreus Oliv. = Gl. marmorata Brandt. maximas Linné =■ Spirobolus maximus L. mediterraneus Latzel, Myr. d. Oest.-U. Mon., II, 337. melancholicus C. Koch, Syst. d. Myr., 106 ; Die Myriap., II, 104, f. 227. melanopggus Gervais = Spirostreptus melanopygus Brandt. meridionalis Gervais, H. nat. Apt., IY, 144. mexicanus de Saussure, Linn. entom., XIII, 332; Mém. Soc. Phys, et H. nat. Genève, XV, p. II, 366, f. 34. micros licticus Gervais = Spirostreptus microstic- ticus Newp. Milesii Wood, Proc. Acad. N. Sc. Philad., 1864, 13. Tirolis. Normandia. Dania. Lusitania. Malabar. Yenetia. Amer. bor. Europa merid. et occid. Asia minor. Sicilia. Mexico. Michigan. minutus Brandt, Rec. de mém., 89. Reg. media Un. Amer. bor. modestus Iiisso, H. nat. Eur. mérid., Y, 169, n"7. Alp. marit. molybdinus ( Allcijulus ) C. Koch, Syst. d. Myr., Austria, Styria, 118; Die Myr., II, 108, f. 231. Tirolis, Croatia. montanus Cope, Proc. Amer. Philos. Soc., 1869, Un. Amer. bor. 181. Montezumæ de Saussure, Linn. ent., XIII, 330; Mexico. Mém. Soc. Phys, et II. nat. Genève, XY, p. II, 372, f. 39. 58 TENTAMEN CATALOGI montivagus Latzel, Myr. d. Oest.-U. Mon., II, 308. var. elucens Latzel, ib. , 310. Moreleti Lucas, in Morelet, Not. s. l'Hist. nat. des Açores (1860), 96; von Porath, Oefv. Yet. Ak. Fôrh., 1870, 820. muscorum Lucas, Ann. Soc. Ent. France, lre sér., IX, 55, pi. IV, f. 1. mystecus de Saussure, Mém. Soc. Phys, et H. nat. Genève, XY, part. Il, 369, f. 36. nanus Latzel, Myr. d. O. -U. Mon., II, 264. var. pannonicus Latzel, ib., 267. nemorensis C. Koch, Deutschl. Crust., Ar., Mvr., f. 40, XYI. Newporti Gervais, H. nat. Apt., TV, 182. nietanus de Saussure = Spirobolus nietanus de Sauss. niger Leach, Trans. Linn. Soc., XI, 378; Zool. Miscell., III, 34. nigerrimus Gervais = Spirobolus nigerrimus Xew- port. nigricans Mikan, Isis, 1834, 741 (an hujus gene- risî). nig ripes C. Koch = varius Fabr. nigritarsis L. Koch, Yerh. zool. -bot. Ges. Wien, XXXI, 674. nigrolabiatus Gervais = Spirostreptus nigrolabia- tus Newport. nitens Murray, Econ. Entom. Apt., 18. obtusatus Mikan, Isis, 1834, 741 (an hujus gene- ris?). obtusus Gervais = Spirostreptus obtusus New- port. octoformis Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 161. Olfersii Gervais = Spirobolus Olfersii Brandt. olivaceus Gervais = Sp. olivaceus Newport. oregonensis Wood, Proc. Acad. Philad., 1864. 11. otomitus de Saussure = Spirostreptus otomitus de Sauss. ovalis Linné = Sphærotherium ovale L. ovalis Latreille — Sph. Gronovii Brandt. ovatus Fabricius = Sph. ovale L. oxypygus Brandt, Rec. de mém., 84. Austria, Hungaria. Tirol. merid. Ins. Açores. Gallia, Italia. Mexico. Europa media. Hungar. merid. Bavaria. Columbia. Caledonia. Brasilia. Ins. Balear. Ind. orient. Brasilia. Germania. Oregon. Sicilia. LYSIOPETALIDARUM, JÜLIDARUM, ARCHIULIDARUM, ETC. 59 pachysoma Gervais — Spirostreptus pachysoma Brandt. pallipes Olivier = Strongylosoma pallipes 01. palmiger Gervais, H. nat. Apt., IV, 190 (an hujus generis?). parallelus C. Koch — sabulosus L. parvipes Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII, 268. pelidnus Latzel, Myr. d. O.-U. Mon., II, 267. penicillatus De Geer =■ Polyxenus lagurus L. pennsylvanicus Brandt, Rec. d. mém., 85. philippensis Gervais = Spirostreptus philippensis Gerv. piceus Risso, H. nat. Eur. merid., Y, 169, n° 8. .pilipes Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII, 268. pilosiscuta Wood, Proc. Acad. Philad., 1864, 11. pilosus Newport, Proc. Entom. Soc. London, 1843, 69; Ann. a. Mag. N. H., XIII (1844), 268. Guyana gallic. Asia minor. Austria, Styria, Carinthia. Pennsylvania. Lombardia. ? Pennsylvania. Anglia. pinnalus Mikan = Polydesmus sp. platyurus Latzel, Myr. O.-U. Mon., II, 294. Hungaria, Serbia. plicatns Guérin-Méneville = Lysiopetalum pli- catum Guér.-Mén. plumbeus Olivier = Glomeris plumbea Oliv. podabrus Latzel, Myr. d. O.-U. Mon., II, 300. Dalmatia. profugus Stuxberg, Ann. a. Mag. N. Hist., s. 4, Sibiria. XVII, 316. propinquus v. Porath, Oefv. K. Sv. Vet. Ak. Fôrh. , Ins. Açores. XXYII (1870), 822. psilonotus Latzel, Myr. d. O. -II. Mon., II, 261. Dalmatia. pubescens Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, Bosnia. 16. pulchellus Leach, Tr. Linn. Soc., XI, 379 (an = Anglia, Germ. Blaniulus guttulatus Bosc, sive Bl. venustus Meinert?). pulchellus C. Koch = Blaniulus venustus Mei- nert. pulvillatus Gervais = Spirobolus pulvillatus New- port. punctatus Leach, Trans. Linn. Soc., XI, 379. Anglia. punctatus Say = stigmatosus Brandt. punctatus Rosicky = nanus Latzel. 00 TENTAMES CATAL0GI punclilabium Gervais = Spirostreptus punctila- bium Newport. pusillus Leach, Trans. Linn. Soc., XI, 379. pusillus Say = minutus Brandt. pustulatus Oliv. = Glomeris pustulata Latr. quadricollis Gervais = Spirostreptus quadricollis Newport. quadripunctatus Fanzago = sabulosus L. rasilis Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 17. Roissyi Le Guillou, Bull. Soc. Philom. Paris, 1841,86. roseus Fedrizzi = sabulosus L. roseus Gervais, Hist. nat. Apt., IY, 181, pl. 44, f. 9. rotundalus Gervais = Spirostreptus rotundatus Brandt. rubripes G. Koch = sabulosus L. rubripes Gervais = Spirostreptus rubripes New- port. ruficeps Gervais = Sp. ruficeps Brandt. ru/icollis Gervais = Spirobolus ruftcollis Newport. rufifrons C. Koch = boleti C. Koch, rugifrons Meinert, Danmarks Chilognather, 17. rupestris Guldenstedt, Iter, etc., 295 (an = varius Fabr.?). rutilans C. Koch, Syst. d. Myr., 111 ; Die Myr., II, 60, f. 189. sabulosus Linné, Fauna suec., n° 2069; Syst. Nat., éd. X, 640; C. Koch, Die Myriap., II, 75, f. 198 et 199. var. bifasciatus Fanzago, Latzel, Myr. O. -U. Mon., II, 331. — punctulatus Fanzago, Latzel, ib. , 331. — apunctulatus Fedrizzi, Latzel, ib., 331. — exstinctus Latzel, ib., 331 . — rubripes C. Koch, Latzel, ib., 332. — hispanicus Latzel, ib., 332. sandwicensis Newport, Proc. Entom. Soc. Lond., 1843, 66. Sayi Newport, Ann. a. Mag. N. Hist., XIII, 268. scandinavius Latzel, Myr. O. -U. Mon., II, 322. sco/opend riens Poda = Polydesmus complanatus Linné. Anglia. O Puebla. Nova Guinea. Columbia. Dania. Europa. G er mania. Europa. Europa merid. Hispania. Anglia. America bor. Europa. LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCHIL'LIDARUM, ETC. Cl Sebœ Gervais = Spirostreptus Sebæ Brandt. semiflavus C. lvocli, Syst. d. Myr., 108; Die Myr., Græcia. II, 79, f. 202. “ serpentinus C. Koch = longabo C. Koch. serrulatus Mikan = Polydesmus sp. seticaudus v. Porath, Sv. Akad. Handl. Bih., IV, Nubia. n° 7, 29. 1ns. Mauritius. Seychellarum Desjardins, Ann. S. Ent. France, IV, 171 (an hujus generis?). silvarum Meinert, Danraarks Chilognath., 13 (an = luridus Koch, sec. Latzel?). similis C. Koch, Deutschl. Crust., Ar., Myr., f. 22, XIV. simillimus Gervais = Spirobolus simillimus Newp. sjælandicus Meinert, Danmarks Chilogn., 13. spinicaudus Gervais, H. nat. Apt., IV, 165. Sleini Karsch =■ fuscipes C. Koch. stigma Fabricius = Polydesmus stigma F. stigmatosus Brandt, Rec. d. mém., 88. Reg. merid. Un. Amer. bor. stigmatosus Eichwald = Strongylosoma pallipes Olivier. Dania, Suecia. Germ., Russia. Dania. Malabar. striatus Iiutton = Spirostreptus striatus Hutton. strictus Latzel, Verh. zool.-bot. Ges. Wien, Ilungar., Serb. XXXII, 282. var. nematodes Latzel, Myr. O. -U. Mon., II, Temesvar. 264. striohdas Gervais = Spirobolus striolatus Gervais. Sluæbergi Fanzago = pusillus Leach. sublævis Gervais, H. nat. Apt., IV, 194. subuniplicatus Gervais = Spirostreptus subunipli- catus Brandt. sulcicollis C. Koch, in Rosenhauer Thier. An- dalus., 413. sumatrensis Gervais = Spirobolus sumatrensis Gervais. surinamensis Gervais = Spirostreptus surinamensis Brandt. syriacus de Saussure, Linn. entom., XIII, 329. tarascus de Saussure, Mém. Soc. Phys. Genève, XV, p. II, 377, f. 52. telluster Scudder, Bull. Un. St. Geolog. Survey, IV, 776. lepanecus de Saussure — Spirobolus tepanecus de Sauss. Chili. Malaga. Syria. Mexico. Sp. j ossilis . 62 TENTAMEN CATALOGI terrestris Linné, Fauna suecica, n° 2066; Syst. Nat. ed., X, 635 = plurimæ species, teste Latzel. testaceus Olivier = Zephronia testacea Oliv. toltecus de Saussure = Spirobolus toltecus de Sauss. tonginus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 20. totonacus de Saussure, Mém. Soc. Phys. Genève, XV, p. II, 361, f. 31. transversosulcatus Am Stein, Jahresb. Nat. Ges. Graubündens, 1855, 136. tridentatus Fabr. = Polydesmus tridentatus Fabr. trigonyger Gervais = Spirostreptus trigonyger Brandt. trilineatus C. Koch, Syst. d. Myr., 112; Die Myr., II, 76, f. 200. trimarginatus Gervais, Hist. nat. Apt., IV, 189 (an hujus generis?). iriplicatus Gervais = Spirostreptus triplicatus Brandt. tuberculatus Mikan = Polydesmus sp. tzendalus de Saussure, Mém. Soc. Phys. Gen., XY, p. II, 370, f. 37. unciger Waga = fœtidus C. Koch. unicolor C. Koch = varius Fabr. unilineatus C. Koch, Deutschl. Crust., Ar. Myr. H. 22, IX ; Die Myr., II, 74, f. 197. validus Gervais = Spirostreptus validus Brandt. varius Fabricius, Spec. Insect., I, 528, n° 2(1781); C. Koch, Die Myr., II, 86, f. 209. venustus Wood = impressus Say. vermiforrais Gervais = Spirostreptus vermiformis Gerv. Verreauxii Gervais, H. nat. Apt., IV, 175 (an hvjus generis?). virgatus Wood, Proc. Acad. Philad., 1864, 14. virginiensis Drury = Polydesmus virgiuiensis Drury. vittaius Gervais = Spirostreptus vittatus Newport. Walckenaeri Gervais = Sp. Walckenaeri Brandt. zameniscolor Fanzago, Bull. Soc. Ent. Ital., XII (1880), 272. zapotecus de Saussure, Mém. Soc. Phys, et H. nat. Genève, XV, p. II (1860), 359, f. 30. Europa. Hong-Kong. Mexico. Rhetia. Germania mer. Brasilia. Mexico. Germania, Caucasus. Italia, Sicilia, Africa borealis. Nov. Holland. Pennsylvania. Calabria. Mexico. LYSIOPETALIDARÜM, JULIDARUM, ARCHIULIDARUM , ETC. 63 Acanthiulus Gervais. Ann. des Sc. natur., 3e sér., Zool., II, 70 (1844). Blainvillei ( Julus ) Le Guillou, Bull. Soc. Philom., Nova Guinea. 1841, 80. Spiropœus Brandt. Bull. Soc. Natur. Moscou, VI (1833), 204. Fischeri Brandt, 1. c. ? Spirocyclistüs Brandt. Bull. Soc. Nat. Moscou, VI (1833), 204. acutangnlus Brandt, 1. c.; Rec. de mém., 113. ? cylindricus C. Koch, Syst. d. Myr., 101 ; Die Myr., India orient. I, 2, f. 11. maximus L. •= Spirobolus maximus. Spirostreptds Brandt. Bull. Soc. Natur. Moscou, VI (1833), 203. (Subg. : Nodopyge Br.; Odontopyge Br.) abstemius Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY Cuba? (1881), 36. aciculatus v. Porath, Sv. Akad. Handl. Bih., IY, N. Hollandia. n° 7, 44. acutanus Karsch, Zeitschr. f. g. Nat., LIV, 47. Ægyptus. acutus Karsch, ib. , 22. Pungo. adumbratus v. Porath, Oefv. Sv. Akad. Fôrh., Cap. B. Sp. 1872, n° 5, 30. æqualis v. Porath, ib., 41. Caffraria. alicollis v. Porath, Sv. Akad. Handl. Bih., IV, Java. n° 7, 42. allevatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, Siam. 27. alligans Karsch, ib., 48. Madagascar. alticinctus Karsch, ib., 46. Malacca. amictus Karsch, ib., 27. Bornéo. amphibolius Karsch, ib., 41. Lorabok. ampussis Karsch, ib., 43. Puebla. amputus Karsch, ib., 38. Lombok. anctior Karsch, ib., 52. Abyssinia. 64 TENTAMEN CATALOGI angolensis Karsch, Berl. Entom. Zeitschr., 1881, 93. anguinus (Julus) Ivarsch, Silz.-Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, 1880, 77. angulicollis Karsch, Zeitschr. 1'. ges. Naturw., LIV, 50. annulatipes Newport, Ann. a. Mag. N. Hist., XIII, 270. annulatus v. Poratli, Oefv. Yet. Ak. Forli., 1872, nü 5, 34. annulatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zoologie, XXXI, 163. Antipodarum Newport, Dieffenbach's Travels, II, 270. appendiculatus Brandt, Rec. de mém., 185. arcanus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 42. astrictus Karsch, ib . , 25. atratus Karsch, ib., 40. attenuatus Brandt, Rec. de mém., 94. Audouini Brandt, Bull. S. Nat. Moscou, YI, 203; Rec. de mém., 107. avernus Butler, Ann. a. Mag. Nat. Ilist., s. 4, XVII (1876), 445. bahiensis Brandt, Rec. de mém., 105. Berardi (Juins) Gerçais. H. nat. Apt., 1Y, 333. bicuspidatus Brandt, Rec. de mém., 110. binodifer Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 176. biplicatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 46. bipulvillatus (Julus) Gervais, 11. nat. Apt., 1Y, 189. brachypterus Gerstàcker, Uecken’s Reisen, III, 511. brevicornis Brandt, Rec. d. mém., 102. Caicaræ Humbert et de Saussure, Rec. et Mag. Zool., 1870, 174; Miss, scient. Mex. Myr., 66, pl. III, f. 4. cameroonensis Yoges, Zeitschr. f. wiss, Zool., XXXI, 175. capensis Brandt, Rec. de mém., 93. caudiculatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 27. Angola. Ins. Hawaii. Africa austral, orient. Fantie (Africa). Cap. B. Sp. ? Nov. Zelandia. ? ? Zanzibar. Nossi-Be. Africa austr. ? I. Rodriguez. Bahia. Nov. Zelandia. Cap. B. Sp. Natal; Brasilia. Zanzibar. Cap. B. Sp. Brasilia. Cameroons. Cap. B. Sp. Ceylan. LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARUM, ETC. 65 cavicollis Ivarsch, ib., 33. ceilanicus Brandt, Rec. de mém., 92. cephalotes Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 164 = macrotis Gerst. Ç, sec. Karsch. Chamissoi Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 43. chirographus Karsch, ib., 49. christianus Karsch, ib.,47. cinctatus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII, 270. cinctus Humbert et de Saussure, Rec. et Mag. Zool., 1870, 174; Miss, scient. Mexique, Myr.,70, pl. III, f. 6. circulus Butler, Ann. a. Mag. Nat. H., s. 5, IX, 330. civilis Gerstâcker, Decken’s Reisen, III, p. II, 510. clathratus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 177. clavatus Voges, ib., 170. clavipes C. Koch, Syst. d. Myr., 105; Die Myriap., II, 103, f. 126. coarctatus v. Porath, Oefv. Yet. Akad. Forh., 1872, n° 5, 33. collaris v. -Porath, Sv. Akad. Handl., Bih. IV, n° 7, 43. confragrosus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 44. consobrinus Humbert et de Saussure, Rev. et Mag. Zool., 1870, 174; Miss, scient. Mex., Myr., 68, pl. III, f. 5. constrictus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 24. contemptus Karsch, ib., 29. coruscus Karsch, ib., 37. corvinus L. Koch, Verh. zool. -bot. Ges. Wien, XV (1865), 887. costatus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 169. Cowani Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., sér. 5, IX, 328. crassanus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 24. cristulatus v. Porath, Oefv. Sv. Vet. Ak. Fôrh., 1872, n° 5, 28. Puerto Cabello. Ceylan. Zanzibar. Radak. Columbia. Jérusalem. India. Rio Janeiro. Madagascar. Zanzibar. Montevideo. Africa. Pennsylvania. Caffraria. Java. Costa-Rica. Columbia. Java. Ceylan. Peruvia. Algoa Bay. Africa. Madagascar. Makassar. Calfraria. àNNAI.ES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. 60 TENTAMEX CATALOGI cultratus Humbert et de Saussure, Rev. et Mag. Brasilia. Zool., 1870, 175; Miss, scient. Mex., Myr., 72, pl. III, f. 8. cuniculus Humb. et de Sauss., ib., 174; ib. , 65, — pl. III, f. 2-3. curtipes v. Porath, Oefv. Yet. Ak. Fôrh., 1872, Cafï'raria. n° 5, 32. curvicaudatus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., ? XIII, 269. cycnodes Karscli, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, Accra. 30. digitulatus Ivarsch, ib., 32. Scriba GliattasDjur. dimidiatus Peters, Reise v. Mossamb., V, 546, Mossamb. pl. XXXIY, f. 7; Monatsb. Ak. Berlin, 1855, 79. erythropareius Brandt, Rec. demém., 97. Cap B. Sp., Caffraria. excavatus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., Brasilia. LIY, 31. falcicollis v. Porath, Oefv. Yet. Ak. Forh., 1872, Caffraria. n° 5, 36. falciferus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Nat , LIY, 26. Bornéo, fasciatus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII, China. 270. fasciatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 173. fasciatus Lenz, Zool. Anzeiger, 1881, 507. flavicornis v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IY, n° 7, 40. flavifilis Peters, Monatsb. Ak. Berlin, 1855, 77. flavifrons v. Porath, Oefv. Sv. Akad. Forli., 1872, n° 5, 35. flavofasciatus Brandt, Rec. de mém., 101. flavotæniatus Brandt, ib., 111. foveatus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 24. Zanzibar. Nossi-Be. Surinam. Mossamb. Caffraria. Cap B. Sp. I. Philipp. foveolatus v. Porath, Oefv. Sv. Yet. Ak. Forh., Caffraria. 1872, n° 5, 40. fraternus {Juins) de Saussure, Mém. Soc. Ph. Mexico. Genève, XV, p. 11,374, f. 40; Mém. sur le Mex., Myr., 116, pl. YI, f. 40. fuscatus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, Accra. 22. galeanus Ivarsch, ib., 50. Caracas, gigas Peters, Monatsb. Ak. Berlin, 1855, 75. Caffraria, Mossamb. LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARCM, ETC. 67 gracilicornis Brandt, Rec. de mém., 112. gracilipes Newport, Ann. a. Mag. Nat. H., XIII, 269. gracilis Brandt, Rec. de mém., 94. Graeffei L. Koch, Yerh. zool.-bot. Ges. Wien, XY (1865), 889. Guerini Brandt, Rec. de mém., 106. Gulliveri Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, XVII, 445. hamifer Humbert, Mém. Soc. Phys. Genève, XVIII, 52, f. 22. Hercules Giebel, Zeitschr. f. ges. Naturw., s. 3, IV, 146. Héros v. Porath, Oefv. Vet. Akad. Fôrli., 1872, n° 5, 29. heterothyreus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 32. Hildebrandtianus Karsch, ib., 31. horridulus Karsch, ib., 28. impressopunctatus L. Koch, Verh. zool.-bot. Ges. Wien, XVII, 243. indicus(/t«/w.s)Linné,Mus. Adolph. Fréd. Reg.,90. indus {Juins) Linné, Svst. Nat., éd. 12, 1, 2, 1065; C. Koch, Die Myriap., I, 112, f. 103 (an = indicus L.?). intricatus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool.,XXXI, 166. javanicus Brandt, Rec. de mém., 92. julinus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 41. Kandyanus Humbert, Mém. Soc. Phys. Hist. nat. Genève, XVIII, 49, pi. IV et V, f. 20. Kollari Brandt, Rec. de mém., 187. lævis Voges, Zeitschr. f. wiss. Zoologie, XXXI, 174. laukaensis Humbert, Mém. Soc. Genève, XVIII, 50, pi. IV et V, f. 21. laticollis Brandt, Rec. de mém., 96. lenmiscatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 26. limbatus v. Porath. Oefv. Vet. Ak. Fôrh., 1872, n° 5, 34. lingulatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 45. Cap B. Sp. I. Philipp. Cap B. Sp. Algoa Bay. Africa borealis. I. Rodriguez. Ceylan. Oroway. Caffraria. S. Martha. Nossi-Be. Java. Brisbane. India. Brasilia {teste Koch). Cameroons. Java. Anjoan. Ceylan. Africa borealis. Africa. Ceylan. Cap B. Sp. Lombok. Caffraria. Congo. 68 TENTAMEN CATALOGI Luneli Humbert, Mém. Soc. Phys. Genève, XYIII, 47, pl. IY et Y, f. 19. macrotis Gerstâcker, Decken’s Reisen, III, p. II, 509, pl. XYIII, f. 13. maculatus Karsch, Zeitsclir. f. ges. Naturw., LIY, 21. maculatus Newport, Ann. a. Mag. X. H. XIII, 270. madagascariensis (Juins) Gervais, H. nat. Apt., IY, 171. marginatusv. Porath, Oefv. Yet. Ak. Fôrh., 1872, nos 5, 38. maritimus L. Koch, Yerh. zool.-bot. Ges. Mien, XVII, 244. marus Karsch, Zeiîschr. f. ges. Nat., LIY, 39. mathematicus Karsch, ib., 37. Meinerti v. Porath, Oefv. Yet. Akad. Fôrh., 1872, n° 5, 37. melanopus v. Porath, ib., 32. melanopygus Brandt, Rec. de mém., 96. mellitus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 34. meracus Karsch, ib., 45. micropsv. Porath, Svensk. Ak. HandL, Bih. IV, n° 7, 40. microsticticus Newport, Ann. a. Mag. Nat., Hist., XIII, 270. micus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, 49. mitellatus Karsch, ib., 21. modestus Humbert, Mém. Soc. Phys. Genève, XYIII, 53, pl. IV et V, f. 23. montivagus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 33. multiplicatus Karsch, ib., LII, 829. nigrolabiatus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII, 269. notatus v. Porath, Oefv. Yet. Akad. Fôrh., 1872, n°* 5, 39. nutans C. Koch, Syst. d. Mvr., 104; DieMvr.,I, 14, f. 14. obtusus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII, 270. ochrurus v. Porath, Sv. Akad. HandL, Bih. IY, n° 7, 4L Ceylan. Zanzibar. Wito. Calcutta. Madagascar. Caffraria. Brisbane. Sierra Gérai. Brasilia. Caffraria. Cap B. Sp. Sierra Gérai. Guyana britann Brasilia. Fantie (Africa) Mayotte. Zanzibar. Ceylan. Somali. Africa occid. India. Caffraria. Amer. bor. Congo. Brasilia. LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARUM, ETC. 69 opinatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 23. ornatus Peters, Monatsb. Akad. Berl., 1855, 78. otomitus {Juins) de Saussure, Linn. entom., XIII (1859, 330); Mém. Soc. Genève, XV, p. II, 374, f. 40xy; Mém. sur le Mex., Myr., 116; Miss, scient. Mex., Myr., 69, pl. III, f. 1. pachysoma Brandi, Rec. de mém., 95. papillaris v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bill. IV, nos 7, 39. pardalis Gerstacker, Decken’s Reisen, III, p. II, 513. Tenasserim. Mossamb. Mexico. Cap B. Sp. Brasilia. Zanzibar. parilis Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 36. Petersi Karsch, ib., 30. philippensis {Juins) Gervais, H. nat. Apt.,IV, 169. pictus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LU, 829. plananus Karsch, ib., LIV, 42. plicaticollis Karsch, ib., 48. plicatulatus Karsch, ib., 47. plumaceus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 167. ponderosus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 52. Liberia. Tette. Ins. Philippin. Africa occid. Guyana. Scriba Ghattas Djur. Ataba. Zanzibar. Dur Roserer. prætextus v. Porath, Oefv. Vet. Ak. Fôrh., 1872, n° 5, 42. procerus Gerstacker, Decken’s Reisen, III, p. II, 508. puncticaudus v. Porath, Oefv. Vet. Ak. Forh., 1872, n» 5, 40. punctilabium Newport, Ann. a. Mag. N. H., XIII, 270. punctulatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 40. pyrocephalus L. Koch, Verh. zool. -bot. Ges. Wien, XV, 888. pyrrhozonus Gerstacker, Decken’s Reisen, III, p. Il, 509. quadricollis Newport, Ann. a. Mag. N. H., XIII, 270. Cafï’raria. Zanzibar. Caffraria. I. Philipp. S. Fernando de Apure. Algoa Bay. Zanzibar. Fantie (Africa). répandus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, Sumatra. 25. Reuteri Lenz, Zool. Anz., 1881, 506. rostratus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 178. Nossi-Be. Puerto Cabello. 70 TENTAMEX CATALOGI rotundanus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, Rio de Janeiro. 35. rotundatus Brandt, Rec. de mém., 109. Cap B. Sp. rubripes Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII, ? 270. ruficeps Brandt, Rec. de mém., 98. Cap B. Sp., Caffraria. rugifer Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, Africa. 172. rugifrons v. Porath, Sv. Akad. Handl., Bih. IV, n» 7, 38. rutilans Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 171. sanguineus C. Koch, S}'st. d. Mvr., 102; DieMyr., I, 16, f. 15. scaliger Gerstacker, Decken’s Reisen, III, p. II, 513. sculpturatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 39. Ecuador. Africa. India orient. See Jipe. Portorico. Sebæ Brandt, Bull. S. Nat. Moscou, VI (1833), ? 203; Rec. de mém., 103 (= indus secund. Koch). var. acutangulus Brandt, Rec. de mém., 104. ? 6egmentatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, I. Philipp. 179. semicylindricus Yoges, ib., 176. semiglobosus Yoges, ib., 172. semilunaris Peters, Monatsb. Akad. Berlin, 1855, 76. Africa? Zanzibar. Mossamb. setosus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 165. simulans Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, XVII, 445. soromus Butler, ib., 445. specificus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 44. spirobolinus Karsch, ib., 28. strangulatus Humb. et de Sauss., Rev. et Mag. Zool., 1870, 175; Miss, scient, au Mex., Myr., 71, pl. III, f. 7. striatus (Juins) Hutton, Ann. a. Mag. N. H., s. 4, XX, 115. stylifer Peters, Monatsb. Akad. Berlin, 1855, 77. suavis Gerstacker, Decken’s Reisen, III, p. II, 314. Africa austr. I. Rodriguez. Guayaquil. Africa merid. Matto Grosso. N. Zeland. Mossamb. Zanzibar. LYSIOPETAUDARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARUM, ETC. 71 subpartitus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 51. subuniplicatus Brandt, Rec. de mém., 99. sugillatus Gerstâcker, Decken’s Reis., III, p. II, 512. sulcatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, •168. Africa merid. orient. Brasilia. Mombas. Guinea. sulcicollis C. Koch, Syst. d. Myr., 105; Die Myr., ? II, 44, f. 167.“ surinamensis Brandt, Rec. de mém., 108. Surinam, teres Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Zool., Brasilia. 1870, 175; Miss, scient. Mex., Myr., 73, pl. III, f. 9. thalpogenitus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, Pungo. 38. trachydermus Butler, Ann. a. Mag. N. H., sér. 5, Madagascar. IX, 329. trigonyger Brandt, Rec. de mém., 109. Africa australis. triplicatus Brandt, ib. , 100. Cap B. Sp. trisulcatus C. Koch, Syst. d. Myr., 105; Die Myr., ? 11,43, f. 166. trunculatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., Java. LIV, 35. Tschudii Karsch, ib., 36. Peruvia. tumidens Karsch, ib., 22. Scriba Ghattas Djur. tumuliporus Karsch, ib., 51. — validus Brandt, Rec. de mém., 104. Cap B. Sp. ventralis v. Porath, Sv. Akad. Handl., Bih. IV, S. Thom. (An- n° 7, 42. tillæ). vermiformis ( Julus ) Gervais, H. nat. Apt., IV, Columbia. 182. vittatus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII, China? 269. Wahlbergi v. Porath, Oefv. Vet. Ak. Fôrh., 1872, Caffraria. n<> 5, 27. Walckenaeri Brandt, Rec. de mém., 186. Guyana, xanthodactylus Gerstâcker, Decken’s Reisen, III, Zanzibar, p. II, 507. Pelmatojulus de Saussure. Mdm. Soc. Phys, et Ilist. nat. Genève, XV, p. II ( 1 8001, 351. inngnis de Saussure = Julus insignis de Saus- sure. 72 TENTAMEN CATALOGI malabaricus Gervais = J. malabaricus Gervais. viltatus Newport = Spirostreptus vittatus Newp. Spirobolus Brandt. Bull. Soc. Nat. Moscou, VI (1833), 202. (Subg. : Spirobolus et Rhinocricus Karsch, 1881.) acutus Humbert et de Saussure, Rev. et Mag. Zool., 1870, 176; Miss, scient, au Mex., Myr., 79, pl. IV, f. 16. adipatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY (1881), 66. agilis Cope, Proc. Amer. Phil. Soc., 1869, 181. albidolimbatus v. Porath, Svensk. Akad. Handl. Bik. IY, n° 7, 34. angusticeps NVood, Proc. Acad. Phil., 1864, 16. angusticollis Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, 70. annitlatus "VYood = Cambala annulata Say. arboreus(./w7t«)deSauss.Linn. entom., XIII (1859), 331; Mém. Soc. Phys, et II. nat. Genève, XV, p. II, 356 (an = caudatus Newport?). var. Gundlachi Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 8-9. — Krugii Karsch, ib., 9. auratus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI (1878), 187. Beauvoisi ( Julus ) Gervais, Ann. Sc. nat., 2e sér. ; Zool., VII, 47(1837). biconicus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 66. N. Granada. Salawatti. Virginia. Brasilia. California. Puebla. Antillæ. Portorico . Ins. Philippin. Ins. Martinic. I. Mauritius. bivirgatus Karsch, ib., 63. Anjoan, Madagascar. Boivoasi Gervais = Beauvoisi Gerv. Brandt Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, Peruvia. 54. brevicollis Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, Mexico. 191. brevipes Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, 76. Bungii Brandt, Bull. S. Nat. Moscou, YI (1833), 203; Rec. de mém., 119. cælatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 67. californicus Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Zool., 1870, 177; Miss, scient, au Mex., Myr. ,85, pl. IY, f. 20. Queensland. China boréal is. Nova Guinea. Mexico. LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCHIÜLIDARUM, ETC. 73 callosus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, 74. capucinus v. Porath,Sv. Ak. Handl.,Bih. IV, n°7, 33. Ins. Pelew. Singapore. carinatus Karsch, Zeitsch. f. ges. Nat., LIY, 73. VitiLevu. carnifex ( Julus ) Fabricius, Ent. Syst., II, 395; Tranquebar, Brandt, Rec. de mém., 188; C. Koch, Die Georgia Myr., I, 62, f. 53. (Amer, bor.), sec. Koch, caudatus Newport, Ann. a. Mag. N. Hist., XIII, Antill., Guyan., 190. Bras, caudulanus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, Siam. 60. celebensis (Julus) Gervais, H. nat. Apt., IY, 173. chichimecus (Julus) de Saussure, Linn. entom., XIII, 331 ; Mém. Soc. Phys, et H. nat. Genève, XV, p. II, 362, f. 32 ; Mém. s. le Mex., Myr., 104, f. 32; Miss, scient. Mex., Myr., 82. cinctipes Butler, Proc. Zool. Soc., 1877, 283. colubrinus L. Koch, Verh. zool. -bot Ges. Wien, XY, 886. comorensis Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, 61. corallinus (Julus) Eydoux et Souleyet, Yoy. de la Bonite, Zool., Apt., pl. I, f. 1 à 4 ; Gervais, H. nat. Apt., IV, 171. coriaceus v. Porath, Oefv. Yet. Ak. Fôrh., 1872, n°5, 17. costatus L. Koch, Verh. zool. -bot. Ges. Wien, XV, Celebes. Mexico. I. DukeofYork. Ins. Fidji. Mayotte. Ins. Maurit et Borb. Caffraria. Ins. Fidji. . 885. costulatus v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IV, Bogota, Colum- n° 7, 31. bia. crassicollis Peters, Monatsb. Ak. Berlin, 1855, 79. Mossamb. crassicornis Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Nov. Granada. Zool., 1870, 177; Miss, scient. Mex., Myr., 82, pl. IV, f. 17. crebristriatus Humbert, Mém. Soc. Ph. Genève, Ceylan. XVIII, 55, pl. IV, f. 24. crepidatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,LIV, Port Mackay. 74. cupulifer Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, Ins. Philippin. 188. dealbatus C. Koch, Syst. d. Myr., 103; Die Myr., Brasilia. I, 63, f. 54. decoratus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, Viti Levu. 62. 74 TENTAMEN CATALOGI detoraatus Karsch, ib., 57. dissentaneus Karsch, ib., 56. Doreyanus {Julus) Gervais, H. nat. Apt., IY, 174. dubius Brandt, Rec. de mém., 119. Duvemoyi Karsch, Zeitsch. f. ges. Nat., LIY, 77. elegans Brandt, Rec. de mém., 118. excisus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 73. exquisitus Karsch, ib., 57. facatus Karsch, ib., 72. falcatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zoologie, XXXI, 182." Falkensteini Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., s. 3, IY, 828. fasciculatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool.,XXXI, 190. festivus C. Koch, Syst. d. Myr., 103; Die Myr.,I, 75, f. 65. flavocinctus Karsch, Zeitsch. f. ges. Naturw., LIY, 73. flavopunctatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 187. formosus v. Porath, Oefv. Yet. Akad. Fôrh., 1872, n° 5, 18. fundipudens Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, 78. Gaimardi {Juins) Gervais, H. nat. Apt., IY, 174. giganteus y. Porath, Oefv. Yet. Akad. Fôrh., 1872, n°5, 17. globulanus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 54. Goesi v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IY, nu7, 36. gracilipes Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 71. grandis Brandt, Rec. de mém., 115. haïtensis {Juins) Gervais, H. nat. Apt., IY, 191. hamatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 184. Hecate Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, XVII, 445. heteroporus v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IY, n° 7, 37. heteropygus Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Zool., 1869, 154; Miss, scient, au Mes.., Myr., 90, pl. IY, f. 22. Yiti Levu. Minahassa. Nova Guinea. ? Cuba. Cap. B. Sp. Jamaïca. China. Caracas. Zanzibar. Africa occident. Nov. Holland. Brasilia. Caracas. Ins. Philipp. Caffraria. Nova Granada. Nov. Hibernia. Sierra Leone. Anjoan, Mayotte. Java. Cuba. Brasilia. Haïti. Ins. Philipp. I. Rodriguez. Java. Mexico. LYSIOPETAUDARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARUM, ETC. 75 holosericus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, Ins. Philipp. ' 184. ignobilis Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. America bor. Zool., 1870, 177 ; Miss, scient. Mex., Myr., 85, pl. IV, f. 19. impressus v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IV, Brasilia. n° 7, 36. impudicus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., Ternate. LIV, 67. juloides Karsch, ib., 65. Samar. lætus Karsch, ib., 70. Columbia, Guyana, Ternate? lævigatus v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IV, Ins. Açores. n° 7, 33. laticaudatus Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Brasilia. Zool., 1870, 175; Miss, scient. Mex.,Myr., 76, pl. III, f. 10. ligulatus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, Lagos. 180. litoralis L. Koch, Verh. zool. -bot. Ges. Wien, XV, 884. luctuosus Peters, Monatsb. Ak. Berlin, 1855, 80. lugubris L. Koch, Verh. zool. -bot. Ges. Wien, XV, 887. lumbricimis Gerstàcker, Decken’s Reisen, III, p. II, 516. macrocerus Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Zool., 1870, 176; Miss, scient. Mex.,Myr., 79, pl. III, f. 13. marginatus Say, Journ. Acad. N. Sc. Philad., sér. 1, II, 105. maximus (Julus) Linné, Syst. Nat., éd. 12, 1066; Brandt, Rec. de mém., 116. var. Marcgravii Brandt, L cit. , 116. — apiculatus Mikan, Brandt, ib. miniatipus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 76. Algoa-Bay. Mossamb. Australia. Zanzibar. Brasilia. Unio Amer. bor. Brasilia. Nova Granada. monilicornis v. Porath, Sv. Akad. Handl., Bih. IV, Brasilia. n° 7, 31. multiforus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, Portorico. 58. mundulus Karsch, ib., 58. Cap B. Sp. nahuus Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Zool., Mexico. 1869, 154; Miss, scient. Mex., Myr., 86, pl. IV, f. 21. 76 TENTAMEN CATAI.OGI Nattereri Humbert et de Sauss., ib., 1870, 176; ib., 77, pl. III, f. 11. nietanus {Julus) de Saussure, Mém. Soc. Phys, et H. N. Genève, XV, p. II, 365, f. 33; Mém. s. les Myr. du Mex., 107, f. 33; Miss, scient, au Mex., Myr., 89. nigerrimus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII, 269. obscurus C. Koch, Syst. d. Myr., 103; Die Myr., I, 76, f. 66; Humb. et de Sauss., Miss, scient. Mex., Myr., 78, pl. III, f. 12. obtusospinosus Toges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 189. octoporus Ivarsch, Zeitschr. 1'. ges. Nat., LIV, 58. Olfersii Brandt, Bull. S. N. Mosc., Y1 (1833), 202; Rec. de mém., 118. olivaceus Newport, Ann. a. Mag. N. H., XIII, 268. olympiacus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 64. paraensis Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Zool., 1870, 176; Miss, scient. Mex., Myr., 81, pl. IV, f. 15. parcus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 68. phranus Ivarsch, ib., 65. pictus L. Koch, Verh. zool. -bot. Ges. Wien, XV, 883. prælongus C. Koch, Syst. d. Myr., 103; Die Myr., I, 87, f. 76. pulchripes Gerstàcker, Decken’s Reisen, III, P- IL 515. pulvillatus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII, 268. punctidives Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 65. punctiplenus Ivarsch, ib., 60. ruficollis Newport, Ann. a. Mag. Nat. H., XIII, 269. rugosus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 181. Saussurii v. Porath, Oefv. Vet. Ak. Fôrh., 1872, n° 5, 20. scrobiculatus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 75. Brasilia. Mexico. ? Brasilia. Ceylan. Atapupu. Brasilia. Oaxaca. Nossi-Be. Para. Portorico. Bangkok. Ins. Fidji. ? Mombas. Cap Coast Castle. Saigon. Malaisia. Nov. Holland. Rangoon. Caffraria. . Amboina. Buru. LYSIOPETALIDARÜM, JULIDARUM, ARCH1ULIDARUM, ETC. 77 segmentatus Kai’sch, ib.,75. Luzon. signifer Karsch, ib., 60. Viti-Levu. simillimus Newport, Ann. a. Mag. N. Hist., XIII, Fantie (Africa). 269. spinigerus Wood, Proc. Acad. Pilad., 1864, 15. spirostreptinus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 55. strigosus v. Porath, Oefv. Yet. Akad. Fôrh., 1872, n° 5, 17. striolatus (Juins) Gervais, H. nat. Apt., IV, 192. sumatrensis ( Juins ) Gervais, ib., 168. suturalis v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IV, n° 7, Florida, Carolina. Ceylan. Caffraria. Amer, merid. Sumatra. Keeling. 37. taprobanensis Humbert, Mém. Soc. Phys, et H. Ceylan. nat. Genève, XYI1I,56, pl. Y, f. 25. tegulatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, Africa occident. 183. tepanecus {Julus) de Sauss., Linn. entom., XIII, Mexico. 332; Mém. Soc. Phys, et H. N. Genève, XV, p. II, 368, f. 35; Mém. s. le Mex., Myr., 110, f. 35; Miss, scient. Mex., Myr., 88. tessellatus v. Porath, Oefv. Yet. Ak. Fürh., 1872, n° 5, 21. toltecus {Julus) de Saussure, Linn. ent., XIII, 331 ; Mém. Soc. Phys. Genève, XV, p. II, 354, f. 27; Mém. s. le Mex., Myr., 96, f. 27. uncigerus Wood, Proc. Acad. Philad., 1864, 15. undulatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, 69. unisulcatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 186. univittatus v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IV, n° 7, 32. Vogesi Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 59. vulvanus Karsch, ib., 55. Woodii Humbert et de Saussure, Rev. et Mag. Zool., 1870, 177; Miss, scient. Mex., Myr., 83, pl. IY, f. 18. Africa austral. Mexico. California, Viti-Levu. Ins. Philipp. Brasilia. Neu Hannover. Puebla. Unio Am. bor. media. Ali.oporus von Porath. Oefv. K. Sv. Vet. Akad. Fôrh., 1872, n° 5, 43. crenatus v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IY, Montevideo. n° 7, 45. 78 TENTAMES CATALOGI dissimilis v. Poratk, Oefv. K. Sv. Akad. Fôrh., Caffraria. 1872, n°5, 44. impatulus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, Accra. 13. Porathi Karsch, ib. , 13. Africa merid. orient. Parajüi.üs Humbert et de Saussure. Revue et Magasin de Zoologie, 1869, 165. olmecus Hurnb. et de Sauss., 1. cit.; Miss, scient. Mexico, au Mexique, Myr. , 95, pl. V, f. 1. Stemmidlus Gervais. Ann. Soc. Entom. France, 2e sér., II (1844), p. xxvui. bioculatus ( Juins ) Gerv. et Goudot, 1. cit,; Ger- Columbia. vais, H. nat. Apt.. IY, 200, pl. 44, f. 7. compressus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., Portorico. LIY (1S81), 11. Trachyjulüs Peters. Monatsber. Akad. Berlin, 186i, 547. ceylanicus Peters, 1. cit., 548; Humbert, Mém. Ceylan. Soc. Phys, et H. Nat. Genève, X VIII (1866), 44, pl. III, f. 10. Pæromopus Karsch. Zeitschr. f. ges. Naturw., EIV (1881), 12. lysiopetalinus Karsch, 1. cit. Glyphijüles Gervais. Hist. nat. Ins. Apt., IV (1844), 170. granulatus Gervais, loc. cit., pl. 44, f. 10. magus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 14. scalatus Karsch, ib., 14. Julomorpha von Poratk. Oefv. K. Sv. Vet. Akad. Fôrh., 1872, n° 5, 13. Kinbergi v. Porath, loc. cit., tab. 1Y, f. 3-8. Cap B. Sp. California. Ins. Maurit. et Borbon. Mombassa. LYSIOPETALIDARUM, JüLIDARUM, ARCHIÜLIDARUM, ETC. 70 Cambala J.-E. Gray. Griffith’s Anim. Kingd., XIV, Ins., pl. 135 (1832). annulata (Julus) Say, Journ. Acad. N. S. Philad. , Unio Amer.bor. II (1821), 103; Cope, Proc. Am. Phil. Soc., XI, 181 (1869); Packard, ib., 1833, 195. lactaria Gray = annulata Say. nodulosa Butler, Ann. a. Mag. N. Hist., s. 4, XVII I. Rodriguez. (1876), 444. ARCHIULIDÆ. Xylobius Dawson. Air-breath. of lhe Coal Period, N. -York (1863). Dawsoni Scudder, Mem. Boston Soc. Nat. Hist., Sp. fossilis. II, 235. fractus Sudder, ib., 234. — sigillariæ Dawson, Quart. J. Geol. Soc. London, XVI, 268, f. 9. similis Scudder, Mem. Bost. Soc. N. H., 11,233. — Woodwardi, Scudder, ib., 238. — Archiulus Scudder. Mem. Boston Soc. Nat. Hist., Il, “236 (1873). xylobioides Scudder, 1. cit. Sp. fossilis. POLYZONIDÆ. Platydesmus Lucas. Ann. Soc. Ent. France, sér. 2, 1. 1 (1813), 51. californiens Karsch, Mitth. Münch. Ent. Ver., California. IV, 144. mexicanus Humb. et de Sauss., Rev. et M. de Mexico. Zool., s. 2, XXI (1869). polydesmoides Lucas, Ann. S. Ent. Fr., sér. 2, I, Guatemala. 52, pl. I, f. 1 à 8. PlESTODESMüS Lucas. Rev. et Mag. de Zool., 1849, 598. Moreleti Lucas, 1. cit., 599, pl. XVII, f. 1. Tabasco. pallidus Fanzago = Hirudisoma pallidum Fan- 80 TENTAMEN CATALOGI Hirudisoma Cavanna. Bull. Soc. Ent. liai., Xll (1880), 277. pallidum {Piestodesmus) Fanzago, Atti Soc. Yen. Calabria. Trent. H. nat., IV, 1875, 64; Cavanna, 1. cit. , 276, fig. 1-3. Brachycybe Wood. Proceed. Acad. Philad . , 1861, 187. Lecontii Wood, 1. cit. Georgia. rosea Murray, Econ. Entom. Aptera, p. 21, California. Polyzonium Brandt. Bull. Acad. Pétersb., 6e sér., sc. math, et plus., II (1831), XI. germanicum Brandt, l. cit.; C. Koch, Die Myr., Germania, Gal- I, 89, f. 77. lia, Polonia, Caucasus. Pi.ati.tulus Gervais. Bull. Soc. Philomat. Paris, 1830. Andouinianus Gervais = Polyzonium germanicum Brandt. Leiosoma de Motschulsky. Bull. Soc. Nat. Moscou, 1839, 4t.' roseum Motsch. = Polyzonium germanicum Brandt. OCTOGLENA Wood. Proc. Acad. Nat. Science Philad., 1861, 18G. bivirgata Wood, 1. cit. Georgia. Petaserpes E. Cope. Trans. Amer. Phil. Soc., III (1870), 363. rosalbus Cope, 1. cit. Tennessee. Andrognathus Cope. Proc. Amer. Phil. Soc., 1869, 182. Virginia. corticarius Cope, 1. cil. LYSIOPETAI.IOARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARUM, ETC. 81 Siphonotus Brandt. Bull. Acad. Pdtersb., 6e sér., sc. math, et phys., II (1831), xi. brasiliensis Brandt, 1. cit. ‘Brasilia. SIPHONOPHORIDÆ. Siphonophora Brandt. Recueil de mém., 50 (1840). cubanaKarsch, Mitth.Münch. Ent. Ver., IV, 144. Cuba, lineata Peters, Monatsb. Akad. Berlin, 1863, 550. Venezuela, luteola Gervais et Goudot, Ann. S. Ent. France, Columbia. 28 sér., II, 29; Gervais, Ann. Sc. nat., 3e sér., Zool., II, 72, pl. V, f. 12-14. luzoniensis Peters, Monatsb. Akad. Berlin, 1864, Luzon. 550. mexicana Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Mexico. Zool., 1869, 155; Miss, scient. Mex.,Myr., 105, pl. II, f. 7. Picteti Humbert, Mém. Soc. Genève, XVIII, 59, Ceylan. pl. V, f. 26. Dolistenus Fanzago. Atti Soc. Ven. -Tient. H. nat., IV (1875), 62. Savii Fanzago, 1. cit., 63. Calabria. ANNALES DE LA SOC. ËNTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. VI 82 TENTAMEN CATALOGI LYSIOPETALIDARDM, ETC. POST-SCRIPTUM. La première page de ce catalogue était heureusement seule imprimée lorsqu’est arrivé entre mes mains un volume impatiem- ment attendu, le tome II de l’excellent ouvrage de M. le Dr R. Latzel {Die Myriapoden der ôsterreichisch-ungarischen Monarchie). Je l’ai immédiatement utilisé pour amender et augmenter mon travail. Mais le genre Lysiopelalum étant déjà imprimé, comme je viens de le dire, je me vois obligé d’ajouter ici la liste suivante, comprenant, et les espèces nouvelles créées par M. Latzel, et les Eurygyrus de C. Koch, qu’il fait rentrer dans ce genre. J’ai eu d’abord la pensée de profiter de l’occasion pour donner ici, pour mon Tentamen Catalogi Glomeridarum, les additions et modifications résultant de ce nouveau travail du savant et laborieux myriapodologue viennois. Mais j’y ai renoncé. Je compte mieux faire en réservant toutes les additions pour le moment où toute la série de catalogues semblables que je me propose de publier l’un après l’autre pour les Myriapodes, aura vu le jour. D’ici là, il y aura encore assurément d’autres additions et modifications, car l’étude des Myriapodes paraît maintenant rencontrer plus de faveur que par le passé. Addenda ad gen. Lysiopetalum. anceps Latzel, Myriap. Oest.- Ung. Mon., 11(1884), Littus imp. 232. Austr. cognatum Latzel, ib-, 234. Ragusa. degenerans Latzel, ib., 218. Serbia. illyricum Latzel, ib., 221. Littus imp. Austr. var. troglobium Latzel, ib., 224. Dalmatia. ochraceum [Eurygyrus), C. Koch, Syst. d. Myr., Asia minor. 115; Die Myr., I, 127, f. 117/ rufolineatum ( Eurygyrus ) C. Koch, S. d. Myr., Turcia. 115; Die Myr., I, 12, f. 12. seriale ( Eurygyrus ) C. Koch, Syst. d. Myr., 115; ? Die Myr., I, 13, f. 13 (an = illyricum Latzel V) LONGICORNES RECUEILLIS PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM AU BRÉSIL ET A LA PLATA PAR Auguste LAMEERE — SÉANCE DU 2 AOUT 1884 — Feu Camille Van Yolxem affectait une certaine prédilection pour lesLongicornes : c’est à lui que nous devons un grand nombre de nos captures indigènes les plus remarquables, et la liste des espèces de ce groupe qu’il avait rencontrées en Espagne, en Por- tugal et à Tanger, publiée par M. Tournier, est loin d’être dépour- vue d’intérêt. C’est rendre un nouvel hommage à sa mémoire que d’exposer les résultats des recherches que notre infortuné collègue fit dans l’Amérique du Sud; je regrette seulement qu’un entomologiste plus autorisé que moi n’ait pas été amené à accomplir cette tâche. L’on sait que Van Volxem, accompagné de notre illustre col- lègue M. Ed. Van Beneden et de M. Walthère de Selys, arriva le 31 juillet 1872 à Rio-Janeiro, et s’établit à Botafogo, l’un des fau- bourgs de cette ville. De là, il explora les environs de la baie de Rio, et il fit quelques excursions dans la province de ce nom : la plage de Copa Cabana, les marais de Santa-Cruz, Santa-Thereza et la lagune d’Itaipù lui fournirent quelques Longicornes. Le 20 octobre, les voyageurs partirent pour la Serra dos Orgaôs en passant par Petropolis et Therezopolis, et revinrent quelques jours après à Rio. Les trois premières semaines de novembre furent consacrées à une expédition dans la province des mines : Porto novo-do-Cunha, Juiz de Fora, Chapéo d’Uvas, Barbacena, Saô Joaô d’El Rey et Caxambu, sont autant de localités de Minas-Geraes situées dans la région herbeuse appelée Campos, où Van Volxem put faire une ample moisson de Coléoptères, 84 LONGICORNES RECUEILLIS PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM Son voyage se termina par la visite de Montevideo et de Buenos- Ayres; chemin faisant, il put encore explorer Desterro et Rio- Grande do Sul, d’où il rapporta également quelques insectes. L’énumération des espèces rapportées du voyage serait dépour- vue d'intérêt au point de vue de la science, si nous n’en pouvions tirer un enseignement synthétique, à savoir que pour le groupe qui nous occupe, comme d’ailleurs pour bien d’autres êtres organisés, le Brésil présente des faunes très différentes, que notamment les formes qui habitent les environs de Rio-Janeiro sont tout autres que celles qui hantent les bords du fleuve des Amazones, explorés avec tant de soin sous ce rapport par M. H. W. Bâtes, et de nou- velles recherches dans les provinces brésiliennes non encore par- courues par l’œil de l’entomologiste nous réservent probablement de nombreuses découvertes intéressantes. Yan Yolxem a récolté dans l’Amérique du Sud 96 espèces de Longicornes-, parmi celles ci, il s’en trouve de très remarquables, les unes encore peu connues, les autres absolument nouvelles. J’ai dû établir dans cette notice deux coupes génériques spéciales et décrire douze formes encore inédites, mais je ne l’ai fait qu’après avoir communiqué un certain nombre d’entre elles à M. H. W. Bâtes, le savant naturaliste, qui connaît actuellement le mieux les Longicornes de l’Amérique méridionale, et qui a mis la plus grande obligeance à les comparer avec les types de sa riche collection, ce dont je suis heureux de lui exprimer ici ma plus vive reconnaissance. Enfin, je ne terminerai pas ces quelques mots d’introduction sans faire ce que font et ce que feront toujours les jeunes entomolo- gistes de notre Société, sans remercier le savant conservateur du Musée de Bruxelles, M. Preudhomme de Borre : il est inutile, je pense, d’énumérer de nouveau les titres qui font que ces remercî- ments ne peuvent qu’être sincères. AU BRESIL ET A LA PLATA. 85 i, o \ a i c o It \ i . FAM. PRIONIDÆ. 1. Clenoscelis acanthopus Germ. — Therezopolis, 1 ex. 2. Parandra glabra Degeer. — Therezopolis, 1 ex. 3. Hephialtes sulcatus Oliv. — Chapéo d’Uvas, 1 ex. 4. Pyrodes speciosus Oliv. — Barbacena, 2 ex. FAM. CERAMBYCIDÆ. 5. Achryson surinamum Linn. — Juiz de Fora, 1 ex. ; Santa- Cruz, 1 ex. G. A. undulatum Burm. — Montevideo, 1 ex. 7. Coccoderus novempunctatus Germ. — Caxambu, 1 ex. L’individu capturé par Yan Volxem est un c? ; M. J. Lafontaine a eu l’obligeance de me communiquer une 9 de cette rare espèce. Les caractères que Lacordaire assigne aux antennes des c? de ce genre se rapportent, au point de vue de la longueur relative des articles, au sexe 9 : le 3e article des antennes des c? n’est pas plus long que chacun des suivants. Le Coccoderus novempunctatus Germ. a les fémurs postérieurs et intermédiaires munis d’une épine à leur extrémité; chez le cf, le 3e article des antennes est seul franchement épineux. 8. Chlorida coslata Serv. — Barbacena, 2 ex. 9. C. fesliva Linn. — Juiz de Fora, 1 ex.; Santa-Thereza, 1 ex. Volxemia nov. gen. Eburinarum (Nom. propr.) A genere Erosida Thoms. differt antennis corpus tertia tantum parte in mari superantibus, in femina corpore sat longioribus, articulo tertio quarto longiore, thorace subc}r- 86 LONGICORNES RECUEILLIS PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM lindrico mutico, femoribus posticis in mari abdominis longi- tudine, brevioribus in femina. Tête concave entre les tubercules antennifères, front vertical offrant deux protubérances assez rapprochées situées à droite et à gauche de la ligne médiane; antennes légèrement villeuses, d’un tiers plus longues que le corps chez le cf, dépassant un peu moins l’abdomen chez la Ç , grêles, capillaires, à articles 1 court, assez robuste, en cône arqué, 3 plus long que 4, celui-ci et les suivants subégaux, 11 guère plus long que 10; yeux assez fortement séparés en dessus. Prothorax allongé, cylindrique, un peu rétréci en avant et en arrière surtout chez la Ç , inerme, sans rides transversales. Elytres très allongées, légèrement déprimées, uni-épineuses à leur extrémité. Fémurs antérieurs courts, brièvement pédonculés à leur base, puis renflés en une massue ovoïde; les intermédiaires et les postérieurs allongés, linéaires, uni-épineux à leur extrémité; les postérieurs ne dépassant pas l’abdomen chez le cf , plus courts chez la $ . Corps linéaire, hérissé en dessus de poils fins. 10. V. Dianella nov. sp. Linenris, nigra, elytris fuscis, creber im" reticulato-punctatis, singulis lineis duabus paral'elis cum n acula triangulari rufa a basi usque post mrdium in disco rlongatis, margineque quarta fere parte basali, eburneis. — Long., 8 1/2 à 10 1/2 mill . ; lat., 1 1/5 à 1 4/5 mill. Hnb.: Brasilia merid. — Typi in Mus. rog. Belg. atquc nost:o, cf 9 • Tête canaiiculée entre les antennes, couverte d’une ponctuation grosse et serrée entre les yeux et sur le vertex ; palpes et extrémité des mandibules roussàtres; antennes noires ornées en dessous de cils fauves. Prothorax noir, couvert d’une ponctuation assez fine et éparse. Ecusson noir. Elytres plus de cinq fois aussi longues que le prothorax, d’un brun noirâtre, couvertes d'une ponctuation très forte et très serrée, ce qui les fait paraître réticulées ; présen- tant chacune trois linéoles éburnées, la première, tout contre la marge, prolongée depuis la base à peu près jusqu’au quart de la longueur des élytres, les deux autres parallèles, très rapprochées l’une de l’autre, un peu flexueuses, s'étendant depuis la base jus- qu’après le milieu des élytres, où elles finissent sur le disque en même temps qu’une tache rousse triangulaire, élargie en avant de manière à couvrir toute la base; tronquées à leur extrémité, l’angle externe fortement épineux. Abdomen finement ponctué. Pattes d’un noir brunâtre, les tibias et surtout les tarses hérissés de poils faqves. 1 $ rapportée de Botafogo par- Yan Yolxem ; 1 cf et 1 O du Brésil, sans localité précise. AU BRÉSIL ET A LA PLATA. 87 11. Eburodacrys sexmaculata Oliv. — Env. de Rio-Janeiro, 1 ex. 12. E. sexguttata (Dej.) nov. sp. Elongata, testaceo-rufa, pilis Iongissimis passim hirsula; vertice macula longi- tudinal! nigra ; thorace infra haud profunde sulcalo, snpra grosse transversim rugoso, mcdio spalio ehvato lævi, tuberculis duobus dorsalibus nig: is in linea nigra postice continualis, tuberculis duobus lateraübus nigris; elylris grosse punc- tatis, apice sublævibus, singulis macula elongato-ovata basali, alleris duabus pone medium haud longioribus, exleriore ad medium interioris incipientc nec longiore, eburneis, fusco-terminatis, apice extus spina valida nigra linea nigra anticc con- nexa; pedibus lesiaceis, spinis intermediorum et posticorum femorum nigris. — Long. , 17 à 20 mill. ; lat. , 4 à 5 mill. Hab. : Brasilia merid. — Typi in Mus. reg. Belg., . Colobothea signatipennis Dej., Cat., 3e édit., p. 375. Corps allongé, robuste, d’un brun noirâtre. Parties de la bouche noirâtres; tête revêtue d’un duvet brun, offrant de chaque côté du front et sur les joues une bande de duvet de couleur chair; antennes brunes, à base des articles plus claire à partir du troi- sième, blanchâtre à partir du sixième. Prothorax guère plus long que large, faiblement atténué de sa base en avant, muni d’une carène médiane fortement élevée et tranchante en arrière, et offrant de chaque côté une saillie allongée ; couvert d’un duvet brun et de quelques petites taches de duvet jaune, orné d’une rangée de points enfoncés à sa base. Écusson d’un noir velouté, rayé d’une ligne de duvet jaune sur la ligne médiane. Élytres débordant fortement le prothorax, à épaules saillantes et arrondies, peu à peu atténuées d’avant en arrière, la carène latérale externe obsolète sur la moitié antérieure, couvertes de points épars sur la moitié antérieure, recouvertes d’un duvet brun et offrant quelques petites taches de duvet jaune, ornées chacune d’une grande tache longitudinale ovalaire bordée de jaune, d’un noir velouté, s’éten- dant depuis le cinquième antérieur jusqu’au tiers postérieur, et interrompue en son milieu par une grande tache triangulaire de duvet jaune offrant quelques points épars enfoncés; une seconde tache semblable, beaucoup plus petite et non interrompue, s’étend triangulairement le long de la suture avant l’extrémité; celle-ci est occupée par une tache de couleur chair triangulairement prolongée en avant le long de la carène latérale. Dessous du corps couvert d’un duvet brun, offrant des tons de chair au-dessus des hanches; segments abdominaux couleur de chair, dénudés sur la ligne médiane et offrant chacun de chaque côté un gros point dénudé. Pattes variées de brun et de chair. Un exemplaire rapporté de Therezopolis par Van Volxemjun autre dans ma collection. 86. Phytœcia sangvinicollis Burm. — Buenos-Ayres, 1 ex. AU BRESIL ET A LA PLATA. 99 87. Amphionycha hemispila Germ. — Botafogo, 1 ex.; Therezo- polis, 1 ex. 88. A. verticalis Germ. — Santa-Cruz, 1 ex. 89. A. colligata Redt. — Therezopolis, 2 ex. 90. A. postilenata Bâtes. — 1 ex. du Brésil sans localité précise. 91. A. rectilinea Bâtes. — Petropolis, 2 ex.; Therezopolis, 2 ex. 92. Isomerida picticollis Bâtes. — Saô Joaô d’El Rey, 1 ex. 93. I. fimbriata Bâtes. — Un couple pris à Therezopolis. M. H. W. Bâtes n’a connu que le sexe c? de cette espèce; l’exemplaire 9 rapporté par Van Yolxem diffère du c? par sa taille plus forte, et par ses antennes qui sont plus courtes, et qui ont les articles 2 à 7 munis d’une véri- table touffe de poils à leur extrémité au lieu d’être sim- plement ciliées en dessous. 94. Ærenica hirlicornis Klug. — Botafogo, 2 ex. 95. A. canescens Klug. — 1 ex. du Brésil sans localité précise. 96. A. muliipunctata Serv. — 1 ex. du Brésil sans localité pré- cise. MATÉRIAUX POUR LA FAUNE DES PETITES-ANTILLES LONGICORNES RECUEILLIS PAR M. PURVES A A N T I G O A PAR Auguste LAMEERE — SÉANCE DO 2 AOUT 1884 — •404- FAM. CERAMBYCIDÆ. ]. Achryson surinamum Linn. — 1 ex. 2. Chloricla fesliva Linn. — Nombreux ex. 3. Eburia decemmaculala Fab. — Un couple. 4. Heterachthes submaculatus (Chevrol.) nov. sp. Elongatus, brunneo-testaceus, pilis brevibus griseis indutus; elytris seriaiim punctatis, singulis unispinosis, maculisque duabus albo-testaceis ; peJibus fuscis, femorum basi tibiisque, apice excepto, pallidioribus. — Long., 12 à 1 4 mill. ; lat., 2 à 2 -I/o mill. Hab.: Indiæ occid. — Typi in Mus. reg. Belg. atque nostro, o*9 • Compsa subrnaculata Chevrol., Dej., Cat., 3e édit., p. 358. — Lacord., Gen. Col., VIII, p. 333, not. 3. — Gemm., Cat. Col., p. 2831. Allongé, d’un brun testacé, entièrement revêtu d’une fine pubes- cence grise couchée. Tête marquée d’une rangée de gros points derrière les yeux, un peu dénudée à l’extrémité du vertex ; antennes d’un brun noirâtre, cette coloration remplacée progressivement, en allant du troisième article à l’extrémité, par du jaune testacé, le dernier article étant entièrement de cette couleur. Prothorax deux LONGICORNES RECUEILLIS PAR M. PURVES A ANTIGOA. 101 fois aussi long que large, couvert de quelques points dénudés et orné de deux tubercules dorsaux un peu avant le milieu de sa lon- gueur, entièrement dénudé en dessous. Écusson couvert d’un duvet blanc. Élytres tronquées en arrière, épineuses à l’angle externe, couvertes de gros points dénudés disposés en séries longitudinales et ornées chacune de deux taches ovalaires d’un blanc jaunâtre, l’une au tiers antérieur, l’autre au tiers postérieur. Dessous du corps d’un brun roussâtre brillant, uniformément recouvert de pubes- cence, un peu dénudé au milieu du métasternum. Fémurs d’un jaune testacé à la base, rembrunis sur la massue; tibias d’un jaune testacé, sauf à l’extrémité, qui est plus foncée ; tarses jaunâtres. M. Purves a recueilli àAntigoadeux exemplaires de cette espèce, qui est également connue de la Guadeloupe. Un autre Cerambyciclœ, des plus remarquables et qui forme sans doute le type d’un genre nouveau, se trouve parmi les espèces rap- portées d’Antigoa par M. Purves, mais je n’ai point voulu le décrire, vu le mauvais état de l’unique exemplaire à ma disposition. FAM. LAMIIDÆ. 5. Lagochirus araneiformis Linn. — 1 ex. DES VOYAGES DU Dr E. FROMONT AU BRÉSIL ET A LA PLATA PAR Auguste LAMEERK — SÉANCE DU 2 AOUT 1884 — PREMIER VOYAGE. F AM. CERAMBYCIDÆ. 1. Compsocerus aulicus Thoms. — Buenos- Ayres (Flores), 26 novembre 1883. 3 ex. sur des fleurs de sureau. 2. Mallosoma zonalum Sahlb. — Rio-Janeiro (Jardin bota- nique), 15 novembre 1883. 1 ex. pris au vol dans un endroit humide et ombragé. FAM. LAMIIDÆ. 3. Esthlogena prolixa Bâtes. — Rio-Janeiro (Jardin botanique), 15 novembre 1883. 1 ex. pris en fauchant sur des ombellifères. 4. Lophopœum Timbouvæ nov. sp. Curtulum, minus deprcssum, postice rotundato-attuiuatum, ferrugineum subtus pube grisea indutum, supra fusco, cinereo, luteoque variegntum, elytris lateribus vix carinatis, canna centro-basali elevata nigro setosa, disco plagis tomenlosis cinereis, ochraceis, luteis atque carneis ornato. — Long., 9 mill.; lat., 3 t/2 mill. Hab.: Brasilia merid. — Typus in Mus. noslro, Q . Court et bombé, d’un brun ferrugineux. Tête recouverte sur le front d’un fin duvet grisâtre ; yeux bordés en arrière d’une ligne de duvet jaune qui limite également un espace triangulaire d’un LONGICORNES DES VOYAGES DU Dr E. FROMONT. 103 noir brunâtre de chaque côté de la ligne médiane sur le vertex ; antennes à base des articles à partir du troisième d’un jaune testacé, à premier article flexueux en dessus et en dessous, sans tubercule à son extrémité. Protliorax à épines latérales situées au milieu de ses côtés, couvert de gros points enfoncés, varié de jaune et d’ochracé et orné de chaque côté sur le disque et sous l’épine latérale de deux espaces noirs bordés de duvet jaune. Écusson jaune, bordé latéralement de noir. Élytres régulièrement atténuées de la base à l’extrémité, qui est obliquement tronquée, à carènes latérales indis- tinctes et à carènes basilaires saillantes et ornées d’une crête de poils noirs, offrant presque jusqu’à l’extrémité de nombreux points enfoncés, variées d’espaces de duvet jaune, ochracé, cendré et chair, les espaces ochracés situés à la base et sur le repli épipleural, les espaces cendrés en arrière des carènes basilaires, les espaces jaunes sur le disque, à peu près vers le milieu, et les espaces chair posté- rieurement. Dessous du corps recouvert d’une fine pubescence grisâtre, variée de jaune sur les épisternums méso- et métatho- raciques. Pattes recouvertes d’un duvet grisâtre, à massue des fémurs rembrunie en dessus et ornée avant leur extrémité d’un demi-anneau supérieur noirâtre; tibias brunâtres annelés vers le milieu de blanc jaunâtre; tarses ferrugineux à premier et dernier articles blanchâtres sur la plus grande partie de leur lon- gueur. Cette charmante espèce a beaucoup de rapports avec le L. cris- tatulum Bâtes, dont elle doit différer principalement par sa colora- tion. M. le D1' Fromont l’a rencontrée sous ses premiers états dans le Jardin botanique de Rio-Janeiro, le 15 novembre 1883. La 9 qui a servi à faire cette description est éclose à bord le 2 jan- vier 1884; notre collègue en a généreusement enrichi ma collec- tion, m’annonçant qu’il préparait la description des métamorphoses de cette espèce, qui sont tout à fait exceptionnelles pour un Longi- corne. 5. Phytœcia sanguinicollis Burm. — Buenos-Ayres (Flores), 26 novembre 1883. 1 ex. DEUXIÈME VOYAGE. FAM. CERAMBYCIDÆ. 6. Oxymerus rivulosus Germ. — Une femelle prise sur un trottoir à Montevideo, le 8 mars 1884. 104 LONGICORNES DES VOYAGES DU Dr E. FROMONT. TROISIÈME VOYAGE, LAMIIDÆ. 7. Adetus pygcvus Bâtes. 8. Estola varicornis Bâtes. 1 exemplaire de chacune de ces espèces capturé à Rio Janeiro (Botafogo), le 28 août 1884, dans les feuilles cris pées d’une plante inconnue. MATÉRIAUX POUR SERVIR A LA FAUNE DE LA RÉPUBLIQUE DE VENEZUELA LONGICORNES NOUVEAUX OU PEU CONNUS PAR Auguste LAMEERE - SÉANCE DU 6 SEPTEMBRE 1884 — * Les quelques descriptions et notes qui font le sujet de ce mémoire m’ont été suggérées par l’examen que j’ai pu faire de la collection de Longicornes possédée par l’Institut Royal-Grand-Ducal de Luxembourg. Notre collègue M. Kraus m’ayant prié de déter- miner ces insectes, j’y ai trouvé principalement un grand nombre de Longicornes du Venezuela rapportés de ce pays et donnés à l’Institut par M. Dutreux, un ancien membre de notre Société. Ayant en même temps sous les yeux un certain nombre de Longi- cornes du Venezuela appartenant au Musée de Bruxelles et prove- nant de M. Van Lansberge, j’ai cru bon de décrire les espèces, soit nouvelles, soit déjà connues sous des noms de collections inédits : la description de ces insectes m’a paru d’autant plus opportune, que, pour la plupart d’entre eux, nous avons déjà des renseigne- ments sur leurs mœurs, grâce au beau travail de feu le Dr Marco- Aurelio Rojas (Ann. Fr., 1866, p. 236), dans lequel cet habile observateur, enlevé malheureusement trop tôt pour la science, nous a donné un catalogue des Longicornes de la province de Caracas avec d’intéressantes observations sur leurs habitudes. 106 LONGICORNES NOUVEAUX OU PEU CONNUS. 1 . Calloctenus pulcher White. Un des insectes les plus précieux que le Musée de Bruxelles doit à M. Yan Lansberge est une femelle de cette rarissime espèce que Lacordaire n’avait point vue, et dont il n’a, par conséquent, pu déterminer la place dans son système qu’en s’appuyant sur des con- jectures. White, dans sa description du genre, n’a pas, en efl’et, parlé de la forme des saillies prosternale et mésosternale. Ce Lon- gicorne me paraît ne pas pouvoir être rangé parmi les Pœciloso- minœ, comme le croyait l’illustre auteur du Généra : la saillie prosternale s’élevant, en effet, presque perpendiculairement en avant, prolongée en pointe en arrière et pénétrant dans un profond sillon de la saillie mésosternale, jointe à la forme des épisternums métathoraciques parallèles et tronqués en arrière, le rend voisin des Mallaspis et des Pyrodes. D’autre part, la faiblesse des arêtes latérales du pronotum et la forme des antennes ne sont point sans lui donner une certaine analogie avec les Anacolince, analogie que White avait déjà reconnue. Le genre Calloctenus me semble donc former la transition entre les deux groupes et devoir être placé en tête des Pyrodince. 2. Callichroma purpuratum (Chevrol. in litt.) nov. sp. Subtus splendide viridi-metallicum vel cupreo nitens, tenuiter sericeum, supra atro velutinum, purpureo-variegatum ; thorace linea dorsali sulcoque basali, elytris singulis linea angusia suturali, vitta discoidali alteraque sublaterali, purpureis vel partim viridi-metallicis ; anlennis pedibusque nigris, femoribus quatuor anticis om- nino sanguineis, duobus posticis sanguineis quinta tantum parte apicali nigris, tibiis posticis mediocriter dilatatis. — Long., 22 à 35 mill., lat., 6 à 9 mill. Hab. : Venezuela. — TypiinMus. reg. Belg. , Mus. Luxemb. alque nostro, CfÇ- Callichroma purpuratum Chevrol. ; White, Catal. of Longic., p. 164. — Rojas, Ann. Fr., 1866, p. 239. — Gemm., Cat. Col., p. 2905. — Nec Pascoe, Midden Sumatra, VI, p. 130. C. fulgens Klug in litt. Cette espèce, très répandue dans les collections sous le nom inédit que je lui ai conservé, se reconnaît à première vue parmi les autres Callichroma de l’Amérique du Sud, parle beau reflet pourpre des parties dénudées de ses élytres et de son prothorax; ce reflet semble parfois complètement absent, et il faut alors mettre l’insecte dans un certain jour pour l’apercevoir, sinon les bandes des élytres paraissent vertes comme dans le C. trilineatum Bâtes, avec lequel le C. purpuratum présente une certaine analogie. On distinguera d’ailleurs toujours aisément ce dernier à la couleur de ses fémurs, dont les deux premières paires sont absolument vierges de toute LONGICORNES NOUVEAUX OU PEU CONNUS. 107 coloration noire à leur extrémité, et dont les postérieurs conservent leur teinte sanguine sur presque toute leur longueur, et en dessous notamment jusqu’à la naissance des tibias. J’ai eu sous les yeux quinze individus, les uns rapportés par M. Van Lansberge, les autres parM. Dutreux. M. E. Van Bruyssel en a également envoyé des environs de Caracas au Musée de Bruxelles. Lacordaire, enfin, en possédait un exemplaire étiqueté: C. fulgens Klug, Colombie. 3. Listroptera thoracica Chevrol. Un exemplaire de Listroptera provenant de M. Van Lansberge présente tous les caractères de la L. thoracica Chevrol., mais en diffère par la couleur du prothorax : le noir en a envahi toute la partie supérieure, de sorte que l’on n’aperçoit plus de rouge qu’en dessous. Je ne le considère toutefois que comme une simple variété de cette espèce. 4. Rhopalophora Lansbergei nov. sp. Subtus cœrulea, tenuiler argenteo sericea; antonnis nigris ; capite thoraceque rubris, hoc haud multo longiore quam latiore, vitta lata longiludinali, scutelloque atro-velutinis ; elvtris olivaceo-viridi-sericeis, apice singulis angulatis ; pedibus cyaneis nitidis, femorum posteriorum pediculo supra granuloso. — Long., 9 1/2 à 11 1 /2 mill . ; lat. , 2 à 3 mill . Hab. : Venezuela. — Typi in Mus. reg. Belg., Mus. Luxemb. atque nostro, C?9- Cette jolie espèce est sans doute la troisième Rhopalophora dont parle Rojas dans son catalogue des Longicornes de la province de Caracas (Ann. Fr., 1866, p. 243): elle a, en effet, une certaine res- semblance avec la R. pustulosa White, dont on la distinguera immédiatement par ses élytres dépourvues de saillies. Comme cette dernière, elle appartient, ainsi qu’on a pu le voir par la diagnose, à la seconde section de M. Chevrolat. 5. Chrysoprasis suturalis (Chevrol. in litt.) nov. sp. Breviuscula, robusta, viridi-ænea, supra nigro-setosa ; capite thoraceque creber- rime rugose reticulato punctatis, hocsubquadrato, lateribus vix rotundatis; elytris apice truncatis, angulo externo producto, viridi-æneis, sutura margineque chaly- bæis, vitta humerali fere usque ad apicem extensa cuprcscente; episternis crebre punctatis, prosterno rugoso, pilis longis vestilo, melasterno profunde grosse retnote punclato ; abdomine rufo, remote punctulato ; pedibus nigris, femoribus viridi- æneis ; anlennis nigris, articulo primo æneo, 3-6 apice unispinosis, corpore pnulo longioribus. — Long., 9 à 10 mill. ; lat. , 3 à 3 1/5 mill. Hab. : Venezuela. — Typi in Mus. reg. Belg., Mus. Luxemb. alquc nostro, cf. C. suturalis Chevrol.; White, Cat. of Long., p. 149. — Gemm., Cat. Col., p. 2955. 108 LONGICORNES NOUVEAUX OU PEU CONNUS. Une des plus belles formes du genre, ayant de commun avec les deux espèces dont la description va suivre la couleur des élytres, qui, au lieu d’être uniforme, est rehaussée par une bande longitu- dinale d’un rouge cuivreux et par la belle teinte bleue de la marge et de la suture. Le corps est robuste, court et épais, le prothorax est presque carré, la ponctuation du dessous très forte et les antennes épineuses. 6. C. Dutreuxi nov. sp. Elongata, viridi-ænea, supra nigro-selosa ; capite thoraceque crebre haud pro- funde reticulato-punctatis, hoc prope basin dilatato; elytris apice truncatis, angulo externo dcntato, viridi-æneis, sutura margineque chalybæis, vitta humerali fere usque ad apicem cxtensa, cuprescenle; cpisternis punctulalis, prosterno vix piloso, profunde grosse ac remote punctato, antice haud profunde transversim strigoso, metathorace sparsim punclulato ; abdomine rufo, puuctulalo ; pedibus nig; is, femo- ribus viridi-æneo tinctis ; anlennis nigris, articulo primo æneo, inermibus, O'corpore triente longioribus. — Long., 11 mill.; lat., 2 1 2 mill. Hab. : Venezuela. — Typi in Mus. reg. Belg., Mus. Luxemb. atque nostro, cf. La forme allongée du corps, la forme du prothorax allongé et renflé à sa base, la ponctuation beaucoup moins forte du sternum et l’absence d’épines aux articles 3-6 des antennes distinguent immé- diatement cette espèce de la précédente. Je la dédie à M. Dutreux, qui l’a rapportée du Venezuela; un exemplaire s’en trouve cepen- dant au Musée de Bruxelles et provient de M. Van Lansberge. Il se pourrait bien, à cause de l’habitat de cet insecte, qu’il fût le C. Iris Chevrol. in litt. que cite Rojas dans son catalogue (1. c., p. 239). Mais la collection Lacordaire renferme deux exemplaires d’un Chrysoprasis qui, tout en étant très voisin du C. Dutreuxi, en est cependant bien distinct; l’un des spécimens porte l’indication C. Iris Chevrol., Colombie. Afin d’éviter toute confusion, et comme M. Chevrolat a déjà décrit un C. iriclipennis, j’ai préféré laisser tomber le nom d’iris, et dédier l’espèce de la collection Lacordaire à M. Chevrolat. 7. C. Chevrolati nov. sp. C. Dutreuxi Lam. affinissima, scd paulo minor, minus elongata, prothoracis lateribus utrinque spatio ovato profunde grosse remole punctato, proslerno antice haud strigoso, magis confluenter punctato, epistemorum abdominisque punctis indistinctis. — Long., 9 1/2 mill.; lat., 2 mill. Hab. : Columbia. — Typi in Mus. reg. Belg., cf. Cette espèce diffère de la précédente par les caractères énumérés dans la diagnose, et dont le principal est la présence, de chaque côté du prothorax, d’un espace ovalaire qui offre une ponctuation semblable à celle du prosternum, c’est-à-dire profonde et éparse, LONGICORNES NOUVEAUX OU PEU CONNUS. 109 au lieu que chez le C. Dntreuxi, les flancs du prothorax sont, comme son disque, ponctués d’une manière réticulée. 8. Trachyderes conformis Dup. La collection Ogier de Baulny, actuellement au Musée de Bruxelles, renferme deux exemplaires de cette espèce qui sont éti- quetés comme provenant de Caracas. L’un est curieux par la grande extension qu’a prise la coloration noire. Les antennes, les pattes et l’écusson ont perdu toute teinte testacée; le dessous du corps, sauf les saillies sternales, est entièrement noir, ainsique le pronotum, qui, au lieu d’être testacé avec des taches noires, est entièrement de cette dernière couleur et présente seulement six macules jaunâtres. J’ai sous les yeux d’autres individus qui établissent le passage du type ordinaire de l’espèce à cette variété extrême. 9. Acanthoderes (Pteridotelus) hematopus nov. sp. Brevis, cuneiformis, rubro-caslanea, maculis lilurisque albo-pilosis variegata; clytris singulis plagis lateraliler tribus, nonnullisque discoidalibus minoribus albo-pilosis, maculisque rotundatis duabus nigro-velutinis ; abdomine utrinque fulvo vittato; pedibus sanguineis, albo-variegatis. — Long., 15 mill.; lat., 7 mill. Hab. : Venezuela. — Typus in Mus. rog. Belg., çf. Corps court et cunéiforme, d’un châtain rougeâtre, orné d’un duvet disposé par taches blanchâtres sur les pattes et les élytres, ce duvet devenant jaunâtre en dessous, sur la tête et sur le prothorax. Antennes rougeâtres avec quelques traces de duvet blanc, surtout à la base des articles, sauf des deux premiers, dont la base est noi- râtre. Tête lisse, ornée d’une bande irrégulière de duvet jaunâtre autour des yeux. Prothorax présentant en avant de chaque côté une ligne de gros points enfoncés contournant le bord antérieur des tubercules latéraux et dorsaux, et une rangée de ces mêmes points à sa base; disque lisse, offrant des bandes étroites de duvet jaunâtre entourant ses tubercules, ce duvet beaucoup plus fourni latérale- ment et en avant et en arrière des tubercules latéraux. Elytres offrant à la base quelques gros points enfoncés, à carènes longitu- dinales bien distinctes, granuleuses et saillantes en avant; leur extrémité tronquée d’une manière sinueuse, à angle extérieur denté; offrant chacune deux taches arrondies d’un noir velouté, la première à peu près au quart antérieur, l’autre un peu après le milieu, et quelques dessins formés par un duvet d’un blanc crétacé; ce duvet formant sur le rebord épipleural trois bandes, la première oblique partant sous l’épaule et remontant sur le disque vers la première tache noire, la deuxième allongée et parallèle à une autre bande longitudinale s’étendant sur le disque entre les deux taches noires, la troisième plus petite, située vers le quart postérieur et 110 LûNGICORNES NOUVEAUX OU PEU CONNUS. plus ou moins réunie à une liture anguleuse qui traverse en cet endroit le disque de l’élytre; le duvet formant, en outre, à la base, une tache entre l’épaule et la carène, une autre entre celle-ci et la suture, et le long de l’élytre quelques linéoles irrégulières. Des- sous du corps orné de quelques poils fauves, ceux-ci formant une bande de chaque côté de l’abdomen. Pattes d’un rouge sanguin foncé, brillantes, anneléesde poils blancs clairsemés, le dessous des fémurs présentant un anneau rembruni. Je n’en ai vu qu’un seul exemplaire, provenant de M. Yan Lans- berge. 10. Acanthoderes (Psapharochrus) nigricans (Dej.) n. sp. Modice olongata, postice paulo angustata, nigra, pube cinerea vcstita; antenna- rum articulis, primo exceplo, basi cinereo annulatis, 8-11 elongatis ; fronte remote punclato, vertice maculis atro-velutinis duabus ; prothorace profunde grosse haud confluenter punctalo, tuberibus validis, carinaque centrali lævibus ; scutello pos- tice atro-velutino marginato ; elvlris carinis dorsalibus parvis antice curvatis haud porrectis, a triente basali costis duabus longitudinalibus mediocribus vix magis conspicuis, basi granulosis, apice recte sinuatim truncatis, angulis exlerioribus productis, singulis vittis obliquis angulatis tribus, maculisque parvis in sutura, margine costis carinaque seriatim dispositis, atro-velutinis; sternis inermibus ; pedibus fuscis, femoribus, tibiis basi, medio et apice tarsorumque articulo primo basi, pube albida vestitis; tibiis anticis haud dilatatis ; çf tarsis anticis valde, Ç multo minus dilatatis et nigro ciliatis. — Long., 12 1/2 à 15 mill.; lat., 5 à 6 1)2 mill. Hab. : Venezuela. — Typi in Mus. reg. Belg. , Mus. Luxemb. atque nostro, c? 9 • Acanthoderes nigricans Dej., Cat.,3e édit., p. 362. — Rojas, 1. c., p. 245. — Gemm., Cat. Col., p. 3146. C’est une espèce bien connue, mais qui n’avait, que je sache, encore jamais été décrite. Elle n’est pas sans présenter une certaine ana- logie avec VA . clavipes d’Europe. 11. Nyssodrys ophthalmica nov. sp. Subelongata, postice sensim attenuata, convexa, fusco-ferruginea, pube flavo- cinerea vestita ; antennis rufescentibus, articulis, duobus basalibus exceptis, apice obscurioribus; thoraceusque ad spinas latérales ampliato, deinde altcnuato, spinis lateralibus brevibus, antice posticeque linea punctorum profunde notato ; scutello fusco, medio albo; elytris apice oblique truncatis, angulo externo producto, passim crebre punctatis, utrinque apud medium macula magna lobatafusco-velutina, albo cincla marginem attingente ; corpore subtus punctis nudis nonnullis variegato ; pedibus rufescentibus, femoribus, tibiis basi, tarsorumque articulo primo pube cinerea vestitis. — Long., 10 à 11 mill.; lat., 3 1/2 à 4 mill. Hab. : Venezuela. — Typi in Mus. reg. Belg., Mus. Luxemb. atque nostro, çf Q . A en juger d’après les descriptions de M. H.-W. Bâtes, cette espèce doit être voisine, mais bien distincte, de ses N. hinoculata et dioptica. Son corps est uniformément revêtu d’une pubescence LONGICORNES NOUVEAUX OU PEU CONNUS. 111 d’un gris très légèrement jaunâtre ; la tache latérale de chacune des élytres a les bords sinués et est entourée d’une bande de duvet blanc plus fourni que sur le reste de l’élytre; les deux taches sont d’une teinte café très foncée. Le ç? a le dernier anneau de l’abdomen rétréci de la base à l’extré- mité, qui est échancrée en demi-cercle tant en dessus qu’en dessous. La 9 a une tarière assez allongée, dont la valve dorsale est atté- nuée et subaiguë à son extrémité; sa valve ventrale est tronquée au bout. L’espèce a été rapportée du Venezuela par MM. Dutreux et Van Lansberge. ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES DÉCRITS DEPUIS LA PUBLICATION DU CATALOGUE DE MM. GEMMINGER & de HAROLD PAR A. BERGÉ — SÉANCE DD 6 SEPTEMBRE 1834 — L’importance des travaux publiés au sujet des Cétonides depuis l’apparition du Catalogue de Munich, ainsi que la description d’un grand nombre d’espèces nouvelles, nécessitent le remaniement complet de cette partie de l’ouvrage. Cependant, certains genres de ce groupe n’ayant pas encore été traités d’une manière suffi- sante, il m’a semblé préférable de ne dresser que la liste des Céto- nides décrits depuis 1869, me réservant de publier ultérieurement un travail d’ensemble comprenant les remarques synonymiques. Je donnerai ainsi successivement les autres groupes de Scara- bæïdes; ayant terminé en premier lieu ce qui concernait les Cétonides, j’ai cru bien faire en venant vous le soumettre dès aujourd’hui; espérant que cette énumération pourra être utile aux entomologistes, en leur épargnant de longues recherches et en leur faisant ainsi gagner un temps précieux. Je tiens, avant de terminer ces lignes, à témoigner toute ma gratitude à MM. Preudhomme de Borre et Ritsema, qui m’ont beaucoup facilité ma tâche; l’un, en mettant obligeamment sa bibliothèque et ses recherches personnelles à ma disposition, ANNALES Dfi LA SOC. ENTOM. DE BELCHQUB, T. XXVIII. VIII 114 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. l’autre, en me procurant les descriptions parues dans les notes du Musée de Leyden. A. Bergé. Bruxelles, 5 septembre 1884. Je recevrai avec reconnaissance tous les renseignements ou documents utiles à la confection des diverses parties en voie de publication. Il est, du reste, de l’intérêt de tous d’éviter des lacunes dans un travail de ce genre. A. B. Rue de la Poste, 122, à Schaerbeek (Bruxelles). ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. 115 CETONINI. Fornasinius n. g. ( Goliatho vicinum.) Beriolonn, Mém. Ac. Bologn., 1853, IV, p. 345. Goliathinus Westwood. insignis Bertol. Fornasinii Bertol., olira. peregrinus Harold, Mitt. Münch. ent. Ver., 1878, II, p. 102. Goliathinus n. g. (Goliatho vicinum.) Thomson, Ann. Fr., 1880, Bail., p. cvn. (Nec Westwood.) Hiqqinsi Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 2, tab. II, fig.7. Hegemus n. g. ( Goliatho vicinum.) Thomson, Bull. Soc. Ent. Fr. (6), I, p. xi. Pluto Raffray.Bull. Soc. ent. Fr. (5), X,p. cxxni; Raffr., Ann. Soc. ent. Fr. (6), I, p. 241, tab. V, fig. 1. Hypselogenia Burin. Billbergi Thoms., Typi Cetonid.,p. 7. corrosa Bâtes, Ent. Mont. Mag., XVIII, p. 156. Goryi Thoms., Typi Cetonid., p. 8. Mycteristes Castelnau. microphyllus Wood-Mason, Ann. Nat. Hist. (5), VII, p. 411, tab. XVII, fig. A-C. Africa. Africa merid. Abyssinia, Bogos. Africa mer. Africa or. Caffraria. Waga Hills. 116 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Neophœdimus n. g. {Phœdimo vicinum .) Lucas, Ann. Soc. Ent. Fr., 1870 (4e sdr.), 10, Bull., p. lxxx; Lucas, Ann. Soc. Ent. Fr., 1872 (5® sdr.), 2, p. 280. Auzouxii Luc., 1. c., p. lxxxi, etLuc., Ann. Soc. Se-Tchuen. ent. Fr., 1872 (5e sér.), 2, p. 280, tab. 14, fig. 1,2 et 3. Westwoodia n. g. ( Phœdimo vicinum.) Lap. de Cast., Rev. et Mag. de Zool., 1873, p. 397. Howitli Lap. de Cast., 1. c., p. 398. Bornéo. Helionica n. g. ( Phœdimo vicinum.) Thomson, Bull. Soc. Ent. Fr. (5), X, p. en. Westwoodi Thoms., 1. c. Bornéo sept. Prigenia n. g. ( Narycio vicinum.) Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871-1, p. 228. squamosa Ritsema, Notes Leyden Mus., vol. I Sumatra. (1879), p. 233; Rits., Midden Sumatra, D. IV, afd. 6, p. 44. Vollenhoveni Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, Java. 1871, 1, p. 231, tab. V, fig. 1 c? et 2 $ . Neptunides n. g. ( Ceratorrhinæ vicinum.) Thomson, Bull. Soc. ent. Fr. (5), IX, p. cvi. polychrous Thoms., 1. c., p. cvn. Zanzibar, var. abunclans Thoms., 1. c. — purpurescens Kraatz, Deuts. ent. Zeit., XXV, 1881, p. 258. — fasciicollis , 1. c. — marginicollis , 1. c. 117 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Cyprolais n. g. ( Ceratorrhince vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294. chloropyga Thomson, 1. c. Africa occ. Hornimanni Bâtes, Tr. ent. Soc., 1877, p. 202. Cameroons. Platynocnema n. g. (Ceratorrhince vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294. tïbialisyïaX&ch.., Ann. Nat. Hist. (5), III, p. 88. Africa occ. Entelemus n. g. ( Ceratorrhince vicinum.) Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), VI, p. 92. simplex Waterh., 1. c., p. 93. Africa or., Dar-es-Salaara. Ceratorrhina Westw. Thomson, Naturaliste, II, p. 293. Aphelorhina West., Cœlorrhinia Burm., Megalorhina West., Eudicella Whitc, Mecynorhina Hope. bella (Aphel.) Waterh., Ann. Nat. Hist., 1879 (5), III, p. 88. Burkei. carnifex ( Dior .) Harold, Monatsber. Ak. Berl., 1878, p. 212. Darioiniana (Eucl.) Kraatz, Deutsche ent. Zeit., 1880, XXIV, p. 170, tab. 1, fig. 15 et 16. eut kalia (Cerat.) Bâtes, Ent. Mont. Mag., XVIII, p. 156. Africa occ. Zanzibar inter. Ashanti. Africa or. excavata (Coel.) Harold, Col. Hefte, XVI, p. 60. Pungo Andongo? furcata (Coel.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII, Cent. Africa. 1884, p. 83. gemina ( Cerat .) Lewis, Ent. Mont. Mag., XV, Africa occ. p. 198 et 234. glabrata (Coel.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII, Cent. Africa. 1884, p. 81. Gralli (Eudicella) Baquet (Ceratorrhina). var. Mechowi Quedenfeldt, Deutsche ent. Zeit., 1880, XXIV, p. 346. 118 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Grandyi ( Cerat .) Bâtes, Tr. ent. Soc., 1877, p. 202. Haroldi (Mecyn.) Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5), X, p. cxi. imitatrix ( Coel .) Ivolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII, 1884, p. 85. Julia (Cerat.) Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, p. 87. loricata (Cerat.) Janson, Cist. ent., II, p. 141. Mukengiana (Meg.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII, 1884, p. 92. Oberthuri (Cerat.) Deyrolle, Bull. Soc. ent. Fr., 1876 (5), VI, p. lxxxii. pauperata (Eud. )~KoVoq, 'Perl. ent. Zeit., XXVIII, 1884, p. 88. Poggei (Coel.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII, 1884, p. 85. Poggei ( Eud .) Kolbe, 1. c., p. 87. Poqqiana (Meqal.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII, 1884, p. 91. procera (Meg.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII, 1884, p. 92. Radei(Coel.) Kolbe, 1. c., p. 82. riificeps (Coel.) Kolbe, 1. c., p.83. Smithi (Eud.) Mac Leay (Cerat.). var. trilineata Quedenfeldt, Deutsch. ent. Zeit., 1880, XXIV, p. 347. tetraspilota (Eud.) Harold, Col. Hefte, XVI, p. 59. Thomsoni (Cerat.) Ancey, Le Natur., II, p. 317. tibialis (Cerat.) Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, p. 88. viridana (Eud.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII, 1884, p. 92. viridipygus (Cerat.) Lewis, Ent. Mont. Mag., XVI, p. 113 et 134. Wissmanni (Eud.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII, 1884, p. 89. Gnorimimelus n. g. (Ceratorrhinæ vicinum. ) Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 18. -Bate«Ruthcrf.,Tr. ent. Soc., 1879, n. 169, tab. I, fig. 2. Angola. Angola int. Congo. Cent. Africa. Africa occ. Angola. Mukenge. Zanzibar, Abyssinia. Cent. Africa. Africa cent. Cent. Africa. Pungo An- don go. Zanzibar. Africa occ. Africa cent. Africa occ. Africa cent. Cameroons. 119 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Mephistia n. g. (Ceratorrhinæ vicinum.) Thomson, Bull. Soc. Ent. Fr. (5), IX, p. cxm. Bertolonii Lucas, 1. c., p. lxxxi ( Ranzania ); Bagamoyo. Lucas, Ann. Soc. ent. Fr. (5),X, p. 165-168, tab. IY, fig. la, 16, le. * • i Platynocnemis n. g. [Ceratorrhinæ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXIV, 1880, p. 118. marginicollis Ivraatz, 1. c., tab. l,fig. 1. Ashanti. Asthenorrhella n. g. ( Aslhcnorrli inœ vicin u rn . ) Westwood, Thésaurus ent. oxon., 1874, p. 3. leonina Westw., 1. c., p. 4, tab. I, fig. 5. Sierra Leona. Rhomborrhina Hope. gigantea Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XX 1883, p. 380. glauca Thoms., Typi Cetonid., p. 9. microcephala Thoms., 1. c., p. 8. olivacea Janson, Cist. ent., III, p. 63. polita Waterh., Tr. Ent. Soc., 1875, p. 113. squamuligera Thoms., Typi Cetonid., p. 9. Tamisoria n. g. ( Rhomborrhinœ vicinum.) Thomson, Bull. Soc. Ent. Fr., 1878 (3), VIII, p. lxxxi. Deyrollci Thoms., 1. c., p. lxxxii. Sierra Leona. Tmesorrhina Westw. Barthi Harold, Mitt. Münch. ent. Ver., II, Africa centr. p. 102. occ. simiüima Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 155. Africa occ. , Japonia? India. China sept. Yokohama. Japonica. 120 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Eccoptocnemis n. g. ( Tmesorrhinæ vicinum .) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1880, XXIV, p. rélucens Bâtes, Ent. Mont. Mag., XYIII, p. 157. superba Gerst. Mittheil. d. naturw. Yereins f. Neu-Yorpommern u. Rügen, 1882. Thoreyi Schaum ( Tmesorrhina ). Raceloma n. g. ( Tmesorrhinæ vicinum ,) Thomson, Bull. Soc. Ent. Fr., 1877 (5), VII, p indula Schaum {Ileterorrhina). Cyclophorus n. g. ( Dymusiæ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1880, XXIV, p. cincticollis Kraatz, 1. c., p. 153, tab. I, fig. 4. Scythropesthes n. g. (Helerorrhinœ vicinum .) Kraatz, Ent. Monalsbl., II, p. 29. bicolor Burrn. [Ileterorrhina). Heterorrhina XVestwood. conjux Harold, Mitt. Münch. ent. Yer., 1Y, p. 157. Dohrni Lansb., Notes Leyden Mus., vol. V, (1883), p. 20. elongala Bâtes, Ent. Mont. Mag., XVIII, p. 157. gratiosa Ancey, Le Naturaliste, III, p. 509. hypoxaniha Harold, Col. Hefte, XVI, p. 64, note. imper atrix Mohn., Arch. of Nat., XXXVII, 1871, 1, p. 238, tab. V, fig. 4. lœvicauda Bâtes, Ent. Mont. Mag., XYIII, p. 157. lœeiplaga Rafirav, Rev. et Mag. de Zool., 1877 (3), V, p. 329, tab. II, fig. 1. mutica Harold, Mitt. Münch. ent. Yer., II, p. 163 et Col. Hefte, XVI, p. 64. R0. Africa or. . CXIII. 152. Ashanti. Guinea. Ins. Nias. Africa or. Zanzibar. Kittah. Java. Africa or. Zanzibar. Africa centr. occ. ENUMERATION DES CÉTONIDES. 121 paupera Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 124, tab. YI, fi g. 3. Rcepslorffî Wood-Mason, Journ. oftheAs. Soc. of Beng. (Calcutta) (n. s.), XIV, p. 2. simillima Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 122, tab. YI, fig. 2 et 2a. tricolor Bâtes, Ent. Mont. Mag., XXXVII, I, 1871, p. 157. undulata Bâtes, 1. c., p. 157. Watkinsiana Lewis, Ent. Mont. Mag., XV p. 198. Isandula n. g. ( Heterorrhinæ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294. Mindanao. Andaman merid. Mindanao. Africa or. Africa occ. africana Drury ( Heterorrhina ). Pedinorrhina n. g. ( Heterorrhinæ vicinum.) Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 23. mediana Westw. ( Heterorrhina ). septa Harold, Stet. ent. Zeit., XL, 1879, p. 332. Africa or. var. sellata Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 23. — subœnea Harold, Mitt. Münch. ent. Ver., II, Africa centr. p. 103. occ. swanziana Schaum ( Heterorrhina ). Ptychodesthes n. g. (Heterorrhinæ vicinum .) Kraatz, Deut. Ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 391. elegans Fabr. ( Coryphocera ). gratiosa Ancey ( Heter .). olivacea Guer. ( Coryph .). punctatissima Westw. (Coryph.). Melinesthes n. g. ( Helcrorrh inæ vicinum . ) Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 2't. algoensis Westw. (Heterorrhina). var. flavipennisWQsïvf. (Heterorrhina). 122 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. piclurata Harold, Mitt. Münch. ent. Ver., II, p. 103. simillima Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 25. umbonata Gor. ( Heterorrhina ). Oraniolan. g. [Melinesthi vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294. algoensis Westw. (vide Melinesthes). Dyspilophora n. g. ( Heterorrhinæ vicinum.) Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 27. trivittatci Schaum ( Heterorrhina ). var. nigricans Kraatz, Ent. Monatsbl., II, P- 27. Toeniesthes n. g. (. Heterorrhinæ vicinum ) Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 27. specularis Gerst. ( Heterorrhina ). Smaragdesthes n. g. ( Heterorrhinæ vicinum.) Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 28. affinis Kraatz, 1. c., p. 29. alternata Klug {Heterorrhina). nigricollis Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 29. Ischnostoma Gorv. rosir ata Janson, Cist. Ent., II, p. 299. Radizoblax n. g. { Ischnostomæ vicinum.) Thomson, Dull. Soc. Ent. Fr., 1877 (5), VII, j cervinus Thoms.,1. c., p. cxvi. Heteroclita Burmeister. Africa centr. occ. Africa merid. Natal. Bénin. Bénin. Caffraria. cxv. Guinea. scilnla Janson, Cist. Ent., II, p. 300. Natal. ÉNUMÉRATION DES CÉTON1DES. 123 Hoematonotus n. g. ( Heterosomæ vicinum.) Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 20. Fritschi Kraatz, l.c. lugens Janson, Cist. Ent., II, p. 603. Africa merid. L. Nyassa. Rhinocoeta Burm. minor Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII, Africa mer. 1883, p. 390. anomala Bâtes, Trans. ent. Soc. Lond., 1869, Nicaragua, p. 388. Hueli Chevrolat, Ann. Soc. Ent. Belg., XIV, Guatemala, p. 6, tab. 1, fig. 1. hypoqlauca Westw., Trans. Ent. Soc., 1874, Nicaragua, p. 475, tab. VII, fig. 6. adspersa Sharp, Journ. of Lin. Soc. Zool., XIII, Nicaragua, p. 136.^ Argyripan. g. ( Blæsiœ vicinum .) Thomson, Typi Cetonid., p. II. Lansbergei Sallé ( Blæsia ). Allorrhina Burmeister. Cotinis Burmeister. gracilis Sharp, 1. c., p. 137. Honduras. Mexico. Chontales. Mexico. malinus Janson, Cist. Ent., II, p. 575. polita Janson, 1. c., p. 133. sensx Janson, 1. c., p. 575. Melasictes n. g. [Colini vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 2C8. erythropus Burm. {Colinis). 124 ÉNUMÉRATION DES CÈTONIDES. Latemnis n. g. (Cotini vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 268. Antonii Dugès, Nat. Mex., IV, p. 170 ( Çotinis ), fig. 1. Gymnetis Mac Leay. albo-scripta Janson, Cist. Ent., II, p. 301. anceps Janson, 1. c., I, p. 373, tab. IX, fig. 3. balzarica Janson, 1. c., II, p. 580. Buckleyi Janson, 1. c., p. 537. chonialensis Janson, 1. c., I, p. 374, tab. IX, fig. 4. cupriventris, Janson, 1. c., II, p. 578. decem-guitata Waterh., Ann. and Mag. of Nat. Hist. (4), XVIII, p. 423. discolor Janson, 1. c., Il, p. 579. dispersa Janson, 1. c., p. 579. fabaria Janson, 1. c., p. 577. fumata Janson, 1. c., p. 576. Goryi Janson, 1. c., p. 247 = rufîlateris G et P. inquinaia Thoras., Typi Cetonid., p. 11. lucidiventris Thoms., Typi Cetonid., p. 14. lugubris Thoms., 1. c., p. 13. Ixdxdenta Kirsch, Berd. ent. Zeit., XIV, p. 374. meticxdosa Thoms., Typi Cetonid., p. 12. pelochroma Kirsch, Berl. Ent. Zeit., XVII, p. 346. pygidialis Thoms., Typi Cetonid., p. 12. prothoracica Thoms., 1. c., p. 13. ramulosa Bâtes, Trans. Ent. Soc. Lond., 1869, p. 389. ravida Janson, Cist. Ent., II, p. 581. scapularis Janson, 1. c., p. 577. sculptiventris Thoms., Typi Cetonid., p. 14. spurc.a Janson, Cist. Ent., II, p. 576. submacxdosa Thoms., Typi Cetonid., p. 14. subpunctata Westw., Tr. ent. Soc. Lond., 1874, p. 474, tab. VII, fig. 5. suida Janson, Cist. Ent., II, p. 581. Mexico. Oaxaca. Cayennæ. Ecuador. Nicaragua. Per u. Grenada. Ecuador. Cordova. Venezuela. Cayennæ. Bogota. Amazonæ. Peru. Brasilia. Nicaragua. Venezuela. Ecuador. Chiquitos. Ecuador. Venezuela. Ecuador. Venezuela. ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Badelina n. g. ( Gymneli vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 268. aterrima Goryet Perch. ( Gymnetis ). Hoplopyga n. g. (I Gymneli vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 268. marginesignata Gory et P. {Gymnetis). Amithao n. g. (Gymneti vicinum.) Thomson, Typi Cetonid., p. 10. cavifrons Burm. (Cotinis). Lafertœi Thoms. {Cotinis). Balsameda n. g. {Gymneti vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 268. pulverulenta Burm. {Cotinis). Amazula n. g. ( Clinteriœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXVI, 1882, p. SI. suavis Burm. {Clinteria). Clinteria Burmeister. décora Janson, Cist. Ent., II, p. 603. India. formosa Mohn., Arch. f. Nat. XXXIX, 1873, I, Mindanao. p. 125, tab. YI, fig. 5. infuscata Gor. et P. var. episcopalis Ane ey, Nat. Siciliano, II, p. 72. Hageni Ritsema, Notes Leyden Mus., vol. VI, Sumatra. (1884), p. 1. Revoili Fairm., Bull. Soc. ent. Belg., 1884, Makdischu. p. CXXIII. 126 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. tricolorala Westw., Trans. ent. Soc. Lond., 1874, p. 477, tab. VIII, fig. 4. viridissima Mohn. Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I, p. 250, tab. V, fi g. 7. Pseudoclinteria n. g. [Clinteria vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXVI, 1882, p. cariosa Janson, Cist. Ent., II, p. 247. cincticollis Burra. ( Clinteria ). infuscata Gory ( Clinteria ). permutons Burra. {Clinteria). Tinclirea n. g. ( Clinteriæ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 268. hilaris Burra. {Clinteria). Agestrata Eschs. augusta Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I, p. 254. punclato- striata Lansb., Comptes rend. Soc. Ent. Belg., XXIII, 1879, p. cxxii. Samson Sharp, Ent. Mont. Mag., XI, p. 35. Semperi Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 127, tab. VI, fig. 5. Stethodesma Bainbridge. cincticollis Rafl'r., Rev. et Mag. deZool., 1877 (3), V, p. 330, tab. II, fig. 2. Moscheuma n. g. {Stethodesmœ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 268. lobata Oliv. {Stethodesma). Reichei Thoras. {Stethodesma). sculptilis Thoms., Typi Cetonid., p. 15. India. Java. 60. L. Nyassa. Celebes. Sumbawa. Silhetus. Mindanao. Zanzibar. Guinea. ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. 127 Desicastan. g. (Stethodesmæ vicinum.) Thomson, Typi Cctonid., p. 14. Thomsoni Janson, Cist. Ent., II, p. 302. Panama. Lomaptera G. et P. Adolphinæ Lansb., Comptes-rend. Soc. Ent. Belg., XXIII, 1879, p. cxxiv. Albertisii Gestro, Petites Nouv., VI, p. 427. amberbakiana Thoms., Bull. Soc. ent. Fr., 1877 (5), VII, p. LXXXVI. angulicollis Lansb., Comptes-rend. Soc. Ent. Belg., XXIII, 1879, p. cxxvn. anomala Mohn., Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, Nova Guinea. Nova Guinea. Amberbak, Nova Guinea. Nova Guinea. Gilolo. I, p. 265, tab. VI, fig. 2. aurata Gestro, Ann. Mus. Genov., XIV, p. 6. Beccarii Gestro, Ann. Mus. Genov., VI, p. 501. brunneipennis Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5), IX, p. xxvii. castanea Rits., Notes Leyden Mus., vol. II (1880), p. 243. chions Gestro, Ann. Mus. Genov., VIII, p. 516. cinnamomea Raffr., Bull. Soc. ent. Fr. (5), VIII, p. en. diaphonia Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 215. dichropus Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., XXIII, 1879, p. cxxvi. distincla Lansb., 1. c., p. exxv. doreica Mohn., Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I, Cornwallis Ins. Andai. Timor. Andai. Australia. Nova Guinea. p. 261. Doriœ Gestro, Ann. Mus. Genov., XII, p. 27. Nova Guinea sept. Duboulayi Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5), VIII, Australia. p. CXXXVIII. fuscipennis Kirsch, Mitt. aus dem k. Zool. Mus. Nova Guinea. Dr., II, p. 142. gloriosa Raffray, Bull. Soc. ent. Fr. (5), VIII, — p. LXXXVII. Higginsi Janson, Cist. Ent., vol. I, p. 339, Bornéo, tab. IX, fig. 2. 128 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., XXIII, 1879, p. cxxvi. Jamesi Waterh., Ann. and Mag., Nat. Hist. (4 , XVIII, p. 422. Laglaizii Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., XXII, p. CLIV. lucluosa Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5) IX, p. XXVII. macrophylla Gestro, Ann. Mus. Genov., VI, p. 506. Mohnikii Thoms., Bull. Soc. erit. Fr. 1877, (5), VII, p. LXXXVIII. nicobarica Janson, Cist. Ent., II, p. 249. pulchripes Thoms., Bull. Soc. ent. Fr., 1877 (5), VII, p. LXXXIX. pygmœa Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 216. rufa Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 215. Salvaclorii Gestro, Ann. Mus. Genov., VIII, p. 516. subarouensis Thoms., Bull. Soc. Ent. Fr., 1877 (5), VII, p. clxxxv . tristis Rits., Notes Leyden Mus., vol. II (1880), p. 241. Ulricæ Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I, p. 263, tab. VI, fig. 1. xanthopyga Gestro, Petites Nouv., VI, p. 451. Yorkiana Janson, Cist. Ent., II, p. 248. Nova Guinea. Amberbak. India. Andai. Java. Nicobar Ins. Fitzroy Ins. Nova Guinea. Nova Guinea merid. Aru. Sumbava. Gilolo. Nova Guinea. Cap York. Ischiopsopha n. g. (Lomapterœ vicitium.) Gestro, Ann. Mus. Genov., VI, 1874, p. 494. bifasciata Quoy et Gaimard ( Lomaplera ). Bruyni Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., Nova Guinea. XXIII, 1879, p. cxxiii. Deyrollii Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5), VIII, Australia. p. en. clives Gestro, Ann. Mus. Genov., IX, p. 87. Salwatty Ins. emarginata Rits., Notes Leyden Mus., vol. I Nova Guinea. (1879), p. 186. ignipennis Gestro, Ann. Mus. Genov., VIII, Roro. p. 517. 129 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. nigriloba Rits., Notes Leyden Mus., vol. I (1879), Doreh. p. 185. Digenethle n. g. (Lomapteræ vicinum.) Thomson, Dull. Soc. Ent. Fr., 1877 (5), VII, p. clxxvi. Raffrayi Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., Nova Guinea. XXIII (1879), p. cxxvm. ramulosipcnnis Tlioms., Bull. Soc. ent. Fr. (5), Nova Guinea p. clxxvi. sept. spilophora Gestro, Ann. Mus. Genov., XIV, p. 14. Nova Guinea. Clerota Burin. Brahma Gestro, Ann. Mus. Genov., XIV, p. 8. Sumatra. Plectrone Wallace. lugubris Janson, Gist. Ent., III, p. 63. Bornéo. Chalcothea Burmeister. neglecla Rits., Notes Leyden Mus., vol. IV (1882), Sumatra, p. 171. Pseudochalcothea n. g. (Chalcotheœ vicinum.) Ilitsema, Notes Leyden Mus., vol. IV, 1882, p. 173. auripes Westw., Tr. ent. Soc., 1874, p. 474, Bornéo, tab. VII, fïg. 2. Bockii Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., Sumatra. XXII, p. CLIV. Hasseltii Rits., Notes Leyden Mus., vol. I (1879), — p. 237; Rits., Midden Sumatra Dl. IV, afd. 6, p. 47. virens Rits., Notes Leyden Mus., vol. I (1879), — p. 235; Rits., Midden Sumatra Dl. IV, afd. 6, p. 46. Macronota Hofl'mannsegg. abdominalis Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, Mindanao'. 1873, I, p. 142, tab. VIII, fig. 3. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. I\ 130 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. œnea Gestr., Ann. Mus. Genov., XIV, p. 11. anceps Waterh., Trans. ent. Soc., 1881, p. 488. domina Thoms., Typi Cetonid., p. 16. gratiosa Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, 1, p. 149, tab. VII, fig. 8. ■jucunda Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, 1, p. 145, tab. VII, fig. 5. lugubris Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 152, tab. VIII, fig. 1 et 2. onindanaoensis Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 140, tab. VII, fig. 2. monticola Gestr., Ann. Mus. Genov., XIV, p. 12. nigricollis Janson, Cist. Ent., II, p. 604. pilosa Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 148, tab. VII, fig. 7. propinqua Mohn., 1. c., p. 139, tab. VII, fig. 1. sannio Janson, Cist. Ent., III, p. 64. sculpticollis Thoms., Typi cetonid., p. 15. sponsa Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 246, tab. VII, fig. 6. sumatrana Gestro, Ann. Mus. Genov., XIV, p. 10. iricolor Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 145, tab. VIII, fig. 5. Aurélia n. g. (Macrono lœ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 277. thoracica Wall. (Macronota). Ixorida n. g. ( Macronotœ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 277. Mouhoti Wallace (Macrono la). Carolina n. g. (Macronotœ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 277. Sumatra. Ins. Philipp. Luzon. Mindanao. Luzon. Mindanao. Sumatra. Assam. Mindanao. Travancore. Ins. Philipp. Mindanao. Sumatra. Mindanao. Annœ Wall. (Macronola). ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. 131 Euselates n. g. [Macronolœ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 277. magna Thoms., 1. c. Cochin- China. Oncosterna n. g. (. Macronotœ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 277. celebensis Wall. ( Macronota ). Polydomia n. g. (. Macronotœ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278. marmorata Wall. ( Macronota ). Meroloba n. g. ( Macronotœ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278. antigua Gory (Macronota). Linotarsia n. g. (. Sienolarsiæ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 306. discoiclalis Waterh., Ent. Mont. Mag., XV, Madagascar, p. 84. picta Waterh., Ann. Nat. Hist., 1879 (5), IV, — p. 74. plagiata Waterh., 1. c., IX, p. 323. Fianarantsoa. Scotti Janson, Cist. Eut., vol. II, p. 134, tab. I, Madagascar, fig. 7. Ischnotarsia n. g. ( Stenotarsiæ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 307. scapulata Coq. ( Stenotarsia ). 132 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Liostraca Burm. bella Waterh., Ent. Mont. Mag., XV, p. 84. Madagascar. rufo-plagiala Westw., Trans. ent. Soc., 1879, — p. 206, tab. IV, fig. 4. Epistalagma n. g. ( Lioslracæ vicinum.) Fairmaire, Le Naturaliste, II, p. 236; Ann. Soc. Ent. Fr. (5), X, p. 328. multi'impressa Fairm., Ann. Soc. ent. Fr. (5), Nossi-Be. X, p, 329, tab. XI, fig. 4. Pseudepixanthis n. g. ( Epixanlhi vicinum.) Kraalz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 309.) délia Gory ( Epixanthis ). Euchilia Burm. coslifera Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, p. 75. Antananarivo. cupricollis Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, — p. 76. picipes Waterh., 1. c., p. 75. — puncticollis Waterh., Cist. Ent., II, p. 291. Madagascar. Pareuchilia n. g. (Euchiliœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 310. tarsalis Waterh., Ann. Nat. Hist., 1879(5), III, Antananarivo, p. 76. Pyrrhopoda n. g. (Euchiliœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 311. beryllina Janson, Cist. Ent., II, p. 605. Madagascar. cyanescens Kraatz, Deutsch. Ent. Zeit., XXIV, — 1880, p. 312. hirsula Waterh., Ann. Nat. Hist., 1879 (5), III, Antananarivo, p. 78 (Py gord). ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. 133 mantis Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., 1880, XXIV, Madagascar, p. 312. pratensis Gory ( Anocliilia ). Parachilia Burmeister. compacta Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), V, p. 409. Fianarantsoa. Pollenii Snell. van Vollen., Rech. Faune Madag., Nossi-Be. 1869, p. 9, tab. I, fîg. 5. Chilamblys n. g, ( Parachiliœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 307. bnf o Gory ( Parachilia ). Hyphelithia n. g. ( Parachiliœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 313. stupida Gory ( Anocliilia ). Anochilia Burm. bella Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, p. 77. Coivani ( Pygora ) Waterh., Ent. Mont. Mag., XV, p. 85. fascicularis Waterh., Cist. Ent., II, p. 292. herbacea Westw., Trans. ent. Soc., 1879, p. 205, tab. IV, fîg. 3. hydrophiloides Westw., 1. c., fig. 2. ignita Westw., 1. c., p. 204, tab. IV, fig. 1. marginicollis Westw., 1. c., 1874, p. 479, tab. VIII, fig. 7. ornata Janson, Cist. Ent., II, p. 135. pulchripes ( Pygora ) Waterh., Ent. Mont. Mag., XV, p. 85. punctatissima Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), IX, p. 323. v ersicolor Waterh., 1. c., III, p. 78. Micropeltis n. g. ( Anochiliœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 308. Antananarivo. Madagascar. Antananarivo. cingulata Gor. ( Anochilia ). 134 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Cratomolops n. g. (Anochiliœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 311. costifer Waterh., Cist. Ent., II, 1878, p. 293 Madagascar. C Pygora ). Moriaphila n. g. (Anochiliœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 313. pr inceps Burm. ( Anochilio ). Coquerelia n. g. (Anochiliœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 314. republicana Coq. ( Anochilia ). var. fuscipennis Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., Madagascar, XXIV, 1880, p. 314. Stizopygora n. g. ( Anochiliœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXV, 1881, p. 79. puncticollis Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, Antananarivo, p. 77. Percnobapta n. g. (Pantoliœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 319. ebenina Schaum (Pantolia). Pantolia Burmeister. brevicollis Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), VI, p. 399. Madagascar. rufo-bnsalis Waterh., 1. c., III, p. 79. Antananarivo. Mesorrhaga n. g. (Pantoliœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 319. polita Waterh., Cist. Ent., II, p. 293. Madagascar. ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. 135 Tetraodorrhina n. g. (Pantoliæ vicinum.) Blanchard, Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 317. scapha Gory et Perch. ( Cetonia ). Hemilia n. g. [Pantoliæ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 310. striata Gory ( Pantolia ). Stygnochræa n. g. [Pantoliæ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 317. Desmaresli Gory ( Euchrœa ). Coptomia Burmeister. apicalis Waterh., Ent.’ Mont. Mag., XY, p. 86. castanescens Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 382. celata Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), YI, p. 461. elegans Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, p. 79. fulgida Waterh., 1. c., p. 80. Hildebrandti Kraatz, Deutsch . ent . Zeit . , XX YII , 1883, p. 381. iridoides Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXYII, 1883, p. 381. lucida Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, p. 80. marginata Waterh., id., 1. c., modesta Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), IX, p. 322. mutabilis Waterh., Ann. and Mag. Nat. Hist. (5), II, p. 139. nigriceps Waterh., Ent. Mont. Mag., XY, p. 85. olivacea Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), IX, p. 322. propinqua Waterh., Ent. Mont. Mag., XV, p. 86. quadrimaculata Waterh., 1. c. rufo-varia Waterh., Trans. ent. Soc., 1880, p. 60. Madagascar. Antananarivo. Fianarantsoa. Antananarivo. Madagascar. Antananarivo. Madagascar. Fianarantsoa. Madagascar. 136 ÉNUMÉRATION DES CÉTûNIDES. Eccoptomia n. g. ( Coptomiœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Eut. Zeit., XXIV, 1880, p. 320. sex-sv.lcata Kraatz, 1. c. Madagascar. Adonides n. g. (Coptomiœ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278. crassa XVaterli. , Ann. Mag. Nat.Hist., 1879, p. 83. Madagascar. Pogoniotarsus n. g. ( Pogonotarso vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, Hcfte I, p. 306. Veccoi Coq. ( Pogonotarsus ). Gnathocera Kirby. eruda Janson, Cist. Ent., II, p. 253. gracilis Janson, 1. c., p. 252. lui'ida Janson, 1. c., p. 251. trivial is Gerst., Mitth. d. nat. Yer., 1882. rufipes Janson, 1. c., p. 250. villo^a Janson, 1. c., p. 254. Anacamptorrhina Blanchard. corrusca Gestro, Ann. Mus. Genow, VIII, p. 517. Xov. Guinea. Pœcilopharis n. g. ( Hemiphan vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 182. aruana Wall. ( Schizorrhina ). buruensis Wall. (Schizorrhina). var. Whilei Thoras. (Schizorrhina). — Emiliœ Thoms. (Schizorrhina). E milia Whitc (Schizorrhina). Hemipharis Burra. insularis Gory (Schizorrhina). Lansbergei Gestro, Ann. Mus. Genou., VIII, Huraboldt Bay. 1876, p. 517. speciosa Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 134. — L. Nyassa. Angola. L. Nyassa. 137 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Phæopharis n. g. ( Hemiphari vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXIV, 1880, p. 1 8 i . Broioni Kirby (Schizorrhina). Brunoni Burm. ( Schizorrhina ). Panglaphyran. g. (Hemiphari vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 184. Duboulayi Thoms., Ann. Soc. ent. France, 1879 Austr. bor. (5), IX, Bull., p. xcvi. Dilochorsis n. g. (Hemiphari vicinum.) Thomson, Typi Cetonid., 1878, p. 18. Bakeioellii White ( Schizorrhina ). castanea Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 133. flamma Thoms., Typi Cetonid., 1878, p. 21. fiammula Blanch. ( Schizorrhina ). var. morio Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 186. var. rufipennis Kraatz, 1. c. nigripennis Mac Leay = atripennis Mac Leay (Schizorrhina). sub-foveata Thoms., Bull. Soc. ent. Fr., 1878(5), VIII, p. xxxi. torricla ( Hemiph .), Janson, Cist. Ent., vol. I, 1874, p. 237. Lesosesthes n. g. (. Hemiphari vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294. Nicol. Bay. Ceram. Buru. Australia. Nicol. Bay. nigerrima Vollenh. ( Schizorrhina ). Dysdiatheta n. g. ( Hemiphari vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 187. vicina ( Diaph .), Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, Austr. occ p. 138. 138 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Dysectoda n. g. ( Hemiphari vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXIV, 1880, p. 187. cœlata Gestro, Ann. Mus. Genov., YI, 1874, Nov. Guinea. p. 510. Digglesii Janson, Cist. Ent., vol. I, 1874, p. 238, Queensland, tab. 7, fig. 1. dispar Ne van. ( Schizorrhina ). Eupoecila Burm. ( Neophonia n. g.) Thoms., Typi cctonid., 1878, p. 17 (ex parte, teste Kraatz). Australasiœ Donov. ( Schizorrhina ). balteata Vollenh., Mohn. Revis., p. 277, tab. VI, Waigiou. fig. 3. inscripta Jans., Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 180, Austr. occ. tab. IY, fig. 6. Miskini Jans., Cist. Ent., vol. II, p. 136, tab. I, Cap York, fig. 4. neglecta (Dej. cat.), Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. Australia occ. (5), X, 1880, p. xc. Camilla n. g. ( Eupœcilœ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294. decorticata Mac Leay ( Schizorrhina ). Lyraphora n. g. ( Eupœcilœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 190. assimilis Mac Leay ( Schizorrhina ). Deyrollei Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5), VIII, Australia. 1878, p. xi. gratiosa Blanch. ( Schizorrhina ). obliquata Westw. (. Schizorrhina ) (cf), Janson, Cist. Ent., VIII (1874), p. 241, tab. 7, fig. 4 (cf). ocellata Mac Leay ( Schizorrhina ). pahnata Schaum 0 Schizorrhina ). ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. 139 Ablacopus n. g. ( Eupœcilœ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294. trapezifera Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5), Australia. VIII, 1878, p. xxxi. Polystigma n. g. ( Eupœcilœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXIV, 1880, p. 191. octopunctala Burm. ( Schizorrhina ). punctata Donov. {Schizorrhina). Neorrhina n. g. {Eupœcilœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 192. ochracea Westw. {Schizorrhina). Micropæcila n. g. {Eupœcilœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 192. Breweri Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 139. Austr. occ. cincta. Gory et Perch. {Schizorrhina). Cacochroa n. g. ( Eupœcilœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 194.. gymnopleura Mac Leay {Schizorrhina). var. concolor Hope {Schizorrhina). var. rugicollis Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 194. variabilis Mac Leay {Schizorrhina). Aphanesthes n. g. {Eupœcilœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 198. pullata Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 140, Austr. Ins. tab. 7, fig. 5. 140 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Chlorobapta n. g. (Diaphonies vicinum.) Kraalz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. Besti Westw. ( Schizorrhina ). frontalis Donov. ( Schizorrhina ). var. Cuninghami Gory et P. ( Schizorrhina ). viriclisignata Mac Leay ( Schizorrhina ). Clithria Burin. euenemis Burm. ( Schizorrhina ). incana Mac Leay ( Cetonia ). Trichaulax n. g. ( Diaphonie vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. continua Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 134, tab. VI, fig. 3. Donovanii Thoms., Typi Cetonid., 1878, p. 23. Kirbyi Thoms., Typi Cetonid., 1878, p. 22. marginipennis Mac Leay ( Schizorrhina ). Philipsii Schr. (Schizorrhina). trichopyga Thoms., Ann. Soc. ent. Fr., 1878, Bull., p. X; Thoms., Typi cetonid., p. 22. Platedelosis n. g. (Diaphonies vicin um .) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. Bassii White ( Schizorrhina ). pinguis Janson, Cist. Ent., II, p. 605, tab. XI, «g- 2. velutina Mac Leay (Schizorrhina). Schizorrhina Kirby. Mastersi Mac Leay, Trans. ent. Soc. N. S. W., II, p. 202. neva Gestro, Ann. Mus. Genov., XIV, p. 15. nigrans Mac Leav, Trans. ent. Soc. N. S. W., II, p. 203. 193. 190. Nicol Bay. Austral ia. 198. Nov. Guinea. Gayndah. Thursday Ins. Gayndah . 141 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. pulchra Mac Leay, Trans. ent. Soc. N. S. W., II, p. 203. Schrebersi Thoms., Typi Cetonid., p. 23. truncatipennis Ritsema, Notes Leyden Mus., vol. 111(1881), p. 1. viridicuprea Mac Leay, Trans. ent. Soc. N. S. W., II, p. 204. Diaphonia Newm. dorsalis Don. (Schizorrhina). luteola Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 137, nigriceps Blanch. (Schizorrhina). Parryi Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 135, tab. YI, fîg. 4. semi-nigra Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXIV, p. 208. Melobastes n. g. (Diaphonies vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 29 i. xanlhopyga Germar ( Schizorrhina ). Tapinoschema n. g. ( Diaphonies vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 29 i. impar Mac Leay ( Schizorrhina ). Hemichnoodes n. g. ( Diaphonice vicinum. ) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. Mniszechii Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 179, tab. YI, fîg. 2. Pæcilocephala n. g. (Diaphonice vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. Gayndah. Australia. Aru. Gayndah. Australia occ. Australia merid . 201. Esp. Bay. 202. succinea Hope ( Schizorrhina ). 142 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Metallesthes n. g. ( Diaphonies vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXIV, l'880, p. 202. lacunosa Janson, Cist. Ent., vol. I (1874), p. 239, Australia occ. tab. 7, fig. 3 (Ç). maura Jans., 1. c., p. 240, tab. 7, fig. 7 (cf). — riietallescens XVhite {Schizorrhina). rufîcornis Westw., Trans. ent. Soc. Lond., 1874, Bornéo. p. 477, tab. VIII, fig. 6. /'ugosa Schaum. ( Schizorrhina ). unicolor Mac Leay ( Schizorrhina ). Chondropyga n. g. ( Diaphonie e vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 2u3. gulosa Jans., Cist. Ent., I, 1873, p. 136, tab. 6, Victoria, fig. 5. hirticeps Mac Leay, Trans. ent. Soc. N. S. W., Queensland. II, 1871, p. 203. notàbilis Wfiite ( Schizorrhina ). Dysephicta n. g. (Schizorrhinœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 208. bifida 01. ( Schizorrhina ). EuchræaBurm. flavo-gvMaia XYaterh., Ann. Nat. Hist. (5), IX, Fianarantsoa. p. 321. Evanides n. g. (Celidotœ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294. Bakewelli Milite ( Schizorrhina ). Celidota Burmeister. par cul a Janson, Cist. Ent., II, p. 606. Madagascar. splendens XVaterhouse, Trans. ent. Soc., 1880, — p. 59. 143 ÉNUMÉRATION DES CÉTON1DES. Euryomia Burmeister. amurensis Thoms., Typi Cetonid., p. 24. andamana Thoms., 1. c., p. 24. infîma Thoms., 1. c., p. 25. maculatella Thoms., 1. c., p. 25. molucccma Thoms., 1. c., p. 25. quadrimaculata Westwood, Trans. ent. 1874, p. 477, tab. VIII, fig. 8. Amur. Andaman. Nova Guinea sept. Molucca. Soc., Madagascar. Somalibia n. g. ( Phoxomelæ vicinum .) Lansb., Comples-rend. Soc. Ent. Belg., XXVI, p. xxvi; Revoil, Faune et Flore Somale, Col., p. 30.) guttifera Lansb., 1. c., p. xxvi et p. 30. Somalia reg. Elaphinis Burmeister. alomosparsa Fairm., Bull. Soc. ent. Belg., 1884, Makdischu. p. LXXIII. levis Janson, Cist. Ent., II, p. 256. Nyassa lac. quadripunclata Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Somalia reg Belg., XXVI, p. xxiv; Revoil, Faune et Flore Somale, Col., p. 25. Niphobleta n. g. (Elaphini vicinum.) Kraalz, Deutsche Ent. Zeil., XXIV, 1880, Hefl I, p. 172. niveo-sparsa Kraatz, l.c. Ashanti. Macrelaphinis n. g. ( Elaphini vicinum.) Kraatz, Deutsche Eut. Zeit., XXIV, 1880, Huft I, p. 173. dominula Har., Col., Heft XVI, p. 77. Pungo Andongo. Niphetophora n. g. ( Elaphini vicinum.) Kraalz, Deutsche Ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 38 L maculipes Kraatz, 1. c., p. 385. Transvaal. 144 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Stalagmosoma Burmeister. luctuosa Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., XXVI, p. xxv; Revoil, Faune et Flore Somale, Col., p. 38. quadriguttata Westw., Tr. ent. Soc. Lond., 1874, p. 480. Stalagmopygus n. g. (Stalagmosomœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit.,XXVI, p. 66. albella Pallas ( Stalagmosoma ). Gametis Burmeister. cingustala Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., XXVI, p. xxv; Revoil, Faune et Flore Somale, Col., p. 26. bipunctata Lansb., 1. c., p. 28. clytus Westw., Trans. Ent. Soc., 1879, p. 206, tab. IV, fig. 5. Zanzibar ica Raffray, Rev. et Mag. Zool., 1877 (3), V, p. 331, tab. II, fig. 3. Glycyphana Burm. albomaculaia Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I, p. 287, tab. VI, fig. 6. andamensis Janson, Cist. Ent., Il, p. 143. biargentata Thoms., Typi Cetonid., p. 26. fallaciosa Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 322. flavopunctata Mohn., Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I, p. 290, tab. VII, fig. 1. forticida Janson, Cist. Ent., II, p. 608. illusa Janson, 1. cit., p. 608. incongrua Janson, 1. c., p. 388. inusta Mohn., Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I, p. 282. luctifera Fainnaire, Ann. Soc. ent. Fr. (5), VIII, p. 107, tab. III, fig. 7. medicûa Westw., Trans. ent. Soc., 1874, p. 476, tab. VII, fig. 3. Somalia reg. Angola. Somalia reg. Zanzibar. J ara. An daman. India. Nova Guinea. Bornéo. Japonia. Bornéo. Formosa. Bornéo. China centr. Bornéo. 145 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Mohnikii Gestro, Ann. Mus. Genov., VI, p. 514. nicobarica Janson, Cist. Ent., II, p. 144. palliata Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I, p. 279, tab. VI, fig. 4. pcxata Janson, Cist. Ent., II, p. 606. picla Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I, p. 283, tab. VI, fig. 8. plicata Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., XXIII, p. cxxix. puella Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, 1, p. 281, tab. VI, fig. 5. pulcherrima Mohnike, 1. c., XXXIX, 1873, I, p. 157, tab. VIII, fig. 5. pygmœa Mohnike, 1. c., XXXVII, 1871, I, p. 293. robusta Mohnike, 1. c., XXXIX, 1873, I, p. 164, tab. VIII, fig. 7. rubr omar g inata Mohnike, 1. c., p. 154, tab. VIII, fig. 3. rubroscutellaris Mohnike, 1. c.. p. 159, tab. VIII, fig. 6. rufoviitata Wallace, Cist. Ent., II, p. 608. ruqipennis Ritsema, Notes Leyden Mus., vol. I (1879), p. 153. rutilans Janson, Cist. Ent., II, p. 608. saleyri Ritsema, Notes Leyden Mus., vol. VI (1884), p. 3. scutellata Janson, Cist. Ent., II, p. 142. subcincta Janson, Cist. Ent., II, p. 607. venusta Ritsema, Notes Leyden Mus., vol. VI (1884), p. 2. Astræan. g. ( Gltjcijjthanæ vicinum.) Mohnike, Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. biguttulata Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 171, tab. IX, fig. 1. francolina Burm. ( Macronota ), Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, tab. VIII, fig. 8. margaritacea Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 170, tab. VIII, fig. 9. tigrina Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 172, tab. IX, fig. 2. Andai. Nicobar ins. Java. Philipp. Ins. Java. Sumbava, Flores. Bourou. Mindanao. Java. Mindanao. Bornéo. Sumatra. India. Saleyer. Bornéo. Andaman. Sumatra. 166. Luzon. Ins. Philipp. Mindanao. Luzon. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. 146 - ÉNÜMÉRAT10N DES CÉTONIDES. Phonotænia n. g. (Glycyphat ne vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 983. bella Kraatz, 1. c. Guinea. Eucosma n. g. ( Glycyphanæ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 15t. minor Kraatz, 1. c., XXVII, 1883, p. 3S6. Ashanti. viridula Kraatz, 1. c., XXIV, p. 154, tab. 1, — fig. 5; Kraatz, 1. c., XXVII, 1883, p. 387. Cosmethes n. g. ( Glycyphanæ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 155. lineatocollis Kraatz, 1. c., tab. 1, fig. 3. Ashanti. Discopeltis Burmeister. aberrans Janson, Cist. ent., II, p. 387. Angola. capucina Gerst., Mitt. nat. Ver. v. Neu-Vorp. u. Camaroons. Rügen, 1883, p. 20. Anectoma n. g. ( Discopelti vicinum.) Gerstæcker, Mitt. nat. Ver. v. Neu-Vorp u. Rügen, 1883, p. 21. squamipes Gerst., 1. c., p. 22. Camaroons. Achromisetes n. g. ( Discopelti vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 156. Simonis Kraatz, 1. c., p. 157, tab. I, fig. 2. Ashanti. Euphoria Burm. abreona Janson, Cist. ent., II, p. 304. Bogota. acerba Janson, 1. c., p. 582. Quito. œstuosa Horn, Proceed. Am. Phil. Soc., XVIII, Kansas, p. 400, tab. IV, fig. 14. K NUMERATION DES CÉTONIDES. 147 avita Janson, Cist. ent., II, p. 584. Guatemala. Belti Scharp, Journ. of Lin. Soc., XIII, p. 137. Nicaragua. Candezii Janson, Cist. ent., I, p. 375, tab. IX, Centr. America. Texas. Nebraska. Mexico. Guatemala. Quito. Mexico. Nova Granada. Ecuador. Panama. California. Mexico. N. America. Nebraska. L. Nyassa. Makdischu. Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXV, 1881, p. 26t. pygialis Kraatz, 1. c. Himalaya. (Sub-gen. Xeloma n. sub-gcn.) Kraatz, loc. cit. caslanopterus Burm. ( Anopl. ). odiosus Gory et P. (AnopL). (Sub-gen. Eumimimetica n. sub-gen.) Kraatz, loc. cit. fig- 5. devulsa Horn, Proceed. Am. Pliil. Soc., XVIII, p. 402, tab. IV, fig. 15. hirlipes Horn, 1. c., p. 401, tab. IV, fig. 13. histrionica Thomson, Typi Cetonid., p. 27. limatula Janson, Cist. ent., II, p. 585. morosa Janson, Cist. ent., II, p. 582. mystica Thomson, Typi Cetonid., p. 27. precaria Janson, Cist. ent., II, p. 583. punicea Janson, 1. c., p. 584. Steinheili Janson, 1. c., p. 303. verticalis Horn, Proceed. Am. Phil. Soc., XVIII, p. 400, tab. IV, fig. 12. xanthomelas Thomson, Typi Cetonid., p. 26. Stephanucha Burmeister. discicollis Thomson, Typi Cetonid., p. 28. pilipennis Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 384. Anoplochilus Mac Leay. indutus Janson, Cist. ent., II, p. 257. limbicollis Fairm., Bull. Soc. ent. Belg., 1884. (Sub-gen. Eumimela n. sub-gen.) terrosus Burm., Handb., III, p. 509. 1-48 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. (Sub-gen. Sisyraphora n. sub-gen.) Kraatz, loc. cit. tomenlosus Gory et P. (Anopl.). cicatricosus Burin. (Anopl.). seticollis Kraatz, Monatsbl., II, p. 154. Tetrarhabdotis n. g. ( Oxythyreœ vicinum.) Kraalz, Deutsche Ent. Zeit. , XXVII, 1883, p. nigra Kraatz, 1. c., p. 389. ruficollis Kraatz, 1. c., p. 389. Oxythyrea Mulsant. nlbogv.ttata Lansb., Bull. Soc. ent. Belg., 1882, p. XXVII. amplicollis Fairm., Bull. Soc. ent. Belg., 1884, p. CXLIII. biskrensis Fairm., Comptes rend. Soc. ent. Belg., 1883, p. xliii. cœrulescens Lansb., 1. c., p. xxvm, et p. 38, tab. 1, fîg. 5. cinctipennis Lansb., 1. c., p. xxvm et p. 37. cognata Harold, Mitt. Munch. ent. Ver., II, p. 103. collaris Harold, Monatsber. Ak. Berl., 1878, p. 214. cupricollis Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 153. Hildebrandti Kraatz, 1. c., p. 154. lacrymans Lansb., Comptes rend. Soc. ent. Bel., XXVI, p. xxvii; Revoil, Faune et Flore Çomal., Col., p. 36. lucens Janson, Cist. ent., II, p. 258. . rubriceps Raffray, Rev. et Mag. de zool., 1877 (3), V, p. 334. rufcauda Lansb., Comptes rend. Soc. ent. Belg., XXVI, p. xxvi; Revoil, Faune et Flore Ç'omal., Col., p. 31. rufocincta Lansb., 1. c., p. xxvi. semicuprea Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 387. spoliata Harold, Col. Hefte, XVI, p. 72. Zanzibar. 388. Madagascar. Somalis. Zanzibar. Biskra. Somalia reg. Somalia reg. Centr. Afric. occ. Zanzibar. L. Nyassa. Zanzibar. Somalia reg. L. Nyassa. Zanzibar. Somalia reg. Somalia reg. Congo. Pungo An don go. 149 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. subcalva • Mars. * Nouv. et faits (2), n° 18, p. 72. Biskra. triliturata Quecl., Berliner Ent. Zeit., 1884, Angola. p. 332, t. IX, fig. 11. viridissima Lansb., Comptes rend. Soc. ent. Somalia reg. Belg., XXYI, p. xxvm; Revoil, Faune et Çomal., Col., p. 34. Leptothyrea n. g. ( Oxythyrece vicinum.) Kraatz, Deuisclie Ent. Zeit., 1882, XXVI, p. 72. Perroudi Schaum. ( Oxythyrea ). slicticollis Kraatz, Deusche ent. Zeit., XXVI, Africa, p. 73. Acrothyrea n. g. ( Oxythyrece vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1882, XXVI, p. 76.) rufo-femorata Gor. ( Oxythyrea ). Microthyrea n. g. ( Oxylhyreœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1882, XXVI, p. 76. flaeomaculata Raffray, Rev. et Mag. de Zool., Pemba. 1877 (3), V, p. 332, tab. 2, fi g. 5; Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXVI, p. 78. thoracica Schaum. {Oxythyrea). Mausoleopsis n. g. {Oxythyrece vicinum.) Van Lansl)., Comptes-rend. Soc. Ent. Belg., XXVI, p. xxtx, et Révoil, Faune et Flore Çomal., p. 39. albomarginata Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Somalia reg. Belg., XXVI, p. xxix; Revoil, Faune et Flore Çomal., p. 43. var. heterospila Gestr. {Oxythyrea). var. picticollis Kraatz, Deutsche, ent. Zeit., Zanzibar. XXVI, p. 78. eu^talacta Burm. {Oxythyrea). funebris Lansb., Bull. Soc. ent. Belg., XXVI, Somalia reg. p. xxx et Revoil, Faune et Flore Çomal., p. 42. oculata Lansb., 1. c., p. xxx et p. 4L — 150 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Reeoili Lansb., 1. c., p. xxxi et p. 40, tab. 1, fig. 4. selika Raffray, Rev. et Mag. Zool., 1877 (3), V, p. 332. Tropinota Mulsant. Lethierryi Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1871 (5), I, p. 85. Tephræa Burm. Hildebrandti Harold, Monatsber. Ak. Ber., 1878, p. 213. rufo-ornata Janson, Cist. ent., II, p. 259. Polystalactica n. g. ( Tephrææ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , 1882, XXVI, p. 69. punctulata Fabr. (Tephræa). stellata Harold, Monatsber. Ak. Ber., 1878, Zanzibar, p. 213. Pseudotephræa n. g. (Tephrææ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1882, XXVI, p. 70. ancilla Harold, Col. Hefte, XYI, p. 68. Sint. -Thomas. furfurosa Burm. ( Cetonia ). Somalia reg. Zanzibar. Algeria. Guinea. L. Nyassa. Cetonia Fabricius. Pachnoda Burm.: Protœtia Burm. ocî^mf»?a(P>\)Mohnike, Arcli.f. Nat., XXXVII, Java. 1871, I, p. 306, tab. VII, fig. 5. advena ( Pr .) Janson, Cist. ent., II, p. 260. Cap. York! œmula (Cet.) Bâillon, Bull. Moscou, XLIII, Russia. p. 347. andaraanarum (Pr.) Janson, Cist. ent., II, Andamanæ. p. 145. Athalia (Cet.) Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1871, Syria et Anatolia. (5), p. 86. bicostulata (Cet.) « M. » Nouv. et faits (2), n° 19, Cairo. p. 74. Bogdanowi (Cet.) Solsky, Hor. ent. Ross., XI, Khiva. p. 277. Boholica (Cet.) Mohn. Arch. f. Nat., XXXIX, Bohol. 1873, I, p. 231, tab. XI, fig. 4. 151 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. brevitarsis (Cet.) Lewis, Ann. Nat. Hist. (5), IV, p. 463. calceata (. Pa .) Harold, Monatsber. Ak. Berl., 1878, p. 213, fi g. 3. Canclezii (Pr.) Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., XXIII, 1879, p. cxxx. chionopleura (Pa.) Fairm., Bull. Soc. ent. Belg., 1884, p. cxliii. circurnscripta (Pa.) Thomson, Typi Cetonid., p. 29. cceruleisignala (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 186, tab. IX, fig. 7. Collfsi (Pr.) Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., XXIII, 1879, p. cxxix. compacta (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 234, tab. XI, fig. 5. confuciusana (Cet.) Thomson, Typi Cetonid., p. 28. conspersa (Cet.) Bâillon, Bull. Moscou, XLIII, 1870, p. 347. var. confluens Kraatz, Deut. ent. Zeit., XXVIII, 1884, p. 222. var. immarginata Kraatz, 1. c., p. 223. conspersa (Pr.) Janson, Cist. ent., II, p. 261. crassa (Cet.) Harold, Comptes-rend. Soc. ent. Belg., XXIII, 1879, p. vi. culla(Pr.) Waterh, Trans. ent. Soc., 1879, IV, p. 247. cyanescens (Cet.) Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 344. Dohrni (Cet.) Harold, Comptes-rend. Soc. ent. Belg., XXIII, 1879, p. vi. Dorice (Cet.) Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1871 (sér. 5), I, p. 85. Dubocagii (Pa.) Thomson, Typi Cetonid., p. 29. clucalis (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, 1, p. 196, tab. X, fig. I. Engelhardi (Pr.) Ritsem., Notes Leyden Mus., vol. VI (1884), p. 5. euparypha (Pa.) Gerstàcker, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871-1, p. 46. Fairmaire (Pa.) Raflray, Rev. et Mag. Zool., 1877 (3), V, p. 331, tab. 11, fig. 4. farnelica (Cet.) Janson, Cist. ent., II, p. 539. Nagasaki. Africa mer, Flores. Zanzibar. N’Gami. Mindanao. Sumbava. Camiguin. China. Russia. Bornéo. Pékin. Formosa. Turkestan. India sept. Téhéran, Damascu . Angola. Luzon. Saleyer. Zanzibar. Abyssinia. China sept. 152 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. flavovariegata (Cet.) Mohn., Arcli. f. Nat., XXXIX, 1873-1, p. 205, tab. X, fig. 6. frontalis (Cet.) Harold, Mitt. Münch. ent. Ver., II, p. 103. impavida (Cet.) Janson, Cist. ent., II, p. 538. incerta (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 239, tab. XI, fig. 8. insperata (Cet.) Lewis, Ann. Nat. Hist. (5), IV, p. 463. interruptocostata (Cet.) Bâillon, Bull. Moscou, XLIII, p. 347. Judith (Cet.) Reiche, Ann. Soc. ent. Fr. (sér. 5), I (1871), p. 87. Kessleri (Cet.) Solsky, Hor.ent. Ross., XI, p. 276. Lenzi (Cet.) Harold, Abh. Brem., 1876, V, p. 128. leucogramma (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 201, tab. X, fîg. 3. lineata (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 204, tab. IX, fîg. 5. longula (Cet.) Desbr., Mitth. Schw. ent. Ges., III, p. 358. lyrata (Pr.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I, p. 308, tab. VII, fig. 6. magica (Cet.) Harold, Mitt. Münch. ent. Ver., IV, 1880, p. 160. magnifica (Cet.) Bâillon, Bull. Moscou, XLIII, p. 348. marginicollis (Cet.) Solsky, Hor. ent. Ross., VIII, p. 142, tab. V, fig. 2. Massajæ (Pa.) Gestr., Ann. Mus. Genov., XVI, p. 204. mimula (Cet.) Harold, Comptes-rend. Soc. ent. Belg., XXIII, 1879, p. vi. mœrens (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 237, tab. XI, fig. 7. multiguttulata (CeL)Mohn., 1. c., p. 185, tab. IX, fig. 6. nigritarsis(Pa.) Harold, Mitt. Münch. ent. Ver., IV, p. 158. nigro-œnea (Cet.) Kraatz, Deuische ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 343. niveo-guttata (Pr.) Janson, Cist. ent., II, p. 137, tab. I, fig. 4. Luzon. Centr. Africa, occ. India. Mindanao. Yeso. Russia. SyriaetAlgeria. Sarafschan. Hiogo. Luzon. Mindanao. Sarepta. Java. Kulek. Russia. Loc. ? Shoa. Pékin. Mindanao. Luzon. Africa trop. Turkestan. Cambodia. ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. 153 nox {Pr.) Janson, 1. c., p. 609, tab. XI, fig. 3. oblonqa Gor. et Perch. (Gem. et Har. Cat. Col. Cet.). var. Paffrayi Desbr., Berl. Ent., XIV, p. 119, et Desbr., Petites nouv. ent., 1869, n° 12. papalis {Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 198, tab. X, fig. 2. pectoralis (Pr.) Mohn., 1. c., XXXVII, 1871, I, p. 309. perdrix {Pa.) Harold, Mitt. Münch. ent. Ver., VI, p. 142. Petersi {Pa.) Harold, Monatsb. Berl. Ak., 1878, p. 212. plebeja {Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I,p. 202, tab. X, fig. 4. Poggei {Cet.) Harold, Mitt. Münch. ent. Ver., II, p. 103. prasina {Pa.) Karsch., Sitzungsb. naturf. Fr., 1881, p. 57. purpurinata (CeC)Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 211, tab. XI, fig. 1. pygmœa {Pa) Kraatz, Deutsche ent. Zeit., 1880, XXIV, p, 157, tab. I, fig. 7. Rœlofsi {Cet.) Harold, Coraptes-rend. Soc. ent., Belg., XXIII, 1879, p. y. rufovirens Qued., Berliner ent. Zeit., 1884, p. 334. sangirensis {Pr.) Lansb., Comptes-rend. Soc. ent., Belg., XXIII, 1879, p. cxxx. salrapa {Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 222, tab. XI, fig. 2. scepsia {Pr.) Dohrn, Siet. ent. Zeit., 1872, XXXIII, p. 157. Simonsi {Pa.) Raffr., Rev. et Mag. Zool. (3), V, p. 262. Simonsi {Pa.) Janson, Cist. ent., II, p. 263. subpilosa {Cet.) Desbr., Ann. Soc. ent. Fr., sér. 5, Bull., p. lxxv ; Desbr., Petites nouv. ent., 1869, n° 12. tenuicollis {Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, 1, p. 236, tab. XI, fig. 6. lernatana {Pr.) Mohn., 1. c., XXXVII, 1871, I, p. 300. Ins. Philipp. Andalusia. Panaon. Celebes. Africa merid. Kitui. Luzon. Centr. Afr. occ. Guinea Ins. Babuyanes. Ashanti. Japonia. Angola. Sangir. Ins. Camiguin. Manilla. Nyassa L. Monkey Bay. Syria-Anatolia. Camiguin. Ternata. 154 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. transfuga (Cet.) Schaufuss, Bull. Soc. ent. Amasia. Fr. (6), II, p. clxxxi. var. sub-alboguitata Schauf., 1. c. — venerabilis (CcL)Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, Luzon. 1873, I, p. 229, tab. XI, fi g. 3. Diphrontis n. g. [Diplogmthœ vicinum .) Gerst., Mitt. nat. Ver. von Neu-Yorp u. Rüg , 1883, p. 26. cruenta Gerst., 1. c., p. 27. Camaroons. Gerstœekeri Qued., Berl. ent. Zeit., XXVIII, Malange. 1884, p. 335. Melanosa n. sub-gen. Ceton. Muls., Col. Fr. Lamellic., 2e éd., 1871, p. 669. morio Fabr. (Cetonia). P otosia n. sub-gen. Ceton. Muls., Col. Fr. Lamellic., 2e éd., 1871, p. 669. speciosissirna Scop. (Cetonia). Paleiria n. sub-gen. Ceton. Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1871, p. 83. femorata 111. (Tropinota). Englypta n. g. Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 174. ( Cetoniœ vicinum.) attenuata Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, 1, Luzon. p. 177, tab. IX, fig. 4. biplagiata Mohn., 1. c., p. 179, tab. IX, fig. 5. Sulu Archip. megaspilota XVallace. (Cetonia). multiguttata Mohn., Arch f. Nat., XXXIX, Mindanao. 1873, I, p. 181. Psacadoptera n. g. Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXVI, 1882, p. 67. leucomelæna Gory et P. (Cetonia). simulatrix Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVI, Zanzibar. p. 68. ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. 155 Philhelena n. g. (Cetoniæ vicinum.) . Thomson, Naturaliste, II, p. 278. afflicta Gor. et P. ( Cetonia ). Oxyperas n. g. ( Cetoniæ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278. spectabilis Schaum. (Cetonia). Progaster n. g. (Cetoniæ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278. basalis Burm. Paleopragma n. g. ( Cetoniæ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278. Petersi Harold, Monatsber. Ak. Berl., 1878, Zanzibar inter, p. 212, tab. II, fig. 2. Lydinodes n. g. (Cetoniæ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278. cincia de Geer. (Cetonia). Marmylida n. g. (Cetoniæ vicinum.) Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278. hilaris Westw., Trans. ent. Soc., 1874, p. 478, Sierra Leone, tab. VIII, fig. 2. Pseudoprotætia n. g. (Cetoniæ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXVI, 1882, p. 70. stictica Kraatz, 1. c., p. 71. Natal. stolata Oliv. (Cetonia). 156 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Stichothyrea n. g. ( Cetoniæ vicinum .) K’raatz, Deutsche Ent. Zeit., 1882, XXVI, p. 73. picticollis Kraatz, 1. c., p. 74. Africa or. Diplognatha n. g. pagana Harold, Col., Hefte XVI, p. 80. Pungo Andongo. striata Janson, Cist. ent., II, p. 263. Nyassa L. viridula Janson, 1. c , p. 146. Africa occ. Pseudinca n. g. (Diploynathœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1880, XXIX, p. 138. admixtus Hope. ( Diplognat .) Kraatz, Deutscli. Guinea. ent. Zeit., XXIX', 1880, p. 159, tab. I, fig. 6. dichroa Gerst., Mitt. nat. Xrer. von Xeu-Vorp Camaroons. und Rügen, 1883, p. 30. Charadronota Burin. soror Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII, 1883, Guinea. p. 389. Apocnosis n. g. [Charadronotæ vicinum . ) Thomson, Typi Cetonid., p. 30. brunneo-nigra Thoms., Typi Cetonid., p. 30. Zambesi. Anthracophora Burm. Schœpmakeri Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Sarabaya. Belg., XXII, p. cliv. Phymatopteryx n. g. ( Eureminæ vicinum.) Westwood, Thésaurus ent. Oxon., p. 7. glaberrimus Westw., Trans. ent. Soc., 1879, L. N'Gami. p. 202, tab. III, fig. 4. sculptilis Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 7, Guinea. tab. VIII, fig. 1. ÉNUMÉRATION DES CETON1DES. Macroma Gory. angolensis Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 380. gloriosa Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I, p. 313, tab. VII, fig. 7. lutescens Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 10, tab. 7, fig. 2. triguttulata Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I, p. 311. Periphanesthes n. g. ( Macromœ vicinum.) Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1880, XXIV, p. aurora Motsch. {Macroma). ■ Macromina n. g. [MaCromœ vicinum.) Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 15. angulicollis Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 15, tab. VII, fig. 3. Cymophorus Kirby. quadrimaculatus Raffr., Rev. et Mag. Zool., 1877 (3), V, p. 335. sexfoveatus Fairm., Bull. Soc. ent. Belg., 1884, p. CXLIV. Praona n. g. ( Aspilo vicinum.) Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 20. niveo sparsa Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 20, tab. XIII, fig. 1. Spilopliorus Lacord. Angola. Sumatra. Natal. Sumatra. 213. N’Gami. Abyssinia. Zanzibar. Mindanao. aurifer Westw., Thésaurus ent. Oxon, p. 30, Guinea. tab. IX, fig. 5. 15S -- ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Goniochilus n. g. {Hoplostomo vicinum.) Harold, Milt. Miinch. eut. Ver., II, p. 104. bicolor Harold, Mitt. Mi'inch. ent. Ver., II, p. 104. Haroldi Witte, Deutsche ent. Zeit., XXIV, p. 230. rufiventris Harold , Mitt. Münch. ent. Yer., II, p. 104. Platysodes n. g. (Hoplostomu vicinum.) Westw., Thésaurus enl. Oxon., p. 23. Verloreni Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 23, tab. VII, fig. 4. Pilinurgus Burm. despeclus Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 32, tab. IX, fig. 3. Goliathopsis n. g. ( Pilinurgo vicinum.) Janson, Cist. ent., II, p. 609. cervus Janson, Cist. ent., II, p. 610, tab. XI, fig. 4 et 5. Coenochilus Schaum. agymsibcinus Raffray, Rev. et Mag. Zool., 1877 (3), Y, p. 335. analis Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 39, tab. XII, fig. 10. angnslatus Westw., 1. c., p. 43, tab. XYI,fig. G. apicalis Westw., 1. c., p. 47, tab. XIII, fig. 4. armiger Westw., 1. c., p. 40, tab. XII, fig. 2. calcaratus Westw., 1. c., p. 39, tab. XII, fig. 3. castaneus Westw., 1. c., p. 38, tab. XI, fig. 9. cornig et' Westw., 1. c., p. 42, tab. XII, fig. 4. crassipes Westw., 1. c., p. 42, tab. XII, fig. 5. curtipes Westw., 1. c., p. 47, tab. XIII, fig. 6. Centr. Africa occ. Zanzibar. Centr. Africa occ. • Java. Siam. Siara. Zanzibar. Natal. Africa occ. Siam. Africa mer. Africa occ. Abyssinia. Africa merid. Africa occ. Assam. ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. 159 emarginatus Westw., 1. c., p. 41, tab. XII, fîg. 1. javanicus Westw., 1. c., p. 42, tab. XII, fîg. 4. Kolbei Quedenf., Berl. ent. Zeit., 1884, p. 337. niloticus Westw., 1. c., p. 40, tab. XII, fig. 11. platycerus Gerst., Mitt. nat. Ver. von Neu-Vorp. uncl Riigen, 1883, p. 35. striaivs Westw., 1. c., p. 46, tab. XIII, fig. 7. taprobanicus Westw., 1. c., p. 46, tab. XIII, fig- 8. iomicoides Harold, Monatsber. Ak. Berl., 1878, p. 214, fig. 4. turbatus Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 37, tab. XII, fig. 7. Genuchus Kirby. dimidiatus Gerst., Mitt. nat. Ver. von Neu-Vorp. und Rügen, 1883, p. 33. perditus Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 50 et p. 203, tab. X, fig. 2. Genuchinus n. g. (i Genucho vicinum.) Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 23. sulcipennis Westw., 1. c., p. 24, tab. II, fig. 3. quadrinotatus Westw., 1. c., p. 23, tab. X, fîg. 4. velutinus Westw., 1. c., p. 25, tab. X, fig. 5. Nyassinus n. g. (Genucho vicinum.) Westw., Trans. ent. Soc., 1879, p. 199.) lugubris Westw., 1. c., p. 200, tab. III, fîg. 2. maculipes W estw . , 1. c., p. 199, tab. III, fig. 1. Trichoplus Burmeister. cordicollis Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), VIII, p. 319. Scaptobius Schaum. parrianus Westw., Trans. ent. Soc., 1879, p. 201, tab. III, fig. 3. pentarthrius Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 52, tab. X, fig. 7. Africa merid. Angola. Nilum album. Incertæ sedis. Hong-Kong. Ceylan. Int. Zanzibar. Natal. Camaroons. Guinea. America centr. Nyassa. Zulu. Transvaal. Natal. 100 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Problerhinus Deyrolle. Biiehholzi Gerst., Mitt. nat. Yer. von Neu-Vorp. und Rügen, 1883, p. 32. Cyclidinus n. g. ( Cyclidio vicinum .) Westw., Thésaurus cnt. Oxon., p. 55. lugubris Westw., 1. c., p. 56, tab. XI, fig. 4. velutinus Westw., 1. c., p. 204. Cholerastoma n. g. ( Cremastochilo vicinum.) Molin., Arch. f. Nat., 1871, 1, p. 315. = Callynomes n. g. Westw., Thésaurus eut. Oxon., p. 26. Davidis Fairm-., Ann. Soc. ent. Fr. (5), VIII, 1878, p. 107, tab. III, fig. 6. jucundus Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 26, tab. VII, fig. 7. mandarinus Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 27, tab. VII, fig. 8. niveisparsa (Westw.), Molin., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 241. obsoletus Fairm., Ann. Soc. ent. Fr. (5), VIII, p. 108. spondylidea Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I, p. 318, tab. VII, fig. 8. Yollenhoveni Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 26, tab. VII, fig. 6. Cremastochilus Knoch. aca/nioomsWestw., Thésaurus ent. Oxon., p. 60, tab. XIV, fig. 9. crassipes Westw., Ent. Mont. Mag., XI, p. 55; Thés. ent. Oxon., p. 204. crenicollis Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 65, tab. II, fig. 6 et 6a. crinitus Leconte, Trans. Am. ent. Soc., V, p. 55. Camaroons. Amazona riv. Loc.? Cent. China. Java. China. Mindanao. Centr. China. Java. Carolina mer. Utah? Nov. Mexico. Utah? 161 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. clepressus Horn, Trans. ent. Soc., III, 1870, p. 340. Percheroni Westw., Thésaurus ent. oxon., p. 61, tab. II, fig. 5. pilosicollis Horn, Trans. ent. Soc., III, 1870, p. 341. Villadœ Duges, Nat. Mex., IV, p. 171, fîg. 2. Westicoodi Horn, Proceed. Am. Phil. Soc., XVIII, p. 389. Wheeleri Leconte, Wheeler’s Ann. Rep., 1876, p. 296. Anoplocarpus n. g. (C remas tochilo vicinu m.) California. Carolina merid. California. Mexico. California. Nov. Mexico sept. Quedenfeld, B l’linerenl. Zeit. , 1 88 p. 338. marginatus Qued., 1. c., p. 339. Angola. Inca Serville. Davixi Waterh., Cist. ent., II, p. 228. Peru. Golinca n. g. (Incœ vicinum.) Thomson, Typi Cetonid., p. 3i. bifrons 01. {Inca). Osmoderma Serville. socialis Horn, Trans. ent. Soc. Lond., III, 1870, America, p. 338. Myoderma Burm. rufipennis Deyr., Gestro, Ann. Mus. Genov., Shoa. XVI, p. 204. Agenius Serville. nobilis Thomson, Typi Cetonid., p. 31. India? Africa? Gnorimus Serville. decem-panctalus Helf. var. velutinus Rag., Nat. Siciliano, I, p. 250. Donitzi Harold, Deutsche ent. Zeit., XXIII, Japonia 1879, p. 366. ANNALES I)E J.A SOC. ENTOM. DE UELGIQUB, T. XXVIII. XI 102 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. Paratrichius n. g. ( Trichio vicinum.) Janson, f.ist. ent., II, p. 610. longicornis Janson, Cist. ent., II, p. 611, tab. XI, fig- 1. Trichius Fabricius. N oui Pellet, Nouv. et faits, p. lxxxix, et Petites nouv. ent., p. 164. tcxanus Horn, Tr. Am. Ent. Soc., V, p. 195. Calometopus Blanchard. Syassœ Westw., Proceed. ent. Soc., 1878, p. 27, tab. I, fig. 1. Oreoderus Burm. pilosus Bitsema, Notes Leyden Mus., vol. 1 (1879), p. 238; Rits., Midden-Sumatra Dl. IV, afd. 6, p. 49. Valgus Scriba. angusticollis Waterh., Trans. ent. Soc., 1875, p. 115. californiens Horn, Trans. ent. Soc. Lond., 1870, p. 78. castaneipennis Mac Leay, Trans. ent. Soc. N. S. W., II, p. 205. furcifer Westw., Proceed. ent. Soc., 1878, p. 27, tab. I, fig. 2. niger Ivraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 377. nigrinus Mac Leay, Trans. ent. Soc. N. S. W., II, p. 205. œclipus Gerst., Mitt. nat. Ver. von Neu-Yorp. und Riigen, 1883, p. 36. pulcher Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 378. pustulipennis Kraatz, 1. c. pyrrhopygus Kraatz, 1. c., p. 376. Jesso. Canigou. Texas et Florida. Nyassa. Sumatra. Japonia. California. Nyassa. Malacca. California. Camaroons. Malacca, Celebes. Ashanti. Malacca. ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES. 163 quadnmaculatus Kraatz, 1. c., p. 374. Malacca. sellatus Kraatz, 1. c., p. 374. Luzon. Yethii Ritsema, Notes Leyden Mus., vol. I (1879), Sumatra, p. 240; Rits., Midden Sumatra Dl. IV, afd. 6, p. 50. Pygovalgus n. g. ( Valçjo vicinum.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., Bd. XXVIII, 188 1, p. 166.) glabratus Kolbe, 1. c. Mukenge. insignis Kolbe, l.c. Comythovalgus n. g. ( Valrjo vicinum.) Kolbe, Berl. enl. Zeit., Bd. XXVIII, 1884, p. 166. fasciculatus Sch. [V aigus). Œdipus Gerst. plumatus Fabr. ( Val gus). villosus Kolbe, Berl. ent. Zeit., Bd. XXVIII, 1884, p. 166. ADDITIONS & RECTIFICATIONS AUX DEUX CATALOGUES DE MYRIAPODES PUBLIÉS EN 1884 PAR A. PREUDHOMME DE BORRE PAR LE IV KAR8CH Conservateur au Musée Royal d’histoire naturelle de Berlin. — SÉANCE DU 6 DÉCEMBRE 1884 — ADDENDUM AD TENTAMEN CATALOGI GLOMERIDARUM. Glomeris Latr. dcnticulata Menge, in Koch et Berendt, Die in Bernstein befindlichen Crustac., etc., der Vorwelt, 1854, p. 12. ADDENDA ET CORRIGENDA AD TENTAMEN CATALOGI LYSIOPETALIDARUM, ETC. Julus L. amazoniens Giebel in Zeitschr. f. d. ges. Amazones. Naturw., 1870, Bd. 35, p. 86-87 = Spiro- bolus sec. Humbert et Saussure, Mission scientifique au Mexique, 1872, p. 185. Americœ borealis P. de Beauvois, Ins. rec. en Afrique et en Amérique, 1805, p. 155, pl. 4, f. 3, 2>a-e (nec americanus, nomen mutilatum ex Gervais atque Lucas!) ADDITIONS ET RECTIFICATIONS, ETC. 165 araneoides Pallas Spicil. Zool., fasc. 9, pl. 4, f. 16, Anno 1774 = Scutigera ( Cermatia ) coleoptrata (L.). alratus Girard, in Marcy : Red River of Loui- siana, Washington, 1853, p. 274, 3. badins Menge, in Koch et Berendt, 1. c., p. 13. Icevigatus C.-L. Koch, in Koch et Berendt, 1. c.,p. 11-13, tab. 1, f. 4. lagurus Scopoli, 1763 = Polyxenus lagurus. obesus Lucas, in Rev. et Mag. de Zool., 2 sér., t. 5, 1853, p. 528-529, n. 47, pl. 16, f. 5, 5 a-b. ornatus Girard, in Marcy : Red River of Loui- siana, 1853, p. 274, 2. politus Menge et rubens Menge, in Koch et Berendt, 1. c., p. 13. Spirostreptus Brandt. chilensis Gervais (sub Julus ) sec. von Porath, Bih., 1876, p. 41, 5. cluniculus Humbert et Saussure in Rev. et Mag. Zool., 2e sér., 1870, t. XXII, p. 174, 6; Miss, scient., 1872, p. 64; p. 65-66, 1, pl. 3, f. 2, 3, etc. corculus Butler, in Ann. et Mag. Natural His- tory, 1882, vol. IX, p. 850, 3. Montezumæ Humbert et Saussure (1870 sub Juins), Miss, scient., 1872, p. 65; p. 69- 70, 8. Spirobolus Brandt. amazoniens Giebel conf. sub Julus. aztecus Saussure, in Miss, scient., 1872, p. 176. domingensis Humbert et Saussure, in Miss, scient., p. 177, n. Ylbis. Gaudichaudi Gervais, sec. Humbert et Saus- sure, Miss. scient., 1872, p. 178, n. 41. insignis Saussure, in Miss, scient., 1872, p. 175. lugnbris Ludw. Koch — sec. v. Porath., Oef- vers., 1872, p. 15, Nota 4. macrourus (sic!) Humbert et Saussure, nec macrocerus ! Bernstein. Crefa. Brasilia, Rio Negro. Madagascar. Ile de St. Do- mi ngue. 1(36 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS, ETC. mexicamcs Saussure, in Miss, scient., 1872, p. 177, 27. mystecus Saussure, in Miss, scient., 1872, p. 177, 27. sublœvis Gervais (sub Juins) sec. Humbert et Saussure, Miss, scient., 1872, p. 178, n. 48. totonacus Saussure (sub Julus, 1860) = Spiro- bolus sec. Humbert et Saussure, in Miss, scient., 1872, p. 176. tzendalus Saussure, in Miss, scient., 1872, p. 177, 28. zapotecus Saussure (sub Julus, 1860) — Spiro- bolus sec. Humbert et Saussure, Miss, scient., 1872, p. 176; von Porath, Bih. Iv. Svenska Yet. Akad. Handl., 4, 1876, p. 35, 9. Paraiulus Humb. et Sauss. tarascus Humbert et Saussure, in Miss, scient. , 1872, p. 98, 2 (conf. sub. Julus). (p. 38) Xylobius Dawson c? = Xyliulus (sine auctore) in Rev. Zoolog. et Palæontol. Rev. scientif., vol. XXXIII, 1884, p. 281. Platydesmus Lucas. amurensis Gerstfeldt in Mém. prés. Acad. Imp. Sc. Saint-Pétersb., Mém. sav. étrang., vol. VIII, 1859, p. 273, 1. Amur. — Conf. Stuxberg in Ann. et Mag., Nat. Hist., 4e sér., vol. 17, 1876, p. 306, 26. Siphonophora Brandi. çortoricensis Brandt, Gerv., Koch et Peters. TABLE DES MÉMOIRES Pages. Métamorphoses de la Leptinotarsa undecimlineata Stàl, par M. le Dr E. Dügès (avec une demi-planche) 1 Métamorphoses du Tropisternus lateralis Fabricius, par le même (avec une demi-planche) 7 Métamorphoses du Mallodon angustatum Thomson, par le même (avec une planche) 13 Tentamen Catalogi Glomeridarum hucusque descriptarum, auctore A. Preudhomme de Borre 19 Révision des Diplax paléarctiques, par E. de Selys-Long- champs ' 29 Tentamen Catalogi Lysiopetalidarum, Julidarum, Archiulida- rum, Polyzonidarum atque Siphonophoridarum hucusque descriptarum, auctore A. Preudhomme de Borre. ... 46 Longicornes recueillis par feu Camille Yan Yolxem au Brésil et à La Plata, par M. Aug. Lameere 83 Nouveaux genres et nouvelles espèces : Volxernia n. g 85 Slethopoma n. g 93 V. Dianella 86 S. Batesi 94 Eburodacrys sexguttata . 87 S. Candezei » E. fortungta » Lophopœum Volxemi . 95 Gnomidolon elegantulum . 88 Hijperplatijs fulvcolus . 96 Ibidion Borrei » Eutrypanus nigrosignatus . 97 Charis Eupheme .... 89 ColoboLkea signatipennis . 98 Matériaux pour la Faune des Petites Antilles. Longieornes recueillis par M. Purves à Antigoa, par le même .... 100 Espèce nouvelle : Heterachthes submaculalus 100 Longicornes des voyages du Dr E. Fromont au Brésil et à La Plata, par le même . . 102 Espèce nouvelle : Loplwpœum Timbouvœ .102 168 TABLE DES MEMOIRES. Pages. Matériaux pour servir à la Faune de la République de Venezuela. Longicornes nouveaux ou peu connus, par le même 105 Callocteanus pulclier White. 106 Callichroma purpuralum n. sp. » Lis/roptera thoracica Chevr. 107 Rhopalophora Lansbergei n . sp. )) Chrysoprasis suturalis. n. sp. » C. Dutreuxi n. sp. . 108 Chrysoprasis Chevrolati n. sp. 108 Trachyderes conformis Dup. . K 9 Acanthoderes hœmalopus n. sp. » A.nigricans n. sp. . . . 110 Nyssodrys ophthalmiœ n. sp. » Énumération des Cétonides décrits depuis la publication du Catalogue de MM. Gemminger et de Harold, par M. A. Berge Additions et rectifications aux deux Catalogues de Myria- podes publiés en 1884 par A. Preudhomme de Borre, par le Dr Karsch 113 163 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQU DE BELGIQUE BRUXELLES P. WEISSFNBRUCH, IMP. DU ROI 45, HUE EU POINÇON BULLETIN ou DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE ANNÉE 1884 BRUXELLES AU SIÈGE DK LA SOCIÉTÉ MUSÉE ROYAL L’HISTOIRE NATURELLE 1884 " \ COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. Série III. — N» 41. Assemblée mensuelle du 5 janvier 1884. PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCIIAMPS. Présents : MM. DeGlain, Degouve de Nuncques.De Lafontaine, De Le Court, Demoor, De Raeck, Determe, Devaux, Donner, Du Pré, Fologne, Jacobs, Lallemand, Lameere, Remy, Yanden Bran- den, Vandervelde, Yan Rossen, Weinmann et Preudhomme de Borre, secrétaire. MM. Bergé, Capronnier, H. Donckier de Donceel, Duvivier et Kerremans ont fait excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures, dans la salle des séances de la Commission de la Carte géologique, rue de Ruysbroeck, 44. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 1er décembre 1883 est approuvé. Le Président annonce que le Comité d’administration s’est con- stitué en choisissant pour vice-président M. Weinmann, et en con- tinuant MM. Fologne et Preudhomme de Borre dans leurs fonc- tions de trésorier et de secrétaire- bibliothécaire. M. Lallemand a été nommé secrétaire adjoint, et M. Yanden Branden a été désigné pour les fonctions de bibliothécaire adjoint. VI Ainsi qu’il avait déjà été annoncé à notre assemblée générale, le Gouvernement, à la suite de l’incendie du Palais de la Nation, a interdit l’éclairage dans plusieurs édifices publics, notamment dans lePalais des Musées, où notre Société jouissait depuis plus de vingt- cinq ans d’une salle pour ses réunions. M. le Directeur du Musée Royal d’Histoire naturelle, garant des engagements de l’État vis- à-vis de notre Société, s’est gracieusement empressé de mettre pro- visoirement à notre disposition, dans un local voisin du Musée, la salle des séances de la Commission de la Carte géologique. L’assemblée vote des remerciements à M. le Directeur du Musée et décide que des démarches seront faites auprès du Gouvernement afin de faire valoir les droits que nous donne la convention du 27 septembre 1868, et d’obtenir une salle de séances plus spacieuse que celle où l’hospitalité nous est provisoirement accordée. Le Président annonce que le Conseil a reçu les démissions de MM. Coulon, membre effectif, et Branquart, associé. Il a admis deux nouveaux membres effectifs : M. H. De Le Court, jusqu’alors associé, sur sa demande, et M. T. Vernieuve, employé au Ministère de l’Intérieur, à Schaerbeek, présenté par MM. Lameere et Preud- homme de Borre. A été admis comme membre associé, M. Mathias Kraus, instituteur communal à Luxembourg, présenté par MM. Preudhomme de Borre et H. Donckier de Donceel. Correspondance. La Société Royale Linnéenne nous adresse un programme de conférences. La Société Zoologique Natura Artis Magistra, d’Amsterdam, l’Aca- démie Royale Danoise des Sciences et des Lettres, le Geological Survey, à Washington et la Rédaction de la Revue Science , à Cambridge, nous remercient pour l’envoi de nos publications. Les Sociétés Scientifique Argentine et des Sciences naturelles de Carlsruhe et la Direction du Musée de Gênes nous annoncent l’en- voi de leurs publications. La Rédaction d’un nouveau recueil américain : Science Record, demande à entrer en relation d’échange de publications. — L’as- semblée décide que nos Comptes-rendus lui seront adressés. La Société a reçu un catalogue de Lépidoptères à vendre chez J. Anderegg à Gamsen, près Biieg (Valais), un catalogue d’objets d’histoire naturelle du Dr Schaufuss, à Dresde, un numéro du Mésos, des catalogues de livres de Friedlænder, Wesley et Cal- vary. Rapports, lectures, communications. M. le Dr Dugès envoie du Mexique le manuscrit d’un travail VII accompagné de figures et ayant pour titre : Métamorphoses du Tropislernus laleralis Fabr. MM. Sharp et Preudhomme de Borre sont chargés de l’examiner. M. de Borre présente un travail ayant pour titre : Tentamen Catalogi Glomeridarum hucusque descriptarum. — Rapporteurs : MM. Plateau et Mac Leod. M. de Selys-Longchamps donne lecture des deux notes sui- vantes, la première de M. Mac Lachlan, la seconde de lui-même: DESCRIPTION DE DEUX ESPÈCES NOUVELLES DE GOMPHINES ORIENTALES par M. R. Mac Lachlan, F. R. S. Macrogomphus thoracicus Mac Lachl., n. sp. 9- Abdomen, 56 mill.; aile inférieure, 55 mill. C?. Inconnu. 9 . Ailes hyalines (une très légère indication brunâtre à leur base extrême). Réticulation noire y compris la nervure costale. Ptérostigma très long (de 6 1/2 mill.) non dilaté, brun cendré sur- montant 8 cellules ; 21 antécubitales et 13-14 postcubitales aux supérieures. Tête grande (large de 11 1/2 mill.), noir luisant, excepté la lèvre inférieure et les lobes latéraux jaunâtres (la lèvre même entourée de noir) et une bande transversale (imprimée au milieu) jaune pâle au front devant les ocelles. Lame de l’occiput étroite, le bord à peine évidé avec une très petite dent triangulaire au milieu. Der- rière de la tête également noir. Prothorax noir, excepté une petite tache et le bord antérieur étroitement jaunes. Thorax noir, marqué de jaune citron ainsi qu’il suit : les deux tiers inférieurs du devant jusqu’au bord mésotho- racique (ce dernier restant noir vis-à-vis du prothorax) et la bande citron se continuant sur le premier espace latéral après la suture humérale, qui est très étroitement noirâtre; enfin, une tache ovale assez grande au centre du dernier espace latéral. Les deux parties latérales citron dont je viens de parler, sont largement séparées par le fond noir, mais chacune d’elles offre un petit prolongement pointu dirigé l’un vers l’autre au niveau du stigmate. Espace inter- alaire avec une bande maculaire citron. Abdomen noir. Le 1er segmentpresque en entier, les 2-7c avec une très grande tache jaune antérieure, mais ne touchant pas le bord postérieur, excepté au 2e, ces taches occupant au moins le tiers de chaque segment (la moitié au 2e); l’arête dorsale étroitement noire VIII (excepté au 2e) ; les 8-10e noirs en entier. Le 9e presque aussi long que les 7e et 8e réunis (long de 8 mill.); le 10% très court (de 2 mill.) plus large que long. Vus de profil, les 9-10e sont un peu courbés en bas et amincis. Appendices anals aussi longs que le 10e segment, noirs, très pointus. Ecaille vulvaire nulle (ou rudimentaire). Pieds noirs, les fémurs un peu jaunâtres ; onglets jaune verdâtre à pointe obscure. Patrie : Perak (Péninsule de Malacca), une femelle unique. Coll. Mac Lachlan. Cette superbe espèce diffère du mâle du il/, quadratus Selys, de Sumatra, par la taille plus forte, le ptérostigma beaucoup plus long et la bande citron du devant du thorax prolongée sur le premier espace latéral; enfin par la tache jaune du dernier espace plus grande. Cependant il subsistera un léger doute sur la distinction des deux espèces tant que la femelle du quadratus et le mâle du tho- racicus resteront inconnus (voir plus bas la comparaison avec la femelle duili. abnormis par M. de Selys). Gomphus abdominalis Mac Lachl., n. sp. cf. Abdomen, 50 mill.; aile inférieure, 37 mill. Ailes hyalines; réticulation noire, nervure costale jaune en dehors; ptérostigma jaune (long de 3 1/2 mill.) surmontant 3 cellules 1,2; 13 antécubitales et 10-11 postcubitales aux supé- rieures. Tête jaune clair presque en entier, excepté les mandibules, et une large bande noire en dessus, entre les yeux, renfermant les ocelles. (La suture basale de la lèvre supérieure étroitement noire.) Lame de l’occiput jaune, large, son bord entier, subarrondi, presque droit, à poils cendrés, longs. Derrière de la tête jaune, noir seule- ment contre la lame occipitale. Prothorax jaune avec une bande transverse antérieure assez large, ne touchant pas la base et la suture basale du lobe posté- rieur noirs ; celui-ci arrondi, un point très enfoncé de chaque côté de la partie médiane. Thorax d’un jaune un peu olivâtre, revêtu de poils cendrés, avec des dessins noirs ainsi qu’il suit : un collier transverse assez large près du prothorax, renfermant une petite tache jaune de chaque côté; les lignes médianes confluentes for- mant ainsi une seule ligne assez étroite amincie en avant et renfer- mant la crête dorsale jaune (mais cette crête noire en arrière, où elle devient fourchue vers les sinus antéalaires); les lignes antéhu- mérales et humérales rapprochées, parallèles, étroites, -les antéhu- mérales ne touchant pas le haut; subitement amincies dans leur moitié supérieure, elles sont plutôt brunâtres que noires. Sur les IX côtés, on voit une petite ligne inférieure étroite et la suturemédiane également etétroitement noire, se continuant sous la base des ailes. Espace interalaire jaune, à sutures noires. Poitrine jaune. Abdomen long, un peu déprimé, étranglé au 3e segment, aminci vers le bout. Oreillettes grandes, très proéminentes, semicircu- laires jaunes. Les hameçons des parties génitales du 2e segment larges à la base, assez subitement amincis ensuite, l’extrémité for- tement recourbée en crochet noir, le lobe postérieur noir. La cou- leur de l’abdomen est jaune un peu olivâtre comme le reste du corps; le dessus marqué de chaque côté d’une bande longitudinale irrégulière interrompue noire, épaissie dans la partie postérieure de chaque segment jusqu’au 6e, formant en dedans une petite dent noire à son dernier quart. Cette bande plus complète et régulière sur les 7-10“ segments ; les sutures transverses noires. De profil, on voit un trait postérieur noirâtre aux 4-71, segments, rejoignant obli- quement la bande et une autre bande noire le long de la suture ventrale. Appendices anals supérieurs très divariqués, un peu plus longs que le dernier segment, noirs, assez robustes ; leur bout coupé obli- quement, la pointe interne prolongée et aiguë. Appendice inférieur de même longueur, ses branches aussi divariquées que les appen- dices supérieurs, jaune à la base en dessous, mais les branches, qui sont larges et obtuses et un peu recourbées en haut, sont noirâtres au bout. Pieds jaunâtres, l’intérieur des premiers fémurs, une bande à l’intérieur des seconds dans leur moitié apicale et l’intérieur des fémurs de la troisième paire, le bout de tous, le dessous des tibias et les tarses (excepté une tache jaune à l’intérieur du premier article) noirs. Onglets bruns. Les fémurs et les tibias garnis de petites dents. Pieds postérieurs très longs (fémurs : lü mill.). 9- Inconnu. Patrie : Intérieur de la Chine septentrionale. Un mâle unique. Coll. Mac Lachlan. C’est l’une des plus grandes espèces du sous-genre Gomphus pro- prement dit. Elle n’a pas d’analogie avec les espèces particulières au Japon et à la Sibérie orientale. Par les dessins du thorax, elle res- semble beaucoup au pulchellus d’Europe, dont elle paraît en effet voisine, s’en distinguant par sa grande taille, l’absence de ligne noire à la suture entre le front et le nasus, la lame occipitale subar- rondie non bordée de noir, le prothorax beaucoup plus jaune, la première ligne latérale des côtés du thorax incomplète, les taches dorsales jaunes formées par les deux bandes noires latérales des 4-79 segments beaucoup plus larges, rappelant un peu celles de la femelle de Y Onycho gomphus forcipatus. X La grande taille, la face jaune et le peu de lignes noires des côtés du thorax donnent à Y abdominalis une physionomie rappelant le pallidus de l’Amérique septentrionale ; mais il n’y a pas là d’affi- nité, ces espèces appartenant à deux groupes différents. DIAGNOSE D’UN NOUVEAU MACROGOMPHUS par M. de Selys-Longchamps. Macrogomphus abnormis Selys, n. sp. 9- Abdomen, 56-58 mill.; aile inférieure, 56-59 mill. cf. Inconnu. 9- Très voisin du M. quadratus Selys (te* Ad dit. au Syn. des Gomplùnes , n° lbis) de Sumatra, dont le mâle est seul connu. Elle n’en diffère que par ce qui suit : 1° Taille beaucoup plus grande; ptérostigma noir un peu plus long, surmontant? cellules, par conséquent une ou deux de plus. Aux supérieures 19-23 antécubitales et 16-27 postcubitales, nombres un peu plus grands que chez le quadratus ; 2° Les triangles ont une tendance manifeste à être irrégulière- ment traversés par une nervule, ce qui est une chose tout à fait anormale dans la légion des Gomphus. Ainsi, l’un de mes deux exemplaires montre cette transversale aux triangles discoïdaux des deux ailes supérieures; — chez l’autre, ce triangle est traversé à l’aile supérieure droite seulement; mais il l’est également à l’aile inférieure gauche ; 3° La large bande transverse jaune citron qui occupe plus de la moitié inférieure du devant du thorax est prolongée sans inter- ruption à travers tous les espaces des côtés du thorax. Patrie .- Probablement Bornéo. Je la dois à la générosité de M. van Lansberge. N. B. Il est possible que les M. quadratus, thoracicus et abnor- mis soient trois formes locales d’une même souche, telles qu’on en observe chez beaucoup d’Odonates de la Malaisie. Les mâles du thoracicus et de Y abnormis étant inconnus, je ne puis comparer entre elles que les femelles de ces deux formes. Y! abnormis femelle est distinct du thoracicus par ce qui suit : 1° La taille encore plus forte; mais le ptérostigma notablement plus court ; 2° La bande citron du devant du thorax prolongée sans inter- l'uption à travers les trois espaces des côtés. Chez le thoracicus, la suture humérale est noirâtre et sur les côtés la bande citron n’est prolongée que dans le premier espace, reparaissant seulement sous forme de tache dans le troisième. XI M. de Borre demande la parole et lit le travail suivant : NOTE SUR LES GLOMÉRIDES DE LA BELGIQUE. Les Myriapodes de notre pays n’ont guère attiré jusqu’ici l’atten- tion des collectionneurs et partout, en réalité, ils sont un des groupes d’Articulés dont la science compte le moins d’adeptes. Un premier jalon a été posé en 1872 par notre savant collègue, M. le professeur F. Plateau, qui a publié une note (') résumant l’état de ses connaissances sur les Myriapodes belges, étant le seul qui jusqu’alors s’en fût occupé. Mais ce travail, ainsi que l’auteur en convenait lui-même, ne pouvait être qu’un premier essai, forcément incomplet, ainsi que l’est tout travail dont l’auteur a dû se procurer les matériaux par ses seuls efforts, sans l’assistance de nombreux chasseurs et de riches collections, comme nous pou- vons le faire pour les principaux ordres d’insectes. Si, ayant aujourd’hui occasion de m’occuper de ces Articulés douze ans plus tard, j’ai quelque chose à ajouter aux laborieuses recherches de mon savant ami, mon travail restera toujours bien loin de ce que devrait être une étude complète des Myriapodes belges, car, de 1872 à 1884, pas plus qu’avant 1872, nous n’avons vu chez nous les recherches se porter davantage vers ce groupe d’animaux si délaissés. C’est la mise en ordre des Myriapodes de notre Musée Royal qui m’a fourni cette occasion et jusqu’ici je n’ai examiné que les Glo- meris, seul genre indigène de la petite famille des Glomérides. Comme je viens de le faire entendre, mon impression capitale est que ce qui manque pour une connaissance plus parfaite de ce groupe d’animaux, c’est qu’il ait été travaillé par un plus grand nombre de personnes. Il ne suffit pas que deux ou trois savants de premier ordre aient traité le sujet; il faut aussi que leurs travaux aient été soumis au contrôle minutieux et quotidiennement répété de beau- coup d’amateurs; quand il en aura été ainsi, les Myriapodes seront connus comme le sont les Coléoptères ou les Lépidoptères, mais pas auparavant. Si savant que soit le maître qui occupe la chaire, il lui faut des élèves. Certes, il y a eu des travaux d’auteurs compétents, et la litté- rature des Myriapodes d’Europe forme déjà une petite biblio- thèque. Leach, Brandt, Gervais, les deux Ivoch.Meinert, Stuxberg, Plateau, Fanzago, Fedrizzi, Cantoni ont consacré assez bien de (*) (*) Matériaux pour la Faune belge. Deuxième note. Myriapodes (Liull . de l’Académie royale de Belgique, 2e série, XXXIII, a0 5). XII travaux (<) à leur examen ; mais ils n’ont guère été suivis et nous ne voyons pas des collectionneurs de Glomérides en nombre suffi- sant pour avancer par leurs chasses les études faunistiques sur ce petit groupe. Pour ces petits animaux, il y aurait d’ailleurs autre chose à faire que de les chasser pour en former des collections. La science a besoin d’études biologiques à leur sujet, et la taxonomie réclame elle-même ces études, car, nonobstant tous les travaux dont ils ont été l’objet, on est encore bien loin d’être d’accord sur le nombre de leurs espèces en Europe, sur la valeur spécifique ou non spéci- fique de certaines formes qui ne sont peut-être que des races locales; il n’est pas même établi que certaines différences dans la taille, la couleur et même d’autres caractères, ne sont pas dues au sexe ou à l’âge. Les rares études que font un petit nombre de zoologistes sur la faible quantité de Glomeris renfermés dans quelques collections, (*j Leach. — A tabulai' View of lhe extemal Characters of Four Classes of Animais, which Linné arranged under Insecta, elc. (Transact. Linn. Soc., XI, 1814, p. 306.) Brandt. — Tentaminum quorumdam monogr. Prodromus (Bull. Soc. Natur. de Moscou, VI, 1833. — Recueil de Mémoires relatifs à l’ordre des Insectes Myriapodes et lus à l’Acad. Imper, des sciences de Saint-Pétersbourg, 1841. Gervais. — Études pour servir à l'histoire naturelle des Myriapodes (Ann. des Sciences naturelles. Série II, Zool., vol. VII, et Série III, Zool., vol. II). — et Walckenaer. — Histoire naturelle des Insectes. Aptères, IV. Paris, 1847 (Suites à Buffon). Koch (C.-L.). — Deutschlands Crustac., Myriap. und A rachn. — Ralisbonne, 181t. — System der Myriapoden . — Ratisbonne, 1 847 . — Die Myriapoden getreu nach der Natur abgebildet und beschrieben. — Halle, 1863, 2 vol. Koch (Ludw.). — Zur Arachniden- und Myriapodcn-Fauna Sud-Europas (Verh zool. -bot. Gcs. Wien, XVII). Meinert (r .). — Danmarks Chilognather (Naturh. Tidsskr., 3e sér., V). — Kopenhague, 1868. Stuxberg (A.). — Sveriges Chilognather (Oefvers. Vet. Akad. Fôrhandl., 1870). Plateau (F.). — Op. supra citât. Fanzago(F.). — Sui Chilognati Italiani (Atti Soc. Veneto-Trenti: a di Sc. naturali, III). Fedrizzi (G.). — Miriapodi del Trenlino (Ann. Soc. Natur. Modena, XI et XII). Cantoni (E.). — Miriapodi di Lombardia (Atti Soc. Ital. Scienze natur., XXIII). XIII n’ont pas, pour la solution de ces questions litigieuses, l’efficacité qu’aurait l’application au sujet d’un grand nombre d’amateurs, les recherchant et les observant, soit en liberté, soit confinés dans des vivarium, où ils se nourrissent très bien. Brandt, dans un mémoire lu à l’Académie de Saint-Pétersbourg,le 18 décembre 1841 ( Recueil de Mémoire ? relatifs , etc., p. 161), nous a relaté ses propres obser- vations sur des Glomeris conservés en captivité et donné des con- seils sur les procédés pratiques à employer pour ces observations. A notre époque, ces observations devraient être répétées en divers lieux, et la science en obtiendrait assurément et rapidement des résultats fort désirables sur les points encore douteux de leur histoire naturelle. Pour mieux engager nos jeunes collègues à aborder cette étude, je pense qu’il convient d’abord de leur donner un caractère qui leur permette de reconnaître à première vue et sans hésitation possible un Glomeris. Les Glomeris, s'ils ne le savent pas déjà, sont des Myriapodes Chilognathes, de forme courte et un peu épaisse, vivant dans les endroits humides, dans les forêts surtout, circulant lentement sur le sol et rappelant fort par leur faciès les Cloportes.de la classe des Crustacés, dont leur organisation est cependant bien éloignée. Il serait d autant plus aisé à un débutant de confondre les Glomérides et les Cloportides, que les Armadillidium, un genre de ceux-ci, ressemblent aux Glomeris d’une manière surprenante et ont, comme eux, la faculté de se ramasser en boule, ne présentant plus de toutes parts que la surface de leur bouclier dorsal annelé, lors- qu’on les inquiète. De nombreux caractères les séparent pour- tant. En voici un d’usage très aisé et qui suffira seul : Chez X Armadillidium, et généralement chez tout Cloportide, le bouclier dorsal se termine en arrière par plusieurs segments plus étroits, concentriquement excavés, et la dernière exca- vation est occupée par une pièce de forme irré- gulièrement pentagonale, laissant de chaque côté un vide que vient remplir une petite pièce latérale ou lamelle insérée un peu plus bas. Chez le Glomeris, le dernier arceau dorsal est très grand, très bombé, arrondi à son bord postérieur ; c’est un véritable capuchon qui vient recouvrir la tête quand l’animal fait la boule. Ce seul caractère permettra, sur le terrain de chasse même, de ne pas prendre pour des Glomeris les Armadil- lidium, beaucoup plus communs chez nous. Quatre formes spécifiques ou subspécifiques peuvent actuellement être indiquées en Belgique. XIV 1. Glomeris annullata Brandt. Ne l’ayant point vu, je ne le cite que d’après M. Plateau, qui en a pris un exemplaire aux environs de Gand. Il est noir. Les anneaux de son bouclier dorsal sont largement marginés en arrière et sur les côtés de brun rougeâtre, devenant plus pâle chez les individus desséchés ou conservés quelque temps dans l’alcool. Sa taille est plus petite que celle de la plus commune de nos espèces, le Gl. marginata ; enfin, d’après Koch ( Die Myria- poden, I, Tab. I, f. 1), il se distingue de tous les autres Glomeris en ce que la lame collaire ou corselet, c’est-à-dire la plaque en arrière de la tête, dans l’échancrure antérieure du premier anneau dorsal, est absolument dépourvue de strie transversale. Le premier anneau du bouclier dorsal a de chaque côté trois stries, dont la première va rejoindre celle du côté opposé; les suivantes sont raccourcies ('). 2. Glomeris marginata Villers. Gl. limbata. Oliv., Latr. et autres. Plus grand, également noir, avec les bordures claires des segments plus étroites. Trois stries transverses sur la lame thora- cique. Quant aux stries des côtés du premier anneau dorsal, je ne leur ai pas trouvé assez de fixité en nombre et en forme pour les employer comme caractère. Cette espèce est très commune chez nous, ainsi que M. Plateau l’avait constaté, et son habitat s’étend aux environs de Bruxelles. Je n’ai pu vérifier s’il est exact de dire, comme M. Plateau, que le Gl. annullata la remplacerait dans les Flandres. Voici les localités d’où proviennent les exemplaires delà collection du Musée Royal de Belgique : Brabant: La Cambre, Groenendael, Rhode-Saint-Genèse.Rouge- Cloitre, Saventhem. Hainaut : Braine-le-Comte, Lessines, Baudour, Peissant. Liège : Flémalle-Haute, Loën. Luxembourg : Poix. Namur : Dinant, Hastière, Furfooz, Cerfontaine, Rochefort. 3. Glomeris hexasticha Brandt. Noir, avec six rangées longitudinales de traits jaunes obliques s’étendant sur les anneaux du bouclier dorsal, à l'exception du (’) Ces stries ne semblent pas avoir l’importance que Koch et d’autres auteurs leur accordent ; il paraîtrait qu’elles sont sujettes à varier en nombre et en lon- gueur, non seulement dans la même espèce, mais parfois d’un côté b l’autre d’un même individu. XV dernier segment, qui est seulement marqué de deux taches jaunes plus ou moins ovales. Le jaune peut être très réduit, même assez effacé, mais, dans d’autres exemplaires, il prédomine et les traits obliques jaunes s’élargissent, en même temps que le noir, qui les sépare, se réduit à de simples raies. Trois stries transversales à la lame thoracique; sept à huit de chaque côté du premier anneau dorsal, la première allant d’un côté à l’autre, les suivantes alterna- tivement plus longues et plus courtes. J’ai sous les yeux des individus de cette forme pris à Groenen- dael et à Rhode-Saint-Genèse, près la forêt de Soignes, à Lessines (M. Th. Le Comte), à Ghlin près Mons et à Rhisnes près Namur. Est-ce une véritable espèce, comme l’ont cru Brandt, C. L. Koch et d’autres? N’est-ce qu’une variété du Gl. marginata , comme le pense M. Meinert? Je ne suis pas à même de me prononcer, mais j’inclinerais à en admettre la valeur spécifique, jusqu’à preuve du contraire. 4. Glomeris ovatoguttata C. L. Koch. M. H. Donckier a trouvé à Flémalle-Haute (province de Liège), avec beaucoup d’exemplaires du Gl. marginata , un petit individu que je rapporte, avec assez de doute, à cette espèce décrite et figurée par Koch. (Sud. cler Muriapoden, p. 95, et Die Myriapo- den, I, 70, Tab. XXXI, f. 61). Il est noir, et quatre rangées (deux discoïdales et deux margi- nales) de taches jaunâtres s’étendent sur les dix premiers seg- ments dorsaux, le dernier n’ayant que deux grandes macules ovales. Il faut encore ajouter que le Gl. ovatoguttata est une forme dont l’existence spécifique n’est pas encore mise hors de contestation et qui n’a été indiquée que pour les environs de Berlin. Pas plus que M. Plateau, je n’ai rencontré le Glomeris pudulata Latreille, indiqué dans les Pays-Bas par Snellen van Yollenhoven. Il se pourrait que ce pustulata de M. Snellen van Yollenhoven fût la même forme que l’exemplaire liégeois que j’ai rapporté avec doute à Y ovatoguttata, mais qui me paraît différer beaucoup du véritable pustulata. M. deBertolini m’a envoyé de Trentin (Tyrol) de nombreux exemplaires du Glomeris pustulata et de ses va- riétés. On voit que, s’il m’a été donné de pouvoir, douze ans après le travail de notre savant confrère etami M. Plateau, ajouter quelques faits à ceux que ce travail nous apprenait touchant les Glomeris belge*, il y a encore bien des points d’interrogation pour ceux qui voudront s’en occuper. XVI La parole est ensuite donnée à M. le Dr Jacobs, qui lit le travail suivant : TENTHRÉDI NES, CÉPHIDES & SI RICI DES DES ENVIRONS DE BRUXELLES AVEC REVUE ET DESCRIPTION DE QUELQUES ESPÈCES DES GENRES BLENNOCAMPA (Hartig), NEMATUS (Jurine), CEPHUS (Latr.) et PHYLLŒCUS (Newman) DÉNOMMÉES PAR FEU LE PROFESSEUR WESMAEL. Cette publication n’est que la liste des insectes de ma collection, capturés aux environs de Bruxelles; elle serait restée incomplète sans les renseignements puisés dans la collection Wesmael, pro- priété du Musée de l’Etat, et dans celle de mon ami M. le Lr Tosquinet. J’espère, par ce travail, attirer l’attention sur l'étude des Hymé- noptères, presque abandonnée en Belgique, et donner aux commen- çants des facilités pour leurs recherches et pour la classification des insectes de cet ordre. Un ouvrage de M. André de Beaune, rédigé en langue française et en cours de publication, viendra puissamment en aide à ceux qui tenteraient d’entrer dans cette voie. Un grand nombre de renseignements insérés dans cette notice se trouvent consignés dans le volume paru. Dans une révision des Tenthrédines de la collection Wesmael, Snellen van Vollenhoven avait reconnu qu’un certain nombre d’espèces dénommées par l’auteur du Tentamen comme nouvelles, pouvaient se rapporter à des descriptions déjà données par les auteurs et n’avaient pas lieu d’exister et de conserver leur déno- mination. Je me suis occupé de la même étude pour des insectes trouvés dans ces conditions et j'ai pu réduire ce qui restait de noms nouveaux et les rapporter à ce qui avait déjà été fait. Il reste cependant une Blennocampa et deux Nematus que je con- sidère comme espèces inédites. J'en ai donné la description. 1” Famille : TENTHREDINIDÆ. lre Tribu : CIMBICIDÆ. Genre 1 : Cimbex 01. (1798), Fabricius, Klug. humeralis Fourcroy cf Ç • axillaris Latreille. Collect. Wesm. — Juillet : Tervueren. — Rare aux environs de Bruxelles. — La larve vit sur le Cratœgus Oxyacantha et le Prunus Padi. XVII FEMORATA Lin. lre VARIÉTÉ NOIRE. femorata cf 9 Lin. Collect. Wesm. — Juin : Forêt de Soignes, Saint-Job. tristis Q Fab. Collect. Wesm. 2e VARIÉTÉ A ABDOMEN ROUGE EN SON MILIEU. sylvarurn Ç? Fab. Collect. Wesm. — Mai : La Hulpe, Bois de Verrewinkel. 3e VARIÉTÉ A ABDOMEN JAUNE, TACHÉ DE NOIR. latea cf 9 L. Collect. Wesm. — Juillet : Avenue de Lorraine; mai : Rouge-Cloître, Bois de Soignes. — Variété se rencontrant assez souvent. connata Schrank. montana Pz. Collect. Wesm. Genre 2 : Trichiosoma Leach (1814). lucorüm C?Ç Lin. Juin : La Hulpe, Groenendael, Buysinghen. — La larve vit de juillet à octobre, sur les bouleaux, les saules. BETULETI C?9 Klug. Juillet : Rouge-Cloître, Vivier d’Oie. — Sur le Cratægus en août. vitellinæ cfÇ Lin. Juin : Bodeghem-Saint-Martin, Tervueren, Boitsfort; Juillet : Gaes- beek. — La larve vit sur le bouleau, l’aune, de juillet à août. Ces trois espèces ne sont pas très rares. Genre 3 : Clavellaria Leach (1814). amerinæ C?Q Lin. Juillet : Bois de Soignes. — Assez commun. — La larve se trouve de juillet à août, sur les saules. Genre 4 : Abia Leach (1814) sericea 9 Cf Linn. Juin, juillet, août et septembre. — Peu commun. — La larve se rencontre sur la Scabiosa succincta, de juillet à août. Genre 5 : Zaræa Leach (1814). fasciata cf 9 Lin. Juillet et août : Boitsfort. — Assez rare. — La larve vit en automne, sur le Lonicera et le Yiburnum ; la femelle se rencontre plus fréquem- ment que le mâle; celui-ci est si rare, d'après André, que l’on n’est pas certain que les individus reconnus comme tels appartiennent à l’espèce. ANNALES de la soc. entom. DE BELGU.DE, T. XXVIII. h XVIII 2e Tribu : HYLOTOMIDÆ. Genre 6 : Hylotoma Latreille (1804). enodis Lin. var. atrata Klug. 54. 2. Hartig 83. 2. Mai et août •. Boitsfort, Jette-Saint-Pierre, Dilbeek. — Les larves se trou- vent sur les Rosacées de mai à août, ce qui suppose une double généra- tion, comme pour les autres espèces du genre. berberidis Schrank. Juin et juillet : Gaesbeek. — Sur le Berberis milgaris. USTULATA Lin. Juillet et août : Rixensart, Boitsfort, Jette, Wemmel, etc. — Commun. — Larve de juillet à septembre sur les Salix caprea et fr agi lis. atrata Fœrster. segmentaria Pz. Juin à fin juillet : Val d'Argent, Ohain. — Assez rare. — La larve vit de juillet à septembre, sur l’aune. ciliaris Lin. cœrulea Klug. Août : Tervueren. — Rare. — La larve vit de juillet à septembre, sur le Salix fragilis. rosæ De Geer. Août et juillet : Hoeylaert et Rixensart. — La larve vit de juillet à sep- tembre et octobre sur les rosiers et les églantiers ; deux générations dans l’année. cyanocrocea Foerster. cœrulescens Fab. Mai et juillet. — Commun. melanochroa Gmelin. femoralis Klug. Juin et juillet. — Commun. — La larve sur le Salix fragilis. PAGANA Pz. Juillet et août : Leéuw-Saint-Pierre. — Rare. — La larve sur les églan- tiers. cyanella Klug. Collect. Wesm. gracilicornis Klug. Collect. Wesm. fuscipes Fall. Audergliem. — Collect. Dr Tosquinet. Genre 7 : Sehizocera Latreille (1806). furcata C? Q Yillers. Septembre : voisinage de Rixensart. — Très rare dans les environs de la ville. — La larve vit sur le Rubus idœus. GEMINATA Gmelin. Collect. Wesm. — Sans indication de lieu d’origine. — Sa larve vit sur le Rumex acutv.s ; l’insecte parfait en mai et juin. XIX 3e Tribu : LOPHYRIDÆ. Genre 8 : Lophyrus Latreille (1806). pini Lin. Voisinage des bois de sapin. — Rarement dans nos environs. — Un exem- plaire trouvé par M. de Borre en pleine ville, square de l’Industrie. — Les larves vivent sur les arbres résineux, auxquels elles causent de grands dommages. M. Perris a étudié les mœurs des larves de cer- taines espèces et leur manière de se nourrir. (André, p. 57.) FRUTETORUM Fab. Collect. Wesm. — Sans indication d’habitat. 4e Tribu : NEMATIDÆ. Genre 9 : Cladius Iiliger (1801). pectinicornis Fourcroy. La larve, de juin à septembre, sur le dessous des feuilles du rosier; il y a deux générations ; une hiverne ; l'insecte parait en mai et en juillet. Genre 10 : Trichiocampus Hartig. rufipes Lepeletier. uncinatus Kltig. Mai : Laerbeek-Bosch. viminalis Fallen. La larve vit en août et septembre, sur le saule, le peuplier, dont elle mange le dessous des feuilles; l’insecte parfait paraît en juin. — Juin ; Eppeghem. eradiatus Hart, denticornis Wesm. Collect. Wesm. Drewseni Thoms. Collect. Wesm. Genre 11 : Priophorus Latreille (1806). padi Linn. albipes Klug. Mai et juin : Bois de la Cambre, Buvsinghen. — La larve se rencontre, au commencement dè l’été et en automne, sur le dessous des feuilles de cerisier. — Première génération en avril, seconde en juillet. Genre 12 : Cryptocampus Hartig (1837^. angustus Hartig. niger Jurine. Mai : Buysinghen. — Les larves sur le Salix viminalis ; elles pénètrent dans la moelle des rameaux pour se transformer; l’insecte parait au printemps et en été. SALICETI Fallen. miter onat as Hartig. fa'cialis Wesm. Collect. Wesm. XX Genre 13 : Dineura Dahlbom (1835). despecta Hartig. Mai à juillet : Haeren. — La larve ronge les feuilles du bouton d’or. stilata Klug. Buvsinghen. — Collect. Dr Tosquinet. Degeeri Klug. Collect. Wesm. opaca Hartig. Collect. Wesm. pallipes Hartig. Collect. Wesm. Genre 14 : Hemichroa Stephens (1830). alni Lin. La larve vit en août sur le bouleau, l’aune, le saule ; l’insecte éclot en juin. — Juin : Boendael. rufa Pz. L’insecte éclot en juin. — Mai : Rixensart. Genre 15 : Nematus Jurine (1807). SEPTENTRION ALIS Lill. Mai : LaHulpe; juillet : Eppeghem. — La larve vit en société sur l'aune, le bouleau, le peuplier, depuis le mois de juin jusqu’en octobre. — Deux générations, la première en mai, la seconde en août. varus de Villaret. albilabris Wesm. La larve vit comme la précédente. — Il y a deux générations. — Août : Bodeghem-Saint-Martin. latipes de Villaret. Rare. — Groenendael. — Collect. Dr Tosquinet. quercus Hartig. vittatus Lepeletier. hœmorrhoïdalis Spen. La larve vit sur le Vaccinum Myrtillus ; l’insecte en juin, juillet, août. — Septembre : La Hulpe. lucides Pz. La larve vit sur l’aubépine ; l'insecte éclot en août et mai. — Mai : Saint-Job. histrio Lepeletier. La larve vit sur les Salix aurita et fragilis ; l’insecte paraît en août. — Mai : Linkebeek. vittatus Lepeletier. hœmori-hoïdalis Lepel. fallax Lepel. Juin : Haeren. Kirbyi Th., p. 40, n° 40. Août : Strombeek. CAPREÆ Pz. La larve vit sur le Car ex filiformis en juillet et en automne; on trouve l'insecte en mai, juin et juillet. — Laeken, Rixensart. XXI rumicis Fall. capreœ Hartig. Août : Val d'Argent. turgidus Zadd. L’insecte en août : Hoeylaert. cœruleocarpus Hartig. La larve vit en juillet sur les saules ; l’insecte en mai et juin — Dilbeek. sulcipes Fall. c.allopus Wesm. Juillet : Bois de la Cambre. mollis Hartig. obscurus Wesm. La larve vit sur le pin. — Mai : Vivier d’Oie. rufipes Lepeletier Q . Mai : Avenue de Lorraine. oblitus Lepeletier Q . Juillet : Boitsfort (cimetière). Peletieri André Q . Septembre : Groenendael (château). puncticeps Thomson. Bois de Soignes, Grande- Espinette. abbreviatl's Hartig $ . Août : Rixensart. leucostictus Hartig. lineipes C? Wesm. nasutus Q Wesm. fusculus cf Wesm. Collect. Wesm. — Juin : Wemmel, Dilbeek. — La femelle pond ses œufs sur différents saules; l’insecte apparaît en mai. pallipes Fallen. Fin avril : Ruysbroeck. zeucogaster Hartig Ç> . pallilàbris Q Wesm. Collect. Wesm. — L’insecte en juin et juillet, pris à Loth. — Groenen- dael. — Collect. Dr Toscpiinet. obductus Hartig. Août : Beersel. apicalis Hartig. L’insecte en mai à Eschenbeek. Niger J urine 9 . Collect. Wesm. amentorum Foerster. La larve sur les saules. — Juillet : Anderlecht. ribesii Scopoli . trimaculatus Lepel. La larve naît en août et dévore les feuilles du Ribes rubrum et R. uva- crispa de mai à septembre ; l’insecte se rencontre d’avril à juillet. — Assez commun. lmbratus Thomson. Septembre : Groenendael (bois). XXII papillosus Retzius. La larve ronge les feuilles de saule en juin et juillet; la nymphe passe l’hiver en terre; l’insecte naît en juin. — Ruysbroeek, La Hulpe, Saint- Job. consobrinus Vollenlioven. La larve vit sur le Ribes grossulariœ; l’insecte, qui a deux généra- tions, paraît en juillet et mai. — Val d’Argent. — Assez rare. myosotidis Fabricius. inlerruptus Wesm. La larve vit en août, sur le Trifolium pratense; l’insecte en juin et juillet. — Ruysbroeek. citreüs Zaddach. La larve sur le Populus tremuîœ. — Juillet : Beersel. pavidus Lepeletier. Wheicaalli Sn. Voll. salicis Lin. La larve vit de juillet à octobre, sur diverses espèces de saules; l'insecte sort de mai à août. — Leeuw-Saint-Pierre, Ruysbroeek, Hoeylaert. crocees Fallen. trimaculatus Q Voll. De juillet à septembre, sur les saules ; l’insecte, de mai à juillet. — Loth et collect. Wesm. betulæ Retzius. trimaculatus Wesm. La larve vit sur le Betula alba ; l’insecte paraît en septembre. — Peu commun. — Dilbeek. albipenms Hartig. xanthomelas Wesm. Août. — Peu commun. — Rouge-Cloître. — Collect. Wesm. miniatus Klug. Groenendael. — Collect. Dr Tosquinet. melanosternes Lepeletier. Collect. Wesm. — Juillet : vallée de la Woluwe. conjugatus Dahlbom. Sur le Salix fragilis. — Juillet : Stockel. LUTEUS Pz. La larve vit sur VAlnus glutinosa; l’insecte se trouve en juin. — Boits- fort, Anderleclit. dorsalis Lepeletier. acuminatus Thomson. Sur le Betula alba; il y a double génération. — Collect. Wesm. — Mai : Buysinghen. bipartites Lepeletier. acuminatus Thomson. Rare. — Mai : Wemmel. abdominalis Pz. ventralis Hartig. fuscipennis Lepel. Mai : Rouge-Cloître. — Collect. Wesm. miliaris Pz. virescens Hartig. pallidus 9 Wesm. piilchellus 9 Wesm. On trouve la larve sur les saules en avril, juillet, septembre, octobre ; l’insecte parait en juin et août; il y a deux générations. — Welrieken, Verrewinkel, Linkebeek et collect. Wesm. XXIII testaceus Thomson Ç> . unicolor Q Wesm. Collect. Wesm. et collect. Jacobs. — Juillet : Droogenbosch. FENNicus André. Vivier d’Oie. — Collect. Dr Tosquinet. brachyacanthus Thomson, cœruleocarpus Hartig. La Hulpe, Vivier d’Oie. — Collect. Dr Tosquinet palliatus Dalilb. L’insecte en mai et juin. — Juin : Groenendael. crassicornis Hartig. Mai : Groenendael; juin : Buysinghen. compressicornis Fab. Août : Rbode-Saint-Genèse. filicornis Thomson. Mai : Buysinghen. var. à labre noirâtre. lativentris Thomson. Août : Rbode-Saint-Genèse. FULVIPES Fall. Juin : Groenendael. var. e Thomson. immaculatus Vollenh. Ç . Collect. Wesm. — Notes de Sn. v. Vollenh. sur la collection Wesmael. ensicornis 9 Wesm. in sched. Long. 6 mill. — Tête noire, ainsi que le labre et les mandibules, palpes blancs, épistome tronqué, forte proéminence frontale interantennaire. Tête soyeuse, antennes noires en dessus, brun foncé en dessous, articles amincis en dessous et prolongés vers leur partie supérieure, ces pro- longements moins apparents aux deux derniers articles. Pronotum noir, bord postérieur avec un liséré brun foncé, mésonotum et scutel- lum noir luisant. Abdomen noir, luisant en dessus et en dessous. Pattes blanches, hanches noires à leur extrême base, trochanters blancs, tibias blancs, les deux antérieurs avec une teinte foncée à leur extrémité; cette teinte est plus marquée à ceux du milieu, les tibias postérieurs noirs jusqu'à la moitié de leur hauteur. Tarses anté- rieurs légèrement brunâtres avec un anneau blanc au premier article ; ceux du milieu sont plus foncés avec le même anneau. Ongles bifides. Ailes hyalines, nervure costale brunâtre, ainsi que toutes les ner- vures, stigma brun foncé, écaillette des ailes blanche. — Collect. Wesm. testaeeicornis 9 Wesm. in sched. Long. 6 mill. — Tête et parties de la bouche noires, mandibules brunâtres. Antennes avec les deux premiers articles noirs, les autres noirs en dessus, brun pâle en dessous. Pronotum, tout le corselet et le scutellum noirs. Abdomen noir luisant en dessus et en dessous. Pattes blanches, base des hanches noire, extrémité de celles-ci et trochanters blancs, base des cuisses de même couleur, avec une fascie noire à la partie inférieure et supérieure de la première paire ; à la seconde et à la troisième paire, le noir est plus foncé et plus XXIV étendu et ne laisse de blanc que les deux extrémités apicales. Tibias antérieurs et intermédiaires blancs, les postérieurs avec l’extrémité noirâtre. Tarses antérieurs et intermédiaires blancs, tarses postérieurs enfumés. Ongles des tarses bifides. Ailes hyalines, nervure costale blanche, stigma brun entouré de blanc, écaillette blanche. — Collect. Wesm. 5e Tribu : PHYLLOTOMIDÆ. Genre 16 : Phœnusa Leach (1814). PYGMÆA Kl. Juin : Buysinghen. — La larve vit sur le chêne en été et en automne. PUMILA Klug. Assez rare. Genre 17 : Fenella Westw. (1840). nigrita Westw. La Cambre. — Collect. Dr Tosquinet. Genre 18 : Phyllotoma Fallen (1829), Elasmus Wesm. ochropoda Klug. La larve en automne sur le peuplier noir. — Mai : Loth. vagans Fallen. Sur l 'Alnus glutinosa. — L’insecte en juin et août. — Ruysbroeck. MICROCEPHALA Klug. Sur les saules. — L’insecte en août. — Leeuw-Saint-Pierre. NEMORATA Fall. Collect. Wesm. 6e Tribu : EMPHYTIDÆ. Genre 19 : Emphytus Klug (1818). TIBIALIS Pz. Sur le chêne en juin et juillet; l’insecte en septembre. — Bois de Soignes, Laerbeek-Bosch. cereus Klug. Fin novembre : Vivier d’Oie. — Collect. Dr Tosquinet. tener Fall. patellatus Klug. La larve sur l'Abies excelsa. Hartig indique la larve au commencement de mai sur le chêne et le hêtre. Dours la place sur les feuilles mortes de sapin. (André, p. 247.) — Septembre : Bois de Verrewinkel. BASALIS Klug. Août : Bois de Verrewinkel. SUCCINCTUS Klug. Août : Uccle. XXV cinctüS Lin. La larve vit en automne, sur les rosiers ; elle opère sa nymphose dans la moelle des tiges sèches; l’insecte éclot en mai. — Juin : Saint-Job. CALCEATUS Klug. Août : Boitsfort. GROSSULARIÆ Klug. La larve sur les groseillers, l’insecte en mai et août. — Commun. togatus Klug. 195. Fab. Août : Beersel. — Collect. Wesm. D1DYMUS Klllg. Juin : Val-Duchesse, Vallée de la Woluwe. FILIFORMIS Klug. Mai : Haeren. rufocinctus Retzius. Septembre : Eppeghem. serotinus Klug. Juin : Rouge-Cloître. CINGULUM Klug. Collect. Wesm. FILIFORMIS Klug. 8. Collect. Wesm. Genre 20 : Harpiphorus Hartig (1818). lepidus Klug. Rare. Genre 21 : Doteras .Turine (1807). palmatus Klug. Commun. — Avril, mai. VESTIGALIS Klug. Commun. — Avril, mai. PRATORUM Fallen, Th. 5. equiseti Klug. Une éclosion au printemps; j’ai rencontré des femelles en octobre 1883. — Commun. — Juillet. timidus Klug. Th. 6. $ . Peu commun. — Mai. nuBius Klug. Th. 7. Peu commun. — Ruysbroeck. tristis Fab. Th. 8. Q . Juillet : Val d’Argent. palustris Klug. Th. 9. Commun. — Juillet, août. pratensis Lin. Th. 10. eglantariœ Klug. La larve vit sur les joncs; l’insecte paraît en mai et juin. J’ai pris des femelles en octobre 1883. XXVI gonager Fab. Th. 13. La larve vit en juin et juillet sur les herbes des prairies; l’insecte vole en août, mai, juin. — Commun. puncticollis Thoms. Th. 14. Mai : Buvsinghen, Ruysbroeck. H-EMatodes Schrank. Th. 21. Sur le Juncus effusus en juin ; l'insecte paraît en mai. — Commun. mger Lin. Th. 22. Assez rare. — Mai : Buvsinghen. gibbosus Hartig 34. Th. 23. Mai : La Hulpe. cenchris Hartig 32. Th. 24. Mai, juin ; La Hulpe, Verrewinkel. ANTHRACINCS Klug. Th. 25. Commun. varispinüs Hartig 30. Th. 27. Mai ; Dilbeek, Anderlecht. æneus Hartig 33. Th. 28. Juin : Esschenbeek. — Peu commun. AXTicus Klug. Th. 18. Rare. — Juin ; Boitsfort. DESERTES Klug. C?. Rare. — Mai : Auderghem. — Collect. XVesm. triplicatus Klug. Th. 16. Rare. — Avril : Eppeghem. LATERITIUS Klug. Th. 17. Très rare aux environs de Bruxelles. — Collect. XVesm. — X'ivier d’Oie. — Collect. Dr Tosquinet. 7e Tribu : ATHALIDÆ. Genre 22 : Athalia Leach (1814). LUGENS Klug. La larve vit, durant la moitié de son existence, dans les pseudo-galles de la Clernaiis erecta ; elle se rencontre avec toute sa croissance en juin, elle se transforme en insecte soit la même année, soit l’année suivante. — Juillet ; Loth. spin arum Fabricius. La larve en mai et juin, sur les crucifères, auxquelles elle cause des désastres. — Deux ou trois générations. — Commun. glabricollis Thomson. Assez rare dans nos environs. — Août et septembre. annulata Fabricius. Sur la Yeronica beccabv.nga. — En mai, juin et août : La Hulpe. ros.e Lin. L'insecte d'avril à mai et de juin à août, puis en automne. Il y aurait ainsi trois générations. — Commun. XXVII 8e Tribu : SELANDRIDÆ. Genre 23 •. Selandria Klug (1818). serva Fabricius. socia Kl. Sur les plantes aquatiques. — La Hulpe : juillet. — Commun. Sixii Vollenhoven. interstitialis Thomson. La larve en juin et juillet. Elle sort en août; il y a une seconde généra- tion qui hiverne. — Rare. — Jette-Saint-Pierre. flavescens Klug. flavens Hartig. Assez rare. — Août : Beersel. aperta Hartig. Juin, juillet : Gaesbeek. STRAMINEIPES Klug. Mai, juin : Leeuw-Saint-Pierre. morio Fab. Sur les groseillers. — Mai, juin : La Hulpe. Genre 24 : Blennoeampa Hartig (1837). aterrima Klug. Phymatocera aterrima Klug. Sur les Convallaria multiflora, polygonata. — Naît en mai. — Rare. — Tervueren. gagatina Klug. Monophadnus Hartig. • Mai : Laerbeek-Bosch. — Rare. Sericans Hartig. Monophadnus Hartig. Mai : Laerbeek-Bosch. micans Klug. Monophadnus Hartig. Mai : Laerbeek-Bosch. — Coll. Wesmael. ephippium Pz. æthiops Kl. 4L Hartig 267.5. La larve sur les aunes. — Juin, juillet : La Hulpe. fuliginosa Schrank. Mai : Rixensart. fuscipennis Fallen. Monophadnus luteiventris Hartig. Mai : Rixensart. albipes Gmelin. Monophadnus Hartig. La larve vit sur les Ranunculus. Mai : Laerbeek-Bosch. geniculata Hartig. M. longicornis Hartig. Collect. Wesm. bipunctata Klug. tenuicingulatu» Costa . Monophadnus Hartig. Collect. Wesm. BETULETI Klug. Collect. Wesm. — Mai : Laerbeek-Bosch. LINEOLATA Klllg. Rare. — Collect. Wesm. — Juin : Peuthy. nana Klug. Juin : Hoeylaert. XXVITI MELANOCEPHALA Fab. Collect. Wesm. nigripes Klug. Monophadnus Hartig. Juin : Rixensart. moxticola Hartig. Monophadnus. Mai : Saint- Job. pusilla Klug. Rare. — Août : Buysinghen. — La larve vit sur le Rosa canina. cinereipes Klug. Juillet : Eppeghem. subcaxa Zadd. Rare. — Un exemplaire. — Mai : Buysinghen. ALTERNIPES Klug. Rare. — Août : Dilbeek. UNCTA Klug. Rare. — Un exemplaire à Buysinghen. — Mai. SEMICINCTA Ç Hartig. nigrina 9 Wesm. Collect. Wesm. TENEBROSA Ç Wesm. Collect. Wesm. — D’après Snellen van Vollenlioven, cette espèce serait une variété de la B. œthiops. (Notes manuscrites sur la collection Wesmael.) flavicollis 9 Wesm. in sched. Long. 7 mill. — Tête noire et toutes les parties de la bouche noires. Antennes noires. Pronotum avec les angles et le bord inférieur rouge foncé. Mésonotum, scutellum et abdomen, en dessus et en des- sous, noir luisant. Hanches, trochanters et base des cuisses noirs. Tibias blancs, l’extrémité des deux dernières paires légèrement enfu- mée ; tarses noirâtres, le premier article blanc à la base. Ongles bifides. Ailes hyalines ; écaillette rougeâtre, nervure costale noire, ainsi que les nervures du limbe de l’aile, stigma noir. Ailes inférieures avec une cellule discoïdale fermée. Collect. Wesm. Genre 25 : Erioeampa Hartig (1837). ovata 9 Lin. Sur la face inférieure des feuilles d’aune ; l’insecte d'août à septembre. — Commun. varipes Klug. cf- Rare. — Juin : bois de Verrewinkel. • annulipes Klug. L’insecte en juin. — Saint-Job. — La larve sur le saule en juin et juillet. limacina Retzius. adumbrata Klug. œthiops Fab. Lepel. L'insecte en mai et juin. — Buysinghen. — La larve sur les feuilles des arbres fruitiers. UMBRATICA Klug. Juin : Gaesbeek. XXIX CINXIA Klug. Juin : Leeuw-Saint-Pierre. luteola Klug. Collect. Wesm. Genre 26 : Hoplocampa Hartig (1837). ferruginea Pz. brumiea Klug. Mai : La Hulpe. CRATÆGI Klug. En juin : sur le Pyrus aucuparia. — Juin : La Hulpe. RUTILICORNIS Pz. Sur le Prunus spinosa. — Mai : Strombeek. 9e Tribu : TENTHREDINIDÆ. Genre 27 : Pceeilosoma Dahlbom. pulverulatum Retzius (1763). obesa Klug (1818). En août sur les aunes; l’insecte en mai. — Rare. — Boitsforl. GUTTatum Fallen (1808;. impressa Klug (1818). Juin : Hoeylaert. submuticum Thomson. Groenendael. — Collect. Dr Tosquinet. Genre 28 : Taxonus Megerle (1801). GI.abratus Fallen (1808). agilis Klug (1818). La larve sur le Polygonum bistorta et YArundo Phragmites. — Mai, juin. — Commun. agrorum Fallen (1808;. nitida Klug (1818). Commun. — Mai, juin. equiseti Fallen (1808). bicolor Klug (1818). La larve sur le Rumex acetosella et les Veronica. — Juin. — Commun. PULCHELLUS Costa. Boitsfort. — Collect. Dr Tosquinet. Genre 29 : Faehyprotasis Hartig (1837). rapæ Lin. Juin, juillet, septembre, octobre. — Commun. simulans Klug. Assez rare. — Septembre : Beersel. discolor Klug. Collect. Wesmael. ANTENNATA Klug. Auderghem. — Collect. Dr Tosquinet. XXX Genre 30 : Macrophya Dahlbom (1835) rustica Lin. Juin, juillet. — Ombellifères. — Commun. MlUTARIS Klug. Rare aux environs. — Collect. Wesm. — Hoeylaert : juillet, 1 g». — Vivier d'Oie. — Collect. Dr Tosquinet. DUODECIM-PUNCTATA Lin. Sur l’A/nws glutinosa. — Mai : bois de Soignes. hæmatopus Fabr. Sur le Corylus avellana L. — Juin : Rixensart. PUNCTUM -ALBUM Lin. Sur les Cratœgus oxyacantha, Fraxinus excelsior, Lignstrum vulgare. — Mai : Boitsfort. Ql'ADRI-MACULATA Fab. La larve vit sur l'érable. — Juin : Uccle, Verrewinkel. ribis Schrank. La larve vit sur les groseillers, Ribes v.va-crispa L. — Commun. Juin. albicincta Schrank. La larve vit sur les groseillers, sur les Sambucus nigra et racemosa L. — Commun. — Juin. blanda Fabr. Mai, juillet : Bois de la Cambre, Gaesbeek. neglecta Klug. Juin : La Hulpe. albo-annulata Cf Costa (1860). Pris à Eskenberg le 21 mai 1882, sur le Lonicera caprifolium. Genre 31 : Allantus Jurine (1807). arcuatls Foerster (1771), nothu Klug (1818). Commun. — Mai, août, septembre. tricinctus Fab. Sur le Lonicera caprifolium. — Commun. — Juin. zona Klug. cingulum [ex parte) Cam. Rare. — Juin : Gaesbeek. marginellus Fr. viennensis Schrank. Sur les ombellifères. — Commun. — Juillet, août, septembre. zonüla Klug. cingulum [ex parte ) Cam. Commun. — Juillet, août. SCROPHULARIÆ Lin. Sur les Scrophularia et Yerbascum. — Août : Buysinghen. Bicinctus Lin. (1789;. bifasciatus Scop. (1763;. cingulum Kl. Hartig. Rare. — Juin : Boitsfort. viduus Rossi. Rare aux environs de Bruxelles. — Août : Rouge-Cloître. XXXI Genre 32 : Seiapterix Stepliens (1819). CONSOBRINA Klug. Août : Rixensart ; mai : Boitsfort. costalis Fabricius. Rare. — Juin : Saint-Job. — Collect. Wesm. Genre 33 : Strongylogaster Dalilbom (1835). cingulatus Fab. Sur les fougères de la lisière des forêts. — Juin : Vivier d’Oie. viridis Schmiedeknecht. Vivier d’Oie. — Collect. Dr Tosquinet. macula Klug. Verrewinkel. — Collect. Dr Tosquinet. Genre 34 : Synairema Hartig (1837). rubi Pz. Très rare. — Juin : Saint-Job. Genre 35 : Permettra Hartig (1837). breviuscula Costa Ç . Pas rare. — Mai, juin : Verrewinkel, Boitsfort, La Hulpe. PUNCTULATA Klug. Assez rare. — Mai, juin : Hoeylaert. viridis Lin. Sur les saules; elle ne se nourrit que la nuit. — Mai, juin. — Commun. scalaris Klug. Commun. — Mai, juin. LATERALIS Fab. Mai : Boitsfort. solitaria Sclirank. aucupariæ Klug. Mai : Laerbeek-Bosck. picta Klug. Tenthredo permixta Wesm. Collect. Wesm. — Boitsfort. ornata Lepeletier. Juin : Boitsfort, Groenendael, Linkebeek. scutellaris Pz. Fab. Hartig. Tenthredopsis instabilis Costa. T. scutellaris Cameron. Commun. — Mai, juin. sordida Klug. Tenthredopsis dorsalis Lepel. T. sordida Costa. Commun. — Mai, juin, juillet. Nassata Lin. Tenthredopsis instabilis Kl. Dlil. Hartig. T. nassata Costa. Sur les tilleuls. — Commun. — Mai. cordata Fourcroy. Tenthredopsis instabilis Costa. T. dimidiata Cameron. Assez commun. — Juin, juillet. XX XII Genre 36 : Tenthredo Lin. (1759). MANDIBULARIS Fab. Juin : Vallée de la Woluwe. atra Lin. Sur les saules, l'aune. — Mai, juin. — Les çf plus fréquents en août. — Vallée de la Woluwe. rufipes Klug. Juillet : Stockel. bicincta Lin. Commun. — Mai. zonata Pz. (1805). maculata Fourcroy (1783). Sur le chêne. — Assez rare. — Lisière de la forêt de Soignes. Var. avec les segments jaunes tachés de noir au milieu. flava Scopoli (1766;. flavicornis Villers. Juillet. — Commun en 1883 dans les prairies de Beersel. — Groenendael, Bodeghem-Saint-Martin . albicornis Fab. Juin : Rixensart. maura Fab. (1792). Juillet : Boitsfort. F agi Pz. (1789). Juin : Wemmel. velox Fab. Juin : Tervueren. livida Lin. Commun. — Juin, juillet et septembre. COLON Klllg. Août : Gaesbeek. rufiventris Fab. Juin : Boitsfort. CONSPICUA Klug. Juillet : Esschenbeek. biguttata Hartig. Bois de sapin sur les hauteurs de Buysinghen. — Deux mâles en juin 1868. DISPAR Klllg. Rare. Rudowi André. Verrewinkel. — Collect. Dr Tosquinet. 10e Tribu : LYDIDÆ. Genre 37 : Lyda Fab. (1804). stellata Christ. Juin : La Hulpe. — Bois de sapins. XXXIII MARGINATA Lepel. Vivier d'Oie. — Collect. Dr Tosqumet. ERYTHROCEPHALA Lin. Rare aux environs de Bruxelles, sur les feuilles des Pinas syleatica, Picea, Abies et Larix. hypotrophica Hartig. La Cambre. — Collect. Dr Tosquinet. HORTORUM Klug. Juin : Buysinghen. — Sur les aubépines. sylvatica Lin. Mai : Buysinghen. — La larve vit en juillet et août sur le Salix cuprea et le Populus tremulœ. AL'RITA Klug. betulce Lin. Juin : Buysinghen. flaViventris Retzius. clypeata Klug. Collect. Wesm. betulæ Lin. Collect. Wesm. 2e Famille : CEPHIDÆ. Genre 1 : Cephus Latreille (1796). pygmæus Lin. Cephus rufipes Wesm. Q . var. immature. Juin, juillet : commun. TROGLODYTES Fab. Rare. — Collect. Wesm. pallipes Klug. varipes Wesm. Ç . Mai : Ruvsbroeck. — Collect. Wesm. nigrinüs Thomson. Mai, juin : Bois de Soignes. Genre 2 : Phyllœcus Newmann (1846). cynosbati Lin. Cephus cephalotes Wesm. Q . Variété à cuisses noires. Cephus annulatus Wesm. Q . Variété à cuisses jaunes. Août : Buysinghen. 3e Famille : SIRICIDÆ. Genre 1 : Sirex Linné (1735). gigas Lin. Juillet et août. — La larve reste deux ou trois ans avant de se transformer en nymphe; l’éclosion a lieu peu de temps après la nymphose. Elle vit ANNAI.ES DE LA SOC. ENIOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. XXXIV dans le chêne, le saule, le bouleau, le sapin, etc. On rencontre quelque- fois l’insecte parfait dans l’intérieur des habitations ; il sort alors des bois employés à la construction, où il se trouvait à l’état de larve. — Rare aux environs de Bruxelles ; a été pris dans l’avenue de Lorraine, à Boitsfort et à Rixensart. juvencus Lin. Assez rare ; a été pris en abondance dans le bois de Soignes, il y a quelques années, par un amateur de chasse aux lépidoptères. — Rixensart, Gaesbeek. Genre 2 : Xyphydria Latreille (1802). camelus Lin. Très rare aux environs de la ville ; un exemplaire capturé à Watermael par M. Donckier de Donceel. M. le Dr Heylaerts nous adresse les deux travaux suivants : OBSERVATIONS SYNONYMIQUES ET AUTRES RELATIVES A DES PSYCHIDES AVEC DESCRIPTIONS DE NOVÆ SPECIES par F.-J.-M. Heylaerts. 1° Ex Museo Oberthür : a. Psyché hirtella Bdvl., Bruand. Mon. des Psychides, p. 61, fîg. 38, pl. I; Staudinger, Calai., 1871, n° 839.? Hirtella. J’ai examiné l’exemplaire original de Boisduval. Sans aucun doute. Fs. hirtella Bdvl. est P s . angustella H. -S., et ne provient certainement pas de la Laponie, quoi qu’en dise Bruand. h. Ps. hispidella Bdv. L’exemplaire original de la collection Boisduval, pris dans la forêt de Fontainebleau, est un spécimen très grand de Ps. opacella H. -S. c. Ps. siculella Bdvl. Bruand, Mon. des Psychides, p. 60, pl. I, fîg. 35; Staudinger, Catal., 1871, n°840. L’exemplaire original de la collection Boisduval, pris dans l'ile de Sicile, est sans aucun cloute la variété raela- soma Staud. de Ps. apiformis Rossi. La variété sera donc nommée Siculella Bdvl. cl. Ps. casanel la Bdvl., Bruand, Mon. des Psychides, p. 53. L’exemplaire original de la collection Boisduval est pour sûr un grand exemplaire de Ps. villosetla O. Les trois exemplaires semblables proviennent de Casan. XXXV e. Ps. muscella Hb.; Staudinger, Calai., 1881, n°842. La citation : Dup. IV, 56,4 sera rayée, car j’ai eu la bonne fortune de pouvoir examiner l’exemplaire original qui a servi à la figure cle Duponchel (teste Guénée), et qui n’est autre qu’un exemplaire typique de Ps. ah'a L. = plumifera O. (Cet exemplaire est dans la collection Guénée et porte une étiquette de la main de Duponchel lui-même.) La citation : - ? Godt. IV. 29. 8 « peut être aussi rayée, la figure n’étant pas reconnaissable. Üreopsyche Pyrenaella H. S. var. A Ibescens m . Jusqu’aujourd’hui seulement, des exemplaires typiques ont été connus. MM. Ch. et R. Oberthür ont eu la bonne for- tune de trouver un exemplaire qui est un peu passé, mais dont le thorax et l’abdomen, ainsi que la tête, portent des poils blanchâtres. Les poils des pseudopalpes ont cette cou- leur et sont mélangés de poils noirâtres. La bordure noire des ailes est très mince. L’exemplaire est très grand, a la nervulation typique, et porte l’étiquette : » Asturies. Picos deEuropa (2,000 m.). Juillet 1882. » 2° Ex Museo Moeschler : a. Psyché Surinamensis Môschl., Beitr. zur Schmetterlings- fauna von Surinam. Verh. K. K. zool.-bot. Ges. in Wien, 1878, p. 4L En examinant l’exemplaire original de l’auteur, j’ai remarqué que l’exemplaire en question est une Oiketicide vraie et appartient à mon genre Lansdownia (mieux Eumeta Wlk, voyez plus bas). Ex Museo Snellen. a. Psyché leucosoma Snell., Tijdsehr. v. ent. Ned. ent. Ver., t. XXIV, p. 125. J’ai examiné cette petite Psychide, et nonobstant cette petitesse (exp. alarum 15 mill.), elle est également une Oiketicide vraie appartenant à mon genre Lansdownia (mieux Eumeta Wlk.). Ex Museo Heylaerts : a. Acanthopsyche Ritsemœ Heyl., Notes from the Leyden Muséum, vol. III, p. 89. Dans le Musée de Leyde, il y avait trois exemplaires de cette espèce, tous les trois en mauvais état. N’ayant pas la permission, en les examinant, d’enlever les écailles pour voir les nervures, et les poils, couvrant une partie de la XXXYI base et du bord intérieur, s’étant agglutinés, je crus voir la bifurcation de la dorsale. En même temps les poils des palpes étaient collés ensemble ; par conséquent, ces derniers res- semblaient parfaitement aux pseudopalpes des Psychides. La nervulation, la coupe des ailes, etc., ressemblent telle- ment à celles des Psychides vraies, que je pensai ne pas me tromper en déterminant; même l’épine tibiale est à sa place ordinaire. Je fis la description, mais ayant obtenu par échange un des exemplaires en question, l’at'ant ramolli avec patience, et, écartant poil par poil, je reconnus bien vite ma méprise, car la bifurcation de la dorsale n’existe pas, et les pseudopalpes disparurent pour faire place à des palpes formés comme' ceux des Liparides : une petite spi- ritrompe même se montra. Je m’empresse maintenant de publier mon erreur. Pourtant cette erreur me donne une certaine satisfaction, car elle est une preuve que la place que j’ai donnée aux Psychides près des Liparides est la bonne. — Voici la rectification synonymique : A. Ritsernœ Heyl. = Perina nuda F. = Penna basalis Walk. Il parait heureusement que je ne suis pas le seul qui ait cru que la Perina susmentionnée était une Psychide. Walker l’énumère parmi les Psychidce ; Guénée l’avait dans sa col- lection sous le nom d 'Animula spec.,e t, après ma descrip- tion, je l’ai reçue des plus grands entomologistes de notre temps comme Psychide. L’honneur d’avoir rectifié la syno- nymie de ce singulier lépidoptère (la Ç ne ressemble en rien au cf, sauf par la nervulation) revient à M. F. Moore. Je copie ce qu’il en dit : Lepidoptera of Ceylon, part VII, p. 94. (L'espèce est figurée pi. 114, fig. 1, 1 a, 1&) : Perina nuda F. = Perina basalis Walk. cf = Euproctis antica var. c. Walk Ç = Siilpnotia subtincta Walk. Ç = Euproctis combinata Walk. 9 • Ex Museo Staudinger : a. Kopliene minor Moore, Léser. ofneic Indian Lepid. Insects from the collect. of the laie M. W. S. Atkinson, part. I, p. 73. L ’unicum précité m’a été envoyé gracieusement par le Dr Staudinger pour l’étudier. L’examen m’a appris que l’exemplaire n’appartient nullement au genre Kopliene Moore, mais à mon groupe Oïketieoides (mieux Chalia Moore). La nervulation ressemble en tout point à celle de l’O. inquinala Led. Peut-être est-ce une variété locale de la dernière espèce. XXXVII J’ai dit dans la première partie de ma Monographie des Psychides, 1881, que ma classification des Psychides exotiques n’était que provisoire. Depuis ce temps, j’ai eu l’occasion d’en étudier plusieurs espèces. Je remarque maintenant : 1° Que mon genre Lansdownia doit faire place au genre Eumeta Walker, qui comprend les mêmes caractères géné- riques ; 2° Que le genre Dappula Moore, constitué pour Oiketicus tertius Templeton = Templetonii Westw., peut être rayé : l’insecte en question est un Oiketicus vrai; 3° Que le genre Bambalina Moore, constitué pour O. consortus Templeton, peut être rayé également : YO. consortus Templ. étant une Eumeta vraie. 4°Quemongroupe Oiketicoides doit céder le pas augenre (groupe) Chalia Moore {Armais of Nat. History, 1877, p. 345); le dernier ayant la priorité; 5° Qu’il est nécessaire de faire pour les Oiketicides un genre nouveau, que je nommerai Deboy'rea.ÇbQ dédie ce nouveau genre à M. A. Preudhomme de Borre, le savant entomologiste quiatant fait pour la collection des insectes du Musée royal d’histoire naturelle, et qui est l’âme et la vie de la Société entomologique belge.) Comme le groupe Chalia Moore {Oiketicoides m.) relie les Oike- ticina H. -S. aux Psychina par l’anastomose des internes, le genre Deborrea m. est le trait d’union entre les deux sous-familles en ce que les internes sont formés comme pour les Psychina ('). Deborrea nov. gen. Antennes bipectinées jusqu’au sommet. Les ailes sont allongées, et relativement larges. L’abdomen dépasse à peine l’angle anal. La cellule discoïdale des ailes antérieures et postérieures a une cel- lule interposée. L’interne la ne s’anastomose pas avec l’interne \b. Deborrea Malgassa m. Mas. Griseo-fuscus, supra pallidior, subtus obscurior, fere brunneo-fuscus; dense hirtus; capite antice fusco, postice griseo ; antennis læte griseo-fuscis, ad apicem bipectinatis, ciliis medio- criter longis, a medio ad apicem decrescendis, 38-articulatis ; pseudopalpis brunneo-fuscis, brevibus ; thorace abdomineque griseis, dense et longe liirtis ; abdomine angulum analem haud superante. (') J’espère bientôt prouver que, depuis Y Oiketicus vrai de Lansd. -building jus- qu’aux Fumeœ inclusivement, on ne peut admettre qu’une seule et même famille. XXXVIII Pedibus griseis, tibiis tarsisque pilosis; tibiis anterioribus spina maxima tibiam superante, adhærente. Alis anterioribus elongatis, dense squamulis, supra griseis, subtus griseo-brunneis, obtectis ; alis inferioribus, præsertim mar- gine exteriori, rotundatis, apicibus tamen angulisque analibus. Fimbriis griseo-fuscis nitidis. Alis anterioribus costis 12; posterioribus 8; cellulisdiscoidalibus cellula intrusa. Expansio alarum 36mill. Sine larvæ involucro; larva feminaque ignotæ. Habitat : Insula Madagascar. C? in Museo Staudinger. La description détaillée suivra dans ma monographie. Au genre Animula H. -S., j’ai à ajouter deux espèces nou- velles : 1° Animula dimidiata m. Mas. Brunneo-fuscus, dense hirtus; capite antice posticeque albo-griseo; antennis brevibus flavo-griseis, ciliis longioribus fuscis, 26-articulatis; pseudopalpis griseis; thorace abdomineque pilis longis obtectis griseis; partibus genitalibus flavis; abdomine angulum analem haud superante. Pedibus flavis dense griseo-hirtis, tarsisque fere nudis. Alis anterioribus elongatis basi angustiori, marginem tamen versus exteriorem latioribus, ad basin squamulis fusco-brunneis dense obtectis sed parte exteriori hyalina, marginibus omnibus anguste nigris, fimbriis basi nigricantibus parte exteriori flavican- tibus nitidis atque brevibus; costis 11. Alis posterioribus rotundatis, ad basin dense squamulis fusco- brunneis obtectis; parte exteriori hyalina, marginibus anguste nigris, fimbriis ut apud alas superiores, costis 7. — Cellularum dis- coidalium cellula intrusa nulla. Expansio alarum 22 mill. Femina erucaque ignotæ. Involucrum erucae longum, ad basin latissimum, foliis siccis majoribusminoribusquelongitrorsum atque irregulariter obtectura; longitudine 60 mill. Habitat : Patria incognita. C? (e Museo Guénée) in Museo Oberthür. (De cette espèce, comme de la suivante, je donnerai aussi la des- cription détaillée dans ma monographie. D’ailleurs, toutes les espèces nouvelles des Psychidcs seront figurées.) 2° Animula basalis m. Mas. Albo-griseus; capite antice posticeque albo-griseo; anten- XXXIX nis flavis, ad apicem bipectinatis, ciliis longioribus fuscis, brevibus, 26-articulatis; pseudopalpis longis albidis ; thorace abdomineque pilis albidis obtectis; abdomine angulum analem haud superante. Pedibus flavis, dense hirtis, tarsisque fere nudis. Alis anterioribus fere totis hyalin is, pars basalis tamen cellula- rum omnium squamulis fuscis dense obtecta; costis 11. Alis posterioribus totis hyalinis, subrotundatis, margine interno pilis longis albidis ; costis 7. Fimbriis alarum omnium albidis. — Cellularum discoidalium cellnla intrusa nulla. Expansio alarum 24 mill. Sine larvæ involucro. Femina erucaque ignotæ. Habitat : Patria ignota. Cf in Museo Staudinger. M. Francis AValker a fait (Lists of the spec. of Lepid. Insects in the Collection of the British Muséum, part IV, Lep. Heterocera, et les suppléments 2 et 5) de la famille des Psychidce une olla podrida de Psychidce, Liparidœ, Tineidœ, etc.; donc.il n’a pas peu contribué à la confusion qui existe malheureusement encore aujourd’hui. Il suffit de rappeler ici que les genres dont les che- nilles se fabriquent un fourreau, ou dont les insectes parfaits ont la cellule discoïdale divisée par une nervule (et de ces derniers il y a une grande quantité) n’appartiennent pas pour cela à la famille des Psychiclœ. Les Oecobia Frauenfelcli Scott, Conceca Guildingi Scott, Oecinea Felderi Scott et Scoiti Mac Leay ( Australien Lepidoptera, by A. AV. Scott, plate 9) ne sont certainement pas des Psychides, et je suspecte même un peu Aprata Thwaitesii Moore et A . Mackivooclii Moore, nonobstant le fourreau héliciforme de la première, de ne pas appartenir à cette famille. (Vide : Lepidoptera of Ceylon, part AMI, pl. 118.) Il y a bien peu de familles si parfaitement circonscrites et limi- tées que les Psychides, mais il faut les considérer sensu Schranki, en y ajoutant naturellement les améliorations en fait de descrip- tion du Dr Herrich-Schâffer et des autres maîtres en lépidopté- rologie. On peut rayer de notre famille, même sans les avoir vus, tous les genres dont AValker dit, par exemple : » Palpi porrecti, palpi nigri basi albi », en un mot, dont il décrit les palpes, et sa division entière A . Femina alata. Ses genres Psychographa, Psychanisa, Pseudopasa, Lobedera, Perina, Nemeta, Panisa, Gonomela, Entometa, Perophora (Harris), son Oiketicus basiger, Phryganidea Pack (mentionnée XL par lui), Casphalia, Crexa et Eupalia ne doivent pas être comptés parmi les Psychides, tandis que le genre Eumeta et le genre Monda y appartiennent, comme aussi les genres Thyridopte- ryx Steph. et Kophene Moore. Au genre Eumeta Walk., j’ai à ajouter deux espèces nouvelles. P Eumeta Japonica m. Mas. Brunneo-fuscus, dense hirtus; capite antice posticeque fusco ; antennis fuscis ad apicem bipectinatis, ciliis brunneo-fuscis a medio decrescentibus, 36-articulatis; pseudopalpis longioribus, fuscis ; thorace abdomineque omnino fuscis. Pedibus fuscis, dense pilosis etiamque tarsis ; tibiis anterioribus spina maxima, tibiam superante, adhærente. Alis anterioribus dense squamulis brunneo-fuscis obtectis, mar- gine tamen anteriori dilutiori ; costis 12. Alis posterioribus dense ut supra squamulatis, margine exteriori paulo excavato ; costis 8. Fimbriis basi brunneis, parte exteriori flavescentibus. Expansio alarum incerta, quia alæ imperfectæ sunt. Larva feminaque mihi ignotæ. Larvæ involucrum pyriforme, magnum, conis Fini cedri valde simile est, ramulis foliisque Cedri aut Thuiœ obtectum; lon- gitudo 35 mill. Pupa maris nigra nitida, segmentibus abdominalibus supra nigris, infra flavo-brunneis. Habitat : Japan, prope Tokio. Cf , pupa et involucrum in Museo Heylaerts. 2° Eumeta brasiliensis m. Mas. Brunneo-fuscus, dense hirtus ; antennis fuscis ad apicem bipectinatis, ciliis longioribus, obscurioribus; pseudopalpis brun- neo-fuscis ut thorace abdomineque. Pedibus flavo-brunneis, dense pilosis. Alis anterioribus brunneo-fuscis, dense squamulatis; margine anteriori subrotundato ; costis 12. Alis posterioribus ut supra, margine exteriori paulo excavato ; costis 8. Expansio alarum 23 mill. Larvæ involucrum cylindricum, longit. 24 mill., dense ramulis, lichenibus albis et foliis siccis brunneis obtectum. Larva nigricans, capite nigro.strigis punctisque flavis, segmentis tribus primis dorso nitido-flavis, nigro strigatis et punctatis. Pupa maris castanea. Habitat : Brasilia. — Pinal. XLI 2 d'd*. Unus in Mûseo Zeller (nunc Lord Walsingham); alter cum larva sicca, et involucrum in Museo Heylaerts. Cette espèce s’approche un peu de YOik. Surinamensis Môschl., mais je donnerai, dans ma monographie, une description plus ample. M. le professeur Carlos Berg a eu la bonté de me faire parvenir son Analecta lepiclopterologica (Anales de la Sociedad cientifica Argentina, t. XIV). Il y décrit, page 276, YOik. P/atensis Berg, et en fait une espèce nouvelle. Effectivement M. C. Berg a bien vu ; YOik. Kirbii Lansd.-Guild. de la République Argentine a la coupe des ailes comme il le dit. Pourtant Oik Kirbii Lansd.-Guild. varie. Au Mexique, dans l’île de Cuba, l’on trouve la variété Poeyi Luc. Le type se trouve à la Guyane, au Brésil, etc. , et la variété Platensis en Argentinia et Uruguay. Qu’on pense seulement à Ps. Villo- sella O. et ses variétés. J’ai ici le type et ses deux variétés devant moi, et je ne vois pas la moindre différence en nervulation et en dessins. DESCRIPTION DE DEUX BOMBYCIDES EXOTIQUES NOUVELLES. Parmi les quelques lépidoptères que M. le Dr Staudinger a sou- mis à mon examen, il y en a deux que je m’empresse de décrire. Ce sont = 1° Pentophora Bolivari m. Mas. Niger, dense hirtus; antennis nigris, longisatque ad apicem pectinatis, ciliis longis, longitudine fere æqualibus, medio tamen paululo longioribus, 34-articulatis ; capite parvo nigro hirsuto; palpis brunneo-nigris hirsutis; lingua spirali invisibili ; tborace nigro hirsuto ; abdomen deest. Pedibus nigris pilosis ; tibiis anterioribus spina tibiali, posterio- ribus calcaribus parvis. Alis anterioribus atque posterioribus subrotundatis, hyalinis, nigro-marginatis, venis nigris; priinis costis 12, secundis costis 8. Expansio alarum 16 mill. (N. B. Pentophora Morio L. exp. 23 mill.!) Habitat : Merida (Venezuela interior). C? in Museo Staudinger. A la diagnose, je n’ai presque rien à ajouter, si ce n’est que la bordure noire est surtout intense sur le bord antérieur et externe des deux ailes. Ensuite, j’ai pu m’assurer que le dessin du DrHerricb- Schaffer (Syst. Bearb. Schm. von Europa, VI, pl. XX, fig. 27) est incomplet, car la cellule discoïdale des ailes antérieures est assuré- XLII ment, divisée par une nervule. Mes exemplaires de P. Morio L. et l’espèce que je viens de décrire en sont les preuves. Quant à la nervulation, il y a quelque différence entre les espèces européenne et américaine, mais pas assez grande pour faire un genre nouveau, bien s’en faut. Bolivari m. a, pour les ailes antérieures, l’excavation du bord extérieur de la cellule discoïdale (discocellulaire) plus profonde que Morio L.; 6e et 7e des ailes postérieures naissent chez la seconde d’un seul point, tandis que chez la première, elles prennent leur origine isolément. 2° Nemeta Sumatrensis m. Mas. Flavo-brunneus, fuliginoso pai'tim varius; capite parvo antice posticeque flavo-brunneo utpalpi ascendentes brèves; oculis magnis; antennis flavo-brunneis, 22 primis basi approximatis arti- culis bipectinatis ciliis mediis longioribus, 20 aut 28 sequentibus serratis ; thorace abdomineque robustis atque pilosis. Abdomen angulum analem valde superans.- Pedibus fulvis pilosis fortiterque ciliatis, tibiis posticis calcaribus concoloribus apicalibus. Alis anterioribus valde elongatis, apicesubrotundato, marginibus ant. et int. fere rectis, ext. subrotundatis, flavo-brunneis fuligi- noso-obscuratis; strigis transversis duo nigris, prima angulata, secunda perobliqua et supra retrorsum angulata, marginem ante- riorem versus divergentibus; macula discali parva flava, macula apicali magna nigra. Alis posterioribus nigris, trigonis, margine interiori piloso, exteriori truncato aut paulo excavato. — Fimbriis omnino flavo- brunneis, nigro-variis. Alis subtus nigricantibus flavo-brunneo marginatis, macula api- cali nigra. Expansio alarum 30 mill. Habitat : Insula Sumatra, Sipoholon. C? in Museo Staudinger. cf • La tête, très velue, est relativement petite, les yeux assez grands et ronds, les palpes ne dépassent pas la tête et sont d’un brun jaunâtre assez clair, ascendants, ronds, velus, et le 3e article a la figure d’un pompon. Les antennes sont brunes, les 22 premiers articles sont bipectinés, tandis que le reste est simplement crénelé, les dents ou crénelures étant très fortes. Le thorax est très fort et large ; le collier est également très large, d’un brun jaunâtre plus foncé et porte une strie noirâtre assez forte au milieu ; les ptérygodes sont noirâtres, bordées d’un brun jaunâtre assez clair, le reste du thorax est plus foncé en des- sus et plus clair en dessous. Les poils squammeux qui couvrent x lui les parties décrites sont surtout très larges sur le collier et la par- tie inférieure du thorax, où ils forment trois grandes touffes; la plus large, au milieu, couvre presque entièrement le premier seg- ment abdominal; les deux autres s’étendent jusque sur la base des ailes antérieures. Sur l’abdomen, les poils squammeux sont mélangés de poils ordinaires et plus noirâtres, et sur la face dorsale des 3e et 4e seg- ments, de petites touffes en sont formées également. Sur le dernier segment, se trouvent cinq faisceaux de poils : un très large sur la face dorsale; deux des deux côtés et deux en des- sous ; ces deux derniers sont plus clairs et ils entourent les organes sexuels. Les pinces ou valves sont démesurément longues et larges; en dessus, elles ont la livrée de l’abdomen, en dessous, elles portent des poils d’un jaune d’or et ont, en bas, une bordure noire assez large. Les pattes sont assez grêles, les dernières très longues et très velues, même les tarses. Des poils squammeux, très longs et four- rés, garnissent la face postérieure, surtout de la dernière paire, comme une espèce de frange. Cette frange est colorée comme le dessous de l’abdomen, mais à l’extérieur, le fuligineux prédomine. Les ailes antérieures sont très allongées, à apex arrondi, et les bords, etc., sont comme les décrit la diagnose. Leur couleur en dessus est d’un jaune brunâtre presque orangé, seulement visible à la base et aux bords, surtout l’antérieur et l’interne. Le reste est couvert de fuligineux. La première strie transversale, bien visible seulement vers le bord interne, est presque verticale, mais anguleuse, et forme, avec une petite strie longitudinale qui la coupe, un M renversé (S ). La deuxième est très oblique et s’étend d’un peu avant l’angle anal vers l’apex, mais, avant de l’atteindre, elle se courbe en arrière et se perd près du bord antérieur. Entre elles, tout près du bord antérieur, se trouve une petite tache discale qui a la couleur du fond, entourée de trois taches noirâtres. Une large tache noire couvre la région apicale. En dessous, la couleur est d’un fuligineux noirâtre, le bord extérieur est jaune brunâtre. La tache apicale seule se voit et les nervures y sont blanches; pour le reste des ailes, elles sont brunes. Les ailes postérieures sont, en dessus comme en dessous, fuligi- neuses, plus claires au milieu, et ont une bordure jaune brunâtre.. La nervulation est la suivante. Les cellules discoïdales sont divi- sées par une nervule. Les ailes antérieures ont 12 nervules. Les deux internes touchent toutes les deux le bord et sontconvergentes,. 2, 3 et 4 naissent de la partie inférieure de la cellule; 5 naît un peu en dessous de la nervule divisantla cellule; 6, un peu au-dessus; 7, 8 et 9 naissent d’un même pédoncule; 10 prend son origine de XLIV l’angle supérieur cellulaire; 11, un peu plus en arrière et 12 de la base de l’aile. Les ailes postérieures ont 3 internes. 2, 3, 4 et 5 naissent isolé- ment de la partie inférieure cellulaire; 6 et 7 de l’angle antérieur cellulaire et 8 de la base. Comme il n’y a pas d’ocelles, la nervu- lation iudique que Nemeta Sumatrensis est une Cossine sensu Herrich-Schàffer. Dans un petit travail, qui paraîtra prochainement dans les Notes from the Leyden Muséum, j’aurai l’occasion de dire un peu plus sur le genre Nemeta Walk. Je terminerai en faisant la remarque synonymique suivante : Pseudo-psyche Dembrowskyi Oberthür. Étude Y (déc. 1880), p. 41, pl. 2, fîg. 4 cf, fig- 5 Q. M. F. Moore décrit (. Annals ancl Magaz. of Natural Ilistory, vol. XX, 4e sér. 1877, p. 85) la même espèce, pour laquelle il érige le genre Preyeria. Il paraît qu’il n’a pas vu la femelle, car il dit les antennes broadly peclinate, plumose. Toutefois, le genre et l’espèce sont très reconnaissables. A la dernière, il donne le nom de Sinica Moore. Preyeria Sinica Moore a donc la priorité sur Pseudopsyche Dembrowskyi Oberthür. M. le Dr Staudinger m’a soumis un couple de la même espèce (la femelle malheureusement sans antennes) parfaitement conservé et frais. La femelle est comme la décrit M. Oberthür, mais le mâle, dont M. F. Moore donne une description à peu près pareille à celle du premier auteur, diffère en ce que le jaune du thorax, du bord interne des ailes supérieures et de l’abdomen est d’un beau rouge vermillon. Je proposerais de laisser le nom Dembrowskyi Oberthür à cette aberration ou variété et de placer genre et espèce parmi les Cossina (sensu Herr.-SchafL), car je crois que M. Moore se trompe en les plaçant parmi les Zygœnina. La nervulation et le manque des ocelles (du moins je ne les vois pas du tout) le veulent ainsi. M. de Borre prend la parole et s’exprime comme suit ; Il vient d’être imprimé, à Bruxelles, mais en langue espagnole, ce qui en limitera nécessairement beaucoup les lecteurs parmi nous, un très intéressant mémoire sur les origines delà sériciculture au Mexique (A puntes historicos sobre el cidtivo de la seda enMèxico. — Bruxelles, Mayolez, 1883.) L’auteur, don Angel Nunez Ortega, ministre résident des États-Unis mexicains en Belgique, est un savant distingué, qui a déjà publié d’autres travaux relatifs à son pays. Des recherches érudites dans les auteurs anciens, à partir des con- temporains de la découverte et de la conquête du Mexique par Fer- XLV nand Cortez, lui ontpermisd’établir, pour la sériciculture mexicaine, une double origine. L’importation de cette industrie en Amérique parles Espagnols, très peu après leur établissement au Mexique, se déduit aisément de nombreux documents historiques imprimés ou reposant, manuscrits, dans les archives de l’ancienne colonie et de la mère patrie. Mais en même temps, il y a une sériciculture autochtone ou plus probablement d’origine asiatique, vu les rapports de long- temps antérieurs à la découverte de l’Amérique par les Européens, rapports que les recherches récentes établissent tous les jours plus clairement avoir existé entre les peuples de l’Asie orientale et l’Amérique occidentale. Mais quelle était cette sériciculture? Faut-il y voir, avec Humboldt, l'éducation ou l’utilisation indus- trielle des chenilles de certains grands Saturnides, comme le Myliita ou le Yama-Mdi, que les Orientaux auront introduits en Amérique? S’agit-il peut-être d’espèces indigènes? Ouïe Sericaria mori était-il arrivé d’Asie au Mexique avant même d’y être apporté par les Espagnols, et s’y trouvait-il avoir déjà produit une race locale sauvage, comme le ferait penser une phrase de l’historien Frère Toribio de Benavente, qui écrivait au milieu du xvie siècle? Tout cela est exposé et discuté par l’auteur, mais sans qu’il ait réussi à dissiper entièrement l’obscurité de ces origines. Nous pensons qu’elles ne pourront l’être que lorsque la question aura été aussi abordée et conciencieusement travaillée au point de vue entomologique, avec une connaissance plus complète des Bom- bycides de la faune mexicaine, de leurs mœurs et de leur origine que celle que la science possède actuellement. C’est afin d’exprimer ce désir que j’ai cru devoir signaler ici l’intéressante étude de M. N u liez Ortega. M. Donner donne ensuite lecture de la note suivante : Il est probable que le ver à soie dont il est question dans le mémoire de M. Nuhez Ortega sur l’histoire de la sériciculture au Mexique, et que l’on rencontre dans une zone qui s’étend du golfe de Tehuantepec à travers les districts de Michoacan, Chilpaninga et Mixteca, jusqu’au golfe du Mexique, n’est autre que le Bombyx Psiclii décrit par M. A. Sallé et dont M. Maurice Girard, dans sa conférence du 16 juillet 1863, sur les auxiliaires du ver à soie, disait ce qui suit : - Le Mexique présente une espèce de Bombyx dont les mœurs et » l’utilité sont analogues à celles des Bombyx Diego et Rartama " de Madagascar. C’est le Bombyx Psidii décrit par M. Sallé, qui « a le premier signalé sa soie sauvage. Les insectes parfaits res- » semblent, par le port et la coloration, au Bombyx Rubï d’Europe. » Les chenilles se trouvent dans la région tempérée du Mexique; XLYI » ainsi, près de Cordova (État de Yera-Cruz), par 900 mètres « d’altitude, elles vivent sur le Goyavier et sur une espèce de « chêne. Elles font un nid commun de 80 centimètres de hauteur, » d’une blancheur souvent éclatante, et dans lequel chaque che- « nille se file un cocon. Elles restent larves environ, huit mois » avant de se chrysalider. On file les grands cocons ou poches au » fuseau, et l’on en obtient des tissus très réguliers. » Sauf les dimensions des poches ou nids, la description donnée par M. Girard s’accorde avec celle qui se trouve dans le mémoire deM. Nunez Ortega, mais cette divergence peut s’expliquer par le fait rapporté par ce dernier, que le nombre de chenilles qui se réunissent pour filer une seule et même poche présente un écart considérable. La soie de ces poches ou nids et des cocons qu’elles contiennent, ne peut se dévider ; elle doit être travaillée à la machine à carder, comme les cocons percés et doubles du S. Mori ainsi que ceux de YAttacus Cynthia et autres cocons à ouverture naturelle. Elle est ensuite filée sur des machines analogues à celles dont on se sert pour le coton et la laine. Ce travail de cardage et de filature se fait de la façon la plus par- faite chez MM. Clayton, Marsdens et Holt, à Halifax (Angleterre). Les soies à carder, débarrassées de leurs chrysalides, valent actuellement en Angleterre 1 shelling 3 pences à 1 shelling 6 pen- ces la livre anglaise. La soie dévidable des cocons fermés des séricigènes sauvages a une valeur triple. Il y aurait donc intérêt pour le gouvernement du Mexique à faire rechercher si, sur les vastes territoires de ce pays, où le chêne et le pin maritime abondent, il ne se rencontre pas, comme dans les contrées de l’Amérique septentrionale et méridionale qui avoisinent le Mexique, des cocons sauvages fermés, dont la soie dévidable pourrait concourir avec les soies sauvages de la Chine et de l’Inde et produire un revenu important pour le pays, soit en travaillant les cocons sur place par des procédés récemment décou- verts, soit en les vendant en Europe. La Société Entomologique étudierait avec intérêt, au double point de vue scientifique et industriel, les envois que M. Nunez Ortega lui ferait parvenir. Quant aux hypothèses soulevées dans son mémoire par M. Nunez Ortega, relativement aux caractères et à la provenance des soies qui auraient été connues au Mexique à une époque antérieure à la conquête espagnole, il y aurait peut-être, à défaut de documents écrits autres que ceux mentionnés par M. Nunez Ortega et dont les indications n’offrent aucun point de repère pour des recherches, et à côté de l’étude, au point de vue entomologique, des séricigènes du XLV1T Mexique, un autre moyen d’investigation qui reposerait sur l’exa- men de spécimens de tissus dont la fabrication remonterait incon- testablement à une époque antérieure a la conquête du Mexique, si tant est que des fouilles pratiquées dans ce pays aient fourni de semblables spécimens. L’étude comparée de ces anciens tissus et des cocons des sérici- gènes qui se rencontrent actuellement au Mexique, contribuerait probablement à élucider les questions posées par M. Nunez Ortega, savoir : » Les tissus de soie connus au Mexique avant la conquête espagnole étaient-ils : lu Le produit de séricigènes indigènes? 2° Ou de séricigènes étrangers introduits et élevés au Mexique? 3° Ou constituaient-ils simplement un article d’importation sans rapports avec l’industrie indigène? » Yoici les considérations sur lesquelles cette opinion est fondée. Les brins des séricigènes dits sauvages, connus et étudiés, tels que ceux originaires des États-Unis d’Amérique, de la Guyane, du Brésil, de l’Afrique, de la Chine, du Japon et de l’Inde, présentent non seulement entre eux, mais encore avec ceux des différentes espèces de vers à soie du mûrier, des différences de forme, de poids, d’élasticité et de couleur assez notables pour être distingués les uns des autres au moyen du microscope, du micromètre et des instru- ments employés au titrage des soies. Il est à présumer que les séri- cigènes du Mexique, qui n’ont pas encore été étudiés, mais dont on pourrait obtenir des cocons, présenteront également des caractères à eux particuliers. Il s’ensuit que l’on pourrait, par l’examen d’un tissu desoie, arri- ver à déterminer, sinon avec une certitude absolue, du moins avec grande probabilité, l’espèce de séricigène dont sa fibre provient. Le filage, le tissage et les couleurs du tissu feront connaître le pays de provenance de celui-ci et peut-être aussi l’époque à laquelle sa fabrication remonte, les musées de l’Angleterre renfermant une riche collection de spécimens modernes et anciens qui pourraient servir de types de comparaison. Ce ne serait qu’au cas où il s’agirait de déterminer l’origine d’un tissu composé de soie des espèces des vers du mûrier que cette étude comparative ne serait pas applicable à la détermination de l’espèce et de son lieu d’origine, les brins des différentes espèces des vers à soie du mûrier, où que ceux-ci aient été élevés, ne présentant plus, une fois décrués et travaillés, de caractères distinctifs assez mar- qués pour les faire reconnaître. En ce cas, le filage, le tissage et les couleurs du tissu pourraient seuls fournir les indications néces- saires, et cela suffirait pour le but que poursuit M. Nunez Ortega, XLYIIi puisque, d'après son mémoire, il est établi que ce sont les Espagnols qui ont introduit le mûrier, et par conséquent le ver à soie du mûrier au Mexique. Donc, s’il a été trouvé, dans les fouilles faites au Mexique, des tissus de soie anciens, que l’examen ferait recon- naître comme composés de soie du ver du mûrier, ce ne pourraient être que des tissus importés dont l’ouvraison et les couleurs feraient reconnaître l’origine. Si la Société Entomologique croit utile de soumettre ces observa- tions à M. Nu nez Ortega, il y aurait lieu de lui signaler que l’ap- parence des tissus de soie de fabrication très ancienne, notamment lorsqu’ils se composent en tout ou en partie de soie dite sauvage, diffère notablement de celle des tissus de soie modernes; que parfois même ils ressemblent, à s’y méprendre, à des tissus de fibres végé- tales et que, par suite, il pourrait ne pas être sans intérêt de soumettre à un examen attentif même les tissus anciens qui, à priori, auraient été considérés comme composés de fibres autres que la soie. Même à notre époque, quelques peuplades à demi sauvages de la frontière de l’Inde et de la Chine font, de la soie des Attacus Pernyi , Mylitta et Assamensis, des tissus grossiers qui ressem- blent plus à du lin qu’à de la soie. M. Donner met ensuite sous les yeux de l’assemblée un écheveau de la soie ouvrée résultant de ses dernières expériences de dévi- dage des cocons de Y Attacus Mylitta de l’Inde septentrionale. Le titre le plus fin qu’il a ainsi obtenu est celui qui, en langage du métier, s’appelle organsin 24 deniers. Il donne quelques détails intéressants sur les procédés qu'il a employés. M. de Borre demande la parole et donne lecture d’une lettre que lui a récemment adressée notre collègue M. Weyers : En examinant hier soir chez moi la troisième édition du Cata- logus co'eopterorum Europœ etCaucasi(a\\cï. L.v. Heyden, Reitter et Weise), j’ai remarqué, parmi les espèces du genre Cicinclela, une indication qui semble confirmer une observation que j’ai faite jadis et dont j’avais fait part à notre regretté M. Putzeys. Je chassais à cette époque presque continuellement à Calmpthout et je lui remettais régulièrement mes récoltes, à l’exception des espèces qui me semblaient trop vulgaires. Par pure curiosité, j’avais recueilli un peu partout, sur le vaste territoire de Calmpthout, un assez grand nombre de Cicindela hybrida ainsi que de C. maritima, qui étaient considérées comme deux espèces distinctes, mais que je tenais, quant à moi, pour une seule et même espèce. Le type était beaucoup plus répandu que la variété maritima et j’avais eu la chance de trouver quelques pas- sages intermédiaires entre les deux. J’étais bien convaincu que ces XLTX deux formes ne représentaient qu’une seule et même espèce, après les avoir comparées à un assez grand nombre d’individus des deux formes que j’avais recueillis sur le littoral, à Ostende et à Heyst, types et variétés des deux provenances ne présentant aucune dif- férence. Vous savez combien les espèces de coléoptères sont parfois loca- lisées à Calmpthout d’une manière remarquable. Je venais préci- sément de faire la découverte du Bembidium argeniectlum et j’avais remarqué que la mare sur les bords de laquelle je l’avais exclusivement capturé présentait des conditions particulières qui la différenciaient quelque peu des autres mares de cette localité; d’un côté, elle était limitée par une plage unie, d’un beau sable, qui remontait en pente très douce jusqu’aux dunes, situées aune assez grande distance (environ 150 mètres) et qui avaient évidem- ment fourni les matériaux dont elle était composée, sous l’influence des vents d’ouest qui soufflent presque constamment dans cette partie de notre pays. Le long des bords, cette plage était constam- ment humectée sur une largeur de quelques mètres et percée par quelques tiges isolées de Carex et d’une Graminée à racines très traçantes. Les bords opposés allaient se perdre dans la bruyère, sauf à une des extrémités, où les bords, composés d’un sable blanc très pur, étaient élevés de quelques pieds; là on trouvait quelques excavations faites dans un but évidemment industriel, et je me rappelle que c’est dans l’une d’elles que j’ai fait la découverte du premier exemplaire du Carabus claihratus trouvé à Calmpthout. C’est sur cette plage sablonneuse, à l’époque où la Cicindela hybrida et sa variété avaient presque complètement disparu, que j’avais trouvé le Bembidium argenteolum, et en le pourchassant, mon attention fut attirée par une Cicindela de petite taille, d’une couleur assez foncée, que je pris d’abord, à distance, pour une C. ger- manica ; mais je fus bientôt détrompé en l’examinant de plus près. Le dessin caractéristique me fît voir que j’avais affaire à une variété de la C. maritime, remarquable par sa petite taille et cette couleur foncée. Je continuai la recherche de cette variété et je recueillis une trentaine d’exemplaires dont je constatai avec surprise le dessin caractéristique constant et uniforme. Rentré chez moi, je piquai tous mes exemplaires et je les plaçai sur deux rangées sous mes autres maritima, dans une boîte spéciale que j’avais destinée à mon étude. En les examinant et en les comparant aux autres maritima, je fus frappé des différences notables qui existaient entre ces indi- vidus et l’autre variété maritima. Les nouveaux-venus étaient sensiblement plus petits de taille, plus étroits, par conséquent plus parallèles, ce qui leur donnait un aspect plus svelte et plus élégant. La couleur foncière des élytres était aussi plus foncée et le dessin ANNALES DR LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. d L caractéristique, franchement accusé, présentait la même constance chez tous mes exemplaires ; les c? étaient un peu plus petits que les 9 • Assez intrigué en constatant des différences aussi notables et en considérant l’époque tardive d’apparition de la variété que je venais de capturer, je me demandai si ce n’était pas là la véritable maritima de Dejean, constituant une espèce distincte de Y hybrida, à laquelle seule on pouvait rapporter les variétés que j’avais prises antérieurement. Je retournai à Calmpthout le dimanche suivant avec Yan Yolxem et nous recueillîmes tous les deux encore un certain nombre d’exem- plaires. Le lendemain, Yan Yolxem vint chez moi, je lui montrai ma boîte de Cicindèles et je lui exprimai mon opinion; après les avoir examinées attentivement, il déclara qu’il était du même avis que moi, mais je me réservai d’en parler à plus compétent que nous deux en pareille matière. J’allai rendre visite à M. Putzejrs le jour même, en lui apportant ma boîte, et je lui fis part également de mes observations. Il fut frappé comme moi des différences notables des deux variétés et me dit que je pourrais bien avoir raison , mais il n’osa pas se prononcer sur-le-champ et me pria de lui laisser ma boite pour les examiner plus attentivement, ce que je fis de grand cœur en lui disant de la conserver pour sa collection. Mais les choses en restèrent là, et notre illustre collègue, soit oubli, soit par toute autre cause, ne m’en a plus jamais reparlé depuis. Les années suivantes, je recueillis encore la même variété, exclusivement sur les bords de la même mare et également à la même époque, quand la C. hybrida et sa variété ordinaire avaient disparu, ou presque entièrement disparu. Je ne l’ai jamais trouvée sur les bords d’aucune autre mare des environs de Calmpthout. Il est possible que depuis (il y a environ dix ans) la physionomie de cette mare ait été modifiée, car l’avancement des sables sous l’influence des vents d’ouest devenait d’année en année plus marqué. Je n’ai également trouvé personnellement le Bembidium argen- teolum, ainsi que ses variétés remarquables, que dans ce même emplacement, qui était un de mes terrains de chasse favoris. Donc, en examinant le Catalogue en question, j’ai remarqué que les auteurs donnent à la Cicindela hybrida une variété maritima (auct. ross.) et qu’ils considèrent la maritima de Dejean comme espèce, en lui donnant comme synonymie la baltica deMotschulsky. En voyant cette indication, qui semble donner raison à mes suppo- sitions anciennes, mes souvenirs se sont réveillés et j’ai examiné à son tour votre Première Centurie de la province d’Anvers, pour voir ce que vous en disiez. Yous considérez la C. hxjbrida comme espèce distincte, ainsi que le C. maritima de Dejean, à laquelle vous donnez comme variété celle que je considère comme la variété LI maritima de l 'hybrida, et vous indiquez également comme variété, en en faisant un peu ressortir les particularités, celle que je consi- dère comme la véritable C. maritima de Dejean. Il serait intéressant de vérifier le fait et vous seul pouvez tran- cher la question, car vous avez à votre disposition et les livres et les matériaux nécessaires. Je vous engage vivement à faire cette examen intéressant. Les matériaux dont vous pouvez disposer sont : 1° la collection Putzeys, dans laquelle vous retrouverez tout au moins un certain nombre des exemplaires recueillis par moi, et peut-être aurez-vous la chance de retrouver ma boîte ; 2° la col- lection de notre regretté Yan Yolxem, dans laquelle vous en retrouverez aussi probablement. Yous pourriez aussi revoir atten- tivement les descriptions de Dejean et de Motschulskyet remarquer les lieux de provenance des types qu’ils ont décrits. Comme il est probable que M. Putzeys aura donné quelques exemplaires et en aura parlé à M. de Chaudoir, qui possédait les types de Dejean et dont la collection est passée, depuis, entre les mains de notre collègue Oberthur ('), vous pourriez, au besoin, lui demander ce type en communication, ce qui serait concluant. Si votre examen venait donner raison à mes suppositions, il aurait pour résultat de modifier quelque peu l’énumération de nos espèces belges, particulièrement pour la province d’Anvers. Dans ce cas, vous devriez donner à la C. hybrida comme variété mari- tima,, celle qu’on trouve sur le littoral et en même temps à Calmpt- hout, et conserver comme espèce distincte et sans variétés la C. maritima de Dejean ( baltica de Motsch.). Cette dernière devien- drait ainsi une espèce caractéristique de la province batave de votre royaume en/omologique ballique. Agréez, etc. P. -S. Avez-vous examiné le catalogue en question? Il me paraît bien travaillé et bien soigné, mais j’y remarque des choses bien extraordinaires en fait de changements de noms, ce que je trouve regrettable, quel que soit le progrès accompli. Je vous conseille de (')M. Wevers se tro upe. Ce n’est pas M. Obe:-thur qui possèle les Cicindèles de feu M. de Chaudoir et de l’ancienne collection Dejean. 11 n’a acquis que les Carabiqucs. Les Cicindélides sont au Muséum de Paris. Toutefois, M. Oberthur m'écrit qu’il a dans sa collection trois exenplaires de petite taille de la Cic. mari- tima, avec l’étiquAtte Campine anversoise. N’ayant retrouvé que très peu d'exem- plaires de cette forme dans la collection Putzeys, où elle est absolument confondue avec la maritima des auteurs français, de la taille de Y hybrida, j’incline à penser que la petite boîte de notre collègue Wevers aura été envoyée dans le temps par Putzeys à de Chaudoi ■ et que ce dernier en aura disséminé dans les collections . A. de Borre. LU voir, entre autres choses, ce qu’on a fait du genre B>iuchus ! c’est renversant. Quand donc aurons-nous fini avec ces exhumations des noms archaïques! Notre collègue Weyers m’invitant à m’associer à la discussion du point litigieux soulevé par lui, je dirai que je crois qu’il y a lieu de se rallier à ses vues, qui sont probablement déjà celles des ento- mologistes allemands, d’après ce qu’il a lu concernant la Cicinclela maritima dans la nouvelle édition du Catalogue des Coléoptères d’Europe. J’ai sous les yeux quelques exemplaires de cette petite forme, spéciale chez nous à Calmpthout, les uns pris par M. Weyers, d’au- tres par Camille Yan Yolxem, d’autres enfin par moi-même, qui l’y ai également recueillie, ainsi qu’assurément d’autres de nos collègues. Dans sa collection, Putzeys ne l’a pas distinguée par une étiquette de l’autre maritima , celle des côtes, ayant la taille de Y hybrida et qui n’en est sans doute, comme le pense M. Weyers, qu’une variété, représentant, au point de vue de la forme de la fascie transversale des élytres, l’extrême opposé de la variété riparia. Putzeys m’avait cependant dit un jour que cette forme de petite taille dont sa collection renferme aussi un exemplaire des bords de la Baltique, était bien certainement la véritable maritima de Dejean. Quand je lis la description qu’en a donnée Dejean, dans le Spccies des Coléoptères (I, p. 67) et dans Y Iconographie des Coléoptères d’Europe (I, p. 22-23), je suis cependant plus disposé à croire que le savant auteur comprenait à la fois sous cette déno- mination des individus des deux formes aujourd’hui distinguées par M. Weyers, et que, depuis Dejean, la plupart' des auteurs ont également confondues sous le nom de maritima , soit qu’ils en fissent une espèce, soit qu’ils n’v voulussent voir qu’une variété de Y hybrida. Mais la figure de Y Iconographie de Dejean (pl. IV, fig. 9) est indubitablement faite d’après un exemplaire delà petite forme de Calmpthout et des bords de la Baltique (')• Motschulsky ( Insectes de Sibérie, p. 25) a décrit à son tour la maritima de Dejean et, cette fois, exclusivement d’après les petits exemplaires, sans doute les seuls qu’il ait observés dans les contrées qu’il étudiait. Plus loin (p. 37), des exemplaires de Livonie, qui lui avaient été envoyés sous le nom de maritima, lui ont offert (') Dejean dit : « Elle se trouve dans le nord de la France, dans les dunes, sur le bord de la mer. Je l’ai aussi reçue de Suède, de Laponie et de Sibérie; et il est possible que cette espèce soit la véritable hybrida de Linné, de Paykull et de Gyl- lenhal, ou, du moins, qu’elle ait été confondue avec elle par ces naturalistes. » liii une forme plus allongée, plus petite encore, et quelques autres caractères qui lui ont fait décrire l’espèce sous le nom de baltica. Cette baltica me semble devoir être différente de notre petite mari- lima de Calmpthout, sans en être probablement plus qu’une race locale. En Allemagne, les auteurs anciens, et particulièrement Schaum, n’ont pas fait la distinction entre la variété maritima de Y hybrida et la petite forme maritima du nord de l’Europe, qui était sans doute celle qui leur était la plus familière, à en juger d’après leurs descriptions (')• Les auteurs français qui, au contraire, n’avaient chez eux que les grands exemplaires d hybrida à zig-zag prononcé qu’on trouve sur la côte depuis la Bretagne jusqu’à l’Escaut, n’ont pas non plus fait la distinction, alors même qu’ils élevaient leur maritima au rang d’espèce équivalente à Y hybrida. Dans sa Faune gallo-rhénane (II, p. 8), M. I'auvel révoque en doute la présence de la C. maritima à Calmpthout, qu’il ne paraît avoir connue que par moi. Par la présente communication, il verra que cet habitat, dont la première découverte est due à M. Weyers, est parfaitement authentique et que non seulementCalmpthout nour- rit Y hybrida et la maritima des côtes franco-belges, mais encore une autre maritima, celle des bords de la Baltique, qui est bien la maritima dejeanienne et mériterait encore mieux le rang d’espèce, car il ne s’y trouve pas les mêmes transitions graduelles que les individus du littoral présentent vers Yhybrida. Au surplus, on doit probablement voir dans ces individus littoraux un ancien trait d’union rompu entre les deux formes de Yhybrida et de la mari- tima ver a. Dans son post-scriptum, M. Weyers demande : Quand donc aurons-nous fini avec ces exhumations de noms archaïques ? Jamais, sans doute, à moins qu’on ne se décide à y opposer une résistance énergique en restant obstinément attaché aux noms consacrés par l’usage de trois quarts de siècle. M. de Seiys, quittant la séance, est remplacé au fauteuil par M. Weinmann, vice-président. Le Secrétaire donne lecture d’une lettre de M. de Lacerda : « L’ Ilypocephalus que j’ai offert au Musée Royal est-il un (') Le tome XXV de la Deutsche Entomologische Zeitschrift (1881) contient (p. 270) une note de M. le Dr Kraatz établissant la spécificité distincte de la C. maritima, d’après la forme du pénis, qu’elle a plus court et moins reumineque la C. hybrida. C’est sur l’autorité de cet article que doivent s’étrc basés les auteurs de la nouvelle édition du Catalogue des Coléoptères d’Europe. LIV mâle ou une femelle? Un exemplaire tout semblable, envoyé à l’abbé Armand David, a été déclaré femelle, et mes amis de Paris m’écrivent que les six envoyés à Deyrolle sont mâles et qu’il faut chercher la femelle inconnue en Europe. Je viens d’en voir un exemplaire mutilé, qui est pour moi la femelle. Ci-joint la photo- graphie. » M. de Borre fait circuler deux cartes photographiques envoyées de Bahia et représentant, vue en dessus et en dessous, cette femelle présumée de l’ Hypocephalus armatus. Il donne ensuite lecture d’une note envoyée du Mexique par M. le Dr Dugès : Je suis en ce moment les métamorphoses d’une larve que je crois être celle d’une Temnochila. Je l’ai trouvée sous l’écorce d’un Mezquite ( Prosopis duleis). Cet arbre est très employé ici à cause de son bois très dur et peu putrescible. Ses gousses sont sucées pour leur pulpe sucrée; on les a même mangées pendant les famines. C’est lui encore qui sert à chauffer les locomotives, etc. Cet arbre utile est attaqué par une foule d’insectes, le Cyllene erythropus et le Chrysobothrys Atabalipa principalement. La larve de ce dernier vit sous l’écorce, mais elle doit pénétrer dans le corps de l’arbre pour se transformer, car j’ai trouvé souvent l’insecte parfait engagé dans le trou qu’il fait pour sortir. Il y a des pièces de bois ainsi tout à fait perdues par ces insectes, dont je n’ai pu suivre les transformations. Là aussi j’avais trouvé une larve qui m’avait paru appartenir à une petite Cétonide: Malheu- reusement, la Faculté venait de m’interdire pendant quelque temps l’usage de l’œil gauche, et je n’ai pas étudié cette larve. Or, elle s’est transformée très vite, tellement que je ne crois pas que l’état de nymphe ait duré plus d’une huitaine, et elle m’a donné une Psilo- cnemis leucosticlica. J’ai été fort contrarié, parce que cet insecte est très rare ici. Je n’en ai trouvé en dix-huit ans que trois indi- vidus, mais tous ont été rencontrés sous l’écorce d’un même Mez- quite, ce qui prouve qu’eux aussi attaquent cet arbre et ce qui pour- rait aider aux recherches. Une autre note de M. Dugès, relative à la Chrysomelaundecim- lineala sera ajoutée au travail que cet auteur nous a présenté sur les métamorphoses de ladite espèce. M. Lameere fait la communication suivante : Mathieu cite, dans le tome IV de nos Annales, Y Agipanlhia cyanei Herbst ( cœrulei Schh.) comme appartenant à notre faune : un exemplaire en aurait été pris à Mons par Demoulin, deux autres à Laroche par Parys. LV Depuis lors, cette espèce n’a pas, à ma connaissance, été retrouvée en Belgique. Ayant eu l’occasion de visiter dernièrement la collection de M. J. De Lafontaine, j’y ai vu un exemplaire de Stenostola ferrea Schrank capturé à Laroche, que notre collègue m’a affirmé lui avoir été donné par Parys sous le nom de Aga- panlhia cyanea Herbst. L’indication de feu Mathieu est donc fort probablement erronée, du moins quant aux exemplaires pris par Parys, qui seraient alors des Stenostola ferrea Schrank, hypo- thèse d’autant plus admissible que cette dernière espèce n’a pas été mentionnée dans le premier catalogue des coléoptères de Bel- gique. Il serait bon que le possesseur actuel de la collection Demoulin s’assurât de l’exacte détermination de l’individu pris à Mons. Je ne pense pas cependant que Y Agapanthia cyanea Herbst doive être absolument rayée de notre faune, car cette espèce a été prise à Douai, et, au dire de Bach, elle a été observée en divers points de la Prusse rhénane. M. de Borre dit que la collection de feu Demoulin se trouve actuellement au Musée communal de Mons. M. Yanden Branden annonce que, d’après un article de la Deutsche Entomol. Zeitschrift , 1883, II (juin), le Juloclis Frey- Gessneri décrit et figuré par M. Meyer-Darcis, dans le tome XXYII de nos Annales, serait identique au Julodis xariolaris Pallas, var. undulala von Heyden. M. Yanden Branden propose l’acquisition, pour la bibliothèque de la Société, de deux ouvrages que nous ne pourrions obtenir par échange, à savoir Cislula entomologica, dont il est paru 2 volumes, et la première partie d’un troisième (valeur 61 fr. 25 c.) et les années 1882, 1883, 1884 du Wiener Entomologische Zeitung (valeur 36 francs). M. de Borre constate qu’il n’est pas parvenu, en effet, à obtenir l’échange de ces publications. M. Weinmann appuie cet achat, à condition qu’il soit fait ailleurs que chez les rédactions qui n’ont pas consenti à un échange avec nous. La proposition sera discutée à notre assemblée mensuelle de février. M. Devaux entretient l’assemblée du désir qu’il aurait de voir étudier les moyens de rendre nos explorations entomologiques plus suivies et plus fécondes en résultats. Après une discussion à laquelle prennent part MM. Weinmann, de Borre, Jacobs et plusieurs autres membres, la séance est levée à 9 1/2 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. Série III. — N° 42. Assemblée mensuelle du 2 février 1884 PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS. Présents : MM. Berge, De Glain, Degouve de Xuncques, De Lafontaine, Determe, Devaux, Du Pré, Fologne, Fondu, Fromont, Jacobs, Kerremans, Lameere, Remy, Yanden Branden, Yander- velde, Yan Rossen et Preudhomme de Borre, secrétaire. MM. H. Donckier de Donceel et Weinmann font excuser leur absence. La séance est ouverte à huit heures, dans le local de la Commis- sion de la Carte géologique, rue de Ruysbroeck, 44. Le Président fait connaître que M. le Directeur du Musée lui a donné l’espoir que la Société pourra reprendre ses séances dans son ancien local, moyennant la substitution de l’éclairage à l’huile à l’éclairage au gaz. Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 5, janvier est approuvé. Le Président annonce l'admission par le Conseil d’administration d’un nouveau membre effectif, M. l’abbé Alph. Renard, conserva- teur au Musée Royal d’Histoire naturelle et président de la Société Belge de Microscopie, présenté par MM. Preudhomme de Borre et Dubois. Egalement celle, comme membres associés, de M. Léon Candèze fils, étudiant à Glain, près Liège, présenté par MM. le I)r Candèze et Preudhomme de Borre, et de M. Maurice van der Hart, étudiant, à Bruxelles, présenté par MM. Lameere et Preudhomme de Borre. Le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque de laSociété, un exem- plaire du Tome XXYII (1884) de nos Annales, qui vient de paraître. ANNALES DE LA SOC. EXTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. Lvnr Correspondance. MM. De Le Court et Vernieuwe remercient pour leur admission en qualité de membres effectifs, et M. Kraus pour son admission comme associé. La Société Royale Linnéenne adresse un programme de confé- rences. M. P. Millière, membre honoraire, nous remercie pour l’envoi du Tome XXYII des Annales. La Direction du Musée Royal d’Histoire naturelle, le Bibliothé- caire de l’Université libre de Bruxelles et la Rédaction de la Revue Science nous accusent réception de nos Annales et Comptes-rendus. L’Académie Impériale des Sciences de Vienne nous adresse ses publications. Le Secrétaire donne lecture d’une lettre écrite à M. Millière par M. le Dr Coulon, de Monaco, un de nos membres effectifs, qui a récemment donné sa démission. Il résulte de cette lettre que cette démission a eu pour motif que M. Coulon ne recevait que très irré- gulièrement les Comptes-rendus et n’a jamais reçu le Tome XXVI des Annales. Tout lui avait cependant été envoyé. Dans le courant de l’été dernier, une réclamation qu’il nous adressa fut suivie de l’envoi de tous les numéros qu’il avait déclaré lui manquer; cet envoi n'est pas non plus arrivé. Un troisième aurait peut-être eu le même sort. On voit, continue M. de Borre, que cette négligence de la poste à faire parvenir à leur destination nos publications, négligence sur laquelle j’ai déjà appelé l'attention de la Société, est de nature à nous causer le plus grand préjudice. Bien d’autres membres étrangers m’ont réclamé et des Comptes-rendus et desvolumes, sans qu’il m’ait été possible de les satisfaire. Et quant aux réclamations à l’admi- nistration des postes, qu’elles émanassent de nous ou des destina- taires, elles n’ont jamais eu de résultat. Cette année, j’ai eu recours, pour l’envoi du volume aux membres un peu éloignés, au procédé de la recommandation, préconisé par notre collègue M. Wein- mann. Mais il est onéreux pour la Société et je me demande s’il serait aussi toujours Uien utile. Les destinataires ne s’avisent sou- vent de réclamer le volume que bien des mois après l’époque de la publication, alors que le délai pour les réclamations est périmé. M. Kerremans saisit cette occasion pour signaler aussi la bruta- lité avec laquelle sont traités à la poste les petits colis, par exemple les boîtes contenant des insectes. Un envoi de coléoptères précieux que lui faisait de Saint-Pétersbourg M. Dokhtouroff, lui est arrivé absolument en marmelade, par l’écrasement d’une boite très bien emballée pourtant. LIX M. de Borre dit qu’une double boîte ne préserve pas même les insectes expédiés à l’étranger; il en a fait la triste expérience dans ses relations avec l’Ecosse. M. de Selvs-Longcbamps s’abstient absolument défaire voyager des insectes par la poste. M. Kerremans demande que tous ceux d’entre nous qui ont à souffrir dans leurs relations postales ne manquent pas de faire ici acter leurs plaintes et que les numéros du Compte-rendu soient, dans ce cas, adressés à M. le Ministre des Travaux publics. L’incident étant clos, le Secrétaire achève la lecture delà cor- respondance. M. Darius Schmill (Société générale, à Constantinople) offre, aux membres de la Société Entomoiogique Belge, des Procerus sca- brosus d’une conservation et d’une beauté remarquables. Prix modérés. Envoi franco. M. de Borre signale la publication, par la librairie Mayolez, rue de l’Impératrice, 13, à Bruxelles, d’une deuxième édition, format in-18, des Tables dichotomiques pour la détermination des coléo- ptères de Belgique, d’après Redtenbacher . Un exemplaire de cette édition a été offert pour la bibliothèque de la Société. Divei's prospectus ont été reçus. Itapports, lectures, communications. Après avoir entendu les conclusions des rapports de MM. Sharp et Preudhomme de Borre, l’assemblée vote 1 impression, dans les Annales, du travail de M. le Dr Dugès : Métamorphoses du Tropi- sternus lateralis Fabr., travail accompagné d’une planche. M. de Selys-Longchamps donne lecture des rapports de MM. Pla- teau et Mac Leod sur le travail de M. Preudhomme de Borre ; Tentamen Catalogi Qlomeridarum hucusque descriptarum. L’impression aux Annales en est également votée. M. L. Fairmaire, membre honoraire, nous adresse les deux tra- vaux suivants : DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES RECUEILLIS PAR LE BARON BONNAIRE EN ALGERIE par M. L. Fairmaire. Choleva sulcipennis. — Long., 3 mill. Oblongo-ovata, convexa, postice paulo attenuata, brunnea, modice nitida, prothorace lateribus et margine postico elytrisque basi picescentibus, subtus piceo-castanea, pedibus rufo-testaceis, antennis brunneis, basi testaceis; capite lævi, planiusculo, antennis gracilibus, apicem versus leviter crassioribus, medium elytrorum attingentibus, articulis elongatis, primis æqualibus, ultimis paulo brevioribus, 8n minore, ultimo apice acuto, præcedente loDgiore; prothorace transrerso, basi elytris haud latiore, sed ante medium ampliato, lateribus rotundatis, antice paulo angustiore, angulis posticis obtusis sed evidentibus, dorso densissime sat tenuiter punctato, postice utrinque foveola minuta impresso ; scutello trian- gulari, acuto, dense strigoso-punctato, plaga basali media parva lævi; elytris ad humeros angulatim rotundatis, medio leviter ampliatis, postea attenuatis, sat fortiter declivibus, apice obtusis, striatis, striis 2 primis, suturali præsertim, profundis, ceteris tenui- bus, intervallis dense transversim strigosis ; pedibus sat gracilibus, coxis et tarsis simplicibus. Q. — Philippeville. Distincte des espèces voisines par sa forme un peu plus courte et ses èlytres à stries bien marquées, surtout les deux premières, qui sont profondes. Eretmotes approximans. — Long., vix 2 mill. Cette nouvelle espèce est extrêmement voisine de VE. sociator ; elle est un peu plus petite, plus étroite, les angles ou lobes anté- rieurs du corselet sont plus tronqués, ce qui les rend plus angulés en dehors, la ponctuation du corselet est un peu plus fine, et les fossettes latérales de la base forment une strie oblongue, élargie à la base, au lieu d’ètre transversales ; les élytres sont aussi plus finement ponctuées; le mésosternum présente de chaque côté une assez grande fossette avec deux stries se dirigeant obliquement en dehors; le prosternum est finement rugueux, presque tronqué à la base, assez fortement déprimé au milieu en travers et séparé de la mentonnière par une suture droite. — Pic des Cèdres, avec des fourmis. Saprinus Bonnairii. — Long., 1 1 1 mill. Subquadratus, convexus, nitidissimus, castaneo-rufescens, capite elytrisque fuscatis, his medio plaga magna lutea transversa, communi, suturant versus paulo angustiore signatis, pedibus antennisque testaceis; capite subtiliter densissime punctato, lævi, prothorace valde transverso, longitudine duplo latiore, antice leviter angustato, lateribus antice tantum arcuatis, dorso subti- lissime punctulato ; elytris post humeros ampliatis, subquadratis, subtilissirae punctulatis, striis subtilibus, la post medium abbre- viata, cura suturali basi arcuatim conjuncta, ceteris medio abbre- viatis, elytrorum apice obsolète striatulo; pygidio perpendiculari, vix perspicue punctulato ; tibiis anticis paulatim latioribus, extus inermibus. — Batna. LXI Cet Histéride est fort remarquable par la grande tache fauve qui traverse les élytres; la ligne qui borde le front est largement inter- rompue au milieu, la ponctuation est très fine, ainsi que les stries. Ressemble au prarcox, mais beaucoup plus petit, avec le front uni en avant et une bande jaunâtre distincte sur les élytres. Limnius interruptus. — Long., vix 2 mill. Ovato-oblongus, medio parallelus, antice et postice æqualiter angustatus.modice oonvexus,fuscoæneus, an tennis tarsisque rufo- piceis; prothorace transverso, antice angustato, lateribus a medio tantum arcuatis, margine postico utrinque late sinuato, medio ad scutellum breviter emarginato, dorso haud punctato, utrinque stria arcuata, antice obsolète sinuatasignato; scutellosubrotundato; elytris punctato-substriatis,' striis basi fortius punctatis, intervallis planis, subtilissime alutaceis, tribus externis subtilissime cari- natis et indumento griseo tectis, 1° medio interrupto. — Pic des Cèdres. Ressemble beaucoup au L.Perezii Sharp ; en diffère par la taille un peu plus grande, la forme plus allongée, plus parallèle, plus acuminée postérieurement, par les stries du corselet moins droites, plus rapprochées du bord externe, par les élytres à stries ponctuées bien plus marquées avec les intervalles unis, ne présentant pas une ligne médiane ponctuée. Diffère des L. f'uscipe ? et villoso-punctatus Reiche par le corselet non ponctué et du dernier, en outre, par les élytres non villeuses. Rhizotrogus densaticollis. — Long., 15 à 16 mill. Oblongus, subparallelus, convexus, fulvo-rufescens, nitidus, prothorace utrinque plus minusve fusco-maculatus; capite inter- dum fusco- vage tincto, sat planato, antice fere truncato, utrinque rotundato, margine leviter reflexo, dense punctato, sutura clj'peali évidente, inter oculos leviter transversim elevato; prothorace ely- tris haud angustiore, longitudine duplo latiore, antice fere a basi arcuatim angustato, undique anguste marginato, lateribus obsolète crenulatis, ciliatis, dorso sat subtiliter, sat dense punctato, medio postice spatio minuto lævi, margine postico utrinque late leviter sinuato, angulis obtusis; scutello triangulari, lateribus vix arcua- tis, utrinque laxe punctato; elytris post medium levissime amplia- tis, apice fere truncatis, extus valde rotundatis, sutura (antice angustata) et utrinque costulis 3 (apice obliteratis) parum elevatis, parum dense punctatis, intervallis densius, parte basali multo minus punctata, callo humerali fere lævi et extus oblonge im- presso, margine externo ciliato ; pygidio sat dense punctato; pectore longe griseo-fulvo-villoso, segmentis abdominalibus apice transversim aspero-punctatis, punctis setiferis; tibiis antice obtu- LXII sissime biangulatis et dense sat acuto terminaiis, tarsis elongatis, unguibus vix arcuatis, basi dente minuto armatis. — Daya. Ressemble au punicus pour la forme et pour la coloration, en diffère par le corselet à ponctuation fine et serrée au lieu d’une ponctuation très grosse et très peu serrée; l'écusson est moins court, plus pointu, les élytres sont un peu plus ponctuées, et le pygidium est simplement ponctué et non couvert d’aspérités. J’ajoute ici les descriptions de trois espèces nouvelles du même genre et provenant du nord de l’Afrique. R. tripolitanus. — Long., 17 mill. Subovato-oblongus, elytris medio leviter ampliatis, fulvus, parum nitidus, prothorace rufescente, lateribus fulvo, elytris dorso paulo rufescentibus, capite rufo-infuscato, corpore subtus paulo obscuriore, pectore pallido-fulvo-villoso, medio densius; capite subquadrato, angulis valde rotundatis,margine antico vix reflexo, medio obsoletissime sinuato, dense rugoso-punctato, sutura clypeali utrinque ad oculos ascendente, fronte medio lineola subtiliter ele- vala signata; prothorace transverso, elytris haud angustiore, fere a basi antice angustato, lateribus arcuatis, haud serrulatis, margine postico utrinque late sinuato, angulis obtusis, dorso mediocriter sat dense punctato, ad latera parcius et puncto fusco signato, antice paulo densius; scutello ogivali, medio laxe, ad latera dense punctato ; elytris apice rotundato-truncatis, angulo suturali vix obtuso, sutura convexa et utrinque costulis 3 minus convex'is (exteriore fere obsoleta) parce punctatis, intervallis magis fortiter ac densius punctatis, ad latera minus fortiter ; pectore dense sat tenuiter punctato-ruguloso, opaco, abdomine nitido, segmentis medio punctato-asperis; tarsis elongatis, unguibus basi dente minuto acuto armatis, posticis articulo 1° secundo multo breviore. — Tripoli (Pirazzoli), un seul cf. Ressemble extrêmement au barbaries ; coloration analogue, presque mate, mais de forme un peu plus large; le corselet est un peu plus étroit, plus fortement échancré en avant, l’écusson est plus large, les élytres sont un peu plus larges et plus courtes avec les côtes plus marquées et plus lisses; le pygidium est ponctué et un peu ruguleux. R. tuniseus. — Long., 13 à 14 mill. Oblongus, elytris post medium vix ampliatis, rufescenti-testa- ceus, vix nitidus, prothorace elytrisque ad latera paulo dilutiori- bus, aut fulvo-testaceus, dorso leviter infuscato, capite obscure rufescente, subtus nitidior, abdomine toto, pedibus antennisque pallidius fulvis; capite rugoso-punctato, sutura clypeali obsoleta, LXI1I antice vix reflexo, fere recto, angulis valde rotundatis ; prothorace elytris paulo angustiore, antice a medio angustato, lateribus obsolète crenuiatis, margine postico utrinque late sinuato, angulis acute rectis, margine anticofere recto, angulis obtusissimis, dorso sat fortiter sat dense punctato; scutello triangulari, punctato; elytris apice fere truncatis, sed extus late rotundatis, sutura et utrinque costulis 3 modice elevatis, fere lævibus, intervallis sat dense punctatis, apice obsoletius, alutaceis; pygidio lateribus arcuato, alutaceo, subtiliter parce punctulato,pectore dense tenui- ter punctato, longe fulvo-villoso, tarsis sat elongatis, posteriori- bus articulo 1° secundo multo breviore, unguibus ante medium dente minuto brevi, erecto, armatis. — Tunis (Pirazzoli). Voisin du sordescens Fairm., deMogador; même forme et même coloration, mais le corselet est plus étroit, les côtés sont légèrement sinués vers la base et les angles postérieurs sont pointus; le corselet est fortement ponctué, quelquefois avec un espace lisse au milieu et le pvgidium est plus finement ponctué. R. dilutus. — Long., 13 mill. Oblongus, elytris medio ampliatis, fulvo-rufescens, modice niti- dus, prothoracis lateribus dilutioribus, capite paulo obscurato, pectore fulvo-lanoso, abdomine vix nitidiore, pedibus antennisque paulo dilutioribus; capite subquadrato, angulis anticis valde rotun- datis, margine antico parum reflexo, medio obsolète sinuato, disco sat tenuiter ruguloso-punctato, summo paulo inæquali, sutura clypeali obsoleta ; prothorace elytris vix angustiore, longitudine duplo laiiore, antice a medio angustato, margine postico medio late obtusato, utrinque vix sinuato, angulis posticis obtuse rectis, margine antico recto, angulis valde obtusatis, dorso sat dense punctato, antice magis, ad latera minus, postice medio spatio vix læviore, lateribus haud crenuiatis; scutello ogivali, lævi, margi- nibusanguste sat dense punctulatis; elytris medio sensim ampliatis, apice subtruncatis, extus rotundatis, sutura (basi angustata) et utrinque costulis 3 vel 4 paulo elevatis, apice obliteratis, vix punc- tatis. intervallis sat fortiter punctatis, 1° latiore et magis punctato, callo humerali læviore et extus paulo impresso; pygidio latiore, obsolète asperulo-punctato, basi utrinque biimpresso; pectore densissime subtiliter punctato; tarsis elongatis, posterioribus articulo 1° secundo multo breviore, unguibus basi dense minutis- simo armatis. — Tunis. Ressemble au lateritius, mais plus petit, plus court, plus bril- lant, avec les élytres moins ruguleuses et un peu moins ponctuées ; en outre, les tarses, surtout les postérieurs, sont sensiblement plus longs et plus grêles. lxfv Lampra Bonnairii. — Long., 7 mill. Yiridi-metallica, nitida, elytris postice vage, suturam versus cyaneo-tinctis et cyaneo-maculosis ; sat fortiter punctata, capite inter oculos plagula lævi signato et subtus transversim impresso, antennis nigris, fortiter serratis; prothorace transverso, elytris angustiore, antice vix angustiore, lateribus arcuatis, fortiter dense punctata, fere rugoso, postice utrinque fere transversim oblique fortiter impresso, margine postico medio rotundato et intus sul- cato; scutello fere truncato, fere lævi ; elytris apice breviter tri- spinosulis, sat fortiter striatis, striis haud punctatis, intervallis fortiter punctatis, punctis basi et ad latera majoribus, densis, confusis, unde intervallis rugatis. — Batna. Ressemble un peu au L. fesliva, mais n’a pas de taches noires et les rares taches bleues des élytres sont peu distinctes ; le corselet est bien plus court, avec des impressions presque transversales, profondes et les côtés plus arrondis, les élytres sont un peu moins rugueuses et terminées par trois petites épines. Malthinus impressicollis. — Long., 4 mill. M. globello affinis, similiter coloratus, elytris ante apicem obscurioribus, macula sulphurea apicali læviore et nitidiore, lineis punctatis fere striatis et sat fortiter punctatis, prothorace fortiter punctato. impressione transversa antica medio haud interrupta, disco magis nigro, longitudinaliter parum profunde canaliculato, canaliculo basi luteo, capite summo et arcuatim usque ad oculos nigro, medio rufescente, antice flave, antennis brunneis, arti- culis 3 primis subtus testaceis, articulo 2° tertio multo longiore; femoribus 4 posticis apice sat longe fuscis, anterioribus supra linea fusca signatis; subtus flavus, pectore medio nigro. — Philippeville. Voisin du M. inflavus Mars., d’Algérie, mais un peu plus grand, à tête noire jusqu’aux yeux, avec le devant jaune et une teinte rousse entre les yeux, plus ou moins large, les antennes brunes, les deux premiers articles roux au-dessous, le 2e un peu plus long que le 3e, le corselet noir et fortement ponctué au milieu avec une ligne longitudinale enfoncée plus ou moins roussàtre, les bords antérieur et postérieur étroitement relevés, d’un jaune pâle. M. pallidipes. — Long., 3 mill. Pallide fulvus, capite basi sat auguste nigro, inter oculos rufes- cente, antennis leviter fumatis, articulis 3 primis supra obscuro- lineatis, prothorace medio nigro, linea fulva diviso, elytris ad suturam et postice leviter infuscatis, macula apicali sulphurea ; capite antice dilatato, planato; antennis gracilibus, medium elytrorum superantibus, articulo 1° leviter arcuato, 2° tertio paulo longiore, 3° quarto valde breviore; prothorace sat lato, antice I.XV angustato, lateribus ante medium sat angulatis, modice punctato, sulco longitudinali postice profundiore et latiore, antice obsoles- cente, angulis posticis sat obtusis ; scutello basi breviter nigro, apice obtuse truncato; elytris sat fortiter punctato-lineatis, basi sub- striatis, punctis apice confusis. — Philippeville. Ressemble un peu au M. tuniseus, mais d’une coloration bien plus claire, avec les antennes bien plus longues, le corselet plus rétréci en avant et en arrière et les pattes d’un fauve clair; la gracilité des antennes et la coloration le rapprocheraient du palli- color, mais les corselets sont fort différents. M. maculiventris. — Long., 4 mill. Ater, parum nitidus, elytids macula apicali sulphurea, capite antice et linea interoculari testaceo-rufo, antennis fuscis, articulis 2 primis subtus testaceis, prothorace ad angulos posticos breviter flavido, macula metapleurali et maculis utrinque 3 abdominalibus, coxis et femorum basi flavis; capite antice lato, postice attenuato, subtiliter dense punctulato, inter oculos obsolète biimpresso; antennis gracilibus, elytrorum apicem attingentibus, articulo 2° tertio paulo breviore; prothorace longitudine parum latiore, postice vix attenuato, lateribus vix arcuatis, basi marginato, dorso dense alutaceo, æquali, antice lateribus et basi medio obsolète impresso; scutello obscure rufescente; elytris coriaceis, lineis longitudinaliter parum elevatis, sutura basi depressa; Ç . — Philip- peville. Cet insecte a la tête des Malthinus, mais les antennes sont insé- rées assez près des yeux, sans les toucher; son écusson est d’un roussàtre très obscur, presque brun; cette particularité et la colo- ration du corselet le rendent facile à reconnaître. Malthodes crucicollis. — Long., 4 mill. Fuscus, nitidus, prothorace rufo, cruce fuscula signato, elytris fusco-griseis, macula apicali sulphurea, pectoris abdominisque lateribus flavis ; antennis articulo 2° tertio parum breviore; protho- race fere quadrato, lateribus subparallelis, antice utrinque dente brevi signatis, antice et postice transversim impresso; elytris sub- tiliter coriaceis, vix lineolatis; cf antennis corpore haud brevio- ribus, elytris abdomini fere æqualibus, abdomine flavo, medio nigro, apice stylo angulatim recurvo, apice dilatato, sinuato, et postice paulo producto, basi utrinque spinula elongata ; 9 antennis elytrorum apicem vix attingentibus, elytris abdomine dimidio breviore, hoc amplo segmentis lateribus late, apice angustissime flavis. — Philippeville. La forme du style semble rapprocher ce Malthodes du dispar. Les impressions du corselet sont plus ou moins interrompues au LXVI milieu et la branche longitudinale de la croix est plus ou moins large. M. atroapterus. — Long., 4 mill. Fusco-brunneus, sat nitidus, prothorace rufo, disco infuscato, mesosterno et metasterno macula laterali lutea ornatis, segmentis abdominalibus lateribus et apice luteo-marginatis; capite planius- culo, ore testaceo ; antennis elytrorum apicem attingentibus, articulo 1° elongato, clavato, 2° tertio vix sensim breviore, sub- æquali, ceteris paulo longioribus; prothorace convexo, valde inæ- quali, quadrato, antice vix latiore, lateribus fere rectis, angulis anticis extus productis, dorso antice transversim fortiter impresso, antice et basi media tuberculis 2 rninutis approximatis et ad latera medio utrinque tuberculo simili signato; elytris coriaceis, lineis vage elevatis signatis, sutura basi depressa, apice vage flavidulo. — Philippeville. Ressemble un peu au spretus, mais distinct de ce dernier et des autres espèces à élytres unicolores par sa tête élargie en avant, comme celle des Malthinus, et par son corselet présentant une espèce de dent obtuse aux angles antérieurs, ainsi que de petits reliefs en avant, en arrière et sur les côtés ; les élytres, bien qu’en- tièrement d’un brun foncé, ont une teinte jaunâtre très faible et très étroite à leur extrémité. Dichillus modestus. — Long., vix 3 mill. I). lœviusculo facie et colore valde affinis, sed minor, antennis minus compactis, articulis intus paulo angulatis, penultimo latiore, ultimo angustiore, piceo, prothorace lateribus mugis recto, antice utrinque evidentius' obliquato et leviter impresso, scutello minu- tissimo, angustiore et elytris densius punctulatis, striis tenuio- ribus, extus et apice obsoletis distinctus. — Patna. D. distinguendus. Præcedenti simillimus, paulo minus nitidus, densius punctatus, prothorace magis parallelo, scutello similiter minutissimo, elytris striolis 2 basi tantum perspicuis. — Philippeville. Ces deux espèces se distinguent du D. lœviusculus par leur taille sensiblement plus faible, leur écusson petit, en triangle plus étroit, et les élytres plus arrondies en arrière, cà stries très faibles; chez la première, les antennes sont plus comprimées, plus obscures et paraissent, de côté, atténuées vers l’extrémité. D. castanescens. — Long.. 4 à 4 1/2 mill. Oblongo-elongatus, convexus, rufo-castaneus, modice nitidus, elytris dorso plus minusve late brunneis; capite subtilissime punc- tulato, antice leviter impresso, antennis sat validis, fere cylindricis, l.XYII articulis, brevibus transversis, ultimo longiore et paulo angustiore ; prothorace breviter ovato, postice attenuato, lateribus antice arcua- ti.Si angulis anticis acute rectis, dorso subtilissime vix sensim punctulato, interdum linea media obsolète iinpressa, ba^i leviter foveolata; elytris ellipticis, apice acuminatis, fere lævibus, lineis ob^oletissime elevatis. — Batna, avec des fourmis. {Catagh/phis viatica.) D. myrmecophilus. — Long., 3 à 3 1/2 mill. Præcedenti affinis, sed minor, elytris brunneis, capite paulo angustiore, antice medio convexo.haud impresso, prothorace basi medio evidentius foveolato, elytris subtiliter lineato-punctatis, lineis post medium obsoletis, utrinque linea laterali parum elevata, brevi, ab humero incipiente et costula submarginali sat acuta usque ad apicem prolongata. — Philippeville, également avec des fourmis. Ces deux espèces se distinguent de leurs congénères par le cor- selet plus ovalaire, les élytres elliptiques, acuminées et presque lisses. Ce ne sont pas, du reste, les premières que l’on signale comme vivant avec les fourmis; le Dichillus lœviusculus, d’Algérie, a été trouvé dans les mêmes conditions. Helops (Catomus) testaceipes. — Long., 3 à 5 mill. Oblongus, modice convexus, brunneo-æneus, nitidus, interdum rufescenti-æneus, glaber, pedibus palpisque fulvo-testaceis, anten- nisobscurius testaceis ; capite dense punctato, antice transversim sat late depresso; antennis medium corporis haud attingentibus, apicem versus leviter crassioribus; prothorace transverso, medio elytris vix angustiore postice attenuato, lateribus fere rectis, pos- tice-cum angulis rotundatis, angulis anticis obtuse rotundatis, dorso dense punctato, punctis ovatis, basi anguste marginato ; scu- tello lato, obtu.so, lateribus parce punctato; elytris oblongis, sat acute striatis, striis lævibus, intervallis planis, sat dense punctatis et transversim leviter plicatulis; subtus dense punctatus. — Batna. Voisin de VH. pygmœus, var. ctgonus Muls.; en diffère par la tête largement impressionnée, les antennes plus courtes, moins grêles à la base, le corselet moins arrondi sur les côtés et les élytres plus elliptiques, moins acuminées à l’extrémité, mais plus rétrécies à la base, avec les stries lisses, plus fines et les intervalles plus plans, plus ponctués. Chez les cf, le corselet est plus petit, un peu plus arrondi sur les côtés, et'les élytres paraissent un peu plus convexes. Nephodes gracilior. — Long., 7 mill. N. villigero affinis, similiter coloratus et villosus, sed minor, I- XVI II angustus, magis convexus, prothorace angustiore, longitudine vix latiore, tenuius punctato, scutello magis triangulari, elytris pos- tice haud ampliatis, post medium attenuatis, apice obtusis, striis vix impressis, tenuius punctatis, apice magis profundis, intervallis planis, alutaceis, antennis rufescentibus, articulis apice fuscis, arti- culis 3 ultimis magis infuscatis, minus latis. — Batna. Bien distinct par sa forme convexe, ses élytres non élargies ni arrondies en arrière, à stries faiblement marquées, et par sa villo- sité moins cotonneuse; se distingue du corsions, qui a aussi les stries des élytres très fines, par les antennes annelées, le corselet bien moins large, l’écusson triangulaire et les élytres plus acu- minées. Scythropus pineti. — Long., 5 à 0 1/2 mill. Extrêmement voisin du S. ceclri, en diffère par la taille un peu plus faible, la couleur foncière faiblement bleuâtre ou verdâtre avec les taches brunes moins marquées et moins nombreuses, le corselet un peu plus large, les élytres à stries plus marquées, un peu plus finement ponctuées, et par les veux notablement moins convexes. — Batna, sur le Pin d’Alep. S. oxycedri. — Long., 4 1/2 à 5 1/2 mill. Oblongo-elongatus, sat fortiter convexus, indumento obscure cinereo supra dense vestitus, scutello pallido, elytris fusculo- sat vage maculosis, subtus dilutior, carneus aut griseus, antennis, tibiistarsisque rufescentibus; capite subtiliter dense punctato; anten- nis valde gracilibus, scapo marginem anticum prothoracis supe- rante; prothorace transversim subquadrato, lateribus plus minusve arcuatis, dense subtiliter punctato, linea media obsolète elevata; scutello apice rotundato; elytris ad humeros angulatim rotundatis, apice conjunctim obtusis, subtiliter punctato-substriatis, striis extus magis impressis, intervallis planis, punctatis, breviter fusco- pilosis; femoribus plus minusve infuscatis. — Batna, sur le Gené- vrier oxycèdre. Bien distinct par sa forme parallèle, non élargie avant l’extré- mité, qui est plus acuminée, par ses antennes plus grêles, par son corselet moins court et par sa coloration sombre, plus uniforme. S. phœniceus. La 9 est plus grande, plus ovalaire, les élytres sont plus fon- cées, parfois roussàtres le long de la suture, de sorte que les taches pâles ressortent mieux ; la tête est aussi parfois d’un roussàtre carné. Magdalis russata. — Long., 3 1,2 mill. Tota testaceo- rufa, rostro apice et antennarum clava fuscatis; LXÏ\ M, rufœ simillima et tantum corpore subtus concolore, protho- race grossius punctato, linea longitudinali evidentius elevata, angulis posticis acutis, elytris basi minus fortiter impressis, magis fortiter punctato-striatis et corpore subtus fortius punctato. — Batna. Prasocuris oblongiuscula. — Long., 3 1/2 mill. Oblongo-ovalis, medio subparallela, cœrulea, nitida, elytris late rufo-marginatis; capite dense punctato, antice valde arcuatim impresso; prothorace transverso, elytris parum angustiore, antice vix attenuato, lateribus rectis, antice tantum ad angulos rotun- datis, angulis ipsis valde declivibus, sed apice acutis, dorso dense parum fortiter punctato, basi medio interdum striola brevissima signato; scutello obtuse ogivali, lævi; elytris sat fortiter lineato- punctatis, stria suturali postice profundiore, intervallis planis, subtiliter alutaceis. — Batna. Voisin de P. ciucta, mais plus grand, plus oblong, plus parallèle, avec le corselet moins fortement ponctué et les élytres à lignes plus fortement ponctuées. Ressemble au flacocincla, mais plus allongé, plus bleu, plus convexe, avec l’écusson plus large, plus arrondi. Baridius soricinus. — Long., 2 1/2 mill. Oblongo-ovatus, crassus et convexus, subparallelus, niger, squa- mis albidis crassis dense vestitus, antennis pedibusque testaceo- rufis ; capite globoso, denudato, punctulato, rostro crasso, valde arcuato, punctato, linea media elevata, apice rufo; prothorace parum transverso, elytris paulo angustiore, antice tantum angus- tato, margine postico utrinque late sinuato, angulis posticis sat acutis; scutello nigro, depresso ; elytris basi utrinque 1ère oblique truncatis, ad humeros parum rotundatis, dein subparallelis, apice obtuse rotundatis, sutura apice extremo paulo déhiscente, striis squamositatis causa haud perspicuis; pedibus sat brevibus, sat vali- dis, tibiis apice paulo rufescentibus. — Biskra. Voisin du B. albogutlatus, de Biskra, mais beaucoup plus petit, plus court, d’une teinte blanchâtre uniforme, à peine mélangée d’écailles d’un roussàtre extrêmement pâle, avec les antennes rousses, le corselet rétréci tout à fait en avant, ayant les côtés parallèles et l’écusson dénudé, brillant, tronqué avec une impres- sion transversale. Exochomus apicatus. — Long., 2 mill. Brevissime ovatus, subhemisphæricus, niger, nitidus, pube tenui grisea dense vestitus, capite antice, prothoracis lateribus late et elytrorum macula apicali transversa llavo-rufis; capite protho- raceque haud distincte punctatis, hoc brevi, lateribus curn angulis posticis rotundatis, angulis anticis latis, obtusis; scutello triangu- LXX lari-oblongo, punctato; elytris ante medium dilatatis, dense subti- liter punctatis, callo humerali sat distincto, læviore, anguste mar- ginatis; capite subtus, elytrorum margine reflexo abdoininisque apice flavo-rufis, femoribus latis, punctatis. — Biskra. Bien plus petit que le xanthoderes, avec les élytres moins large- ment arrondies en arrière, ayant leur plus grande largeur en avant, à ponctuation distincte; le corselet est plus arrondi aux angles postérieurs et la convexité du corps est moins forte. E. nigropictus Fairm. Ayant vu un certain nombre d’exemplaires recueillis à Batna par M. Bonnaire, j’ai pu constater que la coloration est variable, ainsi que la taille (de 3 à 4 mill.). Non seulement les taches noires sont plus ou moins confluentes, mais chez un individu, la tête et le cor- selet sont roux, avec une étroite bande noire à leur base, et YExo- chomus picturaius n’est qu’une variété, de taille plus petite, avec la coloration noire encore moins développée. Pliarus bardus Muls., var. : anchorago. — Long., 2 mill. Semiglobosus, niger, nitidus, pube tenui ac brevi, grisea,vestitus, elytris rufo-rubris, plaga basali fere triangulari per suturam pro- longata et medio utrinque intus angulatim hamata, et per margi- nem externum usque ad apicein anguste producta, nigra; pedibus antennisque rufis; capite antice fere truncato, dense subtiliter punctulato ; prothoraee elytris valde angustiore, longitudine triplo latiore, antice paulo angustato, lateribus fere rectis, angulis anticis productis, posticis rotundatis, margine postico medio late obtuso, dorso subtiliter sat dense punctato, ad latera densius ac fortius; elytris hemisphæricis, basi truncatis, anguste marginatis, sat subtiliter dense punctatis; abdomine apice rufo. — Biskra. DIAGNOSES DE COLÉOPTÈRES DE L’AFRIQUE ORIENTALE par M. Léon Fairmaire. Elliptica n. g. Voisin des Cicindèles, en diffère par les élytres elliptiques, à épaules effacées, à bords latéraux tranchants, à ailes inférieures nulles ; le labre est grand, assez court, avec le bord antérieur à 5 dents petites, ne recouvrant pas l’extrémité des mandibules; les antennes sont assez grêles, le 3e article un peu plus long que le 4e ; le corselet est plus ovalaire, les pattes sont longues et grêles, le 5e segment abdominal est fortement échancré. E. flavovestita. — Long., 13 mill. Oblonga, supra fere planata, subtus convexa, subtus cœrulea, LX\l nitida, pectore viridi et cupreo mixto, capite prothoraceque fuscis , cupreo et æneo mixtis, subtiliter rugulosis, pilis ochreo-flavis adp ressis dense vestitis, prothorace postice paulo coarctato, elytris ovato-ellipticis, basi truncatis, apice obtuse acuminatis, ochreo- flavis, opacis, tenuiter dense nigro-punctatis. — Makdischu. Graphipterus discicollis. — Long., 14 1/2 mil!. Breviter ovatus, planiusculus, niger, nitidus, capite vittis 2 flavo-pubescentibus, prothorace pilis brevibus depressis ochreo- flavis, extus anguste albidis, dense vestito, medio late denudato, punctato, sulcato, postice angustato, elytris fere rotundis, apice oblique sinuato-truncatis, pilis fere squamiformibus, adpressis cinereo-fulvis dense vestitis, extus angustissime pallido-cinctis; antennis compressis, medio paulo latioribus, prothorace subcordato. — Makdischu. G. castanopterus. — Long., 13 mill. Ovatus, planiusculus, fuscus, modice nitidus, elytris pilis rufes- centi-castaneis adpressis dense vestitis, margine externo anguste pallido, prothorace lateribus pilis pallidis vestito, capite dense fortiter punctato, medio elevato, prothorace capite latiore, cordato, dense punctato, angulis posticis obtuse rotundatis, elytris dense punctatis, tenuiter striatis, intervallis convexiusculis; subtus nitidissimus, abdomine striolato. — Makdischu. Piezia stenotrachela. — Long., 14 à 15 mill. Oblonga, postice ampliata, nigra, parum nitida, elytris basi et post medium, prope suturam, vittula postice utrinque macula angulata et vittulis marginalibus cinereo-villosis ; capite protho- raceque rugoso-punctatis, hoc angusto, elytris apice sinuato-trun- catis, punctatis, costulatis, intervallis primis foveopunctatis ; antennis Ç apicem versus latis. — Makdischu. Polyhirma grisescens. — Long., 26 mill. Elongata, nigra, parum nitida, capite medio, prothorace vitta media et elytris vitta brevi post-scutellari et apice late griseo- cinereo-villosis; capite medio subcarinato, prothorace cordato, medio late depresso, elytris postice ampliatis, æqualiter carinatis, intervallis cancellatis, ante apicem obsolète bisinuatis, valde obtusis. — Makdischu. P. griseostriata. — Long., 27 mill. Elongata, nigra, parum nitida, capite prothoraceque griseo-villo- sis, hoc cordato, medio longitudinaliter impresso; elytris postice parum ampliatis, apice parum obtusis, costis alternatim magis elevatis, intervallis grosse punctatis, costis punctulatis, la, 3a, 5aK BELGIQUE» T. XXVIII. r LXXIV bus et pedibus albido-pilosis ; capite dense punctato, apice emargi- nato, prothorace postice medio sinuato et utrinque arcuatim obliquato, elytris tenuiter striatis, intervallis aliernatim paulo elevatis, sutura elevata, apice acuta. — Makdischu. Lycus Bourgeoisii. — Long., 11 à 15 mill. Ochreatus, capite, antennis, pedibus (femorum basi excepta), prothoracis v itta media, scutello et macula elytrorum apicali nigris ; C? prothorace transversim subquadrato, antice medio producto, elytris breviter ovatis, basi angustis et supra angulatis, apice abrupte rotundatis, sat acute costatis; 9 oblonga, postice leviter ampliata; L. intermedio (Bourgeois) valde affinis, sed elytris basi acute angulatis, adscutellum vix nigricantibus, costis magis ele- vatis, colore ochraceo et macula apicali ad suturam vix emarginata distinctus. — Makdischu. Homala integricollis. — Long., 12 à 13 mill. H. politœ valde affinis, sed prothorace antice angustato, minus brevi, margine postico angustemarginato, medio obsolète obtusato, basi haud arcuatim depresso, elytris ad suturam depressiusculis, basi ante humeros haud sinuatis, apice acute acuminatis distincta. — Makdischu. H. agona. — Long., 15 mill. H. politæ sat affinis, sed major, minus nitida, prothorace postice latiore, angulis posticis valde rotundatis, margine postico medio vix impresso, elytris ad humeros magis rotundatis, ad suturam depressis et transversim irregulariter striolatis, apice acutis. — Guélidi. Phrynocolus transversus. — Long., 13 mill. Oblongo-ovatus, crassus, indumento terreo subvelutino et in elytris transversim elevato vestitus, prothorace lateribus angula- tim rotundato, dorso quinquecarinato, carina media antice longe abbreviata; elytris ovatis, margine externo et Costa discoidali ele- vatis undulatiset anteapicem abrupte truncatis, intervallis trans- versim plicatulis. — Guélidi. Psammodes acuticosta. — Long., 13 à 15 mill. Breviter ovatus, crassus, niger, nitidus, cinereo-squamosulus, prothorace sat parvo, fere globoso, fortiter dense punctato punctis squamiferis, angulis anticis sat productis, elytris parurn convexis, denudato-vittatis, carina externa valida, ante apicem abbreviata, parte epipleurali nuda, subtus glabra, pedibus dense lutoso-indutis. — Makdischu. LXXV Sepidiostenus n. g. Sepidiis affine, sed corpore lineari.postice attenuato, fere glabro, capite obliquo, antice liaud verticali, antennis ab oculis magis dis- tantibus, gracilioribus, articulo ultimo haud minore, palpis inaxil- laribus articulo ultimo graciliore, prothorace lateribus haud angu- lato,scutellolatissimo,brevi, elytriscompressis,dorsoacutedentatis, apice acuminatis et pedibus gracilibus valde distinctum. S. erinaceus. — Long., 19 mill. Elongatus, angustus, fuscus, indumento terreo, lateribus et subtus pallide lutoso- dense vestitus; capite planato, antennis basin prothoracis haud attingentibus, prothorace antice paulatim elevato- bilobo, lobis oblique truncatis, elytris utrinque undulato-bicostatis et acute dentatis, postice attenuatis, apice ipso paulo divaricatis. — Makdischu. Sepidium longehirtum. — Long., 14 mill. Elongatum, convexum, indumento cinereo dense vestitum, pilis fuscis longis sat dense hirsutum, elytris utrinque fasciculis brevi- bus fuscis densis subseriatis, prothorace antice lobis 2 divergenti bus, obtusis, medio fusco-vittato etdensius breviter piloso, angulis late- ralibus sat parvis, conicis, elytris convexis, ante apicem utrinque caudatis, antennis apice fuscis, articulo ultimo minore. — Makdischu. S. aper. — Long., 16 mill. Præcedenti affinis sed minus angustus et indumento fulvo-terreo vestitus, parce et minus longe fusco-villoso, antennarum articulo ultimo nigro, parum separato, prothorace antice lobofereparallelo, apice parum profunde bilobato, iinea media fusco-velutina elevata, angulis obtuse conicis, elytris convexis, seriato foveolatis, sutura et costula discoidali paulo elevatis, costa externa paulo undulata, intervallo 1° parce fusco-yelutino, maculoso. — Guélidi. Pycnocerus cœruleatus. — Long., 30 mill. P. Passerinii simillimus, prothorace magis amplo, elytris paulo latiore; elytris paulo brevioribus, striis minus fortiter crenatis, plaga interoculari minus profunde limitat.a, magis inæquali, pro- sterno apice arcuato, metasterno lateribus fortiusplicatulo et medio fortius bituberculato, metapleuris parce subtiliter punctatis etstrio- îatis. — Zanzibar. Micrantereus seriepunctatus. — Long., 14 mill. Ovatus, niger, sat nitidus, capite arcuatim impresso, prothorace transverso, lateribus rotundato, angulis anticis acutiusculis, ely- LXXYI tris punctis grossis parum regulariter seriatis, intervallis subtiliter punctulatis, sutura et utrinque costulis 2 parum elevatis, abdomine subtiliter strigosulo ; cf tibiis omnibus arcuatis, 2 anterioribus intus angulatis, intermediis basi compresso-dilatatis. — Makdischu. M. externecostatus. — Long., 12 à 13 mill. Ovatus, niger, nitidus, prothorace transverso, lateribus rotun- dato, elytris parce punctatis, utrinque costulis 2 vix elevatis, mar- gine externo acute carinato, paulo reflexo, spatio epipleurali vix punctulato ; cf oblongo-ovatus, tibiis 2 anticis extus arcuatis, intus pilosis et obtuse angulatis, tarsisdilatatis, intermediis intus sinuato- concavis, extus arcuatim angulatis, posticis elongatis, arcuatis. — Makdischu. M. marginipennis. — Long., 9 mill. Ovatus, niger, nitidus, capite antice parum impresso, prothorace brevi, antice valde angustato, scutello breviore, elytris laxe punc- tulatis, ad latera densius punctatis, margine enterno acute cari- nato, reflexo, spatio epipleurali vix punctulato, basi concavo, tibiis omnibus rectis, simplicibus 9- — Makdischu. M. quadricristatus. — Long., 12 mill. Cf Oblongus, valde compressus, parum convexus, niger, sat niti- dus, capite antice arcuatim impresso, prothorace brevi, lateribus angulatim rotundato, elytris fortiter sat dense punctatis, sutura parum elevata, utrinque costa discoidali et carina marginali acutis, et inter lias linea obsolète elevata ; tibiis anticis rectis, intus impressis et pilosis, femoribus intermediis subtus apice dente magno armatis, tibiis basi abrupte angustatis, posticis arcuatis, intus crenulatis ; ovata, minus fortiter punctata, pedibus simpli- cibus. — Makdischu. Systates angulithorax. — Long., G à 8 mill. Oblongus, valde convexus, lateribus compressus, niger, nitidus, capite albido-villoso, prothorace (lateribus postice angulato) vitta media elytrisque plaga suturali, plus minusve lata, et vittulis lateralibus sæpe interruptis albido-villosis, elytris basi valde con- vexis, punctato-lineatis, punctis postice obsoletis, femoribus anticis valde clavatis ; an tennis gracilibus, scapo apice paulo crassiore. — Makdischu. S. fusco-æneus. — Long., 10 mill. Fusco-æneus, nitidus, glaber, antennis minus gracilibus, scapo leviter undulato, capite rostroque punctato, hoc pluricostato, pro- thorace angusto, rugoso-punctato, elytris ovatis, grosse punctato, lineatis, substriatis, intervallis convexiuscuiis, pedibus punctatis, femoribus medio nitidis. — Makdischu. LXXVII Closteromerus argyro thorax. — Long., 11 mill. Niger, prothorace lateribus late argenteo-sericeo, densissime punctato, elytris metallico-viridibus, dense sat fortiter punctato- rngosis, apice truncatis, pectore brunneo, dense subtiliter albido- sericante, abdomine rufo, pedibus rufîs, femoribus2 posticis apice late cum tibiis tarsisque fuscis, antennis fuscis, articulis 5 ultimis dilatatis. — Makdischu. Xanthospila n. g. ( Callichromides ). Femora postica paulatim crassiora, elytra superantia, subtus liaud sinuata; antennæ corpore breviores, basi haud dentatæ, arti culo 3° quarto quintoque conjunctis æquali; prothorax densissime punctatus, opacus, utrinque tuberculo parvo munitus; scutellum triangulare, acuminatum; elytra apice abrupte rotundata; proster- num arcuatum, apice truncatuni; tibiæ posticæ compressæ, sat latæ ; femora 4 antica subclavata. X. flavoplagiata. — Long., 24 mill. Elongata, sat convexa, capite protlioraceque rufo-castaneis, elytris cyanescenti-atris, utrinque maculis 3 magnis flavis, ornatis, antennis pedibusque rufo-testaceis, femoribus intermediis et pedi- bus posterioribus atrocœruleis, capite summo dense punctato, scu- tello velutino, abdomine castaneo, cum pectore griseo-sericeo. — Mak dischu. Spodotænia n. g. Ce nouveau genre se rapproche des Niphona, mais la saillie mésosternale est oblique, large, à peine tronquée en avant, les élytres sont arrondies à l’extrémité, les fémurs sont plus épais, les antennes sont plus longues que le corps, le 1er article est plus gros, la partie inférieure des yeux est plus grande et le corselet est cylin- drique. S. basicornis. — Long., 10 à 19 mill. Üblonga, subparallela, convexa, elytris posticeleviter attenuatis, fusca, umbrino-velutino dense sericans, capite basi dense albido- pubescente, antennis cinereo-pubescentibus, articulo 1° fusco, sub- tus densissime barbato, prothorace lateribus albido-pubescente, elytris marmoratis, medio vitta lata paulo obliqua albicante et postice lineola angusta obliqua albicante signatis. — Makdischu. Tetraglenes Pauli. — Long., 10 à 20 mill. Filiformis, convexa, postice acuminata, fusca, opacà, antenn:s glabris, articulo 1° crasso, elytris striato-punctatis ; a T. phawtoma LXXYIIT capite longiore angustiore, antennis haud villosis, articulo 1° cras- siore, elytris magis parallelis, apice simul acuminatis, sat fortiter punctato-substriatis distincta. — Zanzibar. Le Secrétaire analyse une note en langue anglaise qui vient de nous être adressée par notre collègue M. Sharp. C’est une liste des espèces de Lucanicles propres à la Nouvelle-Zélande, rectifiant les erreurs où, d’après lui, sont tombés plusieurs auteurs quant à la place de ces genres et espèces. Appelée à décider si cette note sera publiée sous la forme d’une traduction française ou textuellement en anglais, l’Assemblée se prononce pour la publication en langue anglaise. NOTES ON THE NOMENCLATURE OF NEW ZEALAND LUCANIDÆ. ‘ I understand that in continuation of the valuable sériés of Cata- logues of Coleoptera published by tliis Society, one of the members lias undertaken the Lucanidœ, and in order to facilitate his task, I give herewith the results of some researches into the nomencla- ture of the New Zealand species of the family about which a good deal of confusion prevails. The importance of correct nomenclature is well shown by the history of a slight error occurring in the list of New Zealand Coleoptera published by professor Hutton, some years ago ; in this list, an Oxyomus, that sliould hâve been the first species of the family Scarabœiclœ, was, by a slight error, made to appear as the last of the Lucanidœ, and lias since been treated by writers on New Zealand entomologv as a real Lucanid, so that Wallace in his valuable work on the Geographical Distri- bution of Animais (vol. I, p. 457), has been misled into stating that in New Zealand « the Lucanidœ are represented by two peculiar généra Denclroblax and Oxyomus ». It is scarcely neces- sary to add that Oxyomus is (or was ; for it is, like nearly ail gene- ric names, a terni of constantly shifting value) a very widely distributed genusoutside ofNew Zealand, but does not really occur in New Zealand at ail, and is moreover not a genus of Lucanidœ at ail. In the Manual of New Zealand Coleoptera recently issued by the Colonial Muséum and Geological Survey Department of New Zea- land, twelve species of Lucanidœ are enumerated, and five of these are assigned to the genus » Dorcus Mac Leav », three of these sup- posed species of Dorcus being describe 1 as new. I think it pro- bable, however, that these species of Dorcus may belong to the genus Lis sot es. Broun appears to hâve been unacquainted with the work done in LXXIX the last twenty years on the généra of Lucanidœ, and does not appear himself to hâve made any examination of the generic cha- racters of the New Zealand Lucanichv, while the description he gives of the genus Dorcus is « epitomized from the descriptions of Lucanvs and Dorcus » given by Lacordaire in the Généra of Coleoptera, and thus he did not recognize that the two species he assigns to Dorcus should be, — .indeed hâve long since been, — assigned to the genus Lissoles, of which he also gives a descrip- tion (p. 254). For similar reasons, it is probable that Broun’s two supposed new species assigned by hime to Ceratognathus may not belong to that genus, and in the following list I hâve assigned the Dorci to Lissoles, the Ceratognalhi to Mitophyllus. The list of New Zealand Lucanidœ comprises altogether twenty species names, but it is probable these names do not represent as many species ; five of them are seen due to the Manual of New Zealand Coleoptera, and as the author of that work had no knowledge of the existence of descriptions of six of the species in the list, it is probable that some of his names will prove to be syno- nyms. Broun has also re-established certain species as valid that had previously been recognized as synonyins, but I need not refer to in detail, as his error will be corrected by a reference to my list, Itwill be évident from the above remarksthat New Zealand is accu- mulating a plentiful store of doubts and difficultés with which to occupy the time of lier future naturalists. Genus Dendroblax. Dendroblax Earlei White, Munich Cat. N. Zealand. Genus Lissotes. Dorcus abditus Broun (an n. sp.?), Man. N. Z. N. Zealand. Col., p. 673. Dorcus Novæ Zealandiæ Hope, Mun. Cat. Syn. Dorcus punclulatus White, Broun. Dorcus planus (an n. sp.?), Man. N. Z. Col., p. 252. Dorcus reticulatus West., Mun. Cat. Syn. Dorcus squamidorsis Wh., Br. Dorcus Stewarti Broun (an n. sp.?), Man. N. Z. Col., p. 673. Lissotes capito Deyr., Trans. Ent. Soc. Lond., Ins. Chatham. 1873, p. 339, pl. Y, fig. 4, 5, cf 9 • Lissotes Desmaresti Deyr., Ann. Soc. Ent. Fr., 1881, p. 239. N. Zealand. LXW Lissotes Helmsi Slip., Ent. Mo. Mag., XVIII, N. Zealand. p. 49. Lissotes Menalcas West., Mun. Cat. N. Holl. (N. Zelandia in Mus. Brit. an recte?). G ex us Figulus. Figulus fissicollis Fairm., Mun. Cat. Tongatabu (an recte?). Syn. Figulus moclestus Parry, Mun. Cat. N. Zealand (an recte? D. S.); Ins. Fiji. Genus Ceratognathus. Geratognathus alboguttatus Bâtes, Mun. N. Zealand. Cat. (Moreton Bay ex errore). Ceratognathus dispar Shp., Trans. Ent. Soc. Lond., 1882, p. 82. Ceratognathus helotoides Thoms., Mun. Cat. Ceratognathus sexpustulatus Bâtes, Mun. Cat. Genus Mitophyllus. Ceratognathus foveolatus Broun, Man. N. N. Zealani. Z. Col., p. 253, an. huj. gen.?, an n. sp.? Mitophyllus irroratus Parry, Mun. Cat. Mitophyllus marmoratus Wat., Ent. Mo. Mag., XI, p. 8. Mitophyllus parryanus West., Mun. Cat. Ceratognathus zealandicus Broun, Man. N. Z. Col., p. 253, an. huj.. gen.?, an n. sp.? 51. Lameere demande la parole et lit la note suivante : A la suite de la communication que j’ai faite à l’une de nos der- nières séances sur l’identité de Y Erionispci Badeni Chap. et du Pytheus pulcherrimus Pasc. (Ann. Soc. Ent. Belg., 1883, Bull., p. ci.xl), plusieurs entomologistes, et entre autres notre éminent collègue M. le Dr Kraatz, en présence des différences que montrent les figures des deux insectes dans l’Atlas du Généra des Coléo- ptères, ont cru que je pouvais m'être trompé, et qu’en réalité les genres étaient différents, quoique offrant un remarquable exemple de mimétisme. J'ai voulu éclaircir la question, et j’ai demandé à 51. Pascoe la communication de l'exemplaire type qui lui a servi à décrire le Pytheus pulcherrimus. Il a eu l’extrême obligeance de me le confier, ce dont je le remercie très sincèrement. Ayant à la fois sous les yeux les types du Pytheus pulcherrimus LXXXl et de 1 ’Erionispa Bacleni, il est aisé de constater que ces deux insectes sont bien identiques ; la taille du Pytheus de M. Pascoe est seulement un peu moindre que celle de YErionispa, mais c’est là une particularité dont l’on n’a point à tenir compte lorsqu’il s’agit de Coléoptères subpentamères. M. Pascoe avait déjà depuis longtemps entrevu cette rectification en comparant son Pytheus à la description si exacte que Chapuis avait donnée du genre Erionispa, mais ne possédant pas ce dernier type, la figure défectueuse de l’insecte dans l’Atlas du Généra l’avait encore laissé à cet égard dans l’incertitude. Pour dissiper tous les doutes, je crois qu’il ne sera pas inoppor- tun de relever les principales incorrections de dessin que présentent les deux figures, malgré le soin apporté à l’impérissable ouvrage de Lacordaire et Chapuis. La figure 4 de la planche 91 nous montre un Pytheus pulcherri- mus à angles antérieurs du corselet aigus, ce qui n’est point, ces angles étant parfaitement arrondis; l’extrémité des élytres, au lieu déporter un fascicule de poils, comme on peut le voir dans la fig. 4'>, qui est bonne, a été prolongée en une énorme épine par l’imagi- nation de l’artiste qui a exécuté la planche. Enfin, le dernier article des antennes est trop aminci et trop allongé, mais il est encore plus inexact dans la figure 1 de la planche 129 ( Erionispa Bacleni), d’après laquelle il ne serait pas aigu du tout à son sommet. Ici, le fascicule de poils de l’extrémité des élytres a été omis, mais, en revanche, les fémurs intermédiaires sont munis en dessous d’une dent très prononcée : c’est un effet d’optique produit par le renfle- ment des cuisses qui aura trompé le dessinateur. Restent les tarses postérieurs, dont le premier article devrait être deux fois aussi long, comme dans la figure 4 de la planche 91, où ces tarses sont fidèlement représentés. Certes, pour quiconque se sera contenté d’examiner les deux figures du Généra, il aura semblé paradoxal de réunir sous un même nom deux insectes en apparence si diffé- rents ; mais déjà la mise en parallèle des descriptions génériques de Lacordaire et de Chapuis (Gen. des Col., VIII, P- 529; XI, p. 301) et des diagnoses du Pytheus pulcherrimus par M. Pascoe (Trans. ent. Soc., sér. 2, V, p. 28), et de Y Erionispa Bacleni par Chapuis (Gen. des Col., XI, p. 302) faisait pencher fortement la balance en faveur de la réunion des deux espèces : aujourd’hui, la comparaison des types doit bannir toute hésitation à adopter cette manière de voir. Je ne puis même, tant ils sont semblables, trouver une différence sexuelle entre les deux types : Lacordaire croyait qu’à cause de leur affinité avec les Brachytria Newm., les Pytheus c ? devaient, comme dans ce dernier genre, avoir les antennes à peu près de la longueur du corps et les deux premiers articles des tarses dilatés. LXXXII Il rapportait par conséquent au sexe Ç les exemplaires qu’il avait vus. Or, en examinant attentivement un insecte de la collection Yan Yolxem, qui répond parfaitement à la description du Pytheus pulcherrimus Pasc., je constate qu’il présente quelques caractères qui le différencient légèrement des individus typiques : cet exem- plaire doit être un mâle, les deux autres sont des femelles. Les différences portent sur les pattes et sur les antennes : les pre- mières sont plus robustes chez le Pytheus de Yan Volxem, leurs fémurs et leurs tibias étant moins allongés et moins grêles. Quant aux antennes, outre qu’elles sont un peu plus longues que chez les types, elles offrent une particularité remarquable. Leur avant-der- nier article présente au sommet et extérieurement une petite gib- bosité sphéroïdale aplatie, brillante et ponctuée ; deux appendices semblables se voient, l’un à la moitié, l’autre au quart apical de la tranche externe du dernier article, qui semble à première vue être appendiculé. L’on pourrait croire d’abord à une anomalie indivi- duelle, mais un Pytheus de ma collection, que M. Pascoe a bien voulu déterminer, et qui est le P. latebrosus Newm., présente exac- tement les mêmes particularités. Cetieespèce, brièvement caractérisée par Newman (Entom., 1842, p. 95), diffère du P. pulcherrimus par le dessous du corps et les pattes, qui sont noirs; le prothorax est moins arrondi latéralement: ses bandes noires longitudinales peuvent envahir tout lepronotum, et celles qui s’étendent de la base des élytres à leur extrémité, au lieu d’être d’un beau vert, sont noires et peuvent empiéter plus ou moins sur le disque. Le P.jugosus Newm. (Entom., 1842, p. 14) m'est inconnu, mais je suis persuadé que le <$ a les antennes conformées comme celles de ses congénères, et que c’est ce caractère qui différencie princi- palement les sexes dans le genre Pytheus. Sous ce rapport, ces insectes s’éloignent des Brcichytria Newm., qui ont des caractères sexuels tout autres; ils ont cependant assez d’analogie avec ceux-ci pour que les Pytheus latehrosus etpulcher- rimus aient été primitivement décrits sous le nom de Brachylria Dans le genre Pempsamacro Newm., qui appartient aussi aux Pythcinœ, les cf ont les antennes un peu plus longues que celles des Q, et leur dernier article est muni d’un faible appendice que Newman a pris pour un douzième article; les Pytheus présentent avec ceux-ci une évidente parenté, et dans leur groupe ils précéde- ront immédiatement les Pempsamacra, les Brachylria devant dorénavant être placés en tête des Pytheinœ. L’analogie que nous vo}rons entre les Pytheus et des Coléoptères, appartenant aussi manifestement aux Longicornes que les Bra- chytria et les Pempsamacra, peut fournir un ai’gument pour LXXXIII déclarer que le genre n’appartient pas aux Phytophages. Les Pyt/ieus ne sont d’abord pas des Hispides, comme l’avait cru Cha- puis, car ils n’ont ni la bouche cachée et portée en arrière si carac- téristique des Gryptoslomes , ni les antennes aussi rapprochées à leur base que chez ceux-ci. De plus, en parcourant la riche collec- tion d’Hispides de Chapuis, je n’ai pu y trouver d’espèce revêtue comme les Pytheus de longs poils mous : le Triclmpa sericea Guér. de Madagascar présente seul une courte et légère pubes- cence. Chapuis n’a pas été d’ailleurs le premier à introduire un Longi- cornedans cette tribu : on sait, en effet, qu’Olivier avait placé le Ctenodes decemmaculala à côté des Hispa . En sens inverse, Perty, en créant le genre Homalopterus, en avait fait un genre de Longi- cornes, et M. J. Thomson, trompé par le faciès, avait rapproché Y Embryon grUeovillosum , ce curieux Eumolpide du Brésil, des Lamiides du genre Brachychilus. Ces méprises consacrent l’impossibilité d’exprimer synthétique- ment par des mots les différences que présentent les Longicornes et les Phytophages. Si nous examinons le faciès, le genre Pytheus pourra facilement être considéré comme Longicorne, mais le faciès seul ne peut servir à trancher la question : ses trois facteurs principaux, allongement du corps, des antennes et des pattes chez les Longicornes, peuvent se retrouver parmi les Phytophages, au point d’étre même réunis dans le Rhagiosoma madagascariense Cliap. par exemple. D’après Le Conte etM. le D' Horn (Classifica- tion of the Col. of North America, p. 269), il y aurait chez les Longicornes une tendance dans les épimères du métathorax à s’avancer latéralement vers les segments de l’abdomen, tandis que chez les Phytophages, le premier segment de celui-ci serait pro- longé en avant sur les côtés pour rencontrer le métathorax ; mal- heureusement, c’est là un caractère encore moins péremptoire que les autres. L’inspection des parties de la bouche ne peut mener à aucun résultat, mais, dans le cas qui nous occupe, je pense que le rapprochement du faciès avec l’échancrure des yeux et le mode d’insertion des antennes, ce que l’on peut voir dans la figure 4U de la planche 91 du Généra des Coléoptères est de nature à faire admettre incontestablement que le genre Pytheus appartient aux Longicornes. Lacordaire, dans les généralités qui précèdent sa monographie des Phytophages, a pleinement discuté les caractères qui différen- cient les Subpentamères dont les larves vivent aux dépens du bois, et ceux qui ne se nourrissent que du tissu cellulaire des végétaux. En même temps, il démontre que ces deux catégories de Coléoptères doivent former des groupes distincts. I. XXXIV Aussi n’est-ce pas sans une certaine surprise que l’on aura vu Le Conte et M. le DrHorn,dans leur ouvrage déjà cité sur les Coléoptères de l’Amérique du Nord, en vertu de la salutaire réac- tion qui s’est produite de nos jours contre la division par Erichson de l’ordre en petites familles juxtaposées, faire un seul bloc des Spondylidœ, des Cerambycidœ , des Chrysomelidœ et des Bru- chiclœ sous le nom de Phylophaga. M. Matthews, dans une ana- lyse de la classification des auteurs américains (.4 nn. Nat. Hist., 1883,), s’est déjà chargé de réfuter cette innovation et a rendu aux Longicornia le rang que méritent principalement leurs mœurs et leurs caractères sous leurs premiers états. Apparus nécessairement sur le globe après les Phytophages, les Longicornes semblent cependant avoir eu avec eux une origine commune et paraissent ne pas en dériver : l’on trouvera sans doute les formes ancestrales des uns et des autres parmi les Anthri- bidæ, cette famille synthétique, comme disait Le Conte, dont quelques espèces présentent axœc certains Lamiides de curieux exemples de mimétisme. Mais, selon une comparaison de Lacor- daire, de même que quelques lettres peuvent former un nombre illimité de mots et donner naissance à deux langues sœurs ayant chacune leur cachet particulier, de même aussi la variation de quelques caractères dans un sens a pu produire une multitude de Longicornes, à côté d’un nombre non moins grand de Phytophages dans un autre, les espèces des deux séries présentant cependant un faciès tout différent. Et, si dans une langue nous voyons des mots trahir leur communauté d’origine avec ceux d’une autre langue voisine, nous constatons aussi que par une convergence de caractères, des Longicornes empruntent le faciès de Phytophages, ou réciproquement, et l’on comprendra comment un entomologiste de la valeur de Chapuis ait pu introduire un Longicorne tel que le Pytheus pulcherrimus parmi les Hispides. M. le D1 Fromont, qui s’est depuis près d’un an engagé comme médecin à bord des steamers d’Anvers à l’Amérique méridionale, se trouvant en ce moment à Bruxelles de retour de son deuxième voyage, où il a eu occasion de visiter Buenos-Ayres, Montevideo, Rio-Janeiro, Bahia et New-York, entretient l’assemblée de diverses observations intéressantes. A Bahia, où il a eu occasion de recevoir la cordiale hospitalité et de faire la connaissance de notre aimable et savant collègue M. de Lacerda, la chasse aux insectes par les procédés divers employés en Europe, n'aboutit qu’à procurer de grandes quantités de fourmis, surtout à l’époque des grandes chaleurs du mois de novembre. Bahia et ses environs ne fournissent d’ailleurs en aucune I.XXXV saison que peu d’insectes à M. de Lacerda; c’est de l’intérieur, à plus de cinquante lieues de la côte, qu’il reçoit tout ce qu’il pos- sède d’intéressant dans sa collection. M. Fromont ajoute qu’à Rio-.Taneiro, son expérience de chasseur européen ne l’a pas beaucoup mieux servi, et ce n’est, que dans le climat de La Plata que l’on retrouve des conditions qui se rappro- chent de celles de l’Europe et donnent lieu à l’emploi des mêmes procédés de chasse. Naturellement, les assertions de M. Fromont ne s’appliquent qu’aux lieux voisins des ports qu’il a seuls pu visiter. Il fait voir plusieurs exemplaires d’une belle espèce d’Arachnide de forme étrange (genre Gonyleptes), qu’il a prise à Montevideo. Les voyageurs nous parlent souvent de véritables essaims de lépidoptères qui se font prendre sur les vaisseaux en mer, à une certaine distance de la côte de l’Amérique méridionale. D’après eux, ces lépidoptères seraient entraînés en mer par le vent d’ouest, celui qui arrive de la plaine des Pampas et qu’on nomme le pam- pero. D'après M. Fromont, cette explication n’est pas juste, au moins dans tous les cas, et son expérience personnelle lui permet d’en donner une autre. Sous 29" de latitude méridionale, en face de Santa Marta Grande (Brésil), le steamer, se trouvant à près de 80 lieues de la côte et le vent soufflant d’une dii’ection tout opposée, un très grand nombre de lépidoptères (Phalènes, Noctuelles, Bom- bycides, Sphinx) se montrèrent à bord et purent être aisément cap- turés. Descendant à fond décalé, M. Fromont y constata que de nombreux débris de chrysalides et des chrysalides prêtes à éclore se trouvaient.au milieu des régimes de bananes et d’autres fruits dont le navire portait un approvisionnement considérable. Comme tous les navires quittant les ports de l’Amérique méridionale en emportent des provisions de ce genre, M. Fromont pense que, dans la plupart des cas, si pas dans tous les cas, les lépidoptères qui se prennent en mer sur les navires sont le résultat de semblables éclo- sions et n’ont pas été apportés par le vent. M. de Selys-Longchamps fait l’emarquer à M. Fromont qu’il y a cependant des exemples authentiques de Lépidoptères Diurnes et d’Odonates arrivés de la terre sur les navires par la voie du vent et que son fils lui a apporté des exemplaires d’Odonates ainsi cap- turés par lui dans l’Amérique du Sud. M. Fromont admet cette possibilité et déclare qu’il a aussi observé personnellement de grandes quantités d’Odonates traver- sant au vol le vaste golfe que forme l’embouchure de la Plata et venant visiter les bâtiments qui y naviguent. Un autre approvisionnement des navires donne lieu à des éclo- sions de coléoptères: c’est la viande séchée, carne seca, qui s’achète LXXXYI à Buenos- Ayres et qui souvent renferme des larves fort dégoû- tantes de Silphides et de Calosomes. Il en a vu sortir en nombre le Cato'oma bonariense Dejean, dont l’odeur est des plus fétides et repoussantes. On voit éclore de la même substance la Silpha erythrura Blanchard, grande espèce, assez voisine par sa forme de notre Silpha ( Necvocle* ) littoralis. M. le Dr Fromont ayant terminé ces intéressantes communica- tions, l’Assemblée s’occupe à discuter la proposition d’achat de volumes de la Cütula enlomologica et du Wiener Entomologische Zeitschrift, déposée à la séance précédente par M.Van den Branden. Cette proposition est combattue par MM. Bologne, De Lafontaine et Fondu, qui trouvent que la Société, ayant des collections incom- plètes de divers périodiques, ne devrait pas acquérir des portions d’autres périodiques. Si l’utilité de ceux-ci était démontrée, il fau- drait plutôt s’y abonner. D’autres membres combattent le principe d’un abonnement et appuient la proposition d’achat. Après une Longue discussion, à laquelle prennent part un grand nombre de membres, la proposition de M. Van den Branden est, mise aux voix et adoptée. L’ordre du jour appelle le choix d’une localité pour l’excursion du dimanche 8 mars. M. Devaux propose de faire cette excursion à la lisière méri- dionale de la forêt de Soignes, se trouvant dans le périmètrq de la feuille de Nivelles delà Carte, ainsi qu’il a été proposé à l’assemblée générale du 26 décembre. La localité explorée serait donc la lisière méridionale du bois, entre la chaussée de Tervueren à Waterloo et le hameau de Gailmarde. Cette proposition est adoptée et M. Devaux désigné comme con- ducteur de l’excursion. Dépari de Bruxelles (Quartier-Léopold) à 8 h. 55 m. du matin, pour Groenendael, d’où l’on gagnera à pied par la chaussée la localité à explorer. M. Lameere demande à interpeller le Conseil relativement au tarif de l’imprimeur pour les tirés à part des auteurs. M. de Borre répond en donnant lecture de la lettre qu’il a écrite le 15 janvier à notre imprimeur, qui ne lui a pas encore répondu à ce sujet. Une nouvelle démarche sera faite pour que ce tarif soit promptement établi et publié. M. de Borre entretient l’assemblée d’un autre détail relatif à notre publication. Pour prévenir les souillures des comptes-rendus, depuis deux ans ceux-ci sont expédiés enveloppés d’une couverture en papier grisâtre. Ces couvertures coûtent en réalité peu de chose; LXXXVII mais on pourrait se demander si leur aspect n’est pas de nature à déprécier aux yeux des employés des postes les imprimés qu’elles contiennent et contribuerait par là peut-être aux pertes d’exem- plaires dont il a été question au commencement de la séance. La Société Royale Linnéenne, la Société de Microscopie et d’autres donnent à leurs bulletins mensuels des couvertures imprimées, où sont même insérées des annonces. Il n’entrerait pas sans doute dans les vues de la Société d’entreprendre cette publication d’annonces, mais ne trouverions-nous pas quelque éditeur disposé à nous fournir des couvertures imprimées, où des annonces, à tant la ligne, pour- raient être à l’usage des entomologistes ? Avec des annonces de librairie, profitables à l’éditeur, on achèverait de remplir cette couverture. J’ai eu occasion d’en causer, il y a quelque temps, avec M. Weissenbruch, notre imprimeur, et il m’a dit être assez disposé à essayer de cette couverture pour ses annonces, mais sans enga- gement de continuer si l’essai n’était pas favorable. Dans ce cas, je pense qu il ne serait pas difficile de trouver un autre éditeur; nous voyons, par exemple, la librairie de l’Office de publicité impri- mer deux fois par mois un bulletin des publications nouvelles plus considérable que ne léserait notre couverture; et notre compte- rendu, distribué chaque mois à plus de trois cents exemplaires, tant dans le pays qu’à l’étranger, est un instrument de publicité nulle- ment à dédaigner. L’assemblée émet un avis favorable et autorise le Secrétaire à employer des couvertures imprimées pour préserver les numéros de nos comptes-rendus. La séance est levée à 9 1/4 heures. Errata du N° 41 . Page XV, ligne 35, au lieu de : « de Trentin », lisez : » du Trentin ». — XVI, — H, — » André de Beaune », lisez : » André, de Beaune ». — XXI, — 29, — » Zeucogaster », lisez : - Leucogaster ». — XXXIX, — 41, » Lnbedera », lisez : » Labedera ». — — — 43, » Pack », lisez : » Packard ». SOCIETE ENTOMOLOG1QUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. Série III. — N® 13. Assemblée mensuelle du 1er mars 1884. PRÉSIDENCE DE M. DE SEL YS-LONGCHAMPS . Présents : MM. Berge, Capronnier, De Glain, Degouve de Nuncques, De Lafontaine, De Le Court, Deraoor, De Raeck, Devaux, H. Donckierde Donceel, Engels, Fondu, Jacobs, Kerremans, Lalle- mand, Lameere, Remy, Yanden Branden, Yandervelde, Van Rossen et Preudhomme de Borre, secrétaire. MM. Duvivier, Roelofs et Weinmann font excuser leur absence. La séance est ouverte à huit heures dans l’ancienne salle des séances. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 2 février est approuvé. Le Conseil d’administration a reçu la démission de M. Y.-L. Seoane, membre effectif. Il vient d’admettre deux nouveaux membres effectifs : M. Aris- tide L’Arbalestrier, directeur de l’hôpital militaire, à Bruxelles, présenté par MM. Preudhomme de Borre et H. Donckier de Don- ceel; etM. Léon Arnold, de Schaerbeek, présenté par MM. Egerickx et H. Donckier de Donceel. Également un membre associé, M. S. Putzeys, étudiant, à Ixelles, présenté par MM. H. Donckier de Donceel et Preudhomme de Borre. Correspondance. M. Renard remercie pour son admission comme membre effectif. M. le Directeur du Musée royal d’Histoire naturelle nous informe que le Gouvernement autorise la reprise de nos séances dans notre ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. O xc ancien local, sous condition que l’éclairage s’y lasse désormais par des lampes à l’huile de colza. M. P. Weissenbruch nous communique pour les tirés à part le tarif suivant : La feuille à 25 exemplaires fr. 8.24 — 50 — 9.50 — 100 - 12.52 — 125 — 18.44 — 150 — 14.52 — 200 — 18.00 L’assemblée trouve que ce tarif est trop peu détaillé et ne répond pas au désir exprimé à l’assemblée générale du 26 décembre* M. le baron Osten-Saeken, membre honoraire, se plaint de la manière suivante : » ... Moi aussi, j'ai subi les irrégularités de la poste pendant l’année 1883 : les noS 32, 33, 34, 30 et 37 du Bulletin ne me sont pas parvenus. Je suis parfaitement sûr de ne pas les avoir égarés, puis- que j’ai des cartons à part pour chacune des nombreuses publications périodiques que je reçois... Il est singulier que ces irrégularités se soient produites cette année-ci seulement ; elles n’ont pas eu lieu pendant les années qui précèdent. Ces réclamations ont dû vous causer bien des ennuis; mais il me paraît évident que les irrégu- larités auxquelles elles sont dues ont lieu dans les bureaux de poste en Belgique. Toutes les autres publications périodiques que je reçois (anglaises, américaines, françaises, allemandes) me sont remises très régulièrement. « Dans une carte adressée à M. Fologne, trésorier, M. A. de Car- valho Monteiro, de Lisbonne, se plaint de n’avoir pas reçu le tome XXVI des Annales (paru en mai 1883) et une quantité de numéros de nos comptes-rendus. M. le Dr Dugès n’a pas reçu le tome XXYI. M. l’abbé Belon, de Lyon, se plaint de n’avoir pas reçu le compte- rendu de janvier 1884, ce qui prouve que les infidélités du service postal menacent de continuer cette année. M. le Ministre de l’Intérieur nous transmet des publications qu’il a reçues pour nous de la République Argentine. M. L. Ganglbauer, aide naturaliste au Musée de Tienne, chargé de la partie coléoptérologique de la Revue bibliographique que publie la Station zoologique de Naples, désirerait que nos collègues lui voulussent bien adresser destirés à part de leurs notices publiées en 1883 sur les coléoptères. M. A. Fauvel désirerait obtenir, par voie d’échange, la petite Cicindela mariiima de Calmpthout, un mâle de préférence. XCI La Société hollandaise des Sciences, à Harlem, l’Institut Royal Lombard des Sciences et des Lettres et les éditeurs de la revue Science, à Cambridge, nous remercient pour l’envoi de nos publi- cations. Le Musée de Buenos-Ayres nous adresse une livraison de la Description physique de la République Argentine, par le Dr Bur- meister. La Société de Microscopie de Hanovre nous adresse, pour la seconde fois, son rapport annuel. Dans la prochaine séance, la Société se prononcera sur l’échange de publications avec cette Société. M. E. André, de Beaune, soumet à la Société un nouveau sys- tème de cuvette pour recevoir le préservatif dans les caisses des collections d’insectes. Ces cuvettes coûtent 2 fr. 50 c. la dou- zaine. M. Dobiasch, à Gospic (Croatie méridionale), envoie un catalogue de coléoptères à vendre. M. Gleerup, libraire à Lund (Suède), adresse un catalogue de livres d’occasion. Divers prospectus. Rapports, lectures, communications. Après avoir entendu un rapport supplémentaire verbal de M. Lameere, l’assemblée vote l’impression aux Annales des deux notes de M. le Dr Dugès : Métamorphoses de la Leptinolarsa uncle- cimlineata Stâl et Métamorphoses du Mallodon angustatum Thomson, avec les figures nécessaires, formant une planche et demie. La seconde planche sera complétée par les figures de la note de M. Dugès présentée à notre séance de janvier. M. de Selys-Longchamps présente un mémoire ayant pour titre : Révision des Diplax palœardiques . Sont nommés rapporteurs: MM. Capronnier et Preudhomme de Borre. M. le Dr Heylaerts adresse la série suivante de notes : LES PSYCHIDES DE LA HOLLANDE ET DE LA BELGIQUE. Si je fais ici l’énumération des Psychides trouvées dans les Pays- Bas, je crois ne pas faire un travail inutile, car ni le Catalogue de M. Donckier de Donceel, ni la Faune des Lépidoptères de la Hol- lande, de M. Snellen, n’en donnent une idée précise. Je m’abstien- drai maintenant de la description, et je me bornerai à donner Y ha- bitat des espèces. XCII a. Acanthopsyche Heyl., groupe Pachytelia Westw. 1. (Jnicolor Hfn. Belgique : Campine anversoise, Hainaut (Mous) et encore bien ailleurs, par exemple Namur, Liège, Luxem- bourg, etc. Hollande : Gueldre, Arnhem (environs), Limbourg (Yenlo) et Brabant septentrional (Bréda, bruyère de Galder). 2. Villosella O. Belgique : Anvers (environs de Hoogstraeten, Minder- hout, etc.; trouvée par moi-même. Hollande : Gueldre (environs d’ Arnhem) et Brabant septentrional (Bréda, bruyère de Galder); quelquefois en quantité. b. Oreopsyche Speyer. 3. A ira L. = Plumifera O. Belgique : Anvers (environs de Hoogstraeten, Minder- hout, etc.; trouvée par moi-même sur le Thymus angustifolius. Hollande : Gueldre (environs d’ Arnhem), Utrecht (Zeist) et Brabant septentrional (Bréda, bruyère de Galder).' P. -S. Je ne crois pas que 0. Albida Esp. soit en Belgique. Si réellement elle y a été trouvée, ce ne sera qu’acciden- tellement. Je veux attendre des données plus précises. c. Psyché Schrank, groupe Gymna Rbr. 4. Hirsutella Hübn. = Calrella 0. Belgique et Hollande, provinces orientales, assez com- mune dans les bois. Psyché Schrank, groupe Stenophanes Heyl. 5. Graslinella Bdvl. Belgique : Anvers (environs de Hoogstraeten et de Calmpthout (c’est la Yiciella trouvée par MM. Fologne, Mors et Weyers; vide Ann. Soc. ent. Belge, Y, p. 48). Hollande : Brabant septentrional (Bréda, bruyère de Galder); localisée, mais pas rare. Canephoridæ. Gen. Epichnopteryx Hübn. 6. Pulla Esp. Belgique et Hollande, provinces orientales, peu rare. xcin 7. Tarnierella Bruand. Belgique : Pas encore trouvée. Hollande : Gueldre (Nimègue), Brabant septentrional (Bréda). 8. Beticella Newman. Belgique : pas encore trouvée. Hollande : Brabant septentrional (Bréda). Gen. Fumea Hübn. 9. Nitidella O. (certainement pas = intermediella Brd.). Belgique et Hollande; très commune, surtout dans les provinces orientales. 10. Belulina Z. Belgique : Trouvée par moi à Louvain, Bruxelles, Mons, Namur, Liège, Hoogstraeten et Calmpthout. Hollande : Gueldre (environs d’Arnhem, Nimègue, etc.), Brabant septentrional (Bréda, peu rare), Utrecht, Lim- bourg, etc. 1 1 . Sepium Speyer. Belgique : Bruxelles, et certainement ailleurs dans les bois. Hollande : Gueldre (environs d’Arnhem, Nimègue, etc.), Brabant septentrional (Bréda); pas rare dans nos bois. Aussi bien ailleurs. Remarque. — Si je n’énumère pas Chalia opacella H. -S., c’est que je n’en ai vu que des exemplaires de la collection Breyer, sans étiquette. Je crois bien qu’un jour ou l’autre cette espèce sera retrou- vée en Belgique, et trouvée en Hollande dans les provinces de Gueldre, du Limbourg ou du Brabant septentrional. Mais jusque-là les données sont trop peu précises pour l’admettre dans la faune des Pays-Bas. Pour les 0. Albida Esp. et Ps. Viciella Sciiiff., je ne crois pas à leur découverte dans la Belgique. Donc, dans le catalogue de M. Donckier de Donceel, Viciella SchifL, Opacella H. -S. et Albida Esp. seront rayées; par contre, Villosella O., A ira L. = plumifera O., Graslinella Bdvl. et Betu- lina Z. y seront insérées. Dans les listes de M. Snellen manque encore la Reticella Newm., qui, publiée déjà par moi, Tijdschr. v. Ent. der Ned. ent. Ver., t. XXI, list. suppl., n° 7), n’a pas été mentionnée, par un oubli inconcevable de l’auteur. XCIV NOTES SYNONYMIQUES RELATIVES A DES PSYCHIDES. 1. Oiketicus (?) Bvchholzi Plôtz (Stettiner ent. Zeit., t. 41, 1880, p. 88) est = CasphaHn ftacicollis Walk. L’auteur lui-même en convient. La description de Walker (Lists of the spec. of Lep. 1ns. in the Coll, of the Brit. Mus., part XXXV, suppl.5, p. 1925) est assez bonne. 2. Oiketicus tabacillus Weyenbergh (Tijdschr. voor Ent. der Ned. ent. Ter., t. XXVII, leafl., p. 20, pi. 2, fig. 12-13) me paraît tellement pareille, par rapport au fourreau (le mâle n'est pas décrit), à YOikelicus Geyeri Berg, que je n’hésite pas à proclamer la synonj-mie des deux espèces. L ’Oik. Geyeri a été publié par le professeur Berg, p. 98, t. IV, n° 11 des Anal, de la Soc. Cientif. de Buenos-Ayres. DESCRIPTION D'UN GENRE NOUVEAU ET D’UNE ESPECE NOUVELLE APPARTENANT AUX COSSINA H.-S. GEN. ROMAN OFFIA m. Mas. Capite lato; oculis magnis rotundis; ocellis nullis; palpis falcatis, frontem non superantibus, breviter pilosis, artieulo secundo longissimo, tertio tamen brevi atque conico ; antennis lon- gissimis breviter bipectinatis; lingua spirali valida. Thorace lato hirsuto; abdomine angulum analem superan te. Pedibus validis, tibiis anterioribus brevibus spina magna recurvata adhærente; tibiis posterioribus quadricalcaratis. Alis anterioribus latioribus, margine anteriori apiceque rotun- dato, margine exteriori medio paulo excavato, margine interno fere recto; costis 10 ; cellula discoidali magna divisa : parte supe- riori partem inferiorem triente magnitudine superante ; Costa costali (10) libéra; cellula appendiculata permagna : e margine hujus exteriori 6, 7 -+- 8 (longe petiolatis) ; 9 e margine anteriori cellulæ discoidalis; 5, e discocellularis parte inferiori, cellulæ appendiculatæ marginem inferiorem perficiente ; 4 ex angulo posteriori, 2 et 3 e margine posteriori cellulæ discoidalis; 1 et 1® marginem exteriorem versus convergentibus. Alis posterioribus elongatis, margine ante- riori exteriorique subrotundato, margine in- t’erno subobliquo. Costis 8 : 8 tota libéra, 7 e margine superiori et 6 ex angulo anteriori cellulæ discoidalis divisæ ; 4 T- 5, longe petio- latis, ex ejusdem angulo posteriori cum 3 li- XCY bera e 2 e margine posteriori ; la prope alæ marginem internum, l6 et Ie reraotis et marginem externum versus divergentibus. Frenulo longiori. Imperialis nov. spec. Mas. Flava-griseus ; capite flavo piloso ; antennis læte fuscis ad apicem pectinatis, 64-articulatis, scapo valido, ciliis mediocriter longisa quarto exteriori ad apicem decrescentibus; oculis magnis rotundis; palpis articulo primo longe flavo hirsuto, secundo longo, breviter nigro-brunneo piloso, tertio parvo conico obscuriori. Thorace supra flavo-griseo (collare concolor) subtus flavo, sca- pulis latis pilosis; abdomine supra breviter piloso nigro-griseo flavo marginato, subtus flavo, apice breviter acuteque flavo griseo barbato. — Pedibus læte brunneo-griseis, trochanteribus flavo- aurantiacis. Alis anterioribus flavo-griseis, cellulisintrusis appendiculatisque subpellucidis ; venis productis. Alis posterioribus flavo-griseis. — Fimbriis concoloribus. — Expansio alarum 36 mill. Habitat : America meridionalis, Chirequi. C? dans le Musée du Dr Staudinger. Le genre, fondé sur un seul cf, est tellement unique par rapport à la nervulation, que je n'hésite pas à le publier dès main- tenant. Comme l’espèce sera figurée, je n'ai rien à ajouter à la diagnose, qui, je l’espère, est claire et précise. J’ai l’insigne honneur, de la dédier à Son Altesse Impériale le Grand-duc Nicolas Michaelowitch, l’illustre prince entomologiste, qui par ses travaux entomologiques, l’appui donné à notre chère science, et sa grande libéralité envers les adeptes de ses études favorites, même étrangers à sa patrie, est digne des plus grands éloges. S. A. I. a bien voulu me faire parvenir un tiré à part de son intéressant travail sur une nouvelle espèce de Colias, C. Olga Romanoff : j’espère que S. A. I. voudra bien agréer de ma part, en signe de reconnaissance, la dédicace d’un genre et d’une espèce aussi remarquables et uniques que la Romanoffla imperialis m. Gen. Labedera Walker. Staudingeri m. Mas. Niger dense liirtus ; capite parvo omnino longe nigro-piloso ; antennis flavis ad apicem bipectinatis, 50-articulatis, ciliis a quarto exteriori ad apicem decrescentibus ; palpis fere porrectis, articulo XCVI 3° minuto rotundo (nec conico sicut dixit Walker), longe nigro- pilosis ; oculis parvis rotundis ; thorace lato ac va'lido, supra sub- tusque longe nigro-piloso, collare ac scapulis aurantiaco-pilosis ; abdomine supra et subtus longe nigro-hirto, aurantiaco-barbato. Pedibus brevibus, validis tamen, omnino longe, tarsis breviter, aurantiaco-hirtis. (Calcaria pilorum causa non vidi.) Alis anterioribus elongatis pellucidis, Costa tamen cellulisque la, 7, S, 9, 10 et 11 dense squamulis nigris obtectis, venis nigris; margine anteriori recto apice rotundato, margine interno brevi, margine exteriori perobliquo. — Costis 11 ; cellula discoidali bre- vissima atque divisa. Alis posterioribus brevibus subpellucidis, nigro-pilosis, venis nigris. Costis 8; margine anteriori rotundata, exteriori paululo excavato, interno obliquo angulo anali producto. — Fimbriis omnino nigris. Nervulatio. Alæ ant. : v. dorsalis basin versus furcata, 2 e mar- gine inf. cell. discoid., 3 -f- 4 + 5 longe petiolatis e margine post. ejusdem, 6 ab eodem puncto, angulo ant. cellulæ mediæ, cum 7 + 8 + 9 -f 10 longe petiolatis, 11 libéra. Alæ post. : 2 e margine cell. mediæ, 3 + 4 longe petiolatis e margine posteriori ejusdem, 5, reliquis debilior e medio discocel- lularis, 6+7 longe petiolatis ex angulo anteriori cellulæ discoi- dalis, 8 libéra. Expansio alarum 23 mill. Habitat : America meridionalis, Bogota. (10, II, 71, alter, 30, IV, 71.) 2 cf Cf dans le Musée du Dr Staudinger. Je dédie cette species nova à M. leDrO. Staudinger, le savant lépidoptérologiste, le travailleur infatigable, qui nous stimule par son exemple, et qui m’a mis à même d’étudier les plus grandes raretés en fait de lépidoptères, pour que ma monographie soit aussi complète que possible. Ayant tout à fait l’aspect d’une Psychide, Labedera (?) Slaadin- geri m.n’en est pas moins une Gèomêtride, appartenant aux Den- drometHna H. -S. a. La petite tête, les yeux ronds, la nervulation (surtout 5 plus mince que les autres nervures), le manque des ocelles, etc. (vide diagnos.) en sont la preuve irrécusable. J’ai mis un ? après le nom générique Labedera Walk., quoique je sois assez persuadé que notre espèce lui appartient. N’ayant pas vu la Labedera hirtipes Walk. en nature , la description de cette espèce de l’auteur en question (et aussi du genre) est assez précise. (Vide : Lists of the spec. of Lep. Ins. Brit. Mus, part IA', p. 965.) Si en réalité j’ai bien vu. ce dont je ne doute pas, le genre XCVII Labedera Walk. appartient aux Géométrides et doit être placé tout près des genres Biston Leach. (Nyssia Dup.) et Amphi- dasis Tr. — Je trouve cette opinion corroborée par une femelle, qui provient également de Colombie (Muso, Snellen écrit Muro, 111,71), et qui pourrait bien être celle de l’espèce nouvelle. En voici la description d’après nature : D’une longueur d’environ 28 mill. et fortement bâtie. L’insecte est noir de velours, couvert de poils soyeux et lisses. La tête est noire et petite, les yeux sont ronds et les palpes sont formés comme ceux du mâle décrit ci-dessus. Les antennes manquent, accidentellement, spiritrompe invisible ou cachée par les palpes. Le thorax est large, le collier est entièrement et les plêrygodes sont seulement extérieurement d’un jaune orangé. L’ abdomen, très long et large, est coupé transversalement, sur le bas de chaque segment, d’une strie d’un jaune orangeâtre; l’oviducte est large, jaune et bordé de noir. Les pattes sont noires et couvertes de poils noirs, assez longs sur les trochanters et aux cuisses, plus courts sur les tibias et les tarses; les onglets sont très forts et rapprochés. La face interne des hanches et des cuisses est d’un noir grisâtre. Les tibias postérieurs ont seulement une paire d’éperons, et il n’y a pas une épine aux antérieurs. Les ailes sont seulement des tronçons; longueur des anté- rieures, 5 mill.; des postérieures, 4.5 mill. Elles sont arrondies avec la frange jaunâtre aux antérieures, blanc jaunâtre aux postérieures. Les poils jaunes assez longs des ptèrigodes en couvrent la base et un point jaune est placé au milieu de chaque aile, un peu plus près du bord externe. En dessus la couleur est noire, en dessous jaune bordée de noir. Sans en être bien sûr, je crois que cette femelle est une Labedera Walk. La faune tropicale nous a tellement habitué aux différences des mâles et femelles d’une seule et même espèce, que l’éducation sur place prouvera peut-être plus tard que mon hypothèse est un axiome. Le fourreau, la chrysalide du cT et la femelle DE l’AnIMULA D1CHROA H. -S. Le Dr Herrich-Schâff'er dit de cette P sychide {S&mvnX. neuer oder wenig bekannter aussereur. Schmett., p. 8) : » Ich zweiffle nicht daran, dass die Animulinen wahre Sacktràger sind. » Lemaître a eu raison, et je suis à même de décrire le fourreau et la femelle. XUVIII Le fourreau du c? a une longueur de 5 cent, et, au milieu, une largeur de 1.5 cent.; aux extrémités, à peine 5 mill. Ces der- nières sont nues, tandis que le milieu est couvert de feuilles sèches et petites. La soie en est grise. La chrysalide du c? est d'un noir de jais et est d’une coupe propre aux Psychides. D’après les restes de la chenille trouvés dans le fourreau, je crois que celle-ci est noire. Les pattes écail- leuses sont très fortes et d’un noir de poix. Les écussons dorsaux et la tête ont été brisés pendant la méta- morphose, je n’en sais donc rien. L’un et l’autre se trouvent dans ma collection, et proviennent du général baron von Nolcken, qui a fait l'éducation de VA. dichroa H. -S. à Santa Fé de Bogota (Colombie). Le lieutenant Stork avait reçu de la famille de son épouse, ori- ginaire de Curaçao, un lot d’insectes provenant de Venezuela. En les examinant, j’y remarquai un fourreau delà 9 de notre espèce. A grand’peine, j’obtins la permission de l’ouvrir pour décrire la Ç , etc., mais il ne voulut pas me céder la petite chose, qu’il a fini par perdre lui-même plus tard. M. le Dr Staudinger m’ayant envoyé à l’étude deux femelles de Psychide sans nom, je reconnus immédiatement Dichroa 9 . que je vais décrire maintenant. Le fourreau (Stork) est plus large, mais de même modèle que celui du cf , toutefois le tuyau anal manque. (Les restes de la chry- salide étaient d’un noir brunâtre.) La femelle elle-même est jaune brunâtre et mesure 20 à 30 mill. en longueur et 5 à 7 mill. en lar- geur. La tête est très petite et courbée en bas; pour seul dessin, elle a deux taches oculaires brunâtres; les trois premiers segments ont des écussons dorsaux jaune brunâtre, les parties génitales sont brunâtres, et le dernier segment abdominal porte une touffe épaisse de poils soyeux blanchâtres. Les antennes, à peine visibles, sont très rudimentaires et jaunâtres; les pattes, assez prononcées, mais sans onglets, sont, comme les stigviata, d’un brun de poix. Les deux femelles du Dr Staudinger ont une étiquette sur laquelle est écrit : R. n° 12 e. 1. 11. V.71. ( a et b). Fourreau inédit et chenille de Psychide de l’Afrique MÉRIDIONALE. EüMETA ? ZELLERI m. Aussi bien pour fixer l’attention des lépidoptérologistes que pour honorer la mémoire du regretté professeur Zeller, je décris ici un fourreau avec sa chenille, dont il me fit cadeau, et qui pro- vient de Priel, Caffrerie, station de missionnaires. L’étiquette ori- ginaire est: » Cap. Priel. Dohrn., 1853 ». XCIX Le fourreau a une longueur de 35 mill. et une largeur de 7.5 mill. au milieu. La partie antérieure molle est, ce qui ne se trouve presque jamais, couverte entièrement de morceaux de tiges de graminées, d’un mill. environ, et attachés 'perpendiculairement sur la soie, comme les piquants d’un hérisson ; le reste du fourreau est aussi couvert de tiges d’une graminée quelconque, variant en longueur de 15 à 27 mill., placées longitudinalement, mais en divergeant. La chenille, pas tout à fait adulte, mesure 17 mill., et est jaune bru- nâtre. La tête, d’un jaune d’os, a une fourche d’un noir de jais, dont les jambes s’unissent avec un Y noir, qui repose sur une strie horizontale de la même couleur, séparant la lèvre supérieure de la face proprement dite. Des deux côtés sont placées une strie oblique, qui relie l’occiput avec le dessous de chaque jambe de la fourche, et une plaque en forme d’un X. Il y a cinq ocelles des deux côtés. Les trois écussons dorsaux sont d’un jaune d’os brillant et coupés longitudinalement par sept stries noires, rouge de sang au milieu du second écusson. Celle du milieu (dorsale) est la plus large ; celle, la dernière, au-dessus des pattes est la plus mince. Le clapet anal est également d’un jaune d’os. Les pattes écailleuses et tout le dessous du corps sont de la même couleur, comme aussi les pattes membraneuses. Les antennes et les mandibules sont brunes. Naturellement, on ne saurait dire à quel genre appartiennent che- nille et fourreau. Si, par hasard, l’insecte parfait était découvert, je désirerais lui voir donner le nom de celui qui a guidé mes pas sur le chemin entomologique, et que je regretterai pendant toute ma vie. Deux fourreaux et chenilles. Une dans la collection Zeller (main- tenant Walsingham), l’autre dans la mienne. Danais Chrysippus L. var. Vigelii m. M. le Dr Vigelius, médecin militaire de lre classe, de l’armée néerlandaise, détaché aux Indes orientales pendant la guerre d’Atjeh, a utilisé les quelques moments libres que lui laissèrent ses occupations multiples, en chassant les insectes et en ramassant et en pêchant une quantité d’objets d’histoire naturelle. Entre autres, il me fit cadeau d’une exquise petite collection d’insecies, trouvés pour la plupart dans l’île Poeloe Bras, près de la côte d’Atjeh. Parmi les raretés trouvées par lui, se trouve une variété remarquable de Dan. Chrysippus L. en six exemplaires. Elle est assez petite, le plus grand spécimen mesurant seulement 5.5 cent, d’envergure, le plus petit seulement 5 cent. La cou- leur est un beau lilas très doux, qui va en s’obscurcissant vers la c partie apicale de l’aile antérieure. La cellule 1 est blanche, 2 et 3 sont blanchâtres. La bordure noire des ailes postérieures blanches n’est pas lavée d’orange comme pour la var. Alcippus Godt., dont elle se rap- proche. Je lui donne le nom du collègue généreux qui, pendant une guerre terrible et au milieu de dangers de toutes sortes, n’a pas oublié les promesses faites avant son départ. J’en ai cédé un exemplaire à MM. le Dr O. Staudinger et Snellen. Les autres sont dans ma collection. Quatre espèces nouvelles de Psychides de la République Argentine. Sous ce titre, M. le professeur Weyenberg, mon compatriote, publie dans le Tijdschrift der Nederlandsch. ent. Yereeniging, tome XXVII, p. 9-24, la description de Psyché Cassiœ, Ps. Bur- meisteri. Psyché Bergii et Oiketicus tabacillus, accompagnée de dessins qui remplissent la planche 2. Je n'aurais parlé de ce travail que dans ma Monographie, du moins, s’il avait été le résultat d’observations sérieuses, mais, comme il me semble que c’est précisément le contraire, une critique fondée et juste pourra trouver sa place ici. En commençant, M. Weyenberg dit qu’il y a déjà bien longtemps qu’il a connu les espèces qu’il décrit, mais que la grande quantité de parasites (surtout Pteromalines (?? Heyï.) ont toujours contrecarré ses obser- vations, de sorte que de Ps. Burmeisteri il ne connaît pas encore le cf (p. 16), et pour connaître le c? de Ps. Bergii, il a eu besoin de dix années d’études et d’observations continuelles (p. 17). Du quatrième il ne connaît pas encore le cf • Le professeur Carlos Berg a été plus heureux (voyez plus haut, Obs. Syn.), et le professeur Burmeister le décrit également, Descr. phys. de la République Argentine, Y, p. 402, travail que M. Weyenberg ne connaît pro- bablement pas. Tout ceci prouve, clair comme le jour, que l’auteur ne sait absolument rien par rapport à l’éducation des Psychides. Pour abréger autant que possible, je ne veux que relever quelques hérésies. De Ps. cassiœ il veut nous faire croire que le cycle vital de la chenille n’est que de DEUX mois (p. 11); de Ps. Bergii il dit que les antennes sont UNipectinées à leur extrémité supé- rieure (p. 17) etp'£.)que les pattes sont » iceinig gedoornd - (n’ont que peu d’épines), etc., etc., car le texte fourmille d’inexactitudes. Les dessins sont aussi plus que médiocres pour la plupart. Fig. 3 ne ressemble pas mal à une oie, qui, enfermée dans un panier, allonge le cou. Fig. 4 doit représenter un fourreau quadrangulaire, CI mais représente toute autre chose. Fig. 5 : la nervulation est, sur- tout pour l’aile postérieure, un chaos de lignes incompréhensible. Fig. 7 est probablement la figure d’une chenille morte et desséchée dans le fourreau avant la métamorphose. Des fig. 8 et 9 je crois que ce sont les portraits de fourreaux anciens, qui avaient été exposés aux intempéries de quelques années. Fig. 10, nervulation, les ailes antérieures n’ont ni plus ni moins que deux nervures costales. Fig. 11 représente la fameuse antenne unidentèe à sa partie supérieure. On peut se convaincre déjà, d’après cette figure, que les barbules d’un des côtés ont été rompues par accident. Mais je termine ici ma critique, en faisant observer à M. le professeur Weyenberg que la seule utilité de son travail consiste en ce qu’il nous fait savoir que la République Argentine héberge, avec les Oik. Kirbii Lansd.-Guild. et Geyeri Berg, connus depuis long- temps, trois autres espèces de Psychicles. Pour le reste, de telles publications inexactes font un tort réel à la science entomolo- gique. PSYCHIDE NOUVELLE DE L’AMERIQUE SEPTENTRIONALE. Manatha Edwardsii m. Mas. Nigro-griseus, dense liirtus; capite parvo nigro-brunneo piloso; antennis brevibus, longitudine marginis anterioris dimidii, ciliis longis brunneo-griseis, 32-articulatis ; pseudopalpis brevibus brunneo-griseis; thorace longe nigro-brunneo piloso ; abdomine haud valido, angulum analem superante, pilis brunneo-griseis appressis, obtecto, partibus genitalibus flavis brunneo-marginatis. Pedibus brunneis, tarsis flavo-brunneis. Alis concoloribus nigro-griseis, venis nigris, fîmbriisque nigro- brunneis nitidis, dense pilis squamulisque obtectis. Alis anterioribus sub-elongatis basi multo angustiori, apice subrotundato, margine anteriori tertio basali paululo truncato tertio apicali rotundato, margine interiori fere recto, margine exteriori paululo obliquo rotundatoque. Costis 12 ; 1* cura l6 ut apud Oiketicos ; 2 et 3 ex margine inferioris, 4, 5, 6, 7 et 8 -f 9 (longe petiolatis) ex margine exteriori-, 10 et 11 e margine supe- riori cellulæ mediæ; 12 libéra. — Cellula intrusa nulla. Alis posterioribus rotundatis sublatisque, apicibus angulisque analibus nullis; costis 7; cellulæ mediæ parte anteriori multo breviori, parte posteriori longiori, cellula intrusa nulla. Expansio alarum 22 mill. Femina erucaque mihi ignotæ ; sine involucro. Habitat : Unio Americana septentr., Texas. cfin Museo Oberthiir. Cil Le spécimen décrit avait une étiquette sur laquelle : Tliyrido- pieryx ephemerœformis Steph. Texas, 22, X. Thyridopteryx ephemerœformis Steph. ne ressemble en aucun point à l’espèce décrite par moi, et YOiketicus (? Heyl.) Abboti Grote (» Sable brown icith a vitreous bar at the extremiiy of the cell of primâmes, » et : * the narroio exlernal edging of the wings is pale «) n’y ressemble nullement. Encore l’espèce décrite par Grote mesure 33 mill. d’envergure. Je nomme la nouvelle espèce en l’honneur de M. Henry Edwards, entomologiste distingué et savant des États-Unis de l’Amérique septentrionale, le seul des lépidoptérologistes américains qui ait su ou voulu me donner des renseignements sur quelques Psychides des Etats-Unis, particulièrement celles qui ont été décrites par lui- même. Partisan incorrigible de la doctrine, enseignée et propagée par des entomologistes éminents (Zeller, Dohrn, Herrich-Schâfl'er, Roisduval, Snellen van Vollenhoven et tutti quanti), qui prescrit de ne créer des genres nouveaux qu’à la dernière nécessité, je com- battrai toujours à outrance la » triste maladie » si parfaitement nommée par Boisduval, la gènèsomanie, qui est endémique en enfin suffit. C’est pourquoi j’ai adopté le genre Manatha Moore pour Edwardsii m., quoiqu’elle ne s’y adapte qu’en partie. Aussi je veux donner une plus grande étendue au genre créé par M. Moore en traitant les deux espèces qui y appartiennent dans ma Mono- graphie. M. Bolivar adresse les observations suivantes sur les Orthoptères d’Europe et du bassin de la Méditerranée : La littérature orthoptérologique s’est augmentée rapidement dans ces derniers temps; et, en ce qui concerne les Orthoptères d’Europe, le Prodromus der europàischen Orthopteren de M. Brunner von Wattenwyl, les Orthoptères de Serbie du DrPancic et les Orthoptères de la France du capitaine A. Finot sont les dernières publications générales et qu’on ne peut citer qu’avec le plus grand éloge; ces deux dernières sont des cata- logues synoptiques qui nous font connaître plus en détail la faune des régions respectives, et j’insisterai davantage sur celle de M. le capitaine A. Finot, destinée à être du plus grand secours aux naturalistes français. Quant au premier de ces ouvrages, que le nom seul de l’auteur suffit à faire juger, je me bornerai à exprimer mes regrets de ce que M. G. Brunner n’ait pas compris aussi dans le cadre de son ouvrage les Orthoptères du littoral méditerranéen en Afrique et en Asie ; la faune méditerranéenne y aurait gagné notablement et nous cm serait à présent aussi bien connue que celle de l’Europe géogra- phique. Je profiterai de cette occasion pour protester contre une idée que mon excellent ami M. Krauss de Tubingue m’a attribuée dans ses Synonymische Bemerkungen mit Bezug au f Bolivar s Catalogus Orth. eur. Mon catalogue n’était pas absolument un catalogue scientifique, n’ayant pas d’autre but que de servir pour les échanges, et j’ai cru qu’en imitation de ce qu’on a fait à diverses reprises pour les coléoptères, je devais élargir ses limites en acceptant certaines espèces plus ou moins en relation avec la faune méditerranéene et qui, pour ce motif, viennent plus facile- ment en possession des collectionneurs. M. C. Brunner même, en se proposant de s’occuper exclusi- vement des Orthoptères d’Europe, a été forcé de citer jusqu’à 49 espèces qui n’appartiennent pas à cette faune. Et puisque je suis revenu à l’ouvrage magistral de mon savant ami et maître, je me permettrai de dire quels sont les seuls points où je ne partage pas ses opinions : ce sont toujours les éternelles questions de priorité dans les noms des genres et des espèces, et je vais les soumettre à l’examen de cette honorable société. 1° Pour moi, l’auteur d’une espèce est toujours celui qui, le pre- mier, l’a fait connaître en publiant une description suffisante. Par cette raison, la .Pyrgomorpha Serbicane doit pas être attribuée au Dr Pancic,et YEphippigera agarenane m’appartient pas non plus; quoique le D1' Pancic et moi ayons donné leur nom à ces espèces, elles appartiennent sans contredit àM. Brunner, qui les a fait con- naître le premier par une publication. De même le genre Mogisoplislus est de Serville et non de Saus- sure, quoique ce dernier en ait corrigé l’orthographe : ( Mogo - plistes Serville). 2° L’auteur qui se croit obligé de former de nouveaux genres aux dépens d’un autre, peut agir librement dans les dénominations des nouveaux genres, si toutefois il réserve pour l’un d’eux l’ancien nom. Donc, feu M. le professeur Stâl, en divisant le genre Truxalis, a pu nommer les divers genres de noms nouveaux, puisqu’il conser- vaitle nom de Truxalis pour l’une des divisions (celle qui a pour type le brevicornis L.). Le nom Acrida qu’il a appliqué aux espèces européennes est donc indiscutable ; peut-être aurait-il mieux fait de conserver le nom Truxalis pour cette division, mais comme il ne l’a pas fait, nous ne pouvons altérer ces noms sous peine d’augmenter inutilement la synonymie; du reste, ce nom n’était pas nouveau et av;iit été déjà employé par Linné pour un sous-genre qui comprenait exactement les espèces que nous appelons aujour- d’hui, d’après Stàl : Acrida iunita , Acrida nasuta. CIV De même pour Tropidopola, qui, à mon avis, doit subsister, le nom Opomala ayant été appliqué à d’autres espèces qui ne sont pas à côté de la cylindrica, et aussi pour Arcyplera et Polyphaga, qui ont la priorité sur Sthethophyma et Heterogamia. Quant au nom de Phyllodromia, il ne devrait pas subsister, puisque le nom de Blaita est préférable; mais eu égard aux diffé- rences de nervulation des ailes de l’espèce germanica, je propose de faire un genre pour cette espèce, qui pourrait s’appeler Blatte, germanica, et de grouper toutes les autres espèces sous le nom de Phyllodromia. La faune européenne s’est augmentée considérablement depuis la publication de l’ouvrage classique de Fischer, Orth. eur.; et dans le Prodromus de M. Brunner, elle ne comporte pas moins de 412 espèces ; à ce nombre, il faudrait ajouter Y Anonconotus Ghi- liani Cam. ( Descrizione di un n.g. e di una n. sp. di ortottero piemontese,\>evL. Camerano. Torino, 1878) et aussi deux espèces de Pezotettix récemment décrites par H. Krauss (P. baldensis et P. Cobellii). Du reste, YAutaxius Kraussi du Prodromus ne se rapporte pas à mon espèce, et je propose de le nommer .4. hispanicus; le vrai A. Kraussi Bol. est une espèce qui vient se placer à côté du A. spinibrachius Fiscb. et dont je ne connais que la Ç; les plantules libres du premier article des tarses postérieurs sont (une fois desséchées) à peine plus courtes que l’article, ce qui se trouve de même chez le spinibrachius, et l’oviscapte est aussi un peu recourbé en bas. Les différences avec VA. spinibrachius sont: pronotum plus court, tronqué en arrière et non sinueux latéra- lement; la bande jaune latérale des côtés rabattus est réduite à une seule tache postérieure. En comparant les divers individus d’Espagne de ma collection réunis sous le nom de Arcyptera fusca, je me suis immédiatement aperçu que j’avais compris sous ce nom deux espèces très diverses, dont l’une était la vraie A. fusca Pall., tout à fait semblable aux exemplaires d’Allemagne et de Russie, et l’autre une espèce nou- velle; c’est cette espèce qui est la plus commune en Espagne; elle se trouve à l’Escurial et à San Ildefonso et est abondante; la vraie A . fusca ne se trouve qu’en Catalogne, et le seul exemplaire que je possède m’a été envoyé par M. Martorell y Peîia. Voici les diffé- rences principales avec 1L4 . fusca Pall. : Arcyptera Tornosi mihi, spec. nova. Arcyptera variegata Bol. Sinops, p. 138, ex part. Long, du corps c? , 22-25 mill.; du pronotum, 5 mill.; des élytres, 20 mill. cv Long, ducorps 9 ,28-31 mill.j dupronotum, 6.5 mill.; desélytres, 12-14 mill. Les élytres sont moins développées que chez Y A. fusca et plus étroites chez le cf; les aires scapulaire et externo-médiane sont plus régulières, la veine médiastine est simplement courbée mais non fiexueuse, et les radiales sont presque droites : les élytres de la femelle sont raccourcies, amples, lancéolées et pointues ; les genoux des pattes postérieures sont jaunes chez la 9> de même les lobes géniculaires. C’est la première espèce que je décris depuis la mort de M. Lucas de Tornos, directeur du Musée d’histoire naturelle de Madrid, et je me fais un devoir de la dédier à la mémoire de celui qui a été mon maître vénéré ainsi que celui de tous les naturalistes espagnols depuis une quarantaine d’années pendant lesquelles il a occupé la chaire d’histoire naturelle des invertébrés à l’Université de Madrid. Je profiterai de cette occasion pour faire connaître quatre autres espèces nouvelles, dont deux sont espagnoles, ce qui porte à 204 le nombre des espèces que j’ai enregistrées jusqu’à présent dans la Péninsule, dont la faune orthoptérologique est sans doute la plus riche de toute l’Europe; encore y a-t-il bien des régions à peu près inexplorées. Aphlebia bætica mihi. Nigra; vertice rufo; antennis teslaceis, apice fuscis; pronofo antice rolunclato , pos/ice rectè truncato, angulis posticis rotun- datis, plaga discoidali subrolundata nigra ; elytris abbreviatis segmentum 3 abdominis non attingentibus , postice rolundatis, pallidis, venis parum conspicuis, interstitiis fusco-punclatis -, margine postico segmentorum abdominis eburneo. Long, corporis, 6 mill.; pronoti, 1.8 mill. Lat. pron., 2.6 mill. Long, elytrorum, 2 mill. Habitat : Lanjaron dans la Sierra Nevada, Chicote! Elle ressemble à A. brevipennis Fisch., mais les élytres sont pâles et beaucoup plus petites, cornées et arrondies postérieu- rement; la tache discoïdale du pronotum est presque arrondie, ce qui fait qu’elle est très éloignée des angles postérieurs du même anneau ; l’écusson est d’un roux noirâtre, les cerques sont noirs et les pattes rougeâtres. Deux seuls exemplaires ç? , dont l’un, encore immature, a toutes les parties qui sont noires dans le type, de couleur rougeâtre. Pachytylus Mlokoziewiztcki mihi. P. nigrofasciato habitu similis, differt, pronofo postice rotun- dato, carina media multo mJnus elevala; lobis deflexis subtus ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. h CVI oblique et obtusissimè rolundo.tis ; alis hyalinis fascia arcuata média fuîca antice inlerrupta marginem exlernum non allin- gente, disco interno dilute flavo. c? $ . Long, corporis cf, 18 mill.; pronoti, 3.5 mill.; elytrorum, 19 mill. Long, corporis Q, 28 mill.; pronoti, 4.5 mill.; elytrorum, 27 mill. Habitat : Tiflis. Envoyé par M. Louis Mlokoziewiztck, à qui j’ai l'honneur de le dédier. Quoiqu’il ressemble extrêmement au P. nigrofascialus de Geer, il s’en distingue facilement par sa forme plus grêle, par son pronotum arrondi postérieurement, dont le lobe postérieur est notablement plus court que l’antérieur, et dont la crête médiane est moins élevée ; la forme des lobes latéraux est aussi différente : le bord extérieur (inférieur), qui, dans le nigrofasciatus, est subanguleux au milieu, est ici oblique et légèrement arrondi ; les ailes postérieures sont bien plus étroites et la bande obscure est placée au milieu et elle passe plus loin du bord postérieur. Ephippigera balearica mihi. E. Perezii v aide affinis tamen stalura majore, colore viridi- olicaceo ; pronoto ferè lœvi, nitido, parte postica parum dis- tinctè fossidata,elevala ; elytris corneis,convexissimis,punclatis, tantum prope marginem exlernum fossulatum ; vena radiali rufa, campo marginali angusto, inflexo, fusco; tibiis anlicis supra versus apicem spinis duabus, secunda minuta; abdomAne rufo? segmentorum margine postica olivacea ; lam ina subgenitali medio plicata, sinuata , utrinque lobulo rolundato transverso -, oviscapto subincurvo. Q . Long, corporis, 33 mill.; pron., 10.5 mill.; lat. pron. 8.5 mill.; long, femor. post., 22 mill.; oviscapti. 21 mill. Habitat : Mallorca; envoyé par M. Moragues. Très rapprochée de \'E. Perezii mihi, mais plus grande, d’un vert olivâtre avec le pronotum brillant; les élytres sont convexes et la réticulation est si serrée, qu’elles semblent plutôt pointillées, excepté près de la veine radiale, où ces aréoles se voient plus clai- rement; les jambes antérieures ont, dans la moitié apicale, deux épines dorsales et une apicale; la plaque subgénitale est plissée au milieu et elle forme de chaque côté un lobe transverse arrondi. Lissoblemmus praticola mihi. Corpore nigro omnino villoso ; capite globoso; fronte latilu- dine sua longiori, pronoto retrorsum angustato, lateribus griseo villoso alque pilis nigris sparsis ; elytris apicem abdominis sabattingentibus apice pallidè /lacis ; tibiis posticis intus extusque spinis sex. CVII Long, corp., 14 mill.; pronoli, 3 mill.; elytr., 6.2 mill.; fem. post., 8 mill.; tibiarum post., 4.5 mill. Habitat : Tanger. Il diffère du L. Mazarredoi mihi par sa grandeur presque double et par la couleur uniforme de la tête, qui est bien plus grande et convexe; le pronotum, plus élargi antérieurement, est villeux ; le front est plus long que large (dans le Mazarredoi, il est transverse), les jambes postérieures ont six épines au lieu de cinq. J’ai découvert l’espèce algérienne sur le plateau duMourdjadjo, près d’Oran (580 mètres). Quant au L. praticola, nous l’avons trouvé dans l’excursion que j’ai faite au Maroc l’année dernière avec mes élèves d’entomologie, dans des prairies peu élevées situées sur le chemin de Tanger à Tétuan, près du Tondak. Le genre Lissoblemmos diffère du genre Loxoblemmus par la veine médiastine des élytres, qui est simple ; celles du champ latéral sont parallèles ; les veines obliques du tympan au nombre de quatre ; les jambes antérieures n’ont pas de tympan en dedans, et celles de derrière sont de moitié plus courtes que le fémur correspondant. Bien que nous l’ayons cherchée avec le plus grand soin, de même que pour le L. Mazarredoi, nous ne sommes pas parvenus à trouver la femelle de ce curieux grillonien, qui est venu augmenter d’un nouveau genre la faune méditerranéenne; mais je suis porté à croire que chez elle, le front doit être presque convexe et à peine en biseau. M. Sharp adresse le travail suivant, dont la Société décide la publication en anglais, mais en chargeant le Secrétaire d’en faire une traduction qui, après avoir été soumise à l’auteur, pourra être insérée dans un numéro subséquent des Comptes-rendus. SOME OBSERVATIONS ON HYPOCEPHALUS ARMATUS by D. Sharp. This extraordinary insect has for long attracted the attention of the few naturalists who hâve been fortunated enough to see it, but it has hitherto been very rare in collections, and is therefore not so well known as we may hope it soon will be now that its locality is exactly known. Some months since I received an example from M. Antonio de Lacerda of Bahia, which so mu ch excited in me the desire to know more of it, that I wrote to M. de Lacerda and asked him if he could supply me with a mutilated example for dissection. He replied in the most obliging manner. CVIII sending me such as I wished, and as the resuit of his kindness 1 hâve been able to make the following notes. In the position examples are found in after death, and in which they are represented in the figures that hâve been published, the head is extremely defiexed so that its anterior parts are placed beneath the thorax, and the front of the mandibles is directed beneath the insect to the posterior part of the body. In this position the peculiar posterior angles of the vertex rest upon the anterior edge of the pronotum just at its front angles, and the head hasa peculiar rigidity and immobility being deprived of ail capacity of rotation or nutation. This position is not, however, that in which the insect is found when alive and active, but is in fact a position of contraction' such as is assumed by many insects when they wish to protect themselves by inactivity during life, and which they usually assume at death. And actually the head of this insect possesses an extreme capacity of movement, for it will be found on thoroughly softening an example, and then overcoming the résistance of the powerful muscles by which the contraction is during life efiected and maintained, the head is raised to a quite horizontal position, and the posterior part of the vertex becomes immersed in the thorax, as far as the peculiar curved dépréssion ; the front wall of the dépréssion is then exactly applied to the front margin of the thorax to which it is exactly adapted : the head has thus a power of movement of nutation extending to about half the circumference of a circle. When the head is thus repla-. ced in its natural position, a most extraordinary peculiarity is discerned by inspection of the undersurface, where there exists, atthe back of the head and front of the prosternum, a large mem- branous space, the posterior boundary of which is the peculiarlv emarginate anterior edge of the prosternum; and it is alsoto be noted that this emargination is hispid, the middle (or hind portion) of the notch being very densely so, and the posterior portion of the membrane is also setose. The prothorax is also capable of great mobility at its junction withthe after body, and when it is extended completely covers the declivous space seen, in dried specimens, at the base of the wing- cases, leaving only the tip of the scutellum exposed. When the insect is placed in the position described, the plane of the thorax is on the same horizon as that of the wing-cases, and the head is slightly higher, its mandibles are advanced in front and are directed only slightly downwards, while the large and powerful gênai processes are directed vertically downwards. In this position the imbécile and apparently purposeless appearance of Hypocephalus as ordinarly seen has entirely disappeared, CIX and is replaced by a bellicose faciès which could scarcely be surpassed. The individual dissected had doubtless been picked up dead, it was not aged, that is to say the sculpture and the angles of the legs were not worn or scratched ; the points of the mandibles and the gênai processes were, liowever, some what worn down, and there existed on one side of the membranous cephalothoracic space a large wound, which had evidently been inflicted during life, for the wound in the membrane and in the muscular tissue surroun- ding it was infiltrated with the black granular substance which many entomologists must hâve noticed as occurring about wounds on insects, and which is no doubt similar to the exudations of sérum and blood that take place in the wounds of vertebrate animais. The muscular power of Hypocephalus armatus is no doubt pro- digious; the enormous thorax of this individualwas occupied by muscles of huge size, the pair of muscles by which the head is inflexed being specially enormous. The dissection of this individual has convinced me that the pecu- liarities of this wonderful insect, as they are seen in the male, are directed to fitting the males for carrying on combats with one another of an exterminatory nature, and of a peculiar character, the point armed at in the attack being the large membranous cephalothoracic space I hâve above described. This is the only vulnérable part of the body in the male, and it is to be borne in mind that it is completely protected when the head is closely contracted.I suppose lhat two of these males where fîghting strive to seize and overturn one another; when one is reversed it will seek to inflex and contract its head, and if itcan succeed in doing so and retain the contracted position by aid of the enormous muscles it possesses, it is probable that ail the efforts of its adversary to complété its victory by wounding and des- troying +he overturned individual will be fruitless. On the other hand, no doubt the successful individual will seek to prevent its more feeble adversary from contracting its head, and if it can do this, or if it can pull it open when contracted, it will be able to inflict fatal wounds with its mandibles or gênai processes, on the large, exposed, soft cephalothoracic space. I suppose the individual sent me by M. de Lacerda for dissection had been killed in ttiis manner, or rather that it had died some time after receiving the wound I hâve mentioned. Perhaps it may be permitled to record some other points obser- ved while making this dissection and speak briefly as to the posi- tion the insect should occupy in classification. ex The ligula consists of two elongate slender processes, covered with hair, converging behind so asto form a Y ; they are similar to what exists in the genus Dorysthenes, but more elongate. The prothoracic stigmata are transverse, and of rather large size, similar in position and in most respects to those of Dory- slhenes. The elytra are completely soldered together, and are so exactly adapted to the base of the mesonotum and to the scutellum that it is difficult to detach them. There is no trace of wings. The inetanotum is reduced to a very délicate homogeneous mem- brane, without structure or divisions, and similar in size and other respects to the dorsal abdominal segments. These latter are seven in number, and are merely délicate membranes, except the last one, which is between corneous and membranous in consis- tence. The stigmata are small and are placed at the outermargin of the dorsal plates, the metaihoracic stigma is scarcely largerthan the others. The ventral plates are very hard, but they are capable of much motion, and there is a membrane of considérable size attached to each, so as to allow the hind-body to be considerably elongated. The ventral plates are five in number. There is a small supplemen- tary internai, apical segment, which can be extruded. The œdea- gus is elongate and simple, of the ordinary tubular character found in the Drionidœ. It is also worth noting, that the individual dissected had when sent some but a single antenna, which moreover become detached during the journey from Brazil to Scotland, but which I found in the box of transmission ; it is very remarkable in as much as from the third joint there lias preceeded a supplementary antenna; this curious anomaly is articulated to the third joint — which is consi- derably enlarged — by a true pocket joint, and although there now exists only a single joint of the unnatural organ there liave evi- dently been others présent in addition. In comparing the organisation of H ypocephalus with a Longicorn such as Dorysthenes rostratus, or D. montanus, one cannot but be impressed with the general similarity of their organisation. A similarit.y which is in point of fact so great, that it is certain that H ypocephalus must be placed near to Dorysthenes, and the only question that can exist is whether it is sufficiently different to be treated as a distinct family allied to the Longicorns by means of Dorysthenes , or merely as an abnormal member of the family Cerambycidœ. The latter course appears to me certainly the correct one. CXI The chief peculiarities of Hypocephalus are 1, the antennæ, 2 the peculiar ceplialothoracic space, 3 the enormous and peculiar hindlegs, and 4, the five-jointed tarsi. As regards 1, the antennæ, it is to be remarked that there pre- vails in the Longicorns extreme varietv in these organs ; and the structure of the antennæ of such a Prionid as Polyarthron barba- rum is for more different from that of the average Prionidœ, than the simple structure of antenna of Hypocephalus is from the also very simple structure of the same part seen in Dorysthenes mon- tanus 9- 2. The ceplialothoracic space is certainly only a peculiar deve- lopment and extension of the membrane connecting the head and thorax in the Coleoptera generally, and though of great interest from its unknown function, can give its possessor no claim to great isolation. What the fonction of this space may be it would be useless to speculate on. It is probable that the membrane covering it is an organ of sensation in its posterior portion, and it is quite possible it may prove to hâve a sexual origin. The whole anterior margin of the prosternum is thickened and divided into a number of pits, and the large middle notch is very setose, and if it should prove that this space has a sexual sensitiveness, it would explain how it is that the males sture (as I suppose) to wound one another in this space. 3. The peculiar hind legs are quite insufficient to justify the isola- tion of this insect as a distinct family of Coleoptera. (1 use here the ordinary language of classificis in order not to bring additional ideas into this particular discussion.) If it were so, we must make Sagra a family, or the Ateuchides, or numerous otlier Coleoptera. Moreover the character is to a great extent merely sexual. 4. The five jointed tarsi. These are undoubtedly the greater peculiarity of Hypocephalus as a Longicorn; nevertheless it must be observed that in the tetramerous Coleoptera of various divi- sions there exist anomalous members with five jointed tarsi. Cf. Dryoph/horus in Curculionidœ, Pulyoptilus in Phytophaga, and Parandra and Dorysthenes in Longicorns. And in view of the point under discussion, the latter example seems to be conclusive. There exists in Dorysthenes at the apex of the third joint of the tarsus, not merely an exposed basal knot, but a true articulated, though minute, joint intervening between the third and the fifth joints, and it is only in the greater development of this joint that Hypocephalus differs, as regards the tarsal structure from Dory- sthenes. It is quite clear to me therefore that Hypocephalus should be placed as a separate member of the Prionidœ on account of its CXII greatly developed hind-legs in the male, of the short antenna, and the conspicuously five-jointed tarsi. I regret tliat I can not make any suggestion as to the function of the extraordinarj- hind legs. It is clear they do not serve for ordi- nary locomotion, and they are pretty certainly in walking merely dragged along the ground, the peculiar apical prolongation of the tibia preventing the pubescent apex from touching the ground, while the tarsus is turned upwardsand applied to the back of the tibia in the peculiar groove provided for the purpose, so that it is out of the way and not likely to catch in surrounding objects. Whethei* the legs take a part in the process of copulation, or whether they assist the males in their combats — either as weapons of offence or defence. — I am quite unable to conjecture. I expect the males of this insect are for a brief season abundant in numbers in the locality they inhabit, but probably they are chiefly nocturnal in their activities ; and probably their life in the perfect state is a very short one. If I am correct in my suppositions about this insect, those of us who are evolutionists, will hâve to admit that the organisation of this extraordinary créature has been evoluted in corrélation with its sexual combats, through a long sériés of âges, and there has tlius resulted a most extraordinary perfection of the structures directly and indirectly connected with this object. This is so abhorrent to our moral sense that we may well feel gratified that we can also point to the faetthat these structures are unique, and that out of hundreds of thousands of insects now known to us there is nothing to indicate that any other has passed through a similar evolutionary record. M. le Dr Jacobs donne lecture des notes suivantes : PREMIER SUPPLÉMENT AUX TENTHRÉDINES, CÊPHIDES ET SIRICIDES DES ENVIRONS DE BRUXELLES par le I)r J.-C. Jacobs. Phyllotoma Aceris Kaltenbach. Juin, Juillet. — La larve sur Y Acer campestre L. Pris en abondance par M. Mac Lachlan sur différentes espèces d’Acer exotiques, dans le jardin de la campagne de M. Van Volxem, à Vilvorde. D’après les observations de notre collègue, la larve ronge la partie inférieure de la feuille, ce qui laisse des taches CX HT sur la partie supérieure ; elle se loge dans un étui aplati formé de l’épiderme de la feuille pour le côté supérieur et de soie pour le côté inférieur. Elle fait sa métamorphose en terre. Nematus polyspilus cf Foerster. 24 août : Bois de Linthout. — Collect. Wesmael; 1 cf. Nematus punctifrons cf Th. Boitsfort. — Collect. Cam. Van Volxem, 1 cf. Tenthredo livida cf Lin. var. Angles dupronotum blanc sale (Klug) : Quairième segment abdominal livide, deux petites taches blanches à la base et sur le bord du premier segment et deux plus petites sur les métapleures. Pattes intermédiaires rouge fauve, rayées de noir en dessus. Mai : Linthout. — Collect. Wesmael, 1 cf. ANOMALIES DANS LA NERVULATION DES AILES CHEZ DEUX HYMÉNOPTÈRES Dans la collection des Tenthrédines du Musée, j’ai trouvé deux anomalies dans la nervulation des ailes, que je crois utile de signaler. La première est une cinquième cellule cubitale dans l’aile droite, chez un Taxonus glabratus Ç Lin. La seconde, observée chez une Tenthredo mandibularis cf, se présente aux deux ailes, mais avec certaines différences, et con- siste dans une nervulation supplémentaire des cellules radiales droite et gauche, mais uniquement de la deuxième cellule radiale. Dans l’aile droite, la cellule radiale du bout de l’aile est divisée en trois compartiments; un est petit. Dans l’aile gauche, outre la division en trois, il existe dans la par le Dr J.-C. Jacobs a, b, c, d. Les quatre cellules cubitales ordinaires. e. Cinquième cellule cubitale anormale. CXIV dernière cellule de l’extrémité de l’aile des vestiges de deux autres divisions, marquées par des nervures incomplètes. a, b. Première et seconde cellules radiales normales. 1, 2. Deux cellules radiales anormales. 3, 4. Nervures incomplètes anormales. a. Cellule radiale normale. b, c, d. Cellules anormales divisant la seconde cellule radiale. M. le Dr de Horvath adresse le travail suivant : NOTE SUR LES HÉMIPTÈRES DU HAUT-BALCAN ET DE LA DOBROUDJA. Le coléoptériste hongrois M. Ed. Merkl a bien voulu me com- muniquer les Hémiptères recueillis pendant ses chasses faites en Orient. Il y avait aussi une petite collection dont une partie a été ramassée en 1879 dans le Haut-Balcan (Khodja-Balcan), en Bul- garie, l’autre partie en 1882, près de Tchernavoda et Ivustendje, dans la Dobroudja, province récemment acquise de la Roumanie. La faune entomologique de ces pays est encore assez peu connue pour que la plus modeste notice en soit bienvenue. Cela justifiera peut-être que je donne ici la liste de ces Hémiptères. Sehirus luctuosus Muls. Balcan. Tritomegas sexmaculatus Ramb. Dobroudja. — biguttatus L. Balcan. Brachypella aterrima Forst. Balcan, Dobroudja. Odontolarsus grammicus L. Balcan. Psacasta exanthematica Scop. Balcan. cxv Eurygasler maura L. et var .picta Fabr. Balcan. — hottentotta Fabr. Fieb. Balcan. Trigonosoma œruginosum Cyrill. Balcan. Poclops rectidens Horv. J’ai décrit cetfe espèce d’après deux exemplaires, l’un reçu par M. Merkl de la Dobroudja, l’autre provenant de la Grèce. Depuis lors, j’en ai vu aussi un troisième individu de l’Attique. Sciocoris microphthalmus Flor. Balcan. Ælia acuminata L. Balcan. Eysarcoris melanocephalus Fabr. Balcan. — inconspicuus H.-Sch. Balcan. Rubiconia intermedia Wolff. Balcan. Staria lunata Hahn. Dobroudja. Peribalus vernalis Wolff. Balcan, Dobroudja. Carpocoris fuscispinus Boh. ( baccarum Dali.). Balcan. Dobroudja. Carpocoris nigricornisFa.hr. Balcan, Dobroudja. — melanocerus Muls. Une femelle capturée dans le Khodja-Balcan. Espèce connue seulement des régions subalpines de la France, Suisse, Piémont, Autriche et du Caucase. — lynx Fabr. et var. pusio Kolen., Balcan. — lunatus Fabr. Dobroudja. Doly coris baccarum L. ( cerbasci De Geer). Balcan. Palomena prasina L. Il y a aussi, parmi les exemplaires pris dans le Balcan, une femelle de la var. rhododactyla Horv. (Termész. Füzet., 1883, p. 23.) Cette variété dif- fère du type par sa taille plus grande et plus large, le dessus du corps plus fortement ponctué, l’écusson bordé de flave au sommet, le ventre à ponctuation ferrugineuse et les deux derniers articles des antennes et les tarses d’un rouge vif. Piezodorus incarnatus Germ. var. alliaceus Germ. Balcan. Rhaphigaster grisea Fabr. Balcan, Dobroudja. Tropicoris ruftpes L. Balcan. Strachia ornafa L. var. pectoralis Fieb. et var. dissimilis Fieb. Balcan. — picta H.-Sch. et var. cruentata Put. Balcan. — decorata H.-Sch. Balcan, Dobroudja. — oleracea L. Balcan. Picromerus bidens L. Balcan. Arma custos Fabr. Balcan. Jalla dumosa L. Balcan. Zicrona cœrulea L. Balcan. nxvi Acan/hosoma hœmorrhoidale L. Balcan. Centrocoris variegatus Kolen. Balcan. Espèce distincte du C. spiniger Fabr. Ceraleptus gracilicornis H.-Sch. Balcan, Dobroudja. Bas y co ris clenticulatus Scop. Balcan. Syromastes marginatus L. Balcan. Verluna rhombea L. Balcan. Gonocerus Venator Fabr. Dobroudja. Camptopus lateralis Germ. Balcan, Dobroudja. Stenocephalus agilis Scop. Balcan. — albipes Fabr. ( neglectus H.-Sch.) Balcan, Dobroudja. Therapha Hyoscyami L. Balcan. Corizus crassicornis L. Balcan. — capitatus Fabr. Balcan. — conspersus Fieb. Balcan. — parumpunctatus Schill. Balcan. Lygœus equestris L. Balcan, Dobroudja. — militaris Fabr. Balcan. — saxatilis Scop. Balcan. Peritrechus gracilicornis Put. Balcan. Microtoma carbonaria Rossi. Dobroudja. Pachymerus phœniceus Rossi. Balcan. — Bardanœ Preyssl. Dobroudja. Beosus luscus Fabr. Balcan. Aradus truncatusYieh. Balcan. Espèce très rare, observée jusqu’à présent seulement dans quelques localités en France, Allemagne et Hongrie. Monanthia Cardui L. Balcan. Nabis laliventris Boh. Dobroudja. Prostemma œneicolle Stein. Balcan. — sanguineum Rossi. Balcan. Cor anus tuberculifer Reut. Cette espèce, de l’Asie Mineure, décrite par M. Reuter, a une distribution géogra- phique assez étendue, puisque je la possède aussi du Khodja-Balcan, de la Hongrie et de la Crimée. Reduvius annulatus L. Balcan. — iracundus Poda. Balcan. Opncœtus personatus L. Balcan. Lyctocoris campestris Fabr. Balcan. Phytocoris Ulmi L. F ail. Balcan. Berœocoris laniarius L.var. danicus Fabr. et var. tricolor Fabr. Balcan. Agalliastes pullus Reut. Balcan. CXVII M. Léon Fairmaire adresse les deux notes suivantes : DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES NOUVEAUX DU MAROC par* M. L. Fairmaire. Elaphocera sulcatula. — Long., 9 1/2 mill. Ovata, postice parum auipliata, crassa, dorso parura convexa, fusco-brunnea, sat nitida, pilis pallido-fulvis ciliata, pectore dense vestito, prothorace pilis sparsuto, se 1 margine postico medio dense villoso ; capite subquadrato, angulis anticis rotundatis, margine antico medio sinuato, rugoloso-punctato, inter oculos asperato ; an tennis concoloribus, clava obscure picea, arcuata, 7-foliata, folio 1° breviore, funiculi articulo 3° elongato, leviter arcuato, inermi, palpis maxillaribus piceis, articulo ultimo piceo; protho- race elytris haud angustiore longitudine duplo latiore, lateribus fortiter rotundato, antice angustiore, margine postico utrinque obsolète sinuato etdepresso, angulis rotundatis, dorso parum dense sat fortiter punctato, antice densius, lateribus longe ciliato, disco stria longitudinali sat tenui, medio interrupta signato ; scutello ogivali, parce punctato; elytris medio ampliatis, apice fortiter rotundatis, dorso profunde striatis, striis vix punctulatis, alterna- tim approximatis, extus obsoletis, intervallis alutaceis, parum dense punctatis, spatio externo irregulariter punctato, picescente, angulo suturali obtuse rotundato ; pygidio parum fortiter sat dense punctato, propygidio fortius laxe punctato ; subtus subtiliter dense punctulata, subopaca, abdomine fortiter punctato; tibiis anticis extus tridentatis, dente l°obtuso, ceteris validis ; unguibus piceis. Bien distincte de toutes les espèces décrites par ses élytres pro- fondément striées sur la partie dorsale; le bord antérieur du cha- peron est assez fortement sinué, la lre lamelle de la massue anten- naire est très courte et la 2e est un peu moins longue que les autres. Ancylochira corpulenta. — Long., 17 mill. Oblonga, convexa, atro-cyanescens, capite vitta intraoculari, summo intus angulata, inter antennas macula triangulari antice triloba, mandibularum basi, prothorace vitta antica et vitta utrinque laterali sat lata cum præcedenti conjuncta, basi maculis2 transversis, elytris macula basali.ante medium vitta transversa ad humeros et marginem externum prolongata, vitta post medium transversa, marginem attingentes maculaque magna anteapicali flavis, subtus flava, prosterno vitta pleurali stria media et utrinque lineis 2 nigro-cyaneis, suturis pectoralibus nigro-cyaneo marginatis, segmentis abdominalibus anguste nigro-cyaneo apice CXVI1I marginatis, linea medio et maculis lateralibus et segmenti ultimi apice nigro-cyaneis ; capite dense punctato, æquali, prothorace dense sat fortiter punctato; scutello truncato, polito ; elytris punc- tato-striatis, punctis sat subtilibus, intervallis rarius punctulatis, apice sinuato-truncato, angulo externo sat acuto, suturali minus acuto; prosterno sat laxe punctato, medio stria longitudinali impresso. — Maroc. Ressemble beaucoup à VA. octoguitata, var. magica; en diffère par la forme plus robuste, plus convexe, un peu plus atténuée en arrière, la bande intra-oculaire plus prolongée et coudée au som- met, une tache triangulaire entre les antennes, le corselet ayant au milieu de la base un point enfoncé avec une courte strie, l’écus- son plus tronqué, et surtout par le prosternum à ponctuation moins forte, beaucoup moins serrée, la partie médiane plus triangulaire, n’ayant au milieu qu’une strie longitudinale ; le métasternum est moins ponctué, la saillie intercoxale plus aiguë; les fémurs posté- rieurs, outre la bande jaune interne, ont en dessus une bande jaune. Cebrio Favieri. — Long., 14 mill. Oblongus, convexus, testaceo-rufus, sat nitidus, fulvo-pubescens, capite, metasterno et prosterni medio fusco-nigris, antennis supra obscuris, prothorace basi transversim fusco, scutello fusco, medio rufo, tibiis basi late infuscatis; capite magno, fortiter sat dense punctato, antice late arcuatim impresso, margine anticofere recto, sat acuto; antennis validiusculis, medium corporis vix attingenti- bus.articulis 2°, 30que parvis æqualibus, sequentibus oblongo-trian- gularibus, sat fortiter intus angulatis, ultimo distincte appendicu- lato, acuto; prothorace elytris parum angustiore, longitudine fere duplo latiore, antice vix angustato, lateribus parum arcuatis, mar- gine antico arcuato, angulis rotundatis, basi utrinque valde declivi impresso, angulis graciiibus, oblique productis, dorso fortiter dense punctato, costula media lævi, antice abbreviata; scutello truncato, paulo concavo, punctato; elytris a medio attenuatis, fortiter sat dense punctatis, striatis, intervallis convexiusculis ; subtus rugu- losus, fulvo-villosus, tibiis extus rugosis, fere crenulatis. Assez voisin du c ras sus par sa grosse tête, mais très différent, outre la taille et la coloration, par l’impression antérieure de la tête en forme de fer à cheval, les articles des antennes triangu- laires, moins larges, le corselet à bord antérieur moins arrondi, à angles postérieurs plus grêles et plus détachés par une faible sinuosité des bords latéraux, l’écusson presque carré, tronqué, et les élytres plus rétrécies en arrière avec les stries plus fortes. Phlœophilus flavopictus. — Long., 3 1/2 mill. Oblongus, convexus, brunneus, nitidus, breviter fulvo-sericans, CX IX capite antice, antennarum basi, prothoracis lateribus et raargine angustissimo basali fulvo-testaceis, elytris raaculis et fasciis fulvo- testaceis ornatis; dense punctatus, prothorace paulo densius ac minus fortiter punctato, lateribus rotundato, postice utrinque foveolato; subtus fuscus, pedibus testaceis. — Maroc. Ressemble au P. Edwardsi, mais plus grand, plus convexe, d’un brun foncé, avec les élytres ayant de chaque côté une petite tache ronde près de l’écusson, une plus grande à l’épaule, avant le milieu une fascie qui est angulée, en rejoignant celle de l’autre côté sur la suture, 2 taches en dehors sur le bord, contiguës, et après le milieu une grande fascie un peu arquée et dentée, d’un roux testacé; les côtés du corselet sont roux et la pubescence est bien plus courte; le corps est plus convexe, l’écusson est bien moins court, presque pentagonal; le corselet est plus arrondi aux angles postérieurs. Rhagonycha croceipennis. — Long., 8 mill. Subparallela, nigra, parum nitida, subtilissime cinereo-pubes- cens, elytris testaceo-flavis; capite alutaceo-sericeo, infra antennas utrinque sat fortiter impresso; antennis corpore paulo brevioribus, fusco-fuliginosis, articulo 1° nigro, 2° tertio vix dimidio breviore ; prothorace elytris sensim angustiore, subquadrato, longitudine vix latiore, antice vix perspicue attenuato, dorso sat convexo, antice ad latera sat fortiter oblonge impresso, disco medio longitudina- liter breviter impresso, margine postico sat elevato, medio arcuato, angulis posticis obtusis; scutello triangulari, apice truncato; ely- tris elongatis, medio vix sensim ampliatis, apice fere truncatis, angulo externo rotundato, subtiliter densissime ruguloso-punctu- latis, sutura angusta et utrinque lineis 2 vel 3 subtiliter elevatis ; subtus subtiliter dense cinereo-pubescens; abdominis segmento 6° apice late sinuato. Cette espèce paraît voisine de R. nigricollis, mais elle est notablement plus grande, les pattes et les antennes sont entière- ment noires et le 2e article de ces dernières est presque de moitié plus court que le 3e; le corselet est aussi large en avant qu’en arrière, avec les angles antérieurs arrondis et une fossette oblongue presque au milieu du dos, non près de l’écusson où le bord posté- rieur est fortement relevé ; les antennes aussi sont plus longues. Arthrodeis opaculus. — Long., 7 1/2 à 10 mill. Ovatus, postice attenuatus, valde convexus, ater, modice nitidus, elytris fere opacis ; capite subtiliter punctulato, medio interdum puncto grosso impresso, inter oculos carina transversim elevata signato ; antennis brevibus, medium prothoracis vix attingenti- bus, articulo 9J latiore, 10° majore, llum amplectante, 3° duobus cxx sequentibus conjunctis fere æquali ; prothorace elytris haud angus- tiore, antice angustato, lateribus a basi antice arcuatis, margine postico fere recto, ante angulos leviter sinuato, his rectis, margine antico profunde emarginato et dense breviter fulvo-ciliato, dorso subtilissime parum dense punctulato ; elytris basi truncatis, ante medium postice attenuatis, apice obtusis et valde declivibus, dense subtiliter sat dense punctato-asperulis, postice fortiuS; subtus cum pedibus nitidus prosterno lateribus sat profunde striolato, inter coxas fere lævi, lato, tr uncato, mesosterno medio toto, metasterno et abdominis segmento 1° basi breviter striolatis ; elytrorum margine reflexo paulo nitido ; tibiis anticis extus valde bidentatis. — Larache. Ressemble beaucoup à Y occidentalis , mais plus oblong, moins brillant, avec le corselet à côtés plus largement arrondis et les élytres à ponctuation plus serrée, râpeuse, plus forte en arrière ; les côtés du prosternum, la base du métasternum et du 1er segment de l’abdomen sont un peu plus fortement striolés. Voisin également de Yerodioicles, mais moins gibbeux, plus atténué en arrière, à ponctuation plus râpeuse; la carène transversale du chaperon est plus relevée et moins arquée. Micrositus decurtatus. — Long., 8 à 9 mill. Ovatus, convexus, postice vix ampliatus, niger, parum nitidus; capite prothoraceque densissime sat tenuiter punctatis, illo antice emarginato, ad oculos plicatulo, hoc elytris vix sensim angustiore, longitudine duplo latiore, antice angustato, lateribus a medio antice rotundatis, basi ante angulos leviter sinuato et tenuiter marginato, angulis obtusis; elytris brevibus, substriato-punctatis, intervallis planis, postice tantum leviter convexis, subtiliter coria- ceis; subtus paulo nitidior, sat subtiliter dense punctatus, abdomen subtiliter strigosulo* — Maroc. Voisin du M. tumidus d'Algérie, mais notablement plus petit, un peu moins court et un peu plus atténué en avant; la ponctua- tion du corselet et de la tête est un peu plus fine et un peu plus serrée, cette dernière ne présente qu’une trace à peine distincte de l’impression transversale; les derniers articles des antennes sont plus larges, tout à fait transversaux, les côtés du corselet tombent moins carrément sur la base, l’écusson est densément ponctué, les élytres ne sont pas granuleuses, leur bord externe est légèrement rentrant aux épaules, leur base est largement, mais faiblement sinuée, les stries sont à peine marquées, mais densément ponctuées et les intervalles ne sont un peu relevés que tout à fait en arrière ; enfin les tibias antérieurs ne sont pas dentés au milieu de leur bord externe. CXXI Cathormiocerus tenuiscapus. Long., 3 mill. Sat breviter ovatus, convexus, fuscus, squamulis brunneis et cinereis dense vestitus, adprothoracislateradensiuscinereus; capite rostroque rugose punctatis, hoc medio sulcato ; antennis piceis, scapo vix arcuato, basi tenui, apicem versus incrassato, marginem prothoracis paulo superante, funiculi articulis 2 primis longiori- bus, 1° obconico, apice crasso, 2° basi gracili, sequentibus brevi- bus, obconicis, setulosis, clava ovata, apice acuminata, cinereo- pubescente ; prothorace elytris medio fere dimidio angustiore, antice angustato, lateribus valde rotundatis, dense sat fortiter punctato, fere rugoso; elytris breviter ovatis, basi truncatis, apice obtusis, ad humeros rotundatis, sat tenuiter punctato-striatis, striis 2 primis basi suturam versus arcuatis, intervallis planis, sutura postice paulo elevata; femoribus clavatis. — Maroc. DIAGNOSES DE COLÉOPTÈRES DE L’AFRIQUE ORIENTALE (Suite) par M. Léon Fairmaire. Hectarthrum modestum. — Long., 8 mill. Elongatum, nigrum, nitidum, capite summo profunde arcuatim sulcato et medio longitudinaliter profunde bisulcato, clypeo longi- tudinaliter quadriplicato, antennis validis, medium corporis attin- gentibus, articulo ultimo longiore, breviter et obtuse cultriformi, prothorace basi angustato, utrinquestriapostice abbreviata signato, elytris ad suturam profunde sulcatis, utrinque striis 2 approxima- tis, ante apicem abbreviatis. — Guélidi. Scarabæus lævifrons. — Long., 11 à 12 mill. Niger, valde nitidus; capite antice dense strigoso-punctato et sexdentato, summo medio lævi, utrinque depresso, fortiter punc- tato et fulvo-villoso, prothorace lateribus fortiter rotundato, cre- nulato, dorso punctis grossis valde distantibus impresso, elytris paulo minus nitidis, vage ænescentibus, tenuiter punctato-substria- tis, stria suturali profundiore, intervallis lævibus, tibiis anterio- ribus fortiter 4-dentatis, tibiis omnibus villosis. — Makdischu. S. planifrons. — Long., 12 mill. Niger, valde nitidus, capite antice strigoso-punctato, sexdentato, dentibus 2 medianis paulo longioribus, summo lævi, ad oculos parce punctato, prothorace lateribus fere angulatim rotundato et basi paulo crenulato, dorso laxe punctato, elytris lævibus obsole- tissime striatis, tibiis vix villosis, anterioribus quadridentatis. — Makdischu. Très voisin du parumpunciatus , d’Égypte et de Syrie, mais ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. CXXII beaucoup plus petit, avec le corselet non impressionné, à points assez fins très écartés, à côtés à peine crénelés à la base et les ély très à stries à peine marquées, mais distinctes. Epirinus tuberifrons. — Long., 11 mili. Breviterovatus, valde convexus, parum nitidus, subtus cumpedi- bus nitidior, capite lato, antice medio leviter emarginato et obtuse bidentato, dense tenuitercoriaceo-ruguloso, fronte tuberculo medio signata, prothorace elytris fere latiore, subtiliter dense coriaceo- rugosulo, elytris lævibus, striis vix impressis, paulo nitidioribus. — Makdischu. Onthophagus aurifrons. — Long., 12 mill. Ovatus sat convexus, fusco-niger, nitidus, capite medio aureo, elytris utrinque maculis 2flavis, lamarginali ante medium, 2aprope suturam ante apicem, capite dense asperato, antice lobato-producto et recurvo, vertice late laminato, lamina fîssa et apice bifida, ramis antice reclinatis et intus breviter unispinosis, elytris indistincte striatis, basi ante humeros transversim impressis. — Makdischu. O. ditissimus. — Long., 10 1/2 mill. Præcedenti forma et capitis structura simillimus,sed totusmetal- lico-cupreus, nitidus, elytris maculis marginali media et ante-api- cali flavo-aureis signatis, capite cupreo-aurato, antice et ad laminæ apicem nigricante, densius asperato et sat dense pubescente-hirto, elytris basi haud impressis. — Makdischu. Les taches des élvtres sont à peine distinctes, les côtés du corse- let sont plus droits, avec les angles antérieurs plus arrondis, et les élytres sont plus courtes. Ces deux espèces sont voisines des O. Dregei et Wittei Har. Homaloplia irideomicans. — Long., 6 mill. Ovata, convexa, fusco-nigra, nitida, elytris leviter irjdeo-mican- tibus, rufo-ciliata, capite dense punctato, margine antico reflexo, medio sinuato, prothorace brevi, antice a basi angustato, subtiliter punctato, elytris apice abrupte rotundatis, leviter striatis, striis irregulariter punctulatis, intervallis convexiusculis parce punc- tatis; subtus, pedibus exceptis, minus nitida, magis fusca, setulis rufîs sparsuta. — Makdischu. Schizonycha variolicollis. — Long., 13 mill. Oblonga, subcylindrica, rufo-picea, nitida, capite fortiter laxe punctato, antice arcuato et canna arcuata signato, prothorace ely- tris haud angustiore, lateribus crenulato, punctis grossis (antice densioribus) laxe impresso, basi utrinque transversim elevato et lævi, elytris sat grosse aspero-punctatis, pygidio fere lævi, anten- CXXIII nis piceis, tarsis posterioribus articulo 1° secundo paulo breviore, unguibus æqualiter Assis. — Makdischu. Voisin de S. crenata, mais beaucoup plus petit, à tête non rugueuse, n’ayant que de gros points épars, non carénée au sommet, avec l’écusson plus ponctué et le pygidium presque lisse. Clinteria Revoili. — Long., 17 mill. Ovata, nigro-velutina, opaca, prothorace macula magna laterali rubra, puncto nigro signata, elytris macula marginali media, intus angustata, nivea ; capite dense subtiliter punctato, utrinque longitudinaliter impresso, antice emarginato, prothorace antice a medio valde angustato, elytris leviter attenuatis, punctis arcuatis seriatim signatis, pygidio et ano rufis. — Makdischu. Ressemble extrêmement à la Glycyphana tricolor, des Indes orientales, mais la base du corselet recouvre l’écusson, et la bande rouge qui entoure le corselet est réduite à une simple tache latérale. Agrypnus gutturosus. — Long., 43 mill. Oblongo-elongatus, convexus, fusco-niger, modice nitidus, subtus nitidior, capite punctato, late impresso, prothorace valde convexo, sat dense punctato, linea longitudinali tenui lævi, carina laterali antice abbreviata, scutello lato, dense punctato, elytris apice acutis, punctato-substriatis, striis apice elevatis, intervallis paulo convexiusculis, subtiliter dense punctulatis, subtus dense punctatus, prosterne medio inflato. — Makdischu. Forme anormale dans ce genre, rappelant plutôt quelques Adc- locera de Madagascar; insecte remarquable par la convexité du corselet et le rendement du prosternum Arthrodeis lasepunctatus. — Long., 18 mill. Sat breviter ovatus, fere gibboso- convexus, niger, vix niti- dulus, capite fere lævi, antice et ad latera plicatulo-punctato, prothorace lato, laxe sat tenuiter punctato, elytris post medium attenuatis, parce punctatis, postice densius et fere rugosulis, subtus lævis, tibiis anticis bidentatis. — Makdischu. A. nitidiventris. — Long., 10 mill. Ovatus, postice parumangustior, valde convexus, niger, nitidus, capite sat dense punctato, antice fere rugoso, prothorace fere a basi attenuato, angulis anticis acutis, disco laxe punctulato, vitta lon- gitudinali lævi, elytris post medium angustatis, parum dense punctatis, postice densius aspero-punctatis, subtus lævis, segmentis 2 primis abdominalibus basi crenatis. — Makdischu. A. ruguliventris. — Long., 9 1/2 mill. Præcedenti admis, sed capite dense ruguloso-punctato, protho- CXXIV race subtilius punctulato, elytris sat dense asperulis, postice fortius, et metasterno abdomineque dense subtiliter asperatis, subopacis distinctus. — Makdischu. Chez ces trois espèces, le chaperon n’a pas de carène transversale. Platynotus platessa. — Long., 12 raill. Late ovatus, parum convexus, niger, nitidus, capite antice sat fortiter emarginato, antennis articulis 3-6 elongatis, 7° breviore, ceteris transversis, prothorace lato, basi bisinuato, angulis posticis paulo retroversis, dorso ante basin et lateribus impresso, elytris grosse substriato-punctatis, intervallis sat convexis, epipleuris latissimis, prosterno angulatim producto, tarsis sat angustis. — Makdischu. Hoplonyx impuncticollis. — Long., 16 mill. Oblongus, convexus, ater, valde opacus, pedibus paulo nitidio- ribus, punctatis, capite inter oculos subtiliter punctato et obsolète striato; prothorace lato, ante angulos anticos tantum angustato, impunctato, margine postico utrinque sat fortiter sinuato, scutello triangulari, elytris punctato-striatis, striis parum profundis, inter- vallis convexiusculis, subtus lævis. — Guélidi. Diffère du carbonarius par le corps plus aplani en dessus, la tête à peine ponctuée, le corselet plus large, à côtés droits, à surface imponctuée et l’écusson triangulaire. Cantharis validicornis. — Long., 22 mill. Oblonga, convexa, fusco-nigra, subopaca, capite prothoraceque densissime subtiliter punctato-rugosulis, illo prothorace latiore, antennis validis, medium corporis haud attingentibus apicem versus compressis, prothorace lateribus parallelis, antice tantum arcuatis, stria media longitudinali tenuiter impressa, elytris subti- lius densissime punctulatis. — Guélidi. Espèce remarquable par ses antennes courtes et épaisses. Anoplostetha Pauli. — Long., 23 mill. Fusca, pube densissima cervina vestita, capite pallidiore, fere albicante, prothorace utrinque macula magna, elytris utrinque maculis 3 magnis, pectore abdomineque maculis magnis latera- libus lacteis, angustissime fusco-marginatis. — Makdischu. A. lactalori affinis, sed prothorace macula unica laterali, elytris basi haud granatis, maculisque lacteis distincta. Sagra longefemorata. — Long., 16 mill. Cf. Elongata, modice convexa, obscure cyanea, modice nitida, antennis pedibusque 4 anticis magis cyaneis et nitidioribus, pro- thorace latitudine longiore, antice utrinque valde angulato, late- cxxv ribus fere parallelis, elytris ad huraeros leviter impressis, sub- tiliter punctato-lineatis, lineis apice et extus evanescentibus; femoribus posticis longissimis, basi intus plaga dense fulvo-villosa, subtus ante apicem dente valido armatis, femoribus intermediis subtus dente lato obtuso munitis. — Zanzibar. Voisine de la tristis, mais à corselet avec les côtés presque parallèles et les élytres non rugueuses à la base. Plagiodera apicata. — Long., 7 1/2 mill. Ovata, valde convexa, nigro-fusca, nitida, capiie, prothoracis lateribus, elytrorum macula apicali minuta et corpore subtus obscure rufîs, capite parum dense punctato, inter antennas impres- siusculo, his brevibus, apice crassatis, basi obscure rufîs, protho- race elytris angustiore, parum dense punctato, scutello lævi, elytris breviter ovatis, basi truncatis, parum dense punctatis, subtus fere lævis, pedibus punctatis. — Guélidi. Mombasa n. g. Ce nouveau genre appartient au groupe des Galérucites par son repli épipleural prolongé au delà du milieu, ses cavités cotyloïdes fermées et ses crochets tarsiens fendus; les troisième et quatrième articles des antennes sont égaux, la tête est presque aussi large que le corselet, ce qui rapprocherait ce genre des Buphonida; il diffère de tous ceux du même groupe par le corselet, armé au milieu de chaque côté d’une forte dent assez pointue; les élytres sont assez courtes, les pattes assez robustes, et le premier article des tarses postérieurs est presque aussi grand que les deux suivants réunis. M. armicollis. — Long., 9 1/5 mill. Oblonga, convexa, virescenti-cyanescens, modice nitida, fulvo- sericans, capite summo et antice, prothoracis basi et apice, ely- trorum sutura apiceque rufo-castanescentibus, subtus picea, pedibus fuscis, antennis sat validis, fuscis, medium corporis longe superantibus, corpore supra dense subtiliter punctato. M. de Eorre fait la communication suivante : Ayant récemment revu et reclassé, suivant le dernier travail de notre savant collègue, M. Ch. Oberthur ( Eludes entomolo- giques, IV), les Papilionides du Musée Royal de Belgique, j’y ai constaté la présence d’exemplaires-types des descriptions de six des espèces malaises créées par le Dr Boisduval, dans le tome I du Species général des Lépidoptères (Suites à Buff'on, Roret). Ce sont les : Papilio Priapus (p. 190), P. Lampsacus (p. 190), P. Ascalaphus CX XVI (p. 200), P. A ndrocles (p. 249), P. Deucalion (p. 375) et P. Ence- lacles (p. 376). A l’époque où Boiscluval les décrivit (1836), ces exemplaires faisaient partie de la collection Payen, et c’est en passant par la collection Robyns qu’ils sont arrivés dans celle du Musée Royal. Naturellement, ces exemplaires ne sont plus d’une fraîcheur irréprochable ; c’est le sort inévitable des Lépidoptères qui ont voyagé de collection en collection. J’avais songé un instant à vous donner la liste des Papilionides du Musée Royal (216 espèces et variétés), mais notre Société étant actuellement largement pourvue de matériaux de publication, j’ai préféré ajourner ce travail à l’époque où des accroissements de la collection auront nécessité une nouvelle révision ('). ■ Je me bornerai donc à vous énumérer les espèces les plus rares ou les plus intéressantes qui s’y trouvent, indépendamment des types mentionnés plus haut : Le Teinopalpus imperialis Hope, les Papilio Semperi Felder, Astorion Westw. Ç (= Chara Westw.), Arcturus Westw., Marice Semp., Neptunus Guérin-Mén., Antonio Hew., Bromius Doubl., Cyrnus Bdv., Payent Bdv. cf et Q p), Ctesias Feld., Marchancli Bdv., Phryneus Lucas, Theramenes Feld., Polyzelns Feld., EydacesGY&y, TriopasGoà.,MadyesX)ovA>\. (plusieurs exemplaires envoyés du Pérou par feu le baron Popelaire de Terloo), Zagreus Doubl., Paradoxa Zinken, Cannas Westw. Plusieurs espèces qui ont été décrites vers 1865, par Felder, dans le Voyage de la Novara, existaient inédites depuis de longues années dans la collection du Musée : Ctesias Feld. = Lacordairei Belval in sched.; Polyzelus Feld. = Candezei Belval in sched. M. Lethierry envoie la note suivante : HÉMIPTÈRES NOUVEAUX POUR LA FAUNE BELGE. HÉTÉROPTÈRES : Plinthisus bidentulus H.-Schæffer. — Tilff (Maréchal). C’est la forme macroptère du Plinthisus brevipennis Latr., commun en Belgique et dans le nord de la France. (') Si ce travail était fait synoptiquement avec une révision des belles collections particulières de nos collègues, WM. Capronnier, Lamarche et Lallemand, il n’en aurait que plus d’intérêt pour la science. (2) J’avais d’abord cru que l’un de ces exemplaires était aussi un type de Boisduval. Mais il était étiqueté : « Coll. Du Bus » et rien n’indique qu’il ait appartenu îi la collection Payen, où se trouvait le type décrit. Une erreur d’étique- tage n’est cependant pas impossible. L’autre sexe avait jusqu’alors figuré îi tort dans la collection sous le nom de Pap. Evan Doubleday. CXXVII Rhynocoris iracundus Scopoli. — Comblain-au-Pont (H. Donc- kier). N’a pas encore été rencontré dans le département du Nord. Cap- ture très intéressante. Homoptères : Cixius pinicola Dufour. — Rouge-Cloître (Delecolle); bois d’Hollebeke, près d’Ypres, sur les pins. (Lethierry.) Stiroma affinis Fieber. — Tilff (Maréchal). Cette espèce est commune dans le département du Nord, dans les marais et les bois humides. Thamnotettix abietina Fallen. — Hockai. (H. Donckier.) N’a pas encore été rencontrée dans le département du Nord. Aphalara picta Zetterstedt. — Hermeton. (Naturalistes Di- nantais.) Déjà citée comme ayant été prise à Rodenhof (Luxembourg) par M. Yan Yolxem. M. de Bormans a adressé au Secrétaire la lettre suivante : J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur les remarques sui- vantes que m’a suggérées la lecture du dernier volume des Annales de la Société entomologique de Belgique ■. 1° Page 185. Duvivier, Énumération des Staphylinides, etc. Genre Cylindrogaster Fauvel (1870); fait double emploi avec le genre Cg/indrogaster Stàl, Oefv. K. Yet. Akad. Fôrh., p. 350 (1855), Orthoptères, famille des Forficulaires. 2° Page 47. Fairmaire. Essai sur les Coléoptères de l'Archipel de la Nouvelle-Bretagne. Genre Sphingnotus (créé à quelle époque?); fait double emploi avec le genre Sphingnotus Fieber, Synopsis der Europæischen Orthopteren (1853), Orthoptères, famille des Acridiodées. M. de Borre fait ensuite la communication suivante : Dans ma note sur les Glomérides de Belgique (Compte-rendu de janvier 1884), en signalant la capture d’un exemplaire du Glomeris ovatogidtata dans la province de Liège, j’ai dit que cette espèce de Koch n’avait encore été signalée qu’aux environs de Berlin. Depuis, j’ai trouvé qu’elle avait aussi été indiquée dans le canton des Grisons par M. le Dr Am Stein ( Jahresb . d. Gesellsch. Grau- hündens , 1855, p. 132). Elle existe encore probablement dans plus d’une autre contrée, mais quand il s’agit d’animaux aussi peu col- CXXVIII lectionnés des amateurs que les Myriapodes, les données néces- saires pour établir leur distribution géographique sont toujours d'une rareté désolante. L’ordre du jour appelle le choix d’une localité pour l’excursion du mois d’avril. L’assemblée décide d’abord que la date en sera reportée au 3e dimanche d'avril (20), le 2e dimanche étant le jour de Pâques. Sur la proposition de M. de Borre, qui guidera l’excursion, la localité choisie est l’extrémité septentrionale de la forêt de la Houssière. Départ de Bruxelles (Midi) pour Hennuyères par le train de 6 h. 52 m. du matin. M. le Dr Jacobs demande la parole pour entretenir l’assemblée de la discussion qui vient d’avoir lieu à la Chambre des représentants, relativement aux allocations du budget de l’intérieur concernant les lettres, sciences et beaux-arts. Il semblerait résulter de cette discussion que le gouvernement manifesterait l’intention de réduire et même de supprimer plus tard tout subside accordé aux sociétés scientifiques. M. Jacobs donne lecture, d’après les Annales parlementaires, du discours que M. le représentant Bergé, de l’arrondissement de Bruxelles, a prononcé pour la défense des intérêts des sociétés scientifiques. Il espère que ces paroles seront comprises et que l'opinion publique s’opposera à la réalisation de mesures aussi désastreuses pour la science. M. de Selys-Longchamps pense qu’il ne sera pas difficile de faire comprendre au gouvernement le rôle considérable et néces- saire que jouent dans la science les sociétés, les services qu’elles rendent au pays et la haute réputation qu’elles lui font à l’étranger. Il appuie la proposition de M. Jacobs, d’adresser une lettre de remer- ciements à M. le représentant Bergé, au nom de notre Société. L’assemblée acclame cette proposition. La séance est levée à neuf heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. Série III. — N° 14. Assemblée mensuelle du 5 avril 1884. PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS. Présents : MM. Arnold, Bergé, De Glain, De Lafontaine, De Le Court, Deraoor, De Raeck, H. Donckier de Donceel, Du Pré, Duvi- vier, Fondu, .Tacohs, Kerremans, Larneere, L’Arbalestrier, Reray, Richard, Roelofs, Yandervelde, Y an Rossen, Y an Segvelt, Wein- raann et Preudhomme de Borre, secrétaire. M. Yan Nerom a fait excuser son absence. La séance est ouverte à 8 heure'. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 1er mars est approuvé, sous réserve de deux rectifications demandées par M. le Dr Hejdaerts (voir plus loin une communication de ce membre). Correspondance. M. L’Arbalestrier remercie pour son admission comme membre effectif et M. S. Putzeys, pour son admission comme associé. M. le Ministre de l’Intérieur nous annonce l’allocation d’un sub- side de mille francs pour nous aider à continuer nos publications. Mais la dépêche ajoute : » Je regrette de devoir vous faire connaître, Messieurs, qu’en présence de la situation du crédit des Lettres et des Sciences, il ne sera plus possible de renouveler cette allocation; mon département devra se borner, à l’avenir, à souscrire à trente exemplaires de vos Annales. « Cette décision réduirait de mille francs à quatre cent cinquante francs l’intervention annuelle du Département de l’intérieur dans nos publications. M. de Selys-Longchamps prend la parole pour donner de nouveau ANNALES I)K LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. VIH. c\\\ l’espoir que cette décision pourra être rapportée avant que la Légis- lature vote les budgets de 1885. M. le Représentant Bergé répond en ces termes à la lettre de remerciements qui lui avait été adressée par la Société : » Messieurs, j’ai été très sensible à votre lettre de remerciements relative a x paroles que j’ai prononcées à la Chambre des Repré- sentants en faveur des sociétés scientifiques du pays Mais, si on veut aboutir à une bonne solution, il faut faire des efforts éner- giques contre la mesure q ie le Gouvernement veut mettre à exécution Je suis entièrement à votre disposition, très heureux d’avoir à défendre une cause comme la vôtre. » Le Secrétaire a encore reçu 1rs réclamations suivantes, relatives aux publications égarées par la Poste et à propos desquelles il est informé que le Dé artement des Travaux publics fait une enquête. Notre collègue M. Puis, de Gand, nous écrit n’avoir pas reçu le Tome XXVI des Annales. M. Lrn. Olivier, aux Ramillons (Allier), n’a pas reçu le Compte- rendu d’avril 1883. M. Ch. Brongniart, à Paris, n’a pas reçu les n s 33, 34 et 40. M. le Dr Hagen, à Cambridge, n’a pas reçu les nos26, 3ü et 33. La Société Es agnole d’Histoire naturelle n’a pas reçu le Tome XXV des Annales. M. A. Fauvel (rue d’Ange, 16, à Caen, Calvados) écrit la lettre suivante : » Après dix ans de recherches infructueuses, je viens enfin d’obtenir quelques individus de la rarissime variété cupeeo- nilens du Carabus atironife ts. Vous connaissez sans doute cette variété, plus curieuse encore que le Pu'zeysi, puisque le change- ment de couleur a.fecte à la fois la tête, le corselet et les élytres. Je prends donc la liberté de vous offrir deux ou quatre exemplaires de cette variété en échange d’autant de la variété Putzeysi. Si vous n’étes pas disposé à profiter vous-méme de mon offre, je vous serais obligé d’en faire part à ceux de vos collègues de la S >ciété entomologique belge qui ont le Putzeysi en double et manquent du eupreonitens... » M. L. Fairmaire désirerait obtenir deux ou trois exemplaires de la Cicindela ruantima de Calmpthout. L’Académie Royale dei Lincei, à Rome, nous annonce la mort de son Président, Quintino Sella, homme d’État et savant éminent, dont la perte est déplorée par toute la science en Italie. L’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux Arts de Belgique nous transmet le programme des questions mises au concours par la Classe des sciences. Aucune ne se rapporte à l’entomologie. CXXXI L’Académie des Sciences de Lisbonne, le Musée de Gênes, le Geo- logical Survey des Ltats-Lnis et les éditeurs de la re\ ue Science , à Cambi idge, nous remercient pour l’envoi de nos publications. La Société Loyale des Sciences de Saxe et la Société de Phy- sique et de Médecine d’Erlangen nous adressent leurs publica- tions. L'Académie Loyale des Sciences d’Amsterdam et la Société des Naturalistes de Brünn nous envoient leurs publications en nous accusant réception des nôtres. L’ Université Royale de Norvège, à Christiania, en nous accusant réception de nos Annales, nous indique la direction à donner aux publications qui lui sont destinées. La So iété hntomologi |ue Néerlandaise demande que les publica- tions soient dorénavant expédiées directement à l’adresse de son bibliothécaire, M. G. Ritsema, Rapenburg, 94, à Leyde. M. le L)r G. de Horvath, l’un de nos membres, nous fait hommage des trois premières livraisons d’un journal entomolog que en langue hongroise, dont il vient d’entreprendre la publication. — Remerciements. L’assemblée décide que nos Comptes-rendus seront adressés à titre d’échange à la Société de Microscopie de Hanovre. Sur la demande qui en est faite par la Société Linnéenne du Nord de la France, ils seront aussi envoyés chaque mois à cette Société. M. Manceaux, libraire, demande si la Société ne serait pas dis- posée à accorder une remise aux libraires qui prennent des abonne- ments aux Comptes-rendus. — Après discussion et sous réserve de confirmation par la prochaine assemblée générale, il est décidé que pour six abonnements pris par un libraire, le prix sera celui de cinq abonnements. M. Laroche, coloriste enlumineur, rue Ransfort, 22, à Molen- beek, se recommande à la Société et à ses membres. Le Secrétaire fait voir deux planches de nos Annales qu’il a coloriées comme spécimen. La Société a reçu un numéro du Mesos et un catalogue de coléo- ptères siciliens à vendre chez M. Failla-Tedaldi. Itapports, lectures, communication». Après avoir entendu le rapport de MM. Capronnier et de Borre, l’assemblée vote l’impression aux Annales de la Révision des Diplax palœarctiques, parM. de Selys-Longchamps. M. de Borre dépose un manuscrit ayant pour titre : Tentamen Catalogi Lysiopetalidorum , Julidarum , Archiulidarum, Poly- zonidarum alque Siphonophondarum hucusque descriptarum. — MM. Plateau et Mac Leod sont désignés comme rapporteurs. CXXXII M. Kerremans présente un travail ayant pour titre : Énuméra- tion des Buprestides décrits postérieurement au Catalogue de MM. Gcmminger et de Harold, 1870-1883. — Rapporteurs : MM. Gandèze et Roelofs. M. Duvivier demande la parole pour lire le travail suivant : Descriptions de quelques Phytophages nouveaux. M. de Borre ayant eu l’obligeance de me permettre d’examiner les Oïdes du Musée Royal de Bruxelles, j’ai trouvé parmi ces insectes quelques espèces (provenant des chasses du Dr Semper aux Iles Philippines), que feu le Dr Chapuis avait considérées comme inédites, et nommées. Je donne ici les descriptions de ces espèces, en leur conservant le nom donné par notre regretté collègue. Oides sexvittata n. sp. Largement ovalaire, convexe , d’un faute pâle avec l’extrémité des mandibules, les yeux et trois larges bandes longitudinales sur chaque êlytre, noirs; les èlytres profondément et densément ponctuées. — Long., 9 mill. Australie. (Ma collection.) Corps largement ovalaire, assez convexe, d’un fauve pâle. Palpes et mandibules d’un testacé pâle, sauf l’extrémité de ces dernières, qui est noire ; labre testacé, marqué d’une large et profonde impres- sion ; jeux noirâtres, ovalaires, modérément saillants; antennes filiformes, testacées, sauf l’extrémité des articles 3, 4, 5, qui est fortement enfumée (les autres articles manquent). Prothorax trans- versal, deux fois aussi large que long, assez convexe, d’un fauve sale, marqué â la partie antérieure d’un sillon transversal attei- gnant les côtés, et de chaque côté d’une dépression assez pro- fonde touchant au sillon ; bords antérieur et postérieur presque parallèles, légèrement sinués, les côtés rétrécis en arrière; angles antérieurs presque droits, épaissis, légèrement relevés, les posté- rieurs obtus; surface inégale, peu brillante, couverte d'une ponc- tuation fine, assez éparse, plus dense vers les angles et la base. Écusson assez grand, en triangle curviligne, largement arrondi au sommet, testacé. Elytres ovalaires, assez convexes, un peu plus larges que le corselet, à marge latérale médiocre, entièrement cou- vertes d une ponctuation profonde et très dense; d’un fauve sale, ornées chacune de trois bandes noires longitudinales assez larges, partant de la base et n’atteignant pas le sommet : la plus étroite prend naissance près de l’écusson et s’étend le long de la suture, CXXXIII sans toutefois l’atteindre, et s’arrête un peu avant l’angle apical; la seconde, un peu plus large, part du milieu de la base et s’arrête bien avant le sommet; la troisième, plus large encore, s’étend de l’épaule au sommet sans toucher les deux autres. Epipîeures con- caves, très courtes, testacées. Dessous du corps d’un fauve sale, rembruni sur la poitrine et l’abdomen ; pattes d’un testacé légère- ment ferrugineux, tibias canaliculés en dehors; crochets tarsiens bifides, d’un brun rougeâtre. Suivant la description qu’en donne Montrouzier, cette espèce paraît assez voisine de son O. sexlineata ; elle doit en différer par la coloration de ses antennes, par la ponctuation de ses élytres, et leur forme ovalaire, par la disposition des bandes longitudinales. Oides semipunctata n. sp. Convexe, ovalaire, d’un fauve sale. Yeux, extrémité des antennes, quatre points sur le corselet, poitrine, une tache sur chaque côté des segments de l'abdomen et tarses, noirs. Elytres marquées de gros points enfoncés épars. — Long., 13 mill. Deccan. (Musée Royal de Bruxelles.) Corps ovalaire, très convexe, d’un fauve sale. Extrémité des palpes et des mandibules rembrunie. Tête fortement impressionnée en arrière des antennes, qui sont courtes, robustes, brunâtres avec l’extrémité noire. Pronotum transversal, 2 1/2 fois plus large que long, à côtés infléchis en avant, relevés en arrière; bord antérieur échancré, le postérieur arrondi ainsi que ses angles; surface finement ponctuée, ridée vers les angles, d’un fauve sale, ornée de quatre points noirs. Ecusson grand, arrondi, lisse, brillant. Elytres à peine plus larges que le corselet, fortement convexes, ovalaires, à rebord marginal presque nul, un peu marqué à la base, couvertes de gros points enfoncés, arrondis, disposés irrégu- lièrement. Épipleures larges et courtes, sinuées, concaves. Dessous delà couleur générale, sauf le métasternum, une tache arrondie de chaque côté des segments de l’abdomen, le sommet des tibias et les tarses, qui sont noirs. Crochets tarsiens largement bifides, d’un brun de poix. Cette espèce se distingue de celles qui ont également l’abdomen marqué de taches noires, par les gros points enfoncés dont les élytres sont couvertes. Oides abdominalis n. sp. Ovalaire, convexe, d’un testacé blanchâtre, brillant. Extrémité des mandibules, yeux, cinq derniers articles des antennes, noirs. CX XXIV Abdomen noir (sauf le segment anal, qui est blanchâtre), entouré d'une bordure testaeêe. Corselet et elytres finement ponctués. — Long., 8 mill. Java. (Ma collection.) Convexe, de forme régulièrement ovalaire, entièrement d’un tes- tacé blanchâtre, brillant. Extrémité des mandibules noirâtre; yeux noirs, ovalaires, peu saillants ; front convexe, tête marquée d’une large dépression en arrière des antennes, et d’un sillon longitu- dinal profond ; antennes filiformes, de la moitié de la longueur du corps, teslacées, avec les cinq derniers articles d’un noir mat, et l’extrémité du précédent rembrunie. Pronotum transversal, con- vexe, brillant, 2 1/2 fois environ aussi large que long, à bord antérieur arrondi, à base légèrement sinuée, côtés arrondis ; angles antérieurs presque droits, les postérieurs obtus; surface couverte d’une fine ponctuation. Ecusson en triangle curviligne assez aigu, lisse, convexe. Elytres régulièrement ovalaires, médio- crement rebordées, couvertes d’une ponctuation fine et dense. Des- sous et pattes d’un testacé blanchâtre comme le dessus, sauf l’ab- domen, qui est en partie d’un noir brillant; les arceaux étant rebordés de testacé blanchâtre et le segment anal entièrement de cette couleur. Oides vexilla n. sp. Convexe, subovalaire, brillant. Entièrement d'un rouge ferru- gineux, tauf les yeux, les articles 4, 5 et 6 des antennes et l' ex- trémité du 3°, les cuisses postérieures, les tibias, les tarses et quelques taches sur l’abdomen, qui sont noirs. Ponctuation très fine. — Long., 9 mill. Luzon (Semper) (Musée Royal de Bruxelles.) Adorium vexillum Chp. mss. Palpes testacés, extrémité des mandibules noire, labre fortement rembruni, marqué de quelques points sétigères ; front convexe, très relevé entre les antennes, testacé, vertex ferrugineux, tous deux lisses, brillants; yeux noirs, ovalaires, assez convexes; antennes filiformes, de la 1/2 de la longueur du corps, testacé pâle, sauf l’ex- trémité du 3e article et le< articles 4, 5 et 6, qui sont entièrement noirs ; le 1er article renflé, assez long, le second très court, oblong, le 3e presque trois fois aussi long que le second, et égal au quatrième, les suivants diminuant graduellement de longueur. Thorax transvers il, 2 1/2 fois aussi large que long, à bords anté- rieur et postérieur parallèles, les la éraux rétrécis vers la base; angles antérieurs aigus, à sommet arrondi, les postérie irs très arrondis; d’un rouge ferrugineux, brillant, à surface légèrement cxxxv convexe, couvert d’une ponctuation très fine, à peine visible, très éparse sur le disque, un peu plus dense vers les côtés. Écusson en triangle curviligne allongé, à sommet arrondi, testacé, lisse, brillant. Élytres subovalaires, plus larges que le thorax, très étroitement rebordées, à côtés d’abord presque droits, sinués en dessous des épaules, puis s’élargissant brusquement jusque vers les 3/5 et se rétrécissant ensuite jusqu’à l’angle apical, qui est arrondi; d’un rouge ferrugineux, à surface brillante, très finement et à peine visiblement ponctuée ; épipleures internes, très con- caves, très courtes, ferrugineuses. Dessous ferrugineux, brillant, avec le milieu des segments de l’abdomen noirâtre; cuisses anté- rieures et intermédiaires testacées, les postérieures noirâtres, excepté leur base, qui est de la couleur du dessous ; tibias et tarses noirs, couverts d’une pubescence roussâtre brillante, assez longue; crochets bifides. Oides tibialis n. sp. Ovalaire, court, convexe, ferrugineux. Avant-clernier article des palpes, extrémité des mandibules, articles 3-7 des antennes et tibias noirs ou fortement rembrunis ; corselet et èlgtres à peine visiblement ponctués. — Long., 6 3'4 mill. Siagao (I. Philippines) (Semper). (Musée de Bruxelles.) A dorium tibiale Chp. mss. Corps ovalaire, court, convexe, d’une couleur ferrugineuse. Palpes d’un testacé pâle, sauf l’avant-dernier et la base du dernier article, qui sont presque noirs; mandibules testacées avec l’extré- mité noire; labre échancré, testacé ; front et vertex testacés, le premier fortement convexe, relevé entre les antennes, le dernier impressionné en arrière de celles-ci et finement ridé autour des yeux, qui sont ovalaires, peu convexes, d’une couleur argentée; antennes filiformes, de la moitié de la longueur du corps; le pre- mier article renflé et recourbé, le second très court, oblong, forte- ment rembruni, le 3e presque entièrement noir, très allongé, les 4e, 5e et 6e entièrement noirs, le 7e noir avec l’extrémité rembrunie, les suivants entièrement testacés. Pronotum transversal, 2 1/2 fois aussi large que long, ferrugineux, brillant, subémarginé, couvert d’une fine ponctuation à peine visible, à bords antérieur et posté- rieur parallèles, les latéraux rétrécis en arrière ; les angles anté- rieurs sont aigus, peu saillants, les postérieurs, obtus mais bien marqués. Écusson convexe, lisse, brillant, ferrugineux, en tri- angle curviligne allongé, à sommet, arrondi. Élytres un peu plus larges que le corselet, ova’ai es, brièvement rebordées, à épaules assez saillantes, ferrugineuses, densément et finement ponctuées CXXXVI sur toute leur surface. Épipleures concaves, très courtes, testacées. Dessous d’un îestacé ferrugineux, avec la poitrine plus foncée. Cuisses testacées, tibias canaliculés en dehors, noirs, tarses testacés rebordés de noir; crochets tarsiens brunâtres, bifides. Cette espèce se reconnaît aisément à sa petite taille, jointe à la coloration de ses antennes et de ses tarses. Elle a été capturée par le Dr Semper à Siagao (I. Philippines) et fait partie de la collection Chapuis, au Musée d’histoire naturelle de Bruxelles. Oides subtilissima n. sp. Ovalaire, convexe, entièrement d'un testacé pâle, avec les cro- chets tarsiens rougeâtres ; couvert dune ponctuation très pue. — Long., 7 1/4 mill. Luzon (Semper). (Musée Royal de Bruxelles.) Adorium subtilissimum Chp. mss. Corps ovalaire, convexe, d'un testacé pâle. Parties de la bouche et tête d’un testacé pâle, sauf le dernier article des palpes, qui est rembruni, et l’extrémité des mandibules, qui est noire; labre arrondi ; front convexe, modérément relevé, vertex largement impressionné, marqué d’un fin sillon longitudinal. Yeux ovalaires, d’un gris argenté ; antennes filiformes, atteignant presque les deux tiers de la longueur du corps, testacées. Pronotum transversal, modérément convexe, inégal, marqué de chaque côté, vers les angles postérieurs, d’une large dépression irrégulière ; bords antérieur et postérieur presque parallèles, le dernier légèrement sinué, les latéraux sensiblement dilatés vers l’arrière ; angles anté- rieurs presque droits, les postérieurs arrondis; surface entièrement couverte d’une ponctuation très fine et assez dense. Écusson très convexe, en triangle curviligne, lisse, également d’un testacé pâle Élytres de même couleur, un peu plus larges que le corselet, modé- rément dilatées au delà de leur milieu, brièvement rebordées, à épaules peu saillantes, couvertes sur toute la surface d’une ponc- tuation très fine et très dense. Dessous et pattes testacés, sauf l’extrémité des tibias, qui est un peu rembrunie, et les ongles des tarses, qui sont rougeâtres. Cette espèce est voisine de 0. tibialis ; elle en diffère par sa colo- ration générale plus pâle, son corselet moins convexe, plus inégal, des yeux plus saillants, sa taille un peu plus grande, et sa forme relativement plus étroite. Elle se rapproche également de 0. flavida, et s’en distingue par sa taille moindre, sa ponctuation à peine visible, son corselet plus allongé, la coloration des yeux et des antennes. CXXXYTI Oides flavida n. sp. Ovalaire, entièrement testacè, avec les yeux noirs et l' extrémité des antennes rembrunie ; corselet et élytres densément ponctués. — Long., 8 à 8 1/2 mill. Samar, Luzon (Semper). (Musée Royal de Bruxelles.) Adorium flavidum Chp. mss. Brillant, entièrement testacé, avec les yeux noirs; de forme ova- laire; extrémité des mandibules et le bord exerne du labre légè- rement rembrunis, ainsi que l’extrémité des antennes. Pronotum transversal, plus de deux fois aussi large que long, assez convexe, déprimé vers les bords latéraux; angles antérieurs presque droits, les postérieurs arrondis, bords antérieur et postérieur presque paral- lèles ; surface très finement et à peine visiblement ponctuée. Ecusson lisse, brillant, en triangle curviligne. Elytres plus larges que le corselet, à épaules bien marquées, ovalaires, à rebord latéral médiocre, couvertes d’une ponctuation très dense et bien marquée. Epipleures concaves, courtes et larges. Dessous brillant comme le dessus, et couvert d’une pubescence courte et dense, argentée; crochets tarsiens bifides et d’un brun de poix. Cette espèce est très voisine de O. subtilissima ; elle en diffère par son pronotum plus court et plus transversal, par son écusson relativement plus aigu, par sa forme générale plus ovalaire et surtout par la ponctuation des élytres, qui est à peine visible dans O. subtilissima, tandis qu’elle est bien marquée dans la présente espèce. Oides elliptica n. sp. Elliptique, modérément convexe, entièrement testacè, sauf les yeux, qui sont noirs, et les cinq derniers articles des antennes, qui sont rembrunis ainsi que l’abdomen. Corselet presque qua- drangulaire, très finement ponctué ainsi que les élytres. — Long., 8 mill. Luzon (Semper). (Musée Royal de Bruxelles.) Adorium ellipticum Clip. mss. Corps elliptique, modérément convexe, d’un testacé sale. Front convexe ; tête marquée d’un profond sillon longitudinal en arrière des yeux, lisse; yeux noirs, subhémisphériques; antennes fili- formes, testacées, avec les cinq derniers articles rembrunis. Pronotum presque quadrangulaire, environ deux fois aussi large que long, modérément convexe, légèrement sinué à la base, marqué vers les bords latéraux d’une impression large et assez CXXXVIII profonde, couvert d’un ponctuation très fine, presque invisible sur le dis que, plus marquée vers les angles, d’un testacé sale et orné de chaque côté d’une petiietache ronde d’une couleur plus foncée, ces taches presque entièrement effacées chez certains exemplaires. Écusson en triangle curviligne, lisse. Élytres un peu plus larges que le corselet, de forme elliptique, à rebord marginal étroit, cou- vertes d’une ponctuation très fine. Épipleures très courtes, concaves. Dessous testacé avec l’abdomen rembruni, et parfois les pattes rougeâtres. Cette espèce se reconnaît à sa forme elliptique et à son corselet presque quadrangulaire. Oides marcida n. sp. Convexe, ovalaire, d’un fauve sale avec les yeux noirs , l' extré- mité des antennes, les tarses et parfois une partie des segments de l’ abdomen, rembrunis ; cor. elet brillant, marqué de quelques points à peine visibles, élytres finement et densément ponctuées. — Long., 8 à 10 mill. Iles Philippines (Semper). (Musée Royal de Bruxelles.) Adorium marcidum Chp. mss. De forme ovalaire, allongée chez certains exemplaires, raccourcie chez d’autres, convexe, entièrement d un fauve sale, parsemé de taches roussâtres. Extrémité des mandibules noirâtre, palpes parfois rembrunis; tête brillante, marquée d’une dépression en arrière des antennes, et d’un sillon longitudinal profond; yeux noirs; antennes filiformes, dépassant la moitié de la longueur du corps, testacées, avec l’extrémité rembrunie et le sommet de chacun des cinq derniers articles noirâtre. Pronotum transversal, brillant, subémarginé, à angles antérieurs légèrement arrondis et un peu penchés, à angles postérieurs obtus, marq ié d’une dépres- sion vers ces derniers, qui paraissent un peu relevés, couvert de quelques points très fins à peine visibles, plus distincts vers les bords latéraux, qui sont arrondis. Écusson a-sez grand, en triangle curviligne, arrondi au sommet, lisse, brillant. Élytres plus larges que le cor-elet; ovalaires, élargies en arrière, brièvement rebordées, couvertes d’une ponctuation fine et dense. Épipleures concaves, très courtes. Dessous et pattes de la couleur générale, avec les tarses, parfois l’extrémité des tibias et les segments de l’abdomen rembrunis. Crochets tarsiens largement bifides. Cette espèce est très voisine de O. sum atrensis Blanch.; elle en diffère par sa coloration d’un fi ;uve sale parsemé de taches rous- sàties, par son cor-elet plus irrégulier, à surfa e moins convexe, plus inégale, par ses antennes à articles relativement plus allongés, CXXXÎX noirâtres en partie seulement à l’extrémité, par son écusson plus grand, plus largement arrondi au sommet, par son rebord élytral plus étroit, peu marqué. Oides quadriguttata n. sp. Orale allongé , peu convexe, entièrement d'un testacè pâle, sauf V extrémité des mandibules, les yeux, les antennes et deux petites taches arrondies sur chaque èlytre, qui sont noirs ; corselet et èlytres très finement ponctués. — Long., 9 mill. Luzon (Semperj. (Musée Royal de Bruxelles.) Adorium quadri- guttatum Chp. mss. Corps en ovale allongé, peu convexe, entièrement d’un testacé pâle. Palpes et mandibules d'un testacé pâle, l’extrémité de ces dernières d’un noir brillant; labre profondément échancré ; front relevé, brillant; vertex impressionné en arrière des antennes et muni d’un fin sillon longitudinal assez profond ; yeux ovalaires, noirs, peu saillants; antennes filiformes, testacées, avec les quatre derniers articles noirs. Pronotum transversal, brillant, environ trois fois aussi large que long, finement ponctué sur toute sa sur- face; bord antérieur arrondi, le postérieur presque parallèle à l’antérieur, légèrement sinué, les côtés rétrécis en arrière; angles obtus. Écusson très petit, peu convexe, lisse, brillant, en triangle curviligne. Élytres un peu plus larges à la base que le corselet, ovalaires, peu convexes, brièvement rebordées, peu brillantes, finement ponctuées sur toute la surface, ornées chacune de deux petites taches noires arrondies, la première vers le quart antérieur, la seconde plus petile vers le quart postérieur. Épi- pieu res très courtes, concaves. Dessous et p ûtes d’un testacé pâle, tibias canalicules en dehors, crochets bifides; tibias et tarses recouverts d’une pubescence soyeuse, très brillante. Cette espèce se dis ingue facilement de ses congénères par ses élytres flaves, ornées chacune de deux taches noires. M. E. Simon nous adresse le travail suivant ; Descriptions de quelques Arachnides des genres MILTIA E. S. et ZIMIRIS E. S. par Eug. Simon. Ces deux genres constituent un petit groupe très naturel lans la famille des Drassidæ, caractérisé prin. ipalement par la structura des filières inférieures, beaucoup plus épaisses que les supérieures, CXL disjointes et inarticulées, avec le 1" article pourvu d’un denticule à l’extrémité interne, parles lames maxillaires très atténuées et con- vergentes, les chélicères longues, divergentes, à crochet très long, fortement arqué et grêle dès la base, avec les deux bords de la rai- nure mutiques. Les pattes sont remarquables par la grande longueur du trochanter à la 4e paire, mais ce caractère est peu indiqué dans le genre Zimiris. Jusqu’ici, ce groupe ne renferme que quatre espèces : Miltia amaranthina Lucas (su b Enyo), d’Algérie et du Maroc. — diyersa Carnbr., de Syrie. — Letourxeuxi E. S., de la Basse-Égypte. Zimiris Doriæ E. S., de l’Arabie méridionale. Nous ajoutons les suivantes : 1. Miltia flavida sp. nov. Cf $ long., 2. 8-3.2 mill. Céphalothorax anguste ovatus, flavo-testaceus, tenue coriaceus, parce crasse albido-pubescens. Area oculorumlatior quant longior, oculis 4 anticis æquis fere contiguis et rotundatis, oculo laterali 2° ovato et obliquo (hand transverso), oculo laterali 3" elongato postice paulo attenuato et obtuso valde obliquo, spatio inter oculos posticos diametro oculi multo angustiore. Chelæ sternumque flavo- testacea lævia nitidissima. Abdomen elongatum fere cylindricum antice posticeque obtuse truncatum, albo testaceum. Mamillæ testaceæ. Pedes flavo-testacei, sat longe pilosi, mutici, antici robusti, postici graciliores et longiores. cf). Pedes maxillares testacei tarso paulo infuscato, fernore fere recto versus basin paululum compresso et arcuato, patella longiore quant latiore a basi paulo attenuata, tibia breviore extus ad apicent apophvsa robusta subacuta divaric-ata atque supra denticulo ntinuto et acuto armata, tarso tnagno longe ovato, parunt atte- nuato, bulbo ovato sintplice. Ç). Yulva area rufula magna in medio dilutiore, postice pau- lulum emarginata, utrinque tuberculo ntinuto rotundato, foveo- lato et marginato notata. Algérie : Le Hodna ! Au mois de mai, sous les pierres, dans les endroits les plus secs. 2. Miltia Chaperi sp. r.ov. C fpullus, long., 7 mill. Céphalothorax brunneo-rufescens marginem versus infuscatus, coriaceus, parce crasse albido-pubescens. Area oculorum fere CXLI æque longa ac lata, oculis magnis fere æquis, mediis anticis rotun- datis et convexis parum disjunctis (intervallo dimidio diaraetri oculi angustiore) a lateribus liaud separatis, oculo laterali 1° rotun- dato, 2° elongato et transverso, 3° elongato obliquo postice acute acuminato. Chelæ fulvæ, ad basin convexæ, parum divaricatæ. Sternum rufo-brunneum, nitidum, tenue punciatum, parce albo- pubescens. Abdomen ovato elongatum, fere cylindricum, antice posticeque obtuse truncatum supra obscure rufo-violaceum, infra testaceum. Pedes obscure fulvo-rufescentes, robusti, longe pilosi, anticis muticis,posticis tibiis metatarsisque infra ad apicem aculeis binis gracilibus instructis. Hindoustan : Wagra-Karour, district de Bellary. (Muséum de Paris, par M. Chaper.) 3. Miltia gulosa sp. nov. 9 long., 4 mill. Céphalothorax læte havo-rufescens subtile coriaceus. Area ocu- lorum paulo latior quam longior, oculis parum inæqualibus, mediis anticis rotundatis disjunctis (intervallo dimidio diametri oculi latiore) a lateralibus anticis angustissime separatis, oculo laterali 2° paululum majore ovato transverso extus truncato, oculo late- rali 3° paulo minore, elongato, obliquo, postice acute acuminato, Chelæ robustissimæ, a basi valde convexæ, apicem versus valde attenuatæ et divaricatæ. Sternum flavum, anguste tlavo-limbatum, læve, nitidissimum. Abdomen ovatum, antice posticeque obtuse truncatum supra cineiæo-violaceuin, infra testaceum. Pedes fiavo- aurantii sat longi, parum robusti, mutici.Mamillæ testaceæ. Yulva areafusca plicata, in medio carina canaliculata postice truncata et breve bituberculata longitudinaliter secata. Nouvelle-Calédonie -. Nouméa. (Savès.) 4. Zimiris indica sp. nov. 9 long., 3.6 mill. Céphalothorax flavo-testaceus utrinque paulo infuscatus, lævis, nitidus, striga thoracica tenui munitus. Area oculoruin paululum latior quam longior, oculis mediis anticis reliquis paulo majoribus a sese anguste disjunctis, oculis lateralibus P et 2' æquis, latis, paulo angulatis, oculo laterali 3" paulo minore elongato postice acuminato et obliquo. Chelæ fulvæ. Sternum nitidum, fulvum angustissime fusco-marginatum. Abdomen testaceum, breve ova- tum, antice truncatum, postice attenuatum, supra punctis impressis minimis 6 notatum. Mamillæ testaceæ. Pedes flavo-testacei, longi et graciles, femoris anticis compressis atque pone basin supra dila- tatis, tibiis spinis gracillimis et setiformibus 2 vel 3 infra instructis, tarsis, metatarsis et apice tibiarum infra scopulatis. Plaga vulvæ CXLII plana utrinque infuscata et rufula, postice truncata atque in melio fovea minima et elongat.i longitudinaüter secata. Hindoustan méridional ■. Ramnad. (Fabre.) M. L. Fairmaire nous adresse le travail suivant : DIAGNOSES DE COLÉOPTÈRES DE L’AFRIQUE ORIENTALE (Suite) par M. Léon Fairmaire. Scarabæus opacipennis. — Long., F) mill. Niger, nitidiusculus, elylri- sericeo - subop. cis sutura nitida, capite strigoso-punctato, in à 40 mill. O 5 Oblonga, postice attenuata, viridi-metallica, leviter auromicans, foveolis punctisque flavo-pubescentibus, prothorace fere a basi valde angustato, dense foveolato, lateribus antice plaga oblonge impressa flavo-tomentosa, elytris foveolis minus profundis, dense impressis, intervallis angustis, reticulatis, basi utrinque biplagiatis et flavo-tomento.-ds, sutura et utrinque lineis 3 leviter elevatis, lateribus vitta marginali obscure ru fa ante basin interru pta et plaga subhumerali oblonga tlavo-tomentosa brevi signatis, subtus fusco-cyanescens, medio aureo-micans, abdomine lateribus flavo- tomentoso-impressis. — Guélidi. Luciola galactopyga. — Long., 4 1/2 à 5 mill. Oblonga, subparallela, fusco-brunnea, prothorace lateribus lete, antice et postice auguste rufo-nnirginato, scutello plus minusve rufo, subtus cuin pedibus antennisque obscure rufescens, abdomine medio infuscato, segmentis ultimis lacteis, capite dense punctato, excavato, prothorace transversim subquadrato, dense punctato, medio sulcato, elytris subtiliter rugosulis, sutura et utrinque lineis 2 tenuiter elevatis. — Zanzibar. ANNALES DK LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE. T. XXVIII. /; CXLVI Sepidiacis nov. gen. Scpidiis valde affine, sed corpore nudo, prothorace antice verti- cal},haud antice producto,angulislateralibusnullis aut fere nullis, dorso gibboso, utrinque acute spinoso, elytris disco acute spinosis, oculis ovatis, antennis gracilioribus distinctum. S. compressa. — Long., 16 mill. Elongata, compressa, fusca, indumento albido-griseo dense ves- tifa, dorso obsolète terreo, prothorace elytrisque brunneo-vittu- latis, prothorace antice asperato, dorso fere conico-elevato, summo utrinque dente sat acuto armato, elytris dorso grosse punctatis, utrinque distanter 4-spinosis, spina antica majore, extus directa et basi spinula brevi munita. — Makdischu. Le Sepiclium Pradieri Guér. doit rentrer dans ce genre. Pycnocerus Hercules. — Long., 40 milll. Oblongus, vaide convexus, nigro-fuscus, vage cœrulescens, sat nitidus, capite rugoso-pnnctato, utrinque valde impresso, anten- nis apice clavatis, prothorace amplo, elytris latiore, dense sat for- titer punctato, elytris fere cylindricis, late sulcatis, intervallis convexis, asperulis, femoribus anticis dente fere medio valido et prope basin denticulo armatis tibiis posticis valde curvatis, intus denticulatis. — Makdischu. Endostomus plicicollis. — Long., 16 mill. Oblongo-ovatus, antice et postice æqualiter rotundatus, undique fusco-conspersus.subtiliter dense punctulatus, prothorace carinula longitudinali antice et basi obsoleta signato, postice medio haud punctatoet utrinque plica oblonga signato, elytris connatis, sutura elevata et utrinque costulis disci 3 tenuibus, basi et postice abbre- viatis, externa fere marginali, subtus picescens. — Guélidi. Cossyphus costulicollis. — Long., 9 1/2 mill. Alatus, oblongo-ovatus, prothoracis elytrorumque lateribus reflexo-marginatis, fusculo-conspersis et subtiliter densissiine punc- tatis, prothorace supra caput acute carinalo, postice linea vix elevata signato, elytris sutura et utrinque Costa postice abbreviata sat acute elevatis, disco utrinque fortiter crenato, abdominis seg- mento ultimo utrinque carinato. — Ouabbi. Phæostolus nov. gen. G. Hedyphanem approximans, sed antennis validioribus, arti- culis ultimis haud compressis, ceteris longioribus, articulis3°, 4°, CXLVII 5°que æqualibus, palporum maxillarium articulo ultimo cultriformi apice truncato distinctum. P. grandicornis. — Long., 11 mill. Elongatus, valde convexus, sat nitidus, prothorace densissime punctato, opaco, anguste lateribus marginato, elytris angustiore, longitudine parum laliore, antennis vali lis, medium corporis superantibus, elytris elongato-ovatis, fort iter punctato-striatis, punctis post medium obliteratis, intervallis planis, basi vix conve- xiusculis. — Makdischu. Eupsalis bifalcatus. — Long., 13 mill. E. xuUeliato afîinis, sed major, rostro lato, antice arcuatim depresso, margine transversim subtiliter plicatulo, mandibulis majoribns, capite inter oculos deplanato, prothorace laliore, basi minus fort iter plicato, elytris paulo opacis, capite subtus medio carinato, prosterno inter coxas latiore, femoribus anticis dente paulo majore armatis. — Ouabbi. Microcerus dorsofumatus. — Long., 11 mill. Ovato-oblongus, indumento griseo dense vestitus, capite ros- troque medio canaliculatis, hoc valde inæquaü, antice emarginato, prothorace lateribus, medio iere angulatis antice paulo constrictis, disco inæqualiter, lateribus transversim plicato, elytris ovatis dorso striatulis, intervallis inæqualibus, dorso postice grosse tuber- culatis, tuberculo ante-apicali communi, lateribus multitubercu- latis, tuberculo ultimo majore. — Makdischu. Systates crenatipennis. — Long., 9 mill. Nigro-fuscus, nitidus, supra parce, subtus densius griseo-pubes- cens, rostro carinato, capite inter oculos breviter striato, antennis sat gracilibus, scapo vix sensim arcuato, apice incrassato, protho- race transverso, tuberculis depressis dense obsito, elytris ovatis, valde convexis, sat late punctato-striatis, striis transversim inter- ruptis, intervallis convexiusculis, asperatis. — Zanzibar. S. setosipennis. — Long., 8 1/2 mill. Nigro-fuscus, nitidus, pube fulva dense vestitus, elytris basi, lateribus et postice pallidiore maculosis, rostro carinato, capite inter oculos breviter striato, antennis parum gracilibus, scapo crassiusculo, leviter arcuato, apice paulo crassiore, prothorace minus transver.so, dorso denudato et tuberculis depressis obsito, elytris breviter ovatis, punctato-striatis, intervallis convexius- culis, setulis brunneis et pallidis seriatis. — Zanzibar. Cylas curtipennis. — Long., 5 mill. Elongatus, valde convexus, subcyanescenti-ater, modice niti- CXLYJII dus, rostro paulo gibboso, apice punctulato, antennarum clava fusca, opaca. cinereo-pubescente, prothorace basi constricto, ely- tris brevibus, latitudine vix duplo longioribus, basi fere truncatis, apice tantum angustatis et abrupte declivibus, parce brevissime setulosis, lateribus punctulatis, femoribus raide clavatis, posterio- ribus elytra longe superantibus, tarsis piceis. — Zanzibar. Voisin du cyanescens, mais plus petit, plus étroit, moins gibbeux, avec les fémurs postérieurs bien plus longs. Liocalandra? pygialis. — Long., 7 mill. Linearis, nigro-fusca, nitida, rostro arcuato, fere lævi, basi paulo crassiore et punctato, prothorace elongato, subparallelo, antice tantum attenuato, dense punctato, elj'tris prothorace vix latioribus, vix longioribus, truncatis, dense punctatis, subtiliter striatis, pygidio obliquo, dense punctato, albido-squamoso, apice fere truncato, subtus nitidior, meso- et metapleuris albido-squa- mosis, pedibus sat rnagnis, femoribus parum clavatis. — Gué- lidi. Phyllocnema petalophora. — Long., 10 mill. Cyanea, modice nitida, abdomine nitidiore, antennis pedibusque testaceo-flavis, tibiis posterioribus ante medium laminato-dilatatis, cyaneis, intus concavis, capite prothoraceque punctatis, hoc late- ribus angulato, elytris subtilius sed densius punctatis, scutello acuto, impresso. — Makdischu. Diffère du mirifica par sa coloration d’un beau bleu uniforme et sa taille plus faible, et la dilatation des tibias postérieurs plus arrondie en dedans. Hypatium cœrulans — Long., 20 mill. Squalide cœruleum, modice nitidum, subtus albido-sericans, femoribus piceis ; capite rugoso-punctato, antennis elytris breviori- bus, articulis ultimis fuscis, opacis, longitudine decrescentibus, prothorace valde rugoso, lateribus breviter angulato, antice utrinque angulato, postice utrinque transversim elevato, elytris subtiliter rugosulis, basi vermiculatis, femoribus 4 anticis clavatis, posterioribus minus clavatis, tibiis compressis. — Makdischu. Ceroplesis Pauli. — Long., 32 à 30 mill. C. Revoili Fairm. simillima, sed prothorace angustiore, scutello truncato, elytris magis fuscis, punctis impressis majoribus, minus numerosis, interdumconffuentibus, vittis minus limitatis, la latiore, ad marginen^ dilatata, 2a magis integra, abdomine brevius pubes- cente, metapleuris fuscis, segmento ultimo rufo, basi fusco et medio profunde striato. 9- ~ Guélidi. f:\Li \ Mombasa subinermis. — Long., 10 à 11 mill. Oblonga, cyanea, modice nitida, tenuiter fulvo-sericans, subtus fusco-cyanesçens, antennis pedibusque nigro-fuscis, illis c? corpore vix brevioribus, Q medium corporis paulo superantibus, protho- race rugoso-punctato, lateribus cf medio dentatis, 9 inermibus, scutello fusco, dense pubescente, elytris sat subtiliter dense punc- tato-rugulosis. — Guélidi. Brumus fulviventris. — Long., 2 à 2 1/2 mill. Breviter ovatus, flavo-rufus, nitidus, elytris vittis 2, altéra sutu- rali, communi, altéra discoidali, nigris, prothorace basi arcuatim vage infuscato, metasterno femoribusque posterioribus infuscatis. — Zanzibar. Diffère des nigrifrons Gerst. et suluralis Fab. par la taille plus faible, la forme plus courte, l'abdomen et les pattes rousses, et du second en outre par les bandes des élytres atteignant presque l’extrémité. Ces insectes, ainsi que" ceux décrits dans les précédents bulletins, proviennent du voyage de M. G. Révoil et m’ont été communiqués par les soins de M. Henri Deyrolle. Le Secrétaire donne lecture des communications suivantes, envoyées par M. le Dr Heylaerts : NOTE SYNONYMIQUE. En comparant la figure 22, tab. LXXX1II, de la partie zoolo- gique (Reise cler No v ara, 2,s Band, 2e Abth.), Psychoglene basini- gra Feld., avec l’exemplaire original de mon Animula dimidiala , décrite p. xxxvm du Compte-rendu de la séance de la Soc. Ent. Belge du 5 janvier 1884, il me paraît que cette dernière pourrait bien être l’espèce figurée. Malheureusement, MM. Felder et Rogenhofer ont figuré les Hétérocères sans donner le texte , de sorte qu’il est plus que difficile de comprendre ces genres et ces espèces, sans étude préalable de leur spécimen original. Je ne retire donc pas le nom donné par moi-même, et j’ajouterai seule- ment, en synonymie : ? Psychoglene basinigva Feld. Novara R. Zool., 2PS Band, 2e Abth., tab. LXXXIII, fig. 22. Si les deux espèces sus-mentionnées n’en font qu’une seule, le genre Psychoglene peut être rayé, car elles appartiendraient indubitablement au genre Animula H. -S. La patrie de Psychoglene basinigva Feld. est le Brésil. CL La chenille de l’ŒCOPHORA FLAYIFRONTELLA Hübn. Dans les Annales delà Soc. Ent. Belge, IV, p. 102, M.E Fologne décrit et figure parfaitement, pl. ÎI, fig. 6, fr1, 6b, la chenille de cette espèce. En faisant l'éducation ab ovo de l’O. flavif'rontella H fi, je suis à même de compléter l’es juisse biologique publiée. La chenille a un cycle vital de deux années. Les œufs, pondus le 2 juillet 18S2, sont jaune brunâtre, oblongs et fortement can- nelés longitu linalement. Après deux ou trois jours, la couleur devient rougeâtre. Les jeunes chenilles se développèrent du 10 au 15 août 1882 : elles étaient rougeâtres et avaient la tête, l’écusson et le clapet anal noirs. Elles se fabriquèrent immédiatement uu jetit fourreau, d’un morceau de feuille sèche de Vaccinium myr- tillus plié dans le sens de la longueur, et fermé par une soie blanche filée par elles. Par rapport à ce fourreau, j’ai constaté qu’il n'est pas agrandi parla chenille avant chaque mue, mais quitté pour un autre plus grand, de sorte qu’une seule chenille a besoin au moins de sept à huit fourreaux avant de se métamorphoser, vu qu elle mue autant de fois. Aujourd’hui, 4 avril 1884, mes chenilles sont parvenues à toute leur taille et adultes, et se changeront en chrysalides d un jour à l'autre. La nourriture vraie de l’espèce sont les feuilles sèches de Yaccinium niyrlillu préférées par elles à toute autre espèce de plante desséchée. M. E. Fologne a parfaitement figuré ses spécimens, et les dessins de mes chenilles sont les mêmes, mais la c uleur est différente. La tète, profon lément et fortement ponc- tuée; est plus noire, surtout la fourche, qui est d’un noir de jais. L’écusson du premier segment est brun rougeâtre, et la couleur des autres segments est brun grisâtre. Errata. 11 faut que je fixe l’attention sur deux fautes de la description de Romanoffa imperialis m. (Compte-rendu dernier, p. xciv.) Le graveur a oublié (dessin de la nervu- lanon) la partie de la discocellulaire qui occlut la portion inférieur e de la cellule discocellulaire. Les Cossina H. -S. ont la cel- lule divisée. Page xcv, première ligne, il faut lire.au lieu de : e 2 e margine posteriori, et 2 e margine posteriori. \ CLI M. le Dr Jacobs demande la parole et lit la note suivante : Nouveaux cas de larves d’Œstrides d’Amérique dans le corps de l’homme, observés en Europe. Comme suite à mes communications antérieures sur le même sujet, je pense qu’il est utile de faire connaître aux entomologistes la présence accidentelle, bien constatée, sous la peau, de larves d’Œstrides observées récemment en France; ce sont des larves d’Œstres d’Amérique trouvées sur des personnes ayant habité ce pays, et rentrées en Europe en donnant asile à la larve de ces insectes. Le premier fait a été constaté par Charles Robin sur une dame; la larve, de couleur blanche, avait une forme ovoïde; ce serait un état larvaire assez avancé. La seconde larve a été trouvée par Mégnin dans une tumeur d’aspect furonculeux de la cuisse gauche, chez un homme venant du Guatemala; elle en était sortie par pression, elle avait 12 milli- mètres de long, sur 5 dans sa plus grande largeur, elle affectait la forme d’une bouteille. D’après Osten-Sacken, cette dernière forme représente la deuxième station de l’état larvaire. La mouche adulte, d’après Brauer, est longue de 14 milli- mètres, à corselet cendré et à abdomen bleu ; c'est la Dermalobin noxialis. Ces faits ont été publiés dansles Annales de la Société de Biologie de France. M. H. Donckier de Donceel fait ensuite la lecture du travail sui- vant : Pendant le voyage que M. le Dr Edm. Fromont a fait au Brésil et à La Plata, il a recueilli un nombre relativement considérable de Chrvsomélides, étant donnée la saison défavorable pour la chasse pendant laquelle ce voyage s’est accompli. Notre excellent collègue a bien voulu me confier ces insectes pour les déterminer et j’ai pu constater encore une fois combien il est bon chasseur. Il a chassé à Bahia, à Rio de Janeiro, à Monte- video et à Buenos- Ay res, et en quelques heures de recherches dans chacune de ces localités déjà si souvent explorées, il a su recueillir une cinquantaine d’espèces de Phytophages parmi lesquelles il s’en trouve beaucoup de nouvelles. Notre savant collègue M. Ed. Lefèvre, président de la Société entomologique de France, a bien voulu se charger de nommer ceux d’entre les Eumolpides que je n’avais pu reconnaître, et notre autre collègue, M. Ant. Duvivier, a CLII décrit les Galèrucides et Hallicides que M. Jacoby avait déclarés nouveaux. Aujourd’hui, j'ai l’honneur de vous présenter le résultat de ces travaux. Plectonycha Fromonti H. Donck., nov. sp. Oblonga, ferruginea ; antemiis {art iculo primo preetermisso) genubus tibiis tarsisque 'ni g ris ; thorace supra parum eonvexo ac sublilissime alutaceo, versus medium foveolato, lateribus rnedio profunde coarclatis; elytris convexmscidis , pmie! a la- sfr ia fis. — Long., 7 mill.; lat., 3 1/2 mill.- Ferrugineuse, avec les organes buccaux noirs; tête assez forte- ment rétrécie derrière les yeux, à sillons latéraux bien marqués, l’espace entre eux et les yeux fortement rugueux. Antennes noires avec le premier article ferrugineux, un peu plus longues que le tiers du corps. Prothorax entièrement ferrugineux, brillant, forte- ment rétréci dans son milieu, sur les côtés, un peu plus large que long, avec trois petites fossettes, l’une vers le milieu et les deux autres en avant du rétrécissement latéral, peu convexe et couvert de rugosités très fines et visibles seulement à l’aide d’une forte loupe. Écusson ferrugineux en triangle tronqué au sommet. Elytres ferrugineuses, oblongues, subparallèles, convexes, garnies chacune de 1U rangées de petits points enfoncés, dont les inter- valles sont très finement chagrinés. La poitrine et l’àbdomen sont finement ponctués, ainsi que les cuisses. Les genoux, les tibias et les tarses sont noirs. Les cuisses de la dernière paire sont légère- ment plus robustes que les autres. M. le D1' Edm. Fromont en a [iris un unique exemplaire à Bota- fogo, près de Rio de Janeiro, le 7 décembre 1S83. Le Musée Royal d’Histoire naturelle de Belgique en possède un autre exemplaire absolument identique ayant appartenu à la collec- tion de feu Chapuis et étiqueté par lui : P. corrientina Lac. Cor- rientes. Lorsque M. Preudhomme de Borre fit le classement de cette partie des collections de M. Chapuis, il reconnut que celte espèce était nouvelle, mais il ne lui imposa aucun nom. Lema bilineata Germ. Buenos-Ayres (Flores), 20 novem- bre 1883. — — var. c. Buenos-Ayres (Flores), 26 novem- bre 1883. — fasciata Germ. Bahia, 13 décembre 1883. — pudens Lacord. — — ferrv gata Lacord. — C; LUI Monachus rubropustulatus Stàl. Rio cle Janeiro (Jardin botanique), 15 novembre 1883, et Rio de Janeiro (Botafogo), 7 décembre 1883. Colaspis flavipes 01. Mêmes localités et mêmes dates. cliver sa Lef. — — — ceruginosa Germ. — — — trivialis Boli. — — Colaspis anceps Lef. (Voir plus loin.) foceolcila Lef., sp. nov. (Voir plus loin.) varia Lef., sp. nov. (Voir plus loin.) — pus ilia Lef.. sp. nov. (Voir plus loin.) Chalcophana hilaris Germ. Rio de Janeiro (Jardin bota- nique), 15 novembre 1883. viridipennis Germ. Rio de Janeiro (Jardin botanique), 15 novembre 1883. Typophorus nitidulus Fabr. Rio de Janeiro (Botafogo), 7 décembre 1883. — simplex Lef., sp. nov. (Voir plus loin.) Endocephalus bigalus Germ. Rio de Janeiro (Botafogo), 7 décembre 1883. Megascelis sp. Un seul exemplaire, qui parait constituer une espèce nouvelle, ce dont il est cependant difficile de s’assurer, vu l’insuffisance de matériaux. Rio de Ja- neiro (Jardin botanique), 15 novembre 1*883. Megascelis prasina Clivr. Rio de Janeiro (Jardin botanique), 15 novembre 1883. Phœdon consimilis Stàl. Rio de Janeiro (Botafogo), 7 dé- cembre 1883. Zygogramma virgata Stàl. Montevideo, 21 novembre 1883. Systema S-liltera L. Rio de Janeiro (Botafogo), 7 décem- bre 1883. Lactica Fromonli Duviv. (Voir plus loin.) — subcostata? Jac. (Voir plus loin.) Diphaulaca angidaris Hald. var. Buenos-Avres (Flores), 26 novembre 1883. Dysonycha bicarinata Boh. — — — conjuncta Germ. — — — austriaca Schauf. Bahia, 13 décembre 1883. Asphæra T-alburn Har. Montevideo, 21 novembre 1883. Ilomophœta episcopalis Illig. Rio de Janeiro (Jardin bota- nique), 15 novembre 1883. Homophœla 8-guttata F. J. Rio de Janeiro(.Jardin botanique, 15 novembre 1883, et Botafogo, 7 décembre 1883). CLIY Œdionychis scissa Germ. Rio de Janeiro (Jardin botanique), 15 novembre 1883. — crucigera Jac. — — — nitida F. — — — angusticodis Duviv. (Voir plus loin.) Diabrolica 15 -punctala Germ. Rio de Janeiro (Jardin bota- nique), 15 novembre 1883. — speciosa Germ. Buenos- Ayres (Flores), 26 no- vembre 1883. Uroplata vinula Erichs., Rio de Janeiro (Botafogo), 7 dé- cembre 1883. Odontota (nec Uroplata ) parvvla Chp. Rio de Janeiro, 7 décembre 1883. Mesomphalia 6-pusiulata Fabr. Rio de Janeiro (Botafogo, 7 décembre 1883, et Jardin botanique, 7 no- vembre 1883). — dimidiata Boh. Rio de Janeiro (Botafogo), 7 décembre 1883. — deleta Boh. — — Chelymorpha infaceta Boh. Bahia, 13 décembre 1883. — nota' a Boh. Rio de Janeiro (Botafogo), 7 dé- cembre 1883. Omoplata axillaris Sahlb. — — Charidotis sexpustulata H. Donck., sp. nov. Rotundata , conrexa, nitida, sangainea, antennis , prœtermissis articulis 4 vltimi ? nigris, prdibus niarg inegue toto flavescen- tibus; prothorace levai, antice lato rolundato ; elytris, singulo punctis tribus nigris, mediocriter punctato-striatis , margine sal late explanalo, hyalino, retiexdato. — Long., 5 mill. ; lat., 4 mill. Tête testacée, yeux ovales, peu convexes, noirs. Antennes jaunes, avec les quatre derniers articles noirs. Prothorax de moitié plus large que long, arrondi largement en avant, légèrement sinué sur les côtés, à angles arrondis, peu saillant^; sinué et tronqué en arrière, lisse, brillant, légèrement sanguinolent, pointillé en avant de l’écusson et impressionné légèrement sur les côtés de celui-ci, à bords hyalins et réticulé-; ; écusson lisse et sanguino- lent. Élvtres plus larges que le prothorax et deux fois et demie plus longues, trè- légèrement sinnéesen dessous de l’angle latéral postérieur, qui est suhacuminé et saillant ; arrondies à l’angle anal, peu convexes, sanguinolentes, lisses, peu foi tentent striées-ponc- tuées, à interstries j eu convexes, lisses; ornées chacune de trois points noirs disposés en triangle, l’un sur le disque vers le tiers CLV antérieur, les deux autres vers le bord, le premier vers le tiers antérieur, le deuxième avant le tiers postérieur. Le bord peu réfléchi, lisse, hyalin et réticulé. Corps brun de poix, lisse, à ponc- tuation fine, peu serrée. Cuisses brunes, genoux testacés, ainsi que les tibias et les tarses. Un exemplaire pris à Bahia, le 13 décembre 1883. Coptocycla sellala Boh. Rio de Janeiro (Jardin botanique), 15 novembre 1883. — spjuncta Boh. Rio de Janeiro (Botafogo), 7 dé- cembre 1883. Insectes déterminés par M. E. Lefèvre. Colaspis anceps E. Lef., Bull. Soc. Ent. de Belgique, avril 1878. Rio de Janeiro (Botafogo), 7 décembre 1883. (Dr Fromont.) Colaspis foveolata nov. sp. Oblonga, subæneo-viridis, nitida, labro antennisque fulvis, harum articulis quinque ultimis cyaneo-nigris ; capite crebre rugulose punctato, supra antennarum insertionem spatio lævi subcalloso nitido notato; prothorace lato, laterihus rotundato ibique medio vix perspicue unidentato, ad latera utrinque fovea subrotundata profunde instructo, dense fortiter punctato, punctis hic illic confluentibus, interspatiis in medio dorsi lævibus; elytris fortiter sublineatim punctatis , versus apicem juxta suturam striatis, ad latera, præsertim infra humeros, transversim rugu- losis; pedibus pallide fulvis. — Long. 4 1 3mill.;lat. 2 mill. Buenos- Ayres (Flores), 26 novembre 1883. (Dr Fromont.) Colaspis varia nov. sp. Oblonga, nitida, æneo-viridis vel ænea, interdum .subaurato- micans, labro antennisque fulvis, harum articulis ultimis fuscis ; capite crebre punctato, in medio impressione profunda longitudi- naliter instructo j prothorace modice convexo, lateribus utrinque medio unidentato, gros e irregulariter, ad latera crebrius, punc- tato, punctis hic illic confluentibus, intersuatiis lævibus s ib 'al- losis ; elytris fortiter undique pum-tatis, versus apicem substriatis, punctis juxta suturam lineatim dispositis, ad latera autem, præ- sertim infra huineros, inter se confluentibus et rugas transversas formantibus; pedibus læte fulvis, genubus interdum, præsertim CL VI posticis, magis minusve nigro-infuscatis. — Long., 3 1/2-4 mill.; lat., 1 1 2-1 3 4 mill. Buenos- Ayres (Flores), 26 novembre 1883. (Dr Fromont.) Monte- video, Baliia. (Ma collection.) Colaspis pusilla nov. sp. Minor, oblonga, viridi-ænea, nitida, antennis nigris, articulis quatuor basalibus fulvis; capite inter oculos transversim impresso; vertice lævi, punctis nonnullis tantum disperse instructo; pro- thorace convexo, subtiliter sat dense punctulato, lateribus utrin- que inedio unidentato; elytris fortiter punctatis et ad latera, præsertim infra humeros, transversim subrugulosis, punctis juxta suturam et versus apicem lineatim dispositis ; pedibus pallide fulvis, genubus posticis nigro-infuscatis. — Long., 2 3/4 mill.; lat., 1 1/2 mill. Bahia, 13 décembre 1883. (Dr Fromont.) Typophorus simplex nov. sp. Obovatus, omnino cura pedibus rufo-fulvus, nitidus, antennis flavis; capite lævi, medio inter oculos fortiter transversim impresso, oculis mandibulisque nigris; protliorace lævi, in medio punctis nonnullis vix perspicue instructo; elytris prothorace basi latioribus, juxta callum bumeralem longitudinaliter, et infra humeros transversim, impressis, striato-punctatis , punctis in impressione basali majoribus, ultra medium usque ad apicem omnino evanescentibus. — Long., 2 1/2 mill.; lat., 1 3/4 mill. Rio de Janeiro (Jard. bot.), 15 novembre 1883. (Dr Fromont.) Insectes déterminés par M. Dcvivier. Lactina Fromonti Duvivier, nov. sp. Convexe, ovalaire, entièrement, d'un testacè rougeâtre, brillant, sauf la tête et les yeux, qui sont noirs ; élytres finement et confu- sément ponctuées. — Long., 4 mill. Rio de Janeiro, 15 novembre 1883. (Dr Fromont.) Corps assez convexe, de forme ovalaire, entièrement testacé et brillant. Palpes d’un testacé pâle, à dernier article noirâtre; extrémité des mandibules et labre d’un brun de poix ; tête et yeux entièrement noirs, vertex marqué de quelques points enfoncés, assez gros, autour des veux ; antennes subfiliformes, d’un testacé pâle, dépassant un peu le milieu de la longueur du corps. Pro- thorax transversal, presque deux fois aussi large que long, rétréci en avant, convexe, d’un testacé rougeâtre, brillant, marqué à la base d’un sillon transversal, profond et limité; angles antérieurs arrondis, légèrement épaissis, les postérieurs obtus. Écusson triangulaire, convexe, lisse, brillant. Élytres oblongues-ovalaires, légèrement dilatées vers le milieu, brièvement rebordées, d’un testacé rougeâtre, brillant, couvertes d’une ponctuation fine et confuse. Épipleures larges, dessous et pattes d’un testacé rou- geâtre, brillant, avec les hanches, les deux paires de pattes anté- rieures, les tibias et les tarses postérieurs d’une teinte plus claire. Crochets tarsiens appendiculés. Je dédie cette espèce à notre collègue et ami le Dr Fromont, à qui nous devons déjà plusieurs nouveautés pour la science. Lactina subcostata? Jacoby. Un exemplaire provenant de Rio de Janeiro (15 novembre 1883) parait appartenir à cette espèce, décrite et figurée par M. Jacoby, dans Biol. Centr. Amer., YI, 1883, p. 273, pl. X-VI, fig. 13. D’après la description qu’en donne cet auteur, l’exemplaire que j’ai sous les yeux diffère de L. subcostata par les antennes entiè- rement noires, sauf le sommet du premier article, qui est rou- geâtre, par les palpes et l’extrémité des mandibules noirs (M. Jacoby ne dit rien à ce sujet), par la côte marginale, d’un rouge prononcé, ainsi que la partie adjacente des épipleures. Est-ce une espèce distincte? N’est ce qu’une variété? L’exem- plaire rapporté par M. le Dr Fromont, de son récent voyage, est en trop mauvais état pour me permettre de me prononcer à cet égard . Œdionychis angusticollis. Convexe, ovalaire, d'un teslacè sale, bridant, arec les mandi- bules et les yeux noirs, les fémurs postérieurs et V abdomen rem- brunis; corselet rétréci en avant avec les angles antérieurs très proéminents; élytres densément et finement ponctuées. — Long., 7 mill. Brésil (Rio de Janeiro), 15 novembre 1883. (Dr Fromont.) O. angusticollis Clk. mss. Convexe, de forme régulièrement ovalaire, entièrement d’un testacé rougeâtre sale, brillant. Palpes testacés, mandibules et bord antérieur du labre noirs; tête d’un testacé sale, brillante, yeux noirs, assez gros; antennes brunâtres, de la longueur de la moitié du corps. Pronotum transversal, rétréci en avant, â bord antérieur échancré en demi- cercle; angles antérieurs très proé- minents, surface peu convexe, bords latéraux dilatés et arrondis, entièrement d'un fauve sale, marqués de taches roussàtres et noirâtres; le sillon latéral peu profond. Écusson triangulaire, CLVIII plan, li-se, brillant, brunâtre. Élytres à peine plus larges que le corselet, convexes, régulièrement ovalaires, brièvement mais distinctement rebordées sur tout leur pourtour, entièrement fauves et couvertes d’i;ne ponctuation fineet dense. Dessous et pattes d’un fauve sale, avec les fémurs postérieurs et l’abdomen fortement rembrunis. M. Lefèvre nous transmet également la description d’un Eumol- pide de Bahia. Iphimeis fuscitarsis nov. sp. Ovata, cjranea, violaceo-micans, nitida ; capite sat fortiter punc- lato, juxta oculos ruguloso: labro, mandibulis antennisque nigris, harum ariiculis quatuor basalibus fuscis ; prothorace medio levi- ter, ad latera fortins et crebrius punctato, punctis aciculatis; scutello lævi ; elvtris undique punctulatis, infra humeros utrinque transversim impressis; callo humerali ipso fortiter calloso; pedibus cyaneis, tibiis apice tarsisque omnino fuscis. — Long., 7 1/2-8 mill.; lat., 4 1/2-5 mill. Bahia. (de Lacerda.) M. de Borre donne lecture de la lettre suivante, qui lui a été adressée par M. le Dr Aug. Puton : Dans le Bull, de la Soc. Ent. belge, 1884, p. ui et lui, M. Weyers et vous manifestez d’une manière incidente votre aver- sion pour les exhumations de noms archaïques, qui est si conforme à ma manière de voir, que je me permets de vous en témoigner ma satisfaction. J’ai moi-méme, après Schaum, Stàl, de Marseul, Abeille de Terrin, etc., etc., combattu pour la meme cause, ainsi que vous avez pu le voir dansmon article intitulé . « La loidepriorhé et la loi de prescription » (Ann. Fr., 1880, p. 33) et dans la préface de mon Catalogue des Hémiptères, 1875, mais tout cela n'aboutit à rien; le nouveau Caialogus Coleop'erorvm Europce ne fera qu’aug- menter le mal par les excès de ces changements de noms, et si on n’y porte remède, la génération eniomologique qui s’élève ne com- prendra plus rien aux écrits de la précédente. Je trouve, comme vous et M. Weyers, grotesques, ridicules, insensés, les changements de Bruchus en Mylabris, de Byrrhus en Cislela, de Ptinus en Bruchus, etc., etc., qui vont faire de notre chère science une Babel entomologique. Je les déplore non seu- lement parce que la nomenclature binaire va devenir insuffisante, puisque les adeptes de ces changements sont déjà obligés d’employer troD ou quatre noms et de dire, par exemple : Mylabris pisomm CLIX L. ( Bruchus pisi auct.), Cistela pilula L. ( Byrrhus auct.1); je les déplore surtout parce que beaucoup de noms d’insectes sont sortis du domaine de la science spéciale pour tomber dans la science générale et même dans la science élémentaire. On apprend aux médecins, pharmaciens, etc., que les Mylabres sont des insectes vésic.mts qui peuvent remplacer la Cantharide; aux jardiniers, que les Bruches dévorent les graines des pois et des haricots. Tout cela devient faux ! Quel ridicule pour les entomologistes ! Le nouveau catalogue s’est livré à de tels excès de changements de noms, que, sans la synonymie, il devient incompréhensible; mais les auteurs, dans leur zèle aveugle, ne se sont pas aperçus qu’ils ont attribué plusieurs fois le même nom ancien à deux espèces différentes (’2) ; ce qui est la meilleure critique de cette manière de faire. Mais sur tout cela, nous sommes parfaitement d’accord : le mal est grand, il grandit tous les jours; quel remède y opposer5 Vous dites » par une résistance énergique, en restant obstinément attaché aux noms consacrés par 1 usage de trois quarts de siècle ». C’est très vrai, mais c.’est un moyen un peu platonique et peu efficace; il faut entrer résolument dans la lutte et opposer catalogue à catalogue. Je ne connais que ce moyen qui puisse avoir une réelle efficacité. Pourquoi la Société belge, qui a de l’argent et, ce qui vaut mieux, des membres actifs, zélés et animés des meilleures intentions, ne publierait-elle pas un catalogue basé sur le principe de la priorité modérée par la prescription et surtout sur le principe du bon sens5 Ce catalogue, embrassant la faune paléarctique, généralement étudiée par tous les entomologistes de l’Europe, devrait être pra- tique et servir à la fois aux études, aux échanges et au classement des collections. Pour cela, une édition imprimée sur un seul côté ou sur une seule colonne (comme mon Catalogue des Hémiptères) pourrait servir d’étiquettes ou de registre de notes et serait bien vite appréciée. Chargez-vous de ce catalogue avec votre ardeur habituelle, vous rendrez grand service; trouvez des collaborateurs et ouvrez une souscription. Je m’inscris d’avance pour plusieurs exem- plaires. (') Cet auctorum est la meilleure pr euve que le nom doit rester, et il devrait servir de pierre de touche dans les cas douteux. (’2)- Exemples : Curculio scaher !.. au Trachyphlœus scaber et h l'Otiorhynchus seplenLrionis. — Dyliscus minimus Scop. au Bidessus geminus Eab.ctu 1 ’Hydro- porus granularis Lin. <:i.\ M. Kerremaus pen.se que nous devons déclarer que les entomo- logistes belges s’associent, complètement, à la réprobation que témoigne M. Puton contre des agissements qui font de la nomen- clature entomologique un véritable gâchis. 11 s’excuse sur son inexpérience d’avoir suivi le Catalogue de Stein et Weise pour les noms du Catalogue des Coléoptères de Belgique qu’il a publié en 1880. S’il avait aie recommencer aujourd’hui, il entrerait dans la voie de protestation conseillée par M. Puton. M. Donckier fait remarquer qu’une nouvelle édition du Catalogue des Coléoptères d’Europe de M. de Marseul est en préparation et qu’on peut s’attendre à lui voir remplir le rôle d’antidote contre les catalogues allemands, qui chaque jour dépassent, en modifica- tions des noms consacrés, les limites du vraisemblable. M. Y an Segvelt fait voir un exemplaire de la variété spretus du Procrustes coriaceus pris autrefois (6 juillet 1875) àRurnpst, près de Malines. L’existence de cette variété en Belgique était encore dou- teuse. L’exemplaire exhibé a les côtes caractéristiques de cette variété parfaitement marquées. M. Devaux, qui avait dirigé l’excursion de la Société du 9 mars, n’étant pas présent à la séance, le rapport sur cette excursion, où étaient présents MM. Devaux, Kerremans, Lameere, Preudhomme de Borre, Remy, Yandervelde et Willain, est ajourné à la prochaine séance. L’ordre du jour appelle le choix d’une localité pour l’excursion du 11 mai. Sur la proposition de M. Weinmann, qui dirigera l’excur- sion, la localité choisie est une côte sablonneuse. située au bord de la Lasne, entre le village de Genval et le hameau des Bourgeois. On partira de Bruxelles (Quartier-Léopold) à 8 h. 55 m. du matin, pour arriver à Rixensart à 9 h. 35. M. Donckier annonce que notre collègue M. Dietz a à vendre d’occasion les tomes I à IV de Nafurgeschichie der hv-ekten Deutsçhlancls, d’Erichson, Schaum, etc. Il en propose l’acquisition pour la bibliothèque de la Société. Il sera statué sur cet objet à la prochaine assemblée mensuelle. La séance est levée à 9 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. Série III. — N° 45. Assemblée mensuelle du 3 mai 1884. PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS. Présents : MM. Bergé, Capronnier, De Lafontaine, De Le Court, Demoor, Devaux, Duvivier, Fologne, Fondu, Jacobs, Kerremans, Lallemand, Lameere, Maurissen, Pfaff, Remy, Vanden Branden, Vandervelde, Yan Nerom, Van Segvelt, Vernieuwe, Weinmann et Preudhomme de Borre, secrétaire. MM. de Bormans et H. Donckier de Donceel ont fait excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 1/4 heures. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 5 avril est approuvé. Plusieurs erreurs typographiques sont signalées par MM. Roelofs et Duvivier dans les deux Comptes-rendus précédents et feront l’objet d’un errata. Le Président annonce la perte que la Société vient de faire d’un de ses membres effectifs, entomologiste anglais distingué, sir Sidney Smith Saunders, décédé à Londres le 15 avril. M. Joseph du Trieu de Terdonck, membre associé, a été admis, sur sa demande, au nombre des membres effectifs. Le Président dépose un certain nombre de tirés à part des discours qu’il a prononcés au Sénat en faveur des sociétés scien- tifiques menacées de perdre les subsides que le Gouvernement leur accordait. M. le Ministre de l’Intérieur, devant ces protestations, est revenu à des dispositions plus favorables pour nous. L’assemblée vote des remerciements à M. de Selys. Une lettre de reconnaissance sera aussi adressée à M. le professeur Crocq, ANNALES DE LA SOC. BNTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. I CLXII sénateur et président delà Société Royale Malacologique, qui, dans cette discussion, s’est joint àM. de Selys pour plaider la cause des sociétés scientifiques et de leurs publications. Correspondance. Le Secrétaire donne encore lecture de quelques réclamations qu’il a reçues au sujet de publications égarées à la poste. Il fait remarquer que l’envoi de nos bulletins renfermant ces plaintes à M. le Ministre des Travaux publics ne produit pas de résultats bien satisfaisants jusqu’à présent. Nos réclamations sont transmises hiérarchiquement à l’administration centrale des Postes, laquelle exige toujours que chaque réclamation donne lieu à de la paperas- serie; en un mot, pour chaque numéro manquant, un imprimé est fourni, sur lequel l’expéditeur et le destinataire ont chacun à s’escrimer un quart d’heure pour répondre à dix-neuf questions posées en français et en flamand. Ce procédé n’a qu’un résultat : dégoûter le public de faire des réclamations. Prenons patience, en espérant que les employés de la Poste prendront désormais plus de soin de nos expéditions, avertis qu’ils ont été de notre mécon- tentement. La Société des Sciences naturelles d’Offenbach nous annonce la célébration du XXVe anniversaire de sa fondation, le dimanche 11 mai. — Une lettre de félicitations lui sera adressée. La Société des Naturalistes de Berne nous adresse ses publica- tions, ainsi que la Société Helvétique des Sciences naturelles. La Société Entomologique Suisse nous fait un semblable envoi en nous accusant réception de l’envoi de nos Annales. Les Académies des Sciences de Modène et de Cordoba, l’Institut Royal Lombard des Sciences et des Lettres et les éditeurs de Science nous remercient pour l’envoi de nos publications. MM. E. Deyrolle, à Paris, et Steigerwald, à Chetebor (Bohême), envoient des catalogues d’insectes à vendre. M. de Borre fait voir une loupe de la fabrication de F. Sartorius, à Gôttingen. Ce genre de loupe, prise par demi-douzaine, coûte sept francs la pièce. Notre collègue M. E. Yan den Broeck, qui lui a procuré cette occasion si avantageuse, se propose d’aller cette année à Gôttingen et se chargera volontiers des commandes que ses collègues voudraient faire de loupes semblables. Adresser les demandes au Secrétariat. Rapports, lectures, communications. L’assemblée ajourne à la prochaine séance la lecture des rap- ports en retard sur les mémoires présentés à la séance précédente par MM. de Borre et Kerremans. CLXIII Le Secrétaire donne lecture du travail suivant : DESCRIPTION D’UN COLÉOPTÈRE NOUVEAU DU CHILI par le R. P. Fr. Marie-Joseph BELON, des Frères Prêcheurs. En étudiant, pour les décrire, un certain nombre de Lathridiens provenant du Chili, j’ai rencontré, confondu parmi eux, un insecte que j’ai tout lieu de croire inconnu aux entomologistes. Du moins, malgré toutes mes investigations, il m’a été impossible de le rap- porter à aucune des espèces publiées jusqu’ici. Aussi ai-je pris le parti de le décrire, ainsi que le genre nouveau dont il doit consti- tuer le type. Cette publication, en même temps qu’elle fera con- naître un type intéressant, aura, je l’espère, l’avantage d’attirer l’attention des savants sur cette bestiole microscopique, et d’en- courager des recherches ultérieures sur son organisation et ses affinités, demeurées obscures en plusieurs points, comme sur ses mœurs et ses premiers états, dont nous ne savons absolument rien. Colovocerida, nov. gen. ('). Corpus ovatum, convexum. Caput thoraci insertum. Mandibulæ apice bifidæ. Palporum maxillarium4 articuli subæquales, oblongi; ultimo crassiore, ovato. Frons plana, ab epistomate haud distincta. Antennæ rétractiles, 11-articulatæ, sub margine capitis insertæ, 2 prioribus articulis longioribus subæqualibus; 3-9 valde trans- versis; clava subovali, bi-articulata (ultimo articulo multo minore atque inter pubem apicalem vix distincto). Oculi distincti, minimi, oblongi. Pronotum transversum, antice profunde emarginatum (angulis anticis acutis, usque ad oculos productis), basi arcuatum, angulis posticis rotundatis. Scutellum nullum aut inconspicuum. Elytra oblonga, basin prothoracis amplectentia ; epipleuris ad humeros et metasternum latis, fere usque ad apicem distinctis. Prosternum obtriangulare, apice coxas anticas attingente. Meso- sternum pentagonum, prosterni partem obtegens, ultra coxas médias triangulariter productum. Metasternum subtrapeziforme, antice versus coxas intermedias arcuatum, late inter coxas posticas productum ibique truncatum. Abdomen segmentis 5 compositum : 1« longiore, linea femorali intus subarcuata et apicem fere attin- gente signato; 2°, 3° et 4° brevioribus, subæqualibus; 5° singulis præcedentibus longiore. Coxæ anticæ contiguæ, 4 posteriores valde distantes. Acetabula antica retrorsum aperta. Femora dilatata, (*) (*) Colovocera, nom de genre; efôoç, forme. CLXIV ovata. Tibiæ robustæ, extus rectæ et versus apicem 6 aut 7 setis lateraliter instructæ, intus arcuatæ, pubescentes; calcaribus api- calibus inter setas vix distinctis. Tarsi 4-articulati ; postici articulis simplicibus, longius ciliatis, 1° et 2° elongatis, fere æqualibus, intime unitis (sutura ægre distincta); 3°breviore; 4° duobusprimis simul sumptis circiter æquali ; unguiculis haud dentatis, simpli- cibus; onychio nullo (*). Colovocerida unicurva Belon. Oblongo-ovata, leviter convexa, ferruginea; confuse, parum dense ac subtiliter punctulata; breviter pubescens. — Long, cir- citer 1 mill. Cet insecte a été recueilli au Chili, sans désignation plus spéciale de localité. M. Edm. Reitter l’avait reçu jadis de M. Kirsch, phar- macien à Dresde. Bien qu’il fût unique dans ma collection, je n’ai pas hésité à le sacrifier pour être à même d’en étudier plus com- plètement les diverses parties, que je conserve à l’état de préparats microscopiques. Au premier abord, on dirait qu’il appartient au genre Colovocera Motsch., ou du moins qu’il doit rentrer dans la famille des Lathri- diidœ et faire partie avec elle de la tribu des Merophysini. La ressemblance extérieure est tellement frappante, qu’il est difficile de se défendre de cette impression, que j’ai traduite par le nom imposé au genre. Mais, lorsqu’on examine avec soin les détails de sa structure, on reconnaît bientôt qu’on a sous les yeux un nou- veau cas de mimétisme comme on a déjà pu en constater plusieurs dans le domaine de l’entomologie. A défaut de renseignements sur les mœurs de ce minuscule coléoptère, j’ai dû me borner à recher- cher dans son organisation les indices de ses véritables affinités et de sa place systématique la plus probable. Malgré la présence de plaques fémorales sur le premier segment de l’abdomen, je ne pense pas qu’on puisse le rattacher aux Cocci- nellidœ, dont il s’éloigne par un bon nombre de caractères assez importants. Il ne faut pas songer non plus à le ranger parmi les Colydiidœ , bien que cette famille, où les tarses sont, comme ceux de notre insecte, composés de quatre articles simples, renferme des formes plus ou moins analogues à celles qu’on rencontre chez les Lathridiidœ ; mais, sans parler de quelques autres détails essen- tiellement différents, l’organisation des arceaux du ventre s’oppose (*) A l’exemple de Le Conte et de plusieurs savants, je donne le nom d ’ony- chium, non pas à l’article angulifère, mais à un appendice situé entre les crochets et armé ordinairement de deux soies, Afterklaue de Redtenbacher et de Seidlitz. CLXV à cette réunion. Il semble plus rationnel d’introduire le genre Colovocerida dans la petite famille des Myceiœidœ, telle qu’elle a été constituée par Jacquelin Du Val (C'en. Col., II, p. 219), et plus récemment par M. Reitter (Bestimmungs-Tabellen, 1, 1879, p. 22), car il en possède tous les traits principaux, et il ne paraîtra point déplacé à côté des types divers qui se rapprochent par la réunion d’un ensemble de caractères ayant une valeur incontestable. Dans la lettre accompagnant cette note, M. Belon disait : " Si quelques-uns de nos collègues possédaient dans leurs cartons quelques exemplaires de Laihridiidæ, provenant soit du Chili, soit de la Nouvelle-Zélande, je leur serais bien reconnaissant de vouloir bien me les communiquer, car^ je prépare deux petits mémoires sur les Lathridiens de ces deux faunes, et les matériaux ne sont pas aussi nombreux que je le souhaiterais. * M. Kerremans demande la parole et fait la lecture suivante : A PROPOS DE LA LETTRE DE M. PUTON. Il y a environ dix ans, notre confrère M. Gehin, dans ses remar- quables Lettres sur les Carabides, se prononçait franchement contre les remaniements synonymiques auxquels se complaisent tout particulièrement nos confrères d’outre-Rhin, qui recherchent laborieusement dans des documents préhistoriques si telle espèce, admise par tout le monde sous un nom connu et consacré depuis longtemps par l’usage, ne doit pas être dénommée d’une autre façon de par l’autorité très contestable d’un entomologiste obscur dont les travaux étaient restés jusqu’ici ensevelis dans l’oubli ou l’indif- férence. Il citait, entre autres singularités, le cas du Cychrus rostratus Linné, que les partisans de la priorité à outrance auraient voulu changer en Cychrus caraboides Linné. Ce Carabide, placé d’abord par Linné dans le genre Tenebrio, sous le nom de Tenebrio caraboides, fut reconnu peu après par l’auteur lui-même comme devant entrer dans son grand genre Carabus ; il rectifia son erreur, et, pour éviter le pléonasme passa- blement vicieux de Carabus caraboides, il changea le nom spéci- fique en celui de rostratus, dont Fabricius fit, plus tard, le type de son genre Cychrus. Ce qui n’était, il y a dix ans, qu’une tentative, est devenu aujour- d’hui un fait accompli, de par l’autorité de MM. von Heyden, Reitter et Weise. On remarque, en effet, dans leur nouveau Cata- CLXVI logue, que le Cychrus rostraius s’appelle maintenant carahoicles. On nous impose ainsi une erreur de l’illustre auteur du Systema, erreur corrigée par Linné lui-même, et l’on change un nom adopté par tous les entomologistes depuis plus de cent ans. C’est ce qu’on pourrait appeler le comble de la priorité ! Cette déplorable manie, dont nous avons pu apprécier les ennuis, pourrait bien être la source d’une petite exploitation qu’il importe de dévoiler dans l’intérêt des collectionneurs distraits ou... naïfs. La plupart des marchands qui publient des catalogues de vente sont établis en Allemagne et en Autriche, où sévit particulièrement l’épidémie de la priorité. Ils s’empressent donc d’adopter le classe- ment le plus récent, en même temps que le tout dernier nom adopté à chaque édition comme désormais le seul authentique et invariable. Mais les listes ainsi dressées ne mentionnent ni la synonymie, ni le nom d’auteur, ce qui fait qu’un commençant ou même un entomolo- giste très sérieux, mais momentanément distrait ou dérouté par ces remaniements, remarque, en pointant ces listes, qu’il lui manque, par exemple, le Cychrus caraboid.es, le Bruchus Aubei, la Cantharis fusca ou le Mylabrispisorum.il commande ces espèces, dont il n’a jamais entendu le nom, reçoit des vulgarités telles que Cychrus rostratus, Ptinus Avbei, etc., et le tour est joué. Il semble que là aussi il y ait lieu de se méfier de ces innovations vexatrices, que l’on serait en droit de qualifier d’une tout autre façon. Quant à la prétendue atteinte que notre indifférence pour la priorité quand même semble porter aux droits sacrés de l’auteur d’une première description, si imparfaite qu’elle fût, je trouve cette raison étroite et mesquine, peu en rapport avec l’ampleur de vues qui distingue les vrais savants, et je doute que les Linné, les Fabri- cius, les Latreille et les Schônherr eussent réclamé la priorité avec l’âpreté que mettent aujourd’hui certains entomologistes à déterrer, à dénicher des manuscrits poudreux. La vraie science, et c’est un de ses mérites, est modeste. Enfin, si l’on constate, d’une part, qu’à chaque nouvelle édition de nouveaux noms remplacent ceux qu’à l’édition précédente on avait déclarés les seuls vrais et désormais invariables, et, d’autre part, que les noms consacrés par l’usage ont du moins l’avantage de rester fixes et immuables, on sera tenté d’admettre les derniers généralement adoptés. Il est, du reste, un moyen bien simple d’éviter les difficultés de ces changements de noms, qui rendent, pour les commençants, les sciences naturelles si rebutantes. C’est de ne pas en tenir compte et de s’en tenir au nom donné par le monographe le plus apprécié d’un groupe ou d’un genre. CLXVII J’estime, pour ma part, qu’il y a, dans l’étude des sciences natu- relles, trop de points restés douteux et encore plus de faits totale- ment inconnus pour s’amuser à des niaiseries pareilles. Etudions les mœurs, décrivons des espèces et surtout les larves encore inconnues de la plupart de nos insectes indigènes, recher- chons les lois de la distribution géographique, dirigeons nos efforts vers une classification raisonnée, et, si peu que nous fassions dans ce sens, nous rendrons à notre chère science plus de services qu'en décrétant, par exemple, que les Ptinus sont devenus des Bruchus, ceux-ci des Mylabris, et les Telephorus des Cantharis, ce qui, comme le fait justement remarquer M. Puton, doit gêner considé- rablement les pharmaciens, qui croyaient les Mylabris et les Can- tharis des vésicants, et les agriculteurs, à qui l’on apprenait à se méfier des Bruchus. Qui sait? Nous apprendrons peut-être un jour que les Golialhus sont des Bembiclium, et les Prioniens des Staphylinides, ce qui constituera un progrès réel et inappréciable pour l’entomologie. M. de Borre dit qu’en 1684, un naturaliste suisse, Muralto, a très bien décrit la Cetonia aurata sous le nom de Cantharis Âlclro- vandii. Il est vrai qu’à la même époque, ce Muralto donnait le même nom de Cantharis à une espèce d’Hémiptère. Espérons qu’on ne va pas transformer pour cela les Cétonides en Cantharidides, ce qui aurait pour résultat de mettre d’accord les Vésicants et les Téléphorides, qui se sont disputé le nom de Cantharis. M. de Borre donne ensuite lecture de la note suivante : De la validité spécifique des GYRINUS COLYMBUS Er., DISTINCT US Aubé, CASP1US Ménètriés, LIBAN US Aubé et SUFFR1ANI Scriba. Pour commencer, je ferai remarquer que je viens d’examiner minutieusement environ deux mille exemplaires de Gyrins, tant de Belgique que de diverses autres contrées d’Europe et régions voisines; j’entends parler du genre Gyrinus, tel que le circonscrit M. le Dr Régimbart dans son travail monographique (Annales de la Société Entomologique de France, 1883). De cet examen est résulté pour moi le plus grand doute sur la validité d’un certain nombre d’espèces assez généralement distin- guées comme telles par les auteurs et où je serais plutôt disposé à ne voir que des variations, ou tout au plus des races d’une commune et bien légitime espèce, le Gyrinus natator Linné. A côté de ce Gyrinus natator L., dont on avait séparé autrefois un Gyrinus mergus Ahrens, la plupart des auteurs qui ne s’occu- CLXVIII pent que de la faune de l’Europe occidentale reconnaissent une deuxième forme spécifique, le G. colymbus Er., et parfois une troi- sième, le G. distinctus Aubé. M. Régimbart réunit colymbus et distinctus et, les fusionnant encore avec des formes orientales, le libanus Aubé et le caspius Ménétr., les réunit toutes sous ce dernier nom, le plus ancien des quatre : il remonte à 1833. Quels sont les caractères qui distingueraient ce caspius (Mén.) Régimb. du G. natator L.? En creusant bien les descriptions de tous les auteurs, je n’en trouve qu’un, plus ou moins satisfaisant. Il se résume dans ce que dit la dichotomie de M. Bedel ' {Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, I, p. 285) : Fond des élytres absolument poli natator. Fond des élytres (fortement grossi)semé d’un poin- tillé imperceptible colymbus. Or, ceci est un caractère tout à fait subjectif, tout à fait subor- donné au grossissement des lentilles dont ‘dispose l’observateur, à l’acuité de sa vue, à la circonstance que celle-ci sera plus ou moins fatiguée. Avec de puissants grossissements, il n’est pas de Gyrinus qui reste absolument imponctué ; avec des grossissements peu intenses, tous paraissent lisses, et l’expression imperceptible employée par M. Bedel exprime trop bien combien ce caractère est illusoire. Ce serait, entre les natator et les colymbus, une limite trop difficile à saisir, trop facile à déplacer. Pour ce qui est de la taille plus forte qu’on s’accorde à assigner au colymbus, il est assez naturel que, si la ponctuation se distingue mieux, ce soit sur des exemplaires de grande taille; et il faut remarquer que, dans le natator, il y a de grandes différences de taille, comme généralement dans toute espèce commune et à distri- bution géographique vaste. Pour la nuance rouge des épipleures, de la poitrine et du segment anal, pour la forme de la troncature des élytres et de ses angles, pour l’intensité respective de la ponc- tuation striale du disque et des côtés de l’élytre, quand on examine par centaines les exemplaires du G. natator, ils nous offrent tant de variation à cet égard qu’il serait impossible, je crois pouvoir l’affirmer, de trouver un hiatus suffisant pour y placer la limite d’une espèce à en séparer par les susdits caractères, pris seuls ou réunis. ' Ce qui m’a paru le plus plausible à admettre, c’est que les exem- plaires des contrées de l’Orient, auxquels on a appliqué d’abord le nom de caspius dans les provinces caucasiques, et de libanus en Syrie, joignent à une taille assez forte une intensité relative- ment supérieure de cette imperceptible ponctuation des inter- stries. Mais il n’y aurait sans doute lieu d’y voir qu’une race CLXI.X orientale du Gyrinus natator L.,.race moins concrète que ne l’est, par exemple, la race lithuanienne, plus courte et plus large, le Gyrinus Wankowiczi Régimb. Dans nos contrées occidentales, les individus qui, par leur taille et leur ponctuation interstriale apparaissant avec un effort oculaire moindre que pour les autres, se rapprochent de ces races orientales, ont donné lieu, un peu trop gratuitement, je pense, à la création de ces Gyrinus colymbus Er., et clistinctus Aubé, qu’il n’est plus du tout possible de bien délimiter lorsqu’on se trouve en présence de milliers d’exemplaires réunis de tous côtés, au hasard et sans idées préconçues. J’ai remarqué aussi que, dans sa notice sur les Gyrinides anglais ( Entomol . Monthly Magazine, Y, 1868, p. 57), notre savant col- lègue M. D. Sharp faisait du G. distinctus Aubé une espèce dou- teuse, une variété peut-être du G. bicolor. Cela voudrait dire que, dans les collections qui lui étaient soumises, on donnait le nom de distinctus à tout autre chose que dans les collections du continent. Rien, en effet, de commun entre les formes du G. natator et des espèces ou pseudo-espèces affines et les Gyrins à corps semi-cylin- drique, tels que le bicolor et Yelongatus. Il me reste à dire un mot du Gyrinus Suffriani Scriba. Mon doute sur sa validité spécifique n’est pas aussi accentué, mais j’incline également à penser qu’il ne réunit pas dans ses caractères diagnostiques ce qu’il faudrait pour en faire une véritable espèce. Il a la taille des petits exemplaires du natator. M. Bedel dit qu’il a le sommet des élytres retroussé ; il serait sans doute plus exact de dire que tous les Gyrinus ont ce sommet retroussé et que les petits exemplaires qu’on appelle Suffriani l’ont plus retroussé que d’autres. L’oblitération plus ou moins complète du petit collier de points dessinant une strie fermée sur ce bout de l’élvtre, est un caractère que j’ai observé chez des G. natator très typiques. La couleur plus foncée de Vépipleure ne dit rien, le G. natator offrant toutes les nuances, jusqu’à des exemplaires où elle est si assombrie qu’elle les rapproche du G. marinus. Quand on suit les vieux errements des collections, tant publiques que privées, quand on veut limiter le nombre d’exemplaires appelés à y représenter les espèces, quand, à la chasse, au lieu de tout capturer, on veut commencer l’étude, on arrive à ne prendre et à ne conserver que des exemplaires choisis, où les différences s’accen- tuent, et, les intermédiaires n’étant pas en présence pour les ratta- cher, il n’est que trop aisé de découvrir des spécificités assez imaginaires et de méconnaître ce qu’il y a souvent de factice dans celles que nos devanciers ont cru reconnaître. Mais, si on veut se donner la peine de prendre les choses telles qu’elles sont dans la CLXX nature, de rassembler des multitudes d’exemplaires les yeux fermés, sans se laisser entraîner à des triages qui nous égarent, si ensuite on s’impose la tâche lente d’un examen consciencieux de tous les matériaux, on arrive à des vues tout autres et qui abou- tissent à cette conclusion : Lorsqu’une espèce est très commune, très abondante, répandue sur une étendue de pays considérable, comme le Gyrinus natator, elle varie considérablement par tous ses caractères, et suivant les localités, et dans la totalité de son aire ; il s’y rencontre des races, des sous-espèces, des variétés, que, si l’on n’y prend garde, on élèvera à la dignité d’espèces. Soit; appelons-les espèces, mais ce ne seront pas des espèces de la valeur des autres, car nous n’arri- verons pas, quand nous nous priverons de faire des triages et éliminations arbitraires, à tracer entre elles ces limites précises de caractères qui font la véritable spécificité en zoologie. Après cette lecture, M. de Borre fait circuler un exemplaire monstrueux de Ccirabus auralus offert à la Société par M. M. Kraus, et lit à ce sujet la communication suivante : Le lü avril dernier, le père de notre collègue, M. Kraus, a pris à Berbourg, dans le grand-duché de Luxembourg, une femelle du Carabus ciuratus offrant un cas de polymélie remarquable, consis- tant dans la présence d’une septième patte bien complète et très développée, quoique non utilisable, doublant la patte intermédiaire du côté droit. La cavité cotyloïde s’est élargie et la partie adja- cente de la saillie antérieure du métasternum s’est par suite obli- térée, en même temps que l’épisternum se déformait en donnant naissance, vers son bord antérieur, à une protubérance large et pointue. De la cavité cotyloïde, immédiatement derrière la patte normale (laquelle est de tout point régulière et semblable à la patte gauche correspondante, chose rare chez les monstres), sort la hanche accessoire, un peu basse, présentant un trochanter aussi développé que celui de la patte normale; la cuisse, de longueur ordinaire, est grêle et se déforme en s’arquant sous la cuisse nor- male, qui la comprime contre la protubérance épisternale dont j’ai parlé plus haut ; elle présente un bord fort plissé transversa- lement; le tibia, de longueur égale au tibia normal, mais un peu atrophié en épaisseur et rugueux au sommet, continue cette cour- bure, en se portant en avant au-dessus de la patte antérieure, et il vient aboutir en face du bord antérieur du prosternum; là commence un tarse de cinq articles, un peu plus courts que ceux de la patte normale; ses crochets n’ont que la moitié de la taille des crochets de celle-ci. Ce tarse continue fortement l’incurvation CLXXI commencée par la cuisse et le tibia, de sorte que ce membre, que je n’ai pas vu, d’ailleurs, à l’état vivant, se présente comme une spirale assez irrégulière se glissant entre le corps et les deux pattes antérieures du côté droit et venant faire son dernier cro- chet sur le devant de la poitrine. Je remarque enfin que l’exem- plaire lui-même n’a pas l’axe du corps bien droit, mais formant, au contraire, une convexité du côté où la nature l’a gratifié d’une patte de trop. M. le Dr Fromont nous adresse les deux notes suivantes : Note sur l’élevage des larves de Longicornes ET AUTRES XYLOPHAGES. En écrivant ces lignes, je n’ai nullement la prétention de faire connaître du nouveau ; depuis longtemps d’illustres observateurs ont publié des travaux remarquables sur ces matières, et il serait trop présomptueux de ma part de vouloir y ajouter quoi que ce soit. Mon but est simplement d’indiquer à mes jeunes collègues un moyen facile d’étudier une branche de l’entomologie qu’on néglige généralement beaucoup trop. De nos jours, en effet, un grand nombre d’amateurs se bornent à capturer les insectes et à les classer dans des cartons sous des noms plus ou moins barbares, sans s’occuper le moins du monde de leurs moeurs et de leurs métamorphoses. Cependant, c’est dans cette étude qu’ils trouveraient le plus de jouissance et les surprises les plus imprévues. On me répondra qu’il existe sur ces matières des ouvrages spé- ciaux, à l’aide desquels on peut acquérir des connaissances très étendues sans se fatiguer dans des recherches dès lors inutiles. Sur ce point, nous sommes d’accord, mais cela ne doit pas empê- cher le jeune adepte de lire dans le grand livre de la nature et de vérifier par lui-même ce qu’il aura appris dans les travaux des spécialistes; un fait qu’il aura contrôlé lui-même acquerra plus de poids à ses yeux, et, n’eût-il que le plaisir d’obtenir pour ses collections des insectes d’une fraîcheur irréprochable, il serait déjà amplement dédommagé de ses peines. Il y a quatre ans, en décortiquant des troncs de chênes morts, couchés dans la forêt de Soignes, je fus frappé de la prodigieuse quantité de larves de Longicornes qui creusaient leurs galeries sous l’écorce de ces arbres. Les insectes de cette famille étant loin d’abonder dans notre pays, l’idée me vint aussitôt de tenter l’élevage d’un certain nombre de ces larves, afin d’obtenir l’in- CLXXII secte parfait et d’étudier leurs métamorphoses, si cela était possible. Ma tentative ayant réussi au delà de mes espérances, je l’ai renouvelée depuis, chaque année, en étendant le cercle de mes recherches, et les résultats que j’ai obtenus m’engagent à faire connaître le procédé que j’ai employé pour y parvenir. Ce procédé, simple et facile à mettre en pratique, rend l’élevage des larves xylophages aussi aisé que celui des chenilles de Lépi- doptères; il permet, en outre, d’étudier avec la plus grande facilité, et pour ainsi dire au coin du feu, les diverses phases de la vie larvaire et les métamorphoses ultimes de l’insecte. Voici en quoi consiste ce procédé : Taillez, soit dans le bois, soit dans l’écorce de l’arbre mort où vivent les larves, de petites lattes que vous ajustez deux à deux, de façon qu’elles se correspondent exactement comme les deux valves d’une coquille. Ces lattes étant ainsi accouplées, creusez dans l’une des deux une petite excavation de dimensions propor- tionnées à celles de l’insecte que vous désirez y placer : cette cavité étant achevée, déposez-y délicatement la larve et recouvrez à l’aide de la seconde latte, en ayant soin que le ver, en s’agitant, ne laisse passer hors de la cavité une portion quelconque de son corps, qui serait infailliblement écrasée lors de la fermeture des liens. Disposez alors autour de ces couples de lattes deux ou trois ligatures en fil de fer étamé, que vous serrez à l’aide d’une pince à torsion. Ne placez jamais deux larves dans la même couple de lattes, car ces vers s’entre-tuent dès que leurs galeries viennent à se ren- contrer. Lorsqu’il s’agit d’élever des larves de grandes dimensions, au lieu de lattes, employez de petites bûches que vous fendez longi- tudinalement ; pour le reste, le procédé est le même. Les dimensions de ces lattes ou de ces bûches doivent être proportionnées à la taille des larves, afin de leur procurer la nour- riture en excès jusqu’à leur complet développement, sinon vous n’obtiendriez que des sujets de petite taille. Parfois, cependant, quand vous commencerez l’élevage d’une larve ab ovo ou bien capturée dans le premier âge, il sera néces- saire de la placer d’abord dans des lattes de petites dimensions, faites d’écorce ou de bois tendre; l’année suivante, vous la trans- férerez dans des bûches plus dures et plus volumineuses. Voici, d’ailleurs, quelques dimensions qui donneront une idée exacte de la chose : Larves de Liopus nebulosus et de Callidium variabile : lattes d’écorces de chêne mort, 10 cent, x 2 cent. CLXXIII Rhagium inquisitor Fab., Saperda scalaris : lattes d’écorces de chêne mort, 20 cent, x 3 cent. Strangalia melanura : lattes de sapin en voie de décomposition, 10 cent, x 2 cent. Asemum striatum : petites bûches de sapin ramolli par l’humi- dité, 15 cent, x 2 cent. Spondylis buprestoides : bûches de sapin, 15 cent, x 3 cent. Prionus coriarius : bûches de hêtre ou de sapin légèrement pourri, 30 cent, x 4 ou 5 cent. Quand vous aurez une certaine quantité de bûches ainsi pré- parées, il sera nécessaire d’indiquer chaque espèce de larve à l’aide d’un signe particulier fixé aux ligatures, afin de pouvoir, au besoin, retrouver l’espèce quand vous voudrez l’étudier. Il faut aussi les disposer avec ordre, afin d’économiser la place tout en conservant une bonne aération ; le rangement en bûcher est bon, mais il a l’inconvénient de laisser trop de contact entre les bûches, ce qui permet souvent aux larves de passer d’une pièce dans l’autre, chose toujours fâcheuse. Voici un moyen de remédier à cet inconvénient : Au fond d’une caisse large et peu profonde, enduite d’une bonne couche de couleur claire, et dont une des parois au moins est garnie de toile métallique, vous disposez des cadres allongés formés de petites tringles de bois; vous placez là-dessus une rangée de bûches assez espacées les unes des autres pour ne pas permettre le contact; sur cette rangée, vous disposez de nouveau des cadres supportant une seconde rangée de bûches et ainsi de suite : placez cette caisse dans un jardin, à l’ombre, en été, dans un grenier à l’abri des gelées, en hiver. Cette disposition permet une aération parfaite, et, lors de l’éclo- sion, les insectes ne sont pas exposés à venir butter contre les bûches voisines; la surface d’évaporation étant plus grande, les arrosements doivent être plus fréquents ; mais, par contre, elle empêche l’excès d’humidité, plus redoutable qu’un peu de séche- resse. Avec un peu d’habitude, on en arrive d’ailleurs bien vite à reproduire avec assez d’exactitude les conditions où se trouvent les larves dans l’état de nature. Enlevez de temps en temps, à l’aide d’une brosse rude, les moi- sissures qui se développent sur vos bûches, et veillez à ce que des insectes carnassiers ne pénètrent pas dans la bergerie. Défiez-vous des Staphylinides, des Carabiques et des fourmis, ainsi quedes larves de certains Élatérides, Diptères et Hyméno- ptères, véritables vampires qui anéantiraient rapidement le fruit de vos efforts. C’est ce motif qui, depuis longtemps, m’a fait renoncer à l’emploi CLXXIV de la mousse pour entretenir l’humidité, parce qu’elle renferme une foule de germes de tout genre, Staphylins, Cloportes, Mille- pieds, etc. Yoilàdonc vos larves ensevelies avec tous les égards dus à leur rang. Que va-t-il se passer? Elles vont commencer immédiatement leur travail de mineur, creusant des galeries multiples, se reposant de temps en temps pour effectuer leurs mues, et finalement, pour peu que vous leur ayez donné une aération convenable, une humidité suffisante et une chaleur modérée, elles vous récompen- seront de vos bons procédés à leur égard en donnant naissance à des insectes robustes et de toute beauté. Au point de vue de l'étude, voici les avantages qu’offre ce pro- cédé : La section des ligatures et l’écartement des lattes vous per- mettent de vous rendre compte à tout instant de l’état des larves qui vous apparaissent à nu dans leurs galeries, ce qui est impos- sible lorsqu’on emploie les procédés à bûche d’une seule pièce, à moins de briser tout, chose dangereuse pour l’insecte et qui produit chez lui un ébranlement violent pouvant influencer nota- blement les phases de son existence ; tandis qu’avec le procédé à deux lattes, on ne détruit rien, la bûche s’ouvre et se referme comme une boîte, et l’effet produit sur la larve est à peu près nul. Si l’on a donné trop d’épaisseur aux lattes, le ver peut s’y enfoncer entièrement au lieu de cheminer entre elles ; dans ce cas, il suffit de découvrir prudemment la galerie à partir du point où elle se transforme en tunnel, et l’on arrivera bientôt jusqu’à la fugitive, qui dévoilera les mystères de sa vie ténébreuse. Ce procédé s’applique également bien à l’élevage des larves de Lucanides, Cétonides et autres Xylophages. Si j’ai insisté aussi longuement sur ces détails, c’est afin d’éviter, à ceux qui voudraient expérimenter cet élevage, les nombreux mécomptes qui rebutent souvent les plus intrépides. Note sur les mœurs du Prionus coriarius. Mon excellent ami M. H. Donckier de Donceel ayant eu l’obli- geance de m’indiquer une localité habitée par le Prionus coria- rius, j’y capturai, au mois d’août dernier, trois femelles vierges de cette belle espèce de Longicorne. Loin d’immoler sur-le-champ mes captives, comme font la plupart des amateurs, je les conservai soigneusement en vie, afin d’observer leurs mœurs. Quelques jours après, j’eus la chance de prendre plu- sieurs mâles : j’avais dès lors tous les éléments nécessaires à la reproduction; il ne me fallait que la bonne volonté de mes pen- sionnaires et, certes, elle ne me fit pas défaut. Quand on considère CLXXV les Priones se traînant lourdement sur les troncs, ou voletant pesamment au crépuscule, on ne soupçonnerait pas que ces Pachy- dermes à six pattes soient susceptibles de passions violentes, et cependant il est peu d’insectes aussi ardents en amour. Au point de vue de l’alimentation, j’ignore complètement de quoi ces insectes se nourrissent; je leur ai offert en pâture une foule de substances, feuilles et bois d’essences diverses, fruits, sucre, miel, ils n’ont touché à rien, se bornant à lécher l’humidité qui se condensait sur les parois des flacons. Connaissant par expérience le caractère peu sociable des Lon- gicornes lorsqu’ils sont prisonniers, je les avais placés prudem- ment dans des bocaux séparés, afin d’éviter les mutilations. Munies d’une ample provision de fragments de hêtre pourri, les femelles se tenaient immobiles pendant la journée, se bornant à allonger de temps en temps leur tarière à l’extérieur; vers le soir, elles com- mençaient à se mettre en mouvement, parcourant leurs bocaux en tous sens. Le 18 août, je leur présentai successivement un mâle que je venais de prendre, et, après plusieurs accouplements avec chacune des trois femelles, je le replaçai dans son bocal, m’attendant à le trouver mourant le lendemain. Erreur : je le retrouvai alerte et prêt à recommencer. Mais le surlendemain, il n’en fut plus de même; le Prione, épuisé, fuyait les femelles avec une terreur égale à l’empressement qu’il mettait la veille à les poursuivre. La variété qui existe dans l'accouplement des Longicorncs m’engage à donner quelques détails sur la manière d’agir des Priones. Dès qu’un mâle a découvert une femelle, il se précipite avec impétuosité sur elle; cette dernière l’attend de pied ferme, ses pattes antérieures dirigées en avant, les autres fortement écartées du corps; les plus timides feignent parfois de fuir, mais ce n’est qu’un simulacre. Le mâle la saisit vigoureusement et l’enlace : le mouvement des thorax et le choc de ces corps massifs l’un contre l’autre paraissent une sorte de grincement analogue à celui que fait entendre Y Acherontia Atropos quand on l’inquiète. Ce bruit est assez intense pour s’entendre à plusieurs mètres, et quand il se reproduit plusieurs fois de suite, il permet de déceler la présence d’un couple de Priones dans un buisson. Le mâle enlace l’abdomen de la femelle à l’aide de ses pattes antérieures croisées sous le ventre de cette dernière, un peu en avant des cuisses postérieures; ses pattes moyennes s’entrecroisent de la même façon en arrière de ces mêmes cuisses; quant à ses pattes postérieures, dirigées fortement en arrière, elles embrassent les parties latérales du pygidium et de la tarière dans l’angle CLXXVI formé par la cuisse et la jambe. Les tarses prennent un point d’appui soit sur l’abdomen de la femelle, soit sur le plan où a lieu l’accou- plement. L’extrémité de l’abdomen du mâle s’incurve alors vers la tarière et, l’accrochant vivement, l’étire à la façon des ajutages d’un télescope. Parfois, la femelle darde elle-même sa tarière au-devant du pénis. Pendant toute la durée de l’accouplement, qui ne dure guère plus de deux minutes, le mâle balance ses antennes en avant et ses palpes, agités d’un mouvement continu, caressent l’écusson et la base des élytres de la femelle. Ces accouplements se réitèrent plusieurs fois de suite, le même mâle saisissant toutes les femelles qui sont à sa portée, et ces der- nières acceptant successivement les approches de plusieurs mâles. La fécondation opérée, la ponte ne commence que deux jours après; pour l’effectuer, la femelle cherche un endroit convenable, plongeant sa tarière, avec un soin minutieux, dans toutes les anfractuosités des écorces et dans tous les trous du bois pourri : la sensibilité tactile de cet organe paraît exquise. Quand l’endroit est reconnu propice, la tarière s’allonge d’une manière déme- surée, pouvant alors atteindre jusqu’à 18 et 20 millimètres; elle livre alors passage successivement à plusieurs œufs que la femelle dispose en faisceau les uns à côté des autres. Ces œufs, pondus au nombre de 2 à 8 au plus, à la même place, se succèdent rapide- ment : il n’y a guère qu’un intervalle de 15 à 20 secondes entre la sortie de chacun d’eux ; puis, la tarière se rétracte et l’insecte se met à la recherche d’un nouvel emplacement. Blancs au moment de la ponte, ces œufs prennent une teinte citron au bout d’un quart d’heure, puis passent à l’orange et finalement au brun pâle. Mais cette couleur n’est visible que pour autant qu’ils soient humides, car ils sont revêtus d’un enduit leur donnant un aspect blanc sale quand ils sont secs. Leur forme est celle d’un cylindre légèrement fusiforme, arrondi aux deux bouts, long de 4 à 4,5 millimètres sur 1 à 1,2 millimètre de large. La durée de la ponte varie de deux à trois jours ; la femelle succombe épuisée immédiatement après. Le nombre d’œufs pondus par chaque femelle varie suivant ses dimensions : des trois pondeuses que j'ai élevées, les deux plus grosses m’ont donné 52 et 56 œufs; la petite, qui n’était guère plus grande qu’un mâle, ne m’en a pondu que 21; j’ai donc eu en tout 129 œufs. Ces œufs, abandonnés à une douce chaleur dans des fragments de bois pourri et maintenus à un degré d’humidité convenable, ont donné naissance à de jeunes larves 37 jours environ après la ponte. CLXXVII Sur ces 129 œufs, 15 se sont gâtés, 22 ne purent éclore, les larves n’ayant pu perforer leur coque ; quant aux 92 restant, ils donnè- rent naissance à de petites larves blanches munies de six petites pattes, armées de fortes mandibules noires et couvertes de longs poils incolores, qui se mirent aussitôt à ronger le bois autour d’elles pour se creuser une galerie. Elles ont 5 à 5,5 millimètres de long sur 1 millimètre de large. Voici un résumé de mes observations avec les dates, ce qui permettra d’établir une moyenne : Capture des femelles, 14 et 17 août. Capture des mâles, 18 et 19 — Accouplements, 18,- 19 et 20 — Ponte, 20, 21 , 22 et 23 — Mort des femelles, 22, 23 et 24 — Éclosion des larves, du 23 au 28 septembre. Ces éclosions se sont réparties comme suit : 8 le 23; 11 le 24; 23 le 25; 26 le 26; 20 le 27; et 4 le 28. La durée de l’incubation a donc été de 37 jours en moyenne. Je dois citer ici un fait qui m’a frappé et qui prouve à quel point est développé l’instinct de la conservation chez ces larves. Ayant capturé, quelque temps auparavant, de grosses larves de Prione dans des racines de hêtre mort, je ne trouvai rien de mieux que de placer mes jeunes élèves dans de petites bûches de ce bois, sans réfléchir que cette nourriture, bonne pour des larves robustes, ne convenait pas à des vers aussi délicats. Or, étant connue l’horreur de ces insectes pour la lumière, ils devaient périr d’inanition au cœur des bûches où je les avais placés. Eh bien, il n’en fut pas ainsi : au bout d’un temps plus ou moins long, variant de quelques jours à un mois, la plupart de ces larves perforèrent leurs bûches et je les retrouvai successivement au fond de ma caisse dans l’état où elles étaient quand je les avais séquestrées : elles avaient donc rongé ce bois trop dur pour elles, sans pouvoir y puiser les éléments nécessaires à leur accroissement. En ouvrant ces bûches, je constatai que mes larves les avaient perforées en prenant le plus court chemin, c’est-à-dire en creusant une galerie à peu près perpendiculaire à l’axe des bûches. Quelques-unes de ces larves seulement, placées dans des bûches dans un état de décomposition suffisant pour leur permettre de se développer, y creusèrent des galeries longitudinales et prirent de l’accroissement. Actuellement, ces larves, placées dans de petites lattes d’écorce de chêne, s’y développent parfaitement. Voilà, je pense, un fait qui permet de supposer que ces larves, m ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. CLXXVIII essentiellement lucifuges, peuvent dans certains cas sortir de leurs retraites, notamment quand les conditions nécessaires à leur déve- loppement viennent à se modifier de façon à compromettre leur existence. M. Lameere fait la communication suivante : J’ai l’honneur défaire passer sous les yeux de l’assemblée une boîte contenant : 1° Un Aromia moschata Linn. Ç qui se trouvait dans la collec- tion Colbeau, vendue récemment, et que son acquéreur, M. Van den Berghe, a bien voulu me céder. L’antenne gauche de cet exemplaire présente un cas de polymélie consis- tant en ce qu’elle est dédoublée à partir de l’antépé- nultième article, qui est élargi. L’un des moignons, l’interne ici, est moins développé que l’autre, comme il arrive toujours dans les exemples tératologiques de ce genre ; 2° Un exemplaire Ç de Leptidea brevipennis Muls., trouvé par M. H. Donckier dans un livre, à la vente de la biblio- thèque et des collections de feu notre collègue Colbeau, dans la maison qu’il habitait à Ixelles; 3" Un exemplaire du Tetropium luridum Linn., var. fulcra- tum Fab., pris à Rouge-Cloître; 4° Un exemplaire pris à Ixelles, par M. Mélise, de la variété prœustum Fab. du Callidivm varinbile Linn., variété non encore signalée en Belgique; 5° Un exemplaire du Clytus tropicus Panz., pris par M. Iverre- mans, à Ocquier (province de Liège). C’est la première fois que cette espèce est mentionnée comme prise authentiquement en Belgique. M. de Borre cite une capture du Gyrinus bicolor .faite en juillet 1883, à Hastière-Lavaux, par M. Engels. M. Kerremans demande la parole, annonçant qu’il proposera, de concert avec M. Bergé, à la prochaine assemblée générale, l’in- stitution chaque hiver, sous les auspices de notre Société, d’une série de conférences entomologiques, qui auraient pour but de faire mieux connaître au public, et notre science, et notre Société. On se désintéresse trop, chez nous, de nos efforts et de nos travaux, qui restent ignorés, et voilà comment nous pouvons nous voir si facilement menacés dans nos ressources. M. Bergé ajoute quelques idées relatives à la manière dont ces conférences s’organiseraient. CLXXIX M. de Borre annonce que notre collègue M. Weyers est revenu d’Espagne, où il a fait un assez long séjour et effectué des récoltes entoraologiques qu’il a distribuées à quelques-uns de nos membres, à condition que les listes en soient publiées par notre Société. M. Weyers vient de partir pour l’intérieur de Sumatra, et tous les insectes qu’il se propose d’y recueillir devront aussi donner lieu à des publications par notre Société. M. Weyers a laissé en Belgique une collection de Coléoptères- Hétéromères européens qu’il avait récemment formée en acquérant celle de M. Zuber-Hofer et une partie de celle de M. Javet. Il est disposé à la céder au prix de 400 francs. Elle est contenue dans quatorze cartons. S’adresser au Secrétaire de la Société. M. de Bormans nous adresse le travail suivant : NOTE SUR LES ORTHOPTÈRES RECUEILLIS PAR M. WEYERS, A AGUILAS, PROVINCE DE MURCIE (ESPAGNE). Notre collègue M. Weyers ayant eu la bonté de me faire remet- tre un certain nombre d’Orthoptères pris par lui en Espagne, je saisis l’occasion de le remercier vivement et de faire remarquer combien sont intéressants les envois d’insectes de cet ordre, récoltés par les personnes même qui n’en ont point fait une étude spéciale. Labidura riparia Pallas, c f, $ et larve. — Dufouri Desmarest, 1 cf (espèce rare). Anisolabis maritima Bonelli, 2 cf. Malgré d’actives recher- ches, on n’avait pu découvrir encore, en Espa- gne, cette espèce, répandue sur tout le reste du littoral méditerranéen. — annulipes Lucas, 1 Q . Periplaneta orient olis L., 1 cf. Mcmtis religiosa L. , 2 Ç . Empusa egena Charp., 1 larve. Tryxalis unguiculata Ramb., 1 cf, 1 Ç et larves. Sphingonotus cœrulans L., 1 cf. — azurescens Ramb., 1 cf. Pyrgomorpha gryllo'ides Latr. , 1 Ç> . Acridium œgyptium L., 2 cf. Caloptenus italicush. var. sicula Burm., 1 Ç. Euprepocnemis plorans Charp., 1 Ç. CLXXX Opomala cylindrica Marsh., 1 9. Grande et belle espèce, très rare, trouvée seulement en Sicile, Grèce, Syrie et à Minorque (îles Baléares). Phaneroptera nana Charp., 1 cf. Petite espèce très rare et plutôt africaine, signalée avec doute du Portugal (Fieber). Mon savant ami M. Bolivar l’avait d’abord indiquée de Valence (Espagne), mais il a reconnu depuis qu’il avait sous les yeux une autre espèce voisine. Myrmecophila acervorun Panzer, 1 9. Minuscule espèce très curieuse de Gryllodea, vivant en société avec les fourmis. Elle est rare partout, et n’a été rencon- trée en Espagne que tout récemment. (Valence et Alicante [Bolivar]). Total : 17 espèces. M. le Dr Heylaerts adresse la lettre suivante : » Veuillez, s’il vous plaît, rectifier une des assertions de mon avant-dernier travail. J’y ai dit que M. Henry Edwards a été le seul entomologiste des Etats-Unis qui a voulu me renseigner sur les espèces de sa patrie. C’était la vérité au moment où je l’ai dit, mais heureusement il n’en est plus ainsi. MM. les professeurs Riley et Packard junior m’ont envoyé, surtout le premier, une quantité de spécimens et des tirés à part. Avec ce que je possédais déjà de l’Amérique septentrionale en fait de Psychides, je peux dire main- tenant avoir en collection la totalité des espèces de Psychides décrites par les lépidoptérologistes nord-américains. » M. Van Segvelt fait voir un exemplaire de la variété confluens du Polyommatus Hippothoe Linné (ci-devant Chryseis Hb.), pris à Poix par M. Lallemand. Il y signale comme une particularité remarquable que le cordon latéral de taches noires du dessous de l’aile inférieure gauche, est beaucoup plus développé que sur le côté droit. Deux exemplaires de cette variété, qui se trouvent dans les collections du Musée royal, sont dans le même cas. M. Van Segvelt voudrait savoir, de ceux qui possèdent ladite variété confluens, si cette circonstance est assez générale. M. Weinmann dit que nous pouvons espérer de reprendre à Arlon, dans l’excursion fixée à la Pentecôte, le Polyommatus Hippothoe. M. de Selys rappelle l’avoir pris à Bouillon, mais, quoique rare, on le rencontre dans toute la partie orientale de la Belgique, puis- qu’on Ta pris jusqu’à Moresnet et à Berneau, près de Visé. CLXXXI M. Lameere fait voir Y Ar g y ronela aquatica prise par lui à Rosières-Saint-André, près La Hulpe, et dont il observe plusieurs individus, qu’il tient captifs dans un aquarium. 11 a vu le mâle se fabriquer une cloche, comme la femelle, pour dévorer plus commo- dément un ver de terre. Il entre dans quelques détails sur la manière dont ces araignées forment leurs cloches et les remplissent d’air. MM. Devaux et Remy font voir quelques coléoptères ( Car abus iniricatus, C. auronitens var. Putzeysi, etc.) pris dans notre excursion du 9 mars, au sud de la forêt de Soignes. M. Devaux a seul accompagné M. de Borre à l’excursion du 20 avril à la forêt de La Houssière. La localité semble favorable, mais ce jour-là, une bise très froide rendit la chasse à peu près sans résultat. Un Leistus ferrugineus a été pris par M. Devaux. M. Devaux dit qu’il semblerait résulter de lalettre de M. Weyers lue à la séance de janvier dernier que, dans l’opinion de notre collègue, la petite CicAndela maritima Dejean ne se prendrait à Calmpthout qu’après que la saison de Yhybrida est passée, donc tout à la fin de l’année. Cela n’est nullement exact. Dans la collec- tion du Musée, les exemplaires pris par M. de Borre mentionnent sur leurs étiquettes qu’ils ont été pris au mois de mai, et le 20 mai de l’année passée, MM. Devaux et Yan den Branden, chassant ensemble à Calmpthout, en ont pris en même temps que des hybrida. C’est donc une espèce à rechercher toute l’année. Une excursion à Calmpthout étant projetée pour le jeudi 22 mai, MM. Devaux et Weinmann signalent les points de cette localité sur lesquels il serait désirable de porter les recherches. Le Président rappelle que l’excursion annuelle doit avoir lieu à Arlon, les dimanche et lundi 1er et 2 juin. M. de Borre, qui se pro- pose de la guider, assigne, pour lieu et heure du rendez-vous, la gare d’Arlon, à 7 1/2 heures du matin. Les entomologistes de la capitale pourront quitter Bruxelles par les trains partant le samedi soir, du Quartier-Léopold, à 4 heures (arrivant à Arlon à 9 h. 41 m.) et à 5 h. 56 m. (train rapide dit Malle des Indes, arrivant à 9 h. 51 m.), et loger dans les hôtels vis-à-vis la gare d’Arlon. L’ordre du jour appelle le choix d’une localité pour l’excursion ordinaire du mois de juin (dimanche 8 juin). M. Lameere, qui la guidera, fait choisir les bords de la Sennette et du canal, depuis les ruines du château de Fauquez jusqu’à Ronquières. On partira de Bruxelles (Midi) pour Hennuyères par le train de 6 h. 50 m. du matin. La séance est levée à 9 1/2 heures. CLXXXII ERRATA. Compte-rendu N° 43. Page cxi, ligne 7, au lieu de : for, lisez : far. — — — 22, — sture — strive. Compte-rendu N° 44. Page cliii, ligne 31, au lieu de — — — 35, — — — — 43, — — clvi, — 27, — — CLVII, — 11, — — — — 25, ajoutez : Sustema, lisez : Hald., — F. J., - Lactina, — Lactina, — Duvivier, nov. s Systena. Harold. Fabr. Lactica. Lactica. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. Série III. — N° 46. Assemblée mensuelle du 7 juin 1884. PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS. Présents : MM. Bergé, Capronnier, De Glain, Degouve de Nunc- ques, De Le Court, Demoor, Determe, Devaux, H. Donckier de Donceel, Du Pré, Fondu, Jacobs, Lameere, L’Arbalestrier, Remy, Yandervelde, Van Nerom, Van Rossen,\Veinmann et Preudhomme de Borre, secrétaire. M. Kerremans a fait excuser son absence. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 3 mai est approuvé. Le Conseil d’administration vient d’accepter, pour porter effet à partir du lep janvier 1885, la démission de M. Mertens, membre effectif. Correspondance. Le Comité d’organisation de l’Exposition universelle d’Anvers en 1885 nous transmet les programmes, prospectus et conditions de cette Exposition. Sur la proposition de M. Devaux, la question de la participation de notre Société à cette Exposition sera portée à l’ordre du jour de notre prochaine séance. L’Académie des Sciences naturelles de Philadelphie nous an- nonce que la session annuelle de l’Association américaine pour l’avancement des sciences aura lieu dans cette ville à partir du 3 septembre prochain. Elle nous invite à nous y faire représenter. Aucun des membres présents à la séance ne se proposant de se rendre en Amérique cet été, l’assemblée décide que M. le Dr Hagen , de Cambridge, l’un de nos membres honoraires, sera prié de vou- loir bien nous représenter à Philadelphie. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. n CLXXMV La Société Royale Linnéenne de Bruxelles nous adresse le pro- gramme de ses conférences d’été et de ses herborisations. Ces dernières auront lieu : le 8 juin, à Droogenbosch et Beersel; le 22 juin, aux environs de Spa; le 20 juillet, à l’étang de Virelles, et le 10 août, à Bergh. La Société d’Histoire naturelle de Boston nous remercie pour l’envoi de nos Annales et nous adresse ses publications. La Smitlisonian Institution, l’Essex Institute et le Musée national de Rio Janeiro nous remercient pour l’envoi de nos Annales. La Société Hollandaise des Sciences, à Harlem, nous adresse ses publications et le programme des questions qu’elle a mises au concours. Aucune de ces dernières n’est du domaine de l’entomo- logie. La Société Royale de Zoologie Natura Artis Magistra, d’Amster- dam, nous annonce l’envoi de ses publications. M. Sharp nous annonce qu’il a quitté l’Ecosse et s’est établi en Angleterre (Bleckley, Shirley Warren, Southampton). La Société a reçu un numéro du journal Le Mesos. Itapports, lectures, communications. Le Président donne lecture des rapports de MM. Plateau et Mac Leod sur un mémoire de M. Preudhomme de Borre : Tentamen Catalogi L ysiopetalidarum, Julidarum, Archiulidarum, Poly- zonidarum atque Siphonophoriclarum hucusque clescriptarum. Conformément aux conclusions de ces rapports, l’impression du travail dans les Annales, est votée par l’assemblée. L’assemblée, après avoir entendu la lecture des rapports de MM. Candèze et Roelofs, prend la même décision pour le travail de M. Kerremans : E numération des Bupreslicles décrits posté- rieurement au Catalogue de MM. Gemminger et de Harold. M. H. Donckier de Donceel présente le manuscrit, accompagné de figures, d’un travail ayant pour titre : Premiers états de quel- ques Cassiclides exotiques. — MM. Candèze et Duvivier sont dési- gnés comme rapporteurs. M. P. Mabille nous adresse le travail suivant : DESCRIPTIONS DE LÉPIDOPTÈRES EXOTIQUES par M. P. Mabille. Charaxes Andranodorus nov. sp. Statura et facie C. Phraortœ , cui similis. Alæ rubrofulvæ, mar- gine lato, commuai, nigro, amplæ. In disco anticarum sériés quinque macularum nigrarum secundum costam, et infra eam CLXXXV altéra sériés quinque macularum sirailium : quarum très prioris seriei in cellula separatæ, et alterius duæ inferiores etiam dis- tantes, duæque intermediæ inter se connexa ab aliis separatæ. Subtus alæ lata fascia argentea communi sectæ e Costa usque ad spatium abdominale. Omnes maculæ nigræ argenteo circum- datæ. Posticæ fasciam alteram argenteam offerunt antemargina- lem, rubro interius obductam, exterius ochraceo. Spatium abdo- minale album quatuor lineis longitudinalibus secturn, una basilari curva, gracili rubra, et tribus nigris quarum duæ primæ in margine desinunt, quarta cum linea spissa, transversali, nigra confunditur. Madagascar. Marem tantum vidimus. Charaxes Zoippus nov. sp. Paulo minor præcedente, obscurior. Alæ minus amplæ eadem lineamenta maculasque offerunt, sed aliter disposita. Anticæ duas habent maculas prioris seriei tantum distantes; omnes aliæ inter se confusæ aut connexæ. Basis autem purpureo adumbrata. Alæ posticæ tribus in basi maculis nigris notatæ, diff'usis. Subtus alæ posticæ ut in specie priori, sed fascia minus lata, roseo Iota, fascia antemarginalis griseo-argentea et marginis ipsius vitta superius rubro-fulva, inferius ochracea. Spatium abdo- minale album quatuor lineis sectum : basilaris autem fuiva et sequens nigra, in marginem desinunt ambæ : duæ autem alteræ cum licio nigro transversali confunduntur. Madagascar. Ces deux espèces, dont nous ne connaissons que les mâles, font partie d’un groupe déjà nombreux en espèces et difficiles à distin- guer. Nous nous sommes décidé à les décrire après avoir cru longtemps pouvoir les rapporter soit au Druceanus, soit au Cina- don. Mais d’après les figures et les descriptions, le Druceanus est une espèce très différente, différant aussi de Phraorles. LeCinadon, très éloigné de nos deux espèces, pourrait, au contraire, se rap- procher de Phraortes et, jusqu’à ce que nous en ayons vu une figure ou un exemplaire, nous penchons à le croire le mâle de cette rare espèce dont nous connaissons bien la femelle. Mycalesis Benacus nov. sp. Alæ brunneæ; anticæ costa et apice nigris, marginibusque ; limbo lutescente, ocellum nigrum, vix pupillatum ferente inter tertium et secundum ramum nervi compositi prioris ; lituraque nigra in origine ramorum transversa et arcuata. CLXXXVI Alæ posticæ lutescentes, margine antico fusco; duo ocelli inter ramos prope marginem, qui denlatus et licio nigro duplici cir- cumductus. Alæ subtus luteo-griseæ, fascia communi angulata decoratæ, in anticis ad costam lata et altéra breviori in cellula subjecta; in postieis gracili, ad analem angulum bifîda : ocelli duo inter nervos punctaque nigra gemina in ipso angulo. Corpus supra fuscum, subtus lutescens. Madagascar. E collectione Dom. Thierry-Mieg. Hypolycæna renidens nov. sp. Staturæ H. Philippi. Alæ nigrantes : anticæ cum parte inte- riore lirabi viridi-azurea : posticæ ad angulum angustatæ, cum parte exteriore limbi azurea, tertioque ramo nervi compositi posteriori in caudam fîliformem, nigram producto. Licium nigrum alam circumducit, et lobus analis maculam viridi-azuream offert. Alæ subtus fuscæ, lineolis albis sectæ, in basi posticarum tria puncta nigra, quorum superius ad costam majus, ante caudam in margine oculus rubidus nigro- maculatus, et in lobo anali macula nigra et viridis. Corpus fuscum. Collare album. Palpi subtus nivei. Cette espèce, dont je n’ai vu qu’un mâle, a une tache métallique d’un azur tirant sur le vert aux quatre ailes. Elle se distingue en outre par le dessous, où des dessins blancs forment des bandes à peu près comme dans le Gambius de Boisduval. Trapezites fastuosus nov. sp. Nous avons donné comme femelle à notre T. Empyreus un insecte d’une taille disproportionnée, à corps incomplet. Ayant reçu depuis la femelle à.’ Empyreus, nous considérons celle-ci comme une espèce séparée. Ailes supérieures d’un brun noir sans dessins. Ailes inférieures à bord externe sinué, à frange rouge vif, et portant deux bandes superposées : la plus intérieure rose et conti- nue; l’extérieure maculaire. Le dessous des ailes supérieures semblable, mais un peu roux. Les inférieures d’un beau rouge nuancé de noirâtre au bord externe. Cette couleur forme une rangée de quatre points parallèle au bord vers l’angle anal, et deux traits noirs le long du bord abdominal. Le disque offre quatre grosses taches d’un blanc argenté, placées trois en triangle sur la base, et une isolée en face HLXXXVII l’angle anal. Corps brun. Corselet et poitrine hérissés de poils jaunes. Madagascar. Plesioneura Humbloti nov. sp. Statura PL Eligii Fabr. Alæ fuscæ ; anticæ cum decem punctis argenteo-hyalinis, in duas sériés divisis. Prior in media ala habet maculas duas latas et tria minima puncta; altéra in ramis et ante apicem tria puncta coadunata ad costam offert et paulo inferius duo altéra transversa. Alæ posticæ intense fuscæ, unum habent punctum, rotundum, rubidum inter ramos : fimbria albo secta. Subtus alæ similes. Sed punctum posticarum luteum. Pectus fulvo- signatum; palpi nivei, articulo tertio nigro. Pedes postici fere nudi, bi-calcarati. Cette belle espèce est d’autant plus intéressante que le genre était jusqu’ici étranger à Madagascar. Il est commun en Asie et à peine représenté en Afrique. Nous avons dédié cette espèce à M. Humblot, qui nous a envoyé, il y a plus d’un an, un certain nombre de bonnes espèces de Lépi- doptères. Pamphila gemella nov. sp. Alæ brunneo-olivaceæ. Anticæ punctis albis distincte ut in P. borbonica : unum minimum supra extremam cellulam, tria apicalia approximata et quatuor in seriem curvam in disco posita; quorum duo inferiora majora. Alæ posticæ leviter sinuatæ, fimbria albida, angusta. Subtus alæ similes, sed pallidiores. Posticæ tria puncta habent, unum ad marginem anticum et duo inter ramos nervi compositi posterions. Species affinis P. borbonicæ, sed habitu, colore, statura certe diversa. Madagascar. Sphinx œgrapha nov. sp. Statura Smer. tiliæ, griseo-brunnea. Alæ anticæ ad costam latæ, obscuriores, albido-variegatæ, cum puncto discoidali minimo albo. Ultra mediam alam spatium pallide griseum e costa ducitur sub apice usque ad marginem externum. In illo spatio nervi virgulis nigris exasperati. Alæ posticæ fuscæ, fimbria albida, obscure interruptæ. Alæ subtus omnino fusco-cinereæ. Corpus supra nigrum, subtus CLXXXYIII albidum, pedes quoque. Palpi fusci. Antennæ fuscæ, graciles, mucrone parvo, inflexo. Madagascar. Cette espèce est tout entière d’un brun de bois pourri. Une bande mal définie d’un gris cendré clair naît sur la côte des premières ailes, contourne l’apex et aboutit au bord externe; les nervures sont marquées sur cette bande de points noirs en séries parallèles et l’attache de l’aile est gris cendré. Syntomis zygænoides nov. sp. S. alis anticis nigris cum puncto basali luteo et sérié duplici macularum lutearum semi-hyalinarum. Alis posticis luteis, nigro- marginatis et apud fœminam nigro-punctatis. Cette espèce a le port et l’aspect de A/ y odes, mais elle s’en dis- tingue tout d’abord par une tache placée à la base de l’aile et qui est jaune. Elle a ensuite une grande tache médiane, divisée en trois par les nervures; la costale est réduite à un trait jaune et l’in- termédiaire est hyaline, surtout chez la femelle. Deux autres taches sont situées au bout de l’aile ; l’inférieure touche le bord externe. Les ailes inférieures sont jaunes avec une faible bordure noire et portent un point noir chez la femelle, placé près du bord anté- rieur. En dessous, les taches de la base et du milieu de l’aile sont con- fluentes et un petit point noir marque seul leur séparation. Le corps est jaune avec une raie dorsale jaune et le dernier anneau noir. Madagascar. Syntomis muscella nov. sp. S. alis anticis cum quatuor maculis luteis ; quarum una basilaris in speciem fasciæ, secunda et duabus maculis efformata, tertia unica in alæ extremitate. Alæ posticæ luteae, nigro-marginatæ. Caput nigrum, collare luteum, antennæ luteæ. Les ailes supérieures sont noires. Une tache jaune basilaire touche les deux bords, s’élargissant beaucoup au bord interne ; puis deux taches, qui communiquent, occupent le milieu de l’aile. Une seule, isolée, est à l’extrémité. Ces taches sont grandes et jaunes. Les ailes inférieures sont petites, jaunes et bordées de noir. Le corselet est noir, l’abdomen jaune avec une raie noir médiane. Madagascar. CI. XXXIX Agarista Epipales. L’A garista Pales Bdv. nous paraît renfermer deux espèces. Le t}rpe a les ailes supérieures traversées par une bande blanche macu- laire, ou fortement dentée, et porte toujours un point blanc entre cette bande et le corps. L’A. Epipales, que nous en distinguons, a les ailes supérieures aiguës, longues et étroites, d’un beau noir. Elle diffère de Pales par la tache blanche, un peu arquée, mieux circonscrite, à peine den- telée extérieurement, par l’absence du point blanc basilaire. La tache bleue des ailes inférieures est plus petite, presque ronde; l’ab- domen est très noir, avec les flancs jaune foncé. Je ne connais pas la femelle et j’ai vu un grand nombre de mâles tous semblables. Elle peut varier, car j’ai un mâle où la tache blanche a tout à fait disparu. Madagascar. Lithosia cocciniceps nov. sp. Lithosia paulo major L. rubricolli. Alæ omnes intense nigræ, fimbria concolori. Caput, collare, scapulæ, thorax et primus abdo- minis annulus colore vivide rubido. Subtus pectus rubidum, necnon pedes et alarum origo. Cette espèce est d’un noir profond avec un léger reflet bleu d’acier. La tête, le thorax, l’origine des ailes et le premier anneau de l’abdomen sont d’un rouge vif. Les antennes sont noires, la femelle a l’anus rouge. Madagascar. Ametropalpis nasuta nov. sp. Alæ omnes intense nigræ, corpusque. Alæ anticæ vitta nivea, transversa, recta sectæ e costa usque ad marginem internum. Subtus alæ minus nigræ, vitta paulo latiori marginibus leviter diffusa. Caput brevius, parvum, palpis prælongis ter caput æquantibus, compressis, nigris, squamosis, articulo primo brevi, secundo lon- gissimo, ultimo breviori. Lingua longa caput et thoracem æquans. Madagascar. Genus incertæ sedis, forsan ad Callimorphas referendum, sed potius ad Lithosias. Dasychira phæosericea nov. sp. Alæ anticæ albo-luteæ sericeæ, lineis maculisque fuscis varie- gatæ et reticulatæ. In media costa tænia lata fusca, infra cellulam cxc ad marginem internum tendit. Basis alarum albescens. Alæ pos- ticæ luteæ, immaculatæ. Subtus alæ omnes luteæ, thorax fuscus, antennæ fuscæ. Madagascar. Ophisma leucochiton nov. sp. 100 mill. Alæ anticæ falcatæ, linea fusca ex apice ad medium marginem internum in duas partes divisæ : superior ex albo cum thorace leviter fuscescens; inferior grisea ad angulum albescens. Alæ posticæ albæ, ut et abdomen. Alæ subtus albæ, pectore lutescente. Cette grande espèce est presque toute blanche. Les ailes supé- rieures sont falquées et divisées en deux parties par une raie obli- que, brune, partant de l’apex. La partie supérieure et le corselet sont d’un blanc de crème, un peu nuancé de jaunâtre ou de gris pâle . L’inférieure est om brée de gris brun et l’angle interne est plus blanc. Les ailes inférieures sont blanches, ainsi que l’abdomen. Le dessous des quatre ailes est blanc. La poitrine, l’abdomen et les pattes sont couverts de poils jaunes, ainsi que l’origine des ailes. Les supérieures ont, en outre, l’apex ombré de gris jaunâtre. Madagascar. Ophiodes minians nov. sp. Ophiodes O. parallelce statura. Alæ anticæ fusco- etrubido-mar- moratæ, duobusque lineis in medio sectæ inter quas maculæ solitæ albo-argenteæ. Alæ posticæ immaculatæ, miniatæ. Subtus alæ omnes miniatæ, sed pallidiores. Thorax rubro-fuscus ; abdomen dilute miniatum. Les ailes supérieures sont nuancées de brun rouge clair et de vermillon. Deux lignes noires, fines, traversent le milieu de l’aile, isolant entre elles un trapèze irrégulier, où les deux taches ordi- naires sont d’un blanc argenté. Une troisième ligne antéterminale noirâtre, très fine, sépare une bande marginale plus grise que le fond. Les ailes inférieures sont entièrement d’un rouge vermillon. Le bord abdominal est muni de longs poils flexueux. Cette curieuse espèce est la réduction des M. cliscolor et a tous les caractères de l’O. parallela. Madagascar. UXCI Euclidia remigina nov. sp. Alæ anticæ brunneo-violaceæ, margine externo tænia dilucida subochracea occupato, cum licio nigro, tenui in limbo. Duæ fasciæ violaceo-nigræ, prior angulata, ante apicem incrassata et linea tenui, ejusdem coloris geminata quæ in rames nervi compositi prioris e fascia removetur et ad costam tendit ; altéra basilaris, obliqua ad marginem internum dilatatur, maculæ ordinariæ dilu- tiores, parum distinctæ. Alæ posticæ luteœ, late nigro-marginatæ. Subtus alæ luteæ, disco anticarum fusco. Caput et palpi fulvo- rubri. Madagascar. Le Secrétaire donne lecture de la note suivante : Note sur quelques espèces du genre CARTODERE Thoms. par le R. P. Fr. Marie-Joseph BELON, des Frères Prêcheurs. Parmi les Lathridiides des États-Unis, le Dr Le Conte comprend le L. ftliformis, espèce européenne qu’il croit avoir été importée avec des articles de commerce. (Voir Proceed. Acad. Phil. April 1855, p. 304.) A l’époque déjà éloignée où il rédigeait ce mémoire, il en connaissait seulement deux exemplaires, l’un capturé dans le Missouri, et l’autre à Philadelphie. La courte diagnose qu’il en donne s’applique convenablement à l’insecte deGyllenhal; toute- fois, l’indication du tableau synoptique ( oculi superni ) est de nature à induire en erreur, puisque les yeux sont latéraux comme chez tous ses congénères. Depuis lors, les collections américaines doivent sans doute renfermer des matériaux plus nombreux, à l’aide desquels nous apprendrions si la Cartodere ftliformis faisait origi- nairement partie de la faune septentrionale du Nouveau Monde, ou si, comme tant d’autres coléoptères vo}rageurs, elle s’y est natu- ralisée. Je ne suis point en mesure de donner sur ce sujet de nouveaux renseignements. Mais, en examinant deux échantillons innommés de ma collection, qui proviennent de l’Amérique du Nord sans indication plus précise de localité, j’ai remarqué avec surprise que leurs yeux.au lieu d’étre, comme ceux de la véritable C . filiformis , très petits, à peine saillants, et suivis par des tempes distinctes, quoique courtes, étaient relativement gros, assez proéminents, et situés tout à fait à l’arrière de la tête. Mon attention fut d’autant plus vivement attirée par cette parti- cularité que je venais de lire dans la Wiener enlomologische Zci- cxcir iung (15 février 1884, page 35) la note où M. Reitter signale, sous le nom de C. Argus, une forme jusqu’ici inobservée, qui présente ce même caractère et se distingue ainsi à première vue de la C. fdi- formis. Cette espèce nouvelle, dont je possède deux types, grâce à la générosité de son auteur, est établie sur des exemplaires recueillis en Bohême par le D'Skalitzky,en Hongrie par le Dr Kauf- mann, et à Oran par Leder; mais son habitat doit être aussi étendu que celui delaC. fdiformis, avec laquelle elle est probablement con- fondue dans les collections. En tout cas, elle appartient certaine- ment à la faune française, car je l'ai capturée au vol dans une rue de Marseille, au mois d’avril 1882, et j’en ai retrouvé un échan- tillon parmi des C. filiformis provenant de Paris, que j’avais négligé d’examiner de près lorsque je rédigeais ma monographie des Lathridiens de France. La première pensée qui me vint à l’esprit par suite de cette décou- verte, c’est que la C. Argus était cosmopolite et que mes individus américains en fournissaient la preuve. Cependant, un examen plus attentif me fit bientôt découvrir des différences essentielles, qui justifient leur séparation spécifique sous le nom de : Cartodere intermedia Belon. Elongata, angusta, depressiuscula, glabra, testacea. Oculi grossi, temporibus fere nullis. Antennarum clava bi-articulata. Prothorax rugosus, cordatus, transversus, antice coleopteris haud angustior, lateribus late marginato-explanatis ; ante basin trans- versim fere æqualiter impressus, in medio disci anteriore non foveolatus, sed evidenter deplanatus. Elytra linearia, humeris vix angulatis, fortiter 7-striatopunctata, interstitiis angustis, subæqua- libus, lævibus. — Long., 1,3 mill. Habitat Americam septentrionalem. L’espèce que je viens de décrire appartient au groupe caractérisé par des yeux assez rapprochés du bord antérieur du pronotum, par un corselet court aussi large en devant que les étuis, par les élvtres à 7 stries avec les intervalles non costiformes. On peut dire qu’elle est intermédiaire entre les C. fdiformis, Argus et filum. Elle a, en effet, la taille, la forme et l’aspect général de la première, mais ses yeux sont conformés comme dans les deux suivantes ; et si, d’autre part, la massue de ses antennes est biarticulée, ainsi que celle de la C. filum , l’absence de fossette médiane sur la partie antérieure du pronotum la sépare nettement de celle-ci. J’ai cherché à exprimer ces rapports et ces dissemblances dans le tableau sui- vant, qui permettra de distinguer sûrement et facilement l’espèce nouvelle de ses congénères: CXCJII Massue des antennes triarticulée. Corselet sans fos- sette sur la partie antérieure du disque. Yeux très petits, distinctement éloignés du pro- notum par des tempes courtes. Impression transverse uniforme au devant de la base prothoracique Yeux assez gros, dépourvus de tempes et presque contigus au bord antérieur du cor- selet. Impression anlébasilaire de celui-ci trifovéolée Massue des antennes biarticulée. Yeux assez gros, dépourvus de tempes et presque contigus au bord antérieur du corselet. Impression antébasilaire de celui-ci uniforme. Point de fossette médiane sur la partie anté- rieure du pronotum Une fossette médiane arrondie très nette sur la partie antérieure du pronotum .... filiformis Gyll. Argus Reitt. intermedia Delon, filum Aubé. Reste à savoir maintenant si la C. filiformis mentionnée par le Dr Le Conte est réellement identique à notre espèce européenne, ou si elle ne se rapporterait pas plutôt à mon intermedia. Non- obstant l’expression oculi minuli, cette dernière supposition n’au- rait rien de surprenant, si l’on considère que les yeux de Y interme- dia, quoique relativement assez gros et proéminents pour le genre Cartodere, mériteraient encore d’étre appelés petits par comparai- son avec ceux des Lathridius vrais, auxquels seuls ils sont opposés dans le tableau synoptique. Quant au caractère différentiel tiré du nombre des articles qui composent la massue antennaire, la dia- gnose ne le mentionne pas, il est vrai ; mais il peut très bien avoir échappé à la perspicacité de l’auteur américain. C’est aux entomo- logistes des États-Unis qu’il appartient de résoudre la question, et je me borne à signaler mes doutes, afin d’attirer l’attention de mes savants collègues sur un point qui concerne la connaissance de la diffusion géographique aussi bien que la nomenclature et la syno- nymie des espèces. M. Lefèvre nous adresse le travail suivant : DESCRIPTIONS DE QUATRE GENRES NOUVEAUX ET DE PLUSIEURS ESPÈCES NOUVELLES DE COLÉOPTÈRES DE LA FAMILLE DES EUMOLPIDES par E(l. Lefèvre. Spintherophytacyanea. Breviter ovato-rotundata, convexa, subtus viridi-ænea, supra cyanea, labro, mandibulis, antennisque CXCIV nigris, harum articulis sex basalibus rufo-fulvis, epistomate subar- cuatim emarginato, capite opaco, subtiliter remote punctulato; vertice rugulis nonnullis ad latera utrinque notato; prothorace crebre undique sat fortiter punctato, subopaco; scutello lævi, nitido; elytris nitidis, dense seriatim grosse punctatis, versus apicem objuxta marginem lateralem utrinque longitudinaliter elevato-substriatis, callo humerali subtumido, lævi ; pedibus viridi- æneis, femoribus interdum basi magis minusve rufo-fulvis. — Long., 3-3 1/2 mill.; lat., 2-2 1/2 mill. Mexico (ma collection). S. aulica. Breviter ovato-rotundata, convexa, subtus cum pedi- bus nigra, supra saturate violacea, nitida, labro cyaneo, antenna- rum articulis sex basalibus cyaneis, interne obscure rufo-fulvis, quinque ultimis nigris; capite subopaco, subtilissime punctulato; epistomate subarcuatim emarginato; prothorace in medio modice, ad latera crebrius punctato, punctis aciculatis; scutello lævi; elytris subtilissime et subgeminatim punctulatis, versus apicem evidenter elevato-substriatis, callo humerali utrinque subcalloso, lævi. — Long., 3-3 1/3 mill.; lat., 1 3/4 mill. Brasilia (ma collection). Chrysodina ephippium. E minoribus, subrotundato-ovatus, convexus, fulvo-brunneus, antennis pedibusque dilutioribus, illis apice nigricantibus ; prothorace minute parum dense punctulato ; elytris subseriatim punctatis (punctis ad latera majoribus, versus apicem autem evanescentibus), juxta suturam fortiter unistriatis, ad latera pone humeros macula parva et in medio disci altéra magna communi rotundata, lateraliter excisa, a basi usque ultra medium extensa, nigro-subæneis. — Long., 2 1/2-2 3/4 mill.; lat., 1 1/2 mill. Brasilia (ma collection). Chrysolampra cyanea. Oblongo-subelongata, subtus viridi- cærulea, supra cyanea , violaceo-micans, ore palpisque fuscis, antennis nigris, articulis tribus basalibus brunneo-fulvis; capite sat fortiter remote punctato, inter oculos transversim impresso, supra antennarum, insertionem spatio lævi tuinido viridi-metallico utrinque notato; thorace punctis minutis et majoribus intermixtis undique instructo; scutello lævi; elytris irregulariter prope sutu- ram subseriatim punctatis; pedibus viridi-cæruleis, tibiis apice tarsisque nigro-fuscis. — Long., 6 mill.; lat., 3 mill. China borealis(ma collection). Agrianes versicolor. cf Oblongo-elongatus, convexus, sub- tus nigro-æneus, capite punctulato, inter oculos foveolis duabus cxcv instructo, epistomate declivi, apice subarcuatim emarginato, antennis validissimis, rufis, articulis 6-8 apice, tribusque ultimis omnino, aigris ; prothorace lævi, nitido, punctis nonnullis minutis hic illic vix perspicue notato ; scutello lævi ; elytris seriatim sat fortiter geminatim punctatis, ad latera transversira rugulosis, versus apicem punctato-striatis, iiiterstiiiis convexis, lævibus; pedibus rufis, tibiis apice tarsisque brunneis. — Long., 5-5 1/2 mill.; lat., 2 1/2-23/4 mill. Var. a. Capite protlioraceque rufis, elytris metallico-viridibus. Var. p. Capite protlioraceque nigris, elytris saturate violaceo- purpureis, nitidis. Brasilia (ma collection). Agbalus hilaris. Ovatus, convexus, æneus, supra nitidissi- mus, certo situ cupreo-reflexo micans, labro, palpis antennisque fulvis, bis apice nigris; thorace dense minute punctulato, punctis aciculatis, lateribus utrinquelate reflexo-marginato; scutello lævi; elytris infra humeros late subtiliter impressis, sublineatim punc- tatis (punctis ad latera majoribus, ibique strigis nonnullis transver- sim intermixtis), prope marginem lateralem utrinque costula longitudinali, versus apicem magis elevata, instructis, callo humerali lævi ; pedibus viridi-æneis, femoribus basi, tibiis apice tarsisque magis, minusve rufo-brunneis. — Long., 5 mill.; lat., 3-3 1/2 mill. C? Primo tarsorum quatuor anticorum articulo valde dilatato ; tibiis duobus posticis intus calcare acuto armatis. Cayennæ, Brasilia (ma collection). A. Klugii. Ovalis, convexus, subtus nigro-æneus, supra saturate cyaneus, interdum violaceo-purpureus aut viridi-auratus, nitidus, labro, palpis antennisque fulvis, his apice nigris ; thorace alutaceo, creberrime strigose punctato, lateribus utrinque late reflexo-marginato; scutello punctulato; elytris infra humeros late evidenter impressis, dorso sublineatim, ad latera fortius et substri- gatim, punctatis, juxta suturam unistriatis, prope marginem lateralem costula longitudinali, versus apicem magis elevata, instructis ; pedibus rufo-fulvis, tarsis cyaneis aut violaceo-purpu- reis. — Long., 5-5 1/3 mill.; lat., 3-3 1/3 mill. ç? Primo tarsorum quatuor anticorum articulo valde dilatato ; tibiis duabus posticis intus calcare valido, apice longe pubescente, armatis. Brasilia (ma collection). A. strigatus. Ovalis, convexus, æneus, nitidus, labro, palpis antennisque brunneis, his apice nigris; thorace creberrime punc- CXCVI tulato, punctis aciculatis, lateribus utrinque marginato; scutello i'ere lævi ; elytris grosse remote punctatis, punctis hic illic con- tiuentibus et strigas irregulariter, præsertim ad latera et versus apicein, formantibus, interstitiis elevatis, lævibus; pedibus nigro- æneis, tarsis cyaneis aut violaceo-purpureis. — Long., 5-5 1/2 mill. ; lat., 3-3 1/2 mill. Cf Primo tarsorum quatuor anticorum articulo valde dilatato; tibiis duabus posticis intus calcare valido, apice longe pubescente, armatis. Cayennæ (ma collection). A. cyanipes. Suboblongo-ovalis, convexus, viridi-æneus, niti- dus, labro palpisque brunneis, antennis fulvis, apice fuscis ; tho- race sat dense punctulato, punctis minutis et majoribus intermix- tis, aciculatis; scutello lævi; elytris infra humeros evidenter impressis, lineatim punctulatis, punctis versus apicem minoribus sed intra impressionem basalem majoribus, callo humerali ipso tumido ; pedibus saturate cyaneis, femoribus basi magis minusve viridi-æneis. — Long., 4 1/2-4 3 4 mill. ; 2 3/4-3 mill. Cf Primo tarsorum quatuor anticorum articulo valde dilatato ; tibiis duabus posticis intus calcare longissimo armatis. Cayennæ (ma collection). Prionodera Marshalli. Oblongo-elongata, flava vel flavo- testacea, nitidula, elytris saturate cyaneo-viridibus, antennis (basi exceptâ), tibiis apice tarsisque nigris ; capite inter oculos profunde longitudinaliter sulcato; thorace lævissimo, vix ad latera punctis nonnullis sparsim instructo, utrinque medio transversim fortiter foveolato, lateribus obsolète sinuatis; scutello lævi ; elytris con- fertim undique regulariter sat grosse punctatis, juxta marginem lateralem utrinque subcanaliculatis, callo humerali tumido, lævi. — Long., 10-10 1/2 mill.; lat., 4 1/2 5 mill. Brasilia (ma collection). Colaspis aureopunctata. Oblongo-ovata, convexa, subtus nigro-picea, pectore viridi-æneo-metallico, supra nigro-æneo-vio- lacea, nitida, palpis antennisque flavis, labro brunneo, mandibulis nigris, oculis magnis; capite fortiter punctato, epistomate lævi, linea impressa longitudinali utrinque limitato; prothorace trans- verso, duplo latiore quam longiore, grosse profunde et inæqualiter punctato, punctis viridi-aureis, hic illic (præsertim ad latera) confluentibus, interstitiis subcallosis, lævibus, lateribus rotundato, late marginato, ibique medio bidenticulato, angulis anticis et posticis extrorsum curvato-productis ; scutello lævi; elytris juxta suturam unistriatis, grosse et profunde punctatis, punctis viridi- CXCV1I aureis, in medio disci sublineatim dispositis, ad latera autem et versus apicem magis minusve confluentibus, rugasque irregulares formantibus, interstitiis cailosis, lævissimis, callo huraerali ipso calloso, lævi, impressione basali obsoleta; pedibus rufo-brunneis, femoribus magis minusve nigro-infuscatis. — Long., 8-8 1/2 mill.; lat., 4-4 1/3 mill. Brasilia (ma collection). G. nobilitata. Suboblongo-ovata, convexa, subcupreo-ænea, nitida, certo situ purpureo-reflexo-micans, labro, palpis anten- nisque rufo-fulvis ; capite remote punctato, inter oculos longitudi- naliter sulcatulo, epistomate lævi; prothorace vix duplo latiore quam iongiore, lævissimo, punctis nonnullis hic illic disperse tantum instructo, lateribus subrotundato marginato, ibique medio bidenticulato ; scutello lævi; elytris utrinque infra humeros trans- versim evidenter impressis, subtiliter lineatim punctulatis, punctis in impressione basali majoribus, versus apicem autem fere eva- nescentibus, callo humerali ipso tumido, lævissimo; femoribus viridi-æneis, tibiis brunneis, tarsis rufo-fulvis. — Long., 7 1/2-8 mill. ; lat., 4 mill. Brasilia (Bahia). Ma collection. C. egena. Suboblongo-ovata, convexa, subcupreo-ænea, nitida, certo situ purpureo-reflexo-micans, labro, palpis antennisque ful- vis, capite satfortiter punctato ; prothorace in medio disci remote, ad latera crebrius et subconfluenter, grosse profunde punctato, interstitiis lævibus, margine laterali utrinque marginato ibique medio obtuse bidenticulato; scutello lævi ; elytris juxta suturam subtiliter et lineatim, ad latera grosse subconfluenter, punctatis, punctis obscure metallico-viridibus, impressione basali obsoleta ; femoribus subcupreo-æneis, tibiis tarsisque rufo-brunneis. — Long., 7 1/2 mill.; lat., 4 mill. Brasilia (ma collection). C. exarata. Suboblongo-ovata, parum convexa, viridi-metal- lica, nitida, labro, palpis, antennis basi pedibusque rufo-fulvis, tarsis fuscis, oculis magnis, albidis; capite dense punctato, in media fronte impresso; prothorace transverso, duplo latiore quam Iongiore, grosse profunde et confluenter undique punctato, inter- stitiis elevatis, lævibus, margine laterali utrinque subrotundato, in medio fortiter unidentato; scutello lævi; elytris profunde con- fluenter exarato-substriatis, interstitiis elevatis, lævibus, rugas irregulares formantibus, callo humerali ipso tumido, lævi, impres- sione basali fere nulla. — Long., 6 mill. ; lat., 3 1/2 mill. Brasilia (ma collection). CXCYIII C. sulco-gemmata. Ovata, subtus æneo-viridis, supra rufo- subænea, hic illic certo situ aurato-micans, antennis fulvis, arti- culis 6-7, duobusque ultimis, nigro-infuscatis; capite prothora- ceque creberrime et confluenter rugose punctato, hoc lateribus utrinque medio bidenticulato ; elytris prothorace basi multo latioribus, grosse foveolatim rugose punctatis, interstitiis elevatis, lævibus, costas longitudinales forraantibus; pedibus rufo-ferru- gineis, femoribus ænescentibus, tarsis nigro-infuscatis. — Long., 6 1/2 mill. ; lat. lium., 3 mill. Brasilia (ma collection). C. pertusa. Ovalis, convexa, nigra, supra obscure ænea, labro, palpis antennisque fulvis, capite inter oculos fortiter impresso, vertice punctulato; prothorace in medio disci remote, ad latera confluenter, grosse et profunde punctato, punctis obscure viri- dibus, interstitiis elevatis, lævibus, margine laterali utrinque rotundato ibique medio obtuse bidenticulato, angulis anticis extus productis; scutello lævi, elytris juxta suturam versus apicem fortiter punctato-striatis, grosse profundeque irregulariter punc- tatis, punctis ad latera contiuentibus et rugas irregulares forman- tibus, interstitiis elevatis, lævibus; femoribus obscure ferrugineis, viridi-æneo-micantibus, tibiis tarsisque rufo-brunneis. — Long., 4 3/4-5 mill.; lat., 2 1/2-3 mill. Brasilia (ma collection). C. picta. Ovalis, rufo-fulva, nitida, mandibulis, oculis anten- nisque (basi excepta) nigris ; prothorace sat dense punctulato, lateribus utrinque anguste marginato et in medio fortiter angulato; elytris disco interiore subtiliter, ad latera grosse et confluenter punctatis, apicem versus punctato-striatis, interstitiis subelevatis, lævibus; singulo maculis quatuor (altéra rotundata inter scutel- lum et callum humeralem, altéra media, subquadrata, tertia pone medium transversa, quarta tandem apicali, minima) piceis, certo situ autem violaceo-micantibus. — Long., 4 1/2 mill.; lat., 2 1/3 mill. Columbia (ma collection). C. melanogaster. Ovalis, corpore subtus nigro-piceo, capite, prothorace, pedibus sicut et antennis fulvis, harum articulis tribus ultimis, scutello mandibulisque nigro-piceis; prothorace disperse, ad latera crebrius et fere confluenter, sat grosse punc- tato, lateribus utrinque marginato et in medio fortiter angulato ; elytris flavis, regulariter punctato-striatis, punctis geminatis, in- terstitiis costæformibus, apice et ad latera magis elevatis, humeris callosis, sutura et epipleuris anguste, et in singulo maculis duabus CXCIX parvis (altéra callum humeralem ipsum occupante, altéra media subrotundata), nigro-piceis. — Long., 5-6 mill.; lat., 2 1/2 mill. Brasilia (ma collection). C. Crotchi ( C . brunnea, var. costipennis Crotch, Proceed. of theAcad. of nat. Sc. of Philadelphia, 1873, p. 44). Ovalis, corpore subtus, capite, prothoraceque viridi-metallicis, antennis pedibus- que fulvis, illis apice nigro-infuscatis; prothorace lateribus rotun- dato, sat fortiter undique, ad latera crebrius, punctato; elytris fulvo-brunneis, viridi-metallico-marginatis, costis lævibus quatuor fulvis (prima cum quarta, secunda cum tertia, apice connexis), interstitiis subseriatim sat fortiter punctatis, punctis hic illic certo situ viridi-micantibus, callo humerali prominente, fulvo. — Long., 4 mill.; lat., 2 1/3 mill. Variât interstitiis elytrorum dilutioribus. Carolina (ma collection). C. cinctella. Suboblonga-ovata, omnino fulvo-testacea, antennis (basi excepta) nigris; capite dense punctato; prothorace convexo, disperse punctato, punctis majoribus et minoribus intermixtis, lateribus rotundatis marginatisque; scutello lævi; elytris sat dense irregulariter punctatis, basi, sutura margineque laterali utrinque, magis minusve viridi-limbatis; pedibus fulvis. — Long., 5-5 1/3 mill.; lat., 2 1/2 mill. Brasilia (ma collection). C. cribricollis. Oblonga, fulva, corpore subtus et elytrorum epipleuris viridi-metallico tinctis, prothorace confertim regula- riter undique punctato, margine basali lateribusque anguste metallico-viridibus, his medio modice angulatis; elytris punctato- striatis, punctis geminatis, certo situ viridi-metallico-micantibus, interstitiis subelevatis, lævibus ; antennis pedibusque omnino fulvis. — Long., 6-6 1/2 mill.; lat., 3-3 1/3 mill. Brasilia (ma collection). C. rufo-femorata. Suboblonga, saturate cyanea, subænea, labro fulvo, capite prothoraceque crebre fortiter punctatis, hoc lateribus medio unidenticulato; elytris grosse profunde punctatis, juxta suturam et versus apicem punctato-striatis; antennis nigris, articulis sex basalibus fulvis; femoribus rufo-fulvis, genubus, tibiis tarsisque nigris. — Long., 4-4 1/2 mlil. ; lat., 1 3/4-2 mill. Columbia (Mus. Ern. Olivier). C. despecta. Oblonga, subtus cum labro, palpis, antennis pedibusque fulva, supra læte viridis, sub-aurato-micans ; capite lævi, inter oculos profunde transversim sulcato ; epistomate punc- ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. cc tulato ; prothorace lateribus suoangulato, punciis nonnullis minutis hic illic instructo ; scutello lævi ; elytris infra humerons trans- versim evidenter impressis, sat fortiter punctatis, punctis versus apicem rarioribus et sublineatim dispositis. — Long., 3 1/2-4 m i 11 . ; lat., 2 mill. Peru (Pozuzu). Coll. Kirsch. C. pumilio. Oblonga, subtus picea supra cæruleo-virescens, labro, antennis pedibusque fulvo-brun æis, femoribus pro parte piceis, capite inter oculos valde impresso ibique supra antennarum insertionem spatiis duobus callosis lucidisque instructo; episto- mate punctato; prothorace transverso, grosse inæqualiter punc- tato, lateribus medio valde angulato ; elytris subfortiter punctatis, infra humeros transversim impressis, callo humerali ipso tumido, lævi. — Long., 2 1/2 mill.; lat., 1 mill. Peru (Pozuzu). Coll. Kirsch. Entomochirus (nov. gen ). Corpus breviter oblongo-ovatum, subtus pube albida seri- cea magis minusve obtectum, supra glabrum. Caput usque ad oculos in thoracem insertum, oculis globosis, valde promi- nentibus. Antennæ filiformes, dimidio corpore fere longiores. Prothorax convexus, paulo latior quam longior, lateribus utrinque medio unidentatus, angulis anticis acute productis. Prosternum latum, inter costas nonnihil contractura, basi recte truncatum. Episternum prothoracis concavum. Pedes validi ; maris tibiis duobus posticis intus paulo ante apicem late et profunde emarginatis ibique rigide pilosis, incisione ipsa introrsum lingula lineare extus curvata instructa. Ce genre appartient au groupe des Colaspites de Chapuis. Il se compose actuellement de quatre espèces américaines, qui, par leur forme ramassée et leur forte ponctuation, ont une certaine analogie avec les Agetus de l’Australie. L’échancrure si remarquable des tibias postérieurs chez les mâles les distingue non seulement des espèces de groupe, mais encore de tous les Eumolpides actuellement connus. Entomochirus sericeus. Ovatus, viridi-æneus, certo situ cupreo-redexo-micans, subtus pube albida sericea, supra metatho- racis epipleura multo densiore, vestitus, labro sicut et palpis fulvis, CCI antennis ferrugineis, articulis 5-7, tribusque ultimis, nigro-infus- catis; capite prothoraceque creberrime et confluenter grosse punc- tatis, punctis aciculatis, gemellatis; hoc lateribus utrinque medio unidentato; scutello iævi ; elytris densissime foveolatim et con- fluenter punctatis.transversim rugulosis, ad latera et versus apicem longitudinaliter costulatis, punctis aciculatis, gemellatis; pedibus rufo-ferrugineis, tarsis magis minusve nigro-infuscatis. — Long., 5-6 1/2 mill. ; lat., 2 1/2-3 mill. Cayennæ (ma collection). E. dispar. Præcedenti affinis, sed obscure æneus, undique multo minus fortiter punctatus, femoribus apice, tibiis, tarsis anten- nisque nigris, harum articulis duobus primis brunneis. — Long., 5 mill. ; lat., 2 1/2 mill. Cayennæ (ma collection). E. cribrosus. Yalidior, æneo-viridis, subtus undique pube albida sericea densissime obtectus, labro, pedibusque omnino rufo- ferrugineis, antennis nigris, articulis duobus primis subtus obscure brunneis; capite, prothorace, elytrisque creberrime grosse foveo- latim punctatis, his juxta suturam et versus apicem costulatis. — Long., 6 mill.; lat., 3 mill. Cayennæ (ma collection). E. jucundus. Minor, læte metallico-viridis, subtus pube albida, supra metathoracis epipleuradensiore, modice vestita, labro, palpis, pedibus omnino, antennisque læte fulvis, harum articulis quinque ultimis nigro-infuscatis; capite, prothorace elytrisque creber- rime minus fortiter aciculato-punctatis, his ad latera transversim rugulosis, versus apicem subcostulatis. — Long., 4-4 3/4 mill.; lat., 2-2 1/3 mill. Venezuela (Caracas) (ma collection). Corysthea humilis. C. nigripennis E. Lef. affinis, sed duplo minor. Rufo-fulva, antennis nigris, articulis 3 basalibus fulvis ; prothorace minutissime punctulato, lateribus rotundato ibique anguste marginato; elytris subcyaneo-nigris, infra humeros trans- versim evidenter impressis, subcrebre lineatim punctatis; pedibus rufo-fulvis, genubus tibiisque basi, nigris, femoribus muticis. — Long., 3 1/2 mill.; lat., 2 mill. Amazones. Chalcophana scapularis. Oblongo-elongata, parum con- vexa, omnino cum pedibus antennisque nigra, obscure reflexo- viridi-æneo-micans, elytris saturate viridibus, subopacis, margine laterali utrinque obscure violaceo; capite dense punctato, inter CCII oculos longitudinaliter profunde sulcato; prothorace nitido, sub- tiiissime remote punctulato, elytris juxtà suturam subtiliter, ad latera magis fortiter, inordinatim punctatis, punctis versus apicem fere evanescentibus, isfra humeros impressis, callo humerali ipso maxime producto, subacuto, lævi. cf. Primo quatuor tarsorum anticorum articulo dilatato; elytris juxta marginem lateralem utrinque longitudinaliter subcostato- elevatis, — Long., 7-7 1/3 mill.; lat., 33/4-4 mill. Ç. Major, primo quatuor tarsorum anticorum articulo triangu- lari ; elytris ad latera utrinque costis longitudinalibus binis maxime elevatis (una a callo humerali ipso usque ad disci medium extensa, altéra paulo post callum humeralem et apicem fere attin- gente) instructis; impressione basi profunda. — Long., 10 mill., lat., 4 3/4 mill. Ecuador (E. de Tille). Collection du Musée de Bruxelles. C. Volxemi. Suboblongo-ovata, subtus magis minusve nigro- picea, supra ferrugineo-brunnea, elytris aurato-æneis, nitidis, mar- ginelaterali utrinque ferrugineo; antennis ferrugineis, validis,arti- culis quinque ultimis nigris; prothorace sat dense punctis mino- ribus et majoribus intermixtis instructo; scutello lævi; elytris infra humeros transversim evidenter impressis, in medio disci subtiliter, ad latera grosse et profunde punctato-striatis, punctis juxta suturam geminatis, interstitiis ad latera et versus apicem elevatis, costæfor- mibus; pedibus ferrugineis, tibiis apice tarsisque nigris. — Long., 6-7 mill.; lat., 3-3/4 mill. cf Paulo minor, antennis crassioribus, elytris ad latera minus grosse punctatis. Variât elytris obscure omnino ferrugineis. Brasilia (Cam. Van Volxem). Collection du Musée de Bruxelles. — La mienne. Edistus (nov. gen). Corpus breviter ovatum, glabrum, caput exsertum, deflexum, vertice tumido, oculis globosis, integris. Antennæ dimidio cor- pore vix longiores, articulis 2 basalibus incrassatis, 3-4 brevi- bus, inter se æqualibus, reliquis moniliformibus. Prothorax transversus, convexus, lateribus utrinque medio angulatus. Prosternum subquadratum, basi recte truncatum. Prothoracis episternum margine antico concavo. Pedes modice robusti, femoribus totis fusiformibus, subtus inermibus, tibiis rectis, CCIII quatuor posticis extus ante apicera fortiter emarginatis ibique dense pubescentibus, unguiculis appendiculatis. Ce nouveau genre rentre dans le groupe des Callisinites de Chapuis. Il diffère des Callisina par la structure des antennes et par toutes les cuisses non dentées. Edistus fulgidus. Breviter ovatus, viridi-metallicus, nitidus, labro sicut et palpis rufo-fulvis, antennis nigris, articulis duobus basalibus subtus brunneis, capite in media fronte foveolato, vertice tumido, subtilissime punctulato; prothorace remote punctato; scu- tello lævi ; elytris aureo-cupreis, fulgidis, infra humeros transver- sim evidenter impressis, juxta suturam unistriatis, regulariter lineatim punctatis, punctis versus apicem fere evanescentibus, callo humerali ipso tumido, lævi; pedibus metallico-viridibus, tarsis nigro-brunneis. — Long., 3 3'4 mill.; lat., 2 1/2 mill. Insula Bintang (ma collection). Eurytus pedestris. Breviter ovalis, viridi-æneus, nitidus, pilis albidis parcissime vestitus, labro viridi-metallico, palpis anten- nisque rufo-brunneis, his apice infuscatis, fronte punctulato, epis- tomate sat fortiter crebre punctato, lateribus utrinque creta longi- tudinali limitato, antice triangulariter emarginato ; prothorace elytrisque alutaceis, sat dense subtiliter punctatis ; femoribus totis æneo-cupreis, duobus posticis medio maxime incrassatis, et subtus dente acuto armatis, tibiis totis apice tarsisque rufo-brunneis. — Long., 3 mill.; lat., 1 1/2 mill. Caput Bonæ Spei (ma collection). Typophorus fulvipennis. Suboblongo-ovatus, subtus piceo- niger, capite prothoraceque brunneis, hoc obscure æneo, in medio disci remote sat fortiter punctato, elytris læte fulvis, nitidis, infra humeros late evidenter transversim impressis, regulariter sub- striato-punctatis, punctis versus apicem paulo minoribus, pedibus nigro-piceis, tarsis sicut et antennis rufo-fulvis. — Long. ,31/2 mill. ; lat., 2 mill. Columbia (ma collection). T. atomarius. Ovatus, niger, nitidus, antennis pedibusque fulvis, prothorace remote punctato, elytris sat fortiter striato-punc- tatis, punctis versus apicem evanescentibus, impressione basali fere nulla. — Long., 1 mill.; lat., 1/2 mill. Bahia (ma collection). T. nigripennis. Oblongus, nitidus, capite, antennis, prothorace pedibusque læte rufo-fulvis, abdomine, sentello sicut et elytris CC1Y nigris, his infra humeros transversim evidenter impressis, lævibus, basi tantum punctis nonnullis, lineatim dispositis, vix perspicue instructis; capite prothoraceque lævissimis. — Long. ,2-2 1/2 mill.; lat., 1-1 1/3 mill. Columbia (ma collection). T. pygmæus. Ovatus, rufo-fulvus, nitidus, antennis pedi- busque dilutioribus; protliorace remote punctulato; elytris infra humeros obsolète transversim impressis, sat fortiter striato-punc- tatis, punctis versus apicem paulo minoribus, sutura, limbo laterali utrinque et singulo macula magna subrotundata, pone medium posita, piceo-nigris. — Long., 2 mill.; lat., 1 1/3 mill. Brasilia (ma collection). Erotenia (nov. gen.). Corpus oblongum, subparallelum, convexum. Caput exser- tum, deflexum, vertice maxime convexo, fronte plana, episto- mate antice recte truncato, oculis magnis, oblongis, intus for- titer emarginatis, extrorsum profunde sulcatis; antennæ filiformes, dimidio corpore longiores. Thorax modice con- vexus, fere longior quam latior, lateribus utrinque fere rectis. Elytra thorace basi latiora. Prosternum subquadratum. Prothoracis episternum margine antico maxime convexo. Pedes subelongati, femoribus muticis, tibiis rectis, unguiculis bifidis. Par les crochets des tarses bifides, ce genre appartient au groupe desCorynodites de Chapuis. Il est établi sur une espèce brésilienne, dont le faciès rappelle un peu les Dermoocanlhus, du groupe des Endocéphalites, et dont les couleurs sont celles du Biorus geni- culaius Guér. Erotenia nigripes. Oblonga, pallide flava, nitida, oculis, mandibulis, femoribus apice, tibiis, tarsis antennisque nigris, harum articulis. quinque basalibus fiavis; capite prothoraceque lævissimis, illo inter oculos longitudinaliter subsulcato, hoc mar- gine basali profunde transversim striato ; elytrisjuxta suturam unistriatis, remote lineatim punctulatis, punctis versus apicem evanescentibus. — Long., 6 1/2 mill.; lat. hum., 3 mill. Brasilia (ma collection). Thyra maculigera. — Oblonga, convexa, subtus cum pedibus ccv nigra, supra rufa vel rufo-fulva, oculis, mandibulis, antennis (basi excepta fulva), capitis macula media, thoracis maculis tribus, elytrorumque maculis 12, in sériés très transversas dispositis (una basali, altéra pone medium, tertia ante apicem), nigris; femoribus duobus anticis subtus dente valido armatis. — Long., 8-11 mill.; lat., 4 1/2-6 mill. Brasilia (ma collection). Biorus variatus. Breviter oblongus, pallide fulvus, antennis nigris, articulis sex basalibus fulvis; capite crebre punctato, inter oculos macula nigra notato; tliorace sat dense punctato, punctis majoribus et minoribus intermixtis, maculis quatuor parvis, sub- quadratim digestis, insignito ; scutello nigro-piceo ; elytris antice sat fortiter, postice subtiliter, subcrebre punctatis, juxta marginem lateralem utrinque late canaliculatis et costula longitudinali, versus apicem magis elevata, instructis, singulo maculis sex nigris (interdum duplicatis), in sériés très transversas (una basali, altéra paulo ante, tertia pone medium) dispositis ; pedibus omnino fulvis. — Long., 9 mill.; lat., 5 mill. Amazones (ma collection). Chrysochus singularis. Oblongus, convexus, omnino cum pedibus violaceo-cyaneus, supra certo situ viridi-reHexo-micans, nitidus, labro, palpis, mandibulis, oculis, antennisque nigris, harum articulis basalibus interdum cyaneis; capite crebre punc- tato, inter oculos obsolète bifoveolato; prothorace sat dense fortiter et subrugose punctato, punctis majoribus et minoribus intermixtis; scutello lævi; elytris infra humeros sat profunde transversim impressis, juxta suturam versus apicem fortiter unistriatis, crebre undique punctatis, punctis sublineatim dispositis, intra impressio- nem basalem majoribus. — Long., 9-10 mill.; lat., 4 3/4-5 mill. Chine (env. de Pékin). — Coll, de M. Sédillot et la mienne. Aporus (nov. gen.). Corpus oblongum, parallelum, modice convexum. Caput usque ad oculos in thoracem insertum, epistomate fronte con- tinuato, antice arcuatim emarginato. Antennæ filiformes, ditnidio corporis longiores. Thorax transversus, margine an- tico sensim leviter producto, lateribus utrinque fere rectis, anguste marginatis. Prosternum subquadratum, basi recte truncatum. Prothoracis episternum margine antico valde con- vexo. Pedes subelongati, femoribus anticis subtus in medio CCVI fortiter incrassatis ibique subdentatis, tibiis redis, unguiculis appendiculatis. Ce nouveau genre appartient au groupe des Endocéphalites. Il se distingue nettement par la forme du prothorax, la structure du prosternum et des cuisses antérieures; ce dernier caractère le rap- proche des Thyra et des Biorus. A. cyaneus. Oblongus, omnino cum pedibus saturate cyaneus, nitidus, certo situ violaceo-purpureo-micans, labro, palpis, man- dibulis, oculis, antennisque nigris; epistomate punctato; fronte lævi; prothorace lævissimo, punctis raris hic illic vix perspicue instructo, ad latera utrinque foveola lata notato; elytris juxta marginem lateralem utrinque canaliculatis ibique obtuse longitu- dinaliter unicostatis, sublineatim obsolète punctulatis, punctis versus apicem evanescentibus. Long., 7-8 mill.; lat., 3 1/4-4 mill. Cayennæ (ma collection). M. Kerremans adresse la petite note suivante : BUPRESTIDES RECUEILLIS EN ESPAGNE PAR M. WEYERS. Julodis setifensis Lucas, var. Jamini Luc. Capnoclis tenebrionis Linn. Acmœodera cylindrica Fabr. — lanuginosa Gyll. — tœniata Fab. , var .liirsuiula Gory Melibœus amethystinus Oliv. M. Lameere remet la liste des Longicornes rapportés par M. We}rers de la même localité : Slromatium unicolor Oliv. Cartcdlum ebidinum Linn. Hylotrupes baiulus Linn. Agapanthia cardui Linn. Phytœcia rufipes Oliv. Phytœcia virescens Fab. Et M. fl. Donckier de Donceel y ajoute celle des Chrysomélides. Crioceris campestris L. Lachnœa longipes Fabr. Cyrtonus angusticollis Fairm. Timarcha sericea Fairm. environs d’Aguilas. ccvn Chrysomela Banksii Fabr. — bœtica Suffr. — americana Linn. — cliluta Germ. Longitarsus dorsalis Fabr. Psylliodes marcida Illig. M. le Dr Heylaerts envoie le travail suivant : REMARQUES PSYCHIDOLOGIQUES. Par la bonté de MM. les professeurs Packard et Riley, j’ai été mis à même d’étudier à fond la meilleure partie des Psychides des Etats- Unis de l’Amérique septentrionale. J’ai eu le bonheur de découvrir, outre ma Manatha Edwardsii, une autre nova species, que je m’empresse de décrire ici plus bas. Les Psychides nord-américaines semblent avoir un cachet par- ticulier, et il m’étonne que jusqu’à présent aucune Canéphoride n’ait été trouvée dans l’Amérique septentrionale. M. Henry Edwards décrit bien une Pseudopsyche exigua n. sp. ( Papilio,\8%2 , n° 8, p. 125), qui pourrait appartenir à cette catégorie, mais comme il ne dit absolument rien par rapport à la nervulation, il faut que je m’abstienne de confirmer cette idée. Ce serait un fait très intéressant que ce manque de Canéphorides dans un grand pays où toutes les conditions nécessaires à la vie et à la reproduction de cette sous-famille sont présentes, tout aussi bien qu’en Europe. Je crois donc ne pas me tromper en prédisant la découverte prochaine de quelques espèces des genres Epichno- pteryx, Bijugis et Fumea. Un autre fait digne de remarque, c’est que pas une espèce euro- péenne n’a été découverte dans Y Amérique septentrionale, et pourtant celles qui habitent nos régions polaires pourraient assez bien se trouver au Labrador, dans le Canada septentrional, etc. La liste du professeur Grote n’est pas complète pour les Psychides, et devrait être augmentée de quelques espèces et d’un genre au moins; or, outre les espèces nommées, il n’y a pas moins (dans la collection du professeur C. V. Riley) de quatre fourreaux, appartenant à des espèces dont l’image n’est pas encore trouvée, et qui me sont parfaitement inconnus. J’ai remarqué avec plaisir une méthode pour conserver les chenilles dans l’alcool et les placer dans la collection. M. le pro- fesseur Riley place les larves dans un tube de verre assez mince rempli d’alcool. Le tube, fermé par un bouchon en gutta-percha, est étendu horizontalement sur un morceau de bois, nommé par CCVI1I lui a slide, qui est pourvu en dessus d’un crochet double pour fixer le tube, et en dessous de quatre pointes en fer bien effilées pour piquer le tout dans le liège de la boîte. Je suis à même de compléter en partie la description de Manalha Edwardsii Heyl. Le fourreau de la femelle a une longueur d’environ 25 millimè- tres, la forme d’une navette, large au milieu de 7 millimètres, et est couvert.de tiges minces placées longitudinalement. La chrysalide femelle est d’un jaune de cire, mesure 7 milli- mètres en longueur et 2,5 en largeur. Les restes de la 9 ont une couleur jaune grisâtre. Les anneaux supérieurs de la chenille sont d’un blanc jaunâtre, striés longitudinalement par des lignes noires ; les pattes écailleuses sont jaune brunâtre, annelées de noir, d’après quelques débris trouvés dans le fourreau. L’espèce a été trouvée dans le Texas par M. Belfrage. Description d’une nouvelle espèce de Psychide des États-Unis de l’Amérique septentrionale. Chalia Rileyi m. Mas. Flavo-griseus, dense liirtus; capite flavo-brunneo; aritennis brevibus, longitudine marginis anterioris tertii, ciliis longioribus a medio apicem versus decrescentibus, 22-articulatis ; pseudopalpis brevibus brunneo-griseis; thorace (abdomen deest) brunneo-griseo piloso. Pedibus brunneo-griseis tarsisque llavis. Tibiis anterioribus spina maxima. Alis concoloribus flavo-griseis, anguste brunneo- marginatis fimbriisque longis atque brunneo-griseis. Alis anterioribus elongatis basi multo angustiori, apice subro- tundato, margine anteriori fere recto ut margo interior; margine exteriori obliquo; costis 10; la et l6 ut apud genus Chalia Moore, 2 et 3 ex margine inferiori, 4, 5, G, 7 et 8 (ex eodem puncto) ex margine exteriori, 9 ex margine superiori cellulæ mediæ ; 10 libéra ex basi. Cellula intrusa nulla. Alis posterioribus elongatis, margine anteriori snbrotundato; margine exteriori obliquo, in medio paulo truncato; margine inte- riori subobliquo, apice anguloque anali non productis; costis 7 liberis : 7 tota libéra ex basi. Cellulæ mediæ parte anteriori brevi et angustiori, parte posteriori latiori longiorique. Expansio alæ anterioris 5 mill. ; id. posterioris 4 mill. Feminam non vidi. Involucrum cylindricum, longitudine 11 mill., cinereum, omnino granis sabulosis (fragmentisque lignosis aut lichenum?) obtectum. CCIX Eruca carnea, capite segmentisque tribus antioribus flavis nitidisque, brunneo-nigro striatis. Habitat : Unio Americana, Missouri. Cf, larva cum involucris in Museo Prof18 C. V. Riley. Espèce très petite, pas plus grande qu’une Epichnopteryx pulla Esp. de petite taille. Les chenilles furent trouvées sur le tronc de pommiers et de pêchers dans le Missouri. Parmi les fourreaux de la petite collection de Psychides envoyée par M. le professeur C. Y. Rilev, j'en ai trouvé six qui appartien- nent assurémentà des espèces inédites delà faune des États-Unis, et une seule species nova du Brésil. 1° Un fourreau de la coupe de celui de Ps. opacella H. -S., mais couvert à la partie inférieure de tiges très longues, trouvé en Floride sur l’oranger ; 2° Un id. , même coupe, mais très petit, comme celui de pulla Esp., de Floride, sur l’oranger; 3° Un id. id., aussi grand que celui de Ps. opacella H. -S., con- tenant une chrysalide femelle de la taille et de la coupe de cette même espèce, mais les débris de la chenille indiquent une tout autre species, trouvé sur le pin à Williams Canon, Colorado; 4° Quelques fourreaux de la grosseur de celui de Chalia Rileyi Heyl., mais couverts de morceaux de lichen, de Floride, Green Cove Spring, trouvés sur Quercus spec. ; 5° Deux fourreaux trouvés sur le chêne ( swamp oak ), Alabama, sept. 1880, de la grosseur de celui de Ps. Leschenaulti H. -S., ayant la même coupe, mais couverts de quelques morceaux, mais bien peu, de tiges et de lichens ; 6° Un très grand fourreau d’Arizona, ne mesurant pas moins de 8 centimètres, ne ressemblant pas mal à un cylindre de cuir blanc, sur lequel sont fixés, par-ci par-là, de petits morceaux de tiges quelconques dans le sens de la longueur. Je crois que celui-ci est de la 9 , tandis que celui du mâle est couvert de grands morceaux de tiges, fixés seulement à leur bout supérieur, comme les piquants d’un porc-épic. De M. Henry Edwards j’ai reçu également les deux fourreaux, dont celui de la 9 ressemble à Yinvolucrum de YOik. elongatus Saunders = Saundersii Westw.; 7° Un fourreau de Bahia, Brésil, de la coupe de celui de Ps. viciella ScliifF. , mais plus large, couvert irrégulièrement de tiges, de morceaux de bois et de feuilles sèches, et qui ne ressemble ni à celui de Brasiliensis Heyl. ni à celui de Mac Leayi Lansd. Guild., ni à aucun des fourreaux connus du Brésil. Je ne veux pas nommer ces espèces, mais bien fixer l’attention ccx de mes collègues qui auraient l’occasion de les rencontrer. Je recommande aussi à la lecture le petit article de M. Mac Lachlan dans le dernier numéro de Y Entomologiste’ Monthly Magazine , où il décrit et figure des fourreaux de l’Afrique. M. de Borre demande la parole et fait la communication sui- vante : La publication que M. Weyers et moi avons faite (Compte-rendu du 5 janvier 1884), d’une note relative à la Cicindela maritima Dej., avivement attiré l’attention sur cette forme, que nos collègues ont recherchée de nouveau cette année àCalmpthout, avec d’autant plus d’empressement que de l’étranger cette publication a fait surgir beaucoup de demandes. Tous nos chasseurs vont-ils maintenant se borner à la satisfac- tion assez puérile d’avoir cette forme authentiquement représentée dans leurs collections? Ce serait bien regrettable, et j’espère qu’ils vont profiter de l’occasion pour élucider ou aider à élucider les questions scientifiques relatives à cette Cicindèle. Déjà M. Devaux a pu établir que, contrairement à l’opinion de M. Weyers, la véritable maritima se prend à Calmpthout aussi bien au printemps qu’en automne. Ce qu’il faudrait à présent, c’est que, concurremment avec les chasses à Calmpthout, on recueillît, et en nombre, les Cicindèles des dunes de notre côte. Là, on n’a pris, à ma connaissance, que la grande forme où M. Weyers et moi ne voyons qu’une variété de la C. hybrida , ce qui nous faisait incliner à limiter l’aire géogra- phique de la C. maritima Dej. vers l’occident à l’Escaut, fleuve qui a comblé là un assez large golfe, il y a un certain nombre de siècles. Mais divers entomologistes français m’écrivent pour affirmer que la véritable maritima, la petite forme, existe aussi en France, sur le littoral. Peut-être est-ce une erreur de leur part et continuent-ils à ne pas distinguer une variété de Y hybrida et la véritable espèce maritima. Mais, dans le cas contraire, il est à supposer que cette dernière sera aussi à trouver dans nos dunes de la côte, où je vous invite à la rechercher. La question géogra- phique est assez importante au point de vue de l’origine de ces espèces et de leur dispersion. De plus, il serait utile de vérifier sur un grand nombre d’exem- plaires, tant de petite que de grande taille, les caractères assignés par MM. Fauvel etBedel comme diagnostics de la maritima et de Yhybrida, à savoir la forme plane ou bombée du front et l’exis- tence ou l’absence d’une bande de poils blancs entre les yeux. Enfin, par la dissection on devrait s’assurer si, comme le dit CCXI M. Kraatz, la présence des caractères indiqués par les auteurs français coïncide avec une forme différente du pénis. Mais ce n’est pas en procédant à la façon des amateurs de timbres-poste, c’est-à-dire en colloquant deux ou trois mâles et deux ou trois femelles dans sa collection, qu’on tranchera de sem- blables questions ; il faut examiner des exemplaires par douzaines, et même par centaines, si l’on peut. M. de Borre entretient ensuite l’assemblée d’une visite qu’il a reçue d’un meunier de Lodelinsart, lequel se plaignait de l’envahis- sement de son moulin par les larves et les papillons d’une espèce de microlépidoptère (exotique sans doute), et pour la destruction duquel il aurait voulu des conseils, l’emploi du pétrole ne lui ayant pas réussi. M. de Borre n’a pu que lui donner l’adresse de M. le professeur M. Girard, de Paris. 11 ajoute qu’il est regrettable que si peu de nos collègues s’occupent de microlépidoptères aujour- d’hui, et que la partie de l’entomologie appliquée soit surtout si complètement délaissée chez nous; car à quoi bon demander à ce meunier de nous envoyer de ces lépidoptères, si en retour nous ne devions que lui fournir un nom latin, chose qui le toucherait très peu? M. de Selys rappelle qu’à Maestricht, un moulin où on avait fabriqué de la farine de riz, avait aussi été envahi d’une manière désastreuse par un lépidoptère exotique. Notre collègue M. Mau- rissen avait apporté beaucoup d’exemplaires de ce lépidoptère. M. H. Uonckier dit que le meunier de Lodelinsart se plaignait, non seulement de trouver dans la farine des larves dudit lépido- ptère, mais surtout de ce qu’elles attaquaient les soies des blutoirs. M. Weinmann révoque en doute ce dernier fait, à moins, dit-il, qu’on n’eût substitué à la soie quelque autre matière. M. le Dr Jacobs entretient ensuite l’assemblée de l’excursion qu’il a faite le 1 1 mai à Genval, et où se sont trouvés avec lui MM. Devaux, Giron, Lameere, Remy et Weinmann. Il n’a guère à citer d’autre capture intéressante que celle du Melolontha Idppocastani. La Cicindela hybrida était d’une abondance extrême. M. Jacobs ajoute qu’il vient de prendre pour la seconde fois en Belgique, à Beersel, le Bombus arenicola, un hyménoptère que Wesmael n’avait jamais capturé et qui manque encore à la collec- tion du Musée. M. H. Donckier signale la capture en grande quantité à Water- mael, ce printemps, de la Prasocuris hannoverana, sur le Caltha paluslris. M. Remy annonce qu’il a pris cette espèce il y a quelques jours, à notre excursion d’Arlon. CCXII M. de Boire s’est rendu à Calmpthout deux fois : le jeudi de l’Ascension, avec M. Devaux, qui y a passé deux jours, et le dimanche suivant avec M. Dietz, M. Yan Segvelt et le beau-fils de ce dernier. Ce même jour, M. Remy s’y trouvait aussi, mais les chasseurs ne se sont pas rencontrés. Quoique le vent soufflât du nord, les captures ont été nombreuses. Quatre espèces de Cicin- dela ( sylvatica , hybrida , maritima et campedris), Y Omophron limbatum très abondant, les Carabus clathralus (1 exemplaire) et nitens (plusieurs exemplaires), YAgonvm marginalum,Y Ase- mum striatum, etc., etc.; les Odonates volaient en grande quan- tité, ainsi que beaucoup d’insectes de divers ordres. Enfin, M. de Boire s’est rendu à Arlon pour l’excursion annuelle, avec M. Remy, les 1er et 2 juin. Le dimanche matin, notre col- lègue M. Kraus étant venu les retrouver de Luxembourg, ils ont chassé ensemble toute la journée, par un temps très favorable, dans la direction de l’ouest-sud-ouest, vers Stockera principalement, où la Cidndela sylvatica ne paraissait pas rare; mais Y A sida grisea, qu’y avait autrefois prise C. Yan Yolxern, ne s’est pas retrouvée sur le monticule isolé dit : Montagne de Stockera. Le lendemain, la chasse a continué dans des conditions de tem- pérature encore plus favorables. M. Kraus, n’ayant pu rester, avait été remplacé par M. Ivoltz, membre de notre Société royale de Botanique et fonctionnaire supérieur de l'administration forestière du grand-duché de Luxembourg. Après une exploration dans la direction opposée à celle de la veille jusque dans la riante vallée de laGeichel, au pied de la montagne de Guirsch, nous avons un instant franchi la frontière pour aller dîner dans un excellent restaurant adjacent au bureau de la douane. Nous sommes énsuite revenus à Arlon, M. Remy fauchant continuellement au filet, et la Malle des Indes nous a permis d’être de retour à Bruxelles avant huit heures du soir, regrettant vivement qu’une excursion dans des conditions aussi favorables et aussi agréables n’eùt pas su réunir au moins une douzaine de nos collègues. Toutefois, l’activité infatigable de M. Remy lui a permis de réunir une quantité considérable de coléoptères. Mais il est bien regrettable qu’aucun lépidoptérologue ne fût de la partie; les lépidoptères volaient en nombre, et nous avons même à citer l’abondance de YErebia Médusa, une bonne espèce qui fut jadis découverte là même pour la première fois en Belgique par M. Putzeys. Les Hyménoptères, Diptères, Odonates et surtout lesTrichoptères et autres Névroptères non Odonates étaient aussi bien abondants et auraient fourni à leurs spécialistes une ample moisson. M. de Selys, qui se trouvait ce jour-là, ainsi que M. Candèze, à CCXIII l’excursion que le Club Alpin belge faisait dans les Hautes-Fagnes, y a aussi observé 1 ’Erebia Meclusa. M. Remy dépose une liste de toutes les espèces qu’il a déjà déter- minées parmi ses captures d’Arlon, en y ajoutant quelques autres observées par MM. de Borre et Ivraus; on y remarque : Cicindela sylvalica , hybrida et campestris , Carabus convenus, granulatus , cancellatus , auratus et nemoralis, Calosoma inquisitor, Elaphrus uliginosu ?, riparius et cupreus, Calathus fidvipes, Amara fulva, Staphylinus cœsareus, Caccobius Schreberi, Geotrupes slercora- rius , foveotus, mutator, sylcalicus et veenalis, Cetonia metal- lica, Elater balteatus , Opatrum sabulosum, Cistela murina, Meloë brevicollis, Rhagium bifasciatum, Larnia textor, Gynan- drophihalma sa/icina, Prasocuris liannovcrana, Gonioctena litura et viminalis, Chrysomela staphylea et polila, Lina œnea, cuprea , popxdi et tremulœ, etc., etc. Naturellement, les récoltes doivent contenir encore beaucoup d’espèces intéressantes à déterminer ultérieurement. L’ordre du jour appelle le choix d’une localité pour l’excursion à faire le 13 juillet. Sur la proposition de M. de Borre, rassemblée choisit Esschenbeek, près Hal. Cette excursion sera conduite par M. le Dr Jacobs. On partira de Bruxelles (Midi) pour Hal, par le train de 8 h. 8 m. du matin. La séance est levée à 9 1/4 heures. SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. Série III. — N° 47. Assemblée mensuelle du 5 juillet 1884. PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS. Présents : MM. Arnold, Capronnier, De Glain, Degouve de Nuncques, De Lafontaine, De Le Court, Demoor, Devaux, Duvivier, Pologne, Jacobs, Kerremans, Lameere, L’Arbalestrier, Vander- velde, Weinmann etPreudhomme de Borre, secrétaire. MM. H. Donckier de Donceelet Vanden Branden ont fait excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 7 juin est approuvé. Le Président annonce l’admission d’un nouveau membre effectif, M. B. -A. de Yaux, ingénieur, à Liège, présenté par MM. Ch. et H. Donckier de Donceel. M. de Borre annonce la mort d’un jeune homme qui, sans faire partie de notre Société, a beaucoup contribué à la connaissance de notre faune entomologique, M. Ch. De Kempeneer, qui a rempli jusqu’en 1875 les fonctions de préparateur à la section entomolo- gique du Musée. A cette époque, il était parti pour l’Amérique du Nord, comme associé d’un marchand naturaliste; il en revint il y a quelques années, nous apportant des insectes, parmi lesquels un exemplaire du Merope tuber. Puis il alla voyager en Australie et en Nouvelle-Zélande, où il vient de mourir, âgé seulement de 32 ans. Avant de nous quitter, ses explorations en Belgique pour le Musée lui firent découvrir une quantité d’espèces nouvelles ou intéressantes pour notre faune, ainsi que l’ont souvent constaté nos Comptes-rendus, et il s’en trouvera certainement dans les parties non encore étudiées de ses chasses. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. P CCXVI Correspondance. La Direction générale des Postes nous fait connaître que toutes les recherches faites pour retrouver le grand nombre d’exemplaires de nos Annales et de nos Comptes-rendus non parvenus à leurs destinataires en 1883 n’ont donné aucun résultat. M. le DrKatter, directeur des Entomologische Nachrichten, se plaint de n’avoir pas reçu les Annales depuis 1882, et très irrégu- lièrement les Comptes-rendus, bien que n’ayant pas cessé de nous adresser et la cotisation et les Entomologische Nachrichten. L’envoi de nos publications lui a toujours été fait régulièrement, et il a été reconnu que, d’autre part, ses cotisations sont parvenues à notre trésorier ; mais les Entomologische Nachrichten ne nous arrivent plus depuis longtemps; tout comme nos Annales et Comptes-rendus, elles s’égarent sans doute en route, et nous venons d’apprendre combien il est inutile de réclamer en pareil cas. M. Yanden Branden écrit pour se plaindrede l’absence d’une tarifi- cation exacte et soigneuse pour les tirés à part des travaux publiés par la Société; il expose tous les incidents d’une contestation qu’il vient d’avoir avec notre imprimeur et insiste pour que la Société, si elle veut que les auteurs n’aillent pas se faire imprimer ailleurs, s’occupe à les mettre, par une convention claire et précise, à l’abri de toute taxation arbitraire. M. Weinmann pense qu’il suffit d’avoir recours aux engagements pris par notre imprimeur lorsque la Société a conclu avec lui, et qu’il s’y trouvera tous les éléments propres à trancher toutes les contestations du genre de celle-ci. M. de Borre, au contraire, ne croit pas qu’à cette époque on ait suffisamment fait établir ces points, que l’imprimeur ne pouvait pas alors bien connaître; les seuls engagements positifs ont eu trait à l’impression des Annales ; quant aux conditions des tirages à part, la convention a été trop vague et trop élastique ; nous rencontrons là à tout moment le point de départ de contestations qui, en se répétant, pourraient donner lieu à un conflit sérieux et amener, par le nombre de membres mécontents, un changement d’impri- meur, ce qui est toujours une chose fâcheuse pour les publi- cations. L’assemblée renvoie au Conseil la lettre de M. Yanden Branden et une commission, composée de MM. Weinmann, Fologne et de Borre, est invitée à étudier la question, de manière qu’elle soit défi- nitivement résolue avant la tin de l’année. Les Sociétés des Sciences naturelles de Styrie et d’Elberfeld nous adressent leurs publications. L’Académie Royale Danoise des Sciences et Lettres, l’Académie CCXVII des Sciences, Lettres et Arts de Modène et la Société d’Histoire naturelle de Cassel nous accusent réception de nos publications. Il est donné lecture d’une lettre du Cercle des Naturalistes Hutois, demandant à obtenir l’échange de publications. Après discussion, l’assemblée décide que nos Comptes-rendus seront adressés au Cercle. Il est aussi décidé que nos Comptes-rendus seront envoyés à la Société Entomologique de Brooklyn, qui vient de nous adresser le commencement de son Bulletin de cette année. La Société a reçu un catalogue de livres entomologiques de R. Friedlünder, un catalogue de coléoptères de M. Desbrochers des Loges, les deux premiers numéros d’un journal pour les annonces entomologiques ( Insekten-Bôrse , à Leipzig, Hospitalstrasse, 26), et divers spécimens et prospectus. Rapports, lectures, communications. Après avoir entendu les rapports de MM. Candèze et Duvivier, l’Assemblée vote l’impression dans les Annales du travail de M. H. Donckier de Donceel : Premiers étals de quelques Cassidides exotiques, accompagné d’une planche. Le Secrétaire présente trois petites notes envoyées par notre collègue M. Belon : Sur un petit groupe de CORTICARIA propres a la Nouvelle-Zélande, par le R. P. Fr. Marie-Joseph BELON, des Frères-Prêcheurs. Parmi un certain nombre de Lathridiidæ recueillis par Helms à la Nouvelle-Zélande, ma collection renferme plusieurs espèces de Corticaria qui me paraissent avoir entre elles une affinité parti- culière et qui, jusqu’ici du moins, peuvent être considérées comme propres à la faune de cette région. Par l’ensemble de leurs carac- tères, elles appartiennent incontestablement à la coupe générique ébauchée par Motschulsky sous le nom de Melanophthalma, mais dont la diagnose véritable est due à la perspicacité scientifique de mon collègue et ami, M. Edm. Reitter (Stelt. ent. Zeit., 1875, page 431). Elles constituent dans ce genre un petit groupe inter- médiaire entre les deux sections que j’ai établies pour y répartir les formes européennes. (Voir ma Monographie des Lathridiens de France, 2e partie, actuellement sous presse.) La première de ces subdivisions comprend les espèces qui, comme la M. transversalis, ont les yeux distinctement éloignés du bord antérieur du corselet, CCXVIII le premier arceau ventral orné de deux stries longitudinales obliques, et les pattes antérieures simples dans les deux sexes. La seconde renferme les espèces qui, comme la AI. gibbosa, ont les yeux postérieurement contigus au prothorax, le premier segment abdominal dépourvu de lignes gravées, et les tibias antérieurs du C? dentés, puis échancrés sur leur tranche interne. Ni l’une ni l’autre de ces formules ne s’applique entièrement aux espèces que j’ai en vue et qui, d’ailleurs, sont parfaitement recon- naissables entre toutes leurs congénères par la sculpture tout à fait caractéristique du pronotum. Celui-ci, en effet, toujours notable- ment plus étroit que les élytres, présente sur son milieu un sillon longitudinal parfois interrompu ou plutôt composé de deux fossettes, dont l’antérieure est ordinairement plus grande, et, de chaque côté avant l’angle postérieur, une dépression fovéiforme plus ou moins large et profonde. Cinq espèces répondent à ce signalement : deux sont inédites, on en trouvera la description ci-après; les trois autres ont été publiées soit par M. le capitaine Broun, dans son Manual of New-Zealand Colcoptera, soit par M. Reitter, dans son mémoire intitulé : Beitrage zur Kàferfauna von Neu-Zeeland (Brünn, 1879). Il sera facile de les distinguer entre elles à l’aide du tableau suivant, si, comme les matériaux à ma disposition permettent de le supposer, la colora- tion des étuis est assez constante, au moins dans ses lignes prin- cipales : A. Élytres à fond testacé jaunâtre ou rougeâtre, offrant sur leur disque des bandes ou des taches. B. Dessin des élytres constitué par une seule ban le obscure située après le milieu. C. Cette bande en ligne droite C'. Cette bande en zig-zag B'. Dessin des élytres composé de plusieurs bandes ou taches. D. Deux bandes obscures en zig-zag : l’une un peu avant le milieu et l’autre après, net- tement séparées sur le disque par une étroite fascie testacée couverte de poils argentés D'. Des taches obscures : les postérieures for- mant une fascie interrompue ; deux pe- tites antérieures sur le milieu près de la suture ; une plus grande derrière chaque épaule A'. Élytres couleur de poix, avec leur moitié basilaire testacée, sans d ’ssin régulier, formé par des bandes ou des taches illustris Reitter. fulgurita Belon. pieturata Belon. variegata Broun. discoïdea Broun. CCXIX 1. Melanophthalma illustris Reitter. Verhandl. d. natürf. Ver. in Briinn (1879), page 179 ( Corticarina ). Syn. : Corticaria fasciata Broun, Man. N. Z. Col., page 235, n° 416. Oblonga, convexa, fusco-ferruginea, griseo-pubescens, antennis nigris (articulo basali rufo), tiblarum apice larsisque plus minusve infuscatis. Caput thorace vix angustius. Pronotum subtransversum, confertim fortiter punctatum, dorso longitu- dinaliter bifoveolato (foveola antica majore), lateraliter utrinque unifoveolatum. Coleoptera oblongo-ovata, thorace valde laliora, fortiter punctata, pone medium subarcuatim nigro-unifasciata, stria suturali impressa. — Long., 1,2-1, 5 mill. A cette diagnose, très suffisante pour reconnaître l’insecte, j’ajouterai que le second article des antennes est parfois de la même couleur claire que le premier, que le rembrunissement des tarses et de l’extrémité des tibias est souvent assez peu sensible, et que la ponctuation des élytres est à peine régulièrement sériale. Les yeux, gros et saillants, occupent à peu près intégralement le bord latéral de la tête à partir des antennes, et n’offrent pas trace de tempes en arrière; le métasternum est faiblement échancré en triangle entre les hanches postérieures; enfin, le premier arceau ventral n’est pas orné de deux stries longitudinales «obliques. Aucun de mes échantillons, tant chez l’espèce actuelle que chez les suivantes, ne m’a paru posséder une dent suivie de l’échancrure ordinaire aux tibias antérieurs du cf, ni le premier article des tarses antérieurs dilaté, ainsi que cela a lieu dans le groupe de la M. gibbosa. Cela me porte à croire que la simplicité du métatarse et des tibias antérieurs dans les deux sexes est encore un des traits caractéristiques de la section nouvelle-zélandaise; car il n’est guère vraisemblable que mes quinze exemplaires soient unique- ment des femelles. Quoique le capitaine Broun ait eu seulement sous les yeux un ou deux individus rencontrés à Tairua, sa description fait bien ressortir les caractères essentiels de cette espèce très distincte et ne permet pas de la méconnaître. Aussi n’ai-je aucun doute sur la nécessité de la réunion synonymique que je viens de proposer. 2. Melanophthalma fulgurita Belon. Oblonga, convexa, breviter flavo-pubescens, ferruginea, laleribus prothoracis interdum infuscatis, elvtris stramineis aut pallide teslaceis, pone medium fascia fusca angulatim sinuata signalis, antennis nigris, articulis duobus basalibus pedibusque rufis. Caput cum oculis magnis thorace vix angustius, in medio longi- tudinalitcr subconvexum, sat fortiter punctatum, temporibus fere nullis. Pronotum subtransversum, confertim sat fortiter punctatum, ad latera rotundata utrinque foveatum aut profundius depressum, in medio longitudinaliter sulcatum aut bifo- ccxx veolalum (fovea anlica majore). Coleoplera tborace valde latiora, oblongo-ovata, foi titer vix seriatim punclata, antice juxla suturam subsulcata. — Long., 1,2- 1,4 mill. Très voisine de la M. illustris par sa forme générale et par la sculpture de son pronotum et de ses élytres, mais distincte par la coloration pâle de ces dernières et par la forme de la bande post- médiane, qui, au lieu d’être en ligne droite, est en zig-zag et forme pour ainsi dire trois Y dont le médian, commun aux deux étuis, est en angle plus ouvert et légèrement interrompu au sommet, les bandes ne se réunissant pas sur la suture. Ce dessin la distingue de la M. discoïdea, dont les élytres sont bicolores, mais non ornées de bandes ou de taches régulières. On ne saurait davantage la con- fondre avec les M. picturata et variegata, qui offrent un système de coloration plus complexe. 3. Melanophthalma picturata Belon. Oblonga, convexa, longius flavo-pubescens, plus minusve dilute testacea, late- ribus Ihoracis larsisque interdum infuscatis, antennis nigris, articulis sallem basalibus, femoribus tibiisque rufis, elytris duplici fascia fusca signatis et ali- quando etiam fusco-maculatis. Caput cum oculis magnis thorace vix angustius, fortiter punctatum, dense pubescens, tcmporibus fere nullis. Pronolum subtrans- versum, conferlim sat fortiter punctatum, dense pubescens, ad latera rotundata utrinque leviter depressum, in medio longitudinaliter sulcatum aut bifoveolatum (fovea antica majore). Coleûptera thorace valde latiora, oblongo-ovata, grosse haud seriatim punclata, antice juxta suturam subsulcata. — Long., 1,3 mill. Le dessin des élytres, composé de plusieurs bandes ou taches, fera aisément distinguer l’espèce actuelle des deux précédentes. Elle a néanmoins beaucoup d’affinité avec ma M. fulgurita ; elle s’en éloigne par une coloration toute différente et par la pubescence plus longue, épaisse sur la tête et le corselet, subdéprimée sur les étuis, dont elle fait ressortir les bandes brunes. Bien que j’aie pu constater une assez grande variabilité dans l’extension des signa- tures élytrales, voici le dessin qui me parait devoir être considéré comme celui de la forme typique. Sur un fond général couleur de paille, il existe une première bande qui part environ du tiers anté- rieur de l’étui et se dirige obliquement vers la suture, sans toutefois l’atteindre; une seconde bande post-médiane en zig-zag part du bord extrême, où elle se rattache à une grosse tache marginale située à peu près au milieu, descend d’abord légèrement jusqu’au quart postérieur, remonte en angle vers le milieu du disque, puis reprend une direction oblique vers la suture qu’elle ne couvre pas. Un exemplaire de ma collection offre, en outre, des parties plus ou moins rembrunies sur la moitié antérieure du disque, sur la marge CCXXI externe, et vers le sommet, de telle sorte qu’on pourrait presque dire que les étuis sont obscurs avec deux bandes testacées, ondulées et obliques, rendues bien visibles par la pubescence de couleur claire. Il ne serait pas impossible que des matériaux plus abon- dants vinssent démontrer l’identité de mon espèce avec la M. variegata. Cependant la sculpture prothoracique et la ponctua- tion élytrale ne me semblent pas concorder avec la description du capitaine Broun; ce qui permet de supposer, jusqu’à preuve du contraire, que l’espèce est distincte. 4. Melanophthalma variegata Broun. Man. N. Z. Col., page 236, n° 419. Ne connaissant en nature ni cette espèce ni la suivante, j’ai dû emprunter à la description anglaise les éléments des diagnoses latines qu’on va lire : Forma similis M. fascialæ Broun ( illustris Reilter), longius pallido-pubescens, brunneo-testacea (antennis???), pedibus dilutioribus, elytris piceo-maculatis. Pro- notum fortiter punctatum, liaud transversum, pone medium paulo angustatum atque ibi versus latcra depressum, in disco longitudinaliler sulcatum (sulco fere interrupto aut bifoveolato). Coleoptera ovata, versus basin subdeprossa, sat regu- lariler seriatim punctala, maculis piceis ornala, videlicet : posticis fasciam inter- ruptam quæ suturam non tangit efformantibus, 2 minoribus in medio juxta suturam rufescentem, et 2 majoribus pone humeros dispositis. — Long., circiter 2/3 lin. Un individu mutilé, recueilli près de Whangarei-Heads, a servi de type à la description de l’auteur du Manuel. A en juger par analogie, il est vraisemblable que les antennes offrent la coloration propre aux autres espèces de ce groupe. Il pourrait se faire, je l’ai dit plus haut, que ma M. picturata doive être réunie à la M. variegata, à titre de simple variété. Cependant plusieurs caractères de la description ne sauraient convenir à mon insecte, et j’ai cru qu’il valait mieux les séparer, au moins provisoirement. 5. Melanophthalma discoïdea Broun. Man. N. Z. Col., page 236, n° 420. Oblonga, convexa. picea, elytris longius pallido-pubescentibus, a basi ad medium testaceis. Caput rugose sculpturatum, postice latius. Pronotum longitudine vix latius, antice angustatum, sparsim subtilissime pubescens, fortiter rugoso-puncta- tum et inæquale, ad latcra rotundata utrinque versus medium oblique elevatum ac postea depressum, disco longiludinaliter bifoveolato. Coleoptera ovata, fore rugoso- punctata, ad basin juxta suturam subdepressa. — Long., 2/3 lin. Le capitaine Broun a trouvé, aux environs de Whangarei-Heads, deux ou trois exemplaires de cette forme que la coloration parti- culière des élytres suffit à séparer des précédentes. CCXXII Notes synonymiques sur quelques LATHR1DIIDÆ de la Nouvelle-Zélande, par le même. 1. Holoparamecus lucidus Broun, Man. N. Z. Col., page 232, n° 408 = H. tenuis Reitter, Yerhandl. d. natürf. Y.er. in Brünn (1879), page 179. . Par ses antennes de onze articles, par son prosternum très étroit séparant à peine les hanches antérieures, par la strie sutu- rale des élytres.etc., cet insecte appartient manifestement au sous- genre Calyptobium (Aubé, nec Reitter). Il doit donc se ranger auprès de nos H. niger et caularum d’Europe avec lesquels il a de nom- breuses affinités, mais dont il est bien distinct par la sculpture prothoracique et par plusieurs autres caractères importants. L’al- longement du cinquième article des antennes (qui est aussi un peu plus renflé que ceux entre lesquels il se trouve), me paraît être un signe sexuel du cf, de même que le large sillon du métasternum. Mes deux types du tenuis présentent ce double caractère, dont le premier n’est cependant signalé ni dans la diagnose, ni dans la description de M. Reitter. Je n’ai point vu de Ç, et c’est unique- ment d’après les analogies constatées chez les espèces voisines que je suppose ce sexe autrement conformé sur ces deux points. Mes échantillons typiques ne m’offrent aucun vestige de sillon médian sur le disque du corselet, ni de carinule médiane anté-basilaire, quoique M. Reitter en fasse mention dans sa description détaillée du tenuis. Je ne parviens pas non plus à discerner, entre la suture et la strie suturale des élytres, une série de petits points dont le capitaine Broun aurait constaté l’existence chez son lucidus. Néanmoins, l’identité de celui-ci avec le tenuis ne me paraît pas faire l’ombre d’un doute. 2. Lathridius antipodum White, Voy. Er. Terr. Ins. (1846), page 18. — Broun, Man. N. Z. Col., page 233, n° 409 = L. nodifer Westwood, Introd. Class. Ins. I, page 155; pl. 13, fig. 23. Cette synonymie est reconnue depuis longtemps, et je ne m’ex- plique pas pourquoi l’auteur du Manuel des Coléoptères de Nou- velle-Zélande ne l’a pas admise et a voulu ressusciter la séparation spécifique du L. antipodum. Il avoue que celui-ci est très étroite- ment allié au L. nodifer décrit et figuré par Westwood; mais il n’indique aucun caractère différentiel. J’ai sous lesveux une dizaine d’échantillons reconnus par Helms à la Nouvelle-Zélande et d’au- tres provenant de Tasmanie, que je puis comparer avec de nom- breuses séries d’échantillons européens. Taille, forme, sculpture, CCXXII1 caractère sexuel du cf, et couleur même avec ses diverses varia- tions suivant le degré de maturité de l’insecte, tout est identique. 3. M. le capitaine Broun a décrit (loc. cit. , n° 410), sous le nom de Li. sculpturatus, deux spécimens trouvés par lui à Auckland. Sauf une expression probablement inexacte (prothorax widest at the middle), tous les détails qu’il signale s’appliquent parfaite- ment au L. nodifer, et le doute de l’auteur lui-même sur la validité de son espèce me sembleplusque suffisamment justifié. Pour moi, je n’hésite pas à ranger le L. sculpturatus parmi les synonymes du L. nodifer. 4. L. costulatus Broun, Man. N. Z. Col, page 234, n° 412. = L. costatus Erichson, Beitr. zur Insekten-Fauna von Vandie- mensland, page 242. L’excellente description du capitaine Broun, quoique faite d’après un seul échantillon, ne saurait laisser aucun doute sur l’identité de l’espèce zélandaise avec celle de Tasmanie. Ma collection renferme plusieurs individus de l’une et l’autre provenance : ils ne diffèrent en rien d’essentiel, et tous les caractères plastiques assignés par l’auteur du Manuel leur conviennent parfaitement. 5. Malgré quelques légères différences, signalées dans les propor- tions de la massue antennaire, dans le contour des étuis, leurs élévations costiformes, etc., j’incline à penser que le L. margi- nalis Broun (loc. cit., page 233, n° 411), décrit d’après deux exem- plaires trouvés à Whangarei-Harbour, pourrait bien n’être éga- lement qu’un synonyme de. l’espèce d’Erichson. Néanmoins, n’ayant pu corroborer mon impression personnelle, ni par l’examen de types authentiques, ni par l’étude de matériaux assez nombreux, je me borne à signaler mes doutes à l’attention des savants spé- cialistes qui seraient plus à même de prononcer un jugement motivé. 6. Tous les Lafhridius qui précèdent appartiennent manifes- tement au sous-genre Coninomus. Il n’en est pas de même du L. floridus Broun {Man. N. Z. Col., page 234, n°413), que je ne connais pas encore en nature, il est vrai, mais que les détails, relevés par l’auteur sur l’échantillon capturé par lui àWhangarei- Heads, indiquent plutôt comme faisant partie des Enicmus, et pro- bablement du sous-genre Conithassa. D’autre part, les espèces énumérées dans le Manuel du capitaine Broun sous le nom géné- rique de Corticaria me paraissent devoir être sans exception rangées parmi les Melanophlhalma. Cependant, on retrouve à la Nouvelle-Zélande une forme européenne ou plutôt cosmopolite, qui y représente les Corticaria vraies : c’est la C. serrata Paykull CCXXIV (Fauna Suec., I, page 300), que je cite sur la foi de M. Reitter ( Verhandl . d. natürf. Ver. in Brünn, 1879, page 179), car je n’en ai vu aucun exemplaire de cette provenance. 7. Dix espèces de Melanophthalma sont décrites par le capitaine Broun : trois d’entre elles sont mentionnées plus haut. (Voir la note précédente.) En ce qui concerne les sept autres, je ne vois que la G. obesa Broun {Man. N. Z. Col., page 237, n° 421), diagnosée d’après un individu recueilli à Auckland, qui doive tomber en synonymie de la M. splendens Reitter {Verhandl. d. natürf. Ver. in Brünn , 1879, page 32). Le type de celle-ci, qui fait mainte- nant partie de ma collection, s’accorde exactement avec la descrip- tion du Manuel, sauf d’insignifiantes variations 3 cf. Sat. Mamurra var. Schaku- hensis Stgr.; 4 et 5 cf9- Parisatis Koll.; 6 et 7 cf Ç . Coenonympha Saadi Koll.; 8 et 9 cf 9- C. Symphita Led. — IV. — 1. Deilephila porcellus var. suellus Stgr.; 2 et 3 cf 9- Sesia empiformis var. schizo- zeriformis Koll.; 4. Zygœna Erebas Stgr.; 5. Z. Armena ab flava; 6. Z. Cuvieri B.; 7. Syntomis caspica Stgr.; 8. Setina irrorella var. flavicans B. — Y. — 2. Sciapteron fert'idum Ld. var.; 4ab. Hepialus Lcetus Stgr. cf 9 ; 5. Axiopœna Maura Eichw. — YI. — 2ab. Lycœna Christophi Stgr. c?Q;3ab. L. Ze- phyrinus Stgr. cf 9 ; 4. L. Miris Stgr. cf; 7. Syriçhtus Staudingeri Spr. cf • — VII. — l6. Chenille de YŒnogyna var. pallidior Chr.; 5. La chenille de Chondrostege pastrana Led.; 7. Agrotis spinifera Stgr. cf. — VIII. — 26. La chenille de l 'Episema Antherici Chr.; 4 ?. Palpangula Christophi Ersch.; 9. Pho- tedes Nisilkumensis Ersch. cf; 10. P. se- cundo Ersch. cf; et 11. Spintherops gracilis Stgr. cf. — IX. — 8. Palpangula spilota Ersch.; et 9. P. Ilenkei Stgr. — X. — Contient, outre la figure de Y Amphibolia py- rausloides Ersch., celles de sa nervulation, de sa tête et de son antenne. Par ce qui précède, mes collègues ont pu remarquer le service immense que Son Altesse Impériale a rendu à l’entomologie, non seulement par la publication du chef-d’œuvre en question, mais aussi par ses efforts pour faire connaître la faune de ces contrées CCXXXVI lointaines et inhospitalières, et chercher le rapport entre la faune palæ-arctique avec celle des tropiques. Par sa haute position, par ses talents et ses vastes connaissances et surtout par son feu sacré par rapport à notre chère science, S. A. I. peut effectuer de grandes choses au point de vue entomologique. Je veux fixer l’attention de mes collègues belges sur un travail de M. Georges Rouast, de Lyon : * Catalogue des chenilles euro- péennes », Lyon, imprimerie Pitrat aîné, 4, rue Gentil. M. G. Rouast a fait tout pour compléter autant que possible ce qu’il promet, c’est-à-dire d'indiquer les plantes nourricières des chenilles des Macro et Microlépidoptères de la faune européenne, l’époque où elles paraissent et leur manière de vivre. Il en a cherché les matériaux un peu partout, et quoique j’aie trouvé par-ci par-là quelques omissions, inévitables dans ces sortes d’ouvrages, son travail est des plus méritants, beaucoup plus complet que celui de M. A. Hartmann, et peut rendre de grands services aux lépidoptérologistes. Je le leur recommande chaleureusement. Le Dr Staudinger a commencé de publier un travail sur les Lépidoptères exotiques, sous le titre : Exotische Schmetterlinge, Abbildungen und Beschreibungen der wichtigsten exotischen Tagfalter, in systematischer Reihenfolge mit Berücksichtigung neuer Arten,von I>0. Staudinger, unter technischer Mitioirkung von Dr H. Langhans. Mit gegen 1500 color. Abbild. auf\2 0 Tafeln in Folio-Format. Vollst. in 24 Lief. à 3 M. Je crois que nous avons à attendre du Dr Staudinger quelque chose de bon, de solide et d’instructif. Surtout les papillons exo- tiques, si peu connus de la plupart des lépidoptérologistes, ont bien besoin d’être étudiés. L’ouvrage sera complet en deux années. Les livraisons mensuelles contiendront 5 planches coloriées avec le texte nécessaire, et ne coûteront que trois marks. Aussi cet ouvrage-là, je le recommande instamment à mes collègues. M. de Borre revient à la communication faite par lui, à la séance précédente, de l’apparition, dans un moulin de Lodelinsart, d’un microlépidoptère fort nuisible. Ainsi qu’il le lui avait conseillé, le propriétaire du moulin, M. Brisack, s’est adressé à M. M. Girard, notre savant confrère de Paris, qui a reconnu dans le lépidoptère YEphestia Kuehniella Zeller. Cet incident a donné lieu à une note et à une discussion entre MM. Girard et Ragonot, à la séance du 28 mai dernier de la Société Entomologique de France, note et dis- cussion très intéressantes pour les lépidoptérologues, mais moins pour les meuniers, attendu qu’il n’en est rien ressorti de bien caté- CCXXXVII gorique, de bien efficace quant aux procédés pour venir à bout de cet ennemi. A propos de ce même micro, notre collègue M. Maurissen m’écrit ce qui suit : En réponse à votre lettre d’avant-hier, je m’empresse de vous faire savoir que YEphestia Kuehniella Zeller a fait son apparition ici, peut-être pour la première fois en Europe, en septembre 1879, dans une fabrique de vermicelle appartenant à un de mes cousins. Celui-ci pense qu’elle lui est arrivée avec du maïs d’Amérique. Le pire est qu’elle se propage l’hiver comme l’été et qu’elle fait d’énormes* ravages. Mon cousin m’a consulté aussi pour savoir par quel moyen il pourrait la détruire. Je lui ai conseillé de fermer autant que possible les locaux où elle se trouve et d’y brûler des mèches de soufre. Cela a aidé pour un certain temps, mais on a failli incendier la fabrique. Il a essayé alors de l’acide phénique, ce qui procure une odeur détestable et n’a pas été non plus un remède radical. J’ai été hier à la fabrique, où j’ai appris qu’on se bornait mainte- nant à faire continuellement la chasse à ce détestable micro, après avoir fait un nettoyage général. Si l’on parvenait à découvrir un moyen de destruction plus efficace, vous m’obligeriez infiniment en me le faisant connaître. M. Fologne demande la parole et dit qu’il croit que, dans un cas de ce genre, c’est à l’insecte parfait qu’il faut faire la chasse; à l’état de larve et de chrysalide, il est trop protégé contre les causes de destruction. Il ne croit pas non plus qu’il fasse sa nourriture de la soie des blutoirs, mais il pourrait très bien trouver dans ces appareils des matériaux pour la construction de ses coques. M. Fologne fait ensuite voir un exemplaire de la Notoclonta bicoloria SchifL, qu’il a capturé le 29 juin à Sanzinne, dans le domaine royal d’Ardenne. Cette espèce fort rare avait été signalée antérieurement à Ivinkempoix, près Liège, puis dans la forêt d’Hertogenwald. M. le Dr Jacobs demande la parole et fait la communication sui- vante : Anomalie chez un SYRPHUS RIBESIÏ 9. Cette anomalie consiste en ce que, des quatre bandes jaunes de l’abdomen, la seconde n’est apparente que dans sa moitié externe gauche, sous forme de triangle, avec la base touchant au bord de l’abdomen et avec le sommet légèrement incurvé dirigé vers la CCXXXVI1I ligne médiane, en prenant le tiers de l’arceau. Le second arceau dorsal qui porte cette tache n’est visible qu’à gauche vj et paraît atrophié à droite; l’arceau ventral est complet Œj et normal. La troisième bande jaune est irrégulière à son bord supérieur et la lunule jaune du second seg- ment est un peu plus large et placée sur un plan un peu plus bas. M. Jacobs continue par la communication suivante : L’excursion de Virginal par Ronquières et Henripont, sur la forêt de la Houssière, près de Braine-le-Comte, le 15 juin, n’a pas été fructueuse, à cause d’un vent de nord-ouest très âpre et d’un ciel couvert pendant la plus grande partie de la journée. M. La- meere et moi y étions seuls. Comme captures, je n’ai à signaler qu’un Diptère indiqué comme rare par Macquart, mais plus commun en Autriche, le Doros conopseus, etla variété nigricans $ (Schmiedeknecht) du Bornbus hortorum. Ces captures sont mises sous vos yeux. Les insectes de la famille des Xorides étant rares dans toute l’Europe, je crois utile de faire connaître que le dimanche 29 juin, j’ai capturé à Beerselle Xylonomus irrigator 9 Fabr., voltigeant autour d’un charme rabougri, percé de nombreuses galeries de coléoptères. Je n’ai pu découvrir l’insecte que mon hyménoptère recherchait. D’après les auteurs, il dépose ses œufs dans la larve du Rhagium indagator , que nous n’avons pas en Belgique. Taschenberg l’a recueilli de la chrysalide de la Liparis monacha. M. Lameere ajoute qu’il a pris à Ronquières deux exemplaires de la Leptura nigra. M. de Selys-Longchamps a passé quelques jours du mois de juin avec sa famille à Kreuznach. Il y a constaté l’abondance de la Syntomis phegea et du Syrichtus Carthami, seule espèce d’Hes- péride qu’il y ait observée. M. H. Donckier de Donceel fait signaler les captures suivantes : Obrium cantharinum a été pris le 29 juin à Ixelles par M. S. Putzeys, et le 24 juin, M. Vandervelde avait pris à Water- mael 1 ’Obrium brunneum. M. Devaux a rapporté de Blankenberghe la Nacerdes melanura, ce qui a permis incidemment à M. Donckier de s’apercevoir que, dans la collection Wesmael, se trouve la Nacerdes dispar Dufour, prise aux environs de Liège, mais qui a toujours été omise dans les listes de Belgique. CCXXXIX M. de Borre signale une monstruosité chez un Carabus auratus pris à Etterbeek par M. Demoor. L’antenne droite, d’ailleurs par- faitement normale en forme, longueur et proportions des articles, donne naissance sur son deuxième article, à peu près aux quatre cinquièmes de la longueur, à une antenne surnuméraire de sept articles assez courts, et dont les derniers sont aplatis et un peu élargis. L’ordre du jour appelle l’examen de l’opportunité de la partici- pation de la Société à l’Exposition universelle de 1885 à Anvers. Après avoir entendu plusieurs membres, l’Assemblée décide qu’il n’y a pas lieu pour la Société d’intervenir dans cette Exposition et que ses membres peuvent y exposer individuellement s’ils croient utile de mettre des collections de leurs insectes sous les yeux du public. Sur la proposition de M. de Borre, la Société choisit les localités entre Clabecq et Braine-le-Chàteau pour l’excursion du 10 août. On partira de Bruxelles (Midi) pour Tubise par le train de 7 h. 50 m. du matin. La séance est levée à 9 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. Série III. — N° 48. Assemblée mensuelle du 2 août 1884. PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS. Présents : MM. Arnold, Berge, Capronnier, De Glain, Degouve de Nuncques, De Lafontaine, De Le Court, Demoor, J. Devaux, Fondu, Jacobs, Kerremans, Lameere, L’Arbalestrier, Yanden Branden, Vandervelde, Van Nerom, Yan Rossen, Yan Segvelt, Weinmann et H. Donckier de Donceel, faisant fonctions de secré- taire. M. Preudhomme de Borre, indisposé, a fait excuser son absence. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 5 juillet est approuvé. M. Lameere demande la parole pour annoncer la mort de deux naturalistes qui ont beaucoup contribué au développement de l’en- tomologie. L’un, J. -C. Schiôdte, décédé au commencement du mois de juin, à Copenhague, est bien connu par ses admirables travaux sur les larves des coléoptères; l’autre était le doyen des entomo- logistes actuellement vivants : contemporain de Schonherr, Fâhræus, mort quelques jours avant Schiôdte, à l’âge de 88 ans, continua l’œuvre de Boheman et nous a laissé une remarquable faune des coléoptères de l’Afrique australe. Correspondance. M. B. -A. de Vaux remercie pour sa nomination de membre effectif. M. Horn envoie un exemplaire grand format et relié, tirage spé- cialement destiné aux sociétés entomologiques, de son dernier ANNALES DE T. A SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. CCXLII ouvrage, en collaboration avec feu le Dr Leconte : Classification of North American Coleoptera. Il lui sera envoyé une lettre de remercîments. M. Van Rossen, qui a recueilli l’année passée à Malaise, en nombre, la Cicinclela germanica, en envoie quatre exemplaires pour être intercalés dans les collections de la Société, et écrit que l’endroit où cette espèce se trouvait abondamment, ayant été défriché, elle semble en avoir disparu. Les éditeurs du journal américain Science, la Société Linnéenne de la Nouvelle-Galles du Sud et la Société für vaterlandische iVa- turkunde in Württenberg accusent réception de nos publications. La Smitlisonian Institution et la Société d’Histoire naturelle de Dorpat nous annoncent des envois d’ouvrages. M. le Dr P. Durdik, de Prague, ancien officier de santé de l’armée des Indes néerlandaises, adresse une circulaire pour protester contre la publication par M. N.-M. Kheil, dans une Faune des Rhopalocères de l’île Nias, de ses découvertes et d’ob- servations dont il revendique la propriété. M. Reitter envoie un catalogue de coléoptères à vendre, et M. R. Drosten (boulevard du Hainaut, 149a, à Bruxelles) un cata- logue d’instruments de microscopie. ltnpports, lectures, communications. M. Lameere présente trois mémoires : 1° Longicornes recueillis par feu Camille Van Volxem au Brésil et à La Plata ; 2" Maté- riaux pour la faune des Petites- Antilles. Longicornes recueillis par M. Purves à Antigoa; et 3° Longicornes des voyages du Dr E. Fromont au Brésil et à La Plata. Sont désignés comme rap- porteurs : MM. Candèze et Preudkomme de Borre. M. de Borre envoie le travail suivant : Note sur les JULIDES de la Belgique. La note que j’ai publiée cet hiver (Compte-rendu de la séance du 5 janvier 1884) sur les Glomérides de notre pays, me semble avoir établi qu’il était à propos d’inventorier à nouveau ce que nous pos- sédons de données sur les Myriapodes belges. La mise en ordre des Myriapodes du Musée Royal continuait à m’en fournir l’occasion. Rassemblés sans étude préalable, sans choix, comme supplément accessoire à des récoltes d’insectes, et enfin sur un bien petit nombre de points de notre territoire, ils n’en ont pas moins apporté des additions notables au premier essai CCXL1II d’inventaire de nos Myriapodes, publié, ilyaune douzaine d’années, par notre savant confrère, M. le professeur Plateau ('). Les Julides sont un groupe d’une étude beaucoup plus ardue que les Glomérides et, n’ayant pas le temps de m’y préparer par un tra- vail personnel de quelques années, je reconnus immédiatement que l’-intérêt de la bonne détermination de nos collections publiques exigeait qu’elles fussent à peu près intégralement soumises à un savant spécialiste, que je rencontrai dans la personne de M. le Dr Robert Latzel, de Vienne, auteur d’un récent travail de premier ordre sur les Myriapodes de l’Autriche-Hongrie (2). Adoptant ici l’ordre de ce travail, je vais passer rapidement en revue les espèces qu’il a reconnues dans la collection de matériaux belges que je lui avais soumis. Je ferai remarquer que la détermi- nation d’un Julide n’est généralement pas une chose facile et que, dans la caractéristique, l’anatomie et l’inspection micrographique de certains organes jouent le plus grand rôle; nul de nous ne deviendra spécialiste dans les Myriapodes s’il n’est anatomiste et ne cultive le microscope. Renvoyant donc aux publications du savant qui m’a aidé, pour la partie morphologique et descriptive, je me bornerai à énumérer les espèces et à donner quelques renseignements sur leur distri- bution géographique chez nous, au moins telle que le petit nombre de matériaux recueillis permet de la connaître. Ceux-ci comprennent des espèces de deux genres : I. — Genre Blaniulus Gervais. J’ai à mentionner pour la Belgique deux espèces de ce genre de petits Julides : le Blaniulus venustus Meinert et le Blaniulus guttulàtus Bosc ( Julus fragariarum Lamarck). 1. Le Blaniulus venustus Meinert n’a pas été cité comme belge dans le travail de M. Plateau. Deux exemplaires ont été pris à Calmpthout par feu Cam. Van Volxem, et j’en ai également sous les yeux deux exemplaires rapportés des environs d’Utrecht, dans les Pays-Bas, par M. A. Foettinger. C’est, suivant M. Latzel et les auteurs antérieurs, une espèce qui se trouve dans les vieilles souches, sous les feuilles en décomposition, etc. C. Koch l’a deux fois figurée: sous le nom de Julus pulchellus , dans Deutsch. Crust., Myr., Arachn., H. 22, tab. 13, et sous (') Matériaux pour la Faune belge. lla note, Myriapodes (Bull, de l’Acad. de Belg., sér. 2, XXXIII). (4) Die Myriopoden der Oesterrcichisch-Ungarischen Monarchie. I et II, Vienne, 1880 et 1884. ccmv celui de Blaniulus guttulatus, dans Die Myriap. gelrcu cibgeb. und beschr., II, f. 211° (nec 21 16). 2. Ce n’est que depuis quelques jours que j’ai ajouté à la collection du Musée Royal des exemplaires du Blaniulus guttu- latus Bosc, pris à Watermael. C’est un fait connu que souvent la place des espèces les plus vulgaires reste le plus longtemps vide dans les collections. Celle-ci est probablement répandue dans tout notre pays, et tous les amateurs de fraises la connaissent pour l’avoir trop souvent rencontrée vivant en petites familles dans l’intérieur de ces fruits. M. Plateau l’avait déjà citée parmi les Myriapodes indigènes. On la distingue immédiatement de la précédente à l’absence complète d’yeux. II. — Genre Julus Linné. La collection du Musée Roj'al renferme actuellement dix espèces belges de ce genre. 1. Julus punctatus Leach. On ne trouvera pas la description de cette espèce dans l’ouvrage de M. Latzel, attendu qu’elle n’a pas été observée dans les pays de la monarchie austro-hongroise. Une bonne description (en langue suédoise) se trouve dans un travail de Stuxberg sur les Myriapodes de la Scandinavie ( Oefvers . af I\. Se. Vet. Akad. Fôrhandl. ; Stock- holm, 1870, p. 900). Leach (Tram. Linn. Soc. Lond., XI, 379) et Gervais (Walckenaer et Gervais, H. nat. des Ins. Apt., IY, 141) en ont donné de courtes diagnoses en latin et français, insuffisantes dans l’état actuel de la science; enfin, elle a été deux fois figurée par C. Koch (Deutschl. Crust., Myr., etc., H. 22, t. 12; et Die Myriap., II, f. 210 (A llnjulus punctatus). C’est une espèce qu’on se procurera principalement par le criblage ou l’exploration des mousses recueillies en hiver. Telle a été l’origine de presque tous les exemplaires des collections du Musée Royal : Brabant : Groenendael, Etterbeek, Rhode-Saint-Genèse. Hainaut : Soignies (M. le professeur Henry). Liège : Esneux et Sprimont (M. Maréchal). Namur : Rhisnes. M. Plateau avait indiqué, mais dubitativement, cette espèce comme belge (')• (*) M. Plateau a bien voulu me communiquer les exemplaires qu’il avait étudiés pour son travail. Ceux qu’il croyait pouvoir être le /. punclalus m’ont paru se rapporter plutôt au J. fallut Meinert. CCXLV / 2. Julus pusillus Leach. Cette toute petite espèce a été assez généralement confondue avec le ./. boleti, et on en trouvera la description dans l’ouvrage du Dr Latzel (II, 281) ; elle est aussi figurée, sous le nom de J. Stuœbergi, dans un bel ouvrage iconographique italien en voie de publication (Berlese, Acciri, Myriapoda et Scorpiones hucus- que in llalia reperta, Fascic. VIII, n° 10, f. 1-6). M. Plateau citait la capture dè deux exemplaires dans les ruines de l’église de Damme, près Bruges. Au mois de mai 1877, M. H. Donckier de Donceel en a pris un exemplaire à Forest, et il s’en est trouvé quatre dans des récoltes faites en hiver à Thulin, près Quiévrain, par M. A. Duvivier. Si quelques amateurs s’adon- naient à la recherche des petits Myriapodes chez nous, il est très probable qu’elle serait signalée de nombreuses localités. 3. Julus londinensis Leach. Cette espèce qui, d’après le nombre des exemplaires recueil- lis (117), doit être fort commune chez nous, est dans le même cas que le Julus punctatus, c’est-à-dire que son habitat dans l’Europe occidentale, quoique s’étendant à l’Allemagne (M. De Pauw nous l’a rapportée de Stuttgart et je l’ai prise moi-même à Koesen sur la Saale) et à la Suisse, d’où elle m’a été envoyée en quantité de Genève, n’atteint pas l’Austro-Hongrie. Elle ne figure donc pas dans l’ouvrage du Dr Latzel, et, pour en avoir une bonne description (en suédois), il faudra encore avoir recours à Stuxberg(op. cfG, 893) et aux figures de C.Ivoch (Deutschl. Crust., Myr., etc., H. 22, tab. 4). C’est une espèce à dernier segment terminé en pointe très obtuse ne faisant pas saillie au delà de l’anus; elle n’est pas difficile à distinguer empiriquement une fois qu’on a sous les yeux des types bien déterminés de l’espèce et des voisines. Voici, comme appoint àla figuration de sa distribution chez nous, l’énumération des localités d’où proviennent les exemplaires étudiés : Brabant : La Cambre, Ixelles, Etterbeek, Saint-Josse-ten-Noode, Schaerbeek, Laeken, Jette, Molenbeek-Saint-Jean, Forest, Uccle, Auderghem, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre, Die- ghem, Haeren, Saventhem, Melsbroeck, Boitsfort, Groenendael, Leeuw-Saint-Pierre. Flandre occidentale : Thourout, Poperinghe. Flandre orientale : Aeltre, Assenede, Rupelmonde, Tête-de- Flandre, Ninove, Grammont. Hainaut : Lessines, Everbecq. (Je l’ai prise aussi dans le dépar- tement du Nord, à Hautmont, un peu au delà de la frontière.) Liège : Hollogne-aux-Pierres, Flémalle-Haute, Aywaille. CCXLVI Limbourg : Lanaeken. Namdr : Namèche, Rochefort, Dînant, Maurenne, Bauche, Annevoie, Mariembourg, Louette-Saint-Pierre. Si nous ne la citons pas ici des provinces d’Anvers et de Luxem- bourg, ce ne doit être que par pénurie de matériaux pour ces deux provinces, où elle existe assurément. C’est une espèce des plus communes, ainsi que l’avait déjà constaté M. Plateau. 4. Julus luridus C. Koch. La description de cette espèce a été donnée par M. Latzel, et elle est représentée par C. Ivoch ( Die Myriap., II, f. 187). Cette espèce, ayant une taille égale et parfois supérieure à la précédente, est généralement jaunâtre et très luisante. Elle n’est guère aussi commune et je n’en ai sous les yeux que des exem- plaires du Brabant, au nombre de six, dont deux jeunes ont été jadis pris dans la forêt de Héverlé, près Louvain, en tamisant des fourmilières avec notre regretté collègue Tennstedt. Les autres localités sont : Groenendael, Melsbroeck et Genappe. La variété silvarum Meinert est plus grêle et de plus petite taille ('). M. le Dr Latzel y a rapporté trois exemplaires pris par M. H. Donckier, à Leeuw-Saint-Pierre, et M. Plateau disait en avoir pris autrefois deux exemplaires près de Gand ; mais était-ce bien cette même forme, car M. Plateau les plaçait parmi les espèces à pointe marquée au bout du dernier segment ? 5. Julus transversosulcatus Am Stein. Cette espèce manque encore à la faune de l’Autriche-Hongrie. Ayant été créée en 1857 [Jahresb. cl. Naturf. Gesellsch. Graubün - clens, Neue Folge, II, 136) sur des exemplaires pris en abondance dans le Valais, bien près de la frontière du Tyrol et de la Suisse, il me paraît difficile pourtant qu’elle ne s’y rencontre pas. Mais, M. le Dr Latzel ne l’ayant pas décrite, il faudra avoir recours à la description du Dr Am Stein. Empiriquement et quand on en a eu de bons types sous les yeux, la différence très marquée de la sculp- ture des moitiés antérieure et postérieure de chaque anneau dorsal est assez caractéristique. Elle n’est pas rare en Belgique (2). Brabant : Ixelles, Laeken, Josaphat (Schaerbeek), Auderghem, Rouge-Cloître, Tervueren, Leeuw-Saint-Pierre, Genappe. (') D’après une lettre que je reçois à l’instant de M. le Dr Latzel, cette forme mériterait le nom d’espèce. Le Julus silvarum Meinert doit donc figurer au nombre de nos Jules indigènes. (*) C’est à cette espèce que se rapporte la seconde forme restée douteuse pour M. Plateau [op. cit., 18) et qu’il rapprochait avec raison des J. londinensis et luscus. CCXLVII Flandre occidentale : Ypres. Hainaut : Lessines. Liège : Aywaille. Luxembourg : Poix. Namur : Rhisnes, Namèche, Samson, Bauche, Warnant, Has- tière. 6. Julus belgicus Latzel nov. sp. M. Latzel a reconnu parmi les Jules que je lui avais communi- qués, une espèce nouvelle pour la science, voisine des J. unili - neatus et albolineatm ; il a bien voulu m’en remettre une description qui permettra de la publier en appendice à mon travail. Elle est fondée sur quatre petits exemplaires pris en Brabant. Deux bnt été recueillis le 18 octobre 1878, à Leeuw-St-Pierre, par M. H. Donckier, qui pense les avoir trouvés en écorçant. Les deux autres ont été pris à Genappe, le 5 octobre 1883, par M. A. Duvi- vier. 7. Julus fallax Meinert. On trouvera dans l’ouvrage de M. Latzel (II, 316) une bonne description de cette espèce et de ses nombreuses variétés (')■ Nous n’en avons que très peu d’exemplaires belges et d’àge jeune pour la plupart : Brabant : Laeken, Groenendael. Hainaut : Fleurus (M. Bivort). Namur : Rhisnes. 8. Julus scandinavius Latzel. C’est le nom sous lequel M. Latzel redécrit l’espèce que, suivant lui, MM. Meinert, Stuxberg et Porath, dans leurs travaux sur les Myriapodes de Danemark et de Scandinavie, ont prise pour le Julus terrestris de Linné. Huit exemplaires belges figurent dans notre collection : Brabant : Environs de Bruxelles. Hainaut : Forêt de la Houssière (moi), Soignies (M. Henry). Namur : Anseremme (M. Engels). 9. Julus sabulosus Linné. M. Latzel a décrit cette espèce (II, 327), extrêmement commune (') M. Latzel place avec doute parmi les synonymes du J. fallax, le/, albipes Koch, que M. Plaleau (op. cit., p. 47) met au nombre des espèces belges. Ayant examiné les deux exemplaires pris par notre savant collègue, j’y ai reconnu une espece bien différente de tout ce que le Musée possédait et qui est probablement bien le J. albipes Koch. J’ai cependant peine à croire qu’elle puisse, dans ce cas, n’étre que synonyme du J. fallax. CCXLV1II et qui a aussi porté dans les auteurs le nom de bilineatus, à cause de la double ligne dorsale, composée de taches jaunes, ferrugi- neuses ou orangées, qui suffit à la faire reconnaître et distinguer à première vue de toutes nos autres espèces. Elle était déjà citée par M. Plateau comme commune chez nous et je puis l’indiquer des localités suivantes : Anvers : Hérenthals, Calmpthout. Brabant : Auderghem. Luxembourg : Stockem près Arlon. Namur : Bauclie, Walzin. Sa vulgarité l’avait fait trop souvent laisser de côté à priori, sans quoi cette liste serait bien plus longue ; ici s’applique encore la remarque que je faisais à propos du Blaniulus gutlulatus. . 10. Julus mediterraneus Latzel. Ce n’est pas là une espèce bien rare, ni chez nous, ni dans d’au- tres contrées, et cependant c’est l’année dernière qu’elle a été pour la première fois rigoureusement distinguée et publiée par M. le Dr Latzel (Bull, de la Soc. des Amis des Sciences natur. de Rouen, 1883, 2e semestre, 270) f1). Elle lui était d’abord connue uniquement par des exemplaires méridionaux; de là le nom; mais depuis il en est venu à sa connaissance des exemplaires du centre et du nord de la France et enfin ceux de Belgique, où elle est abon- dante assurément, car j’en ai sous les yeux 99 individus. Cette espèce était jusque-là pour moi le J. terrestris L.; sans doute, M. Plateau la croyait aussi telle et bien d’autres auteurs avant lui. Dans le fait, le J. terrestris, depuis Linné jusqu’à ces derniers temps, a été un magasin assez confus d’espèces confondues ou mal connues que les travaux contemporains arrivent aujourd’hui seu- lement à discerner. Si nombreux qu’aient été les individus recueillis du J. mediter- raneus, il semblerait que l’espèce soit ici assez localisée, car, à part un exemplaire pris à Rhisnes, près de Namur, tous les autres (au nombre de 98) sont des environs de Bruxelles (La Cambre, Ixelles, Etterbeek, Saint-Josse-ten-Noode, Schaerbeek, Laeken, Auderghem, Rouge-Cloître, Boitsfort, Watermael, Uccle, Forest, Molenbeek-Saint-Jean, Woluwe-Saint-Pierre, Woluve-Saint-Lam- bert, Melsbroeck, Saventhem, Bergh, Waterloo). Je compte ultérieurement dire quelques mots de nos autres Chi- lognathes; cependant, dès aujourd’hui, je puis annoncer, d’après les déterminations de M. Latzel, que la famille des Chordeumides, (') La priorité est peut-être pour la description dans Myriap. d. Oest.-Ung. Mon., II, 337. CCXLIX dont M. Plateau n’avait connu aucun exemplaire belge, compte au moins trois espèces indigènes : Cliordeuma silvestre C. Koch, Ch. gallicum Latzel et Craspedosoma Rawlinsi Leach. Description d’une espèce nouvelle du genre JULUS, par- M. le Dr Robert t,atzel. JULUS BELGICUS n. Sp. Julo unilineato et albolineato subsimilis. Gracilis et tenuis, sub- glaber et nitidus,piceus vel piceo-niger, linea dorsali ferrugineavel ochracea ornatus, antennis fuscis, pedibus cum ventre et lateribus pallidis, interdum omnino fere pallescens. Vertex sulco tenuis- simo, foveis setigeris duabus, inter se approximatis. Antennæ latitudine corporis multo longiores. Oculi manifesti, triangulares, seriebus ocellorum septenis vel octonis, ocellis utrinque 36. Seg- menta corporis 46-50. Segmentum primum late- ribus haud striatis, angulis rotundatis. Segmenta cetera paullatim densius, omnia vero subtiliter striata, parte anteriore segmentorum lævigata, margine postice, præsertim in segmentis poste- rioribus ciliato. Foramina repugnatoria parva, sat procul pone suturam emarginatam vel sub- rectam sita eamque haud tangentia. Segmentum ultimum sublæve, pilis brevibus parce vestitum, in spinam longam.sectam et acutam productum, valvulis analibus vix marginatis, squama sim- plici. Pedum paria 78-89; pedes brèves et sub- tiles. Mas : Stipites mandibulares repressi et pro- cessu carentes. Pedes primi paris minimi, unci- nati. Pedum ceterorum articuli duo penultimi pulvillis singulis, minimis instructi. Margines ventrales segmenti septimi parum prominentes, rotundati. Pedes copulativi obtecti, parvuli, inter se valde approximati; laminæ anteriores brèves et obtusæ; laminæ posteriores prioribus multo longiores, tri- vel quadri-apicatæ, apice primo vel interno multifido aut ramoso. Flagellum copulativum manifestum. Longit. corp., 17-22 mill., lat., 1-1.5 mill. M. Lameere lit une traduction qu’il a faite de la note sur 1 ’Hy- Moitié droite de l’organe copulateur mâle du Julus belÿicus n. sp. A. Lamelle antérieure. B. Lamelle postérieure. C. Lamelle médiane. F. Flagellum. m. Muscles. CCL pocephalus armatus que M. Sharp nous avait envoyée au com- mencement de cette année : Notice sur l’HYPOCEPHALUS ARMATUS par D. Sharp (traduite par a. lameere). Cet insecte extraordinaire a depuis longtemps attiré l’attention du petit nombre des naturalistes qui ont eu la bonne fortune de le voir : il a été jusqu’ici très rare dans les collections, et il n’est, par conséquent, pas aussi bien connu qu’il le sera bientôt, je l’espère, maintenant que l’on a une connaissance exacte de son habitat. Il y a quelques mois, j'en recevais de M. Antonio de Lacerda, de Bahia, un exemplaire qui excita tellement en moi le désir d’en acquérir une plus ample connaissance, que j’écrivis à M. de Lacerda pour lui demander s’il ne pouvait pas m’en fournir un exemplaire mutilé destiné à la dissection. Il me répondit de la manière la plus obli- geante, m’envoyant ce que j’avais sollicité, et cette amabilité m’a permis de faire les observations qui vont suivre. Dans la position où les exemplaires se trouvent après la mort, et dans laquelle ils sont représentés par les figures qui en ont été publiées, la tête est extrêmement infléchie, de sorte que ses parties antérieures sont placées sous le thorax et que l’extrémité des man- dibules est dirigée sous l’insecte vers la partie postérieure du corps. Dans cette position , les singuliers angles postérieurs du vertex reposent sur le bord antérieur du pronotum exactement contre les angles de devant de celui-ci, et la tête a une rigidité et une immo- bilité particulière, étant absolument dépourvue de tout mouvement de rotation ou de nutation. Cette position n’est pourtant pas celle qu’offre l’insecte lorsqu’il vit et qu’il n’est point au repos, mais en réalité un état de contractilité tel qu’en prennent beaucoup d’in- sectes lorsqu’ils désirent se protéger durant la vie par l’immobilité, et qu’ils prennent ordinairement à la mort. La tête de cet insecte possède, en effet, une motilité extrême, ce que l’on pourra vérifier sur un exemplaire tout à fait ramolli; la résistance des muscles puissants qui amènent et maintiennent la contraction pendant la vie, étant alors surmontée, la tête se relève jusqu’à occuper une position parfaitement horizontale, et la partie postérieure du vertex rentre dans le thorax jusqu’à sa dépression concave carac- téristique ; la paroi antérieure de cette dépression vient alors s’ap- pliquer exactement contre le bord antérieur du thorax auquel elle s’adapte parfaitement ; la tête peut donc se mouvoir de bas en haut suivant un arc qui vaut presque la moitié d’une circonférence de CCLI cercle. La tête étant donc replacée dans sa position naturelle, une particularité des plus extraordinaires se découvre par l’examen de la face inférieure, où existe à la base de la tête et en avant du pro- sternum un grand espace membraneux, limité postérieurement par le bord antérieur échancré tout particulier du prosternum; il faut encore remarquer que cette échancrure est hérissée de poils très denses au milieu (partie la plus reculée) de l’entaille, et que la région postérieure de la membrane est également velue. Le prothorax est aussi doué d’une grande mobilité à sa jonction avec le tronc, et lorsqu’il est complètement étendu, il couvre l’es- pace déclive visible, chez les individus desséchés, à la base des élytres, ne laissant que la pointe de l’écusson à découvert. Lorsque l’insecte est placé dans la position que je viens de décrire, la surface du thorax est dans le même plan que celle des élytres, et la tête est légèrement plus élevée; les mandibules se dressent en avant et ne sont que faiblement inclinées vers le bas, tandis que les grands et puissants crocs jugulaires sont dirigés verticalement vers le bas. Dans cette position, l’apparente faiblesse et le faciès désavantageux qu’on observe ordinairement chez l’ Hypocephalus ont entièrement disparu et sont remplacés par une attitude belli- queuse qui pourrait difficilement être surpassée. L’individu que j’ai disséqué avait sans doute été recueilli après sa mort ; il n était pas âgé, c’est-à-dire que la sculpture et les angles des pattes n’étaient ni usés ni éraillés; l’extrémité des mandibules et des crocs jugulaires était cependant quelque peu usée, et il exis- tait sur l’un des côtés de l’espace membraneux céphalothoracique une grande blessure qui avait été évidemment produite pendant la vie, car la blessure avait fait couler dans la membrane et le tissu musculaire qui l’entourait, la substance noire granuleuse que beau- coup d’entomologistes auront dû remarquer comme se rencontrant autour des blessures faites aux insectes, et qui est sans doute sem- blable aux exsudations de sérum et de sang qui surgissent des bles- sures des animaux vertébrés. La puissance musculaire de Y Hypocephalus armatus est évidem- ment prodigieuse : l’énorme thorax de cet individu était occupé par des muscles d’une taille considérable, la paire des muscles fléchisseurs de la tête étant particulièrement énorme. La dissection de cet individu m’a convaincu que les particula- rités de ce merveilleux insecte, telles qu’elles nous apparaissent chez le mâle, sont une adaptation directe des mâles à des combats singuliers exterminatoires, et d’un caractère tout particulier, le point à défendre dans la lutte étant le grand espace membraneux céphalothoracique que j’ai décrit plus haut. C’est, en effet, la seule partie vulnérable du corps chez le mâle, CCL1I et l’on conçoit quelle est complètement protégée lorsque la tête est tout à fait infléchie. Je suppose que, lorsque deux de ces mâles combattent, ils s'efforcent l’un et l’autre de saisir et de renverser sur le dos leur adversaire ; l’un d’eux vient-il à être renversé, il cherchera à fléchir et à contracter la tête, .et s’il peut arriver à le faire et à maintenir cet état de contractilité au moyen des énormes muscles qu’il possède, il est probable que tous les efforts de son adversaire pour achever sa victoire en blessant à mort l’individu retourné, seront infructueux. Mais, d’autre part, l’individu victo- rieux cherchera évidemment à empêcher son adversaire, plus faible, de contracter la tête, et s’il peut y arriver, ou s’il peut écarter la tête de sa position, il sera capable d’infliger à son ennemi de mortelles blessures en enfonçant ses mandibules ou ses crocs jugulaires dans le grand espace céphalothoracique à découvert et offrant peu de résistance. Je suppose que l’individu que m’a envoyé M. de Lacerda pour la dissection avait été tué de cette manière, ou plutôt qu’il était mort quelque temps après avoir reçu la blessure dont j’ai parlé. Qu’il me soit permis de rapporter ici quelques observations que j’ai encore faites en disséquant l’insecte, et de dire quelques mots sur la position qu’il devrait occuper dans la classification. La languette est formée de deux faibles tiges allongées et pubescentes, convergeant en arrière de manière de former un Y ; elle rappelle ce qui existe dans le genre Dorysthene *, mais elle est plus allongée. Les stigmates du prothorax sont transverses, d’assez grande taille, semblables, quant à leur position et presque en tout à ceux des Dorysthenes. Les élytres sont complètement soudées et sont si exactement adaptées à la base du mésonotum et à l'écusson, qu’il est difficile de les détacher. Il n’y a point de traces d’ailes. Le métasternum est réduit à une inembrame homogène très déli- cate, sans différenciation ou divisions, semblable, quant à la gran- deur et pour le reste, aux segments abdominaux dorsaux. Ceux-ci sont au nombre de sept; ils ne sont représentés que par de délicates membranes, à l’exception du dernier, qui est d’une consistance à moitié cornée et à moitié membraneuse. Les stigmates sont petits et sont placés à la marge externe de la partie dorsale du tronc ; la paire qui se trouve sur le métathorax est à peine plus grande que les autres. Les arceaux ventraux sont très durs, mais ils sont doués d’une grande mobilité, et chacun d’eux porte une membrane d’une taille considérable, ce qui permet au tronc de s’allonger beaucoup. Les arceaux du ventre sont au nombre de cinq. Il existe encore un CCLIII segment apical interne petit et supplémentaire qui peut saillir à l’extérieur. Le pygidiüm est allongé et simple, en forme de tube, caractère qu’il présente ordinairement chez les Prionidæ. Il faut également noter que l’individu disséqué n’avait, lorsqu’il arriva chez moi, qu’une seule antenne, laquelle, de plus, était venue à se détacher pendant le voyage du Brésil en Écosse, mais que je trouvai dans la boîte d’envoi ; elle est très remarquable en ce qu’une antenne supplémentaire s’en sépare à partir du troisième article ; cette curieuse anomalie s’articule sur le troisième article — qui est considérablement élargi — par un véritable moignon, et quoique cet organe surnaturel ne présente actuellement qu’un seul article, il a dû évidemment en posséder plusieurs autres. En comparant l’organisation de Y Hypocephalus avec un Longi- corne tel que le Dorysthenes rostratus ou le D. montanus, l’on ne peut qu’être frappé par la ressemblance générale de leur orga- nisation, ressemblance qui est en fait si grande, qu’il est certain que Y HypQcephalus doit être placé à côté du genre Dorysthenes, et la seule question qui puisse subsister est de savoir si l’insecte est suffi- samment différencié pour être considéré comme une famille distincte alliée aux Longicornes par l'intermédiaire des Dorys- thenes, ou simplement comme un membre anormal de la famille des Cerambycidœ. La dernière manière de voir me semble certai- nement correcte. Les principales particularités de Y Hypocephalus sont : 1° les antennes ; 2° le singulier espace céphalothoracique; 3° les énormes membres postérieurs ; 4° les tarses pentamères. Pour ce qui concerne : 1° Les antennes, il est à remarquer qu’il existe chez les Longicornes une extrême variabilité de ces organes, et la structure des antennes d’un Prionide tel que le Polyarthron barbarum est bien plus différente de celle des Prionidæ normaux, que ne l’est la structure simple de l’antenne de Y Hypocephalus, de la structure également très simple du même organe chez le Dorysthenes montanus Ç . 2° L’espace céphalothoracique n’est évidemment qu’un dévelop- pement particulier et une extension de la membrane qui relie généralement la tête au thorax chez les Coléoptères, et malgré le grand intérêt qu’il présente à cause de son rôle encore inconnu, il ne peut donner à son possesseur aucune prétention à être tout à fait isolé. Ce que peut être la fonction de cet espace, c’est sur quoi il serait inutile de spéculer. Il est probable que la membrane qui le recouvre est un organe de sensation en sa région postérieure, et il est bien possible qu’il révélera une origine sexuelle. Le bord antérieur du prosternum est tout entier épaissi et interrompu par un certain nombre d’excavations, la grande échancrure médiane CCLIV est très velue, et s’il était prouvé que cet espace a une sensibilité sexuelle, cela expliquerait comment il se fait que les mâles cherchent (comme je le suppose) à se blesser l’un l’autre à cette place. 3° Les pattes postérieures si remarquables sont insuffisantes pour justifier l’isolement de cet insecte comme famille distincte dans les Coléoptères. (Je me sers ici du langage ordinaire de la classification, afin de ne pas ajouter encore d’autres idées à cette discussion spéciale.) Sinon, nous devrions faire une famille des Sagra, des Ateuchüles ou de bien d’autres Coléoptères. De plus, ce caractère n'est, dans la plupart des cas, que sexuel. 4° Les tarses pentamères. C’est là sans doute la plus grande singularité de YHypocephalus comme Longicorne ; néanmoins, il faut observer que chez les Coléoptères tétramères de différents groupes il existe des formes aberrantes ayant les tarses pentamères. Tels sont Dryophlhorus des Curculionidœ , Polyoptilus des Phy- tophaga, Parandra et Dorysthenes des Longicornes. Et au point de vue de cette discussion, le dernier exemple semble être concluant. Il existe chez les Dorysthenes à l’extrémité du troisième article des tarses, non pas seulement un nodule basilaire à décou- vert, mais un véritable article, articulé, quoique réduit, s’inter- posant entre le troisième et le cinquième article, et ce n’est que par le plus grand développement de cet article que YHypocephalus diffère des Dorysthenes au point de vue de la structure des tarses. Il me semble donc parfaitement clair que YHypocephalus devrait être classé comme une forme à part dans les Prionidœ, en raison du grand développement des pattes postérieures chez le mâle, de ses antennes courtes et de ses tarses visiblement penta- mères. Je regrette de ne pouvoir faire aucune hypothèse sur la fonction de ces membres postérieurs si extraordinaires. Il est clair qu’ils ne servent point à la locomotion ordinaire et que, bien certaine- ment, dans la marche Us ne sont que traînés sur le sol, la prolon- gation terminale particulière du tibia empêchant l’extrémité pubescente de toucher le sol, tandis que le tarse est ramené vers le haut et appliqué sur la partie supérieure du tibia dans le sillon particulier dont celui-ci est pourvu à cet effet, de sorte que le tarse est protégé et n’est point exposé à donner prise aux objets envi- ronnants. Que ces pattes participent à l’acte de la copulation, ou qu’elles assistent les mâles dans leurs combats, comme armes offen- sives, c’est ce qu’il m’est impossible de conjecturer. Je crois que les mâles de cet insecte sont, pendant une courte saison, abondants dans la localité qu’ils habitent, mais que proba- CCLV blement ils sont surtout nocturnes dans leurs habitudes; leur vie à l’état parfait est sans doute aussi très courte. Si mes hypothèses au sujet de cet insecte sont correctes, ceux d’entre nous qui sont évolutionnistes auront à admettre que l’orga- nisation de cet être extraordinaire est le résultat d’une évolution en corrélation avec ses combats sexuels, à travers une longue série d’âges, et qu’il en est ainsi résulté une perfection des plus extraordinaires des caractères directement et indirectement en rap- port avec ce but. C’est là un fait si contraire à notre sentiment moral, que nous pouvons éprouver delà satisfaction en songeant qu’il est à supposer que ces caractères sont uniques et que, parmi les centaines et les milliers d’insectes que nous connaissons actuel- lement, il n’y a rien qui indique qu’un autre d’entre eux ait passé par une évolution semblable. MM. Baudi et Tappes ayant fait l’étude de collections d’Œdé- mérides etdeCryptocéphalides contenant les récoltes de feu Camille Van Volxem, M. H. Donckier donne les listes suivantes : ŒDÉMÉRIDES RECUEILLIS EN PORTUGAL ET AU MAROC PAR FEU C. VAN VOLXEM Déterminés par M. Fl. Baudi. Asclera dispar Dufour. Pombal. — xanlhoderes Muls. Santa Clara. Oncomera femorata Fabr. Tanger. Œdemera simplex Lin. Santa Clara, Cap St-Vincent, Sagres, Faro, Villa Real, Santa Olalla, Portimao, Tanger. — cœrulea Lin. Coimbra. — barbara Fabr. Tanger, Foya, Monchique,Caldas deMon- chique, Santa Clara . Probosca melallescens Fairm. Tanger. Cliilona connexa Fabr. Tanger, Tavira, Portimao, Faro. Stenostoma cœruleum Petagn. Tanger, Villa Real. Mycterus curculionoides Fabr. Bussaco. — pulver ulentus Küst. var. scu- tellaris Baudi. Santa Clara, Portimao. CRYPTÜCÉPHALIDES RECUEILLIS AU BRÉSIL ET A LA PLATA PAR FEU C. VAN VOLXEM Déterminés par M. G. Tappes. Munachus ater Haldem. Petropolis. — rubidulus Suffr. Environs de Rio de Janeiro. — pustulipennis Sial. Rio de Janeiro. Motiachus sp. Environs de Rio de Ja- neiro. — rubropustulalus Stâl. Santa Cru z. Scolochrus fulvicollis Lej. rubicundus ? Suffr. Biésil. CCLYI CRYPTOCEPHALIDES RECUEILLIS EN PORTUGAL ET AU MAROC. Cryptocephalus rugicollis Oliv. Coimbra, Leiria . — bœlicus Suffr. Tanger. — voisin de bœlicus Suffr. S. Bartholomeu de Messines. — tristigma Charp. Sagres, Loule, Aile, Caldas de Moneliique, S. Do- mingo, Cap St-Vin- cent. — primariits llar. ( impe - rialis Fabr.) var.pe.ri- collis Suffr. S. Bartho- lomeu de Messines. — molossus Fairm. Tanger. — cellibericus Suffr. Por- timao . — parvulus Muil. ( flavila - bris Fabr.) Mon- chique. — hirlifrons Graëlls. Esco- rial. — hirlifrons, var. gadita- nus. Villa Real, Por- timao, Faro. — var. Faro. — Koyi Suffr. Villa Real. — crassus Oliv. ( gravidus Herr.-Sch.) Tanger. Cryptocephalus albosculellaris Suffi', v. nigridorsum Chvr. Tanger. — pygmœus Fabr. S. Bar- tholomeu de Messines . — blandulus Har. (pul- chellus Suffr.) Tan- ger. — rufipes Gœze ( gracilis labr.) Moneliique. — voisin de ochroleucns. Moncbique. — querceli Erichs. Pachybrachys azureus Suffr. var ele- gans Graëlls. Bussaeo. — azureus v. regius Schauf. Caldas de Moneliique. — scriplus Schauf. Carre- gado. — sp. Tanger. — fui vipes Suffr . Castro Verde, Santa Clara, S. Domingo. — fulvipes var. Castro Verde, Santa Clara, S. Domingo. — sp. Foya. — sp.CaldasdeMonchique. Stylosomus tamaricis Herr.-Sch. Faro. Comme annexe aux listes précédentes, M. Tappes envoie la description d’un Cryptocéphale nouveau d’Arabie : Cryptocephalus Egerickxi G. Tappes. Long., 0,006 mill.; larg., 0,0035 mill. Patrie : El Haliaz (Millinger). Collect. Egerickx. 9 Oblongus, subcylindricus , corpore nigro, pilis sericeis coo- perto; antennis fulcis apice obscurioribus ; capite, prothorace, elytrisque alulaceis; prothorace lœv.i, nitido, dudbus maculis basalibus nigris ulrinque ornato; elytris subnilidis regulariler et salis profonde s triât is cum punctis duobus nigris diagonaliter ante declivitatem positis; pedibus nigris pubescentibus . CCLVII Oblong, en cylindre légèrement aplati sur le disque des élytres. Tête plate entièrement d’un brun de cuir pâle, couverte entièrement aussi de petits points serrés et un peu aciculés, à peine trace d’une petite ligne enfoncée sur le front et apparence de petits tubercules à la naissance des antennes; épistome triangu- laire et un peu plus rugueux. Antennes longues et déliées atteignant un peu plus de la moitié de la longueur du corps, 1er article assez gros, un peu pyriforme, 2e globulaire, 3e et 4e trois ou quatre fois plus grands, presque d’égale épaisseur sur toute leur longueur, les autres allant en s’aplatissant et s’élar- gissant très peu, légèrement pubescents avec quelques poils très Ans, d’un fauve rougeâtre foncé, un peu enfumées et noircies à l’extrémité, une petite marque noirâtre sur le dos de l’article basal. Corselet fortement globuleux, lisse, luisant, couvert d’une ponctuation très fine et très serrée qui en atténue un peu l’éclat; bord antérieur enserrant fortement le front et terminé par une petite baguette un peu plus claire que le corselet; la même baguette se reproduit le long des bords latéraux, qui sont globuleusement rabattus; la baguette en arc presque droit et bordée en dedans de points assez forts qui lui donnent de ce côté un aspect presque crénelé ; bord postérieur largement échancré de chaque côté, lobe médian assez prononcé et coupé presque droit au- dessus de l’écusson, sur lequel il s’appuie; angle antérieur presque droit et fortement rabattu sur les côtés de la tête, angles posté- rieurs également presque rectangulaires, mais laissant apercevoir un petit soupçon de pointe. Couleur d’un brun de cuir un peu plus foncé que celui des élytres, avec deux grandes taches noires aplaties surla base et s’allongeant ovalairement de chaque côté jusqu’à peu près au milieu du disque, dans le genre de ce qui se remarque chez beaucoup d’exemplaires du Cr. rufipes ( gracilis olim); la couleur noire s’étend sur tout l’ourlet inférieur qui est visiblement crénelé. Écusson de même couleur que le corselet, mais un peu plus clair, lisse et luisant, presque en parallélogramme, cependant légèrement rétréci en arrière, coupé presque carrément au bord postérieur et rendu à peu près cordiforme en avant par une petite échancrure en pointe renversée de couleur noire, un peu relevé en arrière. Élytres en cylindre un peu aplati sur le disque, presque parallèles, allongées, deux fois et demie environ plus longues que le corselet et de la même largeur que ce dernier à sa base, assez fortement rabattues sur la voussure et légèrement déhiscentes, ce qui ne doit ANNAT.ES DE I.A SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. S 4T ccLvnr pas exister chez le d*; bosses humérales un peu en forme de vir- gules, très proéminentes, lisses et luisantes, bien délimitées à L’in- térieur par une impression longitudinale assez profonde, lobes latéraux profondément rabattus, fortement accusés et étranglant un peu les élvtres par leur extrémité, qui se termine en pointe rentrante et faisant, en avant, fortement ressortir les épaules; stries fermées par de. gros points très rapprochés et un peu tirés en lar- geur, ce qui donne un aspect plus mat à l’ensemble ; très régulières, les intérieures un peu courbées par la large gibbosité qui se remarque en arrière de l'écusson, atténuées et presque effacées par des points entremêlés, mais seulement à l'extrémité; intervalles presque en côtes aplaties. Couleur comme celle du corselet, mais beaucoup moins brillante et un peu plus claire. Deux petites taches noires placées en diagonale un peu en avant de la voussure. Pygi- dium noir couvert de gros points enfoncés, ce qui lui donne un aspect varioleux; terminé en ovale dont la pointe est visiblement tronquée et légèrement échancrée ; cette pointe est formée d’une espèce de plaque lisse de la couleur des élytres et s’étend en s’amoindrissant de chaque côté. Dessous noir et couvert de gros points un peu espacés et d’une pubescence soyeuse et blan- châtre, surtout sur les côtés. Prosternum, mésosternum, extré- mité postérieure du métasternum et hanches d’un jaune rougeâtre; prosternum fortement tricaréné, la carène du milieu plus forte et plus saillante. Pattes de taille ordinaire, noires, pubescentes en dessus. 9 Dernier segment abdominal très grand, avec une large fossette peu profonde, à bords peu accusés, c? inconnu. Cet insecte peut se placer auprès de notre Cr. bimacululus pour sa forme et rappelle, par les taches de ses élytres, notre C. tri- stigma. Je ne suis pas très grand partisan de descriptions faites sur un seul individu et surtout sur une 9» niais celui-ci est si bien carac- térisé et fait présumer si peu de variations, que j’ai cru utile de le publier, quand ce ne serait que pour encourager les recherches dans un pays dont il nous est encore venu si peu de chose. M. Egerickx,qui en était propriétaire, a bien voulu, sur la demande de son ami M. Donckier de Donceel, en enrichir ma collection, et je le lui dédie avec plaisir. M. Weyers a écrit à M. de Borre pour lui annoncer son arrivée à Sumatra. Il est donné lecture de cette lettre, qui renferme des renseignements très intéressants sur le climat, la faune et la flore de l’île. ceux M. Lethierry envoie les deux notes suivantes : LISTE DES HÉMIPTÈRES TROUVÉS A AGUILAS (ESPAGNE) PAR M. WEYERS. Graphosoma semipunctatum Fabr. Canthophorus dubius Scopoli. Dolycoris verbasci de Geer. Brachynema cinctum Fabr. — triguttatum Fabr. Nezara Mïllierei Mulsant et Rey. Strachia picta H.-Schæffer. — décor ata H.-Sch. Phyllomorpha laciniata Will. Enoplops cor nuta H.-Sch. Ceraleptus squalidus Costa. Verlusia sulcicornis Fabr. Lygæus militaris Fabr. Melanocoryphus punctatogutlalus Fabr. Plociomerus calcaratus Puton. Lamprodema maurum Fabr. Pachymerus delineatus Rarabur. (N’avait encore été ren- contré que dans i’Espagne méridionale. Capture très intéressante.) Pyrrhocoris apterus Linné. — Ægyptius Linné. Pirates hybridus Scopoli (larves). Cerascopus domeslicus Scopoli. Plea minutissima Fabr. Hysteropterum distinguendum Kirsch b. HÉMIPTÈRES NOUVEAUX POUR LA FAUNE BELGE OU DONT LA LOCALITÉ n’a PAS ENCORE ÉTÉ PRÉCISÉE. Bothynotus pilosus Boheman. — Bois d’Angre, près la station de Roisin (ligne de Bavay à Dour), en fauchant, fin juin. (Lethierry.) Figurait dans la collection Wesmael, mais sans indication de localité. N’a été trouvé qu’une seule fois dans le département du Nord. Microphysa pselaphiformis Westwood. — Fin juin, sous CCLX l’écorce d’un melèze mort, sur les anciens remparts d’Ypres. (Lethierry.) Figurait sans indication de localité dans la collection Wesmael. Département du Nord. Salda C. -album Fieber. — Blankenberghe. (A. Duvivier.) Espèce peu commune dans le département du Nord, et figurant sans indication de localité dans la collection Wesmael. Nabis lineatus Dahlbom. — Blankenberghe. (A. Duvivier.) Sans indication de localité dans la collection Wesmael. Cette espèce se rencontre principalement sur les plantes aqua- tiques, dans les marais d’eau douce bordant le littoral : j’en ai pris une certaine quantité dans les environs du Crotoy, à l’em- bouchure de la Somme; cependant, on la trouve aussi, mais très rarement, dans les marais de l’intérieur (environs de Lille). La forme macroptère n’a encore été rencontrée qu’en Suède ou en Danemark. Sigara Scholtzi Fieber. — Étang de Zillebeke, près d’Ypres (Lethierry), en immense quantité, fin de juin. Se trouve aussi dans l’Escaut, à Valenciennes ; n’a encore été rencontrée, malgré de nombreuses recherches, ni dans la Scarpe, ni dans la Deule, ni dans la Lys. Il est ensuite donné lecture d’une communication et d’une note que vient d’envoyer M. le professeur F. Plateau : Notre confrère M. Weyers a soumis à mon examen deux Crus- tacés recueillis en juin 1883 dans l’île de Chypre, par M. Julien Deby. Tous deux sont de formes assez communes. Le premier, capturé sur les bords d’une rivière, à 12 kilomètres de la côte et à 340 mè- tres d’altitude, est un jeune individu de la Thelphusa fluvia- tilis Belon, Crustacé Brachyure, dont l’habitat spécial, dans l’eau douce et loin de la mer, est bien connu. L’autre forme est la Dromia vulgaris Edw. D’après une note qui accompagne l’échantillon, l’animal aurait été trouvé aux sources de la Ballahusa, à 3 ou 4 kilomètres de la mer, courant avec rapidité d’une pierre à l’autre. Comme il ne peut y avoir aucun doute quant à la détermination du genre et de l’espèce, qui sont très facilement reconnaissables à des caractères tranchés, il faut supposer qu’il s’agit ici d’un individu transporté par un panier de pêcheur, par un oiseau ou de toute autre façon accidentelle, car les Dromies sont des crustacés essentiellement marins. Des faits de ce genre sont moins rares qu’on ne le croit générale- CCLXI ment; je citerai, par exemple, un poisson lophobranche, le Syn- gnatus acus (individu adulte), frais, l'amassé dans un fossé aux environs de Gand. NOTE SUR DES CRUSTACÉS ET DES MYRIAPODES RECUEILLIS PAR M. WEYERS AUX ENVIRONS d’aGUILAS (SUD-OUEST DE CARTHAGÈNE), ESPAGNE. 1. Porcellio ornaius Milne Edwards. (Déjà indiqué à Carthagène par Edw.) 10 à 12 individus. 2. Scutigera coleoptrata Lin. (De toute l’Europe méridionale, d’Algérie, d’Egypte et de Madère.) 1 individu. 3. Scolopendra hispanica Newport. (C’est très probablement à cette forme propre au midi de l’Europe que répondent les Scolopendra pulchra et Sc. nigrifrons de Ch. Koch.) 3 indi- vidus. 4. Himantarium mediterraneum Fr. Meinert. La détermination des Himantarium est difficile. H. mediterraneum est la seule des neuf formes décrites par Meinert à laquelle se rap- portent à peu près exactement les quatre individus soumis à mon examen. (Localités indiquées par Meinert : Bône, Con- stantine, Grenade.) 5. Julus rubripes C. Koch. ( Julus sabulosus var. rubripes, Ber- lese. A cari, Miriapodi e Scorpioni i/alici, fascicolo XII.) 6 individus. Localités déjà indiquées : Nice, l’Italie, Pantel- laria (<). En consultant, pour ces déterminations, les Miriapodi di Lom- barclia de E. Cantoni, j’ai constaté, par l’examen des tableaux de distribution géographique, que jusqu’en 1880 les Myriapodes d’Espagne avaient été à peu près complètement négligés. Avis aux chercheurs. M. Dietz a fait connaître à M. de Borre quelques captures intéressantes : M. van der Hoop, un de ses amis, membre de la Société Entomo- logique des Pays-Bas, a pris à Calmpthout : Dromius nigriventris Thomson (= notatus), Dr. anguslus et Masoreus Wetterhalii, et à Anvers, le Molorchus minor. (') Un exemplaire de cette espèce a été pris en Portugal, à Caldas de la Reina, par C. Van Volxem, et les collections du Musée royal en renferment aussi quatre beaux exemplaires, des environs de Lisbonne, donnés par notre collègue M. le baron R. Bonaerl. (A. de Borre.) CCLXII A Deurne, MM. Dietz et van der Hoop ont trouvé : Soronia punctatissima , Cryptarcha strigata, Ips A-guttatus, Epurea lO-gu(tata et obsoleta, Rhizophagus politus. Toutes ces espèces se trouvaient en quantité dans la plaie d’un vieux chêne. Elles ont été déterminées par M. Everts, ainsi que les trois carabiques cités plus haut. M. Dietz envoie, pour la collection de la Société, deux exem- plaires du Latheticum orizœ Waterh. Cet Ulomide, nouveau pour la Belgique, se rencontre communément à Anvers, dans les grains importés des Indes. M. De Lafontaine montre une Cicindela hybrida dont les lunules marginales de l’élytre droite se sont fusionnées, tandis que les taches de l’élytre gauche sont restées parfaitement normales. Aucun des membres présents n’a pris part à l’excursion du 13 juillet à Esschenbeek. Il paraît que, seul, M. le Dr Du Pré s’y est rendu, nonobstant une chaleur tropicale, et que cette excursion a été sans résultats. Sur la proposition de M. le Dr Jacobs, l’assemblée décide que l’excursion du 14 septembre aura lieu dans les environs de Genappe et Bousval. Elle sera conduite par M. le Dr Jacobs. Départ de Bruxelles (Midi) à 7 h. 41 m. du matin, pour arriver à Genappe à 9 h. 21 m. La séance est levée à neuf heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. Série III. — N° >9. Assemblée mensuelle du 6 septembre 1884. PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS. Présents : MM. Becker, Bergé, De Glain, Degouve de Nuncques, De Lafontaine, Demoor, J. Devaux, H. Donckier de Donceel, Jacobs, Kerremans, L’Arbalestrier, Remy, Van Rossen et Preud- horame de Borre, secrétaire. MM. de Bormans, Dietz, Lameere, Yan Segvelt et Weinraann font excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures. M. Belon signale deux rectifications à faire dans les notes qu’il avait envoyées pour le compte-rendu de la séance du 5 juillet : La première rectification est de beaucoup la plus importante. En rédigeant la note synonymique, page ccxxiv, j’ai nommé la C. obesa Broun comme devant tomber en synonymie de la M. splen- dens Reitter. C’est là une distraction tout à fait inexplicable. La C. obesa n’a aucun rapport avec l’espèce en question. J’ai voulu écrire C. angusticollis Broun {Man. N. Z . Col., p. 235, n° 414), et une confusion de mémoire m’a fait mettre tout autre chose sur le manuscrit. Il faut donc lire ma note ainsi qu’il suit : « En ce qui concerne les sept autres, je ne vois que la C. angusticollis Broun {Man. N. Z. Col., p. 235, n° 414) qui doive probablement tomber en synonymie de la M. splendens Reitter. » La seconde rectification concerne un mot omis par le composi- teur dans la diagnose du Metophlhalmus sinuosus, page ccxxv, ligne 6. Au lieu de : supra depressis, extus obtusangulis, il faut ANNALES DE LA SOC. ENTOM . DE BELGIQUE, T. XXVIII. t CCLXIV lire : humeris supra depressis, etc. ; sans cela, la phrase n’a plus de sens. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 2 août est ensuite approuvé. Correspondance. MM. Osten-Sacken, Ragusa et Rogenhofer se plaignent de nou- velles irrégularités dans la transmission de nos publications parla voie postale. La Société des Sciences naturelles de Chemnitz nous annonce qu’elle célébrera le 18 octobre prochain le 25e anniversaire de sa fondation. — Une adresse de félicitations lui sera envoyée. M. Wood-Mason, conservateur de l’Indian Muséum, à Calcutta, nous en\oie des exemplaires de cinquante-six opuscules qu’il a publiés. — Une lettre de remerciements lui sera adressée, et le Secrétaire cherchera par la même occasion à établir des relations avec la Société Asiatique du Bengale. M. H. de la Cuisine, membre de la Société Entomologique de France, à Dijon, fait hommage d’une aquarelle représentant une variété du Pavonia Teucer, de Colombie, et une très intéressante variété du Papilio Alexanor, prise dans les Basses- Alpes. M. Casey (1125, Girard street, à Philadelphie) fait hommage à la Société, et à quelques-uns de ses membres, d’exemplaires d’une note qu’il vient de publier sur des coléoptères de l’Amérique du Nord. M. l’Abbé Provancher nous envoie des parties qui nous man- quaient du Naturaliste Canadien, revue dont la publication a cessé. La Société Entomologique de France nous envoie ses Annales (1883). La Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut nous envoie le programme de ses concours pour 1884. Aucune question n’est relative à l’entomologie. M. Friedlânder nous envoie les prospectus de divers ouvrages entomologiques. Il a été reçu un numéro du Mèsos et deux du journal allemand Insekten-Bôrse. Itupports, lectures, communications. Après avoir entendu lecture des rapports de MM. Candèze et de Borre, l’assemblée vote l’impression aux Annales de trois travaux de M. Lameere : Longicornes recueillis par feu Camille Van Volxem au Brésil et à La P lata; Matériaux pour la faune des Petites- Antilles : Longicornes recueillis par M. Purves à Anti - CCLXV goa, et Longicornes des voyages du Dr E. Fromont au Brésil et à La P lata. Un quatrième travail de M. Lameere : Matériaux pour servir à la faune de la République de Venezuela. Longicornes nouveaux ou peu connus , est présenté par le Secrétaire et également renvoyé à l’examen de MM. Candèze et de Borre. M. Bergé présente un travail ayant pour titre : Énumération des Cétonides décrits depuis la publication du Catalogue de MM. Gemminger et de Harold. — Il est renvoyé à l’examen des mêmes commissaires. Le Secrétaire donne ensuite lecture du travail suivant : Note sur l’HYPO JEPHALUS ARMATUS par Auguste Lameere. L’envoi fait par notre collègue, M. de Lacerda, d’un certain nombre d’exemplaires de ce rarissime et intéressant Coléoptère en Europe semble avoir de nouveau réveillé chez les naturalistes le désir d’expliquer sa bizarre organisation. Après M. Fairmaire, qui a décrit et figuré la femelle jusqu’ici inconnue {Ann. Fr., 1883, Bull., p. cxlvi; Naturaliste, 1884, p. 3971, M. D. Sharp a publié chez nous (Ann. Be/g., 1884, Bull., p. cvii) la remarquable notice dont j’ai eu l’honneur d’offrir une traduction à la Société (Ann. Belg., 1884, Bull., p. ccl). Le Musée royal d’Histoire naturelle doit à M. de Lacerda la pos- session d’un bel exemplaire c? d ’Hypocephalus armatus, que, grâce à l’obligeance de M. de Borre, j’ai pu examiner à loisir. La tête de l’insecte se trouve, comme chez tous les spécimens connus, dans sa position ordinaire de contraction, position que l’on ne peut mieux comparer, me semble-t-il (et M. Lewis m’exprimait dernièrement la même opinion), qu'à celle de la tête chez la plu- part des nymphes de Longicornes. N'ayant point la permission de ramollir l’exemplaire du Musée, je n’aurais pu me rendre compte de visu des particularités vraiment extraordinaires découvertes par M. Sharp, si notre éminent collègue ne s’était pas spontané- ment offert à me communiquer un Hypocephalus dont la tête était ramenée dans sa position normale. Que l’on me permette d’abord de remercier ici M. Sharp de son amabilité, qui me donne l’occasion de faire passer cet insecte sous les yeux de l’assemblée; et afin que ceux qui n’ont point V Hypo- cephalus à leur disposition puissent se rendre compte exactement des observations de notre savant collègue, j’ai intercalé dans cette CCLXYI note deux figures tirées de l’exemplaire de M. Sharp : l'une repré- sente l’aspect qu’offre la tête de l’insecte lorsqu’elle est relevée; l’autre montre la forme si curieuse du grand espace mem- braneux que l’on voit alors en dessous entre la tête et le prothorax. En plongeant son exemplaire dans l’eau, comme me l’avait conseillé M. Sharp, j’ai pu faire exécuter facilement à la tête ce mouvement de nutation si remarquable, dont la découverte a été le point de départ des observations du savant entomologiste. J’engagerais, toutefois, ceux qui vou- draient constater par eux-mêmes cette par- ticularité, à faire plutôt usage du liquide de Wickersheimer (Vid. Deutscher Reichs- Anzeiger, 1879, n° 251), qui a la propriété de ramollir les ligaments et de leur con- server ensuite leur mobilité : son emploi, qui a été reconnu excellent par notre collègue M. Iverremans, me semble tout indiqué dans le cas si spécial del’ Hypocephalus. Comme on aura pu le voir par le second des dessins ci-dessus, l’espace membraneux du spécimen que m’a envoyé M. Sharp ne présente aucune blessure. Par suite d’une heureuse circonstance, la contraction que subissent les muscles abaisseurs de la tête après la mort de cet insecte a été poussée jusqu’à son extrême limite chez l’ Hypocephalus que possède le Musée; de sorte que j’ai pu m’aper- cevoir immédiatement de l’existence d’un espace membraneux supérieur qui existe également entre la tête et le prothorax, et dont n’a point parlé M. Sharp. Mais ce qui est plus intéressant, c’est qu’au centre de cet espace se trouve une blessure qui répond tout à fait à la description que nous a donnée notre collègue de celle existant sur l’espace membraneux inférieur chez l’exemplaire qu’il a pu dis- séquer. La figure ci-jointe permettra, je l’espère, déjuger de la forme de l’espace, de l'emplacement de la blessure et de la manière dont se termine la tête postérieu- rement en dessus. Je ne me permettrai pas de discuter l’ingénieuse hypothèse que M. Sharp a formulée sur la lésion de l’espace mem- braneux inférieur : ces blessures sont-elles le résultat des luttes que se livreraient les mâles pour la possession des femelles? C'est CCLVVII ce que l’avenir nous apprendra, lorsque Y Hypocephalus aura été observé vivant, et M. de Lacerda est mieux que tout autre à même de rendre cet avenir le moins éloigné possible. Quoi qu’il en soit, les différences existant entre les deux sexes semblent apporter une nouvelle preuve à l’opinion de M. Sharp, d’après laquelle ces espaces membraneux seraient le fait d’une sélection sexuelle. Nous pourrions cependant, me paraît-il, demander à la sélection naturelle une explication de la mystérieuse organisation de l’inté- ressant Coléoptère, et dans cette voie j’abonderai dans le sens de M. Sharp en le considérant comme un Longicorne voisin des Cyrtognathinœ; mais je serais, de plus, disposé à croire que Y Hy- pocephalus armatus est, comme ces derniers, un Prionicle sou- terrain. Les espaces membraneux supérieur et inférieur sont évidemment constitués par la membrane hypodermique existant sous le revête- ment chitineux de tous les Arthropodes. Chez Y Hypocephalus, l’es- pace membraneux du dessus n’offre rien de bien remarquable, si ce n’est la blessure de l’exemplaire du Musée, prouvant que pen- dant la vie de l’insecte, cet espace peut arriver à être découvert, ce qui ne se présente pas dans les Cyrtognathinœ. Chez ceux-ci, en effet, ainsi que j’ai pu m’en assurer en disséquant le Cyrtognathus forficatus de ma collection, la tête se termine en arrière absolu- ment comme chez Y Hypocephalus ; seulement, la membrane hypo- dermique qui la relie au prothorax, et dont le développement est fonction de l’amplitude de la nutation, est moins exagérée. Les deux échancrures que présente le vertex existent, d’ailleurs, chez tous les Longicornes, mais nulle part cette échancrure n’est aussi prononcée que chez Y Hypocephalus, si ce n’est chez le Cyrtogna- thus forficatus Fab. ; c’est dans ces échancrures que viennent s’at- tacher les muscles releveurs de la tête, et, la longueur de ceux-ci augmentant avec la profondeur de l’échancrure, le développe- ment de cette dernière chez Y Hypocephalus et les Cyrtognathinœ, où les muscles antagonistes abaisseurs de la tête sont énormes, est tout expliqué. En dessous, abstraction faite de la manière dont elle est rattachée au prothorax, la tête de Y Hypocephalus est parfaitement normale et semblable à celle de tous les Prionides. Mais le prosternum, échancré d’une manière inusitée, laisse entre cette échancrure et la tête un espace membraneux d’une constitution compliquée et dévoilant une bien curieuse disposition, pour permettre à la tête d’être entièrement ramenée sous le corps. On peut y distinguer deux régions, l’une postérieure, plane, ornée en avant de quelques cils, et rentrant sous la carapace thoracique dès que le mouvement de nutation commence à se produire; l’autre, formée de deux ma- CCLXV1II melons musculeux transversalement ridés et inclinés de manière à former entre eux un angle dièdre rentrant. La face antérieure en est convexe et présente en avant, sous le rebord céphalique, une rainure dans laquelle peut venir s’adapter une saillie du mamelon postérieur, qui est lui-même concave; de sorte que toutes choses sont parfaitement disposées pour qu’au moment de la nutation, lorsque la partie postérieure de l’espace membraneux est rentrée dans le prothorax, les deux plans de l’angle dièdre se rapprochent à la façon d’une charnière jusqu’à coïncider, ce qui permet la flexion totale delà tête. Nulle part dans l’ordre des Coléoptères, nous ne rencontrons une conformation aussi extraordinaire, mais aucun Coléoptère non plus ne nous présente, poussée aussi loin, la faculté de contracter la tête. Néanmoins, partout où la tête doit exécuter des mouvements un peu étendus dans le plan médian, il y a retrait du revêtement de chitine au profit de l’extension de la membrane hypodermique qui relie la tête au prothorax. Et, en effet, s’il n’existait pas d’espaces membraneux, l’extrémité solide du vertex et de la gorge viendrait butter sous la carapace formée par le prothorax, et le mouvement de la tête de haut en bas serait excessivement restreint : c’est ce que l’on peut observer chez un Carabe, par exemple, chez lequel ce mouvement est inutile. Mais il suffit de relever légèrement la tête d’un Nécrophore, essentiellement mobile dans le plan médian, pour apercevoir le grand espace membraneux qui la relie au pro- thorax. C’est aussi grâce à la mollesse des tissus que les nymphes des Longicornes peuvent avoir la tête rabaissée contre le sternum, et l’ Hypocephalus semble tenir de sa nymphe la particularité qui lui a valu son nom. Enfin, dans les exemplaires du groupe des Cyrtognalliinœ de nos collections, la tête est aussi plus ou moins ramenée en dessous du corps, et en enlevant celle du Cyrfognathus forficatus, j’ai pu y voir également un espace membraneux. J’incline donc à penser que chez Y Hypocephalus le caractère extraordinaire découvert par M. Sharp n’est qu’une énorme exagération de ce qui s’observe chez d’autres Coléoptères, énorme exagération qui n’est qu’une adaptation spéciale pour permettre la flexion également très exagérée de la tête, mais qui s’observe déjà à un degré beaucoup moindre chez les Cyrtognathinæ. Absolument rien, d’ailleurs, n’empêche qu’en même temps que la sélection naturelle développait ces grands espaces membraneux, ils ne devinssent le point de mire des attaques que se livraient les mâles dans leurs combats sexuels ; c’est même extrêmement probable, et je suis tout disposé à admettre l’opinion de notre éminent collègue sous ce rapport. Mais, si la sélection sexuelle donne aux mâles des armes offensives contre leurs rivaux et les CCLXIX perfectionne, nous n’avons dans toute l’animalité, et M. Sharp le reconnaît lui-même, aucun exemple dans lequel elle aurait déve- loppé un défaut de la cuirasse. Si les espaces membraneux existent, c’est qu’ils présentent un intérêt biologique d’ordre supérieur, et nous ne pouvons reconnaître comme le fait de la sélection sexuelle que quelques particularités destinées à en rendre la préservation plus efficace. A quoi peut donc bien servir le mouvement de nutation de la tête de VHypoccphalus, étant donné le reste de son organisation, si ce n’est à se frayer un passage dans le sol? M. Fairmaire suggère que l’insecte vit probablement dans ce terreau formé de détritus végé- taux qui se trouve au pied des arbres dans les forêts des tropiques. Qu’on examine les deux paires de fourches que forment les mandi- bules dentées extérieurement et les crocs jugulaires, que l’on consi- dère la partie supérieure de la tête, qui est plane, carrée, ressem- blant à une pelle, qu’on jette un coup d’œil sur les pattes et surtout sur les membres postérieurs, ne sera-t-on pas amené à admettre cette opinion? L ' Hypocephalus n’est-il pas admirablement conformé pour fendre un terrain meuble, sa tête, grâce à son mouvement de nutation, écartant à l’aide de ses fourches et de sa pelle les frag- ments de végétaux qui le composent, et ses tibias postérieurs forte- ment arqués poussant en avant son corps en forme de fuseau, auquel les saillies des pattes auront déjà préparé un passage? Mais il était en même temps nécessaire qu’aucune des particules formant le sol où ce Coléoptère avait à se frayer un chemin, ne pût s’intro- duire entre le prothorax et les espaces membraneux : à cet effet, la rangée de cils qui, chez tous les Longicornes, borde le prothorax en avant et existe vraisemblablement pour défendre à tout corps étranger de pénétrer jusqu’à la membrane hypodermique, est ici renforcée, et elle forme, surtout en dessous, une véritable brosse qui balaye entièrement l’espace membraneux au moment où celui-ci rentre dans le prothorax. Revenons-en maintenant aux Cyrlognathincv. Nous savons par la lettre de Delessert, insérée dans la Revue Zoologique de Guérin (1840, p. 39), que l’un de ces Longicornes, le Dorysthenes mon- tanus Guér., sort de terre sur le plateau des Nilgherries. Les mêmes mœurs sont sans aucun doute dévolues aux autres Cyrto- gnathinœ et peut être encore à d’autres Longicornes : leurs larves s’enfoncent probablement dans les racines, et la transformation en nymphe ayant lieu à une certaine profondeur, il serait de toute impossibilité à l’insecte parfait de se frayer une voie à travers le bois pour arriver à la lumière. Dès lors, il naît sous terre, et la sélection naturelle a nécessairement dû développer chez lui des caractères spéciaux pour lui permettre de traverser le sol : la tête CCLXX s’incline et devient plus mobile, les mandibules s’allongent, de- viennent falciformes et dentées extérieurement, les joues s’avan- cent en forme de crocs, la tête s’aplatit en avant entre les antennes, toutes particularités que la figure du Baladera Walkeri Waterh. (Trans. ent. Soc., vol. II, tab. XXI) montre parfaitement; enfin, les pattes elles-mêmes ne sont pas sans éprouver quelques modifi- cations spéciales. N’avons-nous pas là en germe ce qui est si extraordinairement développé chez Y Hypocephalu?, et cet insecte n’est-il pas assez bien adapté à la vie souterraine pour que cette faculté lui permette non seulement d’arriver à la surface du sol après sa naissance, mais encore de se cacher et de circuler dans le terreau des forêts du Brésil? Lacordaire a, le premier, reconnu toute l’importance de la vie souterraine présentée par quelques Prionides en en faisant un groupe spécial caractérisé par la saillie intercoxale de l’abdomen, arrondie au bout et très large chez les femelles. Par suite des ana- logies ou de leur vie manifestement souterraine, il a dû introduire dans ses Prionides souterrains les Psalidocoplinœ et les Cyrto- gnathinœ, dont les femelles auraient, d’après lui, la saillie inter- coxale de l’abdomen normale. Je pense, cependant, que la femelle du Psalidocoptus scabcr White est encore inconnue ; quant aux Cyrlognathinœ, je n’ai qu’une seule femelle de ce groupe sous les yeux, celle du Cyrtognalhus chinensis Thoms., et elle a la saillie intercoxale des Prionides souterrains. Que ceux qui posséderaient d’autres femelles de Cyrlognathinœ veuillent bien examiner si elles ne présentent point également ce caractère; dans ce cas, le groupe serait parfaitement homogène, et, comme on va le voir, on peut y introduire les Hypocephalinœ. L’on sait que M. de Lacerda a offert à la Société deux photogra- phies représentant la femelle de Y Hyyocephalus vue par les faces dorsale et verticale; disons d’abord que cette femelle semble dif- férer du mâle exactement de la même manière que les Cyrtogna- thinœ Q diffèrent de leurs cf : forme plus ramassée, pattes plus simples, enfin, raccourcissement de la partie antérieure du corps, qui, se portant sur la tête chez les Cyrtognathinœ , affecte le pro- thorax dans Y H ypocephalus. La tête est ramenée contre le proster- num, de sorte que les espaces membraneux existent également. La saillie intercoxale de Y Hypocephalus cf est une étroite lamelle rectangulaire, tronquée au bout : d’après la photographie de M. de Lacerda, il m’est impossible de distinguer nettement la manière dont cette saillie se termine antérieurement chez la Q, mais on peut voir immédiatement qu’elle est très élargie, et que les hanches postérieures sont quatre ou cinq fois plus fortement séparées CCLXXI qu’elles ne le sont chez le cf. L 'Hypocephalus armafus possède donc le caractère des Prionides souterrains, 'caractère sur la portée duquel, de même que sur la valeur des différences que pré- sentent les deux sexes, je ne puis faire que des conjectures sans intérêt pour la science. Il me reste à montrer comment il se fait que, par la sélection naturelle, ce Longicorne ne possède que des antennes très courtes, et ait le quatrième article des tarses complètement développé : ce qui n’existe qu’à l’état de tendance chez les Prionides souterrains est devenu chez lui un fait accompli. Il est à peine nécessaire de faire remarquer que de longues antennes seraient extrêmement gênantes pour un Longicorne aussi bien adapté à la vie souterraine que Y Hypocephalus, et qu’une fois à la surface du sol, elles lui seraient inutiles, puisqu’il est dépourvu d’ailes. De même que chez les Mammifères les membres sont terminés primitivement par cinq doigts qui subissent une diminution par suite d’adaptations spéciales, de même, chez les Coléoptères, les tarses semblent être à l’origine formés uniformément de cinq articles, mais suivant qu’ils doivent être des tarses de course ou des tarses de fixation, le nombre des articles varie. Si l’insecte doit être adapté à la marche ou à la course, il aura les tarses le plus longs possible, et dès lors présentant la forme primitive à cinq articles. Si, au contraire, le tarse doit servir, comme chez les Lon- gicornes, à fixer l’insecte sur les végétaux, il est nécessaire qu’il se raccourcisse pour diminuer le bras de levier de la résistance, et que son extrémité sur laquelle porte l’effort musculaire soit le plus rigide possible; à cet effet, le quatrième article s’atrophie, et le nodule qui le représente n’est plus articulé sur l’article unguéal, afin de donner plus de fixité à l’appareil. De sorte qu’au fur et à mesure que nous verrons les Longicornes vivre moins sur les arbres pour s’adapter à une vie souterraine et terrestre, le qua- trième article des tarses s’accroîtra de plus en plus, s’articulera sur le cinquième, et enfin reprendra son aspect primitif, comme chez Y Hypocephalus, toutes les transitions vers ce cas éloigné d’atavisme nous étant fournies par les autres Prionides souter- rains. A l’appui de cette théorie, l’on peut encore invoquer la pré- sence de cinq articles distincts aux tarses des Vesperus, qui sont des Lepturiens souterrains, et la transformation que subissent les tarses, en passant par les Paranclra, de la forme Longicorne à la forme Lucanide, c'est-à-dire d’insectes arboricoles à des insectes souterrains. Contrairement à ce que pensait l’illustre Le Conte, je ne puis donc considérer Y Hypocephalus armatus comme un ancien reste CCLXXII d’une faune éteinte; il est plutôt, pour moi, d’apparition relati- vement récente, non pas la transition entre un certain nombre d’autres familles, mais, si je puis m’exprimer ainsi, l’extrémité actuelle de l’impasse formée dans le groupe des Longicornes par les Prionides souterrains. Et je résumerai mon opinion en disant que ce vivant témoignage de l’évolution est un Longicorne parfai- tement adapté à la vie souterraine, et ayant une origine commune avec les Prionides souterrains du groupe des Cyrtognathinœ. M. Dietz adresse la communication suivante : A l’effet d’élucider, dans la mesure de mes pauvres moyens, les différentes questions soulevées par MM. Weyers et de Borre à pro- pos de la Cieinclela marilima de Calmpthout, je me suis, ainsi que plusieurs de mes collègues, du reste, rendu à différentes reprises, cette année, dans cette localité et j’ai réussi à en rapporter une centaine d’exemplaires de l’espèce litigieuse. J’ai été heureux de pouvoir en offrir quelques exemplaires à M. Fauvel d’abord, puis tout récemment à M. Everts, de La Haye. Ce dernier, en me faisant connaître son opinion, ajoutait qu’il en toucherait un mot à la séance que la Nederlandsche Enlomologische Vereeniging allait tenir à Breda le lendemain (23 août). Et puisque je viens à parler ici incidemment de cette assemblée, à laquelle j’ai assisté, qu’il me soit permis d’ouvrir une large parenthèse pour en dire un mot. Quoique je ne connusse personnellement aucun des membres de cette Société, et quoique je fusse dépourvu de tout caractère offi- ciel, mon seul titre de membre de la Société Entomologique de Bel- gique m’y fit recevoir avec une amabilité et une cordialité dont je les prie de recevoir ici encore une fois mes remercîments. Se réunis- sant si près de notre frontière, ces messieurs avaient espéré la visite de quelques-uns de nos membres, et surtout celle deM. de Borre, qui, j’ai pu m’en assurer pendant les deux jours que je suis resté au milieu d’eux, y jouit d’une autorité et surtout d’une estime dont j’ai largement bénéficié. Pendant la séance, j’ai pu constater plusieurs fois combien les entomologistes néerlandais suivent et apprécient les travaux publiés par notre Société. Je pense que ceux de nos collègues qui s’occupent de la faune de la Belgique auraient un grand intérêt à s’initier un peu plus aux publications de nos voi- sins. 11 se publie là des travaux fauniques du plus haut intérêt pour nous, et les études de M. Everts sur les Nitidulaires, Apionides, Lathridiides, etc., et de INI. Leesberg sur les Halticides néerlandais sont vraiment remarquables. Mais la langue néerlandaise, relative- ment peu répandue, -restera toujours un grand obstacle, comme le leur disait pendant la séance le Dr Heylaerts, qui les engageait à CCLXXIII employer plus souvent les langues française ou allemande, surtout pour des travaux ne se rapportant pas exclusivement à la faune de leur patrie, conseil que leur donnait déjà, du reste, en 1880,1e Dr Kriechbaumer, de Munich, dans les Entomologische Nachrich- ten du D' Ivatter. J’ai assisté aussi à l’excursion que la Société fit le lendemain au Liesbosch, à quelque distance de Breda. Quoique favorisée d’un temps superbe, cette excursion ne donna pas, que je sache, de beaux résultats, sauf un hémiptère nouveau pour la faune néer- landaise. J'ai conservé de mon excursion à Breda le plus agréable souvenir et regrette de ne pas trouver ici assez de place pour un compte- rendu détaillé. Il peut, toutefois, ne pas être indifférent d’ajouter que durant cette séance et sur la proposition de M. Ritsema, l’as- semblée vota une proposition à insérer dans leur Tijdschrift contre le bouleversement apporté dans la nomenclature des Coléoptères européens par les auteurs de la troisième édition du Catalogus Coleopterorum Europœ et Caucasi. Pour en revenir à la Cicinclcla maritima de Calmpthout, dont, comme je l’ai dit plus haut, j’ai réuni une centaine d’exemplaires et sur laquelle j’ai maintenant l’opinion de M. Fauvel et du D1’ Everts, je dois dire que je partage entièrement leurs vues, à savoir que la maritima de Calmphout est identique à celle de nos côtes. D’abord, pour ce qui regarde la distinction que MM. Weyers et de Borre veulent établir entre une petite et une grande mari- tima de Calmpthout, il est impossible d’être de leur avis, quand on a devant soi un grand nombre d’exemplaires. Je les ai tous placés dans une boîte par rang de taille, et il est impossible de dire où finit la petite et où commence la grande. « Les différences notables » dont parle M. Weyers, à savoir : la taille plus petite, la forme plus parallèle, la couleur des élytres plus foncée, le dessin plus carac- téristique franchement accusé et les d* un peu plus petits que les $ , se réduisent à la petite taille seule. En effet, pour ce qui regarde la forme plus parallèle, j’ai remarqué que la plupart des petits exem- plaires de Calmpthout sont des cf. Or, les cfdans cette espèce, de même que chez hybrida, sont tous plus parallèles que les Q , et ces dernières ne diffèrent point sous ce rapport des Ç du littoral. Pour la couleur, pas plus que M. Everts, je ne la vois plus foncée chez celles de Calmpthout que chez celles du littoral; d’ailleurs, de gus- tibus et colore, etc. Et puis le liquide dans lequel on les plonge ne peut-il avoir une certaine influence? Schaum dit même que, par de fortes pluies, elles perdent leur brillant. Et quant au dessin des élytres franchement accusé, c’est un des traits .distinctifs de toutes les maritima. Reste donc la taille seule, car c’est en vain que CCLXXIV j’ai cherché des caractères différentiels autres que ceux cités par M. Weyers. Cette petitesse n’est pas à nier; un bon quart de mes exemplaires ne dépassent pas 11 miliinètres, et un individu isolé pris à Bou- logne-sur-Mer, » presque aussi petit que ceux de Calmpthout », comme me l’écrit M. Fauvel, n’infirme pas la règle, qui est ici presque constante. L’habitat de cette espèce loin de la mer est ausd très intéressant. Schaum, toutefois, dit qu’elle se rencontre ausff en Sibérie, à l'intérieur des terres. L’isolement d’une espèce, loin de son centre d’habitat, par l’une ou l’autre cause, peut influer sur celle-ci ; cependant, l’explication des individus généralement plus petits de Calmpthout doit se trouver, selon moi, dans l’aridité désolante des dunes de Calmpthout, où les larves doivent avoir bien de la peine à trouver leur pitance et où elles n’ont pas la ressource que trouvent leurs congénères du littoral dans le vent de la mer, chassant constamment sur les dunes une foule de petits diptères et d’autres insectes. Ceci est d’autant plus probable qu’on trouve de nombreux exemplaires intermédiaires, rendant imper- ceptible la transition de la petite à la grande. Mais dans cette même assemblée de Breda où M. le Dr Everts se prononçait pour l’identité des maritima de Calmpthout et du littoral, il ressuscita la question de la spécificité de cette forme, ne reconnaissant dans maritima qu’une variété à’ hybrida, les carac- tères assignés à la maritima lui semblant bien trop élastiques, notamment le front non gibbeux en avant, la bande de soies blan- ches inter-oculaires et la fascie élytrale. Il aurait rencontré des hybrida avec front fuyant et une autre avec des lunules sem- blables à celles de maritima et qu’il fit circuler. Quant à la diffé- rence du pénis, signalée par le Dr Ivraatz, il l’a étudiée sur deux individus de chaque forme chez qui cet appendice faisait saillie et, quoique à la rigueur et avec beaucoup de bonne volonté, disait-il, on pût trouver celui-ci plus court et plus acuminé chez maritima, cette différence lui semblait si subtile, qu’il n’y a pas lieu de s’y arrêter. Ici je ne suis plus de son avis. Il est vrai qu’on ne peut assigner un caractère spécifique incontestable à maritima, mais combien d’espèces dont personne ne songe à révoquer en doute la validité sont dans ce cas! Du reste, dès qu’on touche à cette question de variété et d’espèce, il est bien difficile de s’entendre. Le front fuyant chez maritima e t convexe chez hybrida signalé en dernier lieu par M. Bedel et que M. Fauvel regarde comme un caractère très réel et parfaitement spécifique, n’est pas facile à distinguer chez certains exemplaires et n’est pas en tous cas à l’abri de toute contestation. Très prononcé dans la généralité des cas, ce caractère CCLXXV devient précaire dans d’autres, de telle sorte que chez certains individus on dirait tantôt que le front est bombé et tantôt qu’il est plan. Je possède cependant une hybrida prise à Merxem, tout près d’Anvers, offrant le front franchement fuyant tout comme chez marilima. Ce caractère ne tranche donc pas la question ; cepen- dant, je dois ajouter que si j’ai vu des hybrida avec front fuyant, je n’ai pas rencontré jusqu’ici de marilima à front gibbeux. Mais nous sommes ici en présence de tout un ensemble de caractères secondaires dont il est impossible de ne pas tenir compte et qui fait qu’on ne peut jamais se tromper sur l’une ou l’autre espèce, car pour ma part, je n’ai jamais rencontré un seul intermédiaire, et celui que M. Everts exhiba à l’assemblée de la Société Ento- mologique Néerlandaise était tout simplement une hybrida; c’était aussi, je crois, l’opinion de mon voisin, M. le Dr Heylaerts. Ces différents caractères pour la marilima sont : le front non gibbeux en avant, une série de soies blanches occupant l’inter- valle oculaire, la fascie médiane brisée à angle droit et plus allongée en arrière, le sommet des cuisses et les tibias plutôt ver- dâtres que bleus. Elle est aussi plus velue sur le corselet et en général un peu plus petite qd hybrida (celle de Calmpthout comme celle du littoral). Le caractère tiré du pénis ne peut non plus être oublié, puisque, de l’aveu même de M. Everts, il y a une légère différence. Si l’un de ces caractères est en défaut, ou s’il se ren- contre également chez hybrida, on a toujours la ressource des autres pour la distinguer sûrement. Ainsi, chez mon hybrida de Merxem à front fuyant, la bande du centre de l’élytre est sim- plement sinueuse, la série de soies blanches fait défaut et le cor- selet est presque glabre. Pour me résumer : 1° La Cicindela maritima du littoral ne diffère en rien de celle de Calmpthout. Il est vrai qu’on rencontre dans cette localité un plus grand nombre d’individus de petite taille que sur le littoral, mais c’est une simple affaire de pitance chez la larve. M. de Borre identifiant les petits exemplaires de Calmpthout à ceux des bords de la Baltique, il est plus que probable que là-bas comme ici, il y a tous les passages de la petite à la grande et qu’elles doivent donc être rattachées aussi à la seule marilima existante. 2° La maritima et Yhybrida sont bien deux espèces distinctes. Maintenant, pourquoi MM. von Heyden, Reitter et Weise ont-ils indiqué dans leur catalogue une vnaritima variété d 'hybrida et une maritima Dejean? Je n’en sais rien, et le plus simple serait de le leur demander. C’est ce que j’ai fait, mais jusqu’ici, je n’ai pas reçu de réponse. CCLXXYI Le Secrétaire donne lecture de la communication suivante, envoyée par M. de Bormans : NOTES SUR QUELQUES ODONATES. Pourquoi donc les amateurs de Névroptères (et moi tout le pre- mier) vont-ils d’abord chercher bien loin et à grands frais les insectes rares? Ne serait-il pas mieux de commencer par explorer Bruxelles même et ses environs immédiats? On y trouverait cer- tainement beaucoup d’excellentes espèces dont le hasard m’a fait, ainsi qu’il suit, découvrir quelques-unes. Ayant eu l’occasion de longer les étangs d'Ixelles, dans les pre- miers jours de juillet de cette année, je fus frappé de voir resplen- dir sur le chemin une multitude de Diplax Fon^colombii cT, dont l’admirable éclat de rubis enthousiasmait nombre d’amateurs aussi jeunes que naïfs. Hélas! ces entomologistes de l’avenir réus- sissaient beaucoup moins à saisir la rusée bestiole qu’à mettre dans un état vraiment regrettable leurs chapeaux neufs, seul engin de chasse qu’ils eussent à leur disposition. Cet exemple m’induisait en tentation si violente, que je n’y pus résister. Toutefois, j’avoue que l’idée de poursuivre les Odonates, le filet à la main, dans un lieu aussi fréquenté, m’inspirait quelque répu- gnance. Que je connaissais mal les habitants de Bruxelles, leur instruction, leur cordialité ! Bien loin de manifester un étonnement railleur, c'était à qui, parmi les passants, s’intéresserait au succès de ma chasse, m’indiquant les bons endroits , m’avertissant dès qu’une Libellule s’était posée. Ainsi mis à mon aise, je vins presque chaque jour me promener autour des étangs, en plein soleil, il est vrai, et par une tempéra- ture qui me rappelait délicieusement mes belles excursions dans l’Italie méridionale; mais baste ! qu’importent 40 degrés centi- grades à l’entomologiste vraiment épris de notre chère science! Je fus de suite largement récompensé de mes peines. Outre une quantité de D. Fonrcolombii c? et Q, je pris, du 16 juillet au 1er août, quelques couples du rare Agrion scitulum, personne distinguée, à la robe d’un beau bleu lamée de vert bronzé, au milieu d’une foule d ' Agrions pnella,pulchellum , cyathigerum et elegans, petites gens qu’on rencontre partout. Vers le 1er août, la D. Fonscolombii devient de moins en moins commune, pour disparaître complètement vers le 15; elle est rem- placée par la D. meridionalis, bonne espèce, d’un rouge moins éclatant, qui disparut elle-même au bout de quelques jours. CCLXXVII A partir du 1er août, je vois éclore en abondance le gracieux Agrion Lindeni, qui jusqu’ici passait pour rare en Belgique; à l’extrémité de l’étang la plus proche de l’Ecole militaire, les c? et 9 accouplés pullulent sur les herbes et buissons, qu’ils bigarrent de leurs singuliers entrelacements en arabesques mi-partie bleues etjaunes. (J’en ai pris plus de 300 en quelques jours.) J’aperçois au même endroit une sorte de petit tourbillon rou- geâtre : c’est la belle Æschna rufescens, que je ne puis saisir et qui disparaît sans retour; j’y prends quelques Agrion Najas et une Lestes sponsa ; mais... attention! A quelques pieds du bord, sur la surface étincelante au soleil de l’éclat sombre du mercure, je distingue un frémissement clair d’ailes argentées; il cesse, et sur une tige à fleur d’eau brillent une petite tête rouge et l’autre extrémité d’un joli bleu de ciel. Lançons notre coup de filet un peu au-dessous de l’eau, et dans la poche de soie ruisselante nous trouvons, avec des herbes et des coquilles, le svelte et mignon Agrion viridulum, auprès duquel son proche parent A. Najas semble un lourdaud paysan. Cette espèce très localisée ne dure guère qu’une dizaine de jours. Les Libellula A-maculata, depressa, cancellata ç? traversent l’étang en tous sens, se posant très souvent sur les chemins, où leur corps bleu cendré trahit de suite leur présence. Les Ô ,au vêtement brunâtre, sont beaucoup plus rares et aussi plus farouches. Soudain, l’une d’elles fuit affolée ; elle est serrée de près par son redoutable ennemi, YAnax formosus, aussi féroce que le tigre, dont il a la beauté. Sa proie saisie, YAnax formosus revient planer majestueusement au large, faisant miroiter à nos yeux la soie de sa longue jupe bleue rayée de velours noir. Armons-nous de patience si nous voulons le prendre ; attendons le moment où, se précipitant sur une femelle en quête d’aventures galantes, ou sur un gibier s’ébattant près de la rive, il viendra passer à portée de notre filet... ; l’y voici, pas d’hésitation, un seul coup sec... la poche retombe, il est pris. Hâtons-nous de le piquer solidement de côté et d’assujettir ses ailes au fond de la boîte, avec une bande de papier; c’est ainsi que nous le rapporterons intact et vivant. La femelle ne se laisse guère approcher que lorsqu’elle pond ; guettons l’instant où elle vient déposer ses œufs près du bord, laissons-la s’installer commodément, bien immerger le bout de son abdomen ; puis, vivement, pêchons-la d’un rapide mouve- ment de filet ; si celui-ci est mouillé, le soleil l’aura séché en quel- ques secondes. Mais... quelle est donc cette belle étrangère qui nous arrive'? Elle a le port de YAnax formosus, se met à planer comme lui, toutefois, d’un vol moins sûr.Sa parure est diverse, ses épaules sont CCLX.YVIII couvertes d'un mantelet roux olivâtre, son corsage très écourté brille seul de l’éclat du saphir, tandis que sa jupe est d’étoffe obscure et terne, comme il convient pour un long voyage. O sur- prise ! c’est une demoiselle provençale, c’est Y Anax Parthenope ! Pècairè! elle est bien fatiguée, la pauvre ; la gaze de ses ailes est effiloquée sur les bords, comme le bas du pantalon d’un men- diant qui vient de loin. Aussi va-t-elle bientôt se reposer sur un buisson ; je m’approche, ma main tremble, je la manque deux fois... Deux fois, elle se repose tristement à quelques pas. Enfin, je la tiens, je l’admire, quelle joie !... mais, un instant. D’où viens-tu, belle voyageuse? tu n’as certes pas subi de quarantaine; quelque microbe suspect n’est-il pas ton compagnon de route? Vite, dans le flacon à cyanure, où l’étrangère et ses microbes (si microbes il y a) sont foudroyés en une seconde. Voilà de belles captures, n’est-ce pas? mais tout n’est pas dit : il faudrait conserver après la mort de l’insecte l’éclat des couleurs de ces bijoux vivants. Je crois y avoir réussi en grande partie par la dessiccation presque instantanée dans le vide, en présence de l’acide sulfurique. Sans allonger par la description détaillée du procédé ces notes, qui déjà, sans doute, sembleront trop longues, j’attendrai d’avoir apporté à la méthode tous les perfectionnements désirables pour la soumettre ici à mes honorables collègues. Je vais donner seulement, pour terminer, le résumé des captures faites aux étangs d’Ixelles, du 16 juillet au 25 août 1884; on remarquera que cet ensemble constitue une petite faune étrange- ment méridionale. 1. Libellula quadrimaculata L. — Rare et déjà passée. 2. L. depressa L. — Idem. 3. L. cancellata L. — Commune surtout à partir du 15 août; c’est seulement à cette époque qu’apparaissent les $ . 4. Diplax Fonscolorabii de Selys. — Des plus communes sur les chemins, du 15 juillet au 1er août. 5. D. meridionalis de Selys. — Rare, premiers jours d’août. 6. Anax formosus Vanderlinden. — Commun du 15 juillet au 25 août (j’ai pris 14 c? et 4 Ç)- 7. A. Parthenope de Selys. — Un seul cT pris le 22 août, à deux heures du soir. 8. Æschna rufescens Vanderlinden. — Vu la 9 le 3, le 7 et le 18 août. 9. Lestes sponsa Hansem. — Un seul c? très adulte le 8 août. 10. Erythromma viridulum Charp. — Assez commun du 4 au 20 août, accouplement vers le 15 août, très localisé. CCLXXIX 11. E. najas Hansem. — Assez rare, du 1er au 25 août. 12. Ischnura elegans Vand-.rl. — Extrêmement commun pen- dant toute la belle saison, avec ses variétés. 13. Agrion pulchellum Vanderl. — Rare, du 16 au 20 juillet, déjà passé. 14. A. puella Vanderl. — (Idem.) 15. A. cyathigerum Charp. — Commun du 16 au 24 août. — La forme de la tache noire du 2e segment abdominal varie beau- coup. 16. A. scitulum Ramb. — Pris quelques couples du 16 au 25 juil- let, et un c? retardataire le 8 août (sa véritable époque devait être passée). 17. A. Lindeni de Selys. — De beaucoup le plus commun des Odonates qui fréquentent les étangs d’Ixelles. Paraît dès le 16 juillet, abonde surtout vers la fin d’août. Ces lignes sans aucune prétention scientifique n’ont pour but que de faire naître des vocations parmi nos entomologistes. S’ils dai- gnaient jeter leurs regards sur les Névroptères, ils verraient quelle source inépuisable de découvertes leur fournirait l’étude de cet ordre; quelles originales et charmantes collections ils formeraient avec ces insectes si différents des Coléoptères, Lépidoptères, etc., mais non moins richement parés. Il ne nous reste qu’à émettre un vœu : nous supplions notre aimé et vénéré Président de publier bientôt le Catalogue clés Névroptères de Belgique, dont le manuscrit est presque achevé. Je comprends qu’il lui en coûte d’abandonner un instant ses études si savantes et si profondes pour terminer un travail de vulgarisation fastidieux et ingrat, mais combien il s’assurerait notre reconnaissance s’il voulait bien mettre les éléments de la science à la portée de tous et laisser venir à lui les petits enfants ! M. de Selys-Longchamps, après quelques remarques sur les espèces rares signalées à Ixelles par M. de Bormans, dit que cette année les Odonates ont été extrêmement rares aux étangs de Long- champs, d’où plusieurs bonnes espèces semblent avoir temporai- rement disparu. L ’Anax Parthenope.e spèce d’ailleurs de passage accidentel, n’avait jamais été signalée en Belgique. M. Van Segvelt envoie les trois notes suivantes : Le 13 août dernier est décédé à Aix-la-Chapelle le Dr Fôrster. Il naquit en cette ville le 21 janvier 1810 et passa ses examens au Gymnase en 1832. Vers Pâques de cette même année, il se rendit ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE. T. XXVIII. CCLXXX à l’université de Bonn, où il étudia d’abord la médecine et ensuite les sciences naturelles Au mois d’avril 1836, il fut nommé Lehrer au Realgvmnasium d’Aix-la-Chapelle. Il devint Oberlehrer le 10 avril 1850 et obtint le titre de Professor en avril 1855, en récompense de ses remar- quables travaux entomologiques. A la même époque, l’université de Bonn lui conféra le titre de docteur honoris causa. Il publia bon nombre d’ouvrages et d’opuscules d’histoire naturelle. Son dernier travail fut sa Flora excursoria de la circonscription d’Aix-la-Chapelle et des provinces limitrophes de la Belgique et du Limbourg hollandais. L’illustre entomologiste laisse une remarquable collection de micro-hyménoptères, fruit de quarante années de travaux et de chasses. Il serait à désirer que la Direction du Musée pût acquérir cette collection. Elle comblerait une lacune assez considérable dans les richesses scientifiques de cet établissement. Le Dr Arn. Fôrster était membre actif ou honoraire d’un grand nombre de sociétés savantes. Le savant naturaliste eut quelques déboires à l’occasion de ses opinions politiques, mais le ministre Falk le protégea puissam- ment contre ses adversaires. Les journaux d’Aix-la-Chapelle sont unanimes à dire que le Dr Fôrster laisse à ses concitoyens le grand exemple d’une vie toute d’honneur et de travail. Il semble assez généralement admis que Y Acronycta psi L. passe l’hiver sous forme de chrysalide et n’a conséquemment qu’une génération par an. Tel est l’avis exprimé par notre collègue M. Dubois, dans son ouvrage sur les Lépidoptères de Belgique, et par Rôsel, dans ses lnsecten Belustigungen. Une observation faite dans le courant de cet été me permet d’affirmer que, dans certains cas au moins, cette Noctuelle a deux générations. Le 12 juillet dernier, je capturai deux chenilles de ce papillon montant sur des ormes. Elles ne tardèrent pas à entrer dans un morceau de tourbe que je leur présentai et s’y chrysalidèrent. Le 2 et le 3 août suivant, j’obtins l’insecte parfait. Il est évident, puisque l’époque d’apparition de la chenille de cette espèce s’étend de juillet à septembre, que j’aurais pu obtenir encore des chenilles en état de se chrysalider avant l’hiver et de donner leurs papillons au commencement de la prochaine saison. Le 7 août dernier, j’ai capturé dans une clairière du bois de Boggenhout un exemplaire, non caudé aux ailes inférieures, mais ayant les deux paires d’ailes très nigrescentes, du Polyommatus Phlæas. Staudinger désigne cette variété par le nom d ’Eleus. Il dit CCLXXXI cependant que c’est une variété caudée. Peut-on, dans le cas pré- sent, considérer l’individu capturé comme un véritable Eleus? M. de Seiys ajoute que la variété Eleus, d’ailleurs fort rare en Belgique, peut se présenter avec des ailes caudées ou non caudées. M. E. Lefèvre adresse les descriptions suivantes : Titubæa vivicola. — Oblonga, parallela, subtus atra ibique pube flavo-argentea obsita, supra rufo-brunnea, parum nitida, capite, antennis (basi excepta fulva), scutello, femoribus tarsisque nigris, tibiis totis fulvis; prothorace sat dense punctulato, puncto medio basali duabusque maculis lateralibus magnis nigris insi- gnito ; elytris subtilissime alutaceis, subopacis, juxta marginem lateralem utrinque longitudinaliter subcanaliculatis, margine laterali ipso, præsertim basi, elevato, singulo maculis quinque (una humerali, quatuor pone medium bifariam et oblique digestis) nigris. — Long., 6 1/2-7 mill.; lat., 3-3 1/3 mill. Cf. Capite magno, epistomate subtriangulariter emarginato, mandibulis validis forcipatis, sinistra majore, apice acuta; pedibus duobus anticis elongatis, tibiis ejusdem paris arcuatis. Q. Capite minore, mandibulis pedibusque duobus anticis multo brevioribus, tibiis subrectis. Hab. : Yivi (Congo). — Communiqué par M. le D1' Tosq.uinet. Clytra Zaïrica. — 9 • Oblongo-elongata, parallela, subtus atra ibique pilis albidis modice vestita, capite, antennis omnino, scutello pedibusque nigris; prothorace nigro, lævi, utrinque macula transversa flavo-fulva antice notato ; elytris nigris, dense fortiter punctatis, punctis hic illic subconfluentibus, singulo fasciis transversis tribus (una basali, altéra media, tertia paulo ante apicem) flavo-fulvis. — Long., 8 mill.; lat., 3 1/2 mill. Hab. : Yivi (Congo). — Un seul exemplaire, communiqué par M. le Dr Tosquinet. Pseudocolaspis pedestris. — Viridi-cyanea, capite, punctu- lato, epistomate rotundatim emarginato, antennis nigris, articulis quatuor basalibus rufescentibus, prothorace valde convexo, antice quam basi angustiore, creberrime sat fortiter punctato, punctis subaciculatis; scutello lato, subpentagono, crebre punctulato ; elytris basi prothorace multo latioribus, humeris prominentibus, densissime undique punctatis, infra callum humeralem subtiliter arcuatim impressis, pilis albidis setiformibus, præsertim versus apicem et lineatim dispositis, instructis ; femoribus viridi-cyaneis, totis dente valida acuta subtus armatis, tibiis tarsisque brunneo- CCLXXX1I rufescentibus, illis apice dilatato-angulatis. — Long., 3 mill.j lat., 2 mill. Hab. Yivi (Congo). — Un seul exemplaire, communiqué par M. le Dr Tosquinet. Lamprosphærus histrionalis. — Subrotundato-ovalis, convexus, subtus cum capite piceo-niger, antennis flavis, protho- race subtilissime punctulato nigro, macula magna rotundata utrinque versus latera insignito ; elytris dorso lineatim punctatis, versus apk em substriatis, juxta marginem lateralem utrinque stria impressa instruclis, nigris, singulo maculis tribus (unà humerali rotundata, altéra longitudinal! prope suturam, tertia magna arcuata infra medium et præcedenti intus connexa) fulvo-rufis; pedibus rufo-brunneis. — Long., 3 mill.; lat., 2 1/2 mill. Bogota. Lamprosphærus apicipennis. — Subrotundato-ovatus, rufo-fulvus, antennis pedibusque flavis, prothorace dense subtilis- sime punctulato, elytris dorso lineatim subtiliter punctatis, versus apicem substriatis, juxta marginem lateralem utrinque stria impressa longitudinaliter instructis, rufo-fulvis, singulo macula magna apicali cyaneo-violacea, oblique posita, insignitis. — Long., 3 12 mill. ; lat., 2 3/4 mill. Bogota. M. Ernest André, ayant examiné les Formicides recueillis à Aguilas par M. Weyers, écrit qu’il n’y a rencontré que quatre espèces : Camponolus sylvaticus 01. Aphœnog aster barbara L. A . testaceo-pilosa Lucas. Crematogasier scuietlaris 01. Ces quatre espèces sont très communes dans toute l’Europe méridionale. Le Secrétaire lit l’extrait suivant d’une lettre de M. le Dr Eug. Dugès : Il a été à plusieurs reprises, autrefois, question dans vos séances du vol apparent des araignées. En cherchant quelques indications sur la locomotion des insectes, j’ai lu ce qui suit: » Quant aux araignées, elles offrent à l’observateur des remarques non moins curieuses; nous les avons vues lancer aux vents un faisceau de fils d’une extrême délicatesse et d’une longueur considérable, le tirer CCLXXXIII de temps à autre avec leurs pattes de devant pour s’assurer s’il s’était agglutiné à quelque corps solide, puis, en ayant acquis la certitude, s’élancer sur ce câble presque invisible en le renforçant d’un nou- veau fil et traverser ainsi les airs avec vitesse : elles semblent alors ramer dans l’espace, et c’est là ce qui a trompé quelques naturalistes quand ils ont cru les voir voler sans guides et par la seule agilité de leurs pieds, etc., etc.» (Antoine Dugès, Trai'è de Physiologie comparée de V homme et des animaux, tome II, p. 161 [1838].) Je n’ai pas tout cité, mais je crois qu’avec cela vous pouvez, en mon nom, revendiquer pour mon père le droit de prio- rité sur l'explication du. vol des araignées. Si par hasard vous en avez le temps, lisez les trois volumes de cet ouvrage malheureusement inachevé, et vous y trouverez bien des idées neuves aujourd’hui. M. Becker donne lecture du travail suivant : . CATALOGUE DES ARACHNIDES DE BELGIQUE par Léon Becker. CINQUIÈME PARTIE. CHERNETES. Ces Arachnides étaient jadis désignés sous les noms de Pinces ou de Faux-Scorpions ; ils existent en plus grand nombre dans le midi de l’Europe et sont, du reste, répandus dans le monde entier. Cet ordre est représenté en Belgique par quatre genres contenant dix espèces. FAMILLE DES CHELIFERIDÆ. SOUS-FAMILLE. — C H E L I F ER I N Æ. Genre Chelifer Geoffroy (1763). Chelifer De Geeri C. Koch (1837). Rencontré rarement dans les bois ; très commun au premier prin- temps dans les dunes, à la base des plantes. CCLXXXIV Chelifer cancroïdes Linné v1761). Je l’ai rencontré assez fréquemment dans les coins obscurs d’appartements inhabités. Chelifer nodosus Schrank (1803). Cette espèce se fixe parfois sur les mouches; je l’ai observée dans ces conditions une fois à Bruxelles et M. de Borre l’a trouvée éga- lement à Grammont; elle est rare en Belgique. Chelifer cimicoides Fabricius (1793). Assez commun sous les écorces, même dans les jardins de la ville; il file à la fin de l’automne une petite toile ronde sous laquelle il se tient. SOUS-FAMILLE. — GARYPINÆ. Genre Chiridiüm Menge(1855). Chiridium museorum Leach (1817). Rare en Belgique; je l’ai trouvé chez moi et deux fois sous les écorces d’un sapin, à Boitsfort. Genre Obisium Leach (1817). Obisium Simoni L. Koch (1873). Je l’ai rencontré assez communément, mais toujours isolé, à Boits- fort et à Groenendael, en soulevant les mousses au pied des arbres. Obisium museorum Leach (1817). Très rare; je l’ai observé à Boitsfort et dans les Ardennes. Obisium simile L. Koch (1873). Assez fréquent dans les bois de presque toutes nos provinces. Genre Chthonius C. Koch (1843). Chthonius orthodactylus Leach (1817). Rare en Belgique; je l’ai rencontré dans une vallée de Modave en soulevant des pierres. Chthonius Rayi L. Koch (1873). Je l’ai observé assez fréquemment à Modave, à Han-sur-Lesse et à Groenendael. Une fois, je l’ai vu dans les dunes d’Ostende. MM. Jacobs et Lameere s’étant trouvés seuls au départ pour l’ex- cursion à Clabecq, le 10 août, ont préféré se rendre de nouveau à la forêt de la Houssière, mais les résultats de leur chasse ont été insignifiants. CCLXXXV L’ordre du jour appelle le choix d’une localité pour l’excursion du 11 octobre, dernière de l'année. Sur la proposition de M. de Borre, qui en sera le guide, l’assemblée choisit les environs d’Ar- genteuil, près Waterloo. Départ de la gare de Bruxelles-Midi par le train de 10 h. 29 m. du matin. La séance est levée à 9 1/4 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. Série III. — N° 50. Assemblée mensuelle du 4 octobre 1884. PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS. Présents : MM. Arnold, Bergé, Degouve de Nuncques, De Lafon- taine, De Le Court, Deraoor, J. Devaux, Duvivier, Fologne, Fondu, Jacobs, Lameere, L’Arbalestrier, Remy, Yanden Branden, Yan Rossen, Weinmann et Preudhomrae de Borre, secrétaire. M. H. Donckier de Donceel a fait excuser son absence. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle de 6 septembre est approuvé. Le Président annonce que le Conseil d’administration vient d’admettre comme membre effectif M. Albert Willems, de Bruges, présenté par MM. Preudhomme de Borre et Fologne. Correspondance. M. M. des Gozis remercie pour son admission comme membre effectif. La Société Helvétique des Sciences naturelles nous adresse ses publications et remercie pour l’envoi de nos Annales. La Société des Naturalistes de Berne, la Société Hessoise des Sciences naturelles et médicales de Giessen et le Geological Survey des États-Unis nous annoncent l’envoi de leurs publications. La Rédaction de la revue Science remercie pour l’envoi de nos Comptes-rendus. Le Commissariat général du gouvernement à l’Exposition uni- verselle d’Anvers nous adresse une farde de circulaires et pros- pectus. ANNALES DB LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIM. CCLXXXVIII La Société a reçu un catalogue d’Hyménoptères européens, en vente chez M. Schmiedeknecht (Gumperda près Kahla, Tliuringe), deux numéros du journal Insekten-Bôrse et un catalogue de livres de la librairie Wesley, à Londres. It:ippoi*ts, lectures, communications. M. de Borre donne lecture du rapport de M. le Dr Candèze et du sien sur les deux manuscrits présentés à la séance précédente : Matériaux pour servir à la faune de la Républiq ue cle Venezuela. Longicornes nouveaux ou peu connus, par M. Lameere; et Énumération des Cétonides décrits depuis la publication du Catalogue de MM. Gemminger et de Harold, par M. Bergé. Con- formément aux conclusions des rapports, l’impression de ces deux mémoires aux Annales est votée. Le Secrétaire dépose un manuscrit accompagné de nombreuses figures : Notes pour servir à une Monographie des Mèloïdes du Mexique, par M. le Dr Eug. Dugès. L'assemblée désigne, pour examiner ce travail, MM. Fainnaire et de Borre. Les commissaires sont invités à s’assurer si les espèces figurées par l’auteur ne l’ont pas été auparavant ailleurs. M. van der Wulp adresse le travail suivant : QUELQUES DIPTÈRES EXOTIQUES par F.-M. van der tVulp. Parmi les Diptères exotiques du Musée Royal d'Ristoire natu- relle à Bruxelles, que le zélé conservateur, M. Preudhomme de Borre, a bien voulu me confier dans le but de les examiner et de les déterminer, j’en ai trouvé quelques-uns, mentionnés ci-après, qui ont donné lieu à des observations ou qui doivent être décrits comme espèces nouvelles. 1. Sciara sp. Un seul exemplaire femelle de la côte de Guinée (L. Petit). L’espèce est voisine de celle de Pile de Sumatra que j’ai décrite et figurée sous le nom de Sc. rufithorax ( Diptera Sumatra-expe- clitie, p. 6, n° 1, pl. I, fig. 1). Elle lui ressemble par la disposition des couleurs et les nervures des ailes, mais elle est un peu plus grande, le thorax est très luisant et les ailes sont plus obscures. Je regrette que l’exemplaire ne soit pas assez bien conservé pour être décrit. 2. Odontomyia tritæniata Bell. Dell., Sagg. Ditterol. messie., I, 38.9, pl. I, fig. 17. cclxxxik: Un ex. Ç de Guanaxuato, Mexique (E. Dugès). Les caractères frappants qui distinguent cette espèce se retrou- vent dans cet exemplaire, avec l’exception que Bellardi décrit l’ab- domen comme ayant quelques taches dorsales irrégulières, tandis que l’individu du Musée y laisse voir une large bande noire com- mençant au 2e segment et se dilatant au 3e et au 4e, à peu près comme dans notre O. viriclula. Peut-être l’espèce varie-t-elle sur ce point. 3. Tabanus thoracinus Pal. Pal. de Beauvois, 1ns., 55, pl. I, fig. 44; Wied., Aussereur. Zweifl., I, 147.57. La description de Wiedemann convient à deux mâles et deux femelles de Landana et de Condé, en Afrique (L. Petit). L’espèce n’est pas mentionnée par Lôw dans sa Dipteren-Fauna Süd-Afrikàs. Les yeux sont nus et d’un vert clair, sans lignes transversales. 4. Tabanus luteolus Lôw. Lôw., Dipt. Fauna Süd-Afrika’s, p. (117), 45, n° 18. Quelques femelles de l’Afrique australe (de Selys-Fanson). Les yeux sont verts, sans lignes transversales. 5. Chrysops crassicornis v. d. Wulp. (= Chr. geminalus Macq., non Wied.) Un seul ex. 9 de Guanaxuato (E. Dugès). Voyez mon annota- tion sur cette espèce dans le Wiener Entomol. Zeitung , 1884, p. 139. 6. Laparus oralis n. sp. Testaceus; thorace opaco; facie pallida; setis duabus subalbis ad oris marginem ; abdomine castaneo, segmentis ultimis nigris nitidis, utrinque albo-maculatis ; tibiarum anticarum spina nigra; tarsis fuscis; alis rufescentibus ; ramo superiori nervi cubitalis ad basin angulato et nervulo récurrente munito. — 9 long. 19 mill. Épistome d’un jaune grisâtre soyeux, blanc au bord des yeux, proéminent vers la bouche et y formant en profil une petite pro- jection triangulaire; moustache ne consistant qu’en deux fortes soies blanchâtres ; front d’un noir grisâtre, avec une ligne trans- versale blanchâtre en devant. Les deux premiers articles des ccxc antennes fauves, de la même longueur ; le deuxième avec quelques poils noirs au bout (troisième article manque). Suçoir assez fort, d’un noir luisant; palpes noirs à soies noires à l’extrémité. Dos du thorax d’un fauve grisâtre, opaque, presque sans aucun vestige de stries; côtés du thorax plus clairs et tendant plus à la couleur grise. Abdomen grêle, trois fois aussi long que le thorax ; les trois premiers segments d’un brun châtain luisant et ligne latérale noire; les segments suivants noirs avec des taches châ- taines et les incisions blanchâtres, se dilatant de chaque côté en forme de taches; anus avec quelques petites pointes noires. Pieds testacé luisant; extrémité des cuisses et des jambes plus obscure; tarses brun foncé; à la base des jambes postérieures un anneau plus clair; soies des pieds jaunâtres; ergot des jambes antérieures court, épais et d’un noir luisant; ongles des tarses noirs. Balan- ciers jaunâtres. Ailes légèrement brunâtres; la côte d’un fauve pâle ; bras supérieur de la cellule sous-marginale courbé angu- lairement près de sa base et muni d'une petite nervure récurrente; première cellule postérieure non rétrécie. Un seul ex. 9 de la côte de Guinée (L. Petit). 7. Maira lauta n. sp. Chalybea; thoracis dorso pilis erectis vestito; facie, maculis humeralibus pleurisque cinereis; alis nigricantibus, basi subhya- lina. — 9 long. 15mill. Cette espèce a des rapports avec M. hispiclella v. d. Wulp ( Tijdschr . voor Entomol., XV, 213, 13), mais elle est plus grande, l’épistome est cendré au lieu d’être jaune, et les ailes sont plus obscures. D’un bleu d’acier; les pieds de la même couleur. Tète plus large que le thorax; moitié inférieure de lepistome proéminente et d’un cendré soyeux; moustache assez touffue, formée dans sa partie supérieure de soies longues et noires, dans sa partie inférieure de soies plus courtes et jaunes. Front profondément enfoncé, noirâtre, à soies noires aux orbites et une paire de soies plus longues sur le tubercule ocellaire; menton et occiput à villosité jaune. Antennes noires; les deux premiers articles à soies noires; troisième article presque aussi long que les deux précédents et assez grêle. Suçoir d’un noir luisant, plus long que la tête; palpes noirs à poils noirs. Epaules et côtés du thorax gris cendré; poitrine et hanches anté- rieures à villosité grise; dos du thorax à poils noirâtres; les poils dressés devant les balanciers sont noirs. Abdomen à taches laté- rales grises aux incisions; pas de soies latérales; premier segment à poils noirs de chaque côté ; ventre à poils blancs ; tarière courte, CCXCI noire. Villosité des pieds noire, à l’exception de celle des cuisses antérieures et d’une partie du devant des jambes postérieures, qui est blanche; jambes postérieures à peine un peu recourbées, munies en arrière de quelques soies allongées. Balanciers d’un jaune pâle. Ailes noirâtres, la partie basale moins foncée ; la couleur noire s’étend sur une partie des deux cellules basales supérieures (chez M. hispidella la cellule basale supérieure est entièrement claire). Un individu Ç de la Nouvelle-Calédonie (Hanckar). 8. Eristalis nitidus n. sp. Cyaneo-niger nitidus ; thorace lineis albicantibus; oculis nudis; antennis rufîs, seta nuda; pedibus nigris, geniculis tarsisque palli- dis; alis hvalinis. — 9 long. 9.5 mill. Cette espèce est voisine de VE. arvorum Fabr. Comme dans celle-ci, la tête est renflée et l’occiput pressé contre le prothorax ; de plus, on y retrouve la petite nervure transverse surabondante, qui joint la nervure subcostale au bord antérieur de l’aile, au delà de l’issue de la nervure auxiliaire. Corps large, comprimé. D’un noir bleuâtre luisant. Front à peine aussi large que la moitié du diamètre des yeux, plus étroit encore en arrière, couvert d’un duvet cendré aux côtés ; au-dessus des antennes, une tache triangulaire fauve et luisante ; face cendrée, la callosité du milieu et le rebord de la bouche d’un noir luisant. Yeux nus, grands, cachant le menton, qui est couvert de poils blanchâtres. Antennes ferrugineuses, à style nu. Suçoir brun noirâtre; palpes fauves. Thorax à cinq lignes blanchâtres, celle du milieu plus prononcée ; le bord postérieur devant l’écusson égale- ment blanchâtre; côtés du thorax avec deux taches ou bandes gris pâle; écusson d’un bleu d’acier. L’abdomen ne montre la pein- ture propre aux Eristales que par une faible modification de la couleur noir bleuâtre. Pieds d’un noir luisant; genoux et base des jambes ainsi que les tarses fauve pâle; les derniers articles des tarses rembrunis; cuisses grêles, les postérieures à poils blancs. Balanciers testacés. Ailes hyalines et très luisantes. Une femelle de Java (van Lansberge). 9. Hystricia cyaneiventris n. sp. Nigra; thorace antico cinereo, lineis quatuor nigris; abdomine cyaneo, nitido ; capite pallide cinereo; palpis rufis; alarum nervo transverso discoidali obliquo. — c? long. 12 mill. Les yeux velus, la forme allongée du troisième article des antennes et les soies rigides de l’abdomen assignent à cette espèce CCXC1I une place dans le genre Hystricia; les soies, cependant, ne sont ni aussi fortes ni aussi émoussées que dans H. testacea Macq. Tête cendré pâle et soyeux; front un peu saillant, rétréci en arrière, à bande longitudinale noirâtre plus étroite que les côtés; soies frontales descendant en série simple jusqu’au second article des antennes ; macrochètes orales assez éloignées de l’ouverture buccale; en dessus encore quelques soies moins fortes; menton large ; occiput à poils touffus jaunâtres et de petites soies noires sur le bord des yeux. Yeux velus. Antennes noires ; deuxième article à duvet blanc ; troisième deux fois aussi long que le précédent. Suçoir d’un brun foncé; palpes fauves. Thorax d’un vert métal- lique, à duvet cendré et quatre bandes noires sur la moitié anté- rieure; côtés du thorax cendrés ; écusson et abdomen d’un bleu d’acier foncé; l’abdomen ovalaire, à poils et macrochètes noires. Pieds noirs; côté extérieur des cuisses à reflets blanchâtres; macro- chètes des pieds nombreuses, quelques-unes plus allongées au côté extérieur des jambes intermédiaires. Cuillerons d’un brun cendré. Ailes grisâtres ; nervure transverse discoïdale oblique et un peu courbée inférieurement (dans H. testacea , elle est droite et presque perpendiculaire). Un c? de Guanaxuato (E. Dugès). 10. Calliphora floccosa n. sp. Capite, abdominis segmentis duobus primis, tibiis, tarsis alarum- que basi testaceis ; scutelli margine postico rufo ; tibiis posticis hirsutis. — 9 long. 9-5 mill. Afin d’éviter l’établissement d’un nouveau genre, je range cette espèce provisoirement dans le genre Calliphora, dont elle repro- duit les principaux caractères. Cependant la forme plus allongée et l’absence totale de reflets métalliques à l’abdomen, ainsi que la pilosité particulière des jambes postérieures, pourraient autoriser à la séparer génériquement. Tête testacée, de la largeur du thorax; front aussi large que les yeux, avec quelques soies latérales ; quatre macrochètes au bord duvertex; face à reflets blancs au côté des yeux; joues nues, menton étroit. Antennes plus courtes que l’épistome; les deux pre- miers articles et la base du troisième ferrugineux; ce dernier pour le reste d’un brun foncé; style roussâtre à la base, à longs poils. Palpes fauves, leur extrémité un peu élargie et garnie de petites soies noires. Thorax et écusson d’un brun grisâtre foncé; partie antérieure du thorax avec des vestiges de lignes longitudinales; épaules rougeâtres, ainsi que le bord postérieur de l’écusson. Abdomen elliptique, un peu plus long que le thorax ; les deux ccxnn premiers segments testacés à bord postérieur noir; les autres noirs, à reflets blanchâtres surtout à la moitié antérieure des segments ; ventre d’un brun rougeâtre. Pieds fauves à cuisses noires ; jambes postérieures hérissées de longs poils au côté extérieur. Cuillerons et base des ailes testacés; le reste des ailes cendré; nervure dis- coïdale à coude arrondi ; cellule apicale assez largement ouverte ; nervure transverse médiane très oblique, située sous l’issue de la nervure subcostale et sur le milieu de la cellule discoïdale. Deux exemplaires femelles de l’Afrique australe (de Selys- Fanson). Tricyclea nov. gen. Muscinarum. Parva, ovata; frons et carinæ faciales setulosæ; macro- chetæ duo mystacinæ et nonnullæ supra verticem ; oculi late remoti (9), nudi ; antennæ incumbentes, epistomate paullo breviores; articulo ultimo præcedente quadruplo longiori; seta dorsalis supra plumata, infra pilis paucis munita, apice nuda. Thorax latus, macrocbetis pluribus munitus ; abdomen breviter ovatum, subdepressum, inerme; segmentum primum brevissimum, unde segmenta tria sola conspicua. Pedes parce setulosæ. Alæ abdomine longiores; spinula Costa parva; nervi cubitalis pars basalis setulosa ; nervus discoidalis arcua- tim flexuosus; cellula apicalis aperta. Corps assez petit, ovalaire, peu bombé, ferrugineux. Tête pressée contre le prothorax; front (9) plus large que les yeux, avec des soies sur les côtés ; vertex à macrochètes ; épistome perpendicu- laire; deux fortes macrochètes sur le bord oral et en dessus une rangée de petites soies sur les carènes faciales. Antennes un peu plus courtes que l’épistome; les deux premiers articles assez petits ; troisième article quatre fois aussi long que le second; style largement plumeux en dessus, avec quelques soies en dessous, nu à l’ex- trémité. Suçoir épais; palpes cylindriques. Thorax plus large que long, muni de beaucoup de macrochètes. Abdomen large, ovalaire, un peu déprimé, à poils courts; composé, à ce qu’il parait, CCXCIV de trois segments, le premier segment étant excessivement court, peu distinct et caché sous l’écusson et les cuillerons. Pieds assez longs et forts, à soies éparses ; les cuisses un peu épaissies. Cuille- rons grands. Ailes plus longues que l’abdomen, avec une petite épine costale; nervure cubitale hérissée de petites soies jusqu’à la nervure transverse médiane; sa dernière partie recourbée; cellule apicale entr’ouverte ; nervure discoïdale à coude arrondi; nervure transverse médiane située sur le milieu de la cellule discoïdale; la nervure qui termine cette cellule, distinctement fléchie. 11. Tricyclea ferruginea n. sp. Ferruginea; antennis, palpis pedibusque concoloribus; thorace vitta media nigricante; ab- dominis segmentis puncto fusco in marginis posterio- ns medio et utrinque linea fusca. — 9 long. 5 mill. Ferrugineuse, y compris les antennes, les parties buccales et les pieds; des reflets blancs aux joues et sur les côtés du front; un point brun sur le vertex. Partie antérieure du tho- rax à duvet blanc et des vestiges de bandes; une bande longitudinale noirâ- tre plus distincte sur le dos. Abdomen un peu luisant; bord pos- térieur du deuxième segment (en apparence du premier) avec un point brun au milieu et une ligne brune de chaque côté ; une peinture semblable se trouve au segment suivant, mais les lignes latérales sont un peu plus courtes; anus à deux points bruns. Cuillerons et base des ailes fauves ; le reste des ailes grisâtre. Un exemplaire femelle de l’Afrique australe (de Selys-Fanson). ccxcv 12. Epicausta (‘) metallica n. sp. Nigro-cœrulea, nitida ; capite rufescente; epistomatis parte inferiori et vertice nigris, nitidis ; pedibus nigris, femoribus anticis rufis; alis hyalinis, macula apicali fusca infra nervum discoidalem attingente. — 9 long. 5.5 mill. D’un noir bleuâtre métallique. Tête d’un rouge brunâtre ; la partie inférieure de la face, y compris le labre, d'un noir luisant ; cette couleur noire s’élève en forme de deux lignes le long des fosses antennales ; de plus, le vertex est noir. Antennes d’un rouge brunâtre, au moins les deux premiers articles (le troisième man- que). Thorax allongé; abdomen convexe, rétréci vers l’extrémité; tarière noire, large, de la longueur du quatrième segment. Pieds noirs; cuisses antérieures fauves. Balanciers blanchâtres. Ailes plus longues que l’abdomen, hyalines ; une tache apicale trian- gulaire d’un brun foncé, ne dépassant pas la nervure discoïdale; nervures auxiliaire et sous-costale situées tout près l’une de l’autre; nervure discoïdale recourbée en haut à son extrémité, sa partie postérieure un peu plus longue que l’avant-dernière ; nervure transverse médiane située sur le milieu de la cellule discoïdale; la nervure qui termine cette cellule est convexe. Un exemplaire femelle de l’Afrique australe (de Selys-Fanson). 13. Epicausta nigra n. sp. Nigra ; humeris abdominisque segmento ultimo subchalybeis ; antennis maculaque in epistomate rufescentibus, femoribus anticis rufis; alis hyalinis, macula apicali fusca infra nervum discoidalem superante. — c? long. 7 mill. Cette espèce ressemble à la précédente, mais elle est un peu plus grande et d’un noir luisant, sans reflets métalliques; seulement les tubercules huméraux et le dernier segment de l’abdomen offrent plus ou moins une teinte de bleu d’acier. Ce front est d’un noir opaque; le vertex et un espace semi-lunaire et convexe au-dessus de l’insertion des antennes sont d’un noir luisant ; la face est noire, avec une tache ferrugineuse triangulaire ; le labre d’un noir très luisant. Antennes d’un rouge brunâtre ; le troisième article ellip- tique, à style nu, implanté près de la base. Thorax déprimé, à lignes longitudinales peu distinctes; dernier segment de l’abdomen tronqué obliquement et muni en dessous d’une paire d’appendices (*) (*) Voyez pour le genre Epicausta : Lôw., Monograplis of the Diptera of North America, Part. III, p. 46. Je soupçonne que les Stenopterina femorata Macq. et imrnaculata Macq., toutes deux de l’île Bourbon, sont aussi des Epicausta. CCXCYI filiformes. Pieds, balanciers et ailes comme dans l’espèce précé- dente; seulement les ailes sont plus courtes que l’abdomen et la tache apicale dépasse un peu la nervure discoïdale. Un c? de Zanzibar (Deville). 14. Dacus ferrugineus Fabr. Musca ferruginea Fabr., Ent. Svst., IV, 342.127; Dacus ferrugineus Fabr., Svst. Antl . , 274.5; Wied., Auss. Zweifl., Il, 515.5; Macq., Dipt. exot., supp. 3.64; supp. 4.2; Bactrocera maculipennis Dol., Nat. Tijdsclir. v. Ned. Ind., X, 412.36, pl. I, fig. I ; Bactrocera conformis Dol., 1. c., XVII, 122.79. Ardjoeno, Java (van Lansberge). Les descriptions de Doleschall de la Bactrocera maculipennis et B. conformis , ainsi que la figure qu’il donne de la première, ne laissent aucun doute sur ces deux espèces : ce ne sont que des synonymes du Dacus ferrugineus Fabr. Quanta lai?, conformis , cette synonymie est confirmée par un dessin inédit de l’auteur (>)• 15. Paracelyphus sumatrensis n. sp. Corpore lævi, toto violaceo nitido; antennis pedibusque nigris, tarsispallidis. — (cT?) long. 6.5 mill. D’un noir violet très luisant. Thorax et écusson sans sillons ni points enfoncés, à l’exception seulement des côtés de l’écusson; le thorax est plus large que long, antérieurement anguleux, à tuber- cules huméraux assez saillants. Le front et l’épistome sont d’un bleu d’acier; le dernier offre un sillon profond et en dessus-de ce sillon, sous les antennes, il est un peu rougeâtre; le menton est testacé et assez large; l’occiput noir opaque. Antennes noires; le troisième article aplati, ovale, à peine deux fois aussi long que le précédent; style long et menu, non épaissi à la base; palpes noirs. Abdomen d’un noir métallique; ventre testacé. Pieds d’un noir métallique; les tarses fauve pâle, le dernier ou les deux derniers articles brunâtres. Ailes un peu brunâtres; la nervure qui termine la cellule discoïdale est fléchie (dans le Celyphus obtcctus, elle est toute droite). Le Musée de Bruxelles contient deux exemplaires rapportés (') Une série de dessins originaux, tous relatifs aux descriptions que Doleschall a publiées dans le XVIIe volume du Natuurk. Tijdschrifl voor Nederl. Indië, se trouve dans la bibliothèque de M. J. Puis, à Garni, qui a eu la bienveillance de les prêt t pour en faire deux copies. Une de ces copies fait partie de la bibliothèque de la Société Entomologique Néerlandaise à Leidc ; l’autre se trouve dans les mains de M. le baron Osten-Sacken à Heidelberg. CCXCVII d’Atjeh à Sumatra par M. van Lansberge; deux autres, également de Sumatra, se trouvent dans ma collection. Cette espèce diffère du P. hyacinthus Big. ( Revue et Mag. de Zool., 1859, p. 315, pl. XI, fîg. 3) parla couleur noire des antennes; du reste, la structure de ces organes est exactement conforme à la description et à la figure que M. Bigot, 1. c., en a données, et se dis- tingue, en effet, de celle du Celyphus obtectus Daim, au point de justifier l’établissement du genre Paracelyphus. Le P. sumatrensis a des rapports avec le Celyphus levis van der Wulp ( Diptera Sumatra- expeditie, p. 53, n° 1), qui probable- ment doit être rangé également dans le genre Paracelyphus ; mais dans cette espèce, la tête, les antennes et les jambes sont ferrugi- neuses et le thorax est aussi large que long. M. Eug. Simon adresse trois notes : Description d’une nouvelle famille de l’ordre des ARANEÆ (Bradystichidæ). Les quelques espèces que nous décrivons ci-dessous ne peuvent rentrer dans aucune des familles actuellement admises dans l’ordre des Araneœ. Elles se rapprochent à la fois des Drassidæ et des Thomisidæ (principalement des Stephanopsis ), elles tiennent aux premiers par la direction des pattes et leur proportion, la seconde paire étant beaucoup plus courte que la première et à peine égale à la quatrième, souvent même plus courte; leurs lames-maxillaires droites et sans impressions les rapprochent surtout des Clubioninœ; ils en diffèrent néanmoins beaucoup par leurs yeux diurnes et homo- gènes, leur bandeau élevé et vertical, leurs filières disposées comme chez les Thomisidæ. Ils s’éloignent de ces derniers, indépendam- ment de la proportion des pattes, par la disposition toute différente des pièces buccales, les denticulations de la rainure des chéli- cères, etc. Les téguments des Bradyslichides sont très épais et fortement coriacés; ceux de la face dorsale sont, de plus, rugueux et pourvus de côtes ou de tubercules; ils sont garnis soit de squames aplaties lancéolées, soit de poils épais recourbés ayant un aspect frisé; le plus souvent les poils frisés garnissent les parties saillantes, les côtes et les tubercules, tandis que les squames garnissent les dépressions; enfin il se mêle à cette épaisse vestiture des épines tronquées éle- vées sur de petites saillies et des épines larges et aplaties analogues à celles des Oxyptila. Ces téguments rappellent beaucoup ceux de certains Stephano- CCXCVIII psis et surtout ceux des Cryptothele L. Koch, avec lesquels les Bra- dystichides ont une frappante ressemblance de faciès; ils en dif- fèrent cependant grandement par le nombre des griffes tarsales, la structure des filières, l’armature des pattes, etc. FAMILLE DES BRADYSTICHIDÆ. Céphalothorax plus long que large, tronqué en arrière, atténué en avant, à front médiocre, tronqué ou obtus. Yeux huit, diurnes homogènes, peu inégaux. Bandeau large vertical. Chélicères ro- bustes et verticales, crochet long, arqué, bord supérieur de la rai- nure pourvu de trois ou quatre dents fortes isolées, bord inférieur de deux ou trois petites. Pièce labiale parallèle, tronquée non rebordée. Lames-maxillaires droites non inclinées. Pattes 1, 4, 2, 3, ou 1, 2, 4, 3 très robustes, surtout les antérieures, pourvues d’épines; deux griffes pourvues de quelques dents isolées, accom- pagnées en dessous de fascicules de scopulas. Filières six, courtes, comme chez les Thomisidce. GENERA. Oculi 4 antici æqui lineam rectam formantes. 4 postici lineam parum recurvam formantes. Pars labialis longior quam latior. Laminæ satangustæ. Metatarsi pedum crassi et depressi. Borboropactus. Oculi 4 antici lineam valde procurvam, 4 postici lineam validis- sime recurvam formantes. Medii antici et postici majores quam latérales. Pars labialis latior quam longior. Laminæ iatæ. Meta- tarsi pedum sat angusti atque fere cylindrici. Bradystichus. Genus Bradystichus nov. gen. Céphalothorax peu élevé et fortement caniculé en arrière, abaissé presque verticalement au bord postérieur. Front assez large obtusément tronqué. Yeux quatre antérieurs en ligne très fortement courbée en arrière; médians plus gros et plus resserrés. Yeux quatre postérieurs en ligne très fortement courbée en avant en demi- ellipse; médians plus gros et resserrés, latéraux très largement séparés des médians placés aux angles frontaux sur la face externe de tubercules angulaires obtus. Plastron ovale, très large, non ou à peine atténué en avant. Pièce labiale convexe, plus large que longue, parallèle, obtusément tronquée, n’atteignant pas le milieu des lames. Lames droites, larges, obliquement tronquées et diver- gentes à l’angle supéro-interne. Pattes 1, 4, 2, 3, excessivement CCXCIX robustes, mais avec les tarses et métatarses relativement grêles et presque cylindriques; patellas et tibias subanguleux. Téguments de la face dorsale très fortement coriacés, tuberculeux et mamelonnés. SPECIES. Sternum coxæ venterque fusca, fulvo alboque pilosa. Metatarsi crassi. Tibiæ utrinque aculeis claviformibus instructæ. crispatus. Sternum coxæque fusca rufo squamulata, abdomen infra nigrum albo marginatum et in medio quadripunctatum. Metatarsi sat graciles. Aculei tibiarum omnes acuti calligaster. Bradystichus calligaster sp. nov. 9) long. 11.5 mill. Supra fusco opacus. Céphalothorax valde inæqualis et obsolète costatus, pilis fulvis hamatis parce vestitus, antice pone oculos squamulis rufis paucis et setis longis et acutis ornatus. Abdomen paulo longius quam latius, antice profunde emarginatum, postice sensim dilatatum ettruncatum, valde plicatum et foveolatum, pilis fulvis crassis et hamatis vestitum. Sternum coxæque fusco rufes- centia squamulis læte rufis ornata. Abdomen infra profunde nigrum, antice flavo in lateribus anguste albo marginatum, in medio punctis albis minutissimis quatuor ornatum. Pedes fusci crasse fulvo pilosi, femoribus, præsertim anticis, crassissimis et tuberculatis, spinis fulvis et truncatis armatis, patellis tibiisque supra costatis, tibiis 1 et 11 infra 4-4 longissime aculeatis, meta- tarsis longis et gracilibus infra 3-3 in lateralibus 3-3 aculeatis, aculeis cunctis acutis, metatarsis cunctis sat gracilibus supra pone apicem macula fusca in medio fulva minute squamulosa ornatis. Vulvæ area magna rotundata postice rufulo marginata, plaga media longitudinali antice olivacea postice nigra plicata et valde attenuata notata. Nouvelle-Calédonie : Canala(coll. E. Simon, reçu de M. Bornier). Bradystichus crispatus sp. nov. 9) long. 8 mill. Supra fusco opacus. Céphalothorax valde inæqualis et obsolète costatus fulvo crasse et parce pubescens, costis cephalicis et tuberibus oculiferis pilis albis hamatis ornatis. Abdomen paulo longius quam latius, antice truncatum, postice sensim dilatatum truncatum et obtuse emarginatum, valde plicatum et foveolatum, pilis albis et fulvis hamatis dense vestitum. Sternum coxæ ven- terque obscure fusca, crasse albo fulvoque pubescentia. Pedes fusci crasse fulvo alboque pilosi, femoribus crassissimis supra dilatatis ccc et valde tuberculatis, spinis fulvis crassis bacilliforraibus ad apicem dilatatis instructis, patellis tibiisque supra costatis, tibiis 1 et 11 infra aculeis 3-3 acutis et utrinque pone medium aculeo claviformi et divaricato armatis, metatarsis 1 et 11 crassis et brevibus infra 3-3 in lateribus 2-2 aculeatis, metatarsis tarsisque cunctis supra macula nigra squamulata ornatis. Nouvelle-Calédonie : Canala (coll. E. Simon, reçu de M. Bornier). Genus Borboropactus nov. gen. Céphalothorax non canaliculé en arrière, élevé et abaissé verti- calement au bord postérieur. Front assez étroit, tronqué. Yeux quatre antérieurs subégaux, en ligne presque droite; médians plus resserrés. Yeux quatre postérieurs subégaux en ligne à peine plus large, un peu arquée en avant; médians plus resserrés, latéraux élevés sur une saillie commune basse. Bandeau aussi large que l’aire oculaire, vertical, plan. Plastron ovale assez étroit, atténué en avant et en arrière. Pièce labiale grande, plus longue que large, parallèle, tronquée, dépassant le milieu des lames. Lames assez étroites, droites, presque parallèles, obtuses. Pattes 1, 4, 2, 3, I plus longue et beaucoup plus robuste, II et IY sub- égales, tibias et métatarses anguleux en dessus, déprimés en des- sous, 1 et 11 offrant en dessous deux séries continues de très fortes épines soulevées. Téguments fortement coriacés. Borboropactus cinerascens Doleschall. ? Thomisus cinerascens Dolsch., Tweed. Bijdr. etc., in Acta Soc. Sc. Ind. Neerl., V, 1859, p. 58, pl. XII, fig. 11 (*). 9) long. 8 mill. Céphalothorax obscure fusco rufescens in medio late longitudi- naliter infuscatus, coriaceus, pilis crassis subsquamiformibus albis in medio fulvis omnino obtectus, postice elevatus et bituberculatus tuberculo 1° minutissimo, 2° validiore et obtuso. Oculi antici æqui, intervallo mediorum diametro oculi latiore. Abdomen paulo longius quam latius, antice truncatum, postice paulo incrassatum et rotundatum, albo cinereo fulvoque squamulatum, spinis nigris claviformibus parce ornatum. Pedes fulvo fuscoque variegati postici subannulati, femore 1 intus incrassato spinis brevibus et acutis 4-5 instructo, patellis tibiis metatarsisque depressis supra subcostatis, tibia I 4-5, tibia II 3-3, metatarsis 1 et 11 3-3 spinis validissimis etelevatis infra instructis. Java (coll. E. Simon). (*) Le Thomisus vulcanicus du môme auteur, 1. c., p. 57, pl. XIII, fig. G, éga- lement de Java, rentre probablement aussi dans le genre Borboropactus. CCCI Borboropactus bituberculatus sp. nov. 9) long. 9.5 mill. Céphalothorax obscure fuscus, pilis crassis et obtusis fulvo cine- reis omnino obtectus, postice elevatus et bituberculatus, tuberculo 1° minutissimo subobsoleto, 2° validiore et obtuso. Ocuii medii antici lateralibus paulo majores, intervallo mediorum diametro oculi vix latiore. Abdomen longius quam latius, antice recte trun- catum, postice sensim incrassatum et truncatum, fuscum fulvo cinereo crasse et dense squamulatum, postice setis validis et longis albidis aculeis nigris clavatis paucis intermixtis parce ornatum. Pedes fusci fulvo squamulati et pilosi, femore 1 in parte secunda validissime incrassato, in medio intus dilatato atque aculeis brevi- bus et acutis 3 vel 4 instructo, patellis tibiis metatarsisque depressis supra subangulatis; tibia I 5-5, tibia II 3-4, metatarsis 1 et 11, 3-3 spinis validissimis et elevatis infra armatis. Area vulvæ plana elongata, in parte prima fulva fere parallela, in parte secunda paulo dilatata et ovata. Moluques : Ternate (coll. E. Simon); Nouvelle-Guinée : Dorey (coll. E. Simon). Borboropactus squalidus sp. nov. 9) long., 8 mill. Céphalothorax obscure fuscus, coriaceus, pilis fulvo cinereis crassis omnino obtectus, postice elevatus et in medio obtuse tuber- culatus. Oculi antici æqui, intervallo mediorum diametro oculi haud vel vix latiore. Abdomen paulo longius quam latius, antice obtuse emarginatum, postice sensim incrassatum et truncatum, fuscum, dense et minute cinereo squamulatum, postice spinis clavi- formibusfulvis brevibus paucis instructum. Pedes fusci squamulosi, femoribus, præsertim anticis, ad basin dilutioribus, femore 1 in parte secunda validissime incrassato spinis validis sat brevibus et acutis ad basin tuberculatis 5 vel 7 intus instructo, patellis tibiis metatarsisque depressis supra subcostatis, tibiis I et II 4-5, metatarsis 3-3 spinis validissimis et elevatis infra armatis. Area vulvæ plana nigra, antice anguste parallela, postice abrupte dila- tata et cordiformi. Afrique australe : Zambèze (coll. E. Simon). Description d’une espèce nouvelle du genre CRYPTOTHELE L. Koch. Le genre Cryptolhele ne renferme jusqu’ici que deux espèces : C. verrucosa L. Koch, Ar. Austr., p. 240, pl. XX, fîg. 2 des îles Samoa et de Nouvelle-G uinée et C. ceijlonica Cambr. , Proceed. Zoo!, CCCII Soc. Loncl., 1877, p. 563, pl. LVI, fig. 3, de Ceylan, nous ajoutons une troisième espèce appartenant à la faune américaine. Cryptothele cristata sp. nov. C? (pullus) long., 5 mill. Céphalothorax antice valde attenuatus, obscure fuscus, rugosus parce flavo pilosus, pilis flavis crassis et divaricatis biseriatim dis- posais in medio cristam longitudinalem formantibus. Oculi fere ut in C. verrucosa sed medii postici a sese fere contigui et 4 antici trapezium antice multo latius dispositi. Abdomen breve antice paulo emarginatum, postice paulo dilatatum et truncatum, fuscum fulvo squamosum, spinis claviformibus fulvis fasciculatis parce ornatum. Pedes brèves, fusci, metatarsis tarsisque dilutioribus et rufescentibus. Femoribus crassissimis, nodosis et subangulatis, tibiis ad basin valde inflatis infra deplanatis atque spinis clavifor- mibus marginatis, metatarsis tarsisque gracilibus et acuminatis. Mexique (coll. E. Simon). Note synonymique sur les genres PRODIDOMUS Hentz et M1LTIA E. Simon. En étudiant avec soin la description et surtout les figures du genre Prodidomus de Hentz (in Journ. Bost. Nat. Hist., t. Y, 1847, et in Occas. Pap. Bost. Soc., etc., 1875, p. 105), je suis arrivé à la conviction que ce genre est identique au genre Miltia E. Simon ; la description de Hentz est cependant incomplète, elle ne men- tionne ni la structure remarquable des filières, ni la longueur insolite des trochanters de la quatrième paire, mais elle ne ren- ferme rien qui ne convienne entièrement aux Miltia, et tous les doutes sont levés par l’examen des figures, principalement de celle des yeux (pl. XVIII, fig. 9), et de celle des chélicères (pl. XII, fig. 3). P. rufus Hentz, des Etats-Unis (Alabama), paraît voisin de Miltia gulosa E. Sim., de Nouvelle-Calédonie; le nom de Prodi- domus ayant la priorité, doit être restitué. Le genre Trochanteria Karsch ( Zeitschr . f. d. Ges. Naturw., t.LI,1879; p. 817, et Id., t. LU, 1880; p. 526, pl. VII, fig. 3) nous paraît voisin des Prodidomus ; il en diffère cependant par les yeux en deux lignes transverses et la longueur encore plus exagérée des trochanters postérieurs. Le groupe des Prodidomides renferme donc actuellement trois genres : Prodidomus Hentz, 1847. = Miltia E. Simon, 1868. Zimiris E. Simon, 1882. Trochanteria Karsch, 1878. CCCIIl M. H. Donckier fait présenter le travail suivant : Je compte présenter successivement à la Société Entomologique la liste des insectes appartenant aux différentes familles de Rhyn- chophores décrites postérieurement au catalogue de MM. Gem- minger et von Harold. Je donne aujourd’hui les Brenthides. J’au- rais pu y joindre les listes des Anthribides, Bruchides et Scoly- tides, qui sont prêtes; malheureusement pour moi, les Annales de la Société sont déjà tellement remplies, que je dois me borner à pré- senter l’énumération des insectes d’une seule famille. Je désire remercier ici publiquement MM. Dohrn, Faust, Jekel, Kirsch, Pascoe, Preudhomme de Borre, Ritsema et Roelofs de l’aide qu’ils ont bien voulu me prêter, et sans laquelle jamais je n’aurais osé entreprendre ce long travail. Que tous ils veuillent bien accepter l’expression de ma reconnaissance. LISTE DES BRENTHIDES DÉCRITS POSTÉRIEUREMENT AU CATALOGUE DE MM. GEMMINGER & von HAROLD par 'H. Donckier de Donceel. Zemioses Pascoe. celtis Lewis, Journ. of Linn. Soc., XVII, p. 296, Japon, t. XII, fig. 1, 7 et 8. Cyphagogus Parry. Eichhorni Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., 1, p. 45 (21). planifrons Kirsch, 1. c., p. 46 (21). signipes Lewis, Journ. of Linn. Soc., XVII, p. 297, t. XII, fig. 2, 3 et 4. Anisognathus Lacordaire. anaticeps Kolbe, Stett. Ent. Zeit. , 1883, p. 235. Cuango. Mechowi Kolbe, 1. c., p. 234. — Taphroderes Schônherr. filiformis Pasc., Ann. and Mag. Nat. Ilist. (4), Amazones. X, 1872, p. 319. oblusus Pasc., 1. c., p. 320. — Malacca. Malacca. Japon. ANNAI.ES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. W CCCIY Aprostoma Guérin. Auberli Fairm., Bull. Soc. Ent. France, 1882, p. xxx. integriceps Fairm., 1. c., p. xii. Jonthocerus. nigripes Lewis, Journ. of Linn. Soc., XVII, p. 298, t. XII, fig. 5 et 6. ophthal ûiicus Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist. (4), X, p. 320, t. XV, fig. 4. Anchisteus Kolbe (nov. gen.). Berl. Ent. Zeit., 1883, p. 185. peregrinus Kolbe, 1. c., p. 186. Higonius Lewis (nov. gen.). Journ. of Linn. Soc., XVII, p. 299. cilo Lew., 1. c., p. 300, fig. 9 et 10. crux Oliff., 1. c., p. 300, note. Poiceri Lew., 1. c., p. 299, note. Cerobates Schônherr. australasûe Fairm., Ann. Soc. Ent. France, 1881, p. 463. vitiensis Fairm., Le Natur., III, p. 422; Ann. Soc. Ent. France, 1881, p. 463. Stereodermus Lacordaire. pilosus Kirsch, Deutsch. Ent. Zeit., 1875, p. 281. Trachelizus Schônherr. cylinclriformis Power, Not. Lejrd. Mus., Il, p. 187. Howitti Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist. (4), X, p. 320. Gabon. Japon. Queensland. Madagascar. Japon. I. Andaman. Penang. Australie. I. Fiji. Pérou. Sumatra. Melbourne. cccv Cordus Schônherr. acutipennis Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878, p. 483. elongatus Pow., 1. c., p. 484. Intirostris Pow., 1. c., p. 484. Pascoei Pow., 1. c., p. 484. . puncticollis Pow., 1. c., p. 484. Schônherri Pow.,1. c., p. 483. Australie. Sénégal. Australie. Natal. Australie. Pericordus Kolbe(nov. gen.). Stett. Ent. Zcit., 1883, p. 237. latipes Kolbe, 1. c., p. 238. Cuango. Bothriorrhinus Fairmaire (nov. gen.). Le Natur., III, p. 421 ; Ann. Soc. Ent. Belg., XXVII, 2, p. 42. costulipennis Fairm., 11. cc. I. du Duc d’York. Amorphocephalus Schônherr. Calvez Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878, Sénégal, p. 485. diadematus Pow., 1. c., p. 486. . — Jickeli Schaufuss, Nunq. ot., II, p. 402, 1876; Nubie. Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878, p. 487. lœvis Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878, p. 486. Inde. Mniszechi Pow., 1. c., p. 487. Cap York. senegalensis Pow., 1. c., p. 486. Sénégal. sulcicollis Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist., O. Australie. 1872 (4), X, p. 321, t. XY, fig. 9a, 9b. variolosus Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878, Malacca. p. 485. Symmorphocerus Schônherr. Beloni Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878, Mossoul. p. 488. minutas Pow., 1. c., p. 488. Nubie. Piochardi Bedel, Soc. Ent. France, 1877, Bull., Syrie, p. CLXXXIV. semipunctalus Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist., Natal. 1872 (4), X, p. 321, t. XY, fig. 7. CCCYI Prophthalnms Lacordaire. Bourgeoisi Pow., Soc. Ent. France, 1878, Bull., p. XXXVIII. brevis Pow., 1. c., p. xlv. Delesserti Pow., 1. c., p. xxxvn. obscurus Pow., 1. c., p. xlv. planipennis Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist., 1872 (4), X, p. 322, t. XY, fig. 5. pugnator Pow., Soc. Ent. France, 1878, Bull., p. XLIV. sanguinalis Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist., 1872 (4), X, p. 322, t. XV, fig. 6. tricolor Pow., Soc. Ent. France, 1878, Bull., p. XXXVIII. Ceylan. Malacca. Indes or. Célèbes. Java. Inde. Moluques. Baryrrhynchus Lacordaire. andamanicus Pow., Pet. Nouv. Ent., II, 1er fé- Andaman. vrier 1879, p. 298. Deyrollei Pow., 1. c., p. 298. Menado. indocilis Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., XXVII, I. du Duc 2, p. 41. d’York. lineicollis Pow., Pet. Nouv. Eut., II, 1er février Moluques. 1879, p. 297. Poiceri Roelofs, Soc. Ent. Belg., XXII, Bull., Japon, p. liv; Lew., Journ. of Linn. Soc., XVII, p. 300, t. XII, fig. IL rugosicollis Pow., Pet. Nouv. Ent., II, 1er février Malacca. 1879, p. 298. Agriorrhynchus Power (nov. gen.). Pet. Nouv. Ent., II, 1er juillet 1878, p. 211. Borrei Pow., 1. c. Java. undulcdus Pow., 1. c. Malacca. Debora Power (nov. gen.). Ann. Soc. Eni. France, 1878, p. 490. Bocandei Pow., 1. c. Thomsoni Pow., 1. c., p. 491. Guinée. CCCVII Spatherinus Power (nov. gen.). Ann. Soc. Eut. France, 1878, p. 493. gabonicus Thoms., Archiv. Ent., II, 1858, p. 110 (sub Arrhenodes). medioximus Thoms., 1. c., p. 117 (sub Arrhe- nodes). opacus Thoms., 1. c., p. 116 (sub Arrhenodes). Eupsalis Lacordaire. forficata Thoms., Archiv. Ent., II, 1858, p. 118 (sub Arrhenodes). gentilis Thoms., 1. c., p. 117 (sub Arrhenodes). Lccontei Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878, p. 494. promissa Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist., 1872, (4), X, p. 323, t. XY, fig. 8. Reichei Fairm., Ann. Soc. Ent. France, 1859, Bull., p. 164 (sub Arrhenodes). sycomori Atkinson, i. litt. Sallei Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878, p. 494. sub mciculata Ivolbe, Stett. Ent. Zeit., 1883, p. 238. truncata Bohem., Nouv. Mém. Mosc., I, 1829, p. 103; Schh. Gen. Cure., I, p. 326; Y, p. 479 (sub Baryrrhynchus). Stratiorrhina Pascoe (nov. gen.). Ann. and Mag. Nat. Hist., 1872 (i), X, p. 322. Pascoei Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, p. 48 Malacca. (24). Xiphias Westw., The Cabin. of Or. Ent., 1848, Penang. t. XY, fig. 1 cf (sub Estenorrhinus). Episphales Kirsch. inlerruptolineatus Gy lh., Schh. Gen. Cure., V, Mexique, p. 477 (sub Arrhenodes). Lacordairei Pow., Pet. Nouv. Ent., II, 1er juillet — 1878, p. 241. Gabon. Gabon. Amérique bor. Moluques, Nouv. -Guinée. Palestine. Amérique bor. Cuango. Bengale. CCCYI1I Orychodes Pascoe. digramma Fairra., Ann. Soc. Ent. Belg., XXVII, 2, p. 43. indus Kirsch, Mittheii. Mus. Dresd., I, p. 51 (27), note. insignis Lew., Journ. Lin. Soc., XVII, p. 301, t. XII, fig. 12. lincolcitus Kirsch, Mittheii. Mus. Dresd., I, p. 49 (25). splendens Kirsch, 1. c., p. 50 (26), note. striolatus Kirsch, 1. c., p. 51 (27). I. du Duc d’York. Siam. Japon. Malacca. Philippines Anomobrenthus Fairmaire (nov. gen.). Le Nalur., III, p. 349; Ann. Soc. Ent. France, 1881 , p. 464. homatirostrû Fairm., 11. cc., p. 349 et 465. Fiji. Megacerus Montrouzier. Badeni Kirsch, Mittheii. Mus. Dresd., I, p. 48 (24), note. conciliator Kirsch, 1. c., p. 46 (22). granulirostris Gestro, Ann. Mus. Genov., VIII, p. 519. pogonocerus Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., XXVII, 2, p. 43. pterygorhinus Gestro, Ann. Mus. Genov., VIII, p. 519. pubescens Kirsch, Mittheii. Mus. Dresd., I, p. 47 (23) = spothuUrostris du Cat. Gemminger et Harold, p. 2710. pulcliellus Kirsch, Mittheii. Mus. Dresd., I, p. 49 (25), note. ruficauda H. W. Bâtes, Proc. Zool. Soc., 1877, p. 156, t. XXV, fig. 5. spinipennis Fairm., Le Natur., III, p. 349. Philippines, Moluques. Malacca. Halmahira. I. du Duc d’York. Somerset. Malacca. Moluques. I. du Duc d’York. Blysmia Pascoe (nov. gen.). Ann. and Mag. Nat. Hist. , 1872 (4), X, p. 323. /'uficollis Pasc., 1. c., p. 324, t. XV, fig. 1. Batchian. CCCIX Eutrachelus Latreille. suffi atï'&Yisis Waterh , , Trans. Ent. Soc. Lonrl., 1881, p . 489. Brenthus Fabricius. lucanus Horn, Trans. Amer. Ent. Soc-, IV, p. 129. peninsularis Horn, 1. c., p. 128. Ceocephalus Schônherr. Georgi Karsch, Sitzungsb. Gesellsch. Natur- forsch. Freunde, Berlin, 1881, p. 61. internatus Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist., 1872 (4), X, p. 324. tenuitarsis Pasc., 1. c., p. 324. Centrophorus Chevrolat. œneolus Kolbe, Stettin. Ent. Zeit., 1883, p. 387. assicluus Kolbe, 1. c., p. 382. dives Lacord., var. cylind riens Kolbe, 1. c., p. 388. var. striatopunctatus Kolbe, 1. c., p. 388. rectirostris Kolbe, 1. c., p. 385. ralidirostris Kolbe, 1. c., p. 383. Schizotrachelus Lacordaire. Schmeltzi Fairm., Le Natur., III, p. 421; Ann. Soc. Ent. Belg., XXVII, 2, p. 44. Eubactrus Lacordaire. fuscojanthinus Fairm., Le Natur., 1881, III, p. 373; Ann. Soc. Ent. France, 1881, p. 461. metallicollis Fairm., 11. cc., p. 421 et 462. spissicornis Fairm., Le Natur., 1881, III, p. 373; Ann. Soc. Ent. Belg., XXVII, 2, p. 44. Bolbogaster Lacordaire. Sumatra. Californie. Guinée. Queensland. Sydney. Madagascar. Madagascar. I. du Duc d’York. Fiji. I. du Duc d’York. liebridarum Fairm., Pet. Nouv., II, p. 282. Nouv. -Hébrides. cccx Leptorrhynchus Guérin. nigrosulcahis Fairm., Le Natur., III, 1S81, Fiji, p. 421 ; Ann. Soc. Ent. France, 1881, p. 462. Achrionata Pascoe (nov. gen.). Ann. and Mag. Nat. Hist., 1872 (4), X, p. 325. bilineata Pasc., 1. c., p. 325, t. XV, fig. 4. Sarawak. Phocylides Pascoe (nov. gen.). Ann. and Mag. Nat. Hist., 1872 (4), X, p. 321. Dorey. Batchian. Amboine. Diurus Pascoe. bicolor Guér., voy. Coquille, p. 109, t. VI, fig. 1 1 ; Boisd., voy. Astrol., II, p. 312 (sub. Lep- torrhynchus). collaris Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist,, 1872, (4), X, p. 325, t. XV, fig. 2. ebeninus Pasc., 1. c., p. 325. antennalus Ritsema, Not. Leyd. Mus., IV, p. 214. Java. erythropus Ritsema, 1. c., p. 210. Sumatra. tarsatus Ritsema, 1. c., p. 212. Bornéo. M. Duvivier demande ensuite la parole pour donner lecture du travail suivant : DESCRIPTION DE QUELQUES PHYTOPHAGES NOUVEAUX ET NOTES RECTIFICATIVES par* A. Duvivier. FAM. CRIOCERIDÆ. G. CRIOCERIS Geoffr. Crioceris chamelus n. sp. Voisin de C. dromedarius B al y et C. gibba Baly. Brièvement oblong, convexe, d'un fauve brunâtre, brillant. Yeux et ongles CCCXI des tarses noirs (ces derniers très longs). Antennes (sauf les quatre premiers articles), dessous et base des fémurs postérieurs d’un brun de poix très clair. Èlytres lestacèes avec le tiers posté- rieur rembruni, marquées de profondes fossettes, à région scutellaire très relevée. Pronotum très allongé, étroit, antennes robustes. IiOng. 9 mill. — Australie. Corps brièvement oblong, convexe, d’un fauve brunâtre variable, très brillant. Parties de la bouche d’un brun de poix foncé, labre testacé ; tête d’un testacé rougeâtre plus foncé sur le vertex, termi- née en avant par un museau subquadrangulaire, marquée en arrière de trois sillons très profonds ; yeux subglobuleux, très saillants, profondément échancrés du côté interne, noirs; les deux sillons latéraux et l’échancrure des yeux sont couverts d’une pubescence jaune assez brillante; antennes de la moitié de la lon- gueur du corps, très robustes, d’un brun de poix foncé (sauf les quatre premiers articles, qui sont d’un testacé rougeâtre et bril- lant), à premier article subglobuleux, renflé, 2-4 submoniliformes, courts, 5-11 subquadrangulaires, mats, très élargis et comprimés. Prothorax convexe, subcylindrique, très allongé, très étroit anté- rieurement, impressionné sur les côtés un peu au delà du milieu, à surface irrégulière, testacé, lisse, brillant; écusson en triangle allongé, d’un testacé rougeâtre. Elytres beaucoup plus larges que le corselet, courtes, subparallèles, à région scutellaire très forte- ment relevée, très brillantes, testacées, d’un brun de poix au tiers postérieur, impressionnées en dedans des épaules, qui sont sail- lantes, marquées chacune de dix rangées de points enfoncés, visibles seulement à la loupe, et ornées en outre de fossettes pro- fondes, confusément distribuées vers l’angle apical, le long du bord latéral, près de l’écusson et autour de la gibbosité juxta- scutellaire. Dessous d’un brun de poix clair, hanches testacées, segments de l’abdomen ornés sur les côtés de grandes taches presque noires; cuisses testacées grossissant et rembrunissant gra- duellement de la première paire à la dernière, très étroites à leur base, très renflées à leur extrémité; tibias testacés, les quatre pos- térieurs arqués; cuisses de la même paire un peu plus courtes que l’abdomen, tarses testacés, terminés par des crochets noirs très longs et très robustes. Cette espèce, très voisine des C. dromedarius Baly et C. gibba Baly, s’en distingue aisément par sa coloration, la disposition des fossettes de ses élytres, la longueur relative de son cor- selet, etc. cccxn FAM. GALERUCIDÆ. SUB FAM. : HALTICINÆ. G. NOTOZONA Clark. Notozona guatemalensis n. sp. Oblong-ovalaire, convexe, testacé, assez brillant. Yeux, an- tennes {la base exceptée ), tibias, tarses, cinq taches {2, 2, 1 ) sur chaque èlytre, noirs ; corselet, tête, parapleurcs métasternales et fémurs rouges-, èlytrcs marquées de stries ponctuées gémi- nées. Long. 8 mill. — Guatémala. Corps en ovale allongé, convexe, testacé, assez brillant. Tête rouge avec les parties de la bouche plus pâles et l’extrémité des mandibules noire; front impressionné entre les yeux, qui sont ovalaires, très allongés, noirs et entourés d’une ponctuation assez dense; antennes de la moitié de la longueur du corps, à articles 1-4 et une partie de 5 testacés (1 et 4 avec le dessus noir), les suivants tout à fait noirs : 1 courbé et renflé, 2 plus court, oblong, 3-4 sub- égaux, un peu plus longs, 5 égal à 1, tous deux plus longs que les autres, les derniers plus courts et légèrement dilatés. Prothorax 2 1/3 fois aussi large que long, à angles antérieurs saillants et un peu en dehors, les postérieurs arrondis; surface convexe, très brillante, finement ponctuée, rouge avec les côtés bordés de testacé; écusson en triangle curviligne arrondi au sommet, testacé. Élytres un peu plus larges que le corselet, convexes, finement rebordées, oblongues-ovalaires, marquées de dix séries géminées de points enfoncés, à intervalles plans et très légèrement ridés transversale- ment, d’un testacé jaunâtre, ornées chacune de cinq taches noires, une près de l’écusson, grande, arrondie, une seconde allongée, sur le calus huméral, deux taches transversales occupant le milieu de chaque é1\'tre, et une cinquième, la plus grande, ronde, placée un peu avant le sommet; épipleures d’un testacé jaunâtre. Dessous très pubescent, testacé, avec les fémurs et les parapleures métaster- nales rouges, le métasternum rougeâtre, les tibias et les tarses noirs ; crochets tarsiens bifides. Cette belle espèce est voisine de N. histrionica Baly ; elle en diffère par la ponctuation sériale géminée des élytres, par son corselet moins transversal, à côtés plus régulièrement arqués, par sa forme plus allongée, moins robuste, par sa taille plus petite et sa coloration. CCCXIII SUB F AM. : GALERUCINÆ. G. AULACOPHORA Chvt. Parmi les noms employés par le Dr Chapuis dans son travail : Diagnoses des espèces du genre Aulacophora recueillies aux îles Philippines par le Dr Semper (Bull. Soc. Ent. Belg., XIX, 1876, p. xcix), il s’en trouve quelques-uns qui font double emploi et que je propose de remplacer par les suivants : A. Chapuisi pour flavescens Chp., Bull. Soc. Ent. Belg., XIX, 1876, p. c. A. smaragdipennis pour viridipennis Chp.,1. c., p. c. A. cinctipennis pour limbata Chp., 1. c., p. c. A. philippinensis pour nigripennis Chp., 1. c., p. ci. G. LAETANA Baly. Laetana pallida n. sp.* Allonge , lestacé, convexe articles des antennes ( les deux pre- miers exceptés), y eux, palpes maxillaires, extrémité des mandi- bules, genoux, tibias et tarses noirs. Long. 7 1/2 mill. — Port Natal. cf. Corps allongé, légèrement dilaté en arrière, convexe, d’un testacé pâle, un peu rougeâ-tre sur le corselet. Bouche testa- cée, sauf l’extrémité des mandibules, qui est d’un noir brillant, et les palpes maxillaires, qui sont noirâtres; yeux noirs, arrondis; antennes presque aussi longues que le corps chez le mâle (la femelle me manque), noires, avec les deux premiers articles testacés ainsi que le troisième en dessous ; les articles 3-7 sont larges et compri- més (3-4 triangulaires, 5-7 subquadrangulaires), les suivants très étroits, subcylindriques. Pronotum à peine une demi-fois plus large que long, d’une teinte un peu plus rougeâtre que les autres parties du corps, à surface convexe, bi-impressionnée, couverte d’une très fine ponctuation ; les bords antérieur et postérieur presque parallèles, les côtés arrondis ; écusson triangulaire, testacé. Elytres un peu plus larges que le corselet, légèrement dilatéesvers l’extré- mité, convexes, testacées, densément ponctuées, marquées vers le tiers antérieur d’une légère dépression déterminant une légère CCCXIY gibbosité de la région juxta-scutellaire ; épipleures très courtes et très étroites. Dessous et pattes d’un testacé pâle, sauf les genoux et les tarses, qui sont noirs, et les tibias, noirâtres; poitrine légèrement rembrunie; dernier segment de l’abdomen marqué d’une fossette arrondie. Un exemplaire d* provenant de Port Natal. Cette espèce diffère de L. histrio Baly par sa taille plus petite, moins robuste, par sa coloration, sa gibbosité juxta-scutellaire, par les angles du corselet, qui sont moins saillants. G. MALACOSOMA Ciivt. Le Calomicrus flaviventeis Mots., indiqué par M. Baly comme devant appartenir au genre Monolepta Er., dans lequel il est inscrit au Cat. Gem. Har., XII, p. 3594, appartient, suivant M. Harold (Deut. Ent. Zeit., 1877, p. 366j, au genre Malacosonia Chvt. Le Malacosoma flaviventre Baly (Cist. Ent., II, p. 379) fait donc double emploi, et je propose de changer ce dernier nom en celui de M. Balyi. G. PROCALUS Clark. Procalus viridis Philipp. Cet insecte, décrit' par Philippi dans la Stett. Ent. Zeit., 1864, p.393, et classé dans le Cat. Gem. Har., X II, p. 3582, parmi le genre Cœiomera Chvt., appartient au genre Procalus Clark. Son proster- num distinct entre les hanches, ses antennes à articles basilaires comprimés, son écusson en triangle é juilatérai, et le manque de sillon à la partie externe des tibias, sont, me semble-t-il, des carac- tères suffisants pour nécessiter ce transfert. G. MOMÆA Baly. Momæa gracilis n. sp. Allongé, testacé, assez brillant ■ bouche, antennes, yeux, mèta- sternumet pattes noirs ; èhjtres profondément et densément ponc- tuées, cl’un violet brillant, avec les épipleures d’un noir verdâtre. Long. 8 1/2 mill. — Nouv. -Guinée. Corps allongé, subparallèle, testacé, brillant. Parties de la bouche d’un noir brillant ; "tête testacée, légèrement sillonnée sur le vertex, ainsi que sur le front entre les antennes. Ces dernières de la longueur du corps, filiformes, gi*èles, noires avec l’extré- mité du dernier article testacée et le dessous des articles 1-2 rougeâtre. Prothorax 1 12 fois aussi large que long, testacé, assez cocxv brillant, à côtés dilatés en avant, sinués en arrière, marqué de deux impressions latérales obliques et d’une fossette longitudinale, occupant presque toute la largeur du corselet en son milieu ; angles assez saillants, occupés par un petit tubercule sétifère; surface éparsément ponctuée; écusson subquadrangulaire, testacé. Elytres une fois aussi larges que le corselet à la base, légèrement dilatées vers le tiers postérieur, d’un beau violet pourpre brillant, à surface diversement impressionnée, couverte d’une ponctuation dense et profonde, plus faible au sommet; épipleures allongées, d’un noir verdâtre. Dessous testacé, avec le métasternum noir; parapleures métasternales finement ridées et couvertes de points piiifères; pattes allongées, grêles, d’un noir brillant; crochets tarsiens bifides, tibias bisillonnés en dehors. La taille plus petite, la forme plus grêle, le prothorax moins transversal, les antennes plus longues, la coloration générale séparent cette espèce de M. viridipennis Baly. G. MENIPPUS Clark. Menippus viridis n. sp. Oblong, convexe, ponctué, revêtu d’une pubescence veloutée, d’un testacé brunâtre, avec les mandibules et les yeux noirs; antennes brunes. Tête, corselet, èlytres, genoux, tibias et tarses d’un vert métallique foncé. Long. 8 à 9 1/2 mill. — I. Philippines. Corps oblong, convexe, revêtu d’une pubescence veloutée et dorée, très courte. Bouche et front testacés, sauf une tache noire entourant la base des antennes. Tête d’un vert métallique foncé, sauf le pourtour des yeux en arrière, qui est testacé; yeux noirs, tachetés de roux; antennes dépassant un peu la moitié de la lon- gueur du corps, à derniers articles atténués, brunes avec la base plus claire et le dessus orné d’un reflet métallique. Prono! uni irrégulièrement convexe, d’un vert métallique, bordé de rou- geâtre, ponctué et revêtu d’une pubescence dorée, transversal, deux fois aussi large que long, à côtés s’élargissant jusque vers le milieu, puis se rétrécissant brusquement vers la base; écusson rougeâtre, densément pubescent. Elytres un peu plus larges que le corselet, à pubescence veloutée, subparallèles, convexes, rugueu- sement ponctuées, de la même couleur que le corselet; épipleures brunâtres. Dessous brunâtre, pubescent, avec les cuisses plus claires, les genoux, les tibias et les tarses de la même nuance métallique que le dessus. Cette espèce se reconnaît aisément à sa coloration, à sa forme plus parallèle, plus com'te et à sa pubescence veloutée. CCCXVI G. BUPHONIDA Baly. Buphonida punctata n. sp. Oblong, peu convexe, flave, pubescent ; antennes {sauf leur base), tibias et tarses fortement rembrunis ; tête noire, ainsi que les yeux; èlytres fortement ponctuées, d’un brun grisâtre comme le disque du corselet. Long. 6 1/2 mill. — Océanie. Corps oblong, presque parallèle, peu convexe, flave. Parties de la bouche (sauf les mandibules, qui sont noires), labre et front tes- tacés, ces derniers légèrement rembrunis; tête noire en dessus, rugueusement ponctuée, couverte d’une pubescence grisâtre cou- chée, avec une impression arrondie sur le vertex et une ligne médiane assez marquée; yeux noirs ; antennes dépassant la moitié de la longueur du corps, filiformes, brunâtres, sauf la base des articles, qui est jaune. Pronotum fortement transversal, à bords subparallèles, un peu convexe en avant, marqué sur les côtés de deux larges impressions obliques qui font paraître les angles rele- vés, couvert d’une ponctuation assez dense et d’une pubescence roussâtre couchée, d'une teinte brunâtre avec le pourtour jaunâtre. Élytres à peine plus larges que le corselet, subparallèles, peu convexes, couvertes d’une ponctuation forte et dense, rugueuse, et d’une pubescence grisâtre et couchée ; épipleures d’une nuance plus claire. Dessous flave, pubescent; pattes jaunâtres, sauf les 2 3 supérieurs des tibias, qui sont brunâtres, ainsi que les tarses. Très distincte de B. evanida Baly par ses divers caractères. G. PSEUDAPLOSONYX n. g. Voisin du genre Haplosonyx Chvt. Forme oblongue, robuste. Tête forte, oblongue, dégagée du prothorax, front peu convexe; palpes maxillaires à 3e article fortement ren- flé, obconique, 4e aussi large que le 3e, de moitié moins long, de forme semi-globuleuse. Yeux subovalaires, assez convexes. Antennes filiformes, assez robustes, atteignant les deux tiers chez le ob la moitié de la longueur du corps chez la $, à 1er article renflé, le 2e très court, obconique, le 3e un peu plus long que le 1er et égal au 5e, les 2-3 réunis de même longueur que le 4e, les suivants diminuant graduellement de longueur. Prothorax deux fois aussi large CCCXVII que long’, à bord antérieur légèrement échancré en arc de cercle; le postérieur arrondi et subsinué, les côtés droits à la base, un peu élargis au milieu, puis brusquement rétrécis vers le sommet; les angles antérieurs sont obtus, légèrement renflés, et les postérieurs, aigus et saillants ; surface peu con- vexe, aplanie en arrière, marquée en son milieu d’un sillon transversal assez large, moins profond à son centre; densé- ment ponctuée; écusson en triangle allongé, arrondi au som- met. Élytres assez larges, à côtés parallèles, impressionnées en dedans des épaules et vers la partie discoïdale en avant du milieu, confusément ponctuées, couvertes d'une longue pubes- cence hérissée, très dense; épipleures assez larges se pro- longeant jusqu’à l’angle apical. Prosternum très étroit et invisible entre les hanches; cavités cotyloïdes complètes; para- pleures métasternales larges et brusquement rétrécies. Pattes assez fortes, allongées, tibias subcylindriques, les intermé- diaires et les postérieurs armés d’une épine; 1er article des tarses postérieurs un peu plus long que les deux suivants réunis; crochets tarsiens appendiculés et divariqués. — Type : P. cœruleipennis . Ce genre vient se placer à côté du genre Haplosonyx Chvt. Le faciès est le même; les différences existent dans- la forme des palpes maxillaires et dans la pubescence hérissée dont sont cou- vertes les élytres. J’ai cru que ce dernier caractère, qui, parmi les Galérucides, ne se rencontre, à ma connaissance, que dans le genre Goniopleura Westw., était suffisant pour séparer cette espèce du genre Haplosonyx, auquel je la rapportais tout d’abord. Pseudaplosonyx cœruleipennis n. sp. Oblong, testacè , convexe. Corselet et élytres fortement ponc- tués, ces dernières d'un bleu violacé et couvertes d'une longue pubescence roussâlre hérissée. Long. 9 1/2 à 11 mill. — Sumatra. Corps oblong, subparallèle, convexe, entièrement testacé. Extré- mité des mandibules rembrunie; tête marquée, derrière la base des antennes, d’une fossette arrondie dont les bords sont légère- ment et finement ridés. Corselet transversal, profondément etcon- cccxvni fuséraent ponctué, avec des parties plus lisses sur le disque et aux extrémités du sillon transversal, orné de quelques soies sur la bordure latérale; écusson convexe, testacé. Elytres bleues, à reflets violacés, à côtés parallèles, couvertes d’une pubescence roussàtre assez longue et hérissée. Dessous et pattes testacés, avec les crochets tarsiens plus obscurs. 2 ex. provenant de l’île de Sumatra. G. EMATHEA Baly. Emathea Jacobyi n. sp. Ovalaire , convexe , d'un rouge clair et brillant, avec les antennes, les tibias et les tarses plus clairs ; tête et yeux noirs. Elytres ponctuées, noires, avec la base, le sommet et une large fascie, au milieu, n' atteignant ni la suture, ni la marge cle Vèlytre, rouges. Long. 6 mill. — Java. Corps ovalaire, convexe, déformé moins robuste et plus allongée que E. eeneipennis Baly, et entièrement d’un rouge clair et bril- lant, avec le dessous recouvert d’une pubescence courte et rous- sâtre. Tête et yeux noirs, parties de la bouche rougeâtres; antennes testacées, à premier article rembruni, légèrement dilatées en leur milieu, à article 3 une demi-fois plus long que le 2e. Prothorax trans- versal, 2 1/2 fois aussi large que long, médiocrement convexe, rouge, brillant, très finement et éparsément ponctué, marqué de quelques gros points enfoncés vers les angles antérieurs, qui sont obtus et fortement avancés; les angles postérieurs saillants; écus- son triangulaire, rouge, lisse. Elytres un peu plus larges que le corselet, convexes, dilatées en arrière, à épaules saillantes dont le contour est déterminé par quelques gros points enfoncés; à ponc- tuation confuse, forte et dense, plus fine autour de l’écusson et sur les épaules ; d’un beau noir brillant, sauf la base et le sommet, qui sont rouges, ainsi qu’une fascie large, de même couleur, parfois plus claire, n’atteignant ni la suture ni la bordure marginale; épipleures rouges. Dessous et pattes rouges, avec les tibias et les tarses plus clairs, recouverts d’une pubescence roussàtre, courte. Par sa forme assez robuste, son corselet fortement transversal, ses antennes légèrement renflées en leur milieu, son prosternum assez large, cette espèce me paraît devoir se ranger dans le genre Emathea. G. PLATYXANTHA Baly. Platyxantha basalis n. sp. Allonge, d'un testacé jaunâtre; yeux noirs, corselet oblique- CCCXIX ment bi-impressionné ; élytres rougeâtres sur le tiers antérieur, d'un noir mat sur les deux, tiers postérieurs. Long. 7 1/2 mill. — Manille. Corps allongé, à peine dilaté vers le sommet, d’un testacé jau- nâtre. Extrémité des mandibules d’un noir brillant; carènes fron- tales peu saillantes ; yeux très gros, hémisphériques, noirs ; antennes à 2e article très court, d’un testacé pâle. Prothorax subquadrangu- laire, légèrement élargi en avant, médiocrement convexe, oblique- ment et largement bi-impressionné, lisse, à angles antérieurs un peu renflés; écusson en triangle arrondi au sommet. Elytres un peu plus larges que le corselet, déprimées en dessus, à peine dila- tées vers le sommet, très finement ponctuées, ayant quelques points plus visibles en avant le long de la suture ; d’un testacé rougeâtre sur le tiers antérieur, d’un noir mat sur les deux autres tiers; épi- pleures rouges en avant, noires en arrière. Dessous et pattes d’un testacé jaunâtre, pubescents, avec les crochets tarsiens rembrunis. Un seul exemplaire Q provenant de Manille. Reconnaissable à ses antennes filiformes, sans un seul article de forme anormale. Platyxantha rubripennis n. sp. Allongé, dun testacé jaunâtre avec l'abdomen rembruni; yeux noirs ; carène frontale très saillante; élytres visiblement ponc- tuées, dun rouge vermillonnè clair, avec la base dun testacé pâle. Long , 8 mill. — Bornéo. Corps allongé, subparallèle, déprimé en dessus, d’un testacé jaunâtre. Extrémité des mandibules d’un noir brillant ; yeux noirs ; carène frontale très saillante, surmontée d’une petite touffe de poils blancs; antennes à 2e article très court : l’article 1 testacé, 2-5 rou- geâtres, les suivants blanchâtres, le dernier acuminé. Prothorax subquadrangulaire, convexe, visiblement ponctué à impressions latérales se joignant pour former un sillon transversal large, testacé et orné de deux petites taches linéaires rougeâtres au milieu et au- dessus du sillon. Elytres un peu plus larges que le corselet, visi- blement ponctuées, plus fortement le long de la suture, d’un rouge vermillonnè clair avec la base d’un testacé pâle. Dessous pubes- cent, d’un testacé pâle avec la poitrine légèrement rougeâtre et l’ab lomen rembruni. Un seul exemplaire $ à antennes filiformes, provenant de l’île Bornéo. Cette espèce à carène frontale saillante, à ponctuation visible sur le corselet et les élytres, à région scutellaire moins convexe, de forme plus parallèle, se distingue par ces caractères de l’espèce précédente. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. X cccxx G. DORIDEA Baly. Doridea? smaragdina n. sp. Allongé , sv.bparo.il èle, d'un vert émeraude brillant en dessus , d'un beau bleu violacé en dessous ; tête noire en dessus; bouche, antennes, hanches et pattes d'un testacè livide ; èlytres fortement et subsèrialement ponctuées, ornées de côtes longitudinales obtuses. Long. 7 1/2 mill. — Sarawak. Allongé, à peine dilaté en arrière, très brillant. Parties de la bouche et labre testacés; tête noire à carène frontale bien marquée; antennes à 2e article très court, testacées, sauf les articles 2-3, qui sont rembrunis. Prothorax subquadrangulaire finement ponctué, convexe, marqué de deux impressions arrondies, au fond desquelles se trouvent quelques gros points enfoncés, d’un beau vert légère- ment bleuâtre; écusson de même couleur que le corselet. Elytres un peu plus larges que le corselet, subparallèles, d’un vert éme- raude brillant, bleuâtre sur la bordure, ornées de nombreuses côtes longitudinales peu élevées, et dont les intervalles sont couverts d’une ponctuation dense et profonde, finement ridées transversale- ment; épipleures de même couleur, ridées, larges jusque vers les 2 3 de leur longueur. Dessous d’un bleu violacé, verdâtre sur la poitrine, avec les hanches et les pattes d’un testacé livide; tibias antérieurs rembrunis. Un exemplaire 9 capturé à Sarawak. L’absence du mâle ne me permet pas d’affirmer que cette espèce appartienne au genre Doridea ; ses épipleures longues et larges, sa ponctuation subsériale, ses vestiges de côtes l’y rapportent, tandis que sa forme subparallèle, son corselet subquadrangulaire la classent parmi les PlatyxaniJip^AjZ. disposition des articles anor- maux du cf peut seule élucider cette question. M. Dietz adresse la communication suivante : J’ai dit dans ma note publiée au Compte-rendu précédent que j’avais demandé une explication aux auteurs du Catalogus Coleopt. Europ., etc. Je m’étais adressé avec raison à M. von Heyden, pen- sant que c’était lui qui avait rédigé cette partie du Catalogue. Il vient de me répondre que ma lettre ne lui est parvenue que ces derniers jours, étant nommé commissaire du gouvernement pour la destruction du Phylloxéra et absent de chez lui, qu’il n’a donc pas à sa disposition sa collection ni sa bibliothèque et qu’il me répond seulement de mémoire. Voici en note le passage de sa lettre CCCXXI concernant la Cicinclela maritima (')• Il ressort de cette lettre : 1° Qu’il n’a jamais été fait de distinction entre la maritima du littoral de la Baltique et celle du littoral français, belge ou hollan- dais, qui est et reste la véritable maritima Dejean, qu’elle soit grande ou petite ; 2° Que la maritima, variété à’ hybrida, s’applique à des individus que des auteurs russes ont rencontrée dans l’intérieur et qu’ils ont cru pouvoir rattacher à la véritable maritima, mais bien à tort (la maritima citée de l’intérieur de la Sibérie par Schaum, Naturg. d. Ins. D., p. 26, d’après Gebler, serait donc dans ce cas). Notre maritima de Calmpthout en deviendrait d’autant plus intéressante qu’elle serait la seule de son espèce se trouvant à l’intérieur. M. L. Errera, professeur à l’Université de Bruxelles, écrit qu’il a observé auprès du Bois de la Cambre, vers le milieu du mois de septembre, une invasion de très petites mouches en nombre incal- culable. Le plafond d’une chambre en était notamment tout noir. Il adresse en même temps quelques-uns de ces Diptères, qui sont remis, pour examen, à M. le Dr Jacobs. M. Demoor a pris à Etterbeck un exemplaire du Carabus auratus, qu’il met sous les yeux de l’assemblée; le tibia antérieur gauche s’y est déformé au sommet pour l’insertion de deux tarses; l’un de ces tarses est normal, quoique réduit de longueur; l’autre s’est malheureusement brisé et il n’en reste de témoignage qu’un premier article normal. M. de Borre fait voir trois articulés dont il expérimente la conservation dans la liqueur de Wickersheimer, préparée par M. Kerremans. Un Julus sabulosus pris à l’excursion d’Arlon, au mois de juin, un Lithobins pris à Bouillon au mois d’août et une Epéire diadème prise dans le mois de septembre, y sont restés plongés, conservant leur forme et leur couleur naturelle jusqu’à présent. Le liquide s’est un peu coloré depuis que l’araignée y a été introduite vivante; les deux Myriapodes avaient été préalable- ment tués par un séjour de quelques jours dans l’alcool. ' Lorsqu’on pense combien l’emploi de l’alcool est coûteux ensuite C) « In dcm Catalogus Coleoplerorum Europæ habe ich die nur am Meeresufer vorkommende Art maritima Dcj. (= baltica Motsch.) von der hybrida getrcnnt, weil sie nach Koltze ( Deutsch . Entomol. Zeit ., Notiz in einer der letzten Jahr- giinge von Dr Kraatz oder Koltze) soweit ich mich erinnere, sichere Merkmale in der Dildung und Behaarung der Stirn, etc., bietet. Aile abnlich gebihleten Thiere aus dem Fnneren d«.r Lânder, auch die der russischcn Enlomologcn (Gebler, Fis- cher, Solsky), führen mit Unrecht den Namen maritima und gehoren zu hybrida als l’orm und sind identisch mit restricta Fischer, aus dem Innern von Sibirien. » cccxxri du fréquent renouvellement qu’il exige, sans parler d’autres incon- vénients, il est évident que la science a tout à gagner à la décou- verte d’un liquide fixe préservatif et répondant autant que possible aux nécessités de l’étude. L’avenir nous apprendra si la liqueur de \V ickersheimer, telle qu’elle est ou avec des modifications éven- tuelles, peut être appelée à souvent remplacer l’alcool. M. Lameere annonce que M. le Dr Fromont, notre collègue, est revenu d’un nouveau voyage au Brésil et à Buenos-Ayres, retour par New-York. Il demande à ajouter deux espèces de ce voyage aux Longicornes brésiliens des premiers voyages, en ce moment sous presse dans nos Annales, et lit ensuite la petite note suivante : LONGICORNES CAPTURÉS AUX ÉTATS-UNIS PAR LE D’ E. FROMONT. Prionidæ. Prionus laticollis Drury. — Brooklyn (Flatbush Avenue), 20 juil- let 1884; 1 ex. dans l’herbe. Paranclra brunnea Fab. — Idem, 21 juillet 1884; 1 ex. mort dans un tronc abattu. Cerambycidæ. Typocerus velutinus Oliv., — Idem, 19 juillet 1884; 1 ex. pris sur des fleurs. Lamiidæ. Oberea bimaculata Oliv. var. tripunctata Fab. — Idem; 1 ex. pris au vol . O. tripunclata Swed., var. manclarina Fab. — Idem. Il ne semble pas qu’aucun de nos collègues ait pris part à l’excur- sion qui devait avoir lieu à Genappe le 14 septembre. D’après plusieurs membres, la situation politique rend en ce moment les excursions entomologiques assez difficiles, les paysans de beaucoup de localités de nos environs paraissant disposés à se venger sur les citadins, même inoffensifs, des coups qu’ils ont sans doute reçus à Bruxelles dans les bagarres politiques du 7 septembre. Certains de nos membres ont été l’objet d'agressions et il devient imprudent de s’aventurer sans armes défensives dans les bois et dans certains villages. La séance est levée à 8 3/4 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. Série III. — N° 51 . Assemblée mensuelle du 8 novembre 1884. PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS. Présents : MM. Bergé, Capronnier, Degouve de Nuncques, De Lafontaine, De Le Court, Demoor, J. Devaux, Dubois, Duvivier, Fologne, Fondu, Jacobs, Kerremans, Lallemand, Meunier, Remy, Richard, Willain et Preudhomme de Borre, secrétaire. MM. H. Donckier de Donceel, Lameere, Roelofs, Van Nerom et Weinmann font excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la séance mensuelle du 4 octobre est approuvé. Le Président annonce la perte que la Société vient de faire d’un de ses membres effectifs indigènes, M. Th. Le Comte, de Lessines, qui, par ses relations en Autriche, avait autrefois établi nos rapports avec les sociétés savantes et les naturalistes de cet empire. Un de nos membres effectifs étrangers, M. Finez, de Maubeuge, est égale- ment décédé récemment. Le Conseil a reçu la démission pour 1885 de trois membres effec- tifs, MM. Bovie, Katter et Quaedvlieg. Correspondance. M. Willems remercie pour son admission comme membre effectif. La Société Royale des Sciences de Bohême, à Prague, nous invite à nous faire représenter à la fête du centième anniversaire de sa fondation, le 6 décembre prochain. — Aucun de nos membres n’habitant la Bohême, l’assemblée charge le Secrétaire d’envoyer une adresse de félicitations. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. y CCCXXIV La Société Entomologique de Silésie et la Société Royale des Sciences d’Upsal nous adressent leurs publications, tout en accu- sant réception des nôtres. Le Musée national de Rio-de-Janeiro et la rédaction de la revue Science, à Cambridge, remercient pour l’envoi de nos publica- tions. La Société Royale Hongroise des Sciences nous adresse diverses publications. M. Th. Broun demande à obtenir deux années de nos Annales en échange des parties I à III de son Manual of New Zealand Coleopterci. — Accepté. La librairie Friedlander, de Berlin, ajmnt repris la publication des Entomologische Nachrichten, avec M. le D1 Karscli pour rédac- teur, se déclare disposée à rétablir avec notre Société les relations d’échanges interrompues depuis quelque temps. — Accepté. M. de Borre informe ses collègues qu’aussitôt qu’il aura reçu les demandes d’une dizaine de loupes de Gôttingen, il en fera revenir de nouveau, n’en ayant plus du premier achat. M. de Selys et M. le Dr Jacobs, qui en ont acquis, les recommandent particulière- ment. La Société a reçu deux numéros du journal Inseklen-Bôrse, un numéro d'une autre feuille analogue publiée à Neudamm (Bran- debourg), le catalogue n° 5 de la bibliothèque entomologique de M. E. André et plusieurs catalogues de coléoptères d’Europe à vendre chez M. Desbrochers des Loges. ■(apports, lectures, communications. Les rapports de MM. Fairmaire et de Borre sur un mémoire de M. le D1 Dugès n’ont pas encore été déposés. M. H. Donckier adresse le travail suivant : LISTE DES ANTH RI Bl DES DÉCRITS POSTÉRIEUREMENT AU CATALOGUE DE MM. GEMMINGER & von HAROLD par H. Donckier de Donceel. Macrotrichius (nov. gen.). Motschulsky, Bull. Mosc., 1874, XLVIII, 2, p. 231. niveinasus Motsch., 1. c., p. 232. scabcatus Motsch. , 1. c., p. 232. N. Australie. I. de la Sonde. cccxxv Mecocerus Schônherr. annulipes Karscli, Berl. Ent. Zeit., 1882, XXYI, Chinchoxo. p. 402. plintheroides Karsch, 1. c., p. 402. — sidphureus Ch. Waterh., Trans. Ent. Soc. Lond., I. Andaman. 1876, p. 24. Pachygenia (nov. gen.). Motschulsky, Bull. Mosc., 1874, XLVIII, 2, p. 233. guttulata Motsch., 1. c., p. 234. Sumatra. impluviata Motsch., 1. c., p. 234. Indes or. Tophoderes Schônherr. annulatus Ch. Waterh., Ann. Mag. Nat. Hist., Madagascar, sér. 4, XY, p. 412. Sintor Schônherr. guttatus Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, p. 51 Malacca. (27). vittatus Kirsch, 1. c., p. 50 (26). — Acorynus Schônherr. anthriboides Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII, Sumatra. 2, p. 234. bimaculatus Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, Malacca. p. 52 (28). Litocerus Schônherr. japonicus Roel., Ann. Soc. Ent. Belg., XXII, Japon. Bull., p. lv; XXIV, p. 27. multilinecitux Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, Malacca. p. 52 (28). Roelofsi Lewis, Ann. Mag. Nat. Hist., 5e sér., 4, Iponmatzu 1879, p. 465. (Japon). rufescens Roel., Ann. Soc. Ent. Belg., XXII, Japon. Bull., p. lv; XXIV, p. 28. Sympactor (nov. gen.). Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, p. 53 (29). vittifrons Kirsch, 1. c. Malacca. CCCXXVI Cedus Pascoe. nigropiclus Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, Malacca. p. 53 (29). Diastatropis Lacordaire. crassicornis Ch. Waterh., Ann. Xat. Hist. (5), Fianarantsoa. X, p. 43. nitidipennis Ch. Waterh., 1. c., p. 45. — olivaceus Ch. Waterh., Trans. Ent. Soc. Lond., Madagascar. 1877, p. 11. planifrons Ch. Waterh., Ann. Xat. Hist. (5), X, Fianarantsoa. p. 44. Stenocerus Schônherr. varie gains Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII, Nicaragua. 2, p. 234. Vidali Reed, Ent. Month. Mag., IX, p. 2Ü9; Chili. Ann. l'niv. Chil., XLI, p. 354. Gymnognathus Schônherr. ' nebidosus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII, Brésil. 2, p. 235. Eurymecter (nov. gen.). Leconte, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 394. fasciatus Oliv., Ent., IV, 80, p. 9, t. 1, fig. 9; Géorgie d’Àmé- Kirby, Fn. Bor. Am., p. 200 (sub Tropi- rique. doderes). Rhinotropis (nov. gen.). Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, 1881, p. 467. cristiferus Fairm., 1. c. Fiji. Phloeops Lacordaire. planeta Pasc., Journ. of Ent., I, p. 60, t. 2, Batchian. fig. 1; Lacord., Gen. Col., VII, p. 538, note 1 (sub Nessiara). Straboscopus Lacordaire. planipennis Kirsch, Berl. Ent. Zeit., 1873, Pérou, p. 417. CCCXXVII Tropidoderes Schônherr. Coquereli Fairm., Le Natur., II, n° 38, 15 octobre 1880, p. 300 — tessellatus Coq. lateralis Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLYIII, 2, p. 235. Munieri Bedel, Ann. Soc. Ent. France, 1882; Rhynch., p. 8, note. neglectus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLYIII, 2, p. 235. reclus Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XY, p. 395. Régi DesGozis, Feuille d. J. Natur., 1881, p. 67. verrucosus Karscli, Berl. Ent. Zeit., 1882, XXYI, p. 388. Bourbon. Indes or. Algérie, Espagne. Cap de Bonne- Esp. Floride. France. Columbo. Gonotropis (nov. gen.). Leconte, Pioc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 393. gibbosus Lee., 1. c., p. 394. Colorado. Allandrus (nov. gen.). Lcconte, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 396. bifasdatus Lee., 1. c., p. 396. Illinois, Canada. Nausicus (nov. gen.). Pascoe, Ann. Nat. Hist. (5), X, p. 455. cephalotes Pasc., 1. c., p. 456, t. XVIII, fig. 10. Java. Nessiara Pascoe. cleplanata Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., XXVII, 2, p. 45. N-lineola Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, p. 54 (30). Apatenia Pascoe. tessellala Kirsch, Mittheil., Mus. Dresd., I, p. 54 Malacca. (30). Zygænodes Pascoe. I. du Duc d’York. Malacca. diopsideus Westw., Thesaur. Ent. Oxon., p.205, t. 5, fig. 5. Bornéo. CCCX XVIII Phænithon Schônherr. nodosus Motsch., Bull. Mosc., XLYIII, 2, p. 239. Philippinensis Motsch., 1. c., p. 240. Toxotropis (nov. gen.). Surinam. I. Philippines. Leconle, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 397 approximatifs Lee-, 1. c., p. 398. pusillus Lee., 1. c., p. 398. Gonops (nov. gen.). Californie. Floride. Leconte, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 398 fissunguis Lee., 1. c., p. 398. Hormiscus Waterhouse. Californie. saltator Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XY, p. 397. Apolecta Pascoe. États-Unis. aspericollis Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, p. 55 (34). Malacca. Deuterocrates Labram et Imhoff. cavicollis Har., Coleopt. Heft.,XYI, p. 153. Xenocerus Schônherr. Angola. albotriargularis Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLYIII, 2, p. 237. I. de la Sonde. barbicornis Gestro, Ann. Mus. Genov., YII, Ramoi. p. 1018. Corœ Gestro, 1. c. , p. 1017. fastuosus Gestro, 1. c., p. 1012. humeralis Gestro, 1. c., p. 1014. Andai, Arou. Korido. leucogrammus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLYIII, 2, p. 238. N. Australia. hicti ficus Fairrn., Ann. Soc. Ent. Belg. , XXYII, 2, p. 45. niveofasciatus Gestro, Ann. Mus. Genov., YII, p. 1015. I. du Duc d’York. Mafor. CCCXXIX olivaceus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII, 2, p. 237. pictus Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, p. 55(31). seminiveus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII, 2, p. 237. velutinus Gestro, Ann. Mus. Genov., VII, p. 1012. Xylinades Latreille. marmoratus Roel., Not. Mus. Leyd., Il, p. 237. Eoelofsi Rits., 1. c., IV, p. 190. rufopictus F air m., Le Natur., II, p. 192; Ann. Soc. Ent. France, 1883, p. 109. tuberculosus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII, 2, p. 236. Rawasia (nov. gen.). Roelofs, Not. Leyd. Mus., II, p. 203. Diardi Roel.,1. c., III, p. 161. Ritsemœ Roel., 1. c., II, p. 204. Eucorynus Schônherr. variolosus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII, 2, p. 231. Litotropis (nov. gen.). Fairmaire, Le Natur., 1880, II, p. 316; Ann. Soc. Ent. France, 1880, p. 337. lateritius Fairm., 11. cc. Nossi-Bé. Phænisor (nov. gen.). Motschulsky, Dull. Mosc., 1871, XLVIII, 2, p. 240. albofusciatus Motsch., 1. c., p. 241. Amérique centr. Polycorynus Schônherr. minor Karsch, Berl. Ent. Zeit., 1882, XXVI, Chinchoxo. p. 403. Rhinanthribus (nov. gen.). Motschulsky, Dull. Mosc., 1874, XLVIII, 2, p. 241. Nouv. Guinée. Malacca. I. de la Sonde. Korido. Sumatra, Java. Sumatra. Abyssinie. Natal. O. Java. Sumatra. Siam. dispar Motsch., 1. c., p. 242. I. de la Sonde. cccxxx Etnalis (nov. gen.). Sharp, Ent. Monlhl. Mag , X, p. 32. conulus Broun, Man. N. Z. Col., p. 555. proximus Broun, 1. c. spinicollis Sharp, Ent. Month. Mag., X, p. 32. Eugonus Schônherr. orientalis Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLY1I1, 2, p. 231. Anthribidus Fahræus. sellatus Roel., Deutsche Ent. Zeit., XXIII, 1879, p. 302. Phlœobius Schônherr. gibbosus Roel., Ann. Soc. Ent. Belg., XXII, Bull., p. LV. Cratoparis Schônherr. allus Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII, p. 430. ferruginosus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII, 2, p. 236. fuscomaculatus Motsch., 1. c., p. 236. Hutioni Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII, p. 431. Targioni Piccioli, Bull. Ent. Itai., IX, p. 214, t. VII, fig. I. tessellatus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII, 2, p. 236. Piezocorynus Schônherr. mixtus Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 402. mœstus Lee., Ann. Lyc., I, p. 172 (sub Arœoce- rus)-, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 402. Exillis Pascoe. Lawsonia Sharp (nov. gen.), Ent. Month. Mag., longicornis Sharp, 1. c. = longicornis Pascoe. speclabilis Broun, Man. N. Zeal. Col., p. 558. variabilis Sharp, Ent. Month. Mag., X, p. 31. Nouv. Zélande. Indes or. Tokio. Japon. N. Zélande. Brésil. Panama. N. Zélande. Florence. Indes or. États-Unis. Amer. bor. X, p. 30. Nouv. Zélande. CCCXXXI Parablops Schônherr. oculatus Baudi, Bull. Ent. Ital., IX, p. 135. Sicile. Anthribulus (nov. gen.). Leconte, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 406. rotundatus Lee., 1. c., p. 407. Massach., Louisiane. Anthribus Geoffroy. atomus Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII, p. 433. Brouni Sharp, 1. c., p. 426. bullatus Sharp, 1. c., p. 427. crassus Sharp, 1. c., p. 432. discedens Sharp, 1. c., p. 429. fallax Perris, L’Abeille, XIII, p. 13. griseus Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 405. hetœra Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII, p. 429. inflalus Sharp, 1. c., p. 434. lanuginosus Broun, Man. N. Zeal. Col., p. 549. lividus Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 403. nanus Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII, p. 433. 7\igrescens Broun, Man. N. Zeal. Col., II, p. 743. ornatus Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII, p. 437. picipictus Broun, Man. N. Zeal. Col., II, p. 742. plumbeus Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 406. rudis Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII, p. 438. rugosus Sharp, 1. c., p. 435. Sharpi Broun, Man. N. Zeal. Col., p. 546. spinifer Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII, p. 436. torulosus Broun, Man. N. Zeal., Col. II, p. 743. votes Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII, p. 428. vestitus Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 406. N. Zélande. Mont de Marsan. Colorado. N. Zélande. Floride. N. Zélande. États-Unis. N. Zélande. Louisiane. CCCXXXII Anthrimecus (nov. gen.). Motschulsky, Bull. Mosc., 1874, XLVI1I, 2, p. 238. alternans Motsch., 1. c., p. 239. Brésil. Eusphyrus (nov. gen.). Leconte, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 399. Walshi Lee., 1. c., p. 400. Illinois. Phœnicobius (nov. gen.). Leconte, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 400. chamæropis Lee., 1. c., p. 401. Floride. Balanodes (nov. gen.). Ch.-O. Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVIII, p. H8. tomentosus Ch.-O. Waterh., 1. c., p. 119. I. Rodriguez. Caranistes Schônherr. annulipes Ch.-O. Waterh., Ann. Mag. Nat. Hist. I. Rodriguez. (4), XVIII, p. 119. Aræocerus Schônherr. clignus Broun, Man. N. Zeal. Col., p. 563. fuscopictus Broun, 1. c., p. 564. Meinertzhageni Broun, 1. c., p. 563. partial is Pasc., Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII, p. 58. purpureus Broun, Man. N. Zeal. Col., p. 559. N. Zélande. Auckland Ceylan. Nouv. Zélande. Doticus (nov. gen.). Pascoe, Ann. Nat. Hist. (5), IX, p. 27. palmaris Pasc., 1. c., p. 27; Ch.-O. Waterh., Queensland. Aid., II, t. civ. Choragus Kirby. Harrisi Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XVII, Détroit. p. 626. lineicollis Chevr., Le Natur., II, n° 25, 1er avril Martinique. 1880, p. 198. CCCXXXIII niveovariegatus Roel., Soc. Ent. Belg., XXII, Japon. Bull., p. LY. Sayi Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 408. Washington. Zimmermanni Lee., 1. c., p. 408. N. Caroline. Homœodera Wollaston. asteris Wollast., Col. St-Helen., 1877, p. 202. Sle-Hélène. compositarum Wollast., 1. c., p. 197. — edithia Wollast., 1. c., p. 195. — elateroides Wollast., 1. c., p. 193. — globulosa Wollast., 1. c., p. 205. — major Wollast., 1. c., p. 197. — nodulipennis Wollast., 1. c., p. 193. — Paivœ Wollast., 1. c., p. 203. — pumilio Wollast., 1. c., p. 199. — Notioxenus Wollaston. œneus Wollast., Col. St-Helen., p. 187. Sle-Hélène. congener Wollast., 1. c., p. 188. — Dalii Wollast., 1. c., p. 185. — Grayi Wollast., 1. c., p. 186. — Janischi Wollast., 1. c., p. 184. — rotundatus Wollast., 1. c., p. 190. — fasciatus Wollast., 1. c., p. 179. — Euxenes (nov. gen.). . Leconte, Proc. Amer. Phil . Soc.. XV, p. 409. piceus Lee., 1. c., XVII, p. 434. Floride. punclatus Lee., 1. c., XV, p. 409. Michigan, Canada. Acarodes (nov. gen.). Wollaston, Col. S. Helen., p. 205. guita Wollast., 1. c., p. 206. S,e-Hélène. Xenorchestes Wollaston. americanus Motsch., Bull. Mus., 1873, XLVI,2, p. 251. Mobile (Amer, bor.). Phænotherion (nov. gen.). Frivaldsky, Magy. Tud. Akad. math. Kôsl., XIII, p. 331. Pulzkyi Frivalds, 1. c., p. 331, t. I. Hongrie. CCCXXXIV M. Kerremans demande ensuite la parole et lit la note sui- vante : En parcourant, l’année dernière, un excellent petit traité qui venait de paraître, intitulé : Guide du naturaliste préparateur et du voyageur scientifique, par G.Capus (édition Baillière, 1883), mon attention fut attirée par le passage suivant : * Méthode de Wickersheimer. — Wickersheimer prépare un liquide de sa composition qui, pour la conservation des pièces anatomiques, semble présenter des avantages considérables... » Les animaux et les végétaux se conservent simplement dans le liquide lui-même, ainsi que les pièces dont il importe de conserver les couleurs. » Mais si l’on se propose d’obtenir des pièces sèches, on les fait préalablement macérer dans le liquide de six à douze jours, sui- vant leur volume, puis on les retire et on les fait sécher à l’air. Les ligaments, les muscles, les Insectes, les Crustacés, etc., restent alors à tout jamais mobiles, en sorte qu’on peut leur faire exécuter à chaque instant leurs mouvements naturels... » Les organes creux, tels que l’intestin, le poumon, que l’on veut conserver à sec, sont d’abord remplis du liquide conservateur, puis ils y sont plongés pendant plusieurs jours. On les vide ensuite et on les laisse sécher. Dans ces conditions, le poumon conserve toute son élasticité... » Les cadavres d’hommes et d’animaux conservés dans ce liquide ne perdent ni leur forme, ni leur couleur, ni leur flexibilité. Au bout de plusieurs années, on peut même les soumettre aux recherches anatomiques les plus délicates ou à des expériences médico-légales. La putréfaction ne se produit jamais, non plus que l’odeur nauséabonde qui l’accompagne... « Les Insectes, les Crustacés, les Vers, après avoir macéré quelque temps dans ce liquide, conservent tous leurs mouvements sans qu’il soit besoin de retirer leurs organes internes. * Enfin, leurs couleurs demeurent intactes, aussi bien chez les animaux que chez les végétaux. « Yoici la formule de ce liquide : Eau bouillante . . . . . 1000 grammes Alun 33 1/3 Chlorure de calcium . . 33 1/3 Nitrate de potasse . . . 4 — Potasse 33 1/3 - Acide arsénieux . . . 3 1/3 CCC\X.VV On laisse refroidir, puis on filtre. Le liquide doit être neutre, incolore et inodore. On ajoute alors : Glycérine 4 décilitres. Alcool méthylique 1 — Ayant composé la liqueur suivant cette formule, je fis différentes expériences. Je pus constater que les insectes à corps mou, les larves, les che- nilles et surtout les araignées conservés dans ce liquide ne se déforment pas et que leurs couleurs, bien qu’un peu noircies, se maintiennent mieux que dans l’alcool pur. Les insectes plongés pendant une huitaine de jours dans la liqueur de Wickersheimer et séchés ensuite à l’air, conservent, comme l’affirme le docteur G. Capus, la faculté précieuse de pou- voir être maniés sans crainte d’accidents. Les parties de la bouche, si difficiles à étudier sur un insecte desséché, demeurent flexibles suivant leurs mouvements naturels, les antennes perdent cette rigidité qui les rend si fragiles, les pattes peuvent se mouvoir dans tous les sens, et les élytres mêmes peuvent être soulevées pour déployer les ailes inférieures et replacées dans leur position nor- male. Chose précieuse pour l’étude des types, ces résultats peuvent être obtenus sur des insectes desséchés depuis longtemps. J’en ai fait l’expérience sur un Blaps de grande taille, mort depuis nombre d'années. Ce Blaps a été plongé, il y a environ sept mois, dans le liquide pendant une courte période de huit jours et ensuite séché à l’air libre. Aujourd’hui encore, il a conservé sa flexibilité du pre- mier jour. J’ai malheureusement quelques réserves à faire quant à la con- servation des couleurs. Un Chrysochroa, d’une grande fraîcheur avant son immersion, paraît avoir faiblement perdu son éclat; mais on peut affirmer que, telle qu’elle se comporte actuellement, la liqueur de Wickersheimer constitue un progrès et peut rendre des services inappréciables. Je la conseille, notamment, pour tous les Coléoptères à teintes uniformes et foncées, et je recommande surtout d’y conserver les larves et les araignées. M. de Borre donne lecture d'une longue lettre de notre collègue M. Wevers, datée de Padang (Sumatra), le 20 août 1884. M. Weyers y donne d’intéressants détails sur les chasses qu’il a déjà faites en diverses localités de ce point de la Malaisie, à Padang, au Fort-de-Kock, dans les Bovenlanden (Hautes- Terres), àPaïnan et surtout à l’ile Bodjo (Poeloe Bodjo), « la plus méridionale de l’archipel des îles Batoe, au sud de la grande île de Nias. J’ai pro- CCCXXXYI fité de l'offre obligeante du capitaine d’un petit vapeur transpor- tant à Bodjo des matériaux pour la construction d’un phare, et j’ai pu ainsi séjourner et chasser pendant quatre jours sur cette petite île si pittoresque de 7 kilomètres de longueur sur 5 de lar- geur, toute couverte d’une forêt vierge admirable et qui, jusqu’à présent, n’a jamais été visitée par un naturaliste. Je me propose de faire une courte relation de cette excursion. .. Comme il est peu pro- bable que je retourne encore à l’ile Bodjo, je crois que l’on ferait bien d’étudier sans tarder les insectes de cette provenance, afin de pouvoir en ajouter la liste et la description des espèces nouvelles, s’il y en a, à la suite de la petite narration ». Après quelques détails sur ces récoltes, en route pour l’Europe, M. Weyers ajoute : « Je retournerai dans quelques jours à Fort-de-Kock; de là je ferai quelques excursions en rayonnant ; j’irai d’abord à Paja Kombo et j’y séjournerai quelques jours pour explorer le Cloof d’Aroe, ainsi que les quelques cavernes qu’on y a découvertes récemment ; puis, dans une autre direction, j’irai visiter le lac de Manindjoe, situé dans le cratère gigantesque d’un ancien volcan. » Je me propose ensuite de séjourner à Padang-Pandjang, où je ferai l’ascension du grand volcan Merapi (en malais : feu rouge), qui est encore en activité, et je visiterai les bords du lac de Sin- karrah, plus important que celui de Manindjoe, et qui a une lon- gueur de 23 kilomètres. Ensuite, j'irai peut-être m’établir pour un mois sur une grande plantation de café, dans le district de Solok. Toutes ces excursions me prendront deux mois et demi environ. Après quoi, je reviendrai à Padang, d’où je ferai mon deuxième envoi, qui, je l'espère, sera réellement important et intéressant. » Je retournerai ensuite à Païnan et j’irai immédiatement m’éta- blir aux mines de Salidah, situées dans les montagnes, à environ 9 kilomètres de la côte, où l’on va effectuer des défrichements con- sidérables dans les forêts vierges qui les entourent et dont la végé- tation est très variée et luxuriante. Je crois que c’est une excel- lente localité, car, pendant les quelques heures que j’y ai passées, j’ai pu observer une faune sensiblement différente de celle des autres localités que j’ai visitées jusqu’ici. Si ce terrain de chasse justifie la bonne opinion que j’ai de lui en ce moment, j’y ferai un long séjour de quelques mois, et, comme j’y ai une bonne maison commode à ma disposition, je pourrai faire une récolte dans d'ex- cellentes conditions, beaucoup mieux qu’en me déplaçant conti- nuellement. " Je vois, en lisant vos Comptes-rendus, que notre Cicindela maritima fait un bruit terrible dans le monde entomologique. Certes, je ne m’attendais pas à lever un pareil lièvre en vous écri- CCCX XXVII vant amicalement à ce sujet une lettre que je ne croyais pas assez importante pour être publiée et dans laquelle je voulais tout sim- plement attirer votre attention sur un sujet qui me paraissait inté- ressant et qui l’est véritablement. Si j’avais pu prévoir la publica- tion de ma lettre, j’aurais soigné davantage ma communication, mais, privé des livres et des matériaux nécessaires, je devais laisser parler mes souvenirs, qui se rapportaient à une dizaine d’années en arrière. Je suis heureux de voir que nos collègues complètent peu à peu notre communication et la rendent plus exacte. L’observation de M. Devaux me paraît justifiée, mais je me permettrai de lui faire observer que, dans ma lettre, je n’ai point prétendu d’une manière absolue que la C. maritima Dej. ne se trouvait à Calmpthout qu’après que la saison de Y hybrida était passée; j’ai dit que, per- sonnellement, je ne l’avais rencontrée à Calmpthout que sur les bords d’une seule mare, que j’ai essayé de décrire le plus exacte- ment possible, afin de la faire reconnaître au besoin, et cela à l’époque où la C. hybrida avait disparu ou presque complètement disparu. J’ai observé, en effet, que l’apparition de la maritima Dej. avait lieu après que Yhybrida, qui, comme la campestris, est une espèce printanière, avait déjà eu le temps d’accomplir en grande partie son rôle d'insecte parfait; les exemplaires de Yhybrida que je voyais alors mêlés à la maritima ne pouvaient être comparés, comme abondance, aux nombreux individus qui pullulaient quelque temps auparavant. Je pouvais donc, en toute confiance, considérer la maritima comme plus tardive que Yhybrida et rem- plaçant graduellement cette dernière dans la localité. Je ne chas- sais ordinairement à Calmpthout que jusque vers la fin juin, et je n'y retournais que rarement pendant les mois suivants jusqu’à l’hiver, recherchant parfois d’autres espèces sur d’autres points de cette commune. Pour ma part, je n’ai jamais trouvé Yhybrida plus tard que la mi-juin, tandis que la maritima se montrait encore fré- quemment plus tard. Du reste, pour autant que mes souvenirs me servent bien, l’apparition de la C. maritima coïncidait assez exac- ment avec celles de la C. sylvatica et du Bembidium aryen- teolum. « M. Weyers entre ensuite dans quelques détails pour démontrer l’ utilité de continuer à explorer avec soin la localité de Calmpt- hout, de chercher à établir les causes probables de l’apparition et de la disparition momentanée de plusieurs espèces que nous y prenons, et enfin d’étendre les chasses aux marais de Wuestwesel, situés à peu de distance à l’ouest de Calmpthout. Une carte postale du D1 Candèze annonce qu’il a reçu à Liège le CCCXXXYIII premier envoi indiqué par la lettre de M. Weyers. Il a adressé ensuite sur cet envoi la notice préliminaire suivante : LES PREMIÈRES CHASSES DE M. WEYERS A SUMATRA. Le résultat des premières chasses entomologiques de notre collègue M. J. Weyers, aux environs de Padang, m’est parvenu l’un des jours derniers. 11 consiste en quelques centaines d'insectes de tous les ordres, en arachnides, myriopodes, mollusques terrestres et d’eau douce, sans compter un petit nombre de reptiles. M. Weyers a chassé aux environs immédiats de Padang, au Fort- de-Kock, entre les volcans de Singalang et Merapi, à Païnan (20 lieues au sud), et dans une petite île du nom de Bodjo, peu éloignée de la côte. La saison n’étant guère favorable, la récolte n’a pas encore été bien fructueuse. Rien de saillant dans les grandes espèces. Mais parmi les minus- cules il se trouvera assez bien de nouveautés, si j’en juge par les Elatérides,les seuls que j’aie pu examiner avec soin. En effet, sur les dix espèces récoltées — toutes petites — de cette famille, cinq sont inédites. En voici l’énumération sommaire : Cardiophorus anaticus Cand. Padang. — javanus Cand. Païnan. — rubiginosus Cand. Païnan. — sp. precedentis vicina, aut nova, minor. Megapenthes sp. nov. Bodjo. Monocrepidius sp. nov. Padang. Agonischius pectoralis Cand. Païnan. — sp. nov. Bodjo. Heteroderes sp. ? Padang. Silesis sp. nov. Bodjo. Ainsi qu’il fallait s’y attendre, c’est à Bodjo que Weyers a opéré les meilleures captures. Cette ile n’a encore été visitée par aucun entomologiste. Parmi les Lamellicornes, les inévitables et énormes Lepidiota bimaculata et Euchlora cupripes brillent au premier rang. Nom- bre d ’Anomala déjà connues, le Catharsius Molossus répandu dans toute la Malaisie, YOryctes Rhinocéros, une Ancylonycha, une seule Cétonide, Protœtia acuminata, des Serica, le Melolontha Argus, deux Apogonia, le Phœochrous sumatrensis Westw., etc.; rien de notable, en somme, dans cette famille. CCCXXXIX M. Weyers annonce que ceci n’est qu’un commencement et qu’il va seulement s’occuper avec ardeur de la chasse entomologique. Son habileté bien connue nous donne la certitude que ses pro- chains envois nous fourniront une multitude de nouveautés. M. O. Lamarche, qui a examiné les Lépidoptères de l’envoi, en a fait l’objet de l’énumération préliminaire ci-après : LÉPIDOPTÈRES RÉCOLTÉS PAR M. WEYERS A SUMATRA, A FORT-DE-KOCK, ETC. ldeopsis Daos cf. Danais Aspasia (Var. Crocea). — Chrysippus. — Melanippus { Var. Hegesippus). Danais Cilrina? Melanitis Leda, plusieurs variétés. Yplhima Hübneri. Mycalesis Blasius. 2 — species. 1 A créa species. Argynnis Niphe cf 9 . Très belle variété nouvelle, je pense. Vanessa Cardui, moins colorée que le type ordinaire. Junonia A dites. Précis lphita. Hypolimnas Bolina cf 9 • Adolias JSesimachus. Papilio Pamnon cf . — Sarpcdon cf. — Polymnestor Ç. Délias Hyparete cf. Variété bien caractérisée, diffère beau- coup du type ordinaire. — species, très bel insecte, voisin de Délias Belisama, offrant cependant des différences notables. Je l’ai comparé avec une trentaine d’individus du type Belisama de Java et de Sumatra, mais il en diffère sensiblement. Je le décrirai pour notre séance de décembre. Neptis Eurynome. — Peraka. Doleschallia Pratipa Ç - M. Weyers l’avait confondue avec Kallima Paralekta. A première vue, il y a certaine ressemblance. Terias Hecabe. CCCXL Terias Svmulata. — Hecabeoides. 2 — species. 2 Catopsilia non déterminés. L'envoi se compose d'une centaine de Lépidoptères. M. de Borre fait voir une Nebria qu’il a rencontrée parmi les récoltes faites à Neffe près Binant, en 1883, par M. Remy, et qui, par sa taille surtout, est différente de notre vulgaire Nebria brevi- collis, dont elle n’est apparemment qu’une race ou variété. A première vue, je l’avais prise pour une Nebria Gyllenhalli, espèce alpine et de l'Europe boréale, qu’il eût été assez étrange de rencontrer chez nous sur le bord de la Meuse. Mais un examen soigneux de la forme des côtés du corselet, qui ne présentent pas le petit espace franchement redressé auprès des angles de la base, caractère essentiel de celui de la N. Gyllenhalli, m’a détrompé. J’avais été aussi influencé parla circonstance qu’un exemplaire de l’île de Skye (Écosse), capturé par M. Roelofs, avait été placé dans la collection Putzeys en tête des Gyllenhalli , notre savant et regretté confrère ayant sans doute été abusé par la mauvaise vue de ses dernières années. Mais la place de l’un et de l’autre exemplaire, pour ceux qui ont le bonheur de conserver de bons yeux, eût été au milieu d’une série d’exemplaires sibériens, étiquetés dubia Sahlb., et que Putzeys avait mis à la suite de ses N. andalusiaca, sans leur attribuer une étiquette spécifique. La capture de cette forme en Belgique, où sa présence est peut-être bien accidentelle, est assez intéressante, moins toutefois que ne l’eût été celle de la N. Gyllenhalli. Cette Nebria dubia Sahlb. (in litteris, ou décrite, j’ignore dans quel ouvrage) est-elle une véritable espèce, ou n’y faut-il voir qu’une sous-espèce ou race de la brevicollis? c’est un point sur lequel il y aurait fort à controverser sans doute et qui, pour les partisans de l’évolution spécifique, n’a pas une extrême impor- tance. M.de Borre indique ensuite une capture de YOsmoderma eremita à Maeseyck, par M. Verheggen, directeur de l’école moyenne. Il semble que la province de Limbourg soit celle où l’on a le plus tl’occasions de rencontrer ce grand et assez rare Lamellicorne. M. Willain fait voir plusieurs bonnes espèces de Carabiques capturées dansleHainaut. Ii a encore repris à Trivières Y Amphigy- nus piceus et pris à Papignies Y Anchomenus atratus, Y A. vticans et Y A. livens (sept exemplaires); cette dernière espèce a déjà été GCCXLI rencontrée par lui à Strépy, Maurage et Boussoit, et par M. le Dr Hallez à Merbes-Sainte-Marie. M. le Dr Jacobs dit que le Diptère remis à la dernière séance, au nom de M. Errera, est le Chlorops lœia Meigen (n° 6), espèce assez commune et présentant beaucoup de variétés. Le mauvais temps a empêché l’excursion que la Société aurait dû faire le deuxième dimanche d’octobre. La séance est levée à 8 3/4 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. Série III. — N° 52. Assemblée mensuelle du 6 décembre 1884. PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMP3. Présents : MM. Berge, De Glain, De Le Court, Demoor, J. Devaux, Jacobs, Lameere, L’Arbalestrier, Meunier, Remy, Yar,- dervelde, Van Rossen, Weinmann, Willain et Preudhomme de Borre, secrétaire. MM. Roelofs et Yan Nerom ont fait excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 8 novembre est approuvé. Le Président annonce que les démissions de trois membres effectifs, MM. Chevrolat, Lemonnier et Yanden Broeck, ont été adressées au Conseil. Le Conseil, d’accord avec la Commission de vérification des comptes, vient de rayer trois membres effectifs qui avaient refusé itérativement de payer la cotisation. Un membre associé, M. Gernaert, a donné sa démission. Trois présentations de membres effectifs sont, d’autre part, annoncées pour le mois prochain. Le Président donne connaissance de la liste de présentation que le Conseil fait de trois candidats pour la place de membre honoraire vacante depuis la mort de M. J.-L. Le Conte. Séance tenante, un quatrième nom, appuyé par cinq membres pré- sents, est ajouté à cette liste. Le Président demande si des membres ont des propositions à faire porter à l’ordre du jour de l’assemblée générale du 26 décembre. ANNALES DE LA SOC. ENTOM . DE BELGIQUE, T. XXVIII CCCXLIV Une seule proposition est formulée par M. Bergé et appuyée par six des membres présents : " La Société peut organiser chaque hiver une série de confé- rences ayant pour but de vulgariser l’entomologie. » Les dispositions à prendre à cet effet sont laissées à l’initiative du Conseil. » Elle figurera à l’ordre du jour. Correspondance. La Société Entomologique de Russie nous invite à nous faire représenter à la solennité du vingt-cinquième anniversaire de sa fondation. — M. Kôppen, de Saint-Pétersbourg, membre corres- pondant, est délégué dans ce but. Une invitation semblable nous est adressée par la Société Toscane des Sciences pour la remise d’une médaille d’or à M. le Professeur Meneghini. — La Société regrette de n’avoir aucun délégué à y envoyer. La Société Roj^ale Linnéenne de Bruxelles nous envoie le pro- gramme des conférences qu’elle donne pendant les mois de novembre et décembre. M. Wood-Mason, directeur du Musée de Calcutta, après nous avoir fait hommage de nombreux opuscules, demande à obtenir le dernier travail publié par feu Stâl dans les comptes-rendus de notre Société. — Accordé. M. le Dr Schaufuss nous fait hommage d'un ouvrage. La Société Pro Fauna et Flora Fennica, à Helsingfors, nous adresse ses publications en nous accusant réception de nos Annales. La Société Entomologique de Silésie nous complète la série de ses publications. La rédaction de la revue Science accuse réception de nos Comptes-rendus. La Société Asiatique du Bengale nous annonce l’envoi de ses publications à partir de 1860. — Une collection de nos Annales lui sera adressée, et l’échange de publications sera continué. La Société a reçu un numéro du Mésos et deux de Insekten- Bôrse. Rapports, lectures, communications. Après avoir entendu la lecture des rapports de MM. Fairmaire et de Borre sur les Notes pour servir à une Monographie des Mèloïdes du Mexique, par M. le Dr Dugès, l’assemblée ajourne sa décision, en attendant une réponse de l’auteur à une lettre des rapporteurs. CCCXLV M. Roelofs nous adresse un travail intitulé : Deux espèces de Curculionides trouvées dans les Orchidées de l'Équateur. La lettre d’envoi nous dit : M. le professeur E. Morren m’a communi- qué, il y a quelque temps, deux Curculionides trouvés vivants sur des Orchidées à Londres. L'un est une espèce de Cholus : Ch. For- besii Pascoe, déjà trouvée en Europe dans des circonstances ana- logues. L’autre est une nouvelle espèce de Sphenophorus, que j’ai appelée Sph. Morreni et dont je présente la description pour nos Annales. » Le Secrétaire fait remarquer que ce travail, qui ne comporte qu’environ trois pages d’impression, est cependant destiné par l’auteur aux Annales et non au Bulletin. M. Roelofs a voulu donner le premier l’exemple, à la suite d’une discussion où le Conseil d'administration avait reconnu la nécessité de prendre des mesures pour que nos Comptes-rendus ne prissent pas des dimen- sions de plus en plus énormes au détriment de nos Annales et au plus grand péril de nos finances. M. de Selys prend la parole dans le même sens. Il y a eu cette année une augmentation dans les matières des Comptes-rendus qui en a presque doublé l’étendue et démenti toutes les prévisions budgétaires. Il est urgent de s’arrêter dans cette voie, ainsi que le fera comprendre, à l’assemblée générale prochaine, l’exposé de notre situation financière. Les auteurs sont trop empressés à se faire imprimer dans le Bulletin pour des travaux qui, par leur nature et même parfois par leur dimension, rentreraient mieux dans le cadre de nos Annales; c’est une lourde charge pour nous, puisque le Bulletin s’imprime actuellement à 800 exemplaires, les Annales à 450 seulement, et aussi parce que les travaux ne peuvent alors s’ajourner d’un volume à l’autre, en cas d’insuffisance de res- sources. Le Conseil s’en est encore préoccupé à un autre point de vue : Le plus grand nombre des travaux ainsi lus en séance ne sont pas lus en réalité, mais déposés par les auteurs, qui n’en lisent que le titre et tout au plus quelques lignes; ils passent à l’impres- sion sans avoir été jugés par l’audition de l’assemblée, ce qui serait absolument nécessaire. Supposons, en effet, qu’un auteur, dans un travail ainsi présenté, ait laissé des erreurs grossières, ou ait inscrit des personnalités offensantes, des agressions et critiques dépassant les bornes permises, tout cela s’imprimerait sans avoir pu être arrêté au passage et compromettrait singulièrement notre Société 11 ne peut en être de même des travaux présentés parles Annales. Des commissaires, étant désignés, les examinent, font un rapport et mettent à couvert la responsabilité morale de la Société. C’est pourquoi, dit en terminant M. de Selys, le Conseil vous engage à vous montrer dorénavant très sévères dans l’admission des travaux CCCXLVI et notices au compte-rendu, celui-ci étant réellement destiné avant tout aux discussions scientifiques et aux petites communications. Le Conseil et le Secrétaire feront leur possible pour que les petits mémoires renvoyés aux Annales soient promptement imprimés dans celles-ci. L’assemblée désigne MM. de Borre et Lameere comme rappor- teurs pour le travail de M. Roelofs. M. Belon nous adresse un travail a}'ant pour titre : Enuméra- tion des Lathridiidœ du Japon. — MM. Everts et de Borre sont désignés comme rapporteurs. Le Secrétaire présente une série d’ additions et rectifications que M. le Dr Karsch, de Berlin, lui a envoyées pour les Catalogues des Glomèrides et Julides décrits jusqu’à ce jour. Lesdits catalogues avant été imprimés dans le volume de cette année, l’assemblée déci le que ces addenda doivent également y prendre place, M. de Borre étant chargé de les examiner au préalable. M. L. Fairmaire adresse un travail consistant en huit diagnoses, dont l’impression au compte-rendu est votée par l’assemblée : DIAGNOSES DE COLÉOPTÈRES DE L’AFRIQUE ORIENTALE par M. Léon Fairmaire. Somalibia multiguttata. — Long., 7 à 8 mill. S. guttiferæ simillima, se 1 brevior, albo magis punctata, protho- race minus fortiter ac minus dense punctato, linea media minus elevata, basi albo-guttato, epimeris apice albo-guttatis, elytrorum macula apicali magis terminali, vix transversa, pygidio evidentius carinato. — Makdischu. Mesostenopa sericea. — Long., 14 mill. Oblonga, nigra,sericeo-nitens, capite prothoraeeque sat subtiliter dense punctatis, hoc subcordato, postice impresso, elytris ovatis, me lio ampliatis, leviter striatis, striis sat fortiter punctatis, inter- vallis fere planatis, 31 paulo convexiore. — Makdischu. M. inflma. — Long., 8 1/2 mill. M. çarinatœ Gestro affinis, sed brevior, capite prothoraeeque evidentius punctatis, antennarum articulo 3" secundo paulo lon- giore, elytris subtilius punctato-substriatis, intervallis minus fortiter punctatis, pectore laxe punctato. — Makdischu. Rhytinota angulicollis. — Long., 15 à 18 mill. R. acuticolli affinis, sed prothorace latiore, minus convexo, margine postico rectis, angulis posticis sat magnis, retroversis, parum acutis, capite ferè, plicis ocularibus minus parallelis, scu- CCCXLVII tello paulo majore, prosterno planato, haud impresso distincta. — Makdischu, Guélidi. R. oxyoma. — Long., 17 mill. Præcedenti simillima, capite minore, prothorace angustiore, lateribus minus rotundato, margine postico utrinque sinuato, unde angulis magis retroversis, elytris basi fere rectis, humeris in den- tem acutum productis, capite subtus minus triangulariter impresso» mento haud punctato distincta. — Makdischu. Platynotus foveipennis. — Long., 15 mill. Ovatus, parum convexus, niger, nitidus, prothorace transver- sim quadrato , elytris foveis seriatis, apice subacuminatis; P. platesice affinis, sed elytris longioribus, fere acuminatis et foveatis distinctus. — Makdischu. Systates prolixus. — Long., 9 mill. Elongatus, convexus, fusco-ænescens, nitidus, griseo-pubescens prothorace utrinque, vitta densius albido-pubescente, elytris maculis similibus sparsutis, rostro tenuiter carinato, antennarum scapo crassiusculo, funiculi articulo 1° duobus sequentibus con- junctis æquali, prothorace angusto, rugosulo, elytris punctato- substriatis, intervallis subtiliter rugosulis. — Makdischu. S. albido-vittatus. — Long., 6 mill. Oblongus, valde convexus, fuscus, indumento cervino dense vestitus, prothoracis elytrorumque lateribus latealbidis, illo linea dorsali angusta, his vitta prope suturam albidis, antennarum scapo tenui, funiculi articulo 1° elongato, prothorace sat parvo, subtiliter dense punctato-rugosulo, elytris oblongo-ovatis, punctato-striatis, intervallis planis, abdomine basi late impresso. — Makdischu. M. de Ilormans écrit pour faire remarquer que la note de M. Kerremans sur la liqueur de Wickersheimer indique la potasse parmi les substances entrant dans la composition de ce liquide. Il lui semble qu’il faut entendre par là non la potasse caustique, mais la potasse du commerce ou carbonate de potasse, puisque la liqueur doit être neutre; la potasse chimique la rendrait évidem- ment alcaline. Il signale ce pointa l’auteur de la note. La séance est levée à 8 3/4 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. Série III. — N° 53. Assemblée générale du 26 décembre 1884. PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS. Présents : MM. Arnold, Becker, Berge, E. Candèze, Capronnier, De Lafontaine, De Le Court, J. Devaux, Dubois, Fologne, Fondu, Jacobs, Kerremans, Lameere, L’Arbalestrier, Mélise, Remy, Renard, Roelofs, Yanden Branden, Van Nerom, Van Rossen, Weinmann et Preudhomme de Borre, secrétaire. M. L. Candèze, membre associé, assiste à la séance. Ont fait excuser leur absence : MM. Lallemand, Plateau, Van Segvelt et Willems. La séance est ouverte à une heure et un quart. Le procès-verbal de l’Assemblée générale du 2 G décembre 1883 est approuvé. Le Président, prenant la parole, s’exprime comme suit : Messieurs et chers Collègues, Le nombre des membres de la Société ne s’est point accru pen- dant la présente année; il a même légèrement diminué. Nous avons, il est vrai, admis dix nouveaux sociétaires effectifs, mais la mort a frappé cruellement parmi nous. Nous en avons de ce chef perdu cinq, parmi lesquels de très anciens et très distingués : MM. Th. Lecomte (de Lessines), Finet, sir Sydney Smith Saun- ders, Chevrolat et, en dernier lieu, Mors, notre si sympathique compatriote. De sorte que, avec les démissions et radiations, nous ne sommes plus que 150 (159 en 1883). (a) ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. CCCL Parmi nos douze membres honoraires nous avons à regretter la mort de l’illustre John Leconte, que vous avez à remplacer. Cinq nouveaux membres associés ont été reçus. Il en existe en tout dix-neuf. Le tome XXYI1I de nos Annales, dont on vient d’achever l’impression, contient les mémoires suivants : lre PARTIE. 1. Catalogue des Coléoptères carnassiers aquatiques, par C. Vanden Branden. 2. E numération des Buprestides décrits postérieurement au catalogue de MM. Gemminger et de Ilarold, par Ch. Kerremans. 3. Premiers états de quelques Cassidides exotiques, par H. Donckier de Donceel, avec une planche. 2P PARTIE. I, 2 et 3. Notices du Dr Dugès sur les métamorphoses de Coléo- ptères mexicains, avec deux planches. 4. Catalogue dei Gloméricles, par A. Preudhomme de Borre. 5. Révision des Diplax palèarctiques , par de Selys-Long- CHAMPS. 6. Catalogue des Lysiopètalicles, -Julides, etc., par A. Preu- diiomme de Borre. 7. 8, 9 et 10. Mémoires de M. A. Lameere sur des Longicornes américains (2 genres et 22 espèces nouvelles'. II. Enumération des Cè/onides décrits postérieurement au Catalogue de MM. Gemminger et de Earolcl, par A. Berge. Notre Bulletin (Compte-rendu des séances) a pris cette année une grande, je dirai presque une trop grande extension. Il contient près de 400 pages, à peu près le double de celui de 1883. Il est rempli de travaux importants, dont plusieurs sont de véri- tables mémoires, ainsi que vous pourrez en juger par le court résumé méthodique que j’ai l’honneur de vous présenter. Indépendamment des nombreuses informations qu’on y rencontre concernant les localités, les époques d’apparition, les mœurs de différents insectes, des rectifications synonymiques, excursions faites par des membres de la Société, des diagnoses de genres et espèces nouvelles, il contient des travaux spéciaux qui sont, comme je l’ai dit, de véritables mémoires. On remarquera que tous les ordres d’insectes y sont représentés, ce qui donne satisfaction aux COCLI différents spécialistes, chose qui n’existe pas souvent dans les recueils de ce genre. Pour ces travaux, nous avons été favorisés de la collaboration à peu près en nombre égal de collègues belges et étrangers. Les membres résidents ont principalement traité : Crustacés : M. le professeur Félix Plateau. Sur les espèces recueillies par M. Weyers. Arachnides : M. Becker. Fin du Catalogue des espèces belges. Myriapodes : M. P. de Borre. Espèces des Glomérides et Julides de Belgique. Coléoptères : M. le Dr Fromont. Sur des Larves, etc.; — M. Duvivier. Sur les Phytophages et Criocérides; — M. H. Donckier de Donceel. Sur les Anthribides et Brenthides décrits depuis le catalogue de MM. Gemminger et de Harold ; — M. Lameere. Sur les Pytheus et l'Hypocephalus; — M. Roelofs. Sur des Curculionides nouveaux; — M. Weyers. Sur ses chasses à Sumatra. Orthoptères : M. de Bormans. Observations diverses. • Névroptères : MM. de Bormans et de Selys. Hyménoptères : M. le Dr Jacobs. Tenthrédinides et Siricides des environs de Bruxelles. Diptères : M. le I)r Jacobs. Sur les larves d’Œstrides. Les principaux travaux publiés dans le Bulletin par nos collègues étrangers se répartissent ainsi qu’il suit : Arachnides : Faunes locales et espèces et genres nouveaux, par M. Eug. Simon. Coléoptères : M. Léon Fairmaire. Espèces de l’Algérie, du Maroc, de l’Afrique orientale. — M. Sharp. Sur l’Hypocephalus et sur des espèces de la Nouvelle-Zélande, etc. — Le Père Belon. Espèces de la Nouvelle-Zélande. — M. Dietz. Sur la Cicindela maritima. — M. E L Lefèvre. Sur les Eumolpides. Orthoptères : M. le professeur Ign. Bolivar. Sur des espèces nouvelles du type européen. Névroptères : M. R. Mac Lachlan. Espèces nouvelles de Gom- phines. Hémiptères : M. Lethierry. Espèces nouvelles pour la Faune de la Belgique. CCCLII Lépidoptères: M. Heylaerts. Plusieurs mémoires étendus sur les Psychides et sur d’autres familles. Les espèces belges sont énumérées; — M. Mabille. Sur des genres et espèces nouvelles de Madagascar, etc. Diptères : M. Yan der "Wulp. Espèces nouvelles. Il est à retenir que parmi ces travaux on en remarquera plu- sieurs qui élucident différentes parties de la faune belge et qui font entrevoir le moment où un travail général pourra être entrepris. D'autre part, des catalogues d’ensemble et des suites au catalogue de MM. Gemminger et de Harold, qui sont d’une utilité incontes- table pour les travailleurs nouveaux. Cette analyse rapide de nos comptes-rendus en démontre suffisam- ment l’importance. Ils ont ce grand avantage de procurer une prise de date rapide à la publication des genres et espèces nou- velles, qui y figurent en grand nombre. Cependant, au point de vue administratif, une publication men- suelle qui est reproduite une seconde fois dans nos volumes d’an- nales charge notablement le budget, et il semble nécessaire que ceux des travaux qui présentent le caractère de mémoires soient soumis à l’examen d’hommes compétents. Je crois que pour satis- faire à cet objet, il serait bon d’ajourner au mois suivant la publica- tion de ceux dont je viens de parler, et de réserver pour le corps même des Annales les mémoires trop étendus, sauf à donner dans le Bulletin mensuel les diagnoses des genres et des espèces nouvelles. J’attire sur ces remarques l’attention du Président qui va me suc- céder, et du Conseil renouvelé. Il est d’autant plus nécessaire de restreindre pour le moment nos dépenses, que le Ministère dont dépend la division des sciences nous a informés, le 11 mars dernier, que le subside que notre Société ainsi que d’autres associations analogues recevaient, sera supprimé. Je suis de ceux qui, au Sénat, ainsi que l’honorable M. Bergé à la Chambre, ont combattu cette suppression, si contraire au dévelop- pement des sciences en Belgique. Nos protestations y ont rencontré un accueil sympathique, et l’honorable M. Rolin-Jaequemyns, alors Ministre de l’Intérieur, nous a fait des déclarations assez favora- bles; mais jusqu’ici le Gouvernement ne nous a pas informés de sa décision. La perte de plusieurs de nos membres diminue également nos ressources. Nous devons donc marcher avec beaucoup de prudence. Le champ de travail offert à nos collègues est des plus vastes ; les cccliii Insectes exotiques inédits continuent à nous arriver, grâce aux explorations de plus en plus fréquentes et à la facilité des communi- cations. C’est une mine bien loin d’être épuisée. Mais aussi la tâche devient de plus en plus ardue dans cette direction, parce que l'on travaille et que l’on publie dans tous les pays du monde en même temps et que beaucoup d’entre nous n’ont pas une collection générale, une bibliothèque, des relations à l’étranger et enfin le temps nécessaire pour être à même d’écarter les difficultés qu’ils rencontrent dans l’étude des insectes exotiques. Dans un cercle plus modeste, en Belgique même, il y a à faire encore bien des recherches et des observations utiles. Il s’agit d’abord de compléter peu à peu la connaissance de la Faune entomologique de la Belgique, dont la constatation fut le premier article de notre programme lorsque fut formée notre Société. Chacun peut facilement apporter une pierre importante à l’achèvement de l’édifice, en s’adonnant à la recherche et à l’étude d’un gfoupe non encore élucidé; et il n’en manque pas parmi les Aptères, les Hémiptères, les Diptères et même les Hyménoptères. Une autre étude, que je recommande surtout aux jeunes entomo- logistes, qui ont l’activité et les bons yeux indispensables, peut fournir des matériaux très appréciés et presque inépuisables : c’est celle des larves et de leurs mœurs, les premiers états d’un nombre énorme de nos insectes étant encore inconnus, même parmi les ordres, dont nous possédons à l’état parfait des collections et des catalogues que nous considérons comme à peu près complets. Messieurs, Je vais remettre en d’autres mains les fonctions si honorables auxquelles, en mon absence, vous m’avez appelé il y a deux ans. J’ai fait mon possible pour en remplir les devoirs à votre satisfac- tion, malgré l’inconvénient grave de ne pas résider dans la capitale, qui est le siège de la Société. Je remercie vivement mes honorables collègues, et particulière- ment ceux du Conseil et des Commissions spéciales, du concours efficace qu’ils ont bien voulu m’accorder. ( Applaudissements .) Au nom de la Commission de vérification des comptes, M. Mélise prend la parole. Les recettes du compte de 1884 s’élèvent à 6,147 fr. 51 c., les dépenses effectuées à 4,788 fr. 80 c., d’où un excédent de 1,358 fr. 71 c. La Commission a vérifié les écritures du trésorier, M. Fologne, en a constaté l’entière exactitude et propose de lui voter des remercîments pour le soin avec lequel il continue à remplir ses fonctions. {Applaudissements .) CCCLiV M. F ologne donne lecture de l'exposé suivant de la situation finan- cière de la Société : Messieurs, La situation financière différerait notablement des prévisions du budget, si la Société ne recevait plus entièrement les subsides que l’Etat lui paye annuellement. La lettre écrite par le Ministre de l’Intérieur à notre secrétaire laisse peu de doutes à cet égard. Nous ne recevrons plus que 450 francs pour les abonnements aux Annales. Ce sera une dimi- nution de recette annuelle de 1,000 francs. Espérons que l’on reviendra sur cette mesure.au sujet de laquelle le Conseil a adressé, ces jours derniers, une lettre au nouveau Ministre; mais, en atten- dant, il faut tenir compte de l’avis reçu, pour rétablir notre situation. Le nombre des membres a diminué par suite des décès, démis- sions et radiations. Nos recettes s’en ressentiront l’année prochaine. Les frais de bureau, envoi d’annales, ont coûté plus que la somme prévue. Cela résulte de ce que les frais d’envoi des comptes-rendus mensuels et des Annales augmentent en rapport de l'importance croissante de nos travaux. L’assurance a coûté aussi un peu plus que les prévisions. C’est l’effet de l’impôt dont l'Etat a frappé les compagnies d’assurances, lesquelles n’ont rien trouvé de mieux que de le faire payer par leurs assurés. La vente des Annales a rapporté beaucoup moins que les années précédentes. Enfin, la publication du tome XXYII des Annales a coûté près de 300 francs en plus de la somme inscrite au budget, et le tome XXYIII coûtera environ 4,000 francs, soit 400 de plus que les prévisions. Cette augmentation, que je signale tout particu- lièrement, résulte de l'importance donnée aux comptes-rendus mensuels, dans lequels on publie des listes, des catalogues et des mémoires très longs, qui ne sont pas toujours lus en séance, ni renvoyés à une commission. Ces comptes-rendus, qui occupent parfois plusieurs feuilles d’impression, joints aux Annales, donnent des volumes dont le coût dépasse toutes les- prévisions. En présence de la réduction de recettes dont nous sommes menacés, il faudra, si nous n’obtenons pas une réponse favorable à la lettre qui vient d’être envoyée au Ministre, réduire l’importance de ce tome XXYIII en publiant les comptes-rendus avec une partie des travaux présentés en 1884, et en réservant pour 1885 l’excé- dent. A moins d’agir ainsi, il faudra vendre des obligations de notre fonds de réserve provenant des cotisations à vie, ce qui serait, à mon avis, un acte de mauvaise administration. CCCLV En résumé, Messieurs, voici la situation exposée en chiffres : ACTIF. Recettes non prévués : Cotisations arriérées fr. 44 00 Payé en moins pour reliures 239 00 sur l’achat de livres .... 7 60 Fr. 290 60 PASSIF. Recette en moins sur les cotisations de 1884 . fr. 132 06 — sur la vente des Annales 168 42 Payé en plus pour assurances .... 3 71 — pour frais de bureau . . . 49 19 — pour le tome XXVII . . . 297 11 A payer en plus pour le tome XXVIII 400 00 Total des dépenses imprévues .... . fr. 1,050 49 Total des recettes imprévues 290 60 Différence entre les prévisions .... . fr. 759 89 Cette somme sera majorée de mille francs si nous ne recevons plus le subside de l’Etat. Telle est la situation, qui est compromise par une cause indépen- dante de l’ Administration : le retrait du subside. Je crois avoir donné suffisamment de détails et je vous demande, Messieurs, l’approbation des comptes, qui ont été vus et approuvés par la Commission de vérification. L’Assemblée donne son approbation aux comptes. Elle s’occupe ensuite de l’examen du budget pour 1885. Le chiffre de la cotisation est maintenu à seize francs. M. Weinmann propose à l’Assemblée d’autoriser le Conseil à scinder en deux parties le volume très considérable formé par les comptes-rendus de 1884 et les mémoires imprimés pendant l’année, et de n’en publier comme tome XXVIII qu’une partie, si les démarches faites auprès de l’Etat pour obtenir que le subside dont nous avons joui jusqu’ici nous soit continué, n’aboutissaient pas. — Cette proposition est adoptée. Pour le cas où le volume ne serait pas scindé, M. de Borre fait remarquer que sa grosseur est telle qu’il conviendrait d’en fixer le prix pour la vente à un chiffre supérieur à celui du tome XXVII. CCCLVI 11 propose vingt-quatre francs, avec la réduction de deux francs en faveur des libraires et celle de huit francs pour les membres qui l’acquerraient ultérieurement. — Adopté. Sur la proposition de M. Lameere, rappelant l’opinion émise par le Président, l’assemblée émet le vœu de voir les travaux d'ento- mologie exotique d'une certaine étendue et de nature à ne pas pou- voir être lus en séance, être renvoyés à l’examen de deux commis- saires et insérés dans les Annales, le Bulletin étant réservé à des questions d’actualité ou à des communications concernant la faune indigène. Il résulte de la discussion de cette proposition que les courtes diagnoses ayant pour but d’assurer la priorité de publication d’une espèce pourront toujours prendre place au Bulletin. Le budget est voté en recettes à la somme de 6,220 fr. 11 c. (laissant de côté l’éventualité des subsides qu'on peut encore espérer obtenir), et en dépenses à celle de 8,481 fr. 32 c. Le déficit provisoire est de 2,261 fr. 21 c., dans l’hypothèse où le subside ne serait pas accordé et le volume XXYIII publié toutefois intégralement. Le Conseil aura à tenir au courant la Société, dans les assemblées mensuelles, des résultats qu’il obtiendra pour l’amélioration de la situation financière et à convoquer, s’il devenait nécessaire, une assemblée générale extraordinaire. M. le Dr Jacobs donne lecture du rapport de la Commission de surveillance des collections. Cette Commission croit devoir sou- mettre à l’Assemblée et à M. le Directeur du Musée la proposition de faire un dénombrement exact des espèces et des exemplaires con- tenus dans chaque caisse, d'exprimer ce total sur une étiquette officielle et de le transcrire sur un inventaire. M. Bergé demande la parole pour développer sa proposition ainsi formulée : « La Société peut organiser chaque hiver une série de conférences ayant pour but de vulgariser l’entomologie. Les dispositions à prendre à cet effet sont laissées à l'initiative du Conseil. » Il fait connaître que, pour ces conférences, la grande salle des Herbiers du Jardin botanique serait mise à notre disposition par notre collègue M. Crépin. La proposition, mise aux voix, est adoptée après quelque dis- cussion. L’ordre du jour appelle l’élection d'un membre honoraire. La liste de présentation, qui avait porté quatre noms, se trouve réduite à trois, M. Aug. Chevrolat étant décédé le 16 de ce mois. M. H. de Saussure, de Genève, déjà membre correspondant de la Société, est élu membre honoraire. CCCLVII Il est ensuite procédé à l’élection du Président de la Société pour les années 1885 et 1886. M. Preudhomme de Borre est élu. (Applaudissements .) M. Preudhomme de Borre prend la parole pour remercier l’As- semblée de la marque d’estime qu’elle vient de lui accorder et à laquelle il est très sensible. Il eût voulu pouvoir décliner cette honorable mission, mais dans les circonstances fort difficiles où se trouve en ce moment la Société, il ne lui semble pas possible de paraître éluder les devoirs qu’elle impose. Il fait toutefois la réserve que des circonstances personnelles, étrangères aux affaires de la Société, pourraient peut-être lui faire déposer son mandat avant le terme de sa durée statutaire. Il termine en proposant un vote de remercîments à notre éminent Président d’honneur, qui a bien voulu, pendant les deux dernières années, assumer le fardeau de la direction active de la Société, ce qu’il a fait avec un véritable dévouement. ( Applaudissements .) L’Assemblée passe à l’élection de quatre membres du Conseil. MM. Fologne, Jacobs et Lameere sont élus pour deux ans, et M. Capronnier pour un an. MM. Fondu, Kerremans et Mélise sont réélus membres de la Commission de vérification des comptes. MM. Jacobs et Roelofs sont réélus membres de la Commission de surveillance des collections. Sur la proposition de M. Lameere, la feuille 39 de la carte au 1/40,000 restera désignée comme champ spécial d’exploration ento- mologique en 1885. Comme localité pour l’excursion des deux jours de la Pentecôte, M. Weinmann propose les environs d’Hérenthals, et M. Lameere, ceux de Dinant. Après discussion, l’Assemblée se prononce pour Hérenthals. La séance est levée . à 3 1/2 heures. ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE DU 1er DÉCEMBRE 1883 AU 30 NOVEMBRE 1884. I. — Publications reçues à titre d’échange. L’ abondance des matières publiées cette année dans les comptes- rendus a décidé le Conseil d' administration à remettre V impression de cette liste au volume suivant, en y réunissant les publications périodiques qui auront été reçues jusqu'au 30 novembre 1885. II. — Dons des auteurs. 1. Albrecht (P.). — Note sur le pelvisternum des Édentés, avec des observations morphologiques sur l’appareil sternal des animaux vertébrés. — Bruxelles, 1883, 1 br. in-8°. 2. — Sur la fente maxillaire double sous-muqueuse et les quatre os intermaxillaires de l’Ornitorhynche adulte nor- mal. — Bruxelles, 1883, 1 br. in-8°. 3. — Épiphyses osseuses sur les apophyses épineuses des ver- tèbres d’un reptile (Hatteria punctata Gray). — Bruxelles, 1883, 1 br. in-8°. 4. — Sur les copulæ intercostoïdales et les hémisternoïdes du sacrum des Mammifères. — Bruxelles, 1883, 1 br. in-8°. 5. — Sur la fossette vermienne du crâne des Mammifères. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 6. — Sur les spondylocentres épipituitaires du crâne, la non- existence de la poche de Rathke et la présence de la chorde dorsale et de spondylocentres dans le cartilage de la cloison du nez des Vertébrés. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°. CCCLX 7. Albrecht (P.)- — Sur la valeur morphologique de la trompe d’Eustache et les dérivés de l’arc palatin, de l’arc mandibu- laire et de l’arc hyoïdien des Vertébrés, suivi de la preuve que le symplectico-hyomandibulaire est morphologiquement indépendant de l’arc hyoïdien. — Bruxelles, 1884,1 br. in-8°. 8. — Ueber die Zabi der Zàhne bei den Hasenschartenkie- ferspalten. — 1884, 1 br. in-8°. 9. — Erwiderung auf Herrn Professor Dr Hermann von Meyer’s Aufsatz : Der Zwischenkieferknochen und seine Beziehungen zur Hasensch.arte und zur schràgen Gesichts- spalte. - 1884, 1 br. in-8°. 10. Osten-Sacken (C.-R.). — On the genus Apiocera. — Synony- mica concerning exotic Dipterology. N° II. — A singular North-American Fly (Opsebius pterodontinus, n. sp.). — Berlin, 1883, 1 br. in-8°. 11. — Berichtigungen und Zusàtze zum Yerzeichnisse der ento- mologischen Schriften von Camillo Rondani. — Vienne, 1884, 1 feuille in-8". 12. Lintner (J.-A.). — First Annual Report on the injurious and other Insects of the State of New-York. — Albany, 1882, 1 vol. in-8°. 13. Plateau (F.). — Recherches sur la force absolue des muscles des Invertébrés. Première partie : Force absolue des muscles adducteurs des Mollusques Lamellibranches. — Bruxelles, 1883, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 14. — Idem. Deuxième partie : Force absolue des muscles fléchisseurs de la pince chez les Crustacés Décapodes. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 15. — Recherches expérimentales sur les mouvements respira- toires des Insectes. — Bruxelles, 1884, 1 vol. in-4°, avec 7 Pl- 16. — Comment on devient spécialiste. — Morlaix, 1884, 1 br. gr. in-8°. 17. Duvivier (A.). — Enumération des Staphylinides décrits depuis la publication du catalogue de MM. Gemminger et de Harold. — Bruxelles, 1883, 1 vol. in-8°. 18. — Description de deux espèces nouvelles du Genre Oides Weber (Galerucinæ). — Bruxelles, 1883, 1 br. in-8°. 19. — Description de quatre espèces nouvelles du genre Paropsis Olivier (Coléoptères Phytophages). — Leyde, 1 br. in-8". 20. — Description de trois espèces nouvelles du genre Oïdes Weber (Coléoptères Phytophages). — Cinq espèces nouvelles du genre Aulacophora Chevr. (Coléoptères Phytophages). — Leyde, 1 br. in-8°. CCCLXI 21. Ddviyier (A.). — Description de quelques Phytophages nou- veaux. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8". 22. — Sur quelques espèces du genre Oïdes Weber (Galerucinæ) du Musée de Leyde. — Leyde, 1884, 1 br. in-8°. 23. A Catalogue of the extensive and valuable Collection of British Lepidoptera, formed by E.-R. Sheppard, Esq., late of Lewisham, Kent, comprising named Sériés, arranged in three excellent Mahogany Cabinets, and Fifty-eight Double Store Boxes, containing a large number of un-arranged and mostly un-named specimens, in unusually fine condition, and consisting of upwardsof twenty hve thousand examples, including many rarities, and also numerous species from North America, etc., also five pairs of Alni.Which will be sold by Auction, by Mr J.-C. Stevens, at London, on Friday, the llth Day of January 1884. 24. Tables dichotomiques pour servir à la détermination des familles et des genres des Coléoptères de Belgique, d’après L. Redtenbacher. — Bruxelles, 1884, 1 vol. in-18. 25. Van Segvelt (E.). — Les Galles utiles, parle DrG.-E.-Ch. Beau- visage. Analyse. — Bruxelles, 1883, 1 br. in-8’. 26. Schaufuss (L.-W.). — Giorgione’s Werke, unter Berücksich- tigung der neuesten Forschungen von Crowe und Cavalca- selle. Jordan, Lermolieff. — Leipzig, 1884, 1 vol. in-8°, avec 2 photographies. 27. — Die Scydmæniden Nord-Ost Africa’s, der Sunda-Inseln und Neu-Guinea’s im Museo Civico di Storia naturale zu Genua untersucht und bearbeitet. — Gênes, 1884, 1 br. in-8°. 28. Packard (A. -S.). A Révision of the Lysiopetalidæ, a family of Chilognath Myriopoda, vith a notice of the genus Cambala. — On the Morphology of the Myriopoda. — Philadelphie, 1883, 1 br. in-8°. 29. — The Systematic position of the Archipolypoda, a group of fossil Myriopods. — Philadelphie, 1883, 1 br. in-8°. 30. — The number of Segments in the Head of Winged Insects. Philadelphie, 1883, 1 br. in-8°. 31. — A New Species of Polydesmus with Eyes. — Philadel- phie, 1883, 1 br. in-8°. 32. — Molting of the Shell in Limulus. — Philadelphie, 1883, 2 pages in-8°. 33. — Repugnatorial Pores in Lysiopetalidæ. — Philadelphie, 1883, 1 page in-8°. 34. Simon (Eug.). — Description d’un genre nouveau d’Arach- nides et remarques sur la famille des Archæidæ. — Gênes, 1883, 1 br. in-8". CCCLXII 35. Simon (Eug.). — Matériaux pour servir à la Faune aracknolo- gique des îles de l’océan Atlantique (Açores, Madère, Sal- vages, Canaries, Cap Vert, Sainte-Hélène et Bermudes). — Paris, 18^3, 1 br. in-8’, avec 1 pl. 36. — Arachnides recueillis en Birmanie par M. le chevalier J. -B. Comotto et appartenant au Musée Civique d’Histoire naturelle de Gênes. — Gênes, 1884, 1 br. in-8°. 37. — Notes complémentaires sur la famille des Archæidæ. — Gênes, 1884, 1 br. in-8°. 38. — Arachnides recueillis par la mission du Cap Ilorn en 1882-83. — Paris, 1884, 1 br. in-8", avec 1 pl. 39. — Arachnides recueillis à Khartoum (Soudan égyptien), par M. Yossion, vice-consul de France et appartenant au Muséum de Paris. — Paris, 1884, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 40. — Arachnides observés à Miranda de Ebro au mois d'août 1883. — Bourguignat (J. -B.) et de Uhagon (S.). — Note sur les Mollusques et liste des Coléoptères recueillis dans la même localité par M. E. Simon. — Madrid, 1884, 1 br. in-8°. 41. Gadeaude Kerville (H.). — Compte-rendu de la 21e réunion des délégués des Sociétés savantes à la Sorbonne (Sciences naturelles). — Rouen, 1883, 1 br. in-12. 42. — Mélanges entomologiques. 1er mémoire (1er semestre 1883). — Rouen, 1883, 1 br. in-8". 43. — Idem. 2e mémoire. — Rouen, 1884, 1 br. in-8°. 44. — Sur la manière de décrire et de représenter en couleur les animaux à reflets métalliques. — Paris, 1883, 1 br. in-8°. 45. — Les Myriopodes de la Normandie. lre liste, suivie de Diagnoses d’Espèces et de Variétés nouvelles, par M. le Dr Rob. Latzel. — Rouen, 1884, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 46. — Descriptions de quelques Espèces nouvelles de la famille des Coccinellidæ. — Paris, 1884, 1 br. in-8", avec 1 pl. 47. — La Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen en 1883. Compte-rendu annuel. — Rouen, 1884, 1 br. in-8°. 48. — Note sur une espèce nouvelle de Champignon entomogène (Stilbum Kervillei Quélet). — Rouen, 1884, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 49. Heylaerts (F.-J.-M.). — Les Macrolépidoptères de Brédaet de ses environs. Liste supplémentaire n° 8. Captures de 1877- 1882. — La Haye, 1 br. in-8°. 50. — Description d’une espèce nouvelle de Psychide. — Bruxelles, 1883, 1 br. in-8°. 51. Riley (Ch.-V.). — Report of the Entomologist for the year 1883. — Washington, 1883, î br. in-8° avec 13 pl. CCCLXIII 52. Riley (Ch. -Y.). — Reports of observations and experiments in the practical work of the division, made under the direction of the Entomologist. — Washington, 1883, 1 br. in-S°, avec 3 pl. 53. — Reports of observations on the Rocky Mountain Locust and the Chinch Bug, togetherwith extracts from the corres- pondent of the division on Miscellaneous Insects. — Washington, 1883, 1 br. in-8°. 54. — Reports of experiments, chiefly with kerosine, upon the Insects injuriously affecting the Orange Tree and the Cotton Plant, made under the direction of the Entomologist. Washington, 1883, 1 br. in-8°. 55. Berg (C.). — Notas sinonimicas acerca de algunos Coleopteros y Lepidopteros. — Buenos- Ay res, 1883, 1 br. in-8°. 56. — Addenda et emendanda ad Hemiptera Argentina. — Buenos-Ayres, 1884, 1 vol. in-8°. 57. de Horvath (G.). — Révision du genre Eremocoris Fieb. — Caen, 1883, 1 br. in-8’, avec 1 pl. 58. — Az Eremocoris-Fajok Maganrajza. — Budapest, 1883, 1 br. in-8°, avec 2 pl. 59. — Heteroptera Anatolica in regione Brussæ collecta. — Budapest, 1883, 1 br. in-8°. 60. — Die europâischen Podoparien. — Vienne, 1883, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 61. — Le Phylloxéra et le froid d’hiver. — Budapest, 1883, 1 br. in-8°. 62. — Diagnoses Hemipterorum. — Budapest, 1884, 1 br. in-8°. 63. — Jelentés az 1883-ek éyben Magyarorszag terütelén fellé- pett és megfigyelt Ivartekony Rovarokrol. — Budapest, 1884, 1 br. in-8°. 64. Phylloxéra szôlô pusztito rovar. — Budapest, 1884, 1 planche avec texte in piano. 65. Rapport sur la situation phylloxérique en Hongrie pendant l’année 1883. — Budapest, 1884, 1 br. in-8°, avec 1 carte. 6J. Rovartani Lapok. Havi folyoirat, külônôs tekintettel a hasznos és karos rovarokra, szerkeszti es kiadja Horvath Géza. Kôtet I, füzet 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9. 67. Millière (P.). — Lépidoptérologie. Huitième fascicule. — Lyon, 1882, 1 vol. relié avec 4 pl. 68. — Lépidoptères inédits et notes entomologiques. — Caen, 1884, 1 br. in 8°, avec 1 pl. 6). A Catalogue of the first portion of the valuable and extensive Collection of Lepidoptera formed, regardless of expense, by the late Ph.-H. Harper, Esq., F. R. C. S., including the CCCLXIV unique British Specimen of Nyssia Lapponaria and most of the rarer Species of British Macro and Micro-Lepidoptera; also a large number of exceedingly fine varieties and local forras. Which will be sold by Auction, by Mr J.-C. Stevens, at London, on Thursday and Friday, the 20th and 21 st of March 1884. 70. Salle (Aug.). — Note nécrologique sur John L. Leconte. — Paris, 1884, 1 br. in-8°. 71. Catalogue of the valuable Entomological Library of the late John L. Leconte, M. D. of Philadelphia, being the Most Important Library on Entomology ever offered at Public Sale either in Europa or America. To be sold tuesday, wednesday and thursday afternoons, May 6th, 7th and 8th 1884, at Philadelphia. 72. Mayer (P.). — Zur Naturgeschichte der Feigeninsecten. — Naples, 1882, 1 br. in-8°, avec 2 pi. 73. — Contribuzione alla storia naturale degli Insetti del Fico. — Florence, 1882, 1 page in-8°. 74. Westwood (J. -O.). — Descriptions of some new exotic Coleo- ptera. — La Haye, 1883, 1 br. in-8°, avec 3 pi. 75. — Observations on the Hvmenopterous genus Scleroderma Klug, and some allied groups. — Londres, 1881, 1 br. in-8", avec 4 pi. 76. — Descriptions of some new Exotic Species of Moths. — Londres, 1881, 1 br. in-8°, avec 2 pi. 77. — Observations on two Species of Indien Butterflies (Papilio castor and P. pollux). — Londres, 1881, 1 br. in-8°, avec 2 pi. 78. — Two new species oftheColeopterous genus Acanthocerus. — Leyde, 1882, 2 pages in-8°. 79. — On Cetonia aurata and Protætia Bensoni. — Londres, 1880, 1 br. in-8°. 80. — On two Gynandromorphous specimens of Cirrhochroa Aoris Doubleday, an Indian species of Nymphalideous Butterflies. — Londres, 1880, 1 br. in-8°, avec 1 pi. 81. — On some unusual monstrous Insects. — Londres, 1879, 1 br. in-8°, avec 2 pi. 82. — Description of a new genus of Hvmenopterous insects. — Londres, 1881, 1 br. in-8°, avec 1 pi. 83. — Descriptions of the insects infesting the seeds of Ficus . Sycomorus and Carica. — Londres, 1882, 1 br. in-8°, avec 4 pi. 84. — Further descriptions of insects infesting figs. — Londres, 1883, 1 br. in-8°, avec 7 pl. CCCLXV 85. Westwood(J.-0.). — Further notice concerning the fig-insects of Ceylon. — Londres, 1883, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 86. — Description of the immature state of a Ceylonese insect apparently belonging to an undescribed genus. — Londres, 1881, 1 br. in-8° avec 1 pl. 87. — On the supposed abnormal habits of certain species of Eurytomides, a group of the Hymenopterous family Chalci- didæ. — Londres, 1882, 1 br. in-8°, avec 2 pl. 88. — An Address read at the Entomological Society of London, June 6th 1883, on his Election as Honorary Life-President. — Londres, 1883, 1 br. in-8°. 89. — Notæ Dipterologicæ. N° 5. Descriptions of new species of Exotic Tipulidæ, with an annotated summary of species belonging to the same family previously described. — Londres, 1881, 1 br. in-8°, avec 3 pl. 90. — Idem. N° 6. On the minute species of Dipterous insects, especially Muscidæ, which attack the different kinds of Cereal crops. — Londres, 1881, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 91. — Matabele Land and the Victoria Falls, from the letters and journals of the late Frank Oates, F. R. G. S. Appendix IV. Entomology. — Londres, 1882, 1 br. in-8°, avec 5 pl. 92. Scudder (S. -H.). — Two new and diverse types of Carboni- ferous Myriapods. — The species of Mylacris, a carbonife- rous genus of Cockroaehes. — Boston, 1884, 1 br. in-4°, avec 2 pl. 93. — A Contribution to our Knowledge of Palæozoic Arach- nida. — Boston, 1884, 1 br. in-8\ 94. — Triassic Insects from the Rocky Mountains. — New- Haven, 1884, 1 br. in-8°. 95. Le Naturaliste. Journal des échanges et des nouvelles. De année, n° 15 (1er novembre 1879). 96. de Selys-Longchamps (E.). Révision des Diplax palæarc- tiques. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°. 97. Encouragements aux sociétés scientifiques. Discours prononcés dans les séances des 22 et 25 avril 1884, par M. le baron de Selys-Longchamps, président du Sénat, pendant la dis- cussion du budget de l’intérieur. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-12. 98. A Catalogue of the second and concluding portion of the valuable and extensive Collection of Lepidoptera formed, regardless of expense, by the late Philip. H. Harper, Esq. F. R. C. S., including most of the rarer species of British Micro-Lepidoptera; also a number of Fine Varieties and Local Forms, duplicate Macro- Lepidoptera, a twenty- W XNNAI.ES de I.A SOC. HNTOM. DE BELGIQUE, T. XX'Ul, CCCLXVI drawer cabinet, store boxes, etc., likewise the named Collection of British Coleoptera, comprising many Scarce Species ; and the Library of Natural History, medical and other books. Whicli will be sold by Auction, by Mr J.-C. Ste- vens, at London, on thursday and friday, the 8th and 9tk of May 1884. 99. Murray (J.) et Renard (A. -F.). — Les caractères microsco- piques des cendres volcaniques et des poussières cosmiques et leur rôle dans les sédiments de mer profonde. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°. 100. — et — Notice sur la classification, le mode de forma- tion et la distribution géographique des sédiments de mer profonde. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°. 101. Vanden Branden(C.). — Énumération des Coléoptères Phy- tophages décrits postérieurement au catalogue de MM. Gem- minger et de Harold. Hispides et Cassidides. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°. 102. — Catalogue des Coléoptères carnassiers aquatiques (Hali- plidæ, Amphizoïdæ, Pelobiidæ et Dytiscidæ). — Bruxelles, 1884, 1 vol. in-8°. 103. Reuter (O.-M.). — Tvà nya Piezostethus Arter frân Sverige och Finland. — Stockholm, 1883, 1 br. in-8'. 104. — Sibiriska Hemiptera antecknade. — Helsingfors, 1884, 1 br. in-8°. 105. Mac Lachuan (R.). — A Monographie Révision and Synopsis of the Trichoptera of the European Fauna. First additional Supplément. — Londres, 1884,1vol. in-8°avec7pl. 106. Lameere (Aug.). — Contributions à l’histoire des métamor- phoses des Longicornes de la famille des Prionidæ. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 107. — Note sur l’Hypocephalus armatus. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°. 108. — Longicornes recueillis par feu Camille Van Yolxemau Brésil et à La Plata. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°. 109. — Longicornes des voyages du Dr E. Fromontau Brésil et à La Plata. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°. 110. — Matériaux pour la Faune des Petites- Antilles. Longi- cornes recueillis par M. Purves à Antigoa. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°. 111. — Matériaux pour servir à la Faune de la République de Yénézuéla. Longicornes nouveaux ou peu connus. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8". 112. Belon (M.-J.). — Sur la place systématique du Genre Lange- landia Aubé et note synonymique. — Lyon, 1882, 1 br. in-8°. CCCLX.VII 113. Preüdhomme de Borre (A.). — Les Méloïdes de l’Europe centrale, d’après Redtenbacher et Gutfleisch. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°. 114. A Catalogue of the Collection of British Lepidoptera of the late Mr William Prest, of Arork, comprising many Rare Species. The Collections of the late Sir Sidney Smith Saun- ders, C. M. G., consisting of fine Sériés of British and Foreign Hymenoptera, Coleoptera, Lepidoptera, Microsco- pical Préparations, etc., together with a first-class Micro- cope by Smith and Beck, and numerous Important entomo- gical and other works, comprising a complété Set of the Transactions of the Entomological Society of London; a nearly complété Set of the Annales de la Société Entomo- logique de France, L. Reeves’s Conchologia Iconica., 20 vol. , etc. Entomological Cabinets, Indian, Ceylon and Australian Insects, a few Birds-Eggs, etc. Which will be sold by Auc- tion, by M. J.-C. Stevens, at London, on tuesday the 15th day or July 1884. 115. Leconte (J.-L.) et Horn (G.-H.). — Classification oftlie Coleo- ptera of North America, prepared for the Smithsonian Institution. — Washington, 1883, 1 vol. in-8° sur papier fort ( édition réservée pour les Sociétés savantes). 116. Dubois (Alph.). — Les Lépidoptères de l’Europe, leurs che- nilles et leurs chrysalides. Livraisons 132 à 145 (fin). 117. Wood-Mason (James). — On Indian and Malayan Telphusidæ. Part. I (suite). — Calcutta, 1871, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 118. — Note on certain species of Phasmidæ hitherto referred to the genus Bacillus. — Calcutta, 1873, 1 br. in-8°. 119. — On a new Genus and Species (Hylæocarcinus Humei) of Landcrabs from the Nicobar Islands. — Calcutta, 1873, 1 br. in-8°, avec 2 pl. 120. — On new or little-known species of Phasmidæ. — Cal- cutta, 1873, 1 br. in 8°, avec 3 pl. 121. — On Rhopalorhynchus Krôyeri, a new genus and species of Pycnogonida. — Calcutta, 1873, 1 br. in-8° avec 1 pl. 122. — On new or little-known species of Phasmidæ, with a brief preliminary Notice of the Occurrence of a Clasping Apparatus in the Males throughout the Family. — Calcutta, 1875, 1 br. in-8° avec 2 pl. 123. — On some new species of Paratelphusa. On Entricho- cheles modestus Herbst. On some new species of Stomatopod Crustaceans. — Calcutta, 1875, 1 br. in-8°. 124. — Description of a new species of Mantidæ with pointed eyes. — Londres, 1876, 1 br. in-8°. CCCLXVIII 125. Wood-Mason (James). — On some remarkable species of Mantidæ. — Calcutta, 1876, 1 feuille in-8". 126. — Description of a new species of Phasraidæ. — Calcutta, 1876, 1 br. in-8° avec 1 pl. 127. — Description of a new species of Cetoniidæ. — Calcutta, 1876, 1 feuille in-8°. 128. — Description of a new species of Mantidæ. — Londres, 1876, 1 feuille in-8°. 129. — On the fémoral Brushes of the Mantidæ and their Func- tion. On the Geographical Distribution of Schizocephala, a Genus of Mantidæ. — Calcutta, 1876, 1 feuille in-8°. 130. — Description of a new Species of Portunidæ from the Bay of Bengal. — Londres, 1876, 1 feuille in-8°. 131. — Descriptions of new Species of Blattidæ belonging to the Genus Panesthia. — Calcutta, 1876, 1 feuille in-8°. 132. — On the Mode in which the Young of the New-Zealand Astacidæ attacli themselves to the Mother. — Londres, 1876, 1 feuille in-8°. 133. — On a new species of freshwater Astacidæ from New- Zealand. — Calcutta, 1876, 1 feuille in-8°. 134. — A Conspectus of the species of Paratelphusa, an Indo- Malayan Genus of freshwater Crabs. — Londres, 1876, 1 br. in-8°. 135. — On a species of Japyx discovered at Calcutta. — Cal- cutta, 1876, 1 feuille in-8u. 136. — On a Caterpillar allied to Epipyrops Westw. — Londres, 1877, 1 feuille in-8°. 137. — Note on Mygale stridulans. — Londres, 1877, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 138. — On the discovery of stridulating organs in Scorpions. — Londres, 1877, 1 feuille in-8°. 139. — On new and little-known insects collected by MrOssian . Limborg in Upper Tenasserim. — Calcutta, 1877, 1 br. in-8°. 140. — Descriptions of two new généra and species of Indian Mantidæ. — Londres, 1877, 1 br. in-8". 141. — Notes on Pliasmidæ. — Calcutta, 1877, 1 br. in-8°, avec 2 pl. 142. — The Yater Ashmolianus of Westwood, the type of a new genus of Mantidæ. — Londres, 1877, 1 br. in-8°. 143. — On a sound-producing Crustacean. On Gongylus gongy- lodes L. On Schizocephala bicornis. — Londres, 1877, 1 br. in-8°. 144. — Description ofa new species of Phasmidæ from the Malay Peninsula. — Londres, 1877, 1 br. in-8°. CCCLXIX 145. Wood-Mason (James). — On a small collection of Orthopte- rous Insects of the families Phasmidæ and Mantidæ from Australia and New Britain, with descriptions of four new species. — Londres, 1877, 1 br. in-8°. 146. — Entomological Notes. I. On the différence in the form of the Antennæ between the Males of Idolomorpha and those of other généra of Empusidæ, a subfamily of Man- tidæ. II. On 'the presence of a Stridulating Apparatus in certain Mantidæ. III. On a saltatorial Mantis. IV. On the Hatching Period of Mantidæ in Eastern Bengal. — Londres, 1878, 1 br. in-8°. 147. — Notes on new and little-known Mantidæ. — Londres, 1878, 1 br. in-89. 148. — On new and little-known Mantidæ. — Londres, 1878, 1 br. in-8°, avec 2 pi. 149. — Description of a new Lepidopterous Insect belonging to the genus Thaumantis. — Calcutta, 1878, 1 br. in-8° avec Ipl. 150. — Description of Didrepanephorus bifalcifer, the type of a new genus and species of Rutelidæ, remarkable for the huge sickle-shaped mandibular liorns in the males. — Londres, 1878, 1 br. in-8°. 151. — Morphological Notes bearing on the Origin of Insects. — Londres, 1879, 1 br. in-8°. 152. — Preliminary Notice of a new Genus (Parectatosoma) of Phasmidæ from Madagascar, with brief Descriptions of its two Species. — Calcutta, 1879, 1 feuille in-8°. 153. — On the Systematic Position of some little-known Asiatic Mantidæ, with Descriptions of two new Species, belonging to the Genus Hestias. — Description of Sigerpes occidentalis, the Type of a new Genus of Mantodea from West Africa. — Calcutta, 1879, 1 br. in-8°. 154. — Synopsis of the Species of Chœradodis, a remarkable Genus of Mantodea, common to India and Tropical America. — Calcutta, 1880, 1 br. in-8°. 155. — Description of a new Species of Diurnal Lepidoptera belonging to the Genus Hebomoia. — Calcutta, 1880, 1 feuille in-8°. 156. — Description of the Female of Hebomoia Roepstorffii. — Calcutta, 1880, 1 feuille in-8°. 157. — On the Lepidopterous Genus Æmona, with the Descrip- tion of a new Species. — Description of a new Papilio from the Andaman Islands. — Calcutta, 1880, 1 br. in-8°, avec lpl. CCCLXX 158. WT ood-Mason (James). — On a new Species of Papilio frora South India, with Reraarks on the Species allied thereto. — Calcutta, 1880, 1 br. in-8°, avec 2pl. 159. — Description of a new Species of the Lepidopterous Genus Euripus from north-eastern India. — Calcutta, 1881, 1 br. in-8°. 160. — On some Lepidopterous Insects belonging to the Rhopa- locerous Généra Euripus and Penthema from India and Burmali. — Calcutta, 1881, 1 br. in-8» avec 2 pl. 161. — Description of a new Cornuted Species of Cetoniidæ from north-eastern India. — Londres, 1881, 1 br. in-8° avec 1 Pl- 162. — Description of Parantirrhæa Marshalli, the tj^pe of a new genus and species of Rhopalocerous Lepidoptera from South India. — Londres, 1881, 1 br. in-8°. 163. — On new and little-known Mantodea. — Calcutta, 1882, 1 br. in-8°. 164. — Notes on the Anatomy of the Scorpion-Spiders (Thely- phonus). Part. I. The Scentglands. — Calcutta, 1882, 1 feuille in-8°. 165. — Descriptions of two new Species of Papilio from north- eastern India, with a Preliminary Indication of an appa- rently new and remarkable Case of Mimicry between the two distinct Groups which they represent. —Londres, 1882, 1 br. in-8°. 166. — Notes on the structure, postembryonic development and systematic position of Scolopendrella. — Londres, 1883, 1 br. in -8°. 167. — Description of a new Species of the Lepidopterous Genus Elymnias. — Londres, 1883, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 168. — On the Mantis metallica of Westwood. — Londres, 1884, 1 br. in-8°. 169. Wood-Mason (James) et de Nicêville (L.). — List of Diurnal Lepidoptera from Port Blair, Andaman Islands, with Descrip- tions of some new or little-known Species and of a new Species of Hestiafrom Burmah. — Calcutta, 1880, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 170. — Second List of Diurnal Lepidoptera inhabiting the Andaman Islands. — Calcutta, 1881, 1 br. in-8°, avec 1 pl. 171. — List of Diurnal Lepidoptera inhabiting the Nicobar Islands. — Calcutta, 1881, 1 br. in-8°. 172. — Second List of Diurnal Lepidoptera inhabiting the Nicobar Islands. — Calcutta, 1882, 1 br. in-8°. CCCLXXI 173. Casey (Th.-L.). — Contributions to the Descriptive and Syste- matic Coleopterology of North America. Part. 1. — 1884, 1 br. in-8°. 174. Mac Leod (J.). — Recherches sur la structure et la significa- tion de l’appareil respiratoire des Arachnides. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°, avec 2 pl. 175. — Communication préliminaire relative à l’anatomie des Acariens. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°. 176. Sharp (D.). — Notice sur l’Hypocephalus armatus (traduite par A. Lameere). — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°. 177. Bolivar (J.). — Artropodos del Viage al Pacifico verificado de 1862 à 1865 por una comision de naturalistas enviada por el gobierno espaîiol. Insectos Neuropteros y Ortopteros. — Madrid, 1884, 1 vol. in-4o, avec 3 pl. 178. von Dalla Torre (C.-W.). — Bibliographia hymenopterolo- gica. — Leipzig, 26 pages. 179. Kerremans (Ch ). — Les Jeudis du docteur Kaferman. — Bruxelles, 1 vol. in-12. 180. Lichtenstein (J.). — La Flore des Aphidiens. — Montpellier, 1884, 1 br. in-8°. 181. Wytsman (P.). — Catalogue systématique des Passalides. — Gênes, 1884, 1 br. in-8°. 182. Fairmaire (L.). — Notes complémentaires sur le genre Cyrto- nus. — Madrid, 1883, 1 br. in-8°. 183. — Liste complémentaire des espèces du genre Timarcha. — Madrid, 1884, 1 br. in-8°. 184. — Histoire naturelle de France. XIe partie. Hémiptères (Punaises, Cigales, Pucerons, Cochenilles, etc.). — Paris, 1884, 1 vol. in-12, avec 9 pl. 185. des Gozis (M.). — Etude du groupe des Charançons Cionidæ (espèces françaises). — Paris, 1884, 1 br. in-8°. III. — Divers dons. a. — De M. H. Donckier de Donceel. 1. Lacordaire (Th.). — Histoire naturelle des Insectes. Généra des Coléoptères. Tome YI. — Paris, 1863, 1 vol. in-8°. b. — De M. Aug. Sallé. 2. de Chaudoir. — Essai monographique sur les Morionides. — Moscou, 1880, 1 br. in-8°. CCCLXXII IV. — Acquis sur le crédit voté par rassemblée générale du 26 décembre 1883. 1. Cistula entomologica. J, II, III (part. 26, 27). 2. Wiener entomologische Zeitung. Jahrg. I, II, III (H. 1 à 9). LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE 26 DÉCEMBRE 1884. Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. Les noms en caractères gras sont ceux des membres à vie. Membres effectifs. MM. Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de France, place des Palmiers, il, à Hyères (Var). — Coléoptères et Hyménoptères d’Europe. Albrecht (Paul), docteur en médecine et en philosophie, membre de diverses sociétés savantes, rue d’Isabelle, 38, à Bruxelles. — Entomologie générale. Allard (Ernest), membre de la Société entomologique de France, etc., rue Paradis- Poissonnière, 2, à Paris. — Coléoptères. Arnold (Léon), rue de Cologne, 71, à Schaerbeek. — Coléoptères. Bar (Constant), propriétaire à Cayenne (Guyane française). — Entomologie géné- rale, Lépidoptères. Becker (Léon), artiste peintre, rue Godecharles, 28, à Ixelles. — Arachnides. Bellier de la Chavignerie, membre de la Société archéologique d’Eure-et-Loir, des Sociétés entomologiqucs de Berlin, de Stettin, de France, d’Italie, etc., rue S'-Louis, 35, à Évreux (Eure). — Lépidoptères et Coléoptères d’Europe. Belon (frère M.-J.), de l’Ordre des Frères prêcheurs, professeur à l’École supérieure de théologie de Lyon, membre de la Société entomologique de France, etc., rue du Plat, 25, à Lyon. — Coléoptères. Berge (Albert), étudiant, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek. — Coléoptères (Buprestides) et Lépidoptères. Bivort (Arthur), banquier à Fleurus (province de Hainaut). — Entomologie géné- rale, Coléoptères. CCCLXXIV Bolivar y Urrutia (Ignacio), membre de diverses Sociétés savantes, Museo de Historia natural, calle de Alcala, H, à Madrid. — Coléoptères et Orthoptères d’Europe. Bonvouloir (vte Henri de), membre des Sociétés entomologiques de France, Londres, Berlin, Stettin, Vienne, Lyon et Suisse, boulevard S'-Germain, 215, à Paris. — Coléoptères. Bormans (Auguste de), rue Saint-Georges, 38, à Ixelles. — Orthoptères. Bourdon (Jules), docteur en sciences naturelles, place Saint-Pierre, 15, à Liège. — Coléoptères. Bourgeois (Jules), rue de l’Echiquier, 38, à Paris. — Coléoptères d’Europe, Mala- codermes exotiques. Brongniart (Ch.), officier d’Académie, membre de diverses Académies cl Sociétés savantes, préparateur de Zoologie à l’École supérieure de Pharmacie, rue Guy de la Brosse, 8, ii Paris. — Insectes fossiles. Candèze (E.), docteur en médecine, membre honoraire de la Société entomo- logique de France, membre de l’Académie royale de Belgique, etc., h Glain lez-Liége. — Entomologie générale, Coléoptères (Élatérides, Lamellicornes et Longicornes). Capronnier (J. -B.), artiste peintre, membre de la Société entomologique de France, rue Rogier, 251, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Lépi- doptères de Belgique et exotiques. Carvalho-Monteiro (Antonio-Augusto de), docteur en droit et en sciences natu- relles, rua do Alecrim,72 (Largo do Barao de Quintella), à Lisbonne. — Lépi- doptères. Cattersel (Joseph), étudiant, à Heyst-op-den-Bcrg (province d’Anvers). — Entomologie générale. Chicote del Riego (César), membre de la Société espagnole d’histoire naturelle, calle San-Bernardo, 41 principal, à Madrid. — Vésicanls, Hémiptères d’Europe. Chyzer (Dr Corneille), médecin en chef du Comitat de Zemplén, membre de l’Aca- démie hongroise, du Conseil sanilaire, chevalier de l’ordre de François- Joseph, etc., à Salor-Alja-Ujhely (Hongrie). — Arachnides. Clavareau (Camille), notaire à Noville-les-Bois, province de Namur. — Lépi- doptères de Belgique. Clemm (Frédéric), libraire, rue de l’Université, 24, à Gand. — Entomologie géné- rale. Cp.aven (Alfred), membre de diverses Sociétés scientifiques belges et anglaises 132, Cambridge Street, Warwick Square, SW, à Londres. — Entomologie générale, Crustacés. Créptn (François), directeur du Jardin botanique de l’État, secrétaire général de la Société royale de Botanique, membre de l’Académie royale de Belgique, rue de l’Esplanade, 8, à Bruxelles. — Entomologie générale. Crick (Ch.), docteur en médecine à Clermont (province de Namur), par Strée. — Entomologie générale, Coléoptères. Cuni Y Martorell (Miguel), membre de l'Académie des sciences de Barcelone, de la Société entomologique de France et de la Société espagnole d’Histoire naturelle, calle de Codols, 18, à Barcelone. — Insectes de Catalogne. CCCLXXV *De Lafontaine (Jules), conservateur des collections de l'Université, à Gand. — Coléoptères, Lépidoptères, Hyménoptères et Diptères. De Le Court (Henri), étudiant, rue du Trône, 113, à Ixelles. — Coléoptères. Desbrochers des Loges (J.), membre de la Société entomologique de France, à Ardentes, près Châleauroux (Indre). — Coléoptères européens, Curculionides européens et exotiques. Determe (Stanislas), étudiant, rue de la Paix, 31, à Ixelles. — Entomologie générale . Devaux (Jules), rue Pascale, 47, à Bruxelles. — Coléoptères et Diptères. Deyrolle (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France, faubourg Saint-Honoré, 191, à Paris. — Coléoptères, Lépidoptères exotiques. Dietz (François), rue de Vénus, 10, à Anvers. — Coléoptères (Staphylinides). Donckier de Donceel (Ch.), rentier, rue Mandeville, 128, à Liège. — Lépido- ptères. Donner (Ernest), rue de l’Industrie, 9, à Bruxelles. — Sériciculture. Donner (lord), membre de la Société entomologique de Londres, Grove Park, Warwick (Angleterre). — Coléoptères. Dubois (Alphonse), docteur en sciences naturelles, conservateur au Musée royal d’Histoire naturelle, à Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères. Dugès (Eugène), docteur en médecine à Guanajuato, Mexique. — Coléoptères. Dupont (E.), directeur du Musée royal d’Histoire naturelle, membre de l’Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Sociétés savantes, au Musée d’His- toire naturelle à Bruxelles. — Entomologie générale. Du Prf, (Gaston), docteur en médecine, rue du Pépin, 2, à Bruxelles. — Coléo- ptères. Duvivier (Antoine), Schuhstrasse, 31, II, à Stetlin. — Coléoptères (Staphylinides, Phytophages du globe). Egerickx (Martin), boulevard Gambetta, 3, à Alger et à Watermael. — Entomologie générale. Ehlers (G.), membre de plusieurs Sociétés savantes, Muralla del Mar, 27, 2°, à Carihagène (Espagne). — Coléoptères (Cicindélides et Carabiques). Emich (Gustave d’), secrétaire adjoint au Ministère royal hongrois du commerce, chevalier de plusieurs ordres et membre de plusieurs Sociétés savantes, à Pest (Hongrie). — Coléoptères. Engei.s (Ch.), contrôleur des contributions directes et accises de Dinanl, à Neffe- Anseremme, près Dinant. — Coléoptères. Everts (écuyer Ë.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l’École moyenne, Stationsweg, 79, à La Haye. — Coléoptères. Fleutiaux (Edmond), membre des Sociétés Entomologique de France et Française d’Entomologie, rue Malus, I, à Paris. — Coléoptères. ‘Fologne (Égide), architecte, membre de la Société malacologique de Belgique, rue de Namur, 12, à Bruxelles. — Lépidoptères d’Europe. ‘Fondu (Nicolas), contrôleur des contributions directes et accises, rue du Pro- grès, 331, à Schaerbeek. — Lépidoptères. Fontaine (César), membre delà Société royale de Botanique de Belgique, à Papi- gnies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépidoptères et Coléoptères. CCCLXXVI Fromont (Edmond), docteur en médecine, attaché aux steamers de la ligne d’Anvers à La Plata, avenue Brugmann, 80, à Forest lez-Bruxellcs. — Coléoptères; mœurs et métamorphoses. Fuisse aux (Georges de), étudiant, rue Blanche, 20, à Saint-Gilles lez-Bruxellos.— Coléoptères. Gadeau de Kerville (Henri), membre de la Société entomologique de France, secrétaire de la Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen, membre correspondant de la Société d’Études scientifiques d’Angers, etc., rue du Pont, 7, à Rouen. — Coléoptères (Coccinellides), Orthoptères, Névroptères, Myriapodes. Gallegos y Sardina (Ventura), médecin-chirurgien et professeur d’histoire natu- relle, membre de diverses sociétés savantes, h Mendoza (République Argentine). — Coléoptères. Girard (Maurice), docteur en sciences naturelles, professeur de sciences physiques et naturelles au Collège Rollin, membre de la Société entomologique de France, du Conseil de la Société zoologique d’Acclimatation, etc., rue Gay- Lussac, 28, à Paris. — Entomologie générale, anatomie, physiologie, insectes nuisibles et utiles, sériciculture. Giron (Alfred), conseiller à la Cour d'appel de Bruxelles, rue Goffart, 16, à Ixelles. — Lépidoptères. Gobert (Émile), docteur à Mont-de-Marsan, département des Landes (France). — Diptères, Coléoptères. Gonzalo y Goya (Angel), professeur d’histoire naturelle, plaza delà Verdura, 70, Salamanca (Espagne). — Entomologie générale. Gozis (Maurice des), membre de la Société entomologique de France, à Montluçon (Allier). — Coléoptères et Orthoptères. Grenier (A.-D.), membre de la Société entomologique de France, rue de Vaugi- rard, 65, à Paris. — Coléoptères de France. Hai.lez (Henri), docteur en médecine, à Binche (Hainaut). — Coléoptères. Heyden (Lucas von), capitaine en retrait^, Doctor philosophiæ honoris causa, chevalier des ordres de Saint-Jean et de la Croix de Fer de 2e classe, etc., second directeur de la Société d’Histoire naturelle de Senckenberg et membre de diverses sociétés entomologiques, Schlossstrasse, 54, h Bockenheim, près de Francfort-sur-le-Mein. — Insectes d’Europe de tous ordres, surtout Coléo- ptères. Heyi.aerts (F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Société entomolo- gique néerlandaise, Sint-Jan’ straat, A-503, h Breda (Brabant néerlandais). — Lépidoptères, Coléoptères. Horvath (Geyza de), docteur en médecine, directeur de la station phylloxérique, membre de diverses Sociétés savantes, Délibab-ucza, à Budapest (Hongrie). — Coléoptères et Hémiptères. •Jacobs (J. -Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxelles. — Hyménoptères, Diptères, Coléoptères. Jekel (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France; cabinet entomologique, rue de Dunkerque, 62, à Paris. — Coléoptères euro- péens et exotiques (Curculionides). CCCLXXVII Jonsson (J.-V.), candidat en philosophie, à Annestad (cercle de Chrislianslad), Suède. — Entomologie générale. Kerremans (Charles), lieutenant d’infanterie, rue du Lac, 58, à Ixelles. — Coléoptères (Buprestidcs, Lamellicornes, Cicindélides et Carabiqucs du globe). Koch (Carl-Ludwig), docteur en médecine, Strasse nacli Wohrd,3, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. Kokouyew (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères. Lacerda (Antonio de), membre de diverses sociétés savantes, à Bahia, Brésil. — Coléoptères. Lallemand (Amédée), candidat notaire, rue Berckmans, 12, à Saint-Gilles lez- Bruxelles. — Lépidoptères. Lamarche (Oscar), industriel, membre de la Société royale de Botanique, rue Lou- vrex, 70, à I.iége. — Lépidoptères (spécialement les Papilionides). Lameere (Auguste), étudiant, chaussée de Charleroi, 121, à Saint-Gilles lez- Bruxelles. — Entomologie générale, Longicornes. Lamotte (G.), docteur en droit, membre de la Société Royale de Botanique, h Navaugle, près Rochefort, province de Namur. — Coléoptères. Lansberge (G. van), ancien gouverneur général des Indes néerlandaises, membre de diverses Sociétés savantes, au château du Rees, Brummen, province de Gueldre (Pays-Bas). — Coléoptères, spécialement Lamellicornes. L’Arbalestrier (Aristide), directeur de l’Hôpital militaire, à Bruxelles. — Lépidoptères. Lecatte (Louis), rue Linnée, 79, à Saint-Josse-ten-Noode. — Lépidoptères. Lefèvre (Edouard), membre de la Société entomologique de France, rue du Bac, 112, à Paris. — Coléoptères, spécialement Clytrides. Lethierry (Lucien), membre delà Société entomologique de France, rue Blan- che, 16, à Saint-Maurice lez-Lille. — Coléoptères et Hémiptères. Lichtenstein (Jules), membre de la Société entomologique de France, membre correspondant de l’Académie des sciences de Madrid , à la Lironde, près Montpellier (Hérault). — Entomologie générale et appliquée, Hyménoptères. Lif.nard (Valère), préparateur d’anatomie comparée à la Faculté des sciences, boulevard des Hospices, 228, à Gand. — Entomologie générale; anatomie et physiologie comparées; Tipulaires. Lintner (J. -A.), entomologiste de l’État da New-York, à Albany (États-Unis). — Entomologie générale et appliquée. Looz-Corswarem (prince Guillaume de), au château d’Ahin, près Huy. — Lépi- doptères. Mabille (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomolo- gique de France, rue du Cardinal Lemoine, 75, à Paris. — Lépidoptères. Mac Leod (Jules), docteur en sciences naturelles, préparateur k l’Université de Gand, Pêcherie, 45, k Gand. — Anatomie, Crustacés et Arachnides. Mai.pertuis (Lucien), étudiant, rue du Poinçon, 39, k Bruxelles. — Coléoptères (Cicindélides et Carabides). Maréchal (Jules), instituteur communal k Méry, commune de TilfF (province de Liège). — Entomologie générale. CCCLXXVIII Maurissen (A. -H.), membre de la Société entomologique néerlandaise, rue de Tongres, à Maestricht. — Insectes d’Europe. Mazarredo (Carlos de), ingénieur forestier, calle del Almiranle, 2 cuadruplicado, 2° izquierda, à Madrid. — Entomologie générale. Mélise (Louis), employé au ministère de l'instruction publique, rue Faider, 16, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères. Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse et de France, à Wohlen (canton d’Argovie, Suisse). — Coléoptères (Carabides et Buprestidcs). Michels (Louis), naturaliste, Galerie du Roi, 19, à Bruxelles. — Entomologie générale. Miedel (Joseph), membre de la Société entomologique de France, rue Lai- resse, 105, à Liège. — Coléoptères. Moerenhout (Victor), à Comblain-au-Pont, province de Liège. — Hyménoptères. Mouri.on (Michel), docteur agrégé à la faculté des sciences de l’Université de Bruxelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle, membre corres- pondant de l’Académie royale de Belgique, rue Belliard, 107, à lxelles. — Entomologie générale. Nilis (V.), docteur en médecine, médecin de bataillon au 2e de ligne, à Vivi (Congo), ou aux soins de M. Delcommune, à Borna (Congo). — Entomologie générale, Névroptères. Oberthur (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 29, à Rennes (département d’Ille- et-Vilaine, France). — Lépidoptères. Oberthur (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-Vilaine, France). — Coléoptères. Odier (James), banquier, rue de la Cité, 24, à Genève. — Coléoptères. Olivier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, aux Ramillons, près Moulins (Allier). — Coléoptères. Paternotte (L.), rue Alphonse Vandenpecreboom, 23, à Molenbeek-Saint-Jean. — Coléoptères. Paulino de Oliyeira (Manoël), membre de la Société entomol. de France, etc., professeur à l’Université deCoïmbre(Porlugal). — Coléoptères et Lépidoptères. Pfaff (Ernest), directeur de l’Usine de Corphalie, près Huy. — Coléoptères d’Europe. Pierret (Emile), industriel à Vilvorde. — Hémiptèrcs-Hétéroptères. Plateau (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoologiques, pro- fesseur de zoologie à l'Université de Gand, membre de l’Académie royale de Belgique, boulevard du Jardin Zoologique, 64, à Gand. — Entomologie générale, anatomie et physiologie, Crustacés, Myriapodes. Preudhomme de Borre (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, conser- vateur-secrétaire du Musée royal d'Histoire naturelle, rue de Dublin, 19, à lxelles. — Entomologie générale, géographie entomologique, Coléoptères. Pl'LS (Jacques), membre des Sociétés entomologiques de France, de Berlin, etc., pharmacien, place de la Calandre, 6, à Gand. — Diptères, Hyménoptères. CCCLXXIX Puton (Auguste), docteur en médecine, membre de la Société entomologique de France, à Remiremont (Vosges). — Coléoptères, Hémiptères, Hyménoptères. Ragusa (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères. Remy (Jules), directeur de l’Hospice des Enfants assistés, rue du Marais, à Bruxelles. — Coléoptères. Renard (abbé Alphonse), conservateur au Musée royal d’histoire naturelle, membre correspondant de l'Académie royale de Belgique, membre de la Société bidge de Microscopie, etc., avenue Brugmann, 426, à Uccle, près Bruxelles. — Micrographie entomologique. Reuter (O.-M.), professeur agrégé ’a l’Université d’Helsingfors, membre de diverses Sociétés savantes, Fredsgatan, 4, à Helsingfors (Finlande). — Hémiptères. Richard (Félix), chaussée de Tervueren, 36, à Etterbeek. — Coléoptères. "Roelofs (W.), artiste peintre, chaussée de Haecht, 218, h Schaerbeek. — Coléo- ptères (Curculionides). Rolin (Paul), étudiant, avenue de la Toison d’Or, 67, ù Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères. "Sauveur (Jules), secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. — Faune entomologique de Bel- gique. Scott (Robert), Miller Street, h Richmond (Victoria, Australie). — Coléoptères (spé- cialement Curculionides, Anthribides, Brenthides, Bruchides et Scolytides). Sédillot (Maurice), avocat, membre de la Société entomologique de France, rue de l’Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères. ‘Selys-Longchamps (baron Edmond de), sénateur, membre de l’Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés savantes, Président d’honneur de la Société, boulevard de la Sauvcnièrc, 34, à Liège. — Névroptèrcs (principalement Odonates) et Lépidoptères d’Europe. Sharp (David), membre de plusieurs Sociétés savantes, h Bleckley, Shirley Warren, Southampton (Angleterre). — Coléoptères. Simon (Eugène), membre de la Société entomologique de France, etc., Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 56, à Paris. — Entomologie générale, Arach- nides. Simson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères. Smith, docteur en médecine, rue de la Révolution, 15, à Bruxelles. — Entomo- logie générale. Spangberg (Jacob), docteur en philosophie, professeur agrégé à l’Université, membre des Sociétés entomologiques de France, Stettin et Suisse, à Upsal (Suède). — Hémiptères, Lépidoptères et Névroptères. Staudinger (Dr Otto), Blasewilz, près Dresde (Saxe). — Lépidoptères d’Europe. Teiruinck (J.), professeur de mathématiques et de sciences naturelles aux Écoles normales de Bruxelles, rue Saint-Joseph, 18, à Molcnbeek-Saint-Jean. — Entomologie générale. Thirot (Édouard), chef de bureau à l’administration communale de Schaerbeek, rue de l’Orient, 19, à Etterbeek. — Lépidoptères et Coléoptères. CCCLXXX Thiroux (Eugène), membre de la Société royale Linnéenne, boulevard de la Senne, 101 , à Bruxelles. — Insectes nuisibles ou utiles à la culture. Tournier (Henri), membre de la Société entomologique de France, villa Tour- nier, à l’eney, près Genève. — Coléoptères. Trieu de Terdonck (Joseph du), étudiant, rue du Poivre, 2, à Malines. — Coléo- ptères (Carabiques, Rhynchophores), Lépidoptères (genre Vanessa). Troostembergh (Max de), place Saint-Jacques, 22, à Louvain. — Coléoptères. Van Beneden (Édouard), docteur en sciences naturelles, membre de l'Académie royale de Belgique, professeur de zoologie et d’anatomie comparée à l’Uni- versité de Liège, rue des Augustins, 43, à Liège. — Entomologie générale, biologie, embryogénie, Crustacés et Annélides. Vanden Branden (Constant), étudiant, à Charleroi. — Coléoptères. Vanberkindere (Marcel), étudiant, rue de Livourne, 64, à Ixclles. — Coléoptères (Lamellicornes). Vandernoot (Louis), instituteur communal, rue Marcq, 1, à Bruxelles. — Coléo- ptères . Van Nerom (Prosper), étudiant en droit, rue Saint-Guidon, 64, à Anderlecbt. — Insectes utiles et nuisibles à l’agriculture. Van Riemsdijk (H.-M.-D.), docteur en philosophie, inspecteur de l’enseignement, îi Fort de Kock (Sumatra)., — Lépidoptères de Sumatra. Van Rossen (Albert), ingénieur civil des mines, rue Malibran, 45, à Ixelles. — Coléoptères (Carabides, Chrysomélides). Van Segvelt (Edmond), pharmacien, membre de la Société royale de Botanique, boulevard des Arbalétriers, 442, à Malines. — Entomologie générale, mœurs des insectes, galles et gallicoles, genre Donacia, Lépidoptères. Van Tricht (Rév. P. Victor), professeur de sciences naturelles à l’Institut Saint- Ignace, à Anvers. — Entomologie générale. Vaux (Benoît-Adolphe de), ingénieur, rue des Anges, 45, à Liège. — Lépido- ptères d’Europe. Verdiani-Bandi (Luigi), membre des Sociétés entomologiques d’Italie et de France, via Ricasoli, 52, à Sienne (Italie). — Coléoptères. Vernieuwe (Télesphore), employé au Ministère de l’Agriculture et des Travaux publics, rue de la Ruche, 50, à Schaerbeek. — Entomologie générale. Weinmann (Rodolphe), industriel, rue Berckmans, 36, à Saint-Gilles lez-Bruxelles, — Lépidoptères d’Europe, Lycénides européens et exotiques. Weyers (Joseph-Léopold), membre de diverses Sociétés savantes, à Padang (Sumatra), et rue Joseph II, 35, à Bruxelles. — Coléoptères (Bupres- tides). Willain (D.), instituteur communal et géomètre juré à Trivières, près Bracque- gnies (Hainaut.) — Entomologie générale, Coléoptères. Willems (Albert), rue du Persil, 48\ à Bruges. — Coléoptères et Lépido- CCCLXXXI Membres honoraires. MM. Burmeister (Herm.), directeur du Musée public d’Histoire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Buenos-Ayres . Dohrn (C.-A.), président de la Société entomologique de Stettin, etc., Linden- strasse, 22, à Stettin (Prusse). Fairmaire (Léon), membre des Sociétés cntomologiques de France, de Stettin et de Berlin, d Histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoologique et botanique de Vienne, et royale d'Edimbourg, licencié en droit, rue du Bac, 94, à Paris. Hagen (Herman-Auguste), docteur à l’Université de Cambridge, État de Massa- chussets (États-Unis de l’Amérique du Nord). Harold (baron Edgar von), membre de diverses Sociétés savantes, Barerstrasse, 56, h Munich. Kraatz (G.), docteur en philosophie, président de la Société entomologique d’Allemagne, membre honoraire de diverses Sociétés cntomologiques. Lin. strasse, 28, W, à Berlin. Mac Lachlan (Robert), membre des Sociétés Royale, Linnéenne et Entomologique de Londres, etc., Wcstview, Clarendon Road, Lewisham, SE, London. Miluère (Pierre), membre de la Société entomologique de France, villa des Pha- lènes, à Cannes (Alpes-Maritimes). Osten-Sacken (baron Ch. -R.), membre du corps diplomatique de Russie, etc., Maison Mai, Wredeplatz, à Heidelberg. Saussure (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24, à Genève. Staixton (H. -T.), membre de la Société entomologique de Londres, etc., Mounts- field, Lewisham, SE, London. Westwood (John-Obadiah), président d'honneur de la Société Entomologique de Londres, membre de diverses Sociétés savantes, professeur de zoologie à l’Université, Walton Manor, à Oxford. Membres correspondants. MM. Gobànz (Joseph), docteur, inspecteur de l’enseignement primaire à Klagenfurt (Carinthie). Kôppen (Fr. -Th.), employé au ministère, Grande Morskaya, 21, à S'-Pétersbourg. Marseul (abbé S. -A. de), membre de diverses Sociétés savantes, boulevard Pereire, 211 (porte Maillot), Ternes, h Paris. Packard (D1 A. -S.), professeur de zoologie et de géologie, Bronn Universitv, Pro- vidence, Rhode-Island (États-Unis). Pallandt (baron Henri de), Oranje slraat, 4, à La Haye. Perez Arcas (Laureano), professeur de zoologie h l’Université, membre de l’Aca- démie royale des sciences, calle de las Huertas, 14, h Madrid. Rogexhofer (Aloïs), conservateur au Musée impérial d’Histoire naturelle de Vienne, secrétaire de la Soc. Imp. et R. Zoolog.-Botan., Josefstadterstrasse, 19, à Vienne. Scudder (Samuel), bibliothécaire adjoint au Harvard College, il Cambridge, Mas- sachussets (États-Unis de l’Amérique du Nord). W AS'NALES DF, LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXVIII, CCCLXXXII Membres associés. MM. Barlet (Émile), étudiant, rue Régnier, 16, à Liège. — Lépidoptères de Belgique. Candèze (Léon), étudiant, k Glain, près Liège. — Lépidoptères, spécialement Bombycides. Carion (François), étudiant, rue Linnée, TT, U Saint-Josse-len-Noode. — Entomo logie générale . CedySenaar (Pierre-Gustave), professeur à l’école normale de Huy, k Statte, près. Huy. — Entomologie générale. Coton (A.), professeur k l’athénée royal, k Dinant. — Entomologie générale. De Glain (Paul), étudiant, rue Godecharles, 14, k belles. — Coléoptères. Degoüve de Nuncques (William), élève architecte, Petite rue de la Concorde, 14, k Ixelles. — Entomologie générale. Demoor (J.), étudiant, chaussée Saint-Pierre, 225, à Etlerbeek. — Coléoptères. De Raeck (Léon), étudiant, avenue d’Auderghrm, 215, k Etlerbeek. — Coléoptères et Lépidoptères. Ducarme (Aimé), professeur k l’école moyenne de Thuin (Hainaut). — Entomo- logie générale. Engelmann (Paul), instituteur k l’école moyenne de Huy. — Entomologie générale. Kraus (Mathias), instituteur communal, rue d’Arlon, k Luxembourg. — Entomo- logie générale. Meunier (Fernand), étudiant, nie Berckmans, 93, k Saint-Gilles. — Entomologie générale, Lépidoptères, Coléoptères. Pützeys (Silvère), étudiant, rue des Champs-Elysées, 31, k belles. — Coléoptères. Robie (François), instituteur communal, président de l’Union agricole et horticole de Forest et du Cercle pédagogique de Bruxelles, k Forcst, près Bruxelles. — Entomologie générale. Schamberger (Pierre), attaché à l’athénée royal, rue de l’Agneau, 10, k Anvers. — Entomologie générale. Siquet (Jean-Michel), instituteur k l’école moyenne de Huy. — Entomologie géné- rale. Van Bever (Alfred), étudiant, rue Léopold, Tl, k Malines. — Coléoptères. Van der Hart (Maurice), étudiant, boulevard du Hainaut, 56, k Bruxelles. — Entomologie générale. Vandervelde (Paul), étudiant, rue du Prince-Royal, T2, k belles. — Coléoptères. Membres décédés. MM. Chevroi.at (Auguste), k Paris (membre effectif). Finez (Jules), k Douzies, près Maubeuge (membre effectif). Le Comte (Théophile), k Lessines (membre effectif). Mors (Louis), à Paris (membre effectif et fondateur). Saunders (sir Sidney Smith), k Londres (membre effectif). ORGANISATION ADMINISTRATIVE POUR L’ANNÉE SOCIALE 1SS4. Conseil d’administration. MM. de Selys-Longchamps, président. Weinmann, vice-président . Preudhomme de Borre, secrétaire et bibliothécaire . Fologne, trésorier . Capronnier. Lallemand, secrétaire-adjoint . Roelofs. Commission de vérification des comptes. MM. Fondu. Kerremans. Mélise. Commission de surveillance des collections. MM. de Selys-Longchamps, président . Jacobs. Roelofs. TABLE DES COMPTES-RENDUS Séance du 5 janvier 1884 (Description de deux espèces nouvelles de Gomphines orien- tales. — M. Mac Lachlan.) (Diagnose d’un nouveau Macroyomphus . — M. de Selys- Longchamps.) (Note sur les Gloméridcs de la Belgique. — M. Preudhomine de Borrej, avec 2 figures. (Tent'irédines , Céphides et Siricides des environs de Bruxelles, avec nom et. description de quelques espèces des genres Btennocampa Hartig, Nemalus Jurine, Cephus Latr. et Plijllœcus Newman, dénommées par feu le professeur Wesmael. — M. Jacobs.) (Observations svnonymiques et autres relatives à des Psvchides, avec description de novœ species. — M. Heylaerls.) (Description de deux Bombycides exotiques nouvelles. — M. Heylaerls.) (Sur un ouvrage de don A. Nunez Ortega : Apuntes historicos sobre el cultivo de la seda en Mexico. — M . Preudbomme de Borre.) (Note relative au mémoire de D. A. Nunez Ortega sur la sériciculture mexicaine. — M. Donner.) (Sur la Cicindela marilima Dejean et la variété maritima de la Cicindela hjbrida L. — MM. Weyers et Preudhomme de Borre.) Séance du 2 février 1884 (Descriptions de Coléoptères recueillis par le baron Bon- naire en Algérie. — M. Fairmaire.) (Diagnoses de Coléoptères de l’Afrique orientale. — M. Fair- maire.) (Notes on the nomenclature of New Zealand Lucanidæ. — M. Sharp.) (Seconde note sur l’identité de YErionispa Badeni Chap. et du Pytheus pulcherrimus Pasc. — M. Lameere.) (Observations faites pendant un voyage le long de la côte orientale de l’Amérique du Sud. — M. Fromont.) Pages . V LVII CCCLXXXVI Séance du 1" mars 1884 (Les Psychides de la Hollande et de la Belgique. — M. Hey- laerts.) (Notes synonymiques relatives à des Psychides. — M. Hey- laerts . ) (Description d’un genre nouveau et d’une espèce nouvelle appartenant aux Cossina H. -S. — M. Hevlaerts), avec 1 figure. (Labedera Staudingeri n. sp. — M. Heylaerts.) (Le fourreau, la chrysalide du mâle et la femelle de l’Animula dichroa H.-S. — M. Heylaerts.) (Fourreau inédit et chenille de Psychide de l’Afrique méridio- nale. Eumetal Zelleri m. — M. Heylaerts.) (Danaïs Chrysippus L. var. Vigelii m. — M. Heylaerts.) (Quatre espèces nouvelles de Psychides de la République Argentine, par M. Weyenberg. — M. Heylaerts.) (Psychide nouvelle de l’Amérique septentrionale. — M. Hey- laerts.) (Observations sur les Orthoptères d’Europe et du bassin de la Méditerranée, et description de cinq espèces nouvelles. — M. Bolivar.) (Some observations on Hypocephalus armatus. — M. Sharp.) (Premier supplément aux Tenthrédines, Céphides et Siricides des environs de Bruxelles. — M. Jacobs.) (Anomalies dans les nervulations des ailes chez deux Hymé- noptères. — M. Jacobs), avec 3 figures. (Note sur les Hémiptères du Haut-Balkan et de la Dobroudja. — M. de Horvalh.) i Description de Coléoptères nouveaux du Maroc. — M. Fair- maire.) (Diagnoses de Coléoptères de l’Afrique orientale (suite). — M. Fairmaire.) (Types de Boisduval et espèces rares de la collection de Papi- lionides du .Musée Royal de Belgique. — M. Preudhomme de Borre . ) (Hémiptères nouveaux pour la Faune belge. — M. Lelhierry.) (Les genres Cylindrogaster Fauvel et Sphingnotus Fairmaire faisant double emploi avec les genres Cylindrogaster Stâl et Sphingnotus Ficber. — M. de Bormans.) Séance du 5 avril 1884 (Description de quelques Phytophages nouveaux. — M. Du- vivier ) (Description de quelques Arachnides des genres MilliaE. S. et Zimiris E . S. — M. Simon.) Pages. LXXXIX CXXIX CCCLXXXVIl (Diagnoses de Coléoptères de l’Afrique orientale (suite). — M. Fairmaire.) (Note synonymique : Psychoglene basinigra Feld. = t Ani- mula dimidiata Heyl. — M. Heylaerts.) (La chenille de F Œcophorci flavifrontella Hübn. — M. Hey- laerts.) (Errata relatifs à la Romanoffia imperialis. — M. Heylaerts), avec 1 figure. (Nouveaux cas de larves d’OEstrides d’Amérique dans le corps de l’homme, observés en Europe. — M. Jacobs.) (Phytophages recueillis par M. le DrEdm. Fromont dans le Brésil et la Plata en 1883. — MM. H. Donckier de Donceel, Lefèvre et Duvivier.) (Lettre relative aux excès dans les changements de noms. — M. Puton.) Séance du 3 mai 1884 (Description d’un Coléoptère nouveau du Chili. — M. Delon.) (A propos de la lettre de M. Puton. — M. Kerremans.) (De la validité spécifique des Gyrinus colymbus Er., distinc- tus Aubé, caspius Ménétriés, libanus Aubé et Suffriani Scriba. — M. Preudhommede Borre.) (Monstruosité observée chez vnCarabus auratus. — M. Preud- homme de Borre.) (Note sur l’élevage des larves de Longicornes et autres xylophages. — M. Fromont.) (Note sur les mœurs du Prionus coriarius. — M. Fromont.) (Monstruosité observée chez un Arornia moschata. — M. La- mccre), avec 1 figure. (Note sur les Orthoptères recueillis par M. Weyers à Aguilas, province de Murcie (Espagne). — M. de Bormans.) (Anomalie observée chez la variété confluens du Polyomma- tus Hippothoe. — M. Van Segvelt.) Séance du 7 juin 1884 (Descriptions de Lépidoptères exotiques. — M. Mabille.) (Note sur quelques espèces du genre Cartodere Thoms. — M. Belon.) (Description de quatre genres nouveaux et de plusieurs espèces nouvelles de Coléoptères de la famille des Eumoi- pides. — M. Lefèvre.) (Buprestides recueillis en Espagne par M. Weyers. — M. Kerremans.) (Longicornes recueillis en Espagne par M. Weyers. — M. Lameere.) Pages . CLXI CLXXXIV CCCLXXXVIII (Chrysomélides recueillis en Espagne par M. Weyers. — M. II. Donckier de Donceel.) (Remarques psychidologiques. — M. Heylaerts.) (Description d’une nouvelle espèce de Fsvchide des États- Unis de l’Amérique septentrionale. — M. Heylaerts.) Sur deux excursions à Calmplhout et sur l’excursion de la Société à Arlon. — M. Preudhomme deBorre.) Séance du 5 juillet 1884 (Sur un petit groupe de Corticaria propres à la Nouvelle- Zélande. — M. Delon.) (Notes synonymiques sur quelques Lathridiidæ de la Nouvelle- Zélande. — M. Belou.) (Sur un Metophthalmus de la Nouvelle-Zélande. — M. Delon.) (Note sur le groupe des Diolenii (famille des Atlidæ) et descrip- tions d'espèces nouvelles. — M. Simon.) (Note sur les Arachnides recueillis par M. Weyers à Aguilas, province de Murcie — M. Simon.) (Appréciation d’ouvrages sur les Lépidoptères. — M. Hey- lacrts.) (Anomalies chez un Syrphus ribcsii Q. — M. Jacobs), avec 1 figure. (\nomalies chez un Carabus auratus. — ■ M. Preudhomme de Borre.) Séance du 2 août 1884 (Note sur les Julides de la Belgique. — M. Pivudhomme de Borre. ) (Description d'une espèce nouvelle du genre Julus. — M. Latzel), avec 1 figure. (Note sur l’ Hijpocephalus annatus. — M. Sharp, trad. par M. Lameere.) (OEdémérides recueillis en Portugal et au Maroc par feu C. Van Volxem, déterminés par M. Fl. Baudi. — M. II Donckier de Donceel.) (Crypt.océphalides recueillis au Brésil et à La Plata par feu C. Van Volxem, déterminés par M. G. Tappes. — M. H. Donckier de Donceel.) (Cryptocéphalides recueillis en Portugal et au Maroc par feu G. Van Volxem. — M. H. Donckier de Donceel ) (Description d’un Cryptocéphale nouveau d’Arabie. — M. Tappes), avec i figure. (Liste des Hémiptères trouvés à Aguilas (Espagne) par M. Weyers. — M. Lethierry.) Pages. CCXV CCXLI CCCLXXXIX (Hémiptères nouveaux pour la faune belge, ou dont la localité n’a pas encore été précisée. — M. Lelhierry.) (Sur deux Crustacés recueillis en 1883 dans l’ile de Chypre par M. Julien Deby. — M. Plateau.) (Note sur des Crustacés et des Myriapodes recueillis par M. Wevers aux environs d’Aguilas(sud-ouesldeCarthagène), Espagne. — M. Plateau.) Séance du 6 septembre 1884 (Note sur Y Hypocephalus armalus. — M. Lameere), avec -3 figures . (Sur la Cicindelarnaritima. — M. Dietz.) (Note sur quelques Odonates. — M. de Bormans.) (Note nécrologique sur le Dr Arn. Fœrster. — M. Van Segvelt . ) (Sur une deuxième génération de Y Acronycta Psi et sur un exemplaire non caudé de la variété Eleus du Polyommatus Phlæas. — Van Segvelt.) (Description de cinq espèces nouvelles de Phytophages. — M . Lefèvre . ) (Eormicides recueillies à Aguilas par M. Weyers. — M. Ern. André.) (Revendication de priorité de l’explication du vol apparent des araignées. — M. Dugès.) (Catalogue des Arachnides de Belgique. Cinquième partie. — M. Becker.) Séance du 4 octobre 1884 (Quelques Diptères exotiques. — M. van der Wulp), avec 3 figures. (Description d’une nouvelle famille de l’ordre des Araneæ (Bradystichidæ). — M. Simon.) (Description d’une espèce nouvelle du genre Cryptothele L. Koch. — M. Simon.) (Note synonymique sur les genres Prodidomus Hentz et Miltia E. Simon. — M. Simon.) (Liste des Brenthides décrits postérieurement au catalogue de MM. Gemminger et von Harold. — M. H. Donckier de Üonceel.) (Description de quelques Phytophages nouveaux et notes rec- tificatives. — M Duvivier.) (Longicornes capturés aux États-Unis par le Dr E. l'romont, — M. Lameere.) Pages . CCLXIII CCLXXXVII cccxc Séance du 8 novembre 1884 (Liste des Anthribides décrits postérieurement au catalogue de MM. Gemminger et von Harold. — M. H. Donckier de Donceel.) (Sur la liqueur de Wickershcimcr. — M. Kerremans.) (Lettre écrite de Sumatra. — M. Wevcrs.) (Les premières chasses de M. Weyers à Sumatra — M. Candèze.) (Lépidoptères récoltés par M. Weyers à Sumatra, à Fort de Kock, etc. — M. Lamarche.) Séance du 6 décembre 1884 (Diagnoses de Coléoptères de l’Afrique orientale. — M. Fair- ' maire.) Assemblée générale du 26 décembre 1884 Ouvrages reçus pour la bibliothèque de la Société, du 1er décembre 1883 au 30 novembre 1884 : Dons des auteurs Divers dons Acquis sur le crédit voté par rassemblée générale du 26 décembre 1883 Liste des membres de la Société Organisation administrative en 1884 Table des comptes-rendus Pages . CCXXI1I CCCXLIII CCCXLIX CCCLIX CCCLXXl CCCLXXII CCCLXXIII CCCLXXXII1 CCCLXXXV Annales de la Société Enloniologique de Belgique, TomeXXVnL.Pl l Faq Dugês ad nat de/. LUJi G Severegns. BraxcUcs 2 ce I Métamorphoses de la Leptmotarsa undecimlmeata II. Métamorphoses du Tropisternus lateralis Annales de la Société Entanwbgujue de Belgique ToineXXVM.Fl.il. Eug Dvujes. ad nul ciel IilA . G Siveriyns, Bruxelles . Métamorphoses du Maïlodon angustatum