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Car ils jugent assez bien le débat qui s’est élevé entre ce physiologiste américain et le naturaliste assez osé pour s'attaquer aux théories hasar- deuses, mais assez philosophe pour:ne jamais se permettre de nier, purement et simplement, des Its qu'il n’a pas observés. On lit (p. 310-311, de l'édition de 1865) : «Il ne faut jamais croire qu'il suffise de nier des faits positifs au nom de faits négatifs plus nombreux, aut vice versa. Des faits négatifs, quelque nombreux qu'ils soient, ne détruisent jamais un seul fait positif. C’est pourquoi la négation pure et simple n'est point de la critique, et, en science, ce procédé doit être repoussé d’ une manière LEE lue, parce que jamais la science ne se constitue par des négations. | ANN. SG. NAT, ZOOL. XVII, À 2 C. VIGUIER. « En résumé, 1l faut être convaincu que les faits négatifs ont leur déterminisme comme les faits positifs. Nous avons posé en principe que toutes les expériences sont bonnes dans le déterminisme de leurs conditions respectives ; c’est dans la recherche des conditions de chacun de ces détermi- nismes que gît précisément l’enseignement qui doit nous donner les lois du phénomène, puisque par là nous connais- sons les conditions de son existence et de sa non-existence. » Lorsque GRrE&ErFF [26] eût signalé, en 1876, la parthéno- génèse naturelle (jusqu'au stade gastrula) de l’Asterias rubens, son observation demeura isolée pendant quatorze ans; malgré le nombre des observateurs, dont quelques-uns de premier ordre, qui étudiaient les phénomènes de la fécon- dation et du développement sur les œufs d’Echinodermes. Cependant, dès 1877, O. HerTwIG avait essayé de revoir le phénomène. « Mir ist es trotz vielfach variirier Versuche nicht gelungen GreEErr’s Angaben bestätigt zu finden » (28, p. 167]. Mais ce n’est qu'en 1890 [29, p. 306] que ce même savant pul confirmer, pour l’Asterias glaciahs, le fait observé par Greërr, et dont il ne s'était pas permis de douter, quoique For n’eût également obtenu que des résul- tats négatifs. Encore n’obtint-1l que des segmentations irré- gulières, et quelques blastula « Ziemlich » normales. En 1900, outre un cas d’hermaproditisme alors (11 mai) inconnu chez les Oursins, mais qui fut signalé chez une autre espèce, par GrARD [20] avant la publication de mes notes, jobservai la parthénogénèse chez 3 espèces d’Oursins, appartenant à 3 genres différents. Ces notes n'avaient pas plus tôt paru que LægB s’empressait de déclarer que le fait était impossible, et que, pour qu'on pût l’admettre, il faudrait admettre aussi que la constitution de l'eau de mer à Alger différe de celle du reste du monde ! Il est assez piquant de voir Læs tenir en mince estime mes facultés d’observateur. | Jusqu'au moment où je commis le crime de m'occuper à VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. J mon tour de la parthénogénèse des Oursins, je n'avais revu qu'une seule des questions qui eurent l’heureuse fortune d'attirer l'attention de cet homme impeccable. Or, mes observations en désaccord avec les assertions formelles et répétées de Groou et LæsB {25}, et ruinant abso- Jument la théorie qu'ils s'étaient naturellement empressés d'édifier, viennent après dix ans, d’être entièrement con- firmées par Fizarowa [19]. Etant donné le nombre de ceux qui s'occupent aujourd’hui de la parthénogénèse, j'ai bon espoir qu'il ne faudra pas attendre autant pour voir confirmer aussi l'exactitude rigou- reuse des faits que j'ai revus pendant trois années consé- cutives (1). J'ai poursuivi, en effet, au printemps de cette année, les études sur la parthénogénèse des Qursins qui ont déjà fait l'objet de mes deux notes des comptes rendus des 2 et 9 juillet 1900, et d’un mémoire, paru en 1901 dans les Annales des Sciences naturelles [66], à peu près en même temps que deux autres notes [67-68] des 10 juin et 13 juil- let 1901. Les principaux résultats de mes observations de 1902 ont été très sommairement exposés dans mes notes des 7 et 21 juillet. Celles-e1 étaient déjà envoyées, lorsque Je reçus le fasci- cule de mai des Arch. f. Entwick. mech. où: se trouve une note de six pages de J. Læs |43] : Ueber Methoden und (1) Comme les larves d'Echinodermes sont assez souvent influencées par la lumière, à peu près de même que certains Nauplius de Cirripèdes, et que Derace en parle [15, p. 234], je reviendrai plus loin sur cette question. Pour le moment, je me borne à faire remarquer que les indications héliotropiques + ou héliotropiques — portées sur quelques-uns de mes tableaux de culture, ne signifient pas autre chose que ceci : les larves se rassemblent du côté éclairé, ou du côté opposé. FiLATOWA, qui a certainement lu avec attention ma note [63], aurait dû signaler que je n’employais le terme héliotropisme que parce qu'il l'avait été par Groom et Los, que je critiquais. Je trouvé, en effet, ce terme mal choisi, et, comme on le verra plus loin, j'approuve les critiques de Wasmaxx [73]; mais je n'ai pas d’autre terme à ma disposition; et j'aime peu à créer des néologismes qui, le plus souvent, deviennent de ces « mots épaves » dont Rabelais nous dit avec raison qu'il les faut éviter « en pareille diligence que les patrons des navires évitent les rochers de mer ». 4 C. VIGUIER. Fehlerquellen der Versuche über künstlhche Parthenogenese. L'auteur qui, dans son mémoire de janvier 1901 [41 avait traité avec un suprême dédain mes notes de 1900, ne parle pas dans ce travail, daté du mois d'octobre 1904, de mes publications (parues en juin et juillet), que je lui avais aussitôt adressées, ainsi qu'aux autres naturalistes s'occu- pant du sujet. Je dois donc en conclure que, pour lui, la parthénogénèse naturelle des Oursins n'existe pas. Seulement, comme elle existe en réalité, el que ce n'est pas l'opinion personnelle de Læg et de ses élèves qui peut changer quelque chose à cela, j'ai cru intéressant d'examiner quelles causes pou- vaient influer sur le phénomène. Dans ma note [67|, je disais : « Si, comme il est probable, la température joue un rôle dans le déterminisme parthénogénétique de l'œuf, c'est, comme on pouvait s’y attendre, pendant la matura- tion de l’œuf, avant qu'il soit pondu, et non après. » | Le présent mémoire montre combien cette opinion était justifiée. | J. Læs [43] dit : « Ein zweiter Umstand, der bei diesen Versuche vielleicht eine Rolle spielt ist die Temperatur. » Il ne s'agit ici que de la parthénogénèse expérimentale; et Las cite à à l'appui Wilson et Doncaster, mais se garde de parler de moi. | Ceux qui ne partagent pas ses idées du moment — caril en change fréquemment, ce qui est, je le reconnais, le droit de tout savant — ne sont point dignes de son attention ; et par définition, leurs travaux ne sauraient être tenus, même provisoirement, pour exacts. Comme je le disais, dans ma note [68], ces procédés de discussion me semblent aussi peu scientifiques que peu courtois; et, bien qu'obligé de relever assez vivement ses critiques, j'ai gardé (p. 130 de mon oo [66] la plus DnIPle réserve sur fout ce que je n'avais pas observé: et j'ai dit formellement :| « Pour les expériences de ss — sans vouloir, bien RER les contester en fait ne VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. d je révoque en doute leur interprétation ; et le présent tra- vail me semble de nature à faire réfléchir ceux qui ne s'em- bâllent pas sur les théories, et recherchent loujours le contrôle de l'expérience. Il se peut que les faits observés par Læg soient exacts, pour les animaux et dans les con- ditions où il à opéré; mais ils ne le sont certainement pas pour les sujets que J'ai pu Jusqu'ici mettre en expé- rience.. «Ces expériences ont été conduites aussi rigoureusement que celles de Lær; et, par conséquent, jusqu'à ce que de nouvelles recherches aient été faites, le sujet reste à l'étude et la question ne saurait être considérée comme tranchée. » Après avoir réfuté les objections tirées d’une fécondation involontaire des œufs témoins, et critiqué l'emploi absolu- ment nuisible de l’eau douce, je concluais seulement [68] que les types examinés par Lœg et les miens réagissaient différemment. On ne saurait montrer plus de prudence ; et ma note [70] du 21 juillet 1902 et le présent mémoire montreront qu'elle était justifiée. Je me rends parfaitement compte en effet, et je l'ai déjà dit ailleurs, que je ne suis pas dans des conditions de travail à pouvoir répéter simultanément tous les travaux de Lœsg et de ses élèves. De ce que la solution qu’il disait lui avoir donné les meil- leurs résultats sur ses Arbacia en donnait de déplorables chez les miens (ainsi, du reste que les lavages à l’eau douce qu'il déclare indispensables), je me suis gardé de conclure que je ne pourrais être plus heureux avec une autre solu- tion ; car l'idée de provoquer un certain développement en modifiant un peu la composition chimique du milieu n'avait, en soi, rien d'absurde ; et ce que je critiquais chez l’auteur américain cest la manie, car en pareille matière il est réci- diviste, d'édifier sur quelques observalions de vastes théo- ries, et de rapporter immédiatement aux animaux supé- 6 C. VIGUIER. rieurs et à l'homme ce qu'il disait avoir constaté chez les Oursins. Je ne suis point le seul à penser de la sorte; et si les affirmations de Læs ont été assez généralement bien accueil- lies, des notes discordantes se sont fait entendre : et, même dans son pays. et quelque peine qu il prenne, paraît-il, pour cela, il n'est pas encore prophète pour tout le monde. Un de ses compatriotes m écrivait, après avoir reçu mon mémoire, un billet dont — ne voulant pas sortir de mon sujet, et le ton du reste étant assez vif — je ne citerai que quelques lignes. « [ entirely agree with what you say regarding Lœgs recent work. He apparently consciousiv endéavours to put bis results in such form that they will seem to have some far reaching significance with reference to the human life...» et ce n’est point uniquement sur la parthénogénèse expéri- mentale qu’il mérite ce reproche. Il suffit de comparer le passage ci-dessus de mon mé- moire [66] avec la dédaigneuse impertinence des passages 141, p. 454-455] pour voir de quel côté se trouve la modé- ration, aussitôt qu'il s’agit, non plus de critiquer des théories, mais d'apprécier des faits. Certes, je ne prétends pas que ce soit une découverte sen- sationnelle que d’avoir observé la parthénogénèse chez des animaux apparentés d'aussi près à d'autres notoirement. parthénogénétiques ; et du reste, en ce cas comme en bien d’autres, la première observation fut loute accidentelle. Mais Læs ayant contesté l'exactitude de mes observations, et aucun naturaliste autre que moi n'ayant encore vu le développement, chez des Oursins, de plutei provenant de parthénogénèse naturelle (1), il importait, avant tout, de (4) Arioza [4 et 2] a bien critiqué, lui aussi, les théories de Lors, et a signalé, comme moi, dans cette dernière publication, et ainsi que je le disais [69], des débuts de développement parthénogénétiques naturels, chez l’Arbacia; mais, n’ayant fait du reste qu'un nombre assez restreint d'observations, il n’a pu voir de larves normales, et aucune figure de la planche IX de son mémoire [2] ne représente un stade de développement VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 7 démontrer cette exactitude, car sans cela, mes autres travaux pourraient être frappés de suspicion. J'ai donc perdu, pendant deux ans, à répéter mes études précédentes, un temps qui eût été beaucoup mieux employé à d’autres recherches; et, si j'ai pu faire quelques observa- tions intéressantes, un des principaux objets de ce travail est encore de confirmer tous mes résullats précédents. Comme, pour obtenir des parthénogénétiques naturels, il me fallait examiner un très grand nombre de sujets, surtout alors que je n'avais pas de renseignements suffisants sur les conditions qui influent sur cet état particulier, on compren- normal, parthénogénétique ou fécondé. Quelques-unes de ces figures cor- respondent à ce que j'appelle « segmentations irrégulières » ou « fausses segmentations » ; les autres ne représentent rien qui me soit connu, J’ignore si, comme le suppose Lors [44], il a eu affaire à des parasites. En tout cas, nos résultats sont tout autres, et je n'aurais pas affirmé la parthénogénèse d’après ce qu'il nous montre. Je regrette toutefois qu’une ligne entière, qui était la cinquième de ma note, soit tombée à la mise en pages. Le passage doit être ainsi rétabli : « Cet auteur n’a vu que des gastrula, en général irrégulières (gastruloï- des), et insiste surtout sur ce qu'il appelle un principio, » etc. Les lignes 4 et 6 de mon texte se raccordant par hasard fort bien, l'accident a échappé au correcteur. Pour donner satisfaction à la réclamation légitime d’Arioca, je transcris ici les conclusions qui se trouvent à sa page 12. « Conclusione. — Dalle cose esposte si pud dedurre : « 1° Che le uova vergini di Arbacia pustulosa, lasciate per un certo tempo in acqua marina normale, subiscono sempre un principio di divisione par- tenogenetica, che è inferiore allo stadio di morula. « 2° Che quella divisione si produce eziando in alcune delle soluzioni Lors ma non in tutte, mostrandosi cosi quali neutre, quali dannose, impe- dando queste ultime la esplicazione del fenomeno. « 3° Che delle uova vergini di Arbacie alcune si sviluppano in acqua marina, raggiungendo talora stadi larvali anche avanzati (gastrula), ma le larve, in generale, nell’aspetto sono differenti da quelle normali. [Au lieu des termes gastrula ou stadio gastrulare, il emploie pour désigner cela (p. 11) l'expression forma gastruloide]. « 4° Che tali larve non possono ritenersi provenire da Arbacie ermafro- ditiche nelle quali avverrebe l'autofecondazione, perchè in generale diffe- riscono troppo profondamente da quelle ottenute per uova fecondate con nemaspermi. «5° Che l’Arbacia pustulosa non à quindi ermafroditica, ma parteno- genetica, per quanto questo carattere non si produca que incompleta- mente. « 6° Che tutte Le teorie del Lors sulla partenogenesi artificale sono percid premature. » 4 8 RE © C. VIGUIER. dra que je n’aie pu me livrer, dans la série d'observations qui va d'avril 1900 à juin 1902, à des études histologiques, ni même à un examen prolongé des diverses formes de larves, en vue de déterminer leur degré de bâtardise. Il me fallait surtout réunir des faits, et n’user du microscope que pour surveiller la marche de mes cultures. En outre, et je ne saurais trop le répéter, je suis un tra- vailleur absolument isolé; et bien des observations que j'aurais pu faire si j'en avais eu le loisir, devaient forcé- ment m échapper. [en fut ainsi, en 1900, pour l'absence de membrane des œufs parthénogénétiques. Tandis que mes fécondés entraient en segmentation avant le soir, le retard du début de déve- loppement des parthénogénétiques ne me permettait de constater leur marche que le lendemain. Ils étaient alors tout près de l’état de blastula, quand ils ne l'avaient pas encore atteint ; et Lœs, en me reprochant de ne pas avoir signalé celte différence avec les fécondés, écrit lui-même [A, p. 455]: « As soon as the egg approaches the blastula stage the membrane very often begins to desintegrate. » Les larves fécondées et les parthénogénétiques sont donc alors semblables. Si LŒB, ne connaissant pas les conditions où je me trouve, pouvait s'étonner (il eût pu le faire en termes plus Hob que je n’eusse pas observé cette différence, il faut cependant bien remarquer que je ne l’avais point miée; et Y. Decace 2, p. 306] est injuste de dire : « LæB à eu raison d’objecter cette membrane à VieuiEr » comme si j'avais contesté son observation. Une fois mon attention attirée sur ce point, je m'empressai au contraire de la confirmer [67]; en même temps que je revenais de moi-même sur l'importance exagérée que mes premières recherches m'avaient fait attribuer au dimorphisme des pluteus d’Ayr- bacia, suivant qu’ils sont ou non parthénogénétiques. Si mes observations de ces deux dernières années appor- tent une confirmation irréfutable à celles de 1900, je main- VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 9 tiens cependant que, dès mes premières publications, la parthénogénèse était absolument prouvée, pour tout natura- liste sérieux et réfléchi, par la différence dans l'allure des cultures provenant des mêmes lots d'œufs, suivant qu'ils étaient fécondés ou vierges. Le soupçon de fécondation invo- lontaire des œufs témoins, que LæB m'adressait avec tant de vébémence [#1, p. 454] : « He seems to have omitted no possibility wich could further the contamination of his eggs by spermatozoa », et ceci alors qu'il ne savait absolument rien de ma manière d'opérer, ne saurait tenir contre ce fait. Quel que soit le luxe des précautions prises pour empé- cher la fécondation des œufs témoins, et ma note [68] a montré qu'elles ne sont pas toutes applicables dans tous les cas, J'estime qu'il pourrait toujours subsister un doute si le développement était parallèle. Mais AUCUNE explication autre qu'une différence dans leur nature même ne permet de com- prendre comment des œufs qui proviennent EXACTEMENT de méme origine, et qui n'ont sAMAIS quitté leur milieu naturel, se développent différemment, dans des conditions identiques. En effet, dans le cas de fécondation involontaire, il pourrait, il est vrai, ne se développer qu'une partie des œufs témoins, si la quantité de sperme accidentellement introduite était insuffisante à Les féconder tous; mais il n'y aurait aucune raison pour qu'ils évoluent différemment. Or, c'est ce qu'ils font presque toujours. Et si, dans mes notes de 1900, je n’en voyais pas encore la cause, je signalais déjà que les parthénogénétiques, normalement en retard sur les fécondés, ce que beaucoup d'auteurs ont signalé, avant et depuis, pour la parthénogénèse artificielle, pouvaient étre en avance sur eux, Ce qui, en l'absence de toute intervention expérimentale, ne peut s'expliquer que par une différence dans leur nature même (1). (1) En reprochant à mes adversaires l'injustice de leurs critiques, je ne saurais invoquer ici que celles de mes publications que l’on eût tout le temps de connaître et de discuter. | Ce n’est certainement pas à moi (qui ne l’avais pas soupçonné en 1900) 10 C. VIGUIER. Il est singulier que ce fait n'ait frappé ni LæsB, ni ses élèves et admirateurs, ni même les naturalistes qu’on eût pu supposer «a priori impartiaux dans la question, et dont les critiques ou le silence semblent indiquer que l’on ne saurait tenir compte de mes observations (1). Nous allons voir que celles-ci sont, au contraire, indirectement con- firmées par divers auteurs; et ne sont en contradiction absolue avec aucun fait connu, je ne dis pas avec aucune théorie. | | Un raisonnement du même genre s'applique à la singu- lière remarque de Maraews |[48, p. 151] sur mes notes [67 et 68] de 1901, et montre que les élèves de l’école de Læs à leur imputer à crime de n'avoir pas compris que le retard des fécondés sur les parthénogénétiques est dû à l’action même de la fécondation sur des œufs déterminés comme tels; ainsi que je l’ai dit dans ma dernière note [70]. Mais si, pour exposer avec ordre les résultats de mes recherches de cette année, je ne veuxtraiter la question que plus loin, je puis bien faire remar- quer, dès maintenant, que c’est une éclatante confirmation de l’état par- thénogénétique des œufs observés. Car l’apport d'autant de spermatozoïdes que l’on voudra ne saurait influencer, d’une manière quelconque, des œufs déjà fécondés, volontairement ou non. Le début tardif du développement est signalé par GR£EErFr [26, p. 84 et 85] comme une preuve de la différence de nature des œufs. Il insiste beaucoup sur la différence, comme je l’ai fait moi-même; mais je reviendrai sur ses conclusions trop absolues. TascHENBERG rappelle que PrincsuEim a vu une accélération chez les Saprolégniacées. Il nous dit [58, p. 33] que les larves de Greerr se développaient « sogar schneller als unter normal en Verhält- nissen »; mais cela n’est point dans le texte de GREEFr. Cependant, comme dans les expériences de Greërr et d'Herrwie les o n'étaient pas mûrs, on n’a pu, comme dans les miennes, comparer le déve- loppement relatif d'œufs fécondés et d’œufs parthénogénétiqües, provenant des mêmes © et se trouvant exactement dans les mêmes conditions, sauf la fécondation, et la durée du développement est loin d’être constante. (4) Un bel exemple de cette impartialité scientifique nous est donné par Hans PrziBran, qui, ayant à rédiger l’article BioLociE EXPÉRIMENTALE dans les Echinodermes du Thier-Reich [56], se contente de signaler mes notes de 1900 [64 et 65]. Mon mémoire [66], mes notes [67 et 68] parus en 1901, sont de beau- coup antérieurs à la publication de Lors [43] qu'il cite p. 1220, et mes notes [69 et 70] ont paru à peu près en même temps. Il les ignore abso- lument et, quant aux premières, il ne les connaît que par les critiques de Lors. Mais cela lui suffit pour écrire : « Die gegentheilige Angabe von Vieuier kommt nach Lors nicht in Betracht ». Méthode facile, et à la portée de tout le monde, pour simplifier un travail soi-disant encyclopédique ! VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. [1 sont plus versés dans l’art des critiques contre les dissi- dents que dans celui de la critique scientifique. Ma note 67] annonçait que mes cültures du printemps de 1901 m'avaient donné des résultats moins favorables que celles de 1900; la parthénogénèse étant plus rare, et les larves ainsi obtenues ne dépassant pas le stade de l’invagi- nation gastrulaire. En considération des faits rappelés plus loin, à l’article « Parthénogénèse naturelle », J'attribuais cet insuccès relatif à la différence de température ; et je disais même que j'avais mis quelques cultures à l’étuve. Une telle explication ne pouvait satisfaire un élève de Los ; et, sans se donner la peine d'imaginer quelque chose de nouveau, il reprend l’idée du maître, et attribue cela à ce que j'ai mieux stérilisé l’eau de mes expériences ! Voici son texte. Après avoir dit que l’agitation des œufs d’Astérie peut amener leur développement sans fécondation, — ques- tion sur laquelle je reviendrai plus loin, — il ajoute : « It may be that the occasional parthenogenesis of various sea- urchins described by Viauier may have been produced in this manner. But the difficulty he appears to have experien- ced in repeating his experiments successfully, when strict precautions were taken against sperm infection, lead me to suspect that he was dealing rather with some accidental fertilization than, to use his own phrase, an accidental par- thenogenesis. » ? Cependant, un homme d’une intelligence ordinaire peut, en réfléchissant un instant, comprendre que, si mon eau eût été Üten stérilisée, je n'aurais pas dû (d’après LæB) avoir de larves du tout; que, par conséquent, celles que j'obtenais encore, en contradiction de l’évangile de Chicago, étaient forcément dues à des fécondalions involontaires, causées par ma maladresse et mon aveugle obstination à ne pas suivre la règle imposée, ne varietur, à quiconque voudra s'occuper de la question. Alors, pourquoi, tandis que les œuis de même origine, volontairement fécondés, en produi- saient qui atteignaient le stade Pluteus, les larves en ques- 12 | C. VIGUIER. tion s’arrêtaient-elles au stade de l’invagination gastrulaire ? et cela sans que les œufs eussent été soumis à un traitement chimique, physique, ni mécanique; et alors que leur déve- loppement avait commencé bien avant l’époque où un retard dans la fécondation eût pu amener le même résultat. L'hypothèse d'une fécondation involontaire fardive se trouve éliminée par cette dernière remarque. Il n’est point inutile de le constater; car Læ8 [42, p. 306] a reconnu cette influence du retard de fécondation, que j'avais également observée, bien que l’occasion ne se soit pas présentée d’en parler dans mes notes. Nous sommes d'accord sur ce point que, lorsqu'on laisse les œufs dans l’eau de mer, plus il s'écoule de temps entre le moment où ils sont extraits de la © et celui où ils sont fécondés, plus précoce est leur arrêt de développement, et plus grand le tant P- 100 des œufs qui ne se développent pas du tout. L'objet one de ce petit mémoire de en était d’an- noncer qu'en tenant un certain temps les œufs dans des solutions irès faibles de cyanure de potassium, ils restent plus longtemps en état d'être fécondés. F.-P. GorHam et R.-W. Tower [22] viennent, tout récemment, de dire que l’action du cyanure n’est qu'indirecte; ce sel arrêtant ou tuant les bactéries, et maintenant ainsi les œufs dans un milieu plus favorable. Suivant eux, il tue non seulement les bactéries, mais les œufs eux-mêmes. Aussi ajoutent-ils (p- 182) : « The reasonable interpretation is that the potas- sium cyanide is a poison for all living matter; but it acts more quickly on bacteria than on sea-urchins eggs. Jt is te no sense a prolonger of life; » et l’eau de mer parfaitement stérilisée conserve les œufs plus longtemps ns la meilleure des solutions de cyanure de Læs. Je ne veux pas m'attarder sur ce point; mais je ferai remarquer, en passant, que LœB, supposant que le cyanure faisait passer les œufs à l’état de vie latente (p. 317), n'était nullement en droit d’intituler sa note : Pr olongation de la vie. Un titre aussi ronflant ne s'explique que par la tendance VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 13 d'esprit si bien caractérisée par son compatriote dans le billet cité plus haut. Quoique GorHaM et Tower soient arrivés à maintenir des œufs en état d’être fécondés (et de donner des pluteus) jus- qu’au onzième Jour, il n'en est pas ainsi dans les cultures que l’on fait en ne s occupant que de se prémunir contre l'apport involontaire de spermatozoïdes; car alors, après un délai variable suivant les cas, le retard dans la fécon- dation diminue toujours, dans des proportions variables aussi, le développement des œufs fécondés. 1 conditions qui déterminent ces variations ne sont évidemment pas toujours les mêmes; mais on peut recon- naître certaines causes perturbatrices. Ainsi je signalais, dans ma note [68|, que les larves provenant d'œufs fécondés après avoir séjourné cinq minutes, ou même deux minutes seulement dans l’eau douce et, bien entendu, après lavage à l'eau de mer, n'ont dépassé qu'une lois, dans le cas le plus favorable de mes cultures de 1901, ce même stade d’invagi- nationgastrulaireauquel s’arrêtaient les parthénogénétiques ; tandis que les œufs laissés toujours dans l’eau de mer, et fécondés, donnaient des Pluteus. | Mais dans ces deux cas, comme dans toutes les interven- tions expérimentales, nous connaissons la cause, sinon son mode d'action exact ; tandis que, pour les cultures contestées par Maruews, il n'y a pas d'autre explication possible qu’une différence dans la nature même des œufs, au moment où commence l'observation. 7. | Cette remarque est embarrassante pour ceux qui s’obs- tinent, parce qu'ils ne l'ont pas vue, à nier la parthénogé- nèse naturelle des Oursins ; alors qu'ils n’osent trop nier celle des Astéries, sur lesquelles ils expérimentent quand même. Cette obstination à nier des faits, alors qu'on ne souffre pe je critique des théories, ne saurait avoir pour cause qu un amour-propre mal placé, et justifie la citation -que j'ai mise en tête du présent travail. Du reste, pour des questions encore aussi peu connues que 14 : C. VIGUIER. l'existence de la parthénogénèse naturelle chez tel ou tel animal inférieur (et toute l’histoire de nos connaissances sur le sujet est là pour le démontrer), on s'expose à des con- tradictions qui n'engagent l’amour-propre que parce que l’on a mis d'avance les toris de son côté, lorsqu'on écrit des phrases comme celle qui se trouve encore dans les Fehlerquellen [43, p. 485] : « Von einer natürlichen Parthe- nogenese dieser Formen zu schwimmenden Larven ist keine Rede. » Si quelqu'observateur voit un jour la par- thénogénèse naturelle des Amphitrites ou des Chxtoptères, il pourra s'attendre à recevoir de Læp et de ses élèves le même accueil que j en ai moi-même reçu. - Je remarque cependant que, dans cette note, il n’est souf- flé mot de la parthénogénèse naturelle des Oursins. Los se serait-il enfin rendu compte qu'après tout mes faits n'étaient pas en contradiction absolue avec les siens ; etquej'étais dans mon droit strict, je pourrais dire dans mon devoir, en met- tant en garde contre la parthénogénèse naturelle, sans toute- fois nier absolument l’action des solutions salines ? Celles que j'avais essayé ne m'avaient rien donné, et je le disais, me réservant d'en essayer d’autres. Contredit avec autant d'assurance que de légèreté, j'ai dû reprendre les mêmes, qui ne mont donné que des résultats semblables ou mêmes pires. [Il ne m'est resté que le temps d’en essayer deux autres, qui furent loin de répondre, à Alger. à ce qu'on obtient en Amérique ; mais qui m'ont du moins donné quelques résultats. Tout cela justifie pleinement la conclusion que je rappe- lais plus haut : «nos sujets réagissent différemment ». 11 m'a donc fallu tenir compte des conditions où je me trouve : après avoir vérifié avec soin qu'aucune des causes d'erreur que l’on invoquait contre mes expériences ne pouvait influer sur leurs résultats. Je ne reviendrai pas sur les précautions indiquées pages 97 et 98 de mon mémoire. Je dois rappeler seule- ment que toutes mes cultures sont faites à l’eau de mer VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 19 stérilisée fournie par mes filtres Chamberland ; et, comme Log lui-même le reconnaît que « no spermatozoa are able to pass through such a filter » (Science, 20 avril 1900, p.613), j'ai jugé superflu de stériliser par chauffage; ce qui eût été du reste fort coûteux, et presque impossible avec les quantités d’eau que j'emploie. Le LAVAGE DES SUJETS A L'EAU DOUCE est non seulement inutile mais nuisible ; et je n’ai jamais observé de parthé- nogénèse sur les œufs de Toxopneustes et d’Arbacia ainsi traités. | On pourrait peut-être dire que c'était précisément parce que mon matériel élait alors parfaitement slérilisé ; tandis qu'il ne l'était point suffisamment par des lavages à l’eau stérilisée, si ma note [68] ne montrait que le traitement par l’eau douce affecte aussi le développement des fécondés, et que, du reste, son action nuisible se manifeste immédiate - ment par la décoloration des œufs de nos A rbacia. I faut évi- demment que ceux de Log ne soient pas influencés de même façon ; car il eût élé impossible de ne pas s’en apercevoir. Chez ceux d'ici, je n’ai jamais vu se développer, même après fécondation, des œufs soumis à l’action directe de l’eau douce. Pourles œufs provenant de © immergées intactes dans l’eau douce, et remises ensuite dans l’eau de mer : 1° quand le séjour avait duré cinq minutes, la stérilisation était absolue; 2° quand il n’avait duré que deux minutes, on obtenait des larves Zoutes monstrueuses, la plupart s’aplatissant en disque à partir du stade gastrula, ou parfois arrivant à former des pluteus {ous irréguliers. Ces obser- vations ont porté sur les œufs de 105 ©. Les G‘, immergés intacts dans l’eau douce, pendant deux ou cinq minutes, étaient capables de donner des larves régu- lières avec des œufs qui n'avaient pas quitté l’eau de mer, lorsqu'on opérait la fécondation immédiatement après les avoir lavés à l'eau de mer. Mais, tandis que les sperma- tozoïdes sont le plus souvent encore actifs le lendemain, el que ceux de la même récolte l'étaient encore, il était 16 C. VIGUIER. impossible d'obtenir alors la fécondation avec des G' traités ainsi, même deux minutes. Il est évident que le change- ment du liquide cavitaire n'avait pas encore eu dans le pre- mier cas, le temps d’altérer fous les spermatozoïdes (1). Désirant connaître les changements de densité que cette immersion à l’eau douce amenait dans le liquide cavitaire, je priai M. le D' Bounnior, chef des travaux pratiques de mon laboratoire, de vouloir bien les déterminer. C’est à lui que je dois les chiffres suivants, qui n’ont pu trouver place dans mes notes de 1901. _ Densités déterminées à la tempér ature de 19° C. Eau eue de da Station zoologique 44. PR ee 1,000279 Pau de mer (a) SERRE ERA TRES Dr A 021028 AADUREIEEHI 6 Et : | LE UE et 1,028340 après deux minutes d'immersion. 1,025110 après cinq minutes d'immersion. 1,022976 anne PARTS CE ROLE: RES 1,027841 Liquide cavitaire de Toxopneustes .... Liquide cavitaire d Ô X = Dis . 4 0) Dacia ne après deux minutes d'immersion. 1,025877 après cinq minutes d'immersion. 1,020006 Le changement de densité, au bout de cinq minutes, est, on le voit, bien plus marqué chez l’Arbacia que chez le Toxopneustes : 0,007835, au lieu de 0,005364. Ceci n’a du reste d'intérêt que lorsque les animaux sont immergés intacts, comme on est bien obligé de le faire pour les Les © des Arbacia se mettant à pondre, lorsqu'elles sont sont müres, presque aussitôt qu’elles sont dans l’eau douce, on navait déjà, au bout de deux minutes, que très peu d'œufs; au bout de cinq minutes, 1l n’y en avait à peu près plus. Il m'a donc fallu, dans la plupart dés cas, re- cueillir les œufs dans l’eau de mer stérilisée, d’où l’on en reprenait une partie pour la soumettre à l’action de l’eau (1) En revoyant les épreuves de ce travail, je puis signaler que Fiscner (Am. J. of Physiol., vol. VIIL, p. 431, 2 févr. 1903) dit avoir conservé du sperme d'Arbacia, capable de féconder des œufs frais, pendant des temps variant de vingt-quatre à cent trente-trois heures et demie. Comme il traitait ses sujets par l’eau douce, cela prouve une fois de plus combien ils diffèrent des miens. (2) Hunter (34) donne Meur la . de l’eau de mer, à Wood’s Hall, 1,0211, à 33°. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. on douce. Ce mode opératoire a l'avantage de permettre de comparer le développement des œufs ainsi traités avec celui des œufs qui n’ont pas quitté l’eau de mer. Les conditions ne diffèrent du reste guère de celles que recommande Lœæs, qui lave les ovaires à l’eau douce. Pour oblenir des résultats comparables, j'ai traité de même les Toropneustes, où ce n’était pas nécessaire. Ils se sont, en effet, montrés beaucoup moins sensibles. L’immer- sion dans l’eau douce ne détermine pas la ponte des 9 ; el les œufs, beaucoup moins colorés que ceux de l'Arbacia,. ne semblent pas altérés par elle. S'il n’y eût jamais de cas de parthénogénèse, la fécondation des œufs était encore pos- sible après deux ou cinq minutes de séjour dans l'eau douce à nu, soit par des G n'ayant pas quitté l’eau de mer, soit même par des c ayant été immergés intacts deux ou cinq minutes dans l’eau douce. La vitalité des larves semblait, dans une culture de dix- neuf © instituée le 31 mai 1901, par une température de 19°,5, exactement la même pour les œufs ayant séjourné dans l’eau douce et pour ceux n’ayant pas quitté l'eau de mer; et l’état de pluteus était atteint en quarante-huit heures (1). | Mais, pour les œufs de cinquante-sept ©, réparties en cinq cullures, du 29 avril au 17 mai, par une température de 16 à 17 degrés, il n y eut de pluteus que lorsque ni les & ni les © n'avaient été en contact avec l’eau douce. Les autres s'arrêlaient, comme les parthénogénétiques, au stade de l’invagination gaslrulaire, et semblaient d'autant plus attardés que l’action de l’eau douce avait été plus prolongée. La manière différente dont réagissent les A7bacia et les Toxopneustes ne permet pas de prévoir ce qui se passerait (1) Il y eut confusion, dans ma note [69], entre ces pluteus et les larves parthénogénétiques. De là vient une contradiction avec ma note {67}, qui est exacte, et conforme à mes carnels. Comme il y est dit, la parthéno- génèse ne fut observée, en 1901, que dans une seule culture (de 8 ©) de Toxopneustes ; et les larves ne dépassèrent pas la gastrula, tandis que les fécondés donnaient des pluteus. ANN. SC. NAT. ZOOL. XVII, 2 18 C. VIGUIER. avec les Sphærechinus ; et, ce {ype n'ayant pas élé observé par LœæsB, je ne m'en suis pas occupé en 1901. L'emploi de l’eau douce devant donc être absolument rejeté, y a-t-il lieu de craindre une FÉCONDATION INTKA- OVARIQUE ? Trois cultures, comprenant vingt-quatre © de Toxo- pneustes, laissées pendant deux heures dans de l’eau rendue laiteuse par des spermatozoïdes de leur espèce, et quatre cultures comprenant trente-deux ® d’Arbacia traitées de même, à une époque où la parthénogénèse était fort rare, ne montrèrent non plus aucune trace de développement. Il est bien entendu qu'avant de recueillir les œufs, on avait traité les ® comme à l'ordinaire, par lavage et brossage sous un jet d’eau de mer stérilisée. Enfin, comme ilest bien évident, puisqu’ainsi se fait nor- malement la fécondation, que des spermatozoïdes se peuvent trouver dans l’eau non filtrée, et que l’on doit toujours penser à un accident possible, j'ai voulu apprécier l’impor- TANCE DU RISQUE DE FÉCONDATION PAR DES SPERMATOZOÏDES APPORTÉS PAR L'EAU DES EXPÉRIENCES, dans le cas où ce risque est maximum, c'est-à-dire avec de l’eau non filtrée. Pour cela, je traitai ainsi 60 © de Toxopneustes (en 5 cultures), et 101 © d’Arbacia (en 6). Les œufs étaient recueillis dans l’eau stérilisée, avec les précautions ordi- naires; et, pour chaque culture, j'en remettais une partie dans l’eau de mer non filtrée. | Pour les Tozxopneustes, il n’y eut, dans l’eau non filtrée, de larves que dans la seule culture de huit © dont j'ai parlé plus haut comme parthénogénétique. Les larves que l’on voyait dans l’eau non filtrée eurent exactement le même développement que celles qui se développèrent dans l’eau stérilisée. Comme elles; elles étaient parthénogénétiques, et s’arrêtèrent à la gastrula, tandis que les fécondés de cette culture donnaient des plutei. Pour les Arbacia, où, 129 © ne me permirent d'observer que deux fois des parthénogénétiques (s'arrêtant aussi à la VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 19 gastrula, tandis que les fécondés donnaient des pluteus), deux cultures {de 14 © et 23 ©) montrèrent dans l’eau non filtrée quelques larves très rares, les œufs laissés dans l’eau stérilisée ne donnant rien pour l’une d'elles, et pour l’autre seulement des segmentations (2) régulières, et de fausses segmentations. Ces larves-là provenaient sans nul doute de spermatozoïdes apportés par l’eau non filtrée ; elles avaient le même développement que les volontairement fécondées ; et, du reste personne ne doute que, dans des recherches sur la parthénogénèse, on doive tenir compte uniquement des résultats obtenus dans l'eau stérilisée. Mais le érès petit nombre de larves qui se développèrent ainsi correspond bien à ce qu'on pouvait attendre; et dé- montre que l’on ne saurait attribuer à quelques sperma- lozoïdes égarés les développements obtenus dans les cul- tures faites avec la moindre précaution, dès que la parthé- nogénèse est bien marquée. La question ne saurait même plus se poser lorsque tous les œufs entrent à la fois en développement, qu'ils soient ou non fécondés, comme dans plusieurs des cultures de cette année. Ces explications pourraient sembler un peu longues, sil n'était logique, avant d'exposer des recherches sur les variations de la parthénogénèse naturelle des Oursins, de ne laisser aucun doute sur son existence même. Les résultats de mes études de cette année comprennent donc surtout des observations nouvelles sur la parthénogé- nèse naturelle des Oursins, et sur ses variations. Mais j'ai aussi tenté de provoquer la parthénogénèse expérimentale par divers procédés ; et j'ai également essayé l'action des fécondations croisées, soit entre Oursins, soit entre Oursins et Astéries. | Mes cultures ayant éié parfois composées d’un assez grand nombre de séries, et celles-ci variant de l’une à l’autre, il est bon de donner tout d’abord les tableaux de ces cultures. Je n'aurai plus ensuite qu’à y renvoyer le lecteur. 20 C. VIGUIER. Ce qui pourra frapper à première vue, c'est que ces cul- tures n’ont pas toutes été poussées au même point. Ceci est une conséquence de mes conditions de travail; de même que l’emploi des cultures complexes, c'est-à-dire contenant des œufs provenant de plusieurs Q, et soigneusement mêlés. de manière à se trouver aussi uniformément répartis que possible. Comme je le disais dans ma note [67], ces cultures demandent à l'observateur beaucoup de prudence dans l'appréciation des développements relatifs; mais, seules, elle permettent à un travailleur isolé d’expérimenter sur un grand nombre de sujets; ce qui est absolument indispen- sable, quand :l s’agit de rechercher un phénomène rare pendant une grande partie de l'année. Je n'aurais jamais pu, en faisant des cultures ne comprenant chacune que des œufs d'une seule ©, en étudier 394 cette année; et, en trois ans, environ 750, dont 713 comptées. On ne saurait évidemment s'attendre à trouver un déve- loppement uniforme dans des cultures de ce genre, alors que, fréquemment, il ne l’est pas dans celles dont les œufs proviennent d'une seule ©. Tout est affaire de compa- raison. Quant aux stades de développement auxquels furent arrê- tées mes cultures, il s’en faut de beaucoup que ce soient toujours les états maxima où J'aurais pu conduire les larves provenant d'œufs fécondés. Quand l'arrêt de développement survint, malgré moi, en cours d'observations, il se trouve mentionné. Mais, dans la plupart des cas où les fécondés ne sont pas signalés comme ayant atteint le stade pluteus, les cultures ont été interrompues; parce que, pour une cause quelconque, elles ne présentaient plus un intérêt suffisant, et que je devais songer à rendre la place et le matériel libres pour d’autres observations. Le temps ne m'eût d’ailleurs pas permis de surveiller attentivement un trop grand nombre de cuvettes ; et je n'ai guère pu dépasser 60 dans une même journée. C’est aussi la raison pour laquelle, obligé : de tout faire moi-même, j'ai expérimenté aussi peu de solu- VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. pa | tions salines, et je n’ai tenté que quelques expériences sur l'influence de l'agitation et du froid; d’autres auteurs ayant signalé que ces procédés, réussissant sur des Astéries et des Vers, s'étaient montrés sans action sur les Oursins. Quant aux cultures d’Astéries, ce n'étaient que des cul- tures de contrôle pour les fécondations croisées que je ténlais avec les Oursins. Mais la saison la plus favorable pour les Oursins ne l’est pas pour les Astéries ; et j'en ai ouvert un nombre considérable où les glandes génitales étaient absolument insignifiantes. Les œufs que je pus me procurer conservaient leur vési- cule germinative ; et ne changeaient pas d'état quel que fût le temps pendant lequel on les gardait, ou les actions au- quelles on les soumettait. Sauf pour une seule culture, ils finissaient par s'altérer avant qu'elle disparûüt. Fréquem- ment, toutefois, ils demeuraient longtemps entourés d’une quantité de spermatozoïdes d’abord très actifs, mais qui s'arrêtaient et finissaient par disparaître, sans que le moindre changement se produisit dans les œufs. Je n'ai vu qu'une fois (Asferias glacialis du 2 mai) quel- ques blastula immobiles, produites par fécondation nor- male ; le reste des œufs n'ayant pas changé. Le développe- ment n'alla pas plus loin. Une autre fois (Aster. glac. du 14 mai), par croisement avec le Sphærechinus, j'observai une seule blastula, également immobile, et qui non plus _n'alla pas plus loin; le reste des œufs, trailés de diverses manières, non plus que les fécondés (?), normaux ou croisés, ne montrant aucune trace de développement. Pour les Ophidiaster ophidianus, j'ai vu, une seule fois, une première division, en apparence régulière (0pA. du 14 mai) par croisement avec le Toxopneuste. Il n’y avait rien chez les fécondés (?) normaux, ni ailleurs. Le 16 mai, n'ayant pas de G', je soumis les œufs provenant d’une seule © , paraissant tout à fait mûre, aux diverses influences men- tionnées sur le. tableau : entre autres à l’action des sperma- tozoïdes de Sphærechinus, de Toxopneustes et d’Arbacia. 29 C. VIGUIER. Tandis que tout le reste n’amenait aucun changement, la vésicule germinative disparut dans les trois cuvettes ainsi traitées. Mais, bien que les œufs fussent entourés de sper- matozoïdes d’abord très actifs, 11 n y eût aucun développe- ment. J'ai regretté de n'avoir pu me procurer un Opk. G pour féconder les œufs de cette Q. Il serait, comme on le voit, bien inutile de s'arrêter à ces cultures d’Astéries ; et je n’en dirai rien de plus que ce qu'on peut voir au tableau de la page 23. Toutefois, comme il m'est arrivé plusieurs fois de trouver des à spermato- zoïdes très actifs, el que, de l’inertie des œufs, on ne pou- vait conclure absolument à l'impuissance des spermato- zoïdes, j'ai tenté des fécondations croisées entre mes {rois espèces d'Oursins et non pas quaire, comme le porte par erreur ma note [70], mais trois des quatre espèces d’Asté- ries que j'ai pu me procurer. Les résultats ont été cons- tamment négatifs, comme on peut le voir aux tableaux suivants : Oursins. Liste générale des cultures de la saison 1902 (1). Date du début de la Sp. (® O' culture, A NN ne " 1 17 avril. | D EPRR ATA ES: ET RE il il 17 — Ca sense d 2 23 — DRE EE 1 2e 25 — HEART LORS 8 6 9 mai. DUR LE 15 8 He Sphærechinus GRR 14 10 16 — ranula ris AE A RS ON AE RER PERS mn 2 DH . A De ot 8 6 per ASS AREAS is) D 28 — RM NUE 12 10 30 — [SRE CA D RE RUN 3 4 31 — MER REC RE 18 11 5 juin. NES ee LA Aa 6 3 6 — Tolal Less 112 © (1) Les noms donnés ici sont ceux indiqués par Carus (Prodromus Faunæ mediterraneæ, vol. I, p. 98-100). J VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 23 RATES... LE 16 8 2:mal, RALCNUS : 1 1 AE CL. 10 4 4 9 — De 1000 19 A1 14 — Toxopneustes ou = VAE Hs ‘ a He DLEGNEMIOCeNEEOUS À y "20 * 2 lividus (Brdt.) PÉREE.—. oe 3 » D (3 CHA. . OR: 8 11 DENON RE HER. OT. 12 6 28 — |ANOMRE. UM 9 9 5 (FREE (RGP: PRES. 10 8 5 juin Ke, 3 1 GhuEE Totale 106 © | À: RE TIEe, 15 6 30 avril le BR ETt 21 6 1- mai. LLC. PARMENGE 18 5 11 RE DE Re en 18 10 16 — Free et" 26 pl 21 — Arbacia pustulosa } F.2%.:...:...: 3 » Do (Gray). Ge AURA 15 9 Des | HE LRU! 18 10 GO EE DE Re 12 8 30 — RON RESVE LNTE 12 6 5 juin, OT 10 10 CRE IL ERT EME 8 3 Ne. Total 1,7 176 © Total, pour les trois espèces : trois cent quatre-vingt-quatorze (394) ©. Astéries. Essais de culture. MStemas placialis.:"...,........... 3 © par 1 œ 2 mai era es 2. 0 MON URE PR nt 2 © DAC IN 2 NET T HIER RER no TRS EU Grhidisster ophidianus......:........ k © 2 Œ 14 — Astropecten bispinosus.............. 110 1 Œ : 28 — Essais d’'hybridation entre Astéries. Asterias glac....... 2 © par Ophidiaster........ 2 14 mai. Ophidiast. ophid.... 4 © Asterias gl......... 3 œ 14 — Essais d'hybridation entre Astéries et Oursins. A Spherechnus D... 700: par Asteriasigl...:... 4 Œ 5 avril. = RENTE 0) ee NU Su Luce D 'ONULE Mar _ Fe Ophidiaster-vPe ha 14 24 Toxopneustes À.... tr Abc A rene ST OC a Sr CRE es Asterias glacialis... Astropecten auran t Ophidiaster ophid. Essais d'hybridation (entre Oursins). _— — Sphærechinus ee RE À À NN ND 19 © HOHO4O HO +040 +0 HO HOH0 +0 +0 +0 snnnorom Emi nnoQms +O+0 10404040 C. VIGUIER. par Astemdemel ru. AC à) Re ns 3 GUN Ophidiaster. ....... D CUIR ASTON CL 2 0 M0 D - 0 3.:02r 10m Ophidiaster........ 20 Les B TOxXO D." ee. 8 œ 2 mai Sp r. 7 TRES 1 T6 OT MEME Toxop: Deer: HIGRAAERE Arbac,. Gimme. D OU MERE SHIRT: | ONE CUITE COX: Le UNIT) — ATDAC.:..47 PRReR CLOUS SPRL :.F VER SON — Loxopr.'D. MONET HG UIMIUNES Arbac:404Cr. 06e 5 œ 14 — SPENCER ERPPRE 10 SU MIQUEE TOXOPABE LR ÉCHOS Arbac. al Rn 10 © 16 — @i par Toxopneustes.. C n _ D 11 ArDacia1 0x C 5 Toxopneustes.. E 1% Apbacias trs D 10 Toxopneustes.. 3 Acharia re E 7 Toxopneustes.. G 11 ATDACIA ire: G 9 Toxopneustes.. H 6 Arbagia. #14 10 Toxopneustes.. 1 9 Arbacia ir." [Il 8 Toxopneustes.. J 8 Arbatia tu. J 6 Arbatia 5.2 0h 6. Sphærechinus. E 6 — F 8 ArbaCIA.. 202 C 5 Sphærechinus. G 10 Arbacia:. 12e Dr: 40 Sphærechinus . H ne Arbacia..... 100 0 7 VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 25 P e) pis D Toxopneustes. G 8 Sphærechinus. 1! 6 — G 8 ATHACIARE ee G 9 — H 12 Sphærechinus. J 5 —- EL 12 ATDACIA 4 H 10 - L 9 Sphærechinus . K 10 — Il 9 Anpacia "AH 8 Arbacia. B 21 Toxopneustes.. B l — C 18 Sphærechinus. F 8 — C 18 Toxopneustes.. D 1 —- D 18 Sphærechinus. G 10 — D 18 Toxopneustes.. E 14 — E 26 Sphærechinus. H 2 — E 26 Toxopneustes.. KF 3 — G 45 Sphærechinus. I 6 — G 15 Toxopneustes.. G 11 — H 18 Sphærechinus. J 5 — H 18 Toxopneustes.. H 6 — [l 12 Sphærechinus. K 10 ns Il 12 Toxopneustes.. !| 9 — J 12 Sphærechinus. M 11 — J 12 Toxopneustes.. J 8 Excitations expérimentales auxquelles les œufs ont été soumis. {4° Mécanique (agitation des œufs en suspension dans l’eau) : À. Faible (quelques secousses) : Sphærechinus D. Toxopneustes A. Arbacia A. B. Forte (jusqu’à production d’écume, et destruction d'une partie des œufs, — le plus grand nombre demeurant cependant intact) : Sphærechinus C. Toxopneustes A. Arbacia A. Asterias. Ophidiaster. 2° Physique (refroidissement, pendant trois à quatre heures, entre 1°,5 et 00,5) : Sphærechinus D G. Toxopneustes À E. Arbacia AD. Asterias. Ophidiaster. 26 C. VIGUIER. 3° Chimique (séjour, pendant deux heures, dans les solutions suivantes) : 1° MgCR. A. Faible (10/8 n, étendue de moitié eau de ie ; Sphærechinus E F CG. Toxopneustes B CG D E. Arbacia B CG D. Asterias. Ophidiaster. B. Forte (20/8 n, étendue de moitié eau de mer) : Sphærechinus E F G. Toxopneustes B C D E. Arbacia Br CD; Asterias. Ophidiaster. 20 NaCI, 2 et 1/2 n. A. Faible (à 10 p. 100, dans eau de mer) : Sphærechinus E F G H I J K M. Toxopneustes À B C D E F H L. Arbacia A BAC DB CG. EAN Asterias. Ophidiaster. B. Forte (à 15 p. 100, dans eau de mer) : Srhærechinus E F G H I J K M. Toxopneustes À B C D E F H LIL. Arbacia ALUB (CL DORE IG ME FIEIE Asterias. Ophidiaster. . C n 1 e ai , Î An f 7 - n LP S eU # D À + 1% / F. Ë gz; LS : nu ; 2 A! 4 - ; £ À * #4 ‘ 7 j L à F à g é Ü ; À TRS \ 1e £ € + j n < j . = En Ÿ : x 7 5 Fa r S ja 6 : - 54 + x à ; nl NS - x F x à fe ï ; } n£ d \ ‘ ° M f - ; Û drçe _ PRE t : ur CR ÿ à ! © É 1 L n L - de PE " : * F m pa LL de OS EE >. c EE : nrs À Hi cé 2" Ë 1 De La Pise oh Ne22 10 ET AS de # — L L Î 3 _ * à È À + :, « È $ [a ï 1 RM }- î EL à é É à < 4 4 ss " ll À ls gun" Pac (once (hPa 0 fie, de 0 de rm + | + PORTE A EPS NT Mn a ges Se he A Éue egnen on ESA ADR 2 on M le D AG DE ce me Eh em 1 à D Lee x , … nn 4 Ep sogenren dant Ps eg de Dm promets Venere ne Lo dem Lo Line del e gr A co in Su rh Papa YA RE ST es PT LP RE Pb Ve Ar ee Cou ge Ta 4 S 6 : : È - ï 4 Ce D PE rc ? d £ W: É : t L { MO dé on Es CAS à : ET ES F à En tt de a ta) SE D hr D ge CRT Ed Te Ps à DORE om” 2, LA 5 LE TA S Yo ration RS AA) K ‘ _ | de" rn 2 3 Er ST z 3 * g | be aq dame, DE ARR De 2 ce ap met 8e 3 re ALT CEA pe ME ARE & C. VIGUIER. 28 ES mme cn on a = : = "OIRJA ‘U89S 2P Sd ‘SUOIJEJUOU -S$os sossnez sonbjenb j9 sJoejur p o10oous 7104 «e ua U() ‘SJMAJop otjied purs U9 JUOS SIND SO ‘AJUOTOIA UOIJE)ISY ‘e[n1)S81) *S9AIJIE B[N)SEIG | -S9pU099 4 « | ‘Juauw9ddo249p 9p 9981 aunony ‘SUIOU J, ‘uqeu ‘4 OF ‘INA #3 | ‘UJEU *U OT [MAR EG ‘7) SAUIU991&4dS *I10S ‘U Z ‘LA GG EEE 7 © US NE EE EEE CN CRT TE CIS ETS — EEE SRE ir AS ss es É ‘V U9 9UU09 ‘sn9n[d ‘E[NA]SUL) ‘SAAIJ2E E[NISPIS *S9PUO99 « ‘quouoddors19p sues J11n04 ‘quowoddorsA9p 2p 998417 aunony ‘SUTOUA TL, ‘ue ‘4 OF ‘HAE 0 ‘J10$ ‘Y € ‘TMAR 6} ‘UE ‘U OF TUAR 8 "GI ‘U € ‘IUAB LT ‘T SnuIgo941æqds ‘(snyd ‘aSoad ou ‘83 ‘bsnf jueuno -9A SIL ‘Fa 9] ‘dOyOA9P uoIg) S9P | -1877e sun-"bbquop‘sounofsnajntq ‘UINSEIE 39 P[NASEO) ‘S9A1J9E E[NJSEI4 ‘SJpUO99 “279rdu09 uorejuauiseir op 389,7 enbsnf 39 ‘ ‘e ‘&) sesnaiq ‘uoni Sn]d “quowuoddopoA9p sues }Lun0q -LUOU S91} ‘SUOIJEJUALUSAS S2SSNE ‘SUIOUUA]T, 4 "d10S ‘y € ‘IAE 6} ‘uTeu ‘U OF ‘HAE 8F ‘6/1 'U € ‘IMAC LT ‘uTjeu ‘4 07 ‘IAE 0G ‘V SnuIy991æudS SANIHOHUW HAS A4 SHHALINN9 SH XAVAIAVL l 29: VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. ‘O[BWIOU AUS 3% U9 UOISTAIP F :‘UISPIT ‘A “A SJ98JUI ‘0 em ee ER OU QU A Me er en mL 0 ‘SJUAUSBIT SIND, p dnoontoq ‘0 *SJ2BJUI JUSIQUOS SN ‘0 ‘(sanbuoyds) sounof soarj9e epnagsen ‘Saprozojeuiods op samoquo JU910S Sn say enb uorq ‘uorstarp sues rin0q ‘SHIN0 ‘uyeu ‘4 OF ‘IUU FF "E[NAJSE1) ‘R[NAJS8") «C ———————_—— "B[NAJSEL) «C ‘SJUWI0J U9Iq Sn9n]q “e[NAJS8) « ‘8/1 "U 3 ‘IAE 85 ‘© ‘anou orenb aed ‘2/7 ‘y & e ‘oo ‘SAJIQOUIUUI 910209 ‘eJNJS8]q ‘9107 TOEN “o[q 1e} ‘TO EN ‘S9pUG99,] “quouoddoreasp unony *SOIN9U Z ‘EU OF "ETNISETA ‘19JSV ‘uwudods sop s99e1 op SnId ‘0 ‘e[n)Se[4 “eImSeTd «€ ‘snaqnyd ne juessed ‘epnajses ‘eN)SEIS «C °8/V'°U OF ‘[NAR 3 ‘TI SnNuIT994&udS ‘dns qn ‘99, “Saprozoqeuuods 9p sax -NoJU9 SIND So] SUP SUQU ‘UAIY ‘dns jn ‘99% ‘juowuoddojoA9p op 99e eunony ‘dns jn ‘297 ‘quatuaeddors49p 9p 99847 ounony ‘S9A1)9 BINJSEIY *O xneo4 -nou 9 Jed 3/7 ux re Lt SOpU099,] ‘juowuoddors49p 9p 99817 aunony ‘uqjeu ‘4 OF ‘IHAE 98 al ‘SUIOUUS T, ‘ "G/V'U & ‘Tu 6 “ejqrez ue y ‘SpUO29,J ‘SUTOWU9 TL uTJeu ‘ OF ‘[HAR GZ A mt SE I em rap A 4 4 L DE on Il TABLEAUX DES CULTURES DE SPHÆRECHINUS 8& Sphærechinus A. 17 avril, 3 h. 4/2. 48 avril, 40 h. matin. 19 avril, 3 h, soir. | 20 avril, 10 h. matin, Témoins. Fausses segmentalions, très nom- Pourrit sans développement. Plus rien. breuses (2, 3, #4, et jusqu à l’état de fragmentation complète. Fécondés. Blastula actives. Gastrula et blastula. Pluteus jeunes, dontqq.-unsattar- dés. (Bien dévelop. le 21, ils vé- œ) curent jusq. 28, ne progr. plus). " =! Le Sphærechinus B. æ 17 avril, 3 h. 1/2. 18 avril, 10 h. malin. F 49 avril, 3 h. soir. 20 avril, 40:h. malin. = Fe Fe É + = lémoins. Aucune trace de développement: Pourrit sans développement: » : Fécondés. Blastula actives. Gastrula. Pluleus, comme en A. Sphærechinus C: 25 avril, 2h. soir. 23 avril. 10h: matin. 24 avril, 10 h: matin. LE Témoins: Aucune trace de développement. » Fécondés. Blastula actives. | : Gastrula. Agitation violente: Les œufs sont en grande partie détruits. On en » voit encore d’'intacts et quelques fausses seg- mentations. Pas de segm. vraie. —_—— RP + a EE Sphærechinus D. 25 avril, 20 He malin 26 avril, 40 h. matin. 27 avril, 40 h.1/2: 28 avril, 2 h. 1/2. Témoins. Aucune trace de développement. » » » Fécondés à 2 h. 1/2 par 6 nou- Blastula* Gastrula: veaux Œ:- Fécondés: Blastula actives. Gastrula, passant'au pluteus: Pluteus bien formés. 4 Agitation faible. | lAucune-trace de développement. » » Ë = ) Réc. ut sup. Blastula. Gastrula. = © Le e 2 Refroidissement. |Aucune trace de développement. » » 12 NA = » Féc. ut sup. Blastula: Gastrula. Le) E Asterias glac: Gt |Rien, même dans les œufs entou-|0, Plus detraces des sperm. Aster: » £ rés de spermatozoïdes. ue = É » Féc. ut sup. Blastula. Gastrula. = Sphærechinus E: o Q Eh 2 Er [22] e 9\mai, 2-h.14/2: 10 mai, 2 heures. 11 mai, 10h. matin. Témoins. Aucun développement. Pourris. ld. Féc. à 2h. 1/2, par quatre nouv. Gt. Pouvri sans division, bien que les œuls soienl entourés de spermatozoïdes. Fécondés: Blastula, encore immobiles: Gastrula actives jeunes (sphériques). NaCI, faible. 0, œufs semblent intacts. 0 NaCI, forte. 0, beaucoup d'œufs fragmentés. 0, intacts tr. r., fragm.; 1 division en 2 semble normale. ps C. VIGUIER. 30 RTS ARR 2 PEER Lier RC Es Lg LENS an SAH9S Sa4JNe SO] 79 ‘SUOG JUAICJ9 SJND SA] ‘SAAUL] sop guuop quo © erseqay so onbsimd ‘9 ‘otueuu 9P 979 9700p nu sueS ‘Jn9 U9 II ‘J UF ‘SEJA) -se5 Sop ‘reuuou sdus} ue ‘euuop ‘soude sainoy SI01]-JSUTA ‘UOIJEPUO99J9i ET ‘’f 9ANJ[N9 €] SUE( ‘sp99e nod ‘yeuuads sep juoreae soÂopduo quan mb xno9 39 ‘© sorgne,p 4ounoo4d os ep-sed Jre} joua au essai 97 ‘soprozoqeurods sap souest ‘OJAIW9Id 8 SAP JUEÈUAULUO9 9j JNSULT : OUQUI ET 759 96089 ET ‘[ ‘GAS o1nJpn9 8 -epn 89] : epnseq re nbsnf oxermuoad er smdop SUP 9ANOMOI 98 (999ds9 awagu op © zed omp-e -JS9,9) OJEULIOU UOI)EPUO997 EJ 9p Se20nsur, | ‘Hunod ‘0 ‘uol}equawu89s SUES “9Il89[ONU UOISTAIP 97n9s gun nb aeAïesqo u U( ‘uorequotuses esSne] u9 juos sun-sonbron() ‘spoequr Juednjd ej inod oioouo quos sn so ‘uyeu ‘4 OF ‘Le 97 ‘Jequatuses sossne] ap dnoonesoq ® À I ‘syoequt Spnæo sanbjonb 39 (eçep ne uort) Souatinsor suor -eJuowuses Sadgruoid sonbronb quewiapnes J1o4 uQ ‘Juouoddoroa9p unony *SANUI UOU Sa4Jne,p 39 ‘sHanod sun-sonbyonb juep -u9d99 e u9 À [I] ‘3879 uoq uso juoessrexed syno sol ‘UjeU 3/4 ‘U OF ‘TU CF ‘A SnuIyo91æuds ‘108 nod ‘ds (&) SIpUO99/ ‘SUIOUU9 I, ‘410$ ‘4 3 ‘Tu ÿ} ‘SJURAIA 9p Sopuo997 soç onb snjd jreae u ppnbsind ‘orams 939 sed ouop ®,u oangpno eg ‘san uou smoaisnrd 19 ‘sygod quorezs (soysneudoxo— je snuryooræuyds) anof 99 op syofns soj snoy ‘neo Jreçqnoxr; mb oessor np 2sn89 Y — ‘J'N *SUINnOd ‘0 ‘Suinod ‘0 *SHUINOd 99 SIUIO9A 0 ‘SHAnOd ‘9 *urjeu “OF EU} ‘dns qn ‘9 -yds ‘294 ‘S9puo99; uou snoy onbsoad ‘seriqouur ‘yseq sonbront) SHMOIBI ED = ‘sougjre sntd ‘0 *Sainoq ÿ ‘EU O} ‘(ouns) 4 Snurgooræqds ail © Saysnaudoxol] ‘9]10F JDSN "OIQIe] “SN ‘G/4 US ‘TU 6 31 ÉNÈSE. 2 PARTHÉNOG VARIATIONS DE LA ‘Lunod no uorequetu “A10S ‘U 3 ‘PU |Z "UE ‘U OF ‘IPU6F 0 (-ddoyoagp may araims R aououox uo ‘oinypno ®] 9P 97891 NP 7879,[ AUUOP JUEJH) ‘S9AIJ9B JIOJ 914 -UUOU pPUBIS Z9SSE UN JUOP SIEUI SAJIQOUIUUT J2ed -njd ef anod ‘sargrnsoi sonbuoyds semnserq Sp guuop JUo sno} anbsorg ‘Saiez Juos s9] -UOUSEI} SIND SOTT ‘SJ9RJUI SJND Sp 210209 8 À II () 0 » ‘XNBULIOU Jiednjd e7 ‘sinu sed sun-"bl) ‘UJeu ‘4 OF ‘TU 8} "UQUU *U OF ‘TU LE ‘1 SnuIys94æqds ‘SnsS9p-19 anb J2,9 SWIQU JU9U9IEXF ‘z0}euuods 9p snçq ‘wugtiy Sun-sonbjont) ‘syoequi juojquos syno sorT ‘SHANOË no sajuotusery quos sno7 onbsaiq ‘arquuou j1od uo juos syoequi synæ SO"T ‘O[BULIOU O[qUOS ‘159$ 91QIWoAId ajnes auf} *XNPULIOU JU87 R JN07 JUAIEUEOS 9 ‘isa op Iu ‘‘wSos op 9981} AUNINE Juojuasaid ou inb ‘synæo sop anoJ -ne 9Jjuenb opuri3 uo soçquuessez juos (a1oou9 Jnaux 9$ 91qUOU UI8199 un Juop) ‘zoyeuwods so'y ‘SJIOU Sn07 }9 ‘SIUIO9PI SJNF) ‘UOIJEJUAUISBAT 9P 729 So Sn07 & 759 9JH0/eU osUuouur TT "SAN sed juareja,u mb sjnæ soj enb sjoequip snjd e Au [] . ‘INSguI JU0S SU ‘GOUT ‘JS8]Q Sap Juapnu -IS Soun-sonbjonb juop ‘‘w89s sossnez sosnoiq -UWOU 9p € À [1 ‘ Sai9Jje Juowrgpuozoid juos syna sop juednd ®j SIRJX "Sax Juoçques sojrqouuut SEJNJSEI{ XN9P 19 :SJ98JUI SJND Sop o1oouo e À J] "Sal ‘uOrjequawusas assner|jso mb ‘wu89s 17 j R no ‘Hunod ‘0 -59$ ossne} u9 7s9 }noJ, [ue no ‘sjyoequr sn |‘‘wuSeuy juos syno “bent : ‘SUIOUU ], 4 “ATOS * & ‘TEU OF D ‘9818 Sen9)sy 9 ‘ydo oyserprudo ‘© saysnoudoxog © erequy ‘97407 “DS “O[Qe] ‘SN ‘9}10} “TOEN re 2 com dr | | | RÉ es om 9 mai, 2 h. 1/2. MgCP, faible. Sphærechinus E (Suite). 10 mai, 2 heures. 0, plus altérés. 11 mai, 10 h. matin. 0, pourris. MgC}, forte. 0, racornis. 0, racornis et pourris. Toxopneustes G! Quelques blast. immobiles; presque tous non fécondés. 0, pourris. Id. Féc. Sph. G', ut sup. 0, pourris. N. B. — À cause du ressac qui troublait l'eau, tous les sujets de ce jour (Sphærechinus et Toxopneustes) étaient petits, el plusieurs non mûrs. La culture n'a done pas été suivie, puisqu'il ny avait plus que les fécondés de vivants. Sphærechinus F. 45 mai, 10 h. 1/2 matin: 16 mai, 10h. matin. Les œufs sont encore pour la plupart intacts. Quelques-uns sonten fausse segmentation. On n'observe qu'une seule division nucléaire, sans (?) sp. peu act: _ NaCl, faible. NaCI, forte. 14 mai, 2 h. soir. Témoins. Les œufs paraissent en bon état. Il y en a cepen- dant quelques-uns pourris,et d'autres non mûrs. Aucun développement: segmentation. Fécondés On voit seulement quelques premières segment{a- 0, tions régulières (rien au delà) et quelques œufs intacts. Il ya beaucoup de fausses segmentat,, depuis la première jusqu'à blastula : Mirrégula= rité commencant dès la première: pourri. [L'insuccès de la fécondation normale (c'est- à-dire par Gt de même espèce) se retrouve dans la culture Sph. J: La cause est la mème : l'insuf- fisance des Spermatozoïdes. Le ressac ne permet- tait pas de se procurer d'autres Gt, et ceux qui furent employés avaient des spermat. peu actifs: Dans la culture J., la refécondation, vingt-trois heures après, donna, en temps normal, des trulas. En &, il en eut, sans nul doute é même; et, puisque les Arbacia ont donné des larves, les œufs étaient bons, et les autres séries OEufs en bonétat ; quelq. f. segm.; rien de norm. de cette culture gardent leur valeur. 0€ "MAHINIIA 9 IL y a encore des œufs intacts; et deux blastulas immobiles semblent rég. Mais la plupart des œufs sont profondément altérés ; il y a de nom- breuses fausses segm., dont quelques-unes si- mulentdesblastimmob:, mais sont irrégul MgeCP, faible. M£gCP, forte. Il ny a plus d'intacts que les œufs qui n'étaient pas mürs. L'immense majorité est à fous Les états de fragmentation. OBufs racornis, et tous morts. 0 Arbacia Gt. Les spermatoz. (dont un certain nombre se meut encore) sont rassemblés en grande quantité au- tour des œufs, qui ne présentent aucune trace de segm., ni de fragm:, et semblent tout à fait normaux. Il y a encore des œufs intacts. Les œufs fragmen- tés sont rares. Presque tous ont donné des blastulas sphériques régulières, pour la plu- part immobiles mais dont un assez grand nom- bre fort actives. (Etant donné l'état du reste de la culture, on renonce à suivre leur développ.) Asterias glac. 16 mai, 2 h, soir. Exactement mème état que ci-dessus. Sphærechinus G. 47 mai, 10h: matin. 18 mai, 140 h. matin. Toxopneustes Gt. Une seule première segm. semble normale. Les 0 œufsintacts sont en petit nombre. Presque tous sont fragmentés ou pourris: Ophidiaster oph. Gt. |Les œufs semblent intacts: Quelques-uns fragm. (0 Plus de spermatoz- 0 21 mai, 2 h.soir. 49 mai, 40 h. matin. IŒ SNOILVIUVA Ml “ASANHIONTHIUVA VI ou en| Tout est en fausse seg- 0, pourri. Quelq. œufs sont fragm.,| OEufs intacts, mentation ou pourri. ou à la 1'e seom. qui est|fausse segmentation. irrég. Qq.-uns pas mûrs. La plupart normaux. Témoins. LE C. VIGUIER. 32 0 ‘0 SIEU .SNSSap| -19 onb o949)J2 suroI ‘LHUNOË 9S941 97 ‘auviquaw SUNS ‘‘UUS9S 919ILUOUd E] e no ‘sJoejuI Snow ‘hron() ‘St -amod no ‘’wugri ‘SaUH0)] -94U0[949pP 9P Std ‘UOBAJIET -S9I9UO[558 S917ne p bjonb ‘sjoequr “dnjd e7 ‘no ‘Q ‘Hunod ‘0 *Saplozoqetuiods op saanoquso enbronb ‘‘A9p sus ‘sJ2equi quos nb synæ SOIBI S9d} S9'T ‘eadns f} ‘Juouwoddorsa9p 9p Std ‘SIUNAIQ JUOS AUHO] -9p Sn ‘ounol ‘1 ‘oarjlanor 9pars juo mb xn9 -2R ‘JSPI{ 9[N9S oun NA ‘SNSS9pP-19 aUIUO) SIND Sap ‘dojd ex :f ‘x ‘jserq ‘bû l'epniserq opnes oun nA ‘PI *SH -inod no ‘wseiy ‘Sauri0] ‘syoequirp Snjd onbsouq “ossieda sou 1oJed e “juawoddo] -3A9P un2nY ‘sHinod no ‘‘tu98AJ JUOS sJno ‘bron() ‘UO1JRJUaUIS9S 9SSNEJ 9P 9921} SUES SIEU ‘STUIO9BI JUOS SIND S9T IENOU -LJUAUIS9S 9ssNEJ U9 ‘SA -97[e sno7 onbsord sn) ‘dns jn ‘994 7 ‘SJ9] -UI SJND Sp 241020 “S94 -9910 9 SaJUoUUSAI} SIN ‘dns qn ‘99 ‘UOISTA -Ip 9p 99241} 9p sed : s398] -9p JUOS SJND SO ‘UoIY |[Sojuotuseu ‘SJO8JULSJNHO |-ur juoyques syno sorr ‘AID Soj[re) 9p ‘‘’Ae SuIOWu|-axpses 49 ‘[q ‘bjonb ouoouq ‘saisoid sues ‘jo le ‘uds ‘4388 9q |‘snognrd'[39 ‘‘yds emnugses *A10S ‘U 3 ‘IEU Fg ‘uijeu ‘U Oh ‘TU 6} (972 ‘e]n) ‘Jay xeu 7879, 8 jnpd ')|-snognd : jno7 onbsoiq |-sejq ‘bjonb 39 ‘epnasen ‘so419® Soun-"bjonb juop ‘SRINJSEIŒ SISNOIQUUON ‘urjeu ‘4 O7 ‘EU 8H ns) 9 SauIgoaïræqds ‘qur95 eu ‘sonbruoyds epniserg ‘JU9UWOSSIPLOAOU ‘974107 ‘JDN "OIQI8T “IDSN ‘0}IOJ TOEN "PI "O[qIe ‘TON ‘SOpU099.] ‘© xneoanou 9p ed ‘G/1 ‘4% e Sopuosoy ‘une ‘y OT ‘EU LF ‘SULOU9 T, “I10S ‘4 3 ‘IE 9} 33 VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. *e[NJSEIT ‘A9p Q ‘SHAnod no ‘wgeij ‘SJ)EJUI SJN) ‘In41JS8$ *SRAUL 9p Jnqop ne epnjse[q ‘(sanbidoapAu) sexes ‘sorgrpn8aut epnases "e[NJSEL) | À {! jh HÉFRSETA ——————————_—_——_—_]_ ‘quowoddoroigp unone snjd }104 ou ug "uneu ‘4 OF ‘eu EG pm 0 0 ‘LInO no IUIOPRI 97s94 977 ‘sonbidorpÂy srewu ‘SAJUBAIA 910909 ‘’[NIJS88 “ounof snajnjd nos un ‘dns ‘jun ‘294 4 ‘A9P -Un9N® : ‘UHOdS 9p UOU no ‘ju ‘sJ9eJUI SNA) ‘dns jn ‘29 ‘398 ‘JS8IQ ‘Jeuods op uou no ‘ju9 ‘sJ9equI SIN) "PI ‘UU99S ‘J U9 no ‘S919/[Y ‘US9S *J S9IRA SQL ‘S9A1J98 79 ‘UHIOU ejnJSe]q : Jnoy onbsorq ‘xneoanou © sop red ‘soinoy 3 R S9puo99/ ‘o[euHou }rered apnos aun ‘soureu Ieau95 uo ‘sejiqou epnyserq ‘hjonb qjuejimod JI0A U() ‘dojoa9p sus snoj onbsoad quos syn® $97 “ue 4 JE ‘eu 33 ‘H Suurqoo1æqds PI "© ereqiy PI "© soysnoudoxo], ‘9}I07 ‘TJEN "OTQ'e] ‘TON ‘S9pU099 "PI *SUTOUU9 I, ‘ “jeu *4 OF ‘EU 1% ‘juouwoddopoa ‘Juauwu|-9p SUES STBUI ‘SAPIOZOJEU ‘uods 9p sainoquo ‘bronb “juouuod!|-dorpo4ap sues sieuwu {xnouq -addoo49p sues suunod ‘o|-1ods op saimoque sn ‘Soriqou ‘sand juop L “epnd3|‘epniserq ‘bjont) ‘xneumou 19 BINSUIG SAAB SAL 9 ‘ases ‘‘JSeq o1oouy |-ses Jo efnysexq ‘bjont) fjaedngd ep anod sn | ‘© saysnoudoxoT © vroeqay XVII, 9 SC. NAT. ZOOL. ANN. À L Das en hp si ‘1007 “LYN ‘DS °NNY e (IIAX 16 mai, 2 hsoir. Témoins. 47 mai, 40 h. matin. Fécondés à 4h. 1/2, par de nouveaux jf. Sphærechinus G (Suite). 18 mai, 40 h. malin. 19 mai, 10 h. matin. Nombreuses blastulas,|Gastrula sph.,etj. pluteus: dont quelq.-unes actives. 21 mai, 2h. soir. De gastr. sph. à j. plut.; sans progrès. Fécondés. Blastula sphériques, na- geant. Presque tout : pluteus. Gastrula, et quelq. blas- Encore quelq. bl.et gastr. tula. Gr. plut. à l'état max. Aut. moins ax., de lailles div. NaCI, faible. Les œufs semblent in- acts : pas de trace de di- vision. Id. Fée. ut sup. OEufsintacts, fragmentés| Rien. Les œufs sont dé- ou pourris. Aucun déve-|formés, fragm. ou pour- loppement. vis. 0 Qq. blast. tr. j. La plup. des œufs comme ci-dessus. Id. Vu une seule blastula à paroi très épaisse. NaCl, forte. OBufs fragmentés et alté- rés. Encore des œufs in- acts. Presque plus d'infacts.| Vu une seule blast: ac= Ceux qui ont gardé leur|live, tr. jeune. OŒufs dé- forme sont brunis. Pas delformés, fragm., ou pour- développement. ris. ld. Féc. ut sup. Ut supra. Les: très rares|, Quelq: œufsintacts, ou à œufs quisont intacts,sans|la première segm., suns dév., quoique entourés de|membiane. Le reste pourri: spermatozoïdes. 0 MgOl, faible: OEufs presque-tous alté= rés, en fausse segmenta- tion. 0, pourri. (ù 0 M£CP, forte. Les œufs sont racornis, mais sans trace de fausse segmentation. 0, pourri. (OÙ Refroidissement. Quelq. œufs sont fragm., d'autres agglomérés; plupart normaux. lalfragm. Pas de développe-|dessus; mais 0: La plup. intacts, quelq.| Moins alléré que ci i- 0 ment. intacts assez nom-| 0, pourri sans développe-|. mais sans dévelop.|pement. quoiq- entourés de sperm. | Se = dE —___——— Toxopneustes G. | OEufs pour la normaux. Quelq.b donttplus: mobiles. pu Dar Quelq. blastula et gas- astula, |tr Encore blast., gastr. el ula. un seul pluteus jeune: Wrès rares blastula et gastrul., encore vivantes, mais hydropiques. Le reste racorni ou pourri. Arbacia OBufs entourés de sper-|0, pourris sans développe: 0 0 matozoïdes, mais sans dé-|ment. veloppement. Sphærechinus H: 21 mai, 40 h. malin. 22 mai, 11h: matin. 23 mai, 10 h. malin. Témoins. Les œufs sont presque {ous sans dévelop. On voit On ne voit plus aucun développement. pourtant quelq. blastula mobiles, en général naines; une seule parait normale: Id. Fécondés à 2 heures, par des Gt nouveaux: Blastula: Fécondés. Presque tout : blastula norm. et actives. Près Gastrula. rares f. segme NaC, faible. Altérés, ou en f. segm. 0 NaCI, forte. Id. 0 Toxopneustes Gt. OEufs intacts, ent. ou non de spermat. Blast. act. Gastrula irrégulières, rares (hydropiques). Id. Féc. ut sup. Blastula au début de l’invag. gastrul. Arbacia ct. OEufs intacts, ent. ou non\de sperm-; aucun: dév: OEufs intacts, fragm. ou pourris. 0 dév. 1d. Féc. ut: sup. Blastula. » 2 Gi "HMATNAIIA 9 “HSAN4OONAHIUVA VIT AG SNOILVIHVA £€ C. VIGUTIER. 34 0 ‘LG 9[ Ans Sausoad surs 159 24nN7[09 ET ‘yds *1se8 sop 9102U ‘sounol 4} Ste : XN9IQUIOU S94} SN9/N]d ‘SOPUO99J SOI onb ‘Ag snjd Soxpne se] ‘[-a sun sor ‘snaqnrd sep ISSNe ® À II SIBJU ‘Iquuou snjd uorq (‘apÂy) ‘Sgaur ‘[nAJSE8 9 ‘JSEI ‘S9AIJIB Sd] *ULIOU ‘1S20 9109U ‘uquwu 4 OF “LELU 8Z ‘saigoad uno ne ‘6 9 onb JeJ9 own ‘9IQINMSQUI "188 JUN ‘{Sauieu no ‘IPÂU ‘JSeIq *SAQTINGQUIT NO SAIII[NS -91 CINJSEI{ 9 : S9AIJIP J2 S9I9INo9l [NAJS89 9e SUTOU no snJd [ques 7n0] ‘R[99 JneS ‘9AIJIE IN} -SEJq 9710 d apnos oun nA ‘yds sepnajses ‘OU ‘— ‘JJOI9UY JnoJins 39 ‘pPuOJ ne ‘J98 ‘17 ‘NOT ‘njd euro} 1 op 1nq9q “quouwuod -dOJ9A9P 9p ‘uwuo9 surs no 99AP ‘S919J[E SO SO At NO ‘Sal ‘1889 e ‘JSIQ 9P PUOH ‘JE S9i} ‘UHUOU e[naJSeS JS9 Jn0] : ‘Jun ‘uqeuwu ‘U OF ‘TEU 95 Des re TA Al ee AAMUUVUL ï ob | LS L'an Ad *JJS88 3 ‘’Ap no soureu| ‘SaArJ9e epnJse[q ‘bron() “aTiq -OUUIT e[NAISES oun Ja ‘IPÂY ‘JSPIY SI047 : ‘JInS *SOI9I[N SAUT dnooneoq ‘‘wu82s 950 Jno I, ‘jied soj onb ‘9e surowu ‘UIOU ‘}S8[q ap dnoonvoq ‘JRUWIOU *A9p unony ‘TUNIQ JUO ‘$94 SOT : ‘w89s ‘; uo no ‘s949)/e SIN "1SET4 S9p 9I09U9 J9 ‘S9AIJIE SUIOU 9P PUO} NY ‘S2A1J9P S94} 99 ‘A9P S91] ‘419829 ‘sjoejur SJn® 99 ‘fsujd ‘pi PUOJ ‘UHIOU PINS 9P 9SUQUIUUI JIQUIOU : ‘JINS ‘unqeu 3/4 ‘4 6 ‘LEU GZ I snuryroaæqds ‘dns ju ‘294 ‘SHINOd JU0S Sn® S9] snoy onbsoagq ‘99ejans ®] R U9ILI JIOA OU U() ‘9491pN8 -Ji 9[n9$s aun JUOP ‘SAIIq -OUIUUL enjseq ‘byront) © xnvoanou XIS Ad ‘‘U & e ‘opuoagy ‘298JINS EJ B UOLI { J9I[N8 -gJil epnJserq aun nb ‘puoy ne ‘JIOA au uo ‘sHinod 9p ® u9 À I ‘SJ9PJUI JUos SJNæ@ Sa Ssno] onbsoiq ‘sgi97je Syno sonbjonb onb sure ‘ puoyz ne J9 ‘Jued -nyd ep anod serrqouiuun aiooue ‘sounol e[n}Se[g ‘sjoequi Juednyd ej anod Sn ‘Anqn]J 210d07S8]q np neaAIU NE JUAUW9SSISSIEd9 2948 ‘S941J9E ®INJSEIY ‘upuu ‘4 OF ‘EU #5 A2! ‘97410 ‘TJEN "OTQIET ‘TOEN ‘S9PU099,] *SUTOUU9 T, 4 ‘110$ ‘y 5 ‘IE £3 VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. ‘SHINOd 18} ‘USBPA Jno no ‘SIUI0981 nod un SJND : pUO ‘Ua : ‘Jan soda ‘a7 {sJoequr sno7 anbsoad sn) ‘ua : ‘Jans ‘O[QI8} ‘TICN RS — ‘S9A1J9R S91 ‘183 ‘[ ‘17 9p 9 ‘JSe]q op dnooneoq ‘dns jn 2pu09979y ‘PI ‘SJ9RJUI JUOS Sn07 onbsaig ‘widos oJgruaad ee sage ‘syno ‘bjonb onb uo-J104 ‘SHINOË Sn ,p dnoonteq : puoyj ‘uon : ‘JAN [ou 1ssnÿ ‘sj9e nod juerejo soprozoqeuods so] *S9pUO99y *U99S ‘} ‘S949778 SIND ‘Saut SOA] : PUOJ ‘Aquiou *S91 ‘agses Jo ‘Jseq : ‘Jang| ‘© Xneoanou s1047 aed ‘Z/F ‘4 1 ‘2PUO29Y PI ‘Hmod jn07 enbsord : syoequr synæ ‘bront) ‘quotuoddo] ‘qoutur Su ‘’A9p uaiq ‘snopnd ‘[ 3 nA : ‘JanS|-o49p unone sus ‘9JS94 9 ‘1 ‘47 Sos ‘nbjon() ‘SUTOUW9 ], “UeU “4 OF ‘EU QE “uyeu 4 OF ‘ELU 6% ‘os 3/7 ‘u 3 ‘eu 83 ‘f Snurgo91æuqds ‘quo tu -oddosasp sues suainod SN : S9JIOU *S9JIL ‘SI 0 ‘ua snd ‘0 ‘1 891} : PUOT ‘0 : Juns ‘dns Jun ‘294 ‘PI "AJIQOUUUI “JSeIq oun J9 ‘uiSes ‘wuoud À aun nA ‘Uuods 9p Sa1n0} ‘Hanod puog|'s ‘; Sno ‘’qouur aureul-us ‘dnjd e7 ‘syoequr syno 0 ‘8guut ‘JSe1q d sou : ‘jun |‘jSejq oun :puoy o:'Jins |: puoy ‘o2ejans eJ e UaIY "© eEequy ‘s91304d SURS ‘PUOJ ne JUOS JAI P ‘S9A1798 ‘sounof sa4} 0 S9A4B, S9'] ‘Uon : ‘JanS lepnJserq sonbyonb : ‘Jin *dns jn ‘29 ‘PI ‘Hunod ‘1 {SJ98JUI SJND| ‘s949J/8 NO SJPPJUL SN sonbponb aioou ‘qowutui|-puoy ne ‘Saut no ‘pnsgi emserq s9J1od sonbronbi\sorne «q ‘rms er Re s9419® bn LE ae nr ef ml nn em DEEE Ps EEE A me ah tm EE Ep - [NS Sphærechinus I. 23 mai, 2 h. soir 24 mai, 40 he: matin. 25 mai, 9h. 1/2 matin. : 26/mai, 10 h° matin: 28 nai, 10 he matin. 23 mai, 2h. soir. 2 s 6 h. ol À Té QUE Blastula actives, avec| Surf. : nombre immense Surf. : tout est gastrula| Encore gastr. norm. très Ée “ épaississement au nivéaulde blastula norm. Fond|norm. très act. Fond de aclives. Blast. el gastrul. du blastopore futur. OŒufs|id. plus j. et œufs intacts. blast. à gastr. rés. ou ir-|ivrég. (hyde.) bien plus our la plupart intacts. rég. Oufs altérés, avec ou |nombr. Mais il y a aussi P sans comm. de dévelop-|des pluteus, les unstr.j., pement. les autres plus gr. que les fécondés. Fécondés Blastula jeunes, encore| Gastr. très dév. et très] Début de la forme plut.| Pluteus très nombreux; É immobilese pour Ja plu-|actives: Au fond de moins|Mout, tr. act. au fond, et|mais tr. jeunes. Encore art, et au fond; ainsiquelactives, el encore des|surtout héliotr. — Ence.|des gastr.sph: La culture = Matte œufs altérés blast. gaslrulas sph. estsans progrès sur le 27. £ BE S NaC, faible. Presque tous les œufs| OEufs altérés, ou en f.| Vu une seule pelite blas- 0 a FE sont intacts. Il y en a desegm:; les rég. ont bruni.|tula active. Sauf cela, & jourris: on ne voil, au|Aucun dév. normal. tout semble plus ou moins = #2, de ER AR = fond, qu'une blastulairré= altéré: = gulière; rien à la surface: ? Id Fécondé, à 2 h., par six] Beaucoup deblast. norm.| Gastrula régulières et 0 nouveaux Gt moins act. que les parth. actives ; et, blastula ré Moutrest Segm., beaucoup|eulières ou irrégulières: irrégulières. NaC, forte. Quelq. blastula immo-| Surf. : trois blast. hydr.| Blast: hydr: où naines; 0 ; biles, dont une seule ré-|el une gastrula immo-|une gastr. irrégulière. oulières On ne voit rien à|bile: la surface. Presque tous les œufs sont pournis: Id. Fée. ut sup. Quelq. blastula aclives,| Mème état que le 25, au- (0 naines ou hydr., 2 gastr.|cun progrès: semblent norm.; le reste pourri. Quelq- blastula rég. et| Surf: : plus rien. Fond actives à la surf. D'autres|quelques petites blastula régul: ou irrég. au fond-|immob. Encore quelques OBufs intacts ou altérés. |œufs intacts; r. pourri: . Toxopneustes (Si 0, plus rien. Surf. : rien. Les larves d'hier sont au fond, sans progrès: Surf. : quelques blastula très jeunes, actives. Féc: ut sup: Surf. :0. Fond:une blast. naine immob., œufs f. s. Rien à la surface. Fond : œufs intacts, la plup: en- tourés de sperm. Vuune prem: seen: et une blast: immobile: Arbacia Œ Surf. : très p. blast. irrég. Fond pourri: Id. Surf. : 0. Fond : très r. blast.irrég. mortes; œufs pourris sans développe- ment. Féc. ut sup: 0, plus rien. Sphærechinus dJ. ‘HSANGOONTHLH VA VT AA SNOILVIH VA 28 mai, 2h. 4/2 soir, 29-mai, 10)h. matin. 30 mai, 10 h, matin. Témoins. Quelqu. segm. tr. r. Le reste, sans aucun déve-|Surf. : Vu 2 j. pluteus, bien dév., mais immob. loppement: Quelq: œufs intacts; presque tout pourri. Id. Fécondé, à 1 h: 1/2, par trois nouveaux G‘: Surf. : Blast. et gastr. rés. nombr: Fond: larves irrég., œufs altérés, L segm. Récondés: Les spermatozoïdes étaient peu actifs. Aussi nel. Surf. : rien. Fond: beaucoup d'œufs pourris. voit-on que quelq. œufs, arrètés à la première segm. Presque tous sont intacts. Id. Refécondé ut sup. Beaucoup de blast. et de tr. j. gastr. très actives. Surf. : rien. OAufs presque tous inlaets,; {r. rares ] Surf. : rien. Fond : œufs un peu racornis, ou fout fragm. à fait pourris. NaCI, faible. C. VIGUIER. (]) 0 “eunaf ‘13 ‘ynyd 9p 1899 999 An07 AN9] ‘sounaf e JuaAnIe sage pisnjd soadex s}mM09|"79e nod sreuu ‘s}UBA anb sipurey ‘quessialsreu ‘sonbieux uorq|-ra £*{ ‘pd e “agses|soarey Jo ‘agses ‘bjont):mny ne juowuossissre -9ds098e soauersoliq e sjueaia 197njd/|9p ‘sy879 SN07 : puoJ| — ‘fau Jno7ims 189 ougu ‘fnog, |: puoy ‘uon: jan ‘uen snjd : ‘jan |‘ynqd xne quessed ‘13S89 |‘soarjoe 0 0 “ue ‘q 07 ‘ul & ‘ugeu ‘4 Of ‘um # ‘sHuInod sn {sojeuuou 9p snjd {(-doipÂy) Sapqouut SRI : PUOI ‘UAN : ‘JAN ‘Hunod : puOy (-doapAg) ‘Son nod un ‘ejnseq sounol : ‘jins ‘PI ‘HAnod : pUOJ ‘Ua : 998JINS ‘HINnod : puoy ‘$oair no ‘Sox ‘soanoe epnagses 99 epnserq ‘bronb : ‘ins “ue ‘U OY TEU QE “SJUHIOJ9P 91jJed Ua! "S9497[8 ‘DroND 39 ‘SYIBJUI| SIND : PUO ‘UN : ‘JANS |SJN D : PUOJ ‘UAN : ‘JINS 7 ‘U01}P}UaUS9S “ugeu g/F ‘4 6 ‘ump "V SNuIU291æ&uqdS ‘SIND S2p ANnoNe S9PI0Z0JEU -Jods op nod s9aq 97S94 I] "Sa1arpnsauur souyne p {89 ‘a9 (-qOuUUT) PNJSEI4 S2SSOIS : SJJPJUL SN ‘suInod no ‘wusea eno, ‘syoequi p sed onbsoud : puoy ‘ua : ‘JMS ‘dns jn ‘294 ‘SJ9RJUI JUOS San uou sun-"bjont) ‘SHINOd no SaJUAUISEIF JUOS SIQUI SJND SA, SNOI, ‘dns jn 9pu099y “ureu ‘4 OF ‘EU 63 ‘(onns) f Snurgooaæqds ‘oJuatu89s ‘puoy ne ‘4e snjd|}s9 Jn07 : puo,j ‘oxodojse] ‘198 ‘4}|-9,7 21JU0UU 91JIOU EJ JUOP e[NJSEI RER RE PRES ‘UOI)EJUAUIS9S 9SSNEJ U9 ‘J U9 97S91 9, ‘‘JUI SIND | "PI ‘'IQUUOU Z9SSE SJJBJUI ‘reulsonbjonb : puoy ‘o9ejans|sinæ : puoy *soaroe nod -IOu 9p uon Sn] |e] 8 Uou SnJd J104 au U( |S94} 210909 ‘JSEIG : JAN ‘ureu ‘y Op ‘umiz S94} "uJeU *Q O7 ‘WU FE *SHpU099/ 4 ‘SUIOUAT *,C erequvy © saysnoudoxolI, PI *9J10F ‘TJ8N «C "410$ 3/7 ‘US ‘leu gz “OIQI8] TOEN ‘uw ‘Q OF ‘eu 0€ | Soul dd ‘6 bé ue ds … | défie 37 VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. ‘In07 AN9[ 8 JUau -uoraed À ‘f snjd 597 ‘[-pnyd 789,7 aessedop S941} SIq R ‘AIA Sn9n[d 49 ‘snaqnyd xne quessed «1888 : (— ‘"norou)puoy ‘(-30x9o) ‘doipAy ‘axse8 *S9AI)98 ‘UHIOU JO], ‘Lu89S ‘Jour SAnaIsnd quop ‘sounoal snjd ‘}serq : PUO ‘ssissieda 9948 SURS JU9SSLIQA SaAIRT S9T|"1JS88 : PUO,, ‘U9n : ‘JINSINO epnJserq Ssodea : ‘jan dnjd e7 ‘epnsejq sossour) ‘SOPUO29.T ‘949718 ‘JUBI9JTR,S NO SJno sop jaednjd |'wéray ‘waojap ‘syoequi 0 ‘HAnod puoy ‘0 UT] ‘JuawoddopoAsp sues|spnæ : puoy ‘on : ‘Jan ‘SULOUWAT “urjeur 4 0H ‘umf ç ‘uquu “4 04 curnl # ‘uneu +4 07 ‘urn[ 3 ‘uryeu TE 6 ‘umlx LICE 4e ‘UUr JE ‘"T SnuIqo9aæqds 0 0 ‘PI ‘dos ‘jn "094 PI ‘snjd uou juowoddoroa9p unony ‘SoUI0Jop J1ednrd PJ SIPUU : ‘XO I, 294% nb s398 0 0 PI -ut Snow p sud nod up | ‘© erequy 0 0 PI ‘dns qn ‘29,4 PI ‘sainod no ‘sajuotu -deaj ‘(urpnoq uo no onu ‘JUeSSII|-109 U9 S9SUOIE) SJUHO] 0 0 -INOd : puoy ‘uon : ‘janS |-9p sno} onbsoaid sn) | ‘© ‘udoxop, 0 0 ‘PI ‘dns jn “297 ‘0949718 Js9 9Jmof ‘PI ‘quessunod|-eu 15 ‘417 ej sJoequt sun 0 0 jo ‘sapougw no ‘py |-bjonb:puoyj'uou :‘yims ’& Os ÉTRN An er A Re (TU ue D hr Sc o mer Sphærechinus J (Suite). 29 mai, 10 h: matin. 30 mai, 10 h: matin. 28 mai, 2h.4/2 soir. » Fécondé ut sup: Surf. : quelq-. blastula et gastrula actives, rég- ou irrég. Fond : pourri. Tous les œufs mürs sont fragmentés ou pourris. Surface : rien. Fond : pourri. NaCl, forte. Ë Quelq.-uns non mürs sont intacts. Id. Id. Féc. ut sup. Surf. : jeunes blastula, un peu irrég: (hydrop-): Fond : pourri. Surf. : rien. Fond: presque pas d'intacts: Tous Toxopneustes gt. F o fragm. ou pourris: Surf. : rien. Fond : blast. immobiles (hydrop.); plus de normales; œufs pourris: OEufs intacts; grosses blastula (immob:). tr: rég:; d’autres irrégulières. IL resteutrès peu.de,sper= matozoiïdes autour des œufs: Arbacia St. Sphærechinus K. 2 juin, 40-h. matin: #juin, A0h malin: #juin, A0-hmatin® P30/mai, 40"hm: 81"mai, 10) h. matin. {er juin, 9h. 4/2 matin: 96€ ‘MAINOIIA 9 Na, faible. intacts, et quelq: altérés: en partie déformés: Témoins: Surf. : blast. encore très| On ne voit plus rien à la|, Plus rien de nor: 0 0 eu actives. Fond! : œufs|surface. Fond : quelques|mal: inlacts assez nombr.: id.,|œufs int., le reste en f. en fausse segmentation. segmentation: Fécondés: Blastula très actives, | Gastr. passant aux plut.,| Surf; plus rien: Surf. :rien. Fond : Mouj: même étaf. dont la moitié montre lé-|tr. act" surtout hél. —.|Fond:tousétats, de pue vivants à br: Leslarves âgéespé- aississement “au futur|Quelq. gastr., et larves|gastr. à plut. j:; vi-\bienmarqués, mais|rissent, tandis que heléopoes Fond :toutest|plus av. au fond Yants, maispeuact.|courts; larves. plus|d'autres arrivent à segmenté: jeunes: leur tour à cet état ; de plut. tr. jeune: Surf. : rien. Fond : œufs: Surf. : rien Fond : œufs 0 0 ( 31"mai, 5 hsoir. Aer juin, 9 1/2 matin: Sphærechinus L. 2 juin, 40h: matin: 4 juin, 40) he matin: TT Id. JFécon. . du OT IL. RSS ou pour 0 (ES | 0 ; Res ms quatre nouveaux Œ.|ris. NaCl, forte. : Surf: rien- Fond: quelq:=|\ Id, , œufs. crénelés, et 0 0 0 unsiintacts, la.tr. gr. ma-|pourrissant: Id. jorité est allérée Féc: ut sup: 1d° 0 0 0 Moxopn: GC. || OEufs. presque tous. dé}, Surf. : rien: Fond :pours 0 0 0 formés (allongés en cor-|rissant: nue ou en boudin), frag- men{és, oupourris. Id: Féc: ut sup: Id* 0 0 0 Arbacia Gt Un peu plus d'œufs in- Id: 0 0 0 tacts'qu'avecTox.; maisla plupart déformés. Aucun développement non plus: Id Féc: ut sup: 1de 0 0 0 5 juin, 10 h. matin. Témoins. Surf: rien. Rond: œufs|Sans développement La 0: Rond pourri: 0 intacts, déform. fragm.| plupart des œufs est ou s'altérant: altéré. Fécondés. Grosses blastula; la plup:|Surf. : rares blastula ou|Surf. : rien. Fond : gastr. avec l'épaississ. Fond : blast. plus jeunes, dont plusieurs immob. Tout Sem: gastr. hydrop. (exog.)- Tondéiotre —): gastr. norm. aclives. passant aux pluteus,et pluteus viv. à bras très courts. Les larves périssent sans dépasser l'état plut. j- Les plus j. y parvien- nent à leur tour. ‘USANYOONAHIAHVA VT 44 SNOILVIHVA LE C. VIGUIER. 38 PE MERS CS LUE Le] LEE CUS RE PASSES V RENTE À one LT ER ERA nn PSS | TE A ER ET D a on di L un ‘jud soy {2 o7 onb Je79 owo| Joe o1ooue ‘IpPÂAU ‘JSeq : ‘Jin! solex Saa Jo sounof ‘JSeIq : ‘JUN ‘juumod |‘1Se1q op 189.1 8 moyans ‘mod adnJpno eT ‘sSausoad sues ste |jo ‘tu8es SN S9[ Sho] : puoy “yds sno7 onbsoud ‘soex snajnjq|‘yds juowoggou ‘nd *f e “ySejq eq ‘dns qn ‘94 *SpiRJRq SaoiJne So] ‘CudS) ‘nrd e ‘jSerq op |'syoequr synæ p dnooneoq o1oou9 “yds sun so] ‘13 zosse snoynjd |soauer ‘qui spnop snjd : puox |: puoy ‘iquiou so) Je soarpor R ‘JSEIQ 9p ‘SJJ9 Sno7 R Sade) -spieeq quouuoqou ‘nd ‘(39 ‘apSe9) song epnagses Jo epnserq : ‘Jins 0 ‘PI ‘dns jn ‘294 ‘quouaddopeA9p sues ‘89 9SSN8J grrofeux ‘18 {$798] 0 ‘S9497/8 SJND : puOJ ‘Uou : ‘Janç/-ur snow ‘bjonb : puoyj ‘uou : ‘jan *HUnod 3S9 97S94 9'T ‘SOpeJS ‘AIP 99118 ‘UL39S JS9 *SJ139® 99 “594 "ynjd sep 3e ‘nses |jnoj ‘puoy ny ‘epnases ep epop Sop ‘Soit 99 ‘391 ‘JSeq Sep |ne uory ‘S8oau prednyd ej seu © xneoanou À onb snyd a7s94 ou Jj: puoyz 39 ‘Jin |‘soanoe ‘ase8 19 ‘serq ‘aquou ‘ag ouyenb ed samoy 3% % 9puo99 I *Sn9} | -njd unony ‘suunod no ‘wu8ea] ‘S9497[e ju0s sun-sonbron() ‘snoqnydsrod *‘Soxseun-"bjonb |‘sopouous ‘spoequr sn ‘uyaaed ser |'sppequr snow p ojuofeu opuras 3e ‘our ejnagses ‘sonbidoip [onb ‘jod ‘xd ‘uuiou seun-‘bjon() |: puoy ‘yyred say onb sounof -ÂU R|NJS8J{ : pUOJ ‘uou : ‘JanS/-soanoe ‘doupÂy ‘uses Jo ‘serg|snçd ‘sosnaiquou nod -serq : ‘jans ‘— ‘jou Jnojans |‘SJ8]9 SIDAIP ® J9 S9JU989S JUOS ‘JURAIA JS9 JNOT ‘(— ‘[9) ‘S19® 1] ‘SaJ[Ie) S97n0] op sno7 |SJN@ So] SN0} : pUOJ ‘(‘47888 EI] 9P puoyz ne jaednyd ex ‘snagnyd spuex|-nçq ‘(-xse8oxo no) ‘1se8 nod ‘xp |inqop) sogouveae snyd ‘Sejq : ‘jm: ‘SJIOU 19-Xn9") ‘injd ‘48 *SJ9RJUI SIND ‘SaJLJOUUL SOAAET S9P 79 R ‘JSUI 9p ‘SJ8J9 SN07 P SaAIC] |9IOU ‘Seaq ‘Ad e ‘jnjd e ‘jSejq |‘syoequr syno p dnooneoq : puoy ‘SJ9BJUI SIND : pUOJ ne JS9 Jno[|9P SJ8J9 SN0J : ‘AN9 EJ 9707 SUP([|'S9AIJI8 ‘1 J9 ‘A8 CINJSEIQ : ‘JINS ‘uneu 3/y ‘4 6 ‘uin( 8 ‘ugewu ‘y O7 ‘urnf Z ‘urjeu ‘y Of ‘umf 9 ‘IN SnuIyJ91æqdS 9 rpeqy pI "© saysneudoxor "PI ‘9JdOJ ‘TJEN AA: "O[QIeF TON ‘SOPU099/] ‘SUIOUAT, ‘une “4 Qf ‘umi ç 39 ÈSE. r r VARIATIONS DE LA PARTHENOGEN *SEAULS ® ‘UIUO9 ‘sn9}n]d ‘soaueae surowu no snjd ‘snagnjd ‘fljaednid er ‘sye39 stop e enqserq S9PU099/] 9 xneoanou 8. ‘SOQOUBA SUIOUU ‘[ 9 ‘SN9Jn]q “epnses e quessed ‘‘1se1q Jed ‘&/7 ‘y & R spuossy "PI “JOIN 89U 0 ‘A9p unonYy ‘395 sossnez ‘bpon() ‘juouuoddojo49p unony SUTOUU9 I, ‘uyeu ‘4 OF ‘eu Ç "aneu ‘4 0} ‘eu # ‘urneu 3/1 ‘Y O7 ‘TU € “H0S ‘ 3 ‘EU Z ‘V S9osnoudoxor SHLSAHNdOXOL A4 SHUHALINO SA XAVAHIIVIL ‘Xno4quou nod snajnjd sounol 39 ‘sosnoiquou ‘S9AI)9R nod s94} nO SaJIQOUUUT 19585 (94141 Jo Soit) ‘JSeq op Soaroe soade7 |e[nJse[q 9P J8J9, R JS9 JN0] : PUOT ‘UON : JINS *SHPUO99;] 3 ‘S949778 no SJ98JuI SJnO ‘9791d ‘quouoddorsa9p unone sues ‘Humoq -UIOQUI ‘AID 9J9ILU9Id UN : PUOJ ‘U9U : ‘JANS ‘SUIOUUA I, “uqeu z/} °q 6 ‘um g ‘ugeu 3/7 "4 6 ‘unlz “110$ ‘y £ ‘uinf 9 ON SnuIyo21æuds D pa TS ES Se NL Li 4 snuIpooræeyds sn0] “Iæyds sno7 ‘sounof snyd ‘snaqnd say onb jueara op snjd |‘jnçd ‘dns jn : puoy ‘sounof ‘894 & AU Jj ‘L a] ans saasoid sues|-agses ‘bjonb seu ‘dns jn : ‘Jing ‘dns jn ‘29J ‘PI 5 juin, 40 li. matin. Témoins. Sphærechinus M. 7 juin, 40 h. matin. 6 juin, 10h. matin. Surf. : blastula gr. et tr. actives. Fond : beaucoup d'œufs intacts, «et des larves immobiles, Dans toute la cuv. : tous états de blast. à plul. à gr. bras. Encore œufs intacts. 8 juin, 9 h. 1/2 malin. Tout est au fond : œufs intacts, larves à tous états, de blast. à gr. plut. Ceux-ci morts. Fécondés. Surf. : blast. plus avancées (début de la gastr.): Fond : tous les œufs sont segmentés et à divers états. Tr. peu gastr. (ou exogastr.). Plu- teus de toutes tailles, tr. actifs, surtout hél. —. Grands pluteus, la plupart au fond (hél. —). Mout’est vivant. NaCI, faible. Surf. : blast: peu nombreuses, plus jeunes que les parth. Fond grande majorité d'œufs intacts. Quelques-uns sont altérés. Blast. eb gastr. hydrop. actives. Quelqi-unes norm: pl. pet: que les parth: OBufs intacts, crénelés, fragm. ou pourris. Aucun plu- teus. Surf. : rien. Fond : blastula hy- dropiques, gastrula irrég. et quelq.-unes rég. ; petits pluteus. Id. à 2 heures par quatre nouveaux Œ. Fécondé Tr. nombr: blast. et gastr. actives, mais la plupart irrée. Rien au delà de gastrula. Au fond, tout est segm: arrèlé à div. stades. Surf: et fond : 11 ne reste plus que des blast. rég. et irrég., des gastr. et des plut. vég, ebactifs. Le reste est pourri. Na, forte. Id. Surf. : rien. lond : quelq. œufs in- Surf. : vien. Fond : œufs altérés, 0 tacts; gr. majorité fausse segm. sans développement. Féc. ut sup. Id: 0 Toxopneustes Gt. Surf. : blastula et gastrula très actives et très nombr. Rond: encore beaucoup d'œufs intacts. Gastr. etj.plut. nettement bâtards. Fond : plus d'œufs int. ; larves de blastsà plut. (Sph.). Larves à tous élats, de blast. à pluieus assez gr, les uns Sph., es autres bâtards. Id. Féc: ut sup. De blast. à j. plut: nettement Sph. Fond : tous les œufs segm- et pourr:, surtout à l'état de blast. Pluteus rares, presque tous Sph., mais sans progrès, La culture pourrit. Arbacia G. TT Surf. : blast. jeunes et {rès rares. quelq--uns altérés; jeunes larves|Sph- immobiles ou presque. Fond: beaucoup d'œufs intacts; Surf. : blast. hydr. encore act. rares. Rond: de blast: à j: plut: Fort peu de bataras: 6 juin, 3 Li. soir, Féc: ut sup: Surf. :ut sup:,-.mais quelq: gastr: rég. jeunes. Fond : ul sup:, plut. Même élat que le 7; les plut: un peu plus gr, Sont nellement Sphærechinus. | Sans progrès sur le 7. Il ny à plus de vivant que les pluteus, plus jeunes, tous Sphær. Sphærechinus N: 7 juin, Oh: 41/2 matin: tous Sphærechinus 8 juin, 9 b: 1/2 matin. Témoins: Surf. : rien. Fond: une première div. incom= Pourri, sans aucun développement. plète. OBufs intacts ou altérés: Fécondés. Surf. : rien. Fond : tout est à l'état de blastula | Larves actives de blast. (rares etirrég.) à gastr. immobiles oustrès peu actives. nombreuses, et jeunes pluteus peu nombreux. IL TABLEAUX DES CULTURES DE TOXOPNEUSTES 2 mai, 2 li. soir. Toxopneustes A. 3 mai, 10 li: 1/2 malin, 4 mai, 10 h. malin. 5 mai, 10 hi matin. comm. à s'invag. Témoins Aueun développement: Quelq- fausses seg. Aucun dév. 0 régulier. Id. Fécondé à 2 h. 1/2, par Blast, passant à gastrula. Pluteus, et 1. moins avancées. 8 nouveaux Gt. Fécondés Blastula à divers états. La plupart|Jf. pluteus, plus ou moins avancés: Pluteus. 8€ ‘MAINYIA 9 ‘USANHOONAHLHFA VI HA SNOILVIHVA 6€ Qt K- CT RER mm ‘119$ €] op spuras snjd *SaLŒOUIUUT isor Snojnjd 39 ‘585 Jo ‘yseq ‘bond jrednrd ej ‘yserq no {:[ -1 :1889 ‘dns jn ‘294 ‘SHINOd SJn© p J9 ‘(wsos assnt}) ‘SIL ‘wsos 9p dnoontoq ; ‘(‘aquout surs) ‘839$ oxgrwoud “wu59$ ossnez uo ‘dnjd er ‘syoequr |ej Re pnes un {jui syno p ‘dnjd erjied ue a1oou9 quos synæ sory |ej ‘sopeuiouv sieur soA1Joe sax 0 ‘098JINS EJ R U9I Snjd J10o4 ou u{}-nep ‘serrqouuur epnserq ‘byonû) ‘SLUNOÏ no ‘Juunod ‘ a ins saasoid sure —— ‘Solti Soi} e[nSe]q ‘hbron() ‘dns n ‘94 ‘591 aunone ‘Soul ‘389$ 0 [srunod'dnyde; ‘syoequisnæ:bron() lue no ‘suunod sn ‘eauer ounony | ‘13588 ‘Al ‘U ‘[ 39 ‘Sn9/n]q ‘dnjd er ‘Jsejq surotu ne 359 9noL ‘dns jn "297 C. VIGUIER. | ‘SJ9RqUI ‘SJ9BJUI SIND SO] SN0J ‘Sna}n1d op seq ‘emnases ‘bond |syno,p snçq ‘uses Jo ‘iserq ‘bjont)laq ‘sounol sen emnyserq ‘bjenÿ ‘A ‘LU ‘| 9 Snonçd ‘Pyoni) “épouses Jo e[nJserq ‘bront) ‘dns jn ‘29,] ‘w39S ‘y uo snoop snjd © À pr sreur ) ‘Ssaunod no ‘‘w8os ‘j u9 ‘jui Sn | ojqrez ‘JI8R] SUUO9 Juouue)oex ‘AB ‘U ‘j 70 ‘snognjd ‘bront) ‘epnases je epnjserq ‘brent) dns qn ‘294 | ‘SLHUNod ‘SJ9RJUI [PIQU9S U9 SIN) 0 no ‘UW59$ ossne} u9 ‘SJoejUI SJnH0 ‘8941 aunony ‘wsos sossnez ‘bjon() ‘uw ‘I OF ‘EU Ç ‘UTJEU ‘Y Q} ‘EU ‘UUeU 3/4 ‘OF ‘TE € ‘(onns) y Ssisnoudoxo[,r 40: EE nn) ut de déel i ep *JU9UOSSIPIOUJ9 Di 974107 “TO EN "PI “OTQI8T ‘TON DE ‘9JJ0] U01PJI3Y Bi ajqrez uoreySV ‘410$ ‘U 3 ‘EU % RRQ 41 VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. ‘(yds ‘ouo) sounaf epnarpses ‘Soplozoqeuiods 9p saanoquo, nb uoiq ‘‘A9p sues ‘jua4oJre,s ‘juotuoddopeagp unony “ujeu ‘OF ‘Te jf ‘A9P 0 ‘Juesstinod no sJ2ejur Sn) ‘SHANnod no sJ2equr SJNO ‘Juowoddopoasp unony ‘UOI}eJUAUSeI] SUES ‘HINOq ‘qouutuI a10du9 juos ‘dnjd e7 sretu {‘J9e ‘JSerq so Snæ sal ‘,O xnvoanou % 44 ‘Ip Jo ‘y & R PUY JS “ossredo Saa} 1o1ed 79 ‘aprqouiuur ‘jse]q aun nA “Iquuou ‘wu3os sossnez : ‘dnjd ep anod ‘jui sn ‘1108 ‘U & ‘IC OF ‘7) So3snoudoxor, ‘juowaddopsa9p unone ‘sastponoea ‘S9101099p Sn) en ————_—__————————_——————————"— — ‘LHunod J9 aquotuseuy 79 700], *U01}e}U9tu39S assne} U9 snoy onbsoud ‘sJoequr synæ p nod sait ‘€ UOTJPPUO99] 9p “IQUAUI » JUPSIP-I0S EJ ® 9[4 -PJqUU9S Jn07 u9 aouoJedde oun juorquowu juoauu ‘AHIMOod R aJUuaWuum0) seu *gAI9SUO9 xXno1j |-oddopoa9p unone sues sJn@ so — ‘Y'N — ‘P] ‘PI ‘UOI}EJUALUS9S JSSNE] ‘SLINOË JU0S SJn& say sno7 onbsorq u9 n0 SoUHOJap J1ednjd ej steu {sJoequI SJ D s9q ‘(-yds) sounof o1oous epnagses ‘SOTIQOUUUL ENS] ‘A9D 0 ‘1598 9SSNB}J U9 NO SJ9BJUI SIN) ‘UOl}PJUoLUS9S 2SSNEJ U9 n0 ‘SJ9EJUI SJN 0) ‘ue ‘4 OF ‘ER 6 ‘ureu ‘4 OF ‘eu g ‘4 S92snoudoxotr, ‘quawuoddosa9p unony 0 ‘uuods sures‘stimodno s9eJur Sn) ‘dns jn ‘297 SOPU099,] PI ‘SUTOUQI, “d10$ ‘UY 3 ‘EU 6 9 DEV "OIQIe} ‘DS ‘9)107 ‘TIEN ‘O[QI8} ‘TOCN *S9PU099; *SUIOUU9 [, ‘410$ ‘4 & ‘leu Z ‘PI ‘9]107 “TDSN < Pt NaCl, forte. Aucune larve. OEufs pourris, ou en seg. irrég., aucune rég. Quelq.œufsintacts;la plup.pourris. Id. Féc. ut sup. Quelq: blastula très rares. Refroidissement. Quelq. blastula immobiles; d'au- tres actives mais anormales ; la plup. d'œufs int.; un seul à la On ne voit plus vien à la surface. Les œufs sont encore en partie intacts, la plup. en fausse Segm. Sans progrès sur le 4, pourrit. 0 S r RCA [=] Toxopneustes A (Suite). 2 mai, 2h. soir. 3 mai, 10,h. 1/2 malin. 4 mai, 40 h° malin. 5 mai, 10 h. matin Agilation faible. |Quelq. fausses segm. Aucune rég.|OEufs intacts, en fausse segm. ou (l OEufs en général intacts. pourris. L Id. Féc. ut sup. Quelq. blastula et gastrula. Quelq. pluteus, et 1. m. av. Agilation forte. Exactement comme l'agit. faible ;|OEuls int., en f. segm., ou pourris. 0 mais il y a plus d'œufs en f. segm. Id. Féc. ut sup. Quelq. blastula et gastrula. Quelq. pluteus et 1. m. av. NaC, faible. Quelq. blastula très jeunes. Pr.Quelq. blasL. et gastr. Plus d'œufs Quelq. gastrula. Pas de pluteus. È tous les œufs intacts. intacts. S : < wi Id. Fée. ut sup. lout estau moins blast. La plup. Pluteus, et 1. m. av. = gastr. = — Le F première seg. (sans membr.);} ou pourris: beaucoup de segm. irrég. (fausse segm.), et d'œufs pourris. ——————————————————— Id. lFéc. ut sup. Gastr: Lr. j:, ou blast., la plupart immobiles. Quelq. blast. etgastr. et pluteusles plus grands de la série. Aslerias glac. Gf. Id: O£ufs infacts; mais sans aucun — de | développement,;quo S, sontentourés _ de EE MIRE TC développement: Féc. ut sup. Æoxopneustes B. Tous les œufs, infacts ou pourris, OBufsintactsoupourris,sanssperm. Aucun développement. 0 Des blas(. act. ; mais la plup. sont encore immob. 7 mai, 2 hi soir. 8 mai, 10 h. matin. 9 mai, 10 h. matin. Mémoins. OEufs intacts, ou en fausse segmentation: OEufs intacts ou en fausse segm. 0 dév. S Fécondés. Blastula immobiles. Gastrula encore jeunes (sph.): = = TU UE ve = ee ; ; © NaCI, faible. Des œufs intacts; mais la plupart déformés ou en Presque tous les œufs sont pourris. 2 fausse segmentation. v2 2 ee = Na, forte. 1d:, Id. — N.B. — Desœufs sans aucun développe-| Mieux conservé; mais commence à pourrir. Z ment montrent une apparence en tout sembla= EE ble à la soi-disant &« membr. de fécondation ». F = MeCl, faible. lrès peu d'œufs intacts; presque tous en fausse l'out est fragmenté et pourri. = segmentation. = 2 =1 M£gCP, forte. OEufs décolorés, vacuolisés; aucun développement. Pourri, sans fragmentation: < è = ; À (re) : A Se : SO & x Eh Arbacia Gf- Aucun développement. OEufs infacts ou pourris. OEufs intacts ou pourrissant. 0 dév. 2 É fe) loxopneustes C. cl 9 mai, 2 h. soir. 10 mai, 2 h, soir. 11 mai, 10h. matin. Témoins. OEufs int. pour la plup.; fausses segm. nombr. Aucun développement. Vu une blast. immobile, et à paroi très épaisse. Id. Fécondé à 2 h. et demi, par 4 nouveaux (Gi: Les œufs s'altèrent, sans dév., bien qu'entourés de spermatozoïdes. lécondés. re Gastrula jeunes (enc. sph.). re C. VIGUIER. EX + = || HO WIpUOJOId JUOS SJNX SO] ‘JEUIMIOU 9p U9N SnJq "OIqe} ‘JSN 0 “wu8ei Sno7 onbsoad juos sn sort ‘dojoaop sues *9J4d0J ‘PEN ‘JU9UIS9S 2SSNE] U9 | () sun-"b:b no ‘jui juos syno sa ‘juouwoddopeaop sues “OIq1e; ‘J'EN ‘W89$ UOU SJNA p ‘sooddopa19p zosse snjd 9S91 OU ]] ‘SUIOWU9Y SSI za) onb souvae e[9p snomnyd 19 ejn4888 “IQUUON *soJei s947 ‘JSergisnjd So ‘A9p 97 ‘pserq ‘hjonb Jo ‘Joe ‘17 ‘a7se) ‘S2pU0994 ‘Soguuopurqe JUOS J9 ‘ GT NP 3819 ANOT ANS : ‘SJ9RJUI SJN DO S9P : saiSoid sues juosmaJap os ‘saura sad ‘soauer soqluednrd eg ‘soarpoe epnases 79 ejnyserq ‘bjonû)| | ‘SULOU I, ‘uryeu u OF ‘eur 9} ‘urjeuu DT ‘Lu GT "4108 4 8 ‘eu 7 ‘ S9s2snoudoxor ‘ossreds sa] 1O48d e ‘JSEIG SF nA ‘S9497[8 NO ‘JUIL sn ‘XOF, © # Se] Jed 9puo99y ‘PI ‘SJ9RJUI JUAUWIATRIHUIS JUOS ‘o19n U9II SlId ‘S949/[8 NO ‘JUIL SIN) Spno $s97 ‘(4 ‘y}ied) ‘ŒOUIUT ‘FSU 292$ eun NA © snurpporæuyds MOD CDI PI ‘A9P Un9nY ‘SOIIUIOU 39 SIUIO98A SN) ‘9JI0F TJS ‘quo woddo1ea9p ‘A9P 0 ‘SHAINOd 79 SIUIO98Y unon®e sAnofnoy 9 ‘sa19Jpe snjd SHOT "OIQIe] “SIN ‘dns qjn 9JS94 977 ‘Sa “JSEIE 9[N9$ aun NA ‘snssop-19 onb soagjpe snjd juos sn 597 ‘9]I0] JDN ‘uolJeJUaLUS9S 28SNE] ‘A9P 0 ‘USA NO ‘JUL SIN) U9 91JLUOU ‘18 Z9SSE U[] ‘JUI SJND SP An e] ‘OI{LEF ‘JON ‘urjeu "LOF ‘eu FF ‘1i0S 13 eu 0} *I10S 4e ‘eu 6 -(ouns) "> Saisnoudoxor, 45 VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. ‘dns qn ‘Stumod sna ‘do.rp ‘dns jun snow SJNHO ‘S9ALJIE P 79 ‘qOUI ) -Ay ‘jseq ‘bjonb onb sujq|{y0e uses 9 ser 'iquoNl-tut epnjserq op dnooneog * 9JI0J ‘TJPN ‘SUIOUU97 Saf onb ‘Jp ‘SHUNOod no ‘wusvay snyd spnæ sop ‘dnjd e7 0 ‘Hanod 759 jn07 “A9p o |l'Jur syno ‘soarey op Seq|‘qoutur ‘jSejq opnes F nA "OIQIe] ‘TDCN ‘PUOJ ne — ‘Oro ‘'XEU | | CIS ‘GTI ‘bjonb : sostoatp sorrre] -13S88 ‘bjonb ‘ae ‘13 |bront) ‘zouuoysuer] os MS SSI sues snonjq|ep ‘snojnyd sop onb uoryl-bjonb ‘syejo ‘ap e ‘nçdle juesuouuwuoo epnasen *SHPU099/J ‘sonbieuwu uoiq Seiq € ‘jnjd enbsnl | sc 1} ‘ass e1 simdop ‘SaA1J9B ‘dns jn smmao Ÿ xne94 SJ6J9 So[ Sn0} R SoAïUT| epnJserq 10 epnagsen) |''Sodur Jo *S9x ‘9e ‘Se -nou ç red ‘y Y e SPU099J ‘Pl ‘SHINOd 79 ‘US9s UOU ‘S9JUAUUSCIT 0 :: ‘mod 4s9 jn07 ‘’A9p 6 |‘(uwuSes'y) use juin) |no sauw0j9p ‘SJ9eJur SN FO *SUIOUUA I, ‘une ‘4 OF ‘eu [3 "uryeui “01 ‘eu 6} "1108 “4 0H ‘eu 8} ‘urjeu “1 07 ‘œu LY ‘110$ “16 ‘eu 9F ‘Æ So)snoudoxor mo mm om QU Ne Un te ee ‘ojqisuos soasoid surs ‘à nenbsnf so14osu09 979 spnes quo a41nJ[n9 97109 9p S9PU099J ST — ‘4 ‘N 0 -Xnoaquiou snjd saquour8e} SJNHO ‘A9P 0 9 ‘ydo 197serprqd0 0 ‘LUSBIJ SOI S94) ‘SJ9CJUI SJNHO ‘A9P OO "JO ‘98jS Sen19)SY ‘quouoddoreasp sus ‘‘AIA ‘ouo quos dnoo -n29q }U0p ‘Sopiozoyeuiods op saanoque onbronb 0 o ‘qur ‘dnjd ef ste {sruanod quos syn .‘bjont) © eeqy TE TELE mm | mm me ee ee me mn mme mme emo Mme mme 0 “quowoddors19p unone sues ‘in0q © snurproræuyds ONCONMIN NITEITEINN CRC ES TT TEINTE oo TS L CJ Le Foxopneustes CG (Suile). 9 mai, 2 h, soir. 10 mai, 2h. soir. 11 mui, 10 b. malin. NaCI, faible. La majorité des œufs int. Un assez gr. nombre en OEufs int. ou fragm. 0 dév. fausse segmentation. NaCI forte. Les œufs sont plus allérés que ci-dessus. Vu une seule blast. irrég. Le reste ut sup. MgCP, faible. Encore plus altérés, et toujours aucun Racornis et pourris. 0 dév. développement. MgCP, forte. OBufs racornis et momifiés. Aucun dév. Id. 1d. Odév. Sphærechinus gt. Vu une seule blast. immob. (parth.?). Les œufs OEufs int. ou altérés. Plus rien autre. sont généralement intacts. (=) Id. Fécondé par les 4 GTox. OEufs int. ou altérés. Vu 1 s. blast. à paroi = très épaisse. P S le = Toxopneustes D. se 1% mai, 2 h: soir. 15m, 1h matin: 16 mai, 40h. matin. 3 Témoins. Quelq. blastula et gastrula actives: La plupart/Les larves, plus rares, se détruisent sans progrès des œufs intacts. sur leur état du 45, et sont abandonnées. Fécondés: Gastr. tr. act, et quelq. blast:. Le dév. est plus|Blast: très rares. Nombr. gastrula et pluteus déjà avancé que chez les témoins. Il ne reste plus assez développées: d'œufs non segm. NaCI, faible: Sans développement: Besœufssontint-ouq-quns 0 en fausse segment. NaCI, forte. Sans dévelop. Les œufs sont presque fous fragm. 0 MgCP, faible. Plus rien de normal. Les œufs sont profondément = altérés et fragmentés. 0 oo MgCl; forte. Plus rien de normal. Les œufs sont racornis, et! 0 non fragm. comme ci-dessus. Sphærechinus Gt Pourri, sans aucun développement: 0 Arbacia G- Quelq. œufs sont pourris; mais la plup: int: et, 0 quoique entourés de spermatozoïdes, dont beau; coupsontenc. viv., sans développement: Asterias glac. ©: . 0 dév. OEufs intacts, très rares fragm: 0 Ophidiaster oph. Gf. O dév. OEufs fragmentés plus nombreux. 0 N. B.— Les fécondés de cette culture ont seuls été conservés jusqu'au 21; sans progrès sensible. Toxopneustes E: 16 mai, 2 hi, soir. 17 mai, 40 h. matin. 18 mai, 10 h: soir. 19 mai, 10 h: matin. 21 mai, 10/h. matin. Témoins. OEufsintacts, déformés ou|OBufsint.,fragm:(f.segm.);|| 0\dév., toutes pourri: 0 fragmentés, non segm: et pourris: Id. Fécondés à 4 h. par 5nou-|Plast. act., rég. et irrég.;| Gastrula et blastula |Larves à fous les états, veaux G! œufs ut sup. actives. depuis la gastr. tr. j., jusqu'à plut. à bras bien marqués. ‘HSANHOONTHLUVA VI HA SNOILVIUVA Fécondés. Gastrula commencant à|Plut. à div. états; quelq.|Rien que des pluteus, de|Pluteus sans progrès sur se transformer. Quelq:| tr. av.; quelq- gastr. tailles diverses : quelq. le 19. blastula. max.,héliotr.—au fond. : NaC], faible. |Vu 4 seule blast: immob.|Pas de larves; œufs int. 0 dév., toutest pourri. 0 La plup. des œufs plus fragm. ou pourris: alt..que les témoins. NaCI, forte . Beaucoup de blastula im-|[Nombr.blast.etgastr. act.;| Plus que quelq: blast. hy- 0 mob. et d'actives. OBufs œufs ut sup. drop. œufs pourris. ut sup: GY \ dE 7 el SE Lie L4 Le Là = = nr (4 "norrou) “gard ‘48 ‘jd say onb ‘as snyd snaynyd : ‘Jing SJJEQUE SJND,P Sn] ‘S9A1IR B[NA1JS88 JNOI ‘UoI}eJU9 US$ assney uo no sjoequi sn sop ‘dnjd eç ‘soddor ‘Sgdgzje sun-sonbronb -9A9p uo1q snonqd e epnserq ‘[ op ‘s78}9 SJ Sno [| SJ)eJUI SNA Sop juednjd e"7 :‘sa4r)9e epnases soq *urjetu ‘ O} ‘EU EG “urjeu ‘y FF ‘EU 5 ‘I Sso3snoudoxor, *S)PU029,] ‘SUIOUAT, 4 ‘ue ‘H QF ‘TU F5 ‘dns jn ‘9Jsoi 97 anoq 0 ‘PI ‘PI ‘‘ŒOUIUUT ‘JSEIG [NES F NA * O ereqiy D nn re ‘z07eurrods : 9p soinoquo onbronb eA ‘zojetuiods op snjq ‘Jues | ‘suunod no ‘wiSeuy ‘jeux |'AIP surs ‘sjoequr Jaed = 0 -suunod no sjpequt SJnO|-10ds ap ‘que je ‘jur sngo|-njder‘suanodspno ‘bonÿ| © snurpooræyds = em in te Tr RER SE IE TRS, CR ENS RC RRSETARN AE rm RP mRre (@») ‘dns jn aysox = 0 0 9"T ‘2A1J9B P[NJSEIG EF NA ‘dns 4n ‘29 ‘PI , ‘29)UPAR ‘LAnod no ‘wusray ‘UU39S *J U9 NO SJUHOJHP 0 0 Jnoy ‘‘jut Synop snjq\'dnd er syoequr sn soq| ‘JuowuessipIoIJoy ‘919JJ2,S J00T, ‘SIATPUL SIBUI ‘S9JOU99 0 0 PI ‘‘A9P O |‘SIUIO9PI JUOS SIN so7T| ‘9}10] SJ)SN “919JT6.S JNOL ‘OJOULAE ‘UUS9S 9SSNE} 0 0 ‘AAInOd 4$9 jn07 ‘’A9p O |uo synœ ser sno7 onbsoïg| ‘arqiez SIN “UE AO “EUO 13 “ujeu *U O7 “EU 6H “are “OH ‘ie 87 “aeu “QE ‘Hu LH “110 “4 & ‘ru 97 ‘(ans) 4 Sa3snoudoxo[r + y 45 DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. VARIATIONS ‘SJ28JUI SIND P SnId ‘SJUBAIA Sn0J |‘Se]q ‘hbjon) ‘A9p uoiq | SIPUU “9 97 ans sa4soad |snaqnçde ‘4188 3p‘saA4r] sus ‘snojnjd jo epnagse | op aurejd se oJjoano e'f|‘epnagses ‘ernJserq "ue ‘4 0} ‘EU 8z ‘UE ‘U OF ‘Ie 93 ‘1SEIŒ S9)19d ‘SaJuau a ‘sJ9RJUI SIND : puoyz |-39s uou ‘SJ2eJUI SJNao 39 SEUL SJ puo PDT ‘(-An9 R[97n0} suepeuo |sop Jo enjsejq sounof Ai) spnoe‘agsnognqd ‘fjo |‘puoy ny ‘soaroe epna) ‘uljeu G/F 4 6 ‘LU GG ‘qu 4 Q} ‘LU FG ‘") sao)snoudoxor ‘SogAïosuo9 sed quoany ou mb ‘saaroe nod enjserq sanbjonb quoaguuop SJT ‘yjuewusjrer unJne JI8J Jnj au no 9 À € op queusaoud ‘sn, p J07 J1jod un juowoynes pusrdwo ann 97797) *110$ ‘U £ ‘TE EG (-Z ua so9staIp ‘sosnoni] -SUOU 9p ® u9 À [179 ‘sarod quos ‘T Sa sayno 4 S92Snoudoxor ‘Saplozoqewuiods 9p -ase8 op ng9p enbsnf ‘-f ‘3seçq smdap ‘soareq| dnd ej anod soinoque enbionb ‘-A9p sues sn ‘SaplozoJeuuuads Say a109U9 J10A u() ‘mod jn07 onbsoud {33 7 Ans sausoid sues ‘SHUNnod juos jue/so4 ‘dns ‘qu ‘294 ‘sJorquI SJND S9'T 'S9A1J9R epnajses Jnojans 39 ‘enJsejg|{spno sop ‘dnjd eq ‘uuou 39 ‘9e epnjseq "bronû) ‘Hunod puoyz 99 {298JAns Ej R Ua ‘SHLINOd JUOS SIN S9'T ‘1JS88 9pP pnq9p 99 ‘S9uur epnSeI{ ‘2 O7 Ans sousoid sues ‘syoequr sJn@,p snjd ‘epnases sa)1}9q ‘dns qn “29/ ‘dns jn ‘aJsaa 97 “essreda 1o4ed e sreur sa41)9e ‘jse]q ‘bront) * Ÿ xnesanou £ ded ‘y & e SapU0994 _‘Teuuou juowoddoreaop :‘janç|-Se8 ‘AqQuou Sal) : ‘Jin ‘SUIOU9T, 4 ‘1108 ‘U Z ‘LIEU Ç7 ‘SUTOUS J, ‘uTeu ‘Y FF ‘LU 33 "0 ereqay ‘PI 9 snuryoaiæqyds al “2J107 ‘TDEN PI SN NE RE Toxopneustes E (Suite). Email c : ô E : : in DEEE soir. 17 mai, Re malin, 18 mai, 10 h. matin. 19 mai, 10 h. matin. 21 mai, 10 h. malin. MgCP, faible. Presque tous les œufs en| 0 dév:, tout est pourri. 0 0 fausse segm. avancée. out s’altère. MgCP, forte. Les œufs sont racornis,| 0 dév., Id. 0 0 crénelés, mais indivis. lout s’altère. Refroidissement. |Des œufs intacts; la plup.|[Plus d'œufs int. ; (out 0 0 déformés ou en f. segm. fragm. ou pourri. avancée. ; Id. Féc. ut sup. Vu 4 blastula active. Le 0 0 reste ut sup. Sphærcchinus cf. Quelq. œufs pourris, laplu- OEufs int. et ent. de sper-|OEufs intacts ou pourris- 0 part intacts, sans div.| mat. fragm.ou pourris. | sant. Plus de spermatoz. quoique entourés de spermaloz. Arbacia cf. Vu 1 seule blast. immob., Id. 1d 0 Pour le reste, ut sup. SE RE RE ER Toxopneustes EF. Diese _. 21 mai, cout matin, 22 mai, 44 h, matin. 23 mai, 10 h, matin. l'émoins. Des gastrula actives. La plupart des œufs intacts;|lous les états, de j. blastula à pluleus bien déve- quelques-uns altérés. loppés; la plup. des œufs intacts ou en fausse |. segmentation. Mécondés. lout gastrula actives. Plus d'œufs intacts. Surf. : pluteus plus gr. que les pl. gr. parth. | : (héliotr. +). Fond: plut. de tailles diverses (héliotr. —). OEufs intacts ou en fausse segm. ; aucun Petites gastrula, et œufs intacts. NaCI, faible. développement normal: Id. Fécondés à 2h. par 3 nouveaux G- Petites gastrula, plus d'œufs intacts. NaC!, forte: Quelq- blast.-actives: mais à paroi-épaisse. [Sans progrès sur le 22. Blastula irréget début Le reste, ut sup: de gastr. Les œufs sont pourris: Id: Féc. ut sup. Rien à la surface; et fond pourri. Sphærechinus Gf. |Quelq. blastula act. et norm. La plup. des œufs|Blastula, et surtout gastrula actives. Les œufs intacts. restant sont pourris. Id. Féc. ut. sup: Sans progrès sur le 22; presque tout pourri: On voit encore les spermatozoïdes. Arbacia G. OEufs sans dév., quoique entourés pour la plup.|Larves, depuis blast. j., jusqu'à début de gastr: de spermatozoïdes. (Toutes les l. sont petites, et il y en a de mons- trueuses, divisées en 2.) Toxopneustes F' 22 mai. 44 h. matin. 23 mai, dh-soir. Témoins. Cette culture comprend seulement un petit lot d'œufs, provenant de 3 ©, etoù ne fub fait aucun traitement. Ils donnèrent quelques blastula peu actives, qui ne furent pas conservées. Toxopneustes G. 26 mai, {0 h. matin. 28 mai, 40 h, matin. 23 mai, 2 hi. soir. 24 mai, 10 h. matin. 25 mai, 9 h. 1/2 malin. Surf. : très nombr. gas-[Surf.: blastula, gastrula,|La cuvette est pleine de|Gastrula et pluteus, sans trula actives. Au fond,| etj.pluteustr.aclifs(ily| larves, degastr.àpluteus| progrès sur le 26, mais jeunes blastula et des] en a dans toutela cuv.).| bien dév. Quelq. blast.| (ous vivants. œufs intacts, non seg-| Fond: œufs intacts, et} Plus d'œufs intacts. Témoins. mentés. petites blast. CS FS ‘MHINAIIA 9 ‘HSANOONTHLHVA VI HA SNOILVIHVA cy C. VIGUIER. ‘AT{ULIBA 1S9 JAULUOS ne 9[SUR,[ JUOP J9 ‘SJUBATA "94I8[NAJSS ‘AUL P 2pt}S 9] 9ssedap 41048 SUS ‘LHLINOd JS9 1N07 ‘‘A9P 0 "PUOF 79 “ans ‘Huimod 39 7n07 ‘‘A9p 0 ‘JuessHAINOd ‘17583 ‘JSI4 : PUOA ‘798 ‘SOUL ‘JSE[{ 919$ UN NA : ‘JANS ‘SHINod sn <‘1pÂy no S9AISSBU[q'J8d"1 :PUO;T -Souar ‘dujd ep ‘ses ‘Jod ‘iquou 'sse : ‘JAnS ‘Juossrinod SJn& S9'T ‘(-8ox9) ‘Sox ‘1se8 ‘Jod (-doupÂy) ‘S8aair epnjserg ‘sonbrjoussouayjied so onb snjd ep sat) un op sûjd quo ‘as snjd se] «48 ‘47 Snoy onbsoad ‘‘Atp Sa[[[e7 op ‘snagnçd'aquou SOIT, ‘SO9pPA8]Je SOAIl] (ULOoUS UUU ‘SHINod Syno : puoy ‘98 ‘’Sgdat nod un ‘19Se5 J9 ‘JSerq ‘J9d “x : “Jin Lunod 97S91 97 ‘soir ‘dnjd e] SIeUu ‘‘}98 ‘jSeIq ‘[ ‘11 ‘bronb : puoy ‘uer : ‘june “essiedo ‘Serq aun ‘SLANEd no ‘w8»s :J uo ‘dnyd ej { syoequr spno ‘brenb : puoyj ‘uen : ‘ns ‘SJJU9U39S Spn® ‘j°"aur ‘b‘b ‘‘serq ‘jed ‘1j : puoy ‘sopeuiou ‘49883 99 ‘JSe]q ‘jod : ‘juns "S8Iq ‘d ‘43 99 ‘soeur sn ‘puoy' saut dnjder‘san -ad ‘1S83 39 ‘JSEIG : ‘JinS “yJed sao[ onb ‘ouvare su ‘18 snjd Se] { SasioAIp Sarre] op snajnjd J9 ‘ouvae €] sno} ‘snaqnjd spuras Soi [op nod saut ‘An9 7 97n07|-na78e8 : *An9 ej 97n0] sue “ue ‘y OT ‘Eu 83 ‘ue ‘OF ‘EU 93 “(072 YF ‘urjeu 5/7 ‘4 6 ‘EU GZ ns) » saJsnoudoxor UUU, SYUGFUL JUOS SFILD SJ : puoy ‘('uoyqued JUSUIUI9PIAY) SI[eurIou BNJSEI{ So18i SQ47 : ‘JanS| ‘© snuroaræyds ‘dns ‘jn ‘29y *SAIQIMIQUML SIAÏET ‘bjonb ® À I] ‘uonequoux -59$ 9SSNEJ U9 JUS -anod dnoonesq sJoejut SM@ : pPUOJ ‘U9H : ‘JUN ‘9}10J ‘TJEN ; ®) xne9aAnou XIS Jed ‘‘Y 3 e 9puosoy ‘PI "S9491TE ‘PI ‘SJ9BJUI SJND : pUOY ‘98 ‘17883 J9 ‘JSEIQ : ‘JUNS *OIQIe] ‘TDEN ‘939$ UOU Sn p snjd ‘epnagses ‘[ e epnserq ‘Top ‘sjej9 snoy ‘puo] ny ‘228JINS eJ e en] -Sejq *bronb nb eAUTII ‘SASS9P-19 P JUOWOIEIJUO") ‘S9PU099/ "uqeu ‘{ OF ‘TE ÿg — “LOS ‘4 & ‘leu €z 47 VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. ‘Sa19)re ‘Sg497[e sno7 onbsoud no SJ8JUI SIND : PUOJ ‘S9AIJI 0 JUOS SN SoT :pUOJ ‘on : Jan Saut no ‘Sox ‘jserq “hjonb ‘jme ‘d ue ‘ysuex os ‘13588 ‘U39$ 9p SJOUCAR S9pEJS J9 ‘SAIIq Say onb sipue] ‘arpueis sues queata 759 jno) ‘Top snyd ‘sao8e |-owutur epnsejq : puoy ‘soaror juainou ‘Jjnjd so ‘saudoid sueglemases Je ‘snoynyd sounof soig |sou) RJNAJSES SASNAIQUON : ‘JANS ‘UWSBAJ NO SOU ‘Snaqn]d op sed jno ‘SHAINOd |-1079p sun-‘b'b {sjoejur snoj onb Au [1 ‘‘jonbs op sed Jroa ou uo no sjoequr synæ ‘uses ‘sounof |-soad juos SNA Sa] : PUOJ ‘epna] AUTO") “HANO 79 NO L "U9U Snjq|'SeI{ : PUOT ‘9e ‘ages : ‘Janç|-se8 & Jo enyseq ajod F : ‘Jung ‘uneu 3/7} °q 6 ‘um nf ‘UNE ‘Y OF ‘eu QE ‘H S93snoudoxor oo ‘JUBSSIIINOd J9 ‘Aanod : puoz |‘w3os jn07 : puoy ‘seat ‘SaIQt[NnSguut Ssaqno7 enb |-9e ‘Sguur nod un ‘a7ses 0 -Sa4d ‘1883 sonod : ‘jinS|J9 ‘JSeIq : ‘AN9 er ‘} sue *‘SLHANOd 9 ‘uimod |‘ds 2948 ‘jur syno : puoy : DUOJ ‘SoAtg9e ‘dguit |'Sgur nod un 19-s97p09 0 -1Se507S81q saiea "17: ‘jan! "J0e ‘1Se8 J9 ‘J88]q : ‘Jans ‘20JeWIods 9948 sun -"bronb ‘*dsyno ‘9e onb -10nb sagpeuauo Jo *Sguur ‘SLHIMOd no sJoequt Jednd ej juop ‘agses |spno ‘jq ‘pod ‘1 : puor “IQUOU Z98$e : puoy |'Sogjougio *8gur ‘wuiour 0 1JS85 ‘Jod sodea ‘47 : ‘JinS|Jo ‘uuou ‘Jse1q ‘Jod : ‘Jung — ‘uqeu ‘4 OF ‘EU GG ‘dns jn ‘294 ‘Suinod 9p sed onbsoud e À UT] 'Sopiozoqeuuods op Sginoquo anbronb ‘:wugas SUS J9 SJ2EJUI JUOS SIN a S9TT ‘94QI[NSaIL ‘oprqouu -UI pn)Se[q 97194 opnos AUN NA : PUOJ ‘UAH : ‘JAN ————_—_——————— ‘dns jn ‘294 4 ‘errinnd *OIQ18} ‘TOEN ‘S9PUO99Y ‘SUIOU9 IL, J10$ "U 3 ‘EU 83 *,0 eequvy a —_ ————] ——_——]—]——— ae NE ES " : a Toxopneustes G (Suite). 23 Dane h:soir. 24 mai, 40 b. malin. 25 mai, 9 h, 1/2 matin. 26 mai, 10h: matin. | 25 mai, 10 h. matin. Fécondés. Contrairement à ci-dessus, Dans loule la cuv. : gastru-|Toute la cuv. Très peu de|Très grands pluteus, tous ilnya que quelq. blas-| la avanc. et pluteus de| larves attardées. Très vivants, et dont l'angle tula à la surface. Aul tailles diverses; les plus nombr.pluteus,de tailles] au sommetest variable. fond, tous états, de j:| gr. RUE ayanc. que les| div. presque ous {r. gr. blastula à j- gastrula;| parth. les Se gr. ont plus de plus d'œufs non segm. un tiers de plus que les parthénogénétiques. NaCI, faible. Surf. : blast. et gastr. act.|Surf. : blast. et gastr. pe-|Blastula irrég. (hydrop.) - 0 Fond : œufs intacts, id.| tites,laplup.irrég.Fond: et. gastr. irrég. (exog.). altérés. œufs intacts, et tr. p. es œufs pourrissent. blast. e Id. Fécondé à 2 h., par six|Surf. : pet. blast. et gastr.|Surf. : ass. nombr. pet. 0 Si nouveaux GO. normales. Fond : tr. pel.| gastr., la plup. irrég. a blast,, q-q- irr.;:t. œufs| Fond:tr.pet:bl-massives =, segmentés: ou hydr.; œufs pourris. = 1 £ E-] NaCI, forte. Surf. : rien. Fond : œufs/Surf. : rien. Fond : quelq.|Surf. : vu une seule blast. 0 ; inlac{s; beaucoup pour-| œufsintacts; la plup.en| irrég. act. Fond : blast. rissent en fausse seg-| f. segm.ou pourris,une| gastr. pourrissant. mentation. Il y a quelq.| blast. épaisse. < larves irrégulières. Id: Féc. ut. sup. Surf: : rien. Fond : quelq:|Odév., tout est pourri, surf. 0 tr. j. blast. act., mais la et fond. plup. irrég. Le reste pourrit. Sphærechinus Gt |Surf. : très rares blastula|Surf. : tr. pet. blast. etl0dév., toutest pourri, sans 0 normales (évidemment| gastr. un peuirrée., act.|. avoir dépassé le stade parthén.); Fond : les} Fond : œufs pourris,| d'inv. gastrulaire. œufs sont intacts, non | segm., quoique entourés é = RENÉE cpl : rer tra en non segm. de spermatozoïdes. Il y | en à beaucoup aussi de pourris. Id. Féc. ut sup: Surf. : pet. blast. norm. et|Surf. : tr. rares pet. gastr. 0 anorm. irrég. crénelées.|. Fond. : assez. nombr. Fond : tr. pet.bl., œufs! gastr., dont la plupart intacts ou pourris. irrég. et crénelées quoi- queact.; œufsp., quelq.= uns avec spermatoz: à Arbacia Œ. Surf. : rien. Fond : vu une|Surf. : blast. et gastr. act.,| Surf. :{r. rares blastogastr. 0 2 seule petite blaslulaim-| celles-ci un peu irrég.|. irrég. actives. Fond > mobile, irrégulière. Les| Fond :œufs int. avecsp.| pourri. LI œufs sontintactsetsans|ket-pourris: S segm., quoique entourés (7) despermatozoïdes. Il ny 5 a presque pas de pourris. el Id: Fée. ut sup. Dans t. la cuv. : blast. et/Surf. : petites gastr., pres- 0 Ë gastr. un peu irrég. ac-|. que toutes irrégulières: re tives. Fond : tout segm.| Fond: pourri. > et pourrissant: 3 : Eh Toxopneustes H. Z 30:mai, 10 hi: malin. 16 juin, 9 h:1/2 matin: () 28 mai, 2h. soir. 29 mai, 10 h. matin. æ > F. œ 5 2 Témoins. Surf. : 4 petite bastula et 2 gas-|Surf. : gastr. act. Fond : blast.|Plus rien. Tout est pourri. Comme ER trula. Fond : les œufs sont pres-| jeunes, gastr., œufs intacts ou! on ne voit pas de squel., ilny el que tous intacts; q-q--unsdéfor-| pourris: eut pas de pluteus. més ou fragm. Fécondés- Surf. : Nombreuses gastrula très|Très jeunes pluteus, et gastrulalSans progrès. Les plut. meurent actives. Fond: blastula immo-| âgées, plus dej. Tout est vivant. sans grandir; tandis que les biles, et stades avancés de segm. gastr. se transf. en pl. NaCI, faible. Surf. quête blast. rég. ou irrég.,|Surf. : rien. Fond: les œufs mi) 0 actives. Fond : œufs intacts ou presque tous allérés. = altér. 1 0 _. [NOJANS 79 ‘Ju SJN 0 : PUOT }9 ‘jun no SJ9RTUI Syn ado : PUOY "UAT : ‘Jun "OJqre} ‘TN ; ‘pPUOJ ne ‘(— ‘dora ‘sonbaeur |issne e uo À Jj ogoueae epnujses “pr pr : puoyz ‘ayses ‘bjonb Jo [uarq seaq re snaqjnjd & ‘5e ‘agses |e eunof epnjserq op ‘soaroe sou] | ‘sjr}9e Sou7 ‘snoqnjd spurus : ‘JanS|op sJ8J9 So] Sn07 : ‘AN9 8] ‘} SUB(F/SOAIE] 9p outoyd 750 o7joAn9 ej 97no]| *S2pU099 : ‘LUS9S 9SSNEJ ‘W59$ ‘J U9 NO S9IUUOS ‘Jui SND |9p SJ89 So e À JL Sie ‘syoequi ‘949778 JS9 97S94 a Jn07 ‘snajnqd |: puoy ‘17s85 ejuossed soun-‘b'b |juos synæ so sno7 onbsoud :puoy sounof-bjonbenb jueara ape À,u jpjuop ‘J0e son ‘iserq soprjod : ‘jan |'o41798 soaJ ‘epnjseq ones j : ‘Jans .‘SUIOUUA [, ‘re ‘U Of ‘UM 3 ‘urjeu ‘U OF ‘UM x} "UTJeU ‘4 Q} ‘EU JE “IIS ‘4 3 ‘PU DE *E Sopsnoudoxo] [N p} _ stunod no ‘‘LUS9S 9SSNEJ u9 jet ‘HINOd }S9 puo} 97} ‘JUL SIN SaTIQOUUUUI SE 3941 ce ‘Sgdat ‘b‘b no ‘3x epnajses : ‘pans epnqserq ‘bonb : DUO ‘UN : ‘JS * © e1eqiy œ co PNR ee robe eg tam TE es ‘HInod 97S941 9" ‘(f 2unJino 5 ‘Ur ‘JSeq ‘d & : puoy ‘uor :'JnS| ‘ydS ‘ÂoA) O ‘yds 9puoogyoy | PI ‘s1INnod uou ‘189$ ‘J u9 ‘S9491[e no ‘‘JUI SJN& : PUOJ ‘UON : JINS/NO SJ9EJUI SN : PUO "UoU : JAN] * O snunporæ ds D] ‘dns jn ‘994 ‘P] ‘Suunod (9quofeux ua) ‘HANO : pUOJ ‘Un : JAN no ‘SJ98}UI SJND : PUOJ ‘U9N : ‘JMS *0J10} ‘JIEN ‘quanod puoyz 97 ‘Saut sun-"bjonb 0 quop ‘‘agses op dnoonvoq : ‘jinç|' 9 Xneoanou % 4ed “y ze 9PUO99 J pI “are 3/4 4 6 ‘uinf 5} FN EN ol “euh DE ‘uneu ‘y 01 ‘eu 68 *J10S Tr. ez ‘(a1nS) H Ss3snoudoxor, 2 49 ÈSE. r 2 VARIATIONS DE LA PARTHENOGEN 9p 9104 ua 79 ‘SAJIOU JUOS |: S78 39 SI9AIP ‘SIPUO99J SJN DO a1o2u9 quos dnoonvoq SIeUwu ‘SOpUO99 Snow, pJueuoaoad [sep queuoaoid Soie : puoyjlsjoequt spnæ,p snjd : puoy ‘S99pPAIR]J S9AILT SA] Sa]NO], “JHINOd R 22UEUU09 : pUO;F|-2U9 ‘ua snjd : o9ejanç|nod DO) 9JJ9AN9 PJ 9P XN99 E SO]{UI -Uu9s ‘jn07 u9 ‘quos SJ 194 que ke orred aun ‘sage sn[d *sonbr} Sougyjiedquowuoans soud e ‘SOSNAIQUIOU SUIOU uorq ste ‘snssop-19 anb sJe79 ‘snognd spuras : 998JinS|SoWQUI XNB SOAIR] : 998JINS seu ‘7 97 onb spueas snjd |'auiopIun s91} UOISUOUUIP 9p di ÆoIM -OUIUUT 9IOJU9 PINJSEIE 79 ‘S9IB.I JJ0J ‘SJ9RJUI SIND : puOy “(snagnjd ue juewiosuer] ourod 8 ‘snognyd spuess : puoy|jo ‘spuris sou Snoqnyd : puoylos) sonqurod jueuo49p 79 ‘U911 Sn[d : a9eJmç|fs241J98 So) P[NAJS8 : 998JINS "U9II : 998JINS “uqeu ‘y F7 ‘uni sg “uneu ‘4 Of ‘um z “ugeu ‘y op ‘umnf9 ‘f sosnoudoxolr, ‘wu89$ ‘} u9 (‘Iquou ‘[d) snjd jrèae À u I ‘sainou £ V ‘juouoddoroaop unone o1oou9 jeÂoa ou uo nb saope ‘&/T'UOT e 094940 jny uorjepuosg} v7| ‘S9pu099 (‘U10S puis 9948 9IJHI9A NF 8199) ‘lauviquiawu Suns S919w107 -SIG Z£ 8 & 9P SUOIJPJUOUIGOS SO] ‘AI0OS NP Sainoy £ & ‘SNO] À S9r) ‘SOIIBUIPIO SOLI9S SO] AUTE] op eyoodue mb 99 ‘ogspndxe 2,9 opnop sues queie ormied oun ‘ajrjuenb oj1od uso juoare)9 FS9INOU OF R SIFON904 ‘sJNno $971| ‘SUTOUU [, ‘ureu ‘q O7 ‘umf ç ‘LHNOd { PUO ‘UAN ‘JUN no SJ9BJUI SJND : PUO ‘UN : JUN © eneqiy ‘PUOJ ne S9][09 ‘S91900]88 SJND : PUOJ ‘U9IH : ‘JAN ‘HINO : PUOJ ‘UT : ‘JAN 0 snuiyoaiæyds ‘A9P 0 ‘SHAnod dnoonvoq * ‘qui Sn : puoy 79 ‘Jin ‘dns jn ‘294 ‘PI ‘puo ‘SHINOd no SAN M ER D A | ne JU8J[09 ‘SHANOÏ no Sapouauo sgpoug1o ‘‘yds sjn® : puoyz 79 ‘JAnS|‘SJ9RJUL SIND : PUOJ ‘UAH : ‘JINS ‘9J10J ‘J)PN s () YNPAANOII C XVII, À SC. NAT. ZOOL. ANN. ‘100Z ‘LYN ‘DS “NNY ÿ ‘IAX 28 mai, ? bi. soir, Id. 29 mai, 10 h. malin. Toxopneustes H (Suite). 30 mai, 10 h. malin. Fécondé à 2 h., par 4 nouveaux c‘.|Surf. : beaucoup de gastr., dont quelq.-uns icrég. Le fond pourrit. {er juin, 9 h. 1/2 matin. 0 NaCI, forte. (en Surf. : rien. Fond : œufs intacts, ou majorité) pourris. Surf. : rien. Fond: pourri. Id. Féc. ut sup. Id. û Sp ærechinus Œ. allérés. en Id. Refécondé Sph. G (Voy. Sph. Surf. : rien. Fond : œufs intacts ou|Surf. : rien. Fond : œufs int., ou f. segm., non pourris. 0 culture 3). Surf. : rien. Fond: 2 p. blast. im. Le reste pourri. Arbacia Gf. soir, 30 mai, 2 h. Témoins. intacts; Surf. : 1 seule bastula, très active. Fond: presque tous les œufs sont fausse segm. Surf. : rien. Fond : quelq. blastula|Surf. : gastrula rég. ou rég. mais immobiles; œufs int. en fausse segm., ou pourris. g .q- irég. Le fond est pourri. Toxopneustes 1. 31 mai, 10 h, matin. mais il y a tous états de Surf. : peliles blast. très act., dont q-q--unes passent à gastr. Fond : œufs int. sombres ou en f. segm. {ec juin, 10h. matin: Fécondés. Toute la cuvette est pleine de larves|Dans (. la cuv. : tous les états de très actives, de blastula jeune à| gastr. âg., à pluteus à bras bien| et gastrula avancée. Il y en a aussi| marqués. au fond. Il n'y a de vivant que quelq. jeunes pluteus; toul le reste est altéré. Surf. : grands pluteus, très actifs, (héliotr, —). 0 2 uin, 10 li. matin. quelq. gastr. Fond : id., id. NaCI, faible. Surf, : rier légèrem Fécondés à 1 a. Fond : œufs intacts ou/Surf. el . altérés, collant au fond. | h. et demie par 5 nouveaux Of‘: Surf. el fond : œufs int.; très peu! fond : œufs int. et surtout pourris. pourris. 0 dév. NaC, forte. Surf. : rien. Fond: œufs intacts,|Surf. et fond : œufs sph., crénelés crénelés où pourris, collant au ou pourris. fond. Id. Féc. ut sup. Surf. et fond : œufs int. ; beaucoup pourris. 0 dév. Sphærechinus Surf. : rien. Fond : pourri. Surf. :rien. Fond: œufsagglomérés, 0 collés au fond. Arbacia cf. Surf. : rien. Fond : œufs intacts ou Surf. rien. Fond ; pourri. 0 (pl. nombr.) en f. segm. 5 juin, 40 Le matin. Témoins. Toxopneustes d. 6 juin, 10 h. matin: Surface : gastrula très actives, 7 juin, 10 h, malin, Surface : plus rien. 8 juin, 11 h: matin, Surface : rien. Les œufs, recueillis à 10 heures,| et devenant pointues (sell'ond : pluteus très grands, et|Fond: grandspluteus, à peine étaient en petite quantité, une| transformant en pluteus). de dimension très uniforme.| plu ands que le 7, mais partie ayant sans doute été|fond: œufs intacts, fort rares, plusrares, une parie ayant expulsée, ce qui empècha de| et blastula encore immo- je Ils sont, en tout, sem- faire les séries ordinaires. Ges| biles. )lables à ceux de la cuvette œufs montraient déjà presque fécondée. tous, à 3 heures du soir, les segmentalions de 2 à 32 blas- tomères, suns membrane]. (Cela fut vérifié avec grand soin.) Fécondés. Surface larves aux mêmes/Surface : grands pluteus, à peu/Surface : plus rien. ; La fécondation fut opérée à| états que ci-dessus, maisbien| près sûrement-parthénogéné-|Fond : commence à pourrir. 10 h. 1/2, alors qu'on ne voyait encore aucun développement. A 3 heures, il n'y avait plus moins nombreuses. Fond : plus d'œufs intacts; mais beaucoup sont encore tiques. Fond : larves provenant des provenant d'œufs fécondés, œufs fécondés, à divers états : sont mortes, et en voie de Toutes les larves attardées, | “MAINAOIA 9 ONAHLUVd VI 44 SNOILVIHVA 49 “HS 6y Der xt nt nn El tés Vi Te SE le et PT si LS Ce BE L N Er RE TE A7 Pers 64 IU ‘99891 uorequouses op snjd Jo4 ou u() |'wSes sop J9 ‘suoryequouses sassne] Sop JU ‘UO1Je]uatuS9s 288087 uo ‘suumod no ‘sjoejur sn40|-uodo9 e À Jj *syoequt snoy onbsoad quos spna so] ‘SULOUAT, 4 ‘uneu ‘4 OF ‘eu “UIjEU ‘4 GE ‘EU 50} | *A10S ‘U G [HAE 0€ ‘V uqav VIOVAUV.A SAHUALINN SH4 XAVAIAVL ITT EEE à gg gg QG e -Snssap-19 ‘An9 ef suep onb ‘ae snjd sapno7 sreuu = -sogpieye soauer ‘hbjonb |‘sounof snyd soaïej sep & À Ir : puOJ NY aurio7 9p "T8 4694] JO nos = issne e À [I] — “ajorpou juowuoredround ‘squeara oSueuyo e ‘wuwuos soun-‘bjonb juop sœur : ouds un ded'‘'s'uyuce = So. Snaqnjd spuei$ op eurord 759 97e An0 e7 oqno] | dnyd 8j mod ‘1889 : 9778An9 7 97n07 SUP 79 JANS ‘PI es RS ER Re 2e ST a GE ‘(oueiquauu oun p snAInod je) ‘jequatuses eT 9p ‘sjgoe nod æ ‘Syno say onb isure ‘iuinod ® . |Sapes sioaip e sajeare quos spnæ sep ‘dnyd er 79 D 94ed'uEr JURSUEUIUO) 79 “Four E[NJSEIE : pUOJ ‘ou : ‘JanQ|'JSe7q ‘L saay ap onb J104 ou u0 : pUO,T ‘U9n : FANS SIPUO99 ‘juotuoddofoA9p “uorynquowbDos 9p 2904] 21PUIOU D SUDS ap 998417 sues ‘HuiNnod J$9 Jn07 : pUOJ ‘ou : ‘Jançl‘s9197çe nod un no ‘sJaequI SN : PUOJ ‘UOL : JINS *SUTOUU9 [, “une “1 03 “une $ “are “4 pe “unf L “aos ‘q g uni 9 ‘MY S93Snoudoxo Ir, A —————— ‘SaTIq [-sun-sonbjonb 4ns 1onbueuwu ‘sonbraussouogjaied -OUIUUT EJNJSPJE Op SuIouwu |}re1ed OI ‘27720 Sa) 2UDAQUIU snoqnyd so onb queaia 9p “aunof sou] Juouojess snoy |e À [| ‘ouviquou ep Ssno} |-Wow D} JU0 (TE ‘XEUW) ‘WU59S SOp snyd }104 où uQ ‘uoguedsrp Î-njd e ounof soiy epnyserq op |juoajuouu 79 ‘uonejuowusos uo ljaednydej ‘qui sqne bjonb onb ‘(o7n$) pg So3snoudoxo Tr © de) PQ QU QU of VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. ‘HUINOd 59 97S941 977 ‘241798 ]S9,u aun2ny ‘JUALUAINOS SAJIQOUIUUL EJN)SEIY S9( ‘dns qn ‘297 | ‘PI “juoeuoddosa9p unony - ._ “juowoddoas49p unony ‘SJ2RJUI Sa44n8,p ‘SLHINOod synow p dnoonvogq ‘SHAINOÏ op dnooneoq SIeU #SJ2RJUI SJND SA([ "0 ‘2er ser197sSY ‘Sopiozoyeuriods op soanojqua onbronb *[2A9p 9p 9947 aunone SUeS JUassHINOd sJnD sa ‘dns Jn ‘294 ‘PI ‘Xnaiquou snjd suumod ‘[2A9p unony ‘syoequt synæ,p snjd onbsaig |synæ say Stejy ‘ojqiez ‘jos er suep onb Je)9 own ‘9]JOF ‘T)EN ‘dns jn : pUOyj ‘S9A1J98 ENJS8IH ‘dns qn ‘294 ‘PI ‘quotuoddors49p ‘9491[N891 UOIJPJUIUSIS unanY ‘SHAINOË NO SQUH0J9p SJnw,p dnoontog | aunony ‘w8os ‘j enbjon() ‘saigqpe no ‘jur sn DICO ELN ‘dns jn : puoy ‘2A1)98 AUNINE : SOJIQOUIUUT STBUU ‘‘JSEI{ Sop E À II ‘dns Jn ‘294 PI ‘A9p unonvy ‘s949Jre ‘wepuojoad spno sep dnjd e7|-S94 wi8os 9p seq ‘4e "808 ‘7 u9 no ‘jui qUoS sn s9'T ‘JUOLUOSSIPIOITO M | ‘dns Jn : puoy ‘o[qre] ‘joe Anod onb sosnoiquiou Surout epnjserg ‘dns Jn "29 ‘PI ‘quouwroddore49p ‘4 & 9p R[op ne ‘894 op ua ‘orqrez ‘188,7 Anod unony ‘SJ2eqUI Syno,p snjd onbsorq onb ‘wuos ‘j uo no ‘syinmd)op synæ p snjd ‘onvog ‘JJ0J UOrJe)8V ‘dns jn : puoy ‘sosnaiquou epnjserg ‘dns jn ‘294 | ‘PI ‘8941 ‘dojoagp unony ‘ouvar ‘juouwusos ‘Saaguo/serq + e nbsnf ; ‘J ‘AQuoN ‘surowsg} soç anb srumnod spnwp snjq| ‘in8oi ‘w89S ‘surow9) ser zoyo onb Je)9 owoX *OT{I8] UO1P)ISV = = D ee es te ‘LUI ‘JSPI{ 9P J879,7 R JS9 Jn0} ‘SJ2PJUI 9109U9 ‘SaA1J98 nod epnajse) synæ ‘bjonb Jnes : puoy ‘And ‘pserq ‘bronb : ‘yinç ‘SYpUOD9 oo que quelq. œufs int. ; la plupart des segm. (max. 32) ont lamem- membrane très nette. Elle parait manquer Sur quelques-uns] ———_—_—_—_—_—_—_—_—_——————————————— 6 juin 2h: soir. Témoins. Toxopneustes J (Suite) en segmentation, et montrent tous la membrane. Il y a moins de blastula immo- biles. Toxopneustes K. 7 juin, HI bi, matin: Surf. :rien. Fond: œufs intacts, ou un peu altérés, sans la moindre trace de segmentation: de blastula très jeune à plu-| teus également très jeune. | disparition. On ne voit plus de vivant que les pluteus parthénogénétiques. S juin, 10 N° matin: Surf. : rien. Fond : tout est pourri, sans {race de développement. Fécondés à 3h: par 6 co peuvactifs. Surf. : rien. Fond : on ne voit que deitrèsij: blast: étla plup. des œufs sont arrètés à divers stades de latsegmentat. (el pourvus dune membrane): Surf. :rien. Fond: blastula irrég. et commencant à pourrir, ainsi que les œufs: Id. à 5 h:s., par un seul ot très actif. Surf. et dans toute la cuyette:Gastr-pour laplup: sphér. ; mais dont quelq--unes comm à changer de forme. Au fond: il yades larves plus jeunes; inais toutes plus av. que dans la.cuv- ci-dessus: Toute la cuvette est pleine de grands pluteus très vivants, principalement héliolr. —1{1y à aussi quelq. larves atlardées.: [IT TABLEAUX DES CULTURES D'ARBACIA 30 avril, 2 h. soir. Témoins. Vra Récondés à 2h. et demie, par 8 nouveaux + Arbacia A. 4er mai, 19 h. matin: 2 mai, 10h: matin. Les œufs sont presque tous intacts. Il y à cepen-|OBuls in{acts, ou pourris, en faussesegmentation: dant des fausses segmentations, et des segm régulières (2 et #Dlast.) sans membrane. On ne voit plus de segmentation régulière, ni aucune larve. _—> Nombreuses blastula actives. Fond: ut sup. Fécondés: Surf. : quelq-blas{t- activ- Fond :sauf'quelq: œuls encore intacts, {out est à l'état de blast. imm. Gastrula peuractives® Awilation faible: Mème état. que chez es témoins. Segmsrégul: jusqu'à # blas(omères: Id Fécut sup: Plus d'œufs pourris quelles témoins. Nombr.f segment. avanc. Aucun dévelop. rég. Blaslula nombreuses: Rond :-ut sup: Aoitation forte. Beauc. plus d'œufs détruits, ouren. f. segm. que pour l’'agit: faible. Rien de rég. au delà de 2 ble Presque plus d'œufs intacts. Aucun développement: Blastula moins nombreuses que pour Lagit: [de Féc. ut sup. faible. Fond : ut sup: Refroidissement. Les'œufs sont int. ou en f. ses. ay. Pas desegm:rég.| la plup. des œufs profondém-altérés. Aucun dév: Id: Féc. ut sup. Il y a des blast:, mais immobiles : aucune active. Fond : ut sup. NaCI, faible. OBufs int. ou altérés. Quelque: f. segm. Aucune segmentation régulière: Beaucoup d'œufs déformés ou pourris. Aucun développement: Id. Féc. ut sup. Blastula actives. Fond: ut sup: NaCI, forte. Mème état que dans la sol. faible: Mais Les” œufs pourris plus nombreux. Presque plus d'œufs intacts. Aucun dével: Id: Féc. ut sup: Les œufs pourrissent sans aucune trace dedévell quoique entourés de spermatozoïdes: Asterias glac. Gf. Des œufs intacts; mais beaucoup de pourris: Aucun développement: Beaucoup d'œufs pourris; d'autres intacts: Aucun développement: Id® Féc. ut sup: Des blastula immobiles seulement: Aucune n'est active. Le reste est pourri. 06 °MAINOIA 9 ‘HSANHIONYHIHVd VI HA SNOILVIU VA yG C. VIGUIER. ON 20 0 0 0 0 0 *S9A “ejop ne sed |-1er sop oraed BILU 91n7pn9 |ounamodsonbtp ®T ‘Gr 9] ns |-urourod e quos Soisoad sueS Isnonjd so 0 0 “110$ ‘4 € ‘BW YF J9 d10S ‘y y ‘IE GT oo 0 ‘U9l SnJq ‘Sonjurod sanu949p Ju0os ‘1188 So sayno7 enbsorq 0 ‘dt0S ‘U € ‘EU OF 4 ‘A9P 0 ‘SHuUNOod uou ‘soi -0[099p NO SJ2RJUI SIN) ‘2A4®] aunany ‘HAnod 79 NO], ‘Lunod 3s9 }no7 onbsorq ‘SoA1J9R efnse|q ‘bron() ‘HAnod J$9 97S91 9] MO ‘(à 297 0, ‘yyaed) our -98 ‘JSE[G 2N9S J ISSNE NA ‘UOI}EJUALUS9S 9SSNE] u9 nO ‘HINOU JS9 97S94 9] JNO L ‘241798 ‘JSEIG F NA ‘Sonjuiod queu -9A9D ‘S9AIJ9R e[NAIJSE) ‘SHANOd Snow p a3110{eN ‘SAJUBAIA ‘JSeIq ‘hjonf) ‘[2A9p SUES ‘‘wSeuIJ no S94197[e Sno7 anbsoud ‘ s,9%J -Ut Sjn® ‘hbjonb onb snjq ‘JEU ‘U OF Te 6 BIDOULIV *spoequi| sun-"b-{) ‘s910[099p Je sauu -10J9p Synæ,p dnooneoq ‘dns Jn D0 ‘anod JS9 97S21 9] Jn07 ‘sJ92] -ut SJnæ ‘bjonb enb snrq ‘dns qn ‘294 ‘A9P 0 ‘US9S 2$SSNEJ No SHINOd 9p 9]10f -EUI 9PURI) SJ9PJUL SN HO “oqrez “TDSN "PI ‘9J10} ‘TOJRN ‘SIQI8F TON ‘Juoddoro49p 9s snol| SO] SNOI, ‘SOJIQOUIUUL fn -SEIq : PUOJ NV ‘E[NA1JSS EI 9P }N{9P 9] JL0A UO ‘SAALPI) snjd ‘juaswopnoes soun-b:b AInÇS ‘Saiquos Sad} 910909 SOAIJ9B E[NISEIG : ‘JINS SRURRE 8] 9p ,© Sa] 224 S9pu099/ ‘JBHIOU 9p UAH : SaU28)9p SJUOUUSPIJ J948 ‘‘WS9S ‘} u9 no ‘SJJeJUI Sn) ‘eu ‘U OF ‘eu g ‘SJPUO29/ AA "SULOWA], *AI0S ‘U 3 ‘IE VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. ‘quotuoddoyo19p unony ‘SLHNO UOU SIPUIL ‘SIUIOIPI ‘S9I0[099P JUOS SJND S9'T ‘9]JAIOIA UOTJPIO[O9 JUN E NEA /T ‘9]0] ‘JSN ‘P] Pl ‘PI ‘aIuez “OS ‘SJ)EJUE SJN@,p SUOU ‘PI PI ‘9740} ‘DEN ‘[RUHIOU 9P U9LI fUolJPJUAUSoS 2SSNEJ U9 NO SJJPJUI SN) ‘OTQ1E] ‘TJCN “IHAnod R S2U2UWUU09 79 ‘9SIAIP JS9 Jn0J : PUOy "SOJRIQUES 97S91 NP SIEUI { SUIOW9)] SoJ Zoo onb sosnalquou SUIOU e[NJSEI : ‘JINS *S9PU099 ‘eo uoq uo ‘soddofo49p UOU SnD : puoy ‘epnajses e quessed ‘sosnoiquuou epnJse[q : (+ sonbidonorpau) 29e7ms *SUTOUUAT, ‘uneu 3/1 ‘407 ‘Tu GF “J10S ‘ & ‘UT ‘D vheqay ‘OSI9AIP QUISTIO P SYPUO99J SOI AIJUO DOUVIIJJIP OAPUIOU EI 91}{RuUU0991 9p arqissodur 459 [1 ‘’ddo[oA9p 9p 9879 399 YF —'Y'N 0 ‘PI ‘PI PI ‘SNSSOP-19 AULUUO") ‘dns Jn ‘294 ‘PI ‘SJ9RJUI p SNJd J10A U9,U U() ‘SHANOd JuoS Synw ‘sJ9eJur, p dnooneoq ‘sa1804d ‘a109u9|S9] ‘PUOJ ny ‘seAtJ98 S94J|{ s1Inod sJno S9p : puoy SUES ‘S9JIOU | }UDAIA S9J[9 STEUU fau UOr |‘sonquIod juaUULTAIP SAUN|-SAJEUIOU JUEŒUSS ‘*AIJIB 0 JuOS SaAJ8] S97] |-27S js9 soauer Sop 789,7 |-‘b'bjuop ‘‘xjse8 Je ‘JSeq l'epnserq ‘iquou : ‘jan |" © ‘udoxo], () 0 "A9P 0 ‘PI ‘dns 4n ‘994 PI ‘SHunod *A9P O0 'SIU[UOU SIPUI ‘SIUIOPBA :S9] -1098I NO S9101099P SJNHO |-dU919 39 S9101099p SJNHO | 910] TD ON (== © | # l 4 | mn sn es gai nf Fe : ns dé min m4 Re EEE Arbacia B. 7 mai, 2 h. soir. 8 mai, 40 h. matin. 9 mai, 10 h: matin. 10 mai, 3h. soir. 12 mai, 4h. soir et 14 mai, 8 h. soir. , 2h. soir. ; é 3 4 3 Témoins. | OEufs intacts, ou en f.| Plus que quelq. œufs in- 0 0 segm., avec fragments tacts ; presque tous altérés détachés: rien de normal.|ou fragm., sans dével: Id. Fécondés avec les G'dela| Quelq- blast. vivant SA 0 0 veille. Majorité d'œufs pourris: Fécondés Surf. : blastula actives] Gastrula actives, deve-| Presque toutes les gastr.| Les pluteus| Sans progrès encore très sombres. Sur q-q--unes seulement, plus claires, on voit le début de la gastrula. Aufond:hblas- tula immobiles. ous les œufs se développent. nant pointues. sont devenues pointues. diquéspourur partie des la ves. sont à peine in- ne LS sur le 12. La culture n'ira pas au delà. Aucun développement. NaCl, faible. || OEufsintacts. Grande ma- Vu 4 blast. active. Tout| Plus rien: 0 0 jorité de pourris ou fausse le reste est pourri, où en Seam. 0 dév. fausse segmentation: Id: Fée. ut sup. Vu aussi 4 seule blast. ac- GE 0 tive (parth.?ouféc:?). Tout le reste est poum: NaCI, forte. || Plus que quelq. œufs in-| Quelq- blastula actives. li, (D ( facts, tout le reste est|Presque tout est pourri: pourrie Id. Fée. ut sup. Mout est pourri: Aucune 0 0 larve. MeCP, faible.| Beaucoup d'œufs défor- ORufs intacts ou décolo= 0 0 ë mes el décolorés. Q.q.-uns|rés, non pourris. 0 dév: intacts. A ——— >= , “Fée. ut sup. OBufs décolorésouencore 0 0 sombres. 0 dév- MgGL, forte: || OEufs décolorés’et créne-| Oufs décolorés ouracor- 0 0 lés; racornis, mais non|nis: 0 dév. pourris: Id. Féc: ut sup: Id: 0dév. 0 0 Toxopn. Surf. » nombr: blastulal, Blast. et gastr:, dont q-q.-| L'état des larves est sta-| Leslanves sont 0 activ, semblant normales:|unes deviennent pointues, |tionnaire;maiselles vivent|mortes,. sans Fond : des, œufs. pourris; |très actives: Au fond, les/encore: progrès: beaucoup d'intacts: œufs sont pourris. On n'en voit plus d'intacts. Id: Féc. ut sup. Comme ci-dessus: Id: Id. Id. 0 N.B.— A cet état de développ., il est impossible de reconnaitre la moindre différence entre les fécondés d’origine diverse. Arbacia C: 14 mai, 2 h:soir. 15m, 10h19 1/2 matin. Témoins. Surface (héliotropiques Æ) : blastula nombreuses, passant à gastrula: Fond : œufs non développés, en bonélat. Fécondés. Surf. : Blastula moins nombreuses que chez les témoins; mais du reste semblables. Fond : tout est divisé, et commence à pourrir. NaCI, faible. OBufs intacts ou en fausse segmentabion; rien de normal. NaCI, forte. Id. Id. moins d'œufs intacts. MgCl, faible. Id. Id. Id. M£Cl, forte. L'eau a une coloration violette. Les œufs sont décolorés, racornis, mais non pourris. © "MAIDOIA 9 “ASANHIONAHIUVA VI HG SNOILVIAVA £ç hiiad marsndions où PPT TE Lotiée. do Re , D Ch Le jueddoraagp es sync sa] Sn07 : PUOJ ‘Sao quou ‘A[{ELIBA JS9 SRI S9P | ‘Sonjnjd sounof saxj|-uoraop ‘-dnyd er mod ‘mb opeue/T ‘snaqnjd puras ‘sounof o4oouo snajn]q |39 Sogddojeagp uerq ‘1389 |‘3se1q ‘rquuou Sox : ‘Jun ‘SJPUO99,] *S9A1998 nod quos ‘SLUNO ‘pr {sJ98) haedaçd ej sreuwu :sonquiod|-ur sjn& : puoy ‘epnases "D xne94 ‘sousoid sues Lunog |juouuoraop epnases so |[souno(opdnoonvoq:‘jins |-nou ç red ‘-y# e 9PU099 ‘Pl ‘Hinod no ‘w8es ‘j quo onbsoad ‘qu: sno ‘SJ9RJUT Sn | Sop o10ou9 € À I] ‘oqaow/sep ‘dnjd eq ‘soarepo snçd| (1S88 eropynqopne)oareole onb JioA uou uQ ‘29®] 9AJ8[9pnos un nhsnrd}1o4|-ins ej 8 juoSeu ‘sagouvae 0 () au UO : pUOJ ‘UAH : ‘JANS |nod sou ‘enseq ‘bçont) "SUIOW9 = “1105 4 & ‘eu Je “ujeuL 4 O7 “EU GJ “Leu “4 OF ‘Ie 8} “EU +4 Of “TU 14 “HS 34 “4 G ‘eu 07 = ‘Œ Croeqaiv > . . ‘uioy snjd snyd uou sed juereddofoasp os ou eo ouigur 99 € tar ‘4388 op orpurow 91QUOU UN NO ‘SYPUO99J S9'T ‘roqnd op reuuop É _SURS Juornpd }9 JUOIQUAIOFHP 9S ‘Je Jo9 sed quorossedoep ou so][9 ‘op 9j ‘sonquiod JUBU9A9P ‘1JSES 9P 9IQUIOU pULIS UN ‘S9PUOI9] Q SOT ANS OUVAB U9 pIOQU,( ‘SUIOW9} Sop S9/[09 onb juowroddoçeaop ou ef qjuele ‘er ne,nbsnl soparosuo9 quoiny soir ‘sonbrou9Souou] -I8d (‘qiy ‘997 So7 jnes) jo ‘and ereqIy 919 qjuojquos soAïe] SOL “2207 ‘‘XOI, Juouwros1o49 of anod 99[RUSIS UOIdO9X9, JNES — ‘4 °N ‘amanod R Sauawuwu09 PUOJ 97 ‘298jans ef 8 e[nAse8 J9 enJseIq *O ‘ydo xsyserprydo ‘SJoequr Spno sop jrednjd "7 ‘aoejans e] e sonbuouds ernyerg *O ‘218 Seri9]SY ‘Juunod puoz 97 ‘BIIBIV Sie Se] ‘’XOJ 9[ques opnos oun juop ‘senbrouyds epnjserq ‘bon() : ‘yans * © saesnaudoxol[, ‘Juunod puoy 97 © erequy : ‘SYPUO29J S9P 9 SUIOW9]} S9p S97199 onb sogoutae surow ‘sonbuoyds enyserq ‘bront) : ‘xms * © snuryoaiæuyds “urjeu 8/4 nm OF ‘leu CF "10s + 6 ‘eu ÿ} | (ons) 9 epeqay + 99 VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. ‘qui no ‘wuigeuy ‘juassuunod syn®o s97 ‘epna]ses | sa]1jod sou] "bran() ‘Sap1oos1p no soje40 souqne sa] ‘(S9IRW0/SEIE %) ‘’591 SaUN $9] ‘SOUIEU E[NSR[ SA18I SAUT, : JANG| 394 ‘was ‘bjonb ® À Jj ‘wiSos ‘j ua no ‘qui sn *SUIOUU |, ‘4108 * 3 ‘EU €Z “ue 4 EU GS “110S ‘4 £ ‘EU 13 ‘4 CEqAIV ‘UOT} -sumod ‘dard ‘6 AI -BUHIOJSUCI] ET JUEAR JU9s/e] ‘sjoequt synæo ‘bon() -SH9d Sarrgsnoqnd op œouwu|-Souur bronû) ‘snoynyd ne -10} Juaanod ou saader sa ljuessed -13se3 sop owuguu J9 ‘dns qn ‘4888 99 ‘ysejq sanofnor, |f-nses ‘[ jo ‘jserq ‘bront) |osox 97 oauer op na seq | * © sosnoudoxor ‘Sudinod no ‘w39s *s9equr Snow; ‘bjont) “syoequr o1oous *8F of ans saudo1d|sonbyont) ‘Soar soun-"b-blquos ‘‘Jetuaods op saginoquo INS S9150414 SUES SOAIB, SOpISUES SIBUI SOJUBAIA 94109 /‘s9at9e ‘soiquuos epnayseslonbionb ‘syno so ‘apiq ‘dnd'eç:snoqnqd :f-bjont) |-uo epnagseS jo epnserg [sounofsoa)o pserq bond |-ouuur epnseçqomes r n | © snuryooiæuyds ‘S99J9IIB SIBU : *AIA 9409U9 6 : soyrjod ‘doupÂy ‘ases ‘Sorrqoutur ‘dnjd ej ste) ‘suamod no syoejur syn) ‘Sonqurodqueusaop'asen |‘sounof epnajses “1quoN ‘dns qn ‘29/ ‘PI *‘A9P union “SJDEJUL ‘dard 0 0 ‘ Jey ‘suanod syno ‘byoni) ‘JUAUOSSIPIO1J9 ‘A9P 0 ‘SHInod ep nod seug ‘stuaoger ol #09 | 0 0 ‘[099P SJN@ ‘9J9JOIA NE ‘99107 TSI *A9P 0 ‘Axinod ® aouaurur09 S9101099p"dnd 0 0 e| {SJoequr synæ ‘hjon() ‘IQI8] “SN "A9P 0 ‘salope. p dnoonvoq sreuwu 0 di eman r 1) _ [fsJ9equI SN Sap a10oUF ‘9]10J ‘TD8N 2%4 N] 14 mai, 2 h,soir. Sphærechinus Gf. Arbacia C (Suite). 45 mai, 10 h°14/2 "malin. Surf. : Quelq. blastula sphériques, moins avancées que celles des témoins et des fécondés. ! Arbacia G‘. Le fond pourrit. Moxopneustes Of: Surf. : Quelq. blastula sphériques, dont une seule semble Mox.; les autres Arbacia. Le fond pourrit. Asterias glac. Of. Blatula sphériques à la surface. La plupart des œufs intacts. Ophidiaster oph. Gf- Blastula et gastrula à la surface. Le fond commence à pourrir. N.B. — Sauf l'exception signalée pour le croisement Mox:, toutes les lanves semblent, être Arbaciapur;et (sauf les.fécArb!).pars bile: Les. œufs, quoique gastrula sombres, actives, core vivantes Mais sans des larves sans progrès sur thénogénétiques Elles furentconservées jusqu'au 18, ayantle mème développement que celles des témoins. D'abord en avance sur les 1œ) fécondés, un grand nombre de gastr devenant pointues, le,16, elles ne dépassèrent pas cet état, se déformèrent et périrent sans donner de plutei. Les fécondés, où un nombre momdre de sastr arriva.à ce même état, ne se développèrent pas non plus plus loin. à < EEE (] Arbacia D: ë 16 mai, 2h4/2soir. A7mai, 10 h°.malin® 18 -mai, 40h: matin: 19/maï,410/hmatin, 21#mai, 2 h-soir. e Mémoins: Quelq- blastula; très peu|. Surf. :rien: Fond : on ne 0 0 avancées, nagent à la sur-|voitplusquuneseulelarve face. On n'en. voit que 3/claire(audébutdela gastr:) plus claires La plup-*des{morte* Il ya encore des œufs intacts: œufs int; presque tout segm: OU pPOUrrI- Id: Fécondé à 4h., par5 nou-| Surf.:beaucoupdejeunes|kbes, gastrula deviennent, Pourrisans progrès: veaux Œ(- gastrulas Fond: œufs in-|pointues; mais la plupart tacts; id., pourris. sont peu actives: Fécondés: Surf. : très nombr. blast.|| Gastr.biendéveloppéeset| Pluteus encore jeunes. | Grand, pluteus: Bangle qui, pourlaplup., devien-|très jeunes plutues: des bras est variable: nent claires: Rond : tous les œufs se développent: La — es ” a »— — —"# æ sise" NaCl, faible: OEufs intacts ou légère-| Pourri sans développ: 0: 0 0 ment altérés. Aucun dév. NaCl, forte. Encore des œufs intacts; Id: (0 0 0 mais beaucoup d'altérés; | 0\dév. | MeCP, faible. Quelq. œufs intacts; la 0 0 0 plup:décolorés;/commence à pourrir. OLdév. 5 MeCl, forte: Eau violette; œufs décol: 0 Ô Û ï F en. |[et.racornis. Mrès peu de > [I es pourris. 0 dév: El © Refroidissement. Quelq: œufs pourris; la 0 0 0 " plupantacts” Aucun dé: E Œ Id° Féc: ut sup: Nombr.,.gastrula jeunes:|, Gastr:devenantpointues; | Gastr. hydrop. petites] E OEufs intacts ou pourris: |mais la plup immobiles.|encoreviv.: mais arrétées | 7 Sphærechinus Gt |. Vuu seuleblastula immo Quelq-blastrettrèsjeunes| Blastula et gastrula eén-| Quelq-j:pluteus; la plup: = æ E Œ. Z € Q EE Z Ce 2 Fe Mémoins. entourés de spermat:,sont|q-q=unes irrés: Quelques|progrès sur le 18: le 19: encore intacts. Quelq..f.|œufs intacts: segm. ou pourris. Hoxopneustes GT: |. Pas vu de larve. Le reste}. Quelq: blast. et j: gastr.;| Toujours blast. et gastr. 0 ut Sup: etmême des gasir. passant|lies larves ne peuvent for- au. pluteus: Quelq: irrég:|merdepluteus: Elles péris- Quelq- œufs intacts; la|sent avant la transforma- plup-pourris: tion. Arbacïa E. 21mai, 3 h.soir. 22 mai, 44h matin. 23 mai, 2 h. soir. OEufs int. ou en f. segm. Il y a quelq. segm: rég-|Surf. : Mrès rares blastula naines, les unes rég.. (2 blastomères )Ë les autres ovales oudiscoïdes. Quelq: très petites gastrula. Les œufs pourrissent, fragm. ou inf. CH C. VIGUIER. 96 F4 Ld LS: "UJUU ‘1 OT ‘IUU CZ ‘PUOF ne 79 -juns ©7 e epnayses saunof s94} no enJSeI ‘quouuoddopsa9p sues no 9948 ‘juosstimod ‘PI : PUOJ ‘13588 9p Std ‘S91qUOS epnjsejq sounol sai} ap a1quou ‘48 Sail : ‘FINS ‘Hinod 4$9 qno7 onbsoad : puoyz ‘doupÂy no ‘Sgi ®najses Jo epnsexq ‘hjont) : ‘juns “A9P 0 PI al *A9P 0 ‘HANO : PUOJ ‘UOL : ‘JANS ‘S9SIAIP SIND ‘} SIBU ‘PI : PUOH ‘1879 auuguu je ‘snssop-19 onb saauer op snjd sed : ‘jins ‘suAnod no ‘quouu8os ossne} u9 ‘dnjd ej ‘ ‘JUL Sn : puoy + -orçpou ‘soatoe ‘epnserq sounal ‘bjonb : ‘jan *S29p4e]}e ‘sounol snjd saaue] Je ‘snemnyd awuo] ej op 3nqoq "1108 ‘1 3 ‘CU €Z COEAUTEZ -and ervequy Juoressreivd soATe] S9] Sono} ‘juopi99® ad onduoroqut 30} inb ‘oangpno 97799 9p PAR SP PR PT Re AT UT ET die ANR MS MNSEET RU Me. Rte UN Qt Ut ‘urjeu ‘ |} “Le EG ‘1 COUV ‘dns ‘jn ‘294 ‘ydS ‘29J ST aUU09 Syn@0 ST : PUOy Sodgrnso epnases sounof : Jins|o/sai 97] ‘SoAIOE epnJS8S F 19 EINJSEIE SAIUA SOIT ‘dns 4n ‘294 ‘SUOIJUoUIS9S sessne; ap dnoonvoq je ‘qui syno p ‘d ‘a SIEIX ‘WoJSeIq ÿ ‘Soi ‘wa ‘dns jn ‘294 ‘quotuoddojoA9p unony ‘quouwu39s Sassne] “IQUOU ‘JUL SIND P.n9d SAL :O xnesanou 9 4ed ‘’y £ R 2pU099J ‘WOJSEIG & R “294 ‘bjon() ‘wu5os ‘J uo no qu SIN ‘“e[N4JS88 J9 E[NJSE[4 SASNAIQUON ‘UE ‘U }} ‘EU 7% ‘(27n$) 4 erouqav SOLI9S SO S "10 g/7 ‘4 & ‘Leu 7 I9AIP SO[ SURF — ‘I °N PI * © saysnoudoxo L 71 ‘PI 9 saurpoaiæyds PI ‘9107 ‘TOEN PI "O[dI8] ‘TDRN ‘SopU099,] *a10S ‘1 € ‘IE 13 Fr La VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 0 ‘HANOd : PUOIT ‘AIA Ua9Iq “Juouoddoras19p sues SLHNO SJND : PUO;T *S0P109 ip Soaur quos ‘A9p snjd/a ‘‘jut sn ‘bronb onb SO] ‘’UHOU ‘1JS88 S9)1}94 ‘WUS8RIJ NO SAO1JU9 ‘SHUNO SIN : PUOJ ‘UAH : ‘JINS ‘HAnod : PUOJ ‘S2PI0 -SIp NO S9QUHIOJIP ‘1JS81) ‘u0IJeJUaUS9S 2SSNEJSUES NO 9948 STIINO Spno : puoy ‘S9uut ‘dnjd e ‘SoA1J98 ‘JSe]q ‘hbront) ‘yuanod ‘A9P 0 ‘HANOd 97594 snd : puoy ‘uen : ‘Jin ‘A9P Q ‘UWSPAF NO ‘JUI SIN : PUOJ ‘UAL : ‘JINS “quawuod -dO949p Q ‘WwiSeIy no ‘JuI SJN® : PUOJ ‘UAU : ‘JAN ‘tu59S 7 uo ‘dnjd ef ‘‘jur syno ‘bronb : puo,y ‘uou : ‘ins E[N)Se]q Sop Je ‘788 sop|puoy 97 ‘agsesoxoe : puoy |'sumod-bronb : puo,j sn) sieur ‘{Ssnoynjd op sooer|‘snomnjdsounof ‘13 e sounof|-njd xne quessed enajses 9p snfd 104 où uo : ‘Jin ‘Hunod : PUO;T OI) OPURAS 9p ‘nd sop re nbsnf-8guar no “391 epnases soyuod simd\jo ‘Soaar ‘bjonb 3e ‘-dnjd|-bjonb -9p ‘sJ8J9 SO] SN0] : ‘JINS ‘aqeu ‘4 OF ‘Le 88 ‘11888 9p ‘SJeJ9 Sn0] :"JInS ‘SHIInod ‘tu89s ‘7 no ‘uses Jnoy onbsaud ‘qui spno ‘hponb oroous : 9]J9AN9 ®I 97n0} SUE(] ‘SHinod no ‘‘w3es ‘J U9 : puoy ‘894 snaqnyd sounofl‘-wuées ‘dnjd e7 ‘qur syno : PUOX ‘ENS ep anod ‘394 ‘aSe8 : ‘Jin |sounof Jo enJSe]q : ‘JINS “uljeu ‘(| OF ‘IC 9% ‘298JINS ER U9H SNJd À U [I ‘puoy ne 759 Jn0TJ ‘SHUNnOod ‘uqeu 3/4 ‘46 ‘Tu GG ‘1 UroUqay ‘dns Jn ‘294 ‘UOIJRJUAUSS 2882, ‘Snssop-19 onb ‘Jur Sn p SUIOUI : PUO ‘U9OLI : ‘JANS * 0 xneaanou 9 ed “Ut 4 07 R 9PU099F ‘(-uigos ‘J) s91977e SUIOU no snjd no sJ2equi SN @ : PUOJ ‘UI : ‘JINS ‘US9S JUOS Sn a SO] SN0J : PUOJ ‘SosNnouq LOU S947 P[NJSPI4 : ‘JInS ‘SJ98JUI SIND S9p ‘dnyd TJ : puOyj "sauarmnsou epniserq ‘bjonî) ‘Jun ‘UE ‘ 6 “IC 5% PI ‘9]10J ‘TJEN PI “O[qI8F “TOEN ‘SOPU099.] *SUTOUU9 41 ‘4108 ‘4 G ‘reu 3 ————————— |'uoreaosqo ua] 7 D © 96 Arbacia E (Suite): | 21 mai, 3h soir. 22 mai, {{ h: malin. 23 mai, 2 li. soir, Récondés: Nombreuses blastula et gastrula: Début de la forme pluteus, et larves plus jeunes, attardées. NaC, faible. OEufs int. ou en f. segm. Quelq. rég. à 2 blastom:|Surf. :quelq- jeunes blastula, actives, héliotr. E. Fond: œufs int. ; la plup. en fausse segment. où pourris: Id: Récondé à 3 h., par 6 nouveaux Of: Surf. : pas plus de larves que ci-dessus, et mème état. Fond : id.; mais &. œufs divisés. NaCL, forte. Très peutd'œufs int., nombr. fausses segment: Surf. : rien. Fond : pourri. 0 dév. S Aucun développement: Se “ Id. Eéc: ut sup: 14. Id. 0 dév. = 0 nes CURE Fe (a Sphærechinus © Segm-rée. # blastom- Mais tr. p d'œufs int el|Surf Quelqe.blastula et, sastrulas rég ou = beaucoup de fausses segmentations: hydrop. Fond : presque (out est pourri: e Id” vel Féc. ut sup: Surf. :rès gr. nombre de très. jeunes. blastula | sombres. Pas de gastr. Rond: Id: Moxopneustes Gt: Très rares blastula et 1 gastrula actives. Lereste|Surf. jeunes, sastrula résulières*Rond/les-œufs comme:les féc. Sph: pourrissent, avec ousans développement: Id/ Féc. ut. sup: Blastula ou très jeunes gastrula à la surf: et au fond: N: B. — Dans les diverses séries de cette culture, quifubinterrompue par accident, toutes les larves paraissaient Arbacia pur. Arbacia FE. 22mai, 2h-1/2 soir: 23 mai, {illismatin: 2% mai, 4 soir. 25 mai, 10 hematine Témoins: Blastula nombreuses et actives. |Larves à divers états. Maximum de|Gastrula normales, au même élall EE à Re 2 = — —_—_—_——— æ RE ns [Proviennent, dlun|Fond:beaucoupd'œufs sans dév. ;|. développement:gastrulapointue:| que le 2%. Beaucoup d'exogas- petit lot d'œufs laissés|, encore intacts: Fond: beaucoup d'œufs sans dév:|. trula. Quelqeœufsint.,la plupart en observation] L pourris out, estsau fonde [eniy l a plus rien à la surface. Arbacia G. 23/mai, 5 h.soir. 24 mi) 9 le matin, 25 mai, 9h: 1/2malin: 26-mai, 10h malin: 28 mai, 10 N° matin: lémoins: Surf. Quelq blastula| Surf: blastula et jeunes|h Surf: sastr. rég. pourlal Surf: tousiles états, de> = régulières Fond:1a plup:|sastrulas Rond: vquelq-|plupetrquelq-urrés,*etlpuis petitesgastrulanés. = des œufs intacts: œufs int La plup:segmt, jeunes pluteusrég- Fond :|ouirrés-jusquè des plut: = en f segm:, ou pourris |encorerquelq. œufs int.,|de grande taille Ronde: ë presquentout sesm: ouf|pourri: 5 Seam pourris. Z Fécondés. Surf. blastula très nom-|"Dans- toute la cuvette :| Surf.:tousétats, de gastr.} Surf. on ne voit plus de Se breuses. Rond: tous les|/castrula passant aux plu=ljeunes à tr. jeunespluteus:|traces de pluteus; mais œufs sont segm-. teus.Fond:quelq:. pourris. Fond: exogastr.;le fond|des gastr. et des blastula T pourrit: bien viv. Fond : pourri. NaCl, faible: Surf. : rien. Fond : œufs| Surf. :rien.Rond:quelq.h Quelq- blast:vactives, la 0 ë intac{s ou plus ou moins|œufs int, la plup.ven f\plupirrés. Fond: œufs = altérés (f. segm): segm: pourris;avecousansiausse 5 segmentation: © a Id: Fécondé à 10kh°m°,.par/Surf. : rien. Rond : œufs Gastr déformées ourdis- 0 Ë 6 nouveaux Of: int. ousfragm. 0 dévelop-|coïdes- Fond :pourrie Fi pement # Na, forte: Surf. : rien. Fond : moins| Surf. : rien. Fond : œufs| Surf. : rien. Fond : œufs 0 d'œufs intquerci-dessus:|intou-fragm-0 dév: pourris, entiers ou fragm. Fausse segmentation. Ide Réc-ut sup: Surf. rien. Fond: plus Petites gastre norm:, les 0 que quelq. œufs int, le|plus dév: sont irrég., di reste pourri. 0\dév. coïdes.Rond:æœufs pourris sans développement: _ GE C. VIGUIER. 98 "uneu ‘y Fy ‘eu F 0 ‘urjeu ‘U OF ‘TE gg *Snaqnjd sounof ‘1949J]2,S R ‘UUO09 sun-sonb 39 ‘segoueae S9a7 jednjd ej seu |-ponb :Sasra1p Juos synæ so] sno] ‘UT ‘I O4 ‘leu QE *H UI9UqA ROUTE eJNJSE4 9194 F nA ‘su -Inod ju0s ‘A9p sues syno ‘A9P 0 : PUOJ 39 ‘JANS [SO] : PUOJ ‘U9u : ‘JAnS | “urjetu ‘4 OF ‘TU 68 ‘dns qn ‘294 7 *SOIBI SHINOd *A9P 0|:'Zojeuuiods 9948 SJ9JUI () ‘Lunod : puo;j 'uan :‘Jans [SIND : pUOH ‘U9NI : "JANS ‘SI2BJULP ‘Jinod spn® 79 ‘Soaur epnu|sajd ‘stunod synæ {‘pserq -$e5 : puoy ‘413 Snyd ‘Sguut|sajnod sa : puo,7 So4rar no 39 ‘jo ‘Soi ‘a3se8 : ‘Jung |'39oa ‘agses ‘bjonb : ‘xms ‘suunod dnooneaq ‘JUL SN ‘Sur ‘ae ‘dns qn ‘994 ‘SOPI0Z0)PUHIAdS ‘SHANnod no ‘jur Sn |'AR ‘SJ98JUI SIN) ‘SAJIqOUU : puoy ‘sounol sa} ‘89al: puy ue xne quessed|-ut ‘sounaf sai} epnserq ‘serq ‘jo ‘bjonb : ‘jan lemnuses : "uijeu ‘4 O7 ‘EU 9% ‘uqeu 3/4 °U 6 ‘Te GG ‘(anns) » erseqay pub : ‘jans |‘bjonb : puoy ‘uen : ‘Jun ‘uijeu ‘4 6 ‘EU EG ‘sonbroyds a1ooue soun-‘bpenb |f‘qouitur oioous epnjserq : puoy Re ‘euu9Âouu 97118) op snamn]d ‘“e[n1JS8S : 97JJ9AN9 ®[ 97n07 SUB([|'S9AIJIE J9 “UWIOU E[NAS88 : ‘JINS ‘SJPU099 ‘LANOd : PUOJ ‘S9PI09 ‘Jues ‘LAnOd : puO ‘Souex soaj sono |-srp ‘n$odur Anoonrog ‘wuyds |-suunod no ‘uoryequotuSos assne] L SIBU ‘SaA1J98 9109u9 *doipÂy jaioouo soynoy onbsoad ‘sonquiod |uo ‘sjoejqur synæ : puoy ‘soat) Se[nJS8IE 79 ‘pn Soi epnases : jun |‘sogourae ‘1868 op nod son : “jans|-0e Jo sepeuwiou epnases : 998JAns ‘SUIOUWUO JT, *AOS ‘U 3 IC 85 * © saysneudoxor l © snuryoaiæuyds *A10S ‘y G ‘EU € 99 GÉNÈSE. r LA PARTHENO VARIATIONS DE ‘009 9p 2JSuY ‘d no ‘wu8ea] ‘SLLINOod op dnooneoglspuris Sox enbsnflajson 91 ‘‘jur sm ‘outod ® \ uigetu *4 Of ‘uimf ç BL ‘JUBSSTI -Inod 39 ‘gg or ns sa48oad sur “uijuu ‘y 07 ‘um # queanou 9s|°{ sax} sindaep ‘osioatp|bjonb ‘*4e joe surotu SIBUI SJUBAIA 9410909 |oJj1e} op snanjd ‘dnjd'juowoperguos snajnd : Saarpoe SaujleT ‘pnsgut Jo ‘fnsgi|fpr,: puoy ‘snonjd ‘fsoade] Ja ‘pr SoAdB[ Saunof ‘S919|*"piey}e SoAIU] (—" jou) |" 47 8 19s83 [op : Son |"8ou Jo soanoe ‘sounol}er anod juos sn so -01d sues ounjpn |: puoy ‘uon'fd : "Jinç|-98 sou soader : Jins |seq : ( “oem ‘4 jy ‘umlg ‘L'UOUEUV ‘dns jn : puoy ‘son] -uiod op sed ‘ sounof ‘xses : ‘jm ‘Hunod no ‘w$9s jno7 ‘sy9equi snoop snçd ‘‘yds ‘xjses : puoy ‘senquiod epnases ‘iquou : ‘ins “A9P 0 ‘Lunod : puoy ‘uon : ‘Jun ‘Hinod Jn07 onbsoad ‘‘qui synæ ‘bjyonb ‘our -28 B[NJSPIJ{ SUN : PUOJ ‘UN : ‘JAN "PI "PI PI sœu|snjd onbsoiqg ‘fnsout *SJ9RJUI SJN ED p *Urje 0 ‘UOF ‘UM 4 =Æ"r9q) JAnS |: pUON" ‘U9LI : ‘Jin “new ‘4 OF ‘retu Je ‘S919/[8 JUOS sun : puoy|-"bronb ‘spoequi ‘dnjd *SULOUU9 [ "110$ ‘Y G ‘TE QE -Ind e19eqiy JUeIqUI9S SOAIPI SO S9/N0T — ‘4 °N ‘dans qn 0 ‘quiy ‘994 ‘SHINod no sJ)eJUuI SN : puoy ‘SJIQUOS E[NJSE[4 Sole : ‘Jin (Cf ‘uds ‘10A) © ‘yds red 9puos9yoy ‘SHInod no uorejquouwu8ss oSsne} u9 ‘Saplozoeurdods 8p sai -NOJU9 ‘JUI SJND : puoy ‘ossreda 101ed e ejnjserq apnod oun : ‘J1ns ‘dns jn ‘294 quip sad onbsoad e À,u Jr ‘re Ju0S SN ST : PUOJ ‘UAH : ‘JAN * © xnvesanou £g aed ‘3/7 ‘UF ‘294 ‘STIINOd 9p saquou ‘18 ‘19 un ‘qui I P à L "PI ‘© soysnoudoxor PI :O snuryoaræqds qe ‘9HI0F TON ‘PI RENE DEEE sr PHARES ER | NRA DRE dr: Es Hd 23 mai, 5 h. soir. Sphærechinus Gf- Id. Toxopneustes Id: 98 mai, 2h. soir. © Arbacia G (Suite). . 24 mai, 9 b. matin. 25 mai, 9 h. 1/2 matin. 26 mai, 10 h. matin. 28 mai, 10h. matin. Surf. : rien. Fond : quelq.| Surf. : quelq. gastrula| Surf. : quelq. pet. blast. 0 blastula très jeunes, im-|passant aux p ut. Fond :|rég. très jeunes. Fond 4 mobiles. OBufs intacts, av.|œufs int. ou pourris. gastr. irrég., œufs int. spermatozoïdes. beaucoup pourris. Féc. ut sup. Surf. : quelq. gastr. rég.| Surf. : gastr. gneles et 0 ouirrég. Fond: très petites irrég. plus gr. Fond: gas- blast.; œufs pourris, plus|trula irrég. et œufs pourr. d'intacts. Surf. : rien. Fond : œufs| Surf.: rien. Fond: pourri. 0 0 = intacts avec spermatoz. ;|0 dév- s pourris rares. Z Li Fée. ut sup. Surf. : rien. Fond : les| Surf. et fond : 0 dév. 0 Œ œufs sans dév. sont pour- =, ris. Vu-4 petite blastula S immobile: 7 EEE Arbacia H. 29 mai, 10 Hmaline 30 mai, 10 limalin: Surf. : très peu de gaslr. avancées, Surf. : gastrula régul. et blastulas 31 mai, {1 h. matin. Fond : blastula encore immob. ; {ous les œufs sont divisés; quel= ques-uns comm. à s'altérer. Témoins. Surface : gastrula normales-et ac à | {ives. Fond : œufs intacts, en! pointues, presque toutes encore]. hydrop:, encore aclives, mais fausse segmentation, ou pourris-|. sphér. Beaucoup irrégul:, dis-| toutestrès rares. Fond : pourri: sant. coïdes. Fond : pourri: Fécondés. Surf. : gastrula norm. et actives.|Dans toute la cuvetle : gastrula, Pluteus de taille moyenne. quelq.-unes encore sphériques, mais la DRbR très avancées, et jeunes pluteus. TE SNA CA IPIE: | —__—— D U Re — Surf: : quelq. petites” blastula à| Surface : rien. Fond: pourri: 0 aroi épaisse. Fond : des œufs 0 dév. int.; untr. gr. nombre de pourris. Id. Féc. à 1h: 1/2, par 3 nouveaux Gt: Id: 0 NaCI, forte. Surf. : rien. Fond! : les œufs sont Id. 0 : alt. ; il n'ya presque plus d'int. Id. Fée. ut sup: Id. 0 Sphærechinus ©, |Surf. : une petite blastula à paroi Surf::rien- Rond une blastula ac- 0 épaisse Fond: œufs int: entou-|L tive; quelq: œufs int, presque rés de spermatozoïdes, en fausse| tout pourrie segmentation ou pourris. Id Refécondé par Sphe GC (Moy. Surf. : rien. Rond : pourri. (0 Sph.J.) 0 dév. Toxopneustes Gt |Surf: :. rares blastula, sombres: |Surf: : nombr. gastrula pointues: Sans progrès sur le 30, et pour- Fond: œufs intacts ou pourris. Fond : gastr. sph.; plus d'œufs rissant: intacts; tout segm: ou pourri: Id. Id. Féc. Arb. GS ut sup. Surf. : gastr. jeunes ; pas de poin- tues. Fond! : ut sup. 30 mai, 2 h. soir. Témoins. les œufs sont pour la plup. intacts; quelq.= uns sont altérés- N. B. — Toutes les larves semblent Arbacia pur. 81 mai, 10 h. matiu. 4e juin, 10h: matin. Arbacia I. 2 juin, 41 hi: matin. 4 juin, 10h. matin. 5 juin, 40 b. matin Surf. : rien. Fond :| Surf. (hél. Æ) : blast.| Surf. : larves très ac-|Surf. : pl. rien. Fond :| Culture sans pro- irrécul. Presque d'œufs intacts. plus|mais QUES activeset rég.|tives : de j. gastr. à tr.|(hél.—)larvesattard.,|grès. Jeunes larves fond : id., et larves|j. pluteus. Fond: id.,|régul. et irrégul. La/très actives; pluteus généralement|plup. pluteus de taille/encore vivants, mais moinsactif av., quelq.|diverse, depuis très J./se mouvant à peine. œufs int, le resteljusqu'à très grands.|Beaucoup de pourris. fragm. ou p. Angle de 600: ‘ASANTOIONAHLUVA VIT A4 SNOILVIHVA 6 ‘2S04 ‘Saunod ‘w0138e sync |1S9 nv9 TT ‘juessaumod 0 0 0 : PUOJ ‘US : ‘JAN |: PUOJ ‘U9U : ‘JAnS | O ‘utyoaræqds ‘puoy nejuunod ‘oxoux -0[93e ‘9JS91 977 *998] 0 0 0 Ans ®J e Syno "bront) ‘dns qn “297 ‘PI “Jeunel 3s9 ne9 TT ‘S9] ‘ares ounef|-ou949 ‘S9197[8 ‘U197.10} |- ney ‘SHinod no sowui)‘sa1pne Ss97] ‘’sJoequl) -10J9p ‘sTUI0981 spnoSynæp snjd onbsord 0 0 0 : PUOJ ‘ON : ‘JanS |? PUOX ‘U9U : ‘JANS | ‘9]I0} ‘T)EN ec ‘qjuouoddofaA9p 0 = ‘189$ 9sSn8,J ‘}HUNod = mb ‘puoyz ne ‘dnjd e7 © XnvoaAnou xIS r 0 0 () ‘snow ‘hjont) : ‘jins led ‘y jy esopuosoy ‘PI js ——— — —————————— a ——_—_—_—_———— > ‘9S01 : ‘2SOI NE ‘JUOUI|JS9 NU9T ‘“SIDAIPI99 -oddoçpo49p ep 99e /nod un : ‘19978 juowrou SUBS ‘SIUIOPBI SJND|-989] NO SJ9RJUIL SIND 0 0 0 : PUO ‘UOI : ‘JANS |: PUOI ‘UAL : ‘JAN | ‘OIQIET ‘EN *SHJUAUS EI SIND ‘S99UW10J9P SAAUB] ‘JUBAIA 95999 ‘SOIIQOUUUIL 910909 ‘sounof snyd|:‘bjonb 39 ‘pr : puoy|nor ‘pnsout soaxer|‘3seçq senbyenb : puoy soader 99 ‘pr : puog|:ajses ‘{'bjonb oxoouo |‘byenb sreuu ‘pr: puo,j|‘eauroy ueiq epnayses juunod|-(08 ® 0G£ 9p 2r8ue)| 19 (0001 8 00% 9p aj8ue)|'sonbietu uoiq seigle enJSeIq 9p ‘SoAnoe a4nJpn9 eT ‘# 91 ans|snaqnjd spuras : ‘janç| s710e s9aj snopnd ‘asie ‘qnçd e “yds ‘agse5| "417 SoAïez ‘aquiou s9x qjuouio8ueyo sueS |l'ze[ans saasoadsursS |:'AN9 ®[ S9Jn0} sue |9p ‘SJ879 Sn0J : ‘JANS |‘97J9AN9 ET 9707 SUE(T ‘SHPUO99 “uigeu ‘y O7 ‘uimlc ‘uneu ‘4 07 ‘uinf # *urgeu ‘q jy ‘umfz ‘urjeu ‘y Of ‘uinl x} ‘UTJeU ‘U OF ‘EU Fe *JI0S ‘US ‘ie 0€ (onnS) 1 epequy = (de) EEE SO PP GI GÉNÈSE. r r. DE LA PARTHENO VARIATIONS 0 qui ‘dns jn ‘094 PI ‘SHINod no ‘quowoddos49p ‘U99$ ossney uo JJednyd er sreuu 0 sues HuNod': puoyJ ‘Ua : JINS |‘SJ9RJUI SJND : DUO ‘UON : ‘JANS ‘9)10] ‘TN ‘SadeJ Snjd uorq Juos SnanJd sa"y ‘surow 9) sopans 9T{ISU9S S91] PIRJOH ‘PI : PUOI ‘Jumod puo] 97 ‘ejop © xnwoanou pd ‘18 € “yds ‘1888 op : jançine uen ‘soarjoe "epniserq : ‘msl xis sed ‘nos aIN9U F E 9PU0I9] ‘P] ‘yJded ‘LAINOd J$9,U UorY "w9) so onb ‘suumod ‘byonb Say onb sjrod snjd snoj juos |oyçrez eut ep-‘nçde ‘serq op 7 lfsyoequr Snoop ayuolfeuu : puoy SIT ‘SdOINSour SNu919p Juos |‘SJejUI SJno Xn91quuOu : puoy |'SUIOW9J Sp S9109 ans. par] Sna}nfd op dnoontoq: puoygo ‘ang © ‘JSerq op ‘Joe sou] : ‘JAN |-91 U9 ‘SOSNAIQUUOU SOAIE] : ‘JINS ‘OIQIe] ‘TIEN ‘So9p48778 Sole ‘bjont) ‘JUL SN Ep Sn[d ‘48 Surouu ‘SJ Soi} 79 ‘sonbrgugsou |snojnjd e ‘jSejq op soute] : puoy ‘juoddopoa -guiuedsor onb spueis sand snog Or 06€ 9p orea 9JSUR, Je |-9p 9$ SJN® Say SnOIT, ’Soprqouutur -Njd Spuras sg ‘ynozred : puoy |‘Je)9 199 ® 159 Jno7 onbsoud *SUIQ |e[njse]q op dnooneoq puoy nd op ougn$ snpd e Au je : jangl'a8 e tognjd € ‘f -use8 9P : ‘JINS|'SUIOUWI9Y SA] Z2U9 WU) : ‘JUN ‘S2pU099 "o0GF & 009 9p XNBUWHIOU Sop ojauy ‘sjurof -SIp Snojnjd Je (-13Se50x9 ‘‘1pÂq ‘JS8rq) ‘pnSgaur jo ‘[nSgu soAdr *f ‘outiquou sues ‘‘Jsejq enbsnf ‘SJn9e nod seu ‘squeara o1oouo [uornequotugos 2IAIUOI EI 9P $9] (—"I9u) puoy ne snojnjd spureus -QAIe p & U9 À [1 ÉSoIBI ‘JUI SJno *SJ2RJUI SJND : PUO} sop rednçd e7 ‘snognqd 188 ‘yds |: puoy ‘syumoo Se1q Re SnoJnjd Re |‘soaroe soay ‘sonjqurod ‘ojmol “HS85 9p ‘SJ8J9 SN0] : puoy Jo ‘Janglepnserq op ‘Sÿ8]9 So] Sno} : jinç|-eu uo ‘no ‘1oyds epnagses : ‘Jins ‘SUIOUO I, ‘1pru ‘um g ‘urjeu ‘ jy ‘um z ‘F UHEqay D ee PE TR nn sd tn pur neo | | “ugeu ‘y Fy ‘ump | “10 ‘y g ‘uimf *C19DATIIIT me Le | 1 ! | 1 1 4 ; ÿ CA 7: ñ 09 Arbacia I (Suite). 30 mai, 2h. soir. 31 mai, 10h: matin. 4er juin, 40h. matin. 2 juin, 41 h. matin. 4 juin, 10 L. matin. 5 juin, 10h matin: Fécondés. Danstoutelacuvette,| Surf. : tous états, de| Dans toutes la cuv.:| Sansprogrès surle2.| Sans changement très nombr. larves tr.|gastr. sph: à plut, à|or- pluteus, très actifs Surf. grands pluteus|sur le # La culture actives, de blastula à[bras bien. marqués.|(angle de 40° à 1009) et |(angle de 359 à 802):|pourril- gastrula bien formée. |Fond:id., mais quelq.|encore quelq-j: gastr. Fond: id, et larves Fond: quelques blast.|larves irrégul: Mout|Fond : id:, eb quelq.|plus jeunes: encore immobiles, et|est vivant. larves déformées. œufs fragmentés. NaCI, faible. | Surf. : rien. Fond :} Surf. : rien. Fond: 0 0 0 œufs intacts ou légè-lœufs racornis, sans rementaltér.: un peultrace de développe e éclaircis. L'eau est'ment: Eau rose: : rose. A ue æ _ Id. Fécondés à 41h., par|. Surf. : Quelq” œufs: 0 0 0 a six nouveaux O'- La plup:au fond, qui = pourrit. Fausse segm: E 0 développement. : NaCl, forte. | Surf. : rien. Rond :| Surf. : rien: Fond: 0 0 0 presque plus d'œufs|œufs raconnis, défors intacts. Les autres,|més ou pourris. Eau fortem. altérés, créne-|jaunersale: lés. L'eau est jaunât: Id. Féc: ut sup. Quelq. œufs à la sur- 0 0 0 face. Le reste, agslo- méré, pourritau fond. Sphærechin. | Surf. : rien. Rond :| Surf. : rien. Rond: 0 (0 0 pourrissant. L'eau est|œufs agalom: pourris: rose. ï Moxopn. Gf: Surf. : rien. Fond.:| Surf. : rien. Fond: 0 0 0 _ ere _ em" ns CR ————— EE & à y © EE œufs agglom., pour-|pourri ut sup: rissant: Presque plus d'intacts: ———_ "| Arbacia d. bjuin, 31h: soir. 6 juin, 14. hmatin juin, Ab hmatin, 8 juin, midi. Témoins: Surf: : gastrula sphér: ou, en, ma-|Surf. : tous les états, de blastula|Surf. et fond : fous états, de gastr. jorité, pointues; très actives:| à pluteus: à bras courts. Rond :|. sph: à gr. pluteus. La plupart des, Fond : œufs intacts. œufs int. rares; il y en a d'arrè-|. grands pluteus au fond {hél.—) tés de la première segmentation] encore vivants, mais peu actifs. jusqu'à blast., sans membrane. J. larvesrégul: et irrégul. (blast. hydr., exogasin.) et pluteus dis- joints. Angle des normaux de 60° à 41200. Fécondés. Surf. : comme chez les témoins.|Surf. : de gastr. j. à plutei à gr.|Sur£. : il n y a plus guère de plut. Fond : beaucoup de blastula| bras; presque toutest à cet état,|| Fond: partout, très grands plu= immobiles. Tous les œufs se dé-|. et l'angle varie de 359 à 1100.! (eus, plus grands que les parthé- veloppent. Fond: larves de blast. à pluteus| nogénétiques, el très actifs. moins gr. Plus d'œufs int. Quelq. larves attardées. NaCl, faible. Surf : larves nombreuses, enre-|Surf. : larves act. de blast. à plut:|Surf:etfond:beaucoupdepluteus tard sur celles des témoins.| Fond : nombreux œufs intacts.| sont devenus irréguliers: JS DONJHLHVA VT A4 SNOILVIH VA Fond : majorité d'œufs intacts:|. L. de blast. a plut.de mêmetaille! sont tous plus petits que les || & quelq. pourris. que les tém. Rien n'est pourri. parth. E Id. Fécondé à 4 heure soir, par six |Surf. : blastula actives. Rien au|Surf. : de gastr. sph. à gr. plut. 4 nouveaux Œ. delà. Le fond pourrit. Fond : id. Retard très sensible 5 surlestémoins. Les pluteus sont bien plus rares: NaCI, forte. Surf. : rien. Rond : œufs intacts,| Surf. : rien. Fond : pourri sans 0 mais la plupart en fausse segm. développement. ou pourris, ld: Féc. ut sup. Id. 0 19 24 LEZ Que SoA4e] op dnooneoq Je ‘— sonbidor] -OTjoq ‘snajnjd Spuris : pUO ‘Ua : 998JANS ‘SOAIJOB SUIOUI JUOS S9AU] SO] SIPUU ‘$J8]9 SOUIQUI : PUOJ ‘Se1q Spureis e rond xne nbsnf‘sje)a Saj Sno7 R SeAAR] : 998JInS “ugeu g/5 °q 17 ‘unis 2 79 SA9AIP © S99T | U9 À J[ O[IdOUUT BINISETG & SUIOUT |-0o98 JUAIEF) SAND Sa] SHOT OÙ 7 & JHI0OS | a] Je ‘urjeu np ‘y FF € 9918} A0} ‘29 7) ‘S9pU099 ne 159 J107 : pUOJ ‘Sonjquiod op nod Joy ‘'yds epnajses Je epnJSeq : ‘Jan ['ouviquie tu surs ‘U0JSIq ge e opeys ne nbsnf ‘was sa ‘I10S np sono ? € ‘el9p JUoreIquou SONO O1 R À SP SJI81JX0 ‘Sn 597] ‘SULOWUAT, ‘AJOUT ‘JSEI E ‘LS9S a4oruaad e] 9p ‘JuowoddofeA9p Ana SUP sapaduie nO SJ2R]JUI SJND : SPUOJ ‘SAAIJIE S94] 79 SISNaIquiOUu S94} ‘Senquiod epnases re ‘yds ejnayses ep ‘sepe]s Sa Sn07 : ‘JInS ‘une ‘4 Fy ‘umlz ‘M UOUqAV ‘umeu ‘y FF ‘umfo ‘297 ‘UdS 2UU09 97S91 97 ‘A A] ‘HInod 3S9 Jn0 I, ‘JUI SIND : puoJ ‘e[2p ne ualy æ 0 ‘SOAIJIB ‘IJSUS S9ILI S9i} : ‘JINS ‘dns jn ‘puo99y ‘PI _= RES - æ ‘IINod 8 S2USULU09 pUuOJ 9 -ydsS onb surow dnooneo = : pos ICS us ‘48 ‘WU ‘nf4 ‘19 ‘} 8 NO ‘JUI SJND |sreut :Saigqpe sanbjonb ‘sj9e) as : PUOL STJOU ‘J499 JUOS ‘Sole |-ur SJn® : puoz j snançd eunol F7 “æeq |snjd ‘soagnep ‘and ‘qiy qjuajg [un na juepuodes sreu : saunal = -1Y “409 e snojnjd sop Jo ‘soñder |-wes ‘bjonb ‘13 “pnjd @ ‘ysexq |snyd nod un jerguss us ‘surows) sounof 9p enb snjd o7soi ou j1lep ‘Soauer ‘aquuou : (+ ‘jou) ‘jans|soy onb e)9 etuguu ne seau] : jms| ‘© soysnoudoxo], à ‘JIOU JS Jn0} ‘LANOd 459 JnO I, SIBUI {S9NJUIOd ‘188 € ‘W99$ 0 9IQIWOIË 9p : PUOJ ‘UN : "JAN ‘dns qn ‘29Y ‘PI ‘Hinod 9p uary ‘saireo snjd quos ‘SHuInod -1 “43 “bjonû) ‘sJe79 Ssno7 e soie [suiou no snjd je Salgwors5e p "RIDE : 94979818) |‘sJOeqUI Snoop Snjd : puoyJ ‘wu9] |dnoontoq sieur ‘SJejut Sn ‘souea ‘snognjd sygod œenbsnf |soj onb ‘Jod sujd ‘jnjd e ‘ySeçq op |: puoyj ‘surowus9y say onb soaror ‘AIA S9A4e, sounof : puoy Jo ‘jançlcand ‘quy juejques soAde] : ‘Jin |surouw je sounof snyd seau] : ‘JMS! 0 snuIyralæeyds “pre ‘uni 8 ‘uryeu LT ‘urnf Z ‘urjeu ‘14 F} ‘um 9 "410s ‘q € ‘uni ç ‘(o7nS) P BHEqav EX 63 VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. ‘SPI{ SpurIS op eu unone : sounof say juos snoqnjd Sarf ‘Saarjesou sonbrdorjorouy juoureyqou * SOJUBATA 910909 ‘bronb ‘saarjoe nod sreuu pr: puox ‘snod 79 saierquos snojnpd so] SIBU ‘SOAIJIE ‘SJJ9 S9f SNOJ ER SAIT : ‘JANS|SAI) 9p ‘(S9AISS999NS SUO1JRJU8I29p xne np 9479-pnad) “qui synæw p snjd j104 ou u( ‘297 Say onb ‘doxjorpouy juoweyjou surocu “(dur no ‘894) snajurd e ‘yserq op ‘speJo snoy ‘94Jn0 ua ‘SJIJ98 SUIOUI J9 998JAns 8j Rnb sounol sujd ‘rognjd op gpquenb 9SUQUUUT : PUOT ‘(066 R oLE 9P 9[{eLIPA J[9uR) SJ1j9e sou] ‘seaq spuvais 8 snanyd op gpa0l{nuasuaurun seu {snojnjd xnejuessed ‘SHJPUHIOU ‘1788 Sop Jo ‘sjurofsip snoynyd Sop ‘1Js850x0 sop ‘‘doipiy ‘Sejq sep : ‘Jmgsepnagses Jnojins J9 ‘sejnJse]q : ‘uqeu 3/5 "4 6 ‘um 6 * ‘SJoequI Sync p snjd :puoy'snoqnd ounof e onjuiod epnases 9P ‘SAAIJIE S91} ‘SAAIC] S9SNAIUOU JU95eu 9}J9AN9 E[ 9]n0} SUR(] ‘sonbugyds ep) -S28 7J9 8[NJSE]{ ‘SaJUouSoS UoU sJna : PUOIJ ‘SoAIJIE Si] So]no] sonjuod ARS “uquu 3/1} °4 07 ‘um 8 "I Ueqiy ['apjou sa17 71879 QUBIUIOU ET {TE 9PEJS 9 Jessedop ou unony ‘AI0S NP S9ANOU € P S9JUOUS9S a102u9 sed Juorejo,u ‘aiquou Jrad so4] uo‘spno sonbyonb ‘soinoy jy R Sapuosay| :S9pU099 [sod -J1 U9 910209 JU918J9 SJN D sap Jiednçd U[ SICJU ‘OUTIQUOUL SURS ‘WOJSEIG GE Be Z ‘LUS9S SOI Sono £ RE JUOIUA} -UOU &/F ‘4 O7 R SIIION9OI ‘SUHIOUY] S97T; ‘SUTOUA T, ‘uqeu “4 FE ‘umf Z ES | Sos RO ESS Sr Arbacia J (Suite). S juin, midi- Surf. et fond : jeunes larves viv. jusqu'à petits pluteus, rares. Caractère : Arbacia. 7 juin, 44 N° matin. Surf. : larves plus jeunes et moins|Surf. : larves semblant Arb. pur, actives que les témoins. Fond :| de blast. à plut. plus pet. que les 5 juin, 4h: soin. 6juin, 14 he matin: Sphærechinus G: œufs intacts; mais beaucoup| tém. Fond: plus d'œufs intacts, d’agglomérés et plus ou moins] larves à tous états. Quelq. tr. r. pourris. sont plus claires. Rien de pourri. 0 Surf. : rien. Fond : de première Tout est pourri. segm. à gastr. pointues; mais tout est mort. Id. Fée. ut sup. Il ne reste plus que de jeunes larves, el des pluteus à car. Ar- bacia. Surf. : larves au même élat que les|Surf. (hél. HE) : nombr. larves, de témoins; en général un peu plus|. blast. à plut: gr; quelq. sem= jeunes; mais cependant vu un| blent Arb. pur; d'autres, plus jeune pluteus! Fond : œufs in-| claires, sont cert, métis. Fondi: acts; quelques altérés; mais| œufs int. ou à {. ét. Plut. m. gr. beaucoup moins que Sph: Le fond commence à pourrir. Toxopneustes Gf: 0 Surf. : (très rares gastr. actives. Tout est pourri. Rien au delà. Fond : œufs int. tr. r. Le reste comme Sph. féc. Fécond. ut sup. Id. Arbacia K. 7 juin, 44 h. malin, 8juin, 41 h. 1/2 matin. 6 juin, 14 li malin: Surface : larves à tous les états, jusqu'aux plutei à grands bras: Fond : mêmes états, mais les larves sont moins actives. Surf. : tous les stades, de gastrula sph. à gastrula pointues, très nombreuses et très actives. Fonds: œufs intacls ou arrètés dans leur développement, dela première segm. à blast.immobile: Témoins: (Les œufs, extraits des © à 10 heures, montraient déjà, à 4 heures du soir, les segm: jusqu'au stade à 32 blastom. sans membrane.|] Surface : rien. Fond: grands pluleus, hélio- tropiques —, et beaucoup de larves arrè- tées à divers états, mais vivantes. gastrula sph.; fort Fond : fout est au immobile. Il yen a Surf. : blastula et peu de DORE moins à blastula Fécondés. La féc. fut faite à 44 h: du malin, et le soir, à 4 h., Lous les œufs étaient seg- Speo tieisn ere AUSSI beaucoup sphériques. mentés, d'acVER TETE asie cun ne dépassait le stade à 32 bl. La membrane était très nette.] Arbacia L. 9 juin, 9) he 1/2 matin. 8 juin, 10 h:4/2matin. M juin, Ali matin: Surf. : des blast. hydrop:, desexogasir., des pluteus disjoints, et des gasir. normales, passantaux pluleus;maistninensemajorité de pluteus à grands bras, très actifs (angle variable de 350 à . Fond : immense quantité de plutei, plus jeunes qu'à la surface et moins actifs. En outre, tous états, de blast. à pluteus (rég. ou irrég.), moins neltement héliotrop. que les féc. On ne voit plus d'œufs int. (peut-être dû aux décantations successives). Surf. : blastulas, et surtout gastrulas pointues toutes très actives. Kondi: œufs non sesmentés. Blastula el gas- trula sphériques. Hémoins: Nes lémoins, recueillis à 10)h.4/2, mon- traient à 3 heures les segm. 2 à 32 blastom., sans membrane. Mais la plupart des œufs étaient encore en re- pos: Surf. : larves à tous les états, actives, mais les pluteus sont rares et petits. Fond :id., mais peu actives, quoiq. encore vivantes ; nettement héliotropiques négatives. Les pluteus sont très jeunes : aucun n'a de grands bras. Dans toute la cuvette nagent. de très nombreuses larves, très actives, de sastrula pointue jeune pluteus-Rond: plus d'œufs intacts. ” Fécondés: Fécondés à 11hheures, quelques œufs,en très petit nombre, n'étaient pas encore segmentés à 3 heures du soir. Aucun ne dépassait le stade 32; la membrane était Luès nelte.] di) ‘MAINIIA 9 ASANHIONTHLHVA VI HA SNOILVIHVA ce 64 C. VIGUIER. On voudra bien m'excuser de publièr, même en abrégé, un relevé aussi étendu de mes carnets. J'aurais pu faire de même en 1900; mais J aime peu les longs mémoires ; et, si mes observations n’avaient pas été contestées, J'aurais essayé de me borner, cette fois encore, à donner mes résultats. Mais, d’abord, j'estime indispensable de montrer les raisons catégoriques pour lesquelles je suis forcé de maintenir tnté- gralement Tout ce que jai publié sur le sujet "2 l'unique exception du dimorphisme des pluteus d'Arbacia (dimorphisme qui ne pouvait du reste avoir une significa- tion générale, puisqu'il ne se retrouvait pas chez les Toxo- pneustes ni chez les Sphærechinus). En outre, il m’eût été difficile de donner, par un résumé, une idée exacte de la variabilité remarquable dont la consta- tation est le résultat le plus important de mes observations de cette année. | Cette variabililé, toutes les autres conditions étant rigou- reusement les mêmes, pendant toute la saison, sauf la tem- pérature du laboratoire, qui n'influe que sur la rapidité du développement et nullement sur la parthénogénèse, ne saurait provenir que d’une différence dans l’état des œufs, au moment où on les extrait des femelles. Ainsi que je le disais dans ma note [69], je ne vois comme cause possible de cette variation que la différence de température pendant la maturation de l'œuf. De quelle ma- nière elle agit, c’est ce que j'ignore actuellement ; etcomme le présent mémoire est surtout un exposé de faits, el que Je veux m'abstenir de théories que d'autres recherches pour- raient venir infirmer, je vais maintenant résumer, le plus rapidement possible, les données qui se dégagent de mes observations. Mais, auparavant, il me faut dire quelque chose sur la répartition des larves. Je ne l'ai indiquée aux tableaux précédents que lors- qu'elle était très nette, et parce qu'elle était d'accord avec ma remarque et en opposition avec ce que Læs [40, p. 468) donne comme une règle absolue. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 65 Aussi bien les parthénogénétiques que les fécondés pou- vaient être répartis dans toute la cuvette, surtout lors- qu'ils étaient très nombreux. Mais il se constituait d’ordi- naire deux groupes : l’un à la surface, du côté éclairé, l’autre au fond, du côté obscur. Groom et LæB {25}, observant le même phénomène sur les Nauplius du Palanus perjoratus, désignèrent comme héliotropique positif le groupe qui se dirigeait vers la lumière, et comme héliotropique négatif celui qui était dia- métralement opposé. Ce sont ces expressions que j'emploie, sous la réserve déjà formulée. Derace |15, p. 234, 5], qui semble n’avoir observé que l'héliotropisme positif, se demande cependant si ses larves ne seraient pas négativement phototropiques; le côté du vase qui est à l’opposé de la source lumineuse pouvant être en réalité le plus éclairé, par suite de la réflexion de la lumière sur les parois du vase, ou de sa réfraction par l'eau. Cette hypothèse, que DecaGe lui-même ne croit pas admis- sible pour le cas observé par lui, me semble impuissante à expliquer la division en deux groupes diamétralement opposés, quelles que soient la forme et la nature du vase et la profondeur de l’eau. Cependant Firarowa [19] à vu des Nauplius de Balanus improvisus, qui présentaient très nettement cette répartilion constante en deux groupes, même dans des verres de montre, se rassembler derrière un écran; et les considère comme négativement phototropiques. Quoi qu'il en soit de ses explications, que ce n’est pas ici le lieu de discuter, et s’il a tort de m'attribuer l'application à cela du terme héliofropisme, je vois avec plaisir qu'il à constaté comme moi les changements continuels de position de ces Nauplius. I dit,en effet, page 380: « Il est très facile d’ob- server dans les aquariums le même fait qui fut observé par Vicuier, et qu'il a nommé l’héliotromisme : les Nauplius se divisent, aussitôt qu'on les met dans l'aquarium, en deux ANN. SC. NAT. ZOOL. XVII, d 66 C. VIGUIER. groupes : l’un, nommé par Viauier positivement héliotro- pique, se rassemble du côté de la fenêtre, et l’autre, négati- vement héliotropique, se rassemble du côté opposé. Si on transporte le groupe positivement héliotropique dans un autre vase, 1l se divisera de même manière; en continuant celte manœuvre on aura toujours les mêmes résultats. Le même phénomène a lieu pour le groupe négativement hélio- tropique. Surtout il est remarquable dans les vases peu pro- fonds, par exemple dans les verres de montre. Les Nauplius se rassemblent très étroitement sur leurs bords... » «Il est à mentionner que, dans les vases très profonds, cela n’a jamais lieu, de même que dans l’eau qu'on tient bien aérée à l’aide d’un siphon. Les Nauplius, placés en petite quantité dans un aquarium éclairé nagent dans toutes les directions, sans manifester un héliotropisme quelconque. » Groom et Lœg disaient (p. 162) : « Den Umstand, dass, wie in unserem Falle, die Tiere gezwungen sind ihren Kôrper in bestimmter Weiïse gegen eine Lichtquelle zu orientiren, bezeichnen wir wieder als Aeliotropismus. » Voilà pour l’origine du terme héliotropisme appliqué à ces phénomènes. Et, dans quelle intention l’emplovaient les auteurs, c'est ce que nous montre cette phrase {p. 176) où les mots soulignés le sont par eux : « Die Beobachtungen über den Einfluss des Lichtes auf die Orientirung der Nauplien von Balanus perforatlus lelern eine neue Bestätigung der früher schon von Lœæs (1) konsta- tierten Thatsache, dass die Abhängigkeit der tierischen Bewe- gungen vom Licht die gleiche ist wie die Abhängigkeit der pflanzlichen Bewequngen von derselben Reizursache. » De leurs observations, ils déduisaient les lois que voici : « Wir werden sehen, dass erslens die Nauplien, wenn sie län- gere Zeitim Dunkeln gewesen sind, AUSManMLoS positiv helio- tropisch werden, und zwar gegen diffuses Himmelslicht oder gegen Lampenlicht; dass zweitens aber Licht von einer genü- (4) Lors, Der Heliotropismus der Tiere und seine Uebereinstimmung mit dem Heliotropismus der Pflanzen. Würzburg, 1890. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 67 genden Intensität, wenn es einige Zeit auf die Nauplien eingewirkt hat, deselben aAusManmLos negativ heliotropisch macht (p. 166). » A cette double affirmation, soulignée par les auteurs eux- mêmes, j'ai opposé [63] : 1° Que lorsqu'après avoir laissé les Nauplius, de l'espèce même observée par eux, pendant des temps variant de quinze à quarante et une heures, dans l'obscurité absolue, on les éclairait, même faiblement ; ces larves, alors éparses dans toute la cuvette, commençatent invariablement à se diviser en deux groupes : l’un positif, l’autre négatif; 2° Que j'ai vu mes sujets changer de posi- tion jusqu’à cinq fois en quelques heures (on aurait pu, sans nul doute, les faire changer plus souvent encore) et qu’au bout de neuf heures quinze minutes d’éclatrage, les positifs étaient encore en très grande majorité. | Mes observations, confirmées par FiLATowA, montrent combien Lœæs et son collaborateur élaient fondés à déduire aussi hâtivement des leurs, exactes ? cela me semble difficile à croire, en tout cas 2rsu/fisantes, une loi de répartition de la faune pélagique toute entière ; alors que, déjà, les Nauplius d'autres Cirrhipèdes, comme le Lepas pectinata, peuvent se montrer absolument indifférents à l’action de la lumière; et que ces auteurs avaient eux-mêmes constaté que divers Copépodes ne réagissaient point comme les Nauplius de leur Balane. Wasmanx [73], qui le raille agréablement, m'apprend que LæB (1) a encore généralisé cette belle théorie de l’héliotro- pisme à bien d’autres faits. Par exemple, les jeunes chenilles de Porthesia chrysorrhea ne montent aux branches que parce qu elles y sont obligées par un héliotropisme positif; et, si elles en redescendent quand elles sont repues, c’est qu’elles perdent cet héliotropisme quand elles n’en ont plus besoin : «Die Tiere... nur so lange positiv heliotropisch sind, als sie nüchtern sind. Sobald sie gefressen haben, verlieren sie (1) Lors, Einleitung in die vergl. Gehirnphys., und vergl. Psychologie, etc., 1899. | 68 C. VIGUIER. ihren positiven Heliotropismus (1). » Et, si elles se trompent d'arbre, ou si elles n'y trouvent rien à manger, les autres ayant déjà tout pris, les voilà, comme dit Wasmann, obli- gées de mourir de faim, leur héliotropisme positif durant autant que leur jeûne, et les empêchant de redescendre. C’est encore à l’héliotropisme que L&æs attribue le fait que: certains insectes vont tout droit se brûler à une flamme: mais il ne songe pas, car de minimis non cural, à ceux qui se bornent à tourner autour. Je n’insisterai pas davantage sur ces fantaisies; et je n’ai exposé avec quelque détail cette question incidente que parce que nous y voyons un bel exemple d'une méthode à laquelle Læg doit en grande partie sa notoriété : généraliser à l'extrême des faits insuffisamment observés, et en déduire des lois absolues. Il ne reste plus au Maître et à son École qu’à ignorer ou à dédaigner ceux qui, arrivant à des résultats. différents, émettent l’idée qu'il faudrait peut-être une base plus solide à un si bel édifice. Pour en revenir à nos larves d'Oursins, c'est également à tort que Læ8 [40, p. 468] a donné comme signe distinctif des larves parthénogénétiques qu’elles nagent au fond des cuveltes, tandis que les larves provenant d'œufs fécondés. montent à la surface : « There is a typical difference bet- ween the blastulæ and pluteus wich develop from fertilized and unfertilized eggs. The former rise to the surface, the latter swimm at the bottom ofthe dish. » Ici du moins, les larves nageantes montent pour la plupart à la surface ; qu'elles proviennent de fécondation, de parthé- nogénèse naturelle, ou de l’action des solutions NaClI, les. seules dont je puisse parlér en connaissance de cause. Bien que je n aie pu l’affirmer auparavant, il me semblait invrai- semblable que les parthénogénétiques artificielles différas- sent à la fois des fécondées et des parthénogénétiques natu- relles. Mais, presque toujours, il reste aussi des larves au (1) Texte de Lozs, cité par Wasmanx, p. 344. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 69 fond — des unes comme des autres; — et même on peut voir (culture Sphærechinus 1, surtout le 26 mai) que les par- thénogénétiques peuvent se tenir en grande majorité à la surface, tandis que les fécondées demeurent au fond. En concluant de cette unique observation, on arriverail à une affirmation exactement opposée à celle de Læs, et qui serait non moins fausse. En fait, ce caractère soi-disant spécifique, pieusement recueilli par PRZIBRAM, n'a aucune valeur générale. Nous parlerons plus loin des autres. Mais il n’est que temps de reprendre la suite de mon exposé. ÎJ. — [INFLUENCE DE L’AGITATION. Les résultats négatifs obtenus dans mes quelques essais sur les œufs d’Astéries ne sauraient aucunement infirmer, je m'empresse de le dire, ceux que rapporte Maraews dans le mémoire cité plus haut [48]. C'est une question sur laquelle je n'ai pu me faire une opinion personnelle; l’état des œufs d’Astéries que j'avais à ma disposition ne me le permettant pas. MatTaews nous dit que l'influence de l'agitation fut également observée, par LæB et Fiscner, chez plusieurs vers : Amphitrite, Chætopterus et Nereis (1); mais il insiste d’une façon toute parliculière sur ce que les œufs des Arbacia se sont montrés entre ses mains, comme entre celles de Lær et Lewis, absolument réfractaires à celte action. Ce qui ne l'empêche pas d'ajouter {p. 151): «I may be that the occasionnal parthenogenesis of various sea-urchins described by ViGuiEer may have been pro- duced in this manner. » Il admettrait donc ainsi que les Oursins d'Alger réagissent différemment de ceux qui ont servi à leurs recherches; ce que J'ai dit dès mes premières (1) Dans sa note, Marnews [49] reconnait que ces deux derniers types sont cités par erreur. Le Chætoplerus serait par contre sensible à un séjour prolongé dans l’eau de mer. Los [43] espère pouvoir bientôt obtenir des larves nageantes de Nereis, Podarke et Phascolosoma. M0 C. VIGUIER. publications, et qui ruinerait les critiques de LæœB. Aussi Maruews s'empresse-t-il d'ajouter l'étrange remarque citée (AUTE Sur mes Oursins, J'essayai d’abord l’agitation violente, qui donnait à MaATHEwS ses meilleurs succès ; puis ensuite, ou concurremment, l'agitation faible. Ni l’une ni l’autre n'amenèrent aucun développement régulier, mais seule- ment de fausses segmentations. Les segmentations régu- lières observées en Arbacia À ne signifient rien. Puisqu'ik y avait des premières et des secondes segmentations parmi les témoins, il était tout nalurel qu'il y en eût parmi les œufs agités. On peut même remarquer que ceux qui furent secoués violemment ne montrèrent que la première seg- mentation. Lorsqu'on féconda des œufs agités, leur déve- loppement fut tout à fait parallèle à celui des œufs de même origine, et fécondés en même temps. Il y avait seulement moins de larves; d'autant moins que plus d'œufs avaient été détruits. Naturellement, plus prudent que mes contradicteurs, je: me garderais de conclure que l'agitation ne produirait Jamais de développement, même chez les Oursins; bien que Læg dise formellement [43, p. 484] : « Bei Seeigeleiern wirkt die Erschülterung nicht in dieser Weise und diese Fehlerquelle welche beim Arbeiten mit Seesterneiern so unangenehm ist, existirt hier nicht. » Mais il me suffisait. de savoir que cette cause ne pouvait sérieusement affecter les résultats de mes expériences; et, mes observationsétant. sur ce point conformes à ce que l’on a dit, il était inutile: d'insister. Je me borneraiï à signaler que, d’après Marnews, l’agita- tion ne donne de résultats favorables que lorsqu'on l’em- ploie après l’expulsion des globules polaires. Il ne saurait être question ici d’une action inhibitrice comme celle dont parle Ÿ. DeLace [138 et 14]; et cet auteur reconnaît lui- inême que l'explication qu'il donne ne saurait s'appliquer au cas où les œufs sont complètement mürs. Il nous promet VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. HA d'exposer ses vues sur ce dernier cas; et J'en parlerai si elles paraissent avant la mise en pages du présent travail. Une dernière remarque : Marnews indique les œufs sur lesquels il expérimenta comme provenant de l’Asferias Forbesü (?). Ce point interrogatif me détermine à citer ici la sage remarque de BATHER [4, p. 5]-: «The speculations of the experimental embryologists do not perhaps appeal to the specialist in Echinoderms; but it is well for the latter to urge on these gentlemen the need for an accurate determination of the material with wich they work. They are too much inclined to infer the universal from the particular, and to overlook the fact that species and even local races differ from one another in their reproduction and development, just as much as in their habits and perhaps more than in their struc- ture. » Tout le passage italique correspond exactement à ce que Je disais dans mon mémoire, page 133. N'ayant point agité les œufs après fécondation, je ne puis ni confirmer ni contredire les expériences de Marnews et Wircuer, dont la note préliminaire [50] m'arrive pendant l'impression de ce mémoire, et trop tard pour que j'en puisse parler avec quelque détail. Il est évident qu'ils n’ont pas, cette fois non plus, observé de parthénogénèse par agi- tation des œufs de l’Arbacia; mais ils ne disent point qu’ils l’aient recherchée. Quoique leur travail n’ait pas de rapport direct avec mon sujet, il me faut cependant signaler la fin de leur page 306. Ils reconnaissent qu'aucune des excitations employées pour produire la parthénogénèse artificielle n’est spécifique. Ils croient que /eur effet est d'altérer l'état du protoplasme ; et poursuivent ainsi : « This change in state, however pro- duced, is followed by definite metabolic and structural changes. For artificial parthenogenesis nothing else is neces- sary than this change be produced. I have no doubt that electric currents will suffice also if properly applied, since 72 C. VIGUIER. in all other cells electricity affords us one of the easiest ways of producing such changes. In other words, we are in accord with MorGan’s criticism that it is impossible to assume that {he stimulus given by the spermatozoon is of the nalure of any of the methods so far found for producing par- thenogenesis. It is not that the egg lacks specific ions or specific substances that it does not develop parthenogene- tically, but only because in the conditions in wich it nor- mally finds itself, it cannot unaïded bring about the neces- sary change in state of its protoplasm sursis abruptly {o cause its development. » Je remarque qu'il n’est plus question de la pression osmo- tique, à laquelle revient pourtant Læsg dans ses Fehlerquellen [43, p. 482] : « Bei den Eïiern von Seeigeln ist die einzige wirksame Methode, die bis jetzt bekannt ist, dieselben für ungefähr 11/2 Stunden in Seewasser zu bringen, dessenosmo- tischer Druck um einen bestimmten Betrag erhôht ist. » Y aurait-il un schisme à Chicago? On voit que toute celte collection d'hypothèses n'aboutit encore à rien de bien net. Qu'importe? On a fait sa théorie petite ou grande, généralement la plus grande possible. Elle durera ce qu’elle durera; etsi elle n’éclaire pas beaucoup la science, elle meltra peut-être son auteur en lumière. Il ne reste plus qu'à savoir en quelle lumière. Ainsi Marnews et Wircner nous disent, à la page déjà citée : « The results obtained, together with those on parthenogenesis by mecha- nical agitalion, suggest, as pointed out to us by MELTZER, that the mechanical stimulation produced by the sperm, as it enters the egg, may be a matter of far greater importance in fertilization than hitherto considered. The point of the sperm enters the egg and is then violently moved from side to side by the lashing tail. The changes in the egg protoplasm wich arise at this point may be the result of this motion and not ofa chemical stimulation by the spermhead, as has been supposed to be the case. Perhapsthe failure to extract a fer-_ tilizing substance from the sperm may be thus explained. » Sol TO] 2 VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 13 Quand on connaît la menlalité des élèves de LæB, on com- prend que ceux auxquels se présente une idée aussi ingé- nieuse s’empressent de la publier, en remettant à plus tard le soin de la vérifier. Mais j'espère que, dans la publication des observations dont on escompte déjà les résultats, on voudra bien expliquer aux simples mortels comment celte théorie de la fécondation s'applique aux cas, je veux le croire, connus des auteurs, où les spermatozoïdes sont immobiles(1). IF. —— INFLUENCE DES VARIATIONS DE LA TEMPÉRATURE. S A. — À baissement. A la suile d'expériences sur les Stentors et sur la Sprro- gyra, GReeLey [28] considérait comme probable qu’un abaissement de la température et une perte d’eau avaient des effets semblables, parce que la cellule perd de l'eau lorsque la température s’abaisse, de même que lorsqu'on augmente la concentration du milieu ambiant. C'était l’idée à laquelle Læs était déjà arrivé en 1892 [38 |, en constatant qu'on pouvait empêcher la segmentation d'œufs fécondés d'Échinodermes, soit en élevant la concen- tralion de l’eau de mer, soit en abaissant la température. Lœg ayant obtenu, comme on sait, des développements parthénogénétiques d’Arbacia au moyen de solutions sa- lines, conseilla naturellement à GREELEY d'essayer si un abaissement de température n'aurait pas le même effet. Mais, comme dans les expériences antérieures de Mor- GAN [53], GREELEY, en refroidissant de une à six heures, les œufs de ses Arhacia entre 0° et 5° (2), n’obtint que fausses segmentations [24|. x (1) Ce n’est, je pense, qu'en réponse à cela que Fiscuer a cru devoir terminer la note citée p. 15 en disant : « These facts would seem to indicate that the essential function of the spermatozoon in fertilization is to carry something into the egg that leads to the successive changes in it wich are termed development. » (2) Morcan avait même été jusqu’à la congélation de l’eau de mer (loc. cil., p. 497). 714 C. VIGUIER. IL réussit, au contraire, avec les œufs de l’Asterias For- besu, qui atteignirent le stade bipinnaria. La segmentation commençail, chez les œufs refroidis, presque aussitôt que chez les fécondés, si l’on comptait le temps pour les uns à partir de la sortie du mélange réfrigérant, et pour les autres à partir de la fécondation. Mais ensuite, les diverses phases, jusqu à la formation de l’invagination gastrulaire, demandaient environ un tiers plus de temps pour les par- thénogénétiques que pour les fécondés. Dans mes expériences sur les œufs vierges des Sphære- chanus D et G, et des Toxopneustes E, dont les témoins ne donnèrent aucun parthénogénétique naturel, l’action du froid fut absolument nulle. Chez Toxopneustes À, également sans parthénogénétiques, naturels, je constatai une seule première segmentation régulière, sans membrane, quelques blastula immobiles semblant régulières, et des bastula actives mais irrégulières. Il y eut donc une excitation; mais très légère, car elle ne porta que sur un très pelit nombre d'œufs, et s’arrêta bientôt. Pour les Arbacia vierges, ce fut l'inverse. Tandis que les témoins de la culture À montraient des segmentations régulières à deux et quatre blastomères, il n’y eut, dans les œufs refroïdis, que quel- ques segmentations. Dans la culture D, les témoins don- nèrent quelques jeunes blastula actives, et les œufs refroidis absolument rien. Les insuccès de MorGan et de GREELEY sont donc confir- més, pour l’Arbacia, par mes observations. Il y aurait peut- être de meilleurs résultats à attendre des Toxopneustes ; mais je n'avais guère le temps de m'y attarder. Comme, pour constater l’état des œufs témoins et des. œufs ayant subi des traitements divers, j'en fécondais, quand je le pouvais, une partie le lendemain, j'observai que les œufs refroidis de Sphærechinus D et G se dévelop- paient comme les œufs de même origine fécondés en même. temps avec à peine un léger retard pour G. Chez les Toxro- pneustes, 11 ÿ eut au contraire plutôt une avance en A; VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 75 tandis que ce fut l'inverse pour la culture E. Cette inhibi- tion fut très nette chez Arbacia À, beaucoup moins chez Arbacia D. | Du travail de GREELEY, je retiendrai d’abord ce point : Comme dans les expériences de MarHews sur l'agitation, le refroidissement était employé après l'expulsion des deux globules polaires. S B. — Élévation. Pour les Oursins, j'ai signalé dans ma note [67] qu'une élévation prolongée de la température (de 17° à 24°), qui activait beaucoup le développement des œufs parthénogé- nétiques et des fécondés, ne détermine pas la parthénogé- nèse, lorsqu'elle agit sur les œufs mûrs; tout au moins chez Toxopneustes et Arbacia ; car, en 1901, je n'ai pas fait de cultures de Sphærechinus. Y. Dezace [11 et 12] obtint, avec l’Asterias glacialis, d’ex- cellents résultats en mettant les œufs dans de l’eau tiède (jusqu’à 35°) que l’on faisait ensuite refroidir rapidement. La température optima variait, mais paraissait être autour de 30°. À 40°, il n'y avait aucun développement. Suivant DELAGE, le moment favorable est celui où se forme le premier globule polaire. En agissant avant la maturation, ou après l'expulsion des globules, on n'obtient presque rien. Aussi attribue-t-il la parthénogénèse à l'arrêt de formation du deuxième globule polaire. Les effets de la chaleur et d’une solution faible de HCI ou de KCI se cumu- lent (1). Aussi disait-il 42, p. 315] : « Il semble résulter de l'examen des expériences que les œufs qui se développent parthénogénétiquement, aussi bien quand ce développement est naturel que lorsqu'il est produit expérimentalement, n'émettent qu'un globule polaire, comme chez les animaux (4) Maruews et Wircger [50, p. 301) disent tenir de GreeLey l'observation encore inédite que l'action du froid et celle de l’agitalion se cumulent aussi chez leur Asterias (Forbesii ?) 16 C. VIGUIER. r x où la parthénogénèse naturelle est normale et fait partie du cycle évolutif... S'il en est vraiment ainsi, si les œufs à par- thénogénèse expérimentale ont vraiment un seul globule polaire, l'agent quel qu'il soit qui produit la parthéno- génèse agit par inlaibition de la formation du deuxième glo- bule, et en plaçant ainsi l’œuf dans la condition de la parthénogénèse naturelle, chez les œufs où cette parthéno- génèse est normale. Le deuxième globule joue le rôle du spermatozoïde en fournissant à l'œuf les éléments qui lui manquent après la maturation complète, éléments qui con- sistent non seulement dans une moitié de la chromatine nucléaire, mais aussi dans un ovocentre avec tout ce qui dépend de lui. » Cette idée, dont j'indiquerai plus loin l’origine, a été réaf- firmée par lui, dans sa note [14] sur l’action de l'acide carbonique. | GREELEY [24] nous dit qu'il n’a pu obtenir la segmenta- ton des œufs de l’Asterias Forbesi en élevant la tempéra- ture. Il a répété les expériences de DELAGE sur des œufs du même lot que ceux qui se développaient par l’action du froid. Soumis à l’action d’une température de 31° à 37°, pendant des temps variant de une à sept heures, ils ne donnèrent aucune segmentation, lorsqu'on les maniait avec grande précaution; et GREELEY suppose que les développe- ments obtenus par DeraGe sont peut-être dus à l'agitation, dont DELAGE ne connaissait pas les effets lorsqu'il fil ses expériences. Mais, naturellement, il faut loujours compter avec la différence de matériel et de milieu : sans compter que le mode opératoire de GREELEY diffère sensiblement de celui de DELAGE, qui est à peu près le même que celui de Marnews [47]. Ce dernier auteur chauffait, de deux à quatre minutes, des œufs d'Arbacia, et les remettait ensuite à la température ordinaire. De quatre à cinq minutes, tous les œufs périssaient. Mais comme, dans les cas les plus favo- rables, on n'avait que de fausses segmentations, je ne me suis pas occupé de répéter ces expériences. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 17 III. — INFLUENCE DES SUBSTANCES DISSOUTES. lei, la littérature est tellement riche et tellement d'actua- lité, que je n'ai nullement l'intention de la passer tout entière en revue. J'ai déjà expliqué pourquoi je n'avais expérimenté, en 1900, qu'un des réactifs signalés par Læg. Je me serais bien gardé de conclure des insuccès obtenus que ce réactif était sans action. Mais, au cours de mes expériences, je découvris la parthénogénèse naturelle; et, tout naturelle- ment, je fus amené à me demander si les développements attribués aux réactifs ne devaient pas l'être à cette cause. Je pense maintenant que l’on peut considérer l'action des réactifs comme hors de doute. Mais, pour un même réactif, le titre des solutions qui donnent de bons résultats varie étonnamment, d’après Læg lui-même [43, p.482]: « Die quantität der Koncentrationserhôhung ist von entscheiden- der Bedeutung. Wenn man die richtige Koncentralion nicht genau trifft, so wird man Misserfolge haben, und es ist erstaunlich, wie sehr die nôthige Koncentration in verschie- denen Versuchsreihen schwankt. Ob die Schwankungen ausschlieslich individueller Natur sind und dem verschie- denen Reifegrad der Eier entsprechen, vermag ich nicht anzugeben. Vielleicht hat auch die temperatur einen Einfluss. » [l aurait donc pu ne pas s'étonner que les solu- tions de chlorure de magnésium ne m'aient pas donné les mêmes résultats qu'à lui. Comme, après toutes ses variations que je notais [66, p. 134|, il revient [43, p. 481] à la proposition absolue que jai déjà citée : « Bei den Eiern von Seeigel ist die einzige wirksame Methode, die bis jetzt bekannt ist, dieselben für ungefähr 1 1/2 Stunden in Seewasser zu bringen, dessen osmotischer Druck um einen bestimmten Betrag erhôüht ist... », je renvoie à la page 16 du présent mémoire pour 78 C. VIGUIER. la densité de l’eau de mer à Wood’s Hall et à Alger. Je n’ai expérimenté de nouveau avec MeCF, sans varier le titre de mes solutions de 1901, que pour vérifier encore l'exactitude des observations contestées. Comme je le disais [68], la solution MgCF, 20/8 n, à 17/2, tue infailliblement les œufs des trois espèces d'Oursins sur lesquels je l'essayai. Elle agit comme un fixateur, fort imparfait du reste; et, si les œufs faiblement colorés de Sphærechinus et de Toxopneustes ne trahissent pas immédia- tement son action, il en est tout autrement pour ceux de l’Arbacia, avec lesquels le muse se colore en violet ou en rouge-cerise foncé. La solution MgCË, 10/8 n, à 1/2, que j'avais seule essayée en 1900, et qui s'était montrée moins nuisible, per- mettant encore la fécondation, et même parfois la parthé- nogénèse, nas uniquement quand elle se montrait chez les témoins, a, cette année, bien que ne décolorant pas les œufs, absolument tout stérilisé, dans les trois cultures de Sphærechinus, les quatre de Toropneustes, et les trois d'Ar- bacia où elle fut essayée concurramment avec la solution forte. Cependant, si des cullures de Sphærechinus, E et Gn'avaient donné aucun parthénogénétique, et F seulement une division nucléaire sans segmentation, Toxopneustes D avait donné des gastrula, B,€C, E n'étant pas parthénogénétique ; et, pour les À rbacia, si B n’était pas non plus parthénogénétique, C avait montré des blastula au début de l’invagination gastrulaire, et D des blastula moins développées. IL est évident que, si le chlorure de magnésium peut avoir une action favorable sur le matériel expérimenté, le titre des solutions doit être fort différent. Je n'avais nile temps ni l’espace nécessaire pour les varier beaucoup; et je préférai, cette année, m'adresser en même temps à une autre solution recommandée par Læsg : NaCI, 2 et 1/2 n à 10 p. 100 et 15 p. 100. Dans le compte rendu que BEerGx à fait de mes dernières notes [4], je trouve cette: VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 79 phrase incompréhensible : « Bei den vom Verf, untersuchten Seeigelarten werden die Eier durch die Lœæb'schen Lüsungen getôlel; dagegen gelang es Verf. durch Zusatz von 10-15 p. 100 NaCI, 2 et 1/2 n Parthenogenese hervorzu- rufen. » On dirait que j'ai déclaré que toutes les solutions de Læs étaient mortelles pour les œufs, et que c’est moi qui ai proposé l'emploi de NaCI, 2 et 1/2 n. Du reste, ce compte rendu ne signale même pas ce qu'il ÿ a de plus important dans ma note, et m'attribue, bien gratuitement, au sujet des fécondations croisées, l'erreur grossière dont je parlerai tout à l'heure. Si c’est ainsi que l’on Uient les naturalistes au courant, ils feront bien de n accorder à ces comptes rendus qu'une confiance des plus limitées. Pour le chlorure de sodium, je ne doute pas non plus que le titre optimum des solutions doive être fort loin de ce que j'ai employé; mais, je le répète, l'étude des solutions salines n'était pas l'objet le plus important de mes recherches. Il est cependant intéressant de remarquer que le sel parut, en général, avoir une action excitatrice lorsqu'il n’y avait pas de parthénogénèse naturelle, et une action inhibitrice lorsqu'il y en avait; action inhibitrice qui est du reste d'accord avec celle que les solutions salines ont sur les œufs fécondés. Cela se voit sur le tableau suivant, dressé pour rendre plus facile la comparaison de l’état des fécondés normaux (cultures normales), des parthénogénétiques nalurels et arti- ficiels, et des fécondés croisés. Dans toutes les cullures, mais surtout dans ces dernières, on voit des développements anormaux. Les plus fréquents sont les segmentations irrégulières que je désigne souvent, pour abréger, sous le nom de /ausses segmentalions. Mais, assez fréquemment, l'anomalie se manifeste à une époque plus tardive et l’on voit les larves, à divers stades de leur développement, se gonfler quelquefois extraordi- nairement. Reprenant l'expression employée par SEELIGER 80 C. VIGUIER. À x 47 he, TABLEAU des développements maxima observés dans les solutions de NaCI, et dans l’eau de mer ; et fécondés en même temps que les fécondés des solutions salines SUJETS. Sphærechin. — Toxopneustes ——————————— | | —————————…— — Le RE a ——. Arbacia, — CULTURE Et Or EE FÉCONDÉS TEMOINS. IMMÉDIATEMENT.| TARDIVEMENT. 0 Jeunes blast. » 1 div. nucl. 0 » 0 Grands pluteus|Jeunes pluteus Qq- blast. act.| Gastrula. Blastula. irr.; {.norm. Grandspiuteus|Tr. jeun. plut. » 2 pluteus. 0 Gastrula. Blastula. |Tr. jeun. plut. » Grands pluteus| Grands pluteus » 0 Pluteus. Pluteus. 0 Jeunes gastr. » (RE Jeunes gastr. » Gastrula. |Plut. assez gr. » Q4ÿ Grands pluteus Pluteus Pluteus assez g.|Pluteus plus g. » Pluteus assez g.|Pluteus très gr. » Gastrula. |Pluteus très j. » Pluteusjeunes.|Pluteus grands » Segmentat. Gastrula. Blastula. 0 Gastr. avanc. Blastula. Blast. avanc.| Blast. avance. » Blastula. Pluteus srands| Gastrula. BI. et gastr. n.|Pluteust. jeun. Pluteus tr. gr.|Pluteus t. jeun. Gastrula. Plut. moyens. Pluteus tr. gr.|Plut. moinsgr. Pluteus grands|Pluteus plus g. NaCI, FAIBLE. a CE | D VIERGES. FÉCONDÉS. | F à 0 » 0 1 blast. très épaisse. 0 » { blast. naïine.| Gastrula. 0 Gastrula. 0 0 Pluteus petits.| Pluteus norm.| Quelq. gastr. Piuteus. 0 » 0 » 0 : 1 blast. im. » Gastrula pet. | Gastr. petit. | Blastul. hydr.,|Blast. épaisse, !l gastr. naines. | gastr.naines.| 0 0 0 0 0 Blastula. 1 blastula. 1 blastula. 0 LENS 0 » Blast. jeunes. | Blast. jeunes. Blastula. Gastrul. irr. | Quelq. blast. 0 naines. : Pl.enret.ouir.|Pl.enret.ouir.# = D ME VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 81 COMPARATIF par l’action des fécondations croisées. [Les fécondés tardivement sont des témoins, et les refécondés normalement des fécondations croisées. | NaCI, FORTE. SPHÆRECHINUS G'. TOXOPNEUTES G'. ARBACIA G: © —— TEE nee RS CR VIERGES. FÉCONDÉS. SEUL. REF. NORM. SEUL. REF. NOR M. SEUL. REF. NORM. cl sl ns |1 ire segm. » » » Blast. im. (] » » 2 blast. im. » » { 1re segm. » Blast. act. » 1 blast. act.|1 1e segm.| - » » Gastr. 1. pl. » 0 » À s. membr. 0 » » » Gastr. irr. | Inv. gastr. 0 Blastula. BI. im., dont| ? gastrula. » » Blast. act. | Blast. act. [Blast. irr.|BL. r. irrég. 1 seulerég. immob. 0 0 » » Blast. irr.| Blast. im. » » act. 0 0 » » 0 0 0 0 0 0 » » Pluteusdiv.| Plut. Sph. | Plut. div. | Plut. Sph. 0 Blast. rares. » » » » » » 0 » » » » » 0 » 1 blast.irr. » 1 blast.im.|1 blast. ép. » » » » 0 » 0 » » » 0 » Gastrula. » 0 » » » { blast. im. » |Blast. ép. et 0 Gastrula 0 » » Blast. av. » irrégul. 1 blast. irr.|Blast. tr. j.| Gastr. irr.|Gastr. irr. » » Gastr. irr. |Gastr. pet. 0 0 » » » » Gastrula. ») 0 0 » » » » » » 0 0 » » » » » » 0 0 _» » Gastrula. | Gastrula. » » 0 » Qq. blast. » Qq. blast. t. » » » tr. jeunes. jeunes. 0 » Quelq. plu- » Gastrula. DE » ” teus. 0 0 Gastrula. |Gastr. tr's| Gastrula. | Gastrula. » » x nombr. (0 Gast.naines.| Gastr. av. |Gastr. plus 0 L blast. im- » D jeunes. mobile. 0 0 1 blastula. 0 Gastr. av.|Gastr. pl. j. » ” 0 0 0 » 0 » » p 0 0 Plut. petits.| Gastr.av. |Pluteus gr.|Gastr.tr.r. » » ANN. SC. NAT. ZOOL. XVII, 6 80 des développements maximasobs C. VIGUIER. TABLEAU ervés dans les solutions de NaCI, et dans l'eau de mer: et fécondés en méme tempsquenltes fécondés des solutions salines FÉCONDÉS NaCI, FAIBLE, : — | 2 SUJETS: CULTURE MÉMOINS: = pe ES IMMÉDIATEMENT. |. TARDIVEMENT: VIERGES: KÉCONDÉS- ———— Sphærechin.|| E 0 Jeunes blast. » 0 » — F 1 div. nucl. 0 » 0 » = G 0 Grandspluteus|Jeunes pluteus 0 1 blast: très épaisse. = H Qq. blast. act.| Gastrula. Blastula. 0 » irr.; 1-norm: e — 1 Grandspiuteus|Dr. jeun. plut: » { blast. naine.| Gastrula. = 2 pluteus. 0 Gastrula: 0 Gastrula. = K Blastula: |Mr: jeun: plut: » 0 0 _ M Grandspluteus|Grandspluteus » Pluteus-petits.|-Pluteus norm. Toxopneustes A 0 Pluleus. Pluteus Quelq. gastr. Pluteus. _ B û Jeunes gastr. » 0 » = (ol 0 Jeunes gastr. » 0 » — D Gastrula. Plut. assez gr. » 0 » — E 0 Grandspluteus Pluteus. 1 blast. im. » — E Pluteus assezg.|Pluteus plus g- » Gastrula pet. | Gastr. pelit. — G Pluteus assez g:|Pluteus très gr. » Blastul bydr.,|Blast. épaisse, gastr. naines. | gastr. naines. _ H Gastrula. Pluteus très j. » 0 0 — I Pluteusjeunes.|Pluteus grands » 0 0 Arbacia A Segmentab. Gastrula. Blastula. ( Blastula. — B 0 Gastr. avanc.| Blastula. 1 blastula. 1 blastula: — C Blast. avanc.| Blast. avanc. » 0 )) — D Blastula. Pluteus srands| Gastrula. 0 » — E BI: et gastr. n.|Pluteus t. jeun. » Blast. jeunes. | Blast. jeunvs. — G Pluteus tr. gr.|Pluteust. jeun. » Blastula. Gastruls in — H Gastrula. Plut. moyens. » Quelq. blast. 0 naines, — I Pluteus tr. gr:|Plut. moinsgr. » 0 0 — ol Pluteusgrands|Pluteus plus g. » Plenret.ouir.|Pl.enret.ouir: EE COMPARATIR par l'action des fécondations croisées. et les vefécondés normalement des fécondations (Les, fécondés. tardive croisées.] VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 81 ment sont des témoins, ———— NaCI, FORTE. BRECHINUS go: ES RES DSPHRECHINUS Go ARTORCENEUREST OT ARBACIA 61 mm, VIERGES* TÉCONDÉS. SEUL: REF: NORM. SEUL: REF. NOR. SEUL REF NORM. DDR er 1 11 segmr » » » Blast. im. û » 5 2 blast. im. » » ù 1 120 segm,. » Blast. act. » | blast: act.|f re semmr » » Gastr: 1: pl. . 0 $ S.memby}:. 0 » » » Gastr-irr: | nv. gastr. 0 Blastula. (Blkim., dont|2 gastrula. » » Blast. act. | Blast. act. |BI ji o lseulerég. |. © st. act. |B re Bl rirrég. 0 0 » » Blast. irr.| Blast. im. n » act: 0 0 » M 0 0 0 0 0 0 » » Pluteusdiv.|}Plut: Sph. |} Plut. div. |Plut. Sph. (} Blast. rares. » » » » » » 0 » » » » » 0 » 1blast.inn. » L blast-im.|1 blastép » 1 » » 0 » 0 » » w 0 » Gastrula. » 0 » » » Lblast.im. » Blast. ép. et (ù Gastrula 0 » » Blast. av. » irrégul. |1 blast. irr.|Blast, tr. j.|Gastr. irr.|Gastr. irr. » » Gastr. irr. |Gastr. pet. 0 0 » » » » Gastrula. » 0 0 » » » à » » 0 0 » » » » » n 0 0 » » Gastrula. | Gastrula: » ù 0 » Qq. blast. ÿ Qq. blast. t. » » Û tr. jeunes. jeunes. 0 » Quelqe plu- » Gastrula. n » ù teus. 0 0 Gastrula. |Gastr. tr's| Gastrula. | Gastrula. ÿ ù nombr. 5 (0 Gast:naines.LGastr. av. |Gastr. plus 0 Lblast: im- » Ù jeunes. mobile. 0 0 1blastula: 0 Gastr. av.|Gastr. pl. j: Ù » 0 0 0 » 0 » mn n 0 (ù Plut:petits:| Gastr. av. |Pluteus gr.|Gastr. tr. r. » ” a | ANN: SG: NAT: ZOOL. XVI, 6 82 C. VIGUIER. 5] (57, p. 208] pour des pluteus bâtards, j appelle cela blastula ou gastrula ydropiques. Ces larves sont souvent sphéri- ques; mais les blastula deviennent quelquefois ovoïdes, comme on le voit sur la figure 4 de la planche IX du mémoire [27] de Hergsr; et les gastrula prennent ordinairement la forme qu'il a appelée exogastrula et représentée sur sa planche X, figures 30 et 31. Il est remarquable que ces larves, qui semblent accuser un excès de pression inté- rieure, se montrent parfois dans les mêmes cultures où se voit une autre malformation qui semble indiquer précisé- ment le contraire : je veux parler de l’aplatissement en disque signalé l’an dernier, dans ma note [68]. Les autres malformations sont beaucoup plus rares. Pour ce qui est des développements normaux, ou qui sem- blent tels, aucun de ceux qui se sont occupés de ces recherches ne s'étonnera de l'irrégularité des résultats obtenus. La régularité les surprendrait bien davantage, et avec raison. Quant à l’état maximum, ce n’est que dans les cultures non parthénogénétiques naturelles Toxopneustes À par NaCI faible, et Toxopneustes E par NaCI forte que fut alteint l'état de gastrula, qui ne fut jamais dépassé que par Sphærechinus M et Arbacia J, toutes deux parthénogéné- tiques naturelles. Mais Boveri [7] et Wasser [71] n’ont jamais non plus amené leurs parthénogénétiques expéri- mentaux à un stade plus avancé. Gies [21, p. 75] nous dit : « Viater (1), says he was unable io repeat LœB’s results on artificial parthenogenesis. I have often used LæB’s methods with success in order to determine the responsive character of the eggs used in the extract series. Swimming larvæ can be produced and reared to the pluteus stage withe ease. » Qu'on obtienne facilement des pluteus avec les Arbacia (1) Il estropie mon nom, et cela n'a rien d'étonnant; car il suffit à cet élève de Lors de voir par les yeux de son patron. Il ne s’est naturellement pas donné la peine de me lire, et ne parle de moi que d'après la critique si bienveillante de Los [41]. | LA VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 83 américains, alors qu’en Europe nous avons de la peine à leur faire atteindre le stade gastrula, cela tient sans doute à la différence de matériel. Et puisque Gtes lit au moins les œuvres de son maître, il pourrait méditer la phrase que voici des Fehlerquellen [43, p. 486] : « Von den hier mitge- theilten Methoden künnen wir mit Bestimmtheit behaupten, dass sie an den amerikanischen Formen der Atlantischen Oceans zum Ziele führen. » Je répète encore ici que, si je n'avais pas trouvé la parthénogénèse naturelle, j'aurais immédiatement essayé d’autres solutions. J'aurais agi de même si, au lieu de con- tester mes résultats, ce qui m'a forcé à les revérifier sur les mêmes solutions, on s'était borné, comme on l'aurait dû en bonne règle scientifique, à me conseiller d'essayer d’autres substances ou d’autres concentrations. Mais «Vicier’s assumptions », comme dit Gies, sont des certi- tudes. Que Ia parthénogénèse naturelle «soit difficile ou impossible à constater sur les Arbacia d'Amérique, cela n’est pas plus surprenant que de voir la parthénogénèse arlificielle différer fortement, sur nos sujets méditerranéens, de ce qu'on voit en Amérique (1). Que penser maintenant de l’action des divers procédés employés pour déterminer la parthénogénèse expérimentale ? D'après les opinions exprimées dans mon mémoire [66], (1) [lest, après tout, possible que la parthénogénèse naturelle de ces ani- maux ne soit pas constatable en Amérique. Dans un travail qui me parvient pendant la correction de ces épreuves, von Burrez-Reupen (Die phylogenetische Entstehung des Bienenstaates. Biolo- gisches Centralblatt du 1° février 1903) écrit, page 95 : « Que les Halictus, les Artemia, et parmi les végétaux, le Chara crinita. « sich stellenweise durch Befruchtung fortpflanzen, in anderen Bezirken aber rein parthenoge- netisch. » Et s'il ne dit pas formellement qu’en certains lieux la reproduc- tion de ces espèces, purement parthénogénétiques dans d’autres, a lieu exclusivement par fécondalion, les observations de Pérez [Sur la prétendue Parthénogénèse des Halictes (Bordeaux, 1895)] font bien croire qu'il en est ainsi. (Ce qui est vrai pour une parthénogénèse aussi complète, peut, à plus forte raison l'être pour une parthénogénèse aussi variable que celle de mes Oursins, où rien ne nous permet d'affirmer qu'elle arrive à donner des adultes. Mais encore une fois, de ce qu'on ne l'a ne encore vue, on ne saurait conclure qu'on ne la verra jamais. 84 C. VIGUIER. on peut penser que je suis d'accord avec les idées actuelles de DELAGE pour croire que ni l'ionisation, ni les variations de la pression osmotique, ni la déshydratation, ne sont des explications salisfaisantes. : Et je contresignerais volontiers sa remarque (44, p. 607]: « Toutes les théories dans lesquelles on explique la parthé- nogénèse par une action excitante ou accélératrice de l’agent qui la détermine sont passibles d’une même objection fondée sur ce fait que l'évolution de l’œuf ne se produit pas dans le réactif (sauf, dans quelques cas, un petit nombre de segmen- tations, comme aussi d’ailleurs, à la longue, dans l’eau de mer normale), mais seulement après qu'il a été remplacé par l’eau de mer naturelle. Or, ce n’est pas là le mode habituel des excitants, ou des agents quelconques produisant leurs effets par une action directe. Ce n’est pas après avoir été éliminés de l'organisme que la caféine, l’alcool, la mor- phine, la cocaïne produisent leurs effets bien connus (1). » J'aurais fait seulement des réserves sur la dernière phrase du paragraphe : « Ce qui se produit, dans le cas de l'A sterias tout au moins, le seul que je veuille examiner ici, c'est une action inhibitrice, un arrêt de la division com- mencée. » En effet, DELAGE nous disait lui-même que la théorie de l’inhibition du deuxième globule polaire ne s’ap- plique pas au cas où les œufs sont complètement mûrs et (1) Il revenait ainsi sur ce qu'il avait écrit [10, p. 872] : «Il résulte de là que, outre la pression osmotique, des agents variés sont capables de déterminer la parthénogénèse, et je comprends leur action d'une autre manière que Las. Pour moi, l’œuf vierge est dans un état d'équilibre instable. Sans aide, et dans les couditions normales, il est incapable de se développer; mais il lui manque peu de chose pour qu'il entre en évolution, et ce quelque chose n’a rien de spécifique. » Cependant, quelques lignes plus haut il écrivait : « Mes récentes expériences sur l’Asterias confirme la notion d’une action spécifique des solutions salines, el montrent que cette action est beaucoup plus considérable qu’on ne croyait. Les excitants les plus variés peuvent le lui fournir : il suffit, pour qu'il se développe, de rendre plus eæcitant le milieu où il vit. Il répond aux excitations appropriées, quelle que soit leur nature, en faisant ce qu'il sait faire (curieuse expression!), se seg- menter ; comme la rétine répond aux excitations qu'elle reçoit, M ÉCAIAAAES physiques, ou chimiques, en donnant ce qu'elle sait donner (ençoses lh, la sensation lumineuse. » VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 85 l'état de repos lorsqu'on les soumet à l’action d'un réactif ; comme c’est le cas pour les œufs d'Oursins; mais il maintenait qu’elle était valable pour l’action de l’acide carbonique sur les œufs d’Asterias glacialis (1). J'ai déjà fait remarquer plus haut que sur les œufs d’As- téries de Maraezws et de GREELEY l'agent parthénogénélique était employé après l'expulsion des deux globules polaires. Du reste, DELAGE reconnaissait, dans sa note, que : « les œufs qui viennent d'achever leur maturation, qui ont émis leurs deux globules, mais dont le pronucléus ne s’est pas recons- titué à l’état de repos, évoluent aussi». Cela diminuait singu- lièrement la portée de ses conclusions ; car ici, la réduc- tion chromatique a eu lieu et DELAGE ne nous disait pas qu'il y eût reprise du deuxième globule. Il semblait du reste con- vaincu que son explication n'avait pas une portée générale. Il avait écrit déjà [12, p. 316] : « Mais je dois dire que inhibition du second globule, certaine dans la grande majorité des cas, n'est pas certaine dans tous. » Et si, à la page suivante, il déclarait : « L'action inhibitrice des agents déterminant la parlhénogénèse semble incontes- table », il ajoutait avec raison, au bas de cette dernière page : « Il faut remarquer d’ailleurs qu'il n’y a pas anti- nomie absolue dans le fait que la parthénogénèse (expé- rimentale) se fait tantôt avec un, tantôt avec deux globules, puisque dans la parthénogénèse naturelle on sait qu'il en peut être ainsi chez divers animaux. » Enfin, dans la dernière publication où il {raite le sujet (15, p. 230}, il finit par arriver à cette conclusion : « ... que la parthénogénèse expérimentale, du moins avec CO?, est in- dépendante des globules polaires. Elle se produit également, soit que l'œuf n'ait émis aucun de ses deux globules, soit qu'il en ait émis un, soit qu'il ait émis les deux. La seule (1) Comme j'emploie moi aussi, faute de mieux, les termes : excilalion et inhibition, je tiens à faire remarquer ici, que je n’entends par ces mots qu'une excitation ou une entrave au développement, sans m Dieter pour le moment des phénomènes intimes. 86 | C. VIGUIER. condition est que le noyau soit sorti de l’état de repos qui précède les malurations spécifiques, et qu'il ne soit pas rentré dans l'étal de repos qui précède la fécondation (1). » « Ainsi, poursuit-il, ne s'applique pas à l'agent CO* l'idée émise par moi, l’année dernière, que les agents parthéno- génétiques déterminent la parthénogénèse artificielle, chez Asterias, en plaçant les œufs de cet animal dans les condi- tons de la parthénogénèse naturelle : c’est-à-dire en leur permettant d'émettre le premier globule et en empêchant l'émission du second. J'ai pu m'assurer, et par la statistique et par l'observation individuelle des œufs, que la parthéno- génèse réussit aussi bien avec zéro, un ou deux globules. Cependant, je dois dire que, dans l’expérience où J'avais obtenu toute une fournée de blastules provenant d'œufs à deux globules, celles-ci, quoique bien vivantes en appa- rence, n'ont pas survécu : elles sont mortes au bout de vingt-quatre heures. » J'ignore quelle importance on doit attacher à ce dernier fait, mais si je trouve, comme l’auteur lui-même, que l'ex- plication proposée, ou plutôt la conception exposée page 22 n'explique pas grand chose, je suis tout à fait d'accord avec lui, lorsque, page 22%, il se prononce enfin nettement conlre l’action spécifique attribuée aux solutions salines; et refuse aussi d'admettre, comme je le refusais déjà dans mon mémoire, l’action catalytique invoquée par Læs. Après avoir reproduit (p. 226) la phrase déjà citée de sa note, il la complète en disant que ce n’est pas non plus après avoir été éliminées « que les vrais catalyseurs, dans les phénomènes chimiques, déterminent les réactions dont leur présence est la condition. Il me semble donc abusif de con- sidérer comme des excitants ou des catalyseurs des agents dont l’action ne se manifeste que si ils sont éliminés et après qu'ils ont été éliminés. » Mais qu'il s'agisse réellement, comme il le dit, dun (1) Ceci ne peut évidemment s'appliquer à tous les cas. > VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. CL ÿ à empoisonnement momentané, c'est plus que je ne voudrais affirmer. Quoique celte question des globules polaires ait ainsi perdu la plus grande partie de l'intérêt qu'on y attachait, je dois signaler encore les observations récentes de Kosra- NECKI [35], que DELAGE ne connaissait sans doute pas encore quand il a rédigé ses dernières publications. Elles achèvent de prouver que l’on n'a pas à attacher d'importance à l'inhibitton du deuxième globule polaire. KosraAnEckr eut l'idée de s'adresser aux Mollusques, où la parthénogénèse expérimentale n'avait été tentée que par Arioza [{] qui n'obtint, avec le Dentale, que des résultats négatifs. Il choisit la Mactre (Wactra stuliorum, Mactra helvacea), et obtint quelques segmentations (sans jamais dépasser 16 blastomères) avec une solution de KCI, ou par l’eau de mer concentrée, comme HunTER [31] avec l’Arbacia. Or, les œufs de la Mactre n'émettent les globules polaires qu'après la fécondation. Quelques minutes après que l’ona ajouté du sperme, la vésicule germinative commence à perdre ses contours, au lieu de demeurer intacte pendant six à sept heures. Les solutions de KCI agissent exactement de même que la fécondation, tout au moins en cela; car la suite des phénomènes montre que leur effet n’est que très fugace ; et je ne doute guère que, quelle que puisse être la différence d'efficacité des agents de la parthénogénèse expé- rimentale, ilsn'’arrivent pas plus à réaliser la parthénogénèse complète que la fécondation. Les larves les plus avancées que l'on a obtenu jusqu'ici sont encore bien loin de l'adulte: et rien ne nous prouve qu'elles puissent arriver à la forme définitive (1). (1) I n'y à donc sans doute pas lieu de se poser la question : « De tous ces moyens de déterminer l’embryogénèse dans la parthénogénèse expéri- mentale, quel est celui qu'emploie le spermatozoïde dans la fécondation normale ? » [Decace, 10, p. 873.] Je pense que l’auteur ne la poserait pas aujourd'hui ; et, quant à moi, je me rangerais sur ce point à l'avis éclairé de Trcmomirow [61, p. 391] : « Und so erlaube ich mir, auf Grund meiner viel jährigen Experimente über künstliche Parthenogenese beim Seiden- spinner, zu behaupten, dass eine derartige Parthenogenese durch jeglichen 88 C. VIGUIER. Avec CaCP, où les globules polaires ne se formaient pas bien, on avait des segmentations anormales. L’inhibition portait, non seulement sur le deuxième globule, mais sur le premier. Avec l’eau de mer concentrée, l'expulsion d’un ou des deux globules se fait après le retour en eau normale, _L'expulsion des deux est la règle ; et Kosranecki dit (p. 386): a WVenn..:4 die Eier rechtzeitig in frisches Meerwasser übertragen werden, so stossen sie zunächst die beiden — eventuell nur einen — Richlungskôrper aus, und darauf erfolgt erst die Furchung. » Il fait avec raison remarquer l'intérêt que présente cette action, intermédiaire entre celle de KCI et celle de CaCP. La théorie de l’inhibition du deuxième globule polaire, sur laquelle je devrai revenir encore, élant évidemment inacceptable comme explication générale, faut-il admettre avec Wicson [74] que la parthénogénèse est déterminée par la formation de centrosomes, qui seraient d’origine cyto- plasmique, puisqu'il s'en produit dans les fragments d'œufs énucléés ? Boveri [8, Anhang|] expose complaisamment cette théo- rie; mais Wizson ne s'était servi que du chlorure de magné- sium, et Wassiu1Er [74], en essayant d’autres substances, a prouvé que celte explication ne s’appliquait pas non plus à tous les cas. IL nous dit en effet : « Bei der Behandlung mit Nicotin, vollzieht sich die Theilung gänzlich ohne Mitwirkung von Centrosomen, oder irgendeines centroso- maähnlichen Gebildes. » Et, somme toute, au point de vue morphologique non plus, on ne sait absolument rien sur ce qui se passe dans la parthénogénèse artificielle. N'ayant personnellement, et j'en ai dit plus haut la raison, Reiz hervorgerufen wird, dass die Entwicklung des parthenogenetischen Embryo nicht identisch ist mit der Entwicklung eines befruchteten Eies, sondern eine Krüppelentwicklung darstellt, die sich augenscheinlich von der normalen Entwicklung und zwar um so viel, um wieveil die vom Experimentator angewandte Reizung sich von der normalen Reizung unterscheidet, die bei der Befruchtung durch ein Spermatozoon, welches in das Eï eindringt, ausgeübt wird. » VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 89 aucun fait à apporter maintenant sur le nombre des anses chromatiques et sur la question des centrosomes,je me bor- nerai à faire remarquer combien peu 1l est prouvé que ce que l’on constate le plus facilement dans une cellule soit précisément ce qu'il y a de plus important. IV. — FÉCONDATIONS CROISÉES. Le tableau donné pages 80 et 81 montreles développements maxima atteints par les fécondations croisées entre Oursins. Je n'y ai naturellement pas plus mis les essais de croise- ments avec les Astéries que les cullures en MgCP ; puisque tout cela ne m'a donné que des résultats négatifs. Je n’obtins de pluteus en nombre appréciable que dans les cultures Sphærechinus M © par Toxopneustes J G ét Arba- aaJ &, et Arbacia J Q@ par Sphærechinus M SG et Toxop- neustes J S. Les Toxopneustes n’en donnèrent pas. Cependant, et pour ne parler que des cultures où fut tentée la fécondation croisée, on avait des pluteus dans : L. — Sphærechinus. Sph. G ©, qui ne donna aucun parthénogénétique, croisé avec Tor. E ç', qui donnait, avec Les œufs de la même espèce, de grands pluteus, ne donna qu’un seul pluteus à caractère Sph. et des gastrula. Avec 476. D &, qui donna dans sa culture normale de grands pluteus, il n’y eut aucun dévelop- pement. Sph. I eut de grands pluteus parthénogénétiques, et de très Jeunes en culture normale. Croisé avec Tox. GG qui donna en culture normale de très grands pluteus, les larves ne dépassèrent pas le stade de blastula active; et, avec Arb. G G', qui donna également des pluteus en culture nor- male, on n'eut que des blastula irrégulières. En Sph.J,on vit deux pluteus parthénogénétiques. La fé- condation immédiate manqua ; mais la fécondalion tardive 90 « C. VIGUIER. donna, en temps normal, des gastrula. Le croisement avec Tox. H G', qui donna en culture normale de jeunes pluteus, ne produisit que des blastula irrégulières. [l. — Toxopneustes. Les Tor. ne donnèrent aucun pluteus en fécondation croisée. Tor. D eut, en culture normale, des pluteus assez grands, les parth. s’arrêtant au stade gastrula. Il n’y a pas à tenir compte du croisement avec Sp. F. G', ces cf étant inactifs. Avec Ard. C &, qui donna en culture normale des blastula avancées, s1l n'y eût aucun développement, on reste éga- {lement dans le doute (1) sur la valeur de ces Gf, les parth. Arô. C ayant, chose rare, exactement le même déve- loppement que ce qu’on devait croire fécondé. Tox. E, non parth., eut, en culture normale, de grands pluteus. Croisé avec Sph. G G', qui donnait en culture nor- male de grands pluteus, il ne donna rien ; et avec Ar. D qui donna également des pluteus en culture normale, une seule blastula immobile. Pourtant, Sph. G n'étant pas parth. et les parth. d’Arë. D. s’arrêtant à la blastula, l’action de la fécondation dans les cullures normales était indéniable, et leurs c' étaient bons. Tox. F eut des pluteus parth. et de plus grands en cul- ture normale. Croisé avec Spk. H &, il ne donna que des gastrula ; mais la culture normale SpA. H ne dépasse pas ce même stade. Le croisement avec Ard. E © est plus net; car ces C', en culture normale, donnèrent des pluteus, les parth. s’arrêtant à la gastrula, et, en fécondation croi- sée, ils ne donnèrent que des blastula. Tox. G eut aussi, en culture normale, des pluteus plus grands que les parthénogénétiques. Croisé avec Sph. I G' et Arb. G ©, il ne donna que des gastrula irrégulières. (4) Car je dois dire que dans les cultures normales, je ne vérifiais pas, chaque fois, l'existence de la membrane. | VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 91 L'inhibition {rès nette ici, se manifestait aussi dans les cultures normales de Sp. I et d’Aro. G. Tox. H eut-de jeunes pluteus en culture normale, et seu- lement des gastrula parth. Il n’y a pas à tenir compte du croisement avec Spk. J SG‘; mais 4rb. H ©, qui donnait en culture normale des pluteus moyens, les parth. s'arrêtant à gastrula, ne donna avec Tor. H © que des gastrula. Tozx. 1, en culture normale, donna des pluteus plus déve- loppés que les parth. Croisé avec Spk. K Set Arô.T, il ne donna absolument rien. En Syk. K normal le dévelop- pement était plus grand que chez les parth. En Ar. T'nor- mal 1l y avail inhibition, mais on avait encore des pluteus. IL. — Arhacra. Arb. D eut des pluteus en culture normale, les parth. s’arrêtant à la blastula. Croisé avec Spk. G 6, on n’obtint que quelques pluteus; et, avec Tor. E G', des gastrula; Sph. G S'et Tox E S' ayant donné de grands pluteus en cul- ture normale, avec des œufs non parthénogénétiques. Arb. E eut, en culture normale, des pluteus jeunes, les parth. s’arrêtant au slade gastrula. Avec Spk. H & et Toxz F GS, on n'oblint que des gastrula en fécondation croisée comme en refécondation. Par leur action sur leurs cultures normales, on voit que ces œ étaient actifs. Arb. G, qui donnait des pluteus parth. très grands, mon- ira, dans sa culture normale, une inhibition très sensible. Croisé avec Sp. I &, il ne donna que des gastrula avan- cées ; el, avec Tox. G &, rien. En cultures normales, SpA. I était inhibé; mais Tox. G dépassait les parthénogénétiques. Arû. H donna, en culture normale, des pluteus moyens, les parth. s’arrêtant à la gastrula. Le croisement avec Sph. J S ne pouvait donner d’hybrides, ces œ élant inac- Ufs; mais il y eut arrêt dans la culture, et on n'observa qu'une seule blastula. La fécondation tardive, succédant à cette première, insuffisante, donna dans la culture SpA. J, 92 C. VIGUIER. des gastrula. Les mêmes c‘, employés pour la reféconda- tion des croisés, ne donnèrent rien. Tandis que le premier essai de fécondation avec des Sp4. G‘ inactifs avait laissé en parfait élat les œufs de Sphærechinus, il avait complète- ment arrêté les œufs d’Arbacia. Avec Tox. H G, qui don- nait des pluteus en culture normale, les parth. s’arrêtant à la gastrula, on n’obtint que des 2 oh en croisement comme en refécondalion. Arb. 1, très parth. et inhibé en culture normale, bien que donnant encore des pluteus, ne donna absolument rien avec Sph. K Set Tor. I &, qui, tous deux, avaient une action posilive sur leurs cultures normales respectives. Arb.J donna bien des pluteus en fécondation croisée avec Sph. M S'et Tor. J ', comme je le disais plus haut; mais, tandis que les pluteus de la culture normale 476. Q 6‘ étaient plus grands que les parthénogénétiques, les croisés Arû. J © Sph. M « étaient plus pelits et les croisés A76. JO Tor.J G à peine aussi grands. Je n'ai pas voulu allonger encore cet exposé en com- parant l'état des cultures qui ne donnaient de pluteus mi parth. ni par fécondation normale. On n’a qu'à se reporter au tableau. | En résumé, le cas de Sph. F Q 4r6. C & ne signifiant rien, puisque Sph. F c' fut inactif et ne put être remplacé comme Sph.J G',on voitque, même pour les croisements de Sph. M © avec Tor. J & et Arb. JG, il y eut constamment un arrêt de développement par rapport aux fécondations normales. CHER Comme excitation par rapport aux cultures vierges, nous avons seulement : | | 1° Dans les cultures non parthénogénétiques : Sph. E © Tox. œ. quelques blaslula immobiles; Sph. GQ Tox. &, des gastrula et un pluteus : Tox. C Q Sph. &, une blastula immobile ; Tox. E Q Ard. &, une blastula immobile; Arb. BQ Tor. &, des gastrula. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 93 2 Dans les cultures où la parthénogénèse était plus ou moins marquée : Sph. FQ,qui ne montra qu'une division nucléaire, et, qui, par 4rd. G', donna des blastula actives; A rb. D © où les parth. s'arrêtant à la blastula, les croisés Sph. donnèrent quelques pluteus, et croisés Tox. des gas- trula. Comme état égal, nous n'avons que Ar. E Q par Sph. Get Tor. G'; et Arô. J © par Tox. G'; car, dans Sph. M © par Tor. G'et Arb. G, les pluteus étaient moins avancés. L'inhibition se constate, au contraire, dans : Sphærechinus 1, J,K, et même M; Toxopneustes D, F,G,H, T; Arbacia C, G, H, I, et J pour le croisement SpA. Les naturalistes qui auront lu le compte rendu que Bern [4] a fait de ma note |70|, seront sans aucun doute restés perplexes devant sa dernière phrase : « Éndlich meint Verf., dass bei den Seeigel Bastardierung nicht vorkomme, und dass, was man hierfür angenommen hat, Parthenogenese sel. » C'est précis, net, et... /aur. Si BERGH n'avait pas compris le premier passage de ma note, où je disais que l’hybridation est exceptionnelle, mon avant-dernière phrase aurait pu lui montrer son erreur. Je disais, en effet : « Solutions salines, fécondations croisées, et même fécondation normale, ont donc une similitude d'action, etc. » Pendant qu'il y était, Bercn devait donc ajouter, pour être logique, que je niais la fécondation nor- male, et n’'admettais que la parthénogénèse. Ceux qui auront soin de se reporter à ma note la trouve- rent moins absurde. Et j espère du reste qu'à l'exception de BerGa, il s’en trouvera peu pour croire un naturaliste s’oc- cupant, depuis plus de deux ans, du développement des Oursins, absolument ignorant des nombreux cas de bâtar- dise bien reconnus entre des types même beaucoup plus 94 C. VIGUIER. éloignés que les Oursins que j'observais. Je savais, tout au moins depuis 1882, par une note de KœuLer [38}, qu'il y a hybridation très nette entre le Psammechinus & et le Spa- tangus Q ; et, comme le disait avec raison KænLer, « il y a certainement au moins autant de différences entre un Psammechinus et un Spatanqus qu'entre deux Mammifères appartenant à deux ordres voisins » (1). Mais, même entre des types beaucoup plus voisins, la fécondation croisée ne donne pas des résultats constants: et les & d’une espèce peuvent hybrider les œufs d’une autre, sans que les œufs de la première le scient par les «' de la deuxième. i Quant au degré de bâtardise, les résultats varient beau- coup; et cela n’a rien de surprenant, car les larves prove- nant de fécondation normale sont elle-mêmes très variables. STEINBRUCK [58|, le dernier auteur qui, à ma connais- sance, se soit occupé du sujet, écrit avec raison (p. 43 et 44) que les larves de Sphærechinus et de Srrongylocentrotus (Toxopneustes) varient beaucoup, surtout ces dernières. Même quand on aun matériel abondant, il faut un examen attentif pour découvrir les degrés de la bâtardise, ou même son existence. Or ce matériel n’est pas aussi facile à se procurer qu'on pourrait e croire. Sur 84 © de Sphærechinus, réparties dans les huit cultures que jai tenté de croiser avec Toxopneustes, on trouvera peut-être surprenant que je n'aie trouvé qu'un pluteus, dans une culture de 14 ©, et un assez grand nombre dans une culture de 18 Q. VErNoN |62|, avec les mêmes progéniteurs, nous dit n'avoir obtenu que 10 p. 100 de fécondés, et 1 p. 100 de pluteus, en vingt-deux expériences. Encore ces résultats, les plus favorables, étaient-ils obtenus en été ; car, en hiver, il n’y avait que peu ou point d'œufs fécondés, à moins que l’on ne diminuât leur vitalité (?) par les pro- cédés de O. et R. Herrwie ou de Borx. | (1) KouLer avait entrepris ces observations pour étendre celles de Marion [46], et il les a republiées plus en détail dars sa thèse [34]. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 95 Avec 64 Toropneustes Q répartis dans les sept cultures croiséesavec Sphærechinus, je n'ai pas obtenu un seul pluteus. Avec les mêmes progénileurs, en dix-huit expériences, VERNON, d'avril à juin, n'obtint non plus aucun pluteus. On voit que ces résultats ne sont pas sensiblement diffé- rents des miens. Si maintenant on réfléchit que, pour apprécier le degré de bâtardise entre ces deux types, dont les larves sont claires et fort semblables, il faut attendre la forme plu- téenne, on comprendra que l’objet que je me proposais était beaucoup moins d'étudier les degrés de bâtardise, ce qui n’était guère possible avec des observations ainsi con- duites, que la vitalité relative des larves. Toutefois, quand l’occasion se présenta, je ne négligeaiï pas de noter l’état des larves. Aïnsi, le pluteus unique observé en Sph. G © Tor. & semblait Spk. pur. En Spk. M. au contraire, il y avait des hybrides très nets de Tox. et d'Arb.; mais en pelit nombre; et la majorité semblait Sph. pur. Tous les plus grands avaient ce caractère. Dans les croisements de SpA. g et de Tox. œ avec Arb. Q, l'apparence des larves renseigne presque dès le début. Il n’en est naturellement pas ainsi pour A7r6. G'avec BbriOtel Tor. ©. | Arbacia C Q@, par Tor. & montrait, au milieu de blastula du reste peu nombreuses, et semblables à celles d’Arë. pur, une blastula claire et plus grosse, certainement Tor. Ceci doit être fort rare ; et Driescx [17}, en parlant des larves de cet âge de Arô. © par Sph. G. Tox. & et Echinus G, dit (p. 857) qu’elles « waren also in der Farbung von reinen Arbacia-Larven nicht zu unterscheiden ». Dans tous les autres cas, l'apparence des larves, y com- pris les quelques pluteus d’Aré. D, était Arbacia pur; de même que les petits pluteus d’A7r4. J Q par Sph. G. Il y avait au contraire certainement des hybrides de Tox. dans cette même culture ; mais là encore, presque tout semblait Arba- cia pur. | 96 C. VIGUIER. VERNON, dans le travail cité plus haut, est arrivé à des résultats fort semblables. Il constate que la majorité des hybrides Sph. Q Tox. & obtenus de mai à juillel étaient Sph. « almost » purs. Chez les Tor. © Sph. & obtenus en juillet et août, les larves hybrides elles-mêmes (?) étaient he. pur. | Les larves hybrides d'Arbacia © avec Tox. GS ou Echi- nus & étaient du type maternel (avec Spk. &, il n’a obtenu que des gastrula). Avec Arbacia & et Sph. ©. Tox. © et Echinus Q, les larves étaient aussi du type maternel. Mais, dans quelques-uns des Sph., il a trouvé que le squelette des bras anaux semblait 470. pur. J'ai reconnu le métissage Sph. © Arb. G dans la culture Sph. M; mais pas de type Aroacia pur. VERNON a encore obtenu des larves à caractère maternel pur en croisant £chinus ® avec Sph. . Echinocardium cordatum © par Syh. &, Tor. &, Echi- nus &G, Arb. a donnait aussi des larves à caractère maternel « but somewhat modified by the nalure of the sperm » (p. 230). Tox. Q et Dorocidaris & donnaient de même des larves à caractère maternel ; mais la réciproque ne lui donna que des gastrula. KœuLer, dans le travail cité plus haut, avait déjà vu qu'entre deux types dont la © de l’un est fécondée par le & de l’autre, la réciproque n’est pas toujours vraie. Mais ce sont peut-être là des faits accidentels. Quoi qu'il en soit, et malgré la remarque de VEerNoN sur les variations saisonnières, on voit que, s’il peut y avoir des hybrides à caractère paternel pur, et d’autres à divers degrés de bâtardise, la très grande majorité a le caractère maternel pur; et Boveri [6], cité par SEELIGER (57, p. 204}, dit même que la bâtardise n’a lieu que dans un cas sur mille « kaum einmal » quand le noyau © existe. Quoiqu'il puisse, on le sait bien pour les animaux supé- rieurs, yavoir des caractères héréditaires qui restent d’abord latents, et ne se manifestent que dans la descendance, j'avais VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 97 pensé qu'une certaine proportion des larves obtenues dans les fécondations croisées pourrait, en réalité, provenir d'œufs non fécondés, qui se développeraient parthénogéné- tiquement ; et qui, dans ce cas, ne devraient pas être influen- cées dans leur développement. Cette idée, pour ne pas avoir été confirmée par les faits, ne m'a pas moins amené à des résullats intéressants ; car on a vu que la fécondafion croi- sée est beaucoup plus fortement influencée que la féconda- tion normale par la parthénogénèse naturelle. Et le résultal eùt été à prévoir, si Je m'étais tout d’abord rendu compte de l'inhibilion de la fécondation normale. J'ai cité dans mon mémoire [66, p. 128] les opinions de Pier, WinckLer et Dugois, sur le rôle que pourraient Jouer les zymases. Je ne reviendrais pas sur ce point: non parce que les expériences de Gtes [21] n'ont pas donné de résul- tats, cela ne prouverait rien, et Maraews et Wircxer [50] ont tort de considérer la question comme définitivement jugée, mais parce que c'est en dehors du cadre du présent travail, si WiINCKLER [75] n'avait employé son « sperma-extract » pour des sortes de fécondalions croisées. Comme je n'ai pu me procurer le travail de WinexLer, et que les comptes rendus de BERGH, sur lesquels j'aimais à compter, ne sont pas maintenant sans m'inspirer quelque défiance, Je citerai des extraits de l’analyse de BEerGn, en lui en laissant toute la responsabilité. « Verf. hat seine... Versuche mit Sperma-extract wieder- holt und zwar unter Massregeln (Verdünnung mit destillier- tem Wasser welche die Vermuthung Laæs's, dass eine geringe Schwankung des osmotischen Druckes die Furchung hervorgerufen habe,zu widerlegen geeignet sind (1). Er meint noch immer, dass im Sperma ein Stoff vorhanden ist, der unbefruchtete Eier zu einigen Teilungen veranlasst. Versu- che, nachzuweisen, welches dieser Stoff sei (ob Arbacin, ob Arbacia-Nucleinsäure) fielen aber resultatlos aus. » (1) Je ne reviendrai pas une fois de plus sur les variations de Lors à ce sujet. Voy. p. 71. | ANN. SC. NAT. ZOOL. ANS: 1 98 C. VIGUIER. « Den Schluss der Abhandlung bildet ein Kapitel « Zur Theorie der Befruchtung ». Verf. definiert letzteren Vorgang als (1) « die mit Kernvereiniqung verbundene Verschmelzung zweier einander fremden Zellen zu einer einzigen Zelle, welche einen entwickelungsfähigen, eine Qualtätenkombination zweter Individuen darstellenden Keim repräsentiert ». Bei der Qua- litätenkombination hält Verf. das Protoplasma nicht für bedeutungslos,obwohl der Kern die Hauptrolle spielen mag. Verf. ist Anhänger einer in wesentlichen chemischen Theorie der Befruchtung und hebt hervor, dass das Sperma Jjeder Species seine ganz bestimmten, nur 1hm spezifischen Stoffe enthält. « Wenn es also gelange unbefruchteten Eïern, etwa von Echinus, die Entrickelungsfähigkeit zu verleihen, sa es durch einen dem Echinus-Sperma entzogenen Sioff, und gleichzeitig frisch aus Arbacia-Sperma dargestellies nuklein- saures Arbacin in geeigneter Quantuät in de Eier hineinzu- bringen, so bin ich überzeugt, dass die entstehenden Larven nicht reinen Echinus-Charakter tragen, sondern auch À rbacia- Eigenschaften aufiveisen würden. » La seule constatation que J aie faite et qui puisse se rap- porter d'assez loin à cette question (je m'empresse de dire qu'elle ne saurait apporter aucun appui à la théorie de WixcrLer) est ce que je signalais plus haut chez les Arbacia H : | Les Sph. J S employés le premier jour étaient inactifs. Ils ne donnèrent rien, pas plus en fécondalion normale qu’en croisement avec A7bacia HQ (car on ne saurait attribuer à leur action l’unique blastula observée). Mais la culture Sph.J, refécondée le lendemain, donna des gastrula; tandis que la relécondation ne donna rien avec les Arbacia. Or, ces A7. H donnaient des gastrula parthénogénétiques, des pluteus en fécondation normale, et des gastrula avancées avec Tour. &. Il y eût donc une action nocive, indépendante de toute fécondation, ce qui n'aurait rien de surprenant, (1) Le texte de Wixcxcer est en italiques pour le distinguer de celui de BERGu. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 99 mais seulement sur les Arbacia et non sur les Sph.; ce qui prouve que les œufs de ces deux cultures réagissaient diffé- remment, même avec des substances en dissolulion. Cela n'a naturellement rien à faire avec les théories de Vox Dux- GERN |[18|, puisqu'il y eut des croisements Ard. © Sph. Œ. Quant aux fécondations croisées entre Oursins et Astéries, ce que J ai vu se réduit à fort peu de choses. 1° Oursins ©. — Il y eut des blastula actives dans Arbacia C © par Ophidiaster & et Asterias g'; mais cela ne prouve rien ; car elles étaient semblables à ce qu’on voyait chez les témoins de cette culture, et même un peu en retard pour les fécondés (??) Asterias 2° Astéries Q. — Je n'ai vu qu'une blastula très jeune, et morte, dans l’Asterias qglacialis du 14 mai, par Sp. F G°. Ces œ étant inactifs, cela ne pouvait leur être attribué. Une autre blastula immobile fut observée dans les Aséerias du 28 mai, par Tor. H G'. Quant aux Ophaidaster, ceux du 14 mai montrèrent seuls une première division régulière. Driesca [17] à aussi essayé, sans aucun succès, les croise- ments As{erias g par Arbacia ©, Echinus Q et Sphærechi- nus © ; et Asterias Q par Arbacia &, Echinus Get Sphære- chinus &, « Der Erfolg war durchaus gleich Null » (p. 66). Peut-être les débuts de développement que j'ai vus étaient- ils dus à l’agitation, comme le suppose Marnews [48]), bien qu'il y en eût, dans aucun de ces cas, ni chez les témoins n1 chez les fécondés (?) normaux. C'est ainsi que Maraews inter- prète les phénomènes observés par Morean en 1893 (1), et, nous l'avons vu, par DELAGE [12]. Je n'ai pas d’opi- nion à cet égard; mais je dois dire que, dans sa dernière publication [15] qui porte sur les expériences décrites dans les Notes dont j'ai parlé, DeLaGEe dit avec raison qu’une _. absence complète d’agitation n’est plus une condition _ naturelle ; et que si une agitation légère des œufs suffit pour déterminer la parthénogénèse, il faut dire que cette parthé- (1) Anatomischer Anzeiger, vol. IX, p. 141 (Cité d’après Maraews, notre collection ne commençant qu’au volume XI). 100 C. VIGUIER. nogénèse est naturelle ; car, dans la nature, les mouvements des vagues doivent, dans bien des circonstances, agiter les œufs autant et plus qu'ils ne le sont dans des expériences bien conduites. Par une agitation violente, il n’a réussi, comme moi, qu'à tuer les œufs. Aussi nous dit-il, page 234 : « En somme le secouage, tel qu'il peut se produire dans les conditions naturelles, favorise la tendance parthénogéné- tique des œufs, mais ne paraît pas suffisant pour leur permettre de donner des larves capables d'évolution com- plète. » Il y a donc une fendance? Cela me paraissait évident à moi, il y a deux ans, pour les Oursins comme pour les Asté- ries, et sans doute aussi pour les autres types où l’on à pu déterminer la parthénogénèse expérimentale. On reconnaît maintenant la parthénogénèse chez bien des animaux où on ne la soupçonnait pas jusqu'ici. Et je crois que, sans cette tendance, les tentatives de parthénogénèse artificielle n’aboutiraient pas à grand'chose. Nous sommes, en lout cas, fort loin du mammifère parthénogénétique que nous faisait entrevoir LæB dans sa première ferveur [39, p. 138]. Mais nous allons revenir là-dessus. Pour en finir avec le sujet actuel, je dirai que la disparition de la vésicule germinative chez l'Ophidiaster $ du 16 mai, par ph. &, Tox. G', et Arb. &, n'est pas concluante ; car cette vésicule disparaît d’ordinaire avant toute fécondation. Je dois cependant signaler qu'elle avait persisté chez les œufs témoins, comme chez ceux qui avaient été soumis à l’action des solutions de chlorure de sodium et de chlorure de ma- gnésium. Je n'avais malheureusement pas, ce jour-là, d'Ophadiaster &, pour comparer l’action de la fécondation normale. Les spermatozoïdes d'Oursins, que l’on voyait en grand nombre autour des œufs, élaient assez vite inactifs. Il en était de même des spermatozoïdes d'Astéries autour des œufs d'Our-ins: et le contraste était frappant entre les cul- Cu VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 101 tures croisées Oursins © Astéries c° et les cultures croisées entre Oursins © et &. Dans ces dernières, les spermatozoïdes demeuraient longtemps actifs même alors qu'on ne voyait aucune trace de développement. Cela s’accorderait assez avec ce que dit Von DUNGERN [18]|, dont je n’ai pas ici à apprécier les théories. Il est à croire que les développements (1) obtenus par Grarp [20], entre le Psammechinus miliaris © et l’Asterias rubens G, doivent être attribués à la parthénogénèse, comme ceux de mes Arbacia CG. Mais cet auteur, qui ne croyait pas à la parthénogénèse naturelle, comparait l’action du sperme d'Astérie à celle d’une solution saline. V. — PARTHÉNOGÉNÈSE NATURELLE. La parthénogénèse naturelle des Échinodermes a été observée d'abord par Greerr |26|, qui obtint, en 1876, avec l’Asterias rubens, des larves qui atteignirent le stade gas- trula. I indique, il est vrai, pour prouver la nature parthéno- génétique de ses larves, l'absence de G' actifs à ce moment de l’année; mais, comme 1l ne prenait aucune précaution contre l'apport de spermatozoïdes par l’eau des expériences, et que des œ actifs auraient pu se trouver, quand même, dans le voisinage, 1l n'échapperait certainement pas, de ce chef, à la critique de LæB. Mais la preuve de l’état parthé- nogénétique de ses larves est, en définitive, dans ce fait sur lequel il insiste avec raison, comme je lefis moi-même, dès mes premières publications : /a différence dans l'évolution. « …. hierin liegt für mich ein weiterer wichtiger (2) Grund zum Ausschluss einer Befruchtung. Denn wie mich ein Vergleich mit meinen früheren Beobachtungen lehrt, ist das Zeumaas für de Entiwicklung aus befruchteten Eïern ein (1) Jusqu'à 32 blastomères ; mais beaucoup d'’irréguliers. (2) Que l’immobilité des spermatozoïdes des qu'il ouvrait, et l'échec des fécondations qu'il tentait avec eux. 102 C. VIGUIER. sehr bedeutend und constant verschiedenes von der aus unbe- fruchteten. Die letzteren entwickeln sich viel langsamer. Während die erste Furchung der befruchteten Eier schon nach 1-2 Stunden eintritt, erfolgt sie an den unbefruchteten erst nach ca. 10-12 Stunden. » La différence d’allure dans le développement des œufs parthénogénétiques et des œufs fécondés est presque cons- tante. Mais il n’est point vrai que les parthénogénétiques soient toujours en retard. C’est encore un cas particulier dont on aurait tort de tirer un critérium absolu. Chez les Oursins, et quand il s’agit de parthénogénèse naturelle, ce retard dans le début de l’évolution semble constant lorsque les larves ne dépasseront pas l’état de gas- trula. Mais il en est autrement lorsque la parthénogénèse _est très marquée ; et le développement peut commencer aussi vite, et marcher plus rapidement chez les œufs vierges que chez les fécondés (Tox. J., Arbacia K et L). Même quand 1l s’agit de parthénogénèse expérimentale, si l’action est suffisante, les œufs commencent à se dévelop- per aussi vite que s'ils avaient été fécondés. MarTHews 148, p. 144] a vu des œufs secoués d’Asterias Forbesn se segmenter deux heures et quart après l'opération. Il ne put cependant conduire ses larves que jusqu'à l’état de gas- trula. GREELEY |24, p. 303] nous dit que les œufs de la même espèce, refroidis, commençaient aussi à se diviser de une heure et demie à deux heures après être sortis du mé- lange réfrigérant. Il les amena jusqu’au stade bipinnaria. Enfin Derace [15|, qui écrit avoir conduit les larves carbo- niques d'Asferias qlacialis jusqu'au stade Awricula- ria (?) (p. 233), dit (p. 219) que les œufs entraient en seg- mentation trois heures après être sortis du réactif. Malgré cela, comme il eût fallu que les Astéries de GR&Err se fussent comportées fort différemment de mes Oursins, je doutais que TASCHENBERG fût autorisé à dire (p. 33) que les. œufs en question se développaient « sogar schneller als unter normalen Verhältnissen ». Je n’ai donc été que peu VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 103 surpris de trouver Juste le contraire dans le texte original de GREEFF. Ne l’ayant pas sous les yeux en 1900, car il est assez rare, et je vois que Maraews ne le cite que d’après moi, j'ai indiqué (p. 119) en me fiant à TASCHENBERG (p. 77) que les larves de GREEFF n'avaient atteint que le stade blas- tula ; et comme, en citant le travail d'O. HerrwiG [29), il indique simplement « Bestätigung der GREErr’sS Befunde », j'ai attribué la même erreur à HerrwiG qui ne l'avait pas commise. Ce dernier auteur signale bien les gastrula de GREErF, mais n'obtint lui-même, de l’Asterias glacalis (?), que quelques blastula, au milieu d’une quantité de segmen- tations anormales : « Nach einiger Zeit veränderten die Eier ihre Form, schnürten sich ein, wenn auch meist in sehr un- regelmässiger Weise... Ab und zu wurde in den Zucht- eläsern indessen auch ein Ei vorgefunden, das sich bis zum Blastula stadium entwickelt hatte und ziemlich normales Aussehen darbot. Von einer aus einem befruchteten Et ents- tandenen Blastula liess sich diese aber sofort dadurch un- terscheiden, dass sie nicht von einer Dotterhaut, die erst infolge der Befruchtung gebildet wird, umschlossen war. » DeraGe |[12, p. 306|, qui travaillait sur les œufs de cette Astérie, dit au contraire que « les œufs segmentés montrent une forte membrane vitelline, aussi bien lorsqu'ils provien- nent de la parthénogénèse artificielle ou naturelle que lorsqu'ils proviennent de la fécondation ». Jene vais pas, à mon tour, lui obecter cette membrane; mais je crois que l’on a tort d'y attacher une aussi grande importance. Quoique ce soil, en effet, chez les Oursins du moins, un moyen com- mode pour distinguer les œufs fécondés des œufs vierges, il ne faudrait peut-être pas le considérer comme absolument sûr. On peut voir se former quelque chose de tout à fait ana- logue, par l’action de NaCI, par exemple {Voy. cult. Tox.B), sur des œufs vierges qui ne se développent pas. Au contraire, la membrane peut ne pas se montrer sur des œufs fécon- dés ; et Lœæs lui-même la vu [42, p. 311] pour des œufs in- 104 C. VIGUIER. toxiqués par le cyanure de potassium et qui, après féconda- lion, atteignirent l’état de blastula active. Dans mes fécon- dalions croisées où je la cherchais, en vue de savoir Si } AVAIS des développements parlhénogénétiques, elle m'apparu assez variable pour que, même quand je ne la voyais pas, je ne me sois pas, on l’a vu, permis de conclure à de la parthénogénèse. Pour les Astéries, Marxews dit aussi 48, p. 153], « The parthenogenetic developing eggs have, most of them at least, fertilization membranes... » Là non plus, elle n’est donc pas constante, et c'est encore un des caractères différentiels absolus de LæB, qui ne me semble pas mériter tout le Llapage qu'il a fait à ce sujet. Encore chez l’Asterias glacialis Derace 15, p. 233] dit avoir vu se développer de 1 à 3 p. 100 des œufs témoins, quelques-uns arrivant à donner des blastula actives. Il en attribue une partie à l'agitation ; mais reconnaît que, même en l'absence de toute agitation, 1l à vu se former des mo- rula, et, une fois, une seule blastula active. Le seul fait qu'il se demande si elle n’avait pas été apportée d’une autre cuvette par une pipette mal vidée, donne une médiocre idée des précautions qu'il emploie. Dans mes expériences, la question ne pourrait même pas se poser : toute pipette ayant servi à examiner une cuvette étant immédiatement stérilisée. Maïruews doute que les cas de Greerr et d'Herrwic soient réellement dus à la parthénogénèse naturelle, ajoute : « It can hardly be possible, however, that the gene- ral parthenogenesis of Asterias could be overlooked. » C’est toujours le raisonnement de Chicago : je n'ai pas vu, donc cela ne doit pas exister. : Comme HerTwiG s’attachait surtout à répéter les obser- vations de GREEFF, j'ai, moi aussi, indiqué plus haut queses larves provenaient de l’Asferias. En réalité, Herrwic écrit que la Station de Trieste lui fournissait un riche matériel d’'Asterias qlacialis et d'Astropecten; mais il ne dit pas expressément l’origine des larves actives. 11 reconnaît, du reste (p. 310), que si « bei dem von GREEFF beobachteten VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 105 Material scheinen sie dagegen in normaler Weise vollzogen und bis zur Entstehung normaler Blastulæge führtzuhaben », les développements qu'il obtint lui-même étaient très irré- guliers et pathologiques. Cela est insuffisant pour assurer, comme le font TASCHENBERG (p. 33) et MarTaews (p. 149) qu'il a vu des blastula provenant des deux espèces. Pour en finir avec la parthénogénèse naturelle des Asté- ries, 11 faul encore signaler que Mac BRIDE (1) (p. 343) dit p avoir jamais vu de œ de l’Asterina gibbosa, et n'avoir pu constater l’hermaphroditisme signalé par Cuénor. Mais je renvoie pour cette question à la page 100 de mon mémoire; car on n’est peut-être pas tout à fait certain de la parthéno- génèse de ce type (2). Pour les Oursins, on ne connaissait encore que les divi- sions nucléaires qui ont fait l’objet du mémoire [80] de R. HerrwiG, et qui sont en effet un stade où s'arrête quel- quelois le processus évolutif (Voy. mes tableaux), lorsque parurent mes notes de 1900. On aurait peine à comprendre l’accueil qu’elles ont recu, si on ne se rendait compte des circonstances toutes particu- lières dans lesquelles elles furent publiées. Læg venait de découvrir la parthénogénèse artificielle ; et pour pouvoir donner un libre essor à ses théories, 1l s’effor- çait, ne songeant point à la parthénogénèse naturelle, de prouver que la fécondation n'était pour rien dans les déve- loppements qu’il obtenait. Il insistait sur les procédés de stérilisation de l’eau des expériences, ce qui est bien; mais, sans doute pour frapper les lecteurs d’un journal de vulga- risation, il poussait le ridicule jusqu’à déclarer que, pour être sûr de ne pas avoir de fécondation involontaire, il avait (1j The development of Asterina gibbosa (Quarterly J. of. Micr. Sc. vol. XXXVIIT). (2) Decace [16], ayant trouvé une Asterias glacialis hermaphrodite, dit, page 239 : « Je ne sache pas que cette anomalie ait jamais été signalée jusqu'ici. » Or, elle l’a été par Cuénot, justement chez cette même Astérie. Decace ne semble pas au courant des faits rappelés dans mon mémoire mais peut-être sa remarque ne vise-t-elle que la disposition des glandes. 106 C. VIGUIER. grand soin de ne pas garer un seul Oursin dans son labora- loire, pendant qu'il stérilisait par chauffage l’eau de mer destinée à ses cultures (1). Il s'efforcait, en outre, de multiplier les caractères dis- tinctifs entre les larves parthénogénétiques et les larves pro- venant d'œufs fécondés; et s’empressait de les donner comme absolus. Or ces différences sont, pour la plupart, dues à ce que Ticaomimow (Voy. p. 88) appelle si justement « Krüppe- lentwicklung »; et DELAGE reconnait fort bien que si les larves parthénogénétiques de LæB se tiennent au fond des vases, « c'est uniquement parce qu'elles sont trop faibles pour nager en pleine eau » [15, p. 214]. Mais les larves provenant d'œufs naturellement parthé- nogénétiques, et même, DELaGe l’a prouvé avec ses larves carboniques d'Astéries, les parthénogénétiques artificiels, quand le réactif est suffisamment efficace, sont parfaitement capables de se comporter comme les larves provenant d'œufs fécondés ; et les règles absolues de Læg sont, pour elles, sans aucune valeur. Le caractère distinctif le meilleur est encore celui que jJ'indique page 9, que j'avais signalé dès mes premières publications, que GREEFF avait indiqué en 1876, mais qui n'a nullement, lui non plus, une valeur absolue. La diffé- rence dans l’évolulion est en effet à peu près constante ; mais, chez des animaux où la parthénogénèse varie autant que chez nos Oursins, où les larves qui en proviennent sont, suivant les circonstances, tantôt moins, tantôt plus vivaces que les fécondées, 1l doit forcément se trouver des cas où la vilalité est la même. | Tandis que Læ8 déclare avec assurance que mes obser- vations sont sans valeur, el que ses élèves mettent en doute celles de Gr£ErF et d'HerrTwiG, DELAGE 15, p. 231 | réaffirme la segmentation parthénogénélique des œufs d’Astéries. Il (1) Science, 20 avril 1900, p. 613. — Voy. aussi mon mémoire, p. 97. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 107 ajoute : « L’Asterias présente donc une certaine propension à la parthénogénèse naturelle, que les réactifs ne font qu'exalter et rendre suffisante pour permettre la segmenta- tion d’un plus grand nombre d'œufs, et surtout une évolu- tion plus complète de ceux qui se segmentent. » Peut-il y avoir parthénogénèse artificielle chez des ani- maux qui ne sont absolument point parthénogénétiques? C’est une question d'autant plus difficile à trancher qu'il est presque impossible, dans la plupart des cas, d'avoir une certitude, à cet égard ; et que des animaux pour lesquels on a cette certitude, montrent parfois eux-mêmes quelques débuts de développement. Cependant Læ8 tient pour l’affirmative. Il conteste la valeur des observations si connues de TicHomirow, que j'ai déjà signalées dans mon mémoire, et donne pour raison (40, p. 437] que « these eggs are naturally parthenogenetic » et que NussBauM [55] a trouvé que les œufs de Bombyx se développaient naturellement aussi bien qu'avec le traite- ment que leur faisait subir Ticaomirow. Actuellement encore, il semble si pénétré de cette idée, que tous ses efforts tendent à répéter ses expériences sur des sujets à l’abri de tout soupçon de parthénogénèse naturelle. Aussi lors- qu'un intrus. se permit de découvrir l’état parthénogéné- tique chez des animaux où 1l déclarait qu'il n’en pouvait être question, ce fut un véritable scandale dans sa petite chapelle. Mais les faits parlent d'eux-mêmes. Les tableaux détaillés que J'ai donnés plus haut, en per- mettant de suivre les cullures jour par jour, me dispensent de longues explications. Comme on le voit, mes résultats de cette année confir- ment absolument ceux que j'avais obtenus en 1900. A part, bien entendu le Maïtre et ses fidèles disciples, je crois que peu de naturalistes se refuseront désormais à admettre la parthénogénèse naturelle, tout au moins chez les trois espèces d'Oursins dont je me suis occupé. 108 C. VIGUIER. Pour qu'on puisse plus facilement comparer l'état relatif des larves, je donne ci-après les tableaux pour chacun de mes trois types, en 1900 et en 1902. J’omets à dessein 1901; car mes recherches de l’an dernier avaient surtout pour but de vérifier mes résultats antérieurs et d’éprouver ce que valaient à Alger les règles éditées par Læs. Comme ïl ne s'était pas occupé des Sphærechinus, j'ai borné mes observations aux Toxopneustes et aux Arbacia. Du reste, les conditions climatériques du mois de mai 1901 n'ont permis à aucune de mes cultures parthénogénétiques de donner des,pluteus. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 109 SPHÆRECHINUS. Lettres. 17avril.| 4Q 16'‘1Féc. Pluteus. (Parthén. 0 NO 10) — Pluteus. — 0 B 23 = |17 23! — Gastrula. — 0 C ne O 26] — Pluteus. -— 0 D 9 mai. | 8Q 6] — Blastula. — 0 E de — 15O 18 — 0 — 0 F 16 — 1140 10) — Pluteus tr. gr. | — 0 G 2 — |40Q 2] — Gastruls. — (q. blast. naines,| H 1 seule normale. SO 6) — Pluteus tr. j. |: — Pluteus pl. gr: 1 queles fécondés. 28 — |59 5] — Gastr. jeune. | — 2 pluteus. J 30 — 120 101 — Pluteus tr. j. | — Blastula tr. j. K 3 — |30Q 41 — Pluteus jeunes.| — 0 L 5 juin. |48QO 111 — Pluteus grands. — Plut.pl.préc.etpl.| M gr.; Mais M. VIV. que les fécondés. Gun 6OQ 36] — Pluteus. — 0 N Rappel des Sphærechinus de 1900. Voy. le Mém. (66) où les leltres sont : . Lettres. & mai. | 1Q 1G'|Féc. Gastrula. Parthén. 10 A nr ON 10) Blastula: == 0 B 40 — 10 1] — Blastula. — 0 C A1 — 10 4 7 -Blastula. à C’ + Lee OMPrCUrePDluteus. — Pluteuspl.grands| D que les fécondés. 25 — |3©Q 4çct)] — Blastula. — Quelq. blastula. | E Do 30: 6oth=Quelq. blastula (œufs trop jeunes). F OR DO sr Blastula. | — 0 G 110 C. VIGUIER. TOXOPNEUSTES. | Lettres. 2 mai. |(6Q 8c'|Féc: Pluteusjeunes.|Parthén. 0 A | D — | 1 O MACON EE CESR — 0 B ù — 140: 49/1 Gastrula. — 0 C 14 — 100 111 — Pluteusmoyens| — Gastrula. D 16 — 1110 140) — Pluteus grands.) — 0 E 21 — 10Q 31 — Pluteus grands.| — Pluteus moinsgr.| F 22. — | 30 4 je — Quelq: blast. peu}. Fn actives. 23 — |80 116) — Pluteus tr. gr. | — Pluteus moinsgr.| G 28 — 1120 61] — Pluteus jeunes.| — Gastrula. H 30 — |90 9] — Pluteusgrands.| — Pluteus moinsgr.| I] 5 juin. 10Q 8) — Pluteus très j. | — Pluteustr.grands.| J 6 — |3Q 1c‘| — Pluteusgrands.| — 0 K Rappel des Toxopneustes de 1900. Voy. le Mém. (66) où les lettres sont : à Lettres. 5 mai. |. 107 AGURÉC. Platon: Parthén. Pluteus. A AIRE 10 41611 = Blastntar — Quelques blas- B a tula. It 2 10 1] — Blasiula. | — 0 ; C 16 — |1 Ole Quelques blas-| — 0 D tula. 16, =" nl 0 bb ONEBlastule — Blast. plus avan-| E cées. NE oO pre Cas oules — Pluteus. FG DE OS Pluteus: — Pluteus pl. petits.| H ON 4201 See Gastrulse — Blast. tr. rares. io VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 111 ARBACIA. | | Lettres. | 30 avril. (159 6|Féc. Gastrula. Parthén.Segm.à2et} A | 4 blast. | 7 mai. AO 6] — Gastrula. 0 | B | RON SC) — Blastula: — Blast. plus nom-| C | breuses. 16 — 1480Q 10ç) — Pluteusgrands.| — Blastula. Au" 1260 70] — Pluteus jeunes.| — Blast. naines, très] E rares, el gastr. naines. 22 — 301 0 » — Gastrula. [° 23 — 1500.90) — Pluteustr.jeun.| — Pluteustr.grands.| & en 180 1004 — Pluteusmoyens| — Gastrula. ?°-" 5H HO 86) = Pluteusgrands.}"— Pluteus tr'grands:) E 5 juin. 420 60‘| — Pluteusgrands.| — Pluteus moins gr.| J 6, — 100 10ç'] — Pluteus grands.| — Pluteus aussi gr.) K PS0 0130: Pluteus rares etl — Pluteus très gr. et} L petits. très nombreux. Rappel des Arbacia de 1900. Voy. le Mém. (66) où les lettres sont : Lettres. 16 mai.| 10 1c‘|Féc. Blastula. Pasthéns. 0 À A tO 10) Blaslula: — 0 Fais B 16 — 19 19°) — Blastula. —— 0 EC | (LR 1Q 1) — Blastula. _ 0 | D Ole = Pluteus. — Gastrul. tr. rares.|. EF O0 Pluteus. — Pluteus pl. tardifs| G et plus petits. 29 — 100 8] — Blastula. — Quelq. segmenta-| H tions. 00 Set Castrula. + Blast. tr. rares. [ 142 C. VIGUIER. Que les variations de la température puissent avoir une influence sur le phénomène, c'est ce que nous prouvent les faits bien connus de parthénogénèse saisonnière. Dans certains cas, l'élévation de la température peut ame- ner la cessation de la parthénogénèse, comme chez l’Hyda- lina senta |Mavpas, 51]. Que ce soit bien ici la température et non l'alimentation qui modifie la nutrition, c'est ce que contribuent aussi à montrer les belles observations du même auteur sur ses Nématodes hermaphrodites auto- games [52]. Il à fait jeûner de ces animaux sans modifier l’évolution de leurs cellules sexuelles, sauf sous le rapport du nombre d'œufs produits; mais ce fut l'élévation de la température qui amena, deux années de suite, la dégéné- rescence de cultures qui s’élaient maintenues prospères pendant toute la saison fraîche. Il est fort possible qu'il en soit ainsi pour beaucoup d'animaux, comme pour beaucoup de végétaux, des régions tropicales, où le repos coïncide avec les fortes chaleurs. Dans nos climats, c'est au contraire l’abaissement de tem- pérature qui détermine plus fréquemment l'arrêt de la végé- tation; et aussi l’arrêt des phénomènes de multiplication agame de certains animaux d’eau douce, et la cessation de la parthénogénèse chez d’autres, soit aquatiques, soit ter- restres. Si l'on maintient artificiellement les conditions de tempé- rature, la parthénogénèse peut se poursuivre, comme l’a vu vser en 1815, pendant quatre années entières (il eût pu, sans doute, prolonger encore l’expérience) avec l’Aphis rosæ; et DEGEER était déjà arrivé, dès 1773, à la conviction que les pucerons des régions tropicales pourraient être exclusivement parthénogénéliques (1). Une autre preuve de l’action des variations de la tempé- rature sur l'état des éléments sexuels nous est fournie par Wasmann [72]. (1) Pour ces deux indications, Voy. Taschenberg, p. 21. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 113 On savait déjà que les fourmis ouvrières peuvent pondre des œufs parthénogénétiques d'où sortiront des G. Ce sont du reste plutôt des formes intermédiaires entre lesouvrières et les © ; et cela arrive surtout dans les colonies où iln' ya plus de Q fécondées. A la température ordinaire, il n'y a que peu d'individus qui pondent de ces œufs. En élevant la température, Wasmanx à vu, pendant trois ans, pondre un bien plus grand nombre de ces animaux. Il obtint ainsi plusieurs centaines d'œufs. Malheureusement il ne put obtenir un seul adulte ; les autres fourmis dévorant soit les œufs, soit les larves qui en provenaient. Il faut aussi noter que, par une forte élévation de tem- pérature, les œufs se produisaient moins vite chez la Formica sanguinea; mais l'intensité de l’action varie avec les types; el la même température agissant sur les Formica fusca qui vivaient dans les mêmes nids, avait une action moins forte et moins générale. Mais, bien que se rapportantà des végétaux, les observa- tions les plus intéressautes sur l'effet des variations de tem- pérature sont celles de NarHanson 54]; et je vais ici résu- mer son mémoire, car ses observations concordent avec les miennes d'une manière frappante. | Il a parliculièrement observé les Marsiha, où la par- thénogénèse n’est pas générale. M. Drummondü est par- thénogénétique naturel. ]. vestita ne l'est pas ; et tous les essais avec des produits chimiques, en particulier avec l'éther, et même avec des solutions acides de concentrations fort diverses ne donnèrent aucun résultat. « Resultate erzielte ich einzig und allein, wenn ich auf die keimende Spore erhühte Temperatur einwirken liess. » Ces recherches sur l'élévation de température furent les premières instituées, et celles dont l’auteur se promettait les meilleurs résultats; car de certaines observations de Kzegs [32] sur des Algues, il résulle qu'une élévation de température, agissant sur des cellules sexuelles, leur enlève le caractère sexuel et leur confère le caractère végétatif, ANN. SC. NAT. ZOOL. XVII, 8 114 C. VIGUIER. « So zeigen die bei normaler Entwickelung geschlechtlichen Schwärmer von Protosiphon keine Neigung zum copuliren, wenn man sie, in einem bestimmten Stadium, einer erhôühten Temperatur aussetzt; ebenso wachsen bei Vaucheria Anlagen von Geschlechtsorganen in der Wärme zu vegetativen Schläuchen aus. » D'autre part, toute une série de faits tend à prouver que, chez les plantes supérieures, la limite supé- rieure de température pour le développement des fleurs est plus basse que pour là croissance végétative (Voy. la Piblio- graplue dans le travail de NATHANSON). Il est facile de se convaincre qu'il en est de même pour M. vestita. Si l’on sème des spores par une tempéralure de 36° C. environ, on trouve, le jour suivant, qu’une partie a germé, mais que le prothalle ne se compose que d’un certain nombre de cellules végétatives, et de plus, qu'il ne s’est formé aucune cellule sexuelle. Plus tard, ces prothalles se comportent exactement comme ceux dont la cellule ovulaire est restée sans fécondation. Cela faisait naturellement supposer que l'emploi d’une température qui permettrait encore la formation dune cellule ovulaire, pourrait amener au résullat désiré, en donnant à l’œuf un caractère végélatif. Pendant ces recherches l’auteur laissa germer une partie des macrospores, séparées des microspores, à la température du laboratoire (environ 18° C.); en mettant une autre partie à la température de 34°,5 — 35°. IL emplovyait un plus grand nombre de spores pour les recherches de contrôle que pour les expériences proprement dites. Après que les objets en expérience étaient restés environ vingt-quatre heures à 35°, il laissait se poursuivre le développement à environ 27°. Dans ces conditions, 754 spores n'ont donné, à la tempé- rature ordinaire (environ 18°) qu’un seul embryon parthé- nogénétique; tandis que 466 spores, à 35°, ont donné 34 em- nu soit à peu près 7,3 p. 100. « In einer anderen Soie von Versuchen mit Marsilia vestita suchte ich festzustellen, was für einen Einflüss die 2 VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. Lt D Temperaturerhühung auf das bereits entwickelte oder we- nigstens angelegte Et hat. Die Resultate varen folgende : Brachte ich bereits fertig entwickelte Éier in eine Tempe- ratur von etwa 36-38° C., so liess sich kein Einfluss con- statiren. » Ceci semblerait s'accorder avec ce que nous mon- trent les Oursins et les Astéries; mais il y avait des déve- loppements lorsque les spores étaient demeurées quelque temps à la température ordinaire. Avec Marsiia macra, à 18°, sur 101 spores, aucune n’a donné d'embryon parthénogénétique ; et, sur 67 à 35°, il y en eut 8, soit près de 12 p. 100. « Wenn man nun auch nach den Erfahrungen mit Marsiha vestita nicht behaupten darf, dass dieser Species (M. macra) die Fähigkeit der par- thenogenetischen Embryobildung bei gewühnlicher Tempe- ratur vôllig abgeht, so ist doch die grosse Zahl der bei 35° gebildeten ein deutliches Zeichen für den Einflüss der Tem- peraturerhühung. » Un autre fait très important est celui-ci : Pour essayer l'action d'un abaissement de température sur la faculté de former des embryons parthénogénétiques, l'auteur trans- porta des macrospores qui, à 18°, étaient restées séparées des microspores à peu près Jusqu'à. l'ouverture du col des archégones, dans une chambre dont la température était environ 9° C. Il eût été inutile d'employer une température beaucoup plus basse, car elle eût par trop nui au déve- loppement. De ces spores qui étaient demeurées environ six jours à celle basse température, seulement 30 à 35 p. 100 donnèrent des embryons parthénogénétiques. [Or il s'agissait, dans celte expérience, de la Marsilia Dru- mondü, où « bildeten bei 18° sämmtliche oder fast säim- mtlich Eizellen parthenogenetische Embryonen| ». On reconnaît que c'est seulement la possibilité parthénogéné- tique et non celle de la formation d’un embryon qui est ainsi entravée, en semant ensemble des macrospores et des mi- crospores, et laissant la fécondation se faire à la tempéra- ture ordinaire. Dans ces conditions, le nombre des embryons 116 C. VIGUIER. qui se forment à 9° est seulement un peu moindre qu'à 18°. Il y en avait au moins 80 p. 100. La faculté parthénogénélique est encore contrariée beau- coup plus lorsqu'on laisse se faire l'entier développement des spores à 9°. Toutefois le pourcentage des embryons formés après fécondation est aussi sensiblement moindre ; car le développement des macrospores est très en retard sur celui des microspores, de sorte qu'une partie des œufs ne peut absolument pas être fécondée. Cependant, dans des cas favorables, le contrasle fut assez sensible. Ainsi, dans un cas, de 26 macrospores semées isolément il n'y eut aucun embryon, et de 29 semées avec des microspores, 8. Dans un autre, de 23 isolées, 1l y en eut 1, et de 30 semées avec microspores, 10. « Die Resultate, die wir gewonnen haben, lassen sich kurz folgendermassen zusammenfassen : | « Die Arten der Gattung WMarsilia besitzen eine mehr oder minder grosse T'endenz zur Parthenogencesis (c'est exactement l'expression qu'emploie à son tour DEeLaAGE. — Voy. p. 100) die sich durch Einwirkung hôherer Temperatur auf die kei- mende Spore steigern lässt. «€ Bei Marsilia Drummondu, lässt sich die Fähigkeit zur Parthenogenesis durch Einwirkung niederer Temperatur sowohl auf das entwickelte Et, als auch auf die keimende Spore herabdrücken. » Laissant de côté les considérations générales, sur les- quelles il y aurait quelques réserves à faire, je reprends (p. 107) : « Behalten wir nun dies im Augem, so kônnen wir begreilen, wenne diese Eigenthümlichkeit des Eies, ohne Befruchtung nichl entwickelungsfähig zu sein, mi- tunter verloren geht, obwohl im Uebrigen sein sexueller Charakter gewahrt bleibt. Normalerweise geschieht dies in denjenigen Fällen, in denen man von facultativer Parthe- nogenesis sprincht, wie z. B. bei der Honigbiene. Durch experimentellen Eingriff konnten wir das bei Marsilia erreichen. Denn dass die Lier von Mursilia, trotz der Fänig- VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 117 keit parthenogenelisch Embryonen zu bilden, noch geschle- tlichen Charakter tragen, gent wohl am besten aus den Ver- suchen mit Temperaturniedrigung hervor. Hier konnte ein gewisser Procentsatz der Eizellen bei niederer Tempe- ratur nur nach Befruchtung, bei gewühnlicher Temperatur dagegen parthenogenetisch Embryonen bilden. » Ces faits ne sont pas absolument sans analogie dans le domaine de la bolanique [V. SauvaGeau, — Les Culté- riacées et leur alternance de génération. — Ann. des Sc. nat. (Bot.), 1899]. En zoologie, 11 y a aussi des données du même genre; et si NarHanson, se référant à Nuss- BAUM [55], fait, comme Loss |40, p. 437] des réserves au sujet de la parthénogénèse artificielle des œufs de papil- lons obtenue par Ticaomirow, 1l s'exprime ainsi au sujet des recherches de Læs : « Dagegen ist es L. neuerdings sgelungen, Eier von Seeigeln zur parthenogenetischen Entwickelung zu veranlassen, indem er sie eine Zeit lang in einer MgCl-Lôüsung verweilen liess und dann in gewühn- hiches Seewasser zurückbrachte ; hierhin entwickelte sich nun eine Anzahl der Eier zu normalen Larven. Wenn aus diesen Versuchen, ebenso wie aus den Resultaten, die sich bei Marsilia ergaben, deutlich hervorgeht, dass die durch _ den Befruchtungsact herbeigeführte Vermehrung der Kern- subslanz nicht dazu nôlhig ist, dem Ei die Fähigkeit der Weiterentwickelung zu ertheilen, so scheinen doch auch die Schlüsse, die LæB aus seinen Versuchen zieht, nicht zwingend zu sein. » «.. Streng genommen kann man, auf Grund der Læs'’s schen Versuche, nicht weiler sagen, als dass durch die MeCl-Lôsung eine gewisse Reizwirkung ausgeübt wird, deren Natur uns vüllig unbekannt ist, und die zu demselben Resultat fübhrl, vie das Eidringen des Spermatozoons (Voy. à ce sujet les sages réserves de TicHouIRow, citées p. 87-88) dasselbe gilt für die Wirkung der Temperatur auf das War- siha-Ei, ebenso wie man etwas Analoges bei den JOHANNSEN- schen Versuchen, in denen die Winterruhe durch 118 C. VIGUIER. Ætherwirkung abgekürzt wird, annehmen muss (1). » Je citerai un dernier passage de cet important mémoire : « Noch auf einen Punk sei hbingewiesen. STRASBURGER (2) hat die Ansicht ausgesprochen, dass das Feblen der Entwic- kelungsfähigkeit des unbefruchteten Eies in dessen Armuth an Kinoplasma begründet sei. Nun ist es Hottes (3) gelun- sen, die Menge der als Kinoplasma bezechnete Substanz durch Temperaturerhühung zu vergrossen. Man künnte nun die durch Temperaturerhühung bei WMarsilia hervorgeru- fene Wirkung der Vermehrung der kinoplasmatischen Substanz zuschreiben. Dock scheint die Anschauung, dass das sogenannte Kinoplasma wirklich ein selbstständiger Theil des Zelleibes ist, nicht genugend begründet um zu einer derar- tigen Erklärung herangezogen zu werden. » Pour en revenir maintenant à mes propres recherches. il est évident, qu'avec des animaux dont les œufs mürissent à l'intérieur des ©. qu'il m'était impossible de faire vivre en étuve, à des températures déterminées, on ne saurait s'attendre à une détermination précise du degré auquel s’élablit la parthénogénèse. Il faut se contenter, pour le moment du moins, d'une approximation. Ce n’est qu'avec les Toxopneustes À de 1900, qui m'ont fait découvrir le phénomène, que J'obtins des pluteus dès la première culture. Chez les Arbacia À, de 1902, il n'y avait que de rares segmentations, qui auraient pu passer iInaper- çues si mon attention n’eût pas été éveillée. Pendant ces deux années, l’état relatif des larves fut très variable, mais presque jamais le même chez les par- thénogénétiques et chez les fécondés; et, sauf l'unique exception de Toxovneustes À de 1900, on vit d'abord des cultures non parthénogénétiques ou des développements peu avancés. (1) Das Æthervefahren bei dem Frühtreiben, etc., 1900. (2) Ueber Befruchtung (Jahrbuch f. wiss. Bot., vol. XXX, 1897, p. 422). 3) Communiqué par SrrasBurGER, Histol. Beiträge, Helt VI, 1900, p. 154. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 119 À mesure que s'avance la saison, la parthénogénèse aug- mente ; et les larves parthénogénétiques peuvent arriver à dépasser les fécondées. Mais il y a d'importantes variations. Un coup d'œil jeté sur les courbes de température ci- jointes montrera aussi de très fortes variations, en 1900 et en 1902. De même, l'arrêt constant des parthénogénétiques en 1901 correspond, d’une manière remarquable, avec la basse température de mai 1901. Il est bon de signaler que les Oursins vivant fort près de la ligne d’eau (les Sphærechinus sont les seuls qui se tiennent ordinairement un peu plus bas) sont certainement 1in- fluencés par les variations diurnes de la température. Je n’ai pas encore pu, vu le prix fort élevé de ces ins- truments, disposer d'un thermomètre enregistreur sous- marin; mais des observations répétées m'ont prouvé qu à l'endroit où l’on pêchait mes sujets (depuis la ligne d'eau jusqu’à 2 ou 3 mètres au maximum), la tempéra- ture, vers la fin de l'après-midi n’était, en moyenne, dans les beaux jours, que de 3 degrés inférieure, à 5 mètres de profondeur, à celle de mon laboratoire A prenant Jour au nord. Que ce puissent bien être les œufs d’une même Q qui se développent avec ou sans fécondation, c'est ce que me prouvait, dès le début de mes observations, la culture Toro- pneustes A de 1900, ne comprenant que les œufs d’une seule ©. Ce n’est du reste qu'après cette constatation, que je me per- mis de faire des cultures complexes | Voy. 66, p. 1051. Dans ces cultures complexes, les œufs étaient mélangés de telle sorte que chaque lot devait contenir une proportion sensiblement égale d'œufs de chacune des © employées. Il m était donc permis de comparer les développements rela- tifs; tout en gardant l’avantage d'opérer sur un nombre beaucoup plus considérable de sujets que je n'aurais pu le faire en ne formant mes cultures que d’une Q chacune. Du reste, comme je le rappelais plus haut, et comme le savent tous Ceux qui se sont occupés de la question, les varia- 120 C. VIGUIER. lions sont aussi très grandes pour des œufs provenant d’une seule ©. De même, je mélangeais avec soin les produits de plu- sieurs G', pour éviter les insuccès de fécondation, qui ne se produisirent que deux fois, dans tout le cours de mes expériences. Encore une des deux cultures put-elle être refécondée. Malgré ce que j'avais vu sur Tox. À, quand je constatai un état plus avancé chez les parthénogénétiques que chez les fécondés, dans Spk. D et Tox. E de 1900, et dans SpA. L, J, M, et Arb. G et I, de cette année, J hésitais encore à conclure. Mais, à la fin de la période d'expériences, Tox. J et Arb. K et L vinrent lever tous mes doutes. En effet, dans ces trois cultures qui comprenaient cepen- dant les deux premières 10 © chacune, et la dernière 8, tous les œufs se développaient, sauf les exceptions que l’on voit toujours. Je ne pouvais donc plus hésiter à reconnaître que c'était bien, aussi sûrement qu'en Tox. À de 1900, des œufs de même origine qui se développaient avec ou sans fécondation; et l’inhibition très nelte que montraient les fécondés de Tox. J et d’Arô. L {Voy. pl. 5), ne pouvait être due qu’à la fécondation. Par suite, tous les autres cas de retard des fécondés sur les parthénogénétiques comportent la même explication. Que l’inhibition soit encore plus accentuée dans les fécon- dations croisées que dans les fécondations normales, on le pourrait peut-être interpréter par la double action de Îla fécondation et de substances solubles qui, provenant d’un sperme étranger, seraient, comme on l’a vu, défavorables au développement. Leur action défavorable serait contre- balancée par la fécondation quand celle-ci est avantageuse, et s’ajouterait à elle lorsqu'elle est nuisible. L'importance variable de l’amphimixie et des substances dissoutes per- mettrait alors de comprendre l’état, variable aussi, de la membrane vitelline. 5k Naturellement, nos trois espèces d'Oursins ne se com-. » VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 121 portent pas tout à fait de même; et les Sph., comme je l'avais déjà signalé, sont sensiblement moins parthénogé- nétiques que les deux autres. Mais, chez tous, à mesure qu’avance la saison, la parthénogénèse augmente. Tout d'abord les œufs n'atteignent souvent point, du moins dans nos cultures, l’état de pluteus, même par fécon- dation, et ne donnent aucun parthénogénétique. Fréquem- ment, ensuite, les fécondés donnent des pluteus, que les témoins ne subissent aucun développement. Puis, on voit la parthénogénèse se présenter concurremment avec la fécon- dation, les fécondés gardant une forte avance. L'état égal est ensuite atteint, el même dépassé; et nous constatons un retard qui semble quelquefois un véritable arrêt. Je regrette de n'avoir pu faire vivre mes sujets en étuve assez longtemps pour savoir si, au-dessus d’une tempéra- ture optima, tout développement s'arrête ; ou si la parthé- nogénèse disparaît, comme chez l’AÆydatina, tandis que la fécondation redevient nécessaire. On observerait alors, chez le même type, l'arrêt par élé- vation comme par abaissement de la température. Il est du reste fort possible qu'il y ait d’autres causes d'arrêt pour les parthénogénétiques saisonniers. Mais, quelle que soit la cause réelle qui amène leur changement d'état, le cas des parthénogénétiques saisonniers correspond à celui où la par- thénogénèse disparaît, après avoir apparu graduellement. L'état parthénogénélique complet, où la fécondation, en admettant qu'elle soit possible, ne ferait plus que nuire au développement, est-il toujours atteint d'emblée chez eux? C’est ce qui est vraisemblable ; bien qu’on ne puisse d’ordi- paire s'en assurer à cause de l'absence de mâles au moment où se montre la parthénogénèse, ou de la conformation particulière des femelles parthénogénétiques. Chez eux, en effet, il arrive assez souvent que les parthénogénétiques ne soient pas des femelles fécondables: et le changement, dont la nature uous est connue, aboutit à faire pondre à des femelles parthénogénétiques des œufs d’où sortiront soit 122 C. VIGUIER. des mâles, soit des femelles fécondables. Il a pu ainsi paraître y avoir une différence essentielle entre les femelles lécondables et les femelles parthénogénétiques, que Le Danrec a cru devoir baptiser des Parthénogéniteurs [37]. Le cas des Oursins, beaucoup plus intéressant que celui des parthénogénéliques saisonniers, ne permet pas plus une pareille distinction que les cas de parthénogénèse accidentelle ou de {endances parthénogénétiques (quil s'agisse d'animaux, ou de végétaux comme les Marsilia). Il nous montre, en effet, chez les mêmes femelles, les variations graduelles de l'état parthénogénétique, dans un sens comme dans l’autre ; tandis que les saisonniers ne nous font assister qu’au pas- sage brusque d’un état à l’autre. Et cela ne saurait pas plus être considéré comme plus primitif que l’évolution gra- duelle, que l’on ne saurait regarder les métamorphoses d'insectes comme antérieures au développement continu. Il est cependant bien évident que la parthénogénèse n’a pu devenir héréditaire que lorsque les actions qui la déter- minent ont agi avec assez d'intensité pour amener la par- thénogénèse complète. Car, tant que ces actions n’ont pro- duit que ce qu’on appelle fendances parthénogénétiques, leur effet n’a pu s’accumuler par hérédité. Si, au contraire, elles ont agi avec assez d'intensité, et surtout si la fécondation a produit, comme chez nos Oursins, si non un arrêt, car nous ne savons pas encore si les choses vont jusque-là, mais tout au moins un retard dans l’évolution, nous apercevons une des causes qui ont pu amener la disparition plus ou moins complète du sexe mâle, tant que les conditions demeurent favorables à la parthénogénèse. Si Jemploie pour ce retard ou cet arrêt le terme d’inhu- bition, c'est pour ne pas aller au delà des faits observés. J'ignore, en effet, actuellement, quelle est l’action des sper- matozoïdes sur un œuf parthénogénétique d'Oursin. On sait depuis longtemps, NaTHanson nous le disait tout à l'heure, et je le rappelais page 115 de mon mémoire [66), que des œufs parthénogénétiques peuvent être influencés + VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 123 par la fécondation : celle-ci faisant passer à l’autre sexe les larves qui se développent. Le changement peut avoir lieu, comme chez certains Hyménoptères, du sexe & au sexe ® ; mais c’est l'inverse chez le Rhabditis elegans de Maupas (52), l'Apus de Brauer [9] et les Phasmes de Dr SINETY (1). Il serait fort à désirer que, parmi les animaux que l’on peut suivre facilement pendant toute leur existence, on en trouvât présentant ces mêmes variations de l’état parthéno- génétique que nous avons constatées chez les Oursins. Car les Échinodermes, si commodes pour l'étude des premiers phénomènes du développement, sont des sujets bien peu favorables à l'observation complète du cycle évolutif. A moins de perfectionner encore les méthodes de Mac Brine [Voy. p. 116 de mon mémoire], nous resterons dans le doute, non seulement sur la question de sexualité, mais sur l'importance de l'inhibition; car les larves que nous oblenons ne durent que quelques jours, et, même en admet- tant qu'elles soient capables d'aller jusqu’à l’état adulte, il nous faudrait attendre de longs mois, dans des conditions _ fort difficiles, pour savoir à quoi nous en tenir. Mais, avec d’autres animaux, on pourrait peut-être arriver à de meil- leurs résultats : du moins pour la parthénogénèse natu- relle. Quant à la parthénogénèse artificielle, les larves qu'elle fournit semblent toujours anormales, et ne vivent guère. Il en fut ainsi pour les Amphitrile, qui donnaient jusqu'à 50 p. 100 de larves nageantes. Cependant GREELEY obtint, paraît-il, de meilleurs résultats avec les Podurke ; mails je n'ai pas encore pu me procurer la communication préliminaire de LæB, Fiscner et Nerzson (2). Même les larves carboniques de DELAGE, cependant si vivaces, sont certai- (1) Rapport sur le prix Thore : C. R. de l’Acudémie des Sciences, 22 décembre 1902, page 1205. (2) Weitere Versuche über künstliche Parthenogenese (vorlaüfige Mitthei- lung, in Arch. f.gesammte Physiol., vol. LXXX VII, p. 594-6). Je ne connais de cette note, dont je prends le titre dans le Zoologisch. Jahresber. de 1901, que ce qu'en dit Decace [15, p. 214}. 124 C. VIGUIER. nement anormales; puisqu'au lieu de la forme ordinaire, elles ont un aspect voisin de celui des Auriculaires. Si nous ne sommes pas renseignés sur l'évolution défini- tive de nos Oursins, nous voyons du moins clairement que, pendant le cours d’une même saison, les œufs passent par les élats que voici : 1° Même quand ils semblent mûrs, ils ne donnent, par fécondation, que des larves qui s'arrêtent plus ou moins tÔL ; 2° Fécondés, ils donnent des larves qui semblent par- faites ; et, sans fécondation, ils ne donnent rien ; 3° Fécondés, ils donnent des larves parfaites; et, parthé- nogénétiquement, des larves moins avancées; 4° Is se développent à peu près de même dans les dou CAS ; 5° Les fécondés sont arrêtés, ou en retard sur les parthé- nogénétiques. Si je n'ai pas encore pu déterminer les conditions précises de ces changements, leur apparition successive nous montre que les œufs passent par l’état fécondable avant d'arriver à l’état parthénogénétique ; et, quand les conditions deviennent défavorables, c’est la parthénogénèse qui disparaît la pre- mière, la possibilité de fécondation demeurant encore, puis do à à son tour. Cela, Naruansox l'a vu chez ses Marsilia [b4], comme moi chez mes Oursins; c'est d'accord avec les faits de par- thénogénèse saisonnière connus chez beaucoup d'animaux (que ce soit du reste, comme ici, l'abaissement ou au contraire l'élévation de température qui détermine le phé- nomène) ; et cela me paraît en opposition directe avec l’idée qu'un œuf fécondable n'est qu’une cellule demeurée indiffé- rente, où peut-être, comme l'a dit récemment Lorsez [45] pour des animaux supérieurs, ayant fonclionné pendant un temps comme cellule glandulaire, mais avant conservé loutes les possibilités d'évolution de l'œuf dont elle provient elle-même ; et qui aurait ensuite perdu une partie des élé- VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 125 ments nécessaires à son développement ultérieur... éléments qui lui seraient fournis de nouveau par le spermatozoïde. Arrêtés dans leur évolution régressive, ces œufs seraient capables de se développer seuls; l’état parthénogénétique étant ainsi, en principe, antérieur à l’état fécondable. C’est de cette idée que s'inspirent ceux qui attribuent une si grande importance aux globules polaires. Or nous sommes d'autant moins en droit de dire qu'un œuf est parthénogénétique parce qu’il n’émet qu'un seul olobule polaire, qu'il peut, nous l'avons vu, y avoir parthé- nogénèse avec émission de deux globules, ou d'aucun. Prétendre, comme le faisait, après d’autres, DELAGE, dans la citation de la page 76, que la réunion avec le deuxième globule polaire équivaut à une fécondation, est une simple vue de l'esprit ; qu'on regarde le globule comme opérant une sorte de fécondation, ou simplement comme maintenant dans l’œuf la quantité indispensable de substances néces- saires au développement. Et l’on pourrait se demander comment des conséquences si remarquables découlent de ce fait que l'œuf reprend presque aussitôt, sans qu'il ait évi- demment pu changer de nature, le globule qu'il vient d’ex- pulser, si l'existence de la parthénogénèse après expulsion définitive des deux globules n’enlevait toute possibilité de tirer d'un cas particulier une théorie générale. Cependant Lameere [36], imbu des idées de E. Van BexE- DEN sur l'hermaphroditisme cellulaire, a baptisé cela l'oogamie. Pour lui, la parthénogénèse vraie n’existe que dans le cas où 1l y eût expulsion des deux globules polaires. «Ælle est, chez les animaux, un phénomène excessivement rare, et quin affecte sans doule jamais dans la nature plus d'une généralion. » Iraisonne uniquement sur les cas de parthé- nogénèse arrhénotoque, où la fécondation produit des femelles ; et, ce qui estcurieux pour une thèse où l’érudition tient plus de place que l'observation, 1l ignore, en 1890, que, dès 1872, BrauERr avait signalé la parthénogénèse thé- lytoque des Apus, qui, par fécondation, donne des mâles. 126 C. VIGUIER. Depuis, le ÆRhabditis elegans de Maupas a montré la même chose; et, dans le rapport cité plus haut, il est dit expres- sément que, chez la Leplymia attenuata, ne SiNeTY, pendant trois années consécutives, observa que le spermalozoïde est le déterminant du sexe mâle. Cela donne un démenti formel à la proposition que LAMEERE énonce comme conclusion de son travail : « La parthénogénèse existe dans la nature, maïs elle est du domaine de la tératologie. Cette conclusion, » ajoute-t-il, « est trop conforme aux desiderata de la biologie positive pour ne pas être accueillie favorablement. » On s'expose à des démentis de ce genre quand on rai- sonne sur des théories, et quand on se flatte de connaître les desiderata de la biologie positive ! En réalité, la nécessité, non seulement de la fécondation croisée, mais même de la fécondation, n’est nullement absolue. IL est des cas où elle n’est ni prouvée, ni même actuellement probablement. La fécondation, l’amphimixie si l’on veut, n'est même pas nécessaire, ainsi que l’a prouvé Maupas [52, p. 563] à la formation de races, ni sans doute d'espèces. En quoi l’œuf parthénogénétique d’un Oursin diffère-t-il d’un œuf fécondable : je veux dire d’un œuf où la féconda- tion est nécessaire ? Je ne puis, dix ans après TASCHENBERG, que répéter ce qu'il écrivait [57, p. 8] au sujet des varia- tions déjà constatées de l’état parthénogénétique : « Die inneren Ursachen, welche die Parthenogenese veranlassen und in dem einen Falle die Entwicklung nur anregen, im andern aber zu Ende führen, sind uns gänzlich unbekannt. » Tout ce que nous sommes en droit de dire, c’est qu'il peut exister, entre l'œuf fécondable et l'œuf parthénogé- nétique, une différence telle qu'il n’y ait de développe- ment possible que dans l’une de ces conditions); encore, pour l'œuf parthénogénétique la proposition est-elle peut- > VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 197 être un peu absolue). Mais cette différence nous l'ignorons actuellement ; et rien ne sert de mettre des mots à la place de faits. Dans d’autres cas, elle est moins grande; et l'œuf est capable de se développer avec ou sans fécondation. Cela correspond, sans doute, à des variations dans la maturation de l’œuf; mais nous ne savons pas non plus en quoi consiste ce que nous appelons maturation ; et tout ce que nous pouvons dire c’est que, chez les Oursins du moins, les divers états se succèdent comme si l’état par- thénogénétique correspondait à l'effet maximum. C’est aux variations de la maturation que l’on attribue, chez eux, le plus ou moins de vitalité des larves provenant de fécondation. La plupart s'arrêtent de bonne heure au début de la saison, les œufs n’arrivant que successivement à donner des blastula, des gastrula, et enfin des pluteus (1). Si l’on altère un peu la constitution des œufs capables de donner des pluteus, on les voit, suivant que l’action est plus ou moins forte, s'arrêter à l’un de ces états anté- rieurs. Il en est ainsi, comme je le disais au début, pour les œufs traités par l’eau douce, et pour ceux qu'on a lais- sés, dans les conditions ordinaires, trop longtemps avant de les féconder. Mais 1l en est également ainsi pour ceux traités par des moyens qui déterminent un certain développement chez les œufs vierges, comme les solutions salines, par exemple. (1) Si je n'ai jamais vu des œufs fécondés d’Oursins s'arrêter, dans des conditions normales, avant d'avoir atteint au moins le stade blaslula. j'ai observé tout récemment (mars 1903), chez l'Asterias glacinlis, que des œufs fécondés par des spermatozoïdes fort actifs, pouvaient s'arrêter à 32 blastomères; tandis que ceux de la même © donnaient, avec CO?, des gastrula très actives. C'est, je pense, la première confirmation des expé- riences de DeLace. Mais si, d’après ce que j'ai vu jusqu'ici, cet auteur a raison pour l'indifférence assez grande, vis-à-vis de C0?, des œufs de Toxopneustes, je montrerai bientôt qu'on aurait grand tort de croire que les œufs de tous les Oursins se comportent de même. Sur ceux de l’Arbacia, l’action du réactif est très vive, quoiqu'anormale. Mais je ne puis discuter la question dans cette note, que j'ajoute à la dernière correction de mes épreuves. 128 : C. VIGUIER. Cette inhibition, connue depuis longtemps chez les œufs fécondés, je l'ai constatée chez des œufs parthéno- génétiques, soit par l'action de solutions salines, soit par les fécondations croisées, soit même enfin par la féconda- tion normale. | Il reste maintenant à se demander quelle peut être la cause de cette inhibition. | Si l’on admettait, bien qu'il faille toujours avoir présent à l'esprit la remarque de TicaomiRow (p. 87-88), que l’action des moyens artificiels fût Ia même que ceile de la parthé- nogénèse naturelle, on comprendrait que ces actions se cumulent, comme nous avons vu plus haut que des moyens différents d’exciter Ia parthénogénèse peuvent cumuler leurs effets. En ce cas, une solution faible d’un réactif approprié, ajouté à une tendance parthénogénétique de l’œuf, pourrait avoir le même effet qu'une solution plus forte du même réactif. Enfin, quand les tendances en question seraient à leur maximum, l’action d'une solution capable d’exciter la par- thénogénèse chez des œufs où elles sont moindres, serait comparable à celle d’une solution d’un titre trop fort. L'exa- men du tableau des pages 80-81 tendrait à prouver qu'il en est ainsi; mais je m empresse de dire que mes observations à ce sujet sont encore bien trop peu nombreuses et trop peu variées pour que Je me permette de conclure ; quoique cela puisse nous-aider à comprendre cette grande variabilité d'action d’une même solution, que remarquèrent tous ceux qui se sont occupés de ces études. Quant à l’inhibition par fécondation, normale ou croisée (Voy. pour celle-ci, p. 120), 1l serait possible d’entrevour: une explication, si l’on admettait que l’œuf parthénogénétique n’a pas, en réalité, subi de réduction des substances essen- tielles à son développement; et que celles que lui apporte le spermatozoïde font double emploi. Il pourrait alors se passer quelque chose d'analogue à ce que TercHmanx [60] publia récemment, pour la chromatine, d’après d'anciennes > VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 129 préparations de Boveri [50] où le noyau ©‘ ne s'étant pas réuni au pronucléus ©, et la division se faisant quand même (Boverti attribuait cela au centrosome), ce noyau & demeurait tout entier dans l’un des blastomères, qui se segmentait plus lentement que les autres. TreicaManN dit, page 128 : « Wenn in der Blastomere mit Spermakern der Teilungsvorgang regelmässig hinter dem der Blastomere ohne Spermakern zurückbleibt, so konnte man dies auch so deuten, als ob die grossere Menge Chromatin in der eine /elle eine Verlangsamung der Karyokinese selbst herbeïiführte. » S'il en était ainsi, l'œuf se trouverait encombré par un excès de richesse. Mais ce sont là beaucoup d'hypothèses, bien difficilement vérifiables. La réduction (chromatinienne tout au moins) s’est pro- duite chez les Oursins, nous le savons ; et, sans prendre parti dans les discussions qui se poursuivent à ce sujet, on peut dire qu’une augmentation de chromatine n’a jamais été suffisamment démontrée dans la parthénogénèse artificielle. Nous avons vu que la théorie de la production nouvelle de centrosomes (en admettant même qu'on n’attache pas à ceux-ci une importance exagérée) est contredite par les observations de Wassicier ; et l'analyse du mémoire de NATHANSON nous a donné des doutes au sujet du kinoplasma de STRASBURGER. Quant à l’action des zymases, ce n'est aussi, pour le mo- ment, qu'une hypothèse. | Du reste, ne considérons maintenant que des développe- ments normaux ; car la parthénogénèse naturelle est aussi normale que le développement qui suit la fécondation. Nous voilà revenus à cette question : y a-t-il dans l’œuf des substances, inaccessibles jusqu'ici à nos moyens d’in- vestigation, qui seraient nécessaires au développement, et qui, ainsi qu'on l'avait supposé pour la chromatine, se ANN. SC. NAT. ZOOL. XVIE, 9 130 C. VIGUIER. maintiendraient dans les œufs parthénogénétiques, et dis- paraîtraient, ou tout au moins diminueraient dans les œufs fécondables, où elles seraient apportées de nouveau par le spermatozoïde ? Même en l’admettant, nous n’aurions pas tout expliqué. Si difficiles que soient à interpréter les cas où le dévelop- pement diffère, qu'il y ait excitation ou inhibition, les cas de développement égal, comme celui d'Arbacia K, par exemple, sont encore plus impossibles à expliquer avec les suppositions exposées jusqu ici. Dans cette culture-là, comprenant les œufs, parfaitement mélangés, de 10 ©, tous les œufs se développaient (toujours sous la réserve indiquée page 120). Pour autant que nous puissions le savoir aujourd’hui, ces œufs, qui avaient éli- miné leurs deux globules polaires, éfaient en tout identiques au moment où je les divisai en deux lots. Or, après que j'en eus fécondé la moitié, il ne pouvait pas plus être ques- tion de parthénogénèse chez les fécondés, qui montraient la membrane vitelline, que de fécondation involontaire chez les témoins, où Jen constiatais l'absence. Cependant leur développement fut parallèle. Que se passe-t-il ? S'ils différaient, ce que semblerait indiquer l'apparition de la membrane, en quoi différeraient les phénomènes intimes de leur développement? La question est posée; elle ne paraît pas près d’être résolue. Mais je me garderais de prononcer le célèbre Lgnorabimus ! ù d Alger, Décembre 1902. 2 = © OUVRAGES CITÉS AroLa (V.), La pseudogamia osmotica nel Dentalium entalis (Mittheil. aus d. Zool. Station z. Neapel, vol. XV, 1901). . — La natura della Parthenogenesi nell’Arbacia pustulosa (Atti dellu Soc. 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Entw. gesch. der wirbellosen Thiere, Korscaezr et HernEr observent, et je leur en sais gré (p. 617 et 623), au sujet de ma polémique avec Læs, une réserve que d’autres qu'eux auraient dû garder. Je regrette que la publication de cet ouvrage ait été trop tardive pour que j'aie pu consulter, pendant la rédaction du présent travail, les nom- breux renseignements que les auteurs y surent grouper. Je dois dire cepen- dant ma surprise à voir omis, dans la bibliographie si étendue qui termine ce fascicule, le remarquable travail de Maupas [52] que les auteurs auraient pu connaître, sinon par la publication originale, tout au moins par les compte rendus de l’Académie des sciences : ce mémoire ayant obtenu, en 1901, le grand-prix des sciences physiques. Sur l’hermaphroditisme, et en particulier l’hermaphroditisme autogame, sur la parthénogénèse, sur l'impossibilité d'expliquer, à l’aide du principe d'utilité, l’origine de ces divers états (et je ne parle ici que de ce qui se rapporte à l’objet du présent travail), Maupas montre tellement combien est inexact ce que Weismanx soutenait encore en 1891 (Amphimicis, parti- culièrement p. 166 et 167) que j'estime sans intérêt d'y revenir à mon tour. J'apprends que le troisième cahier du volume XLVI du Quart. Journ. of microscopical Science contient un travail de T.-H. Bryce, intitulé : Artificial Parthenogenesis and Fertilization. Ce cahier doit avoir paru bien après la fin de l’année. En tout cas, et quoique notre bibliothèque universitaire soit abonnée au journal, elle ne l’a point encore reçu, et je ne connais que le titre du travail. > Je dois à l’obligeance de M. Thévenet, directeur de l'École des Sciences et du Service météorologique de l'Algérie, la communication des feuilles quotidiennes pu- bliées par ce Service. C’est d’après ellesque sont dressésles graphiques ei-joints. Mais, comme des marima et des minima ne renseignent qu'imparfaitement sur la température, j'ai compté, sur ces mêmes feuilles, le nombre des heures où le thermomètre s’est tenu entre 5° et 10°, 10° et 15°, 15° et 20°, 20° et 25°, 25° et 30°, 30° et 35°, et enfin au-dessus de 35°. Ce sont ces chiffres qui se trouvent sur les graphiques. Pour ne pas encombrer davantage ce mémoire, je ne donne que pour 1902 le relevé de ces heures, jour par jour. J'y joins la température du laboratoire à midi, pendant la durée des expériences. À ce moment, je ne possédais pas de thermomètre enre- gistreur. Depuis que j'ai pu faire l'acquisition de deux de ces instruments, j'ai vérifié ce que je pensais déjà : c’est- à-dire que la température de ce laboratoire où le soleil ne pénètre jamais, et qui était tenu clos pendant toute la durée de la période d'expériences, varie avec une extrême lenteur, et dans des limites fort étroites. En construisant une courbe avec les températures à midi, on aurait presque exacte- ment le graphique des variations de la température dans cette pièce, 136 C. VIGUIER. Avril 1900 Mai 1900 15 20 +7 412.00 LH, 00 F. BoprrEmans 5e. Courbes des maxima et des minima de 1900. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 137 Avril 1901 F. Borremans Se. Æ. Porremals - 5e. Courbes des maxima et des minima de 1901. 138 C. VIGUIER. Avril 1902 10 Æ. Coppemens - Se Juin 1902 5 10 0.30 4.00 | [T0 I F Borel pe. Courbes des maxima et des minima de 1902. VARIATIONS DE LA PARTHÉNOGÉNÈSE. 139 TEMPÉRATURES D — —————— oo DU DEHORS : DATES. Da DU LABORATOTRE Nombre d'heures au-dessus de : à midi. Maxima, |Minima.| — 30° 2990 20° 150 109 Avril 1902. Degrés. Degrés. Degrés.  » 23,4 143 ») » 47 7 » 9 » 31,9 47 1 k 43 6 » 3 » 25,4 | 15,6 » 2 is) LD) » 4 » 24,2 | 14,6 » » 2 18 4 5 » 20,5 14,3 » » 1 18 ds) 6 » 21 15,8 » » 3 21 » F » 22 14,4 » » 1 14 9 8 » 172 12 » » » 410 Â4 9 » 21 14 » » 3 18 ” 3 10 » 28 16 » 4 14 6 » 11 » 26 45 ») À 6 16 » 12 » 24,4 12,8 ») » 3 15 6 43 » 23,2 13 » » 6 12 6 14 » 24 1572 » » 15 9 » 45 » 33,2 414 2 ) 2 15 » 16 » 19,4 | 14 » » » 20 4 17 19 20.6 | 13,8 » » HAtie 7 18 18,7 22 12 » ») » 19 5 19 18,8 20,8 | 12,2 | » ï Lane |s40 20 19,2 23 13,2 » ») 6 10 8 24 20 25,4 14 ») » 6 415 3 22 19,5 21,0-1%49,2 » » 7 14 3 23 20 22 16 » ») 6 18 ») 24 20 23 16,4 » » 8 16 » 25 19 21 14 » » 5 15 4 26 19 21,2 1922 ») ») D 19 ») 27 20,2 24 15,6 » » 6 18 » 28 20 20 15,2 » » ) 19 » 29 20,4 24,6 | 15,2 ÿ " CAN ; 30 19,8 2412 | 15,2 , ÿ 2 | 99 9 3 17 161 446 93 Mai 1902 | 19,2 20 12,6 ») » » 47 1 2 19,4 20,6 13 » » » 46 8 3 19,6 20,6 | 14 » » 1 20 3 4 20,8 24 16 » » 9 45 » 5 24,5 2730 1 47,2 » 4 42 8 » 6: 20,7 22 15,2 » » 2 22 » 7 47,9 18,4 12,8 ») » » 42 42 8 47,9 16,4 12 ») » » 6 48 140 | C. VIGUIER. TEMPÉRATURES Ke DU DEHORS : DATES. SE ——— Ha DAPRATOIRE Nombre d'heures au-dessus de : PRE Maxima. |Minima. 300 | 250 | 20° 150 | 10e Mai 1902 (Suite). Degrés. Degrés. Degrés. 9 16,7 21,4 10,6 » » 2 6 16 10 16,8 20,2 | 10 » » » | 12 | 42 11 17,8 20,6 | 10,6 » : 1 13 | 140 12 18,5 24,4 | 12 » ï 5 9 10 13 ASP 18,6 | 13 » » » 10 14 14 18,8 18,5 | 13,3 He RE » 10 14 45 MOSS En 20,4 | 14,6 » » 1 13 10 16 18,9 19,6 14 » » ») 13 11 17 19,5 19,6 14 Dr ») » 16 8 18 20,4 21 13 ») ») 4 16 4 19 20,9 29 16,610000 4 bi] 15 » 20 20,2 24 14 » » CNE AE 5 21 19,8 21 13,6 » » il 19 4 22 119 74 7008 18,8 | 11,6 » » » 8 16 25 18,8 1922 42 » 45) ») 10 44 24 19,6 20,2 | 14,2 | » » 1 19 % 25 19,9 20,5 | 13,5 oi ELA 2 15 7 26 20,6 21021) 40,6 » » 6 ‘18 » 27 21,4 25 15,8 » » 8 16 » 28 22,2 205 ARCS » 2 9 13 » 29 22,3 25,4 | 16,6 » | ui 12 » 30 22,4 29,0 008 » » 44 43 » 31 22,1 24,5 | 14,5 » » 8 14 » » 11 101 ? 415 217 Juin 1902 sl 2225 26,6 16,64 ») 2 10 1122 » 2 22,4 25,6 | 16,6 » » 13 11 » 3 22,1 22,4 4e ») » 8 16 » 4 22 24 16 » » 8 16 » 5 92,5 24,2 | 17,2 » » 19 A ; 6 23,2 24 17,6 ) 16 8 à 7 23,4 24,3 16,7 ») » 14 10 » 8 23,9 26,4 | 19,4 » 3 21 ; 9 24,5 39,8 | 21 41/2 6 1% » » 10 25,6 28,4 | 18,2 » & | 16 Woguel © EXPLICATION DES PLANCHES I ET II . Ces phototypies proviennent de clichés que j'obtins avec des préparations de la culture Arbacia L. (Voy. le tableau de cette culture, p. 63). Elles ne sont nullement destinées à montrer l’organisation des larves, qui est bien connue, mais le développement relatif atteint, pendant le même temps, par des œufs provenant des mêmes ©, suivant que la culture est restée vierge (pl. [) ou qu’elle a été fécondée (pl. Il). Les larves ont été tuées en même temps (dix heures et die) par le sublimé saturé à froid dans l’eau de mer, colorées au picro-carmin de Ranvier et montées au baume. Les préparations étant fort épaisses, pour avoir le plus grand nombre possible de larves, toutes ne peuvent se trouver au point, même au gros- sissement de 25 diamètres, que j'ai choisi pour le même motif. Cette épais- seur est également cause que les larves se trouvent dans toutes les posi- tions possibles, et, pour les variations de l'angle des bras, il faut s’en rapporter au tableau de culture et non à la planche. De même, le nombre relatif des plutei sur la planche I est moindre que je ne l'indique page 63. Cela tient à ce que les plus grands plutei, plus fragiles que les larves moins développées, se brisent plus facilement dans les manipulations successives. Les épreuves d’après lesquelles je donne la présente explication sont beaucoup plus noires que les positifs que j’obtenais des mêmes clichés. J'ignore si ce grave défaut sera suffisamment atténué au tirage, mais je pense que les lecteurs pourront toujours s'assurer de l’absence totale de grands plutei sur la planche Il, tandis qu'il en reste encore beaucoup sur la planche I, bien que leur nombre soit fort réduit. 23 Lu BC En NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE Par FABIO FRASSETTO (DE TURIN) AVANT-PROPOS Le but de ce travail est de rechercher à augmenter autant que possible le nombre des faits craniologiques connus qui peuvent fournir des matériaux relatifs à l'étude des grandes synthèses philosophiques du crâne. Nous connaissons les imperfections de cette étude, et nous savons combien il nous resterait encore à faire pour que nous puissions en tirer des conclusions définitives, nous présenterons cependant des conclusions provisoires mais sans entamer de discussion. Les faits seuls, pour nous, ont de l’importance; seuls ils surnagent après le naufrage des théories. Pourtant nous formulons nous-mêmes quelques théories (la théorie topographique des fontanelles et la théorie fédé- rative des variations), car les théories, si elles peuvent passer, ont cependant l'avantage de diriger les investiga- teurs, de les exciter à la recherche et de mettre un peu de vie dans l’austère exposé des observations scientifiques. Toutes nos conclusions, ainsi que nos théories, ont été basées sur le crâne humain qui est le plus commun et le mieux connu. #! 144 F. FRASSETTO. Les matériaux qui ont servi à cette étude sont déposés dans plusieurs musées italiens et français (1), et les recher- ches principales ont été faites au Laboratoire de Zoologie et d'Anatomie comparée de Turin, grâce à la bonté de son directeur, M. le professeur Camerano auquel nous devons une profonde gratitude, et ont été poursuivies et complé- tées au laboratoire de recherches anatomiques de l’École des Hautes-Études, dépendant de la chaire d'Anatomie com- parée du Muséum de Paris dirigé par M. le professeur Filhol. Nous n'oublierons pas le bon accueil que nous avons trouvé auprès du sous-directeur de ce laboratoire, M. le D° Henri-Paul Gervais, qui nous a aidé de tout son pouvoir pour faciliter notre tâche, qui a bien voulu se charger de revoir ce travail au point de vue de la détermination des espèces qui y sont citées. Nous remercions aussi M. le D° Verneau, assistant de la chaire d’Anthropologie, pour l’amabilité avec laquelle :l nous a facilité l’accès des collections d'anthropologie, ainsi que M. Visto, préparateur de la chaire d'Anatomie comparée. Novembre 1901. (4) Nous devons signaler particulièrement les musées ci-dessous sous- indiqués, et nous prions MM. les Directeurs de ces établissements de vou- loir bien recevoir ici l'expression de notre reconnaissance. À Paris : Galerie d'Anatomie comparée (directeur Filhol) ; Galeries d'An- thropologie (directeur H.-T. Hamy) ; Musée de Broca (directeur L. Manou- vrier). — À Trieste : Musée civique d'Histoire naturelle (sous-directeur À. Valle). — A Padoue: Musée d’Anthropologie (directeur E. Tedeschi) et Musée d'Histoire naturelle (directeur, le regretté G. Canestrini). — A Mi- lan : Musée civique d'Histoire naturelle (directeur, pour la section d’ana- tomie comparée, F. Sordelli). — A Florence : Musée d'Histoire naturelle (directeur H. Giglioli). — A Bologne : Musée d’Anatomie comparée (direc- teur, le regretté professeur Ciaccio). — À Gênes : Musée civique d'Histoire naturelle (directeur R. Gestro). — A Turin : Musée d'Afatomie humaine normale (directeur R. Fusari); Musée de Psychiatrie et d'Anthro- pologie criminelle (directeur C. Lombroso); Musée d’Anatomie comparée (directeur L. Camerano). LL QT NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 1 Matériaux des recherches. . . =. n Q À Zn | Zu | Es |£no|re2|z 6’ Su | éo | Sa |Shs| £STlénE NME MES eee Se USE S Ë E EME 3% 2° = E 5) % 8| | Musée de Psychiatrie et | d'Anthropologie crimi- LE LE LM APRES RRERSARC A 700! » » il k 15 Turix. { Musée d’Anatomie he maine normale........ 320| » ») » » » Musée d’Anatomie com- PR Une 2. code 30| » 3 8 | 170 » PapouE. — Musée d’ Anthropologie,| 739, » » » » » GÈNES. — Musée civique d'Histoire FAT E ENNAMAEONERS EEE TUE » » ” 20 » » Misax. — Musée civique d'Histoire DRM Sale at doux 300! » » » » | 394 Trieste. — Musée civique d’'His- Pre naturelle. …:..:......,.: KES » » 27 65 BoLocxe. — Musée d’Anatomie comparée . LOL TP ALEME EEToe » » » » 3% 45 Musée de Zoologie et d'A- natomie comparée. » » » » 2 » : Collection SErêe (F ras- : SEINE RNA TEL DO HN » » » » Galeries d'Anatomie com- parée DC EP BE NOR NT » ») 13 15 292 » P Laboratoire d’Anatomie ARIS. EN CUMIPATÉE, : ...... 2. » » » |50(?) » | Galeries d’Anthropologie. 500 (2)! 40 | 130 » » » Musée de Broca......... 100 20 24 15 2 6 2.812| 60 20 ANIUIESSE | 519 SOMMAIRE PREMIÈRE PARTIE. — Sur les sutures surnuméraires de quelques os du crâne et de 1a face. ArrTice 1°. — Sur les sutures surnuméraires de l’os pariétal. == IL. — Sur les sutures surnuméraires de l'os frontal. — HT. — Sur les sutures surnuméraires de l’écaille du temporal. — IV. — Sur les sutures surnuméraires de l'os nasal. — V. — Sur les sutures surnuméraires de l’os jugal. DEUXIÈME PARTIE. — Des fontanelles secondaires. ARTICLE 17. — Généralités sur les fontanelles. _ II. — Nouvelles propositions sur la nomenclature des fonta- nelles et des centres d’ossification. ANN. SC. NAT. ZOOL. XVII, 10 146 F. FRASSETTO. ARTICLE Ill — F ontanelles hypoastériques. — IV. — Fontanelle pariétale. — V. — Fontanelle épisquameuse. — VI. — Fontanelle proptérique et fontanelle métaptérique. — VII. — Fontanelle métastéphanique et fontanelle prostépha- nique. — VII. — Fontanelle épiastérique. — IX. — Fontanelle métopique. __ X. — Fontanelles amphiopistiaques. — XI. — Fontanelle tentoriale. s —— XII. — Conclusions générales sur les fontanelles (essai d’une théorie topographique). TROISIÈME PARTIE. — Osselets (sHtaneTaires secondaires et osse- lets suturaux. ARTICLE {°. — Osselets fontanellaires hypoastériques. — IL. — Osselets fontanellaires épiastériques. — IL. — Osselets fontanellaires pariétaux. — IV. — Osselets fontanellaires épisquameux. — V. — Osselets fontanellaires proptériques et métaptériques. — VI. -- Osselets fontanellaires métastéphaniques et prostépha- niques. — VIL — Osselets métopiques fontanellaires et suturaux. — VIIL — Osselets fontanellaires amphilambdiques pariétaux. — IX. — Osselets suturaux ou fontanellaires situés le long de la suture coronale. à — X. — Osselets suturaux situés le long de la suture pariéto- temporale. — XI. — Osselets suturaux situés le long de la suture sagittale. — XIL — Conclusions générales sur les osselets fontanellaires et suturaux. QUATRIÈME PARTIE. — Glanures. ARTICLE ΰ". — Sur quelques variétés de l'os jugal. — Il. -— Queiques casde fossette endoiniaque (torculare de Loia). = lil. — Suppléance des os nasaux par l'os maxillaire supé- rieur. = IV. — Osselets DE Toni A — V. — Perforation du dos de la selle turque (dorsum ephippu). CONSIDÉRATIONS PHYLOGÉNÉTIQUES ET ONTOGÉNÉTIQUES SUR LA VARIABILITÉ DU CRANE HUMAIN AVERTISSEMENT. — Dans ce travail, nous avons suivi l’ordre systématique du Trouessart (Catalogqus Mammalium tam viventium quam fossilium, Berolini, 1898-1899), et la systé- matique anthropologique de Sergi (1). (1) G. Sergi, Specie e varietà umane (Fratelli Bocca, Torino, 1900). — G. Sergi, Le forme del cranio umano nello sviluppo fetale in relazione alle forme adulte (Rivista di Scienze Biologiche, n° 6, 7, 11, 12, vol. II. Como, 1900). NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 147 Pour ce qui se rapporte aux pour-cent des variations dans les séries examinées, nous regrettons de nous trouver dans l’impossibilité de donner des chiffres certains, parce que dans les différents musées que nous avons visités, nous n’avons pas trouvé les crânes toujours bien déterminés et de plus nous n'avons pas toujours eu la prévoyance d’énumérer les crânes par genre. Nous en ferons d’ailleurs le sujet d’une étude spéciale. En ce qui concerne les renseignements bibliographiques, on les trouvera consignés dans la liste des mémoires que nous citons à la suite de chacun des articles qui composent notre travail ; cette énumération n’est certainement pas com- plète, mais elle a été faite avec un tel soin qu'il sera facile de la compléter. Tous les croquis ont été faits d’après nature ou d’après photographies, et c’est toujours avec la pièce à la main que nous avons fait nos descriptions. PREMIÈRE PARTIE SUR LES SUTURES SURNUMÉRAIRES DE QUELQUES 0S DU CRÂNE ET DE LA FACE ARTICLE PREMIER SUR LES SUTURES SURNUMÉRAIRES DE L'OS PARIÉTAL Dans une récente publication (1), nous avons réuni, en deux tableaux, les cas de pariétaux divisés que nous avons trouvés cités dans les auteurs. Dans le premier tableau sont catalogués, par ordre chronologique, ceux qui regardent le crâne humain : dans le second ceux qui se rapportent au crâne des Primates. Nous avons pu, de la sorte, réunir en tout 114 cas de pariétaux divisés : 107 appartiennent à des crânes humains de races et d'âge différents et 37 à des crânes de Singes. Dans la distribution, sur ces tableaux, de l'allure des sutures surnuméraires qui divisaient les pariétaux cala- logués, nous n'avons eu occasion de noter aucun cas où la suture surnuméraire séparât l'angle ptérique du pariétal, et nous n'avons pas mentionné, non plus, un seul pariétal, qui soit divisé en quatre portions, pouvant, jusqu’à un cer- tain point, prouver l'hypothèse émise par nous de l’existence de quatre centres d'ossification existant sur cet os. Nous apportons aujourd’hui une nouvelle et nombreuse contribution aux sutures surnuméraires du pariétal (nous en décrirons 30 nouveaux cas environ), et nous sommes heu- (4) Voy. le travail cité plus avant. 3 NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 149 reux de faire remarquer que nous avons comblé les deux lacunes susdites par la description d'un pariétal quadriparti, et d’un pariétal qui présentait une suture surnuméraire, séparant obliquement l’angle ptérique (suture angulaire ptérique oblique). Outre ces deux rares cas, nous avons le plaisir d'en signaler encore un autre très rare, et particulièrement inté- ressant en ce qu'il a été constaté dans un ordre de mammi- fères dans lequel, jusqu à présent, on n'avait pas encore mentionné de suture surnuméraire : c’est celui d’un pariétal divisé dans un crâne d'Ours. Classification des sutures surnuméraires du pariétal. Dans cette classification, nous avons remplacé aux quatre adjectifs : cramal, caudal, ventrar et dorsal, de l'anatomie descriptive moderne les expressions : supérieure, inférieure, antérieure, postérieure, comme se rapportant à l’homme placé dans la stalion verticale. Les sutures surnuméraires du pariétal peuvent se divi- ser, selon la direction quelles ont à l'égard . points anthropologiques de la manière suivante : 1° Suture pariétale horizontale (sous-sagittale de Pozzi). — Cette suture va du bord coronal du pariétal au bord lamb- doïdien de cet os, en le traversant horizontalement dans son tiers moyen : à) antérieure, un segment antérieur de cette suture; b) postérieure, un segment postérieur. À. Suture épiptérique-hypolambdique. — Cette suture tra- verse obliquement, de bas en haut et d'avant en arrière, le pariétal, de manière que son extrémité antérieure tombe au-dessus du ptérion, dans le tiers inférieur de la coronale. et son extrémité postérieure au-dessous du lambda, dans le tiers supérieur de la branche lambdoïdienne : a) antérieure, un segment antérieur de cette suture; b) postérieure, un segment postérieur. B. Suture hypobregmatique-émastérique. — Cette suture 150 F. FRASSETTO. traverse obliquement de haut en bas et d'avant en arrière, le pariétal, de manière que son extrémité antérieure tombe au-dessous du bregma, dans le tiers supérieur de la branche coronale, et son extrémité postérieure au-dessus de l'asté- rion, dans le tiers inférieur de la branche lambdoïdienne : a) antérieure, un segment antérieur de cette suture ; b) pos- lérieure, un segment postérieur. 2° Suture pariétale verticale. — Cette suture va du bord sagittal du pariétal au bord squameux de cet os, en le tra- versant perpendiculairement dans son tiers moyen. A. Suture parabregmatique-proastérique. — Cette suture traverse obliquement, de haut en bas et d'avant en arrière, le pariétal, de manière que son extrémité supérieure soit en arrière du bregma, dans le tiers antérieur de la sagit- tale, et que son extrémité inférieure soit en avant de l’asté- rion, dans le tiers postérieur de lasuture pariéto-squameuse : a) supérieure, un segment supérieur de cette suture; b) inférieure, un segment inférieur. B. Suture post-ptérique-prolambdique. — Cette suture tra- verse obliquement, de bas en haut et d'avant en arrière, le pariétal, de manière que son extrémité inférieure tombe en arrière du ptérion, dans le tiers antérieur de la suture pariéto-squameuse et que son extrémité supérieure tombe en avant du lambda dans le tiers postérieur de la suture sagittale : a) inférieure, un segment inférieur de cette suture ; b) supérieure, un segment supérieur. 3° Sutures angulaires. — Ces sutures séparent une por- tion, plus ou moins grande, des angles du pariétal, soit que cette séparation ail lieu avec une suture à équerre, soit qu’elle ait lieu avec une suture oblique. Nous aurons pourtant les distinctions suivantes : A. Suture angulaire bregmatique : a) en équerre; b) oblique. B. Suture angulaire ptérique : a) en équerre ; 6) oblique. C. Suture angulaire astérique : a) en équerre ; b) oblique. D. Suture angulaire lambdique : a) en équerre ; à) oblique. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 151 ORDO BIMANA Les sutures surnuméraires de l'os pariétal ont été signa- lées pour la première fois dans le crâne humain par Sue en 1759. Après Sue, elles ont été étudiées par plusieurs anatomistes, et parmi ceux qui ont fait le plus de recher- ches à leur sujet, nous signalerons : Calori, Gruber, Hirtl, Coraini et Maggi (1). Cas de pariétaux divisés chez l'adulte. 1® cas (fig. 1, PI. I). — Crâne d'Égyptien avec suture angulaire ptérique. n° 4062 des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. Crâne Pentagonoides subtihis qui appar- tenait à un gardien de crocodiles. Diamètre antéro-posté- rieur, 194 millimètres ; diamètre transversal, 1 46 millimètres: hauteur (basilo-bregmatique), 134 millimètres. Index cépha- lique, 79 millimètres. Le crâne est pesant et sclérotique; les sutures sont soudées et la suture pariéto-squameuse est sinostosée ; la glabella est forte ; les fosses canines sont pro- fondes. La face est £hpsoides. Dans le pariétal de droite, une suture (p.a.) en partant de l’osselet fontanellaire métastéphanique typique(s), située presque à la moitié de la branche coronale de droite (longue de 9 millimètres et large de 4 millimètres), se dirige en bas et en arrière : elle est fermée et creusée comme un sillon dans sa partie moyenne. Cette suture va vers l’apophyse mastoïde et elle s'articule avec l'extrémité supérieure d’un (1) Pour quelques mots d'histoire et pour la bibliographie, Voy. F. Fras- setto, Sulla probabile presenza di quattro nuclei di ossificazione nel parietale dell'uomo e delle scimmie (con quattro figure) (Abdruck aus den Verhand- lungen der Anatomischen Gesellschaft, auf der vierzehnten Versammlung in Pavia von 18-21 April 1900). — Voy. aussi Turner, Double Left. Parietal Bone in a Scothsk Skul (The Journal of Anatomy and Phisiology, vol. XXXV, p. 496. London, 1901). Sous cet article M. Turner rapporte un nouveau cas de pariétal divisé, 152 F. FRASSETTO. osselet fontanellaire proastérique (p. a.) typique, qui a 14 millimètres de long et 6 millimètres de large. La présence de cette suture surnuméraire qui sépare l'angle ptérique (P) du pariétal de droite est due à l’autonomie du centre d'os- sification antérieur-inférieur du pariétal. On n'a pas encore mentionné une telle manière de division dans les crânes humains, selon ce qui résulte de nos recherches (1). Nous en avons rencontré seulement un cas semblable chez un singe (Voy. le 1* cas cité dans le Gen. Papio). Du tiers postérieur de la suture surnuméraire part un sillon (v. p.) qui traverse, obliquement, le pariétal en passant derrière sa bosse et en arrivant sur la sagittale à 18 mil- limètres du lambda et à 105 millimètres du bregma. Dans son ensemble, ce pariétal nous apparaît tripartite ; (P, P', P”) trois sillons naissant inférieurement et postérieu- rement de la bosse pariétale vont respectivement au stépha- nion, à l'obélion et à la région proastérique. Si le sillon (v. p.) était la trace de la suture pariétale verticale, ce qui est possible, il séparerait alors Le centre d’ossification anté- rieur-supérieur ou bregmatique (P') du couple des deux cen- tres postérieurs (P”) et on aurait un pariétal tripartite qui serait le troisième connu dans la littérature anatomique, car on en connaît déjà un signalé par Fusari (2) et l’autre par Mondio (3). Cas de pariétaux divisés chez l'enfant. 1 cas (fig. 1"). — Crâne de Somali (environs de Moga- -dixo, coll. Révoil, n° 8), n° 8226 de la Galerie d'Anthropo- logie du Muséum de Paris. Crâne pentagonoides acutus. (1) Voy. F. Frassetto, L. c. (2) R. Fusari, Delle principali varietà presentate nelle ossa del tronco e della testa esistenti nel Museo Anatomico della R. Università di Messina. Estratto dalla Sicilia Medica, Anno 1, 1889, fas. 4. (3) G. Mondio. Studio sopra duecento teschi messinesi 180 cpi tenenti a sani 20 a delinquenti. Estratto dall Archivio per l’'Antropologia e l'Etnologia, vol. XX VII, fas. 3, 1897 ES NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 153 Diamètreantéro-postérieur, 150 millimètres; diamètre trans- versal, 112 millimètres. Index céphalique, 75 millimètres. Il y manque la base; on y trouve persistante, en partie, la suture transversa squamæ occipitis. Au côté droit 11 y a un osselet fontanellaire métastéphanique, de forme rectangu- laire, long de 14millimètres, large de 10 millimètres dis- posé avec son axe plus long normalement à la coronale et compris moitié dans le frontal et moitié dans le pariétal. Dans le pariétal de droite, à 13 millimètres du lambda, prend naissance sur la su- ture lambdoïdienne, de ma- nière à rester tout compris dans le pariétal, un osselet surnuméraire long de 9 mil- limètres, large de 6 milli- 7 À Fig. 1’. — Crâne humain d'enfant ; région mètres,deformequadrangu- lambdique (gr. nat.) — P, os pariétal laire, disposé avec son axe gauche; P'P",0s pariétal droit ; +, suture . ee é pariétale horizontale postérieure; s.s., majeur parallèlement à Ja suture sagittale ; Z.Z.L., suture lambdoi- D Pmbdoidienne. Du, | niimae'natétal tent ne côté supérieur de cet osselet part une suture surnuméraire qui parcourt horizontalement le pariétal en se dirigeant vers la moitié de la branche coronale de droite pour s'arrêter au niveau de l’osselet fontanellaire métastéphanique. Cette suture, à partir de l'angle antérieur de l’osselet qu'on voit sur la lambdoï- dienne, mesure 25 millimètres; et puisque tout le bord supérieur de l’osselet quadrangulaire, comme la suture surnuméraire sont au même niveau, si bien que l’un est la continuation de l’autre, nous pouvons supposer que la suture surnuméraire à sa naissance sur la lambdoïdienne. Dans ce cas, elle augmenterait de 4 millimètres, c’est-à-dire de la 154 F. FRASSETTO. longueur du bord supérieur de l’osselet surnuméraire lamb- doïdien. Cet osselet, si l’on considère la relation qu'il a avec la suture surnuméraire pariétale horizontale, nous semblerait un osselet surnuméraire fontanellaire amphi- lambdique pariétal (1). 2° cas (fig. 2, PI. II). — Crâne d'enfant avec suture pariétale horizontale postérieure, n° A. C. 1176 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Crâne Ovoides rotun- dus. Diamètre antéro-postérieur, 154 millimètres ; diamètre transversal, 135 millimètres; hauteur (basilo-bregmatique), 101 millimètres; index céphalique, 87 millimètres. Les sutures sont quelque peu simples. On y trouve : la sphéno- basilaire, qui est ouverte, et quelques traces de la sransversa sjuamæ occipiis et de l’occipito-basioccipitale. Parmi les osselets surnuméraires, on en trouve de sursquameux et fontanellaires proastériques bilatéraux, de lambdoïdiens supérieurs, un épiastérique-astérique (0. f. ép. a.) de droite et un astérique de gauche plus petit que le précédent. Le pariétal divisé est celui de droite. Sur la branche lambdoïdienne (/. /.), correspondante à 32 millimètres du lambda et à peu près à 48 millimètres de l’astérion, part une suture surnuméraire (ÿ. 0.) qui se dirige transver- salement vers la coronale, en s’avançant dans le pariétal seulement sur une longueur de 10 millimètres. De ceux-ci quatre sont parcourus en ligne droite et les six autres sont formés par deux dents harmoniques. 3° cas (fig. 3, PL. IT). — Crâne d'enfant de la race cauca- sique avec suture pariétale horizontale postérieure, pro- venant de l’Amphithéâtre des Hôpitaux, n° 1764 parmi les Hydrocéphaliques des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Crâne Sphenoides latus, à l’époque du changement des dents. Diamètre antéro-postérieur, 172 millimètres; diamètre transversal, 154 millimètres; hauteur (basilo- bregmatique), 126 millimètres. Les condyles sont encore (1) Voy. p. 290, NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 199 profondément divisés; on y trouve encore les traces de la suture /ansversa squamaæ occipitis, on y voit un osselet sutural (0.5. /.) au quart supérieur de la branche lambdoï- dienne de droite, et les osselets fontanellaires épiastériques (o. f. ép.). Le pariétal divisé est celui de droite, et la division par- tielle est donnée par une suture surnuméraire (p. 0.), visible aussi sur l’endocrâne. La suture part sur la branche lamb- doïdienne de droite (/. /.), à 3 millimètres au-dessus de son point moyen, elle traverse le pariétal en se dirigeant vers la partie moyenne de la coronale du même côté pour 19 milli- mètres. Cette suture surnuméraire, au commencement, est en ligne droite et ouverte, ensuite elle devient dentelée et bien fermée. 4° cAS (fig. 4, PL. II). — Crâne d’ Re hat uenres suture M outale pariétale postérieure, n° 5636 des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. Crâne Ovoides lalus, appartenant à un individu à l’époque du changement des dents. Le crâne n'est pas complet, car il y manquela mâchoire. Diamètre antéro-postérieur, 64 millimètres ; diamètre transversal, 40 millimètres; hauteur (basilo-bregmatique), 26 millimètres. La suture sphéno-basilaire persiste encore ouverte, et on y note deux osselets suturaux au quart supé- rieur de la branche lambdoïdienne de droite et trois osselets au quatrième supérieur de la branche lambdoïdienne de gauche, et un osselet coronal inférieur ou épiptérique, et, en outre, on voit que l'osselet fontanellaire proastérique de gauche (y. a.) est soudé avec le squameux et le pariétal. Le pariétal divisé est celui de gauche, la division est partielle et elle est causée par une suture (p. 0.) qui a son origine sur le milieu de la branche lambdoïdienne du même côté et se dirige vers la moitié de la branche gauche de la coronale en traversant le pariétal sur 6 millimètres. Cette suture surnuméraire est large et harmonique. 5° cas (fig. 5, PI. IV). — Crâne d’un enfant avec suture angulaire astérique à équerre. Ce crâne appartient au Musée 156 F. FRASSETTO. de Broca, et on y trouve écrit seulement le sexe, que nous avons spécifié, et l’âge qui est de deux ans et vingt-six jours. Crâne incomplet de manière à ne pouvoir en déterminer la forme. Il y persiste : la fontanelle bregmatique, la suture transversa squamæ occipitis, à droite pour l’espace de 12 mil- limètres, à gauche pour l’espace de 16 millimètres. Le pariétal de gauche est divisé par une suture à équerre avec un angle un peu arrondi; ses bords croissent : l’un, le transversal (p.0.), la branche gauche de la suture lamb- doïdienne dans son poiut de milieu; l’autre, le vertical (p. v.), la suture pariéto-squameuse dans son point de milieu aussi. Cette portion du pariétal (P'), qui est due évidemment à l'autonomie du centre postérieur-inférieur, ou centre asté- rique du pariétal est superposée à la portion restante (P), de manière que les sutures qui la bornent sont amoncelées. 6° cas (fig. 6, PI. IV). — Crâne d'enfant hydrocéphalique avec suture pariétale horizontale antérieure; il appartient au Musée de Broca et il porte le n° E. 3267. Diamètre antéro- postérieur, 219 millimètres; diamètre transversal, 176 mil- limètres; hauteur (basilo-bregmatique), 183 millimètres. L'énorme développement de ce crâne est dû, comme en presque tous les cas d’hydrocéphalie, à l'extraordinaire développement du frontal et du pariétal. La suture coronale, la squameuse el la lambdoïdienne sont comme bordées par une zone continue d’'osselets surnuméraires. La plus grande largeur de cette bande est située au tiers supérieur de la suture lambdoïdienne et mesure 45 millimètres, la moindre se trouve en deux points : l'un à la moitié anté- rieure de la suture pariéto-squameuse, l’autre à la moitié inférieure de la coronale et toutes les deux sont larges à peu près de 5 millimètres. La suture sagittale n’est pas ossifiée, c'est-à-dire qu'elle est encore à l'état d'espace sutural. Intérieurement, il y a à signaler de particulier la fossette occipitale moyenne (Lombroso) qui est large et profonde. | Le pariélal divisé est celui de gauche; il est divisé par NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 157 une suture (p. 0. 4.) qui commence presque à la moitié de la branche coronale du même côté, se dirige obliquement en bas et en arrière vers la bosse pariétale, sur une longueur de 62 millimètres. Cas de pariétaux divisés chez le nouveau-né. 1° cas. — Crâne de nouveau-né (©) mort à terme, avec suture pariétale horizontale. Musée de Broca. Ce crâne est si détérioré qu'il n’est pas possible d’en déterminer la forme. Il y persiste : la fontanelle bregmatique, les traces de la suture {ransversa squamæ occipitis, et un osselet fontanel- laire épiastérique à droite. Le pariétal de droite est divisé transversalement par moitié en deux portions presque égales (une supérieure et une inférieure), par un sillon sutural qui permet le passage de la lumière, parce que le fond de ce sillon est formé par une fine trame d’aiguillettes osseuses. Dans le pariétal de gauche, de la région moyenne de la lambdoïdienne, part une suture dentelée qui se dirige horizontalement en avant vers la moitié de la coronale, en traversant le pariétal pour 16 millimètres. Cas de pariétaux divisés chez le fœtus. Sur les calottes craniennes et sur les crânes de fœtus appartenant aux Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris, on peut constater fréquemment la fontanelle obélique avec les vestiges des sutures pariétales verticales supé- rieures au côté droit et au côté gauche. Nous signalons aussi des vraies sutures pariétales verticales supérieures (+ I) sur le crâne de fœtus à terme n° 27 (fig. 3’) et sur le crâne de nouveau-né (?) n° 77 (fig. 2’). Sur ce dernier, on peut aussi constater la suture pariétale horizontale posté- rieure, ainsi que la fontanelle obélique (0). 1 cas (fig. 4). — Crâne d'embryon avec sutures parié- 158 F. FRASSETTO. tales horizontales et épiptérique-prolambdique. Galeries d'Anthropologie, n° 3533 au Muséum de Paris. Crâne rom- boides (?) qui appartient à un embryon de six mois. Diamètre antéro-postérieur, 65 millimètres ; diamètre trans- versal, 61 millimètres ; hauteur (basilo-bregmatique), 56 mil- 4. ie + \ £ Ê, Fig. 2. — Crâne humain de nouveau-né Fig. 3. — Crâne de fœtus humain (Norma verticalis); région bregmatique, à terme (Norma verticalis) ;jré- obélique et lambdique (gr. nat.). — +, su- gion bregmatique, obélique et ture pariétale verticale supérieure gauche ; lambdique (gr. nat.). — +, sufure |, suture pariélale. verticale supérieure pariétale verticale supérieure droite; c.c., suture coronale ; s.s., suture gauche; +, suture pariétale ver- sagittale ; /./., suture lambdoïdienne ; ticale supérieure droite ; c.c., su- B, fontanelle bregmatique ; O, fontanelle ture coronale; s.s., suture sagit- obélique ; L, fontanelle lambdique. tale; Z.Z., suture lambdoïdienne. limètres. Ce crâne est pesant sclérotique et on y trouve encore ouverte la suture squamo-condylienne. Le pariétal de droite est divisé par une suture linéaire (p. v.), qui part de la moitié de la suture lambdoïdienne, traverse presque horizontalement le pariétal, et s'articule NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 159 sur la moitié inférieure de la suture coronale. Il est clair que, dans ce cas, on a affaire avec la suture pariétale hori- zontale. Le pariétal de gauche est partiellement divisé par une suture linéaire (e. à), qui part de l'extrémité inférieure de la branche coronale de gauche à 6 millimètres du ptérion et traverse l'os obliquement en haut, vers le lambda, en s’avan- {} NY TRE , (4 AJ y, s 41 y NAN T7 47// ES ATEN il 4 T4 , A CV GALL ES fE MS ei WP NH, 7 4 ‘ Fig. 4. — Crâne d’embryon humain (Norma lateralis) (gr. nat.). — p.v., suture pariétale horizontale droite; e.i., suture épiptérique-prolambdique inférieure ; F, os frontal; P, os pariétal: O, os occipital; c.c., suture coronale; s.s., suture sagittale; Z./., suture lambdoïdienne; f.s., fontanelle métastéphanique ; +, osselet fontanellaire astérique-proastérique. çant au-dessous de la bosse pariétale à 22 millimètres de la suture pariéto-squameuse. À l'égard de sa direction, et de sa longueur, cette suture surnuméraire peut être classifiée comme suture épiptérique prolambdique-intérieure. Fontanelle stéphanique et os fontanellaires astériques-proas- tériques. — Dans le cas que nous venons de décrire, outre la bipartition des pariétaux, il y a d’intéressant à noter la fontanelle stéphanique (f. s.), à l'extrémité coronale de la suture surnuméraire du pariétal de gauche. Les osselets fontanellaires, astériques-proastériques (Æ) sont bilatéraux et compris entièrement dans les pariétaux correspondants. Leur forme est triangulaire avec 4 millimètres de base et 7 millimètres de hauteur pour celui de droite; et 14 muilli- 160 F. FRASSETTO. mètres de base et 4 de hauteur pour celui de gauche. 2e cas (fig. 5’). — Crâne de fœtus entre'le quatrième et le sixième mois, avec suture pariétale horizontale. Musée de Broca, n° 13. Crâne Pentagonoïdes avec des bosses pariétales si peu prononcées qu'on pourrait presque le classer parmi les Ovoïdes. Dia- mètre antéro-postérieur, 51 milli- mètres ; diamètre transversal, 45 millimètres. On v trouve encore persistantes et amples, les fonta- Had LE Grène te fete due nelles ptériques et astériques ; les main (1/3 (?) gr. nat). — espaces suturaux pariéto-squameux v., 0., suture pariétale hori- : ; zontale droite: o'leabranche L6L Sasilal sont noce AE de bifurcation,; F, os frontal; astérique du pariétal il y à un P, os pariétal ; Occ., os occi- An k pital; c.c., suture coronale; osselet surnuméraire long de 9 mil- Fntanelemérasépharique: limètres et large de 4 millimètres. +, osselet fontanellaire am Le pariétal divisé est celui de philambdique. ; ë is droite; 1l est divisé par une su- ture qui le traverse presque horizontalement (y. 0.). Cette suture, qui part de la moitié de la branche coronale droite, traverse l'os obliquement en bas sur une longueur de 20 millimètres, et puis se bifurque en une branche supé- rieure qui va s’articuler sur la suture lambdoïdienne à 6 millimètres du lambda, et en une branche inférieure (0') qui se dirige vers l’astérion. Cette dernière suture plutôt peut être considérée comme une branche de la bifurcation, que comme la continuation de la suture principale. La portion d'os comprise entre les deux branches de bifurcation (0. 0'.), est un osselel triangulaire (+) avec la base sur la suture lambdoïdienne et le vertex en avant. Cet osselet, qui repré- sente l’osselet fontanellaire amphilambdique pariétal, situé dans un plan inférieur à la portion restante du pariétal : sa hauteur, parallèle à la sagittale, est de 12 millimètres, et sa base, parallèle à la coronale, est de 11 millimètres. L’extrémité antérieure de la suture surnuméraire s'élargit NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 161 en formant avec la coronale un espace triangulaire (/.s.) qui constitue la /ontanelle mélastéphanique typique (Voy. Deuxième Partie, Article VII, p. 231). ORDO PRIMATES Le premier cas de pariétal divisé a été décrit, nous croyons, par Gruber en 1859. Les cas qui ont été décrits après on les doit en grande partie à Welcker, Coraini, Maggi, Ranke, etc. (Voy. les tables ci-jointes). Les cas de pariétaux divisés que nous allons décrire dans les crânes de singes sont au nombre de douze et appartiennent à la famille des Cercomthecidæ et à celle des C'ebidæ. Familia Cercopithecidæ. Subfamilia Semnopithecinæ. Gen. Semnopithecus. 1°" cas (fig. 7, PI. IV). — Crâne de Semnopithecus mela- lophus, Cuv. [Semnopithèque à huppe noire] avec sutures pariétales verticales, n° A-1412 des Galeries d'Anatomie comparée dans le Muséum de Paris. Crâne appartenant à un individu jeune. Diamètre antéro-postérieur, 72 milli- mètres; diamètre transversal, 53 millimètres; hauteur (basilo-bregmatique), 45 millimètres. Le développement des divers os est régulier, la suture métopique persiste à la glabelle et au bregma, et il y a aussi les processus fron- taux des squames des temporaux des deux côtés. Les deux pariétaux sont divisés par des sutures pariétales verticales (p. ».-p'.v'.) harmoniques, qui ont leur origine vers la région obélique de la suture sagittale {s.s.) et qui se diri- gent presque parallèlement à la suture lambdoïdienne (/. /.) chacune vers la bosse pariétale correspondante. La suture surnuméraire de droite {p. v.) est longue de 12 millimètres et part à 6 millimètres du lambda ; celle de gauche (p'.-v'.) ANN. SC. NAT. ZOOL. XVI, 11 162 F. FRASSETTO. est longue de 15 millimètres et elle part à 4 millimètres (Symétrique). Outre ces deux segments de suture, 1l y en a un troisième (v. a.) qui part aussi de la sagittale et qui parcourt obliquement en arrière le pariétal de gauche sur un espace de 6 millimètres, de manière que son prolongement formerait, avec l’autre suture surnuméraire du même côté, un triangle isoscèle avec la base dans la partie moyenne de la suture sagittale et le vertex vers la bosse pariétale de gauche. Ce cas, très rare, mérite bien quelque considération, parce que dans la littérature anatomique nous ne connaissons qu'un seul autre cas, décrit par Maggi (Voy. Index bibliogra- phique) dans un crâne de Cercopithecus patas, sur lequel la disposition de la suture dont il est question est presque identique à celle du cas que nous venons de décrire. Cette suture surnuméraire, nous l’avons appelée suture pariétale verticale accessoire. [l nous semble que, aussi bien dans ce cas que dans celui de Maggi, on peut admettre que dans la portion d'os qui ordinairement naît d’un seul centre d'ossifi- cation, se soient développés deux centres d’ossification, qui seraient restés partiellement autonomes par suite de la pré- sence de la suture surnuméraire pariétale verticale accessoire. 2° cas (fig. 8, PL. IV). — Crâne de Semnopithecus (species ?) avec suture pariétale verticale et pariétale horizontale anté- rieure, n° A-1470 des Galeries d'Anatomie comparée, du Muséum de Paris. Crâne qui appartient à un individu jeune. Asymétrie par suite du développement exagéré du pariétal de gauche sur celui de droite : sutures ouvertes ; persistance de la suture métopique à la glabelle et au nasion. Sur le pariétal de gauche, à 11 millimètres du lambda et à 36 millimètres du bregma, prend naissance sur la suture sagittale (s. s.) une large fente (p. ».), qui traverse tout le pariétal, et le parcourt presque parallèlement à la coro- nale (c. c.). Cette fente, arrivée à la moitié à peu près du pariétal, se transforme en une suture pendant un bref trajet et reprend ensuite l'aspect de fente en disparaissant. En correspondance de l’union du tiers supérieur avec le tiers NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 163 médian de cette fente, se dirige en avant une suture (p'.0.), qui mesure quelques millimètres de longueur, et qui, selon nous, est un segment de suture pariétale horizontale anté- rieure. À 11 millimètres du lambda, sur la branche lambdoï- dienne du même côté, une autre suture se dirige en avant vers l’extrémité inférieure de la suture dite pariétale verti- cale en se transformant aussi, sur presque tout son parcours, en une fente. Au point de rencontre de ces deux fentes, il y a un procès osseux qui se dirige vers la région antérieure du crâne el perpendiculairement au plan de la portion du pariélal duquel il se détache. Cette dernière suture sépare en bas et postérieurement une portion du pariétal en forme de triangle, qui peut être levée de son encastrement, et que selon la manière avec laquelle elle se présente, nous croyons devoir plutôt interpréter comme un grand os fontanellaire proastérique que comme la séparation du centre inférieur postérieur du pariétal {centre astérique). Du reste, quelle que soit l'interprétation qu'on puisse faire sur cette dernière portion d'os, on ne peut pas en faire cas, car il y a eu là les vestiges d’un abcès. | Gen. Cercopithecus. 1°" cas (fig. 6). — Crâne de Cercopithecus callithricus, F. Cuv. [Simia sabea] avec le pariétal de droite divisé en quatre ; n° A-1341 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Ce crâne est d’individu adulte. Il est léger et harmonique dans le développement de ses diverses parties. Le diamètre antéro-postérieur est de 76 millimètres, le transversal de 56 millimètres et la hauteur basilo-breg- matique de 45 millimètres ; l'index céphalique est 74 milli- mètres. En l’observant de dessus, il semble parallélipi- pédoïdal, avec une légère prévalence du pariétal de droite. On y trouve les processus frontaux des squames des tem- poraux ; manquent les fosses condyliennes: ‘A: l’intérieur 164. F. FRASSETTO. du crâne, on voit la perforation de la plaque du dos de la selle turque. Nous avons noté avec une certaine fré- quence cette particularité dans les Singes et dans d’autres ordres de mammifères (1). Dans la mâchoire, on trouve le trou mentonnier situé médialement et à moitié de la hau- teur de la symphyse. — Dans ce crâne, ce qui est fort inté- ressant, c’est la division du pariétal et du squameux de droite. Le pariétal est divisé en une manière spéciale et rare. Fig. 6. — Crâne de Cercopithecus callithricus F. Cuv. (Norma lateralis (4/5 (1) gr. nat.). — p.a., suture pariétale horizontale antérieure; p'.v., suture pariétale verticale; v.a., suture pariétale verticale accessoire, b, suture surnuméraire de la portion squameuse du temporal; F, os frontal; P,P',P”,P"", os pariétal; T,T', os temporal; O, os occipital; c.c., suture coronale; p.s., suture pariéto- squameuse ; /./., suture lambdoïdienne. Jusqu'aujourd'hui, nous croyons, on n'avait pas encore noté que des pariétaux divisés en deux porlions par une suture pariétale horizontale ou verticale. Au lieu que dans notre cas nous avons, dans un même pariétal, la suture pariélale verticale (p'. v'.), et la suture pariétale horizontale antérieure (p. a.) et encore la portion inférieure (v. à.) d’une suture pariétale verticale accessoire. Cette dernière suture, à son extrémité supérieure, s’unit avec la moitié de la suture pariétale horizontale antérieure, et à son extré- mité inférieure avec la moitié de la suture pariéto-squa- meuse (p.s.-p.s.), en se continuant après avec une autre (4) Voy. Quatrième PARTIE, Article V, p. 334. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 165 suture surnuméraire (4. 6.), qui divise la portion squa- meuse du temporal. — Ces sutures surnuméraires sont, comme les autres sutures du crâne, assez simples. — Cher- chons maintenant à interpréter leur direction. Selon ce que nous avons écrit ailleurs, le pariétal, nor- malement prend naissance de quatre centres d’ossification, et, dans des cas rares, d’un nombre plus grand de centres. Notre cas nous semble en effet un des plus rares. En exami- nant l’allure des sutures, si nous eussions seulement trouvé la suture p'.v'., nous l’aurions interprétée comme la limite entre le couple antérieur et postérieur des quatre centres d'ossification. Si nous eussions trouvé la seule suture p. a., nous n’aurions pas hésité à dire que c'était un cas d’auto- nomie partielle du couple supérieur et inférieur formée aux deux tiers antérieurs du pariétal. Trouvant les deux sutures (p'. v'. et p. a.) ensemble, nous aurions parléd’une triparti- tion du pariétal due à l’autonomie individuelle des deux centres antérieurs du pariétal et à l'autonomie des deux centres postérieurs mis en couple. — Maintenant la pré- sence de la suture o. 4. (que nous appelons verticale acces- soire) sans ôter aucune probabilité à la susdite interpréta- tion pour ce qui regarde l'autonomie du couple postérieur, nous fait nécessairement (Voy. Lois sur les sutures) (1) admettre deux centres d'ossification dans cette portion d'os (portion antérieure inférieure du pariétal) que nous avons vue avoir pour origine, dans la plupart des cas, un centre seul d’ossification. Nous pouvons donc déduire de tout cela que, dans ce cas, il s’est développé un centre d’'ossification de plus, centre qui a une position intermé- diaire entre le centre ptérique et le centre astérique. En dehors de quatre centres normaux du pariétal, on peut encore en trouver un autre situé dans la moitié supé- (1) La loi est ainsi formulée : PARMI DEUX CENTRES D'OSSIFICATION ADJACENTE ET SEULEMENT ICI, PEUT SE FORMER ET PERSISTER UNE SUTURE. Voy. la démons- tration dans: F. Frassetto, Su la legge che governa la genesi delle suture nel cranio, l. c. 166 F. FRASSETTO. rieure de cet os, entre le centre bregmatique et le centre lambdique au-dessus de celui qu’on vient d'examiner. C’est ainsi que la moitié supérieure du pariétal peut, elle aussi, avoir naissance, comme la moitié intérieure, dans des cas räres, de trois centres d’ossification. Nous disons cela, car nous avons vu dans quelques cas (Voy. p. 162) un segment de suture au devant de la suture pariétale verticale supé- rieure ; ce segment, étant aussi vertical, pourrait corres- pondre au prolongement de la suture pariéto-verticale accessoire (v. 4.) que nous avons décrit plus haut. — Nous citerons un autre exemple de cette suture dans le cours de cel article en décrivant les sulures surnuméraires dans un crâne d’Ours. — On peut aussi en trouver d’autres exemples rapportés par Magai. TN _ 2*cas(fig. 7').—Crâne de Cercopithecus mona, Schreb |Erx|, juv. (®) avec suture angu- laire lambdique et bregma- tique à équerre, n° A-1357 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne platicephalus d'individu jeune. Diamètre antéro-postérieur, 67 milli- mètres ; diamètre trans- versal, 52 millimètres ; hau- teur (basilo-bregmatique), 25 millimètres. On ne ai. | trouve rien de particulier D LH sains de Cercopithecus mona, dans les sutures, de ce su- pr autre pertétaie radoue ge Jét à part la persistance os onlate à er pannes de Je suture mélopique à “P’,P", os pariétal droits c.c., suture coro. 1 glabella et au nasion; ssl ne aa ve Le trou mentonnier es! ce A EE 1 situé à 3 millimètres au- dessus de la moitié de la symphyse de la mâchoire. A ” Le pariétal divisé est celui de droite, les sutures surnu- NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 167 méraires sont larges et profondes comme des sillons, tant à l’exocrâne qu’à l'endocrâne et ont l’aspect d'espaces sutu- raux. À 9 millimètres du lambda et à 21 millimètres du bregma, prend naissance sur la sagittale (s.s.) une suture (p.' v'.) qui se dirige en bas, avec une légère obliquité en avant, en traversant le pariétal pour 23 millimètres. A 11 millimètres du lambda, et sur la lambdoïdienne, prend naissance et se dirige horizontalement en avant vers la moitié de la branche coronale du même côté, une autre suture {p. 0.) qui traverse le pariétal sur presque toute sa largeur, en formant un angle dirigé en bas, au point où elle rencontre l'extrémité inférieure de la suture surnuméraire précé- dente (p' v'). Dans ce cas il s’agit de la présence de la suture pariétale verticale supérieure et de la suture pariétale hori- zontale, qui, en se croisant donnent lieu à la complète autonomie du centre d’ossification pariétal lambdique (P”) et a l'autonomie incomplète du centre d’ossification pariétal bregmatique (P”’). La suture pariétale horizontale, tandis que son extrémité antérieure, à l’exocrâne, n’est pas continue, l'est au contraire à l'endocrâne. Fontanelle pariétale avec osselet fontanellaire. — Nous parlerons de ces deux particularités, très rares, dans la Deuxième et la Troisième Partie de ce mémoire 3° cas(fig. 8';.— Crâne de Cercopithecus Callithricus,F.Cuv. [1s. Geoffr.|avec suture pariétale verticale typique, n°A-1348 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne d’adulte. Diamètre antéro-postérieur, 76 millimètres ; diamètre transversal, 52 millimètres; hauteur (basilo- bregmatique), 50 millimètres. Asymétrie pour plagio- céphalie de toute la moitié droite de l'occipital, fosses con- dyliennes absentes ; trou mentonnier situé à 9 millimètres de l’extrémité inférieure de la symphyse et à 23 millimètres de l'extrémité alvéolaire; osselets fontanellaires ptériques _ doubles. Le pariétal de droite est traversé par une suture pariétale verticale (p. v.) ouverte sur presque tout son par- cours de manière à ressembler à une fente avec les bords 168 F. FRASSETTO. arrondis. A la portion plus haute de la fente, il y a une superpo- sition du bord antérieur sur le postérieur, qui semble un cal osseux en formation. On pourrait penser, dans ce cas, à une fraclure, mais nous n'y avons trouvé aucune trace de lésion et la portion supérieure de la fente a tout l'aspect d’une suture normale dentelée. Fontanelle pariéto-squa- meuse. Dans ce crâne. on Fig. 8.— Crâne de Cercopithecus callithri- note aussi une particula- cus, F. Cuv. (Norma lateralis) (gr. nat.). rité très rare : elle touche — p.v., suture pariétale verticale: K, os frontal; P,P',os pariétal droit; P”, os ]a fontanelle pariétosqua- pariétal gauche; T, os temporal; c.c.c., Fri suture coronale; s.s., suture sagittale; MEUSE OÙ EPISQUAMEUSE L.L.,suture lambdoïdienne; f.ep., fontanelle ( ep.), que nous décrirons épisquameuse. 3 prochainement avec d’au- tres fontanelles secondaires dans la Deuxième Partie. 4° cAS (fig. 9, PI. IV). — Crâne de Cercopithecus cynosurus, Scop. [E. Geoff.|] (‘) avec suture pariétale verticale supé- rieure, n° ÀA-1466 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne d’individu jeune. Ce crâne est léger, avec un développement harmonique. Il présente les sutures sagitlale et lambdoïdienne ouvertes. Le trou mentonnier est moyen et situé à 1 millimètre plus bas que la moitié de la symphyse, la plaque quadrilatère du sphénoïde est trouée. Le pariétal divisé est celui de droite. Sur la sagittale (s.5.), à 11 millimètres du bregma et à 14 millimètres du lambda, prend naissance une suture (p. v.) qui le traverse vertica- lement en bas pour 6 millimètres. Outre cette suture surnuméraire du pariétal de droite, on en voit une autre à la _squame du temporal du même côté. (Voy. ArTicLe Ill, Gen. Cercopithecus, p. 189). 5° cas (fig. 10,PI. IV). —Crâne d’un Cercopithecus sephus, de du Gabon, avec suture pariétale verticale à gauche apparte- NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 169 nant à un individu jeune, n° 1880-309 du «Journal l’Anato- mie comparée du Muséum de Paris ». Diamètre antéro-posté- rieur, 60 millimètres ; diamètre transversal, 50 millimètres; hauteur (basilo-bregmatique), 41 millimètres. Les parois du crâne sont minces et encore partiellement recouvertes par des parties molles. Sutures simples ; persistance presque entière de la suture métopique. Le pariétal divisé est celui de gauche. À 18 millimètres du bregma et à 15 millimètres du lambda, sur la suture sagittale (s.s.), prend naissance une suture surnuméraire (p'. v'.) qui parcourt en ligne droite, sur 12 millimètres, le pariétal en se dirigeant exactement vers sa moitié. Cette suture surnuméraire est une suture pariétale verticale supé- rieure. 6° cas (fig. 11, PL. IV). — Crâne de Cercopithecus sephus, L. avecsuture pariétale verticale supérieure à droite et à gauche n° 1896-18 du « Journal du Laboratoire d’Anatomie com- parée de Paris ». Crâne d'individu jeune. Diamètre antéro- postérieur, 59 millimètres ; diamètre transversal, 51 milli- mètres ; hauteur (basilo-bregmatique), 38 millimètres. Les parois du crâne sont minces, la suture sagittale est ouverte, il y persiste la sphéno-basilaire qui, elle aussi, est ouverte. Dans le pariétal de droite à 11 millimètres du bregma et à 16 millimètres du lamdda, prend naissance sur la sagit- tale (s.s.) une suture {p. v.) qui parcourt verticalement le pariétal sur une longueur de 5 millimètres. Dans le pariétal. gauche, à 9 millimètres du bregma et à 12 millimètres du lambda, prend naissance sur la sagittale, au-devant de la précédente, une suture surnuméraire (p'. v'.) qui s’avance verticalement sur une longueur de 3 millimètres. On voit dans ce cas clairement qu’on a affaire avec des sutures pariétales verticales supérieures droite et gauche. 170 F. FRASSETTO. Gen. Macacus. 1° cas (fig. 13, PL V).— Crâne de Macacus sinicus, L. avec des traces de sutures pariétales verticales, n° 1424 des Gale- ries d'Anatomie comparée de Paris. Crâne d’adulte. Dia- mètre antéro-postérieur, 82 millimètres; diamètre transver- sal, 56 millimètres; hauteur (basilo-bregmatique), 46 milli- mètres. Les sutures sont toutes bien fermées. Par synostose avancée, ont déjà disparu : portion de la suture coronale, portion de la lambdoïdienne, toute la pariéto-squameuse de gauche.Le trou mentonnier moyen est situé presque à 3 milli- mètres au-dessus de la moitié de la symphyse; il ya un osselet surnuméraire situé entre le frontal, le squameux et la grande aile du sphénoïde. Cet osselet, qui est à gauche et soudé avec l’os squameux, pourrait être un rudiment de l'os intertemporal (Ranke) ou prétemporal (Giuffrida Ruggeri) (1). Du même côté, en dehors de tout cela, il v a encore le pro- cessus frontal de la squame du temporal. Sur le pariétal de droite, est manifeste, particulièrement à l’endocrâne, la trace de la suture pariétale verticale (p. v.) _ qui prend naissance sur la sagittale à 12 millimètres du lambda et traverse obliquement en bas et en avant tout le pariétal, elle va borner, postérieurement, le tiers antérieur de la suture pariéto-squameuse. À l’endocrâne, la suture surnuméraire est aussi visible ; sur la figure, elle est en avant de l’interne; supérieurement, elle est traversée par un cal osseux, sa direction est représentée par des pointillages. La suture pariétale verticale se prolonge évidemment en bas (v.s.) en séparant ainsi le processus frontal du temporal. Gen. Papio. 1° cas (fig. 14, PI. V). — Crâne de Mormon maimon, Desmar (Q) avec suture angulaire ptérique oblique. I fat (4) Voy. ARTicce III, Gen. Macacus, p. 190. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 171 partie du squelette portant le n° A-3900 des Galeries d’A- natomie comparée de Paris. Diamètre antéro-postérieur, 98 millimètres ; diamètre transversal, 67 millimètres ; hau- teur (basilo-bregmatique), 55 millimètres. On y trouve une légère asymétrie de l’occiput produite par une plus grande épaisseur de la crête occipitale du côté gauche. Entre les sutures, la sphéno-basilaire est ouverte, la métopique per- siste à la glabelle. Parmi les osselets surnuméraires, il a un fontanellaire bregmatique ainsi qu'un fontanellaire glabel- laire. Le procès sus-frontal de Ja squame temporale existe des deux côtés. Sur la face postérieure de l'occipital, les fosses condyliennes sont légèrement esquissées. Le trou mentonnier est situé à 2 millimètres à peu près au-dessus de la moitié de la hauteur de la symphyse, les os nasaux, très réduits, sont substitués en grande partie par les nn montantes du maxillaire. ; De l'extrémité du quart supérieur de la suture coronale de droite (c. c.), plus exactement à 11 millimètres du bregma, prend naissance une suture surnuméraire (a. b.), qui se dirige obliquement en bas et en arrière vers la moitié de la suture pariéto-squameuse (p. s.-p.s.)et s’y unit quelques mil- limètres en avant du point moyen. Le pariétal reste ainsi divisé antérieurement en une portion quadrangulaire petite, et postérieurement en une portion trapézoïde plus grande. La portion antérieure (a. b.c.c. p.s.), occupe un quart à peu près du pariétal; la portion postérieure (p. s. /. [. s.s.) en occupe les trois quarts restants. A l'extrémité supérieure de la suture surnuméraire, il v a un osselet surnuméraire tout renfermé entre les portions du pariétal et Le frontal, il y a une forme rectangulaire, il est long de 12 millimètres et large de 2 millimètres. C’est l’osse- let suturo-fontanellaire stéphanique, déplacé en haut à cause de la largeur du centre d’ossification antérieur-infé- rieur du pariétal, ou centre ptérique. L'autre osselet qui se trouve situé au-dessus de celui-ci est un osselet suttural sté- phano-bregmatique. 172 F. FRASSETTO. Le pariétal de gauche est lui aussi divisé de la même ma- nière que celui de droite, il a aussi un osselet sutural-fon- tanellaire-stéphanique de forme rectangulaire (10><12) renfermé dans la suture coronale. Il faut, d'autre part. noter que la suture surnuméraire n’est pas si évidente que celle du côté droit. Familia Cebidæ. Subfamilia Cebinæ. (Gen. Ateles. 1°" cas (fig. 15, P. V). —Crâne de Afeles hybridus, Is. Geoffr. avec suture pariétale verticale supérieure à droite et infé- rieure à gauche, n° A-1509 des Galeries d’Anatomie com- parée du Muséum de Paris. Crâne d’adulte : diamètre antéro-postérieur, 82 millimètres ; diamètre transversal, 56 millimètres ; hauteur (basilo-bregmatique), 56 milli- mètres. Le développement de tous les os est régulier, les sutures sont fermées. Sur le pariétal de droite, vers le milieu de la sagittale (s. s.) et plus exactement à 1 millimètre à peu près un peu en avant de ce point moven, part un vestige de sulure (p. v.), qui descend sur le pariétal de droite en le parcourant parallèlement à la suture coronale sur une distance de 13 millimètres. Ce vestige est visible aussi à l’intérieur du crâne. Dans le pariélal de gauche, il y aurait très proba- blement aussi à signaler la suture pariétale verticale infé- rieure qui se prolonge en bas jusqu'à rejoindre la base de l'apophyse zygomatique, si une fracture à l'angle astérique du même côté ne laissait un doute sur son existence. ë NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 179 Subfamilia Cebinæ. (Gen. Cebus. 1 cas (fig. 16, PL. V). — Crâne de Cebus fatuellus, L. [Apella Exrl] avec suture pariétale verticale supérieure, n° A-2 904 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne d’individu jeune avec les dernières molaires non encore développées. Les sutures sont entièrement fer- mées, l’occipital est cassé; le frontal surmonte les parié- taux, il y a la fontanelle lambdique avec son osselet fonta- nellaire. Le pariétal divisé est celui de gauche. La suture surnumé- raire (p'. v'.) prend naissance à la moitié de la sagittale (s. s.) et se dirige verticalement en bas sur un trajet de 3 milli- mètres sur la table externe de 5 millimètres sur la face interne du crâne. 2° cas (fig. 17, PI. V). — Crâne de Cebus fatuellus, L. | Apella Exrl] avec suture numéraire pariétale verticale supé- rieure : il fait partie d’un squelette distingué par le n°A-3 984 des Galeries d’'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne d’adulte : diamètre antéro-postérieur, 72 millimètres ; diamètre transversal, 54 millimètres; hauteur (basilo-breg- matique), 46 millimètres. Développement régulier et harmo- nique des os. Le pariétal divisé est celui de droite. De la suture sagit- tale (p. s.), à 7 millimètres en arrière de son point moyen, part une autre surnuméraire (p. ».) qui se dirige oblique- ment en bas et en avant en traversant le pariétal sur 23 mil- limètres de son étendue. Cette suture, comme les autres, est linéaire et harmonique. 3° cas (fig. 12, PI. V). — Crâne de Cebus (species?) avec sutures épiptériques-hypolambdiques. Collection de Gall. 1880-320 du Laboratoire d'Anatomie comparée de Paris. Crâne d'adulte. Diamètre antéro-postérieur, 72 millimètres ; dia- Gas de pariétaux div. 2 0 9 D CL A LE EP FAMILIA SIMIDÆ. BCE PEU FAMILIA CERCOPITHECIDÆ. 2 — —— FAMILTA CEBIDÆ. f< | | s | Has dt ; - . | Gen Sim re ET Gen: se 0. + +. « Gen. Semnopithecus. Gen. Cercopithecus. Subfamilia SEMNOPITHECINÆ. Ch Z | So = à | Gen. Macacus. BE, | £a) | 22) | « un E : | 5 SA Gen. Papio. | S. Mycerinx. G. Mycetes. | G. Ateles. Sub. CEBINÆ. 4 G. Cebus. Sub. Nvyc- x l TEPITHECINÆ. G. Callithrir. | NOMBRE des cas décrits. 9) > 9 RO —= © CO =1 © Or & © D & © D Æ& © D æ He 09 NO NOMBRE des cas par auteur. = 19 = © © © I © O7 x O9 NO — ODA N æ À 09 19 © & I OO Qt © NN À & © D = N = seLbRke EeNrr SO à ANNÉES. | AUTEURS. 1899 | Frassetto. 1900 —- — :| Hrdlicka. 1901 | Duckworth.! 1900 | Ranke. 1880 Broca. 1892 Welcker. 1901 Frassetto. 1892 Coraini. 1897 Maggi. 1900 Frassetto. LB 1P PRE ARA 1852 Gruber. 1897 Maggi. 1901 Frassetto. 1901 Hrdlicka. 1897 Maggi. 1900 Ranke. 1901 | Frassetto. 1900 Ranke. = | Frassetto. A ‘9 - INDIVIDUS. |S. Satyrus Linn. juv. (Orang Skalau 241 CPC …...... ......e e … 2 © ee oo... A. Troglodytes (?).... Chimpansé adolescent. GO (PIE EEE Re ? Semnopithecus, spec.( S. melalophus...... ” Cercopithecus, spec. (? griseo viridis...... ; patas SN st... PRE LÉ UE es es... es « © C'SepPRUS RTS M. SIDICUS 7 ARE P. hamadrÿas........ P. UTSINUS ER Mycetes seniculus. NE At. hybridus........…. C. fituellus ee C. {species 1) 00e C. personata.. ...... : les Primates. SUTURE PARIETALE PVR oo — _. HORIZONTALE VERTICALE ANGULAIRE | A — Æ. |Antérieure . | Postérieure. | Torace. Supérieure | Inférieure. | ambdique., Aslérique. | Plérique. |Bregmatique. a A TS | mm de | a ti the GÉÈR Dre 2 a) Baule 1.9 | 4 1 Lara ld g\d|g|d]gld|gld}]g ms | sm | cn ES et ms | mms | mt | comm | mme | mms | mms | onmmemses | jme | fnmmmmms | cum | comm » » » » » » » » » » » » » » » » » » D |Stéphanique h vpo- DU SN LE » » » » » » » » » » » » » » ) lambdnitique. » p. Sn 5 €) » » » » » » » » » » » » » » » DA [EX | » » » » » » » » » » » » » » » » DNIESC TE" » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » | Stéphani que épi- » » X| » » » » » » » » » » » » » » » » astérique. » » X| » » » » » » » » » » » » » » » » YU] 6" » » » » » » » » » » » » » » » » » » XX | » » » » » » » » » » » » » » » » UNE UN » » » » » » » » » » » » » » » » 1) | ME) » » » » » » » » » » » » » » » » [x?| » » » » » » » » » » » » » » » » » » [x?| » » » » » » » » » » » » » » » » » ne en sn EE» | » [pp Dy.k» Lt»: » Lip Fo D D | 1» pt ppp y Dytfotl HUM » » |2>< » » » » » » » » XX | » » » » » » » » » » » » » » » » D | PM LORIE" PS M ALSMATE -1 2 a a (1) A équerre. » [» |» |» |» |» |» | XX 4) stéphaniqu prolambdique. Cas pathologique, Sature pariétale verticale acces- soire. (1) Parabregmati que proastérique . ( À) Pariétale qua- dripartite. h. 1 ÿ ! D * y "2 À | | chez les Primates. GRsds pariétaux divisés SRE me ee EEE SUTURE PARIÊTALE SR ——_—_—_— re — NOMRE | NOMDRE HORIZONTALE VERTICALE PR ue des Cas} \ixins, || AUTEURS: INDIVIDUS. Re ee es lo CRE des cas ANNÈES® Î téricure.Postérieure. | il : a — — (EN Toraue: |An è MIMDOTALES\| Supérieure. intérieure. |Nambdi ; : << Fa ses | SE que.) Aslérique. |} Plérique, Bregmatique crits-|a . d 1 ER k : digld|g Jun \NAN AG |A GUN d gd gl | Ne ES En q © | — | — — |— = l—| — | — = y | — 1 1899 | Frassetton |S:SatyrusLinn.juy. (Orange) 26 | 2 0 A Om A EN ES TN ED EIRE AINIE OI PES ÿ 1 9 1900 on es. 99 ». »|X|X | » » » » » » » » » 5 » » » Stépha 2 2 “ Æ EL 60n NÉE ES ESS ES ES RSS ES à NON OMIS SUITE MAR brpo- l 3 ÿ Æ == Es .…, HAE ES ENS OS ESS ES ESS OI ER è » Ep lip dy |, que. 4 4 gr Ranke. 3 .. 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Du ny | | bn none, x à » D» sf .| «a & 3 | 1 1897 Maggi|Cpatas X LIRE ESS SSI 3|=5S 9 A 9 |.» |» » » » |XA| » » » » » R 5 & 4 2 «1 F: |G. ? ee Pichon » |» | » » | » À ie OR RUN DR NE ASE 5 ë — — C. campt S : DO RON REC OS ES EE DR ESS DIR ES A È Ë > : = = Ë phelli....., | 0 DIM ASS EAST ISSN SM SON ue à à (&hParabregmati=) als ce £ *|| » Du) » » » » X| x à ÿ ” que proastérique: TE 7 1 1900 |" Frassetto. |. ) » D» | IN) Sul, sl Gen. 8 à = = Cyr 1 PONT TES ES MESA SE ES Il = D}, Cercopithecus. n 5 E ] S: MycenNÆ G: Mycetes. 1 il 1900: Ranke. Mycetes seniculus........ =) =| G: Ateles. | il — | Frassetto: |At. hybridus........ OS Sub. CERINÆ:. : E = É { 1 1 — — C. fatuellus............ Ë) G. Cebus. 2 e 1901 = F \ = =, = g|Sub: Nyxc- AE l 4 4 — _ G. (species?)...... 4 TEPITHECINÆ. G. Callithrix.| 1 » » » C: personata 176 F. FRASSETTO. mètre transversal, 51 millimètres; hauteur (basilo-breg- matique), 47 millimètres. La suture sphéno-basilaire est fermée, les sutures squamo-condyliennes persistent par- tiellement, il y a un osselet surnuméraire fronto-jugal à droite, et un osselet égal, mais moins développé, à gauche. Dans le pariétal de droite, à 2 millimètres du lambda et à 26 millimètres de l’astérion, sur la branche lamb- doïdienne prend naissance un segment de suture (p. ».) qui se dirige en avant obliquement et en bas ; cette suture est longue de 16 millimètres. Dans le pariétal de gauche, à 7 millimètres du lambda et à 21 de l’astérion, prend naissance une autre suture surnu- méraire (p'. v'.) longue de 11 millimètres, qui se dirige obli- quement en bas et en avant. Subfamilia Nyctipithecinæ. Gen. Callithrix. 1 cas (fig. 18, PL. V). — Crâne de Callithrix personata, E. Geoffr. avec sutures pariétales verticales inférieures, n° À-2 820 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne d’adulte : diamètre antéro-postérieur, 55 mil- limètres ; diamètre transversal, 37 millimètres ; hauteur (basilo-bregmatique), 33 millimètres. Les sutures sont bien fermées. | Les deux pariétaux sont traversés symétriquement par deux sillons verticaux, qui prennent leur naissance à la ligne courbe temporale et vont jusqu'à la suture pariéto-squa- meuse en traversant le pariétal sur une étendue de 15 milli- mètres. Ces deux sillons n'ont pas l’aspect de sutures, mais pour leur position et leur longueur on pourrait, peut-être, les interpréter comme des traces de la suture pariétale infé- rieure (p. d.). NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 171 ORDO CARNIVORA Les cas de pariétaux divisés que nous avons pu, Jus- qu'aujourd'hui, connaître, appartiennent tous à des crânes d'Hommes et de Primates. Nous ne savons pas si l’on a décrit quelque cas de pariétal divisé dans les autres ordres des Mammifères, car nous n’en avons point trouvé décrits dans les auteurs, et Ranke, comme il résulte des lignes suivantes, n’en signale qu'un douteux : « Jahrhunderts bekannt und wissenschaftlich beschrieben ist, war bisher, soweit ich die Literatur kenne, werder bei Affen und speciell bei Anthro- poiden noch bei niederen Säugethieren etwas Aehnliches gefunden worden (1). » Aussi Schwalbe est de la même opinion que Ranke : « Bei Lemuren und den übrigen Säuge- thieren scheint bisher noch Kein Fall von Sutura parietalis beoachtet zu sein (2). » Avec toute probabilité, ce cas serait donc l'unique jusqu’à présent. Familia Ürsidæ. Subfamilia Ursinæ. Gen. Ursus. Cräne de « Ursus americanus, Pallas [Cuv.] }uvenis ». — Il fait partie du squelette signé par le n° A-3501. La longueur du crâne mesurée du point le plus saillant de l’occipital au point incisif est de 156 millimètres. Le diamètre transversal ou bipariétal est de 76 millimètres. Dans tout son ensemble, ce crâne est bien développé; les sutures sont fermées et la dernière molaire non encore complètement développée. (1) J. Ranke, Die überzähligen Hautknochen des menschlichen Schadeldachs (Abh. d. Il CI. d. k. Ak. d. Wiss., Bd XX, Abth. Il, S. 310. Munchen, 1900). (2) G. Schwalbe, Ueber accessorische Schädelknochen des Menschen und acces- sorische Schädelnähte (Naturwissenschaftlich-medicinischer Verein in Strass burg. 1. E. (Medicinische Section). Separatabdruck. aus der Wiener klinis- chen Wochenschrift, 1889, n° 50). ANN. SC. NAT. ZOOL. XVII, 12 178 F. FRASSETTO. Pariétal de droite. — Le pariétal de droite est divisé par une suture surnuméraire qui en partant de la moitié de la suture pariéto-squameuse va à la moitié de la suture coro- nale (fig. 19, a. #., PI. V) en séparant ainsi l'angle ptérique du pariétal. Sur cette portion séparée, on voit en outre la trace d’une autre suture surnuméraire (M. n.) qui la divise en deux parties triangulaires presque égales. À l'extrémité (b) de la première suture surnuméraire, on voit un osselet fontanel- laire stéphanique ; et un autre osselet fontanellaire épipté- rique est compris entre l'extrémité inférieure (n) de la seconde suture, et l'extrémité de la branche coronale. A 4 millimètres du lambda et à 35 millimètres du bregma, part une autre suture (fig. 20, PI. IV) qui après avoir un tant soit peu parcouru verticalement le pariétal, se dirige obli- quement vers la moitié du pariétal même, en s’y avançant pour 19 millimètres. Cette suture un peu ouverte dans tout son parcours à, à son extrémité supérieure, un petit vide borné par la sagiltate, dû, avec probabilité, à l'absence d un osselet surnuméraire qui l'occupait. Pariétal de gauche. — Le pariélal de gauche est aussi divisé en diverses parties et de manière bien irrégulière. Pour ce qui regarde la position et la direction des sutures surnuméraires qui le traversent, comme on les voit très clairement dans la figure 20 (PI. IV); nous croyons inutile d’en faire la description qui, d’ailleurs, serait un peu com- plexe. Il suffira de noter la présence de la suture y’. v'. a’. que nous appelons pariétale verticale accessoire, cette suture se trouve aussi, comme nous venons de le constater, chez les Singes (Voy. p. 162 et 166). SUR LES QUATRE CENTRES D'OSSIFICATION DE LOS PARIÉTAL (1) Les anatomistes qui se sont récemment occupés de l’ostéo- (4) Cf. là-dessus, F. Frassetto, Su la probabile presenza di 4 nuclei di ossificazione nel parielael dell'uomo e delle scimmie (1. c.). NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 179 genèse de l'os pariétal humain [Staurenghi (1) et Bianchi (2) ont admis deux centres d’ossification, un supérieur antérieur et l’autre inférieur postérieur. — Seulement Maggi a admis quatre centres d’ossification, après avoir vu dans des crânes de fœtus humains trois et même quatre centres d’ossification. Nous sommes arrivé à la même conclusion que M, le pro- fesseur Maggi en nous rapportant à l'allure des sutures sur- numéraires du pariétal et particulièrement à l'allure de la suture pariétale verticale. Ainsi, nous nous sommes demandé si les centres d'’ossification du pariétal sont au nombre de deux seulement, un supérieur et l’autre inférieur, comment alors expliquer la présence de la suture pariétale verticale qui partage chacune de ces deux moitiés, supérieure et infé- rieure, en une portion antérieure et en une portion posté- rieure ? Nous croyons répondre à cette proposition en sup- posant que, aussi bien dans la portion inférieure que dans la supérieure, il y avait deux centres d’ossification et en tout quatre; deux antérieurs et deux postérieurs, ou bien deux supérieurs et deux inférieurs. Et à présent un autre problème. Comment peut-on expliquer les cas assez fréquents cités par les auteurs de l'autonomie des quatre angles d’ossification du pariétal, sinon en admettant que chacune de ces parties se développe indépendamment, c'est-à-dire par un centre propre d’ossifi- cation? Comment peut-on expliquer les cas de pariétaux divisés en trois segments que nous avons trouvés, et même le cas d’un pariétal partagé en quatre parties que nous avons décrit chez un singe sinon en admettant quatre centres d’ossification ? Or, si la présence de la suture pariétale ver- ticale a peu de valeur pour la théorie des quatre centres (1) C. Staurenghi, Contribuzione alla osteogenesi dell’occipitale umano e dei mammiferi con una nota sullo sviluppo del frontale e del parietale dell'uomo (Comunicazione fatta alla Società Medico-Chirurgica di Pavia il 28 Maggio 1897, Pavia, 1899). (2\ S. Bianchi, Comunicazione sul modo di svilupparsi dell'osso parietale. Atti della Reale Accademia dei Fisiocritici in Siena, s. IV, v. 10, no 4 (Processi verbali Adunanza ordinaria del 29 Guigno 1898). 180 F. FRASSETTO. d’ossification, parce que cette présence, on peut l'expliquer, même en n’admettant que deux centres (Voy. le mémoire de Hrdlicka) ; comment doit-on expliquer les cas de pariétaux tripartis et quadripartis, si on veut admettre deux centres seulement ? BIBLIOGRAPHIE W. GRuBER, Ueber Ossicola Wormiana an Säugethirschädeln (Abhanñd, IL. Abbanlung a. d. menschl. u. vergleich Anat., p. #1 ; Quadrumana, p. 43; Bei Simia silenus, taf. 1, fig. 1. Saint-Pétersburg, 1852). Broca, Sur le tropomètre (Bull. Soc. Anthrop., 3° série, vol. VII, . 46). | D notes Fontanelle nello scheletro cefalico di alcuni mammiferi (Nota I, Rend. R. Ist. Lombardo, 2° serie, vol. XXIII, fasc. X. Milano, 1890). Her. WeLcker, Abnorme Schädelnähte bei Menschen und Anthropomorphen (Mit. Taf. Il, Festschr. z. 70 Geburtst R. Leuckart’s, 1892). Coraini, Osso parietale diviso in cranio umano e studio critico dell’anomalia (Bull. della R. Accad. Med. di Roma, Anno 20, vol. XV. Roma, 1894). L. Macci, Altri risultati di ricerche morfologiche intorno ad ossa craniali (Rend. Ist. Lomb., serie 2, vol. XXX, anno 1897. Milano.) F. Frasserro, Di un cranio di Simia Satyrus Limn. con rara sutura soprannu- meraria al parietale destro (Boll. dei Musei di Zoologia ed Anatomia com- parata della R. Università di Torino, vol. XIV, n° 344. Torino, 1899). L. Maccr, Note craniologiche [p. 27] (Estratto dal « Bollett. Scientifico », Anno 1897, n° 2, e Anno 1899, n° 2, 3 e k). F. FrasseTTo, Nuovo caso di parietale diviso in cranio di scimia (Rivista di Scienze Biologiche, ottobre 1899, fasc. 10. Como, 1899). ; J. Ranke, Die überzähligen hautknochen des menschlichen Schädeldachs (Abh. d. Il, CL d. K. Ak. d. Wiss., Bd XX, Abth. 2. München, 1900). F. FrasserTo, Di 41. parietali di Primati parzialmente divisi (Boll. Musei Zool. e Anat. Comp. di Torino, vol. XV, n° 376. Torino, 1900). A. Hrpzicka, À Bilateral Division of the Parietal Bone in a Chimpanzee with a Special Reference to the oblique sutures in the parietal (Bull. of the Ame- rican Museum of Natural History, vol. XIIL, art. 21, p. 281-295. New- York, 1900). L. H. Ducxworta, Communication d'un cas de suture surnuméraire angulaire bregmatique au côté gauche du crâne d'un jeune Chimpanzé (Journ. of Anatomie and Fisiology, vol. XXXIV. Communication de février. Lon- don, 1901). ARTICLE II SUR LES SUTURES SURNUMÉRAIRES DE L'OS FRONTAL Les recherches bibliographiques que nous avons faites en ce qui concerne les sutures surnuméraires de l'os frontal des Mammifères, ne nous ont fourni qu'un petit nombre de NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 181 cas ; ils sont dus à Albini [1|, à Hamy{[2}, à Schwalbe [3 à Maggi [4] et à Frassetto [5]. Bien que ces cas soient peu nombreux, et peu nombreux ceux que nous exposerons, nous avons pu nous faire une idée du parcours de ces sutures et ainsi nous les avons classifiées de la manière suivante : SUTURE ORTHOMÉTOPIQUE : droite (médiale, latérale); gauche (médiale, latérale) : Suture orthométopique (suture transversale metopica de Maggi, et bmetopica transversahis de Schwalbe). Nous appe- lons ainsi la suture qui traverse horizontalement tout le frontal toujours plus ou moins orthogonalement à la suture métopique ou bifrontale. Suture orthométopique droite, celle qui partage la moitié droite du frontal : a) médiale, un segment médial; b) /até- rale, un segment latéral. Suture orthométopique gauche, celle qui partage la moitié gauche du frontal : a) médiale, un segment médial ; b) /até- rale, un segment latéral. ORDO BIMANA Les cas de sutures surnuméraires signalés sur le frontal humain sont peu nombreux et on les doit à Albino, à Hamy et à Schwalbe. Albini décrit un frontal triparti [1], Hamy [2] un frontal divisé en quatre pièces, et Schwalbe [3], en s'occupant des fontanelles métopiques, figure des crânes de fœtus avec sutures orthométopiques médiaux et un crâne d'individu adulte avec vestiges des mêmes sutures. Voici les quelques cas que nous avons recueillis. 1° cas. — Crâne d'enfant de trois mois et vingt et un jours, du Muséum de Paris (Galerie d’Anthropologie, n° 128). Sur ce crâne persiste la fontanelle bregmatique et un large espace sutural remplaçant la suture sagittale. On constate aussi un osselet surnuméraire sur la suture sagittale. Vers la moitié de la suture métopique, prend naissance une suture surnuméraire qui se dirige vers le frontal droit en traver- 182 F. FRASSETTO. sant cet os de manière à former sur lui un arc de cercle pour l’espace de quelques millimètres. A la rencontre de cette suture surnuméraire avec la suture métopique, il n'y a aucun vestige de fontanelle métopique. Évidemment dans ce cas, il s'agit d’une suture orthométopique médiale droite. ORDO CARNIVORA Chez les Carnivores, nous ne connaissons qu'un seul cas de suture surnuméraire du frontal, et il a été décrit par Maggi [4] sur un crâne de chien de Malte {canis extrarius laispanicus Meliiæus Fitz), ceux que nous avons à signaler sont au nombre de quatre, ils appartiennent tous à la famille des Ours. Familia Ürsidæ. Subfamilia Ursinæ. Gen. Ursus. 1e cas (fig. 21, PI. VI). — Crâne d'un jeune Ursus (species ?) du Musée d'Anatomie comparée de Turin, n° 3957. Ce crâne vient de l’Equateur oriental (San-José), et a été envoyé à Turin par M. le D° Festa. Les sutures du crâne sont encore ouvertes, les sutures squamo-condyliennes persistent avec les fontanelles hypoastériques, lesquelles sont triangulaires et s'étendent jusqu’à l’astérion. Sur le frontal, on peut suivre les vestiges d'une suture surnuméraire (0.m.) qui va de l’apophyse sus-orbitaire du frontal droit à l’apophyse sus-orbitaire du frontal gauche. Chaque frontal est ainsi partagé en deux parties presque égales, une antérieure (/. a.), ou frontal antérieur et une postérieure (/. p.) ou frontal postérieur. 2° cas (fig. 22, PI. V). — Crâne d’Ours blanc nouveau-né du Musée d’Anatomie comparée de Turin n° 115. Ce crâne appartient à un individu de six semaines, la partie posté- rieure et le bas du crâne sont absents. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 183 Le frontal est partagé de la même manière que le cas pré- cédent ; l’allure des vestiges de la suture orthométopique (o. m.) est la même. 3° cas (fig. 23, PI. VII). — Crâne d'Ours blanc nouveau-né du Musée d’Anatomie comparée de Turin, n° 4923. Grâne d'Ours du cap Flighely (Voyage de la Stella Polare, 1901), donné par Son Altesse R. le Duc des Abruzzes. Dans ce crâne, il n'y a que la calotte encore incomplète, le nasal et le maxillaire supérieur. Les vestiges de la suture orthométopique (0. m.) sont comme dans le cas précédent. Sur ce crâne, on constate en plus un osselet fontanellaire bregmatique. 4° cas (fig. 24, PI. VI). — Crâne d’Ours blanc nouveau-né du Musée d'Anatomie comparée de Turin, n° 4924. Ce crâne vient du cap Flighely et a été importé par Son Altesse KR. le Duc des Abruzzes (Voyage de la Sfellu Polare, 1901). Dans ce crâne, il n’y a que la calotte et les os du nez. Les vestiges de la suture orthométopique (0. m.) sont comme dans les cas précédents. LA ORDO UNGULATA Les cas de sutures surnuméraires du frontal que nous connaissons chez les Ungulés sont au nombre de deux : le premier appartient à Maggi [4] (crâne de Sus scrofa); le second appartient à Frassetto [5] (crâne d'£quus caballus) (fig. 25, PI. VIT). À ces deux cas, nous en ajoutons deux autres. Familia Equidæ. Gen. Equus. 1°" cas (fig. 26, PI. VI). — Crâne d’Equus caballus, L. juv. du Musée d’'Anatomie comparée de Turin, n° 294. Ce crâne est monté avec les os séparés. Sur le frontal de droite, on voit la suture orthométopique médiale (0. #7.) qui sépare la por- 184 F. FRASSETTO. tion craniale de la portion faciale de cet os. La suture se dirige obliquement en bas et en arrière, mesure 8 milli- mètres, elle est visible aussi à l’endocrâne et sépare le frontal antérieur (/. &.) du frontal postérieur (/. p.). Sur le frontal de gauche, on constate une identique suture (o. m.) qui est dans la même condition et qui mesure 13 millimètres. Ces sutures qui partent sur la moitié du tiers supérieur du frontal ont la même disposition que celles que nous avons décrites et figurées dans un autre crâne de cheval {Voy. fig. 25, PI. VIN. Familia Bovidæ. Subfamilia Rupicaprinæ. Gen. Rupicapra. 1°" cas (fig. 27, PI. VI). — Crâne de ARupicapra tragus, Gray [Chamois] appartenant à un squelette du Musée d’Ana- tomie comparée de Turin, n° 5174. Ce crâne appartient à un individu de deux ans, mort au Jardin zoologique de M. le D° Festa, près de Turin (Moncalieri). A l'exception d'un peu d'atrophie à la corne gauche, on peut dire que ce crâne est normal. Sur le tiers inférieur de la suture métopique (». m.) prennent naissance deux sutures surnuméraires(o.m.,0'.m'.) qui se dirigent à droite et à gauche. Ces sutures traversent chaque moitié du frontal en direction presque horizontale et s'arrêtent aux trous sourciliers. Ainsi chacune des deux moitiés du frontal reste partagée en deux portions, une antérieure plus petite (frontal antérieur, /. a.) et l'autre pos- térieure plus grande (frontal postérieur, /. p.). Il est évident que, dans notre cas, il s’agit de la suture orthométopique médiale droite (0. m.) et de la suture orthométopique médiale gauche (0. m.). Dans la rencontre des sutures surnuméraires orthométopiques avec la suture métopique, NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 185 on constate une dépression qui est le vestige de la fonta- nelle métopique. ORDO RODENTIA Chez le Cavia cobaya et le Mus decumanus, Maggi a dé- crit quelques cas de sutures surnuméraires du frontal. Les cas que ‘nous avons pu réunir sont au nombre de 5 et ap- partiennent tous à des nouveau-nés de Mus decumanus (?). Ces crânes sont déposés au Musée d’Anatomie comparée de Turin et ils ont le n° 5113. L’allure des sutures ortho- métopiques est identique à celle décrite par Maggi. SUR LES QUATRE CENTRES D'OSSIFICATION DE LOS FRONTAL. « Plusieurs traités modernes d'ostéologie humaine conti- nuent à enseigner que le frontal se développe par deux points d'ossification symétriques qui se montrent vers la fin du deuxième mois de la vie intra-utérine, un peu au- dessus des arcades orbitaires et rayonnent à la fois vers l'écaille et vers la base (1). Cependant l’évolution de cette portion de la voûte cranienne n’est pas aussi simple que ces textes donneraient à croire. En effet, les ostéogénistes, depuis Serres jusqu à Rambaud et Renault, ont démontré que, à côté de ces points primitifs vus depuis longtemps par Fallope, apparaissent assez vite, vers le bas de l'os, d'autres points secondaires (F.T. Hamy). » M. le professeur Hamy fait observer justement que l’ostéogénie du frontal n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire. Mais en laissant de côté la question des préfrontaux et des post- frontaux, nous nous bornons à démontrer qu’il y a quatre centres d'ossification dans le frontal proprement dit et c'est dire qu’il y a dans chaque moitié du frontal, indépendam- . (4) Voy., par exemple, les éditions les plus récentes des livres classiques de Cruveilhier et de Sappey. Béclard, dans son célèbre mémoire sur l’Os- téose, n'avait aussi parlé que des deux points osseux du frontal. 186 F. FRASSETTO. ment des points secondaires, deux centres d’ossification. En 1899 (1), pour interpréter la présence de la fontanelle stéphanique, nous admettions qualre centres d'ossification dans l'os pariétal et quatre centres d’ossification dans le frontal. Nous avons essayé de démontrer celle de ces deux hypothèses, qui se rapporte au pariétal, dans un mémoire que nous avons publié l’année passée (2). Les faits que nous avons cités dans ce même mémoire à l’appui de cette pro- position servent à lui donner une plus grande validité. L'autre proposition, qui se rapporte au frontal a élé con- firmée par Maggi, presque contemporainement à notre publication sur la fontanelle stéphanique. Or, cette der- nière proposition, nous essaierons de la démontrer en peu de mots. Nous savons que entre deux centres d'’ossification et seulement dans ce cas peut se former et persister une suture (3). Or, comme sur chaque moitié du frontal humain nous avons trouvé des sutures qui le partagent en deux portions (suture orthométopique droite et gauche (cas rap- porté par Hamy), et comme on peut constater plusieurs cas de vestiges de sutures orthométopiques droite et gauche (Schwalbe-Frassetto), nous sommes autorisés à dire que les frontaux qui ont de pareilles sutures se développent par quatre centres au lieu de deux. De ces centres, les deux inférieurs, nous les appellerons centres glabellaires et les deux supérieurs, nous les nommerons centres bregmatiques. Nous croyons que dans les recherches ultérieures, on trouvera assez de sutures orthométopiques pour que nous soyons autorisés à conclure que le frontal humain propre- ment dit se développe par quatre centres d’ossification. De la même manière, on pourrait démontrer l’existence de quatre (1) F. Frassetto, Interpretazione meccanica di nuove fontanelle (fontanelle stefaniche) nel cranio dell'uomo e di alcuni altri mammiferi (con tavola). (Es- tratto della Rivista di Scienze Biologiche, n° 6-7, vol. II. Como, 1900). (2) F. Frassetto, Su la probabile presenza di quattro nuclei di ossificazione nel parirtale dell'uomo e delle scimmie (con #4 figure) (Abdruck aus den Verhandlungen der Anatomischen Gesellschaft. auf der vierzehnten Ver: zammlung in Pavia von 18-21 april 1900). (3) ..... Su lu legge che governa la genesi delle suture nel cranio (Ibidem). NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 187 centres sur le frontal des Carnivores, des Ungulés, des Ron- seurs et de tous les ordres de Mammifères, où ont été dé- crites ou pourront être décrites, des sutures orthométo- piques. Maggi a trouvé la suture orthométopique aussi chez les Oiseaux (Voy. Bibliographie. Nous avons constaté aussi des sutures qui peuvent être interprétées comme sutures orthométopiques latérales et comme sutures ou sillons séparant le centre d’ossification orbitaire externe du frontal ainsi que le prouvent les cas rap- portés par Staurenghi (1), par Virchow (2) et par M. le pro- fesseur Hamy. Avant d'abandonner ce sujet, il sera bon de rappeler que nous nous sommes occupés du frontal proprement dit, laissant de côté les points d’ossification secondaires de cet os. BIBLIOGRAPHIE B. S. Aeini, Icones ossium fwtus humani ac osteogeniæ brevis historia (Tab. IT, lig. 3, Leidæ Batavorum MDCCXXX VII). F.-T. Hamv, De l’ostéogénie du frontal chez l'Homme à propos d'une double anomalie d'ossification de cet os, observée chez un monstre notencéphale (Bull. du Mus. d’'Hist. nat., année 1900), n° #, page 194. Paris, 1900). G. ScHwaLsE, Ueber die Fontanella metopica (medio frontalis) und ihrer Bil- dungen (Separat abdruck aus der Zeitschrift für Morphologie und Anthro- pologie, Bd III, Heft 1, S. 93-129. Stuttgart, 1901). L. Macci, Fontanella metopica e frontali medii quadruplici nei vertebrati supe- riori (Estratto dei Rendiconti del R. Ist. Lomb. di Sc. e lett., serie 2, * vol. XXXII, Milano, 1899). Cf. aussi Ossicini metopici negli uccelli e nei mammiferi (Tbd.). F. Frasserro, Sui quattro centri di ossificasione del frontale, in un cranio di Equus Caballus juv. (Bollett. dei Musei di Zool. ed Anat. Comp. di To- rino, vol. XVI, n° 385. Torino, 1901). (1) C. Staurenghi, Dell’inesistenza di ossa pre e post-frontali nel cranio uimano e dei mammiferi (con tavola e figure. Milano, Enrico Reggioni, 1891). (2) Wirchow, Ueber den Schädel des jungen Gorilla (Monatsberichte der Kôünigh. Preussich. Akad. der Wissenschaften zu Berlin, 1880). 188 F. FRASSETTO. ARTICLE III SUR LES SUTURES SURNUMÉRAIRES DE L'ÉCAILLE | DU TEMPORAL ORDO BIMANA (1) Chez l'homme. on n'a rencontré que très rarement des sutures surnuméraires sur l’écaille du temporal et dans les séries de crânes que nous avons examinées, nous n'avons trouvé que le cas suivant : | 1® cas (fig. 9’). — Crâne de fœtus du Muséum de Paris, Fig. 9°. — Crâne de fœtus humain (Norma lateralis) (gr. nat.). — f., os frontal; P., os pariétal; O, os occipital; £.,/".,{"., os temporal; z'., os jugal; z., procès Zygomatique du temporal; m.s., os maxillaire supérieur; m.i., os maxillaire inférieur; +, suture surnuméraire de l’écaille du temporal; 0.0'., sillons. Galeries d’Anthropologie, n° 6179 (il y a écrit : Anomalies des malaires, T. H. Hamy). Crâne peniagonoïdes svanitus. (1) Cf. là-dessus, G. Romiti, Trattato di Anatomia dell'uomo, vol. 1°, Parte 12 Fas. 7° e 80, p. 258 (Fratelli, Vallardi, Milano, 1° edizione), et Ranke, Die überzähligen Hautknochen des menschlichen Schädeldachs {Abh. d. Il, CL. d. K. Ak. d. Wiss., Bd XX, Abth. p. 459. München, 1900). NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 189 Il y persiste les fontanelles ptériques, les astériques, les hypoastériques, la bregmatique, et des larges espaces sutu- raux pariéto-squameux. L’arc zygomatique droit et gauche manque presque entièrement. L'écaille du temporal de droite est sillonnée dans la por- tion moyenne par une suture surnuméraire verticale (+), et en avant el en arrière de cette suture, on peut voir les ves- tiges de deux fentes (0, '). De cette manière l’écaille droite reste partagée en trois parties (£., #"., €.) Sur le bord pariéto-temporal de l’écaille gauche, on constate un sillon vertical qui est peu profond. ORDO PRIMATES Chez les Singes, nous avons trouvé des sutures plus ou moins horizontales, parcourant la moitié antérieure de l’écaille du temporal et mettant en communication le bord ptérique de cet os avec un trou du temporal qui se trouvait même dans la moitié antérieure de cet os et qui était plus ou moins rapproché du ptérion (fig. 28-31). D’autres sutures plus rares étaient verticales ou obliques et partageaient l’écaille du temporal en une portion antérieure et en une portion postérieure. Familia Gercopithecidæ. Subfamilia Cercopithecinæ. Gen. Cercopithecus. 1° cas (fig. 6’). — Crâne de Cercopithecus calhthricus, F. Cuv. [Swmia sabea|, n° A-1341 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Ce crâne appartient à un individu adulte et nous l’avons déjà décrit à propos des sutures surnuméraires qu'il a sur le pariétal droit de manière à le partager en quatre parties (Voy. Article I”). L'écaille temporale droite est divisée en deux ptons (ET par une suture surnuméraire (a. b.). d 190 F. FRASSETTO. 2° cas. — Crâne de Cercopithecus cynosurus, Scop|E.Geoff | (Q), n° A-1466 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne d'individu jeune avec suture pariéto-verti- cale supérieure (Voy. Article I*, 4° cas de Cercopithèques). Sur l’écaille du temporal droit, et postérieurement à la suture pariélo-squameuse, prend naissance une suture surnumé- raire qui se dirige en bas et obliquement en avant vers le bord postérieur de l’apophyse jugal du temporal. Celte suture est large de 5 millimètres. 3° cas (fig. 10’). — Crâne de Cercopithecus (species ?) du Musée d'Anatomie comparée de Bologne (Voy. TRoIsiÈME fakes a. DUO IE = Fig. 10’. — Crâne de Cercopithecus (species ?) (gr. nat.). — s.p.v.t., suture pariétal- verticale totale; o.f.e.s., osselet fontanellaire épisquameux ; a.b., suture surnue méraire de l’écaille du temporal. | PARTIE, Article I V°: Osselets fontanellaires émisquameux). Au côté gauche, on constate une suture surnuméraire oblique (a.b.) qui partage en deux portions (une antérieure et l’autre postérieure) l’écaille de l'os temporal. Gen. Macacus. 1" cas (fig. 13, PI. V). — Crâne de Macacus sinicus, L., n° 1422 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 191 Paris. Crâne d’adulte avec vestiges de suture pariétale ver- ticale droite (Voy. Article I, Gen. Macacus). Sous l’écaille du temporal droit, on constate une suture surnuméraire (.s.), séparant en avant le procès frontal (T') du temporal (T). Est-ce qu'il s’agit ici de l’os intertemporal (Ranke) (1), que Giuffrida Ruggeri (2) appelle prétemporal? Il semble que non. Gen. Papio. 1° cas (fig. 4, PI. V). — Crâne de Mandrillus mormon, Desmar (9). Squelette n° A-3 910 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne avec sutures surnumé- raires pariétales et osselets surnuméraires (Voy. Article 1"). Sur l’écaille du temporal droit, on voit une suture surnumé- raire (&.s.) qui le partage en deux portions, une antérieure et l’autre postérieure presque égale. Cette suture prend nais- sance à la moitié de la suture pariéto-squameuse (ps. ps.), se dirige verticalement en bas en direction de l’apophyse jugale du temporal et mesure 13 millimètres. Sur l’écaille du temporal gauche, on voil une suture sur- numéraire identique à celle du côté droit et elle en diffère seulement parce que, dans le milieu de son parcours, elle est bifurquée. Moins rarement, on trouve des sutures qui parcourent l'écaille du temporal horizontalement. Cessutures sont ordi- nairement en rapport avec un trou qu'on constate dans l’écaille même du temporal et aboutissent à la suture pariéto-squameuse inférieurement. Sur un crâne du Laboratoire du Musée d’Anatomie com- parée de Paris, portant les n° 1881 et 1103, nous avons constaté la présence de ces deux types de sutures. Le pre- mier est sur l'écaille droite (fig. 28, PI. VIID) et le second sur (1) Ranke, loc. cil., p. 454. (2) Giuffrida Ruggeri, Ricerche morfologiche e craniometriche nella norma laterale e nella norma facciale (con 4 fig.) (Atti della Societàa Romana di Antropologia, vol. VII, fasc. Il, p. 179. Roma, 1901). 192 F. FRASSETTO. l’écaille gauche (fig. 29, PI. VIT). Une variation de cette der- nière suture horizontale se montre sur l'écaille gauche d’un Stentor seniculus (n° 1482 des Galeries d’Anatomie com- parée du Muséüm), sur l'écaille droite d'un A/ouata sent- culus, L. (n° 1495, ibid.) (fig. 30, PI. VIT), sur l’écaille gauche d’un autre sujet de même espèce Seniculus, L. lursinus] (n° 1489, ibid.) (fig. 31, PI. VIIL) et sur l’écaille droite d’un Ateles niger (n° 1573, 1id.) (fig. 32, PI. VIN). Des variations du premier type, c’est-à-dire de la suture verticale, se trouvent sur le crâne d’un Cercocebus æthops, L. (n° 1464 du Muséum) au temporal droit. ARTICLE IV SUR LES SUTURES SURNUMÉRAIRES DE L'OS NASAL On a aussi décrit sur les os du nez des sutures surnu- méraires, el les cas que nous avons pu recueillir à leur sujet dans la littérature anatomique ont été constatés chez l’homme et chez quelques mammifères domestiques. Les cas qui ont été décrits chez l’homme appartiennent à Schwe- gel [1}, Hyrtl [2], à Valenti [3], à Livini [4] et à Giuffrida Ruggeri [5] et les cas qui ont été décrits chez les mammi- fères domestiques, appartiennent à Zimmerl [6]. ORDO BIMANA 1°" cas (fig. 33, PL. VII). — Crâne de criminel (Canterani di Calabria) appartenant au Musée de Psychiatrie et d’Anthropo- logie criminelle de Turin, n° 268. Ce crâne dans son ensemble ne présente rien d’anormal. Les os du nez ont leurs bords inférieurs festonnés. Celui du côté droit est partagé en deux parties presque égales N, N', par un sillon, plutôt que par une suture, qui le traverse horizontalement. Celui du côté gauche présente aussi un sillon qui prend naissance à la NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 193 suture binasale au même niveau que le sillon du côté droit el se dirige, au contraire, transversalement vers l'orbite; du même côté, il se dirige en bas vers la moitié de son bord inférieur. Ainsi l'os du nez du côté gauche reste partagé en deux parties, l'une triangulaire plus petite (n) et l’autre plus grande (N). ORDO UNGULATA Familia Suidæ. Subfamilia Suinæ. Gen. Sus. 1° cas (fig. 34, PL. VIT). — Crâne de Sus scrofa, L. jeune, du Musée d'Anatomie comparée de Turin, n° 3579. Les os nasaux sont soudés entre eux médialement. Celui du côté gauche est partagé en deux moitiés (N, N,) par une suture surnuméraire (n. {.). La moitié supérieure est presque complètement confondue avec les os qui la limitent. Une autre particularité digne d'observation dans ce crâne, c’est que l’apophyse gauche de l'os intermaxillaire (1) est formée par deux centres d’ossification (a. 4.) qui sont encore visibles. CONSIDÉRATION Pour ce qui se rapporte au développement des os nasaux, nous admettons avec Albrecht (1), Valenti [3] et quelques autres auteurs, deux centres pour chacun des os nasaux. Et en plus nous ajouterons que quelquefois on peut aussi en avoir deux complémentaires qui se développent symé- triquement sur le bord inférieur des centres principaux (4) Voy. Ch. Debierre, Trattato elementare di Anatomia dell’uomo (Milano Fratelli, Vallardi). | ANN. SC. NAT. ZOOL. XVI, 13 194 F. FRASSETTO. inférieurs. Nous avons constaté ces deux centres complé- mentaires une seule fois sur un crâne de criminel du Musée de Psychiatrie et d’Anthropologie criminelle de Turin. Ce cas est identique à celui décrit et figuré par Valenti [3]. BIBLIOGR APHIE ScHWEGEL, Zeilschr. für rat. Med., 3t R. V., 283 u. XI, 290. Hyrrz, Oesterr. Zeitschrift für pratisch Heilkund, 1861, n° 49. G. Vacenni, Ossa soprannumerarie del naso (Monitore Zoologico Italiano, anno Il, n° 8. Firenze, 1891). 4. F. Livni, Varietà delle ossa nasali (con 3 fig.) (Monitore Zoologico Italiano, anno IX, n° 5. Firenze, 1898). D: Ve Grurrrina-RuGcErt, Osso nasale bipartito post- frontale e altri wormiani nello scheletro facciale (Monitore Zoologico Italiano, anno XII, n° 9. Firenze, 1901). 6. Ü. AimnL. Intorno ad un anomalia delle ossa nasali in alcune specie di animali domestici (con 3 fig.) (Monitore Zoologico Italiano, anno XII, n° 2. Firenze, 1901). UD ID æ ARTICLE V SUR LES SUTURES SURNUMÉRAIRES DE LOS JUGAL ORDO BIMANA La litiérature anatomique enregistre beaucoup de cas de malaires humains avec sutures surnuméraires. Nous pou- vons nous en faire une idée exacte des divisions que peut présenter cet os en parcourant les cas signalés par les auteurs et en particulier ceux que Mantiegka nous en a signalés l’année passée [18]. Nous nous dispenserons de faire toute l'histoire des malaires divisés, renvoyant pour plus de détails au mémoire de Mantiegka. 1° cas. — Crâne de femme adulte, n° 6518 (coll. Por- tal, n° 34). Crâne d'individu de trente-cinq ans, Sphenoides rotundus. Il ÿ persiste entièrement la suture métopique, NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 195 en partie la #ransversa squamaæ occipitis, et l'osselet fonta- nellaire ptérique antérieur ou proptérique. Puis il y a de nombreux osselets suturaux lambdoïdes et un osselet coro- nal gauche. Dans le malaire de droite, on note un vestige de suture surnuméraire horizontale typique. Le malaire de gauche est normal. 2° cas (fig. 35, PI. VIIT). — Crâne de fœtus à terme, n° 822,5. Forme : Pentagonoides acutus. I y persiste : la fontanelle bregmatique, l’obélique, l’astérique et l’épiasté- rique, et la suture /ransversa squamæ occipitis. I y a cinq osselets suturaux lambdoïdes à droite et cinq à gauche. Le malaire de droite est divisé et la suture surnuméraire (c. d.) prend naissance à la moitié de la suture infra-zygo- matique et se dirige obliquement en avant et en bas en s’articulant sur le quart postérieur de la suture maxillo- jugale. ORDO PRIMATES Les cas d’os jugal avec sutures surnuméraires, décrits chez les singes, sont bien rares (nous n’en avons pu réunir plus d’une demi-douzaine) ; tandis que les auteurs qui les ont indiqués sont nombreux. Pour l’histoire, nous avons à citer ces quelques auteurs qui en ont parlé diffusément, . ou, tout en n'en donnant qu'un aperçu, méritent, pour l'autorité de leur nom, d’être rappelés. « En 1837, Cuvier et Laurillard (16) écrivaient : Au bord inférieur du jugal, nous avons trouvé, sur deux sujets, un os particulier, allongé et aplati, étendu tout le long du bord infé- rieur du jugal et s’articulant en avant vers l'extrémité très saillante de l’apophyse malaire du maxillaire et en arrière avec l’apophyse zigomatique du temporal, laquelle se trouve présenter deux sutures : l’une verticale, avec le jugal; l’autre horizontale, avec le second jugal et faisant un angle presque droit avec la précédente. Dans les sujets où nous l’avons rencontré, la forme de ce nouvel os, ses connexions avec 196 F. FRASSETTO. les os voisins, sa proportion avec l'os malaire proprement dit étaient les mêmes, et comme nous avons trouvé dans certaines espèces de singes une subdivision parfaitement semblable, nous sommes portés à la considérer autrement que comme une disposition purement accidentelle. » En 1834, Brechet, en traitant des anomalies de l'os jugal, rapporte quatre cas de jugal divisé. De ces quatre cas, trois sont de malaire biparti (un de Stentor niger jun., un de Simia Sabea et le dernier de Sëmia Seniculus). Dans le qua- trième cas, il s’agit d’un cas de jugal triparti qui a été observé dans un fœtus de Simia Sabea. _ En 1893, M. Calori dit : « esservi bipartizione o duplicità in non pochi vertebrati, per esempio in parecchie scimmie ed in altri pochi mammiferi », et il n’ajoute aucun cas à ceux qu on connaît déjà. En 1899, M. Mantiegka expose des recherches sur les malaires divisés chez les Singes en ces termes : « Das [la bipartition de l'os malaire| sie auch bei den anthropoider Affen mit so selten vorkomnt beweist Flesch's fallt der einen Orangutang betrift, ein Schinpanzeskelet in Wiener Hofmu- seum, eine von Dr. Hrdicka (noch einer brieflichen Mittheï- lung) in der New-York Coll. f. Physic. and Surg. an einen Jungen Orangutangsckadel gemachte Beobachtung. » En conclusion, les cas de malaires divisés que nous avons pu recueillir dans la littérature sont au nombre de sept; de ceux-ci, quatre sont de Breschet, un de Flesch, un du Musée FL Vienne et un du Dr. Hrdlicka. Les cas que nous allons décrire sont au nombre de six. Familia Simidæ. Gen. Simia. 1° cas (fig. 36, PL VIII). — Crâne de Simua satyrus, L. [Orango], n° A-10670 des Galeries d’'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Ce crâne appartient à un sujet bien NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 197 vieux, car les crêtes sont très prononcées, les sutures ont toutes disparu et les dents sont usées. Le jugal divisé est celui de droite et la suture surnumé- raire (a. b.) qui le traverse horizontalement le sépare en deux moitiés presque égales, une supérieure et une infé- rieure (I et Il). Cette suture surnuméraire est dentelée et on peut la voir aussi sur la face interne de l'os. Familia Cercopithecidæ. Subfamilia Semnopithecinæ. Gen. Rhinopithecus. 1° cas (fig. 37-38, PI. VII). — Crâne de Rhinopithecus Rozxellanæ, À. M. Edw.[Semnopithecus Roxellanæ]|, n° A-1231, des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Ce crâne est d’un individu vieux avec des sutures bien soudées et en certains points synostosées. La sagittale a disparu entièrement. Le jugal de droite (fig. 38) est biparti par une suture horizontale (a. 4.) en une moitié supérieure (l), l’autre infé- rieure ([l). Le jugal de gauche (fig. 37) présente aussi une suture(a. b.) horizontale qui le divise en deux moitiés l’une inférieure (Il) et l’autre supérieure (|) presque égales. Subfamilia Cercopithecinæ. Gen. Cercopithecus. 1° cas. — Crâne de Cercopithecus callitrichus, Cu. n° A-1344 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Il appartient à un adulte. Les sutures sont en grande partie synostosées. Le jugal de gauche est divisé par une suture qui le tra- verse horizontalement dans son tiers inférieur. Elle prend naissance sur le quart inférieur de la suture maxillo-jugale 198 F. FRASSETTO. et va aboutir à l'extrémité supérieure de la suture infra- zZygomatique. Familia Cebidæ. Subfamilia Mycetinæ. Gen. Mycetes. 1°" cas (fig. 41-42, PI. VII). —-Crâne de Mycetes seniculus, L. [{Uiger], n° A-1496 (Brésil) des Galeries d’Anatomie com- parée du Muséum de Paris. Crâne de vieux sujet dont la base du crâne est incomplète. Le jugal de droite (fig. 41) est divisé par une suture hori- zontale (a. b.) qui passe au-dessous du trou jugal et divise l'os en deux moitiés presque égales, une supérieure et une inférieure (I et Il). Le jugal de gauche (fig. 40) est biparti de la même manière par une suture horizontale (a. 6.) dont on ne voit que les vestiges. Dans ce jugal, on trouve aussi un noyau complémentaire d’ossification (+) compris entre l'extrémité postérieure de la suture surnuméraire et l’extré- mité supérieure de la suture infrazygomatique. Ce centre est autonome et s’avance sur le bord postérieur de l'os. 2° cas(fig. 39-40, PI. VITT). — Crâne de Mycetes seniculus, L. [liger|, n° A-1492, des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne d’adulte. Le jugal de droite aussi bien que celui de gauche sont divisés en deux parties par une suture (a. d.) presque horizontale; avec la différence que dans le jugal de gauche (fig. 40) la suture (a. 4.) passe au-dessous du trou zygomatique, tandis que dans celui de droite (fig. 39) elle passe au milieu de cet orifice. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 199 Subfamilia CebinÆæ. (Gen. Cebus, 1°" cas (fig. 43, PI. VIII). — Crâne de Cebus fatuellus, L. [Apella], n° 2708. Sur ce crâne, persiste encore la fonta- nelle bregmatique. Le jugal divisé est celui de gauche et la suture surnumé- raire (6. c.) sépare l’apophyse jugale de cet os à sa base (4. c). CONCLUSIONS De la présence de sutures surnuméraires constatées sur l'os malaire par plusieurs anatomistes, nous conclurons, ainsi que l’a fait Portal dans quelques mots d’annota- tions ajoutés à l'anatomie de Lieutand (Anar. hist, etc. Paris, 1776-1777), que l’os malaire se développe par trois pointes d’ossification. {Voy. G. Romiti, Trattato di anato- mia, etc., p. 281). BIBLIOGRAPHIE ORDO BIMANA Pour avoir une bibliographie presque complète, voy. celle que nous a donnée M. Mantiegka en 1899 et la liste des travaux ci-dessous qui la com- plète- 4. 4841. GARBIGLIETTI, Brevi cenni intorno ad un antico cranio etrusco (con tavola) (Giornale delle Scienze Mediche di Torino Maggio, 1841). 2, 4865. Dusseau, Catalogue de la collection d'anatomie humaine comparée et pathologique de MM. Ger et W. Vrolik, Amsterdam, 1865, p. 41. 3. 4871. Nicozuccr, Giornale della R. Accademia di Medicina di Torino, n° 9. Torino, 1871 e Archivio per l’Antropologia di Firenze, 1871, Fasc. 3. Firenze, 1871. 4. 4874. DE Lorewzr, Caso di rara anomalia dell'osso malare (Giornale della R. Acc. di Medicina di Torino. S. III, vol. X, p. 66). 5. 4871. B. Davis, Anomalia dell’osso malare. Ibidem, p. 414. 6. 14873. R. Zora, Descrizione del Museo di Anatomia umana dell’Università di Pavia. Pavia, 1873, p. 49. 7. 1877. G. Amaori, Cinque casi di divisione anomala dell'osso zigomatico 200 8. 1880 9. 1883 10. 18383 11. 1888 12. 1892 13. 1896 14. 1897 15. 1900 10.148317. 17. 1844 F. FRASSETTO. nell'uomo (Lettera al Prof. Cesare Lombroso) (Estratto dal Giornale della R. Acc. di Medicina di Torino, anno XL, vol. I, n° 7, Torino, 4871) . C. Tarurri, Delle anomalie dell’osso malare (Memorie Acc. di Bolo- gna, S. IV, t. 1, p. 195. Bologna, 1880). . Romiri e Lac, Catalogo ragionato del Museo Anatomico della R. Università di Siena (Siena Tip. dell” Ancora, 1882). . P. ArBrEcuT, Sur le crâne remarquable d’une idiote de vingt et un ans. Bruxelles, 1883. . G. Romiri, Una osservazione di arco maxillo temporale infra-jugale e sopra la genesi della bipartizione del malare nell’uomo (Atti della Società Toscana di Scienze Naturali, vol. X, fasc. I. Pisa, 1888). . G. Zora. Sopra alcune suture cranio facciali. Nota 1° (Boll. Scienti- fico n°s 1, 2, 3, anno 1892. Pavia, 1892). . À. HaRRISON, Crania from the Mounds of the St. John's River Florida (from the Journal of the Acad. of Natural Sciences of Philadel- phia. New. Series, vol. X, n° 4. Philadelphia, 1896). . C. STAURENGHI, Contribuzione alla osteogenesi dell’occipitale umano e dei mammiferi con una nota sullo sviluppo del frontale e del par- tetale dell’'uomo (Comunicazione fatta alla Società Medico-Chi- rurgica di Pavia, 28 Maggio 1897. Pavia, 1899). . GiurFripa RuGGeri, Ricerche morfologiche e craniometriche nella norma laterale e nellu norma facciale (con 4 fig.) (Atti della So- cietà Romana di Antropologia, vol. VII, fase. IL, p. 179. Roma, 1901). ORDO PRIMATES Cuvier et LauriLcarp, Lecons d'anatomie comparée de G. Cuvier, 2e édition. Paris, 1837, t. 1, p. 381. . G. BrescuET, Recherches sur différentes pièces osseuses du squelette de l’homme ou des animaux vertébrés, 2° mémoire. De l’os maluire ou jugal (Ann. des Sciences naturelles, 3° série, t. 1, p. 25, 36. Paris, 1844). 18. 1899. H. Manriecka, Ueber das « Os malare bipartitum » (Anato- mischer Anzeiger, Bd XVI, n° 21 u. 22, p. 546-557. Jena, 1899). : DEUXIÈME PARTIE DES FONTANELLES SECONDAIRES ARTICLE PREMIER GÉNÉRALITÉS SUR LES FONTANELLES Entre les os plats qui concourrent à former la voûte du crâne, du fœtus ou du nouveau-né, et précisément dans les points où les angles de ces os devront plus tard venir en contact, persiste plus ou moins longtemps la membrane primitive, plus ou moins modifiée qui, n'ayant pas été en- vahie en ce point par l’ossification, forme des espaces mem- braneux appelés fontanelles. Chaque os, à cette époque, est une pièce à part, et ces di- verses pièces sont séparées entre elles non seulement aux angles par la présence des fontanelles, mais aussi entre leurs bords par des espaces membraneux, dits suturaux pour les distinguer des autres dits fontanellaires ; ces espaces finiront par se combler quand l’ossification sera complète et donne- ront lieu, dans le développement ultérieur du crâne, aux sutures. Il semble que les philosophes plus anciens furent tous d'accord à considérer les vaisseaux sanguins comme autant de ruisseaux qui sortaient du sommet du crâne (1); le nom de fontanelle qui à été conservé pour une partie du sommet du crâne chez les jeunes sujets là où existe la fontanelle bregmatique est dû, avec toute probabilité, à cette idée (1) Pouchet, La biologie aristotélique. Paris, 1885. 202 F. FRASSETTO, qu'ils s'étaient faite de la circulation (1). Comme on le voit donc, le terme de fontanelle, fondé sur une erreur, n’est pas bien approprié. Depuis Aristote, qui fut le premier à constater l'existence des fontanelles sur le crâne humain, en signalant la fonta- nelle bregmatique dans le nouveau-né, jusqu'à Maggi, le plus grand fontanellologue vivant, se sont écoulés presque vingt-trois siècles. Pendant tout ce temps les anatomistes, et particulièrement ceux de l’ancienneté s’occupèrent peu des fontanelles. L’attention sur elles ne fut attirée que seule- ment au xvu° siècle par Casserio et Tyssomius. Dans le xvin° siècle, Albinus s’en est occupé (1737). Dans le xrx° siècle, nous eûmes un grand réveil de la part de nombreux anatomistes : Malgaigne, Velpeau, Gerdy, Le Courtois, Barkow, Maggi, Staderini, etc. Au xx° siècle, la tâche des anatomistes est de compléter et de synthétiser. Voilà l’œuvre que nous allons envisager. Ces notes d'historique se rapportent à l’homme, car c’est dans l’homme qu’on a étudié le plus de fontanelles. Dans les Anthropoïdes, Denicker (2) parle de celles qu'il à observées dans le crâne de fœtus de gorille et de gibbon. Chez les animaux domestiques, Cornevin (3) fait observer erronément que les fontanelles n'existent que pendant la vieintra-utérine et qu’elles sont fermées au moment de la naissance. Dans tous les autres ordres de mammifères, ce fut Maggi qui apporta la plus large contribution à cette étude. Fontanelles principales et fontanelles secondaires. — On appelle /ontanelles principales celles qui se forment ordi- nairement pendant le développement du crâne, c’est-à-dire : la bregmatique, la lambdique ou occipitale, les latérales antérieures ou sphénoïdales, et les latérales postérieures ou (1) On peut trouver une autre explication du terme fontanelle de Rowriri, Trattato di Anat., etc., p. 803. (2) Denicker, Recherches anatomiques et embryologiques sur les singes an- thropoïdes (Arch. de Zool. exp., 2° série, t. ILL Paris, 1885). (3) Cornevin, Études sur les os wormiens des animaux domestiques Fur d'Anthropologie, RÉISÉME. Lt. [l, 1885): NOTES DE GRANIOLOGIE COMPARÉE. 203 de Casserio. On désigne sous le nom de /ontanelles secon- daires celles qui ne se forment seulement qu'accidentelle- ment et par cela même s'observent avec moins de fréquence. Les premières (les principales) sont bornées par les angles des principaux divers os, les secondes {les secondaires), au contraire, sont bornées par les angles des centres divers d’ossification qui appartiennent au même os, ou à deux ou plusieurs os. | Pozzi donne erronément le nom de fontanelles secon- daires aux espaces membraneux de forme et largeur très variables, qu'on rencontre dans les sutures pas encore for- mées du crâne des nouveau-nés et il y comprend les fon- lanelles naso-frontale ou glabellaire, la médio-frontale ou métopique, la sagittale ou obélique ou de Gerdy, et la cérébelleuse d'Hamy ou opistiaque. Outre ces fontanelles secondaires admises par Pozzi, on en asignaléd'autres, comme par exemple la fontanelle appelée pariéto-squamo-mastoi- dienne par Maggi, sus-mastoïdienne par Giuffrida Ruggeri, et proastérique par Frassetto, et l’interpariéto-sus-occipitale (Maggi) ou iniaque (Frassetto). Les nouvelles fontanelles secondaires dont nous nous occuperons sont : la fontanelle pariétale, l’épisquameuse, l’épiastérique, l’hypoastérique, la proptérique, la métaptérique, l’amphiopistiaque, la mé- topique, la tentoriale, la prostéphanique et la métastépha- nique. ARTICLE II NOUVELLES PROPOSITIONS SUR LA NOMENCLATURE DES FONTANELLES ET DES CENTRES D OSSIFICATION Par une règle générale de la nomenclature anatomique moderne, on se sert des termes médial et latéral, pour désigner la position des parties par rapport à la ligne moyenne du corps, et des termes céphalique et caudal pour désigner la position des parties qui viendraient à être anté- 204 F. FRASSETTO. rieures ou postérieures par rapport à un point choisi Le long de la ligne moyenne, si le corps était disposé horizonta- lement. En Anthropologie, nous connaïssons la manière de désigner certains points du crâne brièvement et clairement avec la terminologie que nous en a donnée M. Broca en 1875 (1). Les termes de 6regma, lambda, obélion, qui sont entrés aussi dans le domaine de la craniologie com- parée, sont des termes de cette nomenclature. | Or si on parcourt les travaux craniologiques modernes, on voit facilement que tous les craniologistes ne suivent pas la terminologie claire et simple de Broca et que bien souvent 1ls ont recours à des périphrases, qui nuisent à la clarté de ce que l'on veut définir et sont difficiles à prononcer ouà retenir. Il serait pourtant utile, aussi bien en anatomie humaine normale, qu'en anatomie comparée, de tenir compte de la terminologie anthropologique, et d'en faire un large usage, car cet usage est maintenant limité seu- lement aux points principaux du crâne. Nous avons cepen- dant dirigé nos recherches de craniologie comparée dans ce sens, et dans nos descriptions nous nous sommes servi de la terminologie anthropologique non seulement pour désigner les diverses régions du crâne, mais nous nous sommes servi aussi de la systématique anthropologique de Sergi pour l'étude des formes du crâne dans les mammifères en fai- sant, chaque fois, les modifications nécessaires. Après ces considérations, il n’est pas inutile de faire noter que pour ce qui se rapporte aux fontanelles il y a encore quel- ques points de nomenclature à définir. Nous savons qu'une même fontanelle est indiquée selon les divers auteurs de plusieurs manières : ou selon la méthode ancienne, avec le nom de l’auteur qui l’a notée la première fois ou l'a décrite; ou topographiquement selon la position qu’elle occupe ou anthropologiquement selon le point anthropolo- gique sur lequel elle est située. Nous avons vu, par exemple, (1) P. Broca, Nomenclature craniologique (Extrait des Bulletins de la Société d'Anthropologie de Paris) (séance du 20 mai 1875). NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 205 que la fontanelle astérique est appelée aussi fontanelle de Gerdy, par l’auteur qui l’a observée le premier, ou encore fontanelle latérale postérieure à cause de sa position aux côtes du crâne et dans la région postérieure. Mais, outre ces trois appellations, il y a encore d’autres termes employés pour nommer les fontanelles. Une se rapporte à la suture sur laquelle pose la fontanelle même (on dit, par exemple : fontanelle sagittale, celle que, anthropologiquement, on devrait appeler obélique), et l’autre prend son nom des os et des centres d’ossification qui bornent la fontanelle. Cette dernière méthode, qu’on peut appeler con/inale, est suivie par Maggi. Cet auteur, par exemple, appelle fontanelle pétro-exoccipito-sus-occipitale, celle que nous avons déjà appelée sous-astérique et que nous avons ensuite désignée plus brièvement sous le nom de hypoastérique. Bref, les méthodes actuellement employées dans les tra- vaux de craniologie pour nommer les fontanelles sont au nombre de cinq : 1° l’ancienne; 2° l’anthropologique ; 3° la suturale ; 4° la topographique; 5° la confinale. Il serait donc utile, pour l’élude des fontanelles, d’avoir présentes à la mé- moire toutes les dénominations qu’on a données aux diverses fontanelles ou bien avoir sous la main un petit dictionnaire permettant de ne pas confondre une fontanelle avec l’autre. Cette difficulté pourrait bien être évitée, ce nous semble, en adoptant la nomenclature anthropologique. On nous dira que toutes les fontanelles ne peuvent pas être nommées anthropologiquement, puisque le nombre des pointes an- thropologiques du crâne est plus petit que le nombre des fon- tanelles et qu'il serait donc impossible que toutes les fonta- nelles eussent la nomenclature anthropologique, si celle-ei est comme si elle n’existait pas pour quelque fontanelle. Et l’on pourra aussi nous faire observer que chez certains craniotes supérieurs, il y aurait une étérotopie de certains points craniologiques par rapport au crâne humain. Il en viendrait donc l'opportunité du choix de la terminologie confinale de M. le professeur Maggi qui serait de plus 206 F. FRASSETTO. orande application et plus exacte. Il nous semble, cepen- dant, plus avantageux d’insister sur l'adoption de la nomen- clature anthropologique et de se servir des termes connus autant que possible, et d'en créer de nouveaux du même genre que ceux qui existent. En se servant d’un seul point anthropologique, nous pouvons, en voulant, désigner quatre fontanelles auxquelles nous donnons le nom caractéristique d'astérique. Par exemple, nous appelons astérique la fon- tanelle qu'on connaît déjà sous ce nom depuis longtemps et que Maggi appellerait par sa terminologie pariéto-occipito- mastoïdienne, et nous appelons fontanelles épiastérique, hypoastérique et proastérique, celles que, avec la nomencla- ture confinale de Magg1, on appellerait fontanelles pariéto- interpariéto-sus-occipitale, pétro-exoccipito-sus-occipitale, et pariéto-squamo-mastoïdienne. Pour sa simplicité et sa clarté, nous adoptons la nomen- clature anthropologique avec l'appui des critères principaux suivants : a) Pour les fontaneiles connues, qui ont plusieurs noms, nous adoptons le nom anthropologique, et si elles n'ont point de dénomination anthropologique, nous la créons; b) Pour les fontanelles nouvelles, nous recourons, autant que possible, aux fontanelles et aux points anthropolo- giques connus. Dans l’un comme dans l’autre cas, nous nous servons toujours des préfixes grecs Lypo, épi, pro,méta, au lieu des préfixes latins sub, sup, ant, et post pour indiquer que certaines fontanelles se trouvent au-dessous, au-dessus, en avant ou en arrière de certains points anthropologiques ou de certaines fontanelles connues. Pour indiquer enfin que certaines fontanelles se trouvent d’un côté ou de l’autre, d’autres fontanelles connues, ou de points anthro- pologiques connus, nous nous servons du préfixe grec amplu. Mais à l'égard de ces propositions, on pourrait Jjus- tement nous faire observer qu'une terminologie irva- riable des fontanelles n’est pas possible avec la méthode NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 207 anthropologique, à moins qu'on ne connaisse déjà toutes les fontanelles, pour qu’il n'arrive pas que la dénomination donnée aujourd’hui à une fontanelle doive subir des modi- fications futures pour la découverte d’une fontanelle voi- sine, pour laquelle la même dénomination serait aussi convenable. A cet inconvénient, il nous semble pouvoir apporter en parlie remède, car, en nous appuyant sur une théorie des fontanelles, nous pouvons savoir non seulement la position de toutes les fontanelles possibles, mais aussi leur nombre qui en est déterminé comme nous la verrons ensuite. Le nombre de toutes les fontanelles possibles et des plus probables étant ainsi connu, il nous est facile de pou- voir les baptiser avec un critérium juste et d'éviter toute confusion (Voy. Arricce XIII : Conclusions générales sur les fontanelles). Mais, avant tout, nous croyons qu'il est utile de faire quelques remarques se rapportant à la dénomination des centres d’ossification des différents os. Nous désignerons les centres d’ossification par le nom des os auquels ils appartiennent et les distinguerons entre eux, anthropolo- giquement, en les rapportant aux points craniologiques. Pour plus de clarté, nous allons donner un exemple. Prenons l'os pariétal; dans cet os, qui possède quatre centres d’ossification (deux supérieurs et deux inférieurs, ou bien deux antérieurs et deux postérieurs), nous distinguerons le centre : partélal, bregmatique, ptérique, astérique et lamb- doide. L'application de cette nomenclature sera faite entiè- rement dans les pages suivantes : ARTICLE TI FONTANELLES HYPOASTÉRIQUES « La fontanelle astérique ou latérale postérieure, qui est limitée : en avant, par la portion mastoïdienne du tempo- ral; en arrière, par l’écaille occipitale; en haut, par la por- 208 F. FRASSETTO. tion angulaire postéro-inférieure du pariétal, en bas de l'occipital, peut rester partagée en deux autres fontanelles distinctes : une supérieure et une inférieure, par un bec osseux transversal provenant du sus occipital, ou de la por- tion mastoïdienne du temporal. Par une ossification ulté- rieure, ces deux fontanelles sont ordinairement envahies par les tissus osseux. C’est seulement dans certains cas exceptionnels qu'une d'elles peut persister, ou bien peut donner origine à un petit os surnuméraire qui serait un os fontanellaire. — La persistance de la fontanelle supé- rieure est connue sous le nom de fontanelle astérique, la persistance de la fontanelle inférieure, à notre connaissance, n’a pas même été signalée. Cette dernière formerait donc une nouvelle fontanelle que nous appellons sous-astérique, parce qu’elle se trouve au-dessous de la fontanelle asté- rique, ou bien mastoïdienne, parce qu'elle se trouve aussi en proximité du trou mastoïdien. | Nous avons signalé cette fontanelle dans des crânes humains, dans des crânes de Singes, et dans des crânes d’autres Mammifères [1]. Aussi, avec la conviction que ces fontanelles étaient nouvelles dans les crânes des Mammi- fères, nous avons achevé, en décembre 1899, la note préli- minaire que nous avons rapportée entièrement, et, aujour- d’hui, revenant sur ce sujet, tandis que nous pouvons reconfirmer la nouveauté de la fontanelle pour ce qui se rapporte au crâne humain et au crâne des autres Mammi- fères en général, nous ne parlerons pas des Ruminants, heureux de laisser à M. le professeur Magei l'honneur d’avoir décrit, le premier, la fontanelle sous-astérique dans le crâne de ces derniers, comme il résulte de la description? qu'il fit, en 1890, de deux fœtus de Pos taurus. Nous le citons 1c1 textuellement : | a) « Feto di Bos Taurus di 196 giorni (sei mesi e mezzo circa). | & « Fontanelle asteriche o laterali posteriori (fig. 24, d'd”, Tav. VI. Per lo sviluppo del mastoideo e dello squamoso e NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 209 specialmente di quest’ ultimo, che va a toccare il sovra occi- pitale, ciascuna di queste fontanelle viene divisa in una porzione anteriore (fig. 24, d', Tav. VI) e posteriore (fig. 24, d'', Tav. VI), tutte e due triangolari e piccole. « La porzione anteriore o vera fontanella asterica, asterica modificata (fig. 24, d'', Tav. VD è circoscritta dal parietale, dallo squamoso e dal mastoideo e dal sovraoccipitale. Il diametro della sua base à 8 millimetri, quello della sua altezza 3 millimetri. La porzione posteriore o fontanella aste- rica di formazione secondaria (fig. 24, d', Tav. VI) è data dal soyraoccipitale dall’esoccipitale e dal mastoideo. La sua base è di 6 millimetri e la sua altezza di 4 millimetri e mezzo. b) « Feto di Bos Taurus, di 224 giorni (Sette mesi e mezzo Circa). | | « Fontanelle asteriche o laterah posteriori (fig. 25, d' d', Tav. VIT). Esse presentano soltanto una piccola modificazione nella loro porzione anteriore o fontanella asterica modificata (fig. 25, d', Tav. VII), la quale consiste nella figura che da triangolare passd a quadrilunga, con un diametro, il verticale di 5 millimetri e l’altro l’antero-posteriore di 3 millimetri. | « La porzionep osteriore o fontanella asterica di formazione secondaria (fig. 25, d', Tav. VII) rimane ancora come nel cranio antecedente [2] (p. 21 à 24). _ Quelques mois après la publication de notre note prélimi- naire de 1899, nous avons reçu de M. le professeur Maggi, qui à toujours J’amabilité de nous faire don de ses travaux de craniologie, les notes de craniologie qui parurent en 1900 [3]. Dans une observation à la page 26 de ce travail, en parlant des petits os exoccipito-sus-occipitaux, il consacre quelques mots à une fontanelle qu'il appelle petro-esoccipito- sovraccipilale, qui correspond exactement à la fontanelle qui nous occupe. Dans la même année (1900), M. le D: Giuffrida Ruggeri [4], en traitant de la région astérique, rappelle la fontanelle ANN. SC. NAT, ZOOL. XVII, 14 210 F. FRASSETTO. sous-astérique et, dernièrement, c'est M. Buntaro Ada- chi [|] qui s'occupe de notre fontanelle dans des crânes de fœtus humains. Avant de passer à la description de la fontanelle, il n’est pas tout à fait inutile d'ajouter quelques mots sur les diffé- rentes dénominations qu'ont eu, successivement, nos fonta- nelles. En 1890, Maggi les appelle petro-esoccipito-sovraoccipt- tal [2]; en 1899, nous les appelions softo-asteriche [1] ; en 1900, M. Giuffrida Ruggeri (4) a modifié notre dénomination, et les à appelées subastériche, et, à présent, nous leur donnons la dénomination de Aypoastériques, substituant au préfixe latin sub le préfixe grec dx (sous) en suivant les critères envisagés dans l'article précédent. Origine, position, forme et dimensions des fontanelles hypo- astériques. — L'origine de ces fontanelles est la même que celle des autres fontanelles connues. Même ici on trouve une incomplète ossification causée par un retard ou bien un arrêt de développement des os du crâne dans le point dans lequel se forme la fontanelle. Dans notre cas, l’incom- plète ossification se manifeste à l’extrémité latérale de la synchondrose squamo-condylienne de Zaayer, de manière qu’elle nous semble comme bifurquée sur le bord postérieur de la portion mastoïdienne du temporal. La position de ces fontanelles dépend de la position du point dans lequel l'extrémité latérale de la suture exoccipito- sus-occipitale (s. squamo-condylienne de Zaayer), s'articule avec la suture occipito-mastoïdienne. Ce point, ordinai- rement, se trouve dans le liers médian de cette dernière suture, et exceptionnellement peut se trouver dans le tiers supérieur (fig. 11’), et même rarement, peut s’observer dans l’astérion (1). Ces positions différentes dépendent de l’acti- vité ostéogénétique des centres d'ossification qui limitent la suture exoccipito-sus-occipitale et dont le supérieur (4) On peut constater ce cas sur le côté gauche du crâne de Gorilia Gina, n° A-513 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 241 appartient au sus-occipital, et l’inférieur à l’exoccipital. La forme de ces fontanelles est ordinairement triangulaire avec la base correspondante à la suture occipito-mastoi- dienne et un des angles en direction du trou occipital. Les figures 44, 45 (PI. IX), 50 (PI. X) nous donnent des exemples de cette forme. On peutmême fréquemment trouver des formes en étoile comme dans la figure 46 (PI. IX), des formes quadrangulaires, comme 6.c. dans la figure 57 (PI. X), des formes pig. 11. —Crâne de Gorilta- circulaires, comme dans la figure 53 PE ee mat) pe (PI. X) (côté droit), des formes rhom- os pariétal; m., portion à mastoïdienne de l'os tem- boïdales, comme dans la figure 55 boral: s.0., sus-occipital ; (PL. IX), et encore d’autres formes et sl D ER Lare vu toujours en dépendance de l'hétéro- chronie dans le développement des trois centres d'ossification qui bornent la fontanelle et qui sont le sus-occipital en haut, l’exoccipital en bas, le mastoïdien en avant. Les dimensions de ces fontanelles dépendent aussi des conditions de développement des susdits trois centres d’ossi- fication. Chez l'homme, nous avons trouvé pour la base mesurée le long de la suture occipito-mastoïdienne le maxi- mum de 57 millimètres, et pour la hauteur, le maximum de 50 millimètres. ORDO BIMANA Dans cet ordre de mammifères, nous avons constaté la présence de fontanelles hypoastériques dans des crânes de fœtus de différents âges. La désignation et le nombre (146) de ces crânes sont enregistrés dans le tableau suivant : Paris. — Muséum, Galeries d’Anatomie comparée : 13 crânes de fœtus de différents âges; — Galeries d’An- thropologie; 92 crânes distribués comme il suit : 37 de fœtus à terme de nouveau-nés; 13 de fœtus de trois mois 212 F. FRASSETTO. à un an, 9 de fœtus de différents âges, 6 de fœtus à terme et d'embryon, 13 de fœtus à terme et d'embryon ; 14 de fœtus des différents âges et appartenant à des squelettes. Paris. — Musée de Broca : 24 crânes de fœtus de diffé- rents âges. Turin. — Musée de Psychiatrie et d’Anthropologie crimi- nelle : 4 crânes dont un de fœtus à terme ; — Musée d’Ana- tomie comparée : 3 crânes de fœtus. 1°" cas (fig. 44, PL. IX). — Crâne de fœtus à terme du Musée de Psychiatrie et d'Anthropologie criminelle de Turin. Sphenoides latus. Persistance de la fontanelle bregmatique et vestige de la suture #ransversa squamaæ occipitis. Les fonta- nelles astériques (/. a.) et hypoastériques (/f. ky.) sont bila- térales et séparées entre elles par un bec osseux qui vient du sus-occipital (5. 0.). Au côté gauche, l’ossification de la région astérique est plus avancée et pour cela la séparation des deux fontanelles dans ce côté est plus évidente que celle du côté droit. La position et la forme de ces fontanelles sont typiques parce qu'elles se trouvent dans le tiers médian de la suture occipito-mastoïdienne, et parce qu'elles ont la forme triangulaire. Les dimensions sont : à droite, 8 milli- mètres de base et 6 millimètres de hauteur; à gauche, 17 millimètres de base et 6 millimètres de hauteur. 2° cas. — Crâne de fœtus, n° 4263 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Crâne incomplet avec os en partie désarticulés. | | Les fontanelles hypoastériques ont la même disposition que dans le cas précédent. _ 3° cas (fig. 45-46, PI. IX). — Crâne de. fœtus à terme, n° À, C-1417 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Ellipsoides. Persistance de la fontanelle opistiaque ou fontanelle cérébelleuse (Hamy). Au côté gauche, il y a un os fontanellaire soudé en partie avec le pariétal et l’écaille du temporal et un grand os épiptérique sus-squameux en rapport avec la moitié antérieure de la suture pariéto-squa- meuse. — Au côté gauche (fig. 43), la fontanelle hypoasté- NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 212 rique (f. ky.) est très nettement séparée de la fontanelle astérique (/. a.). Elle se trouve presque à la moitié de la suture occipito-mastoïdienne avec une forme en étoile, qu'on peut réduire à la forme triangulaire typique avec 6 milli- mètres de base, mesurée sur la suture occipito-mastoïdienne, et 5 millimètres de hauteur. Au côté droit (fig. 46), existent les deux fontanelles sus- dites, mais l’espace qui les sépare est petit, parce que l’ossification de la région astérique de ce côté a été plus lente. La position de la fontanelle hypoastérique droite est typique, la forme est en étoile comme celle du côté gauche, et en la réduisant à la forme triangulaire fondamentale, elle mesurerail 15°°,5 de base et 19°°,5 de hauteur. 4° cas (fig. 47, PI. IX). — Crâne de fœtus à terme, n° 829 des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. Persis- tance de la fontanelle épiastérique (/. e.) bien définie. Dans le tiers supérieur de chaque branche de la suture lambdoi- dienne se trouvent trois osselets suturaux. Dans la moitié de la branche gauche, on trouve un autre osselet et on voit la fontanelle astérique (/. a.) et la fontanelle hypoastérique (f. ky.) qui ne sont pas encore séparées entre elles, parce que les becs osseux qui proviennent, un du sus-occipital, l’autre de la portion mastoïdienne du temporal, ne sont pas encore assez développés pour se réunir. 5° cas. — Crâne de fœtus, n° 6179 des Galeries d’An- thropologie du Muséum de Paris. Pentagonoides. Persistent les espaces suturaux pariéto-squameux assez larges, et les fontanelles ptériques. Dans l’écaille du temporal droit, on voit trois vestiges des sutures, une médiane, une antérieure et une postérieure; ces deux derniers sont obliques et convergentes vers le trou auditif. Dans la portion médiane, sur le bord pariétal du temporal, on voit une enchancrure profonde de quelques millimètres. Dans ce crâne, il est très intéressant de signaler l'absence du pont zygomatique (Voy. QuATRIÈME PARTIE, Article [”) à gauche et à droite. Dans la région astérique droite, on voit les fontanelles 1 PIS | F. FRASSETTO. astériques et hypoastériques presque comme dans le cas précédent. | 6° cas (fig. 48, PL. IX). — Crâne de fœtus, n° 822 des Gales ries d’ Anthrepalosie du Muséum de Paris. — Persistent les fontanelles, ptériques, bregmatiques, astériques et épiasté- riques. Il y a aussi des vestiges des sutures pariétales verti- cales inférieures, et pariétales horizontales postérieures, de la suture sphéno-basilaire, de la squamo-condylienne et de la transversa squamæ occipitis. — Du côté droit, on voit la fontanelle hypoastérique (/. hy.) séparée de la fontanelle astérique (/. a.) par un petit os sutural occipito-mastoïde (o.s.0.m.).. Dans la fontanelle hypoastérique, on voit un petit os fontanellaire. La position de la fontanelle hypo- astérique est typique et aussi la forme. Les dimensions de cette fontanelle sont : 10°°,5 de base et 6 millimètres de hauteur. 7° cas (fig. 49, PI. X). — Crâne de fœtus, n° A, C-1156 des Galeries d’'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Pentagonoides. Persistance de la suture éranversa squamaæ occipitis. Dans la région astérique gauche, on voit la fonta- nelle hypoastérique (f. Ly.) séparée par un trait de 2 milli- mètres de la fontanelle astérique (/. a.). On voit aussi qu’elle est associée à la suture squamo-condylienne {s. c.). La posi- tion de cette fontanelle est typique et la forme est irrégu- lière avec une longueur de 13 millimètres et une me . de 5 millimètres. 8° cas (fig. 50, PI. X). — Crâne de ue à terme, n° 3523 des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. — Pen- tagonoides. Persistent en partie la suture interpariétale médiane, la suture fransversa squamæ occipitis et la suture surnuméraire (*) qui partage l'angle astérique du pariétal (p.) On constate aussi la permanence des fontanelles bregma- tique et ptérique. Dans la région astérique droite, on voit la fontanelle hypoastérique (/. y.) séparée de la fontanelle astérique (/. a.) par un trait de 4 millimètres. Cette fontanelle hypoastérique NOTES DE*CRANIOLOGIE COMPARÉE. 415 qui est associée à la suture squamo-condylienne (s. c.), a trois osselets fontanellaires, et une position et une forme typi- ques. Sa base est de 12 millimètres, sa hauteur est de 11 millimètres. ORDO PRIMATES Familia Simidæ. Dans cette famille, nous avons trouvé un seul cas de fon- tanelle hypoastérique, mais la fréquence des osselets fon- tanellaires hypoastériques que nous avons constatée (Voy. Troisième parte) dans les individus des autres genres, font admettre la présence des fontanelles correspondantes dans toute la famille. Gen. Hylobates. 1° cas (fig. 51, PI. IX). — Crâne de Hylobates syndac- tylus, Desmar [Gibbon syndactylus|, n° A-565 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Dans ce crâne, on voitun peu de plagiocéphalie occipitale droite, un osselet fontanellaire astérique (0. /. a.), el un osselet sutural lambdoïdien (o. s. /.) au côté gauche, un osselet stépha- nique squameux au côté droit et la permanence partiale de la suture squamo-condylienne et la permanence de la suture métopique au nasion. La fontanelle hypoastérique (/. Ay.) persiste seulement au : côté gauche, elle est oblongue, bien distincte et mesure 7 millimètres de longueur et 2 millimètres de largeur. Familia Gercopithecidæ. (ren. Cercopithecus. 1°", 2° et 3° cas. — Crâne de Cercopithecus patas, Schreb [Rerellanus|, n° A-1458 des Galeries d'Anatomie comparée 216 + F. FRASSETTO. du Muséum de Paris. Dans ce crâne, on voit une plagio- céphalie occipitale très marquée au côté gauche, la per- manence de la suture métopique au nasion, et la permanence de la suture squamo-condylienne dans la région sous- astérique gauche. La fontanelle hypoastérique existe du côté gauche et a une forme typique, avec son grand axe disposé vertica- lement. Dans le crâne des deux autres Cercopithèques, un C. Nictitans, L., n° A-1631 des mêmes Galeries et l’autre C. Talofus, n° A-1359 des mêmes galeries, on peut con- stater la présence de fontanelles hypoastériques d’un côté et de l’autre. | Gen. Macacus. 1 cas (fig. 52, PI. X). — Crâne de Macacus (species ?), n° A-1428 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Ce crâne, qui appartient à un individu jeune, montre la persistance totale de la suture métopique. Quant aux fontanelles, on voit la fontanelle astérique et la fon- tanelle hypoastérique réunies de manière à former une grande fontanelle quadrangulaire, occupant toute la région astérique (/f. a. hy.). Ces fontanelles sont bilatérales. Celle du côté droit mesure 3*°,5 de longueur et 2 millimètres de largeur, celle du côté gauche mesure 5 millimètres de longueur et 3 millimètres de largeur. | 9° cas. — Crâne de Macacus nemestrinus, L., n° 1803 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Crâne d’individu jeune. Les sutures sont soudées, excepté la suture sphéno- basilaire. On voit le processus frontal de l’écaille du tem- poral et la perforation du dos de la selle turque. Les fontanelles hypoastériques sont bilatérales. 3° cas. — Crâne de Macacus nemestrinus, L., squelette n° 4584 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Crâne appartenant à un individu jeune. Les sutures sont fermées, excepté Ja suture sphéno-basilaire. Il y a persistance de la suture métopique à la glabelle, ainsi que la persistance de NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 217 la suture squamo-condylienne au côté droit pour 3 milli- mètres et au côté gauche pour 5 millimètres. On constate aussi la présence d’un osselet fontanellaire glabellaire typique, et des érosions aux os, peut-être dues au rachitisme. Les fontanelles hypoastériques sont typiques par leur position, elles se trouvent dans la moitié de la suture occi- pito-mastoïdienne; leur forme est triangulaire et elles ont 3 millimètres de base et 2 millimètres de hauteur. 4° cas. — Crâne de Macacus (species?), n° A-1419 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Ce cas est presque identique à celui que nous avons décrit précé- demment : il en diffère seulement par son âge qui est moins avancé. Gen. C'ynocephalus. 1% cas ffig. 53, PL X). — Crâne de Cynocephalus sphynx, E. Geoffr., n° A-1452 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne d’un jeune individu avec persistance de la suture squamo-condylienne et pré- sence du processus frontal du temporal. Les fontanelles hypoastériques sont typiques et ont une forme orbiculaire. Celle du côté droit mesure 2"",5 de base et 3 millimètres de hauteur et celle du côté gauche mesure 3*°,5 de base et 3 millimètres de hauteur. 2° cas. — Crâne de Cynocephalus sphynx, E. Geoffr., n° A-1451 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Ce crâne appartient à un jeune individu. Les fontanelles hypoastériques sont bilatérales. Familia Cebidæ. Subfamilia Cebinæ. Gen. Cebus. 1°" cas (fig. 54, PL. X). — Crâne de Cebus fatuellus, L., n° 3459 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Crâne 218 F. FRASSETTO. d'un jeune individu avec les sutures ouvertes, compris la sphéno-basilaire et la squamo-condylienne. Une parti- cularité très rare dans ce crâne, c’est la persistance de la suture transversa squamæ occipiis, avec l’osselet fon- tanellaire épiastérique (0. /. e.) (Voy. QUuATRIÈME PARTIE, Osseleis fontanellaires épiastériques). Les fontanelles hypo- astériques sont situés à 3 millimètres en haut de la moitié de la suture occipito-mastoïdienne. Elles ont une forme irrégulière qu'on peut réduire, pour la mensuration, à la forme triangulaire. Celle du côté droit mesure 6 milli- mètres de base et 5 millimètres de hauteur; celle du côté gauche mesure 7 millimètres de base et 5"°,5 de hauteur. | 2° cas. — Crâne de Cebus fatuellus, L., n° 3821 du Musée d’A- natomie comparée de Turin. Crâne d'un jeune individu avec les sutures ouvertes. Les fontanelles hypoastériques sont typiques et ressemblent parfaitement à celles du cas précé- dent : celle du côté droit, qui a encore son tissu chondrique, mesure 4 millimètres de base et 3 millimètres de hauteur; celle du côté gauche mesure 5 millimètres de base et 4 millimètres de hauteur. 3° cas. — Crâne de Cebus fatuellus, L., n°3455 du Musée d'Anatomie comparée de Turin. Crâne d’un jeune individu avec les sutures ouvertes. La suture sphéno-basilaire persiste totalement, tandis que la squamo-condylienne persiste seu- lement sur 2 millimètres vers les fontanelles hypoasté- riques. Les dimensions de ces fontanelles sont : pour celle du côté droit, quiest triangulaire, de 5 millimètres de base el 3 millimètres de hauteur et pour celle du côté gauche qui est elliptique, 4 millimètres et 2 millimètres pour les deux diamètres. 4° cas. — Crâne de Cebus fatuellus, L., n° 4523 du Musée d'Anatomie comparée de Turin. Crâne d’individu jeune avec les sutures ouvertes et avec la persistance de la suture sphéno-basilaire. La fontanelle droite est de forme elliptique, elle a 2 et 3 millimètres de diamètre ; celle du côté gauche, NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 219 qui est quadrangulaire, mesure 4 millimètres de longueur et 1°",5 de largeur. 5° cas. — Crâne de Cebus fatuellus, L. [Appella|, n° 4639 du Musée d'Anatomie comparée de Turin. Crâne d’un individu rachitique adulte. Les sutures coronale sagittale, partéto- squameuses et sphéno-basilaire sont synostosées et très simples ; les sutures lambdoïde et occipito-mastoïdes sont ouvertes, la suture squamo-condylienne persiste au côté droit sur 1 millimètre et au côté gauche sur 2 millimètres. [Il n'y a pas de grandes altérations pathologiques (1). La fontanelle hypoastérique droite est elliptique avec 7 milli- mètres de grand diamètre et celle du côté gauche est aussi elliptique avec ses diamètres de 3 et 6 millimètres. _6° cas. — Crâne de Cebus fatuellus, L. [A pella| du Musée de Psychiatrie et d'Anthropologie criminelle de Turin.Crâne d'un jeune individu avec vestiges de suture squamo-condy- lienne à droite sur 6 millimètres et à gauche sur 4 milli- mètres. Les fontanelles hypoastériques sont bilatérales. 7° cas. — Crâne de Cebus (species ?) du Laboratoire d'Anatomie comparée de Paris. Les fontanelles hypoasté- riques sont bilatérales étendues et avec une portion de sutures squamo-condyliennes. Elles ont la forme ellipsoïde avec le plus grand diamètre, parallèle à la suture occipito- mastoïdienne. 8° cas. — Crâne de Cebus (species ?), n° 23 (1886) du Laboratoire d'Anatomie comparée de Paris. Les fontanelles hypoastériques sont bilatérales, et disposées comme dans le cas précédent. 9° cas. — Crâne de Cebus (species?) (Q) du Laboratoire d'Anatomie comparée de Paris. Dans ce crâne, il y a un osselet fontanellaire typique. La fontanelle hypoastérique est présente du côté gauche. Elle à la forme et la position des fontanelles précédentes. (4) Cf. F. Frassetto, Su alcuni casi di Rachitismo nei Primati [Separat- abdruck aus der Zeitschrift für Morphologie und Anthropologie, Bd !V, Heft Il, p. 375-379 (con Tavola) ;. 220 sie F. FRASSETTO. Familia Hapalidæ. Gen. Hapale. 1°" cas (fig. 55, PL. IX). — Crâne de (Hapale species?) (Q), n° A-2796 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne appartenant à un jeune individu avec la suture squamo-condylienne. Les fontanelles hypoastériques sont très distinctes (f. ky.). Celle du côté droit a une forme rhomboïde et mesure 3 millimètres pour son plus grand diamètre et 1*°,5 pour son plus petit diamètre. Celle de gauche a la forme typique triangulaire avec 3 millimètres de base et 1*°,5 de hauteur. 2° cas. — Crâne de Hapale (species ?) du Musée de Psy- chiatrie et d’Anthropologie criminelle de Turin. Crâne d'un jeune individu avec la permanence de la moitié supérieure de la suture métopique et des vestiges de la suture squamo- condylienne. On voit aussi la fontanelle bregmatique. Les fontanelles hypoastériques sont placées entre le tiers médian et le tiers supérieur des sutures occipito-mastoïdes. Elles offrent une forme de poire avec le sommet en bas, leur étendue est relativement considérable. ORDO CARNIVORA Familia Canidæ. Subfamilia Caninæ. Gen. Can. 1 cas (fig. 56, PL. X). —_ Crâne de Setter irlandais (@), n° 4836 du Musée d'Anatomie comparée de Turin. Crâne d'un jeune individu de vingt-neuf jours, hydrocéphale, avec les fontanelles astériques. La fontanelle hypoastérique droite est placée dans la moitié supérieure de la suture NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 291 occipito-mastoïdienne. Elle a une forme triangulaire avec 7 millimètres de base et 2°°,5 de hauteur et contient un osselet fontanellaire hypoastérique. La fontanelle hypoastérique gauche a presque la même forme et la même position que celle du côté droit et contient aussi un osselet fontanellaire hypoastérique. ; 2e cas (fig. 57, PI. X). — Crâne de chien domestique, n° 4430 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Crâne d’individu adulte. Les sutures sont encore ouvertes et les fontanelles bregmatique, stéphanique et aslérique ne sont pas encore oblitérées. On voit aussi un osselelt sagittal auto- nome et des osselets stéphano-ptériques supérieurs des deux côtés. La fontanelle hypoastérique droite (f. ky.) a une forme de polygone avec son diamètre maximum de 6 millimètres ; la fontanelle hypoastérique gauche (/. .y.) a la forme d’une poire dont le sommet serait dirigé en bas et dont legrand axe serait de 9 millimètres. Ces deux fontanelles sont plus iarges que leurs correspondantes les fontanelles astériques (/. a.). 3°, 4°, 5°, 6° et 7° cas. — Crânes de chiens, n°“ 3771, 3112, 4030, 3691 et 3718 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Tous ces chiens sont de races bâlardes sauf le dernier qui porte l'indication : chien lévrier. Le chien n° 3771 a un osselet hypoastérique gauche; le chien n° 4030 a une fontanelle stéphanique et une fontanelle bregmatique ; le chien n° 3691 montre une fontanelle bregmatique et un osselet fontanellaire ptérique gauche. Familia Ursidæ. Subfamilia Ursinæ. Gen. Ursus. 1°" cas. — Crâne d'Ursus (species ?), n° 3983 du Musée d’A- natomie comparée de Turin. Ce crâne appartient à un jeune individu provenant de l’Équateur oriental. Les sutures de 222 F. FRASSETTO,. la base sont ouvertes il en est de même des sutures squamo- condyliennes. Les fontanelles hypoastériques sont larges et bilatérales. 2° cas. — Crâne d'Ursus (species ?), n° 3975 du Musée d’A- natomie comparée de Turin. Identique au cas précédent. Familia Mustelidæ. Gen. Lutra. Crâne de Lutra (species ?), des Galeries d'Anatomie compa- rée du Muséum de Paris. Crâne d’un jeune individu où per- sistent les fontanelles hypoastériques qui ne sont pas encore séparées des fontanelles astériques. ORDO MARSUPIALIA Familia Macropodidæ. Gen. Petrogale. qe 9° 3° et4°cas(Galeries d Anatomie comparée du Muséum cu) de Paris). — Crânes de jeunes Kanguroos avec fontanelles bypoastériques bilatérales soudées avec les fontanelles asté- riques. Dans un seul cas, les fontanelles hypoastériques sont séparées des fontanelles astériques. BIBLIOGRAPHIE 1. F. Frasserro, Di altre e nuove fontanelle (fontanelle sotto-asteriche o ma- sioidee) nel cranio umano e degli altri mammiferi (Estratto dal fasc. Ie, Il, Gennaio,Febbraio 1900, della Rivista di Scienze Biologiche. Como,1900). 2. L. Maccr, Fontanelle nello scheletro cefalico di alcuni mammiferi (Nota 2, Rend. R. Ist. Lombardo, $S. Il, vol. XXII, fasc. XIIT. Milano, 1890). 8. L. Maccr, Note di craniologia (Estratto dal Bollettino Scientifico, n° 2, anno 1897, e n°° 2,3 e 4, anno 1899 con Aggiunte del Gennaio, 1900). 4. V. Givrrripa RuccEeri, Ricerche morfologiche e craniometriche nella norma laterale e nella norma facciale (Atti della Società Romana di Antropo- logia, vol. VII, p. 179. Roma, 1900). | . Bunraro Apacui, Ueber die Seitenfontanellen. (Separat abdruck aus der Zeitschrift für Morphologie und Anthropologie, mit 11 Fiputes im , Text, Bd 11, Heft II. Stuttgard, 1901). [S14 NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 293 ARTICLE IV FONTANELLE PARIÉTALE En novembre 1899, nous avons publié un cas de pariétal divisé en deux parties dans un crâne de Singe [1|, el après avoir donné comme interprétation de cette anomalie, l'existence de quatre centres d’ossification, nous exposions les considérations suivantes : Si les quatre centres du pariétal ne se soudent pas entre eux, nous pouvons avoir deux sutures,une verticale comme dans le cas qui nous occupe, etune horizontale comme cela se voit dans le crâne d’Orang que nous avons décrit ;.de plus nous pouvons avoir neuf fontanelles : huit périphériques et une centrale. Des fontanelles périphériques, quatre sont aux angles du pariétal (sphénoïdienne, bregmatique, lambdique et astérique), elles nous sont connues : les quatre autres sont alternes ; parmi les quatre premières à intervalles {sté- phanique, obélique, lambdique latérale et épisquameuse), les deux dernières n’ont pas encore été signalées. La cen- trale, que nous appellerons pariétale, à cause de sa position, est aussi nouvelle. Au mois de mai 1900, dans une note préliminaire [2|, nous écrivions : « D'une étude sur les fontanelles déjà con- nues, nous avons pu déduire l'existence d’autres fonta- nelles; pour celles-ci, nous proposerions les dénominations suivantes : 1° fontanelle pariétale, au-dessus et en arrière de la bosse pariétale, là où est possible le croisement des sutures surnuméraires du pariétal (suture pariétale hori- zontale et suture pariétale verticale. » Nous ne connaissons aucune autre publication se rap- portant à ce sujet. 224 : : F. FRASSETTO. ORDO BIMANA Nous n'avons trouvé sur le crâne humain aucun cas de fontanelle pariétale, ni d'os fontanellaire pariétal. Mais en lisant plusieurs mémoires que nous avons pu nous pro- curer, nous avons trouvé dessiné un cas de fontanelle pariétale et un cas d’os fontanellaire pariétal. Nous avons lu aussi la description d’un autre cas qui nous semble aussi être celui d’un os fontanellaire pariétal. Cränes de fœtus. 1° cas. — Dans un crâne d’embryon de quelques mois, décrit et figuré par Hyrtl [3], on voit la suture pariétale horizontale totale, épanchée antérieurement sur le bord coronal pour constituer la fontanelle métastéphanique (Voy. ARTICLE VII, Fontanelle métastéphanique et prostépha- nique), encore étendue vers son tiers postérieur, de ma- nière à laisser un autre espace où manque l'ossification, et . puis elle est fermée de nouveau vers son extrémité posté- rieure. Comme nous l'avons fait observer, ce second espace manquant d'ossification, correspondrait à la fontanelle pariétale, car dans ce point est possible le croisement de la suture surnuméraire pariétale verticale, avec la suture surnuméraire parlétale horizontale. Mais comme on ne voit aucune trace de la première suture, on ne peut affirmer que ce soit une vraie fontanelle, parce qu'on peut l’inter- préler comme espace sutural. Hvyrtl ne parle pas de ce fait. Dans la description de la suture surnuméraire parié- tale horizontale, il dit seulement ces mots: « Eine stark ausgepragte Knickung des Seitenweindbeines entspricht diser Linee. » | NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 225 ORDO PRIMATES Familia Cercopithecidæ. Subfamilia Cercopithecinæ. (ren. Cercopithecus. 1°" cas (fig. 7’). — Crâne de Cercopithecus mona, Schreb. Juv. (Q), avec suture angulaire lambdique et bregmatique à équerre, n° A-1357 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne platicephalus d’individu jeune. Dia- mètre antéro-postérieur, 67 millimètres; diamètre trans- versal, 52 millimètres ; hauteur (basilo-bregmatique), 25 mil- limètres. On ne trouve rien de particulier dans les sutures, à part la persistance de la suture métopique à la glabella et au nasion. Le trou mentonnier est situé à 3 millimètres au-dessus de la moitié de la symphyse de la mâchoire. Le pariétal divisé est celui de droite, les sutures surnuméraires sont larges et profondes comme des sillons, tant à l’exocrâne qu à l'endocrâne et ont l'aspect d'espaces suturaux. A 9 millimètres du lambda et à 21 millimètres du bregma, prend naissance, sur la sagittale, une suture (p. v.) qui se dirige en bas avec une légère obliquité en avant, en traver- sant le pariétal sur 23 millimètres détendue. À 11 milli- mètres du lambda et sur la lambdoïdienne, prend naissance et se dirige horizontalement en avant vers la moitié de la branche coronale du même côté, une autre suture (p. 0. qui traverse le pariétal sur presque toute sa largeur, en formant un angle dirigé en bas, au point où elle rencontre l'extrémité inférieure de la suture surnuméraire précédente. Dans ce cas, il s’agit de la présence d’une suture pariétale verticale supérieure et d'une suture pariétale horizontale qui, en se croisant, donnent lieu à la complète autonomie du centre d’ossification lambdique (P') ainsi qu’à celle, mais incomplète, du centre d’ossification bregmatique (P). Tandis ANN. SC. NAT. ZOUL. VI 49 226 F. FRASSETTO. que la suture pariétale horizontale, dans son extrémité antérieure à l’exocrâne n'est pas continue, elle l’est au contraire à l’endocrâne. A la rencontre de la suture pariétale verticale (p. v.) avec la suture pariétale horizontale (». 0.), on constate une expan- sion que nous croyons pouvoir déterminer comme étant la fontanelle pariétale (f. p.). Elle se trouve en effet, dans les conditions nécessaires pour la formation des fontanelles (Voy. ARTICLE VII, Conclusions générales, etc.). À l’endo- crâne on constate un petit osselet fontanellaire pariétal. CONSIDÉRATIONS Si nous admettons dans le pariétal quatre centres d’ossi- fication (fig. 12°), deux antérieurs [bregmatique en haut (P. 6.) et ptérique en bas (P. p.)| et deux postérieurs [lamb- dique en haut (P. /.) et astérique en bas (P. a.)|, cinq types de fontanelle pariétale sont possibles : 1° fontanelle pariétale totale ; 2° fontanelle pariétale antérieure ; 3° fontanelle parié- Fig. 19. — Schéma des quatre centres Fig. 13. — Schéma de la fontanelle d’ossification de l’os pariétal. — Centre pariétale totale. — Pour l'explication bregmatique (P.b.), ptérique (P.p.), des lettres comme dans la figure 12’. lambdique (P./.), astérique (P.a.) ; p.v., suture surnuméraire pariétale verticale; p.h., suture surnuméraire pariétale horizontale. tale postérieure ; 4° fontanelle pariétale Rte o° fonta- nelle pariétale inférieure. 1° Fontanelle pariétale totale (Gg. 13"), bornée par les quatre centres d'ossification (P. 4., P.p., P. Z., P. à.) : 2° Fontanelle pariétale re ieure es 14, a.), originée par NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 297 les deux centres antérieurs (P. #., P. p., et bornée par le couple des deux centres postérieurs (P. /., P. a.); Fig. 14. — Schéma de la fontanelle Fig. 15. — Schéma de la fontanelle pariétale antérieure (a) originée par la rencontre de la suture pariétale horizontale antérieure (p.h.a.) avec la suture pariétale verticale (p.v.). — P.6., P.p., P.., P.a., comme dans la figure 12’. pariétale postérieure (b) originée par la rencontre de la suture pariétale horizontale postérieure (p.h.p.) avec la suture pariétale verticale (p.v.). — P.6., P.p., P.L., P.a., comme dans la figure 12’. 3° Fontanelle pariétale postérieure (fig. 15", b.), ayant pour origine les deux centres postérieurs (P. /., P. a.) et bornée par le couple des deux centres antérieurs (P. 4., P. p.); 4° Fontanelle pariétale supérieure (fig. 16", c.), dépendant des deux centres supérieurs (P. 4., P./.) et bornée par le couple des deux centres inférieurs (P.p., P. a.); €. P 5 8 + 6. 6. Fig. 16. — Schéma de la fontanelle pariétale supérieure (c) originée par la rencontre de la suture pariétale verticale supérieure (p.v.s.) avec la suture pariétale horizontale (p.h.). — P.6., P.p., P.L., P.a., comme dans la figure 12’. Fig. 11’. — Schéma de la fontanelle pariétale inférieure (d) originée par la rencontre de la suture pariétale verticale inférieure (p.v.1i.) avec la suture pariétale horizontale (p.h.). — P.6., P.p., P.Z., P.a., comme dans Ja figure 12’. 5° Fontanelle pariétale inférieure (fig. 17', d.), provenant des deux centres inférieurs (P. p., P. a.) et bornée par le couple des deux centres supérieurs (P. à., P. /.). De ces considérations, il découle que la fontanelle que nous venons de décrire est une fontanelle pariétale supérieure et qu'il peut arriver de pouvoir constater, sur un même crâne, 228 F. FRASSETTO. la présence simultanée de la fontanelle pariétale antérieure avec la fontanelle pariétale postérieure (fig. 18’, a. 0.), ou PET LA : ue) EVA PE e Cp Ca. |; le Fig. 18. — Schéma pour montrer la Fig. 19. — Schéma pour montrer la contemporanéité de la fontanelle contemporanéité de la fontanelle pa- pariétale postérieure (a) et de la fon- riétale supérieure (c) et de la fonta- tanelle pariétale antérieure (b). nelle pariétale inférieure (d). bien l'existence de la: fontanelle pariétale supérieure et de la fontanelle pariétale inférieure (fig. 19’, c. d.). BIBLIOGRAPHIE 1. F. Frasserro, Nuovo caso di parietale diviso in un cranio di Scimmia (Ri- vista di Scienze Biologiche, fasc. 10, Ottobre. Como, 1899). 2. F. Frasserro, Nuove fontanelle accessorie e nuovi ossicini fontanellari nel cranio dell'uomo dei primati in genere (Bollettino del Musei di Zoologia ed Anatomia Comparata di Torino, vol. XV, n° 371, Maggio. Torino, 1904). 3. Hyrrz, Die doppelten Schlafenlinien der Menchenschadel und ihr Verhaltnis zur Form der Hirnschale (Deutschr. d. K. Akad. d. Wiss., Bd XXXII, Abt. I[, Separathdr. 4. Wien, 1871). ARTICLE V _ FONTANELLE ÉPISQUAMEUSE _ Nous avons prévu la possibilité de la formation d'une fontanelle épisquameuse en parlant des considérations qui nous étaient suggérées par une suture surnuméraire (suture pariétale verticale) que nous avons découverte sur un crâne de Singe en 1899 [1]. L'année passée, nous fûmes porté à la même hypothèse par une étude sur les fontanelles connues [2]. Le cas que nous allons décrire, quoique peu évident, viendrait à l'appui de notre hypothèse. Nous appelions alors fontanelle susqua- NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 229 meuse (maintenant épisquameuse) la fontanelle formée par l'expansion apparente de la portion inférieure de la suture surnuméraire pariétale verticale sur le bord supérieur de l’écaille du temporal (1). La position de cette fontanelle dépend du point où l'extrémité inférieure de ces sutures rencontre le bord susdit. Or, comme ce point oscille géné- ralement du tiers postérieur, au tiers antérieur de ce bord, nous crûmes comprendre, sous cette dénomination, toutes les positions possibles de la fontanelle. Il est naturel cepen- dant que selon sa position, elle pourra être distinguée en antérieure moyenne et postérieure. Nous aurions pu appe- ler cette fontanelle pariéto-squameuse, mais la possibilité de la formation d’autres fontanelles, qu'on aurait dû appeler du même nom, nous fit prévoir des confusions: A cette considération, nous avons préféré son premier nom quoique son second puisse aussi bien lui convenir, car cette fonta- nelle est entièrement comprise dans le pariétal et bornée par le squameux. ORDO PRIMATES Familia Cercopithecidæ. Subfamilia Cercopithecinæ. Gen. Cercopithecus. 1° cas (fig. 8’). — Crâne de Cercopithecus Calkhtricus, F. Cuv. [I Geoff.|, avec suture pariétale verticale typique, n° A-1348 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne d’adulte. Diamètre antéro-postérieur, 716 millimètres ; diamètre transversal, 52 millimètres; hau- teur (basilo-bregmatique), 50 millimètres. Asymétrie par plagiocéphalie de toute la moitié droite de l’occipital ; (1) Cette fontanelle peut être originée aussi par l'extrémité postéro-infé rieure de la suture angulaire ptérique ou par l’extrémité antéro-inférieure de la suture angulaire astérique. 230 F. FRASSETTO. fosses condyliennes absentes ; trou mentonnier situé à 9 millimètres du bord inférieur de la symphyse et à 93 millimètres du bord alvéolaire ; osselets fontanellaires ptériques doubles. Le pariétal de droite est traversé par une suture pariétale verticale (y. v.) ouverte sur presque tout son parcours de manière à ressembler à une fente sur les bords arrondis. A la partie la plus haute de la fente, il y a une superposition du bord antérieur sur le postérieur, simulant un cal osseux en formation. On pourrait penser, dans ce cas, à une fracture, mais nous n'y avons trouvé aucune trace de lésion et la portion supérieure de la fente a tout l'aspect d’une suture normale dentelée. | Fontanelle épisquameuse. — Dans ce crâne, on note la présence d’une fonlanelle épisquameuse (/. ép.) située à l'extrémité inférieure de la suture pariétale verticale (p. v.). Cette fontanelle est très petite, et a la forme trian- gulaire avec la base placée le long de la suture pariéto- squameuse. BIBLIOGRAPHIE 4. F. Frasserro, Nuovo caso di parietale diviso in un cranio di Scimmia (Ri- vista di Scienze Biologiche, fase. 10, Ottobre. Como, 1899). 2. F. Frasserro, Nuove fontanelle accessorie e nuovi ossicini fontanellari nel cranio dell'uomo e dei primati in genere (Bollettino dei Musei di Zoo- logia ed Anatomia Comparata di Torino, vol. XV, n° 371, Maggio. Torino, 1901). | ARTICLE VI FONTANELLE PROPTÉRIQUE ET FONTANELLE MÉTAPTÉRIQUE ORDO BIMANA La fontanelle latérale antérieure (fontanelle ptérique ou sphénoïdale) qui est bornée en avant par l'os frontal, en arrière par l’écaille du temporal, en haut par le pariétal, et en bas par l’alisphénoïde, peut rester partagée en deux fonta- nelles distinctes par un trait de suture sphéno-pariétale. NOTES DÈ CRANIOLOGIE COMPARÉE. 231 Ces fontanelles sont l’une antérieure (/ontanelle proptérique) et l’autre postérieure (/ontanelle métaptérique). Nous les avons constatées sur deux crânes d’embryons humains, n°” 822-1 et 822-2 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Fontanelle proptérique. — La fontanelle proptérique est limitée en avant par l'os frontal, en bas par l’alisphénoïde et en haut par le pariétal. Cette fontanelle a été signalée par nous au mois d'août 1900 et a été communiquée au Con- grès d'Anthropologie de Paris [1]. Postérieurement à cette communication, à paru un mémoire de Buntaro Adachi [2] qui signalait la même fontanelle. Le cas, que nous avons trouvé typique, se montre sur le crâne d’un fœtus, n° 1641 des Galeries d'Anthropologie du Muséum (Voy. fig. 58, PI. XI). Fontaneile métaptérique. — Cette fontanelle est limitée supérieurement par l'os pariétal inférieurement par l’alis- phénoïde, postérieurement par l'écaille du temporal. Pour l’histoire de cette fontanelle, nous renvoyons à celle des fontanelles précédentes. Le cas typique que nous avons observé a été constaté par nous sur un crâne de fœtus des Galeries d’Anthropologie (n° 1642) du Muséum (Voy. fig. 59, PIX). BIBLIOGRAPHIE 1. Voy. l’Anthropologie, t. XI, n° 5, p. 601. Paris, 4901. 2. Bunraro Apaci, Ueber die Seitenfontanellen. Separate Abdruck aus der Zeitschrift für Morphologie und Anthropologie, mit 11 Figuren in Text, Bd Il, Heft IL. Stuttgard, 1901). ARTICLE VII FONTANELLÉ MÉTASTÉPHANIQUE ET FONTANELLE PROSTÉPHANIQUE Au mois de mai 1899, en traitant d’un osselet surnumé- raire que nous trouvions sur la suture coronale d’un Maca- cus nemestrinus [1], nous admettions, dans le tiers médian 292 F. FRASSETTO. de chaque branche de la suture coronale, une fontanelle due à l’expansion de la portion antérieure de la suture pariéto-horizontale antérieure sur la suture coronale, et au- dessus et au-dessous de cette fontanelle deux espaces sutu- raux. Ces fontanelles, nous les appelions /ontanelles fronto- pariétales latérales pour les distinguer de la fontanelle fronto-pariétale médiane ou fontanelle bregmatique : les espaces suturaux nous les appelions espace coronal supé- rieur et inférieur. Quelques mois après notre première publication sur ce sujet, et précisément au mois de décembre de la même année, nous confirmions l'hypothèse ci-dessus énoncée, et dans un mémoire |3] nous faisions quelque modi- fication concernant la terminologie. Nous désignions sous le terme de stéphanique les fontanelles jadis appelées /ronto- pariétales latérales et espaces suturaux stéphano-bregmatiques, el stéphano-ptériques les espaces que nous avions appelés espace sutural coronal supérieur el inférieur. Presque en même temps, M. le professeur Maggi [2] décrivait une fontanelle sur le crâne d'un fœtus de Sfenops gracilis. Cette fontanelle, correspondant exactement à celle que nous avons appelée stéphanique, a été décrite par Maggi sous le nom de fontanella medio coronale. Or, comme nous admettons dans la suture coronale une autre fontanelle stéphanique originée par l'expansion apparente de la suture orthométopique sur la suture coronale, nous croyons bon de distinguer les deux fontanelles en les appelant : la première, métastéphanique, et la seconde, prostéphanique. À propos de cette dernière, voir l’article sur l’os fontanellaire prostéphanique, dont la présence nous fait admettre l'existence d’une fontanelle correspondante (Voy. TroïsièME Partie, Article VI). ORDO BIMANA Dans toute la bibliographie craniologique que nous avons eu l’occasion de parcourir, nous n’avons trouvé qu’un seul cas de fontanelle stéphanique qui a été décrite par Hyrtl NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 233 dans un crâne de fœtus humain dont le pariétal gauche était partagé en deux portions par la suture surnuméraire pariétale horizontale. Au cas de Hyrtl, nous pouvons y adjoindre les deux suivants. 1° cas (fig. 4). — Crâne d'embryon avec suture horizon- tale et épiptérique prélambdiques, n° 3533 des Galeries d’An- thropologie du Muséum de Paris. Crâne rhomboides (?) qui appartient à un embryon de six mois à peu près. Diamètre antéro-postérieur, 67 millimètres ; diamètre transversal, 61 millimètres; hauteur (basilo-bregmatique), 56 milli- mètres. Ce crâne est pesant, sclérotique et on y trouve encore ouverte la suture squamo-condylienne. Le pariétal de gauche est divisé par une suture linéaire (e. ?) qui prend naissance de l'extrémité inférieure de la branche coronale de gauche à 6 millimètres du ptérion, et traverse l'os obliquement en haut, vers le lambda, en s’arrêtant au-dessus de la bosse pariétale à 22 millimètres de la suture pariéto-squameuse. Eu égard à sa direction et à sa lon- gueur, cette suture surnuméraire peut être classifiée comme suture épiptérique prélambdique antérieure. Fontanelle métastéphanique et os fontanellares astériques- proastériques. — Dans le cas que nous venons de décrire, outre la bipartition des pariétaux, il y a d’intéressant à noter la présence d’une fontanelle stéphanique (/f: s.) à l'extrémité coronale de la suture surnuméraire du pariétal de gauche. Cette fontanelle n’est pas typique pour ce qui se rapporte à sa position. Les osselets fontanellaires astériques-proas- tériques (-) sont bilatéraux et compris entièrement dans les pariétaux correspondants. Leur forme est triangulaire avec 4 millimètres de base et 7 millimètres de hauteur, pour celui de droite, et 14 millimètres de base et 4 de hauteur pour celui de gauche. 2° cas (fig. 5’). — Crâne de fœtus entre le quatrième et le sixième mois avec suture pariétale horizontale. Musée de Broca, n° 13. Crâne pentagonoïde avec les bosses pariétales si peu prononcées qu'on pourrait presque le classer parmi : 234 F. FRASSETTO. les ovoides. Diamètre antéro-postérieur, 51 millimètres ; diamètre transversal, 45 millimètres : on y trouve encore persistantes et amples les fontanelles ptériques et asté- riques, les espaces suturaux pariéto-squameux et sagittal sont larges. À l’angle astérique du pariétal il y a un osselet surnuméraire, long de 9 millimètres et large de 4 milli- mètres. Le pariétal divisé est celui de droite, il est séparé en deux par une suture qui le traverse presque horizontale- ment (p. 0.). Cette suture, qui prend naissance à la moitié de la branche coronale, traverse l'os obliquement en bas sur une étendue de 20 millimètres et puis se bifurque en une branche supérieure (0) qui va s’articuler sur la lamb- doïdienne à 6 millimètres du lambda et en une branche in- férieure ('.) qui se dirige vers l’astérion. La portion d'os com- prise entre les deux branches de bifurcation est un osselet triangulaire (H-) avec la base sur la lambdoïdienne et le vertex en avant. Cet osselet est dans un plan inférieur à la portion restante du pariétal, sa hauteur (parallèle à la sagit- tale) est de 12 millimètres et sa base, parallèle à la coro- nale, est de 11 millimètres. L’extrémité antérieure de la suture surnuméraire s’épanche en formant avec la coronale un espace triangulaire (/.s.) qui constitue la fontanelle méta- stéphanique. ORDO CARNIVORA Familia Ganidæ. Subfamilia Caninæ. ‘ (ren. Canis. Chez les Carnivores, nous avons déjà décrit, en 1899 [3], six cas de fontanelle stéphanique dans des crânes de Chien domestique. Peu après ce temps-là, nous avons trouvé un crâne de Chien domestique très jeune appartenant au Labo- ratoire d’Anatomie comparée de Paris, dont les fontanelles NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 239 stéphaniques et les espaces stéphano-bregmatiques et sté- phano-ptériques étaient évidents. Ce cas ressemble à celui de Boulogne que nous avons décrit et figuré sur un crâne de Chien domestique dans la susdite publication. RÉSULTATS Des observations publiées jusqu’à présent, il résulte que les fontanelles métastéphaniques ont été décrites dans les ordres suivants : 1° Ordo Bimana (un cas d'Hyrtl et deux cas de Frassetto); 2° Ordo Carnivora (sept cas de Frassetto sur crânes de Chiens domestiques) ; 3° Ordo Ungulata (plusieurs cas de Frassetto sur des crânes de fœtus) ; 4° Ordo Prosimæ (un cas de Maggi sur un fœtus de S{enops Gracilis). BIBLIOGRAPHIE 4. F. FRasseTTo, Di un osso soprannumerario {fronto parietale sinistro) e di due fontanelle (fronto-parietali laterali) non ancora notati (Atti della Società Ligustica di Scienze Naturali, vol. X, n° 2, Gennaio 1899). (CF. Errata Corrige, vol. X, fasc. 4. Genova, 1899.) 2. L. Maccr, Nuove fontanelle craniali (Rendiconti del R. Istituto Lombardo di Sc. e Lett., S. IL, vol. XXXIL. Milano, 1899.) 3. F. FRasseTTo, Interpretazione meccanica di nuove fontanelle (fontanelle Stefaniche) nel cranio dell'uomo e di alcuni altrimammiferi (con Tavola 7°) (Rivista di Scienze Biologiche n°* 6-7, vol. IL. Como, 1900). 4. V. Giurrripa RucGeri, Su talune ossa fontanellari e accessorie del cranio umano (Monitore Zoologico Italiano, anno XI, n° 3. Firenze, 1900). ARTICLE VIIT FONTANELLE ÉPIASTÉRIQUE (1) Les fontanelles épiastériques, qui prennent leur nom de leur position, se trouvent ordinairement à quelques milli- (1) Pour ce qui se rapporte à l’histoire des fontanelles épiastériques, nous n'avons rien à rapporter dans la littérature, parce que, depuis notre note préliminaire sur ce sujet (Voy. Bibliographie), personne n’a jamais traité ce sujet, | | 236 F. FRASSETTO. mètres au-dessus de l’astérion. Leurs limites sont : .en avant le pariétal (centre postérieur inférieur ou astérique), en haut le centre latéral de l’interpariétal ou centre asté- rique et en bas le sus-occipital, centre astérique. Ces fon- tanelles semblent être des expansions de la suture #ansversa squamæ occipuis à son extrémité, parce que les centres qui dans la plupart des cas se développent avec insuffisance pour former la fontanelle sont ceux-mêmes qui forment l'extrémité de la suture #ransversa squamaæ occipitis dont précisément le centre de l’interpariétal en haut, et celui de sus-occipital en bas. L'origine de ces fontanelles ne diffère point de l’origine des autres fontanelles. C’est tou- Jours une expansion à l'extrémité d'une suture (dans notre cas la suture fransversa squamæ occipitis) qui leur donne origine. La position de ces fontanelles dépend de la position du point dans lequel l'extrémité de la suture #ransversa squamæ occipitis s'articule avec la suture lambdoïdienne (1). Ce point, ordinairement, balance entre le 4 et le 5 inférieur de la suture lambdoïde, quoiqu'il puisse souvent aboutir à l’astérion, et même au-dessus de ces points. Nous sommes tombés sur un cas pareil (crâne de Magot, n° 1414 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum), sur lequel l’ex- trémité droite de la suture transversa squamaæ occipitis allait s’articuler sur l'extrémité supérieure de la suture occipito- mastoïdienne en formant une fontanelle (+) (fig. 60, PI.XI,. Dans ce cas remarquable, la fontanelle serait épiastérique par son origine, et hypoastérique par sa position. La forme, comme il arrive souvent dans toutes les fon- tanelles bornées par trois centres d’ossification, est triangu- laire. La base de ce triangle serait donnée par la suture (1) Cf. Là-dessus les mémoires sur l'os interpariétal et l’os préinterpa- riétal qu'on peut trouver rapporté par L. Maggi dans : Centri di ossifica- zione € principali varietà morfologiche degei interparietali nell'uomo. (Es- tratto dai Rendiconti del R. Ist Lomb. de sc. e. lett., S. Il, vol. XXIX. Milano, 1896). Cf. aussi E. Ficalbi. Ossa interparietali e preinterparietali (Estratto dal processo verbale della Società Toscana di Scienze Naturali. Adunanza del di 4 Luglio, 1886); M. C. Staurenghi, Contribuzione all'osteoge- nesi dell occipitale, ecc. 1. c. » NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 3H lambdoïde, et le sommet serait sur la suture fransversa squamcæ occipilis en direction de l’inion. Les dimensions de ces fontanelles, que nous avons trouvées sur des crânes de fœtus humains, ont pour base le maximum de 12 milli- mètres et pour hauteur le maximum de 5 millimètres. Ces matériaux sont les mêmes que ceux qui nous ont servi pour éludier la fontanelle hypoastérique (Voy. p. 211). ORDO BIMANA 1° cas (fig. 47, PL. IX). — Crâne de fœtus à terme, n° 829-29 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Sur le tiers supérieur de chaque branche de la suture lambdoïde, on constate Lrois osselets suturaux; sur la moitié de chaque branche, on voit aussi un osselet sutural. Dans la région astérique droite, persiste la fontanelle hypoastérique (/. y.) et la fontanelle astérique (f. a.), pas encore séparées entre elles. La fontanelle épiastérique (f. e.) est du même côté, mais elle est bien définie. 2° cas (fig. 48, PI. IX). — Crâne de fœtus, n° 822-17 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Persistent : les fontanelles ptériques, bregmatiques, astériques et hypo- astériques. On constate aussi des vestiges des sutures parié- tales verticales supérieures et pariétales horizontales posté- rieures de la suture sphéno-basilaire de la squamo-cond y- lienne et de la éransversa squamaæ occipitis. Du côté droit, on voit la fontanelle hypoastérique (/. y.) séparée de la fontanelle astérique {/. 4.) par un petit os sutu- ral. Dans la fontanelle hypoastérique, on voit un osselet fontanellaire hypoastérique (+). La fontanelle épiasté- rique (/. e.) n'est pas encore tout à fait séparée de la fon- tanelle astérique (/. a). Elle mesure 7 millimètres de long et 1*°,5 de large. | 3° cas (fig. 61, PI. XI). — Crâne de fœtus à terme, n° 822-25 des Galeries d'Anthropologie du Muséum. Pentago- noides. Sur ce crâne, on constate la persistance des su- 238 F. FRASSETTO. tures squamo-condyliennes (s. c.) de l'extrémité supérieure de la suture interpariétale médiane. On voit aussi des osse- lets suturaux sur le tiers supérieur de la suture lambdoïde et un osselet fontanellaire proastérique (/. p. a.) ou pariéto- squamo-mastoïdien des deux côtés. Au côté droit, on voit la fontanelle épiastérique (/. e.) en formation et pas encore séparée de la fontanelle asté- rique hypoastérique (f. a. hy.). | 4° cas (fig. 62, PI. XI). — Crâne de fœtus à terme, n° 822-23 du Muséum de Paris. La fontanelle épiastérique (f. e.) est du côté droit. Elle est due à l’expansion de la suture transversa squamæ occipitis, a une forme oblongue et mesure 12 millimètres de longueur et 3 millimètres de largeur. 5° cas (fig. 63, PI. XI). — Crâne presque à terme, n° 822-20 des Galeries d’Anthropologie du Muséum. Pentagonoides avec la persistance de la suture {ransversa squamaæ occipt- lis (£.s. 0.) et de la suture interpariétale médiane avec un osselet fontanellaire lambdique. Les fontanelles épiastériques sont des deux côtés. Dans la figure, on voit clairement la fontanelle épiastérique (f. e.) droite séparée de la fontanelle astérique (/. a.), du même côté par un bec osseux provenant du sus-occipital (s. o.), qui s'avance vers l’angle astérique du pariétal (p.). Cette fonta- nelle a une forme irrégulière. La longueur mesurée sur la suture fransversa squamaæ occipitis est de 12 millimètres, et sa largeur, prise là où la fontanelle est plus large, est de 5 millimètres. | 6° cas. — Crâne de fœtus à terme, n° 3524 des Galeries d'Anthropologie du Muséum. Au côté droit de ce crâne, on voit la fontanelle astérique et la fontanelle hypoastérique confondues entre elles. La fontanelle épiastérique est du même côté. Elle n'est que partiellement autonome, parce qu’elle communique avec la fontanelle astérique en bas et avec l'expansion de l'extrémité inférieure de la suture lambdoïde en haut. 7° cas. — Crâne de fœtus, n° 822-28 des Galeries d’An- NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 239 thropologie du Muséum de Paris. Sur ce crâne, on constate un osselet métopique, les fontanelles astériques, la fontanelle métaptérique droite. Les fontanelles épiastériques sont bilatérales. BIBLIOGRAPHIE F. Frasserto, Nuove fontanelle accessorie e nuovi ossicini fontanellari nel cranio dell'uomo e dei primati in genere (Bollettino dei Musei di Zoologia ed Ana- tomia Comparata di Torino, vol. XV, n° 371. Torino, Maggio 1900). ARTICLE IX FONTANELLE MÉTOPIQUE ORDO BIMANA La formation de la fontanelle métopique sur le crâne humain après les recherches de Staderini [10], de Maggi [13] et de Schwalbe [15], est un fait certain ; et les quelques cas qu'enregistre la littérature appartiennent à Staderini, à Maggi, Malgaine, à Velpeau {1}, à Gerdy {2}, à Le Courtois [3], à Hamy {4}, à Schawlowski [9], à Springer, à Schwalbe, à Giuffrida Ruggeri 16}, ete. Mais quoique les auteurs qui se sont occupés de cette fontanelle soient nombreux, les cas qu'ils ont décrits, jusqu'à présent, ne sont pas fréquents. Et comme Pozzi [7] a même nié la formation de cette fon- tanelle, et Parrot [8] a mis en doute sa formation, nous croyons bon d'apporter notre contribution en publiant sur ce sujet les cas de fontanelle métopique que nous avons rencontrés dans nos recherches. Les crânes de fœtus que nous avons examinés sont à peu près au nombre de 200, mais les deux cas que nous allons décrire, nous les avons rencontrés dans la riche collection des Galeries d’Anthro- pologie de Paris, où nous avons examiné 170 pièces (84 ca- lottes craniennes et 86 petits crânes). 1° cas (fig. 64, PL. XT).— Calotte cranienne d’individu(® )de 240 F. FRASSETTO. douze mois, n° 137 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Pentagonoides latissimus. Persistent la fonta- nelle lambdoïde et la fontanelle bregmatique (f. 4.). Celle-ci mesure 35 millimètres de large et 47 millimètres de long. La fontanelle métopique (/. m.) est un peu au-dessus du niveau des bosses frontales et elle est séparée de l'angle inférieur de la fontanelle bregmatique par un trait de suture (m.) de 26 millimètres. Cette fontanelle métopique a la forme d’une poire renversée et mesure 3 millimètres de large et 8 millimètres de long. 2° cas (fig. 65, PL. XI). — Calotte cranienne d'individu (9) de quarante-deux jours, n°5 des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. EVipsoides longissimus. Les sutures sont fermées; sur la région lambdique, on constate un préinter- pariétal qui mesure 21 millimètres sur son diamètre lamb- doïde, et 25 millimètres sur son diamètre sagittal. La fontanelle bregmatique (/. 6.) est encore bien ouverte et mesure 30 millimètres de large et 43 millimètres de long. La fontanelle métopique (/. m.) est placée au niveau de bosses frontales et a une forme presque triangulaire avec le vertex dans le pariétal droit. La base de ce triangle mesuré parallèlement à la suture métopique (m.) est de 10 millimètres ; sa hauteur de 6 millimètres. CONSIDÉRATIONS Si nous admettons dans le frontal proprement dit quatre centres d’ossification (Maggi, Frassetto), deux antérieurs (glabellaires) et deux postérieurs (bregmatiques), ou bien deux droits et deux gauches, cinq types de fontanelles méto- piques sont possibles : 1° Fontanelle métopique totale; 2° Fon- tanelle métopique droite ; 3° Fontanelle métopique qauche; 4° Fontanelle métopique supérieure ; 5° Fontanelle métopique inférieure. k 1° La fontanelle métopique totale (fig. 66, PI. XI) est for- NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 241 mée par les quatre centres d’ossification (1, 2, 3, 4) du fron- tal proprement dit. Cette fontanelle a la forme rhombique, et parmi les autres types de fontanelle métopique c’est la plus commune. 2° La fontanelle métopique droite (Hg. 67, PI. XI) est formée par les deux centres droits du pariétal (1 et 2) et bornée par un des deux centres (3 ou 4) du côté gauche. Cette fon- tanelle a la forme triangulaire avec la base sur la suture métopique (".) et le vertex le long de la suture orthométo- pique droite (0. m. d.). 3° La fontanelle mélopique qauche (fig. 68, PI. XI) est for- mée par les deux centres gauches (3-4) du frontal propre- ment dit et par un des deux centres droits (1 ou 2) du pa- riétal. Cette fontanelle a la forme triangulaire avec ia base sur la suture métopique (#.) et le vertex le long de la suture orthométopique gauche (0. m. q.). 4° La fontanelle orthométopique supérieure (fig. 69, PI. XI) est formée par les deux centres supérieurs (1-3) . frontal proprement dit et bornée en bas par un des deux centres inférieurs (2 ou 4). Cette fontanelle a la forme triangulaire avec la base le long de la suture orlhométopique (0. m.) et le vertex sur la moitié supérieure de la suture méto- pique (m.). 5° La fontanelle orthométopique inférieure (fig. 70, PI. XP) est formée par les deux centres inférieurs (2-4) du frontal proprement dits et bornée par un des deux centres supé- rieurs (1 ou 3). Cette fontanelle a la forme triangulaire avec la base le long de la suture orthométopique (0. ».) et le vertex sur la moitié inférieure de lasuture métopique (#.). De ces cinq types de fontanelles, le 1*, le 2° et le 3° peuvent être observés avec une certaine fréquence; pour le 4° et le 5°, nous supposons qu'ils peuvent se former ; mais si cela arrivait, ce serait très rarement. Nous ne les avons pas encore constatées. Maintenant, nous allons répondre à une question que pose l’illustre professeur Maggi, question qui est celle-ci : ANN. SC. NAT. ZOOL. XVII, 16 249 F. FRASSETTO. « Comment peut-on expliquer le cas dé deux fontanelles métopiques dans un seul individu? (p. 51) [13]. » Pour l'explication, M. le professeur Maggi a recours à l'hypothèse d’un troisième centre d’ossification (centre frontal mammal de l'A.) dans chaque moitié du frontal, et dit qu'il est facile avec six centres d’ossification de former deux fontanelles métopiques le long de la suture anonyme. Or, nous croyons que pour l explication de cette proposi- tion il n’est besoin de recourir à l’ Hypothèse d'un troisième centre d’ossification dans chaque moitié du frontal propre- ment dit. Le fait reste bien évident si nous supposons la con- temporanéité de la fontanelle métopique droite et gauche, dans le même individu (fig. 71, PI. XI). Quant à la contem- poranéité d'une troisième fontanelle qui a été admise aussi par Maggi (fontanelle formée par le bord sinueux des deux moitiés du frontal mammal, nous disons seulement que, si cela était possible, on devrait parler d’une pseudo-fontanelle et non d’une vraie fontanelle, parce que il y aurait deux centres seulement d’ossification qui ne sont pas suffisants pour la formation d’une fontanelle (Voy. ArricLe XI, Con- clusions, etc. BIBLIOGRAPHIE 4. A. VerpEau, Traité complet de l’art des accouchements, 2° édition, t. I, p- 326. Paris, 1835, in-8°. . J.-V. GERDY, Recherches et proposition d'Anatomie, de Pathologie et de Tocologie, etc. (Thèse de Paris, 1837). 3. E. Le Courtois, Essai sur l'anatomie de la vouüte du crâne en dant les périodes embryonnaires fœtale et infantile (Thèse de Paris, 1870). 4. E. T. Hay, Cours sur l’anatomie du crâne professé à la salle Gerson, 9e sem. , 1869. 5. E. T. Hauy, Fontanelles anormales du cräne humain, 1871. 6. E. T. Hamvy, Ricerche sulle fontanelle anomali del cranio umano (Archivio per l’Antropologia e l’Etnologia, vol. Il, p. 1-10. Firenze, 1872). . Pozzi, Dictionnaire des sciences médicales, t. XXIL. Paris, 1879. . ParRoT (Voy. Pozzi, L. c.). . J. E. ScaawLrowsxr, Ueber di Schaltknochen der Stirnnaht. St. Petersburg, 1897, 12 p., in-8°, mit [I Taf. (Sonderabdr. aus d. Arbeiten der an- thropol. Ges. d. milit. med. Akademie in St-Petersburg, 1894-95). 40. R. STanerini, Osservazioni anatomiche. II. Intorno alla fontanella medio frontale nel cranio umano (Atti d. R. Acc. dei Fisiocritici in Siena), S. [V, vol. Il, p. 399. Siena, 1890). D «© O0 -1 NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. -943 41. L. Maccr, Omologie craniali fra Ittiosauri e feti dell'uomo e d’altri mam- miferi, ecc. (Rendiconti R. Istit. Lombardo di Scienze e Lettere,S. Il, vol. XXXI. Milano, 1898). 12. L. Maccr, Fontanelle nello scheletro cefalico di alcuni mammiferi (nota 1° e 2) (Rendiconti del R. Istituto Lombardo di Sc. e Lett., S. I, vol. XXIIL fase. X e XIIL. Milano, 1890). 43. L. Macar, Fontanella metopica e frontali medi quadruplici nei vertebrati superiori (con tavola doppia) (Rendiconti del R. [stituto Lombardo di Scienze e Lettere, S. Il, vol. XXXII. Milano, 1899). 14. H. Pariseue, Des fontanelles. Anatomie et Pathologie (Thèse de Paris, Jouve. Boyer, 1900). 15. G. ScawaLBe, Ueber die fon 1nella metopica (medio-frontalis) und ihre Bil- dungen (Separate Abdruck aus der Zeitschrift für Morphologie und Anthropologie, Bd Il, Heft 1 (S. 93-129), mit 9 Textifiguren und Tafel IE, IV. Stuttgart, 1901). 16. V. G. Giurrripa RuGGErI, Sui residui della fontanella metopica o medio- frontale (Rivista di Biologia generale, ni 4-5, vol. LIL. Nota preven- tiva, p. 1-3. Como, 1901). 47. G. PapiLLAULT, Sutures et fontanelles métopiques (Revue de l’École d’ ÀAn- thropologie, juillet 1901). ARTICLE X FONTANELLES AMPHIOPISTIAQUES Nous appelons /ontanelles amplopistiaques les fonta- nelles qui se forment sur l'exoccipital d’un côté et de l’autre de l’opistion. Elles sont bornées supérieurement par les centres iniaque et astérique du sus-occipital et inférieu- rement par le centre opistiaque de l’exoccipital. Même ‘dans ces fontanelles, on a l’apparente expansion triangu- laire d’une suture sur une autre. [ei sont les sutures céré- bellaires de droite et de gauche qui s'épanchent sur la moitié droite et gauche de la suture squamo-condylienne. Nous n'avons jamais rencontré ces fontanelles ni chez l'Homme chez les Primates. Nous les avons trouvées chez un Dauphin, et comme les conditions, pour qu'elles se forment existent presque chez tous les mammifères, nous croyons qu’elles peuvent exister aussi chez l'Homme, les Primates et chez la plupart des Mammifères. 244 F. FRASSETTO. ORDO CETACEA Familia Delphinidæ. Subfamilia Delphinapterinæ. (ren. Delphinapterus. 1°" cas jf 72, PI. XII). — Crâne de Delphinaterus leucus, Pall. | Beluga ne (S), n° 4816 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Les deux espaces symétriques où manque l’ossification sont deux fontanelles que nous avons déjà admises (1) dans le crâne humain et que nous appelons amphiopistiaques, parce qu'elles sont situées d’un côté et de l’autre de l’opistion, point du milieu du bord postérieur (dans notre cas supérieur) du trou occipital. Qu'il s'agisse de vraies fontanelles etnond’espacessuturaux inossifiés, ou de fausses fontanelles occasionnées par des bords sinueux de la synchondrose qui sépare le sus-occipital de l’exoccipital (synchondros esquamo-condylienne de Zaayer), on peut le démontrer en partant de ce principe que pour former une fontanelle il faut au moins trois centres d'os- sification (Voy. Article XIT). Si nous trouvons par conséquent que chaque espace inossifié est borné au moins par trois centres d’ossification, nous aurons démontré que ces espaces sont des fontanelles. Nous ne connaissons aucun travail sur l’'ostéogenèse du crâne des Cétacés, pour pouvoir déterminer le nombre des centres d’ossification du sus-occipital chez ces mammifères, mais comme nous voyons (0.0'.)les traces des deux sutures dans ce crâne de Dauphin qui sont homotopes à celles que nous avons déjà trouvées chez le crâne humain et que nous avons appelé cérébellaires latérales (pour les dis- tinguer de la cérébellaire moyenne quisépareles deux portions symétriques du sus-occipital), nous en tirons, selon une loi établie sur les sutures (2), que ce sus-occipital a pris naissance (4) Voy.: Sur les fontanelles du crâne chez l'Homme, les Primates et les Mammifères en général (XII Congrès international d'anthropologie et d'archéologie préhistorique. Session de Paris, 20-25 août 1900). (2) F. Frassetto, Su la legge che governa la genesi delle suture nel cranio. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 245 de quatre centres, deux médicaux plus grands et deux laté- raux plus petits adjacents à ceux-ci et séparés d'eux, comme dans notre cas, par la persistance des sutures cérébellaires latérales (0. 0'.). L'origine du sus-occipital par quatre centres d’ossification a déjà été observée chez l'Homme et chez d’autres Mammifères. Établis comme cela (deux points d’os- sification pour chaque moitié du sus-occipital), et nous rap- pelant que chaque exoccipital prend normalement naissance dans tous les Mammifères (?) d'un (?) seul centre d'ossifica- tion, nous en concluons que chacun de nos espaces inossifiés est borné par trois centres d’ossification (1), c’est-à-dire qu'il est une fontanelle comme nous voulions le démontrer. Ces fontanelles sont de forme elliptique avec le diamètre plus grand horizontal ; elles ont les bords coupants et doivent leur présence en grande partie à l’incomplète ossification des centres latéraux ou astériques du sus-occipital et de l’in- complète ossification des exoccipitaux. Cette dernière raison explique pourquoi elles occupent la moitié latérale delasuture squamo-condylienne. Les segments des sutures cérébellaires latérales, dont nous avons parlé, sont en continuation des bords médiaux des fontanelles; le segment de droite consti-. tue une suture harmonique de 15 millimètres et celui de gauche forme une suture dentelée de 20 millimètres. Les dimensions des fontanelles sont : dans celle de droite, 40 mil- limètres pour l'axe le plus grand, et 30 millimètres pour l’axe le plus petit; dans celle de gauche, 55 millimêtres pour l'axe le plus grand, et 35 millimètres pour l'axe le plus petit. ARTICLE XI FONTANELLE TENTORIALE Nous appelons fontanelle tentoriale une nouvelle fonta- nelle qui siège à l'extrémité caudale de la suture qui unit les Abdruck aus Verhandlungen der Anatomischen Gesellschaft, in Pavia, rie 214 april 1900. (4) Cf. Article XII. 246 F. FRASSETTO. deux moitiés symétriques du {entorium osseum. Cette fonta- nelle est limitée en avant par Le tentorium et en arrière par l'os interpariétal ou par l'os sus-occipital (1). Nous avons constaté cette fontanelle une fois seulement sur un crâne d'Ours que nous allons décrire. ORDO CARNIVORA Familia Ursidæ. Subfamilia Ursinæ. Gen. Ursus. 1 cas (fig. 175, PL. XXII). — Crâne d’Ours aux grandes lèvres, n°2128 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum. Ce crâne appartient à un jeune individu. Il est incomplet parce qu'il manque une portion d’occipital. Dans la figure que nous en donnons, on peut voir que le long de la suture tentoriaie (s. {.) il y a une solution de continuité (/. £.), qui constitue la fontanelle tentoriale. Cette fontanelle est petite, a une forme ovalaire et est comprise entièrement dans la suture tentoriale. Nous signalons cette fontanelle avec réserve. ARTICLE XII CONCLUSIONS GÉNÉRALES SUR LES FONTANELLES (ESSAI D’UNE THÉORIE TOPOGRAPHIQUE) Les conclusions que nous irons développant ont été com- muniquées lors du Congrès d'Anthropologie de 1900 à Paris. MM. les professeurs Deniker, Papillault et Verneau les ont discutées (2). Nous n'avons pas l'intention de nous étendre (1) Cf. là-dessus : Bayer, Ueber das sogenannten tentorium osseum bei den Sanger, Jena. Leutschr (?) XIV, p. 100-104. (2) Congrès international d'Anthropologie, dixième séance. Voy. l’Anthro- pologie, t. XI, n° 5, p. 601. Paris, 1900, NOTES DE CRANIOLOGIÉ COMPARÉE. 247 beaucoup sur ces discussions, nous ne ferons qu’en donner un rapide aperçu quoique la question des fontanelles soit une question assez intéressante au point de vue purement scientifique, pour établir les homologies entre celles de l'homme et des autres Mammifères, et au point de vue de la pratique pour l'intérêt qu'elles peuvent avoir dans l’ac- couchement ou pour les questions qui peuvent se présenter dans la médecine légale. [ Sur un point quelconque du crâne auque. aboutissent trois ou plusieurs centres d'ossification, et seulement sur ce point, peut se former et persister une fontanelle. Pour faciliter la démonstration de cette première propo- sition, nous prouverons : 1° que les fontanelles se forment dans un point quelconque du crâne auquel aboutissent trois ou plusieurs centres d’ossification ; 2° que les fontanelles ne peuvent se former que dans ces points déterminés. En géométrie, pour limiter une surface il faut au moins trois lignes droites. Or, comme les fontanelles ne sont que des surfaces bornées par des lignes appartenant aux angles des os ou des centres d’ossification, il s’ensuit que les os ou les centres d’ossification ne peuvent êlre moins de trois d’où la limite de trois que nous avons signalée. Pour la démonstration pratique de cette première pro- position, il est nécessaire d’abord d'établir le nombre et la position des centres d’ossification qui appartiennent au crâne sur lequel nous voudrons vérifier notre théorie topographique des fontanelles. Supposons, pour le moment, que nous ayons en vue le crâne humain, limitons-nous à sa portion cépha- lique. Lorsque nous aurons démontré que notre théorie est rationnelle pour la portion céphalique du crâne, nous pour- rons prouver de la même manière qu'elle s'applique aussi _au squelette de la face. 248 F. FRASSETTO. Nombre et position des centres d'ossification du crâne céphalique humain (fig. 20", 21", 22’). À la suite des recherches embryologiques du crâne et d’autres recherches craniologiques qui ont été faites tout récemment, nous sommes arrivés à établir le centre d’os- sification du crâne humain comme il suit : Fig. 20’. — Schéma des centres d'ossification et des foutanelles dans le crâne humain (Norma laleralis). — o.m., suture orthomépipique; p.h.a., suture pariétale horizontale antérieure; p.h.p., suture pariétale horizontale posté- rieure ; p.v.s., suture pariétale verticale supérieure; p.v.i., suture pariétale verticale inférieure; p.s., suture pariéto-squameuse; c.c., suture coronale; l.l., suture lambdoïdienne ; i./., suture interpariétale latérale; £.s.0., suture transversa squamæ occipilis; s.e., suture squamo-condylienne,; o.m., suture occipito-mastoïdienne. — Pour les autres explications, voy. le texte. Dans l'os frontal proprement dit [Maggi (1), Frassetto (2)], nous avons quatre centres d’ossification : deux inférieurs ou (1) L. Maggi, Fontanella metopica e frontali medii quadruplici nei vertebrati superiori (Estratto dei Rendiconti del R. [st. Lomb. di Sc. e Lett., S. II, vol. XXXII. Milano, 1899). Cf. aussi « Ossicini metopici negli uccelli e nei mammiferi » (Ibid.). (2) F. Frassetto, Sui quattro centri di ossificazione del frontale in un cranio di Equus caballus juv. (Bollett. dei Musei di Zool. ed Anat. Com. di Torino, vol. XVI, n° 385. Torino, 1901). Cf. aussi : PREMIÈRE PARTIE, Article II : Sur les sutures surnuméraires de l’os frontal. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 249 glabellaires (/. g., f'.g'.)et deux supérieurs ou bregmatiques WU, 0"). Dans le pariétal [Maggi, Frassetto] (1), nous avons quatre centres d’ossification : deux antérieurs bregmatique (p'. 0". p.06.) en haut, et ptérique (p. p.,p'.p'.);en bas; et deux posté- Fig. 21’. — Schéma des centres d'’ossification et des fontanelles dans le crâne humain (Norma occipitalis). — s.s., suture sagittale ; .m., suture interpariétale médiale ; c.m., suture cérébelleuse médiale; i./., suture interpariétale latérale ; c.l., suture cérébellaire latérale; p.h.a., p.h.p., suture pariétale horizontale antérieure et postérieure; p.v.s., p.v.i., suture pariétale verticale supérieure et inférieure; /./., suture lambdoïdienne ; {.s., suture fransversa squamæ occipilis; s.c., suture squamo-condylienne. — Pour les autres explications, voy. le texte. rieurslambdique (p. /., p'.l'.en haut, et astérique (p.a.,p'.a".) en bas. Dans l’interpariétal, tous les anatomistes modernes, après Maggi (2), admettent quatre centres d’ossification. De ces quatre centres, nous appellerons iniaques (2. /., './'.)les deux centres médiaux, et astériques (2. a. ,:'. a.) les deux centres latéraux. (1) F. Frassetto, Su la probabile presenza di quattro nuclei di ossificazione nel parietale dell'uomo e delle scimmie (con 4 fig.) (Abdruck aus den Verhand- lungen der Anatomichen Gesellschaft. auf der Vierzehnten Versammlung, in Pavia, von 18-21, april 1900, léna). (2) L. Maggi, Centri di ossificazione e principali varietà morfologiche degli in- terparietali nell'uomo (Estratto dei Rendiconti del R. Ist. Lomb. di Sc. e Lett., S. Il, vol. XXIX. Milano, 1896). 250 F. FRASSETTO. Dans le sus-occintal, nous avons aussi quatre centres d'os- sification [Staurenghi, Frassetto (1)|: deux médiaux {s. 2., s’. 1.) que nous appellerons iniaques et deux latéraux (s. a., s', a.) que nous appellerons astériques. Dans l’exoccipital, les anatomistes admettent deux centres Fig. 22. — Schéma des. centres d’ossification et des fontanelles dans le crâne humain (Norma verticalis), — m.m., suture métopique ; s.s., suture sagittale ; o.m., suture orthométopique; c.c., suture coronale ; p.h.a., suture pariétale horizontale antérieure; p.h.p., suture pariétale horizontale postérieure ; P.v.s., suture pariétale verticale supérieure; p.v.i., suture pariétale verticale inférieure. — Pour les autres explications, voy. le texte. d’ossification, l’un droit et l’autre gauche {e. 0., e'. o'.) que nous appellerons opisliaques. À cette énumération, 1l nous faut ajouter les deux centres supérieurs du nasal (7. g., n'. g'.) que nous appellerons centres glabellaires, puis les deux centres de l’alisphénoïde que nous appellerons proptériques (4. p.,a'. p'.) et métapté- riques (#7. a., m'.a'.), et enfin les deux centres du temporal (1) F. Frassetto, Su la legge che governa la genesi delle suture nel cranio, et: Su la probabile presenza di quattro nuclei ossificazione nel parietale, ecc. 1. c. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 251 connus sous le nom de centres squameux (4. s.,/'.s".), et de centre mastoïde (4. »., l'.m'.), que nous appellerons centres ptérique et aslérique. Après avoir établi tous ces centres d'ossification dont nous avons besoin pour la formation des fontanelles, représen- tons les centres dans les figures 20", 21’ et 22° el supposons qu'il se forme, dans le point de rencontre de trois ou plu- sieurs centres d’ossification, des fontanelles théoriques. Si nous parvenons à démontrer que toutes nos fontanelles théo- riques ont été vérifiées, nous HABRE ons affirmer la justesse. de notre manière de voir. Limites des fontanelles théoriques et leur vérification. 1° Fontanelle glabellaire, bornée inférieurement par les deux centres glabellaires de l'os nasal (n. g.,n'.g'.) et supé- rieurement par les deux centres glabellaires du frontal CF g-, f. 91). Cette TS aété décrite par Le Courtois (1 ï et Hamy (2). 2° Fontanelle métopique, bornée inférieurement par les deux centres glabellaires de l'os frontal (f. g., f".gq'.) etsupé- rieurement par les deux centres bregmatiques du fron- RP D.) Cette fontanelle a été décrite par Velpeau (1835), Gerdy (1837), Hamy (1872), Maggi (1899), Staderini (1892), Pari- selle (1900), Schwalbe (1901), Frassetto (1901). 3° Fontanelle bregmatique, bornée antérieurement par les deux centres bregmatiques du frontal (f. d., f”. 4'.), et posté- rieurement par les deux centres bregmatiques du pariétal (ë. p., d". p'.). Cette fontanelle a été signalée pour la première fois par Aristote, et étudiée depuis par plusieurs anatomistes. (1) F. Le Courtois, Essai sur l’anatomie de la voùte du crâne pendant les périodes embryonnaire, fœtale et infantile (Thèse de Paris, 1876). (2) E. T. Hamy, Cours sur l'anatomie du crâne professé à la salle Gerson, 2° sem. 1869, 252 F. FRASSETTO. 4° Fontanelle obélique, bornée antérieurement par les deux centres bregmatiques du pariétal (p. 6.,p’.0'.) et postérieure- ment par les deux centres lambdiques du pariétal (p.Z.,p'.l'.). Ceite fontanelle a été décrite par Albini (1) (1737), Gerdy (2) (1837), Barkow (3) (1862), Le Courtois (4) (1870), Hamy (5) (1872), Morselli (6) (1874), Arnold (7) (1898). 5° Fontanelle lambdoïde, bornée antérieurement par les deux cenires lambdiques du pariétal (p. /., p'. l’.), et posté- rieurement par les deux centres lambdiques de l’interpa- riGtal (0 8 TAPIE Cette fontanelle a été illustrée par plusieurs anatomistes en différentes époques. 6° Fontanelle iniaque, bornée antérieurement par les deux centres lambdiques de l’interpariétal (:. /., 2". /.), et pos- térieurement par les deux centres opistiaques du sus-occi- pal (sl, 5 10) Cette fontanelle a été décrite par Maggi (8) (1890) et par Staurenghi (9) (1899). 7° Fontanelle prostéphanique, bornée antérieurement par les deux centres du frontal (/. 4., f. q.), et postérieurement par un des deux centres du pariétal (p. b., p. p.). (1) B.-S. Albini, Icones ossium fœtus humani ac osteogeniæ brevis historia. Leidæ Batavorum, 1737. (2) J.-V. Gerdy, Recherches et proposition d'Anatomie, de Pathologie et de Tocologie, etc. (Thèse de Paris, 1837). (3) Barkow, Comparative Morphologie, 2: Theil. Breslau. 4) Le Courtois, Lie (b) SET Hamy, UE sulle fontanelle anomale del cranio umano (Archi- vio per l’Antropologia e l’Etnologia, vol. Il, fasc. I, p. 1-10. Firenze, 1872). (6) Morselli, Sulle fontanelle anomale del cranio e sull'osso sagitale (An- nuario della Società dei Naturalisti in Modena, anno XIII, fasc. 3-4. Mo- dena, 1874). (7) Lea Arnold, On the sagittal fontanelle in the head of children (Brith. Lancet, 1898, July 16, p. 147). (8) Ke Maggi, Fontanelle nello scheletro cefalico di alcuni mammiferi (nota Îl) (Rendiconti R. Istituto Lombardo di Scienze e Lettere, S. Il, vol. XXII, fasc. X. Milano, 1890). L. Maggi, 1bid. (Nota II), Ibid. fasc. XIIL. Milano, 1890. (9) C. Staurenghi, Contribuzione alla osteogenesi dell’occipitale umano e dei mammiferi con una nota sullo sviluppo del frontale e del parietale del- l’uomo (Comunicazione fatta alla Società Medico-Chirurgica di Pavia, 28 Maggio 1897. Pavia, 1899). NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 253 Cette fontanelle a été signalée, pour la première fois, par Frassetto (1900). 8° Fontanelle métastéphanique, bornée antérieurement par un des deux centres du frontal (f. 6. ou f”.g'.), et postérieu- rement par un des deux centres du pariétal (p. 6. ou p. p.). Cette fontanelle a été signalée par Hirtl (1867) (?) et par Frassetto (1899). Elle à été ensuite décrite par Frassetto (1900 et 1901) et par Maggi (1900). 9° Fontanelle pariétale, bornée antérieurement, par le centre pariétal bregmatique (p. 4.,p'. b".) en haut, et par le centre pariétal ptérique (2. p., p'.p'.) en bas, et postérieure- ment, par le centre pariétal lambdique (p. /., p'./.)en haut, et par le centre pariétal astérique (p. a., p'. a'.) en bas. Cette fontanelle à été signalée, pour la première fois, par Frassetto en 1899 et puis a été décrite par le même auteur en 1901. 10° Fontanelle amphilambdique pariétale, bornée antérieure ment, en haut parle centre lambdique du pariétal (p./., p'. l'.), en bas par le centre astérique du même os (2. 4.,p'a'), et pos- térieurement par le centre interpariétallambdique (1. /.,'./.) ou par le centre interpariétal astérique (i. a., '. a.). Cette fontanelle à été signalée en même temps par Maggi et par Frassetto (1900). 11° Fontanelle amphilambdique interpariétale, bornée anté- rieurement par le centre lambdique du pariétal (p. /.,p'.l'.) ou par le centre astérique du pariétal (p.a., p'. a'.), et posté- rieurement par le centre interpariétal lambdique (. /., #’. /'.) en haut, et par le centre interpariétal astérique (4. à., à. a.) en bas. Cette fontarelle n’a pas encore été vérifiée. 12° Fontanelle amplhiiniaque interpariétale, bornée supé- rieurement par le centre interpariétal lambdique (1. /., ’./.) et par le centre interpariétal astérique (2. a., #’. a'.), et infé- rieurement par le centre iniaque du sus-occipital (s.2.,s'..) ou par le centre astérique (s. a., s’. a'.) du même os. Cette fontanelle n’a pas encore été vérifiée. 254 F. FRASSETTO. 13° Fontanelle amphiniaque sus-occipitale, bornée supé- rieurement par le centre lambdique (4. /., 2. /'.), ou par le centre astérique (£. a., ’. a.) de l’interpariétal, et inférieu- rement par le centre ëniaque(s. ü.,s'. 1.) et par le centre asté- rique (s. a4.s'.«.) du sus-occipital. : | Cette fontanelle n'a pas encore été vérifiée. 14° Fontanelle dors bornée supérieurement par le centre iniaque (s. 2., s'.2’.) et par le centre astérique (s. a., s': a'.) du sus- occipital, et inférieurement par le on uns (e. 0., e”.0".) de l’exoccipital. Cette roentelte a été admise pour la première fois par Frassetto (1900), et puis a été décrite par le même auteur en 1901, sur un crâne de Jeune Delphinapterus leucas (Pall.) (© ). Le même auteur l’admet aussi dans le crâne humain. 15° Fontanelle proptérique, bornée antérieurement par le centre glabellaire du frontal (/. g., f’.g’.) en haut, et par le centre proptérique de l’alisphénoïde (4.p., a'.p'.) en bas, et postérieurement par le centre pariétal ptérique (2. p.,p".p"'.). Cette fontanelle a été signalée par Frassetto (1900) et dé- crite par Buntaro Adachi et Frassetto (1901). 16° Fontanelle mésoptérique, bornée supérieurement par le centre ptérique du pariétal(p.p., p'. p'.), et inférieurement par le centre proptérique (a. p., a'.p'.) et par le centre mé- taptérique (a. m., a’. m'.) de l’alisphénoïde. Cette fontanelle n’a pas encore été vérifiée. 17° Fontanelle métaptérique, bornée antérieurement par le centre pariétal ptérique (p. p., p'.p'.)en haut, et par le centre métaptérique de l'alisphénoïde (4. m.,a'.m".) en bas, et pos- térieurement par le centre squameux du temporal (é.s:,#'.5".). Cette fontanelle à été signalée par Frassetto (1900) et B. Adachi (1901) et puis a été décrite par Frassetto (1901). 18° Fontanelle épisquameuse, bornée supérieurement par le-centre ptérique (p. D., p'.p'.) et par le centre astérique du pariétal (p. a., p'. a’.), et inférieurement par le centre nn meux du dariétel Le: TA Cette fontanelle a été signalée ‘par Frassetto 901), NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 255 sur un crâne de Cercopithecus callithricus, F. Cuv. 19° Fontanelle proastérique, bornée antérieurement par le centre pariétal astérique (p.a.,p'.a".) en haut, et par le centre squameux du temporal (£. s., {'. s'.) en bas, et postérieure- ment par le centre mastoïde (. m., l'.m'.) du temporal. Cette fontanelle a été décrite par plusieurs anatomistes. 20° Fontanelle astérique, bornée antérieurement par le centre pariétal astérique (p. a., p'. a'. en haut, et par le centre mastoïde du temporal (f. m., !'. m'.) en bas, et posté- rieurement par le centre astérique du sus-occipital {s. a., s'. a’.). Cette fontanelle à été décrite pour la première fois par Casserio et après lui {par plusieurs anatomistes. 21° Fontanelle épiastérique, bornée antérieurement par le centre pariétal astérique (p. «., p'.a'.), et postérieurement par le centre interpariétal astérique (2. a., ?'.a.), en haut et par le centre sus-occipital astérique (s. a., s'.a'.) en bas. Cette fontanelle a été signalée par Frassetto (1899). 22° Fontanelle hypoastérique, bornée antérieurement par le centre astérique ou mastoïde du temporal (£. m., {'. m.), et postérieurement par le centre sus-occipital astérique (s.a., s'.a.) en haut et par le centre exoccipital opistiaque (e. 0., e'.o'.) en bas. Cette fontanelle a été signalée par Frassetto (1899). Par conséquent, toutes ces fontanelles, à l'exception de cinq (n* 7, 11, 12, 13, 16), ont été rencontrées. Il est im- possible d'affirmer que ces cinq fontanelles ne peuvent pas’ exister et par suite nous croyons avoir suffisamment dé- montré la première partie de notre théorie topographique, c'est-à-dire que : Sur un point quelconque du crâne auquel aboutissent trois ou plusieurs centres dE: il peut se former et persister une fontanelle. Pour la seconde partie de la proposition en vertu de laquelle les fontanelles ne peuvent se former que dans cer- tains points déterminés du crâne à la rencontre de trois centres d’ossification au moins — et non ailleurs, — il suffira de dire, il nous semble, qu'on n’a jamais rencontré des 256 F. FRASSETTO. fontanelles dans des points qui ne correspondaient pas à la rencontre de trois centres d'ossification au moins. Et ce fait esl naturel parce que s’il en était autrement les fontanelles se formeraient dans les centres d’ossification eux-mêmes, ce qui est impossible. Si quelquefois on ren- contre sur la limite d’un centre d’ossification un trou ou- quelque chose qui ressemble à une fontanelle, on peut dire que ce phénomène est dû à une décalcification de l'os ; mais si ce trou présentait les caractères propres aux fontanelles, on devrait en conclure qu'il y a là, non pas un seul centre d'ossification, mais au moins trois centres. IT Le nombre, la position et la forme des fontanelles sont sensiblement constantes et dépendent des centres d’ossification qui les limitent ; la permanence des f ontanelles est en rapport avec la persistance des sutures. Nombre. — Le nombre des fontanelles dépend naturel- lement des centres d’ossification qui les limitent parce que ce sont ceux-ci qui leur donnent origine en ne se soudant pas entre eux. Par conséquent, plus nous aurons des centres d’ossification et plus augmentera la probabilité de ne pas se souder entre eux el en conséquence de pouvoir nous donner des fontanelles. Dans la portion céphalique du crâne humain, par exemple, nous pouvions vérifier que, là où il y a le plus grand nombre de centres d'ossification (région occipitale), il y a aussi le plus grand nombre de fontanelles. Dans cette région occipitale, il y a un nombre de fonta- nelles plus grand que dans tout autre endroit du crâne qui ait la même extension en surface. Le nombre des fontanelles est aussi sensiblement cons- tant, parce que dans la craniogénie sont sensiblement cons- tants les centres dont ils dépendent et même l’ossification s’accomplit plus ou moins lentement, non à tout hasard, NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 25 mais dans certains points déterminés (astérion, ptérion, bregma), et avec une certaine constance. Dans la vérification que nous avons faite de notre théorie, nous avons rencontré des fontanelles bornées par trois centres d’ossification, et des fontanelles bornées par quatre centres d’ossification, et en tout nous avons constalé vingt-deux fontanelles. Mais voilà qu'on peut se demander: qu elle est la différence entre ces deux types de fontanelles et quel est le nombre des fontanelles qu’on peut encore trouver dans la portion céphalique du crâne humain ? A ces deux questions, on peut répondre brièvement: 1° La différence qu'il y a entre les deux types de fonta- nelles est dans le résultat qu'on obtient de la combinaison des centres d’ossification qui les limitent. En effet, si nous essayons de combiner entre eux les trois centres d’ossifica- tion qui limitent le premier type de nos fontanelles (fig. 23), nous obtiendrons toujours une seule fontanelle, tandis que si nous combinons entre eux les quatre centres d’ossifica- R'Le Se 1,° 3 3 | 4 3 | 4 Fig. 23’. — Sché- Fig. 24. — Schéma Fig. 25' et 26. — Schéma des quatre ma d’une fonta- d'une fontanelle fontanelles (a, b, c, d) qu’on obtient nelle bornée par bornée par quatre de la combinaison des quatre centres trois centres centres d’ossifica- d’ossification (1, 2, 3, 4). d’ossification (4, tion (1, 2, 3, 4). 2, 3). tion qui limitent notre second type de fontanelles (fig. 24'), nous aurons toujours quatre fontanelles et pas plus de quatre (A6 eL 26! 4;.06, c, d). Ces résultats, nous les avons tirés de l’algèbre, parce que en algèbre, en combinant trois éléments, trois à trois, on obtient une seule combinaison, tandis que les combinaisons de quatre éléments, trois à trois, sont quatre. 2° Pour savoir le nombre des fontanelles qui sont encore possibles dans la portion céphalique du crâne humain, il ANN. SC. NAT. ZOOL. xvu, 17 258 F. FRASSETTO. faut faire l'addition des fontanelles bornées par trois centres d'ossification avec les fontanelles dérivées des combinaisons des centres d'ossification qui limitent les fontanelles bor- nées par quatre centres. Or, comme les fontanelles bor- nées par trois centres sont au nombre de 30 (15 dans la moitié droite et 15 dans la moilié gauche), et comme elles ne donnent pas origine à d’autres fontanelles, ce nombre de 30 reste invariable. Mais comme les fontanelles bornées par quatre centres sont au nombre de 7 (fontanelles glabel- laire, fontanelle métopique, fontanelle bregmatique, fonta- nelle obélique, fontanelle lambdique,, fontanelle iniaque, fontanelle pariétale) et comme chacune d'elles peut donner lieu à quatre autres fontanelles (1), nous aurons 7 X 5 = 35 fontanelles et en tout 30435, c’est-à-dire 65 fontanelles. Ce chiffre exprime le nombre des fontanelles possibles dans la portion céphalique du crâne humain, nous rapportant — bien entendu — à nos connaissances d'aujourd'hui, c'est- à-dire au nombre des centres d’ossification de la voûte du crâne que nous avons établis, nombre qui peut aussi augmenter dans les temps. Position. — La position des fontanelles dépend aussi des centres d'ossification et précisément de leur activité ostéo- génétique. Si, par exemple, nous considérons une fonta- nelle (quelle qu'elle soit), l'hypoastérique par exemple, nous voyons qu'elle est originée par l’autonomie des centres sus-occipitaux et exoccipitaux qui ne se développent pas suf- fisamment dans leur bord mastoïde, en formant comme cela la fontenelle dont il s’agit. Nous avons la position de cette fonlanelle dans la troisième partie médiane de la suture occipito-mastoïde, si l’activité ostéo-génétique des deux centres est presque la même : nous avons la position plus en haut si l’activité du centre inférieur (exoccipital) est plus grande, parce que alors, dans son développement, il envahit une portion qui serait destinée au centre supérieur (sus-occi- (1) Cf. là-dessus les considérations de l'article IV (Fontanelle pariétule), et de l’artiéle IX (Fontanelle métopique). NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 259 pital) de façon que la suture qui limite les deux centres vint à être déplacée en haut et par conséquent aussi son appa- rente expansion qui nous donne la fontanelle; nous l'avons plus en bas dans le cas où l’activité du centre supérieur est plus accélérée (sus-occipital), parce qu’alors la fontanelle est déplacée en bas. Mais la position que nous avons trouvée pour cette fonta- nelle est sensiblement constante. Elle est presque toujours dans le tiers médian de la suture mastoïdienne. Et sans prendre comme exemple cette fontanelle, nous pouvons nous persuader que la position des fontanelles est sensiblement constante, parce que nous voyons toute fontanelle plus nor- male balancer presque toujours autour du même point an- thropologique qui est fixe, d’où la dénomination de fon- tanelles bregmatique, astérique, ptérique, lambdique, etc., parce qu'elles se trouvent continuellement dans les points anthropologiques indiqués. Or, en comparant les fontanelles normales avec les fonta- nelles anormales, on rencontre des différences. Dans les fontanelles normales, la zone des points où elles peuvent se former est limitée, parce que les variations des os qui les forment sont aussi limitées ; dans les fontanelles anormales, au contraire, la zone des points où elles peuvent se former est plus étendue parce que les variations des centres d’ossi- fication sont plus étendues que celle des os. Forme. — Dans les crânes des Mammifères domestiques et des Mammifères en général, nous pouvons avoir toutes les formes de fontanelles, tandis que dans le crâne humain et dans le crâne des Primates, il y a des formes qu'on peut réduire à la triangulaire, à la rhombique et à la quadrangu- laire. La forme triangulaire s'obtient dans les fontanelles bornées par trois centres d’ossification et les formes rhom- biques, ou quadrangulaires, dans les fontanelles bornées par quatre centres d’ossification. La permanence des fontaneiles est en rapport avec la per- 260 F. FRASSETTO. sistance des sutures et avec l’activité des os parce que, comme les fontanelles ne sont que d’apparentes expansions des sutures, plus nous aurons dans une région du crâne de sutures qui y aboutissent et plus il y aura la probabilité, ces sutures persistant, de pouvoir nous donner des apparentes expansions à leur extrémité, c'est-à-dire des fontanelles. Un exemple expliquera mieux la chose : la fontanelle bregmatique persiste plus longtemps que les autres fonla- nelles (ordinairement elle persiste jusqu’à l’âge de deux ans, quelquefois même dans l’âge adulte), parce qu’elle est formée par l'expansion de quatre sutures qui se soudent en retard à cause de l’ossification qui se fait plus tardivement. Et tout cela, tandis que les autres fontanelles normales (astérique, lambdique, etc.) sont déjà envahies par l’ossification, parce que, dans celles-ci, les sutures qui y aboutissent sont au nombre de trois seulement, et que de plus elles sont déjà soudées. Et à quoi doit-on attribuer la rareté de la fontanelle métastéphanique, sinon à la rareté de la suture pariétale horizontale qui l'origine ? III Dans chaque fontanelle peuvent se former el persister un ou plusieurs osselets surnuméraires (osselets fontanellaires). Cette conclusion sera développée dans la troisième partie, après que nous aurons traité des osselets fontanel- laires. TROISIÈME PARTIE OSSELETS FONTANELLAIRES SECONDAIRES ET OSSELETS SUTURAUX Les osselets qui se rencontrent le long des sutures doivent être distingués en osselets suturaux et en osselets fontanel- laires (Chambellan). Nous croyons qu'un osselet doit s’ap- peler fontanellaire seulement dans le cas ou il est compris dans une fontanelle ou s’il est associé à quelque vestige de celle-ci, ou bien encore dans le cas ou il est borné soit par trois centres d'ossification appartenant à trois différents os, ou par trois centres d’ossification appartenant à un même os. Avec ces critériums, nous décrivons plusieurs osselets fontanellaires secondaires qui prennent leur nom des fontanelles secondaires dans lesquelles ils se développent. Ainsi nous décrivons les osselets fontanellaires hypoasté- riques, épiastériques, métopiques, pariétaux, proptériques et métaptériques, métastéphaniques, prostéphaniques, épisqua- meux, etc. Après avoir examiné ces osselets fontanellaires, nous envisagerons les osselets suturaux qu’on rencontre le long de la suture coronale, sagittale et pariéto-temporale. Pour la bibliographie des osselets surnuméraires, il serait suffisant de consulter les travaux d'ensemble de W. Gru- ber (1), de Chambellan (2), et de Ficalbi (3), le mémoire de (1) W. Gruber, Abhandlungen aus der menschlichen und vergleichenden Anatomie, mit XI Tafel. St. Petersburg, 1852, 3° Memoir : Ueber ossicula wor- miana an Säugethierschädeln, mit 2 Tafel. (2) V. Chambellan, Étude anatomique et anthropologique sur les os wor- miens (Thèse, Châteauroux, 1883). (3) E. Ficalbi, Ossa accessorie comparativamente studiate nel cranio dell Uomo 262 F. FRASSETTO. Papillault (1) et particulièrement les travaux de M. le pro- fesseur Maggi qui sont indiqués à la suite de chaque article bue nous allons développer. ARTICLE PREMIER OSSELETS FONTANELLAIRES HYPOASTÉRIQUES Dès 1899, dans une note préliminaire sur les fontanelles hypoastériques [1], nous parlions des osselets que nous avions rencontré dans ces fontanelles. Au mois d'avril de l’année 1900, nous recevions de M. le professeur Maggi, qui nous honore toujours de ses publications, un mémoire |2|; où, à la page 26, sous le titre de « Osservazione », nous lisions quelques mots se rapportant aux fontanelles pétro- exoccipito-sovraoccipitales et aux osselets pétro-exoccipito- sovraoccipitaux. Nous fûmes surpris de la chose, parce que les susdites fontanelles avec leurs osselets correspon- daient à nos fontanelles et à nos osselets hypoastériques. Dspuis lors, V. Giuffrida Ruggeri rappelait l’attention sur ce sujet [3] M. le professeur Maggei en parla de nouveau au Convegno dell Unione Zoologica Italiana à Bologne [4] et dernièrement il publiait un mémoire où il exploitait le résultat de ses recherches [5]. Les osselets fontanellaires hypoastériques se trouvent dans les fontanelles homonymes, au-dessus de l’astérion. La posi- tion de ces osselets dépend de la position des fontanelles hypoastériques, lesquelles se trouvent ordinairement sur le tiers moyen de la suture occipito-mastoïde. Il arrive pour- e dei rimanenti Mammiferi (con Tav.) (Atti della Società Toscana di Scienze Naturali. Memorie, vol. VIL, p. 101-103. Pisa 1885). Considerazioni riassuntive sulle ossa accessorie del cranio, nei mammiferi e dell'uomo (con 3 fig.) (Monitore Zoologico Italiano, anno 1, n° 7-8. Siena, 1890). Eh (1) G. Papillault, La suture métopique et ses rapports avec la morphologie cranienne (Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, t. Il, 3° série, 1er fasc. Paris, 1896). M NME Se a * à 1” NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 263 tant quelquefois que ces osselets aboutissent presque à l’as- térion et même au-dessus de ce point. Cela dépend naturel- lement de l’activité ostéogénétique des centres d’ossification que limitent ces osselets. La forme est aussi en dépendance des fontanelles homonymes. Afin qu'un osselet qui se trouve au-dessus de l'astérion, le long de la suture occipito-masloïde, soit classifié comme osselet fontanellaire hypoastérique, il est nécessaire qu'il soit compris dans la fontanelle hypoastérique, ou bien qu'il soit associé à des vestiges de celle-ci, à savoir la suture squamo-condylienne. La présence d’osselets fontanellaires hypoastériques a été constaté par nous chez l'Homme, chez les Primates el chez quelques autres Mammifères. Pour avoir une idée plus claire sur l’origine, de la posi- tion, de la forme et des dimensions de ces osselets fonta- nellaires, lisez le paragraphe sur les fontanelles RPOARIES riques Dour Partie, Article TI). ORDO BIMANA Nous avons constaté les osselets fontanellaires hypoasté- riques chez le fœtus et l'enfant, plus fréquemment que chez les adultes. Le nombre des crânes de fœtus est le même que celui des crânes dont nous nous sommes servis pour les fontanelles hypoastériques, tandis que le nombre des crânes d'enfants, d'individus adultes et de vieillards est beaucoup plus grand, et malheureusement indéterminé. Crânes de fœtus. 1°° cas (fig. 48, PI. IX). — Crâne de fœtus, n° 822-17 des Galeries d’ Anthrogéldeie du Muséum de Paris. Dans ce crâne, persistent les fontanelles ptérique, bregmatique, astérique, hypoastérique et épiastérique. Il y a aussi des vestiges des sutures pariéto-verlicales supérieures et pariéto-horizon- tales postérieures, de la suture sphéno-basilaire, de la 264 F. FRASSETTO. squamo-condylienne et de la fransversa squamæ occimitis. À droite, on voit, dans la fontanelle hypoastérique (jf. hy.), le petit osselet fontanellaire hypoastérique (+) placé où la suture squamo-condylienne (s.c.) aboutit à la fontanelle hypoastérique. Cränes d'enfants. 1° cas. — Crâne d'ancien Péruvien de Chancay, n° 5135 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Sphé- noides rotundus avec le manque du maxillaire inférieur. Persiste la suture sphéno-basilaire. On voit aussi plusieurs osselels surnuméraires lambdoïdes, osselets coronaux bila- téraux, un osselet proastérique gauche et un osselet asté- rique droit. L'osselet fontanellaire hypoastérique est au côté gauche. 2° cas. — Crâne de Chumas île Toukom), n° 7094 des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. Dans ce crâne, l’osselet fontanellaire hypoastérique est au côté gauche et situé un peu plus haut que le milieu de la suture occipito-mastoïde. Crânes d'individu adulte. Sur les crânes d'individus adultes, ces osselets sont plus rares. Nous en avons trouvé deux cas seulement au Musée de Psychiatrie et d’'Anthropologie criminelle de Turin. 1° cas (fig. 73, PI. XI). — Crâne de criminel (du Musée de Psychiatrie et d’Anthropologie criminelle de Turin) appartenant à une empoisonneuse sarde, adulte. Comme ce crâne est très petit sans être microcéphale, nous l’appelle- rons nanocéphale. Dans la région occipitale, on voit la suture ransversa squamæ occipifis qui limite en haut l'interpariétal et deux osselets dans le tiers moyen de la branche lambdoïde gauche. L'osselet fontanellaire hypoastérique (0. f. hy.) est situé au côté droit sur la moitié de la suture occipito-mastoïde NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 265 (o. m.). Cet osselet n'est pas associé à la suture squamo- condylienne parce que, à cause de l’âge adulte, cette suture est effacée. La forme de cet osselet est celle d’une poire avec son sommet en haut. Les dimensions sont de 11 milli- mètres de long et de 6 millimètres de large. 2° cas (fig. 74, PI. XII). — Crâne de criminel du Musée de Psychiatrie et d'Anthropologie criminelle de Turin. Ce crâne est indéterminé. Il appartient à un individu adulte, il montre plusieurs osselets sur les sutures. Sur la région astérique droite, on peut voir l’osselet fontanellaire hypoastérique (0. f. y.) associé à un vestige de la suture squamo-condylienne (+). Cet osselet a la forme d’un triangle isoscèle avec la base sur la suture squamo- condylienne et le sommet dirigé en bas sur la suture occipito-mastoïdienne (0.m.). Ce cas diffère des autres parce que l’osselet est placé au bas de la suture surnuméraire squamo-condylienne tandis que souvent il est placé au- dessus de celle-ci ou bien en face. Sur la même région astérique, on voit, au-dessus de l’os- selet fontanellaire hypoastérique, un grand os sutural (0. s. 0. m.) qui occupe la moitié supérieure de la suture occipito-mastoïdienne. Dans la même figure 74 on peut voir aussi un osselet fontanellaire proastérique (0. /. p. a.). Crânes de vieillards. Sur 36 crânes d'individus âgés (33 © et 3 &) du Muséum, et dont 30 avaient plus de soixante ans, nous avons trouvé 2 cas d'os fontanellaires hypoastériques. 1 cas. — Crâne (©), n° 6483 des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. L’os fontanellaire hypoastérique est du côté gauche. Il est petit, mais typique avec la per- sistance, pour quelques millimètres, de la suture squamo- condylienne. 2° cas. — Crâne de femme de soixante ans, n° 6526 des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. Sur ce . 266 F. FRASSETTO. crâne, les osselets fontanellaires hypoastériques sont au nombre de deux et des deux côtés. ORDO PRIMATES Familia Simidæ. Gen. Simia. 1% cas (fig. 75, PI. XIP. — Crâne de Simia satyrus, L. [Orang]}, n° 3852 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Sur ce crâne, on voit du côté droit un osselet fontanellaire hypoastérique (0. j. ky.). Cet osselet est typique, c'est-à-dire qu'il est associé à la suture squamo-condylienne {s. c.). Il est placé au milieu de la suture occipito-mastoïdienne (o". m'.) et a une forme triangulaire avec la pointe vers le trou occipital. Les dimensions de cet osselet sont de 10 millimètres de base et 6 millimètres de hauteur. Au côté gauche, on constate un osselet fontanellaire hypoastérique (0. f. hy.) homotopique à celui du côté droit et dans les mêmes conditions. Il en diffère par les dimen- sions, car il est plus petit (5 millimètres de base et 2 milli- mètres de hauteur). Sur ce même côté, on voit aussi les vestiges d’une autre suture périossiculaire (4. 4.) que limite un grand os fontanellaire ; il pourrait être appelé astérique- hypoastérique (A. y). Cetos surnuméraire a presque une forme quadrangulaire avec 8 millimètres pour sa base et 5 millimètres pour sa hauteur. Sur ce crâne, il faut encore signaler d’autres osselets : un sutural au tiers supérieur de la suture lambdoïde et quatre fontanellaires (deux proasté- riques, un obélique et un autre lambdique). 2° cas (fig. 76-77, PI. XI). — Crâne de Simia satyrus, L. [Orang], n°3851 du Musée d'Anatomie comparée de Turin. Crâne appartenant à un individu jeune. On voit encore la persistance partielle de la suture squamo-condylienne et de la suture métopique : la persistance totale de la suture sphéno-basilaire et de la suture exoccipito-basioccipitale, NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 267 On voit aussi beaucoup d’osselets le long des sutures, et les sutures surnuméraires pariétales antérieures. Une particu- larité digne de remarque c’est la présence d’un osselet fontanellaire métastéphanique (Cf. Article VI) au côté droit, associé à la suture pariétale horizontale antérieure (1). Sur la région astérique droite (fig. 76), on voit six osselets surnuméraires dont un fontanellaire hypoasté- rique (0. /. hy.), deux suturaux occipito-mastoïde (0. s.0.m.) et trois (0. s. p. s.) le long de la portion postérieure de la suture pariéto- squameuse (p. s.). Sur la région astérique gauche (fig. 77), on voit un osselet fontanellaire hypoastérique (0. f. hy.) associé à la présence de la suture squamo-condylienne et un osselet suiural occipito-mastoïde (0. s. 0. m.) et en plus un osselet fon- tanellaire proastérique (a. f. p. a.). 3° cas (fig. 78-79, PI. XII). — Crâne de Simia satyrus, L. [Orang]|, n° 3851 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Crâne appartenant à un individu jeune. Sur la région astérique droite (fig. 78), on voit la suture squamo-condylienne (s. c.) avec l'osselet fontanellaire hypoastérique (0. f. ky.) et en plus un os sutural occipito- mastoïdien (0. s. 0. m.). L’osselet fontanellaire a la forme triangulaire avec 6 millimètres de base mesurés le long de la suture squamo-condylienne et 2 millimètres de hau- teur. Sur la région astérique gauche (fig. 79), on voit trois osselets fontanellaires, un hypoastérique (0. f. hy.) avec la suture squamo-condylienne (s. c.) et deux astériques (o. /. a.). Les dimensions de l’osselet hypoastériques sont de 6 millimètres de long et de 5 millimètres de large. 4° cas. — Crâne de Simia satyrus, L. [Orang|, n° 123 du Musée civique d'Histoire naturelle de Trieste. Crâne appar- tenant à un individu jeune, avec suture pariétale horizon- (1) Pour avoir quelques détails sur ce sujet, Voy.: Fabio Frassetto, Di 11 parietali di Primati parzialmente divisi (Bollettino dei Musei di Zoologia ed Anatomia Comparata di Torino, vol. XV, n° 376. Torino, 1900), 268 F. FRASSETTO. tale antérieure au côté gauche (1). Sur la région astérique droite, on constate un grand os fontanellaire hypoastérique de forme triangulaire typique. La base occupe presque toute la moitié supérieure de la suture occipito-mastoïdienne et le sommet arrive à 1 millimètre de distance du bord du trou occipital. Cet osselet ressemble à celui qu'on cons-: tate sur l’Orang du Muséum de Paris (n° A-518), que nous allons décrire. Sur cette même région droite, on voit des osselets placés sur l’astérion. Sur la région astérique gauche, on constate la présence d’un osselet astérique fontanellaire triangulaire typique plus petit que celui du côté droit, et d'autres osselets suturaux au tiers moyen de la suture squamo-condylienne. 5° cas (fig. 80, PI. XIII; 81, PI. XII). — Crâne de Simia satyrus, L. [Orang|, n° A-518 des Galeries d'Anatomie com- parée du Muséum de Paris. Crâne d’un individu jeune. Sur la région astérique gauche (fig. 80, PI. XIIT), on constate deux espaces vides qui probablement ont contenu l’un un osselet fontanellaire astérique (0. /. a.) disparu, et l’autre un osselet fontanellaire hypoastérique (0. f. ky.). Ces deux espaces ont une forme quadrangulaire : le premier mesure 9 millimètres de long et 5 millimètres de large ; le deuxième mesure 8 millimètres de long et 3 millimètres de large. Sur la région astérique droite(fig. 81, PI. XIT), on observe un grand os fontaneilaire hypoastérique (0. /. y.) qui va Jus- qu’à l’astérion. Cet os a la forme triangulaire avec 14 milli- mètres de base et 13"°,5 de hauteur. De ce même côté, on voit un petit trou qui était certainement occupé par un osselet fontanellaire astérique (0. f. a.). 6° cas (fig. 82-83, PI. XIT). — Crâne de Samia salyrus, L. [Orang|, n° A-515 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne appartenant à un individu adulte. Sur le côté gauche (fig. 82), on voit un osselet hypoastérique (o. f. hy.) qui se trouve entre le tiers supérieur et le tiers . (1) Cf. là-dessus, F. Frassetto, Di 11 parietali divisi, etc., L. c. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 269 moyen de la suture occipito-mastoïdienne (0. m.) et qui n'est pas associé à la suture squamo-condylienne. Il à une forme irrégulière etmesure 18 millimètres pour le maximum de sa longueur et 8 millimètres pour le maximum de sa largeur. Sur le côté droit (fig. 83), il y à aussi l’osselet fontanellaire hypoastérique (0. /. hy.) qui a la même position que le précédent, mais qui a une forme triangulaire avec 26°",5 de base et 9°*°,5 de hauteur. 1° cas (fig. 84, PI. XIII). — Crâne de Simia satyrus, L. [Orang]|, n° A-516 des Galeries d'Analomie comparée du Muséum de Paris. Crâne appartenant à un jeune individu avec la persistance partielle des sutures squamo-condyliennes (s. c.) et la persistance totale de la suture sphéno-basilaire. Sur la région astérique droite, on voit un osselet fontanel- laire hypoastérique (0. f. h.) placé sur la limite supérieure du tiers moyen de la suture occipito-mastoïdienne (0. m.). Cet osselet à la forme d'une poire dont le sommet serait dirigé vers le trou occipital. Gen. Anthropopithecus. 1° cas (fig. 85, PL XIII). — Crâne d’'Anthrovopithecus (species ?) [Chimpanzé] du Musée de Broca à Paris, signé S. À. R. Aubry. Au côté droit de ce crâne de Chimpanté, on voit sur la région astérique un grand os (0.5.0.m.) qui occupe la région hypoastérique, astérique et épiastérique. Ce grand os qui s'étend le long de la suture occipito-mas- toïdienne est évidemment un os sutural et, par consé- quent, on pourrait l'appeler os sutural occipito-mastoïdien (d- s410.,m.). 270 F, FRASSETTO. Familia Cebidæ. Subfamilia Cebinæ. Gen. Cebus. 1 cas. — Crâne de Chrysothrir species? [Saimiri| des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Sur ce crâne, on constate l’osselet fontanellaire hypoastérique mean fondu avec le sus-occipital. Subfamilia Pithecinæ. Gen. Pithecus. Crâne de Pithecia satanas, Hoffman [Saki à grosse barbe noire] des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Sur ce crâne, il y a seulement un osselet fontanellaire hypoastérique au côté gauche. ORDO CARNIVORA Subfamilia Lutrinæ. Gen. Lutra. 1% cas. — Crâne de Loutre commune, n° A-1936 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne appartenant à un jeune individu. Au côté droit et au côté gauche, on voit des osselets qui, par leur position sur l’astérion et par leur rapport avec la suture squamo-condylienne, peuvent être appelés os fontanellaires hypoastériques. La singularité de ces cas con- siste en ce que la suture squamo-condylienne, au lieu d'aboutir au tiers moyen de la suture occipito-mastoïdienne, comme cela a lieu d'ordinaire dans les crânes que nous avons examinés jusqu'à présent, gagne l'extrémité supé- NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 271 rieure de ladite suture, et précisément l’astérion. À cause de cette particularité, ce cas est douteux et on ne peut le déter- miner exactement sans avoir vu d’autres pièces du même genre avec osselets fontanellaires astériques ou hypoasté- riques. Familia Canidæ. Subfamilia Caninæ. (ren. Canis. 1* cas (fig. 56, PI. X). — Crâne de Setter irlandais, n° 4836 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Crâne d’un jeune individu de vingt-neuf jours, hydrocéphale in- terne. Sur ce crâne, on voit les fontanelles astériques (f. 4.) et les fontanelles hypoastériques (7. Ly.). Ces dernières ont été déjà décrites dans l’article ayant trait aux fontanelles hypoastériques (Voy. Deuxième PARTIE, Article III : Fonta- nelles hypoastériques). Sur les fontanelles hypoastériques droite et gauche, on voit les osselets fontanellaires (0. /. Ay.) très petits et avec une forme rhomboïdale. 2° cas. — Crâne de Chien domestique (?)}, n° 3770 du Musée d'Anatomie comparée de Turin. Sur ce crâne, appar- tenant à un individu jeune, on voit au côté droit la fonta- nelle hypoastérique, et au côté gauche l’osselet fontanellaire hypoastérique. ORDO EDENTATA Familia Bradypodidæ. Subfamilia Bradipodinæ. Sur un crâne de Bradipus, des Galeries d'Anatomie com- parée du Muséum de Paris, nous avons constaté la présence d’osselets fontanellaires hypoastériques au côté droit et au côté gauche. | | 272 F. FRASSETTO. BIBLIOGRAPHIE 4. F. Frassetro, Di altre e nuove fontanelle (fontanelle sotto-asteriche o ma- stoidee) nel cranio umano e degli altri mammiferi | Estratlo dal fasc. l-IL (Gennaio-Febbrajo 1900) della « Rivista di Scienze Biologiche ». Como, 1900]. L. Maccr, Note di craniologia (Estratto dal « Bollettino Scientifico » n°2, anno 1897 e n° 2-3-4, anno 1899). 3. V. Giurrrina RuGGERI, Ricerche craniologiche e craniometriche nella normu laterale e nella norma facciale (Atti della Società Romana di Antropo- logia, vol. VII, p. 179. Roma, 1900). k. L. Macar, Sul significato morfologico degli ossicini petro-esoccipito-sovraoc- cipitali ed esoccipito-sovraoccipitali (Sunto) (Rendiconto della Prima Assemblea generale e del Convegno dell’ « Unione Zoologica Italiana » in Bologna (24-27 Settembre 1900), p. 15 [Estratto dal « Monitore Zoologico Italiano », anno XI (Supplemento), Dicembre, 1900]. 5. L. Macer, Nuovi ossicini craniali negli antropoidi e loro significato morfo- logico (Estratto dai Rendiconti del R. Istituto Lombardo di Scienze e Lettere, S. Il, vol. XXXIV, 1901). 19 ARTICLE II OSSELETS FONTANELLAIRES ÉPIASTÉRIQUES En ce qui se rapporte à l’histoire des osselets fontanel- laires épiastériques, nous n'avons aucun renseignement bibliographique à enregistrer. Personne n'a jamais traité ce sujet. Nous en avons dit seulement quelques mots toutes les fois que nous avons parlé des fontanelles épiastériques (Voy. là-dessus l'histoire des fontanelles épiastériques, Deuxième Partie, Article VII). Les osselets fontanellaires épiaslériques prennent leur nom de la fontanelle épiastérique dans laquelle ils se déve- loppent. Or, comme la fontanelle épiastérique est typique lorsque persiste la suture éransversa squamæ occipitis qui la produit, son osselet fontanellaire sera typique même lors- qu'il se trouvera associé à un vestige de celle-ci. Nous éta- blissons celte proposition parce que la position d’un osselet à l'extrémité inférieure de la suture lambdoïde n’est pas suffisante pour le déterminer comme osselet fontanellaire NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 273 épiastérique. (Relire à ce sujet la discussion que nous avons donnée au sujet des osselets fontanellaires hypoasté- riques dans l’article précédent.) La position de l’osselet fon- tanellaire épiastérique dépend de la position du point où l'extrémité de la suture {ransversa squamaæ occipilis s'articule avec la suture lambdoïde. Ce point ordinairement se trouve sur le quart inférieur de cette dernière suture et quelquelois peut s'étendre sur l’astérion et rarement au-dessous de ce point (Cf. Deuxième Partie, Article VIIL : Fontanelle éprasté- rique). ORDO BIMANA 1% cas (fig. 50, PI. X). — Crâne de fœtus à terme (©), n° 3523 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Pentagonoides. Persistent en partie la suture interpariétale médiane, la suture éransversa squamaæ occipitis et la suture surnuméraire qui partage l'angle mastoïde du pariétal. On constate aussi la permanence des fontanelles bregmatique et ptérique. Sur la région astérique droite, on voit la fontanelle hypoastérique (/. 4y.) autonome et la fontanelle épiasté- rique fondue avec la fontanelle astérique (/f. a.). Sur la fontanelle astérique, on constate deux osselets (0. f. a.), l'un gros, et l’autre plus petit. Dans la fontanelle épiastérique, vis-à-vis de la suture lambdoïde et de la suture {ransversa squamæ occipiis, on constate un osselet qu'on pourrail classer comme fontanellaire épiastérique (0. f. e.). 2° cas (fig. 86, PL. XIII). — Crâne de garçon, péruvien ancien, n° 6683 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Collection Champeaux, vitrine K. Sur ce crâne, on constate l'autonomie de l'os interpariétal et un peu de plagiocéphalie pariéto-occipitale droite. Au même côté, on voit un osselet surnuméraire (0. /. e.) compris entre l’in- terpariétal (àrf.), le sus-occipital (s. 0.) et Le pariétal (p.). Cet osselet est situé à 10 millimètres de l’astérion. Il a une forme triangulaire avec 14 millimètres de base et 17 milli- mètres de hauteur. Cet osselet est fontanellaire épiastérique, ANN. SC. NAT. ZOOI. XVII, 18 274 F. FRASSETTO. parce qu'il est associé à la suture fransversa squamaæ occipitis. 3° cas (fig. 87, PI. XIII). — Crâne d'enfant hydrocéphale, n° 597 des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. La suture sphéno-basilaire et la suture exoccipito-sus- occipitale sont ouvertes. La suture coronale est complè- tement synostosée. Persistent les vestiges de la suture transversa squamaæ oceipitis (t. 8. 0.). Dans le milieu de la branche lambdoïdienne gauche, on constate un osselet surnuméraire. Dans la région astérique droite, 4 millimètres au-dessus de l’astérion, on voit un osselet surnuméraire (0. . e.) placé à l'extrémité de la suture transversa squamæ occimuis. Cet osselet est évidemment un osselet fontanellaire épiastérique. Il mesure 6 millimètres de long et 4 millimètres de large. 4° cas (fig. 88, PI. XII. — Crâne d'enfant japonais, n° 11362 des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. A ce crâne manque l'os maxillaire inférieur. Persiste la suture métopique et portion de suture {ransversa squamæ occipilis (f.s.0.). Sur la suture lambdoïde, on voit plusieurs osselets surnuméraires; et, au côté droit, un osselet fonta- nellaire proastérique (0. f. p. a.). Les osselets fontanellaires épiastériques existent sur les deux côtés. Celui du côté droit est placé à 1 millimètre de l’astérion et il est associé à la suture fransversa squamæ occipulis (t. s. 0.). Il mesure 5 milli- mètres de long et 8 millimètres de large. 5° cas (fig. 89, PI. XIII). — Crâne d'enfant du Muséum a Paris. Galeries d Anthropologie, n° A, C-1176. Les sutures sont quelque peu simples. On y trouve : la sphéno-basilaire ouverte, et quelque vestige de la suture {ransversa squamaæ occipilis (£. s. 0.), et de l’exoccipito-basioccipitale. Entre les osselets surnuméraires, on en trouve d’épisquameux, de fontanellaires, de proastériques bilatéraux et de suturaux sur la suture lambdoïde. Au côté droit, on voit la suture pariétale horizontale postérieure, longue de 10 millimètres. Les osselets épiastériques sont des deux côtés. Celui du côté droit (0./.e.) est placé immédiatement au-dessus de NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 915 l'astérion, il a une forme qu’on peut réduire à la trian- gulaire avec 5 millimètres de base et 7 millimètres de hauteur. Cet osselet est compris entre le pariétal, l’inter- pariétal, le sus-occipital et le temporal. 6° cas (fig. 89 is, PL. XIII). — Crâne d’enfant péruvien des Galeries d’'Anthropologie du Muséum de Paris, vitrine M. Pique. Pseudarthrose. Sur ce crâne, on constate la pré- sence de l'os interpariétal, typique et bien développé. Les os fontanellaires épiastériques sont aux deux côtés. Sur la région astérique droite, l’osselet (0. f. e.) est placé plus en bas que dans le cas précédent parce qu'il occupe une portion de l’astérion. Cet osselet épiastérique est limité en bas par un osselet sutural occipito-mastoïde (0. s. 0. m.) qui s’avance jusqu'à l'astérion, et en haut par deux osselets suturaux lambdoïdes (0. s. /.). Il a une forme presque triangulaire et mesure 9 millimètres de base et 13 millimètres de hauteur. 1° cas. — Crâne d'enfant, n° A, C-1155 des Galeries d’An- thropologie du Muséum de Paris. Sur ce crâne, on constate au-dessus de l’astérion droit un trou de forme triangulaire avec la base sur la suture lambdoïde et le vertex sur la suture #ansversa squamæ occipiis. Evidemment, dans cet orifice se trouvait un osselet fontanellaire épiastérique. 8° cas (fig. 3, PL. IT). — Crâne d'enfant de la race cauca- sique provenant de l’'Amphithéâtre des Hôpitaux (n° 1764), parmi les Hydrocéphaliques des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. (Voy. PREMIÈRE ParTiIE, Article I” : Cas de pariétaux divisés chez l’enfant, 3° cas). ORDO PRIMATES Chez les Singes, il est plus difficile de constater la perma- nence de la suture transversa squamæ occipihs, aussi ren- contre-t-on rarement les osselets épiastériques. Nous n’en avons constaté qu'un seul cas. 276 F. FRASSETTO. Familia Cebidæ. Subfamilia Cebinæ. Gen. Cebus. 1° cas (fig. 54, PI. X). — Crâne de Cebus fatuellus, L., n° 3459 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Crâne d'un jeune individu avec les sutures ouvertes, compris la sphéno- basilaire et la squamo-condylienne. Persistance des fonta- nelles hypoastériques (Voy. DEUXIÈME PARTIE, Aréicle 11). Au côté gauche, on voit l’osselet fontanellaire épiastérique (o. f. e.) associé à la permanence (que nous avons constatée rarement chez les Singes) de la suture ransversa squamaæ occipitis. Cet osselet, qui est placé le long de la moitié infé- rieure de la branche lambdoïde gauche, a une forme oblongue et mesure 9 millimètres de long et 3 millimètres de large. On peut le voir aussi bien à l’exocrâne qu'à l’endocrâne. ARTICLE TI OSSELETS FONTANELLAIRES PARIÉTAUX Nous appelons osselet fontanellaire pariétal, Vosselet qui se développe dans la fontanelle pariétale ; 1l a toutes les positions que peut avoir la fontanelle homonyme. Ordi- nairement, il devrait se trouver sur le tiers moyen de la suture surnuméraire pariétale horizontale où, plus fréquem- ment, se forme la fontanelle pariétale. Il semble que ces osselet$ soient très rares, car dans les mémoires que nous avons consullés depuis quelques années, nous n'avons trouvé que deux cas chez l’homme. A ces deux cas, nous pouvons en ajouter un autre seulement que nous avons constaté sur un crâne de Singe. ki NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. ZT ORDO BIMANA 1* cas (fig. 90, PI. XIV). — Le crâne dans lequel W. Turner |1] décrit et dessine un cas de suture pariétale horizontale, présente plusieurs osselets surnuméraires, dont un (0. /. p.) se trouve sur le tiers postérieur de la suture pariétale horizontale (p. Lo.) ; l’auteur l'appelle simplement os wormien. Eh bien ! cet osselet, par sa position, pourrait être regardé comme un osselet fontanellaire. Mais comme il n’y a pas de vestiges de fontanelle {et pour cela il faudrait y trouver un segment de suture pariétale verticale supé- rieure ou inférieure qui croisât le bord sagittal ou le squa- meux de cet osselet), nous considérons ce cas comme douteux. 2° cas. — Nous avons trouvé un autre cas d’osselets sur- numéraires Le long de la suture pariétale horizontale dans ce crâne d'homme, adulte probablement, qui porte des nombreux wormiens et qui fut décrit par Putnam [2|. Nous ne savons pas comment interpréter cet osselet, car 1l n'a pas été dessiné, et ce qu'en dit l’auteur n'est pas sufli- samment explicite pour pouvoir en tirer des conclusions cer- taines. Peut-être s'agit-il d’osselets suturaux plutôt que d'osselets fontanellaires, car les osselels sont au nombre de deux. Nous citons ici Le texte : « The abnormal suture en- closes pair of Wormian bone (Size 3 of Broca’s scale). They occur close together a little back of the centre (p. 391). » ORDO PRIMATES Chez les Primates, nous n'avons trouvé qu'un seul cas d’osselet fontanellaire pariétal sur un crâne de Cer- copithecus. 278 F. FRASSETTO. Familia Cercopithecidæ. Subfamilia Cercopithecinæ. Gen. Cercopithecus. 1° cas (fig. 7). — Crâne de Cercopithecus mona, Schreb juv. (Q) avec suture angulaire lambdique et bregmatique à équerre, n° A-1357 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Crâne platicephalus d'individu jeune. Diamètre antéro- postérieur, 67 millimètres ; diamètre transversal, 52 milli- mètres ; hauteur basilo-bregmatique, 25 millimètres. On ne trouve rien de particulier dans les sutures si l’on excepte la persistance de la suture métopique à la glabella et au nasion. Le trou mentonnier est situé à 2 millimètres au-dessus de la moitié de la symphyse de la mâchoire. Le pariétal divisé est celui de droite, les sutures surnuméraires y sont larges et profondes comme des sillons, tant à l'exocrâne qu'à l’en- docrâne, et ont l’aspect d'espaces suturaux. À 9 millimètres du lambda et à 21 millimètres du bregma prend naissance sur la sagittale une suture (p'.v'.0.) qui se dirige en bas, avec une légère obliquité en avant, en traversant le pariétal pour 23 millimètres. À 11 millimètres du lambda et sur la suture lambdoïdienne, prend naissance et se dirige hori- zontalement en avant vers le milieu de la branche coronale, du même côté, une autre suture (p. 0.) qui traverse le pariétal sur presque toute sa largeur en formant un angle dirigé en bas au point où elle rencontre l'extrémité infé- rieure de la suture surnuméraire précédente. Dans ce cas, il s’agit de la présence de la suture pariétale verticale supé- rieure et de la suture pariétale horizontale qui, en se croi- sant, donnent lieu à la complète autonomie du centre d'ossification lambdique du pariétal (P”) et à l’autonomie incomplète du centre d'ossification bregmatique (P') du même os. Tandis que la suture pariétale horizontale à son NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 279 extrémité antérieure n’est pas continue à l’exocrâne, elle : l’est au contraire à l’endocrâne. Dans la région endocra- nienne de la fontanelle pariétale, on voit un osselet fonta- nellaire pariétal supérieur. BIBLIOGR APHIE 4. W. Turwer, Reporter on the human Crania and other bones of the Skeletons. Voyage of H. M.S. « Challenger » (Zoology, vol. X, 1884. Part. 29, p. 58, Plate IV). 2. W. F. Purwam, Abnormal Human Skulls from Stone-Graves in Tennessee (Proocc. of the American Association for the advancement of science, August 1883, Section H, Anthropology, p. 390-392). ARTICLE IV OSSÉLETS FONTANELLAIRES ÉPISQUAMEUX Sous le nom d'osselet fontanellaire épisquameux, il est déjà entendu que nous désignons l’osselet qui se forme dans la fontanelle homonyme. Dans la littérature, il n’est pas rare de rencontrer des osselets suturaux pariéto-squameux (Voy. ARTICLE X : Osselefs suturaux situés le long de la suture pariéto- temporale), mais le cas de trouver un crâne avec osselet fontanellaire épisquameux doit être très rare, parce que, pour qu un osselet qui se trouve le long de la suture pariéto- temporale soit un osselet fontanellaire épisquameux, il est indispensable qu’il soit associé à la suture pariétale verticale ou à la portion inférieure de celle-ci (suture pariétale ver- ticale inférieure), ce qui lui est assez rare. Évidemment, comme la fontanelle épisquameuse peut aussi être formée par l'expansion apparente de la portion postéro-inférieure de: la suture angulaire ptérique ou de la portion antéro- inférieure de la suture angulaire lambdique, il en dérive que les mêmes conditions sont aussi valables pour les osselets homonymes. Dans toute la littérature que nous avons examinée, nous n'avons constaté aucun cas d’osselet fontanellaire épisqua- 280 F. FRASSETTO. meux, tandis que dans nos recherches personnelles sur les crânes nous en avons consté un Cas. ORDO PRIMATES Familia Cercopithecinæ. (ren. Cercopiihecus. 1e cas (fig. 10’). — Crâne de Cercopithecus (species?) signé (par erreur) Hapale jaccus dans les vitrines du Musée d’Anatomie comparée de Bologne. Ce crâne a été décrit, au point de vue des sutures surnuméraires qu'il présente aux pariélaux, par Coraini(1). Crâne d'individu adulte avec un peu d’asymétrie. Les sutures sont simples et un peu ou- vertes, il y persiste les vestiges de la suture transversa squamæ occipilis ; la moitié antérieure de la suture pariéto- squameuse du côté droit est complètement effacée. Au côté gauche, on constate la suture surnuméraire pariétale ver- ticale totale {s. p. v. {.) et une autre suture surnuméraire oblique (4. 4.) qui partage en deux portions, l’une antérieure et l’autre postérieure, l'écaille du temporal. Compris entre ces deux parties, il y a un osselet (0. . e.) qui, par sa posi- tion, pourrait être désigné comme fontanellaire épisqua- meux. Cet osselet est limité à l’exocrâne, et il est si mince qu'on pourrait le comparer, pour l'épaisseur, à une feuille de papier. ee ARTICLE V OSSELETS FONTANELLAIRES PROPTÉRIQUES ET MÉTAPTÉRIQUES Comme nous avons distingué une fontanelle ptérique, une fontanelle proptérique et une fontanelle métaptérique, de (4) Coraini. Osso parietale diviso in un cranio umano e studio critico dell anomaliu (con tavola) (Bullettino della R. Accademia Medica di Roma, Anno 20, vol. XV, Roma 1894). NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 281 même nous distinguons un osselet fontanellaire ptérique, un proptérique et un métaptérique. L’osselet fontanellaire ptérique (fig. 91, PI. XII, 0. j. p.) a élé déjà étudié par plusieurs auteurs (1). Les osselets proptériques et métaptériques n'ont pas encore été étudiés séparément comme osselets fontanellaires distincts. ORDO BIMANA 1°" cas (fig. 91-92, PI. XIII). — Crâne de fœtus, n° 3516 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Penta- gonoïdes. Sur ce crâne, on constate la persistance de la suture #ansversa squamæ occipitis de la suture interpariétale médiane, et de la suture exoccipito-sus-occipitale. Sur la région ptérique gauche (fig. 91), on voit la fonta- uelle ptérique quadrangulaire, et dans le milieu l’osselet fontanellaire ptérique (0. f. p.). Dans la région ptérique droite (fig. 92), on voit la fonta- nelle proptérique avec son osselet (0. f. p. p.) et l’osselet fontanellaire métaptérique (0. /. m. p.). 2° cas (fig. 93, PI. XIII). — Homme âgé de soixante- neuf ans, n° 6448 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. | Dans la région ptérique gauche, on voit deux osselets fontanellaires métaptériques (0. /. m. p.). On voit d'autres cas d’osselets fontanellaires proptériques et métaptériques dans les figures 94 (PI. XIII), et 95 (PI. XIV). Familia Cebidæ. Subfamilia Cebinæ. Gen. Cebus. Crâne de Cebus (species ?) juv., n° 1880-314 du Labora- toire d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Sur ce crâne, on conslate un cas typique d’osselet fontanellaire (1) Cf. là-dessus : E. Ficalbi, Consideraziont riassuntive, ecc. (loc. cit.). 282 F. FRASSETTO. proptérique et un osselet épiptérique. Ces osselets ont tous les deux quelques millimètres de largeur. ORDO PRIMATES Familia Simidæ. Gen. Anthropopithecus. 2° cas. — Crâne d’Anthropopithecus tchego, Duv. (Troglo- dite tchego), n° A-353 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Les sutures sont soudées. On constate les osselets fontanellaires astériques, les osselets suturaux- lambdiques et un osselet coronal limité à l’exocrâne. L’os- selet fontanellaire métaptérique est au côté gauche. ARTICLE VI OSSELETS FONTANELLAIRES MÉTASTÉPHANIQUES ET PRO- STÉPHANIQUES. Les osseleis fontanellaires métastéphaniques qui se déve- loppent dans la fontanelle du même nom ont été déjà décrits sous le nom d’osselets fronto-pariétaux latéraux par Frassetto [1] et d’osselets médio-latéraux par Maggi [2]. En nous räpportant maintenant aux considérations que nous avons faites à propos des os fontanellaires au commence- ment de cette Troisième Partie, nous croyons que tous les nodules osseux qui ont été trouvés le long de la suture coronale et qui ont été décrits jusqu à présent sous le nom d’osselets fontanellaires par Maggi|2]et Giuffrida Ruggeri[3], ne le sont pas d'une manière indiscutable, parce que ces osselets-là ont été déterminés comme fontanellaires, seule- ment par rapport à leur position. M. le professeur Maggi décrit comme foatar eat tous les osselets qui se rencontrent isolés le long de la suture coronale. Les cas des osselets fontanellaires métastépha- niques que nous connaissons jusqu'à présent, et qui sônt NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 283 vraiment typiques, sont au nombre de deux, un cité par Calori (1) sur un crâne humain, et un autre de Frassetto sur un crâne de Singe. Nous allons les rapporter. ORDO BIMANA 1° cas (fig. 96, PI. XIV). — Sur un crâne de femme âgée de trente-sept ans, Calori a décrit plusieurs anomalies {sutures et osselets surnuméraires). Parmi celles-ci, il a décrit, sous le simple nom de wormien, un osselet {e.) qui, à notre avis, est un osselet fontanellaire métastéphanique, car il est borné par trois centres d’ossification, c’est-à-dire : posté- rieurement par les deux centres antérieurs du pariétal (centre bregmatique et ptérique), etantérieurement parundes deux centres du frontal (centre glabellaire ou bregmatique). A ce cas de Calori, nous pouvons en ajouter deux seulement : 2 cas (fig. 97, PI. XIV). — Crâne d'Égyptien avec suture angulaire ptérique, n° 4062 des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. Crâne Pentagonoides subtilis qui appar- tenait à un gardien de crocodiles. Diamètre antéro-posté- rieur 194 millimètres; diamètre transversal, 146 milli- mètres ; hauteur {basilo-bregmatique), 134 millimètres ; index céphalique, 79 millimètres. Le crâne est pesant et sclérotique, les sutures sont soudées et la suture pariéto- squameuse est synostosée, la glabella est forte, les fosses canines sont profondes. La face est ellipsoïde. Sur le milieu de la branche coronale de droite, on voit l’os- selet fontanellaire métastéphanique typique (s.). Cet osselet est disposé transversalement à l'allure de la suture coro- nale (c. c.), il est compris entièrement dans le pariétal et mesure 9 millimètres de long et 4 millimètres de large. La suture surnuméraire (p.), quon voit prendre naissance à l'osselet métastéphanique, est une portion de la suture parié- (4) L. Calori, Intorno alle suture soprannumerarie del cranio umano e su quelle specialmente dell'ossa parietali (Memorie dell’ Accademia delle Scienze dell’Istituto di Bologna, S. 2, vol. V, p. 327. Bologna, 1866). 284 F. FRASSETTO. tale angulaire ptérique qui a été décrite dans la Première Partie (ARTICLE l°', Ordo Bimana, 1° cas). 3° cas (fig. 136, PI. XVI). — Crâne de Comali (environs de Mogadixo), n° 8226 (Coll. Reivoil, n° 8) des Galeries d’An- thropologie du Muséum (Voy. PREMIÈRE PARTIE, Article [*: Cas de pariétaux divisés chez l'enfant, 1” cas). Au côté droit, il y a un osselet fontanellaire métastépha- nique de forme rectangulaire (longueur, 14 millimètres: largeur, 10 millimètres) disposé avec son axe le plus long normalement à la coronale ; il est compris moitié dans le frontal et moitié dans le pariétal. Comme sur ce côté, il y a la suture surnuméraire pariétale horizontale presque com- plète ; 1l n'y a pas de doute que ce soit un osselet fonta- nellaire métastéphanique. ORDO PRIMATES Familia Simidæ. Gen. Simia. 1° cas (fig. 98, PI. XIV).—Crâne de Simia satyrus,L.(Orang), n° 3851 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Crâne appartenant à un individu jeune. Il y persiste les sutures squamo-condyliennes et la métopique partiellement : la su- ture sphéno-basilaire et l’exoccipito-sus-occipitale persistent totalement. On constate en plus : le processus frontal de l'écaille du temporal des deux côtés, un grand os crotatale antérieur rectangulaire qui occupe la moitié de la suture pariélo-squameuse gauche; deux osselets suturaux le long de la moitié postérieure de la suture sagittale qui sont seu- lement visibles à l’endocrâne, et beaucoup d'autres osselets suturaux dans la moitié supérieure de la suture lambdoïde et dans la région astérique. Au côté droit, on voit l’osselet fontanellaire métasté- phanique (s.) associé à la suture pariétale horizontale anté- rieure (+). Cet osselet et cette suture, on peut les voir NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 285 même à l’endocräne, et nous les avons représentés dans la figure par des pointillages. L’explication de ce déplacement a élé donnée par nous dans un mémoire (1). 2° cas. — Crâne de Simia salyrus, L., n° 22 du Musée civique d'Histoire naturelle de Gênes. Ce crâne a été décrit par nous [1] au point de vue des sutures pariétales horizon- tales antérieures et des deux os surnuméraires qui occupent presque toute la suture sagittale et qui ont été ensuite rapportés et figurés par Staurenghi (2) et Vram (3). Au côté gauche de l’endocrâne, on peut constater un osselet fonta- nellaire métastéphanique limité à l’endocrâne et associé à la suture pariétale horizontale antérieure. Les osselets fontanellaires prostéphaniques n'ont encore été étudiés par personne, et nous en constaterons pour la première fois la présence après les avoir supposés théori- quement.Ces osselets sont bornés, comme leurs fontanelles, en avant par les centres d’ossification bregmatique et gla- bellaire du frontal et en arrière par le centre ptérique ou bregmatique (selon la position) du pariétal. Ces osselets doivent être toujours associés à la suture orthométopique latérale droite ou gauche. Gen. Gorilla. Dans la figure 99 (PI. XIV), nous reproduisons un osselet qui a été décrit par Wirchow (4), comme wormien coronal sur un crâne de jeune gorille (n° 128 du Musée de Dresde). Nous croyons pouvoir interpréter cet osselel comme fonta- nellaire prostéphanique, et par sa position et par le vestige de la portion latérale de la suture (?) orthométopique droite. Voici ce qu’en dit l’auteur que nous venons de citer : (4) F. Frassetto, Di 11 parietali di Primati parzialmente divisi (Boll. Musei Zool. e Anat. comp. di Torino, vol. XV, n° 376. Torino, 1900). (2) et (3) Voy. ArTicce XI, Bibliographie, n°5 5 et 9. (4) Virchow, Ueber den Schädel des jungen Gorilla (Monatsberichte der Kônigl. Preussich. Akad. der Wissenschaften zu Berlin, 1880). 286 F. FRASSETTO. « An den seitlichen unteren Abschnitten der Kranznath, da, wo die Linea semicircularis temporalis dieselbe schnei- det, sitzt rechls ein coronaler Schaltknochen (Taf. II, Fig. 1) der sich mit einer langen Spitze in das Strnbein bineinerstreckt und von dem aus sich scheinbar der Rest einer alten Trennung, erstreckt Links (Taf. Il, Fig. 2) ist an derselben Stelle ein kleiner Vorsprung der Naht, von dessen Mitte eine kurze Spalte ausgeht (p. 523). » CONSIDÉRATIONS Mais au sujet de cette interprétation, que nous donnons avec réserve, 1l faut pourtant se rappeler que M. le profes- seur Hamy(1) a considéré notre suture orthométopique latérale droite, comme un vestige de l’autonomie du centre orbitaire externe du frontal, et que les recherches faites avant lui, en 1901, par Staurenghi (2), nous autoriseraient à conclure contrairement à M. Hamy, et autrement que nous ne l'avons fait. En tout cas, si ce n'est pas un osselet fontanellaire prostéphanique, ce serait un osselet fontanellaire qui se développerait dans une nouvelle fontanelle qu'on pourrait appeler fontanelle épiptérique et sur laquelle nous nous proposons de faire des recherches. Cette fontanelle serait bornée antérieurement par le centre orbitaire en bas et glabellaire en haut du frontal, et postérieurement par le centre ptérique du pariétal. BIBLIOGRAPHIE 1. F. Frasserro, Di un osso soprannumerario (fronto-parietale sinistro) e di due fontanelle (fronto-parietali laterali) non ancora notati (Atti della Società Ligustica di Scienze Naturali, vol. X, n° 2, Gennaio 1899) (Cf. Errata-Corrige, vol. X, fasc. 4. Genova, 1899). (1) E.-T. Hamy, De l’ostéogénie du frontal chez l’homme à propos d’une double anomalie d’ossification de cet os observée chez un monstre notencéphale (Bull. du Muséum d'Histoire naturelle, année 1900, n° 4, p. 194. Paris, 1900). (2) C. Staurenghi, Dell’inesistenza di ossa pre- e post-frontali nel cranio umano e dei mammiferi (con tavole e figure). Milano, Enrico Reggiani, 1891. NÔTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 287 2. L. Mac, Ossicini fontanellari coronuli e lambdoidei nel cranio dei mammi- feri e dell'uomo (con tavola) (Estratto dai Rendiconti del R. Ist. Lom- bardo di Sc. e Lett. S. 2, vol. XXIIL. Milano, 1900). 3. V. Giurrrina RuGGEri, Su talune ossa fontanellari e accessorie del cranio umano (Monitore Zoologico Italiano, anno XI, n° 3. Firenze, 1900). ARTICLE VII OSSELETS MÉTOPIQUES FONTANELLAIRES ET SUTURAUX Sur la suture métopique ou bifrontale du crâne de l’homme et d’autres mammifères à été signalée, par plu- sieurs auteurs (Voy. Bibliographie), la présence d’osselets, comme étant la plupart fontanellaires. Mais avec les cri- tériums que nous avons déjà exposés au commencement de cette Troisième Partie, il nous semble que, parmi les cas qui ont été décrits comme os fontanellaires métopiques, il y en à plusieurs qui ne le sont pas, et qui par conséquent doivent être classés comme osselets suturaux. Les cas que nous avons recueillis et que nous allons décrire sont au nombre de cinq, tous représentent des osselets suturaux, parce que nous n'avons pas constaté la présence de la suture orthométopique médiale droite ou gauche, le seul critérium, lorsqu'il n’y a pas la fontanelle, pour pouvoir juger des vestiges de celle-ci. ORDO BIMANA Crânes de fetus. 1° cas (fig. 100, PI. XIV). — Calotte cranienne de fœtus à terme (9), n° 124 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Æ/lpsoides. Sur cette calotte, l'osselet métopique est sutural (0. m. s.), et 1l est placé au milieu de la suture métopique ou bifrontale (m.). Son diamètre transversal est de 4 millimètres ; son diamètre longitudinal ‘est aussi de 4 millimètres. — Sur cette calotte, on constate encore d'autres osselets suturaux. Ceux-ci sont dans la suture 288 F. FRASSETTO. lambdoïde et coronale ; ils ont une forme de lentille, sont très minces, squameux et limités à l’exocrâne. 2° cas (fig. 101, PI. XIV). — Crâne de fœtus à terme, n° 822 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Penta- gonoides subtilis. Sur ce crâne, on constate la permanence des fontanelles : bregmatique (B), astérique et lambdique. L'osselet sutural métopique (0. s. m.) est situé presque sur le milieu de la suture homonyme (m». m.), il est très petit et mesure 2 millimètres de large et 2 millimètres de long. Tout près, au-dessous, on constate un petit espace sutural (X). Crânes d'enfants. 1° cas (fig. 102, PI. XV). — Calotte cranienne d'individu de huit mois et vingt-cinq jours des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris. Rhomboides. Persiste la fontanelle breg- matique. Au lambda et à la suture pariétale horizontale pos- térieure, on constate des osselets. Au milieu de la suture mé- topique (#.), on voit deux petits osselets suturaux (0. s. m.). 2° cas (fig. 103, PI. XV). — Calotte cranienne d’enfant de vingt et un jours des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. Persiste la fontanelle bregmatique (B) avec plusieurs osselets. Dans la moitié inférieure de l’espace sutural méto- pique, on constate plusieurs osselets suturaux (0.s.m.).Le plus gros, qui est placé plus en bas, a une forme quadrangulaire et mesure 17 millimètres de long et 18 millimètres de large. Chez l'Homme, nous n'avons jamais constaté une série d'osselets suturaux métopiques aussi gros et aussi abondants que dans ce cas. Crânes d'adultes. 1° cas (fig. 104, PI. XV). — Crâne de femme âgée de soixante-quatorze ans, n° 6492 des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris. Les sutures sont absolument effacées dans les régions ptériques. La suture métopique (m. m.) persiste entièrement. Au-dessus du métopion, on constate un NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 289 osselet sutural (0.s.Mm.).Cet osselet est superficiel et a presque l'épaisseur d'une feuille de papier. On pourrait même l’en- lever. BIBLIOGRAPHIE SIMON, Virchow’s Archiv, 1873. Riccarpi, Studii intorno ai crani papuani (Archivio per l’Antropologia, vol. VIIL fasc. 1. Firenze, 1878). V. CHamBeLLan, Étude anutomique et anthropologique sur les os wormiens (Thèse, Châteauroux, 1883). R. SrapERINI, Osservauzioni anatomiche. II. Intorno alla fontanella medio-fron- tale nel cranio umano (Atti della R. Acc. dei Fisiocritici in Siena, $. 9, vol. Il, p. 399. Siena, 1896). R. SraperiNi, Sull'osso fontanellare medio frontale (Monitore zoologico ita- liano, Anno 2, n° 12 (Dicembre). Firenze, 1891). J.-E. ScaawLowski, Ueber die Schaltknochen in der Stirnnaht. St. Petersburg, 1897, 12 p. in-8 mit 1 Tafel (Sonderabdr. aus der Arbeiten der An- thropol. Ges. d. milit. med. Akademie in St. Petersburg, 1894-95). G. PapircauLT, Lu suture métopique et ses rapports avec la morphologie cra- nienne. (Mémoire de la Société d'anthropologie de Paris, t. IL, 3° série, 1er fascicule. Paris, 1896). L. Maccr, Ossicini metopici negli uccelli e nei nei mammiferi (con una tavola) (Rendiconti dell’'Istituto Lombardo di Scienze e Lettere, S. 2, vol. XXXIL. Milano, 1899). ARTICLE VII OSSELETS FONTANELLAIRES AMPHILAMBDIQUES PARIÉTAUX E Nous avons appelé fontanelle amphilambdique pariétale la fontanelle due à l’apparente expansion de l'extrémité postérieure de la suture surnuméraire pariétale horizon- tale sur la suture lambdique (Voy. Deuxième PARTIE, A7r- ticle XIT). Ainsi on déduit que l’osselet fontanellaire amphi- lambdique pariétal doit être associé à la susdite suture surnuméraire du pariétal ou bien à des vestiges de celle-ci. Dans la littérature, nous avons rencontré quelques cas qui peuvent être interprétés comme des cas d’osselets fontanel- laires amphilambdiques. Nous signalons par exemple ceux qu'ont pu constater Zoia (1) et Ranke (2). Chez les Singes, nous n'avons aucun cas d’inscrit dans la (4) G: Zoia, 1! Gabinetto d'Anatomia normale della R. Università di Pavia. Supplemento (Osteologia). Pavia, 1895. (2) G. Ranke, Die überzähligen Hautknochen, l. c., p. 333, fig. 36. ANN. SC. NAT. ZOOL. xvu,, 19 290 F. FRASSETTO. littérature. Nous nous bornerons à dire que nous les avons signalés pour la première fois en 1900 (1). ORDO BIMANA 1° cas (fig. 1’). — Crâne de Somali (environs de Moga- dixo), n° 8226 de la Galerie d'Anthropologie du Muséum de Paris (Collection Revoil, n° 8). Crâne pertagonoides acutus. Diamètre antéro-postérieur, 150 millimètres; diamètre trans: versal, 112 millimètres. Index céphalique, 75. Il y manque la base, on y trouve persistante en partie la suture #rans- versa squamæ occipiiis. Au côté droit, il y a un osselet fontanellaire métastéphanique typique, de forme rectangu- laire (long de 14 millimètres; large de 10 millimètres), dis- posé avec son axe le plus long normalement à la coronale et compris moitié dans le frontal et moitié dans le pariétal. Dans le pariélal de droile, à 13 millimètres du lambda, prend naissance sur la suture lambdoïdienne de manière à rester tout compris dans le pariétal, un osselet surnuméraire (0. f. a. l.) long de 9 millimètres, large de 6 millimètres de forme rectangulaire, disposé avec son axe majeur parallè- lement à la suture lambdoïdienne. Du bord supérieur de cet osselet part une suture surnuméraire (+), qui parcourt hori- zontalement le pariétal en se dirigeant vers la moitié de la branche coronale de droite pour s'arrêter au niveau de l’osselet fontanellaire métastéphanique. Celte suture à parlir de l'angle antérieur de l’osselet qu’on voit sur la suture lambdoïdienne, mesure 25 millimètres, et puisque tout le bord supérieur de l'osselet quadrangulaire comme la suture surnuméraire sont au même niveau, si bien que l'un est la continuation de l’autre, nous pouvons ainsi penser que la suture surnuméraire à sa naissance sur la suture Jamb- doïdienne. Dans ce cas, elle augmenterait de 4 millimètres, (1) F. Frassetto, Nuove fontanelle accessorie e nuovi ossicini fontanellari nel cranio dell'uomo e dei primati in genere (Bullettino dei Musei di Zoologia ed Anatomia comparata di Torino, vol. XV, n° 371. Torino, Maggio 1900). NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 291 c'est-à-dire de la longueur du bord supérieur de l’osselet surnuméraire lambdoïdien. Cet osselet, si l’on considère la relation qu'il a avec la suture surnuméraire pariétale hori- zontale, nous semblerait être un osselet surnuméraire fon- tanellaire amphilambdique pariétal. 2° cas (fig. 5’). — Crâne de fœtus entre le quatrième et le sixième mois avec suture pariétale horizontale. N° 13 du Musée de Broca. Crâne Pentagonoides avec des bosses pariétales si peu prononcées qu’on pourrait presque le classer parmi les Ovordes. — Diamètre antéro-postérieur 51 millimètres. Diamètre transversal 45 millimètres. On y trouve encore persistantes et amples les fontanelles pté- riques et astériques ; les espaces suturaux pariéto-squameux et sagittal sont larges. A l’angle astérique du pariétal, il y a un osselet surnuméraire long de 9 millimètres, et large de 4 millimètres. Le pariétal divisé est celui de droite, il est divisé par une suture qui le traverse presque horizonta- lement (y. 0.). Cette suture, qui part de la moitié de la branche coronale, traverse l'os obliquement en bas sur une longueur de 20 millimètres, et puis se bifurque en une branche supérieure qui va s’articuler sur la lambdoi- dienne à 6 millimètres du lambda et en une branche infé- rieure (0'.). qui se dirige vers l’astérion. Cette dernière suture peut être considérée comme la continuation de la suture principale plutôt que comme une branche de la bi- furcation. La portion d'os comprise entre les deux bran- ches de bifurcation est un osselet triangulaire (+) avec la base sur la lambdoïdienne et le vertex en avant. Cet osselet qui représente l’osselet fontanellaire amphilambdique pariétal est dans un plan inférieur à la portion restante du pariétal ; sa hauteur (parallèle à la sagittale) est de 12 milli- mètres, et sa base (parallèle à la sagittale) est de 11 milli- mètres. L'extrémité antérieure de la suture surnuméraire s'épanche en formant avec la coronale un espace triangu- laire (s.) qui constitue la fontanelle métastéphanique ty ARE (Voy. DEuxIÈME PARTIE, Arlicle VIT). 292 F. FRASSETTO. ORDO PRIMATES Familia Simidæ. Gen. Simia. 1° cas (fig. 27’). — Crâne de Simia satyrus, L.|Orang), n°5 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. — Dans ses lignes générales, ce crâne est assez bien conformé. Un développe- Fig. 27. — Crâne de Simia salyrus, L. juv. (Norma verticalis) (gr. nat.). — c.c., suture coronale; s.s., suture sagittale; Z./., suture lambdoïdienne; 0.f.a.p., osselet fontanellaire amphilambdique pariétal ; s.p.o., suture pariétale horizontale. ment plus grand du pariétal droit lui donne un peu d’asymé- trie. Sur la branche lambdoïde droite, à 7 millimètres du lambda, part une suture surnuméraire (s. p.0.) qui parcourt obliquement en bas le pariétal droit en se dirigeant vers le stéphanion. La moitié antérieure de cette suture est linéaire, la moitié postérieure dentelée et s’articule avec un osselet surnuméraire qui est l’osselet fontanellaire amphilambdique pariétal (0. /. a.p.). À l’endocrâne, la suture est rectiligne NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 293 pendant tout son parcours et l’osselet fontanellaire n’est pas visible. Évidemment il est limité à l'exocrâne (1). ARTICLE IX DES OSSELETS SUTURAUX OU FONTANELLAIRES SITUÉS LE LONG DE LA SUTURE CORONALE En 1899 |1|, nous avons signalé dans la suture coronale d’un Macacus nemestrinus des osselets qui nous ont permis de faire une hypothèse se rapportant aux fontanelles sté- phaniques (Voy. Deuxième ParTiE, Article VI1). Dans notre petit mémoire de 1899, nous avons déclaré que l’argument nous occuperait encore et nous avons recuelli les maté- rlaux que nous allons enregistrer dans cet article, quoique Maggi 2] et Giuffrida Ruggeri [3] se soient occupés tout ré- cemment de ce même sujet. Et à props de ces études, nous avons quelques observations à faire. M. le professeur Maggi, par exemple, dans son mé- moire [2] n'établit pas de distinction entre les osselets fon- tanellaires et les osselets suturaux. Il appelle /ontanellaire tout os qui se rencontre isolé le long de la suture coronale. Or nous croyons que cette distinction doit être faite et nous renvoyons aux considérations que nous avons faites à ce sujet dans l'introduction à cette Troisième Partie, nous croyons devoir séparer les os fontanellaires qui sont douteux — comme fontanellaires — de ceux qui sont indiscutable- ment suturaux. Les osselets qui, par leur position et leur manière de se présenter, pourraient être considérés comme fontanellaires, mais avec réserve, nous les avons rencontrés seulement dans le crâne humain. (1) Pour avoir quelque détail sur ce crâne, Voy. F. Frassetto, Di un cranio di Simia satyrus, Linn. con rara sutura soprannumeraria nel parietale destro (Bull. dei Musei di Zoologia e d’Anatomia Comparata di Torino, vol. XIV, n° 344. Torino, Aprile 1899). 294 F. FRASSETTO. ORDO BIMANA Dans plusieurs mémoires de craniologie, on peut voir figurés des osselets surnuméraires situés le long de la su- ture coronale. Nous ne voulons pas faire l’énumération de tous ces mémoires. M. le professeur Maggi en à donné un aperçu [2]. Nous nous bornerons à ajouter aux résultats que rapporte M. le professeur Maggi ceux de Zoia [4|. Cet auteur, sur 600 crânes, a trouvé 4 cas d’osselets coro- naux (0,6 p. 100). Les cas que nous avons trouvés dans nos recherches, sur 3000 crânes environ, sont nombreux. Dans les tableaux ci-joints, nous réunissons les observations que nous avons faites en 1899, lorsque nous comptions faire une étude complète sur les osselets surnuméraires de la suture coronale, mais comme nous nous sommes aper- çus que, avant tout, il était nécessaire de bien distinguer les osselets fontanellaires des osselets suturaux, nous avons continué à recueillir des matériaux exclusivement dans ce but. Pour cette raison, l’article que nous écrivons n’est pas dans le même plan d'étude. Les crânes, dont nous nous sommes servis pour la composition des tableaux que nous allons faire, sont au nombre de 1600 environ. Parmi eux 700 environ appartiennent au laboratoire d'Anthropologie de Padoue et 639 au Musée de Psychiatrie et d’Anthropo- logie criminelle de Turin. Ces derniers sont partagés comme suit : Crânes de la Sardaigne, 123; Crânes de criminels appartenant à des squelettes, 17 ; Crânes de Toscane (Lucca), 38 ; Crânes de Lombardie Dave)! 187; Crânes de Pavie (?), 16: Crânes de crétins et d’épileptiques, 24 ; Crânes de fous, 25; il ds d'Abyssinie, 152 ; Crânes de RER 8 : Crânes de Patagones, 9; Crânes d’Indiens, 11 ; Crânes de Chinois, 3. Nous devons encore signaler les 320 crânes de femmes criminelles du Musée d’Anatomie humaime normale de Turin que nous avons examinés. Les conclusions que nous tirons de cette étude sur les NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 295 os coronaux sont les suivantes et elles doivent être accueil- lies avec réserve : Les osselets coronaux sont plus fréquents dans les crânes européens que dans les crânes africains ou asiatiques, et parmi les européens, nous en avons irouvé 1 p. von de plus chez les criminels. Ils sont plus fréquents dans les crânes e//ipsoides. Ils sont associés à la présence des sutures surnuméraires et spécialement à d'autres osselets surnuméraires; nous pouvons même dire que, s'il y à un osselet sur la suture coronale, il y a toujours d’autres osselets fontanellaires ou suturaux qu'on rencontre plus fréquemment le long de la suture lambdoïde. Ils sont associés même à l'hydrocéphalie et à prophatnia. Ils sont dans la plupart des cas sur le tiers moyen de chaque branche coronale. Ils sont ordinairement uniques et rarement doubles. La forme la plus commune des osselets coronaux est la forme triangulaire, mais on peut aussi constater la forme rhomboïde et quadrangulaire. Les osselets triangulaires sont compris plutôt dans le pariétal que dans le frontal, comme les rhomboïdaux. Ils sont visibles ordinairement à l’exocrâne seulement, plus rarement à l’exocrâne et à l’en- docrâne en même temps. D’autres cas, que nous avons recuellis dans les Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris et au Musée de Broca, portent sur des crânes de tout âge : fœtus, enfants, jeunes hommes, adultes et vieillards. Crânes de fœtus. 1% cas (fig. 125, PI. XVII). — Crâne de fœtus à terme, n° 5 660 {ou 5 560) des Galeries d’Anthropologie. Pentago- noides. Fontanelles astériques et hypoastériques bilatérales. Osselets suturaux lambdoïdes et osselet fontanellaire lamb- doïde. Les extrémités inférieures de la suture coronale sont NUMÉROS DES CAS. 12 13 14 15 16 17 18 aù MUSÉE. Turin. NUMÉROS DU CATALOGUE. 511 531 311 506 A-1 A-2 PROVENANCE. Sardaigne. Manfredonia (St-Angelo). Urbino. _Pompei. Etrusque. Formasa. Cortesano. Turretta. FA Pazzo. Dogali. 1212 | Abyssinie (Allabüe) . » Indien. Malabar. Chinois. SEXE FIGURES. Q 2 +0 ©, PRO) = | [=] PLANCHES. XVII XVII XVI XV XVI XV XV XV XVII FORME CRANIENNE. CAPACITÉ. El. isocampylus. [1310 EIl. cuneatus. Trapezoides. Ellipsoides. Sphenoides. Orbicularis. Ellipsoides. Ovoides. Ellipsoides. Ovoides. Ellipsoides. Beloides. . Rhomboides. Ovoides. Ellips. cuneatus. 1440 1378 » LONGUEUR. 169 180 190 170 175 176 LARGEUR. 131 129 128 HAUTEUR. 112 UE) 118 (*) Nous tenons tous les renseignements sur ces crânes du Musée anthropologique de Padoue, ainsi que le figg. 109-112 OSSELETS SURNUMÉRAIRES : CORONAUX. A _ Loue s al. ÉTAT SUTURES | 1 1 a |a|Iz|. : 14 ri Z|Z|æ|2|DES SUTURES.|SURNUMÉRAIRES. Supér.| Infér. FORME. | = |£|S|S RSS | © = S < [æ)] #13 — d'gld!|39 < é) »| »| »|x! Rhom-| »|><| 5| 8 Quelque peu|Infra-orbitales boïdal. ouvertes. des deux cô- tés. »|x| »| »|Elliproï-| ? [><]20/116|Closes. Quel- » dal. ques - unes sinostosées. »| »| »| » DIODES ») » » Den LOTS Irrégul, DRE) EE 0) Compliquées » »|xX|>xX| »| Rectan-| »| »| »| »|Coronale ou-|[nf.-orhit. gau- gulaire . verte. che et transv. k des malaires. Moitié sup. de la métopique. DO ||» lrrégul . »| »|13/119 »» » » » » ) » » » » » » » HU >| » » »| »|16| 7 » Sut. métopique DEEE >) » x » 18 9 » » lol »l, » »| »| »| »| Quelque peu|Métopique au ouvertes. nasion. Trans. squamæ OCCi- pilis. X| »| »| »ilrregul [|| 6! 7] Fermées. |Inf.-orb.Trans. squamæ occ., squ.-condyl. »| »lx| »{lrrégul. | |sc111/10! Normales. » »| »IX {>| Trian- | |s|20|14) Fermées. » gulaire . XX | »| »| Oblong. | »| ,| »| »| Ouvertes. |Métopique to- Rectan- tale. Infra-or- gulaire . bitales bilaté- rales. »IxX| »| »| Rhom-|> 17/13 Quelque peu » boïdal. ouverte à la coronale. »| »| »|X Trian- 2IX| »| » » Vestiges de la gulaire . squamo - COn- dylienne. » Rhom-|__|-<119/16! Ouvertes. |Vest. de la mé- boïdal.. top. etdelasq. condyl.Trans. squ. occ.infra- orbitalis. »| »| 1x lrrégul | »l »145| 7 Compliquées » >XC|—| »| » » —|X| »| »ISoudées à » OS Ne jt d'argent l’except. de la coronale. à l'extrême amabilité de M. le professeur Henri Tedeschi. 2 ‘pariétaux. Suturaux VARIATIONS AUTRES OSSELETS CONCO- SURNUMÉRAIRES. MITANTES. Osselet lambdoïde » supér. et infér. droit. Ptérique gauche. Nombr. oss. dans la[Absence d'un 1/2 supér. de la su-| trou parié- ture lambdoïde. Oss.| tal. astérique gauche. Osselets suturaux lambdoïdes. » Unoss. dans la moi-[Hydrocépha- tié supér. de la suturel le (?). Pro- lambdoïde ; oss. fon-| phatnia.Dé- tanellaire lambdoïde| viation des exoCranien. os du nez. Interpariétaux. Osselet lambdoïde. » » Deux préinterparié-[Prophatnia. taux. Osselet lambd.| Diastè me. à la 1/2 de la branche] Abs. dutrou droite. Fontan. pro-| condyl. pos- stéphanique droite et| tér. Supplee gauche. Astér. droit.| des os na- Préinterpariétaux saux par le maxill. sup. Dév. du nez. » Deux astér. droits; un lambdoïde infér. à gauche. Suture métopique supér. Quatre inter- Prophatnia. Hydrocé- phalie (?) Crétinisme. lambdoïd. et pariéto- squam. au côté droit. Plusieurs ossel. à la suture lambd. Fon- tanellaire prostéph. Ptériq. à l’endocräne. Pariéto-mast. bilatér. Epiptériques exocra- niens au Côté gauche. Interpariétal typi- que. Suturauxlambd. et épiptérique. Fonta- nellaire hypostér. Int.-pariét. typique. Plusieurslambd.Fon- tanellaire préasté- rique. » Fronto-malaire ou post-frontal au côté gauche. gene | | | À ; | EE EE A : : OSSELETS SURNUMÉRAIRES G Ë : : CORONAUX. à à 5 S £ ———— ——— — 2 ES SME UNE AQAME E | $ £ POSITION: ne Fe £ 2 NANCE. #5 < | à à re AE ÉTAT 2 MUSÉE. E PROYE A Ë 2 CRANIENNE. £ = Ë nl VE à 4 = £ SUTURES AUTRES OSSELETS NARIATIONS Sr à 5 | & > F 5 AE DES SUTURES: |SUNNUMÉ A Ë A à sl ÊE Infér. [FORME. À AE ë SURNUMÉRAIRES, SURNUMÉRAIRES. CoNco- À 2 EE 8e ë Z| & MUTANTES. Ê td AIO d\rg|d| 9 AA —_——— |— = — |— =) le all Ellis ; > Sie Ir 4 Lo 1 Turin. 100 Sardaigne. © 105 XV | El: isocampylus, |1340 ui 130 »l »l»|x| Rhom-| ,|>X<| 5| 8 Quelque eulInfi , FAN boïdal. ouvertes. EE Osselet lambdoïde EL cinéat x cs: es deux co- Supér, et infér. droi 16 È 406) EI: cuneatus. 1440/1200 " 2 tés. BÉéioue etitr el o ah {41 »I5< nn» MBlliproï-| 2 12<120/46 Closes. Quele S érique gauche. uile ques unes po ». 0Ss. dans la/Absence d'un Sinostosées: ce Supér. de la su-| trous parié- _ n eee Trapezoides. [1481] 190 ure lambdoïde. Oss:|Mtals 3 2 139 »by| ls »| » ll » D È Le RUE L Es tas nel | : Sselets _Suturaux EIRE du = o 407/XVL| Ellipsoides. |1595/184 130 ouh régale | 1») Compliquées ÿ lhmpaoïdes: 5 Turin. 3 108 EX 135 »|x<|>x<] »eliectan- || Ml»! »Goronalé ou-|Inf.-orht. a J o plaire. verte. Ého el pese sue CHER Ge la moi-|Hydrocépha- Sv.|tié supér. de ellle D des malaires. Re A RUE De à Moitié sup. de|tanéllaire lambdoïde oh 6 || Padoue |!) »(Manfredouia (St-Angeln): | 2 HO) XVII — 1304! 176 13: = Iticenl »15142 la métopique.|exocranien s d 5 6 AE TS Urbino. © |— | — Sphenoides: 1509/1189 (30 EI 5 PoIEIS < 2 Interpariétaux ART 8 = A Pompei. Q |110| — Orbicularis: 1436| 172 130 EN Ee, ae | : D Osselet lambdoïde Ë = Ha Étrenel “lle Ellipsoides. 14641 187 al À lo ÿ à ne » Sut-métopique y 5 i É Formasa. |O 119) — Ovoides: 1660) 181 ; : à » 10 Turin 119 XD) Quelque peu|Métopique au|LDeux préinternane ï ouvertes. nasion- Trans. |taux non se : :|taux. ) .| Diastè me, ne occi- AE CORRIANCSE ASE AR : Es nlant pro:| condyl: pos- “ae Re 7 stéphanique droite et fe Sngte 11 32 5) Dortesano. ot 1: — 360181 1 x nlrregnl. Se 6| 7 one gauche: Astér. droit.| des ose na- 19 DIN) gl S 1} Fermées. ee Préinterpariétaux SAADS le | potes AE CEE maxill sup: 12 » | Turrotta. guslnul| Ellipsoides. » | 60 120 | lire. ll 11/10) Normales, | 10ndyI: DEVSQuREE 13 Læ " ? » ] voides: » |180 45140 »| Xl] Tan- 20|14| TFermées > £ H6|XV 2 ES ÉNMEESS » Deux astén. droits: ? gulaire - un Jlambdoïde-infér, 14 Es 9 Pazzo. o 147 | XNII Ellipsoides. » | 490 I: al or QUES MAD es à gauche. … |Prophalnia. HE NV D, MF EE) 77 ouverts Ponique tel Sul méopique) Hvdroce gulaire. bitalestbilaté=|r Rat Sudan Érétninne rales. ambdoïd. et pariéto- { 45 = » Dogali. © 149] XV Beloides: MT) 119 » x ||» Riom-|X<|sc47/13/Quélque peu Ù eee le boïdal: ouverte à la suture lambd Fon: coronale, tanellaire prostéph. Ptériqà l'endocrâne. Pariéto-mast. bilatér. Epiptériques exocra- TA ; : , ; niensau côté sauche. 16 — 1212/Abyssinie (Allabie).| © |420 | XV ? » 1475 119 by} mix Trian- |? || »| » » Vestiges de la Interpariétal typi gulaire squamo-con-|que.Suturauxlambd. dylienne. etépiptérique. Fonta- à : nellaire hypostér. 7 de 3 Indien. o 24lxVI Rhomboides. Da M7G 118 » Rhom-|—|S< 19/16 Ouvertes. |Vest.de la mé- Den pique: boïlale top-etdelast: el condyl.frans.|tanellaire préasté- squ-oce.infra-|rique. , | : orbitalis. 18 | Padoue, 1598! Malabar. oœ/12/ XVI Ovoides. 1378/1716) 140 487 2 hnéeul. | nl 15) 7|Compliquées > ; 19 Turin. 5 Chinois. 193/XVI| Ellips. cuneatus. SA LLS Ce mel (AL) D) » | =IK| »\»\Soudées à » Eronto-malaire ou 124 | XV l'except. de post-frontal aus côté la coronale. gauche: (ONousltenonsitousles renseignements sur ces crânes du Muse anthropologique de Padoue, ainsi queletigg109:112 Déstrèmeamabilitétde Moye professeur Henrilledeschi. EEE 298 F. FRASSETTO. encore à l'état d'espaces suturaux, ils ont l’aspect de fonta- nelles. Sur le milieu de la branche coronale droite (c. c.), on voit un osselet (+) très petit écailleux et superposé à la suture. À l'extrémité inférieure, on voit dans l’espace sutural un osselet (0. ep.) qu’on pourrait nommer épiptlérique et qui est compris intérieurement dans le pariétal. Il.a la forme elliptique et mesure 4 millimètres de long et 2 millimètres de large. | 2° cas (fig. 126, PI. XVII). — Crâne de fœlus à terme, n° 128 des Galeries d’Anthropologie. Dans ce crâne, on constate deux osselets symétriques sur chaque branche de la coronale. [ls sont très petits, de forme circulaire, et mesu- rent 2 millimètres. Crânes d'enfants. 1° cas (fig. 127, PL XV). — Crâne d'enfant (®) de cinq jours, n° 59 des Galeries d’Anthropologie. L’osselet coronal se trouve dans le tiers supérieur de la branche coronale droite et il est compris dans le frontal. I] mesure 16 milli- mètres de long, et 10 millimètres de large et il est visible à l’endocrâne. : 2° cas. — Calotte cranienne, n° 4 4s des Galeries d’Anthro- pologie. L'osselet se trouve au milieu de la suture coronale droite. 3° cas (fig. 128, PL. XVI). — Crâne d'enfant (©) de deux mois et cinq Jours des Galeries d’Anthropologie. Sur la moité droile de la coronale, on constate un osselet visible seulement à l’exocrâne. Sur la moitié gauche, on en constate deux ; ils sont visibles même à l’endocrâne. 4° CAS (fig. 129, PI. XVII). — Calotte cranienne d’enfant (Q) de dix ans environ, n° 54 des Galeries d’Anthropologie. Sur ce crâne, on constate les sutures fermées et beaucoup d’osselets sur la moitié supérieure de la suture lambdoïde. Sur le tiers inférieur de la branche coronale gauche, on voit deux osselets disposés perpendiculairement à l'allure de NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 299 cette suture et comprise moitié dans le frontal el moitié dans le pariétal. 5° cas (fig. 135, PL. XVI). — Crâne d'enfant de Péruvien ancien Urubta, n° 5192 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris (Collection Wiener, n° 193). Ovoides. Crâne incomplet ; il manque la base et la mâchoire inférieure ; sur la sagittale, on constate un ossement oblique compris dans le pariétal gauche. Plusieurs osselets sur la suture lambdoïde. Osselet fontanellaire pro-astérique ex- et endo- cranien. A l’extrémité inférieure de la branche coronale droite, à 8 millimètres au-dessus du ptérion, on constate un osselet elliptique disposé transversalement à la coronale. Il est compris en grande partie dans le frontal; il est totalement exocranien et mesure 8 millimètres de long et 2 millimètres de large. 6° cas (fig. 130, PI. XVII). — Crâne appartenant à un squelette de fille de six ans, n° 2 du Musée de Broca. L'osselet coronal se trouve sur le milieu de la branche coronale gauche ; il est compris entièrement dans le frontal. Il a une forme presque orbiculaire et mesure 9 millimètres sur son axe majeur et 7 millimètres sur son axe mineur. IL est visible seulement à l’exocrâne. 1° cas (fig. 131, PL. XVIII). — Crâne d'enfant Péruvien, n° 11359 des Galeries d’Anthropologie (Collection Wie- ner, n° 228). Sphenoides latus. Beaucoup d’osselets suturaux le long de la suture lambdoïde. Osselets fontanellaires proas- tériques bilatéraux. | Un peu au-dessus de la moitié de la branche coronale gauche, mais compris dans le tiers moyen de celle-ci, on constate un osselet surnuméraire compris moitié dans le pariétal et moitié dans le frontal. Cet osselet a une forme rhomboide avec son axe majeur, long de 12 millimètres, disposé transversalement à l’allure de la coronale et son axe mineur long de 8 millimètres. Il est totalement exocranien. 8° cas (fig. 132, PL. XVII). — Crâne d'enfant hydrocépha- 300 F. FRASSETTO. lique avec suture horizontale pariétale postérieure, n° 5 636 des Galeries d'Anthropologie du Muséum. Ovoides latus. La suture sphéno-basilaire persiste encore ouverte. On constate cinq osselets suturaux dans la moitié supérieure de la suture lambdoïde et un osselet fontanellaire proastérique gauche. Sur l'extrémité inférieure de la branche coronale droite, quelques millimètres au-dessus du ptérium, on constate un osselet elliptique (10><5) avec son diamètre majeur perpen- diculaire à l'allure de la suture coronale. Il est compris entièrement dans le pariétal et il est limité à l’exocräne. Cet osselet, on pourrait l'appeler épiptérique. 9° cas (fig. 133, PI. XVI). — Crâne d'enfant, n° F.-10 du Musée de Broca. Sur la branche coronale droite, à 5 milli- mètres au-dessus de la moitié de celle-ci, on voit un osselet compris moilié dans le pariétal et moitié dans le frontal; 1l a une forme irrégulière et mesure 5 millimètres sur son diamètre parallèle à l’allure de la suture coronale et 5 mil- limètres sur son diamètre perpendiculaire à la même suture. 10° cas (fig. 134, PL XVI). — Crâne d'enfant (9)Mde cinq mois et vingt-huit jours, n° 93 des Galeries d'Anthro- pologie du Muséum. Pentagonoïides. Sur la branche coronale droite, on voit un osselet sutural; sur la branche gauche, on en voit trois. Crânes de différents âges. 1° cas (fig. 137, PI. XIX). — Crâne d’Assouan (Égypte), n° 6950 des Galeries d'Anthropologie. Beloides. Osselets su- turaux lambdoïdes. Sur la moitié de la branche coronale droite, on constate un osselet surnuméraire de forme quadrangulaire compris en grande partie dans le pariétal et visible aussi bien à l'exocrâne qu'à l’endocrâne. 11 mesure 15 millimètres de [One gueur et 11 millimètres de hauteur. 2° cas (fig. 138, PL. XVII). — Crâne de rachitique du Musée de Broca (Path. n° 3). Sur ce crâne, on voit au côté droit un NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 301 osselet ptérique occupant tout le ptérion et un osselet fontanellaire astérique gauche. L'osselet coronal est placé sur le tiers supérieur de la branche coronale gauche ; il a une forme irrégulière et son maximum de longueur est de 15 millimètres, son maximum de largeur de 15 millimètres. Il est compris dans le pariétal et visible tant à l’exocrâne qu’à l’endocrâne. 3° cas (fig. 139, PI. XVI). — Crâne de criminel (Grampon), exécuté le 16 décembre 1892. Il appartient au Musée de Broca. : Sur la branche coronale gauche, on constate deux osse- lets coronaux placés immédiatement au-dessus de la moitié de celle-ci. [ls sont adjacents, de forme irrégulière, l’un plus grand et l’autre plus petit. Le plus grand a une forme trapézoïide avec sa base plus petite dirigée en bas, et mesure 14 millimètres pour sa base majeure, 7 millimètres pour sa base mineure et 15 millimètres de hauteur. Le plus petit a une forme de poire avec le sommet dirigé en bas. Ii mesure 10 millimètres de large et 13 millimètres de long. Ces osseletssont tous les deux compris dans le pariétal et on le peut voir même à l’endocrâne. 4° cas (fig. 140, PI. XIX). — Crâne d’ancien Péruvien du Changay, n° 5135 des Galeries d'Anthropologie (Collection Wiener, n° 136). Sphenoides rotundus. I y manque le maxil- laire inférieur; on consiate plusieurs osselels suturaux lambdoïdes, un osselet sutural occipito-mastoïde et un osselet fontanellaire proastérique gauche. Sur la branche coronale droite, à l'extrémité inférieure du tiers moyen de celle-ci, on constate deux osselets : un plus gros, supérieurement visible aussi à l’endocrâne, et un plus petit, inférieurement. Ils ont la forme oblongue avec la lon- gueur disposée transversalement à la coronale et ils me- surent : le plus gros, 10 millimètres de longueur et 5 milli- mètres de largeur, et le plus pelit, 9 millimètres de longueur et 3 millimètres de largeur. Un peu au-dessus du milieu de la branche coronale 302 . F. FRASSETTO. gauche, on constate deux autres osselets de forme irrégulière. Ils sont visibles aussi à l’eudocrâne et mesurent, considérés ensemble, 18X20 millimètres. 5° cas (fig. 141, PI. XVI). — Crâne indéterminé, n° 130 des Galeries d'Anthropologie du Muséum. Ovoides. Crâne pesant avec plusieurs osselets suturaux lambdoïdes, avec osselets fontanellaires astériques, proastériques. Sur la branche coronale droite, à 8 millimètres au-dessus de la moitié de celle-ci, on constate un osselet ellipsoïde compris, moitié dans le frontal et moitié dans le pariétal. Il mesure 20 millimètres de longueur et 14 millimètres de largeur. 6° cas (fig. 142, PI. XVI). —Crâne d'Égyptien, X[° dynastie (Thèbes), n° 7350 des Galeries d’Anthropologie du Muséum de Paris (Collection Mariette, n° 341). Crâne d'un jeune homme. ÆRhomboides. On voit des osselets surnuméraires lambdoïdes et la suture sphéno-basilaire ouverte. Sur la branche coronale droite, un peu au-dessous de la moitié de celle-ci, on constate deux osselets oblongs, avec _ leurs diamètres plus grands disposés transversalement à l'allure de la coronale. Les osselets sont exocraniens et me- surent : le supérieur, 12 millimètres de longueur et 6 milli- mèires de largeur, et l'inférieur, 18 millimètres de longueur et 2 millimètres de largeur. | 7° cas (fig. 143, PI. XVIII). — Crâne de femme âgée de trente-cinq ans, n°6558 des Galeries d'Anthropologie (Collec- tion Portol, n° 34). Sphenoides ratundus. I] y persiste entiè- rement la suture métopique, en partie la transversa squamaæ occipitis et l’osselet fontanellaire ptérique antérieur ou proptérique. Puis il v a de nombreux osselets suturaux le long de la suture lambdoïde. Dans le malaire droit, on note un vestige de suture surnuméraire horizontale typique. Un peu au-dessus de la moitié de la branche coronale gauche, on constate un osselet de forme oblongue avec son axe majeur disposé verticalement à la direction de la suture coronale.Ilmesure 20 millimètres delongueur et9 millimètres de largeur; ilest compris dans le pariétal et il est exocranien. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE.: 303 8° cas (fig. 144, PI. XIX). — Crâne de femme âgée de trente-deux ans et quatre mois, n° 6532 des Galeries d'An- thropologie (Collection Portol, n° 48). Ovordes. Sutures fermées, extrémités de la coronale espacées, vestiges de la suture métopique au nasion. Sur la branche coronale droite, au-dessous de la moitié de celle-ci, on constate un osselet partiellement fondu avec le pariétal. Symétriquement à cet osselet, 1l y en a aussi un autre sur la branche gauche. Celui-ci est complet, de forme rhombique, el compris moitié dans le pariétal et moitié dans le frontal. Diamètre sagittal, 13 millimètres: diamètre coronal, 8 millimètres. 9° cas (fig. 145, 146, PI. XIX). — Crâne d'hydrocéphale des Galeries d'Anthropologie (Collection Dumoutier,-n° 644). Ce crâne est irès intéressant pour le degré d'hydrocéphalie . qu'il a atteint et pour sa plagiocéphalie pariéto-occipitale droite à laquelle correspond une plagiocéphalie frontale gauche. Ce crâne a une circonférence de 760 millimètres. I y persiste la fontanelle bregmatique et presque toute la coro- nale est bandée par une série d'osselets suturaux. Les sutures pariéto-temporales et la lambdoïde sont aussi bordées comme d'un ruban d'osselets. ORDO . PRIMATES Chez les Primates, nous connaissons plusieurs cas d'osse- . lets coronaux. Nous en connaissons deux appartenant à Gruber 5] (Ateles paniscus et Simia silenus), un a Calori [6] (Sima Satyrus, L.), un a Ugolino Ugolini [7] (Cynocepha- lus. spec.?), un a Kirchner [8] (Hylobates Concolor), un à Frassetto [i] (Macacus Nemestrinus), et enfin cinq apparte- nant à Maggi (Cebus apella juv., Semnopithecus entellus, Troglodytes niger juv., Satyrus rufus juv., Gorilla gina nouveau-né). | À ces onze cas que nous avons recueillis dans la littéra- ture, nous en ajoutons quatorze nouveaux. 304 F. FRASSETTO. Familia Simidæ. Gen. Gorilla. 1° cas (fig. 147, PI. XX). — Crâne de Gorillu gina, Isid. Geoff. (du Gabon), n° A-513 des Galeries d'Anatomie Comparée du Muséum de Paris. Sur le tiers moyen de la branche coronale gauche, on voit deux osselets. Ils sont compris presque entièrement dans le parlétal et me- surent : le supérieur, à millimètres de longueur et 4 milli- mètres de largeur et l'inférieur 5 millimètres de longueur et 2 millimètres de largeur. [ls sont visibles seulement à l’exocrâne. | | 2° cas (fig. 148, PI. XVIIL,. — Crâne de Gorille (species?) [Gorilla jeune] (©) appartenant au squelette n° A-1090. Sur le tiers moyen de la branche coronale droite, on constate un osselet compris entièrement dans le pariétal ; il mesure 7 millimètres de longueur et 6 millimètres de largeur. Il est visible seulement à l'exocrâne. Gen. Anfhropopithecus. 1% cas (fig. 149, PI. XVII). — Crâne de Anthropopithecus tchego, Duvern [Chimpanzé tchego] (du Gabon), n° A-553 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Les sutures sont fermées. s On constate sur cette pièce un osselet fontanellaire méta- ptérique au côté gauche, Les osselets fontanellaires astériques et en plus des osselets suturaux sur le tiers supérieur de la suture lambdoïde. Sur le tiers moyen de la branche coronale droite, se trouve un osselet compris entièrement dans le pariétal avec 6 millimètres de hauteur et 4 millimètres de longueur, et 1l est visible seulement à l’exocrâne. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 30à Gen. Hylobates. 1°" cas (fig. 150, PL. XVII). — Crâne de Æylobates leuciscus, S. Chreb. [Gibbon cendré|, n° A-569. Il ÿ manque la base du crâne, les sutures sont fermées. Sur la branche coronale droite, tout près du bregma (à 2 millimètres de ce point), on constate un osselet oblong compris moitié dans le pariélal et moitié dans le frontal ; il mesure 5 millimètres de largeur et est visible seulement à l’'exocrâne. G À 2° cas [fig. 151, PI XVIIT). — Crâne de Aylobates syn- dactylus, Desmar [Gibbon Syndactile] juv., n° 565. Sur ce crâne, on constate une plagiocéphalie occipitale droite, Ia fontanelle hypoastérique gauche, les vestiges de la suture métopique au nasion, un osselet épiastérique gauche, et un osselet sur la suture lambdoïde. Sur le tiers moyen de la branche coronale AE se trouve un osselel triangulaire compris entièrement dans le pariétal. Il à la base sur la suture coronale, le sommet dirigé en arrière et mesure 6 millimètres de base et 5 mil- limètres de hauteur. Il est visible seulement à l’exocrâne. Familia Cercopithecidæ. Subfamilia Cercopithecinæ. en. Semnopithecus. 1° cas (fig. 152, PI. XX). — Crâne de Semnopithecus matratus, Eschsh [Semnopithecus Siamensis] juv., n° 1483 du Musée civique de Milan. Le tiers externe des sutures coronales est occupé par plusieurs osselets surnuméraires qui sont visibles aussi bien à l'exocrâne qu’à l’endocrâne : aussi nous les avons repré- sentés dans la figure par un pointillage ; les autres sont visibles seulement à l’exocrâne. ANN. SC. NAT. ZOOL. XVII, 20 306 F. FRASSETTO. Subfamilia Cercopithecinæ. Gen. Cercopithecus. 1% cas (fig. 153, PI. XVII. — Crâne de Cercopithecus sabaeus, L. [Simia Sabea (?)], n° 1343 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Sur la branche coronale droite, on constate un osselet sutural occupant presque toute la moitié supérieure de cette suture. Il a la forme triangulaire avec la base en haut et le verlex en bas. À l'angle bregmatique de cet osselet, on peut aussi voir un autre osselet plus petit. Ces osselets sont exocraniens et ont l'aspect d’une écaille. Ils mesurent : le plus grand, 5 millimètres de base et 15 millimètres de hauteur; le petit { millimètre de base et 3 millimètres de hauteur. Gen. Papio. 1% cas (fig. 154, PL XX). — Crâne de Mormon leuco- phæus, F. Cuv. [Simia leucophea|, n° 269-1883 du labora- toire d’Anatomie comparée de Paris. | Sur la branche coronale droite, on voit un osselet dans le tiers supérieur, deux dans le tiers moyen, quatre à l’ex- trémité inférieure. Sur la branche coronale gauche, on voit un osselet dans le tiers supérieur, un dans le tiers moyen, un dans le tiers inférieur. Familia GCebidæ: Subfamilia Cebinæ (ren. Ateles. 1 cas (fig. 155, PI. XX). — Crâne d'Ateles Gelzebuth, E. Geoffr. [Afteles Brissona|, appartenant au squelette n° 3981 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 307 Sur ce crâne, on voit un osselet fontanellaire bregma- tique (0. f. b.) et presque toute la branche coronale gauche occupée par une série continue d’osselets et sur la branche coronale droite, on constate deux'osselets occupant presque tout le tiers moyen et un osselet sur le tiers supérieur. Ces osselets sont aussi visibles à l’'endocrâne. 2° cas (fig. 156, PI. XX). — Crâne d’Ateles (species ?) juv., appartenant au squelette du Musée de Broca. Compris entre le tiers inférieur et le tiers moyen de la branche coronale gauche, on constate un osselet de forme irrégulière et il est compris entièrement dans le pariétal. 3° cas (fig. 157, PI. XX). — Crâne d’Ateles paniscus, L. Pentadactylus|, n° A-2714 des Gäleries d’Anatomie com- parée du Muséum de Paris. Presque sur la moitié de la branche coronale gauche, on voit un petit osselet surnu- méraire. 4° cas. — Cràne d’Aeles paniscus, L. [Pentadactylus|, n° A-1504 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Sur le milieu de la branche coronale droite, on constate un osselel elliptique disposé avec son axe majeur parallele ment à la coronale et sur le milieu de la branche coronale gauche, on constate trois osselets, un desquels (le supérieur) peut se classifier comme fontanellaire bregmatique. Tous ces osselets sont visibles à l’endocrâne sur une surface plus grande qu'à l'exocràne. 9° CAS (fig. 174. PI. XXT). — Crâne incomplet de Ateles Bartletti, Gray, n° A. C. 282-1898 du Laboratoire d’Ana- tomie comparée de Paris. Sur la branche coronale gauche, tout près du bregma, on voit un osselet sutural. Gen. Cebus. 1°” cas (fig. 158, PI. XX). — Crâne de Cebus fatuellus, L. LAppella], n° A-2710 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Dans ce crâne, on constate les fonta- 308 F. FRASSETTO. nelles hypoastériques de deux côtés. Un peu au-dessus de la branche coronale droite, on constate un osselet de forme irrégulière, le tiers moyen de la branche coronale gauche est occupé par un osselet oblong de forme irrégulière. 2° cas (fig. 159, PI. XX). — Crâne de Cebus fatuellus, L. [Appella] du Musée de Psychiatrie et d'Anthropologie ceri- minelle de Turin. Crâne appartenant à un jeune individu. Les sutures sont ouvertes. Sur le milieu de la branche coronale droite, on voit un petit osselet interdentellé et entièrement exocranien. Au même côté sur le tiers supé- rieur, se trouvent des sutures qui limitent une portion d'os pariétal qui peut être un osselet soudé avec cet os. ORDO CARNIVORA Chez les Carnivores, nous connaissons quelques cas d’os- selets coronaux rapportés par Gruber [5] et Maggi [2] en a signalé quelques cas sur un /els. Familia Canidæ. Subfamilia Caninæ. Gen. Can. 1e cas (fig. 160, PL. XVII). — Canis familiaris, L. juy., n° 4030 du Musée d'Anatomie comparée de Turin. Les sulures sontouvertes. On constate les fontanelles astériques, hypoastériques, ptériques et la fontanelle bregmatique (B). Sur le tiers inférieur de chaque branche coronale, on voit un osselet visible aussi à l’endocrâne. Ces osselets sont disposés symétriquement et sonL associés à une inossifica- tion parlielle de Ia coronale. | 2° cas (fig. 161, PI. XVIII). — Crâne de Chien juv. du Musée d’Anatomie comparée de Turin. On constate la fonta- nelle bregmatique (B), les fontanelles ptériques (/. p.), asté- riques et hypoastériques. Sur la branche coronale droité, NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 309 on voit la fontanelle stéphanique (/. s.) et plusieurs osselets suturaux. Sur la moitié inférieure de la branche coronale gauche, on voit plusieurs osselets suturaux. Familia Ursinæ. Subfamilia Ursinæ Gen. Ursus. 1° cas (fig. 162, PI XX). — Crâne d'Ursus (species ?) (Q) de S. Josë (Canada Oriental), n° 3983 du Musée d’Ana- tomie comparée de Turin. Ce crâne appartient à un jeune individu avec les sutures de la base du crâne, encore ouvertes. On voit un osselet fontanellaire bregmatique (0. f. 6.) limité à l’exocrâne, et sur la moitié de la branche coronale droite, un osselet quadrangulaire entièrement exocranien. Symé- triquement, sur la branche coronale gauche, on voit un autre osselet compris entièrement dans le frontal et de forme elliptique. Familia Felidæ. Subfamilia Felin:æ. Gen. Felis. 1% cas (fig. 163, PI. XX). — Crâne de Felis leo, L., n° 198, du Musée d'Anatomie comparée de Turin. Crâne appartenant à un très jeune individu. On constate l’osselet fontanellaire bregmatique (0. f. 6.) et sur le tiers inférieur de la branche coronale gauche, un osselet sutural limité à l’'exocrâne. 2° cas (fig. 164, PI. XVII). — Crâne de Fels catus, L., n° 2483 du Musée d'Anatomie comparée de Turin. Crâne appartenant à un jeune individu d’un an et demi. Sur le tiers supérieur de la branche coronale droite. on voit un osselet sutural totalement exocranien. 310. F. FRASSETTO. ORDO UNGULATA Chez les Ungulés, on n’a encore décritaucun cas d’osselets coronaux. Nous allons rapporter quelques cas. Familia Tapiridæ. Subfamilia Tapirinæ. Gen. Tapirus. 1er cas (fig. 165, PL. XXI). — Tapirus americanus, Briss, n° 187 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Sur le tiers moyen de la branche coronale droite, on voit un osselet ellipsoïdal disposé transversalement de ma- nière à rester compris moilié dans le frontal et moitié dans le pariélal. Cet osselet est écailleux. Pareils cas sont fré- _quents chez les tapirs. BIBLIOGRAPHIE 4. K, Frasserro, Di un osso soprannumerario (fronto parietale sinistro) e di due fontanelle (fronto parietali laterali) non ancora notati (Atti della Società Ligustica di Scienze Naturali, vol. X, n° 2, Gennaio 1899). (Cf. Errata-Corrige, vol. X, fase. 4. Genova, 1899.) 2. L. Macr, Ossicini fontanellari coronali e lambdoidei nel cranio dei mammiferi e dell'uomo {con tavola) (Estratto dai Rendiconti del R. Ist. Lomb. di sc. e lett., S. Il, vol. XXIIL. Milano, 1900). 3. V. GiurrripA RuGGERi, Su talune ossa fontanellari e accessorie del cranio umano (Monitore Zoologico Italiano, anno XI, n° 3. Firenze, 1900). 4. G. Zora, Il Gabinetlo di Anatomia normale della R. Universita di Pavia. Supplemento (Osteologia). Pavia, 1895. . W. GRUBER, Ueber ossicula wormiana an Säugethierschädeln (mit 2 Tafel). Abhandlungen aus der menschlichen und vergleichenden Anatomie (mit. XI Tael). St. Petersburg, 1852. 6. L. Carorr, Sull’anomala sutura fra la porzione squamosa del temporale e l'osso della fronte nell’uomo e nelle Simie (Rivista clinica di Bologna, anno 1874, S. 2, A. IV). : 7. U. Ucouini, Prima nota di anomalie nel cranio dei mammiferi. (Bullettino della Società Veneto — Trentina di sc. nat., t. IL, n° 1). 8. G. Kircaner, Der Schädel des Hylobates concolor, sein Varialionskreis und - Zahnbau (Inaugural dissertation. Berlin, 1895). © NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 311 ARTICLE X OSSELETS SUTURAUX SITUÉS LE LONG DE LA SUTURE PARIÉTO- TEMPORALE Les osselets qu’on rencontre le long de la suture pariéto- temporale peuvent se distinguer en osselets crotatah sus- mastoïdiens et sptracolari. OSSELETS SPIRACOLARI (MAGGi) Il n'est pas difficile de rencontrer dans la littérature des cas d'osselets surnuméraires occupant toute la suture pariéto-temporale depuis le ptérion jusqu’à l’astérion (osse- lets spiracolari de Maggi) et nous pouvons en citer plusieurs cas qui ont été décrits chez l'homme par plusieurs anato- mistes |1, 2,3, 4, à, 6]. Nous croyons qu'ils n’ont pas encore été décrits chez les primates ainsi que chez les autres mammifères en séries complètes. ORDO BIMANA 1° cas. — Crâne d'enfant hydrocéphale, n° E-3267 du Musée de Broca. Sur ce crâne, on constate une suture parié- lale horizontale antérieure. Diamètre antéro-postérieur, 219 millimètres. Diamètre transversal, 176 millimètres. Hauteur (basilo-bregmatique), 183 millimètres. Les osse- lets spiracolari sont existants des deux côtés, et en plus on peut y voir {cas très rare) la suture coronale ainsi que la - lambdoïdienne comme bordées par un ruban d'’osselets surnuméraires. 2 cas. — (Crâne hydrocéphale des Galeries d’'An- thropologie de Paris (Coll. Dumoutier, n° 644). Ce crâne 312 | F. FRASSETTO. mesure environ 760 millimètres de circonférence; il est plagiocéphale et, comme sur le crâne précédent, on peut constater les sulures coronale, pariélo-temporale, et lambdoïdienne bordées par une série continue d’osselets surnuméraires. pa ORDO PRIMATES Familia Simidæ. Gen. Anthropoynithecus. Chez les Primates, nous n'avons trouvé qu'un seul cas d’osselets stracolari Sur un crâne de Chimpanzé de Paris ; nos recherches bibliographiques ne nous ont rien fourni non plus, parce que jusqu'à présent on n’en a signalé, croyons-nous, que chez l'homme. 1% cas (fig. 166, PI. XXI). — Crâne d'Anthropopithecus (species ?) [Chimpanzé juv.}, n° 534 des Galeries d'Anatomie- comparée du Muséum de Paris. Les sutures sont soudées. Il y persiste la suture fransversa squamcæ occimtis et l’on constate les osselets fontanellaires à l’astérion. Les osselets spiracolari (o. s.) sont visibles au côté droit. OSSELETS CROTATALI (FICALBI) [7] Ces osselets se développent le long de la suture squamo- pariétale et vont de la fontanelle métaptérique jusqu'à la fontanelle proastérique. Maggi les a subdivisés en anté- rieurs, médians et postérieurs. Chez l'Homme, il n’est pas rare de les constater (Ficalbi, Marimo e Gambara, Verga, Zoïa, etc). | Nous bornons nos recherches aux Primates chez lesquels Magoi en a déjà rapporté plusieurs cas. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 319 ORDO PRIMATES Familia Simidæ. Gen. Simia. 1% cas (fig. 167, 168, PI. XXI) — Crâne de Smia sa- tyrus, L. [Orang], n° A-10685 des Galeries d’Anatomie com- parée du Muséum de Paris. Les sutures sont fermées. Au côté droit, il y a un osselet crolatale {ypique 0. c.), visible aussi à l’endocrâne. Il mesure 65 millimètres de long et 20 millimètres de large. Au côté gauche, on constate un osselet crotatale antérieur (0. c. a.) exocranien de 35 milli- mètres de long sur 17 millimètres de large. : 2° cas (fig. 169, PI. XXI). — Crâne de Simia satyrus, L. |Orang|, n° 3851 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Crâne appartenant à un jeune individu. On voit encore la persistance partielle de la suture squamo-condylienne et de la suture métopique et la persistance totale de la suture sphéno-basilaire et de la suture exoccipito-basioccipitale. On trouve aussi beaucoup d'osselets situés le long de Ia suture lambdoïde et les sutures surnuméraires pariétales horizontales antérieures. Une particularité intéressante, cest la présence d’un osselet fontanellaire métastéphanique au côté droit associé à la suture pariétale horizontale anté- rieure. Sur la région astérique droite et gauche, on voit des osselets fontanellaires et suturaux. | Au côté gauche, on constate en osselet crotalale anté- rieur (0. c. 4.) exocranien; il mesure 29 millimètres de long et 11 millimètres de large. OSSELETS SUS-MASTOIÏDIENS Les osselets sus-mastoïdiens se rencontrent avec fréquence chez l'Homme; chez les Primates, il n’est pas rare de les 314 F. FRASSETTO. rencontrer et nous en avons constaté quelques cas dans la description des osselets fontanellaires hypoastériques (1). BIBLIOGRAPHIE 1. Deuce Cmiaie, Miscellanea anatomica patologica, t. Il, se LXXXV. Napoli, 1847. 2. S. Marimé e L. GamBara, Contribuzione ullo studio del pterion nel cranio umano (Archivio per l’Antropologia e l’Etnologia, vol. IX. Firenze, 1889). . STAURENGHI, Ossa pre e post-frontali. Milano, 1891. 4, Romini, Sopra la incompiuteza dell'arco zigomatico in un cranio umano, note- vole per altre varietà (Atti della Società Toscana di Scienze Natural, Memorie, vol. XIV. Pisa, 1894). . L. Macot, Note di craniologia (Estratto dal Bullettino Scientifico, n° 2, anno 1897, e n° 2, 3, 4, anno 1899). 6. Giurrripa RuGcert, Ossa fontanellari e spazi suturali nella norma laterale (con 4 figure) (Monitore Zoologico Italiano, anno XI, vol. 11. Firenze, 19 Ce (br 7. FicauBr, Considerazioni riassuntive sulle ossa accessorie del cranio, dei mam- miferi e dell’uomo (con 3 fig.) (Monitore Zoologico Italiano, anno I, 7-8. Siena, 1890). ARTICLE XI OSSELETS SUTURAUX SITUÉS LE LONG DE LA SUTURE SAGITTALE Dans la suture sagittale du crâne humain, Chambellan |1}, Hamy [2] et Morselli [3] ont signalé la présence d'osselets fontanellaires obéliques (nous laissons de côté les osselets fontanellaires bregmatiques et lambdoïdiens qui sont assez fréquents) : Chambellain et Ruggeri ont aussi rapporté quelques cas d'osselets sagittaux suturaux. Chez les autres Mammifères, Maggi [4] et Staurenghi [5] ont rapporté des cas d’osselets suturaux et ceux qui ont été signalés chez les Oiseaux, sont dus à Staurenghi. Ce qu'il est rare de constater, c’est de voir toute la suture sagittale occupée par un ou plusieurs osselets surnuméraires. Dans le crâne humain, nous ne connaissons aucun de ces cas, et jusqu’à présent ils ont été constatés chez les Singes et les Carnivores seulement. (4) Voy. p. 266, 2e cas. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 31) ORDO PRIMATES Chez les Primates, nous connaissons trois cas de sutures sagittales occupées entièrement par des osselets surnumé- raires. Le premier cas appartient à Kirchener {6} et a été constaté sur un crâne de Æylobates concolor; le deuxième a été décrit par Frassetto [7] et depuis figuré par Stauren- ghi [5] et U. G. Vram [9]; le troisième a été rapporté par Ranke [8]. À ces trois cas, nous en ajoutons un que nous avons constaté sur un crâne d'Indris, n° 2854 du Musée d'Anatomie comparée de Paris. Dans ce crâne, toute la suture sagiltale est occupée par deux osselets triangulaires qui ont respectivement leur base; l’un sur la suture coronale, et l’autre sur la lambdoïde, et leur vertex dirigé vers l'obélion. L'osselet antérieur est plus grand que le postérieur. Nous allons signaler d’autres cas moins intéressants d’osselets surnuméraires le long de la suture saggitale. Familia Simidæ. (Gen. Gorilla. 1° cas (fig. 170, PI. XVIIT). — Crâne de Gorilla (species ?) [Gorille juv.|, n° A-512 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Sur la suture sagiltale {s. s.), on constate trois osselets para-bregmatiques (0. p. 4.) visibles aussi à l’endocrâne, et l'osselet obélique fontanellaire (?) (0. f. 0.) visible seule- ment à l’exocrâne, et l’osselet fontanellaire lambdoïde vi- sible aussi bien à l’exocrâne qu’à l’endocrâne. (Gen. Simia. 1°" cas (fig. 171, PL XXI). — Crâne de Simia satyrus, L. [Orang|, n° 3851 du Musée d'Anatomie comparée de Turin. 316 _F. FRASSETTO. Crâne appartenant à un jeune individu. Dans ce crâne, persistent partiellement les sutures squamo-condylienne et métopique ; la sphéno-basilaire et l’exoccipito-sus-occipilale existent totalement. Au côté droit, on voit un osselet fonta- nellaire métastéphanique associé à la suture pariétale hori- zontale antérieure, au côté gauche un grand os crotatale anté- rieur. Dans la moitié supérieure de la suture lambdoïde, et à la région astérique, on voit beaucoup d'osselets surnu- méraires visibles spécialement à l’endocrâne (0. s. /.). Sur la moitié postérieure de la suture sagittale, on voit deux osselets suturaux (0. s. s.) fondus partiellement avec le pariétal droit et visibles exclusivement à l’endocrâne. Familia Gercopithecidæ. Subfamilia Cercopithecinæ. Gen. Cercopithccus. 1” cas (fig. 172, PI. XX). — Crâne de Cercopithecus (species ?), n° 5327 du Musée d'Anatomie comparée de Turin. Crâne appartenant à un jeune individu avec les fontanelles hypoastériques. Au côté gauche, il y a trois osselets suturaux squamo-frontaux. Sur la suture sagittale {s. s.), on constate l’osselet fonta- nellaire lambdoïde (0. f. L.), et l’osselet fontanellaire obé- lique (0. 06.) visibles tous deux à l’endocrâne. Cet osselet mesure 1”"”,5 de large et 4 millimètres de long. | 2° cas (fig. 173, PL. XVII. — Crâne de Cercomnthecus (species?) n° 4512 du Musée d'Anatomie comparée de Turin. Sur ce crâne, appartenant à un jeune individu, on constate un osselet fontanellaire bregmatique (0. /. 4.) et l'osselet fontanellaire (?) obélique visibles tous les deux à l’endocrâne et très petits. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 417 Familia Cebidæ. € Subfamilia Cebinæ. (Gen. Ateles. 1°" cas (fig. 174, PI. XXI). — Crâne incomplet d’Afeles Bartletti, Gray, n° A, C-282-1878 du Laboratoire d'Anatomie comparée de Paris. Sur la branche coronale gauche, on voit un osselel sulu- ral, et sur la suture sagittale, qui est ouverte, en constate trois osselets suturaux (0. s. s.). BIBLIOGR APHIE 1. V. CuamBEeLcaw, Étude anatomique et anthropologique sur les os wormiens (Thèse de Châteauroux, 1883). . E. T. Hay, Ricerche sulle fontunelle anomali del cranio umano (Archivio per l'Antropologia e l'Etnologia, vol. II, fase. |, p. 1-10. Firenze, 1872). 3. MorseLct, Sulle fontanelle anomali del cranio e sull'osso sagittale (An- nuario della Società dei Naturalisti in Modena, anno VIIL, fasc. 3-4. Modena, 18%#). . L. Mac, Serie di ossicini mediani del Tegmen cranii in alcuni cani (canis), e lo omologhi ed omotopi in alcuni Storionti (Acipenser) (con tavola doppia) (Estratto dai Rendiconti del R. Ist. Lomb. di se. e lett., S. Il, vol. XXXI. Milano, 1898). 5. G. Sraurexeui, Note di Craniologia (Annali del Museo Civico di Storia Natu- rale di Genova, S. 22, vol. XX (XL), 18-20 Dicembre. Genova, 1900). . 6. G. Kircaxer, Der Schädel des Hylobates concolor, sein Variationskreis und Zahnbhau (Inaugural Dissertation. Berlin, 1895). . F. Feasserro, Di 14 parietali di Primati parzialmente divisi [Bullettino dei Musei di Zoologia ed Anatomia comparata di Torino, vol. XV, n° 376 (Giugno). Torino, 1900]. . J. Raxxe, Die überzähligen Hautknochen des menschlichen Schädeldachs (Abb. d. IL. CI. d. k. Ak. d. Wiss., Bd XX, Abth. II. München, 1900). Le cas rapporté par Ranke (p. 425, fig. 85) se rassemble à celui rap- porté par Kirchener ({. c., Tafel IIL, fig. 4-a) et peut-être est le même individu qui a servi aux deux auteurs. . ÙU. G. Vram, Due grossa osse saprannumerarie in un cranio d'Orango (Estratto dal Bullettino delia Società adriatica di scienze naturali in Trieste, vol. XX, 1902... [R2 == a | QD Ce) 318 | F. FRASSETTO. ARTICLE XIR CONCLUSIONS GÉNÉRALES SUR LES OSSELETS FONTANELLAIRES ET SUTURAUX Nous ne voulons pas discuter ici la théorie bien connue du professeur Magei, tendant à démontrer que les osselets fontanellaires et suturaux de l’homme sont analogues aux plaques exodermiques des Ganoïpes, des STÉGOCÉPRALES et des GompnoponTEes. Nous nous bornons seulement à exposer les conclusions suivantes que nous avons tirées des faits exposés dans cette Troisième Partie. 1° Dans chaque fontanelle soit principale, soit secondaire, peuvent se former et persister un ou plusieurs osselels surnuméraires (osselets fontanellaires). 2° Les osselets fontanellaires et suturaux peuvent être seulement exocraniens ou endocraniens ou bien exo- et endocraniens en même temps. Chez l'Homme, ils sont plus fréquemment exocra- niens (1). Chez les Singes, ils sont plus fréquemment endo- craniens; et ce fait dépend naturellement de l’occlusion des sutures qui chez l'Homme se fait normalement d’abord à l'endocràne et ensuite à l’exocrâne, tandis que chez les Singes elle se fait d’abord à l’exocrâne et après à l’endo- crâne (2). 3° Les osseleis, aussi bien les fontanellaires que les suturaux, se trouvent plus fréquemment dans la région postérieure de la voûle du crâne parce que, dans cette (14) Nous avons trouvé quelques exceptions dans le crâne des criminels où Les osselets étaient fréquemment visibles aussi à l’endocrâne. Ce fait s'accorde avec l'oblitération des sutures chez les criminels, dans lesquelles quelquelois, elle se fait anormalement, d'abord à l'exocrâne et ensuite à l'endocrâne (Cf. S. Bianchi e F. Marimd. Le ossa accessorie nel cranio degli alienati e dei delinquenti. Parma, Tipografia L. Battei, 1890). (2) Cf. L. Maggi, Sulla chiusuru delle suture craniali nei mammiferi (Ren- diconti del R. Istituto Lombardo di Sc. e Lett., anno 1891, S. 2, vol. XX, fasc. VI. Milano, 1891). NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 319 région, il y a un plus grand nombre de centres d’ossification (Cf. les conclusions de la Deuxième Partie se rapportant au nombre des fontanelles). 4 Les osselets suturaux peuvent se développer dans toutes les sutures et les occuper entièrement. Jusqu'à présent, nous avons constaté de semblables séries d'osselets dans les sutures coronale, sagittale, lambdoïde, - pariélo-temporale et occipilo-mastoïde. QUATRIÈME PARTIE GLANURES ARTICLE PREMIER SUR QUELQUES VARIÉTÉS DE LOS JUGAL En 1893, Calori |1] réunit dans un mémoire toutes les variétés d’ossificalions qu'il connaissait touchant l'os jugal et il en a décrit à cette époque de rares et intéressantes. Après lui, en 1897, Giuffrida Ruggeri [2] réunit aussi quelques observations rares sur le même sujet, et récem- ment (1899) Mantiegka [3] publia un travail résumant ce qui élail connu sur la bipartition du malaire. Comme Calori et Mantiegka font : l’un une longue histoire sur les ano- malies du malaire en général, et l’autre sur celle qui se rapporte particulièrement à la bipartition, nous croyons pouvoir nous dispenser de répéter ce qu'ont déjà écrit ces deux auteurs. PRRreS DEUX CAS DOS JUGAL INCOMPLETS Pour l'histoire des os Jugaux incomplets, voilà ce que dit M. le professeur Romiti : « L'observation la plus ancienne est celle indiquée par Storch (1) qui se rapporte à des fœtus (1) «Storch (conosciuto spesso col nome di Pelargus). Weiber Krankheîten Gotha t. V, 1749 : nel capitolo intitolato : Ex purtu difficili cum luxatione vertebrarum colli, p. 689. E’ curioso che tanto Gruber (p. 41) come Zucker- kandl (p. 104) dicono avere essi avulo notizia di questo lavoro dalla « Opera minora » di Haller (Lausannæ, t. 111, 1768, p. 13). lo posseggo ap- punto nella mia Biblioteca anche questo libro di Haller, ove esso discorre NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 321 monstrueux, et elle est indiquée par cette simple annotation : «in aliis fœtubus... os zygomalicum defecit. » Kerkring (1), en décrivant aussi un monstre, dit : « nr quo os jugale nullum reperiebatur.» L'observalion suivante de I. F. Meckel(2), dans laquelle le bec osseux zygomatique du temporal et l'os zygo- mulique élaient rudimentlaires, fut faile sur les crânes de deux fœtus hydrocéphaliques. Dans un de ceux-ci, en con- comittance avec d'autres anomalies, manquait l'os nasal de gauche. Meckel dit que cette anomalie de l'os zygoma- lique est égale à ce qui se relrouve normalement dans plusieurs Mammifères. À « Un crâne normal, monstrueux aussi pour d'autres dis- positions, est celui (d'un phocomèle adulte : le Vénitien Marco Calozza de soixante-deux ans) dans lequel Dumeril (3) et Vrolik (4) décrirent un défaul de développement de l'arc zygomatique. Ce phocomèle est un de ceux rapportés par Meckel. Vrolik remarqua le manque de l'arc zygomatique aussi dans un crâne de cyclope qui offrait d'autres anomalies des os (5) » (G. Romiti, Sopra la incompiutezza dell'a: co s'gomalico in un cranio umano, notevole per altre varieli, Au. Socielà. Toscana di Scienze Naturali, Memorie vol. XIV, Tav. XVI, p. 4.) « Gruber (6) même a trouvé un autre cas d'absence de l'arc zygomatique dans un enfant remarquable dei mostri, ma per quanto cerchi a p. 13 trovo nulla, ed è invece la cosa ricordala à p. 30. » (Romili.) (1) Th. Kerkring, Spicilegium anatomicum, nec non osteogeniam fœturn. Aimstelodami, 1670, p. 123. (2) 1..F. Meckel, Beiträge zur vergleichenden Anatomie. Leipzig, 1809, 1-2, p. 53, e : Manuale di Anatomia (Trad. ital. Milano, 1825, Il, p. 108). (3) Duméril, in: Bulletin de la Societé Philomatique, t. II, anno XI (1803) : Lolgo la citazione da [. Geoffroy Saint-Hilaire. Histoire générale et particu- lière des unomalies, etc. Bruxelles, 1837, IL, p. 153 (Gruber cita invece 1836, a p. 210, e non è esatto). Perd Geoffroy non menziona l’abnormità dell’arco zigomatieo : la descrive invece Fournier (Dict. des Sciences médicales, {. LV, p- 168. Paris, 1813). (4) W. Vrolik, Tabulæ ad illustrandam embryogenesim hominis et mamma- déum. Lipsiæ, 1854. Tab. 77. (5)-Id. Tab. 53, fig. 2. (6) Wenzel Gruber, Monographie über das zweigetheilte Jochbein. Vien, 18° 4, p. +3. | ANN- SC /INAL. ZDOL. XNA 322 F. FRASSETTO pourd’autresanomalies. Aussi monstreux(acrâne) etavec plu- sieurs anomalies des os, est le crâne de ce fœtus dans lequel : Flesch (1) décrit l'arc zygomatique inachevé. » (Romili, dem. p. 4-d.) Ceci est tout ce qui à été constaté sur des erânes de fœtus et de sujets jeunes ; pour ce qui se rapporte aux crânes d'adultes, nous n'avons pu réunir que quatre cas d'inachèvement de l’arcade zygomatique. Deux de ceux-ci sont dus à Zuckerkandl (2), un à Manouvrier (3) et le qua- trième à Romiti. Les cas que nous avons trouvés sont au nombre de trois: un dans un crâne de fœtus humain, les deux autres dans des crânes de singes. ORDO BIMANA Cräne de fœtus. 1°" cas (fig. 9), — Crâne de fœtus, n° 6179 des Galeries d'Anthropologie du Muséum de Paris (il y a écrit : Anomalies des malaires). — Crâne pentagonoides svanitus. Persistent les fontanelles ptériques totales, les astériques, les hypoasté- riques, la bregmatique et les larges espaces suturaux pariéto- squameux. La squame du temporal de droite est sillonnée, dans sa portion moyenne, par une suture, et sur le même os on peut y voir aussi les traces des deux fentes (0. 0'.). Sur la moilié à peu près du bord pariéto-temporal du squameux de gauche, on voit un sillon vertical un peu profond. L'arc jugal de droite manque presque entièrement, el celui de gauche est dans les mêmes conditions. (4) M. Flesch, Varietäten-Beobactungen (Verhandlung der Phys.-med. Gesellschaft zu Würzburg, Bd X). (2) E. Zuckerkandl, Ueber die rudimentäre Bildung der Jochbeine unit Jochbogen im Gesichtsskelete des Menschen (Wiener medizin Jahrbücher, 1880, p. 103) (cité par Romiti). (3) L. Manouvrier, Mémoires sur les variations normales et les RTE des os nasaux duns l'espèce humaine (Bull. de la Société AanRroptee de Paris. Séance du 7 décembre 1893, p. 73. Paris, 1893). NOTES DE CRAMIOLOGIE COMPARÉE. 323 ORDO PRIMATES Familia Simidæ. Gen. Hylobates. 1°" cas (fig. 28"). — Crâne de Hylobates agilis, E. Geolf. [Gibbon Lar.}, n° A-570 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Le crâne est assez bien conformé, y 4 FN 4 MP 7 Fig. 28. — Crâne de Hylobales agilis, E. Geotf. (Norma lalerulis; (gr. nat... — Inachèvement de l'arc zygomatique gauche. seulement sur la partie moyenne de l’arc zygomatique de gauche, 11 y a une ligne de discontinuité laquelle provient d'un arrêt d'ossification de l'arc zygomatique. Familia Cercopithecidæ. Subfamilia Cercopithecinæ. Gen. Cercopithecus. 1° cas. — Crâne de Cercopithecus alboqularis, n° 1352 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Dans ce crâne, au côté droit, manque presque entière- ment le processus temporal du jugal, et le processus jugal du temporal est dirigé un peu en bas. 324 … F. FRASSETTO. DÉVIATION ET INACHÈVEMENT DE L'ARC ZYGOMATIQUE DANS UN CRANE DE SINGE Familia Simidæ. Gen. Hylobates. 1° cas (fig. 29"). — Crâne d'Aylobates agilis, E. Geolf. Fafflesit}, de Java, par M. Diard, appartenant à un squelette, el CT CEA TA LI DD D 22722 = Fig. 29". — Cràne de Hylobates agilis, E. Geoff. (Norma lateralis) (3/4 gr. nat.). — Déviation et inachètvement de l'arc zygomatique droit. calalogué A-3853 des Galeries d’Anatomie comparée du Muséum de Paris. Ce crâne appartient à un adulte et avec toute probabilité à un sujet vieux, car toutes les sulures ont disparu. Le développement des os est normal. Lare zygomalique est formé par le pont osseux commun qui unil l'os temporal avec l’os malaire, mais il est détaché de la tête et dirigé en bas de manière à atteindre un niveau infé- rieur à celui de l'arc dentaire duquel :l est éloigné par un espace de 8 millimètres, de manière que la mâchoire ne soit pas gênée dans ses mouvements. ) BIBLIOGRAPHIE |. Carort, Su le anomulie dell'osso zigomatico ed in ispecie su due varielà di gum utico bipartito (Memorie della R. Acc. delle Scienze del!’ fstitulo di Bologna, S. 8, t. IE, fasc. LIL. Bologna, 1895). NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 370 19 . V. Giurrripa RuGGERt, Un 0s$s0 zigomatico tripartito e altre anomalie (Estralto dalla «Rivista Sperimentale di Freniatria », vol. XXII, fasc. 2. Reggio Emilia, 1897). . H. Maxniecxa, Ueber das « Os malarebi partitum » (Anatomischer Anzeiger, Bd XVI, n° 21 u. 22, p. 546-557. Jena, 1899). SE ARTICLE II QUELQUES CAS DE FOSSETTE ENDOINIAQUE (/{0r7cu/are DE ZOIA ORDO BIMANA En 18891), le regretté professeur Zoia de Pavie décrivait un «creux extraordinaire » dans l’occipital d'un crâne humain d'adulte de cinquante-quatre ans. Ce creux, qui tenait lieu de tubercule occipital interne en se substituant à lui, fut nommé par l'A. « fosselte torcularienne », car on croyait, à celte époque, que le sang des sinus encé- phaliques de la calotie allait s'unir dans un point situé devant le tubercule occipital interne, qu’on appelait tuber- cule torculaire ou pressoir d'Erophile. Il lui donna ce nom pour la distinguer de la fossette occipitale moyenne (Lombreso) ou cérébellaire moyenne (Verga), car elle n’a rien de commun avec celles-ci. D'après ce que laisse penser M. Zoia, il se croit être le premier qui ait décrit, d’une manière tout à fait particulière, cette anomalie, car il dit qu'avant lui elle n'avait pas encore été relevée suffisam- ment. Voilà la descriplion qu'il nous en donne : « Cette fossette torcularienne est située presque sur la ligne de milieu, s'étend cependant un peu plus à gauche qu'à droite, tant qu'un plan vertical moyen la diviserait en deux parties inégales, dont la plus pelite (2/5 à peu près) serait à droite, et la plus grande {les 3/5 restant) à gauche, où ordinairement l’on observe l’endinion. « Cette fosselte a une forme presque circulaire, ou mieux (1) G. Zoia, Sopra una notevole fossetta anomalu all’ Endinion (fossetta tor- culare) (con tavola) (Estratto dal Bullettino Scientifico, n° 1, Marzo 1889). 326 F. FRASSETTO. légèrement ellipsoïdale ; elle présente un diamètre vertical de 23 millimètres, et un diamètre transversal de 21 milli- mètres. Dans le point central, sa profondeur est de 3 milli- mètres. La surface de cette fossette est uniformément creuse et lisse comme cela se voit souvent dans les sillons qui sont destinés à loger les sinus de la dure-mère; les contours sont saillants, bien évidents, el en quelques points presque coupants, analoguement à ce que nous voyons par exemple dans la crête occipitale interne quand elle est bien pronon- cée. Sur le côté gauche, la fossette turcularienne s'ouvre largement et communique avec le sillon du sinus latéral correspondant, duquel la fossette nous rappelle l'empreinte. On voit encore, mais très difficilement, que la fossette com- munique aussi avec le sillon du sinus longitudinal supérieur et avec celui du sinus transversal du côté opposé. L'os occi- pilal, au niveau de cette fossette, nous apparaît aminci de telle manière qu'il devient demi-transparent. Signalons dans cette région la presque totale absence de l’inion. Un tel amincissement osseux si peu usuel dans cette région ne peut manquer d'avoir quelque importance aussi dans la pratique médicale que dans la médecine légale. » Après ce cas décrit par le professeur Zoia, nous croyons qu'il n’y a que M. le professeur Le Double qui en ait parlé dans la réunion de la Société des Anatomistes en 1900 (1). Il ne nous semble pourtant pas tout à fait inutile d'insis- ter sur le cas que nous allons présenter, d'autant plus que le crâne sur lequel nous l'avons noté présente, comme nous le verrons, beaucoup d’autres anomalies. Ce cas présent est le plus caractéristique entre trois autres cas que nous avons pu trouver en examinant 251 crânes sciés du Muséum de Psychiatrie et d'Anthropologie criminelle dépendant de la chaire de Médecine légale de Turin. | 6 Des 351 crânes examinés, 122 sont de la Sardaigne, 177 (4) Liste des communications faites à la Section d’histologie et d’em- bryologie du XIIe Congrès international de médecine. — Ledouble, La fossette torcularienne. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 327 de criminels, 24 de fous et 28 entre crétins, épileptiques ou suicidés. 1® cas. — Crâne d'un jeune criminel de vingt ans, de l'Italie septentrionale, mort dans les prisons de Turin, et dont il y a aussi le squelette monté artificiellement et désigné par la lettre F. — La forme du crâne est rhomboides (Sergi) ; capacité, 1420 centimètres cubes; poids, 637 grammes; il est dolichocéphale avec un index cranial de 75. Diploé bien développé, osselet surnuméraire fontanellaire lambdique et osselet sutural au tiers inférieur de la branche gauche de la suture lambdoïdienne. Manquent les entailles sus-orbitales. le trou pariétal de gauche et les fosses condyliennes posté- rieures des deux côtés manquent aussi; à l’intérieur, les empreintes des granulations de Pacchioni s'étendent jusqu'à la crête frontale, le sinus longitudinal est profond avec production d’ostéophytes. La voûte orbitale a des empreintes à forme de doigts à peine sensibles, la suture métopique basillatre (1) est longue de 3 millimètres, la selle turque est profonde ; les sinus veineux sont profonds, particulièrement les sinus pétreux supérieurs. Face e/lipsoides. On y voit une asymétrie par déviation du maxillaire et des os du nez à droile. Il ya des osselets fon- tanellaires fronto-naso-maxillaires unis partiellement avec le frontal. Les dents sont disposées bien irrégulièrement : macrodontie des incisives supérieures, présence de la troi- sième molaire sur l'un des deux côtés et sur les maxillaires d'un prémolaire surnuméraire au dedans et adjacente à l'arcade dentaire de gauche. Dans la mâchoire, on voit bien prononcée, à son angle, l’apophyse lémurienne (2). Fosselte endoiniaque (lg. 17%, PI. XXE). — Comme on le voit clairement sur la figure, la fossette endoiniaque de notre cas (4) Voy. F. Frassetto, La sutura metopica basale nei delinquenti(Archivio di Psichiatria, Scienze penali ed Antropologia criminale, vol. XXII, fasc. VI). (2) À propos du prémolaire surnuméraire, voir le travail dernièrement paru de Duckworth (L. H.), À description of some dental Rudiments in human cranium (Proc. of the Cambridge Philosophical Society, vol. X, p. 292. Cambridge, 1900). 328 | F. FRASSETTO. est analogue à celle décrite par M. Zoia, et bien qu’elle soit placée un peu plus en bas du niveau du tubercule occipital externe, nous voudrions pourtant la nommer endoiniaque, d'autant plus que le mot « torcularienne » est absurde, comme le dit M. Romiti dans son Traité d'A natomie (p. 956), ou il est, au moins, « inexact, car quelquefois le sinus longitudinal supérieur se décharge entièrement dans le sinus latéral de droite, plus souvent se bifurque en déchar- geant la plus grande partie de sang à droite et la plus petite à gauche ; et puis aussi parce que le sinus droit ne se décharge pas au centre des sinus latéraux, mais se divise en deux pour aboutir dans le sinus correspondant, à droite el à gauche du tubercule occipital. » (VERGA, Studi anatonuci, vol. I, parte analomica, Con/ferenza 111, Fossetta cerebellare media dell'osso occipitale, p. 306. Milano, 1896.) La forme de cetle fossette est d’unellipsoïdelongavecie grand axe vertical. I se compose pourtant de deux ellipsoides presque excen- triques, l'un formé par le bord de la fossette, l’autre formé par le fond. Le premier, le plus grand, a 20 millimètres de longueur et 15 millimètres de largeur. Le fond de la fossette est semi-transparent; dans toute la partie profonde, si on en excepte son bord caudal, il y a des ostéophytes, comme dans les adjacences et dans les sinus latéraux. L’unique sinus avec qui elle serait le plus facilement en communi- cation est le sinus longitudinal qui manque, car 1l y a à sa place production d’ostéophyles. La présence de ces for- mations osseuses pourrait faire penser à un cas patholo- gique, tandis que l'anomalie existait déjà avant la production des ostéophytes sur le bord caudal de la fosse. Ces ostéo- phytes ont probablement pour cause une pachyméningite. 2° cas. — Crâne de criminel (R.-G. de Milan). Forme pen- tagonoides. Manquent les trous sus-orbitaires et le trou parié- tal de droite ; osselets squameux sphéno-pariétaux des deux côtés ; wormien lambdoïdien au tiers supérieur de la branche de gauche. A l'intérieur du crâne, on voit bien marqués les sillons veineux (existent ceux des bords du trou occipital) ; NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 329 les empreintes digitiformes de la voûte sont marquées ; les apophyses clinoïdiennes antérieures sont unies avec le corps du sphénoïde. La face est dolicho-ellipsoïdale. Les fosses canines sont profondes, on y trouve des osselets surnuméraires à la porlion supérieure du bord de l'ouverture piriforme. La /ossette endoiniaque, dans ce cas, est déplacée entière- ment à droite et se trouve sur le commencement du sinus latéral du même côté. Elle a la forme d'un triangle isoscèle, avec la base formée par la crêle occipitale interne et le vertex sur le bord supérieur du sein transversal de droite. La base de cette fossette mesure 20 millimèlres, de même sa hauteur, la profondeur est de peu inférieure à celle du premier cas. La surface est comme dans le cas décrit par M. Zoia, le plus saillant des contours et le plus arrondi aussi est celui formé par la crête occipitale qui empêche la communication de la fossette avec le sinus laléral de gauche, tandis qu'il y a moins de développement pour le sinus latéral de droite et pour le sinus longitudinal supérieur. L’os occi- pital dans ce point est moins épais que dans les parties aja- centes, mais en le regardant à travers la lumière, il n'offre point de transparence. 3° CAS. — Crâne de criminel. Forme Sphenoides latus. Diploé abondante ; manquent les trous pariétaux ; l’inion est à peine apparente. Osselet fontanellaire stéphanique au côté droit, visible à l’interne du crâne, condvles bipartis. Sinus veineux prononcés. Apophyse clinoïdienne antérieure, droite unie avec le corps du sphénoïde. | Face brachi-ovoïdale : Lrous zygomatiques doubles. Dans ce cas, la fossetle endo-iniaque est omotope à celle du pre- mier cas ; elle est également ample, mais moins profonde. Uni à celle-ci, on voit un sillon veineux au côté gauche de la crête en manière de sembler une fossette occipitale déplacée. 330 F. FRASSETFTO. MAMMIFÈRES Parmi les crânes des Mammifères, examinés dans le Musée d’Anatomie comparée de Turin, nous avons trouvé chez les Marsupiaux, chez les Périssodactyles, et chez les Arliodactvles Selenodonta, une fossette qui, par sa position, correspondrait à [la fossette endotniaque. Sur les crânes des Marsupiaux et dans les crânes de Dasypus, adultes, la fosselte occupe la partie centrale de l’écaille occipitale, elle est de forme ellipsoïdale et son fond laisse passer la lumière. Dans plusieurs crânes de Selenodonta (Bœufs, Brebis, Cerfs), d'individus nouveau-nés, jeunes et adultes, nous avons trouvé une ample fosselte endoiniaque. Parmi les nouveau-nés, le plus bel exemple est donné par le Cerf. ARTICLE HI SUPPLÉANCE DES OS NASAUX PAR L'OS MAXILLAIRE SUPÉRIEUR La suppléance totale ou parlielle des os nasaux par les apophyses montant du maxillaire a été observée complè- tement dans le crâne humain, par Romiti, Manouvrier, Staderini, Turner, etc. ; d’un seul côté, par Meckel et Sandi- fort; sur les deux côtés, par Van der Hoven, Kôhler, San- difort, Manouvrier et Staderini. Dans les crânes de Singes, on a aussi constaté la substitu- tion partielle des os nasaux, quelquefois réelle, quelquefois apparente. Van der Hoven, Maggi, Romiti, Manouvrier, Selenka et Staurenghi ont cité des cas de ce genre. Dans les autres ordres de Mammifères, nous ne croyons pas qu'on ait fait des recherches sur ce sujet. ORDO BIMANA 1° cas (fig. 30”). — Crâne appartenant à un squelette du Musée de Psychiatrie et d’Anthropologie criminelle de Turin, NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 331 désigné avec la lettre | et sous le nom de Forma Giuseppe. Ce crâne appartient à un individu (@) de vingt- deux ans. Diamètre antéro-postérieur, 180 millimètres; diamètre transversal, 151 millimètres; hauteur (besilo-bregma- tique), 97 millimètres ; index céphalique, 83. Les sutures ne sont pas encore tota- lement soudées, la suture lambdoïde est encore ouverte. La suture métopique persiste encore à la glabelle, la suture transversa squamæ occipilis persiste aussi partiellement. Dans la branche coronale droite, on voit un osselet fontanellaire stéphanique, dans Ia région lambdoï- dienne plusieurs centres d'ossification. Dans les os de la face, on voit un peu d'asymétrie à la partie supérieure - due à une déviation des os nasaux, un F8 0 does peu de prognathisme et une prophatnia (Norma lateralis) A PRET . (gr. nat.). — fr, os prononcée. Les dents sont irrégulièrement fôntal:m,osmaxil- disposées et avec diastème. Ne ME n, Les os du nez sont rudimentaires : au nasion, ils sont remplacés par les apophyses montant du maxillaire. BIBLIOGRAPHIE Kôacer, Beschreibung der phisiologische und pathologische Präparaten in der Sammlung des Hrn Loder. Leipzig, 1795, p. 124. SANDIFORT, Observationes anatomico-patologicæ. Lib. IE, f. 130, IV, 136. F. Mecxez, Beiträge zur vergleikenden Anatomir, 1-2, p. 56. Leipzig, 1809. Van per Hovex, Ueber Form Abweichungen und Varianten der Nasenbeine (Zeitschrift f. wiss. Zoologie, Bd XI, p. 138. Leipzig, 1862). E. H. Gieiour, Studi craniologici sui Cimpanzé (Annali del Museo Civico di Storia Naturale di Genova, vol. IL, p. 5-179 (Dicembre). Genova, 1872). HEXLE, Anutomie des Menschen. Braunschweige, 1876. G. Romrm, Di una rarissima varielà delle ossa nasali e di alcune varietà nervose e muscolari (Atti della R. accademia del Fisiocritici in Siena, S. 3, vol. III. Siena, 1883). | Rowrri e Laeut, Catalogo ragionato del Museo Anatomico della Regia Università di Siena. Tipografia dell’Ancora. Siena, 1883. W. Turner, Reporter on the human Crania and other bones of the Skeletons 332 F. FRASSETTO. _ Voyage of H. M. S. « Challenger » Zoology, vol. X, 1884. Part. 29, p. 58, Plate [V. G. Rom, Una osservazione di arco maxillo temporale infra jugale e sopra lu genesi della bipartizione del malare nell'uomo (Atti della Società Toscana di Scienze Naturali, vol. X, fascicolo [. Pisa, 1888). STADERINI, Osservauzioni anatomiche [. Varietà delle ossa nasali (Atti della R. Accademia dei Fisicrotici. Siena, 1896, S. LV, vol. [, fasc. 6-7. — Scheletro della regione nasale). L. Mavnouvrier, Mémoire sur les variutions normales et les anomalies des os nasaux dans l'espèce humaine (Bull. de la Société d'Anthropologie de Paris. Séance du 7 décembre 1893. Paris, 1893). Macer, Intorno alla forma primitiva delle ossa nasali nell’orango (Sutyrus) (Rendiconti dell'Istituto Lombardo di Sc. Lett., vol. XXIV, fase. XII. Milano, 1891). Maccr, Sopra una varietà morfologica delle ossa nasali e intermascellari nel- l’orango (Rendiconti del R. Istituto Lombardo di Scienze e Lettere, S. 2, vol. XXIV, fasc. VI. Milano, 1891). | VALENTI, Vurielà delle ossa nasali in un negro del Sudan (con fig.) (Monitore Zoologico Italiano, anno VII, vol. VILLE, n° 9 (Settembre). Firenze, 1897). G. STauRExGui, Note di Cruniologia (Annali del Museo Civico di Storia Natu- rale di Genova, S. 22, vol. XX (XL), 48-20 Dicembre. Genova, 1900). ARTICLE IV OSSELETS « PALATO-PALATINI » (1) En 1869, le professeur Calori [1] décrivait dans le centre de la suture croisée du palais des osselets qu'il appelait Wormian palato-palatini. Après lui, en 1878, le D' Paolo Riccardi [2] donnait notice d'un cas analogue à celui décrit par Calori. | Pour ce qui se rapporte au crâne des Singes, nous n'avons pu recueillir aucune notice bibliographique sur (1) Pour les osselets surnuméraires du palais, cf. les mémoires suivants : L. Stieda, Ueber die Verschiedenen Formen der sog. queren Gaumennath (Sutura pulatina transversa), mit Taf. (Archiv für Anthropologie, 1894). — S. Killermann, Ueber die Sutura Palatina transversa und eine Betheiligung des Vomer an der Bildung der Gaumenfläche beim Menschenschädel, mit Ta- feln VII-IX (Archiv für Anthropologie, 1894). — A. Tordk, Ueber den Yezoer Ainoschädel aus der ostasiatischen Reise des Herrn Grafen Béla Szechenyi and ueber den Sarhaliner Ainoscharlel des Koniylich zonlogischen und anthro- pologisch-etnographischen Museum den Dresden, mit Tafel V-VIL (Dritter Theil) (Archiv für Ethnologie, 1879). — Giuffrida Ruggeri, Osso nasale bipar- titc, postfrontale ed altri Wormiani nello scheletro facciale (con 7 fig.) (Moni- tore Zoologico Italiano, anno XII, n° 9. Firenze, 1901). NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 309 ce sujet, mais nous avons trouvé un cas typique que nous allons décrire. ORDO PRIMATES. Familia Cercopithecidæ. Subfamilia Cercopithecinæ. Gen. Macacus. [cas (fig. 176, PL. XXIT). — Crâne de Macacus (species ?) [Magol|(Q),n° A-1414 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. La forme de ce crâne est Byrsoides ame- opus, c'est-à-dire que vu de la norma verlicalis 11 a un contour qui rappelle une bourse, et que de plus l'os frontal est aplali. Bien que l'individu soit adulle, les sutures du crâne céphalique ne sont pas encore bien soudées et celles de la face sont ouvertes de telle manière que l’os maxillaire est presque complètement séparé des os qui le limitent. La suture /ransversa squamaæ occipitis persiste et au lieu de s'arliculer sur la portion inférieure de [a suture lambdoïde au-dessus de l’astérion, elle s'articule sur le tiers supérieur de la suture occipito-mastoïde au-dessous de l’astérion. Cas très rare que celui-ci. Dans ce point, celte suture s'épanche el forme une fontanelle qui serait épiastérique à sa forma- Lion, tandis que par sa position elle devient hypoastérique (Voy. le chapitre se rapportant aux /ontanelles hypoastériques el épiastériques). À Ia voûte du crâne, on constale un osselet fonla:ellaire bregmatique d’une forme presque rhombique et compris entre les deux moitiés du frontal antérieure- ment, et les pariétaux postérieurement. Les osselets palato-palalin semblent appartenir plus aux processus palalins du maxillaire supérieur qu'aux portions horizontales des os palatins. Ces osselets ont une figure irrégulière et une suture périossiculaire, dentelée. L’osselet de droite (+) est plus grand que celui du côté gauche (+. Le premier mesure 9 millimètres de long et 6 millimètres de large, le second 4 millimètres de long et 2°*,5 de large. 334 | F. FRASSETTO. BIBLIOGRAPHIE 1. L. Caron, Delle anomalie più importanti di ossa, vasi, nervi e muscoli. Articolô 1° Anomalie Ossee (Memorie della Acc. delle Sc. di Bologna, t. VIL, p. 18. Bologna, 1869). 2. P. Riccarni, Nota intorno ad alcune anomalie riscontrate nella regione palatina del cranio umano (Modena, 1878 ed Archivio per l’Antropo- logia ed Etnologia, vol. IX, fase. 1, p. 144). ARTICLE V PERFORATION DU DOS DE LA SELLE TURQUE (bORSUM EPHIPPII). Au mois de mai 1899 {1}, en traitant d'un osselet surnu- méraire que nous avions trouvé dans la suture coronale d’un Macacus nemestrinus, nous constations que chez ce sujet il y avait la perforation du dos de la selle turque. Depuis ce temps, nous recueillons les matériaux de nos recherches et nous allons exposer les résultats suivants dans cet article. Nous ne connaissons aucun mémoire qui se rapporte à ce sujet et la seule notice qu'il nous a été possible de recueillir, nous l'avons prise dans un mémoire de Staurenghi [2]. Cet auteur a trouvé la perforation du dos de la selle turque chez un fœtus de bœuf et chez celui d’un Orang. ORDO BIMANA Dans le crâne humain, la perforation du dos de la selle turque est rare. Dans les séries que nous avons examinées, nous n'avons pas trouvé de perforation proprement dite. Nous avons trouvé des cas chez lesquels le dos de la selle lurque avait un ou deux petits trous, mais très petits. Le crâne n° 35 du Musée de Psychiatrie et d'Anthropologie cri- minelle de Turin a, dans le milieu du dos de la selle turque, un petil trou où passe à peine la pointe d’une aiguille (cf. là-dessus : Calori) {3}. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 309 ORDO PRIMATES Familia Simidæ. (ren. Simia. Dans les cinq crânes de jeunes Orangs du Musée d’Ana- tomie comparée de Turin, nous avons trouvé trois cas de perforation du dos de la selle turque. Dans les deux crânes restants, le dos était absent. 1° cas (fig. 31"). — Crâne de Simua satyrus, L. |d'Orang, n° 3852 du Musée d’Anatomie comparée de Turin. Crâne appartenant à un très jeune individu, avec osselets fonta- nellaires hypoastériques des deux côtés. La perforation du dos de la selle turque est grande et a une forme rectangu- laire. Elle mesure 7 millimètres de longueur et 3 millimètres de hauteur. Le maximum de la lar- geur du dorsum est de 11 millimètres. (=! \ 2° cas (fig. 32’). — Crâne de Simiia Fig. 31° et 32. — Dos de satyrus, L. [Orang|, n° 3833 du Musée a or d’Anatomie comparée de Turin. Ce cränes de Sémia satyrus, : £ F RTS L. (Orang) (gr. nat.. crâne appartient à un Jeune individu rachitique avec une énorme hypertrophie des os du crâne et de la face (1). La perforation du dos de la selle turque à une forme ellipsoïdale allongée avec 8 millimètres de lar- geur et 4 millimètres de hauteur. Parmi les neuf crânes d'Orangs que nous avons observés au Muséum de Paris (Galerie d’Anatomie comparée), nous n'avons pas trouvé de perforation au dos de la selle lurque. Peut-être y a-t-il quelques cas qui nous ont échappé. (1) F. Frassetto, Su alcuni casi di Rachitismo nei Primati (Separat Abdruck aus der Zeitschrift für Morphologie und Anthropologie, Bd IV, Heft, IL, p. 36Ë-379) (con tavola). Stuttgart, 1902). 390 F. FRASSETTO. Gen. Gorilla. Parmi les 18 crânes de Gorille que nous avons observés (2 du Musée d’Anatomie comparée de Turin et 16 du Muséum de Paris), nous ( EE ? avons constaté deux Cas où la perforation Fig. 33. — Grne de était très grande. ee | 1°" cas (fig. 33"). — Cràne de Gorille(S), po troué (gr. n° 10660 des Galeries d’Anatomie com- i parée du Muséum de Paris. Dans ce crâne, appartenant à un individu adulle, le dos de la selle turque est trans- formé en un vrai pont comme le montre la figure que nous donnons. | | 2° cas. — Crâne de Gorille (5), n° 18638 des Galeries d'Anatomie comparée du Muséum de Paris. Dans ce crâne, appartenant à un individu vieux, la perforation est presque la même que celle du cas précédent. Gen. Anthropopithecus. Entre 13 Chimpanzés (12 du Muséum de Paris et 1 du Musée d’Anatomie comparée de Turin), nous avons constaté deux cas seulement de perforation du dos de la selle Lurque. 1 cas (fig. 34). — Crâne d'Anthropopithecus (sproies ?) [Chimpanzé', n° 11611 des Galeries d’Ana. N@ tomie comparée du Muséum de Paris. Crâne appartenant à un individu adulte. La per- Fig.34”.—Grâned' 4r- foration du dos de la selle est ronde ct thropopithecus(spe- cies”. — Dos dela assez large. PA à oué 9e cas. — Crâne d'Anthropopithecus (pe- cies ?) [Chimpanzé|, n° A-5838 des Galeries d'Analomie comparée du Muséum de Paris. Ce crâne appar- lient aussi à un individu adulte. La perforation est pre comme dans le cas précédent. NOTES DE CRANIOLOGIE COMPARÉE. 337 Gen. Hylobates. Parmi les vingt-cinq crânes de Gibbon du Muséum de Paris nous avons constaté la perforation dans trois crânes, n° A-555 {adulte}, A-550 NE (jeune), A-567 et A-559 (adultes). Parmi | & À à ; Fig. 35’. — Crâne de les crânes d'Aylobates du Musée d'Ana- Hylobates (species ?). tomie comparée de Turin, un a le dos + Posdela selle tur- : que troué (gr. nat.). de la selle turque brisé, l'autre (n° 3559) a le dos avec une perforation bien ronde comme on peut le voir dans la figure 35’. Familia Cercopithecidæ. Subfamilia Semnopithecinæ Gen. Semnopithecus Parmi les crânes de Semnopithecus du Muséum de Paris, nous avons trouvé deux fois la perforation (Voy. dans le crâne n° A-1225 et dans le crâne n° A-1310). Gen. Rhinopithecus. Nous en avons trouvé un seul cas (Rhinopithecus roxel- lanæ, À. M. Ed., n° A-1311) au Muséum de Paris {Galerie d’Analomie comparée). Gen. Colobus. Au Muséum de Paris (Galerie d’Anatomie comparée), parmi les têtes que nous avons examinées, nous avons irouvé un crâne de Colobus (species ?) adulte (n° A-1212) avec le dos de la selle turque perforé. ANN. SC. NAT. ZOOL. xvIr, 22 338 FF. FRASSETTO. Subfamilia Cercopithecinæ. Gen. Cercopithecus. Au Musée d’'Anatomie comparée de Turin, il y a 35 crânes de Cercopithecus. Parmi ces crânes, 12 sont en bon état, et _ {%ont le dos de la selle Fi SR turque brisé. La perfc- Fig. 36°. — Crâne de Fig. 37. — Crâne de ration typique (fig. 36") Cercopilhecus (spe- Cercopithecus saba- À cies us Dos dela eus. Li Dos dés ES Anse Er RER selleturquetroué (gr. selle turque troué parlenant au squelelle End Maur: n° 71. Elle est à peu près semblable dans les crânes n° 3%, 4521, 3458, 3717, 3562, 4525, 3561 et 5169. Dans le crûène n° 3785 (fig. 37') (Cercopiihecus sabaeus |Cerc. Gr ise0 œridis], à Ia base du dos de la selle turque, on constate deux trous qui vont se perdre dans le corps de l'os sphénoïde. Dans les crànes n°” 35 et 3920, à la place de la perforation, ‘il y a une échan- crure. Au Muséum de Paris, nous avons trouvé deux cas de per'oralion de la selle turque sur les crânes, n° A-1343, A-1466 des Galeries d'Anatomie comparée. il (Gen. Cercocebus. Le Cercocebus albigena, Gray, n° 1369 du Musée d’Anatomie comparée de Paris, a le dos de la selle turque troué. Gen. Macacus. Au Musée (Pantone comparée de Turin, il y a | 25 crànes de Magot (e/ dont 12 ont la perfo- LI 57 Fig. 38°. — Crâne de ne: 30 — à de ration ; 5 ne l'ont pas Macacus (species ?). — acacus (species ?). — Dos de la selle turque Dos de la selle turque et 12 \ A 0. €. ANN. SC. NAT. ZOOL. XVIN, € Ann. des Sciences nat., 8° Série. Zool. Tome XVII, PI.:4. Ann. des Sciences nat., 8° Série. Zool. Tome: XVTE, PI. 5: Ann. des Sciences nat., 8° Série. Zool. Tome XVII. PI 6. ( HUE DREQY St A D ae? Ney Ann. des Sciences nat., 6° Série. #o0l. Tome XVII PL 7. nv LS st > + —— Lee Inn. des Sciences nat., 8° Série. Zool. Tome XVII. PI. 8. Ann. des Sciences nat., 8 Série. Zool. Tome XVII. PL .9. Ann. des Sciences nat., 8° Serie. Zool. Tome XVII. PI. 10. Ann. des Sciences nat. 8° Série. Aoû Tone VU EE LE ANN. SC. NAT. ZOOL. XVI, D AT 24 PN ME dd 9 ' “A LR: Jin 5 + 3, à F ie anne dr tee qu ar | Hi Vu CE Le 4 £ “ mu À di 3 y \ ï SA à Û f. ÿ ty “bi »h $ Lie : i : é DNS PEU: : i Pr n T 4 L * y Ë - Ta d S ri 2 È 9 NV É e p ñ n 3 fl 1x 4 CAT < L al t x : À À ï Fe * ñ ns k v. 12 = ÿ Y LT Ù : A OM SE { F * k 0 , st ‘ 1 . LP ‘ “ CR _ à A POSE Er 2e: ) ü \ ? { HR û : “ LE EI Li Riu 0 4 ÿ ad } 1 À Û û Û ne da 6 J ‘ ee { pu ; “ , Loi 1 | PE % \ A JA x 1 FU . # 4. r R \ > "5 j : ù 4 Ann. des Sciences nat., 8 Série. 2001 Tome AVIS PLATE Pool orme XVI PL TS Ann, des Sciences nat., 8 Série. Fbol Tome X VIE "PI of4;: Ann. des Sciences nat., 8° Série. : -U. Se ù T A EX" ni RMS EL Les 7 Vr ES L.°- È ë CPR <> msi à Lach ee de rh à à E t « à U & | > * LP 4 \ vos; s.. à 55 SUR = SIL eSS o à 3 À # 1 à #' J PTE rt QUE À À 7 | al ue # \ : Pa x 2 ï ÿ À k = ar " (À ( ’ ri 1} & Fo 7 SE F È ù “ PT AA s \ » A a à ra % Ce \ Y 1 « < Len Zool. Tome XVII, PI, 15 %. | Ann. des Sciences nat., 8 Série. Ann. des Sciences nat., 8° Série. Zool: Tome XVI SPE°16: 107 — 115 3 £. : (4) LÉ & 123 154 155 142 Nue FAIR pi MS * 2 ARS LE ee 2e si Fool: Tome ÆVIL, PLTT. Ann. des Sciences nal., Se Série. Zool. Tome XVII. PI. 18. Ann. des Sciences nat., 8° Série. l'ome XVIL P1. 19. Zool. Ann. des Sciences nat., 8° Série. OUT NE NAT. ZOOL. ANN. SC. | 3 _ Ann, des Sciences nat., 8° Série. Zool. Tome XVII. PI 20. Ann. des Seieneces nat., 8° Série. Lool2 Tome XWIPEPIE 21e des Sciences nat. 8e Série. Zool. PF, XAVIER IAATI Masson & Cie, Editeurs Phototypie Berthaud, Pans DE LE 2 > » - 22 Pise a ne" 2 cu « 1 k z . + > U A ë tort = ; SÉCS su" 4 .— 5 à ete Le 2m ; f 2 * “ - ; < “ L L 2 , ‘ - f *” : Y . - D L2 SMITHSONIAN INS TIT 3 9088 013 UTIO | LL 115 I 54 1