un HT tnt 3 DS pins te APE frire See 10 1 #48 080008 * . déher 7 pie, Pa a) Vel + Bees É # fe RE ne PTS te) DEN LATE REA ss$ a LL PARTIE NET ES Var gra tuñebest 3 6 6puh se 8 ISF de 7 À RE Crest RDA Ci . RP ren et verre an her en 22 ANNALES SCIENCES NATURELLES NEUVIÈME SÉRIE ZOOLOGIE a CORBEIL. — IMPRIMERIE CRÉTÉ. 5 ANNALES DES SCIENCES NATURELLES ZOOLOGIE COMPRENANT L'ANATOMIE, LA PHYSIOLOGIE, LA GLASSIFICATION ET L'HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE M. EDMOND PERRIER NEUVIÈME SÉRIE TOME VII PARIS MASSON ET C*, ÉDITEURS LIBRAIRES DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE 120, Boulevard Saint-Germain 1908 Tous droits de traduction et de réproduction réservés pour tous pays. j pt * * À LE | L [1 hr CPR ARE O7: 2 y “ Î 4 nl 6 (er L t CRC: - RECHERCHES SUR LES GLANDES DÉFENSIVES OÙ GLANDES ODORANTES DES BLATTES Par L. BORDAS DOCTEUR ES SCIENCES, DOCTEUR EN MÉDECINE, MAÏÎTRE DE CONFÉRENCES A LA FACULTÉ DES SCIENCES DE RENNES Nos recherches ont porté sur deux espèces de Blattes que nous avons rencontrées abondamment à Marseille, la Peripla- nela orientalis L. et la Periplaneta americana li. La Periplaneta orientalis (syn. Blatta orientalis L., Olv., Burm., Brullé), vulgairement désignée sous les noms de Cafard ou de Blatte des cuisines, est originaire, paraît-il, d'Asie Mineure. Elle est actuellement très répandue dans toute la France, où elle commet de grands dégâts dans les maisons, les boulangeries, les moulins, les brasseries, ete. Dans ces divers lieux, elle s'attaque à de nombreuses denrées alimentaires et principalement aux farines. C’est un Orthoptère essentiellement nocturne, vivant pendant le jour dans les coins obscurs, dans les fentes des murailles, dans les crevasses, à l'abri de la lumière. Periplanela americana Li. (syn. Blatta americana L., Latr., Desmarest). Cette espèce, qu’on appelle communément Cancre- lat, est originaire de l'Amérique du Sud, d’où la navigation l’a répandue dans le monde entier. Elle est très commune dans tous les ports du littoral méditerranéen : Marseille, Toulon, Cette, Nice, Antibes, etc. On la rencontre fréquemment dans les magasins de denrées coloniales, dans les raffineries de sucre, dans les habitations chaudes, dans les serres, etc. ANN. SC. NAT, ZOOL., 9e série. VIT, 1 2 L. BORDAS MORPHOLOGIE DE LA GLANDE (V. PE I fig. 1, 2 et 5). Ontrouve, versla partie postéro-abdominale gauche des Blattes mâles { Periplaneta orientalis & et Per.americana S) une glande volumineuse, composée, aplatie, reposant sur la face ventrale et formée d'une série de tubes ramifiés dichotomiquement, que quelques rares auteurs ont, à tort, considérée comme une dépendance de l'appareil génital mâle. Cette glande, qui débouche par un orifice ovale sur un arceau en forme de pince dont les branches se terminent par un cro- chet placé au-dessous du tube pénial, n'est autre chose qu'une glande appendiculaire où glande défensire, de mème nature que les glandes que nous avons décrites, en 1899, chez les Coléoptères (V. PL L fig. 1). Huxley et Brehm font de cet organe un appendice de l'appa- reil générateur et considèrent sa partie terminale comme s ouvrant dans le pénis. Miall et Denny (V. The structure and life-history of the Cochroach, p. 178, 1886) ne font que signaler la glande en question et constater que son orifice est sur un double crochet, qui forme une partie de l'armature génitale externe. Ils l'ap- pellent « conglobate gland ». Fénard, dans ses Recherches sur les organes complémentaires internes de l'appareil génital des Orthoptères (1896), ne fait nullement mention des glandes appendiculaires des Blattes. J'ai cherché, dit-1l, les testicules de Periplaneta orientalis sur les côtés de l'abdomen, espérant suivre les canaux déférents et éjaculateurs. Peu satisfait des résultats obtenus de cette facon, j'ai suivi la marche inverse, c'est-à-dire, partant du conduit éjaculateur, j'ai tâché de remonter jusqu'aux testicules. Mais, je n'ai Jamais rencontré qu'un massif situé sous le tube digestif, formé d'une centaine de capsules claviformes, très serrées les unes contre les autres, le tout se terminant, en arrière, par un gros pédoncule. Ce massif présente un sillon médian longitu- dinal, peu accentué en son milieu et le pédoncule peut se par- tager en deux sur une partie de sa longueur. Pour L. Dufour, ajoute M. Fénard, le massif ci-dessus est conslitué par des vésicules séminales destinées à emmagasinerle sperme élaboré GLANDES DÉFEXNSIVES OU ODORANTES DES BLATTES 3 dans les testicules, qu'il n’a jamais pu découvrir. Pour Siebold, ce sont des capsulesspermatogènes, dont l'ensemble forme deux testicules intimement accolés, ayant des canaux déférents excessivement courts. L'étude histologique des éléments montre que cette dernière opinion est exacte. Fénard écrit encore : « Je n'ai rencontré aucun organe complémentaire sur letrajet des canaux déférents ou du conduit éjaculateur. Toutefois, je dois dire que, dans la masse des capsules spermatogènes, J'ai trouvé des vésicules ne renfermant pas de spermatozoïdes: mais, comme elles avaient le mème aspect et la mème structure que les premières, je conclus que ce sont des capsules spermatiques non développées. Par conséquent, chez les Blattides mâles, 1l n'y aurait ni vésicules séminales, ni glandes accessoires d'aucune sorte ». Comme on le voit dans leslignes ci-dessus, 1l n'est nullement fait allusion aux glandes appendiculaires (glandes odorantes,. D'autre part, les nombreuses capsules claviformes, considérées par Fénard comme des testicules, ne sont que des glandes acres- soires. Quant aux festicules., dont l'auteur a méconnu l'existence, ils sont situés sous les parois latéro-dorsales de la région abdomi- nale antérieure, de part et d'autre du gésier et des appendices ou cæcums intestinaux. Ces organes sont constitués par de nomn- breuses vésicules ovoides entourées d'une épaisse atmosphère de tissu adipeux et disposées en grappe le long de la partie antérieure du canal déférent. Ce dernier est grèle. cylindrique, mais très long. La recherche des glandes mâles est assez délicate et n'est pas sans présenter quelque difficulté (V. PL I. fig. 1, 42 et tg.. Au cours de l'étude que nous allons faire des glandes appen- diculaires ou glandes défensives des Blattes, nous allons nous occuper successivement de leur #20rphologie, de leur structure histologique et de leurs fonctions physiologiques. Il nous est bien facile de prouver que ces organes sont tout à fait indépendants de l'appareil génital mäle, ainsi quen témoignent : 1° leur situation, 2° leur structure, 3° la nature de leur contenu et 4° leur mode d'embouchure. Les auteurs, tels que Huxley, Brehm, etc., qui signalent à peine cette glande, la considèrent comme une dépendance du système génital et pensent qu'elle débouche dans le canal n L. BORDAS éjaculateur ; ce qui n'est pas en réalité. La glande odorante des Blattes est tout à fait indépendante des organes générateurs et en est même séparée par le système nerveux : sa partie moyenne est située au-dessous de la chaîne ventrale et du nerf du cerque gauche, tandis que le conduit éjaculateur est placé au-dessus et passe dans l'angle formé par les nerfs des cerques qui s'échappent des deux coins latéro-postérieurs du dernier ganglion abdominal. Les portions terminales glandulaires et génitales cheminent ensuite parallèlement, le conduit éjacula- teur au-dessus et le canal excréteur de la glande au-dessous. Ces deux canaux vont déboucher séparément au dehors par deux orifices éloignés l’un de l’autre. Cette indépendance et cette sépa- ration si nettes de deux organes, sont des considérations suffi- santes pour faire rejeter toute idée consistant à assimiler l'organe qui nous oceupe à une glande annexe de l'appareil génital. D'autre part, l'étude histologique nous montre, dans les deux cas, une structure toute différente. Les glandes annexes sont tubuleuses, terminées en cæcum et présentent une cavité interne limitée par un épithélium cylindrique, tandis que la glande odorante est formée par une série de tubes ramifiés dichotomi- quement et dont les parois sont constituées par des cellules à structure toute spéciale (V. PL 1, fig. 4). Chacune de ces dernières peut être considérée comme une glande monocellulare, pourvue d'une vésicule centrale et d'un petit canalicule intra-épithéhal s'ouvrant dans la cavité des canaux glandulaires dont les parois sont bordées intérieurement d’une mince intima chitineuse. La principale différence existant entre les glandes des Battes et celles des Carabides consiste dans la forme du réservoir collecteur qui est ovoïde, volumineux et {rès apparent chez les Coléoptères, tandis qu'il manque ou est remplacé par une simple dilatation chez les Blattes. En outre, chez quelques Coléoptères (Dytiscides), la glande est cylindrique, sinueuse, non ramifiée et pourvue d’un réservoir suivi d'un court conduit excréteur. La comparaison ne peut se faire que pour la structure histologique des deux organes. Pour toutes ces raisons et d’autres que nous développerons au cours de cette étude, nous devons considérer les glandes qui nous occupent comme des organes n'ayant aucun rapport direct avec l’appareil génital. Ce sont des glandes défensives, de même # GLANDES DÉFENSIVES OU ODORANTES DES BLATTES à) nature que celles des Coléoptères, pouvant, de plus, être con- sidérées comme constituant un système appendiculaire en rapport avec le dernier sternite abdominal (9° ventral). On peut constater facilement, chezles Blattes mâles, l'existence de dix {erga, parmi lesquels le neuvième est presque complète- ment recouvert par le huitième. Quant au dixième, 1l est très apparent, cordiforme, de couleur blanchâtre et présente deux expansions lamelleuses postérieures, situées de part et d'autre d'une échancrure médiane el parcourues par un riche réseau de ramifications trachéennes. C’est sur les parois latéro-anté- rieures de ce dixième tergum que sont fixés les cerques. On compte, à la face ventrale, neuf sternites. Le premier abdominal est rudimentaire et le dernier porte, de chaque côté, et émergeant d'une petite échancrure, deux stylets grèles et beaucoup plus courts que les cerques. Il nous est maintenant très facile, connaissant le nombre et la disposition des segments abdominaux, d'indiquer la place occupée par la glande en question. Situation de la glande odorante des Blattes (V. PL I, fig. 1). Cet organe est assez volumineux et très apparent quand on a débarrassé l'abdomen du tube digestif et de l'appareil géné- rateur mâle. Il mesure de 8 à 10 millimètres de longueur, sur 2 à 2 millimètres et demi dans sa plus grande largeur. Il est situé à gauche du canal éjaculateur, sous le nerf du cerque gauche, se dirige obliquement à droite et repose sur les muscles sterno-longitudinaux. Latéralement, il est limité par les muscles sterno-obliques. A première vue, la glande présente la forme d'un sac allongé, un peu oblique de gauche à droite et aplati horizon- talement. Elle s’élargit progressivement au fur et à mesure qu'on s'approche de son extrémité antérieure, qui est mousse el légèrement arrondie. Sa coloration est d’un blane mat, un peu cendré, tranchant nettement sur la teinte beaucoup plus claire des organes environnants. L'extrémité libre de la glande s'étend jusque vers le bord 6 L. BORDAS antérieur du 6° sternite abdominal (V. PI I, fig. 1). Elle oblique ensuite un peu vers la gauche et passe sous le double cordon nerveux, en arrière du 5° ganglion de l'abdomen. L'organe est alors recouvert par la chaîne nerveuse et par deux gros tubes trachéens qui laccompagnent latéralement. De ces deux tubes (principalement du droit) partent de nombreuses branches qui vont se ramifier à la surface glandulaire. La glande arrive ensuite au-dessous du dernier ganglion abdominal, puis se dirige en arrière du corps de la Blatte. C'est dans cette région qu'elle est recouverte par le conduit éjaculateur, dont elle n'est séparée que par un espace très étroit. L'organe se rétrécit peu à peu, s'aplatit transversalement et passe, du côté gauche, entre deux gros faisceaux musculaires latéraux. Sa structure anato- mique apparaît alors avec une grande netteté. On voit, dans a cette région, un tube cylindrique que de l'extrémité postérieure hYalin, portant latéralement des abdominale a de Periplanela orien- ramifications régulièrement espa- Lalis, montrant la position des glandes odorantes 67, par rapport cées et sur les parois desquelles à l'intestin int. et le conduit éjacu- 7 : PL Ne bouc es apparaissent de courtes branches terminées en cæcum. Les ra- meaux latéraux sont plus longs à gauche qu'à droite. Sur ce dernier côté, ils sont courts et variqueux. La longueur des branches latérales diminue progressivement à mesure qu'on se rapproche de l'extrémité postérieure. Puis, à un moment donné, elles disparaissent brusquement et la glande est alors réduite à son conduit excréteur (V. PL [, fig. 2 et 3). Ce dernier est cylindrique, à parois minces, transparentes et recouvertes inté- rieurement d'une intima chitineuse. Les dimensions du canal sont à peu près uniformes, sauf vers sa partie terminale, où l'on voit parfois apparaître une légère dilatation vésieuliforme ovoïde. Sous l'effet d'une légère pression, on peut facilement observer la circulation du produit glandulaire séerété. L'intima chitineuse est hérissée, vers l'extrémité du conduit, de petites soies chitineuses, dont le nombre et la taille augmentent au fur GLANDES DÉFENSIVES OU ODORANTES DES BLATTES 1 et à mesure qu'on se rapproche de l’orifice terminal. Ce dernier, placé au-dessous et en avant du pore génital mâle, est situé sur un arceau chitineux bifide dont les deux branches postérieures sont recourbées et terminées par un crochet chitineux et acéré. Cet arc corné, de couleur brunâtre, fait partie de l'armure génitale (V. PI. I, fig. 5). La lamelle chitineuse, sur laquelle vient s'ouvrir le canal excréteur glandulaire, est légèrement cordiforme et présente une grande échancrure médiane postérieure, limitée, de chaque côlé, par deux appendices irréguliers. Les bords latéraux de la partie postérieure portent de nombreuses soies. Entre les deux branches latérales se trouve tendue une mince membrane cornée, hérissée de fines soies et au milieu de laquelle vient précisément s'ouvrir le conduit efférent de la glande odorante (VrPEEfig-2 et 5). STRUCTURE ANATOMIQUE DE LA GLANDE (V. PI. I, fig. 1 et 4). La structure anatomique de la glande mérite une description minutieuse. Nous avons dit, au début, que cet organe est formé par une série de tubes sécréteurs, ramifiés dichotomi- quement et terminés en cæcum à leur extrémité distale (V. PL I, fig. 4). Les divers tubes sont étroitement soudés entre eux et forment un massif compact, entouré par une très mince membrane péritonéale. La constitution histologique rappelle assez bien celle que nous avons décrite (1899) dans les acini sécréteurs des glandes défensives des Coléoptères, avec cette différence pourtant que, chez ces derniers, la sécré- ton s'effectue seulement dans les lobules, tandis que, chez les Blattes, les tubes sont glandulaires dans toute leur étendue, grâce à la présence de glandes monocellulaires qui tapissent leurs parois. Il est cependant facile de passer des glandes défensives des Coléoptères à celles des Blattes, en supposant que chaque acinus s’est considérablement allongé, qu'il est devenu tubuleux, tandis que le canalicule qui lui fait suite a subi une atrophie totale. Autre différence encore entre les glandes des deux ordres d'Insectes, c’est l'absence, chez les Blattes, de réservoir collecteur comparable à celui des Coléoptères. Tout 8 L. BORDAS au plus, doit-on considérer comme réservoir la partie termi- nale, légèrement dilatée, du conduit efférent (V. PL I, fig. 2 et 5). De prime abord, la glande parait massive et compacte, mais elle est réellement formée d’une série de canaux cylin- driques glandulaires, ramifiés dichotomiquement. L'organe tout entier est enveloppé par une très mince membrane péri- tonéale (V. PL L fig.: 1). Les ramifications tubuleuses commencent à peu de distance de l'extrémité postérieure de l'organe ; aussi, le canal excréteur est-il relativement court (V. PI. I, fig. 3 et 4). Les premiers tubes sont simples, non ramifiés et se terminent par un cæcum arrondi. Ils apparaissent principalement sur un des côtés du canal. Ce dernier, qui a la même structure histologique que les tubes glandulaires, a un diamètre supérieur. Au fur et à mesure qu'on s'avance vers la partie antérieure de la glande, les ramifications sont plus abondantes et chaque branche porte latéralement de nombreux ramuscules. Parfois, ces ramuscules sont simples, courts et arrondis à leur sommet. Le canal médian, dont la direction est indiquée à la face dorsale de la glande par une dépression longitudinale, diminue peu à peu de diamètre et finit par acquérir l'épaisseur des branches latérales. Il se bifurque à son extrémité antérieure et donne deux troncs, subdivisés à leur tour en de nombreux ramuscules. La figure 4, pl. I, fera connaître, mieux que toute description, la disposition el la forme des divers tubes glandulaires, avec leurs ramifica- lions multiples. L'organe, dans son ensemble, paraît appartenir à la catégorie des glandes en tubes ramifiés (1). Chaque tube, indépendamment d'une membrane péritonéale externe lrès mince, comprend une assise de grosses cellules cylindriques, qui sont autant de glandules monocellulaires (V. PL I, fig. 6). Le lumen central de chaque tube est irrégulièrement cylindrique et présente, de distance en distance, de petites protubérances latérales, courtes et irrégulières. Il est limité par une membrane chitineuse interne ou intima, contre laquelle sont appliqués de petits (1) Nous démontrerons, dans la suite, que ce n’est là qu'une simple apparence. GLANDES DÉFENSIVES OU ODORANTES DES BLATTES 9 noyaux à grand axe transversal. L’intima présente de nom- breuses perforations qui sont les orifices de petits canalicules intracellulaires. Ces pores sont surtout très abondants et disposés régulièrement aux extrémités arrondies des divers tubes, donnant ainsi à ces parties terminales l'apparence de pommes d'arrosoir. Les canalicules intracellulaires peuvent facilement être mis en évidence en traitant la glande, après macération dans l’eau, par l'acide acétique. Par cette manipulation, l'enveloppe épi- théliale disparaît, et les canalicules, avec quelques vésicules terminales, persistent seuls. Chaque tube est alors réduit à son intima interne qui porte latéralement les petits canalicules demeurés intacts. C'est surtout aux extrémités arrondies ou ovales des tubes glandulaires que ces derniers présentent une disposition caractéristique en rayonnant dans toutes les direc- tions. Ils sont courts, étroits et se continuent par la vésicule intracellulaire allongée, cylindro-conique ou ovale et à parois plissées. On peut facilement suivre ces canalieules, bien que leur diamètre soit très étroit, jusqu'à leur embouchure à travers les parois chitineuses des gros troncs glandulaires (V. PL I, fig. 6). Leur mode d'insertion le long des parois internes de ces derniers est des plus variables ; tantôt ils sont régulièrement espacés, tantôt, au contraire, 1ls sont presque contigus et divergent suivant plusieurs directions : c’est ce qui a lieu à l'extrémité cæcale et sur les courts tubercules que présentent parfois les parois latérales. STRUCTURE HISTOLOGIQUE DES GLANDES ODORANTES DES BLATTES (V. les figures du texte, de 2 à 7). Pour l'étude histologique de la glande odorante des Blattes, nous passerons successivement en revue le canal excréteur, le réservoir, qui n'est qu'une simple expansion vésiculiforme de ce dernier et les tubes glandulaires, avec leurs dilatations cæcales. | Conduit excréteur. — Le conduit excréteur de la glande (V. fig. 2) a une structure variable suivant les régions observées : extrémité antérieure ou partie terminale. Un peu avant son orifice externe, ce conduit est large et à 10 L. BORDAS ses parois minces et transparentes. Ces dernières comprennent une membrane péritonéale externe très ténue; puis, au-dessous, une assise chitinogène formée par des cellules aplaties, dont les parois latérales sont peu visibles (V. fig. 2). Les noyaux, très apparents el intensivement Z colorés par le picrocarmin et Fig. 2. — Coupe du canal excréteur de la Fig. 3. — Section perpendiculaire à l'axe glande odorante, faite en avant de l'ori- du canal excréteur de la glande odo- fice excréteur ; mb, membrane basilaire rante des Blattes. Cette coupe est faite ou péritonéale externe (propria), très en arrière du léger renflement vésicu- mince, supportant l’épithélium chitino- laire; mp, membrane basale; Ep, épithé- gène Ep, à cellules aplaties: 7,noyaux ; lium avec noyaux ?; c, cavité du canal; i, intima chitineuse, portant de nom- i, intima portant de petites denticula- breuses soies s; e, cavité du canal. tions chitineuses. l'hématoxyline, sont ovales ou légèrement arrondis et appliqués contre les parois externes. Enfin, tout à fait à l'intérieur, se trouve l'antima chilineuse, garnie de nombreuses soies. Ces dernières sont minces, effilées et rangées circulairement. Elles sont disposées par groupes régulièrement espacés les uns des autres et ont leurs sommets dirigés en arrière. Puis, au fur et à mesure qu'on se rapproche de la partie glandulaire de l'organe, les soies diminuent de longueur et finissent par disparaître et par se réduire à l’état de fines denticulations. Le canal com- prend, à ce moment, les assises suivantes : membrane péri- tonéale externe, couche épithéliale à cellules dont les parois latérales sont peu apparentes et les noyaux sphériques, et enfin inlima chitineuse interne plissée et sinueuse (V. fig. 3). Dans les deux cas, la membrane péritonéale ou propria GLANDES DÉFENSIVES OU ODORANTES DES BLATTES 11 externe est toujours très mince et contient, de distance en distance, de petits noyaux aplatis, très visibles sur certaines coupes. Elle est surtout constituée par des fibrilles conjonctives à directions à peu près parallèles. Enfin, disons que, dans les figures 2 et 3, l’assise cellulaire £p n'est que la continuation de l'épithélium chitinogène du tégument externe du corps, et que l'on passe insensiblement d’une couche à Fautre. Structure de la partie antérieure du renflement vésiculiforme (NOSRE A La coupe représentée par la figure 4 passe à peu près au point où commencent les rami- fications du conduit. En com- parant cette figure aux figures 2 et 3, nous voyons que la struc- ture histologique du conduit à subi des modifications profon- des. L'épithélium s’est transfor- mé et présente deux sortes d’élé- ments : l’épithélium sécréteur, constitué par des glandules mo- nocellulaires et l’assise basilaire chitinogène (V. fig. 4). Dans cette région, l'extrémité antérieure du réservoir présente à peu près la même constitu- tion histologique que celle des canaux sécréteurs, avec cette différence que son diamètre in- terne est plus large. Ses dimen- sions augmentent graduelle- ment en arrière sur une cer- Fig. 4. — Coupe de l'extrémité antérieure du réservoir ou portion légèrement di- latée du canal excréteur. Le lumen b est fortement contracté ; {, contenu du réservoir ; »#p, membrane péritonéale externe, avec petits noyaux n'; Ep, épithélium sécréteur, avec vésicules v intracellulaires pourvues de fins cana- licules e ; , intima chitineuse ; @, épi- thélium chitinogène formé d'éléments aplatis, avec noyaux ovales appliqués contre l'intima. Cette section est faite à peu près au point où commencent les ramifications. taine longueur, puis décroissent ensuite pour se confondre avec celles du conduit excréteur. Sa cavité renferme un con- tenu compact, hyalin (/) et parfois finement granuleux. Quand on soumet l’ensemble de la glande à une faible pression, on voit ce contenu s’écouler lentement du pseudo-réservoir et 12 - L. BORDAS s'avancer à travers le conduit efférent. Pendant la progression du liquide, les granulations apparaissent très nettement au sein de la masse aqueuse. Disons, enfin, que cette dila- tation vésiculiforme n'a aucune analogie, n1 comme position, ni comme structure avec les réceptacles collecteurs des glandes défensives des Carabiques et des Dytiscides. C’est tout simple- ment un canal glandulaire, analogue à ses congénères, à dia- mètre interne un peu plus large et destiné à recueillir momen- tanément le produit sécrété par l’ensemble de la glande. Il présente, au point de vue histologique, la structure sui- vante (V. fig. 4) : 1° Une membrane recouvrante externe ou propria (mp), por- tant, de distance en distance, de petits noyaux aplatis. 2° Un épithéliumsécréteur, constitué pardes cellules allongées, à protoplasma granuleux, contenant un gros noyau externe et une vésicule excrétrice (v), longue ou ovoïde, se continuant par un mince filament canaliculé traversant la membrane ch1- tineuse interne et allant s'ouvrir dans la lumière centrale du conduit. Chaque cellule, avec sa vésicule, peut donc être consi- dérée comme une glandule unicellulaire. 3° Une assise de cellules basilaires internes, correspondant à l'épithélium chitinogène, dont les éléments glandulaires externes nesont, sans nuldoute, qu'unesimple différenciation (V. fig. 4,4). Ces cellules sont étroites, aplaties, à protoplasme granuleux et à noyaux allongés et appliqués contre la membrane chitineuse. C'est entre ces éléments cellulaires que se fraient un passage les canalicules des vésicules excrétrices des cellules glandulaires. Cette couche basilaire n’est que la continuation de l’assise chitinogène des figures précédentes. Enfin, 4° tout à fait à l’intérieur, se trouve la membrane ou intima chitineuse. Cette dernière est généralement mince et d'apparence hyaline (V. fig. 4, à) ; ses parois sont sinueuses, parfois finement denticulées, mais toujours dépourvues de soles. Structure des tubes glandulaires (NV. fig. 5, 6 et 7). Des coupes, très nombreuses, faites longitudinalement et transversalement à travers la glande, nous ont permis de con- GLANDES DÉFENSIVES OU ODORANTES DES BLATTES 15 naîlre la structure des tubes glandulaires et celle du conduit principal médian, dont le diamètre est un peu supérieur (1/3 en plus) à celui des premiers. Pour l'étude histologique de l'organe, on peut employer, comme liquides fixateurs, l'alcool à 90°, le sublimé ou l'acide chromique, el, comme colorants, soit le picrocarminate Fig. 5. — Coupe d’un canal sécréteur de la glande odorante des Blattes ; ce, cavité ou lumen central du canal: à, intima chitineuse ; d, noyaux aplatis des cellules épithé- liales chitinogènes ; ep ct Ep, épithélium sécréteur, formé par des glandules mono- cellulaires pourvues de vésicules excrétrices intra-cellulaires v; ces dernières se continuent par de fins canalicules a, également intra-cellulaires ; n, noyaux des cellules sécrétantes ; mp, membrane péritonéale, avec de petits noyaux 7’. d'ammoniaque, soit l’hémalun de P. Mayer. Ce procédé, assez rapide, permet d'obtenir, en peu de temps, des résultats donnant une idée générale de la structure d'ensemble. Le proto- plasma, dans ce cas, apparaît granuleux, parfois vacuolaire ; quant aux vésicules intracellulaires, elles ne ressortent que difficilement et se confondent avec les vacuoles eytoplasmiques. La liqueur de Flemming, au contraire, fournit d'excellentes fixations et fait apparaître, avec netteté, les noyaux, les vési- cules et tous les détails de structure du protoplasme. Quand on emploie ce fixateur, on colore ensuite la préparation à la safra- nine : les vésicules excrétrices, avec leurs canalicules intra 14 L. BORDAS cellulaires, sont alors bien visibles. De plus, le revêtement chi- tineux interne de chaque canal apparaît sous forme d’un liseré blanchâtre et hyalin, d’où partent, çà et là, les filaments cana- liculés se rendant aux cellules sécrétrices. La figure 5 représente la section d’un tube glandulaire, faite perpendiculairement à son axe. La glande, ainsi que nous l'avons dit au début, est constituée par un grand nombre de canaux ramifiés dichotomiquement, à branches plus ou moins allongées et terminées en cæcums arrondis (V. PL. I, fig. 4). L'ensemble de l'organe ne constitue pas une glande tubu- leuse composée, comme on en rencontre chez les Vertébrés supérieurs. Au contraire, chaque tube peut être consi- déré comme une glande en grappe dont les lobules, réduits à leur maximum de simplicité, seraient représentés par une glandule monocellulaire pourvue d'une vésicule excrétrice et d’un filament canaliculé très ténu (V, fig. 5, Ep, ep et v). On peut également regarder chaque tube comme un acinus très allongé, dépourvu de conduit excréteur et entouré d’une infi- nité de glandules unicellulaires, possédant un petit canalicule efférent filamenteux. A l'extérieur et entourant complètement chaque tube, existe une enveloppe très ténue, a membrane péritonéale ou propriu, qui apparaît sous forme de cercle transparent, avec noyaux disposés çà et là et localisés principalement dans l’espace com- pris entre les bords postéro-externes de deux cellules adjacentes (V. fig. 5 et6, mp, aetn'). Sous l'action de certaines substances colorantes, telles que la safranine, la propria prend une belle teinte rouge pâle, tranchant ainsi nettement sur la masse cyto- plasmique interne. Vient ensuite l’assise des cellules sécrétantes (V. fig. 5 et 6, Ep et ep), comprenant, suivant une section perpendiculaire à l'axe, de 8 à 12 éléments. Chaque cellule affecte une forme tra- pézoïdale, élargie extérieurement et amincie du côté interne. Dans le protoplasme, de structure généralement granuleuse avee vacuoles irrégulièrement espacées, on distingue deux masses dont l’une, le noyau, est sphérique et l’autre, ovoïde et allongée, constitue la vésicule intracellulaire. Cette dernière est très apparente, très nette, surtout sur des coupes passant au GLANDES DÉFENSIVES OU ODORANTES DES BLATTES 15 voisinage de l’extrémité cæcale des tubes glandulaires (V. fig. 6, v). Là, 1l est très facile de suivre le canalicule excréteur (4) jusqu'à son point d’embouchure dans le lumen central {-) du canal. Les noyaux sont volumineux, ovales ou sphériques et occupent généralement la région externe cellu- laire. Ils contiennent un gros nucléole et un filament chromatique pelotonné. Le protoplasme est finement granuleux et présente de nombreu- ses vacuoles de dimen- sions variables. Dans certains cas, il se con- dense autour du noyau el y forme alors une aréole sombre et com- pacte, de laquelle par- tent, en divergeant, une série de trainées cyto- plasmiques. Autour de chaque vésicule excré- trice, le protoplasma forme également une enveloppe dense et de teinte foncée, avec de nombreuses trabécules, Fig. 6. — Coupe de l'extrémité distale (près du cæcum) d'un canal glandulaire; c, cavité du tube, avec son intima chitineuse {; ep, épithé- lium chitinogène, ou revêtement cellulaire in- terne du canal, avec noyaux n'; Ep, cellules sécrétantes, avec vésicules vet canalicules excré- teurs b intracellulaires; n, noyaux des glan- dules monocellulaires ; mp, membrane périto- néale recouvrante externe, avec ses petits noyaux «. dont les filaments, d’abord irréguliers et divergents, dessinent ensuite des striations à direction in- terne, perpendiculaires à la surface vésiculaire. De là cette teinte sombre et estompée entourant les vésicules dans la plupart des coupes (V. fig. 5 et6, »). En résumé, nous voyons que la vésicule excrétrice intracel- lulaire est allongée et à contour$ généralement réguliers. Elle se continue par un petit canalicule capillaire, qui va débou- cher directement dans le canal central (r), après avoir traversé 16 L. BORDAS l'intima chitineuse (i). Ce réservoir intra-épithéhial apparaît très nettement, car ilest entouré par une masse protoplasmique dense, épaisse, radiée et fortement colorée en rouge par la safranine. Sur les coupes, toutes les vésicules excrétrices et leurs canalicules ne sont pas directement intéressés, et il arrive souvent que les premières sont seules sectionnées. Cependant, parle procédé suivant, on peut obtenir une bonne préparation de l’intima chitineuse, des vésicules excrétrices et des canalicules radiaux. Ajoutons que, dans la plupart des cas, le système efférent intra-épithélial n'atteint que le milieu de la cellule (V. PL E, fig. 6, v). Le procédé de préparation en question consiste à faire macérer, pendant quarante-huit heures, la glande dans l'eau, à la traiter par l'acide acétique ; puis, ensuite, après coloration au picrocarminate d'ammoniaque, à la monter au baume. Par cette manipulation, l'épithélium a presque totalement disparu et il ne reste plus que quelques noyaux, épars çà et là et fortement colorés. Quant au revêtement chitineux interne, il persiste et apparaît, avec une très grande netteté, hérissé d'une foule de petits filaments renflés à leur extrémité distale. Au sommet des tubereules latéraux, les faisceaux filamenteux affectent l'apparence d'un pinceau. Les vésicules excrétrices persistent également et constituent les extrémités de certains des filaments canaliculés que nous venons de signaler. Ces vési- cules se montrent sous forme de renflements allongés, recourbés, ovoïdes et à parois plissées; parfois, elles se réduisent à l'état de bâtonnets sinueux; mais, dans la plupart des cas, elles persistent avec des contours très nets. Quant aux noyaux cellulaires qui n’ont pas été détruits, ils sont fortement colorés par les réactifs employés. Le lumen central des tubes glandulaires présente, sur une section perpendiculaire à l’axe, une forme à peu près circu- laire (V. fig. 5 et 6, c). Il est limité par une nfima ou mem- brane chitineuse interne (i), légèrement sinueuse et dont la face interne présente de courtes aspérités. Cependant, dans beaucoup de cas, elle est lisse, régulière et toujours eriblée de nombreux petits pores qui sont les orifices des filaments canaliculés des vésicules excrétrices intracellulaires. GLANDES DÉFENSIVES OU ODORANTES DES BLATTES 17 Contre la face externe de lintima, sont appliqués des Fig. 7.— Coupe de l'extrémité ramifiée d'un canal glandulaire de Blatte; €, cavité du canal; à et b, petits tubercules latéraux et 00, extrémités cæcales ; ces deux parties sont criblées de petits orifices, comme des pommes d'arrosoir ou des goupillons ; ep, épithélium chitinogène interne avec noyaux ; Ep, épithélium sécréteur, dont chaque élément contient une vésicule exerétrice v intracellulaire; À, intima chitineuse traversée par les canalicules a des vésicules. noyaux aplatis, irrégulièrement espacés et qui appartiennent à la couche chitinogène (Voy. fig. 5 et 6, d, ep et n'). Cette ANN. SC. NAT. ZOOL., Je série. VII, À da 18 L. BORDAS dernière est comprise entre la membrane chitineuse et les grosses cellules sécrétantes externes. Nous voyons done que chaque tube de la glande défensive des Blattes est surtout caractérisé par une assise de grosses cellules sécrétantes qu'on peut homologuer à des glandules monocellulaires, pourvues de vésicule excrétrice centrale et d'un fin canalicule efférent, traversant l’intima et s’ouvrant dans le lumen du conduit. Il comprend, en allant de l'extérieur vers l’intérieur : une mince membrane péritonéale ou propria ; une assise de grosses cellules sécrétantes fonctionnant chacune comme glandules monocellulaires; une couche de cellules de revêtement interne ou assise chitinogène, et finalement un man- chon chitineux ou intima, limitant le lumen central du canal. Des sections faites longitudinalement à travers les tubes glan- dulaires nous présentent une structure identique à celle fournie par les coupes transversales (Voy. fig. 7). Seulement, dans ce dernier cas, les noyaux de l’assise de revêtement interne ou couche chitinogène sont beaucoup plus apparents et se montrent sous la forme d'une longue traînée, fortement colorée et appliquée le long de la bordure externe de l'intimu. OBSERVATIONS PHYSIOLOGIQUES. — NATURE DU LIQUIDE SÉCRÉTÉ. Quand on saisit une Blatte avec les doigts où qu’on prend l'abdomen entre des pinces, on voit l'armure génilale faire légèrement saillie au delà du dernier tergite abdominal; puis, parmi les diverses pièces constituant l'armure, la plaque sur laquelle débouche le conduit excréteur glandulaire ne tarde pas à s’allonger en forme de petit dôme conique, au sommet duquel on aperçoit sourdre une gouttelette d'un liquide spécial. Ce dernier est incolore, hvalin, transparent et d’odeur sw generis très forte : c'est le produit de sécrétion de la glande défensive. Après avoir essuyé, avec du papier buvard, la première gout- telette, ilen apparaît une seconde, puis une troisième et ainsi de suite. On peut, de la sorte, recueillir une dizaine de gout- telettes en quatre ou cinq minutes. Pendant cette expérience, on observe de fortes contractions des parois musculaires du corps. Les muscles pariétaux, en se contractant énergique- GLANDES DÉFENSIVES OU ODORANTES DES BLATTES 19 ment, agissent sur les viscères internes qui compriment les tubes glandulaires et favorisent ainsi l’expulsion du liquide sécrété. D'autre part, l'action combinée de la vis à tergo doit concourir au même but. Le liquide sécrété est très volatil, car la fine gouttelette que l'on voit sourdre à l'extrémité du conduit efférent répand, en se vaporisant, une odeur àcre et aliacée, tout à fait caractéris- tique. Cette odeur devient presque insupportable si l'on tient l'abdomen de l’insecte fortement serré entre les lames d’une pince. La petite quantité du liquide qui s'échappe se vaporise en quelques minutes. Et, comme le même phénomène se reproduit quand on saisit brusquement la Blatte, on peut en conclure que l'organe que nous étudions est une glande défen- sive, au même litre que celles que nous avons décrites chez les Carabes et divers autres Coléoptères. La sécrétion glandulaire s'effectue d’une façon continue, mais elle est surtout abondante et accélérée quand l'animal est saisi par un ennemi quelconque et que sa vie est en danger. En outre, ce qui tendrait à prouver la constance et la continuité de l’action sécrétrice, c'est, d’une part, l’absence de réceptacle collecteur comme chez les Coléoptères et, de l'autre, l'odeur si caractéristique et parfois si insupportable que les Blattes répandent continuellement dans les boulange- ries, les fournils, les magasins, les chambres, ete., où elles se multiplient avec une si prodigieuse rapidité. Cette odeur est parfois si forte, si accusée qu'elle permet de déceler la présence de ces importuns Orthoptères en des lieux où rien n'avait encore fait supposer leur apparition. Nous avons essayé de rechercher la composition chimique du liquide sécrété, mais, les quantités du produit recueilli étaient si minimes qu'il nous à été impossible d'en faire une analyse précise. Nous nous sommes alors efforcé de déterminer la nature du liquide odorant et avons reconnu, à la suite de plusieurs expériences, qu'il était nettement alcalin. Voici, en résumé, les procédés que nous avons employés : 1° Un premier lot de dix Blattes fut placé dans un flacon hermétiquement clos. 20 L. BORDAS L'odeur dégagée, d’abord fortement aliacée et répugnante, s'accentua de plus en plus, puis devint très forte et insuppor- table au bout de quelques heures. Cette odeur sw? generis rappe- lait assez bien celle du vieux fromage de roquefort ou celle de la Souris ou même de la Morue en décomposition. Sa nature ammoniacale ne laissait, dès lors, plus de doute et elle était assez analogue à celle des ammoniaques composées, voisines des propylamines. Une bande de papier de tournesol rougi et humecté, fixée à une épingle au-dessous du bouchon et flottant librement dans le flacon, ne tarda pas à prendre, au bout d’une demi-heure environ, une coloration bleu foncé caractéristique. 2° Nous avons varié nos expériences el nous sommes adressé directement à la glande. Cette dernière, extraite en entier du corps de l'animal vivant, fut écrasée dans une coupelle en verre. Nous avons trituré ainsi, dans la même coupelle, une dizaine de glandes. Le papier de tournesol rougi, par son virage au bleu pâle, nous à toujours révélé la nature alcaline du produit sécrété. Nous sommes toujours arrivé aux mêmes conclusions en renouvelant, plusieurs fois, les mêmes expériences sur des lamelles de verre. 3° Nous savons que la phtaléine du phénol, liquide incolore dans les solutions neutres, rougit au contraire dans les composés alcalins. Or, en procédant, avec ce produit, comme dans les cas précédents, nous avons vu le liquide prendre une teinte orangée. Les gouttelettes qui suintaient à l'extrémité du conduit excréteur de la glande étaient recueillies sur du papier buvard et le tout était placé dans une coupelle en verre, contenant un peu d'eau distillée. En procédant plusieurs fois de la sorte, on parvenait à obtenir une petite quantité de liquide, dans lequel on versait une goutte de phtaléine. Le contenu prenait alors une teinte rougeâtre faible. La même expérience, faite en prenant les glandes sur l'animal vivant et les écrasant sur une lame de verre en présence de la phtaléine, donnait toujours une coloration caractéristique rouge pâle. Ajoutons toutefois que le procédé par la phtaléine est moins net que celui fourni par le tournesol rougi. ün résumé, les glandes défensives ou odorantes des Blattes sécrètent un liquide volauil, à odeur forte, nauséabonde, GLANDES DÉFENSIVES OÙ ODORANTES DES BLATTES 21 rappelant l'odeur de Souris ou celle du vieux fromage de Roquefort ou de Morue en décomposition. Ce liquide, dont la sécrétion s'effectue d'une facon continue, est de nature fran- chement alcaline. CONCLUSIONS Il existe, à la région abdominale postérieure des Blattes mâles (Periplaneta orientalis et Periplanelta americana) une volumineuse glande composée, arborescente, reposant sur la face ventrale gauche et formée par une série de tubes sécré- teurs ramifiés dichotomiquement. L’organe présente la forme d'un sac allongé, oblique de gauche à droite et aplati horizonta- lement. Sa coloration est d’un blanc mat, tranchant nettement sur la teinte beaucoup plus claire des organes environnants. Il mesure de 8 à 10 millimètres de longueur, sur 2 à 2 milli- mètres et demi dans sa plus grande largeur. Son extrémité distale s'étend jusqu'au bord antérieur du 6sternite abdominal. La glande est constituée par une série de canaux sécréteurs cylindriques, ramifiés dichotomiquement et terminés en cæcum à leur extrémité distale. Les ramifications sont parfois très courtes et n'apparaissent, le plus souvent, que comme de petits tubercules disposés latéralement. Les divers tubes sont étroi- tement unis entre eux et constituent un massif compact, entouré par une très mince membrane péritonéale. L'orifice glandulaire est placé sur une lamelle cornée, bifide, située au-dessous du tube pénial. L'organe n’est donc qu'une glande défensive ou odorante, de même nature que celle des Carabiques et de quelques autres Coléoptères. Sa disposition générale est celle d’une glande tubuleuse ramifiée. Le lumen central de chaque tube est irrégulièrement cylindrique et porte, de distance en distance, de courts tuber- cules hémisphériques ou coniques. Il est entouré par une #7nfima chitineuse interne, contre laquelle sont appliqués de petits noyaux aplatis. L'intima présente de nombreuses perforations qui sont les orifices de fins canalicules intracellulaires. Ces pores sont surtout abondants aux extrémités tubulaires arrondies et donnent, à ces dernières, l'apparence de pommes d’arrosoir. 22 L. BORDAS Tous les tubes glandulaires présentent la même séructure histologique, et, chacun d’eux étant sécréteur dans toute son étendue, peut être considéré comme un acinus démesurément allongé. La structure lustologique de chacun des canaux de la glande comprend, en partant de l'extérieur : 1° Une membrane péritonéale très ténue, portant, espacés çà et là, de petits noyaux aplatis, localisés surtout entre les bords postérieurs de deux cellules adjacentes. 2° Une assise de cellules sécrétantes, disposées, au nombre de six à dix, autour du lumen central. Chaque élément épi- thélial contient un gros noyau externe et une vésicule intra- cellulaire suivie d’un canalicule filamenteux, également intra- épithélial, qui va déboucher dans le canal central, après avoir traversé l’intima chitineuse. L'ensemble du canal est donc formé par une agglomération de glandules monocellulaires. 3° Une membrane chitineuse (intima ou limitante interne), criblée de petits pores qui sont les orifices des filaments cana- liculés excréteurs des cellules glandulaires périphériques. 4° Enfin, contre la face externe de l’intima, se trouvent appliqués des noyaux ovales, irrégulièrement espacés et appar- tenant à l’assise épithéliale chitinogène, dont les cellules sécrétantes ne sont qu'une modification. La glande défensive des Blattes sécrète un liquide volatil, à odeur forte, nauséabonde, parfois âcre et aliacée, rappelant l'odeur de souris ou celle du vieux fromage en décomposition. La sécrétion s'effectue d’une façon continue ou parfois accé- lérée quand l'animal est en danger, poursuivi où saisi par un ennemi quelconque. D'autre part, la nature de ce produit est nettement alcaline, ainsi que le prouvent les réactifs suivants : papier de tournesol et phtaléine. Nota. — Les Blattes femelles possèdent des glandes arborescentes, annexées à l’armature génitale, présentant à peu près la même structure histologique que celles que nous venons de décrire et dont les fonctions sont probablement doubles : génitales et défensives. Nous les étudions actuellement. Dr B. 1853. 1870. 1871. 1874. 1875. 1875. 1877. 1879. 1880. 1882. 1882. 1882. 1884. 188%. 1886. 1886. 1886. 1887. 1888. 1888. 1888. 1889. 1889. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE Morawirz, Dissertatio Inaug., 1853. Anatomie Blatta. H. pe SaussurE, Etude sur les Insectes Orthoptéres. Paris, 1870. Bürscacr, Nähere Mitt. über die Entwickl. und den Bau der Samenfäden der Insekten. Zeitsch. f. wiss. zool., Bd XXI. A. Branpr, Ueber die Eirôhren der Blatta (Periplaneta) orientalis. Mémoires Acad. Saint-Pétersbourg, Série 7. Tome XXI, 1874. Rasewskv, Ueber die Geschlechtsorgane von Blatta orientalis, etc. : Nachr. d. Kais. Gesellsch. d. Moskauer Universität, Bd XVI, 1876. K. 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Borpas, Les glandes défensives ou odorantes des Blattes. C. Rendus Acad. des Sciences de Paris; t. CXXXII, p. 1580-1583. Séance du 24 juin 190%. M. Harrison, Preliminary account of a New Organ in Periplaneta orientalis : Quart. Journ. of Microscop. Science; vol. 50, p. 377-382, av. 1 pl. L. Bornas, Nature du produit de sécrétion des glandes odorantes des Blattes : Bull. Soc. zoologique de France. Séance du 11 février 1908. EXPLICATION DE LA PLANCHE PLANCHE I Glande défensive ou glande odorante des Blattes. Fig. 1. — Disposition générale des glandes génitales mâles et de la glande odorante des Blattes (Periplaneta orientalis). Les glandes génitales ont été rejetées sur le côté gauche. — {d. et fg., testicules droit et gauche; ces organes sont constitués par une agglomération de follicules ovoïdes, dispo- sés en grappe le long de la partie antérieure du canal déférent cd; les canaux déférents, longs, sinueux, passent sous les nerfs des cerques nc et vont déboucher à la face dorsale de la vésicule séminale ; cette dernière reçoit de nombreuses glandes annexes tubuleuses gla; ce, canal éjaculateur ; p.ga, pre- mier ganglion de la chaine nerveuse ventrale env. ; gn, ganglions nerveux: e, cerques; Gl, glande odorante ou glande défensive des Blattes; elle repose en partie sur le côté gauche de l'abdomen et s'étend, en avant, jusqu’au 6° sternite abdominal; son extrémité postérieure passe sous la dernière paire ganglionnaire abdominale. Les chiffres romains de I à VII représentent les divers sternites de l'abdomen; R, coupe du rectum. Fig. 2. — Région postérieure Gl de la glande défensive des Blattes ; A, vue latérale ; B, vue de face, avec le conduit excréteur rejeté sur le côté; e, canal excréteur avec son léger renflement vésiculaire initial v; 0, orifice de la glande situé au milieu de la membrane cornée /; le, lamelle chitineuse, pourvue de soies et émettant, en avant, deux branches b. Fig. 3. — Glande odorante de Periplaneta orientalis, vue dans son ensemble. Gl, massif glandulaire ; fg, tubes sécréteurs ; ce, canal excréteur qui va débou- cher au milieu d'une membrane cornée; !, lamelle chitineuse ; m», faisceaux musculaires. Fig. 4. — Un rameau sécréteur de la glande odorante des Blattes ; br, une des branches de la glande, avec ses ramifications dichotomiques brs etr;e, cæcums terminaux des divers ramuscules; lu, lumen ou cavité interne des tubes glandulaires. Fig. 5. — Orifice excréteur de la glande odorante des Blattes ; ce, région posté- rieure du canal excréteur, avec son léger renflement vésiculaire 7 ; 0, orifice excréteur glandulaire, présentant, sur son pourtour, une double rangée de dents chitineuses ; fm, faisceaux musculaires fixés à l'extrémité d’une des branches de la lame chitineuse {ec ; me, membrane cornée vers le milieu de laquelle s'ouvre la glande. C'est à partir du petit renflement > que com- mencent les ramifications. Fig. 6. — Extrémité grossie d'un tube glandulaire ; »m, membrane enveloppante externe ou propria; Ep, épithélium sécréteur, avec noyaux n; c, lumière centrale du tube, avec intima chitineuse contre laquelle sont appliqués de petits noyaux. Cette intima est criblée de petits orifices qui sont les parties terminales de canalicules en rapport avec des vésicules excrétrices intra- cellulaires v. na Fe pr HN NET E RT UE à - | è 1: CRT RTE MIS ENT 11 ] 4 we l . y ' 4 (à a sn7: AT DE Ta à L “ n J 7 " à ‘ " du n'en , 5 La à PAR: | Ha Ai A AOTP LS t ju | ; 1 j nd") Res H { L 4 A 3 ; NACRE ATOENE my Fe ol Fa $ ' ñ J ! , DURE LATINE Û Ex ' ' Pic û * \ | Æ | | 1 : REA à D'EAU Lao té 2 | k 13 «re He RRELLNT "A ne Tic/De ‘EE LA d US ET t PS LL : 11} 4 # * (W j san TOC. n dé à TES RÉCIT ES RANGERS PA EVE ss sÿ TT 47) MON | Al AUS : {ue Cr ,* d : Lai } a AÉARTE À: % ÿ (à % 4 4 FA } c : L At ; Et HI SAYS NÉ", Se L " 5e) : EN CR La er (Et l ; | } . Ad à ne FU ARE (77 ed \ TL Le ie j La ot 4" À LT “ET” DUREE 100 no KA L'ARR AE u ACT PT: NA CA RE A Ye 186 20! pe. futé NI ARÈ LET (2 47 [ER DURS if à r L È s 24 (l ER DOUTER TONI LE LABORATOIRE MARITIME DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE (SAINT-VAAST-LAHOUGUE) PENDANT L'ANNÉE 1907 Par R. ANTHONY DiRECTEUR-ADJOINT, MEMBRE DU CONSEIL SUPÉRIEUR DES PÊCHES. I PRÉAMBULE Le laboratoire maritime du Muséum d'Histoire naturelle à été fondé en 1887 par M. le Professeur Edmond Perrier auquel il doit son organisation et son développement scientifique actuel. Situé dans l’île Tatihou, en face du port de Saint-Vaast-la- Hougue, à l'extrémité est de la presqu'ile du Cotentin, à l'endroit préeis où l’on peut dire que finit l'Océan et que commence la Manche, il oceupe un des points de nos côtes où la faune est à la fois la plus riche et la plus variée. Depuis plus de vingt ans qu'il existe, il a donné l'hospitalité à un très grand nombre de naturalistes français et étrangers contemporains; beaucoup d’entre eux s’y sont même formés. Le nom de la localité de Saint-Vaast-la-Hougue restera pour toujours associé à celui de la plupart des grands naturalistes de notre siècle, parmi lesquels, pour ne parler que de ceux qui ne sont plus, il convient de citer surtout : les deux Milne-Edwards, de Quatrefages, Nordmann, Keferstein, Claparède, Grube. Mon intention n'est point de faire ici l'historique du labora- toire, nid’en donner une description d'ensemble et de détail (1); (4) I a paru sur ce sujet de très nombreuses notices. Il suffit de ren- voyer le lecteur aux suivantes, qui sont les principales : Edm. Perrier, Le laboratoire maritime du Muséum d'Histoire naturelle (La Nature, 18 août 1888). 28 R. ANTHONY mon seul but est d'exposer aussi simplement et aussi succinc- tement que possible les détails de son existence matérielle et scientifique pendant l’année 1907. Il L'ÉTAT MATÉRIEL DU LABORATOIRE PENDANT L'ANNÉE 1907. 1° AMÉNAGEMENTS NOUVEAUX 1° La citerne à eau douce. — L'ile de Tatihou dans laquelle est située le laboratoire, ne possède pas de source, ou du moins celles qu'elle possède sont toutes plus où moins saumâtres, Fig. 1. — Le laboratoire maritime de Saint-Vaast-la-Hougue. Vue générale (côté ouest). el par conséquent impropres aussi bien à la consommation alimentaire qu'aux soins de propreté et aux divers travaux de laboratoire (chimie, histologie, photographie, ete.….). On est donc obligé à l’île, d'utiliser l'eau de pluie qui, recueillie dans de grandes cuves, est soigneusement filtrée avant d'être livrée à la consommation. A.-E. Malard, Le laboratoire maritime du Muséum de Paris (Le Naturaliste, 1er septembre 1895). R. Sand, Les luboratoires maritimes de Zoologie (Rev. de l'Univ. de Bruxelles, Octobre 1898). A.-E. Malard, Le laboratoire maritime du Muséum à l'île Tatihou (Cherbourg et le Cotentin. Congrès Ass. franc. Av. Sciences, 1905, p. 667-688. LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 29 Lorsque les étés sont secs, et qu'il se produit des périodes de deux ou trois mois sans qu'il ne pleuve, lorsque d'autre part les travailleurs sont nombreux, il peut arriver que lon soit menacé de manquer d’eau douce. La chose s'était déjà produite jadis ; il fallut alors, à prix de temps et d'argent, envoyer chercher à terre des tonneaux d'eau. Cette année {1907) la sécheresse ayant encore été consi- dérable, les hôtes du laboratoire avant été particulièrement nombreux, on fut tout à fait sur le point de manquer d’eau douce. Une pluie d'orage, survenue pourrait-on croire sur commande, nous sauva Juste à temps. M. le Sous-Secrétaire d'État aux Beaux-Arts, à qui fut exposée notre situation, voulut bien S’Y intéresser et accorder au labo- ratoire en 1907 un crédit extraordinaire grâce auquel on à pu, entre autres choses, faire établir une citerne de 30 mètres cubes environ avec filtre dégrossisseur ; grâce à cette citerne qui fut construite sous la direction de M. Dauphin, architecte du Gouvernement, nous pouvons maintenant recueillir des eaux pluviales jadis inutilisées, ce qui nous met désormais complètement à l'abri de l'inconvénient exposé plus haut. Nous ne saurions trop remercier M. le Sous-Secrétaire d'État aux Beaux-Arts de sa bienveillante sollicitude. La citerne en question a été creusée le long de la façade nord de la maison du Directeur. Elle recueille les eaux des toits de ce dernier corps de bâtiment et de ceux du pavillon des Collections. Au cours des travaux de terrassement, la coupe suivante des terrains traversés a été relevée par M. Malard, Chef des travaux scientifiques du laboratoire. Elle donne d’intéressantes indica- tions sur la constitution du sous-sol de l'ile. Des échantillons de ces différentes couches ont été soigneu- sement recueillis et mis de côté pour les Collections. 2 Les aquariums d'étude. — Le laboratoire possède au rez-de- chaussée de son bâtiment principal une vaste salle d’aquarium rectangulaire. Trois de ses côtés sont garnis de bacs larges et profonds dont la paroi antérieure seule est vitrée. Ils servent à la fois de bacs d'exposition, et en quelque sorte de bacs de réserve, car c’est là que sont conservés en stabulation les animaux 30 R. ANTHONY vivants avant que les travailleurs ne les utilisent pour leurs études ou leurs recherches. La quatrième paroi de la salle d’aquarium est garnie d’une série de petits bacs de forme à peu près cubique dont seule encore la paroi antérieure est vitrée; quatre d'entre eux très profonds peuvent être remplis de sable jusqu'à une certaine hauteur et permettre ainsi de con- server des animaux fouis- seurs (Lamellibranches, allianasses, Synaptes, etc., etc.). Ce sont nos bacs d'étude. Ils pré- sentent, à vrai dire, à ce Re ie er Hétu point de vue, quelques légers inconvénients ; ils Fig. 2. — Coupe pratiquée au moment du creu- : è sement de la citerne — I, humus noir sont d'abord de taille (0m,50); LE, humus brun (0®,50 à Om,60); LIT, limon argileux jaune foncé (1m,20); IV, limon trop réduite, trop pro- argileux jaune ferrugineux; V, Arène et fonds par rapport à Ja granit décomposé entre les têtes de roches; Lu NE AMEL surface de leur section horizontale ; de plus, l'endroit où ils se trouvent n'est peut-être pas toujours suffi- samment éclairé; il est absolument impossible d'en faire le tour ; enfin leur contenu ne peut que difficilement être acces- sible à l'objectif photographique. En un mot, s'ils sont parfaits pour conserver des animaux soumis à des expériences à longue échéance, ils peuvent moins commodément être ulilisés lors- qu'il s'agit d'observer de près les mouvements ou les mœurs d'un animal. Outre cette salle d'aquarium, le laboratoire possède dans un autre corps de bâtiment une vaste salle dite jusqu'à ce jour Salle de dragage, en raison de ce fait que c’est là qu'on apporte et qu'on trie les produits des dragages effectués par le labora- toire. Au milieu de la salle de dragage se trouve une immense table en fer à cheval en briques et en ciment creusée en un bassin dont les parois latérales sont inclinées. Cette table dans laquelle un courant d'eau peut être établi constitue un véritable LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D HISTOIRE NATURELLE 31 ruisseau d’eau de mer qui dans une infinité de circonstances est des plus précieux. On peut y trier et y laver lentement les produits des dragages: on peut aussi, pour quelque temps du moins, y laisser séjourner des animaux; on peut enfin, à l'occasion, s’en servir comme de table de dissection pour les animaux de grande taille. Aucun laboratoire maritime, que je sache, ne possède d'aménagement de ce genre. Mais, en raison même de ses grandes qualités, notamment de ses dimensions considérables, la table en question ne remplit pas absolument toutes les conditions d’un bon aquarium d'observation. Enfin, mentionnons que dans un coin de la Salle de dragage il existe trois euvettes également en briques et en ciment, et à parois latérales également inclinées, qui servent plus spéciale- ment aux botanistes lorsqu'ils veulent étendre les algues pour les mettre en herbiers. [la été construiten 1907, deux bacs d'étude constitués chacun d’une table rectangulaire en pierre, sur laquelle à l'aide d’une armature métallique sont fixées quatre glaces basses formant aquarium. Ces glaces, dont les faces sont rigoureusement parallèles, sont placées à une certaine distance du bord de la table, de façon à laisser un rebord assez large pour qu’on puisse s'y accouder, y déposer des instruments, y prendre des notes. Pour la construction de ces bacs, il a été pris modèle sur ceux qui existent dans un certain nombre d’autres laboratoires maritimes et notamment dans celui si parfait à tous points de vue, de M. le Professeur Hallez (Le Portel, Pas-de-Calais). On à simplement cru devoir apporter au modèle existant au Portel les modifications de détail suivantes : 1° L'armature en cuivre est disposée de telle sorte qu'une glace puisse recouvrir l'aquarium en cas de besoin. 2° L'une des tables est en marbre noir, l’autre en marbre blanc, de façon qu'on puisse photographier à volonté les ani- maux ou les plantes sur fond noir ou sur fond blanc. Ces bacs ont été placés dans la Salle de dragage devant deux des fenêtres et de façon qu'on puisse circuler tout autour. Il conviendra plus tard d'organiser peu à peu l’aménage- ment de la Salle de dragage pour en faire le véritable aquarium d'étude du laboratoire. 32 R. ANTHONY 3° La Salle de réunion. — I est utile qu'un laboratoire mari- time où l’on peut être amené à séjourner des semaines, voire même des mois, possède une salle confortable qui soit en Fig. 3. — Les bacs d'étude du laboratoire. quelque sorte le domaine de tous et où l’on puisse aller à loisir se délasser des travaux absorbants ou causer entre so. Dans beaucoup de laboratoires maritimes la salle de la biblio- thèque remplit cet office ; à Tatihou on ne pouvait ÿ songer, en raison de la dispersion des bâtiments et de l'éloignement de la bibliothèque du corps de logis principal. De plus, n'est-il pas préférable, lorsque les locaux s'y prêtent, d'organiser toutes choses pour que le recueillement si nécessaire aux recherches bibliographiques ne soit troublé en aucune façon. On à donc fait aménager sous le nom de Salle de réunion la salle contiguë à la Salle à manger ; elle est en quelque sorte, si l’on peut dire, le salon du laboratoire. Elle est décorée intérieu- LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 33 rement des cartes marines de la région ; on y affiche les heures des passages à terre du bateau et de la voiture. Enfin, sur la table à la disposition de tous sont placés du papier à lettres et des enveloppes, les récents numéros des publications que recoit le laboratoire, l'Annuaire des marées, le cahier d’in- seriplion des travailleurs et celui sur lequel ils ont le loisir d'inscrire leurs desiderata, les idées qu'ils peuvent suggérer dans le but d'améliorer l’état matériel et scientifique de l'établis- sement. 4° La Bibliothèque. — En raison de l'enrichissement consi- dérable de la bibliothèque durant l'année 1907 (1), on a dû y faire aménager des rayons nouveaux qui en changent totalement l'aspect. On y a fait placer, en outre, une grande table de 3 mètres sur 1”*,20 autour de laquelle plusieurs travailleurs peuvent se tenir à leur aise sans crainte de se gêner mutuel- lement. 5° La Salle des Collections. — I à été placé dans la salle des Collections, deux meubles prismatiques vitrés de 2",80 sur 1°,60 et 2*,40 de hauteur. Ils sont disposés, l'un à droite, l’autre à gauche de la porte d'entrée est. Celui de droite sert à loger les instruments scientifiques qui se trouvent ainsi à l’abri de toute humidité ainsi que les pro- duits chimiques particulièrement altérables. Le meuble de gauche contient une Collection d’Oiseaux de la région acquise l'année précédente et qui s’estenrichie au cours de 1907 (2). 2° NOUVELLES ACQUISITIONS DE MATÉRIEL. 1° Le bateau à pétrole : & Tic-Tac ». — Le bateau à pétrole « Pic-Tac » est une des plus importantes acquisitions du labo- ratoire durant l’année 1907. Jusqu'à ce moment le laboratoire s'était contenté d'une simple barque à voile, la « Favorite », non pontée, très suffi- sante pour faire les passages de l’île à terre, ou pratiquer une pêche planktonique le long des côtes, mais sur laquelle il eût pu (1) Voy. l’appendice. (2) Voy. pages 40, 41, 42. ANN. SC. NAT, ZOOL., 9e série. VII, (2) “M9JOU ND NE9AIU NE CO2L-227 » np 9T8ST9ASUBI} 9dn07 — :e Si] “C2DL-9IL » NP ojeUrpnyBuor odnon — x "ot LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D HISTOIRE NATURELLE 35 être téméraire de s'embarquer pour des expéditions plus loin- taines. Lorsqu'il s'agissait soit de faire un dragage, soit de donner un coup de chalut, soit enfin d'aller visiter les îles Saint- Marcoulff dont l’une, l’île de Terre, est depuis 1892 l’annexe du laboratoire, il fallait s'adresser à un bateau pêcheur de Saint- Vaast qui se mettait à notre disposition. Ce procédé était à la fois dispendieux et peu pratique. L'une des acquisitions les plus Fig. 6. — Le « Tic-Tac » au port. urgentes à faire était celle d'une embarcation plus rapide, plus vaste, plus solide à la mer que la « Favorite » et qui pût nous per- mettre d'effectuer sans secours étrangers, nos pêches et nosexcur- sions. Le «Tc-Tac » répond absolument à tous ces desiderata. C’est un cruiser automobile et à voile gréé en goélette latine. Sa longueur est de 10 m. 80. Il peut contenir facilement, lorsqu'il s’agit d'une courte traversée, Jusqu'à vingt passagers. Son aménagement intérieur est parfait et peut même permettre à deux ou trois personnes en dehors de l'équipage, qui se com- pose du capitaine et d’un matelot, d'effectuer à son bord une croisière de plusieurs jours. 30 R. ANTHONY Les figures 4 et 5 représentent sa coupe longitudinale et sa coupe transversale; la figure 6 montre le « Tic-Tac » au port. Le moteur qu'il contient sort de la Maison Forest et Gallis, du Havre. Il a une force de 18 HP. Le « Tic-Tac » file en grande vitesse huit nœuds à l'heure et roule très peu. À toutes ses qualités 1l joint l'élégance que son dévoué capitaine et mécanicien M. Ch. Liot (1) se plait amoureusement à entretenir. Le « Tic-Tac » à été ultérieurement à son acquisition muni d'un treuil pour la montée du chalut ou de la drague. 2° Le nouveau moteur à élévation de l’eau de mer. — C'est encore à la générosité de M. le Sous-Secrétaire d'État aux Beaux-Arts que le laboratoire le doit. L'eau de mer qui alimente les aquariums et les laboratoires particuliers descend d'un château d’eau placé à 5",20 au-dessus du sol. Elle y est amenée par l'intermédiaire de pompes qui l'aspirent d'une citerne dans laquelle elle entre à marée haute. Ces pompes sont actionnées par un moulin à vent. Mais il peut arriver, si le vent cesse de souffler pendant plusieurs jours, que le château d’eau se vide complètement. Pour le remplir il faut alors avoir recours à une machine. Jusqu'à ce jour un moteur à air chaud, acquis depuis la fondation, en à rempli l'office. Mais ce moteur, depuis quelque temps déjà, commen- cait à vieillir; n'étant plus d'un usage courant, on était obligé d'en faire refaire à grands frais les pièces usées qui ne se trouvaient plus dans le commerce. Il était enfin devenu d’un maniement pénible et assez irrégulier. Le nouveau moteur qui le remplace aujourd'hui, est un moteur à pétrole Gnôme de la force de 3 HP. La figure 7 représente sa coupe longitudinale. Nous n’énumérerons pas enfin les diverses acquisitions faites par le laboratoire pendant l'année 1907. Mentionnons simple- ment les principales. (1) Pour ses longs et excellents services au Laboratoire maritime du Muséum M. Ch. Liot a obtenu en 1907 une Médaille de bronze qui lui a été décernée par la Société centrale d’Aquiculture et de Pêche de France. LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 31 Pensant que le côté matériel de la vie ne doit point être négligé dans un laboratoire maritime où l’on peut être appelé à séjourner des semaines et même des mois, on s'est efforcé, par , : Ecrou dereglage de soupape a air Robinet de reglage de la lampe = g*3 De (en communication avec lereservoir C) G Soup ape à ar Sortie d eau. F injecteur H Soupape d'admission "gere 5 L Soupape depêtrole IGaréificateur d'échappement Fourneau Brûleur Contrecron de serrage de 174 ette de mise 8 Chemise 3 ea enmarche c +, _\is de reglagedu BE Arrivée d'eau y FT 4 nombre de tours LE )_ Couteaux ETS ©) d'enelanchement es 3 © EE © © le duregulateur Coussinet d arbre Fig. 7. — Le nouveau moteur pour l'élévation de l'eau de mer (coupe longitudinale). l'achat de sommiers, de chaudes couvertures, etc., etc., de rendre les chambres mises à la disposition des travailleurs aussi confortables que possible. Dans le même ordre d'idées, on à acquis également des poêles à pétrole permettant de chauffer l'hiver (car le laboratoire 38 R. ANTHONY de Saint-Vaast-la-Hougue a presque constamment des hôtes pendant l'hiver) celles des pièces qui n'ont pas de che- minées. C'est aussi toujours dans le même esprit que l’on a fait l'acquisition d'un filtre grâce auquel on peut livrer à la consom- mation et en grande abondance l'eau de citerne limpide, agréable au goût et imoffensive. Signalons enfin parmi les autres acquisitions diverses : un e + [ deuxième moteur à air chaud de la force de 10 de cheval vapeur 4 en vue des expériences de pisciculture marine ; un jeu de cou- teaux de grande taille, indispensables pour la dissection des gros animaux, notamment des Cétacés ; une boîte de compas ; un lot de platines chauffantes pour les histologistes ; un lot considérable de verrerie. 3° ACCROISSEMENT DES COLLECTIONS. Nous énumérerons dans ce chapitre les différentes pièces dont se sont accrues pendant l’année 1907 les Collections du. laboratoire. Mentionnons d'abord les échantillons provenant des diffé- rentes couches du sous-sol de l'ile recueillies au moment du creusement de la citerne à eau douce auxquels il convient d'ajouter trois échantillons des roches de la région recueil- lis et déterminés par M. Kollmann, agrégé de l'Université stagiaire au Muséum qui, au cours de l’année 1907, à fait un séjour de plusieurs mois au laboratoire. Cet ensemble constitue l'embryon d'une collection pétrographique locale qui sera développée par la suite. Nos 4. Humus noir. . Humus brun. . Limon argileux jaune foncé. . Limon argileux jaune ferrugineux. . Granit rose. (Echantillons recueillis à Tatihou au moment du creusement de la citerne à eau douce.) . Grès armoricain, Quinéville. . Grès armoricain, Quinéville. . Phyllades de Saint-Lô, Quettehou. QD tÙ GAS I © ©0 LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 39 Les Collections zoologiques se sont enrichies des pièces suivantes (1) CŒLENTÉRÉS. Plusieurs exemplaires de Corymorpha nutans Sars, signalé pour la première fois sur nos côtes et à marée basse (Voy. A.-E. Malard. Bull. du Mus. d'His- toire naturelle 1907). CRUSTACÉS" 1° Un exemplaire de Scyllarus latus Latreille, capturé en rade de Cherbourg, en août 1906. Don de M. Victor Châtel. A.-E. Malard dét, ; cet animal n'était pas représenté dans nos collections. 2° Un exemplaire de Portumnus variegatus Leach (côte ouest de l’île Tatihou, août 1906). R. Anthony dét. 3° Un exemplaire de Carcinus moenas Linné, sacculiné, remarquable par le grand nombre d'organismes (Moules, Balanes, Hydroïdes, Bryozoaires) qui le recouvraient. R. Anthony dét. 40 Un exemplaire de Corystes cassivelaunus Penn. Tatihou, août 1907. R. Anthony dét. 5° Plusieurs exemplaires de Chondracanthus sp. ? recueillis dans la cavité bran- chiale d’un Lophius piscatorius Linné de grande taille, échoué sur l’île le 27 décembre 1907. R. Anthony dét. MoLLUSQUES. 4° Un exemplaire de Lutraria elliptica Lmck. présentant une division du siphon expirateur. (Voy. Anthony, Archives de Zoologie expérimentale, et Bull. du Muséum d'Histoire naturelle, 1907.) Poissons. 1° Deux exemplaires de Liparis Montagui Don., adultes. R. Anthony dét.; rare dans la baie de la Hougue. 29 Un exemplaire de Serranus cabrilla Linné. 3° Un exemplaire de Sebastes dactyloptera Delaroche. Ces deux derniers spécimens, très intéressants pour la faune de Saint-Vaast, ont été recueillis par M. A.-E. Malard. Ils ont été déterminées par le D' Jacques Pellegrin, de passage au labo- ratoire. «Le Serran cabrille (Serranus cabrilla Linné) etle Sébaste dactyloptère (Sebastes dactyloptera Delaroche) sont des formes méditerranéennes et de Madère qu'on ne s'attendait pas à voir remonter jusque dans la Manche. Le Serran cabrille a été ren- contré parfois sur les côtes de Cornouailles, maisle Sébaste dacty- loptère ne paraissait pas dépasser le golfe de Gascogne » (2). (1) Cette liste comprend seulement les pièces déterminées et entrées dans les Collections ; celles qui en assez grand nombre sont actuellement encore en cours d'études ne seront mentionnées que dans une notice ultérieure. (2) Note remise par le D" J. Pellegrin. 40 R. ANTHONY Ces poissons n’existaient pas, bien entendu, dans les Collections du laboratoire. Un second exemplaire de Serranus cabrilla Linné, recueilli tout récemment dans les eaux de la baie, a vécu plusieurs mois à l'aquarium (R. Anthony dét.). 40 Un exemplaire de Zeugopterus unimaculatus Risso, adulte. Baie de la Hougue. Poisson assez rarement recueilli sur nos côtes et qui n'existait pas dans les Collections du laboratoire. R. Anthony dét. 5° Un exemplaire d’Arnoglossus laterna Walb, adulte. Baie de la Hougue, août 1907. R. Anthony dét. OISEAUX. En août 1906 le laboratoire fit l'acquisition d'une belle collection d'Oiseaux de la région (surtout d'oiseaux marins). Cette collection, cédée par M. Goubeaux (1), notre habile natu- raliste saint-vaastais, s’est encore enrichie de quelques spéci- mens au cours de l’année 1907. Logée dans le meuble de droite de la salle des Collections (Voy. page 33), elle’se compose de 39 spécimens auxquels il convient d’y ajouter 9 spécimens tués, préparés et déterminés en 1895 par M. E. Bastard. Nous avons profité de l’occasion présente pour donner la liste complète de notre collection ornithologique. Famille des Colymbidue. N° 4. Colymbus septentrionalis Linné. Plumage d'hiver. R. Anthony dét. 5. Colymbus glacialis Linné. Plumage d'amour. La Hougue. R. An- thony dét. 6. Colymbus septentrionalis Linné. Jeune avant la première mue. R. An- thony dét. Famille des Podicipedidae. 1. Podicipes cristatus Linné. R. Anthony dét. 2. Podicipes griseigena Boddaert. R. Anthony dét. 3. Podicipes auritus Linné. R. Anthony dét. Famille des Procellariidae. . Puffinus obscurus Boie ©. Saint-Marcouff, 1895. E. Bastard dét. Æ= = (1) M. Goubeaux était un ami du laboratoire; en dehors des occupations, que lui procurait sa corderie, il naturalisait d’une façon parfaite les Oiseaux de notre région. Ayant un goût très vif pour l'histoire naturelle, il avait rassemblé chez lui une collection locale extrêmement intéressante. M. Goubeaux vient malheureusement de mourir à la fin de l'été dernier. LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 41 Famille des Sulidue. 9. Sula bassana Linné, adulte. R. Anthony dét. 10. Sula bassana Linné, jeune. R. Anthony dét. Famille des Phalacrocoracidae. T. Phalacrocorax carbo Linné, adulte au printemps Réville, 1894. An- thony dét. 8. Phalacrocorax cristatus Vieill. Jeune avant la première mue. KR. An- thony dét. Famille des Ardeidae. 12. Ardea cinerea Linné. R. Anthony dét. 11. Botaurus stelluris, Linné. R. Anthony dét. “ Famille des Ibididae. 13. Platalea leucorhodia Linné. R. Anthony dét. Famille des Analinidae. 14. Tadorna cornuta Gmel. GR. Anthony dét. 45. Anas boschas Linné. v. fera Briss jf. R. Anthony dét. 16. Fuliqula cristata Linné. R. Anthony dét. 37. Fuliqula marila Linné, © adulte. R. Anthony dét. 47. Mergus serrator Linné, © adulte. R. Anthony dét. 23. Anas (Mareca) Penelope Linné. R. Anthony dét. 32. Oidemia nigra Linné GG. R. Anthony dét. 31. Spatula clypeata Linné, ©. KR. Anthony dét. 34. Somateria mollissima Linné © adulte. R. Anthony dét. 22. Anser brachyrhynchus Baill. R. Anthony dét. 33. Bernicla brentu Briss. Jeune avant la première mue. R. Anthony dét. Famille des Falconidue. 23. Falco tinnunculus Linné ©. R. Anthony dét. 26. Falco communis Gmel. (peregrinus Briss). R. Anthony dét. Famille des Charadriidae. 48. Strepsilus interpes Linné ©. Tatihou, 1895. E. Bastard dét. 48. Numenius arquatus Linné. R. Anthony dét. 35. Recurvirostra avocetta Linné. R. Anthony dét. 47. Actitis hypoleucus Linné ©. Tatihou, 1895. E, Bastard dét. 46. Charadrius hiaticula Linné ©. Tatihou, août 1895. E. Bastard dét. 49, Charadrius hiaticula Linné GG. Tatihou, août 1895. E. Bastard dét. Famille des Laridae. 19. Larus ridibundus Linné, adulte. R. Anthony dét. 38. Larus ridibundus Linné, jeune avant la première mue. R.Anthony dét. 20. Larus argentatus Brünn, plumage d'été. R. Anthony dét. 27. Larus argentatus Brünn, avant la première mue, R. Anthony dét. 30. Larus argentatus Brünn, jeune de plus d’un an. R. Anthony dét. 21. Larus marinus Linné, adulte, plumage d'hiver. R. Anthony dét. 39. 42. 40. R. ANTHONY Larus marinus Linné, adulte, plumage de la fin de l'été. R. An- thony dét. Larus marinus Linné, jeune à un an environ. R Anthony dét. Larus marinus Linné, à deux ans. R. Anthony dét. Larus tridactylus Linné ©. Tatihou, 1893. E. Bastard dét. 5. Sterna hirundo Linné Gf. Saint-Marcouff, 1895. E. Bastard dét. Famille des Alcidae. 41. Alca torda, Linné, adulte . Saint-Vaast-la-Hougue, 1895. E. Bas- tard dét. Alca torda Linné. R. Anthony dét. Cet animal, tué par M. Ch. Liot et offert par lui au laboratoire, présente l’anomalie suivante : Un peu au-dessus de l'articulation tibio-tarsienne droite existe une patte supplémentaire qui parait constituée d’un métatarsien et de deux phalanges, la dernière étant pourvue d'un ongle. L'animal ayant été naturalisé immé- diatement, il m’a été malheureusement impossible d’en faire une étude anatomique. Toujours est-il que ce genre d'anomalie paraît être chez les Oiseaux marins particulièrement fréquent. Dans un mémoire intitulé : La polydactylie chez les Oiseaux (Journal de l’Anatomie et de la Physiologie 1899), j'en ai déjà signalé un cas sur un Larus Argen- talus Linné du Musée de Lille. M. Petit, membre de la Société zoologique vient récemment d'en signaler un autre cas chez un oiseau de cette même famille, et M. H. Gadeau de Kerville vient enfin d'en rencontrer un troisième toujours dans le même groupe. La littérature tératologique en signale également d’autres cas. Par contre, en dehors des Laridae, et maintenant des Afcidue, je n’en connais pas d'exemple signalé. À mon su du moins, aucun de ces cas n’a été étudié anatomiquement. Uria troïile Linné . Saint-Marcouff, 1895. E. Bastard dét. Famille des Corvidae. Corvus cornix Linné. R. Anthony dét. MAMMIFÈRES. Les Mammifères qui présentent pour un laboratoire maritime le plus grand intérêt sont incontestablement les Thalasso- thériens, c’est-à-dire les Carnassiers pinnipèdes et les Cétacés. Ainsi quon le verra plus loin (Voy. page 48), un certain nombre de ces derniers ont été capturés ou ont échoué sur nos côtes au cours de l’année 1907, et une partie de leurs dépouilles à été conservée pour les collections. C’est ainsi que nous avons mis en préparation le squelette complet d'un Globi- cephalus melas Trall et un certain nombre de têtes osseuses de Delphinus delphis Linné. Ces pièces squelettiques demandant un certain temps de préparation ne pourront entrer qu'ultérieu- LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 43 rement dans les Collections du laboratoire ; 1l n’y à donc pas lieu de les mentionner présentement. Les pièces anatomiques concernant les Cétacés entrées aux Collections en 1907 sont les suivantes : 4° Coupe horizontale montrant l'état de l'ossification du membre antérieur d'un Delphinus delphis Linné, presque adulte, échoué sur la côte S. de l’île Tatihou dans les premiers jours d'août 1906 (R. Anthony dét. et prép.). 20 Évent de Globicephalus melas Traill © adulte, échouée sur la côte N. W. de l'ile Tatihou en janvier 1907 (R. Anthony dét. et prép.). 3° Contenu stomacal du même Globicephalus melas Traill (R. Anthony prép.). 49 Évent de Delphinus delphis Linné, presque adulte, pris dans des filets à Harengs sous la Hougue, le 44 décembre 1907 (R. Anthony dét. et prép.). Il à paru également intéressant de faire figurer dans les Collections du laboratoire des spécimens des petits Mammifères terrestres vivant sur le sol de notre île à l’état sauvage. Ils sont nécessairement peu nombreux. Les deux seuls que nous ayons pu recueillir jusqu'ici sont les suivants 5° Vesperugo pipistrellus Schreb., recueilli sur l'ile par M. Ch. Liot au prin- temps de 1907 (R. Anthony dét.). 6° Mus minutus Pall., recueilli sur l’île par M. Ch. Liot en août 1907 (R. An- thony dét.). 4° ACCROISSEMENT DE LA BIBLIOTHÈQUE. La Bibliothèque du laboratoire maritime recevait en 1906 et continue à recevoir régulièrement les périodiques suivants : 1° Annales des Sciences naturelles, Zoologie. Paris. 20 Annual Report for the fishery board of Scotland. Glasgow. 3° Biometrika. Cambridge. 4° Bulletins du Muséum d'Histoire naturelle. Paris. 5° Bulletins de la Société des Sciences naturelles de l'Ouest. Nantes. 6° Comptes rendus de l'Académie des Sciences. 7° Journal of the Marine biological Association. Plymouth. 8° Mémoires de la Société impériale des Amis de la Nature de Moscou. 9° Publications de circonstances. Conseil permanent international pour l'ex- ploration de la mer. Copenhague. 10° Report of the sea and inland fisheries of Ireland. Dublin. 41° Travaux de la Société impériale des naturalistes. Saint-Pétersbourg. 120 Zoological Record. London. On a cru devoir ajouter à cette liste, le Bulletin de la Société centrale d'aquiculture et de pêche. Paris. On à cru bien faire également en complétant dès le début de lannée 1907 la collection du Zoological Record que 4% R. ANTHONY possède le laboratoire. Ce remarquable recueil bibliographique est de première utilité pour tout laboratoire de zoologie et est absolument indispensable pour un établissement nécessaire- ment éloigné de tout centre universitaire. Au cours de l’année 1907 la Bibliothèque du laboratoire s’est considérablement accrue. Parmi les nombreuses acquisitions quelle à faites, certaines proviennent de dons, le plus souvent faits par les auteurs eux-mêmes; d’autres proviennent d'achats. La liste des livres, brochures, etc., dont s’est accrue la biblio- thèque en 1907 (1) est donnée en appendice. IT L'ÉTAT SCIENTIFIQUE DU LABORATOIRE PENDANT L'ANNÉE 1907. 1° COMPTE RENDU. RÉSUMÉ DE L'EXCURSION CRYPTOGAMIQUE. Le samedi 30 mars 1907 M. L. Mangin, professeur de Crypto- gamie au Muséum d'histoire naturelle, conduisit en excursion dans la région de Saint-Vaast-la-Hougue et de Barfleur un ensemble de trente personnes. Le but principal de l'exeursion était l'étude de la flore algologique de notre côte. M. L. Mangin s'était adjoint pour la conduite de cette excursion M.P. Hariot, préparateur de la Chaire de Cryptogamie du Muséum. Les personnes qui y prirent part furent, outre MM. L. Man- gin, P. Hariot, R. Anthony et A. E. Malard, les suivantes : M. P. Biers, préparateur de la Chaire de Cryptogamie du Muséum. Mae Mana. Mie Maxi. Me DuyarpiNn-BEAUMETZ. Mie M. Dusarpin-BEAUMErZ. Mie R. DusarpiNn-BEAUMETz. Mee Hucuer. Me Jouxorr, étudiante en Sciences naturelles. Mie Socovierr, étudiante en Médecine. (1) La Bibliothèque du laboratoire est actuellement en mesure de rendre les plus grands services. Elle peut être considérée comme à peu près complète relativement aux ouvrages de détermination, de faune et de flore marines. Elle est en outre organisée de façon que des recherches bibliographiques puissent y être effectuées dans d'excellentes conditions. LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D HISTOIRE NATURELLE 45 Mac Borrox. Mie Zunica. M. DusarniN-BEAUMETZ, ingénieur. M. le D' J. PecceGRiN, préparateur de la Chaire de Zoologie (Herpétologie et Ichthyologie) du Muséum et secrétaire général de la Société centrale d’Aqui- culture et de Pèche. M. J. pe CrayBrookE, chef des travaux scientifiques au Laboratoire colonial du Muséum. M. P. LEMOIxE, chargé de conférences de Géologie à la Sorbonne. Fig. 8. — Le départ de Tatihou. M. GRirron, professeur de Botanique à l’école de Grignon et Directeur de la Station de Pathologie végétale. M. le D: Pixoy, chef de laboratoire à l'Institut Pasteur de Paris. M. CorBière, professeur d'Histoire naturelle au lycée de Cherbourg. M. Bessir, professeur d'Histoire naturelle au lycée Montaigne à Paris. M. JEaPERT, préparateur au laboratoire de Phanérogamie de l’rcole des Hautes Études (Muséum d'Histoire naturelle). M. Maxanx, garde général des Eaux et Forêts. M. W. Hucuer. M. PrERRHUGUES, pharmacien. M. PELOURDE, stagiaire au Muséum (laboratoire de Cryptogamie). M. L. Gars, licencié ès sciences. M. H. Borrow, attaché au Service géographique de l'Armée. M. M. Zunica, professeur d'Anatomie à l'Ecole de Médecine de Mexico. M. M. Zunica fils. M. Touraur. 46 R. ANTHONY L'excursion dura trois Jours : La matinée du premier Jour (samedi 30 mars) fut consacrée à la visite du laboratoire, où les excursionnistes purent se rendre compte de l'installation spéciale que possède létablis- sement pour l'étude et la préparation des algues, larges bas- sins à eau de mer courante et à parois latérales inclinées, presses, etc... Is purent aussi y admirer à la salle des Collec- tions le bel herbier des algues de la région déterminées et classées en grande partie par deux hommes dont le nom fait autorité en la matière, MM. Thuret et Bornet. L'après-midi de ce même jour fut consacrée à une excursion à marée basse à la presqu'île de la Hougue, où lon put étudier successivement, outre une flore littorale très intéressante, la flore algologique des côtes vaseuses et des eaux saumâtres, puis celle des rochers abrités. La matinée du deuxième jour (dimanche 31 mars) fut consacrée à l'étude et à la préparation au laboratoire de la récolte de la veille. L'après-midi l'on se rendit à Gatteville {près Barfleur) où l’on put voir une flore toute différente de celle existant à Saint- Vaast. C’est le facies océanique, la flore des rochers battus par la grande mer. La matinée du troisième jour {lundi 1° avril) fut consacrée à une pêche planktonique en surface et en profondeur à bord du «Tic-Tac » qui fournit aux excursionnistes une abondante récolte de Diatomées pélagiques. L'après-midi fut consacrée à une excursion autour de l'ile Tatihou. Deux notices très intéressantes et très complètes ont relaté cette excursion ; l'une à été écrite par M. P. Hariot dans le Bulletin du Muséum, l’autre par M. J. Bessil dans le Bulletin de la Société botanique. C’est d’après ces notices qu'a été rédigé le présent compte rendu. La liste des algues recueillies au cours de cette expédition s'élève à près de 150 espèces que nous n'énumérerons pas, renvoyant les lecteurs désireux d'être documentés sur ce point au très intéressant opuscule M. J. Bessil. On peut voir par la relation ci-dessus combien un labo- Fig. 10. — Gatteville. Zone des Laminaires, d’après J. Bessil. / 48 R. ANTHONY ratoire maritime de Zoologie, situé comme celui du Muséum dans une région riche à la fois au point de vue de la faune et de la flore, convenablement aménagé, peut rendre de services aux botanistes. On n'oubliera pas d’ailleurs que les plus célèbres travaux de Bornet, de Gomont, de Kuckuck, de Le Jolis, de Pelvet, de Sauvageau et de Thuret (fécondation des Fucacés) ont en grande partie été faits à Saint-Vaast-la- Hougue et que le laboratoire du Muséum d'Histoire naturelle est encore le grand pourvoyeur des algologues français. 0 LES ÉCHOUAGES ET LES CAPTURES DE CÉTACÉS. Il Dans les premiers jours d'août 1906, un échouage de qua- torze Delphinus delplis Linné, s’est produit sur le bane de sable et la prairie de Zostères situés sur la côte sud de l'île Tatihou. Le laboratoire s'est borné à prélever un certain nombre de têtes osseuses qui, ainsi que d'autres parties squelettiques acces- soires, sont actuellement en cours de préparation pour les Collections. Il Le 25 janvier 1907, il fut signalé à M. Ch. Liot, .patron et mécanicien des bateaux du laboratoire, qu'un Cétacé d'assez grosse taille avait été vu échoué dans une petite crique située sur la côte nord-ouest de l'île Tatihou. Prévenu par télégramme, je priais M. Ch. Liot de mettre de côté pour les Collections (Voy. page 43) et pour l'étude le squelette complet et l'estomac de l'animal avec son contenu ; il put en outre prendre de la bête de nombreuses photogra- phies et mesures. Je ne pus me rendre sur les lieux que quinze jours plus tard environ. Grâce aux photographies, aux croquis et aux mensurations de M. Ch. Liot, grâce aussi à certaines parties qui avaient pu être conservées jusque-là en bon état et couvertes de leurs parties molles (tête, nageoires pecto- rales, nageoire caudale), je pus rétablir d’une facon assez rigoureuse la silhouette de l'animal. Fig. 11. — Le Globicephalus melas Traill, vue antérieure et ventrale. Fig. 12, — Le Globicephalus melas Traill, vue dorsale. ANN. SC. NAT. ZOOL., 9e série. VIT, 4 50 R. ANTHONY Le Cétacé en question était un Globicephalus melas Trail Fig. 13. — Silhouette de Globicephalus melas, reconstituée d'après des mensurations de photographies et des croquis. femelle, adulte. Il avait une longueur totale de 5° ,20. Sa formule 11 — 12 lentaire était la suivante : ———. dentaire était la suivante : Fig. 14. — Estomac du Globicéphale. En compulsant les indications que donnent.à ce sujet LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 51 Murie (1) et True (2), on se rend compte que la formule dentaire 3 : à k ; 10—10 d'ailleurs très variable de cet animal oscille autour de AU Sur notre Globicéphale d’ailleurs, ainsi que cela arrive assez souvent, toutes les dents, sauf deux antérieures de la mandibule Fig. 15. — Estomac du Globicéphale après l'ouverture de l’æsophage et de la panse. étaient tombées, etles alvéoles obstrués de tissu fibreux. Les deux dents existant encore étaient d’ailleurs branlantes et très usées. Mais c’est l'estomac et son contenu qui ont surtout été l'objet de nos investigations. (1) J. Mur, On the organisation of the Caaing whale. Globiocephalus melas. Trans. of the Zool. Society of London, 1874. (2) F. W. True, Contrib. to the Natural History of the Cetaceous, a review of the family Delphinidae. Bull. of the U. S. National Museum, n° 36, 1889. D2 R. ANTHONY L'estomac du Globicéphale est, on le sait, comme celui de tous les Delphinidés, un estomac composé. Il est constitué d’un certain nombre de poches dont le nombre, suivant les interprétations des auteurs, varie de quatre à six. Il y à d'abord deux grandes poches dont l’une est allongée et semble être un diverticulum musculeux de lœæsophage, et l’autre arrondie, également très musculeuse ; à cette seconde poche fait suite une série de cavités plus petites, quatre suivant certains auteurs, deux seulement suivant d'autres et à parois plus minces. Notons en passant que la plupart des auteurs qui ont examiné des estomacs de Globicéphales, Murie (1) et Cattaneo (2) par exemple signalent la présence d’une sorte de diaphragme oblique et incomplet coupant en deux parties la première cavité stoma- cale. Sur notre animal nous n'avons constaté rien de semblable. . pas plus d’ailleurs que sur un certain nombre d’estomaes de jeunes Globicéphales que possèdent au Muséum les Collections d'Anatomie comparée. Il semble probable que les auteurs aient pris pour une cloison incomplète un simple repli très accentué de la muqueuse. Le contenu de l'estomac du Globicéphale de Tatihou était ainsi réparti : La première poche, qu'on peut appeler panse, était absolument remplie d'os de poissons qui semblaient être surtout des os de Gadidés. Leur ensemble, qui à été conservé pour les Collections du laboratoire, pesait 2,165. IT avait en outre dans cette poche un ou deux petits silex et quelques becs de Céphalopodes. La deuxième poche contenait, outre quelques os de Poissons et quelques becs de Céphalopodes, une quantité considérable de silex roulés dont l'ensemble formait un poids total de 95,571. Le plus gros de ces silex pesait 340 grammes. Les quatre dernières poches contenaient, outre quelques Néma- todes parasites et quelques rares os de Poissons, des matières alimentaires abondantes et à demi liquéfiées. D'autres auteurs ont déjà signalé dans l'estomac des Globi- céphales la présence de cailloux volumineux et nombreux. Mais aucun, à notre su du moins, n'avait eu l’occasion de déter- (4) JS. Muni, Loco citato. (2) G. CATTANEO, Sullo stomaco del Globiocephalus Svineval Flow. e sulla diges- tione gastrica nei Delfinidi. Atti Soc. ligust. Se. nat., V, 1894. Fig. 16. — Contenu de la première poche de l'estomac du Globicéphale. e l'estomac du Globicéphale. e d e poch Fig. 17. — Contenu de la deuxièm D4 R. ANTHONY miner d'une facon aussi précise la répartition du contenu stomacal. Quel est le rôle physiologique de ces cailloux? Il est probable qu’ils jouent, comme on l’a déjà supposé, un rôle analogue à celui qu'ils remplissent dans l'estomac des Oiseaux. La poche 2 serait donc un gésier et les cailloux des broyeurs qui remplaceraient en effet et au point de vue physiologique les dents peu aptes à la mastication et quelquefois même absentes, comme c'était le cas de notre animal, des Delphinidés. Quant aux os contenus dans la poche 1, il nous semble ainsi qu'à Cattaneo et à d’autres auteurs, et bien que nous n'en ayons pas la preuve formelle, qu'ils doivent être régurgités, puisqu'on n’en trouve pas trace dans l'intestin. III Le 25 août 1907, nous apprimes au laboratoire l’échouage d'un Cétacé sur une petite plage de sable, à l’est du fort Joret, en face Cosqueville. Nous étant rendu sur les lieux, nous vimes un Delphinus delphis Linné femelle de très grande taille. L'animal avait été dépecé déjà par les pêcheurs des environs, de telle sorte qu'il ne fut même pas possible de mesurer sa lon- gueur exacte. L'estomac put cependant être prélevé. L’estomac du Delphinus delphis Linné est, comme l’on sait, très voisin par sa forme de celui du Globicéphale. Celui de l'animal de Cosque- ville était à peu près vide. La poche 1 et la poche 2 ne conte- naient que quelques os de Poissons indéterminables moins nombreux dans la poche 1 que dans la poche 2. Les autres compartiments de l'estomac étaient absolument vides. IV Le 15 septembre 1907 on nous signala l’échouage d’un Cétacé, probablement un Delphinus delphis Linné adulte, sur la plage de Morsalines. En raison du mauvais temps cet animal ne put être utilisé. V Le 14 décembre 1907 enfin, des pêcheurs de Harengs prirent dans leurs filets, au voisinage de la Hougue, un Delphinus delplhus Linné dont la tête fut utilisée pour des recherches de laboratoire. LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 55 3° COMPTES RENDUS SOMMAIRES DES TRAVAUX SCIENTIFIQUES DU LABORATOIRE. Le nombre des personnes qui, au cours de cette année 1907, sont venues séjourner au laboratoire, soit dans Le but d'y pour- suivre des recherches scientifiques originales, soit dans celui d'augmenter leurs connaissances en Zoologie ou en Botanique, a été de vingt-neuf. Il convient d'ajouter à ce chiffre, trois artistes, peintres et sculpteur, venus se documenter au point de vue spécial de leur art. En outre, pendant cette même année, il à été fait, soit en vue de recherches scientifiques originales ou de documen- tation, soit pour des besoins d'enseignement ou des accroisse- ments de collections, des envois souvent multiples de matériaux à trente-trois personnes ou élablissements scientifiques (1). L'activité scientifique du laboratoire pendant l’année 1907 s'est manifestée par la publication des travaux suivants, som- mairement résumés 101 : 49 Enm. Perrier et R. ANTuony, Organisation d'une étude générale du Plankton de la baie de la Hougue. Bullet. Mus. Hist. nat., n° 7, 1907. Voir pour le résumé de ce travail le chapitre suivant. 20.R. AnTaony, Un cas de siphon supplémentaire chez une Lutraria elliptica Lmck. Arch. de Zool. expérimentale et générale, 1907 (4), vol. VIL. Notes et Revues, n° 3, p. LXxXXVIHI-XCHI. Chez les Lutraires, on le sait, les siphons sont d’une assez grande longueur, et, comme chez les Pholades, chez les Mvyes et chez le Tapes pullastra Mtg, par exemple, ils sont suivant tout leur trajet accolés à la façon des deux canons d’un fusil de chasse. D'une couleur blanche uniforme, 1ls présentent à leur extrémité une teinte d’un rose vif. Une ZLutraria elliptica Lmck recueillie sur une plage au voi- sinage de l’île Tatihou, présentait, obliquement implanté sur le bord dorsal de son double siphoa, le long de son siphon expi- rateur par conséquent, suivant son plan sagittal de symétrie, un prolongement long de ! centimètre et demi environ et ayant (1) Il est rappelé que le laboratoire maritime du Muséum est ouvert toute l’année aux travailleurs. En outre, l'établissement se tient à la disposition, pour l'expédition de matériaux scientifiques, de toutes les personnes qui veulent bien en faire la demande. p 56 R. ANTHONY 2 à 3 millimètres de diamètre. Ce prolongement, rétractile comme les siphons eux-mêmes, n'était visible que lorsque l'animal était étalé (Voy. fig. 18). Il offrait en tout l'aspect d’un petit siphon supplémentaire, d'un gris blanc dans ses régions radicale et moyenne, d’un rose vif à son extrémité. Fig. 18. — Lulraria elliplica Lmck présentant un rudiment de siphon supplémentaire (légèrement réduite). La valve gauche a été enlevée : P, pied; u, umbo ; a, musele adducteur antérieur; p, muscle adducteur postérieur; », muscle rétracteur posté- rieur du pied; {, surface d'insertion des fibres longitudinales des siphons; s, siphon supplémentaire (Figure reproduite des Arch. de Zool. expérim.). En observant soigneusement l'animal vivant, l’auteur put se rendre compte que l’extrémité distale de ce petit organe n'était le siège d'aucun courant d’eau, ni d'entrée, ni de sortie. Exa- (e) , ) minée à la loupe, elle ne présentait d’ailleurs aucun orifice. Une coupe pratiquée suivant le plan sagittal et divisant en deux D parties égales, suivant sa longueur, le petit prolongement en question, montra qu'il présentait en son centre un canal très étroit se branchant sur le siphon expirateur, canal qui se déviait bientôt dorsalement et s’arrêtait en cul-de-sac avant d'avoir atteint l'extrémité distale du prolongement. De dehors en dedans, l'organe en question présentait à peu de chose près la succession des couches constitutives des siphons eux-mêmes. L'animal ne présentait dans ses autres organes aucune trace d’anomalie. L'opinion qui paraît devoir être adoptée comme la plus probable, est que ce rudiment de siphon supplémen- taire résulte d'un bourgeonnement anormal de la paroi dorsale du siphon expirateur. Les recherches bibliographiques faites au sujet de cette anomalie n'ayant donné aucun résultat, il paraît probable que ce cas de siphon supplémentaire chez un Mollusque acéphale soit le seul observé jusqu’à ce jour. LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D HISTOIRE NATURELLE 57 La Lutraire en question est déposée dans les Collections du laboratoire. Elle à été mentionnée à la page 39. 30 R. Axrnony, La piscifacture du Turbot, C. R. Acad. des sciences, 1907. Reproduit ou analysé dans : le Bull. de la Soc. centrale d’Aquiculture et de Pèche 1907, la Science au xx° siècle 1907, les GC. R. du Congrès national des Pêches maritimes de Bordeaux 1907, le Bull. du Mus. d'Hist. naturelle 1907, l'Illustration 1907. Voir pour le résumé de ce travail le chapitre suivant. 4° R. AxrTnony, Le transport de la marée. Imprimé à part pour le Congrès des Pêches maritimes de Bordeaux, 1907. Voir pour le résumé de ce travail le chapitre suivant. 50 A.-E. Mararo, Sur la présence à mer basse de Corymorpha nutans Sars sur une plage de l'ile Tatihou. Bull. du Mus. d'Histoire naturelle, 1907, p. 563-564. « Les Corymorphidées, bien que presque universellement répandues, sont partout particulièrement rares, et bien peu de naturalistes ont eu l'occasion de les observer vivantes. Cela tient à deux causes : d'une part, jusqu'ici on a toujours trouvé ces animaux à une plus ou moins grande profondeur, mais toujours au-dessous de la limite des plus basses mers ; de l'autre, la récolte par la drague en est difficile, car l'animal, assez profondément ensablé, se couche dans le sens du courant, ne laissant pour ainsi dire aucune prise au couteau qui passe sur lui sans l'atteindre..….…. A. Billard, dans son excellent travail sur les Hydroïdes de la baie de la Hougue, avait déjà, ainsi qu'on l’a fait pour beaucoup d’autres lieux, signalé la Corymorpha nutans comme appar- tenant à la faune de la baie de la Hougue, par suite de la présence de sa Méduse (Steenstrupia)..… Or, c’est l'Hydraire lui-même de la Corymorpha nutans Sars que l’auteur a eu la bonne fortune de rencontrer à basse mer, dans un endroit très localisé, au nord-ouest de Tatihou, où on le trouve à certains moments durant les mois d'Avril à Sep- tembre, alors qu'il disparaît presque complètement dans l'inter- valle des six mois d'hiver. Il y atteint généralement une taille de 6 centimètres environ. C'est la première fois, à la connaissance de M. A.-E. Malard, quela Corymorphanutans est trouvée sur nos côtes françaises, et, comme le montrent les indications qui précèdent, jamais encore D8 R. ANTHONY cette espèce n'avait été signalée à une si faible profondeur... La possibilité de rencontrer un assez grand nombre de Cory- morpha dans certaines marées à très basse mer dans notre sta- tion, ne sera pas sans intéresser ceux quis’occupent de ce groupe si curieux des Hydraires (1). » 6° L. Maxaix, Sur l'existence du Colpomenia sinuosa dans la Manche. C. Rendus de la Soc. de Biologie, 10 mai 1907. Dans cette note M. L. Mangin signale à Saint-Vaast-la- Hougue et surtout à Gatteville la présence d’une algue brune originaire des régions méridionales, déjà signalée sur les côtes du Morbihan par M. Fabre-Domergue, le Colpomenia sinuosa. Son développement se fait sous la forme de ballons qui peuvent atteindre la taille du poing. Dans les parcs cette algue se déve- loppe souvent à la surface des coquilles des Huitres; se rem- plissant d'air à marée basse, elle finit souvent par enlever et par transporter ces Mollusques au large, constituant ainsi un danger sérieux pour les obstréiculteurs de nos côtes. 70 L. Mana. Sur la flore planktonique de Saint-Vaast-la-Hougue en 1907. Bull. de la Soc. Botanique de France, 1908, p. 13-22. Voir pour le résumé de ce travail le chapitre suivant. 8° P. Harior, Excursion algologique du laboratoire de cryptogamie à Tatihou. Bull. du Mus. d'Hist. naturelle, n° 5, 1907. Voir pour le résumé de ce travail le chapitre précédent (pages 44 à 48). 90 P. Fauvez et G. Bou, Le rythme des marées chez les Diatomés liltorales. C. R. Soc. biol., 26 janvier 1907, t. LXIL, p. 121. Ces auteursont observé à Tatihoulerythme des marées chezune diatomée littorale, le Plewrosigma aestuarii NW. Sm. qui semble se comporter comme les Convoluta. Ce rythme persiste en aqua- rium : «ily aune périodicité très nette en rapport avec les mou- vements de la marée qui entraine des variations non dans lesréac- tions géotropiques comme chezles Convoluta, mais dans les réac- tions phototropiques; aussi la périodicité ne se manifeste qu'en présence de la lumière et reste non apparente dans l'obscurité. » : 10° P. FauvEL, À propos du rythme des marées chez les Diatomées littorales. C. R. Soc. biol., 16 février 1907, t. XXII, p. 242. Cette note a pour but d'indiquer et de préciser le nom spéci- 14) Ce résumé consiste en la transcription des passages les plus importants de la note M. Malard. LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D HISTOIRE NATURELLE D9 fique de la Diatomée en question (Pleurosigma aestuari W.Sm.). 110 P. Fauver, Recherches sur les otocystes des Annélides Polychètes. Ann. des Sc. nat. Zool., 9° série, vol. VI, p. 14-149, pl. I-IIL, 22 figures, 1907. Dans ce mémoire, l'auteur passe en revue les espèces d’Anné- lides chez lesquelles on à décrit des otocystes. Il montre que les organes signalés comme tels chez les Euni- ciens, Phyllodociens, Ophéliens, Alciomiens ne sont pas des oto- cystes. Il signale pour la première fois les otocystes du Scoloplos armiger et étudie les otocystes de lAricia acustica. 1 montre que les mouvements des otolithes des Arenicola Grubiet À. ecau- data sont dus au mouvement brownien, tandis qu'ils sont pro- duits par des cils vibratiles chez les autres Annélides. Lorsque les otocystes communiquent avec l'extérieur par un canal cilié, les otolithes sont toujours des corpuscules siliceux d’origine externe. Lorsque l’otocyste est clos les otolithes sont sécrétés, d’origine interne. Les otocystes sont des organes métamériques formés par invagination de l’épithélium tégumentaire. Il étudie, en outre, les fonctions des otocystes (1). 120 J. Bessiz, Une excursion algologique aux environs de Saint-Vaast-la-Houque et de Barfleur. Bull. de la Soc. botanique, 1907. Voir pour le résumé de ce travail le chapitre précédent (pages 44 à 48). 43° H. CouniÈre, Les Crusfäcés comestibles des côtes de France. Bull. des Sc. pharmacologiques, n° 11, novembre 1907. Dans ce travail on relève les passages suivants ayant trait à la pêche du Leander serratus (Bouquet) et du Homarus vulgaris (Homard) dans la région de Saint-Vaast-la-Hougue : «Le Cotentin, depuis Morsalines et Saint-Vaast jusqu’au nez de Jobourg, avec Cherbourg comme centre, est la région classique du « Bouquet », qui s’y montre avec son maximum de taille et sa plus belle livrée écarlate après cuisson. On y emploie surtout des nasses, ou casiers, ou claies, mouillées isolément dans la région des laminaires, habitat de prédilection des spécimens très adultes et inaccessible aussi bien aux « Parisiens » qu'aux chalutiers. À Saint-Vaast, Réville, Barfleur, les nasses sont celles usitées (4) Résumé fourni par l’auteur. 60 | R. ANTHONY pour le Homard, à deux différences près : elles sont plus petites d'un tiers ou de moitié, et tressées en branches d’orme de façon à laisser un intervalle de 5 centimètres entre les brins verticaux. La barque mouille une vingtaine de ces engins, la nuit venue, chacun avec un orin d’une dizaine de brasses et une bouée. Le dernier de la série en place, on relève le premier et ainsi de suite. [y à un «coup » qui consiste à « souquer » sur l'orin de facon brusque et sans arrêt, pour prévenir l'évasion des Bouquets. Toute hésitation dans le geste équivaut à une nasse vide. Elle n'est jamais très pleine, deux douzaines de «brins » sont une belle pèche, assez rarement faite. Il est vrai queles dits « brins » ont 12 centimètres et plus du rostre au telson. Les nuits passées en mer n'ont pas toujours pour les profes- sionnels le charme que je leur ai trouvé, et beaucoup préfèrent aux engins précédents des nasses moins pêchantes, mais qui travaillent seules et gardent leur butin jusqu’au jour suivant. J'en ai vu dans la région qui sont de petits chefs-d'œuvre de vannerie, tressées entièrement en Orme, ou faites de baguettes de Saule réunies par du fil de fer. Elles sont cylindriques avec deux profondes entrées lalérales coniques. On emploie à Cher- bourg, sur la digue et aux environs, les mêmes modèles et d’autres encore de forme analogue... Sur nos côtes, la pêche du Homard ne commence vraiment qu'avec le Cotentin, de Saint-Vaast à Diélette, avec Cosqueville comme centre. On y fait usage de casiers hémisphériques tressés en Orme, à ouverture supérieure, à brins plus serrés que les casiers à Chevrettes, souvent munis d’une anse en dessus. On les leste de galets amarrés sur le fond ; j'ai même vu utiliser dans ce but, du côté de Fermanville, de vieilles chaînes de chaluts hors d'usage. Les îles anglo-normandes pratiquent beaucoup cette pêche ; on voit des théories de casiers mouillés dans chacune des petites criques si pittoresques de leurs côtes, surtout du côté du continent ; les pêcheurs vont aussi les poser jusque sur les récifs des Bœufs et des Ecrehous, dans de petites coques de noix non pontées. Les engins ne sont plus ceux de Cosqueville. De même qu’à Granville, dont les pêcheurs vont exploiter les iles Chausey, les casiers sont en osier, surbaissés, en forme de LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D HISTOIRE NATURELLE 61 cages à poules, plus grands que les casiers cherbourgeois. » 149 L. Couron, Les Crustacés du Musée d'Histoire naturelle d’Elbeuf. On relève dans cette énumération les noms des espèces sui- vantes dont les exemplaires ont été fournis par Saint-Vaast- la-Hougue au Musée d'Histoire naturelle d'Elbeuf. Polybius Henslowi Leach. Primela denticulata Mont. Pagurus Prideauxi Leach. Pagurus cuanensis Thomps. Callianassa subterranea Mont. Gebia deltura Leach. Crangon fasciatus Risso. Squilla Desmaretii Risso. 150 GuiLLAUME LÉVÈQUE, Note préliminaire sur quelques effets de la leucine sur les Invertébrés. Bull. du Muséum, 1908. L'auteur a étudié l’action de la leucine sur les Invertébrés. Suivant le #70du vivendi des animaux, les solutions étaient faites avec de l’eau de mer ou de l’eau douce; elles contenaient 2 grammes et demi de leucine par litre. Les expériences ont été faites sur des Mollusques | Doris, (D. Johnstoni AI. Hanc., D. bilamellata Linn.), Eolis papillosa L., Lymnea, Planorbis|, des Planaires, des Hirudinées, des Crus- tacés (Daphnia, Cyclops), des Infusoires et sur une ÆHydrachna. L'expérience a démontré que la leucine à la dose de 2 grammes et demi par litre ne paraît pas être toxique pour les Invertébreés : elle produit toutefois certains phénomènes tels que : augmen- tation et renforcement des mouvements du cœur, augmentation d'activité, extension complète (Nudibranches)etparfoisaugmen- tation de volume (Sangsue) (1). 160 M. Rougaup, Instincts, adaptation, résistance au milieu chez les Mouches des rivages maritimes. Bull. de l’Inst. gén. psychologique, janvier 1907. Les mouches du domaine maritime sont particulièrement intéressantes à étudier au point de vue où l’auteur s'est placé en raison des conditions spéciales de leur existence. Pendantson séjour au laboratoire il a particulièrementobservé la Fucellia fucorum Fallen, l'Actora aestuum, Y'Origma luctuosa Meig., l'Oceana scatophaga Macq. Sur ces différents Diptèrés, l'auteur à particulièrement étudié la résistance à l'action de l'eau et du vent. C’est contre ce dernier élément que les mouches (4) Résumé fourni par l’auteur. 62 R. ANTHONY de grèves manifestent le mode de réaction le plus défini et Le plus remarquable. Lorsque la mouche est en marche sur le sol et que le vent se met à souffler parallèlement à sa tête, elle lui lient immédiatement tête, orientant l'axe de son corps dans la direction du vent. C’est chez la Fucellia fucorum Fallen que la chose s’ob- serve avec la plus grande netteté. Quand le vent arrive perpendi- culairement à lui, lInsecte s'aplatit et demeure immobile. 170 G. Bou, Observations sur les Papillons de rivage de la mer. Bull. de l’Ins- titut général psychol., 1906. L'auteur décrit les diverses manières de butiner des Vanesses et des Satyres : L'insecte cherche à explorer le plus de fleurons dans un capitule tout en se protégeant le mieux contre le vent et la lumière; 11 y à des relations très nettes entre l’écartement des ailes et l’éclairement des veux; on peut en déduire les diverses façons dont les Papillons volent. 18° G. Bonn, Mouvements en relation avec l'assimilation pigmentaire chez les animaux. Bull. Soc. Biologie, 1er déc. 1906. 199 G. Bouw, L'influence de l'éclairement passé sur la matière vivante. Bull. Soc. Biologie, 23 févr. 1907. 20° G. Box, L'influence de l'agitation de l’eau sur les Actinies. Bull. Soc. Bio- logie, 9 mars 1907. 219 G. Bonn, Introduction à la psychologie des animaux à symétrie rayonnée. Les états psychologiques des Actinies. Bull. de l'Inst. général. psycho- logique, 190%. ; Au cours de ces diverses notes et de ce mémoire, l’auteur a surtout étudié l'influence de la lumière sur les Actinies, in- fluence qui aurait été méconnue par la plupart des auteurs. Il à montré que, pour bien comprendre les réactions vis-à-vis de cet agent physique, il y avait lieu de tenir compte des diverses influences passées auxquelles avait été soumis l'animal, et desquelles résultent les divers états physiologiques ; 1l à décrit un rythme des marées, un rythme nyecthéméral ; il à fait voir les influences de l'éclairement. La lumière n'a pas seulement des effets toniques sur les Actinies, elle a encore des effets tropiques : en particulier, les Anthea orientent leurs tenta- cules de façon à utiliser l'énergie des rayons solaires au maxi- mum ; on sait que ces animaux présentent le phénomène de l'assimilation de l'acide carbonique. M. Bohn a également étudié l'influence de l'agitation et de l'état de pureté de l’eau sur les Actinies et il a mis ainsi en évidence des phénomènes LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D HISTOIRE NATURELLE 63 d'association assez remarquables chez ces êtres inférieurs, ce qui prouve la complexité des réactions chez eux. Il critique finalement la théorie des essais et des erreurs de Jennings (1). 4 LES SCIENCES NATURELLES DANS LEURS APPLI- CATIONS AUX INDUSTRIES DE LA MER. Il É 7 3 "2e ÉTUDE DU PLANKTON. 1° Epu. Perrier et R. ANTHONY : Organisation d’une étude générale du Plankton de la baie de la Houque (Voy. page 55). — On n’en n'est plus à essayer de démontrer l'importance considérable des études sur le Plankton au point de vue de la Zoologie et de la Botanique en elles-mêmes. Au point de vue océanographique, sa composition ne nous renseigne-t-elle pas d'une façon remarquablement précise sur la direction des courants? Au point de vue des applications pratiques enfin, ne savons-nous pas que le Plankton constitue d'une façon exclusive la nourriture des Poissons migrateurs, et, tout ne porte-t-1l pas à penser que c’est par sa connaissance plus parfaite que nous pourrons un Jour Jeter un peu plus de clarté sur la question si importante au point de vue écono- mique et si obscure encore aujourd'hui des migrations de la Sardine et du Hareng. En 1899, au cours du discours d'ouverture du Congrès des Pêches maritimes à Dieppe, M. Edm. Perrier à bien fait ressor- ür toute l’importance des études planktoniques. En dépit de leur immense intérêt à tous points de vue, les études sur le plankton n’ont été en France, n1 suffisamment encouragées, ni suffisamment poursuivies. Notre pays se singu- larisant d'une façon malheureuse n’a pas cru devoir se faire représenter aux Conférences internationales pour l'Exploration de la mer qui se sont ouvertes en 1899 et les laboratoires mari- times ne semblent pas s'être intéressés autant qu'ils auraient pu le faire à ces importantes questions. De notre côté, nous avons organisé pour la baie de la Hougue; (1) Ce résumé et le précédent ont été fournis par l’auteur. 6% R. ANTHONY une étude méthodique et systématique du Plankton pour laquelle nous nous sommes assuré le concours des spécia- listes les plus autorisés. M. le professeur L. Mangin qui a bien voulu se charger de l'étude des Diatomées, à publié d’ailleurs son premier travail sur ce sujet (Voy. page 66) et M. Fauré Frémiet qui à bien voulu se charger de l'étude des Proto- zoaires à actuellement sous presse son premier mémoire. Au cours de l’année 1907 nous nous sommes contentés de pratiquer avec le concours de M. Ch. Liot, patron mécanicien des bateaux du laboratoire, des pêches planktoniques de sur- face ; elles ont été commencées Le 8 février 1907 et poursuivies jusqu’en février 1908, comprenant ainsi l'espace des quatre saisons. Elles sont faites dans un lieu constant, à des intervalles réguliers de quinze jours, de préférence le matin vers neuf heures et quel que soit l'état de la mer, à l’aide du bateau à pétrole du laboratoire et avec une vitesse qui ne dépasse pas un mille à l'heure. Le point de la mer que nous avons choisi pour les pratiquer est distant d'un mille et demi du fort de la Hougue, lequel forme déjà une presqu'ile avancée (Fort de la Hougue par l'église de Quettehou — Bouée de la Dent par le Rocher des Anes). C’est à partir de ce point de départ que commence la pêche que l'on poursuit pendant une demi-heure en se dirigeant vers l'extrémité nord du haut fond du banc de la Rade. On par- court ainsi environ un demi-mille sur des fonds de 12 à 16 mètres à mer basse {Voy. la figure 19). Le lieu de pèche est en outre choisi de telle sorte que les courants ordinaires y aient libre accès. La pêche s'effectue à l’aide de deux filets : l’un destiné à cap- turer les organismes d’une certaine taille, l'autre à capturer les organismes plus petits. Lespêchesrecueillies après avoirétésoigneusementdécantées, sont fixées et conservées en partie dans l'alcool à 90°, en partie dans l’eau de mer formolée à 5 p. 100, en partie enfin dans les liquides conservateurs indiqués par nos collaborateurs. Il résulte de cette manière de faire que l’on a également bien fixés et conservés, d'une part, les Protozoaires et les Diatomées, aux- quels le formol est souvent préjudiciable, d'autre part, les Cténo- 69 NATURELLE nl MUSEUM D HISTOIRE r. MARITIME DU LABORATOIRE s, auxquels 11 convient parfaitement. se édu phores et les M Des fractions de ces pêches sont ensuite réparties entre les différents collaborateurs avec, dans le flacon lu une I-même, onb sduwuoy ou 149 bo9 Sy gr CUT 1391 gr PEYRE LI UT 44 *LOGY wo sonbise QUI u9 noyer] 1 ve 14) 92 I od so 294 alr,9h 1 AS) , ot S 9p of] op onbrqdeaxsog af S J onbryead © uOrJenJs 91 el 9 JUO no nai Jonbipur ® 9 OT pus op 9] 189 — ‘6 J "ol v] ans cn € ion it te de cette note reste au indiquant les principales cond le la note lesquelles la pêche à été faite. laboratoire. copie € a MInU L . . Voici quelles sont les indications fournies par cette note Hauteur barométrique : ( de l'air : ! de l’eau de mer : ANN. SC. NAT. ZOOL., 9° série. Température VI D 66 R. ANTHONY Temps : Vent : État de la mer : Temps de la quinzaine : Observations : Nous espérons pouvoir réunir plus tard dans un volume spécial sous le titre d'£tudes sur le Plankton de la Baie de la Hougue, les notes et les mémoires épars de nos divers collaborateurs. 2 L. Maxcix, Sur la flore planktonique de Saint- Vaast-la- Houque en 1907 (Voy. page 58). — Jusqu'au travail de M. le professeur L. Mangin, on ne possédait relativement à la flore planktonique de l'Océan et de la Manche, au voisinage des côtes de France, que les quelques indications fournies par Cleve, en 1900, à la suite d’envois faits par le laboratoire maritime de Saint-Vaast-la-Hougue et les observations récentes de Bergon sur le bassin d'Arcachon. Le travail de M. L. Mangin comble cette lacune, en fournissant la liste, ainsi que le degré de fréquence ou de rareté des diffé- rentes espèces de Diatomées composant la flore de chacune de nos pêches de quinzaine pendant l'année 1907. L'examen d'un tableau récapitulatif qui accompagne son mémoire, permet de distinguer « à première vue les espèces dominantes pour chaque pêche et le caractère homogène ou hétérogène de chacune d'elles ». « On voit, en somme, dit-il, que la flore de Saint- Vaast s'est montrée particulièrement riche en Diatomées dont les types caractéristiques, au nombre de quatre, se sont succédé pendant des périodes d’inégale importafce : Thalassioswa Nor- denshiôlda Clève et TA. gravida Clève en Mars, avec Chaetoceros teres Clève; Rhizosolenia Shrubsolei Clève pendant tout l'été; puis, en Octobre, C'haetoceros curvisetum Clève et, en Décembre, Chaeteceros sociale Lauder. » Les Péridiniens se sont montrés rares, à l'exception du Pyrocystis noctiluca Murray qui à présenté son maximum d'importance au mois de Mai. Il LA PISCIFACTURE MARINE. 3° R. Axrnoxy, La piscifacture du Turbot (Vox. page 57). — En raison de sa valeur marchande considérable, le Turbot LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D HISTOIRE NATURELLE 67 (Rhombus maximus Linné) est de tous les Poissons de mer celui dont la piscifacture industrielle offre Le plus d'intérêt ; malheu- reusement son élevage présente, de l'avis de tous ceux qui ont abordé cette importante question, notamment de celui de M. Fabre-Domergue, les plus grandes difficultés pratiques. Le problème de la piscifacture d’un Poisson comestible de mer doit, avant d'arriver à complète réalisation, avoir parcouru deux étapes : une élape préliminaire purement scientifique, une étape définitive el vraiment industrielle. La partie scien- tifique du problème parait consister à faire naître les jeunes poissons et à les élever en laboratoire jusqu’au delà du stade eri- tique tel que l'ont défini MM. Fabre-Domergue et Biétrix (le stade critique débute au moment où la vésicule vitelline achève de se résorber et où le jeune alevin commence à rechercherses aliments dans le milieu extérieur). La partie industrielle du problème consiste à élever jusqu’à l'acquisition de la taille marchande un nombre considérable d'individus, dans des conditions telles que l'opération puisse être véritablement rémunératrice. Le problème scientifique paraît lui-même pouvoir se décom- poser ainsi : 1° Obtenir en captivité des pontes naturelles aussi nombreuses qu'on peut le désirer, et déterminer nettement les conditions de ces pontes; 2° Réussi, dans des conditions telles que l'expérience puisse être répétée, à alimenter et à faire vivre, à faire croître en un mot aux dépens du milieu extérieur un nombre raisonnable de larves. Comme l’a fait justement remarquer M. Fabre-Domergue, l’incubation des œufs ne cons- titue jamais une difficulté. Au moment où les premières expériences de piscifacture marine furent entreprises à Saint-Vaast-la-Hougue (1898), Meyer avait déjà, en 1878, réalisé l'élevage du Hareng; à Flüdevig d'autre part on était parvenu à élever de jeunes Flondres, à Concarneau de jeunes Cottes et même à Dunbar de Jeunes Plies. Mais on n'avait jamais pu parvenir encore à réaliser l'élevage d’un Poisson ayant un véritable intérêt au point de vue commercial; celui du Turbot notamment parais- sait, ainsi qu'il a été dit, présenter les plus grandes difficultés. Au laboratoire de Saint-Vaast en 1898, M. A. E. Malard obtint le premier des pontes naturelles de Turbot, et, en 1904, 68 R. ANTHONY M. Dantan répétait avec succès les mêmes expériences. En 1905, à Concarneau, MM. Fabre -Domergue et Biétrix, qui n'avaient pu obtenir de pontes de Soles, réussirent à élever jusqu'au delà de la période critique un petit nombre de larves de ce Poisson provenant d'œufs embryonnés pris en mer. À Saint-Vaast d’une part, à Concarneau de l’autre, le pro- blème avait donc été partiellement résolu. En février 1907, dix Turbots vigoureux et en âge de se reproduire, furent déposés dans les vastes bassins en ciment que possède le laboratoire et qui font partie de linstallation si complète que M. Edm. Perrier fit établir dès l’origine en vue de la pisciculture marine industrielle; ils s'y acclima- térent rapidement et s’'accoutumèrent aisément au régime ali- mentaire auquel ils furent régulièrement soumis. Le 18 juillet une première ponte fut obtenue, après laquelle se produisirent cinq autres pontes successives dont la dernière eut lieu le 3 août. Les œufs, normalement fécondés par la laitance des Turbots mâles, furent soigneusement recueillis dans les bassins à l’aide de filets à plankton et immédiatement déposés dans des appa- reils à agitation continue semblable à ceux qui ont été utilisés par MM. Fabre-Domergue et Biétrix lors de leurs recherches sur le développement de la Sole. L'éclosion des œufs se produisit du 6° au 8° jour suivant les pontes. Sans attendre la résorption complète du vitellus, j'ai com- mencé de bonne heure, suivant la méthode recommandée par Edm. Perrier au Congrès des pêches maritimes des Sables- d'Olonne en 1896, puis par M. Fabre-Domergue, l'alimentation des jeunes larves; je leur donnais chaque matin et en abon- dance du plankton bien vivant, péché au large et soigneuse- ment tamisé sur de la soie à bluter très fine. Ainsi que je pus le constater, l'alimentation se fit d’une facon tout à fait nor- male. Vers le 11° jour au soir (8 août), disparurent les dernières traces du vitellus, et à partir de ce moment les larves com- mencèrent à s'accroître très rapidement: vers le 18° ou 20° jour elles étaient complètement sorties de la période critique. LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE 69 Pendant tout le cours de cet élevage, l’eau de mer dans laquelle se développaient les larves a été maintenue à une température constante de 18 à 20°. Ajoutons enfin qu'en dehors des larves sacrifiées en vue de Fig. 20. — Résumé du développement du Turbot : I, œuf fécondé (1er jour); IF, œuf avec blastoderme (2 jour): III, œuf avec embryon non pigmenté (4e jour); IV,œuf avec embryon pigmenté (6e jour); V, larve peu de temps après l’éclosion (8° jour); VI, larve dont le vitellus a été à moitié résorbé (9e jour); VII, larve dont le vitel- lus a été à peu près complètement résorbé (10° jour): VIII, larve complètement dépourvue de vitellus; au cours de la période critique (14° jour); IX, larve après l'achèvement de la période critique (23e jour): g, globule huileux ; b, blastoderme ; e, embryon; v, vitellus; », bouche; 4, anus ; 0, œil; p, base d'insertion de la na- geoire pectorale. la documentation, je n'ai pas perdu, au cours de la période critique, plus d’un individu sur dix, résultat que je considère comme excellent. Étant donnée la grande facilité avec laquelle on peut, ainsi que je m'en suis rendu compte par moi-même, alimenter et faire croître jusqu'à ce qu'ils atteignent la taille marchande les jeunes Turbots immatures, on peut estimer que le problème de la pisciculture du Turbot se borne actuellement à protéger le jeune animal depuis la fin de la période critique, maintenant franchie, jusqu'à l'achèvement de la métamorphose. Il reste enfin à transporter les résultats obtenus du domaine 10 R. ANTHONY de la science dans celui de la pratique industrielle et Tà n’est pas la moindre partie de la tâche. Légende de la planche. DÉVELOPPEMENT DU TURBOT DEPUIS L'OEUF JUSQU APRÈS LA PÉRIONE CRITIQUE. I, OŒEufs embryonnés de Turbot. — IL. Larve de Turbot munie de son vitellus avant la période critique. — III. Larve de Turbot au début de la période critique (résorption du vitellus). — IV. Larve de Turbot après l'achèvement de la période critique (23e jour). — V. Détail de la pigmentation de l'abdomen de la larve pré- cédente. — VI. Larve de Turbot après l'achèvement de la période critique, morte depuis une heure. (Pour les dimensions réelles de ces œufs et de ces larves, se reporter à la figure 20.) II LE TRANSPORT DE LA MARÉE. R. Axrnony, Le transport de la marée (Voy. page 57). — Pour arriver à faire atteindre à nos pêches maritimes le développement que comporte la grande étendue de nos côtes, il est bien évident qu'il ne suffit pas d'encourager les moyens de production, il est également indispensable d'assurer l'écou- lement des produits, d'augmenter les débouchés. À toute augmentation de production doivent nécessairement corres- pondre des débouchés nouveaux. Autrement dit, production et consommalion doivent toujours suivre une marche parallèle. Or, comme l'a surabondamment prouvé l'enquête dirigée au mois de juillet, par M. Le Bail, député du Finistère et prési- dent de la troisième section (Utilisation des produits de pêche) au Congrès des pêches maritimes de Bordeaux, il existe une grande partie de notre territoire pour laquelle le poisson de mer est à peu près inconnu; c'est en faisant consommer à ces populations qui en sont privées les Poissons, les Crustacés et les Mollusques de nos côtes que l’on pourra arriver à augmenter le rendement de notre pêche maritime, à la faire progresser dans le sens le plus large qu'on peut attribuer à ce mol. Comment arriver à ce résultat? Comment parvenir à faire bénéficier de l'alimentation par le Poisson de mer les popula- tions de nos campagnes du Centre, si ce n'est en s’attachant à améliorer le plus possible nos modes de transport. LABORATOIRE MARITIME DU MUSÉUM D HISTOIRE NATURELLE 71 M. Le Bail, président de la troisième section, mit à l’ordre du jour du Congrès des Pêches maritimes cette importante question et chargea M. Anthony du Rapport général sur ce sujet. Pour la rédaction de ce rapport l'auteur eut la bonne fortune de pouvoir utiliser non seulement un grand nombre des documents que M. Le Bail voulut bien lui communiquer, mais encore les conseils que lui dictait sa compétence bien connue en la matière. La question du transport de la marée se réduit pratiquement à celle du transport des produits de pêche par voie ferrée en grande vitesse. Lestrois grands principes qui doivent en quelque sorte guider toute étude sur les transports de marée, sont les suivants : 1° En raison de sa nature éminemment corruptible, le pois- son de mer doit être amené du lieu de pêche au lieu de con- sommation dans des conditions de rapidité exceptionnelles. 2° Pour la même raison il doit, lorsque le voyage est d'une certaine longueur, être transporté à l'aide d’un matériel spécia- lement aménagé {wagons frigorifiques). 3° Enfin, pour ne pas augmenter son prix de revient, il devra être transporté dans des conditions de prix suffisamment peu élevées (ceci concernant surtout les poissons communs). Le Congrès des pêches maritimes de Bordeaux, après lecture du rapport de M. Anthony ainsi que de celui de M. Altazin de Boulogne-sur-Mer, à émis au sujet du transport de la marée les vœux que : 4e Le délai de livraison de la marchandise soit réduit à une heure au maximum après l'arrivée du train, même pendant les fermetures de gare; 20 Les Compagnies rendent obligatoire un étiquetage de différentes couleurs suivant les réseaux ; 3° Dès le refus d'acceptation de la marchandise par un destinataire, Îles Compagnies soient tenues, sur la demande de l'expéditeur, de l'aviser télégra- phiquement et aux frais de ce dernier du refus du colis ; 4° La clause de préavis de douze heures pour la demande d'itinéraire le plus rapide soit limitée au premier envoi du même expéditeur pour la mème destination ; 50 Les facteurs employés aux écritures soient maintenus dans les gares des ports de pêche du réseau breton après y avoir fait un apprentissage et que dans le but d'éviter des erreurs d'expédition, le service de la manutention soit assuré par des hommes d'équipe et non par des journaliers parfois illettrés ; 6° Les Compagnies de l'Ouest, de l’Orléans, et de l’État prennent leurs dis- positions pour assurer le transport régulier du poisson provenant des ports du 12 R. ANTHONY sud Finistère, du Morbihan, de la Vendée et de la Charente-Inférieure et remédient dorénavant aux retards continuels qui ont si péniblement impres- sionné, en 1907, le commerce de ces régions et causé un tort sérieux aux expé- diteurs de marée ; To Dans les ports de pêche importants, il soit créé des appontements spé- ciaux au débarquement du poisson, desservis par des voies de raccordement avec la gare expéditrice, afin de permettre aux expéditeurs de disposer le plus pratiquement des horaires mis à leur disposition ; en outre que ces voies de raccordement soient complétées par des magasins de réserve frigorifiques ou autres nécessaires à la régularisation de l’approvisionnement des divers centres de consommation pour le plus grand profit des pêcheurs, des intermé- diaires et du public; 8° La limite de tonnage pour l'application du nouveau tarif spécial com- mun G. V.114 soit abaïissée à 10 kilos au lieu de 50; 9° Les Compagnies de chemin de fer suppriment du nouveau tarif com- mun G.V.114 la clause d'indemnité forfaitaire en cas de retard qui, telle qu'elle est prévue, est insuffisante pour réparer le préjudice résultant d'une avarie partielle et le plus souvent totale en raison de la nature essentielle- ment périssable de la marchandise ; 10° Il soit autorisé dans les colis postaux de marée pourvus de glace une sur- charge de poids de 20 p. 100 pour déchet de route; 11° La Compagnie du Midi participe au chapitre 2 (transport des poissons frais et huîtres) du nouveau tarif G. V.114 accepté par les autres Compagnies françaises. APPENDICE LISTE DES LIVRES, BROCHURES, ETC., DONT S EST ACCRUE LA BIBLIOTHÈQUE DU LABORATOIRE EN 1907. 1° LIVRES ET BROCAURES. Annuaire des Marées des côtes de France pour l'année 1908. Paris, 1907. W. Axprews, On Ziphius Sowerbyi. Transact. Roy. Zrish Academy, 1867. R. Anruoxy, Picifacture du Turbot. C.Rendus Acad. Se. Paris, 1907. R. Axtuony, Un cas de siphon supplémentaire chez une Lutraria elliptica. Lmck. Arch. de Zoologie expérimentale, 1907. R. Axrnoxy, Contribution à l'étude du mode de vie et de la locomotion du Pecten. Bullet. du Musée océanographique de Monaco, 1906. R. Anroy, Le transport dela Marée. Congrès des Péches maritimes, Bordeaux, 1907. Bulletin de la Société d'Hist. naturelle d'Autun(T.IV 1891 à T. VIIT 1901 inclus). H. Baker, Essai sur l'Histoire naturelle du Polype insecte. Paris, 1744. Baresow, Materials for the study of Variation, London, 1894. Baupry pE SAunIER, Les Recettes du chauffeur. P. M. ne BEaucnawps, Quelques observations sur les conditions d'existence des êtres dans la baie de Saint-Jean-de-Luz. Arch. de Zoologie expéri- mentale, 1907. P. M. pe Braucuamrs, Morphologie des variations de l'appareil rotateur dans la série des Rotifères. Arch. de Zoologie expérimentale, 1907. P. M. ne BEaucuaups, Notom. cerebrus. Zoolog Anzeiger, 1907. E. 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Feuille 7. Du cap Fréhel à Carteret. Cartes marines des côtes de France. Feuille 847. Feuille 849. TABLE DES MATIÈRES LL LRMOUE Ra ee OO PRE PR I. L'état matériel du laboratoire pendant l'année 1907......... ..... LS MER APeMENIS NOUVEAUX. 2... 04 Lu heros on RS COPA OMR di RER En AT PTE TS Re Na den SP OPTIONS. RSS PRET TS DONNER CS UT di et mnt de ane ns US. L'état scientifique du laboratoire pendant l’année 1907............ 1° Compte rendu résumé de l’excursion cryptogamique 2 Les échouages et les captures dé CÉTAC ESS Enr ue 3° Comptes rendus sommaires des {ravaux scientifiques du labo- TO ie eine un create pa e 9 on de aime ee 4° Les sciences naturelles dans leurs applications aux industries RO PM ER NE ee 2e re tiae du « ATODANEE ES SRMIRE PRES RE EEE RE EN M EEE sw d Û c | cd r - Les GA F4 à le* RENTE N'LON MPNTTNT EN ’ . (48 €L4 fr 204 NS va Es : d « \ EN _ Hs ‘ eu ES } té A k 0 RAT LOENITRIP RTAER f “é Ÿ EL) n Li ’ Cr t à Von; Lars W Led - sata r nluie rio btretét | 4 118) Thot" rEUt SLAUR \ , ÿ 1400 Let ) 24 pr cha è | | hier. état Wir “tof # Là CA . } LÉ ARS MAY + A CET Le EL LU pi das ais DAT SFR 7 rat AT : ".. r H l. # } x “Al f » PUUUD ÿ 29! 290 06 00 opt . . ù | | rs 1 LU (ra Le re ENT aire tan De. | d ru H ÉÀ ; | À oo EN L ANUS Te EN Le MONOGRAPHTE DES EMPIDÆ DE L’AMBRE DE LA BALTIQUE ET CATALOGUE BIBLIOGRAPHIQUE COMPLET SUR LES DIPTÈRES FOSSILES DE CETTE RÉSINE Par FERNAND MEUNIER CONSERVATEUR DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE ZOOLOGIE D'ANVERS INTRODUCTION Avant la publication du mémoire du Prof. H. Læw (1) sur les diptères du succin, on ne trouve que quelques observations sur les mouches de cette famille. Les paléontologistes ont signalé, il est vrai, quelques formes de l’aquitanien, de l’oligocène moyen de Brunnstadl, du ligu- rien d'Aix et des lignites de Bayreuth, mais elles sont trop peu nombreuses pour esquisser quelques idées générales sur Pévo- lution de ces articulés. En 1850, Lœw a mentionné, la plupart du temps sans les décrire ni les figurer, les genres Æybos, Brachystoma, Lepto- peza, Rhamphomyia, Empis, Gloma, Hemerodromia, Tachydro- mia et Drapetis. L'examen de plus de 1 500 inclusions d'Empidæ m'a permis non seulement d'augmenter, assez notablement, la liste des genres remarqués par le célèbre diptériste de Meseritz, mais aussi de donner les diagnoses des espèces incluses dans la reine des résines et de représenter leurs formes les plus carac- téristiques. Les spécimens étudiés appartiennent au musée (1) Ueber den Bernstein u. die Bernsteinfauna, p. 41 et #2. ANN. SC. NAT. ZOOL., 9e série. VII, 6 82 FERNAND MEUNIER minier de l’ambre de Kænigsberg, un grand nombre d’autres individus cités dans ce mémoire font partie de la riche collection de diptères fossiles de mon savant ami M. le Prof. D'R. Klebs de Kœnigsberg. En dehors des formes déjà connues par Lœw, J'ai trouvé les genres Platypalpus (1), Elaphropeza, Phyllo- dromia, Lepidomyia, Palæoparamesia, Trichopeza, Palæo- oedalea, Oedalea, Palæoleptopeza, Meghyperiella, Euthyneu- riella, Holoclera, Microphorus, Parathalassiella, Drapetella et Hilara. Je n'ai pas retrouvé dans le succin le genre Gloma Lœw. La faune des Empidæ de cette résine est très voisine, à l'exception de quelques genres, de celle qu’on observe actuel- lement en Prusse et dans le nord de l'Europe. La plupart des genres sont les mêmes que ceux que nous capturons actuelle- ment. Toutes les espèces semblent être éteintes et plusieurs d'entre elles avaient primitivement une distribution géogra- phique beaucoup plus étendue. Parmi les formes les plus intéressantes, 1l faut citer le genre Phoneutisca, de la région néarctique, les genres £uthyneuriella, Meghyperiella et Parathalassiella ; le genre Palæoleptopeza à des caractères se rapprochant des Oedalea et des Leplopeza. Je n'ai rencontré aucun type de la faune néotropicale. La majeure partie des Empidæ du succin ne se sont guère trans- formés. On n’observe pas icides cas de transformations évidentes comme chez les Dolichopodidæ Chrysotinæ chez qui on trouve une curieuse morphologie évolutive du troisième article des antennes. Les genres Palæochrysotus, Chrysolus et Gheynius de cette sous-famille peuvent être considérés comme des diptères qui étaient encore en voie d'évolution lors de la formation de l'éocène supérieur. Paléontologiquement parlant, il est impossible de déchiffrer, dans l’état actuel de la science, quels devaient être les ancêtres présumés des £mpideæ. L'étude minutieuse de la faune des diptères de cette famille vient confirmer, ce qui était connu déjà depuis long- temps, que les formes incluses ne représentent d'abord qu'une (4) F. Meunier, Les Empidæ de l'ambre de la Baltique (C. R. de l'Institut, séance du 8 juillet 1907). MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 83 faunule imparfaite et ensuite qu'il existait des relations fau- niques plus étendues entreles espèces des régions paléarctiques et néarctiques (faune holarctique actuelle) (1). (1) Les diptères secondaires sont encore très peu connus. A cause de leurs caractères, peu précis, plusieurs nouvelles coupes génériques de M. À. Hand- lirsch seront éliminées par la suite. Le genre Prohirmoneura de cet auteur (Die Fossilen Insekten, Lief. IV, pl. LI, fig. 11 et 12, Leipzig, 1906), du calcaire lithographique de Solenhofen (Bavière), présente des caractères trop peu dis- tincts pour être classé rigoureusement parmi les curieux diptères Nemestri- nides. Par l'aspect de leurs ailes, à nervation rappelant un peu celle des Névro- ptères, les Nemestrinides doivent être considérés, très vraisemblablement, parmi les plus curieuses formes du monde des diptères. 84 FERNAND MEUNIER - TABLEAU DES EMPIDÆ FOSSILES (1) TERRAINS QUATERNAIRES Empis et Ramphomyia dans copal fossile et récent. TERRAINS TERTIAIRES SR | Empis melia von Heyden (1876); Scudder, 1885- (Prusse Rhénane). | Site OLIGOCÈNE MOYEN. ) 3 me Brunnstadt (Alsace). ! Empis, Forster, 1890 (in litt.). LiGURIEN. Aix (France). Oligocène inférieur. Empis, Serres (1829). Hilarites bellus, Heer (1856). Thirza Naumanni, Giebel (1856). \ Gloma hirta, Lœw (1850). F EAN ES acuticornis, Lœw (1850). (RENE QE doi AE CE palpata, Læw (1850). NoUr Hemerodromia Burmeister (1831); Lœw (1850). Tachydromia, Burmeister (1832-1836); Berendt (1845); Lœw (1850). Hybos, Læw (1850); Berendt (1845). Brachystoma spinulosa, Læw (1850). Tachypeza, Lœæw (1850). Empis, Sendel (1742); Schlotheim (1820); Guérin (1825); Burmeister (1831) ; Berendt (1845); Lœw (1850). Empis Poeppigi, Giebel (1856). — pulvillata, Læw (1850). Rhamphomyia, Berendt (1845). Rhamphomyia ungulina, Lœw (1850) ; Giebel (1856). = distans, = == — crinitarsis, — — — stilpon, — — — ptilopa, — — — pteropa, — — antipedalis, — — — formosa, — ee — remitarsis, — — Leptopeza clavipes, Lœæw (1850); Giebel (1856). Drapetis brevis, nov. sp. — decolorata, nov. sp. — decoratum, nov. sp. — _ vitiosum, nov. sp. — _ mortuum, nov. Sp. Drapetiella definitum, nov. sp. Phoneutisca eocenica, nov. sp. _ suspiciosa, nov. Sp. AMBRE DE LA BALTIQUE. Oligocène inférieur. (1) Comme dans mes travaux précédents, je laisse aux auteurs cités l'entière res- ponsabilité de leurs déterminations. (2) Germar a signalé Empis carbonum du miocène de Bayreuth (Bavière). MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 89 Tachydromia egelata, nov. sp. — voracis, NOV. Sp. Elaphropeza diabolica, nov. sp. Platypalpus concitatus, nov. sp. — predatoris, nov. sp. — interfectoris, nov. sp. — eversoris, NOV. Sp. Hemerodromia detestata, nov. sp. Phyllodromia dolosa, nov. sp. — rustica, nov. Sp. — delicata, nov. sp. Lepidomyia vaga, nov. sp. Parathalassiella problematica, nov. sp. Palæoparamesia Proosti, Meun. Trichopeza longicornis, nov. sp. Hybos tenuis, nov. sp. — exilis, nov. sp. Oedalea robusta, nov. sp. Leptopeza concinna, nov. sp. Palæoleptopeza gracilis, nov. sp. Meghyperiella porphyropsoïdes, nov. sp. Euthyneuriella longirostris, nov. sp. Brachystoma gracilis, nov. sp. Rhamphomyia corrupta, nov. sp. — ablata, nov. sp. — involuta, nov. sp. — ungulina, Læœw (Meun.). — crinitarsis, Læw (Meun.). —. errabunda, nov. Sp. — porrecta, nov. sp. == oedaloïdes, nov. sp. — obtusa, nov. sp. rs insolita, nov. sp. 4, angusla, nov. Sp. — inedia, nov. sp. Hilara litigiosa, nov. sp. — macilenta, nov. sp. =, tarda, nov. sp. Empis exilis, nov. sp. — :inscita, nov. sp. — malefica, nov. sp. — personala, nov. Sp. — mala, nov. Sp. — mordax, nov. sp. — _tristis, nov. sp. — morosa, NOV. SP. — pulvillata, Læw (Meun.). Ragas generosa, nov. sp. Microphorus putidus, nov. sp. Holoclera (1) eocenica, Meun. Oustaletimyia succinorum, Meun. (1) Dans mon mémoire : Études de quelques diptères de l’ambre (Anr. des Se. nat. 8e série, t. XVI, pl. IL, fig. 7 et 8), cet insecte a été erronément nommé Hoclocera. 806 FERNAND MEUNIER TERRAINS SECONDAIRES (1). PURBECKIEN. ; : ; en ee ribales { Hasmona leo, Brodie. Avec Giebel, je considère cette AE e) ; \ espèce comme problématique. g »). Tableau des groupes de Empidæ. 1. Cellule anale entière. A. Hanches antérieures très allongées. 1. Hemerodrominæ. , B. Hanches antérieures courtes. a. Thorax fortement gibbeux. Pipette courte. 2, Hybotinæ. b. Thorax un peu plus bombé (jamais gibbeux). Pipette saillante (elle est souvent longue ou très longue). 3. Empidinæ. IL. Cellule anale manquante (2) (la nervure anale fait toujours défaut). 4. Tachydrominæ. Tableau des Tachydrominæ fossiles. A. Première cellule basale des ailes distinctement plus courte que la deuxième. © Pas de cellule anale. 1. Drapetis, Meigen (3). B. Première cellule basale seulement un peu plus courte que la deuxième. ©© Pas de cellule anale (parfois anal cross vein nettement indiqué). X Fémurs antérieurs dilatés. Chète subdorsal (4). 2. Phoneutisca, Lœw. X X Fémurs antérieurs très dilatés et garnis d’épines en dessous. Chète nettement apical. 3. Tachydromia, Meigen. X»x X Les trois paires de pattes simples. 4. Elaphropeza, Macquart. ©O©Q Une cellule anale. IV. Fémurs antérieurs et médians dilatés et épineux en dessous. p 5. Platypalpus, Macquart. L = (1) Pour les diptères mésozoïques et caïnozoïques, voir : Handlirsch, A. Die fossilen Insekten. Leipzig, 1906. (2) Elle est parfois un peu indiquée. (3) Le genre Drapeliella se reconnaît au troisième article des antennes obusi- forme, à chète très court et à cellule basale postérieure fortement inclinée. (4) À 214 d., on constate que le chète s’insère tout près de l'extrémité du troisième article. La morphologie alaire des formes fossiles est bien caractéristique. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 87 Tableau des Hemerodrominæ fossiles (1). 1. Hanches antérieures aussi longues que les fémurs. X Troisième et quatrième nervures longitudinales fourchues. a, La cellule discoïdale envoie deux nervures au bord postérieur de l'aile. 1. Hemerodromia, Meigen. 2. Hanches antérieures distinctement plus courtes que les fémurs. A. Troisième article des antennes de grandeur normale. aa. La cellule discoïdale envoie trois nervures au bord postérieur de l'aile. XX Troisième et quatrième nervures longitudinales simples. 2. Phyllodromia, Zetterstedt. X X X Troisième nervure longitudinale fourchue, la quatrième simple. 3. Patæoparaumesia, Meun. B. Troisième article des antennes très long, le chète allongé, 4. Trichopeza, Rondani (Brachystoma in parte Meigen). Tableau des Hybotinæ fossiles (2). L. Troisième nervure longitudinale des ailes simple. 4. Troisième article des antennes ovoïde. 4. Hybos, Meigen. 2. Troisième article des antennes cylindrique, très allongé (chete apical et composé de deux articles). X Fémurs postérieurs dilatés et épineux. ?. Oedalea, Meigen. X X Fémurs postérieurs non dilatés et non épineux. 3. Palæooedalea, Meun. 3. Troisième article des antennes conique, un peu aliongé (pyriforme). Chète long, apical et n'ayant qu'un seul article. F émurs simples, ciliés. 4. Leptopeza, Macquart. ©© Fémurs garnis d’épines eu dessous. 5. Palæoleptopeza, Mihi. 4. Troisième article des antennes conique (en forme de carotte); style ou chète bien distinct. 6. Meghyperiella, Mihi (3). 5. Troisième article des antennes pyriforme, style très court. 7. Euthyneuriella, Mihi. (1) Pour les genres Lepidomyia Bigot et Parathalassiella Mihi, voir le tableau des espèces de Hemerodrominæ. Pour la distribution des espèces vivantes, voir : M. Bezzi, Katalog der Paläarktischen Dipteren, Bd. Il; Orthorapha brachycera, p. 271; Lepi- domyia ou Chilipoda, Phyllodromia ou Thamnodromia Mik, Chiromanltis Rondani. (2) A l'exemple de Melander, je réunis les Ocydrominæ de Schiner avec les Hybotinæ. (3) Chez les vrais Meghyperus Læw, la quatrième nervure longitudinale des ailes est fourchue. 88 FERNAND MEUNIER IL Troisième nervure longitudinale des ailes fourchue. 6. Troisième article des antennes conique, court, assez large. 8. Brachystoma, Meigen. Tableau des Empidæ fossiles (1). PRES. ee L Troisième nervure longitudinale des ailes fourchues. a. Pipette courte. 1. Troisième article des antennes pyriforme. 1. Ragas, Walker. 2. Troisième article des antennes en forme de poinçon (aléni- forme). , 2. Hilara, Meigen. aa. Pipette plus longue ou beaucoup plus longue que la tête. 3. Troisième article des antennes conique. 3. Empis, Meigen. IL. Troisième nervure longitudinale des ailes simple. Pipette de la longueur de la tête. X Chète des antennes peu allongé. 4. Microphorus, Macquart (2). Pipette plus longue ou distinctement plus longue que la tête. X X Chète des antennes toujours court. 5. Rhamphomyia, Meigen (3). Tableau des Drapetis fossiles. A. Troisième article des antennes de petite taille. Chète toujours très distinct. [. Ailes visiblement plus longues que le corps, pas larges. © Articles tarsaux antérieurs courts. 1. Drapetis brevis, nov. sp. ;'©. IL. Ailes aussi longues que le corps, est larges. + Articles tarsaux antérieurs assez longs. 2. Drapetis decolorata, nov. sp. ©. ++ Articles tarsaux antérieurs courts. 3. Drapetis decoratum, nov. sp. ;Q. [L. Ailes un peu plus ou aussi longues que le corps, larges. a. Articles tarsaux antérieurs assez longs. 4. Drapetis viliosum, nov. sp. (1) Pour la diagnose de Holoclera eocenica Meun., voir le Supplément. (2) Schiner dit que les antennes paraissent n’avoir que deux articles. Je me range plutôt à l'opinion, très exacte, de Macquart qui signale que le premier article est dis- tinct (Suites à Buffon, t. I, p. 345). (3) Chez ces Empidæ, la cellule discoïdale est plus éloignée de la base de l’aile que chez les Microphorus, Macquart. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 89 aa. Articles tarsaux antérieurs, médians et postérieur courts (sen- siblement d’égale longueur). 5. Drapetis mortuum, nov. sp. ‘© (in copula). B. Troisième article des antennes obusiforme, très distinct. Chète peu appréciable. Articles tarsaux antérieurs courts. 6. Drapeliella definitum, nov. sp. Tableau des Phoneutisca, Tuchydromia el Elaphropeza fossiles. L. Troisième article des antennes assez conique, court. A. Cellule basale postérieure courte. +- Tarses antérieurs courts. 1. Phoneutisca eacenic1, nov. sp. © (très petite espèce). ++ Tarses antérieurs assez longs. 2. Phoneutiscu suspiciosa, nov. Sp. Q (petite espèce). B. Cellule basale postérieure longue. X (Cellules basales antérieure et postérieure sensiblement d'égale longueur. 1. Tachydromia egelata, nov. sp. ©. XX Cellule basale antérieure un peu plus longue que la posté- rieure. 2. Tachydromia voracis, nov. sp. œ'Q. LL. Troisième article des antennes conique, assez long. x x x Cellules basales antérieure et postérieure d’égale longueur. 1. Elaphropeza diabolica, nov. sp. cf. Tableau des Platypalpus fossiles (1). A. Dernier article tarsal antérieur simple. 1. Troisième article des antennes longuement conique. 1. Platypalpus concitatus, nov. sp. g'Q. 2. Troisième article des antennes conique, robuste. ù X Cellules basales, antérieure et postérieure, sensiblement d’égale largeur. «. Organes copulateurs très saillants (kolbig). 2. Platypalpus predatoris nov. sp. SQ. 3. Troisième article des antennes conique. XX Cellules basales, la postérieure un peu.plus large que l’anté- rieure. ua. Organes copulateurs seulement un peu robustes. 3. Platypalpus interfectoris, nov. sp. GO. (4) Dans les cas de doute, les diagnoses et les figures permettront de déterminer, avec certitude, l’espèce que l’on aura sous les yeux. 90 FERNAND MEUNIER B. Dernier article tarsal antérieur dilaté. 4. Platypalpus eversoris, nov. sp. Œ. Tableau des Hemerodromia, Phyllodromia, Lepidomyia, Parathalassiella, Palæoparamesia et Trichopeza fossiles. L. Troisième article des antennes conique. + Crochets tarsaux et pulvilles simples. a. Hanches antérieures allongées. A. Troisième et quatrième nervures longitudinales des ailes fourchues. ‘ 1. Fourche de la troisième nervure longitudinale à peine plus courte que celle de la quatrième. 1. Hemerodromia delestata, nov. sp. . 2. Fourche de la troisième longitudinale beaucoup plus courte que celle de la quatrième. 1. Hemrrodromia detestata, nov. sp. ©. b. Hanches antérieures distinctes. B. Quatrième nervure longiludinale fourchue (une cellule discoïdale). © Chète assez long. Troisième article des antennes sub-conique, assez petit. 1. Phyllodromia dolosa, nov. sp. Gf (1). Troisième article des antennes conique, large. 2. Phyllodromia rusticu, nov. sp. GO. Troisième article des antennes conique, un peu allongé. Pattes postérieures longues. 3. Phyllodromia delicata, nov. sp. f. C. Seulement la quatrième nervure longitudinale fourchue (Pas de cel- luüle discoïdale). Q© Chete assez court. 4. Lepidomyia (2) vaga, nov. sp. ©. ++ Crochets tarsaux et pulvilles longs, robustes. D. Quatrième nervure longitudinale fourchue (une cellule discoïdale). Parathalassiella problematica (3), nov. sp. Œ. Troisième et quatrième nervures longitudinales fourchues. Palaeoparamesia Proosti, Meun . 1. Troisième article des antennes très long (en forme d’alène). Trichopeza longicornis, nov. sp. (1) Cette espèce varie beaucoup pour la morphologie des articles tarsaux antérieurs (voir les dessins). (2) Meigen a donné un bon dessin de l’aïle de ce genre [PI. XXIII (Hemerodromia), fig. 9.] (3) Ce fossile paraît voisin de Parathalassius, Mik. On peut aussi le considérer comme un Phyllodromia dont les pulvilles sont très larges, ciliés, et les ongles des tarses robustes. Il est nécessaire de voir plusieurs spécimens de cette espèce avant de se prononcer sur sa véritable place systématique. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 91 Tableau des Hybos, Oedaleu, Leptopeza, Palæoleptopeza, Meghyperiella, Euthyneuriella et Brachystoma fossiles. A. Troisième nervure longitudinale simple. I. Troisième article des antennes ovoïde, court. La cellule discoïdale envoie deux nervures au bord postérieur de l'aile. a. Métatarse postérieur à peine plus court que les articles 2 à réunis. X Métatarse postérieur simple. 5 1. Hybos tenuis, nov. sp. GO. aa. Métatarse postérieur distinctement plus long que les articles 2 à 5 pris ensemble. XX Métatarse postérieur dilaté. 2. Hybos exilis, nov. sp. ©. IL. Troisième article des antennes très long, cylindrique. La cellule discoïdale envoie trois nervures au bord postérieur de l'aile (1). 4. Oedalea robusta, nov. sp. cf (2). ll. Troisième article des antennes pyriforme (chète long). La cellule discoïdale envoie deux nervures au bord postérieur de l'aile (pas de trace d’appendice). X Fémurs postérieurs simples, non épineux en dessous. Leptlopeza concinna, nov. sp. g'Q. IV. Troisième article des antennes longuement conique (chète long). La cellule discoïdale envoie deux nervures et un appendice (rempla- cant la troisième) au bord postérieur de l'aile. XX Fémurs postérieurs garnis en dessous de petites épines. 2. Palæoleptopeza gracilis, nov. sp. GO (3). V. Troisième article des antennes conique (en forme de carotte); chète court. La cellule discoïdale envole deux nervures au bord postérieur de l'aile. Meghyperiella porphyropsoides, nov. sp. ©. VI. Troisième article des antennes pyriforme (chète court). La cellule discoïdale envoie trois nervures au bord postérieur de l'aile. Euthyneuriella longirostris, nov. sp. GO (#). (1) Ce caractère n’est pas visible chez le seul spécimen observé. (2) Je n’ai pas retrouvé le genre Oustaletimyia à antennes paraissant n'avoir que deux articles el à fémurs postérieurs simples et dépourvus d’épines en dessous. (Bull. de la Soc. Entom. de France, p. cocxxxt-ccexxxinr, Paris, 1893.) (3) Dans un des fragments de succin se trouvait aussi un Cecidomyidae Lestre- minae. (4) La pipette est aussi longue que la tête. 92 FERNAND MEUNIER B. Troisième nervure longitudinale fourchue. VII. Troisième article des antennes conique, court ; chète assez long. La cellule discoïdale envoie trois nervures au bord postérieur de l'aile. Brachystoma gracilis, nov. sp. gf (1). Tableau des Rhamphomyia fossiles. I. Premier article du chète des antennes beaucoup plus épais que le deuxième. 1. Rhamphomyia corrupta, nov. sp. G'Q. Il. Premier article du chète des antennes environ de même diamètre que le deuxième, X Métatarse postérieur frangé. 2. Rhamphomyia ablata, nov. sp. ©. X» Métatarse postérieur non frangé. a. Métatarse antérieur un peu dilaté. 3. Rhamphomyia involuta, nov. sp. Œ (2). b. Métatarse antérieur normal. © Crochets tarsaux et pulvilles extraordinairement longs. 4. Rhamphomyia ungulina, Lœw (Meun.). OO Crochets larsaux et pulvilles assez longs. È Chète court, assez grêle. + Troisième article des antennes conique, assez long. 5. Rhamphomyia crinitarsis, Læœw (Meun.). +-- Troisième article des antennes subcylindrique, long. 6. Rhamphomyia errabunda, nov. sp. ÈS Chète tong, épais (voir pl. 9, fig. 2). 7. Rhamphomyia porrecta, nov. sp. ©0O Crochets tarsaux petits ou assez robustes. X Troisième article des antennes très long. 1. Fémurs, tibias et articles tarsaux postérieurs ciliés. 8. Rhamphomya oedaloïdes, nov. sp. 2. Fémurs postérieurs très frangés, tibias un peu frangés et ciliés. 9. Rhumphomyia obtusa, nov. sp. ©. X X Troisième article des antennes conique, assez long. 3. Fémurs et tibias postérieurs frangés. 10. Rhamphomyia insolita, nov. sp. Q. (1) La partie buccale est très saiïllante. (2) Chez le type, le métatarse postérieur est un peu plus long que le premier article; chez la variété, il l’est distinctement. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 93 Fémurs et tibias postérieurs ciliés. 11. Rhamphomyia angusta, nov. sp. 9: XX X Troisième article des antennes conique (pyriforme), court. 5. Fémurs et tibias médians et postérieurs frangés (Q), ciliés (Œ). 42. Rhamphomyia media, nov. sp. G?Q (1). Tableau des Hilara, Empis, Ragas et Microphorus fossiles. J. Troisième nervure longitudinale fourchue. A. Rameau supérieur de la fourche incliné. 4. Troisième article des antennes toujours un peu allongé. Métatarse antérieur dilaté. Tibias médians et postérieurs longuement ciliés. Crochets tarsaux robustes. 1. Hilara litigiosa, nov. sp. cf (2). Métatarse antérieur normal. Tibia médians et postérieurs faiblement ciliés. Crochets tarsaux petits. 2. Hilara tarda, nov. sp. €. Tibias postérieurs ornés de quelques longs cils. Crochets tarsaux très robustes. 3. Hilara macilenta, nov. sp. cf. B. Rameau supérieur de la fourche presque droil. X Métatarse antérieur dilaté. 1. Empis exilis, nov. sp. Gf. (Assez petite espèce.) XX Métatarse antérieur normal. 4. Fémurs, tibias et métatarses postérieurs longuement ciliés. Crochets tarsaux et pulvilles très robustes (assez grande espèce). 2. Empis inscita, nov. sp. cf. 2. Fémurs et tibias postérieurs frangés. Crochets tarsaux assez petits. 3. Empis malefica, nov. sp. (® (Grande espèce.) 3. Fémurs et tibias médians et postérieurs frangés. Crochets tarsaux assez petits. 4. Empis personala, nov. sp. ©. (Assez petite espèce.) 4. Fémurs postérieurs frangés jusqu'au delà du milieu, la partie apicale ciliée. Crochets {arsaux et pulvilles assez robustes. 5. Empis mala, nov. sp. ©. (Espèce de moyenne grandeur.) (1) J'ai aussi trouvé dans l'ambre un curieux Rhamphomyia à pipette aussi lengue que le thorax. Il était trop altéré pour le décrire. (2) Les Hilares paraissent être rares dans le succin. 94 FERNAND MEUNIER 5. Fémurs postérieurs et tibias ciliés. Crochets tarsaux bien distincts, assez grèles. 6. Empis mordax, nov. sp. ©. (Assez petite espèce.) 6. Fémurs et tibias postérieurs ciliés et assez éparsement ornés de longs eils. Crochets tarsaux et pulvilles robustes. T. Empis tristis, nov. sp. œ'. Pipette aussi longue que la tête. Crochets tarsaux et pulvilles très robustes. 8. Empis pulvillata, Lœw (Meun.) (1). Pipette plus courte que la tête (&') ou distinctement plus longue que la tête (Q). Crochets tarsaux robustes. 9. Empis morosa, nov. sp. ŒQ. 2, Troisième article des antennes piriforme. Les deux articles du chète (il est court) toujours très dis- tincts. Ragas generosa, nov. sp. ©. IL. Troisième nervure longitudinale simple. Troisième article des antennes conique, chète assez long. Microphorus putidus, nov. sp. ©. (1) C’est en ne considérant que les crochets tarsaux que je suis enclin à classer cette espèce sous ce nom. Lœw dit que Empis pulvillata « Zeichnet sich durch die Grüsse der Klauenpolster aus ». Bernsteinfauna, p. #1, Meseritz, 1850. DESCRIPTION DES ESPÈCES I — TACHYDROMINÆ Gexre DRAPETIS, Meigen. 1. Drapetis brevis, nov. sp. g. Antennes composées de trois articles : le premier très court, mais distinct, le deuxième robuste et orné de quelques rares cils (ils sont assez forts), le troisième un peu allongé, arrondi, cilé; chète assez long, un peu cilié (N° 665). Fémurs antérieurs dilatés, métatarses de cette paire de pattes à peine plus courts que les articles 2 à 4 réunis. Fémurs médians et postérieurs un peu dilatés (N° 767). Aux trois paires de pattes les articles tarsaux sont courts. Aïles distinctement plus longues que le corps. Organes copulateurs robustes ; forceps ciliés à l'extrémité (N° 665). Longueur du corps */, à 1 millimètre, long. alaire */, mil- limètre. N°: 8908, 895, 4937, 2260, 665, 767, 5218. ©. Commele g mais les articles tarsaux un peu moins courts. Lamelles postérieures de l'oviducte cihiées. Longueur du corps */, à 1 millimètre, long. alaire /, nulli- mètre. N°74, 3182, 8534, 2438. 2. Drapetis decolorata, nov. sp. ©. Antennes plus robustes que chez D. brens. Le premier article est un peu plus appréciable et le chète plus long. Métatarses antérieurs à peine plus longs que les deux articles suivants réunis. Ailes assez larges, un peu plus longues que le corps. Crochets tarsaux minuscules. Longueur du corps { */, millimètre, long. alaire 1 '/, mulli- mètre. N° 3914. g. Inconnu. 96 FERNAND MEUNIER 3. Drapetlis decoratum, nov. sp. g. Antennes courtes {(N°9923), le premier article peu visible, le deuxième arrondi, bien distinct, le troisième ovoïde, un peu velu; le chète apical et finement cilié (214 d). Fémurs antérieurs dilatés et un peu plus longs que les tibias qui sont à peine plus courts que les articles tarsaux, métatarse plus long que les deux articles suivants réunis, le cinquième article un peu plus longque l’avant-dernier ; crochetstarsaux petits; fémurs postérieurs épaissis et un peu plus longs que les übias (ils sont un peu ciliés) qui sont distinctement plus robustes que les antérieurs. Organes copulateurs saillants (7627) (1). Longueur du corps */, à 1 millimètre, long. alaire */, milli- mètre. N°5 9923, 9783, 7627, 1210, 5938, 8475. ©. Un peu plus robuste que le & avec les articles tarsaux antérieurs un peu plus longs, les fémurs postérieurs sont peu dilatés et les tibias plus grêles. Les ailes sont un peu plus longues que le corps et assez larges. Longueur du corps 1! millimètre, longueur alaire */, milli- mètre. NAT 4. Drapelis niliosum, nov. sp. g @.A première vue, cette espèce parait être très voisine de Drapelis decolorata. Elle en diffère par le troisième article des antennes qui est plus petit, par les ailes plus longues que le corps. Les articles tarsaux postérieurs sont longs (c‘) ou assez longs (Q). Chez les deux sexes observés, les palpes sont ornés de quelques longs cils. Les fémurs postérieurs sont seulement un peu épaissis, les antérieurs le sont très distinctement, Lamelles génitales postérieures, assez longues et ciliées. Longueur du corps 1 à 1 ‘/, millimètre, long. alaire 1 ‘/, mil- limètre. N® 7123 (), 4667 (9). (4) La fossilisation ne permet pas de décrire le détail morphologique des organes de ces minuscules bestioles. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 97 5. Drapelis mortuum, nov. sp. a. 9. Cette espèce se sépare des précédentes par les articles tarsaux antérieurs, médians et postérieurs qui sont courts et environ d'égale longueur. Le chète est assez court et finement cilié. Les palpes sont assez grèles et faiblement ciliés. Le bouton des balanciers est gros. Les ailes sont larges et plus longues que le corps. Les crochets tarsaux et les pulvilles sont grèles. Longueur du corps */, millimètre; long. alaire */, millimètre. Coll. privée du Prof. D°B. Klebs. N° 2548 (In copula). GENRE DRAPETIELLA, nov. gen. Drapetiella definitum, nov. sp. ©. Troisième article des antennes cilié, obusiforme, très grand ; le chète épaissi, peu appréciable et paraissant n'être composé que d’un seul article. Ailes plus longues que le corps, la cellule basale antérieure moins longue que la postérieure qui est visiblement inclinée vers le bord postérieur de l'aile. Tige et bouton des balanciers très saillants (214 d.). Articles tarsaux antérieurs courts, les postérieurs un peu plus allongés ; crochets tarsaux bien appréciables, assez grêles. Longueur du corps 1! millimètre ; long. alaire Ÿ/, millimètre. N° 3680. GENRE PHONEUTISCA. 1. Phoneutisca eocenica, no. sp. ©. Premier article des antennes très court, le deuxième assez arrondi, saillant ; le troisième conique, cilié ; chète sub- apical (1), long, finement cilié. Pattes antérieures courtes : fémurs très dilatés, les tibias un peu épaissis, le métatarse plus court que les articles 2 à 5 réunis, les articles 3 et 4 environ d'égale longueur, le cinquième article un peu (1) L'examen de plusieurs individus permettra de décider s’il est apical ou seulement sub-apical. ANN. SC. NAT. ZOOL., 9e série. VIT 4 98 FERNAND MEUNIER plus long que l’avant-dernier. Pattes médianes plus courtes que les postérieures; les tibias des médianes distinctement plus courts que les fémurs. Les libias postérieurs environ de même longueur que les fémurs. Articles tarsaux postérieurs plus longs que ceux des pattes antérieures etmédianes. Ailes arrondies à l'extrémité, beaucoup plus longues que le corps et à cellule basale antérieure à peine plus longue que la postérieure. La quatrième nervure longitu- dinale se réunit à la troisième avant la base de l'aile. Abdo- men court et bouton des balanciers robuste. Longueur du corps */, millimètre ; long. alaire*/, millimètre. N° 3245. OBSERVATION. — Je n'ai observé qu'un seul spécimen de ce curieux diptère. 2. Phoneulisca suspiciosa, nov. sp. @. Cette espèce est un peu plus robuste que la précédente. Les articles tarsaux antérieurs sont assez longs : le métatarse est à peine plus long que les articles 2 et 3 pris ensemble, les deux derniers sont environ d'égale longueur. Aux pattes médianes, le métatarse est un peu plus long et aux postérieures distinctement plus long que les articles 2 et 3 réunis; crochets tarsaux grêles, petits. Les ailes sont moins longues, plus larges et plus arrondies que chez Phoneutisca eocenica. Longueur du corps ! millimètre ; long. alaire { millimètre. N° 634. g. Inconnu. GENRE TACHYDROMIA, Meigen. i. T'achydromin, egelata, nov. sp. Q. Troisième article des antennes ovoïde, chète assez long. Pattes longues, les antérieures à fémurs dilatés et plus longs que les tibias; ces derniers et les métatarses garnis en dessous de petites épines. Métatarse antérieur environ aussi long que les articles 2 à 5 réunis, le deuxième à peine plus long que le troisième ; les deux derniers sensiblement égaux entre eux. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 99 Métatarse postérieur très distinctement plus long que celui des pattes antérieures et médianes, le deuxième article visiblement plus long que le troisième, les deux derniers égaux entre eux. Aux trois paires de pattes, les crochets tarsaux sont un peu robustes. Ailes longues, la cellule basale antérieure à peine plus courte que la postérieure ; la cellule anale seulement repré- sentée par la nervure transversale {anal cross vein). Chez le seul spécimen observé, les palpes ont l'aspect de moignons ornés d’un eil à l'extrémité. Longueur du corps 3 ‘/, mill.; long. alaire 2 ‘/, mil. N°2:5021. g. Inconnu. 2. Tachydronna voracis, nov. sp. og. Cette espèce se sépare de la précédente par les caractères suivants : les pattes sont moins longues, aux antérieures, les fémurs et les tibias sont environ d’égale longueur, le métatarse est distinctement plus court que les articles 2 à 5 pris ensemble, le deuxième article un peu plus long que le troi- sième, le cinquième un peu plus long que l’avant-dernier. Les fémurs médians et postérieurs sont seulement un peu épais- sis. Métatarse postérieur plus court que les articles 2 à 5 réunis (N°2597). Les ailes, plus étroites que chez T. egelata, sont beaucoup plus longues que le corps, la cellule basale anté- rieure est distinctement plus courte que la postérieure. Les crochets copulateurs, très appréciables, ont l'apparence de faucilles. La base du dernier segment de l'abdomen est entou- rée de cils. Longueur du corps 2 millimètres ; long. alaire 2 millimètres. Coll. privée du Prof. D°J. Klebs. N° 2552, 2597. ®. Comme le G, mais le chète des antennes un peu plus long et les deux lamelles postérieures de loviducte assez longues et ciliées. Longueur du corps 2 millimètres; long. alaire 1 */, milli- mètres. Coll. privée du Prof. D'R. Klebs. N° 341. 100 FERNAND MEUNIER Collection de Musée Minier de lambre (Kômigliche Bern- steinwerke de Kôünigsberg). N°13 GENRE ELAPHROPEZA, Macquart. Elaphropeza diabolica, nov. sp. œ. Premier article des antennes indistinct, le deuxième sub-arrondi, le troisième conique, assez long; le chète assez long et finement ciié. Pipette beaucoup plus courte que la tête, robuste. Palpes saillants. Fémurs antérieurs dilatés, ornés en dessous de quelques cils et un peu plus courts que les tibias, métatarse plus long que les articles 2 et 3 réunis, les deuxième et troisième articles environ d'égale longueur, le cinquième un peu plus long que le quatrième. Aux pattes postérieures, le métatarse est un peu plus long que les articles 2 à 5 réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième. Ongles des tarses assez petits mais robustes. Aïles un peu plus longues que le corps. Cellules basales antérieure et postérieure d'égale longueur. Pas de cellule anale. Longueur du corps 1°}, millimètre ; long. alaire 4°/, milli- mètre. N°° 5562/9183. Q. Inconnue. GENRE PLATYPALPUS, Macquart. 1. Platypalpus concitatus, nov. sp. &. ®. Premier article des antennes indistinct, le deuxième arrondi, le troisième assez longuement conique; le chète assez long. Fémurs antérieurs un peu épaissis et à peine plus courts que les tibias, métatarses un peu plus courts que les articles 2 à 4 réunis (N° 7916). Métatarse postérieur à peine plus court que les articles 2 à 5 pris ensemble, le deuxième un peu plus long que le troisième, le cinquième un peu plus long que le quatrième. Ailes beaucoup plus longues que le corps. Cellule basale anté- rieure environ d'égale longueur, la postérieure très distincte- MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 101 ment plus large que l’antérieure (1). Balanciers très saillants. Organes copulateurs robustes (2). Les deux lamelles pos- térieures de l’oviducte longues, un peu ciliées. Longueur du corps 1 ‘/, à 1%/, millimètre ; long. alaire 1 à ‘/, millimètre. GC N° 3537, 1660, 772, 4008, 1037, 1612, 5595, 5371, 4145, 8684 (aussi un Psychodidæ, du genre Trichomyia), 6401, 1916. ©.2662, 7093, 2000, 2654, 424, 1289. Coll. privée du Prof. D'R. Klebs. N2551, 2545. 2. Platypalpus predatoris, nov. sp. ®. Troisième article des antennes nettement conique ; chète long. (Par ce caractère, cette espèce se distingue immédiate- ment de Platypalpus concitatus). Fémurs antérieurs épaissis, méiatarse un peu plus long que les deux articles suivants réunis, le deuxième arlicle un peu plus long que le troisième ; crochets tarsaux assez pelits, grèles. Métatarse postérieur un peu plus court que les articles 2 à 5 pris ensemble, le deuxième distinctement plus long que le troisième, les deux derniers environ d'égale longueur. N° 5653. Ailes plus longues que le corps, cellule basale anté- rieure aussi longue que la postérieure ; l'antérieure seulement un peu plus large que la postérieure. Les deux lamelles posté- rieures des organes génitaux longues, un peu ciliés. Longueur du corps { millimètre ; long. alaire { millimètre. N° 5653, 9575, 7994. g. Métatarse antérieur un peu plus long que les articles 2 et 3 réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième, les deux derniers environ d’égale longueur. Organes copulateurs très saillants. Var. : Je considère comme variété de cette espèce, les caractères alaires étant les mêmes, les Platypalpus chez qui (1) Chez quelques individus ce caractère n’est pas aussi prononcé. Ce sont vraisemblablement des variétés de la même espèce. (2) Chez ces minuscules diptères, il est rarement possible de décrire la fine structure de ces organes. 102 FERNAND MEUNIER le métatarse antérieur est environ aussi long que les deux articles suivant réunis. Longueur du corps 1 */, millimètre ; long. alaire 1 */, milli- mètre. Types : 4255, 7105. Var. : 1089, 5192. Coll. privée du Prof. D'R. Klebs. N° 2887. 3. Platypalpus interfectoris, nov. sp. g‘. Le troisième article des antennes est aussi conique mais un peu moins robuste que chez Platypalpus predatoris. Le métatarse antérieur est à peine plus long que les articles 2 et 3 pris ensemble. La cellule basale postérieure est visiblement plus large que lantérieure. Les organes copulateurs sont moins distincts que les Platypalpus predatoris. Cette espèce est aussi de plus petite taille. Longueur du corps, 1! millimètre ; long. alaire 1 millimètre. N°° 2436, 8680, 8719, 3908, 3802, 8081. ©. Comme le G', mais les ailes beaucoup plus longues que l'abdomen. La cellule basale postérieure plus large que chez le œ. Les deux lamelles postérieures de l’oviducte assez longues et un peu finement ciliées. L'extrémité des hanches antérieures (chez le seul spécimen observé) est ciliée. Longueur du corps */, millimètre ; long. alaire*/, millimètre. Coll. privée du Prof. D° R. Klebs. N#2 5%: 4. Platypalpus eversoris, nov. sp. œ. Troisième article des antennes conique, le chète assez long. Fémurs antérieurs aussi longs que les tibias. Articles tarsaux courts, le métatarse un peu plus long que les articles 2 et 3 pris ensemble, le dernier article tarsal très dilaté; les crochets tarsaux très petits. Métatarse postérieur à peine plus court que les articles 2 à 5 réunis, le deuxième à peine plus long que le troisième, les deux derniers environ dégale longueur. Partie apicale du dernier segment de Pabdomen et organes copulateurs ornés de quelques eils. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 103 Longueur du corps 1 ‘/, millimètre. N° 4396. OBSERVATION. — Par le dernier article tarsal antérieur, très visiblement dilaté, cet Emypidæ se sépare, à première vue, des autres espèces de Platypalpus. IT. — HEMERODROMINÆ. GENRE HEMERODROMIA, Meigen. Hemerodromia detestata, nov. sp. ©. Tète globulaire. Premier article des antennes très court, le deuxième assez arrondi, le troisième courtement pyriforme ; chète court. Pipette charnue, moins longue que la tête. Hanches antérieures extraordinairement allongées mais un peu plus courtes que les fémurs qui sont dilatés et garnis, à la partie inférieure, de quelques forts cils raides. Métatarse antérieur bien cilié et distinctement plus court que les articles 2 à 5 pris ensemble, le deuxième plus long que le troisième, les deux derniers environ d'égale longueur ; ongles des tarses petits. Les pattes médianes et postérieures sont plus grêles. Tibias et métatarses postérieurs finement ciliés. Tibias un peu plus longs que les fémurs. Métatarses de cette paire de pattes visiblement plus longs que les articles 2 à 5 réunis, le deuxième du double de la longueur du troisième, le quatrième un peu plus petit que le cinquième. Les deux lamelles postérieures de l'oviducte paraissent peu allongées. Fourche de la troisième nervure longitudinale beaucoup plus courte que celle de la quatrième. Longueur du corps 2 ‘/, millimètres; long. alaire 1 */, milli- mètre. ND el). g‘. Ailes longues spatuliformes. Fourche de la troisième ner- vure longitudinale à peine plus courte que celle de la quatrième. Pattes antérieures bien moins robustes que chez la ©. Méta- (4) Les Hemerodromia paraissent être rares dans le succin, car après l'examen de plusieurs milliers de diptères, je n’en ai vu que deux spécimens. 104% FERNAND MEUNIER tarse postérieur à peine plus court que les articlés 1 à 5 réunis. Organes copulateurs robustes, ciliés (1). Longueur du corps 2 millimètres ; long. alaire 1 ‘/, muilli- mètre. N° 2338. GENRE PHYLLODROMIA. 1. Phyllodromia dolosa, nov. sp. g (type). Articles tarsaux antérieurs longs, le métatarse beaucoup plus long que le deuxième article qui est distincte- ment plus long que le troisième, le quatrième plus petit que le cinquième. Organes copulateurs très robustes. Longueur du corps 2 millimètres ; long. alaire { millimètre. N°° 3958, 3746, 2969. Var. : 1. Articles tarsaux antérieurs assez longs, le métatarse assez long, le deuxième article à peine plus long que le troi- sième, ce dernier, le quatrième et le cinquième sensiblement d'égale longueur. Longueur du corps 1 */, millimètre ; long. alaire 1 ‘/, milli- mètre. N° 5673, 1881. Var. : 2. Articles tarsaux antérieurs assez courts, le deuxième article un peu plus long que le troisième, le quatrième plus court que le cinquième. Longueur du corps ‘/, millimètre ; long. alaire 1 millimètre. N°° 6367, 4914. Var. : 3. Articles tarsaux antérieurs courts, le métatarse court et environ aussi long que les articles 2 à 4 réunis. Les articles tarsaux postérieurs sont un peu plus longs et plus robustes que les antérieurs. Longueur du corps { millimètre ; long. alaire { millimètre. N° 7963, 4315, (9). Q. Inconnue. (4) Leur morphologie semble compliquée, mais la fossilisation empêche de la décrire rigoureusement. (2) Après le visu de nouveaux spécimens, les variétés 1 à 3 seront peut-être érigées en espèces. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 105 2. Phyllodromia rustica, nov. sp. cg. Premier article des antennes petit mais distinct, le deuxième arrondi, assez grand, un peu cilié; le troisième nettement conique, assez robuste ; le chète assez long. Vertex orné de quelques cils. Pipette robuste, ciliée. Palpes très visibles, ciliés. Thorax orné de cils, ceux de l’écusson plus denses, assez courts. Les trois paires de pattes bien distincte- ment ciliées. Métatarse antérieur un peu plus court que les articles 2 à 5 réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième, le cinquième un peu plus long que le quatrième ; crochets tarsaux grêles. Articles tarsaux postérieurs un peu plus longs que les antérieurs. Segments dorsaux de l'abdomen ornés de quelques cils très appréciables; segments ventraux plus éparsément ciliés. Organes copulateurs robustes et densé- ment ciliés. Longueur du corps 2 millimètres ; long. alaire 1 ‘/, milli- mètre. N° 8918. ®. Troisième article des antennes également conique mais plus large. Deuxième article tarsal antérieur à peine plus long que le troisième; le même caractère se montre aux pattes postérieures. Les palpes, le vertex, le thorax, l'abdomen et les pattes sont ciliés comme chez l’autre sexe. (N° 7057.) Longueur du corps 1 */, à 2 ‘/, millimètres ; long. alaire 1 ‘/, à 2 millimètres. N° 7057, 1202, 2970, 9940, 6807, 6161, 7765, 3320. 3. Phyllodromia delicata, nov. sp. d. Le deuxième article des antennes aussi distinet que chez P. rustica, le troisième conique, un peu allongé. Cellule dis- coïdale des ailes allongée. Articles tarsaux antérieurs longs, le métatarse plus long que les articles 2 à 5 pris ensemble, le deuxième plus long que le troisième ou le quatrième, le cinquième plus long que le quatrième. Organes copulateurs robustes (1). (1) La diagnose de cette espèce ne pourra être complétée qu'après l'examen de plusieurs spécimens. 106 FERNAND MEUNIER Longueur du corps, 2 ‘/, millimètres ; long. alaire 1 °/, mil- lhimètre. N° 378. ©. Inconnue. GENRE LEPIDOMYIA, Bigot (1). Lepidomyia vaga, nov. sp. Q. Premier article des antennes très court, le deuxième assez cupuliforme, le troisième pyriforme; le chète court, un peu cilié et composé de deux divisions. Articles tarsaux antérieurs assez longs, le métatarse un peu plus long que les deux articles suivants réunis, le deuxième euviron aussi long que le troisième et le quatrième, le cinquième distinetement plus long que ce dernier article. Ongles des tarses assez robustes (pour une espèce d'aussi petite taille), les pulvilles distincte- ment ciliées. Troisième nervure longitudinale des ailes simple, la quatrième fourchue; pas de cellule discoïdale. Nervure anale prolongée jusqu’au bord postérieur de l'aile. Les deux lamelles postérieures des organes génitaux courtes et ornées de quelques cils. Longueur du corps 1 "/, millimètre ; long. alaire { millim tre. N° 9919. g. Inconnu. GENRE PARATHALASSIELLA, Mihi. Parathalassiella problematica, nov. sp. æ. Troisième article des antennes conique, robuste, le chète court et orné de deux articles comme chez Thannodromia vaga. Paites ciliées. Articles tarsaux antérieurs assez longs, métatarse à peine plus court que les articles 2 à % réunis, le troisième un peu plus long que le quatrième, le cinquième robuste ; ongles des tarses assez longs ; 1l en est de même des pulvilles qui sont finement ciliées. Tibias postérieurs un peu épaissis à partir du milieu, le métatarse un peu plus long que les articles 2 et 3 pris ensemble, le deuxième à peine plus long (4) Ce genre paraît peu représenté dans le succin. Malgré bien des re- cherches, je n’en ai vu qu'un seul spécimen. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 107 que le troisième et le quatrième; ces deux derniers articles environ d'égale longueur; le cinquième aussi long que le troi- sième et le quatrième. Les ailes sont larges et la quatrième nervure longitudinale est fourchue. Une cellule discoïdale. Forceps paraissant assez larges. Longueur du corps 1 '/, millimètre; long. alaire 1 ‘/, milli- mètre. N° 206 (1). ©. Inconnue. GENRE PALÆOPARAMESIA, Meun. (Ann. Soc. Scientifique de Bruxelles.) Palæoparamesia Proosti, Meun. g. Tête globuleuse. Vertex large, longuement cilié, sa partie antérieure légèrement proéminente. Ocelles peu dis- üncts, placés sur une protubérance et garnis de deux longs cils. Pipette forte, finement ciliée. Palpes paraissant n'avoir qu'un long et vigoureux article orné de cils très appréciables. Yeux sphériques, saillants. Occiput distinctement poilu. An- tennes composées detroisarticles : le premier long cylindrique et pourvu de quelques cils, le second du quart de la longueur du premier article et muni de quelques poils; le troisième article conique, peu élevé, densément cilié. Chète apical plus long que les trois articles antennaires pris ensemble et finement poilu (137 d.). Thorax gibbeux avec les macrochètes émer- geant près du scutellum plus longs que ceux de la base. Scu- tellum paraissant ovoide et orné de macrochètes dont deux latéraux longs et deux médians courts. Abdomen robuste, cilié, aussi large que le thorax et semblant être composé de dix segments. Organes copulateurs dilatés (kolbig) : lacinia longs et tronqués à l'apex, sagitta de même longueur que les lacinia. Pattes ciliées : hanches antérieures et postérieures plus longues que les médianes. Tibias de la troisième paire plus longs que les antérieurs et les médians. Métatarse de longueur moindre que celle des articles 2 à 5 réunis, le deuxième article (1) Pour le genre Parathalassius voir Mik: Wiener Entomologische Zeitung, Juhr. X, p. 216, 1891. — H. L. Melander, Some new or little known Genera of Empididæ (Entomological News, décembre 1906, p. 373). 108 FERNAND MEUNIER presque aussi long que les deux derniers, le troisième de même longueur que les articles % et 5 pris ensemble, le qua- trième le plus petit de tous, le cinquième plus court que le troisième articule. Angles tarsaux unidentés, pulvilles lamelli- formes (137 d.) Bord costal alaire orné de cils courts et cou- chés. Vena mediastinalis bien distincte et réunie au bord antérieur de laile. Les première et deuxième nervures lon- gitudinales s’anastomosant respectivement, au milieu et aux trois quarts du bord antérieur de l'aile ; troisième nervure atteiguant le bord postérieur de cet organe. Deux cellules marginales. La cellule discoïdale envoie trois nervures au bord apical de Paile. Nervure transversale basale antérieure et pos- térieure bien distincte. Longueur du corps 3 millimètres: long. alaire 2 ‘/, milli- mètres, long. */, millimètre. N#2118;8197; 1180: ©. Inconnue. GENRE TRICHOPEZA., Rond. Trichopeza longicornis, nov. sp. . Premier article des antennes long, le deuxième arrondi, ces deux articles ornés de rares cils. Partie buccale un peu avancée, robuste. Vertex et occiput ornés de cils très appré- ciables. Thorax un peu cilié. La fourche de la troisième nervure longitudinale beaucoup plus courte que celle de la quatrième (elle est unie à la cinquième par une nervure transversale et forme la cellule discoïdale). Cellules basales, antérieure et pos- térieure d'égale longueur. Métatarse antérieur un peu plus long que les deux articles suivants réunis, le deuxième distinc- tement plus long que le troisième, le quatrième et le cinquième environ d'égale longueur. Ongles des tarses petits, grêles (pour une espèce de cette taille). Longueur du corps 3 ‘/, millimètres ; long. alaire 3 ‘/, milli- mètres. N° 6114. (Partie abdominale apicale altérée par la fossi- lisation.) ©. Inconnue. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 109 IT. — HYBOTINÆ GENRE HYBOS, Meigen. Hybos tenuis, nov. sp. Œ. Premier article des antennes court, le deuxième assez globulaire et orné de quelques cils, le troisième artieule ovoïde, court. Chète assez long. Thorax gibbeux. Articles tarsaux ciliés. Métatarse antérieur un peu plus long que les articles 2 à » réunis, le deuxième distinctement plus long que le troi- sième, ce dernier et le quatrième environ d'égale longueur, le cinquième plus long que le quatrième. Cuisses postérieures ornées en dessous de quelques cils épineux, tibias très ro- bustes. Métatarse postérieur à peine plus court que les arti- cles 2 à 5 réunis. Articles Larsaux des pattes antérieures assez longs, assez grèles ; pulvilles distincts, ciliés (N° 1870). La cellule discoïdale envoie deux nervures longitudinales au bord postérieur de l'aile. Forceps robustes et ciliés à la partie externe, les sagitta distinctement plus courts que les forceps, le pénis ou spatha plus étroit que les sagitta (N° 5679). Longueur du corps 2 à 2!/, millimètres ; long. alaire 1 ‘/, mil- limètre. N° 5679, 7286, 9599, 818, 3730, 4415, 1870. ©. Les deux lamelles des organes génitaux longues, ciliées. Longueur du corps 3 ‘/, millimètres : long. alaire 1 ‘/, milli- mètre. Ne 5475, 91. Hybos erilis, nov. sp. ©. Troisième article des antennes oviforme et un peu plus long que chez Hybos tenuis. Pipette et palpes robustes. Vertex orné de quelques cils. Métatarse postérieur visiblement plus long que les articles 2 à 5 pris ensemble, le deuxième du double de la longueur du troisième, ce dernier un peu plus long que la quatrième, le cinquième environ aussi long que le troisième et le quatrième réunis. Ongles des tarses assez robustes. Les tibias et les articles tarsaux antérieurs sont distinctement ciliés. 110 FERNAND MEUNIER Fémurs postérieurs ciliés au-dessus et garnis en dessous de quelques épines. Longueur du corps 3 millimètres; long. alaire 2 millimètres. N° 9030, 4702. g. Inconnu. GENRE OEDALEA, Meigen. Oedalea robusta, nov. sp. G. Premier article des antennes assez court ; le deuxième arrondi et orné de quelques petits cils, le troisième très allongé, très courtement mais densément cihé ; le chète est formé de deux divisions dont la première est plus courte, la deuxième un peu allongée. Palpes très robustes, ornés de quelques longs cils. Pipette distinctement plus longue que les palpes. Hanches bien visiblement ciliées. Fémurs postérieurs ornés en dessus de quelques cils épars, tibias fortement et densément ciliés ; cro- chets tarsaux très robustes ; pulvilles très distincts. Dessus et dessous de l'abdomen ciliés. Organes copulateurs grands. Longueur du corps (1) 4 ‘/, millimètres; long. alaire # mulli- mètres. N° 463 (2). GENRE LEPTOPEZA, Macquart. Leptopeza concinna, nov. sp. &. Q®. Premier article des antennes peu distinct, le deuxième arrondi et un peu cilié, le troisième conique, un peu allongé et cilé; le chète long et finement cilié (214 d). Pipetle courte. Métatarse antérieur un tiers plus long que le deuxième article, ce dernier distinctement plus long que le troisième ; crochets tarsaux assez robustes, pulvilles très distincts, ciliés. Fémurs postérieurs ornés en dessous de cils assez épars. Dessus et des- sous de l'abdomen un peu ciliés. La cellule discoïdale envoie (4) Par la taille et la morphologie des palpes cette espèce se distingue de Palæoedalea samlandica, Meun. (Ann. Soc. scient. de Bruxelles, 1902). (2) Par la forme du troisième article des antennes cet insecte se distingue immédiatement de toutes les autres espèces d’'Empidae incluses dans le sucein. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 111 deux nervures au bord postérieur de l'aile et il n'y a aucune trace d'appendice. Organes copulateurs paraissant assez petits. Longueur du corps 2 millimètres ; long. alaire 2 millimètres. N°° 2943, 7309. c. Coll. privée du Prof. D'R.Klebs. N° 3928. GENRE PALÆOLEPTOPEZA, Mihi. Palæoleptopeza gracilis, nov. sp. Œ. Premier article des antennes distinct, le deuxième arrondi, le troisième longuement conique, un peu cilié ; le chète long. Occiput cilié et vertex garni de deux cils (chez les deux spécimens observés) assez longs. Écusson du thorax orné de deux longs cils. Articles tarsaux antérieurs longs, métatarse plus long que les deux articles suivants réunis, le deuxième plus du double de la longueur du troisième, ce dernier distinc- tement plus long que le quatrième, celui-ci et le cinquième d'égale longueur; ongles des tarses assez robustes. Fémurs pos- térieurs dilatés, courtement ciliés au-dessus, et garnis en des- sous de quelques cils épineux très appréciables; tibias ciliés et un peu épaissis à l'extrémité. Articles tarsaux postérieurs ciliés et un peu plus courts que les antérieurs ; métatarse un peu plus long que les articles 2 à 5 pris ensemble, le deuxième du double de la longeur du troisième. La cellule discoïdale envoie deux nervures au bord postérieur de l'aile. Un appendice, bien dis- tinct, remplace la troisième nervure. Bord supérieur du dernier segment fortement cilé. Organes copulateurs robustes. Forceps, ornés de quelques forts cils, élargis à la base et amincis à l'extrémité. Longueur du corps 4 millimètres; long. alaire 3 millimètres. N°° 2648, 4091. ®. Taille plus petite que chez le mâle. Métatarse postérieur un peu plus court que les articles 2 à 5 réunis, le deuxième moins du double de la longueur du troisième; ce dernier yn peu plus long que le quatrième. Les deux lamelles postérieures de l’oviducte longues et cihées. Longueur du corps 3 à # millimètres, long. alaire 2 ‘/, à 3 millimètres. 112 FERNAND MEUNIER N°° 2868, 8422, 7954. Var. (1): Chez un spécimen observé, la cellule discoïdale est très rapprochée du bord postérieur de laile (N° 8970). GENRE MEGHYPERIELLA, Mihi. Meghyperiella porphyropsoides, nov. sp. g. Premier article des antennes court, le deuxième cupuli- forme et orné de quelques cils, le troisième conique (en forme de carotte); chète court (bien moins long que le troisième article et faiblement cilié). Palpes robustes et ornés de quelques cils. Occiput garni de quelques eils, vertex un peu cilié. Thorax garni de quelques cils. Écusson du thorax possédant des longs cils latéraux et deux médians plus courts. Abdomen et pattes bien distinctement ciliés. Métatarse postérieur à peine plus court que les trois articles suivants réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième ; crochets larsaux et pulvilles petits, grèles. Troisième et quatrième nervure longitudinale des ailes simples (chez les Meghyperus, là quatrième est fourchue). La cellule discoïdale envoie deux nervures au bord postérieur de l'aile. Organes copulateurs paraissant assez robustes (2). Longueur du corps 1 */, millimètre ; long. alaire 1 */, milli- metre. N°5323, collection privée du Prof. D'R. Klebs. N#25607 ©. Comme le &. Les deux lamelles postérieures de l'oviducte ornées, à l'extrémité, de quelques cils assez longs. Longueur du corps 1 ‘/, millimètre ; long. alaire 1 ‘/, milli- metre. N° 768. GENRE EUTHYNEURIELLA, Mihi. Ce genre diffère d'Euthyneura Macquart par quelques petites particularités alares et aussi par les cils de l’écusson du thorax non disposés verticalement (Macquart). (4) Elle sera peut-être par la suite érigée au rang d'espèce. (2) Chez les deux spécimens observés, les diverses parties sont trop enche- vêtrées pour décrire leur morphologie. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 113 Euthyneuriella longirostris, nov. sp. œ. Tête globulaire, occiput et vertex un peu ciliés. Premier articles des antennes court, mais distinct ; le deuxième arrondi et orné de quelques petits cils, le troisième pyriforme ; le chète très court (N° 1374). Pipette moins longue que la tête. Thorax et pattes ciliés. Métatarse antérieur un tiers plus long que le deuxième article, le troisième distinctement plus long que le quatrième, ce dernier et le cinquième environ d'égale longueur. Abdomen cilié au-dessus (K. 2546). La cellule discoïdale envoie trois nervures au bord posté- rieur de l'aile. Organes copulateurs ciliés. (Chez tous les spéci- mens observés, ils sont malheureusement rentrés dans la cavité du corps.) Longueur du corps 2 à 2 ‘/, millimètres ; long. alaire 2 mil- limètres. Collection privée du Prof. D' P. Klebs. N° 2546. N° 8038, 1374, 626. @. Pipette aussi longue que la tête, et les deux lamelles pos- térieures de l’oviducte longues, assez larges et ciliées. Longueur du corps 2 ‘/, millimètres ; long. alaire 1 */, milli- mètre. N°° 1840, 5994, 2515, 2902, 1479. GENRE BRACHYSTOMA. Schiner. Brachystoma, Meigen (in part). Brachystoma gracilis, nov. sp. g. Partie buccale (pipette, palpes) saillante. Pipette plus courte que la têle, lèvres (Saugflächen) épaisses, ciliées; palpes robustes ét aussi ciliés. Dessous de la tête, occiput et vertex ornés de quelques cils. Premier article des antennes cylindrique, le deuxième arrondi, un peu cilié, le troisième conique, court ; chète assez long, assez épais et faiblement cilié. Thorax orné de quelques cils. Pattes ciliées. Métatarse antérieur un peu plus long que les trois articles suivants réunis, le deuxième aussi long que le troisième et le quatrième, le cinquième plus long que l'avant-dernier. Aux trois paires de pattes, les ongles et les ANN. SC. NAT. ZOOL., 9e série. VIRE 114 FERNAND MEUNIER pulvilles sont petits. Métatarse postérieur un peu plus court que les articles 2 à 5 pris ensemble, le deuxième plus long que le troisième et le quatrième. Abdomen un peu cilié. Aux ailes, les « Flügellappen » sont très distincts, la troisième nervure longi- tudinale est longuement fourchue, la cellule discoïdale envoie trois nervures au bord postérieur de l’aile. Longueur du corps 3 millimètres ; long. alaire 2 millimètres. No He ©. Inconnu. IV. — EMPIDINÆ. GENRE RHAMPHOMYIA, Meigen. 1. Bhamphomyia corrupta, nov. sp. cg. Pipette courte. Premier article des antennes très court, le deuxième assez arrondi, cihé, le troisième en forme de carotte et faiblement cilié ; le premier article du chète dilaté (1), le deuxième mince, court. Métatarse antérieur plus de deux fois aussi long que le deuxième article qui est environ aussi long que le troisième et le quatrième, le cinquième à peu près comme le troisième et le quatrième ; ongles des tarses et pulvilles grêles ; peuts (N° 9539). Organes copulateurs assez robustes. Longueur du corps 1 ‘/}, millimètre, long. alaire. NERO ON SAUT ®. Les deux lamelles postérieures de l'oviducte longues, bien distinctement ciliées. Longueur du corps 1 */, millimètre; long. alatre 1 ‘/, milli- mètre. N#E1080,-0250: 2. Rhamphomya ablata, nov. sp. ®. Troisième article des antennes assez long, le chète a les deux divisions environ de même diamètre. Pipette un peu moins longue que la tête. Pattes robustes, métatarse antérieur (4) Par ce caractere, cette espèce se distingue des autres formes de Rhampho- myia du succin. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ [15 plus court que les articles 2 à 5 réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième, les deux derniers environ d'égale longueur; ongles des tarses assez robustes. Métatarse postérieur clé à la partie interne el assez longuement frangé extériceure- ment. Les deux lamelles postérieuresdel'oviductelongues,ciliées. Longueur du corps 4°/, millimètres; long. alaire 3 millimètres. N° 4961. Collection privée du Prof. D'P. Klebs. N° 2562. g. Inconnu. 3. Rhamphomyia involuta, nov. sp. g. Pipette un peu plus courte que la tête. Premier article des antennes bien distinct, le deuxième arrondi, le troisième conique, assez long, le chète assez court. Occiput et vertex orné de quelques cils très appréciables. Articles tarsaux antérieurs bien visiblement ciliés, le métatarse un peu dilaté et à peine plus long que les deux articles suivants réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième, le quatrième à peine plus court que le cinquième: ongles des tarses un peu robustes. Métatarse postérieur long (il est un peu plus court queles articles deux à cinq réunis), le deuxième article un peu plus long que le troisième, les deux derniers environ d’égale longueur. Extré- mité de l'abdomen ornée d’une toutfe de cils. Forceps bien distinctement ciliés. Longueur du corps 2 ‘/, millimètres; long. alaire 2 ‘/, milli- mètres. N° 9689. Q. Inconnue. 4. Rhamphomyia unqulina, Lœw (Meun.). cg. Le troisième article des antennes moins long que chez BR. involuta. Pattes robustes. Métatarse antérieur assez court, le deuxième article un peu plus long que le troisième, ce dernier et le quatrième court et environ d’égale longueur, le cinquième presque aussi long que les deux derniers : les crochets tarsaux et les pulvilles extraordinairement allongés, robustes. Aux pattes médianes et postérieures, le deuxième article est environ aussi 116 FERNAND MEUNIER long que les deux suivaats. Organes copulateurs très robustes à forceps ayant la forme de cuillers (1). Longueur du corps 2 millimètres ; long. alaire 2 millimètres. N° 8257. Collection privée du Prof. D'R. Klebs. N° 14. Q. Inconnue. OBSERVATION. — Pour la forme des crochets tarsaux cette espèce se sépare des autres Rhamphomyia. Je la laisse avec les Enpidæ de ce genre, n'étant guère partisan du démembrement à outrance des espèces, cette manière de faire, à mon avis, com- pliquant la science au lieu de la simplifier. 9. Bhamphomyia crinitarsis, Lœw (Meun.). g. Pipette plus courte quela tête. Hanches destrois paires de pattes ciliées; fémurs, tibias et articles farsaux antérieurs un peu ciliés. Articles {arsaux antérieurs assez longs, le métatarse plus long que les deux articles suivants réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième; ongles des tarses et pulvilles assez longs. Fémurs médians ornés d’une série de cils bien distincts. Fémurs postérieurs garnis, en dessous, de quelques longs cils, les tibias longuement ciliés des deux côtés, le méta- tarse postérieur, aussi bien cilié des deux côtés, est robuste et plus court que les articles 2 à 5 pris ensemble ; le deuxième article plus long que le troisième et le quatrième réunis, le cin- quième un peu plus long que le quatrième. Parties basales des forceps larges, ciliées, les apicales tigelliformes (N° 349). Longueur du corps 3 ‘/, millimètres ; long. alaire 2 ‘/, milli- mètres. N° 349, 1822. Collection privée du Prof. D' Klebs. N° 2542. ®.Fémurs postérieurs velus et tibias un peu moins densément ciliés que chez les . Les deux lamelles postérieures de lovi- ducte assez longues, cylindriques, ciliées. Longueur du corps 3 à 3 */, millimètres; long. alaire 3 mil- limètres. N° 1250, 9539, 6919 var. (crochets larsaux bien moins robustes que chez le type). (4) La fossilisation ne permet pas de décrire le détail de leur structure. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 117 6. FRhamphomyta errabunda, nov. sp. ©. Troisième article des antennes long (en forme de carotte). Articles tarsaux antérieurs assez longs, le métatarse plus long que les deux articles suivants réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième, le cinquième à peine plus long que le quatrième. Tibias postérieurs assez régulièrement ciliés, le métatarse un peu plus long que les articles 2 à 4 pris ensemble. Aux trois autres paires de pattes, Les crochets tarsaux sont assez longs et assez robustes. Lamelles génitales longues, larges, cilées. Longueur du corps 3 ‘/, millimètres. N° 208%, 3845. Collection privée du Prof. D' Klebs. N° 331. g. Parties basales des forceps robustes, ciliées. Longueur du corps 2 millimètres; long. alaire 1 ‘/, millimètre. N°,5718. 7. Rhamphomyta porrecta, nov. sp. œ. Troisième article des antennes sub-cvlindrique, chète long et épais. Pipette assez grêle et plus longue que la tête. Pattes longues; métatarse antérieur un peu plus court que les trois articles suivants réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième et le quatrième; crochets tarsaux et pulvilles assez longs, robustes. Organes copulateurs devant être très sail- lants (1). Longueur du corps 3 ‘/, millimètres ; long. alaire 3 ‘/, nulli- mètres. Collection privée du Prof. D'R. Klebs. N° 1902. ©. Inconnue: 8. Hihamphomyia oedaloides, nov. sp. œ. Yeux réunis sur le vertex. Premier article des antennes très distinct, cyhndrique, le deuxième arrondi, le troisième très long, finement cilié (214 d) ; le chète court et formé de deux divisions dont la première est très distinctement plus courte (1) Chez le seul spécimen observé, les diverses parties de cet organe sont trop enchevêtrées pour les décrire. 118 FERNAND MEUNIER que la deuxième. Pipette plus courte que la tête. Thorax gibbeux. Articles tarsaux assez court; mélatarse un peu plus long que les articles 2 à 5 réunis, le deuxième un peu plus court que le troisième et le quatrième; ongles des tarses et pulvilles petits, assez grèles. Organes copulateurs à forceps robustes et ciliés (214 d). Longueur du corps 1 */, millimètre ; long. alaire 1 ‘/, milli- mètre. Collechon privée du Prof. D'R. Klebs. N° 2567. OBSERVATION. — Au premier aspect, onestenclin à considérer celle espèce comme devant se ranger avec les Oedalea. Elle en diffère par les fémurs postérieurs non épaissis et dépourvus d’épines en dessous. Par la suite, elle sera peut-être placée dans un nouveau genre. Q. Inconnue. 9. Rhamphomyia obtusa, nov. sp. ®. Troisième article des antennes très long, le chète robuste et formé de deux divisions dont la première est notablement plus courte que la deuxième. Fémurs postérieurs garnis de parties frangées striées (214 d), tibias de cette paire de pattes un peu frangés, ciliés et aussi ornés de quelques longs cils: métalarse postérieur cilié et beaucoup plus long que le deuxième arlicle qui est plus long que le troisième, les deux derniers environ d’'égale longueur; ongles des tarses assez robustes. Lamelles postérieures des organes génitaux, cylindriques, ciliées. Longueur du corps 2 ‘/, millimètres; long. alaire 3 milli- mètres. N° 8097. g. Inconnu. 10. Ahamphomyia insolita, nov. sp. ®. Cette espèce diffère de la précédente par les caractères suivants : le troisième article des antennes est assez long, les fémurs postérieurs sont frangés et les tibias n’ont pas de longs cils comme chez 8. obtusa. Métatarse postérieur à peine plus court que les trois articles suivants réunis, le deuxième un peu MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 119 plus court que les deux suivants; les deux derniers environ d’égale longueur (N° 9069). Longueur du corps 3 millimètres; long. alaire 3 ‘/, milli- mètres. N° 975, 6065, 7442, 9069, 9957. Coll. privée du Prof. D’ R. Klebs. N° 2754 (1). d'. Inconnu. 11. Rhamphomyia anqusta, nov. sp. d. Vertex, derrière de la tête et thorax bien ciliés. Pattes finement ciliées, les hanches ornées de quelques longs cils, méta- tarse antérieur plus court que les articles 4% à 5 réunis, le deuxième distinctement plus long'que le troisième, le qua- trième plus court que le cinquième ; ongles des tarses et pulvilles assez robustes. Fémurs postérieurs régulièrement ciliés, les übias également ciliés mais aussi ornés de quelques longs cils. Organes copulateurs très robustes : les parties basales des for- ceps larges, les apicales étroites. Longueur du corps 2 à 2 ‘}, millimètres ; long. alaire 2 ‘/; mil- limètres. N° 363, 405, 6273, 7697. ®. Métatarse antérieur un tiers plus long que le deuxième article qui est aussi long que le troisième et le quatrième pris ensemble, le dernier plus long que le quatrième (N° 9698). Métatarse postérieur ecilié et un peu plus court que les articles 2 à 5 pris ensemble (N° 5437). Tibias postérieurs ornés de quelques cils plus longs que les autres. Les deux lamelles postérieures des organes génitaux cihées. Longueur du corps 2 millimètres ; long. alaire 2 millimètres. N 9698, 614, 5437, 5803. 12. Rhamphomyia media, nov. sp. g Q. Premier article des antennes cylindrique, bien appré- ciable, le deuxième arrondi, le troisième pyriforme, court; le chète très court. Pipette plus courte que la tête 9. Pattes (4) La diagnose de cette espèce devra être complétée après l'examen de nou- veaux spécimens. 120 : FERNAND MEUNIER ciliées et crochets tarsaux et pulvilles petits, un peu robustes. Organes copulateurs robustes, forceps larges ; organe médian (Unpaariges Organ), bien appréciable. ©. Fémurs et tibias médians et postérieurs frangés. Longueur du corps 2 millimètres; long alaire 2 millimètres. Collection privée du Prof. D' R. Klebs. N° 2554. ©. N° 9558. GENRE HILARA, Meigen. 1. Hilara litigiosa, nov. sp. 3. Pipette plus longue que la tête. Troisième article des antennes conique, assez long : chète court. Thorax orné de longs cils. Pattes robustes, métatarse antérieur dilaté et un peu plus court que les articles 2 à 5 réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième, le quatrième plus court qüe le cinquième. Crochets tarsaux et pulvilles robustes. Tibias médians et postérieurs ciliés et ornés de quelques longs cils. Articles tarsaux postérieurs fortement ciliés. Extrémité de l’ab- domen et organes copulateurs garnis, assez éparsément, de‘très longs cils ; forceps assez disciformes, organe impair cylindrique. La troisième nervure longitudinale des ailes est fourchue (la fourche est assezlongue). Longueur du corps 3 millimètres; long. alaire 2 ‘/, mulli- mètres. N° 3513. Q. Inconnue. 2. Hilara tarda, nov. sp. ©. Chez cette espèce, les articles tarsaux sont courts : le métatarse antérieur est un peu plus long que les articles 2 à 4 réunis, le deuxième aussi long que le troisième et le qua- trième, le cinquième plus long que l’avant-dernier, crochets tarsaux petits, assez grêles. Tibias médians et postérieurs fai- blement ciliés. Les deux lamelles des organes génitaux longues, ciliées. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 121 Longueur du corps 2 millimètres; long. alaire 1 "/, millimètre. N° 4580. cg. Inconnu. 3. Hilara macilenta, nov. sp. G. Hanches antérieures, médianes et postérieures ciliées. Pattes robustes, articles tarsaux antérieurs ciliés, le métatarse un peu plus court que les articles 4 à 5 pris ensemble, le deuxième aussi long que le troisième et le quatrième, le cin- quième visiblement plus long que le quatrième. Fémurs posté- rieurs bien ciliés, les Uibias ciliés et ornés extérieurement de quelques très longs cils, le deuxième article des tarses visible- ment plus long que le troisième, le quatrième un peu plus court que le cinquième ; ongles des tarses très robustes. Organes copu- lateurs très forts et paraissant être construits sur le même plan que chez Hilara litigiosa. Longueur du corps #‘/, millimètres; long. alaire 3 */, mulli- mètres. NOT. GENRE EMPIS. Linné. 1. Empis exilis, nov. sp. s. Chète court, de deux divisions. Pipette un peu pluslongue que la tête. Vertex et derrière de la tête ornés de quelques cils. Tibias antérieurs, médians et postérieurs garnis de rares cils assez longs. Articles tarsaux antérieurs ciliés, le métalarse dilaté et environ aussi long que les articles 2 à 5 réunis, le deuxième aussi long que le troisième et le quatrième réunis, crochets tarsaux et pulvilles robustes. Métatarse postérieur non dilaté. Longueur du corps 3 millimètres; long. alaire 2 ‘/, milli- mètres. N#6013. "3027. Q. Inconnue. 2. Empns inscita, nov. sp. g. Premier article des antennes assez long, le deuxième 122 FERNAND MEUNIER arrondi, un peu cilié, le troisième assez long, chète court et formé de deux divisions. Pipette plus longue que la tête. Palpes longs, cylindriques. Hanches longues, bien ciliées. Fémurs et tibias densément ornés de longs cils. Métatarse antérieur très long, le deuxième un peu plus long que le troisième, les deux derniers environ d’égale longueur. Crochets tarsaux et pulvilles longs, robustes. Pattes postérieures longues. Articles tarsaux plus longs que les antérieurs, le métatarse densément cilié. Les segments de l'abdomen bien ornés de longs cils. Organes copulateurs fortement ciliés, forceps tigelli- formes. Longueur du corps 5 millimètres; long. alaire 4 ‘/, mulli- metres. N° 9673. OBSERVATION. — Par la ciiation des pattes cette espèce se sépare, à coup sûr, des autres Empis du sucein. 3. Empis malefica, nov. sp. ®. Par la taille cette espèceest très caractéristique. Antennes longues : le premier article long, le deuxième arrondi el orné de quelques cils, le troisième longuement conique ; chète épais. Vertex et derrière de la tête ornés de quelques cils. Pipette environ aussi longue que le thorax, palpes paraissant assez petits. Fémurs et tibias postérieurs frangés, articles tar- saux postérieurs assez longs, le métatarse un peu ché et un peu plus court que les articles 2 à 5 réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième et le quatrième, le cinquième à peine plus long que le quatrième; crochets tarsaux petits pour une espèce de cette taille. Les deux lamelles de l’oviducte cylindriques, cilées. Longueur du corps 7 millimètres; long. alaire 5 ‘} mulli- mètres. Coll. privée du Prof. D°R. Klebs. N° 2561. œ. Inconnu. à. Empis personata, nov. sp. ©. Troisième article des antennes assez long, pipette robuste et environ aussi longue que la tête. Hanches antérieures ornées MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 123 de quelques longs cils. Fémurs, tibias et articles tarsaux courte- ment ciliés. Métatarse antérieur un peu plus long que les deux articles suivants réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième ; les deux derniers environ d’égale longueur. Fémurs et tibias médians frangés. Fémurs et tibias postérieurs un peu plus fortement frangés qu'aux pattes médianes. Crochets tar- saux assez petits, assez robustes. Les deux lamelles postérieures des organes génitaux longues et ciliées. Longueur du corps 2 ‘/, millimètres; long. alaire 2 milli- mètres. N°° 4456, 6809. g. Inconnu. ». Empis mala, nov. sp. ©. Chète du troisième article des antennes très court, le der- rière de la tête très distinctement orné de cils. Pipette robuste. Palpes garnis de rares cils. Hanches antérieures ciliées, fémurs un peu frangés en dessus, tibias et articles tarsaux un peu ciliés, métatarse plus long que les deux articles suivants réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième, le cinquième à peine plus long que le quatrième ; crochets tarsaux et pulvilles assez robustes. Fémurs postérieurs frangés en dessus et en dessous jusqu'au delà du milieu, le dessous de la partie api- cale orné de quelques longs cils; tibias postérieurs avec quelques cils; le métatarse de cette paire de pattes est distinc- tement cilié en dessous et environ aussi long que les autres articles pris ensemble, le deuxième est plus long que le troi- sième, le cinquième environ aussi long que le quatrième. Les deux lamelles postérieures de l’oviducte longues et ciliées. Longueur du corps #4 millimètres; long. alare 3 ‘}, milli- mètres. Coll. privée du Prof. D'R. Klebs. N° 47. g'. Inconnu. 6. Emns mordax, nov. sp. ®. Je n'ai vu qu'un spécimen, assez alléré, de cette espèce dont les fémurs postérieurs et les tibias sont assez densément 124 FERNAND MEUNIER et assez également ciliés. Le troisième article des antennes est long, le chète court. Aux pattes postérieures, le métatarse est un peu plus court que les articles 2 à 5 réumis, le deuxième un peu plus long que le troisième ; les deux derniers environ d’égale longueur ; crochets tarsaux bien appréciables, assez grêles. Long. du corps 2 millimètres; long. alaire 2 millimètres. N° 9753. œ'. Inconnu. 7. Empus tristis, nov. sp. g. Pipette plus longue que la tête. Dessous des fémurs anté- rieurs ciliés et ornés aussi de quelques longs cils, tibias cihiés et garnis de quelques rares mais longs cils, le métatarse un peu plus court que les trois articles suivants réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième, le cinquième plus long que le quatrième. Fémurs et tibias postérieurs densément ciliés et ornés de quelques longs cils; métatarse un peu plus long que les trois articles suivants réunis; crochets tarsaux et pulvilles robustes. Organes copulateurs très robustes, organe impair filiforme, très long. Longueur du corps 3 millimètres ; long. alaire 2 ‘/, mulli- mètres. N° 709. Q. Inconnue. 8. Empis pulvillata, Lœw (Meun.). œ. Pipette plus longue que la tête. Vertex et occiput bien distinctement ciliés. Fémurs postérieurs ornés en dessous de quelques cils. Métatarse plus court que les articles suivants réunis, le deuxième distinctement plus long que le troisième, le quatrième plus court que le cinquième. Organes copulateurs très robustes, à organe impair long. Crochets tarsaux et pulvilles très robustes. Longueur du corps 3 ‘/, millimètres; long. alaire 3 ‘/, mulli- mètres. N°5 209, 3196. ©. Inconnue. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 125 9. Empis morosa, nov. sp. g. Pipette plus courte que la tête. Fémurs et tibias anté- rieurs un peu mais également ciliés. Fémurs postérieurs ciliés en dessus et ornés en dessous de quelques longs cils, tibias densément ciliés au-dessus de quelques longs cils; le métatarse bien cilié et beaucoup plus long que les trois articles suivants réunis, le deuxième visiblement plus long que le troisième, le cinquième un peu plus long que le quatrième ; crochets tarsaux et pulvilles robustes. Organe impair des organes génitaux bien distinct, assez long. Longueur du corps 4 millimètres; long. alaire 3 millimètres. N° 9703. ©. Pipette distinctement plus longue que la tête. Fémurs antérieurs peu ciliés, tibias courtement ciliés et ornés de quelques longs cils, métatarse environ aussi long que les arti- cles 2 à 5 réunis. Fémurs postérieurs et tibias courtement ciliés, les tibias ornés de quelques cils assez longs, métatarses bien distinctement ciliés et environ aussi longs que les cinq articles suivants pris ensemble, le cinquième article un peu plus long que le quatrième. Les deux lamelles postérieures de l’oviducte longues, ciliées. Longueur du corps 4 millimètres: long. alaire 3 millimètres. Coll. privée du Prof. D°R. Klebs. N° 2555. GENRE RAGAS. Walker. Raqas generosa, nov. sp. @. Partie buccale peu saillante. Premier article des antennes très court, le deuxième arrondi, un peu cihié, le troisième conique (pyriforme) ; le chète court, un peu cilié et composé de deux articles dont le premier est court, Dessous et derrière de la tête et thorax un peu ciliés. Pattes assez grèles. Articles tarsaux antérieurs courts, métatarse plus court que les articles suivants réunis, le deuxième un peu plus long que le troisième ; ce dernier et le quatrième d’égale longueur, le cinquième environ aussi long que le troisième et le qua- trième ; crochets tarsaux et pulvilles petits, grêles. Les trois L 126 FERNAND MEUNIER paires de pattes sont distinctement mais courtement ciliées. Troisième nervure longitudinale des ailes fourchue à FPextré- mité (le rameau supérieur oblique). La cellule discoïdale envoie trois nervures au bord postérieur de l'aile, les deux cellules basales : antérieure et postérieure d’égale longueur. < Flügellappen ” Urès saillants. Longueur du corps 1 ‘/, millimètre; long. alaire 1 millimètre. N°° 9905, 8254. g. Inconnu. GENRE MICROPHORUS, Macquart. (Trichina Meigen.) Microphorus putidus, nov. sp. ©. Premier article des antennes court, le deuxième arrondi el un peu cilié, le troisième conique, allongé (en forme de carotte); le chète est assez long, grêle si ce n’est à la base où il est légèrement épaissi. Extrémité des fémurs postérieurs garnie en dessous de quelques petits cils épineux. Tibias et articles tarsaux courtement ciliés, métatarse environ aussi long que les articles 2 à 4 pris ensemble, le deuxième aussi long que le troisième et le quatrième, le cinquième plus long que le quatrième, crochets tarsaux petits, un peu robustes. Troisième nervure longitudinale des ailes simple, la cellule discoïdale envoie trois nervures au bord postérieur de l’aile. Longueur du corps 2 ‘/, millimètres; long. alaire 2 */, milli- mètres. N° 8493. g. Inconnu. SUPPLÉMENT Holoclera eocenica, Meun. (1). (Ann. des Sciences Naturelles t., XVI, fig. 7 et 8; p. 402-403). œ. Tête globulaire plus large que le thorax. Yeux grands. Organes buccaux à pipette de la longueur de la tête. Les trois ocelles du vertex sont insérés sur une petite protubérance. (1) Voyez la remarque de la page 85. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 124 Antennes de trois articles : le premier très court, cylindri- que, le deuxième un peu plus long que le premier, arrondi; ces deux articles ciliés à l’apex, le troisième article très long et terminé par un chète apical biarticulé, arrondi à lapex, dont la première division est deux fois plus longue que la deuxième. À 358 diamètres, on remarque que les antennes sont ornées de cils très courts. Les côtés du thorax garnis de quelques macrochètes, scutel- lum aplati et paraissant ne pas être orné de « bristles ». Abdomen de huit segments, cilié. Organes copulateurs robustes : les lacinia paraissant être assez courbés. Ailes Lrès larges et visiblement plus longues que l'abdomen. Là troisième nervure longitudinale est simple. La cellule discoidale envote trois nervures au bord postérieur de l’aile dont les deux pre- mières sont très rapprochées. Les cellules basales antérieures et postérieures d’égale longueur. La cellule anale, un peu moins longue que les cellules précédemment citées, et éloi- gnée du bord postérieur de l'aile. Nervure anale un peu plus courte que la nervure axillaire qui est sinueuse. Lobes alaires Flügellappen très saillants. Pattes robustes, simples; les fémurs et les tibias ornés de cils courts et de quelques longs cils. Articles tarsaux ciliés, les articles 3 à 4% distinctement plus courts que les autres, le métatarse environ un tiers plus long que le deuxième article, le cinquième à peine plus court que les articles 3 à 4 pris ensemble. Crochets tarsaux longs mais diminuant un peu de diamètre de la base à l'apex. Pulvilles tigelliformes, ciliées en rame de chaque côté et aussi longues que les ongles. Pas d’empodium. Longueur du corps 3 millimètres; long. alaire 2 milli- mètres, larg. 0,75 millimètres. Coll. royale de l’ambre de Kænigsberg. N° 7499. 1901. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE COMPLET SUR LES DIPTÈRES DU SUCCIN (1). . Meunier (Fernand). Note sur les Leptidæ de l’ambre. Bull. Soc. entom. de France, p. Lxxxu. Aperçu des genres de Dolichopodidæ de l'ambre, etc. Ann. Soc. ent. de France, p. 377-383. . Note sur quelques diptères de l’ambre. Bull. Soc. ent. de Franee, P. CCCXXXII-CCCXXXIV. Note sur les Syrphidæ fossiles de l’ambre. Bull. Soc. ent. de France, p. CEXLIX-CCI. Note sur les Platypezidæ de l'ambre. Bull. Soc. z0ol. de France, p. 230- 234. . Note complémentaire sur quelques Diptères fossiles de l’'ambre. Bull. Soc. ent. de France, p. 1x-x. Note sur les Mycetophilidæ fossiles de l’ambre tertiaire. Wiener Ent. Zeit., p. 62-64. Note complémentaire sur les Platypezidæ de l’ambre. Bull. Soc. Zool. de Frunce, p. 22-24. Note sur les Mycetophilidæ, les Chironomidæ et les Dolichopodidæ de l'ambre. Ann. Soc. ent. de France, p. 21. Note sur un singulier Dolichopodidæ de lambre. Bull. Soc. ent. de France, p. cxI. Note sur les Mycetophilidæ fossiles de l'ambre. Bull. Soc. ent. de France, p: CX-CxI. Note sur les Tipulidæ. fossiles de ambre. Bull. Soc. ent. de France, p. ELXXVII-CLXX VI. . Note sur quelques Empidæ et Mycelophilidæ et un curieux Tipulidæ de l’ambre. Bull. Soc. ent. de France, p. xii-xY. . Sur un Mycetophilidæ de l'ambre. Bull. Soc. entom. de Francc, p. 248. . Sur les Holichopodidæ de l'ambre. Bull. Soc. ent. de France, p. 323-328. Études de quelques diptères de l’ambre. Bull. Soc. ent. de France, p. 334- 335 ; 358-359; 392-399. Sur les Conopaires de l'ambre. Bull. Soc. ent. de France, p. 145-146, avec figures. . Études de quelques diptères de l'ambre. Bull. Soc. ent. de France, ). 441-142 Ueber die Mycetophiliden (Sciophilinæ) des Bernsteins. Ilustrierte Zeit- schrift f. Entomologie, ss. 68-70. Revision des diptères fossiles types de Læw conservés au Musée Pro- vincial de Kænigsberg. Miscellanea Entomologica, p. 161-165, 169-182, et 4 pl. Nouvelles recherches sur quelques Cecidomyidæ et Mycelophilidæ de l'ambre, etc. Ann. Soc. scient. de Bruxelles, p. 183-202. (1) Pour la liste des autres auteurs, voyez Scudder : S. H. A classed and annotated bibliography of fossil insects, Bull. U. $S. geological, Survey, n° 69, Washington, 4890. — Index to the Known fossil insects of the World including Myriapods and Arachnids. Bull. U. S. geological, Survey, n° 71, Washington, 1891. MONOGRAPHIE DES EMPIDÆ 129 1902. Description de quelques diptères de l’ambre. Ann. Soc. scient. de Bruxelles, pp. 96-104 avec pl. — Les Cecidomyidæ de l'ambre de la Baltique. Marcellia. Riv. int. di Ceci- dologia, Padova, pp. 100-103. — Les Culicidæ de l'’ambre. Revue scient. du Bourbonnais, etc. Mou- lin, pp. 199-200, avec pl. 1903. Les Pipunculidæ de l’ambre. 1bid., pp. 148-150 avec pl. — Etudes de quelques diptères de l’ambre. Ann. des Sc. nat., Zoologie, Paris, pp. 395-405, et 1 pl. — Un nouveau genre de Sciaridæ de l’ambre. Revue scient. du Bourbonnuis et du centre de la France. Moulins, pp. 165-167 et 3 figures. — Beitrag zur Syrphiden-Fauna des Bernsteins. Jahrb. der Kôünigl. Preuss. Geologischen Landesanstalt für 1903 (paru en 1904). Berlin, ss. 201-210 ; pl. XII. 1904. Sur un Corethra de l’ambre de la Baltique. Bull. Soc. ent. de France, Paris, pp. 89-91 et 3 figures. — Beitrag zur Fauna der Bibioniden, Simuliden und Rhyphiden des Bernsteins. Juhrb. der Künigl. Preuss. Geologischen Landesanstalt. Ber- lin, Bd XXIV, Heft 3, pp. 391-404; pl. 17. — Contribution à la faune des Acalyptères agromyzinæ de l’ambre. Ann. Soc. scient. de Bruxelles, t. XXIX, 1 br. de 6 pages et 1 planche. — Contribution à la faune des Helomyzinæ de l’ambre de la Baltique. La Feuille des jeunes naturalistes, Paris, n° 140. 1 br. de 7 pages et 11 figures. — Monographie des Cecidomyidæ, Sciaridæ, Mycetophilidæ et Chironomidæ de l’ambre de la Baltique. Ann. Soc. scient. de Bruxelles, t. XXVIL, 2e partie (Mémoire couronné). 264 pages et 16 planches. 4905. Monographie des Psychodidæ de l'ambre de la Baltique, Budapest. Ann. Musei Nationalis Hungarici, pp. 235-255 et 2 pl. 4906. Un nouveau genre de Psychodidæ et une nouvelle espèce de Dactylolabis (Tipulidæ) de l'ambre de la Baltique. Paris. Le Naturaliste. 1 br. de 4 pages et 3 figures. — Monographie des Tipulidæ et des Dixidae de l'ambre de la Baltique. Aun. des Sc. nat. Zoologie, Paris, t. IV, 9° série, pp. 349-401; pl. XII- AV: — Les Dolichopodidæ de l’'ambre de la Baltique. Paris, C. R. de l'Acud., 1 br. de 2 pages. | 1907. Monographie des Dolichopodidæ de l'ambre de la Baltique. Le Natura- liste, Paris, n° 492-504 et 166 figures dans le texte. 1908. Les Asilidæ de l'ambre de la Baltique, Bull. Soc. Ent. de France, n° 2, pp. 18-20 et 3 figures. — Sur quelques diptères (Xylophagidæ, Therevidæ, Arthropidæ, Stratio- myidæ) de l'ambre de la Baltique. Ann. Soc. scient. de Bruxelles (en cours de publication). ANN. SC. NAT. ZOOL., 9e série. Vir, 9 TABLE DES MATIÈRES Pages Brachystoma. 22. 120050 et M ER EE: PEONPRRE ‘88 — grabilieh ns mit Le Llh SD ree I NO MAR GERS 92,143 Drapetiella: ssl ee nee een les PO EN ARS 86 PrapétiéHa:definitums. ui hear Re RE EE Dee 89,97 Drapetis 24e THON ENe enuee DOS RET ANS DENTS TAC 86 =. MbPENIS LE lee AR SCOR RME A CRE Dee CC ICT 88,95 4 decoleraté. uit another RE Mer RE 88,95 2: v-décoratums 2e vécu MR MEUON Pause ie MOD UECE APE 88,96 121 MOT ENE.-ROÉERMENR CRMIAR EEE CT PR RO ed à 89,97 RS Ve AMOR tte ee Rem That A ELLE AREA TRRRER 88,96 Flaphropeza..c 2... ,t MMA OS HEC Eee CORRE 86,100 — diaboMea.; "5. tea RUE Seat tt CRE EMTENR 89,100 Empidines#ts. fer) ea ete El RS A EE EU PR D UE 2. - 86 En pis buis RER 1e RAS DS ER RER En EE EOO EP RENE 88 y ons rs uststés Es ML Moser AR Mehel T DST NE ERPERE 93,121 PA INSCIR 2 nuaae » Past Cote on nr CS CC ES RECRRREEE 93,121 Malte des. 2 Ut ELA IES DRE RNA Rt UNE So SEP DEEE 93,123 EN Mmalehca ssl: 0er vote ME I QUE il a HER CEE 93,122 = mordaxsesnien Ne Shen e Ut Croate RS eee Mare COPINE 94,123 Er MOTOS it CPP TER Line EC EELOEN SÉRETN EE 94,125 =EPpersonata it. ce Mes LE See EME BCP IEEE 93,122 tpulviMata:shiur see hi Ue Se AL Part EN REP RERRS 94,124 HMS ER RE ER RP R ROLE RTE MS ET RSR 94,124 ÉGthyneuriellas "RC SE RER RE METRE TN PRAETE 88 — longirosiris.f.. certes nn .Lt EME. ant 152400 91,445 HémerodéonmiAn). tr. or ME A ee Crete ou CE PRE 87 — déteste AT RES D ere Motte SOI SERRE 90,103 Hemeérodromineé ns ennui RLt SN E 86 HAE. 22 2 AE ME SR crie Du LÉ COUR CIN DAMES ENEREEE 88 et MhimosniLenre tint enlenek SOEUR ILES AE 93,120 =" macilentas. Mixte ner PE ME A PRE CS ERIC ENEE 93,121 EN 2e Le A AE OR AT A TN PL Se Re ni GS 5 Dodo c 93,120 Hôlocleraeocenica Meun:.. 27560 er BOIRE ET ER 88,126 Andes = tt sut Mo 0 AA ET A OR EEE CREER + 87 news tie tr astres MAG RTL TR a Rte EE DRE 91,109 = ÉeQUIS 20 ve 2e ee be nee cou EP eee FC CINE 91,109 Hybotinæ 0. EE Rene Nr RE TOO PSE PEN CE RES 86 Lépidony a... 2: uuven- needs De PRE EE CURE RE 87 — NE CE AO Cie te ET O0 de de SEEN ee re JO 90,106 ÉRPIODEZA LS 254 20 ete CU EN COTE 87 — COonCiInRa:s 20 RTE EN CEE 91,110 Meshyperiela. "5... RE RE Ce CRE 87 — DOPPRYLOPSOITES +. A TE PCR CENT TN SERRE 94,112 MICLOPRO SR ee MORE TON A TR Se do © 88 — OL CA Un Ci 94,126 OEdaleassNt eus PE PE TC MES OC RRRE 87 Bolenedaleast." ::..:. TABLE DES MATIÈRES s..tlemal ns ee es eee Nate feleletrie la miele feel D etes tn [ae = 6) 10 _ SAM AIC es MOTS 01 RE RE AN PE RE — OURS LE le Oo EU dE SU Palæoparamesia ..... tes a a eee lalelenes ae ns rtensle ani ot le DS enter er late ts ie se sets ges == PÉDOSDLE s à20 DS eue SAUCE CU SRE PRE Parathalasiella....... — problematica Phoneutisca. 1-7... ee eocenica = rustica Blatypalpus. 1... == eversoris = suspiciosa D CR A ER RME ARE TO L ORACS = delicata — dolosa.. enelielskeloiete te ladehe oieiats SUOETe Lo nat ee se lslals ve - otelelaie = SH ee ls, ee erelolo art rate, solar s lehiateru see = = Miele ta ei te sehn ete nlelelefelsis etes els) s» eee eu cle nu sa, s nes sl vu ee 0 7 ANeleRe NN is tal ele es ere telelole aime piplele)nle nilers s se stele ete le ats ee Men are Te ele eee a ie)el nets ln aie elelstere nïs », ele ee cata opel sirielsheleleipiele sales. mie nets alias lee tn etats se se miss e eco eee a eee _ NÉ LIeCIOTIS RM ERA ARE MALE RTE Its RL — DÉCORER RARE r LA L ON PCR AA EN Er — generosa....... Rhamphomyia...... TE CORRE T RS ee Tes Po SEM UMA ERA), AP AUE QNER te — CHU RER MEN) ASS er ENST — CRAQUE LAC RNN EL REN EUR DRE RE EAN NN = insolita notons eee e fe els niet talelele ste) cles lalele ne ss pi saone ea ef. le on NV ONU GARE ER PR Pc See RSR REF ETAERRE LE RELAIS 22 media. = obtusa viieimieie es ina islelelelle shele) cle ele t: esse ts «als see eee es salut ele a diese ones (oise) sers buetel sie ae steel see {ele tie les. den ‘aire — CRETE St EN A De Qi LE Le A RO ME AU Le DOC ten de he dance détora ae ee CEE ONE TN UMCE VV NO LED) PAR Ne mt CU UE Dour DA eue — egelata. _ voracis. Tachydrominæ....... HHehopezas......... Sn eo la lee le peloton mi eleloln,s eo sie) qe els à + Nes aies ofe e + 4e ais nhatelete mate eh: estate aire ses use nee cle (ee nieflolsla ete) el-tete : — PONT COAST ae de à ce ee Mae dccneid Ge ans TP tas Dior 151 87 110 87 OPA 93,119 92,114 92,116 92,117 92,118 92,115 93,119 92,118 92,117 92,117 92,115 86 89,98 89,99 86 87 90,108 EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE III Fig. 1. — Antenne de Drapetis brevis Cf. N° 665. Fig. 2. — Articles tarsaux antérieurs du même. Fig. 3. — Aile de ce diptère. Fig. 4. — Antenne de Drapetis decolorata ©, nov. sp. N° 3914. Fig. 5. — Aïle du même. Fig. 6. — Patie antérieure de Drapetis decoratum j, nov. sp. N° 9923. Fig. 7. — Articles tarsaux postérieurs du même. Fig. 8. — Patte antérieure de la ©. N° 1717. Fig. 9. — Tibia et articles tarsaux postérieurs du même. Fig. 10. — Aile de Drapetis vitiosum Cj, nov. sp. N° 7123. Fig. 11. — Tibia et articles tarsaux postérieurs du même. Fig. 12. — Palpes du même. Fig. 13. — Tibia et articles tarsaux postérieurs de la ©. N° 4667. Fig. 44. — Antenne de Drapetis mortuum, nov. sp. N° 2548. Fig. 15. — Articles tarsaux antérieurs du f. Fig. 16. — Antenne de Drapetiella definitum, nov. sp. N° 3680. PLANCHE IV Fig. 4. — Drapetis mortuum Cj et © (in copula). Fig. 2. — Aile de Drapetiella definitum, nov. sp. Fig. 3. — Patte antérieure de Phoneutisca eocenica ©, nov. sp. N° 3245. Fig. 4. — Patte médiane du même. Fig. 5. — Aïle du même. Fig. 6. — Articles tarsaux antérieurs de Phoneutisca suspiciosa ©, nov. sp. N° 634. Fig. 7. — Aïle du même. Fig. 8. — Patte antérieur de Tachydromia egelata ©, nov. sq. N° 5527. Fig. 9. — Fémur, tibia et articles tarsaux postérieurs du même. Fig. 10. — Aile du même. Fig. 14. — Vue générale de l’organe copulateur de Tachydromia voracis G;, nov. sp. (K. 2597). Fig. 12. — Extrémité de l'abdomen de la même espèce. ©. PLANCHE V Fig. 1. — Patte médiane de Tachydromia voracis G;', nov. sp. Fig. 2. — Aile du même Gt. K. 341. Fig. 3. — Antenne de Elaphropeza diabolica, nov. sp. N° 5183. | Fig. 4. — Aile du même. Fig. 5. — Articles tarsaux antérieurs de Platypalpus concitatus , nov. sp. No 7916. Fig. 6. — Aile du même. Fig. 7. — Antenne du même. Fig. 8. — Antenne de l'latypalpus predatoris ©, nov. sp. N° 5653. té Let tiens hold fo di EXPLICATION DES PLANCHES 133 Fig. 9. — Articles tarsaux antérieurs du même. Fig. 10. — Aile du même. Fig. 11. — Articles tarsaux antérieurs du Gf. N° 4255. Fig. 12. — Articles tarsaux antérieurs de Platypalpus interfectoris, nov. sp. No 3908. PLANCHE VI Fig. 1. — Platypalpus interfectoris ©. N° 3908. Fig. 2. — Articles tarsaux antérieurs de Platypalpus eversoris G, nov. sp. N° 3426. Fig. 3. — Patte antérieure de Hemerodromia detestata © , nov. sp. N° 3067. Fig. 4. — Articles tarsaux postérieurs du même. Fig. 5. — Aile du même ©. N° 3067. Fig. 6. — Aïle du çj'. No 2338. Fig. 7. — Articles tarsaux antérieurs de Phyllodromia dolosa, nov. sp. No 2969. Fig. 8. — Articles tarsaux antérieurs du même, var. 1. N° 5673. Fig. 9. — Artictes tarsaux antérieurs du même, var. 2. No 6367. Fig. 10. — Articles tarsaux antérieurs du même, var. 3. N° 7963. Fig. 11. — Articles tarsaux postérieurs du même, var. 3. N° 7963. Fig. 12. — Antenne de Phyllodromia rustica X, nov. sp. N° 8918. Fig. 143. — Articles tarsaux antérieurs du même. Fig. 14. — Organe copulateur du même. Fig. 15. — Aile de Phyllodromia delicata G;', nov. sp. N° 378. Fig. 16. — Antenne de Lepidomyia vaya ©, nov. sp. N° 9919. Fig. 17. — Antenne de Parathalassiella problematica g', nov. sp. N° 206. Fig. 18. -— Articles tarsaux antérieurs du même. PLANCHE VII Fig. 1. — Articles tarsaux antérieurs de Lepidomyia vaga, nov. sp. No 9919. Fig. 2. — Articles tarsaux postérieurs de Parathalassiella problematica G', nov. sp. N° 206. Fig. 3. — Antenne de Trichopeza longicornis, nov. sp. N° 6114. Fig. 4. — Aile du même. Fig. 5. — Articles tarsaux antérieurs du même. Fig. 6. — Articles tarsaux antérieurs de Hybos tenuis , nov. sp. N° 1870. Fig. 7. — Organe copulateur du même. Fig. 8. — Patte antérieure de Hybos exilis ©, nov. sp. N° 9030. Fig. 9. — Articles tarsaux postérieurs du mème. Fig. 10. — Antenne de Œdulea robusta , nov. sp. N° 463. Fig. 11. — Fémur postérieur et tibia du même. Fig. 12. — Organe copulateur du même. Fig. 13. — Antenne de Leptopeza concinna ©, nov. sp. K. 328 Fig. 14. — Articles tarsaux antérieurs du même. Fig. 15. — Antenne de Palæoleptopeza gracilis , nov. sp. N° 2648. Fig. 16. — Articles tarsaux postérieurs du même. PLANCHE VI Fig. 1. — Articles tarsaux antérieurs de Palæoleptopeza gracilis. Fig. 2. — Organe copulateur du même. Fig. 3. — Articles tarsaux postérieurs ©. N° 7954. Fig. #. — Aile de la mème espèce, var. N° 8970. Fig. 5. — Antenne de Meghyperiella porphyropsoides, nov. gen., nov. sp. K. N° 2560. 15% FERNAND MEUNIER Fig. 6. — Articles tarsaux postérieurs du même. Fig. 7. — Aïle du même. 4} Fig. 8. — Antenne de Euthyneuriella longirostris , nov. sp. No 1479. Fig. 9. — Partie apicale de la © de cette espèce. N° 1479. Fig. 10. — Aile de Brachystoma gracilis G', nov. sp. No 7631. Fig. 11. — Antenne de Ramphomyia corrupta G', nov. sp. N° 9539. Fig. 12. — Articles tarsaux du même. PLANCHE IX Fig. 4. — Aile de Euthyneuriella longirostris K. N° 2546 Œ. Fig. 2. —- Tête de Brachystoma gracilis . No 7631. Fig. 3. — Articles tarsaux antérieurs du même. Fig. 4. — Articles tarsaux postérieurs du même. Fig. 5. — Artictes larsaux antérieurs de Rhamphomyia ablata ©, nov. sp. K. No 2562. Fig. 6. — Articles tarsaux postérieurs du même. Fig. 7. — Articles tarsaux antérieurs de Ramphomyia involuta Çj, nov. sp. No 9689. Fig. 8. — Articles tarsaux postérieurs du même. Fig. 9. — Extrémité de l'abdomen du même. Fig. 10. — Articles tarsaux antérieurs de Rhamphomyia ungulina Lœw (Meun.) G': (K. 14.) Fig. 11. — Articles tarsaux postérieurs du même. Fig. 12. — Vue générale de l’organe copulateur du même. Fig. 13. — Articles tarsaux antérieurs de Rhamphomyia crinitarsis Lœw (Meun.) œ. No 349. Fig. 14. — Partie apicale (comprimée) de l'abdomen de Rhamphomyia errabunda, nov. sp. No 331. Fig. 15. — Organe copulateur de Rhamphomyia angusta G', nov. sp. N° 405. Fig. 16. — Articles tarsaux postérieurs du même ©. No 9698. Fig. 17. — Antenne de Rhamphomyia media ©, nov. sp. K. No 2554. PLANCHE X Fig. 1. — Fémur postérieur, tibia et articles tarsaux de Rhamphomyia crini- tarsis (Læw) Meunier. N° 349. Fig. 2. — Antenne de Rhamphomyia crrabunda. N° 331. Fig. 3. — Articles tarsaux antérieurs de ce diptère. N° 2084. Fig. 4. — Articles tarsaux postérieurs du même. : Fig. 5. — Antenne de Rhamphomyia porrecta, nov. sp. K. N° 1902. Fig. 6. — Articles tarsaux antérieurs du même. Fig. 7. — Antenne de Rhamphomyia œdaloïdtes, nov. sp. K. N° 2567. Fig. 8. — Patte postérieure du même. Fig. 9. — Antenne de Rhamphomyia obtusa, nov. sp. N° 8097. Fig. 10. — Patte postérieure du même. Fig. 11. — Patte postérieure de Rhamphomyia insolita, nov. sp. N° 6065. Fig. 12. — Articles tarsaux antérieurs de Rhamphomyia angusta Œ. N° 405. Fig. 13. — Articles tarsaux médians de Rhamphomyia media. N° 2554. Fig. 14. — Articles tarsaux antérieurs de Hilara litigiosa, nov. sp. N° 3513. Fig. 15. — Organe copulateur du même. . 46. — Articles tarsaux antérieurs de Hilara tarda, nov. sp. N° 4580. DS | 2: + dl 3 trie 7 Rés. * 2. rit. 1 n pdt FRS EXPLICATION DES PLANCHES 199 PLANCHE XI Fig. 1. — Articles tarsaux postérieurs de Hilara litigiosa, nov. sp. N° 3513. Fig. 2. — Articles larsaux antérieurs de Hilara macilenta, nov. sp. N° 237. Fig. 3. — Tibia et articles tarsaux postérieurs du même. Fig. 4. — Articles tarsaux antérieurs de Empis exilis, nov. sp. N° 3627 Fig. 5. — Articles tarsaux antérieurs de Empis inscita, nov. sp. N° 9673. Fig. 6. — Patte postérieure du même. Fig. 7. — Antenne de Empis malefica, nov. sp. K. N. 2561. Fig. 8. — Patte postérieure du même. Fig. 9. — Patte postérieure de Empis personata, nov. sp. N° 4456. Fig. 10. — Quelques organes frangés de cette espèce. Fig. 11. — Articles tarsaux antérieurs de Empis mala, nov. sp. K. N° #7. PLANCHE XIE (* Fig. 1. — Patte postérieure de Empis mala. Fig. 2. — Tibia et articles tarsaux postérieurs (redressé) de Empis mordux, nov. sp. N° 9753. 3. — Patte médiane de Empis tristis çj', nov. sp. N° 709. 4. — Patte postérieure du même diptère. Fig. 5. — Articles tarsaux antérieurs de Empis morosa ©, nov. Sp. N° 2555. 6. — Tibia et articles tarsaux postérieurs de la ©. 7. — Antenne de Ragas generosa, nov. sp. N° 9905. Fig. Fee — Articles tarsaux antérieurs du même. Fig. 9. — Aile de ce diptère. Fig. 10. — Antenne de Aficrophorus putidus, nov. sp. N° 8493. Fig. 41. — Patte postérieure du même (redressée). (*) Suivant leur grandeur, les fossiles ont élé dessinés à des grossissements de 33, 66 et 124 diamètres. DIAGNOSES PRÆCURSORIZÆ SPECIERUM ALIQUOT NOVARUM E FAMILIA BRANCHIPODIDÆ (CUM FIGURIS 8 IN TEXTU) a Prof. Eugenio DADAY de Deés Species infra breviter deseriptæ sunt omnes specimina Musæi Historiæ Naturalis Parisiensis ab Illustr. D. Professore E. L. Bouvier, studiendi causa ad me missa. 1. Branchinecta salina n. sp. Mas. Corpus graciusculum trunco longitudine abdominis parum breviore, segmentis thoracicis politis, levibus. Abdomen gracile, segmentis 5-to, 6-to, 7-mo 8-voque posticis in latere ventrali utrinque denticulis diversis, aggregatim positis, numerosis vel pau- cis armatis. Cercopodes breves, digili- formes, parum clavati, sæpissime deorsum curvati, setis in margine ex- teriore nonnumerosis vestiti. Antennæ inferiores biarticulatæ interse dis- junctæ. Articulus basalis antennarum = inferiorum crassior, fere cylindricus, Fig. 1. — Caput maris supra apophysi nullo, im angulo superiore jy lP8niucine cire: apicali exteriore dentibus minutis, aggregatim dispositis armalus (fig. 1). Articulus apicalis angustior, apicem versus sensim valdeque attenuatus, fere falciformis, politus. Antennæ superiores filiformes, fere lon- gitudine articuli basalis antennarum inferiorum. Pedes omnes fere similes, præter sacculum branchialem laminis duobus 158 DADAY branchialibus in marginibus crenulatis. Penis articulo apicali pluries contorto, lobos numerosos formante. Longitudo totalis a fronte usque ad apicem cercopodum 8-10 mm. Femina. Corpus gracile, trunco fere longitudine abdomimis. Segmenta thoracica 7, 8, 9. 10 et 11 in margine posteriore utrinque denticulis lateralibus, non numerosis, minutis, agoeregalim dispositis. Abdomen gracile, segmentis longitudine plus minusve diversis. Segmenta abdominalia excepto ultimo omnia in latere ventraliutrinque denticulis diversis, aggregatim dispositis, numerosis vel paueis armala. Cercopodes forma magnitudineque tisdem maris similes, sed læves aut solum selis paucis vestiti. Antennæinferiores complanatæ, uniarticu- latæ, apicem versus attenuatæ, lobo triangulari similes, margine exteriore bitubereulato, tuberculo proximali majore, setoso. Pedes omnes tisdem maris similes. Sacculus oviger oviformis, apice posteriore acutius rotundato, longitudine fere segmento- rum 3 abdominalium anteriorum. Longitudo totalis a fronte usque ad apicem cercopodum 8-10 mm. : Patria : ALGeriA, Sebkha d'Oran, Lacus de la Senia. Speci- mina numerosa collegit ex aquis salinis Illustr. D. Prof. R. Blanchard, anno 1888, 31 martn et aprilis. Species hæc nova differt a speciebus ceteris generis structura segmentorum abdominalium, penis cercopodumque. 2. Branchipus Blanchardi n. sp. Mas. Corpus validiusculum trunco longitudinem abdominis sine cercopodibus attingente. Caput cum articulo basali anten- naruminferiorum connatum appendicibus frontalibus, rectius e vertice exeuntibusflagelliformibus, in parte distali articulatis, apicemarticuli apicalis antennarum inferiorum parum superan- tibus (fig. 2). Segmenta thoracica polita, lævia. Segmenta abdominalia 2,3, 4,5, 6 et T in margine posteriori utrinque latere appendicibus duabus membranaceis, digitiformibus, brevibus armata. Cercopodes latiusculi, longitudine segmen- D torum 5 posteriorum abdominis, apicem versus sensim à nd. “ju à ! MES BRANCHIPODIDÆ 139 attenuati, lateribus crenulatis, æqualiter denseque setosis. Antennæ inferiores distincte biarticulatæ, articulis basalibus basi interse et cum capite in medio connatis. Angulus interno- distalis articuli basalis processu in apice bifido, ad medium frontis approximato armalus. Articulus apicalis antennarum inferiorum fere fal- ciformis in parte tertia distali valde an- gustatus, in medio marginis exterioris appendice laminiformi, parum elon- gala, in parte tertia marginis interioris tubereulo parvo, supine vero carina pro- minente armatus (lig. 2). Pedes omnes lamina branchiali unica in marginibus ; Le DUT PRET Fig. 2. — Caput maris su serrulato-crenata. Penis digitiformis, in pra visum, magnitudine margine interiore processu aculeiformi, PET extrorsum curvalo lævique armatus. Longitudo totalis a fronte usque ad apicem cercopodum 17 mm. Femina. Corpus validiusculum trunco longitudinem abdominis exceptis cercopodibus parum superante. Caput fronte simplicr. rotundata. Segmenta omnia thoraciea abdominaliaque polita, lævia. Antennæ inferiores complanatæ, fere cuneiformes, apicem distalem versus attenuatæ, margine anteriore vel interiore bilobato, lobo distali minore denseque piloso. Cerco- podes apicem versus attenuati, marginibus dense setosis crenu- latisque, longitudine segmentorum 4% abdominalium poste- riorum. Pedes omnes structura tisdem maris. Sacculus oviger longitudine segmentorum duorum genitalium parumsuperans, oviformis, in parte supertiore tuberculatus. Longitudo totalis a fronte usque ad apicem cercopodum 18 mm. Patria : Alpes alti galliei (Hautes Alpes), stagnum prope lacum Cristol. Specimina collegit Ilustr. D. Prof. À. Blanchard, anno 1888, 22 septembris. Species hæc nova in honorem. Illustr. D. Prof. À. Blanchard denominata BrANCHIPI SrAGNALIS affinis, sed differt : structura antennarum inferiorum appendicibusque membranaceis abdo- minalhibus maris. 140 DADAY 3. Streptocephalus Bouvieri n. sp. MAs. Corpus mediocre trunco longitudine abdominis exceptis cercopodibus. Caput supine trituberculatum, tuberculis duobus lateralibus, altero mediali. Fronssupine infraque appendicibus armata. Appendix superior in partes duas divisa, a vertice exeuns. Pars basalis appendicis superioris tæntiformis, basi AS NO Er au m1 2 WADE der mr: NET LA D: Fig. 3. — Caput maris supra visum, magnitudine cire. 1 : 7. parum angustata, apicem versus modo dilatata. Pars apicalis appendicis superioris in processibus duobus ensiformibus, elongatis, margine interno denticulatis, parum introrsum declinatis divisa, ad basi processorum amborum infra aculeis validis fere falciformibus, politis, introrsum curvatis, longitu- dinem dimidiam processorum ensiformium non attingentibus, prædita. Appendix frontalis inferior aculeiformis, brevis, basi utrinque tuberculo aculeiformi parvo (fig.3).Segmenta thoracica superficie polita, lævi. Segmenta abdominalia exceptis primo ultimoque supine in margine posteriore aculeis brevibus, crassis armala. Segmenta abdominalia 2-4 solum aculeis duobus lateralibus; segmenta vero 5-7 præter aculeos duos laterales simul duobus dorsalibus minoribus; segmentum octavum denique solum aculeis duobus medialibus à margine posteriore remotis. Cercopodes longitudinem segmentorum 4 ultimorum BRANCHIPODIDÆ 141 abdominis superantes, apicem versus valde attenuati, in parte basali utrinque dense selosi, in parte apicali vero aculeis tenuibus non numerosis armati. Antennæ inferiores triarticu- latæ. Artüiculus basalis antennanum inferiorum cylindricus, margine exteriore piloso, margine interiore piluso processi- busque parvis, digitiformibus sensoriis præditus. Processus aculeiformis articuli basalis introrsum ceurvatus, à latere ventrali exeuns, basi appendice sat crassa, unciformi, deorsum vergente. Articulus secundus antennarum inferiorum bigeni- culatus, in latere interiore processibus digitiformibus sensorts, in latere exteriore vero prope ad apicem distalem tubereulo parvo præditus. Articulus ultimus antennarum inferiorum cheliformis, digitis longitudine diversis. Digitus exterior vel superior chelæ altero multo longior, angustus, parum curvatus, lamina laterali carens, prope basin in margine interiore tuber- culo minuto prædilus. Digitus interior vel inferior cheléæ altero brevior, angustus, in margine interiore prope basinlobo parvo, laminiformi armatus (fig. 3). Pedes omnes fere similes, lamina branchiali unica in marginibus serrato-dentala enditoque ultimo in medio inciso, bilobato Penis articulo apicali vermi- formi, in lateribus denticulato. Longitudo totalis a fronte usque ad apicem cercopodum 13-15 mm. Femina. Corpus dimensionibus tisdem maris simile. Caput fronte simpliciter rotundata. Segmenta omnia corporis super- ficie polita, lævi. Cercopodes ensiformes recti, apicem versus sensim angustati, marginibus crenulatis denseque setosis, longitudine segmentorum # abdominalium ultimorum simul- junctorum. Antennæ inferiores complanatæ, lobiformes, apice rotundatae hincque aculeo parvo setisque minutis armatæ. Pedes structura isdem marissimiles. Sacculus oviger fusiformis fere longitudine segmentorum 6 abdominalium anteriorum simul junctorum. Longitudo totalis a fronte usque ad apicem cercopodum 12-14 mm. Patria : Afrika, Kousri, Mission Chari-Fchad. Specimina non numerosa Collegit D. Dr. 7. Derorse, anno 1904, 3 augustr. Species hæc nova in honerem. Hlustr. D. Direct et Prof. Æ. L. 142 DADAY Bouvier denominata differt a speciebus ceteris generis : cum appendicibus frontalibus, structura antennarum inferiorum in mare segmentisque abdominalibus maris armatis. 4. Streptocephalus cirratus n. sp. Mas. Corpus validuisculum trunco longitudinem abdominis parum superante. Caput appendice frontali breviuscula, æquilala, in apice bitubereulata. Segmenta thoracica superticie polita, lævi. Segmenta 5,6 et 7-abdominalia in margine poste- Fig. 4. — Caput maris supra visum, magnitudine cire. À : 7. riore supine processibus membranaceis, aculeiformibus, in serie transversalt dispositis armata. Cercopodes apicem versus attenuati, longitudinem segmentorum 4 abdominalium poste- riorum parum superantes, ensiformes, marginibus crenulalis, margine exleriore dense seloso, margine interiore vero aculeis diversis sparsim aculeato. Antennæ inferiores triarticulatæ, chelatæ. Articulus basalisantennarum inferiorum breviusculus, sal crassus, In margine interiore prope basin processu mem- branaceo, breviuseulo, apice bifido et in angulo extero-distali aculeo valido, faleiformi præditus (fig. #4). Articulus secundus antennarum inferiorum valde eiongatus, bigeniculatus, lævis, marginibus annulatis. Articulus apicalis antennarum inferiorum cheliformis trunco in margine anteriore intus bituberculato, tuberculis acutis. Digitusexterior vel superior chekæe abbreviatus, in parte distali valde curvatus, crassiusculus, lamina laterali distincta in processu sat crasso brevique exeunte armatus. Digitus interior vel inferior chelæ valde abbreviatus, dilatatus BRANCHIPODIDÆ 143 altero multo brevior latiorque, curvatus, apice bifisso, in margine interiore tuberculo parvo acuminato præditus (fig. 4). Pedes omnes structura fere simili, lamina branchiali unica in marginibus serrato-denticulata. Penis articulo basali intus mucronalto, mucrone bidentato. Longitudo totalis a fronte usque ad apicem cercopodum 18-20 mm. Femina. Corpus dimensionibus iisdem maris. Caput fronte lævi, simpliciter rotundata. Segmenta corporis omnia superficie polita, lævi. Cercopodes ensiformes, longitudine segmentorum 4 abdominalium ultimorum simul junctorum, lateribus erenu- lalis denseque setosis. Antennæ inferiores complanatæ, lobi- formes, apice incisæ, bilobatæ denseque pilosæ. Pedes omnes structura nisdem maris similes. Sacculus oviger fusiformis, maxime elongatus, longitudine ssgmentum ultimum abdominale multo superans. Longitudo totalis a fronte usque ad apicem cercopodum 16.5 mm. Patria : Africa, Orange, Bloemfontein, anno 1897. Specimina e collectione Illust. D. Æ. Simon orta sat numerosa observavi. Specieshæc novasecundum structura antennaruminferiorum maris feminæque et secundum structura abdominis cercopo- dumque maris à speciebus ceteris generis bene distincta. ». Streptocephalus macrourus n. Sp. Mas. Corpus sat robustum trunco longitudine abdominis bre- viore. Caputappendice frontali distincta, apicem versus parum attenuala, apice rotundata. Segmenta omnia corporis super- ficie polita, lævi. Cercopodes longitadinem segmentorum 5 abdominalium ultimorum simul junetorum parum superan: tes, tenues, apicem versus valde attenuati, in margine extertore dense setosi, in margine interiore partim setosi, partimaculeati, selis biarticulatis in parte basali dispositis, aculeis parvis, numerosis in parte maxima distali silis. Antennæ inferiores lriarticulatæ, chelatæ. Articulus basalis antennarum inferio- rum sat crassus, cylindricus, lateribus annulatis, processuque aculeifornu, valido, falciformi. Articulus secundus antenna- 144 DADAY rum inferiorum bigeniculatus lateribus lævibus, marginibus annulatis. Articulus antennarum inferiorum ultimus cheli- formis trunco processu superiore vel interiore valido, aculei- formi, antrorsum spectante armato. Digitus exterior vel supe- rior chelæ perlongus, fere geniculatus, tenuis, lamina laterali Fig. 5. — Caput maris supra visum et articulus cheliformis a latere interiore GIrc Me ELEME in processu aculeiformi exeunte tuberculisque duobus parvis, antrorsum spectantibus prædita. Digitus inferior vel interior chelæ brevis, introrsum vel sursum curvatus, basi intus pro- cessu validiuseulo loboque marginali interiore vel superiore armatus (fig. 5). Pedes omnes structura fere simili, lamina branchiali unica in marginibus serrato-dentata. Penis articulo basali intus mucrone denticulato præditus. Longitudo totalis à fronte usque ad apicem cercopodum 28 mm. Patria : Africa meridionalis, Orange, Bloemfontein. Speci- men unicum examinavi € ollectione Illustr. D. Æ. Simon, anno 1897. Species hæc nova Streptocephali vitrei (Brauer) affinis, sed dffert in structura antennarum inferiorum, præceipueque cercopodum. 6. Streptocephalus Rothschildi n. sp. Mas. Corpus validum, trunco longitudinem abdominis exceplis cercopodibus non attingenti. Caput liberum appen- BRANCHIPODIDÆ 145 dice frontali brevi, apice attenuata bifissaque. Segmenta thora- cica superficie polita, lævia. Segmenta abdominalia 3, 4. 5, 6 et 7, in margine posteriore utrinque latere processibus membranaceis fusiformibus, magnitudine diversis prædita. Segmenta 3, 4 et 5, processibus duobus sat longiusculis externis, processibus duobus vero brevioribus, digiti formibus internis. Segmenta 6 et 7 processibus # brevibus, digitiformibus. Cer- copodes elongati. 1 valde attenuati, lon- gitudine segmento- rum 5 ullimorum abdominis , simul junctorum, basi in margine exterlori setis parvis, in parte cætera nudi,in mar- gine interiore ad basin aculeis elon- k . 4 Doi galis, biarticulatis, Fig.6.— Caput ra Or D magnitudine in parte cætera acu- leis brevibus armati. Antennæ inferiores triarticulatæ, chelatæ. Articulus basalis antennarum inferiorum evlindri- cus, crassiusculus, processu distali subfalciformi, fere recto, sat tenui. Articulus secundus antennarum inferiorum bigeniculatus, marginibus annulatis, in latere interiore ap- pendicibus digitiformibus sensortis. Articulus ultimus anten- narum inferiorum cheliformis, digitis duobus fere æquilongis. Digitus chelæ exterior vel superior ensiformis, lamina laterali carens. Digitus interior vel inferior chelæ basi processu lobiformi sat parvo (fig. 6). Pedes omnes inter se fere simi- les, lamina branchiali unica in marginibus serrato-dentata. Penis biartulatus, articulo apicali vermiformi, in marginibus denticulato. Longitudo totalis a fronte usque ad apicem cercopodum 14-17 mm. Femina. Corpus validum segmentis omnibus superficie po- lita ; segmenta abdominalia processibus membranaceis nullis. ANN. SC. NAT. ZOOL., 9e série. vit, 10 146 DADAY Cercopodes latiusculi, apicem versus sensim attenuati, longitu- dinem segmentorum 4 ultimorum abdominalium parum supe- rantes, marginibus dense setosis. Antennæ inferiores compla- natæ, lobiformes, apice aculeatæ, ubique sal dense pilosæ. Pedes structura iisdem maris similes. Sacculus oviger elonga- tus, fusiformis, fere longitudine segmentorum 7 anteriorum simul junctorum abdominis. Longitudo totalis a fronte usque ad apicem cercopodum 13-16 mm. Patria : ApyssiNIA, Tehoba; Eruiopia, Soullouki et Ouardy ; AFRICA ORIENTALIS, Menabella. Specimina numerosa collegit expeditio Ilustr. D. Baronis 7. Rothschild, anno 1904. in mensibus april et augusto. Species hæc nova in honorem Illustr. D. Baronis M. Roth- schild denominata differt inter alla præcipue structura anten- narum inferiorum abdominisque maris a speciebus ceteris generis. 7. Streptocephalus spinosus n. sp. Mas. Corpus sat validum trunco longitudinem abdominis exceplis cercopodibus parum superante. Caput appendice fron- tal brevi, laminiformi, apicem versus sensim attenuata et in apice bituberculata. Segmenta thoracica superticie polita, lævia. Segmenta 1-4 anteriora abdominis supine in margine posteriore aculeata, aculcis 8-10 serie transversali, in medio interrupta dispositis. Cercopodes longitudine segmentorum 4 abdominalium ultimorumsimuljunctorum, apicem versus sen- sim attenuali, parum introrsum curvali, in parte basali margi- nibus dense setosis, in parte apicali vero aculeatis. Antennæ inferiores triarticulatæ, chelatæ. Articulus basalis antenna- rum inferiorum cylindricus, crassiusculus, marginibus annu- latis, processu alculeiformi apicali parum arcuato. Articulus secundus antennarum inferiorum bigeniculatus, marginibus annulatis, latere interno lævi. Articulus ultimus chelhiformis. Truncus chelæ in angulo inferiore exteriore aculeo validiuseulo, in margine superiore processibus duobus acuminalis armatus. Digitus superior vel exterior chelæ geniculatus, altero multo BRANCHIPODIDÆ 147 longior, in parte apicali tenuis, plus-minusve arcuatus, la- mina laterali distincta, in aculeo porrecta et in margine distali lobata, lobo parvo, rotundato. Digitus inferior vel interior valde curvatus, brevis, tenuis, in margine interno processibus duobus validiuseulis, acuminatis armatus (fig. 7). Pedes omnes structura fere similes, lamina branchiali unica in mar- Fig. 7. — Caput maris supra visum, magnitudine 1 :7 et articulus cheliformis antennarum inferiorum magnitudine cire. 1 : 14. ginibus lævi. Penis biartulatus, articulo basali intus mucronato ; articulo secundo vermiformi, in marginibus denticulato. Longitudo totalis à fronte usque ad apicem cercopodum 21-22 mm. FemixA. Corpus in dimensionibus eodem maris simile. Caput fronte lævi, simpliciter rotundata. Segmenta omnia corporis superficie polita, inermia. Cercopodes fere longitudine seg- mentorum 5 abdominalium ultimorum, apicem versus sensim attenuati, marginibus crenulatis denseque setosis. Antennæ inferiores complanatæ, lobiformes, apicem versus parum dila- tatæ, apice aculeo crasso, brevi et setis parvis armatæ. Pedes omnes structura eadem maris. Sacculus oviger fusiformis, fere longitudine segmentorum 1-7 abdominalium anteriorum simul junctorum. Longitudo totalis a fronte usque ad apicem cercopodum 17-18 mm. Patria : Madagascar, Catat. Specimina sal numerosa, anno 1890 collecta examinavi. Species hæc nova differt a speciebus ceteris generis structura 148 DADAY antennarum inferiorum segmentorumque abdominalium 1-7 anteriorum maris. Dendrocephalus n. gen. Corpus generibus ceteris omnine simile. Caput maris dis- tinctum, appendice e vertice exeunti valido, in ramos duos partito. Rami appendicis capitis arborescentes, in ramulos plures, diversos divisi. Antennæ inferiores maris biarticu- latæ, articulis distinctis, capiti mobile insertæ. Articulus basalis antennarum inferiorum maris apophyse carens, sed in angulo distali interiore vel superiore processu digitiformi, minute aculeato armatus. Articulus apicalis antennarum infe- riorum maris falciformis, tenuis, attenuatus, apice mucronatus. Pedes duo anteriores endito ultimo ceteris valde divergentes. Oculi compositi seu peduneulati infra biaculeati, aculeo uno maiore, altero minore. Femina generibus ceteris similis. Antennæ inferiores com- planatæ, foliiformes, apice aculeo distincto armatæ, setosæ. Pedes omnes structura fere simili, paria duo anteriora nsdem maris dissimilia. Sacculus oviger fusiformis. Genus hoc novum differt à generibus ceteris appendice e vertice exeunti structuraque pedum primi secundique paris maris et continet adhuc solum species duas in America meri- dionali colleetas, scilicet DEexprocepHALUS (Chirocephalus) CERVICORNIS (Weltner) et DENDROCEPHALUS (GEAYI, speciem novam, infra descriplam. 8. Dendrocephalus Geayi n. sp. Mas. Corpus trunco valido longitudine abdominis, exceptis cercopodibus. Caput distinctum appendice valhido e vertice exeunti. Appendix verticalis parte basali pedunculiformi, apice distali in ramos duos partita. Rami appendicis vertiealis arborescentes, in ramulos plures, forma structuraque diversos divisi. Segmenta omnia corporis superficie polita, inermia. Cercopodes apicem versus sensim attenuatt, recti, longitudi- nem segmentorum # ultimorum abdominis non attingentes, BRANCHIPODIDÆ 149 marginibus dense setosis. Antennæ inferiores distinctæ, biar- ticulatæ ; articulo basali cylindrico, erassiusculo, in angulo distali interiore vel superiore processu digitiformi, dense denticulato, articulo apicali falciformi, introrsum curvato, tenui, in apice hamulato. Oculi compositi 1in- fra biaculeati, aculeo uno mayJore, altero minore. Pedes om- nes lamina branchiali unica in marginibus serrato - denticulata , inter se dissimiles. Pes primus endito ultimo in processus tres diviso, uno lobi- formi, allero plus- minusve digitiformi, apice aculeato, tertio ; il CE 1 : Fig. 8. — Caput maris supra visum, magnitudine vero falciformi, ex- à A Der lrorsum et deursum eurvato. Pes secundus primo utcunque similis, endito ultimo in processus tres diviso, sed processu digitiformi crassiore, falciformi vero valde abbre viato denticulatoque. Pes tertius processu falciformi enditi ultimi rudimentario, aculeiformi. Pedes ceteri processu falciformi enditi ultimi carentes, inter se similes. Penis articulo basali in margine interiore hamulo denticulato armato. Longitudo totalis a fronte usque ad apicem cercopodum 21-22 mm. Femina. Corpus validum segmentis superficie politis, læ- vibus. Caput fronte simpliciter rotundata. Cercopodes apicem versus attenuati, longetudinem segmentorum 3 ultimorum abdominis non attingentes, in marginibus dense setosi. An- tennæ inferiores complanatæ, foluformes, apice distali acu- minatæ setosæque. Pedes primi et secundi paris processu digiti-falciformique enditi ultimi carentes, omnes inter se fere similes. Sacculus oviger cuneiformis, longitudine segmentorum 4 anteriorum abdominis. 150 DADAY Longitudo tLotalis a fronte usque ad apicem cercopodum 22-23 mm. Patria : America meridionalis, Venezuela, Llano, Guanaparo ; Entre le R. Apuré et le R. Guanaparo ; Corozilo. Specimina numerosa collegit D. F. Geay, anno 1892, mense martio. Species hæc nova in honorem Domini F. Géay denominata DENDROCEPHALI CERVICORNIS (Weltner) affinis ; sed differt : structura appendicis e vertice exeuntis pedumque paria trium anteriorum maris. LISTE DES JAPYGIDÆ DE LA COLLECTION DU MUSÉUMAD'HISTOIRE NATURELLE AVEC DESCRIPTION DE DEUX ESPÈCES NOUVELLES ET D UNE ESPÈCE PEU CONNUE, Par F. SILVESTRI 1. Japyx solifugus Halid. Bois de Boulogne et Frais Vallon (environs d'Alger, Lesne, 1897), Ravin de la Femme Sauvage (Lesne), Philippeville (Théry). 2. Japyx mauritanicus sp. n. Color consuetus. Caput setis parum numerosis sat longis et nonnullis brevi- bus auctum. Antennæ 28-articulatæ, articulis basalibus (fig. 1), setis AE TR SEE Fig. 1. — Antennæ pars proximalis. Fig. 2. — Urotergita 6-7. nonnullis longis et aliis brevibus, articulis ceteris setis nonnullis longis et setis sat numerosis brevibus instructis, sensillis uni- setis 11 (3, 4, 4), superis sat longis, in articulis 4-6 dispositis. 152 F. SILVESTRI Palpus labialis parum magis quam duplo longior quam, ad basim, latior, setis 2-3 longis et 4-5 brevibus instructus. Thorax supra selis consuetis longis et brevibus instructus. Pedes sparse setosi, tarso infra setis sat numerosis instructo, paris terti prætarso ungue antica quam postica fere 1/3 breviore et quam unguicola mediana fere quadruplo lon- giore, ungue postica quam tarso fere 2/3 breviore. Abdomen in tergitis seltis consuetis longis et brevibus instructum. Urotergitum sextum (fig. 2) angulo postico rotundato: urotgrgitum septimum (fig. 2) angulo postico in processum brevem subtriangularem, in apice obtusum, producto ; uroter-" gitum octavum postice haud productum. Segmentum decimum in dorso parum longius quam latius. Urosternum primum (fig. 3-4) organis subcoxalibus inter sese spatio, organi ejusdem sin- guli latitudinem subæquante, ee CES en 71 tro Cu ii Fig. 3. — Urosterni primi dimidia pars Fig. 4. — Urosternum primum. postica. remotis, setis paucis (8-10) sat longis et inter setas sat longas selarum brevium seriebus duabus instructo, urosterni superficie pone organum subcoxalem setis brevissimis sat numerosis, crassiusculis, paullulum arcuatis, inter sese parum remotis, -2 seriatis et pone setas breves setis aliquantum numerosis sat brevibus indistincte 5-6 seriatis instructa, superficie cetera setis nonnullis longis et nonnullis brevibus. Urosterna 2-7 setis sat longis consuetis 4-seriatis et setis nonnullis brevioribus instructa. Forceps (fig. 5) quam segmenti decimi longitudo dorsalis vix longior, brachiis attenuatis inter sese diversis, brachio dextero quam lævum ad basim crassiore, parum longe a bai dente magno triangulari armato, inter dentem et basim tuber- LISTE DE JAPYGIDÆ 153 culis perparvis 3-4, inter dentem et apicem margine integro. Brachium lævum paullulum magis ad apicem quam ad basim margine interno in dentem triangu- larem acutum sat magnum producto, inter dentem et basim, præsertim ad dentem, sinuatum et tuberculis marginalibus superis et inferis par- vis auctum, inter dentem et apicem margine integro. Long. corp. mm. 8, 5, lat. uro- tegiti septimi 0,95, long. forcipis 0,78. Habitat : exempla nonnulla ad « La Bouzarea » (Mauritania) CI. P. Lesne legit. Observatio. Species hæc antenna- . É ; Fig. 5. — Sesmentum decimum nearhculorum numero, (stature ou forcipe euyra inspectum. et urotegiti septimi forma cum . solifuqus bene congruit, sed urosternt primi armatura et forcipis forma distinctissima est; urosternt primi armatura et antennarum articulorum numero à /. dolinensis etiam bene distincta. 3. Japyx Humberti Grassi. 1868. Japyx solifugus Humb. Rev. Zool, (2), XX, p.350, pl. XXII, fig. 6-7. 1886. Japyx solifugus, var. Humberti Grassi, Atti Acc. Giævia (3), XIX, p.7. 1904. Japyx Humberti Kirby, Syn. Catal. Orthoptera, p. 56. Color consuetus. Caput setis parum numerosis longis et brevibus instructunr. Antennæ 30-articulatæ, articulis basalibus (fig. 6) setis nonnulis longis et setis brevibus, articulis ceteris setis nonnullis sat longis et setis sat numerosis brevibus instructis, sensillis unisetis 11 (3, %, #) in articulis 4-6 dispositis. Palpus labialis 2/3 longior quam ad basim lalior, setis nonuoullis longis et brevibus instructus. Thorax supra setis paucis consuetis longis et sat longis instructus. Pedes setis sparsis sat longis, paris tertii tarso infra selis sat numerosis sat longis instructo, prætarsi (fig. 7) ungue laterali antica quam postica fere 1/3 breviore et quam unguicola 454 F. SILVESTRI mediana magis quam duplo longiore, ungue laterali postica te) 1 quam tarsus 2,3 breviore, Abdomen in tergitis setis submedianis longis 11, 1-1 et O nonnullis lateralibus instructum. Urotergitum sextum (fig. 8) angulo postico subrecto, vel vix producto. Uroter- Fig 6. —Antennæarticuli2-7. Fig.7. — Tarsi apexet Fig. 8 — Urotergita 6-7. prætarsus. gitum seplimum (fig. 8) angulo postico in processum trian- oularem brevem productum. Urotergitum octavum angulis posticis haud productis. Segmentum decimum paullulum im dorso longius quam latius. Urosternum primum (fig 9-10) organis subcoxalibus inter Fig. 9. — Urosterni primi dimidia pars postica. Fig. 10. — Urosternum primum. sese spatio quam organi ejusdem singuli latitudo majore remotis serie setarum sat brevium et inter setas sat breves setis brevioribus instructis, urosterni superficie pone organum sub- coxalem seriebus 2-3 setarum sat brevium ab anulis cireularibus sat latis, inter sese contiguis, ad basim cireumdatum et setis aliis sat numerosis sparsis pone setas dictas et usque ad margi- nem lateralem etnonnullis pone marginem medianum instrueta, LR LISTE DE JAPYGIDÆ 155 superficie cetera ut urosterna cetera selis paucis sat longis instructa. Urosterna 2-7 setis parum numerosis sat longis 4-seriatis et setis nonnullis brevibus aucta. Forceps (fig. 11) quam segmenti decimi longitudo dorsalis parum longior, bractis inhter sese forma diversis : brachio dextero parum longe a basi in dentem magnum triangularem producto, at interdentem hune et basim aliquantum sinuato et in margine su- pero interno tuberculo sat magno ins- tructo, inter dentem et apicem dimidia parte proximali dentibus tuberculifor- mibus minimis impressa, dimidia parte distali integra. Brachium lævum partis basalis margine interno ad dentem ma- gnum brachii dexteri opposito aliquan- tum sinuato et tuberculorum serie su- Fig. 11. — Segmentum : : : Re decimum cum forcipe pera et serie infera instructo, ceterum Supra! inspectun. integrum. Long. corp. ad mm. 17; lat. urotergiti septimi 1,82 ; long. forcipis 1,8. Habitat. Gallia : Morvana, exempla a Lucas observata, Puy- de-Dôme. Algeria : exempla majora eadem a Lucas observata et in Museo Parisiense sub nomine Japyr lucifuqus Haliday observata. 4. Japyx major Grassi. St. Charles (Algérie ; Théry legit). D. Japyx biproductus sp. n. Color consuetus. Caput setis paucis brevibus instructum. Antennæ 40-41-articulatæ, articulis 1-6 setis nonnullis longis et setis sat numerosis brevibus instructis, articulis ceteris setis nonnullis sat longis et selis sat numerosis brevibus subtilibus auctis, sensillis unisetis 11 (3, #, 4) in articulis 4-6 dispositis. 156 F. SILVESTRI Palpus labialis fere 2/3 longior quam ad basim latior, setis 3-4 longis et setis 2-3 brevibus instructus. Thorax supra selis paucis consuetis longis et sat longis instructus. Pedes setis sparsis sat longis instructi, paris tertni (fig. 12) tarso infra præsertim setis sat numerosis et sat longis instructo, prætarsi (fig. 13) ungue laterali antica quam postica fere 1/3 breviore et quam unguicola mediana 3/4 longiore, ungue laterali postica quam tarsus duplo breviore. Fig. 12. — Tibiæ apex, Fig. 13. — Tarsi apex et Fig. 14. — Urotergita tarsus et prætarsus prætarsus. 6-8. pedis paris tertii Abdomen in tergitis setis submedianis 1-41, 1+1 longis, setis lateralibus nonnullis longis et seta nonnulla breviore auctum. Urotergitum sextum (fig. 14) angulo postico subrecto vel parum rotundato. Urotergitum septimum {fig. 14) angulo postico valde angustato, longe producto, acuto. Urotergitum octavum Fig. 15. — Urosterni primi dimidia pars postica. Fig. 16 — Urosternum primum. angulo postico retrorsum ut processu triangulari perpen- diculari producto. Seementum decimum vix latius quam in dorso longius. Urosternum primum (fig. 15-16) organis subcoxalibus inter LISTE DE JAPYGIDÆ 1971 sese spatio quam organi eiusdem singuli latitudo parum majore remolis, serie setarum brevium et setis pluribus brevissimis inter setas breves instructis, urosterni superficie pone organum subcoxalem setis sat numerosis, indistincte %-seriatis, sat brevibus, inter sese parum remotis et in superficie cetera setis nonnullis longis aucta. Urosterna cetera 2-7 setis parum numerosis sat Jongis 4-seriatis et selis nonnullis brevibus instructa. Forceps (fig. 17) quam segmenti decimi longitudo dorsalis vix brevior, brachis robustis, parum diversis, dextero parum crassiore, paullum magis ad basim quam ad apicem dente sat magno armatis, inter dentem submedianum et basim tuber- culis nonnullis et usque fere ad apicem Etre ru gradatim bene convexi et dentibus tuber- subtus inspectum. cuhformibus parvis instructis. Long. corp. mm. 12, lat. urotergiti septimi 1,30, long. forcipis 0,92. Habitat. Haut Carsevene (F. Geay legit). Observalio. Species hæc forma urotergitorum 7-8, urosterni primi armatura et foreipis forma a J/. Grassu Verh. bene distincta. 6. Heterojapyx dux Skor. var. Souliei Bouv. Exemplaires typiques de Yargony (Thibet) décrits par le Prof. E. L. Bouvier (1) sous le nom de Japyx dux var. Souliei. Pour les caractères du 1% urosternite et du prétarse ces exemplaires sont à rapporter au genre Heterojapyr Verh. Après une confrontation avec l'exemplaire {typique décrit par Skorikow, on pourra décider s'ils appartiennent réellement à l'espèce Japyx dux décrite par cet auteur. (4) Sur un Japyæ gigantesque du Thibet (Bull. Soc. ent. France, 1905, p. 30-32). ? 2 AUS LS : 44 Art, UNE ÉCREVISSE NOUVELLE DU MEXIQUE CAMBARUS (CAMBARUS) BOUVIERT nov. sp. Par M.!e D'A. E. ORTMANN MUSEUM CARNEGIE, PITISBURGIT, Les types (3 mâles de la première forme et { femelle) de cette nouvelle et intéressante espèce m'ont été envoyés par M. le Professeur E.-L. Bouvier pour la détermination et appar- tiennent au Muséum de Paris, à l'exception d’un individu mâle qui à été déposé au Muséum Carnegie. Ils ont été récoltés par M. L. Diguet dans une petit rivière torrentueuse à Uruapan, État de Michoacan, Mexique. Diagnose. — Organes sexuels du mäle de la première forme robustes, droits, pas très longs, les deux parties en apposition contiguës jusqu'aux extrémités qui sont tronquées. La partie externe à un angle arrondi au bord postérieur, immédiatement en dessous des dents terminales cornées. Il y à une dent cornée, spiniforme à l'extrémité de la partie externe et de plus, à l’extré- mité de la partie interne, une plaque cornée en forme de sabot de cheval. Sommet de la partie interne situé en arrière de la plaque cornée et également brun et corné, plus court que cette dernière et dirigé obliquement en arrière. Rosire subtriangulairement ovale ; les bords convergents for- ment à une courte distance du sommet un petit angle sans épines latérales. Carapace fortement et assez égalementgranulée, sans épines latérales. Aréole assez étroite, presque de moitié aussi longue que la partie antérieure de la carapace. Pinces fortement granulées partout, rarement larges dans ce sous-genre,comprimées (nonsub-cyhindriques),enovale allongé, 160 A. E. ORTMANN avec les bords de la portion palmaire pas tout à fait parallèles. Bords tranchants des doigts avec des tubercules et une incision à la base du dactylopodite. Péréiopodes de la troisième paire du mâle avec un crochet sur l’ischiopodite. Description du mâle de la première forme. — Rostre concave, avec les bords élevés, subtriangulairement ovale. Bords conver- gents, formant à une courte distance du sommet un angle plus ou moins distinct, sans aucune trace d’épines latérales. Pointe courte, triangulaire. Carènes post-orbiculaires divergentes posté- rieurement, sans épines antérieures. Carapace légèrement comprimée. Angle suborbiculaire triangulairement saillant, mais non spiniforme. Épine branchiostégiale présente, tuber- culiforme. Surface de la carapace densément ponctuée en dessus et densément granulée sur les côtés ; granules distincts, assez aigus et uniformes. Il n'y à pas d’épine latérale en arrière du sillon cervical qui est interrompu sur les côtés. Aréole presque de moitié aussi longue que la partie antérieure de la carapace (rostre compris), assez étroite, avec deux ou trois rangs 1rré- liers de points. Abdomen aussi large que la carapace et légè- rement plus long. Partie antérieure du /e/son avec de trois à cinq épines de chaque côté. Extrémité antérieure de l’épistome largement triangulaire. Antenne avec le flagellum presqu'aussi long que la carapace ou légèrement plus long. Écaille des antennes assez large ; sa plus grande largeur au nulieu. Pinces des péréipodes de la première paire fortes. Main en ovale allongé, large, comprimé, couverte partout de granules tuberculiformes dont les plus gros se trouvent sur la face externe, et forment un rang de denticules semblable à une scie sur le bord interne de la partie palmaire et le long de la moitié voisine du bord externe du dactylopodite. Bords de la partie palmaire non parallèles. Il y a une dépression près de la base du doigt immobile sur la face supérieure de la main et les deux doigts ont une forte côte longitudinale. Bords tranchants des doigts munis de tubercules ; doigt immobile avec un tubercule plus gros près de la base et un autre près du sommet ; dactylo- podite avec un tubercule plus fort près de la base et une imci- UNE ÉCREVISSE NOUVELLE DU MEXIQUE 101 sion distincte voisine de celui-ci. Le plus gros tubercule du doigt immobile est placé dans cette incision. Les tubereules de la surface de là main ont quelques courts poils apprimés sur leurs bords antérieurs qui, cependant, sont fréquemment usés. Les bords des doigts sont aussi légèrement poilus. Carpo- podile court, avec un sillon en dessus, granuleux, tuberculé et, sur le côté interne, un très fort tubercule spiniforme accom- pagné d'un petit nombre de tubercules plus petits. Un autre tubercule spiniforme se trouve au milieu du bord inféro-antérieur et un autre semblable à l'articulation avec la main. Wéro- podile granuleux sur le bord supérieur ; les granulations plus fortes près de Pextrémité extrême ; bord basilaire avec deux séries de granules spiniformes. {schiopodite de la troisième paire de péré1o- podes avec un fort crochet qui est triangulaire, non conique, mais légèrement déprimé, avec la surface inférieure (interne) légèrement con PE es cave, ce qui donne presque la forme d'une DAS dt cuiller. Il n'y à pas de tubercules spéciaux où piéopode gau- de carènes sur les coxopodites des quatrième ©he du mâle de la première for- et cinquième péréiopodes. me, vu du côté ; : : interne. (Grossi Pléopodes de la première paire. — Organes fois. copulateurs (voir fig. 1 et 2) droits, assez robustes et courts, ne s'étendant pas au delà de la base de [a troisième paire de péréiopodes. Les deux par- ües unies à leur sommel ne sont pas très tordues. Partie externe, immédiatement en dessous du sommet, avec un angle arrondi dirigé en arrière. Partie interne largement tronquée, à sommet brun, corné, pointu, plus court que les dents terminales et dirigé oblique- Fig. 2. — Sommet re . Un ù du même orga- ment en arrière. Îl n’y à pas d'angle ou épaule 5e, vu du côté sur le bord antérieur. Les dents cornées sont GATE RUES environ 6 fois. particulières : l'une, appartenant distinetement à la partie externe, est spiniforme ; mais en plus il v à une plaque cornée, apparemment à la partie interne et qui à la ANN. SC. NAT. ZOOL., 9e série. vu 11 1 162 À. E. ORTMANN forme d’un sabot de cheval, sa concavité dirigée en arrière vers le sommet spiniforme de la partie interne. Cette plaque est plus où moins distinctement tronquée (dans le spécimen figuré, la troncature est très nette, mais elle semble, d’après les autres spécimens, être usée et 1l est possible que le bord de la plaque ait été primitivement arrondi, donnant à cette plaque la forme d’une euiller). L'épine cornée de la parte externe étant située près de la plaque, son sommet seul est libre. Le mâle de la deurième forme est inconnu. La femelle, à part l'absence des organes copulateurs et des crochets, est semblable au mâle à tous égards, sauf que les pinces sont relativement un peu plus petites. Annulus ventralis irrégulièrement circulaire, avec une profonde dépression médiane continuée en avant par un sillon situé de façon asymétrique {vers le côté droit dans notre spécimen) entre deux tubercules élevés dont le gauche est plus élevé et plus grand que l’autre. En arrière de la dépression médiane, lan- nulus est seulement un peu élevé et une fissure passe sur le côté gauche de cette élévation. Cette fissure forme, avec la dépression médiane et le sillon antérieur, une courbe en forme d’S. Dimensions. — Du plus grand mâle (première forme). Lon- gueur totale : 78 millimètres ; longueur de la carapace 38 millimètres ; partie antérieure de la carapace : 25 milli- mètres ; partie postérieure de la carapace (aréole) : 13 nulli- mètres; largeur de l’aréole à sa partie la plus étroite : 1"°,5; longueur de labdomen : 40 millimètres ; longueur de Ja main : 36 millimètres ; largeur de Ia partie palmaire : 16 mul- mètres. De la femelle. — Longueur totale : 83 millimètres ; longueur de la carapace : 41 millimètres; partie antérieure de Ia cara- Lo pace : 27“*,5 ; longueur de laréole : 13**,5 ; largeur ‘de l'aréole : 1°°,5 ; longueur de l'abdomen : 42 millimètres ; lon- gueur de la main : 29 millimètres ; largeur de la partie pal- maire : 14 millimètres. Localité. — Uruapan, État de Michoacan, Mexique. Par les organes sexuels tronqués, robustes, droits avec les UNE ÉCREVISSE NOUVELLE DU MEXIQUE 163 deux parties en apposition étroite jusqu'aux sommets, et les dents cornées développées aux sommets, cette espèce appartient au sous-genre Cambarus, comme Je lai décrit (1). La présence de crochets copulateurssur les péréiopodes de la troisième paire seulement, et l’étroite, mais non effacée aréole, place cette espéce dans la section du €. simulans (2). Deux espèces ont été admises dans cette section : C. sunu- lans Fax. et €. gallinus Cock. et Port. qui ont été différenciées principalement par la forme des dents terminales des organes sexuels du mâle. Cependant Harris (3), citant Hay comme autorité, à réuni ces deux espèces. Les matériaux récoltés pour le Muséum Carnegie par le D° D.-A. Atkinson dans la Rivière Bosque, à Clifton, Bosque Co., Texas, m'ont conduit à la même conclusion. Les organes copulateurs mâles de ces spécimens répondent à tous les points essentiels des figures de Faxon du C. sumulans (#4), excepté par la présence, à là partie interne, d'un sommet droit plus long que les dents terminales. Cette parüe, dont Faxon donne des figures, a, semble-t1l, été cassée. Quant à la figure de €. gallinus, publiée par Coeknell et Porter (5), 11 y aune ressemblance complète (voir nos figures 3 et 4). C. simulans est décrit comme possédant une aréole carénée qui, d'après la description, manque ouest faiblement développée seulement dans €. gallinus:; en outre, la pointe du rostre + est dite plus courte que dans cetie dernière espèce. Jai observé des traces d'une carène émoussée dans quelques-uns des plus grands spécimens de Clifton, Texas, et la longueur de la pointe du rostre est variable dans ceux-ci. Pour le reste, ces exem- plaires répondent à tous les points essentiels de lune ou l'autre espèce, et j'en conclus que lon peut sans crainte réunirles deux espèces sous le nom plus ancien de €. simulans. J'ajoute que dans quelques-uns des spécimens de Clifton, il v a une petite épine lalérale sur fa carapace. Cette épine existe Li Pr. Amer. Philos. Soc., XLIV, 1905, p. 96, et Ann. Carnegie Mus., HE, 1905, LR ITIE “ho Tbid., XLIV;p. à a», et NE, 1905, p. #38. (3) Kansas Univ. Se. Bull., Il, 1903, p. 126. (4) Mem. Mus. Harvard, X, 1885, pL VILL, fig. (5) Proc. Acad. Philad., 1900, p. 434. 16% A. E. ORTMANN le plus souvent; elle est plus aiguë dans les jeunes individus, mais souvent très petite, tuberculiforme et disparait quelquefois entièrement. Ainsi, nous constatons qu'il n'y avait actuellement dans cette section qu'une seule espèce, €. simulans. Notre nouvelle espèce C. bourieri est la seconde. Les principales différences entre les deux espèces sont les suivantes : {. La forme des organes sexuels. Dans €. simulans (voir nos O figures 3 et4), l'extrémité a trois dents terminales distinctes, l'une d'elles comprimée et disciforme, les deux autres spiniformes (la plus petite est à J peine cornée). Deux de ces dents (les deux plus l grandes) au moins appartiennent au bord ex- ee + ,. terne. La pointe dela partie interne est droite et is. 3. — Cambua- < rus (Cambarus) plus longue que les dents cornées. IE y à un SALUIONSIE AN ONE PERST EEE ETES qe RSR pe LE ae S Sommet du pie. angle distinct où épaule sur le bord antérieur, opode gauche près du sommet, le bord postérieur de la partie de la première : s RS paire du male externeestrenfléet bombé en dehors antérieure- de la premiére ment. Dans C. bouvieri (voir nos figures 1 et 2) forme, vu du : 5 CA coté interne. il ÿ a seulementune dent terminale spiniforme, Grossi environ cs : a É : | pre appartenant à la partie externe, et de plus une plaque cornée de forme particulière à lextré- mité de la partie interne. Pointe de la partie interne plus courte que cette plaque, oblique, cornée (d’un faciès tout à fait étrange dans tout le genre). Il n'y à pas d'angle sur le bord antérieur, mais un angle assez petit, émoussé, sur le bord posté- rieur de là partie externe à la place du renfle- ment du €. simulans. TRS PE PS Ces différences sont très frappantes et sont mémes parties MN NT f Ware QE ; vues du co représentées dans nos figures ; il ne semble externe. Gros. exister aucun rapport de structure entre ces sies environ fois. organes. 2. Les granules de la carapace sont beaucoup plus épais dans C. bouvieri que dans C. sunulans. 3. La pointe du rostre est plus courte dans €. bouvieri et les angles latéraux des bords sont moins distincts. UNE ÉCREVISSE NOUVELLE DU MEXIQUE 165 4. La forme de la main est tout à fait différente dans les deux espèces. €. simulans à des pinces assez longues, avec la partie palmaire presque subeylindrique, seulement un peu comprimée et avec les bords parallèles. Dans C. bounieri, la portion pal- maire est large, fortement comprimée, avec les bords non parallèles. A cel égard, la nouvelle espèce ressemble assez aux espèces de rivière des États-Unis, appartenant au sous-genre Faronius et, d’après la main seule, je n'aurais Jamais soupconné que le ©. bouvieri fût un Cambarus vrai. Cependant, d’un autre côté, la forme de la main de €. sumulans m'avait fait penser à un état de C. bouvieri, formant une sorte de transition entre la- dernière espèce etles vrais représentants du sous-genre Cam- barus (du type de C. Wandingi), et de plus, €. sumulans à une sculpture des pinces semblable à celle de €. bouvierr. La dépression de la surface de la main de C. bouviert est unique et ne se rencontre nulle part dans le sous-genre Cam- barus (même pas dans la section de €. gracilis), tandis qu'elle est assez fréquente dans les sous-genres Faronius el Bar- lonius. Par la forme générale du corps, la forme du rostre, Paréole et les autres caractères, il 4 a beaucoup de ressemblance entre C. bouvieri et C. simulans, et il n°v a pas le plus léger doute que ces espèces appartiennent au même groupe malgré les différences frappantes des organes sexuels. La présence de cette espèce du sous-genre Cambarus, section de C. sunulans, dans le sud-ouest du Mexique est intéressante au point de vue géographique. Assez loin, une espèce seulement est connue du Mexique, €. #iegmanni Er. (1), mais elle appar- tient à une autre section et à un groupe qui est caractéristique de la plaine côtière des États-Unis. C. viegmanni est proba- blement d'une migration plus récente dans l'est mexicain, venant du sud des États-Unis. C'. bouvieri, cependant, semble appartenir à la série primitive de Cambarus habitant le Mexique de tout temps. Nous ne crovons pas pouvoir dire qu'elle est plus primitive que €. simu- F (4) Voy. Ortmann, Pr. Washington Ac. Sc., VITE, 1906, p. 15. 166 À. E. ORTMANN lans, mais les deux espèces formant la section du €. simulans sont certainement les plus primitives de tout le sous-genre Cambarus et la présence de l'une dans le sud-ouest des États-Unis (Kansas, Nouveau Mexique et Texas), de l’autre dans le sud- ouest du Mexique, tend à confirmer mon opinion : que le foyer d'irradialion du sous-genre et de tout le genre était au Mexique et peut-être dans le Mexique occidental, et que le genre à émigré aux États-Unis par la voie des Plateaux crétacés du nord du Texas et les régions adjacentes (1). Le sud-ouest du Mexique est la patrie au moins de deux espèces de Cambarus, qui sont de première importance z00-gé0- graphique. Une de ces espèces est celle décrite ter, €. bouvieri, appartenant au groupe le plus primitif du sous-genre typique Cambarus ; autre espèce est C. diqueti Bouvier (2) qui est peut-être le plus ancien type de toutes les espèces connues de ce genre et qui, de cette façon, appartient au sous-genre le plus primitif Procambarus (3). (1) Orlmann, Pr. Amer. Philos. Soc., XLIV, 1905, p. 103, et carte pl. IL. (2) Bull. Mus. Hist. nat., 1897, p. 224 ; C. carnatus Faxon, Pr. U. S. Mus:, XX, 1898, p. 648, pl. LXI. (3) Ortmann, Ann. Carnegie Mus., IL, 1905, p. 437 et 441. ESSAI DE REVISION D£, LA FAMILLE DES HESPÉRIDES Par MM. P. MABILLE et Eug. BOULLET L'étude des Hespérides est une des plus ardues qu'on puisse entreprendre parmi les familles des Lépidoptères Diurnes. Outre que les espèces y sont très nombreuses et les genres difficiles à séparer par des caractères nettement déterminés, on dispose de si peu d'exemplaires des espèces rares que les points de comparaison et les sujets d'étude manquent bien souvent. On a, jusqu'à présent, fait peu de travaux complets sur cette famille. Certaines faunes ont été creusées davantage parce que des chasses fructueuses et persévérantes ont fourni de nombreux et précieux documents sur des régions déterminées. Telle est par exemple la partie de la Biologia Central Americana de MM. Godman et Salvin consacrée aux Hespérides de cette région; elle s'appuie sur la magnifique collection formée par les auteurs de l'ouvrage dans le Centre Amérique : nous avons pu la visiter chez M. Godman avant son transfert au British Museum. Bienheureux les musées qui reçoivent de tels présents ! T. Trimen dans le South Africa Butterflies a réuni et bien décritla majeure partie des Hespérides de l'Afrique méridionale. M. Holland à donné une remarquable monographie des espèces de toute l'Afrique. Il à retrouvé et mis en lumière un bon nombre des espèces décrites par Ploetz. Les types de ce dernier sont éparpillés dans de nombreuses collections qui 168 P. MABILLE ET EUG. BOULLET rendent très difficiles les recherches entreprises au point de vue de la synonymie. Après l'essai de classification donné par Watson en 1893, un seul travail comprenant la famille entière des Hespérides a été édité ces dernières années dans le Genera Insectorum de P. Wytsman. Cel ouvrage, dû à l’un de nous, ne pouvait être, définitif parce que, d’abord, les données actuelles des Sciences Naturelles ne le permettent pas; puis le temps a été mesuré à l'auteur alors qu'il eût fallu des années d'étude pour le mener à bien. Enfin les matériaux lui manquaient un peu, disséminés qu'ils sont dans les musées d'Europe et dans les grandes collec- tons particulières. C'est ainsi que le Genera des Hespérides ne comprenait guère que 2500 espèces alors que celles nommées et relevées au Zoological Record s'élèvent à plus de 3000. Il est vrai qu'il doit y avoir dans ce nombre bien des synonymies à établir. C’est du reste un des points principaux de la présente étude. Nous nous. proposons d'indiquer toutes les espèces que nous aurons vues. de façon à réduire autant que possible les points douteux ou: htigieux. Aujourd'hui, grâce à la mise au point de la collection d'Hes- pérides du Muséum de Paris, augmentée de celle de lun de nous, grâce à de fructueuses visites rendues aux collections publiques et particulières en Europe, il nous est possible de faire faire un nouveau pas en avant à l'étude de cette classe de Lépidoptères. Dans ce nouveau travail qui fait suite au Genera des Hes- pérides édité par P. Wytsman, les obscurités et les points d'interrogation ne manqueront pas encore pour certains genres et pour certaines espèces. Comme nous le disions au début de cetavant-propos les Hespérides sont encore peu connues et peu répandues dans les collections : cela tient à plusieurs causes. Elles sont en général, sauf très peu d’exceptions, revêtues de parures bien peu élégantes si on les compare à celles des autres Diurnes, aussi s'explique-t-on qu'elles soient peu recherchées par les collecteurs naturalistes qui n’en peuvent tirer bon profit el, en conséquence, les apportent en petit nombre sur le marché. ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 169 De plus, un certain nombre d'entr'elles ont des mœurs fran- chement nocturnes et sont de capture difficile. Si quelques espèces comme les Aesperia et les Pamplhila volent en très grand nombre dans nos prairies de plaine et de montagne, d'autres, par contre, sont d'une extrème rareté. Combien d'entr'elles ne sont connues qu'en un ou deux exemplaires : chez d'autres un seul sexe est connu. ou, tout au moins, le pen- serons-nousainsi jusqu'à ce qu'un heureux hasard ou une chasse intelligente nous procure des accouplements qui puissent nous fixer définitivement à cet égard. Dans les petites formes noirâtres, les caractères qui peuvent les distinguer sont si difficiles à relever, les sujets d'étude si peu nombreux, que d'incessants problèmes se présentent successi- vement à ceux qui veulent en faire la classification. Quoi qu'il en soit et sans avoir la prétention, comme nous le disions plus haut, de faire un travail définitif, nous venons soumettre à nos collègues entomologistes les quelques résultats pratiques qu'a pu nous procurer une nouvelle étude de ces insectes si intéressants el pourtant si délaissés. Nous comptons aborder successivement l'étude des grandes divisions établies dans cette famille. Comme ce travail est une suite au Genera de P. Mabille, nous ne répéterons pas les tableaux synoptiques permettant de distinguer les genres et les grandes divisions des Hespérides, renvoyant pour cela le lecteur à l'ouvrage édité par P. Wytsman. Mais nous comptons lui pré- senter des tables dichotomiques permettant la recherche de chaque espèce par des caractères faciles à saisir sur les franges, les taches, la couleur, les stygmas et en général sur toutes les particularités visibles à l'œil nu ou à la loupe, mais sans qu'on soit obligé de dénuder ou de disséquer l'insecte. Nous recon- naissons volontiers que ce mode de procéder ne vaut pas l'étude des caractères sexuels ou autres révélés par la dissection, mais nous estimons que les collectionneurs ont rarement assez de sujets à leur disposition pour pouvoir en sacrifier quelques-uns, el que notre procédé, pour être moins scientifique, est plus à la portée de tout le monde. | Toutefois certains genres, surtout dans les formes américaines, ne peuvent être distingués que par la présence de leurs carac- 170 P. MABILLE ET EUG. BOUELLET tères invisibles : lorsqu'il faudra recourir à ces points de repère indispensables, nous indiquerons les movens à employer pour ne pas trop détériorer le sujet. Nous ne décrirons pas à nouveau les espèces qui l'ont été par les auteurs : nous donnerons cependantdes tableaux synoptiques pour chaque genre. Seules, les espèces nouvelles feront l’objet d'une courte description et seront figurées quand 1l nous sera possible de le faire. Nous serons très reconnaissants à ceux de nos collègues qui voudront bien nous signaler les omissions ou les erreurs que nous pourrions commettre afin de nous permettre d’en faire la rectification lorsque nous poursuivrons cette étude. Nous demandons à nos confrères, amis de la science et soucieux de ses progrès, de nous communiquer les types qu'ils possèdent parmile petit nombre d'espèces que nous n'avons pu voir, ou de nous envoyer tout au moins leurs descriptions exactes. Nous commençons aujourd'hui ce travail par la revision des Pyrrhopygiuæ : notre but consiste à réunir le plus de docu- ments connus sur ce groupe et à présenter une série aussi complète que possible des espèces actuellement décrites. Mais. pour les définir et les délimiter toutes, il faudrait réunir un grand nombre de types qui sont aujourd’hui bien dispersés où ont même disparu. Aussi, tout en poursuivant notre projet, nous ne nous dissimulerons pas que beaucoup de points resteront obscurs. Les réduire le plus possible, établir d’une manière solide Fa synonymie et la validité des espèces, tel est, pour le présent, le but que nous cherchons à atteindre. Le lecteur est prié de se reporter au Genera Hesperidarum de P. Mabille pour les généralités que nous ne reproduirons pasiet, sauf les cas où des modifications importantes ou une autre con- ceplion des genres nous v forceront. En commencant, il y a heu de compléter comme suit le premier tableau des grandes divisions d'Hespérides : CLÉ DES SOUS-FAMILLES. 1. Un frein unissant les deux ailes en dessous chez le © avec tous les caractères des Hesperiinæ Sect. A (vide ms M), 2 RTE ENT ER RAR MS ES LES MR G. Euschemon. 12 [214 ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 171 EL TS TT SR RTE ee DE ec UR : Massue des antennes forte, cylindrique ou cylindro- conique, rarement pointue, ordinairement réfléchie avant la partie renflée. Jamais de pli costal aux ailes antérieures du ©. Cellules de ces mêmes ailes éga- lant ou dépassant les deux tiers de la côte, nervure 5 (souvent absente) un peu plus près de 4 que de 6... D NON CONIOTIDS, CT. NS See RER Eee Cellule des aus dre den où dépassant en Même Pine ce courte que les deux tiers de la côte. Cellule des ailes supérieures dépassant les deux tiers de la côte. Massue des antennes courbée vers son milieu en crochet ou en forme de faucille. 3° article des palpes caché dans les poils du second, ou oblique, mais jamais redressé verticalement; nervure 5 des supérieures équidistante ou un peu plus près de 6 A ne ce mn a sel a aude - Massue des antennes toujours terminée en pointe longue, crochue ou arquée, égalant souvent la tige en longueur. Palpes épais à 2° article redressé contre la face, 3e article nu, grèle, porrigé horizontalement. Cellule dépassant les deux tiers de la côte ou plus courte. La nervure 5 des ailes supérieures équidis- tante ou un peu plus près de 6. Jamais de pli costal. Massue droite, pyriforme, allongée, tout à fait mutique non réfléchie, à tige rigide : palpes porrigés. Nervure 5 des ailes Fe un peu courbée à sa base et plus proche de 4 que de 6. Nervure 5 des ailes inférieures obsolète ou plus près de 4 que de 6................. Antennes, différentes et variables. ..:................ Massue rarement en crochet, parfois obtuse, généra- lement à pointe acuminée. Palpes à 3° article petit, oblique ou porrigé, jamais vertical, ni redressé au- dessus du front. Nervure 5 des ailes antérieures plus près de 6 que de #. Ailes inférieures fréquem- ment lobées. ..... A MA Ne A Pen SU me Massue jamais en crochet, à pointe aiguë plus ou moins longue, 3° article des palpes court ou long, par- fois grèle el dressé, jamais porrigé. Cellule des ailes supérieures moindre que les deux tiers de la côte; nervure ÿ des ailes supérieures plus près de 4 que de 6, droite à la base. Jamais de pli costal chez le mâle... Massue jamais en crochet, à pointe réfléchie plus ou moins longue, un pli costal ou non; palpes à 3° article grêle, long, vertical, redressé sur le vertex ou court, à peine exserte. Nervure 5 des ailes supérieures tou- jours courbée à son origine, toujours plus près de 4 que de 6. Cellule supérieure ordinairement moindre muesles deux bers dela icote., une ve Subf. Pyrrlhopy- ginx. Subf. Hesperiinæ. Sect. A. Subf. Ismeninæ- Subf. Megathy- mine. a 0. Subf. Hesperiinx. Sect. B. Subf. Pamphi- linæ. Sect. A. Subf. Pamphi- linæ. Sect. B. 1 10. DIE P. MABILLE ET EUG. BOULEET I. SuBFaAM. Pyrrhopyginæ, Watson. CLÉ DES GENRES. Discocellulaires aux ailes supérieures obliques........ a Les mêmes en ligne droite............. Me eee ee ; 16 Nervures 3 et 4 des ailes inférieures non tigées, nais- sant de l'angle inférieur de la cellule ou un peu au- dessous: EVER E RP OT TAD I Oo TI DSC Nervures 3 et 4 des mêmes ailes tigées, c'est-à-dire naissant d'une tige commune bien au-dessus de l'angle inférieur de la’cellale 2.88 Pere 3 Ailes sans aucune lache vitrée. Tibias postérieurs nus. G. Mysoria, Wats._ Ailes avec ou sans tache vitrée ou avec des taches =) colorées demi-transparentes..,.. TS EME AE pe 4 Bord externe des ailes inférieures légèrement sinué GE obscurément lobé....... PACS NAT HR PRET OU dl SURARE ATR # G. Sarbia, Waits. Bord externe des mêmes ailes denté ou sinué......... 5 . Bord externe des ailes inférieures lobé entre les ner- vures 3 et 4. Nervures 7 el 8 des ailes supérieures accolées à leur origine............ RÉ PRAOE eT . G. Granila, Mab. Nervures 7 et 8 normales. Bord externe des ailes Mie rieures denté et lobé ou denté seulement........ ee 6 Bord externe des inférieures denté : massue DS an- tennes allongée à pointe longue, effilée. Nervure 2 des ailes supérieures très près de la base et 3 tout près de l'an ler CET RARE EL LR RAA RON EE d'A AR Te G.Agara,Mab.et B. Bord externe des ailes inférieures, sinué, creusé, pro- longé en deux dents au bout de 3 et 4, avec une échancrure entré 1816 ANR E LEE TRIER NE ET G. Myscelus, Hb. Nervure 5 des ailes inférieures absente. ............, 9 Nervure 5 des ailes inférieures présente. ............. ) Nervure 5 des inférieures naissant du milieu de la disco- cellulaire : une paire d’éperons......,....... G. Ardaris, Waits. 5 des inférieures plus près de # que de 6, deux paires d'ÉDETONS RPC SENS 2 REPAS bee ent pis G.Metardaris,Mab. Nervure 3 des ailes supérieures un peu au-dessus du milieu de la cellule : nervure 3 des inférieures nais- sant juste au-dessous de la discocellulaire..…. Tibias postérieurs le plus souvent frangés de poils raides. à a Tice/erternes- RC PAPERS G.Pyrrhopyge,Hp. Tiblas postérientsiaus ENTRER EN G. Amenis, Wats. Nervure 3 des ailes supérieures bien au-dessus du milieu dela cellule SAR RENE te PE 10 Ailes inférieures à bord externe non denté, arrondies à l'angle antérieur, médiocrement lobées, une paire d'ÉPEFONSIR EE Ca ee EE SON MR CADET SE Et G. Mahotis, Wats. Ailes inférieures à bord externe denté ou sinué ou lobé-denté. Deux paires d'éperons................. 11 Ailes inférieures prolongées dans le sens de la longueur, lobe anal dentiforme à pointe Lournée en dehors... G.Croniades,Mab. Aïles inférieures non ProlonséEs ren, CUT ee 12 Massue des antennes grêle, pointue, nervures 7 et 8 15: 1 ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 173 des ailes supérieures accolées à leur origine. Ailes G. Microceris, inférieures régulièrement dentées....:............ Watson. Ailes supérieures avec 7 et 8 libres. Bord externe des ailes inférieures sinué, plus ou moins denté........ 15 Bord externe des ailes inférieures seulement anguleux EU. LOG AT TR DRE PS PRE PR CET ee G. Azonax, G.ets. Méme bord lobé sinué ow denté..1.….::.4404142088.. 14 Bord externe des ailes inférieures, sinué, denté parfois faiblement, mais toujours distinctement au bout des nervures 1% et 2; cellule des mêmes ailes, courte, ne dépassantipas Ja moitié.de l'aile... 5242. G.Mimoniades,Hb. Cellule des ailes inférieures, longue, dépassant la moitié de l’aile...... L'Autre Mrs TOO 15 Bord externe des ailes inférieures sinué ou creusé sur- tout chez le mâle, non, denté. .:......2..:,...... GYanguna, Wats. Mème bord sinué, denté et lobé : lobe anal prolongé en une ou deux dents visibles, au moins sur la frange : bord lui-même profondément creusé. Nervure 4 in- sérée sur un angle formé par les deux discocellulai- res inférieures bien au-dessus de l’angle..... ...... G.Nosphistia,n.sp. Discocellulaire droite, 3 et # aux ailes inférieures ACRRUE t te l' AS Et à 7 us RAA RENE G. Oxynetra, Feld. I. GENUS Pyrrhopyge, Hübner. . FRANGES DES QUATRE AILES BLANCHES, SAUF PARFOIS A L'APEX DES SUPÉRIEURES. a. Ailes supérieures noires ou à reflet bleu sombre. Ailes inférieures portant une bande marginale ou une tache blanche ou blanc bleuâtre en dessus ou en dessous. Une tache blanche presque arrondie au bord externe des ailes inférieures en dessus et une autre large, ovale, sur la base des mêmes ailes en dessous. ..... P. Hyperici, Hübn. Base des ailes inférieures en dessous noires.......... 2 Bord externe des ailes inférieures noir en dessus avec une bande blanche en dessous allant de 1 à 8...... P. Sergius, Hoppf. Mème bord avec une bande marginale blanche ou hleudire. ent dessus eee cd PE SRME RUSSE : 3 Bande blanche coupée de 6 rayons noirs épais qui sui- 1 cu les nervures, plus étendue en dessous avec P. Arælhyræa, ATEN ONS) OS DAISE SE Du deniers LE MERE ei TON Bande blanc bleuâtre, moins large, coupée de 5 rayons d'un bleu noir, plus étendue en dessous et coupée par 7 nervures noires non épalssies....:.:...:..... P. A:iza, Hew. Une tache blanc bleuâtre, marginale, allant de 1 à 3 aux ailes inférieures, limitée par la cellule et rayée de 3 nervures noires. Tète rouge à occiput liséré de 1101 0 PASS Te OR RE PCR ones QOUrTGit, Hew. b. Ailes noires sur les 2 faces. Corselet à épaulettes rouacs. 9 Frange des ailes supérieures blanche de 1 à 5. Cuisses antérieures tachées de rouge. Tète et palpes noirs ; anus l'ouge..... PT PT Te eue SRI Re de ee d'a à et TN P. Scylla, Ménétr. 174 P. MABILLE ET EUG. BOULLET 1 + ie 4 1 1E Mèmes caractères ; plus noir et un point rouge sur le dessous des ailes inférieures entre 7 et8........... P. Decipiens,Mab. Franges blanches sauf à lapex des supérieures où P. felanomerus, elles sont noires entre 7 et 8. Cuisses noires. ..... i< N. Sp. Frange des ailes supérieures blanche de 1 à #, palpes rouges plus ou moins lisérés de noir.............. . P.Papius, Hoppf. Tête noire, épaulettes rouges prolongées par des pin- ceaux de longs poils. Dessous des ailes lavé de rouge feu, avec leurs bords rembrunis......... Paie ae .. P. Creona, Druce. c. Téte rouge. Palpes blancs : deux raies blanches sur les cuisses an- térieures...... Poe den Me Uhr à RS ee P. Rhacia, Hew. Cuisses antérieures lachées de rouge ou non......... 2 Cuisses antérieures tachées de rouge..... RS HO 4 P. Zeleucus, Hübn. Cuisses antérieures noires..... A GONE SRE 3 Tète et prothorax rouges. .... RL da her enrE Nb 6 P. Menecrates,Mh. Prothorax MOIS ST: Re SNA EEE TR LL NENTER 4 Tête et anus rouge feu ou rouge pâle. Franges des ailes P. Zenodorus, supérieures enfumées à partir de 6 jusqu'à l’apex.. (Godm. et Sal. Tête et anus rouge carmin; franges blanches ou blane jaunâtre ou enfumées à l'apex des supérieures... 5 5 Franges des % ailes blanc jaunâtre, denticulées aux ailes inférieures, salies d’écailles rousses ou noirâtres qui s’avancent sur la racine de la frange, surtout à l'apex des premières ailes et à l'angle antérieur des secondes . ..... RME RTS PRENONS OT TE P. Lampros.Hoppf. Franges enfumées à l'apex à partir de 6 ou blane pur. ( Franges enfumées à l’apex: tèle rouge avec une raie noire derrière les VS PRET EL EN NAT RL P. Polemon, Hpf. Franges entièrement blanches: tète rouge avec une raie noire derrière les veux et un fort point noir sur le P.Charybdis, DbI. vertex Hew. ! d. Téte rouge à occipul noir ou téte noire. Tète rouge avec l'occiput bordé de noir jusqu'aux yeux. Frange des supérieures enfumée à l’apex......... P. Proculus, Hpf. Tête. et: profhorar MONTE EEE RS AN SEM AREEES 2 Tète noire avec une tache rouge sur les angles du prothorax. Abdomen avec les derniers anneaux et une raie SUr le MÉDIA TOUTES ASE ERREURS . P. Roscius, Hoppf. Tète noire avec (rois lignes interrompues blanches, une en avant du front, la seconde d’une antenne à l’autre et la troisième sur l'occiput. Palpes rouges. Prothorax et anus rouges. Epaulettes finement lisé- rées-de rouge des AUX COTES EEE AR RE P. Dulcinea Plütz. e. Base des ailes, au moins celle des inférieures, blanche en dessous. Base des ailes supérieures en dessous plus ou moins teintée de blane....... LEA RE ARE 4 Ie AAC Méinehase gite VOLEL EME Ver SP ES D Èt A ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 175 Frange des supérieures noirâtre à partir de 3. Tache blanche à la base des inférieures plus étendue... Frange des supérieures noirâtre à partir de 4. Tache blanche des inférieures moins étendue et parfois très SN. acide NS DIR Frange des ailes supérieures et inférieures coupée par RE NOEL PR ES ee AC RNRNN EEE Frange non coupée par les nervures.................. Frange des supérieures blanche seulement entre 1 et 3, noire au-dessus et à l'angle interne : Aux inférieures la frange est très nettement coupée par les nervures. Frange des supérieures blanche jusqu'à 6: aux infé- rieures la frange est obscurément coupée par les ner- vures qui souvent ne la traversent pas tout entière. Tète rouge, tachée de noir, prothorax noir......... Frange teintée de jaune à sa racine, puis blanche. Celle des inférieures denticulée et entrecoupée sur la partie jaune. Tête, prothorax et anus rouges. ....... Base des ailes supérieures rayée de blanc sur la côte, l'aile en dessous restant noirâtre ou rousse. Frange P. Lalifasciata, But]. P. Phidius Linné. ANS P. Semidentata, Mab. P.Intersecta, H.S P. Dexticulata, FRS des supérieures noire à l’apex à partir de 7......... P. Fluminis, But]. Base des supérieures entièrement blanc bleuâtre et frange des mèmes ailes blanche de 1 à 3............ P. Bixæ, Cramer. f. Ailes inférieures portant sur le lobe anal une tache rouge carmin d peu près carrée. Une tache blanc verdâtre sur le milieu des ailes infé- rieures. Tête et anus rouges ; une forte tache rouge d. Gortyna, Hew. o Une tache blanche sur le dessous des ailes inférieures ABIAPD AS CRE ATP UE NE Qu OA CRM 3 Dessous des inférieures noir. Tète et anus noirs. ...... P. Agenoria, Hew Tète et prothorax rouges : tache rouge du lobe anal dépassant umpeudanervure. 2.2: UE NE Tête rouge, prothorax rouge au milieu ; tache du lobe anal dépassant très peu la nervure 4b............... Tête rouge, prothorax noir, tache blanche du dessous des ailes inférieures lavée de bleu; tache rouge du P. Styx, Môüschl. P. Anina, Plütz. lobe anal entourée par la frange noire............. P. Passova, Hew. .g. Une raie juunâtre sur les ailes supérieures. Ailes noires, frange blanche enfumée à l'apex des ire rieures. Tête noire avec le collier et l'anus rouges... P. Galgala, Hew. h. Ailes inférieures portant entre les nervures et le bord un ran 9 plus ou moins complet de taches triangulaires d'un bleu sombre à reflet argenté. Ailes prolongées en longueur ; tous les intervalles des nervures ornés d'une tache à reflet métallique bleu argenté CRAN PAR. AR DRE PR CON ENIA SE P. Gellias, G.etS. 176 P. MABILLE ET EUG. BOULLET 1© Ailes arrondies presque aussi larges que longues, ran- gée de taches métalliques s’arrêtant à la nervure 6. P. Gazera, Hew. i. Franges blanches ou jaunes. Palpes et anus jaunes. Franges blanches. Palpes jaune foncé................ P. Jonas, Feld. Franges jaunes. Palpes rouge pâle (an var)............ P. Josepha, Plôtz. es J 5 j. Ailes supérieures portant des taches vitrées. Taches transparentes en 4 séries, la deuxième et la troi- sième réunies en un groupe de 3 taches assez rap- Prochées TE PR ERE 2 R Le AUI SAR RENE SPP ANREEE 2 Même disposition, mais les séries 2 et 3 ne comptent qu'une seule tache et sont espacées, étant alignées à la suite l’une de l’autre en ligne oblique............ 3 Ailes brun olivätre: le dessous des inférieures avec 2 bandes transversales d'un fauve clair: bordure des ailes large et nettement arrétée.. 0. P. Araxes, Hew. Mêmes bandes moins distinctes et moins séparées. Bordure noiratre, mal/anrèfée Le Ne te RARE P. Arizonæ G. ets. Première série de 3 taches oblique: la médiane alignée avec celles de la deuxième et de la troisième série en ligne longitudinale. Base des ailes en dessous d’un Dedu Ave Es Re OT NP NT DEEE P. Maculosa, Hew. Même dessin, de plus un gros point rouge vif sur la P. Erythrosticta, base des premières ailes en dessus re ee" Godm.et Salv. Taches des ailes supérieures comme dans maculosa. Ailes postérieures avec une bande rouge orangé de- puis le bord externe jusqu'au bord abdominal. En dessous, base des supérieures tachée d’orangé et un point roupe sur Ia COR ET LS ND: 22e LUE P. Cossea, Druce. IL. FRANGES NOIRES. k. Les # ailes à franges noires. Tête et anus rouges. Ailes inférieures noires en dessus; une tache blanche movenne et ovale sur le dessous des ailes IMICTIEUTES ER EE AE EEE P. Thericles, Mab. Tèle et anus rouges. Taille moyenne. Une grande tache blanche très large sur le dessous des inférieures, sépa- rée du Corps par une bandelette noire. Aïles infé- rieures portant en dessus un point bleu............. P. Cardus, Mab. Tète et anus rouges. Taille plus grande : une grande tache blanc bleuâtre séparée du corps par un espace noir et coupée en huit rayons à bout arrondi s’avan- cant au delà de la cellule ee Re P. Hyleus, Mab. 1. Une tache ronde rouge au-dessus du lobe anal ou trois petites sur les inférieures. Ailes noires glacées de bleu sombre métallique ; tète CÉAMUSAMOINSUL A. Lie a NN AE ÉTAT TE P. Creon, Druce. Ailes vert bronzé; les inférieures plus sombres, avec ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 171 trois taches rouges au bout de la cellule. Abdomen avec 6 bandes fauves sur les flanes................. Pr ærata,G. et 5: m. Franges des supérieures noires, cetle des inférieures rouges. DA HCIETUNS-el palpes NOITS+. 0-2 4 ie 2 Palpes rouges : Corps noir ; les quatre ailes glacées de vert métallique. Cuisses antérieures noires. Ailes infé- rieures avec la frange précédée d’une bandelette très large à l'angle anal rouge et allant de {a jusqu à la moitié de l'intervalle 5. Tête et prothorax noirs. .... P.bogotana, Reak. 2. Cuisses antérieures tachées de rouge.............. 4 CINE ANÉrIEUreS NOÎTÉS.L 224: amuse HS Rd de 3 3. Aiïlessupérieures glacées de bleu métallique sombre : les inférieures sombres avec la frange seule rouge de 1 à8. P.æsculapiusStgr. Même reflet sur les ailes ; collier rouge; prothorax et palpes noirs. Ailes inférieures à franges précédées d'une bandelette rouge allant de 1* jusqu'un peu ER TN AT. LRO Eee rue ele à a hate Me) 2 P. insana, Stgr. Eclat métallique très vif; aux ailes inférieures une large bandelette rouge précède la frange de même RENE AV der AA On PT AM 7 Re P. hygieia Feld. Corps noir bleu. Palpes noirs, un point rouge à la base de la tête et un autre sur le thorax. Bord externe des ailes inférieures étroitement rouge................. P.rufinuchaG.ets. } + III. FRANGES ORANGE OU JAUNE ORANGE AUX QUATRE AILES, SOUVENT PRÉCEÉDÉES AUX INFÉRIEURES D'UNE BANDELETTE PLUS OU MOINS LARGE DE LA MÊME COULEUR. 4. Ailes inférieures avec une tache rouge souvent bilobée emdessous + lenP passer Lu. PE PRISE 2 Ailes inférieures sans taches en dessous.............. 8 2. Franges orangé clair, enfumées à l’apex des supé- rieures ; tête, palpes et anus rouges. Dessus des supé- rieures avec 3 à 4 rayons larges allant de la base au delà de la cellule; cuisses antérieures tachées de ANNEE 07e RECU Ete DE CNP OMR EURE 1 CICR EEE LE P. Kelitha, Hew. be’rouge rermplacérpar, du jaune." Hs P. Kelitha, © Frange des ailes supérieures noires depuis 3; frange et P. Kelitha var.tris- rayons moins larges, orangé pâle................. tis, n. Sp. HER ROITES ENS DESSUS ne à LM US LUE edit 3 3. Cuisses antérieures tachées de rouge, frange des supé- rieures rouge jusqu'à l'apex, sans bandelette aux ailes inférieures. Tête et palpes noirs, anus rouge... P. Phæax, Plütz. Cuisses antérieures non tachées de rouge.…............ 4 4. Frange orangé jaune; ailes luisantes rayées de noir P. Croceimargo, DRRIES HET VAS SL PUS SO EN ete Pr REP at: n. Sp. Brno OA BÉ TOUBRL ET e ane MMES EM IRE 5 5. Frange des ailes inférieures précédée d'une bandelette de même couleur plus ou moins large.............. 6 Bandelette égalant la largeur de la frange ou nulle... 7 6. Bandelette très large (presque 3 fois la frange), régu- lière. Dessous des ailes inférieures avec une tache rouge à la base se prolongeant sur l'intervalle 8 jus- qu'à la bandelette marginale. Tète et palpes noirs, ÉDANTERE STORE D NN. tes MARS .. P. Martena, Hew. ANN. SC. NAT. ZOOL., Je séric. vu, 12 178 ‘P. MABILLE ET EUG. BOUËLLET = . 10. Ile Bandelette des ailes inférieures large. Tache rouge du dessous des inférieures non prolongée sur l'intervalle 8 qui est noir. Tète noire, épaulettes rouges........ P. Telassa, Hew. frange large, orangée presque jusqu'à l’apex aux supé- rieures, sans bandelette aux inférieures. Nervures noires sur les deux faces des ailes, saillantes. Epau- lettes lisérées de rouge intérieurement, anus rouge.. P. Cleopas, Mab. Frange des supérieures plus ou moins salie de noir ; P. Cleopas var. celle des inférieures moins large................... Telussina, Stgr. Frange très étroite aux quatre ailes, noirâtre aux supé- rieures depuis 5. Fond des ailes noir. Epaulettes noires avec l'extrémité à poils roux................ P. Mendaz, n. sp. Cuisses antérieures tachées de rouge ou d'orangé..... 9 Cüisses "antérieures /noifessy. sas nn CC en 10 Frange des quatre ailes jaune pâle, celle des inférieures précédée d'un liséré de même couleur. Le dessus des ailes légèrement glacé de vert métallique. Tète, anus CL DOLROTAR I COHERS ENT RE AL ere RE SEE P. Pelota, Plütz. Frange sans liséré, orange. Tète et prothorax rouges. AUS STONE SR LR Lie nie Dec eee MCE DER P.Fimbriata, Plütz. Frange orangé rouge, noire aux supérieures à partir de 5. Epaulettes avec la moitié interne et les angles du corselet rouges." roc ose PE HRRÉE CEE P. Rubricor,n.sp. Frange orangé rouge : une large bandelette dentée intérieurement aux ailes inférieures. Cuisses et jambes TL PAL OPAIMRE QUEUE MAR PRE CORRE P. Zereda, Hew. Ailes glacées de vert métallique, surtout les infé- rieures : frange orangé pâle, précédée aux inférieures d'une bandelette assez large, dentée intérieurement. Tête; palpes el anus oise TRE MER MAT CPR RE P.Chalybea, Scud. Ailes noires "anne Toute. 24542..8 annees RNCS 11 Frange jaune orangé : une très large bande avant celle des inférieures et une autre aux supérieures dimi- nuant vers l’apex. Tête, angles du prothorax et anus rouges. Epauleites noires 7... Te eecteecretes P. Amyclas,Cram. Frange orangé rouge étroite. Epaulettes rouges ou HOMÉB AE MIA AE CE ARTE OR MEME NA TEE 42 Épaulettes Touges is LOS RETENIR EEE 14 Épaulettes MOIFeS SAR RAR RE RE ARE 13 Frange orangé jaune; celle des inférieures précédée d'une bandelette dentée intérieurement, élargie au bord antérieur et diminuant vers l'angle anal. Pro- thorax noir avec quelques poils roux aux angles. Tête rouge avec un gros point noir sur le front; les yeux entourés de noir et une raie noire d'un œil à l'autre. P. Hudes, Ster. Frange des quatre ailes rouge orangé ; celle des infé- rieures précédée d'une bandelette un peu dentée inté- rieurement. Tête rouge avec un petit point noir sur le front et une raie noire autour des yeux............. P. Phylleia, Hew. Tète rouge à occiput noirâtre. Bandelette des ailes inf6- rieures plus large que la frange et creusée entre 6 t2. Frange des supérieures noirâtre à l'apex........ P. fleximargo,n.sp. Frange des ailes inférieures rouge orangé avec une bandelette de même couleur un peu dentée intérieu- rement. La bandelette est plus large que la frange. ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 179 Epaulettes avec la moitié interne rouge. Prothorax noir avec une lache rouge à chaque angle. Aux ailes supérieures la frange est souvent mêlée d'écailles HoeIdepnist la nervures. À 4 M ER P. Hadassa, Hew. Frange des ailes inférieures orangé rouge avec une ban- delette réduite à un liséré pas plus large que la frange elle-même en dessus, à peu près égale en dessous et dentée. Frange des ailes supérieures noire à l’apex P.Pseudohadassa, depuis 6. Epaulettes bordées de rouge intérieurement. n. sp. Frange des ailes supérieures noire à l’apex depuis 6. Tête et palpes noirs. Epaulettes bordées de rouge intérieu- rement. Frange des 4 ailes jaune orangé et bandelette précédant la frange aux inférieures pas plus large DEMO PM RARES AU UN LA item: @té P. Tenuis, Stgr. Nous n'avons pu comprendre Læmon dans cette clé, ne pos- sédant aucun exemplaire de l'espèce. D'après la description, hæmon se distinguera de phylleix par la bandelette qui précède la frange des ailes inférieures, bien plus large en dessus qu'en dessous. LISTE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES. a 1. P. Hyperici Hübn., Samml. Ex. Schmet., pl. 271, Brésil. — 9. Coll. Mus. Paris 1 ©, Costa-Rica. — Coll. Mabille, 4 ©, 1 @, Colombie. . P. Sergius Hoppf, Sfett. Ent. Zeit., p. 368, 1874, Pérou. Leucolomu Ersch., Ann. ent. Ross., pl. 3, 1874. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 4 ©, 1 ©, Pérou. — Coll. Mab. 1 ©, Pérou. . P. Aræthyræa Hew., Equat. Lep., p. 70, 1870, Equateur. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.) 2 ©', Pérou. — Coll. Mab. 1 ©', Pérou. P. Aziza Hew., Trans. ent. Soc. Lond., p. 483, Nouvelle-Grenade. Coll. Mabille, Equateur, 1 ©. . P. Garata Hew., Trans. ent. Soc. Lond., p. 482, 1866, Surinam. Coll. Mus. Paris 1 ©’, Guyane anglaise. b . P. Scylla Ménétr., Ent. Mus. Pétrop., v. 14, p. 7, Amér. mér. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.) 6 ©, Bolivie. — Coll. Mab. 4 ©, Pérou. . P. melanomerus Mab. et Boull., Bolivie. Coll. Dognin, 1 ©, Bolivie. . P. decipiens Mab., Gen. Hesp., p. 8 (notes) 1903. Equateur. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 5 ©, © 1. — Coll. Mab. 1 ©. P. papius Hoppf., Stett. Ent. Zeit., p. 369, 1874. Amér. mér. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 5 5', Pérou. 9 bis. P. Creona Druce., Cist. entom., 1, p. 290. Aurora. Mab. C. R. Soc. Ent., HUE Belg., 1891. Bolivie. C P. Charybdis Doub. et Hew., Gen. Diurn. Lep., p. 78,2. Amér. mérid. (1). (4) Nous avons vu deux formes de Charybdis : la première a les franges des 180 P. MABILLE ET EUG. BOULLET Coll. Mus. Paris 1 ©, 4 Q. Mexique. (Coll. Boullet), 1 &. Bolivie, 1 9; Honduras. Brit. — Coll. Mab., 3 ©, 1 ©. 11. P. Zenodorus Godm. et Salv., Biol. Centr. Amér., p. 73, fig. 1-3, 1893, Mexique. Thasus, Butl. et Druce, P. Z. S., p. 374. (Nec Cramer). Coll. Mab. 1 ©. Guatemala. 12. P. Polemon Hoppf., Stett. Ent. Zeit., p. 361, 1874, Brésil. Coll. Mab.2 ©, 1 ©, Amér. mérid., Amazone. 43. P. Menecrates Mab., Ann, Soc. Ent. Belg., p. 13, 1878. Amér. mér., Bolivie. Coll. Mus. Paris 1 ©, Brésil. (Coll. Boullet), 1 &, 2 ©, Brésil mérid. — Coll. Mab., 4 d'et ©, Brésil. 14. P. Zeleucus Fabr., Ent. Syst., p. 346, 1793. Amér. mér. (1). Coll. Mus. Paris, # ©, 2 ©. Brésil, Paraguay (Coll. Boull\. 4 ©, 1 ©, Brésil. — Coll. Mab., 4 © ©, Brésil. 15. P. Lampros Hoppf., Stett. Ent. Zeit., p. 370, 1874. Brésil. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 2 ©, Bolivie. — Coll. Mab.,1 ©, Bolivie. 16. P. Rhacia Hew., Ex. Butt., pl. 5, fig. 37, 14875. Minas Geraes. d 47. P. Proculus Hoppf., Sfett. Ent. Zeit., p. 370, 1874. Amér. mérid. Zeleucus. Erichs., nec Fabricius. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 7 ©, 1 ©, Bolivie, Brésil, Venezuela. — Coll. Mab., 3 © ©, Bolivie. 18. P. Roscius Hoppf., Stett. Ent. Zeit., p. 350, 1874. Brésil. Coll. Mus. Paris, 1 ©, Paraguay. 19. P. Dulcinea Plütz., Stett. Ent. Zeit., p. 352, 1879. Amér. mérid. Coll. Mus. Parisi ©',1 © , Am. centr. (Coll. Boullet), 6 9°, Panama, Bolivie, Honduras. — Coll. Mab. 3 ©. e 20. P. Semidentata Mab., Pet. Nouv. Ent., p. 161, 1877. Colombie. Coll. Mab. 1 ©, Colombie. 24. P. Intersecta H. S.; Prod. Syst. Lép., p. 58, 1869. Amér. mérid. | Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet),2 ©, Colombie. — Coll. Mab. 1 ©, Equateur. 2, P. Denticulata H. S., Prod. Syst. Lép., p. 57, 1869. Amér. mérid. 3. P. Fluminuis Butl. Cist. Ent., p. 176, 1873. Amér. mérid. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 1 &, Pérou. — Coll. Mab., 1 ©, Pérou. 24. P. Bixæ Cr. nec Linné. Pap. Exot., pl. 199, f. C. D. 1780. Brésil. Tiribazus, PIGz At ere Coll. Mus. Par. 2 ©, 1 ©. Guyane franc. (Coll. Boullet), 2 ©, Guyane française. — Coll. Mab., 1 ©. 25. P. Phidias L. Mus. Reg. Ulric., p. 334, 1764. Amér. mérid. et-centr. Mœnas Fabr., Maut.Ins., p. 99, 1787. Coll. Mus. Paris, 6 &,1 ©, Colombie. (Coll. Boullet),9 ©, 5 ©, Amazone, Pérou, Guyane franc. — Coll. Mab., 4 ©. 26. P. Latifasciata Butl., Cist. Ent., vol. 2, 1873. Amér. mérid. Coll. Mus. Paris, 2 5,29, Colombie, Cayenne (Coll. Boull.),3 ©',2 ©, Pérou, Colombie, Guyane franç. — Coll. Mab., 2 ©, 2 ©, Colombie, Pérou. ailes supérieures enfumées à l’apex (Coll. du British Museum). La deuxième a les franges entièrement blanches : nous ne croyons pas que les 2 typessoient spécifiquement distincts. (4) Charybdis de Plütz, tab. 1278, étant décrit avec la poitrine rouge, doit se rapporter à Zeleucus. SE ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 181 Î 7. P. Agenoria Hew., Ent. Monthl. Mag., p. 251, 1876. Para. Coll. Mus. Paris. (Coll. Boullet), 5 &, Pérou. — Coll. Mab. 3 ©, Pérou. . P. Styx, Mæschl, Verh. Zool. Gesel. Wien., p. 209, 1878. Coll. Mab. 1 ©, Brésil. 29. P. Gortyna Hew., Trans. ent. Soc. Lond., p. #82, 1866. Ega. . P. Anina Plôütz., Stett. Ent. Zeit., tab., 1274. Porto Cabello. 31. P. Passova Hew., Trans. Ent. Soc. Lond., p. 482, 1866. Ega. Coll. Mab. 2 ©, Bolivie. g 2. P. Galgala Hew., Trans. Ent. Soc. Lond., p. 483, 1866. Bogota. Strigifera, Feld. Lep. Reise. Novar., pl. 70, fig. 7-8, 1867. Coll. Mus. Paris. (Coll. Boullet), 3 ©, Colombie. — Coll. Mab. 1 ©. h 33. P. Gellias, Godm. et Salv., Biol. cent. Amer., p. 248, 1893. Costa Rica. Coll. Mab. 1 ©, Panama. . P. Gazeru Hew., Trans. Ent. Soc. Lond., p. 482, 1866. Amér. mérid. Coll. Mab. 1 ©, Brésil. 1 . P. Jonas Feld., Wien. Ent. Mon., p. 328, 1859. Godm. et Salv., Biol. Centr. Am., pl. 79, f. 7. Mexique. Cydonia Druce, Cist. Ent., p. 289, 1874. Coll. Mus. Paris. (Coll. Boullet). 1 ©, Ccélombie. . P. Josepha Plôtz., Stett. Ent. Zeit., p. 354, 1879. j . P. Arisonæ Godm. et Salv., Biol. Cent. Am., p. 253, 1893. Arizona. P. Araxes Hew. Lescript. Hesp., p.2,1867, Mexique, Colombie. Cyrillus Plütz., Stett. Ent. Zeit., p. 257, 1879. Coll. Mus. Paris, 1 ©, 2 ©, Mexique. (Coll. Boullet), 1 ©’, Mexique. — Coll. Mab. 3 ©, Colombie. P. Maculosa Hew., Trans. Ent. Soc. Lond., p. 485, 1866. Bogota. Agathon. Feld., Lep. Reise Novara, pl. 170, f. 2, 3, 1870. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 3 ©, Colombie. — Coll. Mab. 1 ©, Colombie. P. Erythrosticta Godm. et Salv., P. Z. S., p. 153, 1879. Biol., pl. 73, f. 10 Amér. Cent., Colombie. Coll. Mus. Paris. (Coll. Boullet), 4 ©, 3 ©, Colombie, Panama. — Coll. Mab. 3 ©, Colombie. . P. Cossea Druce, Cist. Ent., p. 362, 1875. k 2. P. Thericles Mab., C. R. Soc. Ent. Belyg., p. 109. 1891, Bolivie. Coll. Mabille, 1 &, Bolivie. P. Hylœus Mab., C. R. Soc. Ent. Belg., p. 109, 1891, Bolivie. P. Cardus Mab., C. R. Soc. Ent. Belg., p. 3, 1891, Bolivie. 1 . P. Creon Druce, Cist. Ent., p. 289, 1874, Panama. Cyclops Stgr., Verh. Zool. Gesel. Wien, p. 114, 1879. Coll. Mus. Paris. (Coll. Boullet), 3 ©,1 ©, Honduras, Costa Rica, Colom- bie. — Coll. Mab. 2 ©. 182 P. MABILLE ET EUG. BOULLET Im . P. Hygiæa Feld. Lep. Reise Novur., pl. 70, f. 1, 1864. Amér. mérid. Coll. Mus. Paris, 2 © Equateur.(Coll. Boullet), 1 ©, Equateur. — Coll. Mab. 2 &, Equateur. . P. Insana Stgr., Verh. Zool.Gesel. Wien., 115, 1875, Chiriqui. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 2 ©, Bolivie. P. Æsculapius Stgr. Verh. Zool. Gesel-Wien., p. 112, 1875, Panama. Varie- gaticeps Godm. et Salv., Proceed. Zool. Soc. Lond., p. 152, 1879. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 5 ©, 3 ©. Costa Rica, Panama, Colombie. — Coll. Mabille, 3 &, Panama. . P. Bogotana Reak, Peab. Acud. Nat. Scienc. Phidadelph., p. 90, 1868, Co- lombie. Coll. Mabille, 1 ©, Colombie. . P. Rufinucha Godm. et Salv., P. Z. S., Lond. p. 151, pl. 14, 1879. Bolivie. . P. Ærata Godm. et Salv., P. Z. S., Lond., p.152, pl. 14, f. 3, 1879 Bohvie: n 52. P. Zereda Hew., Trans. Ent. Soc. Lond., p. 484, 1866, nec Ex. Butt. Equateur. Rufipectus Godm. et Salv., Proceed. Zool. Soc. Lond., p. 152, 1879. . P. Chalybea Scud., Repos. Peubod. Acad. Scient., p. 67, 4872. Amér. Cent., Zereda Hew., Exot. Butt. Pyrrh., pl. 2, f. 13, 1871. Coll. Mus. Paris, 4 ©, 5 ©, Mexique (Coll. Boullet), 4 S, Mexique. — Coll, Mab. 2 ©, Mexico. . P. Pelota Plotz, Stett. Ent. Zeit., p. 535, 1879. Brésil. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet) 5 ©, 2 ©, Brésil, Paraguay. — Coll. Mab. 15,1 ©, Brésil. . P. Amyclas Cram. Pap. Ex., pl. 199, f. F. 1782. Amér, mérid. Amiatus Fab. Ent. Syst., p. 347, 1793. Laonome Swains. Zool. Illust. pl. 61, f. 2,182 Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet) 4 ©, 6 ©, Guyane franc. — Coll. Mab. 4 d,1 ©, Guyane. . P. Croceimargo Mab. et Boull., nova sp. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 2 ©, 1 ©. — Coll. Mab. 1 ©, Bolivie. 7. P. Martena Hew., Ex. Butt. Pyrrh., 1 fig. 4, 1869. Equateur. Coll. Mus. Paris, 1 ©, Equateur. — Coll. Mab. 1 ©, 1 ©, Equateur. . P. Telassa Hew. Trans. Ent. Soc. Lond., p. 384, 1866. Equateur. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet) 9’, ç. Equateur, Bolivie. — Coll. Mab. 2 ©, Bolivie. 58 bis. P. Telassa var. Telassina Stgr. 65. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 2 ©, 1 ©, Pérou. P. Hades Mab., Gener. Hesp., p. 9, note, 1903. Bolivie. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 2 S, Pérou, Bolivie. — Coll. Mab., 1 5, Pérou. . P. Hæmon Godm. et Salv., Biol. Cent. Amér., p. 248, 1893. Amér. Cent. . P. Fleximargo Mab. et Boull. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.) 1 ©, Bolivie. 52. P. Fhylleia Hew., Boliv. Butt., p. 21, 1874. Bolivie. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 5 ©, Bolivie. — Coll. Mab. 1 ©, Bolivie. . P. Hadassa Hew., Trans. Ent. Soc. Lond., p.484, 1866. Equateur. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 9 ©, Bolivie, Pérou. — Coll. Mab, #4 ©, Pérou. P. Pseudohadassa Mab. et Boull., nova sp., Bolivie. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet) 3 ©, 1 9. Amazone, Bolivie, Pérou. — Coll. Mab., 1 ©. P. Rubricor Mab. et Boull. novasp., Bolivie. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 1 ©, Equateur. — Coll. Mab. 2 ©, Equateur. ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 183 66. P. Fimbriata Plotz, Stett. Ent. Zeit., p. 321, 1882, Mexico. 67. P. Tenuis Stgr., à. L., Mab. et Boull. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet, 3 ©, Pérou. -— Coll. Mab. 1 ©, Pérou. 68. P. Phœax Hppf, Stett. Ent. Zeit., p. 368, 1874. Pérou. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 5 ©, Pérou. — Coll. Mab. 1 ©, Pérou. 69. P. Cleopas Mab. Coll. Mus. Paris. 4 ©, 1 © (Coll. Boullet), 9 ©', 1 ©, Bolivie, Pérou. — Coll. Mab., 3 ©. ‘ 10. P. Mendax Mab. et Boull., nova sp. Coll. Mab., 1 ©, Pérou. 11. P. Kelila Hew., Ex. Butt., PI. 1, fig. 6-8. Bolivie. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 6 ©, 1 @. Bolivie, Pérou. — Coll. Mab. RCE LOS T1 bis. P. Kelita var. tristis, Mab. et Boull. nova var. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 1 ©, Bolivie. — Coll. Mab., 1 ©, Equateur. II. GENuUSs Amenis, Watson. CARACTÈRES. — Tibias postérieurs nus. Aïles supérieures plus prolongées à lPapex que chez les Pyrrhopyge, parfois étroites. Ailes inférieures arrondies chez quelques espèces, surtout chez les femelles. Segments 2 et 3 de la médiane égaux, le 3° un peu arqué aux ailes supérieures. Inférieures à discocellulaire insérée sur # et laissant 3 un peu avant l'angle de la cellule. Ce genre très voisin du précédent n’est pas bien homogène. Le premier groupe offre des espèces à bord externe des ailes inférieures fortement sinué et lobé. Le deuxième contient des espèces à même bord arrondi et presque sans lobe. TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES. 4. Ailes supérieures à reflet bleu sombre métallique, deux taches rouges sur le disque superposées et les ailes inférieures fortement'lobées. ...................... 2 Pas de taches rouges, ailes inférieures arrondies, obscu- HÉMENLIONOBS A RUE RM A TEEN Fee USER AU NE 3 2. Frange des quatre-ailes blanche..2. 4... 40040272... A. Pionia, Hew. Frange des ailes jaune sale, celle des inférieures élargies. A. Ponina, H.S. 3. Bord antérieur des ailes inférieures en dessous liséré de jaune ou de rouge et bord externe liséré de jaune avant la frange par une bandelette qui ne dépasse pas deux fois la largeur de la frange............. RÉTSE Mème bord liséré de rouge : bord externe avec une ban- delette jaune dépassant plus de deux fois la largeur de la frange et finissant en pointe atténuée au delà de la nervure 2. Corps bordé de rouge............,. à 4. Ambiyjua, n.sp. 4. Liséré du bord antérieur des ailes postérieures en des- sous rouge. Bandelette du bord externe deux fois Æ> 184 P. MABILLE ET EUG. BOULLET aussi large que la frange d'abord, puis s’atténuant en pointe jusqu'à la nervure 2. Corps bordé de rouge. A. Proxima,n. sp. Bord antérieur des ailes inférieures en dessous bordé de Jaune, 5 .-2:04 02 00e RARE 5 5, Liséré du même bord se continuant au bord externe par une bandelette jauee moins large que la frange jus- qu'à lanervure 2. Une raie jaune tout le long du in sous les ailes: 550 CR ME den 2 SAS APANISS CHR Bandelette du bord externe un pee plus large que la frange et s’arrêtant à la nervure 2. Une raie maculaire rouge tout le long du corps sous les ailes. .......... A. Amra, Hew. OBSERVATIONS. — Aynbiqua ressemble absolument à la H ysorid Venezuelæ. Sa coupe d'ailes est un peu différente, mais sa nervulation est tout autre. En effet, 3 el 4 ne sont pas tigées et partent de l'angle inférieur de la cellule. . Prorima est d'un tiers moins grande que Amnra avec les ailes étroites comme dans Mysoria. Chez cette espèce nous avons relevé une anomalie singulière. Plusieurs exemplaires, qui ne peuvent, en aucune facon, se séparer du type, ont les nervures 3 et 4 des ailes inférieures tigées et réunissent ainsi les caractères des 2 genres Amenis et Mysoria. LISTE DES ESPÈCES DU GENRE AMENIS. 1. A. Ponina H. S., Prodr. Syst. Lep., p. 57,869. Panama. A. Pionia Hew., Ex. Butt. Pyrrh., pl.2, f. 9. Amér. mérid. Coll. Mus. Paris, 2 ©, Colombie (Coll. Bouilet), 4 ©, Bolivie. — Coll. Mab. 2 ©, De 3. Affinis H. S. Prodr. Syst. Lep., p. 57, 1869. Amér. mérid. CL Mab. 1 ©,1 4, Colombie, Brésil. 4, A. Amra Hew, ‘Ex. Butt. Pyrrh., pl. 3. f. 16, 17, Mexico. Brasiliensis, Ma. Gen. Hesp., p. 10, 1903. Brésil. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 3 &, Mexique. — Coll. Mab., 1 ©, Brésil. 5. A. Proxima Mab. et Boull. sp. nova. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 5 ©, 2 ©. Mexique, Costa-Rica, Colom- bie. Paraguay. — Coll. Mab. 1 ©. 6. A. Ambiqua Mab. et Boull., sp. noca. Coll. Mab.. 1 ©. 1 IT. Genus. Mysoria, Watson. CARACTÈRES. — Tibias postérieurs nus. Ailes supérieures étroites ou prolongées à lapex : le 2° segment de la médiane est le plus long et un peu arqué. Aux ailes inférieures la ner- vure 2 est au-dessus du milieu de la cellule, et 3 et 4 sont üigées el naissent bien au-dessus de l'angle de la cellule. ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 189 TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES. 1. Bord antérieur du dessous des ailes inférieures et bord externe concolores. Dessus des ailes d’un noir mat. Bord antérieur du dessous desinférieures ayant un liséré rouge completi-au réduit, ‘où nul. .7.:2"%.10ux 3 Occiput, collier et premier article des palpes noirs..... M. Sejanus,Hoppf. Milieu du collier et premier article des palpes et un gros point sur: l'occiput rouges... ....@## -:..… ROM. Thasus, Gramr. . Liséré rouge du bord antérieur absent ou incomplet Liséré complet allant jusqu'à l'angle antérieur....... ‘ Liséré rouge absent. Bandelette marginale jaune. .... M. Pallens, Mab. Liséré rouge incomplet s'arrètant au milieu du bord : bandelette marginale blanc sale, semée de fines FRANS ONE ES ERREUR ee nier M. Decolor, n. Sp. Liséré rouge absent, bandelette marginale rouge..... M. Acustus, Cram. 5. Frange des ailes supérieures d’un blanc pur jusqu'à M. Venezuelæ, l’apex. Liséré rouge élargi à sa base............... Seudd. Frange des ailes supérieures salies d’° écailles noires ou brünâtres depuis la nervure 3 jusqu’ à l ne AAC 6 ÿ. Bandelette marginale d'un beau jaune ; frange des ailes supérieures enfumée de la nervure 3 à l’apex. Liséré rouge aussi étroit à son origine qu'au milieu.. W.Cayennæ, n.sp. 12 12 + us Bandelette marginale HUDUES Lane RER ER EE M. Verbena. But]. OBSERVATIONS. — Les espèces de ce genre sont, pour la plupart, si semblabtes entre elles que, malgré les différences signalées, on trouvera peut-être par la suite que bon nombre d'entre elles se résumeront en un type avec beaucoup de formes. Cependant, comme nous avons examiné quelques espèces provenant de localités éloignées ne présentant aucune variation, nous avons dû considérer les espèces que nous citons comme distinctes et séparées. Pour l'Arastus nous pensons qu'il ne faut guère attribuer la valeur d'une espèce à une figure qui est mauvaise ; du reste Cramer lui-même montre bien, dans son texte, qu'il confondait toutes les espèces de ce genre en disant que les mâles ont la bande marginale jaune. Il donne deux figures, le 41 qui n’a pas de liséré rouge au bord des ailes inférieures en dessous, et le 199 qui semble repro- duire exactement le Verbena de Butler. Il s'ensuit qu'il n'y à là qu’une seule espèce mal représentée et qu'il faut réunir comme suit toutes les espèces qu’on a voulu séparer. M. Acastus, Cram. p. 41 et 199. 1776. M. Phidias, Fabr. Mant. Inst. 1787. M. Barcastus, Sepp. Surin. Vlind. 1885. M. Verbena, Butl. Ent. Month. Mag. 1869. 186 P. MABILLE ET EUG. BOULLET [EU] 1 LA 242 LISTE DES ESPÈCES DU GENRE MYSORIA . M. Sejinus Hoppf., Stett. Ent. Zeit., p. 369, 1874, Bolivie. Coll. Mus, Paris (Coll. Boullet), 7 &, Pérou, Équateur. — Coll. Mab., , 4 ©, Équateur. . M. Thasus Cram. Pap. Exot., pl. 380, 1782, Amazone. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 5 ©, 1 ©, Colombie, Pérou, Bolivie. — Coll. Mab. 3 ©. . M. Pallens Mab., C. R. Soc. Ent. B2lg., p. 109, 1891, Brésil. Coll. Ster. . M. Decolor Mab. et Boull., nova sp. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 1 &, Costa-Rica. — Coll. Mab.1 ©, Panama. . M. Venezuelæ Scud., Rep. Peab. Acad. S. C.. p. 67, 1872, Vénézuéla. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 114 ©,8 ©, Vénézuéla, Honduras, Guyane franc., Colombie. — Coll. Mab., 8 © et @, Brésil et Colombie. . M. Cayennæ Mab. et Boull., nova sp. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 7 ©, 5 ©, Honduras, Amazone, Guyane franc. -- Coll. Mab., 3 ©. . M. Acastus Cram., Pap. Exot., pl. #1 et 199, 1776, Cayenne. Phidias Fabr. Mant. Ins., p. 90, 1787. Barcastus. Sepp., Surin. Vlind., 1855. Verbena. Bull., Ent. Month. Mag.. p. 272, 1869. Coll. Mab. 1 S, Cayenne. IV. GEexus Yanguna, Watson. CARACTÈRES. — Voy. le Genera Hesp., p. 10. DESCRIPTION DES ESPÈCES . Fond noir. Ailes supérieures avec 3 séries de taches blanches vitrées, la première comprenant 3 taches, la seconde 2? et la troisième 3. Deux petits points trans- parents reliant la deuxième et la troisième. Base des L'ailes tOouge desan os: AMEN. HA ERNEST Y. Spatiosa, Hew. Pas de points entre la deuxième et la troisième série de taches, base des 4 ailes fauve; la couleur fauve moins étendue. 0-1 MM SNA ARE PRG CARE TUEUR Y. Cosyra, Druce. . Deux séries de taches vitrées sur les ailes supérieures : la première tache vitrée ainsi que les 3 traits apicaux. Une tache rouge de sang à la base de chacune des 4 ailes. Ailes inférieures en dessous noires, glacées Y. Staudingeri, de ‘blerrmétallique, ete MERE PANNE Ne Plôtz. Var. mème description que Staudingeri, mais sans Ÿ. Staudingeri, points a mean. fe dit RENE eESR SEE v. Cometides Stgr. 3 bis. Aïles d’un noir bleu, à reflet bleu vif, sans aucune tache vitrée. À la base de l'aile supérieure deux taches fauve rouge, longues. A celle des inférieures deux autres taches de mème couleur, dont la supérieure plus longue, dépassant la cellule et courbée à son bord antérieur. Ailes inférieures fortement échancrées de ANG Nr RER de EDP NC AULE ERREUR PES RRE Y. Aspilos, n. Sp. Fond noir. Base des ailes à poils roux. Une série mé- diane de taches vitrées et Les points apicaux. Dessous ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 187 des inférieures rougeâtre avec une série marginale de points noirs dont les 2 ou 3 supérieurs vers l'angle intérieur sont pupillés de blanc................... . Y. Comeles, Cram. 5. Ailes antérieures avec un point apical, une grande tache vitrée trifide sur le disque, la base de l'aile chargée d'un triangle rouge brique. Inférieures noires avec la frange blanche : toute la base et le disque ainsi que le corselet rouge brique. Abdomen annelé de blanc... Y. Aspitha, Hew. 6. Fond noir. Tête etanus noirs. Une tache vitrée trifide au Y. Rubricollis, milieu du disque. Prothorax rouge sur les angles. Sepp. 7. Fond noir. Une tache discale trilide sur les ailes supé- rieures. Tête et anus rouges ; prothorax noir. Y. Pedaia, Hew. 8. Tète rouge avec une raie noire d’un œil à l A roù pro- thorax rouge, anus noir. Une tache vitrée trifide sur BR DÉMeUTEs LT ES CARE. Dress Y. Hadora, Hew. 9. Ailes supérieures à reflets bleu chatoyant et avec une tache ovale blanche transparente. Ailes inférieures noires bordées de blanc, front et anus rouge carmin. Y. Arinas, Cr. 40. Une bande blanche trifide sur le milieu des ailes supé- rieures; trois points vitrés au-dessous des trois points apicaux et leur faisant suite. Base de chaque aile tachée de rouge. Ailes inférieures crénelées, à échan- crures blanches : base de chaque aile rousse avec une série courbe de taches ou points noirs au-dessous du milieu ; dessous avec une série de petites taches bleues, trois taches blanches au bord antérieur et trois autres tout près s du Corps. Anneaux de l'abdomen roux, rayés | duo (élenoire CC ANUS TOURE. 2: ..-- 2-0 Y. Assaricus, Cr. Deux séries de taches vitrées sur les ailes supérieures ; une grande tache vitrée trifide sur le disque. Quatre traits apicaux suivis inférieurement de trois petits points transparents. Inférieures à bord externe forte- ment creusé, noires avec une tache discale large et fauve. Cosselet et tiéle fauves: .:2..:...........::2%. Y. Parima, PI. LISTE DES ESPÈCES 4 Y. Spatiosa Hew., Equat. Lépid., p. 69. 1870, Équateur. 2. Y. Cosyra Druce, ist. ent., p. 363, 1875. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 2 5,2 Q, Panama, Pérou. — Coll. Mab., 3 © ©, Pérou. 3. Y. Staudingeri Plôtz, Stett. ent. Zeit., p. 350, 1879. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 4 &,3 ©, Pérou. — Coll. Mab. 2 ©, Pérou. 3 bis. Y. Staudingeri var. Comrtides Stgr. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 1 ©, ne 4. Y. Cometes Cr. Pap. ex., pl. 227, fig. D, 1778. Surinam. thelersa Hew., Trans. ent. Soc. Lond., p. 581, 1866. 5. Ÿ. Aspitha Hew., Exot. Butlerf. Pyrrk., pl. 1, f. 5, 1876, Para. 6. Y. Rubricollis Sepp., Surin. Vlind., pl. 46, 1846. Surinam. Coll. Mab., 2 ©, Guyane, Amazone. 7. Y..Pedaia Hew., Trans. ent. Suc. Ron , p- 481, 1866, Ega. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 1 Dhs — Coll. Mab., 2 ©, Pérou. 8. Y. Hadora Hew., Trans. ent. Soc. Fo p. 482, 1866, Ega. 188 * P. MABILLE ET EUG. BOULLET 9. Y. Arinas Cr., Pap. Exot., pl. 100, 1779. Surinam arinus Fabr., Sgec. Insect., p. 134, 1781. 10. YŸ. Assaricus Cram., Pap. Exot., pl. 261, f. F. G., 1782. Alsarius Fabr., Ent. Syst., p. 363, 1783, Guyane. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), ©, Guyane. 11. Y. Parimu Plôtz, Stett. ent. Zeit., p. 117, 1886, Surinam. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), &, Bolivie. OBSERVATIONS. — Nous avons laissé Crida dans le genre Mahotis, le trouvant encore plus déplacé parmi les Yanqguna, dont il s'éloigne par la nervulation. Nous regrettons aussi de n'avoir pas pu voir en nature des exemplaires complets des trois dernières espèces dont le facies est tout à fait différent des précédentes : 1l se pourrait qu’elles n'appartinssent pas à ce genre. Les ailes crénelées des unes, le bord externe profondément creusé d’une autre aux inférieures font naître des doutes. V. Genus Mahotis, Watson. CARACTÈRES. — Aux ailes antérieures, nervure 3 naissant très près de la base de l'aile, 2 au-dessus du milieu, de façon que le segment 2 de la médiane est plus long. Aux ailes infé- rieures, cellule courte n'atteignant pas le milieu de laile nervure 7 partant presque de l'angle : 3 et 4 tigées comme dans Halis où partant de l'angle même comme dans Nwrscia, une pare d’éperons terminale. TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES 1. Ailes noires avec une tache vitrée trifide sur le disque des ailes supérieures. Tête et anus rouges........... M.Crida,DbI.Hew. Ailes noires avec une large tache rouge sur le disque... 2 2. Dessous des ailes noir; celui des inférieures a trois ban- delettes bleues, la médiane composée de petites taches SÉDALÉES: LR eee MARNE Re) RSA M. Malis, G.et S. Dessous des ailes inférieures bleu, avec une bordure noire et deux raies noires sur la base de l'aile. ...... M.Nurscia,Swains. Crida ne semble pas appartenir à ce genre : MM. Godman et Salvin le placent dans le genre Yanguna en disant qu'il est aberrant. Nous n'avons pu examiner cette espèce en nature. ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 189 LISTE DES ESPÈCES 4. M. Nurscia Swains., Zool. Ill, LI, pl. 6, f. 1, 1821, Équateur. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 4 ©, 3 ©, Pérou, Bolivie. — Coll. Mab., 2 ©, Bolivie. 2. M. Malis Godm. et Salv., Proc. Zool. Soc. Lond., pl. 11, fig. 6, 14879, Antioquia. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 4 ©, 3 ©, Colombie. — Coll. Mab., 2 ©, Colombie. 3. M. Crida Doubl. et Hew., Gen. Diurn. Lep., pl. 78, f. 3, 1851, Nicaragua. OBsERvATION. — Le genre Mahotis ne présente point de caractères bien arrêtés, si ce n'est le manque d'une paire d'éperons {il ÿ en à deux dans les Yanguna). La nervulation nest pas stable. Les nervures 3 et 4 des ailes inférieures ne sont pas ligées dans Nuwrscia et le sont dans Malis, C'était là cependant un des principaux caractères du genre formulés par Walson, son créateur. Comme nous estimons que Crida sera plus tard transporté ailleurs, il serait préférable de fondre le genre Mahotis dans le genre Mimoniades dont il nous parait se rapprocher par beaucoup de points. VI. GEexus Ardaris, Watson. CARACTÈRES. — Voy. le (en. Hesp., p. 11. 1. Une bande oblique de 7 taches presque carrées sur les ailes supérieures et une tache isolée au bout de la cellule d’un jaune carné. Inférieures avec le disque transparent, une bordure noire et une bande noire coupant la partie claire jusqu’à Ja nervure 6. La partie claire est jaune pale teintée de fauve ou de roux clair QU CO ÉNMRÉNEUR Tr St non Leur Ne) 4. Eximiu, Hew. ESPÈCE 1. A. Eximia Hew., Trans. Ent. Soc. Lond., p. 167, 1871, Vénézuéla. Coll. Mus. Paris, 1 © (Coll. Boullet), 1 ©, Vénézuéla. VIT. Gexus Metardaris, Mabille. CaRACTÈRES. — Voy. Genera Hesp., p. 11. DESCRIPTION 4. Noir, les deux ailes traversées sur les rameaux par une série de taches orangées ou jaunes : celle du milieu, aux supérieures, prolongée jusqu'à la cellule, avec une autre au-dessous partant de la base............ M. Cosinga, Hew. Ailes presque entièrement noires avec les taches visibles CNT S SOUS Re D An done Le Nr PR Var.Obscura,Mab. Noir avec les taches et les traits très réduits rouges de Var. Singuinea, SRE LEP SE AR MEN OS PE EURE ARCS Mab. 190 P. MABILLE ET EUG. BOULLET ESPÈCE L. M. Cosinga Hew., Exot. Butt. Pyrrh., pl. 5, fig. 39, 14874, Bolivie. Coll, Mus. Paris, 1 ©, 1 ©, Pérou (Coll. Boullet), 6 &', 1 9, Pérou, Bolivie: Role Eee il ON Var. Obscura, Mab. Gen. Hesp., p. 11. Stygiana, Territa, Stgr. in litter. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 4 o', 2 ©, Bolivie. CollMab mor Var. Sanguinea Mab., Gen. Hesp., p. 11. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 2 ©, 1 9. — Coll. Mab., 1 ©: VIIL. Genus Granila, Mabille. CARACTÈRES. — Voy. Genera Hesp., p. 11. {. Paseas Hew., Exot. Butt. Pyrrh., pl. 1, f. 5, 18. Une bande bleue basilaire et trois séries de taches jaunes sur les supérieures. Aïles inférieures à bord externe creusé de 6 à 7, avec une forte dent, et portant une médiane jaune, un rayon blanc bleuâtre et une marginale bleue anguleuse, composée de très petites taches. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 4 ©, 4 ©, Paraguay. — Coll. Mab. 2 ©. Var. Albimacula, Mab. et Boull. — Toutes les taches jaunes du type sont blanches, du reste dessin semblable. (Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 1 ©, Brésil.) IX. Genus Jemadia, Watson. CARACTÈRES. — Ailes supérieures. Bord externe presque droit, légèrement concave de 6 à 1. Discocellulaire insérée sur #, nervure 2 bien au-dessus du milieu et 3 très près de la base. D'où le premier segment de la médiane est le plus long et contient trois fois le troisième. Ailes inférieures à bord externe variable, tantôt fortement creusé de ! à à 6, et alors déterminant un lobe très prononcé avec deux pointes saillantes au bout de 2 et de 1 4, et une dent obtuse entre 6 et 7, tantôt presque régulier avec des dents marquées sur la frange, ou non denté. Aux inférieures, 3 et # partent de l'angle de la cellule, 3 étant un peu au-dessous de l'angle. La nervure 2 est rapprochée de 3 et toujours au- dessus du milieu de la cellule. Palpes un peu écartés, à troi- sième article petit et noir. Deux paires d'éperons. La massue des antennes finit en pointe. | Avant de commencer d'exposer les différences délicates des. espèces comprises dans ce genre difficile, 1l nous à paru utile d'expliquer les termes dont nous nous servons, d'autant plus. qu'il est aisé de se méprendre et sur les termes el sur les des- ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 191 sins suivant le point de vue qu'on a choisi. Pour le dessus des ailes, nous regardons le fond comme noir el nous distinguons d'abord aux supérieures deux séries de taches vitrées etune série apicale ; les taches de la deuxième série, qui est bifide, peuvent disparaître, être divisées ou être réduites à une seule : puis des bandes et des traits bleus. I y à à la base deux bandes courtes blanches où bleues, parallèles ounon; ensuite deux traits épais placés sous la tache vitrée trifide : le premier trait est le plus rapproché de Ia tache et le second est au-dessous, près du bord interne. En outre une bande bleue marginale, variable, va de l'angle aux traits apicaux, ou s'arrête avant. Sur les ailes inférieures, une bande ordinairement blanchâtre et placée contre le corps se divise plus ou moins en frois rayons divergents ou réunis. Nous appelons leur ensemble les rayons et nous les comptons depuis la nervure 1 4, 1,2,3. Les deux supé- rieurs peuvent être très réduits etle premier ne plus être qu'une mince raie suivant la nervure. Il + à ensuite deux bandes bleues, une médiane, plus ou moins courte, et qui peut man- quer, puis une marginale qui varie de forme et de longueur. Le dessous des inférieures présente une série de bandes alternativement blanches, ou bleues et noires. Pour plus d'uni- formité, nous ne comptons que les bandes notres, regardant alors le fond de l'aile comme bleu. Parfois, dans quelques espèces ou variétés les bandes sont réunies de manière à rendre l'aile, au moins sur la partie postérieure, uniformément noire. Dans ce cas particulier nous citons les bandes bleues en les numérotant depuis l'origine de l'aile, 1, 2,3. Les bandes noires sont ainsi nommées : la bande wrillaire touche presque le corps ; la bande basilaire passe sur la cellule ; la troisième ou médiane sur les rameaux ; enfin, l'ertérieure, présente chez un petit nombre d'espèces, précède la bordure et se confond quelquefois avec elle. La bordure noire, presque toujours assez large, n’est pas comptée comme bande. Une des plus grandes difficultés qui se soient présentées dans l'étude des Jemadia à été de retrouver le Vrdcanus de Cramer. La figure, quoique dépourvue de précision et faite pour le coup d'œil, offre cependant des caractères qui devraient faire reconnaître l'espèce. Les inférieures portent trois bandes en 192 P. MABILLE ET EUG. BOULELET dessus ; les mêmes ailes dentées et presque arrondies nous conduisent à ranger l'insecte dans le groupe des espèces à bord externe peu sinué qui comprend trois espèces présentement, hervitsoni, patrobas et azeta. 1 s'ensuit que Vulcanus ne peul être qu'une espèce très voisine d’hewilsoni. Quant au synonyme de Fabricius, il faut le considérer comme non avenu : son gnetus ayant pour caractères — posthicis cæruleo fasciatis — peut être rapporté à tous les Jemadia indistinctement. Nous avons compris le Vedcanus dans le tableau synoptique dans le cas où l'on retrouverait une espèce réunissant tous les caractères que noussignalons. Ajoutons encore que Cramer à figuré une femelle, ce qui augmente beaucoup la difficulté des recherches. TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES 1. Prothorax marqué de 4 gros points blanes........... 8 Prothorax marqué d’une ligne blanche............... 2 LS . Ailes supérieures portant une tache médiane trifide, 2 taches espacées sur le disque et # traits apicaux tous {ransparents A4 Sn Be ARE EN ER ER ERE 3 Les mêmes portant une tache médiane trifide, une tache bifide ou non sur le disque et une série apicale de Loubitraits tous IansSRArentS Lt EPA e. Pen Pas de taches vitrées ; 3 traits apicaux obsolètes ; une large bande bleue longiludinale au bord interne des alles'antérieutes di CPI Me NE EE TE Ahira, Hew. 3. Ailes supérieures ayant en dessous toutes les bandes bleues très larges et d’un bleu de ciel. Ailes inférieures à 3 bandes bleues ;les rayons ? et3 très réduits ; en des- sous elles sont hordées de noir avec # bandes noires : une axillaire, une basilaire passant sur la cellule et assez large, une médiane sur les rameaux, bifurquée à partir de l'intervalle 5, chaque branche se reliant à sa voisine, et une ligne extérieure grêle absorbée dans la bordure 1». Côte et bord abdominal bleus... Polyzona, Latr. Ailes supérieures à bandes d’un bleu plus vif. Aïles inférieures en dessus à bande marginale très étroite. En dessous il y à 4 bandes noires: une axillaire étroite, une basilaire large, une médiane bifurquée en Y sur l'intervalle 5, et une extérieure épaisse faisant partie de la bordure noire où elle est limitée par une fine ligne bleue qui s'évanouit à la nervure 2. Les bandes bleues ont un reflet vert métallique................. Zimra, Hew. Ailes supérieures avec les 2-traits bleus placés sous la tache trifide nuls ou reportés à la bande marginale qui est très large et continue. Le dessous des infé- rieures comme chez hospita, c’est-à-dire offrant 3 bandes noires, une axillaire, une basilaire et une médiane, les 2 dernières unies aux 2 bouts......... Alburnia, Mab. L- ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 193 | (Cette espèce est la seule de la section à présenter une médiane non bifurquée comme chez hospita.) 4, Série apicale de 4 traits transparents. ................ 7 Dérieapicale de, et de 5 (traits... .:....... Mer 5 5. Série apicale de 4 {raits. Bande médiane du dessous des inférieures bifurquée en Y à partir de 7. Tache discale des ailes supérieures nulle ou obsolète. Espace abdo- Mucleannani, TEL NET RE G. et Salv. DÉHEAMIERIe AÉDUÉTALES : 444.250... ff... en. 6 6. Le 5° trait minuscule, plus apparent en dessous, La tache discale carrée, bien nette, surmontée d’une tache bleue carrée. La bande bleue marginale s'arrête sur la tache discale. En dessous, les inférieures ont la bande médiane bifurquée en Y sur 7, la branche droite liée à la bandelette extérieure, qui est peu visible, étant noyée dans la bordure très large. L'espace VON ATOME RER RE LU... 0 Umbrata, n. sp. Dessus des inférieures avec la bande médiane presque parallèle à la marginale et prolongée jusqu’à 16. En dessous la bande noire médiane bifurquée en Y au- dessous de 6, lextérieure allant de 7 à 2. Espace abdo- minal noir avec une raie marginale et 2 {taches bleues. Patrobas, Hew. Dessus des inférieures avec la médiane semblable, mais variable, étroite ou large. En dessous la médiane bifurquée à partir de 3 ou de #et l'extérieure dépas- sant un peu 2. Espace abdominal à raie et taches dordinaire piisgerandes hi 2e eu ET RUN Azeta, Hew. Dessus des inférieures noir, la médiane ayant disparu et n'étant plus représentée que par 2 petites taches Azela, var. Mela- Menesqut'ensontsPextrémibésias Ditsan lin nina, n. Sp. 7. Bande médiane du dessous des inférieures non bifurquée emVeétla/bandelette extérieurenullet 2... ..... 8 Ailes inférieures à bord externe fortement échancré. Les supérieures offrent une bande basilaire blanche oblique, la deuxième parallèle et Le premier trait réuni à celle-ci touche le bord interne et le longe presque jusqu'à l'angle. Bande marginale grèle s’arrêtant sur la tache discale bifide. Sur le dessous des inférieures : une axillaire très droite, une basilaire et une médiane rapprochées et unies aux deux bouts. Bordure large, DEMO ÉMEUREMENt ET a MD as dieu à Zonara, Hew. Var. Rayons réduits à une raie blanche courant sur 1». Bande médiane réduite à une tache allongée : en dessous l'aile inférieure est noire avec une axillaire large et blanche, une médiane courte linéaire et bleue et une marginale bleue arrètée par des points sur 2. Semble le type fig. Les bandes noires sont peu distinctes. ............. pariHewitson. Taille plus grande : aux ailes supérieures la bande 1 est très oblique et blanche, la deuxième large et touche le bord interne. Les 2 {rails sous la tache trifide sont larges et réunis à leur pointe. La bande marginale est droite, bien netle-et dépasse les traits apicaux en les contournant un peu. Les inférieures en dessus ont 3 bandes, les rayons sont réduits à une raie qui longe le corps et la médiane est très longue, coupée en quatre ANN. SC. NAT. ZOOL., Je gtrie. vi, 13 194 P. MABILLE ET EUG. BOULLET par les nervures. En dessous elles offrent 3 bandes noires : une axillaire étroite ; la basilaire et la médiane réunies aux 2 bouts. Tète portant 2 points blancs sur le front, un sous chaque antenne 2 #EN0R RCE: Suzella, n. sp. 8. Bord externe des ailes inférieures échancré profondé- ment de 6 à 2, puis se relevant pour reformer un lobe anal prononcé à 2 pointes saillantes au bout de 2 et déPAT A HEURE AR LACS E CRI ETES TE CPU L ES EEE 11 Bord externe des mêmes ailes sinué ou denté, non éChancreé . Mr MR D ne UE ANS EE 9 9. Deux bandes bleues ou blanches sur les ailes inférieures, d’abord les rayons très développés, puis la bande marginale. Les 3 rayons sont également développés : {et 2 divergents à leur pointe, 1 doublé d'une strie blanc bleuâtre, longue sur l’espace abdominal. ..... Hospita, Btl. Diffère d'hospita par sa taille plus grande, ses bandes basilaires obsolètes: les rayons sur les inférieures linéaires, séparés par des raies noires, le troisième plus court que le deuxième. Bande marginale étroite, CONCLUE: ML E US SO HRERRE RON EE RTE Pseudognetus,Mab. Bandes basilaires de l’aile supérieure, nulles ou obsolètes. Bande marginale maculaire et plus nette. Tache dis- cale oblitérée ou réduite à 2 points. Ailes inférieures en dessus à échancrures noires à partir de 3. Rayons3 et 2 allongés et peu divergents, le deuxième touchant ls bandeïmareinale: 5 4728 RARE ENTER Imitator, Mab. Bandes basilaires réduites, la deuxième filiforme, courbe, bande marginale s’arrêtant sur la tache discale bifide, puis reprenant par 2? taches entre celle-ci et les traits apicaux. Sur les inférieures les rayons sont développés mais linéaires. En dessous, aux inférieures, la bande axillaire est très réduite, la basilaire et la médiane unies aux 2 POUSSE RER Pate ARMEMARTARRE ES Ulyxes, Mœschl. 3 bandes sur les ailes inférieures, à savoir les rayons, la médiane et It ARArmnale NES DER nr nr ner 10 40. Bande bleue marginale aux supérieures, allant en ligne droite jusqu'aux traits apicaux ; les inférieures avec une bande médiane longue et large et la bande mar- ginale bleue maculaire et complète (ex figura)...... Vulcanus, Cr. Aux supérieures la marginale s'arrêtant d’abord à la tache discale, puis continuée par 2 taches reculées en dehors de l'alignement jusqu'aux traits apicaux. Aux inférieures la médiane courte, triangulaire, blanc bleuâtre. Sur le dessous des mêmes ailes, la basilaire et la médiane jointes aux 2 bouts. Espace abdominal noir. Hewitsoni, Mab. Ailes noires; aux supérieures la marginale filiforme, obsolète avant la tache discale ; deuxième bande basi- laire confondue avec le premier trait pour former une bande oblique qui se prolonge sur le bord in- terne, le deuxième trait isolé. Les inférieures ont trois bandes blanches ou bleues, savoir: le premier rayon seul développé et longeant la nervure 1?; une médiane assez large finissant en pointe grêle et aiguë ; enfin une marginale ponctiforme. En dessous une axillaire étroite et courte ; la basilaire et la médiane un pt étain ibn Ent. ne Det es S ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 195 réunies et à peine séparées en leur milieu par un mince filet vert métallique. Cette face de l'aile est DECEN EU) OA ARR AE ARR SUR LE EA ME À LS UE Fallax, Mab. 11. Bande marginale bleue sur les secondes ailes réduite à de petites {aches ou mouchetures dépassant à peine LE. NORTON PMR ERP En LL ne 12 Mème bande continue et s'étendant sur le lobe au moins lélatmaculaires 2... +... AE PET 13 12. Bande marginale réduite à une ligne de # à 5 taches bleues, s'arrètant sur 1°. Médiane nulle. Dessous des ailes inférieures noir à trois bandes noires: une axillaire étroite, séparée des suivantes par un large espace blanc bleuâtre ; basilaire et médiane réunies au deux bouts et ne laissant entre elles qu'une mince ligne bleue. Bordure large précédée de la bandelette bleue terminale, large, bien nette et arrètée sur 1. Liselta, n. sp. Port de zamoræ ©. Aux ailes supérieures la bande basi- laire atteint le bord interne. Bandelette marginale s'arrètant sous la tache vitrée discale. Dessus des in- férieures avec une bande marginale bleue s’arrètant sur 2. La médiane triangulaire, bleu pâle. Dessous des mêmes ailes à 3 bandes noires, la basilaire et la médiane rapprochées et unies aux deux bouts. Chez la © la bande marginale en dessus est plus dévelop- HÉBEE VAS AD ERREUR 0.5 Foie Un. Le Cerf, n. sp. 13. Bande marginale des ailes inférieures bleu clair, large supérieurement, triangulaire. La pointe interrompue sur 1», puis très grêle entre 1% et 1». Dessous des mêmes ailes à 3 Dranee noires : une axillaire courte, une basilaire et une médiane unies aux 2 bouts, quelquefois séparées sur 1» et plus ou moins épaisses, la médiane projetant au-dessous de 3 une ou deux dents qui l’unissent à la bordure................... Menechmus, Mab. Même bande très large, continue ; les rayons élargis blancs, les deuxième et troisième presque toujours unis en une large bande pointue. Le bord externe prolongé entre 6 et 7. Frange des inférieures coupée de blanc jusqu'à 8. Dessous des mêmes ailes bleu, étroitement bordé de noir, où se détachent 3 bandes noires, une axillaire, une basilaire et une médiane noires supérieurement sur l'intervalle 8, et séparées A AATENNUTEMAME ARTS he. A ete NA TUNER Sosia, Map. Dessous des inférieures à bandes basilaire et médiane un peu plus fortes, presque unies inférieurement sur Hephaestos, Mosch. l’espace abdominal qui est noir au milieu.......... Zamoræ, Mab. i. 1. Ogservarions. — Les espèces énumérées ici ne nous parais- sent pas toutes aussi valides les unes que les autres. Le groupe d'Aospita, pseudognetus, imitalor el ulyxres pourra bien ne con- tenir qu'une espèce polymorphe. Quelques différences dans les pièces de lappareil sexuel nous ont engagés à les maintenir. Vulcanus est une espèce à retrouver. 196 P. MABILLE ET EUG. BOULLET Dyson, qui à pour synonyme licinus PI, doit être rayé ; M. Godman s’est assuré que le type était un PA. distans qu'on avail coiffé d’une tête de Jemadia. Du reste la nervulation si caractéristique d’un phocides doit suffire à trancher la difficulté. Dorylas PI. qui offre un thorax à gros points blancs et à trois bandes. bleues sur les ailes inférieures, n’a pu être se d’Aeuwitsoni. La tache discale est oblitérée. Enfin, patroclus PI. reste une espèce incertaine. Nous ne la connaissons que par la description et un dessin incomplet. II a b points vitrés apicaux, mais sur le dessous des inférieures la médiane n’est pas bifurquée et la bandelette extérieure est tout à fait isolée. Il appartient donc au groupe d’azeta et de patrobas, mais ne saurait être rapporté ni à l’un ni à l’autre. LISTE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES A. LINEATI. D . Ahira Hew., Trans. ent. Soc. Lond., p. 479, 1866. Para. 2. Polyzona Latr. Enc. méth., p. 736, 1823. Coll. Mab., 1 ©, Brésil. Jamina Butt. Tr.ent. Soc. Lond., p. 499, 1870. Coll. Mab., 1 ©, Rio. 3. Zimra Hew., Ann. Nat. Hist., p.31, 1871: Coll. Mus. Paris (C a Boullet), 3 ©, Paraguay. — Coll. Mab., 4 ©, Brésil. Alburnia Mab., C. R. Soc. ent. Belg., 4891, Para. Coll. Mus. Paris ‘Col, Boullet), 14 ©, Pérou. 5. Muacleannani, Gdm. et Salv. Biol., p. 262, pl. 74, f. 10, 11. Panama. 6. Umbrata, Mab. et Boull. Coll. Mabille, 1 ©, Bolivie. 7. Patrobas Hew., text. Exot. Butterf., 1876, Vulcanus Hew. nec. Cr. Exot. 8. Azeta Hew., Trans. Ent. Soc. Lond., p. #79, 1866. Coll. Mus. Paris, (Coll. Boull.), 5 ©; Bolivie, Paraguay. — Coll. Mab., 4 O', Equat. 8 bis. Var., Melanina Mab. et Boull., Bolivie. Coll. Mus. Par. 1 o (Coll. Boullet}, 6 ©’, Pérou. — Coll. Mab., 4 ©, Equateur. 9. Zonara Hew., Trans. ent. Soc. Lond., p. 480, 1866, Amazone. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 5 ©, Bolivie. — Coll. Mab.,2 5, Amazone. 10. Suzetta Mab. et Boull. Coll. Mab., 1 ©, Bolivie. Æ B. Puncramr. 11. Hospita Butl., Ann. et Mag. N. M. p. 128, 1877. Guatemala, patrobas,. Hew. Exot. Butt. Pyrrh., descrip., nec. f. 4. Coll. Mus. Paris, 4 ©, Brésil (Coll. Boull.), 414 ©, 5 ©, Colombie, — Coll. Mab., 6 © 42. Pseudognetus Mab.. C. R. Soc. ent. Belg., p. 21, 1878. Coll. Mab., 16, 149, Colombie. 43. Imitator Mab. C. R. Soc. ent. Belg., p. 121, 1891. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet\, 4 ©, Brésil. — Coll. Mabille, 1 ©, Bolivie. * ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 197 14. Ulyxes PI. Stett. ent. Zeit., p. 521, 1879, Surinam. Coll. Mab., 1 ©. 15. Gnetus Fabr., Spec. ins., p. 135, 1781, Surinam, Vulcanus Cr. T. 245, C. D. 1782. Megalesius Hubn. Verz. 16. Hewitsoni Mab., Ann. Soc. ent. Belg., p. 22, 1878, dorylas Plætz, Statt. ent. ZLeit., p. 522, 1879. Porto-Cabello, Vulcanus New. Nec. Cr., pl. 1, f. 1, 1871, Colombie. Coll. Mus. Paris, 2 &', Brésil. (Coll. Boull.), 10 &, 1 ©, Colombie, Pérou. — Coll. Mab. 3 o', 1 ©, Bolivie. 17. Fallax, Mab., Bull. Soc. ent. Belg., p. 14, 1878, Brésil. Coll. Mus. Paris, 1 ©, 1 ©, Brésil. — Coll. Mab., 1 ©, Brésil. 18. Lisetta Mab. et Boull. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 3 ©, Pérou. — Coll. Mab., 1 ©, Bolivie. 19. Le Cerfi Mab. et Boull. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 2 ©, 1 9, Guyane. 20. Menechmus Mab., Ann. Soc. ent. Belg., p. 14, 1878. Collect. Mab., 2 ©, 1 ©, Brésil. — Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 2 ©, Amazone. 21. Sosia Mab., C. r. Soc. ent. Belge., p. 4, 1891, Amér. mérid. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 3 ©, Amér. mérid. 22. Hephaestos, Moschl. Vorh. Z. C. Wien, p. 384, 1883. — Zamoræ, Mab. in litt. Coll. Mus. Paris, 2 &, Equateur (Coll. Boullet), 2 ©, Bolivie. Coll. Mab., 4 o'et ®, Zamora. ESPÈCES A RETROUVER Gnetus. Fabr. Sp. ins., p.135, 1781, Surinam. Patroclus. PI. Stett. ent. Zeit., p. 122, 1879, Pérou. 10. Genus Nosphistia, Mab. et Boullet. CARAGTÈRES. — Ailes supérieures : nervures 6, 7 rapprochées à leur origine et 2° segment de la médiane le plus long. Ailes inférieures : prolongées au bord externe supérieure- ment, échancrées inférieurement. Lobe anal très développé avec deux pointes saillantes au bout de 2 et de 1 4. — Ner- vures 2, 3 et # très rapprochées à la fin de la cellule, 4 étant inséré sur un angle formé par la discocellulaire inférieure et la moyenne. Cette nervure se trouve alors aussi loin de 3, que 3 l'est de 2. Cette disposition est unique dans toute la famille. Corps gros, épais, conique. Palpes blancs avec le dernier article très pelit. Tibias postérieurs sans éperons. M. perpleæa Mab., Ann. Soc. ent. Belg., p. 20, 1878. AN . CE : y . r FFE AU Ailes supérieures noires à trois séries de taches vitrées, / ds à savoir 4 points apicaux en ligne courbe ; une tache fo bifide coupée par la nervure 4; une tache trifide. Sur la base de l'aile une bande blanche oblique, une seconde bleue, absorbant le trait 1 et devenant une bande continue qui longe le bord interne et devient sans interruption la bande bleue marginale jus- S,, Mes 195 P. MABILLE ET EUG. BOULLET qu'aux points apicaux, le 2° trait bleu doublant la tache trifide depuis la nervure 2 ; enfin un trait bleu marqué au-dessus de la tache bifide. Ailes inférieures noires avec l'angle antérieur saillant et arrondi, le bord externe fortement creusé au- dessous jusqu’à la nervure 2. Les rayons basilaires sont confondus en une seule bandelette blanche pro- longée. La médiane remplacée par une grande tache bleue, commencant à l'intervalle 6 sur lequel elle se continue par un espace bleu taché de noir au mi- lieu ; la marginale est nette, bleue et composée de petites taches rapprochées et se terminant sur le mi- lieu du lobe. En dessous, les ailes supérieures sont semblables, mais plus noires, et il y a un liséré bleu sur la base de la côte ; aux ailes inférieures il y a 3 bandes noires, l'axillaire est étroite et s'étend sur tout l’espace abdo- minal qui n’est bleuâtre qu'au sommet, la basilaire est assez large et la médiane est un peu interrompue supérieurement et forme un angle sur la nervure 7. La bordure noire est étroite. La tète porte 2 forts points blanes entre les antennes et le collier une raie blanche. Les tibias postérieurs sont grèles, frangés supérieurement de courts poils raides et sont dépour- VUS d'ÉPETONS. 2 22 UE ELITE ES À PR ARE N. perpleæa, Mab. ESPÈCE 1. M. perplexza Mab., Ann. Soc. ent. Belg., p. 20, 1878. Collect. Mabille, 1 ©, Brésil. 11. Genus Sarbia, Watson. CaRACTÈRES, — Nervure 2 des ailes supérieures naissant très près de la base de laile : 3 bien au-dessus du milieu : 6 et 7 du même point. Ailes inférieures : bord externe légèrement erénelé chez quelques espèces, surtout chez les femelles. Cellule très courte n’altteignant pas la moitié de l'aile. Nervures 3 et 4 tigées et naissant bien au-dessus de la discocellulaire qui est souvent très faible (presque nulle chez Pertyi). Deux paires d’éperons. Rien ne nous à semblé plus difficile à bien limiter que les espèces de ce genre. Elles sont nombreuses et bien distinctes, mais l'attribution de leurs noms est fort embarrassante. Après avoir bien identifié les espèces de Plôtz, sauf une, au moyen de dessins, nous nous sommes appliqués à bien reconnaitre le Xanthippe de Latreille. Dans toutes les collections que nous avons pu voir (au British Museum entre autres), il y à sous ce ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 199 nom une espèce qui est très différente. L'un de nous possédant les Hespérides de l'ancienne collection Latreille, nous pensions que la difficulté serait aisée à trancher. Or, trois exemplaires y représentent l'espèce : l'un est le Pertyi Plôtz, le second est le Spiri Plütz et le troisième, étiqueté de la main même de Latreille, n'est aucune des autres espèces. La description de l’auteur n’est pas assez précise, mais nous avons cherché si, en un point décisif, elle ne pouvait pas se rapporter à ce troisième exemplaire. L'auteur dit : « La poitrine offre de chaque côté, immédiatement au-dessous des ailes inférieures, une ligne jaune, el le bord externe des ailes inférieures est, vers sa naissance, de cette couleur. » L'expression laisse à désirer : c'est bord anté- rieur qu'il faut ire, celui-ciseul, à sa naissance, touchantle corps. Dans toutes les autres espèces excepté Spri, les ailes infé- rieures ont le bord antérieur noir. Nous écartons ce dernier puisque la base des inférieures est non seulement jaune en dessous, mais encore Jaune avec tache noire en dessus. En conséquence nous maintenons le nom de Xanthippe Latreille à un des exemplaires qu'il à vus : cet exemplaire est une Q et 1l est encore singulier que l'auteur n'ait pas parlé du point jaune placé sur la base des ailes antérieures. Le Spuri le pos- sède aussi et pourrait bien n'être qu'une forme de Xanthippe, si l'examen de plusieurs exemplaires démontrait que l'espèce est sujette à varier. Dans le tableau synoptique, nous ajouterons à chaque espèce une description complète des différences secondaires, pour qu'on puisse facilement reconnaitre toutes les espèces. TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES 1. Bande médiane ou cellulaire jaune, droite ou oblique, bien séparée de la bande apicale qui ne contient que 6 taches, ou l’approchant en un point.....,......,. 3 Bande médiane doublée à partir de sa tache cellulaire par la bande apicale qui n’en est plus séparée que par unerraie de lacouleur dutfond.;.,12.4.:::..,4:543 4 2. Frange des inférieures jaune, moins coupée de noir. Bande médiane des inférieures en dessus peu érodée, dentéeintiémeutenmienmt. : suceuse mninn: JS. Martii, Plütz. Frange des inférieures régulièrement coupée par les nervures noires. Bande médiane du dessus des infé- rieures érodée, dentée intérieurement et un peu © $S. Luteizona, CIO RTE MER EUR ENS dors e L IRimt 24e Men Mab. 200 P. MABILLE ET EUG. BOULLET = Nota. Ces différences si légères, jointes à la diversité des sexes font penser que les 2 espèces sont syno- nymes. Nous n'avons vu qu'un dessin de Marti. Base des ailes supérieures noire marquée d'un point jaune placé au-dessus de 1........ CR RP 7 À 2 Même base noire sans point en dessus................ Bande médiane à taches inégales, bien séparées. Bande apicale touchant presque la troisième tache de la mé- diane. Dessous des inférieures avec la moitié interne jaune etune tache noire naissant entre 1? et 2 el pro- jetant un trait noir qui ferme la cellule. Une raie jaune sur l’attache des ailes. Ventre rouge avec une petite raie noire avant le dernier anneau, flancs jaunes, chaque anneau bordé de noir. Palpes et anus rouges. Prothorax noir marqué d’un rang de poils jaunes. Epaulettes jaunes, dos noir................ Même dessin ; tache jaune sur la base des supérieures petite. Base des inférieures noire en dessus. En dessous la bande médiane large, le jaune s'étendant sur tout le huitième intervalle, avec deux ou trois petites taches réunies à la base, et servant de limite à une bande noire assez large allant de l'intervalle 1? jus- qu'à la nervure 8. Ventre rouge avec une raie noire sur le milieu. Les flancs colorés comme chez Spixi. Tète rouge avec une raie noire sur l'occiput. Epau- léttes jaunes... AREAS AMEN NS AE LS A LU dE LE . Bandes médiane et apicale très étroites, entièrement maculaires ; aux ailes inférieures les taches 5 et 6 (en comptant depuis l'angle anal), bien plus avancées vers le corps. Dessous des inférieures très noir, avec deux taches contiguës à la base de l’aile, allant de la côte au milieu de la cellule. Tête rouge bordée de noir en arrière, anus rouge, une raie jaune le long du corps en dessous. Ventre et abdomen noirs avec une bandelette rouge sur les flancs. Bandes bien plus larges, maculaires, inégales ou non... Bandes jaunes maculaires, égales, très nettes. Palpes et collier rouges. Tête et prothorax noirs. Anus rouge. Une raie jaune le long du corps en dessous. 5 Bandes jaunes plus larges, inégales. Courbes ou obli- ques +. Cr RULES Rte APCE une MISE 5 Abdomen avec les quatre derniers anneaux rouges, étroitement lisérés de noir. Tête et anus rouges. Bande apicale courte, droite; bande médiane non maculaire sur les deux ailes. ...... SUR SRCÉRTENE 417 Abdomen noir en dessus à flancs marqués de jaune ou dé rouge: anus rouge Fe PrEN Terre EARES ES 8. Ailes très noires; bande apicale moins oblique, la der- nière tache très écartée de la tache cellulaire de la médiane. Dessous des inférieures noir avec une large bande régulière sur le milieu et une tache carrée jaunes sur la base allant de la côte au milieu de la cellule. Tête rouge tachée de noir entre les yeux. Ventre noir avec une bande rouge maculaire sur les bords, doublée d’une bandelette noire avant le flanc. O' © À S. Spixi, Plütz. © S. Xanthippe S. S. S. Latr. Oneka, Hew. 6 Antias, Feld. Erythrosoma, Mab. ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 201 Flancs avec une rangée de petites taches jaune rou- geâtre et le dos noir...... RS Re ES Ce D S. Damippe, n. sp. Ailes noiresavec les bandes de largeur moyenne, macu- laires, mais égales ; l’apicale concave et oblique. Dessous des inférieures noir bleuâtre avec la bande médiane courbe, sa dernière tache sur la côte très rapprochée d’une tache jaune, arquée, placée sur la base de l'intervalle 8 et semblant lui faire suite pour compléter un demi-cercle. Palpes rouges. Tête rouge avec une raie noire sur l’occiput. Abdomen et flancs noirs à reflet bleu. Ventre avec un commencement de raie rouge qui ne se voit que sur les premiers an- S. Catomelæna, (1 (EL (T0 RERRERE cor ObE r LOÈRTE SR NES PP 1) 26 Bandes desailes antérieures larges, maculaires, l'apicale oblique dirigée vers la tache cellulaire de la médiane qu'elle approche de très près. Dessous des ailes infé- rieures à deux bandes : la première sur la base, large sur la côte et finissant en pointe sur 1? ; la bande médiane jaune est large et régulière. (On pourrait dire également que les deux tiers internes de l'aile sont jaunes, coupés par une bande noire oblique.) Tête rouge ; cuisses antérieures largement rouges : anus rouge. Ventre d’un noir bleu. Epaulettes jaunes. S. Hegesippe,n. sp. Tibias postérieurs frangés de poilsjaunes........... ? Pertyi, Plütz. Ogservarions. — Nous avons reçu presque toutes Îles espèces énumérées ici sous les noms de Pertyi et Xanthippe ; nous avons expliqué plus haut comment et pourquoi nous avons appliqué le nom de Latreille : c’est l'espèce que nous appelons Danuppe que nous avons trouvée sous le nom de Xanthippe dans la plupart des collections, notamment au British Museum. Ce que nous croyons Pertyi n'est pas très probablement cette espèce. Nous n'avons du vrai Pertyi qu'un dessin qui lui donne une frange blanche ou jaune pâle aux ailes inférieures, un ventre rouge ou rougeâtre et un rang de taches jaunes bien marquées sur les flancs. Or, les deux exemplaires g° de Rio Grande qui sont dans la collection Mabille ont la frange des ailes antérieures noire et celle des inférieures noirâtre, l’ab- domen noir dépourvu de rangées de taches sur les flancs et le ventre noir. L'espèce porte, dans la collection citée, le nom de S. Hegesippe. C'est le nom qui devra lui être conservé si l'on retrouve le vrai Pertyi qui est indiqué du Brésil, sans région spéciale. Dans cette espèce la discocellulaire est très difficile à suivre : elle va s'insérer plus haut que chez les autres Sarbia, si bien que 3 et 4 sont à peine tigées. 202 © rs 10. P. MABILLE ET EUG. BOULLET LISTE DES ESPÈCES . S. Luteizona Mab., Petites nouv. Ent., p. 162, 1877. Mexique. Coll. Mus. Roy., Bruxelles, 1 Q. S. Marti Plütz, Stett. Ent. Zeit., p. 526, 1879. Brésil. S. Spiæii Plôtz, Stelt. Ent. Leil., p. 525, 1879. Coll. Mab., 1 ©. . S. Xanthippe Latr., Enc. Méth., p. 734, 1824. Rio-de-Janeiro. Coll. Mus. Paris, 4 © (Coll. Boullet), 4 &. — Coll. Mab., 1 ©, Amér. Sud. S. Damippe Mab. et Boull., nova sp., Rio Grande do Sul. Coll. Mus. Paris, 1 ©, 1 ©, Brésil (Coll. Boullet), 3 ©, 1 ©, Brésil. — Coll. Mab., 1 ©, Brésil. S. Hegesippe Mab. et Boull., nova sp. ? Pertyi Plôtz, Stett. Ent. Zeit. Guyane. Coll. Mab., 1 ©, Bolivie. . S. Catomelæna Mab. et Boull., nova sp. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 1 &, Minas Geraes. — Coll. Mab., 1 ©. S. Erythrosoma Mab., C. R. Soc. Ent. Bel., p. 4, 1891. Amazone. . S.Oneka Hew., Trans. Ent. Soc. Lond., p. 480, 1891. Equateur. Coll. Mab., ©, Amazone. S. Antias Feld., Wien. Ent. Mon., p. 494, 1859. Brésil. Coll. Mab., ©, Bogota. 12. GENUS Mimoniades. CARACTÈRES. — Nervulation aux ailes supérieures : 6 et 7 du même point ; deuxième segment de la médiane le plus long et le troisième moitié du second aux ailes inférieures. Disco- cellulaires rectilignes et 3 et 4 de l'angle même de la cellule. 12 a. Ailes supérieures noires avec trois taches fauves, une trifide, une bifide, et la 3° apicule quadrifide. . Ailes noires: taches fauves semi-transparentes : la pre- mière très large. Inférieures avec une tache entre 1et2 et une bandelette depuis 1° à 5 bleues. Dessous des mêmes ailes noir à bandelettes bleues.......... M. iphinous, Ltr. . Ailes supérieures avec deux bandes et deux taches. La 1 bleue, parfois obsolète, la 2° rouge, les deux taches fauves. Bande basilaire faible ou obsolète, la 2e frès large rouge, à peu près égale. Pointe de l'anus M. eupheme, G. et Mpals noirs ere EUR LARMES 26 AA S. Bande basilaire souvent bien marquée ; la 2° rouge plus étroite, surtout au milieu. Pointe de l'anus à poils'irouges. it. 138. PONS, FE HSE. 0 M. versicolor, Ltr. b. Ailes supérieures à quatre bandes et à taches fauves. . Dessous des ailes inférieures à quatre bandes : une sur l’attache même des ailes, deux au milieu blanchesou blanchâtres, laquatrième terminale bleu elair....... M. Sela, Hew. Même dessous fauve parcouru par deux bandes média- nes noires, avec une bordure noire et large......... . Les deux bandes médianes delargeur égale et une ban- M. periphema, delette bleue souvent obsolète sur la bordure noire... Hew. . Bande extérieure grèle, maculaire et pas de bande- lette bleue-sur la bofdnre "Fe mmeNeNr AR ereUr re M. pithyusa, Hew. ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 203 3bis. Une série apicale de 4 taches fauves dont la costale = — Je 4. (14 1 (e,2] punctiforme et minuscule. Une série discale de 2 taches et une médiane de trois dont l'inférieure prolongée en pointe sur la nervure 1. Enfin, une basilaire très bien marquée et s’arrêtant sur le bord interne. Les ailes inférieures avec une bande noire régulière, mé- diane, un peu arquée, non atténuée supérieurement et touchant le bord antérieur. En outre, les épaulettes très largement bordées de fauve extérieurement.... M.punctiger,n.sp. Trois bandes fauves, la 1'° obsolète et une tache discale présente ou non. La bande basilaire opaque, souvent peu visible, la deuxième trifide, la troisième ou dis- cale bifide, pas de série apicale.................... M.minthe, G.ets. . Séries apicale et discale nulles. ...................... Var. egena, n. Sp. Observations. Punctiger pourrait être une forme de Minthe qui posséderait tous les dessins décoratifs que l'espèce peut comporter : Egena serait la forme la plus appauvrie et Minthe, typique aujourd'hui, serait PRO ES TRE PIDÉMIMRE A een ee se ou us d c. Ailes supérieures glacées d’écailles vert jaunâtre avec trois séries de taches : frunges jaunes. Palpes jaunes. Ailes supérieures glacées d’écailles vert jaunätre très denses. Les supérieures avec trois séries de taches transparentes, la médiane en forme de bande et rouge. Les inférieures noires avec deux bandeswvert jaunâtre:sur le disque... :.............- baroni, S. LISTE SYNONYMIQUE DES ESPÈCES . A. iphinous Latr., Enc. Méth., p. 736, 1834. Brésil. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet), 4 &,1 9. — Coll. Mab. 2 ©, 1 ©, Brésil. M. versicolor Latr. Enc. Méth., p.735, 1823, Brésil. Mulcifer. Hbn. Hbn.-Gay. Zutr. Ex. Schmet. f. 413, 1825. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 12 ©, 2 ©, Brésil. — Coll. Mab., 2 ©, 1 ©. - M. eupheme G. etS. Proc. Zool. S. Lond., 1875. Equateur. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 7 &, Pérou, Bolivie. — Coll. Mab., 1 ©. M. Sela Hew., Trans. Ent. Soc. Lond., p. 479, 1866. Nouvelle-Grenade. Pityusa Hew. Ex. Butterf. Pyrrh., pl. 2, f. 8, 1857. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 5 ©, Pérou, Bolivie. — Coll. Mab., 1 ©. . M. periphema Hew. Exot. Butt., pl. 36, 1874, Bolivie. Coll. Mus. Paris, 2 ©, Bolivie (Coll. Boullet), 4 ©, 2 Q, Pérou. — Coll. Mabille, 3 ©&, Équateur. . M. pithyusa Hew. Ex. But. Pyrrk., pl. 2, f. 11, 18. Nouvelle-Grenade. Porus PI. Stett. Ent. Zeit., p. 513, 1879. Coll. Mus. Paris, 2 ©, Equateur {Coll. Boull.), 3 ©, Pérou, Colombie. — Coll. Mabille, 3 ©, 1 ©, Colombie, Bolivie. M. punctiger, Mab. et Boull. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 2 ©. . M. Minthe Godm. ets. Proc. Zool. Soc. Lond., pl. 14, f. 4, 1875. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 2 S, Equateur. — Coll. Mab., 4 ©, © Bolivie. Var. Egena Mab. et Boull. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 2 ©, Pérou. 8bis. M. baroni Sal. Coll. Dognin, ! ©, Equateur. 19 © ex —— 1 de P. MABILLE ET EUG. BOULLET 13. Gexus Croniades, Mabille. Voy. Genera Hesper., p. 13. . Ailes supérieures noires à 3 bandes jaune clair ; la bande externe formée de traits apicaux, de 3 taches carrées blanches, transparentes et de deux taches jaunes opaques. Les ailes inférieures à une seule bande jaune. CAM NE ERA E CE LE AR SENS . Ailes supérieures à 4 séries courtes, “transversales de taches transparentes jaunes. Les ailes inférieures jaunes, bordées de noir aux bords antérieur et externe et leur disque traversé par deux bandes noires...... LISTE DES ESPÈCES Machaon Doubd. et Hew., Gen. Diurn. Lep., pl. 78, f. 3, Machaon. Piera, Hew. 1851. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 2 ©’, 4 ©, Brésil. — Coll. Mab., 2 ©, Rio- Grande. Pieria Hew., Exot. Butterfl. Pyrrh., pl. 2, f. 10, 1876. Coll. Mab., 1 ©, Amazone. 14. GENUS Microceris, Watson. Voy. Genera, p. 13. Ailes noirestraversées par une bande médiane de 4 taches vitrées blanches, une série oblique de 3 taches sem- blables partant des trois points apicaux, et l’espace terminal orné d’un dessin à grandes dents de loup bleu clair. Le bord des ailes inférieures est régulière- ment denté, avec les échancrures blanches. .... CEE ESPÈCE Variicolor, Ménét. Variicolor Ménétr., Cat. Mus. Petr. Lép., pl. 5, f. 9, 1855. Coll. Mab., 1 ©, Minas Geraes. 15. Genus Agara, Mab. et Boull. Ailes inférieures un peu prolongées, à bord externe non creusé, mais sinué avec une dent au bout de 1? et de 2 Nervures 3 et 4 tigées et 2 au-dessus du milieu. Aux ailes supérieures nervures 7 et 8 {rès rapprochées; discocellulaires rectilignes : Nervure 5 un peu plus près de #4. — Nervure 3 très près de l'angle et 2 au- dessus du milieu. Ailes supérieures avec une grande tache vitrée, trifide sur le milieu, et 4 traits apicaux, presque joints aux 2 taches discales qui se suivent. Base des ailes supé- rieures et tout le disque des inférieures d’un fauve rouge. Sur cette partie colorée se détachent 2 bandes de taches noires, l’intérieure courte composée de 1 6. 10. ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 205 3 taches. Dessous des inférieures noir avec 3 bandes blanches, l’extérieure étroite et maculaire.......... A.Pardalina, Feld. ESPÈCE A. Pardalina Feld., Reisc. Novar., pl. TO, f. 5, 6, 14867. Coll. Mabille, 1 ©, Bogota. 16. GENus Myscelus, Hübner. Voy. Genera, p. 13. A. Une tache ronde transparente à la base des ailes inférieures. Ailes d'un jaune vif; nervures épaissies en rayons noirs. Les 3 lignes noires sur les ailes inférieures macu- laires non prolongées sur les nervures.............. Nervures des supérieures moins épaissies en rayons noirs : la bordure noire plus large et sur les ailes inférieures les 3 lignes continues et prolongées en M. Iltustris, Mab. VOS sur Iles Nero Ne, 21. M. Nobilis, Cr. Lignes noires des ailes inférieures moins accusées ; tacheproude peliler (er Aya Lie. er. Ailes jaunes : Bordure noire étroite ; aux inférieures les lignes noires très réduites, interrompues. En dessous les 4 ailes jaune pâle, avec quelques traits noirs sous M. Hages,G.etsS. RE TIEUDE Sa PE US EE. AU de ou monao)ite ts M. Amystis, Hew. Ailes brunes ; bordure des ailes supérieures large sur- tout à l'angle interne. Nervures noires, non épaissies. Aux inférieures les lignes noires fines, très anguleuses, presque anastomosées........... D OÉPES ADP ETS M. Orbius, Map. Brun foncé ; bordure des ailes supérieures large. Les inférieures à 3 bandes épaisses, continues, bien sépa- rées. En dessous les # ailes lavées de blanchâtre à la base. Sous les inférieures les bandes bien reproduites. M. Æthras, Hew. Ailes brun roux; les supérieures à bords bruns avec 9 points blancs. Les postérieures dentées avec une tache hyaline et 3 bandes maculaires rousses (ex des- (AE A SERRE RARE EUE HARENR ES : RER RERO ERE BE M. Orthrus, Hew. Roux vif en dessus. Pas de bordure noire; Tache des inférieures ronde et grande. En dessous base des 4 ailes jaune clair ; les inférieures avec 3 bandes brunes, la supérieure arquée au-dessus de la tache. . Brun rouge, avec la partie apicale des ailes plus foncée ; tache ronde des ailes inférieures petite : une seule raie noire sur le disque. Dessous des # ailes clair et sur les inférieures une bande noire maculaire tou- CDN TAN DOUTE MRC AS En So ae ia Plus brun ; deux lignes noires sur les inférieures. Des- sous des 4 ailes jaune clair un peu verdâtre; 2 raies noires sur la partie brune de l'aile, l’intérieure limi- tant la partie claire et l'extérieure tout près du bord et DO UE Peut A ae reduce à ÉcMraU tar RE AS - M. Phoronis, Hew. M bel} Gels. M. Persela, Mab. 206 P. MABILLE ET EUG. BOULLET 44% 1e 1 13. M. B. Tache ronde des ailes inférieures oblitérée ou nulle. Ailes d'un roux fauve avec la base plus claire. Aux ailes supérieures les taches vitrées apicales sont réunies aux 2 taches discales en une série flexueuse de 7 taches. Une seule bande complète, noire sur les ailes. Des- sous des ailes inférieures à 2 bandes jaune clair; une M. Santhilarius, basilaire et une médiane. 07. Te Rs PACE Ltr. . Roux fauve. Les ailes inférieures prolongées et moins profondément dentées. Dessous des mêmes ailes jaune à 3 bandes brunes, une contre le corps, une sur la cellule et la troisième sur les rameaux s'arrêtant M. Epimachia sur 7. Bordure {rés Taree. Rae RU OP Hew. Plus petit; d'un fauve plus brun. Trails apicaux ali- gnés avec les 2 taches discales et formant une courte bande oblique rectiligne. Dessous des 4 ailes jaune à la base; les inférieures sans bandes brunes.......... M. Pegasus, Mab. LISTE DES ESPÈCES . M. Nobilis Cramer, Pap. Ex., pl. 108, f. A. B., 1779. Surinam. Coll. Mab., 1 ©, Brésil. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 4 ©, 1 ©, Pérou. . M. Ilustris Mab., Genera Hesp., p. 13, 1903. Bolivie, Coll. Mabille, 2 ©, Bolivie. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 2 &, Pérou. . M. Hages Godm. et Salv., Biol. Centr. Am., p. 266, pl. 74, f. 24-5, 1893. Mexique. . M. Amystis Hew., Descr. Hesp., p. 1, 1867. Coll. Mus. Paris, 4 © (Coll. Boull.), 2 ©, Honduras, Pérou. . M. Orbins Mab., C. R. S. Ent. Belg., p. 57, 1883. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 6 &, 2 ©, Brésil, Paraguay. — (Coll. Mab., 4 ©, Brésil. M. Æthras Hew., Sothis. Mab., C. R. Soc. Ent. Belg., p. 57, 1883. Coll. Mus. Paris (Coll. Boullet) 3 S', Brésil. — Coll. Mab. 2 6,1 ©, Brésil. . M. Orthrus Hew., Ann. and Mag. Nat. hist., p. 320, 1877. Brésil. . M. Phoronis Hew., Descr. hesp., p. 1, 1867. Nouvelle-Grenade. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 5 ©, 4 ©, Bolivie, Pérou. — Coll. Mab., 2 ©, Pérou. . M. belti Godm. et Salv., Pr. Zool. Soc. Lond., p. 153, 1879. Amér. Centr. Coll. Mab., 1 ©, Mexique. ). M. Persela Mab., C.R. Soc. Ent. Belg., p. 2, 1891. Brésil. Epimachia, var. Caucanus Stgr. . M. Santhilarius Latr., Enc. Méth., p. 737, 1823. Guyane. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 4 ©, 4 ©, Brésil. — Coll. Mab., 2 5 et 9, Guyane. 2. M. Epimachia H. S., Prodr. Syst. Lép., p. 59, 1869. Coll. Mus. Paris (Coll. Boull.), 6 ©, 2 ©, Paraguay, Pérou. — Coll. Mab., 2 ©, Pérou. M. Pegasus Mab., Gen. Hesper., p. 14, Guyane. Coll. Mab., 1 ©, Guyane. ESPÈCES EXCLUES OÙ NON RETROUVÉES Epigona H. S. Prodr. Lépid., p. 59, 1868. Amér. mérid. ESSAI DE REVISION DE LA FAMILLE DES HESPÉRIDES 207 17. GENUS Azonax, Godman et Salvin. Voy. Genera Hesper., p. 14. Brun roux. Ailes supérieures avec 11 taches vitrées, une quinque partite sur lacellule, avec un pointau-dessous et un en dehors de celle-ci; une bifide près de la côte et quatre à l’apex. Les ailes inférieures ont une tache ronde grande et blanche avant le milieu de l'aile et une série de points noirs entre les rameaux, dont TES MES de DnC........................ A. Typhaon, Hew ESPÈCE 1. À. Typhaon Hew. Ann. et Magn. N. H., p. 320, 1877. Nicaragua. 18. Genus Oxynetra, Felder. Voy. Genera Hesper., p. 14. Les connaissances sur ce genre intéressant n'ont pas pro- gressé depuis la publication du Genera. Il y à toujours ignorance complète des femelles et l'hypothèse que Dis annulatus Mab. est la femelle d'un oxynetra connue ou d’une quatrième espèce. TABLEAU DES ESPÈCES 1. Abdomen annelé de brun rouge sur le deuxième anneau. Ailes supérieures avec 2 taches hyalines, la première quadrifide, la deuxième près de l’apex triangulaire, , courte, séparée de la première par une étroite bande plus noire que le fond, non suivie inférieurement GARANTIE ANR LEE RSR PE O. Felderi, Hopff. 2. Abdomen non annelé de rouge. La deuxième tache hya- line ovale, presque aussi large que longue, suivie parallèlement au bord d’une bande de fines écailles gris perle qui vaen diminuant jusqu'à l'angle. ...... O. Confusa, Mab. 3. La deuxième tache plus large séparée de la première par une bande noire très large. Des rayons gris perle suivent les nervures. Le corps est noir avec le milieu 0. Semihyalina, Hbc Ver DM IAIIQUe ALL 1... 1... Feld. 4. Aïles uniformément noires. Les ailes sont d'un noir uniforme et l’abdomen porte un anneau rouge. ..... Annulata, Map. LISTE DES ESPÈCES 1. O. Felderi Hopff., Sfett. Ent. Zeit., p. 367, 1874, Am. mérid. Coll. Mus. Paris (Collect. Boull.), 5 ©, Pérou. — Coll. Mab., 2 &, Amazone. O. Semihyalina Feld., Wien. Ent. Mon., p. 180, 1862. Am. mérid. 3. O. Confusa Mab., Genera Hesper., p. 14, 1903. Coll. Mus. Paris (Collect. Boull.), 3 ©, Pérou. — Coll. Mab., 1 ©, Pérou. O0. Annulata Mab., Bull, Soc. Ent., Fr. 1889. Panama. Dis annulatus Mab. ibid. Amazone supér. Coll. Dr O. Staudinger, 1 ©. 12 CS " 54 4 \ he HA DNS ECTS A ÉAA & + REY " NN # = re Pas WAR NN Mrs art vit ul ANT f UE RE PTE T) ü AR TE ne Cajei #1 1-4 LH He. RAT init ROC AONUILNENT titre Vu 1H Hat? RENTE à PE (a 4 40 ETS Y ! ’ rue" VYRr e « 7 N VU, | Er ENS ; r 14 N 4 L AA | FF iv f é | LR | î + \ ner à Que Ai $ Û LL] by Es ah [ D A AL i 1 ‘ Û te Lt L Er Fi À | VON CORNE SE DRE # 4: s (RDA a 4 | É Hi ete AAC E TASER f Eat \ mi 0 O7 SAT LIANT " 1 44 ‘44 DNS A“ # (a \ h | . } ÿ F , k J QU u Ÿ NAQY of ri AE | 04 DIT 1 EN À | ; 14 ANIITE ROPARE ROIS, COR ANS udrélidut Ve Ur Ü \ ï ï ; A JT u ; t * [A } Fe 3 4 ET \ BTE fi k T À { ï' Re “A 46e à à rie CL ne ÿA ñ LATE “4 “4 FR LEE dus tu UE RES Po ne QE vale ru D PMDE CS ALU. 1 id HE Si nt pc Lee ; Fa À ur { SELS v L'O'AA u Na ÉTUDE DESCRIPTIVE DES PÉRIDINIENS ET DES INFUSOIRES CILIÉS DU PLANKTON DE LA BAIE DE LA HOUGUE Par E. FAURÉ-FREMIET Dans l'étude raisonnée et systématique du plankton de la baie de la Hougue qu'ils ont organisée au début de l'année 1907 (1), MM. Edmond Perrier et R. Anthony m'ont confié l’examen des Protozoaires (2). Ce plankton est relativement très pauvre en Péridiniens et en Infusoires ciliés. L'examen des pêches au filet fin effectuées pendant plus d’un an m'a révélé l'existence de vingt et une espèces de Péridiniens et sept espèces de Tintinnoïdiens ; J'ai dressé un tableau dans lequel ces espèces sont indiquées à la date où elles ont été recueillies, mais le très petit nombre des individus observés chaque fois ne m'a pas permis de dresser une statistique quan- ütative, telle que M. le professeur Mangin a pu le faire en ce qui concerne les Diatomées. L'intérêt de mon tableau est par cela même considérablement réduit, et je m'en excuse auprès de ceux qui voudraient le consulter. En dehors des deux groupes de microorganismes que je viens de nommer, J'ai souvent trouvé dans le plankton de Saint-Vaast un Silico-flagellé du genre Distephanus, et de nombreux Fora- minifères : Aotala, Tertularia, Polymorphina, Quinquelocu- lina, Polystomella, Lagera, etc.; ces dernières formes sont bien connues, sauf peut-être une espèce de Lagena que je déceri- rai ultérieurement, mais aucune d’entre elles n'appartient nor- malement au plankton, on les trouve toujours mélangées avec (4) Edm. Perrier et R. Anthony, Organisation d'une étude du Plankton de la baie de la Hougue (Bull. du Mus. d'Hist. naturelle, 1907). (2) M. le professeur Mangin a étudié les Diatomées : L. Mangin, Sur la flore planktonique de Saint-Vaust-la-Hougue en 1907 (Bull. de la Soc. Botanique de France, 1908, t. LV). ANN. SC. NAT. ZOOL., 9e série. VIl, 14 910 E. FAURÉ-FREMIET du sable; elles proviennent en un mot de fonds sableux que des courants ont agités, et je n’en ai pas tenu compte dans le pré- sent travail (1). Le but de celui-ci, d’ailleurs, se trouve nettement délimité par la pauvreté de la faune protistologique du plankton de Saint-Vaast. Il ne pouvait être question d'étudier utilement la répartition des espèces, l’action des facteurs atmosphériques, de la température, etc., parce que le nombre des individus recueillis est trop faible ; c'est donc avant tout un travail de dé- termination dans lequel je me suis efforcé de définir le plus nettement possible les formes que J'ai pu observer. Une sérieuse difficulté m'attendait ici, surtout en ce qui concerne les Péridiniens. Le nombre des formes de Péridiniens est considérable ; leur évolution est fort peu connue ; leur varia- bilité est à peine étudiée. Cependant cette variabilité est probable, surtout depuis les recherches de Gran et de quelques auteurs sur le Ceralium tripos. Aussi beaucoup d'auteurs sesont contentés de décrire des formes nombreuses, voisines d’une forme bien dé- terminée, sous la dénomination de variété, sans Y ajouter sou- vent la moindre dénomination; c’est un abus. Comme le dit Pouchet, «< 600 D. deux extrémités Faces ventrale et dorsale. s'incurvent lé- gèrement vers le sillon longitudinal ; celui-ciest bordé par deux crêtes peu développées qui se transforment au pôle antapical en trois pointes aiguës bien caractéristiques. La disposition des plaques est très régulière et symétrique: la plaque D 7 mesure 25 y à sa base et les plaques D 3 et D4 sont moins développées que chez la variété crassum. Comme chez cette dernière variété, les lignes de suture sont en partie bordées par une zone striée ; de plus, les plaques sont poncluées. Il est très difficile de dire si les observations de Bergh et de Schütt s'appliquent à l’une ou à l’autre de ces formes, ou bien encore à une troisième ; c'est pourquoi Je crois utile d'en faire simplement deux variétés de l'espèce décrite par ces auteurs. Groupe DIVERGENS. Ce groupe très considérable renferme une multitude de formes que les auteurs ont décrites avec plus où moins de précision sous la dénomination vague de P. divergens vur. Kofoïd est entré résolument au contraire dans une voie nouvelle el a 299 E. FAURÉ-FREMIET nommé et décrit comme espèces un certain nombre de formes dont il a précisé la diagnose. Au point de vue de la disposition des plaques, les espèces du groupe divergens sont identiques à celles du groupe tabula- tum ; elles ne diffèrent de ces dernières qu’en un point : les plaques F 1 etF 2 prennent une forme conique plus ou moins accentuée, formant ainsi à la partie inférieure de l'organisme deux prolongements divergents plus ou moins longs et plus ou moinsgrèles,mais bien distinctsdescrêtes dentiformesque portent ces mêmes plaques chez quelques espèces du groupe tabulatum. Peridinium typus (Bergh) (PI. XV, fig. 7). J'ai trouvé cette forme en mars et octobre 1907. Elle mesure 83 # de hauteur sur 80 et 55 # de diamètre. Son aspect est à Fig. 8. — Peridinium typus Bergh. X 600 D. Faces ventrale et dorsale, apicale et antapicale. peu près celui d’un cône déprimé opposé par sa base à un cône également déprimé et tronqué de telle manière qu'il pré- sente deux pointes. ÉTUDE DES PÉRIDINIENS ET DES INFUSOIRES CILIÉS 2923 Les deux extrémités du sillon transversal sont légèrement infléchies au-dessous du plan équatorial ; les deux bords de ce sillon sont lisses et peu saillants. Le sillon longitudinal est lisse et peu profond; ilest bordé à droite et àgauche par une légère crête. La disposition des plaques est assez régulière, celles de droite un peu plus développées que celles de gauche. Leur structure est finement réticulée ; les lignes de suture sont lisses et peu saillantes sauf autour du pôle apical. Enfin les deux pomtes postérieures sont formées aux dépens des deux plaques F1 et F 2 et de la plaque G; celle de droite est plus développée que l'autre. Les plaques DT et E 5 mesurent à leur base 40 et 60 g. Cette espèce a peut-être été figurée par Schütt (PL. XII). Je crois qu'on peut la considérer jusqu'à nouvel ordre, comme correspondant au P. typus de Bergh. Peridinium obtusum Karsten (PE XV, fig. 8). Cette forme, que j'ai trouvée en même temps que la précé- Fig. 9. — Peridinium obtusum Karsten. X 600 D. Faces ventrale et dorsale, apicale et antapicale, dente, lui ressemble beaucoup quant à l'aspect général, mais ses extrémités et particulièrement les deux prolongements imfé- 294 E. FAURÉ-FREMIET rieurs sont plus aiguës. Le sillon transversal est un peu oblique par rapportau plan équatorial et son extrémité droite se termine un peu au-dessous de son extrémité gauche ; ses bords sont lisses et peu saillants. Le sillon longitudinal est peu profond. Les plaques sont régulièrement disposées, celles de droite pourtant un peu plus développées que celles de gauche. Les plaques D 7 etE 5 mesurent environ 40 et 45 y à leur base. Les plaques portent des stries longitudinales inégales etles lignes de suture, lisses et peu saillantes, sont bordées par une bande réguhère- ment striée. Les deux prolongements inférieurssont presqueuni- quement formés aux dépens des plaques F 1 et K 2. Sous le nom de P. divergens var., une forme très voisine à été figurée par Schütt (PL XI), mais elle est réticulée tandis que celle-ci est striée. Karsten au contraire (1906) sem- ble bien avoir vu cette espèce et en donne une très bonne figure. Peridinium. sp. "nov.?2 "(PME Her): Cette espèce, que J'ai rencontrée au mois d'octobre 1907, est à peu près piriforme et mesure environ 85 de haut sur 60 de large; le sillon transversal est situé dans le Fig. 10. — Peridinium Sp. nov. | ES ; 15 TS 600 D' plan équatorial ; ses bords sont lisses et peu saillants. Les plaques sont assez régulièrement disposées. Elles sont délicatement réticulées et les lignes de sutures sont lisses. Je n'ai pas sufi- samment observé celte forme pour la nommer comme espèce. Peridinium Kofoidi sp. nov. (PI. XVI, fig. 12). Ce Peridinium, assez abondant, est un bon représentant du type divergens ; je n'ai done pas besoin de revenir sur la forme bien connue des formes caractéristiques de ce groupe, Il me- sure 180 # de longueur sur 110 de largeur. Le sillon tfansver- sal est situé très obliquement par rapport au plan équatorial, ÉTUDE DES PÉRIDINIENS ET DES INFUSOIRES CILIÉS 295 ce qui donne à cet organisme un aspect particulier ; les bords de ce sillon sont mamelonnés et pourvus d’une crête fine, mem- Fig. 11. — Peridinium Kofoidi. X 600 D. Faces ventrale, dorsale et apicale: braneuse, large de 6 ou 7 y, à striation radiaire. Le sillon trans- versal est profond et bordé à droite et à gauche par deux lèvres épaisses. Les plaques, régulièrement disposées, sont réticulées ANN. SC. NAT. ZOOL., 9e série. Vi 10 296 E. FAURÉ-FREMIET avec des points nodaux accentués; les réticulations se trans- forment en crêtes épineuses sur les deux prolongements pos- térieurs, qui sont assez aigus et longs de 30 z environ. A l'opposé de presque tous les autres P. divergens décrits par les auteurs, les lignes de suture de cette grande espèce sont lisses et non bordées par une bande striée. Groupe CINCTUM (Ehrb). Les espèces appartenant au groupe cinctum sont très voisines de celles du groupe {abulatum, mais elles en diffèrent par l'absence de la plaque B 2. Il en résulte généralement que les plaques apicales sont plus développées et que C 3 et C 4 entrent en contact sur la face dorsale de l'organisme. Il en résulte également une forme plus ou moins pentagonale des plaques Bret D27 Peridinium muitipunctatum sp. nov. (PI. XVL, fig. 14). J'ai trouvé cette espèce en Juillet et octobre 1907. Les imdivi- dus mesurent 57 y de hauteur environ sur 70 de large. Ils ont à peu près la forme de deux cônes surbaissés accolés par leurs bases et séparés par le sillon transversal; celui-ei est à peu près situé dans le plan équatorial; ses bords, légèrement saillants, sont ornés de très petits nodules. Le sillon longitudi- nal, assez profond, est bordé ädroite par une crête. La disposition des plaques est très irrégulière. La plaque antéquatoriale dorsale D7 est de petite dimension puisqu'elle mesure seulement 18 » à sa base, tandis que la plaque postéquatoriale E 5 en mesure 33; et du côté gauche, les plaques D 6, D 4 et D 2 ainsi que C 4 se trouvent considé- rablement rétrécies par la présence d’une plaque supplémen- laire de grande dimension C4 qui s'étend depuis la ceinture jusqu'à la plaque frontale B. On pourrait, il est vrai, faire une autre hypothèse et admettre que cette espèce appartient en réa- hté au type tabulation, Ta plaque numérotée C# étant au contraire B2 déviée à gauche de sa position ordinaire et avant ainsi reculé C 4 faussement interprété ici comme la sup- plémentaire C 4$. En un mot, la plaque B 2 jouant le rôle de C#, ÉTUDE DES PÉRIDINIENS ET DES INFUSOIRES CILIÉS 997 ce serait par suite de cette illusion que le P. mullipunctatum serait rangé dans le groupe {abulatum. Les plaques sont finement ponctuées, avec des points plus , Fig. 12. — Peridinium multipunctatum. xX 600 D. Faces ventrale et dorsale, apicale et antapicale. gros irrégulièrement distribués. Les lignes de suture sont lisses. Cet organisme pourra donc être défini : A.B.4C+C4.7D À.2B%4 C.7 D SE 2F C7 ou labulatum SE 240 cnclum Peridinium minulum var. Tatihouensis (PI. XVE, fig. 15). Cette espèce que j'ai trouvée en juillet 1907 est presque iden- üque à celle décrite par Kofoïd sous le nom de P. minutlum. De forme globu- leuse, ce Pe- ridinium me- sure 99 y en- viron de hau- teur sur autant de largeur; il est donc un peu plus grand que Fig. 13. — Peridinium minulum var. Tatihouensis. << 600 D. Faces ventrale et apicale. 298 E. FAURÉ-FREMIET la forme californienne. Le sillon transversal est situé dans le plan équatorial : il présente quelques lignes de suture transver- sales. Le sillon longitudinal, peu profond et rétréci, est bordé par une crète. La disposition des plaques est caractéristique du groupe cnclum et très régulière, sauf pour la plaque en losange dont l'extrémité postérieure est déviée à gauche par une très pelite plaque supplémentaire DI° qui n'existe pas dans l’espèce américaine. Les plaques sont ponctuées ; les lignes de suture lisses sont bordées par des bandes striées transversalement ; mais cette bordure n'existe que d’un seul côté de la suture chez la va- riété Tafihouensis. A.B.4C.7D+Di°. La formule de cette variété est : = = — A ee FAC: Groupe PERRIERI Peridinium Perrieri sp. nov. (PI. XVI, fig. 16). Je n'ai trouvé ce très rare Péridinien que le 17 février 1908. IF se distingue par sa forme discoïde, à peine troublée par la saillie du pôle apical et celle moins accentuée encore du pôle antapi- cal; ses deux dia- mètres {ransversaux sont de 50 et 40 w, et sa hauteur atteint à peine 27 y; le sil- lon transversal, bien Fig. 14. — Peridinium Perrieri. X 600 D. nos de Rene Faces apicale et antapicale. dans le plan équato- rial; ses bords, peu saillants, sont très finement dentelés. Le sillon longitudinal est peu profond. Ilest difficile de rattacher ce curieux petit Peridinium à Vun des groupes bien caractérisés que nous avons pu établir, tant à cause du nombre de ses plaques que de leur disposition asymétrique. A. B. 4C. 6D La formule P. Pierrieri peut être écrite ainsi : = 5G. 2 ANS ÉTUDE DES PÉRIDINIENS ET DES INFUSOIRES CILIÉS 229 On voit donc que la septième plaque antéquatoriale fait défaut, ainsi que la seconde plaque frontale. L'absence de cette dernière est compensée par le grand développement de la plaque apicale C 3 qui passe derrière la plaque frontale, de forme irrégulière et très allongée, et va rejoindre la plaque C#. Le pôle antapical est à peu près régulier, et ne se signale guère que par le développement des deux plaques G1 et G2, qui bordent ce sillon longitudinal. Les plaques sont ponctuées ; les lignes de suture sont lisses et peu saillantes. Peridinium inæquale sp. nov. (PI. XVL, fig. 13). J'ai trouvé cette espèce au mois d'octobre 1907. Large de 35 y, haute de 45, la moitié apicale presque conique, avec un petit prolongement , l'antapicale hémisphé- rique, garnie de deux pointes aiguës, celte espèce ressemble par sa forme générale aux P. ovalum où au P. pedon- culatum. Mais ces deux Fig. 45. — Peridinium inæquale. x 600 D. / Faces ventrale et apicale. espèces appartiennent au tvpe /xbulatum, tandis que celle-ci pourrait seulement se rapporter au type Perrieri. Sa formule pourrait en effet s’é- AB-30C: 67; D0:2F. forme ne possède ni la septième plaque antéquatoriale, n1 la quatrième apicale, ni la seconde frontale. Il est de plus dissymétrique : les plaques du côté droit sont plus développées que celles du côté gauche, de sorte que la plaque D5 occupe à peu près la situation de D7 chez les espèces du type tabulatum; quant à la plaque C3, elle serait très développée comme P. Perrieri et viendrait rejoindre D6 et C2, C4 faisant défaut. : crire ainsi : : on voit donc que le test de cette 230 E. FAURÉ-FREMIET GENRE GONYAULAX (Diesing). Ce genre a été fondé pour des formes chez lesquelles le sillon longitudinal s'étend sur toute la longueur du corps; la plaque en losange fait donc défaut chez ces espèces. Gonyaular Mangini sp. nov. (PI. XVI, fig. 19). Cette petite espèce mesure 33 w de large sur 40 de haut; elle est polyédrique ; le sillon transversal est hélicoïdal comme chez presque toutes ces formes, mais son extrémité gauche se termine au delà de son extrémité droite, ce qui détermine une torsion très prononcée de la portion du sillon longitudinal qui relie les deux extrémités du sillon trans- Cas \à\ nn ” versal. ) ce L’extrémi - EN té apicale du ‘emier est Fig. 46. — Gonyaulax Mangini. X 600 D. Faces ventrale, PI CRM $ de apicale et antapicale. étroite, régu- lière, et peu profonde ; son extrémilé antapicale au contraire est large et profonde. La torsion que je viens de signaler entraîne une disposition des plaques assez irrégulière. 2010 5. EE possède donc deux plaques apicales (les plaques frontales de Slein) et cinq plaques antéquatoriales disposées en hélice comme le sillon transversal ; puis du côté antapical : cmq pla- ques postéquatoriales également disposées en hélice et une seule plaque antapicale, pentagonale, embrassant le sillon et portant une petite pointe à droite. Les plaques sont finement réticulées, et présentent un point au centre de chaque maille : les lignes de suture sont transver- salement striées. il La formule de ce Gonyaula.r peut s'écrire ainsi : ÉTUDE DES PÉRIDINIENS ET DES INFUSOIRES CILIÉS 231 INFUSOIRES CILIÉS (TINTINNOIDIENS) GENRE CODONELLA Hæckel. Hæckel à créé le genre Codonella pour certaines espèces, voisines des Tanlinnopsis, dont la lorica fermée à son extrémité postérieure, et plus ou moins ouverte ou rétrécie à son extré- mité antérieure, est constituée par des grains de sable très fins ou des débris de diatomées agglutinés dans une substance chitinoïde. Codonella campanula Ehrb. La lorica de Codonella campanula est constituée par des grains de sable très fins, de dimensions variables et des débris. diatomées agglutinés; tee. elle présente l'aspect d'une Le. SANS TSI CRT clochette dont l'ouverture DES Vos COS EE est brusquement et large- Ve ds 'E ment évasée, et dont le | DSC 10 fond s’atténue et se termine Ne EC} 17 en un prolongement grêle tu % ASS et aigu. La longueur de cette MÉQURS K coque varie entre 100 et 1 CA L 150 & environ, et le dia- NC) CS mètre de l'ouverture orale MC ) L ACR entre 80 et 95 y. Re C. campanula à été dé- DIS VA crite sous le nom de T'in- en linnus campanula par Ehren- WA A berg (1838, p. 201) et par LR Claparède et Lachmann ÉO (1858-9, p. 207, PL 8, e, fig. 9).Kent (1880-2,p. 609, eS 1 PL 31, f. 11) la décrit sous ar RSS AD: le nom Codonella c. Hæckel. Fol (1881, p. 22, PI. 1, fig. 5) la nomme Coniocyclis, puis la fait rentrer dans le genre Codonella (188%, p. 58, PL. 4, fig. 5 et F6 fe. 11): 239 E. FAURÉ-FREMIET Elle est maintenue dans ce genre par Entz (1885, p. 205, P1.14, fig. 15), par Môbius(1887, PL VIIL fig. 32) etpar Levander (189%, p. 90), tandis que Jürgensen la nomme Tntinnopsis cam- panula (1899, p.21). Cette espèce est peu abondante à Tatihou. €. campanula est une forme très nettement caractérisée, qui semble avoir une aire de répartition très étendue; elle a été signalée en effet à Bergen, à Valloe dans le fjord de Christiania, à Kiel, à Helsingfors et à Naples. Codonella ventricosa Clap. et Lachm. La lorica de C. ventricosu est constituée par des grains de sable agglutinés, de dimensions assez fortes par rapport à cette coque. Elle est piriforme, l’ex- trémité large ou antérieure, est tronquée par l’ou- verture orale, et bordée par un pelit bourrelet circulai- re, plus ou moins saillant, formé par Fig. 18. — Codonella ventricosa, cl et L. x 600 D. 7e pus Variétés Minor et Major. du substratum chi- | tinoïde dela lorica. J'ai constamment observé deux formes de cette espèce, les- quelles se rencontrent soit ensemble, soit lune ou l'autre ; leurs lorica ne diffèrent d’ailleurs que par les dimensions. La variété major mesure environ 85 » de long sur 70 de large et la var. minor 50 » de long sur 40. J'ai souvent remarqué la faible variabilité de ces deux types que ne relie aucun inter- médiaire. Les nombreux auteurs qui ont décrit cette forme ne semblent pas avoir signalé ces deux variétés; Jürgensen n’a vu sans doute que la variété major caril lui assigne comme dimension 86-88 de long sur 60-65 & de large. Levander à constaté une plus grande variabilité dans les dimensions de sa C. ventricosa qui ÉTUDE DES PÉRIDINIENS ET DES INFUSOIRES CILIÉS AS à oscillent entre 60 et 90 & en longueur, 50 et 60 % en largeur, mais en examinant la figure qu'il donne de cette espèce, il semble bien qu'elle représente la €. lagenula de Entz dont le bord est évasé. C. ventricosa à été décrite par Lachmann (1858-9, p. 208, PI. 9, fig. #) sous le nom de T'intinnus rentricosus, Kent (1880-2, p. 609, PI. 31, fig. 31) sous le nom de Codonella |Hæckel} ». Fol (1884, p. 59, PL. 5, fig. 12) ; Entz (1884, p. 413, PL. 24, fig. 24) ; Môbius (1887, p. 119, PL 8, fig. 30-31), Daday (4886-7, p. 559, PI. 19-20) sous le nom de Tintinnopsis ; Levander (?) (1894, p- 91, PL.3, fig. 9); Aurivilius (1897-8, p. 109) ; Jôrgensen (1899, p. 26); J. Schmidt (1901, p. 186); Breslau (1906). Cette espèce est très répandue ; elle à été trouvée dans la mer Blanche, la mer du Nord, le golfe de Finlande, le golfe de Naples, la baie de Rio-de-Janeiro et le golfe de Siam ; aussi J. Schmidt la considère-t-11 comme à peu près ubiquiste. Sans être très abondante à Tatihou, C. ventricosa est une des formes les mieux représentées dans le plankton de cette région. Je l'ai rencontrée surtout vers l'automne en octobre, et en janvier-février. À Bergen, Jürgensen l’'aobservée en novembre- décembre, ainsi qu'en février. Breslau (1906) à observé des phénomènes de conjugaison. GENRE TINTINNOPSIS Stein. La lorica des T'intinnopsis comme celle des Codonella est constituée par de fins grains de sable agglutinés ; elle est de forme à peu près cylindro-conique. T'intinnopsis beroidea Stein. La lorica de T”. beroidea, de forme cylin- dro-conique, est constituée par des grains de sable et des Diatomées agglu- üinées. Elle mesure environ 90 « de long Fis- 19. — Tintinnopsis be- : ns ; 3 , roidea Stein. x 600 D. et 50 de large. Ses dimensions semblent assez variables car Daday indique 72-78 » sur 45-50; Brandt, 99-60 w ; Levander, 5% u; Jürgensen, 64-77 sur 30-42 y. 234 E. FAURÉ-FREMIET T. beroidea à été décrit par Brandt (1896, p. 57, PL 3, fig. 4) ; Entz, sous le nom de Codonella b. (1885, p. 11, pl. 24, fig. 2-4) ; Daday, qui a créé un certain nombre de variétés (1886-7, p. 547, PI. 19) (ver. acuminata) ; Jôrgensen (1899, p. 23); Levander (1905, p. 18, fig. 2-3) ; J. Schmidt (1901, p. 186). Cette espèce ubiquiste à été reconnue dans la mer du Nord, le golfe de Finlande, la Méditerranée et le golfe de Siam. Tintinnopsis beroidea var. compressa. La lorica de cette forme estassezallongée, cylindrique, avecun fond subconique. Elle mesure environ 90 # de long sur 35 à 40 y de large. Je crois pouvoir rapporter ce Tintinnopsis beroidea à la variété compressa décrite par Daday en 1887. GENRE AMPHORELLA Daday. d Le genre Amphorella com- Fig. 20. — T. beroi- prend des formes dont la lorica va D 7" est fermée à l'extrémité posté- rieure et}n'est point formée de grains et de débris agglutinés. Amphorella subulata Ehrb. Je n'ai rencontré qu'un exemplaire de celte espèce, dont la lorica est assez variable de for- me. Celle que j'ai observée est absolument hyaline et mesurait 140 y de long sur 20 y de large ; régulièrement cylindrique sur les trois quarts de sa longueur, son extrémité postérieure se termine en une pointe effilée et aiguë ; le quart antérieur est occupé par une huitaine d’an- neaux parallèles, lisses et peu saillants. Fig. #4. — Am Ehrenberg a déjà montré que la longueur de D NE la lorica et le nombre de ses anneaux sont assez 600 D. variables ; aussi cette espèce a-t-elle été souvent figurée sous des aspects différents. Elle à été décrite par Ehren- ÉTUDE DES PÉRIDINIENS ET DES INFUSOIRES CILIÉS 235 berg (1830-33, p.774, et 1838, p. 294, PI. 30, fig. 3) sous le nom de Tintinnus subulatus; Claparède et Lachmann (1858-9, p. 205, PI. 8, fig. 15); Mereschkowsky (1878, p. 160, PI, 10, fig. 40) sous le nom de T'intinnus Ussorwü. Kent (1880-2, p. 605, PL 31, fig. 4-5) (7. Subulatus et Uxssowü), Môbius (1887, p. 120, PL 8, fig. 34), Levander (1894 p. 89), Brandt (1896, p. 52), Jôrgensen (1899, p. 16). Ce dernier auteur range cette espèce dans le genre Amphorella de Daday. Cette espèce n'avait guère été signalée jusqu'ici que dans les mers du Nord. J'ai trouvé cette espèce en octobre; Jürgensen la signale du mois de mai au mois de novembre, avec un maximum au milieu de l'été. Amphorella Jürgenseni sp. nov. La lorica de cette espèce est hyaline ; elle est à peu près piriforme, avecl'extré- mité postérieure terminée en une pointe courte et aiguë, et l'extrémité antérieure prolongée par une sorte de col large et court, renforcé par trois anneaux paral- lèles assez épais ; elle mesure environ y, 99 de 15 uw de long sur 55 de large ; je l’ai Jérgensi. x 600 D. trouvée en octobre 1907. Cette espèce ressemble par sa forme à l'A. {uberculata de Daday, mais, au contraire de celle-ci, elle est absolument lisse. E. FAURÉ-FREMIET = em = > & “< La Le] Gi RU nn ne Brum., TeMps. 1"... Pole ete) Ier belle. M D Vent . S'atu lolo re; le . ( faible. Pression barométrique... 7 Température de l'air.....|+ 110 Température de l'eau ....| + 9° Prorocentrum micans.... » Glenodinium lenticula Berphe is. tel — var. OvaluUM.... ..... » Peridiniuimn sp. nov....... » — Anlhonyi sp. nov.... » — ovalum Pouchet...... 2 — lenticulalum sp.nov.| + — typus Bergh......... » — obtusum Karsten..... » — pellucidum var. cras- Ho soc cone bebe de » — pellucidum var. acu- (VID ape 0e ip dada » — Sp. nov. 2... Tr » — Kofoidi sp. nov...... » — inæquale Sp. nov... °» — onultipunclatum Sp. MOVE ERT ER -Rrle » — minulum, var. Tali- MoNensSiSE Re ereree » — crassipes, var. Tati- ROUENSIS FC FRCEEe c » — Perrieri Sp. nov,.... » Gonyaulax Mangini sp.n. » Ceratium fusus Ehrb..... » Codonella ventricosa CI. et rayon 30 » VAT MINOR eee Ce » Tinlinnopsis beroidea St. » — Var. COMPTESSA. su... » Codonellacampanula Ehr.| » AmphorellasubulataEhrb. — Jürgenseni sp. nov... = = Fe Z Z 2 2 5 È à 3 Æ = Co = = 5 —) + e De] E = — Gi _ (x ES ED EN a —— Se Tr. beau, |Orageux, Mauvais, |T.mauv., Froid, | Brum., pluie, m.|pluie,m.{pl. fine, tr. agit. | tr.agit. |m.calme. S.-0. | S.-0. lu N. orageux | pluies, |pl.orag., m.calme.|m. helle.| mer agit. Brise E.|Brise N. faible. | faible. très fort.| fort. 759 756 765 764 767 762 + 16 |+ 13 |+ 16 + 16 |+ 14 |+ 17 + 13 |+ 43 |+ 14 + 45 [+ 14 [+ 16 » » » » » » + » » » » » » » » » » » » + » » » » » » _ » » » + » » » » + — == » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » + » » » » » » » » » » » » » + » » » » » » » » » » » » » + » » > » » + » » » » » » + » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » | » » » » » » » + » » » » - » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » 0 12 DÉCEMRRE 23 DÉCEMBRE 4908 G JANVIER 21 JANVIER 19 FÉVRIER 17 Mans u, (Mauvais, Mauvais, | Couvert, | Couvert, | Beau, |Tr. beau, à Ace mer Nuageux. | pluie, m.| froid, | mer mer mer | calme. |tr. agit. 0! i.-0. nes. + | brive tr. fort. 750 770 770 770 758 763 7 EE DES NE 5 | +4 | + 8 | + PEU |+6!+6!+6] +6 | + » » » — » _ » S.-0. | N.-E. | S.-0. | N.-0. \. » » » » » » » » » » » » » » + » » » » » » » » + » » » » agitée. |m. belle.! belles T'agitée, | calme. fort. | faible. | faible, | fort. | faible. DE DES PÉRIDINIENS ET DES INFUSOIRES CILIÉS 297 » Tr. beau, | Beau, mer mer calme, |lr. agit, » = INDEX BIBLIOGRAPHIQUE AuRIvILLIUS (C. W.S.). 1898. Vergleichende Thiergeographische Untersuchungen über die Plankton- Fauna des Skageraks. Kongl. Sv. Vetensk. Akad. Handl., Bd XXX, n° 3, Stockholm, 1898. BERGu (R. S.). 1882. Der Organismus der Ciliaflagellaten. Morphologisches Jahrbuch., Bd VII, Leipzig, 1882. BraxpT (K.). 1896. Zool. ergebnisse von Drygalskis Grünland-Expedition, IV, Zool., Bd VII. BresLau (Dr). 1906. Eine Anzahl Tintinnen dem Plankton der Bucht von Rio de Janeiro. Sonderdr. a. d. Verhandl. d. Deutsch. zool. Gesellschaft, 1906. Bürscaut (0.). 1873. Einiges über Infusorien. Arch. f. Mikrosk. Anat., Bd IX, 1873. 1837-89. Protozoa. Abtheil. IL. Dr H. G. Bronn's Klassen und Ordnungen des Thierreichs, Bd I. CLAPAREDE (E.). 1856. Monatsber. d. Berlin. Akad., 1856, p. 500. CLAPARÈDE 6 LACHMANX. 1858-59. Études sur les Infusoires et les Rhizopodes, vol. [. Mémoires de l'Inst. 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LA ; +i 4 4 n . ie he (= e ne mie EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE XV ; Toutes les figures sont dessinées au grossissement de 600 diamètres (chambre claire Zeiss). 1. — Glenodinium lenticula Bergh. 2 —= ovalum Sp. nov. 3. — Peridinium Sp. nov.? 4 —- Anthonyi sp. nov. 210: — lenticulatum sp. nov. 26: — ovatum Pouchet. ve — typus Bergh. Me: — obtusum Karsten. > 09 09 09 0e 09 Je 0e d g, 9. — pellucidum Bergh, var. crassum. PLANCHE XVI g. 10. — Peridinium pellucidum Bergh, var. acutum. 18.44: — Sp. nov.? 149 — Kofoidi sp. nov. ig. 13 — inæquale Sp. nov. g. 14. — multipunclutum Sp. nov. CITE — minutum Kofoïd, var. Tatihouensis. C6: — Perrieri sp. nov. ig. 17. —— crassipes Kofoïd, var. Tatihouensis. 1e. A8: — indéterminé (jeune exemplaire ?). . 19. — Gonyaulax Mangini Sp. nov. : NOTE SUR UN FŒTUS DE PROPITHÈQUE ET SES MEMBRANES Par R. ANTHONY Au mois de novembre 1906, M. Geay, au retour d’une Mis- sion scientifique à Madagascar, rapporta au Muséum d'histoire naturelle l'utérus gravide d’une femelle de Propithèque, laquelle, d'après les indications fournies par lui, devait très certai- nement appartenir à l'espèce Propithecus Verreauxri typicus À. Grandidier, très facilement reconnaissable d’ailleurs à son pelage blanc très légèrement teinté de jaune clair et à sa calotte brun marron qui empêche absolument de la confondre avec aucune autre espèce du genre. Cette pièce anatomique, remarquable à la fois par sa grande rareté et son bon état de conservation, fut déposée au labo- ratoire d'Anatomie comparée et cataloguée sous le nu- méro 1907-2035, avec la mention suivante extraite du Catalogue du voyageur : « Propithèque de Verreaux. Utérus gravide. Madagascar. Tulear. Baie Saint-Augustin ». M. le professeur Edmond Perrier voulut bien m'en confier l'étude. Un jour du mois de juin 1906, M. Geay rencontra dans les brousses des monts Kokomba (sud de Madagascar), non loin de » La région où A. Grandidier avait capturé pour la première fois [ = : qe - le Propithecus Verreauxi À. Grandidier, une bande assez nom- £ 1 £ L breuse de ces animaux. S s Kok a se trouvent sur la rive gauche du fleuve Les monts Kokomba se trouvent sur la rive gauche du fleuv Menar: a, et. cette régi es e s boisée que les Menarandra, et, cette région est un peu plus boisée que 1 “voisines en raison de la proximité du fleuve dont les eaux cir- …culent dans le sous-sol. La végétation v affecte l'aspect de bos- 244 R. ANTHONY quels plus ou moins éloignés les uns des autres et séparés par des zones arénacées à peu près nues. Ces bosquets sont com- posés de nombreuses plantes aphylles dont surtout diverses Euphorbiacées arborescentes (famatus) el de lianes du groupe des Asclépiadées. | On y observe également quelques Bignonia à fleurs rouges, Fig. 4. — Aspect d’un bosquet des monts Kokomba habité par le Propithèque de Verreaux.: | ii) : des Térébinthacées auxquelles les indigènes donnent le nom de Sohkoa, des Tamariniers (Kwy), etc: De loin en loin, formant massifs, des groupes de Paechv- podium, curieuses Apocynées de Madagascar, d'Alluau- dia, ete, etc. Dans le sous-bois enfin, des représentants géants de la famille des Crassulacées et denombreux végé- taux de petite taille. NOTE SUR UN FŒTUS DE PROPITHÈQUE 245 C'est dans ces bosquets que vivent les Propitliecus Verreauri A. Grandidier. Is se tiennent d'habitude dans les plus grands arbres et s'y nourrissent de bourgeons et de fruits (1). Il parait probable à M. Geay, qu'on retrouverait ces ani- maux en remontant le cours du Menarandra et de ses affluents ainsi que dans la région de Tsimilafa où la végétation présente à peu près les mêmes caractères. M. Geay réussit à tuer sept de ces Propithèques dont une seule femelle qui était précisément celle dont l'utérus gravide nous est parvenu. Conservée dans le sel (2) pendant une hui- laine environ, cette pièce fut mise ensuite dans l'eau formolée à » p. 100. Ce n’est qu'à son arrivée au laboratoire d’Anatomie comparée, quelle fut lavée à grande eau et mise dans l'alcool. On n’a eu que très peu souvent l'occasion d'étudier l'utérus des Propithèques et son contenu à l'état de gravidité. Les ren- seignements les plus importants qu'il y ait à retenir sur ce sujet sont ceux fournis par A. Milne-Edwards et A. Grandidier (3), d'une part et par Turner (4), d'autre part. Les travaux de ces auteurs ont, relativement au développe- mnt embryogénique des Lémuriens en général et des Propi- thèques en particulier, nettement établi trois faits prinei- paux : 1° L'aspect diffus du placenta ; 2° L'absence de caduque ; (1) Ces différents détails sur l'habitat du Propithecus Verreuuxi À. Grandi- dier m'ont été fournis par M. Geay lui-même. (2) Le procédé de conservation par le sel parait être particulièrement recommandable pour les pièces viscérales du genre de celles dont nous nous ocçupons. Turner rapporte qu'il reçut jadis du D° A. Davidson, médecin de la cour de Madagascar, également conservés dans le sel, des viscères de Lému- riens et notamment des utérus gravides qui étaient dans un parfait état de conservation. (3) A. Milne-Edwards, Observations sur quelques points de l'embryologie des Lémuriens et sur les affinités zoologiques de ces animaux (G. R. Acad. des Sc., 14 août 1871). — A. Milne-Edwards, Id., Ann. des Sc. nat., Zoologie, 1871. — A. Milne-Edwards et A. Grandidier, Histoire physique, naturelle et politique de Madagascar; Histoire naturelle des Mammifères (texte et planches), 1875. (4) Turner, On the placentation of the Lemurs (Transact. Royal Society, 1876). — An additionnal contribution to the placentation of the Lemurs (Proceed. of the Royal Society of London, vol. XLIV, 1888, p. 277-282). 246 R. ANTHONY 3° La persistance de l’allantoïde jusqu’à la fin de la vie intra- utérine. En ce qui concerne, en outre, les Propithèques, il ressort de leurs descriptions que l'utérus de cesanimaux serait, à l'état de viduité, légèrement bicorne. A l'état de gravidité avancée, état dans lequel se trouvait celui que nous avons étudié, il présenterait l'aspect d’une poche arrondie légèrement piriforme, ne laissant voir extérieurement aucune trace de subdivision médiane. Lorsque lPutérus est gravide, « la corne dans laquelle ne se développe pas lembrvon, disent Milne-Edwards et Grandi- dier (1), s'efface complètement à l'extérieur ; elle est représentée à l'intérieur par une duplicature peu profonde dans laquelle s'engage un repli correspondant du placenta, de telle sorte que si le fœtus n’occupe qu'un des lobes utérins, les membranes qui l'entourent se prolongent dans les deux ». La muqueuse utérine serait en outre sillonnée de plis en tous sens au milieu desquels on verrait de temps en temps des aires lisses ovalaires. Tout en étant diffus le placenta présenterait au pôle cé- phalique de lembryvon des villosités plus rares, ce qui avait déterminé d’abord Milne-Edwards à lui donner le nom de pla- centa encloche. , Chez le fœtus même très avancé, Pallantoïde enfin qui est énorme présente deux ou trois prolongements digitiformes qui affectent avec le fœtus des rapports variables suivant les cas. Les parois de cette allantoïde sont dépourvus de vaisseaux. Ce que nous avons observé est le plus souvent d'accord avec le texte et la figure de À. Milne-Edwards et À. Grandidier d'une part, de Turner d'autre part. Les dimensions de notre pièce, comparée à celle de la figure 2 de la planche 1% des deux premiers auteurs, indiquent en outre un état de gravidité assez avancé que corrobore d’ailleurs l'examen direct du fœtus. L'ouverture de Putérus ayant élé pratiquée sur la ligne médiane antérieure, on put sur sa paroi interne constater la présence des villosités utérines et des plis radiaires séparés par des zones lisses ovalaires telles que les décrivent les auteurs (4) Histoire na'urelle de Madagascar, vol. 1, p. 279. nds di du dt into mm de été NOTE SUR UN KFŒTUS DE PROPITHÈQUE 247 français précités. Sur la paroigauche de l'organe, à peu près au niveau de l'union du tiers inférieur avec le tiers moyen, existait un repli falciforme à concavité inférieure qui n'était autre chose que la ligne de séparation des deux cornes utérines dont l’une, la droite, était considérablement développée, contenait le fœtus el représentait en réalité l'utérus gravide tout entier, alors que l’autre, Ta gauche, vide et réduite, était accolée à la précédente et n'était pas visible à l'extérieur. Contrairement à ce qu'ont observé les auteurs précités, nous n'avons pas constaté de repli du placenta s'insérant dans celte corne utérine gauche. Cette différence pouvait tenir d’ailleurs à l'âge vraisemblablement plus avancé du produit de conception. Le placenta présentait l'aspect diffus bien connu du placenta des Lémuriens (1). J'ai pu constater que dans la région inférieure de l'œuf cor- respondant au pôle céphalique les villosités étaient plus rares el moins développées que dans les autres régions, particularité qui avait incité d’abord À. Grandidier et A. Milne-Edwards à donner à ce placenta le nom de placenta en cloche. Le placenta ouvert ainsi que l’amnios [auquel il était inti- mement uni) sur la ligne médiane antérieure, le contenu de l'œûf apparaissait. Il ne se composait que d'un seul fœtus, ce qui est d’ailleurs, d’après les auteurs précités, la règle pour les Propithèques. Couvert de poils, ayant les ongles bien formés, les yeux déjà ouverts, ce qui prouve qu'il devait être très près du terme, il était en présentation céphalique et avait pris la position représentéesur la figure. L’œuf une fois ouvert, on aper- cevait l’amnios, en dessous duquel dans la région dorsal du | fœtus existait une allantoïde considérable dont on put aisément distinguer la forme après l'avoir injectée à la gélatine. Son volume atteignait à peu près alors celui du fœtus lui- mème. Elle affectait la forme d'un bissac placé transversalement par rapport à l'axe du fœtus et contre sa région dorsale, de telle sorte que chacune des poches du bissac fut lune droite, l’autre gauche. La poche droite présentait au voisinage de sa réunion (1) Il y aurait des recherches extrêmement intéressantes à faire pour essayer de se rendre compte si le placenta diffus des Lémuriens est bien du même type que le placenta diffus observé chez d’autres Mammifères U S 48 R, ANTHONY avec la poche gauche deux prolongements digitiformes dont l’un remontait le long de la tête, l'autre le long du siège et le contournait. Cette deseription des diverticulums de l'allan- Fig. 2. — Schéma destiné à montrer les rapports de l’u- térus, du fœtus et des mem- branes chez le Propithèque (cette figure complète celle de la page 577 de Turner, 1876). — M, col de l'utérus ; U, paroi utérine; V, villosi- tés ; P, placenta: A, cavité allantoïdienne ; E, amnios; 0, cordon ombilical: F, pro- duit de conception. toïde ne coïncide pas tout à fait avec le texte etles figures de Milne-Edwards ; mais 1] n'y a pas lieu de s’en étonner outre mesure, la disposition de ces diverticules allantoïdiens semblant a priori pouvoir être très variable. La paroi de l’allantoide était très mince, dépourvue de vaisseaux, com- me cela a été observé par Milne-Ed- wards. Les vaisseaux qui semblaient ètre à sa surface passaient en réalité entre l’amnios et elle pour se rendre aux différents points du placenta. Je n'ai pas constaté de trace de l’épitri- chium observé par Turner en 1888 sur un fœtus de ZLemur xanthomystar et un autre fœius de Propitherus dia- dema. Bref en réalité notre description, en faisant abstraction de la non existence d'un repli placentaire dans la corne utérine vide et d'une différence de forme dans les prolongements allan- toïdiens, corrobore d'une facon générale et à peu près complète celle des naturalistes français et anglais, et, la présente note n’a d'autre but que de compléter en représentations et en détails les données que l'on possédait déjà sur les membranes fœtales si particulières et si peu souvent observées des Propithèques. A l’aide du fœtus en question, il à été fait une préparation représentée dans la planche, et qui à été placée dans les Galeries d'Anatomie comparée, cataloguée sous le numéro A13534: EXPLICATION DE LA PLANCHE XVII EXPLICATION DE LA PLANCHE XVII Propithecus Verreauxi, var. typicus À. Grandidier. Fœtus avec ses membranes. — C, cordon ombilical; All, allantoïde; Am. débris d’amnios. (Galeries d'anatomie comparée du Muséum d'Histoire naturelle À. 13534.) TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME Recherches sur les glandes défensives ou glandes odorantes des Blattes, D EN... 20 IN SAC NEO Le Laboratoire maritime du Muséum d'histoire naturelle (Saint-Vaast- la-Hougue) pendant l’année 1907, par R. ANTHONY.............. Monographies des Empidæ de lAmbre de la Baltique, par FERNAND D .. .. ... . : oi irenlelee, Diagnoses præcursori& specierum aliquoi novarum e familia Branchi- DOME = EuseNoLDapAr de Deés. .. :....., 2 Liste des Japygidæ de la collection du Muséum d'histoire naturelle, par RSR Li. UN: diode me Une Écrevisse nouvelle au Mexique : Cambarus (Cumbarus) Bouvieri, FOUDRE ST CRRCLNRR SSSR R e Essai de revision de la famille des Hespérides, par MM. P. Maires et PDP OU LEE RE 1. A fan Meme es honueee Étude descriptive des Péridiniens et des Infusoires ciliés du plankton de lbaie de la Hougüe Da RAURE-FREMIET. .. .......:............. Note sur un fœtus de Propithèque et ses membranes, par R. Anrnoxy. TABLE DES PLANCHES CONTENUES DANS CE VOLUME Peace [. — Glande défensive ou glande odorante des Blattes. Praxcue Il. — Développement du Turbot. Pcancues IE à XIL — Empidæ de l’'Ambre de la Baltique. Prancues XII et XIV. — Famille des Hespérides. Pzancues XV et XVI. — Péridiniens et Infusoires ciliés. Prancee XVII. — Fœtus de Propithèque de Verreaux. Ann.des Sc.nat. 9° Serre. ao NTI TT IF 1.Pordas del 24 nat. {mp.1.Lafontaine, Paris GRergnier lith. 4 a glande défensive des Plattes. Masson et Cediteurs. Ann. des Sc. nat. 9° Série. Zool. T. VII. PL. II Développement du Turbot. Masson et Cie Éditeurs ? Phototypie Berthaud, Paris Ann.des Seinat. 9 Seite, Tool. I VTT PLAIT Pre NS Re RE né ES TS A D Masson et (editeurs. G.Rergnier hth. 2 . Ann. des Se:nat. 9° Serre. Zool, TL k À Si CE à \ * = al Basses KRNREN Rs Imp_1. Lafontame, Paris. G.R exÿrmier th. Emnpulae de L'Ambre de la Palique. Masson et C*editeurs. Louise Meunier del of LS LUE DM » Ne Anr.des Sc.nat. 9° Serre. Zoot.T WT._ PL V Louise Meunier del. mp. L. Lafontaine, Paris. G Rezgrrer Lth. Æmpida de L'Ambre de la’ h allique. Masson et CXediteurs. ATEN 4 NO Ke TE Es RS a Ann. des Se.nal£. 9 Serre. Zoo, T VI. PL "7. Louise Meunier del. mp. l.Lefontaine, Paris. Ernpidae de L'Arnôre de L« Dallique-. Masson et Cediteurs. GA eignier lith. Zoo. T VI FL. WI. Arr. des Sc: nat. 9° Serre G- ezguier ltk. Dalique. [np.l.Lafontaine, Paris de À Ambre. de La Masson et C7 éditeurs Ernpidae Louise Meunier del Anr.des Se.natl 9 Serre. Zool, T7 JT PL VII Louise Meunier del. np .i. Lafontaine, Paris. GA exgrier tb. Empidaæe de L'Ambre de la Lalique. Masson et CE éditeurs. Re byrrtdstégeens ND be AE San ES SSSR SA S CLS TÉL MEL LÉ. LE Æ RU — 77 GR eignier lith. Zoo, T° VIT.— FL.TZX. Anmn.des Se.nat. 9° Serre. Ua L, Lt dll. 4 “ bd : Jmp.L. Lafontaine, Paris. Louise Meunier del. Masson et Cedi CeUTS .& o.Cassas lith. Masson et (éditeurs. Zoo, J} VI. PL.AV Imp. 1. Lafontaine, Fans AE PO A PTT Zool.T. VIT... FL. XVI. An. des Sc: nat. 9° Serre. Împ.L.Lafontame, Paris. o.Cassas Jith. Masson et Céditeurs. Ann. des Sc. nat., 9e Série. Zool. T. VIL. PL XVII Cintract, photo. Phototypie Berthaud, Paris. Fœtus de Propithèque de Verreaux. 1. Débris d’amnios. — 2. Allantoïde. — 3. Vaisseaux. Masson et Cie, Editeurs Zoot. T' VII PLX. Ann.des Se:nat. 9€ Serre. G.Resgnier hth. Znp.L.1 afontarne, Paris + d TD R d Lo à LU AU] êl o = Masson et GC éditeurs. Zoot.L'VIZ: PL AT. Anrdes Se. ral 9. Serre. No) 727 CA LL 2 RE D S- n LCL lg 4 — { PNR D 222 777700), LL il PRE RE = LEZ, £ RES RO G. Reïgnier Xbh. Jmp 1 Lafontaine, Paris. Louise Meunier del. Masson et C éditeurs. Zoot. TJ! VIT. = PLAIT. Ann.des Sc.nat. 9 te, = SR .- SR PL [ANS —-—— - Zap. 1.Lafontaine, Paris. JLouise Meunier del. Masson et (°° editeurs Ann. des Sc. Nat. 9° Série. Z001 NTIC RPENTIT. Fd LE CERE dei. & pinx 1. Mimoniades punctiser M. et B. 4. Granila pascas Hew. rar. albimacula M. et B. 2. Yançguna aspilos M. et B. 5. Jemadia Le Cerf M. et B. 3. Yan$una parima Plotz. Ann. des Sc. Nat. 0° Sérte. LORIE LRU Fd LE CERF de:. & pinx, 1. Sarbia luteizona Mab. 4. Sarbia hegesippe M. et B. = perlyi Plotz ? 2. Sarbia Spixi Plotz. 5. Sarbia Catomelaena M. et B. 3. Sarbia damippe M. et B. 6. Sarbia erythrosoma Mab. Masson Cie, Éditeurs 7 alu, Pole 7 ANNALES DES SCIENCES NATURELLES ZOOLOGIE PALÉONTOLOGIE COMPRENANT L'ANATOMIE, LA PHYSIOLOGIE, LA CLASSIFICATION ET L'HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE M. EDMOND PERRIER | V| SÉRIE 1 TOME ] Année 19 PARIS MASSON ET Ci, ÉDITEURS LIBRAIRES DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE 120, Boulevard Saint-Germain (6e) D Po A +, MASSON ET C'"', ÉDITEURS LIBRAIRES DE L’ACADÉMIE DE MÉDECINE 120, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 120 — PARIS — VI‘ ARR. NOUVELLES ARCHIVES DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE PUBLIÉES # PAR MM. LES PROFESSEURS-ADMINISTRATEURS DE CET ÉTABLISSEMENT Formant chaque année un volume grand in-4, publié en deux fascicules avec figures dans le texte et planches hors texte. Prix de l'abonnement pour un volume... 40 fr. Tome IX : Etude minéralogique des produits silicatés de l'éruption du Va (Avril 1906). Conséquences à en tirer à un point de vue général, par M. A. Lacrorx. — Galles de Cynipides, recueil de figures originales exécutées sous la direction de feu le docteur Jules Grraro avec un texte par MM. G. Dangoux et C. Hovano. ANNALES DE PALÉONTOLOGIE 2 Année PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE Marcellin BOULE Professeur de Paléontologie au Muséum d'histoire naturelle Paraissant tous les trois mois dans le format in-4 carré. — Les 4 fascicules annuels forment un volume d'environ 180 pages, avec Et et 20 planches. — Abonnement annuel : Paris et départements, 25 fr. — Etranger, 30 fr. TABLE DES MATIÈRES DU TOME II (1907) MarcELLIN BOULE, Pauz LEMOINE et Armaxn THEVENIN. — Céphalopodes crétacés des environs de Diego-Suarez (avec 8 planches et 18 figures dans le texte). FerDiNann CANU. — Bryozaires des terrains tertiaires des environs de Paris (avec 8 planches et 3 figures dans le texte). Henrr DOUVILLÉ. — Études sur les Lamellibranches. — Vusellidés (avec 2 planches et 11 figures dans le texte). ARMAND THEVENIN. — Paléontologie de Madagascar. IV. Dinosauriens (avec 2 planches et 15 figures dans le texte). Types du Prodrome de paléontologie de d'Orbigny (avec 4 planches et 3 figures). Conditions de la publication des Annales des sciences naturelles NEUVIÈME SÉRIE BOTANIQUE Publiée sous la direction de M. Pn. Van TIEGHEM. L'abonnement est fait pour 2 volumes gr. in-8, chacun d'environ 100 pages, avec les planches correspondant aux mémoires. Ces volumes paraissent en plusieurs fascicules dans l'intervalle d'une année. ZOOLOGIE Publiée sous la direction de M. EnmonD PERRIER. L'abonnement est fait pour 2 volumes gr. in-8, chacun d'environ 100 pages, avec les planches correspondant aux mémoires. Ces volumes paraissent en plusieurs fascicules dans l'intervalle d'une année. Prix de l'abonnement annuel à chacune des parties, zoologie ou botanique Paris : 30 francs. — Départements et Union postale : 32 francs, Prix des collections : PREMIÈRE SÉRIE (Zoologie et Botanique réunies), 30 vol. (Rare). DEUXIÈME SÉRIE (1834-1843). Chaque partie, 20 vol. 250 fr. TROISIÈME SÉRIE (1844-1853). Chaque partie, 20 vol. 250 fr. QUATRIÈME SÉRIE (1854-1863). Chaque partie, 20 vol. 250 fr. CINQUIÈME SÉRIE (1864-1873). Chaque partie, 20 vol. 290: fr: Sixième SÉRIE (1874 à 1885). Chaque partie, 20 vol. 250: fr: SEPTIÈME SÉRIE (1885 à 1894). Chaque partie, 20 vol. 300 fr. HurriÈME SÉRIE (1895 à 1904). Chaque partie, 20 vol. 300 fr. Neuvièue SÉRIE (1905-1906-1907-1908). Chaque année. 30 fr. GHOPOB TER ANTOINE SE MR AMARMEE EN EL EN RS NEPAL AE 330 fr. ANNALES DES SCIENCES GÉOLOGIQUES Dirigées, pour la partie géologique, par M. Hégerr, et pour la partie paléontologique, par M. A. Miixe-Enwarps. Toues I à XXII (1879 à 1891). Chaque volumes... 0100 15 fr. Cette publication est désormais confondue avec celle des Annales des Sciences naturelles. HN RE Dee Tags AURA ao KE 15 Een ; ges Te Ep eee 98 Rp AT + nd? Len Ce ErAnt ne