nt (pi ou EEE LS : GP CP NS : ARAE. Bis d ME TE M0: f ?at V1Aÿ 7 ACADÉMIE DE LA ROCHELLE SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES PE LA CHARENTE-]JNFÉRIEURE ANNALES DE 1886. LA ROCHELLE TyP. Ve MARESCHAL & MARTIN, RUE DE L'ESCALE. 1887. - ANNALES SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES LA CHARENTE-INFÉRIEURE. TES DT — 5 7. À.9. / La Société des Sciences naturelles a été reconnue établissement d'utilité publique par décret du 4 septembre 1852. ACADÉMIE DE LA ROCHELLE SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES PE LA CHARENTE-JNFÉRIEURE ANNALES DE 1386. LA ROCHELLE Typ. Ve MARESCHAL & MARTIN, RUE DE L'ESCALE. 1887. Ÿ uataMATaMO ee … RUAVANT EE ue | | ; PRET Mr ds CHAN OM AU A al HP ne visio 9b enotiat __9onnbe ZUB. inormomilrre : soJaieae'h soir -inumros 29h oO orbogiq 8h lo iso _ insisrouditecoo où 89119 «se 2001 4 apo 9! F6 ol 1uoq sg6liviiq à Rit toi isa ETS. _: sb Inoisiitomioqg iul eollo' sp ‘8n958 99. SRE 29b tofquro9 eulq do dosxo eniq a AE eism : eiranoe jnoe aUOY Up einnezon io sil 2 ov diob | otisidio8e 9% ob zusvent 89h Hbaor oiqrro9 ; di + oj08 o2oqroi mn noieeisrt 599 4: fi formed ox ie si fon og 198 re or PATES 4 ER | # pe COMPTE-RENDU DES TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE LA CHARENTE-INFÉRIEURE Pendant l’année 1286. MESSIEURS, Si les fonctions de secrétaire n’imposaient que la seule obligation d'assister régulièrement aux séances de notre société, et de prendre note des communi- cations que vous y recevez, elles ne constitueraient pas une charge, mais plutôt un privilège pour le titulaire, en ce sens qu'elles lui permettraient de conserver un souvenir plus exact et plus complet des mémoires intéressants qui vous sont soumis ; mais chaque année votre secrétaire doit vous lire à pareille époque un compte rendu des travaux de l’année précédente. Cette mission m'impose aujour- d’'hui la nécessité d’abuser peut-être de votre bienveil- lante attention. Je tiens toutefois, en m'acquittant de mon devoir, à être le moins indiscret que je le pour- rai. Je vous rappellerai donc très sommairement com- ment vos séances ont été occupées, et je puis ajouter bien et utilement occupées, pendant l’année 1886. M. Brunaud vous a envoyé de Saintes une inté- ressante notice mycologique. M. Michau à soumis à votre examen des foies hypertrophiés de lièvres tués dans l'Ile d'Oleron. L'un d'eux présente les caractères suivants : Il pèse 210 grammes tandis que son poids normal ne doit être que de 50 à 60 grammes. Le tissu extérieur n’est plus brun brillant, mâis terne et blanchôâtre. La surface est mammelonnée par de petites ampoules d'aspect nacré, êt renfermant des granulations. En les déchirant on y trouve, en nombre considérable, des helminthes de forme aplatie analogue à celle d’une feuillé, et présentant tous les caractères de la douve lancéolée (distomum lanceolatum) tribu des Trema- todes. M: Michau a mis sous vos yeux des photo- graphies des helminthes recueillies par lui; ces reproductions sont dues à notre collègue M. Basset. On croit que la douve lancéolée peut pénétrer dans l'organisme au moyen de cercaires qui se dévelop- peraient dans des mollusques ét des animaux infé- rieurs ; On la trouverait également à l’état libre dans les eaux douces et dans l’eau de mer. La présence de ces cercaires dans les herbages baignés par les marais salants de l'Ile d’Oleron pourrait ainsi expli- quer le développement de la douve lancéolée dans le foie des lièvres de cette région. M. Michau vous a également présenté un ver VII filiforme trouvé vivant dans la rivière la Sèvre aux environs de Marans, et qui paraît être un dragonneau (Gordius aquaticus). Le corps de cet annélide, arrondi, allongé, est sensiblement de même diamètre dans toute son étendue. Sa longueur est d'environ 35 à 40 centi- mètres. Il est terminé à l'une de ses extrémités par une ventouse obtuse qui paraît être la bouche ; la partie postérieure est bifide. Il progresse dans l’eau du large flacon qui le contient, par de longues ondu- lations, et se sert des organes placés aux, deux extrémités, comme de ventouses à l’aide desquelles il se fixe aux parois du flacon. Maintenu dans l’eau douce depuis quelques jours, il paraît avoir la même vitalité qu’au moment de sa capture, et ses mouve- ments d’ondulation ne semblent pas diminuer, Sa conformation se rapproche de la description donnée par Lamarck d'un dragonneau désigné par lui sous le nom de Gordius aquaticus de la tribu des abran- ches. | M. Michau nous a lu aussi une notice. sur le Puccinia malvarum observé par lui sur des feuilles de mauve. Ce. petit champignon parasite -constitue une espèce voisine du Puccinia graminis qui présente un caractère remarquable de polymorphisme. Le mémoire de M. Michau est. accompagné de remar- quables photographies obtenues, comme celle de la douve luncéolée, par notre savant collègue M. Basset. Nous avons dû, à M. A.Fournier, une étude sur l'ac- croissement du temps nécessaire au forage des puits artésiens , proportionnellement à leur profondeur, et sur l'énormité des pressions que supporteraient les couches géologiques, au bout de quelques kilo- VIII mètres de pénétration, circonstances qui limitent la profondeur à laquelle un forage peut être continué. “M. Fournier vous a décrit en outre la construction et le fonctionnement du filtre à eau Chamberland (Système Pasteur). * M. Foucaudvousaentretenusd’unenouvelle variété d’un cryptogame (Sfephensia bombycina) découverte par iui dans l'humus d’une bâche chaude au jardin botanique de Rochefort. Il vous a présenté aussi deux hybrides provenant de semis faits par lui, l'un formé par le Tragopogon Dorrifolius ou le Tragopogon australis, comme porte- pollen, avec le Tragopogon orientalis, comme porte- pistil (semis de 7ragopogon orientalis); l'autre formé parle Podospermum laciniatum, comme porte-pollen, avec le Tragopogon pratensis, comme porte-pistil (semis de 7rogopogon pratensis). M. Cassagneaud a lu une notice sur un squale griset (Sgualus grisœus de Linné) pêché sur nos côtes le 18 septembre 4875). M. le D" Burot, qui assistait à votre séance du 12 mars, vous a donné de nombreux et intéressants détails, sur les phénomènes d’hypnotisme et de sug- gestion. ” ML. 'E. Meyer vous a raconté le combat, engagé devant lui, entre une fouine ét une dizaine de pies ‘qui finirent par être victorieuses non sans perdre ‘quelques ‘plumes: Que voulaient les ‘assaillantes ? venger la mort de l'une d'elles? s'emparer d’un ‘gibier peu succulent, il est vrai, mais qui à la rigueur pouvait leur servir de pâture? On ne saït. Cependant on est en droit de supposer que ce IX fait de guerre s'étant produit entre simples ani- maux, tout désir de domination d’une race sur l’autre était étranger à la naissance des hostilités, lesquelles n'ayant point éclaté entre créatures, raisonnantes devaient avoir une cause raisonnable. | Notre collègue vous a lu également la Re d’un article du journal anglais Shipping and mercan- tile Gazette (31 mars 1886) relatif aux effets du filage de l'huile ‘expérimenté par le steamer, Pohemia pendant une traversée de Hambourg à New-York... M. Thibaudeau vous a lui aussi communiqué une note publiée dans, le journal la Paix (du 6. juillet) et relative à l'action des liquides gras pour calmer la violence-des vagues. Ce procédé, dont. l’efficacilé semble aujourd’hui tout à fait démontrée, est encore malheureusement peu pratiqué. Il utilise cependant au profit de la sécurité des navigateurs un, phéno- mène fort étrange, et encore mal expliqué ; aussi est-il devenu l'objet d’études sérieuses, en Amérique. :M.. Musset. vous. a :signalé les découvertes faites pendant le déblaiement /d'un puits à Marans, par M. -Cappon,. ingénieur civil, récemment/reyenu, de Cochinchine où il dirigeait la construction de lignes de- chemin de fer. Les fouilles. pratiquées, ont permis de recueillir de nombreux ossements d'ani- maux. et des débris de poteries qui paraissent remonter à l'époque gallo-romaine. er Notrecollègue nous a également donné RES d' un ‘mémoire fortintéressant sur les marais.ou lacs d' eau ‘douce d’Arvert, accompagné d'une carte très. exacte rêt très détaillée de la région quia fait Lobjet de GE étude. G : ( { ‘ à [l x M. Boucherie vous a communiqué une notice sur une nouvelle espèce d’hélice qu'il propose de nommer Helix pomatioïdes. M. Lusson vous a entretenus de la découverte récente d’un nouveau métal, le Dysprosium, par un savant dont nous sommes fiers de voir figurer le nom sur la liste des membres titulaires de notre Société : M. Lecoq de Boisbaudran. Vous avez écouté avec intérêt la lecture d’un mémoire de M. le D' Drouineau sur les chasses d'égouts : Si au lieu d'entraîner les matières plus ou moins solides rejetées à l'égout, par un courant d’eau continu, on projette, au moyen d'appareils spéciaux, la même quantité de liquide par déverse- ments brusques et intermittents, on obtient un effet de chasse beaucoup plus énergique. Ce système permettrait de mettre en pratique la théorie de éout à l’égout qui aurait été appliquée avec succès à Franc- fort, où 5égoutiers suffiraient à l'entretien des canaux souterrains, tandis qu'à Paris,avecle système actuel, les 1,200 ouvriers affectés à ce service ne procurent qu’un résultat encore très imparfait. En rapprochant l’un de l’autre les chiffres de la population et l'étendue des égouts dans les deux villes, on trouve que le ser- vice effectué à Francfort par 5 hommes en emploie 100 à Paris. M. Drouineau a aussi soumis à votre examen un échantillon de vitres récemment inventées par M. Appert; percées d’un grand nombre de trous coniques elles sont destinées à faciliter la ventilation des appartéments sans y déterminer de courants d'air. M. Tord vous a fait part de ses observations sur XI les accidents occasionnés dans la végétation de la pomme de terre par le peronospora infectans. Des taches d'un brun noir apparaissent sur la face supérieure de la feuille, en même temps que des efflorescences blanchâtres produites par des spores, se manifestent sur la face inférieure. M. Alfred Vivier a résumé dans une note succincte les idées exprimées par M. Victor Meunier dans son livre intitulé : {es Animaux perfectibles. M. Beltremieux a exposé dans une savante étude d'ensemble la doctrine de l’évolution : passage des reptiles aux oiseaux, et transitions chez les mam- mifères. Sa notice est un abrégé des travaux suivants : | 4° L'Archæopteryx, communications de M. Paylow à la Société Impériale des Naturalistes de Moscou. 2° L’Archæopteryxz macroura, communication de M. Carl Vogt. | | 3° Le Gastornis, compte-rendu de M. le Dr Lemoine à la Société géologique. de France, au sujet. de la découverte faite par lui de nouveaux débris du Gastornis. Grâce à ces précieux éléments M. Lemoine est arrivé à la reconstitution de cet oiseau, gigan- tesque qui aurait été muni d'un appareil dentaire comme les odontornithes. 4° L’Halitherium Schinzi découvert par M. Fot, pendant l'hiver de 1885 dans les sables de Fontaine- bleau. Cet animal semblerait établir la transition entre les cétacés et les autres mammifères. | 5 Le Neoplagiaulax, mémoire de M, le D' Lemoine sur un type intermédiaire entre les marsupiaux macropodes et les rongeurs, : XII 6° L'Adapisorex; étude du même auteur sur:les mammifères de petite taille (tertiaire éocène) ayant à la fois des affinités avec les Adapidés tertiaires et certains insectivores actuels. M. le. D: Termonia a fait passer sous vos yeux de. nombreux. échantillons de. plantes méridionales qu'ila récoltées: dans le Var, aù mois de maï 1886. Quelques-espèces présentent un intérêt particulier: Ce sont, .entr'autres.: Plantago!\ erubescens, Shut (plage. des. salins, d'Hyères): Lathyrus tingitanus L. (île. .de., Porquerolles) Pelargonium capitatum;-subs- pontané (même: île), et surtout. Galium minutulum. Jord. (rochers, de la: pointe des, Mèdes, même île). M. Gigat vous a communiqué:les résultats de:ses recherches dans:les carrières -de l'avenue de Rosny, : à Nogent-sur-Marne, d’après les: indications fournies: par une note imprimée de M. André :Eck, membre: de. la Société géologique de France. _ Hvous'a:fait le récit d'expériences auxquelles ïl s’est livré sur l'empoisonnement des plantes par des : liquides.toxiques: Notre collègue: ayant: arrosé avec une-matération de. datura;:stramonium: un géranium:: et un. autre datura, les a'vus s'étioler promptement;|, puis périr ; expérience. d'autant plus curieuse qu’un des-végétaux empoisonnés était. de même espèce.que/: celui qui.avait fourni. le poison: M: Beltremiéux au- contraire à remarqué qu'après avoir. arrosé-aveécune!: infusion, concentrée. de. tabac..un pied de: Dracæna: indivisa envahi par des.lombrics, danse but'de!, détruire ces,vers, il n'avait causé aucun dommage: : àla plante. Ces. deux observations contradictoires ; ont fait émettre l'avis que des expériences plus nom: XIHE breuses ét plus variées sont nécessaires pour déter- miner dans quelles : circonstances et dans ‘quelle mesure des plantes, vénéneuses pour les‘animaux, peuvent l'être aussi pour d’autres plantés: 1167109 M. Cappon vous a raconté dans quelles conditions ibavait exhumé aux environs dé Marans ün'crâne! humain, à proximité duquel ne ‘sé trouvait aucunb autre ossement. Comment et par suite! -de-quelles circonstances une tête séparée du reste du Corps a-t-elle ainsi reçu la sépultureisolément? C'est ce ‘quil est assez difficile d'expliquer, mais il semble qu’une ) pensée pieuse, ou tout au moins respéctueuse, ail présidé à cette opération, car à côté‘de ce crâne on!at retrouvé une petite coupe et'un petit vase’en terrelde l’époque gallo-romaine; or les Romains-‘avaient," comme on le sait, l'habitude de placer st les res tures de semblables objets. EX JONX SIL 16 M. Musset nous a lu un intéressant ip pébi sur les! fouilles pratiquées lors de l’enlèvementiét dt irans- port à la Rochelle du dolmen'de la Jarne:' lJ28 € En terminant l'énumération des PP PO nications qui ont puissamment contribué à intérêt: dé vos séances, je manquerais à un'dévôir ‘del reconi naissance; si je ne mentionnais dans ce fapport'dinsil que jel’ai fait dans ceux quil’ont précédé, les analyses? sommaires des publications françaises ét étraigères quenotre société reçoit en grandnombre: MM: Béltrié2" mieux, Lusson, Meyer, Cassagneaud’, Fouriiér'! de‘Richemond, vous ont; par dés résumés oraux!" rapides mais très complets, tenus au courant dé'tout'” ce qui se produisait de nouveau de saillant dis 16° monde scientifique, L oxocs dist rio XIV Si je ne devais aussi vous rappeler tout ce qui a constitué la vie de notre Société, pendant l'année écoulée, je croirais inutile de vous entretenir des travaux de la Commission de Météorologie, du Laboratoire de chimie, et de la Commission de bota- nique. Des rapports spéciaux vous les ont fait connaître, mais je suis sûr d’être votre interprête fidèle en remerciant les membres de ces commis- sions de leur zèle soutenu, et tout particulièrement M. Lusson de la direction savante et éclairée qu'il donne aux opérations et aux analyses de plus en plus nombreuses qui sont réclamées au laboratoire, au nom de l’hygiène publique, de Ja médecine, de l'industrie et de l’agriculture. Les botanistes et les géologues, fort nombreux parmi vous, n'ont point laissé perdre la tradition des promenades scientifiques. Vous &vez visité, pendant le cours de l’année dernière, Grandgent, l'Ile d'Elle et le Gué de Velluire, Angoulins, Velluire et Fon- tenay. MM. Beltremieux, Dr Termonia, Foucaud, Millot, Duval-Laguierce, Basset, vous ont lu d'inté- ressants comptes-rendus de ces excursions au point de vue géologique et botanique. Les excursionnistes rapportent presque toujours des échantillons qui enrichissent nos collections départementales. Plusieurs dons importants nous ont en outre été faits pendant l’année dernière. Men- tionnons entr'autres l'envoi, par lemuséum d'histoire - naturelle de Paris, de moulages des fossiles suivants: 1° Tête d’Hipparion Gracile (de Pikermi). 2° Carpe, metacarpe et phalanges de l’Æipparion Gracile. XV 3° Partie antérieure du pied de lZipparion montrant les 4 métacarpiens. 4 Tarses, metatarse et pbaenges d'Hépharich. 5° Tête d’Æelladotherium Duvernay (Pikermi). 6° Tête de Glyptodon Clavipes (mâchoire supé- rieure) Pampas de l'Amérique du Sud. Notre collègue M. Allenet, lieutenant de vaisseau à bord du HMétéore (station de la côte orientale d'Afrique), a bien voulu nous faire parvenir une murène de la mer Rouge et un crâne de chameau, denombreuxetremarquables échantillons de reptiles, crustacés, myriapodes, arachnides... etc. Notre correspondant M. Th. Allenet, . capitaine d'état-major à Oran, nous a également envoyé, pour .n0s Muséums, de nombreux objets et entre. autres des cameléons vivants dont nous avons. pu. observer les habitudes. Nous devons enfin à M. Schettin, photographe à la Rochelle, plusieurs coquilles de la Méditerranée, recueillies sur la côte. de Naples, et que vous ,avez reconnues identiques à celles denos parages,ce sont : Venus pullastra, Cytherca chione, Cardium aculeu- tum, Venus verucosa. | É M. Rabillé a préparé avecune habileté remarquable un squelette de canard et un squelette d'Hippocampe. Notre bibliothèque et nos archives se sont accrues non seulement des ouvrages que nous avons acquis, dés journaux scientifiques auxquels'‘nous sommes abonnés, des Buüullelins ou Annales des: sociétés cor- “respondantes, maïs aussi.des publications suivantes qui nous ont été adressées : XVI Notice sur les marais de la Charente à Rochefort et à l'Ile d'Aix, par M. A. Decante. Tunis et Carthage, nôtes de voyage, par M. Ch. Contejean. Herborisations dans la Charente-Inférieure, par M. Giraudias (1881 à 1885). _ Flore de l'Ouest par MM. Lloyd et Foucaud, nouvelle édition (1886). Flore mycologique : Les Agaricinées Leucospores, par M. Brunaud. Étude sur le lait naturel et les laits médicamenteux, par M..A.Sicard. Notice sur les cubes LAS par M. Fi Darget. . Les Sphæropsidées, par M. Brunaud. _ Les Vertébrés, de M. À. Bouvier. . Le rapport sur l’alcoolisme, dans la Chareñte- Infé- rieure, par M. le D" Mabille. . Une Visite aux expositions de Londres et de Liver- pool, par M. Joly. Le mémoire sur le genre Machimosaurus, de MM. Sauvage et Liénard. Les discours prononcés au ‘centenaire de M. Che- vreu] à la célébration duquel vous vous êles associés par. votre souscription. C’est ainsi que vous avez voulu participer également à l'érection d'un DOME à l'illustre PAREOS Arago. | Je me vois contraint, à mon grand regret, de me répéter. bien souvent dans les comptes-rendus des- “tinés à nos Annales, et il ne saurait guère en être autrement pour un varrateur qui a toujours des faits de nature analogue à vous rappeler ; c'est He une XVII nécessité déplaisante pour le rédacteur de ce rapport et pour ceux auxquels il s'adresse. Cependant je me résigne plus facilement à redire presque les mêmes choses quand c'est pour constater chaque année l'accroissement d'importance que prendde jour enjour notre société. Elle compte depuis les premiers mois de 1886 de nouveaux membres qui sont : M. Boizot, proviseur du lycée de la Rochelle, officier de l’Instruction publique. ue M. Tord, professeur départemental d'agriculture, la Rochelle. | M. Boucherie, propriétaire, à Beauyais-sous- Matha. M. Rouvier, membre du Conseil général de la Charente-[nférieure. M. Camille Gillet, contrôleur principal des contri- butions directes, à la Rochelle. M. le D' Burot, professeur à l’école de médecine navale, à Rochefort. M. Cappon, ingénieur civil, à Marans. | M. Marc Rabillé, propriétaire et naturaliste, au Bois (île de, Ré). M. Mesnier, Marcellin, pharmacien à la Rochelle. / M. Deslandres, ingénieur des ponts el chaussées, à la Rochelle. _ M. René Gatau, attaché à la Recette générale dé la Charente-Inférieure. .M._ J. Lair, maire de Saint- -Jean-d'Angély , chevalier de la Fu honneur, officier de lIns- truction publique, agrégé. FSenne M. L. Parizot, président de la Société Belfortaise d’émulation, correspondant, DO XVIII Nous avons été heureux de recevoir parminous ces nouveaux collègues ; malheureusement les nécessités dé leur éarrière en ont éloigné d'autres de notre ville. Mlle Commandant Duval-Laguierce, appelé à continuer ‘son service au ministère de la guerre, M. Modelski, promu ingénieur en chef à: Tours, M. Doin, nommé inspecteur de l'enseignement primaire à Narbonne, ont cessé de venir assister ànos séances, mais ils ont voulu rester membres de notre compagnie, et nous sommes heureux de conserver leurs noms inscrits sur nos listes. Pourquoi faut-il que noùus ayions eu la douloureuse obligation d'en rayer d'autres, qui éveilleront toujours parmi nous un sympathique souvenir: M. le D' David, un botaniste distingué, un laborieux chercheur, un ami excellent pour quélques-uns ‘de nous , M. Regnault, ancien préfet de 14 Charente-[nférieure, directeur général dés manufactures de l'Etat, M. Gaudet de Lestard, contrôleur principal des contributions directes à la Rochelle, M.'le Dr A. Savatier, ont été enlevés par la mort, alors que l'avenir paraissait encore plein pour eux d'espérances et de promesses: Je ne veux pas, Messieurs, terminer ce rapport en évoquant une pensée de deuil, et je tiens avant de l’achever à vous rappeler que nous avons été heureux de voir décerner la décoration de chévalier de. la Légion-d'honneur à M. Garnier, maire de Royan, et celle d'officier d'académie à MM. Brard, D' médecin, adjoint au maire de la Rochelle, Foucaud, direc- teur du jardin botanique de la marine à Rochefort, Groc, directeur des travaux communaux de la ville de la Rochelle, secrétaire de la commission départemen- xIX tale de météorologie, et Fleury, délégué cantonal à Marans. Au moment où j'arrive aux dernières lignes de ce compte-rendu, je crois être en accord avec la pensée de tous ceux qui me font l’honneur de m'écouter, en disant que, si nos réunions ont toujours été fort nom- breuses, c’est qu’elles vous offrent un puissant attrait, celui de l'étude, celui de ces calmes et cependant très vivantes causeries,où vous vousentretenezdesrapides at merveilleux progrès de la science raoderne. C'est, en effet, une grande souveraine que cette reine de notre époque, et en admirant ses triomphes, en la voyant réunir des mers, traverser des chaînes de montagnes, supprimer la distance, pour la pensée et même pour la voix humaine, combattre les plus horribles maladies, et faire reculer ün iastant. la mort elle-même, on serait tenté de la croire toute puissante, si parfois ces forces inconnues, que le savant peut étudier, mais non asservir, ne se réveil- laient, brutales, soudaines, terribles, couchant à terre des monuments et des villes entières,.et.rappeilant. au sentiment de sa faiblesse l’homme étonné .... Qu'on puisse tout ensemble Etre si grand et si petit. La Rochelle, le 24 Janvier 1887. Le Secrétaire, ALFRED VIVIER. LM x R Ce Tr Fat "2 JAGDIAUM HAIOTAROGAI | : àano EALIAAUTAM HDNGI02 2H ATÉINIOR AA RO CUS FOR 2 PSBE noi EE D sm be 574 JE |. aauyma rroSï RS avéroaniQ AOBEUL .A M aa mn RUE ED vs 299119i98 eob àibiooe al +8q 8bnot orioleodnt a + setxs'b essnns xib ivd'hssoiues sigaros 48 asus, 5 sl "29h ordmon sl ,sboïtèq 9499 . énsbnog ? LE) Sont -R 9008 oupedo 29309 dt ino aton up ssetnae 2 “29$imstq xu9b Bol tuoq use eirquoo bi EAro si _eineeg 299 9h Se Huit a: -008 ie 008 Ms | A * enovs euon ,888k ob 21009 sf eneb foilyoit tiovuoq sb xuosmed eive sf do asévyiene 0 Anioibs-oteimido ,euov 154 .dtnmron ortoid e9b aoïsudeinimbs"Tl sème emêor siiss ns eniv 80b otuien gl 1olôêrimos sb ee ogbn aol stbriertes enge CTOSAS TD T ne eirorr sioy moid's eoldrioibuianq brñior : Ft . .eniv e529b eoeynas Euh LABORATOIRE MUNICIPAL FoNDE PAR LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES NO C9 Séance du 11 Février 1887 RAPPORT. ANNUBE PAR M. F. LUSSON, DIRECTEUR — PRE —— Le laboratoire, fondé par la Société des Sciences Naturelles, compte aujourd’hui dix années d’exis- tence, et pendant cette période, le nombre des analyses, qui nous ont été confiées, chaque année, a toujours été compris, sauf pour les deux premières années, entre 200 et 300. Le chiffre exact de ces essais s'élève aujourd’hui à 2,200, soit en moyenne 220 par année. En particulier dans le cours de 1886, nous avons fait 340 analyses et je suis heureux de pouvoir témoigner ici du concours précieux qui m'a été prêté par M. Piettre, nommé, par vous, chimiste-adjoint,. Pendant cette même année, l’administration des douanes, désireuse de contrôler la nature des vins qui arrivent de l'étranger, sans astreindre les négo ciants à des retards préjudiciables, a bien voulu nous confier les analyses de ses vins, 2 Pr de Le Conseil général, de son côté, sur la proposition de M, Îlé ‘Préfet : de’ la Charenté-Inférieure, fa désiré faire procéder gratuitement à la vérification des engrais destinés aux syndicats. Dans ce but il nous a désigné, ainsi que M. Xambeu, de Saintes, pour ces essais dervérification et nous azaHoué une:somme de mille francs. Les analvses d'engrais pour Îles particuliers sont faites également avec une réduction de 50 °/. La.somme de ,250, francs que le Conseil général nous consacrait précédemment et qui était employée à l'achat des ustensiles et produits, se trouve ramenée à une affectation spéciale. Ainsi nous nous trouvons réduits à la somme de {00 francs qui nous est allouée par les Sociétés. Les produits seront donc désormais ‘acquis Sur lé prix des analyses, comme à l'époque où nous n'avions pas de subvention départementale. Enfin;je n'ai pas à vous apprendre que la: ville a bien voulü aménager pour nos besoins une quatrième sallequevous nous avez cédée,; Monsieurle Président, en la distrayant,.de vos musées. De plus, M:le Maire eble.Conseil.municipal. nous.ont rautorisé,.à la date du 29 décembre, à prendre le titre de Laboratoire municipal. Nous continuerons, car je puis se de ceux ‘qui veulent bien me prêter leur concours, à faire tous nos efforts ie nous Route Die qe cé nouveau “titre. | “Aa fin de 1887. il nous sera possible de remettre, à Ja Société des Sciences, un compte-rendu des tra- vaux f faits à au à Laboratoire, jusqu'à à cette HE LOT D EXCURSION GÉOLOGIQUE Du 2 Mai 1886 ‘A SAINT-SAVINIEN, GRANDJEAN ET TAILLEBOURG. Rapponr Par M. LE Commanpanr DUVAL-LAGUIERCE. La première excursion de l’année 1886. a eu lieu. le 2 mai, sur le territoire compris entre Saint-Savinien; Grandjean et Fénioux. Les excursionnistes sont partis de de Rochelle par 1e train de 6 heures 5, au nombre-de 10; savoir : MM. BELTREMIEUX, PARISO®T père et fils SE Bert), "GATAU et DuvaL-LAGUIERCE, géologues;" MM. TERMONIA, LUSSON, MIGHAU, D ét Mrsion, botanistes ; 3104019990 GS 1 _À Rochefort se sont joints à eux : MM. BoIsSELIER, géologue ; FOUGAUD sk JoUSSET, botanistes. 3 Descendus du train à Saint. rien vers 8 heures, géologues et. botanistes. ont immédiatement, com _mencé leurs explorations , en se. dirigeant. sur. la grande route de Saint-Savinien à à St-Jean. d'Angély. Laissant les botanistes RER leurs recherches sed. pu dans les prairies avoisinantes, nous ne nous oCCu- pérons ICI que des travaux des géologues. A peine avions-nous franchi la voie du chemin de fer pour nous engager sur. la route de Saint-Jean, que nous rencontrons, sur le bord même de la voie, et à droite et à gauche de la route, des talus en déblais pétris de fossiles. Un seul coup d'œil nous fait recon- naître le calcaire à Caprina adversa et à Ostracées, 5° et avant-dernière assise du Cénomantien. On y a trouvé et nous pouvions y récolter de magni- fiques échantillons de Caprines ; mais le temps nous presse, nous en ramassons à peine quelques débris ; nous constatons l’abondance des Ostrea biauriculata O. flabella et O. Columba, dont la présence simul- tance caractérise absolument cette assise. Nous en récoltons quelques beaux échantillons et poursuivons, noire route. À quelques centaines de mètres, nous dépassons | ces assises à oséracées, et rencontrons un calcaire dur à Caprineila triangularis où Ichthyosarcolytes ; c’est le 3° horizon à Ichthyosarcolytes ou 6° assise du Cénomanien. | ‘Plus loin, à la hauteur du Moulin des Rochers et. du petit village de la Richardière, l'aspect change. absolument; nous quittons les calcaires etrençontrons dès marnes à terebratella carentonensis (d’Orb.) Deux échantillons ‘très beaux de ces gracieuses coquilles. sont trouvés par MM, Parisot et Gatau; nous y. trouvons aussi plusieurs osfrea carinata, et une. grande quantité de petites osérea columba. | à Nous avons donc quitté le Cénomanien et pénétré | dans 168 agéises marneuses de la base du Ligérien. Mais ces assises ne forment qu'un îlot de 5. à 600 mètres de diamètre, et cet îlot franchi, nous relom- bons bientôt dansnotre 3 horizon à Ichthy osarcolytes, puis en descendant encore, nous retrouvons à hauteur du village de Benons, notre calcaire. à ostrea Biauri- culata de Saint-Savinien. Nous poursuivons la grande route jusqu'à hauteur du village des Bretons où nous trouvons un calcaire blanc à Caprinella adversa formant le 2° horizon à. Ichthyosarcolytes ou 4° assise du Cénomanien. Là nous quittons là grande route, pour nousengager à droite à travers bois, sur lé hameau de la Berlau- dière, et, dans la première partie de ce parcours, nous retrouvons alternativement des ostracées. ou des caprinelles suivant le plus ou moins d'élévation du sol. Nous y retrouvons même quelques petits îlots de marnes ligériennes avec des osérea carinuta ; mais la majeure partie de tout le terrain est recou- verte par des sables tertiaires renfermant une quantité considérable de silex. Aux 2/3 du parcours nous rencontrons une tranchée calcaire contenant en abondance de grandes Columba parfaitement conservées, avec effleurement de marnes au- -dessous : c’est le banc à Columba qu niveau de. Martrou. 2 Nous atteignons enfin le mur de la Berlaudière, | fondé sur de gros bancs de calcaire dur à caprinelles, ‘ et de là nous nous dirigeons sur les fermes de Thias. et de la Baïllerie, pour gagner la route de Taillant à Grandjean. A la Baillerie même, nous abandonnons les PRE À crétacés et rencontrons le calcaire Portlandien., Do couches à dmmonites gigas, que nous ne devons plus abandonner j jusqu’au bourg de Grandjean. Notre course est trop rapide pour nous permettre de trouver cette ammonite si caractéristique de ce terrain, mais nous récoltons, dans les tranchées de la route, une pholadomya muliicosta, une myarugosa, une belle 7 rigonia gibbosa, etun cardium dissimile. #: EN mi-chemin environ de Grandjean, nous voyons apparaître, par places dans les tranchées de la route, des sables et argiles ferrugineux avec quartzites, absolument analogues aux sables et argiles céno- maniens de l’île d'Aix et de Fouras. Nous atteignons le bourg de Grandjean, et dans la tranchée qui longe la voie, nous apercevons net: tément! découpées les couches portlandiennes à Asx- monites Gigas, inclinées de 4 à 5 degrès environ et DIRREERUL. vers le nord-est. | Noûs traversons le bourg et prenons la route qui, franchissantilé ruisseau du Bramerit, conduit à1la station de Grandjean. | 5 AI ‘peine avons-nous passé ce ruisseau, que l’ sect géologique change absolument; nous trouvons:'sur le bord de la route des grès cénomaniens à exogÿra ‘minima; coquille confondue:autrefois avec la. petite Columba; maïs ‘paraissant former; une: espèce. bien ‘distincte-quine:se rencontre qu'à cet-étage. b Ces grès: passent, en certains endroits; à.d'état ; quartzeux,; peut-être, par, suite d'infiltration d'eaux thermales; et. renfermant indépendamment des Exogyra minima, un grand nombre d'Orbitolines et HAL Ichthyosarcolyies ; c’est le der horizon à Ichthiosar- colytes où 2° assise du Cénomanien. — 27 — En poursuivant jusqu’à la gare, nous trouyons dans les tranchées, vis-à-vis de la station, _au- dessus de.ce 1° horizon, d’abord une couche de sables ver- dâtres formant la 8° assise du Cénomanien, puis une couche calcaire à caprinelles formant le 2° horizon à Ichthyosarcolytes, de telle sorte ;que dans notre excursion, nous avons rencontré les trois. horizons à Ichthyosarcolytes ; le second et.le troisième du côté de Saint-Savinien ; le premier et le second à à Ja gare de , Grandjean, avec la succession régulière des assises cénomaniennes, qui forment ou qui séparent ces horizons. la gare de Grandjean,ces assises cénomaniennes offrent.cette particularité. très remarquable, qu elles sont un.peu moins.inclinées que les assises: portlan- diennes. du bourg de Grandjean, mais avec Porn absolument opposé, et dirigé vers le sud-ouest. I ya donc nécessairement une failletrès prononcée entre ces deux points, ravec-rejet., du jurassique,.et c'est dans cette faille que coule le Bramerit: : | Après cette intéressante observation; géologues et botanistes se sont retrouvés-au KE gr) un ‘hôtel près de la gare. ps I sb brod a! “Là est venu les rejoindre M. FEAT Use à Graändjean, qui leur a remis an certaimmombre d'ossements fossiles'trouvés,par-lui,:dans:lasgrotte ‘de Puygibaud, à Chez-Guérin, près-decGrandjean, ‘Ces ossements reconnus aussitôt! Comme devant. “être de l’époque du Mammouth, comprenäient: Fro ii | La 4" et la 2 phalange du pied de dévant (de * l'Équus : puis des vertèbres, une astragalé et uüe JU esgiy[os T— 28, — - deuxième phalange appartenant à des, pachydermes et à. des ruminants, b Cette communication | a vivement rs ia excursionnistes et a démontré,. qu'en opérant. des: pourrai Y. faire des trouvailles d' une soiaiGe nié Ke À la suite du déjeûner, une partie des excursion-. nistes ont pris le train de Taillebourg pour rentrer à la Rochelle à5 h.15. J Pendant une, 1 {2:heure d'arrêt, à à la ste éa Tail . lebourg, ils. ont exploré]a grande tranchée, turonienne: de la voie et ils y ont récolté des arca tailleburgensis b en assez grand nombre, et,.un GHBRAFARE requlare, trouvé par-M, Parisot, (ses “uoniatnroi Les autres excursionnistes ni realEs à Grades 4 d’où ils se sont dirigés sur, Fenioux. pour: continuer leur exploration par le chemin qui longe la voie ferrée, à l'ouest. RER ee ls ont donc re le. portlandieu après: pre Lu versée du Bramerit, et sont restés dans ce terrain pendant tout le reste de l’excursion. Sur ce chemin, ils ont rencontré an calcaire friable blanc, renfermant beaucoup de Bryozoaires et de Foraminifères, parmilesquels on distingue nettement Alveolina cretacea et Alveolina ovum ; c'est le banc supérieur à foraminifères.de-lîle Madame. Ils ont ensuite récolté des Mya meriani et des Limes ; puis un calcaire gris très compacte, à lits très serrés, sorte de calcaire lithographique presque stérile en fossiles. Parvenus à Fenioux, ils ont contemplé la belle église romaine de ce village et son clocher élancé ; ne mais ils ont surtout admiréla remarquable colonne du xrr° siècle qui se dresse au bas du coteau, dans un parfait état de conservation et qui est désignée à sous le nom de Lanterne des Morts. Traversant alors la voie du chemin de Ter, es à exeursionnistes sont revenus à Grandjean par la routé qui longe la voie à l’est. Là, toujours dans lé Portlandien, ils ont remarqué une brèche calcaire, renfermant de nombreux frag- ments de véritable marbre noir veiné deblanc, brèche qui un peu plus loin, est recouverte ii un l'calcaire dolomitique. Iis'ont encore trouvé lé long de la route les sables 1 ferrugineux qu'ils avaient rencontrés de Taillant à ta Grandjean. Puis, sans faire d'observation nouvelle néritant £ d'être signalée, ls ont atteint Grandjean, où ils ont $ pris à 4 heures 1/2 le train qui devait les ramener 6} i la 2 Hé à 8 heurés 1/4 du soir. OL LAPS DS Ar ES ATRLE EL TE n1 D PP AN PO OT JUOITAATOG AOI2AUIX3F 3881 M s «Q TOJUIM..M a TaoqsAf { RE SEE, Due | À oièe el ism © el éuaueni 8 eooneto2 29h Bidin08 mi enoieruoxs 292 9h olfogané st so1olqxs'h dvd +u0q fisvs aroe #x$iaroq CHIC} L} _ - ollso de noinivs@48 ob noüste 5! otre sèniie mofgès . 5. de0'{ 5 inonoiosxo oupesrq des iup vs0o{bns#ro 9b. oinobôsèra sl sb eo1iénoliA 8n, dngctmo 8 iso 0h 29laint à asruasl à 9b aiertoid : xvoimerils& .MA : soieinnoieruoxs xib slladoof sf > 19voM 204 .nozeml 560 .10 sotoivasd-evuE. À .iolliM «SITORIST el do o16q doeiisT ,n6dsiM - -uon eiori sb osdinsmreus des'e equori el iotadoof Jo22yot de busouo ,roileeeio& MM : eouragt a919v. | exsvsni $ 93957 ds e2gqmoi 18e he 16 GRETS T0) 21€ D disldoroe noieruoxs otlao edirey eulq 2ob ay6q au - eollievuont aseuoruod'h esdorordosx eon $ srtismroq Sa à} noit 8 don lup ,iuorgis ange esoisienon eveq zusiuinsiq 99 ensh .isrv des Îi enovs eue | ZUSIdad 299 .9Ids1èbienos aéi e1dmon #9 DÉNOONET | 8 euon li :iuoireg viov 9b 1fe aq 1aq $ Jeo no np. 2 sinsiq snaod alles vo Shot rilliauo ob darob àt5 omÔEL Ten EXCURSION BOTANIQUE Du 2 Mai 1886 RaAPPORT DE M. MILLOT. La Société des Sciences a inauguré le 2 mai la série annuelle de ses excursions. Cette première sortie avait pour but d'explorer la région située entre la station de St-Savinien et celle de Grandjean, qui est presque exactement à l’est, à 8 kilomètres de la précédente. à Le train de 6 heures 5 minutes du matin a emmené de la Rochelle dix excursionnistes : MM. Beltremieux, Duval-Laguierce, Ch. Gatau, Lusson, Eug. Meyer, Michau, Parisot père et fils, Termonia, Millot. A Rochefort, la troupe s’est augmentée de trois nou- velles recrues : MM. Boisselier, Foucaud et Jousset. Favorisée par un beau temps et tracée à travers un pays des plus variés, cette excursion semblait promettre à nos recherches d’heureuses trouvailles. Constatons, sans aigreur, qu'il n'en a rien été. Nous avons, il est vrai, dans ce plantureux pays, rencontré, en nombre très considérable, ces végétaux qu'on est à peu près sûr de voir partout; il nous a même été donné de cueillir telle ou telle bonne plante, — 32 — mais, sauf une nn rien te vraiment rare ne s’estroffert à) notre vue. Peut-être faut-il! imputer cette: absenceñde'raretés botaniques, non au pays, mais à/da rapidité relative de notre exploration. Quoiqu'il en soit, nous ne regretterons pas d'avoir fait connaissance avec cette contrée si pittoresque. : DeSaint-Savinien, où nous sommes descendus de Wagon, nous prenons la route de Saint-Jean d’'Angély quénous'suivrons jusqu'au hameau des Bretons. “Chemin faisant nous trouvons : Fumaria muraliformis. Clayaud. Bromus rigidus. Roth. Calamentha acinos. Gaud. Colchicum autumnale. 1. (enfruit dans cette saison). Pterotheca .nemausensis.. Cassiui. Plante , méri- dionale dont les stations semblent gagner. de:plus en plus Aux Bretons, parmi les plantes Re vul- gaires : ‘Ranunculus trichophyllos. Chaix. God. R. ‘capillaceus. Thuïll. Lloyd. °R'Pancistamineus. Tausch. Veronica beccabunga. L. Mème localité, sur des murs en pierres sèches : Arenaria leptoclados. Gussone. .Umbilicus pendulinus. DC. -Grammitis ceterach. Sw. Asphenium.ceterach, L. Ceterach officinarum. Wild. Nous nous engageons ensuite dans un sentier [14 Re: HD” À + couvert, où notre vue est arrêtée par: un Juniperus cominunis.,. Sa - présence. ! nous: annonce Qué, nous sommes à proximité d'un bois; en effet, nous arri- vons, à des taillis qui font partie du boïs des Férrières, Nous remarquons d’abord la Globulariavulgaris, Li, jolie plante que l’on voit toujours avee plaisirs: puis : Ranunculus silvaticus. Thuil: Limodorum abortivum. Sw.ou RES APAPAAR F DOS tinum, orchidée assez peu commune, mais qui n'est pas encore en fleur. Er R Potentilla verna. 1. et Tormentilla recta. Scorsonera humilis. L. | Cornus mas. L. Viola riviniana. Reich. Scilla. Smith. où Hyacinthus non scr pus. dis Endymion nutans. Du M. si Orobus tuberosus. L. et O. tenuifolius. Roth. Enfin une nombreuse station de splendides aspho- dèles, asphodelus albus. Willd. | Sortis du bois, nous, voyons... dans , un. ec humide, les belles fleurs, violettes, de,.Ja Lalhræa clandestina. Sur le versant opposé, nous. .cueillons de Geranium columbinum. L. à R Nous voici sur la route de Grandjean : nous hâtons le pas vers un déjeuner fort problématique. Rs traversons le bourg dont l'église romane à dés'bàs- côtés extérieurs assez curieux. Dévant sa facade, du sol riche du cimetière, s'élève un superbe marronnier couvert d’une infinité de grappes’ fleuries;'qui Ie font ressembler à un énorme bouquet ;‘ des myriailes d'abeilles butinent sur,ce noble végétal. Tout près de là, un murmure d'eaux vives se fait entendre : nous fra 110 y sommes sur les-hbords d'une jolie rivière, le Bramerit, que.nous .traversons assez. distraitement. , C’est à peine;si.nous..notons.en-passant.le Carex pendula Huds. C} Marima, Scop..Il est midiet nos estomacs crient famine. . Arrivés à notre auberge, on nous de om comme dans les légendaires posadas d'Espagne, ce que nous apportons pour déjeûner. Nous nous attendions ä ce coup. Aussi; Comme gens que rien re saurait étünner, nous exhibons de nos boîtes, lës produits d'une char- cuterie variée ; d’ailleurs, nos hôtes péuvént mettre à notre disposition ‘du pain de‘ménage 'et'un vin quel- conque. Nous déjeûnons donc, sinon confortablement, du moins fort gaiement. Vers deux heures, la plus grande partie des excur- sionnistes reprenait le chemin de ses pénates, tandis que d’autres, ne jugeant pas la journée suffisamment remplie, repassaient par Grandjean et se dirigeaient vers Fenioux et Mazeray. Ils devaient être récom- pensés de leur zèle par la vue d’un édifice curieux et d’une plante rare. Ce n’est pas ici le lieu de décrire l’église romane de Fenioux et sa Lanterne des Morts; je me permettrai seulement, comme botaniste, de signaler sur le premier de ces monuments une flore assez variée, que les habitants semblent y entretenir à dessein. On y remarque même des essences fores- tières, et entre autres, sur la façade même, un beau pin sylvestre, taillé avec soin, et qui ne demande qu'à vivre, c'est-à-dire, à faire un dommage irréparable à l'édifice entre les pierres duquel il a pris racine. C'est sur le plateau rocheux, qui fait face à Fenioux, que M. Foucaud a fait la plus belle trouvaille de la = — journée. Dans une prairie artificielle, au bord de la route, il a découvert et nous a fait cuëillir lAsperula Galioides, Bieb., dont on ne connaissait jusqu'alors qu'une seule station dans le département à Pont- charreau, près Vandré. Mais l'heure nous presse ; nous nous dirigeons vers la gare de Grandjean en cueillant sur notre route : Ornithogalum umbellatum, Bor. Jord... Ophioglossum vulgqatum, L. Caltha palustris L. À 5 heures, le train emportait les derniers excur- sionnistes : a 5912010%8 vorzaUoXa door MUC | na < M SRIOTAV ITU VA TA sara à 4 à d 1715 J” TSLUDAIIAVUE tamanro) ce MORE Mc arr if ACNONORE és n elite Sud us s 088h odnne'l ob goietuoxs shn0982 sl | e1] .sdbneV no ,otiulloV-6b-duDuys do sp ou | | j | | 088 is cr OS ne sib We Pet sin pb pe RE AM £slledoof st'ebéisqe rAiove. 62 0b s54mON m5 tn9ietà soie anoisioya el «2979108 s5J-15v0 .UBi80 doi sel A eus uOg Son de iusgol 66150) busdiroë 4 ’ her d sigoloÿg si sb l 7 FPE canal oliuoa AdoiM ozeui MMS. NE -4 _ -supiasiod si sb guisi ivoq diusoier Jo Susouot .MM.z09 $ edmioi ince 4e 9718 8108. .M exiulloV-sb-du8 8 Ja ,eoieiasiods ] eorgoitxte erov silf'5-efl' Tab noïtsie si el: :e%8irib nos ose 2 Rae Jo eossoloègr iv wh-deouo-bue ps obuits Seisist si et ip. elsiger 29l dà éoirisrq eol anab à ab EXCURSION GÉOLOGIQUE Du 16 Mai 1886 A L'ILE-D'ELLE ET AU GUÉ-DE-VELLUIRE RaPPoRT PAR M. LE COMMANDANT DUVAL-LAGUIERCE. LOS DS — La seconde excursion de l’année 1886 a eu lieu à l'Ile d’Elle et au Gué-de-Velluire, en Vendée, le dimanche 16 mai 1885. Partis de la Rochelle à 5 heures et demie du matin, les excursionnistes étaient au nombre de 15, savoir : MM. Beltremieux, Millot, Gatau, Duval-Laguierce, Berteaud, Couneau, Regnault et Cappon, pour faire de la géologie; ‘ MM. Lusson, Michau, Bouillet, Fleury, Moreau, Piettre, Arsicault, pour faire de la botanique. A Dompierre, se sont joints à eux MM. Foucaud et Tesseron, botanistes, et au Gué-de-Velluire, M. Bois- selier, g'éologue. Descendusà la station de l’Ile-d’Elle, vers six heures et demie, géologues et botanistes se sont dirigés : les premiers, vers la falaise située au sud-ouest du vil- lage , les seconds dans les prairies et les marais qui bordent cette falaise, 3 0538 — Les géologues:n’ont tout d’abord rencontré que des talus:argiléux recouverts de végétation, et dans les- 5 quels il'aurait fallu pratiquer des fouilles pour déter- miner la nature du sol, et y récolter des fossiles ; mais par-endroits les talus beaucoup plus raides se >trouvaient dénudés et ravinés, et se prêtaient dès lors à une observation plus facile. C'est 1à que les géologues ont pratiqué leurs recherches, rendues assez pénibles par suite de pluies antérieures et persistantes qui avaient détrempé tout ‘lo terrain et l'avaient transformé en une boue gTi- ‘sâtre ét gluante. Au milieu de ces argiles gris-bleuâtres, dans _Jesquelles on rencontre en abondance des Res Hastatus, la plupart en fragments, mais quelques- unes bien complètes et bien conservées, se trouvent des couches dé calcaire argileux de même couleur et non oolithique, pétries d'ammonites. .:. Nous y récoltons un. grand nombre d’'Ammonites plicatilis bien conservées ; des fragments très nets et bien caractérisés d'Ammonites canaliculatus ; quel- ques. Ammonites crenatus ; deux très belles Ammo- _.niles pérarmaius et des Henrici.…. Nous sommes donc dans l'étage oxfordien, et il y & d'autant moins de. doutes à concevoir que. nous y rencontrons une couche de spongiaires, en. général mal.conservés, mais où nous|trouvons cependant un beau spécimen.de Cibrospongia.tezta. Toutefois, mélangées aux espèces citées plus haut, mous-irécoltons quelques spécimens d’'Ammonites coAnceps; oHecticus, Lunula, quiise rencontrent en dé fé RASE D 30 général à un niveau plus inférieur et qui semblent caractériser le callovien ou oxfordien inférieur. Cette partie de l’Ile-d’Elle participerait donc tout à la fois de l’oxfordien et du callovien. Nous complétons notre récolle par plusieurs Terebratules, des Encrines, des Arches, des Natices et des Pleurotomaires. À dix.heures, géologueset botanistes se retrouvent dans Je train. qui doit les descendre un quart d'heure plus tard à la station de Vix. Là, ils rencontrent l’instituteur du Gué-de-Velluire, M. Arcicault, venu au devant d’eux, pour.les guider vers le lieu du déjeûner, et les accompagner ensuite dans le reste de leur excursion. | our le chemin de la station de Vix au village. du _ Gué-de-Velluire, les géologues remarquent des tran- chées argileuses absolument analogues à celles de l'He-d’Elle et renfermant comme celles-ci un grand nombre d’ammonites. | Ils s’arrêtent spécialement à la tranche du moulin, et 1ls y récoltent une quantité considérable de petites ammonites généralement ferrugineuses et dans un parfait état de conservation : Ammonites plicatilis, Backeriæ, Anceps, Henrici, Crenatus, et des débris * d’'ammonites dans lesquels nous sommes à peu près certains de reconnaître les Ammonites Lambert et Duncani. Comme à l'Ile-d’Elle, nous trouvons une cértaine quantité de Belemnites Hastatus, mais point de $pon- 1giaires. Après le déjeûner, géologues et botanistes ‘se remettent en excursion du côté de la station; mais en 2 0e inclinantausud vers de gigantesquesfalaises calcaires que les géologues’se proposent: d'explorer pendant que les botanistes parcourront les marais qui s'éten- dent au pied de ces falaises. Dans une première carrière, située sur le parcours, on ne trouve que des débris mal caractérisés d’am- monites. Dans une seconde carrière de calcaire argileux tendre, on rencontre encore des Belemnites hastatus, plusieurs petites ammonites des espèces déjà trou- vées à la tranchée du Moulin; mais en outre des Ammonites macrocephalus très nettes, qui nous font classer ces calcaires, ainsi que les argiles du Gué-de- Velluire, à l'étage oxfordien inférieur ou callovien. Au moment de quitter cette carrière, nous y récol- tons quelques radioles d'Echinodermes et un échino- derme réguler, le Pseudodiadema inæquale Res Desor. _ Poursuivant notre route, nousatteignonsies falaises’ calcaires noirâtres que nous nous proposions d’explo- rer. Nous y trouvons peu de fossiles, mais quelques grosses ammonites assez nettes parmi lesquelles nous récoltons de beaux échantillons d’ammonites Plicatilis et d'ammonites Athleta. L'heure du départ s’approchant, nous régagnons la station du Gué-de-Velluire, et à 5 heures du soir, géologues et botanistes se trouvaient dans Île train qui. devait les déposer à 6 Dites un quart à la Rochelle. EXCURSION BOTANIQUE Du 16 Mai 1886 A L'ILE D'ELLE ET AU GUÉ-DE-VELLUIRE —ALGRS DS — RAPPORT DE M. J. FOUCAUD Le 16 mai, la Société des Sciences naturelles dé la Charente-Inférieure faisait une promenade scienti- fique à l'Ile-d’'Elle et au Gué-de-Velluire (Vendée). Aussitôt après l’arrivée du train à l’Ile-d'Elle les excursionnistes forment deux groupes: les géologues vont explorer des sablières où ils espèrent faire de bonnes trouvailles et les botanistes se dirigent vers les marais qui s'étendent au bord de la Vendée. En traversant le village, nous cueillons Avena bar- bata qui se répand de. plus en plus surtout sur les talus des chemins de fer. A côté croissent Salvia verbenaca, Papaver dubium, etc. Au bord d'un marais près duquel nous rencontrons les géologues en train de jouer de la pioche et du marteau, nous notons Hippuris vulgaris, Sium lati- folium, Alopecurus bulbosus, Juncus Gerardi. Les grandes herbes couvertes d'une abondante rosée ne nous permettent pas d'aller dans les prés où — 49 — nous espérions trouver quelques Orchidées, et nous suivons le bord.de la Vendée jusqu'au nord de lIle- d'Elle. Nous désirions traverser la rivière, mais nous cherchons vainement un pont et nous sommes forcés de suivre la Vendée sur une assez grande distance. Nous notons Capsella gracilis hybride de Capsélla subella et Bursa pastoris, d'après certains auteurs. Partout au bord des fossés croît Rubus ligerinus. Chemin faisant nous admirons l'habileté avec laquelle les gens du pays manœuvrent, à l’aide d'un seul aviron, Ou plutôt d’une perche, les barques légères qui leur servent de véhicules, car, pour se rendre d'un endroit à un autre, la Vendée, la Sèvre, ainsi que les divers ruisseaux qui sillonnent le ma- rais, sont leurs routes, et leurs barques des chariots servant à transporter les légumes de leurs cultures du marais où ils ont même planté la vigne. A notre droite, nous apercevons l’Ile-d’Elle perchée sur un coteau et comme l'heure du départ du train, qui doit nous conduire à Vix, approche, nous avisons au moyen detraverser dans un pré qui aboutit sur une grand'route. Nous nous hasardons sur un pont. tout à fait primitif et qui menace de serompre sous nos pieds. Bientôt nous sommes dans le pré où nous. cueillons 7ragopogon porrifolius, Senecio aquaticus, | OEnanthe peucedanifolia et Conium maculatum. À : Au travers des grandes herbes que le soleil n’a pas encore séchées, nous gravissonsile coteau et trouvons. dans des vignes ravagées par le phylloxéra, Muscari, racemosum, Physalis Alkekengi, Papaver dubium,: Crepis pulchra ; Allium polyanthum, Uredo: Cirsi + 48 très répandu sur les feuilles de Cérsiumi arvense el; qui leur donne une odeur particulière. | : En traversant le bourg nous jetons un coup d'œil sur l'église qui, malgré une récente restauration, conserve encore un certain cachet. Tout/près:se trou- vent la mairie et les écoles communales en:construc-" tion, vrais monuments, vastes commedes casernes: A peu de distance: de la gare un Coteau à calcaire compacte nous offre Centaurea Scabiosa, S'alvia pra- tensis, Medicago marginata, Calepina Corvini, Papa- ver hybridum, Astragalus monspessulanus, _Linos! Yris. vulgaris, Hippocrepis comosa, Veronica Teucrium. - Sur la voie ferrée nous notons Arenaria Llot ydit, Trifolium strictum et resupinatum, Sinapis incana,. Festuca uniglumis, Alyssum calycinum et, dans un: fossé, Ranunculus ophioglossifolius. NES) ER Bientôt nous apercevons les géologues ; nous nous rencontrons à la gare eb nous partons quelques minutes après pour Vix, où nous arrivons à à10 heures. L'instituteur du Gué-de-Velluire, où nous dévons déjeûner, nous attend à la gare et nous acéompagne Le long du chemin nous cueillons Podospermum laciniatum, Papaver hybridum; au Gué-de-Velluire, nous déscendons dans un marais qui nous offre! Tragopogon porrifolius, Lappa major ; dans la Ven: dée nous notons Ranunculus fluitans et divaricatus et, au bord, près du pont, Panicüum vaÿinahin, planté américaine, commune lau bord de Ja Sèvre à Marans et qui, comme: dans, la -Gironde,:les Landes, étiles Basses-Pyrénées, envahit de plusen plus. Bnès dela porte de l'hôtel,.où nous attendent des. coll gues, nous trouvons..un pied d'AZhæa.xosea. envahi LAADE par le Puccinia malvacearum, petit champignon qui n'a été signalé en France qu’en 1852 par Durieu de Maïsonnéuve;-et qui, depuis,-s'est répandu dans tout le pays avec une rapidité étonnante. Après déjeûneril nous reste encore du temps avant le départ du train. Deux groupes se forment et les botanistes, sous la conduite de l’instituteur de la localité, vont explorer le Rocher, coteau élevé qui surplombe au-dessus du.marais et d’où l’on jouit d'un très beau point de vue. À nos pieds s'étend le marais dont on découvre les nombreux cours d'eau avec les cultures soigneusement entretenues. Au loin apparaissent des rideaux de verdure au milieu desquels on découvre les clochers des villages dispersés dans ce riche et. intéressant bocage. rt enSur le coteau, où nous:sommes pris par un-ventqui ..soufffe en tempête, nous cueillons Chrysanthemum corymbosum, Aippocrepis.:comosa, M 4 Un tu ét eilie. 4 heures 35 minutes nous rencontrons. nos col- | Rae à la gare et à Gheures 10 minutes noussommes _à la Rochelle, tous, très satisfaits de, cette longue et intéressante excursion, EXCURSION GEOLOGIQUE Du 30 Mai 1886 A ANGOULINS RO TS ——— RAPPORT DE M. BASSET, EC RD D ——— , Notre Société avait organisé une excursion à An- goulinis pour le Dimanche 30 Mai; au jour fixé le train de 6 heures 5 minutes du matin emportait une vingtaine d’excursionnistes qui, à leur arrivée à la station d'Angoulins, se séparaiïient en déux bandes : l'une, celle des botanistes, prit à gauche, tandis que celle des' #éologues, qui était composée de MM. EE. Beltremieux, Eusson, Duval-Laguierce Meyer, Millot, Dollot, Parisot, Gatau ét Ch. Basset, se diri- geait à droite vers la classique pointe du Ché qu'elle se proposait d'explorer. Après une marche d'environ une demi-heure à tra- vers les marais, puis sur les cailloux roulés bordant la plage qui précède la pointe du Ché, nous arrivons à notre but. Nous nous arrêtons un instant à contem- pler les gros blocs de polypiers formant en partie l'extrémité nord de la falaise qui contraste singuliè- rement par son aspect tourmenté avec les assises si régulièrement horizontales qui viennent aussitôt après.et dans lesquelles nous nerencontrons aus très peu de fossiles: Nous arrivons ensuite au banc de calcaire dur et; caverneux dans lequel nous trouvons un test d’Æolec- typus corallinus ; on fait en cet endroit une ample moisson. de, Zerebraitula;corallina Leym. Zeilleria egena Bayle, Rhynchonella inconstans: Nous voyons l'empreinte, d’un énorme: Nautilus. giganteus, puis nous ramassons. une variété de radioles du Pseudo:, cidaris mammosa, se distinguant. de ceux que l’on rencontre plus. loin par: une taille plus forte, -une forme bien plus allongée, un col plus grêle et. une coloration. gris-clair bien différente des autres. Les couches-à Pinnigena Saussurii qui sont à da partie supérieure nous montrent de nombreux fos+, siles que lon,ne peut atteindre que. diffieilement et non sans danger ;:M.Dolot y récolte cependant deux tests de. Cidanis. miranda: dont un, fort beau, alles: offre à, M..Beltremieuxi pour notre: musée, on ,ren- contre ensuité un fort joli test d'Aemicidaris:Thur-r mani, radioles et tests d’Acrocidaris nobilis, radioles de Cidaris propinqua, florigemma et Beltremieuxi, de nombreuses Ostrea solitaria et Brunfutana ; Belemnites Royssianus, très rare; dans l'argile bleue on rencontre ensuite un calice à peu près complet d'Apiocrinus Royssianus, un peu plus loin une pièce basale d'un calice que nous: croyons appartenir au Guettardicrinus dilatatus. La partie sud de la pointe est formée de couches assez différentes des précédentes, nous y ramassons un fort joli test de Polycyphus distinctus, un Pseudo- 9} — diadema mamillanum, deux Cidaris mirända et un Pseudodiademaneglectum, espèce nouvelle pour notre faune corallienne. Nous reconnaissons ën'passantle bloc dans lequel nous avons détaché en'1882 le splen- dide test avec radioles de Cidaris Blumnenbachi que plus d'un grand musée envie au nôtre. Un fort beau radiole de la même espèce reste encore isolé sur le bloc, mais le peu de temps que nous avons devant nous, ne nous permet pas de lé déta- cher. Nous ramassons ensuite dé nombreux radioles du Pseudocidaris mammosa très communs en cet endroit, puis des Plagiostoma denticulata, Hinnites ! inœquistriatus, Pecten octoplicatus, Ostrea solitartia, Bruntrutana, Pterocera rupellensis, Natica hémisphæ: rica, Pholadomyes nine Da ti ee ete, ete! 16 A onze heures noùus avons terminé ‘nos récherches : et pendant que les uas se dirigent’ sur Angoulins où un déjeünëér improvisé les atténd,les autres gagnent: la station pour prendre le: train'de: 11° heures ‘47 minutes. CAN 2 — AUOIMATOS MOI U9X3 } à È i ; ni . J881 4nM ot nC ‘ eFRIUTODYIA A à ni AD : nd EE ŒUAOUOT EL. .M sa Prog cu ë \ D LS hr ‘ 3h . . Er ( % ", ti 7 d ne oupiastod do oupralos noiz1u9X9 ‘orusieiont Sol. 7 A 0 -ohe0 89 vb etnioq sf énoimob sin 9 ol moil disvs, "4 RE æiot esb nid sètolqxs 8fù 6 oinseessôtni fa dlifsoo ROUE DE ( Aieiniq 96v8 exvoinoi diovor sl mo aison se tint 6besvuod 0 6 aisé ub obvinus'l aésqe dôtisemäon ” € 2 Re LES 4 } et LA PETRERR , Fe - slesov inogiiib 92 28201008 est ser ui esdut 3 vb einioq lé ovins 110q .29i2iasiod aoi Javoetslst Ne, dasaitib g& O | ' D Cu [en () ro B- “té 4 eue d mA A Le 4 je Tran Er ei net fs hs rs: sen ro SQUALE GRISET PÊCHÉ SUR LES CÔTES DE LA ROCHELLE Note par M. P. CASSAGNEAUD. es Le Muséum Fleuriau a été fondé pour réunir tous les produits naturels trouvés dans notre département. Mais il est certains animaux marins qui, à cause de leur développement, ne peuvent être préparés pour figurer dans les collections. Il nous semble conve- nable, dans ce cas, de tenir note de ceux qui se présentent accidentellement, pour compléter, autant que possible, la faune de notre contrée. Il serait même désirable que des dessins en fussent faits, ou qu'on en prît des épreuves photographiques. C’est sous l'influence de cette idée qu'après avoir inséré une courte notice dans le numéro du Courrier de la Rochelle du 18 septembre 1875, nous avons rédigé, pour être déposée dans nos archives, si on le juge utile, la note suivante au sujet d’un monstrueux poisson chondroptérygiende la Famille des Sélaciens, à branchies fixes du grand genre Squale, pêché le 15 septembre dernier sur nos côtes, par un des bateaux à vapeur .des pêcheries de l’ouest, apparte- nant à MM. d'Orbigny et Faustin. Profitant de l’obligeance de ces Messieurs, M. Bel- tremieux et moi, qui avions été prévenus par notre EN ju collègue M. Menut, nous avons pu examiner cet animal curieux, et prendre quelques notes, bien incomplètes sans doute, à cause du peu de temps que nous avions à consacrer à cet examen. L'existence d’une seule nageoire dorsale placée au- dessus des anales, la longueur de lä nageoïre caudale développée en faux comme:chéz le squale Renard, les ouvertures branchiales au nombre de 6, situées de ‘chaque côté du corps; ä la suite de la gueule, (nombre: particulier à cette espèce), et l’évent placé au-dessus delatête, nous ont fait reconnaître! dans ice poisson! le-squale Griset, ainsi nommé à cause de -sa couleur: c’estle Squalus griseus de Linnée; dont -Cuvier à fait le sous-genre Notidanus: Ce poissonatteint une très grande taille, ainsi que Je prouve l’exemplaire: qui nous occupe, et qu'il res- sort des quelques mesures suivantes : Longueur totale du bout du museau à Meitrérhité de la queue, 5:mètres:45 ; Longueur de la nageoire :caudale: (lobe se .l'inférieur étant très court), 1 mètre 19, soit près du quart dela longueur totale; pus à Ja: base, 0. mètre 49; -'bGirconférence: du milieu du corps, 2 mètres 40 ; Longueur dela tête, :0 mètre 52, sur 0 mètre:88 à o. 90 de largeur ; épaisseur, 0 mètre 30: >1‘Event-sur la tête, placé un peu de côté, au plètementique les radioles de cette espèce. Je ne puis, d’ailleurs considérer la multiplication (fort restreinte) des” moules” Fa musée dé Neuchâtel, comme une ‘publication suffisantes: 1 — 115 — rädiole des granules de grandeur naturelle ; fig,-7, le même grossi. “Parmi les Acrocidaris de létage coralien: on cite encore : [oies À. censoriensis, Cotteau, 1850: “Cette petite espèce a été parfaitement décrite el figurée par M. Cotteau dans ses études sur les Echi-. nides fossiles du département de l'Yonne (T.1I, p.136, pl.-16, fig. 1, 3) et surtout dans la Paléontologie: française (Terr.\jurass.} TX, 2° parts; p.224, pl. 321, fig. 9, 13). M. Cotteau a laissé cet oursin dans le genre Acrocidaris en raison de sa physionomie générale, et de la grosseur de ses tubercules: Cepen- dant, cette petiteespècene présentépaslésearactères du genre Acrocidaris tel que. je le. comprends; :élle, s’en éloigne par sa forme déprimée,’ses: tubereules homogènes, tous crénelés, saillants même. au, voi- sinage de l’apex et formant dans l'interambulacre deux rangées plus écartés en dessus,où elles laissent une zone lisse au bas de la génitale, par ses ampbu - lacresrelativementlarges, seszones porifères droites, son,apex caduc, très développé. J'inclinerais done à reporter cette espèce dans le genre Pseudodiadema à côté, du P. mamillanum, qui lui FU beaucoup. Fin 3M: Pomel (Genera p.. 102) a proposé de réunit aux Aer ocidaris \ Hemicidaris splendida, Cotteau, 1881, sans doute, en raison de l’atrophie brusque de ses tubércules à la face supérieure et de la présente de granules mamelonés surles génitales. Ce Tappro- chement ne me paraît nullement justifié ? VA: splén: dida appartient à un type générique très différent des — 116 — Acrocidaris et cette espèce me paraît avoir, Comme le dit M. Colteau, toutes ses analogies avec l’Æ. Agassizt. On a signalé dans les terrains crétacés inférieurs quatre espèces d’Acrocidarts : A. minor, Agassiz. 1840. — depressa, À. Gras. 1848. — icaunensis, Cotteau. 1859. — meridanensis, Cotteau. 1863. Le nombre des espèces est en réalité moins élevé et se réduit à une seule véritablement authentique. L'A. meridanensis (1) n'est connu que par des radioles de l'étage Valengien du Gard.m°is M. Cam- piche avant recueilli à Sainte-Croix, dans le même étage des radioles semblables à côté d’un test de l'A. minor, M. de Loriol n’a pas hésité àopérer la réunion des deux espèces {Echin. helvét., 2 partie, p. 97). Si l’on examine les descriptions etlesfiguresdonnées par MM. Cotteau et de Loriol, on remarque seule- ment que les radioles de l'A. minor sont subecylin- driques avec quatre ou cinq carènes terminales, tandis que ceux de l'A. meridanensis seraient tous spatuliformes. Je viens de montrer que ces deux formes de radioles coexistaient chez l'A. nobilis, et dans ces conditions je n'hésite pas à me ranger à l'opinion de M. de Loriol. : L’A. Zcaunensis est une espèce assez difficile àbien -comprendre. M. Cotteau l’a créée pour un petit “oursin des calcaires à bryozoaires de Bernouil (Yonne). (4) Voir: Cotleau : Pal, franc. terr., cret., T. VII, p. 403, pl. 1002, fig. 9, 16. — 117 — Mais il me paraît fort douteux que l'échantillon unique et restauré des Echinides de l’Yonne (T. I], p. 42, pl. 51, fig. 5) appartienne au genre Acrocidaris, dont l’éloignent la disposition de ses tubercules et ses zones porifères droites. Dans la Paléontologie française (terr. cret., T. VII, p. 404, pl. 1093), M. Cotteau a réuni à ce type un oursin du Valengien de Villers-le-Lac (Urgonien de Serrières (Neuchâtel) d’après M. de Loriol) de plus grande taille et qui paraît appartenir réellement à la même espèce. J’ai sous les yeux le moule en plâtre C. 32 de cet échan- tillon (1) : il présente certainement une grande res- semblance avec certains Acrocidaris ; mais ses tubercules sont proportionnellement petits à l’ambi- tus ; à la face inférieure on voit des traces de rangées secondaires, les zones porifères sont droites, eafin, ce qui est décisif, l'appareil apical est dépourvu de gros tubercules mamelonnés et perforés. Aussi M. de Loriol n’a-t-il pas hésité à identifier cet oursin avec le Pseudodiadema Jaccardi, Cotteau. (Echin. hely., 2° part., p. 112). Je n'ai pas à rechercher ici si ce rapprochement est exact (2) ; je veux seulement rap- (1) Le petit échantillon fig. 7, 43, pl. 1092, n’est évidemment que le jeune de celui figuré sous les nos 4, 5, et moulé sous le no C. 32. (2) N'ayant pas entre les mains les types des espèces, je ne saurais me prononcer, cependant, d’après les figures de la Pal. franc. (pl. 1102, fig. 1, 5) et de l’Echin. helvét. (pl. VI, fig. 8). Le P. Jaccardi plus grand, plus renflé, subeonique, avec ran- gées secondaires multiples, a un péristome bien plus étroit et un apex très différent, dont les cinq génitales sont perforées, tandis que chez les deux À. Icuunensis figurés par M. Cotteau la génitale inpaire reste imperforée, fait d’ailleurs anormal et qui demanderait confirmation, Les deux espèces ne sauraient donc être réunies purement et simplement. 8 — 118 — peler que suivant l’opinion de M. de Loriol l'A. Jcau- nensis n’est pas un véritable Acrocidaris; cette manière de voir me paraît en tous points fondée. L'A. depressa a été réuni à l’A. minor, par MM. Desor {Synopsis p. 85), Cotteau (Pal. franc. p. 400! et de Loriol (Echin. helv., p. 97). Je n'ai rien à dire de ce rapprochement, qui, d’aprèsla note de M. Cotteau, (loc. cit., p. 401), et malgré l'affirmation si nette de M. Desor, reste des plus problématiques. La question ne sera tranchée que par la découverte d’un nouvel A. depressa. 4° Acrocidaris minor, Agassiz. 1840. Pour la Synonymie et la description decette espèce je ne puis que renvoyer à la Paléontologie française (Terr. crét., T. VII, p. 400) et à l’Echinologie helvé- tique (2° part., p. 97), tant en faisant observer que la taille de l'A. minor est susceptible d’égaler celle de VA, nobilis. J’ai en effet sous les yeux un magnifique exemplaire du Valengien de Vallorbes qui mesure 37 mill. de diamètre et présente à un haut degré tous les caractères distinclifs de l’espèce. L’A. minor a été créé par Agassiz en 1840 (Catal. syst. p. 9), pour un petit oursin qui d’après l’auteur ne différait guère de l’À. formosa, que par les perfo- rations plus apparentes de ses tubercules (Desc. des Echinod. de la Suisse, p. 30, pl. XIV, fig. 7, 9). L’exa- men des figures n'était d’ailleurs pas de nature à dissiper les doutes qui pouvaient naître sur la vali- dité de cette espèce. Aussi en1846, dans le Catalogue raisonné (p. 36), l'A. minor est-il réuni à titre de — 119 — variété à l'A. formosa. Dans le Synopsis, M. Desor rétablit l’4. minor, comme espèce distincte, sur l'unique motif de son origine crétacée, car les autres différences signalées, qui sépareraient l'espèce de l'A. nobilis sont inappréciables. Chez les deux espèces les tubercules ambulacraires sont plus petits que les interambulacraires, et chez l’une les perforations des tubercules ne sont pas sensiblement moins appa- rentes que chez l’autre. M. Cotteau a, le premier, donné une description complète de l'A. minor dans la Paléontologie française. Il montre que cette espèce offre comme tous les Acrocidaris des tubercules hété- rogènes : la plupart crénelés, les plus voisins de l’apex dépourvus de crénelures (pl. 1092, fig. 1) ; enfin il ajoute que les tubercules interambulacraires sont accompagnés vers l’ambitus de gros granules. En réalité, ce qui caractérise cette espèce, pour laquelle le nom de minor est assez mai choisit et ce qui la distingue des 4. formosa et À. nobilis ce sont : sa forme toujours un peu déprimée, ses ambulacres proportionnellement plus larges, ses tubercules moins nombreux dans chaque rangée, moins inégaux, (ceux de l’ambitus relativement un peu moins gros), hétérogènes, ceux voisins de l’apex et dépourvus de crénelures, plus développés et plus déprimés, son péristome large (53 °/, du diamètre), ses tubercules des plaques génitales relativement plus gros, surtout ses granules qui offrent une disposition spéciale absolument caractéristique. En dessus, ces granules sont à peine plus nombreux dans l’interambulacre que chez les À. formosa et A. nobilis, mais à partir de l’ambitus ils changent complètement de nature ; — 120 — ils deviennent très rares, très inégaux et ceux qui se trouvent aux angles des plaques atteignent la taille de tubercules secondaires, soit environ les 2/3 des tubercules ambulacraires. Fortement mamelonnés, dépourvus de crénelures et imperforés ils impriment à l'espèce un caractère nettement tranché; ils paraissent d’ailleurs ne se développer complètement qu'avec l’âge et semblent moins apparents sur le petit échantillon du Fontanil figuré par M. Cotteau (Pal. franc., pl. 1092, fig. 6, 8). En résumé on peut facilementdistinguerles quatre espèces du genre par l’inspection seule de leurs gra- nules interambulacraires de l’ambitus, ou par l’exa- men de leurs radioles : / {tend au mi- Assez développés, lieu de l'aire ESPACES SE A. striata. deux rangées/Petits, abcndants, ne continues. ( SERRES IEEE. s'aie A. nobilis. he ne formant pas deux ran- \ gées continues au milieu de l’aire. À. formosa. hétérogènes ; ceux des angles des plaques passant à des tubercules secondaires ....... A. ninor. simplement striés en long..... .......... . A. striata. allongés, grêles, dimi- Grands nuant de volume à leur avec stries ondu-) extrémité... . ........ A. formosa. radioles. louses transverses. courts, épais, cylindriques ; robustes. .... A. nobilis, \ (contes et grêles. À. minor. Etudes sur les Echinides. OR Humbert lith. Inp. Becquet fr. à Paris. 1-7. Acrocidaris nobilis Agassiz. Bo) formosa. =: FAUAIvuoE - ‘ FE à + b We r era se CE Ne SE % : ES Fe ; À 4. re mage “1E - Æ qe , à aampio0ol 1m 7 OU A OGS , is eosiat on eu NAVLAZ AE OS RIRE oRe- cb | | RE au Éubaa ni LE Det >: “# NOUVEAUX FRAGMENTS MYCOLOGIQUES 4re SÉRIE HERBORISATIONS MYCOLOGIQUES AUX ENVIRONS DE SAINTES (Charente-Inférieure) 1885-1886 PIrEAUL BRUNAUD: Agaricus speciosus Fr. Sur les fumiers, dans les endroits cultivés. Angoulins, Rochefort, Saint-Clément, Périgny. Agaricus gloiocephalus D. C. A terre, dans les prés, au bord des chemins. La Tremblade, Saint-Agnant, Rochefort, Saint- Clément, Lagord. Agaricus medius Schm. Dans les bois. R. Saintes, Rochefort, le Breuil-Magné, — 122 — Agaricus parvulus Weinm. Dans les jardins, les champs. A. C. Saintes, Pessines, Fontcouverte, Rochefort, Trizay, Saint-Hippolyte-de-Biard, Saint-Christophe. Agaricus lividus Bull. Dans les bois. T. C. Agaricus phaiocepühalus Bull. Dans les bois, principalement sous les conifères, dans les champs. R. Saintes, Pessines, Rochefort. Agaricus clypeatus L. Au printemps. Dans les prés, les haies. À, C. Agaricus rhodopolius Fr. Dans les bois. Saintes, Pessines, Saint-Christophe, le Breuil- Magné, Echillais, Saint-Clément, Taillebourg, Saint- Georges-des-Coteaux. Agaricus sericeus Bull. Dans les prés, les friches. A. C. Rochefort, Pessines, Saintes, le Pin, Genouillé, Taillebourg, la Rochelle. Agaricus mammosus L. pr. part. ; Fr. Dans les friches. A. C. Pessines, Saint-Sever, Dompierre-sur-Charente, Saintes, Rétaud, Fontcouverte. Agaricus lampropus Fr. Dans les prés, les endroits cultivés. Saintes, St-Christophe (Parat). — 123 — Agaricus Orcella Bull. Dans les bois. T. C. Agaricus spectabilis Fr. Sur les vieilles souches, au pied des arbres, T. C. Pessines, Saintes, Saint-Savinien, le Breuil-Magné, la Tremblade, île d'Oleron, Varzay. Agaricus descissus Fr. Dans les bois. A. C. Saintes, Pessines, Taillebourg, Saint-Clément, Fontcouverte, les Gonds. Agaricus lucifugus Fr. Dans les bois, les friches, les prés, les jardins, au bord des chemins. À. C. Taiïillebourg, Saintes, Fontcouverte, la Rochelle, Préguillac, Pessines, Sablonceaux. Agaricus geophillus Sow. Dans les bois, au bord des chemins. A. C. Rochefort, Saintes, Pessines, Fontcouverte, Rétaud, St-Porchaire, Croix-Chapeau. Var. lilacina. Agaricus affinis Pers. Taillebourg, St-Christophe. Var. fuscescens. Taillebourg, Croix-Chapeau. Agaricus sinuosus Fr. Dans les bois. Saintes. Agaricus crustuliniformis Bull. Dans les prés, les bois. T, C. Form, minor. Pessines. — 124 — Agaricus longicaudus Pers. Dans les bois. A. C. Gemozac, Saintes, Pessines, Taillebourg, Saint- Agnant, la Rochelle, île d’Oleron. Agaricus pellucidus Bull. A terre, au bord des chemins. Saintes, Pessines, Varzay, Rochefort, le Breuil- Magné, Beaugeay, le Pin. Var. furfuracea. Agaricus furfuraceus Pers. Dans les gazons, à terre, sur les morceaux de bois, sur les feuilles pourries, sur la mousse des vieux arbres. T. C. Agaricus hypnorum Schrank. Dans les mousses. T. C. Var. Bryorum Pers. Dompierre-sur-Charente, Pessines, Saintes, Echil- lais. Agaricus mollis Schætf. Sur les troncs pourris, les bois exposés à l’humi- dité.. T. C. Agaricus arvensis Schæff. Dans les bois, les prés, les champs. T. C. Var. xanthoderma. Agaricus xanthodermus Genev. A 06 Form. gracilis. Pessines. Agaricus coronillus Bull. Dans les prés. T. C, — 125 — Var. obturata. Agaricus obturatus Fr. Dans les prés. A. C. Rochefort, Pessines, Saintes, Chermignac. Agaricus semiglobatus Batsch. Sur les crottins. T. C. Agaricus sublateritius Fr. Sur les vieilles souches. A. C. Saintes, Echillais, Saint-Agnant, Saint-Christophe. Rochefort, Bourgneuf, Pessines, Saint-Georges-des- Coteaux. Agaricus fascicularis (Huds.) Bolt. Sur les vieilles souches, au pied des arbres. T. C. Var. elæodes Fr. A. C. Agaricus appendiculatus Bull. Dans les bois, les prés, au pied des arbres. Cespi- teux ou solitaire. T. C. Agaricus coprophilus Bull. Sur la terre fumée, les crottins. A. C. Le Pin (Me Georges), Rochefort, Saintes, PesSines, Varzay, Nieul-les-Saintes, Gemozac, le Breuil-Magné, Echillais, Beaugeay, Saint-Genis, Fontcouverte, Genouillé, Taillebourg. Agaricus physaloides Bull. Dans les champs, les lieux inondés l'hiver. Le Pin (M"° Georges), Saintes, Genouillé. Agaricus spadiceus Fr. À terre, au pied des arbres! Saintes, Genouillé, Pessines fiart la Rochelle. — 126 — Agaricus cernuus Hornem. A terre, au pied des arbres. Saint-Sever, Saintes. Agaricus fœnisecii Pers. Dans les champs, les jardins. Chérac, Pérignac, Saintes, Périgny, Lhoumeau. Agaricus gyroîflexus Fr. Dans les bois, au bord des chemins, au pied des arbres. Pessines, Saint-Sever, Rochefort, Fontcouverte, Saintes, le Pin, Ardillières, Angoulins. Agaricus pygmæus Bull. Sur les vieilles souches, au pied des arbres. Saintes, le Pin, Fontcouverte, Tonnay-Charente, Saint-Christophe. Agaricus fibrillosus Pers. Dans les bois, les champs. Pessines, la Rochelle. Agaricus separatus L. Sur les fumiers. Saintes, la Rochelle, Lagord. Form. minor Fr. Saintes, la Rochelle. Agaricus fimiputris Bull. Sur les fumiers. Saint-Symphorien, Corme-Royal, Rochefort, Pes- sines, le Pin, Saint-Christophe, Périgny, Lhoumeau. — 127 — Agaricus phalænarum Fr. Sur les fumiers. Rochefort, Saintes, Saint-Symphorien, Périgny. Agaricus retirugis Fr. Sur les crottins. Saintes, Fouras, Beaugeay, Genouillé, Pessines, Rochefort. Agaricus sphinctrinus Fr. Sur les fumiers, les crottins. T. C. Form. gracilis. Saintes. Agaricus campanulatus L. Sur la terre fumée, les gazons. Corme-Royal, Rochefort, Saint-Romain-de-Benet, Saintes, Fontcouverte, Fouras, Genouïllé, Pessines, la Rochelle, Croix-Chapeau. Agaricus papilionaceus Fr. Sur les crottins, la terre fumée, dans les bois, les jardins. | Rochefort, Pessines, Saintes, Chaniers, le Pin, Angoulins, Périgny. Agaricus fimicola Fr. Sur les crottins, les fumiers, dans les terrains fumés. A. C. Rochefort, Pessines, Saintes, Saint-Jean d'Angély, Angoulins, île d'Oleron. Agaricus gracilis Pers. pr. part.; Fr. Dans les bois, les lieux humides. Saintes, Rochefort, Saint-Clément, Saint-Chris- tophe. ie 188 20 Agaricus hiascens Fr. Dans les bois humides, les prés, les jardins. Saint-Sever, Rochefort, Saintes, Pessines, Varzay, le Pin, Taïillebourg. Agaricus hydrophorus Bull. Au pied des arbres. Saint-Sever, Rochefort, Pessines,Saintes, Fontcou- verte, Royan, Varzay, Chermignac, Muron,Genouillé, Beaugeay, Echillais, le Pin (Me Georges). Agaricus atomatus Fr. Dans les gazons, les prés, les bois, au bord des chemins. A. C. Saintes, Rochefort, Echillais, le Breuil-Magné, Tonnay-Charente, Genouillé, Pessines. Agaricus disseminatus Pers. En groupe, dans les gazons, au pied des arbres, dans les jardins, sur les cloisons et les murs hu- mides. 1 C. Agaricus subtilis Fr. Sur les crottins, les fumiers de brebis ou de chèvre. Saintes, Pessines. Coprinus comatus (Muell.) Fr. Rochefort, Saujon, Saintes, Pessines, le Pin {Me Georges), la Rochelle, Angoulins, etc. Var. ovata. Coprinus ovatus (Schæff.) Fr. Ardillières, Saintes, Rochefort, la Tremblade, Saint-Clément, Lhoumeau, la Rochelle. Coprinus atramentarius {(Bull.) Fr. À. C. - Goprinus fuscescens (Schæff.,) Fr. — 129 — Saintes, Fontcouverte, la Rochelle, Saint-Chris- tophe. — Bien voisin du précédent. Coprinus picaceus (Bull.) Fr. Sur les fumiers, les excréments, dans les bois; les prés, les pelouses, les chantiers. A. C. Coprinus domesticus Pers. Au pied des murs, dans les lieux cultivés, sur les vieux troncs, les chaumes du maïs. A. C. Rochefort, Pessines, Saintes, Lagord. Coprinus plicatilis Curt. Dans les champs, les prés, les jardins. T. C. Bolbitius vitellinus (Pers.) Fr. Sur les crottins, les bouses. A, C. Rochefort, Pessines, Saintes, Genouillé, Echillais, Beaugeay, Saint-Georges-des-Coteaux, la Rochelle, Périgny, Anais. Var. fragilis {L.) Fr Sur les bouses. Rochefort, la Rochelle, Bolbitius hydrophilus (Bull.) Fr. En touffes, au pied des arbres. A. C. Pessines, Fontcouverte, Saintes, Saïnt-Clément, le Pin, Tonnay-Charente, Rochefort, le Breuil-Magné, île d'Oleron. | Var. pilulæformis. Agaricus pilulæformis Bull. A la base des troncs moussus, Le Pin (M°e Georges), Saintes, FAR Ho sines. — 130 — Paxillus involutus (Batsch) Fr. Dans les bois, les prés, les pelouses, au bord des chemins. T. C. Hygrophorus eburneus (Buil.) Dans les bois, les pelouses. T. C. Hygrophorus virgineus (Wulf.) Fr. Dans les prés, les friches. T. C. Hygrophorus niveus (Scop.) Fr. Dans les prés, les pelouses, le long des sentiers. he Hygrophorus ceraceus (Wulf.} Fr. Dans les prés, au bord des chemins. T. C. Lactarius zonarius (Bull.) Fr. Dans les prés, les pelouses, au bord des chemins. LG Var. insulsa. Lactarius insulsus Fr. Dans les bois. Saintes, Fouras, Pessines. Lactarius acris (Bolt.) Fr. T. C. Lactarius piperatus (Scop.) Fr. Dans les prés, les bois. T. C. Var. pargemana. Lactarius pargamenus (Swartz.) Fr. Dans les bois. Saintes. Lactarius vellereus Fr. A. C. Pessines, Saintes, Fontcouverte, Bussac, Saint- Agnant, Puilboreau (Bernard), Varzay, Chermignac. — 131 — Lactarius mammosus Fr. Dans les bois. Saintes. Lactarius subdulcis (Bull.) Fr. Dans les bois. A. C. Russula nigricans (Bull.) Fr. Dans les bois. T. C. Russula delica (Vaill.) Fr. Dans les bois, les pelouses. A. C. Russula sanguinea (Bull.) Fr. A. C. par en- droits. Saintes, Saint-Sauvant, le Pin (Mme Georges), la Tremblade, Arvert, Rochefort, Saint-Palais-sur-mer. Russula depallens (Pers.) Fr. A. C. Fontcouverte, Saintes, Pessines, Saint-Georges- des-Coteaux, etc. Russula rubra (D. C.) Fr. Fontcouverte, Saintes, Dompierre-sur-mer, Pes- sines. Russula rosea (Schæff.) Fr. Dans les bois. Saintes. Russula fætens Pers. Dans les bois, les prés. T,. C. Russula emetica (Harz.) Fr. Dans les bois. T. C. de Russula pectinata {Bull.) Fr. A. C. Le Pin (Mme Georges), Chaniers, Pessines, Saintes, St-Georges des Coteaux. Russula ochroleuca Pers. À. C. Saintes, Pessines, le Breuil-Magné, Saint-Georges des Coteaux, Saint-Christophe, Saint-Agnant, Croix- Chapeau. Russula fragilis (Pers.) Fr. Dans les bois. Rochefort, le Breuil-Magné, Pessines, Saintes, Fontcouverte, Chaniers, Nieul-les-Saintes, (Cozes, Saint-Sauvant, Saint-Clément. Russula veternosa Fr. Dans les bois. A. C. Rochefort, Pessines, Saintes, Tonnay-Charente, Fontcouverte, Puilboreau, Saint-Romain-de-Benet. Russula integra (L.) Fr. Dans les bois. A. C. Dompierre-sur-Charente, Saint-Sever, Gemozac, Pessines, Cozes, Saintes, Saint-Romain-de-Benet, Chaniers, Fontcouverte, Saint-Clément, la Tremblade, Saint-Georges-des-Coteaux, Croix-Chapeau, Bords, Puilboreau. Russula alutacea Pers. A. C. par endroits. Saintes, Pessines, Taillebourg, etc. Var. grisea. Russula grisea (Pers.) Fr. Saint-Sever, Dompierre-sur-Charente, Pessines, Saintes, Saint-Romain-de-Benet, — 133 — Russula lutea (Huds.) Fr. Saintes, Pessines, Puilboreau. Cantharellus cibarius Fr. : Dans les bois, les prés. T. C. Cantharellus tubæformis (Bull.) Fr. Pessines, Saintes, Saint-Sever. Cantharellus infundibuliformis (Scop.) Fr. A. C. Saintes, Pessines, Saint-Christophe (Parat), Font- couverte, etc. Nyctalis parasitica (Bull.) Fr. Sur un Russula nigricans en décomposition. Pessines. Marasmius urens (Bull.) Fr. Dans les bois parmi les feuilles mortes. T. C. Fr. Var. peronatus. Marasmius peronatus (Bolt.) Dans les bois, parmi les feuilles. A. C. Marasmius oreades (Bolt.) Fr. Dans les prés, les pelouses. T. C. Marasmius fætidus (Sow.) Fr. Sur les bois pourris. Saint-Christophe (Bernard). Marasmius amadelphus (Bull.) Fr. En troupe, sur les brindilles. Saintes, Pessines, Rochefort, Muron, Genouillé, le Pin (Me Georges), Saint-Christophe (Parat\. 9 — 134 — Marasmius ramealis (Bull.) Fr. Sur les brindilles tombées, les ajoncs, les ronces, etc AC: Marasmius candidus (Bolt.) Fr. Sur les stipules, les brindilles. Saintes, Pessines, Dompierre-sur-mer , Saint- Agnant, Beaugeav. Marasmius torquatus Fr. Sur les brindilles, les tiges mortes. R. Saintes. Marasmius Rotula (Scop.) Fr. Sur les brindilles, le bois mort, les feuilles tom- bées. T. C. Marasmius androsaceus (L ) Fr. Sur les f. tombées. La Tremblade, Pessines, Saintes, Rochefort, Croix- Chapeau, les Mathes. Marasmius perîforans (Hoffm.) Fr. R. Saintes. Marasmius insititius Berk. Sur les brindilles, le bois pourri, les f. tombées. Dompierre-sur-Charente, Pessines, Fontcouverte, Saintes, Rochefort, Puilboreau. Marasmius saccharinus (Batsch) Fr. Sur les brindilles, les f. mortes. Pessines, Saintes, Fontcouverte, Rochefort. Marasmius epiphyllus Fr. Sur les f. tombées, surtout sur celles du lierre, les pétioles, les stipules. A. C. — 135 — Lentinus tigrinus Bull.) Fr. Sur les vieux troncs, les bois morts. T. C. Form. Dunalii. Lentinus Dunalii (D. C.) Fr. Sur les vieilles souches de saules et de peupliers. Saintes, Chaniers, Saint-Sever, Courcoury, Dom- pierre-sur-Charente. Panus conchatus (Bull.) Fr. Sur les vieux troncs de peupliers. Le Breuil-Magné, Pessines, Saintes, Saint-Agnant (Parat), Saint-Hippolyte-de-Biard, la Tremblade, Saint-Laurent-de-la-Prée. Panus stipticus (Bull.) Fr. Sur les vieux bois, les troncs pourris. T. C. Schizophyllum commune Fr. Sur les arbres morts, surtout les vieux noyers. JPA Lenzites betulina (L.) Fr. Sur les vieux bouleaux, les vieilles souches, les pieux pourris. Saintes. Lenzites flaccida (Bull.) Fr. Sur les vieilles souches. A. C. Var. variegata. Lenzites variegata Fr. Sur les vieux bois. A. C. Lenzites tricolor (Bull.) Fr. Sur les vieux troncs de cerisiers et de pruniers. 6. Lenzites sæpiaria (Wulf.) Fr. Sur du bois de sapin. Rochefort. — 136 — Lenzites abietina (Bull.) Fr. Sur du bois de pin pourri. Rochefort. Boletus granulatus L. Dans les bois de pins et sous les conifères cultivés dans les parcs et dans les jardins. T. C. Boletus piperatus Bull. Dans les bois, surtout de conifères. Saint-Romain-de-Benet, Saintes, Pessines. Boletus chrysenteron Fr. Dans les bois, les prés, les friches. T. C. Boletus subtomentosus L. Dans les bois, les prés. T. C. Cette espèce est très variable. Rostk. a figuré plu- sieurs de ses variétés : Boletus fuscus t. 12, Boletus eriophorus t. 20, Boletus pannosus t. 22. La fig. 23 de Rostk. qui serait d’après ce savant cryptogamiste le type du Boletus subtomentosus est douteuse. Boletus edulis Bull. Dans les bois. T. C. Boletus æreus Bull. Dans les bois, les friches. T. C. Boletus Satanas Lenz. Dans les bois. T C. Var. lupinus. Boletus lupinus Fr. Dans les bois. Sablonceaux, Pessines, Fontcouverte, Saintes. — 137 — Boletus lividus Bull. Dans les bois. R. Saintes. Fistulina hepatica (Huds.) Fr Sur les vieux arbres, les vieilles souches. A. C. Gastéropodes (conidies) ovales ou suboblongues, long. 6-10, larg. 4-6, quelquefois bacillaires et alors, long. 10-19, hyalines, granuleuses, très rarement 1- septées d’une façon peu caractérisée, agrégées au sommet de filaments rameux. Ces gastéropodes se trouvent ordinairement à la partie supérieure du chapeau, quelquefois tout autour ce qui empêche, alors, la formation des tubes. Elles naissent dans le parenchyme du réceptacle. | | Polyporus squamosus (Huds.) Fr. Imbriqué sur les vieux arbres, notamment sur les vieux ormeaux et les troncs du Sarothamnus scopa- rius À. C.. Polyporus frondosus (F1. Dan.) Fr. Au pied des vieux arbres. R. Pessines, Varzey. Polyporus sulphureus (Bull.) Fr. Sur les vieilles souches. Le Pin (Mme Georges), Saintes, la Rochelle, Roche- fort, St-Christophe. Polyporus lucidus (Leyss.) Fr. Sur les vieilles souches. T,. C. Form. sessilis. Pied nul ou presque nul. Pessines, — 138 — Polyporus ulmarius (Sow.) Fr. Sur les vieux ormeaux. Saintes, Rochefort, Tonnay-Charente, la Rochelle. Polyporus fraxineus (Bull.) Fr. Sur les vieux troncs du Fraxinus excelsior. Le Breuil-Magné, la Rochelle, Saint-Martial (Ber- nard). Polyporus igniarus (L.) Fr. Sur les vieux chênes, les vieux frênes, les vieux saules, les vieux troncs d’aubépine, les vieux arbres. Saintes, Pessines, Rochefort, etc. Var. pomaceus. Polyporus pomaceus, Pers. Sur les vieux pommiers, cerisiers, prunelliers, pruniers, pêchers,-etc."P2.C: Form. violaceo-zonata P. Brun. Chapeau à zone d’un violet sale vers la marge. Saintes. Polyporus Ribis (Schm.) Fr. Sur les vieux groseillers. T. C. Polyporus salicinus Fr. Sur les vieux saules. Pessines, Saintes, Muron (Riveau), Rochefort, la Rochelle. Form. resupinata. Saintes, Pessines. Polyporus hispidus (Bull.) Fr. Sur les vieux frênes, les vieux noyers, les pom- miers, les sureaux, les vieux arbres. T. C. — 139 — Polyporus vulpinus Fr. Sur un vieux tronc de Populus tremula. Saintes. Polyporus cryptarum (Bull.) Fr. Sur le bois pourri, les souches, les planches dans les caves humides. R. Saintes. Polyporus hirsutus (Schrad.) Fr. Sur les vieilles souches, les arbres abattus, les vieux cerisiers. À. GC. Form. resupinata. Sur un vieux tronc. Saintes. Polyporus zonatus (Nees.) Fr. Sur du vieux bois de peuplier. Pessines. Polyporus versicolor (L.)Fr. Sur les vieux bois. T. C. Polyporus contiguus (Pers.) Fr. Sur du bois pourri. Saint-Sever, Saintes. Polyporus purpureus Fr. Sur les bois cariés. Saintes. Polyporus medulla panis (Pers.) Fr. Sur les bois pourris, les vieux cerisiers. Saintes, Pessines. Polyporus obducens Pers Sur les bois cariés. A. C. Saintes, Varzay, Fontcouverte,les Gonds, Chaniers, Tonnay-Charente, Saint-Christophe. | — 140 — Polyporus Radula (Pers.) Fr. Sur les bois pourris, les branches tombées. A. C. Polyporus Vaillantii (D. C.) Fr. Sur le bois pourri. Saintes. Trametes gallica Fr. Sur les vieux frênes, les vieux ormeaux, les vieux bois, les vieilles barrières. A. C. Merulius lacrymans {Wulf.) Schm. Sur les bois de constructions qu'il rend, bien vite, impropres à tous usages. = Pessines, Saintes, Rochefort, la Rochelle, etc. Hydnum repandum L. Dans les bois, les friches. T. C. Var. rufescens. Hydnum rufescens Pers. A. C. Radulum quercinum (Pers.), Fr. Sur les grosses branches tombées du chêne. A. C. Pessines, Saintes, Varzay, Rétaud, Saint-Por- chaire, etc. Stereum hirsutum (Wild.) Pers. Sur les arbres morts. T. C. Stereum tabacinum (50ow.) Fr. Sur les vieux arbres, les noisetiers. Saintes, Pessines. Corticium quercinum (Pers.) Fr. Sur les branches tombées du chêne. T'. C. — 141 — Corticium nudum Fr. Sur le bois pourri, les branches tombées de Ulmus campestris. Saintes, Echillais, Saint-Agnant, Pessines. Corticium confîfluens Fr. Dur les sarments du Vis vénifera, le bois mort, les branches mortes du Rosa Bancksiæ. Saintes, Pessines, Saint-Laurent-de-la-Prée (Parat), Floirac, etc. Corticium polygonium Pers. Sur les branches tombées du peuplier, du tilleul, du châtaignier, du robinier, etc. Saint-Sever, Pessines, Saintes, Rochefort, Varzay. Corticium maculæforme Fr. Sur le bois pourri, les branches tombées. Saintes. — Bien voisin du précédent. Corticium comedens (Nees.) Fr. Sur les branches tombées du charme, du chêne, du noyer. Saintes, Pessines, Nieul-les-Saintes, Champa- gnolles, Lorignac. Corticium Typhæ (Pers.) Fuck.; Desm., var. caricicola Fuck. A la base des gaines desséchées du Carex paludosa. Les Gonds. Cyphella ampla Lév. Sur les branches tombées des peupliers, Saintes, Lagord (Bernard), Cyphella gibhbosa Lév. Sur les tiges mortes du Solanum tuberosum. R. Saintes. Clavaria botrytes Pers. Dans les bois. R. Saintes, Saujon, Fontcouverte. Clavaria coralloides L. Dans les bois. R. Fontcouverte. Clavaria Krombholzii Fr. Dans les bois. Saintes, Fontcouverte, Pessines. Clavaria juncea (Alb. et Schw.) Fr. Sur les feuilles tombées du chêne, du frêne, etc. A. C. Saintes, Pessines, Préguillac, etc. Pistillaria micans (Pers.) Fr. Dur les tiges mortes de Eryngium campestre, les pétioles du Paulownia imperialis. Saintes. Pistillaria culmigena Mont. et Fr. Sur un pétiole du Vioia subcarnea. KR. Saintes. - Pistillaria quisquillaris Fr. Sur les tiges mortes du Pleris aquilina. À. C. Phragmidium violaceum ({Schultz.) Wint.; Phragmidium asperum Wallr. ; P. Brun. Ured. p. 45, Sous les f. du Aubus fruticosus. Saint-Christophe. — 143 — Podosphæra clandestina (Wallr.) Lév. Sporidies elliptiques, parfois un peu courbées, hyalines, long. 16-19, larg. 13. Sous les f. d'aubépine. La Clisse. Phyllactinia corylea (Pers.) Karst.; Sclerotium Erysiphe, B. corylea Pers. , Phyllactinia guttata Lév.; P. Brun. Périsp., p. 5. Thèques long. 80, larg. 50. Sporidies ovoïdes, long. 40-50, larg. 22-25, un peu jaunes. Appendices au nombre de 7-10. Sur les f. du Corylus Avellana. Gemozac. Sphærotheca Castagnei Lév. Thèque globuleuse, subglobuleuse ou ovoïde, long. 55-68, larg. 42-54. Sporidies arrondies-elliptiques, hyalines, long. 13-20, larg. 12-15. Sur les f, de Zumulus Lupulus. Jonzac, Sphærotheca pannosa (Wallr.) Lév. Sporidies ovoïdes ou elliptiques, hyalines, long. 22- 25, larg. 13-16. Sur les f. des rosiers cultivés. Rochefort. Uncinula Bivonæ Lév. Thèques long 38-48, larg. 36. Sporidies long. 22- 30, larg. 13-16. Sur les f. de Ulmus campestris. Rochefort, — 144 — Uncinula Prunastri (D. C.) Sacc. Thèques long. 50, larg. 25. Sporidies hyalines, long. 13, larg. 10. Sur les f. du Prunus spinosa. Pessines. Uncinula Aceris (D. C.) Sacc. ; Uncinula bicor- nis Lév. ; P. Brun. Périsp. p. 6. Thèques long. 75- 90, larg. 50-64. Sporidies ellip- tiques, hyalines, long. 27-35, larg. 12-16. Sur les f. de Acer campestre. Bussac. Microsphæra Berberidis {D. C.) Lév. Thèques courtement pédicellées, 6-10 dans chaque périthèce, long. 45-55, larg. 20-30. Sporidies long. 18-22, larg. 7-8. Appendices au nombre de 5-15. Sur les f. du Berberis vulgaris. Pons. Erysiphe communis (Wallr.) Fr. Thèques courtement pédicellées, long. 40-70, larg. 27-50, 2-8 spores. Sporidies long. 18-24, larg. 10-12. Suçoirs lobulés. Sur les f. de Ononis striata, du Geranium dissec- tum et du Ranunculus repens. Saintes. Erysiphe tortilis (Wallr.) Lév. Sporidies long. 22-30, larg. 14-16. Sous les f. du Cornus sanguinea. Salles-les-Aulnay. Erysiphe graminis D. C. Thèques 8-16 dans chaque périthèce, 48 spores. — 145 — Sur les f. de Zordeum vulgare et de Hordeum dis- tichum. Saintes. Eurotium herbariorum (Wigg.) Link. Sporidies, diam. 8-10. Sur des plantes desséchées et exposées à l’humi- dité. Saintes. Eurotium repens de Bary. Sporidies diam. 4 1/2-6. Sur des plantes conservées en herbier. Saintes. Hypocopra fimicola (Rob.) Sacc. Périthèces très rapprochés, noirs ou bruns-noirs, diam. 200-270. Thèques larg 14-19. Sporidies long. 47-22, d'un brun-olivacé ou d’un brun-noir. Para- physes égalant les thèques. Sur les bouses de vache et le crottin de cheval. Saintes. Læstadia Periclymeni Passer., x Journ. hist, nat. Bord. 1885, p. 135. Taches livides ou grises, disciformes ou irrégu- lières, à marge brune. Périthèces amphigènes, peu nombreux, rapprochés, noirs, ponctiformes, à ostiole aigu. Thèques petites, nombreuses, cylindriques ou obclaviformes, un peu pédicellées, non entourées de paraphyses, octospores, long. 25-40, larg. 5-7. Spo- ridies fusiformes ou subfusiformes, droites à côtés un peu inégaux, ou un peu courbées, d’abord continues, he puis granuleuses, enfin à 4 gouttelettes, hyalines, long. 7-10, larg. 3. Sur les f. vivantes du Zonicera Periclymenum. Saintes, Pessines, Varzay , Saint-Georges-des- Coteaux, Genouillé. Læstadia Cookeana (Auersw.) Sacc. Thèques larg. 7-10. Sur les f. tombées du chêne. Chermignac. Phomatospora Berkeleyi (Berk. et Br.) Sacc., var. fagineu Passer. in Journ. hist. nat. Bord., 1885, p. 135. Sporidies ovales, long. 5-6, larg. 2 1/2-3. Sur des branches tombées du hêtre. Saintes. Sphærella Fagi Auersw. Thèques long. 24-45, larg. 3 6. Sporidies long. 6-8, larg. 1/2-2 1/2. Sur les f. languissantes du hêtre. Saintes. Sphærella Leguminis Gytisi (Desm.) Ces. et de Not. Thèques octospores, cylindriques, long. 60-66, larg. 12-14. Sporidies larg. 4-7. Sur les gousses du Cytisus Laburnum. Pessines. Sphærella Fragariæ (Tul.) Sacc. Thèques long. 30-40. Sur les f. du Fragaria vesca, Saintes. — 147 — Sphærella Eryngii (Fr.) Cook. Thèques long. 40-44, larg. 7. Sporidies long. 19: 21, larg. 2 1/2. Sur les f. desséchées de Eryngium campestre. Saintes. Sphærella microscopica Passer. ën Journ. hist. nat. Bord. 1885, p. 135. Périthèces innés dans l’épiderme, ponctiformes, très petits, épars, bruns, membraneux. Thèques très petites, obovales ou piriformes, souvent bos- sues, long. 25, larg. 12. Sporidies réunies sans ordre, lancéolées, 1-septées au milieu, hyalines, long. 10, larg. 2 1/2-3. Sur les tiges mortes du 7ypha angustifolia. Rochefort. Didymella Hellebori (Chaill. et Fr.) Sacc. ” Thèques long. 70-88, larg. 8-12. Sporidies larg. G-8. Sur les tiges mortes de ÆZelleborus fœtidus. Saintes Melanconis modonia Tul., Carp. IL p. 141 ; Pc, SvIl. EI, p. 603. Sur les branches mortes du Castanea vesca. Saintes. Hercospora Tiliæ (Fr.) Tul. Thèques long. 110-120, larg. 15-20. Sur les branches mortes du Tilia platyphylla. Saintes. Diaporthe nigro-cincta Passer. nr Journ. hist. nat. Bord. 1885, p. 135. — 148 — Stroma valsiforme, circonscrit par une ligne noire lorsque le périderme s’est fendillé. Périthèces subcir- cinés, peu nombreux : ostioles fasciculés, érumpents à travers l’épiderme déchiré. Thèques cylindriques (non entourées de paraphyses ?) octospores, long. 110, larg. 10. Sporidies monostiques, elliptiques, 1- septées au milieu, non rétrécies, à loges à une grosse gouttelette, hyalines, long. 12 1/2-20, larg. 7 1/2. Sur les branches mortes du C'astanea vesca. Saintes. Diaporthe conorum (Desm.) Niessl. Thèques long. 42-50, larg. 6-7. Sporidies long. 8- 12, larg..2 1/2-3. Sur les écailles des cônes du Pinus silvestris. Saintes. Diaporthe occulta (Fuck.) Nke. Thèques long. 44-55. Sporidies long. 16-18. Sur les écailles des cônes de Abies excelsa. Saintes. Didymosphæria displospora (Cook.) Rehm. Thèques long. 92-120, larg. 8-10. Sporidies long. 11-14, larg. 5-8. Sur les sarments morts du Rubus fruticosus. Saintes. Didymosphæria massarioides Sacc. et P. Brun. ; Didymosphæria socialis P. Brun., Liste des pl., Suppl. p. 18 non Sacc. Sur les branches mortes du Lycium barbarum. Le Port-d'Envaux. — 149 — Didymosphæria Typhæ Passer. #7 Journ. hist. nat. Bord., 1885, p. 185. Périthèces épars, couverts par l’épiderme non noirci, lenticulaires, noirs, à ostiole à peine proémi- nent ou déprimé. Thèques cylindriques, entourées de nombreuses paraphyses, légèrement atténuées à la base, octospores, long. 60-65, larg. 5-6. Sporidies monostiques, unisériées, 1-septées au milieu, d'un brun-châtain, long. 7-8, larg. 5. Sur les tiges mortes du 7ypha angustifolia. Rochefort. Massariella vibratilis (Fuck.) Sace., form. Mespili Passer. in Journ. hist. nat. Bord. 1885, p. 135. Périthèces carbonacés, couverts par l'écorce, érum- pents, à ostiole papilleux. Thèques cylindriques, entourées de paraphyses courtes. Sporidies ovales, obscurément septées au milieu, entourées d'une légère couche hyaline, long. 25, larg. 12. Sur les branches mortes du Mespilus germanica. Pessines. Leptosphæria vagabunda Sacc. Sur les tiges mortes du Spiræa crenala. Saintes. Leptosphæria Doliolum (Pers.) Ces. et de Not. Thèques long. 100-135. Sur les tiges mortes de Urtica dioica. Vénérand. Sporormia minima AUersw.. Sur des crottes de mouton. Saintes, les Gonds. 10 — 150 — -Melanomma Brunaudii Passer. 2» Journ. hist. nat. Bord. 1885, p. 134. | :Périthèces épars ou assez rapprochés, petits, sub- globuleux, un peu papilleux, lisses, d’un noir brillant. Thèques cylindriques, octospores, long. 70, larg. 5- 6, entourées de paraphyses très grêles les dépassant un peu, rameuses au sommet. Sporidies unisériées, oblongues-lancéolées, aigues aux extrémités, 2-sep- tées, olivacées, long. 10, larg. 5. A la base des tiges mortes du Ruscus aculeatus. Pessines. Lasiosphæria hispida (Tode) Fuck. Sur du bois pourri. Saintes. Form. terrestris P. Brun. Diffère du type par ses poils grisâtres. À terre. Saintes. Enchnosphæria Pinetorum Fuck. Thèques long. 95-117, larg. 12-15. Sur les branches mortes du Pinus silvestris. Saintes. Pleospora herbarum (Pers.) Rabb. Sur les tiges mortes du Lactuca Scariola. La Rochelle (jardin botanique). Pleospora albicans Fuck. Sur les tiges mortes du Cichorium Intybus. Rochefort. Pleospora Clematidis Fuck. Thèques long. 112-124, larg. 9-12. — 151 — Sur les sarments du Clematis Vitalba. Pessines. Pleospora scirpicola (D. C.)Karst. Thèques long. 130-195. Sporidies long. 40-46. Sur les chaumes pourris du Scirpus lacustris. Saint-Savinien. Pleospora Typhæ Passer., #n lité. ad P. Brun., Liste des Sphærops: #7 Act. Soc. Linn. Bord., Tome XL, p. 78 (Vote). Sur les f. mortes du 7ypha latifolia. Rochefort {jardin botanique). Cryptospora corylina (Tul.) Fuck. Sur les. branches mortes du Corylus Avellana. Pessines. Phyllachora Ulmi (Duv.) Fuck. Sur les feuilles des ormeaux. T. C. Phyllachora graminis (Pers.) Fuck. Sur les f. et les tiges mortes du Zriticum repens, du Dactylis glomerata et de diverses graminées. T.C. Phyllachora Cynodontis (Sacc.) Niessl. Sur les feuilles du Cynodon Dactylon. Saint-Sever, Saintes, Rochefort. Phyllachora Bromi Fuck. Sur les f. du Bromus erectus et du Brachypodium pinnatum . Saintes, les Gonds. Phyllachora Junci (Fr.) Fuck. Sur les chaumes morts du Juncus se et du Juncus conglomeratus. | Saintes, Pessines, Fontcouverte, — 152 — Phyllachora Trifolii (Pers.) Fuck. Sur les f. languissantes du Zrifoliur pratenseet du Trifolium repens. Saintes, Pessines, Rochefort, Saint-Sauvant, Cha- niers, etc, Scirrhia rimosa (Alb, et Schw.) Fuck. Sur les feuilles du Phragmites communis, R. Rochefort, Saintes. Plowrightia ribesia (Pers.) Sacc. Sur les branches mortes du Ribes rubrum. Cozes, Saintes, Pessines, Fontcouverte. Microthyrium microscopicum Desm. Sur les f. tombées et desséchées du Quercus-llex, du Quercus pedunculuta, du Buxus sempervirens, du Laurus nobilis et sur les tiges mortes du Vinca major. T. C. Gibberella pulicaris (Fr.) Sacc. Sur les branches mortes du Sambucus nigra, du Solanum Dulcamara, les sarments morts du Ws- taria sinensis. À. C. Gibberella moricola (de Not.) Sacc. Sur Jes branches mortes du Broussonelia papyri- fera, du Morus nigra et du Morus alba, A. C. Var. brachyspora Sacc. Sur les branches mortes du Morus alba. Pessines. Gibberella Saubinetii (Mont.) Sacc. Sur les branches mortes du Buxus sempervirens, du Calycanthus floridus. — 153 — Pessines, Saintes, Echillais. Form. Ze. Sur les chaumes pourris du Zea Mays. A. C. Form. Rosæ. Sur les branches mortes du Rosa canina et du Rosa Bancksie. Var. Coronillæ Sacc. Sur les branches mortes du Coronilla glauca ei du Coronilla Emerus. Saintes, Pessines. Comyces carneo-albus (Lib.) Berk et Br. Sur les f. desséchées du Brachypodium pinnatum. Saintes. Epichloe typhina (Pers.) Tul. Sur les gaines du Dactylis glomerata. A. C. Fontcouverte, Saintes, Pessines, Salles, etc. Lophiostoma Corni Passer. in ditt. ad. P. Brun. ; Journ. hist. nat. Bord. 1885, p. 54. Périthèces épars ou rapprochés, nichés dans l’é- corce, globuleux, noirs, à ostiole émergent, proémi- nent, comprimé, subplan. Thèques subclaviformes, long. 90-95, larg. 10-11 (paraphyses?) octospores. Sporidies distiques, oblongues-fusoïdes, long. 30, larg. 8-10, droites, un peu aigues aux extrémités, 3-septées, à 3-4 gouttelettes,olivacées, aux deux loges intérieures ordinairement plus colorées. — Affine à Loph. dumeti Sacc. Sur les rameaux desséchés du Cornus sanguinea, Saintes, — 1954 — Lophiostoma Niessleanum facc. Sur les chaumes pourrissants du Zea Mays. Saintes. Lophiostoma simillinum Karst. Sur les tiges mortes du Clematis Vitalba. Saintes. Lophidium compressum (Pers.) Sacc. Sur les branches mortes du Cornus sanguinea, du Prunus spinosa, du Gleditschia Triacanthos, du Salix alba, de Ulmus campestris, du Cerasus avium, du Prunus domestiica. Rioux, Pessines, Varzay, Taillebourg, Saintes. Aulographum Pinorum Desm. Sur les aiguilles du Pinus maritimu et du Pinus silvestris. Saint-Romain-de-Benet, Royan, Virollet, Saintes, Fouras, Brie-sous-Mortagne. Glonium lineare (Fr.) de Not. Sur le bois mort privé d’écorce du Corylus Avellana, les pieux pourris. Saintes, Pessines. Tryblidium hysterinum Duf. Sur les grosses branches mortes du Buxus sem- pervirens. Saintes. Hysterium pulicare Pers. Dur les vieilles écorces du chêne, du châtaignier, du peuplier, du noyer, du Quercus-Ilez, les vieux bois. T, C, | Dichæna faginea (Pers.) Fr. Sur les écorces lisses du Faqus silvatica. Saintes, Sablonceaux, Corme-Royal. Hysterographium Fraxini {[Pers.) de Not. Sur les branches tombées du Fraxinus excelsior, du Viburnum Lantana, du Syringa vulgaris. T. C. Hypoderma virgultorum D. C. | Sur les sarments des ARubus et du Vrfis vinifera. A. C. Hypoderma scirpinum D. C. Sur les chaumes pourris du Scirpus lacustris. Saintes. Lophodermium Pinastri (Schrad.) Chev. Sur les aiguilles tombées du Pinus silvestris, du Pinus marilima et de 4bies excelsa. T. C. Lophodermium juniperinum (Fr.) de Not. Sur les f. mortes du Juniperus communis. A. C. Saintes, Fontcouverte, Saint-Cézaire, etc. Lophodermiumarundinaceum(Schrad.) Chev. Sur les tiges mortes du Phragmites communis, du Triticum sativum, du Secale cereale, du Cynodon Dactylon, du Calamagrostis arenaria, du Brachypo- dèum pinnatum, du Triticum repens, du Dactylis glo- merata, de Agrostis alba, de Agrostis maritima, de Triticum junceum, etc. T. C. | Lophodermium herbarum !{Fr.) Fuck.; Hys- terium herbarum Fr.; Aporia herbarum {Fr.) Dub. — 156 — Sur les tiges desséchées du Convallaria majalis. Pessines. Colpoma quercinum (Pers.) Wallr. Sur les branches tombées du chène.T. C. Acrospermum graminum Lib. Sur les f. sèches du Brachypodium pinnatum, de Holcus lanatus et de diverses graminées. Chaniers, Fontcouverte, Saintes. HISTOIRE DES DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE-INFÉRIEURE DES DÉPARTEMENTS LIMITROPHES Par FEu LE D' SAVATIER Publiée et terminée par J. FOUCAUD. + ROSLOS—— & .... C'est donc dans les nids des animaux que » nous cherchons leur caractère, comme nous avons » trouvé celui des plantes dans leurs graines. » « BERNARDIN DE SAINT-PIERRE. » L'Histoire naturelle des Oiseaux de la Charente- Inférieure et des départements limitrophes a été entreprise, il y a de longues années, par le Dr A. Savatier qui n’a pu la terminer avant que la mort ne le frappât. Sa veuve désirant que tant de persévé- rantes recherches et de fatigues ne fussent pas perdues pour la science, m'a remis, pour le publier, le manuscrit contenant toutes les observations et les descriptions relatives à ce travail. Qu'elle me per- mette de lui exprimer ici tous mes remerciements. — 158 — Le D: A. Savatier se proposait de décrire tous les oiseaux qui aichent dans la Charente-Inférieure et de signaler, à la fin de ce travail, ceux de passage, lais- sant, à d’autres mieux placés, le soin de décrire les mœurs de ces oiseaux qu'il ne pouvait observer lui- même. . Cet ouvrage comprend: 19 Un avant-propos ; 2° Un lexique des mots techniques employés dans l'ouvrage ; 3° Une analyse dichotomique des oiseaux d’Eu- rope ; 4° Un lexique des abréviations employées pour désigner les noms d'auteurs et les sources où il a été puise ; 5° La description des oiseaux. La description. des Accipitres qui nichent dans le département, est seule terminée et renferme? genres et 14 espèces. Ils seront complétés, suivant les ins- tructions de l’auteur, par la description, d’après Degland, des caractères principaux, sommairement analysés, des espèces qui ne nichent pas dans la Cha- rente-Inférieure, mais. qui y passent régulièrement ou accidentellement et que la Faune du département (par M. Beltremieux), nous indique au nombre de 11 espèces. La Société des sciences naturelles, qui remplit toujours si dignement son but, s'est empressée d’ac- cepter l’insertion de cetravail dans les Annales qu’elle doit publier cette année. J'ai l'intention d'achever l’œuvre entreprise par — 159 — M. Savatier en continuant d'abord les sylvains qu'il a décrit au nombre de 44 espèces, à l’aide de la riche collection du muséum Fleuriau et des notes laissées par l’auteur. Le désir de voir publier le travail de mon regretté ami, le D' Savatier, m'engage à accepter une tâche dont je ne me dissimule pas les difficultés. Le D' A. Savatier naquit à Chéray près Saint- Georges d’Oleron le 24 avril 1824. II fit ses études au collège de Pons et étudia la médecine à Poitiers et à Montpellier où il fut reçu docteur en 1848. La même année il se fixa à Beauvais-sur-Matha, s’y maria l'année suivante et y exerça la médecine jusqu'en 1885. Le D' Savatier, avec qui j'étais lié par une étroite amitié depuis de longues années, s'adonna de bonne heure à l’étude de l’histoire naturelle. Elève à Pons il s'occupait déjà de botanique et souvent, me disait- il un jour, il fut réprimandé parce qu'il négligeait, peut-être un peu, certaines études pour s'occuper des plantes. Etudiant en médecine, il trouvait du temps et pour les études dont il devait faire sa profession et pour des herborisations dans les environs. A Montpellier, la richesse de cette belle flore méridio- nale l'enthousiasmait, et chaque fois qu'il le pouvait, il élargissait le cercle de ses recherches ; plusieurs fois, il alla jusqu'au Mont-Ventoux et rédigea sur l'une de ces excursions un compte-rendu, où se montre déjà, cet esprit d'observation qui caractérise le natu- raliste. Fixé à Beauvais-sur-Matha et débarrassé des préoc- — 160 — cupations de\l’avenir, il put dès lors se livrer tout entier à ses études favorites. Il s’occupa de plusieurs branches de l’histoire naturelle, mais surtout de la botanique, de l’ornithologie et de la malacologie qui eurent ses préférences. Appelé sur tous les points de sa circonscription et quelquefois de très loin par les exigences de sa profession, il profitait de toutes ses sorties, pour observer les plantes, les oiseaux et les mollusques qu’il rencontrait. Il fit presque toujours seul et à pied ses excursions multiples et il est bien regrettable qu’il ait vécu ainsi dans l'isolement et soit presque resté livré à ses propres resssources. Il s'occupa d'une façon toute particulière de l’étude des plantes de la Charente et publia en 1861, en col- laboration de M. de Rochebrune, un catalogue raisonné des plantes phanérogames qui croissent spontanément dans ce département. Les Prunus des environs de Beauvais avaient attiré son attention, aussi les étudia-t-il avec soin et persé- vérance. Il réunit des parts de toutes les formes qu'il découvrit, les décrivit comme espèces et les publia dans l’exsiccata de la Société botanique Rochelaise dont il était membre depuis sa fondation. Toutes ces descriptions accompagnées de figures devaient être réunies et former la monographie des Prunus de la Charente-Inférieure. Ce travail, ainsi que diverses notes, m'a été offert par sa veuve, à qui je suis heureux de témoigner ici toute ma reconnaissance. Le D’ Savatier, fut un ornithologiste des plus dis- tingués et se proposait de publier l’histoire naturelle de l’ornithologie de la Charente-Inférieure. Dans ce but ilfit de nombreusesexcursions, souvent — 161 — même pendant la nuit, pour observer les mœurs des oiseaux nocturnes. Chaque fois, qu’il le put, il se pro- cura, pour chaque espèce, le mâle, la femelle, le nid, les œufs, les petits et c’est avec ces documents qu'il rédigeait ensuite son ouvrage. Malheureusement il fut longtemps arrêté par les difficultés qu'il éprou- vait à se procurer les oiseaux d’eau et ne putterminer son manuscrit auquel il travaillait encore lorsque la maladie le força à cesser toute occupation. 11 créa chez lui un musée dans lequel il réunit tous les objets d'histoire naturelle qu'il recueillitlui-même ou qu'il reçut. Il composa deux herbiers : dans l’un, il réunit toutes les plantes étrangères aux Charentes, et dans l’autre, seulement celles de ces deux départements. Toutes les plantes ont été passées au deutoc!orure de mercure pour en assurer la conservation et sont fixées, aux feuilles qui ies supportent, par des bandelettes gom- mées ; au bas de chaque plante estcollée uneétiquette rédigée avec la plus grande exactitude. La collection d'oiseaux renferme toutesles espèces qu'il a pu se procurer. Beaucoup de sujets ont été préparés par lui-même à différents états et d’autres par des amateurs ; chaque espèce forme un groupe comprenant généralement le mâle, la femelle, le nid, les œufs et quelquefois les petits. Le tout a été plongé dans une solution d'alcool et de deutochlorure de mercure pour être préservé des insectes. La collection de coquilles, qui est fort intéressante, renferme de nombreux échantillons tous étiquetés. La plupart des mollusques du pays s’y trouvent à côté d'espèces de provenances diverses. Il avait com- == 16 — mencé, sur les mollusques, un travail avec figures, mais n’y à pas donné suite. Le Dr Savatier était membre de la Société bota- nique de France ét correspondant depuis de longues années de la Société des sciencés naturelles de la Charente-Inférieuré, à la Rochellé ; son éloignement ne lui pérmettait de prendre part que trop rarement à nos séances et depuis peu il était l’un des collabo- rateurs les plus actifs de la Société des archives historiques de la Saintongé et de l’Aunis. La vie du Dr Savatier fut toute de labeur; il fut constamment absorbé par les devoirs de sa profes- sion et par l'étude de l’histoire naturelle. D'un esprit élevé, d’un caractère affable et conciliant il avait conquis l'estime générale, aussi laisse-t-il bien des regrets. Pendant près de quarante ans il prodigua ses soins, ses conseils à ses concitoyens et ne fut arrêté que par la maladie qui faisant des progrès rapides l’enleva ie 30 novembre 1886 à l'affection de ses nombreux amis. Rochefort, le 23 février 1887, J. FOUCAUD. MD Ge — 163 — AVANT-PROPOS. On entend dire chaque jour que l'homme apporte en naissant des instincts de destruction : tel n’est pas mon avis, je crois au contraire que tout homme, à sa naissance, est amoureux des beautés de la nature et que s’il anéantit alors quelques-unes de ses créations, ce n'est que pour satisfaire aux désirs de sa jeune intelligence trop heureuse de jouir de sa possession. À peine, en effet, l'enfant a-t-il commencé à s’affran- chir de la main prévoyante qui dirige ses premiers pas, que nous le voyons avec les compagnons de son âge courir avidement aux objets qui frappent le plus son esprit. L'un cueillera, à l'envie de l’autre, les fleurs qui croissent sous ses pas, celui-ci courra après les papillons aux mille couleurs qui voltigent autour de lui, celui-là récoltera, avec empressement, les coquillages que la houle aura jetés pêle-mêle sur le rivage ; cet autre enfin recherchera avec passion la nichée, que dans sa sollicitude maternelle, l'oiseau a cherché à dérober à tous les regards. Eh bien! devons-nous penser qu'à l’âge où nous prenons l’homme, il y ait eu déjà dans son esprit prémédi- tation à mal faire dans les actes qu'il accomplit ? Devons-nous penser que cet enfant qui tresse des fleurs pour s’en faire une couronne, qui se jette sur la coquille que lui apporte la vague, pour en admirer cr les contours, qui saisit le lépidoptère au passage, pour jouir de son éclatante parure, qui anéantit une couvée pour se faire un chapelet d'œufs, ou qui prend les petits à peine éclos pour s’en faire, à lui-même, une famille qu'il élève avec le plus grand soin; devons-nous penser, dis-je, qu'il y ait chez cet enfant un simple instinct de destruction? Non, mille fois non |! ce n'est que par un charme instinctif des beautés de la nature, et dont cet homme si frêle encore ne peut se rendre compte, qu’il convoite les objets qui l'entourent. N'est-ce pas là le reflet de l’idée du beau. que le Créateur a dû inculquer dans lesprit de sa créature la plus parfaite, afin qu'elle eût à rendre un hommage éternel à son œuvre admirable ? Tout alors dans ce qui l’entoure ne laisse à l’enfant que des sensations agréables. Mais hélas! qu'elles sont de courte durée ! Bientôt arrive le moment où on lui fait songer à l’impérieux besoin de l'existence matérielle ; et dès lors les beautés qu'il n'avait fait qu'entrevoir, ce langage muet de la nature qu'il n’avait encore su comprendre, tout s’efface chez le plus grand nombre ; les goûts changent, l'instinct se dénature, vous n'avez plus que la contre-partie de l'être que nous venons d'étudier ensemble: c’est alors seulement que commence chez l’homme cet instinct de destruction dont le but est son bien-être matériel, et cet instinct est porté au point qu'il a fallu la voix du Législateur pour y mettre un frein! Nous sommes cependant rendus à une époque où l'étude de l'histoire naturelle n’est plus l’apanage de quelques hommes privilégiés: comme une rosée fécondante, elle a pénétré toutes les classes de la — 165 — Société et l’on peut dire d'elle, ce qu'on disait naguère de la musique « qu’elle est à l’ordre du jour », car toutes deux civilisatrices, ces deuxsciences sont faites l’une comme l’autre pour rapprocher des hommes que la différence de fortune ou de talent, aurait tou- jours tenus éloignés les uns des autres. Est-ce à dire que l'étude de l'histoire naturelle donne à celui qui la cultive des jouissances telles qu'il n’est aucun nuage pour les obscurcir? loin de moi cette idée ! Le plus souvent au contraire la vie du naturaliste est abreuvée de déboires,et à ce propos je pourrais citer une parole d’un savant modeste de la Faculté de Montpellier, auquel la fortune n'avait jamais prodigué ses dons : « C’est une bien belle chose que l'étude de l’histoire naturelle, Messieurs, nous disait-il, mais c'est aussi, quand on n’a pas d'autres ressources, le chemin le plus sûr pour con- duire à l'hôpital» . Et cependant cet homme, quoique très âgé, venait chaque jour, noyer les chagrins de son existence précaire, dans les douceurs de son étude favorite ! Ah! c'est qu’il est bien doux ce bonheur intérieur qu'éprouve le naturaliste, quand après les rudes labeurs de la journée, quand après les déceptions de tout genre qu’il a eues à subir, quand après les tra- casseries incessantes et souvent même les injustices de ses semblables qu’il lui a fallu supporter, il vient à se reposer sur cette étude attrayante, où tout, ne respirant que l'ordre et l'harmonie la plus parfaite, met l’homme en contact presque immédiat avec le Créateur. Et n’eut-elle que ce beau côté pour elle, que cette étude mériterait toute notre attention “ie — 166 — elle a aussi son côté pratique, son application directe aux besoins, voire même au bien-être de la vie maté- rielle, quoiqu’en disent certains esprits toujours enclins à la raillerie, chez quelques-uns desquels une faconde sans bornes tient lieu de raisonnement, tandis que chez les autres les appétits sensuels, absorbant toutes les facultés, les rendent incapables de s'élever jusqu'aux choses intellectuelles. Il vous arrivera donc quelquefois, Messieurs, de vous entendre poser cette question par cette sorte de gens : « à quoi sert l'étude de l'Histoire naturelle? nous comprenons cependant que vous vous occupiez des plantes (la bota- nique), parce qu'au moins vous pouvez y découvrir un aliment nouveau pour nos tables, ou un remède encore inconnu pour soulager nos souffrances ; mais de Géologie ! un assemblage de cailloux bizarres ; mais d'Entomologie ! pour nous parler des mouches et des hannetons ; mais d’Ornithologie ! pour nous dire ce que sont la Russe (Rouge-gorge) et le Roibre- teau (Troglodyte)! En vérité, vous n’y pensez pas, ce n'est pas là le fait d’un homme sérieux. » Et ces paroles accompagnées d'un sourire narquois, sont pour eux un sujet de triomphe au milieu de leurs semblables. Ils ne comprennent la science que lorsqu'elle a pour but immédiat, l'amélioration des conditions matérielles de la vie, et cependant avant d'arriver à cette fin, elle a le plus souvent passé par une étude purement spéculative. Je vais laisser, du reste, à une plume plus autorisée que la mienne, le soin de développer cette idée; je cite textuellement certains passages du discours que M. Balard, représentant de l’Académie des sciences, — 167 — a prononcé à la séance solennelle des cinq Académies de l'Institut, le 14 août 1862.... « Chaque science a deux faces distinctes, la spéculation et l’application ; ce sont ces deux faces distinctes de la science qu'’en- visagent tour à tour, d’une manière trop exclusive, les gens du monde qui l’aiment sans la cultiver. Il est certains esprits qui ne demandent jamais à une découverte si elle est utile, mais si elle est belle. Le calcul nous dévoile-t-il lexistence d’une planète, l'analyse spectrale nous vient-elle apprendre quelle matière compose l'enveloppe gazeuse du soleil, et, en nous décelant des corps nouveaux sur notre globe» nous fait-elle mieux connaître notre propre domaine, ils applaudissent à ces glorieux progrès de l'esprit humain. Quant aux applications dont ils jouissent pourtant, elles les trouvent froids et parfois même un peu dédaigneux, pour peu qu’elles tombent surdes sujets vulgaires. Ils sont dans l'erreur, sans doute, mais après tout c'est une noble erreur. Il est d’autres esprits, au contraire, qui s'inspirant de l’amour exclusif de l’utile, taxeraient volontiers toutes ces grandes découvertes de brillantes futilités. Ils n’estiment le savant que quand il aborde directe- ment les problèmes dont la solution peut améliorer les conditions matérielles de la vie; et si quelque adepte de la science, vient leur parler avec l'ardeur qui suit la découverte, d’un fait inattendu, d’un corps nouveau, ils éteignent son ardeur généreuse par cette question glaciale : à quoi cela peut-il être bon? à quoi cela sert-il ? ' — 168 — La réponse, Messieurs, c’est le temps quise charge de la faire. Que d'exemples l’histoire de la science et les progrès récents de l’industrie, ne m'offriraient- ils pas pour justifier cette assertion |! Combien d'années n'ont-elles pas séparé la pre- mière expérience de Scheele sur la coloration du chlorure d'argent par la lumière, de cet état nouveau dont nous voyons étalés partout les admirables pro- duits, et qui employant cette lumière elle-même à retracer les images, a si justement reçu le nom de Photographie. ..... Il y avait déjà bien longtemps qu'OErstedh avait montré, dans sonexpérience célèbre,ladéviation imprimée à l'aiguille aimantée par un courant élec- trique, et nous avions depuis plus de dix ans admiré le génie d'Ampère faisant sortir de ce fait primordial la science entière de l’électro-magnétisme, avant que l’on eût vu se dérouler à la surface du globe ce fil miraculeux qui transmet en un instant, du bout du monde à l’autre, le mouvement et la pensée... te Les premières recherches de Chevreul sur a constitution des corps gras datent de 1810. Ce n’est pourtant qu'en 1831, que la cire s’est vue remplacée dans les appartements du riche, par cette bougie stéarique, dont le prix s’abaisse chaque jour..... UE En 1835, M. Liébig découvre l’Aldényde et constate qu’elle réduit les sels d'argent, réaction curieuse, qui n’a cependant porté ses fruits que dans les derniers temps. C’est d'elle qu’esttiré le nouveau mode d’argenture employé pour les miroirs sphé- riques, et qui commence à se substituer à l’étamage ordinaire des glaces. Cet art nouveau a déjà rendu à — 169 — la science plus qu'il n’en avait reçu, car en permet- tant à M. Foucault de recouvrir ses miroirs parabo- liques de verre, d’une couche mince d'un métal éminemment réflecteur, il a eu sa part dans la cons- truction de ces instruments d’une puissance inconnue jusqu'ici. .... Les savants dont je viens de rappeler les noms et les œuvres, avaient-ils en vue l’utilité, quand ils se livraient aux recherches qui ont eu tant de portée ? Non, Messieurs, ils cultivaient le champ dela science pure, ils cherchaient la vérité scientifique, abstraite, sans aucune idée d’application, disséminant ainsi au hasard, des semences fécondes que le temps a fait germer plus tard..... » Je n’ai rien à ajouter à ces éloquentes paroles |! Je terminerai cet avant-propos, en répondant à la pro- position suivante, qu’affirment en toute conscience des hommes même haut placés dans la société : le Naturaliste est un agent de destructionl!.....1Ilest bien certain qu'on devrait résoudre cette question par l’affirmative, si l’on confondait ensemble le col- lecteur insatiable et mercantile, avec l’homme qui ne recueille les produits de la nature que dans le but d'instruire ses semblables, ens’instruisant lui-même : mais devra-t-on accuser d'agent destructeur le Bota- niste qui tondra à peine de la largeur de sa langue, sur le flanc de la montagne, la plante gazonnante qui étale sa verdure sur de vastes espaces, ou qui déta- cheraquelquesrameaux des arbustes qui l’ombragent ? Accusera-t-on également de destruction l'Ornitholo- giste qui s'emparera, une fois pour toutes, d’une couvée, serait-ce même celle de l’oiseau qu’il importe — 170 — le plus de conserver pour l'harmonie universelle, quand il a pour but unique d'apprendre, à ceux qui sont autour de lui, l'intérêt qu'ils ont à respecter la vie de ces intéressants bipèdes. Je sais bien que relégué pendant longtemps par le plus grand nombre, et même encore de nos jours par quelques-uns, au rang des êtres inutiles, pour ne pas dire plus, le naturaliste se voit à chaque instant en butte aux railleries de la multitude, et cependant en y réfléchissant un peu, nous serons convaincus sans nul doute que sa condition sociale n’est pas aussi infime, non plus que ses occupations ne sont aussi futiles que veulent bien le faire croire certains ésprits complètement étrangers à la science qu'il cultive. Permettez-moi, Messieurs, de choisir un exemple entre mille, pour apporter une preuve à l'appui de ce que j'avance. N'est-ce pas au Naturaliste et plus particulièrement au Botaniste, qu'on doit la loi du reboisement des montagnes ! reboisement qui en rendant au sol sa première parure, aura pour effet immédiat de contenir les grands fleuves dans leurs digues naturelles, et partant, de conserver la vie à un nombre incommensurable de familles que les inon- dations eussent détruites sur le champ, ou réduites à mourir plus tard de faim ou de misère. Si nous passons à l’'embranchement zoologique qui nous occupe spécialement, n'y trouverons-nous pas aussi des enseignements que le public ne devra pas dédaigner, dans son propre intérêt matériel ! L'Or- nithologiste en effet, ne lui apprendra t-il pas à connaître les oiseaux qu'il lui importe de conserver pour délivrer ses récoltes des animaux qui tendent à — 171 — les détruire ? et en faisant tomber certains préjugés, ne lui conseillera-t-il pas d’entourer de ses soins bien des pauvres victimes de son ignorance actuelle ? Je fais ici allusion à la barbare autant que stupide coutume de prendre les oiseaux de proie, surtout ceux de la section des nocturnes, pour les clouer quelquefois encore tout vivants à la porte extérieure des habitations et de les y laisser expirer dans de cruelles angoisses. Ne vous y trompez donc pas, Messieurs nos juges, si vous avez à regretter la disparition de quelques espèces végétales ou zoologiques, n’en accusez que le désir illimité du bien-être qui s’est infiltré dans les masses, et non pas le Naturaliste qui pleure une espèce perdue, autant qu’une mère se désole de la perte de son enfant le plus cher !..... Comme corol- laire des faits précédents, il incombe aux hommes compétents de développer le goût de l'étude de l’his- toire naturelle, et de réprimer sévèrement le marau- dage qui prive nos campagnes de leurs habitants les plus nécessaires en même temps que les plus gra- poux !.. BUT ET PLAN DE L'OUVRAGE. LA 07 De toutes les branches de l’histoire naturelle, l'Or- nithologie est peut-être celle qui jette les racines les plus profondes et les plus durables dans l'esprit humain ; à quelque époque de sa vie qu’il se trouve, — 172 — ne voit-on pas en effet l’homme s’émouvoir à la vue d'un oiseau qui lui est inconnu ou d’une nichée qu’il n’a pas encore observée? C'est pour cette raison que j'ai entrepris de décrire les oiseaux de notre départe- ment, persuadé qu'il en est un grand nombre qui ont échappé à l’œil indifférent de la plupart de ses habi- tants et dans la conviction profonde que les Traités. généraux sur cette matière comme sur les autres branches de l'Histoire naturelle, n’auront de valeur réelle, qu’autant qu’une stricte observation des faits particuliers à chaque contrée, sera venue apporter aux hommes compétents, la base des inductions générales qu’ils devront en tirer. Et d’ailleurs comme l’écrivait, il y a déjà longtemps, Temminck, n'est-il pas du devoir du Naturaliste de connaître, avant tout, les mœurs des êtres qui l’en- tourent et « ne trouvera-t-il pas sans parcourir les mers et les pays éloignés, une riche moisson d'êtres inconnus d'autant plus intéressants à connaître qu'ils vivent près de nous, sans que nos regards se soient portés sur eux. L'histoire des Oiseaux du département de la Cha- rente-Inférieure que je me propose de faire connaître sera nécessairement inséparable de celle d’une partie des départements limitrophes, par une raison bien simple : la forêt d'Aulnay se trouve en partie assise sur le sol de la Charente-Inférieure, en partie sur celui des Deux-Sèvres ; il en est de même de la forêt de Chef-Boutonne ; peut-on dès lors établir une dis- tinction entre les oiseaux qui s'y reproduisent et considérer l’un d’eux comme appartenant à un dépar- tement plutôt qu’à l’autre. La même observation — 173 — s'applique aux oiseaux qui nichent dans les marais longeant le Nord de la Charente-Inférieure et dont le prolongement s'étend à la Vendée et aux Deux- Sèvres. Enfin les oiseaux du département de la Cha- rente qui nous limite à l'Est et presque au Sud ne viennent-ils pas se confondre avec les nôtres ? Contrairement à ce qui s’est fait jusqu’à ce jour dans les Traités d'Ornithologie que j'ai pu consulter, je diviserai ce livre en deux parties ; dans la première je traiterai l’histoire dés oiseaux qui nichent dans le département de la Charente-Inférieure et les cantons limitrophes, les seuls que je considère comme lui appartenant réellement, comme aufochthones, je décrirai leur plumage, leur ponte, leur nidification, leurs mœurs; dans la seconde seront rangés les oiseaux de passage, c'est-à-dire ceux qui ne se reproduisent pas parmi nous; je me contenterai, pour ceux-là, d'en donner la diagnose, laissant le soin de la description de leurs mœurs et de leur reproduction aux naturalistes des contrées où ils vont accomplir cet acte. J’ai la ferme croyance que, si ce mode de procéder était généralement adopté, on aurait une connaissance exacte de la distribution géographique des espèces ornithologiques du globe. C’est la raison pour laquelle je n’admettrai au nombre des oiseaux de la Charente-Inférieure que ceux dont j'aurai cons- taté par moi-même la ponte et le nid, tout en accep- tant avec reconnaissance, les renseignements qui me seront donnés sur l'habitat des espèces dans les divers cantons de notre département et des départe- ments voisins. J’ai été on ne peut plus heureux, de me trouver — 174 — sur ce sujet, en concordance d'idées avec un éminent ornithologiste. Voici ce que je lis dans le Diction- naire d'histoire naturelle de Charles d'Orbigny, éd. 1849, tome 9°, page 60, à l’article des oiseaux, signé Gerbe, à propos de leur distribution géographique sur le globe : « que faudrait-il pour cela ? donner une patrie aux oiseaux, les fixer en quelque sorte au sol. Or on le peut, en considérant le pays natal d’une espèce comme sa vraie patrie. Nous sommes per- suadés que cet expédient conduirait à des résultats importants, et qu'une distribution géographique des oiseaux ne peut être efficacement et logiquement établie qu’en tant qu’on aura eu égard au lieu où ils se reproduisent. On ne saurait se dissimuler qu’en adoptant ce moyen, il faudra de longues années de recherches avant que la science ait à enregistrer les considérations générales qui en résulteront, mais si cette voie est la plus lonque, elle est aussi la plus féconde et en même temps la plus rationnelle. » La classification que j'adopte de tous points est celle de l'Ornithologie Européenne de Degland ; mais avant d'entrer en matière, appliquant à cette science les principes reçus en Botanique, j'ai cru qu'il serait intéressant au point de vue surtout de sa vulgari- sation, de la faire précéder d’un dictionnaire abrégé des mots les plus fréquemment employés dans le langage ornithologique. Cedictionnaire sera lui-même précédé du sommaire de la classification employée dans le cours de l’ouvrage, renvoyant pour la syno- nymie des genres et des espèces aux chapitres con- sacrés à la description de chacun d'eux; à la fin de chaque article les lettres C (commun), AC (assez com- — 175 — -mun), CC (très commun), R (rare), AR (assez rare), RR (très rare), indiqueront leur plus ou moins grande abondance chez nous. Nous verrons qu'un certain nombre autrefois commun est devenu rare, qu'il en est même qui nous ont abandonnés, et que comme pour certaines espèces botaniques nous assistons chaquefjour à la disparition de quelques-unes, dispa- rition dont la cause doit être attribuée d’une manière certaine au défrichement des haïes, des bois et même des forêts d’un côté, et de l’autre au dessèchement des marais, en un mot au développement croissant de l’agriculture. Entrons maintenant dans quelques considérations sur les migrations et la mue des oiseaux, et avant tout j'enregistre cette opinion des plus grands Orni- thologistes à savoir que les variations atmosphé- riques influent beaucoup moins sur les migrations des oiseaux, que le manque complet ou l'insuffisance de nourriture dans les lieux qu'ils habitent, ce qui les force à s’expatrier momentanément pour chercher des lieux plus aptes à leur genre de vie: c’estlà, je crois, la pleine confirmation de ma manière de voir, de ne considérer comme appartenant à une contrée que les oiseaux qui s’y reproduisent. Les oiseaux dits terrestres, tels que les Gailles et tous les petits Sylvains, Fauvettes, Rossignols, etc., suivent dans leur migration une lignese dirigeant du Nord au Sud et vice-versà ; tandis que les oiseaux aquatiques, tels que les Grues (vulgairement Perots), les Oies, les Canards, etc., voyagent dans la direction du Nord-Ouest au Sud-Est et vice-versa. Un fait bien digne de remarque, c'est que les jeunes et les vieux — 176 — voyagent presque toujours séparément, aussi dans certaines contrées ne tue-t-on que des vieux sujets et que des jeunes dans d’autres : la plus grande partie des derniers s’arrête dans le nord de l'Afrique et de l'Asie, tandis qu’on retrouve les autres jusque dans les zônestropicales, ce que Temminck explique d’une manière très rationnelle, en nous apprenant que la mue des vieux sujets est beaucoup plus hâtive que celle des jeunes, ce qui force ces derniers à ne partir que longtemps après leurs parents. Tous les oiseaux sont assujettis chaque année à Ia mue d’automne, mais il en est plusieurs qui en éprouvent une seconde au printemps et qui revêtent alors un plumage si différent du premier qu'ils semblent appartenir à une nouvelle espèce ; mais cette parure n’est que de courte durée, et le temps des amours passé, ils reprennent leur livrée d’au- tomne. La première est appelée mue simple, la seconde mue double. La mue double s'opère de deux manières principales, dans l’une, les plumes tombent comme dans la muüe simple pour faire place à de nouvelles ; dans l’autre, les couleurs brillantes qu’ac- quièrent les plumes dépendent de leur accroissement progressif combiné avec leur usure par le bord exté- rieur, cette dernière forme de mue a reçu le nom de mue ruptile. Le plus souvent le mâle seul change sa livrée et reprend en hiver le plumage de sa compagne ; mais une règle qui paraît générale c’est que, chez l’oiseau adulte, la mue n’altère en rien la couleur des pennes des ailes, ainsi que celle des pennes latérales de la — 177 — queue, d’où il suit qu'on peut tirer de ces organes de très bons caractères pour la diagnose des espèces. Il est aussi un fait avéré, c'estque lorsque la femelle adulte d’une espèce diffère par la couleur du plumage du mâle dans le même état, les jeunes des deux sexes revêtus de leur première robe, ressemblent à la femelle adulte, ce in’est qu’à la seconde mue qu'on peut distinguer les sexes : tandis que lorsque les deux sexes à l’état adulte portent une même livrée, les jeunes ont un plumage distinct, différant du mâle et de la femelle. Lorsque le plumage des deux sexes est sujet à un changement régulier et périodique qui les fait paraître au printemps sous une livrée différente en couleur de celle qu'ils ont revêtue par la mue d’automne, les jeunes portent alors une robe couverte de taches ou de compartiments à teintes intermédiaires, et ces teintes servent d'indices des couleurs qui sont des- tinées à prédominer dans chacune des périodes de leur mutation des teintes de la livrée (Temminck). Cette règle bien que générale, souffre pourtant d'assez nombreuses exceptions, je citerai d'un côté la Pie et le Geai ; de l’autre le Rossignol de muraille. Il s’est élevé parmi les ornithologistes des discus- sions interminables au sujet d'espèces à admettre ou à exclure. A quoi tiennent ces dissidences ? J'en trouve la raison unique dans le défaut d'observation exacte de l’oiseau au moment de la pariade. Ne doit-on pas admettre en effet à priori, qu'un oiseau ne se reproduit que lorsqu'il est arrivé à l’état adulte, et partant, que son plumage, à cette époque, doit avoir acquis toute sa perfection, ou tout au moins — 178 — qu'il ne peut pas y avoir de différence fondamentale entre sa coloration à cette époque de son âge et les modifications qu'un âge plus avancé pourra y appor- ter, si l’on excepte toutefois le mêlanisme, l’albinisme ou l’isabellisme, purs accidents qui peuvent avoir lieu dans toutes les espèces ? Ceci posé, ne suffira-t-il pas d'observer les nichées diverses, en ayant soin de constater rigoureusement l’état du plumage de leurs auteurs, la couleur des œufs qu'ils auront pondus, les dimensions du nid qu'ils auront construit pour arriver à une connaissance parfaite du nombre des espèces ? car les caractères tirés de la ponte, de la nidification et du facies mêmede l’oiseau, permettront toujours, après cela, de rapporter au type normal les quelques individus que l’une des trois colorations anormales indiquées tout à l'heure en aurait écartés ? Dès lors le plumage des sujets qu'on rencontre en dehors de ces conditions, ne doit pas entrer en ligne de compte pour la formation des espèces, parce qu'il exposerait à de graves erreurs, et pour n'en citer qu'un exemple, je n’ai qu'à nommer le Combattant. À quelques exceptions près, les œufs des oiseaux de la même espèce, offrent dans les différents lieux où on les rencontre une coloration uniforme; il en est fort peu chez lesquels cette coloration varie d’une manière sensible suivant l’âge ou le régime de vie de l’oiseau. Je tirerai les caractères destinés à la des- cription de l'œuf : 1° de ses diamètres au nombre de deux se croisant à angle droit, l’un dans le sens de la plus grande longueur, l’autre dans celui de la plus grande largeur ; 2° de l'épaisseur ou plutôt de la force de résistance de la coquille ; 3° de sa rugosité ou de — 179 — son poli plus ou moins grands ; 4° de sa matité ou de son vernis brillant ; 5° enfin de sa coloration. J'avais pensé que le poids de chaque œuf une fois vidé devait être le même sinon pour tous ceux de chaque espèce, du moins pour ceux de chaque nichéeet qu’il pourrait servir de caractère distinctif; mais les expériences, auxquelles je me suis livré à cet égard, sont venues me prouver le contraire. ..... « Le plumage et les œufs des espèces cosmos- polites, nous dit Temminck,n'’offrent que des variétés de colorations insignifiantes, mais il n’en est pas de même du nid dans la forme, le choix des lieux et l'emploi des matières pour la construction, toutes choses qui dépendent de causes purement locales. » Tout en admettant les faits énoncés par le savant Ornithologiste hollandais, il est un caractère que je n’ai vu mentionné nulle part, et qui doit être le même pour tous les nids des oiseaux d’une même espèce, n'importe le lieu qu’elles habitent, ce dont je me suis convaincu maintes fois, je veux parler des dimensions intérieures de cesnids. Si donc, dans leur description, je fais entrer en ligne de compte, leur forme, leurs matériaux, leur habitat, ce sera surtout à ce nouveau caractère que j'’attribuerai le plus de certitude. Pour cela, francisant le mot latin forus, j'appellerai de ce nom tout l'intérieur du nid, à partir de son ouverture jusqu’au fond sur lequel reposent les œufs; nous trouverons quelques nids dont le torus ne con- sistera qu’en une dépression à peine sensible ; dans le torus il faudra, pour son exacteconnaissance, tenir compte de ses deux diamètres ; l’un perpendiculaire, allant de l’ouverture au fond, mesure la profondeur — 180 — du nid ; l’autre, horizontal nous donnera le diamètre . de son ouverture. Je dois enfin signaler la cause des divergences d'opinions des auteurs sur la forme, la grosseur ou la coloration des œufs de quelques espèces, c’est que beaucoup d’entr'eux se sont confiés aux rapports d'individus indifférents à l'étude de l’histoire natu- relle, ou même intéressés à les tromper, et qu'ils n'ont pas pris la peine de vérifier par eux-mêmes les faits qu’on leur avait racontés, et certes j’aides raisons personnelles pour parler ainsi. Je terminerai cet avant-propos en faisant appel à mes collègues des Sociétés savantes de notre contrée, et à tous les amateurs d’ornithologie de notre région pour les prier de m’envover les renseignements nécessaires à la confection de notre géographie orni- thologique. SIT = SOMMAIRE DE LA CLASSIFICATION DE L'ORNITHOLOGIE EUROPÉENNE DE DEGLAND PREMIER ORDRE. — OISEAUX DE PROIE. FAMILLES. GENRES. Vautours ....... Vautour.— Néophon.— Gypaète. Faucons ..:..... Aigle. — Pygargue.— Balbuzard. Circaète. — Buse. — Bondrée. Milan. — Elanion. — Busard. Epervier. Œgoliens........ Chouette. DEUXIÈME ORDRE. — OISEAUX SYLVAINS. 1 Li CT ERRRERNES Pic. — Torcol. Coucous ...... Coucou. Fringilles....... Bec-Croisé. — Bouvreuil. — Grosbec. — Verdier. — Moi- neau. — Pinson. — Chardon- neret. — Linotte. — Sizerin. — Bruant, Mésanges....... Mésange. — Roitelet. Corbeaux....... Corbeau. — Chocard. — Crave. Pie. — Geai. — Casse-Noix. 12 — 182 — Etourneaux..... Etourneau. — Martin. GCotingas ........ Jaseur. Chélidons....... Hirondelle. — Martinet. — En- goulevent. Gobe-Mouches.. Gobe- Mouche. Pies-Grièches.. Pie-Grièche. Alouettes ....... Alouette. Motacilles ...... Pipi. — Bergeronnette. Hydrobates..... Cincle. Loriobs. is :2 08 Loriot. Merles.......... Merle. — Turdoïde. — Pétro- cincle. — Traquet.— Rubiette Accenteur. — Fauvette. — Pouillot. — Hippolaïs. — Agro- bate. — Rousserolle. — Cettie. Phragmite. — Locustelle. — Cysticole. — Troglodyte. Grimpereaux... Sittelle. — Grimpereau.— Ticho- drome. HUpDDES......... Huppe. Rolliers......... Rollier. Guêpiers........ Guêpier. Alcyons...... Martin-Pêcheur. TROISIÈME ORDRE. — PIGEONS. Gangas.......... Ganga. Tétras .: 8.312 Tétras. — Lagopède. Faisans 4,0. Faisan. Perdrix......... Perdrix. =Tuürnix. — 183 — CINQUIÈME ORDRE. — ECHASSIERS. Outardes........ Outarde. — Coure-Vite. Pluviers ........ Pluvian. — OEdicnème. — Plu- vier. — Huîtrier. — Glaréole. Vanneau. Grues ......... .. Grue. — Anthropoïde. — Baléa- rique. Hérons.......... Héron. — Cigogne. — Spatule. DIS... Less sade Ibis. Bécasses........ Courlis. — Barge. — Chevalier. — Combattant. — Bécasse. — Bécasseau. — Sanderling. — Tourne-Pierre. Phalaropes..... Phalarope. — Echasse. Récurvirostres. Récurvirostre. Phénicoptères.. Phénicoptère. MIE ......... .. Râle. —Gallinule. — Porphyrion. Foulque. SIXIÈME ORDRE. — PALMIPÈDES. Mouettes........ Stercoraire. — Goëland.— Sterne. Procellaires.... Albatros. — Pétrel. — Puffin. — Thalassidrôme. Pélicans ........ Fou. — Pélican. Canards ..... ... Oie. — Cygne. — Canard. — Fuligule. — Harle. Plongeons ...... Plongeon. CGréDes ........., Grèbe. Biques .......... Guillemot. — Mergule. — Maca- reux. — Pingouin. PNR — 184 — DICTIONNAIRE DES Mots techniques les plus généralement usités dans les Descriptions ornithologiques. A. Abdomen ||) est la partie inférieure du corps de l'oiseau, comprise entre la pointe du sternum et l'anus. Il se divise en trois parties ; la plus rapprochée du sternum porte le nom d’épigastre, la plus rapprochée de l’anus, senomme région anale, et la partiemoyenne est appelée ventre proprement dit. Accouplement (l') est l’union des deux sexes pour l’acte de la reproduction. Aigrette (l') je définis ainsi un ou plusieurs fais- ceaux de petites plumes supportés par un ou plusieurs filets (voir ce mot) et placés sur la Lête d’un oiseau : elle peut être simple ou multiple, fixe ou mobile à la volonté de l'animal. Ailes (les) sont les membres supérieurs de l’oiseau qui lui servent à s'élever et à se maintenir dans les airs. On les divise en bras, avant-bras et main (voir ces mots). Aile bâtarde (voir aux mots penne bâtarde). Aile éperonnée {voir au mot éperon). Aile tuberculée (voir au mot tubercule). — 185 — Aile unguiculée (voir au mot unguiculé). Aileron, nom donné à un bouquet de trois ou cinq petites plumes raides implantées sur le pouce de la main (voir ces mots), c'est cette partie qui est appelée dans le vulgaire le Guidon de l'aile. Aile (l’) est dite : swr-aiquë quand la pemière penne égale ou surpasse la seconde ; ... aiguë, quand la seconde penneest la plus longue de toutes ; ... Sub-aiquë, quand la troisième égale la seconde, toutes deux les plus longues ; ... Sub-obtuse, quandlatroisième penne est égale ou plus longue que la quatrième et les plus longues; ... Obtuse, quand la première penne est très courte et la quatrième la plus longue. .… Sub-obtuse, quand la cinquième égale la qua- trième ou la surpasse. ef Albinisme {|} est un accident de coloration d’une partie ou de la totalité du plumage d’un oiseau qui devient blanc, alors que sa coloration normale devait être différente. Anties ou Anthies. On donne ce nom aux cornes du front emplumé des oiseaux qui s’avancent de chaque côté vers les narines entre l’angle frontal et la base de la mâchoire supérieure. Angle frontal (|) est la ligne plus ou moins sail- Jante qui traverse le front de l'oiseau, on lui donne aussi souvent le nom de Arête frontale {voir l’article précédent). Avant-Bras (l') est la partie de l'aile comprise entre le bras et le poignet, c'est elle qu’on désigne dans le vulgaire sous le nom d'’aileron, — 186 — B. Baguette. On donne ce nom à la tige ou axe de la plume qui n’est que la prolongation de son tube creux qui s'implante dans la chair. Barbes nom donné : 1° à des faisceaux de petites plumes qui pendent de la base du bec chez certains oiseaux ; 2° et surtout aux petites lames élastiques, sub-divisées elles-mêmes en plus petites serrées les unes contre les autres et qui s’implantent de chaque côté le long de la Baguette. Barbules (les) sont les divisions secondaires des Barbes. Bec (le) est la partie cornée, dure et saillante située au-devant de la tête de l'oiseau et qui lui sert à la préhension et à l’ingestion des aliments. Il est dit : 1° À dos saillant quand il est à la fois comprimé et arrondi ; 2 A dos anguleux quand il est très comprimé de façon que la ligne médiane soit presque tranchante ; 3° Allongé quand la longueurl’emporte de beaucoup sur la largeur ; 4° Aplati quand il est plus large que long ou haut, l’aplatissement pouvant avoir lieu suivant un plan vertical ou horizontal ; 5° Arqué quand il présente la courbure d’un arc à partir de la base au sommet ; 6° Arrondi quand sa surface n'offre aucune ligne saillante ; 7 Caréné quand sa surface est sillonnée d'une ou plusieurs arêtes saillantes ; — 187 — 8° Comprimé lorsqu'il semble avoir été légèrement pressé pour être aplati ; 9 Conique quand il décroît rapidement de la base au sommet ; 10° Courbé quand l’une ou les deux mandibules semblent infléchies sur elles-mêmes; 41° Court presque aussi large ou haut que long ; 12° Couvert quand sa baseest caché par des plumes, des soies ou des poils ; 43° Crochu quand la mandibule supérieure est subi- tement recourbée vers la pointe en forme de crochet aigu ; 1% Cunéiforme, en forme de coin ; 159 Cylindrique, c'est-à-dire à diamètre à peu près égal dans toute sa longueur ; 16° Denté quand il offre sur les bords de l’une ou l’autre mandibule, un ou plusieurs appendices sail- Jants ; 17 Dentelé quand les mandibules offrent à leur intérieur et dans toute ou la plus grande partie de leur étendue une série de lames verticales ou dente- lures placées parallèlement entr’elles ; 18 Déprimé à la base ou à la pointe, quand l’une de ces deux extrémités semble avoir été artificielle- ment aplatie entre les doigts, tandis que l’autre con- serve sa forme arrondie ; 19° Droit, quand les mandibules sont parallèles entr’elles et à l'horizon ; 20° Dur résistant à une pression assez violente, et ne pouvant se plier entre les doigts ; 21° Echancré quand il offre une solution de conti- nuité sur l’une ou l’autre mandibule, Il arrive assez — 188 — souvent que l’échancrure est à peine visible à l'œil nu, et quand on dit qu’il est échancré à la pointe, il ne faut pas chercher cette échancrure à l'extrémité même de la mandibule, mais bien à un ou demi-mil- limètre de sa pointe ; 22 Effilé, allongé, grêle et aminci de la base au sommet ; 23° Entier quand les bords des mandibules ne pré- sentent ni dents, ni festons, ni solution de continuité. 249 Festonné quand les bords des mandibules offrent des courbures ou sinuosités plus ou moins prononcées ; 25° Flexible, quand il est susceptible d’être plié par la moindre pression ; 26 Gibbeux s'il offre, sur son dos, des bosselures plus ou moins apparentes ; 23° Laisse s'il n'offre aucune rainure ni saillie sur ses faces ; S 28° Mou, synonyme de flexible ; 29% Nu quand sa base n'offre aucun appendice qui la dérobe à la vue ; 30° Obtus quand son extrémité est arrondie ; 31° Pointu ou à extrémité terminée en pointe aiguë; 320 Renflé quand son extrémité offre une saillie plus considérable que la partie qui la suit immédia- tement; 330 Subulé ou en forme d’alène ; 34° Trigone, ou à trois angles saillants. | Bonnet (le) comprend toute la partie qui recouvre le dessus de la tête de l'oiseau, depuis la base du bec jusqu’à la nuque; on le divise en front, vertezx et occi- put, — 189 — Bords (les) du bec ou plutôt des mandibules sont les lignes qui dessinent le contour de chacune d'elles. Bras (le) est la partie de l’aile qui s’articule à l’omo- plate. Branches (les) de la mandibule inférieure, sont les deux parlies cornées qui partent de son extré- mité, se séparent vers son milieu, et vont s’articuler de chaque côté des joues. Bande transversale. (Voir ce dernier mot). C. Galotte synonyme de Bonnet. Voyez ce mot. Carrée Queue. Voy. le mot Queue. Capistrum (le) est la partie de la tête qui entoure la base du bec, qui la sépare du front en haut, des anthies sur les côtés et de la gorge en bas. Caroncule, excroissance molle charnue, dénuée de plumes et qui sert d'ornement au front, au vertex ou aux sourcils de certains oiseaux. Ceinturon, sorte de bande placée vers le milieu du corps et d’une coloration uniforme différente du reste du plumage. Cire (la) est la membrane demi-charnue qui garnit la base du bec des oiseaux de proie, et dans laquelle sont percées les narines. Collier (le) est une sorte de bande d’une couleur uniforme et différente du reste de la couleur du plu- mage qui entoure complètement le cou. Collier interrompu (le) ou demi-collier est une bande semblable à la précédente, mais n’embrassant qu’une portion du cou, — 190 — Collerette (la) est un ensemble de plumes longues, raides, plus ou moins décomposées, placées au-devant du conduit auditif, et entourant plus ou moins com- plètement la tête de certains oiseaux. Commissures!{les) du bec sont lepoint de jonction des deux mandibules. Corps (le) de l'oiseau se divise : — En face supérieure comprenant : 4° La mandibule supérieure dans laquelle on dis- tingue la pointe, le dos ou l’aréte, les fosses nasales, l'angle frontal et le bord ; 2° le bonnet ou la calotte ; 3° la région cervicale comprenant la nuque et le bas du cou; 4° le dos comprenant les épaules, le dos pro- prement dit et le croupion ; 5° la queue. — En face inférieure comprenant : 4° La mandibule inférieure dans laquelle on dis- tingue l'extrémité et les branches entre lesquelles se trouve le menton ; 2° la gorge qui comprend la gorge proprement dite et le devant du cou; 3° la poitrine ; 4 l'abdomen divisé en épigastre, ventre etrégion anale. — En faces latérales qui sont: 4° Sur les côtés de la tête les anthies, les lorums, les sourcils, la région ophthalmique, la région paro- tique; 2 les parties latérales du cou; 3° les Aypo- chondres ou flancs. — En ailes. Gou (le) est la partie qui réunit la tête au thorax, on le divise en haut et en bas du cou, dessus, des- sous et côtés du cou. Couvertures alaires (les) sont les plumes qui recouvrent le dessus et le dessous des ailes dans une partie de leur longueur, et — Couvertures caudales {les) sont les plumes qui recouvrent le dessus et le dessous de la queue dans une partie de leur longueur. Culotte [la) est l’ensemble des longues plumes. pendantes qui partant de la cuisse, s'étendent sur la jambe et la recouvrent en partie. Croupion (le) est l'extrémité terminale du corps sur lequel s’attachent les pennes de la queue. D. Demi-collier. Voyez collier interrompu. Denté. Voyez à l'article bec denté. Dentelé. Voyez à l'article bec dentelé. Déprimé. Voyez à l’article bec déprimé. Droit. Voyez à l’article bec droit. Dur. Voyez à l’article bec dur. Demi-écussonnés. Voyez l’article torses demi- écussonnés. Devant du cou (le) est la partie de cet organe comprise entre le larynx et le haut du thorax. Disque (le) n’est autre chose que la collerette (voyez ce mot) des oiseaux nocturnes, il est dit com- plet quand il n'offre pas de solution de continuité dans son pourtour; et incomplet quand ilest échancré à sa partie supérieure. Dos (le) se dit de tout le dessus du corps, à partir de la pointe de la mandibule supérieure jusqu’à l’ex- trémité de la queue. Doigts (les) sont les appendices arliculés et mobiles qui terminent le membreinférieuret servent de point d'appui à l'oiseau pour la marche. — 192 — Ils sont dits : 1° Bordés quand ils sont garnis d’une membrane un peu plus large qu’eux-mêmes ; 20 Chagrinés quand ils sont couverts de petites granulations très fines et rapprochées les unes des autres ; 3° Ecailles spiniformes (à), s'ils sont garnis en- dessous d’excroissances allongées et pointues ; 4 Libres quand ils sont séparés entr’eux dans toute leur étendue ; 50 Pelotes verruqueuses (à) s'ils sont garnis en- dessous d’excroissances arrondies et mamelonnées ; 6° Pectinés quand leurs bords sont découpés en dent de peigne ; 9° Pinnés quand ils sont garnis d'une membrane découpée à chaque phalange en festons lisses ou finement dentelés ; 8° Réunis quand ils sont adhérents entr’eux dans une partie ou la totalité de leur étendue ; 9° Palmes quand ils sont réunis entr'eux dans toute leur étendue par une large membrane ; 10° Semi-palmés quand la large membrane qui les unit entr'eux ne s'étend pas au-delà de leur partie moyenne. Doiïigt externe (le) est celui qui se trouve le plus éioigné de la partie médiane du corps. Il est dit ver- satile quand il est susceptible de se porter tantôt en avant, tantôt en arrière à la volonté de l’oiseau. Doigt interne (le) est celui qui se trouve le plus rapproché de la ligne médiane du corps. Doigt médian (le) est celui qui se trouve placé entre l’externe et l’interne. — 193 — Doigt postérieur (le) prend le nom de pouce {voir ce mot). Diamètres (les) sont les deux lignes horizontales qui se coupent à angle droit, mesurent la longueur et la largeur des œufs et des nids. E. Ecailles, sortes de petites plaques cornées qui recouvrent les doigts, les torses et quelquefois les narines. Elles sont : 1° Contiguës quand elles ne font que se toucher entr’elles par leur bord ; 2° Imbriquées quand elles se recouvrent en partie les unes les autres : 3° Ecussonnées quand elles sont ovalaires ou en forme de bouclier ; 4 Réticulées quand par leur disposition, elles forment des lignes imitant un réseau. Ecaiïilleux. Garni d’écailles. Ecusson (le mot) s'emploie dans le même sens que le mot écaille. Ecussonné, muni d’écusson. Epaule (l’) dans les oiseaux se dit de la partie du dessus du corps comprise entre le bas du cou et le milieu du dos. Epigastre (l’) est la partie du ventre la plus rap- prochée de la poitrine. Eperon, sorte d’élévation cornée dont sont munis quelquefois le pouce de la main, ou les tarses de certains oiseaux. — 194 — Eperonné, muni d'éperon. Ergot s'emploie comme synonyme d'éperon. Extrémité (l') du bec, de la queue, des doigts, etc., s'entend de la partie terminale de ces organes, la plus éloignée du milieu du corps. F. Fanons, longues plumes qui pendent au bas du cou de quelques espèces. Filet partie de la tige d'une plume dépourvue de barbes. Fasciculaire, qui est ramassé en faisceau. Flancs (les) sont de chaque côté du corps la partie comprise entre le ventre et le dos proprement dit. Ils sont parfois garnis de longues et belles plumes qui portent le nom de Parures. Front {le) est la partie supérieure de la tête qui s'étend du capistrum au vertex. Fourchue Queue. Voyez le mot Queue. G. Gorge {la) en général s'entend de toute la partie antérieure du cou depuis la base du bec jusqu’au sternum. Gorge (la) proprement dite est la partie antérieure du cou, comprise entre la base de la mandibule infé- rieure et le larynx. H. Huppe (la) est un faisceau de plumes pluslongues que les autres, le plus souvent inégales entr’elles, — 195 — qui sont, ou constamment droites sur la tête de l’oi- seau, ou mobile à sa volonté. Elle est dite : 1° Simple quand il n’en existe qu'une placée sur la ligne médiane ; 2° Double quand il s’en trouve une de chaque côté de la tête. Hypochondres (les). Voyez le mot Flancs son synonyme. Le iris (l’) est la membrane qui donne à l’œil sa colo- ration, dans son milieu se trouve percée la pupille. Isabellisme (l’} ou couleur Isabelle est un acci- dent de coloration d’une partie ou de tout le pl'image d’un oiseau qui devient d'un jaune sale alors que sa coloration normale devait être autre. J. Jambe (la) est la partie du membre inférieur de l'oiseau située au-dessus du tarse, c’est à sa base que se termine le plus souvent l'emplumement du membre inférieur. Joues |{les) sont de chaque côté de la tête, l’espace compris entre la base de la mandibule supérieure, le front et l'œil. L. Livrée (la) est l’ensemble du plumage del'oiseau, il est synonyme de Robe (voyez ce mot). Lorum (le) est une espace triangulaire dont le — 196 — sommet est aux commissures du bec, et la base à la partie antérieure de l’æil. Il est dit : 1° Garni quand il est recouvert de plumes ou de poils ; 2° Nu quand ces cords font défaut. M. Main (la) est l’extrémité terminale de l'aile la plus éloignée du corps, elle est formée de deux petits os allongés et soudés ensemble ; c’est la partie que le vulgaire appelle bout de l'aileron. Mandibule (on appelle), chacune des deux parties cornées qui forment le bec : on les distingue en man- dibule supérieure et mandibule inférieure. On dit qu’elles sont : 4° À bords rentrants, quand ces bords sont inclinés en dedans du bec ; 2 Cannelées quand elles sont parcourues dans leur longueur par des côtes et des sillons transversaux. 3° Retroussées quand elles offrent suivant leur lon- gueur une courbure à face convexe en-dessous. 4 Tronqués quand elles sont comme coupées suivant un plan perpendiculaire à leur extrémité. Manteau (le) est la partie supérieure du corps de l'oiseau, à partir des épaules jusqu’au croupion, quand on vient désigner une coloration uniforme du plu- mage de cette partie. Mélanisme (le) est un accident de coloration d'une partie ou de tout le plumage d'un oiseau qui devient noire alors que sa coloration normale devait être dif- férente. — 197 — Membrane interdigitale (on nomme) l’expan- sion dermique qui unit plus ou moins complètement les doigts, ou qui les borde ; elle est dite : 4° Entière quand elle ne présente pas de solution de continuité. 2° Lobée ou festonnée quand elle offre des décou- pures de formes diverses. . Membrane papilleuse (une) est celle qui est parsemée sur l’une ou l’autre de ses faces de petites éminences fermes et arrondies. Menton |le) est l’espace compris entre les deux branches de la mandibule inférieure. Miroir (le) est une tache ou une bande plus ou moins grande placée sur l’aile et d’une couleur diffé- rente des autres plumes de cette région. Il peut être unique ou multiple. Moustaches (les) sont formées par un trait coloré tranchant sur les couleurs voisines, qui part des commissures du bec et s'étend sur les joues ou les côtés du cou. Mue (la) est le changement de plumes qu’éprouve l'oiseau à différentes époques de l’année, automne et printemps. Elle est dite : 1° Simple quand elle n’a lieu qu’en automne. 2° Double quand elle se renouvelle au printemps. La mue d'automne entraîne toujours la chute des plumes ; il en est le plus souvent ainsi pour la mue de printemps, cependantil arrive chez quelques espèces, que cette dernière se fait sans la chute des plumes, mais seulement par l’usure de leur bord extérieur, ce qui fait donner à cette dernière le nom de Mue ruptile. 13 — 198 — N. Narines (les) organes de l’olfaction, sont repré- sentées par deux trous ou tubes toujours percés dans l'épaisseur et le plus généralement près de la base de la mandibule supérieure. Elles sont dites : 4° Basales quand elles sont percées tout près de la base du bec. 2° Allongées quand un de leurs diamètres est beau- coup plus long que l'autre. 3° Arrondies quand leur forme se rapproche de celle d’une circonférence. 4° Couvertes où cachées quand elles disparaissent sous un faisceau de plumes ou de poils. 5° Linéaires quandelles sont allongées et à ouverture très étroite. 6° Longitudinalesquand leur plus grand diamètre est parallèle à la longueur du bec. 7° LZunulées quand elles ont la forme d’un crois- sant. 8° Médianes quand elles sont situées vers la partie moyenne du bec. à 9 Obliques quand leur plus grand diamètre fait un angle plus ou moins grand avec la ligne médiane du bec: 10° Operculées quand elles sont fermées en partie par une sorte d’écailles ou de pièce charnue. 11° Ouvertes quand aucun corps étranger ne les obstrue. 12° Ovalaires ou ovoïdes quand leur forme se rap- proche de celle de l'œuf. — 199 — 13° Nues quand aucun corps étranger ne les dérobe à la vue. 1% Transversales quand leur plus grand diamètre est perpendiculaire à la longueur du bec. 15° Tuberculées quand elles offrent dans leur inté- rieur un petit tubercule ou osselet. 16 Tubulées quand elles sont percées dans l’épais- seur d’un ou de deux tubes ou rouleaux cornés séparés entr'eux ou adossés l’un à l’autre. Nu, dépourvu de plumes, de poils ou de soies. Nudque (la) est la partie supérieure de la région postérieure du cou, celle qui touche à l’occiput. O. Occiput {|} est la partie du crâne ou de la tête partant du vertex et allant jusqu’au trou occipital, ou commence la nuque, c’est-à-dire à l’articulation de la tête avec la colonne vertébrale. Œil (l') est l'organe de la vision, suivant la colo- ration de son iris on dit que l'œil est rouge, jaune, brun, etc. ; on dit indifféremment œil rouge, ou iris rouge, etc. Ongles (les) sont les parties dures, cornées et plus ou moins aigues qui terminent les doigts. On les dit : 1° Acérés qandils sont terminés en pointeacuminée et tranchante. 2° Aigus quand ils se terminent en pointe acuminée non tranchante. 3° Aplatis quand leur face inférieure est plane. 4 Arqués quand ils décrivent un arc de cercle. — 200 — 5° Arrondis quand ils offrent sur leur face inférieure une côte saillante au lieu d’une surface plane. 60 Creusés en dessous quand au lieu d’une surface plane existe un sillon. 7° Droits quand ils sont parallèle à un plan hori- zontal. 8 Fasciculaires (voir ce mot). 9 Falciformes quand ils sont courbés en faucille. 100 Obtfus quand ils sont terminés en pointe mousse. 11° Rétractiles quand la phalaage qui les supporte est articulée de façon que dans l’état de repos ils se trouvent ramenés sur la partie supérieure du doigt, à l'extrémité duquel ils ne peuvent être placés que par un effort des muscles fléchisseurs. E- Pariade {la) est le temps de la durée des amours ou de l’accouplement. Papilles (les) sont de petites éminences charnues dont sont recouvertes certaines membranes. Parures (voir au mot Flanc). Patte (la). Voyez Zarse dont elle est synonyme dans le langage ordinaire. Parties latérales. Voyez faces latérales. Paubpières {les) sont les deux voiles mobiles des- tinés à protéger l’œil par leur rapprochement. Pennes {les) sont les longues plumes qui gar- nissent les tiles et la queue, dans le premier cas on leur donne lenom de Pennesalaires,dans ie second, de Pennes caudales. — 201 — Pennes bâtardes même signification que : Pennes policiales (les) sont celles qui garnissent le pouce de la main, elles constituent l'aile bâtarde, quand elles manquent on dit que l'aile bdtarde est nulle. Pennes digitales, même signification que : Pennes primaires (les) ou métacarpiennes ou de la main, sont celles qui sont implantées tout le long de la main, c’est-à-dire dans l'espace existant entre l'extrémité de l'aile et la première articulation, elles sont au nombre de quatre. Pennes secondaires (les) ou cubitales ou de l’avant-bras sont celles qui garnissent l’espace com- pris entre la première et la deuxième articulation. Pennes tertiaires (les) ou axillaires ou du bras sont celles qui garnissent l’espace compris entre la deuxième et la troisième articulation. Phalanges (les) sont les parties allongées et arti- culées entr’elles qui forment les doigts du pied, on les désigne par les chiffres 1, 2, 3, ou première, deuxième et troisième en commençant par celle qui s'articule avec la tarse. Plastron (le) est une bande colorée plus ou moins étendue et tranchant sur le reste du plumage qui l’entoure, placée au bas du cou ou au sommet de la poitrine. Plumes (les) sont les productions dermiques qui servent de couverture au corps de l'oiseau, elles sont l’analogue des poils des quadrupèdes. Elles portent des noms divers, suivant leur forme ou leur position. Elles sont dites : Piliformes, quand elles ont l'apparence de poils ; — 202 — S'étacées, quand elles ont l'apparence de soies ; Tectrices, voyez au mot couvertures alaires et cau- dales. Plumes scapulaires {les)sont celles qui naissent sur l’humérus près de la jonction de l’aile avec le corps et s'étendent de chaque côté du dos, sans que le déploiement des tilesles fasse changer de direction. Elles sont dites sus-scapulaires ou sous-scapulaires suivant qu'elles se trouvent sur l’aile ou à la partie correspondante en-dessous. Plumes sus-caudales (les) sont celles qui recouvrent la base des pennes et de la queue sur leur face supérieure, celles qui leur correspondent en-dessous portent le nom de sous-caudales. Poils. Voyez plumes piliformes. Pointe du bec (la) est son extrémité la plus éloi- gnée du corps. Podarthrum le) est l’articulation des doigts avec le torse, c’est le coude-pied. Poitrine (la) est la partie du dessous du corps qui s'étend depuis la base du cou jusqu’à l’épigastre, elle a pour mesure la longueur du sternum. Poignet {le) est le point de jonction du carpe ou de l’aile et de l’avant-bras. Pouce |{le) on nomme ainsi: 1° Le doigt postérieur de la patte ; 2° La proéminence osseuse ou cartilagineuse qui se trouve à la partie supérieure et antérieure de la main chez certaines espèces. Quand il manque on dit Pouce nul. — 203 — Q. Queue (la) est l'ensemble des longues plumes qui sont implantées sur un épatement du coccyx (crou- pion). Elle est dite : 1° Arrondie, quand l'extrémité des pennes décrit dans son ensemble un arc de cercle dont la partie la plus renflée est formée par les pennes du centre ; 2° Barrée, quand elle offre, sur ses faces, de larges zônes transversales de couleurs différentes entr’elles ; 3° Carrée, quand l'extrémité des pennes forme dans son ensemble une ligne droite ; 4 Egale, quand toutes les pennes sont placées sur le même plan; 5° Etagée, quand elle offre plusieurs séries de pennes de différentes longueurs superposées les unes aux autres suivant plusieurs plans distincts et régu- liers ; 6 Fourchue, quand les pennes latérales sont beau- coup plus longues que les médianes, en sorte que ces dernières forment un angle rentrant plus ou moins prononcé, tandis que les premières forment deux branches plus ou moins allongées. R. Raïie sourcilière (on appelle)untraitlongitudinal coloré qui se remarque parfois au-dessus de l'œil. Région cervicale {la) est la partie de la face supérieure du corps de l'oiseau qui s'étend du trou occipital aux épaules. | — 204 — Région ophthalmique (la)est l’espace danslequel se trouve placé l'œil. Région parotique (la) est l’espace compris entre la région ophtalmique et le conduit auditif. Région anale (la) s'étend du ventre à la base de la queue. Rémiges (on donne lenomde)aux grandes plumes ou pennes de l’aile, et on les distingue par les déno- minations de première, deuxième et troisième en commençant par la plus externe. Rectrices (on donne le nom de) aux grandes plumes ou pennes de la queue, et on les désigne par les mêmes dénominations que les rémiges, mais en commençant par la plus externe de chaque côté de la queue, pour revenir au centre. Robe (la) est l’ensemble du plumage de l'oiseau. Robe de noces ou de printemps (la) est celle que revêtent les oiseaux au moment de la pariade, c'est alors qu'apparaissent les couleurs les plus bril- lantes. Robe d'automne ou d'hiver (la) est celle que portent les oiseaux après la saison des amours. S. Scapulaires (plumes). Voir au mot plumes scapu- laires. Sous-scapulaires (plumes). Voir comme pour le précédent. Sus et sous-caudales (plumes). Voir au mot plumes. Semi-palmés (doigts). Voir ce dernier mot. — 205 — Sourcils. Voir raie sourcilière. Sommet de la tête. Voir vertex. Serres (les) sont le nom imposé aux doigts etaux ongles des oiseaux de proie. Scutelles. Sortes d'écailles. +. Taille (la) de l'oiseau se mesure de la pointe du bec à l'extrémité de la queue. | Tache (la) est un milieu peu étendu offrant une coloration qui tranche sur la coloration du plumage qui l'entoure. Talon (le) est l'articulation du tarse avec la jambe, c'est ce qu’on nomme vulgairement le jarret de l’oi- seau. Tarse (le) est l'os long et le plus souvent dégarni de plumes qui s'articule en haut avec le tibia etforme le talon, et en bas avec les doigts, c’est lui qu'on désigne le plus souvent sous le nom de jambe ou de patte. Il est dit : 1° Aréolé, quand il est couvert de rides ou rugo- sités peu apparentes qui laissent entr’elles des in- terstices ou aréoles ; 2° Emplumé, quand il est recouvert de plumes dans une partie de son étendue ; 3° Ecussonné, quand il est couvert d'écailles ou scutelles dans toute son étendue ; & Demi-écussonné, quand ces écailles ne le re- couvrent que dans uae portion de son étendue ; — 206 — 5° Vu, quand ïil est complètement dégarni de plumes ; 6° Réticulé, quand il est marqué de lignes croisées imitant la dentelle. Tête (la) est la partie antérieure du corps repo- sant sur le cou, et dont les cavités renferment les principaux organes des sens. Tectrices (les) sont les plumes qui recouvrent la base des pennes alaires ; cette expression est syno- nyme de couvertures alaires. Tectrices petites (les) recouvrent les pennes pri- maires. Tectrices moyennes (les) recouvrent les pennes secondaires. Tectrices grandes (les, recouvrent les pennes tertiaires. Tibia (le) est l'os qui s'articule avec le tarse, et donne la forme de la jambe. Tubercule, sorte de petite excroissance osseuse. Torus (j'appelle) la partie intérieure du nid, à parlir de son ouverture jusqu’au fond sur lequel reposent les œufs ; on y trouve deux diamètres, l'un vertical qui donne la hauteur du torus où profondeur du nid, il est formé par l’espace compris entre le fond du nid et son ouvertue. L'autre, horizontal, donne la largeur du torus se mesure d'un côté à l’autre de la circonférence du nid dans sa partie la plus large. Torus nu, j'appelle ainsi le lieu sur lequel reposent les œufs quand il n'offre aucune dépression mesurable. Entrée {l’) du torus est la partie rétrécie en forme de bovau qui dans certains nids sert de communi- gi — 207 — cation entre le torus et l’extérieur du nid, comme dans le nid de la mésange à longue queue. On devra tenir compte de la distance qui existe de son ouver- ture extérieure à sa jonction au torus, ainsi que du diamètre de son ouverture extérieure. U. Unguiculé, qui a la forme d'un ongle ou qui se termine par une partie dure et saillante comme un ongle. V. Vertex (le) est la partie supérieure de la tête placée entre le front, l’occiput et les deux conduits auditifs. Ventre (le) proprement dit est l’espace compris entre l'épigastre, la région anale et les flancs. Versatile. Voir au mot doigt ou pouce. Vibrisses, nom donné aux bouquets de poils qui ornent la poitrine de certains oiseaux ou qui se trouvent à la base du bec de certains autres, comme le corbeau. Vermiculé, qui a l'apparence d'un ver. Afin d’arriver plus facilement à la détermination de chaque espèce, j'ai cru qu'il était à propos de dresser un tableau dichotomique aussi exact que possible, des ordres, des familles, des genres et des espèces décrites dans l’Ornithologie européenne de Degland, parce que nous y retrouverons tous les oiseaux qui habitent notre département ou ne font qu'y passer. — 208 — Tandis qu’il y aura un tableau dichotomique particu- lier pour arriver à la connaissance des œufs et des aids des oiseaux appartenant à notre région. Ces tableaux placés à la suite du Dictionnaire ethnolo- gique formeront avec le tableau des Abréviations le complément des préliminaires de l’Ornithologie de la Charente-Inférieure. TABLEAU DICHOTOMIQUE Des Ordres, des Familles, des Genres et des Espèces décrites dans l’Ornithologie Européenne de Degland (1). ORDRES. 1. Bec crochu et garni à sa base d’une membrane charnue appelée cire, et ongles acérés et rétractiles. Ie" ordre Accipitres, Rapaces ou Oiseaux de prote A. Bec sans cire à la base, ou à ongles non acérés et rétrectiles 2. 2. Tous les doigts ou du moins les antérieurs (1) Cette analyse n’est faite que pour reconnaitre les oiseaux adultes. — 209 — réunis dans la plus grande partie ou la totalité de leur étendue par une large membrane 8. Doigts à peine réunis à leur base ou complètement libres 4. 3. Jambes garnies de plumes jusqu’à l'articulation tibio-tarsienne. Nafatores. VIe ordre Palmipèdes, F. Jambes offrant une partie dénudée au-dessus de l'articulation tibio-tarsienne. Ve ordre Grallatores, Echassriers (partim) E. 4. Jambes offrant une partie dénudée au-dessus de l'articulation tibio-tarsienne. Ve ordre Grallatores. Echassiers {partim) E. Jambes garnies de plumes jusqu’à l'articulation tibio-tartienne 5. 5. Tarses grêles et allongés, oiseaux habitant les lieux frais et humides, ou non percheurs. Ve ordre Grallatores, Echassiers (partim) E, s'ils habitent les lieux secs. Tarses courts et forts par rapport à la taille de l'oiseau. Oiseaux habitant les lieux secs,ou percheurs s'ils habitent les lieux humides 6. 6. Pouce, quand il existe articulé sur le même plan que les doigts antérieurs, et doigts antérieurs n'étant pas tous réunis par une courte membrane à leur base 7. Pouce s’articulant toujours au-dessus du plan des trois autres qui sont réunis à leurbase par une courte membrane, IVe ordre. Gallinæ, Gallinacés D. 7. Base de la mandibule supérieure couverte d’une peau renflée dans laquelle s'ouvrent les narines. IIIe ordre. Pigeons. Columbeæ C. Base de la mandibule supérieure non garnie d'une — 210 — peau renflée. Ile ordre. Oiseaux Sylvains. Sylvi- colæ B. A. Rapaces. — Accipitres. 1. Yeux placés sur le devant de la tête, plumage moëlleux, mœurs nocturnes, 3æ famille des OEgoliens. Strigidæ 41. Un seul genre. Strix. Chouette. Yeux placés sur les côtés de la tête, plumage rude et serré, mœurs diurnes 2. 2. Yeux placés à fleur de tête, Lête et cou nus, plus ou moins, ongles peu aigus et peu rétractiles, des soies raides sous le bec. 1"° famille. Vautours. Vultu- ridæ 3. Yeux enfoncés sous l’arcade sourcilière qui est saillante, tête et cou emplumés, ongles très aigus et très rétractiles, point de soies raides sous le bec. 2° famille. Faucons. Falconidæ 7. 3. Narines couvertes ainsi que la cire par des soies raides et couchées sur la base du bec, tête et cou emplumés, joues, gorge et vertex seuls cotonneux. Genre Gypaëte, Gypaëtos, une seule espèce Gypaëte barbu. Gypætos barbatus. Narines non couvertes de poils, tête et cou nus 4. 4. Tarses nus au-dessus de l'articulation tibio-tar- sienne, point de collier de plumes en forme de colle- rette relevée autour du cou, 3 rémige la plus longue. Genre Néophron percnoptère.Neophron percnopterus (seule espèce). Tarses couverts de plumes ou de duvet jusqu’à l'articulation tibio-tarsienne, un collier de plumes en forme de colerette relevée autour du cou, 4 rémige la plus longue. Genre Vautour. Vultur à. — 211 — 5. Jambes couvertes de plumes 6. Jambes couvertes de duvet seulement. Vultur au- ricularis. Vautour oricou. 6. Tête mince et comprimée, narines transversales, 14 pennes à la queue. Vautour fauve ougriffon. Vultur fulvus. Tête grosse et large, narines arrondies, 12 pennes à la queue. Vautour Arrian ou cendré. Vultur cine- reus. 7. Bords de lamandibule supérieure pourvus d’une ou deux dents saillantes. Genre Falco. Faucon 30. Bords de la mandibule supérieure sans dents, lisse ou festonnée 8. 8. Bec droit dans une partie de sa moitié posté- rieure et courbé vers la pointe, ou ongles arrondis en- dessous 14. Bec courbé dès sa base 9. 9. Lorums emplumés. Genre Pernis Bondrée (une seule espèce). Bondrée commune Pernis apivorus. Lorums garnis de poils 10. 10. Doigt médian de beaucoup plus long que les autres et ailes atteignant à peine d’un 2/3 de la queue. Genre Astur. Autour 17. Oiseaux n’ayant pas ces caractères réunis 11. 11. Ailes très longues, très étroites et queue four- chue 12. Oiseaux n'ayant pas ces caractères réunis 18. 12. Cire velue, doigts séparés. Genre Elanion. Elanus 18. Cire glabre, doigts médian et externes unis à leur base par un repli membraneux. G. Milan. Milvus 19. — 212 — 13. Tarses grêles et allongés, une collerette au- dessous des oreilles, formée de plumes frisées et serrées, narines oblongues couvertes en partie de poils raides. G. Busard. Circus 21. Tarses gros et courts, point de collerette, narines arrondies, ouverte dans une grande partie de leur étendue, couverte de quelques poils en arrière. Genre Buse. Buteo 24. 14. Bec droit dans la plus grande partie de son étendue, courbé seulement vers la pointe 15. Bec droit dans une très courte portion de son étendue, et recourbé presque dès la base 16. | 45. Tarses emplumés jusqu'aux doigts. G. Aigle, Aquila 26. l'arses nus et réticulés. G. Pygargue, Haliætus 25. 16. Ongles arrondis en-dessous, doigts libres, l’ex- terne versatile, munis en-dessous de pelotes verru- queuses et d’écailles spinéiformes. G. Pandion. Bal- buzard (une seule espèce). P. fluviatilis. Balbuzard fluviatile. Ongles creusés en-dessous, doigts médian et ex- terne réunis par une membrane, l’externe non ver- satile, point de pelotes verruqueuses. G. Circaète. Circaetus (une seule espèce). Cir. gallicus. Cir. Jean- le-Blanc. 17. Tarses grêles à peine vêtus supérieurement, doigt interne de la longueur de la première phalange du doigt médian, taille 82 et 37 cent. Astur nisus. Épervier ordinaire. Tarses forts aux 2/3 vêtus, doigt interne atteignant lé bout de la deuxième phalange, taille 51 à 60 cent. Astur palumbarius. Epervier Autour. — 213 -- 18. Queue très fourchue, doigts latéraux égaux entr’eux. Elanion noir. Elanus furcatus. Queue seulement échancrée, doigt externe beau- coup plus court que l’interne. Elanion blanc. Elanus melanopterus. 19. Tarses vêtus dans leur moitié supérieure 20. Tarses vêtus seulement dans leur tiers supérieur, queue peu fourchue. Milan noir. Milvus niger. 20. Doigt interne plus court que l’externe, celui-ci dépassant de beaucoup le milieu du doigt médian. Mil. parasite. Mil. œgyptius. Queue peu fourchue. Doigts latéraux presque égaux entr'eux atteignant le milieu du doigt médian, queue très longue et très fourchue. Milan royal. Milvus regalis. 21, Collerette peu apparente, 3% rémige, la plus longue de toutes 22. Collerette très prononcée, 3° et 4° rémiges égales et les plus longues; ailes atteignant que le 1/3 posté- rieur de la queue. Busard Saint-Martin. Cir. cyaneus. 22. Croupion blanc avec des bandes transversales cendrées ou roussâtres. Bus. pâle. Cir. pallidus. Croupion unicolore 925. 23. Tarses assez forts, une tache jaunâtre à la nuque, iris brunâtre, taille 50 à 54 cent. Bus. ordi- naire. Circus rufus. Tarses grêles, point de tache jaunâtre à la nuque, iris jaune brillant, taille 41 à 43 cent. Busard Mon- tagu. Circus cineraceus. 24. Tarses entièrement nus. Buse commune. Buteo vulgaris. Tarses emplumés jusqu'aux doigts. Buse patue. B. lagopus. 14 — 214 — 25. Six écailles larges sur la dernière phalange du doigt médian. Pygargue ordinaire. Haliætus albicilla. Huit écailles larges sur la dernière phalange du doigt médian. Pygargue leucocéphale. Haliætus leu- cocephalus. 26. Trois scutelles élargies sur la dernière pha- lange du doigt médian 27. Cinq ou sept scutelles sur la dernière phalange du doigt médian ?8. 27. Taille 45 à 47 cent. mâle, 49 à 50 femelle. Aigle botté. Aq. pennata. Taille de 70 cent. à 1 m. 20 c. Aiïgle fauve. Aquila fulva. 28. Sept écailles larges sur la dernière phalange du doigt médian, et quatre sur les doigts interne et externe, taille 70 cent. environ. Aquila fasciata. Aigle à queue barrée. Cinq scutelles seulement sur la dernière phalange du doigt médian 29. 29. Point de scutelles sur le doigt interne, taille 83 à 100 cent. Aigle impérial. Aquila heliaca. Quatre scutelles sur le doigt interne, taille 60 à 65 centimètres, Aigle criard. Aquila nœvia. 30. Queue beaucoup plus longue que les ailes, aents du bec peu proéminentes 3. Queue ne dépassant pas les ailes ou un peu plus longues qu’elles, dents du bec très proéminentes 35. 31. Bec brun plombé, cire, tour des yeux et pieds d'un beau jaune. Faucon Islandais. F. islandicus. Oiseaux n'ayant pas ces caractères 32. 32. Bec ct pieds bleus, nuque offrant une colo- ration d'un brun-rouge. F. lanier. F. lanarius. — 215 — Oiseaux n’offrant pas ces deux caractères réunis 33, 33. Bec et pieds cendrés bleuâtres, moustache presque nulle, des taches blanches ovoïdes et rondes à la queue. F. sacré. F. sacer. Oiseaux n'ayant pas ces caractères réunis 34. 34. Bec cendré bleuâtre avec la pointe noire, pieds d’un jaune verdôtre. Tarses vêtus dans leur moitié supérieure. F. Gerfaut. F. Gyrofalco. Bec jaunâtre avec la pointe brune, cire, tour des yeux et pieds d'un jaune livide tirant sur le bleuûâtre, tarses vêtus dans leurs 2/3 supérieurs. F. blanc. F. caudicans. 35. Ailes plus courtes que la queue 36. Ailes plus longues que la queue ou atteignant son extrémité 37. c 36. Ailes atteignant aux 2/3 de la queue, mous- taches faibles, nulles à la base du bec, 1" rémige plus longue que la 4 et plus courte que les 2 et 3° qui sont égales. F, Emérillon. F. lithofalco. Moustaches peu apparentes, ailes atteignant aux 3/4 de la queue, 1" rémige égale à la 4° et plus courte que les 2° et 3° qui sont égales. F. cresserelle. F. tin- nunculus. 37. Doigt médian plus court que le tarse, mous- taches nulles ou peu apparentes 38. Doigt médian égalant ou dépassant le tarse, mous- taches très marquées 40. 38. Première rémige plus longue que la 3. Cire et pieds rougeâtres. F. Kobez, F. vespertinus. Première rémige égale à la 3° ou plus courte qu'’eiïle, cire et pieds non rougeâtres 39. 39. Moustaches peu apparentes, 1" rémige plus — 216 — courte que la 3° et surtout que la 2° qui est la plus longue, taille 39 à 42 centimètres. F. Eléonore. F. Eleonore. | Moustaches nulles, 1" et 3° rémiges égales, ongles jaunâtres, taille de 30 à 32 cent. F. cresserellette. F. cenchris. 40. Moustaches étroites, pointues, tarses nus, pieds grêles, ailes plus longues que la queue, taille 30 à 33 cent. Faucon, Hobereau, F. subbuteo. Moustaches larges et longues, pieds robustes, vêtus dans le 1/3 supérieur, ailes ne dépassant pas la queue, taille 38 c., mâle ; 46 c. la femelle. F. pèlerin. F. peregrinus. 41. Tête ornée de deux petites huppes 42. Tête dépourvue d’appendices 46. 42. Disque facial incomplet ou échancré 44. Disque facial arrondi ou complet 43. 43. Huppes placées au-dessus des yeux et formées de 6 plumes longues, doigts emplumés jusqu'aux ongles. Strix otus. Hibou moyen duc. Deux petites Huppes formées de 2 ou 3 plumes, peu distinctes et placées de chaque côté du front, deux écailles nues à l'extrémité des doigts. Str. bra- chyotos. Hibou Brachyote. 44. Tarses et doigts emplumés jusqu'aux ongles, huppes très longues, taille de l'oiseau 60 cent. Hibou Grand-Duc. Str. bubo. Doigts offrant une partie non emplumée, taille toujours au-dessous de 50 centimètres 45. 45. Deux petiles huppes très courtes en arrière des yeux, doigts vêtus à l’exception de deux écailles — 217 — à l'extrémité de chacun, taille 47 cent. Hibou asca- laphe. Str. ascalaphus. Huppes composées de 6 à 8 plumes allongées, doigts nus, tailles 18 à 19 cent. Hibou scops ou Petit- Duc. Str. Scops. 46. Queue plus ou moins longue et étagée, mœurs semi-diurnes 47. Queue courte arrondie, mœurs nocturnes 50. 47. Disque facial imparfait, taille 38 cent. Str. fu- nerea. Chouette Caparacoch. Disque facial arrondi, taille toujours au-dessus de 50 cent. 48. 48. Queue très longue et très étagée, taille 57 cent. Str. litturata. Ch. Oural. Queue presque égale 49. 49. Plumage blanc plus ou moins tacheté de bru- nâtre, bec et ongles noirs, taille 54 cent. Str.nyctea. Ch. Harfang. Plumage gris tacheté et rayé de brun et de roux en-dessus, blanchâtre, flammé de brun en-dessous, bec jaune, taille 60 à 62 centimètres. Ch. lapone. Str. laponica, 50. Doigts à moitié vêtus, l’autre moitié couverte d'écailles et taille de 48 à 50 cent. Ch. nébuleuse. Strix nebulosa. Doigts entièrement vêtus ou parsemés de poils raides, taille ne dépassant pas 40 centimètres 51. 51. Iris brun 52. Iris jaune 53. 52. Pieds emplumés jusqu'aux ongles, disque facial complet, non échancré. Strix aluco. Ch, Hulotte — 218 — Doigts poilus, disque facial fortement échancré à la partie supérieure. Strix flammea. Ch. Effraie. 53. Tarses et doigtsemplumés jusqu'aux ongles 54. Tarses seuls emplumés, doigts couverts de poils clair semés. Strix psilodactyla. Chouette chevêche. 54. Bec nuancé de jaune et de noir, taille du Geai. Str. Tengmalmi. Chouette de Tengmalm. Bec plombé, jaunâtre à la pointe, taille du Merle. Str. passerina. Ch. chevêchette. ABRÉVIATIONS Employées dans cet ouvrage pour désigner les noms d'auteurs et des sources où l’on a puisé, = TEA D De Blainv....... . De Blainville. Bechst. Gem. nat. Bechstein. Gemeinnutzige Na- turgeschichte deutschlands. Breh. Handb...... Brehm, Handbuch der Natur- geschichte aller Vogel Deuts- chlands. Breh. Lehrbuch.. Van Christian Lugwig Brehm. Lehrbuch der Naturges- chichte aller Europaïschen Vogel. Belt. Faune....... Beltremieux. Faune du dépar- tement de la Charente-Infé- rieure. Bail. O. Sav,..... Bailly. Ornithologie de la Sa- voie, — 219 — Bout 07D::.....; Bouteille. Ornithologie du Dau- phiné. Briss 0... Brisson. Ornithologie. Buif. pl. enl...... Buffon. Planches enluminées. Ch. Bonap. Birds. A Geographical and compara- tive list of the Birts of Europe and north America byCharles- Lucian Bonaparte prince of Musignano. Ch. Bonap. MS Glen » « Iconographia della Fauna ita- lica, di Carlo Luciano Bona- parte, principe di Musignano. Dumérs:....:..: Duméril. Zoologie analytique ou méthodique de classifi- cation des animaux, etc. G. Guv. règn. an. Georges Cuvier. Le Règne animal, etc. Cr CUV. tabl. ...., Georges Cuvier. Tableau élé- mentaire de l’histoire natu- réelle ec: MOUV. Ann..... Georges Cuvier. Annales du Muséum, etc. PER... ..... J,.-F. Gmelin. Systema naturæ (Linné), 13° éd. DOI .....::.... Gould The Birds of Europe. PEL... ... .…... Guillemeau. Essai sur l'histoire naturelle. Crespon.......... Crespon. Faune méridionale. 202 PSRONPNRNNRS Iliger. Prodromus systematis Mammalium et Avium. — 220 — Keys et Blas..... Die Wirbelthier Europa's, von a Graf Keyserling und pro- fessor, J.-H. Blasius. Hatb..:7.:0. 08 Latham. Index ornithologicus. Has (de)... Lastic (de) Saint-Jal. Zoologie du département des Deux- Sèvres, dans les mémoires de la Société statistique. 1 PE 1 à SR RENE Latreille. Familles naturelles du règne animal, etc. Less 1Orn.. 52.1 Lesson. Traité d'Ornithologie. Lichst....5. us Lischstenstein. Catalogue des Doubles du Musée de Berlin. Lin. 5: Nc: Linné. Systema Naturœæ, 12° édition. Milles: .. Millet. Faune de Maine-et- Loire. Mey. et Wolf..... Meyer et Wolf. Taschenbusch der Deutschen. Vogelkunde. Pall. Zoogr....... Pallas. Zoographia Russo-asia- tica. Pail Voy.....e Voyage dans plusieurs pro- vinces de l'empire de Russie. P'HOUX. -....7 Polydore Roux. Ornithologie provençale. Savig. Eg........ Savigny. La partie ornitholo- gique dans le grand ouvrage sur l'Egypte. Schinz. Eur. F... Schinz. Europaïsche Faun, etc. PORIET "2 Schlegel. Revue critique des oiseaux d'Europe. 90 — SeopAnn:l.. 4. Scopoli. Anni historico-natu- rales, Re se Swainson. On the Natural History, etc. Temm. et Laug.. TemmincketLaugier. Planches coloriées des oiseaux, faisant suite à celles de Buffon. Temm. Man...... Temminck. Manuel d'Ornitho- logie, etc. Mieil. Dict....,..… Vieillot. Nouveau dictionnaire d'Histoire naturelle. Mel, Faut... Vieillot. Faune française. Z. Gerbe. Dict.... Gerbe. Dictionnaire universel d'histoire naturelle dirigé par Ch. d'Orbigny. Z. Gerbe. Rev.... Gerbe. Revue zoologique. ORNITHOLOGIE De 1a Charente-Inférieure et des cantons limitrophes. — MDN — PREMIER ORDRE. LA — Oiseaux de Proie. — Accipitres. M D Gt Synonymie : Accipitres Lin. (1766). — Gmel. (1788). — Lath. (4790). — G: Cuv. (1797). — Meyer Woolf. (1810). — Vieill, (1816). — Less. (1831). — Ch. Bonap. (1838). Rapaces Dumér. (1805).— Latr. (1825). — Temm. (1815). — Keys et Blas. (1840). — Schinz. (1840). Accipitrinæ Savig. (1809). Rappatores Illig (1811). — De Blainville (1815- 1821). Les Rapaces sont dans le grand ordre des oiseaux ce que sont les Carnassiers dans celui des Mammi- fères ; c'est qu'en effet, comme chez ces derniers, la vie n'est possible pour eux, qu’autant qu'ils se uour- rissent de chairs soit palpitantes, soit ea partie putré- fiées suivant leurs aptitudes diverses. En disant que les Rapaces se nourrissent exclusivement de chair, je ne veux pas parler seulement de celle des Mam- mifères, à laquelle on applique spécialement cette dénomination dans le langage ordinaire, mais bien de la chair de toute espèce animale,oiseaux, poissons, mollusques, insectes, serpents et reptiles de toutes sortes. S'il se trouve dans les autresordres d'oiseaux quelques rares adeptes de cette sorte de nourriture, disons-le bien vite, ce n’est pour eux qu’affaire pas- sagère et par exception à leur genre de vie habituel, telles sont les Pies, les Pies-grièches, les Cor- beaux, etc. Il y a cependant un très grand nombre d'oiseaux, à part le grand ordre des oiseaux de proie, qui vivent aux dépens du règne animal, ce sont ceux que beau- coup d'auteurs désignent sous le nom d’/nsectivores, parce que leur nourriture consiste exclusivement en insectes de petite taille et à vrai dire quel est celui des oiseaux qui ne happe de temps à autre quelque représentant de ce règne ? car dans l'ordre même des Granivores de quelques ornithologistes où se trouve — 223 — classé le Moineau domestique contre lequel hélas ! on a lancé tant de diatribes, il n’en est pas un seul, et ce dernier en particulier, qui ne détruise chaque année une quantité innombrable de vers et d'insectes nui- sibles à l’agriculture. Néanmoins ce genre de vie ne suffit pas à lui seul pour ranger ces oiseaux au nombre des Rapaces que leurs caractères extérieurs séparent nettement des autres ordres. Après avoir enlevé, à la proie qu'ils ont saisie, la plus grande portion de ses plumes ou de safourrure, ils ont pour habitude de la dépecerenlambeaux qu'ils avalent avec le reste des téguments qui S'y trouvent encore adhérents, et quand la proie est de petite taille, ils l’ingurgitent d'un seul trait: mais alors plumes, poils, parties osseuses, substances toutes indigestes, sont par un travail spécial de l'estomac, séparées des parties nutritives, roulées en boudins ou pelotes et rejetées par le bec; ce sont ces productions qu’on prend dans le vulgaire pour les excréments ou croftes de l’oiseau de proie. Les Rapaces peuvent, quand l’occasion s’en pré- sente, avaler une quantité énorme de nourriture, mais en revanche, ils ont l'avantage de pouvoir supporter impunément un jeûne de plusieurs jours, comme j'ai pu m'en convaincre moi-même. La plupart des auteurs s'accordent à dire qu'ils ne boivent que fort rarement même quand ils ont une abondante nourriture, parce que dans ce cas le sang de leurs uictimes suffit pour les désaltérer. Cette assertion me semble erronée, en voici la raison: j'ai nourri pen- dant plusieurs mois et à diverses époques deux Busards de marais et trois buses communes ; la cage — 224 — dans laquelle ils vivaient était très vaste, au milieu j'avais placé un timbre de petite dimension et rempli d'eau ; or il m'est arrivé souvent, même au milieu des plus grands froids, de voir mes élèves entrer dans l’eau jusqu'à mi-jambes, boire à longs traits et se donner ensuite le plaisir du bain, à l'instar des oiseaux Sylvains. L’eau venait-elle à manquer, etoubliait-on pendant un ou deux jours de la renouveler, le captif s'agitait plus que de coutume et semblait, par ses mouvements désordonnés, nous reprocher notre négligence; à peine alors l’auge était-elle remplie qu'il s’y précipi- tait avec avidité, et cependant je dois le dire, jeles ai toujours approvisionnés de chairs palpitantes ou fraîichement mortes, d’où je suis en droit de conclure que la soif est pour les Rapaces un besoin naturel comme chez les autres oiseaux, et que comme eux aussi ils doivent la satisfaire toutes les fois qu’ils en trouvent l'occasion. Les organes des sens très développés chez les oiseaux de proie, sont autant de moyens destinés à faciliter leur genre de vie ; mais si la vue est le sens le plus développé chez les Rapaces diurnes, l’ouie et l’'odorat sont les sens dominants des Rapaces noc- turnes. De même aussi, tandis que le vol est rapide, puissant et soutenu chez les premiers, forcés quel!- quefois de poursuivre, pendant des journées entières, une proie qui fuit devant eux, nous voyons les seconds doués d'un vol peu bruyant à cause de la mollesse de leurs plumes, parce qu’ils doivent le plus souvent surprendre, pendant son sommeil ou ses jeux, la proie qu'ils convoitent, — 225 — Leur bec très dur, arqué et recourbé à la pointe, parfois muni sur le bord des mandibules de une ou plusieurs dents saillantes, leur sert à dépecer leur proie qu'ils fixent sur le sol où ils s'appuient au moyen des ongles crochus et tranchants dont leurs pattes sont armées. Dans l’état de repos, ils se laissent très souvent porter sur une seule de leurs jambes, tandis que l’autre est retirée et cachée souslesplumes du ventre. Ce mode de délassement n’est point propre aux Rapaces, on peut en dire autant de tous les autres oiseaux. Leur voix, on ne peut plus monotone, se réduit à quelques cris aigus qui s'entendent de fort loin et sont d’une harmonie peu satisfaisante ; l'oiseau en varie le timbre etla durée, suivant qu’il veut exprimer la colère, la souffrance et l'amour. Mais nous ne trou- verons chez eux, aucun des chants mélodieux dont sont doués un grand nombre d'oiseaux sylvains. L'acte de la reproduction, unique fin de la vie de tout être animé, végétal comme animal, puisque tout le temps qui s'écoule entre sa naissance etlemoment où il est apte à procréer est entièrement consacré à sa nutrition pour Gpérer sa croissance, de même que la caducité date de l’époque où cesse sa puissance fécondante jusqu'à sa mort; l'acte de la reproduction chez les oiseaux n’a lieu qu’à une seule époque de l'année comprise entre les premiers jours de mars et les derniers jours de juillet: mais tandis qu'il est multiple dans le plus grand nombre des espèces pendant le temps limité qui lui est consacré par la nature, il est presque toujours unique pour les — 226 — Rapaces. Parmi ceux en effet qui se reproduisent dans notre contrée, qu’ils soient sédentaires ou bien qu'ils ne demeurent avec nous que pendant le temps nécessaire à l'éducation de leur famille, les uns comme les autres ne font qu'une seule ponte par an, à moins cependant qu'on détruise leurs œufs dès qu'ils ont été pondus auquel cas ils peuvent en recommencer une autre; mais si on prend leurs petits quand ils sont déjà grands, ils s’en tiennent là et à mon avis en voici la raison: les petits n'aban- donnent le nid que lorsqu'ils sont capables de saisir leur proie eux-mêmes, et encore après la sortie du nid les parents restent-ils assez longtemps avec eux pour les dresser à la chasse, aussi pendant les pre- miers jours qui suivent la sortie du nid, toute la famille revient-elle chaque soir demander un gîte au toit qui l'a vue naître, et les jeunes ne commencent à percher séparément que lorsqu'ils se sentent assez forts pour se passer de leurs père et mère; oren évaluant à trois mois environ le temps qui s'écoule entre le commencement de la ponte et l'éducation finale on arrive à conclure que tout le temps de la pariade est entièrement consacré à l'éducation de leur unique famille. L'époque de la ponte varie comme la coloration et le nombre des œufs pondus par chaque espèce, il en sera fait mention au chapitre consacré à chacune d'elles ; il n’en est pas de même du nid, dont à part les dimensions, la forme et les matériaux sont les mêmes pour toutes les espèces qui construisent une aire, car il en est plusieurs qui pondent sur la terre nue, sur des touffes de gazon ou surle bois vermoulu — 227 — qui s'’accumule au fond des cavités naturelles des vieux arbres. Ce nid est invariablement composé dans toute son épaisseur de büchettes ou brindilles d'autant plus menues qu'elles se rapprochent davan- tage du torus, et il offre dans ses contours une étendue ea rapport avec la taille de l’oiseau qui en est le premier architecte. Placé d'ordinaire dans la bifurcation des plus grosses branches de l'arbre sur lequel il est bâti, il offre assez peu de prise aux ouragans de l'hiver etil peut ainsi se maintenir en place pendant un assez grand nombre d'années, aussi quand arrive le prin- temps suivant, il se voit de nouveau habité par ses premiers hôtes, et plus souvent encore par des intrus qui, servis par leur bonne fortune, s'emparent sans plus de façon de la demeure de leurs congénères, à la charge par eux de réparer les dégradations qui peuvent y avoir été commises par les mauvais temps et cest par ces brindilles fraîchement apportées au nid qu’on reconnaît s’il doit être bientôt habité. Il suit de là qu'un nid dont l’épaisseur totale pri- mitive peut s'élever de 15 à 20 centimètres, finit au bout de quelques années par en acquérir le double et même le triple, à l'aide de la superposition annuelle de nouveaux matériaux, il en existe encore un dans la forêt d’Aulnay (1865), dont l'épaisseur approche d'un mètre, et dont la construction première due au grand Corbeau (Corvus corax) qu’on n'y a pas revu depuis, date de plus de trente ans. Inutile de dire qu'il a dù voir se succéder bien des générations diverses. Non contents de s'approprier la demeure de leurs semblables, les Rapaces savent aussi bien s'accom- moder de celle des Corbeaux, des Pies, des Ramiers, quand ils les trouvent abandonnées. Si l'on se demande quelle est cette singulière habitude, on peut, ce me semble, s'en rendre facilemeut compte en songeant au genre de vie de ces oiseaux obligés de passer la plus grande partie de leur existence à chasser pour chercher leur nourriture, il ne leur reste que bien peu d'instants à disposer pour se livrer à d’autres occupations ; aussi ne construisent-ils de nid que lorsqu'ils ne peuvent trouver de demeure toute préparée, et dans ce cas alors ils ont soin de le com- mencer longtemps avant l’époque de la ponte, parce qu'ils ne procèdent forcément qu'avec lenteur à son édification. Quant aux oiseaux de proies nocturnes auxquels ces réflexions peuvent s'appliquer d'une manière particulière puisqu'ils n’ont pour se livrer à la chasse que les quelques heures qui séparent le lever ou le coucher du soleil de l'obscurité complète, ils ne construisent presque jamais de nid, s’'emparant, eux aussi, de nids abandonnés, sans même se donner la peine de les réparer, et pondant dans les trous des vieux arbres ou les crevasses des vieux édifices. D'après les idées reçues et les faits puisés dans la nature, au sexe mâle appartient la forcela plus grande et partant le développement plus grand de la taille ; c’est donc un fait bien digne d'attention, et en même temps un grand sujet d’étonnement, pour les gens du monde peu adonnés aux sciences d'observation, que la disproportion de taille existant entre le mâle et la femelle des Rapaces, surtout des diurnes, à l’avan- tage de cette dernière; la femelle en effet est toujours d'une taille supérieure à celle du mâle, et dans cer- taines espèces cette différence qui est presque d'un tiers avait valu à celui-ci, de la part de l’immortel Buffon, la dénomination de tiercelet,. A quoi attribuer ce phénomène? Peut-onen trouver une explication valable, et doit-on en l'absence de raisons fournies par la plupart des Ornithologistes se contenter de celle qu’apporte M. Bailly, le sagace auteur de l’Ornithologie de la Savoie ? à savoir « que plus spécialement destinées au soin de fournir la subsistance à leur progéniture, la nature a voulu, par là, dédommager les femelles des peines et des périls auxquels les expose ce devoir maternel. » Cette raison qui m'était venue, à moi-même, à l'esprit, m'avait paru tout d’abord très satisfaisante; mais elle se trouve détruite par le fait que j'ai été à même d'observer plusieurs fois que les mâles des Rapaces se livrant à tour de rôle avec les femelles au rude labeur de l'incubation, ne reculent pas devant le devoir d'apporter des vivres à leur famille, et en second lieu, pour quel motif les femelles des autres oiseaux qui ont les mêmes devoirs à remplir, ne jouiraient-elles pas du même bénéfice ? J'ai cru dès lors devoir en chercher la cause ailleurs et c'est en lisant dans l’'Ornithologie de la Savoie la phrase suivante à l'article Coucou, que m'est venue, à l'idée, l'explication ci-après qui me paraît être la plus rationnelle : « cet oiseau, dit M. Bailly, est tou- jours si affamé, qu'il ingurgitesans cesseune quantité considérable d'aliments, et d’une nature telle que leurs résidus occasionnent un 0 pertes — 230 — dérable de tout l'appareil digestif, lequel à son tour, influe sur le développement des œufs dans l'ovaire, et c'est pour cette raison que ceux-ci sont petits comparativement au volume du corps de l'oiseau. » Bailly. Orn. de la Savoie. An. 1853, t. Ier, p. 398. Ceci posé, si nous réfléchissons au genre de vie des oiseaux de proie, nous les voyons parfois astreints à un jeûne de plusieurs jours, tandis que d’autres fois leur estomac membraneux leur permet par sa dila- tation d'ingurgiter des quantités énormes d’aliments dans lesquels entrent, comme chez le Coucou, des matières très indigestes qui lui donnent un dévelop- pement considérable; mais à cette différence près que cet état de plénitude constant chez le Coucou, alterne chez les Rapaces avec l'état de vacuité de l’appareil digestif mentionné plus haut. Examinons donc ce qui va se passer à l’époque du développement de l'œuf. Si dans l’état de vacuité l'œuf peut suivre dans son évolution une marche normale et arriver à sa plus grande dimension,'en sera-t-il de même quand la cavité abdominale se trouvera obstruée par le trop plein des organes digestifs ? La chose évidemment n’est pas possible: il pourra donc arriver, à un moment donné, une gêne considérable, uné sorte d'arrêt de développement de l'embryon nuisible à la reproduction de l'espèce. C'est à mon sens ce que la nature prévoyante a voulu éviter en donnant à la femelle plus d’ampleur dans ses formes et partant une cavité abdominale plus vaste et plus en rapport avec ses fonctions. Si l’on m'objectait que chez les oiseaux de proie nocturnes la différence des sexes est presque insensible, je — 231 — répondrais que pour eux cette exception ou plutôt ce retour à l’état normal s'explique par la facilité plus grande qu'ils ont à surprendre les animaux néces- saires à leur entretien, et par conséquent par la quantité d'aliments, à peu près toujours égale, qu'ils prennént chaque jour. Serai-je arrivé à mettre en pratique le fameux vers de Virgile : Felix qui potuit rerum cognoscere causas. J'en prends pour juge mes lecteurs : Résumant les caractères propres à l’ordre des Rapaces nous avons pour diagnose : Bec fort et crochu pourvu d'une cire à sa base dans laquelle sont percéees les narines qui sont ouvertes ; quatre doigts dont trois devant et un derrière placés sur le même plan, entièrement libres, ou l’intermé- diaire et l’externe unis à leur base par une courte membrane ; tous flexibles et munis d'ongles forts, crochus, aigus et le plus souvent rétractiles. Femelle plus grande que le mâle; nourriture exclusive de chairs fraîches ou corrompues. Odorat, ouïe et vue très développés. Leur mue est simple, tous sont monogames. Parmi eux, les uns chassent pendant tout le jour, tandis que les autres ne chassent qu'au crépuscule. Cette différence d'habitudes jointe à quelques caractères physiques a été la cause qu'on les a divisés en deux classes ou sous-ordres. 1° Oiseaux de proie diurnes ; 2° Oiseaux de proie nocturne. — 232 — PREMIER SOUS-ORDRE. Oiseaux de proie diurnes. — Accipitres Diurni. Diagnose : Yeux placés sur les côtés de la tête qui est relati- vement petite et aplatie de haut en bas; cire décou- verte et fortement colorée. FAMILLE. Faucons. — Falconidæ. Synonymie : Faucons G. Cuv. (1797). Plumicoles ou Ptilodères Dumér. (1816). Accipitres Sav. (1809). Accipitrini lllig. (1811). Vieill. 1816). Latr. (1825). Falconées Less. (1831). Falconidæ Ch. Bonap. {1831). Schinz. (1840). Oiseau de proie Falconoïdes Schle. (1844). Diagnose : Yeux enfoncés et protégés par une saillie de l’ar- cade sourcilière, tête et cou couverts de plumes ; point de jabot saillant ni de soies raides sous le bec. Nourritures consistant en chairs palpitantes. Suivant en cela l'exemple de Georges Cuvier et de Degland, je diviserai cette famille en deux sections, dont l’une pour les Faucons dits Nobles et l'autre pour les Faucons dits Ignobles. Ces dénominations qui au premier abord pourraient paraître arbitraires, attendu qu'elles ne font que perpétuer le souvenir des chasses d'un autre âge ont pourtant leur raison — 233 — d'être ; car les Faucons qu'on désignait alors sous le nom de Vobles parce que c’étaient les seuls qu'on dressait à chasser les autres oiseaux, offrent des caractères anatomiques qui les font différer des Faucons Ignobles ou impropres à servir dans l'art de la Fauconnerie. Chez ces derniers les bords de la mandibule supérieure sont lisses ou munis d’un simple feston, et « la disposition de leurs rémiges, dit G. Cuvier, fait le même effet que si leur aile avait été tronquée obliquement par le bout, d’où il résulte un vol plus faible, toutes choses égales d’ailleurs. » Tandis que la puissance du vol chez les premiers jointe aux dents pointues et saillantes qui ornent les bords de la mandibule supérieure, les rendent plus aptes à poursuivre leur proie et à la saisir. 1'e SECTION. Faucons dits Ignobles. Diagnose : Bords de la mandibule lisse ou munie d'un simple feston. À bec droit à sa base dans une plus ou moins grande portion de son étendue (sous-famille des Aquilinæ, Swains. et Ch. Bonap.) GENRE Ier, — Circaëte. — Gircaetus Vieil. (1816). Synonymie : Falco Linn., Temm., etc. Aquila Briss., etc. Circaetos Ch. Bonap., etc. — 234 — Diagnose : Bec robuste épais, à base convexe et droite dans une très courte portion de son étendue, comprimé sur les côtés à bords à peine festonnés, narines trans- versales, ovalaires recouvertes de poils, tarses nus depuis le talon et réticulés, doigts courts, le médian et l'externe unis à leur base; ongles courts peu crochus : queue carrée, lorums poilus. Circaète Jean-le-Blanc. — Circaetus gallicus. Synonymie : Aquila pyrarqgus Briss. Orn. (1760). Falco gallicus Gmel. syst., Lath., Ind. Aquila brachydactyla Mezer., Wolf., Tasch. der D., Bailly. Ornit. de la Sav. Falco brachydactylus Temm., Schinz. Gircaetus gallicus Vieill., G. Cuv., Less. Circaetos gallicus Ch. Bonap., Keys-et Blas. Circaetus gallicus Belt. (Faune). Falco gallicus Guill. et de Last. Les habitants voisins de la forêt d’Aulnay le nomme Orfraie. DEscriPTION. — Mâle adulte. — Taille de 60 à 64 centimètres. Tête grosse; parties supérieures du corps brunes avec l’origine des plumes d’un blanc pur et la bordure d’un brun clair, parties inférieures blanches avec des taches longitudinales brunes ou brun clair au centre des plumes, moins nombreuses sur le ventre et les flancs qu'à la gorge et à la poi- trine, chez les très vieux individus les taches brunes sont beaucoup moins nombreuses ; rémiges d’un — 235 — brun noirâtre ; queue carrée, blanche en-dessous, brune en-dessus avec trois bandes transversales d’un brun plus foncé. Bec couleur de corne. Cire et pieds d'un jaune blanchâtre sur le vivant; iris d’un beau jaune clair brillant. Femelle. — Taille 67 à 69 centimètres. Elle a moins de blanc dans le plumage et plus de taches brunes sur toutes les parties du corps. Les jeunes de l'année sont d’un brun roux sur la gorge et la poitrine avec ou sans taches blanches, le dessus du corps brun avec l’origine des plumes blanches et en vieillissant, la couleur blanche s’ac- centue de plus en plus. RÉFLEXIONS. — Si le département de la Charente- Inférieure et les cantons quil’avoisinentne possèdent . pas de ces rochers inaccessibles sur lesquels les plus grands oiseaux de proie peuvent établir leur aire et y élever en toute sécurité leur famille, ils n’en sont pas moins remarquables par le nombre des espèces moyennes ou petites de la famille des Rapaces qui s'y reproduisent et en particulier par la présence du Jean-le-Blanc qui fait le sujet de cet article. L’histo- rique qui va suivre est extrait d’une note que j'ai eu l'honneur de présenter à la Société linéenne de Bor- deaux en 1863, laquelle note m'a valu de la part de cette Société savante le titre de membre correspon- dant. Le Jean-le- Blanc est le plus grand de nos oiseaux de proie, l'envergure de la femelle n’a pas moins de 1 mètre 65 centimètres. L'obseurité de son histoire s'explique par sa rareté : car bien que répandu dans plusieurs provinces, il n’est abondant dans aucune, — 236 — et pour bien le connaître il faut l’observer pendant plusieurs années consécutives. C’est ce que j'ai fait de 1857 à 1863 : dans le cours de ces sept années, j'ai eu le bonheur de rencontrer cinq nichées: ce seul fait établi son droit de citoven dans les départements de la Charente-Inférieure et des Deux-Sèvres, bois d'Essouvert, forêts de Chizé et d’Aulnay ; tandis que Degland ne lui assigne que le Dauphiné et lAnjou pour patrie ; que Temminck ne le donne que comme très rare en France; que Guillemeau qui l'appelle premier oiseau Saint-Martin dans son essai sur l’his- toire naturelle des oiseaux dudépartementdes Deux- Sèvres, et après lui, M. de Lastic Saint-Jal, lui assignent comme habitat l'arrondissement de Par- thenay en disant qu’on ne le voit presque jamais dans le Midi du département, et qu'enfin M. Beltremieux, dans sa faune de la Charente-Inférieure se contente de dire: très rare, se trouve quelquefois dans les forêts de Saintonge. Si nous examinons maintenant quel est son mode de nidification, nous trouverons encore les auteurs en désaccord, les uns comme Guillemeau, le faisant nicher à terre dans les endroits couverts de bruyères, de genets et d’ajoncs ; d’autres sur les arbresles plus élevés ; les autres lui assignant indistinctement ces deux genres de nidification. Si nous passons à l’étude de sa ponte et de son genre de vie, nous allons voir une divergence d'opi- nions plus grande encore, onenjugera parles extraits suivants : Chenu, dans son encyclopédie assigne aux Circaëtes une ponte de deux ou trois œufs d’un blanc légère- 2e ment sans taches mais ondé par places d'une nuance jaunâtre à peine sensible, dégénérant quelquefois en taches plus rembrunies assez marquées : grand dia- mètre 0,75, petit diamètre 0,59. Une nourriture com- posée de rongeurs, de lièvres, de perdrix, de volailles de basse-cour et même de reptiles et d'insectes à élytres. Temminck nous dit qu'il niche sur les arbres les plus élevés, qu'il pond deux ou trois œufs d'un gris lustré sans taches, qu'i se rourrit de lézards et de serpents auxquels il donne la préférence, rarement d'oiseaux et de volailles. La femelle qui est rousse, nous dit Guillemeau, fait son nid presque à terre et pond trois œufs ar- doisés. Il est le fléau des basses-cours. MM. de Lastic et Beltremieux ne font aucune mention de sa ponte ni de son genre de vie. Bailly (ornithol. de la Savoie) dit que le seul œuf pondu par le Jean-le-Blanc, est allongé, très gros en proportion de la grosseur de l'oiseau, rude sur toute sa surface, d'un blanc teint légèrement de gris ver- dâtre ; plus grand diamètre 7 cent. 4 mill., plus petit 6 cent. La femelle pond du 20 au 25 avril, elle niche tantôt sur les arbres les plus élevés; tantôt dans les anfractuosités des rochers ou sur les buissons épineux qui y croissent; quelquefois près de terre dans des positions que l’on atteint sans péril, même sans faire usage de cordes. L’aire est forméeau dehorsavec de petites branches surtout celles d’aubépine, en dedans avec des rameaux de buis, des débris de roseaux, des racines déliées et — 238 — de la mousse. Pendant que la femelle couve, on voit chaque jour le mâle qui lui apporte dans ses serres des reptiles, surtout des serpents et des couleuvres. Enfin nous lisons dans Degland (Ornith. Europ.) Il nicherait suivant M. Bouteille, non-seulement sur les arbres élevés, mais aussi dans les taillis et les broussailles. M. Tyzenhauz avance que cet oiseau construit comme l’Aigle, son aire sur les arbres de haute futaie et jamais à terre. Ses œufs au nombre de deux ou trois, sont d’un blanc sale ou grisâtre souvent un peu azurés et sans taches. Un œuf que je possède depuis peu, et que je dois à l’obligeance de M. Bouteille, auteure l'Ornithologie du Dauphiné, est d’un blanc pur un peu rude au toucher. Son au- thenticité ne pourrait être contestée, car la femelle a été prise en même temps. Grand diamètre 6 cent. 1/2, petit diamètre 4 cent. 1/2. C'est d’après des données fausses que dans mon catalogue des oiseaux d'Europe, j'ai décrit les œufs de cet oiseau comme étant petits, longs et lustrés. M. Moquin-Taudon mefaitobserver que l’œuf figuré par Thienemann est trop petit et trop bleuâtre pour être celui du Jean-le-Blanc, ce serait suivant lui un œuf d’Autour. Le Jean-le-Blanc vit sur les lisières des bois, fré- quente les taillis. L'hiver, selon M. Bouteille, il rôde près des habitations pour enlever les oiseaux de basse-cour dont il fait en cette saison sa principale nourriture, pendant l’été et l’automne, il fréquente les marais et se nourrit alors de mulots et de lézards. M. Tyzenhauz n'est pas d'accord sur ce sujet avec notre ami ; car d'après lui le Jean-le-Blanc ne fait pas la chasse aux petits animaux: «les coqs de = 59e bruyère, les lièvres, les perdrix et la volaille de basse- cour sont sa proie favorite, et si l’on a trouvé parfois des reptiles dans son estomac, ce n'est sans doute que dans les cas de disette. » Malgré l’assertion de M. Tyzenhauz, il est certain cependantqu'ils'attaque aux petits animaux et même aux insectes.M.Gerbes, dans une communication qu'il m'a faite, me dit avoir trouvé en octobre 1839 et 1841, l'estomac de trois Jean-le-Blanc, qu'il eût l’occasion d'examiner à ces époques différentes, uniquement rempli de grands insectes à élytres. Que ressort-il de toutes ces observations contra- dictoires, c’est comme l'écrit Degland, dans un pas- sage cité plus haut, qu'il faut connaître l’authenticité d’un fait pour l’affirmer, et dans la partie qui nous occupe, cette authenticité ne peut s’obtenir, comme je l’ai dit quelques pages auparavant, que par l'ob- servation directe des nichées et la capture de leurs auteurs. Voici donc le récit de l’histoire du Jean-le-Blanc, telle qu'il m'a été donné de l’étudier pendant le cours de plusieurs étés. Commençons par constater Île séjour éphémère du Jean-le-Blanc pami nous; il arrive dans nos contrées vers la fin de mars ou les premiers jours d'avril pour nous abandonner vers la fin d'août ou dans le courant de septembre ; on voit donc par là qu’il n'est pas sédentaire dans notre département, etce séjour d'assez courte durée corres- pondant aux mois les plus chauds de l’année, ne milite-t-1l pas un peu en faveur de ceux qui font con- sister sa principale nourriture en reptiles de toutes sortes, et ne considèrent que comme accidentelle — 240 — celle qu'il prend ailleurs. Cette opinion formellement soutenue par les riverains de la forêt d’Aulnay est aussi celle à laquelle je me range par ces motifs: 14° Qu'il m'est arrivé de voir à deux reprises diffé- rentes passer un Jean-le-Blanc au-dessus de nos têtes emportant un serpent dans ses serres ; 2 Que j'ai eu l’occasion de visiter l'estomac de cing de ces oiseaux pendant l'été, et que tous l'avaient exclusi- vement rempli d’écailles de reptiles roulées en pelotes ; 32 Que j'ai eu à ma disposition une femelle vivante qui a été nourrie pendant quinze jours avec des lézards et des couleuvres à l'exclusion de toute autre nourriture, et que ce n’est que lorsque cette nourriture lui manqua qu’on lui servit des rats et des souris dontelle semblait bien s’accommoder, jusqu’au jour où elle ingurgita un rat empoisonné par le phos- phore qui lui causa la mort à elle-même. D'après ces faits je me crois en droit de considérer comme s’éloignant de la vérité l'opinion soutenue par Chenu, Guillemeau, Tyzenhauz; car s’il vivait comme nos autres oiseaux de proie au détriment des petits Mammifères et des oiseaux, il habiterait aussi bien avec nous pendant l’hiver, tandis qu'il n’arrive qu’au moment où les reptiles commencent à secouer leur torpeur et ne repart qu'au moment où ceux-ci re- tombent dans leur torpeur hivernale, disparaissent de la surface du sol, et le mettent dans la nécessité de courir à la recherche de climats plus appropriés à son genre de vie. La femelle du Jean-le-Blanc nous ditBailly (Ornith. de la Savoie), pond du 20 au 25 avril; je ne connais aucun autre auteur qui parle de l’époque de la ponte, — 211 — et je considère l’avis de M. Bailly comme véritable, car il m'est arrivé de recueillir un œuf non couvé le 29 avril 1860, un autre le.16 mai 1857 qui l'était à moitié, enfin en 1859 et en 1862 j'en ai rencontré deux nids dans chacun desquels se trouvait un jeune à peine éclos ; ce qui me fait considérer là durée de l’incubation comme étant d’un mois au lieu de sept semaines comme le prétendent les riverains de la forêt d’Aulnay. L’aire est composée de brindilles de toute nature appartenant aux arbres qui avoisinent la demeure du Jean-le-Blanc ; si dans la Savoie c’est le buis, les roseaux et la mousse qui en forment les matériaux ; dans le nôtre on y trouve guère que des branches de hêtre (fayard de nos campagnards), de chêne, d'érable ou d’aubépine, je n’y ai jamais observé de mousse, ni aucun corps moëlleux ; seulement les brindilles qui en forment la charpente sont d'autrant plus serrées les unes contre les autres et d'autant moins grosses qu'elles se rapprochent du torus ; dans l'in- térieur de celui-ci, on trouve presque toujours des brindilles munies de leurs boutons prêts à s'épanouir; car lorsque le Jean-le-Blanc est dans l'obligation de se construire un nid ou d’en restaurer un ancien, c’est toujours au moment où les arbres commencent à bourgeonner qu'a lieu la fabrication. Ses dimen- sions varient selon la forme des branches quile sup- portent ; ainsi, tandis qu’il peut offrir un diamètre uniforme de 0,70 à 0,80 cent., il peut arriver que l’un des diamètres aura un mètre et plus, tandis que l’autre n'en aura que la moitié. La profondeur du torus est à peine de 0,10 centimètres à son centre, et DR e elle n'y arrive que par une pente insensible à partir des bords du nid ; quant à l'épaisseur totaleelle varie considérablement comme nous l'avons vu dans les généralités sur les oiseaux de proie. Que dirai-je de sa position par rapport au sol ? Si quelques ornitho- logistes l'ont rencontré dans des buissons peu élevés au-dessus de la terre, j'affirme pour ma part ne l'avoir vu placé qu’au sommet des arbres les plus élevés. Mais c’est la ponte du Jean-le-Blanc qui a donné lieu aux plus grandes erreurs, comme nous venons de le voir. Et c’est la raison pour laquelle je me suis étendu aussi longuementsur le chapitre decet oiseau: car à l’époque où je commençais mes recherches pour arriver à la confection de l'Ornitholcsie de la Cha- rente-Inférieure, je fus on ne peut plus surpris de rencontrer un oiseau ne pondant qu'un seul œuf; ce fait me parut d’aulant plus singulier que je n'en trouvais trace dans les différents auteurs d’ornitho- logie que je pouvais consulter alors ; tous portaient à deux ou plus, le nombre d'œufs pondus par notre Circaëte. Ce fut justement à cette époque (1863) que je publiai la note spéciale destinée à la Société linnéenne de Bordeaux, dans laquelle j'établissais comme fait nouveau et hors de conteste la ponte d'un seul œuf par le Jean-le-Blanc. Ce n'estquedepuiscette époque que j'ai eu entre mes mains l'Ornithologie de la Savoie, de Baïlly, que j'ai vu cet observateur faire pour son pays ce que j'étais en devoir de faire pour le mien, et que nous étions arrivés l’un et l’autre à la constatation du même fait. On doit donc considérer désormais comme de nulle valeur : {° les trois œufs — 243 — ardoisés de Guillemeau ; 2° les deux ou trois œufs d'un gris lustré sans taches de Temminck; 3° les deux ou trois œufs d’uu blanc sale ou grisâtre sou- vent un peu azurés ou sans taches de Tyzenhauz ; 4° ceux représentés par Degland dans son catalogue ; 5° les deux ou trois œufs de Chenu et la description aussi peu exacte qu'il en donne. Voici la description exacte de l'œuf du Jean-le- Blanc prise sur quatre œufs que j'ai eus en ma pos- session, on verra qu'elle diffère peu de celle donnée par Bailly, que les diamètres qu'il lui assigne sont semblables à ceux que j'établis, et on pourra juger de la différence qui existe entr'eux et les mesures données par les auteurs cités plus haut: œuf à test très épais, à surface rugueuse, constamment d’un blanc mat sans taches, offrant parfois dans certains points des macules d’un roux jaunâtre, qui semblent être des souillures plutôt qu'une sécrétion naturelle ; il en est cependant quelques-unes de très petites à peine visibles qui sembleraient appartenir à cemode de formation, et qui sont plus brunes.Il a pour grand diamètre de 7 cent. 3 mill. à 7 cent. 6 mill. et pour petit diamètre de 5 cent. 1/2 à 6 cent. J'ai fait tout ce qui m'a été possible pour établir l'authenticité de l'histoire de cet oiseau difficile à étudier en raison de sa rareté, laquelle ne doit actuel- lement surprendre personne, puisqu'il faut compter au moins deux années pour la formation d’un couple, en admettant encore qu'il naisse un mâle une &nnée et une femelle l’année suivante, ou réciproquement, car s’il venait à naître pendant deux ou trois années consécutives des individus du même sexe, il serait — 244 — facile de se rendre compte du petitnombre de couples dispersés çà et là. Habite: les forêts d'Aulnay, de Chizé, le bois d'Essouvert. — R. R. B. Bec recourbé dès la base, sous-famille des Buteoninæ, Gircinæ et Accipitrinæ (Swains et Ch. Bonaparte). GENRE Ile. — Buse. — Buteo (Guv., Degland, etc.) Synonymie : Falco Linn., Temm., etc. Diagnose : Bec à bords ronds, narines arrondies, ouvertes dans une grande étendue et garnies de poils en arrière, lorums poilus. Buse vulgaire. — Buteo vulgaris (Keys. et Blas.) Synonymie : Falco Buteo Linné, Temm., etc. Buteo nutans et fasciatus Vieillot. Noms du pays : Gosse ou Gossarde noire. DescripTion. — Mdäle et femelle adultes. — Ta taille du mâle varie entre 50 et 56 centimètres, celle de la femelle peut atteindre de 60 à 70 cent. ; l’en- vergure varie de 4 mètre 10 cent. à 1 mètre 40 cent. Si la Buse vulgaire offre dans son plumage des variétés de coloration telles qu’elles ont donné lieu à la formation d'espèces différentes créées par certains auteurs, il n'en est pas moins vrai que la coloration uniforme du dessus du corps et d'une grande portion — 245 — du dessous, d'un brun plus ou moins foncé, pouvant arriver à la teinte du chocolat, est la raison pour laquelle les habitants des campagnes lui ont donné l’épithète de noire. Chez les mâles jeunes ou vieux, cette couleur est si dominante aux parties inférieures que l’on n’aperçoit çà et là sur la poitrine que quelques teintes d’un blanc jaunâtre, tandis quechezla femelle ces taches, beaucoup plus grandes, alternent avec d’autres taches d’un brun foncé en forme de lances verticales placées parallèlement entre elles; la plus grande abondance des taches blanches ou blanc jaunâtre et leur disposition a donné lieu à la création d'espèces telles que le Busardet, la Buse changeante, la Buse à poitrine barrée, et qui, comme je viens de l'expliquer, ne sont que des variétés de plumage. de la Buse vulgaire. Les jeunes de l’année chez lesquels la différence de taille est déjà très prononcée entre le mâle et la femelle, comme j'ai pu m'en convaincre par l’obser- vation d’une nichée que j'ai élevée sous mes yeux, offrent les colorations suivantes. Le jeune mâle diffère peu du vieux, si ce n’est que les taches d’un blanc jaunâtre de la poitrine sont un peu plus éten- dues ; la jeune femelle a la gorge et le bas du cou blancs avec des traits bruns linéaires allongés ; toute la poitrine et le haut du ventre maculé de taches brunes et blanches, ces dernières beaucoup moins abondantes, et le bas-ventre presque tout entier d’un blanc jaunâtre. La queue, chez les jeunes comme chez les vieux, est barrée de bandes transversales de couleurs alternativement plus claires et plus foncées, mais dans les nuances brunes. 16 — 246 — Le bec est noirâtre ou de couleur plombée suivant l’âge, la cire et les pieds sont jaunes. La teinte de l'iris n’est pas la même à tous les âges de leur exis- tence ; aussi Chenu, Temminck, Millet, Bailly se trompent-ils en partie quand ils disent; le premier : iris jaune , le second : iris rougeâtre; le troisième : iris jaune ou brun. Degland se rapproche plus de la vérité en disant qu'il varie du brun au roux ou au blanc jaunâtre ; c'est en effet cette couleur qui est la plus commune, le roux brun vient ensuite sur les sujets moins âgés et enfin les jeunes ont l'iris d'un gris bleu tout-à-fait remarquable. La Buse que Guillemeau nous dit être sédentaire ‘dans le département des Deux-Sèvres, l’est aussi dans ceux des Deux-Charentes. Cependant, M. Bel- tremieux (Faune dela Charente-Inférieure), ne semblé pas être de cet avis, car il dit: Commune, passe à PAutomne. » Ne serait-ce une grave erreur, commise par notre honorable collègue, car c’est assurément l'oiseau de proie, de moyenne grandeur, le plus répandu dans notre pays, en toutes saisons. La Buse niche sur les arbres les plus élevés en s'emparant comme ses congénères des nids aban- donnés qu'elle trouve à sa convenance, et contraire- ment à l'opinion de Chenu, je n'y £i jamais trouvé aucune espèce de corps moëlleux pas plus que dans le nid d'aucun autre Rapace ; je renvoie pour ce qui est de sa construction et de ses diamètres à ce que j'ai ditaux généralités surlesoiseaux de proie. Comme c'est un des Rapaces les plus communs et qu'il est dès lors plus facile de se procurer sa couvée, nous allons voir les auteurs s’accorder presque tous sur L! — 247 — le nombre et la couleur de ses œufs. Guillemeau, en effet, nous dit : « la femelle pond deux ou trois œufs blancs, parsemés de taches assez grandes, sans ordre et roussâtres, quelquefois sans taches. » Millet : « la femelle pond deux ou trois œufs ovales, très gros, tachetés de brun roux sur un fond blanc.» Temminck : « la femelle pond trois ou quatre œufs d’un blanc légèrement ondé de verdâtre marqué de taches rares d’un brun jaunâtre. » Degland: « la femelle pond trois ou quatre œufs d’un blanc grisâtre ou légèrement verdâtre avec de petits points bruns ou jaunâtres, de larges taches rousses ou roussâtres et d’autres taches brunes, quelquefois les taches brunes sont nom- breuses, d’autres fois on ne voit que des points rares ou peu colorés, on en trouve même des variétés sans taches ; leur volume est invariable, grand diamètre 5 1/2 cent., petit diam. 4 1/2 ordinairement. » Baïlly: « elle pond en mai deux ou trois œufs ovales blan- châtres sans taches ou ondulés de gris, ou plus ou moins tachetés de brun clair ou de jaunâtre, leur longueur est de 5 cent. 2 à 4 mill. » Enfin Chenu nous apprend que la femelle poud trois ou quatre œufs d’un ovale presque parfait et ayant rarement l’un des bouts plus aigu que l’autre, à coquille unie, mat et presque sans aucun reflet, la couleur est d'un blanc très légèrement bleuâtre, fort souvent unie et sans la moindre tache, tantôt maculée de taches rares d’un brun de rouille très léger, d'autres d’un gris lilas ressemblant à des gouttes tombées. du sommet de l'œuf vers sa base, et augmentant gra- duellement de densité dans le même sens; tantôt légèrement rosé, vers le gros bout et clair semés de — 248 — nombreux petits points d’un brun rougeûtre et de quelques gouttes plus rares d’un gris lilas vaporeux se perdant insensiblement danslefond dela coquille, les unes et les autres plus fréquentes au gros bout: si les mêmes teintes sont plus faibles et moins pro- noncées, c’est l'œuf de la busechangeante, de Vieillot, variété non admise comme espèce : tantôt légère- ment ondée de brunâtre et maculée dans le premier tiers de la longueur de l’œuf de taches rares d’un brun rougeâtre, se rapprochant tellement entre elles vers le gros bout qu'elles finissent par une teinte uniformément brune, tantôt enfin plus ou moins régulièrement et uniformément maculée de taches d’un brun légèrement rougeâtre en forme de gouttes verticales du sommet à la base de l’œuf, et finissant par se réunir pour donner au gros bout de l'œuf une teinte brune. Grand diamètre 57 à 58 mill., petit dia- mètre 45 à 47 mill. » Voici maintenant le récit de mes observations : le volume des œufs de Buse est très variable, il en est de même de leur forme ; les uns sont très allongés et sensiblement aigus par un bout, les autres etc'est le plus grand nombre sont comme le dit Chenu, d'un ovale presque parfait et à bouts semblables. La coquille est d’un blanc mat et sans rugosité, je n’en ai point vu de bleuâtre ou verdâtre, s’il en existe quelques-unes d’immaculées, je n’ai jamais eu l'oc- casion d'en observer ; le plus souvent elle est par- semée de taches irrégulières d’un roux jaunâtre sale semblant faire corps avec elle, ces taches sont tantôt plus abondantes au gros bout, tantôt au petit bout, tantôt sur la surface de l’œuf comprise entre ces deux — 249 — extrémités, on pourrait dire de ces taches qu’elles sont nébuleuses par opposition à la couleur rouille de quelques autres qui se trouvent çà et là jetées au milieu des premières et dont quelques-unes affectent des formes singulières; telle est celle représentant un buste d'homme coupé au niveau des épaules et placé vers l’une des extrémités d’un œufque j'ai dans ma collection. J'en possède un autre sur lequel les taches de rouille et les taches nébuleuses font défaut, mais qui offre sur toute sa surface, et en petite quantité, quelques petits traits ou points d’un brun noirâtre qui vont en s’épaississant vers le gros bout où ils sont plus agglomérés. C’est là une des colo- rations décrites par Chenu. Et de plus on y remarque quelques macules semblables à celles signalées sur l'œuf du Jean-le-Blanc. Les diamètres, surtout le plus grand, varient beaucoup d’un œuf à l’autre; ainsi j'en possède un qui mesure 59 mill., tandis qu’un second n’en a que 51 mill., mais la majorité se tient à 53 mill. ; le petit diamètre sur ces mêmes œufs a oscillé entre 41 et 43 mill. La ponte de la Buse a lieu d'ordinaire dans la pre- miére quinzaine de mai, et l’on reconnaît quelques jours auparavant le nid, qu’elle achoisi pour y déposer ses œufs, aux brindilles garnies de leurs nouvelles feuilles qu'elle y apporte de temps à autre, afin de réparer les dégâts causés par les mauvais temps de l'hiver précédent. Dans les six nichées que j'ai ren- contrées, le nombre des œufs a toujours été de trois. La durée de l’incubation est selon toute probabilité d’un mois environ, Car j'ai trouvé des œufs fraîche- ment pondus dès les premiers jours de mai, d’autres DU à demi-couvés vers le 17 du même mois, et d’autres près d’éclore vers le 4 juin. Tous les auteurs sont d'accord sur son genre de nourriture qui consiste en petits mammifères, en oiseaux, en insectes de toute sorte et même en reptiles. J’ajouterai qu'il n’est point de nourriture qu’elle dédaigne quand elle est pressée par la faim; ce besoin impérieux de toutanimal vivant dompte les natures les plus farouches, or la Buse comme ses congénères fuit l'homme et neselaisse jamais appro- cher par lui à moins qu'il ne la surprenne par la ruse; eh bien, dans l'hiver de 1864 à 1865, qui fut remar- quable par une période de douze jours d’un froid excessif durant lesquels les oiseaux sylvains nous avaient abandonnés, et les petits mammifères res- tèrent engourdis dans leurs demeures souterraines, je vis une Buse mâle tuée au dégel par un garçon de ferme, pendant qu'elle était occupée à quelques pas de lui, à dévorer les rares lombrics que le soc de la charrue mettait à découvert. Habite les forêts et les grands bois. Forêtd'Aulnay, de Chizé, de Saint-Trojan (île d’Oleron), bois d'Essou- vert, forêt de Benon. — C. GENRE IIIe. — Bondrée. — Pernis G. Guv. (1816). Synonymie : Falco Linné, Temm., etc. Buteo G. Cuv. (1799), Neillot. Diagnose : Bec comprimé à dos saillant, narines oblongues percées obliquement sur le bord de la cire qui est nue. Lorums garnis de plumes serrées, écailleuses, st — Bondrée commune. — Pernis apivorus G. Cuv. Synonymie : Falco apivorus Linn., Temm. Buteo apivorus Vicill. Noms du pays : Gossarde grise. Gros. Tr. Om- breau. Descriprion. — Mâle et femelle adultes. — La taille varie pour le mâle de 55 à 60 centimètres, et son envergure est d'environ 4 mètre 20 cent. à 1 m. 30 cent. ; la taille de la femelle est de 66 à 67 centi- mètres et son envergure atteint d'ordinaire 4 mètre 40 centimètres. Le mâle a le sommet de la tête cendré bleuâtre et tout le dessus du corps d’un brun cendré, la gorge d’un blanc jaunâtre est marquée de lignes brunes longitudinales, le reste du dessous du corps est blan- châtre ou d’un blanc jaunâtre marqué de taches triangulaires brunes. La queue qui est grise offre des bandes transversales brunes placées à distances égales les unes des autres (Bailly). Chez la femelle il n'existe de cendré bleuâtre qu’au front, le dessus du corps est un peu plus brun, les parties inférieures offrent moins de blanc et plus de taches roussâtres (Bailly). Tout en admettant que cette coloration dans les deux sexes soit la règle générale, je ne puis me dis- penser néanmoins de dire que le plumage de cet oiseau est sujet à de fréquentes variations, car je possède un mâle dont le plumage est identiquement semblable à celui de la femelle ; il est donc impos- sible à première vue d’en faire la distinction. Chez — 252 — ces deux sujets les plumes dela poitrine et du ventre ont toute leur partie supérieure blanche avec la tige brune, et leur moitié inférieure, de mème couleur que la tige, offre la forme d'un fer de lance ; les plumes du bas-ventre et les sous-caudales présentent les mêmes dispositions, mais avec cette différence que la couleur brune est remplacée par la rousse. Je possède une autre femelle dont les parties blanches du dessous du corps sont beaucoup moins étendues que les parties brunes et roussâtres, ce qui donne à l’oiseau une teinte beaucoup plus sombre. Les jeunes de l’année tiennent de la livrée du père et de la mère, mais le cendré bleuâtre de la tête Jeur fait défaut: mais malgré la diversité de coloration du plumage des jeunes comme des vieux, on recon- naîtra toujours la Bondrée à ses lorums emplumés qui lui donnent une physionomie toute particulière et bien différente de celle de ses congénères. Je me suis souvent demandé quel était le motif de cette confor- mation particulière, et je crois qu’on doiten chercher l'explication dans le genre de vie de cet oiseau; car si la Bondrée se nourrit parfois de mulots, de souris ou d'insectes à élytres, sa nourriture de prédilection consiste en larves de guêpes et d’abeilles, d’où son nom d'Apivorus (mangeuse d’'abeilles). Or, pour saisir ce genre de proie, elle est dans l'obligation d’enfoncer sa tête dans les cavités qui recèlent ces animaux, et si ses lorums comme ceux des autres Rapaces se trouvaient dénudés, elle serait à tout instant blessée par le dard venimeux deses victimes, tandis que le dard vient s’émousser sur les plumes courtes et serrées qui entourent ses orbites. C’est à — 253 — ce même genre de vie qu'il faut attribuer la force la moins grande, que chez ses congénères, de ses serres et de son bec. Ce dernier est noirâtre avec la cire brunâtre, tandis que les pieds et l’iris sont d’un beau jaune citron. Comme le Jean-le-Blanc, la Bondrée n’est point sédentaire dans nos contrées, comme lui elle n'y arrive qu'à l’époque où elle peut rencontrer en abondance sa nourriture favorite, c’est-à-dire vers la fin d'avril et elle nous abandonne aussitôt que les petits sont assez forts pour entreprendre une assez longue pérégrination, ce qui a lieu vers la fin de septembre. La Bondrée était inconnue à Guillemeau, cependant M. de Lastic Saint-Jal la met au nombre des oiseaux sédentaires du département des Deux-Sèvres. M. Bel- tremieux la dit «rare, de passage irrégulier, niche dans les arbres » Millet, Temminck, Chenu, Degland, Bailly s'accordent sur son mode de nidification sur les grands arbres, et sur son genre de nourriture, bien que Degland soit plus explicite en lui assignant pour nourriture principale les insectes ailés et sur- tout les guêpes. Il n’en est plus de même pour la ponte, car le premier nous dit « que la femelle pond trois ou quatre œufs d’un blanc sale, marqués de taches d’un brun olivâtre en grande partie confluentes, et qu'ils sont un peu plus gros que ceux de l'Epervier. » Le second « qu’elle pond de petits œufs d’un blanc jaunâtre, marqués de grands espaces brun rougeâtre, souvent totalement de cette couleur ou avec des taches nom- breuses et si rapprochées que le blanc s'aperçoit à — 254 — peine. » Le troisième « ses œufs au nombre de trois ou quatre sont généralement recouverts en entier d’une épaisse couche de brun variant du bistre au brun rouge, paraissant comme effacé par places, laissant à peine apercevoir le fond blanc de la coquille : parfois mais très rarement, simplement maculés de points brun de bistre en forme de cou- ronne sur un fond d'un beau blanc mat. Grand dia- mètre 0,48 m. à 0,56 m., petit diam. de 0,40 à 0,44. » Le quatrième « la ponte est rarement deplusde deux œufs à fond jaune ou jaunâtre avec des taches rous- sâtres ou rougeûtres très intenses et quelquefois si nombreuses que l'œuf en est entièrement recouvert, ordinairement elles sont toujours plus épaisses et plus rapprochées vers le gros bout ; grand diamètre 0,5 cent., petit diam. 0,4 1/2 cent. » Le cinquième « lä femelle pond vers le commencement de juin ou la fin de mai trois ou quatre œufs à peu près dela grosseur de ceux de l’Autour, d’un blanc grisâtre ou roussâtre avec des taches ou de granäs espaces d’un brun foncé si nombreux et si serrés que souvent la couleur du fond s'aperçoit à peine. » Voici le résultat de mes observations comparé à celui des auteurs précédents. Comme eux je constate que si la Bondrée se nourrit de petits animaux, c’est surtout aux insectes ailés qu'elle s'attaque de préfé- rence comme j'ai pu m'en convaincre par les débris trouvés dans l’estomac de cinq d’entre elles. Elle ne niche que sur les grands arbres et son nid est com- posé des mêmes éléments que celui de ses congé- nères, seulement j’ajouterai que comme la Buse elle répare les dégâts occasionnés par l'hiver, en appor- tant dans l’aire qu’elle s’est choisie des brindilles munies de leurs feuilles vertes, car elle n’opère qu’à la fin de mai ou dans les premiers joursde juin, c’est le Rapace dont la ponte est, dans notre contrée, la plus tardive; et c'est à ces brindilles fraîchement apportées que les habituésreconnaissentsila demeure sera bientôt habitée. Je vais raconter ici, au sujet d'une des Bondrées que je possède dans ma collection, un fait à l'appui de ce que j'ai avancé en parlant de la nidification des oiseaux de proie, à savoir qu'ils s'emparent indistinctement des nids de leurs congé- nères quand l'hiver neles a pas entièrement détruits. C'était vers la mi-mai 1866, je fus prévenu un matin par la lettre que je reçus de M. Monnet, habitant de la commune de Vinax sur le territoire de laquelle est assise une partie de la forêt d’Aulnay, qu’il venait de trouver un nid de C'ossarde noire, qu’il l'avait {endu la veille et que je pouvais m’v rendre le lendemain afin d'aller le dénicher avec lui. Je dois ajouter entre parenthèses, que trop éloigné de Ja forêt d’Aulnay pour surveiller les nichées des oiseaux de proie, j'en avais alors chargé M. Monnet, que l'épidémie de la variole de 1871 à depuis emporté, et à la mémoire duquel je suis heureux de rendre un juste sentiment de reconnaissance, car c’est à lui que je dois de con- naître d'une manière exacte l'histoire de la plupart de nos Rapaces : seulement pour me convaincre de la vérité, je lui avais bien recommandé de me faire part de chacune des nichées qu'il rencontrerait afin de les étudier sur place et d'en capturer les auteurs. Le lendemain matin je me rendis sans retard au lieu indiqué, et les lacs placés la veille par Monnet — 256 — sur le nid de la Buse vulgaire, afin d'en capturer l’un des auteurs, retenaient effectivement le mâle qui fut mis aussitôt à ma disposition : à quelques pas de là se tenait la femelle qui par ses cris plaintifs faisait sentir la perte qu’elle venait de faire. Désireux de la capturer à son tour, je priai Monnet de regrimper sur l’arbre qui supportait le nid et de le retendre (sui- vant l’expression du pays). Les lacs furent donc placés de nouveau, et nous nous retirâmes à l’écart pour donner à la femelle le temps et le loisir de reprendre son incubation. Mais voilà qu’un épouvan- table orage se lève et qu’une pluie torrentielle en pénétrant nos vêtements nous force à regagner notre gîte ; or la nuit approchait, je repris à contre-cœur le chemin de mon domicile, en priant Monnet de veiller au nid et en lui assurant que je reviendrais le voir quelques jours après. La semaine suivante en effet, je faisais voile pour Vinax et j'appris à mon arrivée et à mon grand désappointement, que la femelle de la Buse vulgaire n'était point revenue à son nid. Je priai moncicérone de m'y conduire quand même, avec l'intention de m'emparer des trois œufs qu’elle y avait pondus. Or quel ne fut pas notre étonnement en arrivant à quelques pas de l’arbre qui supportait le nid de voir celui-ci occupé par un oiseau de forte dimension. Notre première pensée fut de croire à la reprise de lincubation par la Buse femelle, et comme je m'étais muni de mon fusil de chasse, je pris toutes mes pré- cautions pour arriver à portée, afin de l’abattre : mais ces précautions étaient inutiles, caren approchant de nouveau, nous vîmes l'oiseau debout sur son aire et — 257 — ne se donnant aucun mouvement. Nous n’eûmes pas de peine à en comprendre la cause ; les lacs placés sur le nid huit jours auparavant et qui y étaient tou- jours demeurés depuis avaient produit leur effet. Grimper aussitôt sur l'arbre ne fut que l'affaire d’un instant pour Monnet qui en rapporta une Bon- drée prise par le cou et encore vivante; cette parti- cularité nous fît supposer qu'elle n’était capturée que depuis peu d'instants. Or je le demande, qu'était venue faire cette Bondrée femelle dans ce nid aban- donné de Buse, si ce n’est avec l'intention de s’em- parer de cette demeure ? La durée de l’incubation de cet oiseau est comme celle de la Buse d'un mois environ, carle {er juin 1857 et le 28 mai 1861 il m'est arrivé de trouver deux nids de Bondrée dont les œufs n'étaient que pondus et d’en rencontrer un troisième en 1865, vers le 26 du mois de juin dont les petits étaient près d’éclore. Je n’ai jamais rencontré que deux œufs dans toutes les nichées que j'ai observées, etchez tous, la coquille offrait invariablement la même coloration, c'est-à- dire un fond jaunâtre ou roussâtre qu’on peut à peine distinguer sous l'énorme couche de couleur brique qui le recouvre dans tout son entier mais avec une intensité variable sur différents points ; je ne puis mieux comparer la disposition qu'elle offre qu'aux coups de pinceau d'un mauvais peintre; et alors, suivant l'épaisseur de l’enduit, l'œuf a une couleur tantôt rouge brique, tantôt rouge jaunâtre ; je n’en ai jamais vu à fond blanc ; cet enduit n’est point très adhérent à la coquille et peut s’enlever assez facile- ment par le contact, surtout s'il est mouillé. Le plus — 258 — grand diamètre a variésur les œufs que j'ai mesurés entre 47 et 50 millimètres, la plus petite entre 39 et 41 millimètres. La Bondrée n’habite que les grandes forêts et y est rare. Forêts d’Aulnay et de Chizé. — R. GENRE IV. — Busard. — Circus Sav. Synonymie : Falco Linné, Temminck. Buteo Dumér. Circus et Strigiceps Ch. Bon. Caractères. — Cire grande, couvrant plus d’un tiers de la longueur du bec, narines oblongues couvertes en partie de poils raides, tarses allongés ct grêles: au- dessous des oreilles existe chez le plus grandnombre une collerette plus où moins apparente, formée de plumes serrées ou frisées (Degl.) Basard ordinaire. — Circus rufus Schleg. Synonymie : Falco œruginosus Linné, Temm. Falco ruîus el œruginosus Mey. et W. Circus palustris et rufus Briss. . Circus œruginosus et rufus Savig. Circus œruginosus Ch. Bonap. Noms du pays : Gosse et Cossarde de marais. Diagnose : Une large tache jaune ou jaune blanchôtre à la nuque, collerette à peu près nulle, tarses et doigts forts et allongés. — 259 — DescriprTion. —- Le mâle et la femelle adultes ont la plus grande ressemblance, à part la taille qui chez celte dernière est d'environ 54 centimères, tandis que celle du mâle atteint à peine à 50 centimètres ; l’en- vergure varie de 4 mètre 20 cent. à 1 mètre 30. Le brun roussâtre est la couleur dominante des parties supérieures du corps à l'exception de la plus grande partie de la tête qui est d'un blanc jaunâtre avec des raies longitudinales brunes au centre des plumes. Le devant du cou et la poitrine présentent cette même coloration ; le ventre, les -flancs, les cuisses et les sous-caudales sont d’un roux de houille parsemé de quelques taches jaunâtres, le croupion estblanc chez les très vieux sujets et d'un roux blanchâtre chez ceux moins avancés en âge. Les premières rémiges blanches à leur origine, sout noires sur le reste de leur étendue, les pennes secondaires, les grandes couvertures alaires et les rectrices sont d’un gris brun cendré,ce qui donne à ces parties,quand l'oiseau plane par un beau soleil, une espèce de teinte jaunâtre contrastant avec les teintes brunes des parties VOI- sines. La cire est d'un jaune verdâtre, le bec noir et les pieds jaunes; liris varie de couieur, selon l’âge de l’oiseau, d'un brun noirâtre chez les jeunes sujets, il passe par degrés insensibles au brun jaunâtre et rougeâtre. Les jeunes de l’année ont tout leur plu- mage uniformément brun très foncé ou couleur chocolat, à part la gorge, le haut de la tête et l’occiput qui sont d'un jaunâtre clair le plus souvert sans taches : ce n'est qu'après la seconde mue qu’apparaît la coloration du plumage des plus âgés qui va s’éclair- cissant de plus en plus aux mues suivantes, et pré — 260 — sente différentes variétés de coloration suivant la saison, l'âgeetmêmel'individu. Ce sontces variations si nombreuses dans le plumage qui ont donné lieu à plusieurs méprises et ont été la cause des différents noms donnés au même oiseau. J'ai observé chez les petits à peine éclos que la place occupée par la tache jaune ou jaune blanchâtre qui garnit l’occiput des jeunes et des vieux se trouve déjà marquée par une coloration différente de celle du reste du duvet dont ils ont le corps revêtu à cetle époque de leur exis- tence : ce duvet qui est d’un blanc jaunâtre sur tout le corps, est d'un beau blanc sur l’occiput. Il est une particularité non moins remarquable dans l’histoire de cet oiseau de proie et dont j'ai fait l’observation dès l’année 1858, la voici : en parcou- rant les marais inondés de Domino, commune de Saint-Georges d’Oleron, dans le courant du mois de mai de cette année, je rencontrai un nid de Busard ordinaire contenant cinq petits peu âgés, mais chose singulière, trois d’entr'eux étaient de la grosseur d’un jeune pigeon, tandis que les deux autres n'’at- teignaient pas le volume d’un merle ; tous cependant paraissaient très vigoureux et étaientencore couverts du duvet du jeune âge. Je n’hésitai point à croire que cette différence de taille tenait à la différence des sexes, et je m'emparai d'un des plus forts avec l'in- tention de l’élever, persuadé que j'aurais affaire à une femelle, Chose bonne à noter en passant, c'est que cesi jeune oiseau pût supporter pendant60heures, temps qui s'écoula entre sa capture et mon arrivée à ma résidence, un jeûne complet etune privation d'air presque entière, car la boîte qui le contenait était si — 261 — petite qu'il était obligé de se tenir tout replié sur lui- même. Je l'en tirai aussitôt après mon arrivée, à demi-mort, je lui fis avaler par force deux ou trois morceaux de viande et le laissai gisant sur le sol; mais voilà qu’au bout d'une heure la vie lui revint, il fit quelques mouvements et peu d’instants après, il put se tenir debout, et le lendemain il déchiquetait le cadavre de sa mère que j'avais dépouillée pour l’em- pailler. Cependant quand il eût revêtu, au bout de quelques mois, son plumage de première année, jele sacrifiai pour l'empailler à son tour; mais au lieu d’une jeune femelle que je croyais posséder, je me trouvai en présence d’un jeune mâle. J'en conclus que la différence de taille que j'avais notée sur les petits n’était point due à la différence du sexe, et j'en étais encore à me demander quelle pouvait en être la cause, quand, il y a trois ans, j'ai cru la découvrir par l'observation suivante: je me trouvais alors dans une famille à Oleron, c'était dans les derniers jours de mars, et selon mon habitude, j’allai fureter aux alentours des marais à la laîche, dans l’espoir d’yfaire quelque découverte ; je ne fus point déçu dans mon espérance, et le 29 mars 1870 je trouvai un nid de Busard ordinaire contenant un œuf: ce fut le départ de l'oiseau de son nid qui me conduisit à sa décou- verte ; j'avais encore quatre jours à passer dans l’île, et je me faisais une fête de pouvoir, à cette date, emporter avec moi quatre à cinq œufs de Busard destinés à compléter ma collection, pensant que comme chez la plupart des autres oiseaux, la ponte avait lieu chaque jour. Impatient de revoir la nichée, je sors au — 262 — marais deux jours après, mais arrivé à peu de dis- tance du nid, l'oiseau s’en envola encore et je crus prudent, dans la crainte de lui voir abandonner son nid, de ne point aller plus loin. Le lendemain, le même fait se renouvela, mais j'avançai jusqu'au nid avec l'intention bien arrêtée de m'emparer de la couvée ; mais au lieu de quatre œufs que je comptais trouver, quel ne fut pas ma surprise de n’en rencon- trer toujours qu’un seul. Je le laissai jusqu'au len- demain veille de mon départ, et dans la soirée, je revins voir ce qui s'était passé ; le Busard s'envola à mon arrivée comme il l’avait fait les jours précé- dents, mais en arrivant au nid, j'eus la satisfaction d'en trouver deux ; il s'était donc écoulé quatre jours au moins entre la ponte de ces deux œufs, ce qui n’empêchait pas l’un des Busards, mâle ou femelle, de réchauffer pendant toute la journée le premier œuf pondu et à plus forte raison pendant la nuit. Il découle donc naturellement de ces faits, à mon sens, que les Busards ne pondent leurs premiers œufs que tous les quatre ou cinq jours et que l'incubation commence dès que le premier œuf est pondu, et que l'on ne doit pas s'étonner si les trois derniers œufs pondus, en admettant le nombre de six pour le chiffre de la ponte ordinaire, n’éclosent que longtemps après les trois premiers et par conséquent les trois premiers nés seront déjà grands quand les trois autres verront le jour. Et c’est à cette cause et non à la différence des sexes que j'attribue la différence de taille des petits dans le nid. Tous les auteurs s'accordent sur le genre de nour- riture et de nidification du Busard ordinaire ou — 263 — Harpaye : il n’en est pas de même sur le nombre de ses œufs et de leur coloration. Et faisant toujours les honneurs à ceux qui ontécrit sur notre Faune, voyons ce qu'en disent Guillemeau et M. Beltremieux. Le premier, d'accord avec M. de Lastic, nous apprend que le Busard des marais est sédentaire, et il ajoute qu'il pond trois ou quatre œufs. Le second nous dit qu’il est assez rare, qu'il passe du printemps à l’au- tomne et se tient dans les marais où il niche. Bailly n’a jamais vu de nichée de ce Busard. Temminck nous dit qu'il pond trois œufs blancs de forme arron- die. Chenu raconte que les œufs du Busard de marais sont d’un blanc légèrement bleuâtre, unis et sans taches, quelquefois ondés d’une nuance brune jau- nâtre fort légère avec quelques grivelures et des nuages de la même teinte à peine perceptibles ; assez fréquemment marqués de quelques points et taches rares d’un brun de bistreclairirrégulièrementrépartis tantôt au sommet, tantôt à la base del’œuf, c'est, dans ce dernier cas, l'œuf du Busard Harpaye de certains amateurs : grand diamètre de 0,45 cent. à 0,50 cent., petit diamètre de 0,37 à 0,40 cent. Millet prétend que la femelle du Busard ordinaire pond deux œufs elliptiques parfaitement blancs de 22 lignes de longueur sur 17 de largeur. Enfin, dit Degland, sa ponte est de trois à quatre œufs blancs un peu azurés sans taches, grand diamètre 5 cent., petit diamètre 3 1/2 cent. Voici maintenant le récit de mes propres obser- vations : comme Guillemeau j'affirme que le Busard ordinaire est sédentaire dans nos départements, et j'ajoute qu’il y est fort commun. M. Beltremieux — 264 — commet donc une double erreur enledonnantcomme rare et comme oiseau de passage. J’affirme aussi avec la plupart des auteurs qu'il se nourrit de toute espèce de chairs vivantes, car il est la terreur des jeunes lièvres et des lapins qui se trouvent dans son voisinage, il est impitoyable pour les oiseaux et leurs nichées, et il avale indistinctement les insectes, le poisson et les grenouilles. J'en ai vu un emporter dans ses serres une anguille que je retrouvai un instant après dans son nid à peine entamée par ses petits auxquels il l'avait apportée. Contrairement à ce que nous avons vu jusqu'à présent pour les oiseaux de proie que nous avons étudiés et ce que nous verrons pour ceux qui nous restent à décrire, les Busards ne nichent point sur les arbres, leur nid est toujours placé près du sol ou sur le sol même. Celui du Busard ordinaire est bâti au milieu des marais à laîche, vulgairement connus sous le nom de rouches et établi tantôt surles feuilles et les tiges de scirpe et de carex assez résistants pour le supporter, tantôt sur l’éminence de terre d'où partent leurs rameaux ; il est toujours placé dans les endroits les plus inaccessibles, soit à cause du fourré presque impénétrable des herbes, soit à cause de l’eau qui recouvre le terrain. Il est uniquement com- posé à part quelques branches sèches au nombre de cinq ou six au plus empruntées aux arbres du voisi- nage et placées à la partie inférieure du nid (j'y ai rencontré de grosses tiges d'asperges de l’année pré- cédente), d’un grossier assemblage de feuilles sèches de laîches coupantes (Schænus mariscus), et de joncs de chaisiers (Scirpus lacustris) ; le torus est composé — 9265 — des mêmes matériaux, que l'oiseau a eu soin de broyer pour les rendre plus moëlleux par leur plus grande division. Le diamètre intérieur ou horizontal du torus varie entre 27 et 30 cent., tandis que l’ex- térieur qui est à l’époque de la ponte de 50 à 60 cent., devient tout plat et dépasse un mètre à l’époque où les jeunes devenus grands et par leurs poids et par leurs piétinements font fléchir les laîches sur les- quelles il repose. Sa hauteur totale est de deux déci- mètres environ pour les nids fabriqués dans l’année, tandis qu’elle peut atteindre trois et quatre déci- mètres si on a affaire à de vieux nids posés les uns sur les autres : la profondeur du torus est de 7 à 9 centimètres et va insensibléement en pente des bords du nid à son centre. Les auteurs qui n’accordent au Busard ordinaire qu'une ponte de deux outrois œufs sont dans l'erreur, car sur une quinzaine de nids que j'ai observés, le nombre des œufs n’a jamais été au-dessous de cinq et souvent de six. La ponte commence dès la fin de mars ou les premiers jours d'avril, elle dure au moins une quinzaine de jours, en sorte que l’éclosion n’a lieu que vers la mi-mai, après un mois d'incubation. Le 15 avril 1872, j'ai découvert, dans les marais de Saint-Georges d'Oleron, deux nids de ce Busard ren- fermant l’un cinq œufs et l’autre six ; dans lepremier deux de ces œufs avaient au moins cinq à six jours d’incubation et les trois derniers paraissaient fraîche- ment pondus; dans le second, les trois premiers étaient striés de sang et lestroisautresétaient à peine louches. Chenu est celui des auteurs qui se rapproche le — 266 — plus de mes observations sur la coloration des œufs ; ils sont en effet d’un blanc légèrement bleuâtre, le plus souvent sans taches, cependant on y voit parfois des nubécules semblables à ceux que nous avons décrits à l’article du Jean-le-Blanc, ou bien encore quelques taches verdâtres et comme huileuses. Le grand diamètre oscille entre 45 et 51 millimètres, en passant par les chiffres de 46, 47 et 48 millimètres qui sont les plus communs ; le petit diamètre au con- traire se tient entre 35 et 37 millimètres. C'est comme je l’ai dit plus haut et contrairement à l’opinion de l’auteur de la Faune de la Charente-Inférieure, un de nos oiseaux de proie les plus communs; il habite pendant l'été comme pendant l’hiver les marais à laîche de tout le département et des cantons limi- trophes: marais de Domino et de Foulerot dans l'île d’Oleron ; marais de Tonnay-Boutonne, etc., pour la Charente-Inférieure ; marais d’Oradour-Chillé, de Lupsault, de Saint-Fraigne, etc., pour la Charente; marais de la Sèvre, auprès de Mauzé et lieux circon- voisins, pour les Deux-Sèvres. — C. Busard Montagu. — Circus cineraceus Key. Synonymie : Falco cineraceus Montagu, Temm. Circus Montaguii Vieill. Strigiceps cineraceus Ch. Bonap. Noms du pays : Gosse ou Cossarde grise. Diagnose : Aïles atteignant le bout de la queue, troisième rémige la plus longue de toutes. — 267 — DescripTioN. — Le mâle adulte a 44 à 46 centimètres de taille et une envergure d'au moins 80 centimètres. Il a tout le dessus du corps d’un cendré bleuâtre foncé, plus clair à la gorge et à la poitrine, le ventre, les flancs, les cuisses sont blancs rayés, parallèlement aux baguettes des plumes, de traits d'un roux vif: le dessus des ailes est de la même couleur à l’exception des rémiges primaires qui sont noires, et sur les secondaires des vieux mâles setrouvent deux bandes transversales de cette couleur. La queue pareille au manteau est barrée transversalement de bandes blanchâtres ou roussâtres en nombre variable. Le bec est d’un brun de corne, l'iris et les pieds d'un très beau jaune. Chez les mâles plus jeunes, la gorge et la poitrine présentent la coloration roux vif du ventre du précédent, le blanc y est beaucoup moins apparent. Les plumes du dessus de la tête et du cou sont brunes terminées de roussâtre, de même que celles du manteau et des couvertures alaires, mais ici déjà cette couleur commence à se marier au gris cendré; cette dernière nuance est beaucoup plus accentuée sur les rémiges secondaires qui n'ont qu'une seule bande transversale noire. La femelle adulte quoique variant un peu dans la teinte plus ou moins foncée de son plumage, a pour caractères une coloration brune de tout le manteau avec le bord des plumes légèrement bordé de roux blanchâtre ; les plumes du dessus de la tête et du cou sont brunes au centre et largement bordées de roux, au bas de l’occiput la teinte rousse est remplacée par du blanc, ce qui forme chez quelques-unes une sorte de demi-collier postérieur: la région ophthalmique est — 268 — tantôt blanche, tantôt d’un roux blanchâtre, le crou- pion est blanc comme chez les mâles et toutle dessous du corps est flammêché de brun roux et de blanc jaunûtre : l'iris et les pieds sont jaunes. Sa taille est de 47 cent., et son envergure d’un mètre environ. Les jeunes de l’année ont les teintes du manteau d'un brun plus foncé que celui des femelles adultes, le demi-collier du dessus du cou est varié de brun, de roux et de blanc, toutes les partiesinférieures sont d'un roux de rouille uniforme, à l’exception de la baguette des plumes qui est noirâtre, le blanc qui entoure l’œil est plus étendu, enfin celui-ci est brun jauvâtre. Il existe chez cet oiseau une variété de coloration dans laquelle le plumage est entièrement d’un brun noir, soit pour le mâle, soit pour la femelle; or quelques auteurs ont élevé au rang d’espèce les indi- vidus revêtus de cette livrée. Pour mon compte je ne vois là qu’un pur accident de coloration qui peut sur- venir chez tous les oiseaux et qu’on désigne en Orni- thologie sous le nom de Mélanisme, comme nous l'avons vu dans les préliminaires de cet ouvrage, et ce qui me fait parler ainsi, c'est que j’ai eu l'occasion de voir pris, sur le même nid, un mâle et une femelle. Le premier ayant les attributs propres à cette espèce, la seconde portant la livrée brune. A part Guillemeau qui ignore complètement son existence dans le département des Deux-Sèvres et M. Beltremieux qui se trompe sur l'historique de sa vie puisqu'il nous le donne comme assez rare et de passage irrégulier, tous les auteurs s'accordent sur son genre de nourriture, sur son mode de nidification, — 269 — sur sa ponte et sur la coloration des œufs. Chenu leur assigne pour grand diamètre 0,41 mil., et pour petit 0,34. Degland porte le grand diamètre à 4 1/2 cent., et le petit à 3 1/3 de cent. Je n’ai qu'à répéter ici ce qu’en disent mes devan- ciers à savoir que le Busard Montagu fait consister sa nourriture en petitsmammifères,en petits reptiles, en insectes divers, et surtout en petits oiseaux et en œufs de ses victimes. C’est l'oiseau de proie le plus habile et le plus obstiné pour cette chasse : qui ne l’a pas vu dès la mi-avril, époque à laquelle il nous arrive, se promener lentement et à pen de distance de terre au-dessus des champs ensemencés allant et venant d'un sillon à l’autre pour y découvrir quelques nichées ; les quatre à cinq dont j'ai ouvert l'estomac, à cette époque de l’année, ne contenaient que des débris de coquilles d'œufs et d'ailes d'insectes. Le Busard Montagu n’est point sédentaire dans notre département, d'ordinaire il part par troupes dès la fin d’août ou le commencement deseptembre, cependant nous en voyons passerencore quelques-uns jusqu'aux premiers froids, c'est-à-dire jusque vers la fin de novembre. Quand il chasse, cet oiseau parcourt de grandes étendues de terrains et il a la singulière habitude de suivre tous les jours la même route dont il ne s'écarte que fort peu, aussi peut-on tirer parti de cette coutume pour le tuer à l’affût. M. de Lastic nous dit qu'il n’est point sédentaire non plus dans les Deux-Sèvres. Le Busard Montagu commence à faire son nid dès les premiers jours de mai, il l’établit toujours à terre, soit dans les landes et les bruyères rases, soit dans les prairies, et aux endroits les plus = 0 = découverts, ou plutôt les moins fourrés. Ce nid qui offre une surface de 30 à 35 centimètres carrés est composé à sa partie inférieure de quelques brindilles empruntées aux arbustes voisins, le reste du nid jusqu'au torus est composé des tiges et des feuilles des plantes herbacées du voisinage, et que l'oiseau a brisées en morceaux plus ou moinsténus. La hauteur totale du nid n'est que de 3ou4cent.,etla profondeur du torus est à peu près nulle, car le nid présente une surface presque plane dont le contour s'incline légè- rement vers le centre. Le nombre des œufs qui d’après les auteurs varie de trois à cinq, a toujours étéconstammentde quatre dans toutes les nichées que j'ai rencontrées ; ils sont d’un blanc très légèrement bleuâtre ou tout simple- ment blancs, sans taches, ou offrant par places, des nubécuüles jaunâtres semblables à ceux signalés sur l'œuf du Jean-le-Blanc. La ponte à lieu vers la mi-mai et l’éclosion un mois après. Habite la forêt de Jarnac pour la Charente ; les bruyères des environs de Royan, la forêt d’Aulnay, les prairies des environs de Beauvais-sur-Matha. — A. C. GENRE Ve. — Epervier. — Astur Dumér. Sous-famille des Accipitrinœæ Ch. Bonap. Synonymie : Falco Linné, Temm. Dœdalon Savig. Sparvius Vieill. Astur et Nisus G. Guv. Accipiter et Astur Ch. Bonap. — 271 — Caractères. — Mandibule supérieure dilatée en un feston vers son milieu, l'inférieure à extrémité retroussée, narines presque ovales recouvertes en partie par quelques poils dirigés en avant, tarses écussonnés, doigt médian dépassant de beaucoup les latéraux, ailes courtes, atteignant à peine aux deux tiers de la queue qui est composée de douze pennes : doigts garais en-dessous de pelottes verruqueuses ; ongles aigus et très forts (Degl.) Epervier ordinaire. -- Astur Nisus Keys. et Blas. Type du genre Nisus G. Cuv., et Accipiter Ch. Bonap. Synonymie : Falco nisus Temm. Dœdalon îfringillarius Savig. Sparvius nisus Vieill. Accipiter nisus Ch. Bonap. Noms du pays: Ces noms sont communs aux petites espèces d'oiseaux de proie. Ballerit, Hobereau, Epervier, Emouchet, le petit preneur d'Alouettes. Diagnose : Tarses grêles à peine vêtus supérieurement, doigt interne de Ja longueur de la première phalange du doigt médian, queue carrée, ailes atteignant à peine la moitié de la queue (Degl.) DEscriIPTION. — Le mâle a 65 à 66 centimètres d’en- vergure, et 32 à 33 centimètres de taille. Une tache blanche à la nuque comr e chez la femelle de l'espèce précédente contraste avec la couleur ardoisée ou — 272 — cendrée bleuâtre du manteau y compris les plumes scapulaires et les rémiges ; les sous-caudales sont toujours d’un blanc pur ; l'abdomen et la poitrine ont leurs plumes blanches à leur origine terminées par une tache brune bordée de roux et disposées de telle facon qu'elles forment entre elles des bandes trans- versales séparées par le blanc de la partie supérieure de la plume : les côtés du cou sont marqués de roux vif, et le devant du cou est blanc strié longitudina- lement de traits bruns peu accentués : la queue est traversée par cinq bandes de couleur plus foncée; le bec est noir, l'iris et les pieds sont d’un beau jaune citron, chez les très vieux sujets l'iris prend une couleur orange. La femelle dont la taille atteint quelquefois jusqu’à 43 centimètres, a une envergure de 76 à 78 centimètres. Elle ne diffère du mâle que par sa taille beaucoup plus forte, par la teinte plus claire de son plumage, le défaut de roux vif sur les côtés du cou, par ses larges sourcils blancs et par les traits bruns longitu- dinaux de la gorge qui sont beaucoup plus gros que chez le mâle, ce qui fait paraître cette partie moins blanche. Les jeunes de l’année ont les plumes du manteau brunes bordées de roux, les parties inférieures rous- sâtres et les taches brunes de la poitrine et de l’ab- domen en forme de fer de lance, les sourcils sont blanchâtres. A cette époque de leur âge, le mâle et la femelle ne se distinguent que par la taille. Dans un âge plus avancé le roussâtre qui borde les plumes est remplacé par du cendré clair, les rémiges sont terminées de blanchâtre, les côtés et le devant du cou — 273 — sont lavés de roussâtre, et la tache blanche de la nuque est mélangée de noirâtre. Les auteurs que j'ai déjà cités sont en parfaite con- cordance sur le genre de nourriture et de nidification de l’Epervier ordinaire, et la divergence existant entre eux au sujet du nombre et de la coloration de ses œufs est peu sensible. C'est ainsi que Guillemeau nous dit que la femelle pond cinq œufs blancs mou- chetés, vers la pointe qui est obtuse, d’un cercle de taches purpurines ; que Millet lui attribue quatre à cinq œufs blancs mouchetés de brun, et Temminck de trois à six d'un blanc sale marquéde taches rousses plus ou moins angulaires ; que Degland lui assigne de trois à six œufs courts, d’un blanc sale, tantôt légèrement azuré, tantôt jaunâtre avec des taches rousses ou brunes irrégulières, souvent nombreuses au gros bout, quelquefois formant une couronne : il y a des variétés à peine tachées et d'autres sans taches, le grand diamètre est de 3 1/2 cent. à 3 1/3 et le petit de 3 à 3 1/2 cent. Chenu s'étend encore plus longue- ment sur ce sujet. Leur grand diamètre, dit-il est de 31 mill, et leur petit de 31 mill. Leurcouleur est d’un blanc sale ou jaunâtre ondé et maculé de taches, d'un brun olivâtre, irrégulières, plutôt arrondies qu’angu- leuses, largement appliquées et se perdant fréquem- ment sur une partie de leurs contours d'une manière insensible dans le fond de la coquille, fréquemment d’un beau blanc très finement bleuâtre, marqué de quelques taches fort rares en forme de gouttes ou de points arrondis d’un beau brun de bistre, quelquefois rougeâtre, réunis en une seule masse, tantôt au sommet, tantôt à la base de l'œuf. À ces taches — 274 — viennent souvent s'en joindre d’autres d’un ton vapo- reux gris lilas ; d’autres fois du même blanc maculé de taches et marbrures concentrées et groupées en forme de zône vers le tiers de la longueur de l’œuf de couleur d'un brun rouge sang mélangé de quelques taches violacées, plus rarement d'un blanc assez bleuâtre nuancé et maculé de taches d’un brun isabelle plus ou moins foncé, tantôt irrégulièrement répandues sur toute la surface de la coquille, tantôt réunies en une seule masse à son sommet ; plus rarement encore d’un ton léger uniformémentisabelle tiquetés de petits points couleur de rouille, réunis dans quelques parties de la coquille, en trois ou quatre masses irrégulièrement dessinées, de la même cou- leur; enfin quelquefois, presque enticrement d'un blanc pur à peine tiqueté ou marqué de quelques points ou veines d’un brun rougeâtre très léger. La ponte est de cinq à six œufs. Enfin, dit Bailly, la ponte de l’Epervier ordinaire est presque toujours de cinq œufs arrondis longs de 3 cent. 7 à 8 mill. et larges de 3 cent. 4 ou 2 mill. chez les couples dont les femelles sont de taille ordinaire et d’une longueur de 4 cent. 2 à 4 mill. sur 3 cent. 3 à 4 mill. chez ceux des femelles à forte dimension. Ils sont blanchâtres ou d’un blanc bleuâtre, ou d'un roussâtre très clair avec de larges espaces ou seulement avec des points, des lignes et des taches d’un brun roussâtreou rougeâtre ; souvent plus répardues vers le gros bout où ils forment quelquefois une sorte de couronne. On jugera par le récit de mes propres observations de ce qui concorde avec les faits énoncés plus haut ou de ce qui s’en éloigne. Sédentaire dans nos départe- — 215 — ments, comme le reconnaît M. Beltremieux, qui est dans sa diagnose de la plus stricte vérité ; l'Epervier ordinaire est sans contredit le plus commun de nos oiseaux de proie ; c'en est aussi le chasseur le plus effréné et le plus hardi, carildescend dans les basses- cours, jusqu'auprès des volières, et on le prend sou- vent aux nattes lorsqu'il s'abat sur lesoiseaux placés pour appeaux. Il fait une chasse impitoyable aux Alouettes, aux Grives, aux Merles et même aux Perdrix ; j'en ai vu un emporter, dans ses serres, un Geai qui ne cessa de pousser les cris les plus Jamentables pendant un trajet de 300 mètres environ que lui fit parcourir son bourreau pour transporter sa victime sur le lieu qu’il avait choisi pour l’égorger. On l’a vu même pénétrer jusque dans l'intérieur de nos maisons pour y poursuivre une proie qui, affolée de terreur, venait s’y réfugier ; mais la malheureuse dans ces circonstances n'échappait aux griffes du Rapace que pour subir la captivité ou la mort des mains de l'homme. L’Epervier ordinaire niche toujours sur les arbres, mais à des hauteurs variables, ets’il construitsouvent son nid lui-même, il sait aussi bien s'emparer des nids de Pie abandonnés. La description que je vais faire de l’un de ces nids et les circonstances aans lesquelles je l’ai observé me fournissent les réflexions suivantes qui viennent confirmer l’idée que j'ai émise quelques pages plus haut, à savoir que les diamètres en hauteur comme en largeur du nid d'un oiseau, surtout ceux du torus, sont un excellent moyen de diagnose pour arriver à la détermination de l'espèce qui l’a construit. Vers les premiers jours de juillet 1859, je rencontrai, sur un chêne d'un assez grand bois voisin de Néré et à quatre mètres seulement d'élévation, le nid d’un Epervier commun qui m'offrit des particularités remarquables. Cenid était composé comme tous ses semblables de brindilles sèches empruntées aux arbres du voisinage et d'autant plus ténues et serrées entre elles qu’elles s'éloignent de la base du nid et se rapprochent dutorus;les plus volu- mineuses atteignaient à peine un centimètre de dia- mètre, et celles qui se trouvent à la partie moyenne du nid n’exèdent pas la grosseur d’une petite plume à écrire, toutes sont simplement superposées les unes aux autres et enlacées entre elles mais sans cohésion, de sorte qu'il existe jusqu’auprès dutorus des espaces vides assez considérables. La hauteur totale de ce nid était d'environ 33 centimètres, sa largeur de 55 centimètres. Sa surface presque plane, offrait néan- moins une légère inclinaison depuis sa circonférence jusqu'au centre, en sorte queletorus pouvait mesurer 4 à 5 centimètres de hauteur. Ce nid contenait cinq œufs, mais quatre d’entre eux seulement occupaient le torus et étaient aux trois quarts couvés, tandis que lecinquième placé àcinq àsix centimètres au-dessous d’eux dans l’un des espaces vides laissés entre les grosses brindilles, n'ayant pu être réchauffé par la femelle, n’était nullement couvé. À quelle cause attribuer ia présence de cet œuf en ce lieu ? serait-il descendu après avoir été déposé sur le torus, au moyen d'un hiatus formé par l'écarte- ment des brindilles qui le composent ? Cette hypo- thèse est insoutenable, car malgré le peu de cohésion qui existe entre les parties constitutives du torus, il — 271 — serait impossible à un œuf, même des deux tiers moins gros que celui de l’Epervier ordinaire, de s'échapper au travers. La raison que jevaisen donner, est donc la seule explication qui m'a paru plausible : l'oiseau pressé par la ponte a laissé échapper son premier œuf avant l'achèvement de son aire; les jours suivants, il a eu le temps de le parachever avant d'y déposer son second œuf et les troisième, quatrième et cinquième sont venus successivement s'y placer à leur tour. La conclusion à tirer de ce fait insolite est donc des plus simples et il doit en découler ce principe, cette loi ornithologique: que chaque oiseau est indistinctement poussé par la nature à fabriquer son nid dans certaines proportions plutôt que dans d'autres et que ces proportions sont un point de repère pour déterminer l'espèce à laquelle ils appar- tiennent ! car s’il en était autrement, pourquoi notre Epervier n'eût-il pas suspendu sa construction aus- sitôt après son premier œuf pondu, et n'eût-il pas placé les autres à côté de lui, attendu que leur support se trouvait déjà assez vaste ? L'Epervier ordinaire niche dans le courant de mai et les pontes tardives n’ont lieu que par suite de la destruction des premières. Ses œufs sont le plus souvent au nombre de cinq, cependant j'en ai vu quelquefois six. Le fond de la coquille est tantôt le blanc sale, tantôt le blanc jaunâtre ou le blanc bleuâtre, fort rarement sans taches, le plus souvent elle offre, sur l'une de ses extrémités ousurson milieu en forme de ceinture, de très larges taches d'un roux ferrugineux ou bistre qui dans certains points devient presque noir par. l'épaisseur de la matière coloranies 1 — 278 — et ressemble à du sang desséché ; çà et là en. même temps sur les parties non tachées, sont disséminés des points ou des traits déliés affectant différentes formes comme une virgule, un 2; ces pointset traits sont tantôt d’une couleur foncée, tantôt d'un lilas clair, semblables en cela à d’autres taches qui se trouvent mélangées aux premières et dont la teinte pour quelques-unes va décroissant du centre à la circonférence dé. manière à disparaître dans la coquille. Au lieu de toutes ces grandes taches, cer- tains œufs n’offrent sur toute leur surface qu’une quantité plus ou moins considérable des petits points et traits décrits tout à l'heure. Enfin j'en possède un qui à la place de ces diverses colorations sembleavoir été grossièrement barbouillé, sur toute sa surface, avec une couleur roux jaunâtre mélangée d'isabelle. Le diamètre de ces œufs varie suivant l'oiseau qui les a pondus;, et encore le grand diamètre est-il beaucoup . plus variable que le petit; car j'ai constamment vu ce dernier se tenir de 30 et 31 mill., tandis que le premier qui oscille d'ordinaire entre 39 et 43 mill. est descendu jusqu'à 34. Ce qui donne à quelques- uns une forme allongée, tandis que d’autres sont presque ronds. Cet oiseau habite tous les grands bois de notre département et ceux des cantons limi- trophes.— C. C. Epervier. — Autour. — Astur Palumbarius Ch. Bonap. Type du genre Astur Ch. Bonap.,et dusous genre Astur G. Cuv. = 279" Synonymie : Falco palumbarius Lin., Temm. Dœdalon Savig. Spervius Vieill. Noms vulgaires : Faucon des habitants de la forêt d'Aulnay. Gosse ou Gossarde de la plupart. Diagnose : larse robuste avec leur tiers supérieur vêtu ; doigt interne atteignant le bout de la deuxième phalange du doigt médian, queue arrondie (Degl.) Descriprion. — L’envergure du mâleest d'un mètre et sa taille de 50 à 53 cent. Son plumage est absolu- ment le même que celui de l’Epervier commun, sauf que la bande sourcilière est beaucoup plus large. La cire ést d'un jaune verdâtre, les pieds et l'iris jaunes orange ou citron suivant les individus. La femelle ressemble exactement au mâle, si ce n'est que le dos est un peu plus brun, etles traits, de même couleur de la gorge, plus abondants, son enver- gure est de 1 mètre 40 cent., sa taille de 60 à 63 cent. Je n'ai jamais eu l’occasion de voir les jeunes de l'année, mais tous les auteurs s’accordant pour leur description, je me hâte de la transcrire : le dessus - du corps est varié de brun et de roussâtre, le dessous roux blanchâtre taché longitudinalemént de brun, queue gris brun à larges bandes d’un brun plus foncé, iris gris blanchâtre, cire et pieds d’un jaune livide. * J'ai eu l’occasion d'observer sur deux nichées un phénomène des plus remarquables ayant trait à la coloration du plumage de la femelle de ces deux familles. Le mâle de chacune d'elles offrait. la colo- — 280 — ration normale décrite ci-dessus, voici quelle était la leur : toutes les plumes du manteau sont d’un. gris roussâtre, ou d'un gris jaunâtre clair dans leur moitié inférieure, tandis que lamoitésupérieure estblanche, cette dernière est en grande partie recouverte par la moitié inférieure de la plume immédiatement placée au-dessus d'elle et n'en laisse qu’une petite portion de visible ; ce qui donne une teinte claire à tout le dos ; la raie sourcilière est bien marquée, et l’espace compris entre l’œil et les côtés du cou est d’un gris brun clair ; la queue et les rémiges sont alternative- ment barrées de bandes transversales brün noirâtre et gris blanchâtre. Mais la coloration la plus remar- quable est celle du dessous du corps : car si la gorge et le bas du cou présentent les mêmes dispositions de couleur que chez le mâle, la poitrine, l’abdomen et les flancs ont une teinte uniforme d’un jaunâtre sale, mais la baguette de chaque plume et une petite portion des barbes qui lui sont attenantes sont d’un brun noirâtre dans toute leur longueur, ces taches plus étroites au sommet et à la base de la plume que dans son milieu ont la forme ellipsoïde, mais tandis que chez l’une des femelles leur plus grande largeur n'est que de 3 millimètres, il atteint chez l’autre près de 6 millimètres, ce qui donne à cette dernière une teinte un peu plus sombre. Surles flancs et le dessous des ailes, ces taches brunes sont beaucoup plus petites. L’iris, la cire et les pieds sont d'un jaune, verdâtre clair. Je crois qu'on ne doit voir dans cette coloration qu'un pur accident'que je: rapporterais volontiers à l'isabellisme ; or cet isabellisme serait-il plus fréquent — 281 — chez la femelle que chez le mâle? je serais tenté de le croire, puisque, sur ces deux nichées, la femelle seule présentait cette coloration : ou bien devrait-on considérer cette distribution des couleurs, comme une persistance des attributs de la jeunesse sur cette dernière ? ne connaissant point les jeunes de vue, cétte question reste encore indécise pour moi, mais je penche plutôt vers la première opinion. * L’Epervier Autour est l'ennemi le plus terrible des lèvres, des lapins, des perdrix et de tout le gibier de cette taille ; il est fort rare qu'il attaque des animaux plus petits, à moins qu'il n’v aitdisette des premiers: Ilest sédentaire dans notre département et niche comme ses congénères sur les arbres les plus élevés des grandes forêts, en s’emparant comme eux du premier nid qu'il trouve à sa convenance. Il entre en amours dès les premiers jours d'avril et même dès la fin de mars, car sur trois nichées que j'ai rencontrées, Ja première au 4 avril 1857 ne contenait que trois œufs non couvés ; la seconde au 12 avril 1858 n'avait pas moins de six œufs au quartcouvés et la troisième que je trouvai dans les premiers jours de mai 1860, contenait également six œufs près d'éclore et qui furent perdus après la capture du père et de la mère. La durée de l’incubation doit être d'un mois comme pour les espèces précédentes. Si tous les auteurs sont unanimes sur le genre de nourriture et de nidification de cet oiseau le nombre et la coloration de ses œufs ont donné lieu à certaines dissidences. Car tandis que Guillemeau et M. de Lastic Saint-Jal tout en le donnant comme sédentaire dans les Deux-Sèvres, ne font aucune mention de sa ponte ; quenotrecollègue, — 282 — M. Beltremieux ne le considère que de passage accidentel ;nous entendons Temminck nous dire qu'il pond de deux jusqu'à quatre œufs d'un blanc bleuâtre marqués de raies et de taches brunes; Millet répéter -cette diagnose en lui attribuant de quatre à cinq œufs. Bailly les met au nombre de trois ou quatre d'un -‘ blanc bleuâtre sans taches, ou veinés ou ponctués de brun ou de rougeâtre foncé avec un grand diamètre de 52 à 55 millimètres et un petit de 41.à 42 mil]. Chenu lui accorde quatre œufs de formeovale presque parfaite, c’est-à-dire que l'un des deux bouts est à peine moins obtus que l’autre, d'un blanc très légè- rement bleuâtre, le plus souvent sans taches, assez souvent ondés d'une manière à peine sensible de tons bruns jaunâtres fort clairs avec un grand. diamètre de 59 mill. sur un petit de 45 mill. Voici la caracté- ristique de Degland : ses œufs au nombre de: quatre sont d'un gris pâle azuré sans taches, leur grand diamètre est de 5 1/2 cent. et le petit de 4 1/2. Il y a des variétés plus bleues et d’autres plus blanches, ceux-ci proviennent ordinairement de jeunes sujets. M. Moquin-Taudon n’en a jamais rencontré avec des raies et des tachesbrunes comme les œufs décrits par M. Temminck. Ces œufs varient aussi pour la forme. Si je m'en rapporte à, mes propres observations, Degland seul serait dans le: vrai, car, sur les trois nichées qui en font le sujet, je n'ai vuaucun des œufs taché des traits bruns ou rougeâtres dont quelques auteurs font mention, et certes l'authenticité de ces nichées n'était pas plus douteuse que celledes espèces précédentes, car les auteurs (mâle et femelle) de — 283 — chacune d'elles ont été capturés sûr le nid.La coquille fort épaisse, à gros grains, est d’un blanc mat ou d’un blanc bleuâtre sans taches, offrant parfois mais rare- ment des nubécules semblables à ceux décrits à l'ar- ticle du Jean-le-Blanc ; cependant j’ai constaté sur un ou deux de ces œufs quelques petits points noirâtres isolés, mais si ténus et en si petites quantités qu'ils passeraient inaperçus pour la plupart des personnes. Je suis également autorisé à donner le nombre six comme le nombre normal de la ponte de l’Autour, nombre qui S’éloigne sensiblement de ceux donnés par les auteurs précédents, surtout par Temminck. Pour ce qui a trait au diamètre nous verrons sur ceux que je possède le grand diamètre varier de 48 à 57 mill. pour limites extrêmes et que la moyenne à été de 52, 53 et 54 mill., et le petit diamètre passer par les chiffres de 34, 36 et 40 mill. Cette si grande diffé- rence dans les diamètres des œufs d'Autour tient très certainement plutôt à l'état de plénitude ou de vacuité de l’estomac de cet oiseau au moment de la ponte, qu'à l’âge de l'oiseau invoqué par quelques auteurs, et ce qui me fait parler ainsi c'est que ces différences se sont rencontrées sur des œufs de la même nichée. Je terminerai cet article en constatant que l’Autour n'habite que les grandes forêts pourvues d'arbres de haute futaie, et que quoique sédentaire dans nos contrées, il y est partout peu commun. Habite la forêt d’Aulnay, R., et de Chizé. 2€ SECTION. Faucons dits Nobles. — Ainsi nommés parce — 284 — qu'ils étaient préférés pour l’art de la Fauconnerie, privilège alors exclusif de la noblesse. Caractères. — Bords de la mandibule supérieure pourvus d’une ou deux dents. GENRE VIe. — Faucon. — Falco Linné. Synonymie : Tous les auteurs s'accordent sur ce nom. Caractères. Ceux de la section. — Ce sont des oiseaux chasseurs par excellence, ils poursuivent leur proie à tire d’aileset fondent sureHesans détour, contrairement à l'habitude des Autours et des autres oiseaux de proie de la section précédente qui n’ar- rivent jamais qu'obliquement surla victimeconvoitée. Degland nous dit dans son traité d'Ornithologie euro- péenne qu'on n’est pas d'accord sur le nombre de Faucons qu'on trouve en Europe. N'est-ce pas là un nouveau motif pour admettre la proposition que j'ai émise plus haut, à savoir qu'on ne doit considérer comme espèce appartenant à une région que celle dont on y a constaté la reproduction. Lorsqu'on m'apporta la première femelle d'Autour de couleur Isabelle, je crus sérieusement à une nou- velle espèce, et il est bien certain que je l’eusse admise à ce titre, si mes observations subséquentes appuyées sur la reproduction n'étaient venues me démontrer clairement que je n'avais affaire qu’à l'Epervier Autour. Ceci posé, passons à l'étude des différentes espèces de Faucons qui habitent la Charente-Inférieure ou les cantons limitrophes : ils sonten bien petitnombre, — 285 — deux espèces seulement à ma connaissance se repro- duisent dans nos parages. Faucon Hobereau. — Falco subbuteo Linné. Type du genre Hypotriorchis Boié. Synonymie : Dendrofalco Briss. Noms du pays suivant les contrées : Hobereau, Emouchet, Ballerit. Diagnose : Moustaches noires étroites et pointues, doigts allongés, le médian plus long que le tarse, ailes dépassant le bout de la queue (Degl.) Description. — La taille du mâle est de 0,30 à 0,31 centimètres, le manteau est d’un noir bleuâtre avec les bordures des plumes d'un gris cendré ou légère- ment roussâtre ; à la nuque existent deux taches rousses ; le devant et les côtés du cou sont blancs, ces deux parties sont séparées entre elles par une large moustache noire qui, partant de chaque côté de la base du bec, garnit les joues et s'étend assez loin sur les parties latérales du cou; à la poitrine et à l'abdomen les barbes des’ plumes sont noires de chaque côté de la tige et blanches dans le reste de leur étendue, ce qui fait paraître ces parties à fond blancrayées longitudinalementde noir;le bas-ventre, les sous-caudales et les cuisses sont d’un roux très vif et offrent parfois sur les culottes quelques traits longitudinaux noirs dûs à la teinte brune de la tige de quelques-unes des plumes ; le dessus des rémiges et des rectrices est de la même couleur que le man- — 286 — teau, quelques-unes des premières présentent çà et là quelques taches rousses, les seconds sont rayés alternativement de brun et de roux; paupières, cire et pieds jaunes, bec bleuâtre, iris brun ou noisette. La femelle dont la taille est de 33 à 35 centimètres, offre les mêmes teintes que le mâle, si ce n’est que les couleurs sont un peu plus pâles. Les jeunes se reconnaissent aux deux grandes taches jaunâtres qui couvrent la nuque, aux parties inférieures d’un jaune roussâtre taché de brun clair ; la cire est d’un jaune verdâtre et les pieds d'un jaune mat. , Le Faucon Hobereau nous dit M. Beltremieux « est assez peu commun et niche dans les arbres et les toitures », le croit-il de passage ou sédentaire ?il n’en fait point menton. Guillemeau et après lui M. de Lastic le donnent comme sédentaire dans les Deux-Sèvres, mais il n’est point question de sa ponte. La femelle, dit Millet, pond trois à quatre œufs blanchâtres, tachetés et mouchetés de noir et d’olivâtre. Audire de Temminck le Hobereau pond trois à quatre œufs bleuâtres, arrondis, blancs inégalement mouchetés de gris et de couleur olive. Bailly nous les montre au nombre de quatre ou cinq, ronds, d’un blanc sale ou d’un roux clair, quelquefois d'un bleuâtre clair avec des taches, des mouchetures noires, rousses, grises ou olivâtres, ils ont 34 mill. de longueur sur 28 de lar- geur. Enfin, dit Degland, ses œufs au nombre de trois où quatre sont blanchâtres, roussâtres ou rou- geâtres, avec de très petits points nombreux d’un brun rougeâtre et quelques taches peu étendues, de \ — 287 — même couleur ou fauves : ils sont du reste fort sem- blables à ceux de la Cresserelle, mais plus unifor- mément pointillés et plus gros. Leur grand diamètre est de 3 1/2 cent. Les observations que j’ai faites sur deux nichées seulement, il est vrai, m'éloignent sensiblement des rapports précités ; c’est ainsi que ceux que j'aien ma possession n'ont pas moins de 42 à 43 mill. de grand diamètre sur 30 et 31 mil!. de petit diamètre ; ces dimensions, comme.on peut le voir, sont loin de leur donner.la forme arrondie de certains auteurs. Le fond de la coquille qui est d’un blanc jaunâtre, est recou- vert dans toute son étendue et assez uniformément de petits points et taches jaune rougeâtres, au milieu desquels se trouvent disséminées quelques petites : plaques d’une teinte rouge brique ou de sang des- séché ; quelquefois agglomérées à l’une des extré- mités de la coquille, mais n’en masquant pas com- plètement le fond. D’autres fois. le fond dela coquille se trouve entièrement couvert sur l’une de ses faces ou à l’un de ses bouts par uné couche uniforme d'un jaune sale ou bleuâtre sur laquelle se montrent des arborisations très déliées de couleur rouge noirâtre. Le Faucon Hobereau comme l’Epervier ordinaire est l'ennemi leplus redouté des Alouettes, des Merles, des Grives, et en général de tous les oiseaux sylvains ; en temps de disette, il ne méprise point les insectes de diverses sortes. Il niche sur les arbres de haute futaie, mais à des hauteurs diverses, c’est ainsi que j'en ai rencontrés qui étaient à peine à 5 mètres du sol, tandis que d'autres atteignaient à 20 mètres d’élévation. Je ne — 288 — doute point de la véracité des auteurs qui le font nicher dans des.masures,-mais je ne l'y ai jamais rencontré. Sa ponte qui à lieu, dès les premiers jours de mai est. d'ordinaire de trois à quatre œufs ; un premier nid. que j'ai découvert le 10 mai 1867 et qui contenait trois œufs. à peine, couvés et un second trouvé le 28 mai de l’année suivante et dont les œufs étaient près d’éclore, me portent à croirequela durée de l’incubation est de trois semaines au plus. Le Faucon Hobereau est-il sédentaire dans notre région? je ne crois pas, et je suis ici en désaccord avec M. Beltremieux et M. de Lastic. Je me base sur ce fait que je n’en ai jamais pu rencontrer pen- dant l'hiver, tandis qu’on le voit passer assez fré- quemment dès la mi-avril. Dans tous les cas c’est un oiseau assez peu répandu et qu'on doit considérer comme rare dans nos limites. Je n’ai rien dit de son mode de nidification, car il est en tout semblable à celui de ses congénères, sauf qu'il a des dimensions plus petites ; souvent aussi il ne se donne point la peine d'en construire et pond alors dans un nid de Pie abandonné. Je ne l'ai jamais rencontré dans la forêt d’Aulnay, préférerait-il les petits bois et les bosquets ? la chose ne serait pas impossible, car je l’ai rencontré dans le petit bois de Breliéreau, près Beauvais-sur-Matha, dans celui de la Martière (île d'Oléron), pour la Charente-Inférieure, et dans le parc de CGhagnolet, près Cognac. — R. Faucon Cresserelle. — Falco tinnunculus Linné, etc. Type du genre Tinnunculus Vieill. ; Gerchneis Boié. | — 289 — Synonymie : Cerchneis tinnunculus Ch. Bonap. Noms du pays suivant les localités: Emouchet, Ballerit, Hobereau ; ces dénominations sont con- fondues ensemble dans lesprit des gens illettrés comme dans celui des gens instruits qui sont ‘étran- gers à la science ornithologique. Diagnose : Moustaches à peu près nulles. doigts courts, le médian de la longueur du tarse, ailes n’arrivant qu'aux trois quarts de la queue (Degl.) DescriprioN. — Le mâle dont la taille ordinaire est de 35 à 36 centimètres, arrive quelquefois à celle de 38. Son. envergure est d'environ 67 centimètres. Il a le dessus de la tête, du cou et les joues d’un cendré- bleuâtre, tout le dessus du corps et des. ailes d’un brun roux ou rouge. parsemé de. taches angulaires noires ; le dessous du corps d’un blanc roussâtre, marqué de raies longitudinales brunes, étroites sur la poitrine, arrondies ou ovalaires sur l'abdomen et aux flancs, les rémiges sont brunes bordées de rous- sâtre ; la queue très étagéeest cendrée bleuâtre, avec une large bande noire vers soû extrémité qui est ter- minée de blanc; le bec est bleuâtre, les ongles sont noirs, les paupières, la cire.et les pieds sont jaunes, l'iris est brun ou brun noisette et non point jaune comme l'ont écrit Temminck, Millet et Chenu; ces deux derniers n'ont fait que copier sans y prendre garde, je le suppose, l'erreur avancée par le premier. La femelle n’a pas moins de 41 à 43 centimètres de taille, et son envergure est de 72 à 75 centimètres. — 290 —. Elle a la tête d’un roux strié de brun, et des raies transversales brunes sur le dos et les ailes, à la place des taches angulaires du mâle ; les bandes brune et blanché de la queuëé sont d'une couleur moins pure. Chez les jeunes de l'année où la différence de taille entre les mâles et les femelles est dejà bien tranchée, le plumage des uns comme celui des'autres est d'un roux beaucoup plus sombre sur le dos, les parties inférieures sont plus colorées de brun noirâtre, et la queue est ondée de gris cendré. La Cresserelle est avec le petit Autour l’oiseau de proie le plus répandu dans nos contrées ; comme lui, elle est la terreur des petits oiseaux sylvains, et par- ticulièrement des Alouettes et des Msrles, etce n’est qu’en temps de disette qu'on la voit faire la chasse aux insectes à élytres. Tout le monde connaît sa cou- tume de se tenir suspendue en l’air à peu de distance au-dessus de la terre, au moyen d'un fréquent batte- ment d'ailes, afin d'examiner plus à l'aise et desuivre dans ses mouvements la proie qui se faufile dans l'herbe pour éviter la mort. Peut-être aussi cette habitude est-elle la consé- quence de la coloration brune de ses yeux qui lui donnerait une vue moins perçante que celle des espèces à iris jaune ? | La Cresserelle s'empare le plus souvent pour faire sa ponté, des nids abandonnés de Pie, ou revient à celui qu'elle a construit l’année précédente, et qu’elle restaure au moment de l’habiter. Il est comme ceux de ses congénères bâti avec des brindilles sèches, et présente des dimensions semblables à celui du petit Epervier. Cependant il est un fait assez remarquable, — 291 — c'est qu'il est fort rare de trouver ces nids placés au sommet de l’arbre sur lequel ils sont établis, presque toujours ils sont placés à une hauteur variable le long du tronc de l’arbre et posés sur la base de deux ou plusieurs branches qui s’en détachent ; ils affectent alors la forme d’un fer à cheval ; je n’aijamais vu sur le torus que des brindilles ou des radicelles ténues, sans aucun corps moëlleux. Il arrive aussi, fréquem- ment qu'elle pond sur le sable des anfractuosités des rochers, ou sur la pierre nue dans les trous des vieux édifices. Sa ponte a lieu d'ordinaire dans les premiers jours de mai, et la durée de l'incubation est de trois semaines. Les auteurs sont d'accord sur le nombre et la coloration des œufs de Cresserelle. Mais tandis que Bailly leur assigne de 36 à 38 mill. pour grand diamètre et 27 mill. pour le petit, Degland qui à l'ar- ticle du Faucon Hobereau nous annonce que les œufs de Cresserelle sont plus petits que ceux decet oiseau, ne leur assigne pas moins de 3 cent, 2/3 4 cent. pour grand diamètre, et 3 1/2 cent pour petit. Pour mon compte j'ai rencontré des œufs de Cres- serelle dont le grand diamètre a été de 40 et 41 mill, et d’autres où il ne mesurait que 35, mais ce sont-là des exceptions, on peut donner les chiffres de 38 à 39 millimètres comme les plus communs;le petit dia- mètre s'est toujours maintenu de 29 à 30 millimètres. Si d’après Degland, M. Thienemann compte neuf variétés de coloration, je crois qu'il y à exagération et qu'on peut la rapporter comme le font la plupart des auteurs du roux blanchâtre ou jaunâtre ou rouge brique. Voici du reste le résultat auquel m'ont amené mes observations : le nombre des œufs de la Cresse- — 292 — relle qui peut aller jusqu’à sept, n'excède pas souvent le nombre cinq et souvent se tient à quatre comme j'ai pu m'en assurer en maintes occasions. Je rap- porte aux trois types suivants leur mode de colo- ration : 1° d’un roux blanchâtre ou jaunâtre avec de très petits points ou taches d’un rouge noirâtre plus foncé qui les rapproche de ceux du Faucon Hobe- reau ; 2° d’un blanc jaunâtre ou roussâtre avec de larges taches de roux de rouille plus ou moins rap- prochées entreelles ; 3 toute la coquille paraîtunifor- mément teinte de rouge brique, sous lequel disparaît le fond blanchâtre primitif, et sur cette teinte rouge brique se montrent çà et là des taches de différentes grandeurs, plus foncées, ressemblaut à du sang desséché. Dans ce dernier état, ils ont la plus grande ressemblance avec ceux de la Bondrée. Je suis en parfaite concordance avec Guillemeau, de Lastic et M. Beltremieux qui mentionnent la Cresserelle comme sédentaire et le plus commun des oiseaux de leur département. Il est incontestable en effet que dans toutes les parties du département de la Charente-[nférieure et des cantons limitrophes, on compte un nombre con- sidérable de couples de Faucon Cresserelle. Partout. — C. C. DEUXIÈME SOUS-ORDRE. Oiseaux de proie nocturnes. — Accipitres Nocturni Ve Sem. Diagnose : Yeux placés sur la face et dirigés en avant, mœurs crépusculaires, plumage moëlleux, vol non bruyant. — 293 — FAMILLE. Œgoliens Strigidæ Ch. Bonap. Synonymie : Strix (Linné et la plupart des auteurs). Nocturnes et Nyctérius Dumér. Ululoœ Savig. Rappatores nocturnilllig. Œgolii Vieill. Strixcées Less. Accipitres Nocturni Schinz. Noms du pays: Ghouettes. Ghevêches. Cha- vants. Hiboux. Caractères. — Bec court, crochu, garni d’une cire molle, couverte de plumes sétacées, tarses et doigts presque toujours velus, tête grosse avec ou sans aigrettes ou petites huppes, yeux grands, entourés de plumes longues, déliées, raides plus ou moins décomposées, dont les unes recouvrent les oreilles et les autres le bec, en forme de disque plus ou moins complet, queue composée de 12 pennes (Degl.) Il est des auteurs qui ont fait autant de genres qu'il existe d'individus comme nous allons le voir à la synonymie des différentes espèces. Pour ce qui re concerne, je considère toutes les Chouettes de notre pays commun ne formant qu'un seul genre. GENRE VIIe. — Chouette. — Strix Linné, Temm. Synonymie : Genus Asionis et Strigis Briss. Surnie, Duc et Chouette Dumér. 19 — 294 — Otus, Ulula, Strix, Syrnium, Bubo, Noctua, Scops G. Cuv. Scops, Chevêche, Duc, Ghat-huant, Effraie, Chouette et Hibou Latr. Surnia, Noctua, Scops, Ulula, Otus, Strix, Syrnium, Ghouettes à aigrettes et Bubo Less. Surnia, Nyctea, Athene, Scops, Bubo, Syr- nium, Otus, Brachyotus, Ulula, Nyctale et Strix Ch. Bon. Strix, Uilula, Œgolius,Nyctale, Surnia, Bubo et Ephaltes (Key. et B1.) Otus et Strix Schleg. Caractères. — Ceux de la famille, et j’ajouterai que le mâle et la femelle ont à peu de chose près lemême plumage, les teintes de celui de la femelle sont un peu moins foncées ; que la différence de faille dans les deux sexes est peu sensible, et que, pourlafacilité de l'étude, on peut les diviser en deux sections com- prenant : la première celle à tête sans aigrettes, la seconde, celles qui en sont ornées. 1re SECTION. Tête dépourvue d’aigrettes. Chouette Hulotte. — Strix Aluco Mey. et Wolf. Type du genre Syrnium Savig., Scotiaptex Swains., Ulula Keys et Blas. Synonymie : Strix aluco et Stridula Linné, etc. Syrnium aluco Savig., etc. Ulula aluco Keys. et BI. — 295 — Noms du pays : Grosse Chouette ou Ghevêche des riverains de la forêt d’Aulnay. Diagnose : Disque facial complet, queue courte, arrondie dépassant à peine les ailes ; plumage à fond grisâtre ou roussâtre, flamméché de jaunâtre, et surtout de raies brunes ou noirâtres et longitudinales. DEscRIPTION. — La taille du mâle est d'environ 39 centimètres, et son envergure de 55 à 58 cent., le dessus du corps est d’un fond roussâtre couvert de taches longitudinales noirâtres ; à l'extrémité de quelques-unes des plumes scapulaires se montrent de larges taches blanches ; le dessous du corps est mélangé de gris ou de blanc roussâtre suivant les sujets et plus ou moins flamméché de larges traits bruns ou brun noirâtre. Les ailes et la queue sont alternativement rayées de gris et decendréroussâtre ou noirâtre. Le bec est d’un jaune verdôtre, les yeux sont extrêmementlarges et decouleur brun noisette. La collerette qui entoure la face est formée de petites plumes rousses et noires. Les pieds sont recouverts jusqu'aux ongles de plumes piliformes très serrées, grisâtres et mouchetées de points noirs. La femelle dont la taille est d'environ 41 cent. dif- fère peu du mâle dans son plumage quand elle est vieille. Plus jeune ou suivant les individus elle a plus de roux dans le plumage et souvent ce roux devient ferrugineux obscur. Ce sont ces variétés de coloration qui ont donné lieu aux méprises de certains auteurs qui ont décrit l’une sous le nom de Hulotte, Strix aluco, et l’autre sous celui de Chat-huant, Strix stridula. — 296 — Au sortir du nid, les jeunes paraissent tout gri- sâtres, à cause de l'assemblage de leurs plumes d’un gris foncé barrées de taches brun noirâtre qui forment des lignes transversales à la manière de celles du petit Autour, et du duvet gris blanchâtre de leur premier âge qui persiste encore pendant quelque temps et qu'ils ne perdent totalement qu'après s'être revêtus de leur première livrée (Baïlly, Orn. de la Savoie). Je possède un de ces jeunes sujets et la des- cription ci- contre est si exacte que je n’ai cru mieux faire que de la reproduire à peu près textuellement. Je ne puis résister au désir de transcrire aussi le passage suivant du même auteur qui nous fait com-- prendre pourquoi cet oiseau a donné lieu à de nom- breuses méprises. « J'ai pris, dit-il, deux femelles sur leurs œufs ; elles étaient parfaitement semblables aux vieux mâles dont le plumage est varié de gris foncé, de blanc et de brunâtre. Dois-je conclure de là que la femelle dans un âge avancé se revêt de la livrée du mâle ? Je préfère pour le moment rester dans le doute à ce sujet et laisser à d’autres le soin de j'éclaircir. D'ailleurs cette Chouette est soumise à de nombreuses variétés qui dépendent de l’âge et de causes accidentelles qui peuvent provenir des divers climats qu’elle habite. En variant dansles deux sexes, tantôt d’un blanc pur ou d’un blanc gris, tantôt d’un blanc roussâtre parsemé de petits points, de nom- breuses taches ou de mouchetures noires ou d'un brun foncé et triangulaires, rien n’empêche que les femelles passent parfois à la livrée particulière à certains mâles de même âge qu'elles. » La Hulotte tire son nom des cris forts etmonotones — 297 — qu'elle fait entendre pendant les nuits d'été et qui sont l'épouvante des gens qui n'y sont point familia- risés, ou de ceux qui y voient un signe de mauvais augure. Bien qu’on ait cherché à en traduire l’ex- pression par les syllabes Aou, hou, hô, hô et quelque- fois par le mot grettz, il est impossible, à mon avis, de s’en faire une idée même approximative avant de l'avoir entendu. La nourriture de la Hulotte consiste en insectes de toutes sortes, en petits reptiles, etsurtout en petits rongeurs, tels que taupes, musaraignes, campagnols, et en petits oiseaux. Elle pond dès la fin de février ou dans les premiers jours de mars, comme j'ai pu m'en convaincre par l’observation de sept ou huit nichées que j'ai ren- contrées dans la forêt d'Aulnay et en cela je suis en parfaite concordance avec le savant ornithologiste savoyard ; mais il n'en est plus ainsi pour ce quia trait à son mode de aidification. « La femelle avant de pondre, nous dit-il, s’arrache les plumes du milieu du ventre afin de donner plus de chaleur à sa couvée, et dépose ses œufs au nombre de quatre ou cinq dans un enfoncement que la femelle pratique avec le bec et les pieds dans la poussière vermoulue du fond de la cavité de l’arbre qu'elle s’est approprié, ou bien dans les nids abandonnés des Buses, des Corbeaux et des Ecureuils. Ils sont blanchâtres et arrondis, de 42 à 44 millimètres de longueur, sur 36 ou 38 de lar- geur. » Voici en quoi diffèrent mes observations de celles énumérées ci-dessus : 1° je n'ai jamais rencontré de nichée de Hulotte à découvert, c'est-à-dire en dehors "908% = des cavités naturelles des arbres, et ce fait est corro- boré par le témoignage de tous les riverains de la forêt d'Aulnay que j'ai consultés ; je n'ai jamais ren- contré dans la cavité creusée par la Hulotte dans le bois vermoulu et si bien décrit par Bailly, aucune espèce de duvet, ni de corps moëlleux, j’v ai bien parfois vu quelques vestiges de plumes, mais ces dernières n'étaient que le résultat de la chute natu- relle occasionnée par l’incubation, et qu’on retrouve dans plusieurs autres nids; tandisque d’après Bailly, la Hulotte imiterait la manière de faire des canards ; ce qui n’est point exaet pourlesnids que j’ai observés. _ Tous les auteurs s'accordent sur le genre de vie de la Hulotte, tous nous disent également qu’elle pond indistinctement dans les trous d'arbres ou dans les nids abandonnés des Rapaces diurnes, des Pies et des Corneilles. Temminck ne parle même que de ce dernier mode de nidification, et lui assignequatre ou cinq œufs blanchâtres. Chenu lui en attribue trois ou quatre ayant 48 1/2 millimètres de longueur sur 43 millimètres de largeur. Ses œufs aunombrede quatre et quelquefois cinq, dit Degland, sont obtus et d’un blanc pur ; ils ont pour grand diamètre 4 1/2 cent. et 4 cent. pour petit; enfin Guillemeau qui fait de la Hulotte et du Chat-huant deux espèces distinctes donne à la première quatre œufs d’un grissale pondus dans les nids abandonnés de la Pie, de la Cresse- relle, etc., et quatre ou cinq œufs oblongs au Chat- huant, sans autre désignation. Du résultat de mes observations dans la zône que j'embrasse, il ressort que le genre de viede la Hulotte est le même que celui indiqué par les auteurs, Que — 299 — son mode de nidification en diffère en cesens,comme nous l'avons vu plus haut, que je l’ai jamais trouvé en dehors des cavités naturelles des arbres ce qui me porte à croire que c’est bien là son mode primitif de nidification et qu'elle ne l’abandonne que par ex- ception, c’est-à-dire quand les arbres creux lui font défaut. Les trous qu'elle choisit pour nicher n'ont pas moins de 30 centimètres de diamètre et souvent beaucoup plus, mais le diamètre transversal du torus n’est que de 20 à 22 centimètres et sa hauteur de 8 à 10. Ses œufsaunombrede quatre ou cinq, j'en aitrouvé une seule fois six, ils sont arrondis, à fond d’un blanc mat ou quelquefois d’un blanc sale, presque toujours sans taches, ou offrant parfois des nubécules très petits et à peine distincts, semblables à ceux observés sur l'œuf du Jean-le-Blanc. Leur plus grand diamètre varie de 42 à 45 millimètres et le petit de 36 à 38. Quant à Millet je suppose qu'il n’a jamais observé de nichée de Chouette Hulotte car il prétend qu’elle ne pond que deux œufs. La Hulotte qui, comme le reconnaissent MM. de Lastic et Beltremieux, est sédentaire dans notre région, n’habite que les grandes forêts et les bois très ombreux, aussi ne suis-je point de l’avis de ce dernier qui l’a dit très commune partout ; je la crois au con- traire assez rare. Forêts d’Aulnay et de Chizé. — A, R. Chouette Chevêche. — Strix psilodactyla Linné. Type du genre Noctua Savig., Athene Boie, Nyctipates Swains. — 300 — Synonymie : Strix noctua Schle. Noctua minor Briss. Strix passerina Gmel., Temm. Noctua passerina G. Cuv. Athene noctua Ch. Bonap. Surnia noctua Keyser BI. Noms du pays : Ghouette sans oreilles. Diagnose : Disque facial incomplet, queue courte et carrée, doigts couverts de poils raidesetclairsemés,plumage varié de noirâtre et de blanc. DESCRIPTION. — Le mâle a pour taille de 24 à 25 centimètres et 33 cent. d'envergure. Il a le manteau d'un gris brun roussâtre, offrant çà et là des taches blanches ou blanchâtres, plus petites sur la tête que sur le reste du corps, ovales ou arrondies et distri- buées d’une manière presque régulière, ce qui donne à l'ensemble du plumage un peu de ressemblance avec celui de la pintade ; la gorge est blanche ainsi que la poitrine et l’abdomen, ces deux dernières parties sont tachetées de mèches longitudinales brunes et roussâtres ; la face est variée de brun, de roussâtre et de blanc avec un demi-collier blanc et noir sur les côtés, roussâtre et marqué de zig-zags bruns sous la gorge (Degl.), bec brun jaunâtre, iris jaune citron brillant. La femelle est sensiblement plus grosse que lemâle dont elle ne diffère que par les teintes un peu moins vives et par quelques taches roussâtres qu’elle porte sur le cou (Temm. et les autres auteurs). J'ajouterai qu’au printemps le ventre et lapoitrinesontbeaucoup — 301 — moins ondés de noir qu’en hiver. Je m'étonne que Degland qui décrit si bien le plumage du mâle, dise de la femelle, qu’elle n’a pas de blanc à la gorge, car les deux que je possède dont l’une en plumage de noces et l’autre en plumage d'automne, ont toutes les deux la gorge blanche encadrée d’un collier dont les teintes sont brunes et roussâtres, à l'exception de la partie inférieure et antérieure où les petites plumes du collier sont d'un gris cendré. Les jeunes de l'année ressemblent à la femelle en plumage d'hiver, et ils ont les bordures des plumes du dessus du corps un peu plus rousses. Tous les auteurs s'accordent sur le genre de nour- riture, sur le mode de nidification, sur la ponte et sur les diamètres des œufs de la Chouette Chevêche, à l'exception toutefois de Guillemeau qui lui fait cons- truire son nid sur les arbres toujours verts, dans lequel elle dépose deux œufs blancs. Selon toute évidence, cet auteur commet une méprise tant sur le mode de nidification de cette Chouette que sur le nombre de ses œufs, car le chiffre qu'il donne n'est très certainement que l'exception. Car avec tous les auteurs je reconnais que la Chouette Chevêche se nourrit de petits oiseaux, de petits reptiles, de petits mammifères et d'insectes; qu’elle niche dans les trous naturels des arbres, sous les toitures des édi- fices abandonnés; que sa ponte a lieu vers la fin d'avril ou les premiers jours de mai, qu'elle pond d'habitude quatre œufs d’un blanc mat sans taches et que ce n'est que par exception qu'on en trouve deux, trois ou cinq ; leur diamètre le plus grand varie de 32 à 34 mill. et le petit se tient entre 25 et 28 mill, — 302 — Quoique assez répandue dans notre département, la Chouette Chevêche n'y est pas commune; passe- t-elle l'hiver avec nous? je l'ignore ; cependant je puis affirmer qu’elle abandonnele canton quej’habite, aussi ne puis-je affirmer avec M. Beltremieux qu'elle est sédentaire. Moulins abandonnés près Beauvais- sur-Matha ; troncs d'arbres à la Bistandille, commune de Siecq ; bois de Foulerot (île d’'Oleron). — A: R. Chouette Effraie. — Strixilammea Lin. Temm., etc. Type du genre Strix Savig., Hybris Nitsch. Synonymie : Aluco Briss. Noms du pays : Chavant, oiseau de mort, de mau- vais augure ; Fresaie ou Fregeaie. Diagnose : Disque facial très marqué, fortement échancré à sa partie supérieure ; iris noir ou brun noisette ; bec à peine courbé à sa base. DEscripTion. — Le mâle et la femelle sont de même taille, ils ont de 35 à 37 centimètres de longueur, et leur envergure ne mesure pas moins d’un mètre 20 à 25 cent. À part les teintes un peu plus claires et mieux tranchées du mâle, le plumage est le même dans les deux sexes ; ils ont le dessous du corps d’un roux jaunâtre, varié de gris et de brunglacé, pointillé de noir et de blanc, le dessous du corps est généra- lement d’un blanc pur, quelquefois marqué çà et là de petits points noirs ; les ailes et la queue sont sem- blables au manteau, cette dernière est traversée par trois ou quatre bandes grisâtres : la face est blanche — 303 — ou grisâtre avec le tour des yeux bruns. Les tarses sont revêtus jusqu'aux doigs d’un duvet blanc et soyeux qui se prolonge jusque sur ces derniers; le bec est blanchâtre ou couleur de chair ; l'iris noirâtre et non jaune comme l’a écrit Temminck et après lui ses copistes. Les jeunes ne diffèrent point des vieux, si ce n’est qu'au sortir du nid, le duvet blanc dont ils sont revêtus en naissant persiste sur les cuisses où il est encore très long, ils sont un peu plus petits que les adultes. L'Effraie est la plus commune de nos Chouettes, il n’est guère de clocher ou de vieille masure qui n'en contienne un ou plusieurs couples. C’est un des oiseaux les plus utiles à l’homme par l’innombrable quantité de rats et de souris qu’elle détruit tant des ses champs que dans ses greniers, aussi, loin de chercher à la détruire comme il en a la malheureuse habitude, devrait-il favoriser sa propagation tout aussi bien que celle de ses congénères. Cette des- truction n'est due qu'à la persistance de croyances absurdes dont je ne parlerai ici que pour mémoire. Qui ne connaît en effet la mystérieuseinfluence attri- buée à l’Effraie pour hâter la mort du malade sur la maison duquel elle vient à passeren faisant entendre son cri strident et lugubre. C’est bien là l'oiseau de mauvais augure de la fable racontée dans l'histoire naturelle de Pline, il y a modestement 1800ans, et qui s'est transmise comme tant d’autres absurdités de génération en génération jusqu’à nos jours. Combien n'eût-il pas été préférable que cette transmission de récits d’un âge à un autre âge eût été appliquée aux récits sérieux et instructifs ! mais hélas ! l’amour du — 304 — merveilleux l'emportera toujours sur la nue vérité, et le préjugé aidant, les légendes les plus ridicules seront celles qui auront le plus de chance de passer à la postérité, de même que de nos jours le conteur le plus ignorant est celui qui a leplus de chance d’être écouté. L’Effraie ne construit jamais de nid, elle pond tou- jours dans les trous des murailles sur la terre nue ou sur la poussière vermoulue des trous d’arbres ; il peut arriver cependant qu'on trouveses œufs déposés sur des matériaux assez moëlleux, mais alors ce seront des débris appartenant à des nids d'autres oiseaux tels que les moineaux qui les y avaient apportés l’année précédente et dont l’'Effraie s’est emparé. Sa ponte a lieu dès les premiers jours d’avrilet elle se compose au dire de Millet de cinq à sept œufs blanchâtres, un peu allongés et arrondis aux deux bouts ; d'après Temminck de trois à cinq œufs blan- châtres ; d’après Chenu de trois à quatre œufs de forme exactement ovée dont le grand diamètre est de 40 millimètres 1/2 et le petit de 31 mill.; d’après Degland de trois à quatre œufs et quelquefois cinq, un peu allongés et d’un blanc pur argent, pour grand diamètre 4 1/2 centimètres et pour petit diamètre de 3 à 3 1/2 cent. ; d’après Bailly de quatre ou cinq œufs un peu plus allongés que ceux des autres noc- turnes, arrondis aux deux bouts et blanchôtres, de 3 centimètres 5 à 6 mill., et jusqu'à 4 cent. pour le grand diamètre, et de 2 cent. 5 mill. jusqu'à 3 cent. le petit. Enfin Guillemeau lui assigne de cinq à sept œufs d’un blanc sale, un peu plus gros que ceux du — 305 — Pigeon. Les observations que j'ai consignées sur ce sujet sont en concordance presque parfaiteavec celles des auteurs précités. C'est ainsi que ceux que je pos- sède sont d’un blanc mat ou blanc à peine jaunâtre sans taches, ou à nubécules fort petits et forts rares, ils varient pour le grand diamètre de 37 mill.à 4cent., et pour le petit de 25 mill. à 8 cent. Leur nombre a été le plus souvent de cinq, quelquefois de quatre et rarement de sept. La Chouette Effraie comme l’a- vancent Guillemeau, de Lastic et M. Beltremieux est sédentaire dans notre région et se trouve partout. — DAS 2° SECTION. Tête ornée de deux aigrettes ou huppes. Hibou moyen duc. — Strix otus Lin., Temm. Type du genre Otus G. Cuv., Œgolius Key. et BI. Synonymie : Asio Briss. Bubo otus Savig. Otus communis Less. Otus vulgaris Ch. Bonap. Œgolius otus Rey. et BI. Otus otus Schleg. Noms du pays : Hibou. Duc Chavant à oreilles. Diagnose : Disque facial arrondi, aigrettes placées au-dessus des yeux et composées de six plumes et étagées, doigts couverts de plumes. — 306 — Descriprion. — Le mâle et la femelle dont la taille est semblable, mesurent de 35 à 38 centimètres et leur envergure atteint presque un mètre. Le plumage du premier est irrégulièrement varié sur les parties supérieures de gris, de brun el de jaunâtre avec des taches longitudinales noires et des lignes transver- sales ondulées, variées de brun et de blanc; les parties inférieures sont d’un roux jaunâtre plus ou moins foncé, avec des taches brunes au centre des plumes, coupées par des quelques raies ondulées d’une teinte plus claire ; la face est variée de gris, de brun et de roussâtre près des yeux; la queue est rousse en-dessus avec des bandes brunes ; grise en- dessous avec des raies de même couleur. Les petites huppes composées chacune de six plumes d’inégale longueur et non de dix comme l’a écrit Temminck, sans doute par erreur ; elles sont noires bordées de blanchôtre en dedans et de roux en dehors, le bec est brun et l'iris varie du jaune clair au jaune orange et parfois rougeâtre suivant l’âge et les individus. La femelle, dit Degland, ne diffère du mâle que par des teintes plus foncées. Cet auteur est ici en désac- cord avec Bailly, Temminck et Millet qui nous disent qu'elle a la gorge blanchâtre et beaucoup plus de blanc dans son plumage. Ces deux opinions en appa- rence contradictoires ont cependant chacune leur raison d'être si l’on étudie la coloration du plumage chez plusieurs sujets ; car je possède un mâle qui a les teintes du plumage très marquées de blanchâtre, et une femelle qui a exactement la même coloration, tandis qu'une seconde en est presque dépourvue eta au contraire les teintes très rembrunies. — 307 — Les jeunes ressemblent aux adultes avec cette dif- férence qu'ils ont les yeux entourés de plumes noires et que la cire et l'iris sont d'un jaune pâle. Le moyen Duc comme ses congénères estun grand destructeur de mulots, de taupes, desouris, de musa- raignes et de gros insectes. Je répéterai pour lui ce que j'ai dit de la Chouette Effraie et ce qu’on doit dire en général de tous les oiseaux de proie nocturnes c’est que leur existence est on ne peut plus précieuse pour la préservation des semences que l’homme confie à la terre, ou qu'il enfouit dans ses greniers. Le moyen Duc est au nombre des oiseaux qui sont des premiers à nicher ; en 1860, j'en rencontrai dans la forêt d’Aulnay, deux nichées contenant chacune six œufs aux deux tiers couvés, le nid sur lequel ils reposaient avait appartenu l’année précédente à l’'Epervier commun. Dans ces dernières années, j'en ai rencontré une nichée, le 20 avril 1886, dans le bois de Breliéreau, près Beauvais-sur-Matha, dont les petits étaient éclos, et un second, le 7 avril 1868, dans les bois de la commune de Siecq, contenant sept œufs non couvés ; tous les deux occupaient d'anciens nids de Pie. On peut donc déduire de ces faits que la ponte du Moyen-Duc a lieu dans le courant de mars. Les œufs du Moyen-Duc sont un peu obtus et d’un blanc mat sans taches. Les différents auteurs que j'ai cités jusqu’à présent sont unanimes sur ce point. . Ceux d’entre eux, qui donnent eur mensuration, leur assigne pour grand diamètre : 1° Bailly, 37 à 38 mill. sur 30 mill. de petit diamètre ; 2 Degland, 34 mill. sur 29 mill. de petit diamètre ; 3° Chenu 45 à 48 mil]. sur 38 mill. 1/2. Tous y compris Temminck, Millet et — 308 — Guillemeau ne lui attribuent que quatre à cinq œufs pour sa ponte. On a pu voir, par ce que j'ai raconté précédemment, que ce nombre est d'ordinaire plus élevé et que le chiffre cinq doit être le plus petit nombre des œufs pondus par cet oiseau. Les deux diamètres de ceux que j'ai mesurés, une vingtaine environ, diffèrent sensiblement de ceux donnés par Chenu et Degland, mais sont à peu de choses en con- cordance avec ceux énoncés par Bailly, car le plus grand diamètre s’est constamment tenu entre 37 et 40 millimètres, et le petit entre 27 et 30 mill. Je terminerai cet article par une observation qui me paraît assez remarquable et qui s'applique à cet oiseau comme au Petit-Duc et aux autres Hiboux ou Chouettes à aigrettes. C’est qu'ils nichent indifférem- ment dans les troncs des arbres et des murailles, c’est-à-dire à couvert ou en plein soleil dans les nids abandonnés des Pies, des Corneilles, etc.; je n’ai même jamais rencontré de nichée de Moyen-Duc à couvert; tandis que les Chouettes de la première section se font remarquer par ce premier mode d'habitation, car je n'ai jamais oui dire qu’on ait trouvé de niddeChouette Effraie par exemple, ailleurs quedans des cavités naturelles ouartificielles. Serait- ce que la vue de ces dernières est plus impression- nable aux rayons du soleil! D'accord avec Guillemeau, de Lastic et M. Beltre- mieux, je considère le Moyen-Duc comme sédentaire et très répandu dans nos contrées. Forêt d’Aulnay, bois de Siecq et des environs de Beauvais-sur-Matha, île d’Oleron {Charente-Inférieure). Forêt de Chizé et — 309 — bois des environs de Couture-d’Argenson (Deux- Sèvres), environs de Cognac (Charente), — A. C. Hibou petit duc — Strix Scops Lin. Type du genre Scops Savig., Ephialtes Key. et BI. Synonymie : Scops ephialtes Savig. Scops Europœus Less. Scops Aldrovandi Ch. Bonap. Ephialtes scops Key. et BI. : Otus scops Schle. Noms du pays : Petite Ghouette à oreilles, Cloucl Cette dernière dénomination lui vient du chant mo- notone qu'elle fait entendre chaque nuit pendant la belle saison et qui semble articuler ce mot. Diagnose : Disque facial incomplet, aigrettes à fleur de tête, composées de 6 à 8 plumes courtes ; doigts nus. DEescripTion. — Le mâle et la femelle ont pour taille commune de 19 à 26 centimètres, et pour en- vergure 53 centimètres environ. Ils ont un plumage semblable ; les plumes des aigrettes de longueurs diverses sont, comme celles de la tête, brunes mar- quées de petits points noirs ; les parties supérieures sont d’un gris roussâtre ou blanchâtre variées de brun avec des traitslongitudinaux noirâtres au centre des plumes, des raies vermiculées transversales, et des taches irrégulières noires, cendrées blanchâtres ou rousses sur les scapulaires; les parties inférieures, d’une seule teinte moins foncée, sont rayées transver- salement de cendré, de roussâtre et marquées en — 310 — long de larges taches brun noir plus vif qu’en dessus : les ailes et la queue sont pareilles au manteau, cette dernière est barrée de six ou sept bandes transver- sales roussâtres accompagnées d’une bande étroite brune, le bec est noir, l'iris jaune brillant (Degl.) La femelle, dit cet auteur, est un peu plus grisâtre. Je ferai ici la même observation que pour le Moyen- Duc, c’est qu'il est des mâles moins bruns que cer- taines femelles, et c’est la raison pour laquelle j'ai décrit les deux sexes comme portant la même livrée. Les jeunes n’en diffèrent que par la couleur de liris qui est un peu plus pâle. Le Scops, qui est avec l'Effraie le plus commun de nos oiseaux de proie nocturnes niche assez tardive- ment, ce n’est qu’en mai ou juin que la femelle fait sa ponte, et comme je l’ai fait observer à l’article pré- cédent, elle dépose indifféremment ses œufs dans les trous naturels ou accidentels des arbres et des édi- fices, soit sur la poussière ou sur les matériaux apportés l’année précédente par d’autres oiseaux, soit dans les nids de Pieabandonnés. Tous les auteurs précités s'accordent sur le nombre de deux à quatre œufs comme terme ordinaire de la ponte du Petit- Duc, de même que sur leur coloration blanche et sans taches. Quant à leurs diamètres, Degland et Bailly leur donnent à chacun de 2 cent. 8 à 9 mill. à 3 cent. pour la longueur et 25 mill. pour la largeur. Chenu porte leur grand diamètre à 0,33 mill., et le petit à 0,27 mill Les mesures que j'ai prises sur une très grande quantité d'œufs de cette espèce m'ont donné pour grand diamètre de 25 à 26 mill. Ces dimensions sont en concordance parfaite avec celles de Degland — 311 — et de Bailly, et s’éloignent sensiblement de celles données par Chenu. J’ajouterai que si le nombre des œufs pondus par leScops estordinairementde quatre, il m'est arrivé queiquefois d'en trouver cinq et même six. Le Scops comme je l’ai déjà observé à l’article précédent, par la grande destruction qu'il fait de souris, de musaraignes et surtout de gros papillons nocturnes, dont les chenilles vertes détruisent les feuilles de pommes de terre, est l’un des grands auxiliaires des agriculteurs qui, mal avisés, lui font, hélas, ainsi qu'à ceux de sa tribu, une guerre aussi maladroite qu'acharnée. Le petit Duc est-il sédentaire dans nos contrées ? M. Beltremieux n’en fait point mention, mais M. de Lastic l’affirme, et c’est aussi ma conviction. Guille- meau dans un passage relatif à cet oiseau, dit que cette espèce se réunit en troupes pour voyager, qu'ils partent comme les hirondelles et qu’ils arrivent en même temps, et plus loin il ajoute, on en voit souvent aux environs de Niort et on m'en a apporté même au cœur de l'hiver ; ce membre de phrase ne semble-t-il pas être en contradiction avec le premier, et n'est-il pas une preuve irrécusable du séjour continuel de cet oiseau parmi nous. J’ajouterai pour nouvelle preuve cequ’endit Millet : « On donne à cette Chouette l'habitude äe voyager, cette particularité n’a point été observée en Anjou, seulement, on sait qu'on l'y rencontre toute l’année. » C’est tout-à-fait l’histoire de ceux de notre région. Il niche vers la mi-mai, on le rencontre partout. ï +9 cdi Ho ZA | a : 243 k x ré PIN Brit o Cn ALES ris he ‘ LENS nt #f < a à ee | r Wie 27 CNT CL ‘1 REY. ni rs & oh We ÿ 238 HR me : SM #;: RS RE 0e GPS ARTS - De \ rs LIMEENES 1 LE Lie » EC) ETC TI SERET Es TEEN VE à 2 À FES Li Gi = : tr | : À | "1 Eur ru ÉLRE D ra ep ut À) AT TE À LEURS ARE % RITES à du 1 # ae NOTE SUR QUELQUES ÉCHINODERMES FOSSILES DES ENVIRONS DE LA ROCHELLE PAR M. P. DE LORIOE. Les fossiles intéressants qui font l’objet de cette notice sont le produit de recherches récentes et m'ont été communiqués avec beaucoup d’obligeance par l'entremise de M. Basset. Deux d’entre eux sont particulièrement remar- quables. L'un est une Astérie nouvelle recueillie par M. Basset, à la Pointe du Ché ; elle est d’une conser- vation si admirable qu’il m’a été possible de l’étudier dans tous ses détails, avec autant d’exactitude que si elle avait été vivante. L'autre présente un grand intérêt comme fournissant la solution d’une question que l’on se posait depuis longtemps. De quelle nature était le disque central du calice dans la famille des Apiocrinidées ? Jusqu'à présent on n'avait aucune donnée sur ce point important. M. Gatau a eu la bonne fortune de rencontrer à la Pointe du Ché un calice de petite taille de l’Apiocrinus Roissyanus, con- — 314 — servé assez heureusement pour faire connaître d’une manière à peu près complète le recouvrement de la cavité du calice. Une sorte desac, probablement mem- braneux, et fortifié par un revêtement très solide composé de nombreuses pièces calcaires contiguës, opérait l’occlusion du calice, et, tout en présentant une grande résistance, conservait une certaine flexi- bilité. Il reste encore à déterminer la position du péristome et des canaux qui devaient y arriver depuis la base des bras, de même que celle de l’orifice anal, mais la connaissance de la nature du disque ventral a déjà en elle-même une grande importance. Afin de comparer l’une des espèces d’astéries que j'avais à étudier, avecle Crenaster rupellensis,recueilli jadis par d’Orbigny à la Pointe du Ché, et connu seu- lement par quelques mots du Prodrome, j'ai prié M. le professeur Gaudry de vouloir bien me commu- niquer le type. Il me l’a envoyé avec son obligeance habituelle, et je suis heureux de pouvoir décrire et faire figurer ici cette espèce, qui n’a pas été retrouvée, paraît-il, depuis d'Orbigny. PENTAGONASTER BASsETI, P. de Loriol, 1887. PI. 4, fig. 1. DIMENSIONS. Diameétre tot REP eee ss UT SORTE SE Hauteur du bord..." DU D RUES PEAR HE R— 150 r—Qmn R—19/3r. Corps pentagonal. Les côtés du pentagone sont évidés, mais peu profondément, de manière à détacher — 315 — cinq bras courts, obtus, et peu prononcés. Les plaques marginales sont relativement très larges et épaisses, celles de la face dorsale un peu plus que celles de la face ventrale. On compte sept plaques marginales dor- sales de chaque côté d’un bras, soit quatorze pour un arc interbrachial ; leur largeur est de 4"" ; elles sont élevées, régulièrement convexes, celles qui se trouvent au centre de l’arc interbrachial un peu cunéiformes, les autres rectangulaires, mais toutes relativement courtes, leur longueur ne dépassant guère le quart de leur diamètre ; elles se rétrécissent très graduel- lement jusque tout près de l'extrémité des bras, où lavant-dernière diminue tout à coup de moitié et la dernière encore plus. La plaque terminale impaire est relativement grande, ovale-allongée, renflée, un peu gibbeuse ; on distingue, à son extrémité externe, un pore entre deux granules plus développés que les autres ; elle se trouve enchâssée entre trois plaques marginales de chaque côté. Toutes ces plaques sont entièrement couvertes de granules très fins, très serrés, homogènes; leurs faces latérales sont parfai- tement contiguës sur toute leur longueur, sans qu’il reste aucune place pour loger des pores. A la face ventrale les plaques marginales sonten nombre égal, mais leur diamètre est un peu moins fort, et elles sont aussi moins fortementconvexes, par contre elles sont un peu plus longues, un peu plus carrées vers l'extrémité des bras ; leur granulation est identique à celle des plaques marginales dorsales, elles ne por- taient ni piquants, ni pédicellaires. Sur le bord, les plaques marginales dorsales et ventrales se rencontrent par une courbe uniforme, et — 316 — les ventrales ne font nullement saillie. Par suite du grand développement des plaques marginales à la face dorsale, et de leur hauteur, la surface parquetée intermédiaire se trouvecomme enfoncéeet restreinte. Les plaques qui la couvrent sont fort petites, plus ou moins polygonales avec les angles arrondis, conti- guës, ne laissant entre elles que de faibles espaces où pouvaient se loger des pores isolés ou à peu près, mais non des aires porifères. Il n’y en a qu'un très petit nombre sur les bras et elles sont déjà en série unique à une distance de la plaque impaire égale à trois ou quatre plaques marginales. Ces petites plaques sont entièrement couvertes de granules très fins, très serrés et parfaitement homogènes ; on ne distingue aucun pédicellaire valvulaire (s’il y en avait on pourrait très bien les voir). La plaque madrépo- rique, fort petite, triangulaire, couverte de sillons peu nombreux et presque droits,est située à peu près à égale distance du centre du disque, et du bord des plaques marginales formant le fond d’un arc inter- brachial. La face ventrale est plus plane que la face dorsale, les plaques marginales étant moins élevées. Les plaques adambulacraires, petites, rectangulaires, bien plus larges que longues, portent, dans l’intérieur du sillon, une rangée de trois ou quatre piquants courts et paraissant égaux entre eux, et une seconde série externe de deux ou trois piquants un peu plus larges : elles sont, en outre, couvertes de petits gra- nules très serrés. Les plaques ventrales, peu nom- breuses par suite de l'espace restreint qu’elles occupent, sont semblables à celles de la face dorsale, également granuleuses, sans piquants ni pédicel- — 317 — laires valvulaires ; sur une partie de la longueur des bras, les plaques adambulacraires remplissent seules l’espace entre les plaques marginales. Les dents sont triangulaires et assez grandes, pointues aux deux extrémités. Rapports et différénces. — Cette espèce remar- quable est représentée par un échantillon admirable- ment conservé. Elle paraît, au premier abord, s’éloi- gner un peu des Pentagonaster bien typiques par ses plaques marginales beaucoup plus larges que longues, qui rappellent plutôt celles des Goniodiscus, mais sans pores intermédiaires; la structure du sque- lette est, d’ailleurs, tout à fait celle des Pentagonaster, et ilne m'a pas été possible de trouver aucun caractère qui autorise à l’éloigner des espèces de ce genre. Je ne pense pas que des modifications dans la forme des plaques marginales puissent constituer, à elles seules, un caractère générique. Les espèces de la famille des Goniastéridées, connues jusqu'ici, sont assez rares dans les terrains jurassiques et la plupart, avec de longs bras, ont été rapportées au genre Siéel- laster. Je n’en connais aucune qui puisse être con- fondue avec le P. Basseti. Etallon a indiqué, en peu de mots, un Stellaster araricus de l’Oxfordien de la Haute-Saône, dont les bras courts ont un tiers de leur longueur en dehors du disque, mais, comme ses plaques marginales sont « très petites » il n’a guère de rapports avec l'espèce dont il s’agit ici. LOGALITÉ. — Pointe du Ché, près la Rochelle. Etage séquanien. COLLECTION. — Basset, — 318 — ASTROPECTEN GATAUI, P. de Loriol, 1887. pPIN9 sde DIMENSIONS. Diaméetre tome tree TOC 2 PR R = 2 Tr = GR = Tr Cinq bras triangulaires, allongés, étroits, pointus ; leur largeur à la base est de 6", et ilsse rétrécissent très graduellement jusqu'à l'extrémité. Ils sont bordés par une série de plaques marginales au nombre de 20 à 25 environ de chaque côté ; l'extrémité manque dans tous les cinq, mais l’un est presque complet, de sorte que le nombre des plaques quipeutdépasser ce chiffre ne doit pas être considérable. Ces plaques sont relativement assez longues, quoique toujours plus larges que longues, fortement convexes, disposées de manière à n'occuper que peu de place sur la face dorsale et à descendre au con- traire beaucoup sur le bord des bras qui est élevé et abrupt ; elles sont couvertes d’une granulation très fine, très dense et très homogène, avec un petit nombre de granules plus forts sur le bord externe, près de la jonction des plaques marginales dorsales et des ventrales sur le bord des bras ; ces granules n'ont pas l'apparence d’être le point d’attache de petits piquants, toutefois je n'ai pas là-dessus une certitude absolue. Ellesne portaient point de piquantssurlaface dorsale, car, à défaut de ces derniers, on pourrait très bien voir leurs points d'attache. Bien que les plaques marginales ventrales soïent à peine distinctes — 319 — dans l’exemplaire décrit, on distingue, çà et là, leurs piquants courts et grêles appliqués contre les plaques dorsales, je ne connais pas leur nombre, mais il y en avait au moins quatre ; ils ne paraissent pas avoir été insérés sur les plaques dorsales, mais, ici encore, j'ai un doute à exprimer. La face dorsale est seule connue ; les paxilles ont disparu, et les pièces de la face ventrale, ainsi que celles des ambulacres, apparaissent dans le plus grand désordre, renverséesoudérangées entièrement de leur position naturelle. Les dents apparaissent au centre du disque, mais vaguement, et on ne peut seisir exactement leur forine. Le disque est relative- ment petit; sur les bras l'intervalle entre les plaques marginales est également resserré. Rapports et différences. — Le type de l'espèce est un individu assez bien conservé, mais visible seule- ment sur sa face dorsale. Je ne connais aucun Asfro- pecten décrit auquel il puisse être rapporté. L’Astr. infirmum, Fraas, a le disque beaucoup plus grand. L'Astr. elegans, Fraas, a aussi le disque plus grand et ses bras sont plus larges et moins pointus. Les petits exemplaires de l’Astr. Cotteswoldiae, Buckman, du bathonien, ont les bras plus longs, relativement, et moins nettement triangulaires, leurs plaques margi- nales dorsales sont plus courtes et plus nombreuses. Dans le Prodrome, d'Orbigny a indiqué une espèce d'Astropecten de la Pointe du Ché, le Crenaster rupel- lensis. Je la décris plus loin. Bien qu'elle ne soit qu'imparfaitement connue il n’est pas possible, pour le moment du moins, delui rapporter l’Astrop. Gataui comme un jeune individu. — 320 — LocauiTÉ. — Pointe du Ché, près la Rochelle. Etage séquanien. CoLLEGTION. — René Gatau. ASTROPECTEN RUPELLENSIS, d'Orbigny. PI. IL, fig. 2-4. SYNONYMIE. Crenaster rupellensis, d’Orbigny, 1850. Prodrome, t. 2, p. 28. Crenaster rupellensis, Pictet, 1857. Traité de paléontol., éd. Ir, vol. IV, p- 271; Astropecten rupellensis, Dujardin et Hupé, 1862. Hist. nat. des Echinod., Suites à Buffon, p. 430. Crenaster rupellensis, Beltremieux, 1866. Faune foss. de la Charente-[nf. Annales de l’Acad. de la Rochelle ; Sc. nat., vol. 1854-65, p. 22. DIMENSIONS. Diamètre de la base d'un bras........ ne en Havteur d'un\bras.... AIRES RE | SH Disque inconnu. Les bras étaient probablement assez longs. Aucun n’est conservé dans sonintégrité. Les plaques marginales dorsales, grandes, très con- vexes, vues sur leurs faces latérales, paraissent aussi hautes que larges. Elles occupent un espace assez considérable sur la face dorsale, de sorte que l’espace paxillaire était restreint, relativementaux dimensions des bras ; leur surface est couverte de granules assez grossiers, la plupart hexagonaux, très serrés, et elles étaient munies, tout près de leur bord externe, d'un gros piquant, dont le point d'attache est très visible; — 321 — chaque plaque ne possédait pas un piquant semblable, mais un bon nombre en étaient dépourvues, tantôt ces dernières alternent assez régulièrement, tantôt elles sont au nombre de deux ou trois consécutives, et on voit aussi deux plaques successives porter un piquant ; il semble, en somme, que le nombre des plaques qui en avaient est supérieur à celui des plaques qui n’en avaient pas. Les plaques marginales ventrales occupent encore plus de place sur la face ventrale que les plaques dorsales sur la face dorsale, mais, étant moins élevées, elles sont moins prédo- minantes dans la formation du bord externe des bras. Elles sont couvertes de granules plus grossiers que ceux des plaques dorsales, vaguement alignés dans le sens de la longueur du bras, et portant des petits piquants courts et plats ; une série de 8 à 10 granules plus développés, le long du bord externe des plaques, porte des piquants plats beaucoup plus longs, il est aussi probable que ceux quise trouvaient sur le bord des bras étaient notablement plus longs, car le granule qu’ils surmontaient est plus développé que les autres, mais ils n’existent plus. Les plaques ventrales ne dépassent pas les plaques dorsales sur le bord du bras. Le sillon ambulacraire est large et profond. Les plaques adambulacraires sont presque carrées ; elles portent, sur leur bord, tout à fait dans le sillon, deux séries au moins de très petits piquants, grêles, courts et très nombreux, puis, un peu en dehors, un piquant beaucoup plus fort et plus long, dont le point d'attache est relativement très saillant : d’autres petits piquants couvraient encore le reste de la plaque. À la base des bras on distingue quatre — 322 — rangées de plaques ventrales entre les plaques adam- bulacraires et les plaques marginales ; elles sont petites, inégales, un peu imbriquées et couvertes de piquants d’une extrême petitesse, du milieu desquels il en surgit de plus grands ; ces plaques ventrales diminuent rapidement et disparaissent tout à fait près de l’extrémité des bras. Sur un fragment, les paxilles de la face dorsale sont conservées ; elles sont bien alignées, assez dévelop- pées, très arrondies, mais peu élevées; les petits piquants qui les couronnent sont peu nombreux et très courts. Rapports et différences. — L'Astropecten rupel- lensis n’était connu jusqu'ici que par deux lignes du Prodrome qui ne permettaient pas de s’en faire une idée, mème approximative. Très désireux de savoir si l'Aséropecten Gataui, que j'avais à décrire, se rap- prochait de cette espèce ou lui appartenait peut-être, j'ai prié M. le professeur Gaudry de vouloir bien me renseigner au sujet du type du Crenaster rupellensis, conservé dans la collection de d’Orbignyau Museum d'histoire naturelle ; il a eu la grande obligeance de me le communiquer, pensant qu'il était utile de le faire connaître par une description et une figure, puisque l’occasion se présentait. D'Orbigny ne pos- sédait que des fragments de bras du Crenaster ru- pellensis, mais ils sont très bien conservés. Il est facile de s'assurer que l’Aséropecten Gataui est une toute autre espèce. L’Astrop. rupellensis était de grande taille, ses bras étroits, probablement fort longs, avaient une aire paxillaire fort étroite, et les plaques marginales montraient une rangée externe — 9323 — de forts piquants, probablement droits; dans le sillon “ambulacraire, les plaques adambulacraires étaient chargées de très petits piquants, très nombreux, tandis qu’au dehors elles portaient une série delongs piquants plats. Il devait être voisin de l’Astr. Lorioli, Wright, du portlandien de Boulogne, mais ses bras devaient être plus étroits à la base et plus longs, avec des plaques marginales dorsales encore plus prédo- minantes, et une area paxillaire relativement plu- étroite. Il faudrait plus de documents sur ces deux espèces pour pouvoir les comparer d’une manière un peu complète, mais elles sont certainement diffé- rentes. L'Aséropecten suprajurensis, Schilling, du sé- quanien du Hanovre, a des bras qui devaient être certainement plus larges, plus courts et plus pointus que ceux de l’Asér. rupeilensis, avec des plaques marginales singulièrement développées et d'une forme différente. LOCALITÉ. -— Pointe du Ché, près la Rochelle. Séquanien. CozLEecTION. — Museum de Paris (Coll. d’'Orbigny.) APIOCRINUS ROISSYANUS, d'Orbigny. PI. IL, fig. 1. SYNON YMIE. Apiocrinus roissyanus, d'Orbigny, 1839. Hist. nat. des Cri- noïdes, p. 20, pl. IT et pl. IV, fig. 1-10. Id. P. de Loriol, 1883. Paléontologie fran- çaise. Terrain jurassique. Crinoïdes, vol. XI. I, p. 267, pl. 41-44. — 324 — Un jeune individu, appartenant à cette espèce, pré- sente un grand intérêt parce qu’il permet dese rendre compte, pour la première fois, de la nature exacte du disque ventral des Apiocrinus. Le calice de cet exemplaire a une hauteur totale de 45%», à partir de l’article basal jusqu’au sommet des troisièmes radiales, et un diamètre de 13%. Les bras sont conservés jusqu'au 7° article au maximum, et tous brisés à peu près à la même hauteur. Entre leurs tronçons et les pinnules redressées, apparaît l’extré- mité conique d'une sorte de sac, couvert de pla- quettes calcaires, qui opérait l’occlusion de la face ventrale du calice. Au-dessus de la première, ou des deux premières pièces interradiales, l’espace assez large qui sépare les rayons est occupé par des séries transverses de deux ou trois petites pièces, parfois hexagonales et régulières, ou bien subquadrangu- laires, ou pentagonales, minces, contiguës partout ; peu à peu ces petites pièces perdent de leur régularité et, à la hauteur du sommet des troisièmes radiales, la plupart sont déjà tout à fait irrégulières et inégales ; du reste elles diffèrent, quant à leur forme et à leur arrangement, dans chacun des espaces interradiaux. On les voit s’enfoncer entre les bras et l'on constate, avec la plus grande évidence, qu’elles constituaient le revêtement d’unsac ventral conique dont le sommet se trouvait à la hauteur environ du %article brachial. Lorsque l’animal se contractait, ce sac se trouvait entièrement protégé, par les pinnules d’abord, puis par les bras qui l’entouraient de toutes parts. Vers son sommet, les plaquettes sont irrégulières et iné- gales, toujours exactement contiguës, mais cepen- = Re dant non imbriquées, elles paraissent être très finement chagrinées. Ce sac ventral n'était certaine- ment pas absolument rigide, car il présente des plis très distincts, il devait être composé d’un tégument membraneux rendu très solide par un revêtement de pièces calcaires minces, sans doute, mais conservant cependant assez d'épaisseur, et qui, contiguës sans être soudées, présentaient une grande résistance sans exclure toutefois une certaine flexibilité. Ce tégument ventral s’appuyait sur les pièces inter- radiales proprement dites, solides, et ayant la même épaisseur que les pièces radiales, et il pouvait, pro- bablement, se gonfler ou se contracter légèrement suivant la volonté de l’animal, et faire plus ou moins de saillie en dehors, dans les espaces interradiaux, assez larges, ainsi qu'il a été dit. Il ne peut, en tout cas, être ici question d’une voûte épaisse et rigide, comme celle des Acéinocrinus par exemple. Ce que je n’ai pu découvrir c’est comment se terminait ce sac ventral ; le sommet est évidem- ment altéré, on ne peut savoir si c'était là que se trouvait l’orifice buccal, dans tous les cas, les sillons qui doivent y arriver de la base du bras n'existent pas à la surface, ils sont certainement recouverts par les pièces calcaires, mais leur présence ne se distingue pas, au dehors, par des plaquettes diffé- rentes. On voit sur un point, en face d’un rayon, une multitude de petites pièces microscopiques accumu- lées, j'ignore d'où elles proviennent. La découverte de cet exemplaire constitue un bon progrès dans la connaissance de l’organisation des Apiocrinidées, espérons qu’on finira par mettre la main sur un indi- AL — 326 — vidu qui fournira le moyen de donner une solution aux questions qui restent à résoudre. Je constate encore, ce que je n'avais pas observé précédemment, c'est que les trois premiers articles d'une pinnule présentent chacun, sur leur bord ex- terne, trois profondes entailles, formant trois dents non divergentes, comme celles d’un peigne. Les ar- ticles des pinnules, en général, s'écartaient beaucoup. LocaALiITÉ. — Pointe du Ché, près la Rochelle. Etage séquanien. COLLECTION, — René Gatau. APIOCRINUS MAGNIFIGUS, d’Orbigny. PI. IL, fig. 3. SYNONYMIE. Apiocrinus magnificus, d’Orbigny,1850. Prodrome, T. IT, p.29. Id. P. de Loriol, 1883. Paléontologie fran- çaise. Terr. jurassique, T. XI, 1re partie. Crinoïdes. P. 297, pl. 46-49. Un fragment de calice, appartenant à cette espèce, de grande taille (il mesure sur les premières radiales 39nn), présente une particularité intéressante. Entre les troisièmes pièces radiales de chaque rayon se trouve un espace libre, plus ou moins large, qui remonte au-dessus du premier article brachial. Il est occupé par des petites plaques minces plus ou moins nombreuses, irrégulières, inégales, dont l'ensemble forme comme une boursouflure ; dans deux de ces intervalles les plaquettes font défaut et on voit très bien que le vide pénétrait dans la cavité du calice. Il — 997 — me paraît évident que ces plaquettes appartiennent au sac ventral de l’animal, qui, ainsi que je l’ai dit à propos de l’espèce précédente, pouvait, à la volonté de l’animal, se distendre un peu et faire saillie dans les espaces interradiaux. Dans le type de l'espèce, plus petit, on ne distingue qu'une petite plaquette dans l’un des espaces inter- radiaux et un petit vide dans un autre. LOCALITÉ. — Aytré, près la Rochelle. Séquanien. CoLLECTION. — Basset. | MILLERICRINUS FLEURIAUSIANUS, d'Orbigny. PL. IL, fig. 2. SYNONYMIE. Millericrinus fleuriausianus, d’Orbigny, 1839. Hist. nat. des Crinoïdes, p. 46, pl. VIIL, fig. 1-4. f Id. P. de Loriol, 1884. Paléontologie française. Terr. jurass., T. XI, re partie. Crinoïdes. p. 542, pl. 106, f. 1-2, pl. 107, fig. 1-2. ? Millericrinus nobilis, Walther, 1886. Untersuchungen ueber den Bau der Crinoiïiden etc. Paleontographica, vol. 32, p. 157, pl. 23. Un calice récemment découvert, dont le diamètre est de 35%" et la hauteur de 22m, depuis le premier article de la tige jusqu’au sommet des premières radiales, appartient certainement au Miller. fleuriau- sianus, malgré certaines différences. D'abord la forme générale est un peu moins haute — 328 — (hauteur : diamètre —1 : 0,63, au lieu de 1 : 0,61), puis le pourtour est plus renflé, ce qui fait paraître un peu plus accentué le rétrécissement basilaire. Ensuite les pièces basales sont relativement moins élevées et leur bord inférieur s’arque beaucoup, tout en demeu- rant arrondi, de sorte que les angles de l’article basal, qui pénètrent entre les pièces basales, prennent un développement considérable et tout à fait insolite. Tous les autres caractères étant les mêmes je ne sais pas voir, dans ces deux modifications, un motif suffisant pour faire de cet individu le type d’une espèce nouvelle. En effet, le renflement plus consi- dérable du pourtour n’est qu’une simple variation de forme dont on trouverait bien des exemples, et dans le M. fleuriausianus lui-même ; le type de d'Orbigny est plus renflé au pourtour que l'individu de Valfin que j'ai fait figurer; l’exemplaire dont il est ici question est, lui-même, plus renflé que le type, de sorte que ce dernier se trouve exactement intermé- diaire, pour la forme, entre les deux autres, et si, comme cela me paraît très probable, l’exemplaire de Kelheim, figuré avec sa tige et une partie de ses bras sous.le nom de Will. nobilis, par M. Walther, appartient bien à l’espèce, il serait à son tour inter- médiaire, pour la forme, entre le type et l’exemplaire de Valfin. Quant aux dimensions proportionnelles des pièces basales qui sont ici notablement plus larges que hautes et singulièrement arquées sur leur bord inférieur, il ne faut pas y attacher trop d’impor- tance, car la forme et les dimensions relatives des pièces basales sont souvent très variables dans les espèces de la famille des Apiocrinidées. On — 329 — s’en convaincra en parcourant les planches du pre- mier volume des Crinoïdes jurassiques, dans la Paléontologie française, et, en particulier, celles qui représentent l’Apiocrinus Parkinsoni, l'Apiocr. ele- gans, le Millericrinus Pilleti (PI. 63 et pl. 93, f. 3-5), le Mill. Milleri, etc. Ces espèces, surtout le Mill. Pilleti, présentent des modifications dans leurs pièces basales encore bien plus frapppantes, sans qu’il puisse être question de s’en servir pour séparer des espèces. Le grand développement des angles de l’article basal est une conséquence de la forme des pièces basales, dont la courbure inférieure n’est pas identique dans chacune de celles de l'individu figuré. On voit très nettement l’intérieur de la cavité du calice qui est admirablement bien conservé, les parois sont très profondément sillonnées ; les dépressions pétaloides, où se logeait l’organe chambré, sont grandes, et les canaux qui les limitent très en relief. LOCALITÉ. — Pointe du Ché. CozLEoTION. — Millot. — 330 -- EXPLICATION DES PLANCHES. PET: Fig. 1..... Pentagonaster Basseti, de grandeur naturelle, vu sur la face dorsale. Fig. 1, a, le même, grossi. Fig. 1, b, le même grossi, vu sur la face ven- trale. Fig. 1, c, le même vu sur le côté pour montrer le bord externe et l’épaisseur ; grandeur naturelle. Fig. 1, d, plaques marginales et ven- trales, près de l’extrémité d’un bras, vues sur leurs faces latérales, grossies. Fig. 1, e, plaque madréporiforme avec la plaque ventrale adja- cente, grossie. Fig. 1, f, l'extrémité d’un bras, vu sur la face dorsale, grossie ; on distingue l’extrémité du sillon ambulacraire avec les der- nières plaques adambulacraires retroussées. Fig. 1,9, plaquesadambulacrairesavecleurs piquants, vues dans le sillon, grossies; les piquants internes de la plaque de droite étant brisés laissent mieux voir ceux de la rangée externe. PIE: Fig. 1..... Astropecten Gataui, face dorsale, grandeur natu- relle. Fig. 1, a, bras grossi, les plaques et ossi- cules de la face inférieure, que l’on voit sur la région paxillaire, sont, en réalité, moins bien arrangés que dans le dessin. Fig. 1, b, plaques marginales dorsales, vues sur le côté du bras, grossies. On voit des piquants qui me paraissent provenir plutôtdes plaques marginales ventrales, qui sont masquées, que des dorsales. — 331 — Fig. 2..... Fragment de bras de l’Astropecten rupellensis, de grandeur naturelle ; il commence dans l’arc in- terbrachial. Fig. 2, a, le même, vu sur la face ventrale, de grandeur naturelle. Fig. 2, b, fragment de la face ventrale, grossi, montrant les plaques adambulacraires, deux séries de plaques ventrales et les plaques marginales. Fig. 2, c, plaque adambulacraire, vue du côté du sillon, grossie. Fig. 2, d, plaque marginale dorsale, portant le point d'attache d’un piquant, grossie. Fig. 2, e, plaque marginale ventrale, grossie. Fig. 3..... Autre fragment de bras de la même espèce, de grandeur naturelle, vu sur la face dorsale. Fig. 4..... Autre fragment de bras de la même espèce, de grandeur naturelle, vu sur la face dorsale, avec quelques-unes des paxilles conservées. Fig. 4, a, fragment de la région paxillaire grossi. Fig. 4, b, paxille vue de côté, grossie. Fig. #4, c, bord externe du bras, grossi. Fig. 4, d, fig. 4, f, plaques marginales dorsales et ventrales, vues sur leurs faces latérales, prises aux deux extré- mités du fragment, de grandeur naturelle. Fig. 5..... Plaques marginales dorsales et ventrales, vues sur leurs faces latérales, prises sur un petit fragment de la même espèce, de trois plaques de longueur. Fig. 5, a, les mêmes plaques à l’autre extrémité du fragment, grandeur naturelle. BLNE Fig. 1, 1 a. Jeune exemplaire de l’Apiocrinus roissyanus, de grandeur naturelle, vu sur deux faces différentes. Fig. 1, b, le même exemplaire grossi, montrant le sac ventral tel qu'il se présente, de profil, Hi Ce entre les bras, et la manière dont il commeénée dans les espaces interradiaux. Fig. 1, c, le même vu du dessus, grossi, le sac ventral apparaît en- touré des pinnules redressées. Fig. 1, d, l’un des espaces interradiaux de fig. 4, grossi, rempli, au-dessus des pièces interradiales, par les pla- quettes du sac ventral ; on distingue, à droite, la première pinnule d’un bras. Fig. 1, e, frag- ment du sac ventral très grossi. Fig. 1, f, les deux premiers articles d’une pinnule avec de longues dents sur le bord externe. Fig.2,2a,2b. Millericrinus Fleuriausianus, calice de grandeur naturelle. Fig. 8..... Calice de l’Apiocrinus magnificus, sans les pièces basales, de grandeur naturelle, présentant de petites pièces du sac ventral de l’animal, qui pouvait un peu $e gonfler au dthors. Fig. 3, a. Plaquettes de l’un des espaces interradiaux, grossies. Fig. 8, b. Plaquettes d’un autre, égale- ment grossies. FE A.Lunel, lth. Imp. Jules Rey. Geneve Echunodermes des environs de la Rochelle RICE Imp. Jules Rey Genève. lith. ’ À.Lunel Æchinodermes des environs de la’ Rochelle’ Se Ï L [ ï f : l a >" (tn il L ï Ds — ' 1 ' : ï CCE = ü mn Année 1886. légitimes |illégitmes légitimes lillégitwes .= [en ville. hôpitaux — | |— 8 = — met ON D EST Tu PE MN EE | M IF | Man 10:Pa7t OÙ 21 SN pi A pal SI 8 AA 1 »| env. MRAO NU) GO! »| 2h ANS ISPIRONRA, 29 VE, 52 Plan 31.| ? 6 10! LT 80 58 GT ps 2UR 51 9h «5! 2 | ofaux du mois..| 24| 18| 2] 4| 9] 1| »] >| 13] 96] 15] 7) 4 Mois précédent. , | Année courante.. Totaux de l’année. | TT + — COMMISSION DÉPARTEMENTALE de Météorologie. 1Dates. SDAIDTOROSNr 10 THERMOMÈTRE. PR Maxi- | Mini- | Mo- mum. |[mum,. yenne 10 0! 25, 6 95 100) 600, 10-5| 5 5) 8.0 10 0 65 8 95 OP Ge RS 1 s DS 0 65 BU 504 1 65l— 30 1 75 LONDON. 1 59 00! 26 4 5l+ 2 0| 3 95 5 O|-+ 2 0 010 JE HOILUES 7 601 15] 375 8 0|+ 05) 4 25 94l+30| 62 9": Pal @ 50 8:02: 9 01" 50 S.5. 00! 2 75 DO 06 DNS 9 Ol— 0 5 O0 75 2 0[— 301-05 HET nd 954835) 65 4404 35) 7%] S 01 À 0 4 8 TO ND 0! 3 6 8 OlL 05! 4 25 10 51 O0! 5 25 9 O2 0 55224 55 10.0 461795 Baromè- tre à 9 h. Pluie tombée en 24 du matin| heures. 767 767 m/m ES VE y Ney Ov Ne RIDOUUS NON Y Y RROURTUY Y y am | mme | mn 110 — 3 0] 455 Evapora-| Humidité lion en 24 heures. relative de 4 à 100 Direction N. O. 1 391 Se O: 4 3 O. 3 Où O. 3 07 N. O. 1 3810 O0. 3 02/È E N. E.| 4% Ni‘ EL 5 4! N.O. 3 531 N.N.O. 1 24 SiE 2 01 N.E. 2:54 O.N.0O.| 6 GO! N.E. 1 84! N.E. 2 5€! TO; 1 91 SO: 3 35 S::S. 0.101868 N.O. 4 30/h E.N.E. | 29261 E. 4 5211 © 2 0 3 0 E. 5 4711 S. 6 9 S. 2 011! S10@: 65 |} S. E. 4 6911 S.E. 69 S. DAT N. 1 95 O. S. 0.182681 Ë bnuageux. (à pc nuageux. couvert. id. ETAT NU CIEL. | Matin. nuageux. pluvieux. id. couvert . id. id. pluvieux. uageux. nuageux. luvieux. |pluvieux. couvert. [nuageux. rumeux. |couvert. luvieux. |nuageux. uag-ux. |pluvieux. grains. id. id. couvert. |convert. couvert. id. id. id. pluvieux. id. ETAT de la mer. belle. houleuse. belle. houleuse. belle. houleuse. belle. houleuse,. grosse. houles. houleuse, belle. houleuse. belle grosse. s faites à la Rochelle. Tem- pérature de la mer © © © O0 © CO CO CO CO CO m1 O0 O0 CO © © CO © © O0 CO O0 © CO © © Oo © © © © OO © & © © © © ND Or Or N OT NN NO N9 © I © CO © © 9 © © O CO RIT © OT I Janvier 1886 ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. Le 18à10 h. 1/2 m. grêle et pluie, v. deS.S O. Le 21 de 2à4h.’m. neige et pluie , v.delE. f oprov aud orxéqlse *UOSIPPUR , ‘anb1toquv) J "SAN , | + SNOILVAUASHO -xav101 | [ISIN IITESmnee] jy se ‘O88T J9IAURL e l# | | “hs | RE SE FR PER 1 ef Len DURE **S999P 0D SOSNEI S01NV us 23, + [l æ - ns "=... nr Em LS pers ee pe ‘en a Een Pier) 19 Ra Dee mn Pet FE Ce Eos | *S0JHOIOIA A NN PS ons PEN Ed Es Ra ea se AT RE SLYON | Sn neo ee nn qe ue La à CS * SO[UoISMalto SUOIJ997 Y EX SABRE R MANS nono 0] RAR CSN Pac ee RP Pers EC eee, te NEOIIP) | . 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La Aochelle DE Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé des observations météoroloziques. Mois Année Phénomènes Nature des observations. | Février AU 5 : précédent.| courante. particulicrs. En Ne ne RU PUR" Pression barométrique MIONENE 2-0 ve 763 157 760 Maximum .| 140 11°0 -|+ 14 0 Lempérature Minimum .[— 50 ]—5 0 |— 5 0 es 4° 45! 40 55 |+ # 50 Vents dominants........| EST. No EST. Eau tombée, ......... 31 m/m.| S3m/n| {{14n/m Jours /depluie ......... 9 21 So, Mouvement de 12 population Dernier recensement 22,721, NAISSANCES | MORT-NÈS À DÉCÈS [do] ; en. NS CR. 0 ee CCR. QD ET Année 1886. légitinies illégitmes légitimes |illégitmes & en ville hôpitaux a = ep cs | Hérau20: 1. 101 61 2015 | Févr 20 ADI Ge USA ILES DS TNT EL on 1 20 au 928. 6! 4| ) PR PSE EU DER PR EE 7 à 2m EN OS Totaux du mois..| 26| 16] 3| 2] 1] 1} »| >| 17| 18 15 Li Mois précédent. ..| 24] 18| 2| 4| 9| 1 13/-96115, 7 4 Année courante. .| 501 341 5] 6| 3l 9 44] 30! 141 41 -: à de l’année. 95 o 30 99 OL ES ES TR 2 Pa PE | AP LS VE COMMISSION DÉPARTEMENTALE de Météorologie. Dates. | © D IS Or À D NN THERMOMEÈTRE. Maxi- | Mini- EE Mo- mum. |Mum. | yenn2 + eS a IR & OT & IN 19 & © CC © 10 re AN CS (en) = © SISIOGISISIORS se lon LONGUE. 7 | leon > me | | m——— | mm | —————_——————© À —————————— HD MORT CIS NRIS 1,5. (Op! CDS RS 7 009108 à ess es on DID 2e a 0 PE PO 50!—2% 0 SAONE SUD EOLMS 0 0! 2 25 (GMT NU nn à (CSM SO 7770 SEM LE 35 775 401 9 0 9 5] 7 45 0 O0! 4 Où (0) OS OS 10) 1 2040 1651-92: 5 NON LU 1 51 -6.15 0 0! 5æ0 05, 4 25 1 0! 6 0 » ) » » » » 5 0| 4 45 jaromè- tre à 9h. du matin 754 158 151 707 106 159 768 173 773 712 168 Observations journal Pluie |Evapora-| Humidité tombée {ion relative en 24 en 24 de heures. | heures. | 4 à 100 CC [Ju/m /2 5 4/2 31 m/m VENTS | D || Vitessd Dircction| par fi! [sec 0. 6 74 À O0.S. O.| 322 ON.0.| +} N. 5 49 N. 2 00 S. E. 2 56 } N. E. 302 E N. E.\ 408 EN. E.|\ 85. N.E. 2 O2 E.N.E 4 O0 S:S, EME Se 4 16 Su 1 131 E. S. E.| C4! SE 1 49 | Na 4 0 ES. E.| 601 E. 4 62 E. | 254 E. 4 02| E. N. E.| SE FESSES 3 88 | E.S. E.| 91 SL PRE 4e E. N. E| 1"00k E.S. E.| 1%} SE: 0 98 » | » » EST. 8 04 | Février 1885 s faites à la Rochelle. —_ ETAT NU CIEL. la ETAT Tem- ME de la pérature| ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. | Matin. Soir. mer. [dela mer i PÉMPÉLEE b pluie. [pluvieux.| grosse gr22 couvert. id. agitée (GC); pluie. |nuageux. 2) id. id. — 96 à clair. id. belle S » pluie. {[pluvieux. —— 8 2 bleu. nuageux. — 8 }» id. clair. — 8 » id. id. — 8 » id, id. — 8 )» brumeux. [couvert .| calme. HER id. pluvieux — CR) bleu. clair. _ 8 5 couvert. Een belle. 905 id. | + 8 7 pluvieux. mu — 8 9 rumeux. clair. — 9 » couvert. |nuageux — 8 8 clair. clair. = 9 » rumeux. [nuageux. — 8 6 id. couvert, — FRET | couvert. id, — FT: drumeux. clair. -— 10 id. nuageux. — AUS id. id. — 8: 2 duageux. |couvert, mA 8 4 id. id. — 8 ) luvieux. |pluvicux. | = 8 6 LICE | SIN 6 F | é F T | } bee A EN DE LUE ROME CCE) | L = —l—1|—- {|} ae **S999p 9P S9SNE) S9J}NY a ee Pa ets D ‘sojuotOrA RS ARS RTS A np Le re Re GE PSE HUPDOV SLUON |A ES DES ESS ES ES ns en ne ‘ SO[Uo$anaryo SUOIJ99JY j Le ge SR MR Ge née ee je Paré Vers ess srervaneeeren se aisdoiy}y st em _— — | ET, pre se Lure Le ES + SU — three °° *NBALIP") \ . 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Eau tombée ........ ..| 54 m/m gtm/m | 468m/m Jours dé pluie ......... 8 9 38 Mouvement de la population. Dernier recensement 22,721. | | NAISSANCES MORT-NÉS ] DÉCÈS n | E = Re 6 = SR SR — me : Année 1886. liggitimeslilégitmes légitimes |illégumes & Jen ville. hôpitaux nirlmiriulriulr|=|ulrlulr ant 07 ES AS D EDR en CZ il RS Mrs Le au 20: 40) 8l.-o}r #1 A}: ht »| ob: 8! 7 8. PNR 2 au, 91: 1| 9 » > ASE RE: ES à ET: | MA Meme du mois..| 24] 22| 9|- 2] 2E »] »} s| 71 15] 171 4 & Mois précédent. ..| 26] 16] 3| 2] 1! 1! »} »| 17) 18] 45 7] 7 Année courante..| 741 561 7! 6| 51 2] »f[ »| 37] 591 471 18! 49 ne. — D. 2 ——— TR — Un] } px de l’année. 143 7 37 14° 2 RE nt COMMISSION DÉPARTEMENTALE de Météorologie. Observations journa € TUERMOMETRE. |Baromé- | Pluie Evapora- Humidité VENTS | Here : =. , , . Dies | tre tombée lion relative Vites Maxi- | Mini-| Mo- | à9 h. | en 24 | en 24 de | Direction! par @ mum. fmum. |yenne [du matin! heures. | heures. | 4 à 100 | second 1 116 25 7 5] 757 |lm/m1f2 0. 1 56% 9 101. 65 87 756 8 1/2 0. 3 494: 2 110 415 695075 18m N. O. | 4-49k 4 145 0:00 0575) PRET » E: o 178 5 120| 05 62% 743 5 1/2 S.S. E.| 3 518 6 9 0 129 25095 Pt » N. O. » 1 7 6 0 05-0395 764 » NUE: » 8 BAD AND NO MAE 762 » E. » 9 5 A9 5] 1 457 763 N E. N. E.|- » 10 4 0-35 025! 762 » E. » 1 6 41 5 0] 0 5: 762 À Rosée EMN. E| » | 12 6 5— 30] 175| 762 » | E. » | 13 QE A 0 A SN ; E. » À 14 do UN oO HS) tre » ON. Elu | 15 8 0] — 2 5 2.15 762 » S. E. » 16 10 OÙ 05] 475 756 » E. y 10) 10 0 20107 SERIE S. E. | » 48 47 512 6 5112 O0! 758 3 JE 19 19 0. 7511395] 762 » S. E. | 10 20 14 01.6 51 410 95! 76 » S. O. | 0308, 91 17 0| (90/13 6! 767 » S. O0. | 0e 99 20 OÙ 851495! 767 1 499 S.E. | 0 93 17 0/:4149|.14 41 0 76 SAREr E. S. E.) 0 598, 000 0 0 9.0 18 51 He les S. S. E.| 1 608, DAT ON 0905) 49 261 761 : S. E. | 0398. 96 18 0| 9 8| 13 9| 764 » S. E. 0 174, 97 18 5l 95114 O0! 765 ÿ S. E. |. 0 2R 16 0| 11 ol 13 5| 763 2 S. 0. | 0 24k 99 45 6| 75! 1195! 766 92 1,9 LAS: 1 914. 20 44 61. 6 5! 10 551 770 » S.O. | 1 918 9 14 0 EDS (0 765 » SO; 0 46 Rues | Per . 2 0|— 50) 8 764 | 54m/m SSE 1 37 - = SES Ce Mars 1886. es faites à 1a Rochelle. — | ETAT NU CIEL. | D, ETAT Tem- — - de la pérature| ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. Matin. Soir. mer. [dela mer ouillard. [pluvieux.| belle. SLA pluie. id. houleuse. | 9 » uageux, |nuageux. — DAS “brumeux. |[couvert. belle. S 4 pluie. |nuageux.| houleuse. | 8 8 nuageux. clair. grosse. 8 » id. nuageux | houleuse. S » bleu. clair. belle. ONE: D id. id. — 1415 id. id. _— 11000) clair. id. — DE bleu. nuageux. — SE): nuageux. clair. — 8 » clar. | . _ Sir2 L couvert. — 8 » id. | LS — 8 » Muageux. (pluvieux. — O9 id. clair, — SU) | id. nuageux. — 8 9 pluvieux. couvert, | — dy brumeux. | nuageux. — 9 » id. id, — 10 » nuageux. id, — DS couvert. id , houlcuse. 9» huagcux. id. calme. 10 » Mcouvert. | couvert. — 10 » id. nuageux. | belle. Il » pluie. pluvieux. = 19 » “couvert. nuageux, | houleuse. | 10 » clair. clair. belle, 10 » M nuageux. — 10 » ; | | | LS | | SNOILVAUASHO 2 RS RP EC NE — "9887 SIN XNYIOL A Ne SES eo LE: | D sn ee CU RS Frs re RON "SOUS OLA —— = — LE — — — — Æ — — A | REPAS ME Er ei 2pPlIINnS | Lt us 2 En A nf es Ne 0 || LOL 1 Le 2 LE Apres JUYPI99V , : | TE) CE ge, a | A 5e QUE *: SO[09I$ANAIUD SUOLJ99Y Y ES D | et. | a | AA et er nee OS ÉD RO OT LE aisdoiy}y ne ile | 2 RE POSE 6 re PAROI neoTArr) = ee. *sasn9pn9iaqu En ESA LEA ESS ES | See A 2hlE y — |'oroqn e}Suruort lee A9 ES ES | ral aire hp tt tt = fruommdbeistgiqg him te PE leo — | — | — | — l'agpu jo ooqueiçf LR ESS Le AN 1 EE | —{—- | -{— | — | — | — Fomwonp'$ao"qegg ( ‘sougruuosiæs Et Ÿ | z ri—l—l— || — |; p 'noudooyrqououg SHIGV'TIVN « le —|—|-- | À —|—Ù | — D — | — agi oxodody —{—}— t-il —- || — | | — Fsormodend :yv \ CES A VERT RS ER D RON ET, a 7 PCT TA COS auyonjonbo9 at L° Ah * PHANCR RIRE M I ve AE 221 lde0 605 amtoqudi(f ‘919 SC El I En eee *‘dnour SaSNorJ29JUI [ll — 0 | — À — | — l'oproudfj ox à ne D PS, RS EUR Re) CR ee) EN DER Dette: eut en ÉE aULI9[0U") sonbryowuAz St) PARA KE NE) Da | 2, MES. 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E. » 38: 2% | 1901 100] 1450] 765 | 2 492 S. O0. | 158lk 25 | 1951 1211145 8| 764 | » S. 0. | 268k 96 20/01 13 0) 46-50) 17159 2 O. 2 03fh 97 10/4141 4)15 95) 758 TT O. N. O.| 256: Re 19.0) 0 5| AK 2), 0 0. S.0.| 3 Oh 29 2 0 6 31 13 65 759 » Se » 74h 20 24 7 0! 15 50 739 » N.E. 9 O7: 91 25:3| 1510920151 798 » S. 1 55h: 20 |: a TA 4 761 | 72m/m S. 2 48 tes faites à la Rochelle. id. id. — id. id. — à grains. | pluvieux. — ecouvert. | couvert. belle. BETAT DU CIEL. ETAT de la Soir. mer, nuageux. belle clair. — nuageux. — clair. -— id. == id. — nuageux. — tnuageux. id. calme. clair. Orageux. — à grains. pluvieux.| belle. id. couvert.| houles. nuageux. id. belle. pluie. ps — id. grosse. brumeux. nuageux | belle. ‘couvert | agitée. id. D. belle. nuage ux.| nuageux! houleuse. jluviel calme, nuageux.| houles. id. = pluvieux,| belle. id. houleuse, nuageux. clair. belle, nuageux. = ïd.. Tem- pérature de la mer Ÿ Y DOI UNDER ORE ONE > OX Or ÿY ŸY ©9 D à ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. LENS EEE | (En 1 | CEE @ù EEE DS EC le | |5 | L 5 | BV SR ES ER 0 En Le) Da **$999p 0D SOSNEI S047NV Es — Fe ur AE — ae nt ES ee Éd mes = ‘°°° "OplhIUOF pe s IE RS A nee ner canins | Jui PSS RER en ee QUES Res, ter, nee A De RS) Re ES JUYPII9V = | M AUS LP Sue a RE) Cet ee Er LS Dee mas ar) QU ne ** SO[U9LSANILUYD SUOII9Y Es ce _ EE | F ee re = de is 2 de. 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BULLETIN MENSUEL N° 6. JUIN. La Rochelle DE Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé des observations météorolosiques. ) s Mois Année Phénomènes À Nature des observations. Juin. | précédent.| courante.| particuliers. ES EEE Pression barométrique moyenne... 762 761 |760m/ mp (Maximum .| 28 5 20° 93 |+ 28 5 Température/Minimum .| 7° 6 3 4 |— 5° 00 - Moyenne ..| 17° 12 { 140 4 |+ 10° 08 Vents dominants........| N. O. ME Ë. Hamtomhée ........... 20 m/m 72m/m | 310m/m Jours de pluie.......... 8 12 69 Mouvement de la population. Dernier recensement 22,721. NAISSANCES MORT-NÉS ë DÉCÈS À me. 0 CS CR “0 CU. d ae ——., Année 1886. |iégitimeslillégitmes|légitimes|illégitmes | & len ville. hôpitaux, — ES —— ieluiriuliriuiri=|ulr:mlr . TE ere | nan 10.1"-61 SAN TL SAT En ENT, ON Le: AU 4 Juin, ji A0 CON LAON NOESIS COS Ra 0 1 5e EAU SOS 2 ST OO EE nl OMS STE Sy Totaux du mois..| 16] 20| 5| 4] 2| 2] »| »| 16| 16| 9] 9 1 Mois précédent. .| 20} 22] 5] »] »| 1| »| | 19) 10] 11] 5] 4 Année courante. 12811221 21] 43] 8l 6| »| 1| 86,105) 82] 411 98 — nt ne. Totaux de l’année. 284 15 86 256 COMMISSION DÉPARTEMENTALE = Observations journal Météorologie. THERMOMÈTRE. |Baroméë-| Pluie Evapora-| Humidité VENTS | Dates. © O0 =4 ©) O7 À CO NO > tre tombée tion relative Vite Maxi- | Mini- | Mo- | à9 h. en 24 en 24 de Direction par mum. [mum. Hs du matin| heures. | heures. | 4 à 100 secoil 9%4| 441149 1 757 » N. E. 1 20 28-94 A AS LS 758 2 m/m S. 1 32B 2120) 412991845100 4761 » O. 0 66 23 0] 125 17 75] - 762 » N.E 2 21 18910421) 14905) 076 44.72 E. N.E.| 1 38 Pass MC CS IE » N.N.E.|. 0 98 21 01 13 5| 17 25| 760 » N: 1 66 19201-12015 51-7760 » Calme. | 1 86 19275 1425) 15 ,:6| : 760 6 172 O.N.O.| 3 304 Dee ANS Es TES A 192 SAT 1 92 20 0] 10 5] 15 25) 763 1 S. 5. O.| O5: 20-G| 4105! 15 95|. * 762 9 172 S. O. 0 52 20:55 EG 5 762 » N°RO: 2 93! 2026 4120641673 M0767 » N. 1 58 21 0| 148] 17 9| 766 » N°20: 1 98 24:2)//40:0!:15 46. 0768 » Nr 0. 2 20 ALONAES)16 25 VIE » N. 2 34 174 S 0112 08 | 06 » E. 1 8f 200!" 706!415 28) 0760 » N. E. 1 66 91.01]. 13 9] 17 45] 760 2 NEA 2 80: 20 0| 10 8| 15 4] 763 » N. O: 2 23 19 Fla415) 15 , 611763 » N. 2 03 20 0! 13 5| 16 75| 763 » Ne O0. 3 01! 22 O| 13 717 85| 765 | » N. O. | 14 26-010 115118 751 1764 » N.E. 1 16 29201 19:9|18 95) 1763 1 S: 10: 1 18 25:61. 42:51,18 510165 » S. O. 2 59 28-51 15 5] 22 0! 765 » S. S.O.[ 1 26 28 4| 15 8] 22 41] 764 » N; 1 92 27.5] 1919] °91" AVE » E, N.E.| 2 46! » » » » » » » 28 5] 7 6| 17 12] 762 |20m/m N. O 1 81 fes faites à la Rochelle. ETAT DU CIEL. ETAT Tem- de la pérature Matin. Soir. mer. de la mer clair. [nuageux.| belle. 14 6 “nuageux. id. es 45 » D 4. clair. = 45 1 Hbrumeux. [pluvieux. — 1552 Î id. couvert. —_ 45 3 ID id. id. — 1521 lkcouvert. |nuageux. — 45% 2 pluvieux. pluvieux. _ 452 écouvert. |nuageux, — 452 pluvieux. |pluvieux. — 15 4 Nuageux, |nuageux. —- 1504 à grains. [pluvieux.| agitée. | 16 4 nuageux, id. — 16 » id. couvert.: belle. 16 » pluvieux. [nuageux — 16 » clar, clair. — 46» id. nuageux. _ 16 » bleu. id. _ 1625 D id. id — 16 » couvert. id. — 16 5 id. id. agitée 16012 nuageux. id. belle 145 8 couvert. id. — 16 » id. id. — 1675 orageux. id. — 465 id. id. — 17 » clair. id. — 18 » Quageux. id. —= 19 » clair. id. — 18 » id. clair, — 1728 ÿ Ÿ ÿ ÿ Juin 1886. ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. écte ES EE RE De RSR ET AS 0e USE S999p 9p S9SNE9 Sa1/NV OO DTOTUIOT ‘S2UOTOTA Un TRE ea EN D 2e PSN E pions 24) tes PS DE ES) RS PRE Re JUDO Y SLHON ab de Pre 1" SORT SAnatyo SUOIJ99V AE A A a ep eee seen atsdorq}v ........ 12 | a) Po Te ES BA ÉRRE.« PO AS CARS Dec 0er RECRUE Mr ile — |'o40qn] 9}SUIU9 IN RE RE à | y == 5 | oué osmua) Svivn ge | — 7 2 oo RIRES M'A Moment |—|7 I L pl—l— | | — | — | — Fmosup'$io "pe ( ‘soxgruuosres e Ne eng, {| —|— |) | — | — | — l'noudjoyuoig SHIGV'IVA 9 Fe ù À D I —|—|—| | —) — | — l'x994299 srxordody î — [een —{—| || — 1 | — l'soppxdaond ‘pv ES Re Re RES RSS CS en Se An) One ayononbos | PEN ns CRE RS CR SE RU Een M 7 net ml 2 Réponses amtojqdiq RUE) RO NS ER CEE dno4r) S9SN9T}29JUI lo pioudi) ee SONDIAIDILS nel el er) 7 RE A AE te et peer Se, ORNCITIQUE aULI9[04") sonbrowuÂz A le A A ne RS AUJE[AEIS SATAVIVN es 7 RD 9[09500Y DIN O MOIS 2[0OLUEA | © 2 | “ep-uv [sue oo ecelsueceecrf'suecrecl'sueg ve jf ue pe 0 a 7 CP A EE SEE ESS — RD *‘OIEOIPOUX 79 onbrqdexsourep onbrisiries ‘9887 utng ANYXIDAH. TIASNON DÉPARTEMENT ANNEE 1866 de la CHARENTE-INFÉRIEURE. BULLETIN MENSUEL N° 7. JUILLET. La Ro hell le DE Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé «es observation ; mStéorolo:iques. ; Mois Année Phénomènes Nature des observations. Juillet. ne ; précédent.| conrante. DarFiculrens: ————_—_—_— ————— | | | Pression barométrique | RCE. 202404 2 2h à » « 163 162 760 /m8 | Maximum .| 32° 0 SSD IE 192 0 nur. RTS SALON 7 6 |— 5 00 Moyenne! 105 170 49 Ho Vents dominants........| N.E. | N. O. ny où] Eau tombée ........ ..| 93 m/m 20u/m | 348m/m onde pluie ......... 8 8 | 17 a —_— 1! Mouvement de 12 population. Dernier recensement 22,0, EEE — NAISSANCES | MORT-NÉS || DÉCÈS ot | Aie et & TT —, | Année 1886. [légitimes illégitmes légitimes! illégrimes & [en ville. hôpitaux] | F F|M rlulr wir |u|r|ulrl| mm mme | emmn | mn | mem | mme | | mme | mm | ame — | mme = | — | | TAC PR LOS ET CEE 2 À RE 2 PE EC COTE 6! 9 9 DEC au 20.) »| 6! 14h 341 à 1 "lea à 3, 3|- 8 20 au 81.1 5]°4) 1] »! 4} »] » A 4) 5! 4! 4! ; Totaux du mois... & L Ë 4] 38) 1} »| »] 141 46| 143] 7 ï Mois précédent. , DE AO MO ANT 51 nulle 17] 4117] »] 4h100421| 95] 48l 23 KR Be LT | — “+00 de l’année. 022 19 100 997 a , COMMISSION DÉPARTEMENTALE de à Observations journa Météorologie. THERMOMETRE. |Baromè-| Piuie Evapora-| Humidité VENTS FT tre tombée lion relative Vitess 4 | Mini- E È 3, D Maxi- | Mini- | Mo 91h.) en px en 24 de Direction| par mum. [mum. | yenne [du matin| heures. | heures. | 1 à 100 sécoil 1 0) 412 3] 19 75] 764 » E. 3 0 9 27 8| 18 5, 20 65 763 » N. E: 2 88 2 298) 44:67 9945) 070% ) N. E. 1 79 4 30 1| 16-093 55 768 » N.E. 10 5 Seb) NO 04 PS INERRE » E. 0 72 6 32 0! 18 11 95 35 167 » SE. 0 91 7 21 01 18 3 9% 65 763 » N.E. 0 65 8 23 0| 16 5 920 85 763 » N.N.E.| 208 9 9961 143 71 4845 162 » N 3 13 10 992014115116 75 7635 » N 1 78 11 361410011508 168 » NE. 2 O4 12 25 0| 124! 18 55 768 » Sd: 1 48 13 24 4] 14 0] 19 9 705 » N. O.:| 10 14 20 8], 15,9] 48 35] , 362 2 m/m O. S. O.| 148 15 29 O| 414 1! 148 05 762 2 1/2 S10: 2 45 16 23 DROITS 15] 162 4 1/2 O.S.0:, 2% 17 DO 14 5149 75] 764 » N. 2 35 48 910) 190199, *61 » E. S. E.|] 0% 19 28. Gil 13 0] 20 5! 758 mn N. FE. 1 04 90 2920) 248411.91 5) 76 » N E. 1 87 21 28 O0! 13 0! 20 5 161 » 5. E. 1% L9 28 O0] 14 5! 21 95 763 » O. 1 51 03 | 2351 16 0| 19 15) 163 | » 0.8 O.] 1 56 4 93.5| 17 5] 90. 5! 560 O.N.O.| 281} 25 DO) 112017121165 1067R » O. S. O.| 0 26 94 O| 15 | 105 751 9 O. 14 97 21,0 1470) AT15! "767 à N. O. 3 60! 28 A0) AS 0| 47-20 165 » N.N.O.| 3 38} 29/11 94 5] 41 0] 117 %5l 767 |L» IS. S. O.| 0 8 90 29-911 .15 990 15). 0759 » SE. 4 01 ol 921 4) 1561 18 9 158 9 O.S. O.| 2968 Juillet 1886. res faites à la Rochelle. = ETAT NU CIEL. RC — ANT Tem- de la |pérature| ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. Matin. Soir. mer. de la mer nuageux. id. clair. id, couvert, |nuageux. D pluie. f[pluvieux.: belle. muageux. "à 2 —- clair. agitée. id, calme. nuageux.| belle. id. —— id. —— clair. — couvert. id, — id. couvert. | agitée. i nuageux, — pluvieux.| houleuse2. Le 19 orage à 5 h. 1/2 du matin, ven. du N.E, | HIDE ES NY RE IS JON OYS JUNE CIS INY Ÿ S HBDY NO belle, nuageux.| calme. id. houleuse, 0G | G y | y |—|— | 9 | au nr : =) | See Arr e Se £ } [ (5 ce — NS | | SN ht . e SNOILVAUAHSAIO >> 7 En 3 2 | ‘efep-nv fsuP 09 8 GEJSUE GE EG} suecreclsueg e 2 om a *OITUOIPOUXL 39 enbrudexsours p onbrisres ‘988T FI f Er LE S999p 9P S9SN) S91/NV tee ee + OPIOLUOF] TE oploing pui *SUJU9[OTA SLUON ! S9[B9SMATU SUOIJ29]}V NEAIAP") : ‘9419qn) 2}ISULUYN ‘“uotuynd aisiq\d ‘19}U9 9 99H (| ‘1009 NP ‘540 "[EN naud 79 9}L4ou0ug "19499 otxao[dody *sapeiaduond ‘Jyy ouyouonbo9 ad dnour) ‘’oproudA} o1AQU aUMYIOUT 2UNUE DNA ** 91096004 SOUPE aisdoiq}y *S2SN9/N919qn7 SaIQVIvN *S9J9LUUOSIES SHLGV'IVN *979 SaSN91}99FUL sanbiwuopido sonbrjowuÂz STIQVIVN ANTIDAE.( TIASNO0) DÉPARTEMENT ANNÉE 1886 de la Me auras. BULLETIN MENSUEL à «our La Rochelle DE Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOCIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé des observations météoroloziques. Mois Anuée Phénomènes Nature des observations. | Août. k s précédent.| courante.| particuliers. Pression barométrique INOVENNE .. 4. ses. 764 7163 761% /m2 «Maximum .| 29° 6 DAMON 3220 lempérature)Viniauunn 2370 10° & :|— 500 Moyenne ..| 21° 5 200213 1-1- 19° 73 Nents datninants:. :.....1 N: 07 | NE. DE Eau tombée ........ 23m/m1,21 S8m/m |37{ m/m1/2 Jours de pluie ......... 1 SA = = —— Mouvement de la population. Dernier recensement 22,791, 2 NAISSANCES | MORT-NÉS || DÉCÈS ns 2 0 M —., _Année 1886. téaitimes illégitmes légitimes lillégrimes & en ville. hôpitaux ri PER" RES ce mirimuiriuiriuir {= |ulr | MF | PATIO. LL OS Le DS Sen ON (SNS )119 Août. il A0 OPA IE L'ÉCRAN Dior TIR SR. OA "1 A au 91.11 4) 42 SALONS OR St 74 K4l. 1 Totaux du mois.. . è LIN So Po SIGMA IS) 11). % Mois précédent... 4| 3] 1| »| »| 14) 16] 13] 7] 5 Année courante. l1581152| 97| 21| 44 8 >| 111061135113] 50| 27 RO CS 2 D de l’année. 260 23 106 344 | À CR EEE PACE SE EN TT SRE CES COMMISSION DÉPARTEMENTALE de Météorologie. THERMHOMÈTRE. A Dates. Maxi- | Mini- | Mo- munm. [MUuUM. ne 4 14 C2 01418 0 9 17 2| 919 19 55 9 16 51 924 0 20 95! 4 155| 938 19 55| 5 130] %30 18 0! 6 16 91 926 0 21 45 | 7 1 LS OÙ 6 Par 465260 .2195 | 9 18 0l 276! 2 S$8| 10 91 8 24 41 93 1 1 14 91 24 61 19 T5 19 14 51 93 O0! 18 75 13 99 0| 93 5| 29 75 14 15 510012) "18 00 15 14 8] 234119 1 16 14 9! 96 0! 20 45 17 16 0] 925 3l 20 65 418 45 81 24 5! 20 15 19 14 91 93 3 149 1 20 15 9l %6 4| 21 15 91 18 0| 925 3! 21 65! v9 128) 24 A 6! 93 16:9F2%5.,3) 204 04 | 176| 2,0| za 8 95 18 81 923 9! 21 35 26 18 9] 926 2) 22 59! 97 18 ül 274! 99 7 28 21 S| %8 o| 94 9 29 23 6] 28 2) 25 9] 30 19 9] 99 2| 2 6! 34 20 7| 99 6| 95 45 13 0| 296! 91 3] Baromè- tre à 9 D. du matin 763 169 Observations journal Pluie |Evapora-| Humidité VENTS Ÿ tombée tion | relative Vite en 24 en 24 de Direction par heures. | heures. | 1 à 100 eco EN SOLE Est 0 | » A. 2 51 . m /n O0. N.0.| 368 » N.N.O.I|I 1 » NO: 1 95 » ReO* 1 9 S.-0: 6 80. » Ne 0: 2 31 » O. N.O.| 0 82 » N::0: 117 » N 0. 4 8 » N. 2 39 » SE 1 5 | 0: 1 63 “HR BE) N. O0. 4 94 » SE 0 84 » O. , 14 » E. N. E.| 2108 0478 NE. 2% » E. 4 45 19, #19)2 NE: 1 30 » N. E. 1 3 » N.N.E 0 51 » E. 0 31 9 calme 0 63 » N. O. 3 32 » S, 2 48 » E. S. E.| 400 » N. E. 1 08 » S. E. 0 56 » S. 0 66 » N.E. | 0 61 25 61,2 N. O 1 87 Août 1886. s faites à la Rochelle. _ © — 5 | | METAT DU CIEL. ETAT Tem- nn — de la pérature| ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. “Matin. Soir. mer. |dela mer | | L couvert. |pluvieux.| belle. | 18 1 auagcux. id. houleuse. | 38 2 id. nuageux.| calme. 151 id. id. belle. 18 » clair. clair. — 18 5 pluie. nuageux. = 19 » couvert. id. a LOT clair. id — 1935 rumeux id —. 19 8 orageux. clair. = 19 4 clair. nuageux. = 190 nuageux LR = PO igrains. id. houleuse, | 19 » luageux. id. : = 18 8 couvert. clair. | houles. 18 8 clair. [pluvieux.| belle. AAPTS uageux. nuageux. = 18 4 id. id. — 18 3 clair. id. = 18 4 pluie. id, = 18 4 bleu. clair. = 18 5 id. orageux, | - Calme. 18 6 Orage à 2 heures du soir, ven. du N. N.E. rumeux, |[nuayeux. se CR) | ouvert. id. ra : LE 1) Orage à 5 heures du matin, temps calme. id. clair. belle, 19% clair. id. ER 19 4 “umeux. id. — 19265 clair. id == 19 4 id. id calme. | 19 4 id. id = 19 6 id. id belle. 20 2: PRES PRE S999P 9P S9SNEI S91}NV RS SNS D ro TTC ET | ur | 9 | —— TE) | = | 22 moe mn" à | RON SEE AR ee RON EF RE 4 Mobaon SLHON at SE SE NE AR alt ** SO[LOISANIIUD SUOI29]}V : Hole en le ME a Fi ot nt at en Ce D RD ST Er 4 EE) } -sosnanoraqn {ti — | — |] — | — | — l'sxwquio]éuusm a 43 RE | ë _ | À — | — | | — | — | — l''uowuynd ais NE I = [it —|—-|—||— | | — F'agiue ooquei | ET RES —|— |! — | — f'mwoup'éio eg (| ‘sougruuosres we & | US M ‘naud 39 9IHoU04 SHIGV'IVN A3 RE _ | À —|— | | — |} — | — l'agoawo orxoçdody == | < | -|— *sopesodiond ‘yjy Er ER se nt | TS RS De ns ee SE oyonçonbon DRE NS ES DS AT ed nt CRE auajuqdi( *079 NES A EE ER PES TS dnour) SOS NOLJ29FUL | —|— |; L pe) | — | — | — f''oproudA} ox à sonbiwopido RE RER TR tt et )) urnes Re DO OS aULI9[0u") sonbrjouwuÂz Ré (MAO PRE a | ETS GE | AS PE) RER GA ET eee 7) OS OUIJE[AEIS SAIAVIVN =, | SUR SR Re 91098004 mr Pie | Run PR Du Pa dieu PE ter Re S[OUEA SNOILVAUHSAO _ _—_— ——_—_—_——— — *‘OIUOIPOUT 39 onbrudrvxsouwurs p onbrisi1es ‘O88T 100 ENHIDLH.A TIASNON DÉPARTEMENT ANNÉE 1886 de la CHARENTE-INFERIEURE. BULLETIN MENSUEL N° 9. SEPTEMBRE. La Ro molle DE Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé des observations météoroloziques. ; Mois Année Phénomènes Nature des observations. [Septembre ; 5 précédent.| courante.| particuliers. Pression barométrique AHONENIRE s 2.5 las aie eo © 764 764 76G1m/m5 Maximum .| 30° 7 29° 6 |+ 32° 0 Température/Minimum .| 8 0 170 "5770 ne 198510002108 13° 48 Vents dominants... See. JAN: 10 É. Bou tombée... ..... 91 Fe 23m/m1 /21469 m/m 1/9 loursrdetbluie.. ... 4... 1 92 Mouvement de la population. Dernier recensement 22,721. NAISSANCES MORT-NÉS ; DÉCÈS Ë A De. NS. ocre) le se [en] OS ER Année 1886. |iégitimeslitégitmes[légitimes|inlégumes | © len ville. hôpitaux = ——— | —©— | mirlmirelulrluiri=|nlr | MF | ae au 109 C5 et EDS 4 EC NP EC | IS OR Septem fi au ZONES AO MT ETS EN SES TT A RL AC IN 2 LOT RE NS ST OS SE Re ES 9 Totaux du mois..| 19] 23] 3] 2] »| »| »| 1| 7| 21] 23 10) 8 Mois précédent.…..| 14| 17] 3] 4] 3| »| »| »| 6! 14] 18! 11] 4 Année courante..|1771177| 30| 23| 141 8] »| 2 113 156 136| 69! 45] Re. 0 OS 0 PR. 0 RE. ti de l’année. 407 24 #19 406 | ne | COMMISSION DÉPARTEMENTALE de Météorologie. THERMOMÈTRE. Dates. Maxi- | Mini- | Mo- © 00 =J © OT À CO NO 3aromè- tre à 9 h. Pluie tombée en 24 mum. [mum. | yenne [du matin| heures. 9 Lo © © OT = 1 9 1 Om OCOU=RN Or C HD Te OOÛe SL = E L> hr > mb pe me ES = = OU 00 00 90 C9 OT KO C2 [S OUR OC = ND OÔTÈT OO OS © LC © © © Qt Ot GO D À RO ÿ | CO 25 4 e = tS > a] I es | Lo _ — 1 20 O Co ÊT 00 UT O1 E- NO © © Où OT OT RO O7 co Ot ES © —1 (SA 1825 764 764 762 763 163 16% 763 2 1/2 Observations journal! Evapora-| Humidité tion en ?4 heures. VENTS Vitess Direction| par @ second@ E. N. E.| 0 40 calme 0 76) SUOE 1% S. 0 50 DU). 0 48 S. E. 0 56! Ne. E 0 15h N:-E. O0 874: S. S. O0. 0 23 N.N. O.| 1 93h SE DE 0 41h E. S. E.l O0 53m E. 0 69N S. S. E.l 0 6 S:$. 0.1:04 AT 1 09@ N. F. 0 45h N. 0 684 Sent 0 76 O: 1 98%: 0. S. O0. 1 E. N. E.| 1 528 NE: 2 624 E. N. E.| O0 978: LES 0 24h SO: 0 5341 O0. S. O.f 1 50% S. E. 0 7141: S. E. 0 654 » » S. E. 0 92 es faites à la Rochelle. ETAT DU CIEL. ô ETAT Tem- de ia pérature Matin. Soir. mer. de la mer bleu clair. calme. 202 clair. couvert. — 20 » pluvieux |pluvieux. — 19,76 couvert. |nuageux. — 19 4 nuageux id. belle. 1904 couvert id. calme. 19 » id. clair. — 49 » id. id. belle. 19 » clair. id. calme. 19 » uageux us | belle. 19 2 clair. |nuageux.| — 19.5 couvert. clair. | calme. 19 » clair. id. — 49 id. id. belle. CIEL id. id. calme. LOUE pluvieux. id. _— 149 5 “couvert. \nuageux.| belle. 20 > pluvienx. id. — 20 » nid. clair. calme. 90 92 Lrumeux. id. —— 20 » nuageux. {[pluvieux.| houleuse. | 20 » orageux. |nuageux. — 20 huageux. |couvert.| belle. 195 clair. Inuageux. _— 149 » id. id. calme. 18 » couvert. id. belle, 18 » clair. id, calme. 18 » couvert. id. belle. 48 5 clair. id. — 185 bleu. clair. — 19 » Septembre 1885. ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. Le 3, orage à 3 h.1/2 du $&., ven. deS. O. Le 4, orage à 9 h. 1/2 du soir, et pluie tor- rentielle ven, du S. Le20,à11h.1/4s., or.,gréleetpl. tor., v.S. E. Dans la nuit du 21 au 22, orage continuel, venant de O. S. 0. | | | l FCI Eco i10 GN — SNOILVAUASHO xav101 | Partage Pa 0 Pl ‘O88T 21qu9d98 | | | | & L 4e 12 E } me PC 0 mn 02 Bent te On Le = ( [ nes Le. . =" LE 2 DSP PAR eee —|-|--l-)-|-|-1-|- rl Sie ni on ul Een mt mer ee el ge |[—|-)-|-|)-1-|-1=|- g |e |r 1 — se —|-|-|- I = == LS + pes ce ER RE == Train lenaieraenlen nelle | “eop-nv {sue 09 vce sue ce var]rsu suecyeafsuec el e |y |'''"""":s929p op sosneo soujny SE ET ...... ‘2PLIWOH a mie r. Ho Ho —— 22 °°° *JU9YpPI99V ne | és LE 2? 80169 ISANATO SUOLYI9Y Era — ..... L . * aisdoaq}y pates | ITS 0. nearir") ï — | — l'oxoqn)o}éutug Du dl — | — l''uowupnd aistq}yq 6 |7 |A9iu9 79 Soul (f — | — l'moonp's4io"jexy | ‘soistuuostes — | — l'noudjoopqououg S4IAVTVN — | — l'agouso orxodody — | — l'soexoduond ‘yy PA ee 7 HODRE auyonyonbo) ‘+ 60) cHoobA omtoqdi(f *079 EN RTE CORRE *dnox S9SN9IJ29JUL — | — |''oprogdAÂ} oxmaut » sonbiwopido Es EN CORRE SULI9]0r) sanbrjowuÂz Re | of) COQ aul}e[189S SAIAVIVA y Re ‘°°° 910960 an ‘ut FR0 *‘OTEOIPOUL 79 onbrudersouwxrse p onbris11tSs ENAIDAH.A TIASNON DÉPARTEMENT ANNÉE 1886 . de la == CHARENTZ-INFERIEURE. BULLETIN MENSUEL N° 10. OCTOBRE. La houle = : DE Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé des observations météorolo Biques. < | Mois Année Phénomènes Nature des observations. | Octobre. : ‘ précédent.| courante. | particulicrs. Pression barométrique PANNBNIÉ 7... 4... 155 764 761m/m1 «Maximum .| 26° 4 30°7 |+ 32% 0 Température) Minimum RICE 804-560 Moyenne ..| 14 7 190 51. |+- 157 60 Vents dominants........| S. E. | Si E. Le PARIOMDEE : ... + .. 185m/m1/2] 9Jim/m | 618 mym Jours de pluie.......... 19 8 111 Mouvement de la population, Dernier recensement 22,791. À # … NAISSANCES MORT-NÉS - DECES TR D — mn —— Année 1886. |légitimcs|illégitmes| légitimes |illégitwes ë cn ville. hôpitaux = TRE [si = — irlmuirluirluir|=l|lnulr | MIF | au 10OPMNS NS ET SN OI in DIR GE : SI OÙ 4 Oclobre.{1t au 20| 5| 4| 9! >»! »l »l -»l 4 31 4l 8l 4 1 Pau sil 70 Soon esiLinl 91 {| à Totaux du mois..| 20| 171 51 »1 92! »| »| 1 Mois précédent ...| 49] 93] 3] 2! »| »| >»! 1| 7| 21! 931 10 Année courante. .|1971194| 35| 931 161 8] »| 3113611761152| 771 52! 0 RSS oc. CO Totaux de l’année. 449 97 1361 457 COMMISSION DÉPARTEMENTALE e Observations journa Météorologie. THERMOMÈTRE. |Barome- | Pluie Evapora-|Humidité| VENTS tre bé ti elati ei re tombée lon relative Vite æ al ne 2P = d'A Maxi- | Mini-| Mo à 9 h. | en 24 en 24 de Direction| par . |m . [ve du matin| heures. | heures. | 1 à mum um. | yenne 1 à 100 sec | Il 4 24 3] 15 5| 19 9! 757 » S. E.: |: 80h 2 94 0| 125118 25| 760 4 m/m E.S. E.| 2 03 3 DNS) AUS) ITR O 760 » S. E. 0 a 4 926 4] 16 5! 21 45] 760 ; S: E. | 44 b 18 5l 16 3| 17 4| 759 | 92 S. O. | 2 6 19 OÙ 12 0! 15 51 759 à S.E. |‘04 7 19 4] 4125/1595 759 | 24 S. O. | O0 96 8 19 5[ 12 51 46 0 58 8 N. O. | 2 % 9 18 6| 11 2] 14 9! 73 » k: S. El 2 10 18 51 125115 5| 763 3 0. S. O.| 4 10 11 19 91 143 5] 16 351 764 4 O.N. O.| 4 65 12 roue 41251045 ca I0eeeS » Si 1 97 13 114.149 31 44 sl 7570 O0. N.O.l 6 48] 14 17 2] 10 9] 14 5| 759 8 O.N.O.| 63 15 1741 13315 2) 755 | 6 O. 4 21) 16 157| 107113 2 746 | 18 O. 3 56 17 15 6| 10 3| 12 95l 748 4 1,2 O. 3 08 48 | 1460! 8511995 741 | 44 S. E. | 148 19 16 51 11 5] 14 747 | 20 S. S. O.| 2 4 20 17 0| 12 0/44 5! 752 8 1/2 S. O0. | 4° 91 16 0] 8 0) 142 | 760 2 S. E. | Os 29 165| 8512 5! 763 » S. S. E.l. 0% 08 | 4481008 71.41 751 GES » S. E. | 2 03 94 | 453] 7191411 6! 758 | 147 S.E. | OS 25 1701 9711235 758 $ E. S. E.| 1 48! 26 AS 0N0 6114 5) | ES À N. E. | 1 40 97 15 4l 105! 4128] 751 5 1/2 S. E | 5 2R 46 OÙ 711 11 6 758 9 E. S. E.| 2 2 29 4801 7311255| 768 » E. S.E.| 0 % 30 18 8l 99|144 35l 770 » E 0 77 31 170| 96113 3l 765 » S.E 0 10 26 AL 7 | fadon eh) [fee 4% 7] 755 [185m/m1p2 S. E. | 2:53 ETAT NU CIEL. Matin. Soir. pluvieux.| houleuse, clair clair. belle. id. id. — duageux. |nuageux. — luvieux |pluvieux.| calme. clair couvert.| belle. luvieux. |pluvieux. = uageux. |nuageux. Er clair pluvieux. = couvert id. houleuse, iuageux. |couvert. | — ouvert. |pluvieux.| ne luageux.… id. grosse. id. nuageux, = luvienx. |pluvieux. ri id. id. => couvert. id. CR sombre. id. houleuse, luageux. [nuageux. == i grains 1d grosse. couvert id belle. luageux id. = luvieux. |pluvieux.| houles. ouvert. Inuageux.| belle. id. clair. = id. couvert = id. id, agitée. clair nuageux.| belle. couvert clair. — rumeux id. calme. es faites à la Rochelle. pérature de la mer DE QONDIDOTOQOQOYS > O0 Or O0 QO CO Ÿ O0 Y NA Ÿ ON æÈE NOOE Enl y Octobre 1885. ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. Orage à 10 h. du soir, venant du S. E.. SNOILVAUASTO ‘988T 214070 D à D M. *‘OTEOrTPoUX 3° onbrudexrsouwrep onbrisriets T dl N RAS in | *S9JU9IOIA ces qUOPIOOV SIUON ** SO[UOLSANALUI SUOLI9JY 0 oisdoru}y *°°°°°°*°*neoadr”) | 9... oreqnopSuruag À ‘525191004840 “uowpnd o1stq}ud SaIVIVA ÉHALCELEEL COLA D *In209 np'S10 je | ‘soiaruuostes *noud 2 9}t4ououig SHIGVIVN * 1949499 arxododv “soperoduond ‘yy are oyonjanbo9 OP DE anta3qdi(f +919 pee ee NO) S9SN91J99FUI **oproydA} oxaait ? sonbiuopido D Hs aut9]0y") sonbrouÂz ERIC aul}e[189S SHIGVIVA ee 9[098N04 cn ae O[OMEA ne ==) SHOT AC SHIVAIINI RSA | vop-uv sue 99 egelsue ce earf'sue eye el-sue q e jf ‘ue Fe 0 “ LE PRE PER ER PS RE 2 ENAIDLE A TIASNON : 1 Z f * PE be Ces ent LS fé a DÉPARTEMENT ANNÉE 1886. de .. _ mere BULLETIN MENSUEL w 11. nouenose La hou e — DE Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé des observations météorolosiques. Mois Année Phénomènes précédent.| courante, | particuliers. a Nature des observations. |[Novembre. Pression barométrique Ii COUT ORONPANENONTE 761 755 761m/m (Maximum .| 16° 5 26 4 |+ 320 Température{Minimum .|— 0° 5 ANNE 9710 Moyenne ..| 850 | 1407 |+ 19" 13 Vents dominants........ E. S. E. E. autombée.…..... 130m/m Fat 118 mym Mouvement de la population. Dernier recensement 22,721. NAISSANCES MORT-NEÉS : DECES CR.) —, conne LE D. D Ê COR. Année 1886. légitimes] illégitnes légitimes lillégiimes M | F M F M ns | cms | Ce | ce | mme der au 101: 515 31: #8 DIE > » À » Novem. ï au 20/4 6[ 194 TE AE à BD au 20!: 31% 5! St Al » | | — | mm —— | mn | —— ms | | mm | Totaux du mois... je ne DEA pt 410.516 91461 91/0 451 "5 Mois précédent... 5] »| 2] »! »| 11 23| 20] 16] 8|l 7 Année courante.. bn 42| 271 161 9] 11 311451192173 992 97) CR. CO RS CR ES EE, otaux de l’année. 494 « 29 [145 514 E SUR - nf ne — À à > > _d LA - à à ER - 2 R. 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GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. LG | Gr | Sp Ye | L ÿ DL AS 4] 158 ls de hi @ _ = Le he ET LE Prul KE He ART Une h L J Eee l, — A6 SNOILVAUASAO ‘OS8T 21AU9AON mms (meute | mme | “mm. | ————— | om D LR Eee nu. | ‘vrop-ny }sue ue 09 voslsuvceearl'sue cry ecl-sue q EE | t7tttt"s929p 0P S0SNE9 S94INY esse **OPIOIUUOF] *S01U9]OIA De ODIDINS a e.. (hi eu Dr y ? SOJRISANAYO SUOl29]V me sos e'sle ir 190101. * eisdoiq}y Di ee *AtaUP) ) 24940) 918 UN | FORD “uouwund alstqiyd sn D ‘A9}U9 J9 O9] "10609 NP ‘6410 ‘[UN *SOAQILUOSIES *noud 79 9}r4ououg \ SHAVIVN *149499 oixododvy “soperoduond ‘jy Li oyononbos SE ES ‘ 9}qdi(f °279 Anse **dnoxr) S9SN9I)99JUI RUES OIAQUT > sonbiuopidg SAT AULI9[0UN) sonbrouwAz spores aut}e[189S STIAVIVN ***°*9[09000Y une OO A = | 1 |'s40a0 aq STIVALONNIA SASAVO ‘ue FE 0 ANTIOLE,Q TIASNO9 ‘oTuorpouxr 29 onbiuderxsSowep onbriS118S DÉPARTEMENT ANNÉE 1886. de la LE CHARENTE-INFÉRIEURE. BULLETIN MENSUEL ° 19. DÉCEMBRE. | La Ro Belle DE Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé des observations météoroloziques. . Mois Année Phénomènes Nature des observations. |Décembre. 3 ‘ c 3 É précédent.| courante.| particuliers. Pression barométrique 1/1 TI TE SONNERIES 158 161 761° 2 (Maximum . 16:54 0-2 39: 0 rempérature)Minimun |—# 0 }— 05 |—5 0 He 8 80 50 |+1i° 1 [Vents dominants........| N.E. E. E. Baurtiombhéer--r2 2 rs ei an 940 mym | 2 Jours copie lt. 154 Mouvement de la population. Dernier recensement 22,721. NAISSANCES MORT-NÉS nm TT © (e] PT ES Année 1886. |iégitimes|illégitmes|légitimes |illégitmes | & — a ——— M F M F M F M F = M F | M E | obau 10e GER Sn Re LD RE OL LLE Tir 61 9 Décem. fi au 2025. SE ADI AE O1 + 9% -Gli 5] 6 Pau ti T Al - TE AMP PE Sp 9118 SI 4 9 JLotaux dumors, .P II 240 SE SPC P Ed Mois précédent. ..| 14! 201 7! 4! >»! 141! 1! »| 9! 16! 21] 15] 5 Année courante..[2281238| 50! 30|] 181 10] 1 psanx de l’année. 546 39 152 569 COMMISSION DÉPARTEMENTALE = an Observations journali Météorologie. THERMOMÈTRE. |Barome-| Pluie |Evapora-| Humidité VENTS tes tre tombée tion relative Vite Maxi-| Mini-| Mo- | à9 h. en 24 en 24 de Direction| par mum. [mum. | yenne [du matin| heures. | heures. | 1 à 100 eo 128 » » » 761 » NAN5O: 2208 9 » » » 760 3 m/m N. O 1 73 3 » 145 5 763 da | N.E 1 34 VA pa. |— 3 (] » 763 » SUP: 0 50 5 » l û. » 763 l N. 2148 6 » O 0! » 767 2: 4/2 N. E. 1.57 7 ie EE 0 » | 758 9 O::$:: 0] 3418 8 » » » 749 13 O. 3 94 9 » » » 740 9 1,2 [OR 8 98 10 » » D 743 41 O. 3 67 11 » » » 714 3 0. 0 64 12 » » » ro 2 O0.S. O.! 5 40 13 » » » 762 2 S.-8t El 81 14 » » » for 5 O.S; E.] 24 15 » » » 756 14 O. 2 93 16 » » » 744 24 N.E 3-45 17 » » » 748 » S. 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[nuageux.| houleuse, | 10 8 Did. pluvieux. — 11 6 grains. 14-01 prose! | 12 4 luvieux. id, houles, | 12 » id. id, — 142 » uageux. id. grosse. | 11 5 | pluie. couvert | houleuse. | 11 » ouvert. (nuageux. — 1159 Muvieux. 1pluvieux.| calme, 12 » Mouvert, | neige. belle. 44 5 H eigc clair — LE Le lair. id. _ 11 > houvert. |couvert. — 11 uw eux. clair. — 10 8 fouvert nuageux. — 41: ? id. i — 11 » _ id. id. _ 10, & clair, clair. | houleuse., | 10 8: ouvert. | couvert. _ {1 à geux. id, — 10 8 uvieux. [nuageux.| belle, 10 8 clair, id, _ 1075 pe M Fr ....... *S999p ap Sosne) SsaJ}ny ...... *JU9PI929N 1: SfUoISanatyo SUOIJDOIY LEE DE ] ersrs-6..0 oisdorq}y PR UDINP") *940qn) 9JISUIU9N Ÿ ‘“uotupnd aisiq}ud *sasn9]n919qn] SAIQVIFN : gJu9 79 S9UUEI(T ‘1009 NP * 6410 *[EIN ‘naud 79 9}IHou04T ‘149499 a1xodody “soeioduond ‘yy | *SOIQIUUOSTES SHIGV'IVN ouyononbog agqudi( 079 S9SNOIJ99JUI sonbiuropid9 sonbrowuÂz SAIQVIVN , dnour *"oproudA} 21 SUTISTOU) ****ou12[189S ***°*9[096n00Y ***‘O[OHBA __—.— 'SHAQ A4 STIVAIINIUd SASAVI | ‘vop-uy [sue oovc eisuvceecrl'suecrvecl'sueq e jl'uereo SNOILVAUASIO *‘OIvOrpoux 39 onbudexsSouroep onbrisrirs ‘O88T 91{0999(T ; / ANTIDLEC TIISNOO | | | COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE SD mm ANNÉE 1886. DIN —— Rapport de M. A. GROC. Secrétaire de la Commission. Bien qu'un peu plus nombreux que l’année pré- cédente, les orages de 1886 n’ont donné lieu a aucune observation remarquable. Ils paraissent avoir été tous locaux, nous n’en trouvons que trois dont nous avons pu suivre la marche à travers le département, ce sont : 1° celui du 3 septembre entré par Mirambeau à 2 heures du soir et sorti par Taugon à 4 heures 10 ; 2° Celui du 22 septembre entré par la Tremblade à 6 heures du matin, sorti par Chérac à 7 heures ; 3° Celui du 24 octobre qui paraît s'être formé vers Rioux à 8 heures du soir et a été suivi jusqu’à Courçon où il s’est manifesté à 10 heures du soir. Les observations sont toujours faites avec soin, nous en remerçions bien vivement nos collabora- teurs, qui, dans le seul but d’être utiles, s’astreignent à un travail souvent pénible, toujours ennuyeux. Les observations générales qu’ils nous ont envo- yées, sont résumées dans les tableaux qui suivent : 22 NOMBRE des observations. | Journées orageuses. MAREE Rs al" AMIE, 9 13 LE RATS 99 LT RTE AA AE Juillet... 36 ADD... .v: 18 Septembre...| 50 Octobre ....,| 24 Novembre...l » Décembre ...| 20 | Nombre des orages. 287 [611156 23 RÉSUMÉ Des observations des orages dans le département. Orages accompagnés | de grêle. Année 1886. OBSERVATIONS. La foudre est tombée , le 12 mai, sur un arbre. Le 12 mai à Neuilles, a tué un homme. — Le 18 mai à Beauvais, dans un champ. — Te 19 juillet, à Ars-en-Ré, sur une maison ne causant que des dé- gâts matériels. — Le 22 août, à Saint-Jean de Li- versay, sur un poteau télégraphique. — Le 18 sep- tembre, à la ferme de Grenouillerie commune de Nuaillé, le fermier a été renversé sans avoir de mal, le fluide après avoir démoli le foyer de la cuisine, ouvert deux portes qui étaient fermées est sorti par le tuyau de la cheminée. — Le 20 septembre, à la ferme de Langue-Suiré, commune de Nuaillé, un poulain de 18 mois a été tué par la foudre. — Le 24 octobre, à Beurlay, sur un poteau télégraphique:. — Le 24 octobre, à la Vallée, le fluide est entré par la cheminée d’une maison où se trouvaient quelques personnes qui n’ont pas été atteintes, la foudre a éclaté dans une pièce voisine, le mur a été dégradé et la vaisselle brisée. | | | = Res: —— Dewybprzs y Te EI : LE'LE "98 L'AT Lmoÿ09®© THAY rar oi a se, n SIEW , se sretueu) JOTIAO ne JOTAUE 11202 © son PR SAT SSELTEA u L ù : .e UT : 22181 1$S 2118094104 19 + 240 , \ AER ‘ = — — _ — " \ NN di Ti ; sol/9 1€ °98 "4 NA EN Tete RetrA men Qt AAA wi | Vo, me See TRE: o SÈÈ exo SLA à ATION 4 NVALES —29TTEAC SU £ D rareyo- (eu a ÿ auuoqmog/Keuuo KR FÈULE 9 SL 3 4( J RD feu eubelr-tmaITo / © à {Less y ANT fé Free LHPREppUS [L Lo) a doysta);ç 0% 9 88 °q Los xoSne) æ © © Q!t ak s; \ PA L dal AAA Un 1 i! ‘hi NRA 0 \ 27D EL JS Soubre af 22QUI07 952 ALPN 7 XNEesJubrAe CL LS sroy Xnap soubrmos 1sa a7ep ef o[a.rh na e À r.nbs:10q agubrinos 952 aep ej abeuo,r quepuad nfde [1,6 ‘umg 9 IE 3-[UAY Q -SJEW 9 - LOIIA9J 9 -JAIAUES Y @ a “stoVf ser quanbrpurquepaoaud mmb sages sa7 re non ne nr 0 Sap saqep Sa quonbrpur Saufrty) sa = a 3q $3q ù NN 5 (uG up) QQQL 21 SIOVUC) 529 UV) ovZNOT ZE Sue, td = EM TENSIAEINI -ALNAUVEHO PLU JY 2 Mi + serroÿée aunIGIU0 4 RE © oeWhits FN SE ARS Lans di alim ras ou > > » ct D l'al 6 PT e Ua 0 ALACPR L ‘ “ ) # 4 LE D. 74 ARE LA + ns A me. LR Ps pi RE. Fr AS Es ie © er. ne DRREEETA 2 AQU LÉO PS VENT PAIN RS CURE KR no CG ET 6 5 L pr? SI Eu) É : | Hg, NOEeS 1 ae l'A H E Du 17 | 2m SILNIVS | | : DD Isa uye 337 = Ne ve ME À à TN TN Gi Z19 ENT o AN Re CR ve ont oeubrznog © 0/S104-S9r-SABTTII 9 SETS 91d9c / eubranor 9 on SR SET SATA | le BTS 7 o ?9216A3$e\ 249104 36 IBTIN Pet d'a re É ms, Lis 24 Eggs en bunyy 27 À ant Wir NOR NS \ e7tÊ] À. È ao K SAIT j Ve : _. ua euros. © 2 À FPT EUR Lx OLA H f y \ NS 5 uu9qn 0 EUUOT | ° RSS RS SAN : hé NS NS | guhely-[IMaIT ol NS O ? ANS NO a UN CODEN [NE : efrmorath. 2e 13H90 } 6! où : INY'E M Ç TX à AN — 1 HA 1° COTTON AUS UD) À \ BPRQER so xnap saubrnos 152 ayep ex spa ne e À Lnbsxoq aeubrmos 752 27ep e 2eior quepuad n[de [LS ‘21{W9994{ N - 9IQUAAON W 2.100990 1-21quraqdes M - MON H -2[[INf P -st0Wr sr quanbrpurquapanaud mb sauqqar set en See A en Sap S292p saç quenbrpur Sal[]t4) sa E% ne \\\ \K MANN OQ9r aq S19V40 sa 7 LV DS NN HALLE OUEN Ron rl < Ù Ÿ £ EN sit KL PQ ‘ \ \ au NA \ NC NS Sarre é durey DE 2%, N E ouhredt À [o] auniqIuo a asque0o N JJAU9AON W 2190900 7 ERP "4. » M | Fee res tu AR RS RÉSUMÉ Des observations faites dans la commune de Courçon par M. MANDINEAU, instituteur. Année 1886. MOIS. Janvier...... Février... Mars is Avril... IE PRE tin... Juillet... Août. .. Septembre, 0 Octobre ... Novembre. Décembre, PRESSION atmosphérique. —————————_—_———_— —_——————————— | —_—__——_——————————————…—……_…"_…"…_"_"…"…”"…"…”…"…”"…”…"…”"…”…"…"…— 8 _—_—_—_—_EaEaE———_—_—_—_————————————————… —’— À —_—__—_——————————— —….….—…— “ Minima. Maxima. 747.05|18|735.00| 31760.00 156.00}, 1 745.00! 81767.00 149.00! 51733.00130|765.00 753.05|11 744.00|14|763.00 751.05/12/740.00| 51763.00 756.05] 8|752.00115|761.00 755.00/26|748.00| 31762.00 » » » » » » » » » » 750.00|181736.00129]764.00 751.00! 9/736.00]1211767.00 748.05| 8 734.001211763.00 VENTS. Nombre de jours par mois. TEMPÉRATURE. 8 | Minima. | Maxima. |. = [es] 5 S = - 5 = É 8 Z Las œ A A 3.00123/—6.00126| 12.001 2 4.05! 8/—5.00126| 14.00110 8.00|10/—5.00124| 21.001 9 12.05112| 0.00130| 24.05] 2 15.00! 1| 4.00! 4! 26.00] 4 18.05118| 9.00/28| 28.00[ » 21.05| 9| 11.00119| 32.001 8 » » D» » )) » » » » » » » 16.05119| 7.00! 3| 26.001 » 8.00123| 0.00! 1! 16.001 8 4,00121|—6.00! 4! 14.001 » Nord. Nord-Ouest. VE ROIS RS | YO > à So y > S hætoco% vo | Ouest. Sud-Ouest. — CO me ©) O1 CO HO OT ee O & © © Ir OT ŸY QD & © 19 C9 O0 Go CO Go Est. Clair. Couvert. RÉSUMÉ Des observations faites dans la commune de Taugon, par M. THOMAZEAU, instituteur. Année 1886. Neige, les 20 et 22 janvier. PRESSION atmosphérique. MOIS, : JR : 2 Minima. | Maxima. [= | 5) > © =: = = 8 8 + + S a A A Janvier... ... » pie) »| » Février....., » »| » || 2055) Mars Leconte o »| » »| » Avril rec. ci »l » »| » MÉAES SRNAR LES) »| » »| » ME Te ere nee sl) DIR) » Juillet...,..,.1 » »| » »| » ONE nee: 2 »| » »| » Septembre...| » »l » »| » Octobre. ....| » D F9 LES Novembre...| » »| » »| » Décembre ... b » » » » oo TEMPÉRATURE. La Te à HET Nombre de jours par mois. du ciel. ü Minima. | Maxima. 1: a à . ls lx = 25:131S8121.18l [515 IE IS ë ASIE NE A PÈÉE S [= AAEIOPIAEI LS) SEE AS ë A| LS] | | ABLE En a A (æa} 4.95! 81—7.00! 3! 10.001 3! 3] 11 61 7! 31 6] 21 3119! 2] 7 9,95! 8/—6.50! 1! 11.002! 3, »| 5! »| »| 1! 7131 7! 6! 2 5.501 9/—4.50195| 15.501! 1, »| 4) 3! 6! 6| »l 8112] 5! 6 10.50112| 2.00129| 19.001 »| 6] 3] 5! 2! »|12| 21 2122; 2] 4 11.00! 1 4.00/18 18.001 4 2! »| 8] 5! 1| 8! 81 5118! 5] € 18.25110| 12.001928! 24.051 2] 4] 5114! 21 11 2! »] 2/22) 5| 1 20.75128! 14.001921! 27.051 7! »| 1114! »| »| 2] 1} 9/20! 1| 1 49,75/19| 14.051140! 25.008 3] 11 4/15! 11! 1! 3] 31 7121! 3| » » » » » » »D| D»! »| »| »| »| »| »E »1 »| >| » » » » » » »{ pl »1l »| »| »1 »|] »f pl »| >| » » » » » » »| pl »1 »[ »| »| »| »E »1 »| >| D » » » » » »[ »1 pl »l »| »| »| DE »| »| >] » RÉSUMÉ Des vbservations faites dans la commune de Nuaillé MOIS. Année 1886. MAS nr AVE, » se Male s : 1400 1 Par Juillet... Août. .... par M. THAYARDA. Janvier. done Février... Septembre. ; Octobre. . Novembre. . Dembre PRESSION atmosphérique. g Minima. | Maxima. = S ce) > le Î =] cb] cb] — Lund œ œ A A Cnam | ms | ceuremere | SERRE D » ) » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » - VENTS. TEMPÉRATURE, tes Nombre de jours par mois. du ciel. g Minima. | Maxima. =! |£&! a] |: Iélslslil = A |sISs|+|Ss mn “ee, = = 3 | = rIslOlS oOlSRISISILIS 1219 5 = —|; LEA EFRÉ SES ER a A = AA NA Z | |&1|S E É A (en) » » » » » DID IRD IRD INONDATIONS) 2; » » » » » DIM D TE) TD DID ON DT EDIDNIED » » » » » DID DID IED IEEE) EI OE DIE) »! » » » » » DID) ID DID ONE DID IE) y! » » » » » DD ES) DD D OI MED DE) » » » » » » DIPDIMDI DID) DIDIER ODIMD IEP) » » » » » DID ID ID IMONIS D) ON OUEN S) »| 19.05112! 10.00129! 29.001 3! »| 71 6! 4! 5! 1! 11 4119| »| 1 | 18.00/25| 6.00! 1} 30.00! 4| »| 1! 2} 8| 5110! »} 7112] 6! »| 5 16.00121| 7.00! 4! 25.00! 2| »| 11 6| 3| 316! »1 2] 8| 3115| 3 7.07/25| 0.05| 1! 15.00! 9! 1! »| 3! 7| 4] 6] »] 2] 3111114 » 4.251221—3.50|14| 13.00! 2! 5! 2112! 2] 1] 5] 21 7| 3] 2119 Les 4 et 19 décembre, neige. — Les 8 et 9 décembre, tempête. sont ee ten nn ins RÉSUMÉ Des observations faites dans la commune de Suinte- Marie, par M. ROUSSELOT, maréchat-des-logis Année 1886. chef de gendarmerie en retraite. TEMPÉRATURE. atmosphérique. Nombre de jours par mois. PRESSION VENTS. Hot a Minima. ! Maxima. Ée Minima. | Maxima. |: A2 2 PE mil ON g F AAA A HAEIE : s. —_ÉTSESéSEÉRIS SES 5 = : © = es | © = (O|T = S|olzl|s mt |9 F NE a lt ES PES EE Als|&|e & E = = (==) = (=) =) Janvier... ...1766.001211763.00| 4/772.00! 8.00121| 0.00130| 16.00] 1! 5! 4! 5] 4] 4] 2] 3] 9] 5| 3]10/ » Février .....1768.08| 11763.00| 9/781.00] 6.05) 7| .0.00! 1| 13.00! 8! 3! 2! 1! »! »| 9] 50! 4] 9, 5! » Mars........17172.00| 5|764.05130|779.05 11.05)10 4.00/19| 22.001 3! »| 4! 3| 7| 2] 9] 3111! 9] 4| 6! » Avril. .......1768.07119/764.00 141777.00! 13.05,11| 8.00! 4| 19.001 1! 7! 5] 2} 1! 1| 5| »] 7| 4] 4! 7] » Mai.........1770.001141764.00| 51776.00! 19.00116| 11.00] 9] 27.00! 2| 1| 2| 5110] 1} 6} 2} 8| 7] 2} 8] 4 Juin. .......1771.001101766.05/16/776.05| 23.00/12| 12.00/29| 34.001 1! 2116! 5! 4! »| »| 2114110! 3) 8| » Juillet.…....1770.00126/764.05! 41777.00! 30.00/28| 19.001 2| 41.00! 3! »|11! 7| 6] »| 1] 3/15] 5} 4) 5] 2 NOUS» e «ie » » > » » » » » » D) »| »| »| »1 »1 > »4 > »1 »| »| »| » Septembre... » » p » » » » » » » »| »] »| »| »| »| »| »h »| >| »| »| » Octobre. .... » » » » » » » » » » »| »| »| »| »1 »] »1 »f »| »1 »| »| » Novembre... » » » 2 » » » » » » »| »] »] »| »| »] »] »f »| »| »| >] » Décembre... » » » » » » » » » » »| »{ »] »| »| »] »] »f »| »] »| »| » Neige, le 19 janvier. — Neige, le 16 mars. RÉSUMÉ ? de Rochefort tes dans la commune ù ions fa Des observat par M, CUAU. Année 1886. Janvier. Février Mars. :. Avril . AQUE- ee. Septembre. Octobre... PRESSION atmosphérique. Minima. | Maxima. Moyennes. Dates. 759.041211747.06| 2]769.03 764.09! 11756.01| 9/775.06 762.07| 51746.01,20|773.00 761.061261753.02| 11771.04 762.08|131748.05| 51770.07 763.03110/759.01116|768.08 763.05]26|756.07|111768.03 763.09/10]758.00119]768.09 763.09122|754.00128]770.02 759.06/18|745.02]291769.08 763.001101745.04125]774.01 760.06! 81745.021311772.00 ————_—— 1 | ——————_— TEMPÉRATURE. Minima. Moyennes. 1 Dates. D = 1 9 © OT 19.00! 8 22.03128| 16.00! 6 21.01119! 13.08130 20.04125| 10.08] 1 14.09/28| 8 08| 3 8.09/28| 0.08! 5 5.06| 3/—2.02/11 762.43] 1745.02] |775.061+13.06| |—3.08 Maxima. VENTS. Nombre de jours par mois. Nord-Est. Nord 12.00! 3 17.08113 22.021 4 28.081 8 27.02] 7 29.001 4 39.08{1: 31.00 6 31,024 5 26.00 1 14.08110 13.00 2 +33.08 Nord-Ouest. OUR CO CO = 00 OT > O0 & NO N9 ÿ ÿ DU GOCROr»=>=- 00 | Ouest. Sud-Ouest. D D — à OT Be me I OO OT > OT ÿ QI = 2 > ù à hO à y Sud-Est. INDNDOËR— 2 C2 00 À 1 O ÉTAT du ciel. Pluvieux. > mn ide O1 DOI > OT O0 RO NI > À RO © O À OT Où C9 à RO O1 > CO O0 © © SI = O9 = OT OT RO C2 C2 O> Orageux. Eau tombée. Le 20 janvier, neige. — Le 6 février, giboulée et le soir neige. — Le 9 avril, grêle. — Le 16 octobre, tempête le matin et le soir, ouragan. — Le 9 novembre, grêle. — Les 4 et 19 décembre, neige, les 7 et 15 grêle, les 8 et 9 tempête. RÉSUMÉ Des observations faites dans la commune de l'Ile d'Aix, par M. ARSONNEAU, instituteur, Année 1886. PRESSION : VENTS. ÉTAT TEMPÉRATURE. atmosphérique. Nombre de jours par mois du ciel. e —_—_—_—_—_——_—______—_—————_—_—_—_—_——————— S É DIOUES u} Minima. | Maxim». A Minima. | Maxima. |: à .|& : FE mlwsls 2 = É 2585 Lélulslsl8 818) 8 ë 5 150$ 0lslglslsiolslel à EC A MAAAE s [215 2|S|S151S = ? 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D) » » » » 6.00 111—92.00/95| 14.00! 6| 2! »| 3! 9! 9! 4! 5! 4119! 9! 6! »| 78.00 Février ..... » » » » » 3.051101 3.00! 11 10.00! 7| »| 2! 2! »| 41 3110! 51131 31 71 »l 24.00 Mars. ...... » » » » » » » » » » »| »[ »[ >| »] »] »| »f »] »| »| »| » » Aie » » Ù » »* 7.925195] 1.50! 7| 13.001 6| 3! 4| 2! 1| 1| 9! 31 6117! 2! 4| »| 48.00 Ar » » » » » 12.00115! 7.00131| 17.00! »| 1! 1! 6] 3! 9! »|111 8113] 6| 4| »| 102.00 JUNE » |» » [|»| » | 17.00! 8] 14.00,30| 20.00! »| 5118] 3] »| 4] »| »1 3/12] 8| 7| »] 20.00 Juillet, : LR » » » » » » » » » » »| »] »| »| | »| »} »f »| »| »| »| » » AO RE 27. » » » » » » » » » » »| >| »| »] »| »| »| »1 »| »['»| »| » » Septemb re... » » » » » » » » » » DID) » Octobre » » » » » » » » » » »| D1 »] »| »| »} »| DE | >| DI »| » » Novembre... » |» » |» » | 8.7524|) 3.05! 1| 14.001 2| 6| 1| 2), 5] 7| 1,76] 5| 6| 2117] »] 193.00 Décembre ... » » » » » 5.50120|—1.60! 8| 12.00! 1| 7| 4! 6] 7| 3] 2| 11 4| 7] 6114] »} 193.00 Le 5 janvier, tempête, neige, le16. — Le 1er février, tempête, les5 et 6 gelées, le 24 gelée et glace. — Le8 avril, tempête, les 11 et 12 tempête et grêle. —Te 13 mai, tempête. — Les 8 et 9 décembre, forte tempête, neige, le 19. ter. er-forest À d igaa RÉSUMÉ Des observations faites dans la commune de la Trem= Année 1886. blade, par M. CHARRIER, br PRESSION VENTS. TERRE NAN © TEMPÉRATURE. atmosphérique. Nombre de jours par mois. du ciel. MOIS. ä | Minima. | Maxima. ä | Minima. | Maxima. | 3 : 3 _. J 2 sl À = = Ass gs | »1 »1 »! »1 »| > »| »| »| »! » » Mare ren [0 » DIT: 6.00| 8|—5 00130! 15.00! 3| 6! »| 2] 9) 7| 3] 11 »[22| 4] 5] »! 41.07 AVE ST AIRES » » » » 7.051181—92.00/28| 17.00! »| 9] 8! 4! 8! 1! 2! 31 1111! 5110! 31 48.00 Mate. nl » » » » » 19.00! 51 1.00131! 23.001 3| 31 1| »119! 2! 2] 1! 4112] 3111! 11 38.00 JUNE E- PREn) » » » » » 16.00111| 4.00! 31 28.00! 31 »| 6! 5116! »| »| »1 »|19! 8! 8! »| 23.09 Juillet" » » » » » 921.05116| 5.00129! 38.004 2! »| »| 2115! 7| 3! 21 »[24! 1| 5! 1 16.01 Août .. 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Nombre de jours par mois. du ciel. ; == = = MOIS : É ÿ ä | Minima. | Maxima. a Minima. | Maxima. fc] |&! | is HS SEC 2 Ê BislSlelsslalsle|S|SISISl & © es) 221 ON EN = OS | es) 6 an = |S | 2 [ea] 2 : EE A ES SG |51SIS/É = |£ É À |£ 8 ARR NE MP E œ œ hs] cœ  À à à CRE ER ONEECRES N enr | Gone | em | ermemmne DES cmanecemes | CIE — jos en | ETS Janvier. :.. » pie Mre11h5) » 4.25/21| 0.00! 2! 8.50! 1| 5| 91 31 7] 2) 4] »} 7| 6114] 4| »] 57.4 Février .,... » » » » » 4.00! 8[—3.00! 11 11.00f11! 6! 1! 1! 4! 11 3! 11 42] »113| 3| »] 34.9 AE E RERO » » » » » 7.00 12 —3.50 23 TS TS ül 5) 5 51 61 2 4| 3 11 9! 8| 31 » 48.3 AVRILE » » » » » 13.925118] 7.001928] 19.501 4! 6! 7| 14! 31 11 7! 41 10] 114! 7| 2] »l 38.4 MADAME ARE » » » » » 45.001114! 8.50131| : 214 501 6] 11 4| 1119] 1! 6! »l 8| 143| 31 41 31 73.6 DUR ue: 5 » » » » » » » » » » 6! 61 9; 21 5! »! 2 »l 7| 22| »l:1lol 95.9 ll er SAN D IIS AS ces AS » 181 2140! 2] 7| 11 4] »l 1431 12! 2| 21 21 34.3 Abe se ais à » » » » » » » » » » 9! 14H41! 118) 15} 131 12/4111 79 Septembre... » » » » » » » » » » 61:31 21 2M21.11 4f ol: 81 101 71:51 51 64:9 Octobre..... » » » » » » » » » » 21 4| »| 4110! 4/10! »l 41 10! 3111! 31 54.9 Novembre ... » » » » » » » » » » 7| 2] 4! 11 8! 3| 31 21 61 4110110! »1 35.3 Décembre ... » » » » » » » » » » 8| 5| 2] 1! 8! 91 51) »1 41 6| 91 5| »1 141.7 | ÿ » » » » » {74143164119190118150! 711101115/80146|141 680.1 Le 20 janvier, tempête, le 21 neige. — Le 2 mars, tempête, le 5 tempête et le 16 neige, — Le 11 avril, grêle, les 15 et 17 grêle. — Le 14 mai, grêle. — Les 4 et 19 décembre, neige, les 9 et 15, grêle et le 26 tempête. RÉSUMÉ Des observations faites dans la commune du Mung, par M. NIVET, instituteur. Année 1886. MOIS. AJanvier..... iFévrier..... Mars DAwRILe.. Juan. JIUNIEL ee lAoût. ...,.. Septembre. . Novembre. à du 7 au 95 février, neige, 25, 26, 27 et 28 novembre, e Mai. ..,..... Octobre. .... Décembre... Moyennes. atmosphérique. Minima. PRESSION Gelées, les 8, 10, 23 et 30 janvier, neige, le 9, 20, 21 et 22. TEMPÉRATURE. Maxima. | Maxima. » À! » » — Neige, les 4, 19 et 22 décembre. Ales ls 15 Q1S ÉMIS he 944107 3/11 ARS SO 92 8126 6! 2| 2! 6 11012119 Fe a NU) »| 8| »112 21 ol 210 » 3 » si | 3| »| 6 »| 6! 4! 6 2616022180 Sud-Ouest. IQ OC & OT Or C0 RO: 09 VENTS. Sud. Sud-Est. E 84 Nombre de jours par mois. 131201104171 192 92909 9 dy À 9 (3) — Tempête, les 30, 31 et 1er février. — Gelées, les 6 et 28. — Gelées, les 23 et 24 octobre. — Gelées, les 20, 21 k » 24, ÉTAT du ciel. S|S|315lS AS le ls 4| 517! 4! » 4111110) 61°» 441 5} 5! 51 8 5! 8| 5] 4 9! 7! 6| 5] 4 GONE 11IFPGIROIPOINE 10! 7| 6! 2! 6 13| 8l»\1l8 5|10! 5110! 1 3119119 )40)2) 10! 210! 9! » 67\31 érac, , e de CA s [a commun RÉSUMÉ tes dan Année 1856. l fa 1OnS par M. DESCHAMPS, instituteur. Des observat \ VENTS. û | PRESSION TEMPÉRATURE. NTS ÉTAT atmosphérique. Nombre de jours par mois. du ciel. BOIS. 2 | Minima. | Maxima. | & | Minima. | Maxima. MEME TRE A È = REG ls él ls l8lEl2l8 ®, | = SA PAIE ÉLIAAEIE SU Fe + dl e s|°13| là Z|S|& lé an ÿ # |$8 £ APS) AIRE à œ œ = S = [= [a = anni Lans 760.001211748.00! 3/772.00| 4.40! 8[—8.20/30! 12.00! 6! 9! 4! 4l 6! 4! 31 al all 3lul » février .....1768.08| 11758.00| 81778.00! 8.10122 2.00118| 14.201110! 5| »| 21 9! »| 41 81 51192! 7, 4! » Mars.......,1761.40| 51746.001301776.8C 9.00110 —4,00123| 22.001 6! »! 6! 21 2! 2! 41 9} 31901 4! 4! » Avril. ......,1764.90119/756.80/141773.00| 18.10 42| 1.290125! 25.00! 5! 9! 9! ,| ol 41 41 51 405! 4 5 3 Mai........,1762.30/12/751.20/16|773 40] 14.501 3| 4.00! 9! 95.001101 2! 9! 5! 4l ol ol 3l 411 83/1175 Juin. ,......1767.101101762.001161772.920 18.00119| 8.80129| 27.920116! 3! 31 31 »| »l »l 31 1171 1! 71 2 Juillet...,.,.1766.10125/760.001111772.20| 20.70110 11.00;18| 30.401 8! 31 4! 9] 2! »| »| 31 8112, 2! 41 2 Août........1168.101241763.801191772.40| 20.10112| 11.80| 9 28.408 3| 3| 31 4 71 31 1, 21 414! »! 5! 3 Septembre...l766.501211757.001281776.00! 17.50126 8.00! 14] 27.001 11 »| »! 6! 41 61 31115 711 18 Octobre. . :.; » » » » » » » » » » »| »| »| »| »! »1 pl pl pl »| »!l »l » Novembre... » » » » » » » » » » »| »! »| »| »| pl »1 »f »l »| »| »| » Décembre... » » » » » » » » » » ŸY Ÿ 2 2 Y Ÿ 4 Y Y 2 Y ŸY Y Les 20, 21 et 22 janvier, neige. RÉSUMÉ Des observations faites dans la commune de Berneuil, nslituieur. à par M. DESCHAMPS, Année 1886. MOIS. lTanvier... révrier... Mars... HAT ee Na. HAUT MONS NJuillet.... NOUS... lOctobre. . INcvembre | Décembre {Septembre. PRESSION atmosphérique. 2 Minima. Ja =] = d D CE Fe 7 aa © : =, Le & A Lis = DT | po ne CE » » » ) » » » » » » » » ÿ » » » » » » » » » » » » » 759 50118|746.20 761.40|10747.00|231775.80 760.20116|745.60 » Maxima. » 211774 .80 » » » » » » » » » » » » D) » » » » Ÿ D » » 291772.804 16.10128| 7.201 4| 25.00 TEMPÉRATURE. Nombre de jours par mois. VENTS. Minima. | Maxima. 6.40|281—1,60, 4| 14.40 4,70122/—3.20|14| 12.60 I Nord-Est. Nord. Nord-Ouest. es .|Z LS 815 = la |2 AMIE os ?|s u? u? ct | CES A | ES | cm » )) » » » D] » » » »» Ge) ET ETES, 46 9441 3/1") 00m 4| 9! 6| 1| :13 Le 4 décembre, neige, le 9, grêle, le 19, neige. —- Tempête dans la nuit du 29 au 23 décembre + [ yg 07 Tue "a]gus 6 9] ‘oSrou "01918 ‘TUAB OF 39 6 S97 — ‘ojoduwua] ‘sxewu 9 9 3 S97 — ‘ojodwa) ‘0 “21{W899p GF 39 y S9'I — RÉSUMÉ Des observations faites dans la commune de Miram- beau, par M. COMMEAU, instituteur. Année 1886. N 0 \l ÿ : © CORTE Si ARR EN LEE GLS 5 << DST — DT EE NE Le: ED ON nu eme <= ER SAM ONE © Fo Ne ETES E. e Je. (nr . A DO ©. cadet een sas . 27 « « [( « « cd « « CC « Se | Moyennes. — LÉSVÉES VS Y Sy y ÿy Dates. = ARE =] À —_. Le! [es| Ÿ ÉY Y à YU Y Y Ÿ & y y 5 EME a = - SE VES ES LYS LE ÿ y ates. gs _ ss y y | Dates = | & rt] . ee DT CRT NN = Ê RE LD RE PE AE EP EE SEP OT PEER ME PSE TND RM DS YS SIENS S'sS | Moyennes. = L Hs vor ouvsseves JDates] = = 5 ES =. Eh < SN 4 EE Na = ZT cerevsvssree | 5 > = SES Y SE Y YS EYE ÿ y } Dates. = D ee m4. F 2 LE Sr S e 5 YU SSESES SV YS Y > DES Y EYE DORE sz & l Nord-Est. < —_ = 3 IR RS SZ w Y CO O1 D C9 N9 | Nord. = œ Low v > & y oærworocuw-1 | Nord-Ouest. 3 5 | 5 ouXdyzvwæouæseo | Ouest. = = IRIS SSII NO S Ï Sud-Ouest. A à el DOSYE S Y % C9 O2 UE HO | Sud. Es DOTIS & Y Y >» or 0 Ï Sud-Est. 3 = KO N9 Y pie me CO KO © => } Est. a — > TPE IOH-Y-; We OO-=U Ï Clair. ee = r Sauosssmæmouwx | Nuageux. e D En > L CORNE Couvert. g, Fr es ®, DOS » % 5 RO NI & 09 Or | Pluvieux. 4 YYY ES S Y S UE S y Orageux. 24 RÉSUMÉ Des observations pluviométriques faites en 1886 aux stations de Saintes, Jonzac et Montquyon. MOIS STATION STATION STATION de de de de L'ANNÉE. SAINTES. JONZAC. MONTGUYON. m. m. m. lanMien ste ee 0.0905 0.104 0.114 RENE ALLAE 0.032 0.046 0.043 MArSORES LE Ro 0.043 0.071 0.094 Mai RE 0.086 JUUT SRE 0.059 Julet rt... 0.063 AO EUR 0.073 Septembre....2.... 0.081 (VEINE) 2 = ER 0.2215 Novembrers:217"# 0.1265 Décembre... 0.170 AR ee area 0.063 0.082 0.081 1.1085 + LISTE DES MEMBRES De la Société desSeciences naturelles DE LA CHARENTE-INFÉRIEURE. (NOVEMBRE 1887) D Er Bureau. MM. Ep. BELTREMIEUX, (Ke, I €), Président. L.-E. MEYER, (A @), ) F. Lusson, (1€), ALFRED VIVIER, (À £ÿ), Secrélaire. Vice- Présidents. L. DE RicHEMoND, (I &ÿ), Secrétaire-adjoint. Ep. BELTREMIEUX, (ke, I &ÿ), Direct. Conserv. du Muséum Fleuriau. ALB. FouRNIER, Archiviste. P. CASSAGNEAUD, (A Éÿ), Trésorier. Membres Titulaires. ANDRAULT, procureur de la République. Bagur, E., fils, m. de l’ass. fr. avance. sc. BARBEDETTE, H., sénateur, cons. général. BarTHE, (%), docteur en médecine. Basser, Ch., négociant, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. BELENFANT, (O $&), com. marine retr. BELTREMIEUX, Ed., ($%, I #ÿ), m. de la Soc. géol. de F., m. de l’assoc. fr. avance. des sc., v.-p. du cons. de Préf. BERGERAT, pharmacien. BERNARD, Gab., contrôl. des contr. dir., -m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. BERNARD, Aug., percept., à St-Martin- de Ré. BerteauD, Em., dir. des contr. directes. BoIssELIER, À,, ag. princ. adm. marine, m. de l’ass. fr. avanc. sc., Rochefort. BorzorT, (I &ÿ), proviseur du Lycée. BoucneriE , Michel , à (Ghez-Merlet, commune de Bresdon. BraRD, Er., (A &ÿ,) doct.-méd., m. de l’ass. fr. avanc. des sciences. BRuNAUD, P., m. de la Société bot. de France, à Saintes. CAPPON, P., ingénieur auxiliaire, attaché au chemin de fer du $S. E. à Dragui- gnan. CASSAGNEAUD, (A €), conservateur du Muséum La Faille. CHEVALLIER, C., négociant. CHEVALLIER, E., ancien chef d'institution. COINDON, A., employé de l’adm. des ponts et chaussées. Conpamy, Ad., m. de l’assoc. fr. avanc. des sciences. — 400 — CORBINEAU, A., préposé chef, octroi. CouNEAU, Em., greffier au Tribunal civil, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. CouRÇONNAIS, Ch., (I €ÿ), inspect. d’aca- démie, en retraite, à Limoges, nou- velle route d’Aixe. CousToLLe, Et., ing. ponts et chaussées. CRAHAY DE FRANCHIMONT, ing. des ponts et chaussées, Rochefort. CREUZÉ, À., (%), dir. des contr. direct., en retraite. CunauD, G., pharmacien, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. DELAGE, (A £ÿ), professeur au Lycée. DELMAS, J., m. assoc. fr. avanc. des sc. DESLANDRES, ingén. des ponts et chaus- sées. DEs MEsnaRps, P., doct. méd., m. de l’assoc. fr. avanc. des sciences, à Saintes. DROUET, ingén. des ponts et chaussées. DRoOUINEAU, G., (A Éÿ), Dr médecin, m. de l’assoc. fr. avance. des sc. Dupuy, L., prof. d’hist. au Lycée, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. DuvaL-LAGUIERCE, (%), commandant du Génie, au Ministère de la guerre, rue du faubourg Saint-Honoré, 95. FAUSTIN, G., (%), armateur, consul de Portugal. Prés. du Trib. de commerce. FLEURY, P. (A., &ÿ), pharm. à Marans. FOURNIER, Alb., ancien notaire, m. de l’assoc. fr. avanc. des sciences. GARNIER, Fr., (% À £ÿ), maire de Royan, conseiller général. GATAU, René, courtier maritime. GiGar, Adolphe, propriétaire. GILLET, Camille, contr. princip. des contr. dir. GODET, A., négociant, doct. en droit. GRoc, AL, (A #}), dir. des travaux com- munaux, m. de l’assoc. fr. av. des sc. GUILLEMOT, Ch., quai de la Mégisserie, 20, Paris. HizLAIRAUD, F., docteur en médecine. JOUSSET, pharmacien à Rochefort. LAURENT, Ch., doct. en médecine. LEMANISSIER, Charles, rentier. LECOQ DE BolsBAUDRAN, ($), m. corr. de l’Acad. des sc., m. de l’assoc. fr. av. des sc., Paris, rue de Prosny, 36. L’'EVÊÈQUE, Ed., négociant. Louvez, G., (K, I #), sous-préfet, à Saintes. Lusson, Fr., (I &ÿ), prof. de phys. et chim. au Lycée, m. de l’assoc. fr. av. des sciences. MarsiLLY, (A. de Commines de), à Paris. MARTRE, E., Dir. des contr. dir., à Dra- guignan. Massiou, E., (A &ÿ), architecte, m. de l’assoc. fr. avanc. des se. MATHÉ, Aug., (I &ÿ), professeur de ma- thématiques, au Lycée. MÉHAIGNERY, Léon. MENUT, AÀ., vérif., douanes, en retraite. MESCHINET DE RICHEMOND, L., (I £ÿ), archiviste du département. MESNIER, Marcellin, pharmacien. MESTREAU, Fréd., sénateur, conseiller général. MEYER, L.-E., (A &ÿ), courtier maritime. MicHAU, pharmacien. MiLLor, (À &ÿ), professeur au Lycée. MopELski, (%), ing. en chef des ponts et chaussées, à Tours. MorEAU, A., (%), colonel, directeur du génie, à Bordeaux. MorELaY, L., botaniste, m. de l’assoc. fr. pour l'avancement des sciences, cours de Gourgues, 5, à Bordeaux. MusseT, Georges, (A &ÿ), archiviste pa- léographe, bibliothécaire de la ville. NIVET, À., ing. civil, m. de l’assoc. fr. avanc. sC., Paris, rue de Rennes, 87. D'ORBIGNY, Alcide, (%#), armateur m. de l’ass. fr. avanc. sc., consul d'Italie. PÉRIER, Aug., courtier, m. assoc. fr. avanc. des sc. PIETTRE, professeur de sciences au Lycée. PILLOT, M., nég., m. de l’assoc. fr. av. des sc., conseiller général. PorTeL, E., (#), ingénieur en chef des ponts et chaussées. PURREY, doct. méd., à Saint-Xandre. RABILLÉ-ANGIBAUD, M., le Bois, Ré. Tr — AO — REGNAULT, Ant., Juge d'instruction. RoUvIER, P. Cons. général, à Surgères. RouvIER, Henri, conseiller de préfec- ture. RUBINO, A., m. de l’assoc. fr. av. des sciences. SAVATIER, (%), Dr méd. en chef de la Marine, en retraite, à St-Georges, île d’Oleron. STEHELIN, L. (0 %, À 4), préfet, Seine et Marne, Membres BoLLON, v. p. de la com. adm. des hos- pices, à Rochefort. BousCAssE, ing. civil, à Puilboreau. Bourru, (#), Dr méd., en chef, prof., Rochefort. BouYER, doct. médecin, Cheray (Oleron). Buisson, prép. hist. nat. Châtel-Aiïllon. Buror, P., Dr méd., prof. à l’école de médecine, à Rochefort. CAILLAUD, naturaliste, à Châtel-Aïllon. ComBEs, Dr maire, Pons, cons. gén., sénateur. DELABARRE, rec. des douanes, Ars. DE SAINT-MATHURIN, St-Jean d’Angély. ESPAILLAG , conducteur des ponts et chaussées, St-Denis (Oleron). , Foucaup, J., (A &ÿ), Jardinier chef, bot. de la marine à Rochefort, m. de la Soc, bot. de France. TERMONIA, (O 3%), docteur, médecin- major de 1re classe en retraite, place du Champ de foire, 9, à Saintes. THURNINGER, Alb., (#), ingén. en chef des ponts et ch., m. de l’ass. fr. avanc. des sciences. TorD, Max., professeur d'agriculture. VACHÉ, professeur à l’école normale. VIviER, Alfred, (A £ÿ), juge au Tribunal civil, m. de l’assoc. fr. avanc. des sciences. Agrégés. LaAIR, J. (X, I. €ÿ), maire, Saint-Jean d’'Angély. LAPIERRE, W., (G. $#), cap. de vaisseau en retraite, à Rochefort. LoRRANS, prof. à l’école normale pri- maire de Lagord. ManËs, Ad., (%), cap. retr. Saujon. Mure, Edm., négociant, à Surgères. NorMAND-D’AUTHON , P., la Martière (Oleron). D'OrBIGNY, Gaston, à Saint-Maurice. PixEau, Emm., doct. méd., Château- d’Oleron. RiGaup, Ch. docteur-médecin, Pons. RONSRE O, (&), cap. de frég. Roche- ort. TESSERON, instituteur en retraite. THIBAUDEAU, lieutenant des douanes. Membres Correspondants. ALLENET, lieutenant de vaisseau, sur le Météore, mer rouge. ALLENET, cap. d'état-major, à Oran. ARNoux, Sosthène, professeur, Orléans. BaupouIN, pharmacien, Cognac, m. de l’assoc. fr. av. des sc. BAYLE, (#), ing. en chef des mines, en retraite, à Paris. BéparT, doct. méd., Bordeaux. BÉNÉDEN, Van, docteur, prof, à l’Uni- versité, Louvain, BERCHON, (%), doct., direct, service sani- taire, Pauillac, m. de l’ass. fr. av. sc. BERNARD, G., (%), pharm.-major, 1re cl., m. de l’assoc. fr. av. des sciences, Fontainebleau. BERTHAUD, prof. de physique, Mâcon. BorEau, géologue, Parthenay. BOULANGIER, ing. des ponts et ch. Grèce. BouLLanD, H., ancien int. des hôpitaux, Paris, doct. en méd., à Limoges, m. de l’assoc. fr. avanc, des sc, — 402 — BouqQuET DE LA GRYE, (O %), ing. hyd. en chef, m. de l’assoc. fr. av. des sc., m. de l'Institut, Paris. BourGUIGNON, O., pasteur à la Mothe Ste-Héraye. Camprau, J. R. E., président de l’insti- tut français-canadien à Ottawa. CAsTAN, officier d'artillerie. CHABERT, A., (#), médecin principal de re classe, à Lille. CHAMPENOIS, inspecteur des forêts. CHARTRON, recev. de l’enr. Luçon. CHASTEIGNER, (Gte Alexis de), Bordeaux, m. de l’assoc. fr. av. des sc. CHAUVET, not. à Ruffec, m. de l’assoc. fr. av. des sc. CLARET, docteur-médecin, Vannes. Conpamy, ex-pharmacien , Angoulême. CONTEJEAN, (%), doct. ès-sc., prof., à la Faculté, Poitiers. COTTEAU, ($, 1 £ÿ), juge hon., Auxerre, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc., anc. prés. de la Soc. géol. de France. Dassy, Ferd., préparateur de physiologie à la faculté de médecine, Paris. DAUBRÉE, (G &), insp. général des mines, ni de lInstitut, Paris, m. de l’assoc. fr. av. des sc. DE CEssac, Jean, (A £ÿ), Guéret. DE GRESSOT, (0 Un général d'artillerie. DELAVAUD, Ô et &, Insp, du serv. de santé, rue de la Boëtie, 5, à Paris. DELFORTRIE, prés. de la Soc. linnéenne, Bordeaux. DE QUATREFAGES, (GC K, I Eÿ), membre de l’Institut, Paris, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. D’Ouxous, ‘ Saverdun (Ariège). Durré, GK, I ), inspecteur de l’Aca- démie er DELHOMEL, rue de Verneuil, 40, à Paris. DocTEUR, À., négociant, Bordeaux. DROUET, m. de la Soc. acad. Troyes. Eck, André, du Nogent-sur-Marne. ENSCHÉDÉ, .-L, (0 %), arch. bibl. à di eete Fée, F., (%), méd. prine. de re cl. dir. du service de santé, 11e corps. Fines, Dr., dir. de l’obser. météor, Per- pignan, im, de l’ass. fr. av. des $c. GABORIT, pharmacien, Nantes. GALLES, ancien conseiller de préfecture. GARNAULT, prof. d’hydrographie, Brest. GaupryY, Albert, (#), membre de l’Instit., prof. au muséum, Paris, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. GAUTIER, L., doct. en médecine, Melle, GrarD, prof. zool., faculté, Lille, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. GIRAUDEAU, Ed., int. des hôpitaux, Paris. Goop, Paul, médecin de la Marine. GourrRuT, docteur ès-sciences, Niort. GuiLLAUD, Dr., prof., faculté médecine, Bordeaux, m. de lassoc. fr. av. des sciences. GUILLON, ($), dir. Cont. indir., en re- traite, Angoulême. Gvoux, doct. en médecine, Bordeaux. Huaues, Edm. (0 %, I &ÿ), sous-Préfet aux Andelys. JAY, HoN, Jon, anc. à New-York. Jouan, (O0 %, I &), cap. retraite, Cherbourg. JOURDAIN, doct. ès-sc., Paris. JOUSSET, docteur-médecin, Lille, rue de l’Orphéon, 16. JOUSSET DE BELLESME, dir. des établiss. ministre plénip., vaisseau, en de pisciculture de Paris, m. de l’ass. fr. avanc. des sc. LABEYRIE, insp. prim. à Tulle. LALANDE, Philibert, secrét. gén. de la Soc. sc., hist. et arch. de la Corrèze, Brives. LeGoulis, prof. de zool,, éc. norm. Paris. LEMOINE, doct. prof., école méd. Reims, m. de l’ass. fr. av. des sc. LETELLIER, prof. Alençon. LIÉNARD, secrétaire perpétuel de la Soc. d’émulation de Verdun. LorioL (de), géol. chalet des Bois, Suisse, m. de l’assoc. fr. av. des sciences. LuBawski, (Cte Alex. de), (G G 5%), aca- démicien à Viazma, province de Smo- lenska, Russie. VU | LourpE, pasteur, à Espérausses (Tarn). Ly-CHao-PéE, (À £ÿ, XX), mandarin et lettré chinois, attaché à la mission scient. en Europe. MarranD, empl. des ponts et ch. Niort. ManTOvaNtI, Paul, naturaliste, Rome. MANTOvANI, G., naturaliste, Rome. Maurras, Em. Villesouge, par Castelnau de Médoc, Gironde. Mazure (3%, 1 &), inspect. d'académie, retraite. Miza DE CABARIEU, H. (O0 %, I €), Ca- barieu (Tarn-et-Garonne). MouLLADE, Alb., pharmacien major de re classe, à Nantes. MOULLADE, pharmacien au Puy. PAPIER, A., prés. de l’acad. d’'Hippone. Parrzor, L., maire, Belfort, prés. de la société Belfortaine d'Emulation. Perrier, Edm., prof. au muséum, Paris, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. PERSONNAT, Victor, recev. princ. des cont. indir. à Château-Thierry. Pré, Louis, président de la soc. royale Bot. Bruxelles. « De Porraz, Louis, à Montauban. RÉ . n i . nn | … tt de A4 RaGona, Domenico, (G. 5), dir. obser- vatoire, royal Modène. RAMONET, ag. ad. de la Marine, Ruelle. ROCHEBRUNE, A. (de) doct., aide-nat. au muséum, à Paris. RouxEL, prof. de physique. SURINGAR, W. E. R. (O0 %&,) prof. uni- versité, Leyden. SILVA, le commandeur J. da, (0 %, I &), arch. du roi de Portugal, m. de l’Ins- titut de France, Lisbonne. TASLÉ, ($), ancien notaire, Vannes. Tizer, Paul, professeur d’histoire natu- relle, à Villeneuve-sur-Saône. TRIGANT-BEAUMONT, (Madame), botaniste. VENDRIÈS, employé au ministère de l’ins- truction publique, Paris. Vraup-GraNp-MARaIS, docteur-médecin, Nantes. VILANOVA, J., prof. paléont. à l’univer- sité de Madrid, m. de l'as. fr. av. des sciences. VINCENT, (I £ÿ), insp. ens. pr., Paris. Vivier, Alp., Procureur de la Répu- blique, à la Roche-sur-Yon. W&LFFLE, agent-voyer d’arrond. Civray. SR RS NN LABORATOIRE MUNICIPAL DE CHIMIE AGRICOLE , INDUSTRIELLE , MÉDICALE , ETC. mm" | CONSEIL D'ADMINISTRATION : MM. BecTREMIEUX, Ed., (%, I &ÿ), prés. de la Soc. des Sc. nat., Président. Lusson, F., ([ &ÿ), prof. agrégé des sciences au Lycée, v.-prés. de la Soc. des Sc. nat., Directeur-Conservateur ; Chimiste. PIETTRE, prof. agrégé des sciences au Lycée, m. de la Soc. des Sc. nat., Chimiste-Adjoint. ConpamyY, Ad., m. de la Soc. des Sc. nat. Groc, Alc., m. de la Soc. des Sc. nat., Secrétaire-Trésorier. FOURNIER, Alb., m. de la Soc. des Sc. nat. MIcHAU, pharm. de re classe, m. de la Soc. des Sc. nat. EmMERY, E., (0 %, I &ÿ), membre de la Soc. d’Agricul. DROUINEAU, G., (A 6ÿ), m. de la Soc. de Méd. COMITÉ DE BOTANIQUE SOCIÉTÉ ROCHELAISE POUR L'ÉCHANGE DES PLANTES FRANCAISES. POSE 9 7— MM. BecrRemrEux, Ed., ($, I &ÿ), v.-prés. du conseil de préfec., Président. Lusson, F. (I £}), prof. de sciences au Lycée, Secrétaire-Trésorier. CREUZÉ, À. dir. des contr. dir. en retraite. | Foucaup, J. jardinier chef, botaniste au jardin de la marine, à Rochefort. GIGAT, Ad.. propriétaire. JOUSSET, pharmacien, à Rochefort. MESNIER, M., pharmacien. MicHAU, pharmacien. TERMONIA, (O %), doct. méd. major, re classe en retr., Saintes, THIBAUDEAU, lieutenant de douanes. SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES. MER 01.1. BÉAIErR:..:........:. LE LEE SOON Bordeaux.........., Chambéry .......... CHEFDOUrTT......4:... DOx........ ÉMSIE Draguignan ........ 1 0... He Havre, .......... Randshut. .......... Bangres.........,..0 BRU... ....... st LA 1 CC PM ONSERAPENRRES ED 2 —— FRANCE. . Académie des sc., agrie., arts et b.-lettres, Bouches-du-Rhône . Société scientifique et littéraire. Société linnéenne du nord de la France. Société académique du Maine-et-Loire. .. Société d’études scientifiques. .. Société nationale d’agriculture, sciences et arts. . Société industrielle et agricole d'Angers et du Maine-et-Loire Société d’horticulture du Maine-et-Loire. . Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne. Société des sciences et arts. Société d'histoire, d'archéologie et de littérature. . Société Belfortaine d’émulation. . Société d’agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure Société scientique, archéologique et littéraire. Société d’études des sciences naturelles. Académie d’Hippône. Académie des belles-lettres, sciences et arts. .. Société linnéenne. .. Société des sciences physiques et naturelles. . Société d'anthropologie de Bordeaux et du Sud-Ouest. Société archéologique. Société du journal d'histoire naturelle. . Société académique. . Société scientifique, histor. et archéo. de la Corrèze. Société d'agriculture, commerce, sciences et arts de la Marne Académie des sciences, lettres et arts de Savoie. Société des sciences naturelles. Société de Borda. Académie du Var. Société d’études scientifiques et archéologiques. .. Société des sciences naturelles et archéol. de la Creuse. . Académie impériale Leopoldino-Carolina des naturalistes (Prusse) Société nationale hâvraise d’études diverses. Société botanique (Bavière). Société historique et archéologique. Société d'agriculture, sciences, arts et commerce. Société des sciences, de l’agriculture et des arts, HIT: Er SN HIMOTES : .sr-rv.: 1YON........ss..s.. 1e Mans... "te. ÆHontauban........ Tonthbéliard....... Hontpellier........ MORE ren ec Hess nude: HOME Seti CIRE DS EN EE RAR ARS SAS AU HAE ne FEU RME TE *erpIiqnan : 0... :2. .. Société des sciences naturelles et historiques de Ardèche. MPIVASS ae LU pen LELMS vus so ec deie à 14.5. Re Me iocheïort.......... ROUE 5... 0.2. rc PANNES... Un, rérdun er. Tersailles......... 'itry-le-Français. OMAN us 1 PET ARE D RE RSR ES itrasbourg . see ae RER RE Es PPT — 406 — . Société géologique du Nord. . Société Gay-Lussac. ; . Société d'agriculture, d'histoire naturelle et des arts utiles. . Société littéraire, historique et archéologique. . Société historique et archéologique du Maine. . Académie des se., agric. et belles-lettres du Tarn-et-Garonne. . Société d’émulation. . Académie des sciences et lettres. HANnteSs ae nn ue à Société académique. . Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes. . Société niçoise de sciences naturelles et historiques. . Académie nationale du Gard. . Société d’études des sciences naturelles. . Société de statistiques, sciences, lettres et arts. . Ministère de l’instr. publ., comité des travaux scientifiques et des soc. savantes. . Ministère de l’instr. publ. musée Guimet. . Association française pour l’av. des sc. rue Antoine Dubois, 4. .. Ecole polytechnique. . Société géologique de France, rue des Grands-Augustins, 7. . Société zoologique de France, rue des Grands-Augustins, 7. Société des sciences, lettres et arts. Société agricole, scientifique et littér., Pyrénées-Orientales. . Académie nationale. . Société d'histoire naturelle. . Société de géographie. . Société des amis des sciences. . Soc. d’agric., indust., sciences, arts et b.-lettres, de la Loire. . Société d'histoire naturelle. . Société archéologique du Midi de la France. . Société académique Hispano-Portugaise. . Société des sciences physiques et naturelles. Société polymathique du Morbihan. Société philomatique. .. Société des sciences naturelles et médicales, de Seine-et-Oise. SOUL er 2 Société d'agriculture, sciences et arts de la Haute-Saône. . Société des sciences et arts. ALSACE-LORRAINE. .. Société d'histoire naturelle. . Société d'histoire naturelle de la Moselle. Société d’horticulture de la Basse-Alsace. Société des sciences, agriculture et arts de la Basse-Alsace, LEE à: 2) > ci) — 407 — ALLEMAGNE. Brême. ...... +....... Société des sciences naturelles. Brunswick ......... Société d'histoire naturelle. Giessen ....... ....:. Société d'histoire naturelle et méd. de la Hesse-sup. Hœnisberg.......... Société physico-économique. AUTRICHE. ICONE... ion. Musée d'histoire naturelle impérial et Royal. 1, Burgriny. BELGIQUE, Bruxelles ...... .... Société royale malacologique de Belgique. RE. .. Société royale de botanique de Belgique. LE. COOP RARE Société royale linnéenne de Belgique. CANADA. Cape-Rouge, (Québec] Société des naturalistes canadien. Montreal . ........ .. Société d'histoire naturelle. [01 SORA ESS ... Société historique de Montréal. Ottawa............. Institut Canadien-français. Buebec.......... .. Université Laval. ÉTATS-UNIS. POSCOR............. . Société scientifique internationale. Davenport.......... Académie des sciences naturelles. New-Haven......... Université de Yale, Connecticut. New-York ...... .... Société historique. Philadelphie..... .. Américan philosophical sociéty. RODERA ........... . Société historique de l’état de Kansas. Washington........ Smithsonian institution. id. DC... United states géological Survey. id. DC... Of ethnology. MEXIQUE. Macubaya........... Observatoire astronomique national. NORWÈGE. Christiania ......... Université royale de Norwège. — 408 — PORTUGAL. Lisbonne............ Société royale des archéologues portugais. Porto................ Société de géographie commerciale. RUSSIE. ‘Helsingiors......... Société z0ol. et bot. Finlande, pro fauna et pro flora Fennica. POLE ARNO .... Société des naturalistes à l’université impériale de Saint-Wladimir: Moscou.............. Société impériale des naturalistes. | SUISSE. Berne............... Société des sciences naturelles. Berne ...... ......... Société des naturalistes. Genève......::. ..... Société de physique et d'histoire naturelle. Lausanne ........... Société vaudoise des sciences naturelles. Neuîfchâtel.......... Société des sciences naturelles. a GER DOI — ——— Gompte-rendu de la Société des sciences naturelles, par Rapport sur le laboratoire municipal de chimie, par M. HR EUSSON:. ne nas adudetee sara ses Excursion géologique à Grandjean ; rapport par M. le commandant DUVAL-LAGUIERCE. . ... Sale des acts me Excursion botanique à Grandjean ; rapport par M. MizLor. Excursion géologique à l’île-d’Elle ; rapport par M. le com- mandant DuvaL-LAGUIERCE. ..............,,...., A Excursion botanique à l’ile-d’Elle ; rapport par M. MOHOAUD Le nes nue etape SD n on lasse site Excursion géologique à Angoulins ; rapport par M. BASsET Excursion botanique à Angoulins ; rapport par M. FoucaUD....... siemens ea css... ovni Excursion géologique à Velluire ; rapport par M. Ed. BELTREMIEUX. .... Sa mdesnsiaueze CSI à nee UE one Excursion botanique à Velluire ; rapport par M. MONTE. re ne vais RP RES PRES COURS Dolmen de la Jarne, par M. Musser.........:...:.... Pages. 41 57 05 — 410 — Squale Grizet, pêché sur les côtes de la Rochelle, par M. CASSRENEMNNES Se ccm PAS Re LR ec - Mémoire ‘sur une nouvelle espèce d’hélix, par M. M. POUCHERIE.: 10000. 0e Eee NE VEN rue 20 Etudes sur les échinides, par M. J. LAMBERT. .... She Nouveaux fragments mycologiques, par M. Paul BRUNAUD Histoire des oiseaux du département de la Charente-Infé- rieure et des départements limitrophes, par M. le Dr BL SAVATIER 462. RO CRE e EE TS Note sur quelques échinides fossiles des environs de la Rochélle, par M: P. DétDOROE. "RER “e--ce Observations météorologiques... ::...70.....0 02 : Listes des membres et des sociétés correspondantes. .... * | At 7 09 JUN 1888 Pages. 121 157 313 399 399 TR AR ER ee nb nm a em re en + I [ [ | | qi a bo 222220222022 mm | LA ROCHELLE, TYP, V® MARESCHAL & E, MARTIN. —— pe —— or Dre DELA EETIONE Hot Deer PENSE Aer del fs VERT, ERA. Dptecee 2e St SE mo Times EST re US es ee gate D Ne AR re erres Te)