phone mL LEE “À Cr ares se NC Pere RL 7 EE, mars Ce De. 3 ra DO SIN TES ee te ci : : Pres RESTE es Re RE nr ; ; : = ee en Dre Te ar 24 5 CE ee em aie D rentrent vu ML . * 1e (4 Pl 40 D _ Ta | Te D SOCIÉTÉ DES || SCIENCES NATURELLES DE LA CHARENTE-|NFÉRIEURE LA ROCHELLE MARTIN, SUC' DE G. MARESCHAL, RUE DE L'ESCALE, 20. 1889 F SCIENCES NATURELLES _ $ NE : L | rx DE ‘ À f + = : k k- J ; l + k 2 J ” CA J 9 “ ds. . F6 A La Société des Sciences naturelles a été reconnue établissement d'utilité publique par décret du 4 septembre 1852. AGADÉMIE DE LA ROCHELLE SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE LA CHARENTE-]NFÉRIEURE ANNALES DE 1388. LA ROCHELLE Tye. E. MaRTIN, suct DE G. MARESCHAL, RUE DE L'ÉSCALE, 20. 1889. s AS NS pe VSE . sis Le POMPTE-RENDU DES TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE LA CHARENTE-INFÉRIEURE PENDANT L'ANNÉE 1888. MESSIEURS, Votre Secrétaire doit vous présenter le compte-rendu de vos travaux, pendant l’année qui vient de s’écouler. Vous lui permettrez de réclamer votre indulgence pour la sécheresse inséparable d’une brève énumération de faits. | Je n’ai pas besoin, Messieurs, de vous rappeler dans quelle intention notre Société a été fondée. Elle ofire un centre de réunion aux personnes qui se livrent à des études scientifiques ; elle met à leur disposition une bibliothèque déjà considérable; par les publi- cations qu’elle reçoit, par ses relations avec d’autres Sociétés, elle leur procure les moyens de se tenir au 2.2 courant des découvertes et des travaux les plus récents ; elle se propose enfin un but plus immédiat, c’est de compléter les collections du Musée départemental et d'encourager les essais d'application des sciences. Fidèle à ce programme, la Société a fondé un labo- ratoire devenu municipal et sur lequel un rapport spécial vous sera présenté. Les accroissements du Musée, les observations mé- téorologiques et les travaux du Comité de botanique feront aussi l’objet de comptes-rendus particuliers, ainsi que les excursions. Comme les années précé- dentes, la Société a décerné des prix pour encourager, au Lycée, l’étude des sciences naturelles. Les ouvrages choisis, depuis 1882, portent les titres suivants : Les enchaîinements du monde animal dans les temps géologiques. Mammifères tertiaires, par Alb. Gaudry, in-8°. Hachette. | Le Monde des plantes, par Saporta. G. Masson, ‘in-80. Les colonies animales, par Edmond Perrier. Masson, in-80. Les enchaîinements du monde animal, fossiles primaires. Gaudry. F. Savy, in-80. Le Monde de la mer, par Frédol (Moquin-Tandon), illustré. G. in-8°. Hachette. Les Mammifères, par Carl Vogt, édition française, in-40. Masson. Traité de zoologie, par Claus et Moquin-Tandon, F. Savy, in-80. Traité de géologie, par de Lapparent. F. Savy, in-8o. Le Monde de la mer, par Frédol (Moquin-Tandon), nouvelle édition illustrée. Hachette, in-80. LR ES Ces volumes richement reliés sont ornés de cette inscription en lettres d’or. PRIX DONNÉ PAR L’ACADÉMIE DES BELLES-LETTRES, SCIENCES ET ARTS DE LA ROCHELLE SECTION DES SCIENCES NATURELLES. Pendant cette dernière année, nous avons acquis cinq titulaires et douze nouveaux membres correspon- dants ; par contre, nous avons perdu cinq titulaires qui ont changé de résidence, tout en restant membres de la Société. Un des fondateurs de notre Compagnie, M. Ezie CHEVALLIER est mort octogénaire, en nous lais- sant, comme souvenir, son herbier contenant une riche collection d'algues marines classée et étiquetée avec le plus grand soin, ainsi que le meuble qui la renfermait. M. Cappon, M. Gicar et le commandant W. LAPIERRE nous ont aussi été prématurément enlevés ; des hommages publics ont été rendus à leur mémoire. Une collection nouvelle consacrée à l’ostéologie est venue s'ajouter à toutes celles qui sont confiées à notre infatigable Conservateur et Président. Divers donateurs l’ont déjà enrichie. On y compte 463 têtes de bimanes, de quadrumanes, de cheiroptères, de carnassiers, de marsupiaux, de rongeurs, d’édentés, de pachydermes, de ruminants, de cétacés, d'oiseaux, de reptiles et de poissons ; des squelettes des quatre classes des.ver- tébrés, des sternums d’oiseaux, etc. M. le Président a lu une notice sur la collection d'ostéologie et a présenté le crâne d’un arabe et ceux de deux carnassiers offrant des anomalies. Le Musée a reçu des dons et acquis des objets qui SATQ ES ont pris place dans les collections de zoologie et de paléontologie ; M. Th. Allenet nous a envoyé d'Algérie des peaux de chacal, de mouflon à manchettes et d'oiseaux, ainsi qu'un crâne de chacal. M. Verdier a offert un crâne de crocodile ; M. Dollot, une Ammonites Requieni, d'Orb., provenant de l'étage turonien de Saint-Vaize. M. le Président présente des œufs du Nephrops norve- gicus, offerts par M. FouRNIER; — un champignon vénéneux que lui à adressé M. Gustave Aupry et que M. Foucaud désigne sous le nom de Pholiota destruens. Il présente également un canard {Anas moschata) offert par M. PÉRIER, qui l’a tué, lorsque cet oiseau, de passage à la Rochelle, s'était reposésur sa maison. Ce palmipède signalé à la Rochelle, à l’ile de Ré et à Brouage est originaire de la Guyane. M. le Ministre de l’'Instruction publique nous a fait don de plusieurs ouvrages, parmi lesquels nous citons la collection des Anciens Alchimistes grecs, par MM. Ber- thelot et Ruelle, 3 vol. in-#%° ; la Bibliographie des Tra- vaux historiques et archéologiques, par MM. Ulysse Robert et Eugène Lefèvre-Pontalis, 4 vol. in-%° ; la Bibliogra- phie des Sociétés savantes, par M. Eugène Lefèvre-Pon- talis, À vol. in-40. M. le Ministre de l'Agriculture a envoyé pour le laboratoire les Annales des sciences agronomiques, 1887, 2 vol. in-80. M. Liénard, secrétaire perpétuel de la Société d'Emu- lation de Verdun, nous à offert son magnifique ouvrage : Archéologie de la ieuse, 3 vol. texte et 3 vol. atlas in-A40. M. Boisselier a fait hommage de notices, dont il est l’auteur, sur les plissements du sol dans le massif AE QUE vendéen et sur le bassin de la Charente; de la carte géologique qu'il a dressée. Il signale la présence dans le kimméridgien de FAmmonites yo, recueillie dans la tranchée du chemin de fer, près de Saint-Jean d’Angély et de la Boutonne. M. Alfred Bovet, président de la Société d'Emulation de Montbéliard a offert à la Société, le Catalogue (in-4°) de sa collection d’autographes, illustré de magnifiques héliogravures. On remarque parmi les autographes des savants, Tycho-Brahé, Galilée, Kepler, Newton, Butfion, Réaumur, Parmentier, La Pérouse, Cuvier, Humboldt, Arago, Darwin, Livingstone, Pasteur, Ber- noulli, Haller, Bonnet, Saussure, Candolle, Agassiz, Brazza. M. Bovet nous a également envoyé une plaquette : Seripta manent de M. Ph. Godet ; Causeries à propos de la collection d’autographes de M. AI. Bovet (in-80), Nous avons recu de MM. le D' Barrois : Note sur la Faune carcinologique des Açores. — Remarques sur le dimorphisme sexuel, chez quelques amphipodes. — Catalogue des crustacés marins recueillis aux Açores. Jules de Guerne et le prince de Monaco: Notice sur la faune des Acores et sur la troisième campagne de l’'Hirondelle. J. Bonnier : Catalogue des crustacés malacostracés de Concarneau. Ch. Van Kempen : Sur une série de mammifères et d'oiseaux d'Europe présentant des anomalies. F. Latarte : Etude de la faune des vertébrés de Bar- barie. P. Brunaud : Nouveaux fragments mycologiques. De MM. Edmond Fuchs : Notice sur M. Chancourtois. 410) — Jules Lambert : Etude sur les échinides. Le Rollier : Etude stratigraphique sur le Jura Ber- nois. Darget : Des cubes et solides. De MM. le D: H. Boulland: Nouvelle théorie sur le choc cardiaque. D' Læwenberg: Etude thérapeutique et bactriolo- gique sur le furoncle de l'oreille. _D' Good: De l'influence de l'impaludisme sur la .marche et la guérison des plaies. A. Moullade : Méthode d'essais rapides des eaux, en campagne, au point de vue de leur salubrité. De M. le comte Alexis de Chasteignier : Les premiers temps de l’industrie du fer. De M. E. Agostini : La France et le Canada. La Bibliothèque s’est également enrichie d’acqui- sitions faites en 1888 : Frémy : Encyclopédie chimique ; analyses agricoles, 1 vol. in-8c. D'Orbigny (Alc.): Cours élémentaire de paléonto- logie, 3 vol. in-8°. D'Orbigny (Alc.): Prodrôme de paléontologie, 3 vol. in-80. Meunier (St.): Excursions géologiques à travers la France, 1 vol. in-8°. Lyell : De l’ancienneté de l’homme prouvée par la géologie, 1 vol. in-8°. Perrier (Edm.) : Le Transformisme, 1 vol. in-80. Schmidt : Descendance et Darwinisme, 1 vol. in-80. Woodward : Manuel de Conchyliologie, 1 vol. in-80. Schimper : Synopsis muscorum europæarum, 2 vol. in-8°. SE fes Camus (E.-G.) : Catalogue des plantes de France, de Suisse et de Belgique, 1 vol. in-8°. Husnot (T.): Hepaticologia Gallica, flore analytique et descriptive des hépatiques de France et de Belgique. — Muscologia Gallica, description des marnes de France, ? vol. in-8c. Nylander (W.) : Prodromus lichenographiæ Galliæ et Algeriæ, 1 vol. in-80. La Société a reçu la continuation des publications périodiques : Comptes-rendus de l’Académie. — Revue scientifique. — Annales des Sciences naturelles. — Bulletin de la Société géologique de France. — Bulletin de la Société zoologique de France. — Journal de Botanique, le Naturaliste, etc., etc. Et par voie d’é- changes : les Annales, les Bulletins et les Mémoires de nos Académies et Sociétés scientifiques correspondantes françaises et étrangères. M. EpouarD BELTREMIEUX a lu une intéressante étude sur les Aranéides. Il a rappelé que si des Français, par un goût dépravé et absolument exceptionnel, s'étaient montrés friands d'araignées, les habitants de Mada- gascar fontuneconsommation culinaire, non-seulement de sauterelles et des larves de divers insectes, mais même d’arachnides. L’Epeira madagascariensis et l’Epeira nigra sont con- sidérées par les naturels comme des mets délicats: de même, dit le R. P. Camboué, que les habitants du Céleste-Empire admettent pour l’usage alimentaire les crapauds, les serpents et les vers et repoussent pour leur nourriture l’usage du lait de vache, du beurre et du fromage. En entendant dire à Tamatave que la nymphe d’un insecte fulgorelle nommée Sakondry par les indigènes, était d’un goût exquis, frite à la graisse ou rôtie sur la cendre, surmontant la répugnance de nos estomacs européens, plusieurs résidents français et moi, nous goutàämes les fameuses nymphes du Sakondryet J'avoue pour ma part que je les ai trouvées excellentes. L'Hélabe ou Epeira nigra fournit une matière textile très résistante dont on fait des étoftes. Les fils sont très forts, très longs et ressemblent à de la soie couleur orange. Une autre aranéide de Madagascar fournit une matière textile de couleur verte. Les aranéides nui- suibles sont très dangereuses à Madagascar. Elles sont de deux sortes, une noire, petite, à l’abdomen bombé, longue de 10 millimètres, avec des taches et des bandes d’un rouge de feu. Les indigènes combattent sA mor- sure au moyen d’infusions de plantes du pays et en exposant le malade à un grand feu pour provoquer la transpiration. Cette araignée prend place à côté du Latrodecte ma!- mignatte de Corse et du Lair xdecte assassin de la Marti- nique, dont la morsure est regardée comme mortelle. L'autre aranéide, dont la piqüre est réputée mortelle (la Toka) appartient au genre thomire. M. BELTREMIEUX énumère les accipitres nocturnes nuisibles, 1l étudie les poissons souterrains du Nouveau- Monde et rend compte des passages en avril et mai du syrrhapte paradoxal, dont les migrations avaient déjà été signalées en 1859 et en 1863. M. Magaud d’Aubusson estime qu’on pourrait les acclimater en Europe où ce gibier nouveau et excellent ne tarderait pas à devenir commun. (Bulletin de la Société d’acclimatation de France, 29 juin 1888 et Mémoires dela Sociétézoologique). PO TE SR or M. Cm. Basser analyse le mémoire de M. Ch. Schlum- berger sur les foraminifères et explique comment il à lui-même obtenu diverses coupes pour l'étude des foraminifères au microscope. I discute les enchaine- ments du monde animal dans les temps primaires, par M. A. Gaupey et résume ce beau travail. II lit le compte- rendu de l’excursion du 29 avril à la Pointe du Ché. Il a restauré un Cidaris marginata qu’il a ensuite photo- graphié pour le musée Fleuriau. Il a rendu compte de l’'excursion de la Société géologique de France dans le département en septembre 1887. M. Borsseier présente le compte-rendu des excur- sions des {7 juinetS juillet au Gros-Roc, au moulin des Forges, dans la vallée du Douhet, à Chaillé-les- Marais et au Gué-de-Velluire. M. CassaGNEAUD analyse les mémoires sur les centres nerveux et les organes des sens des animaux articulés, sur la comparaison du cerveau des crustacés et des insectes par M. H. Viallanes. Il signale les abus qui résultent de l'établissement non justifié de nouveaux genres et de la confusion qu’entrainent d’incessantes modifications dans la nomenclature scientifique. Il compare le Catalogue ornithologique de la Brenne par M. René Martin avec celui de la faune de M. Edouard Beltremieux. Le premier comprend 272, le second 253 espèces. M. Foucaup analyse les mémoires de M. A.Tschirch. Contribution à l'étude des tubercules des légumineuses, le développement des spermatozoïdes, par M. Douglas H. Campbell. Les rapports numériques des individus des deux sexes dans le chanvre, par M. C. Fisch. La contribution à la physiologie de la cellule végétale, par M. Georg. Klebs. II lit une étude sur les maladies de la vigne dues à des parasites, fait passer des échan- tillons sous les yeux de l’assemblée, il énumère les plantes nouvelles découvertes par lui dans les excur- sions de Montendre et de Chaïllé-les-Marais, parle de la découverte d’un Lappa qui paraît intermédiaire entre Lappa major et minor, recueilli à Chaillé-les- Marais. Il signale deux représentants du genre ficus à . fruits souterrains. Il rappelle que l’Arachis hypogea, le Vica amphicarpa, le Trifolium subterraneum et le Viola slonoiferes sont dans le même cas, et il constate la pro- digieuse expansion de l’Azolla filiculoides dans les bassins du pare Charruyer. M. A. Fournier lit un essai de mise en valeur de quelques substances non utilisées dans notre arron- dissement, travail dont la publication est décidée. Il signale dans les revues périodiques et il appelle lat- tention, principalement, sur des cas étranges d’aphasie, l’action nocive de l'air expiré, des études sur les mi- crobes, la chute d’un aérolite au Tonkin, la photogra- phie céleste, l’acclimatation des saumons de Californie et du Chili, le vibrion du tétanos, recherches sur la phosphorescence de la mer, l’action toxique de cer- taines conserves, l'éducation dessourds-muets-aveugles, les œufs de l’ornithorhynque, la découverte de diamant dans une météorite, les variations de la personnalité dans certains cas morbides, la construction d’un aqua- rium aux Sables d'Olonne, la fabrication de l’alumi- nium. Il fait part de ses observations personnelles sur l’éle- vage des palémons et communique une application lo graphique du théorème des propriétés du carré de l'hypothénuse. Il entretient la Société des travaux de la Revue scientifique sur le tunnel sous-marin entre la Franceet l'Angleterre, de lasaccharine, d’une sphère monumentale projetée pour l'Exposition, de Ia mé- thode Renard de propulsion des ballons, d’une étude astronomique sur l’âge hypothétique de la terre par M. d’Assier, la statistique des centenaires, les modi- fications des apparences de la planète Mars, la cons- truction d’une pile économique pour l’éclairage élec- trique à domicile, l'accélération de la vitesse des navires à vapeur. M. F. Lusson, avec le charme d'exposition qui le caractérise, entretient la Société des principales com- munications faites à l'Académie des Sciences, la décou- verte de la Testudo Perpignagna dans le pliocène moyen, par MM. Donnezan et Depeyré ; les travaux de MM. Brown-Séquard et d’Arsonval, sur l’élément toxique de l’air expiré par l’homme et les mammifères à l’état normal, les études de M. Verneuil sur les abcès profonds relatifs à l’anthrax, sur l’origine du tétanos, sur les travaux de M. Pasteur, le régime de la sardine sur la côte océanique, par M. Pouchet ; de M. E. Rivière, sur la station quaternaire de la Quina (Charente) ; de M. Gouy sur l’attractionélectro-statique des électiodes dans l’eau ; de M. Isarn, sur l'emploi des tubes de Geissler pour l'observation des mouvements vibratoires, d’un procédé antique pour rendre les pierres précieuses par M. Berthelot; sur les effets des armes nouvelles, l’épuration des eaux d’égoût par les procédés chimiques, les dernières communications de M. Lecoq de Boishbaudran, à l’Institut ; l’inoculation RHACEE préventive de la gangrène foudroyante, la surdité paradoxale, la photochronographie appliquée à l'étude des mouvements de la natation de l’anguille, l’herma- phrodisme du lychnis dioica atteint d'ustilago, le spectre tellurique dans les hautes stations ; l’hémogloblinurie bactérienne du bœuf, le bichlorure de mercure employé comme moyen thérapeutique et prophylactique contre le choléra asiatique. M. L.-E. Meyer, chargé de traduire les Annales des - Sociétés en langues étrangères, analyse les mémoires de la Société des naturalistes de Moscou. Il fait remar- quer que les accidents causés par la foudre ont augmenté, dans ces derniers temps, par suite des déboisements et de la multiplication des grandes usines. Les peupliers, les arbres élevés préservent une habi- tation ordinaire aussi efficacement que les paraton- nerres. La mer, en général, éloigne les orages: La foudre tombe cependant parfois à bord des vaisseaux, dans les îles et sur le littoral. On a signalé des effets de la foudre au Mail, à la Rochelle, à deux reprises ; au Bois et à Saint-Martin-de-Ré (V. les bulletins météo- rologiques). M. Meyer signale, dans les publications de la Société de Brème, un myriapode le Penilia orientalis qui a vécu six heures dans le blanc d’un œuf de poule. Il expose ensuite une théorie sur l’origine des trombes ascendantes, la découverte en Californie de pierres percées par la main de l’homme pour remplacer les outils de fer, la bibliographie des ouvrages traitant du langage des Esquimaux et des Sioux ; une notice nécro- logique très impartiale consacrée à Paul Bert. Il signale l’arrivée au-printemps à la Rochelle d’une compagnie de corneilles qui s’est d’abord établie à st cms dé tnt de in à ee GS Se SE Sd À LEP) ee l'hôtel des archives, puis au clocher de Saint-Sauveur et dans les grands arbres de la place. M. Micuau présente le compte-rendu de l’excursion botanique faite à Chaillé-les-Marais, le8 juillet, compte- rendu qui sera publié. M. Musser rapproche les pointes de flèches prove- nant de la Tunisie de celles de l’époque robenhau- sienne et de celles trouvées par M. Guéry, au moulin des Tourettes, commune de Montroy. Il discute un mémoire sur les tonnelles et lampes du Bas-Poitou, par M. Bitton ;ilretrace l'historique des phares dans l’antiquité et le moyen-àge et en particu- lier de ceux des Cordouans et de la Lanterne. M. Gus- tave Labat a publié des documents concernant le phare des Cordouans avec un grand luxe d’annotations savantes et de belles planches en héliogravure. M. Musset analyse six documents inédits sur la fau- connerie de 1675 à 1708, à l’occasion de faucons envoyés de Bruxelles au roi d’Espagne, et de Danemark au roi de Portugal. En passant sur les terres du sire de Pons, l’un de ces oiseaux de proie devait être oflert au seigneur, mais vu sa royale destination, il était immé- diatement rendu. M. Léon MenaiGNerY publie dans son journal l’Indi- cateur, des variétés littéraires et scientifiques et des comptes-rendus de nos séances, à l’exemple des autres organes de la presse rochelaise. M. le docteur Purrey lit une savante étude sur la morphologie botanique, à laquelle la publication de M. Van Beneden a pu paraître enlever sa priorité, mais non sa valeurintrinsèque. Cette étude est accompagnée de planches qui aident à suivre les démonstrations. M. le docteur TERMONIA discute oralement la nou- velle théorie du docteur Boulland sur le choc cardiaque, les théories du docteur Verneuil sur le tétanos et ses diverses natures. Il lit le compte-rendu des excursions botaniques faites le 18 juin à Pessines avec M. Foucaud, dans la lande de Cadeuil, au Gros-Roc, au Douhet et à Saint-Hilaire, et énumére les principales plantes décou- vertes et recueillies. M. TuiBaupeau offre à la Société, en son nom et au nom de M. Bernard Charlet, des échantillons des plantes et des minéraux des Pyrénées. Il a envoyé à M. Emile BLancHaR», de l’Institut, en réponse à sa demande et à celle de M. LEecoQ DE BoisBAUDRAN, des échantillons des termites de la Rochelle, décrits par M. Lespks, et des bois de chêne rongés par ces terribles névroptères, et provenant d’une maison réparée au faubourg de Tasdon. M. Blanchard a fait déposer le tout au Muséum d’his- toire naturelle de Paris. M. ALFRED Vivier a représenté la Société au Congrès annuel de la Sorbonne, et dans la séance du 26 mai, il a signalé l'abondance des oiseaux qui viennent, la nuit, se heurter au phare des Baleines (île de Ré). Dans une des séances de notre Société, il a fait une commu- nication sur un phénomène météorologique excessive- ment rare dans notre contrée, qui s'était déjà produit à la Rochelle, il y a 6 ou 7 ans : La chute de flocons de neige tombés le 17 août dernier. M. pe RICHEMOND résume les études de M. le profes- seur À. LABOULBÈNE, de l’Académie de médecine, sur les évolutions et le polymorphisme du phylloxera. Il analyse les mémoires de MM. Ed. Bornet et Ch. Flahault, sur les nostochacées filamenteuse hétérocystées, sur la — AU station préhistorique de Bretteville, par M. Henri Menut, sur celle de la Hongrie, par M. Bigot, sur les légendes des îles Hawaï et le peuplement de la Poly- nésie, par le capitaine de vaisseau H. JouAN. Il discute les vues exposées par M. Van Ende, dans son livre sur l’animal dédié au docteur Ernest Hoeckel. Ce livre écrit simplement et sans pédanterie fournit une mine de renseignements d’un très haut intérêt sur les mœurs et le développement psychique des animaux. Mais le mérite des investigations de M. Van Ende et son interprétation des faits observés sont diminués par cette présupposition que tout ce qui se rencontre chez l’homme doit se retrouver en germe chez l’animal, même les caractères que les anthropologistes les plus illustres se sont accordés à indiquer comme spécifiques du règne humain. M. Van Ende n’explique pas le fait de la conscience plus qu’il n’explique l'instinct. Ce livre est l’œuvre d’un esprit modéré mais diminué par des idées préconçues. Assez impartial dans les détails, l’auteur n’est rien moins qu'indépendant. Il est difficile de rencontrer une réfutation des théories de M. Van Ende plus solide et en même temps plus spirituelle que dans le dernier chapitre des Essais et Fantaisies du savant et sympathique écrivain de la Revue des Deux-Mondes, qui signe Arvède Barine, que l’Institut vient de couronner et que nous sommes heureux de compter parmi nos correspondants : « La fourmi possède les facultés mentales dont l’en- » semble constitue l’âme, la fourmi a donc une âme ; » seulement elle a, pour ainsi dire, une petite àme, » proportionnée à sa taille et à ses moyens physiques, » image rétrécie et aflaiblie de la nôtre animula et non C2 A animus. L'homme et l’animal sont désormais placés sur la même échelle, c’est entendu ; il reste à savoir si la distance qui les sépare est incommensurable. » Gæthe, le précurseur de Darwin en Allemagne, comme Lamarck l’a été en France, et à qui n'avaient point échappé les conséquences philosophiques du système de l’évolution, Gœæthe a dit, en s'adressant à l’homme : » Freue dich, hochstes Geschopi der Natur, du fühlest dich fahig, » hr den hochsiten Gedanken, zu dem sie schaffend Sich AUISCRWANS, . PNR EN ERP ERRRERS 2 Nachzudenken. » Réjouis-toi, créature suprème de la Nature de pouvoir repenser après elle la plus haute pensée à laquelle elle se soit élevée en créant! » » Nachdenken, repenser la pensée de la Nature, — la différence est Là et n’est que là, mais cela suffit. » Jusqu'à ce que l’on ait prouvé que la fourmi conçoit les lois de l'univers, — bien ou mal, à la manière d’un Renan ou à la manière d’un sauvage abruti, il n'importe, —il subsistera entre la « créature suprême » apostrophée par Gæthe et les autres créa- tures qui s'élèvent à la suite par l’évolution un fossé infranchissable. Sir John Lubbhock lui-même croit-1l qu’en leur accordant des millions d'années pour nous rattraper, ses intéressantes clientes en arriveront jamais à poser une de leurs mignonnes pattes sur le bord du fossé et à Nachdenken si peu que ce soit ? Je me figure qu’il ne le croit pas. » M. de Richemond n’est pas sorti de l'examen de cette haute question en analysant l’introduetion vraiment magistrale de M. A. ne QuarreraGes, de l'Institut, à l'étude des races humaines. (In-8° de XX VIIL, 283 p., 227 gravures, 4 planches, 2 cartes. Paris. À Hennuyer). M. de Richemond résume l’histoire de l’ancienne Académie de la Rochelle et fait revivre la séance publique du 27 mai 1789 à laquelle prirent part J. de Baussay, de Chassiron, Gervaud, comte de Liniers, Seignette des Marais, Raboteau et Despéroux qui se préparèrent dans ces paisibles tournois à la vie publique. Le Bureau de la Société a été ainsi composé par suite des élections du 14 décembre 1888, faites à l’una- nimité (moins une voix pour chaque élu). Président : M. Edouard BELTREMIEUX, réélu à l’una- nimité et par acclamations. Vive-Présidents : MM. Louis-Eugène MEYER. Frédéric Lusson. Secrétaire : M. Louis de RICHEMOND. Secrétaire-adjoint : M. Charles BASsET. Archiviste-Bibliothécaire : M. Albert FOURNIER. Directeur-Conservateur du Musée : M. Ed. BELTREMIEUX. Conservateur-Adjoint : M. Charles BASsET. Trésorier : M. Paul CASSAGNEAUD. Les Sociétés des naturalistes de Kiew et du Canadian institute de Toronte, d'archéologie de Sens ont été ins- crites sur la liste de nos Sociétés correspondantes et celles de médecine de Versailles et de Paris ont annoncé l'intention d'entrer en relations avec celles de la Rochelle à l’occasion de l'Exposition de 1889. Nous sommes heureux d'inscrire, à la fin de ce compte-rendu, les noms denos collègues honorés par de justes distinctions. Sur celivre d’or de notre Société, D) di nous avons à enregistrer cette année M. le docteur BrARD, M. BoisseLieR et M. FAuUsTIN nommés chevaliers de la Légion d'honneur ; MM. Dupuy, MexuT, D’Or- BIGNY, STÉHELIN et VACHÉ, qui ont reçu les palmes académiques ou universitaires, et M. G. MusserT, promu correspondant du Comité des Sociétés des Beaux-Arts des départements. M. le docteur G. DROUINEAU à été nommé Inspecteur général de l'assistance publique à Paris. DE RICHEMOND. à —— nb ne bte us mat jt Other RAR FR OR SUR LE MUSEUM FLEURIAU Par M. Er. BELTREMIEUX ( DIRECTEUR-CONSERVATEUR. ) MESSIEURS, Le Muséum, dont nous avons la direction, destiné à ne recevoir que les objets d'histoire naturelle de notre région, prend tous les jours, vous le savez, une exten- sion plus grande, par les acquisitions qu’il fait, par les dons qu'il reçoit et par les recherches auxquelles se livrent, chaque année, les membres de la Société, dans leurs excursions scientifiques. Je ne répéterai pas ce qui a été dit, par plusieurs savants, sur l’importance de ces musées locaux et sur l’accroissement de nos collections, je rappellerai seule- ment que, dans deux intéressantes notices, publiées l’année de la célébration de notre cinquantenaire, notre doyen, le « dernier survivant, » comme il s’est désigné lui-même, «des fondateurs de la Société des Sciences naturelles »a fait un historique complet des musées Lafaille et Fleuriau, en nous faisant passer par toutes les phases qu'ont traversées ces deux établissements dont le premier remonte à 1770, et le second à 1836. L'auteur des deux notices cite quelques passages des rapports de MM. Daubrée et Emile Blanchard, de l'Institut, du docteur Fischer, du Muséum de Paris, de M. Cotteau, ancien Président de la Société géologique de France. Ainsi initiés à la vie de notre Musée, vous avez continué à être tenus au courant de son développement. Les comptes-rendus annuels de votre Secrétaire ont souvent énuméré les dons etlesacquisitions qui avaient pris place dans les vitrines et aujourd’hui, je complète ce travail, en vous faisant connaître les objets nouveaux qui ont été classés dans le Muséum Fleuriau, ajoutant même,qu'à côté, sont venues segrouper des collections, dont l’une compte à peine quelques mois. Nosexcursions viennent, chaqueannée, enrichir notre salle de géologie et, chaque année, elles contribuent à combler les vides. Je ne signale ici à votre attention queles espèces nouvelles qui ont un intérêtexceptionnel, passant sous silence, aussi bien dans la paléontologie que dans la zoologie, celles qui ne sont que la repro- duction d’autres espèces figurant déjà dans les vitrines. Dans nos catalogues, du reste, vous trouverez la liste de tous les objets qui composent nos collections. Le callovien et l’oxfordien forment la limite nord de notre département, nous les étudions sur les nom- breux îlots parsemés dans les alluvions de la Sèvre- DE Niortaise ; dans nos dernières excursions, nous y avons recueilli une abondante quantité d’ammonites carac- téristiques de ces étages, presque toutes sont ferrugi- neuses. Elles composent une série de 22 espèces, dont voici l’énumération : Ammonites tumidus, Ziet.; — Backeriæ, Sow.; — anceps, d'Orb. ; — hecticus, Hart. ; — bipartitus, Ziet. ; — Mariæ, d'Orb.; — pustulatus, d'Orb. ; — coronatus, Brug. ; —lunula, Ziet.;—Lamberti, Sow. ; —Jason,Ziet.; — Baugieri, d'Orb. ; athleta, Phill. ; — cordatus, Sow.; — Duncani, Sow. ;—Henrici, d'Orb. ; —plicatilis, Sow. ; erato, d'Orb. ; — oculatus, d'Orb. ; —Goliathus, d'Orb. ; crenatus, d'Orb. ; — perarmatus, d'Orb. Nous voyons d’ailleurs ces Ammonites insérées dans le Catalogue mis à la disposition de tous et nous pou- vons les étudier dans les vitrines du Musée où elles sont classées. Le corallien à réuni un grand nombre d’espèces nouvelles d’échinides et de crinoïdes découverts depuis quelques années et décrits par MM. de Loriol et Cotteau dans les n°5 19 et 23 de nos annales. Dans ce dernier numéro, nous avons la description, par M. de Loriol, de deux crinoïdes trouvés dans les falaises d’Angou- lins : le Pentagonaster Basseti et l’Astropecten Gataui. Dans le corallien nous avons rencontré également les ossements d’un plésiosaure (maxillaire, omoplate, ver- tèbres, fémur, etc.), provenant des carrières de Riche- bonne. Le kimméridgien nous a procuré Ammonites yo, A. orthoceras, A. Hector. Le cénomanien à vu remplir quelques vides: Or- thopsis gr'anularis, Cyphosoma demidiatum qui jusqu’à EE ce moment n'avaient pas été recueillis dans la région de l’Ouest. Plusieurs nouvelles espèces d’échinides de la craie, décrites par M. Cotteau, ont été insérées dans le n° 19 des Annales. Le turonien (angoumien de Coquand) a reçu tout der- nièrement l’Ammonites Requieni offert au Musée. Le tertiaire a recueilli, de notre excursion du 17 juin dernier, quelques coquilles marines trouvées dans les sables de Châtenet, près de la vallée du Blamerit ; à côté de ces coquilles, nous avons récolté des dents de Squales et de crocodiles. Le quaternaire, riche de la belle collection d’osse- ments des cavernes de Soute, près Pons, a reçu peu de modification ; quelques ossements de la même époque y ont été réunis, ils proviennent de la grotte de Puy- Gibaud, près de Grand-Jean, et de Pernand, près de Pons, et appartiennent au bœuf, au cerf, au rhino- céros, au cheval et à des carnassiers. Aux alluvions modernes sont venus se Joindre des ossements trouvés dans les déblais du bassin de la Pallice : bœuf, cerf, sanglier et des crânes humains. Nos collections paléontologiques devaient nécessai- rementêtre complétées par les instruments des hommes contemporains des grands animaux du quaternaire, époque du chelléen et du moustérien. À côté de l’Ursus spelœus, du Felis spelæa, du Rhinoceros Tichorhynus, de PElephas primigenius, nous avons les instruments qui ont servi aux hommes. Dans cet ordre d'idées, un local spécial nousa permis de faire une collection qui se compose de près de 3,000 pièces des époques paléolithique et néolithique. Plus de vingt cavernes ou stations de l’Aunis (Châtel- RO Aillon, Clavette, Fontbedeau, près Dompierre-sur- mer, etc.) et de la Saintonge (Soute, Pinthiers, Bou- gnaud, le Peu-Richard, etc.), les dolmens de Pierre Fouquerée, à Ardillères, et de la Jarne), ce dernier ins- tallé aujourd’hui au Jardin des Plantes), y sont repré- sentés par des outils et des ossements. En consultant le Catalogue de zoologie, nous voyons dans les espèces nouvellement acquises le Phycis blennoïide, Gunther, poisson de la famille des gadidés ; très rare dans nos parages. Le Canard musqué, Linnée, palmipède de la Guyane, qui est signalé dans l’ornithologie de Degland, comme étant déjà venu en France et pris à la Rochelle, à Brouage et à l’île de Ré. Dans nos séances du vendredi soir, nousnoussommes entretenus d’un fait assez extraordinaire, signalé dans plusieurs de nos publications : Le passage d’une troupe d'oiseaux exotiques venant de la Caspienne. Lesyrrhapte paradoxal, que nous avions vu dans notre région en 1863 et qui avait fourni 3 individus à nos Musées. Après avoir traversé toute l’Europe, en assez grand nombre, s'étant divisé en plusieurs bandes, l’une avait pris la direction de la vallée de la Somme, l’autre la direction de la Charente-Inférieure. En 1888, un semblable phénomène se présente ; ces singuliers oiseaux qui habitent la Tartarie, la Mongolie, la Sibérie, la Tauride, les environs du lac Baïkal, la Chine, les plaines du Petchely, traversent l’Europe ; ils sont signalés à la fin d’avril en Pologne, à la fin de mai en France. En juin et en juillet, on les rencontre sur les côtes de — 28 — l'Ouest, après les avoir vus en Vendée, on en prend quelques-uns aux Sables d'Olonne; les autres se dirigent d’un vol rapide vers les îles d’Yeu et de Noir- moutiers. En même temps,on observe leur arrivée dans le nord de la France et par bandes considérables en Angleterre. : En mai 1872, une apparition de syrrhapte avait été constatée sur les côtes septentrionales du Northum- berland, vis-à-vis des îles Feroë. Mais en 1888, le pas- sage a été exceptionnel. Ces oiseaux sont venus en très grand nombre et se sont répandus dans toute l’Europe ; en France depuis le mois de mai; en no- vembre, on les voit encore dans le Loiret etla Nièvre, et en décembre à Lucon. Ces oiseaux vont-ils se fixer en Europe ? Déjà l’An- gleterre vient de voir déposer un projet de loi portant interdiction absolue, pendant quatre ans, de tuer ou mettre en vente un syrrhapte; nos voisins d’'Outre- Manche prévoient même la trop grande multiplication de ces oiseaux et viennent de présenter aussi un bill pour suspendre, s’il y a lieu, l'effet de la loi. IL serait bon de savoir d’abord si le syrrhapte va se fixer en Angleterre et s’y multiplier. Nous terminons cette note sur la zoologie en indi- quant le nombre de vertébrés que nous avons réunis jusqu’à ce jour dans le Muséum : 360 poissons de notre région, soit 163 espèces. 42 batraciens — — 10 — 76 reptiles — — 20 —- 724 oiseaux == — 291 — So mammifères __— — 9 — ie Une nouvelle collection, qui date de quatre mois environ, vient d'êtreformée et constitue, dans une salle qui lui est entièrement consacrée, un musée d’ostéo- logie. Dès que les bases de cette collection ont été posées, les objets sont arrivés de tous côtés et dans quelques jours, nous avons pu réunir plus de 800 pièces : Bimanes : 1 squelette adulte. _ 9 squelettes ou fœtus de 1 à 9 mois. — 20 crànes anciens et modernes, provenant de l’Europe et de l’Afrique. — 4 bassins et un grand nombre d’autres ossements. Quadrumanes : 1 squelette. _ 13 crânes de singes (gorilles, etc.). Chéiroptères : 1 squelette et 5 crânes. Carnassiers : 2 squelettes et 40 crànes. Marsupiaux : 1 squelette. Rongeurs : 30 crànes. Edentés : 3 crânes. Pachydermes : 7 crânes. Ruminants : 6 crânes. Cétacés : 3 crànes. Oiseaux : 3 squelettes, 290 crànes, 230 sternums et thorax. Reptiles : 1 squelette et 11 crânes. Poissons : 1 squelette et 20 thorax. Environ 100 autres ossements de divers mammifères. Je termine mon rapport parla botanique qui a néces- sité, depuis quelques années, une salle spéciale dans laquelle sont déposés tous les herbiers et où se tiennent les séances de la Société botanique rochelaise. Aux herbiers de la Société des sciences naturelles, Ste de Bonpland, de Faye, du D' Brossard, du D' Emile Beltremieux, d’Elie Chevallier et de Léopold Michelin est venu se Joindre lenouvel herbier en voie de for- mation par la Société d'échanges. LA ROCHELLE EN 1789 UNE SÉANCE DE L'ACADÉMIE PAR M. L. ne RICHEMOND. Cent années nous séparent de la scène que nous voudrions évoquer. Cependant hommes et choses ont tellement changé qu'il semble qu'un cataclysme soit survenu et c’est bien une Société nouvelle qui a succédé au bon vieux temps dont on a pu dire: Je lui sais gré d’être vieux et je lui conteste d’avoir été bon. Au sein de cette société de l’ancien régime, l’Aca- démie avait un rang et un rôle quasi-officiel. (1) Elle conférait aux premières autorités le titre de membres (1) L’académie adopta l’emblême suivant : Sur un écusson d’argent en forme de coquillage, lolivier de sinople sort deterre, au coup de lance frappé par la main de Minerve /Victrice Minerva] issant d’une nuée d’azur. La main du Prince de Conti qui dotait la Rochelle d’une Académie faisait au pays un don comparable à celui dont Minerve gratifia les Athéniens. La Rochelle serait plus glorieuse par les sciences, grâce à cette fondation, qu'elle ne l'était par son commerce. La flatterie était flagrante ; mais c'était l’usage du temps. GORE honoraires. Elle recevait des invitations. Son Président allait, à la tête de la Compagnie, complimenter chaque nouvel Intendant de la Généralité. Lorsqu'une biblio- thèque fut fondée, elle acquit le droit de présenter au choix du Maire les candidats au poste de Bibliothé- caire. C'était assurément un accord heureux que celui des administrateurs avec les représentants des lettres et des sciences et que cette influence accordée à ces derniers, en ce qui se rattachait à l’objet de leurs études. Les séances publiques permettaient de produire, sur un théâtre plus vaste, les notabilités qui s'étaient révé- lées dans les séances intimes. On a divisé avec raison la vie de l’Académie en trois périodes ; de 1734 à 174%, se distingua M. Martin de Chassiron, que Voltaire appelle judicieux écrivain et dont la dissertation sur le génie de la comédie ancienne et moderne et sur le nouveau goût du comique lar- moyant est signalée par le prince des écrivains de son temps comme ingénieuse et approfondie. De 1744 à 176%, apparaissent Ferchaud de Réaumur, de l’Académie .des sciences et le Trésorier de France, Charles-Jean- Baptiste Mercier du Paty, homme de mérite, ami de Bougainville, qui imprima à l’Académie une impulsion vers les études d'utilité pratique. Les deux savants oratoriens Arcère et Jaillot qui donnèrent à la Rochelle une histoire de consciencieuse érudition, le Contrôleur des guerres Clément de la Faille, qui légua à la ville son cabinet d'histoire naturelle, le Trésorier des Finances, Richard des Herbiers, bienfaiteur de la biblio- thèque. Le mémoire détrône le discours, l’Académie des lettres cède le pas à l’Académie des sciences. Voltaire est reçu associé et correspond avec le Secré- taire Bourgeois, auteur d’une histoire du Poitou. Raynal et Querini veulent bien accepter des places. L'économie politique entre dans le domaine des académiciens. L'amour de la patrie inspire M. Boutiron. Les causes et les suites de l’esclavage chez les Romains, les Gau- lois et les Francs était une question brülante dans un port dont les armateurs se livraient à la traite des noirs. Des études sur l'impôt et le revenu territorial de la France montraient, chez M. Gastumeau, le membre de la Chambre de commerce qui devait rédiger les pétitions contre l'abandon du Canada aux Anglais. Les actes même du pouvoir indiquaient la tendance générale des esprits. Après avoir proclamé la liberté du commerce des grains dans l’intérieur du royaume, l'Etat rendait l’édit contre la main-morte et essayait d'obtenir une éva- luation des biens du clergé, pour obtenir de lui une participation plus efficace que le don gratuit aux charges de l'Etat. Des études littéraires, l’Académie était passée aux applications des sciences, puis de 1764 à 1789 aux cri- tiques hardies qui, en sondant les abus, les origines et les droits des sociétés, devaient aboutir au mouvement qui balaya tout l’antique édifice. Valin, de Chassiron et Dupaty firent place à une génération nouvelle qui entrait hardiment dans la vie publique. Voici le discours d’un jeune académicien de 19 ans, Dupaty, au nouvel intendant Gabriel Senacde Meilhan. « Monsieur, la grâce que le Roi vous fait en vous He » permettant déjà d’être utile au Peuple, en est une » aussi pour cette province. Vous serez assez heureux » pour trouver ici des cœurs qui vous attendent et du » bien à faire. L'importance des lettres vous est connue; » personne ne leur a disputé d’avoir au moins mis, » dans la corruption des mœurs — Jean-Jacques avait » publié son célèbre discours — de la douceur, de » l'esprit etdes grâces. Les malheureux vous demandent » du pain, tous les citoyens de la justice, l’Académie » vous demande des bontés, et elle vous connaît assez » pour vous demander aussi des lumières. » Dupaty père avait voulu enchaîner son fils à sa charge de Trésorier de France, obéissant aux idées anciennes. Mais le fils était janséniste et indépendant. A la mort de son père, il obtient du chancelier de Fran ce, des lettres de vétérance, bien qu'il n’eut pas trois ans d'exercice. Il s'oppose aux lettres patentes qui enlevaient le duc d’Aiguillon aux tribunaux ordi- naires. Il rédige les remontrances du Parlement de Bordeaux contre la nouvelle Cour des Pairs, ce qui lui vaut un exil, qui, malgré l'intervention du Parlement, se prolonge jusqu’en 1774. En 1777, il achète une charge de Président à mortier et repoussé par une majorité qui redoute son indépen- dance, après avoir combattu le despotisme royal par les privilèges du Parlement, il emploie les prérogatives du Roi, c’est-à-dire les lettres de jussion, contre le despotisme parlementaire. Puis las de lutter contre l’obstination de la Chambre qu’il présidait, à émettre systématiquement une opinion contraire à la sienne, quelle qu’elle fût, il sacrifie sa présidence et vient à Paris. Au retour du voyage d'Italie qui lui valut sa Ro célébrité littéraire, dans la célèbre affaire des accusés de Chaumont, il obtient la suppression de l’infâme procédure qui condamnait des innocents à la roue, il rend l’Europe attentive à ces débats, comme elle l’avait été à ceux des infortunés Calas et Sirven et meurt à 42 ans en 1788, glorieux, à l’âge où il aurait atteint peut-être dans l’oubli la vétérance de la charge de son père. Mais il laisse une famille digne de lui. Son fils Charles sera un célèbre statuaire. Emmanuel entrera à l’Académie française. Adrien soutiendra, dans lama- gistrature, la tradition paternelle. Son neveu sera un jour maréchal de France, le chevalier de Grouchy. Ses deux nièces s’uniront au marquis de Condorcet, de l’Académie des sciences et au physiologiste Cabanis. Le secrétaire du président Dupaty sera le girondin Vergniaud. La médaille d’or offerte par Dupaty pour l'éloge d'Henri IV qui se plaisait à dire: « À la Rochelle, je fais tout ce que Je veux, parce que je n’y fais que ce que je dois », cette médaille avait été disputée par Gaillard, de la Harpe, de la Coste et Prugnon. Sous l’intendance du baron de Montyon, le fondateur des prix de vertu, l’Académie fait les expériences de la torpille devant l'empereur d'Autriche Joseph IL, qui voyageait, sous le nom de comte de Falkenstein. Condorcet avait trahi l’incognito du prince. En 1780, l’Académie voulut annoncer un nouveau concours pour l'éloge de Jean-Jacques Rousseau. Le roi ou son ministre s’y opposa. La Compagnie ouvrait ses portes à Mirabeau, père du grand orateur, au peintre Vernet, au maire de la Rochelle Alquier, pro- cureur du Roi au Présidial, puis député du Tiers-Etat 0 — et ambassadeur en Suède et à Naples ; à Fleuriau de Bellevue et à Boissy d’Anglas, le célèbre Président de la Convention nationale. Le dernier acte de l’Académie fut un acte tout à la fois de reconnaissance et de patriotisme. Elle fonda en 1789 un prix pour l'éloge du président Dupaty. C'était bien une personnification rochelaise de son siècle, de ce siècle dont M. Delayant a si heureusement défini les aspirations: « Apercevant sur un horizon » lointain, mais pourtant avec un vif espoir de les » atteindre, des améliorations progressives ; ignorant » combien il en coûte pour avancer de quelques pas, » par de terribles oscillations ; fier d’avoir déjà tant » fait pour combattre des abus, le xvine siècle, à ce » moment, croyait à tout : aux bienfaits du temps, au » perfectionnement rapide de l’homme, au progrès » indéfini, et, loin qu'il n’y eût plus de croyance, » jamais au contraire on ne vit de foi plus ferme, plus » ardente, plus naïve même ; jamais l’espérance n’eut » de rêves plus doux et plus fervents ; de charité d’en- » thousiasme plus actif. » « Que l'innovation parte d’en bas ; qu’une population disséminée sur un vaste territoire sans s’être rapprochée ni concertée, conspire dans une même pensée et tende vers un même but; qu'elle accomplisse lentement et patiemment, avec cette force d'inertie qui à sa source dans le temps et qui n'appartient qu'aux masses, une des plus étonnantes transformations sociales dont les annales du genre humain aient gardé la mémoire voilà le signe d’unè puissance réelle, irrésistible et que personne ne saurait nier ». (D. Massiou). Les Etats-Généraux qui s’ouvrirent à Versailles le ne 4er mai 1789 à la suite du terrible hiver et qui étaient composés de la noblesse, du clergé, et du tiers, éta- blirent l'égalité entre les trois grands Corps de l'Etat, mais cette égalité avait été devancée dans l'enceinte de notre Académie. Le député de la noblesse, le vicomte de Malartic, lieutenant-colonel, chevalier de Saint Louis, apparte- nait à l'Académie ainsi que les députés du Tiers-Etat, Griffon de Romagné, lieutenant à la sénéchaussée et Alquier, premier avocat du Roi au même siège, maire de la Rochelle. Ce fut sous les auspices d’Alquier, que le 27 mai, l'Académie tint, avec le cérémonial habituel, sa séance publique annuelle. Le Directeur, M. de Baussay, membre de la Chambre du commerce, paya un juste tribut de regrets aux collègues que la Compagnie avait perdus: l’abbé Grandidier, l'abbé de Gasc et le président Dupaty. Il rappela les efforts de ce dernier pour sauver l’innocence opprimée et arracher les accusés de Chaumont à la roue. Il fit remarquer qu’au-delà de l’Océan, un peuple qui jouit d’une liberté nouvelle etqui lui-même se forme sa constitution, parla de cet événement avec l'intérêt des grandes choses, et Philadelphie, élevant sa tête au-dessus de l’Amérique semblait crier aux souverains de l’ancien monde : «Ou rendez vos peuples » heureux en leur donnant de bonnes lois, ou craignez » qu'ils ne fuient dans mon sein le malheur et l’op- » pression ». Le secrétaire du Roi, Carré de Sainte-Gemme fit, en excellent termes, l’éloge de Buflon. Un autre académicien, qui devait jouer un rôle écla- Se tant dans la Révolution, M. de Chassiron, se deman- dait : « Est-ce un bien pourlasociété,est-ceunavantage » pourleslettres, qu’un aussi grand nombre de citoyens » se livrent à la littérature ? » Sans doute l’Académie rochelaise avait préparé pour la vie publique un certain nombre de ses membres les plus distingués. Cependant des Rochelais, qui n’avaient pas passé par ce cénacle, apportèrent dans leurs écrits et dans leurs paroles une éloquence chaleureuse qui n'avait rien d’artificiel et qui tranchait heureusement sur ce style apprèté, dont n'avaient su se défendre ni Arcère, ni même Dupaty. On ne trouve aucune allu- Sion aux préoccupations du moment dans les lectures de l’abbé Gervaud, du comtede Liniers, de M. Seignette des Marais, ni dans les poésies de M. Despéroux et de M. Raboteau. Une nouvelle annonce du prix sur le commerce des sels et sur l’éloge du président Dupaty terminèrent la séance. Mais, dans cette assemblée, si les magistrats, les tré- soriers de France, les gens de robe et la noblesse d’épée sont étrangers à la Rochelle, on trouve cependant quelques vieux noms qui remontent aux sièges, de Baussay, Seignette, Raboteau. Ils sont plus nombreux à la Chambre du commerce et parmi les signataires des doléances du Tiers-Etat et ce sont eux qui relient le passé au présent et qui aspirent à voir s'implanter sur le sol de la France les libertés de la jeune Amérique. EXCURSION GÉOLOGIQUE Du 29 Avril 1888 PSN POLICE D'ÉLOCEIE. ——#° — Rapport PAR M. CH. BASSET. Le Dimanche 20 avril, notre Société a commencé la série de ses excursions annuelles par celle de la Pointe du Ché. A 8 heures 45 minutes du matin nous nous trouvons réunis à la station d’Angoulins; sont présents: MM. Beltremieux, Creuzé, Dollot, Millot, Thibaudeau, Basset, Termonia, Foucaud, Jousset, Maire, E. Brochet et Vaché avec la 3me division de l’école normale ; le oœroupe des géologues composé des six premiers, de M. Vaché et de quelques élèves de l'Ecole normale, se dirige vers le nord de la Pointe du Ché, pendant que les botanistes prennent à gauche dans la direction de la côte d’Angoulins. Nous cheminons à travers lemarais, et nous arrivons au bord de la mer où la dernière tempête a laissé de nombreuses traces de son passage ; elle aurait sans nul doute séparé la Pointe du Ché du continent si la nou- velle digue élevée en cet endroit n’eut résisté comme elle l’a fait. nn ee La falaise du Ché a été bien modifiée par cette tem- pète; les gros blocs noirâtres, couverts de varechs, isolés sur le sol qui donnaient à la pointe du nord un aspect si pittoresque, sont à peu près disparus, la mer les a brisés et dispersés au loin; une grande partie des autres pointes a subi le même sort; les nombreux éboulements qui existaient au pied des parties ren- trantes de la falaise sont également enlevés, la mer à fait place nette, il ne reste plus que quelques petits éboulements très récents, aussi trouvons-nous fort peu . d'échantillons intéressants. Parmi les trouvailles faites à cette excursion, je citerai, entre autres, un Cidaris marginata de Goldf. avec radioles adhérents et muni de son apex. M. Dollot trouve une belle Nerinea umbilicata. M. Beltremieux a recueilli l’appareil masticatoire d’un Cidaris florigemima. Il a été trouvé en outre : Tercbratula subsella, Pinni- gena saussurei, Tellina incerta, Ceromya excentrica, Pterocères matices, radioles de Pseudocidaris mam- mosa, etc., etc. -A midi 1/2, nous retrouvons les botanistes avec lesquels nous nous dirigeons sur Angoulins, et à 2 heures 20 minutes, nous prenons le train pour la Rochelle. EXCURSION BOTANIQUE Du 29 avril 1888 A ANGOULINS. RAPPORT PAR M. LE DOCTEUR TERMONIA. Les excursionnistes venus de la Rochelle, de Roche- fort et de Saintes se sont réunis, à 9 heures, à la gare d’Angoulins. Etaient présents : MM. Beltremieux, Ch. Basset, Millot, Foucaud, Jousset, Maire, Dollot, Thibaudeau, Creuzé, Er. Brochet, Termonia et Vaché professeur à l’École normale de Lagord, avec les élèves de la 3° division de cette école. Le partage en deux groupes formés par les géologues et les botanistes ayant été immédiatement effectué, les premiers se dirigent vers les rochers les plus rappro- chés, les derniers vers la Pointe du Chay par un chemin sinueux qui traverse de nombreux marais salants et quelques cultures telles que vignes et céréales. Ranunculus BaudotiiGodr.,couvre les eaux stagnantes des fossés qui bordent ce chemin. Plus loin, émerge de la vase d’un marais salant en exploitation nitella glomerata Desv., sous la forme bien distincte signalée dans l'observation qui fait suite à la Poe description du type dans la 4° édition de la Flore de l'Ouest. Là se trouvent aussi quelques maigres échantillons d’Althenia filiformis Petit. Rien de plus à noter jusqu’à la Pointe du Chay où sont retrouvées quelques plantes intéressa ntes de cette station bien connue: Trigonella gladiata Stev. clair-semé ; Bellis pappulosa Boiss., très abondant sur la crête de la falaise dans un parcours de quelques centaines de mètres ; Potentilla Chaubardiana T. Lagrave ; quelques vielles tiges de Catananche cœrulea L. _ Après être descendus au pied de la falaise, nous cheminons sur des pelouses sablonneuses, entre le rivage et d'anciens marais salants, jusqu'aux petites dunes situées en face du Pont-de-la-Pierre. Dans ce trajet, nous trouvons Viola nana DC., Vicia lathyroides L., un pied de Morchella esculenta Pers. De la grève au Pont-de-la-Pierre, nous traversons une zône marécageuse où croit, dans un fossé rempli d’eau stagnante, Nitella glomerata sous sa forme ordi- naire que nous pouvons comparer avec la forme parti- culière que nous venions de récolter, au début de l’excursion, dans l'aire d’un marais salant. Leur aspect extérieur est si difiérent qu'il suffit seul à les faire distinguer l’une de l’autre et qu’on croirait même, au premier abord, avoir sous les yeux deux espèces bien séparées. Enfin, la dernière plante à noter est Viola Foucaudi Savatier, représenté par un seul échantillon rencontré dans un champ, sur le bord du chemin qui nous ramène au village d’Angoulins où devaient se rejoindre, pour le déjeuner, tous les excursionnistes. UN — À 1 heure, notre herborisation étail terminée. Comme on en peut juger par ce compte-rendu, elle ne nous à fait découvrir aucune plante nouvelle pour la localité et le nombre des espèces intéressantes que nous y avons retrouvées a été très restreint. Mais l'hiver a fait, cette année, une telle enjambée sur le printemps que nous nous attendions à cette disette. — 2 AN LS NS — EXCURSION GEOLOGIQUE Du 17 Juin 1888 AU GROS-ROC, AU DOUHET ET A SAINT-HILAIRE RaPpPoRT PAR M. BOISSELIER. L'excursion que la Société des Sciences naturelles à faite, le 17 juin 1888, entre Taillebourg et Saint-Hilaire- de-Villefranche, avait principalement pour but d’ex- plorer les environs du Douhet au point de vue bota- nique, car cette région n'est pas riche- en fossiles. Aussi la géologie fut-elle un peu négligée ce jour-là ; cinq membre seulement s’en occupèrent : MM. Beltre- mieux, Dollot, Fournier, l'Evèque et Boisselier. Nous sommes allés de Taillebourg à Lauzerais en voiture, sans nous arrêter aux Carrières de Saint-Vaize, que nous connaissions déjà et dans lesquelles M. Dollot avait eu la bonne fortune de trouver deux céphalo- podes, très rares, ressemblant aux Ammonites peramplus et Requieni (carrière du Port-la-Pierre). Dans la vallée du Gros-Roc, que nous avons par- courue à pied, depuis Lauzerais, on voit, au Moulin des Forges, des calcaires miroitants à Radiolites lum- bricalis, alternant avec des bancs épais de calcaire à silex qui sont exploités dans toute la vallée pour pierre de grand appareil. Ces calcaires appartiennent aux assises supérieures du Turonien de d'Orbigny, dont Coquand à formé l’étage Provencien. Près de la Foucherie, les calcaires à silex sont recou- verts par un calcaire grenu, oolitique, avec bryozoaires lamelleux, semblables à ceux que l’on voit fréquemment dans la zône à Exogyra auricularis. Nous n'avons pas eu le temps de rechercher cette exogyre dans les environs des carrières ; mais elle existe non loin de là, à Lauze, à la Maroterie et à Villecourt, où je l’ai rencontrée souvent. De la Foucherie à la Roulerie, nous avons traversé rapidement, en voiture, des bois taillis peu favorables aux recherches. Après ce village, lorsqu'on descend dans la vallée du Douhet, la route de Saintes à Saint- Jean d’Angély coupe une assise de calcaires schistoïdes, tendres, à silex noirs, qui contiennent: Terebratula Arnaudi, Rhynchonella Bauyasi et Exogyra auricularis, c'est-à-dire les fossiles caractéristiques du Contiacien de Coquand. | L’Exogyra auricularis assez rare dans cet endroit est très commune au nord de la vallée. On la rencontre également au sud, en suivant la route de Saintes, jusqu’à Saint-Vénérand. L'heure du déjeûner étant arrivé, nous avontreconnu, en passant au galop, les étages Turonien, Cénomanien et Portlandien qui précèdent le bourg de Saint-Hilaire et nous avons rejoint les botanistes qui nous attendaient à l’hôtel depuis 20 minutes. Après le repas, nous avons visité les sablières du Châtenet, pendant que nos confrères exploraient la. vallée du Bramerit, SR au Les sables que l’on exploite au Châtenet, sur 4 à 5 mètres d'épaisseur, sont quartzeux, jaunes ou blancs, de grosseur moyenne. On y voit des lits discontinus de grès grossier où de petit gravier quartzeux qui ren- ferment un grand nombre de fossiles, notamment des dents de squales (Otodus suleatus, Seinitz), de croco- diles, de Pycnodus; des vertèbres de dinosauriens, d’ophidiens (Cimoliophis Rochebrunei, Sauvage), de tortues ; des coquilles marines rappelant l’Ostrea Trigeri et l’Ostrea fiabella, des pectens, des pholades (Gas- trochæna), des térébratelles ; ainsi que des fragments de lignite et du bois ferrugineux. On y rencontre éga- lement des plaquettes argilo-calcaires ferrugineuses perforées par des lithophages ; des nodules de fer ; des blocs de silex éclatés comme ceux des alluvions tertiaires des environs, et des galets plats provenant du calcaire lithographique Portlandien sur lequel les sables reposent. Tant que tous les fossiles que nous avons recueillis n'auront pas été bien déterminés, il sera difficile de dire l’âge des sables du Châtenet, parce qu'ils ne sont recouverts que par des sables fins argileux ferrugineux, avec aétites et nodules de fer, qui sont entièrement stériles (épaisseur 4 mètres). En quittant le Châtenet, nous avons suivi la route de Juicq jusqu’au Garraux. Notre programme comportait la visite des anciens ateliers de fabrication de pierres à fusil, qui sont situés dans les bois à un kilomètre de ce village ; mais le temps nous à manqué pour aller jusque-là. Néanmoins nous avons vu, autour des Gar- raux, des champs entièrement couverts d’éclats de silex présentant, pour la plupart, tous les caractères de la taille intentionnelle: le plan de frappe et le conchoide de percussion avec son éraillure. Ces éclats diffèrent par leur forme et par leurs dimensions de ceux qu'ont laissés, dans les bois, les tailleurs de pierres à fusil. Ils sont probablement préhistoriques, car j'ai trouvé près des Garraux un nucleus d’où l’on avait détaché des lames de couteau. Du reste, il n’est pas rare de rencontrer, dans tous les sables à silex de la région, des pièces de l’époque néolitique : des grat- toirs, des pointes de flèches finement taillés et des haches polies. Les calcaires des Garraux sur lesquels reposent les sables à silex éclatés contiennent beaucoup de rognons siliceux. Ils appartiennent à l'étage Turonien. Un peu plus bas dans la vallée d’Annepont, nous aurions pu voir le Ligérien, avec Ammonites Rochebrunei, mais pour ne pas manquer les trains de la Rochelle et de Saintes, nous sommes revenus directement à Taillebourg. a "Î@m LITE D TZ 7 — EXCURSION BOTANIQUE Du 17 Juin 1888 AU GROS-ROC, AU DOUHET ET À SAINT-HILAIRE. Rapport PAR M. LE DOCTEUR TERMONIA. Le 17 juin a eu lieu la deuxième excursion de la Société des Sciences naturelles, à laquelle ont pris part MM. Beltremieux, Boisselier, Foucaud, Jousset, Dollot, Couneau, Michau, Brochet, Maire, l’Evèque, Tesseron, Meyer, Alb. Fournier, Coindon, Paul Condamy et Termonia. À 7 heures 1/2, nous étions réunis à la gare de Tail- lebourg où nous attendaient deux voitures qui devaient nous servir à franchir la distance qui sépare Taille- bourg du Gros-Roc et le Douhet de Saint-Hilaire ; puis, l’excursion terminée, nous ramener au point de départ. Avant de nous mettre en route, M. Tesseron qui était venu, en herborisant, de Crazannes à Taillebourg, voulut bien distribuer à quelques-uns de nous les plantes ci-après désignées qu’il venait de récolter dans les prairies et les fossés de ce parcours: Ranunculus sceleratus L. ; Glyceria airoides Rech. ; Festuca tenuifolia Sibth. ; Aira media Gouan, qu'il avait antérieurement signalé le premier dans cette localité; Azolla filiculoïdes Lam., qu'il a trouvé abondant dans les fossés de Cra- Len zannes et qui tend d’ailleurs à se répandre, depuis quelques années, dans notre département. Départ de Taillebourg vers 8 heures, les géologues dans une voiture, les botanistes dans l’autre. Les deux groupes ne se rejoindront qu'à Saint-Hilaire où a été commandé le déjeûner. Au Gros-Roc, les botanis tes abandonnent leur véhi- cule qui ira les attendre au Douhet et commencent leurs recherches dans le vallon qui domine la route. On y descend par une pente escarpée et boisée qu’in- terrompt sur un assez long espace une muraille natu- relle formée par un énorme rocher vertical qui a fait donner à cet endroit le nom de Gros-Roc. Le site est verdoyant et pittoresque, gracieux et un peu sauvage en même temps, et l’on s’y attarderait volontiers. Mais l'attrait du paysage ne suffit pas pour nous y retenir longtemps. N'ayant trouvé dans ce vallon que des plantes communes, nous remontons bientôt sur la route de Vénérand et y poursuivons notre marche en explorant les talus des fossés et les champs voisins jusqu'à l’embranchement du chemin du Doubhet et même un peu au-delà. Dans ce trajet assez long nous récoltons d’abord, dans le voisinage du Gros-Roc, sur les côtés de la route : Alsine laxa Jord. ; Trifolium rubens L.; Bifora testi- culata Spreng.; Neslea paniculata Desv.; Saponaria vaccaria L.; Leontodon hispidus L. (Cette dernière plante n’est signalée que dans un petit nombre de localités du département ; celle-ci est nouvelle. J’en ai découvert, l’an dernier, deux stations bien garnies aux environs de Saintes et il est probable qu’elle existe sur beaucoup d’autres points). DEEE CR Plus loin, nous trouvons dans un champ d’avoine Myagrum perfoliatum L. ; dans un champ de blé Polyc- nemum majus À. Braun, représenté par de rares échan- tillons. Sur une pelouse sèche, au bord de la route, se montrent : Carex gynobasis Vill. ; Alyssum calycinum L., pour lequel cette localité est nouvelle, de même que Saint-Porchaire où je l’ai trouvé l’an dernier. Dans un champ inculte, sur le côté droit de la même route, croissent ensemble : Orobanche epithymum DC. sur le Thymus serpyllum ; Micopus erectus L.; Caucalis daucoïdes L.; Coronilla scorpioides Koch. ; Artemisia camphorata Vill. ; Trifolium scabrum L. ; Euphorbia falcata L. Distraits par nos recherches, nous avions dépassé d’un kilomètre environ le chemin du Douhet, qui aboutit à gauche à la route de Vénérand ; d’où une perte de temps assez notable et l’obligation de revenir sur nos pas en accélérant la marche, afin de nous réserver le temps d'explorer, au point de vue botanique, les abords du village et de visiter en passant la source connue sous le nom de fontaine du Douhet, qui alimen- tait d’eau potable la ville de Saintes sous la domination romaine. Cette allure précipitée ne nous permettait guère de faire des trouvailles. Aussi n’avons-nous à noter sur le chemin que nous suivons maintenant que Trifolium rubens déjà trouvé au Gros-Roc et Trifolium ochroleucum L. Le village du Douhet se compose de maisons dissé- minées sur ce chemin et séparées par degrands espaces vides ; on dirait un simple hameau. C’est pourtant le centre d’une commune et il a même quelque impor- LES CE tance, au point de vue archéologique, car il possède une église romane que les connaisseurs semblent apprécier. Un des nôtres qui, n’herborisant pas, nous y avait devancés, achevait un charmant croquis de ce petit monument lorsque nous le rejoignimes. A quelque distance de là, le même chemin longe un vieux mur qui entoure la propriété de la famille d’Ar- genson : château renaissance et vaste pare arrosé par les eaux courantes de la fontaine. Dans ce trajet se trouvent: Agropyrum Pouzolzit Godr. ; Ruta graveolens L. ; Lactuca muralis Fres. ; IHel- leborus fœtidus L. ; Alsine laxa Jord. L'heure étant avancée, nous n'avions plus que très peu de temps à consacrer à la visite de la fontaine avant de remonter en voiture pour nous faire conduire à Saint-Hilaire. Ceux de nous qui l'avaient déjà vue autrefois ne se rappelant pas exactement sa situation furent, en cette circonstance, d'assez mauvais guides et nous étions sur le point de renoncer à notre entre- prise lorsqu'un renseignement plus précis, recueilli sur la route, nous permit enfin d'arriver à l'endroit que nous cherchions. Après avoir jeté un coup d'œil rapide à l'entrée de l’aqueduc voûüté qui s'enfonce sous le coteau Jusqu'à la nappe souterraine et conduit l’eau à l’extérieur, nous nous hâtons de rejoindre notre voi- ture. Vers midi 1/2 nous arrivions à Saint-Hilaire, précé- dant de quelques instants MM. les géologues. En les attendant, M. Foucaud cherche dans le cou- rant du Bramerit un Ranunculus offrant quelque intérêt et ne tarde pas à y découvrir, un peu en aval SAVE du pont, Ranunculus fluitans Lam., qui mérite d’être indiqué dans ce cours d’eau. Les deux groupes qui s'étaient réunis pour le dé- jeüner se séparent de nouveau après le repas et les botanistes se dirigent, par le vallon qu’arrose le Bra- merit, sur le village de Châtenet, en passant par le hameau de Chez Raflin. En suivant de près la rive gauche de la petite rivière et longeant tantôt des prairies, tantôt des champs de céréales, nous rencontrons: Humulus lupulus L.; Crepis nicæensis Balb.; Leontodon hispidus L. déjà mentionné au Gros-Roc ; Ervum Terronii Ten. ; Stachys germanica L. Cette localité est nouvelle pour Crepis nicæensis et Ervum Terronit. Nous étant éloignés du Bramerit pour nous rendre à Châtenet, nous ne trouvons plus à noter dans les cultures queSaponariavaccaria L. et Lactuca perennisL. L'heure du retour vient mettre un terme à nos recherches et nous remontons en voiture pour rejoindre le plus rapidement possible la gare de Taillebourg. Parmi les plantes mentionnées ci-dessus quelques- unes sont plus ou moins rares. Telles sont: Alsine laxa, Saponaria vaccaria, Leontodon hispidus, Myagrum per- foliatum, Polycnemum majus, Alyssum calycinum, Arte- misia camphorata, Ruta graveolens, Lactuca muralis, Helleborus fœtidus, Ranunculus fluitans, Crepis nicæensis, Ervum Terroniti. Cette excursion a donc été assez fructueuse, au point de vue du nombre des bonnes espèces qui ont été ren- contrées. Mais l'intérêt qu’elle à présenté résulte aussi de la découverte de localités nouvelles pour quelques- unes de ces plantes. 4 EXCURSION BOTANIQUE Du 18 Juin 1888 NSP E SSI Rapport Par M. LE DocTEUR TERMONIA. Dans la matinée du 18 juin, nous avons fait, M. Fou- caud et moi, une petite excursion à Pessines, village situé à 7 kilomètres de Saintes sur la route de Royan. Notre récolte n’a pas été abondante; mais nous avons trouvé dans cet endroit peu fréquenté par les botanistes quelques plantes particulièrement intéres- santes. La première est un Verbascum évidemment hybride, qui semble provenir de V. floccosum Waldst. et de V. lychnitis L., bien que nous n’ayons pas trouvé ces deux espèces dans le voisinage et que l’hybride ne présente pas tous les caractères attribués au V. lychni- tidi-floccosum Giz., décrit dans la flore de Grenier et Godron. Il est abondant dans le cimetière de Pessines. C’est une plante à revoir à l’époque de la fructification. Un peu plus loin se trouve, dans une haie du chemin qui relie les maisons disséminées du village, Torilis heterophylla Guss. pour lequel cette localité n’a pas été indiquée. 90 = Dans un pré voisin nous remarquons en passant plusieurs pieds de Salvia pratensis L. à fleurs complè- tement blanches, mêlés à beaucoup d’autres pieds à fleurs bleues. On ne peut donc pas invoquer ici, pour expliquer cette anomalie, une influence de station. À quelque distance de là, croissent ensemble au bord d’un champ, sur le talus du chemin, Falerianella auricula DC., sa variété dasycarpa et V. Morisonii. C’est une localité nouvelle pour ces deux dernières plantes qui sont très rares dans notre département. Nous avons visité, en passant, le chêne gigantesque et (combien de fois ?) séculaire qui s'élève au milieu d’une cour de l'habitation de M. Botton. Ce chêne (Quercus pedunculata Ehrh.), n’a conservé de son trone que l’écorce qui forme un cylindre creux dont la cavité peut aisément contenir 8 à 10 personnes. Sur ce cadavre végètent encore pourtant quelques branches dont nous avons détaché des rameaux fructifiés. == —— EXCURSION BOTANIQUE Du 29 Juin 1888 A CADEUII. RAPPORT PAR M. LE DOCTEUR TERMONIA. Une excursion projetée depuis longtemps et à laquelle MM. Foucaud et Jousset, les organisateurs, m'’avaient invité à prendre part, a eu lieu, le 22 juin, dans la lande de Cadeuil. Je me serais bien gardé de laisser échapper l’occa- sion de visiter pour la première fois, avec de tels guides, une station botanique si justement renommée et déjà explorée par M. Foucaud. Nous avons entrepris par un beau temps cette intéressante expédition dont le résultat a répondu à notre attente. Nous avons commencé nos recherches à 1,500 mètres environ du village de Cadeuil, par le côté gauche de la lande en venant de Rochefort, côté que la culture n’a pas encore envahi. Là se trouve dans un fossé large et profond, perpen- diculaire à 11 grande route que nous venions de quitter, Carex ligerina Bor. qui n’avait encore été vu qu’à Fouras. Nous rencontrons ensuite dans la lande: Inula sali- cina L. ; Trifolium strictum Waldst., rare dans la Cha- rente-Inférieure et nouveau pour cette localité; Orni- thopus compressus L.; AirafleruosaL. ; Trifolium medium L., espèce très rare dans notre département et non signalée à Cadeuil ; Orchis maculata L. à fleurs entiè- rement blanches ; Galium boreale L., nouveau pour cette localité ; Cladium mariscus R. Br. ; Orchis divari- cata Rich. ; Orchis odoratissima L. non encore indiqué dans cette station ; Genista anglica L.; Carex flava L. ; Cicendia filiformis Delarbre ; Radiola linoides Gmel. ; enfin, dans un champ cultivé, sur le bord de la lande, Valerianella auricula DC. mêlé à sa variété rare dasy- carpa qui ne s’en distingue d’ailleurs que par ses fruits plus ou moins velus (localité nouvelle pour cette variété). Après le déjeüner, nous avons consacré deux heures à explorer le côté droit de la lande, qui est aussi maré- cageux, mais moins inculte que le côté gauche, et nous y avons trouvé les plantes suivantes : Carex punctata Gaud. ; Lobelia urens L., espèce non signalée à Cadeuil dans la flore de l'Ouest; Trifolium lappaceum L., également nouveau pour cette localité ; Epilobium tetragonum L. Après avoir quitté la zône marécageuse, nous ren- controns dans les moissons Briza minor L.; plus loin, sur une lande sablonneuse, près d’une fabrique de tuiles, Senecio silvaticus L. ; Geranium sanguineum L. et enfin, pour la seconde fois, Trifolium strictum repré- senté par des échantillons plus beaux et plus nombreux que ceux que nous avions vus dans l’herborisation du matin. Leur abondance nous permet d’en faire une ANIME centurie pour les correspondants de la Société d’é- change. Après cette récolte, nous remontons en voiture ; mais, avant de rentrer à Rochefort, nous cueillons à Martrou, sur les talus de la route, Cynosurus echinatus L. et Medicago media Pers. EXCURSION GÉOLOGIQUE Du 8 Juillet 1888 AN OETAILI-É-ILES- MARAIS: Rapport PAR M. BOISSELIER. Le 8 juillet, la Société des Sciences naturelles a fait, par un très mauvais temps, une courte excursion à Chaïllé-les-Marais. Malgré la pluie, qui tombait à torrent, les botanistes sont descendus dans le marais et trois géologues MM. Beltremieux, Dollot et Boissslier ont visité les coteaux en compagnie de MM. Poissonnet, notaire, et Canouet, receveur de l'enregistrement de Chaiïllé-les-Marais. Chaillé est bâti sur un rocher qui forme, au milieu du marais, une ile escarpée actuellement éloignée de 16 kilomètres du rivage de la mer. De hautes falaises calcaires, autrefois battues par les flots, s'élèvent au sud-ouest de l’île, et l’on voit à leur pied, sous la terre de bri du marais, l’ancien cordon littoral fait de galets perforés, de gravier, de sable et de coquilles marines. Le calcaire des falaises est gris, marneux, oolitique. Il se présente en petits bancs, qui donnent d’assez bons LPO te moëllons, et en couches schisteuses peu fossilifères. Cependant on y rencontre assez fréquemment une grande ammonite, toujours frustre, ressemblant à l’Ammonites athleta, ainsi que des Belemmites hastatus qui classeraient cette assise dans le Callovien supérieur. Sur quelques points de l'ile, nous avons observé, au-dessus des calcaires, les premiers dépôts de l'Oxfor- dien marneux, c’est-à-dire des marnes sableuses, grises ou jaunes, contenant des ammonites pyriteuses, comme au Gué-de-Velluire, notamment: Am. crenatus, ocu- latus, arduennensis, erato et plicatilis. Comme la pluie tombait toujours nous avons sus- pendu nos observations pour aller déjeüner, avec l'espoir que l’après-midi nous serait plus favorable : mais le mauvais temps devait durer pendant toute l’excursion : il avait commencé dès notre arrivée, il ne cessa qu'à l'heure du départ et, à 3 kilomètres de Chaïllé, le temps fut beau toute la journée. EXCURSION BOTANIQUE Du 8 Juillet 1888 PAC ILATIL LIL -LES:MARAIS. Rapport par M. E. MICHAU. Le dimanche 8 juillet 1888, la Société des Sciences naturelles a fait une excursion à Chaïillé-les-Marais, en Vendée. Le train de 5 heures 30 minutes du matin emporte comme excursionnistes: MM. Beltremieux, Boisselier, Berteaud, Couneau, Périer, Creuzé, Meyer, Dollot, Er. Brochet, Paul Condamy et Michau. A Marans, où nous attendait un omnibus, nous prenons M. Fleury et nous suivons la route jusqu’à Chaïllé, en passant au Sableau. Nous remarquons, chemin faisant, les nombreux canaux de dessèchement et d'assainissement, creusés en longs cordons parallèles pour drainer la fièvre et assurer. la végétation du sol des marais autrefois baigné par la mer. Les géologues s'arrêtent un instant au Sableau pour rechercher dans les sables les vestiges de cet ancien état. SERIE Arrivés à Chaillé à 8 heures 1/2, nous sommes reçus par M. Poissonnet, notaire, M. Canouet, receveur de l'enregistrement, et M. Arrignon, ancien instituteur. M. Foucaud et M. Moreau, instituteur au Sableau, ne tardent pas à nous rejoindre. Les excursionnistes se divisent en deux groupes : les géologues guidés par M. Canouet, receveur de l'enregistrement ; les botanistes avec M. Arrignon, comme guide. _ Sous la direction de M. Foucaud, les botanistes explorent les coteaux, j'allais dire « La falaise » tant ce site présente d’analogie avec certaines de nos côtes. Mais là, la mer est devenue un immense marais ; la falaise est un plateau étendu et bien cultivé. Son sol est calcaire-marneux. Ce sont donc des plantes des terrains calcaires que nous allons récolter. Nous trouvons successivement : Cheiranthus cheiri L., à l’état sauvage. Bupleurum protractum Linck., en abondance. Allium spherocephalum L. Melampyrum arvense L., commun. Allium polyanthum Rœin, et Sch. Boreau. A llium vineale EL. Bientôt de gros nuages noirs menacent d'arrêter notre ardeur ; nous continuons néanmoins nos recherches et c'est sous une première averse que nous cuerllons : Linum strictum L., plante assez rare. Allium oleraceum L. Poa compressa L, Turgenia latifolia Hofim. Lathyrus latifolius L. Inula squarrosa L. Hypericum perforatum L. Cuscuta minor DC., parasite sur lEryrqium cam- pestre. La pluie persistante nous oblige à quitter les hau- teurs et à descendre dans le marais; nous trouvons dans un ruisseau : Polygonum amphibium L. Potamogeton lucens L. Lysimachia nummularia L. Butomus umbellatus L. Une éclaircie de peu de durée ranime notre courage et nous gravissons de nouveau la colline. Ce ne fut pas la montée au Calvaire,*car nos efforts devaient trouver leur récompense. Dans un champ de blé, près de la cabane dite « Piai- sance », M. Foucaud nous fait cueillir Allium sphero- cephaloïides. Cette plante découverte par M. Foucaud dans la Charente-Inférieure et dans la Gironde est signalée pour la première fois dans la Vendée. C’est donc une plante nouvelle pour la région. Mais les averses rappellent à l’ordre notre enthou- siasme. Nous poursuivons rapidement notre course par un sentier bordé d’un côté par une vigne présen- tant des taches de phylloxéra et de l’autre par une luzerne ravagée par la Cuscuta trifolii Bab. C’est un syndicat de fléaux que nous constatons à diverses reprises pendant notre excursion. Plus loin, sur la route, nous trouvons : Orobanche amethystea Thuil., autre parasite vivant sur les racines de l’Eryngium campestre. — 66 — Nous approchons des maisons où nous est signalée la présence de tombeaux que nous demandons à visiter. C'est en faisant les fouilles nécessaires à la cons- truction de sa maison que le propriétaire a découvert ces tombeaux. On en a extrait jusqu'alors 37, qui ont servi pour la plupart de matériaux de construction. Il y en à d’autres, car dans la tranchée on en voit un qui est intact. . Ce sont des masses de pierre creusées pour recevoir ‘le cadavre, et au fond desquelles on à ménagé une ex- cavation pour la place de la tête et une saillie pour les épaules. Le tombeau intact est recouvert d’une pierre plate sans inscriptions ni ornements. Cette station n'ayant pas été étudiée, il ne nous est fourni que peu de renseignements, si ce n’est qu’il n’existe pas de pierre de cette dimension dans le pays, et que l’intérieur des tombeaux ne renferme que des ossements. Nous quittons ces lieux funèbres et nous nous diri- geons vers la ville, près de laquelle nous récoltons : Glyceria plicata Fries., puis nous arrivons en toute hâte à l’hôtel où nous trouvons les géologues non moins mouillés que nous. Un copieux déjeüner que je qualifie de Vendéen a bien vite restauré nos estomacs et séché nos larmes. À 3 heures nous prenons congé de nos hôtes. L’om- nibus nous reconduit à Marans et nous arrivons à la Rochelle à 6 heures 10 minutes, ayant exactement rempli le programme tracé par notre Président. ER 7 — SOCIÉTÉ BOTANIQUE ROCHELAISE. Commission de botanique de la Société des Sciences Naturelles. La Société Botanique Rochelaise a été fondée le 10 mai 1878 sous les auspices de l’Académie des belles- lettres, sciences et arts de la Charente-Inférieure, section des Sciences naturelles. Son but, comme l'indique son règlement, est de créer un exsiccata des plantes (phanérogames et crypto- games) qui croissent en France et en Corse, de répandre ces plantes dans les herbiers pour en faciliter l’étude et la connaissance. Ce but a été poursuivi avec un plein succès aussi le nombre des espèces distribuées jusqu’à ce jour s’élève-t-il au chiffre de 2,576, se décomposant ainsi : PME OSAMES 20e Lo nhrens..... 0 1,994 MBLOSÉNES Anna ne 4 à 229 Cryptogames. + dE (Aphieenesss. rs du. 353 Dans ce nombre figure un certain nombre d’espèces de l’école analytique que chaque sociétaire peut appré- cier comme il l’entend. Di En 1887, le règlement de la Société a reçu des modi- fications importantes : il a été décidé que la cotisation serait de 6 francs, que toutes les étiquettes seraient imprimées et que le Comité se chargerait de faire faire cette impression, que le Bulletin publié chaque année, serait augmenté de la liste des plantes distribuées, que les sociétaires pourraient échanger entre eux par l’in- termédiaire du Comité en joignant à leurs envois à la Société les fascicules destinés à leurs correspondants. Aujourd'hui les étiquettes sont numérotées, con- tiennent une synonymie détaillée et donnent sur la bibliographie les renseignements dont on peut avoir besoin. Chacun sait combien tous ces renseignements sont précieux et quel intérêt offrent les plantes numé- rotées répandues dans diverses collections. L'importance de ces modifications n’échappa à per- sonne, aussi furent-elles accueillies avec reconnais- sance par tous les sociétaires. En 1886, les listes des plantes centuriées chaque année ont été réunies en une seule pour faciliter la recherche des espèces distribuées ne devant pas être fournies de nouveau. Dans ce même but, tous les cinq ans, une liste générale réunira toutes les espèces pu- bliées précédemment. Quand le nombre de plus en plus limité des espèces à distribuer ne permettra plus de préparer facilement l’envoi réglementaire, et il s’agit surtout ici des phané- rogames, le Comité réduira le nombre des espèces à fournir afin que tous ceux qui auront contribué au succès de la Société puissent continuer à recevoir le fascicule distribué chaque année. Au début de la Société trente-huit botanistes répon- COS dirent à l’appel du Comité, mais à partir de l’année suivante le nombre des sociétaires fut constamment de cinquante, chiffre fixé par le règlement. Aujourd’hui, que la Société est bien connue, il n’est pas toujours possible au Comité de donner immédiatement satis- faction à toutes les demandes d'admission, ces demandes dépassant généralement le chiffre réglementaire. Cet empressement des botanistes à faire partie de la Société Rochelaise montrent que son but a été compris et apprécié et fait espérer que l'inventaire de nos richesses botaniques se continuera dans les meilleures conditions. 4 SE "#4 IN GET RANUNCULUS DROUETII Schultz. Par M. J. LLOYD. Ranunculus Drouetii Schultz, Billot ersic. n° 404, Boreau F1. du Centre est très voisin de R. trichophyllus, il en difière surtout par les carp. moins nombreux, glabres, lâches, c’est-à-dire espacés de manière que la moitié supérieure du carp. qui est renflée-arrondie est tout à fait dégagée, tandis que dans R. trichophyllus ils sont velus, serrés, comprimés, un peu aigus et im- briqués de manière à laisser voir seulement le côté ex- térieur du carp. Cette disposition donne à la tête de fruits un aspect différent facile à distinguer. Les stigmates sont plus étroits, en languette ; dans À. tri- chophyllus ils approchent de l’ovale. Plusieurs caractères auxquels les auteurs attachent de l'importance sont variables, ainsi : notre R. Drouetii n’est pas plus grêle, d’un vert plus clair que l’autre, ses feuilles sont raides ou flasques selon la nature de l’eau, leur profondeur, leur état ombragé ou non, les fleurs n’offrent pas de différence appréciable. Je dois la connaissance de cette espèce à M. Lajun- chère, de Bourgneuf, qui me l’a fait cueillir et démon- trée à Bourgneuf (Loire-Inférieure), et environs. Depuis, je l’ai vue à Liré (Maine-et-Loire), à Machecoul, Ancenis (Loire-Inf.), où je l’avais indiquée en 1881. (Note pour servir à la cinquième édition de la Flore de l’Ouest de la France ), et M. Foucaud, à qui je l’ai signalée, l’a trouvée à Rochefort et environs, Bords, Angoulins, Châtelaillon (Charente-Inférieure). Il l’a vue aussi dans l’herbier de M. Clavaud, qui l’a recueillie à Saint-Ciers- la-Lande (Gironde). Comme nous, après deux années d'étude, M. Foucaud considère cette plante comme dis- tincte. Les deux espèces croissent quelquefois ensemble et dans les mêmes fossés où nous n’avons pu les distin- guer, tandis qu'après les avoir retirées de l’eau il nous était facile d’en faire deux parts. C’est bien en ce même état de plantes vivantes que doit être faite la compa- raison des carpelles et des stigmates. Cette espèce est bien le R. Drouetii Schultz, Billot, exsic. n° 404 et le caractère des carpelles renflés- arrondis énoncé par Boreau {Fl. du Centre), me fait croire aussi (quoique une partie des autres caractères ne conviennent pas à notre plante), qu’il avait en vue la plante d'Angers fournie à Schultz par M. Drouet qui me l’a donnée aussi. Si je n’ai pas ajouté d’autres synonymes, c’est que nous n’avons pu reconnaître dans notre Ranunculus les caractères nombreux, quelquefois contradictoires, énumérés par les auteurs pour leur R. Drouetii, et qui m'ont égaré jusqu’au moment où M. Lajunchère m'a fait comprendre les deux espèces. _* Ere TE DES USTILAGINÉES ET DES URÉDINÉES RÉCOLTÉES JUSQU’A CE JOUR DANS LA CHARENTE-INFÉRIEURE PAR Pauz BRUNAUD. F. USTILAGINÉES Tul. Ustilago longissima (Sow.) Tul. Sur les feuilles du Glyceria spectabilis et du Glyceria fluitans. — A. C. Ustilago grandis Fr. Sur les chaumes du Phragmites communis. Saintes, Rochefort. Ustilago segetum (Bull.) Ditm. Sur les panicules et leurs pédicelles et dans les ovaires qu’il détrüit entièrement de l’Hordeum vulgare, de l’Hordeum distichum, de l’Hordeum hexasticum, de l'Hordeum murinum, du Cynodon Dactylon, de l’Avena — 10 — sativa, de l’Avena orientalis, de l’Avena flavescens, de l’Arrenatherum elatius, du Triticum sativum, du Triti- cum turgidum, du Triticum Spelta, ete. —T. C. Ustilago olivacea (D. C.) Tul. Dans les ovaires du Carex riparia. Saintes. Ustilago Caricis (Pers.) Fuck. Dans les ovaires des divers Carex. Saintes. Ustilago Maydis (D. C.) Cord. Dans les ovaires, sur les fleurs mâles, les bractées, les feuilles et les gaines du Zea Mays. — T. C. Ustilago violacea (Pers.) Fuck. Sur les anthères et dans les ovaires du Lychnis ves- pertina, du Silene inflata, du Stellaria Holostea, du Stellaria graminea.— T. C. Ustilago Scabiosæ (Sow.) Wint. Sur les anthères du Knautia arvensis. ‘Saintes. Ustilago utriculosa (Nees) Tul. Dans les ovaires du Polygonum Persicaria. Saintes, Pessines. Ustilago Tragopogi (Pers.) Schroet. Dans les réceptacles du Tragopogon pratensis et du Tragopogon porrifolius. — A. C. Ustilago Scorzoneræ (Alb. Schw.) Schroet. Dans les fleurs duScorzonera humilis et du Scorzonera hispanica — A. C. — 07) — Tilletia Tritici (Bjerk.) Wint. Dans les ovaires du Triticum sativum, du Triticum turgidum, du Triticum durum et du Triticum Spelta. — A. C. Tilletia striiformis (West.) Magn. Sur les feuilles, les gaines et les chaumes de l’Holcus lanatus, du Dactylis glomerata, del’ Arrenatherum elatius, du Lolium perenne. — A. C. Entyloma Ranunculi (Bonord.) Schroet. Sous les feuilles du Ranunculus Boræanus, du Ranun- culus repens, du Ranunculus auricomus, du Ficaria ranunculoides. — A. C. Eatyloma Eryngii (Cord.) de Bary. Sur les feuilles de l’Eryngium campestre. Saintes. Sphacelotheca Hydropiperis (Schm.) de Bary. Dans les ovaires du Polygonum Hydropiper. Saintes. Doassansia Sagittariæ (West.) Fisch. Sur les feuilles du Sagittaria sagittifolia. Saint-Sever, Courcoury. Urocystis Golchici (Schlecht.) Rabh. Sur les feuilles du Colchicum autumnale. — T. C. Urocystis Violæ (Sow.) Fisch. Sur les feuilles et les pétioles du Viola odorata. Saintes, Pessines, Rochefort. . Graphiola Phœnicis (Moug.) Poit. Sur les feuilles du Phœnix dactylifera cultivé en serres. Rochefort. te URÉDINÉES Brongn. Uromyces Fabæ (Pers.) de Bary. Sur les feuilles et les tiges du Vicia Faba, du Vicia sativa, du Vicia sepium, du Vicia angustifolia, du Vicia lutea, du Vicia cracca, de l'Orobus niger, de l'Orobus tuberosus, de l'Ervum hirsutum, ete. — T. C. Uromyces Limonii (D. C.) Lév. Sur les feuilles du Statice Limonium et de l’Armeria maritima. La Rochelle, île Madame (Foucaud). Uromyces Polygoni (Pers.) Fuck. Sur les feuilles et les tiges du Polygonum aviculare. — T.C. Uromyces Silenes (Schlecht.) Fuck. Sur les feuilles du Silene nutans. Saintes. Uromyces Trifolii (Hedw.) Lév. Sur les feuilles du Trifolium pratense, du Trifolium repens, du Trifolium agrestinum, du Trifolium fragi- ferum, du Trifolium angustifolium. — T. C. Uromyces appendiculatus (Pers.) Link. Sur les feuilles du Phaseolus vulgaris et du Phaseolus multiflorus. — T. C. Uromyces Geranii (D. C.) Otth. et Wartm. Sur les feuilles et les pétioles du Geranium dissectum. — À. C. ie Uromyces Betæ (Pers.) Kuhn. Sur les feuilles du Beta vulgaris, du Beta Cycla, du Beta maritima. — T. C. Uromyces Valerianæ (Schm.) Fuck. Sur les feuilles du Valeriana ofjicinalis et du Vale- riana dioica. Saintes, les Gonds. Uromyces Acetosæ Schroet. Sur les feuilles du Rumex acetosa. Saintes. Uromyces Dactylidis Otth. Écidies et Écidioles : sur les feuilles et les tiges du Ficaria ranunculoides, du Ranunculus repens. — T. C., sur Ficaria ranunculoides. — Urédospores et Téleutos- pores : sur les feuilles du Dactylis glomerata, du Poa pratensis, du Poa nemoralis. du Brachypodium pinnatum. Saintes. Uromyces Junci (Desm.) Tul. Écidies : sur les feuilles du Pulicaria dysenterica. — À trouver. — Urédospores et Téleutospores : sur les chaumes morts du Juncus obtusiflorus. Saintes. Uromyces Pisi (Pers.) de Bary. Écidies et Écidioles : sous les feuilles de l’Euphorbia Cyparissias et de l’'Euphorbia Esula. — À trouver. — Uré- dospores et Téleutospores : sur les feuilles et les tiges du Pisum sativoum, du Lathyrus odoratus, du Lathyrus pratensis et du Lathyrus latifolius. —T. C. Uromyces striatus Schroet. Écidies et Lcidioles ; sous les feuilles de l’Euphorbia IR pe Cyparissias. — À trouver. — Urédospores et Téleusto- pores :sur les feuilles et sur lestiges du Medicago sativa, du Medicago lupulina, du Medicago falcata, du Medicago maculata, du Trifolium arvense. —T. C. Uromyces Rumicis (Schm.) Wint. Sur les feuilles du Rumex crispus, du Rumex Hydro- lapathum, du Rumex obtusiflorus, du Rumex intermedius et du Rumex Patientia. — T. C. Uromyces Genistæ-tinctoriæ (Pers.) Fuck. Sur les feuilles du Cytisus Laburnum, del’Onobrychis sativa. — À. C. Uromyces scutellatus (Schrank.) Lév. Sous les feuilles de l'Euphorbia verrucosa et de l’Eu- phorbia Esula. Clavette. Uromyces præminens (Dub.) Lév.; U. tubercu- lalus Fuck. Sur les feuilles et les tiges de l'Euphorbia exiqua. Saintes. Uromyces Ononidis Passer. Sur les feuilles de l’Ononis spinosa et de l’'Ononis repens. — À. C. Uromyces Behenis (D. C.) Unger. Sur les feuilles et sur les tiges du Silene inflata. — A.C., surtout à l’état d'Écidie. Uromyces Erythronii (D. C.) Passer. Sur les feuilles et sur les tiges du Fritillaria Meleagris. Saintes, Chaniers. ro eu Uromyces Scillarum (Grev.) Wint. Sur les feuilles de l’Hyacinthus non scriptus. —A. C. Uromyces Ficariæ (Schm.) Lév. Sous les feuilles du Ficaria ranunculoides. Saintes. Melampsora Helioscopiæ (Pers.) Cast. Sur les feuilles et sur les tiges de l’'Euphorbia Helios- copia, de l’'Euphorbia pilosa, de l'Euphorbia Peplis, de l’'Euphorbia falcata, de l'Euphorbia exiqua, del’Euphorbia palustris, de l’Euphorbia Gerardiana, de lEuphorbia amygdaloides. — T. C. Melampsora farinosa (Pers.) Schroet. Sous les feuilles du Salix cinerea. —T. C. Melampsora Lini (D. C.) Tul. Sur les feuilles et sur lestiges du Linum cartharticum, du Linum usitatissumum, du Linum Loreyi. —T. C. Var. liniperda Koern. Sur les feuilles du Linum usitalissimum. Saintes, Bords. Melampsora epitea (Kze. et Schm.) Thüm. Sur les feuilles du Salix alba et du Salir viminalis. Saintes. Melampsora Vitellinæ (D. C.) Thüm. Sur les feuilles du Salir alba, du Salix fragilis, du Salix Russelliana, du Salix vitellina. — A. C. Melampsora Tremulæ Tul. Sur les feuilles des jeunes tiges du Populus Tremula. — TC. oise Melampsora æcidioides (D. C.) Schroet. Sur les feuilles des jeunes tiges du Populus alba. — A. C. Melampsora populina (Jacq.) Lév. Sur les feuilles du Populus piramidalis, du Populus angulata, du Populus balsamifera, du Populus virgi- niana. — T. C. Melampsora Hypericorum (D. C.) Schroet. Sous les feuilles de l’Hypericum perforatum. Chaniers, Préguillac. Melampsora betulina (Pers.) Tul. Sous les feuilles du Betula alba, du Betula papyracea. Saintes, Rochefort (Jardin botanique), Montendre. Melampsora Garpini (Nees) Fuck. Sous les feuilles du Carpinus Betulus. Saintes. Melampsora? Quercus (Brond.) Schroet. Sous les feuilles des jeunes tiges du Quercus pedun- culata. — T. C. Melampsorella Cerastii (Pers.) Schroet. Sous les feuilles et sur les tiges du Cerastium triviale. Echillais. Gronartium Asclepiadeum (Wild.) Fr. Sous les feuilles du Vincetoxicum officinale. — T. C. Cronartium flaccidum (Alb. et Schw.) Wint. Sous les feuilles des Pivoines cultivées. — A. C. Puccinia Galii (Pers.) Schw. Sur les feuilles et les tiges du Galium cruciatum, du RQ Galium Mollugo, du Galium verum, de l'Asperula cynan- chica, de l’Asperula odorata. — T: C. Puccinia Asparagi D. C. Sur les feuilles et les tiges de l’Asparagus officinalis. — T.C. Puccinia Thesii (Desv.) Chaill. Sur les feuilles et les tiges du Thesium humifusum. — A. C. Puccinia Porri(Sow.) Wint. Sur les feuilles de l’Allium Porrum, de l'Allium Schænoprasum, de l’Allium sphærocephaloides. — A. C. Puccinia Prenanthis (Pers.) Fuck. Sur les feuilles du Lactuca virosa, du Lactuca Scariola, du Chondrilla juncea, du Cichorium Intybus, du Cicho- rium Endivia. — A. C. Puccinia Lampsanæ (Schultz.) Fuck. Sur les feuilles du Lampsana communis et du Lamp- sana grandiflora. — T. C. Puccinia Epilobii D. C. Sur les feuilles de l’Epilobium hirsutum et de l’Epi- lobium tetragonum. — A. C. Puccinia Violæ (Schm.) D. C. Sur les feuilles du Viola odorata, du Viola hirta, et du Viola Riviniana. —T. C. Puccinia Bupleuri (Opiz ?) Rud. Sur les feuilles du Bupleurum protractum, du Bupleu- rum falcatum, du Bupleurum rotundifolium. — A. C. Puccinia Gonvolvuli (Pers.) Cast. Sous les feuilles du Convolvulus sepium. Saintes, Chaniers, etc. Puccinia Aristolochiæ (D. C.) Wint. Sous les feuilles de l’Aristolochia longa. Aulnay (Giraudias).— Trouvé seulement jusqu’à ce jour à l’état d'Écidie. Puccinia Pimpinellæ (Strauss.) Link. = Sur les feuilles de l’Anthriseus silvestris et du Chæro- phyllum temulum. Saintes. Form. Eryngii D. C. Sous les feuilles de l'Eryngium campestre. Saintes, Fontcouverte. Puccinia Menthæ Pers. Sur les feuilles du Mentha rotundifolia, du Mentha aquatica, du Mentha sativa, du Mentha piperita, du Mentha viridis, du Mentha viridis-latifolia, du Mentha silvestris, du Cinopodium vulgare, du Calamintha offici- nalis, du Calamintha ascendens. — T. C. Puccinia Saniculæ Grev. Sur les feuilles du Sanicula europæa. Saintes, Pessines. Puccinia graminis Pers. Écidies et Écidioles : sur les feuilles du Berberis vul- garis. — À. C. — UÜrédospores et Téleustopores : sur les feuilles etles chaumesdu Triticumovoulgare, de l'Agro- pyrum repens, du Secale cereale, de l’Holcus lanatus, de l’Avena sativa, de l’'Arrenatherum elatius, de l’Alopecurus PAS ES pratensis, de l’Hordeum vulgare, du Dactylis glomerata, de l’Anthoxanthum odoratum, du Bromus mollis, du Lolium perenne. —T. C. Puccinia coronata Cord. Écidies et Écidioles : sur les feuilles du Rhamnus Frangula.— A trouver.— Urédospores et Téleutospores : sur les feuilles du Bromusmollis, de l’Agrostis stolonifera, de l’Alopecurus pratensis, de l’Avena sativa, du Lolium perenne, de l’'Holcus lanatus. — A. C. Puccinia Rubigo-vera (D. C.) Wint. Écidies et Écidioles: sur les feuilles des diverses Boraginées. — A trouver. — Urédospores et Téleutos- pores:sur les feuillesetleschaumes du Triticum vulgare, du Secale cereale, de l’Avena sativa, de l’Alopecurus pratensis, de l’Agrostis stolonifera, du Calamagrostis arenaria, de l’Holcus lanatus, du Bromus mollis, du Bromus sterilis, du Festuca pratensis. —T. C. Form. simplex Koern. Sur les feuilles de l’Hordeum murinum, de l’Hordeum distichum, de l’Hordeum vulgare. Saintes. Puccinia Garicis (Schm.) Rebent. Écidies et Écidioles : sur lesfeuilles del’Urticadioica. — Saintes. —Urédospores et Téleutospores: sur les feuilles et les tiges du Carex pallescens, du Carex muricata, du Carex riparia, du Carex glauca, du Carex hirta. —T. C. Puccinia silvatica Schroet. Écidies et Écidioles : sous les feuilles du Tararacum officinale. — Saintes.— Urédospores et Téleutospores : sur les feuilles du Carex divulsa. Saintes, Saint-Christophe (Foucaud). Puccinia Phragmitis {(Schm.) Koern. Écidies et Écidioles: sur les feuilles des divers Rumex. — À trouver. — Urédospores et Téleutospores : sur les feuilles et les chaumes du Phragmites communis. — LC Puccinia Magnusiana Koern. Écidies et Écidioles : sur les feuilles du Ranunculus repens. — A trouver. — Urédospores et Téleutospores : sur les feuilles et les gaines du Phragmites communis. — À. C. Puccinia Moliniæ Tul. Écidies et Écidioles :sur les feuilles de l’Orchis pur- purea.— Montroy (Foucaud).—Urédospores et Téleutos- pores : sur les feuilles du Molinia cœærulea. — A trouver. _Puccinia suaveolens (Pers.) Rostr. Sur les feuilles du Cirsium arvense. — T. C. Form. Gyani Wint. Sur les feuilles du Centaurea Cyanus. Saintes, Pérignac. Puccinia Hieracii (Schm.) Mart. Sur les feuilles du Centaurea pratensis, du Centaurea nigra, du Centaurea jacea, du Centaurea Calcitrapa, du Centaurea Cyanus, du Lappa minor, du Carduus tenui- florus, du Sylibium Marianum, du Cirsium lanceolatum, du Cirsium palustre, du Serratula tinctoria, du Taraxa- cum officinale, du Taraxacum palustre, du Cichorium Le ee Intybus, du Cichorium Endivia, du Crepis taraxacifolia, de l’Hypochæris radicata, du Picris hieracoides, du Chon- drilla juncea, des divers Hieraciums, du Scorzonera humilis, du Doronicum Pardalianches. — T. C. Puccinia bullata (Pers.) Schroet. Sur les feuilles, les pétioles et les tiges du Conium maculatum, de l’'Apium graveolens, de l’Æthusa Cyna- pium, du Seseli montanum, du Peucedanum officinale, du Petroselinum segetum, du Silaus pratensis. — T. C. Puccinia Polygoni Pers. Sous les feuilles du Polygonum amphibium, du Poly- gonum Convolvulus, du Polygonum dumetorum. — T. C. Puccinia Tanaceti D. C. Sur les feuilles du Tanacetum vulgare, de sa variété crispum, de l’Artemisia Absinthium, de l’Artemisia vul- garis. — A. C. Puccinia Stachydis D. C. Sur les feuilles et les tiges du Stachys recta. — A. C. Puccinia Sonchi Rob. et Desm. Sur les feuilles et les tiges du Sonchus oleraceus et du Sonchus asper. Bussac, Tonnay-Charente, Saintes. Puccinia Berkeleyi Passer. Sur les feuilles et les tiges du Vinca major. —T. C. Puccinia Balsamitæ (Strauss) Rabh. Sur les feuilles et les tiges du Tanacetum Balsamita. — À. C. 6 Ro Puccinia Pruni Pers. Sur les feuilles du Prunus domestica, du Prunus insititia, du Prunus spinosa, du Prunus Armeniaca, du Persica vulgaris. —T. C. Puccinia Allii (D. C.) Rud. Sur les tiges et les gaines de l’Allium vineale, de l’Allium roseum, de l’Allium oleraceum et de l’Allium sativum. — A. C. Puccinia fridis (D. C.) Walir. Sur les feuilles de l’Jris fœtidissima. — A. C. Puccinia oblongata (Link) Wint. Sur les feuilles du Luzula pilosa, du Luzula vernalis. Saintes, Fontcouverte, Pessines, Chaniers, etc. Puccinia Junci (Strauss) Wint. Sur les chaumes du Juncus conglomeratus. — A. C. Puccinia Scirpi D. C. Sur les chaumes et les feuilles du Scirpus lacustris. — T.cC. Puccinia Sorghi Schwein. Sur les ieuilles, les gaines et les chaumes du Zea Mays. — T. C. Puccinia Baryi (Berk. et Br.) Wint. Sur les feuilles et les gaines du Brachypodium pinna- tum. — A. C. Puccinia Cynodontis Desm. Sur les feuilles et les gaines du Cynodon Dactylon. — À. C. EN QUE de Puccinia microsora Korn. Sous les feuilles vivantes du Cyperus longus. Saintes. Puccinia Anthoxanthi Fuck. Sur les feuilles et les gaines de l’Anthoxzanthum odo- ralum. Saintes. Puccinia Asphodeli Dub. Sur les feuilles de l’Asphodelus albus. — A. C. : Puccinia Sii-Falcariæ (Pers.) Schroet. Sur les feuilles du Falcaria Rivini. — A. C., à l’état d'Écidie. Puccinia Tragopogonis (Pers.) Cord. Sur les feuilles du Tragopogon pratensis, du Trago- pogon porrifolius, du Tragopogon orientalis, du Scorzonera hispanica, du Scorzonera humilis, du Scorzonera hirsuta, du Podospermum laciniatum. Saintes, Saint-Christophe (Foucaud), Aulnay, Varzay, Pessines. Puccinia fusca Relhan. Sous les feuilles de l’Anemone nemorosa. — A. C. Puccinia Smyranii Biv. Bernh. Sur les feuilles et les pétioles du Smyrnium Olusa- trum. — T. C. Puccinia Virgaureæ (D. C.) Lib. Sur les feuilles du Solidago Virgaurea. Saintes, Pessines. ex Puccinia Spergulæ (Schm.) Schroet. Sur les feuilles du Dianthus barbatus, du Lychnis dioica, de l’Arenaria rubra, de l’Arenaria marina, du Stellaria Holostea. — T. C. Puccinia Arenariæ D. C. Sur les feuilles du Spergula vulgaris. Saintes. Pucciana Valantiæ Pers. .. Sur les feuilles et les tiges du Galium cruciatum, du Galium arenarium. — A. C. Puccinia Malvacearum Mont. Sur les feuilles du Malva silvestris, du Malva rotun- difolia, du Lavatera arborea, de V'Alcea rosea, du Lava- tera punctata, du Malva crispa, du Malva verticillata, du Malva parviflora, de l’Althœæa cannabina, de l’Althæa hirsuta. — T. C. Puccinia Circææ Pers. Sous les feuilles du Circæa lutetiana. _ Saintes, Fontcouverte. Puccinia Asteris Dub. Sur les feuilles de l’Aster Tripolium et du Centaurea Scabiosa. — T. C. Puccinia Buxi D. C. Sur les feuilles du Buxus sempervirens. — A. C. Puccinia Glechomatis D. C. Sous les feuilles du Glechoma hederacea. — A. C. Fuccinia annularis (Strauss) Wint. Sous les feuilles du Teucrium Scorodonia et du Teu- crium Chamædrys. — A. C. ETES ER Puccinia Gladioli Cast. Sur les feuilles languissantes du Gladiolus communis et du Gladiolus segetum.— A. C. Gymnosporangium clavariiforme(Jacq.)Rees. Écidies et Spermogonies : sur les feuilles du Cra- tæqus Oxyacantha et du Cratægus monogyna. — A. C. — Téleutospores : sur les branches du Juniperus com- munis. — À trouver. Gyÿmnosporangium juniperinum (L.) Fr. Spermogonies et Écidies : sur les feuilles du Sorbus Aucuparia et du Sorbus torminalis. — A trouver. — Téleutospores: sur les branches du Juniperus communs. Saintes, Fontcouverte. Gymnosporangium Sabinæ (Dicks.) Wint. Spermogonies et Écidies: sur les feuilles des Poiriers. — A. C. — Téleutospores : sur les branches du Juniperus Sabina. — A trouver. Phregmidium Fragariastri (D. C.) Schroet. Sous les feuilles du Potentilla Fragariastrum et du Potentilla Vaillantii. — T. C. Phragmidium Sanguisorbæ (D. C.) Schroet. Sous les feuilles du Poterium dictyocarpum et du Poterium muricatum — A. C. Phragmidium Potentiliæ (Pers.) Karst. Sous les feuilles du Potentilla argentea, du Potentilla verna. — P. C. Saintes, etc. Phragmidium violaceum (Schultz.) Wint. Sous les feuilles du Rubus fruticosus. Saintes, Saint-Christophe, etc. Op EE Phragmidium Rubi (Pers.) Wint. Sous les feuilles du Rubus fruticosus et du Rubus cœsius. — T. C. Phragmidium subcorticium (Schrank.) Wint. Sous les feuilles du Rosa canina, du Rosa rubiginosa, du Rosa centifolia, du Rosa dumetorum et des Rosiers cultivés. — T. C. Var. bullatum Kickx; Phragmidium bullatum West. Sur les petites branches du Rosa canina. Saintes, etc. Phragmidium Rubi idæi (D. C.) Karst. Sous les feuilles du Rubus-idœus. — A. C. Colsosporium Senecionis (Pers.) Fr. Spermogonies et Écidies: sur les aiguilles et les branches du Pinus silvestris. — P. C. — Urédospores et Téleutospores : sur les feuilles du Senecio vulgaris, du Senecio silvaticus, du Senecio Doria, des Cinéraires hybrides. — T. C. -Coleosporium Sonchi (Pers.) Lév. Sous les feuilles du Tussilago Farfara, du Sonchus asper, du Sonchus arvensis, du Sonchus palustris, du Sonchus oleraceus. — T. C. Coleosporium Campanulæ (Pers.) Lév. Sous les feuilles du Campanula Trachelium, du Cam- panula Rapunculus, du Campanula Pallasiana. —T. C. Coleosporium Euphrasiæ (Schm.) Link. Sous les feuilles du Rhinanthus major, du Melampy- rum pratense, du Melampyrum cristatum, de l’Odontites serotina, de l’Odontites Jaubertiana, del’Eufragia viscosa, de l’Euphrasia officinalis. — T. C. of Endophyllum Euphorbiæ silvaticæ (D. C.) Wint. Sous les feuilles de l’Euphorbia amygdaloides. — A.C. Triphragmium Ulmariæ (Schm.) Link. Sous les feuilles du Spiræa Ulmaria. — A. C. URÉDINÉES INFERIEURES. Æcidium Clematidis D. C. Sous les feuilles vivantes et sur les pétioles du Clematis Vitalba. — T. C. Æcidium Mespili D. C. Sous les feuilles du Hespilus germanica. Pessines, où il est T. C. Æcidium Periclymeni Schm. Sous les feuilles du Lonicera Periclymenum. — T. C. Æcidium Valerianellæ Biv. Bernh. Sous les feuilles du Valerianella olitoria et du Vale- rianella eriocarpa. Montroy (Foucaud), Saintes, Aulnay (Giraudias), La Rochelle. Æcidium Ari Desm. Sous les feuilles de l’Arum maculatum. Saintes. Rœstelia Cydoniæ (Lenorm. ?) Thüm. Sous les feuilles du Cydonia vulgaris. Pessines, où il est T. C. Uredo Agrimoniæ (D. C.) Schroet. Sous les feuilles de l’Agrimonia Eupatoria. — T C. be, EE DES MYXOMYCÈTES RÉCOLTÉES JUSQU'A CE JOUR DANS LA CHARENTE-INFÉRIEURE PAR Pauz BRUNAUD. MYXOMYCÈTES Wall. 1° ENDOMYXÉES. Badhamia utricularis (Bull.) Berk. Sur le bois pourri. Saintes. Badhamia hyalina (Pers.) Berk. Sur le bois pourri. Saintes, Pessines. Physarum cinereum (Batsch) Pers. Sur les écorces, les bois, les feuilles, les tiges mortes des grandes plantes, les chaumes et les feuilles des gra- minées, les mousses. — A. C. NOUS Fuligo septica (Link) Gmel.; F. varians Somm. Sur la tannée dans les serres, les feuilles pourries, les terreaux, les vieilles planches de sapin, les souches de vignes, le chapeau et l’hymenium des Polypores ligneux. — T. C. Craterium pedunculatum Trent. ; Cr. vulgare Nees, t. IV. f. 26. Sur le bois pourri, les herbes et les feuilles pourries. Saintes. Craterium leucocephalum (Pers.) Rost. Sur les herbes pourries, à la base des chaumes du Juncus conglomeratus. Saintes. Tilmadoche nutans (Pers.) Rost. Sur le bois pourri. Saintes, Pessines. Tilmadoche gracilenta (Fr.) Rost. Sur le bois pourri, les vieux troncs d’arbres, les mousses. Saintes. Titmadoche viridis (Gmel.) Sacc.; T. mutabilis Rost. Sur le bois pourri, les vieilles écorces. Saintes. Chondrioderma testaceum (Schrad.) Rost. Sur les écailles des cônes de l’Abies excelsa. Saintes. Chondrioderma globosum (Pers.) Rost. Sur les feuilles mortes du lierre, les brindilles, les mousses. Gemozac, Saintes, Rochefort. Chondrioderma difforme (Pers.) Rost. Sur le bois pourri, les brindilles, les herbes mortes, la paille pourrie, les mousses. — A. C. Didymium squamulosum (Alb.et Schw.) Fr. Sur le bois pourri. Saintes. Didymium farinaceum Schrad. Sur les branches tombées, les brindilles, les tiges des herbes, les mousses, les plumes pourries, à la base des tiges pourries des fougères et du Ruscus aculeatus. — A. C. Didymium microcarpum (Fr.) Rost. Sur les tiges mortes. Pessines. Spumaria alba (Bull.) D. C. Sur les herbes, les brindilles, les feuilles pourries, sur les feuilles de l’Aphelandra fulgens, du Chamærops excelsa cultivés en serre, etc. — T. C. Gomatricha typhina (Roth.) Rost. Sur les vieux bois, les branches pourries. Saintes. Gomatricha Friesiana (de Bary) Rost. Sur le bois pourri. Saintes, Pessines. YOU Stemonitis fusca Roth. Sur le bois pourri, les débris pourris d’un Polyporus versicolor. — T. C. Stemonitis ferruginea Ehrh. Sur le bois pourri. Saintes, Pessines, Fontcouverte. Enerthenema papillatum (Pers.) Rost. Sur le bois pourri. Saintes. Tubulina cylindrica (Bull.) D. C. Sur le bois pourri des Pins. La Tremblade, île d’Oleron. Cribraria aurantiaca Schrad. Sur le bois pourri. Saintes. Reticularia Lycoperdon Bull. Sur les vieux troncs, les bois pourris. — A. C. Perichæna corticalis (Batsch) Rost. . Sur le bois mort ou entre l'écorce et le bois. Saintes. Arcyria punicea Pers. Sur le bois pourri. Saintes. Arcyria pomiformis (Roth.) Rost. Sur le bois pourri. Saintes. Arcyria cinera (Bull.) Schm. Sur le bois pourri. Saintes. RO —- Arcyria adnata (Batsch) Rost.; A. incarnata Pers. Sur le bois pourri. Saintes. Lycogala epidendrum Buxp. Sur les vieux troncs, le bois pourri. — T. C. Trichia fallax Pers. Sur le bois pourri. Saintes. Var. cerina. Trichia cerina Ditm. Sur le bois pourri. Saintes. Trichia iragilis (Sow.) Rost.; frichia piriformis Pers. ; Trichia serotina Schrad. Sur le bois pourri. — A. C. Trichia chrysosperma (Bull.) D. C. Sur le bois pourri, les branches tombées. — A. C. Var. carcerinoiïides P. Brun., Champ. obs. IF, p. 7. Sur le bois pourri. Pessines. Hemiarcyria Serpula (Scop.) Rost. Sur les feuilles tombées du chêne. Saintes, Pessines, Fontcouverte. 2% CÉRATIÉES. Ceratium hydnoides Alb. et Schw. Sur les vieilles souches. Saintes, Saint-Porchaire. RE HISTOIRE DES PISE À U X DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE-INFÉRIEURE ET DES DÉPARTEMENTS LIMITROPHES Par FEu LE D' SAVATIER Pliuwub liée par J. P'OU C AU D. (Suite). La première partie de l’Histoire des Oiseaux de la Charente-Inférieure et des départements limitrophes publiée dans les Annales de la Société des Sciences naturelles de 1886-1887, contient les Accipitres qui nichent dans notre département. La deuxième partie que nous publions aujourd’hui, contiendra, d’abord, les Accipitres de passage que nous trouvons au nombre de 11, dans la Faune (édition de 1884), de M. Ed. Beltremieux. Ç Suivant le désir exprimé par le D' Savatier, les — 100 — oiseaux qui ne nichent pas dans le département mais dont le passage y a été observé, seront signalés à la fin de chaque ordre. La diagnose de ces oiseaux sera seule donnée, laissant le soin de la description de leurs mœurs et de leur reproduction aux naturalistes des contrées où cet acte est accompli. Nous publions ensuite, aujourd’hui, la première partie de l’ordre des oiseaux sylvains, ceux de ces oiseaux qui nichent dans la région et dont la des- cription a été terminée par le Dr Savatier : FAMILLE DES Pics ; genres pics et torcols. FAMILLE DES Goucous ; genre coucou. FAMILLE DES Fringilles ; genres bouvreuil, gros-bec, verdier, moineau, pinson, chardonneret, linotte, bruant. FAMILLE DES Mésanges ; genre mésange. FAMILLE pes Gorbeaux ; genres corbeau, pie, geai. FAMILLE DES Etourneaux; genre étourneau. FamizLepes Ghélidons ; genres hirondelle, martinet, engoulevent. FAMILLE DES Gobe-Mouckhes ; genre gobe-mouches. FAMILLE DES Pies-Grièches ; genre pie-grièche. FAMILLE DES Alouettes ; genre alouette. A la suite des sylvains, nous insérerons, avec leurs diagnoses, les espèces de passage relevées dans la faune de 1884. FAMILLE. Vautour. — Vultiridæ. Synonymie : Vautours Cuvier (1797), Savig. (1809), Lesson (1831). —= 101 — Vulturini Illig. (1811), Vieil. (1816), Latr. (1825). Vulturidæ Ch. Bonap. (1838), Schinz. (1840), Gray. (1811). Nudicolles ou Ptilodères Dum. (1876). Oiseaux de proie vautourins Schl. (1844). Diagnose : Yeux à fleur de tête ; bec fortet allongé, très crochu ; tète et cou plus ou moins nus, couverts de duvet; pieds robustes. GENRE Gypaëte. — Gypaetus (Temm). Synonymie : Falco Linn., Gm. Vultur Briss. Gypaetos Storr., Mey.et Wolf., Ch. Bonap., Schleg. Gypaetus Dum., Temm. Phene Savig., Vieil. Latr., Less. Diagnose : Yeux petits ; bec allongé, courbé en crochet et renflé vers la pointe ; narines couvertes par des soies raides ; tête et cou couverts de plumes ; ailes longues avec les 4premières remiges échancrées ; queue étagée composée de 12 pennes. Gypaëte barbu. — Gypaetus barbatus (Temm.) Synonymie : Gypaetos barbatus G. Cuv., Lath., Keys. et Blas., Schleg. Gypaetos leucocephalus et melanocephalus Mey. et Wolf. 7 — 102 — Gypaetus barbatus Linn. Vultur barbatus et falco barbatus Gm. Vultur niger et auratus Briss. Fhene ossifraga Savig. Viell. Lesson. Diagnose : Base du bec en dessus comme en dessous enveloppée de soies raides. Taille 1 m. à 1 m. 20 à 30. FAMILLE. Faucors. — Falconidæ. Page 232. Annales no 93, GENRE Aigle. — Aquila (Cuv.). Synonymie : Falco Gm., lath., Illig., Tem. Aquila G. Cuv., Briss., Dumer., Savig., Vieill., Mey. et Wolf., Ch. Bonap., Schleg. Diagnose : Bec robuste, convexe en dessus, cire garnie de quelques poils ; tarses emplumés jusqu'aux doigts ; ailes longues atteignant, ou à peu près, le bout de la queue ; queue arrondie. | Aigle fauve. — Aquila falva (Briss.). Synonymie : Aquila fulva Savis., Mey. et Wolf, Vieill., Schleg Aquila fusca Briss. | Aquila regia Less. Aquila chrysætos G. Cuv., Vieill., Keys. et Blas., Ch. Bonap. — 103 — Falco regalis Temm. Falco fulvus Temm. Falco fulvus et chrysætos Linn., Gm., Lath. Diagnose : Tête et partie supérieure du cou couvertes de plumes acuminées, d’un roux doré avec leur tige noire ; trois écailles sur la dernière phalange du doigt médian ; jamais de blanc aux plumes scapulaires. Taille de 70 c. à 4 m. 16. Aigle criard. — Aquila nævia (Briss.). Synonymie : Aquila nævia Mey. et Wolf., Less., Ch. Bonap., Keys. et Blas., Schleg. Aquila melanaetos Savig. Aquila planga Vieill., Roux.. Gould. Falco nævius Gm., Lath., Temm. Falco maculatus Gm., Lath. Diagnose : Brun foncé en dessus; plus clair à la tête, au cou, au bas du dos et sur les ailes ; tarses peu allongés ; cinq scutelles larges sur la dernière phalange du doigt médian, quatre sur le doigt interne ; taille 60 à 65 cent. GENRE Pygargue. — Haliaetus (Savig.). Synonymie : Haliaetus Savig., Vieill., Cuv., Less., Keys. et Blas. Haliaetos Ch. Bonap., Schleg. — 104 — Aquila Dum., Mey. et Wolf. Aigles pécheurs Cuv. (1797). Falco Linn., Gm., Lath., Temm. Diagnose : Les pygargues ne diffèrent des aigles que par leurs tarses qui sont vêtus seulement à leur moitié supé- rieure, et leur doigt externe qui est versatile. Pygargueordinaire.--Haliaetusalbicella(Ch.Bonap.). Synonymie : Haliaetus nisus Savig., Vieill., Less. Halietos albicella Ch. Bonap. Keys. et Blas. Schleg. Aquila albicella et ossifraga Briss. F alco ossifragus Dufi., Gould., Linn. Falco ossifragus et albicella Lath. Vultur albicella Linn. Diagnose : Bec plus fort que celui de l’aigle royal, plusallongé ; six écailles larges sur la dernière phalange du doigt médian. Taille : 85 cent. le mâle, 90 à 95 la femelle. GENRE Buse. — Buteo (Cuv.). Page 244. Annales no 93. Buse patue. — Buteo lagopus, (Vieill.). Synonymie : Buteo lagopus Vieill. Keys. et Blas., Schleg. Butaetes lagopus Ch. Bonap. — 105 — Butaetes buteo Less. Buteo pennatus G. Cuv. Falco lagopus Brünn., Gm., Lath. Diagnose : Tarses emplumés jusqu'aux doigts, en avant et sur les côtés garnis en arrière de quelques plaques assez larges. Taille : 55 cent. GENRE Milan. — Milvus (G. Cuv.). Synonymie : Milvus G. Cuv., Savig., Vieill., Less., Ch. Bonap., Keys. et Blas., Schleg. Falco Linn., Gmel., Lath. Mey. et Wolf. Temm. Diagnose : Bec assez fort, court ; tarses courts réticulés et écus- sonnés ; ailes très longues ; queue longue, plus ou moins fourchue. Milan royal. — Milvus regalis (Briss.). Synonymie : Milvus regalis Briss., Vieill., Less., Ch. Bonap., Keys. et Blas., Schleg. Milvus ictinus Savig. Gould. Falco milvus Lin.. Gm., Lath. Tem. Mey. et Wolf. Diagnose : Bec légèrement festonné sur les bords de la mandi- bule supérieure ; tarses emplumés dans leur moitié supérieure ; queue très longue et très fourchue. Taille ; 65 cent. — 106 — GENRE Busard. — Circus (Savig ). Page 258. Annales no 93. ‘ Busard Saint-Martin. — Circus Cyaneus (G. Cuv.). Synonymie : Circus cyaneus Buff., Keys. et Blas., Schleg. Gould. Circus pygargus et cyaneus G. Cuv. Strigiceps pygarqgqus Ch. Bonap. Circus gallinarius Savig.…. Vieill., Less. Falco cyaneus Lath. Mey.et Wolf., Temm. Falco cyaneus et pygarqus Linn., Gmel. Diagnose : Collerette très prononcée; croupion blanc pur ou avec quelques taches rousses ; ailes atteignant le tiers postérieur de la queue ; troisième et quatrième rémiges égales et les plus longues. Genre Faucon. — Falco (Linn.). Page 284. Annales n° 23. Faucon émérillon. — Falco smerillus (Savig.) Synonymie : Falco smerillus Savis. Falco lithofalco Gm. ; Lath., Vieill., Less., Bufl. Falco æsalon Temm., Ch. Bonap. Schleg. Falco cæsius Mey. et Wolf. Lithofalco et æsalon Briss. — 107 — Diagnose : Moustaches faibles, nulles à la base du bec; doigts et ongles allongés. Taille 26 cent. le mâle et jusqu’à 31 la femelle. Faucon pélerin. — Falco peregrinus (Briss.) Synonymie : Falco peregrinus Briss., Vieill., Gm., Mey. et Wolf., Lath., Ch. Bonap., Temm. Keys. et Blas. Falco communis Savig., Less,, Gm., G. Cuv., Buf., Schleg. Diagnose : Moustaches larges et longues; pieds robustes, jaunes, vêtus seulement dans le tiers supérieur ; queue ne dé- passant pas le bout des ailes; première rémige plus longue que la troisième. Taille : 38 cent. le mâle, 46 la femelle. : FAMILLE. Ægoliens. — Strigidæ (Ch. Bonap.). Page 293. Annales no 25. Hibou brachyote. — Strix brachyotos (Gm.). Synonymie : Strix brachyotos Forster. Lath. Strix wulula Gm. Lath. Mey. et Wolf, Temm. Vieill., Cuv., Schles. Strix palustris Schinz. Brachyotus palustris Ch. Bonap. Ægolius brachyotus Keys. et Blas. — 108 — Diagnose : Tête petite ; deux aigrettes peu distinctes au milieu du front. Taille : 35 cent. Hibou grand-duc. — Strix bubo (Linn.). Synonymie : Strix bubo Linn., Gmel., Lath., Vieill., Gm. Bubo Briss. Bubo europæus Less. Bubo maximus Ch. Bonap. Otus bubo Schleg. Diagnose : Tête peu grosse ; deux aigrettes sur le côté du front formées de plumes étagées ; tarses et doigts emplumés jusqu'aux ongles. Taille : 60 cent. environ. DEUXIÈME ORDRE. B. Oiseaux sylvains. — Sylvicolæ. 1. Deux doigs devant, et deux ou quelquefois un seul derrière. Zigodactyles. Zigodactyli 2. Quatre doigts dont trois en avant et un arrière ou celui-ci nul. Anisodactyles. Anisodactyli 13. 2. Bec droit acuminé, langue lombriciforme très extensible, penne la plus externe de la queue peu déve- loppée. Famille des Pics. Picæ 3. Bec plus ou moins arqué, langue non extensible ni lombriciforme, penne externe de la queue aussi déve- loppée que les autres. Famille des Coucous. Cuculidæ. Un seul genre. Coucou. Cuculus 11, 2109 3. Narines ouvertes et cachées en partie par les plumes sétacées qui recouvrent le bec, queue composée de pennes raides élastiques pouvant servir d'arc bou- tant. Genre Pic. Picus. Narines nues, en partie fermées par une membrane, queue à pennes flexibles impropres à servir de point d'appui. G. Torcol. Yunx. Une seule espèce T. verti- cille. Y. torquilla. 4. Trois doigts dont deux devant et un seul derrière. Pic tridactyle. P. tridactylus. Quatre doigts dont deux devant et deux derrière 5. 5. Plumage dans lequel domine la couleur verte 6. Plumage dans lequel sont mélangées les couleurs noire, rouge et blanche 7. 6. Dessus de la tête et front rouge, iris blanc. Pic vert. P. viridis. Dessus de la tête cendré, front seul rouge (mâle) iris rouge pâle. Pic cendré. P. canus. 7. Plumage d’un noir profond avec l’occiput rouge. Taille 45 à 46 cent. [ris blanc jaunâtre. Pic noir, Picus martius. Plumage varié de noir, de bleu et de rouge 8. 8. Plumage varié de noir et de blanc, sans rouge sous la queue ni rose aux flancs, taille 15 cent. Pic Epeichette. P. minor. Plumage varié de noir et de blanc avec du rouge aux sous-caudales ou aux flancs 9. 9. Bas du dos blanc, iris orange. Pic leuconote. P. leuconotus. Bas du dos noir, iris brun ou brun-rougeâtre 10. 10. Flancs roses et rayés de brun foncé, iris brun. Pic mar. P. medius. — 110 — Flancs blancs sans taches, iris brun-rougeûtre. Pic Epeiche. P. major. 11. Une huppe plus ou moins longue, Cuculus glan- darius. Coucou geai. Point de huppe 12. 12. Tarses vêtus jusqu’au tiers inférieur, de la lon- gueur du doigt médian, queue dépassant d’un quart le bout des ailes. C. gris. G. canorus. Tarses emplumés seulement à leur origine, plus long que le doigt médian, queue dépassant d’un tiers le bout des ailes. C. Américain. C. Americanus. 43. Doigt externe uni au médian jusqu'aux ongles 14. Doigt externe jamais uni au médian jusqu'aux ongles 15. 14. Narines recouvertes de plumes, queue allongée, iris rouge. Fam. des Guêpiers. Meropidæ. Un seul genre Guêpier. Merops 30. Narines recouvertes d’une membrane, queue presque nulle, iris brun. Fam. des Alcyons. Alcedinidæ. Un seul genre. Martin-pêcheur. Alcedo 31. 15. Une huppe composée de deux rangées de plumes disposées en éventail pouvant s'élever ou s’abaisser à la volonté de l’animal. Fam. des Huppes. Upupidæ: Un seul genre. Huppe. Upupa. Une seule espèce. Huppe vulgaire. Upupa vulgaris. Point de huppe, ou s’il en existe, non disposée de la facon ci-dessus 16. 16. Bec très finement dentelé sur les bords des man- dibules. Fam. des Hydrobates. Hydrobatidæ. Un seul genre. Cincle. Cinclus. Une seule espèce. Cincle plon- geur. C. aquaticus. Bec non dentelé 17. re 17. Mandibule supérieure ayant une arête saillante qui s’avance dans les plumes du front 18. Mandibule supérieure n’offrant pas ce caractère 19. 18. Plumage jaune ou olivätre. Fam. des Loriots. Oriolidæ. Un seul genre. Loriot. Oriolus. Une seule espèce. L. jaune. O., galbula. Plumage noir à reflets brillants bleuâtres. Fam. des Etourneaux. Sturnidæ 33. 19. Bec court, faible, très fendu, déprimé et aplati à sa base 20. Bec plus ou moins long, robuste, à base non aplatie ni déprimée 22. 20. Narines basales cachées par des poils dirigés en avant, tarses nus et élevés. Fam. des Muscicapidæ. Gobe-mouches. Un seul genre. Muscicapa. Gobe- mouche 35, Narines non cachées par des poils, tarses plus ou moins emplumés 21. 21. Bec caréné, trigône à sa base, ailes à penne bâtarde, quelques-unes des rémiges secondaires ter- minées par un prolongement cartilagineux coloré. Fam. des Ampelidæ. Cotingas. Un seul genre. Jaseur Bombycilla. Une seule espèce. Jas. ordinaire. Bom. garrula. Rémiges secondaires jamais terminées par un pro- longement cartilagineux. Fam. des Chélidons. Hirun- dinidæ 38. 22. Bec convaxe, comprimé, denté et crochu avec l'extrémité de la mandibule inférieureretroussée aigue. Fam. des Pies-Grièches. Laniadæ. Un seul genre. Pie- grièche. Lanius #47. Oiseaux n’offrant pas ces caractères réunis 23. — 112 — 23. Narines entièrement nues et découvertes 24. Narines plus ou moins recouvertes par des plumes ou des poils 26. 24. Doigts entièrement divisés, tarses plus courts que le doigt médian. Fam. des Coraciadidæ. Rolliers. Un seul genre. Rollier. Coracias. Une seule espèce. Rol. commun. C. garrula. Doigts plus ou moins unis à la base, ou tarse plus long que le doigt médian 25. 25. La plupart des rémiges secondaires ‘échancrées au bout en forme de cœur. Fam. des Motacilles. Mota- cillidæ 53. Rémiges secondaires non échancrées en cœur. Fam. des Merles. Turdidæ 68. 26. La plupart des rémiges secondaires échancrées en forme de cœur à la pointe. Fam. des Alouettes. Alaudidæ 136. Rémiges non échancrées en cœur à la pointe 27. 21. Doigts interne et externe égaux et pouce plus long que le doigt interne. Fam. des Grimpereaux. Cer- thiadæ 146. Oiseaux n’offrant pas ces caractères réunis 28. 28. Bec court, conico-convexe, droit, garni à sa base de plumes ou de soies dirigées en avant, ongle posté- rieur robuste et plus long que les autres. Fam. des Mésanges. Paridæ 150. Oiseaux n’offrant pas ces caractères réunis 29. 29. Oiseaux n’atteignant jamais la taille de 39 cent. Fam. des Fringilles. Fringillidæ 165. Oiseaux atteignant toujours une taille au moins égale et le plus souvent supérieure à 30 cent. Fam. des Corbeaux. Corvidæ. — 113 — 30. Gorge et croupion jaunes, les deux rectrices médianes dépassant les autres de 2 cent. Merops apias- ter. Guêpier vulgaire. Gorge rousse, croupion vert-bleu, les deux rectrices médianes dépassant les autres de # à 5 cent. Mer. per- sicus. Guêp. Savigny. 31. Fond du plumage blanc et queue allongée 32. Fond du plumage bleu d’azur en dessus et queue courte. Al. hispida. M. vulgaire. 32. Plumes longues et accuminées à l’occiput, un ceinturon noir interrompu à la poitrine et une bande transversale noire sur la queue. Al. rudis. Martin- pêcheur pie. Plumes longues et effilées à l’occiput, un large cein- turon bleuâtre ou cendré à la poitrine, pennes caudales avec deux bandes semblables. Alc. Alceyon. Mart. Alcyon. 93. Tête garnie d’une huppe ou d’une caroncule charnue. Genre Martin Pastor. Uue seule espèce. Martin roselin. Pastor roseus. Tête sans huppe ni caroncule. Genre Etourneau. Sturnus 34. 934. Plumage noir sans taches. Etour. unicolore. St. unicolor. Plumage noir parsemé de petites taches blanches. Et. vulgaire. St. vulgaris. 39. Un petit miroir blanc sur l'aile. Muscicapa albi- collis. Gob. à collier. Point de miroir sur l’aile 36. 96. Aïles à penne bâtarde du tiers de la longueur de la première penne. Muse. parva. Gob. roussâtre. — 114 — Ailes à penne bâtarde du quart de la longueur de Ha première penne 37. 31. Première rémige plus longue que la 4e. Mus. grisola. Gob. gris. Première rémige beaucup plus courte que la 4. Mus. atricapilla. Gob. noir. 38. Queue composée de 12 pennes. Genre Hirondelle. Hirundo 40. Queue composée seulement de 10 pennes 39. 39. Doigt médian pectiné et queue arrondie. Genre Engoulevent. Caprimulgus 46. Doigt médian non pectiné, queue plus ou moins fourchue. Genre Martinet. Cypselus 45. 40. Plumage d’un cendré grisâtre en dessus #1. Plumage d’un noir violet à reflets en dessus 42. 41. Rectrices à l'exception des deux médianes et des deux plus externes avec une tache blanche ovale sur les barbes internes et queue peu échancrée. Hir. de rocher. Hir. rupestris. Rectrices n’offrant pas la coloration ci-dessus et queue très fourchue. Hir. de rivage. Hir. riparia. 42, Toutes parties inférieures et le croupion d’un blanc uniforme, H. de fenêtre. Hir. urbica. Parties inférieures et croupion n’offrant pas la colo- ration ci-dessus 43. 43. Dessus de la tête, ou front et gorge roux 4#. Point de roux à la tête. Hir. pourpre. H. purpurea. 44. Queue unicolore Hir. rufuline. Hir. rufula. Toutes les rectrices sauf deux médianes tachées de blanc sur les barbes internes. Hir. de cheminée. Hir. rustica. — 115 — 45. Tout le plumage noir, sauf la gorge qui est blan- châtre. Martinet noir. Cypselus apus. Parties inférieures blanches, sous-caudales gris-brun. Martinet Alpin, Cypselus melba. 46. Première rémige plus courte que la 5 et au collier roux. Engoulevent à collier roux. Cap. ruficollis. Première rémige plus longue que la 3%. Point de collier. Eng. vulgaire. Cap. Europœæns. 47. Queue étagée 48. Queue non étagée, arrondie ou presque carrée 51. 48. Un miroir sur l'aile 49. Point de miroir sur l'aile. Pie-gr. Tchagra. Lan. Tchagra. 49. Penne bâtarde allongée et première rémige plus courte que la cinquième 50. Penne bâtarde courte et première rémige plus longue que la cinquième. Pie-gr. masquée. L. nubicus. 50. Penne bâtarde étroite, un tout petit miroir blanc. Pie-gr. méridionale. Lan. meridionalis. Penne bâtarde large avec un ou deux miroirs assez grands. Pie-gr. grise. Lan excubitor. 51. Ailes à penne bâtarde courte et étroite, point de miroir. Pie-gr. écorcheur. Lan. collurio. Ailes offrant un miroir 52. 92. Un grand miroir blanc, point de roux à la tête, Pie-gr. d'Italie. Lan. minor. Un petit miroir blanc, dessus de la tête roux. Pie-gr. rousse. Lan. rufus. 93. Deuxième rémige un peu plus courte que les 3e et 4° qui sont égales, ongle du pouce courbé, et deux des grandes couvertures aboutissant à l'extrémité des rémiges, queue courte échancrée, Genre Anthus Pipi5#. — 116 — Deuxième rémige la plus longue, ongle du pouce presque droit et plus long que ceux de devant, une seule des grandes couvertures aboutissant à l’extré- mité des rémiges, queue arrondie et très longue. Genre Motacilla. Bergeronnette 61. 94. Ongle du pouce plus long que ce doigt 56. Ongle du pouce plus court que le pouce ou de sa longueur 55. 99. Ongle du pouce faiblement courbé. A. campes- tris. P. roussaline. Ongle du pouce arqué de manière à former le quart de cercle. À. arboreus. P. des buissons. 96. Une ou deux des rectrices externes en grande partie blanches 58. Rectrice la plus latérale non en grande partie blanche 57. 57. Ongle du pouce beaucoup plus long que ce doigt et peu courbé, rectrice la plus latérale cendrée-rous- sätre avec une large tache brune sur les barbes in- ternes, et une petite tache blanche à l'extrémité de la suivante. À. obscurus. Pipi obscur. Ongle du pouce à peine plus long que ce doigt et très courbé, rectrice la plus latérale, brune en dedans, grise en dehors terminée de blanc, la seconde blanche à l'extrémité. An. immutabilis. P. invariable. 08. Les deux rectrices latérales de chaque côté blanches avec une bande longitudinale brune, sur les barbes internes. A. Richardi. P. de Richard. Une seule des pennes latérales presque entièrement blanche 59. 59. De larges sourcils blancs, taille 17 à 18 cent. Ant. spinoletta. Pipi spioncelle. — 117 — Point de larges sourcils blanes, taille 14 à 15 cent. 60. 60. Gorge et sous-caudales rousses sans taches. Ant. pratensis. Pipi des prés. Les deux plus grandes sous-caudales marquées d’une tache noire. A. cervinus. Pipi gorge rousse. 61. Ongle du pouce de la longueur de ce doigt et arqué 62. Ongle du pouce plus long que ce doigt et peu courbé 64. 62. Région du croupion jaune. Mot. boarula. Berg. Boarule. Région du croupion grise ou noire 63. 63. Région du croupion et dos gris cendré. Mot. alba. Berg. grise. Région du croupion et dos noirs. Mot. Yarrelli. Berg. Yarrell. 64. Rectrices latérales d’un blanc pur, tête, cou et parties inférieures d’un jaune citron. Mot. citreola. Berg. citrine. Rectrices latérales blanches et noires, tète et cou non jaune citron 65. 65. Tête et cou d’un jaune olivâtre. Mot. Rayi. Berg. de Ray. Tête et cou non jaune olivâtre 66. 66. Joues, dessus de la tête et nuque d’un noir pro- fond. Mot. melanocephala. Berg. à tête noire. Joues, dessus de la tête et nuque non noirs 67. 67. Dessus de la tête, du cou et joues d’un gris de plomb. Mot. cinerocephale, Berg. à tète cendrée. Dessus de la tête, du cou et joues d’un cendré- bleuâtre. Mot. flava. B. de printemps. 68. Yeux grands, tarses recouverts dans la ns — 18 — grande partie de leur étendue par une scutelle, 4re divi- sion. Merles. Turdidæ 69. Yeux de grandeur moyenne, et tarses recouverts par plusieurs scutelles, 2 division. Fauvettes. Currucæ 73. 69. Bec fléchi dès sa base, pieds courts et faibles à tarse plus court que le doigt médian. Genre Turdoides Ixos. Une seule espèce. Tur. obscur. Ixos obscurus. Bec droit à sa base ou tarses allongés ou plus longs que le doigt médian 70. 10. Bec aussi haut que large à sa base. Genre Turdus. Merle 83. Bec plus large que haut à sa base 71. 71. Bec subcylindrique à bords de la mandibule in- férieure, taillés vers la pointe dans le sens de la cour- bure de la mandibule supérieure, taille dépassant toujours 20 cent. Genre Pétrocincle. Petrocinela 93. Bec n’offrant pas les caractères ci-dessus et taille toujours inférieure à 20 cent. 72. 72. Mandibule supérieure àarête saillantes’avançant sur le front, tarses recouverts dans leur 2/3 par une seule scutelle, bec n’étant pas plus haut que large à partir du milieu jusqu'à la pointe. Genre Traquet. Saxicola 94. Mandibule supérieure sans arête, tarses recouverts dans presque toute leur étendue par une seule scutelle et bec plus haut que large depuis son milieu jusqu’à sa pointe. Genre Rubiette. Erithacus 101. 13. Front et dessus de la tête arrondi, ongle du pouce médiocre et plus court que ce doigt. Fauvettes vraies. Sylviæ 74. Front anguleux, sommet de la tète déprimé, ongle — 119 — du pouce fort, de sa longueur ou plus long que lui. Rousserolles ou Fauvettes fausses. Pseudo-sylviæ 76. 74. Narines ouvertes. Genre Accenteur. Accentor 109. Narines fermées ou operculées 75. 75. Narines fermées par une membrane et fond du plumage verdàtre en dessus et jaunâtre ou blanc argenté en dessous. Genre Pouillot. Phyllopneuste TL. Narines seulement operculées, plumage non sem- blable au précédent. Genre Fauvette. Sylvia 114. 76. Bec très large à sa base et déprimé dans toute son étendue, à la manière de celui des Gobe-mouches. Genre Hippolais. Hippolaïs 125. Bec n’offrant pas les caractères ci-dessus 77. 11. Queue conique ou étagée 79. Queue arrondie ou non étagée 78. 18. Bec comprimé aussi haut que large à la limite du front, plus haut que large dans le reste de son étendue, queue longue, taille 17 à 18 cent. Genre Agro- bate. Aedon. Une seule espèce. Ag. rubigineux. A. rubi- gineux. À. rubiginosus. Bec grêle, allongé, subulé, légèrement arqué, queue courte, taille 10 cent. Genre Troglodyte. Troglodytes. Une seule espèce. Tr. d'Europe. Tr. Europœus. 19. Bec non échancré à la pointe de la mandibule supérieure qui est aiguë et recourbée dans presque toute sa longueur. Genre Cysticole. Cysticola 128. Bec échancré à la pointe de la mandibule supé- rieure qui n’est pas courbée comme ci-dessus 80. 80. Ongle du pouce de la longueur de ce doigt 81. Ongle du pouce sensiblement plus long que ce doigt 82. 81. Ongles forts, queue ample étagée. Genre Cettie. Cettia 129. Ongles faibles, queue cunéiforme. Genre Locustelle. Locustella 131. 82. Queue cunéilorme à pennes très acuminées et étroites, narines presque rondes recouvertes par un opercule bombé. Genre Phragmite. Calamodyta 132. Queue conique étagée, narines ovales non operculées comme ci-dessus. Genre Rousserolle. Calamoherpe 135. 83. Plumage unicolore ou à couleurs distribuées par grandes masses 84. Plumage moucheté et grivélé 89. 84. Sommet de la tête et plumes du méat auditif d’un brun foncé, toutes les autres parties du corps d’un roux plus ou moins foncé. Turdus Naumanni. Merle Naumann. Oiseaux n’offrant pas ces colorations 85. 85. Un large sourcil blanc au-dessus de l'œil. Tur. pallidus. Merle pâle. Point de sourcils blancs 86. 86. Plumage cendré-olivâtre en dessus, brun roux en dessous et devant du cou noir (mâle), une tache noirâtre en fer à cheval (femelle), devant du cou blanc encadré de taches noires (jeunes). Tur. atrogularis. Merle à gorge noire. Oiseaux n’offrant pas ces colorations 87. 87. Deuxième rémige la plus longue de toutes 88. Troisième et quatrième rémiges égales et les plus longues. Turdus merula. Merle noir. 88. Plumage noirâtre avec un plastron blanc ou blanchâtre sur la poitrine, et rémiges liserées de blan- châtre. Turd. torquatus. Merle à plastron. Plumage brun-olivâtre en dessus avec le devant du cou et le bas-ventre blancs, poitrine et abdomen roux, rémiges liserées de cendre. T. migratorius. M. erra- tique. 89. Première rémige égale à la quatrième ou plus longue qu’elle, et penne bâtarde très courte 99. Première rémige plus courte que la quatrième et penne bâtarde assez développée, plumage jaunâtre en dessous, marqué de taches en forme de croissant. Turdus aureus. Merle doré. 90. Une large raie sourcilière blanche, dessous des ailes et flancs roux, taille 22 cent. Tur. iliacus. Merle mau vis. Point de large raie sourcilière blanche, point de roux aux flancs ni sous les ailes, taille toujours supé- rieure à 22 cent. 91. 91. Lorums noirs. Turdus pilaris. Merle litorne. Lorums d’une toute autre couleur 92. 92. Lorums et dessous des ailes gris-blanchâtre, taille 30 à 31 cent. Turdus viscivorus. Merle draine. Lorums et dessous des ailes Jaunâtres, taille 23 à 24 cent. T. musicus. Merle grive. 93. Penne bâtarde très courte, première rémige beaucoup plus longue que la troisième, les deux rec- trices médianes plus courtes que les autres. Pétrocincle de roche. P. saxatilis. Penne bâtarde assez longue, première rémige plus courte que la troisième, les deux rectrices médianes un peu plus longues que les autres. Pétr. bleu. Petr. cyanea. 94. Plumage uniformément coloré en dessus 95. Plumage varié de taches longitudinales en dessus 100. 95. Tout le plumage noir ou noirâtre à l'exception des sus et sous caudales qui sont blanches, queue de cette dernière couleur avec la moitié des deux mé- dianes et le quart postérieur des latérales noirs. Tra- quet rieur. Saxicola leucura. Plumage n’offrant pas la coloration ci-dessus. 96. Première rémige égalant ou dépassant la troi- sième. Traq. motteux. Sax. œænanthe. Première remige plus courte que la troisième 97. . 97. Moitié supérieure de la queue noire, moitié infé- rieure brunâtre. T. oriental. S. saltatrix. Moitié supérieure des deux rectrices médianes noires, moitié basale blanche 98. 98. Sus et sous caudales blanches 99. Sus caudales blanches, sous caudales roussâtres. Tr. leucomèle. Sax. leucomela. 99. Plumes de la gorge plus ou moins noires. Tr. stapazin. Sax. stapazina. Plumes de la gorge blanches ou blanchâtres. Tr. oreillard. Sax aurita. 100. Une raie sourcilière blanche et première rémige plus longue que la quatrième. Tr. tarier. S. rubetra. Point de raie sourcilière et première rémige plus courte que la quatrième. Tr. pâtre. Sax. rubicola. 101. Queue unicolore 102. Queue bicolore 105. 102. Toutes les rectrices terminées en pointe et légè- rement échancrées à l’extrémité sur les barbes internes. Erithacus rubecula. Rubiette rouge-sorge. Rectrices n’offrant pas cette disposition 103. 103. Queue égale, gorge et devant du cou rouge-clair ou rose, encadré par une bande d’un gris-noirâtre. Eri. calliope. Rub. calliope. Queue arrondie, jamais de rouge-clair ou de rose à la poitrine 10%. 104. Penne bâtarde courte et étroite. Erith. luscinia. Rub. rossignol. Penne bâtarde et allongée et large de 2 cent. Eri- thacus Philomela. Rub. Philomèle. 105. Arèête de la mandibule supérieure vive, toutes les rectrices d’un roux vif dans leur moitié basale, brune dans le reste de leur étendue 106. Arèête de la mandibule supérieure mousse, les deux rectrices médianes brunesdansleur plusgrandeétendue, les autres rousses dans toute leur longueur 107. 106. Gorge et milieu du cou bleus avec une tache d’un blanc argenté au centre. E. cyanocula. Rubic. gorge-bleue. Gorge et milieu du cou bleus, avec une tache d’un roux vif au centre. E. succica. R. suédoise. 107. Rémiges secondaires frangées de gris-roussâtre, et 2 et 3° rémiges égales et les plus longues. Er. Phœæni- curus. Rub. rouge-queue. Rémiges secondaires frangées de blanc ou de gris- cendré, et 3 et 4° rémiges égales et les plus longues 108. 108. Une partie du plumage noire ou noirâtre. Er. tithys. Rub. tithys. Absence de teinte noire dans le plumage. Er. Cairii. Rub. de Caire. 109. Une double rangée de taches transversales sur œil 110: Point de taches transversales sur l'aile. Accentor modularis. Accenteur mouchet. 110. Dessus de la tête et du cou noirs, baguette des rectrices rougeâtre. Ac. montagnard. Acc. montanellus. Dessus de la tête et du cou gris-cendré, baguette des rectrices non rougeâtre. Acc. Alpin. Acc. Alpinus. 111. Ailes plus longues que le milieu de la queue 112. Ailes plus courtes que le milieu de la queue ou lat- teignant à peine 115. 112. Première rémige plus longues que la quatrième, tarses brun-jaunâtres. Pouillot sylvicole. Phyllop. syl- _vicola. Première rémige plus courte que la quatrième, tarses jaunes. Pouillot. fitis. PhyIl. trochilus. 113. Première rémige plus longue que la sixième, la deuxième la plus longue, parties inférieures presque toutes blanches. Pouillot Natterer. Phyl. Bonelli. Première rémige plus courte que Ia sixième, les troisième et quatrième égales et les plus longues, parties inférieures lavées de jaune. Pouill. véloce. Phyl. rufa. 11%. Aïles atteignant le milieu de la queue qui est médiocre, égale ou arrondie 116. Ailes ne dépassant pas de beaucoup la base de Ia queue qui est longue, étroite et étagée 115. 115. Première rémige égale à la septième, la troisième la plus longue. Fauvette sarde. Sylvia sardA. Première rémige plus longue que la septième, les troisième et quatrième égales et les plus longues. Fauv. Pitchou. Syl. provincialis. 116. Queue unicolore 117. Queue bicolore 118. 117. Dessus de la tête semblable au dos. Fauv. des jardins. Syl. hortensis. — 12 — Dessus de la tête noir ou marron. Fauv. à tête noire. Syl. atricapilla. 118. Rémigessecondaires frangées de gris-blanchâtre, rectrice extérieure blanche avec une tache noire à la . base, la suivante blanche seulement à la pointe. Fauv. de Ruppel. Sylv. Ruppellii. Oiseaux n’offrant pas ces caractères réunis 119. 119. Deuxième rémige la plus longue de toutes 129. Deuxième, troisième etquelquefois quatrième rémiges égales et les plus longues 122. 120. Les quatre rectrices latérales de chaque côté avec une tache blanche à l'extrémité, et taille de 17 à 18 cent. Fauv. rayée. Syl. Nisoria. Les deux rectrices latérales de chaqne côté seules tachées de blanc, taille n’excédant pas 14 cent. 121. 121. Première rémige égale à la troisième, et rémiges frangées de roux vif. Fauv. grisette. Syl. cinerea. Première rémige égale à la quatrième et rémiges frangées de cendré. Fauv. babillarde. Syl. curruca. 122. Les deuxième, troisième et quatrième rémiges égales, toute la tète noire où noirâtre. F. melanocé- phele. Syl, melanocephala. Les deuxième et troisième rémiges seules égales, point de noir à la tète 123. 433. Taille 17 cent. Fauvette Orphée. SyLl. Orphea. Taille ne dépassant jamais 13 cent. 124. 124. Rémiges secondaires frangées de gris-roussâtre, taille 12 cent. 7-8 mill. Fauv. passerinette. Sylv. pas- serina. Rémiges secondaires largement frangées de roux vif: taille 12 cent. Fauv. à lunettes. Syl. conspicillata, 125. Ailes atteignant le milieu de la queue. Hip- polais ictérine. Hipp. icterina. Ailes n’atteignant pas le milieu de la queue 125. 126. Plumage nuancé de jaunâtre en dessus. Hip. lusciniole. Hip. polyglotta. Plumage nuancé de gris en dessus 127. 127. Première rémige égale à la deuxième, taille 16 cent. Hip. olivicole. Hip. olivetorum. Première rémige plus courte que la quatrième et plus longue que la cinquième, taille 12 à 13 cent. Hip. ambigu. H. elaeica. 128. Parties inférieures unicolores. Cysticole prop. dite Cysticola schænicola. Parties inférieures à l'exception du ventre, couvertes de nombreuses taches lancéolées. Cyst. lancéolée. Cyst. lanceolata. 129. Douze pennes à la queue 130. Dix pennes à la queue. Cettia. Cettie. 130, Sous caudales unicolores, dessus de la tête noirâtre avec une large bande blanche au-dessus des yeux. Cettie à moustaches noires. Cett. melanopogon. Sous caudales d’un gris-roussâtre, blanches à l’ex- trémité et sur leur tige, point de noir à la tête. Cettie luscinoïde. Cett. luscinoïdes. 131. Plumage unicole en dessus et première rémige la plus longue de toutes, Locustelle fluviatile. Loc. flu- viatilis. Plumage varié en dessus de taches noires, deuxième rémige la plus longue. Loc. tachetée. L. nævia. 132. Croupion etsus-caudales unicolores. Calamodyta phragmites. Phragmite des joncs. Croupion et sus-caudales variées de taches noirâtres. Cal. aquatica. Phrag. aquatique. 133. Taille de 19 cent. Rousserolle turdoïde. Cala- moherpe turdoïdes. Taille ne dépassant jamais 13 cent. 1/2 154. 134. Parties supérieures d’un vert-olivâtre 135. Parties supérieures nuancées de roussâtre et de roux- clair au croupion. Rousserolle Effarvate. Cal. arundi- nacea. 185. Taille de 11 cent., tarsesmunisde quatre plaques, la première et la dernière petites, la deuxième des 2/3 de la longueur du tarse. Rouss. bottée. Cal. caligata. Taille de 13 cent. 3 mill. plaques des tarses n’'offrant pas la disposition du précédent. Rouss. verderolle. Cal. palustris. 136. Queue plus ou moins échancrée 138. Queue non échancrée 137. 137. Rectrices latérales d’un brun-roussâtre, bordées de blanc en dehors, les médianes de couleur isabelle. Alouette bifasciée. Alauda bifasciata. Rectrice la plus latérale blanche bordée de noir en dedans, la suivante noire bordée de blanc en dehors, les autres noires et brunes. Al. de Dupont. AI. Dupontii. 138. Bec court gros et robuste, ongle du pouce plus long que ce doigt d’un tiers environ 139. Bec médiocre, ongle du pouce de la longueur de ce doigt ou à peine plus long 141. 139. Aïles à penne bâtarde 140. Point de penne bâtarde. Alouette calandre. Alauda calandra. 140. Extrémité de la quatrième rémige plus rappro- — 128 — chée de la cinquième que dela troisième. AT. de Sibérie. Al. siberica. Extrémité de la quatrième rémige plus rapprochée de la troisième que de la cinquième, Al. nègre. Al. tar- tarica. 141. Ailes à penne bâtarde 142. Ailes sans penne bâtarde 144. 142. Peñnne bâtarde courte et première rémige égale à la quatrième 145. Penne bâtarde du tiers de la longueur de la première rémige et première rémige plus courteque la quatrième. AL. isabelline. Al. lusitanica. 143. Bec droit, queue dépassant à peine les ailes, taille 15 cent. AL. lulu. Al. arborea. Bec arqué en dessus, queue dépassant de beaucoup les ailes, taille 18 cent. AL. cochevis. Al. cristata. 144. La plus externe des rectrices seule marquée de blanc. AL. Alpestre. AI. Alpestris. Les deux rectrices externes de chique côté au moins bordées de blanc ou de roux-blanchâtre 145. 145. Doigts courts, ongle du pouce à peine plus long que ce doigt, rectrices latérales lavées de blanc et de fauve, AL calandrelle. AL brachydactyla. Doigts longs, ongle du pouce beaucoup plus long que ce doigt, les deux rectrices latérales de chaque côté bordées de blanc pur. AL. des champs. AL arvensis. 146. Bec droit dans toute son étendue. Genre Sittelle. Sitta 148. Bec arqué dans la plus grande partie de son éten- due 147. 147. Queue à pennes raides, étagées, usées, pointues. Genre Grimpereau. Certhia, Une seule espèce. Grim- pereau familier. Certhia familiaris. Queue arrondie à baguettes faibles et molles. Genre Tichodrôme. Tichodroma. Une seule espèce. Tic. Eche- lette. Tic. muraria. 148. Les quatre rectrices latérales de chaque côté marquées de blanc. Sitt. torchepot. S. Europæa. Rectrice la plus latérale dechaque côté seule marquée de blanc 149. 149. Toutes les rectrices de la mème couleur et flancs roux. Sitt. syriaque. S. Syriaca. Rectrices médianes cendré, bleuâtre, les autres noires, point de roux aux flancs. Sitt. soyeuse. Sitta uralensis. 150. Narines recouvertes par deux petites plumes rigides, voütées à barbes peu nombreuses et décom- posées. Genre Roitelet. Regulus 151. Narines recouvertes par les plumes du front, mais n'ayant pas les dispositions ci-dessus. Genre Mésange. Parus 153. 151. Point de huppe, trois bandes jaunes sur la tête et deux sur les ailes. R. modeste. R. proregulus. Plumes du vertex eflilées en forme de huppe, point de bandes jaunes disposées comme ci-dessus 152. 152. Une bande blanche au-dessus et une autre au- dessous de l'œil. R. triple bandeau. R. ignicapillus. Point de bandes comme ci-dessus. Roit. huppé. Reg. cristatus. 155. Bec mince effilé, aigu, et queue moyenne peu échancrée. Mésange penduline. Parus pendulinus. Bec non mince effilé aigu 154. 154. Queue longue très étagée 155. — 130 — Queue moyenne non étagée 156. 155. Iris et bec jaunes. Mésange moustache. Parus biarmicus. Iris et bec noirs. Mésange à longue queue. Parus caudatus. 156. Parties inférieures en grande partie jaunes 157. Parties inférieures n'étant pas jaunes 158. 197. Une bande longitudinale noire sur l’abdomen, ‘tête et cou de la même couleur. Més. charbonnière. Par. major. Une bande longitudinale bleue sur l’abdomen, tête et cou de la mème couleur. Més. bleue. P. cæruleus. 158. Plumes du dessus de la tête allongée en forme de huppe 159. Plumes du dessus de la tête n’offrant pas cette dis- position 160. 159. Gorge et devant du cou noirs, sans tache noire au front. Més. huppée. Par. cristatus. Gorge et devant du cou blanchâtres avec une tache noire-au front. Més. bicolore. P. bicolor. 160. Une bande d’un bleu foncé allant du bec à la nuque en passant par l’œil, et toutes les parties infé- rieures d’un blanc pur. Més. azurée. P. cyanus. Oiseaux n’offrant pas ces caractères réunis 161. 161. Deux bandes blanches sur l'aile et une tache de même couleur sur la nuque. Més. noire. Par. ater. Oiseaux n’offrant pas ces caractères réunis 162. 162. Joues et tempes d’un blanc pur 163. Joues et tempes d’un gris blanchâtre 164. 163. Flancs etsous-caudales d’un rose-clair ou blancs. Més. boréale. Par. borealis. — 1931 —. Flancs et sous-caudal es d’un roux ocreux. Més. sibé- rienne. Par. sibericus. 164. Taille de 12 cent. environ. Més. nonette. Par. palustris. Taille de 16 cent. 1/2. Més. lugubre. P. lugubris. 165. Mandibules croisées en sens inverse. Genre Bec-croisé. Loxia 174. Mandibules parallèles entr’elles 166. 166. Bec à mandibule supérieure courbée, plus longue que l’inférieure et terminée en pointe crochue. Genre Bouvreuil. Pyrrhula 176. Bec à mandibule supérieure n’offrant pas les carac- tères ci-dessus 167. 167. Mandibule inférieure bidentée de chaque côté à la base. Genre Sizerin. Linaria 183. Mandibule inférieure non bidentée 168. 168. Bec nacré de moitié aussi gros que la tête, iris blanc-rosé. Genre Gros-bec. Coccothraustes. Une seule espèce. Gros-bec ordinaire. Cocc. vulgaris. Bec nacré ou non nacré, bien plus petit que la tête, iris non blanc rosé 169. 169. Bords de la mandibule inférieure formant, vers la base, un angle saillant, et narines à peine couvertes par les plumes du front 170. Bords de la mandibule inférieure sans angle saillant, et narines très couvertes 174. 170. Bec court, brunâtre, mousse, ailes atteignant à peine le milieu de la queue et plumes tibiales s’éten- dant bien au-delà de l'articulation tibia-tarsienne. Genre linotte. Cannabina 185. Bec allongé, nacré, très pointu, ailes dépassant le milieu de la queue, plumes tibiales descendant à peine — 132 — au-dessous de l'articulation tibio-tarsienne. Genre chardonneret. Carduelis 187. 171. Bec bombé à mandibule supérieure seule à bords infléchis en dedans 172. Bec non bombé, bords des deux mandibules in- fléchis en dedans 173. 172. Plumage dans lequel dominent les couleurs jaune et olive. Genre Verdier. Chlorospiza 188. Plumage n’offrant de couleur jaune ou olive que par exception et en très petite quantité. Genre Moineau. Passer. 189. 173. Mandibule supérieure plus étroite que l’infé- rieure. Genre Bruant. Emberiza 195. Mandibule supérieure plus large que linférieure. Genre Fringilla. Pinson 193. 174. Une double bande blanche sur l'aile. Bec croisé à double bande. Loxia bifasciata. Ailes sans taches ni bandes 175. 175. Bec allongé faiblement courbé, mandibule supé- rieure dépassant de beaucoup linférieure. Bec-croisé ordinaire. Loxia curvirostra. Bec court, très courbé, mandibule supérieure dépas- sant de peu l’inférieure. Bec-croisé. Perroquet. Loxia pytiopsittacus. 176. Bec allongé et fortement recourbé vers le bout, un peu comprimé latéralement, taille de 21 à 22 cent. Bouvreuil dur bec. Pyrrhula enucleator. Bec très court, très bombé dans toute son étendue, taille toujours inférieure à 29 cent. 177. 177. Pouce plus court que le doigt interne 178. Pouce plus long que le doigt interne ou de sa lon- gueur 179. — 133 — 178. Première rémige égale à la cinquième et plus courte que la quatrième. Bouv. vulgaire. P. europæa. Première rémige égale à la quatrième et plus courte que la cinquième. Bouv. ponceau. P. coccinea. 179. Pointe du bec comme pincée, à mandibule supérieure pourvue d’une arête mousse, et à bords presque droits 180. Pointe du bec non pincée, arête assez saillante, et bords de la mandibule supérieure anguleux 181. 180. Croupion jaune et ventre blanc. Bouv. cini. Pyrr. serinus. Croupion gris tacheté de noirâtre, ventre d’un blanc sale. Bouv. nain. Pyr. pusilla. 181. Point de bande transversale sur l'aile. Bouv. githagine. Pyr. githagina. Une double bande transversale sur l’aile 182. 182. Tète, gorge et cou plus ou moins rouge Bouv. cramoisi. Pyr. erythrina. Front et gorge argentés, lustrés. Bouv. pallas. Pyr. rosea. 183. Queue longue de 6 cent. 1/2. Sizerin blanchätre. Linaria canescens. Queue ne dépassant pas 5 cent. 1/2. 18%. 184. Queue de 5 cent. 1/2 et bec blanc-jaunâtre avec la pointe brune en dessus. S. boréal. L. borealis. Queue de 5 cent. bec jaune avec la pointe noire en dessus. Siz. cabaret. Lin. rufescens. 185. Point de bandes transversales sur l’aile. Linotte ordinaire. Cannabina linotta. Deux bandes transversales sur l’aile 185. 1856. Bandes rousses, bec jaune et pieds noirs. Lin. montagnarde, Can. flavirostris. 9 — 134 — Bandes jaunes-verdâtre (adultes), blanc-jaunâtre (jeunes), bec brun, pieds rougeâtres. Lin. venturon. Can. citrinella. 187. Toutes les rémiges sauf la première, tachées de jaune vers le milieu de leur longueur, les deux ou trois rectrices latérales dechaque côté avec une tache blanche à leur tiers postérieur. Chardonneret élégant. Carduelis elegans. Toutes les rémiges sauf les trois premières tachées de jaune, et rectrices jaunes à leur base. Chardonneret tarin. Card. spinus. 188. Rectrices médianes jaunes à leur base. Verdier ordinaire. Chlorospiza chloris. Rectrices toutes sans taches jaunes. Verdier incer- tain. Chlor. incerta. | 189. Une tache ronde de couleur blanche à lextré- mité de chaque rectrice les deux médianes exceptées. Moineau soulcie. Passer petronia. Rectrices n’offrant pas de taches rondes de couleur blanche 190. 190. Deux bandes transversales blanches sur laile. Moin. Friquet. Pas. montanus. Une seule bande transversale sur l’aile 191. 191. Bande de l’aile blanche et noire et flancs flam- méchés de noir. M. Espagnol. P. hispaniolensis. Bande blanche ou d’un blanc-roussâtre et flancs uni- colores 192. 192. Deuxième rémige la plus longue de toutes. Moin. cisalpin. Pas. italicus. | Troisième rémige la plus longue de toutes. Moineau domestique. Passer domesticus. — 135 — 193. Ongle du pouce plus long que ce doigt et ailes très longues. Pinson niverolle. Fringilla nivalis. Ongle du pouce plus court que ce doigt et aïles moyennes 194. 194. Deux ou trois des pennes latérales de la queue tachées de blanc vers le bout. Pinson ordinaire. Frin- gilla cœlebs. Pennes de la queue sans taches blanches. P. d’Ar- dennes. Fr. montifringilla. 195. Palais lisse 196. Palais tuberculé 197. 196. Bec un peu arqué dès sa base, moitié supérieure des rémiges d’un blane pur, les trois rectrices latérales blanches avec un trait noir à la pointe. Bruant de neige. Emberiza nivalis. Bec droit, point de blanc sur l’aile, une grande tache blanche à la base de la première rectrice, une petite sur la suivante. Bru. montain. Emb. lapponica. 197. Première et deuxième rémiges à peu près égales, les autres étagées, et les trois rectrices les plus laté- rales blanches bordées de noir à l'extrémité. Bru. boréal. Em. borealis. Oiseaux n’offrant pas ces caractères réunis 198. 198. Première rémige plus courte que la quatrième, ou première et deuxième rémiges égales et plus longues que la troisième 199. Première rémige égale à la quatrième ou plus longue qu’elle 203. | 199. Première rémige plus courte que la quatrième 200. Première et deuxième rémiges égales et plus longues que la troisième 202. — 136 — 200. Des taches blanches sur quelques-unes des pennes caudales 201. Point de taches blanches sur les pennes caudales. Emb. striolata. Br. striolé. 201. Croupion roux-marron, gorge blanche. Bruant fou. Emb. cia. Croupion cendré marqué de brun, gorge noire. Br. des marais. E. pyrrhuloïdes. 202. Une tache blanche allongée sur les barbes in- ternes de la rectrice la plus extérieure, et un trait de même couleur sur la suivante. Br. auréole. Em. aureola. Queue sans taches blanches. Bru. crocote. Emb. me- lanocephala. 203. Première rémige égale à la quatrième 204. Première rémige plus longue que la quatrième 209. 204. Un large et long trait jaune-citron au-dessus de chaque œil. Br. à sourcils jaunes. E. chrysophrys. Point de sourcils jaunes. 205. Région du croupion cendrée tachetée de brun et taille 15 cent. Br. des roseaux. E. schæœniculus. Région du croupion rousse ou fauve ou olivâtre 206. 206. Une grande tache blanche conique sur les rec- trices les plus latérales et une tache plus ou moins étendue de la même couleur sur la tête. Bruant escla- von. Emberiza esciavonicus. Oiseaux n’offrant pas ces caractères réunis 207. 207. Région du croupion roux vif, avec quelques stries noirâtres (femelle), bec légèrement arqué et point de jaune dans le plumage. Br. gavoué. Em. fucata. Croupion fauve ou olivâtre, bec droit, plumage en partie jaune ou olivâtre 208. 208. Croupion fauve, rectrices les plus externes - 137 — brunes avec une tache blanche occupant les 2/3 des barbes internes de la plus latérale et le 1/3 inférieur de la suivante. Br. jaune. E. citrinella. Croupion olivâtre, rectrice la plus latérale avec une tache blanche occupant les deux tiers inférieurs et une autre plus petite sur la suivante. Br. Zizi. E. cirlus. 209. Rectrices latérales marquées de taches blanches 210. Point de tache blanche à la queue. Bru. Proyer. Emb. miliaria. 219. Bec droit en alène, un peu relevé à la pointe, et croupion roux 211. Bec non en alène ni relevé à la pointe, croupion cendré-olivâtre ou roussâtre 212. 211. Taille 13 cent. 1/2 environ. Bru. Mitilène. Em. rustica. Taille 12 cent. Bruant nain. Emb. pusilla. 212. Bec rouge en dessus et en dessous, taille 15 à 16 cent. Bru. Ortolan. Em. hortulana. Bec brun en dessus, rougeàtre en dessous, taille 14 cent. Br. cendrillard. Em. cœsia. 213. Queue étagée. Genre Pie. Pica 218. Queue non étagée 1%. 214. Bec entier allongé, grêle, arrondi, arqué et pointu. Genre Crave. Coracia. Une seule espèce. Crave rdinaire. Coracia graculus. Bec n’offrant pas ces caractères réunis. 215. Bec droit eflilé à la pointe, à mandibule supé- rieure plus longue que l’inféricure toutes les deux ter- minées en pointe obtuse et déprimée. Genre Casse-noix. Nucifraga. Une seule espèce. Casse-noix ordinaire. Nuci. caryocatactes. — 138 — Oiseaux n’offrant pas ces caractères réunis 216. 216. Bec gros, fort, épais et jamais jaune 217. Bec petit comprimé, un peu recourbé en dessus et légèrement échancré à la pointe, plus court que la tête et de couleur jaune. Genre Chocard, Pyrrhocorax. Une seule espèce. Ch. alpin. Pyr. alpinus. 217. Bec courbé brusquement et légèrement denté à la pointe, plumage varié de couleurs brillantes. Genre Geai. Garrulus 219. Bec ni brusquement courbé ni denté à la pointe, plu- mage à couleurs sombres et uniformes. Genre Corbeau. Corvus 221. 218. Rectrices latérales terminées de blanc. Pie bleue. P. cyanea. Rectrices sans taches. Pie ordinaire. P. caudata. 219. Queue rousse et cendrée. Geai imitateur. Gar- rulus infaustus. Queue noire 220. 220. Rectrices latérales marquées de bandes trans- versales d’un cendré-bleuâtre, dessus de la tête noir. Geai mélanocéphale. Gar. iliceti. Rectrices latérales sans taches transversales, tète cendrée marquée de taches noires. Geai ordinaire. Gar. glaudarius. 221. Plumage entièrement noir 224. Plumage offrant une autre couleur mêlée à la cou- leur noire 222. 222. Quatrième rémige la plus longue et iris non blanc 223. Quatrième rémige n'étant pas la plus longue et iris blanc. Corbeau Choucas. Corvus monedula. 223. Plumage noir varié régulièrement de blanc à la ET tête, aux ailes et sur les parties inférieures. Corbeau leucophée. Corvus leucophæus. Tête, ailes et queue noires, le reste du plumage gris- cendré. Corb. mantelé. Cor. cornix. 224. Taille de 67 cent. environ. Corbeau ordinaire. Corvus corax. Taille ne dépassant jamais 55 centimètres 225. 225. Taille de 36 cent. environ. Corbeau Chouc. Cor. spermolegus. Taille de 50 cent. au moins 225. 226. Bec à peine aussi long que la tête, toujours em- plumé à sa base, et troisième rémige la plus longue de toutes. Corb. corneille. Cor. corone. Bec un peu plus longquelatète, nu à la base (adultes), et troisième et quatrième rémiges égales et les plus longues. Corb. Freux. Cor. frugilegus. DEUXIÈME ORDRE. Oiseaux Sylvains. - Sylvicolæ Vieillot. Synonymie : Picæ et Passeres Linné. Scansores et Ambulatoress Illis. Passereaux et Grimpeurs G. Cuv., Dumér. Omnivores, Insectivores, Granivores, Zigo- dactyles, Anisodactyleset Ghélidons Temminck. Passereaux Less. Passeres Ch. Bonap. Scansores et Oscines Key. et BI. Percheurs Schles. Caractères. — Bec sans cire à la base, ongles non — 140 — rétractiles, doigts libres ou réunis dans une très petite portion de leur étendue, jambes garnies de plumes jusqu’à l'articulation tibio-tarsienne, tarses courts et forts par rapport à la taille de l'oiseau, pouce quand il existe articulé sur le même plan que les trois anté- rieurs, base de la mandibule supérieure toujours nue. C’est à cet ordre qu’appartiennent les oiseaux chan- teurs, et c’est aussi lui qui fournit à nos tables les mets les plus délicats. Les oiseaux Sylvains d’après la disposition de leurs doigts se divisent en deux sections. PREMIÈRE SECTION. Zygodactyles. — Zygodactyli Vieill. Caractères. — Deux doigts dirigés en avant, et deux ou très rarement un seul derrière. FAMILLE I. Pics. —- Picidæ Ch. Bonap. Synonymie : Cunéirostres ou Phénoramphes partim Du- méril. Sagittilingues Ill. Macroglossi Vieill. Picées Less. Caractères. — Bec droit, acuminé, langue longue lombrieciforme, très extensible, doigts de devant unis à leur base ; la penne la plus externe de chaque côté de la queue à peine visible (Degl.) GEXRE VIII. — Pic. — Picus Linné. Synonymie : Dryocopus, Picus, Apternus et Gecinus Ch. Bonap. Caractères. — Bec de longueur variable, cunéiforme, tranchant, terminé à la pointe en forme de ciseaux chez les grandes espèces ; plus ténu et pointu à son extrémité chez les petites espèces ; langue très exten- sible, ronde et garnie d’un bout à l’autre d’aiguillons crochus recourbés en arrière; elle est constamment lubrifiée par une humeur visqueuse que sécrètent deux glandes destinées à cet effet et placées de chaque côté de la tête, de façon qu’elle retient captifs les insectes qui viennent à la toucher ; elleest cornée vers le boutf{1). Les doigts sont au nombre de 3 ou de4; dans le premier cas il s’en trouve 2 devant réunis entr’eux et un derrière, dans le second, les 2? de devant sont unis et les 2 de derrière séparés: les ongles sont aigus, aplatis et arqués : la queue est composée de 19 à 12 pennes à tige raide, servant de point d'appui pour grimper le long des arbres, desrochers où ils cherchent leur nourriture qui consiste en insectes et surtout en larves d'insectes. L’habitude qu'ils ont de frapper à coups redoublés sur l'écorce ä&es arbres, soit pour en ——— (1) Cest par extension qu’on donne le nom de langue à l’ap- pareil lombricoide qui s’allonge hors du bec de ces oiseaux ; car la langue véritable n’est que la partie cornée qui termine cet appareil qui n’est lui-même qu’une expansion de l'os hyoïde engagé dans un fourreau membraneux garni de ligaments et de muscles extenseurs et rétracteurs qui fournissent au jeu de cet organe. ue 2e faire sortir l’insecte qui se tient blotti dessous, soit pour perlorer le bois Iui-même dans ses parties déjà avariées afin d'aller à la recherche des larves perfo- rantes qui y font leur séjour, à donné lieu à la sotte croyance que cet oiseau après chaque coup de bec, va examiner à la partie opposée au point de l'arbre sur lequel il frappe, s’il se trouve percé au travers. C’est qu’en effet le Pic reste peu d'’instants fixé au même lieu, car lorsqu’après avoir donné un ou deux coups de bec sur un point, il n’y voit point apparaître d’in- secte, il s’en éloigne soit en grimpant verticalement, soit en tournant en spirale autour du corps qu'il a frappé. C’est à ce dernier mouvement qu'est due la fable racontée tout-à-l'heure. Tous les pics nichent dans les cavités des arbres : seulement les grandes espèces se creusent elles-mêmes ces cavités, tandis que les petites nichent dans les trous naturels ou artificiels. Cette propriété qu'ont certains Pics de perforer le bois pour y ménager une retraite à leur couvée, a donné lieu à une autre croyance popu- laire non moins absurde que la première: c’est que pour arriver à ces fins, le Pic est dans l’obligation d'aller de temps à autre se frotter le bec à une certaine herbe afin de laiguiser. Il est bien entendu que per- sonne ne connaît la fameuse herbe. Mais dit l’ignorant qui vous en parle, si on la connaissait, on pourrait couper une barre de fer avec ses dents !! C’est encore là une des croyances qui se sont perpétuées depuis des milliers d'années, celle-ci cependant avec quelque variante, car Pline qui en est l’écho se contente de dire: «On croit généralement que si des bergers bouchent l'entrée de leurs nids avec un coin, les Pics — 143 — le font sortir en appliquant dessus une certaine herbe. » Leur mue est simple. Le mâle diffère de la femelle par quelques traits particuliers, et les jeunes avant la première mue ont un plumage distinct. On les divise en deux sections, la première pour les espèces à quatre doigts, la seconde pour celles à trois doigts. {re section. — 4 doigts, 2 devant et 2 derrière. 15. Pic vert. — Picus viridis Linné. Type du genre Gecinus Ch. Bonap. Synonymie : Gecinus viridis Ch. Bonap. Noms du pays: Pit, Pigrolet, Pica tarteau, Pivert. Diagnose : Plaumage vert, dessus de la tête rouge. Descriprion. — Le Pic vert atteint de 32 à 84 cent. de taille et a pour envergure 48 à 49 cent. Le mâle a le iront, le vertex, l’occiput et les moustaches d’un rouge brillant, le dessus du cou et du corps d’un vert jau- nâtre, le croupion et les sus-caudales jaunâtres, le dessous du corps d’un vert-olivâtre-clair ; la région ophtalmique et les joues noires ; les rémiges d’un brun- noirâtre sont marquées sur les barbes externes de taches quadrilatères blanches ; la queue brunâtre en dessus est rayée transversalement d’olivâtre ; le bec est noirâtre en dessus, jaune en dessous et sur les côtés, vers la base, les pieds bruns, l'iris blanc (Degl.) ST ORLARES La femelle ressemble au mâle, elle n’en diffère que par un peu moins de rouge à la tête, et les moustaches sont noires. Les jeunes avant la première mue ont le vertex d’un rouge terne, les moustaches formées de plumes noires et blanches, les couleurs vertes du dos plus pâles variées de taches régulières jaunâtres, et celles du dessous du corps ont des taches brunes et blanches. L’iris est gris-brunâtre ou blanchâtre. Des diverses espèces de ce genre, le Pic vert est celle qui est la plus répandue dans notre département, il habite aussi bien les grands bois que le bord des cours d’eau plantés d'arbres. C’est qu’il trouve en effet dans les vieux saules et les peupliers des lieux de retraite pour élever sa progéniture, en même temps que des cavités où se cachent une foule de larves ou d’insectes dont il fait sa nourriture principale, car ce n’est que par exception qu'on lui voit avaler des glands, des fruits à noyaux ou des baies d’espèces diverses. Le Pic vert s’apparie dès les premiers jours d’avril, et dès lors le mâle et la femelle travaillent alternati- vement à la construction de leur nid qu’ils percent comme je l’ai déjà dit dans l'épaisseur même de l'arbre; c'est d'ordinaire dans un de ses pointsdéfectueux qu'ils l’attaquent, et il faut avoir entendu une seule fois le bruit qui se produit pendant cette opération pour ne plus l’oublier ; c’est à s’y méprendre le bruit produit par le thaler du charpentier. Quoique tous les Pics de forte taille pratiquent une ouverture aux arbres pour y faire leur nichée, les diamètres de cette ouverture diffèrent entr’eux suivant l'espèce qui l’a perforé, telle est du moins la donnée que m'a fourni l’examen de — 145 — l'ouverture du trou percé par le Pie vert et de celle percée par le Pic Epeiche, les deux seuls grands Pics que j'aie rencontrés dans notre département. Il est fort rare de voir un Pic faire une seconde couvée dans le trou qui lui a servi à en élever une première, ce fait nous donne l’explication de la multitude d'arbres per- forés que l’on rencontre dans les cantons habités par les Pics. Dans ce nombre ne sont point compris les légères excavations qu'on aperçoit çà et là sur la surface des arbres vermoulus ou à demi morts et qui sont le fait de quelques coups de bec destinés à faire voler en éclats une petite portion de l’écorce ou de l’aubier pour arriver à saisir l’insecte ou la larve que l’ouïe on ne peut plus délicate du Pic lui a fait découvrir. Le diamètre du trou d'entrée du nid du Pic vert est généralement de 6 centimètres, jamais au-dessous, elle est presque toujours parfaitement ronde ; la longueur du boyau horizontal qui conduit de cette ouverture au torus est de 8 à 10 centimètres, la hauteur du torus varie entre 30 et 40 centimètres, et le diamètre du fond oscille entre 13 et 16 centimètres. La poussière de bois vermoulu forme tout l’ameu- blement de ce nid et lorsque je lis dans Vieillot que le fond de ce nid est garni de mousse et de laine, je puis certifier que cet ornithologiste n’a pas étudié la nature sur place, et qu'il n'aura rencontré que des nids de Pic abandonnés et bourrés des matériaux qu'y ap- portent les Mésanges qui s’en sont emparées. Je ferai la même réflexion pour ce qui a trait à la coloration des œufs de cet oiseau, décrite par le même auteur ; ils sont, dit-il, au nombre de 4 à 6, verdâtres avec de petites taches noires. Il est de toute évidence qu’il n’en — 146 — avait jamais observé de visu. Ce qui n’a pas empêché Guillemeau d’avoir une confiance illimitée dans la sagacité et la justesse d'observation de Vieillot, à tel point qu’il le copie textuellement. Guillemeau lui aussi ne s'était donc jamais donné la peine de constater la ponte du Pic vert. Cependant tous les autres auteurs que j'ai jusqu’à présent cités dans le cours de cet ouvrage sont una- nimes sur le nombre et la coloration des œufs du Pic vert, ils sont, nous disent-ils, au nombre de 6 à8et d’un blanc pur et lustré sans taches ; ils ont, dit Degland, 28 mill. de longueur sur 2 cent. de largeur, et Bailly leur assigne 3 cent. de longueur, sur 21 mill. de lar- geur. Je suis entièrement d'accord avec mes prédéces- seurs sur le nombre des œufs du Pic vert et pour ce qui est de leurs diamètres ; sur un grand nombre que J'ai mesurés, le grand diamètre s’est constamment tenu de 29 à 30 mill. et le petit de 20 à 21. Il en est de même aussi pour leur coloration, et J'ajouterai avec le sagace auteur de l’ornithologie de la Savoie que si parfois ces œufs portent des nuances en forme de marbrures d’une teinte plus foncée que celle du fond, et que pour ma part je comparerais volontiers à une tache d'huile, ces teintes ne sont pas naturelles, et sont le résultat du séjour prolongé de l'œuf sur une poussière humide. Le Pic vert pond vers la fin d'avril ou les premiers jours de mai, et la durée de l’incubation est de 15 à 18 jours. MM. Beltremieux, Delastic et Guillemeau sont dans le vrai quand ils le disent sédentaire dans nos contrées. On le rencontre partout. — CC. — 147 — 16. Pic épeiche. — Picus major Linné. Synonymie : Pic varié commun de Guillemeau. Petit pigrolet des riverains de la forêt d’Aulnay. Diagnose : Plumage varié, avec le bas du dos noir, les sous- caudales rouges, et les flancs blancs sans taches. x uv n DescriPTION. — Taille de 24 à 25 centimètres, enver- gure de 43 centimètres environ. Le mâle a le dessus du corps d’un noir lustré avec une plaque rouge cramoisi à l’occiput, le dessous du corps d’un gris-roussâtre jusqu’au ventre, cette partie et les sous-caudales sont rouges ; les plumes de capistrum sont noires, le front est blanc-roussâtre, la région parotique, les côtés du cou et de la tête d’un blanc plus ou moins pur: une bande noire qui prend son origine à la base du bec passe au-dessus des joues, et se divise ensuite pour se rendre au dos et sur les côtés de la poitrine, en laissant un espace blanc entre sa division, les scapulaires sont d’un blanc pur, les rémiges tachetées de cette couleur; les rectrices latérales tachetées en bandes transver- sales de noir sur un fond blanc, les autres sont entière- ment noires ; bec, pieds et paupières d’un brun plombé, iris brun-rougeûtre. È La femelle n’a point de rouge à la nuque et a le dessous du corps plus blanc que le mâle auquel elle ressemble pour le reste. Les jeunes avant la première mue ont le front et le vertex d’un rouge rembruni, le dessus du corps d’un brun terne parsemé de points noirâtres, le noir des see côtés du cou est moins étendu et moinsfoncé{Degland). Ce Pic beaucoup moins commun que le précédent et d’un naturel beaucoup plus farouche, n’habite que nos grands bois au moment de la pariade, mais pendant l'hiver on en rencontre quelques individus isolés dans les petits bois de nos plaines. Son genre de nourriture et ses mœurs sont en tout semblables à celle du Pic vert. Si au dire de certains auteurs ils’empare quelque- fois du nid abandonné de son congénère ou de quelque trou naturel, j'ai la certitude qu’il se creuse lui-même une retraite comme le précédent, afin d'y élever sa famille, et alors les diamètres de trou d'entrée ne dépassent jamais le chiffre de 5 à 5 1/2 centimètres ; le boyau horizontal a une longueur de 7 à 8 centimètres, la hauteur du torus varie de 30 à 40 centimètres, et le diamètre du fond du torus oscille entre 10 à 12 cen- timètres. Je taxerai donc d'erreur ceux qui ne croient pas à la perforation des arbres par ce Pic. D'accord avec Temminck, Bailly, Dezland, sur la coloration des œuîfs du Pic Epeiche quisontau nombre de 5 ou 6 et d’un blanc lustré sans taches ; je ne puis que répéter au sujet de Vieillot qui donne à ce Pic des œufs grisâtres mélangé de petites taches brunes, ce que j'en ai dit à l’article précédent. Quant à Guillemeau il n’en parle pas. Les chiffres de 25 à 26 mill. de lon- gueur sur 19 de largeur ; de 22 à 23 mill. de longueur ur 48 mill. de largeur donnés les premiers par Baïlly, les seconds par Degland et Chenu qui le copie s’ac- cordent à peu de chose près avec mes propres obser- vations, car J'ai trouvé des œufs présentantcesdiverses dimensions, cependant le nombre de 25 à 26 mill. est exceptionnel. Le Pie Epeiche pond vers la fin d'avril — 149 — ou dans les premiers jours de mai et la durée de l’in- cubation est de deux septénaires à 17 jours. Le Pic Epeiche est sédentaire dans le département de la Charente-Inférieure et dans les cantons limi- trophes. C’est aussi l'avis de Guillemeau et de Lastice, pour les Deux-Sèvres; il n’en est pas de même de M. Beltremieux, qui ne le considère que comme de passage au printemps. On le rencontre dans les forêts de Chizé et d’Aulnay (Charente-[nférieure et Deux- Sèvres), environs de Cognac, de Lupsault (Charente). — A.R. 17. Pic Epeichette. — Picus minor Linné. Synonymie : Picus varius minor Briss. Nota. — Ce Pic qui semble n'être qu’un diminutif du précédent, n’a point de nom vulgaire dans notre dépar- tement où il est inconnu du public. Diagnose : Plumage varié, sans rouge sous la queue et sans rose aux flancs. DescriprioN. — Taille de 15 centimètres environ. Le mâle a le front, les joues et les côtés du cou d’un blanc terne, le vertex est rouge, et il y a une bande noire qui va de la base du bec à la poitrine ; les parties supé- rieures du Corps sont d’un noir profond avec des bandes blanches irrégulières, les parties inférieures sont d’un blanc terne ou gris rayées finement de noir suivant la longueur des plumes ; les pennes latérales de la queue sont blanches terminées et rayées de UE — 150 — les autres sont de cette dernière couleur ; il a le bec et les pieds brun de plomb, l'iris rouge. La femelle à le sommet de la tête noir et n’a aucune couleur rouge, les parties inférieures sont plus gri- sâtres que chez le mâle, et ses flancs sont plus rayés de noirâtre (Degland). Cet auteur ajoute : « les jeunes de l’année ou avant la première mue me sont inconnus. » Sans faire cet aveu, aucun des auteurs que j'ai consultés, Temminck, _Chenu, Millet et Bailly lui-même, d'ordinaire si exact, ne font aucunement mention du plumage de cet oiseau à cet âge. Mieux partagé qu'eux, j'ai été assez heureux pour m'en procurer un dans le courant de l’été de l’année 1865 ; en voici la description : front et vertex d’un blanc-grisätre ou jaunâtre sale avec des raies bru- nâtres longitudinales à l'extrémité de chaque plume, dessous du cou et de la gorge de la même couleur moins les taches brunes ; un espace assez large par- tant de derrière l’œil et s'étendant jusque sur le der- rière du cou de cette dernière couleur ; poitrine, ventre et flancs de même couleur que le vertex ; haut du dos noir, pennes alaires et scapulaires variées transversa- lement de larges bandes blanches et noires, toutes les pennes caudales de cette même couleur, à l’exception des deux internes de chaque côté qui sont entièrement noires. Bec et pieds d’un gris de plomb, iris rouge. Beaucoup plus rare que le précédent, ce Pic est inconnu du plus grand nombre des personnes étran- sères à l’étude de l’histoire naturelle. Si son genre de vie est le même que celui de ses congénères et si comme eux il parcourt les arbres en tous sens en frappant de son bec leur écorce pour en faire sortir les insectes ou — 151 — les larves qui s’y tiennent cachés, il n’a point comme eux la force de perforer ces mêmes arbres pour abriter sa couvée. Aussi se contente-t-il pour opérer sa ponte qui a lieu dans les derniers jours d’avril ou les pre- miers jours de mai, de s'approprier à l'instar des Mésanges la première excavation qu'il trouve à sa convenance. Ce Pic comme ceux que nous venons d'étudier ne porte aucuns matériaux dans le trou qu’il a choisi pour faire son nid, comme eux il dépose ses œuis sur le bois vermoulu ; peut-être cependant peut-il arriver quelquefois que ces œuîs reposent sur une substance moëlleuse, mais je croirais volontiers que dans ce cas ces substances y auraient été apportées l’année précé- dente par un oiseau appartenant à une espèce diffé- rente ; telles seraient une Mésange, une Sittelle, un Moineau. Mon observation personnelle d’accord du reste avec celles de Millet, Bailly, Degland et Chenu, met hors de doute la coloration blanche et lustrée des œufs du Pic épeichette et leur nombre qui varie de 4 à 6. C’est donc par erreur que Temminck leur assigne une couleur d’un blanc-verdâtre, et cette erreur est dûe à ce qu’il arrive quelquefois que la pluie péné- trant dans la cavité de l’arbre où reposent ces œufs, imbibe la poussière vermoulue sur laquelle ils ont été déposés et communique à la coquille qui y séjourne une teinte différente de sa couleur primitive. Cette observation peut s'appliquer à tous les œufs qui se trouvent dans ces mêmes conditions. Leurs diamètres, nous dit Bailly, sont plus souvent 18 de à19 millimètres que de 2 centimètres pour leur grand diamètre et de 1% à 15 pour le petit. Degland leur assigne 19 mill. sur 1% à 15. La concordance qui existe entre les chiffres donnés par ces auteurs me les fait considérer comme véritables ; bien que je n’aie pas pu les vérifier sur la nature, parce que le seul nid qu’il m'a été donné d'observer était rempli de petitsdéjàavancésau nombre de six, et que je n’ai pu recueillir que des fragments insignifiants de la coquille. Il m'est impossible quant à présent de dire si cet oiseau est sédentaire dans nos limites, je ne suis point enccre suffisamment éclairé à ce sujet. M. Beltremieux nous le donne comme assez rare et de passage en été. Quant à Guillemeau, il lui est complètement inconnu ; il n’en est pas de même de M. de Lastic Saint-Jal qui le dit sédentaire et commun dans les Deux-Sèvres. Pour moi je ne puis Jusqu'à nouvel ordre le considérer que comme fort rare, car je n’en ai rencontré jusqu'à ce jour qu'un seul nid, dans les bois dits de la Revèêtison ou de Coucoussac, canton de Matha. — RR. GENRE IXC. — Torcol. — Yunx Lin. SOUS-FAMILLE. — Yuncinæ Ch. Bonap. Synonymie : Torquillæ Briss. Caractères. — Bec droit, conique, presque rond, pointu, emplumé à sa base, narines en partie fermées par une membrane, basales et nues ; langue très exten- sible mais sans aiguillons; quatre doigts dont deux devant et deux derrière à la manière des Pics, les deux antérieurs soudés ensemble à la base. Ailes et queue à x pennes longues et flexibles impropres à servir d’arc- Remo boutant comme chez les Pics; aussi ne grimpent-ils pas comme ces derniers, mais se cramponnent sim- plement aux branches pour fouiller sous l'écorce au moyen de leur longue langue qui leur sert plus souvent encore à dévaliser les fourmilières. Leur mue est simple: le mâle et la femelle se res- semblent. Leur dénomination vient de la singulière habitude qu'ils ont quand la frayeur ou lasouffrance les affectent de tordre leur cou en tous sens avec les plumes héris- sées et les yeux demi-fermés, de telle sorte qu'ils ont comme des mouvements convulsifs qui leur donne une certaine ressemblance à ceux d’un reptile. (Degland et Bailly). 18. Torcol verticille. — Yunx torquilla Linné. Synonymie : Torquiila Briss. Noms du pays. — Torcou. Diagnose : Plumage grivelé avec les ailes marquées de taches quadrilatères à la manière d’un damier (Degl.) Descriprion. — Taille de 46 à 48 cent. Enverguüure de 25 à 27 cent. Parties supérieures d’un roux-cendré iinement tacheté de brun et de noirâtre. Depuis l’oc- Ciput jusqu’au croupion ils portent sur le milieu du dos de longues taches noirâtres qui par leur réunion forment une large bande longitudinale. La gorge est grise, le devant du cou, le haut de la poitrine et les flancs sont roux rayés transversalement de brun, le — 154 — reste des parties inférieures est blanchâtre, parsemé de petits traits bruns triangulaires : les rémiges sont brunes marquées de taches quadrilatères rousses. La queue est composée de 12 pennes, dont les deux laté- rales sont si courtes qu’elle semble n’en avoir que dix: elles sont d’un gris cendré, pointillé de brun et de roussâtre avec des raies transversales en zig-zag plus foncées et plus larges vers le bout, bec et tarses d’un brun-olivâtre plus ou moins clair, iris gris-jaunâtre ou roussatre. La femelle ne diffère du mâle que par des teintes un peu plus faibles et par le moins d’étendue de la bande longitudinale médiane du dos. Les jeunes avant la première mue ont plus de gris en dessus et moins de roux en dessous du corps et leurs teintes sont plus claires (Degl.) Le Torcol n’est point sédentaire dans notre départe- ment non plus que dans les cantons qui l’avoisinent. Il nous arrive en avril et nous laisse en septembre ou octobre. D’un naturel solitaire, le Torcol ne se réunit point en troupes nombreuses, il voyage toujours seul. Tous les ornithologistes s'accordent à reconnaître que le Torcol ne fait point de nid et qu’il dépose ses œufs sur la poussière de bois vermoulu qui garnit le fond des trous naturels ou artificiels des arbres. Je ne puis que corroborer ce fait de mes propres obser- vations. Cependant je dois dire qu’il m'est arrivé de trouver quelques nichées dont les œufs étaient posés sur un coussin de laine ou de mousse, mais je me hâte d'ajouter que ces matériaux n'étaient que les débris d’un nid de Mésange de l’année précédente ou de plu- sieurs années antérieures. AUS Guillemeau et de Lastic Saint-Jal considèrent le Torcol comme de passage périodique en été et le premier le dit fort rare dans les Deux-Sèvres. Notre collègue, M. Beltremieux, tout en reconnaissant son passage périodique en été, nous signale sa reproduction parmi nous et le dit assez commun ce qui est exact ; mais quand il ajoute qu'il niche dans les murs, je ne puis partager son avis, car je n’ai jamais observé ce mode de nidification que je considère comme on ne peut plus anormal. Il n’existe point de dissidence entre les auteurs d’or- nithologie sur le nombre et la coloration des œufs de cet oiseau et si Bailly fait varier leur diamètre de 18 millimètres à 2 centrmètres, et leur petit de 13 à 15 mill., Degland se contente des chiftres 19 et 15 mill. pour les grand et petit diamètres. C’est qu’en effet l'œuf du Torcol est d’un blanc sans taches non lustré, et Bailly de même que Degland sont dans le-vrai, car sur les différents œufs que j'ai pu mesurer, le grand dia- mètre a passé par 18, 19 et 20 mill. ;et le petit diamètre par 13, 14 et 15, et j'ai constaté que leur nombre dans chaque couvée n’était jamais inférieur à cinq, qu'il était souvent de six et quelquelois de huit. Le Torcol ne fait qu'une ponte par an, à moins que sa première couvée ne soit détruite. Elle a lieu dans la première quinzaine de mai. La durée de l’incubation est de 16 à 18 jours, mais l’éducation des jeunes dure fort long- temps, ils n’abandonnent le nid que lorsqu'ils sont en état de se suflire à eux-mêmes. Le Torcol niche indifféremment dans tous les arbres, cependant il semble préférer les arbres fruitiers de nos vergers que ceux des grands bois. On ne peut assigner — 156 — de dimensions à son nid puisqu'il s'empare indiffé- remment du premier trou qu'il rencontre. Il est très répandu dans toute notre région, et je l’ai rencontré aussi communément dans les cantons de la Charente et des Deux-Sèvres qui confinent au département de la Charente-[nférieure que dans ce département lui- même. — C. FAMILLE IVC. Coucous. — Guculidæ Ch. Bonap. Synonymie : ! Cunéirostres ou Sphénoramuhes Dumér. Amphiboli Illig. Zygodactyles Temminck. Imberbi Vieill. Coucous G. Cuv. Cuculées Less. Cuculæ Schinz. Caractères. — Bec plus ou moins arqué ; pieds courts à quatre doigts, dont deux devant unis à leur base jusqu’à la deuxième articulation, et deux derrière dont l’externe est le plus souvent versatile, ailes longues pointues, queuelongue, étagée, narines basales, ovoïdes, entourées d’une membrane saillante. GENRE XC. — Coucou. — Cuculus Linné SOUS-FAMILLE, — Gueulinæ Ch. Bonap. Point de synonymie. — Caractères de la famille. 19. Coucou gris. — CGuculus canorus Lin. Diagnose : Bec médiocre, point de huppe, tarses de la longueur — 157 — du doigt médian, vêtus jusqu’au tiers inférieur, queue dépassant d’un quart le bout des ailes (Degland). Descriprion. — Taille de 31 à 33 centimètres, enver- gure de 44 cent. environ. Le mâle à les parties supé- rieures, le devant du cou et la poitrine d’un cendré- bleuâtre plus foncé sur les ailes, l’abdomen et les sous-caudales blanchäâtres rayées transversalement de noir en bandes étroites à la manière des Eperviers : queue longue, étagée, noire avec chaque penne terminée de blanc et maculée de cette couleur le long Ge leur baguette ; tour des yeux, iris et pieds jaunes; bords membraneux du bec de la même couleur, ce dernier noir en dehors et jaune en dedans. La femelle ne diffère du mâle que par sa taille qui est un peu moindre. Les jeunes au sortir du nid, ou avant la première mue qui s'opère à la fin d'août ou en septembre ont les parties supérieures brunâtres avec chaque plume ter- minée de blanc et des taches rousses sur les rémiges et les couvertures alaires. Ils portent une large tache blanche à la nuque et le dessous du corps depuis la gorge jusqu'aux sous-caudales est d’un brun-noirâtre, marqué en travers de raies fines blanchâtres peu accen- tuées, les sous-caudales sont roussâtres avec ou sans raies brunes : l'iris et le tour &es yeux sont brunâtres, les tarses et les doigts jaunâtres, le bec noir en dehors et d’un jaune-rougeàtre en dedans. Après la mue et jusqu’à leur départ, ils ont plus de roux sur les parties supérieures, la tache blanche de l’occiput tend à dis- paraître; les parties supérieures de la queue et le croupion sont roux maculés de noir et de blanc ou de cendré. De nombreuses raies transversales noires — 158 — mèêlées à d’autres d’un cendré-roussâtre dominent encore sur les parties inférieures, les pieds et les ongles sont jaunes, l'iris roussâtre en avançant en âge jusqu’à leur retour parmi nous, la dernière livrée des jeunes Coucous prend une teinte rousse des plus prononcées qui ne disparaît qu'à leur arrivée, époque à laquelle ils se revêtent de la livrée des adultes ; encore en est-il quelques-uns qui nous arrivent au mois d'avril avec une portion de leur livrée rousse et une portion de la livrée cendrée qu'ils doivent garder définitivement, ce qui me détermine à croire avec M. Bailly que le Coucou roux, Cuculus hepaticus de quelques auteurs n’est que notre Coucou cendré non encore parvenu au revête- ment de la livrée adulte. Il n’est personne qui ne connaisse lechant du Coucou et qui ne sache que c’est à lui qu'il doit le nom qu'il porte ; et pour le dire en passant c’est peut-être le seul oiseau dont on puisse rendre exactement le chant par des syllabes. Le Coucou gris ne construit pas de nid, il dépose ses œufs dans celui des autres oiseaux. Ce qu'on ignore généralement ce sont ses mœurs et ses habitudes ; elles ont donné lieu à plus d’un conte absurde que je ne citerai que pour détourner mes lecteurs d'ajouter foi à de semblables erreurs. Le Coucou n’est point sédentaire, il n’habite notre contrée que pendant les beaux jours, il arrive en avril et repart en septembre. Seulement il cesse de se faire entendre dans le courant de juillet, et c’est sans doute à ce silence uni à la coloration d’une portion de son plumage qui, comme je l'ai dit plus haut, lui donne quelques ressemblance avec le petit Autour, qu'est dû le dicton populaire : « Quand les gerbes sont à quintaux, — 159 — le Coucou se change en Hobereau. » Il n’est pas néces- saire d'insister pour démontrer l’absurdité de cette croyance. C’est inévitablement de cette première idée du changement du Coucou en oiseau de Proie, qu’a dû naître la seconde qui n’est pas moins ridicule: « Que lorsque le jeune Coucou est éclos, il se débarrasse de ses commensaux en les avalant l’un après l'autre. Cette manière de voir aurait dû être rejetée de prime-abord, si l’on avait réfléchi au genre de nourriture du Coucou, qui consiste en insectes de toutes sortes et principa- lement en chenilles velues, dont il débarrasse les chênes et les arbres fruitiers qui en sont parfois in- festés. Ils ont la propriété, à l’instar des oiseaux de proie, d’en rejeter par le bec les parties non digérées, ce qui n'empêche pas leur estomac, comme je l’ai cons- taté plusieurs fois, d’être tapissé d’une grande quantité de poils qui y sont perpendiculairement implantés. Ce n’est que sur la fin de l'été, quand les larves viennent à manquer, que les Coucous s’attiquent aux baies de différentes espèces botaniques, à cette époque ils deviennent très gras. Ce n’est que dans ces derniers temps qu’on a connu d’une manière certaine le mode d'agir d’après lequel le jeune Coucou se trouve seul au bout de quelques jours, en possession du nid dans lequel sa mère prévoyante avait déposé son œuf. Les observateurs modernes et Bailly entr'autres l’attribuent aux mouvements con- vulsifs dont le corps et surtout les ailes du jeune Coucou sont agités dès sa naissance, et qui ont pour but d’ex- pulser hors du nid les petits et plus souvent encore les œufs de l'espèce qui lui a donné le jour. D’après ce même observateur, les œufs du Coucou éclosent un ou — 160 — deux jours avant ceux de ses père et mère nourriciers, ce qui pousse instinctivement le Coucou femelle à déposer ses œufs dans des nids ou les œufs n’ont pas encore été soumis à l’incubation, et c’est pour cette raison qu’on trouve plus souvent des œufs prêts à éclore tombés hors du nid qu'occupe le jeune Coucou, que des petits appartenant à l’espèce qui la fait éclore. Eu égard à son mode d’existence, c’est spécialement dans les nids des oiseaux dits insectivores que le Coucou dépose ses œuis ; on peut citer entr’autres ceux des Rouge-gorges, des Pouillots, des Rossignols, des Fauvettes, des Pinsons, des Linottes, des Verdiers, des Alouettes, des Merles, des Grives, des Bruants. D’après des auteurs dignes de foi, tels que F. Prévost, Levail- lant, Bailly, la femelle du Coucou pond à terre, puis prend l’œuf dans son bec pour aller le déposer dans le nid qu’elle a choisi lorsque ce nid a une ouverture trop étroite pour qu’elle puisse y pénétrer, comme lorsqu'il est placé dans un creux de rocher, d'arbre ou de muraille, ou bien encore lorsqu'elle craint que la charpente du nid ne puisse la supporter ; dans le cas contraire elle pond directement dans le nid convoité. Elle aurait même le soin, au dire du dernier de ces auteurs, en déposant un ou deux œufs dans un nid, d'enlever un nombre égal d'œufs appartenant à l'espèce qui l’a construit ; ce dont il est facile de s'assurer en connaissant le nombre d'œufs pondus par un oiseau, et en comptant celui qui reste après la ponte du Coucou. Les œufs pondus par le Coucou sont petits pro- portionnellement à la grosseur de l’oiseau, et comme — 161 — je l’ai déjà fait observer à l’article des généralités sur les oiseaux de proie, c’est à l’auteur de l’ornithologie de la Savoie qu’on en doit l'explication; jy renvoie le lecteur. Le Coucou femelle pond habituellement de cinq à six œufs, mais ces œufs sont pondus à des intervalles éloignés les uns des autres parce que, nous dit K. Pré- vost, après avoir été fécondée par un mâle et avoir pondu l'œuf fécondé dans le canton où elle se trouve au moment de cette fécondation, elle l’abandonne pour aller en chercher un ailleurs, c’est à ce motif, du reste très plausible, que cet observateur rapporte l’impos- sibilité où se trouve le Coucou de faire un nid. Il est fort rare de trouver deux œufs de Coucou dans le nid d’un autre oiseau. Ces œuis, d’après Bailly, ont de 22 à 24 mill. de lon- gueur sur {5 à 17 de largeur, ils sont d’un blanc ver- dâtre ou bleuâtre clair, ou d’un blanc sale ou gris, quelquefois d’un blanc teint légèrement de roussâtre, avec des taches et des traits irréguliers bruns et noi- râtres ou olivâtres, grisâtres, cendrés ou violets, tou- jours plus épais au gros bout. Il est rare d’en trouver d’un bleu ou d’un blanc pur sans taches. La femelle du Coucou, nous dit Millet, ne fait qu’une ponte par an de 5 ou 6 œufs, qu'elle distribue dans cinq ou six nids différents ; ces œufs, de la grosseur de ceux du Proyer, varient par leurs couleurs ; ils sont marqués de points, de taches ou de traits d’un brun- grisètre ou olivätre sur un fond d’un blanc sale ou jaunûtre. D’après Temminck, la ponte du Coucou est de 5 ou 6 œufs arrondis très petits, d’un blanc verdâtre ou — 162 — bleuâtre, d’un blanc jaunâtre ou grisâtre, toujours avec des taches olivâtres ou cendrées; ces couleurs varient d’une année à l’autre et suivant les localités. Degland donne à peu près les mêmes descriptions et leur assigne une longueur de 22 à 25 mill. sur une largeur de 16 à 17. Chenu ne fait que reproduire le passage de Degland ayant trait à la ponte du Coucou, mais de plusil ajoute: « On sait en ce qui concerne la ponte des oiseaux, que la couleur des œufs dans chaque espèce est constam- ment la même en principe, et-ne varie qu'exception- nellement et par dégradation de teinte seulement (et non par substitution d’une teinte à une autre teinte) selon que l’œuf est le premier ou le dernier pondu ; en d’autres termes qu’il y a constance et fixité de colo- ration dans les œuîis d’une même espèce. » Les œufs du Coucou feraient-ils exception à cette règle, et leur couleur dans la même espèce varierait- elle de manière à leur faire emprunter celle qui dis- tingue l’œuf de l'espèce d'oiseau dans le nid duquel la femelle Coucou a l'intention de pondre? C’est une question qui n’a jamais été soulevée et que nous nous plaisons à poser, tant cette précaution de la nature nous semble admirable. Ce qui rendrait la chose sinon impossible, au moins invraisemblable, c’est que d’une part on n’a jamais été bien fixé sur la couleur réelle de l’œui du Coucou chanteur et que d’après la description qu’en donne Degland elle varie à l'infini. Ils sont, dit-il, cendrés ou roussâtres ou verdâtres ou bleuâtres, avec des taches petites et grandes, rares ou nombreuses, d’un cendré foncé, vineuses, olivâtres ou brunes avec — 163 — quelques points et parfois des traits détiés noirâtres. Et que d’autre part on rencontre les œufs de couleur cendrée, brunâtre ou roussâtre dans les nids de Fau- vette, de Rouge-gorge ou de Bruant, tandis que ceux d’une teinte verte ou bleuâtre ont presque toujours été retirés des nids de Rossignol de muraille ou de Traquet. Il est donc à penser que cette variabilité de coloration dépend de la volonté de l'oiseau, et qu’ils revêtent au moment d’être pondus la couleur propre aux œufs de l'espèce dans le nid de laquelle ils vont être pondus. Chenu, Ency. éd. 1853, p. 269 et suiv. J’engage à lire in-extenso l’article Coucou de cet ouvrage où l’on trou- vera relatées tout au long les intéressantes expériences de Lothinger, F1. Prévost, Levaillant et Guéneau de Montbéliard. L'idée émise par Chenu ne me paraît point dénuée de fondement ; je suis donc d’avis que la coloration de l'œuf du Coucou se rapproche de celle des œufs de l’espèce à laquelle il confie son dépôt, quoiqu'il arrive quelquefois que cette coloration s’en éloigne complè- tement ; c’est ainsi que J'ai rencontré un nid de Proyer contenant cinq œufs dont l’un d’une belle couleur bleue sans taches, et un autre de Fauvette grisette contenant également cinq œufs dont l’un d’un blanc pur. Je dois ajouter que ces deux nids avaient été abandonnés par leurs auteurs depuis plusieurs jours, car les matières qu’ils renfermaient avaient été dessé- chées par l’action des rayons solaires ; et j’attribue cet abandon à la couleur trop disparate de l’œuf pondu par le Coucou, qui, sans nul doute, le destinait à un nid dont la couleur des œufs aurait eu plus d’affinité avec les siens. Mais pressée par la ponte et à défaut du nid ie désiré, la femelle avait déposé son œuf dans le premier nid qu’elle avait rencontré. Je n’ai pu, à mon grand regret, conserver ces deux spécimens, parce que la fermentation intérieure de l’œuf avait brisé l'enveloppe en plusieurs points. Voici maintenant la description des huit œufs de Coucou que je possède actuellement. Le premier que j'ai rencontré dans un nid de Pipi des arbres, le 18 juin 1850, peu d’instants après sa ponte, car la femelle Coucou se trouvait prise aux lacs qui avaient été placés sur le nid pour capturer la femelle du Pipi, a le fond de la coquille rosé, parsemé çà et là de points de traits ou de lignes d’un brun-rou- geñtre ou noirâtre, il a pour grand diamètre 22 mill. et pour petit diamètre 47 mill. Le second trouvé dans un nid de Fauvette Orphée est à fond blanc-grisätre, parsemé sur toute sa surface de taches comme effacées d’un lilas vaporeux semblant faire corps avec la coquille sur laquelle sont disséminés çà et là des points et des petites taches noirâtres en assez petite quantité. Il a pour grand diamètre 23 mil. et pour petit diamètre 15 mill. Le troisième trouvé dans un nid de Verdier surlequel la femelle Coucou fut capturée a le fond d’un blanc bleuâtre clair, parsemé sur toute son étendue de taches lilas vaporeux et de points et traits noirâtres peu nombreux, il a 21 mill. pour grand diamètre et 15 mill. pour petit diamètre. Le quatrième a le fond de la coquille d’un blanc jaunâtre sale, disparaissant sous la grande quantité de taches lilas vaporeux ou d’un gris terreux qui la recouvrent en tous sens. Il a pour grand diamètre — 165 — 22 mill. et pour petit diamètre 15 mill. Il provient d’un nid d’Alouette commune sur lequel la femelle Coucou a été également capturée. De ces deux dernières cap- tures, l’une date du 5 juillet 1860 et l’autre du 10 juin 1861. Le cinquième que j'ai recueilli le 8 mai 1864 dans ua nid de Bruant Zizi, sur lequel j'ai capturé aussi la femelle Coucou, présente une coloration des plus sin- gulières. Le fond de la coquille est d’un blanc sale très légèrement rosé et parsemé sur toute sa surface de petits points lilas à peine apparents, mais à un demi centimètre environ de son extrémité la plus renflée se trouve une couronne qui semble formée de branches ténues entrelacées ensemble, d’une couleur chocolat. Son grand diamètre est de 23 mill. et le petit de 17 mil]. Les trois autres que j'ai recueillis dans un même nid de Bruant Proyer où se trouvaient six œufs, ont une coloration uniforme. Ce fait qui, comme nous l’avons vu, est fort rare, vient corroborer l’opinion des auteurs qui attribuent aux Coucous le soin d’enlever un œuf du nid où ils doivent pondre avant d’y déposer le leur ; car nous savons que la ponte du Bruant Proyer est de six œufs ; or les trois autres œuifs qui se trouvaient avec eux appartenaient bien à cette espèce ; il est donc de toute évidence que les trois derniers avaient cédé leur place à ceux du Coucou. Ils sont à fond blanc jaunâtre sale, dissimulé dans toute son étendue, mais principalement vers leur extrémité la plus renflée, par des taches de dimensions différentes d’un jaune d’ocre plus ou moins foncé; celles du gros bout sont plus larges et quelques-unes d’entr’elles offrent une teinte rouge-brique analogue à celle que nous avons observée — 166 — sur les œufs de certains oiseaux de proie. Leur grand diamètre a varié de 21 à 21 1/2 mill. et leur petit dia- mètre de 16 à 16 1/2 mill. | Le Coucou n’habite parmi nous que pendant la belle saison, et comme la plupart des oiseaux qui viennent se reproduire dans nos contrées, il arrive dans le cou- rant d'avril et repart en septembre et en octobre ; et je ne puis comprendre le doute exprimé par Guillemeau quand il dit: «Il y a lieu de croire que cet oiseau quitte ce pays pendant l'hiver. » Mais je suis entière- ment de son avis quand il ajoute qu’il n’est point de bocages ou de prairies un peuombragées dans le dépar- tement des Deux-Sèvres qui ne soient l’habitation de _ quelques Coucous. J’en dirai autant des départements des Charentes. On le trouve partout. — CC. 2e SECTION. Anizodactyles. — Anizodactyli. Diagnose : Quatre doigts dont trois devant et un derrière ; l’ex- terne toujours dirigé en avant du pouce, quelquefois versatile. FAMILLE Ve. Fringilles. — Fringillidæ (Ch. Bonap.) Synonymie : Conirostres ou Coniramphes Dumér., partim. Passerini Ill. Granivori Vieill. Ar — Granivores Temm., partim sauf les Mésanges et les Alouettes. Fringilles Less. Fringilloides Schleg. Caractères. — Bec conique, court, épais, quelquefois croisé, d’autres fois bombé, à bords des mandibules droits ou rentrants, pieds médiocres ou courts, larses nus et annelés, ailes moyennes (Degl.) GENRE XIe. — Bouvreuil. — Pyrrhula Briss. Synonymie : Loxia Linné, etc. Fringilla Temm. Pyrrhula et Strobiliphaga Vieill. Pyrrhula et Corythus G. Cuv., Ch. Bonap. Caractères. — Bec court, très bombé, à mandibule supérieure bombée, dépassant l’inférieure et terminée en petite pointe crochue, narines basales arrondies, presque toujours cachées par les plumes du front ; tarses plus courts que le doigt médian, doigts entière- ment libres, ailes médiocres et subaiguës, queue échan- crée Degl. 20. Bouvreuil vulgaire. — Pyrrhula Europæa Vieill. Synonymie : Loxia pyrrhula Linné. Fringilla pyrrhula Temm. ({re éd.) Pyrrhula vulgaris Temm. (2° éd.) Pyrrhula rubicilla Key. et BI. Noms du pays. — Déboutounour. — 168 — Diagnose : Croupion et bas-ventre blancs, une bande transver- sale cendrée sur l’aile, première rémige égale à la cin- quième beaucoup plus courte que la quatrième. DESCRIPTION. — Taille de 15 centimètres. Le mâle a Je sommet de la tête, le tour du bec, le dessous de la gorge, les ailes et la queue d’un noir lustré, à reflets violets, toutes les autres parties supérieures du corps d’un cendré bleuâtre, à l'exception du croupion qui est blanc ; toutes les autres parties inférieures d’un beau rouge, à l'exception de l’abdomen qui est blanc. L’aile est traversée par une large bande d’un blanc-grisâtre, les pieds sont bruns, le bec et l'iris noirs. La femelle à les mêmes couleurs que le mâle sur le dessus du corps, sauf que le cendré est moins pur; le croupion et l'abdomen ont moins de blanc, et le rouge des parties inférieures est remplacé par une teinte brune-roussâtre ou lie de vin. Les jeunes avant la première mue ont beaucoup de ressemblance avec la femelle, cependant ils en diffèrent par la tête qui est d’un gris-cendré, la gorge et la poi- trine qui sont d’un gris-roussâtre, de mème que la bande transversale de l’aile, et par l'abdomen qui est fauve. Le Bouvreuil n’est point sédentaire dans notre région, et comme tous les oiseaux de cette catégorie il y passe deux fois par année, au printemps et à l’automne : il voyage habituellement en bandes nombreuses, et ce n’est qu’exceptionnellement qu’on le rencontre isolé. Leur nourriture habituelle consiste en graines de toutes sortes, et en baies de diverse nature, telles que celles de l’aubépine, du génévrier, du nerprun, de l’alisier. — 169 — Mais à son arrivée dans nos contrées, c’est-à-dire vers la fin de mars ou les premiers jours d'avril, il commet des dégâts considérables aux arbres fruitiers dont il coupe les boutons, ce qui lui a valu dans certaines contrées, comme dans les cantons de Lezai et de Sauzé- Vaussais en Poitou, le nom significatif de Déboutou- nour. Il niche indistinctement, dit Degland, dans les buis- sons ou sur les arbres et construit avec art un nid en forme de coupe composé à l’extérieur de büchettes, de brins d'herbes, de racines chevelues et d’un peu de crin en dedans. Sa ponte est de 3 à 5 œufs bleuûtres, ou d’un blanc azuré un peu verdâtre, avec des taches brunes et violettes qui forment souvent une couronne vers le gros bout. Grand diamètre 2 cent. 1 à 2 mill. petit diamètre 1 cent. 5 à 6 mill. Le nid placé à un ou deux pieds de terre, raconte Millet, est composé à l’extérieur de brins de bruyères, de quelques racines chevelues et d’un peu de crin en dedans. Les œufs au nombre de 4 à 5 sont d’un blanc- bleuâtre avec quelques petites taches rouges, avec d’autres d’un rouge plus obscur, plus rapprochées vers le gros bout. La femelle fait deux pontes par année. Au dire de Temminck il niche dans les enfourche- ments élevés et les moins accessibles des arbres, pond de trois à six œufs obtus, d’un blanc bleuâtre, mar- qués à leur gros bout d’un cercle de taches brunes et violettes. Ce n’est que vers la fin de mai ou la mi-juin, dit Bailly, que le Bouvreuil construit son nid, qu’il place dans les buissons les plus épais et dans les enfourche- ments des branches d'arbres les plus rapprochées du 70e sol. Il est formé en dehors de petits brins de bruyères et de branches sèches, doublé de racines fibreuses recouvertes en dedans de quelques crins. Les œufs au nombre de 5 ou 6 à la première ponte et de 4 à la seconde sont bleuâtres, ou d’un blanc bleuâtre, tachetés de violâtre, de noir ou de noirâtre et d’un rouge très sombre. Ces taches se trouvent mêlées ensemble vers le gros bout de la coque, où elles sont parfois disposées en une sorte de couronne plus ou moins complète. Leur diamètre en longueur est dans la grande race de 18 1/2 à 19 1/2 mill.; leur diamètre en largeur de 13 1/2 à 14 1/2 mill. et dans la petite race ils ont de 17 à 47 1/2 mill. de longueur sur 13 à 14 mill. de largeur. Chenu se borne à dire qu’il fait son nid dans les buissons à cinq ou six pieds de haut et quelquefois plus bas. Le nid est de mousse en dehorset de matières plus mollettes en dedans, mais fait sans art. La femelle y pond de 4 à 6 œufs. De Lastic Saint-Jal et Guillemeau le disent séden- taire dans le département des Deux-Sèvres. Ce dernier néanmoins nous apprend qu’on ne le trouve que dans la partie boisée de ce département appelée Gatine, soit vers Champdeniers, Saint-Pardoult, Secondigny, Ver- ruyer et Parthenay. Ils font, dit-il, leurs nids dans les haies, l’épine blanche est celui de tous les arbrisseaux qu'ils choississent de préférence, cependant on a ren- contré de leurs nids sur les frênes et dans quelques bois taillis. Sa femelle pond de # à 6 œufs d’un blanc sale un peu bleuâtre, environnés près du gros bout, d’une zône formée par des taches de deux couleurs, les unes d’un violet teint, les autres d’un noir brun tranché. | AT — Enfin M. Beltremieux dit : assez commun, passe en automne. GENRE XIIe. — Gros-Bec. — GCoccothraustes Briss. Synonymie : Loxia Linné, etc. Fringilla Temm., etc. Diagnose : Bec très robuste, épais, bombé, pointu, à mandibule supérieure entamant très légèrement les plumes du front, narines basales, rondes, petites, en partie cachées par les plumes frontales, pieds courts, doigts médian et externe unis à leur base, ailes moyennes, pointues ; les trois premières pennes à peu près égales et les plus longues, queue courte (Degl.) 21. Gros-Bec ordinaire. — Coccothraustes vulgaris Vieill. Synonymie : Loxia coccothraustes Linné. Fringilla coccothraustes Temm. Noms du Pays. — Pinson d'Ardennes. Pinson Gros -Bec. DescriprioN. — Taille 18 centimètres, envergure de 91 centimètres environ. Le mâle a le tour du bec et des yeux, la gorge et les lorums noirs, le dessus et les côtés de la tête d’un marron-clair, un large demi- collier cendré sur la nuque et les côtés du cou, le man- teau d’un brun-marron foncé, et les sus-caudales rousses ; toutes les pañties inférieures du corps sont — 172 — d’un roux vineux, à l'exception du bas-ventre et des sous-caudales qui sont blancs. Il existe sur l’aile une large tache blanche lavée de roux en arrière, les petites couvertures alaires sont d’un roux-noirâtre ; et les rémiges sont noires, les primaires entières et les plus tachées de blanc, les secondaires tronquées presque carrément à reflets métalliques bleus et violets ; la queue est noire terminée par une tache blanche qui se prolonge sur les barbes internes des pennes, les mé- dianes exceptées, celles-ci sont d’un brun-roux termi- nées de blanc: le bec est grisâtre, et non pas noir comme l’a écrit Degland, et tire sur le bleuâtre à la saison des amours ; les tarses et les pieds sont couleur de chair, l'iris est d’un blanc rosé, quelquefois d’un cendré-clair. La femelle un peu moins grande que le mâle, en diffère par le moins de vivacité des couleurs, le noir de la gorge est moins foncé et moins étendu, les parties inférieures sont cendrées avec les flancs nuancés de roussâtre ; le blanc des ailes et de la queue est nuancé de cendré, et cette dernière couleur domine dans les sous-caudales et sur les pennes de la queue. Les jeunes avant la première mue sont entièrement différents des vieux, au premier abord, ils sembleraient appartenir à une autre espèce ; c’est ainsi que la gorge est jaune et la tête d’un jaunâtre sale, les parties infé- rieures sont blanchâtres avec de petits traits bruns à l’extrémité des plumes sur les flancs et sur la poitrine, tout le dessus du corps est brun avec des taches jau- nâtres, le croupion et les sus-caudales d’un blanc taché de jaunâtre. Le Gros-Bec est sédentaire. Guillemeau et de Lastic — 173 — en font mention. Sa nourriture consiste en graines de toutes sortes, en baies et en fruits de diverse nature, il s'attaque même aux fruits à noyau dont il brise l'enve- loppe ligneuse avec son énorme bec: ce qui ne l’em- pêche pas pendant l'été d’avaler des insectes et leurs larves, et au printemps de couper comme le fait le Bouvreuil, les bourgeons des arbres fruitiers; j'ai remarqué que pendant l'hiver, il se nourrit principa- lement du fruit de l’aubépine. A cette époque on le voit quelquefois en bandes de 7 à 8 individus, mais le plus généralement il vit solitaire jusqu’à l’époque de la pariade. Le Gros-Bec n’est point un oiseau chanteur et tout son ramage se borne à quelques eris de rappel. C’est vers la fin d'avril ou dans les premiers jours de mai que cet oiseau construit son nid et qu’il opère sa ponte dans notre région. Les auteurs varient entr’eux dans la description du nid et des œufs du Gros-Bec. Temminck se contente de dire qu'il bâtit artistement son nid, il n’est point question des matériaux qu’il emploie. Millet et Degland disent: ce nid est grossièrement construit en dehors avec des büchettes et de la mousse, et garni én dedans d'herbes, de laine et de crin. Guillemeau et Chenu n’ont vu à l’extérieur que des bûchettes sèches, et à l’intérieur du chevelu de racines ligneuses. Enfin Bailly est de l’avis de ces derniers, tout en disant qu’on en voit parfois mais rarement garnis de mousse en dehors, de crin et de laine en dedans ; et tandis que les uns (Millet, Degl., Temm.), le font nicher à l'extrémité des arbres les plus élevés, les autres pré- SUR tendent qu’il établit son nid à trois ou quatre mètres de hauteur. Le nombre des œufs est, d’après Baïlly,de3 à 5, mesu- rant de 21 à 22 millimètres de longueur sur 16 à 17 de largeur ; tantôt d’un gris-cendré, tantôt d’un blane lavé de bleuâtre et parsemées de taches très apparentes de cendré-foncé et de brun-noirâtre ou olivâtre avec des traits irréguliers d’une teinte un peu plus claire que ces couleurs. . D'après Chenu, ce nombre est de 5 œufs un peu allongés, d’un blanc-cendré ou d’un gris sombre avec des raies ou des taches vineuses ou marbrées d’un bleuâtre foncé ou d’un brun olive et noirâtre; grand diamètre 27 mill., petit diamètre 17 mill. D’après Degland, la ponte est de 3 à 5 œufs un peu allongés, d’un blanc cendré ou gris sombre avec des raies et des taches d’un bleuâtre foncé et d’un brun noir ; grand diamètre 25 mill., petit diamètre 17 mill. Millet se contente de dire que la femelle pond de #4 à o œufs d’un blanç légèrementlavé de bleuâtre et tachetés de.brunâtre. Temminck lui assigne de 3 à 5 œufs d’un gris-cendré nuancé de verdâtre, avec des taches brunes et des raies d’un noir-blanchâtre. Enfin Guillemeau nous dit que la femelle pond 5 œufs presque ronds, d’un vert- bleuâtre, varié de taches brunes et olivâtres. Après avoir ainsi passé en revue les opinions émises par mes prédécesseurs, je vais raconter en peu de mots ce que mes observations m'ont appris à ce sujet. Le nombre des œufs pondus par le Gros-Bec n’est jamais inférieur à quatre et je l’ai rencontré quelque- fois de six, je parle bien entendu de la première ponte, car cet oiseau ne pond qu'une seule fois par an, si sa couvée n’est pas dérangée ; dans le cas contraire il en recommence une autre au bout de quelques jours, et c’est indubitablement dans ce dernier cas qu’on en à observé trois. Tous ceux que j'ai rencontrés m'ont offert une coloration identique, le fond de la coquille est d’un blanc sale, parfois légèrement teinté de bleuûtre ; sur ce fond on distingue tantôt répandus sur toute sa surface, tantôt à l’une de ses extrémités, mais spécialement à l'extrémité la plus renflée, des taches et des points plus ou moins larges et arrondis parfois isolés, parfois réunis en certain nombre; le plussouvent ces points sont la terminaison d’une ligne ou trait délié plus ou moins sinueux ayant beaucoup de ressem- blance avec les zoospermes, ou le tétard de grenouille très jeune. Ces taches et ces points, de mème que les lignes qui les accompagnent, peuvent être les uns et les autres de couleur brune foncée ou noirâtre, ou d’un brun jau- nâtre clair, ou enfin d’un lilas clair ou vaporeux sem- blant disparaitre dans l’épaisseur de la coquille ; il arrive aussi souvent que les taches et les points sont de cette dernière couleur et les traits et les lignes de la première et vice versd. À part la couleur verdâtre dont parlent Guillemeau et Temminck et que je n’ai jamais vue, les autres auteurs ont assez bien décrit en bloc la couleur des œufs du Gros-Bec, mais comme on peut en juger par la description que j'en donne, ils n’en ont pas saisi les détails. Pour ce qui a trait à la mensuration, nous avons vu Guillemeau nous les présenter comme presque ronds et les chiffres fournis par Bailly viendraient con- — 176 — firmer cette donnée puisque le grand diamètre d’après cet auteur ne diffère du petit que de 5 à 6 millimètres. D'un autre côté Chenu et Degland les disent allongés, ce qui est véritable, puisque la différence des deux diamètres décrits par eux est de 11 mill. Comment concilier ces deux manières de voir ? C’est encore à l'expérience à juger en dernier ressort. Or voici ce que J'ai constaté : sur un assez grand nombre d'œufs que J'ai mesurés, le petit diamètre n’a jamais varié que de 45 à 16 mill., tandis que le grand diamètre a passé par 21, 22, 23 et 25 mill. Il est donc facile de voir par ces chiffres qu'on peut donner l’épithète de presque ronds aux œufs dont le grand diamètre est de 21 à 22 mill., et le petit de 16, et celle d’allongés à ceux dont le petit diamètre étant de 15 mill., ont pour grand diamètre 25 mill.; les uns et les autres ont donc raison en partie. Quant au nid du Gros-Bec, je ne l'ai jamais vu composé avec d’autres matériaux que des brindilles sèches à l'extérieur, et des radicelles ligneuses plus ou moins ténues à l’intérieur, j'ai vu quelquefois des crins sur le torus, mais en très petit nombre. Ce nid offre en hauteur totale de 7 à 8 centimètres, et une largeur de 10 à 12 cent., tandis que la hauteur du torus est de 9 1/2 cent. et sa largeur de 8 cent. On le rencontre le plus souvent collé le long du tronc d’un arbre au niveau de l’émission d’une grosse branche et plus sou- vent encore au point d'émission de plusieurs petits rameaux par lesquels il est supporté en même temps qu’il est masqué par eux, d’autres fois il est reçu sur l'épanouissement formé de trois ou quatre petites branches terminant un brin âgé de 8 ou 10 ans. Dans tous ces cas la hauteur à laquelle je l’ai rencontré a varié de trois à quatre mètres au plus. La durée de l’incubation est de 15 à 17 jours ; et le mâle prend part à l’incubation, car il m'est arrivé de le capturer sur les œufs. Le Gros-Bec quoique répandu dans tout le départe- ment et les cantons voisins de la Charente et des Deux- Sèvres, n’y est cependant pas très commun. Je l’ai rencontré dans les bois de Beauvais-sur-Matha, de Siecq, dans la forêt d'Aulnay. — A. R. GENRE XIIIe — Verdier. — Chlorospiza Ch. Bonap. Synonymie : Loxia Linné, etc. Genus passerinum Briss. Fringilla Temm. Coccothraustes (G. Cuv. partim), Less. Caractères. — Bec fort, épais à sa base, un peu aplati sur les côtés, à mandibule supérieure voütée, pointue un peu plus longue que l’inférieure, à bords légèrement rentrants, narines rondes, basales, cachées par les plumes du front, tarses médiocres, ailes allon- gées,queue très fourchue. Mue ruptile. 22. Verdierordinaire.— Chlorospiza chloris Ch. Bonap. Synonymie : Loxia chloris Linné, etc. Chloris Briss. Fringilla chloris Temm., etc. Coccothraustes chloris G. Cuv. et Less. — 178 — Noms du pays. — Linot vert; Linot ou Linot Bruant ou Gruant; Juif. Cette dernière dénomi- nation lui vient de certaines intonations de son chant. Diagnose : Vert olive avec du jaune sur les rémiges et à la base de la queue. DEscriPpTION. — Taille 15 centimètres ; le vieux mâle, au printemps après la mue, a toutes les parties supé- rieures du corps d’un vert olive, presque jaune sur le croupion, moyennes couvertures et pennes secondaires des ailes cendrées, avec du noir au centre ou sur le bord interne des plumes: raie sourcilière, gorge, poi- trine et milieu de l’abdomen d’un beau jaune, flanes de la même couleur, mais nuancé de cendré, ainsi que le bas-ventre et les sous-caudales qui sont d’un blanc jaunâtre ; barbes externes de plus de la moitié supé- rieure des rémiges, ainsi que les deux tiers environ des pennes latérales de la queue jaune-olive ; l’autre tiers de ces rectrices et les quatre médianes noires, de même que l'extrémité et le bord intérieur des rémiges ; bec et pieds couleur de chair, iris brun noisette foncé. La vieille femelle a le dessus du corps d’un vert olive nuancé de cendré, le croupion vert-jaunâtre : le jaune des ailes et des pennes caudales est plus pâle et moins étendu que chez le mâle ; le bas-ventre et les flancs sont d un gris-cendré ou brunâtre, la gorge et le milieu de l’abdomen d’un vert-jaunâtre. A la mue d'automne, les vieux mâle et femelle ont les plumes jaunes et vert olive du corps, bordées d’un liseré gris cendré qu'ils conservent tout l'hiver. Les jeunes avant la première mue sont d’un brun = nuancé de verdâtre en dessus, d’un blanc-gris-jaunâtre en dessous, avec des taches longitudinales blanches au centre des plumes ; le jaune de la queue et des ailes est beauconp plus pâle que celui des adultes: le bec est brun. Dans cette livrée, dit Bailly, ils ressemblent tellement aux jeunes du Bec-croisé commun, qu’on les confondrait facilement ensemble sans la conformation des becs. Ne connaissant point ces derniers, je ne puis affirmer ni infirmer cette assertion. Après la première mue, ils ressemblent aux mâle et femelle en hiver. Contrairement à l’espèce précédente, le Verdier est un oiseau chanteur, et semble né pour vivre en société après la saison des nichées, mais c’est surtout aux approches de l'hiver qu'on le voit en bandes considé- rables faisant cause commune avec les Pinsons, les Bruants et les Linottes. Bien qu’en été le Verdier ne dédaigne pas de se nourrir des insectes qui se présentent devant lui, on doit regarder cet oiseau comme essentiellement Grani- vore ; les graines de chanvre, de lin, sont sa nourriture de prédilection, mais à leur défaut, celles de chicorée, de laitue, de colza ou navette, de blé noir, de plantain, de millet, de graminées diverses y passent tour à tour; il s’attaque même, dit Degland, aux pépins de raisin. Cette assertion est on ne peut plus exacte, et c’est un fait si notoire dans les campagnes que les jeunes chas- seurs, qui veulent se procurer cet oiseau, vont l’épier sur les tas de rafflés qu’on jette au bout des champs après en avoir extrait le suc au moment des vendanges ; et pendant les grandes gelées ou les neiges de l’hiver, on en répand auprès des habitations pour l’y attirer. C’est dans les premiers jours de mai que le Verdier — 180 — s'occupe de construire son nid qu’il cache avec grand soin dans les haies les plus touffues ou au milieu des pousses nombreuses que les chènes, les érables et les ormeaux fournissent au printemps qui suit leur coupe. Il est fort rare de le rencontrer dans les grands bois, il habite de préférence les vergers, les haies qui bordent les champs, et les cours d’eau ; il est rare de le trouver à une grande hauteur, il est le plus souvent placé à deux, trois ou quatre mètres de hauteur, soit sur la tête, soit le long du tronc d’un arbre, soit à la bifur- cation de quelques rameaux. Tous les auteurs s'accordent sur le genre de maté- riaux employés par le Verdier à la construction de son nid, ce sont en effet, comme je l’ai observé moi-même, pour les premières nichées, de la mousse verte entre- mêlée de tiges d'herbes sèches et de racines ligneuses flexibles à l'extérieur, tandis que l’intérieur estcomposé de bourre, de laine en grande quantité et finalement de quelques crins placés sur le torus. Sur l’arrière-saison, c’est-à-dire à la seconde ou troisième ponte, l’extérieur de ce nid est composé de tiges de carline vulgaire, d’hélianthème vulgaire, d’are- naria divers mélangés d’une petite quantité de mousse, et à la laine de l’intérieur se mêlent des aigrettes de cirses et de chardons artistement entrelacées de radi- celles ligneuses très ténues, le tout recouvert de crins sur le fond du torus. La profondeur de ce dernier atteint à peine 4 cent. et son diamètre est de 5 1/2 cent. La largeur totale du nid est de 10 à 11 cent. et sa hau- teur totale de 7 à 7 1/2 cent. Les œufs du Verdier sont, dit Bailly, au nombre de 6 à la première ponte et de 4 à la seconde : ce fait qui est — 181 — la règle habituelle, il est vrai, est sujet cependant à des exceptions, car il m'est arrivé de trouver des nids ne renfermant que quatre œufs à la première ponte, et quelquefois seulement cinq. Tous les auteurs cités plus haut s'accordent égale- ment sur leur coloration, et si Degland leur assigne 19 mill. pour grand diamètre et 15 mill. pour petit diamètre, Bailly donne les chiffres de 18 1/8 à 19 mill. pour le premier et seulement de 13 à 13 1/2 pour le second. Voici la description que je donne comme certaine : les œufs du Verdier sont à fond blanc plus ou moins pur, parsemés sur toute leur surface et spécialement vers le gros bout de petits points isolés d’un roux très clair ou violacé chez les uns, chez d’autres il se mêle à ces premières taches, d’autres taches d’un rouge brique ou noirâtre ; chez quelques autres enfin, mais fort rare- ment, toutes ces taches manquent à peu près complète- ment, en sorte qu’au premier abord la coquille paraît sans taches. J’en ai mesuré un assez grand nombre, tous se sont tenus pour le grand diamètre de 18 à 19 millimètres, et je n’en ai rencontré aucun dont le petit diamètre fut supérieur à 13 mill. ou 13 mill. 1/2; quelques-uns n'avaient que 12 mill. et je n’en ai ren- contré qu'un qui en mesurait 11; ce qui me porte à croire que le chiffre de 15 donné par Degland est sinon erronné, du moins très exceptionnel. La durée de l’in- cubation est d'environ deux septénaires. Le mâle partage ce soin avec la femelle. Le Verdier est un des oiseaux sédentaires de notre région, et je dirai avec Guillemeau que c’est un des oiseaux dont les nichées se rencontrent le plus fré 12 — 182 — quemment. Cet auteur et de Lastic Saint-Jal le citent comme sédentaire dans les Deux-Sèvres ; notre collègue M. Beltremieux, tout en reconnaissant qu'il est assez commun et qu’il niche dans la Charente-Inférieure, ajoute «souvent sédentaire ». Cette phrase donne à penser que cet oiseau nous abandonne dans certaines années, ce qui est une erreur. On le rencontre par- tout. — C. XIVe GENRE. — Moineau. — Passer Briss. Synonymie : Fringilla Linné, Temm., etc. Pyrgita G. Cuv. Ch. Bonap. Caractères. — Bec court un peu bombé et incliné à la pointe, à bordsdela mandibule supérieure rentrants, tarses et ailes médiocres: queue échancrée. Mue ruptile. 23. Moineau domestique. — Passer domesticus Briss. Synonymie : Fringilla domestica Linné, Temm. Pyrgita domestica G. Cuv., Ch. Bonap. Noms du pays. — Prasse, Prasseta, Pierrot, Moinä. Diagnose : Une large bande blanche sur l’aile, flancs unicolores ; première rémige plus longue que la quatrième, presque égale à la troisième, la deuxième la plus longue (Degl.) DescripTioN. — Taille de 14 à 15 cent. Le mâle en été a le dessus de la tête d’un cendré-bleuâtre, le derrière — 183 — des yeux et les parties supérieures du cou d’un marron pur, le dessus du corps de cette même couleur avec un trait noir au centre des plumes, le croupion et les sus- caudales cendrés, les lorums, la gorge, le devant du cou et le haut de la poitrine d’un noir profond, le reste du dessous du corps y compris les sous-caudales d’un gris-blanchâtre ; la région parotique et les côtés du cou blancs, les ailes sont traversées par une bande d’un blanc pur, les rémiges sont brunes liserées en dehors de marron clair, queue brune liserée de roussâtre, le bec est noir, les tarses brunâtres ou rougeûtres, l'iris brun noisette. Le mâle en hiver a le dessus de la tête varié de cendré et de brun-roussâtre, le roux et le noir du man- teau sont moins purs, les régions parotiques et laté- rales du cou et les parties inférieures du corps d’un cendré-foncé, toutes les plumes noires de la gorge et du devant du cou fortement bordées de cendré, bec livide, pieds bruns. La femelle en été comme en hiver est d’un cendré brun sur la tête et le cou, elle a le manteau rougeûtre taché longitu dinalement de noir, la gorge, les côtés et le devant du cou blanchâtres, la poitrine et l’abdomen d’un blanc sale à peine lavé de roussâtre, une bande jaune d’ocre passe au-dessus et derrière les yeux, la bande de l'aile est de cette même couleur ; pendant l’hiver toutes ces teintes sont moins pures; le bec est brun, les pieds sont brunâtres. Les jeunes au sortir du nid ressemblent à la femelle, sauf qu’ils ont les piedslivides et le bec presque couleur de chair. Après la première mue, les jeunes mâles res- semblent aux vieux en plumage d’hiver. MOI Qui ne connaît le Moineau domestique, sa fécondité et ses insupportables criailleries ; qui ignore l'habitude qu’il a de se réunir en troupes nombreuses aussitôt les nichées terminées pour s’abattre dans les champs en- semencés, et aller passer la nuit ensemble dans les bois les plus voisins, ou sur les haïes les plus touflues des alentours. C’est donc un oiseau essentiellement sociable, et cet instinct de sociabilité se continue même pendant la pariade, car on en voit une grande quantité de couples nicher ensemble sur le même arbre, ou sous le toit d’une même maison. Les peu- pliers, les ormeaux qui bordent les ruisseaux, et tous les arbres quiavoisinent de prèsl’habitation de l’homme sous sa demeure favorite, je dirai mème qu’il ne choisit ces demeures que lorsque l’homme l’a délogé de son propre toit, car il préfère le dessous des tuiles, des ardoises ou même les dalles qui sont autour de sa maison. On le voit aussi nicher dans les trous naturels ou artificiels des murs, des rochers ou des arbres, entre les poutres mal jointes des édifices, enfin dans les nids de Pie et d’Hirondelle. Dans beaucoup de localités on met à profit ces modes de nidification pour s'emparer plus facilement de la couvée du Moineau. On pratique dans l’épaisseur des murailles à une hauteur assez considérable des trous ouvrant à l’extérieur et à l’intérieur des appartements; le trou extérieur demeure toujours ouvert, tandis que l’ouverture intérieure se ferme à volonté; c’est quand les jeunes sont près de quitter le nid qu’on ouvre alors le trou intérieur et qu’on les fait prisonniers. Au lieu de trous pratiqués dans l'épaisseur des murs, il en est qui se contentent d'appliquer auprès des murailles un — 185 — pot ou tout autre objet creux percé sur l’une de ses faces. È Le Moineau domestique s’apparie dès la mi-mars, et la femelle ne fait pas moins de deux à trois pontes par année et quelquefois quatre. Le nid sur la composition duquel il n’y a point de divergence entre les auteurs, a pour charpente exté- rieure, des tiges de graminées de toutes sortes, mélan- gées parfois de feuilles d’arbres desséchées, tandis que le torus est garni d’un lit épais de plumes ayantappar- . tenu à des oiseaux d'espèces diflérentes, mais princi- palement à des habitants de basses-cours ; mais de plus il existe entre cette couche moëlleuse et la couche de graminées qui forme la charpente extérieure, une troisième couche plus épaisse que les deux précé- dentes, composée de laine, de bourre, de morceaux d’étoffe, de linge, de fil et de coton, on peut y trouver parfois, comme dans le nid du Loriot, des aiguilles munies de leur fil. Qu'il soit placé horizontalement ou verticalement sur les branches d’un arbre, il présente toujours une forme cylindrique dont les diamètres extérieurs ne sont pas inférieurs à 23 centimètres pour sa largeur et de 27 à 30 cent. pour sa longueur ; tandis que le diamètre du torus qui est inclus est de 7 cent. environ ; l’oiseau arrive au torus au moyen d’un boyau d'entrée, dont la longueur varie suivant que le nid est placé sur un arbre ou dans des cavités closes, c’est ainsi qu'il peut atteindre dans le premier cas une longueur de 8 à 9 centimètres, tandis que dans le second, la tuile, ou la demeure artificielle qui le protège tient lieu de cet accessoire, en sorte qu’il n'existe qu'une très faible distance entre le torus et — 186 — l'ouverture proprement dite du nid qui est toujours arrondie et de 2 cent. 1/2 de diamètre. La durée de l’incubation ne dure pas moins de deux septénaires, et le mâle prend part à l’incubation, mais il n’y demeure que pendant les courts instants où la femelle va cher- cher sa nourriture. La ponte du Moineau varie de 5 à 8 œufs, j'en ai rencontré même jusqu’à neuf dans le même nid, mais c’est un cas exceptionnel. Leur coloration n’est pas moins variable, et c’est au point, comme le dit fort judicieusement Degland, qu'ilest difficile de trouver deux nichées semblables. On en voit, dit-il, d’un blanc- grisatre, d’un brun clair, d’autres un peu azurés ou jaunâtres, plus ou moins recouverts de tachesoblongues, cendrées, grises, violettes ou brunes, et d’un diamètre de 2 cent. en longueur, sur À cent. 4 à 5 mill. de lar- geur. Chenu ne fait que reproduire l’article de Degland. Moquin-Tandon dit en avoir trouvé de tout blancs sans taches. Ils sont, dit Bailly, à fond d’un blanc pur ou d'un blanc terne avec des taches grises ou cendrées, mêlées à plusieurs autres d’un brun plus ou moins foncé, et presque noir; ils ont en moyenne de 20 à 21 mill. de longueur, sur 15 ou 16 de largeur. Temminck les dit d’un vert-blanchäâtre avec un grand nombre de points bruns et cendrés. Millet se contente de dire : fait quatre ou cinq pontes par an et pond de 5 à 8 œufs très variables tant par la forme que par la coloration. Enfin Guillemeau les donne comme d’un blanc-rougeâtre tachés de brun et au nombre de 5 ou 6. — 187 — Voici la description des variétés que j'ai notées. Le fond de la coquille est tantôt blanc, tantôt blanc-gri- sâtre, blanc bleuâtre ou glauque, ou blanc légèrement rougeâtre ; sur ce fond on observe quelquefois sur toute la surface de l’œuf, d’autrefois seulement vers la plus grosse extrémité, des points, des taches linéaires ou arrondies de grosseur variable, mais ordinairement assez petits, de couleur brune et gris-brunâtre, ces dernières moins apparentes que les autres ; la plupart semblent être le résultat d’une éclaboussure dont le jetserait partide l'extrémité la plus renflée ; sur d’autres, les taches brunes forment une sorte de couronne située à deux ou trois millimètres de l’extrémité la plus obtuse. Enfin on remarque, sur quelques-uns, des taches d’un brun-clair, cendrées ou jaunâtres. Le grand dia- mètre a oscillé entre 18 et 21 mill. ; quant au petit diamètre je l’ai vu à 12 et ne l’ai jamais rencontré au- dessus de 14 1/2 mill., le plus communément il est de 43 mill. Je n’ai jamais eu occasion de voir la variété citée par Moquin-Tandon. Quel est le genre de nourriture du Moineau ? Ici les naturalistes sont partagés en deux camps, les uns le considèrent comme essentiellement nuisible à l’agri- culteur, les autres en font au contraire un de ses auxiliaires. Je crois la première de ces opinions beau- coup trop exagérée, parce qu'elle a été basée sur la quantité de blé que consomme un Moineau en captivité. Or il est de toute évidence qu’à l’état libre il se nourrit de substances diverses et que ce n’est guère qu’au moment de la maturitédes fruits qu'ilcommet quelques dégâts ; je suis donc de l’avis des seconds, car pendant tout le cours des nichées il détruit une immense quan- — 188 — tité de larves, de chenilles et d'insectes parfaits dont il pourvoit sa famille. De cette façon il compense large- ment les larcins qu’il fait à l’homme; et il y a déjà longtemps qu’on est revenu de l’idée de mettre sa tête à prix. Le Moineau domestique est sans contredit l'oiseau le plus commun de nos contrées, il n’est pas besoin d'ajouter qu’il y est sédentaire. — CC. 24. Moineau Friquet. — Passer montanus Kev. et BI. Synonymie : Fringilla montana Linn. Temm. Passer campestris Briss. Pyrgita montana Ch. Bonap. Noms du pays. — Moineau ou Prasse d’Aubier. Diagnose : Dessus de la tête rouge bai, une tache noire sur l'oreille, deux bandes transversales blanches étroites sur l’aile. DESCRIPTION. — Taille d'environ 13 centimètres. Le mâle en été a le sommet de la tête, l’occiput et le haut de la nuque d’un rouge baï, le haut du dos, le bas de la queue et les scapulaires d’un roux marron tacheté longitudinalement de noir; le bas du dos et les sus- caudales d’un cendré-rougeñtre, ces dernières sont brunes à leur partie moyenne ; la gorge et le devant du cou sont noirs, le dessous du corps est blanchâtre lavé de brunâtre sur les flancs, et les sous-caudales ; la région parotique et les côtés du cou sont blancs; les lorums sont noirs et il y a une tache de cette même couleur sur l'oreille ; au bas de la nuque existe un — 189 — sorte de demi-collier blanc tacheté de noir, les ailes sont de la couleur du dos, et sont traversées par deux petites bandes blanches formées par l'extrémité des plumes scapulaires, la première est un peu plus large que la seconde et est surmontée d’une bande noire, rémiges et rectrices d’un brun-noirâtre liseré de rous- sâtre ; bec noir, pieds gris-roussâtre, iris brun-noisette (Degland). En automne les plumes noiressont bordées de cendré que la mue ruptile fait disparaître au printemps. La femelle ne diffère du mâle que par des teintes moins foncées, le noir du cou est moins étendu et le demi-collier blanc moins apparent. Les jeunes avant la première mue ressemblent à la femelle, mais le noir ducouest beaucoup moinsétendu, et le roux des parties supérieures tire sur le grisâtre. Le Moineau Friquet ou frétillant, ainsi nommé à cause de l’habitude qu’il a, lorsqu'il est perché, de se tourner en tous sens, de hausser et de baisser la queue par un mouvement brusque et presque continuel, à le même genre de vie que le Moineau domestique, seule- ment il est moins familier que lui, et fuit davantage la demeure de l’homme ; il habite de préférence et presqu’ex- clusivement le bord des grandes rivières, däns leurs parties ombragées et c’est habituellement dans les ex- cavations naturelles des vieux saules qui les bordent qu’il établit son nid, d’où lui est venu son nom de Moineau d’aubier, ce nom en langage vulgaire étant synonyme de saule. Mais à part ce mode de nidification, on en trouve de placés à découvert sur les branches des arbres, dans des trous de carrière ou de murs, et entre les poutres — 190 — mal jointes des ponts jetés sur les cours d’eau. Comme le précédent, le Moineau Friquet se réunit en troupes nombreuses après les nichées, s’abat sur les cultures qu’il dévaste et fait chaque soir retentir de ses criail- leries les bosquets où il se retire. Pendant l'hiver, les grands froids le chassent de son habitation et le forcent à chercher au loin sa nourriture, c’est alors qu’on le voit parcourir les campagnes et s'approcher des habi- tations en compagnie des Bruants, des Pinsons et des Linottes. _ C’est d'ordinaire vers la fin d’avril que le Friquet travaille à la construction de son nid. GENRE XVe. — Pinson. — Fringilla Linn. et tous les Auteurs. Caractères. — Bec conique presque droit, fort, assez allongé, mais non bombé à la pointe, à bords des man- dibules infléchis en dedans, narines arrondies cachées par les plumes du front, tarses médiocres, ongles très comprimés, ailes allongées, queue longue et fourchue. Les Pinsons se distinguent du groupe précédent, par l'habitude qu’ils ont de marcher au lieu d'aller par sauts et par bonds quand ils sont appuyés par terre, et relèvent fort souvent en marchant les plumes de la tête. Leur mue est simple et ruptile. 25. Pinson ordinaire.—Fringilla cœlebs Linn., Temm. et tous les Auteurs. Synonymie : Fringilla Briss. Vulg. Pinson. Diagnose : Toutes les rémiges liserées de jaune-verdâtre, 2 ou 3 des pennes latérales de la queue tachées de blanc vers le bout. DescriprTioN. — Taille 17 cent. 2 à 3 mill. Mâle au printemps : front noir, dessus de la tête, occiput et nuque d’un bleu-cendré pur qui s’étend sur le haut et les côtés du cou où il forme une sorte de demi-collier, dos roux-châtain lavé d’un peu d’olivâtre, croupion et sus-caudales d’un vert plus ou moins pur, régions de l’œil et de l'oreille, joues, gorge, devant du cou, poi- trine et abdomen d’un roux vineux, bas-ventreet sous- caudales blancs ; deux larges bandes transversales blanches sur les ailes qui sont noires avec les pennes frangées de bleue ou de jaunâtre, queue noire avec une longue tache blanche sur les deux pennes latérales ; bec bleuâtre, pieds et iris bruns (Degl.). Mâle en au- tomne : teintes moins pures, plumes vineuses bordées de grisâtre ; bec gris-bleuâtre-clair. Femelle au printemps : point de noir sur le front ni de roux vineux sur le devant du corps ; tête et nuque d’un cendré-brun avec des taches d’une nuance plus sombre. Les bandes de l’aile sont moins larges que dans le mâle ; toutes les parties inférieures sont d’un cendré-blanechâtre, plus foncé à la gorge, au cou et à la poitrine. Avant la première mue les jeunes ressemblent aux femelles, mais aussitôt la mue, c’est-à-dire vers les mois de septembre où d’octobre chaque sexe prend le plumage d'automne des adultes. Le Pinson est un des oiseaux les plus communs de la Faune charentaise, cependant il est fort rare dans les AE es îles de Ré et d’Oleron au moment des nichées et ne s’y montre guère que l'hiver en compagnie des Bruants, des Linottes et des Chardonnerets.- C’est un des pre- miers oiseaux qui entrent en amour à la sortie de l'hiver, car on trouve son nid achevé dès les premiers jours d'avril, et commun à cette époque. Comme le fait observer Berillez, l'arbre qui le supporte n’est ni revêtu de feuilles, ni assez garni de rameaux pour le cacher, la femelle l’accole si adroitement au tronc ou à . une branche des plus recouvertes de mousse, qu’il est difficile de l’apercevoir, et cela parce que ce nid est composé à l'extérieur d’une sorte de tapisserie de lichens et de mousses verts et blancs et de même nature de ceux qui recouvrent l’arbre qui le porte ; c’est qu’en effet le nid du Pinson qui est aussi répandu dans nos bois et nos haies que dans nos vergers est aussi remarquable par la régularité que par l’élégance de sa construction ; tantôt placé au point d’émergence de deux ou trois branches, qui s'élèvent perpendicu- lairement du tronc, tantôt établi sur une branche hori- zontale qui s’allonge parallèlement au sol, il offre dans tous les cas à l’observateur une construction identique; c’est ainsi que sa charpente est composée d’un lacis inextricable de mousse verte et de laine, recouverte extérieurement comme nous l’avons vu plus haut d’une assez mince couche de mousse blanche ou verte ou de lichens blanchâtres, semblables à ceux qui recouvrent les branches environnantes, tandis que l’intérieur est tapissé de laine, de bourre, d’aigrettes de chardons sur l’arrière-saison ou de plumes sur lesquelles s'appuient de longs crins enlacés en tous sens. Ce nid a pour dia- mètre extérieur de 7 1/2 à 8 centimètres, pour — 193 — hauteur 6 1/2 à 7, tandis que le diamètre intérieur est de 5 centimètres, et la profondeur du torus de 3 1/2 centimètres environ. Ce nid est généralement peu élevé au-dessus du sol de 2 à #4 mètres au plus. Les différents auteurs que j'ai l'habitude de citer, sont d’accord sur le nombre et la coloration des œuîs du Pinson, et J’abonde dans leur sens, en voici la des- cription tout en les décrivant plus amplement : Le fond de la coquille est tantôt bianc-bleuâtre, tantôt rosâtre ou vineux avec des taches et des points assez gros, dis- séminés et éloignés les uns des autres, ordinairement plus nombreux au gros bout; noirs ou café brülé au centre et entourés d’une sorte d’auréole semblable à un sang pâle et aqueux, il s’y trouve aussi des traits plus ou moins allongés et de cette même couleur ; parfois le centre de ces taches semble disparaître dans le fond de la coque et alors sa coloration se trouve beaucoup moins foncée ; j'en possède un à fond rosâtre donttoute la surface semble avoir été salie par une éclaboussure de couleur jaune légèrement terreuse. Leur diamètre principal est de 17 à 18 mill., je n’en ai trouvé qu’un de 16 et un de 16 1/2, tandis que le petit diamètre s’est tenu entre 13 1/2 et 12 mill. J’en ai rencontré un seul de 0,11 mill. ; ces mesures sont en contradiction avec celles données par Degland qui les estime à 2 cent. pour le grand diamètre et de 15 à 16 mill. pour le plus petit; elles se rapprochent davantage de celles de Bailly qui leur assigne une longueur de 16 1/2 à 17 1/2 sur une largeur de 43 1/2 à 14 mill. Les Pinsons font jusqu’à trois couvées par an, la durée de l’incubation est de 2 septénaires, et il faut — 194 — autant de temps pour que les petits soient en état de sortir du nid. Le Pinson que MM. Beltremieux et Guillemeau recon- naissent, comme moi, sédentaire dans notre rayon, nous arrive néanmoins en bandes nombreuses à l’entrée de l'hiver, on le rencontre de compagnie avec les bruants, les verdiers et les moineaux ; mais tandis que ceux-ci en s’envolant partent tous ensemble et marchent en troupes serrées, les Pinsons ne s’envolent que les uns ._ après les autres et ne se suivent qu’à distance pendant leurs migrations. Ils se nourrissent de graines de toutes sortes et des baies de quelques fruits, de même et surtout pendant l’été qu'ils s’attaquent aux chenilles et aux insectes divers. Tout le monde connaît l’attachement du Pinson pour sa famille et Les cris de détresse répétés que poussent le mâle et la femelle quand on approche de leur nid ; cette habitude a été mise à profit par les dénicheurs qui sont certains de rencontrer la couvée dans le lieu même où ils font le plus de bruit: Le proverbe gai comme pinson, vient sans doute du verbiage et du remuement continuels de cet oiseau qui n’a point de relâche pendant tout le temps de la nidification et de l’incubation. Ce chant n’est pas cependant des plus agréables et je ne m'explique guère l’engouement des Belges, des Allemands et des Français du département du Nord pour le chant de cet oiseau, car au rapport de Degland, il existe dans ces contrées des tournois de chant de Pinson, et c’est à qui aura le pinson qui chan- tera le plus souvent dans un laps de temps donné; c’est ainsi qu’il en cite un qui se fit entendre 420 fois, mais on a pour les rendre moins distraits, dit-on, la — 195 — cruelle manie de les rendre aveugles en faisant les deux paupières se souder l’une à l’autre au moyen de la brûlure occasionnée par un fer rougi. Pour terminer, nous dirons que le Pinson est sédentaire, et très commun partout, sauf comme je l’ai dit plus haut, dans les îles de Ré et d’Oleron. GENRE XVIe. — Chardonneret. — Carduelis G. Cuv. Synonymie : Fringilla Linn., Temm. Genus carduelis Briss. Acanthis Mey. et Wollf. Carduelis et Ghrysomistris partim Ch. Bonap. Caractères. — Bec en cône allongé et très légèrement fléchi, comprimé vers la pointe qui est très aiguë, à bords de la mandibule inférieure formant vers la base un angle saillant ; narines à peine recouvertes par les plumes du front, tarses courts, minces, plumes tibiales descendant à peine au-dessous de l’articulation tibio- tarsienne, pouce plus court que le doigt du milieu, y compris les ongles; ceux-ci médiocres comprimés ; ailes dépassant le tiers de la queue qui est de moyenne longueur et échancrée (Degland). 26. Chardonneret élégant. — Carduelis elegans Ch. Bonap., Stephens. Synonymie : Fringilia carduelis Linn., Temm., etc. Carduelis Briss. Vulgain. Chardonnet ou chardounet Echardrit. — 196 — Diagnose : Toutes les remiges, à l’exception de la première, tachées de jaune vers le milieu de leur longueur ; les 2 ou 3 rectrices latérales de chaque côté, tachées de blanc vers leur tiers postérieur. DescriprioN. — Mâle taille de 14 1/2 cent. à 15 cent. environ. Toute la face rouge cramoisi, plaque noire s'étendant du vertex à la nuque et prolongée de chaque côté du cou en forme de demi collier et suivie d’une bande transversale blanche ; manteau d’un brun-roux- clair, sus-caudales nuancées de blanc et de roussâtre ; devant du cou blanc rejoignant sur les côtés le noir de la nuque, milieu de la poitrine, abdomen et sous-cau- dales blancs, le reste des parties inférieures nuancé de fauve, lorums noirs ; ailes d’un noir à reflets veloutés avec une grande bande irrégulière, transversale d’un jaune vif et la plupart des rémiges terminées de blanc; queue noire avec les 2 ou 3 pennes latérales tachées largement de blanc à l’intérieur, les individus qui ont 4 des pennes de la queue tachées de blanc sont dési- gnés par les oiseleurs sous le nom de quatrains, etceux quien ont 6 de cette couleur, sous le nom de sixains, ils prétendent que ce sont les meilleurs chanteurs, mais j'ai la conviction que ce sont des colorations purement accidentelles n’ayant aucun rapport avec l’âge ni avec le sexe de l'individu ; bec blanchâtre ou couleur de chair avec la pointe brune, pieds brunâtres, iris brun- foncé. La femelle a moins de rouge à la face, le noir de la tête et des ailes est moins intense et mélangé de brü- nâtre et les parties inférieures mélangées de roux. Les jeunes avant la première mue n’ont point de rouge ni — 197 — de noir à la tête, leur plumage est varié de brunâtre et de grisâtre, les ailes et la queue offrent la coloration des vieux. Après la mue, le rouge dela tête apparaît, mais il n’est dans tout son éclat qu’à la deuxième année. La captivité fait souvent passer le rouge à l'orange ou au jaune, la mue est simple. Le Chardonneret qui est sédentaire dans notre région (Guillem. et Beltremieux le donnent comme tel), est sans contredit l’un de nos plus jolis oiseaux, et il est recherché par les amateurs de volière autant pour cette cause que pour l’agrément de son chant. Le Chardonneret qui vit en troupes assez nombreuses pendant l'hiver, s’accouple vers le commencement d'avril et se met à fabriquer son nid dans la mi-avril ; ce nid passe à juste titre pour un chef-d'œuvre d’élé- gante architecture ; il le place à une petite hauteur au- dessus de la terre, 2 à 3 mètres, soit dans les arbres et les buissons élevés qui bordentles routes et les champs, soit sur les arbres fruitiers de nos vergers où on peut l’atteindre avec la main ; ils l’établissent d’ordinaire à la bi ou trifurcation des branches et dans les endroits les plus touffus ; j'en ai rencontré deux fois dans des ceps de vigne à 30 centimètres de terre. Ce nid a pour charpente un lacis inextricable de laine et de fibrilles ou radicelles très ténues, solidement tressées entr’elles et d’un tissu très serré, à l’extérieur se trouvent quelques lichens, ou des parcelles de mousse blanche ou verte, reliés fortement à la charpente, tandis que l’intérieur est tapissé suivant les saisons de duvet de saule ou de peuplier, d’aigrettes de séneçon ou de tus- sillage, d’aigrettes de chardons et de cirses, le tout recouvert de crins allongés et enlacés en tous sens, — 198 — son diamètre extérieur est de 7 1/2 cent., sa hauteur totale de 5 cent., tandis que la hauteur du torus n’est que de 3 1/2 cent., et son diamètre intérieur de 4 1/2 centimètres. La femelle fait de deux à trois pontes, par an; le nombre des œufs de la dernière, comme chez tous les autres oiseaux qui font plusieurs pontes, est toujours inférieur aux premières qui sont habituellement de 5 ou 6, tandis que les autres descendent à 4 et à 3. Ils sont à fond blanc-verdâtre, offrant de tous petits points noirs ou rouge-brique plus nombreux au gros bout, mais néanmoins en petite quantité sur toute la surface de la coque, à ces points semêlent quelquefois quelques traits déliés de mème couleur, comme nous l’avons vu pour les œufs de Pinson, il y a quelques-uns de ces points et de ces traits dont la couleur beaucoup plus pâle, comme lilas, semblent s’enfoncer dans l'épaisseur de la coquille. Leur plus grand diamètre varie entre 45 mill., 14 1/2, 14 et 13 1/2 mill., tandis que le petit est de 11 1/2 mil]. à 10 1/2 mill., sur une vingtaine que J'ai mesurés. Les auteurs cités plus haut s'accordent sur la colo- ration de ces œufs et leur description est à peu de chose près semblable à celle que je viens de donner ; cependant, les dimensions de leurs diamètres données par Degland diffèrent sensiblement des miennes, car il leur assigne 17 mill. de longueur sur 13 de largeur ; il en est de même de Bailly qui les donne 16 ou 16 1/2 sur 12 1/2 à 15. La durée de l’incubation est de deux septénaires et le mâle comme celui du pinson ne participant pas aux — 199 — labeurs de l’incubation vient apporter de temps à autre les aliments nécessaires à l’entretien de sa compagne. Cet oiseau, disent certains auteurs, a beaucoup d’at- tachement pour sa famille et c’est à tel point que si on la luifavit pour la renfermer dans une cage, le père et la mère continuent de nourrir les petits jusqu’à l’époque présumée de leur sortie du nid, temps au bout duquel il les abandonnent à eux-mêmes pour aller recom- mencer une autre nichée, et dès lors ils périssent si on ne remplace pas auprès d’eux leur père et mère. C’est ce fait si simple en lui-même qui a donné naissance à la fable populaire qui se perpétue de génération en génération, à savoir que le père et la mère Chardon- neret désespérés de ne pouvoir sauver leurs petits de la prison dans laquelle ils sont enfermés et préférant leur mort à leur captivité, les empoisonnent à un moment donné au moyen d’une semence à eux connue. Il ya vraiment dans ces contes amusants matière à bien rire. Ce fait du reste n’est point particulier au Chardonneret, ilest plusieurs autres oiseaux qui élèvent leur couvée après qu’on leur a ravie. Le Chardonneret vit de toutes sortes de graines hui- leuses, telles que le lin et le chanvre, la navette et des semences desynanthérées, telles que le seneçon chicorée, tussilage et surtout celles des cirses.et des chardons, c’est à la préférence de cet oiseau pour cette semence qu’il doit son nom, ce qui ne l'empêche pas de faire la chasse aux vers et aux insectes dont il nourrit ses petits. Sédentaire et très commun par tout le départe- ment. — 200 — GENRE XVIIe. — Linotte. — Cannabina Brehm. Synonymie : Fringilla Linn., Temm. Linaria G. Cuv. Linota et Citrinella Ch. Bonap. Vulgaire Linot ou Linot rouge, Linot de vignes. Caractères. — Bec plus court que la tête, droit à pointe peu aigue renflée au niveau au-delà des narines à bords rentrants, ceux de la mandibule inférieure formant vers la base un angle mousse, narines basales arrondies à peine couvertes par les plumes du front; plumes tibiales s'étendant un peu au-delà de l’artic. tibio-tarsienne, tarses courts à peine de la longueur du doigt médian lequel est plus long que le pouce y com- pris les ongles qui sont médiocres, comprimés, ailes atteignant à peine le milieu de la queue qui est très échancrée. (Degl.) 27. Linotte ordinaire. — Cannabina linotta Gray. Synonymie : Fringilla cannabina Linn., Temm. Fringilla linota Gmel. Linota cannabina Ch. Bonap. Bords. Linaria et Linaria rubra major Briss., (Vulg., voir ci-dessus). Diagnose : Rémiges et rectrices noires liserées de blanc sur leurs barbes externes, pieds d’un brun-clair. — 201 —. DESCRIPTION. — Taille 14 cent. Mâle en été. Front et vertex d’un rouge sanguin, occiput, côtés du cou et nuque cendrés, dessus du corps d’un châtain ou marron rembruni avec le croupion blanc, varié de noir ; gorge et devant du cou d’un blanc-grisätre varié de taches longitudinales brunes, poitrine d’un rouge cramoisi. (Au printemps cette couleur est beaucoup moins accen- tuée et maculée de grisàtre, que la mue ruptile fait disparaître bientôt), abdomen et sous-caudales blan- châtres, flancs d’un brun-rougeûtre ; rémiges brunes, quelques-unes blanches sur les barbes externes, queue brune avec les pennes latérales bordées de blanc en dehors et en grande partie de cette couleur sur les barbes internes, bec brun en dessus et bleuâtre en dessous, pieds d’un brun rougeûtre, iris brun. Mâle en automne. Parties supérieures d’un brun varié de rous- sâtre, sinciput et poitrine d’un brun-cendré avec un peu de rouge obscur nuancé de grisâtre, abdomen blanchâtre varié de brun et de roux sur les côtés. Femelle en été. Point de rouge à la tête ni sur la poitrine, la première cendrée et tachetée de noir, la seconde roussâtre, variée de brun ainsi que les parties supérieures du corps. En automne elle a les teintes moins vives. Les femelles sont de 5 ou 6 mill. plus petites que le mâle et les taches blanches des barbes externes de la queue sont moins étendues que celles du mâle, en toutes saisons. Les jeunes avant la première mue ressemblent à la femelle en automne, ils ont le bec blanchâtre. Il existe une variété assez rare dont les couleurs rouges de la — 202 — tête et de la poitrine sont remplacées par une couleur orange (Degl. et Bailly). La linotte ordinaire est sédentaire dans la Charente- Inférieure et les cantons limitrophes ; Guillemeau, sous le nom de Linotte des vignes ou Linotte rouge, l’a ‘dit commune dans les Deux-Sèvres. La phrase de M. Beltremieux: très commune du printemps à l’automne, niche dans les buissons ; semble faire croire qu’elle n’habite pas chez nous pendant l'hiver, ce serait là une grande erreur ; carsila Linotte est très commune pendant l'été chez nous, elle y abonde aussi par troupes nombreuses pendant l'hiver; la Linotte est un des oiseaux qui nichent des premiers dans notre pays, c’est ainsi que dès la fin de mars on en trouve quelques couvées, et comme à cette époque les arbres ne font que bourgeonner et ne pourraient leur fournir un abri suffisant, elles placent leur nid entre les fagots de sarments (ou javelles suivant l’ex- pression du pays), qu'on a sorties et entassées au bout des vignes en attendant le moment propice pour les rentrer au logis. Pendant le reste de la saison elle pose son nid un peu partout, mais en général dans les buissons de ronces ou d’épines les plus fourrés à très peu de distance de terre, un demi-mètre à deux mètres, et ce n’est que sur l’arrière-saison qu’elle l’établit dans les ceps de vignes quand leurs rameaux sont devenus assez grands pour le dérober à la vue de ses ennemis. Ce nid artistement construit est l'ouvrage du mâle comme celui de la femelle, car tous deux, comme j'ai eu lieu de l’observer maintes fois, voltigent d’un endroit à l’autre pour rechercher. les matériaux nécessaires à la construction du nid et emportant chacun dans leur 20 — bec le poids qu’ils sont capables d’enlever. IL faut les avoir vus le long d’un chemin cherchant à extraire par les plus violents efforts, les brins de laine ou les crins que le piétinement a soudés au sol, pour se faire une idée du travail accompli par ces intéressants animaux. Ces réflexions peuvents’appliquer aux dernières espèces que nous avons précédemment étudiées ; le nid artis- tement fait se compose à l'extérieur de tiges et de racines sèches de plantes diverses, de fibres radicales ténues et ligneuses entrelacées ensemble avec des flocons de laines qui vont en s’épaississant jusqu’au torus qui en est formé et que recouvrent des crins allongés enlacés en tous sens. Les plantes qui forment la couche extérieure du nid dans les premières nichées appartiennent aux plantes printanières, comme les Thlaspi perfoliatum, les Cerastium, les Myosotis, etc., tandis que dans l’été on y trouve toutes sortes d'espèces appartenant aux lieux qu’elles ont choisis pour leur construction. Ce nid mesure 10 à 11 cent. de diamètre et une hauteur totale de 7 à 8 cent., tandis que la hauteur du torus est de 4 cent. et son diamètre de 4 1/2 à 5 centimètres. La Linotte fait au moins trois couvées par an et peut-être quatre, car il m'est arrivé d’en trouver dans le mois de mars et dans le mois de septembre. Le nombre des œufs varie de 4 à 6, il est toujours plus abondant dans les premières couvées que dans les der- nières, ils sont à fond blanc ou blanc-bleuâtre, avec une distribution de couleurs semblable à ceux du Chardonneret avec cette différence néanmoins que les points de couleur rouge-brique sont beaucoup plus nombreux sur ceux de la Linotte que les points noirs — 204 — et violacés ou lilas et que la coquille en est plus sur- chargée. Les auteurs déjà cités s’accordent entre eux sur ce point, mais comme sur les œufs du Chardonneret les mesures de leurs diamètres y diffèrent sensiblement de celles données par Degland et Baïlly, c’est ainsi que le premier leur assigne 18 mill. sur 13, et le second 16 1/2 à 17 sur 12 ou 12 1/2, tandis que je n’ai trouvé pour le grand diamètre que 14, 14 1/2, 15 et 15 1/2 et pour le petit 11 et 11 1/2 mill. Ces différences tiendraient- elles au climat ? La Linotte est un des oiseaux que la beauté de son chant et la facilité avec laquelle on lui en substitue un autre, voire même des sons articulés qui dénaturent la beauté de son premier ramage, réduit à la captivité ; mais dans cet état, le printemps ne ramène pas les belles couleurs rouges dont le mâle est paré à l’état libre. La Linotte est un oiseau essentiellement granivore et qui cause des dégâts dans les champs de navettes où elle s’abat, il en est de même pour les champs de lin et pour les chénevières ; le millet, le sarrazin, les choux, la ramberge (mercurialis annua et perennis, les seneçons leur fournissent également une nourriture abondante, de même que plusieurs graminées). La Linotte est sédentaire et niche en abondance dans tous nos cantons. CC. GENRE XVIIe. — Bruant. — Emberiza Linn. Synonymie : Emberiza et Plectrophanes Mey. et Woolf. 20 — Emberiza et Passerina Vieill. Euspiza, GCynchramus. Emberiza et Plectro- phanes Ch. Bonap. Caractères. — Bec court, fort, conique, comprimé, pointu, sans échancrure, à bords des mandibules ren- trants, la supérieure moins large que l'inférieure, un peu distantes l’une de l’autre à leur base; chez le plus grand nombre des espèces, il existe, au palais, une sorte de tubercule osseux très saillant ; narines basales ar- rondies en partie recouvertes par les plumes du front ; queue médiocre plus ou moins fourchue. Nos espèces indigènes ne muent qu’une seule fois, et c’est par la mue ruptile que les couleurs deviennent plus claires au printemps; ongle du pouce courbé et court ou droit et allongé. PREMIÈRE SECTION. Br. proprement dits Emberiza L. Ongle du pouce court et courbé, palais tuberculé. 28. Bruant jaune. — Emberiza citrinella Lin. Temm. Vulg. : Verdier, Jaunàâ. Diagnose : Région du croupion fauve. DeEscriprion. — Taille 17 cent. le mâle, 16 cent. la femelle. Mâle en été. Parties supérieures du corps noires au centre des plumes roussâtres ou marron-clair sur les côtés, croupion de cette dernière couleur, tête, devant du cou. et parties inférieures du corps d’un — 206 —. beau jaune très pur chez les vieux sujets, tandis que chez les autres, il existe parmi, quelques taches longi- tudinales brunes ; la poitrine est tachetée de rougeûtre et de marron et les flancs de noirâtre ; rémiges noirâtres bordées de jaunâtre de même que les rectrices dont les deux plus latérales sont blanches sur leurs barbes in- ternes, la queue est longue, bec brunâtre, pieds jau- nâtres, iris brun. La femelle en été a moins de jaune à la tête, au cou et aux parties inférieures et ces parties sont beaucoup plus tachetées de brun-noir-olivâtre. En hiver, le jaune de la tête est beaucoup moins con- sidérable chez le mâle, et chez la femelle il a presque entièrement disparu et les taches brunes sont beaucoup plus nombreuses à la tête et au cou, les plumes du croupion ont leur extrémité liserée de grisâtre. Les jeunes, avant la mue, n’ont point de jaune à la tête, cette partie et toutes les parties inférieures sont tachetées de noir-olivâtre. Le Bruant jaune est sédentaire dans la Charente- Inférieure et les cantons limitrophes, mais il est beau- coup plus abondant pendant l’hiver où on le voit avec les Linottes, les Pinsons et les Zizis, les Verdiers et les Moineaux former des troupes considérables. Guillemeau le donne comme sédentaire dans les Deux-Sèvres, mais plus particulièrement dans les can- tons du Midi. Le Bruant jaune s’apparie dès le commencement d'avril et travaille à son nid vers la fin du mois. Il a deux modes différents de nidification, ou bien il pose son nid par terre au milieu d’une touffe d'herbes ou sous un buisson, ou bien il l’établit à une certaine — 207 — hauteur de terre de 20 à 30 et jusqu’à 60 centimètres de terre au milieu d’une toufle de branches. Ce nid est composé à l’extérieur de tiges de plantes assez grosses, de mousse et de feuilles sèches assez lâchement unies, mais qui, en se rapprochant du torus, se mélangent à des radicelles plus ténues qui, s’enlaçant avec de la laine, forment un lacis des plus solides et des plus épais, le tout est recouvert à l’intérieur de longs crins superposés en tous sens. La femelle fait au moins trois pontes par an, il m’est arrivé d’en trouver dans le mois de septembre. Il niche de préférence sur la bordure des bois, sur les talus herbeux des chemins profonds, dans les ver- gers. Le mâle partage avec la femelle les fatigues de l’incubation. Les œufs au nombre de 3, le plus ordinairementde #4, quelquefois de 5 et fort rarement de 6, se distinguent de ceux de l’espèce suivante par une teinte plus ou moins rosée dans le fond blanc de la coquille, et cette teinte rosée fait quelquefois disparaître entièrement la couleur blanche, ils offrent indistinctement sur toute leur surface les lignes ou traits allongés, contournés en tous sens, à dessins plus ou moins singuliers, de cou- leur brune ou lilas vaporeux : leur grand diamètre varie de 19 à 20 mill., et le petit de 14 à 15 1/2 mill. D'accord avec Bailly pour la mesure des diamètres et la coloration des œufs, ainsi qu'avec Degland à part les dimensions diamétrales qu’il donne de 22 mill. et de 16 mill., je suis en désaccord avec Temminck, Guil- lemeau et Millet qui leur assignent un fond complète- ment blanc, ce que je n’ai jamais vu. Le Bruant jaune se nourrit tout à la fois de vers, de — 208 — chenilles, d'insectes, de fruits mous et de graines de toutes sortes : il n’est point recherché pour la volière à cause de la monotonie de son chant qu’il fait entendre pendant toute la saison des amours. Le Bruant jaune est sédentaire dans nos cantons et y est assez com- mun.— AC. 29. Bruant zizi. — Emberiza cirlus Linn., Temm. Synonymie : Emberiza sepiaria Briss. Vulg.: Verdier, Jaunàâ. Diagnose : Croupion olivâtre : rémiges frangées de jaunâtre en dehors, bec brunâtre. DescripTioN. — Mâle 16 1/2 à 17 cent. de taille. En été le dessus de la tête, du cou et du croupion est d’un cendré-olivâtre marqué de taches longitudinales noi- râtres ; une bande jaune entoure les yeux et est tra- versée par une bande noire qui part des côtés du bec; le dos est roux avec le centre des plumes noirâtre, une large tache noire à la gorge, le bas du cou jaune, poi- trine cendré-verdâtre avec du marron vif sur les côtés, abdomen jaune ; rémiges brunes frangées de cendré et de roussâtre ; rectrices brunes avec les deux latérales de chaque côté à barbes internes blanches dans une grande portion de leur étendue ; bec cendré-brunâtre, pieds jaune-rougeûtre, iris brun. Femelle en été, 4 à 5 mill. moins grand, point de jaune au-dessus ni au-dessous des yeux, point de noir à la gorge, moins de roux au dos et sur la poitrine, — 209 — parties inférieures jaunâtres avec des soies longitudi- nales noires. En hiver les couleurs sont plus ternes et les taches brunes plus larges. En hiver le mâle a les teintes jaunes moins pures, lé noir de la gorge liseré de gris-jaunâtre, le roux moins vif et les taches brunes plus nombreuses. Les jeunes avant la première mue sont bruns tachetés de noir en dessus, jaunâtres avec des nuances olivâtres et des taches noirâtres en dessous. Ils ne diffèrent guère des jeunes du Bruant jaune, que par les teintes olivâtres des parties inférieures et par leur taille moins longue de 6 à 7 milll. (Degland, Baïlly). Le Bruant zizi est sédentaire dans notre département et se trouve plus commun dans le canton de Matha que le Bruant jaune à l’époque des nichées, mais pen- dant l’hiver on en voit autant d’une espèce que de l’autre. Guillemeau ne le connaît pas puisqu'il n’en fait pas mention dans son Essai sur l’histoire naturelle des Oiseaux des Deux-Sèvres, et M. Beltremieux le dit assez commun en hiver. Le Bruant zizi s’apparie dès les premiers jours d'avril et travaille à son nid aussitôt, il le construit en tout semblable à celui du Bruant jaune et l’établit comme lui tantôt à terre, tantôt sur les branches d’un buisson ou d’un arbuste de petite taille. La femelle fait au moins trois pontes par an etonen trouve des nids jusqu’à la fin de septembre. Je puis affirmer que le mâle partage parfois le labeur de l’incubation avec sa femelle, car il m’est arrivé d’en capturer une couple sur leurs œufs. Ces œufs au nombre de 3, le plussouvent#, quelquefois 5 et presque — 210 — jamais 6, sont d’un blanc pur ou blanc-grisâtre semé sur toute sa surface de points, de taches et de traits affectant diverses formes de couleur noire et un peu plus abondants vers le gros bout ; çà et là se trouvent d’autres taches ou traits d’un lilas vaporeux mais en petit nombre. Ces œufs ont pour diamètrele plus grand de 18 à 20 mill. et pour le plus petit 14 1/2 et 15, je n’en ai trouvé qu'un seul mesurant 14 mill. Tous les auteurs s'accordent avec moi pour la colo- ration et Baïlly donne les mêmes mesures diamétrales, tandis que Degland comme pour le Bruant jaune les donne de 22 mill. pour le grand et 16 pour le petit; est-ce une erreur de mesurage ou de typographie, je l’ignore, mais je le crois dans l'erreur. , Son genre de nourriture est le même que celui du Bruant jaune. Comme je l’ai dit plus haut le Bruant zizi ou de haie est sédentaire dans nos cantons et plus commun à l’époque des nichées dans le canton de Matha que le Bruant jaune. — C. 30. Bruant. — Ortolan. — Emberiza hortulana Linn., Temm. Synonymie : Hortulanus Briss. Vulg. : Binetu dans l’Anjou, Millet. Bintu dans les Deux-Sèvres (Guill.), doit être le même nom que le nôtre, mais mal écrit, des habitants de la campagne, ainsi nommé parce qu’il commence à chanter vers la fin d'avril, époque à laquelle on donne — 211 — à la vigne sa seconde façon appelée binüre; l'oiseau par son chant semble mettre le vigneron à la question en lui demandant s’il à commencé son travail. Diagnose : Région du croupion cendré-olivâtre, rémiges fran- sées de cendré en dehors, bec rouge en dessus et en dessous. DescripTioN. — Mâle 16 cent. En été, tête, cou, haut de la poitrine d’un cendré plus ou moins nuancé d’oli- vâtre, quelquefois marqué de légères taches brunes ; bord des paupières, moustaches et devant du cou d’un jaune paille, se changeant en jaune-verdâtre sur la poitrine, abdomen et flancs d’un roux de ton plus ou moins foncé, sous-caudales roussâtres ; dessus du corps brun-noirâtre au centre des plumes et roux sur leurs bords, couvertures alaires noires, les petites et les moyennes bordées et terminées de cendré-roussâtre, les grandes d’une teinte plus rousse, rémiges brunes liserées en dehors de blanc-roussâtre, queue d’un brun plus foncé, avec les deux pennes médianes bordées de roussâtre et les deux plus latérales de chacune mar- quées sur leurs barbes internes d’une longue tache blanche ; bec et pieds rougeûtres, iris brun-noisette. Femelle en été, 15 et 16 cent. Teintes du dessus du corps moins nettes, jaune de la gorge pâle ainsi que le roux des autres parties inférieures et les côtés du cou et de la poitrine sont marquées de taches d’un brun- olivâtre. Mâle et femelle en automne. Teintes plus ternes, les plumes des parties supérieures ont leurs bordures plus rousses, flancs striés de brunâtre, côtés du cou et haut __ 29 — de la poitrine marqués de larges et longues taches noires. Les jeunes avant la première mue ressemblent à la femelle en automne, le jaune de la gorge est remplacé par du cendré-clair, pieds couleur chair livide. Le Bruant ortolan est un des oiseaux les plus com- muns de notre faune à l’époque des nichées; Guille- meau et M. Beltremieux le disent commun du prin- temps à l’automne, ce dernier parle de son mode de nidification en disant qu'il niche dans les haies. Le Bruant ortolan nous arrive dans les derniers jours d'avril et après avoir fait une couple de pontes, il nous abandonne vers la fin de septembre pour aller demander une habitation nouvelle à des climats plus chauds que les nôtres; son arrivée et son départ coïncident avec ceux des Cailles et des Hirondelles. L'Ortolan n’est point un oiseau recherché à cause de la beauté de son plumage ou de son chant ; mais tout le monde connaît de nom sinon de fait la haute répu- tation de bon goût dont jouit l’Ortolan engraissé. Au dire des personnes habituées à ce genre de culture, on assure qu’en nourrissant pendant huit jours, avec de la graine de millet, des Ortolans qu'on enferme dans des cages couvertes de façon qu’il n’y ait que l’auge dans laquelle se trouve la nourriture de l’oiseau, ils arrivent au point d’obésité convenable pour être mangés (Mauduyt). Cest surtout à leur passage d'automne, c’est-à-dire à l’époque où ils nous abandonnent, qu'on leur fait une chasse active pour cet objet. Le peuple de nos campagnes ne se doute pas le moins du monde qu'il a sous la main dans le Bruant ortolan l’objet de la convoitise des fins gourmets, et ce qui — 2135 — l’éloigne sans doute de cette idée, c’est l'abondance même de cet oiseau et sa fréquence dans notre pays ; mais comme on veut quand même avoir goûté de l’Ortolan, qui passe aux yeux de tous comme chose rare et bien difficile à se procurer, les plus sagaces imposent ce nom au Pinson des Ardennes qui nous arrive en assez grandes troupes dans les hivers les plus froids et qui par sa maigreur doit être un bien triste mets ; mais il suffit justement de la rareté de la visite de ce dernier oiseau pour qu’on lui attribue les qua- lités merveilleuses que possède seul le modeste Binetu de nos champs. Le Bruant ortolan ne vole point par grandes bandes comme les Bruants jaune et zizi, ses compagnies ne se composent que d’un petit nombre d'individus. Il s'éta- blit à son arrivée dans toutes nos plaines et niche in- distinctement dans les vignes, les champs en iriche, mais plus souvent dans les champs cultivés ; au pied même des ceps de vigne ou d’une toufle d'herbe, ce n’est que par exception qu’on en rencontre quelques nids à quelques centimètres deterre, je suis ici en oppo- sition absolue avec Millet (faune de Maine-et-Loire), or comme j'admets que cet auteur a expérimenté lui- même, je ne puis attribuer cette différence d'opinions qu'à la nature différente des localités, soit sur les branches les plus basses d’un buisson touffu ou sur un pied de vigne. Son nid dans les deux cas est composé des mêmes matériaux, il a seulement un peu plus d'épaisseur à sa | partie inférieure quand il est élevé au-dessus de terre ; celui qui touche au sol est reçu dans un enfoncement préparé à cet effet par le couple réuni qui Ress — 214 — rement la terre avec son bec, c’est donc dans les champs de blé, d'avoine, de pommes de terre, qu’il faut sur- tout le chercher ; le mâle remplace quelquefois la femelle sur les œufs, car il m'est arrivé de prendre le mâle quelques heures après la capture de la femelle. Dans l’un comme dans l’autre cas, tout l’extérieur du nid est composé de tiges sèches et de racines de diverses grosseurs et dediverses natures, des épidermes de souches de vignes, de feuilles des plantes qui l’en- tourent, ces matériaux se continuent jusque dans l’in- térieur du nid, en devenant de plus en plus ténus et sont recouverts, sur le torus, de crins croisés en tous sens. Son plus grand diamètre est de 14 cent., sa hau- teur totale quand il est à terre, 7 cent., s’il est bâti sur un buisson de 9 environ. Le diamètre intérieur est de 6 cent. et la hauteur du torus de 4 1/2 à 5 cent. La femelle fait ordinairement deux couvées et chaque couvée, dont la première a lieu vers la mi-mai, et la seconde vers la fin de juin ou le commencement de juillet, est d'ordinaire de 5 œufs, fort rarement de 6 et assez souvent de 4 ; ils sont à fond blanc ou blanc très légèrement rosé ; avec des taches et des traits sinueux semblables à ceux du Bruant zizi, mais cependant avec cette différence que les taches sont moins nombreuses, plus larges dans l’espèce qui nous occupe, et que les traits aussi moins nombreux offrent des formes sem- blables à celles que nous avons observées sur les œuîs du Gros-Bec. Ces œufs présentent beaucoup de va- riations dans leur grand diamètre, c’est ainsi qu’on en trouve de 16 1/2 cent., de 17, de 18, de 19 et de 20 cent., tandis que le petit ne varie que de 143 à 15 en passant + op par 14, de telle sorte qu’il y en a de très allongés et d’autres qui sont presque ronds. Temm., Degl., Guill., Mill., Bailly donnent, à peu de chose près, les colorations que je viens de décrire, plu- sieurs néanmoins sont imparfaites, celle de Temminck surtout. Degland et Bailly par leurs chiffres même donnent raison à mes mesures, c’est ainsi que Degland leur assigne 2 cent. environ sur 45 mill., et Bailly de 19 à 21 mill. sur 13 1/2 à 14. Le Bruant ortolan se nourrit comme ses congénères de graines de toutes sortes, mais il paraît avoir plus de prédilection pour celle du millet ; ce qui ne l’empêche pas au moment où il a des petits de leur donner en pâture des insectes de diverses espèces. C’est comme je l’ai dit un oiseau très répandu dans tout le départe- ment et les cantons voisins, mais qui ne nous donne que les beaux jours. — CC. 31. Bruant des roseaux. -- Emberiza schœniculus Lin., Temm. Synonymie : Emberiza passerina Gmel. Hortulanus arundinaceus Briss. Vulg.: Roucher nom qui signifie habitant des rouches, on désigne ainsi dans le pays, les carex, les scirpus, etc., et qui couvrent les marais inondés. Diagnose : Région du croupion cendrée et marquée de brun, première rémige aussi longue que la quatrième ; bec grêle, presque droit et pointu. — 216 — DescripTionN. — Mâle 15 cent. 4 à 5 mill., adulte au printemps. Tête, occiput, joues, gorge et devant du cou et une partie du haut de la poitrine d’un noir pur, une sorte de moustache blanche part de chaque côté et en rejoignant le collier d’un blanc pur qui ceint les côtés et le derrière du cou, divise le noir des côtés de la tête de celui de la gorge ; dessus du corps ou man- teau, ailes d’un beau roux avec une tache longitudi- nale noire au centre de chaque plume ; milieu du ventre, abdomen et sous-caudales d’un blanc pur, avec les flancs rayés de traits longitudinaux bruns ou rous- satres. Pennes de la queue noires avec les deux plus externes de chaque côté en partie blanches et les deux du milieu brunes et bordées de roux clair ; bec noir en dessus, brun foncé en dessous, tarses noirâtres, iris brun. La femelle adulte est un peu moins grande que le mâle, en diffère beaucoup par la distribution des cou- leurs de son plumage, c’est ainsi que le collier blanc du cou est remplacé par du cendré-brun et le beau noir de la tête également par un roux sombre varié de noirâtre et par un blanc glacé de roussâtre à la gorge et sur le devant du cou que borde de chaque côté un espace brun ou noirâtre ; les moustaches et les sourcils sont de la couleur du collier ; les parties inférieures blanchâtres, sont parfaitement tachetées longitudina- lement de traits bruns ou roux. Le plumage de la femelle en hiver ne diffère guère de sa livrée du prin- temps ; tandis que chez le mâle l’extrémité des plumes noires et blanches de la tête, de la gorge, du cou sont frangées de blanchâtre ou de roussâtre quidisparaissent au printemps par l'effet de la mue ruptile. — 217 — Jeunes avant la première mue. Ils diffèrent de la femelle adulte. Les mâles ont cependant le collier in- diqué par du cendré-clair, et a de plus des taches noires variées de roux sur la tête et le devant du cou: les femelles ont plus de roux sur les parties inférieures et un grand nombre de taches noires sur la poitrine et les flancs. Le Bruant de roseaux comme l’Ortolan ne passe parmi nous que les plus beaux mois de l’année, c’est-à- dire qu’il nous arrive dès la fin de mars ou les premiers jours d’avril et nous abandonne dans les mois de sep- tembre et d'octobre ; il en reste néanmoins quelques sujets isolés pendant toute l’année. Il est très répandu dans les marais et les grandes prairies de tout le dépar- tement et des cantons limitrophes, mais c’est surtout dans les marais à rouche ou à laiche qu’on le rencontre le plus communément. Il était inconnu à Guillemeau (car il n’en fait point mention), et M. Beltremieux, page 16 de son Catalogue des Oiseaux de la Charente-Inférieure, le confond sans nul doute avec le Bruant des marais ; voici du reste ce qu'il dit de ces deux oiseaux : « Bruant des roseaux. Emberiza schœniculus (Lin.). Vulg.: Charbonnier, assez commun de l’automne à l’hiver. — Bruant des marais. Emberiza pyrrhuloïdes (Pall.), assez commun du printemps à l’automne, niche dans les roseaux sur le bord des marais. » Il s'ensuit donc, d’après M. Beltremieux, que le premier ne ferait qu’apparaître un instant vers le mois d'octobre, tandis que le second habiterait notre pays pendant tout l’été pour s’y reproduire ; c’est là juste- ment qu'est l’erreur et les rôles de ces deux oiseaux — 218 — ont été intervertis; c’est inévitablement au Bruant de roseaux que doit être appliquée la phrase mise à la suite du Bruant de marais. Le Bruant de roseaux se tient d'habitude dans le fourré des marais d’où on l’aperçoit sortir quand il grimpe le long d’une tige de jonc ou de roseaux pour en gagner le sommet et en redescendre bientôt après. Il se nourrit de graines de toutes sortes, depuis celles des joncs jusqu’à celles de millet, de sarrazin, de choux, etc. ; il joint à cela quelques insectes terrestres et aquatiques, voire même quelques petits mollusques d’eau douce. Les Bruants de roseaux ne voyagent point en grandes troupes comme le Zizi et le Bruant jaune, il ne se voit comme l’Ortolan qu’en petites familles de 4 à 6 ou seulement par couples et souvent isolés. Le Bruant de roseaux entre en amour dès la mi-avril et commence son nid vers la fin de ce mois ou les premiers jours de mai, il l’établit comme les Bruants jaune et zizi, tantôt à terre sur une motte de rouche, ou bien sur les branches horizontales des buissons qui se trouvent sur le bord de l’eau, ce nid est composé à l'extérieur de mousse verte, et de feuilles de carex ou de roseaux à balais entrelacées assez làchement et en assez minime quantité, tandis qu'à partir- de cette coque jusqu’au torus il existe une épaisse couche de sommités sèches et par conséquent apparte- nant à des fleurs de l’année précédente et que l’hiver n’a pas encore détruit, des panicules du roseau à balais qui sont d’autant plus ténues qu'elles se rapprochent davantage du torus sur lequel on trouve parfois quelques plumes, quelques petits paquets de laine et 210 — parfois sur le tour 3 ou 4 crins. La hauteur totale de ce nid varie suivant son établissement de 7 à 8 cent., sa largeur totale est de 10 à 12 cent., la profondeur du torus est de 4 à 5 cent. environ et sa largeur de 4 1/2 à » cent. Ses œufs au nombre de 4 ou 5 offrent une coloration dans notre contrée que je traduis par les mots de gris terreux jaunâtre uniforme, offrant néanmoins partout des points ou la couche de couleur semble un peu plus épaisse que dans les points voisins et à 1 ou 2 mill. de l’extrémité la plus renflée on aperçoit sur quelques- uns { ou 2 traits noirâtres en zig-zag excessivement fins et déliés, parfois il n’existe qu’un point de cette couleur qui n’est que le rudiment de ce trait. Ces œufs ne mesurent que de 15 à 16 cent. pour leur plus grand diamètre et de 11 à 12 pour le plus petit. Degland et Chenu (Encyclop.), qui le reproduit tex- tuellement, les disent d’un gris violet sombre un peu. roux avec des taches et des traits en zig-zag, d’un brun-noir et leur assigne 2 cent. pour grand diamètre sur 45 mill. pour petit. Bailly les dit d’un blanc-grisâtre ou gris-roussâtre avec des taches et des veines noirâtres et presque vio- lâtres avec 18 à 19 mill. de longueur sur 13 1/2 à 14mill. de largeur. Temminck et Millet lui assignent 4 ou 5 œuîs d’un gris foncé avec des taches et des raies angulaires noi- râtres. Le Bruant de roseaux est commun dans toutes les localités du département et des cantons voisins qui sont pourvus de ruisseaux et de marais, je citerai entr’autres l’ile d'Oleron, marais de Chancre et de — 220 — Domino, les grands marais de la Boutonne, de Brouage, les marais formés par la Sèvre, dans la Charente-Infé- rieure et la Vendée ; ceux de Lupsault dans la Cha- rente, etc., c’est dire que le Bruant des roseaux se trouve un peu partout. — C. 32. Bruant Proyer. — Emberiza miliaria Lin. Temm. Synonymie : Miliaria Brehem. Gynchramus Briss. Cynchramus miliaria Ch. Bonap. Vulg. : Terit, Tourlougit, Gros Bec. Diagnose : Région du croupion cendré-roussâtre, première rémige plus courte que la deuxième et plus longue que la quatrième, point de tache blanche à la queue, bec gros, Court, arqué en dessus. DESCRIPTION. — Taille 19 à 20 cent. Mâle en été. Manteau à plumes brunes bordées de gris, parties inférieures d’un blanc-gris variées de petites taches d’un brun-roussâtre rondes et triangulaires à la gorge et en assez grande abondance, allongées sur la poitrine et les flancs, couverturesalaires semblables au manteau, rémiges et rectrices brunes liserées de blanchâtre, bec bleuâtre, pieds brunâtres, iris brun-noisette-clair. La femelle ne diffère du mâle que par des teintes un peu plus claires, et moins de taches sur le milieu de la poitrine. En hiver, le plumage est varié de roussâtre de brun en dessus, d’un blanc-jaunâtre en dessous avec de nombreuses et larges taches brunes au cou et à la poitrine. — 221 — Les jeunes avant la première mue ont les plumes du manteau d’un cendré-roussâtre avec une tache longitu- dinale noire au centre, les couvertures alaires sont largement bordées de roux : toutes les parties infé- rieures jaunâtres avec des taches noirâtres disposées comme chez les vieux. Le Bruant proyer est le plus grand de nos Bruants et le premier qui nous arrive au printemps ; aussitôt son arrivée qui a lieu dans les premiers jours de mars, le mâle répète continuellement le chant monotone qui lui a valu son nom vulgaire; tout le monde connaît sa manière de voler en allant d’un arbre ou d’un buisson à un autre qui consiste en mouvement d'ailes très saccadées et finissant par devenir immobiles un instant avant qu’il pose sur l’objet qu’il a choisi pour se per- cher ses pattes qui sont restées tendues sous le corps pendant tout le trajet qu’il a parcouru. Tandis que l’Ortolan choisit pour élever sa famille les champs cultivés, que le Bruant des roseaux habite les marais inondés, le Bruant proyer a pour lieu de pré- dilection les prairies herbeuses, où il pose son nid sur le sol, et ce n’est que fort rarement et par exception qu’on le voit nicher dans les champs cultivés ou sur les petits buissons qui entourent les prairies ; cettemanière de nicher n’est pas tout à fait celle indiquée par Tem- minck qui nous dit: « Niche dans les herbes qui croissent dansles buissons, dansleschamps ensemencés et dans les prairies d'herbes hautes mais jamais à terre. » Temm. fait donc de mon exception la règle de nidification du Proyer ; la chose peut se passer ainsi en Hollande, mais pour ce qui est de la Charente-Infé- rieure et des autres départements la règle est celle que j'ai établie tout à l'heure, règle que viennent confirmer Degl., Bailly, Millet, Guillemeau. Le nid de Bruant proyer queses auteurs construisent dès la fin d'avril est composé à l’extérieur de grosses tiges des herbes voisines de sa demeure, des radicelles ligneuses tressées lâchement avec de la mousse. Ce nid est sans contredit dans notre contrée celui où le Coucou dépose le plus habituellement ses œufs. Les œufs du Bruant proyer varient de 4 à 5 ou 6 et par exception 7 pour la première couvée, tandis que la seconde en contient au plus 3 ou # et n’a lieu que de la mi-juin aux premiers jours de juillet. Guillemeau se contente d’en donner le nombre de 9 à 6 sans en donner la couleur. Degland et Chenu qui le copie les disent allongés d’un cendré-roussâtre ou violacé avec des taches bru- nâtres et d’autres taches ainsi que de petits traits en zZig-zag d’un brun-noir ; au nombre de 4 à 6 de 25 à 26 mill. de longueur sur 18 de largeur. Temminck dit de 4 à 6 œufs obtus d’un gris-cendré avec des taches, des points ou des raies d’un rouge- marron. Bailly nous les montre au nombre de # à 6, tantôt d’un cendré-bleuâtre, tantôt d’un blanc-gris presque nuancé de roussâtre, avec des points, des taches et des raies en zig-zag brunes-rougeâtres, noires et d’un gris- violacé plus particulièrement confondues sur le gros bout, leur longueur moyenne est de 22 1/2 à 23 mill. sur un diamètre de 16 ou 16 1/2. Enfin Millet, qui n’a pas l'habitude de donner de mesures, nous dit que la femelle du Proyer pond 5 œufs d’un cendré-blanchâtre avec des taches, des points et des raies d’un rouge-brun et qu’on y voitaussi d’autres taches d’un gris-violacé peu apparentes et comme fondues dans la coquille, que ces œufs ont de 10 à 11 lignes de long (23 à 25 mill.) et 8 lignes (17 à 18 mill.) de largeur. Voici le résultat de mes propres observations : ces œufs ont le fond de la coquille blanchâtre ou blanc très légèrement rosé, ayant en assez grande abondance vers l’extrémité la plus renflée de larges taches, des points et des traits en zig-zag mais assez courts de couleur noire ou lilas vaporeux faisant corps avec la coquille, et sur le reste de sa surface on aperçoit des points et des taches de même couleur mais éloignés les uns des autres ; il en est quelques-uns chez lesquels la couleur lilas vaporeux domine. La femelle seule couve ses œufs, le mâle pourvoit à ses besoins. Le temps de l’incubation est de deux sep- ténaires environ et elle fait au moins deux pontes par an. | | Le Bruant proyer, comme l’avance Guillemeau, n’ha- bite au milieu de nous que pendant la belle saison, et s’il est un des premiers à revenir à nous chaque année, il s'envole en ban des nombreuses qui se réunissent dès la fin de juillet pour partir à la fin d’août ou au com- mencement de septem bre pour des contrées plus favo- risées; je doute qu’il en reste dans le département pendant l'hiver comme semble l'indiquer la phrase de M. Beltremieux « comme en hiver et au printemps », mais ce qu’il y a de certain c’est qu’on en voit aucun dans la partie orientale du département. Le Bruant proyer paraît comme le Bruant ortolan à l’époque des amours d’un naturel si peu défiant, qu’il se laisse approcher de très près, tandis qu’au moment de leur départ, ces oiseaux ne sont que difficilement abordables. Le Bruant proyer estexcessivement commun dans tous nos cantons. — CC. FAMILLE VI. Mésanges. — Paridæ Ch. Bonap. Synonymie : Subulirostres ou Ramphioramphes Dumér. Passerine Illig., partim. Ægisthali Vieill. Conirostres G. Cuv., partim. Mésanges Less. Caractères. — Bec court, conico, convexe garni à sa base de plumes ou de soies dirigées en avant, tarses annelés, doigts médian et externe unis à leur base, ongle postérieur robuste et plus long que les anté- rieurs. GENRE XIXe. — Mésange — Parus Linn., Temm., etc. Synonymie : Parus, Mecistura, Calamophilus et Æjgi- thalus Ch. Bonap. Caractères. — Queue composée de 12 pennes, narines cachées par les plumes du front. D'un naturel vif et pétulant, on les voit sans cesse en mouvement, grim- pant ou descendant le long des branches d'arbres ou de roseaux pour y chercher les insectes ou les larves placés sous l’écorce ; elles percent les graines pour en — 225 — tirer l’amande au lieu de les broyer à la manière des granivores. Les unes sont sédentaires, les autres passa- gères. Suivant la conformation du bec, les proportions des rémiges, la longueur de la queue et le mode de nidification, j'ai divisé les Mésanges, dit Degland, en quatre groupes qui correspondent à autant de genres créés par quelques ornithologistes modernes. lo Mésanges vraies. — Parus (Auctorum). Diagnose : Bec épais, pointu, à bords de la mandibule supé- rieure presque droits, aile penne bâtarde, queue égale peu échancrée. 33. Mésange charbonnière. — Parus major Linn., Temm., etc., etc. Synonymie : Parus major Sév. Fringillago Briss. Vulg. : Gendrille. Gasse-noix, Maréchau. Le premier de ces noms tient à la couleur générale 4 manteau de cet oiseau, c’est le plus répandu; Île second tient à son habitude de briser les amandes et les noix pour en extraire le fruit; le troisième de la ressemblance de certaine variante de son chant avec celui de la lime que le maréchal passe sur le fer. Diagnose : Une bande noire plus ou moins étendue sur l’abdo- men, rectrice la plus latérale blanche sur les barbes externes. DescripTion. — Mâle, taille 15 cent. Dessus de la tête, gorge et devant du cou d’un noir brillant, région paro- tique d’un blanc pur formant une plaque triangulaire, bas de la nuque blanchâtre, manteau d’un vert-olive- jaunâtre, bas du dos et sus-caudales d’un cendré- bleuâtre, poitrine, abdomen d’un jaune soufre parcou- rues longitudinalement par une large bande noire, sous-caudales blanches ; petites et moyennes couver- tures alaires semblables au manteau, avec une bande transversale blanche sur ces dernières, les grandes noires bordées de gris-bleuâtre, rectrices de la même couleur avec la plus latérale blanche en dehors et à l’extrémité, bec et iris noir, pieds brun de plomb. La femelle a le noir de la tête moins brillant et le jaune du dessous du corps plus pâle, de même que la raie noire du dessous du corps est moins étendue. Les jeunes à la sortie du nid ont les parties noires moins brillantes avec le bord des plumes cendré, et la bande noire du ventre étroite et interrompue ; le jaune des parties inférieures est pâle, la bande transversale de l’aile est d’un blanc-jaunâtre. La Mésange charbonnière est assez répandue dans tous nos cantons, c’est un oiseau essentiellement séden- taire qu’on voitsautiller de brancheen branche pendant l'hiver pour chercher les insectes ou les œufs ou leurs larves cachés sous les écorces, à leur défaut elle s’at- taque aux fruits à noyaux, aux amandes, aux noix, aux fruits de l’aubépine qu’elles percent avec leur bec pour en manger le contenu. Pendant l'été elle vit de chenilles et d'insectes de toutes sortes. C’est sans contredit l’un des insectivores les plus utiles à l’agriculture par cette — 227 — grande destruction, et par conséquent l’un deceux qu’il importe le plus de conserver. La Mésange charbonnière ha bite les bois et les ver- gers ; où elle niche indistinctement dans les trous naturels des arbres à ouverture toute étroite, dans des trous de Pics abandonnés ou dans les trous de murailles assez vastes intérieurement mais à étroite ouverture. M. Beltremieux et M. Guillemeau la disent plus commune en hiver qu’au printemps ce qui est facile à expliquer pour deux raisons, la première par le genre de nidifi- cation de cet oiseau qui le force à s’éparpiller pour trouver un lieu convenable, et en second lieu par la réunion des jeunes, de sorte qu'à cette époque on en voit beaucoup moins autour des habitations. Le nid de la Mésange charbonnière est un des nids les plus artistement construits ; sa charpente ou partie extérieure est composée de mousse verte, de quelques fibres radicellaires, et en arrivant de là au torus de laine, de plumes de duvet le tout recouvert de quelques crins entrecroisés sur le torus. La Mésange charbonnière est très féconde, car sa ponte habituelle est de 9 à 15 œufs, d’après Bailly qui leur assigne des œuis à fond blanc ou blanc tirantà peine sur le jaunâtre, ponctués de rouge ou de rougeûtre surtout vers le gros bout, d’une longueur de 15 1/2 à 16 ou 16 1/2 sur une largeur de 12 à 12 1/2. Elle est d’après Millet de 12 à 15 œufs, à fond bla nc marqué de petites taches rougeûtres ; d’après Tem minck de 8 à 14 œufs et même 20 œufs, d’un blanc jaunâtre avec des points et des raies rouges. Enfin Guillemeau en donne le compte de 8 à 10 ou 12,blancs avec des taches rousses principalement vers le gros bout. — 228 — Degland et Chenu (qui le copie) dit qu’elle pond de 8 à 14 œufs et même jusqu’à 18 d’un blanc légèrement nuancé de jaunâtre et de petits points, les uns d’un rouge pâle, les autres d’un brun-rouge foncé plus rap- prochés au gros bout de 18 à 19 mill. de longueur sur 43 à 14 mill. de largeur. Voici ce que j'ai constaté à ce sujet. La Mésange charbonnière s’accouple dès la fin de février ou les premiers jours de mars et travaille presque aussitôt à la confection de son nid dans lequel elle dépose vers la fin de mars le plus habituellement de 10 à 12 œufs, ce n’est que par une rare exception, je suppose, qu’on en trouve jusqu’à 18 (Degland), et dans ce cas je serais tenté de croire que ce grand nombre est dû à la cohabitation éphémère de deux femelles, fait qui paraîtra peut-être singulier à beaucoup de per- sonnes, mais que nous verrons se manifester d’une façon beaucoup plus certaine au sujet d’autres oiseaux ; toujours est-il qu’au 15 avril 1872, dans l’île d’Oleron, J'ai pu observer deux nichées de Mésanges charbon- nières. Dans l’une se trouvait 10 œufset 11 dans l’autre, et l’incubation était déjà commencée ; et le 28 avril de la même année j'en rencontrai deux autres (forêt d’Aulnay), qui étaient à la veille d’éclore ; c’est à la fin du second septénaire qu’éclosent les petits; et la femelle les couve avec tant de sollicitude qu'elle se laisse souvent prendre à la main ; bien mieux, on peut la manquer deux ou trois fois sans qu’elle se rebute et abandonne sa couvée. Elle fait d'ordinaire deux cou- vées et quelquefois trois par an. C’est à partir de l’éclosion des petits jusqu’au moment de leur sortie du nid qu’alieu l'immense consommation — 229 — de chenilles et de larves d'insectes apportés par les père et mère, et lorsqu’au bout d’une quinzaine de Jours, ils se trouvent assez forts pour sortir du nid, on les voit longtemps encore demeurer ensemble et vol- tiger de buisson en buisson en fouillant sous la mousse qui recouvre les branches à la quête de leur subsis- tance, c’est là qu’ils trouvent en abondance les œufs d'araignées et de papillons. Les œufs de la Mésange charbonnière sont à fond blanc, parsemés de taches ou points d’une couleur rouge-brique claire, et quelques autres, mais en petit nombre, d’un rouge-brun tantôt également répartis sur toute la coquille, tantôt réunis en assez grand nombre vers l’un des bouts de la coquille, tandis que l’autre s’en trouve presque dépourvu. Ces œufs m'ont offertun grand diamètre variant de 15 1/2 à 16 1/2 et même 17 1/2, ce dernier chiffre est exceptionnel, tandis que le petit diamètre se tient entre 12 1/2, 13 et 13 1/2. La Mésange charbonnière est sédentaire dans notre pays et y est commune. — C. 34. Mésange noire. — Parus Ater Linn. Temm. Synonymie : Parus atricapillus Briss. Vulg.: Boutinet par les habitants de la forêt d’Aulnay. Diagnose : Deux bandes blanches sur l’aile ; une tache de même couleur sur la nuque. Descriprion. — Mâle, taille 11 cent. Haut de y iles — 230 — côtés de la nuque, devant du cou et haut de la poitrine d’un beau noir lustré, joues, côtés et derrière du cou blancs; parties supérieures du corps d’un cendré- bleuâtre nuancé d’olivâtre, ailes de même couleur tra- versées par deux lignes blanches formées par l’extré- mité des petites et moyennes couvertures ; dessous du corps d’un gris-blanchâtre à la poitrine et à l'abdomen; d’un cendré-roussâtre sur les flancs et les sous-caudales; rémiges et rectrices d’un brun-noirâtre liserées, de cendré-olivâtre ; bec et iris noir, pieds gris de plomb. Femelle. Elle diffère fort peu du mâle, elle a un peu moins de blanc sur les côtés du cou et le noir de la poitrine moins étendu. Sur la fin de l'été la mue ruptile leur fait perdre les teintes roussâtres des flancs et l’olivâtre de la bordure des pennes alaires et caudales qui reste cendrée, et enfin chez quelques sujets le blanc de la nuque n’existe presque plus par suite de l’usure des plumes de la tête. Les jeunes au sortir du nid, c’est-à-dire avant la pre- mière mue, ont le blanc de la tête légèrement teinté de jaunâtre ; le noir de ces mêmes parties teinté de gris avec l'extrémité des plumes presque jaunâtres; le dessous du corps est d’un gris-jaunâtre. M. Beltremieux nous dit en parlant de la petite Charbonnière : «assez rare, passe au printemps et à l’automne, niche dans les buissons, les bois et les jardins ». Guillemeau nous apprend qu’elle se rencontre dans les arrondissements du nord des Deux-Sèvres et dans quelques bois ou forêts de ceux du midi comme la forêt de l’'Hermétan, de l’'Epaux, etc., et qu’elle n’est pas si commune que la grosse Charbonnière. — 231 — D’après ce qui précèdenous voyons que M. Beltremieux considère cette Mésange comme de passage, et que Guillemeau ne nous dit point si elle est sédentaire dans les Deux-Sèvres. Je puis affirmer que la petite Charbonnière reste pendant toute l’année dans le département de la Cha- rente-Inférieure et que par conséquent elle s’y reproduit et doit faire partie des oiseaux de notre faune. La petite Charbonnière niche exclusivement dans les trous naturels ou artificiels des arbres et des rochers; je ne la considère que comme habitant les grands bois et ne se répandant point comme la grosse Charbon- nière et la Mésange bleue, dans nos vergers et nos petits bosquets ; ce qui me fait parler ainsi c’est que je n’ai eu l’occasion de la voir jusqu’à ce jour du moins à l’époque de ses nichées que dans les forêts d’Aulnay et de Chizé. Ce n’est que dans les premiers jours d’avril que cette Mésange travaille à la construction de son nid qui se compose comme celui de la Mésange bleue dont il a les dimensions (de sorte qu’il est impossible de les dis- tinguer l’un de l’autre), de mousse verte, de quelques brins de paleine, c’est-à-dire des débris des tiges ou de feuilles sèches des plantes graminées qui croissent autour de son habitation, puis en gagnant le torus, de laine, de plumes ou en duvet cotonneux, des aigrettes de quelques plantes, etsurle tout s’entrelacent quelques crins. Sa ponte habituelle est de 8 à 10 œufs ; le 26 avril 1870, j'en trouvai deux nids dans la partie de la forêt d’Aulnay, appelée la petite forêt. Dans cette partie de la forêt, les bois sont malingres, poussent mal, et — 232 — deviennent peu élevés, ils sont presque tous viciés, soit qu’ils soient perlorés par les Pics, soit qu'ils offrent des cavités naturelles occasionnées par la mortification des branches, c’est ce qui expliquela présence de notre Mésange et des Mésanges bleue et charbonnière, des Grimpereaux, des Etourneaux, etc., dans cette partie de la forêt plutôt que dans d’autres ; dans l’un des nids se trouvaient 6 œufs non couvés et dans l’autre une dixaine au quart couvés; en admettant que cette Mésange ait pondu chaque journée, ce qui est exact, et la durée de l’incubation étant de deux septénaires, nous avons alors à retrancher 14 jours sur le chiffre 26, ce qui nous donne le chiffre 12, et nous arrivons ainsi à constater ce que nous avons dit tout à l'heure, que cette Mésange ne songe à se produire que dans les pre- miers jours d'avril. Ces œufs m'ont offert la coloration et les dimensions ci-après: sur un fond blanc des points ou petites taches d’un rouge-brun-foncé moins abondantes que les points ou taches de l'espèce précédente, tantôt réunies en plus grand nombre vers le gros bout de la coquille, tantôt disséminées sur sa surface, on y ren- contre fort rarement des points rouge-clair mêlés aux précédents ; leur grand diamètre de 14% 1/2, 15 et 15 1/2 millimètres, leur petit de 10 1/2 à 11, 11 1/2 et 12. Le nombre des œuis de cette Mésange est reconnu par tous nos auteurs de 8 à 10; mais ils varient sur leur coloration etleurs diamètres, car Degland, et Chenu (qui le copie) les donnent à fond blanc marqués de petites taches d’un rouge-pâle ; à grand diamètre de 45 mill. et petit de 11 à 12. — Temminck nous les donne à fond blanc et taches pourprées peu nombreuses. Enfin Bailly leur assigne un fond blanc avec de petits points d’un rouge-fauve et en moyenne de 43 à 14 mill. de long sur 10 ou 10 1/2 de diamètre ; d’après ce qui précède, on peut voir que Degland est le seul qui donne aux taches de ces œuis une couleur rouge- pâle ; c’est donc lui qui fait erreur. Ses mœurs sont les mêmes que celles de la Mésange charbonnière, comme elle, elle détruit une immense quantité d'insectes et surtout de larves pendant l’été et pendant l'hiver elle s'attaque aux œuîfs d’araignées et de ces mêmes insectes tout en ne dédaignant pas les fruits à enveloppe ligneuse, c’est sans doute la raison pour laquelle elle habite les grandes forêts de notre département qui sont presque exclusivement peuplées de hêtres, du fruit desquels elle se régale en hiver. La mésange noire est très rare dans notre départe- ment. — RR. 39. Mésange bleue. — Parus cœruleus Linn., Temm. Vulg. : Petite Gendrille, Gendrille bleue. Diagnose : Parties inférieures jaunes avec une tache bleue plus ou moins allongée sur l’abdomen. DESCRIPTION. — Mâle, taille 12 cent. Vertex bleu- azuré, front, joues, région parotique d’un beau blanc, avec un trait noir au-dessus des yeux, et une bande d’un bleu-noirâtre s'étendant de chaque côté de la gorge ; dessus du corps d’un vert-olive, sus-caudales — 234 — bleues, ailes et queue de la même couleur, les pre- mières traversées par une bande blanche formée par le bout des couvertures moyennes, dessous du corps jaune avec une bande au milieu de l’abdomen d’un bleu- noirâtre ; bec brun de corne, iris noir, pieds gris de plomb. La femelle ressemble au mâle, la tache bleue du milieu de l’abdomen est noir étendue, et les couleurs du corps un peu moins vives. Les jeunes avant la mue, ont le blanc de la tête rem- placé par du jaunâtre, les parties bleues par du cendré- bleuâtre, enfin les teintes vert-olive et jaunes sont beaucoup moins pures. La Mésange bleue est un des plus jolis oiseaux de notre département où il est sédentaire, elle est même beaucoup plus commune dans l'Est de ce département que la Mésange charbonnière, surtout au moment des nichées, qui a lieu dans les premiers jours d'avril. On la rencontre communément à cette époque dans tous nos petits bois, où elle niche dans les trous naturels des arbres à étroite ouverture, il est rare de la voir nicher dans les murs. L'hiver elle parcourt en petites troupes toute la cam- pagne ainsi que nos vergers en sautillant de branche en branche, en courant comme les précédentes le long de leurs rameaux et en s’y accrochant dans toutes les positions possibles pour y rechercher les insectes et leurs larves. Quand elle est irritée ou prise de frayeur, les plumes de la tête se relèvent en une sorte de huppe épaisse. Si on la saisit avec la main, elle couvre ses congénères, elle mord fortement avec son bec et fait sentir ses griftes. — 239 — Son nid composé comme celui des précédentes, de feuilles d'herbes sèches et de mousse à l’extérieur, est tapissé, vers le torus, de laine ou du duvet de quelques plantes, de bourre ou de plumes sur lesquels sont éten- dues quelques crins. Elle est plus prolifique que la précédente, car sa ponte est souvent de 14 à 15 et il est fort rare qu’elle soit inférieure à 10, dans ce dernier cas, je croirais qu’on a affaire à une seconde ponte. L’éclosion a lieu à la fin du second septénaire. Les œufs sont à fond blanc et présentent des points ou taches d’un rouge-brique clair semblables à ceux de la Mésange grosse charbonnière, ils sont aussi nom- breux et offrent les mêmes dispositions sur la surface de la coquille. Parmi ces œufs, j’en possède qui sont presqu'entièrement dépourvus de ces taches, et d’autres dont la couleur des taches semble effacée et faire corps avec la coquille ou se confondant ensemble, ce qui au premier abord les fait paraître décolorés ; leur grand diamètre varie entre 14 1/2, 15 et 16, et leur petit de Mha1T 1/2: Voyons si nous différons beaucoup d'avec nos auteurs habituels : Je commence par adresser à M. Beltremieux le même reproche qu'aux articles précédents puisqu'il persiste à nous dire qu’elle niche dans les buissons; cependant il reconnait qu’elle est commune et séden- taire. Guillemeau nous dit qu’elle pond une fois l’an de 14 à 22 œufs petits de couleur blanche, elle habite la partie boisée du département où l’on en voit beaucoup. D’après Millet la femelle pond vers le mois d'avril — 236 — 10 à 12 œufs blancs avec des mouchetures irrégulières rougeàtres, plus nombreuses vers le gros bout. D'après Bailly le nid se construit vers la fin de mars “ou les premiers jours d'avril, la ponte est de 9 à 14 œufs blancs ou d’un blanc presque couleur de chair, avec des taches et des points irréguliers rougeûtres ou d’un brun rouge toujours plus nombreux au gros bout, ou quelquefois ils se confondent ensemble ; ils ont de 14 à 15 mill. de longueur sur 12 ou 12 1/2 de largeur. = D’après Degland et Chenu (qui le copie textuellement), la femelle pond de 8 à 10 œufs blancs un peu courts avec de très petits points bruns et quelques taches couleur de brique ayant pour grand diamètre 16 mill. et pour petit 12. Enfin Temminck lui donne 8 ou 10 œufs d’un blanc- rougeâtre tacheté de petits points rouges et bruns. En comparant ces diverses opinions avec celle que j'ai émise moi-même on peut s’apercevoir que Guille- meau est le seul qui exagère le chiffre des œufs pondus par la Mésange bleue, et je redirai à ce sujet ce que j'ai déjà dit à l’article de la Mésange charbonnière, c’est qu’il y a eu ici comme chez la précédente une ponte double opérée par deux femelles dont la plus faible a été chassée par la plus forte au moment de l’incubation. Pour ce qui a trait aux diamètres, nous nous trou- vons d'accord entre Bailly et Degland. Enfin pour ce qui a trait à la coloration nous voyons tous les auteurs leur assigner un fond blanc avec des taches brunes et rouges; mais aucun d'eux ne fait observer que les taches rouges, comme je l’ai dit plus haut, sont beaucoup — 237 — plus nombreuses que les brunes et que ces dernières mêmes font exception. Je terminerai en répétant que la Mésange bleue est essentiellement sédentaire et très commune dans toute la partie non maritime du département. Bois de Beau- vais-sous-Matha, forêts d’Aulnay, de Chizé, bois de Siecq, etc., etc. — CC. 36. Mésange Nonette.— Parus palustris Linn., Temm. Synonymie : Parus palustris G. Cuv.Briss. Vieill. Diagnose : Dessus de la tête, nuque et gorge noirs, joues et côtés du cou d’un gris-blanchâtre, point de jaune aux parties inférieures. Descriprion. — Taille 12 cent. environ. Dessus de la tête, nuque et tout petit espace à la gorge d’un noir profond ; parties supérieures du corps d’un brun- cendré ou roussâtre, de même que les pennes alaires ou caudales qui sont liserées de cendré, parties infé- rieures d’un blanc lavé de grisâtre sur les joues et les tempes et de blanc-roussâtre sur tout le reste, bec et iris noirs, pieds gris de plomb. (Au premier aspect on prendrait cette Mésange pour une Fauvette à tête noire). La femelle ne diffère du mâle que par la moindre étendue des parties noires de sa livrée. La livrée que je viens de décrire est celle de l'été. En automne les plumes noires sont terminées de grisâtre, absolument comme celles qui sont au-devant du cou du Moineau — 238 — domestique, et cette teinte s’efflace au printemps par l'effet de la mue ruptile. Les jeunes avant la mue ont les couleurs des parties supérieures du corps plus rembrunies, le noir de la tête moins pur, celui de la gorge à peine marqué. Voyons ce que disent les auteurs cités déjà. Degland et Chenu son copiste nous disent qu’elle est commune en France, qu’elle habite de préférence les marais boisés, qu’elle niche dans les trous des arbres vermoulus, qu’elle pond de 10 à 15 œufs courts, blancs avec de très petits points rougeâtres plus rapprochés au gros bout, quelquefois ces points sont remplacés par des taches, ils ont pour grand diamètre 15 mill., et pour petit 12 mill. Bailly nous apprend qu’il est sédentaire en Savoie, qu'elle habite les marais boisés, qu’elle vit dechenilles, mouches, guêpes, larves perforeuses, œufs d'araignées et de papillons et quelquefois de graines comme celle du tournesol et de bourgeons d’arbres fruitiers, qu’elle pond dans les trous d’arbres de 7 à 10 œufs blancs .ponctués ou tachetés de rouge ou de rougeàtre princi- palement au gros bout d’une longueur de 14 1/2 à 15 mill., sur une largeur de 10 1/2 à11 mill. Temminck et Millet lui reconnaissent les mêmes mœurs et la même mode de nidification. Quant à Guillemeau tout en la disant commune sur les bords de la Sèvre et aux environs de Niort, il néglige de parler de sa nichée, cependant il la consi- dère comme sédentaire en France. — 239 — 20 Mésanges à longue-queue. — Mecistura Leach. Paroides Bréh. 2 37. Mésange à longue-queue. — Parus caudatus (Syst. nat.), Temm., etc. Synonymie : Parus longicaudus Briss. Mecistura caudata Leach. Vulg.: Mésangeou et par corruption Mélangeou. Diagnose : Rémiges secondaires frangées de blanc, ce qui pro- duit sur l’aile une grande tache oblongue, les trois rectrices les plus externes de chaque côté blanches en dehors et sur une partie des barbes internes. DescriprTioN. — Taille de 15 1/2 cent. environ. Mâle. Haut de la tête, gorge, cou et poitrine blancs plus ou moins pur, ventre, flancs, région caudale d’un blanc teint de rougeûtre, parties supérieures du corps variées de noir, de roux et decendré-blanchâtre, ailes pareilles au dos, rémiges et rectrices médianes au nombre de 6, noires, les rectrices extérieures blanches en dehors, cercle des yeux nu et jaune, bec et iris noirs, tarses noiratres. La femelle de 3 ou 4 mill. plus courte que le mâle s’en distingue par une bande noire qui passe de chaque côté au-dessus des yeux et va se confondre avec le noir du dos, elle à aussi moins de roux dans le plumage. Les jeunes avant la mue ont moins de noir sur le dos, les joues et la poitrine finement marqués de noi- râtre, la queue plus courte presque d’un tiers, le cercle des yeux rougeûtre. = Oip= La Mésange à longue-queue qui a les mêmes mœurs que celles que nous venons d'étudier, s'éloigne de ses congénères par l’habitude extérieure de son corps, elle porte une queue qui à elle seule forme plus de la moitié de sa longueur totale, etses plumes longues et soyeuses qu’elle tient presque toujours hérissées la font paraître une fois plus grosse qu’elle ne l’est réellement. Son genre de vie est le même que celui des autres Mésanges, il se compose de petites chenilles, d'araignées et de leurs œufs, de vers, de moucherons, de larves diverses, etde graines en hiver ; pour ces dernières elles font comme leurs congénères, elles les prennent et les emportent dans le lieu qu’elles ont choisi, et les saisissant entre leurs grifies elles les percent à coup de bec pour en manger l’amande. On doit noter aussi la singulière habitude qu’ont ces Mésanges, quand la nuit arrive, de se coucher toutes sur la même branche à la file les unes des autres et serrées toujours les unes auprès des autres ; on la voit sans cesse en mouvement, elle vit pen- dant toute l’année en famille, c’est-à-dire que les petits d’une même nichée demeurent ensemble jusqu’au moment de la pariade qui a lieu dans notre départe- ment dès les premiers jours de mars; et presque aussitôt, c’est-à-dire du 15 au 20 mars, le couple s'occupe de préparer le berceau de sa progéniture; c’est avec la Draine, les oiseaux qui confectionnent leurs nids les premiers. Ce nid, dont la description va suivre, est le plus ordi- nairement placé le long du tronc d’un arbre mousseux ou dans la bifurcation d’une branche, quelquefois, mais rarement ils le placent au milieu d’une toufle de feuilles sur un buisson, c’est ainsi que j'en possède un — 2h41 — qui est bâti sur un petit buisson d’épine noire ou pru- nelier, au milieu des rameaux grimpants de Rubia peregrina ; vul. : Garance. Elle niche indifféremment dans les vergers, dans les petits bois voisins ou non de l’eau, le long des peupliers qui bordent les ruisseaux et les arbres des grands chemins et pose son nid à diverses hauteurs ; j'en ai vu depuis À mètre à peine de hauteur jusqu’à celle de 5 mètres. Mais le plus ordi- nairement il est entre 2? ou 3 mètres de hauteur. Ce nid, qui est un des plus remarquables parmi ceux de nos oiseaux, est décrit sommairement par la plupart des auteurs ; voici, dans tout leur détail, l'architecture et les proportions de ce nid: la charpente ou couche extérieure est formée d’un lacis inextricable de laine de mouton qu’elles ont filé, pour l’entrecroiser en tous sens, et c’est dans les mailles de ce tissu que sont tressées et retenues en tous sens les mousses, les cha- tons ou plutôt le coton de peuplier, les lichens blancs qui sont mis à plat sur la partie la plus extérieure, tandis que le coton du peuplier est placé sur la face intérieure de cette charpente, et enfin sur ce coton de peuplier, la Mésange à longue-queue ramasse une quan- tité considérable de plumes d'oiseaux de toutes sortes pour former le torus du nid: ce nid qui mesure en hauteur de 16 à 21 ou 22 cent., et qui n’a pas moins de 12 à 14 cent., a la forme d’un gros œuf fermé de toutes parts, à l'exception d’un petit trou pratiqué sur l’un des côtés pour servir d’entrée aux constructeurs. Cette ouverture qui, comme le fait très bien observer Bailly, est légèrement inclinée vers la terre, et pratiquée sur le côté du nid le moins exposé au vent dominant de la contrée , offre aussi dans bien des cas un léger pro- QD e longement de sa lèvre supérieure si je puis m’exprimer de la sorte, et destiné sans nul doute à le préserver de la pluie ; de forme arrondie il mesure de 2 à 2 cent. 1/2 de diamètre et se trouve placé à distance de 3 à 3 1/2 centimètres du sommet du nid, la hauteur totale du torus jusqu’à l’ouverture qui y donne accès est de 7 cent. environ et il existe au-dessus de cette ouverture une cavité de 1 à 2 cent., ce qui, réuni aux 2 ou 2 1/2 centimètres de l’ouverture elle-même, donne une hau- teur totale de 11 à 12 cent., tandis que la plus grande largeur du torus est de 4 1/2 à 5 ou 5 1/2 cent. Millet et M. Gerbe in Degland disent qu’il arrive très souvent qu’il existe deux ouvertures à ce nid, placées sur deux faces opposées, et ce dernier ajoute que ce fait est une prévoyance de l'oiseau qui peut, par ce moyen, se mouvoir plus à l’aise pendant l’incubation sans être gêné par sa longue queue, et ce qui le prouve, ajoute-t-il, c’est que lorsque les petits sont assez forts pour se passer de la chaleur maternelle, ces oiseaux se hâtent de boucher l’une des deux ouvertures. Sans contredire ces faits, je puis certifier, que sur un grand nombre de nids de Mésange à longue queue, que j'ai pu observer, je n’ai jamais rencontré ceite disposition. Cette Mésange est une des plus prolifères, aussi trouve-t-on jusqu’à 15 œufs dans son nid, sa ponte habituelle varie néanmoins de 10 à 12; et je suis porté à croire qu’il arrive ici ce que j'ai fait observer pour la Mésange bleue au sujet des 20 œufs que lui attribuent ces trois auteurs. Millet, Degland et Chenu (qui Le copie), Temminck et Bailly reconnaissent comme moi-même que ces œuîs sont à fond blanc marqués sur toute leur surface de — 243 — quelques points d’un rouge-brique clair, tantôt dissé- minés, tantôt réunis en cercle pâle autour du gros bout, il s’en trouve quelques-uns, commele fait observer Baïlly, qui n’ont aucune tache et sont entièrement blancs, et j’en possède un, un seul qui décoloré dans toute son étendue, a une couronne d’un rouge-brun très intense sur le gros bout. Je dois relever une erreur de Guillemeau qui leur assigne un fond gris qui devient plus clair vers le gros bout ; ils sont, dit-il, « gros comme une noisette ». La dimension donnée par cet auteur est loin d’être précise ; et tandis que Millet les dit longs de 6 lignes, ce qui s’accorde avec les mesures données par Degland grand diamètre 143 mill., petit 10 mill.; Bailly leur donne pour longueur 8 à 8 1/2 mill., sur une largeur de 5 1/2 à 6 mill. Je regrette d’être ici en contradiction avec M. Bailly, toujours si bon observateur, mais je ne puis me dis- penser de dire que mes observations sont entièrement d'accord avec celle de Degland et de Millet, car j'ai toujours rencontré pour grand diamètre de 12 1/2 à 15, et pour petit diamètre de 9 1/2 à 10. La durée de l’incubation pour cette Mésange est comme pour ses congénères de 15 jours et elle ne fait habituellement qu’une ponte par an quand elle n’est pas dérangée dans sa première couvée. Je terminerai cet article en citant la phrase de M. Beltremieux sur cette Mésange : « Peu commune, se trouve plutôt en hiver ; niche dans les vergers ». Les espèces précédentes cachent leur nid dans des cavités naturelles ou accidentelles, tandis que celle-ci bâtit tou- jours son nid à découvert. Il l’a dit également peu com- — 24h — mune, tandis qu’on la rencontre partout dans tout le Nord etl’Est du département et des cantons limitrophes, en été comme en hiver, ce qui me porte à l’inscrire commune et sédentaire. — C. Beauvais-sous-Matha, Breuillant, Aulnay, Chizé, etc. etc. 3° Mésanges moustaches. — Calamophilus Leach. Mystacinus Boie. Mandibule supérieure plus longue que l’inférieure et un peu infléchie à la pointe, ailes à penne bâtarde presque nulle, queue très étagée. | 38. Mésange moustache. — Parus biarmicus Linn. Temm. Synonymie : Parus barbatus Briss. Calamophilus biarmicus Ch. Bonap. Caiamophilus barbatus Keys. et Blas. Diagnose : Rémiges primaires liserées de blanc en dehors, bec orange sur le vivant, jaune après la mort. DescriprioN. — Mâle. Taille de 17 cent. 2 à 4 mill., la queue seule a 7 1/2 cent. ; dessus de la tête et du cou d’un cendré-bleuâtre, avec deux moustaches d’un beau noir velouté qui prennent naissance entre le bec et l’œil et descendent en pointe de chaque côté du cou ; devant du cou, gorge et haut de la poitrine d’un blanc argenté, ventre d’un roux-clair, vineux sur les flancs, sous-caudales noires ; dos, croupion sus-caudales, et pennes médianes de la queue d’un roux vif, les laté- rales blanches avec un peu de noir à la base; grandes — 245 — couvertures alaires d’un noir foncé bordées de roux à l’extérieur, de blanc-roussâtre à l’intérieur ; rémiges liserées de blanc extérieur, bec de couleur orange pen- dant la vie, jaune après la mort, iris jaune, tarses noirs. La femelle diffère beaucoup du mâle, la longueur de sa queue est moins grande, elle n’a point de mous- taches; et les sous-caudales sont rousses au lieu d’être noires ; le blanc du dessous du corps est terne, et le roux du dessus du corps est nuancé de brun et de noir. Les jeunes avant la mue sont d’un roux-clair sur la plus grande partie de leur plumage et le dos est forte- ment taché de noir. FAMILLE VIII. Corbeaux, — Corvidæ Ch. Bonap. Synonymie : Plenirostres et Plercoramphes Dumér. GCoraces lIllig. et Vieill, Conirostres partim G. Cuv. Corvidées Less. Coracoidæ Schinz. Caractères. — Narines couvertes par des poils et des plumes décomposées, bec robuste, tarses annelés et doigts médian et externe unis à leur base, queue carrée ou étagée, composée de 12 pennes, oiseaux n’offrant jamais moins de 30 cent. de longueur. 16 — 246 — GENRE XXe.“— Corbeau.— Corvus Linn. et tous les auteurs. Caractères. — Bec gros, robuste, bombé à la base, arrondi en dessus, à bords tranchants, narines basales, rondes, couvertes de plumes sétacées dirigées en avant ou quelquefois contournées vers la carène, tarses longs et forts, queue égale ou arrondie, ailes allongées, poin- tues, acuminées. Les Corbeaux sont des oiseaux essentiellement sociables pendant leurs migrations. Ils sont omnivores. La marche chez eux s’opère le plus souvent par sauts ou saccades. Leur voix est rauque et discordante. Ils sont courageux, s'apprivoisent avec facilité et sont assez intelligents pour apprendre à articuler quelques mots; tout le monde connaît la singulière habitude qu’ils ont de prendre et d'aller cacher les objets surtout les plus brillants qu’ils rencontrent quand ils sont en captivité ; cette manière d'agir qui, au premier abord, paraît sin- gulière, tient à leurs habitudes naturelles ; c’est qu’en eflet ces oiseaux, après s'être amplement repus, font chaque jour une assez ample provision de fruits des- tinés à leur nourriture qu’ils vontenfouir dans quelque creux d'arbre, où ils les retrouveront quand la disette sera venue et que le besoin se fera sentir. Leur chair est un mauvais manger. = Leur mue est simple et les deux sexes portent le même plumage. Les jeunes diffèrent peu des vieux. ‘39. Corbeau Corneille. — Corvus corone Linn. et pr. tous les auteurs. Synonymie : Cornix Briss. Vulg. : La Grolle. 247 — Diagnose : Bec à peine aussi long que la tête, toujours emplumé à sa base, 4° rémige la plus longue, 1'e rémige plus courte que la 9% ; la 3° plus courte que la 5, plumage noir (Degl.) DEscripTioN. — Mâle. Taille 49 cent. environ. Enver- gure 88 cent. Plumage entièrement noir à reflets violets, bec et pieds noirs, iris noisette. La femelle un peu plus petite que le mâle a moins de reflets dans son plumage. Les jeunes avant la mue ont le plumage d’un noir terne sans reflets et leur iris est d’un gris-bleuâtre. Le Corbeau Corneille est un des oiseaux les plus communs pendant l'hiver dans tout notre département où il vit par bandes nombreuses ; une de ses habitudes les plus singulières, c’est d'entreprendre chaque matin et chaque soir des voyages de plusieurs lieues dans le but, le matin d’aller à la quête de sa nourriture, et le soir de regagner le bois qui lui a servi de gîte, les nuits précédentes. Cette nourriture consiste tantôt en fruits à coque dure, comme les noix, tantôt en semences de toutes sortes comme blé d’Espagne, et les fèves qu’ils savent très bien chercher sous terre avec leur énorme bec, même lorsque déjà elles ont commencé à germer et à montrer leurs premières feuilles au-dessus du sol, dans ce dernier cas ils coupent les jeunes tiges à leur point de sortie de la graine et les abandonnent sur le sol, ce qui cause un très grand préjudice aux agricul- teurs ; ils ont un autre genre de vivre qui n’est pas moins remarquable, ils viennentfouiller sous les grands ceps de vigne pour y chercher les hélices (limaçons), qui se sont réfugiées sous ces abris naturels à quelques — 248 — centimètres sous terre: enfin en temps de disette on les voit dévorer des charognes de toutes sortes, c’est ainsi qu’on en voit par millier voltiger autour des voi- ries où l’on abat les chevaux défectueux. M. Millet dit en avoir vu sur les bords de la Mayenne et de l’Authion faire la chasse aux ablettes à la manière des Mouettes avec cette différence que celles-ci avalent le poisson dans tout sonentier, tandis que les Corneilles se retiraient à l'écart pour le dépecer. En été elles dé- _ vorent des œufs d'oiseaux. Bien que la plus grande partie des Corneilles noires que nous avons au milieu de nous, pendant l'hiver, abandonnent notre pays aux beaux jours, il en reste néanmoins quelques couples qui s’y reproduisent pen- dant l’été, en sorte que nous devons, je le crois, la compter au nombre des oiseaux sédentaires de la Cha- rente-Inférieure et des départements limitrophes ; M. Guillemeau nous dit qu’on ne la voit guère qu’en automne dans le département des Deux-Sèvres; et M. Beltremieux l’indique « assez commune dans les bois et les champs ». Tous les auteurs du reste s'accordent à le faire nicher dans les arbres. Temminck nous dit que dans les contrées orientales et méridionales de l’Europe où la Corneille noire est rare, On voit des métis de cette espèce et de la Corneille mantelée (c’est ce que j'ignore complètement), mais qu’on ne voit pas d'exemple de ces accouplements dans les pays ou ces deux espèces sont communes ; les œufs de la Corneille noire, nous dit-il, sont au nombre de 4 ou 6 d’un vert-bleuâtre, marqués de grandes et de petites taches d’un gris-cendré et de couleur-olivâtre. Degland et Chenu, qui le copie, nous les donnent de — 249 — la même couleur et leur assignent 45 mill. pour grand diamètre et 23 pour petit. Millet les dit longs de 18 à 19 lignes de longueur, ce qui revient à la mesure précédente, d’un vert pâle un peu bleuâtre marquésde taches brunâtres plus ou moins rapprochées. La couleur donnée par Bailly est semblable aux pré- cédentes, seulement il dit qu’elle ne pond que 4 à 5 œufs et que leur grand diamètre est de #1 à 44 mill. sur 27 à 29 de largeur. Tous s'accordent également sur le genre des maté- riaux employés à la construction du nid, à part Bailly qui y fait intervenir à l’extérieur de la boue ou des excréments d'animaux. Voici la description du nid et des œufs de la Corneille noire que j'ai étudiés sur place et en plusieurs lieux. La Corneille noire place toujours son nid sur des arbres élevés, mais cependant à des hauteurs diverses, je n’en ai Jamais vu néanmoins au-dessous de 6 mètres tandis que j'en ai observé quelques-uns qui étaient placés à 20 et 25 mètres d’élévation. Cet oiseau qui entre en amour dès la fin de février ou le commence- ment de mars ne tarde pas à bâtir son nid, car la ponte a lieu le plus ordinairement vers le 20 ou 25 mars, comme j'ai pu m'en convaincre plusieurs fois et si cette première ponte n’est point dérangée la Corneille noire n’en recommence point une seconde; ce nid est invariablement composé comme suit dans les 5 ou 6 que j'ai désignés (si je puis parler ainsi). Toute la partie extérieure du nid est composée de bûüchettes plus ou moins grosses, de bois de toutes sortes, mais surtout d’épines, entrelacées en tous sens, — 250 — d'autant plus ténues qu’elles se rapprochent du torus qui est composé d’un assez épais matelas de bourre, de laine ou depoilsdediverses sortes sur lesquelss’étendent quelques longs crins de cheval, jamais je n’ai vu entrer dans sa construction de boue ou de matières aggluti- natives comme dans le nid de Pie, et il n’est jamais recouvert d’un dôme comme ce dernier ; il a pour dia- mètre extérieur jusqu’à 40 cent., pour hauteur totale de 30 à 35 cent. ; tandis que la hauteur du torus est de 12 cent. et que son diamètre n’a pas moins de 20 cent. Ses œufs au nombre de 4 à 6 varient beaucoup par la coloration, ainsi on en trouve dont le fond est d’un bleu-verdâtre ou glauque, avec taches nombreuses dont les unes sont brunâtres, les autres d’un gris-jaunâtre tantôt répandues sur toute la surface de l’œuf imitant une éclaboussure, tantôt agglomérées à l’une des extré- mités ; il en est d’autres qui, le fond étant le même, n’ont aucune tache sur le petit bout de l’œuf tandis que le gros bout est recouvert jusqu’à la moitié de la hau- teur de la coquille d’une légère couche uniforme de couleur gris-jaunâtre piquetée cà et là de tous petits points noirs ; chez d’autres enfin le fond verdâtre dis- paraît presque complètement sous l’épaisseur des taches ci-dessus décrites, et j'en possède un dont la couche de cette dernière couleur est si intense qu’il donne à l’œuf une teinte terreuse uniforme piquetée çà et là de tous petits points noirs. Leur grand diamètre varie de 42à 43 et 44 mill., j'en ai un qui parexception n’a que 39 mill., tandis que le plus petit diamètre a varié de 28 à 29 et 30 mill. La durée de l’incubation est d’environ trois septé- naires et le mâle et la femelle couvent tour à tour. — 251 — C’est de la mi-octobre à la mi-février que se font leurs migrations, pendant lesquelles on les voit tour- noyer en l'air à des hauteurs plus ou moins grandes en décrivant des cercles plus ou moins réguliers qui n’ont pour but que de rechercher le courant d’air qui les poussera dans la direction où ils veulent aller. La Corneille noire quoique sédentaire est peu répan- due pendant l’été dans notre rayon, aussi la désignerai- je comme peu commune. Elle habite de préférence les petits bois et les peu- pliers qui bordent les eaux. Prairie de la Maison-Nou- velle près Beauvais-sous-Matha, Cressé, Nogeret près Néré, forêt de Saint-Trojan, île d’Oleron, etc. 40. Corneille Mantelée. — Corvus cornix Linn. et presque tous les auteurs. Synonymie : Cornix cinerea Briss. Vulg. : Grolle grise, Corbeau gris. Diagnose : Tête, ailes et queue noirs, lereste du plumage cendré. DEscripTiON. — Mâle. Taille de 52 à 53 cent. environ, envergure de 96 cent. Tête, gorge, devant du cou, poi- trine, ailes et queue noirs à reflets bronzés, le reste du corps gris-cendré-clair quelquefois un peu varié de brun, bec et pieds noirs, iris brun-clair. La femelle un peu moins grande que le mâle, a le. noir du devant du cou moins étendu, et le gris du corps nuancé de roussâtre. Les jeunes avant la mue, ont le noir de couleur mat et le gris du corps plus foncé pur, mais après la mue — 252 — lesreflets brillants du noir se montrent, cependantje suis porté à croire que la couleur gris-brun foncé de certains sujets, que nous observons pendant l'hiver, appar- tient aux jeunes de l’année, déjà leur taille est un peu moindre, et qu'ils ne prennent la livrée gris-cendré clair que la seconde année. Cette Corneille a les mêmes mœursque la précédente, on la rencontre en bandes nombreuses pendant l'hiver le plus souvent mélangée avec elle ; le long des prairies . humides pour saisir les vers, les grillons, les larves de hanneton, et dans les champs et les vignes où elle vit de limaçons, de scarabées et de semences. Il en reste fort peu de couples pendant l'été, mais dès lors qu’on en observe quelques-uns, on la doit con- sidérer comme sédentaire. Elle établit son nid sur les arbres et quelquefois par terre, dit Degland, quand elle s'établit dans la dune ; tous les autres la font nicher sur les arbres élevés. Elle pond, dit Temminck, de 4 à 6 œufsd’un vert-clair avec des taches et des raies peu nombreuses d’un brun- foncé. Sa ponte, dit Bailly, qui se fait dans le nord de l’Europe, est de 5 à 6 œufs, quelquefois semblable à ceux des Corbines (Corneille noire), tantôt d’un vert clair, tantôt d’un beau vert plus ou moins pâle, tantôt verdâtres avec des taches, des raies, des points d’un brun-verdâtre que divisent parfois quelques mouche- tures cendrées ; leur longueur est de 41 à 43 mill., sur une largeur de 31 à 32 ou seulement de 29 dans les œufs les plus allongés. Sa ponte, dit Degland, copié par Chenu, est de 4 à 6 œufs, oblongs d’un bleu päle-verdâtre ou d’un blanc- — 253 — verdâtre avec des taches et des points olivâtres-bruns plus nombreux vers le gros bout, ils ont pour grand diamètre 42 à 43 mill. et pour petit 26 mill. Millet et Guillemeau considèrent cette espèce comme oiseau de passage et ne se reproduisant jamais dans leurs départements ; il en est de mêmede M. Beltremieux si j'en juge par sa caractéristique « rare, passe à l’au- tomne et à l’hiver ». Cependant j'ai eu l’occasion d’en observer deux nichées. GENRE XIIIe — Pie. — Pica Briss , Vieill. Synonymie : Corvus Linn., Temm. Garrulus Temm. Caractères. — Bec médiocre, droit, convexe émoussé à bords tranchants, garni de plumes sétacées à leur base et un peu échancré à la pointe, ailes courtes dé- passant à peine le croupion, à penne bâtarde allongée et échancrée, queue longue et étagée. Comme les Cor- beaux, elles ont l'habitude de cacher le surplus de leur nourriture, et même des objets qui ne peuvent leur être d'aucune utilité. La mue est simple. 41. Pie ordinaire. - Pica caudata Linn, 5 et 12e édit. Ch. Bonap., Keys. et Blas. Synonymie : Corvus pica Linn., 5 et 12e édit., Temm., Man., 2e édit. Pica Briss. Pica melanoleuca Vieill., Dict. à 94 Pica albiventris Vieill. (faune franc.) Garrulus Picus Temm., Man., (3 partie). Pica varia Schleg. Vulg.: Margot, Ajace, et les jeunes Ajaçons. DescriprTioN. — Taille de 50 centimètres environ, du bout du bec à l’extrémité de la queue, cette dernière n’a pas moins, toute seule, de 25 cent. La tête, le cou, le dos, la presque totalité de la poitrine jaune, bec et sous-Caudales d’un noir profond velouté avec des reflets métalliques vert-bronzé au front, au vertex et sur le devant de la poitrine, scapulaires, barbes externes des rémiges primaires, bas de la poitrine et abdomen d’un blanc pur, ailes et queue d’un noir à reflets verts, bleus, pourpres et violets suivant l'incidence de la lumière ; bec, pieds et iris noirs (Degl.) La femelle ne diffère du mâle que par sa taille un peu plus petite, la moindre étendue du noir de la poi- trine, et des reflets moins brillants. Les jeunes avant la première mue ont la queue moins longue, moins réflétante, et le noir du cou, de la tête et du dos est fuligineux. La Pie, comme l’observent M. Beltremieux et Guille- meau, est sédentaire et très répandue dans nos dépar- tements. Cependant il est une particularité assez sin- gulière de son existence c’est qu’elle ne fait jamais son nid dans les grandes forêts (je n’en ai jamais rencontré dans celle d’Aulnay et de Chizé); elle préfère nos petits bois taillis, ou les jeunes futaies, les noyers, les ormes, les peupliers qui bordent les cours d’eau ; et chose non moins remarquable c’est que ce nid est tantôt placé à une élévation prodigieuse (30 mètres) et ra ds st nd, ce LÉ ds dr. à Gb — 255 — dans d’autres circonstances on peut en haussant les pieds introduire la main dedans. Elle le construit in- différemment auprès des villages, dans les vergers comme dans les bois les plus éloignés des habitations. Le nid de la pie est très artistement construit, il est formé extérieurement d’un assemblage de longues brindilles de toutes sortes, mais surtout d’épines enla- cées dans tous les sens de la base au sommet de l’édi- fice. Dans ce premier état on ne peut mieux le comparer qu’à un hérisson roulé en boule, peu de jours après elle remplit les insterstices laissés entre les brindilles de la partie inférieure jusqu’à 1/2 environ ou la moitié de la hauteur de boue gachée qui se durcit assez rapi- dement ; elle recouvre ce gachis de radicelles ligneuses d'autant plus ténues qu’elles se rapprochent du torus sur lequel doivent reposer les œuis; tandis que tout le reste demeure au dôme à claire-voie qui servira d’abri protecteur à la jeune couvée, et c’est dans son épaisseur qu'est ménagée une ouverture de forme plus ou moins arrondie qui donne passage à l’oiseau quand il construit son nid, à la femelle quand elle va pondre ; cette ouverture regarde neuf fois sur dix l'hémisphère austral ; quelquefois il s’en trouve deux qui sont en face l’une de l’autre, mais ce sont des cas exception- nels. Le nid que je viens de décrire est celui qu'édifient les Pies lors de leur entrée en amour à la fin de février, mais si elles viennent à être dérangées de leur couvée, surtout à l’époque où leurs petits commencent à être grands, elles reconstruisent bien un autre nid, mais alors le dôme fait souvent défaut. Enfin je dois faire — 256 — observer une particularité des plus remarquables, c’est qu'il arrive que certains mâles, n’ayant pu s’accoupler par défaut de femelles, le nombre de ces dernières comme chez tous les oiseaux se trouvant inférieur à celui des mâles , se mettent quand même en devoir de travailler à la construction d’un nid et se mettent quel- quefois deux ensemble pour cet ouvrage, mais ce nid n'offre jamais que la coque extérieure avec ou sans dôme ; et quelques parcelles de boues gachées à sa base, mais on ne le voit jamais entièrement achevé ; cette manière d'opérer est parfaitement connue des habitants des campagnes qui les désignent sous le nom de nids de mâles, et nous verrons plus tard le même fait se produire chez la fauvette grisâtre. C’est à ce fait que Vieillot fait allusion en disant que la Pie construit plusieurs nids à la fois, mais qu’elle ne perfectionne que celui qui doit recevoir ses œufs. C’est vers la fin de mars que la femelle commence à pondre, et si elle n’est point dérangée, elle ne fait qu'une seule couvée par an, l’éclosion a lieu dans le courant du æ septénaire. Ses œufs, dit Temminck, au nombre de 3 jusqu’à 6, sont de forme allongée d’un vert-blanchàtre moucheté de gris-cendré et de brun-olivâtre. Millet lui accorde 7 à 8 œufs mais de couleur sem- blable aux précédents. La femelle pond, dit Bailly, 5, 6 ou 7 œufs oblongs, d’un vert-bleuâtre plus ou moins clair, et parsemés de petites taches brunes, mélangées à d’autres qui tirent sur le cendré. Leur longueur est de 31 à 43 mill., leur largeur de 21 à 22 mill. ; Degland leur donne de 3 à 6 œufs, quelquefois 7, d’un Le verdâtre sale plus ou moins clair avec des taches oli- vâtres et brunâtre plus rapprochéesau gros bout, grand diamètre 32 mill., petit diamètre 23 mill. Enfin Guillemeau dit qu'ils sont au nombre de 8, verdâtres, mouchetés de taches noirûtres. Voici le résultat de mes observations : Je n’ai jamais trouvé dans les premières nichées moins de 5 œufs, le plus souvent 6 ou 7 ou quelquefois 8, je suis donc porté à croire que les couvées de 3 œufs appartiennent à des couples dérangés pendant leur première ponte, leur coloration ne varie pas moins que leur nombre ; car on en voit qui ont le fond d’un blanc-grisâtre sale, les autres et plus communément d’un blanc verdâtre ou glauque, recouverts sur toute leur surface de taches et de points plus ou moins larges, en plus grand nombre vers le gros bout, tantôt bruns, tantôt d’un gris terreux, souvent mélangés ensemble; chez quelques-uns ces points sont en si petite quantité que le fond de la coquille se trouve presque à nu, tandis que chez les autres ce même fond disparait sous l’épaisseur et la continuité de ces mêmes taches : leur grand diamètre passe par une foule de mesures, c’est ainsi que j'en ai rencontré qui ne mesuraient que 31 mill., tandis que les autres arrivaient à 36, et il s’en est trouvé de 32, 33, 34 et 35. Le petit diamètre a une mesure plus régulière et il ne varie que de 22 à 22 1/2 et 23. Le mâle partage avec la femelle le labeur de l’incu- bation. Le genre de nourriture de la Pie est le même que —— — a —— LN FEU RATS | d , Cr do ” tx + RE ER r. t Ff re. w PE . ' >. Le 4 FF PA | ( / LABORATOIRE MUNICIPAI. DE LA ROCHELLE. LA = ANALYSE DES VINS D'IMPORTATION. "Li Te) ECS Te EE ALeT "À TES VF AOF 06" SONT s NUO-7 0e En 70e C Gore USE | CERTES I OTARCUREE 2 00 PAUSE CORTE COICE NUEENT OZ A UCENUT VERS SOU CAC QE Ye DONC RUE | UGS CODEC NOR ROUES 266 R EURE OLYE AO D | COMENAUSEAD | Le &| 06e ONCE x | 08 G|0S © + | 09186 | OS | ‘Hz OS | ‘ossuod , SNOILVAUHSAO ua 9P 00 6 CS TT 00 9 (ES Pt, CU 0G FT Gr S Sr Of VE OT 7 06 £& LYy 9? 17 © 56 © ÿ FT 66 SG C7 T £G 7 SG © €C6 € 16 7? 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Edmond BorpaGe, boursier de licence près la Faculté des Sciences de Lyon, membre de la Société géologique de France. Les Algues, ordinairement molles, souvent gélati- neuses, semblent s’être assez rarement conservées par la fossilisation. Un grand nombre d'empreintes attri- buées autrefois à ces plantes: Bilobites, Vexillum, Cru- ziana, ont été, à la suite de travaux récents, consi- dérées comme des traces d’animaux invertébrés (Annélides, Crustacés), en mouvement. Il est, malgré cela, évident que les divers ordres de la classe des Algues ont laissé dans les terrains des traces indéniables de leur existence. Les Chondrites sont des Algues fossiles que l’on considère généralement comme montrant des affinités avec certains types de Floridées et qui ont fait leur apparition dès l’époque cambrienne. M. de Saporta croit avoir reconnu la présence de thèques ou sporanges sur plusieurs espèces de Chondrites. Du reste, on ne saurait s'étonner de l’absence de ces organes ET la — 390 — plupart de ces végétaux, si l’on songe que les Flori- dées ne se reproduisent pas seulement par voie sexuelle, au moyen de spores et d’anthéridies immo- biles, mais encore par voie asexuelle ou agamie, au moyen de tétraspores. Chez beaucoup de ces plantes, la reproduction sexuelle est même assez rare. Certains naturalistes ont trouvé une ressemblance entre les Chondrites et des Algues actuelles (OR us, Chondria, Gigartina). Les frondes des Chondrites sont plus ou moins étalées en rameaux, en touffes ou en arbustes gazonnants. Elles présentent des ramifications successives, dicho- tomes dans le bas, plus généralement subpinnées ou alternes ; quelquefois simples, d’autres fois bifurquées vers le haut. Les dernières divisions sont tantôt grêles, tantôt plus ou moins épaisses, atténuées en fuseau ou renflées en massue à leur sommet. Les frondes semblent avoir été de consistance cartilagineuse et de forme toujours cylindrique. « La compression que l’on observe quelquefois sur les empreintes de Chondrites, dit M. de Saporta (1), est plutôt due à la fossilisation, et le creux fort net, tantôt vide et tantôt rempli d’un sédiment creux ou Calcaréo-marneux qu’on enlève facilement, démontre que la structure cylindrique était celle de la plupart des frondes du genre. Ces frondes étaient à la fois résistantes et fragiles. Quelques-unes traversent de part en part les sédiments ; en effet, on conçoit très bien que les marnes et même les calcaires aient pu se déposer sur des algues de consistance rigide, croissant sur place et les aient recouvertes d’une couche bientôt (1) Paléontologie française. diode dntid dd doi d à. — 9391 — consolidée ; tandis que les vides laissés plus tard par la destruction des frondes étaient remplis, soit par la même nature de sédiments que le reste de la roche, soit par des substances hétérogènes introduites par infiltration. Quelquefois le moulage est assez exact pour que les ramifications se détachent à l’état cylin- drique et conservent leur apparence solide. » Pour distinguer les différentes espèces de Chondrites, on se base sur les différents modes de ramification de la fronde. C’est cette ramification qui donne à chaque espèce son aspect particulier et caractéristique. Il arrive quelquefois que les divisions se bifurquent indéfiniment; d’autres fois, l’une des branches de la dichotomie se bifurque seule de nouveau, tandis que l’autre reste simple ; ou bien encore, les dernières ramifications sont pinnées et alternes. Dans le second €as, il peut arriver que le fait signalé se reproduise plusieurs fois sur le même côté et donne lieu à une fronde à rameaux scorpioides. Après avoir donné ces quelques généralités sur les Chondrites, nous passons à l’étude de deux nouvelles espèces appartenant aux terrains jurassiques (Argovien et Rauracien). Nous avons pu étudier des empreintes de ces Chondrites sur une plaque calcaire que nous avait donnée M. Souché et qui avait été trouvée par lui à Loubigné, commune d'Exoudun (Deux-Sèvres) (1). (1) C'est à Loubigné et aux environs de Pamproux (Deux- -Sèvres), que M. Souché, membre de la Société botanique de la Rochelle, Président de la Société botanique des Deux-Sèvres, et qui est non- -seulement un botaniste distingué, mais encore un anthropologiste compétent, a fait les belles découver les au sujet desquelles il a présenté d’intéressants mémoires dans différents congres de l'Association française pour l’avan- cement des sciences (Section d’ Anthropologie). — 352 — Les frondes de l’espèce que nous avons dédiée à M. Souché (C. Souchei), formaient des touffes zazon- nantes. Les ramifications cylindrique se font irréguliè- rement (sur l’une des frondes que j'ai observées ces ramifications sontcependant alternes, maisnous croyons qu’il y a lieu de considérer ce cas comme accidentel. — Voir la figure). Les ramifications primaires restent quelquefois simples ; mais, il arrive aussi qu’elles se bifurquent. L'une des branches de la dichotomie peut aussi se bifurquer seule de nouveau. Ces ramifications sont lisses et ne se renflent pas en massue. Elles sont ordinairement droites, mais il arrive quelquelois qu’elles se recourbent légèrement. La seconde espèce (C. Maissiati), que nous avons dédiée à notre ami, M. Maissiat, qui s’adonne avec ardeur à l’étude si attrayante des sciences naturelles, présente des frondes très ténues et très élégantes [ Voir la figure). Les ramifications très nombreuses sont alternes. Elles restent quelquefois simples ; mais, d’autres fois, elles se bifurquent. Les Chondrites appar- tenant à cette espèce devaient former des toulïes gazonnantes très serrées. Les ramifications ne se renflent jamais en massue. Il nous a été impossible de distinguer chez ces deux Chondrites rien qui correspondit aux organes sporan- giformes visibles chez quelques autres espèces. Plaque calcaire avec empreintes de Chondrites (4) Chondrites Souchei, Bordage. (2) Chondrites Maissiati ,Bordage LE NATURALISTE D'ORBIGNY À ESNANDES. Les membres de la Société des Sciences naturelles descendaient, le 23 juin, sur la côte de Marsilly, au milieu de ces huttes de pêcheurs qui rappellent assez les récits d’explorations dans les îles Færoë et les nar- rations des ethnologistes sur les temps préhistoriques. Ces rivages, nus et arides, sans autre habitation que les huttes, sans arbres, couverts seulement d’une maigre végétation spéciale aux bords de l'Océan, offrent en efiet un aspect particulier ; dans la mer, on aperçoit des parcs construits par les pêcheurs, au-dessus voltigent et plongent des palmipèdes qui nous viennent des régions du nord : des pingouins, des macareux, des grèbes, des pétrels et combien d’autres, dont la liste serait trop longue à énumérer, mais qu’on peut voir et étudier dans les salles du Muséum de la Rochelle ; au- delà des mers, l’île de Ré, le phare des Baleines, la pointe de l’Aiguillon et les côtes de la Vendée à l’hori- zon. Les excursionnistes se divisaient alors en deux groupes : botanistes et géologues et, après avoir doublé la pointe de Saint-Clément, suivaient la falaise d’Esnandes, garnie au bas de cabanes de boucholeurs avec les acons qui transportent les pêcheurs sur les vases de l’anse de l’Aiguillon. La première pensée, en arrivant au port, fut de rechercher la maison qui avait servi de résidence à la — 394 — famille d’Orbigny, au commencement de ce siècle; personne n'avait oublié qu’il y a 74 ans, ces côtes furent témoins d'importantes recherches scientifiques. A l'extrémité d’une rue transversale, près de la remarquable église du village d'Esnandes, de cette église qu'on prendrait plutôt pour une forteresse entourée de machicoulis et de créneaux, non loin de la mer, on remarque une cour avec un portail, donnant accès à une maison pleine de souvenirs, maison dont quelques parties cependant ont déjà disparu ; c’est là que furent réunies les premières collections provenant de l'Aunis et destinées au Muséum de Paris. DESSALINES D'ORBIGNY, né en 1770, dans une traversée d'Amérique, pendant que sa mère revenait de Saint- Domingue, débarquait sur le rocher de Saint-Malo, circonstances qui devaient naturellement influer sur ses destinées ; aussi, très jeune, remplissait-il, comme volontaire, les fonctions de chirurgien à bord d’une frégate. Attaché au port de Brest, il devint médecin- major de dre classe dans l’armée expéditionnaire d'Irlande, et fut envoyé en Angleterre comme médecin principal dans les hôpitaux des prisonniers de guerre français. Il se maria en 1799, à Paimbœæuf, puis résida à Couéron et à Noirmoutiers. Entraîné par ses études favorites, il abandonna la Marine pour se livrer aux sciences naturelles, et c’est en 1815 qu’il vint s'établir à Esnandes, dans cette contrée calme au bord de l’Océan. Mais ne pouvant résister aux désirs des habitants, il exerça en même temps la méde- cine avec le dévouement et le désintéressement qu’on lui connaissait. [1 réunit là les éléments d’une intéres- sante brochure qu’il publia plus tard sur les parcs ou SLT queue) y! dur S'ACNI ANS EI AISIIVANLVN ANOIAMO.G 4€ NOSIVN PT DA NE et 4 Ye \— SITE MAI l « o " ‘ { Fa \ + À Fe. Fe j \ “\} F5 ' [ IA 0 Le " 1 < \Hre « SJ 9 f NAT Y \ pa “La AE * 0% à n = * Ÿ Û FA b : > é EC me | DT er Ale, \ Are “NA Cr: é n" » = À LEA L# Ê — 399 — bouchots à moules des côtes de l’arrondissement de la Rochelle, où il expose le développement de cette industrie et son origine qui remonterait à 1035 et est due au pêcheur Irlandais Walton qui vint échouer, à la suite d’une tempête, sur les rochers d'Esnandes. _ Une petite maisonnette, aujourd’hui démolie, sur le port, fut la première habitation de la famille, composée de 8 personnes. La fille unique, née avec le siècle, était l’aînée de 6 enfants, bonne et charitable, Mademoiselle d'Orbigny habite toujours à la Rochelle; aimée et vénérée, elle est d’une amabilité et d’une bienveillance extrêmes, et 89 années n’ont, en rien, altéré ses facultés. Après quelques mois passés sur le port, Dessalines d'Orbigny vint s'installer définitivement dans la maison que nous venons d'indiquer au commencement de cette notice et dont nous donnons une eau-forte, œuvre de M. E. Couneau, l’un des excursionnistes. À partir de ce moment, commence véritablement la célébrité de d’Orbigny dans le monde de la science, il est corres- pondant du Muséum de Paris et des savants de toutes les régions, son nom est cité, ses observations sont insérées dans les ouvrages scientifiques ; il n’est pas seulement géologue, botaniste et zoologiste, il est agriculteur, il est poète, il est artiste, il est musicien. Mais l'éducation de ses enfants réclame des ressources que ne peut fournir Esnandes, il faut abandonner le village pour la ville. D'Orbigny arrive à la Rochelle en 1820 et vient habiter dans une maison de la rue des Prêtres. L'activité du naturaliste ne se ralentit pas, il continue ses recherches, et se réunit bientôt à Bonpland, à Fleuriau de Bellevue et à quelques autres pour fonder, en 1835, la Société des Sciences et le Muséum destiné — 396 — à collectionner tous les objets d'histoire naturelle provenant de notre région. En même temps, avec sa bienveillance habituelle, il accueille tous les jeunes gens qui se livrent aux sciences et ont besoin de ses lecons et de ses conseils. Le nom de d’Orbigny est donc un nom aimé, un nom célèbre dans les sciences, son souvenir est impérissable; plusieurs de ses fils ont suivi la voie tracée par leur père et l’aîné surtout, Alcide, quifit ses études à la Rochelle, était déjà un savant à 21 ans et, après avoir publié divers travaux, partait 3 ans plus tard, pour explorer l'Amérique méridionale de 1826 à 1834. Alcide d’Orbigny a été, comme l’a dit Geoffroy Saint-Hilaire, le créateur d’un ordre de nombreux animaux microscopiques, les Foraminifères, ouvrage qu’il a composé à la Rochelle. Il a été le fondateur de la paléontologie, et c’est après 14 ans passés à l’édification de ce monument de la science qu’il est mort à la peine, emporté par une maladie de cœur, le 30 juin 1857. . Le gouvernement français avait fondé une chaire de paléontologie au Muséum, il la confia à Alcide d’Orbigny ; la ville de la Rochelle a voulu perpétuer la mémoire de ce savant en donnant son nom à la rue où il à habité, où il a fait ses études et composé ses premiers ouvrages. Esnandes, Juin 1889. Ep. BELTREMIEUX. COMMISSION DE MÉTÉOROLOGIE ANNÉE 1888. Les observations de météorologie faites en 1888, à la Rochelle (côtes de l'Océan), par la Commission, et à Saintes (centre du département), par le service des ponts etchaussées, sont publiées par tableaux mensuels. Celles de la Rochelle, sont en outre, accompagnées d’une statistique démographique et médicale rédigée par le conseil d'hygiène. D’autres observations ont été également faites sur plusieurs points du département par les correspondants de la Commission. Les orages relevés sur les bulletins, par les corres- pondants, ont été résumés dans un tableau spécial et indiqués sur une carte du département. La liste des correspondants qui prêtent leur concours à la Commission, pour la rédaction des tableaux d'observations et des bulletins d’orages, est insérée à la fin du volume. OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES FAITES A ELA ROCHELLE ANNÉE 1888. DÉPARTEMENT ANNEE 1888. de la CHARENTE-INFERIEURE. N° { JANVIER. BULLETIN MENSUEL DE La I20 :lielle Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé des observations météoroloz:iques. 3 . Mois Année Phénomènes Nature des observations. | Janvier. ; d fl précédent.| courante.| particuliers. Pression barométrique MOYENNE 24... es « 767 162 767 (Maximum .| 11.0 1255 5 PL L'empérature)Minimun — 8.0 }— 10. 0[— 8 0 Moyenne ..| 3.49 9. 45 3 49 Vents dominants........ E. Ë. E. Béthiambée.....:.:... 31m/m | 84 m/m| Z{m/m jours AeApIMie. -....21..: 9 ET 9 Mouvement de 1a population. Dernier recensement 23,829. NAISSANCES | MORT-NÉS & DÉCÈS PER. CS RO d PR. OS Année 1888. liégitimeslillégitwes|légitimeslillégitmes| & en ville. hôpitaux — — 5 | — = irlmirluiriuir|=l|nlr | MIF ces | ace | ms RER | onsegme | mm meer | emma Le 7°] Er nd p 1 fenian 101 02h51 21 »f 1m" 41 5 DAS RS NS Janvier. 1 au 20| 51 5| »| 2! 141 »| »| »| 6! 6! 7|l 3 20 au Bi 6 4 2 » » 1 » » 9 8 8| à 5 Hotaux du mois..| 14) 14! 41 9!) 9h 9! »[ »| 201 18| 191 11! 12 Mois précédent... | Année courante.. — | Totaux de l’année. 94 4 20 60 COMMISSION DÉPARTEMENTALE Dates. © O0 =J On OT à CO N° de Météorologie. Observations journal! THERMOMÈTRE | Baromè-| Pluie |Evapora-|Humidité VENTS A — — , . . | tre tombée | tion | relative Vitessl Maxi- | Mini- | Mo- | à 9 h. | en 24 | en 24 de A Birecton | | mum. | mum.|yenne [du matin| heures. | heures. | 1 à 100 D I RO © © D D'IONIDOS HN —-DDOSDDMI=OUSDÉES | seconde 7 5 |—1 5 0 0 192 » E.S. E.| 4 g9 23 5 6 35| 748 3 m/m SO; 4 1 9 0 0 0 NE 762 2 Calme 3 8 5 01+45 575 1762 » SM 5 934 95+55 125 758 Si 0: 34 90 ,+05 4 75| 768 1 calme 0 4 die | UNS COR 5 N. 0 2 0 0 MOT au re LE TS » Calme 0 Ù 8 1 [12 8 51 7178 Calme 0 5 8 0 129 0050 F. 65 TE DE o 5 11e » E. 4 0 9 0 5 5) 16) 1e » EN. EN 424 A À n25 DT T2 » E. N. El 48 3 4 9 bu 045) 570 » E. N. E. 49 O7. IE SNS » E. N. E.| «48 Bbr | 4.2 0 COMITÉS 1 É;-S: E. + r2r ONE 5 0 167 » N. E,. 0 4 80-20 0 0 768 » E. 4 6 6 0 |—2 5 095) 7170) » 1De 14 9 DO EN EPS EE 9 rosée E. S. E.1 0 10:11 5 +2 40100573 » SO: 0 3 1140 +45 7 75| 768 7 1/2 O. 94 110 +55 8 25| 768 » N. 3 0 10#5 1-00 525178 » NE. 15 9 5 |+4 0 6 75| 714 E. La 9 5 [+1 0 5195) 2,172 N. O. 14 8 3 |—1 0 9 O1 12 » N. O. 933 14 10 0 SE » N.E. | 4 181 9 4 |—4 5 1-0 55] ° 762 » N.E. 0 461 : 0 0-|—7 0 |—3 5 761 » NUE 861 46.0 |[—8-9 |=1 0 762 3 S. O. 1 59 11 0 | — 8 û 9 49] 767 31 m/m E 2 52 Matin. couvert. clair. | NP brumeux. | id. Bd. Î luvieux. nuageux. | clair. ETAT DU CIEL. nuageux. Inuageux. Soir. nuageux. pluvieux. id. couvert. pluvieux. nuageux. clair. couvert, . e 2 . . nn faites à la Rochelle. ETAT de la mer. belle. houleuse. belle. Tem- > be pee pe jee fube © © © © © © © Ÿ © Lo CO 00 . 9 3 9 9 9 9 9 9 10 10 9 9 9 8 8 8 8 8 pé A ftEe) de la mer | SONNOMOLOOKXLUMUNOOMMMOONNUONEREMN JANVIER 1888. ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. } F SR A: 6 |£ Er SR *:8999p 9P S9SNL9 SN Y — À... opormoy *SOJU9TOIA | RE DE RS RE Re Ha En cr 2. 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Année 1888. |lésitimeslillégitmes|légitimes|illégiimes & en ville. hôpitaux — — = — mlelmirlulrimir = |nulr | M | F ler au 101 GMAO, 1 DCE 5e 7100 IR Février ft AU ADI IRO IN ORNE Si, SU DS Re 0) ee 7 A NEO DULan 2917 4! EN PP SET pl » Ho ID Sir GT Poaux du mois. .| 420! 251 91 0.5! >. pile 4 »! 1431019) 471 461 :7 Moisiprécédent...| 14) 14) 4 921 21 9% »| »,| 20/48] 19] 11| 12 Bnmée courante. .!:341 39! - 6. 7! 21 9! 111 »| 33| 37] 36| 271.19 Re. Se et ne. OS Totaux de l’année. 86 5 99 119 COMMISSION DÉPARTEMENTALE = Observations journa Météorologie. THERMOMETRE Baromè-| Pluie |Evapora-| Humidité VENTS a De , k Il Le tre tombée ion relative Vitess} Maxi- | Mini-| Mo- | à9 h. | en 24 | en 2% de AE de par mum. | mum.| yenne [du matin| heures. | heures. | 4 à 100 sc easencer | sms | mms |mmmencux | mamans | me | nccmmmnensms | ccemememnencss | nn | 14 à |267|— 35|+16 | 748 |10 m/m S.E, | 2S0k 2 45|— 15 Me » E. N.E.! 4 G9h 3 FE ET 0 —0 65] 765 » N. E. | 1 2% 4 5 O0 |— 3 014! 0 | 769 » S. 0 00! b | 9 9 Me 2 0! 3195/8770 » calme. 0 28 6 10 O 00! 50 768 » N. 0 69)! 7 100021 40126180 168 » N. E: 14 24 8 100 +30/ 65 767 » N. N. E.| 2 448 9 |[110|1 30] TO! 766 » N. N.O.| 2 91 10 |108 12 25| 665, 71 ; O. 1 52 41 95122 3 010-625) 760 À O. S. O.| 0 48h 12 1100 ELA ON 155 » SarO 1 07 13 AO OA = ANOINANS 758 4 Calme 4 12 14 8 0 00! 40 758 3 O. 1 49 15 60 = 4 5 OUTES 3 N. N.O 2 54 6 | 6) 100) EU » N. 7 67 17 3094 1125/0028) #00 n N. 6 45 48 4 0 00; 20 158 » N. 6 33 19 00 |— 2 0|—1 0 745 » Se E. 1 94 20 00 |— 7 0|--3 5 | 743 19 neige N.N.E.| 1 824 21 2 0 |— 4 O--1 0 747 » N.E. 1 768 29 | 25 |— 10/+075| 752 | » E. | 149% 23 0 0 |— 5 0 —2 D 751 » E.N.E.| O 49 24 |—L0|— 70-55] 755 » N. E. | 2 06 25 |—1 0 |—11 0—6 0 | 755 » E 2 22} 96 |—0 7 |— 7 5 —4 1 791 » N. E ) 86! 27 |+27 |— 8 0,—2 65| 761 » E 0 96} DR |+3 5 |— 1 Lan 25| ‘764 » E NE 1 87 2m CD 2 01025) 0566 » E 2 99! A — me fs es | ns, À + | +11 0 —11 Dis 45| 759 43 m/m N..E. 2 15 FÉVRIER 1888. faites à la Rochelle. — ETAT DU CIEL. TR . Matin. ÿ pluvieux. couvert. - clair. brumeux. couvert. brumeux. nuageux. pluie. | id. clair. . sombre. neigeux. . couvert. . neige. nuageux. sombre. brumeux. id, pluvieux. ETAT Tem- dela |pérature) ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. Soir. mer. de la mer couvert. belle. nuageux. = id. — couvert. — id. calme. nuageux. id. clair, pluvieux. clair. nuageux. id. neige. pluvieux.| houleuse. nuageux. _— neige. belle. clair. — couvert. — id. — clair. calme. neige. — nuageux. — id. belle. clair. — id. — id. — DA EME Le 16, neige à 1 h. 1/2soir. Venant du N. Le 19, neige de5 h. ra. à 5 h. 1/2s. ven.du SE: Le 24, neige à5 h. s. venant de N. E. Où O =1 D OT SI NI NI I 1 I © I I SO OO CO DO 20 O0 O0 O0 O0 O0 O0 L© CO © CO © © © ON —1 © Ot Or © © I © © ON CO NI © Où 1 ON I GO 0 © © € NO N SNOILVAUASHO Se == DON NI FA Re “[Op-UV CR sue (9% es gelsue ce ecrl'sue eye ql'sue an —— | | — “ses » * ODIOIUTOF] * ‘JU9PI90Y ….....,. eee + NEOIAPN) *249qn7 9}ISULUY TA ‘’uowqud aisty}yq ‘19JU0 J9 99e (] *009 NP *$410 [EN :noud 39 9714ou04g * 149499 o1xo[dody “sopeoduond ‘yy RÉ ayonjonbo9 DO ES an. gd : **dnox) A ouai OJAQLA Fhler QUHYOUT) moe UTJEAEIS .…..….. 9109600 OO Es D[OLIEA gerl'uereo ‘orvorpouxr 30 onbrudersowrsp onbris1181S res. **S999P 9P SOSNE9 S94/NY *SOTUATOIA SLUON PE 1° SO[RO SANYO SUOIJ29]Y °°°" aisdoru}]y *Sasn9]n9219qn) SHIQVIVN *SOJQIUUOSIES S&IGVTIVA *079 S9SN9IJ29JUI sonbiwuopido sonbrjowuÂz SHIAVIVN ENTIDAE 'TESNOO DÉPARTEMENT de la CHARENTE-INFERIBURE. La Rochelle BULLETIN MENSUEL ANNÉE 1888. N° 3 MARS. DE Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé des observations météorolo:iques. Phénomènes ; Mois Anuéc Nature des observations. Mars. précédent.| courante.| particuliers. Pression barométrique MHENÉDNE 2. uses ) 199 760 Maximum . AMC EMEA 45200 Température) Minimum .| — 8.0 |—115. O |—11 0 (Moyenne..| 4.85 141.45 | 3-%6 | Vents dominants........| N.E. N. & E. Hiutombée ........ 73m/m | 43 mym| 4147 w/m Hours depluie ......... 19 16 39 Nouvement de la population. Dernier recensement 23,899. NAISSANCES | MORT-NÉS : DÉCÈS : Re A MN |. NS 4 re —. Année 1888. légitinies | illégitmes|légitimes|illégitmes| & en ville. hôpitaux = = me RE œ RS = wir|m)riulr Free Fur 4er au 10 À nr » | » » » » » fc 12) 6 6 SR /au20 TO! 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OMS) T2 Won ni 6 0 | 114) 89) me 29 |+41 108. 97 45], 435 3 : 19 9 INRA 747 51 2 0 1420 207% 0 757 —8"0 150640851755 Pluie tombée h en 24 heures. 3 m /in bn & À» De = Q = > 1/2 1/2 YO Ÿ LUS DR y æm0tE > DR ol y Observations journa Evapora-| Humidité tion en 24 heures. relative de 4 à 100 VENTS Vitess Direction| par | seconde E a S. O. Calme. So HOUR NDYe ee = © CO Ôt É D C9 1 CC O0 C0 Ce D = © © © S © OT Z s faites à la Rochelle. Mars 1883. ETAT DU CIEL. ST 4 | Matin. Soir. ——— clair. clair, id. id. brumeux. |nuageux. clair. id. bleu. id. nuageux. id. brume. clair. nuageux. |[pluvieux. pluvieux . id. id. nuageux. id, id. nuageux. |pluvieux. id. nuageux. pluie. pluvieux. rumeux. nuageux. lagrains id. meigeux. | neigeux. ouvert couvert. luageux. id. heizeux. |nuageux. couvert id. id. id. pluie pluvieux. iuageux. id. id. id ouvert id. pluie. inuageux. clair. id. pluie. pluvieux. grains. id. clair. nuageux. ETAT de la mer. belle, caline. belle. houleuse. agitée. oense. houleuse. belle — houleuse. grosse, belle. LE L. D Tem- pérature de la mer Q0 OC Œ 00 Œ D CC L I TD CD Où I HI I CO CO 20 O0 © O0 00 O0 O0 O0 I I I I D SOLRODEROOC-IORE ORMIDIX OO DIN DO DURE DC . ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. Le 20, neige de5 h. ru. à 1 h. du s.ven.dus. | LIN POTT | y L | OS ES ES CS D: — | G |''°°'°"°"s999p 9p sosnveo sony ee ie en et ne ne 7 er SAR De UP ON Et —_ ms. =. 2 LES PEAR FE — — — — — — PAPNETS ET ONE nr ani y ï 17 ï EN) NEA nie, ee a ‘ Sojvolsun. 12 SUCIJ90J]Y 8 es ee ee | LE Le res EN ue + LE: es G 0 es... : + atsdouy} y EE EEE Er ie | sen ; Res De | D ERA NE PR AE RS e1SIUId SN z {til —l—— | — y | — loue je ooyue een RU EE 0 | Eli —l—|—1— | — 1! — | — l'inwoup'$io'pe | “soisruuosres I |& 7 UD ce En) SU RS En D © — |'noud jo oyryououg SAIGVIVN L 9 l Le | ER Mer | NN a > O doUN | = nl = = == nn cle frsomiodiondeyy\ EP Re ES 1 SAINS | —Ù—| | —l— | — |: oyonjonbos ER ES ER ER ES LR ER nt, en ee | en ton euajqdiq ‘979 I ES SE EE ES ES CO *‘dnour) S2SN9lJ29qul = li —-|—-{ —-1—-|—1— | — 1 | —\|r"eproudf} oxmoit * senbiwepida A | OR Re auL1a[0qn) sonbrowuÂz TR a re ee aUleIEIS STIGVIVN —{—| tt —- lt —|— À — | — fl: "o008n0oy Hell - Ha Ni vor Fe D D PU 0e RS ET ME SIRET A RE er 2[OLEA fee als na N 4 | N 4 | OO EE W sxorivauasao | © _—— es | | —— | —-—— | SIDA AC STIVAIINNRIA SASAVI a | [-vop- uv sub OgvGefsur Gé value cye ci sue q e [lue 1e 0 _— *‘OIUOIPOUL 79 onbrudexsouwrep onbris11t1S "SUV 6 ANAIDAH.( TASNON DÉPARTEMENT de la CHARENTE-INFERIEURE. ca roue BULLETIN MENSUEL DE ANNÉE 1888. N° 4 AVRIL. Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé des observations météoroloziques Mouvement de la population. Dernier recensement 23,899. 2 NAISSANCES MORT-NÉS : DÉCÈS mn 3 TS | 2 — | D TR, Année 1888. |légitimeslillégitmes|légitimeslillégitmes $ en ville. hôpitaux == Ne —— — MIr|uirlulelulir = lulr j M | F 4er au 10! 6! 6! » ON ETS DIRMNONMNE, à IE Avril. ju AUDIO AEROSUN OI EP: 94. 0%S Mauc20) 51.4) oeil nt pt > 6t 511 51 219 Totaux du mois..| 21] 17| »| 2] »| »| »!] 1] 24! 45] 151 5] 10 Mois précédent...| 55] 57| &| 9! 3] 2] 1| »| 35! 56| 62! 42| 31 Année courante..| 761 74] S| 11! 31 9] 1} 1! 59! 711 77! 48l 41 Totaux de l’année. 169 2 591 2317 ———————……….…… …"…"…"…"…."…"…"… …-- ((—U(U..U Ù | , : Mois Année Phénomènes Nature des observations. Avril ge précédent.| courante.| particuliers. — CE Pression barométrique DADMENITE) 52. 3 eee 159 155 760 Maximum .| 20.0 45: 6 | 20: 0 Température; Minimum .| — 2.5 | —8. O0 |—11. 0 Moyenne ..| 8. 83 4. 85 | 4.65 | Ments dominants........| N.E. Ne E. Bouttombée …...... .. d4m/m | 73 m/m| 901 | Jourstdetpluie ......... 10 19 45 ————_—_———————…——…—…————…_……_…—…—…—_û_— [€ _\ RE RER EC 2-LES: RE COMMISSION DEPARTEMENTALE de Observations journal Météorologie. THERMOMÈTRE |Baromë-l Pluie lEvapora-| Humidité VENTS . fl Lo He tre tombée tion | relative Vitess. Maxi- | Mini-| Mo- | à 9 h. | en 24 en 24 de Directon| par M Fa mum. Ha matin| heures. | heures. | 1 à 100 (secondl Er DE | AIS: 4 0] 9 85l 759 » E.N. E.| 1128 2 15 9 2 01 8 95! 759 » E 3 05. 3165 2 (] 9 25) 755 » N: E. | 140) 4 14700 1) 5 SUPRE » E. N.E.| > 55 PS5 12 3 65] 757 » N. E. 4960 6 SU US SL UC” » | E.N.E.| 2 9 5 Co Ne ME ne re » E. 3 18 BAL ONT | — 9 51 66 17CD ) | E. N.E.| 3 4 9 F5 | =MAN0 NS IT ES 5 m/m E. 2 95 10119 5 [= 41 0 515) 116 » N. O. | 3 90h 11 | 425 + 30) 7 75) 765 2 O.S.0.| 2 454 19 | 130 35| 8925| 763 » N.N.O.! 472 43 [1451 40 995] 783 » O. N. O.| 6 87h 1% «| 45 0 4: 5): 9 75/1603 » CHR. 1 60. 15 | 494 5 0) 124 | 756 » S. O0. | 1798 16 | 141 6 0| 105 | 763 » N. 5 1881 (H445-0 7 0] 41200764 3 S. O0. | 2 85% 18 \] 16.2 7-3! 44 75| 563 » 0.S. O.| 2 64h 19 | 180 6 3112151071 6 N. O 3 44h 20 115% 6 7| 10 95! 757 » O.N. O0! 5 314 DE URS 4 5 405 | 58 I N.O. | 4 978 9 |185 1,5 H9VO DE 3 m.1/2 S. £. O.| 2 84h DAT TT 8.5 41380 05e » S. 3 TI 94 | 12 4 46. 85) MMS m2 N.E. | O0 25 | 186 35. 11250/#758 7 Calme. | 1 55 DO AS 4 46 0 9 70|°#757 4 N.E. | 4 68 97 | 48.5 15 ITS TO ) N. N.E| 92 30h 28 | 44 5 30 875) 767 » S. O. | 1 69 29 LD 0 |. 0 5 10 25076 » E.S.E.| O 79h D 7-0 90 43 0/1 75: 4 Calme. | 0 554 _s —— ———— > | ———— | 20 0 — 25. 883| 759 54 m/m N.E 2 874 1 AVRIL 188 faites à la Rochelle. — , ETAT DU CIEL. | ETAT Tem- — | | dela |pérature| ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. | Matin. Soir. mer. [dela mer Re nee À eme | ose nuageux. [nuageux.| belle. ous Re id. clair. — 8 4 id. nuageux. — 8 4 id. id. — 8 2 id, id. — 8 3 couvert id. — ro id. id. = | 8 0 clair id. — 8 0 id. id. == 8 O0 |Le 9, neige de 6 h.172 à 10 h. mm. ven.de E. neige couvert. — 8 9 pluvieux. |pluvieux. — 8 2 id couvert. — 8 À >ouvert, |nuageux. — 8 5 id. id. — 9ùcy) clair pluvieux. — 20 luvieux. [nuageux.| calme. 9 4 luageux id. houleuse. | 8 8 couvert id. — 9 4 clair id. belle 9 5 iuageux id. houleuse. | 9 5 nuvieux id. — 9 5 iuageux. |pluvieux. — 9 8 | rageux. |nuageux.| belle. 9 8 |Le 24, orage de midi?à 1 h. 1/2 s., grêle et id. pluvieux. —- 108,2 pluietorentielle — N. E. rumeux. [nuageux.| Calme. 10 O |Le 25 orage, à une h. s. etgrêle. (Calme). brume id. belle 9 8 clair clair. — 10 0 iuageux id. — 10 © clair. |nuageux.| Calme. | 10 4 ouvert. |pluvieux. — 10 5 | ez |9 lg ART PAIE | NE: nr) — L'ile SQyp 9p 528089 sony 4 —{-t-t- | te detente | fe oporoten | FN EP ete ee le ae en sousots J | 7% en — La I 21 ee bd ie = us Aer ee soie JUYPI99 V J | [ mn CS Er DU PTS ARS D utero, er et EE Le nn PAR net Er ES O9 D dre) | AE EN Pen à semer in arsdory}y a Eu rs Es se ! 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Année 1883. légitimes|illégitmes|légitimes|illégitmes & [en ville. hôpitaux M|F M F M|IF M|F M lead) SSD TO IE SR 5 a AN 6! 5 Mai. ï A0 Ton ee ES ON ON Ga 20 au 31| 5 DIN Tele Totaux du mois..| 161 18] 21 11 11 »| »| 1! 91141! 146] 7! 6 Mois précédent...| 76| 74| 8| 11] 3] 2] 1} 11] 59! 71| 77] 48| 41 Année courante..l 92| 92! 10! 12] 4l 9! 1| 91 68! 821 931 55] 47 L OR. RS CR ES CC ne Pc Totaux de l’année. 206 9 68 277 COMMISSION DÉPARTEMENTALE PE Observations journal Météorologie. THERMOMÈTRE | Baromè-l Pluie lEvapora-| Humidité VENTS | tre tombée ti ] k | Formes | ion relative Vitessl Maxi- | Mini- | Mo- | à 9 h. en 24 en 24 de Denon par mum. | mum.| yenne du matin| heures. | heures. | 4 à 100 | | —— | —— | —— À ——— | - second SES PPT De EE 4 | 20 5 |+ 9 0| 14 75] 754 1 m/m O.S.0.| 2 42 2 | 160| 55] 10 75) 764 » 0. S. O0. 4 04h 3 |161 7 0! 11 55] 767 3 N. O 4 62) 4 |165 7,0} 11 15] 770 1 0. 0 95 b [170 85] 12 75] 710 2 N. 1 87! 6 ! 2% 0 8 0] 150 | 771 » S. E:| 4 7 |92392 5 9| 14 55] 771 » E. 1 92 8 | 955 | 11 0} 18 925) 767 » E. 1 19 9 | 958 | 11 5! 18 65] 767 » E. 4 458 10 | 21 5 | 41 0! 15 751 766 » E.N.E.| 3 43k 14 | 479 ]| 60! 411 95| 767 » E. 5 31| 19 | 194 4 O0! 44 7 | 767 » E. 6 254 143 | 93 6 6 5| 45 05! 766 » E. N.E.| 5 39 14 | 230 8 5! 15 75| 759 1 E. 2 55h 15 | 936 9 0] 163 | 756 » S: 1 52. 16 4) 497 9 6/ 1475] 754 14 m.1/2 O.S. O., 045 17 | 230 9 5] 16 95| 755 » S: 2 334 48 | 975 | 4132! 90 35! 757 » S. 2 27 bn 19 | 20 0 | 14 1| 17 0°| -757 3 m.1/2 0. 3 01 20 1196 9 5] 14 55! 768 » N. 1 474% A |%54 7 5! 16 45| 769 » E. N.E.| 1 964 99 | 190 8 5| 13 75] 767 2 N.E. | 2 35h 23 | 9235 8 3, 150 | 765 » N. E. | 2 39h 2% 0105 5 | 10 0| 17 75) 763 » 2 334 25411265 40 LAS A5 TES ; E.S. E.| 2 184 26 | 240 | 10 5! 17 95| 762 » E 2 46 Y: 27 | %36 7 51 1555| 759 ) E. N.E.] 24118 28 | 186 | 12 0] 45 3 | 756 7 N. O0. | 3 744 29 | 20 3 | 140 7| 455 | 760 2 N.O. | 4 198 30 | 220 | 125) 17 95! 762 6 S. O. | 2 74} 01801227:5 40/0) 1875) ES 8 S. 0. 1 38% Mar 1888 faites à la Rochelle. — ETAT DU CIEL. ETAT Tem- A dela |pérature| ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. - Matin. Soir. mer. de la mer à grains. [nuageux.| houleuse. | 10 5 nuageux. id. belle. 1078 An id. id. houleuse. | 11 0 id. pluvieux.| belle. TS pluvieux. | nuageux — 4 clair. clair — 42 8 id. id. calme. 1249 Nid. id. — 143 0 brumeux. id. — 13 5 clair. id. belle, 13 8 id. id. — 42 6 id. id. _— 42 14 id. id. _ 13 6 couvert. |nuageux _ 13 8 id. couvert = | 15796 | pluie. |nuageux.| calme. | 14 2 iuageux. id. agitée 144 5 couvert. id. belle. 14 4 >rageux. |pluvieux. _ 14 5 iuageux clair. — 15: 0 bleu id. _ 15 3 2 luageux. | nuageux. | E 45 0 Le 22, orage à 11 h. du m. ven. de N. E. ouvert id. —_ 14 2 clair clair — 45 3 luageux id. — 15 4 id, id. — 1505 bleu pluvieux. == 45: 6 luageux id. |clapoteuse.| 15 3 bgrains. |nuageux.| houleuse. | 15 4 uie. |pluvieux.| agitée. | 1% 0 Quillard. | couvert.| belle. 15 0 **:S999p 9p S9SNE) S21/NnY see QPOIUOH pa Ra AE *SOJUTOIA SPORE des **JUAPI99Y ar deu = _ = — + 1: Se[8or$anutyo SUO(J99T CB D e =$ AA ne ne ns DIN Ne se tateers arte cases eisdoru}y LEE EEE ER EEE Es) ms | EE Al = lt- on — [= | = | — L'uoumd as S4IQVIVN e 1 le _ — | — {y | — l'aggue jo ooyueiq PRE J EE _ —|— | —} — frmoonp'Sio"pex ( ‘sorgruuostes c = LA Z _ — — | — | — [3% l'neudyoymouoig SHIGVTVN L [ Es | me —- — | — | — | — l'149499 orxo[dody RUE piste + el — — = | — | — | — l'soçexodiond ‘yy sr0n Le |. 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Pression barométrique DMONERNE css sveves 762 163 760. 8 {Maximum .| 90.5 27. 5 30. 5 . [Température{Minimunm . 8.0} 4. 0 |—11. 0 Moyenne ..| 17.70 | 15.43 8. 62 Meénts dominants.....…...| S. O. E. E. HauEombée :.-.:..t .. 69 m/m | 46 m/m| 316 LS dépluie 1.2. 11 11 67 Phénomènes particuliers. Mouvement de la population. Dernier recensement 23,899. NAISSANCES | MORT-NÉS ; DÉCÈS TT, | [«b] PR Année 1888. \légitimeslillégitmes|légitimeslillégitmes | & len ville. hôpitaux — — | ÿ — ME | Men nr dorer LE auelopsii | F ter au 10! 7| 515 "38 1 1 » » » 2077 “| St OA Juin f AU OA INA NOIRS NO »y| 4! 6 3| 21 3 AUMAUNEDIONNS NO EME) RSS TS SI OS EG) SR ER C Totaux dubmois.. |. 16149210 81 4m Ah 91 414 51 A9! 48/220105 | 6 Mois précédent...| 92] 92! 10] 12] 4| 2| 1| 2| 68! 82| 93] 55| 47 Année courante... 1081104] 13] 1431 51 4| 2] 9| 87100/113| 601 53 TT EE | — PR. 0 ER. Totaux de l’année. 238 13 87 326 EE ———] SEE ANT COMMISSION DÉPARTEMENTALE . : Observations journal Météorologie. THERMOMÈTRE |Baromè-l Pluie |Evapora-| Humidité VENTS |} Re. t Le l x D. Dates. Te tombée tion relative Vitess} Maxi-| Mini-| Mo- | à 9 h. ! en 24 en 24 de piéton par mum. | mum.|yenne du matin| heures. | heures. | 1 à 100 secs 4 | 933 | 9 0| 16 15] 768 » S. E. | 1 38h 2 | 305 | 105! 20 5| 765 » S. E. | 4169 261000 7.1 44 51 99 | 4768 » E 0 93 41 1805 | -46 0! 2395) 763 » EN .E.| 4719 5 | 96 6 4355/9201 BE 27610 .|5m/n 10 0. 1 384% 6 !255! 44 5| 90 0! 760 |8 mm4/9 O. 0 97% 701 95 0 | 13 51 49 25| 761 » O.S. 0.| 1 29h 8 1220 |: 13 5} 17 75! 2758 » S:90 + | 7 1060 9 |215/| 1430/1725] 758 | 1m/m 0. 8. 0.| 3 90 40 | 20 O0 | 10 3| 15 45, 767 » N. O0. | 3 34k 114 | 245 9 0! 16 75| 767 » N.E. | 055% 19 | 265 | 105118 5| 761 » SI:8: E.| .4°21 43 | 21 6 | 10 5/16 5] 760 |1m/m1/2 N. E. ! 9 88h 44 | 23 0 9 5 16 25] 762 » S: 0. | 1408 45 [235 9 0] 16 25! 765 » S..E. | 093% ON 2t 5)" 4851"17 616; 1 m/m Ni! 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Jrumeux clair. bleu id. pluvieux |pluvieux. auageux. id. id. nuageux, Raid; clair. pluvieux. |pluvieux orageux id. pluie id. couvert id, ETAT de la mer. calme. belle, houleuse. belle. calme agitée. belle. calme. belle, houleuse. Tem- pérature de la mer [en] OO DHOEDONÉES O © © © O © & 00 © Ut © N N © OO © Er D Juin 1888. ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. Le 5, orage à 1 h. m. et à 7 h. s. ven. de 0. Le 8, orage à 10 h. du s., ven. du S. O. -.... neoxurr) ‘94901 9}ISULU9YIN ‘‘uowuqnd aistq}ud ‘19JU9 9 99UURI(] "1009 np °6410 [EN ‘naud 7° o71qououig * 149499 aixo|dody “sopeoduond ‘yy SAS euyonçonbos …...... aM9}qdi( ss... dnour ‘"eproydA} aAguT MAT aUL19[0U) dos ouTjelIe9S 9[096n00Y RS RO 2[0NEA N I. N ti N e[9p-UV SNOILVAUASHO XAVLOL sue 09e gelsueceecilsue cy e ql'sue ç e 1] ‘ue 1e 0 J 00 D 06 0 S999p 9p S2SN8) sa4Jny ss... 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NAISSANCES MORT-NÉS : DÉCÈS ù $ — | — d TT Année ISSN. iégitimeslilégitres légitimeslillégitmes | © [en v.le. hôpitaux ——— =—|5 — — MIF|iMIF “ler M | | | put jer au 10 F1 5 ? ) » » » » o 5 6 5 » Juillet ju AR 20N SPRL OeTe SSH #8 0 au SL AO Sale es SITE SEX LI ci | Totaux du mois..| 191 191 31 A1 »1 2! »|. ,1 151 9,131 SI 4 | Mois précédent... |108:104! 13| 13| 5! 4! 2| 9| 87/400!113| 60! 53 \nnée courante. . |4971122| 161 14| 51 6l 2l 211021109116! 68 à d Ce RS RS OS ne Pc È Totaux de l’année. 280 15 102! 360 | E : a ——a—_—_————— ee COMMISSION DÉPARTEMENTALE LR Observations journ Météorologie. | THERMOMÈTRE | Baromè-l Pluie |Evapora-[Humidité VENTS de ia tre tombée tion relative 1 le Maxi- | Mini-| Mo- | à 9 h. en 24 en 24 Di | irection par | mum. | mum.|yenne [du matin| heures. | heures. | 14 à 100 | | seconde 1 1946-4200), 154,8:.1768 » Ne 4 56% 9 | 22 6 | 9 51 48 5 765 D E. | 165 STI 0 00 205 CS IAE L.. 9 71 0) 9bT | 427) 11 9) -750 8 0. 9 41% 5 | 25], 130 20 75 755 2 O. x. 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O. 2 55 80 |28 4 | 11 5] 19 95! 757 30 m/m S. 0. | 2 74 3 2254 142 517 05] 0758 ? S. O0. |. 444 [2992 7371833] 761 |99 mm 2 62} JUILLET 1888. faites à la Rochelle, _ ETAT DU CIEL. i x ETAT Tem- dela |péraiurel GpaGEs, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. | Matin. Soir. mer. [dela mer | eee | CORRE, | cp | Comes -] nuayeux. clair. belle. 17 0 id. nuageux — le 70) id. id. houleuse. | 17 0 | pluvieux. |pluvieux.| belle. 1770 E id. nuageux. — 16 5 nuageux. id. — 16 5 pluvieux. id. — 1180 hUayeux. id, — 17 9 bleu. clair. — l7n:2 auageux |pluvieux. — di à id. clair. — 47 0 couvert. |nuageux. — 4 «0 bleu. id. — 17 5 prageux. id. — LE « couvert. |pluvieux. — | 17 6 pluvieux. |nuageux. _ | 17 O0 Agraias. (pluvieux.| houleuse. ! 17 0 | ŒUR nuageux. — 147 0 |’ id. ht po pluvieux. id. belle. 47:10 id. id. — 170 bleu. id. | houleuse. | 17 8 luvieux. id. belle. 18040 nuaseux. id. calme. 48 0 bleu. id. belle. 18 5 Draguux. id. — 148 6 id. id. houleuse. | 18 6 igrains. id. belle. 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Pression barométrique MOMENNE .... 4... 764 161 1012 «Maximum .| 33. 50 29. 2 |+33. 50 F'empérature) Minimum 1 IU MEN 0 Moyenne..| 17.36 | 18.33 | 10. 98] Vents dominants........| S. E. (js E. Eau tombée ..... Rraare 4im/m | 90 m/m| 447 m/m jours depltie - :4. 4... 10 16 93 Mouvement de la population. Dernier recensement 23,829. | NAISSANCES MORT-NÉS À DÉCÈS mn PR RS d a . Année 1888. lésitimeslillégitmes|légitimeslillégitmes| & [en ville. hôpitaux = — SES —| & mieluirelulriuir = l|ulr | MIF 4enau 10181" OIL) » »| » Der DRE EEE » Août ji au 20). 51: 71102) 5 SMS) »l 6! 10| 3 » ] Hhatotl 91 9! Îlr» NOESIS DORE: 1 TT OS LR Totaux du mois..| 16| 25| 3| » Mois précédent...[1271123| 16| 14 Année courante. .|1431118| 19! 14 » D ALIAS IMIONMETIN EG 21 911021091126! 68| 57 D 2 11849788 1P2010 68 OS = Totaux de l’année. 324 18 113 398 | DE RP A COMMISSION DÉPARTEMENTALE de à Observations journal Météorologie. | THERMOMETRE Baromè-| Pluie |Evapora-| Humidité VENTS | RE HE tre tombée lion | relative | ie. | Dates. | | Vitessi De | . 2. | ss “ ), { | Maxi- | Mini- | Mo 39 h. |, en.24 en 24 de Direction| par | | mum. | mum.|yenne Ée matin! heures. | heures. | 4 à 100 (seconde | rire | mn x | 4 21 5| 11 »| 16 251 762 |Om/m1/2 SU: 1 734 2 21425] 69 "05) 15 22. 765 » N\,0: 2 où à) D ET PIE »| 15 SMIC E. S.E.| 1 85] 4 121 3] 8 50, 14 90, 768 » S2:0! 1 %| D | | 6] 8 25| 14 90! 763 9 m/m O. S."0.|" 4 001 6 22 45, 9 »| 15 75, 768 » N-°N. E:l 25081 7 29 10-12-50! 47/80/7168 » N. 2 128 8 | 29 50| 12 50, 21 »| 367 » SE. :0108) 9 | 33 50! 15 »| 23 75] 766 » S. E. | 148 10 30. 514502229250 » HS ET 121 11 29 »| 16 » | 22 5] 765 » SUUE. 0 84) 19 | 95 5] 14 50! 20 »| 764 » N. 1 5! 13 2320 14 pDitte rom O » Calme 1 14 at. 24e 5) 15 1511498 »18 768 An un S. E. 1 734 15 Dot) 25) 49 651.MFE0 2 S. 0. 3 381 16 24 T9). 42-9118 851. 762 7 OS. 0.1 2 a 215901412-=65);16.90| 2757 » E. 3 74e 160199%%11:925/716 651-765 » E. N.E.| 2 90% 19 DOS 29 TOO 767 » N, E. 0 64. 20 1028 60) 7 40! 15/90 100763 » SE 0 69! 1298 ot SD) 40006) 568 2 mm 0. 2 73 Do MS >| 42 »\ 417 5| 762 7 0. 3 524 923 01:99 60! 10 5| 17 : 5|:"765 » S. S. E.l 4°61 2 Na900 5) 12: "5140 >) 967 7 S: 1 274 25 | 25 »| 14 50! 19 75] 756 |10m/m1/2 S:*0: 1 674 DD 22905) 43-25) 4765). 760 5 N. 2 25% 27014937) 41 50! 17-60! 765 2 m/m N.E. 1 334 28 198-5650! 40 751 17.15). 769 » O.N. O.| 0 928 29 | 22 40| 9 10! 15 75| 764 » E. 0 64 o 921 60] 8 60! 15 10] 766 2 m/m E. S. E.| 1 ol 21 »| 08 >| 44,5) 6767 D Calme | 1 104 a — | ——— | —— —— ||" —————#" | à | 33 50! 7 40] 17 16| 764 4l m/m S. 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L Mois Année Phénomènes Nature des observations. | Sep'embre À à précédent.| courante.| particulicrs. Pression barométrique MOMEMME + 42 see 2 00 à 165 164 761. 6 (Maximum .| 28.5 99. 00 | 33. 50 Température{Minimum .| 4.2 7. 10 |—11. 0 Moyenne ..| 16.72 | 17. 76 |+ 11. 62| Vents dominants........ E. Sr. E. | Hau tombée . ....... | 4m/m [41 my/m | 451 m/m | purs depluie ......... 3 10 96 | Mouvement de la population. Dernier recensement 23,829. » ï SE | NAISSANCES MORT-NES k DECES | ; > ET à g 0 Année 1888. [légitimeslillégitmes|légitimeslillégitmes | & [en ville. hôpitaux | —_— —— | = É — Miriuir mr m|r |= | Flu {er au 10 7 5 » » » » » » 9 5 ï o 9 Sept. ji au 2012 5/2 4008120 > LE pe TIGE 40 9 JUPa 30! Cle GR SERIES he, DIE RO | Se Totaux dumoiss NAS IIS Im SES {le 97 Ro 17| 8 6 Mois précédent... |143:118| 191 14) 7| 7| ?| 211131971138 70| 63 Année courante. . 11611621 24| 16| 71 7| 3] 2/137/147l155| 78] 69 TT —, Totaux de l’année. 364 19 5 129 COMMISSION DEPARTEMENTALE de Météorologie. | F | THERMOMÈTRE |Baromè-l Pluie | Mioine tombée 1Dates. | | Maxi- | Mini-| Mo- | à9 h. | en 24 Imum. | mum. yenne [du matin| heures. 4 | 91 »] 7 5] 1495] 769 ) 2 DO lb ol MS 110 1207108 » 31 DIM RSI PSNIETGE EE 0995] 10.25) .1695 104768 » 5 | 929 | 1009) )M10S5)T7OT » Del St 5 M O0)N76 » 7 20m 0)MOSIMENTS NT GT » $ 20 UE 9)MmOe Ge 767 » 9 OMS GC) MONS 66 » 10 ST NE EN AAME)® 66 D 11 lon et 7) MT) 270 » 12 22 6 #6 D EM 2NE0 AT 60 2 13 20D RS Lidl 767 2 14 28 »| 11 31 19 65! 766 » 15 26 0 12) ODES ICE » 16 ene)to Ale e S » OU | 42 81.416 85.765 » A8 24 0100070417 451 0765 » 19 24-16|-41::0| 17 -8l 2764 » 20 26. nl:14,06|.18- |. 763 » 91 Je al Al: 4 48 A\ 763 » 29. 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(raw brumeux. id . = di 7 bleu. clair. = 17 4 id. id. —: 18 0 id. id. -— 18 0 id. nuageux = 18007 Puid. clair. — |418 6 id. id. calme. | 13 4 brumeux. id. — 48 0 couvert id. {clapoteuse.| 17 6 bleu nuageux.| calme. 1802 id. clair. — 18 2 nuageux. | id. — 18 4 clair nuageux. | == 18 2 couvert |Orageux.| belle. 18 O J|Le 23, orage à 5 h. du soir. ven. du S. E. pluie nuageux. = 18 6 ÎLe 24, orage à 7 h. du matin, ven. du N. nuageux. id. — 18 4 pluvieux. id. calme. |18 8 nuageux. id . — 18 02 id. pluvieux. ee 18 6 couvert. |nuageux. == 18 6 1Q [où Er | | | NMNNNO CO — | ON Gi— | (CES EC OS del Pa O2 l—l— 1 — 7 — | TON ENT S999pP 9pP S9SNL) Son PES et 2 no Nr La en *SOYUrOfOIA PDREET D QUREES CR ne ET ne PQ JUIDIOOV SLHON | —1g = — |: 2° SO[L SNA TU SUOLJ20J] V muet | 20 ES Passe) en PONT PAC z D. pre ee: aisdar} É PR SE RE) LS OR DO le Sa à ; | FR al Le Fe SES MERS Ps AN PS 0 re lu Re Le | *S2SN9]N940qn) — _—— — — — ee, x — er —— == u Le ne] Le a “ Sr ren as | MAC l Alt ruoumpolsannue PELOMNERE ne) y tt —-|—-|—l:r 4 p J'aoquo Jo ooquae(] IF =) | mel EU No np 0e Ne Sommes —|—|—- | —1|; | SP CR EN RUE; — | — l'noud}oojtqouoig SHIQVIVN He IEEE | À | —— — À — | — l'agoiso arxaydody D PR ES | | —-{—-|—-|— 1 — | — {'somxdiond ‘yy | El | PS ES ES auyonponbog À — 2M9J4di(] ‘279 SR EN EN EL ES ES dnour) SaSNoljooqul === ==) == honroqdtisS14e sanbimepils _ ——— —— —— — |; Sr) + RE aUL12[0u") sonbrotuÂz nl à) = NE Ml en LS roues STJAVIVN = ——— ES === == = _—— ee — —— — a UE PAS US ere 909504 | a ae: — Le LE be PA LCR De = = cs] LORCEOMCHECEU TS ET O[OUBA | = 4 NW 4 NW 4 K Et N e N I N SNOLLVAYASHO >: | ee | —— | ——— |'SDATAA STIVAIINPIA SASAVI 2 | wop-ny [sue povgclsur ce ecrl'sue eye clsue ç v 1l ‘ue pe 0 — EE — Œ = _ _ —— — Ste a — _ _ = > *OIVOIPOUL 39 onbryuderzsowep onbrisr1r8S ‘AUANALAIG | ENATOXH.Q TIASNON DÉPARTEMENT ANNÉE 1888. de la CHARENTE-INFERIEURE ae BULLETIN MENSUEL " ro urosne DE Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé des observations météoroloziques. | { Mois Anuéc Phénomènes Nature des observations. Oclob:e | | précédent.| courante. particuliers. comme ed ns Pression barométriique | LRONC CRAN 766 165 762. 4 | «Maximum .| 19. 4 284 9 39 OÙ Température) Minimum .|— 0.5 4, 2 |—11. 0 | Moyenne ..| 9. 78 16. 72 |+-11. 43 Vents dominants........ E. f: E. | Pau tombée …....... ..| 59m/m | 4 m/m | 510 nm | Jours ME DE sue » : D 3 | 101 | MNMouvyement de 12 population. Dernier recensement 23,829. = NAISSANCES | MORT-NES |. |. DÉCÈS , D RON TE ER ee Re. 0 Année 1883. légitimes illégitnes légitimes illégitmes | Æ en ville. hôpitaux Er — == | 5 |— = M|Fr|MI/Ir UE M Fin F|MIF — te —— (mm | | —— LH HedauT0 + OMIS SDS NE LPS ISO AL 3 79 2) Octobre. 11 au 90! :3| 5| »| 3l:, DT RE ae 1e DO au 31) 7) 24 PER RATS DURS G| RSS EE 2 Lotaux du mois..| 19] 43| 1| 6| »| 3| »| »] 23 20! 146 71 5 Mois précédent. ..11611163| 24] 46] 7| 7| 3| 9 191,147 155! 78| 69 \nnée courante. . 801176] 25] 22! 71 10] | Go 87/4711 85] 74 TT | A — , | —— Totaux de l’année. 403 29 co 497 | RE ) COMMISSION DEPARTEMENTALE de < Observations journa Météorologie. : | THERMOMÈTRE | Baromè-| pluie |Evapora-| Humidité VENTS À} RE nt DIU tombée tion relative MU NE. | Dates. | Vitess. Maxi- Mini- Mo- a 9 h. en 21 en 94 de Direction par | . du matin Paures . De | mum. | mum.|yenne| heures. | heures. | 1 à 100 Isecondl 1 CS APRIL A0 pl #97 » N. E. 9 764! 9 49 9! 6 »1 9 4! 745 17 m/m N. E. 1 91 SAM 1 0). 4 5) 10:85) TASLNIS S. 1 630 4 ana Ne7 en) AD 91070 9 S. S. 0 1 4 ) | 12 1| 7e 60055) 70 A1 N.Ë 3 39% 6 Gr nt 0 010750 115 S. 4 908! fl PS MO ET 2160 » N. E. 2 828 8 OO) MO UTINTAES REC » 4 E. N.E.| 53 66! 9 del A A 6662 » ES °N.0E 0 10 1351004 00) 95 GE 1 rosée 2 0 43 HMS 4) 29 Ans 0) 766 » E. 0 324 12 HAS OO TS 25 707 » E. S. E.| 0 27 13 46 »l 3 5 975 764 » E O 28h! MA ie) 1 617 25| 763 ; N. E. | 1 87 15 19:48; 07%5|. 10 15176) 1 rosée E 1 38h 16 44 10|+0 71:17 40] 769 » E 2 31 17 15 501 IN SE NNT CT » N.E 1 48W 18 45 70! 1.91 8 301 766 » E. 2 5h 19 16 » 4 »| 10 | 764 » RE 2 62 20 1e SN ec (O7 163 » SE 2 GO 21 48-51: 5 .4: 11 95! 765 » E. N.E 1 944 ! 0 0 710.00 T6 s S. E. | 1 99h 23 15 6) M0 0) ET 0 7 1 rosée EN ELIS. 24 PSS RG GT » SE O0 41 25 2-5 SAS eo » Se 1 © 26 LOT | 24510 » S. S. O.! 1 72h 27 OS 7 MOD |A 2 SE: 4 13h 98 AS NT ED ) SIM O0 79h: DS TE) ne ASS » SE; 1 36! 90 18 »| 779185100768 » S. 1 94h Met AT 5) 09 11385 |"N707 » E 0 50h 19 4l—0 | 9 18| 766 | 59 m/m E 1 67 | OcTOBRE 1888. = faites à la Rochelle. ETAT DU CIEL. ETAT Tem- delt |pératurel GRAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. mer. de la mer } Il | {6 couvert. . SE, nuageux. [nuageux.| belle. 1700 pluie. id. — 12 8 pluvieux. |pluvieux. — 17 0 “nuageux. |nuageux. = 17 8 ‘à grains. id. — RS L pluie. id. — 17 0 Biclair. id. _ 1625 id. id. — 16 5 id. id. — 16 O0 nuageux. id. — 16 0 clair, id. — 16 0 Re id. clair. — 16 0 couvert. |couvert. calme 1620 bleu. nuageux. _ 155,5 Be id. clair. 2508 Pa . couvert | couvert. belle. | 15 4 clair. clair. calme 19460 nuageux. | couvert. belle. 15 8 id. clair. _ 15 8 couvert. |[nuayeux. — 1946 clair. clair. — 15 6 id. a, ee 16 0 bleu id. == 16 0 brumeux. |nuageux. E 46 5 couvert id. = 16722 nuageux. id. — 16 0 clair id. _ 16720 id. id. — 16%°6 bleu id. — 16 4 couvert. id, calme. 16 4 brumeux. — 162 SNOILVAUASIO | grop-uv fsue 09% ‘AMHOLI0 [A D mn. NW D — TT. —— Isuecevcrl'suecrecl.sue c L 2 À ; N al ‘uB JRV0 RER ER D Le ‘ovorpour 39 onbiudurTowep onbris11r1S °ttttttt:8999P OP S2SNL) S01)NV AO DIOTLLIONI | *SU}UOIOIA SLUON +++ OpIDINS ****JUYPI99V sure USER SUOIJI0JV ....... . os otsdout|}y NA + NeoAUP) à *240q0] 9}8UtUY IN ELLES ‘’uound aistq}qq M Le ‘A9}U0 J9 29URI(] ‘4009 UP °$10 "UN l *SA.QIUUOSIES nou 39 ,}LUouou] \ SIG V'IVN "4149499 o1xo|dodv *sapeiodiond ‘jy PRE ayonponbo) raie auta1qdiq ‘979 NAS RASE dnour) | sasnal}2aqut oproqdA) auaaux à Ssonbruapido Re auL12[0q) sonbrouAz CE OUJEILEIS SHIAVIVN * 90980] TO de D[OLEA SAIT AA STIVAIINIUA SASAV: ANGIDLH,Q TIHSNOO _ ——— DÉPARTEMENT de la CHARENTE-INFERIEURE. La Rochelle. BULLETIN MENSUEL ANNÉE 1888. N° {1 NOVEMBRE, — DE Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé des observations météorolosiques. . Mois Année Phénomènes Nature des observations. [Novembre.| ,., k À 3 précédent.| courante. particuliers. Pression barométrique MIDYENNE .. Less o « 760 166 761. 9 «Maximum .| 20. 0 TOR ESS RE 0 Température{Minimum .| 3.75 Î1—0.5 |—11. 0 Moyenne ..| 10. 44 9. 78 |+ 11. 34 Ments-dominants........| S. E. (EN SRRN CNE Hautiompbée.....".. ., 90 m/m 59 600 m/m Jours HÉNNUNE MEEERERRE 11 5) 412 Mouvement de la population. Dernier recensement 23,829. NAISSANCES | MORT-NÉS £ DÉCÈS à TR. A | Re. 0 & A —, Année 1888. égitimeslillégitmes noise © Jen ville. hôpitaux = | _ l'E vo “irlulr|mlr ulrl= lu Ra ns | mms | | nn | Guns | — | sem | mms | eme | mm” SE —— mn 1er au 10 6 8 9 1 1 » » » 9 9 9 » 1 Novem. fl anr20| 03) IRO IRON", DGSE IE 2) ADMET EDS EAN EE Nes LPS ESS RSI DRM RES RES en SN er Dornx-dumois:. 14483 nmoh 4 hs ant at 401 418 Mois précédent. ..1180:176| 251 221] 7! 10| 3| 211601671171! 85 71) \nnée courante. .1941194| 28] 23! ol 11] 5] 2171751181] 89] 77 Re. 0 RS nt Totaux de l’année. 439 25 171 | 522 | A ————————_—_—_…—_———]—.—Z ENS 2 COMMISSION DEPARTEMENTALF S © © © & F9 © © =1 À 0 © © © he Ne Observations journ THERMOMÈTRE Baromè-| Pluie Evaporae (Has VENTS 4 | qe Le CRE AR | IDates | ". dre 4e Die par Vitesil | | Maxi- | Mini SReMO ET 2! 9 | Jaxi fin | Mo | en 24 en 24 de Direction par M mum. | mum yenne [du pnare heures. | heures. | 4 à 100 | | second! mere dE Le a ) | ; À 4 | 13501 9 5! 141 50! 756 = O.N.0.| 08 9 | 40 35) 3 751 7 5] 749 = Ne OL 1:08 SE 0 SG) 10 So NU RE D N-2051 40 4 |45 201 9 »! 19 10 757 : SO: +149 5 |1590) 735) 11 47 756 © S. 0 9 6 HS EH ED753 8 SEUS. Ru PS 7115 »| 8 95! 41 62 41 - | © 0. N.0.| 25 SOS) OT 50 MOSS B. S. E. 0 8 9 |1350| 8 »| 10 75] 753 g N. | 9 6 10 | 15 50! 5 50| 10 59) 758 s S 0 5 11.0 |716501 676} 411 62| :758 = s. 78 19 | 17 60! 10 60] 14 10! 754 = SE; 198 43 | 14 »| 9 50| 44 75! 752 ci N. O. 2 8 14 1143 60! 5 50! 955] 759 7 CARE 0 4 5 | 12 50| 4 50| 8 50! 767 Le calme. 0 16 | 15 60! 4 65! 10 12| 770 = calme U 86 PTS >| 4 90) 9,95] 771 2 S0 0 95. 18 | 16 »| 4 80! 10 40l 768 a SE. |-0 19 |15 »l 4 GO0| 9 8ul 767 e S. O. | 0 84 920 1 20 »| 10 50! 45 95! 767 E 0.S. 0.1 92 09 4 643 ©7550 9 90772 ES N. 9 46! 39 %| 14 60| 3573l 9 17! 774 = S. 0 724 93 | 12 50| 6 50! 9 50! 774 = SÈeE 0 4 94 |13 »| 7 50! 10 25 773 = O. | V0 25 15e 7 >) A0. pl" 77160 CY S. E 14 de ML) 6: 5! 10: »l- 762 = SE. | 04 97 |1350! 575) 9 62 756 2 5... [1 98 |1295l 6 GO] 9 42 752 = S.E. | 1° 29 |142 40| 5 »l 870| 744 2 s, | o : 19 30] 5 10| 8 70! 746 ë S. 2 72 u # —__—— nn | es DS SPL PAU Re ee | a mn——— 00 »l 3 75| 10 44| 760 SIT 4 67 s faites à la Rochelle, BETAT DU CIEL. | Blue. pluvieux. nuageux. pluvieux . nuageux. id. id. id. pluie. brumeux. id. “couvert nuageux. brumeux. brouillard id. nuageux. Drumeux Auageux. pluvieux. clair. nuageux. brumeux. couvert. id. brume. nuageux. »luvieux. id. | pluie. | pluvieux. id. nuageux. pluvieux. couvert. pluvieux. id. id. couvert. nuageux, id. couvert. nuageux. id. clair. id. | couvert. pluvieux. id. id. nuageux. id: couvert. id. id. id. pluvieux. nuageux. id. pluvieux. ETAT de la mer. houleuse. Énres houleuse. . + Tem- pérature de la mer TOR ODyHMOLUNE ER SN OO! 100 0 OR © © WIN À G N © NoveMmBre 1888. _— ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. Le 29, grêle à 3 h. 112 du soir, venant du S. Le 30, orage et grêle à 5 h. matin, ven. du S. = AC A rs — | s |—|— | — je NA EN S999P 9p S9SNE) S91}NY RS PRE EVA MOREL M Pan PMR PO LE l'a R AO d Miet eee an | *S0}UOIOTA eg 61 Lait Pas A EE, rs ES S A _— ms d'A NES ES 07027 CAEJTS . RAR ON RTS DRE AN an RS Re ASIE, JUIPLO0V SLHON ER RS DR St A EN EE = A) Ne, DE GOUT ** SO[LOLSINILYD SUOI99Y 2 RG 7 LE ir qu RE TRS red on Ein Lt ARS z eh FO on Lie ea a eee eiele asie atsdoiu}y D NON Des er nes re RE An Pc SE ee RU à NESIUIPT) \ . 7 | ee | | LEUR EIRE TS Li cusuon | rs. 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ANNÉE 1888. © BULLETIN MENSUEL "12 vécensne DE Météorologie et de Démographie PUBLIÉ PAR LA COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE MÉTÉOROLOGIE ET LE CONSEIL D'HYGIÈNE Résumé des observations météoroloziques. ; ! | Mois Année Phénomènes Nature des observations. | Décemb:e. k ; À précédent.| courante. partif-uliers. Pression barométrique MEME ue ce 761 160 761. 8 «Maximum .| 12. 6 20 OM ESS 50 L'empérature) Minimum .|— 3. 0 9. 75 [— 11. Q Moyenne ..| 6.35 | 10. 44 18:92] Méuts\domunants.....…...| S.E,. SD PE | BAHMIOmMpÉE.., ..... .. GO m/m | J5m/m | 665 m/m Jours HÉDEUE Mes e ee 4 11 116 | A Mouvement de la population. Dernier recensement 23,829. qq ES | NAISSANCES | MORT-NES : DÉCÈS ; = COUR mr o EE Année 1858. légitinies|illégitmes| légitimes lillégiumes a en ville. hôpitaux = — NS — _ nleluire “ler nir|=lu Pepe demsau 40) - 8!."9l. 1 il DIM) D] mer 1 à 1! Décemn f A0 VO ASIE LES NT GE S1, 061 AN 41085 Aau:a0l: 91 5) de AA SR > A 3 1 Al 1 Totaux du mois..| 25] 14| 9] 4! 4! 9! , »| 12] 10 à SI 4 Mois précédent. ..1194:1941 98! 931 91 11! 2| 9 1711751481! 89! 77 Année courante. .12191208| 30| 27| 101 13! 3! 183 1851195! 97| 81. Totaux de l’année. 484 28 183! 558 | hr COMMISSION DÉPARTEMENTALE de Météorologie. Maxi- | Mini- mum. | mum. A | QUO) Re 7 2—1 » 10 74% » 10 np » {1 »'+T » 10 1 19 DD) OC ES FD PONT à 4 » | Î » A5 |) »| De MER) AO) si 19 y 25 6 »|+0 5 EG LOTS) RE EST) 40 5|+4 ) 10 4145 » Ie NT 112151 NE IS) 15) 9 2 1 DIN AUS 19° 4 :a.> APRES) 10041" 5:25 MODS ON LA 4 A0 >) 5 45 OS EL 15) 42% 6|—3 A — + 00 Observations journa | ne | © © © © Or ee © GO = SL DAIISRS EI CON æ tr 11-11-10 © [er] C9 Üt tre 20e du matin 158 766 767 766 767 167 63 tombée en 24 heures. :599$$N049-19-SJU04 S0P UOPASITIMPE & 9AO10I 919 © 9NbI} uI 1U107 07 ‘914999 9p sieur ojquepuod guuorouoz sed e,u ‘uoreaedor u9 jue]9 ‘oxjouorantd 97 60 m /m tion en 24 heures. a — 7 : | THERMOMETRE ds Pluie |Évapora-| Humidité relative de 1 à 100 VENTS CR. Vitess! Diection| par. second | N. GS DURE. 258 Si. 81 S. Er 29% SA. 62 Dee 04. SD 33 S. 704% SE. 78| | DA 78 (> EEE EHzzubuE E CET CRC ONNL OR DONNE ORORNSOOREC N [(æ) I SA 87 || SN De 98 & S. 0. 64 | calme 09 |. SD D 21% DA 22 | calme 09 }h S. S.O0.| 4108 S. S: \à} 3) 29 | N. E 2 5 I E. 2 59 (l | S. EL 1 90} Î BETAT DU CIEL. faites à 1a Frocheclle. - Matin. Soir. + _ pluvieux. | nuageux. uuageux I, brumeux.| clair, “ouver. | vluvieux. clair. c'air. Id, Id. bleu Id. nuageux. | Couvert. luvieux Id. umeux Id. Id. nuageux, )luvieux Id. rurmeux clair luaueux Id. li. pluvieux. clair clair. rumeux Id. Id. nuageux. Id. clair. Uageux. | couvert. ! grains Id. luvieux. l’nuayeux. clair Id. Fuineux. | pluvieux. luvieux Id. fumeux.| nuageux. uageux Id. rumeux Id. ouvert. | couvert. luvieux Id. uageux clair. ETAT de la mer. grosse. houleuse. Id. houleuse. belle. Tem- pérature de la mer LISUGHATOISISDHECHRoDEœmUbumbeuervos DÉCEMBRE 1888. ORAGES, GRÊLE, NEIGE ET DIVERS. 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E | | 1000210091 3.041.:7.151: 7:05). 5.09|: 86 5) 107 | | Résumé des observations pluviométriques faites en 1888 aux stations de Saintes, Jonzac et Montguyon. Mois de l’année. |Station de Saintes.|Station de Jonzac. [Station de Montguyon! L'ETAT NES O0 m 0280 O0 m 014 O0 m 005 MEnAer- 2... :.,... D: :0255 0 053 0018 LUEUR, ALES O 1005 ON 105 O 140 4 ne O O485 0056 0 064 + DR... ; O 0195 O0 04 026050 .. O 0490 O 079 (0 HAE KE Ex Me ue eo eu O 1460 00 020082 ec cvs O' 0485 (AR De040 4 Bépiémbre.....:... 0. 0175 0 005 CAO T0 MD Octobre... ........ O . 0895 0 050 0 030 à Novembre......... DenT1055 COPIE 0 089 M Décembre ......... Q 0605 OK 053 Q 045 F O m 8285 On 731 | 0 mn 685 OURS el ? Lef de C2 is C hal-des -log LA es dans la commune de Courcon maréc RÉSUMÉ Des observations fait Année 1888. par M. ROUSSE LOT, gendarmerie, en retraite. MOIS. Janvier. Février. Mars: 7. \SIA lasse Nas Ce NUE Juillet... Neige, le 31 anne. — Neige, les 15, 16, 17 et 19 février, — Nei 2411909 :25 082) 1759.00: 110079 Aottree:...-1101.7D Septembre. Octobre ..… Novembre . Décembre . ..|761 — Neige, PRESSION atmosphérique. Minima. TEMPÉRATURE. Nombre de par mois. Est. Clair. » 11991 .25199 756.00 191748 .05 746.05 799 00 75550) 153.00 753.50 156.50 )) 750.00 749.06 ..[758.001211750.0Ù e 9 avril. Ouest. Sud-Ouest. Nord. Nord-Ouest. Nord-Est. ISERE 9 Æ 2 we ever | D] D = = D ND N = SES SN ON © Ÿ S Y — 19 NO SE t 2 19 ) $ 0 < Nuageux. Couvert. Orageux. + S | Æ © Oro © De -1 OT OT OT I CO = D © x OR S Eau tombée. D PI 38.1/2 126.0 49 .1 /2 20, tempête, les 27, 98, 29 et 30 mars. RÉSUMÉ Des observations failes dans la commune de Nuaillé, par M. THAYARDA. Année 1888. MOIS. Janvier... Février... MARS ANTII -.. MA Jin. nulles Août. Do e Septembre. Octobre. . Novembre. Décembre Tempête, E VENTS. ÉTAT DE TEMPÉRATURE. atmosphérique. Nombre de jours par mois. du ciel. ë ne 8 R . c = Q = a | Minima, | Maxima. à Minima, | Maxima. || |%| 5] |: als ls) 4 = = [es] = 7 EN de 5 |o|= = : 5 + ECS SR S)S EE —— > = | = Z|Tls ls = ASSIS <|5ls © on A = à 2 ® = =) #7] Pl © (so Lo! 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RÉSUMÉ Neige, le 9 avril. © DA S © PRESSION —-—_n CES a LS atmosphérique. a dures . Fe SE = > à È MOIS. ; Es 3 S à 2 Minima. | Maxima. Se = S > S © e = SNL = | A Nu © F J£ £ A (ro) = S S Ea RMS es | sr | SSERSMEERS CR | onesneses | " = | à fManvier....…. » » » » » US S [Février » » » » » — .... > Z & [Mars TE Lie cie » » » » » ee & A UPIle: cts » » » » » Mars-2:27x » » » » » © = tire DA » » » » » RER NE ses » » » » » e S NOUDRREENTEe » » » » » > se Septembre. 72 » » » » » 4 5 Octobre ..... » » » » » TT Novembre... » » » » » e © Décembre ... » » » » » à | TEMPÉRATURE. % | Minima. | Maxima = [eb} 5 —- À :| É (as G 3 A » » » » » » » » » » » » » » » » » » 95 1 # 3 00 » » Duo MP ST) » » » 1292/2929; 50 » » » 11 19.00 » » » |21| 20.00 » » » [29] 19.00 » » » 1311 44.00 » » » 41 15.00 » » » 8| 12.00 VENTS. Nombre de jours par mois. Nord-Est. Nord. A SO ŸY OO D È I Y 2 |. JE le) © PA »| » »| » D! » »| 9 9141 10! & 617 9111 AIS 9] 1 4111 »| 1 Sud-Ouest. Sud. ETAT du ciel. 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FE) HT PET a OT VAE = Le don É2 à er PES A Minima. | Maxima. ui Minima. | Maxima. | = Cr : M4 IE ee ë = Ê a [sl8518 cell els IS ERS à : 2 ESS SERRES |S SES) à NE | £ À AESEFESIS )S EE) = Fe É ne £ RAR ARE nee œ c œ LS) A e A = JANET eee D »| » | »| » 105181121905 00412 0518) TEL 2585 gl A 5| 11! 5/10! » Hévrier . 10 DD) »| » 07526112 004108 051719 00 RO )PLIONIET OO TESTS ONE Mare vor le) »| » ESS 180 CT 00 MO OU ES TN 0) 71 TN OS TOUR SOS 6] FE) »| » >| )» 10,5017=222"00 29/92 0014100215 4109)P0IP4 INC TS) ESPOIRS Mai. . sa » »| » »| » 19:55! 6 6 00.9%5| 33.501 151 41114| 9! 8| 1| »| 21 131 9! »| 9! » END nos moome » D) »| » 21.925119 TOO SE ÉD) 0 HONTE) 00 00) T0) 0) OI OUI et »| » »| » 20.00! 2 89-0092 059 /001221M1920 12/7048) MONS 2 T2 ALES douce de » » » » » » » » » » DIODES) » »| »| »| » Septembre .. » »| » »| p» » » » » » DDR) Octobre .... » » » » » » » » D » »| »1 »| »| »| »| »! » » >| “| »| » Novembre Dot » » » » » » » » » » »| »D| »| »| »| »| »| » » DID MO) Décembre ... » »| » »| » » lp » » » DD IST SSI) | Le 1er févrir, grêle, les 17 et 19, neige. — Le 14 mars, tempête, les 17, 18, 19 et 20, neige. — Tempête, le 27 et 98, neige, les 5, 8 et 9 avril. — Tempôte les 27 et 28 juillet. RÉSUMÉ Des observations faites dans la commune des Mathes, par M. BOINEAU, qarde-forestier. Année 1888. MOIS. Janvier 4 Février..... : Mars en Avril er Mal. 26.72 luint. oser UlEetRner re MON 2 Septembre... Octobre Novembre ... Décembre Neige, les 17 et 19 janvier. mars. les 5, 8et 9 : VENTS. ÉTAT 2 PESON TEMPÉRATURE. atmosphérique. Nombre de jours par mois. du ciel. F3 a = En | À ; ? Æ s = à 2 | Minima. | Maxima. a Minima. | Maxima. |! 15) || |: AO ec = = = Ca. 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Juillet... Aoùût.... . Septembre. (Octobre .…. Novembre. Décembre Moyennes, PRESSION : VENTS. ÉTAT TEMPÉRATURE. atmosphérique. Nombre de jours par mois. du ciel. ; © | md 2 | + £ Minima, | Maxima. un Minima. | Maxima. | £| 12) .|% 5 els = = nS|slalsls@lslelsISIS IS) = SES ÉÉBÉRIS SEE] é > |a—— 5 (AE |© s|215 DS |s|S|51S A ñ == un Z © 5 An Z |S |& |O 2 £ CE) AU z| |% œ S = A [æ| à ER | eee | ges | eee | cœmmsmmuss | us | mocmsemsenes ame | us | eue | en | om | ae | en | mm À memes | us | us | cum | sum mn » » » » » » » » 5! 61 1! 5! 21 6| 2! 4l 81 516! 2| » » » » » » » » » » SLONGPA DA MA SIN GITES » » » » » » » » » 4| 21 2119! 8| 921 »| 1 5| 4111 [11 » » » » » » » » » » 1OPGIPAIN El DIT ETS IN SI GTI ZIE ZX » » » » » » » » » 61 311 814719) 41131" 61121" 416 » » » » » » » » » A1 41 »115! 5] 5! »| »l 5113 4) 4| 4 » » » » » » » » » »l 21 210! 8! 9! »! »l 4101 3! 9! 5 » » » » » » » » » »| 8| 4| 41 4 6| 2| 3 15! 9 DAS 0 » » » » » » » » » 31491 »| 8l »!l »| »| » a7| 9] 1| »|10 » » » » » » » » » 9| 81 91 91 1! 7| 11 41 171 7! 31 4| » » » » » » » » » » » » 41 »| »l »| 4117111! »1 42! 4192] 21 > » » » » » » » » » » » »| »l 31101 311441! 1| »f 5]! 91 41149] 1 » » » » » » 47167 ds 36[75|21|10/105]79/90|55|33 | » Neige, le 31 janvier. — Neige, les 17, 18, 19, 20, 21 et 22 février. — Du 17 au 27 mars, il a tombé de la neige. — Tempête, les 10, 14, 16 et 29 mars. RÉSUMÉ Des observations faites dans la commune de la Vallée, . CAILLAUD, instituteur. M par Année 1888. MOIS. Janvier Février. Mars .. Avril... Maire Neige, les 28 et 31 Octobre .... Novembre ... Décembre ... PRESSION atmosphérique. à Minima. | Maxima. S [= (eb) >? == a A cn == [cb] ch …— +— œ ES [ei A = « - | » » » » » » » » » » » » » » » » » » » ) » » » » » » ») » » » » » » » » » » | » ÉTAT | . VENTS. TEMPÉRATURE. Nombre de jours par mois. du ciel. : SDS, SUR" PRE Re $ | ae À =] ä |Minina. | Maxima. 3 , É | = alslé : = = 2 | 28m |sls| © 15/0 = = LS DIS IS e le es elle S e = = AAA AMAEUI SFA E Be 2 eus Pie PARA a 3 [æ) = : pp a mue ane D ne SN Eu en: cire 1.05131|—7.00 13] 10.00/14! 3] 2} »| 5! 6] 11 »f 2, 15] 91 5! »} 19.7 1.00! 2|—6.00 13] 8.00! »118] 6| 1} 3] »| 1! »f »| 11/14! 41 »l 15.4 2,00! 1/—7.00, 6] 11.001416! »| 7112) 1! »| 18 »| 8! 7115] 11 322.6 6.05! 71—92.00129| 15.001 1| %! 6] 6! 4| 2] 1| 3] »| 17| 4! 7} 2! 60.2 46.05] :| 4.001925 29.00111| 1| 3! 2| 9) 2| 3| »] »| 23| »| 7| 1F 86.9 20.00! 8! 6.00! 4! 34.001 »| 31 81 9] 5] 2 3! »1 »| 19! 7| »| 41 302.6 19.00/16! 6.00/13| 32.001 »| »| 1! 7116! 4! 2! 1[ »| 16| »|14| 11 596.7 95.00! 4! 9.00!11| 41:00) 1| 1| 4/41, 8| »| 3] 81 2| 19) 1| 6| 31 131.7 29,00/98| 8.00120! 36.00114! 2! 5! 1| 61 1! »| 11 »| 26! »| 4! »] 26.6 12.001140! 0.00/21| 24.00j10! 7! 7| 1] 3] 3] »| »] »| 24] 3| 4] »} 80.0 7.05] 9] 1 O0! 2] 14.001 »l »| 3] 6116| 5! »| »] »| 6| »|24| »|] 600. 5.75 En 16! 12.05! 7| 2] »| 2] 5] 6] 7} 21 6| 16] 1| 8] »] 206.3 17.00! |—7.00 41.00;62150,45/53192,32121|11{10/200|46/98/12 janvier. — Neige, les 16, 17, 18, 19, 20 et 24 février. — Tempête, les 9, 14, 27, 28 et 29, neige, les 17, 18, 19, 20 et 91 et grêle, le 25 mars. — Neige, les 5, 6 et 9 avril. — Tempête, le 4 juin. — Tempête, le 27. juillet. — Tempête le 29 novembre. - 0 tiluteur. ins RÉSUMÉ Des observations faites dans la commune de Berneuil, par M. DESCHAMPS, SSION Ére ÉTAT PRESSION TEMPÉRATURE. VENTS A atmosphérique. Nombre de jours par mois. du ciel. S 2 MOIS: FA ë ; à | Minima. | Maxima. | à Minnna Maxi ler) A RE Se OR De = : 3 ÉLEL ES RUE = S HIS 012106 sels | mlzlSlSl S 2 Fa S [Sl1|s|s le la & |s1=14 > = ES C0 RS NES en Et ne CARMEN EN NE = |$ g = 2 Z S| la neo où S = E A œ@ A [æ) [en EL ie e: RPE S [anvier..……...1[768.00| 21754.00| 9/782.001 0.40/51— 8.80! 5) 9.60) 49] 5) 7] 41 6/19! »| 4f 2] 19) 6) 4 »l » g Février......1763.60120|751.00! 41776.901— 0.70 26, —10.60| 9 9.901 9118] 9! 2! 4! 7| 3] 5] o| 13112] 4] » » ga [Mars........1798.00/281741.00| 7]775.00 3.00! 1|— 9.00! 9, 15.00! 6| 6| 8110/18/12! 1| 4 3] 5| 6/16] 1 » S JAvril........1764.80/25]756.001271772.60 D06 28223 0009 MT 007 T0 NTI Po ET IRIUINS RE) Ne » & [Mai.........1767.00/15]758.00| 5|776.00! 14.70112 4.40| 9! 95.00! 13! 5! 31 6! 5| 8] 2] 51 81 10! »| 8] 5 » Juin........1768.00120/762.00| 11774.008 18.90/19| 8 80! 3! 99.001 7| 7,11,11| 9140) 1! 2£ 3] 15] 1| 5| 6! » Juillet.....,..1764.10/17/756.20112/772.00! 17.00|114 8.80122| 95.901 21! 31 9114116! 9! »! 11 »| 141 »115| 2 » Août........1767 001241760.00! 3]774.00f 18.40! 3 9,00! 9! 927.801 8| 9! 8/41! 910! 1| 18 2] 22] »| 4] 3 » Septembre. .|768.10130/762.00| 11774.201 15.50! 9) 6.00/15| 95.00] 8] 6| 5! 3| 1! 4! 3| 81 5] 13110) 2] », » Octobre .....1763 50] 21749.00/28]7178.00! 8.90/23| O0 20126| 17.601 13| 9! 1] 3] 3112] 1} 58 8] 18] 1] 4) »l oo Novembre. ..1765.001291749.00123]781.00! 8.30126! 1.40112| 15.20! »| »| 8| 9116119! 2| »f 2| 7| 2119| » » Décembre. .1760.50]21,748.00| 2]773.20! 4.6017,— 3.40] 9, 12.60] 5| 2] 3) 3] 3/17) 3] 7 6 13| 4! 8[ »l » 761.50] |741.00| 1782.00! 9.20] |—10.60 29.00! »| »} »| »! »| »[ »| »40/159/50195122 Neige, le 31 janvier. — Neige, les 14, 16, 17, 18 et 19 février. — Neige, les 18 et 19 mars, tempête, le 29. — Les 5 et 9 avril, neige. — Tempête dans la nuit du 29 au 30 novembre. — Tempête de grêle, le 4er décembre. RÉSUMÉ ites dans la commune de Tr M. BENOIST, instituteur. e izay, par vations fa Des obser Année 1888. Avril... Mais Ininee Juillet...., ADD... Septembre. Octobre. Novembre . Décembre . PRES = VENTS. Me TEMPERATURE. atmosphérique. Nombre de jours par mois. ee. Minima. | Maxima. Minima. | Maxima. : au tomb Nord-Ouest. Sud-Ouest. Nuageux. Fluvieux. Orageux. E Moyennes. 1 Dates. | | sw | LC] LS Ÿ t2 D > Æ O1 C0 + 19 N Or O —= © CO On ee ON & r= OÙ 9 — — a ROrR = ©OONDE © À © 5 D = NN ÿ > Dm Le md 9 CO > ès _ & © Or Où CO 1 RO C2 I Ot CO Æ 19 Y ES ROOOURSENNIÉ | = OU RO © CO À C0 00 OT EI RO CO RE Le be > 9 © 00 © 4 ŸY 72198 \44114191173129/15198|132196 130 10 Neige, le 31 janvier. s Neige, les 16, 17, 19 et 24 février. — Tempête, le 10 mars, neige, les 17, 18, 19 et 20, tempête, les 29 et 30 — Les 5 et9 avril, neige. — Le 5 juin, tempête. RÉSUMÉ DES Observations des orages dans le département. Année 1838. êle. es accompagnés grê O NOMBRE des observations. | Nombre des orages. de l Journées orageuses. | Ora es | | OBSERVATIONS. Le 16 mars la foudre est tombée à Gémozac, sur un arbre où se trouvait une jeune fille de 17 ans, elle a été gravement atteinte, le 16 à Rioux, acci- dent semblable, la jeune fille a des graves et nom- breuses brûlures. — Le 5 juin dans la commune de Berneuil, la foudre est tombée sur un arbre. — Le 5 juin la foudre est tombée dans la commune de Surgères sur un arbre et dans celle de Vouhé aussi sur un arbre. — Le 5 juin la foudre est tombée sur des arbres dans les communes de St-Martin-de- Villeneuve et Benon. — Le 14 juillet la foudre est tombée sur un arbre au hameau de Cléret et dans la commune de Port-d’'Envaux sur un poteau télé- graphique. — Le 14 août la foudre est tombée sur une maison et a démoli une cheminée dans la com- mune de Jonzac. — Le 14 août la foudre est tombée dans la commune de Crazannes, le 14 août dans la commune de St-Jean de Liversay, la foudre est tombée sur un poteau télégraphique, le 14 août dans la commune de St-André, la foudre est tombée sur des arbres. — Le 29 novembre, la foudre est tombée dans les champs dans les communes de Benon et Lalaigne. 14 F ? N. ec es AQU LNES ES Er NT 13) EREEUL 4 3 h NN } AAATES ‘a7ep EL JS Seubrs af 22QU107 99 noi es = | sta} xnap saubrmos 352 ajep eg ajarb ne e À jr,nbsoq nt. , | 1 “eoubrmos 352 agep er aero,r quepuad nçde fre ubAE ipuèus TQ ue 9 C2 / LE 3-[LAY Q -SIEW 9 - LOLIA9J 9 -ISTAUEC ÿ <£ () “StoWr $aç quenbrpurquapooaud mb sauge say o ‘saPeJ( sap sa9ep ser quonbrpur SeIFJIU) 597 a (911S9W9S EL) re É OO S19VY0) 539 1149) © À A CEE, ie 9VZNOT 2Æ x 7 LS LENRE CO CE CET pi 2£Z =: D a Q Q toe ÿ ms {1} HAL We \ù a92p Ef JUS Seubrs 21 22QU107 952 SXPNOPE(IS: so} Xnap aaurMOS 452 27ED PI aça na e À (Lnbs104 aaubrmos 1sa 9792p ef ape.ro,r quepuad njde ff, umf 9 te 3 -[UAY q -SXPW 9 - LAITASY 9 -JAIAUES Y sroWf sat quanbrpur 9m2pa02.d tb saut sa saber( sop sagep saf quanbiput S'af}L4) 591] 9 (211S2902S &E) SQQE 22 SIOVA() 529 ILMVT) TEAIRIGINI -AUNTAYHO XNESIUPAE) AN] TLNAUVHO utnf 14 Ww LA sxe tr JATIAAJ JafAUES so asio [MURS ‘sabeu( sap sa9ep sa quanbipur SaUIIU) so À grquane NUNO (AIS 2228) H IN 62 W ci H° , \\| N 3987 * 0) es her) Late ne %, C i63 W éi his CN CI uooJnoT Fi sel Hi p attrenN° er ® TT MT Ds LE VE Q 292p ef qmns feubre a[ 23qU109 952 21PNOF ES) sto} Xnap saubrnos 75e aqeper a[arb na e À rnbs1oq saubrinos js 99ep ep ape:10,f juepuadin(de fr,ç a1QU(202{ N - 21QUI9AÀON W 2100990 1-2quraqdas A 100 H Arte sto) sac quenbrpurquepaoaxd mb s2137a1 sa xnesoueAri ‘el saber( sep s292p saç quan biput saujt4)) 507 < = nn) (919S2W9S :m28) £ QQ8 23 SAOVA( 529 1LVT) À = 2 [ul Æ SANTA IINI -ALN care) LR = = | FRA A e [ay HÉgedturvun 21QUI203 N 3JIQUI3AONT 3140990 o1quaqdag qnoÿ arme nzxk1Z + en SEM F1 soi H peubirnor ® MEME far o° Ê SRE ETES Q y Ÿes vi re wo04n07 unis none of Rad ! APS": | ÉISTE : DES MEMBRES De la Société desSciences naturelles DE LA CHARENTE-INFÉRIEURE. (JUILLET 1889) Le a D VS Bureau. Président, M. Ep. BELTREMIEUX, (k, I }). Vice-Présidents. M. L.-E. MEYER, (A éÿ). M. F. Lusson, (I £ÿ). Secrétaire, M. L. DE RICHEMOND, (I £ÿ). Secrétaire-adjoint, M. CH. BASSET. Directeur-Conservateur, M. Eb. BELTREMIEUX, (ke, I 6). Conservateur-Adjoint, M. Ch. BASSET. Bibliothécaire-Archiviste, M. ALB. FOURNIER. Trésorier, M. P. CASSAGNEAUD, (A é). Le Directeur-Conservateur est chargé du Muséum Fleuriau (Sciences naturelles et Membres ANDRAULT, procureur de la République. AUCAPITAINE (Baronne Suzanne). BaBuT, E., fils, m. de l’ass. fr. avance. sc. BARBEDETTE, H., sénateur, cons. général. BARTHE, (%), docteur en médecine. BassET, Ch., négociant, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. …—_ BELENFANT, (0 $), com. marine retr. BELTREMIEUX, Ed., (%, I &ÿ), m. de la Soc. géol. de Fr., v.-p. du cons. de Préf. « BERGERAT, pharmacien. … BERNARD, Gab., contrôl. des contr. dir., m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. … BERNARD, A., percept., St-Martin-de-Ré. « BERTEAUD, Em., dir. des contr. directes. - BoISSELIER, À,, ag. princ. adm. marine, m. de l’ass. fr. avanc. sc., Rochefort. paléoethnologie du département), et du musée d'ostéologie. Titulaires. BouYÉ, Paul, pharmacien. BRARD, Er., (A &ÿ,) doct.-méd., m. de l’ass. fr. avanc. des sciences. BRUNAUD, P., m. de la Société bot. de France, à Saintes. CASSAGNEAUD, (A £ÿ), conservateur du Muséum La Faille. CHEVALLIER, C., négociant. COINDON, A., employé de l’adm. des ponts et chaussées. CONDAMY, Ad., m. de l’assoc. fr. avance. des sciences. CORBINEAU, A., préposé chef, octroi. COUNEAU, Em., greffier au Tribunal civil, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. É GOURÇONNAIS, Ch., (LÉ), insp. d’ac. ret., à Limoges, nouvelle route d’Aixe. — 432 — CousToLLe, Et., ing. ponts et chaussées, CREUZÉ, A., ($), dir. des contr. direct., en retraite. Cuxaup, G., pharmacien, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. DELAGE, (A &ÿ), professeur au Lycée. DELMAS, J., m. assoc. fr. avanc. des sciences. DESLANDRES, ingén. des ponts et chaus- sées. DEs MESNARDS, P., doct. méd., m. de l’assoc. fr. avanc. des -sciences , à Saintes. DozLor, À. entrepreneur-directeur des travaux du port de la Pallice. Drouer (%), ing. des ponts et chaussées. Dupuy, L., (A &ÿ), prof. d’hist. au Lycée, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. FAUSTIN, G., ($, %&), armat., consul de Portugal. Prés. du Trib. de commerce. FLEURY, P. (A., &ÿ), pharm. à Marans. - FOURNIER, Alb., ancien notaire, m. de l'assoc. fr. avanc. des sciences. GARNIER, Fr., (% À £ÿ), maire de Royan, conseiller général. GATAU, René, courtier maritime. GILLET, C., contr. princ. des contr. dir. Groc, Al., (A £ÿ), dir. des travaux com- ._ munaux, m. de l’assoc. fr. av. des sc. GUILLEMOT, Ch., quai de la Mégisserie, 20, Paris. HiccarrauD, F., docteur en médecine. JOUSSET, pharmacien à Rochefort, m. de la soc. bot. de France. LAURENT, Ch., doct. en médecine. LEMANISSIER, Charles, rentier. LEcoQ DE BolsBaAuDRAN, (%X, À 4ÿ), corr. de l’Acad. des sc., m. de l’ass. fr. av. des sc., Paris, rue de Prosny, 36. L'EVÊQUE, Ed., négociant. Louvez, G., (5%, I &ÿ), sous-préfet, à Brest. Lusson, Fr., (I &ÿ), prof. phys. et chim. Lycée, m. de l’ass. fr. av. sciences. MarsiLzy, A. de Commines de, à Paris. ManTrE, E., Dir. des contr. dir., à Dra- guignan, Massiou, E., (A &ÿ ), architecte, m. de l’assoc. fr. avance. des sc. MÉHAIGNERY, Léon. MENUT, À., (A &ÿ),contrôleur des douanes, en retr. MESCHINET DE RicHEMOND, L., ( I &ÿ), archiviste du département. MESNIER, Marcellin, pharmacien. MESTREAU, Fréd., sénateur, conseiller général. MEYER, L.-E., (A £b), courtier maritime. MicHAU, pharmacien. MiLLor, (A &ÿ), professeur au Lycée. MopELski, (%), ing. en chef des ponts et chaussées, à Tours. Moreau, A., (%), colonel, directeur du génie, à Bordeaux. MoTELay, L., bot., m. de l’ass. fr. av.sc., cours de Gourgues, 5, Bordeaux. NIvVET, À., ing. civil, m. de l’assoc. fr. avanc. sc., Marans. Opin, Amédée, ph. aux Sables-d'Olonne. D’ORBIGNY, Alcide, (A £ÿ, ©), armat., m. de l’ass. fr. avanc. sc., consul d'Italie. PÉRIER, Aug., courtier, m. ass. fr. av. sc. PIETTRE, professeur de sciences au Lycée. PILLOT, M., nég., m. de l’assoc. fr. av. des sc., conseiller général. PorEL, E., (%), ingénieur en chef des ponts et chaussées. PurREY, doct. méd., à Saint-Xandre. RABILLÉ-ANGtIBAUD, M., le Bois, Ré. RouvIER, P. Cons. général, à Surgères. RUBINO, AÀ., m. de l’assoc. fr. av. des sciences. SAVATIER, (O %), Dr méd. chef Marine, en retr., à St-Georges, île d’Oleron. STEHELIN, L. (0 &, I 4), préfet, Meurthe et Moselle. TERMONIA, (O $), doc. méd.-maj 1re cl. retr., place Ghamp de foire, 9, à Saintes. THURNINGER, Alb., (%), ing. chef ponts et ch., m. de l’ass. fr. avanc. sciences. TorD, Max., professeur d’agriculture. ‘VACHÉ, professeur à l’école normale. VIviER, Alfred, (A £}), juge hon., m. ass. fr. av. sc., boulevard Haussmann, 92, Paris. ER PS EP ne hs TS à "fente aile is de dé dé LE — 433 — Membres Agrégés. BOLLON, v. p. de la com. adm. des hos- pices, à Rochefort. BORDAGE, Edm., boursier à la Faculté des Sc., à Lyon. BouRoN, nat. prép. Rochcfort. BourRu, (%), Dr méd., en chef, prof. Rochefort. BOUSCASSE, ing. civil, à Puilboreau. BouyEr, doct. médecin, Cheray (Oleron). Buisson, prép. hist. nat. Châtel-Aillon. Buror, P., D' méd., prof. à l’école de médecine, à Rochefort. CAILLAUD, naturaliste, à Châtel-Aillon. Comes, Dr, maire, Pons, cons. gén., sénateur. CouiLLAUD, agent-voyer, Rochefort. Tonnay-Charente. DELABARRE, rec. des douanes, en retr., DE SAINT-MATHURIN, St-Jean d’Angély. Foucaup, J., (A €ÿ), Jard. chef bot. mar., Rochefort, m. de la Soc, bot. de Fr. ESPAILLAC , conducteur des ponts et chaussées, St-Denis (Oleron). LAIR, J. (X, I. &ÿ), maire, St-J.-d’Angély. LAMQUREUX, méd. vétér. à Saintes. Lorrans, prof. à l’école normale pri- maire de Lagord. Maxës, Ad., (%k), cap. retr. Saujon. Mure, Edm., négociant, à Surgères. NORMAND-D’AUTHON , P., la Martière (Oleron). D'ORBIGNY, Gaston, à Saint-Maurice. PINEAU, Emm., D'-m., Château-d’Oleron. RiGAUD, Ch. docteur-médecin, Pons. RomIEux, O, (&), c. de frég. Rochefort. TESSERON, instituteur en retraite. THIBAUDEAU, lieutenant des douanes. VIvViER, Alph., avocat, à Rochefort. Membres Correspondants. ALLENET, lieutenant de vaisseau. ALLENET, Cap. d'état-major. ARNoux, Sosthène, professeur, Orléans. BARINE, Arvède, madame Ch. Vincens, à Paris. BAUDOUIN, pharmacien, Cognac, m. de l’assoc. fr. av. des sc. BAYLE, (%), ing. en chef des mines, en retraite, à Paris. BÉparr, doct. méd., Bordeaux. BÉNÉDEN, Van, docteur, prof. à l’Uni- versité, Louvain. BERCHON, (%, %, À £d), méd. prince. de re cl. de la mar., en retr., Pauillac. BERGERET, pasteur à Baussais, Deux- Sèvres. BERNARD, G., ($%), ph.-maj., {re cl., m. de l’as. fr. av. des sc., Fontainebleau. BERTHAUD, prof. de physique, Mâcon. Borzor ((I £ÿ), prov. du Lycée, Mâcon. BorEAU, géologue, Parthenay. BOULANGIER, ing. des ponts et chaussées. BouLLaND, H., doct. en méd., à Limoges, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc, BOUQUET DE LA GRYE, (O0 %), ing. hyd. en chef, m. de l’assoc. fr. av. des sc., m. de l’Institut, Paris. BoURGUIGNON, O., pasteur à la Mothe Ste-Héraye. Bover, Alfred, prés. de la société d’ému- lation, Montbéliard. CAMPEAU, J. R. E., président de l’insti- tut français-canadien à Ottawa. CASTAN, officier d’artillerie. CHABERT, À., (#), médecin principal de re classe, à Lille. CHAMPENOIS, inspecteur des forêts. CHARLET, Bernard, à Luze (Basses-Pyr.). CHARTRON, recev. de l’enr. Luçon. CHASTEIGNER, (Cte Alexis de), Bordeaux, m. de l’assoc. fr. av. des sc. CHAUVET, not. à Ruffec, m. de l’assoc. fr. av. des sc. CLARET, docteur-médecin, Vannes. 28 eye CLOUÉ, amiral, membre du bureau des longitudes, à Paris. Conpamy, ex-pharmacien , Angoulême. CONTEJEAN, (3%), doct. ès-se., prof., à la Faculté, Poitiers. CoTTEAU, (%, [ Éÿ), juge hon., Auxerre, ‘ m. de l’assoc. fr. avance. des sc., anc. prés. de la Soc. géol. de France. CRAHAY DE FRANCHIMONT, (X) ing. Bor- deaux. Dassy, Ferd., préparateur de physiologie à la faculté de médecine, Paris. DAuBRÉE, (C $), insp. général des mines, membre de lInstitut, Paris, m. de l’assoc. fr. av. des sc. DE Gressor, (0 %), général d'artillerie. DELavauD, O %, I &ÿ, Insp., honor. serv. santé, rue de la Boëtie, 5, à Paris. DELFORTRIE, prés. de la Soc. linnéenne, Bordeaux. DELHOMEL, rue de Verneuil, 40, à Paris. DE QuATREFAGES, (GC $& | Éÿ), membre, de l’Institut, Paris, m. de l’assoc fr. avanc. des sc. DocTEUR, AÀ., négociant, Bordeaux. D'Ouxous, à Saverdun (Ariège). DrouET, m. de la Soc. acad. Troyes. DrouINEAU, G., (A £ÿ), Dr, insp. génér. serv. administ. minist. intér., rue de Navarin, 15, Paris. DurrorT, pharm., à Angoulême. Dupré, (%, I. £ÿ), inspecteur de lPAca- - démie, Paris. DuvaL-LAGUIERCE (%), comman. du génie au ministère de la guerre, Paris. Ecx, André, pharm. Nogent-sur-Marne. ENSCHÉDÉ, A.-[., (O %), arch. bibl. à Haarlem. Fée, F., (%), méd. prince. de 1re cl. dir. du service de santé, 11€ corps. Fixes, Dr., dir. de l’obser. météor, Per- pignan, m. de l’ass. fr. av. des sc. FOURNIER, À., préposé aux collections. d'histoire nat. à Niort. Gagorir, pharmacien, Nantes. GALLES, ancien conseiller de préfecture. nn , professeur d’hydrographie, rest. Gaupry, Albert, ($), membre de l’Instit., prof. au muséum, Paris, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. GAUTIER, L., doct. en médecine, Melle. GARD, prof. zool., m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. GIiRAUDEAU, Ed., D'-m., ex-int. des hôpit., Paris. Goopb, Paul, médecin de la Marine. GouRRUT, docteur ès-sciences, Niort. GuiLLAUD, Dr., prof., fac. méd., Bordeaux, m. de, l’assoc. fr. av. des sciences. GuiLLON, (%), dir. Cont. indir., en re- traite, Angoulême. Gvoux, doct. en médecine, Bordeaux. HuGues, Edm. (O0 %, I &), sous-Préfet aux Andelys. JAY, HON, JOHN, anc. ministre plénip., à New-York. JoUAN, (0 %, I £ÿ), cap. vaisseau, en retraite, Cherbourg. JOURDAIN, doct. ès-sc., Paris. Jousser, docteur-médecin, Lille, rue de l’Orphéon, 16. JoussET DE BELLESME, dir. des établiss. piscicult. Paris, m. de Pass. fr. av. sc. LABEYRIE, insp. prim. à Tulle. LABOULBÈNE, prof. à la faculté de mé- decine de Paris, membre de l’Aca- démie de médecine, à Paris. LALANDE, Philibert, secr. gén. Soc. sc., hist. et arch. de la Corrèze, Brives. LeGouts, prof. de zool,, éc. norm. Paris. LEMOINE, doct. prof., école méd. Reims, m. de l’ass. fr. av. des sc. LETELLIER, prof. Alençon. LIÉNARD, secrétaire perpétuel de la Soc. d’émulation de Verdun. LorioL (de), géol. chalet des Bois, Suisse, m. de l’assoc. fr. av. des sciences. Lupawski, (Gte Alex. de), (G G %), aca- démicien à Viazma, province de Smo- lenska, Russie. LOURDE, pasteur, à Espérausses (Tarn). Ly-CHao-Pée, (A &ÿ, 5%), mandarin et lettré chinois, attaché à la mission scient. en Europe. MarraAND, empl. des ponts et ch. Niort. — 435 — ManNTOvANI, Paul, naturaliste, Rome. ManTOvANI, G., naturaliste, Rome. MAUFRAS, Em. Villegouge, par Castelnau de LE Gironde. MazurE ($, I &ÿ), inspect. d'académie, retraite. Mica DE CABARIEU, H. (0 &, I £ÿ), ancien préfet, Cabarieu (Tarn-et-Garonne). MouLrLapE, Alb., pharmacien major de Are classe, à Nantes. MouULLADE, pharmacien au Puy. PAPIER, AÀ., prés. de l’acad. d’'Hippone. Pom, D, à: Belfoït, prés. de la société Belfortaine d’'Emulation. Perrier, Edm., prof. au muséum, Paris, m. de l’assoc. fr. avanc. des sc. DE PorrTar, Louis, à Montauban. RaGona, Domenico, (GC. 5%), dir. vatoire, royal Modène. RAMONET, ag. ad. de la Marine, Ruelle. ROCHEBRUXNE, A. (de) doct., aide-nat. au muséum, à Paris. obser- RouUxEL, prof. de physique. SURINGAR, W. E. R. (O0 5%,) prof. uni- versité, Leyden. SILVA, le commandeur J. da, (O $, I €b), arch. du roi de Portugal, m. de l’Ins- titut de France, Lisbonne. TASLÉ, ($), ancien notaire, Vannes. TILLET, Paul, professeur d'histoire natu- relle, à Villeneuve-sur-Saône. TRIGANT-BEAUMOXT, (Madame), botaniste. VENDRIÈS, employé au ministère de li ins- truction publique, Paris. Viaup-GRaNp-Marais, docteur-médecin, Nantes. VILANOVA, J., prof. paléont. à l’univer- sité de Madrid, m. de l’as. fr. av. des sciences. VINCENT, (I £ÿ), insp. ens. pr., Paris. VINCENT, pharmac., à Angoulème. WŒ&LFFLE, agent-voyer d'arrondissement Civray. LABORATOIRE MUNICIPAL DE CHIMIE AGRICOLE, INDUSTRIELLE, MÉDICALE, ETC. SRI D —— | CONSEIL D'ADMINISTRATION : MM. BELTREMIEUX, Ed., ($, I €à), prés. de la Soc. des Sc. nat., Président. LussoN, F. (I &ÿ), prof. agrégé des sciences au Lycée, v.-prés. de la Soc. des Sc. nat., Chimiste, Directeur-Conservateur ; PIETTRE, prof. agrégé sc. Lycée, m. de la Soc. des Sc. nat., Chimiste-Adjt. Conpamy, Ad., m. de la Soc. des Sc. nat. Groc, Alc., (A &ÿ), m. de la Soc. des Sc. nat. FouRNIER, Alb., m. de la Soc. des Sc. nat. MicaAu, pharm. de {re classe, m. de la Soc. des Sc. nat. GREEN DE SAINT-MARSAULT (Cte Edm.), Président de la Soc. d’Agricul. LAURENT, Ch., (A &ÿ), vice-président de la Soc. de Méd. COMITÉ DE BOTANIQUE SOCIÉTÉ ROCHELAISE POUR L'ÉCHANGE DES PLANTES FRANÇAISES. 2 DT— sx MM. BELTREMIEUX, Ed., ($e, I €), v.-prés. du conseil de préfec., Président. Lussonw, F. (I #ÿ), prof. de sciences au Lycée, Secrétaire-Trésorier. CREUZÉ, Am. (%,) dir. des contr. dir. en retraite. FoucauD, J. (A £&ÿ,) jardinier chef botaniste de la marine, à Rochefort. JOUSSET, pharmacien, à Rochefort. MESNIER, M., pharmacien. MicHau, fan TERMONIA, (O0 #), doct. méd. major, 1e classe en retr., Saintes. THIBAUDEAU, lieutenant de douanes. SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES. herbourg....... ....... EPA ne... id. 3 LIENS AÏixX.................. ..... CCC ..... 0 else eee FRANCE. Académie des sc., agric., arts et b.-lettres, Bouche-du-Rhône. Société scientifique et littéraire. Société linnéenne du nord de la France. Société académique du Maine-et-Loire. Société d’études scientifiques. . Société nationale d'agriculture, sciences et arts. Société industrielle et agricole d'Angers et du Maine-et-Loire. Société d'horticulture du Maine-et-Loire. Société d'histoire naturelle. Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne. Société des sciences et arts. Société d'histoire, d'archéologie et de littérature. Société Belfortaine d’émulation. Société scientifique, archéologique et littéraire. ..… Académie d'Hippône. Bordeaux ........... Académie nationale des belles-lettres, sciences et arts. Société linnéenne. Société des sciences physiques et naturelles. . Société d'anthropologie de Bordeaux et du Sud-Ouest. Société archéologique. Société du journal d'histoire naturelle. Société académique. Société scientifique, histor. et archéo. de la Corrèze. . Société d'agriculture, commerce, sciences et arts de la Marne. Académie des sciences, lettres et arts de Savoie. Société des sciences naturelles. . Société de Borda. Société d’études scientifiques et archéologiques. . Académie delphinale. . Société des sciences naturelles et archéol. de la Creuse. Société nationale hâvraise d’études diverses. Société des sciences et arts, agricoles et horticoles. Société historique et archéologique. Société d'agriculture, sciences, arts et commerce. Société agricole et scientifique de la Haute-Loire. . Société géologique du Nord. . Société Gay-Lussac. Société d'agriculture, d'histoire naturelle et des arts utiles. Perpignan Privas..... Reims ...... Rocheïfort....... PRoten.:. Sens....... St-Etienne ... Toulon ... a Toulouse........... i . Société d'histoire naturelle. Metz......... Less... Société littéraire, historique et archéologique. Le Mans.......... Montauban ...... Montbéliard. Montpellier .... Nantes ....... .….. ..….. os... ....... corses. ss... CCC CCE CCC CRC Vitry-le-Français.…. . Académie des sc., belles-lettres et arts du Tarn-et-Garonne. . Académie des sciences et lettres. . Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes. . Société d’études des sciences naturelles. . Société de statistiques, sciences, lettres et arts. . Ministère de l’instr. publ., musée Guimet. . Ecole polytechnique. . Société de géographie. . Société des amis des sciences. . Société académique Franco-Hispano-Portugaise. .. Société des sciences physiques et naturelles. . Société académique d’agr. des se., arts et belles-lettres de l'Aube . Société des sciences naturelles et médicales, de Seine-et-Oise..f . Société d'histoire naturelle. . Société d’histoiré naturelle de la Moselle. . Société d’horticulture de la Basse-Alsace. : . Société des sciences, agriculture et arts de la Basse-Alsace. — 438 — Société historique et archéologique du Maine. Société d’émulation. Société académique. Académie nationale du Gard. Ministère de l’instr. publ., comité des trav. se: et soc: savantes} Association française pour l’av. des sc., rue Serpente, 28. Société géologique de France, rue des Grands-Augustins, 7. Société zoologique de France, rue des Grands-Augustins, 7. Société des sciences, lettres et arts. Société agricole, scientifique et littér., Pyrénées-Orientales. Société d’agr., industrie, sciences, arts et lettres de l’Ardèche Académie nationale. Société archéologique. Soc. d’agric., indust., sciences, arts et b.-lettres de la Loire. Académie du Var. Académie des sciences, incription et belles-lettres. Société archéologique du Midi de la France. Société polymathique du Morbihan. Société philomatique. Société des sc. morales, des lettres et des arts de Seine-et-Ois® Société d'agriculture, scrences et arts de la Haute-Saône. Société des sciences et arts. ALSACE-LORRAINE. à — 439 — ALLEMAGNE. Brême. SONORE .. Société des sciences naturelles, naturwissenschaftlichen vereine. “Brunswick........ .. Société d'histoire naturelle. “Giessen à STE .. Société d'histoire naturelle et méd. de la Hesse-sup. Oberhessis- | chen Gesellschaft fur natur-und Heilkunde. -Kœnisberg.......... Société physico-économique , Koniglichen physikalich-okono- | mischen Gesellschaft. “Halle-sur-Saale..... Académie imp. Léopoldino-Carolina des naturalistes. (Prusse.) “Landshut ........... Société botanique. (Bavière). pruxembourg : AO Société de botanique du grand duché. 14 F ANGLETERRE. “Manchester. ..... . Sociétélittéraire et philosoph., litterary and philosophical sociéty. EL. AUTRICHE. Vienne .............. Musée d'histoire naturelle impérial et Royal, 1, Burgriny, natur- Fa historischen hofmuseums. à BELGIQUE. Bruxelles SCIE ... Société royale malacologique de Belgique. D 1... ... ... Société royale de botanique de Belgique. GANADA. ONCrÉAl............ Société d'histoire naturelle. RAA «2. I Société historique de Montréal. CEAWA.. ...... ..... Institut Canadien-français. HeNeC:......... .... Université Laval. DEONEE -...-...:..... Canadian institute. ETATS-UNIS. 1 avenport.......... Académie des sciences naturelles, academy of natural sciences. MNew-Haven......... Académie des arts et des sciences de conneticut ; academy of arts and sciences. Philade'phie....... . Société philosophique américaine, américan philosophical sociéty. DRERA-...-......... Société historique de lPétat du Kansas ; State historical of the Kansas. LE LPS .... Académie des sciences du Kansas ; académie of sciences of the Kansas. ashington. ...... Société géologique des Etats-Unis ; Smithsonian institution. id. 1 2 JE oi CAP Société des régents de l'institution Smithsonienne ; united, states géological Survey. id. D. C...... Bureau d’éthnologie; bureau of ethnology. | — 440 — MEXIQUE. Î Tacubaya........... Observatoire astronomique national ; observatorio astronomico. Ë NORWÈGE. Christiania ... ..... Université royale de Norwège, PORTUGAL. Porto............. .. Société de géographie commerciale, sociedade de geographia| commercial. } RUSSIE. Helsingifors ......... Société zool. et bot. Finlande ; pro fauna et pro flora Fennicaw L'ÉLENS RSSRRARRTRe Société des naturalistes à l’université impériale de Saint-Wladimirss Kievskoie Obschestvo Estestvo Ispytateley. % Moscou......... ..... Société impériale des naturalistes. SUISSE. Berne ............... Société des sciences naturelles. ri PSE +......... Société des naturalistes ; naturforschende Gesellschaft. MÉHPVE.. ne rehe Société de physique et d'histoire naturelle, Lausanne........... Société vaudoise des sciences naturelles. Heuchätel;:..:.":. . Société des sciences naturelles. Compte-rendu de la Société des sciences naturelles, par ME EUCIEMOND 7 ei deco asen messes ie - Rapport sur le muséum Fleuriau, par M. Ed. BELTRE- La Rochelle en 1789. — Une séance de l’Académie, par MÉMUCRERICREMOND,. 24%. eo esber ce NERO STORE Excursion géologique à la pointe du Ché ;- rapport par RSS ER el RAA EN tee Die slele jelurala le qurig ons 000 Excursion botanique à Angoulins ; rapport par M. HDORMONTA SE LL L Lee nt a beis-eescee Excursion géologique au Gros-Roc, au Douhet et à Saint- Hire: rapport par. M MBOISSELIER : -4 . 2 ee ou. Excursion botanique au Gros-Roc, au Douhet et à Saint- Hilaire ; rapport par M. TERMONIA......... LT TO Excursion botanique à Pessines ; rapport par M. TERr- MONTRE NE See. esse ste . Excursion botanique à (Cadeuil ; rapport par M. DHRMONIA 00. Dore Her ee Poe O OI ee Excursion géologique à Chaillé-les-Marais ; rapport par MAMBOISSELIER eee. se mme emocassesemesvecoropsce Pages. 45 49 99 57 61 Excursion botanique à Chaïllé-les-Marais ; rapport par M MICHAEL PS ER RER PCR ER EEE Société botanique Rochelaise 2e Te Ne Note sur Ranunculus Drouetii, par M. J. LLoyp....... Liste des Ustilaginées et des Urédinées récoltées dans la Charente-Inférieure, par M. Paul BRUNAUD.......... Liste des Myxomycètes récoltées dans la Charente- Intérieure, par-MT. Paul BRUNAUD EC RE UE È Histoire des oiseaux du département de la Charente- Inférieure et des départements limitrophes (suite), par Men Dr À. SAVATIBR-E: 72 ti er MRC NE vel Rapport sur le laboratoire municipal de chimie, par M. FS LUSSON Re ce nue de te detente er Rapport sur deux nouvelles espèces de Chondrites des terrainsjqurassiques, par MBORDAGE:.4 7000 Le Naturaliste d’Orbigny à Esnandes, par M. Ep. BELEREMIEUX..: meme ec che sde tar er Observations imétéorologiques: 1.4, LCR Liste des membres et des sociétés correspondantes... .. é fre se. el , Pages. 63 67 T4 73 93 99 333 349 393 997 431 dé = pat dos de. de USENET HAT AMRHEHE qe tant STE SE TE es ne