hols apttina Holgsiente las sted STFU NP ihe lebetele ls pee ttiee Ws Libat RITERI hese eta Steud RCA iy MIDE uu tt eat finite qeaatela ay RARI cts tatee “Mi Het eter ahd ha) Ter the GR, ner an sina A mi i me ah ht a s CIO) 4s etl tie 1%, et Wu, ne Ò it Lib MASETTI ee fd te ae Vai, LOE a DEM Tey ii ti CRAL Hiab tury ‘i if pet atdigae tied’, Wat h i} at Tita À ihe MI Y n ti; di IR LIE ZIO ti hi fi} I RUN i: “yt hy it vi Wal piel bi mi baie idol tgstaherst f it i «GIACOMO DORIA | PUBBLICATI PER CURA DI C. ALZONA E F. CAPRA ie : VOLUME LXIV PARE 3 GENOVA FRATELLI PAGANO - TIPOGRAFI EDITORI - S. P. A. 4 i N 1949 - 1951 ; » 3 PERSONALE SCIENTIFICO | | Dott. CARLO ALZONA - Direttore incaricato. = Dott. FELICE CAPRA - Conservatore. “Dot: DELFA GUIGLIA - Assistente e bibliotecario CONSERVATORI ONORARI Avv. Proc. Dott. EMILIO BERIO - (dal 1935). | Rag. CESARE MANCINI - (dal 1935). Prof. Ing. STEFANO LODOVICO STRANEO (dal 1939). Dott. GUIDO BACCI - (dal 1942). Dott. ALDO FESTA (dal 1949). Sig. LEANDRO DE MAGISTRIS (dal 1949). pale « ' a E 4 » AVVERTENZA bar fe, 3. me ta so n) e le bozze di stampa vanno indirizzati i ANNALI DEL MUSEO CIVICO STORIA NATURALE GIACOMO DORIA VOLUME LXIV ae, ae + Tai ENI . GIACOMO DORIA 4 PUBBLICATI PER CURA Di C. ALZONA E F. CAPRA VOLUME LXIV GENOVA FRATELLI PAGANO - TIPOGRAFI EDITORI - S. P. A. 1949 - 1951 È CARABIDAE AFRICAINS NOUVEAUX DES MUSEES DE GENES ET, DE MILAN Sa par P. BASILEWSKY f i (Musée du Congo Belge, Tervuren) i » Mon excellent collégue et ami le Dr. S. L. Straneoa eu l’ama- bilité de me confier |’ étude d’ un certain nombre de Carabiques appar- tenant aux collections des Musées Civiques d’ Histoire Naturelle de Génes et de Milan. Parmi ces matériaux, j’ ai rencontré quelques espe- ces nouvelles dont je donne les descriptions ci-dessous, en y ajoutant celle d’ un Oodes nouveau de ma collection. Les nombreux Carabiques recueillis par L. Fea, en 1900-1902, aux îles San Thomé et Fernando- Poo n’ont donné lieu jusqu’a présent a aucun travail spécial. Le Dr. Straneo et moi avons entrepris |’ étude de ce riche matériel, étude dont les résultats seront publiés plus tard, les descriptions présentes servant a prendre date. Pseudozaena (Afrozaena) Feai n. sp. Long. 8 mm. - Espèce aptére. Tout le dessus d’ un brun de poix rougeatre, plus clair sur la téte et le pronotum, la premiére presque ferrugineuse; dessous assez clair sur la téte et la poitrine, plus foncé sur l’ abdomen. Pattes, antennes et pièces buccales ferrugineuses. | Téte large et volumineuse, les yeux très petits et nullement sail- lants, les tempes fortement rétrécies en cou. Surface sans ponctuation. | mais avec de légéres rides transversales sur le vertex et deux impressions assez profondes près de la suture clypéale. Dent labiale forte et entière. Palpes pubescents, le dernier article dilaté et tronqué, surtout aux lla- _biaux. Antennes moniliformes, assez longues, dépassant la base du pronotum d’ un peu plus de deux articles, le 3. plus court que le sui- vant, les articles légerement plus longs que larges, le dernier nullement 3 acuminé au sommet. Chez |’ unique exemplaire que j’ ai sous les yeux, l’antenne droite a une curieuse malformation, les trois derniers arti- — cles étant atrophiés et agglomérés en une massue difforme, tandis que l’antenne gauche est normale. SETTI CRT DET OR | Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. AUG 2 41961 we VEC ee ee ee ee pt) De oa P. BASILEWSKY Pronotum trapézoidal, peu convexe; les angles antérieurs avancés en lobes vers l’ avant, arrondis au sommet; còtés arrondis dans le pre- mier tiers, ensuite rétrécis en ligne droite jusqu’ aux angles postérieurs qui sont sub-droits mais émoussés, nullement saillants; base rectiligne, bien plus étroite que le bord antérieur. Largeur maximale fortement déportée en avant. Sillon longitudinal médian court et faiblement mar- qué; gouttière marginale fortement élargie et! creusée en arriére où elle se confond avec les dépressions basilaires, les cotés fortement relevés près des angles. Surface entièrement couverte de rides transversales assez fortes et entremélées, fortement chagrinées. Elytres sub-ovoides, légèrement convexes; base de méme largeur que celle du pronotum, épaules effacées; cdtés élargis de suite apres l’ épaule, jusque un peu après le milieu, ot se trouve la largeur maxi- male, ensuite rétrécis en oblique-arrondie jusqu'à |’ angle sutural qui est arrondi séparément. Toutes les stries sont bien marquées jusque un peu avant |’ apex où ellles sont remplacées par des points; intervalles légerement bombés, couverts d’ une microsculpture assez développée. Gouttière latérale fortement explanée; série ombiliquée en file ininter- rompue. Pas d’ ailes, méme rudimentaires, sous les élytres. Dessous mat; apophyse prosternale pourvue de quelques soies dans sa partie abrupte; pro-épisternes finement chagrinés; métépisternes allongés, trés rétrécis en arriére, chagrinés-ponctués. Abdomen a pube- scence plus développée sur les cétés. Pattes robustes; protibias légere- ment courbes; protarses du male avec les deux premiers articles dilatés et feutrés en dessous. Edéage fig. 3. Ile S. Thomé: Ribeira Palma, 400-700 m. (L. Fea, IX.1900), 1 6, Museo Civico di Storia Naturale de Génes. Pseudozaena (Afrozaena) insularis, n. sp. Long. 7,5-8 mm. - Espece aptère. Dessus d’ un brun ferrugineux, plus foncé sur la téte qui est pre- sque noire au milieu; dessous ferrugineux brunatre, plus foncé sur l’ abdomen. Pattes, antennes et pièces buccales d’un ferrugineux testace. Téte plus déliée que chez 1’ espèce précédente; veux modérement volumineux et légèrement saillants, les tempes très fortement rétrécies | en cou. Surface imponctuée, avec deux faibles points imprimés en arrière | de la suture clypéale et quelques faibles rides longitudinalles pres des. - CARABIDAE AFRICAINS iy 3 yeux. Dent labiale forte et entiére. Palpes pubescents, le dernier arti- cle tronqué mais 4 peine dilate. Antennes moniliformes, dépassant de deux articles la base du pronotum, le 3 de méme longueur que le sut- vant, les articles 4 4 10 aussi longs que larges, le dernier faiblement atténué vers |’ apex. Pronotum sub-trapézoidal, peu convexe; les angles antérieurs a peine avancés et plus largement arrondis; còtés. faiblement arrondis près des angles antérieurs, ensuite fortement rétrécis, légerement sinués de- vant les angles postérieurs qui sont sub-droits, mais émoussés a l’apex et nullement saillants; base rectiligne, plus étroite que le bord anté- rieur. Largeur maximale très fortement déportée vers |’ avant. Sillon longitudinal médian peu distinct; gouttière marginale très profonde sur toute sa longueur, élargie en arriére ou elle se confond avec les depressions basilaires, mais les cotés sont moins fortement relevés que chez l' espéce précédente. Elytres peu convexes, aplanis sur le disque; base trés étroite, plus étroite que celle du pronotum; còtés s’ élargissant en ligne droite jusqu’a l’ emplacement de 1’ incisure des épipleures où se trouve la largeur ma- ximale, ensuite obliquant rapidement en ligne courbe jusqu’ a |’ angie sutural qui est arrondi séparément. Stries entiérement marquées bien que faibles, s’ effacant un peu avant l’ apex où se trouvent quelques points épars. Intervalles fortement bombés, 4 microsculpture bien dis- tincte, mais plus faible que chez P. Feai. Pores du 3° intervalle peu distincts. Gouttière latérale faiblement explanée. Série ombiliquée en ligne ininterrompue. Pas d’ ailes, méme rudimentaires, sous les élytres. Dessous et pattes semblabes a ceux de l’ espèce précédente. Edéage fig. 4. Ile S. Thomé: Agua - Izè, 400-700 m. (L. Fea, XII.1900), I 6 et 2 2 ?, holotype au Musée de Génes, paratype dans ma colloc- tion > Musée du Congo Belge, Tervuren. ~ È ; + de. _ Ces deux nouvelle espèces insulaires, découvertes par L. Fea en 1900, et qui n'ont plus été reprises depuis, du moins à ma connais- | sance, sont très spéciales et diffèrent des espèces connues jusqu a présent surtout par l’absence d’ailes, par les épaules effacées et par les angles ‘postérieurs du pronotum arrondis et émoussés, nullement vifs. En se basant sur ce dernier caractère, le Dr. R. Jeannel, dans sa récente étude des Ozénides malgaches (Faune de l’ Empire Frangais, VI, Co- espèce africaines du genre Pseudozaena des espèces malgaches, en c le sous-genre Afrozaena pour les premieres, iles secondes se trouv Fig. 1 a 4. Edéages. 1: Pseudozaena lutea Hope - 2. P. guineensis All. =o83 Feat, n. sp. - 4: P. insalacts n. sp: sai de coté le « Sphaerostylus » Co Kolbe, i je ne connais pas et qui me semble trés douteux. È; Taille # forte. 2 (4) Elytres ayant à peine quelques traces de stries et d’ intervalle: le dessus finement ponctué. Téte assez grossièrement rid 4 - SS Bg Ee 5 Cosas hatte i et, CARABIDAE AFRICAINS ponctuée de chaque còté, entre I’ insertion des antennes. Pro- notum finement et éparsément ponctué. 8,5-11 mm. Afrique Occidentale (de la Céte d’ Ivoire au Congo Belge) P. lutea Hope Elytres finement striés, les intervalles plats, non ponctués, 4 part quelques gros pores sur les intervalles 3 et 5. Téte lisse dans la moitié antérieure, ou très faiblement sculptée, lisse en arriere a part quelques gros points. Pronotum lisse, a part. quelques fines rides isolées et quelques pores au bord antérieur. 11-15 mm. Afrique Occidentale (du Nigéria au Congo Belge) P. guineensis All. — Cétés du pronotum plus faiblement rétrécis et sinués vers l’ arriere, la bordure latérale peu aplanie, s' élargissant moins dans la région des angles postérieurs; pores des intervalles 3 et 5 plus fins; yeux moins convexes. 11-12 mm. Afrique Weicaiale eos: a iP. egalpeensis: ssp. picea Bann. Espèces aptères, ayant les épaules effacées et la base des élytres très étroite. Angles postérieurs du pronotum sub-droits, émous- sés et arrondis au sommet. Taille moindre. Articles moyens des antennes pas plus longs que larges. Dernier article des palpes labiaux nullement dilaté. Yeux normalement développés et modérément saillants. Angles antérieurs du prc. notum non avancés en lobes; surface pronotale pourvue de rides transversales très faibles et superficielles. Elytres remar- quablement étroits a la base, ensuite élargis jusqu’ a un peu avant |’ apex, en ligne droite, nullement ovoides; surface moins convexe; stries faibles mais distinctes. 7,5-8 mm. Ile Single nere Nek e ee Co SP. insalatis nov. “Sp: Articles moyens des antennes un peu plus longs que larges. Dernier article des palpes labiaux nettement dilaté. Yeux très petits et nullement saillants. Angles antérieurs du pronotum avancés en lobes; toute la surface couverte de rides transver- sales très fortes. Elytres moins étroits à la base, plus convexes, sub-ovoides, la largeur maximale située près du milieu de la longueur; dessus plus convexe; stries bien plus fortes. 8 mm. «Pi Fenisnovisp. dei Ate 2 "A PL SIERO ee 6 P. BASILEWSKY Diatypus feanus n. sp. Long. 10 mm. - Dessus noir de poix brillant, sans aucun reflet métallique et sans irisation; dessous brun de poix; pattes et antennes ferrugineuses. Téte large et courte, très finement aciculée; yeux moyens, assez saillants; suture clypéale et sillons fronto-oculaires indistincts; labr: très court et légèrement échancré au bord antérieur; mandibules larges a la base. Languette élargie au sommet et bisétulée; paraglosses très étroits et courts, ne la dépassant guère. Dent médiane du labium faible. Antennes dépassant la base du pronotum d’ un article, le 3° pas plus long que le suivant. Pronotum presqu’ aussi long que large, convexe sur le disque; bord antérieur droit, les angles antérieurs legèrement avancés et arron- dis au sommet, les còtés largement arrondis en avant jusqu’ à la lar- geur maximale qui se trouve vers la fin du premier tiers, ensuite rétrécis vers la base en ligne presque droite, sinuée seulement près des angles postérieurs qui sont aigus et très saillants; base droite, plus étroite que le bord antérieur. Sillon longitudinal médian fin et court; repli latéral étroit en avant, élargi en bourrelet vers l’ arriére; gouttière marginale très fortement élargie en arriére, donnant des còtés bien relevés. Dessus légèrement aciculé, surtout latéralement. Elytres allongés et convexes, sub-ovoides, élargis de 1° épaule jus- qu’ au début du tiers postérieur; repli basilaire faible, a peine anguleux a l’épaule; troncature apicale oblique et sinuée. Stries fines et étroites, lisses; striole scutellaire très courte, prenant naissance dans un por? ombiliqué fortement développé; intervalles faiblement bombés, 4 mi- crosculpture fine, mais criblés de petits points. Série ombiliquée formée d'une vingtaine de fouets, les postérieurs plus forts. Dessous trés finement ponctué, a pubescence réduite; apophyse prosternale arrondie en arriére; métépisternes allongés et rétrécis en airiére; segment anal (4) avec une seule soie de chaque cote. Pattes normales, les tarses antérieurs et intermédiaires du male largement di- latés; 4° article des tarses non bilobé, a peine échancré. Edéage fig. 5. Ile Fernando-Poo: Moka, 1300-1500 m. (L. Fea, II.1902), 1 3, au Musée Civique d’ Histoire Naturelle de Génes. Espèce assez voisine de D. Smithi Murray, mais de taille plus petite et de coloration autre; en différe au premier coup d’ oeil par la Se P. BASILEWSKY 7 wp - conformation du 4° article des tarses qui est très profondément bilobé a chez I’ espece de Murray. En outre, les angles postérieurs du pronotum E sont plus vifs et plus saillants, les stries moins profondes et plus fines, les intervalles densément pointillés, la striole scutellaire bien plus 5 courte. Enfin, |’ édéage est nettement différent. Dichaetochilus Straneoi, n. sp. È n ary Long. 12,5 mm. - Dessus noir brillant, les élytres d’ un bronzé oa verdatre métallique foncé; dessous noir de poix obscur, les pattes fer- vo di: . fa. “4 f 4 È on pr $ È. si ; 9 g' _ Fig. 5 a 9. Edéages. 5: Diatypus feanus, n. sp. - 6: D. Smithi Murray - 7: Di- sa ss chaetochilus Straneoi, n. sp. - 8: D. inchoatus Péringuey - 9: Oodes vl Straneoi, n. sp. 1 ù + is ‘tugineuses rougeatres, rembrunies aux extrémités et aux tarses; anten- ‘% | nes brunes foncées. : * Espéce voisine de D. inchoatus Péringuey, de la Rhodésie du v È Sud et du Transvaal, et ayant comme elle iles stries des élytres lisses, TF Oe pe 8 . P. BASILEWSKY x I’ intervalle 5 avec deux .pores à son extrémité, le segment anal du 3 avec une seule soie de chaque c6tés du bord postérieur. En différe par le pronotum plus transversal, 4 còtés plus arrondis, par les intervalles des élytres un peu plus convexes et bien plus brillants. Les para- giosses, bien que non en crochets, dépassent de loin la languette; enfin, i édéage est autrement conformé (fig. 7). Erythrée: Ducambia (10.11.1923, 1 ex. 4, holotype, au Musée de Milan), Adamo (27.11.1923, 1 ex. &, paratype, dans ma collec- tion > Musée du Congo Belge à Tervuren). i Oodes Straneoi, n. sp. Long. 19 mm. - Dessus et dessous noirs très brillants, nullement i irisés; pattes noires, les tarses bruns foncés. Antennes brunes de poix. les premiers articles encore plus obscurs. Téte courte, les yeux saillants et globuleux; suture clypéale fai- ble, terminée de chaque còté par un point bien marqué; surface lisse, È a microsculpture faible. Labre muni de six pores sétigeres au bord antérieur. Mandibules courtes et larges. Dent labiale simple. Dernier article des palpes pas plus court que |’ avant-dernier. Antennes dépas- sant la base du pronotum de moins d' un article, le premier aussi long que le 4°, le 3° légèrement plus court. Pronotum très large et court; bord antérieur faiblement échancré, les angles antérieurs bien marqués et éloignés du cou mais nullement avancés en lobes; còtés fortement élargis vers la base, les angles posté- rieurs faiblement obtus, presque droits; base plus étroite que celle des élytres, sub-droite au milieu, faiblement sinuée latéralement. Sillon longitudinal médian fortement marqué mais n’ atteignant ni le bord antérieur ni la base; dépressions basilaires en forme de traits courts mais profondément gravés; repli latéral fin mais entier. i Elytres larges, sub-ovoides, peu convexes; repli basilaire entier, légerement sinué, formant un faible denticule a 1’ épaule. Stries pro- fondes et fortement ponctuées, les deux premières se réunissant a la. base en un pore basal bien développé, les autres n’ atteignant pas le repli basilaire, 4 et 5 légèrement recourbées vers |’ intérieur. Intervalles lisses et bombés, le 3 pourvu de 3 pores dorsaux situés près de la strie 2 mais ne la touchant pas, le 8 bien plus étroit au milieu que le 7, linéaire aux deux extrémités. CARABIDAE AFRICAINS Dessous 4 ponctuation fine et limitée aux pièces latérales. Apo- physe prosternale cunéiforme, non rebordée, très faiblement canaliculée longitudinalement, nullement prolongée en épine vers |’ arriere. Mété- pisternes de peu plus longs que larges, faiblement rétrécis en arriére, a ponctuation faible. Segments abdominaux lisses au milieu, sauf le seg- ment anal qui est entiérement et finement ponctué; une soie de chaque cété du bord postérieur des segments, 1’ anal avec une seule soie de chaque coté (¢). Métatrochanters mousses. Meso- et métatibias (4) arqués. Les trois premiers articles des tarses antérieurs du mile large- ment dilatés. Edéage fig. 9. Somalie italienne: Dolo (S. Venzo, III-IV.1937, 1 ex. 6, Museo Civico di Storia Naturale de Milan). Par la conformation de |’ apophyse prosternale et du 8¢ intervalle des élytres, par la présence de pores sétigères au bord postérieur des segments abdominaux, par le rebord latéral du pronotum complet, par la présence des dépressions basilaires pronotales bien nettes et par sa coloration, cette nouvelle espèce rentre dans le groupe vagabundus Chaud. - palpalis Klug - natalensis Chaud., mais en différe au pre- mier coup d’ oeil par la taille plus de deux fois plus grande, le corps plus ovoide, le pronotum plus large et plus court, iles stries plus fortes et plus grossiérement ponctuées. Ressemble, au premier aspect, à O. guineensis Chaud. mais 8’ en distingue très nettement par le rebord latéral du pronotum entier et par la présence des dépressions basilaires du pronotum et d'un sillon longitudinal médian bien marqués, par le corps moins convexe, par les meso- et méta-tibias arqués chez le male, etc.. Edéage fig. 9. Je dédie cette espéce, ainsi que la précédente, 4 mon excellent ami le Dr. S. L. Straneo, de Gallarate, 1’ éminent spécialiste des Pterostichinae, qui a bien voulu me les soumettre. Oodes plumbeus, n. sp. Long. 16 mm. - Noir de poix assez terne, sans toutefois étre alu- tacé; angles postérieurs du pronotum et apex des élytres brunatres par transparence; dessous et pattes bruns de poix, les tarses un peu plus clairs; antennes brunatres, les premiers articles plus foncés. Comme |’ espèce précédente, cette forme nouvelle appartient au groupe vagabundus - palpalis - natalensis par suite des caractères énu- Ca 10 P. BASILEWSKY mérés plus haut, et comme elle, en diffère par les mémes points. Dif fore d' O. Straneoi par la taille plus faible, la coloration d'un noir moins franc et beaucoup moins brillant. Pronotum tout aussi transver- sal, avec les angles postérieurs conformés de méme; sillon longitudinal moins profondément gravé, bien que trés net; dépressions basilaires semblables. Elytres plus courts, plus larges et plus convexes, donnant 4 tout l’ insecte un aspect plus trapu; denticule huméral plus aigu et plus saillant; stries moins profondes mais pareillement ponctuées, sem- blablement conformées a la base. Intervalles tout a fait plans, méme a l’ apex, le 3° pourvu des mémes trois pores dorsaux, le pré-apicail et l’apical situés plus près de la 2° strie, le 8° conformè de méme. La surface des intervalles ainsi que celle du pronotum’ a microsculpture réticulaire bien plus développée, ce qui donne 4a I’ insecte son aspect terne. Dessous semblable; meso- et métatibias droits (9); segment anal avec deux pores de chaque còté chez la 9. Sénégal: Khayes (1 ex. ®, ma collection >> Musée du Congo Belge, a Tervuren). Microlestes bilineatus, n. sp. Long. 3,5 mm. - Téte et pronotum noirs de poix alutacés, ce dernier trés légerement métallique; élytres noirs de poix, avec une lon- gue bande ‘longitudinale jaune, étroite et bien déssinée sur chaque élytre, débutant par une bande oblique a |’ épaule, continée sur I’ in- tervalle 4 jusqu’ un peu avant |’ apex où elle se dilate vers |’ extérieur.. Dessous brun de poix, plus clair au milieu; antennes testacées, le pre- mier article plus sombre; pattes testacées, les fémurs plus sombres. Tète a microsculpture réticulaire forte mais sans ponctuation apparente; yeux volumineux et saillants; tempes fortement rétrécies en cou; labre volumineux et allongé, le bord antérieur arrondi. Anten- nes pubescentes a partir du 3© article qui n’ est pas plus long que le suivant. Pronotum plus large que long, peu convexe; bord antérieur droit au milieu, les angles antérieurs fortement saillants en lobes, non adhé- rents au cou; cdtés arrondis en avant, ensuite rétrécis et légerement sinués jusqu’ aux angles postérieurs qui sont saillants en dehors et situés en avant par rapport à ila base; cette dernière entiérement rebor- . dée, droite au milieu, relevée latéralement, moins large que le bord a NS CARABIDAE AFRICAINS 11 antérieur. Largeur maximale fortement déportée en avant du milieu. Sillon longitudinal médian fin mais bien marqué, n’ atteignant pas le bord antérieur mais touchant presque la base; repli latéral très fin; gouttière marginale très étroite, élargie seulement à l’ endroit de l’angle postérieur qui est relevé. Surface entièrement couverte de la méme mi- crosculpture réticulaire que la téte, avec de légéres rides transversales près du sillon et une ponctuation assez rugueuse à la base. Elytres larges et assez courts, sub-parallèles; épaule bien marquée mais largement arrondie; troncature apicale droite. Repli basilaire en- tier; fouet basilaire présent a la base de la' 2° strie. Stries fines et peu profondes, distinctement crénelées, seules les trois premiéres entière- ment marquées, bien que n’atteignant ni le repli basilaire ni l’apex, les autres de plus en plus faibles; striole scutellaire peu distincte; inter- | valles peu convexes, pourvus de la méme microsculpture que 1’ avant- corps, le 3° sans pore distinct. Série ombiliquée de 13 fouets en ligne continue mais irrégulièrement espacés, les postérieurs mieux développés. Somalie italienne: Garoe (A. Falzoni, IV.1939, 1 ex., Museo Civico di Storia Naturale de Milan). Cette nouvelle espèce différe au premier coup d’ oeil des autres formes africaines par la taille plus forte et le dessin caractéristique de ' élytre. SPEDIZIONE ZOOLOGICA DEL MARCHESE SAVERIO PATRIZI NEL BASSO GIUBA 19 E NELL’OLTREGIUBA. VI-VIII-1934 * By LUCIANO STORACE et A 4 tee” Pe eae a ‘LEPIDOTTERI DIURNI Tp Le farfalle diurne elencate nel presente lavoro furono raccolte in. Somalia dalla spedizione del March. Saverio Patrizi nel periodo VI- VIII-1934. ; SE Per le varie località citate nell’ elenco rimando alla relazione pub- i: biicata dal March. Patrizi stesso (Ann. Museo Giv. St. Nat. Genova, ‘LVII, pp. 1-26, tav. I-VIII). | 10056 La determinazione delle specie di Lycaenidae (ad eccezione della Pentila peucetia) mi è stata cortesemente fatta dallo specialista Sig. H. Lai N, i HI 7 ge Pal Oh Md La ra Sd mi AI e Sal ng a Stempffer di Parigi, che vivamente ringrazio per l’ aiuto prestatomi. G PAPILIONIDAE È di. La spedizione Patrizi ha portato dalle regioni percorse due sole e specie di Papilionidi e Cosmodesmidi: 1’ endemica Papilio demodocus Esper, e l’ Iphiclides colonna Ward., propria quest’ ultima delle re- 9 gioni poste sul versante dell’ Oceano Indiano. i È A detta del Sig. C. Confalonieri, raccoglitore della spedizione, È qualche altra Papilionidae sarebbe stata osservata nelle: zone esplorate: trattavasi forse, per quanto egli ricorda, di Papilio dardanus Brown e 3 di Argyreus nireus L. (1). È Papilio (Princeps) demodocus IRON Esp. i : Belet Amin, 1934: 1 &; 20-VI: 1 6 decolorato; 30-VE: Mae &.8, 1.9; 20-VII ys 059 OÙ aero di ia SR Ì Tutti questi esemplari sono riferibili alla forma nominale, la «sola diffusa, per quel che se ne sa finora, sul continente, e che abita, identica, il Madagascar, donde l'ho di Tananarive. i = e SERIO . SEE i (1) Le Papilionidae somale (fide Confalonieri) volavano in alto e spesso fi attorno alla chioma degli alberi. Mai scendevano sotto i 3 metri dal suolo, e fac a necessario inviare gli indigeni sugli alberi, con le reti, DE catturare gli ne x 3 elencati. om LEPIDOFTERI SOMALI 13 ‘La serie del basso Giuba presenta particolarmente sviluppata, salvo le debite eccezioni, la macchia premarginale nell’ intervallo 1-a dell’ ala anteriore, che è sovente quasi riunita, lungo il margine in- terno, sul disotto dell’ ala stessa, alla macchia discale corrispondente. Questa variante, che ho riscontrato pure in esemplari del vicino Che- nia, è sviluppata al massimo grado, particolare interessante, in uno de- gli esemplari malgasci in mio possesso, dove la fusione è completa. Le transizioni a tale variazione, particolarmente frequenti nella serie cei Patrizi, possono dunque ancora una volta dimostrare. che esistono stretti legami, dal lato faunistico, fra la regione dell’ Africa orientale e quella Malgascia. — | Gli esemplari somali sono quindi lungi dal presentare l’ oblite- razione completa della macchia in parola, contrariamente a quanto da me notato per individui d’ altra provenienza (2). Generalmente di grandi dimensioni, i demodocus in questione presentano le solite variazioni individuali, pur non essendo in alcun caso riferibili ad una determinata forma aberrante. Esistono così tutte le transizioni ad albicans Suffert, karema Strand, conflua Strand 1914 (= juncta Dufrane 1936), minor e semi-juncta Dufrane, adla e viginti Berio, qui elencate in ordine cronologico di pubblicazione. Due esemplari logori, di Belet Amin, sono riferibili alla forma nubila Capronnier (3) ed un altro ha i disegni post-discali azzurrati, sui disotto dell’ ala posteriore, con direzione meno trasversa del solito rispetto alle nervature. | Una ® ha il tratto giallo nella base dell'intervallo 9, sul disopra dell’ ala anteriore, talmente allungato verso la base. dell’ ala stessa, da superare la macchia DC: questa variazione ricorda un poco quella {2) Questa mancanza di premarginale nell'intervallo 1-a dell’ ala anteriore è già stata osservata in Papilio machaon L. e le è stato attribuito il nome di incompleta Maslowiz (Polsk. Pismo 2, p. 130 fig. 8 - 1923). (3) Questa forma, caratterizzata dall’ alterazione del colore delle macchie chiare, che da giallo-crema diviene giallo-cuoio variamente inteso, mentre il nero fondamentale è decolorato in bruno, esiste soltanto, per quanto mi consta, negli esemplari vecchi e non in quelli appena schiusi. Sono del parere che essa sia dovuta alla lunga esposizione dei pigmenti ai caldi raggi del sole tropicale. Similc aitera- zione di colore s’ ottiene esponendo al calore di un forno esemplari della specie nostrana I. podalirius L., come ho sperimentato personalmente nel 1944 ad Arquata Scrivia. Per quanto precede, ritengo quindi necessario considerare nubila Capronnier sinonimo di demodocus Esper. RT Se ee 14 L. STORACE esistente in P. grosesmithi praeses Rothschild, e puo indicare, come in altri casi, un vero legame filogenetico. In altri individui della serie del Patrizi s’ opera quasi la fusione delle due macchie prossimali nella cellula dell’ ala anteriore, special- mente sul disotto dell’ ala stessa, ed in altri ancora le premarginali esistenti sulla faccia inferiore dell'ala posteriore sono più o meno confluenti (4). In un solo caso si ha un netto contrasto con quest'ultima forma, poichè le premarginali sono molto piccole e nettamente isolate le une dalle altre. Esistono frequenti variazioni intermedie. Infine, due esem- plari sono quasi privi della spolveratura azzurra normalmente esistente nell” ocello anale dell’ ala posteriore (5). Iphiclides colonna colonna Ward. Belet Amin, 10-VII: 1 4 alquanto sciupato. Pare sia il solo osservato dalla spedizione. Per il logorio subìto, le tinte sono poco vivaci, ed in particolare il verde ed il rosso sono pallidi assai; i colori del disotto delle ali sono molto opachi, anzichè vivi e brillanti come di norma negli individui freschi. Tutte le mac- chie verdi sembrano essere più estese che nella figura data da Aurivil- lius in Seitz, vol. XIII, tav. 8-c-4, particolarmente la macchia alla | base dell’ intervallo 2 dell’ ala posteriore; inoltre, nella cellula del- l'ala posteriore, sempre sul disopra, verso la DC, è macchia rotonda, assente nella figura del Seitz. La premarginale dell’ intervallo 7 dell’ ala posteriore, sul diso- pra, è biancastra anzichè di tinta verde-chiara come le rimanenti. Le code sono più lunghe e più bianche, distalmente, che in Seitz I. c: La località di cattura, sul basso Giuba, è al limite nord-orientale. dell’area di diffusione data da Aurivillius in Seitz (dalla Baia di De- lagoa all’ Africa Orientale Britannica). 1 (4) Eccezionalmente le macchie in parola (esclusa quella nell’ intervallo 7) sono tutte ampiamente fuse fra di loro, appena interrotte dalle esili nervature brune che attraversano, quindi, in pratica, una vera fascia sinuosa che dalla subcosta giunge all’ angolo anale, ma questo grado di variazione non esiste nella serie qui considerata. (5) In un esemplare eritreo, freschissimo, della mia collezione, questa spolve- ratura è praticamente assente, su entrambi i lati. Un altro @ eritreo (Imberti, 20- X-1934, F. Vaccaro) presenta la quasi completa scomparsa della spolveratura in questione. LEPIDOTTERI SOMALI 15 Carpenter, in Trans. ent. Soc. London, 83, p. 333, 1935, cita una cattura di questa specie effettuata da A. W. Hodson nel S. W. dell’ Abissinia: 1’ esemplare é riferito, come nel mio caso, alla forma nominale che, stando allo spoglio dello Zoological Record da me effet- tuato dal 1865 al 1946, è la sola descritta. PIERIDAE Pinacopteryx eriphia iterata Btlr. Merca, 6-VI: 2 4 4, di cui uno piccolo e dal lato inferiore delle ali posteriori e dell’ apice di quelle anteriori volgente al rossastro (trans. ad melanarge Btlr.). Belet Amin, 30-VI: 1 9. Appias epaphia Cr. Ola Uagér (Oltregiuba), 15-VIII: 1 9, non riferibile con sicu- — rezza alla razza dell’ Africa Orientale e del Chenia orbona Bdv. (= contracta Btlr.). Glycestha gidica westwoodi Wallengr. Belet Amin, ro-VII: 1 4 in pessimo stato. Glycestha aurota aurota Fabr. (= mesentina Cr.). Merca, 16-VI: 1 4 in pessimo stato. Belenois thysa tricolor Ungemach. Ola. Uaeer,-15-VIIT:. 1 2. Dixeia charina Bsd. Belet Amin, 30-VI: 1 sola 9, in base alla quale non è possi- bile identificare la razza della regione. Golotis calais calais Cr. (6) Merca, 6-VI: 2 4 6 un po’ piccoli. Ola Uagèr, 15-VIII: 2 3 6 più grandi dei precedenti (uno addirittura gigantesco). (6) Per le specie del Gen. Colotis Hbn. ho seguito la classificazione adottata | da G. Talbot: Revisional notes on the genus Colotis Hiibn. With a systematic list, in Trans. ent. Soc. London 88 (1939) (part 7, pp. 173-246). dra 16 L. STORACE Colotis chrysonome patrizii n. Ola Uagèr, 15-VIII: 1 4. Questo esemplare, che mi sembra appartenere alla specie chrysonome Klug, non è riferibile ad alcuna delle forme finora note, epperò ritengo opportuno descriverlo, come nuova forma geografica (razza). Dimensioni doppie di quelle dei chrysondme dell’ alto Giuba, quasi come nel gaudens Btlr. eritreo (lunghezza dell’ ala ant., dalla base all’ apice, mm. 23). La. mac- chia basale sulla faccia superiore dell’ ala anteriore foggiata come in chrysononze tipica, da cui questo esemplare differisce tuttavia" — a parte le dimensioni — per i seguenti caratteri: pagina inferiore delle ali uniformemente giallo d’ uovo, volgente all’ aranciato sul disco di quelle anteriori; a queste ultime ali, sul disotto, sono segni neri discali e submarginali negli intervalli 1-a e 1-b, e solo discali in 2, 3. Per il disopra delle ali, i colori ed i disegni sono tipartiti più o meno come nella forma nominale. Colotis protomedia Klug. Merca, 6-VI: 1 9, dalla fascia discale sul disotto delle ali poste- riori piu larga che in altre femmine somale, abissine. ed eritree. Colotis celimene praeclarus Btlr. Nereo VI Colotis ione Godt. I & 4 raccolti, per la forte riduzione dell’ orlo prossimale della macchia ornamentale sul disopra dell’ ala anteriore, sono riferibili alla forma bettoni Btlr. Belet Amin, 30-VI: 2 4 4; Ola Uagèr, 15- VIII: 1 8, più piccolo dei due precedenti, ma sempre più grande del phlegyas dello Scioa; 1 @ dalla macchia discale nera nell’ intervallo 1-b sul disopra delle ali anteriori quasi isolata dalla spolveratura vicina, che solo la tocca sulla vena 1. Colotis danae annae forma benadirensis nova. La coppia raccolta dal Marchese Patrizi mi sembra differire sia da annae Wallengr. tipica, che da wallengreni Btlr. La descrivo quindi come segue : 4 : sulla faccia superiore delle ali, la macchia ornamentale, del solito colore, è fortemente orlata di nero-fumo dal late prossimale, sopratutto verso l’ esterno; la macchia discoidale della pagina inferiore è visibile per trasparenza; il. margine esterno dell’ ala anteriore ha sottile orlo nero, meglio segnato lungo la macchia ornamentale e raggiungente |’ angolo posteriore; al margine costale della stessa ala è orlo d’eguale colore; all’ ala posteriore esistono, sull’ estremità delle nervature, LEPIDOTTERI SOMALI 17 distinte marginali nerastre, divise fra di loro, e lungo tutto il margine esterno, fino all’ angolo anale dove è meglio indicata, decorre una sottile linea dello stesso colore; tutti i disegni del disotto delle ali sono molto esili, sopratutto la serie di discali delle ali posteriori, in parte rudimentali, ed appena centrate di rossastro, come la discoidale; il colore di questo lato, all’ ala anteriore (salvo in corrispondenza della macchia apicale dove è la sclita tinta) è bianco, come all’ ala posteriore, dove è anche più puro; le dimensioni sono come in chrysonome gaudens o chrysonome patrizii. Lunghezza dell’ ala ant., dalla base all’ apice, mm. 22. @ : la faccia superiore delle ali presenta forte spolveratura grigiastra nel terzo basale dell’ ala anteriore e sulla maggior parte dell’ ala posteriore, escludendo una fascia discale che dalla costa raggiunge quasi l’ angolo anale (da cui dista 2 mm. circa), larga anteriormente oltre 2 mm. e foggiata a punta posteriormente. La mac- chia ornamentale dell’ ala anteriore, colorata in aurora pallido, è divisa medial- mente dalla solita linea di macchie post-discali e presenta i componenti distali fog- giati a punta, esternamente, fra le nervature. La discoidale dell’ ala anteriore è fic- cola, ma bene segnata, e verso l’ angolo posteriore, in 1-b, è macchia isolata sub- rotonda, di colore nerastro. Sulla faccia inferiore, l’ ala anteriore ripete i disegni sopradetti, ma più sottilmente indicati. Il colore fondamentale vi è, come sul di- sopra, biancastro, salvo in corrispondenza della macchia ornamentale. All’ala poste- riore, che ha invece il fondo lievemente giallognolo, è una distinta serie di postdiscali nerastre con centro rossastro come la discoidale (queste postdiscali sono segnate in nero sull’ altra pagina alare). Le dimensioni sono metà circa di quelle del maschio. Lunghezza dell’ ala ant. dalla base all’ apice mm. 19. Holotypus: 1 &, Merca, 16-VI; Allotypus: 1 9, Belet Amin, 10-VII (7). | Golotis eucharis philippsi Btlr. Salambo (Giuba), 16-VI: 1 9. Colotis evippe omphale Godt. Ola Uagèr, 15-VIII: 4 3 8 e 2 29: queste ultime eccessiva- mente marcate di nero e con le due fasce basale. e post-discale sul di- sopra dell’ala posteriore unite nel tratto distale ed includente due pre- marginali bianche, quella esterna. (7) Al Museo di Genova sono conservati altri 4 esemplari di Colotis danae annae \Wllgr. del Benadir, raccolti da A. Pantano (1 4, Merca, 10-IX-1907, 1-4, Gelib - Mare -, 20-IX-1907; 1 & ed 1 9, Merca Uagadi, 14-IX-1907). Questi 4 esemplari sembrano riferibili alla razza di cui sopra, di cui forse rappre- sentano la forma «umida » estrema. Nei maschi i segni scuri sono un po’ più svi- luppati, sopratutto sul disotto delle ali, dove alle posteriori è tonalità giallognola; nella femmina, grande quanto il maschio olotipo, la macchia ornamentale del disopra è più viva ed i disegni grigi sono più sfumati. Il & di Gelib concorda, per le dimen- sioni, con la 9 allotipo. Gli altri maschi sono più o meno grandi come quelio del Patrizi. Ritengo opportuno elevare questi esemplari al grado di paratipi, avver- tendo che invece una serie dell’ alto Giuba, conservata nello stesso Museo, sembra differire per vari caratteri dagli esemplati del litorale somalo. La forma benadirensis è molto simile — a parte le dimensioni lievemente mag- giori e |’ annerimento delle nervature sul disotto. delle ali, verso. l’ esterno — al danae ene Klug. RA 3; î n o. a È “a ee ee Se; MA re" a a) ol a ee Lu SR SS Oe a ee ene: a ee N ia a Mee L. STORACE Colotis daira thruppi Btlr. Merca, 6-VI: 14; Belet Amin, ro-VIl: 16; Ola Uagèr, 15- Vin E Golotis evagore antigone f. phlegetonia Bsd. Ola Uager, 15-VIII: 3 6 6 e.1 2; Merca, 6-V1: 20 volmente piu chiare di quella dell’ Oltregiuba. Colotis eris eris Klug. OlnUacer-.15.V lll aeten ce Eronia cleodora dilatata Btlr. Belet Amin, 20-VI: 1 @. Eronia thalassina Bsd. Ola Uagèr, 15-VIII: 1 4, con sul disotto dell’ ala posteriore - dei punti bruni verso il margine. Eronia buqueti Bsd. Gelib (Giuba), 26-VI: 1 ®, dalla fascia distale dell’ ala ante- riore, sul disopra, ridotta e di color fumo. Sul disotto, l’ala posteriore e l’ apice di quella anteriore, non sono striati, come in arabica Hpff., ma hanno tinta grassa uniforme. All’ ala posteriore, sui due lati, non esistono marginali. L’ esemplare mi sembra quindi molto simile alla forma buchanani Rothschild, descritta delle oasi sahariane nel massic- cio dei Monti Air a N. W. del Lago Ciad (cfr. Novitates Zoologicae, 28, p. 151, 1921). Credo di poter escludere che si tratti di capensis Hpff., per quanto la località di cattura possa far propendere per questa forma come per arabica. Catopsilia fiorella florelia F. Belet Amin: 3:4 4, 20-VII; 1 4, 10-VII; 1 4, 30-VI. Terias hecabe senegalensis Bsd. e sottorazza continua nov. Su 6 esemplari raccolti dalla spedizione.Patrizi ad Ola Uager, nell’ Oltregiuba, 5 hanno sul disopra dell’ ala posteriore una stretta fascia marginale nera. La particolare fraquenza con cui questa va- LEPIDOTTERI SOMALI 19 riante appare nel predetto materiale, se non dovuta al caso, può ben servire a distinguere, come particolare sottorazza, la popolazione della zona, che chiamo quindi continua nov. I maschi hanno tinte molto vivaci. Cotypi: 4 4 4 e 1 9 di Ola Uagèr (8), 15-VIII. Un’ altra ®,-che non presenta il carattere continua, ma appar- tenente alla forma bisinuata Btlr., è pure stata presa nella stessa loca- lità il 15-VIII. A Belet Amin la spedizione Patrizi ha ottenuto 4 4 4 e 1 2 decisamente riferibili a senegalensis (3 686, 19: 30-VI; 18, 1o-VII). Terias brigitta zoé Hpff. Ola Uagèr, 15-VIII: 1 4 veramente tipico. DANAIDAE Di questa importante famiglia, che presenta molte specie africane, è stata raccolta solamente la Danaus chrysippus nella forma dorippus Kiug, propria delle regioni poco alberate. E’ strana la completa mancanza, nel materiale raccolto, delle spe- cie del genere Amauris che pure dovrebbero abitare la foresta a gal- leria del Giuba e quella, isolata nella savana, di Ola Uagèr nell’Oltre- giuba, trattandosi di forme strettamente legate a simili formazioni vegetali. Danaus chrysippus dorippus Klug. Il materiale raccolto a Belet Amin è così ripartito: 20-VI: un 4 intatto; 30-VI: 5 4 4, fra cui uno piccolo e 3 molto logori; 30-VI: 4 9 9, abbastanza intatte; ro-VII: 5 4 & di cui 3 logori; (8) Ricordo che la località di Ola Uagèr (abb:verata in piena foresta tropi- cale nell’ Oltregiuba) è abbastanza isolata dalla circostante savana, per cui mi sembra che la popolazione di Terias hecabe continua siasi conservata tuttora abbastanza | pura da incroci con individui d’ altra provenienza. Da qui la sua denominazione come sopradetto. 20 L. STORACE ro-VIIl: 1 @ dai punti scuri attorno alla cellula sul disopra dell’ ala posteriore brunastri e molto sfumati, ma normali sul disotto. Chiamo questa aberra- zione evanescens nov. ab. prendendo a typus |’ esemplare qui citato; 20-VII: 1 4 ‘abbastanza intatto; (senza data): 2 9 9 guaste. Degno di nota il fatto che esemplari freschi siano misti ad altri molto logori. Come noto, l’ allevamento condotto con criteri scienti- fici ha dimostrato che chrysippus L. e dorippus Klug, un tempo rite- nute specie distinte, sono invece forme di una stessa entità specifica: Danaus chrysippus L. (Proc. ent. Soc. London 1925, p. IX). E' però molto strano che nella serie del March. Patrizi tutti gli esem- plari siano. dorippus e non sia stata raccolta la forma nominale del gruppo. Tanto più che fra le 9 @ di Hypolimnas misippus L. (9), la forma che normalmente imita D. chrysippus chrysippus è stata raccolta dalla spedizione in assoluta prevalenza su quella imitante D. chrystppus dorippus, nella stessa località di Belet Amin, ed ne stesse date di cattura delle dorippus sopra elencate. SATYRIDAE Melanitis leda africana Fruhst. Gli esemplari raccolti possono essere cosi ripartiti: forma leda F. - Belet Amin, 20-VII: 2 6 ¢, di cui uno quasi senza color fulvo all’ ala anteriore, che reca un solo ocello rudimentale, ‘forma ismene Cr. - Belet Ain; 30 NI eae forma fulvescens Guén. - Belet Amin, 30-VI: 1 92. Mycalesis safitza aethiops forma evenus Hpff. Ola Uager, 15-VIII: 1 9. NYMPHALIDAE Charaxes pelias saturnus Btlr. I due 4 4 raccolti non sembrano differire da quelli dell’ Africa Orientale Britannica. Belet Amin, 20-VI e 10-VII. (9) Specie della famiglia « Nymphalidae » che imita nei disegni e colori delle Q @ le forme africane del Genere Danaus. LEPIDOTTERI SOMALI 21 Charaxes etesipe patrizii nov. Questa nuova forma, raccolta, purtroppo, in un solo esemplare, sembra essere veramente intermedia fra tavetensis ed abyssinicus Rothschild, ma presenta pure qualche affinità con gordoni Van So- meren ed etesipe etesipe Godart. Essa è così caratterizzata: dimensioni minori che nella forma tipica, quasi come in abyssinicus e tavetensis Rothschild. Lunghezza dell’ ala ant. della base al- l’ apice, mm. 36,5. Ali anteriori falcate; i margini esterni delle 4 ali ondulati fra le nervature. AGATA Ccta ss uyple tl ONOR MONTO Nero com ‘decisi rie flessi azzurri. Non macchie marginali. Le macchie bianche ed azzurre della metà apicale più o meno come in e. etesipe, così pure le premarginali azzurre negli inter- valli 1-b e 2, mentre quella nell’ intervallo 1-a è come in e. tavetensis. Ala posteriore, faccia superiore: fondo nero. Code alla estremità delle nervature 2 e 4 lunghe, strette ed un po’ convergenti poichè quella della nervatura 2 è lievemente piegata verso 1’ esterno nella sua parte distale, per quanto di gran lunga meno che in e. tavetensis. Orlo marginale dall' angolo anale all’ intervallo 4 come in e. etesipe. Fascia post-discale quasi come in e. tavetensis, ma più distanziata dal margine esterno e più rettilinea dal lato basale, perchè non troppo allargata posteriormente. Macchia post-discale isolata nell’ intervallo 6, ma nessuna presso la costa nell’ intervallo 8. ° Ala anteriore, faccia inferiore: segni rosso-bruni della meta basale fortemente segnati, nella cellula e negli intervalli 2-8. Verso la base dell’ in- tervallo 1-b è segno nerastro in forma di V. Tinta di fondo chiara come in e. tave- tensis, ma le particolari sfumature di questa pagina alare sono nerastre anzichè ocracee come nella sottospecie del Chenia. Ala posteriore, faccia inferiore: segni rosso-bruni fortemente segnati negli intervalli 7 e 6 e nella cellula. In sede discale, negli altri intervalli, sono i soliti segni neri e rosso-bruni. La tinta di fondo è biancastra come in e. tavetensis, ma spruzzata di grigio-verdastro verso |’ angolo esterno. Typus, 1 6: Ola Uagèr (Oltregiuba), 15-VIII. Charaxes varanes vologeses Mab. Belet Amin, 29-VI: 2 4 8; 30-VI: 1 4. Questi 3 4 4, come pure altri dello Scioa e dell’ Eritrea da me esaminati, differiscono dalla descrizione che di vologeses dà Aurivillius in Seitz e dalla figura data dai Van Someren in J. E. Afr. Ug. Nat. Hist. Soc. (1928, tav. XLIX), pet il fatto che la base dell'intervallo 2 sul disopra dell’ ala anteriore è appena toccata dal bianco prossimale dell’ ala stessa. Questi indi- vidui sembrano quindi intermedi fra la forma nominale dell’ Africa australe e vologeses che abita le regioni più settentrionali ed orientali . del continente. Avverto però che invece le ? 9 abissine ed eritree sono vologeses altamente caratterizzate (10). Nulla posso dire per quelle . (10) Vedi L. Storace in « Annali Museo Storia Nat. di Genova » LXIII, palmoreinota 8. 22 L. STORACE 3 sia somale, non esistendone nella raccolta del Patrizi. Il lato inferiore delle ali dei tre maschi predetti è molto uniforme ed abbastanza opaco, lungi quindi dal presentare le particolari sfumature ed iridescenze che si osservano frequentemente in esemplari d’ altra provenienza. Hamanumida daedalus meleagris F. Old ager Ville ma: Neptis saclava marpessa Hpfîfr. Ola Uager, 15-VII: 1 4. Byblia ilithya Drury. Forte è la variazione individuale di questa specie, stando alla serie raccolta a Belet Amin dalla spedizione alle seguenti date: 1934 genericamente; 4.6 6; 30-VI: 8 4.3 30900 10-Milll: 8a VII: 36 4; 25-VII: 1 3. Due altre 9 @ sono state (raccolte Gelib il 26-VI. 7 Eurytela dryope ? angulata Auriv. Ola Uagèr, 15-VIII: 1 solo 4, che non posso con sicurezza rife- rire alla forma predetta. Hypolimnas misippus misippus L. Tutti gli esemplari 4 3 possono essere così ripartiti: Beiet Amin, 1934: 13; 290-VI: 2°63; 30-Vl1e-3 6.0). non e TC CAZZO I Amaro Ola Uagèr, 15-VIII: 1 4. Le 2 9, tutte di Belet Amin, possono essere così distinte : a) - forma misippus L. 1934: 1 es.; To-VII: 4 es.; 202V lies 25-VII: 2 es. b) - forma intermedia fra nvstppus L. ed inaria Cr. (l'apice dell’ala anteriore è chiaro come in inaria, ma è ancora accennata, per di- versa tonalità ocracea, la fascia bianca subapicale di misippus). 20-VII: 1 es. o) forma, tnarig (Cr 73 Vee II | O LEPIDOTTERI SOMALI 23 Della mancanza di associazione della fori 2 misippus con us chrystppus chrysippus L. ho già frattato nel paragrafo dedi- cato a quest’ ultima specie, Precis natalica Fldr. Ola Uagér, 15-VIII: 1 3 e 1 9. È Precis antilope antilope Feisth. Ola Uagèr, 15-VIII: 2 esemplari, dal lato inferiore delle ali al- quanto oscurato (in uno di essi è però un po’ chiaro nella metà esterna dell’ ala posteriore). Belet Amin, 30-VI: 1 esemplare, dal lato inferiore delle ali più chiaro ed uniforme che nei due precedanti. Precis antilope simia Wllgr. Ola Uagèr, 15-VIII: 1 ¢. Il fatto che le cosidette due forme stagionali di antilope siano state raccolte lo stesso giorno nella stessa | località può dimostrare ancora una volta, se ve ne fosse bisogno, che tali variazioni non sono, nell’ Oltregiuba almeno, in relazione al clima dei diversi periodi dell’ anno. Precis oenone cebrene Trim. Belet Amin, 20-VI: 1 2. Precis clelia Cr. I diversi esemplari di questa frequentissima specie raccolti dalla spedizione Patrizi possono essere elencati come segue: Salambo (Giuba): 16-VI: 1 ¢; Beiet Amin, 1934: 244; 20-VI: 24 8: 30-VI: 1 8: 10-VII: Basud 2G.) bh ft d- I Ola Uagèr, 15-VIII: 3 ¢ 3 e3 29. Vanessa cardui universa Verity. Beiet Amin, 1934: 1 è, che come tutti quelli dell'Africa orien- I tale e settentrionale non è praticamente diverso dagli esemplari euro- pei (eccetto la Svezia dove vola la forma nominale cardui L.). 24 5 L. STORACE ACRAEIDAE Acraea neobule Dbld. Ola Uagèr, 15-VII: 1 8; Salambo, 16-VI. 1 2; Belen 305VI: ar Il 4 è gigantesco, più grande delle ® 9. La, proporzione dimen- sionale fra i due sessi, segnalata da Van Someren e Rogers (Journ. E. Africa & Uganda Nat. Hist. Soc., n. 23, p. 125, tav. III, figg. 9-10) è perciò rovesciata. Per l’ aspetto generale questi esemplari differiscono sensibilmente sia dalle precitate figure, sia da una coppia di Mombasa. (iegit Figini il 30-I-1921) conservata al Museo di Genova. Non avendo altre neobule somale soft’ occhio non posso accertare, per ora, se gli esemplari raccolti dalla spedizione Patrizi appartengono ad una variazione geografica (razza). Nel caso del ¢, infatti, non avendo visto altri individui di eguale provenienza, potrebbe trattarsi di variazione stagionale, ove si effettui la comparazione della data di cattura (15-VIII) a quella del 4 di Mombasa (30-1), oppure, più probabil- mente, di una forma individuale. Per quanto riguarda le 9 ®, il fatto che i due individui abbiano una facies abbastanza uniforme (a parte la foggia dell’ ala anteriore, come indicato successivamente) mi induce a pensare che non si tratti di variazioni individuali, ma piuttosto locali, a meno che il fattore stagionale non sia in questo caso responsabile del diverso aspetto comparativamente all’ individuo del Chenia (date di cattura 16 e 30-VI, rispettivamente 30-I). Pur essendo indeciso circa il valore sistematico da ‘attribuire alle forme in parola, ritengo utile, sopratutto in grazia dell’ invertito rapporto di grandezza anzidetto, descriverle come segue: a)- @ macra nova. Lunghezza dell'ala anteriore, mth. 32 (contro i 26,5 del 4 di Mombasa). All’ ala anteriore, su ambo i lati, manca, nell’ intervallo 1-b, la macchia rotonda normalmente esistente fra quella discale e la stria basale; le altre macchie sono proporzionalmente meno sviluppate che nel 4 di Mom- basa, più o meno grandi come nel 4 figurato -da Van Someren e Rogers l. c. All’ ala posteriore, la fascia marginale nera è abbastanza stretta e le macchie tutte sono, in rapporto alle dimensioni dell’ esemplare, come all’ ala anteriore, meno sviluppate. A causa del logorìo, non è possibile accertare con sicurezza lo sviluppo delle macchie submarginali chiare sul disopra dell’ ala posteriore. ‘ LEPIDOTTERI SOMALI 25 b) - g pallidepicta nova. Lunghezza dell’ala anteriore (dala base all’apic2) : mm. 29 nella 9 di Belet Amin, mm. 28 in quella di Salambo (contro i 30 della @ di Mombasa). Le macchie scure sul disopra delle due paia d’ ali molto sfumate. Che ciò non sia dovuto a logorìo (gli esemplari non sono freschissimi) è dimostrato dal fatto che nell’ individuo di Mombasa, pur esso alquanto sciu- pato, le macchie scure hanno conservato tonalità più carica anche là dove l’ ala è stata rovinata da un contatto troppo rude. Fascia marginale dell’ ala’ poste- riore meno larga che nella Q figurata da Van Someren e Rogers l. c. (11), ‘ più o meno come in quella di Mombasa. Le submarginali esistenti in tale fascia, sulle due superfici alari, sono naturalmente soggette a variazione, sopratutto sul disopra: in rapporto a quest’ ultimo lato, sono molto sviluppate nell’es. di Belet Amin, pochissimo invece in quello di Salambo, analogamente a quanto accade nella Q di Mombasa. La @ di Salambo ha le ali anteriori insolitamente slanciate, e presenta altresì notevole riduzione delle macchie scure, di cui ‘sussistono soltanto la cellulare, la discocellulare, la discale in 1-b, e, appena accen- nate, quelle poste negli intervalli 5-6 esternamente alla DC, mentre, di quest’ ultima serie, il punto solitamente visibile nello spazio 4 è quasi scomparso. Acraea zetes ? acara Hew. Ola. Uager15-Ville 1 Sy. Differisce sensibilmente, quanto a sviluppo e ripartizione dei vari segni chiari e scuri sulle 2 superfici alari, dalla descrizione che di acara danno Van Someren e Rogers (Journ. E. Afr. Ug. Nat. Hist. Soc., 23, p. 130), e dalle relative figure. Non avendo potuto esaminare altri esemplari dell’ Oltregiuba {regione, faunisticamente, molto simile al vicino Chenia, donde debbono provenire gli esemplari figurati dai pre- detti Autori), non ritengo opportuno descrivere sotto un nuovo nom? questo esemplare, che è molto probabilmente una forma individuale di questa variabilissima specie. Acraea anemosa macrosticta nova. La forma somala è caratterizzata dailo sviluppo della macchia scura, di norma poco marcata, sulla DC dell’ ala anteriore. La macchia in questione è subrotonda, non troppo grande (piuttosto piccola, com- parativamente a quella della 9) nel &, ma nell'altro sesso è grandis- (11) La 9 figurata da Van Someren e Rogers (1. c., fig. 10) sembra essere alquanto aberrante per lo sviluppo della fascia in parola (più larga del normale e foggiata ad arco fra le nervature, dal lato basale). NERE ye ei 26 L. STORACE sima, più o meno romboidale, e si estende su quasi tutta la larghezza della DC. La fascia subapicale dell’ ala anteriore, nella 9, è pure svi- luppatissima, e si estende ininterrotta dalla costa all’ intervallo 3 in- cluso; quella marginale si restringe progressivamente dall’ area apicale all’ angofo posteriore. Nel 4 questa fascia marginale è esilissima dal- l'angolo posteriore allo spazio 3 incluso, ma si allarga come di norma nella zona apicale. Il contorno basale della fascia dell’ ala posteriore è nettamente incavato fra le nervature nella ®, non nel 34. Per il logorio di quest’ ultimo, non è possibile comparare il colore fondamentale dei due sessi; basti però dire che la tinta di fondo, come di norma, sembra essere meno viva nella 2 che, del resto, l’ ha molto velata, sul disopra, all’ ala posteriore ed ai due terzi prossimali (internamente alle discali) di quella anteriore. All’ ala posteriore della 9 è un punto nero di- scale nello spazio 7 su ambo le superfici, meno sviluppato a sinistra; altri due punti rudimentali sono (sede solita) negli spazi 5-6 solo sul disopra. Lunghezza dell'ala anteriore: mm. 32,5 nel 4 e Bula nella 9. Holotypus, 1 4; Allotypus, 1 ®: entrambi di Ola Uagèr, 15-VIII. Questa specie é stata trattata e figurata da Van Someren e Rogers (23, pp. 132-133) fav Vl feck ose tan lbs fies Sy) Acraea braesia braesia Godman. Ola Uagèr, 15-VIII: 1 ¢. Corrisponde perfettamente alle figure date da Van Someren e Rogers (1. c., 23, pp. 143-144, tav. XII, figg. 6-8, tav. XIII, figg. 5-6). DE Acraea natalica natalica Boisdv. Ola Uagèr, 15-VIII: 1 6. Van Someren e Rogers hanno trat- tato di questa specie nel volume n. 25 del periodico sopra citato (pp. 65-68, e relative figure). L’ esemplare del Patrizi è intermedio, per l'aspetto, fra i due 3 4 figurati dai predetti Autori sulla tav. II (nn. 7-8), 1. c. E’ facile distinguere gli esemplari di questa specie da quelli dell’ affine caecilia Fabr., ove si esamini la posizione della macchia ro- tonda esistente nell’ intervallo 2 dell’ ala posteriore. La macchia in pa- rola è posta presso la base dell’ intervallo, vicino alla nervatura poste- LEPIDOTTERI SOMALI 27 riore (od interna) della cellula, in caecilta, ma è spostata distalmente in natalica: ne consegue che, in caecilia, detto punto nero è spostato dai lato prossimale rispetto ad una linea immaginaria che unisca la mac- chia dello spazio 3 a quella distale dello spazio 1-c (ed ailora i tre punti in parola sono i vertici di un triangolo isoscele), mentre in natalica esso è quasi posto sulla congiungente in parola. Acraea terpsichore L. Belet Amin, 20-VIL: 1 4+ 30-VI: 19. Per un’ esatta determinazione della razza, occorrerebbe confron- tare una numerosa serie somala ad altre provenienti dalle regioni con- termini ciò che, purtroppo; non mi è ora possibile. Trattasi infatti di una variabilissima specie, ed una sola coppia rende impossibile una determinazione sicura che non sia quella spe- cifica. Facendo riferimento alla trattazione di Van Someren e Rogers (1. c., 25, pp. 83-86 e relative figure), mi limito quindi ad accennare come il 3 corrisponda a quello della tav. XIV, figs 4 (PS) alla fig. 3 della tav. XV a pag. 84. In Museo è un piccolo 4 di Merca (12-IX-1907, A. Pantano) che differisce notevolmente, quanto a dimensioni, taglio dell’ ala ante- riore, ripartizione dei disegni e tonalita dei colori, da quello del Patrizi che è, fra l’altro, ben più grande: questo 4 di Merca, che ha un aspetto molto gracile ed è caratterizzato dalla fascia marginale dell’ala posteriore, immacolata sul disopra, è stato determinato da Cesare Parvis come A. terpsichore rougeti Guér. Per incidens, ricordo che H. Ungemach ha segnalato come « Acraea eponina Cr. manjaka Bsd. (ex terpsichore L.)» gli esemplari da lui raccolti in Abissinia e nella Somalia francese (Mém. Soc. Sc. Nat. Maroc, XXXII, p. 77). Carpenter (I. c., pp. 384-85), ha invece adoperato il nome di terpsichore per gli esemplari riferibili all’ entità specifica qui trattata, raccolti da A. W. Hodson nel S. W. dell'Abissinia. LYCAENIDAE Pentila peucetia orientalis Storace. Descritta in base alla coppia raccolta dal March. Patrizi ad Ola Uagèr (4 e 9, 15-VIII). Per un errore tipografico, nella descrizione I SR e A PS] ridere ra la RAP SIA e SI er. 2 ag he 28 L. STORACE originale, la data di cattura fu indicata 19-VIII (Ann. Museo Civ. St. Nat. Genova, LXIII, p. 77). i i E’ interessante constatare come la forma da me descritta somigli maggiormente ad altra recentemente scoperta lontano, oltre il limite meridionale solito dell’ area di diffusione di peucetia, che non a quella abitante la parte centrale fra le regioni costiere, sul versante dell'Oceano > Indiano da me segnalate (N. D. Riley in litt.) (12). Hypolycaena philippus Fab. Belet Amin, ro-VII: 18... Syntarucus telicanus Lang. Belet Amini20 VAS, Euchrysops osisris Hpffr. Gelib, 26-VI: 1 6 molto piccolo. Belet Amin, 1o-VII: 1 ¢ CONAN Zizula gaika Trimen. Belet Amin, 30-VI: 3 es. HESPERIDAE Coeliades forestan Cr. Gli esemplari del basso Giuba hanno una facies un po’ diversa da quella solita della specie in altre regioni africane. Non avendo però potuto radunare tutta la bibliografia relativa a tale entità specifica, mi astengo, per ora, dal descrivere sotto un nuovo nome la piccola serie raccolta dalla spedizione nella località di Belet Amin; 30-VI: ne to-Vil VIS Del resto la variazione individuale, quanto ‘all’ aspetto ed alle dimensioni, è abbastanza notevole. (12) Trattasi presumibilmente della subsp. penningtoni Riley (Entomologist, 77, p. 29, con figura) dello Zululand, citata nello Zoological Record del 1944 della quale non ho ancora potuto esaminare la descrizione originale. LEPIDOTTERI SOMALI 29 Baoris fatuellus Hpff. forma caffraria Plòtz. Riferisco con dubbio a questa specie 1 6 (Belet Amin: 30-VI) dal fondo bruno carico, a riflessi rossastri, che ha rudimenti di macchie chiare sul disco, soltanto alle ali anteriori, sui due lati. Pelopidas borbonica senegalensis Klug. Belet Amin: 30-VI, 2 3 4 non troppo grandi; 1 4 di maggiori dimensioni (lunghezza dell’ ala anteriore, dalla base all’ apice, mm. 18; contro i 15-16 mm. degli altri due es.); 10-VII: 1 ¢ che, al pari di quello sopra citato, è molto logoro. Entrambi hanno le macchie di- scali dell’ ala anteriore più sviluppate degli altri due. Pelopidas mathias F. Belet Amin, VIII: 2 3 4. Secondo W. H. Evans sotto il nome di mathias sono confuse due buone specie: mathias F. e thrax Hbn. A quest'ultima G. D. Hale Carpenter riferisce un 4 dello Scebeli (Schebeli 1894, Drake-Brockman: cfr. Carpenter, Trans. R. Ent. Soc. London, 83, 1935, p. 407). i Ho identificato i ¢ 4 in questione comparandoli ad esemplari del- I’ Africa occidentale conservati in Museo e determinati da Chr. Auri- villius (13). L'esame comparativo mi ha permesso di stabilite che gli esemplari del March. Patrizi non differiscono apprezzabilmente dalia tipica mathias F. i Al massimo, si può dire che i 4 4 in parola, quanto all’ esten- sione dei disegni chiari, sono intermedi fra mathias F. e lodra BEI (14) (3) hr. Aurivillius, Ann. Museo Civ. St. Nat. Genova, XLIV, Ds) 52 (14) Di quest’ ultima forma ho visto in Museo esemplari raccolti dal Fea nella Guinea Portoghese, determinati dall’ Aurivillius, 1. c., p. 506. TREN i 30 ENRICO TORTONESE ECHINODERMI DELLA SOMALIA ITALIANA Alcuni anni or sono il Museo Civico di Storia Naturale di Ge- nova ricevette una serie di Echinodermi provenienti dalle coste della Somalia italiana e dovuti a vari raccoglitori, mîa sopratutto al mar- chese A. Negrotto Cambiaso che parecchi esemplari ottenne a Moga- discio nel 1937. Per cortesia della Direzione essi mi furono concessi in studio e ritengo opportuno notificarli in questo breve scritto. Si tratta infatti di materiale non cospicuo per numero di specie (14), nè di esemplari (30), ma importante sopratutto perchè consente di in- cludere un primo gruppo di Echinodermi fra gli animali noti lungo il litorale somalo a sud di capo Guardafui. Nulia infatti fu scritto intorno all’ echinofauna della costa africana compresa fra il golfo di Aden e Zanzibar. Lei specie che ci si deve attendere di ritrovarvi sono in parte forme indo-pacifiche a vasto areale, presenti dal Pacifico al- 1’ Africa orientale, con o senza inclusione del mar Rosso, in parte forme proprie della zona occidentale dell' oceano Indiano: nell’ uno e nell’ altro caso riesce interessante segnalarne la presenza in Somalia, che ora conferma la presunta continuità di distribuzione dal mar Rosso all’ Africa meridionale (es. Pentaceraster, Ophionereis), ora rivela una diffusione verso nord maggiore di quella nota fino ad oggi (es. Hete- rocentrotus, Colobocentrotus). i Tra le specie da me studiate merita però una particolare men- zione Monachaster umbonatus Mac., Asteroide scoperto nel 1938 nei golfo di Suez e a quanto mi risulta non segnalato altrove. I rimanenti Echinodermi che io sono in grado di enumerare rappresentano forme più o meno ben conosciute, littorali e almeno in parte di probabile comune reperto nelle acque somale; alcune di esse offrono tuttora pro- blemi aperti all'indagine sistematica, ma nè gli esemplari della pre- sente serie, nè gli altri a disposizione mi consentono di recare seri con- tributi in tal senso, cosicchè la mia nota riveste un interesse essenzial- mente faunistico. ECHINODERMI SOMALI 31 Non posso chiudere questa breve introduzione senza un caldo ringraziamento ai dott. C. Alzona e PF. Capra del Museo di Genova, che mi hanno permesso e favorito il lavoro, e al dott. J. Madsen del Museo di Copenhagen che ha gentilmente esaminato Monachaster e Ophionereides, identificando il primo e confrontando la seconda con esemplari a lui accessibili. o ASTEROIDEA Monachaster umbonatus Macan (Tav. |) Macan, J. Murray Exp. liViso; LOGICHE OAV By, (2a, Mogadiscio. 1 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937. Corpo appiattito con braccia ben distinte ma larghe ed ottuse. R — 21 mm., 1 = 12, R/r = 1,75. Lato aborale con piastre coperte di gra- nuli; un piccolo tubercolo arrotondato si erge nel centro di alcune pia- stre del disco e di quelle della metà prossimale delle zone radiali. In queste ultime sono sparsi molti fori papulari isolati o a coppie. Una ‘dozzina di piastre carinali. Madreporite più vicino al centro che al margine del corpo. Piccoli pedicellari bivalvi sono abbastanza nume- rosi. Piastre margino-dorsali ampie, convesse e coperte di granuli, di cui quelli centrali molto più grandi degli altri ed appiattiti, mentre ; periferici tendono a formare serie parallele ai margini; di tali piastre, sette si trovano lungo ogni lato delle braccia, la terza e la quarta (pro- cedendo in senso distale) sono le più grandi, la settima, che precede la piastra impari terminale, è molto piccola. Gli stessi caratteri si osserva- no nelle margino-ventrali, che lungo l’orlo del corpo sono un po’ più sporgenti delle corrispondenti dorsali. Per la caduta dei granuli, molte delle marginali risultano denudate su una maggiore o minore estensione. Sul lato orale del corpo le piastre sono pure rivestite di granuli e recano pedicellari più grandi di quelli aborali. Canali ambulacrali stretti. Pia- stre adambulacrali piatte, spesso con un pedicellare, più piccolo di quelli deile vicine piastre ventrali è con una granulazione un po’ più fine ri- spetto. a quella di queste ultime. Sul loro margine interno le piastre a- Gambulacrali portano quattro aculei ad apice arrotondato, assai brevi, eretti, uguali tra loro e posti fianco a fianco in una serie regolarissima che decorre lungo tutto il margine del canale ambulacrale. Colore (a secco) giallastro uniforme. LE al Oy e. aa dicio È (Hi Ie Reno de di sir nat a Pe a oe eS 32 E. TORTONESE E’ certo questo il più interessante fra gli Echinodermi somali che 10 in esame e dispiace la mancanza di quasiasi notizia circa la profon- dita e l’ambiente in cui esso fu ottenuto. Dopo la descrizione originaria, è solo la seconda volta che delia presente specie viene data notizia. Per di più, l'esemplare da me descrit- to non risulta essere che il secondo conosciuto; quello che rappresenta Monachaster umbonatus Mac. Mogadiscio. A: parte della ‘superficie aborale (le piastre marginali hanno in buona parte perduto i loro granuli). B: una piastra ven- trale e due adambulacrali. C: una piastra aborale, con un piccolo tubercolo, un pedi- cellare bivalve e granuli più grandi presso i fori papulari. i Volotipo fu dragato nel golfo di Suez a 65-68 metri su fange molle e giallo. M. umbonatus abita dunque il mar Rosso e l'oceano Indiano almeno fino alla Somalia, dove sarebbe stato più naturale attendersi il ritrovamento di M. sanderi Meissn., unica altra specie del gen. Mona- chasier Ludw., scoperta a, Zanzibar. Dopo aver descritto M. umbona- tus, Macan riferisce che nel Museo Britannico esiste un Asteroide di Mozambico « close to but not identical with this form ». Tra i carat- teri per cui M. sanderi differisce da umbonatus, Macan cita la maggior grandezza dei granuli aborali situati intorno ai pori papulari: nel M. ‘4 a ECHINODERMI SOMALI umbonatus di Mogadiscio si nota lo stesso fatto, benché io non possa dire se in egual misura a quanto presenta l’altra specie, che non ho mai veduta. Protoreaster lincki Blv. Perrier, Arch. Zool. Exp. V, 1876, p. 55 (Pentaceros muricatus). Bell, Proc. Zool. Soc. London, 1884, p. 72 (Oreaster lincki). Koehler, Shallow-water Aster. 1910, p. ror, pl. XII f. 2-3 (Pentaceros reinhardtt). Déderlein, Zool. Jahrb. 40, 1916, p. 423, f. J. Benadir. 1 es. Magg. Vincenzo Rossi, 1909. Braccia assai larghe (27 mm. nella parte centrale), carenate ed arrotondate agli apici R=95 mm., r= 31,5. Regione centrale del corpo alquanto elevata. I numerosi e grossi tubercoli del lato aborale sono conici, smussati e di regola privi di punta libera dai granuli. Cin- que di essi formano un pentagono centrale e uno è situato nei mezzo di esso; 5-6 altri sono allineati lungo ogni regione carinale delle brac- cia ed altri ancora stanno sulle piastre latero-brachiali prossimali : que- ste piastre, molte delle quali tendono ad essere prominenti, formano su ogni fianco delle braccia una serie ben distinta, a cui sono paralle- le due serie di ampie aree papulari. Tubercoli più sottili si ergono, nel- fa metà distale delle braccia, dalle piastre margino-dorsali: per lo più ve ne è uno solo su ciascun lato del braccio, in un caso due, in un altro nessuno. Tutti questi tubercoli sono coperti di granuli appiattiti, po- ligonali e più o meno grandi. Il madreporite, subtriangolare, si trova appena fuori del pentagono apicale. Rari e piccoli pedicellari bivalvi sono sparsi sul lato aborale sia fra i granuli delle aree papulari, sia fra quelli molti più sviluppati delle piastre latero-dorsali. Molto più grandi sono i pedicellari che sul lato orale si trovano presso i canali ambulacrali; ne esistono anche, ma assai più piccoli, sulle piastre ven- trali più distanti dai detti canali. Tutte le piastre ventrali sono rivestite di grossi granuli piatti e poligonali, al pari delle piastre margino-ven- trali, che sono sempre affatto inermi. Due aculei adambulacrali ester- ni (per eccezione tre), grandi e subeguali, e cinque interni molto più piccoli, di cui i mediani notevolmente più lunghi: tra la loro serie esterna e quella interna, sul lato della piastra rivolto verso la bocca, è inserito un pedicellare a pinza. Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 2 i ei CRA =. 34 E. TORTONESE Questo esemplare, a secco ed ottimamente conservato, rappresenta una caratteristica specie dell'oceano Indiano, che secondo Doder- lein sostituisce a occidente l’affine P. nodosus L. con cui coesiste a Ceylon: a partire da quest’ isola e dalle Nicobare P. lincki sarebbe diffuso fino alle coste africane, mancando però nel mar Rosso e a Maurizio. Tuttavia Bell (loc. cit.) lo segnaiò anche a Timor e, come Oreaster reinhardti Ltkn, nel golfo del Bengala (1888, p. 388); se- condo Koehler (loc. cit.) un Asteroide di questo stesso nome fu in- dicato da Sluiter (1895) a Ternate, mentre Oreaster lincki venne citato dallo stesso Sluiter nelle Molucche (Fisher, 1919, p. 27) Io mi uniformo a Déderlein nel ritenere reinhardti sinonimo di lincki e anche di murtcatus Linck: con quest'ultimo nome Perrier elencò esemplari (Museo di Parigi) dell’isola di Francia, Borbone, Sei- ceile e Zanzibar e ne citò pure due del Museo Britannico provenienti da Ceylon. Koehler trattò di P. reinhardti in base all'esemplare tipo, raccolto alle isole Nicobare e conservato nel Museo di Copenha- gen, e lo raffigurò: da esso l'individuo somalo che ho in esame si di- stingue per le braccia più strette ed il maggior sviluppo dei tubercoli aborali. Se tutte le informazioni date dai predetti AA. sono esatte, — l'habitat di questa specie è più esteso di quanto abbia asserito D 6 - derlein e giungerebbe fino alle Molucche: mi sembra tuttavia che ciò sia da ammettersi con riserva, tanto più che Fisher (1919) non l'annovera fra gli Oreasteridi dalle Filippine e dei mari vicini. L'affinità morfologica fra P. lincki e P. nodosus è strettissima, co- me lo è del resto con la sola altra specie del genere, cioè con l’austra- liano P. nodulosus Perr. Il Museo Civico di Genova possiede alcuni Protoreaster delle isole Karimon (stretto di Malacca, leg. cap. G. Gag- gino, 1913) — da me identificati come nodosus — che per le loro di- mensioni e lo stato di conservazione pressochè identico a quello del I. lincki sopra descritto, ben si prestano ad un confronto. Essi mo- strano braccia più sottili e tubercoli aborali più radi: quelli carinali. sono emisferici. I pedicellari sono ben più numerosi, anche sulle aree papulari, benchè vi siano minuti: si ricordi tuttavia come in questa specie sia la forma, sia il numero dei pedicellari vadano soggetti a forti variazioni, al pari di altri caratteri, rilevati da diversi AA. fra cui ECHINODERMI SOMALI . 35 Fisher (1919, p. 346) ed Engel (1938, p. 5). Gli aculei adam- bulacrali sono 2-3 esterni (Tre nelia regione prossimale delle brac- cia) e 4-5 interni. Pentaceraster mamillatus Aud. Bell, Proc. Zool. Soc. London, 1884, p. 67 (Oreaster m.). Déderlein, Zool. Jahrb. 40, 1916, p. 426-30, f. M. Kisimaio. 1 es. Sped. March. S. Patrizi, 1934. Questo grosso (R = 145 mm., r == 55 circa) e assai deteriorato asteroide reca un gran numero di prominenze coniche e piuttosto pic- i ae cole (sono più grandi quelle allineate lungo le carene brachiali) spar- se su tutta la superficie aborale e sulle piastre margino-dorsali; esse terminano con un breve e tozzo aculeo conico, a punta più o menc smussata. I granuli che rivestono le piastre sono minuti sul lato abo- rale, grossolani e spesso tubercoliformi su quello orale. Due aculei di adambulacrali esterni e 7-8 interni; tra le due serie si erge spesso, suila parte della piastra rivolta verso la bocca, un pedicellare a pinza. Era logico attendersi il rinvenimento in Somalia di questo Orea- 4 steride già noto nel mar Rosso, a Zanzibar e a Mozambico: ne risulta i; accertata la continuità di distribuzione lungo le coste orientali afri- ; a cane. Lo si conosce inoltre nel golfo Persico (Moriensen, 1940, ; p. 66), in Arabia e a Maurizio. La sua grande variabilità spiega le differenze assai notevoli di aspetto in confronto agli esemplari che già io avevo avuto occasione di studiare e a uno —— di ignota prove- nienza — della mia collezione, che ricorda quello di Aden raffigurato da Koehler (1910, pl. XII f. 1) e che riferisco perciò alla var. tuberculatus Mill. Trosch. Nardoa variolata Retz. Fisher, U. S. Nat. Mus. Bull. 100, 3, 1919, p. 379, pl. 108 f. 4. Mogadiscio. 4 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937. Nell’esemplare più grande R=53 mm., r= 10, nel più piccolo R = 26,5,r= 7,5. Sul lato aborale di ogni braccio si distinguono tre : serie molto irregolari di piastre di varia grandezza. Aculei adambula- | crali triseriati; ogni serie risulta di tre aculei per piastra, che divengo- STA 36 E. TORTONESE no due soli nella regione distale delle braccia. In un individuo di Mau- rizio che ho per confronto (Museo di Torino) di statura poco mag- wiore= (Ri == 55 anita — i) piastre aborali sono un po’ più pic- cole e più numerose. E’ questo un Asteroide proprio dell’oceano In- diano occidentale, noto a Zanzibar, Mozambico e Maurizio. Ebbi occa- sione di esaminare due individui regolarmente esameri. © E’ strano come lo stesso Gray abbia due volte stabilito il nome generico Nardoa, prima per gli Asteroidi (1840), poi per i Serpenti (1842): è evidente che lo si deve conservare per il primo di questi due gruppi zoologici. i Echinaster (Othilia) purpureus Gray Miller e Troschel, Syst. Aster. 1842; p. 23 (E. fallax). Perrier, Arch. Zool. Exp. IV, 1375, p. 370 (E. fallax: partim). Ludwig, Echin. Sansibargeb., 1899, p. 543. Kisimaio. 2 es. Sped. March. S. Patrizi, 1934. Disseccati, questi asteroidi hanno conservato un colore bruno mol- to scuro, quasi nero; nel più grande di essi R = 85 mm., rt = 12 cir- ca. Sembra che questa specie sia confinata al mar Rosso e alla parte, occidentale dell'oceano Indiano (Zanzibar, Maurizio, India), essendo sostituita da Ceylon alla Polinesia dall’affinissimo E. luzonicus Gray. Asterina cepheus Mill. Trosch. Muller en Troschel, Syst. Aster 18425 p. 40 )(CAstenscus iG): Mogadiscio. 1 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937. Ammessa la distinzione specifica tra A. cepheus e A. burtonii Gray, confuse in gran parte dei lavori echinologici, non mi sembra che i loro caratteri distintivi siano stati ben chiariti. Certo essi non ri- sultano a sufficienza dal lavoro di Smith (1927) in cui questo A. ridescrisse A. burtonii annunciando di averne scoperto il tipo nel Mu- seo Britannico. Io considero l’Asterina di Mogadiscio come cepheus perchè possiede madreporite ben visibile, sebbene piccolo e sub- triangolare, quattro (e non cinque) aculei adambulacrali interni di cui i due centrali più lunghi, due aculei (e non uno) su ogni piastra den- taria, piastre aborali con aculei solo presso il margine (e non su tutta la superficie). Le braccia sono ben distinte (R = 7 mm., r = 3) e due ECHINODERMI SOMALI 37 sono assai più brevi; su di esse, le piastre sono disposte in serie longi- tudinali molto regolari, tra cui decorrono le serie di papule. . Riesaminati gli esemplari del Museo di Torino che nel 1935-36 (p. 85, tav. IV f. 13) ritenni come A. burtonii, li attribuisco ora ad A. cepheus in base ai medesimi caratteri sopra enumerati. E' difficile pre- cisare quali fra le, molte citazioni sparse nella letteratura si riferiscono all'una o all'altra specie, e per questa ragione ho preferito non ricorda- re più sopra che l'originaria descrizione di Mùlier e Troschel, redatta in base a tipo di Batavia. E’ pressochè certo che A. cepheus di Fisher (1019, p. 411, pl. 115 f. 4; 1925, p. 79) corrisponde ve- ramente a questa specie, segnalata da Mortensen (1940, p. 65, pl. I f. 1-4: A. cephea var. iranica) nel golfo Persico. A. cepheus fu ci- bata.a Zanzibar da Perrier (1870, p. 235) e da altri AA. fra cui Ludwig (1899, p. 541). OPHIUROIDEA Ophiothrix hirsuta Mull. Trosch. © ce Mutlerce: Dtroschel, Syst. Aster: 1842, p. 111° Matsumoto, Journ. Coll. Sci. Tokyo, XXXVIII, 2, 1917, p. 225, f. 63. hoe bilie Wes. Nat. Muss Bull’ roeks, aig22; p. 234, pl: ou. fa 12, 33° f. 135, 90) f. 2. Mogadiscio. 1 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937. Diametro del disco 6 mm. Braccia lunghe 7-8 volte tale diametro ed assottigliantisi molto gradualmente. Il disco è uniformemente coperto di brevi bastoncini a 3-4 punte, di cui quelli del lato orale sono più sot- tili. Piastre radiali pressochè nude; quelle boccali sono più larghe che lunghe. Piastre brachio-dorsali larghe e col bordo distale quasi diritto : hanno un'evidente forma a ventaglio, non quella raffigurata da Mat- sumoto, poichè gli angoli laterali sono ben marcati come del resto si legge nella descrizione di Miller e T:roschel («Die Rucken- schilder sind sehr breit mit convexem aboral Rande und seitlichen Winkeln»). 8-10 aculei brachiali, i maggiori lunghi come due piastre brachio-dorsali; il primo ventrale forma un uncino con 3-4 punte di cui la superiore è in generale più sviluppata. Scaglie tentacolari con al- cuni piccoli dentelli apicali. Piastre brachio-ventrali quadrangolari, più SENT pe A he pee ee 38 . E. TORTONESE larghe che lunghe. Il colore pare essere stato grigio bluastro, con punti più scuri sulle piastre radiali ed evidenti tracce di macchie più scure an- che sulle piastre brachio-dorsali, che non presentano una linea media- na nè più chiara, nè più scura. Questa specie, scoperta in mar Rosso e indicata a Zanzibar da di- versi AA., è diffusa fino al Giappone, ma in Australia fu segnalata erro- neamente (H. L. Clark, 1946, p. 219). Insieme con diverse altre spe- cie indopacifiche (O. longicauda, O. galateaé, ecc.) essa dovrebbe forse separarsi in un genere a parte (Macrophiothrix H. L. Clark, 1938), ma poichè questo non è ancora ben delimitato, preferisco lasciare il presente Ofiuroide nel tradizionale e comprensivo gen. Ophtothrix. Ophionereis dubia Mill. Trosch. Miller e Troschel, Syst. Aster. 1842, p. 94 (Ophiolepis d.). 3 He. Gila pk Ann STAT EMUSIA 02304 Mortensen, Vid. Medd. Dansk. nat. Foren. 93, 1932-33, Pp. 374. . Mogadiscio, 2 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937. Sottili linee brune adornano il lato aborale del disco con un ele- cante e variabile disegno, mentre un articolo brachiale ogni tre porta un’anellatura bruna. Il presente reperto conferma la diffusione di que- sta Ofiura lungo tutto il litorale africano orientale. Tale diffusione era intuibile in quanto O. dubia è nota in mar Rosso, località tipica, e nel Sud Africa, ove la segnalarono gli AA. sopra citati; essa non figura tra gli Echinodermi di Zanzibar elencati da Ludwig (1899), ma esem- plari di Zanzibar e di Mombasa furono citati da H. L. Clark (1915, p. 289). Ophiocoma scolopendrina Lam. Tortonese, Boll. Mus. Zool. Anat. comp. Torino, XLIV, 1934, p. 41, tav. V f. 23-24. Costa somala fra Kisimaio e Burgao, 1 es. Sped. March. S. Pa- trizi, 18.VIII.1934. i Questa notissima specie è diffusa dal mar Rosso alla Polinesia e Giappone. Varii AA. la indicarono a Zanzibar e a Mozambico. ' ECHINODERMI SOMALI Ophiocoma valenciae Mill. Trosch. Miller e Troschel, Syst. Aster. 1842, p. 102. H. L. Clark, Mem. Mus. Comp. Zool. XXV, 1915, p. 293, pl. 16 f. 7-8. Mortensen, Echin. Iran. Gulf, 1940, p. 73. ; Mogadiscio. 1 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937. Sei braccia, piuttosto corte, equivalendo al massimo a poco piu di . tre volte il diametro del disco (3 mm.). Su quest'ultimo sono sparse numerose spinule, brevi e tozze. Piastre boccali romboidali-arrotondate, 4 papille orali. 4 aculei brachiali, di cui.i due superiori assai più lun- ghi. Colore (a secco) giallastro uniforme, più scuro sul lato aborale del disco. quanto scrisse Mortensen (loc. cit.), che ne studiò pure un giovane esemplare esaraggiato : si potrebbe infatti supporre che si tratti di O. par- va H. L. Clark scoperta nello stretto di Torres (Australia) e rinvenuta poi in altre località del Pacifico (H. L. Clark, 1925, p. 92). Non è certo chiara la distinzione fra quest’ultima specie e. le piccole O. valen- ciae fornite di sei braccia. Io ritengo comunque di dover riferire l’indivi- duo somalo a O. valenciae, descritta su tipo del mar Rosso e raccolta qua e là nella parte occidentale dell'oceano Indiano (Zanzibar, is. Que- rimba, Mozambico, is. Aldabra, golfo Persico). ECHINOIDEA Tripneustes gratilla L. Mortensen, Mon. Echin. III 2, 1943, p. 500, pl. XXXIII-V, XXXVII-VIII (fig. varie). Mogadiscio. 2 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937. Questa ben nota specie è fra quelle indo-pacifiche più diffuse, tro- vandosi dal mar Rosso e dal Natal fino alle isole Hawai e Marchesi. Echinometra mathaei violacea Mich. Mortensen, Mon. Echin. HI 3, 1943, p. 395. pl. XLII, XLVII, LXV (fig. varie). Mogadiscio. 4 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937. Asse maggiore del corpo lungo 14-57 mm. Aculei primari viola- A proposito di questa piccola ofiura potrei ripetere esattamente . 40 E. TORTONESE porporini, ora più chiari ora più scuri. I pedicellari tridattili del lato orale non solo hanno le valve più larghe, ma sono assai più numerosi. Maurizio è la località tipica di questa forma, che venne poi ritrovata sol- tanto a Madagascar e presso le coste del Natal. Il reperto somalo induce 1 a ritenerla assai diffusa. Heterocentrotus iiggoarits Lam. Mortensen, Mon. Echin. III 3, 1943, Tp. 420, plik, LIL Lil eevee gies varie). Mogadiscio. 3 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937. Benché rappresenti un Echinoide notissimo, questo materiale è interessante ai fini della conoscenza degli Heferocentrotus che abitano le coste africane orientali. Ci si poteva infatti attendere l' esistenza in Somalia tanto dell’ una quanto deil’ altra delle due specie di questo genere: H. mammillatus L. è noto nel mar Rosso, ma non a sud di esso, e ricompare a Madagascar e a Maurizio; H. trigonarius esiste pure in queste due ultime isole, nonchè nel Natal e a Zanzibar, ma è sconosciuto in mar Rosso. Fra quindi logico supporre la presenza lungo le coste somale piuttosto della seconda specie che della prima, pur non restando esclusa la possibilità della loro coesistenza, verifi- cata in altre regioni. La mia citazione (1933, p. 139) di H. mammil- latus neli’ Africa orientale, intendendosi a sud del mar Rosso, riposa su dati erronei. i Negli H. trigonarius di Mogadiscio gli aculei primari più svi- luppati sono inferiori al diametro maggiore del corpo, di color bruno e spiccatamente itrigoni; quelli del lato orale sono più o meno clavi- formi e violacei. Di quest’ ultimo colore sono pure, le valve dei pedi- celiari tridattili, nella cui regione del collo si trovano numerose ‘spicole a C. Colobocentrotus (Podophora) atratus È Mortensen, Mon. Echin. III 3; 10434.p. 434, pl. SI, SILA Xie Gee varie). Mogadiscio. 6 es. M. Negrotto Cambiaso, VI-1937. Anche una così esigua serie basta a rivelare la spiccata variabi- lita di forma di questo caratteristico Echinoide: il lato aborale è ora ben convesso, ora. assai appiattito. I grossi aculei primari dell'ambito ECHINODERMI SOMALI 41 | sono alquanto depressi. Il colore è viola porporino scuro ed uniforme. i C. atratus — diffuso fino alle Hawai -— nella parte più occidentale del suo habitat è conosciuto a Zanzibar, nel Natal e alle isole Seicelle, 3 Maurizio e Madagascar. i ; Istituto e.Museo di Zoologia dell’ Università di Torino. - a | Direttore: Prof. A. Arcangeli BIBLIOGRAFIA BELL F. J. - The species of the genus Oreaster. Proc. Zool. Soc. London, 1884, p. 57-87. | — - Report on a Collection of Echinoderms made at Tuticorin, Madras, by Mr. Edgard Thurston. Ibid. 1888, p. 383-380. _ CLARK H. L. - Catalogue of recent Ophiurans. Mem. Mus. Comp. Zool. Harvard | Collet Viol eK Vee ma 4, rg 15% — - The Echinoderm Fauna of South Africa. Ann. South Afr. Mus. 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I-104, 209-304. di ; SMITH G. A. - On Asterina burtonii Gray. Ann. Mag. Nat. Hist. London. Ser. Lo x Vol. XIX, IO27, A pa On Ae i na TORTONESE pi - Gli Echinodermi del Museo di Torino. Parte I. Echinoidi. Boll. ‘Mus. Zool. Anat. comp. Torino. Vol. XLIII, 1933, n. 34. - Parte IL Offro dio AVIS IVEe sio to a ERO ‘sire Ibid. WOK SIE, 940 in. (ity ee ; ph 43 ANEW GENUS) OF “PRIBELOCEPHAEINAE FROM FERNANDO POO (Hemiptera Reduvtidae) by W. E. CHINA (British Museum) & R. L. USINGER (University of California) The subfamily Tribelocephalinae is widespread in the Old World tropics but does not occur in Australia or in the Western Hemisphere. Most of the species belong to two genera, Tribelocephala Stal and Opistoplatys Westwood (*), but in recent years several remarkably di- ‘ vergent forms have been described. One of these is Afrodecius Jeannel (1919: 165) an African genus with a pincer-like rostral apex. But the most peculiar types are three Oriental genera, Apocaucus Distant (1910: 184), Gastrogyrus Bergroth (1921: 69) and Homogneius Bergroth (1923: 18). These genera differ from Tribelocephala and Opistoplatys in possessing two-segmented instead of three-segmented tarsi. In the present paper a genus is described which is still more . aberrant, the tarsi being one-segmented, the thorax wingless and the head eyeless. We place the new genus in the Tribelocephalinae because it has the prosternal stridulatory groove which is so characteristic of Reduviidae and because it has a typically Tribelocephaline head with- ou ocelli and a long basal rostral segment. Xenocaucus n. gen. Head subspherical with short antenniferous tubercles, no eyes and no ocelli. Upper surface and sides of head densely clothed with long hairs except for a diamond-shaped glabrous area at middle of vertex. No transverse sulcus, the vertex with a deep longitudinal sulcus. Head deflected downwards between antenniferous tubercles, only the base of first rostral segment visible from above. Antennae four-segmen- ‘ ted, the first segment much longer than head, very thick and concave along ventral surface, with four longitudinal rows of hairs, two dorso- iateral and short and two ventro-lateral and long; those of the outer (*) Emended to Episthoplatys by Stal. “ Ti n 4 a ag 7 fi 4 ‘ae 44 W. E. CHINA & R. L. USINGER ventral row short at apex of segment, increasing in length towards base, and directed outwards to form an interlocking fringe; inner ventral row equally long throughout and forming a downwardly directed fringe; segments 2, 3 and 4 at rest, lying in the ventral groove of first seg- ment and extending backwards almost to base of segment. Second seg_ ment about one-third as thick and one-fourth as iong as first segment; third segment slender, about one-fourth as long as second; fourth | long and filiform, somewhat longer than second and third together, beset with long erect hairs. Rostrum with the long basal segment bent at right-angles near base so that the basal part projects anteriorly in front of head and is visible from above; second segment shorter and more swollen than first; third segment very short. Under surface of head with two parallel rows of dense hairs forming a « rostral groove » similar to that formed by the fringe in Gastrogyrus, buc- culae obsolete. Thorax plate-like without wings or wing-pads, the dorsal disc depressed, the elevated sides with a border of dense matted long hairs, longitudinally sulcate down middie; pronotum transverse, mesonotum about as long as pronotum, the intervening suture distinct, metanotum short, consisting only of two lateral sub-triangular plates. Abdominal disc depressed, the elevated connexival plates broad densely beset along their margins by dense matted long hairs; vestigial larval scent gland openings on fourth and fifth segments only, the suture bet- ween fourth and fifth segments sinuate. Under surface with a longi- tudinal carina at middle of metasternum extending on to base of abdo- men: venter rounded posteriorly. Legs with short apically curved hairs along dorsal and ventral surfaces of femora and generally distributed on tibiae; front legs sligh- tly enlarged, hind tibiae feebly swollen before the middle, the whole tibiae distinctly laterally compressed; tarsi one-segmented, thick at base tapering to apex; claws equal, straight and tapering; tarsi set characteristically on outer side of apices of tibiae. ! Genotype: Xenocaucus mancinii China & Usinger n. sp. Xenocaucus resembles Apocaucus Dist. in its densely pubescent head, but Apocaucus, judging by Distant’s figure, has two-segmented tarsi and simple antennae, also well developed wings and compound cater RECA RO TS Xenocaucus mancinii gen. et sp. nov. - a. underside view of first antennal segment to show the second, third and fourth segments lying at rest in cavity of the first segment. w_w_w T(T(À(Y(ÀÀAÀAÀA*ÀY <<< | . 46 W. E. CHINA & R. L. USINGER > eyes. Gastrogyrus Bergr. has antennae which are similar to Xenocaucus but the head is not densely pubescent and has a curious membranous ~ fringe at base which extends laterally downwards to form an angular Fig. 2. Gastrogyrus monophleboides Bergr. - Diagrammatic representation of head to show the curious membranous fringe described by Bergroth. - a. dorsal view; b. lateral view. projection on each side and then extends forwards on under side of head to form a false rostral groove (see fig. 2). Gastrogyrus also has 2-segmented tarsi, well developed wings and compound eyes. Xenocaucus mancinii China & Usinger n. Sp. Head slightly broader than long, 34:30, excluding the strongly constricted neck region which is about one-fourth as long as head. First antennal segment over twice as long as head, 70:30, the proportion of segments 70:20:5:25. Rostrum reaching middle of procoxae, the pro- portion of segments seen from below 22:25:5. . Colour rather uniformly pale brown or fulvous, completely en- crusted with dirt before cleaning. Size: Length 3.75 mm.; Width (pronotum) 0.8 mm.; (abdo- men) 1.5 mm. SENI | È a fi > Si XENOCAUCUS n. gen. . AT e; 1 i Holotype female, Musola, Island of Fernando Poo, 500-800 me- i tres, March ist 1902, L. Fea, Museo Civico di Storia Naturale, Genova. 2 This species is dedicated to Mr. Cesare Mancini, hemipterist at | the Genoa Museum who has contributed substantially to our knowled- ge of African Hemiptera and who assisted R. L. Usinger so much du- ring a recent visit to Genoa. . È The encrustation of mud and the absence of compound eyes sug- gest that, like the West Indian Lygaeid, Anommatocoris minutissima China, this insect lives in the soil. | i EINERARURERCIORED BERGROTH, E. - 1921 — On some Opisthoplatyinae. Notulae Entomologicae, 1: 67-70. . È ASA 1923 — Two new Opisthoplatyinae. Notulae Entomologicae, 3: 18-19. DISTANT, W. L. - 1910 — Fauna of British India. Rhynchota, 5: 184-185. JEANNEL, R. - 1919 —- Voyage de Ch. Alluaud et R. Jeannel en Afrique Orien- tale, (1911-1912). Insects Hémiptères, 3: 162-167 - Plate VI. © MIVOSLAV SERVÎT il NOVAE -SPEGIES: ITALICAE LICHENUM PYRENOCARPORUM Il Dottor Mivoslav Servit di Kadan (Cecoslovacchia), lichenologo studioso del gruppo Pyrenocarpae, mi affida la pubblicazione delle diagnosi di nove nuove specie del gruppo, quattro fondate su materiale da me raccolto in Liguria e vicinanze; cinque su esemplari del Massalongo e del Baglietto, conservati nel Museo di Monaco (Baviera). Ì Ringrazio dell’ ospitalità la Direzione del Museo Civico di Storia Naturale di Genova che mi consente di pubblicare tali diagnosi sui suoi Annali. CAMILLO SBARBARO 1. Verrucaria langhensis Serv. n. sp. Thallus hemiendocalcinus, late expansus, sordide fuscus, madefac- tus olivaceoniger, rimosoareolatus, protothallo obscuro haud cinctus. Areolae steriles 0.2-0.6 mm. latae, planae vel leviter convexae, supet- ficiei laevigatae, margine acuto vel obtuso, fissuris 0.04 mm. latis. Stra- tum corticale 6-12 » altum, superne fuscescens, paraplectenchymati- cum, cellulis leptodermaticis ad 5 p diam., strato incolorato, amorpho, usque cca 16 p alto, supertectum. Stratum gonidiale 80-120 1 altum, imperfecte paraplectenchymaticum, ut fere in strato corticali, gonidiis numerosis, flavescenter viridibus, 5-11 p diam. Stratum basale usque cca 200 p altum, atrofuscum, granula mineraloidea includens, hy- phis 4 p latis, dense contextis. Hypothallus hyphis 2-4 » latis, cellulis cylindricis. Perithecia De ad 200, in areolis convexis, usque 0.8 mm. latis, hemisphaerice prominula, ab lateribus thallo tecta, apice nudo, nigro, ad 0.3 mm. lato. Excipulum globosum ad 300 p diam., fuscum usque fusco-atrum, infra strato colorato 8 pw crasso, cellulis 4-6 w longis, 1.5-3 p latis. Involucrellum hemisphaericum, carbonaceum, usque ad basim excipuli descendens, ad 60 » crassum, infra usque 100 p crassum. Periphyses 30 p longae, luminibus 1 w latis. Asci cylindricoclavati, 65-75 p alti, 18-22 p lati, membrana apicalis 3 crassa. Sporae 2 - se- riales, oblongoellipsoideae, 20-32 p longae, 12-16 p latae, membrana 0.4 | crassa. J: Hymenium roseum, ascoplasma sordide rubens. Piemonte: Langhe, loco Gorzegno, calc. cum silic. 1947, Sbar- bao; È LICHENES PIRENOCARPI 49 2. Verrucaria paramauroides Serv. nov. sp. - Lithoicea nigrescens var. maurotdes Mass., Sched. Crit. V, 1856, p. 106. Exsic.: Mass. 172 B (M.). Thallus late expansus vel maculas formans, hemiendocalcinus, ob- scure fuscus, rimosoareolatus. Lineae protothallinae non visae. Areolae steriles usque o.2 mm. latae, planae, superficiei laevigatae, fissuris 0.02 mm. latis separatae. Stratum corticale 10-20 » altum, superne fuscum. cellulis globosis 5 pw diam. Stratum gonidiale 20-1 00 | altum, gonidiis laete viridibus, 5-8 p diam. in glomerulis discretis. Hyphae dense con- textae ad 3 platae, breviter articulatae. Stratum basale plusminusve evo- lutum, usque 100 » altum vel omnino deficiens, carbonaceum. Hypo- thallus ad 2 mm. profunde in calcem penetrans, hyphis paulum ramo- sis, I-5 p latis, h. i. fasciculos formantibus. i Perithecia De ad 700, immersa in areolis planis vel leviter con- Vexis, usque 0.35 mm. latis. Pars apicalis desuper visibilis thallum haud superans, nuda, nigra, opaca, 0.15 mm. lata, ab lateribus thallo tecta, ostiolo subindistincto. Excipulum globosum fere, ad 160 » latum, infra deplanatum, cca 10 crassum, fuscescens, cellulis leptoderma- ticis 5-7 p longis, 1 p crassis. Involucrellum usque ad basim excipuli descendens, usque 50 pw crassum, fuscum, hyphis 4 |» latis et cellulis subglobosis 3-8 p diam., superne carbonaceum, ab lateribus infra an- gulose productum vel cum strato basali confluens. Periphyses 20 w longae, 3 p latae. Asci cylindricoclavati, 16-24 p longi, 8-10 | lati, membrana apicalis 4 crassa. Sporae 2 - seriales, oblongoellipsoideae, 16-24 p longae, 8-12 p latae, membrana 0.3-0.5 po crassa. J: Hymenium caerulescit, deinde roseum; ascoplasma sordide aurantiacum. Italia, sine loci indicatione, cale, Massalongo (M). © 3. Verrucaria paranigrescens Serv. nov. sp. Thallus hemiendocalcinus, maculas ad 1 cm latas formans, atro- fuscus, madefactus olivaceoatrofuscus, rimosoareolatus, protothallo ob- scuro haud cinctus. Areolae steriles usque 0.3 mm. latae, plamae vel inaequatae, superficiei subgranulosae, margine subobtuso, fissuris ad 0.06 mm latis divisae. Stratum corticale usque 10 p altum, incolora- tum usque fuscum, cellulis globosis 4-5 p diam. Stratum gonidiale cca 100 p altum, gonidiis numerosis, pallidis, 5-12 » longis, 5-10 p 50 M. SERVÎT latis, hyphis paraplectenchymatice concrescentibus, cellulis 4-8 » lon- gis, 4-6 latis. Medulla vel stratum basale ad 40 alta, incolorata, para- plectenchymatica aeque ut stratum gonidiale. Latera areolarum strato corticali fusco plusminusve tecta. Hypothallus hyphis 1-6 yp latis, cel- lulis cylindricis usque subglobosis. Perithecia De ad 30, in verrucis convexis ad 0.5 mm. latis, im- mersa. Pars desuper visibilis nuda, convexa, 0.2-0.22 mm. lata, ostiolo paulum distincto. Excipulum globosum, ad 220 u diam. plusminu- sve fuscum, strato colorato infra 12 p crasso, cellulis 6-9 p longis, 2-2.5 p crassis. Involucrellum hemisphaericum, ab lateribus patens,. Finta Es | fuscoatrum, cca 50 pw crassum, ad peripheriam pallidius, partem dimi- È diam superiorem excipuli tegens. Periphyses ad 25 uw longae, lumi a nibus 1 p latis. Asci clavati, 70-80 w alti, 25-30 p lati, membrana 7 apicalis 4 p crassa. Sporae 2 - seriales, ellipsoideae, apicibus late rotun- q datis vel subacutis, 25-29 longae, 13-17 p latae, membrana 0.6 p È crassa. 1 J: Hymenium caerulescit, dein violascit; ascoplasma sordide aurantiacum. Ex herbario Massalongiano, calc., sine loci indicatione (M). 4. Verrucaria fascensis Serv. n. sp. Thallus hemiendocalcinus, interrupte expansus, in centro atrofu- ille eae aye ot scus, ad peripheriam fuscocinereus, rimosoareolatus, protothallo nigro È h. i. limitatus. Areolae centri thalli usque 0.4 mm. latae, planae, su- g perficiei laevigatae usque raucae, margine acuto, fissuris ad 0.04 mm. È latis. Ad peripheriam thallus imperfecte radiatim fissus. Stratum cor- i ticale fuscum, ad ro w altum, cellulis globosis ad 6 p diam. Stratum gonidiale ad 40 » altum, gonidiis numerosis, 5-10 p diam. Meduila inco‘orata h. i. evoluta, hyphis dense contextis. Hypothallus bene evo- lutus, hyphis 2-6 p latis, celluiis cylindricis vel saepe rotundatis. Perithecia De ad 200, in areolis coniformiter convexis immersa. Pars desuper visibilis ad o.1 mm. lata, convexula, deinde deplanata vel late impressa, ostiolo indistincto. Excipulum ad 200 p latum, in- fra incoloratum vel fuscescens. Involucrellum deinde usque ad basim descendens, ubi haud angulose productum, fuscoatrum et plusminusve lacunosum, superne ad 80 » crassum. Periphyses 20 p longae, 1.5 p latae. Asci ovoideoclavati, 60-65 p alti, 25-27 -p lati, membrana api- eK ORNS Saree bi eee Sai LICHENES PIRENOCARPI 51 4 | 8 Î 9 Zi 7 [ ì 1. Verrucaria langhensis Serv. - 2. Verrucaria paramauroides Serv. - siero : rucaria paranigrescens Serv. - 4. Verrucaria fascensis Serv. - 5. Verrucaria nigroum- brina Serv. - 6. Verrucaria Funckiana Serv. .- 7. Verrucaria Bagliettoi Serv. - 8. a Verrucaria volterrensis Serv. - 9. Dermatocarpon Sbarbaronis Serv. calis 4 crassa. Sporae 2-3-seriales, ellipsoideae, 22-24 4 longae, 1 14-16 p latae, membrana 0.4 p crassa. J: Hymenium kermesinorubens; ascoplasma sordide rubens. Italia: Genova, sub Monte Fasce, calc. 1943, Sbarbaro. 52 M. SERVÎT 5. Verrucaria nigroumbrina Serv. nov. sp. - Lithoicea nigrescens var. umbrina Mass., Sched. crit. V, 1856, p. 106. Exsic. Massal. 172 C (M.). Thallus hemiendocalcinus, late expansus, obscure fuscus usque cine- reo-fuscus, rimosoareolatus, lineae protothallinae non visae. Areolae ste- riles 0.1-0.3 mm. latae, planae, superficiei laevigaiae, fissuris 0.02 mn. latis separatae. Areolae fertiles usque 0.5 mm. iatae, leviter convexae. Siratum corticalae 10-20 altum, superne fuscum, cellulis globosis, leptodermaticis, 5 diam. Etiam in lateribus areolarum stratum cor- ticale adest. Stratum gonidiale epilithinum 40-80 p altum, continuum, gonidiis laete viridibus, 5-8 » diam., numerosis. Hyphae inter goni- dia breviter articulatae, paraplectenchymatice confluentes. Stratum ba- sale in areolis iuvenilibus deficiens; in maturis, usque 150 pw altum, fuscoatrum usque carbonaceum, infra pallidius usque incoloratum, prosoplectenchymaticum, cellulis 5-9 altis, 5 4 latis. Hypothallus ad 2 mm. profunde in calcem penetrans, hyphis paulum ramosis, h. i. fasciculos vel lamellas imperfectas formantibus, 1-6 w latis. Perithecia De 400-700, immersa. Pars emergens 0.15 mm. lata, nigra, opaca, ab lateribus thallo tecta, ostiolo paulum distincto. Exci- pulum subglobosum, ad 180 p diam., superne breviter conicum, ad 10 p crassum, fuscescens usque fuscum, cellulis leptodermaticis 5-7 p longis, 1 p crassis. Involucrellum usque ad basim descendens, ubi cum strato basali confluens, ab lateribus 60 », ad ostiolum 40 p crassum, strato externo carbonaceum, interno pallidius, prosoplectenchy- maticum, cellulis 8-13 p longis, 6-9 platis. Periphyses 20 » longae, 3 p - latae. Asci cylindricoclavati, 60-65 p alti, 20-25 p lati, membrana apicalis 3-4 ~ crassa. Sporae 2-seriales, oblongoellipsoideae, 16-25 | longae, 8-10 (11) pw latae, membrana 0.4 p crassa. 1 J: Hymenium leviter caerulescit, deinde roseum; ascoplasma sor- dide aurantiacum. Italia. f. acrotella comb. n. - Lithoicea nigrescens var. acrotella Mass., Sched. crit. V, 1856, p. 106. Exsic. Mass.: Ital. 172 A (M.), Sporae usque 21 p longae, 8-11 p latae. Italia: Verona, Badia, dolom. Massalongo (M). 3 LICHENES PIRENOCARPI © 53 6. Verrucaria Funckiana Serv. n. n. - Lithoicea Funckii Massal., Geneal. Lich. 1854, p. 143. - Verrucaria collematodes f. Funcku Serv., Studia bot. cech. 7, 1946, p. 66. “ Thallus hemiendocalcinus, late expansus, fuscescenter vel virescenter niger, rimosoareolatus, protothallo nigro paulum distincto. Areolae ad marginem h. i. crenulatae, saepe discretae vel remotae, usque 0.25 mm. latae, planae vel leviter convexae, margine subacuto, rimis 0.03-0.5 mm. latis separatae. Stratum corticale ad 10 » altum, fuscescens, cel- lulis globosis 4 diam. Stratum gonidiale 60-80 p altum, imperfecte paraplectenchymaticum, cellulis 4-6 pw longis, 4 | latis. Gonidia nu- merosa, laete viridia, 5-8 p diam. Stratum basale aut omnino deficiens, aut evolutum, usque cca 60 yw altum, fuscoatrum. Hypothallus hy- phis 1-5 p latis, saepe prosoplectenchymatice confluentibus et lamel- las formantibus, cellulis cylindricis vel rotundatis. Perithecia p. max. p. immersa. Pars desuper visibilis nuda, nigra, hemisphaerice prominula, ad o.1 mm lata, ostiolo indistincto. Exci- pulum 140-200 p diam., subglobosum, atrofuscum, infra ad 8 cras- sum, cellulis 5-8 » longis, 1.5 p crassis. Involucrellum excipulo ad- ‘pressum, usque ad basim descendens, atrum, superne ad 50 w crassum, infra aut tenuius aut dilatatum et cum strato basali confluens. Peri- | physes 20 pw longae, luminibus 0.7 | latis. Asci clavati vel ellipsoi- dei, 60-70 | alti, 22-30 p lati, membrana apicalis 6 p crassa. Sporae 2 - seriales, oblongoellipsoideae, apicibus aut rotundatis aut acutis, 20-24 p longae, 9-10 p latae, membrana 0.6 p crassa. J: Hymenium caerulescit, deinde erubescit: ascoplasma fulvescit. Italia sept.: Tregnago (Verona), calc.-silic. Massalongo (M.). 7. Verrucaria Bagliettoi Serv. n. sp. | Exsic.: Erb. ct. 399-1399 (M.). Thallus olivaceocinereus, rimosoareolatus, tenuis, protothallo ni- gro plusminusve circumdatus. Areolae 0.3-0.4 mm. latae, planae, | aequatae leviusculae usque raucae. Stratum corticale 5-15 p crassum, 4 dè : : a È % D È cd 3 i supra fuscescens, cellulis 5-6 pw latis longisque. Stratum gonidiale 60-80 pw altum, gonidia haud in lineis verticalibus, subglobosa, cca 9 pin diam., aut hinc inde usque 20 pw longa, 15 p lata. Cellulae huius strati 4-6 p longae, 4 p latae. Medulla omnino fere deficiens. Hypothallus hyphis 1-4 p latis, HEUGH es formans, cellulis irregula- riter inflatis. Acca b dit very om ie ie la 54 M. SERVÎT Apothecia De 150, inter areolas sedentia, 0.25-0.3 mm. lata, semiglobosa, nigra. Involucrellum usque ad basim fere excipuli descen- dens, ad 25 » crassum, strato externo carbonaceo; stratum internum' usque 20 p crassum, fuscescens, cellulis 6-7 » longis, 5-6 pw latis. Excipulum subglobosum, 170-200 p latum, in parte superiore fu- scum, infra incoloratum vel fuscescens, 10 p crassum, cellulis 5-7 ® longis, 2 p_ crassis. Periphyses usque 25 wu longae, 4 p crassae, articu- latae. Asci clavati 55-60 » longi,. 18-24 ® lati, sporis oblongis, 18-22/25 p longis, 7-8/9 » latis. i J: Hymenium leviter caerulescit, roseum mox fit; ascoplasma fulvescit. per Italia: Genova, val. Granarolo, calc. Baglietto (M). S. Verrucaria volterrensis Serv. n. sp. Thallus p. max. p. epilithinus, late expansus, testaceoalbescens, madefactus subconcolor, rimosoareolatus, protothallo nigro h. i. cinc- tus. Areolae usque 1.5 mm. latae, aequatae vel modice inaequatae, mar- gine acuto, fissuris 0.1-0.2 mm. latis separatae. Stratum corticalae 20-55 ww altum, incoloratum, paraplectenchymaticum, cellulis 3-5 p altis, 3-4 p latis. Stratum gonidiale 30-70 » altum, gonidiis nume- rosis 3-7 w diam., pallidis, hyphis imperfecte paraplectenchymatice — confluentibus, cellulis 5-7 p altis, 4-5 p latis. Stratum basale carbo- naceum, usque 200 p alium, infra h. i. pallidum, prosoplectenchyma- ticum, cellulis 8-20 | altis, 5-10 p iatis. Hypothallus obsoletus, hy- phis 0.8-1.5 p latis, cellulis cylindricis vel oblongis. Plerithecia pluria in areolis (usque 20), immersa. Pars apicalis de- super visibilis ad 0.2 mm. lata, nigra, plana vel leviter convexa et thal- lum paulum superans, saepe plusminusve deformata. Excipulum sub- globosum, ad 200." diam., nigrescens, infra ad 8 » crassum, cel- lulis 4-6 » longis, 1.5 » crassis. Involucrellum excipulo adpressum, infra cum strato basali thallino confluens, ab ostiolo ad 30 @ crassum, infra crassius, carbonaceum. Periphyses 30 » longae, luminibus 2 » latis. Asci cylindricoclavati, go-100 & alti, 20-22 p lati, membrana apicalis 6 p crassa. Sporae 2-3-seriales, oblongae, apicibus subacutis, 25-34 w longae, 10-12 » latae, membrana 0.4 wp crassa. J: Hymenium post colorem fugacem caeruleum, rubens; asco- plasma sordide rubens. i Italia: Volterra, le Balze, calc. 1935 Sbarbaro. LICHENES PIRENOCARPI 55 9, Dermatocarpon Sbarbaronis Servit n. sp. Thallus squamosoareolatus, pallide testaceus, madefactus concolor, | protothallo haud evoluto. Areolae usque 2 mm. latae, contiguae, h. i. imperfecte imbricatae, convexulae vel turgidule inaequatae, superficiei laevigatae, margine acuto vel obtuso, rimis ad o.1 mm. latis separatae. Stratum corticale ad 40 p altum, paraplectenchymaticum, cellulis 6-9 paltis, 6 y latis, superne leviter fuscescens, strato amorpho, inco- lorato, ad 40 p alto supertectum. Stratum gonidiale ad 80 p altum, paraplectenchymaticum, cellulis rotundatis 7-10 | altis, 6-8 | latis, go- nidiis pallidis 5-9 » magnis. Medulla incoiorata plusminusve evoluta, cellulis ut in strato gonidiali. Hypothallus hyphis 2-4 | latis, cellulis cylindricis. i Perithecia De ad 100, semiimmersa. Pars emergens nuda, nigra, 0.25 mm. lata, hemisphaerice prominula, h. i. ab ostiolo leviter im- pressa. Excipulum 250-300 | latum, globosum, atrofuscum, cum in- volucrello carbonaceo, integro, tenui confluens. Periphyses 30 | lon- gae, 1 p latae. Asci cylindricoclavati, 55-70 p alti, 15-20 yp lati, mem- brana apicalis 3 pw crassa. Sporae 1-2 seriales, oblongoellipsoideae, 14-21 p longae, 8 p latae, membrana 0.4 | crassa. J: Hymenium caerulescit, inde rubescit; ascoplasma sordide rubens. Italia: Genua, in valle Bisagno, loco S. Cosimo, in rimis humosis maceriarum. 1937, Sbarbaro. no lee ect eS RES LIGUSTICAE LXXVIII UN NOUVEAU PHYTOMYZA PARASITE: DES OEFILLETS CULTIVES (Dipt. Agromyzidae) par E. SEGUY Jardin des Plantes, Paris Les oeillets cultivés (Dianthus caryophyllus et var.) sont attaqués par les larves de cing especes de Diptères appartenant a deux familles différentes. Les unes creusent les tiges, ce sont les larves des Muscides du genre Hylemyia (brunnescens, cardui, fugax et liturata); les autres, qui appartiennent a la famille des Agromyzides, minent les feuilles. Le Muscide Hylemyia cana Macquart peut aggraver secondairement les dégaàts déjà provoqués par les attaques antécédentes des larves d'autres mouches. Je n’ ai que deux observations de Diptères de cette espèce obtenus d’ élevage d’ oeillets cultivés aux environs de Paris. Mais il a été impossible de préciser si le Diptère en question est un parasite primaire ou secondaire. On sait que l’ H. cana est une espèce ubiquiste qui attaque a la fois les végétaux les plus divers ou des insectes phy- tophages. Il peut se développer dans les coques ovigères des sauterelles et parasiter occasionnellement les adultes des Schistocerca. La larve de lH. cana a également été observée sur le Loxostege sticticalis —_ : doptère) et sur le Liparus coronatus (Coléoptère). A ces différentes espéces ladies aux Dianthus, il faut ajouter un Agromyzide observé par M. le Docteur G. Jannone, Directeur de l’ Observatoire phytopathologique de la province de Génes. L’ inven- taire des espèces qui vivent aux dépens des Caryophyllées ne montre rien de semblabe A l’espèce en question, qui représente une forme du genre Phytomyza inconnue biologiquement et Morpholonigp enza Ce Phytomyza se caractérise comme il suit: PHYTOMYZA JANNONEI 57 Phytomyza Jannonei n. sp. 6 9. Opaca. Oculi nudi, mediocres, rotundi. Frons inter orbitas oculorum lata, mediocriter prominula, ochracea: callum ocellare brun- neo-nigrum. Epistoma infra oculos paullo descendens, pallide flavum; genae angustae, ochraceae; peristoma latum infra oculos descendens, concolore. Proboscis palpique flava. Antennae mediocres angulatae, totae rufae; arista obscura. Thorax griseo cinereus, vitta laterali pal- lide flava; mesopleura punctulo centrali cinereo; hypopleura sterno- pleuraque macula lata, nigra. Scutellum laete flavum, puncto lateraii Fig. 1. - Phytomyza Jannonet, n. sp.: 1. profil de la téte; 2. aile gauche. brunneo cinereo, macrochaetae nigrae. Pedes pallide flavi, tibiis tarsisque dilute cinereis. Alae cinereo-hyalinae, nervis longitudinalibus 2.3 rectis validis, nigris, perspicue ante apicem alae excurrentibus, subparallelis; subcostalis radiusque basi flavi. Halteres magni, flavo-albidi. Abdomen ovatum, subdepressum, fusco-cinereum, incisuris anguste flavis; seg- mento 5 flavo, puncto centrali cinereo. 2. Ovipositor longitudine fere segmentorum 4.5 ultimorum simul sumptorum, subulatus, leniter compressus, apice truncatus, ater, nitidus. 4. Forceps pallide flavus, macula basali parva nigra. ]oneWcorpkegr 7a. long. al.) 91,6; 4 1,6,.mm. VI MILLI PMT ey i} ir a Tug ah oy OE 58 E. SEGUY Habitat in Italia occidentali, provincia Genua, per hortos, prata, :., Dr. Jannone capturavit educavitque ex larva, in fossa caeca super folia Dianthi sativi, mense julii MCMXLIX. Typus cotypique in Mu- saeo Parisiensi conservantur. i Perscrutatori insectorum orthopterorum Doctori Josepho JANNONE, Observatorii phytopath. genuensis Direct., speciem descriptam dedicavi. Espace interoculaire légerement bombé, aussi large que |’ antenne (ou que le triangle ocellaire), a bords légerement convergents au dessus des antennes. Lunule crescentiforme concave, légerement aplatie. Trian- gle ocellaire peu saillant; aussi large que la moitié de |’ espace interocu- laire au niveau du vertex. Deux soies orbitales supérieures et deux ou trois inférieures, toutes subégales; soies ocellaires courtes; soies ver- ticales internes médiocres, légèrement plus robustes que les verti- cales externes. Joues moitié moins larges que l’ antenne; péristome une fois et demie plus large que |’ antenne. Une rangée de soies péristomales marginales, vibrisses très peu plus développées. Trompe courte; palpes subcylindriques, légèrement épaissis a |’ apex. Antennes plantées un peu — au dessus du niveau inférieur de I’ oeil, troisiéme article anguleux en avant, couvert d’ une pubescence courte, satinée; chète plus long que I’ antenne, épaissi 4 la base, a villosité très courte. Soies dorsocentrales 2+ 3 et quelques cils intercalaires, une paire d'acrosticales antérieures, plantées contre la suture. Une soie présuturale latérale et un cil; deux supraalaires, l’ antérieure plus petite; deux humérales inégales; deux notopleurales; une grande postalaire externe (l’ interne est avortée); une grande sole préstigmatique; une mésopleurale et quelques cils; une sternopleurale postérieure dans |’ angle postéro-supérieur, une en bas dans I’ angle inférieur près du sternum; deux soies sur la banche Il. Scutellum aplati sur le disque, quatre macrochètes marginaux subégaux. Tarses III légerement épaissis. Aile: mervure transverse moyenne placée avant le niveau de l’ apex de la nervure Ri (fig. 1)). Cuillerons pa brunis à la marge, bordés de cils bruns. 2. Ovipositeur conformé comme celui du Phytomyza hellebori (cf. Hendel, 1936, fig. 4, p. 3), les cerques quadrangulaires sont armés d'une rangée marginale de chétes-épines (I. c. fig. 7). 4. Appareil copulateur. Diffère de celui du Phytomyza affinis (1. , P. 4, fig. 12) par le forceps externe a branches arrondies plus courtes, PHYTOMYZA JANNONEI 59 par le forceps interne a branches aigiies, subtriangulaires, armées de chètes-épines. Apodéme du pénis très long, rectiligne; sternite génital a branches gréles; pénis en tube court, simple, inerme, légèrement évasé a l'apex de l’ armature chitineuse qui parait trifide; phallus tubulaire, mou, amorphe. x Les caractères énumérés ci-dessous permettent de distinguer cette ‘nouvelle espèces des formes voisines du groupe varipes-dasyops, qui présentent en commun les antennes uniformément jaunes, les yeux nus ou velus, le mésonotum largement noir ou gris sur la partie centrale discale, les tergites abdominaux largement brunis dans la moitié basale et plus ou moins bordés de jaune. i Le Phytomyza varipes Macquart se distingue par les yeux nus, par la bande médiane frontale rectangulaire ou quadrangulaire au-dessus de la base des antennes, par les cuillerons a villosité marginale claire, par le céne basal de l’ ovipositeur aussi long que |’ abdomen, par le scutellum noir. La larve se développe sur les Alectophorus. Le Phytomyza dasyops Hendel se distingue par les yeux velus, par la bande médiane frontale trapézienne au-dessus des antennes, par les cuillerons a villosité marginale claire, par le cOne basal de 1’ ovi- positeur conique, très court, par le scutellum noir. La biologie est inconnue. | Le Phytomyza Jannonei se sépare des deux espèces précédentes par les yeux nus, par la bande médiane frontale trapézienne au-dessus des antennes, par les cuillerons a villosité marginale brune, par le còne basal de l’ ovipositeur subcylindrique ne dépassant pas la longueur des | tergites abdominaux 4 et 5, par le scutellum jaune, par le systéme ché- totaxique, etc. La larve vit sur les Dianthus. LISTE DES DIPTÈRES PARASITES DES CARYOPHYLLÉES 1. Cucubalus baccifer L. Scaptomyzella incana Meig. Dizygomyza flavifrons Meig. 2. Silene inflata Sm. Hydrellia griseola Fallén Scatomyzella incana Meig. Dizygomyza flavifrons Meig. Hylemyia brunnescens Zett. Hylemyta echinata Séguy Pegomyia silenes Hering Pegomyia Villeneuviana Hendel 60 3. 5. 6. IO. E. SÉGUY Lychnis flos-cuculi L. Lychnis alba Mill. EUR diotca L. (silvestris Schk.) Saponaria Gypsophila repens L. Dianthus chinensis L. et caryophyllus L. Scatomyzella incana Meig. Ophiomyia melandryi de Meij. Dizygomyza flavifrons Meig. Hylemyia brunnescens Zett. Hylemyta coronariae Hendel Pegomyia albimargo Pandellé Pegomyia albimargo Pandellé Dizygomyza flavifrons Meig. Hylemyia echinata Séguy Scaptomyzella incana Meig. Dizygomyza flavifrons Meig. Phytomyza atricornis Meig. Hylemyia echinata Séguy ~ Pegomyia albimargo Pandellé H ylemyia brunnescens Zett. Hylemyia cardui Meig. Hylemyia fugax Meig. Phytomyza Jannonet Séguy ‘Diggsopaas donare Meig. L’ Hylemyia liturata Meig. attaque les oeillets cultivés en Co- lombie britannique. Arenaria peploides Ehr. Arenaria trinervia Ehr. Stellaria aquatica Scop. Stellaria holostea L. Stellaria media L. Stellaria nemorum L. Cerastium Spergularia ’ | Hylemyia quadripila Stein Scaptomyzella incana Meig. Dizygomyza flavifrons Meig. Pegomyia albtmargo Pandellé *Pegomyta holosteae Hering Pegomyia albimargo Pand. Pegomyia hyoscyami Panzer | Pegomyia albimargo Pand. Scaptomyzella incana Meig. Dizygomyza flavifrons Meig. Phytomyza atricornis Meig. Hylemyta coronaria Hend. Pegomyia cerasti Hering Pegomyia albimargo Pandellé Scaptomyzella incana Meig. Hylemyia echinata Séguy | —»—»’‘’(’(’1‘1‘1‘1‘!’!1‘10‘’P@HYTOMYZA JANNONEI 61 « BIBLIOGRAPHIE | BRUNETEAU (J.), 1930 - La mouche de 1’ oeillet (Hylemyia brunnescens Zett.). - a Rev. Zool. agric. et appl., XXIX, p. 37-46. - _ HENDEL (F.), 1926-28 - Blattminenkunde Europas. I. Die Dipterenminen. Wien ec (Wagner), Lief. 1-2. : È — 1936 - Die Fliegen. 59. Agromyzidae. Stuttgart (Schweizerbart). ag d HERING (M.), 1935-37 - Die Blattminen Mittel u. Nord-Europas. Neubranden- «_burg (Feller). i i SÉGUY (E.), 1923 - Faune de France, VI. Diptères Anthomyiides. Paris (Leche- valier). | — 1932 - Etude sur les Anthomyiides. Notes biologiques et taxonomiques sur ; les mouches de 1’ oeillet. - Enc. ent., Diptera, VI, p. 71-81. x = 1934 - Contribution a 1’ étude des mouches phytophages de 1’ Europe occi- dentale. II. - Enc. ent., Diptera, WN pen 2-0 eb 233: «| — 1937 - Genera Insectorum, fasc. 205. Fam. Muscidae. - Bruxelles (Wytsman), p. 68 et sq. (g. Hylemyia). | SORAUER (P.), 1913-1928 - Handbuch der Pflanzenkrankeiten. III et V. Berlin (Parey). ; 62 LODOVICO DI CAPORIACCO UNA RACCOERA DI ARAGNIDIO UME RE Il Signor Mancini volle confidarmi in istudio una raccolta di Arac- nidi dell’ Umbria, da lui compiuta negli anni 1942-1949. La raccolta fu fatta in due località: immediati dintorni di Perugia, e Torricella, sul lago Trasimeno. Trattasi di località collinose, intensamente coltivate, ove si può dire sia sparita ogni traccia dell’ ambiente originale; non si può pertanto attendersi di trovarvi più che specie banali. Tuttavia, su 203 specie raccolte da Mancini, due, ed una sottospecie, sono nuove; cosa che del resto non può stupire, dato che l’ aracnofauna dell’ Italia centrale, a parte quella Toscana, o meglio quella della Valle dell’ Arno, è malissimo conosciuta e quella dell’ Umbria lo è in, modo particolare. In realtà, nessuno si è occupato ex professo della aracnofauna Umbra, e perciò trovo utile pubblicare l' elenco delle specie raccolte dal signor Mancini. Come si vedrà, sono praticamente tutte specie mediterranee o specie ad ampia diffusione; non è quindi il caso di trarne conclusioni faunistiche. Dea Seguo Beier (Tierreich, Pseudoscorpiones, 1932), per i Chernetidi; Rower (Die Weberknechte der Erde, 1922), per gli Opilioni; Reimoser (Verz. der Araneae des Palaarktischen Gebietes, Verh. d. z. b. Ges., Wien, 1919); Simon (Les Arachnides de la France, 1874-1937) e me stesso (Il sistema dgeli Araneidi, Arch. Zool. It., Attual. Zool., IV, 1938) per gli Araneidi. | Ordo SCORPIONES, familia CHACTIDAE Genus Euscorpius Thor. 1876 Euscorpius italicus mesotrichus Hadzi 1929. Due 2 2 Torricella, II e III; una ¢ Perugia, IV e un 8, ivi, IX. Hab.: Italia, Francia mer., Dalmazia. Ordo CHERNETES, subordo CHTHONIINEA, familia CHTHONIIDAE Genus Chthonius C. L. K. 1843 | Chthonius tenuis L. K. 1873. Due 2 9, Perugia, II e III. Hab.: Quasi tutta l'Europa salvo settentrionale ed orientale, Africa settentrionale. ARACNIDI UMBRI 63 Subordo NEOBISINEA, legio NEOBISIIDES, familia NEOBISIIDAE Genus Neobisium Chamb. 1930 Neobisium simile (L.K.) 1873. Vari 44 e 99 4 Perugia, II, VIII e X; tre a Torricella, XII. | Neobisium muscorum minimum (Beier) 1930. Una 9 a Torricella, i II. Hab.: Europa meridionale. Subordo CHELIFERINEA, legio CHELIFERIDES, familia CHELIFERIDAE Genus Hysterochelifer Chamb. 1932 : Hysterochelifer tuberculatus (Lc.) 1846. Vari esemplari dei due sessi a Perugia, II, III, VIII, X; e a Torricella, II e XII. Hab.: Regione Mediterranea. Genus Dactylochelifer Beier 1932 . Dactylochelifer latreillei latreillei (Leach) 1817. Una ® a Torricella, II. Hab.: Europa meridionale e centrale. Familia CHERNETIDAE Genus Pselaphochernes Beier 1932 Pselaphochernes anachoreta (E. S.) 1878. Tre 2 2, Perugia, II. Hab.: Italia, Sardegna, Africa settentrionale. Ordo ARANEAE, subordo OPISTHOTHELAE, legio THERAPHOSAEMORPHAE cohors NELIPODA, familia CTENIZIDAE Genus Pronemesia E. S. 1914 Pronemesia carminans (Ltr.) 1804. Una 9 e vari pulli, Perugia, VIII. Hab.: Francia meridionale, Corsica, Liguria. Legio ARACHNOMORPHAE, sublegio CRIBELLATA, cohors NEOCRIBELLATA superfamilia AMAUROBIIFORMIA, familia AMAUROBIIDAE Genus Amaurobius C. L. K. 1837 Amaurobius erberi Kys. 1863. Un 4, Perugia, II, Hab.: Regione Me- | diterranea e tutta la Francia. L. DI CAPORIACCO Genus Titanoeca Thor. 1870 Titanoeca albomaculata (Lc.) 1846. Perugia, una ®, II, una 9 VII, un pull., 2 Torricella, alcuni pulli, II, X. Hab.: Rene Me- diterranea. Titanoeca flavicoma L. Ki 1872. Un pull., Torricella, II. Hab. : Italia centrale, Corsica. Superfamilia DICTYNAEFORMIA, familia DICTYNIDAE Genus Dictyna Sund. 1833 Dictyna sedilloti E. S. 1875. Torricella, II e VII, alcuni esemplari dei due sessi. Hab.: Spagna, Francia mer., Algeria, Germania. © Dictyna latens (F.) 1775. Perugia, VI-VIII vari 3602 fo Europa, tutta la,Regione Mediterranea. Genus Ergatis Bl. 1841 Ergatis viridissima (W1k.) nio Una ®, Perugia, II. Hab.: Regione Mediterranea. Ergatis puella (E. S.) 1900. Due 3 4, Torricella, V. Hab.: Regione Mediterranea. Ergatis flavescens (Wlk.) 1825. Una 9, Perugia, III. Hab.: Italia sett., Francia, Inghilterra, Germania. Familia ULOBORIDAE Genus Uloborus Latr. 1806 Uloborus walckenaerius Latr. 1806. Una ®, Perugia, II; un 4, Pe- rugia, VI. Hab.: Quasi tutta la Paleartica. Genus Hyptiotes Walck. 1833 Hyptiotes paradoxus (C. L. K.) 1834. Un & a e (i Hab. : Europa, Madera. Sublegio ECRIBELLATA, cohors DIPLOEUMOES subcohors HAPLOGYNAE, superfamilia SCYTODIFORMIA, familia SCYTODIDAE Genus Loxosceles Lowe 1831. Loxosceles distincta (Lc.) 1846. ne 2, Perugia, VII. Hab.: Regione Mediterranea occ. ARACNIDI UMBRI Famila PiTOLCIDAE Genus Pholcus Walck. 1805 Pholcus phalangioides (Fissli) 1775. Varie 9 9, Perugia, II e VI; tre 2 2 e 6 a Torricella, II, V, e XII. Hab.: Quasi cosmopolita. Superfamilia DYSDERAEFORMIA, familia = USDERIELE. Genus Dysdera Latr. 1804 Dysdera ico crocota E ee Kee 8 3.0: Ua Ou Perugia, VIESElabz: Quasi Olartico. Dysdera ninnti Can. 1868. Due Ai dei due sessi, i VARE Hab.: Dalla Francia mer. alla Dalmazia ed Ungheria. Dysdera erytrina provincialis E. S. 1882. Due 9 2, Remgia, xX. Hab: : Provenza, -Appennini. Genus Harpactes Templ. 1834 Harpactes mancinii sp. n. Maris corporis totius long. mm. 3.62; cephalothoracis 2.1; abdominis 2.52; pedum I paris 8.8 (femoris 2.01; patellae 1.31 tibiae 1.85, metatarsi 1.73, tarsi 0.64); II 7.72 (1.65 + 1.17 + 1.68 + 1.54+ 0.56); III 5.95 (1.54+ 0.7 + 1.17 + 1.4 +0.55); IV 8.09 (2.13 + 0.7 + 1.82 + 2.14 0.45); palpo- rum 2.8; latitudo cephalothoracis 1.57, frontis 0.87. Foeminae corporis totius long. mm. 4.48; cephalothoracis 2.24; abdominis 2.52; pedum I paris 7.15 (1.68 + 1.06 + 1.56+ 1.4 + 0.56); II 6.12 (1.51 + 0.84 + 1.4 + 1.26 + 0.56); III 5.34 (1.4 + 0.75 + 0.84 + 1.24-0.45); IV 7.78 (1.9+ 0.92 + 1.68-+ 1.82 + 0.56); palporum 2.13, latitudo cepha- lothoracis 1.57, frontis 0.89. . Corpus fulvoleagineum, pedibus paullo dilutioribus, abdomine griseo. Cephalothorax oculo nudo omnino laevis, sub microscopio finissime coriaceus. Sternum ut cephalothorax. Area ocularis 5/12 frontis tantum occupat; oculi conniventes, in semicirculum positi, antici inter se spatio eorum diametro tertia parte minore remoti; _ eorum diametrum est diametro magno lateralium superiorum et dia- | metro mediorum superiorum eadem ratione ac 6:7:5. Chelae antice granulis piligeris nigris minutis conspersae. Femora I versus | Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 3 66 L. DI CAPORIACCO quartam partem apicalem vix incrassata, ubi 2 aculeis anterioribus in serie verticali positis sunt praedita. Femora II serie longitudinali anterosuperiori 3 aculeorum. Coeterum pedes I et II mutici. Femur III serie anterosuperiore 4 et posterosuperiore 3 aculeorum; IV | serie anterosuperiore et posterosuperiore 4 aculeorum. Patella mu- tica. Tibia III desuper antice 3, subtus antice 4, subtus postice 3, desuper postice 2 aculeis; IV desuper antice et subtus antice 4, desuper postice et subtus postice 3 aculeis. Metatarsus III desuper- antice 3, subtus antice et desuper postice 2, subtus postice 1 aculeo. Metatarsus IV desuper antice 4, desuper postice et subtus utrinque 3 aculeis. Palpi maris tibia longior quam patella; apophyses bulbi simplices, tertiam partem longitudinis bulbi aequantes (fig. 1). Forma bulbi cum H. muscicola E. S., corticali E. S., arguto E. S. et gridellii di Cap. conferri potest; tibia palpi autem patella longiori ab H. muscicola E. S. et ab H. arguto E. S.; tibia palpi non fusiformi ab H. corticali E. S. et tarso palpi tibia valde bre- viori et apophysibus bulbi ambabus acutis ab H. gridellii di Cap. differt. ; i ‘ Inventi sunt speciei huius, dom. Mancinio, qui eam invenit, dicatae, mas et foeminae 2 in Perusia, mense octobre; et nonnullae aliae foeminae et pulli eodem loco, mensibus Februario, Martio, Majo, Julio, Augusto et Septembre, et in Torricella mense. Februario. Familia OONOPIDAE Genus Dysderina EF. S. 1891 Dysderina loricatula Row. 1942 = loricata E. S. 1873 nec C. L. K. 1872. Vari 4 & e 9 @ a Torricella, II. Hab.; Euzopafimes Germania, Africa settentrionale. Subcohors TRIONYCHA, superfamilia LYCOSAEFORMIA, familia AGELENIDAE Genus Tegenaria Latr. 1804 i a Tegenaria parietina (Frer.) 1785. Un ¢ iuv., Perugia, VII. Hab.: Europa salvo settentrione, Regione Mediterranea, Capo. Tegenaria silvestris L. K. 1873. Una ® iuv. a Perugia, II. Hab.: Ita- lia, Europa occidentale e centrale. g da ARACNIDI UMBRI 67 Genus Agelena Walck, 1805 iene Ruba gracilens C. L. K. 1841. Tre 9? 2, Perugia, VII. Hab.: Europa centrale e meridionale, Regione Mediterranea. Agelena labyrinthica (Cl.) 1757. Una ® a Perugia, a Mab, = Pa- leartica. Genus Textrix Sund. 1833 Weerinie. coudgia Ia Ke 1o72. Wue Perugia, VII, Xx. Hab.. Europa meridionale. Familia PISAURIDAE Genus Pisaura F. S. 1885 WPisaura mirabilis (CI) 1757. Vari esemplari dei due sessi a Perugia, Wie Vi, Vil, 1X, eda Torricella, V, VII, XII. Hab,: Pa- leartica. , Familia LYCOSIDAE Genus Pardosa C. L. K. 1846 Pardosa agrestis agrestis (Westr.) 1861. Una ®, di determinazione dubbia perchè non adulta, di eda, II. Hab.: Paleartica salvo meridionale. Pardosa proxima tenuipes L. K. 1881. Due 9 2 a eee Vilea Torricella, VII. Hab.: Europa occidentale e meridionale. Pardosa amentata (Cl.) 1757. Una @ iuv. di Torricella, II. Hab.: Europa, salvo la parte piu meridionale: America sett. Pardosa strigillata E. S. 1876. Alcuni 4 4 e ® 9 di Perugia, II. Hab.: Tutta la Regione Mediterranea. Pardosa pull. ind. Uno a Torricella, V. Genus Hogna E. S. 1885 Hogna tadiata radiata (Ltr.) 1817. Sei es. dei due sessi, Perugia, VII e X. Hab.: Regione Mediterranea, Asia ed Africa centrali e orient. Genus Trochosa C. L. K. 1846 Trochosa ruricola (Degeer) 1778. Varie 9 9 e pull., Perugia, VII- VIII; Torricella, VII e XII. Hab.: Europa, Asia paleartica. 68 L. DI CAPORIACCO See x (A Genus Arctosa C. L. K. 1846 ‘a Arctosa lacustris (E. S.) 1876. Una «9 a Torricella, VII. Habs Re gione Mediterranea. Arctosa cinerea (F.) 1775. Una ®, Torricella, V. Hab. : Quasi Olartica. È; Genus Pirata Sund. 1833 ; Pirata piraticus piraticus (CI.) 1757. Alcune 2 9 e pull. a Torricella, V e VII. Hab.: Europa, Siria, Palestina. Familia OXYOPIDAE Bs Genus Oxyopes Latr. 1804 ai Oxyopes lineatus lineatus Ltr. 1806. Un pull., Perugia, III. Hab.: a Regione Mediterranea. a Oxyopes ramosus (Panz.) 1804. Vari maschi e femmine a Perugia, II, a VII-VIII; una 9 a Torricella, VII. Hab.: Europa. È Oxyopes heterophthalmus (Ltr.) 1804. Due, 4 e ®, Torricella, in maggio. Hab.: Regione Mediterranea, Europa ed Asia centrali. hi re Superfamilia ZODARIIFORMIA, familia ZODARIIDAE 3 Genus Zodarium Walck. 1847 | Zodarium ludibundum (E. S.) 1914. Due 32 é e 9, Torricella, II. Hab.: Francia meridionale, Italia. Zodarium elegans maculisternum ssp. n. Cum Z. eleganti simpliciori E. S. omnino congruit, sed linea nigra marginalis partis thoracicae est postice interrupta, et sternum est fulvum, non limbatum, sed antice utrinque macula brunnea magna, postice truncata, intus rotundata, ita ut pars fulva forma trianguli curvilinei, antice sensim attenuati, partem labialem attin- git. Inventae sunt foeminae tres in Perusia, mense Martio et Octo- bre et in Torricella, mense Februario. ì Superfamila ARGIOPIFORMIA, familia TETRAGNATHIDAE È Genus Eugnatha Aud. 1825 Eugnatha striata (L. K.) 1862. Una ® iuv. di Torricella, II, è di de- terminazione incerta. Appartiene certamente a questo genere, ma a le sue zampe sono annulose. Hab. : Europa centrale, Francia, Nor- a vegia, Russia meridionale, Ungheria. — x ali Pest. sl ARACNIDI UMBRI 69 Genus Tetragnatha Latr. 1804 Meiragnarba extensa aay 1758. Vari es. a Perugia, V-XII, e Torri- cella, II e VII. Hab.: Olartica. Genus Pachygnatha Sund, 1823 Pachygnatha clercki Sund. 1823. Vari es. a Torricella, II, SI VIE Hab.: Paleartica. Pachygnatha degeeri Sund. 1830. Sei 6.6 CO 94 SOT II, VII e IX. Hab.: Paleartica. Familia LINYPHIIDAE Genus Linyphia Latr. 1804 ‘ Laer triangularis triangularis, (Cl.) 1757. Vari es. a Perugia, VI- IX e una 9 a Torricella, XII. Hab.: Europa. Linyphia triangularis maura (Thor.) 1875. Due ° 2 a Perugia, VII. | Hab.: Francia mer., Spagna, Algeria, = Linyphia frutetorum C. L. K. 1834. Vari es. a Perugia, IV-X: due a Torricella, VII. Hab, : Europa meridionale e centrale. Linyphia marginata C. L. K. 1834. Alcuni es. dei due sessi, Perugia, WHE EXT ‘tre Go. ve pulli a Torricella, II e XII. Hab.: Olartica. Linyphia emphana Water 1841. Una ®, Perugia, VII. Hab.: Euro- pa centrale, Francia, Alpi, Italia sett. Linyphia pusilla Sund. 1830. MWowricella tg eo VIL, Fab. Olartica. Genus Leptyphantes M. 1866 ee zonatus E. S. 1884. Una 9, pico VII. Hab.: Fran- cia meridionale. Leptyphantes tenuis (B1.) 1852. Una 9 a a II. Ab.: Olartica. Genus Stylophora M. 1866 . Stylophora nigrina (Westr.) 1851. Una 9, Perugia, XI. Hab.: Quasi Olartico, salvo regioni meridionali. Familia ERIGONIDAE Genus Gonatium M. 1868 | Gonatium hilare (Thor.) 1875. Due, 4 e 9, Torricella, VII. LOS esos mer., Svizzera, Algeria. ai ui Pe; a DI: pa “yi $ Dr a 70 ; L. DI CAPORIACCO © A Gonatium ensipotens (E. S.) 1881. Una ®, Torricella, XII. Hab.:. Francia, Spagna settentrionale. Genus Araeoncus E. S. 1874 Araeoncus humilis (Bl.) 1841. Due, 4 e ®, Torricella, VIL sai Regione Mediterranea occidentale, Europa centrale. Genus Dicguitiazi M. 1868 Dicymbium nigrum (BI.) 1864. Un 84, Perugia, X. Hab.: Europa. Genus Oedothorax Bertk. 1883 Oedothorax fuscus ey 1834. Una 2, Torricella, Il. Hab.: Europa, Algeria. * Oedothorax apicatus (BI.) 1850. Tre ® 9 a Perugia, II. Hab.: Quasi LU tutta l’ Europa. Genus Gongylidium M. 1868 Gongylidium rufipes (L.) 1758. Quattro 2 9 a Perugia, Haba: Europa. Genus Lophocarenum M. 1866 Lophocarenum mediocre (Kulcz.) 1899. Due 9 2 a Perugia, II. Hab.: Italia. Genus Cresmatoneta E. S. 1929 Cresmatoneta mutinensis pallida (Can.) 1868. Vari es. dei due sessi, Perugia, III, VIII, X. Hab.: Europa meridionale. Familia THERIDIIDAE Genus Euryopis M. 1868 Euryopis acuminata tarsalis Pav. 1875. Due 9 9 a Perugia, II e VIII, © un @, ivi, Hk: una © ivi, iv; X. Hab. ‘ala, Francia meres , Spagna sett. tace Li ate aac ee ARACNIDI UMBRI 71 Euryopis duodecimguttata sp, n. E Foeminae totius corporis long. mm. 3.5; cephalothoracis 1.03, abdominis 2.74; pedum I paris 3.39 (femoris 0.84, patellae 0.42, tibiae 0.59, metatarsi 0.7, tarsi 0.42); II 3.41 (0.84 + 0.42 + 0.56 + 0.67 + 0.45); III 3.38 (0.81 + 0.42 4- 0.56 + 0.67 | 042); IV 4.18 (i 42 0.5 26 0.73 + 0.84 + 0.55); palporum 1.03; latitudo cephalothoracis 1; frontis 0.39. . 4 2 Fig. 1 - Harpactes mancinii n. sp. - palpo del @. Fig. 2 - Euryopis duodecimguttata n. sp. - epigine della 9. Cephalothorax rufofulvobrunneus, obscurus ut chelae, partes oris et sternum. Coxae vix dilutiores; trochanteres I et II ut pars quarta basalis femorum II, fulvobrunnei; trochanteres II et IV, ut pars dimidia basalis femorum III et IV, testaceoalbidi; coeterum femora brunnea obscura; coeteri articuli pedum I et II paris ful- vobrunnei, apicem pedum versus dilutiores; patellae et tibiae III et IV fulvobrunneae, annulo lato apicali nigrescenti; coeteri arti- culi fulvobrunnei, tarsis dilutioribus. Abdomen nigrum, desuper antice utrinque macula argentea mediocri, versus medium serie re- curva 4 macularum argentearum, quarum laterales sat magnae, me- diae minimae et cum anterioribus trapetium aeque longum ac an- tice latum, postice vix angustius designantes; postice super ma- millas maculis argenteis binis sat magnis, earum diametro distan- tibus. Venter rufoniger, in medio maculis argenteis binis gemi- natis et antice utrinque macula irregulariter elongata argentata. 72 n See ra ci i “Vv Ned ee Ae o iu CARA bic L. DI CAPORIACCO Cephalothorax laevis, rotundus, antice modice elevatus. Oculi superi in linea recurva (linea margine posteriore mediorum tangens laterales ad quartam partem posteriorem secat), medii inter se dia- metro, a mediis anticis et a lateralibus posterioribus spatio eorum diametro quarta parte minore remoti. Oculi antici quoque in serie recurva, medii inter se spatio eorum diametro quinta parte minore, a lateralibus radio remoti. Laterales inter se conniventes. Area me- diorum antice quam postice paullo latior. Oculorum mediorum an- ticorum diametrum est diametro oculorum coeterorum inter se aequa- lium eadem ratione ac 5/4. Clypeus area oculari dimidio latior. Sternum ovatum inter coxas posteriores subcontiguas brevissime et angustissime productum. Abdomen aeque; latum ac longum, non multo convexum, postice acuminatum, parce pilosum. i Epigyne e plagula nigra convexa, antice obtuse angulosa et valde elevata constat, a rima genitali sat late distanti; spatium inter eam et rimam genitalem est rufum, coriaceum, leviter striatum; et utrinque adest area pellucida difficillime distinguenda (receptacu- lum seminale) (fig. 2). In iuvenibus color abdominis non est niger sed rufobrunneus, et maculae argenteae sunt minus perspicuae. Colore facillime ab aliis speciebus generis distinguitur. Speciei huius invenit dom. Mancinius foeminas duas et pullum in Perusia, mensibus Julio, Septembre et Octobre; et marem iuve- nem et pullum in Torricella, mense Februario. Genus Episinus Latr. 1809 Episinus truncatus Latr. 1809. Un 6 e una ® a Perugia, luglio; una 2 ivi, VIII. Hab.: Quasi Olartica, salvo regioni settentrionali. Genus Theridium Walck. 1805 T heridium ovatum lineatum (Cl.) 1757. Tre ® 2 a Perugia, VI-VII. Hab:: Olartica: Theridium sisyphium (Cl.) 1757. Una 2, Perugia, VIE Habs Paleartica. Theridium bimaculatum (L.) 1767. Un 4, Perugia, Luglio. Hab.: Europa. ARACNIDI UMBRI 73 i Theridium pinastri L. K. 1872. Una 2 a Perugia, iso, Hab: : Europa meridionale e centrale. | Theridium simile C. E. K. Una ® a Perugia, VII. Hab. Europa. | Theridium rusticum E. S. 1873. Due 9 2 a Perugia, VII. Hab.: Regione Mediterranea. Theridium pulchellum (Walck.) 1802. Una ® a Perugia, VII. Elo Europa meridionale e centrale, Inghilterra. Theridium denticulatum (Wlk.) 1802. Una ® a Perugia, II. Hab.: Europa ed Africa settentrionale. Theridium sp. indet. Due pulli a Torricella, II. Genus Teutana E. SÌ 1881 Teutana triangulosa (Walck.) 1802. Una ® a Perugia, III. Hab.: Quasi Olartica. Genus Lithyphantes Thor. 1870 Pe byohanies payRullianus. (Walck.) 1805. Quattro 4 4 e 99 a Perugia, X, varie 9 9 a Torricella, II. Hab.: Regione Mediterra- nea, Asia centrale. Genus Asagena Sund. 1833 Asagena phalerata (Panz.) 1801. Una 2 a Perugia, II. Hab.: Europa ed Africa settentrionale. Genus Robertus Chr. 1879 | Robertus lividus (BI.) 1836. Una 9 a Perugia, = varie a Torricella, } Te Hab»: Europa ed Asia Paleartica. Familia ARGIOPIDAE Genus Meta C. L. K. 1836 Ha; merianae (Scl.) 1763. cle 2 a Perugia, II. Hab.: Quasi tutta TY Europa. Genus Metargiope Chr. 1903 | Metargiope brinnichi (Scl.) 1772. Una 9 e un 4 iuv., Perugia, VI-VII. Hab.: Regione Mediterranea, Europa ed Asia centrale. ae 47 «Ss cd ie he. eS o a “a + # A SE 74 L. DI CAPORIACCO E E Genus Argiope Aud. 1827 Argiope lobata (Pall.) 1772. Una ® iuv. di Perugia, VII. E’. impos- sibile determinare la sottospecie, non essendo matura. Hab.: Re- gione Mediterranea, Asia centrale. Genus Cyclosa M. 1866 © Cyclosa oculata (Walck.) 1802. Due ® 2 a Perugia, VIN. Hab. : Europa centrale e merid., ed altre regioni calde del globo. Genus Mangora Chr, 1889 Mangora acalypha (Walck.) Tre ® 2 a Perugia, VII, due a Torri- cella, II e V. Hab.: Regione Mediterranea, tutta Europa, Asia centr. Genus Zilla C. L. K. 1834 a Zilla diodia Walck. 1802. Una 9 a Perugia, IV. Hab.: Regione Medi- - terranea ed Europa salvo la settentrionale. Genus Araneus Cl. 1757 . Araneus diadematus Cl. 1757. Una ® a Perugia, VII. Hab.: Quasi Olartica. Araneus bituberculatus Walck. 1802. Varie 2 2 a Perugia, II, III, VI, VIII-X; un 4 giovane a Torricella, II; un ¢, ivi, Maggio; una 9, ivi, XII. Hab.: Regione Mediterranea, Europa centrale. Araneus cornutus CI. 1757. Varie 9 9 a Torricella, I-VIL Haba Olartica. Araneus adiantus Walck. 1802. Molti es. dei due sessi a Perugia, VII- VIII. Hab.: Paleartica. | Araneus umbraticus Cl. 1757. Due. @ È iuv., pis es VII. Hab.: Europa, Africa settentrionale. Araneus cucurbitinus Cl. 1757. Varie 9 9 a Perugia, VII-X; tre a Torricella, V e VII. Hab.: Paleartica. i Araneus redii Scl. 1763. Cinque 9 ® a Perugia, III, VII-X. Hab.: Paleartica. i Araneus triguttatus F. 1775. Due 3 e 9, Perugia, III. Hab.: Quasi tutta 1’ Europa. Araneus pull. indet. uno a Perugia, XI. ARACNIDI UMBRI 75 Genus Neoscona E. S. 1864 Neoscona dalmatica (Dol.) 1852. Un 34 ed una Qua Perugia, VI- VII. Hab.: Regione Mediterranea. Genus Cercidia Thor. 1870 Cercidia prominens (Westr.) 1851. Una 9, Perugia, II. Hab.: Europa. Genus Singa C. L. K. 1836 Singa hamata melanocephala (C. L. K.) 1836. Varie 29, Perugia, VI-VII. Hab.: Europa. ‘Singa nitidula C. L. K. 1845. Dae BiB; no) VII. Hab.: Europa, Asia paleartica. Genus Hyposinga Auss. 1871 Hyposinga ho. (El) 1831. Un ¢:a Perugia, VII. Hab.: Europa, | Asia occidentale. i (Hyposinga rufula (E. S.) 1674. Uno, Perugia, Val una 9 a Tor- | ricella, VII. Hab.: Europa meridionale. Genus Zygiella F. Cbr. 1902 Zygiella ics-notata (Cl.) 1757. Una ® a Perugia, VII; vari pulli a Torricella, VII. Hab.: Europa, America settentrionale. Familia MIMETIDAE Genus Ero C. L. K. 1837 | Ero aphana (Wlk.) 1802. Una ® a Perugia, VII; una a Torricella, | XII. Hab.: Europa meridionale e centrale. “Genus Mimetus Hentz. 1822 Mimetus laevigatus (Keys.) 1863. Una ® a Torricella, VII. Hab.: | Regione Mediterranea. ; ne È S n Subcohors DIONYCHA, superfamilia GNAPHOSAEFORMIA, familia GNAPHOSIDAE Genus Drassodes Westring 1851 Drassodes lutescens (C. L. K.) 1839. Varie 9 9 e pull. a Perugia, II, ; | VI, XI, eda Torricella, II. Hab.: Regione Mediterranea, Turkestan. = lapidosus (Walck.) 1802. Quattro 3 3 e 9 9 iuv.a is 3. II; una ® iuv. a Torricella, XII. Hab.: Paleartica. = 76 L. DI CAPORIACCO Genus Haplodrassus Chamb. 1920 “i Haplodrassus signifer (C. L. K.) 1839. Una ® a Torricella, Febbraio; i quattro 9 9 a Perugia, II. Hab.: Europa, Asia Paleartica, Groen- a landia. Haplodrassus macellinus (Thor.) 1871. Un ¢, Perugia, II. Hab.: Regione Mediterranea occidentale. Genus Poecilochroa Westr, 1864 Poecilochroa conspicua (L. K.) 1866. Una 9 a Torricella, Febbraio; tre 9 ® a Perugia, II e III. Hab.: Europa centrale e OTO Asia centrale. Genus CGS Gistel 1848 Zelotes barbatus (L. K.) 1866. 4 e 9 9 a Perugia, II, III, VI. Hb Regione Mediterranea. Zelotes holosericeus (E. S.) 1878. Una @ iuv. di Perugia, IX. Hab.: Regione Mediterranea occidentale. Leloies pedestris (Cy WKe) ars a7. Una Q ve X} una o aor ricella, V. Hab. : Europa. Zelotes electus (C. L. K.) 1839. Una @ iuv. (e perciò di determina- zione non sicura) di Perugia, VIII; un'altra di Torricella, II. Hab.: Europa centrale, Inghilterra, tutta la Francia. Zelotes rubicundulus: (E. S 1878: Una 97 Perugia, Gua Torricella, II. Hab.: Regione Mediterranea occidentale. ‘a Zelotes fuscipes (C. L. K.) 1866. Due 9 9, Perugia, VIII, X. Hab.: Spagna, Corsica, Sicilia. Zelotes razoumowskyi (Pav.) 1873. Una ®, Perugia, VI) Babe. Regione Mediterranea, Europa centrale, Inghilterra, Asia centrale, Cina. Zelotes civicus (C. L. K.) ae Due, 4 e 2 giovani, a Perugia, II lab.: Rrancias a Zelotes subterraneus (C. L. K.) 1839. Una ® a Perugia, II. Hab.: 3 Quasi Olartico, salvo le regioni più meridionali. ARACNIDI UMBRI TI Genus Nomisia De Dalmas 1920 © Nomisia exornata (C. L. K.) 1839. Due 9 9 a Torricella, Febbraio; vari 3 6 e ® 2 a Perugia, Febbraio. Hab.: Regione Mediterranea. Genus Gnaphosa Latr. 1804 Gnaphosa lucifuga (Walck.) 1802. Una 9 a Perugia, VI. Hab.: Europa. Superfamilia CLUBIONAEFORMIA, familia CLUBIONIDAE Genus Clubiona Latr. 1804 Clubiona coerulescens saxatilis L. K. 1866. Tre 9 ® iuv., Perugia, VII. Hab.: Alpi merid.: il tipo in'quasi tutta l’ Europa salvo meridionale. Clubiona phragmitis C. L. K. 1843. Una ® a Perugia, XI; tre a Tor- ricella, II. Hab.: Europa, Regione Mediterranea. Clubiona terrestris Wstr. 1851. Un 4, Perugia, X; tre pulli, Torri- cella, II. Hab.: Europa. ' Clubiona leucaspis E.. S. 1932. Un 4 giovane, Perugia, II; Una to, ivi, III. Hab.: Francia meridionale, Spagna, Corsica, Algeria. Clubiona similis L. K. 1868. Una 9, Perugia; III. Hab.: Italia, Francia, Germania. Clubiona compta C. L. K. 1839. Vari es. dei due sessi a Perugia, Feb- braio. Hab.: Europa. . Clubiona subtilis L. K. 1866. Un 6 1uv. a Torricella, V. Hab.: Italia settentrionale e centrale, Europa occ., centrale, Corsica. Clubiona sp. indet. quattro pulli a Perùgia, VII, VIII, X. Genus Chiracanthium C. L. K. 1839 Chiracanthium mildei L. K. 1864. Alcune ® 2 e pull., Perugia, VII, VIII, una a Torricella, VII. Hab.: Europa meridionale, Asia occidentale, tutta la Regione Mediterranea. Chiracanthium pelasgicum (C. L. K.) 1837. Due 4 4 a Torricella, Febbraio; una ® a Perugia, II. Hab.: Regione Mediterranea. Chiracanthium punctorium (Villers) 1789. Due 4 4 iuv. a Perugia, Il e IV. Hab.: Europa meridionale, centrale e occidentale. 78 : L. DI CAPORIACCO pito: De; Chiracanthium angulitarse B. S. 1878. Una 2, Perugia, VII. Hab.: Corsica, Puglie, Algeria, Ungheria. Genus Mesiotelus E. S. 1897 | Mesiotelus tenuissimus L. K. 1866. Due ® 9 iuv., Perugia, VII. Hab.: Regione Mediterranea. Genus Scotina M. 1873 Scotina celans (BI.) 1841. Due @ 9 iuv., Perugia, VIII. Hab.: Bao centrale, Inghilterra, Regione Mediterranea occidentale, Italia. Genus Agroecina E. 8. 1932 Agroecina lineata (E. S.) 1878. Due ® 2 subad., Perugia, Febbraio. Hab.: Francia, Corsica, Algeria, Marocco. : Genus Phrurolithus C. L. K. 1839 Phrurolithus festivus (C. L. K.) 1835. Due 2 @, da Il ee Hab.: Europa, Transcaucasia.. Phrurolithus flavitarsis (Lc.) 1846. Un 6 e una @, Perugia, X; varie e790 92 A. FESTA Gen. Cerithium Adans. Cerithium vulgatum Brug. - F. Sacco, op. cit., parte XVII, pag. 6. C. v., Della Campana, op. cit., pag. 143. i i Genova (San Martino), Genova Borzoli. Gen. Bittium Gray, | Bittium reticulatum da Costa var. pliolatreillii Sacco - F. Sacco, op. cit., parte XVII, pag. 38, tav. II, fig. 105. B. scabrum Oliv., Issel, op. cit., pag. 236. B. scabrum Oliv., Della Campana, op. cit., pag. 143. Genova (San Martino). : ) Gen. Cancellaria Lk. C. (Sveltia) tribulus Br. - F. Sacco, op. cit., parte XVII, pag. 63, tav. III, fig. 69. Genova (San Martino). Gen. Turritella Lk. — Turritella tricarinata Br. var. communis Ris. - F. Sacco, op. cit., parte XIX, pag: 6, tav..I, fig. 15. 7. ts Issel, opicit pag. 2380400 a munis Ris., Della Campana, op. cit., pag. 138. Genova Borzoli. T. (Zaria) subangulata Br. var. spirata Br. - F. Sacco, op. cit., parte XIX, pag. 10, tav. I, fig. 34. T. subangulata Br. var. acutangula Br., Della Campana, op. cit., pag. 138. Genova (San Martino), Genova Sestri (San Giovanni Battista), Genova Borzoli. T. (Haustator) vermicularis Br. - F. Sacco, op. cit., parte XIX, pag. 24, tav Ufc. on. i i Genova (San Martino), Genova Borzoli. Gen. Petaloconchus Lea. Petaloconchus intortus Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XX, pag. 7, tav. I, fig. 12. Vermetus intortus Lk., Issel, op. cit., pag. 240. Vermetus intortus Lk., Della Campana, op. cit., pag. 139. Genova Borzoli. : FAUNA PLIOCENICA 93 . Gen, Astralium Lk. A. (Bolma) rugosum Lin. - F. Sacco, op. cit., parte XXI, pag. 9, tav. I, fig. 16. Turbo rugosus Lin., Della Campana, op. cit., pag. 135. Genova (San Martino), Genova Borzoli, | A. (Armastralium) fimbriatum Bors. - F. Sacco, Op. cit., parte XXI, pag. 15, tav. II, fig. 1. Turbo fimbriatus Bors., Issel, op. cit., pag: 241. Turbo fimbriatus Bors., Della Campana, op. cit., pag. 137. Genova, Genova Borzoli. Gen. Gibbula Ris. ' Gibbula magus Lin. - F. Sacco, op. cit., parte XXI, pag. 20, tay. II fig. 32. Trochus magus Lin., Della Campana, op. cit., Genova Borzoli. | Gen. Calliostoma Lk. C. (Ampullotrochus) granulatum Born. var. percotonata Sacco Sacco, op. cit., parte XXI, pag. 43, tav. IV, fig. 35. Attribuisco dubitativamente a questa specie un solo esemplare gio- vane, rinvenuto a Genova Sestri (San Giovanni Battista). | SPIRE Gen. Emarginula Lk. Emarginula cancellata Phil. - F. Sacco, op. cit., parte XXII, pag. lave WW ise. 176-18. Genova Sestri (San Giovanni Battista). 14, SCAFOPODI Gen, Dentalium Lin. Dentalium sexangulum Schr. - F. Sacco, op. ctt., parte XXII, pag. 92, tav. VII, figg: 48-54. D. s., Della Campana, OA D. elefantinum Lin., Razore: Alcuni Scafopodi del pliocene ligure: Atti Soc. Lig. di Sc. Nat. e Geog., Genova 1896, pag. 246. D. sexangulare Lk., Razore, Op C5 pag. 240: Genova, Genova (San Martino), Genova Sestri (San Giovanni Battista), Genova Borzoli. j PAG aA a 94 Ay pRESTAG Dentalium inaequale Brn. - F. Sacco, op. cit., parte 95, tav. VII, figg. 70°73, D.t., Issel, op. scl, pag. 243. Genova, Genova (San SIE) Genova Sestri (San Gioi Battista), Genova Borzoli. D. (Antale) fossile Schr. - F. Sacco, op. cit., parte XXII, pag. 99, tav. Vill bio. 1. Di. Wella Campana, Op. cli pas. 134,00. Razore ope pas..245. Genova Borzoli. LAMELLIBRANCHI Gen. Ostrea Lk. Ostrea edulis L. var. Jamellosa Br. -.F. Sacco, op. cit., parte XAT, pag. 7, tav. II, figg. 3 e 4. O. lamellosa Br., Issel, op. (ei. pase 259. O. lamellosa Br., Della Campana, op. cit., pag. 157. Genova, Genova Borzoli. Gen. Gryphaea Lk. .G. (Pycnodonta) coclear Poli - F. Sacco, op. cit., parte XXIII, pag. 22, tav. VIII, fig. 1. O. navicularis Br., Issel, op. cit., pag. 260. O. na- vicularsi Br., Della Campana. op. cit., pag. 157. Genova, Genova Sestri (San Giovanni Battista), Genova Borzoli. Gen. Chlamys Balten. C. (Aequipecten) scabrella Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXIV, pag. 27, tav. VIII, figg. 16-25. Vola bollensis May., Issel, op. cit., pag. 258. Pecten scabrellus Lk., Della Campana, op. cit., pag. 158. Genova (San Martino), Genova Sestri (San Giovanni Battista), Genova Borzoli. C. (Macrochlamys) latissima Br. - F. Sacco, op. cit., parte XXIV, pag. | 32, tav. IX, fig. 5. Pecten latissimus Br., Della Campana, op. cit., pag. 158. Genova (San Martino), Genova Borzoli. ' FAUNA PLIOCENICA Gen. Amussium Rumph, Amussium cristatum Di: epeegcacco, Op. cil., parte WIV; pas. 47; tav. XIII, figg. 30 e 31. Pleuronectia cristata Br., Issel, op. cit., paso 58i0A: ic Della Campana, op: cit., pag. 159. Genova, Genova Borzoli. Gen. Pecten Belon. Pecten jacobeus L. var. subbipartita Sacco - F. Sacco, op. cit., parte XXIV, pag. 59, tav. XVIII, figg. 6-10. Vola jacobea L., Issel, op. cit., pag. 258. Vola jacobea, Della Campana, op. cit., pag. 159. Genova, Genova Borzoli. i Gen. Spondylus Plinius. Spondylus gaederopus L. - F. Sacco, op. cit., parte XXV, pag. 3, tav. I, figg. 1-5. S. g., Issel, op. cit., pag. 259. S. g., Della Campana, ‘» op. cit., pag. 158. : Genova (San Martino), Genova Sestri (San Giovanni Battista). Spondylus crassicosta Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXV, pag. 5, tav. siice sige, tay. Mexal 4S.6., Issel. op: \cit.,, pas. 250.8 c., Della Campana, op. cit., pag. 158. Genova, Genova Borzoli. Issel riferisce che la specie in questione è da ritenersi assai rara. Da quanto personalmente ho potuto constatare, invece, negli scavi ef- fettuati per la costruzione del grattacielo Invernizzi, era abbastanza comune: nella mia collezione figurano quattro esemplari in perfetto stato di conservazione, mentre altri numerosi notai frantumati dalia escavazione meccanica. La stessa specie è pure frequente a Borzoli (tre | esemplari nella mia collezione). Spondylus concentricus Brn. - F. Sacco, op. cit., parte XXV, pag. 6, tav. III, figg. 4-8. Genova Borzoli. Gen. Lithophagus Bolten Lithophagus lithophagus L. - F. Sacco, op. cit., parte XXV, pag. 45, tav. XII, figg. 11-14. Genova Borzoli, 96 0 RESIN Ee ee Gen. Arca Rumph. Arca noe L. var. transversa B. D. D. - F. Sacco, op. cit., parte XXVI, paged, tav. 1, figg. 9 e 9 bis. Genova. A. (Anadara) diluvii Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXVI, pag. 20, tav. IV, figg. 7-12. Arca diluvti Lk., Issel, op. cit., pag. 252. Ade Della Campana, op. cit., pag. 160. ‘Genova (San Martino), Genova Borzoli. A. (Pectinarca) pectinata Br. - F. Sacco, a cit, parte XXVI, pag. 26, tav. Il fige. 4-7. Genova. Gen. Pectunculus List. P. (Axinea) bimaculatus Poli - F. Sacco, op. cit., parte XXVI, pag. 28, tav. VI, figg. 7-14. Pectunculus glycimeris L., Issel, cp. cif., pas. 253. Pectunculus glycimeris L., Della Campana, op. cit., pag. 160. Ù Genova, Genova Borzoli. P. (Axinea) pilosus L. - F. Sacco, op. cit., parte XXVI, pag. 31, tav. VII, figg. 4-7. Pectunculus pilosus JE, Sue Campana, op. cit., pag. 160. Genova Sestri (San Giovanni Battista), Genova Borzoli: P. (Axinea) inflatus Br. - F. Sacco, op. cit., parte XXVI, pag. 32, tav. VII, figg. 1-10. Pectunculus inflatus Br., Issel, op. cit., pag. 254. Pectunculus inflatus Br., Della Campana, op. cit., pag. 160. Genova Borzoli. P. (Axinea) insubricus Br. - F. Sacco, op. cit., parte XXVI, pag. 33, tav. VIII, figg. 11-21. Pectunculus violacescens Lk., Issel, op. ctt., pag. 254. Pectunculus violacescens Lk., Della Campana, op. cit., pag. 160. die Cat 1 Genova, Genova (San Martino), Genova Borzoli. FAUNA PLIOCENICA — 97 Gen.. Neilo Adams. ' | Neilo Isseli Bell. - F. Sacco, op. cit., parte XXVI, pag. 63, tav. XVI, di : figg. 50-53. Neilo Monterosati cel Issel, ‘op. ci, pags 254: n | Genova. Li 4 Gen. Cardita Brng. | : ~€.(Glans) rudista Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXVII, pag. 15, tav. Weise. 20-20% Genova (San Martino). ©. (Actinobulus) antiquata L. var. pectinata Br. - F. Sacco, op. cit., a Panic X0GVAE page F7, tay. V4ige.. 20-20.) 3 “A Genova Borzoli. | ee a Gen. Chama L. — Chama gryphoides Ie 2B ys Sacco, op. ct, parte XXVII, pag. 61, tav XV neo 1-4. €: g., Issel; op. cit. pag: 250. C. g., Della Cam- i pana, op. cit., pag. 161. oe Genova . (San Martino), Genova Sestri (San Giovanni Battista), 3 Genova Borzoli. AE Chama gryphina Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXVII, uag. 66, tav. a XIV, figg. 8-10. : - (9 Genova Borzoli. 1 Gen. Meretrix Lk. 7 i |M. (Callista) puella Phil. - F. Sacco, op. cit., parte XXVIII, pag. 13, bo tav. II, figg. 12-14. | a : Attribuisco dubitativamente a questa specie un esemplare giovane A rinvenuto a Genova Sestri (San Giovanni Battista). = È a 3 de M. (Amiantis) islandicoides Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXVIII, pag: 21; tav. V, figg. 1-4. i Genova Borzoli. A. FESTA M. (Amiantis) gigas Lk. - F. Sacco, op. cit., parte XXVIII, pag. 24, tav. VI, figg. 1-2. Venus umbonaria Lk., Della Campana, op. cit. “pag. 1/03. Genova, Genova Borzoli. Gen. Venus L. V. (Ventricola) multilamella Lk. - F. Sacco, cp. cit., parte XXVIII, pag. 30, tav. VIII, figg. 1-8. Cyterea multilamella Lk., Issel, op. cit., pag. 249. V. m., Della Campana, op. cit., pag. 163. Genova, Genova Borzoli. V. (Clausianella) fasciata Da Costa - F. Sacco, op. cit., parte XXVIII, pag. 369, tav: EX pas: 36. Venus Brongniarti Pay., Della a pana, op. cit., pag. 163. Genova Borzoli. V. (Circomphalus) plicata Gml. var. pliocenica De Stef. - F. Sacco, op. cit., parte XXVIII, pag. 44, tav. X, figg. 15-18. V. plicata Gmel., Issel, op. cit., pag. 249. i i Genova Borzoli. V. (Timoclea) ovata Pennt. - F. Sacco, op. cit., parte XXVIII, pag. 45, tav. X, figg. 29-33. V. o., Issel, op. cit., pag. 249. V. o., Della Campana, op. cit., pag. 163. Genova Borzoli. Gen, Lutraria Lk. Lutraria lutea L. var. angustior Phil. - FP Sacco, op..cit., parteXXIX, pag. 20, tav. VIII, figs. 2-3. Genova Sestri (San Giovanni Battista). Gen. Lucina Brug. L. (Megaxinus) elliptica Bors. - F. Sacco, op. cit., parte XXIX, pag. | 71, tav. XVII, figg. 6-9. Lucina rostrata Pecch., Issel, op. cit., pag. 252. Lucina rostrata Pecch., Della Campana, op. ctt., pag. 162. Genova, Genova Borzoli. FAUNA PLIOCENICA 99 _L. (Dentilucina) borealis L. - F. Sacco, op. cit., parte XXIX, pag. 80, | tay. VIEL: ‘by, “Issel, “op. cit.; pag. 251. L. b., Della Campana, op. cit., pag. 162. i 4 Genova Borzoli. 3 ESREROPODI È ‘Gen. Muhlfeldia Bay. | Mihlfedia truncata L. - F. Sacco: J Brachiopodi dei terreni terziari del Piemonte e della Liguria - pag. 27, tav. V, figg. 38-43. Mer- | gelea truncata L., Issel, op. cit., pag. 260. Mergelea truncata L., Della Campana, op. cit., pag. 164. » Genova Sestri (San Giovanni Battista). ANELLIDI Gen. Protula Risso . Protula firma Seg. - G. Rovereto: Studi monografici sugli Anellidi fos- i sili - in « Palaeontographia Italica », vol. X, 1904, pag. 43, tav. Mi tiee. 13a, bia, db. 15) Leredo'sp., Della Campana, op. cit., pag. 164. Genova (San Martino), Genova Borzoli. ECHINODERMI s ECHINIDI Gen. Cidaris Klein. | - Cidaris Desmoulinsi Sism. - C. Airaghi: Echinidi terziari del Piemonte © e della Liguria - in « Palaeontographia Italica Vv 901, pag. 168, tav. I, figg. 31-43. Riferisco a questa specie numerosi radioli, alcuni dei quali si iden- | tificano perfettamente con la descrizione e con le figure fornite da Aira- 4 di mentre alcuni altri per la regolare disposizione delle papille po- ; trebbero identificarsi con la Cidaris zeamais Sism., se non mancassero x granuli piu grandi disposti ad anello intorno alla parte mediana del | radiolo. i : Genova, Genova Sestri (San Giovanni Battista). ISI eee tre aa = A. FESTA Dorocidaris papillata Leske. - C. Airaghi, op. cit., pag. 171, tav. figg. 47-48. Cidaris Miinsteri Sism., Issel, op. cit., pag. 261. Genova, Genova Sestri (San Giovanni Battista). CORALLARI Gen, Ceratotrochus E, H. Ceratotrocus multispinosus. Micht. - H. Michelin: Ichonographie 3 Zoophytologique, pag. 42, tav. IX, figg. 5 a, b. Turbinolia mul- _tisptna Micht., Issel, op. cit., pag. 262. Genova Borzoli. Pe Lh. 101 RES LIGUSTICAE LXXX LODOVICO DI CAPORIACCO ARACNIDI CAVERNICOLI LIGURI Ho ricevuto in istudio dai signori A. Sanfilippo e M. Franciscolo il materiale aracnologico raccolto da loro e da qualche loro amico in | varie grotte di Liguria. Dé anzitutto 1’ elenco delle grotte (il numero di catasto o la sigla tra parentesi corrispondono alla designazione della | grotta nell’ elenco delle specie) e, quindi, I’ elenco delle specie raccolte, | con la descrizione delle specie nuove e con le considerazioni che, volta a volta, è il caso di fare. (6 LI) | Gert) E (or ET) (10 (CT BE (13 È (15, (17 (24 (29 (30 (33 (34 (36 1 (63 VISO) LI) LI) LI) LI) LI): Lio EI) LI) LI) LI) LI) LI) ELENCO DELLE GROTTE Grotta Dragonara, Genova-Begato. Pertiiso do Cantè (o do Campetto o de Begia), Genova- M. Fasce. Pertiiso do Paolin (o de Premanego), Genova-M. Fasce. Tre Tann-e, Genova-Isoverde. | Tann-a do Drago, Genova-Isoverde. Tann-a do Balou, Genova-Isoverde. Grotta del Verde, Genova-Isoverde. Tann-a' da Scaggia, ‘Genova-Viganego. Tann-a de Fate, Genova-Piani di Creto. Arma Pollera, Finalborgo, Lig. Occid. Arma de l’ Aegua (o dell’ Edera), Finalborgo, Lig. Occid. Grotta di S. Antonino, Finalborgo, Lig. Occid. Arma de Fate, Finalpia, Lig. Occid. Grotta delle Arene Candide, Finalmarina, Lig. Occid. Grotta Grande di Pignone, La Spezia-Pignone. Tann-a di Croxi (0 dei Crocci), Toirano, Lig. Occid. Tann-a do Santo (o di S. Ilario), Genova-Nervi. 102 L. DI CAPORIACCO (68 LI) Caverna Spadoni (o di Fabiano), La ro Fabiano. (74 LI) Bocca Lupara, ‘a sSpezia: (112 (26 (125 (126 (128 (129 (130 (2 (134 (138 (147 (149 (150 (155 (158 (M.) (N.) (L.) (S.) 1) LI) Forra del Diavolo, Genova-S. Martino di Struppa. LI) Grotta Inferiore di Iso, Genova-Isoverde. LI) Grotta di Cavassola, Genova-Prato. LI) Forra del Castelluccio, Genova-Molassana. LI) Tann-a do Brigidum, Genova-Sestri Ponente. LI) Grotta della Villa Valdettaro, Rapallo, Lig. Orient. LI) Tann-a de Strie, Rapallo, Lig. Orient. nes LI) Tann-a da Reixe, Carsi (M. Antola), Genova. LI) Tana del Lido, Genova. LI) Grotta del Capo di Varigotti, Varigotti, Lig. Occid. LI) Tanna de Liciorno (o de Strie), Sestri Levante, Lig. Orient. LI) Tann-a do Seggio, Portofino, Lig. Orient. © LI) Tann-a do Gaggieu, Portofino, Lig. Orient. LI) Grotta della Cava del Martinetto, Ponte Cornei, Final- borgo, Lig. Occid. Sh LI) Tana di Rio Bagnara, Genova-Quinto. Grotta Schiaffini, Montallegro, Rapallo, Lig. Orient. Tana di Costa Norera, S. Maurizio del Monte, Rapallo, Lig. Orient. Grotta Artificiale di Santa Giulia, Lavagna, Lig. Orient. Acquedotto Romano, Genova-Staglieno. ELENCO DELLE SPECIE © Euscorpius carpathicus concinnus (C. L. K.) 1836. Una 9 iuv., ‘8, 18-VII-48, e una ® iuv., 130, 29-3-48, leg. Sanfilippo. Specie diffusa nella maggior parte d'Italia, non cavernicola. Per la distinzione di questa sottospecie dalla seguente, vedi « di Caporiacco L., Gli Scorpioni Italiani », in Atti Acc. e in corso di stampa. EFuscorpius carpathicus niciensis (C. L. K.) 1841. Un 84, 11, © 22-VIII-48, leg. Sanfilippo e Cappello. Specie della Liguria occidentale e della Provenza, non carver- . nicola. ee RESTO EEA I ARACNIDI CAVERNICOLI 5 x 3) Chthonius orthodactylus (Leach) i807. Due esi, 1 r-LV - 4) 5) 6) 7) 8) e 13-VI-48, leg. Coddè e Sanfilippo; trees m0 1N(18) leg. Franciscolo. | Specie non cavernicola, diffusa a tutta I’ Europa Di all Africa settentrionale. Chthonius tenuis L. K. 1873. Un es., 8, 18-VIE uno.S, 6-VI e uno 112, 19-IX-48, tutti leg. DEER? uno N., 28-X-40 leg. G. C. Doria. . Specie non cavernicola, con lo stesso habitat della precedente. Chthonius microphthalmus ligusticus Beier 1930. Un es., 10, 25-VII-48, leg. Franciscolo; tre es., 13, 27-II- e 6-III-409, leg. Franciscolo e Sanfilippo; un iuv., 132, 7-VII-48, leg. Fran- ciscolo; 7, Hab.: Caverne della Etna Ephippiochthonius ni (E. S.) 1896. Due iuv., 30, 9-I- 49, leg. Franciscolo. Hab.: Caverne della Liguria. Roncus italicus (E. S.) 1896. CinqueVes. ri, 20-1V-41, 5- V-46, 4-XI-48, leg. Sanfilippo, Franciscolo, Cappello; tre es., 132, 7-VII-48, n Franciscolo; un es., 126, 11-IV- 48, leg. Sanfilippo; un es., 9, 6-V- -48, leg. Sanfilippo; un es., 2 25-IV-1930, leg. co Hab.: Grotte della Liguria. Parablothrus gestroi Beier 1930. Un es., 36, 4-VII-48, leg. Sanfilippo, e due altri, 147, 15-VIII-48, leg. Franciscolo, dei quali ultimi uno, giovane, è di determinazione malsicura, poi- chè ha i palpi in complesso meno allungati degli altri: ritengo però trattarsi di differenze dovute all’ eta. Hab.: Grotta di Cassana presso Borghetto di Vara in Liguria. 9) Pronemesta carminans ee 1818. Due 9 2 M., X-194o, leg. Gur. Doria: Specie non cavernicola, nota di Riviera e dell’ Umbria. 104 L. DI CAPORIACCO 10) Amaurobius erberi (Kys.) 1863; Un pull., 126, 11-IV-48, leg. Sanfilippo. Specie non cavernicola, ma non rara, accidentalmente, nelle grotte, abitante in tutta la regione mediterranea. 11) Pholcus phalangioides (Fiissli) 1775. Una 9; 420, 6-V=48; leg: T2) Franciscolo; un 4 iuv., S, 6-VI-48, leg. Sanfilippo; una ® iuv., 158, 6-II-49, leg. Sanfilippo; tre es. dei due sessi, 134, 9- V-48, leg. Sanfilippo; un ¢ 128, 1-X-48, leg. Rossi Orfeo; una ® iuv., 138, 18-IV-46, leg. Franciscolo; quattro es., dei due sessi, 33, 17-1V-46, leg. Franciscolo; un 8, 51, 7-X-33, leg. Brian. ites és Hab.: Quasi cosmopolita, frequente in caverne ma non ad esse legato. Leptoneta franciscoloi n. sp. Due 3 92, 24, 19-XII-48; una ® {iuv., ivi, 25-IV-49; un 3, 29, 30-1-49, leg. Franciscolo; tre 2 9, 34, Sala Solari, 10-11-35, leg. Capra e Mancini. 4. Corporis totius long. mm. 2.53; cephalothoracis mm. 1.29; abdominis mm. 1.26; palporum mm. 1.26; pedum I pa- ris mm. 9.39 (femoris mm. 2.38, patellae mm. 0.33, tibiae mm. 2:75; metatarsi mm. 2.3.2, tarsi mn. 1.20); Meno (1.82 + 0.28 + 2.38 + 1.68 + 0.98); III mm. 5.8 (1.68 + 0.25 + 1.45 + 1.26 + 0.84); IV mm. 7.19 (2.01 + 0.3 + 2.01 + 1.54 + 1); latitudo cephalothoracis mm. 0.84, frontis mm. 0.56. e. Corporis totius long. mm. 2,85; cephalothoracis mm. — 0,84, abdominis mm. 2.01; palporum mm. 1,85; pedum I pa- — rig mm. 8.2 (2.84 0.28 + 2.1 + 1:68.4- 0.98); Wim on (1.96 + 0.28 + 1.96 + 1.6 + 0.89); HI mm. 5:98 (1.68 : + 0.224 1.59 £1.34 4 0.84); IV mm. 7.55 (1 ee + 2.29 + 1.68 + 0.84); latitudo cephalothoracis mm. 0.75, — frontis mm. 0.55. | Colore fulvo, abdomine testaceo. Oculi medii antici tantum postice nigrolimbati; laterales a po- | sterioribus spatio eorum diametro fere duplo remoti (fig. 1 c). | Femora mutica, anteriora & serie inferiore ca. 30 denticulorum | piligerorum. Patellae aculeo superiore. Tibiae tantum aculeis . 3. ARACNIDI CAVERNICOLI 105 superioribus, et ¢ tantum subtus ca. 50 pilis gracilibus curvatis. Metatarsus I trichobothrio longo subapicali; coeteri trichobo- thrio ad tertiam partem basalem articuli sito. é. Palpus tarso extus tuberculo sat conspicuo, aculeo gracili et apophysi chitinacea laciniosa longa; bulbus pyriformis (fig. 1a et ib). Speciei huius invenit specimina dua (4 et 2) dom. Franciscolo, cui est dicata, in cavea « Arma Pollera » dicta, N. 24 Li., apud Finalborgo, in Liguria occidentali, die XIV a. K. Jan. A. D. 1948. Specimen aliud ¢, ab ipso dom. Franciscolo in cavea « del- l' Acqua » sive « dell’ Edera » dicta, N. 29 Li., quoque apud Finalborgo; pullum in cavea « Arma Pollera » dicta et @ 3 in cavea « delle Arene Candide » dicta, apud Finalmarina, N. 34 Li. a dominis Capra et Mancini lecta, omnino cum supra descriptis congruunt; sed oculi sunt maiores et laterales antici - a posterioribus tantum spatio eorum diametro sexta parte maiori distant (fig. I d). Species haec certe L. proserpinae E. S. et L. crypticolae E. S. est similis sed ab iis bulbo magis elongato et apophysi laciniae- formi tarsi ¢ multo longiori differt, nec non pedibus minus armatis. 3 Dysdera ninnii Can. 1868. Tre 9 9 iuv., 112, 8-V-48, leg. Sanfilippo; una 2 iuv., 130, 7-X-39, leg. G. C. Doria; una 9, M., X-1940, leg. G. C. Doria. Specie per nulla cavernicola, abitante in Italia. 14) Tegenaria silvestris L. K. 1873. Tre 2 9 iuv., estremamente scolorite ed a filiere quasi concolori, ma pure appartenenti certo a questa specie, 130, 18-IV-48, leg. Franciscolo; due 4 2 nor- malmente colorati, ivi, 29-III-48, leg. Sanfilippo; quattro 9 2, ivi, normalmente colorate, 7-X-1939, leg. G. C. Doria; otto es. dei due sessi, 63, 20-II-49 e 29-III-48, leg. Sanfilippo e Fran- ciscolo; tre es. dei due sessi, 15, 30-I-49 e 2-III-47, leg. San- filippo; una ® iuv., 128, 8-III-42, leg. Franciscolo e Timossi; una ®, 155, 5-XII-48, leg. Franciscolo. | Specie altre volte trovata in grotte, ma per nulla ad esse le- gata; diffusa in tutta I’ Europa occidentale e centrale e in Italia. RARE ASit int AAA ppi die ae’ eee ae a ae 106 L. DI CAPORIACCO DA 14 bis) Tegenaria, pulli indeterminabili: uno, 149, 26-IX-48, uno, f . 126, 2-VI-48, leg. Sanfilippo; e uno, 51, 7-X-33, leg. Brian. 15) Nesticus eremita eremita E. S. 1879. Una ® iuv., 36, 4-VII- 48, leg. Sanfilippo; sei @ 2 adulte e subadulte, 112, 19-IX-48, leg. Franciscolo; sei es. dei due sessi, 15, 16 e 30-1-49, leg. San- filippo; una ® iuv., 63, 20-II-49, leg. Sanfilippo; una ®, 155, 5-XII-48, leg. Franciscolo; tre 9 2, 30, 20-IV-46 e 9-1-49, leg. Franciscolo; un 4 iuv., 130, 29-III-48, leg. Sanfilippo. 4 Hab.: Le caverne dalla Francia Meridionale alla Grecia. ‘In . Italia è più spesso sostituita dalla sottospecie seguente, la quale è sempre più o meno colorata ed ha gli occhi più grandi, sem- pre ben distinti e ravvicinati. Ho già notato altra volta (I Nesticus liguri ed emiliani, Ann. Civ. Mus. di St. Natur. di Genova, vol. LVI, 10 Marzo 1934,, p. 401), come in talune grotte le due forme coesistano, p. es. nella grotta di Verzi e in quella di Fabiano; anche nelle colle- zioni che ho sottomano vedo che nella Tann-a da Scaggia si: trovano esemplari di ambedue le forme. Poichè mancano indi- cazioni precise sul punto esatto di raccolta, non sono ancora in grado di stabilire se, come ritengo, N. eremita eremita viva nelle parti più profonde delle grotte. E’ del resto notevole come, contrariamente a quanto avviene per altre specie di cavernicoli, | non sia affatto raro trovare nella stessa caverna due forme di — Nesticus; così nella Caverna di Spadoni, ove nel 1898 era stato trovato il Nesticus eremita eremita, venne ora trovata una ®, assolutamente tipica, di N. menozzi di Cap. (vero è che Sanfi- lippo non è affatto sicuro che la grotta da lui visitata a Fabiano, nei dintorni del quale le grotte sono numerosissime, sia la stessa conosciuta sotto il nome di Spadoni o grotta dello Spadoni); un 4 _ tipico della stessa specie venne trovato nella grotta delle Fate, ai Piani di Creto, presso Genova, insieme ad un &, pure assoluta- mente tipico, di N. eremita italicus di Cap. e ad una 2 e ad un 4 iuv. di quest'ultima specie, e finalmente dalla Bocca Lupara località tipica per N. speluncarum Pav., si ha stavolta una @ tipica di 3 N. eremita italicus. Nè è da pensare che N. speluncarum Pav. ARACNIDI CAVERNICOLI 107 * e N. menozzii di Cap. sieno semplici varietà di N. eremita: 16) troppo grande è la differenza degli organi copulatori da me a suo tempo (I. c., p. 404) illustrata. Nesticus eremita italicus di Cap. 1934. Forma rappresentata da numerosissimi esemplari: cinque 22, 74, 23-I-49, leg. Conci e Sanfilippo; due altre, 147, 15-VIII-48, leg. Franciscolo; un’ altra; L., 1-III-42; tre altre, 150, 20-IX-48, leg. Sanfilippo; un’ altra, 129, 13-VI-48, leg. Sanfilippo e Conci; tre pulli, 128, 8-III-42, leg: Franciscolo e Timossi; una 9 iuv., 158, 6-Ii- . 49, leg. Sanfilippo; un pullo, 125, 30-I-49, leg. Sanfilippo; 30 adulti e pulli dei due sessi, rz, 11-II-1940; 20-IV-41; 1-1I-48; 2-IV-48; 21-III-48; 22-VIII-48 e 4-XI-48, leg. Sanfilippo e Franciscolo; una ®, 15, 16-1-49, leg. Sanfilippo; altre due, 9, 5-V-46 e 6-V-48, leg. Sanfilippo e Franciscolo; tre ¢ 2, 10, 25-VII-48, leg. Franciscolo; quattro 9 9, 132, 2-VII-48, leg. Franciscolo; tre 3 e @, 17, 29-III-48, leg. Franciscolo; due 22, S., 6-VI-48, leg. Sanfilippo; 24, 25-IV-49, leg. Fran- ciscolo. Hab.: Le grotte di quasi tutta Italia. E’ molto variabile quanto al colore: accanto ad esemplari colorati quasi quanto N. cellu- ° lanus se ne trovano altri quasi concolori; però gli occhi sono sempre ben colorati e grandi, e almeno la macchia cefalotoracica centrale e per lo più anche la linea marginale nera al cefaloto- face, non manca mai. 17) Nesticug, menozzii di Cap. 1934. Un ¢, 17, 29-III-48; leg. 18) Gonatium hilare (Thor.) 1875. Una ?, 150, 26-IX-1948, leg. Franciscolo; una 9, 68, 8-VII-48, leg. Sanfilippo. Hab.: Grotta di Suja (n. 5 Li) e del Cantiere (do Canté, Fei) san. ovria Sanfilippo. | Evidentemente accidentale nella grotta. Hab.: Regione Medi- terranea. 19) Diplocephalus cristotusi:(Bl)\}x833% Due, 9.9 112, 5-XI1-48. ‘leg. Conci. L. DI CAPORIACCO Specie non cavernicola, ma trovata altra volta in grotte, abi- tante quasi tutta l’ Olartica. 19 bis) Erigonidae, pullo indeterminabile, 10, 25-VII-48, leg. Fran- ciscolo. 20) Lepiyphantes sanfilippoi sp. n. Due 3 3, 112, 19-IX-48, leg. Sanfilippo e Franciscolo. 4. Corporis totius long. mm. 2.04; cephalothoracis mm. 0.89; abdominis mm. 1,2; palporum mm. 0.95; pedum I pa- ris mm. 4.71 (femoris mm. 1.03, patellae mm. 0.25. tibiae mm. 1.17, metatarsi mm. 1.2, tarsi. mm.(0.78); IlNmn#255 (0.92 + 0.25 + 1.03 + 1.09+ 0.73); II mm. 3.32 (0.78 + 0.22 4- 0.75 +.0.84 + 0.5); IV mm. 4.21 (1.03 + 0.23 + 1 + 1.03 + 0.67); latitudo cephalothoracis mm. 0.78; . frontis mm. 0.36. Cephalotorax et sternum colore brunneoleagineo, oculis late nigrolimbatis. Pedes laete fulvi, palpi brunneoleaginei bulbo ru- fobrunneo. Abdomen fusconigrum 6 zonis testaceis rectis, an- gustis, haud bene distinctis. Oculi superi in serie vix recurva, aequi, medii inter se spatio diametri tertia parte aequo, a latera- libus spatio diametri quarta parte vix maiore, a mediis anticis spatio eorum diametro quarta parte minore remoti. Oculi me- dii antici inter se et a lateralibus eorum radio, a margine clypei spatio eorum radio quintuplo remoti. Diametrum mediorum an- ticorum est diametro lateralium anticorum et superiorum eadem ratione ac 5:8:9. Femora anteriora aculeo parvo interno parte tertia apicali articuli sito; patellae cunctae aculeo dorsali longo; tibiae cunctae 2 aculeis dorsalibus longis et praeterea I et II pare utrinque aculeo laterali subapicali; metatarsi cuncti aculeo singulo superiore. i Palpi seta patellari breviori quam tibiali; tibia conica, eius seta ad medium sita. Paracymbium postice, margine inferiore et an- gulo antero-inferiore denticulatum, ramo anteriore in laciniam producto. Lamina characteristica apice bifida, mucronibus acutis. Forma paracymbi et laminae characteristicae cum L. pinicola E. S. conferri potest, ed tibia palpi est acuta, lamina cheracte- ristica brevior, paracymbium magis incisum. ARACNIDI CAVERNICOLI 109 Invenerunt speciei huius ¢ duos dom. Sanfilippo (cui species est dicata) et Franciscolo in Cavea « Forra del Diavolo » dicta apud San Martino Struppa, haud ade a Genua, die XII a. K. Oct. A. D. 1948. ees Hig. 1 4 Fig. 1 - Paraleptoneta franciscoloi sp. n. a & palpi tarsus e latere-visus. b ¢ palpi tibia desuper visa, c Oculi exemplaris tipici, d Oculi exemplaris caveae «dell Acqua». ì Fig. 2 - Leptyphantes sanfilippoi sp. n. & palpus. 20 bis) Leptyphantes pulli indeterminabili: quattro esemplari, 8, 18- VII-48, leg. Sanfilippo; 5 es., 132. 2-VII e 23-V-48, Franciscolo. : 21) Meta menard (Latr.) 1804. Una 9, 132, 7-VII-48, leg. Fran- ' ciscolo; un &, 112, 5-XII-48, leg. Sanfilippo. È Hab.: Quasi tutta I’ Olartica e oltre, nelle grotte. 122) Meta merianae (Scl.) 1763. Una 9, 8, 15-II-48, leg. Franci- scolo; un 3, iuv., 112, 19-IX-48, leg. Franciscolo; due 2 2, 6, 21-XI-48 e 4-XII-48, leg. Conci e Sanfilippo; un &, 11. EICRHE Sh eats iain ok 110 L. DI CAPORIACCO 20-IV-48, leg. Sanfilippo; due ® 9, 15, 21-III-48, ARAN 41, leg. Conci e Sanfilippo; una ® iuv., 126, 11-IV-48, leg. Sanfilippo; 5 ® ®, 24, 25-1V-49, leg. Franciscolo. Meno esclusivamente cavernicola della precedente, diffusa in luoghi umidi ed oscuri di tutta Europa. 23) Meta segmentata (Cl.) 1757. Un 4, 112, 5-XII-48, leg. Conci Nient’ affatto cavernicola. Hab.: fee. 24) Araneus diadematus (Cl.) 1757. Una ®, ro, 25-VII-48. Tutt’ affatto accidentale in caverna. Hab.: Olartica. | 25) Xuysticus ninni (Fhor.) 1872-Una 9, subad:, 420) are ES 48, leg. Franciscolo. i Tutt’ affatto accezionale in caverna. Hab.: Europa occiden- | tale, centrale, meridionale, Balcani, Russia meridionale. 25 bis) Oxyptila sp. ind. Un pullo, S., 6-VI-48, leg. Sanfilippo. Certo del tutto accidentale in caverna. 26) Satis barbipes (E. S.) 1868. Una ®; 134, 9-V=48, les, San filippo. Ospite del tutto eccezionale in caverna. Lu Regione Medi- terranea. 27) Plexippus paykulli (Aud.) 1025. Una ®, 126, 11-IV-48, leg. Sanfilippo. Del tutto accidentale in caverna. Hab.: Quasi SOI in paesi caldi. 28) Dicranolasma scabrum (Herbst) 1799. Una ®, 8, 18-VII-48, leg. Sanfilippo; una @ iuv., 68, 8-VIII-48, leg. Cappello; un ~ pullo INS == leer Gyi@ Doria 0 Hab.: Balcani, Italia, Francia sudorientale. Non cavernicola. 29) Astrobunus helleri (Ass.) o Dre 2 2 iuv., 112, 19-IX-48, leg. Sanfilippo. Non cavernicola. Hab.: Alpi. 30) Nelima dortae (Can 1871. Un pullo, 172, 19-IX-48, leg. Sanfilippo. i Specie trovata altre volte in caverne, ma non ad esse legno Hab.: Regione Mediterranea Occidentale. 111 RES LIGUSTICAE LXXXI M. FRANCISCOLO LA FAUNA DELLA TANN-A DO BALOU, N° rr LI E DESCRIZIONE DELLA LARVA DI BATHYSCIOLA PUMILIO Reitt. Il primo ad occuparsi della Tann-a do Balou fu Raffaello Gestro nel 1887 (Bibl. r, p. 500) in occasione della descrizione di un trechino troglobio in essa raccolto; da allora questa grotta fu citata varie volte nella letteratura speleologica, ma un lavoro a insieme sulla sua fauna non è ancora stato pubblicato. Le nostre ricerche hanno permesso di stabilire un quadro fauni- stico abbastanza completo di questa cavità, e trovo pertanto opportuno rendere noti i risultati ottenuti. 5 Ometto i dati di catasto, la descrizione morfologica e l’ itinerario della grotta, rimandando alla letteratura precedente, nonchè al lavoro del Sanfilippo, tuttora in corso di stampa, nel quale è ci dato un accurato rilevamento planimetrico della cavità. Poichè a varie riprese ci fu dato di raccogliere alla Tann-a do Balou la larva della Bathysciola pumilio Reitt., ne pubblico la descri- zione e i relativi disegni, aggiungendo le osservazioni biologiche inerenti a questo catopide radunate nel corso delle ricerche. La Grotta: scavata nel calcare magnesiaco triasico, si presenta come un ampio camerone dal fondo sassoso, al quale si accede per breve corridoio discendente; essa è assai debolmente illuminata nel suo tratto superiore e pressochè oscura al fondo del camerone al quale si giunge dopo una facile discesa su parete inclinata di circa 80°, I! regime idrico è limitato a! debole stillicidio che anche in periodi di sic- cità garantisce una sufficiente percentuale di umidità del suolo e del- l'atmosfera. Analoghe condizioni si riscontrano nella piccola cameretta posta al lato Est subito dopo l’ ingresso. Il Clima: dalla seguente tabella delle misurazioni effettuate nei mesi di Aprile, Marzo, Agosto e Novembre, con condizioni me- tereologiche esterne notevolmente varie di volta in volta, è possibile 112 M. FRANCISCOLO dedurre che il microclima, almeno al fondo dello stanzone, @ abba- stanza costante, benché la cavita abbia un tetto roccioso assai poco consi- stente, per cui lo stillicidio alimentato da infiltrazioni di acqua piovana si smaltisce rapidamente dopo ogni precipitazione. La stabilita del micro- clima è anche facilitata dal fatto che la conformazione stessa della cavità ° permette lo stazionamento dell’ aria fredda al fondo del camerone anche in periodi di maggiore evaporazione conseguenti all’ aumento stagionale della temperatura esterna, senza correnti d’ aria che ostacolerebbero note- volmente la vita dei cavernicoli. TABELLA DEI DATI METEREOLOGICI pata [ora] Posizione fem. | Teme. | n ag 2-1V-46 11,00 esterno all’ ombra 8° — 138 714% ingresso i 89,5 = 10°,5 83% fondo del camerone ge 90,1 90,5 | 100% 21-11-48. | 16,30 esterno all’ ombra 90 as 15° 40% - ingresso Sor — oto, 61% fondo del camerone - Ook? 99,5 9,5 89% 22-VIII-48 esterno Ve e — fondo del camerone. Pies 10° 10° = 4-X1-48 esterno 99,5 — 122 = fondo del camerone 99,5 9° 9° = Il substrato: l'elemento predominante è costituito dal guano, prodotto da chirotteri gregari e solitari, del quale, alla base della discesa al camerone, si osservano cumuli di qualche decimetro di spes- sore. La maggiore abbondanza di guano, fresco e graveolente, fu no- tata nella visita del 2-IV-46; successivamente gli apporti di nuovo guano non devono essere stati notevoli, a giudicare dalla diminuita po- tenza degli strati attuali. Rari, sparsi qua e là o sepolti sotto i sassi, - sono alcuni pezzi di legno, che albergano organismi saproxilofili scarsamente caratteristici; sui legni stessi allignano funghi e muffe, che, come vedremo più avanti, attirano in gran numero le Bathysciola e le loro » larve; infine, il tenue strato di terriccio misto a guano ed a detriti vege- . tali posto lungo tutta la base della discesa al fondo dello stanzone, dà ricetto ad una numerosa fauna del terriccio. Nel complesso, il sub- TANN-A DO BALOU 113 | strato si presenta piuttosto ricco e giustifica I’ abbondanza del micro- genton esclusivamente nei punti da esso occupati e la rarefazione degli individui nelle zone a fondo sassoso e prive di materiali organici. Per quanto si riferisce alla vegetazione, ho osservato che i muschi penetrano all’ interno del camerone, sin dove arriva la luce diretta dall’ imbocco. Nelle zone di penombra le pareti sono annerite nel modo caratteristico determinato da flore bacteriche speciali (Bibl. 3 5). La distribuzione della fauna: se si escludono le associazioni dei parietali (nel senso di Pavan) che colonizzano nei punti più disparati le pareti e le volte della cavità, il complesso delle forme si osserva nel suo massimo sviluppo al fondo del camerone, e precisamente alla base della discesa ed all'estremo limite settentrionale del camerone stesso, nel punto dove lo stillicidio non cessa mai di colare lungo le pareti e dalla volta. Gli elementi predominanti appartengono tutti al microgenton eda- fofilo, e in parte al guanobio e allo saproxilofilo; la facies più vistosa è certamente quella troglossena filetica ed eutroglossena, con un certo numero di organismi decisamente ambientati in questa sede ipogea e facilmente rinvenibili in. tutti gli stadi di sviluppo (Staphylinidae, Tri- choniscidae, ecc.). I troglobi veri, nel senso di Pavan, sono rappresentati da poche specie rinvenibili con scarsa frequenza tra i sassi, quasi tutte localizzate, come è logico, nella parte più umida e sassosa posta ai piedi della parete nord del camerone; 1’ elemento più caratteristico è il Duvalius, che è attualmente assai raro. L’ associazione dei guanobi comprende specie eterogenee, più o meno rinvenibili in tutte le parti della grotta, con una alta percentuale di individui; alcune di queste entità hanno assunto, dal punto di vista ecologico, una facies nettamente eutroglossena, quasi troglofila, giacchè si rinvengono sempre nonostante che la loro presenza in zone finitime alla grotta, in seda edafica, non sia stata riscontrata; infatti, durante due caccie al crivello effettuate nell’ Aprile 1943 e nel Giugno dello stesso anno nei boschi circostanti, furono raccolte varie forme, nessuna delle quali però appartiene alla fauna della grotta; più che troglofila, la facies è troglobia nel caso specifico del catopide Bathysciola pumilio Reitt. rinvenibile in tutti i suoi stadi in un grandissimo numero di individui. Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 5 114 M. FRANCISCOLO Le forme saproxilofile, come risulta da accurati esami al crivello col sistema Dodero, sono del solito tipo: collemboli, acari, Fridericia, nonchè vari individui di Bathysciola, specialmente allo stadio di larva; mancano totalmente gli isopodi aploftalmi, saproxilofili abituali delle caverne del Finalese, Varese Ligure e M. Antola. Faccio seguire un elenco sistematico ragionato di tutti gli orga- nismi da noi raccolti nella grotta, purtroppo non ancora interamente determinati per le note difficoltà che si incontrano nel far studiare il materiale dagli specialisti, uniformandomi al principio stabilito da pre- cedenti autori di non trascurare alcuna forma esistente in caverna al momento della ricerca. i LA FAUNA (1) Indicherò per ciascuna specie la bibliografia nella quale essa viene citata di questa grotta; sono marcate con asterisco le specie non ancora citate. ANELLIDA * Heulea ventriculosa Udek: 1 es. 22-VIII-48. * Eisenia spelaea Rosa: 4 es. 4-XI-48, leg Sanfilippo. * Eisenia sp.: 2 es. 4-XI-48, leg. Sanfilippo. Eisenta rosea Savigny: (28 p. 18; 30 p. 158) frequentissima nel guano e nel terriccio; raccolta in tutte le visite (massimo numero di esemplari il 2-IV-46); trovasi anche nel terriccio del corridoio di ac- cesso e nella cameretta superiore dopo l’ ingresso. * Eisentella tetraedra Sav. F. typ.: 5 es. 2-FV-46 e 1 es. 21-III-48. * Helodrylus (Bimastus) tenuis Eisen: 1 es. 20-IV-41, leg. San- filippo; vari esemplari riferibili a questa forma, usciti da setacciatura di guano del 21-III-48. * Fridericia galba Hoffm.: vari esemplari usciti dal legno marcio prelevato il 21-IIl-48 (nuova per la Liguria).. * Fridericia bulbosa Rosa: 1 es. 4-XI-48, leg. Sanfilippo (nuova per la Liguria), pure dal legno. (1) Le determinazioni vennero gentilmente curate dai seguenti specialisti: Prof. I. Sciacchitano (Anellidi); Prof. A. Brian (Isopodi); Dott. C. Conci (Afanitteri); Prof. L. di Caporiacco (Aracnidi, esclusi gli Acari); Prof. G. Lombardini (Acari); + Prof. F. Silvestri (Tisanuri); Dott. F. Capra (Ortotteri); Dott. G. P. Moretti (Tricotteri); Dott. F. Solari (Staphylinidae); a tutti i miei ringraziamenti più vivi. TANN-A DO BALOU 115 ISOPODA Androniscus dentiger Verh. (7 p. 210-212; 10 p. 12; 18 p. 241; 23 Pp. 75; 27 p. 195): frequentissimo in ogni parte della grotta, sulle pareti umide, sui legni e sul guano. Gli esemplari di questa localita, come del resto quelli di alcune altre grotte delle vicinanze, si presen- tano ricchi di carotinoidi che provocano una intensa colorazione rossa o rosea. In relazione a quanto fu gia osservato da Boldori per Andro- niscus Boldorii Strouhal (34 p. 86-89), e tenuto conto del fatto che in alcune grotte del calcare eocenico ligure a regime idrico attivo e con scarsi depositi organici, si rinvengono degli Androniscus interamente bianchi (anche nella grotta del Verde N. 13 Li, scavata in calcare triasico, po- sta vicino alla Tann-a do Balou, ma a regime idrico interno perenne e scarsissima di sostanze trofiche), la forte pigmentazione degli esem- plari della Tann-a do Balou, delle Tre Tane e della Tann-a do Drago è certamente dovuta alla natura del substrato trofico quale esso si pre- senta in queste estremamente ricco di sostanze organiche azotate e di detriti vegetali. Il massimo limite di depigmentazione lo si osserva del resto, unitamente alla massima riduzione degli ocelli, negli esemplari ‘raccolti al termine della Grotta Dragonara, N. 6 Li, il cui substrato trofico in quel punto è poverissimo di sostanze organiche, essendo costituito da argilla pressochè pura; nella stessa grotta, ma in zone meno profonde, dove esiste il guano, lo stesso crostaceo si rin- viene fortemente pigmentato. SCORPIONES * Euscorpius carpathicus. nictensis C. L. K. (40 p. 102) 1 6, leg. Sanfilippo-Cappello, 22-VIII-48. PSEUDOSCORPIONES Chthonius (s. str.) parvioculatus Beier: dallo spoglio della biblio- grafia, risulta che dovrebbero riferirsi a questa specie le seguenti cita- zioni di Chthonius microphthalmus E. Simon: 6 p. 591; 9 p. 132; IO p. II; 23 p. 607; 27 p. 195; la presenza di microphthalmus f. typ. in grotte della Liguria è ancora da accertarsi; la forma ligusticus Beier di questa specie è nota solo della Grotta di Cassana (N. 65 Li) (La Spezia); i microphthalmus citati delle grotte Dragonara (N. 6 Li), 116 M. FRANCISCOLO Drago (N. ro Li), Brigidun (N. 128 Li) e Madonna dell’Arma (N. 103 Li) sono o parvioculatus Beier o microphthalmus ligusticus Beier. Una risposta definitiva a questi quesiti sarà data ad una: delle nostre attuali ricerche in tutte le cavità liguri. Roncus (s. str.) lubricus Koch (4 p. 21; 8 p. 107; 9 p. 130; 10 PI :23 0 Og 27 p. 195): eutroglosseno raccolto in alcune altre v caverne liguri. | * Roncus (s. str.) italicus E. Simon (40 p. 103): 2 es. 4-XI-48, leg. Cappello-Franciscolo. Roncus (s. str.) lucifugus E. Simon (22 A p. 395): queste tre ul- time specie sono rappresentanti tipici della fauna edafica epigea, ue spesso vengono raccolti in sede cavernicola. ARENEAE Meta Merianae Scop. (10 p. 11; 23 p. 396; 27 p. 195) I 4, leg. Sanfilippo, 20-IV-48. Nesticus eremita E. Sim. -(1ro -p. 11; 23 p. 576; 27 p:165) > pits res: 1I1-II-40; 5-V-46; 8-IV-47, leg. Sanfilippo e Franciscolo; lo si rinviene specialmente lungo le pareti occidentali del camerone; la forma tipica sembrerebbe essere più specializzata della forma italicus di Cap. che sostituirebbe nelle zone più profonde in cavità a sviluppo lineare. * Nesticus eremita italicus di Cap. (40 p. 107) 14 2 6 2-IV-46; 21-1II-48; 3 2 22-VII-48 e in tutte le altre visite. Tegenaria parietina Ferc. (22 A p, 396): come la specie seguente, questa specie troglossena filetica di scarso interesse non fu raccolta da noi. Tegenaria campestris C. K. (22 A p. 396). ACARI * Pergamasus theseus Berl. var. alpinus Berlese: entità guanobia, saltuariamente assai abbondante (specialmente nelle visite del 2-IV-46 e 22-III-48). * Trachytes aegrota Koch: frequente sul guano; 1 9 il 2-IV-46 su Rhynolophus. ' * Ixodes vespertilionis Koch: 1 & il 2-IV-46 su Rhynolophus ferrum-equinum Schreber. | TANN-A DO BALOU 117 POLYDESMOIDEA Polydesmus Barberit Latzel (2 p. 361; 8 p. 106; ro p. 11; 27 eG ests 229. 75% 43 14-480; 27 pi 195; 30 Pp. 247; 37 PD. 312; 39 p. 203): troglobio della fauna edafofila notevolmente diffuso in caverne liguri; numerosi Polidesmidi furono da noi raccolti ma essi sono ancora in studio presso lo specialista. NOTHOSTIGMOPHORA * Scutigera coleoptrata L.: raccolto sempre sulle pareti sia nella cameretta dopo l'ingresso che nel salone; elemento troglosseno | afiletico frequente nelle entrate di varie grotte. LITHOBIOMORPHA Lithobius anodus.Latzel (26 p. 271; 29 p. 4-8; 31 p. 808; 32 P. 557). | Lithobius ligastieus Fanz, (26 pp: 272; 20° p. 4-8 estr.: 32 pi. 557): la citazione di Manfredi è tuttora dubbia circa |’ appartenenza a questa specie dell’ esemplare raccolto da Menozzi il 20-X-33. Lithobius sp. (larve) (39 p. 205). Bothropolis longicornis martini Brol. (26 p. 278; 29 p. 4-9 | estri.; 3I p. 809; 32 p. 557): questo grosso litobio lo si rinviene poco . frequente nel camerone; è probabile esso sostituisca in questa grotta il Bothropolis bicalcaratus Manfredi che è invece comune nella con- tigua Grotta delle Tre Tane N. 9 Li. TISANURA o * Nicoletia sp.: 1 8 8-IV-48, leg. Sanfilippo; il compianto Prof. _ Silvestri mi comunicò a suo tempo che la determinazione sarebbe stata | possibile solo con la scorta di altro materiale. COLLEMBOLA Gomocerus mumnor Lubb, (2440! G1? 3% Pp: 776; 32 p. 557). Il nostro abbondante materiale è ancora indeterminato; la fauna a collem- | boli non sembra presentare entità specializzate. ORTHOPTERA * Gryllomorpha dalmatina Ocks.: senza essere frequente, questa | specie, spiccatamente troglofila, si rinviene spesso in vari punti della 118 M. FRANCISCOLO caverna. Essa è un ospite abituale delle cavità della provincia di Ge- nova e di La Spezia mentre sembra più rara nelle grotte del Finalese. Petaloptila Andreinii Capra (38 p. 15): Sanfilippo raccolse due es. di questo troglofilo il 20-IV-1941 e il 5-V-46; gli individui che furono raccolti in questa ed in altre due caverne del Genovesato (Gr. Del Verde N. 13 Li, Tann-a da Reixe N. 132 Li) sono tutti giovani, ed il numero degli individui è sempre limitatissimo; questa specie fu anche raccolta vagliando foglie fradicie sul Monte Alpe Sisa presso Montoggio; la sua presenza è costante al N. 13 Li e N. 132 Li, men- tre al N. 11 Li essa non fu più raccolta; al N. 13 Lie al N. rr Li essa convive con Gryllomorpha dalmatina. TRICHOPTERA * Mesophylax adspersus Ramb.: 1 es. il 2-IV-46 ed un altro il 2-III-48. Fu rinvenuto sempre in zona oscura, aderente alla parete ovest del camerone. La troglotropia di questa specie è un fatto frequente in Liguria; esso trovasi anche in zone profonde in cavità a regime idrico attivo o meno. È LEPIDOPTERA * Acrolepia granitella Treitschke: 2 es. 5-V-46 e 19-1-47, leg. Sanfilippo; specie la cui troglotropia accentuata merita una particolare attenzione. * Hypaena obsitalis Hiibn.: più es. 5-V-46, leg. C. Conci. COLEOPTERA Davalius (s. str.) Ramorinii Gestro (I p. 500-501; 3 p. 84; 5 p.‘1905 8 p. 103; 10%p. 10372 p- 126;.53 pp 200) 20M 17 p. 80; 16 p. 240; TO p. 713 23 pi 218) 25 po 4272 2p eee questo troglobio fu raccolto da Sanfilippo in 3 es. 1’ 11-II-1940, 1 es. Il’ 1-Il-48 ed 1 es. il 22-VIII-48, e da me una sola volta il 21-III-48. Attualmente la specie è estremamente rara; non ci fu mai dato di pre- levarne un numero sufficiente da permettercene un allevamento, nè fu possibile catturare la larva in posto. La specie è nettamente localizzata al massiccio dolomitico di Isoverde, e dovrebbe rinvenirsi in tutte le grotte di tale zona; citata ancora delle vicine Tann-a do Drago (N. 10 Li) e Tre Tane (N. 9 Li) nelle quali le ultime catture accertate i TANN-A DO BALOU 119 datano dal 20-X-33 (Mancini e Menozzi) fu da me rinvenuta anche alla Grotta Superiore di Iso (N. 119 Li) e dal Sanfilippo e poi da me alla Grotta del Verde (N. 13 Li), entrambe assai umide e con acqua. A giudicare dalla attuale estrema rarita della specie, sia nelle stazioni gia note che in quelle nuove, che è in netto contrasto con la sua abbon- danza negli anni che seguirono quello della sua scoperta (1), si deve dedurre che o essa è in via di estinzione, o che, molto più probabil- mente, essa tenda a scendere, lungo le microclasi, verso strati più pros- simi alla falda acquifera, che attualmente è a livello di poco più basso delle tre grotte del Balou, Tre Tane e del Drago; ciò sarebbe la conse- guenza della progressiva diminuzione dell'attività idrica in queste caverne, ancor più accentuata dopo il taglio completo dei boschi della zona av- venuto nel 1943-44; io sarei più propenso per la seconda ipotesi; ciò giustificherebbe i nostri reperti al N. 119 Li ed al N..13 Li, che, poste a livello più basso delle precedenti cavità, sono ancora, specialmente la secon- da, in piena attività idrica. Un fattore che ancora certamente ostacola la supposta colonizzazione da parte di Duvalius di queste due ultime grotte, potrebbe essere determinato dalla scarsità del microgenton, conseguente alla relativa povertà del substrato organico (la prima è di apertura relativamente recente, la seconda per buon tratto è periodicamente inon- data dalle piene del ruscello che la percorre); si verificherebbe cioè un fenomeno di squilibrio di condizioni ambientali: mentre al Balou le condizioni trofiche sono ottime, ma è insufficiente la stabilità del mi- croclima per forme così specializzate, a causa del debole afflusso di acqua che va vieppiù diminuendo, nelle cavità testè citate si verificano condizioni opposte. E’ indubbio che la profonda fessurazione della roc- cia dolomitica di Isoverde, i cui strati a piano di immersione quasi verticale agevolano al massimo le clasi, permette una facile comu- nicazione fra le varie cavità per cui non è improbabile che Duvalius Ramorinti si stia avviando, o si sia già avviato, ad una fase di microclasibionte; ciò può anche essere messo in rapporto con la sporadica comparsa del troglobio in vari punti notevolmente -sparsi nel massiccio calcareo di Isoverde. (1) Il Dott. F. Solari mi comunicò, con altri, che alla Tann-a do Balou lo si rinveniva spesso a decine di esemplari, fatto del resto provato dall’ abbondanza di esemplari esistenti in tutte le collezioni entomologiche genovesi. 120 M. FRANCISCOLO * Trechus Fairmairet Pand.: 1 es. 22-VIII-48, Sanfilippo leg. ~ * Quedius mesomelinus Mannh. frequente; il maggior numero di esemplari venne osservato il 4-IX-48; ne raccolsi pure una larva adulta. Questo guanobio ha una spiccatissima troglofilia ed è frequentissimo nelle grotte a guano (vedi Jeannel R., Faune Cavernicole de la France. 1026, Pi 202): Atheta (s. str.) Linderi Bris. (10 p. 113 23 pi 3765 A la citazione di Brian si riferisce probabilmente alla specie seguente, giac- chè non raccogliemmo mai questa specie; le altre citazioni delle grotte Arma Pollera (N. 24 Li) e Arma di Liicchi o do Principà (N. 26 Li) nel Finalese si riferiscono invece sicuramente a Linderi, come ha avuto modo di controllare il Dott. F. Solari, su materiale da ime raccolto. * Atheta (Aloconota) sulcifrons Steph.: frequentissima a inter- valli nel guano e sulle pareti; guanobio non raro in Liguria. Bathysciola pumilio Reitt. (B. Lesinae Ganglb. pars nec Reitter, B. Murialdii Balbi) (5 p. 109; 8 p. 105; 9 A p. 220, 587; Jo p. 11; 14 pi 85 e 102; 19 p. 71; 23 p. 264; 27 p. 195): si vedano più oltre i dati relativi a questo catopide. Leptinus testaceus P. W. J. Miiller: questo xenofilo, citato della Tann-a do Drago N. 10 Li in seguito ad una sola cattura, viene dal Dellepiane (Bibl. 13 p. 209) citato anche del Balou; ritengo che que- sta citazione sia dovuta ad un errore. - DIPTERA Il nostro materiale è tuttora indeterminato; comuni sul guano i Phoridae; sulle pareti specie indeterminate di Triphosa, Limnobia ecc. * Nycteribia (Celeripes) biarticulata Herm.: 3 es. su Rhynolo- phus ferrum-equinum Schreb. il 2-IV-46. APHANIPTERA * Tythlocera Poppet Wagner (?): 1 es. 19-I-47, leg. Sanfilippo. Specie nuova per l’ Italia, quasi certamente caduta da qualche Chirottero. | URODELA Hydromanthes genei italicus Dunn (10 p. 10; 13 p. 209; 23 p. 703; 27 p. 195). Nei mesi invernali e in estate è frequente in tutte le parti della grotta. Tee TANN-A DO BALOU ; 121 * Salamandrina terdigitata Bonn. (perspicillata Savi): 1 es. pro- fondamente interrato sotto un grosso masso al fondo del camerone il 4-XI-48. ANURA * Bufo bufo spinosus (Daudin) Lin.: 1 es. il 21-III-48 interrato a 20 cm. tra il pietrame del camerone. CHIROPTERA * Rhynolophus ferrum-equinum ferrum-equinum Schreb.: lo rin- venimmo sempre in piccoli gruppi di individui attaccati alla parete ovest del camerone a circa 1 m. dal suolo; a giudicare dai numerosissimi esemplari di questa località e recanti disparate date di cattura, esistenti nelle collezioni del Museo di Storia Naturale di Genova, sembra che questa specie sia da vari anni un ospite abituale di questa caverna, nella quale essa si rinviene allo stato gregario o solitario. Rhynolophus hipposideros hipposideros Bechstein: (r10 p. 10; POR 27.105) 1. es. il 2-1V-46. * Rhynolophus hipposideros minimus Heuglin: 1 es. I 11-Il-40, leg. Sanfilippo (det. O. De Beaux), Nella visita del 4-XI-49 la volta del camerone era interamente co- perta da chirotteri gregari in straordinaria quantità. Circa il gregarismo dei Rhynolophidae in Liguria, avrò occasione di discutere in altra sede. : DESCRIZIONE DELLA LARVA MATURA DI BATHYSCIOLA PUMILIO Reitt. Forma: del tipo comune alle Parabathyscia precedentemente descritte, meno allungata, con l’ addome leggermente più corto e più ristretto posteriormente. Dimensioni: lunghezza del corpo, dalle mandibole al pigo- podo, esclusi i cerci, mm. 2,6; capo largo mm. 0,5, lungo mm. 0,4; pro, meso e metatorace lunghi complessivamente mm. 1, con la mas- sima larghezza al protorace di mm. 0,5; addome lungo mm. 1,2 esclusi gli urogomfi, questi lunghi mm. 0,4. Nel complesso le dimensioni sono notevolmente inferiori a quelle delle larve conosciute di Parabathyscia. fs di pr \ 112255 ©. M. FRANCISCOLO Colore: leggermente più scuro, in tutti gli esemplari esaminati, | tendente al bruno-giallastro; mandibole, apodemi e placche dorsali dei vari segmenti toracici ed addominali, di un bruno più accentuato. Capo (fig. 1 A): in visione dorsale appare subrettangolare, quasi due volte più largo che lungo, a lati debolmente convessi dietro I’ in- serzione delle antenne; margine occipitale quasi rettilineo, angoli po- steriori largamente arrotondati. Sutura epicraniale appena percettibile, con ramo impari non identificabile neppure a forte ingrandimento. La superficie discale: dell’ epicranio fra i due rami della sutura epicraniale reca una minuta e debolissima scultura a semilune unite a catena con il margine convesso rivolto verso l' epistoma; tale scultura risulta inte- ramente mancante sul rimanente della superficie craniale, e non si hanno le aree poligonali suboccipitali proprie alle Parabathyscia. La chetotassi dell’ epicranio si presenta notevolmente semplice: si hanno solo 6 se- tole spatoliformi dietro alla sutura epicraniale e due anterior- mente, ciascuna di queste a metà circa dei rami della sutura; al- l’ altezza delle carene frontali di rinforzo sono distribuite sei macro- chete semplici, alternate a setole minori in numero piuttosto variabile (normalmente 8); due vistose macrochete semplici sono poste ciascuna dietro le antenne e al disopra delle guance. L’ epistoma è munito di quattro chete semplici. Le setole spatoliformi del cranio sono notevol- mente più corte e più sottili che in Parabathyscia (fig. 1 I). La parte ventrale del cranio risulta priva di produzioni pettiniformi e di aree poligonali nella zona suboccipitale. Antenne (fig. 1 C.): inserite presso gli angoli anteriori del- I’ epicranio, articolate ad un piccolo pezzo membranoso tronco-conico. Articolo prossimale impercettibilmente più lungo che largo, cilindro- conico con due setole maggiori al margine anteriore e due minori a quello posteriore, senza sensilli placoidei. Secondo articolo subconico, troncato distalmente ed attenuato verso l’ inserzione col primo articolo, lungo due volte e un quarto il primo. Al margine anteriore esso porta la solita formazione membranosa, che però si presenta notevolmente complessa, con l’ uncino assai esile e fortemente piegato all’ interno, poggiante su un pezzo formato da pieghe della membrana stessa. La chetotassi è costituita da due grossissime macrochete poste l’ una dorsal- mente e l’ altra ventralmente al disotto della formazione membranosa, TANN-A DO BALOU 123 Fig. 1: Bathysctola pumilio Reitt., larva matura: A: cranio visto dorsalmente. - B: labbro inferiore, visione dorsale. - C: Antenna sinistra. - D: Mandibola destra, visione ventrale. - E: Mandibola sinistra, visione dorsale. - F: Mascella destra, visione dorsale. - G: Labbro superiore, visione ventrale. - H: idem, visione dorsale. - I: Setola spatoliforme del cranio. e da un certo numero di chete più piccole, di cui una presso il margine posteriore nella zona mediale dell’ articolo, le altre inserite al margine anteriore; mancano completamente le serie di peluzzi disposte trasver- salmente all’ articolo, che furono notate nella larva di P. tigullina Bi- 124 M. FRANCISCOLO naghi. Articolo terminale corto e tozzo, con due corte appendici spini- formi apicali, e quattro lunghe setole disposte simmetricamente a metà. Labbro superiore: una volta e tre quarti più lungo che largo, di forma analoga a quello di Parabathyscia. La chetotassi pre senta caratteristiche notevoli, certamente di grande importanza sistema- tica: dorsalmente (fig. 1 H), le setole marginali sono in numero di 6, disposte simmetricamente rispetto alla bisettrice; si hanno poi due setole medio-apicali poste dietro il margine anteriore, e due macrochete me- diali presso ciascun lato, mentre mancano completamente le due setole | discali proprie a Parabathyscia; i sensilli placoidei sono in numero di due, posti ciascuno esternamente alle macrochete mediali. Ventralmente (fig. 1 G), oltre ai sensilli conici medio-apicali, si hanno solo 4 setole marginali, anzichè sei, simmetriche alla bisettrice; la serie di spinula- zioni è ridotta ad una piccola zona semilunare dell’ anticlipeo, mentre la serie dei sensilli placoidei palatini è normale. Mascelle (fig. 1 F): le appendici dentiformi della lacinia sono in numero di cinque; la prima, apicale, è ridotta a un esile dente; se- guono tre appendici dentiformi contigue, quindi, notevolmente distan- ziata da un'area completamente libera, la quinta appendice. La base del pezzo laciniare, presso l’ attacco della membrana articolare, presenta un’ area ad appendici spinifori assai minute, ed al margine interno una serie di esili peluzzi che cessa poco sotto la metà del pezzo stesso; lungo l'attacco dello stipite si hanno poi cinque appendici spiniformi più grosse. La galea si presenta più o meno lunga quanto la lacinia, a forma di pennello. Lo stipite reca solo due setole sotto l’ inserzione dei palpi mascellari; questi hanno il primo articolo due volte più lungo che largo, senza sensilli, il secondo una volta e mezzo più lungo che largo, con due setole laterali; il terzo allungato, subconico, con suono sen- sillo al lato dorsale esterno. Palpi labiali (fig. 1B): notevolmente allungati, senza sen- silli placoidei visibili, con l’ articolo basale appena ristretto posterior- mente, subcilindrico; gli apodemi, le paraglosse e tutte le altre parti boccali si presentano del tipo proprio a Parabathyscia. Mandibole (fig. 1D - E): debolmente tridentate, notevol- mente robuste; la mola reca una serie di 10-12 appendici (pliche) den- TANN-A DO BALOU 125 tate, piegate verso il margine posteriore della mandibola, che al lato in- feriore prendono l’ aspetto di un pettine; del solito tipo sono le altre produzioni al margine esterno della mandibola; dorsalmente si hanno tre setole marginali e un sensillo placoideo, e ventralmente il caratteri stico dente, e la fossetta da cui fuoriescono in fascio alcune setole spiniformi. Protorace: trasverso, munito di chetotassi identica a quella di Parabathyscia; così pure il meso ed il metatorace. Addome: segmenti addominali con caratteristica chetotassi, che ricorda quella di P. tigullina Binaghi (2); si hanno sei setole spatoli- formi lunghe quanto ciascun urite, inserite simmetricamente alla biset- trice lungo il margine posteriore degli uriti; indi un numero variabile da 8 a 14 setole semplici distribuite asimmetricamente. Inferiormente gli uriti recano una serie di setolette semplici e una setola spatoliforme a ciascun margine laterale. Le altre caratteristiche, specialmente del IX° e X° urite, degli urogomfi e del pigopodo, non rivelano alcuna differenza rispetto a Parabathyscia. i Apparato digerente: esso si presenta scarsamente diffe- renziato rispetto a quello di Parabathyscta, sia per forma che per dispo- sizione nel lacunoma, come del resto quello dell’ adulto; è probabile che ciò sia in relazione al fatto che il regime trofico di Bathysctola, al- meno nella sua sede cavernicola, sia analogo a quello di Parabathyscia; I’ interpretazione della morfologia comparata dell’ intestino delle larve e degli adulti di. Parabathyscia ha portato il Menozzi alla. conclusione che si abbia un regime prevalentemente micofago per le larve, fatto che fu da me controllato su P. tigullina Binaghi; la stessa ipotesi è valida anche per Bathysciola: il maggior numero di larve, specialmente gio- vani, fu raccolto in pezzi di legno marcio invasi dalle muffe; l' appa- rato digerente poi fu trovato spesso infarcito di spore di oomiceti che a volte, per la rottura del tessuto intestinale conseguente alla manipo- lazione degli esemplari, invadono ogni parte del lacunoma. Un fatto analogo fu già notato, a quanto mi comunicò il Dott. F. Capra, del (2) Vedi: M. Franciscolo, Boll. Soc. Ent. Ital., Vol. LXXVIII (1948), n. 7-10, p. 54. ti i Da 126 M. FRANCISCOLO Museo di Genova, nelle larve pollinivore di Bulaea (3), i cui tessuti venivano trovati spesso infarciti di granuli di polline. Si potrebbe an- che supporre che le cisti del supposto sporozoo (Gregarina?) notate dal Menozzi in larve di P. Doderoi (Bibl. 33 p. 152-53, fig. XV, A e B) altro non siano che le spore degli oomiceti non ancora digerite pe- netrate nel lacunoma in seguito a rottura dell’ intestino. Qualsiasi considerazione di indole sistematica sulle differenze mor- fologiche esistenti fra le larve di Parabathyscia e Bathysciola, allo stato attuale delle conoscenze, è a mio parere azzardata; è tuttavia certo che caratteri generici importantissimi risiedono nella chetotassi del labbro superiore, come fu già del resto notato dal Brasavola de Massa (Bibl. 20 p. 13, tav., fig. 1-4) per Della-Beffaella Roccai Capra e Neobathyscia sp. e da altri; è però necessario, prima di poter stabilire una sistema- tica larvale dei due generi, mot esaminare le larve di un maggior nu- mero di specie. Per quanto si riferisce alla CRE dei due stadi del catopide alla Tann-a do Balou e nelle grotte finitime, riporto qui i vari dati di cat- ture tratti dal mio giornale di esplorazioni e da quello del collega San- filippo, che, per quanto ancora non completi, sono sufficientemente ' indicativi : Da Tann-a do Balou E tre tann-e | Tann-a do Drago No. 11 LI No. 9 LI | No. 10 LI 11,240 | 8 adulti = Le 35 adulti localizzati al 2021 punto più umido en poi 25.5.41 | molto rari gli adulti — | — 2.4.46 60 adulti | 1 es. su cadavere di Rhynolophus 5.5.46 24 adulti pales ai 19.1.47 | 20 adulti ui det. 8.4.47 1 adulto = cp 1.2.48 2 adulti — 1 adulto 21.3.48 | 7 adulti, 1 larva = =“ 25.4.48 — 2 adulti su muffa — 25.7.48 = = 3 larve e vari adulti | 22.8.48 | 180 adulti, 4 larve = = 4.11.48 | oltre 300 es. e 12 larve | adulti frequenti sulle muffe (3) Cfr. E. Capra: Note sui Coccinellidi, (Colt) MSC starvatedbii regime pollinivoro di Bulaea Lichatschovi Hummel - Mem. Soc. Ent. Ital. XXVI. 1947, Fasc. Suppl., p. 80-86. È 4 TANN-A DO BALOU 127 Come si vede, il massimo numero di individui si ha nei mesi estivo-autunnali, il che sostanzialmente confermerebbe quanto supposto dal Menozzi per Parabathyscia Dodero: Fairm. (1. c., p. 150, grafico fig. XIV), con prevalenza assoluta degli adulti sulle larve in tutti i periodi dell’anno; queste appaiono con maggior frequenza nei mesi autunnali, ma senza alcuna spiccata stagionalità. Dal punto di vista del comportamento in sede ipogea della B. pu- milio osserverò quanto segue: normalmente gli adulti si rinvengono in superficie, liberamente vaganti sul guano, sui sassi e frequentissimi sui detriti vegetali; alle esche di formaggio giungono in gran copia quando queste sono invase dalle muffe. Le larve è facile rinvenirle sia sotto i sassi che sul guano (ma solo gli individui maturi); sopra e dentro il legname fradicio sono comuni le larve molto giovani, di 1-2 mm. di lunghezza, che ancora devono subire una o due mute per giungere allo ‘stadio di pupa. Un tentativo di allevamento col sistema già usato dal Menozzi (I. c., p. 148) a causa dell’ ambiente inadatto e |’ impossibilità di un suf- ficiente controllo, x è stato infruttuoso; gli adulti tenuti in allevamento e nutriti con guano prelevato in grotta sono vissuti tutti per oltre 80 giorni, ma non fu possibile ottenere lo sfarfallamento da pupe o pupe da larve, nonchè accoppiamenti o deposizioni. Tali ricerche saranno condotte in altre condizioni di BN ae STi e comunque avremo modo di tornare sull’ argomento. Nelle grotte poste nelle vicinanze della Tann-a do Balou, la B. pumilio si rinviene in condizioni più o meno analoghe: alla grotta delle Tre Tane (N. 9 Li) rinvenni esemplari numerosi solo in vicinanza di alcune piccole muffe (il guano è scarsissimo in questa cavità); il che con- fermerebbe il regime micofago anche per gli adulti; alla Tann-a do Drago (N. 10 Li) esso si rinviene nuovamente sul guano, sia nel cor- ridoio illuminato di accesso che al fondo del camerone, insieme a numerose larve. In sede edafica non cavernicola la B. pumilto, senza essere frequente, la si rinviene tuttavia in varie zone del litorale ligure: sul Promotorio di Portofino essa è comune nel detrito del sottobosco, è così pure nei monti presso Genova; il Porta (Fauna Col. Italica, Vol. II; Sta- phylinoidea, p. 306) la cita come sparsa sul versante italiano delle Alpi 128 M. FRANCISCOLO occidentali e nell’ Appennino settentrionale; la forma tipica è nota di Piemonte, Liguria e Toscana; la sbsp. valestrina Jeann. del Monte Valestra (Reggio Emilia) e la sbsp. Biglianii Jeann. di Roccavignale (Millesimo). BIBLIOGRAFIA - 1887 - GESTRO, R. - Gli Anophthalmus trovati finora in Liguria. Res Ligusticae III - « Ann. Mus. Civ. St. Nat. di Genova », Vol. XXV, Pp. 500 e segg. . - 1889 - LATZEL, R. + Sopra alcuni Miriapodi cavernicoli italiani raccolti dai. Sigg. A. Vacca e A. Barberi - 1. c., Vol. XXVII, p. 361. . - 1891 - GESTRO, R. - Nuovi materiali per lo studio degli Anophthalmus italiani + 1. c., Vol. XXXII, p. 84. . - 1898 - SIMON, E. - Studio sui Chernetes italiani conservati al Museo Ci- vico di Storia Naturale di Genova, con descrizione di una nuova specie - l. c., Vol. XXXIX, p. 21. . - 1899 - GANGLBAUER; L. - Die Kafer von Mitteleuropa, Bd III, p. 109. - 1899 = SIMON, E. "studio, ecc.. 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Vicino a Stenalia Muls. per la forma degli episterni del metatorace (corti, con lato inferiore arcuato, larghi nel mezzo il doppio che all’ e- stremita); differisce da questo per aver il penultimo articolo dei palpi mascellari lungo da 3 a 7 volte quanto largo, e l’ ultimo lungo da 6 a 9 volte quanto è largo, stiliforme; tutto il palpo è sempre lungo quanto le antenne o più lungo di esse. Generotypus: Pselaphostena Arnoldi n. sp., Pselaphostena Arnoldi n. sp. 1 4: Helenvale, Southern Rhodesia, I-1939, Rhod. Museum Coll.: National Museum of Southern Rhodesia, S. R. Nera, con densa pubescenza nero-opaca; solo la base delle antenne e la bocca bruno-picee; tibie posteriori con una crenellatura apicale e 2 dorso-laterali molto oblique; tarsi con 2 crenellature sul I° articolo ed una sul II° e sul III°. Lungh. mm. 4,5. 131 Dr. E. BERIO” TERZO CONTRIBUTO mba CON@OSCENZA DEY GEN OZARBA Wik. (1) (Lep. Noctuidae) ~ SULLA SISTEMATICA DI ALCUNE SPECIE ASCRITTE A QUESTO GENERE . Ho potuto esaminare per la cortesia dei sottoelencati Istituti e Col- leghi 925 esemplari di specie attribuite da Hampson (Cat. Lep. Phal. X) o successivi descrittori al Gen. Ozarba Wik., e precisamente ne ho avuti: ier 349 dal British Mus.;. 4 dal Deutsches Ent. Ist. Berlin-Dahlem; 20 dall’ Indian Mus. Zool. Survey of India, Calcutta; 2 dal Malmo Mus. Nat. Avdl; 28 dal Museo di Storia Naturale di Genova; 3 dai Mus. di Miinchen; 22 dal Mus. di Parigi; 55 dal Museo di Vienna; 33 dal Museo di Stoccolma; 20 dal Museo della Southern Rhodesia, 16 dal Museo dell’ Università di Oxford; 52 dal Tring Museum; 89 dai Museo di Berlino; 5 dal Sig. Bytinsky Salz; gli altri 227 sono della mia collezione. i Detti esemplari appartengono alle specie qui sotto elencate in or- dine alfabetico relativamente al nome specifico. Microphysa abscissa Wik. - List. XV. 1764 (1858). Metachrostis accincta Dist. - A. M. N. H. (7) I, 224 (1898). Acontia acclivis Feld. - Reise Nov. 108, 24 (1874). Ozarba adducta Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 175 (1940) (Typ.). = arricana betio © Mem: Soc. Ent. It) XIX, 174 (040). (Typ.). Metachrostis albimarginata Hmps. - Moths. Ind. iv, 515 (1896). Ozarba albomediovittata Berio - Ann. Mus. Genova LVIII, 175 (1935) (Typ.). (1) Vedere: I° contrib.: Mem. Soc. Ent. It. XIX, 173-189 (1940); II°: Boll. Soc Ent, It, LXXVII nm. 3-4, pi27-30 (1947). 132 E. BERIO Ozarba Aloysii-Sabaudiae Berio - Ann. Mus. Scnosa LIX, 388 (103700 (Typ.). — apicalis Hmps. - Pr. Z. S. London, 408 (1910). — arenacea Hmps. - Ill. Het. B. M. IX, 167, 3 (1893). = aicifera mps.- Gat: x, Ars ele ERB oro) — btcoloria Gaede - Seitz, XV, 147, 14-1 (1935) (Typ.). —~' binorbis’ bimps.. = Cat. X>-435, GEMIESI Gono): -— bipars Hmps. - Ill. Het. B. M. VIII, 75, 154, 2 (1891). Metachrostis bipartita Hmps. - Ann. S. Africa Mus. II, 413 (1902). Ozarba bisexualis Hmps. - Cat. X, 435, CLXII, 4 e 5 (1910). -—- Boursini Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 185 (1940) (Typ.). Metachrostis brunnea Leech - Tr. E. S. London, 157 (1900). Ozarba captata Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 186 (1940) (Typ.). Tarache centralis Pag. - Véeltz. Reise II, 109, VI, 20 (1907) (Typ.). Metachrostis chinensis Leech - T. E. S. London, 156 (1900). Thalpochares chrysaspis Meyr. - T. S. Sud. Austr. XIV, 197 (1891). — cinerea Auriv. - Oéf. Vet. Ak. For. 68 (1879) (Typ.). Metachrostis consanguis Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 413 (902) Hydraelia contempta Wik. - List. XV, 1762 (1858). - Erastria corniculans Wllgr. - Wien. Ent. Monatschr. Di 173 (800) (Typ.). Ozarba corniculans ab. corniculantis Strd. - Archiv. Natges. 82, A, 2, 3A Ron): — costata Hmps. - Cat. X, 412; GLX, 28 (1910) (Parat.). — cryptica Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 180 (1940) (Typ.). Metachrostis cryptochrysea Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 409 (1902). Ozarba damarensis Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 180 (1940) (lye): — deficiens Berio - Ann. Mus. Genova LVII, 62 (1935) (Typ.). Valva sinistra di Ozarba: Fig. 1 - «O. pseudopunctigera» Berio, Bombay; typus. — 2. - O. olimcorniculans Berio, Hab.? (probab. Caffraria); typus. — 3. - O. africana Berio; Salisbury; typus. — 4. - O. adducta Berio, Eritrea: Elaberet; typus. — 5. . O. reducta Berio, India: Belgaum, typus. — 6. - O. accincta Dist., Transwaal. -— 7. - O. Negrottoi Berio, Somalia: Mogadiscio; typus. — Schema dell’ ala ante- riore: Fig. 18. - «O. pseudopunctigera» Berio, Bombay; typus. — 22. - O. olimcorni- culans Berio, Hab.? (probab. Caffraria); typus. — 3. - O. africana Berio, Salisbury; typus. — 58, - O. reducta Berio, India: Belgaum; typus. 134 E. BERIO Panemeria densa Wik. - List. XXXIII, 773 (1865). Tarache destituta Moore - Lep. Ceyl. III, 48, CL, 6 (1884). Ozarba Devylderi Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 178 (1940) (Typ.). — diaphora Berio - Ann. Mus. Genova, LIX, 388 (1937) (Typ.). Acontia dignata Moschl. - Ver. zool.-bot. Wien XXXIII, 397 (1883) poi Ozarba accincta dicincta Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 175 (1940). -—- divisa Gaede - Ent. Zeit. 77, 123 (1916) (Typ.). Tarache domina Holl. - Psyche, VII, 128, V, 24 (1894). Ozarba endoplaga Hmps. - P. Z. S. London, (1) 119 (1916). —- endoscota. Hmps. - ivi, r17 (1910). -— exoplaga Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 178 (1940) (Typ.). Eustrotia fannia Druce - Biol. Centr. Am. I, 313, XXIX, 12 (1889). Erastria fasciata Wllgr. - Wien. Ent. Montaschr. IV, 173 (1860) (Typ.) Ozarba flavescens Hmps. - Cat. X, 418, CLXI, 6 (1910) (Cotyp.). — flavidiscata Hmps. - ivi, 7 (1910). — flavipennis Hmps. - ivi, 27 (1910). = Julvescens Tlmps, ivo 702 0 gno) —= jusca bimps-- lll het Ba MERA 20 059) — Gaedei Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 186 (1940) (Typ.). Eustrotia geta Druce - Biol. Centr. Am. I, 313, 29, 10 (1889). Ozarba glaucescens Hmps. - Cat. X, 411 (1910). — gobabis Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 183 (1940) (Typ.). Metachrostis heltastis Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 410 (1902). Ozarba hemiochra Hmps. - Cat. X, 420, CLXI, 11 (1910). — hemimelaena Hmps. - ivi, 422, 14 (1910) (Typ.). Metachrostis hemiphaea Hmps. - J. Bomb. N. H. Soc. XVII, 478 (1906). Ozarba Hering Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 181 (1940) (Typ.). — Hoffmanni Berio -.ivi, 186 (1940) (Typ.). — holophaea Hmps. - Cat. X, 455, CLXII, 31 (1910). Miana honesta Wik. - List. XXXII, 677 (1865). Thalpochares hypenoides Butl. - Ill. Het. B. M. VII, 65, CXXX, 2 (1889). Ng are Microphysa hypoxantha Wllgr. - Wien. Ent. Monatschr. IV, 173 (1860) (Typ.). | OZARBA 135 Fig. 8. - Ozarba Malaisei Berio, Damara; typus: valva destra. — 82. - idem.: sca- phium (uncus auct.). — Valva sinistra: fig. 9. - Ozarba Jansei Berio, Bulawajo; typus. — 10. - O. exoplaga Berio, Eritrea: Elaberet; typus. — 11. - O. limitata Berio, Sikkim, typus. —- 12. - O. Devylderi Berio, Damara; typus. — 13. - O. damarensis Berio, typus. — 14. O. inopinata Berio, Damara, typus. — 15: - O. subtusfimbriata Berio, Dumbody; typus. — 16. - O. cryptica Berio, Eritrea: Dorfù; typus. 136 E. BERIO Ozarba implicita Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 182 (1940) (Typ.). — incondita Butl. - Ill Het. Ba Me Vil, Go, CNS 85). Metachrostis inobtrusa Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 414 (1902). Ozarba inopinata Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 180 (1940) (Typ.). — isocampta Hmps. - Cat. X, 424, CLXI, 18 (1910). — itwarra Swoe. - P. Z. S. London 452, XXVII, 14 (1885). — Jansei Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 176 (1940) (Typ.). — lepida Saalm. - Lep. Madag. 280, 247 (1891) (Typ.). =. leptocyjma.Hmps. - A. M. NH 13° (8), 203 or): — limitata Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 178 (1940) (Typ... Acontia madanda Feld. - Reise Nov. 108, 28 (1874). n Ozarba Malaisei Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 175 (1940) (Typ.).. — exoplaga malgassica Berio - ivi, p. 178. (Typ.). — mallarba Swoe - P. Z. S. London, 452, XXVII, 3 (1885). — Marthae Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 181 (1940) (Typ. — Marwitzi Gaede - Ent. Ztg. 77, 123 (1916) (Typ.). — megaplaga Hmps. - Cat. X, 409, CLX, 23 (1910). — metaleuca Hmps. - Cat. X, 450, CLXII, 28 (1910). Metachrostis metallica Hmps. - Moths. Ind. IV, 515 (1896). Acontia moldavicola H.-S. - Eur. Schm. II, 419, 224, (1845). Ozarba Morstatti Berio - Ann. Mus. senna LVI, 2or 939) (Typ.). | — mortua Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 185 (1940) (Typ.). Microphysa mustelina Wllgr. - Oef. Vet. Ak. For. 115 (1875) (Typ.). Ozarba Negrottoi Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 175 (19040) Ciypaes Metachrostis nigroviridis Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 411 (1902). Erastria nyanza Feld. - Reise Nov. 120, 6 (1874) (Typ.). Fig. 17. - Ozarba persinua Berio, Damara; typus: valva sin. — 18. O. Heringi Berio, Kamerun inf.: Garua; typus: valva sin. — 19. - O. Marthae Berio, Madagascar: Sikora; typus: valva sin. — 20. - O. SE Berio, Eritrea: Elaberet; typus: valva destra. — 20. - idem, idem.: penis. — 20°. - idem, idem: scaphium (=uncus auct.). — 21. - O. implicita Berio, D. O. Africa: Mkalama; typus: valva sin. — 21°. - idem, idem: penis. — 22. - O. parvula Berio, Somalia: Mogadiscio; typus: valva sin. — 228. - idem, idem: penis. — 22°. - idem, idem: scaphium (=uncus auct.). — 23. - O. timida Berio, Eritrea: Elaberet; typus: valva sin. - 24. O. gobabis Berio, D. SW. Africa: Gobabis Kalahaa; typus: valva sin. —— 248. - idem, idem: penis. — 24b. idem, idem: scaphium (=uncus auct.). — 25. - O. punctithorax Berio, Natal; typus: valva sin. — Le figg. 20-25 sono un poco più ingrandite di tutte le altre. ETRE PE FORO SIE ee ST $ OZARBA 138 E. BERIO Ozarba olimcorniculans Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 173 (1940) (Typ.). _ Thalpochares partita Mab. - CR. Soc. Ent. Belg. XXIII, XVIII (1880). Ozarba parvula Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX; 183 (1040) (yp): — semipurpurea perlucens Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 176 (1940) (Typ.). ) —— perplexa Saalm. - Lep. Madag. 281, 161 (1891) (Typ.?!)- — persinua Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 180 (1940) (lyp2): Microphysa Perssoni Wallgr. - Oef. Vet. For. 114 (1875) (Typ.). Metachrostis phaea Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 414 (1902). — plagifera Rebel - Denk. Ak. Wiss. Wien, LXXI, 61 (1907) (Typ.). Ozarba pseudopunctigera Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 173 (1940) (pi: — punctigera Wik. - List. XXXII, 685 (1865). — punctithorax Berio - Mem. Soc. Ent. Ie XIX 185 (1940) (Typ.). Metachrostis rectifascia Hmps. - Moths Ind. II, 328 (1904). Ozarba reducta Berio - Mem. Soc. Ent, It. XIX, 174 (1940) (iy) — regula Gaede - Ent. Ztg. 77, 123 (1916) (Typ.). — rubrivena Hmps. - Cat. X, 440, CMXII, ro (910): Acontiola sancta Stgr: - Iris, XII, 382, Vi 4 (1899). Ozarbia scorpio Berio - Ann. Mus. Genova LVIIL, 61) (1035) Give: _semiluctuosa Berio - 1. c., 176 (1935) (Typ.). Metachrostis semipurpurea Hmps. - Ann. S. Afr. Mus. II, 412 (1902). Ozarba semirubra Hmps. - Cat. X, 420, CLXI, 10 (1910). — semitorrida Hmps. - P. Z. S. London (1) 116 (1916). __ separabilis Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 182 (1940) (Typ.). — sinua Hmps. - Cat. X, 414, CLX, 31 (1910). — subterminalis Hmps. - P. Z. S. London 407 (1910). è sibtusfmbriata Berio - Mem. Soc. Ent. lt: XIX 80M o (Typ.). -— ‘erribilis Berio. «Mem. Soc. Ent. It. XIX, 188 (1940) (pd. _— timida Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 183 (1940) (Typ.). Odice transversa Moore - Lep. Ceyl. II, 57, 150, 15 (1884). Tarache transversa Pag. - Voeltz Reise II, 109, VI, 18 (1907) (Typ.). Thalpochares uberosa Swoe - P. Z. S. London 457 (1885). OZARBA 139 Valva e scaphium di Ozarba: Fig. 26. - O. mustelina Wllgr., Transwaal, typus. —— 27. - O. Perssoni Wallgr., Transwaal; typus. — 28. - O. densa Wlk., Caffraria. — 29. - O. heliastis Hmps., E. Africa: Mkalama. — 30. O. albimarginata Hmps., Pre- toria. — 31. - O. hypoxantha Wllgr., Pretoria. — 32. - O. moldavicola H. S., Gre- cia. — 33. - O. sancita Stgr., Georgklost. — 34. - O. binorbis Hmps., Transwaal: Johannesburg. — 35. - O. apicalis Hmps., E. Africa: Mkalama. — 36. - O. diaphora Berio, E. Africa: Amani. — 37. - O. metallica Hmps., Ceylon: Wellawaya. —- (Le figure 26-34, 36 e 37 sono più ingrandite delle altre). 140 E. BERIO” Panemeria varia Wlk. - List. XXXL 772 G@S65): Ozarba variabilis Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 188 (1940) (Typ.). Eustrotia victna Schaus - Tr. Amer. Ent. Soc. XXX, 155 (1904). Ozarba Zernyi Berio - Mem. Soc. Ent. It. XIX, 189 (1940) (Typ.). L’ esame di questi esemplari che dagli Autori vengono ritenuti ap- partenenti al grande Gen. Ozarba WIk., dimostra che certi caratteri sinora assunti come differenziali del genere stesso sono tuttaltro che costanti. Essi sono: | La lunghezza e curvatura del palpi; la misurazione del rapporto della lunghezza del 3° con quella del 2° articolo mostra che esiste nel complesso una tale plasticità e incostanza sia tra specie distinte che tra esemplari della stessa specie, da non potersi assumere tale rapporto come caratteristico. Esprimendo in 50™ del II° articolo la lunghezza del III° ho trovato scarti dal valore 14 al 38, con tutte le gradazioni possibili. La oscillazione è circa come tra 1/3 e 3/4, ossia indubbiamente molto grande. l Anche la curvatura è assai variabile, tanto da rendere inesprimi- bile una formula differenziale anche tra specie vicine, per la esistenza di scarti considerevoli. La disposizione delle vene da 7 a 10, che viene da e Eimizsso con- siderata una delle migliori caratteristiche del Gen. Ozarba, presenta delle | notevoli anomalie sia entro la specie, che tra le due ali dello stesso esemplare. Lo schema largamente più allimse è quello in cui le vene 8, 9, 10 sono peduncolate; tuttavia varia assai il luogo di origine delle vene 9 e 10 sul gambo di 8. In specie come corniculans, lepida, chrysaspis, glaucescens, uberosa, Marthae, Heringi, hypenoides, phaea, geta, me- taleuca, chinensis, la vena 10 nasce molto lontana dall’ origine;. in exoplaga, contempta, persinua, Perssoni, separabilis, nasce più presso la base; e in sinua, Devylderi, damarensis, inopinata, cryptochrysea, en- doscota, vicinissimo ad essa. In specie come accincta, heliastis, hypo- xantha, varia, varianti si presentano tra gli individui della stessa specie. Lo schema fondamentale si altera occasionalmente per la presenza di una areola dovuta ad anastomosi; ciò ho constatato in 2 es. di 141 Penis, un poco più ingrandito, delle specie di Ozarba già citate: FIR ire stelina Wllgr., Transwaal; typus. — 27. - O. Perssoni Wllgr., Transwaal; typus. — 28. - O. densa Wlk., Caffraria. — 31. - O. hypoxantha Wilgr., Pretoria. — 32. - O. moldavicola H. S., Grecia. — 33. O. sancta Stgr., Georgklost. — 34. - O. binorbis Hmps., Transwaal: Johannesburg. — 35. - O. apicalis Feld., E. Africa: Mkalama. — 37. - O. metallica Hmps., Ceylon: Wellewaya. — 38. - O. captata Berio, Eritrea: Elaberet; typus: valva sin. e scaphium con peniculum. — 39. - O. Boursini Berio, Abissinia: Joubdo Birbir; typus: valva sin. — 40. - Arenarba arenacea Hmps., Ceylon: Mackeljia; valva sin. —- Arenarba destituta Moore, Nilgiris; valva sin. ade Vee Le ey Ae ten eye E (pins Wa! 142 E. BERIO corniculans, 2 di lepida, 1 di varia, in tutte le regula, come in tutte le pseudopunctigera, in 22 es. di terribilis; sull’ ala destra di una captata; in tutte queste l' areola può essere piccola e tonda oppure oblunga, ap- puntita ecc. Esiste anche uno schema di passaggio tra il normale e quello qui segnalato; le vene 7 ed 8 si approssimano in un punto senza però dar luogo ad una anastomosi, in 1 es. di corniculans e in 2 di lepida. L'esame degli apparati genitali maschili che sono al contrario ben caratterizzati e (tranne in un caso da me già notato: Oz. punctigera Wik.) stabili entro le specie, rivela come le specie medesime possano rag- grupparsi secondo i reperti morfologici di queste parti, in entità mor- fologicamente molto omogenee e molto ben distinte tra di loro. Inoltre tali reperti morfologici portano a scindere agevolmente specie che per il loro aspetto esterno sembrano uniche -(2) ed ad attribuirle persino a gruppi distinti e lontani. Considerando che generi vicini ad Ozarba come Eustrotia, Eulo- castra, Erastria, ecc. sono stati separati principalmente per differenze di nervatura alare che, come si è visto, non è stabile, è ora necessario stabilire se i vari gruppi di specie manifestatisi nel complesso sinora noto come « Ozarba » non siano da attribuire appunto ai generi vicini, pervenendo così ad un ragionevole ordinamento di tutta questa materia. Poichè per la scarsità di materiale non sono ancora stato in grado di ciò fare, e volendo intanto, col far conoscere i risultati sinora rag- giunti, mettere i sistematici in condizione di farlo, illustro in questo III° contributo i reperti morfologici da me esaminati e per non ingom- brare inutilmente la nomenclatura, già troppo ricca, di nuovi nomi generici che domani potrebbero facilmente cadere per inclusione coi generi affini ad Ozarba e già noti, ho considerato provvisoriamente il complesso come genericamente unico, distinguendovi (in sezioni) i gruppi stabiliti in base alle considerazioni sopra esposte, avvertendo però che indubbiamente molti di essi gruppi se non tutti hanno autonomia generica. (2) Dato l’ enorme grado di libertà nella variazione della morfologia dell’ an- dropigio e le limitatissime possibilità di variazione del disegno alare delle nottue non è neppure dubitabile che questi casi di somiglianza estrema esteriore siano dovuti al fenomeno della convergenza dei caratteri. OZARBA 143 53 Valva sinistra di Ozarba: Fig. 42. - O. hemimelaena Hmps., Madagascar: Sikora; typus. — 43. - O. corniculantis Strd., Natal: Sarnia. — 44. - O. chrysaspis Meyr. Australia: Toowoomba. — 45. - O. sinua Hmps., E. Africa: Mkalama. — 46. - O. uberosa Swoe., India: Poona. — 47. - O. glaucescens Hmps., India. — 48. - O. consanguis Hmps., Natal. — 49. - O. flavescens Hmps., S. Africa: Eb Urru. — 50. - O. bipars Hmps., Hainan. — 51. - O. contempta Hmps., S. Africa: Dumboody. — 52. - O. semipurpurea Hmps. Cape Province. — 53. - O. cryptochrysea Hmps., Transwaal. — (Le figg. 46, 47, 51 e 53 sono uno poco più ingrandite). E. BERIO Quei gruppi tuttavia che per spiccate caratteristiche non sono avvicinabili, credo, a generi vicini, vengono qui denominati come generi distinti. i i Avverto che benchè la successione delle specie nei gruppi e la suc-. cessione di qualche gruppo sia fatta in modo da rispettare il più possi- bile un certo phylum, tuttavia non esiste la possibilità di un Sir mento lineare specialmente dei gruppi tra di loro. Gen. Ozarba WIk. (genot. O. punctigera Wlk.) Proboscide ben sviluppata; palpi eretti; fronte senza protuberanze; occhi larghi rotondi e glabri; antenne cigliate nei due sessi; torace rive- stito di scaglie e senza creste; tibie frangiate moderatamente. di peli; ali anteriori coll’ apice arrotondato, termen curvato e pochissimo cre- nulato; addome con una cresta dorsale alla base. Venatura:. 3 e 5 da presso l’ angolo inferiore della Cell.; 6 sotto l’ angolo superiore; 7 dal- l'angolo; 8, 9 e 10 pedunculate; 11 libera. Eccezionalmente in qualche esemplare il gambo di 8, 9, 10 si scinde basalmente in una anastomosi che forma una piccola areola, oppure tende a produrla. Vene 3, 4, delle ali posteriori dall’ angolo inferiore della Cell. 6 e 7 dall’ angolo supe- riore; 5 quasi completamente sviluppata da sotto il centro della Celie: 8 normale. SECTIO I (Subgen. Acontiola Stgr. genot. sancta Stgr.) Apparato genitale maschile fornito di valve a contorno semplicis- simo e prive di formazioni sclerotizzate; penis corto e tozzo forte- mente armato in modo vario; le ali posteriori hanno un fondo ten- dente al giallo dorato. Specie prevalentemente africane; due palear- tiche e una asiatica, a) specie con valva allungata e diritta. O. (A.) metallica Hmps. - (fig..37). India 3 ‘es. O. (A.) moldavicola H-Sch. - (fig. 32). Grecia 1 es.; Ungheria 2 es.; Bosnia 1 es.; Dalmazia 1 es. O. (A.) densa Wik. - (fig. 28). S. Africa 3 es. OZARBA 145 r af SIRS Valva sinistra di Ozarba: fig. 54. - O. hemiochra Hmps., Transwaal. — Foo EMO) semirubra Hmps., S. India. — 56. - O. madanda Fldr., E. Africa. — 57. - O. bipar- tita Himps., E. Africa: Mkalama. — 58. - O. albomediovittata Berio, Somalia: Belet Amin (Giuba), typus. — 59. - O. transversa Moore, Kegalle. — 60. - O. domina Holld., Eritrea: Dorfù. — 61. - O. phaea Hmps., S. Rhodesia: Hope Fountain. — 62. - O. hypenoides Btlr., India: Simla. — 63. - O. Aloysti-Sabaudiae Berio, Soma- lia: Villaggio Duca Abruzzi; typus. — 64. - O. flavidiscata Hmps., Madagascar: Tananarive. — 65. - O. semitorrida Hmps., Arabia. — 65 bis. - O. nigroviridis Hmps., Eritrea: Elaberet. — (Le figg. 54 e 55 sono un poco più ingrandite). Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 6 E. BERIO FERMI Bree 2 (A.) implicita Berio - (fig. 21). E. Africa 1 typus e 3 es. (A.) gobabis Berio - (fig. 24). S. Africa 1 typus. (A.) albimarginata Hmps. - (fig. 30). Sind 1 es. parat. e 3 es. S. Africa, teste Hampson. b) specie con valva più o meno strozzata nel mezzo del bordo esterno. ‘ :(A.) acclivis Fldr. - (= perssoni Wllgr.) - (fig. 27). S. Africa I typus (perssoni) e 12 es. (A.) heliastis Hmps. - (fig. 29). Eritrea 6 es.; E. Africa 2 es.; Cameron 1 es.; S. Africa 11 es. (A.) sancta Stgr. - (fig. 33). Palestina 2 es. (A.) punctithorax Berio - (fig. 25). Natal 1 typus. (A.) separabilis Berio - (fig. 20). Eritrea 1 typus e 11 es.; E. Africa 1 es.; S. Africa 12 es. (Ay) parvula - (fig. 22). E. Africa 1 typus. (A.) binorbis Hmps. - (fig. 34). Transvaal 1 paratypus. (Cia NIE Ai Wilgr.) - (fig. 26). S. Africa 1 typus (mustelina) e II es. (A.) hypoxantha WlIgr. - (fig. a By Atrica i es.; S. Africa I typus e 22 es. di varie abb. ; (Av bisexualis Hmps. - Rhodesia 1 es. paratypus (9). (A.) ?, centralis Pagenst. - Madagascar 1 typus (9). (A.) ? divisa Gaede - Kilimatinde (Tanganika) 1 typus e 1 pra typus (9 2). (A.) ? subterminalis Hmps. - Rhodesia 1 es. (9). c) specie con valva corta e tozza. _ (A.) cryptochrysea Hmps. - (fig. 53). ia nsvaali 9 es. i d) specie con valva fornita di una piccola produzione digitiforme. (A.) apicalis Hmps. - (fig. 35). E. Africa 9 es. paratypici. . SECTIO II | Lamina anteriore della valva prodotta in una esile formazione | priva di corona. Fondo delle ali posteriori arancione. Madagascar. O. hemimelaena Hmps. (= transversa Pag.) - (fig. 42). Madagascar O. Marthae Berio - (fig. 19). Madagascar 1 typus e 1 es. I typus e I es. e i 147 . Fig. 66. - Ozarba mortua Berio, Eritrea: Dorfù; typus: valva sin. — 67. - O. pla- gifera Reb., Sokotra; typus: valva e penis (più ingrandito). — 68. - O. metaleuca Hmps., Brasile: S. Catharina: Neu Bremen; valva sin. — 69. - O. geta Druce, Me- xico: Tabasco, Teapa, valva sin. — 70. - O. Hoffmanni Berio, Brasile: S. Catharina: Neu Bremen; typus: valva sin. — 71. - O. fannia Druce, Alagohinhas, valva sin. e scaphium. — 72. - O. incondita Btlr., Ceylon: Kandy; valva sin. — 73. - O. brun- nea Leech, China: Ichang; valva sin. — 74. - « O. regula » Gaede, Gold Coast: N. Territories; valva sin. a.: penis (più ingrandito). — 75. - O. scorpio Berio, Somalia: Belet Amin (Giuba).; valva sin. e apice della valva destra. — (Le figg. 68 e 75 sono più ingrandite). 148 E. BERIO SECTIO III Lamina fornita di piccola corona apicale sul lato anteriore del lembo; nel centro della valva anteriormente una porca ia fornita o meno di setole. a) specie senza formazione spiniforme sul lembo posteriore apicale della valva. . contempta Hmps. - (fig. 51). S. Africa 1 es. megaplaga Hmps. - (fig. 84). Eritrea 33 es. consanguis Hmps. - (fig. 48). Rhodesia 1, es.; S. Africa 4 es. consanguis ab. Marwitzi Gaede - E. Africa 1 typus (9). bipars Hmps. - (fig. 50). Cina 2 es. . bipars f. obscura Warr. - Cina 6 es. oo 006 b) specie con la detta formazione. semipurpurea Hmps. - (fig. 52). Eritrea 5 es.; S. Africa 7 es. semipurpurea f. perlucens Berio - S. Africa 1 typus e 4 es. hemiochra Hmps. - (fig. 54). S. Africa 6 es. semirubra Hmps. - (fig. 55). E. Africa, 1 es.; India 1 es. i madanda Fldr. (= dignata Moschler) - (fig. 56). S. Africa 1 typus. (dignata) e 6 es. i bipartita Hmps. - (fig. 57). E. Africa 5 es.; Rhodesia 1 es.; Natal 3 es. 999900 o Negrottot Berio - (fig. 7). Somalia 1 typus e 3 es. limitata Berio - (fig. 11). India 1 typus. . Jansei Berio - (fig. 9). S. Africa 1 typus e 2 es. O. Malatsei Berio - (fig. 8). S. W. Africa 1 typus e 7 es. 9909 SECO TV Valva con due produzioni apicali sul lembo anteriore dirette in dietro. O. persinua Berio - (fig. 17). S. Africa 1 typus e 3 es. O. flavescens Hmps. - (fig. 49). E. Africa 4 es. SECTIO V Lamina anteriore della valva prodotta in una formazione appun- tita sclerotizzata preapicale diretta in dietro. | 149 Fig.: 76. - Ozarba mallarba Swoe, India; valva sin. e penis. — 77. - O. punctigera WIk., China: Chan Yang; valva sin. e penis. — 78. - O. honesta Wlk., Ceylon, valva sin. — 79. - O. hemiphaea Hmps., Ceylon: Kandy; valva sin. — 80. - O. rubrivena Hmps., Eritrea: Elaberet; valva sin. e scaphium (visto di sopra). — 81. - O. terribilis Berio, Abissinia: Let Marefià; typus: valva sin. — 82. - O. lepida Saalm., Madagascar; typus?, valva sin. — 83. - O. endoscota Hmps., Somalia: Belet Amin (Giuba); valva sin. — 84. - O. megaplaga Hmps., E. Africa: Mkalama, valva sin. = n OOO 150 i E. BERIO a) specie senza corona apicale. chrysaspis Meyr. - (fig. 44). Australia 2 es. accincta Dist. - (fig. 6). S. Africa 3 es. 3 accincta f. dicincta Berio - E. Africa 1 typus; S. E. Africa 12 es. subtusfimbrata Berio - (fig. 15). S. Africa 1 typus. damarensis Berio - (fig. 13). S. Africa 1 typus e 7 es. inopinata Berio - (fig. 14). S. Africa 6 es. sinua Hmps. - (fig. 45). Eritrea 1 es.; E. Africa 6 es. uberosa Swoe - (fig. 46). Formosa 1 es.; Bengala 3 es. glaucescens Hmps. - (fig. 47). India 2 es. exoplaga Berio - (fig. 10). Eritrea 1 typus e 1 paratypus. exoplaga malgassica Berio - Madagascar I typus e I paratypus. cryptica Berio - (fig. 16). Eritrea 1 typus e 13 es. b) specie con corona apicale della valva. 9 Devylderi Berio - (fig. 12). S. Africa 1 typus e 1 allotypus. SECTIO VI Valva semplicissima e- senza produzioni. Schema del disegno delle ali anteriori simile a quello del gruppo seguente. O. corniculantis Strd. - (fig. 43). Senegal 1 es.; Natal 1 typus (?) e a) eS : O. timida Berio - (fig. 23). Arabia 1 es.; E. Africa 1 typus e 2 paratypi. SECTIO VII (tipica) Valva fornita sulla metà della lamina anteriore di produzioni laminari piatte rivolte in avanti con vario ‘contorno. a) specie con dente apicale sul lembo anteriore diretto in dietro. O. ttwarra Swoe - (fig. 89.) Bombay 2 es. O. mallarba Swoe - (fig. 76). India 7 es. O. punctigera Wlk. - (fig. 77 e fig. 95 a-e). China 17 es.; Giappone 19 es.; Corea 2 es.; Birmania 1 es.; Formosa 3 es.; India 12 es.; Australia 5 es. O. hemiphaea Hmps. - (fig. 79). India 2 es.; Ceylon 10 es. OZARBA 151 3 ‘ 7 ve NS = ene epee ro od, ss SEZ Fig. 85. - Ozana chinensis Leech, S. India; A: valva destra e B: apice della valva sin.; C: piastra pigidiale. — 86. - Ozarba Gaedei Berio, S. W. Africa: Windhoek: typus: valva sin. — 87. - Ozarba variabilis Berio, Eritrea: Elaberet; typus: valve sin. e destra. — 88. - Fulvarba fulvescens Hmps., Durban; valva sin. e parte della struttura fissa con scaphium. — 89. - Ozarba itwarra Swoe., Bombay; valva sin. si 152 Be BERTO i olimcorniculans Berio - (fig. 2). typus hab.? S. Africa 4 es. nyanza Feldr. - (fig. 93). Kenia 2 es.; S. Africa 1 typus. rubrivena Hmps. - (fig. 80). Senegal 1 es.; Eritrea 14 es.; Nigeria 2 es. 999 b) specie senza detto dente. . africana Berio - (fig. 3). Congo 1 es.; S. Africa 1 typus e 3 es. . honesta Wlk. - (fig. 78). India 1 es.; Ceylon 1 es. . reducta Berio - (fig. 5). Belgaum 1 typus e 1 es. adducta Berio - (fig. 4). Eritrea 1 typus e 1 allotypus. OG oe SECTIO VIII Valva fornita apicalmente di complesse e forti formazioni sclero- tizzate. Schema dei disegni alari simile al gruppo precedente. O. lepida Saalm. - (fig. 82). Eritrea 1 es.; Abissinia 1 es.; E. Africa 2 es.; Kenia 1 es.; Nyasaland 2 es.; Madagascar 1 es. (typus?). O. corniculans Wallgr. - (fig. 94). E. Africa 1 es.; S. Africa 1 typus e 14 es. O. terribilis Berio - (fig. 81). Eritrea 1 typus-e 19 es.; Abissinia 3 es.; Nairobi 2 es. SECTIO IX Specie caratteristiche per la presenza di una fascia bianca trasver- sale sulle ali anteriori; valva semplice fornita di contorni variamente caratteristici. E' abbandonato lo schema alare che si è svolto per suc- cessivi passaggi dal I gruppo al precedente. O. domina Holld. - (fig. 60). E. Africa 1 es.; Eritrea 1 es.; Camerun 4 es.; Costa d'Oro 1 es.; Nigeria 1 es.; Togo 2 es.; Nyasa- land 13 es. abscissa Wik. - (fig. 90). E. Africa 15 es.; Madagascar 1 es. » abscissa ab. partita Mab. - S. Africa 18 es. punctifascia L. Cf. - Abissinia 1 es. (9). albomediovittata Berio - (fig. 58). E. Africa 1 typus e I es. fasciata Wallgr. - (fig. 92). S. Africa 1 typus, 1 lectallotypus e I5 es. Morstatti Berio - (fig. 91). E. Africa 1 typus. transversa Moore (fig. 59). India 2 es.; Ceylon 7 es. Sali DI a | i CZARBA 153 een arte Î bist d 95 Fig. go. - Ozarba abscissa Wlk., E. Africa; valva sin. — 91. - O. Morstatti Berio, E. Africa: Amani; typus: valva sin. — 92. - O. fasciata Wall., valva sin. e metà distale della valva destra. — 93. - O. nyanza Feld., S. Africa: Knysna; typus: valva sin. — 94. - O. corniculans Wllg., Caffraria; neoallotypus: valva sin. — 95. - O. punctigera Wlk., sommità della valva sin.: a: Chusan Is. (topotypus); b: Japan, -Yoshima; c: Burma, Maymyo; d: Trevancore, Peermade: e: Brisbane. v ROTA ey oe PAE 7 154 E. BERIO SECTION ox Valva estremamente corta e tozza; disegno alare molto vario; pure appartenendo a localita molto distanti le specie sono molto simili ri- | spetto alla forma caratteristica della valva. a) specie senza corona. incondita Btlr. - (fig. 72). Ceylon 6 es. brunnea Leech - (fig. 73). Formosa 3 es. fannia Druce - (fig. 71). S. America 4 es. OOO b) specie fornite di corona. O. metaleuca Hmps. - (fig. 68). S. America 4 es. O. geta Druce - (fig. 69). Messico 3 es. O. Hoffmanni Berio - (fig. 70). S. America 1 typus e 3 paratipi. O. mortua Berio - (fig. 66). Eritrea 1 typus e 3 es. (? posizione incerta). O. plagifera Rebl. (= atrifera Hmps.) - (fig. 67). Eritrea 3 es.; So- kotra 1 typus e 12 es. SECTIO XI Valva fornita, sulla parte apicale della lamina anteriore, di spine corte e tozze. formanti una superficie ruvida. O. isocampta Hmps.--. Eritrea 1 es. ;. Bi Africa 6 es:; S. Adrica oa tutte “2. 27: phaea Hmps. - (fig. 61). Sudan 2 es.; Eritrea 5 es.; Rhodesia 1 es. Aloysti-Sabaudiae Berio - (fig. 63). Somalia 1 typus. leptocyma Hmps. - Senegal 2 es. (9 @). hypenoides Btlr. - (fig. 62). India 6 es.; Ceylon 1 es. OOOO Seguono le seguenti specie non raggruppabili tra di loro perche fornite di apparati profondamente diversi. Lo studio di tutte le altre specie di Ozarba che qui non sono state prese in esame permettera certo di formare altri gruppi omogenei. a) specie molto diverse per aspetto esterno dalle specie dei gruppi a cui potrebbero essere ascritte in base all'apparato genitale. O. nigrovirtdis Hmps. - (fig. 65 bis). Eritrea 18 es.; S. Africa 4 es. O. Boursini Berio - (fig. 39). Somalia 1 es.; Abissinia 1 typus e 2 es. Sue e OO 9 OZARBA E 155 Heringi Berio - (fig. 18). Camerun 1 typus e 1 es. endoscota Hmps. - (fig. 83). Somalia 3 es. diaphora Berio - (fig. 36). E. Africa 3 es.; Uganda 1 typus. b) specie con apparato molto diverso da quello delle specie del gruppo a cui potrebbero essere ascritte per aspetto esterno. -vatiabilis Berio - (fig. 87). Eritrea 1 typus e 64 es. scorpio Berio - (fig. 75). Somalia 1 typus e 1 es. Gaedai Berio - (fig. 86). S. Africa 1 typus. 96 97 Fig. 96. - Ozana chinensis Leech., S. India: ultimi uriti visti di fianco per mostrate le piastre pigidiali in sito sotto le ultime strutture dell’ andropigio. — 97. - Fulvarba 99900 fulvescens Hmps., Durban; palpi. semitorrida Hmps. - (fig. 65). Arabia 2 es.; Uganda 1 es. captata Berio - (fig. 38). Eritrea 1 typus e 5 es. flavidiscata Hmps. - (fig. 64). Madagascar 1 es. inobtrusa Hmps. - S. Africa 3 es. privi di addome. c) specie di cui mi è ignoto l’ apparato copulatore e l’ aspetto esterno non permette . ry . C50 C0550 di ascriverle per via di analogia a nessuno dei gruppi di cui sopra. bicoloria Gaede - S. Africa 1 typus (9). cinerea Auriv. - S. Africa 1 typus (9). flavipennis Hmps. - S. Africa 1 es. (2). ‘ semiluctuosa Berio - Somalia 1 typus (9). endoplaga Hmps. - Somalia 1 es. (9). vicina Schus. - S. America 1 es. (9). costata Hmps. - Messico - paratypus (9). deficiens Berio - Somalia 1 es. (9). 156 E. BERIO Gen. Ozana nov. (genot. Metachrostis chinensis Leech.) Come Ozarba, ne differisce notevolmente per l'apparato genitale maschile particolarmente conformato. Di mole enorme, esso occupa quasi interamente la cavità addominale dove giace introflesso; esterna- Fig. 98. - Obarza Zernyi Berio, Brasile: S. Catharina: Jaragua; typus. Apparato copulatore maschile privato del penis, visto orizzontalmente in a, di 3/4 in b e di sopra in c. — (Si noti che le valve sono attaccate in una posizione completamente supina rispetto ai somiti). mente e sternalmente è coperto da una grossa piastra chitinosa fornita di due spine terminali e grandi ciuffi di setole; le valve sono asimme- triche; le zampe del 1° paio portano tibie coperte di peli molto lunghi. O. chinensis Leech. - (fig. 85 e 96). Formosa 2 es. O. chinensis indica Warr. - India 2 es. Gen. Fulvarba nov. (genot. Ozarba fulvescens Hmps.) Come Ozarba, ne differisce per i palpi il cui II° articolo è coperto di larghe scaglie spatoliformi formanti un cospicuo ventaglio. L'aspetto | dell’ insetto ricorda quello di una piralide. Apparato genitale fornito di valva dotata nel centro di una prominenza rotonda. È F. fulvescens Hmps. - (fig. 88 e 97). Natal. 5 es. paratypi. RSE Ee inde SE ee TATO OE MIN OZARBA 15167 Gen. Arenarba nov. (genot. Ozarba arenacea Hmps.) Come Ozarba, ne differisce per le antenne del 4 debolmente ser- rate, e fornite di ciglia e setole. A. arenacea Hmps. (= O. fusca Hmps.) - (fig. 40). India 1 es.; Cey- lon 4 es. A. destituta Moore - (fig. 41). India 3 es.; Ceylon 8 es. paratipici. A. perplexa Saalm. (?) - Natal 1 es. typus? (9). Gen. Obarza nov. (genot. Ozarba Zernyi Berio) - Come Ozarba; palpi oltrepassanti la fronte. Apparato genitale di forma particolarissima, con valve situate quasi interamente sotto gli vs vs id: ce - . sterniti. O. Zernyi Berio - (fig. 98). S. America 1 typus. ALTRI GENERI Le seguenti specie descritte come Ozarba appartengono invece al Gen. Eustrotia Hbn.: O. regula Gaede - (fig. 94), Togo 1 typus; Costa d’ Oro 4 es. O. pseudopunctigera Berio - (fig. 1), che passa in sinonimia di Eustrotia | excavata Wlk. 1865. O. pluristriata Berio, come ho già notato in Ann. Mus. Genova, LVIII, 193, (1938). RES LIGUSTICAE LXXXII DELFA GUIGLIA IL TETRAGONURUS CUVIERI RISSO, 1810 NEL GOLFO DI GENOVA La platea continentale del Golfo di Genova (1) è, come si sa, assai ristretta: in alcuni tratti delle coste liguri il pendio declina difatti ripi- dissimo e notevoli abissi si riscontrano a sole poche miglia di distanza dalla costa. Tali profondità albergano una caratteristica fauna che già da tempo è stata oggetto di ricerche e di studii. Furono da prima pescate puramente occasionali compiute da sem- plici pescatori che calando i palamiti fra i 300 e 500 m. di fondo, portarono a riva numerosi elementi della fauna abissale riferentisi soprat- tutto alle forme di grandi dimensioni da loro accidentalmente catturate. E’ al Museo di Genova che spetta il merito di aver promosso le prime vere e metodiche! campagne di studio intorno alla fauna delle profondità del Golfo di Genova. Il Vinciguerra (1883, 1934) ricorda la prima pe- scata con palamiti che furono calati ad oltre 600 m. di fondo nelle così dette fosse del porto e che fruttarono ben 200 esemplari; ciò avvenne il 26 luglio 1879 a bordo del « Violante », piccolo legno a vela dei Cap. Enrico d’ Albertis. In questi ultimi trent’ anni l’ esercizio della pesca con reti a strascico, tirate da battelli a motore, ha preso nel Mare Ligure grande sviluppo, raggiungendo profondità considerevoli e riportando esemplari rari e preziosissimi. (1) G. Rovereto - La Liguria geologica - Mem. Soc. Geolog. Ital., Vol. II, 1939, pag. 63. I TETRAGONURUS CUVIERI 159 Alla caratteristica fauna abissale appartiene il Tetragonurus Cu- vieri Risso, noto in Liguria come « Pesce sbiro » 0 « Sbiro neigro » (2) nome che richiama il suo caratteristico colore. Gli esemplari, anche quelli freschi o quasi freschi, che io ho avuto agio di esaminare mostravano tutti una tinta bruna violetta tendente al © nero, con zone più chiare specie ai lati; non ho potuto riscontrare quei riflessi rossastri a cui spesso accennano gli Autori. Bisogna però tener sempre presente come molto spesso le alterazioni di colore siano colle- gate allo stato e: all’epoca di conservazione; il liquido, così come la luce, possono talora decolorare gli esemplari in maniera assai sensibile. Il Tetragonurus Cuvieri Risso viene generalmente considerato specie rarissima. Il Canestrini (1871-''72) dice che durante i due anni che fu a Genova ne vide pescare in quelle acque due soli esemplari. Fra le ricche collezioni ittiologiche del Museo di Genova ne ho potuto riscontrare 19 esemplari, quasi tutti catturati nelle vicinanze di questa città (3). Riguardo al sesso ho notato la quasi assoluta predo- minanza di femmine con gonadi mature, ciò dovrebbe confermare il fatto che l'approssimarsi della femmina alle spiaggie è in rapporto con la deposizione delle uova. Tale funzione, da quanto mi risulta dalle diverse date di cattura, dovrebbe compiersi indifferentemente in qual: siasi stagione dell’anno e non durante la sola estate come dice il Risso (1810, 1826). Secondo questo Autore il Tetragonurus abbandona in agosto le profondità marine per recarsi a deporre le uova in vicinanza delle spiagge. Della massima parte degli esemplari da me osservati non posso pur- troppo dare dati precisi riguardo al modo e al luogo esattissimo di cat- tura. Comei si vedrà dalla tabella qui sotto riportata, io mi sono limitata -a trascrivere i dati annessi ai singoli esemplari o riferitimi verbalmente. Gli individui entrati in Museo in questi ultimi tempi furono quasi tutti portati da pescatori che, colpiti dalla singolarità di questo strano ’ (2) In Sicilia viene chiamato « Pisci lima », a Nizza « Courpata ». (3) Oltre a questi il Museo di Genova possedeva altri due esemplari: uno cattu- rato il ro luglio 1871 a Cornigliano (Vinciguerra, 1879) e l’altro nel settembre 1891 a Sampierdarena, ambedue gli esemplari non esistono più nelle collezioni di questo Museo. 160 D. GUIGLIA pesce da loro rinvenuto o rigettato alla spiaggia o salpando le reti, si rivolsero a noi per avere delucidazioni in proposito. i A detta dei pescatori non è difficile trovare il « Pescio sbiro » boc- cheggiante sulle spiagge, e questo per il fatto che i pescatori stessi, selezionando il materiale raccolto, rigettano gli esemplari non commesti- bili rimasti impighati nelle reti. i Che il Tetragonurus Cuvieri non fosse un pesce commestibile era già stato provato dal Risso (1810). Esso non appartiene però alla categoria dei pesci velenosi propriamente detti, provvisti cioè di ghian- dole velenifere con relativo apparecchio di inoculazione: il suo veleno agisce solo per ingestione delle carni (Risso, Phisalix). Il Risso che per due volte sperimentò su sè stesso gli effetti di tali carni tossiche, parla di acutissimi dolori viscerali, nausea, vomito, molestissimo calore alla faringe e all’esofago e grande rilassatezza di tutte le membra. Egli collega tali fenomeni all’ingestione da parte del Tetragonurus di Meduse ad alto potere urticante (Gen. Stephanomia). La conoscenza di questo raro e caratteristico pesce risale ad alcuni secoli. Già il Rondelet (1553) lo descrive sotto il nome di Mugil ni- ger e lo raffigura grossolanameinte in base ad un esemplare che gli fu comunicato a Pisa. In seguito l'Aldrovandi (1638) ne dà una descrizione molto som- maria e lo chiama Corvus niloticus, nome con il quale fu a lui inviato e che crede, conservare nonostante, come egli stesso dice, sottovil nome di Corvus già sia stata designata una specie marina (evidentemente ri- teneva d’acqua dolce la specie da lui descritta). Non discute riguardo al- l'appellativo nilotico» afferma solo di non aver vista citata questa specie negli elenchi dei pesci del Nilo, e null'altro aggiunge che possa giusti- ficare tale nome e che spieghi la vera provenienza della specie descritta. La figura è nell'insieme abbastanza fedele e permette il riconoscimento © della specie. Ingiusta è quindi 1’ asserzione del Cuvier (1829), questo Autore, difatti, conglobando in un giudizio unico i disegni del Ron- delet, dell’ Aldrovandi e del Risso così si esprime: «On n’en a que de mauvaises figures ». Il Moreau (1881, p. 179) accenna ad una figura del Lesueur : « Pendant le séjour qu’ il fit a Nice, en 1809: Lesueur traca, evec son habilité ordinaire, une excellente figure de ce poisson, désigné sous le TETRAGONURUS CUVIERI © 161 mon de Chanos d’Aldrovande, Risso. Le Tétragonure dessiné par Le- sueur est très probablement celui que Péron donna au Muséum de Paris, le premier des précieux spécimens que; possède la riche collection ». Nel 1810 il Risso riprende in esame questo pesce che, come abbiamo visto, già aveva contraddistinto con il nome di Chanos d’ Aldrovande e lo descrive creando il nuovo genere Tetragonurus (coda quadrango- lare) ed in seguito (1826) la nuova famiglia Tetragonuridae che pone immediatamente vicina alla famiglia Mugilidae. La brevità della descrizione e la figura troppo schematica non danno però un quadro sufficientemente esatto di questa caratteristica specie. Una diagnosi assai più dettagliata e completa la troviamo nel- l’opera del Cuvier e Valenciennes (1836); qui, oltre alla morfo- logia esterna, è pure curata la parte anatomica ed una fedele figura di insieme permette un facile riconoscimento delle specie. In seguito altri Autori citarono e descrissero il Tetragonurus Cu- vieri Risso di località diverse, raffrontandolo specialmente con il Tetra- gonurus atlanticus Lowe. Un quadro sulla variabilità dei singoli individui nell’ambito di una ristretta zona non è stato ancora fatto; per questo ritengo utile dare qui un saggio sulla variazione di questo raro pesce nel Golfo di Genova. Nel Mare Ligure, oltre alle località menzionate nella tabella che ‘ segue, il Tetragonurus Cuvieri Risso fu rinvenuto a Rapallo (Seurat) e alla Spezia (Brunelli e Bini). Citato del Mediterraneo [Algeria (Algeri, Tigzirt, Gouraya), Al- boran, Marsiglia, Tolone, Nizza, Golfo di Aiaccio, Napoli, Messina], dell’ Atlantico (Madera, Massachusetts) e del Pacifico (Giappone, Coste orientali dell’ Australia). : Non possiedo esemplari dell’Atlantico e del Pacifico per cui non posso dire se i J etragonurus trovati in tali mari debbano venir riferiti al Cuvieri Risso o non piuttosto all’ atlanticus Lowe. . Molto si è discusso intorno alla validità di quest'ultima specie considerata da diversi Autori sinonimo del Cuvieri; per mancanza di materiale io non posso entrare in merito circa il suo esatto valore si- stematico. Tendo pero a credere che l'Atlantico e il Pacifico alberghino una forma distinta dal Cuvieri, specie quest’ ultima con dispersione geografica limitata forse al solo Mediterraneo. Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. i tl GUIGLIA D. 162 *BAIZPUIISSOId -de 9 0d109 jap 2J0S83dS O]fep | Bins ey imo Jed 03B199E1YIS 000d un ‘sq ‘EUIDON IP Idjoo e 9810} a}NAOP ails -3] apuojoid ey -UasaId vorejao QUOI3II ERP O}}0SIp JE ‘03E3S OAI}}¥9 Ul ‘Sq IUOIZEAJOSSO 86 86 86 g|epoo euuld II TI II ajeue BUUld SHI S+I S+I ajeujuaa euuld cI é 8]eJ0}}ad BUuld (4) PI6I-AI-67 EL x “mu | “ww; | ww | «yu | mur | cm | ww | cun | mm | cm | wu Fo) ouel|3 OZ e1| #€ | 801} SI | 28 | 902| 26 | 8: | IT | 8G | ze | cr | O0€ | ose “1U109 - EAOUSD | | €06I-I1A-01 GI ed “UIL “lu mu “TOU “Wu "UIL “mu “Www | Www UIUI “wu 6 ousesig [2p Gok ae | wl | we jp a | eee | oo ws | i SIONE Ge) we Pas | ae 9904 - Baouan 9 IH61-AI EI ed SUI | “LUI "wi “wu “mw "mw “ww “wu “www “mw 6 BIOZZEU - IZel| re |((Ozil) wl | SL | LIZ] 101) < zi | 79 | Ge | Ig | 808) #9£ “13, - RAOWD ; = = = = = - g = Toy = mr = E SUS ca 3 = |8S|g3|ES) 2|g8|8 | S | ossog | wea - wo (eAOUSD IP OJ[OD) Ossty /J0/An5 snanuosesjajy ep sInsiui aj[op eloger 163 TETRAGONURUS CUVIERI “O[BSI Pel B[]9p BzZUapuodsi1409 UI OI;se} un BjUasaIg “IIZ “BID alle tue JOU O}JBALT} ‘SH *v1090] 9 EPOI PI ayosed e}jesa 9} -U9 UESO]OANIIS Q UOU 2[E}0} EzzoySUnj eq . ‘oanboegns aJion] [OD Oslo 220 "e}Ipuoyoid Ip BOID Wp è usoiqqes opuo} un ip ns ow -19} OJBAOJ} ‘8H ‘asseu a[[aU OAIA Osaid ‘SH “ays -niooe ep er UI O}BAOI} ‘SH \U0IZEAJ8SSO 86 0€ 87 86 82 ajepoo euuld II GI cl IT II II a|jeuE Buuld SH+I StI ctl S+I S+I STI 8|EJ}USA BUUld SI SI 9I GI GI SI 8}eJo}}ad EUUlg ZI 2 (e) el €I e7 LI wl El 37 Of el Cl e7 8I el ZI we SI «I GI ee 8I el ajessop euuld lE TE CE lE €& TE 9|ESJOASEJ] EQUI] OLI OTT Ell co) a 801 OIT ayeuaye| Raul] “WW | "Usi VI "PL “ww | wu EI OL “wu “TUL él OL wu | cw vl GL “WU | *UIUI DI LL “Wu | «uu DI OL = i=] Eu 2 a28| 3 S| = HE * UIL 981 “ULI 681 “Wu 181 * ULI L6I “UW 702 ajeueaid ezuejsiq WU 16 “UU 06 “UU FOL wu 8 “UNL OOT “UU 001 a|essopaud BZUR}SIG “wu (4&4 “Wi 97 "LUI ve * LUI 9 “WU 9 "WI 86 I|EJ0}}ad a|jap ezzaySun] "IU OI “WoW ol “UU I "UU LI OI ULI OI “Wu II 014990 ,|[9p oujaweig “Ww “wut 9g “WU “TOU P}Sa} E||ap ezzaySun] “UNI 0€ Wu 0€ “LU ve “WL VE * LU LI DE “UU €& 0dJ09 jap aJossads "ULI OV * ULI 8€ * UU AY “wu 147 “WU ch “UU vy oduoa jap P2zza}|2 apuesd nid “Wu EL? 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Genova - Foce 352) | 336 50 29 61 li 30 | 110 | 205 82 14 | 110 32>) 1815) 15) 51 28 È del Bisagno 9 mm. | mm | mm.| mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. |'mm. | mm. 25 12 si 10-VII-1903 | | | | Genova - Corni- 350 | 300 45 22 58 ll ‘8 97 | 206 82 15 | 108 34 | 1820} 15 | 1+5| 11 28 | Es. un poco gliano 2 mm. | mm. | mm. | min. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. 28 13 saiEe Ete Ls (2) cui la misura 29-1V-1914 dello spessore del corpo è ap- prossimativa. 2 E 2 © g 5 Ss] GI = 2 = 2 ts 2 2 © = 38 |2 Sela = = E = ci 2 3 2 = = ° 2 x S Be ee s Sì SQ 5 5 s |s 8 = 2 ri = E 2 5 : Sie ie ES pS ISO, (es S|) ss = s | 3 8 5 2 2 s = 2 Gi x TO] = ss Ss se |a .,8 | SZ bi cs 2 2 a Ss = 5 S Località - Data Sesso, n sas Ss Si Sales |s = a a aie, tc 3 s A = Li s Osservazioni S se | ss 2 Gi 5 a ES È 5 S IN Sa 2 B-/s=2/e 2 [i s 3 Ss s i e DI = È 2 Salts 5 5 as 5 © [SI = [SI 2 2 KH = [SI = = ESS S = sas = Gi = 5 5 2 Pel E e e = = 2 DS 2 2 s = E e s =2 = E E = G a È 5 © S|a 3 5 3 = 2 = = =i E a = È = a s = a =) 2 r=) 2 a Ss a a a a a (=) a Genova - Mul: | © | 345 | 300 44 33 62 11 28 | 100 | 204 76 14 | 110 31 |18.18| 15 | 145] 11 28 | Es. trovato in edo mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm..| mm. 28 12 reti da acciu- 4-XII-1920 > 4 ghe. Genova-Corni-| © | 341 | 297 43 34 60 10 26 | 100 | 197 17 14 | 108 33 | 1818) 15 | 1+5| 11 28 4 gliano mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. 28 12 bs tm 27-11-1914 È Q Genova - Voltri Q 330 | 280 44 34 57 10 26 85 | 187 75 14 | 110 31/1818] 15 | 145] 11 28 | Es. preso vivo ie) 12-1-1931 mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm | mm. | mm.| mm. 2812 . | nelle nasse. È e] Genova fra Bo- ? 328 | 279 42 24 59 Il 24 104 189 70 12 113 32 | Ia I6| 16 145 | 12 28 Es. trovato fer- a gliasco e Nervi mm. | mm, | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. 213) mo su di un lo) all'altezza diS. fondo sabbioso lo) Ilario a 4m circa di < 3-IX-1949 profondita. Uc- ei ciso col fucile [o] subacqueo. ai Genova-Corni- | © | 317 | 282 38 30 56 10 26 90 || 192 76 13 | 110 31/1817) 15 | 145] 12 30 | La lunghezza gliano mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. 28 13 totale non è 10-IV 1919 ? scrupolosamen- te esatta perchè lacodaèlogora. Genova = Porto 2 315 | 273 40 30 AT 10 22 91 186 74 14 | 110 31 |18(?)| 15 1+5 Es. trovato nei 1-V1-1923 mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. 20 12 E - ua Dà E SI 2 2 x © = imc oe ah “ 2 |#F|5,| 5 [5 ala eee Sele el © les Be eS lee ale ea Ee plea o Località - Data Sesso Ej FONTS = es È EEE = = la Di 3 È 2 3 a Shi a ee poet ree Ee ell SAS ese A We =) SS | = a | E a vE Genova - Foce | 9 312 | 275 4200/1027: 57 10 23 ? 184 73 | 14 | 110 ? 198 (2) | 11(?)) 145} 11 28 Lal È f 17-VI-1931 mm. | mm.| mm. | mm | mm. | mm. punte mm | mm. | mm. 2a 12 presenta una ferita dovuta forse a colpi di fiocina. Genova - Pegli ©) 312 | 263 42 25 55 10 27 94 183 val Il 110 32 | 19.18| 15 145 | 12 28 | Es. pescato con a tramaglio (ore 12-V-1946 mm. | mm. | mm. | mm. | mm.| mm. | mm.| mm.| mm. | mm. | mm. 2a 14 6) a 500 m. dalla costa, nelle acque di Por- ticciolo, all’al- tezza del Molo Lomellini, a 8- 10 m. di pro- fondità. 311 | 264 43 30 55 10 24 83 | 168 69 11 111 31 | i817) 15 | 1+5 | 12 28 | Es. sventrato, Levanto 2 Walt adel altezz pane n (Liguria or.) (Es. | mm.| mm. | mm.| mm.| mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. 20 12 corpo appare SUL alterata. iy 15-11-1913 trato) Genova - Golfo || 9 | 305 | 268 45 2 55 | 10 29 93 | 183 67 14 | 103 | 30 |1a18| 14 |1+5|1o(?)| 30 | Es. notevol- mente schiac- ciato con pinna anale deterio- 13-1V-1883 mm. | mm. | mm, mm. | mm. | mm. | mm. | mm. | mm, | mm. 20 14 rata. ci i E 9 Genova - Sori @ | 303 | 255 37 23 56 10 27 93 | 178 68 11 | 106 31 | 1815] 15 | 14+5]| 10 28 | Es, pescato a a 11-VII-1936 mame mmel| mime mm | memes nm: mm. | mm.| mm.| mm.| mm.| mm.| mm. | 20 12 700 m. di’ pro- a fondita. & fe} (3; : =) Genova ? Es. trovato a- 3 o 298 | 261 43 14 53 iaggi Sestri Ponente | (Es. Wy si La uo co 10 110 32/1818] 14 | 1+5 II 28 | 1a spiaggia ri- sven-| mn.) mm,| mm.) mm.| mm. | mm. | mm. | mm.| mm.| mm. | mm. 2a 12 gettato. Pre- 10-X-1895 trato)| ? senta la codale logora e l’addo- me sventrato. Genova . ? 290 | 250 38 22 52 10 20 75 174 62 13 104 31 1220] 15 | 145 12 26 | Non mi è stato possibile di Mercat mm. z a. Pi ( ato) m.| mm.| mm.| mm. | mm. | mm.| mm.| mm. | mm. | mm. | mm. 28 12). .| identificare il 1925 Sesso. Pee OY Ph TE Gam 5 _— eo nie we ca se OIGI-1X-L2 Cl e7 “Ww | uu | Www | i | cue | to | so | cw | so | uu | uu OUE:]3IU109 88 | cl | G+I | vl |G ef} 0£ 801 | £ 9€ 8 18 VI 9 0€ I (dA 6zI | SCI | cani > PAOLO “SUBAOIS *[du9s -9 UN Ip Mea IS 0pal9 ‘ossas Ji ale olpioads Ip Ossawiad ouuey tu UOU IUJ9INMI TueS -10 1]39p 1U01Z | | -Ipuod a7] ‘oul : -ISS1}}BS9 OUOS unu aInssads 0] . 2 - | 3 eZzaz,e.i]e i | Hi uapuodsilio9 \ : Oo ainsi aj md ; i = aed 0}e1011013p è E È 000d una 0d109 ; (Cd) | (0) (6) 6hGI-I1 97 II ‘1391 alp ZI 37 Www | «ww | tw | «tuus | “iui | nu | n | cm | ci | yu | nu Opay|nw la olSew 9] ely OINnudAUII “sq | HZ CI |SHI| bl | Stel} Ie 601 | 6 | £S 621 | 89 A 6 Sp | SI TE Lot | e | ant - BAOU DD) £IGI ZI ue “WW | *IUWI | I | | | sf sts | ee |) “LUI | “LULU (‘990 B1in37) 82 Ol | S+I| SI |61el| Ie Ol | EI 19 Lol | €8 re | Of cg 9 6€ 0E€% | OL ò HON E © > 2 2 5 Zi = sn ee le dee e ae SE | EC “ea e a ie > Ss Ss oN d DE a 8 3 —N IUOIZBAJ9SSO 8 A 3 © 2 3 a oS =) = 3 Ei = 3 Ei 2 n 2 E) a ae N ossag e}eg = E}I|E90] 2 = Ei S 3 3 9 a eis 3 & [ES 2S C_|Ba|3 S| s To) = o Di 3 È a Sola = NS: 5 a | SS ®© | ei al © © © 2 ale = È SS S.S e Sl) = Ss ca © ° pi ddt Si |" TETRAGONURUS CUVIERI 167 Per facilitare eventuali esami comparativi riassumo qui i dati della precedente tabella unitamente a quelli riportati da alcuni dei principali Autori: Autore | 1. D. | 2. D. A | C P. We Pat: L. trasv. Guiglia 15-21 12-14 | 10-12 4 2430 | 14-16 1/5 103-113 30-34 (1950) (+18) (1) | (412) | (+11) (428) | (+15) (+ 110) (+31) I Risso 18 1/12 fale 36y(2)el eG 1/5 (1826) | i Moreau | 15-21 Mats “aaa 122530 16 1/5 100-120 30 circa (1881) | Carus 15-21 1/11-13 | 1.-12 | 118-120 30 circa (1889) Seurat 16 12 12 24 16 1/5. 125 32 (1933) | (1) Indico con il segno + la maggiore frequenza. (2) Da quanto risulta dal numeroso materiale da me esaminato e dai dati ripor- tati dai diversi Autori la codale non supera i 30 raggi, ciò può far pensare che ‘1 numero 36 indicato dal Risso, sia un errore di stampa (36 per 30). BIBLIOGRAFIA ALDROVANDI U. - 1638 - De Piscibus. Lib. V, Cap. XXV, p. 610. BONAPARTE C. - 1846 - Catalogo Metodico dei Pesci Europei, Napoli, p. 72. BREHM A. E. - 1879 - La Vita degli Animali, Vol. VIII, p. 154. BRUNELLI G., BINI G. - 1934 - Ricerche comparative sulle pesche profonde di diversi mari italiani - Boll. Pesca Piscic. ed Idrob. 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Amici Mus. Civ. St. Nat. Giacomo Doria, Genova, No. 7, p. 5. 2 WAITE E. R. - 1902 - Tetragonurus cuvieri Risso - On Australian specimens. - Records Austr. Mus. Sydney, IV, p. 267. 170 NOUVEAUX LAMIAIRES DU MUSEE DE GENES (Coleoptera, Cerambycidae) par Dr. STEPHAN BREUNING Grace a I’ obligeance des Messieurs les Docteurs C. Alzona et F. Capra j'ai eu l' occasion d’ étudier un lot considérable de Longicornes, parmi lesquels j’ ai relevé les formes nouvelles suivantes. Tous les. types et paratypes se trouvent au Museo Civico di Storia Naturale di Genova. 1. Cypriola (Dihammus Thoms, olim) Loriai sp. nov. Allongé. Antennes fines, deux fois et demie plus longues que le corps; scape court, troisieme article un peu plus long que le quatrieme, deux tiers plus long que le scape. Tubercules antenniféres médiocrement élevés. Lobes inférieurs des yeux cing fois plus longs que les joues. Front plus haut que large, peu densement et trés finement ponctué. Pro- notum transverse, pourvu d'une épine latérale conique, dirigée obli- quement en haut. Ecusson semicirculaire. Elytres allongés, arrondis au sommet, peu densement et très finement ponctués. Noir, revétu d’ une pubescence unicolore: gris clair. Longueur 11 mm. Largeur 3 mm. 1/3. Type un 4 de Nouvelle Guinée: Fleuve Purari, I. 1894 leg. Loria. Dans mes tableaux de détermination du genre Dihammus (Novit. Ent. 1943, 3. Suppl. fasc. 94 p. 176) cette espèce s’ intercale auprès du numéro 119, en se distinguant d' ater Fish. par la taille beaucoup moin- dre, les joues plus courtes, la pubescence dépourvue de reflets soyeux etc. 2. Mimamblymora gen. nov. Très allongé. Antennes fines, un peu plus longues que le corps, frangées en dessous peu densément de poils peu longs; scape médiocre- ment long et peu fort; troisiéme article distinctement plus long que le scape, un peu moins long que le quatrième, les articles suivants décrois- sants lentement en longueur. Tubercules antennifères distants et à peine élevés. Yeux grossièrement facettés, fortement échancrés. Front trans- verse. Pronotum transverse, trilobé 4 la base, pourvu d’ une assez petite NOUVEAUX LAMIAIRES 171 épine latérale conique et pointue, rapprochée, de la base, de deux fins sillons transversaux, |’ un au bord antérieur, |’ autre au bord postérieur, et de deux faibles dépressions transversales, 1’ une antérieure, 1’ autre postérieure. Elytres très allongés médiocrement convexes, un peu plus larges è la base que le pronotum, fortement rétrécis au quart apical, étroitement subarrondis au sommet. Téte non retractile. Saillie proster- nale très étroite, moins haute que les hanches, arquée. Saillie mésosternale légèrement inclinée a son bord antérieur. Métasternum de longueur nor- male. Cavités cotyloides intermédiaires fermées. Pattes de longueur mé- diocre; fémurs légérement claviformes; tibias intermédiaires échancrés; crochets divariqués. Type flavescens Breun. Ce genre se place a còté du genre Sophroniella. Mimamblymora flavescens sp. nov. Lobes inférieurs des yeux distinctement plus longs que les joues. Ecusson semicirculaire. Tout le dessus du corps densément et finement ponctué. Noir, revétu d’ une pubescence unicolore: jaune paille. Longueur 16 mm. Largeur 2 mm. 3/4. Type de Somalie: dai Baditù 4 Dimé, 5-VII-1896, leg. Bottego. 3. Sybrinus (Sg. Arabosybrinus Breun.) persimilis sp, nov. Proche de flavescens Breun., mais avec les antennes un peu plus longues que le corps, les lobes inférieurs des yeux transversaux, le pro- notum aussi long que large et |’ angle apical sutural de |’ élytre non indiqué. Chaque élytre présente deux vagues bandes longitudinales 4 fond noiratre: l’une située au milieu du disque, débutant a la fin du tiers basi- laire et se terminant au commencement du tiers apical, l' autre située un peu plus proche de la suture, occupant le quart apical. Moitié apicale des articles antennaires à partir du quatriòme légèrement rembrunie. Longueur 6 mm. 1/2. Largeur 1 mm. 3/4. Type du Soudan Angl. Eg.: Nilo Bianco: La Ache, IV.1884, leg. E. Dabbene. i i 4 O wee oes. =A Vice pe MS (4g RIE SIE Oh iia Rep a tke 172 S. BREUNING 4, Sybrinus (Sg.Arabosybrinus Breun.) grossepunctipe nnis sp. Nov Proche de flavescens Breun., mais avec les antennes un peu plus longues que le corps, les lobes inférieurs des yeux transverses, deux fois plus longs que les joues, le pronotum aussi long que large et les élytres sensiblement plus fortement ponctués et étroitement subtronqués au sommet. Chaque élytre présente trois taches a fond noir: la première circu- laire située a la base a cdté de |’ écusson, la deuxième, grande et obli- que est située sur le disque, elle s’étend de la fin du tiers basilaire jusqu'un peu après le milieu de la longueur, en s’ approchant en arrière un peu de la suture, la troisiéme, ovalaire, est située sur le disque assez proche de la suture au commencement du tiers apical. Moitié apicale des articles. antennaires trois 4 huit revétue d’ une pubescence brun foncé, les articles neuf 4 onze brun foncé a l’ exception de leur partie basilaire. Longueur 6 mm. Largeur 1 mm. 2/3. Type de Somalie: V. Duca degli Abruzzi 5-V-1926. Miss. ent. Paoli. 5. Sybrinus (Sg. Arabosybrinus Breun.) crassipes sp. nov, Proche de flavescens Breun., mais avec le troisiéme article des anten- nes a peine moins long que le quatrième, ce dernier aussi long que les articles suivants, et les lobes inférieurs des yeux aussi longs que larges, deux fois plus longs que les joues. Pronotum aussi long que large, plus convexe, a bords latéraux plus fortement arrondis, plus fortement étran- glé avant la base, pourvu d’ une dépression transversale profonde, pré- basiliare. Tout le dessus du corps encore plus densément ponctué. Pattes plus fortes et un peu moins longues. Pubescence du disque du pronotum et de 1’ écusson entremélée de blanchatre. Elytres avec une grande tache triangulaire postscutellaire blanchatre floue et sur chacun deux larges bandes transversales blan- chatres: une prémédiane et une postmédiane. La partie médiane entre ces deux bandes, la partie postbasilaire suturale et la partie préapicale de chaque élytre sont entremélés de pubescence brun foncé. Pattes et anten- nes a pubescence jaune grisatre clair. Longueur 5 mm. 1/2. Largeur 1 mm. 1/2. Type de Somalie: Terr. Rahanuin 10-XI-1911, leg. C. Citerni. NOUVEAUX LAMIAIRES 173 e 6. Sophronica infrafusca sp. nov. Allongé. Antennes un peu moins longues que le corps; scape assez long et médiocrement fort, troisième article aussi long que le quatrième,. un peu plus. long que le cinquième, sensiblement moins long que le scape. Lobes supérieurs des yeux assez rapprochés |’ un de I’ autre, les lobes inférieurs deux fois et demie plus longs que les joues. Ponctuation de la téte et du pronotum trés dense et trés fine. Pronotum fortement transverse, a bords latéraux régulierement arrondis, pourvu d’ une dépression transversale postmédiane. Elytres allongés, arrondis au som-. met, densément et assez finement ponctués. Rouge, révétu d’ une pubescence ochracée. Front, joues, tempes, parties latérales du pronotum, tout le dessous du corps, les pattes et les antennes a pubescence brun foncè. Longueur 5 mm. Largeur 1 mm. 1/3. Type de Victoria Nyanza: Bugala, Arcip. di Sesse, 1908, leg. Dr. E. Bayon. 7. Estola annulicornis sp. nov. Allongé. Antennes aussi longues que le corps, le troisième article aussi long que le cinquième ou que le scape, sensiblement moins long que les joues. Ponctuation de la téte et du pronotum très dense et très fine. Epine latérale du pronotum petite et pointue. Elytres arrondis au som- met, densément et peu finement ponctués. Rouge, revétu d’ une pubescence brun rougeatre qui est entremélée sur les élytres de jaunatre. Partie basilaire des articles antennalires cing a sept et neuf a onze, ainsi que le tiers basilaire du huitième article: jaunes. Longueur 7 mm. 1/2. Largeur 2 mm. 1/2. Type de Bolivie: Rio Beni, La Paz-Reyes, 1891, leg. Balzan. 8. Estola flavolineata sp, nov. Proche d’acricula Bat., mais avec les lobes inférieurs des yeux deux fois plus longs que les joues et les élytres arrondis au sommet. Pronotum sans ligne longitudinale médiane blanchatre. Dans la moitié postérieure de |’ élytre les lignes blanchatres descendent oblique- ment de la suture jusqu’ au bord latéral. Deuxieme article antennaire non 174 S. BREUNING brun rougeatre, sixième article brun rougeatre a |’ exception de sa partie basilaire. Longueur 8 mm. 1/2. Largeur 3 mm. Type de Bolivie: Rio Beni, La Paz-Reyes, 1891, leg. Balzan (1). 1 9. Trichestola gen. nov. De forme en ovale allongée. Antennes médiocrement fines, un peu moins longues que le corps, peu densément frangées en dessous de poils courts; scape long et mince; troisiéme article un peu plus long que le scape, beaucoup plus long que le quatrième, ce dernier beaucoup plus long que les articles suivants. Tubercules antennifères plats. Yeux gros- sierement facettés, fortement échancrés, les lobes supérieurs restant distants 1’ un de l’ autre. Front faiblement transverse. Pronotum trans- verse, convexe, pourvu d’ une petite épine latérale pointue et légerement recourbée, un peu rapprochée de la base, ainsi que de deux fins sillons transversaux, l’ un au bord antérieur, |’ autre au bord postérieur. Elytres allongés, convexes, un peu plus larges que le pronotum, légèrement tron- qués au sommet, pourvus de points alignés. Tète non retractile. Saillie prosternale aussi haute que les hanches, tronquée verticalement à son bord postérieur. Saillie mésosternale tronquée verticalement 4 son bord antérieur. Métasternum de longueur normale. Cavités cotyloides inter- médiaires fermées. Pattes de longueur médiocre; fémurs claviformes; tibias intermédiaires sans sillon. Crochets divariqués. Tout le corps ainsi que le scape garnis de poils dressés, peu longs. Type guatemalana Breun. Ce genre se place 4 còté du genre Parestola Bat. Trichestola guatemalana sp. nov. Lobes inférieurs des yeux sensiblement plus longs que les joues. Téte assez densément et finement ponctuée, ainsi que le pronotum, sauf sur le disque de ce dernier où la ponctuation est plus grossière. Ecusson quadrangulaire. Elytres légèrement tronqués au sommet (l’ angle mar- ginal arrondi), densément et grossiérement ponctués; les points sont alignés, séparés par des intervalles trés faiblement convexes, ils sont (1) Je ferai remarquer que Estola lineolata Bat. est un synonyme de hirsuta Deg. et que Estola spinipennis Breun. est un synonyme de truncatella Bat. NOUVEAUX LAMIAIRES 175 moins gros et irrégulièrement placés dans le tiers lateral et décroissent progressivement vers |’ apex. Métasternum assez densément et peu fine- ment ponctué. Parties latérales des segments abdominaux, fémurs et tibias assez densément et finement ponctués. Brun foncé, revétu d’une pubescence brun clair. Moitié apicale des articles antennaires a partir du cinquième a pubescence brun foncé. Longueur 8 mm. Largeur 3 mm. Type un 4 de Guatemala: Quezaltenango, 1885, leg. Paganini. 10. Zipoetopsis gen, nov. Extrémement allongé et très étroit. Antennes très fines. presque trois fois plus longues que le corps, frangées en dessous à partir du deuxième article de poils peu longs; scape très long et très mince, aussi long que le quatrieme article, un peu moins long que le troisiéme. Tubercules antennifères élevés et très rapprochés |’ un de l’ autre. Lobes supérieurs des yeux complétement atrophiés, lobes inférieurs aussi longs que larges. Front plus haut que large, fortement rétréci en dessous. Pronotum cylindrique, beaucoup plus long que large, 4 bords latéraux presque droits, pourvu d’ une faible dépression transversale prébasilaire. Elytres extremement allongés, étirés chacun en une pointe apicale. Téte non rétractile. Saillie prosternale étroite, moins haute que les hanches, arquée; saillie mésosternale légérement inclinée 4 son bord antérieur. Métasternum de longueur normale. Cavités cotyloides intermédiaires ouvertes. Pattes courtes; fémurs claviformes; tibias intermédiaires échancrés, tibias postérieurs grossis. Crochets divergents. Type unicolor Breun. Ce genre se place a cété de Zipoetes Fairm. - Zipoetopsis unicolor sp. nov, Lobes inférieurs des yeux deux fois plus longs que les joues. Tout le dessus du corps extrémement densément et très finement ponctué. Rouge foncé revétu d’ une très fine pubescence grise. Pattes et an- tennes, a 1’ exception de leurs premiers articles, 4 pubescence plutòt brun foncé, Longueur 10 mm. Largeur 1 mm. 1/4. Type de Paraguay: S. Bernardino, XI-1898, leg. G. Boggiani. 176 S. BREUNING 11. Serixia Albertisi sp. nov. Allongé. Antennes moitié plus longues que le corps; scape très long et mince; troisiéme article un peu plus long que le quatrieme ou que le scape, le quatrième article sensiblement plus long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux aussi longs que les joues. Front presque deux fois plus large que 1’ un de ces lobes, imponctué. Prono- tum fortement transverse, éparsement et peu distinctement ponctue, pourvu de deux dépressions transversales, une prémédiane et une postme- diane. Elytres allongés, non élargis après le milieu, arrondis au sommet et pourvus chacun d’ une petite épine apicale non loin de l' angle sutural; ils sont densément et assez grossièrement ponctués, les points alignés, très fins au cinquieme: apical. | Jaune rougeatre, revétu d’un fine pubescence jaunatre. Sixieme apical des élytres brun foncé. Une bande longitudinale brun foncé au bord inférieur de la partie latérale du pronotum, prolongée en avant jusqu'au bord postérieur de l'oeil. Mésépiméres et métépisternes brun foncé. Segments abdominaux, a 1’ exception de tous les bords, d’ un brun assez foncé. Pattes et antennes brun foncé. La partie inférieure des femurs antérieurs et intermédiaires ainsi que la moitié basilaire du quatrieme article antennaire: jaune rougeàtre. Longueur 15 mm. Largeur 4 mm. 2/3. Type une 9 de Nouvelle Guinée: Fly-River 1876-1877 leg. L. M. D'Albertis. 12. Serixia basirufa sp. nov. Allongé. Antennes très fines, presque trois fois plus longues que le - corps; scape très long et très mince; troisième article aussi long que le quatrieme, sensiblement plus long que le scape, le quatrieme article un peu moins long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux a peu pres aussi longs que larges, beaucoup moins longs que les joues. Front plan, quatre fois plus large que l’un de ces lobes. Yeux débordants faible- ment latéralement. Téète imponctuée. Pronotum fortement transverse, peu densément et trés finement ponctué. Elytres allongés, distinctement ‘élargis après le milieu, arrondis au sommet et pourvus chacun d’ une épine apicale minime, distante de |’ angle sutural; ils sont densément et peu finement ponctués, les points alignés, obsolètes au quart apical. NOUVEAUX LAMIAIRES 177 Jaune rougeàtre, revétu d’ une fine pubescence dorée. Elytres, a l’exception du sixieme ou du septième basilaire, noirs et couverts de pube- scence brun foncé devenant progressivement après le milieu d'un argenté à reflets soyeux. Antennes è partir du deuxiéme article, brun foncé. Longueur 7 mm. Largeur 1 mm. 3/4. Type une 2 de Nouvelle Guinée: Paumomu River, IX. - XII- 1892, leg. Loria. 13. Serixia basirufa Breun. m. laterufa nov. Comme la forme typique, mais tout le quart basilaire des élytres est jaune rougeàtre. Type una ® de Nouvelle Guinée: Paumomu River, IX. - XII- 1892, leg. Loria. 14. Serixia discoidalis Pie m. subdiscalis nov, Se distingue de la forme typique, par la tache élytrale rouge plus etroite et réduite 4 la partie médiane de 1’ élytre. _ Type une 9 de Sumatra: Pangherang Pisang, X-1891. leg. E. Modigliani. 15. Glenea (Sg. Tanylecta Pasc.) aegoprepiformis sp. nov. Proche de Lambi Pasc., mais l' angle apical sutural de l’ élytre étiré en une petite et mince épine, l’ épine apicale marginale beaucoup moins longue. La bande médiane jaune du pronotum’est un peu moins large, le disque du pronotum présente en plus 4 étroites bandes longitudinales Jaunes completes. Sur les élytres aucune des taches discales se fait remar- quer par une plus grande dimension et la bande suturale est un peu moins large. Tliers apical des articles antennaires quatre et cinq et l' ensemble des articles neuf 4 onze brun foncé: le septième article et par- fois aussi le sixième et le huitieme entièrement jaune paille. Type une 9 de Borneo: Labuan, 1867. 16. Glenea (Sg. Glenea s. str.) pseudoblandina sp. nov. Très allongé. Antennes d'un tiers plus longues que le corps. le troi- siéme article sensiblement plus long que le quatriéme ou que le scape. Lobes inférieurs des yeux deux fois plus longs que les joues. Front 1 u sa ODA CARRI; MIR et Ce * virata hy REE I ee PT ae OES, td ha fut VT AT ae Ry Regs CAI 178 S. BREUNING un peu plus large que l’ un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum dense et fine. Pronotum faiblement transverse. Elytras tces allongés, échancrés au sommet (l’ angle sutural épineux, I’ angle mar- ginal étiré en une assez longue épine), densément et assez grossierement ponctués, les points presque effacés au quart apical. Crétes humérale et subhumérale droites et bien accusées, se rejoignant avant |’ extrémité pour aboutir a |’ épine apicale. Premier article des tarses postérieurs un peu plus long que les articles deux à quatre réunis. Crochets divariqués. Noir, revétu d' une pubescence brun foncé et orné de dessins blanc bleuatre. Cette pubescence blanc bleuàtre couvre les joues, les tempes et I’ écusson. Deux étroites bandes longitudinales latérales sur le front, chacune prolongée en arrière jusqu’ au bord postérieur du vertex. Cinq étroites bandes longitudinales sur le pronotum: une médiane et deux sur chaque partie latérale. Chaque élytre présente une étroite bande suturale, trois taches discales: une petite circulaire postbasilaire, une très petite circulaire médiane et une plus grande quadrangulaire apicale, et trois autres taches, petites et circulaires, au bord interne de la créte humérale: une postbasilaire, une prémédiane et une postmédiane. Dessous du corps à pubescence blanche, cette pubescence devenant plus fine et grisatre vers le milieu. Chaque segment abdominal avec deux taches latéro-postérieures brun rougeatre foncé. Palpes et pattes rouges a fine pubescence grise, les ‘ tarses a pubescence plus dense, blanche. Longueur 9:mm. Largeur 2 mm. 1/4. Type un ¢ de Borneo: Sarawak, 1865-66, leg. G. Doria. 17. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Doriai sp. nov. Allongé. Antennes un peu plus longues que le corps; troisiéme ar- ticle un peu plus long que le quatri¢éme, semsiblement plus long que le scape; quatrieme article un peu plus long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux un peu plus longs que les joues. Front distinctement plus large que l’ un de ces lobes. Ponctuation de la téte dense et très fine. Pronotum aussi long que large. Elytres très allongés, échancrés au sommet (’ angle sutural étiré en une très courte épine, |’ angle marginal étiré | en une longue épine), densément et peu finement ponctués, les points effacés vers |’ apex. Crétes humérale et subhumérale droites, bien ac- cusées, se rejoignant avant 1’ extrémité pour aboutir a l’épine apicale. NOUVEAUX LAMIAIRES 179 Premier article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux a quatre réunis. Crochets divariqués. Rouge foncé, revétu d’ une pubescence brun rougeatre foncé. Front avec deux assez larges bandes longitudinales latérales ochracées, qui se rejoignent en arriere pour se réunir en une seule bande, bande qui se continue jusqu’ au bord postérieur du vertex. Joues couvertes de pube- scence blanche, tempes d’ une pubescence ochracée. Pronotum avec cing bandes longitudinales médiocrement larges: une médiane ochracée et deux blanches sur chaque partie latérale. Ecusson revétu de pubescence jaune blanchatre. Chaque élytre présente deux étroites bandes longitu- dinales ochracées: |’ une suturale, elle se courbe a |’ apex pour atteindre l’ épine marginale, et une humerale se terminant au commencement du sixieme apical, et une très petite tache discale postbasilaire ochracée. Des- sous a pubescence blanche, cette pubescence devenant très fine et plutòt grise sur une bande médiane. Chaque segment abdominal avec deux assez grandes taches latérales dénudées. Palpes, fémurs et tibias rouges, tarses bruns assez foncé. Longueur 11 mm. Largeur 3 mm. Type une 9 de Borneo: Sarawak, 1865-66, G. Doria. 18. Glenea (Sg. Glenea s. str.) ochraceovittata Thoms m. borneotica nov. Comme la forme typique, mais la bande humérale de l’élytre réduite a una petite tache postbasilaire. Type une 9 de Borneo: Sarawak, 1865-66, G. Doria. 19. Glenea (Sg. Glenea s. str.) penangensis sp. nov. . Allongé. Antennes moitié plus longues que le corps; troisième ar- ticle sensiblement plus long que le quatriéme ou que le scape. Lobes inférieurs des yeux trois fois plus longs que les joues. Front un peu plus large que l’ un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum tres dense et très fine. Pronotum aussi long que large. Elytres allongés. échancrés au sommet (l’ angle sutural épineux, 1’ angle marginal étiré en une assez longue épine), densément et assez grossièrement ponctués. Epaules assez proéminentes. Crétes humérale et subhumérale droites et bien accusées, se joignant avant |’ extrémité pour aboutir a |’ épine api- cale. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux et trois réunis. Crochets divariqués. UR 180 S. BREUNING Noir, revétu d' une pubescence brun noir. Front, joues et tempes à pubescence jaune blanchàtre. Vertex et pronotum avec une large bande longitudinale médiane ochracée. Deux bandes longitudinales jaune blan- chatre sur la partie latérale du pronotum, l’ inférieure de ces bandes étant très large. Ecusson a pubescence ochracée. Disque élytral a fond rouge. Chaque élytre présente une trés large bande longitudinale ochra- cée, résultant de la fusion des bandes suturale, discale et humérale; la bande humerale se détache de cette. bande a partir du milieu de la lon- gueur en se terminant librement au‘ commencement du sixième apical, et ensuite une tache quadrangulaire apicale ochracée, réunie à la bande di- scosuturale. Base des épipleures et sterna couverts d’ une dense pube- scence jaune pale. Abdomen rouge à fine pubescence jaunatre pale. Palpes et pattes jaunes. Antennes brun foncé, les articles 4 a 7 a fine pubescence . grise, les articles 8 à 11 revétus d’une dense pubescence grise blanchatre. Longueur 9 mm. Largeur 2 mm. Type un 4 de la peninsule de Malacca: Pulo Penang, 600-800 m., II-1889, leg. Loria et Fea. 20. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Modiglianii Gah.m. humerodivisa nov. Comme le male de la forme typique, mais la bande humérale est in- cohérente, réduite a trois taches oblongues: une postbasilaire, une pré- - médiane et une postmédiane. La bande discale n’ existe que dans le tiers basilaire de 1’ élytre où elle est soudée a la bande suturale; elle réap- — parait après une forte interruption dans la partie médiane de |’ élytre en forme d’ une macule plus ou moins circulaire qui touche la bande sutu- rale sans se réunir avec elle. ; Type un ¢ del’ Ile Engano: Bua-Bua, V.-VI. 1891, leg. E. Modigliani. 21. Glenea (Sg. Glenea s. str.) dimidiata F. m. niasica nov. Comme la forme typique, mais le pronotum est orné d' une bande longitudinale médiane jaune pas trop étroite. Type un 34 de l’ Ile de Nias, 1897-98, leg. U. Raap. 22. Glenea (Sg. Glenea s. str.) discoantefasciata sp. nov. Allongé. Antennes un quart plus longues que le corps; scape peu long, un peu moins long que le quatrième article, troisième article sensi- blement plus long que le quatriéme, le quatriéme article aussi long que NOUVEAUX LAMIAIRES 181 les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux deux fois et demie plus longs que les joues. Front a peine. moitié plus large que l'un de ces lobes. Porictuation de la téte et du pronotum très dense et tres fine. Pronotum aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au sommet (1’ angle sutural épineux, l’ angle marginal étiré en une épine médiocre- ment longue), très densément et peu grossi¢rement ponctués, les points obsolètes vers |’ apex. Crétes humérale et subhumérale droites et bien accusées, se joignant avant |’ extrémité pour aboutir a |’ épine apicale. Premier article des tarses potérieurs presque aussi long que les articles deux a quatre réunis. Dernier segment abdominal allongé, pourvu de deux fins sillons longitudinaux. Crochets divariqués. ‘ Noir, revétu d’ une pubescence noire et orné de dessins jaune ver- datre. Cette pubescence jaune verdatre couvre les joues, les tempes et l’ écusson. Deux larges bandes longitudinales latérales sur le front. Une large bande longitudinale médiane sur le vertex. Pronotum avec cing assez larges bandes longitudinales: une médiane et deux sur chaque par- tie latérale. Chaque élytre présente une étroite bande suturale, débutant seulement après le milieu de la longueur et se courbant a l’ apex jusqu' a I’ épine marginale, une étroite bande discale, occupant la moitié anté- rieure et réunie en arriére a une petite tache discale médiane, et une petite tache oblongue située au bord interne de la créte humérale au commencement du tiers apical. L’extréme base du bord latéral de l’élytre, la base des épipleures et le dessous du corps revétus d’ une pubescence jaune verdatre, cette pubescence devenant plus fine et plutòt grisatre sur une bande médiane. Palpes et pattes rouges: fémurs postérieurs légére- ment rembrunis dorsalement; tibias postérieurs faiblement rembrunis; tarses a pubescence gris clair. Antennes 4 pubescence brun foncé. Longueur 10 mm. Largeur 2 mm. 3/4. Type un 4 del’ Ile de Nias, 1897-98, leg. U. Raap. 23. Glenea (Sg. Glenea s. str.) o emeoides Sp. nov. Allongé. Antennes presque moitié plus longues que le corps; troi- sieme article sensiblement plus long que le quatrième ou que le scape, quatrième article aussi long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux deux fois et demie plus longs que les joues. Front à peine plus large que l’ un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum dense et très fine. Pronotum légèrement transverse. Elytres allongés, échancrés 182 S. BREUNING au sommet (l’ angle sutural épineux, |’ angle marginal étiré en un lobe triangulaire pointu, assez long), très densément et assez grossièrement ponctués, les points obsolètes au cinquiéme apical. Crétes humérale et subhumérale droites, bien accusées, se joignant avant l'extrémité pour aboutir au lobe apical. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux 4 quatre réuniis. Crochets divariqués. Noir, revétu d’ une pubescence brun noir. Le front, à l' exception de sa partie médiane supérieure, les joues, tempes et le dessous du corps a , pubescence blanche. Vertex et disque du pronotum sans dessins clairs a l’ exception d’ une petite tache médiane basilaire jaune sur le pronotum (il s'agit peut-étre d'un exemplaire défraichi). Deux bandes longitudi- nales blanches sur la partie latérale du pronotum. Elytres rouges, d'un © brun assez foncé latéralement a partir de |’ épaule et dans le tiers apical et revétus d'une pubescence jaunatre extrèémement fine. Palpes et pattes jaune rougeatre. Antennes brun foncé, la partie inférieure des articles sept à dix à fine pubescence grise soyeuse. Longueur 7 mm. Largeur 1 mm. 2/3. . Type un 4 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891. leg. E. Modigliani. x 24. Glenea (Sg. Glenea s. str.) latevittipennis sp. nov. Très allongé. Antennes un tiers plus longues que le corps; troisième article un peu plus long que le quatrième, beaucoup plus long que le scape; quatrieme article aussi long qu’ un des articles suivants. Lobes inférieurs des yeux distinctement plus longs que les joues. Front moitié plus large que I’ une de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum très dense et très fine. Pronotum faiblement transverse. Elytres très allon- ges, échancrés au sommet (l’angle sutural épineux, l’angle marginal étiré en une longue épine), densément et assez finement ponctués, les points de plus en plus fins vers 1’ apex. Crétes humérale et subhumérale droites et bien accusées, se joignant avant |’ extrémité pour aboutir a l’ épine apicale. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux et trois réunis. Crochets appendiculés. Noir, tout le disque élytral et le dessous rouge. Front, joues, moitié inférieure de la partie latérale du pronotum et dessous du corps 4 pu- bescence blanche, cette pubescence devenant très fine et grisatre le long du milieu du dessous. Occiput, pronotum et élytres 4 pubescence brun ig Calpe be ater pie i e a al oe beh ner Fh SiN ital 4 RR NOUVEAUX LAMIAIRES ì 183 foncé. Une très large bande longitudinale ochracée au milieu du vertex et du pronotum. Une très étroite bande longitudinale blanchatre dans la moitié supérieure de la partie laterale du pronotum. Ecusson a pubes- cence ochracée. Sur chaque élytre une très large bande longitudinale och- racée, résultant de la fusion des bandes suturale et discale. Palpes et pattes jaunes. Tarses antérieurs et intermédiaires bruns, tarses postérieurs 4 pubescence blanchatre. Antennes noires a pubescence brun noir. i Longueur 12 mm. Largeur 2 mm. 3/4. Type une 9 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891 leg. E. Modigliani. 25. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Caprai sp, nov. Allongé. Antennes un tiers plus longues que le corps; troisiéme article sensiblement plus long que le quatriéme ou que le scape; quatrieme article un peu moins long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux moitié plus longs que les joues. Front trois quarts plus large que l’ un de ces lobes. Ponctuation de la téte dense et très fine. Pronotum un peu plus long que large, très densément et très finement ponctué. Elytres allongés, échancrés au sommet (l’ angle sutural épineux, |’ angle marginal étiré en une épine médiocrement longue), très densément et assez grossiérement ponctués, les points devenant plus épars a partir du milieu, très fins au tiers apical. Crétes humérale et subhumérale droites, bien accusées, s’ effacant toutes deux un peu avant l’ épine apicale. Pre- mier article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux et trois réunis. Crochets divariqués. Noir, revétu d’ une pubescence brun noir. Joues et tempes a pu- bescence grise. Deux bandes longitudinales grises sur chaque partie laté- tale du pronotum. Une tache médiane basilaire jaune sur le pronotum. Une tache japicale jaune sur 1’ écusson. Plus que le tiers basilaire des élytres est rouge et revétu d’ une très éparse pubescence jaunatre, cette zone étant bordée en arriére par une tache transversale discale jaune. Chaque élytre présente en plus une très petite tache postmédiane jaune, située au bord interne de la créte humérale, et une grande tache ronde jaune, située juste avant |’ apex. Dans la moitié antérieure de l' élytre I’ espace entre la créte subhumérale et le bord latéral est revétu de pu- bescence grise. Dessous du corps 4 fond rouge assez foncé et revétu de pubescence grise. Palpes et pattes jaune rougeàtre à très fine pubescence ee 4 a Ni EA 184 S. BREUNING jaunatre, tarses a pubescence blanchatre, plus dense. Antennes brun foncé, les articles sept et huit blancs. Longueur 9 mm. Largeur 2 mm. Type une ® de Sumatra: Sungei-Bulu, IX-1878, leg. O. Beccari. 26. Glenea (Sg. Glenea s. str.) subaurata sp. nov. Allongé. Antennes un quart plus longues que le corps; troisieme article sensiblement plus long que le quatrieme, beaucoup plus long que le scape; quatrième article un peu plus long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux deux fois et demie plus longs que les joues. Front un peu plus large que l’ un de ces lobes, peu densément et tres finement ponctué. Ponctuation de |’ occiput et du pronotum dense et très fine. Pronotum aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au sommet (l’ angle sutural étiré en une petite épine, |’ angle marginal étiré en une longue et mince épine), densément et assez finement ponctués, les points devenant très fins vers l’ apex. Crétes humérale et subhumérale droites _et bien accusées, se joignant avant l’extrémité pour aboutir a l’ épine apicale. Premier article des tarses postérieurs un peu plus long que les articles deux et trois réunis. Dernier segment abdominal pourvu d’ une tres profonde fossette médiane apicale. Crochets divariqués, l’ ongle externe des crochets intermédiaires appendiculé. Noir, revétu d’ une pubescence brun olivatre assez foncé. Yeux cer- nés de blanchatre. Joues et dessous du corps a pubescence blanchatre. Pronotum orné de six étroites bandes longitudinales blanchatres: de part et d’autre une latéro-discale et deux sur la partie latérale. Métas- ternum et chaque segment abdominal avec deux taches allongées, laté- rales, dénudées. Pattes 4 fine pubescence gris blanchatre. Antennes 4 pubescence brun foncé. Longuer 10 mm. Largeur 2 mm. 1/3. Type un ¢ de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891, leg. E. Modigliani. 27. Glenea (Sg. Glenea s. str.) ora Gah. m. insuturaloides nov. Comme la forme typique, mais les parties latérales du pronotum revétues d'une fine pubescence unicolore grise. La zone basilaire discale ochracée des élytres se voit réduite à partir de la fin du quart basilaire a une bande suturale peu large, qui se termine un peu avant le milieu de ey eet eh ee NOUVEAUX LAMIAIRES 185 la longueur de 1’ élytre, y étant réunie a une tache transversale discale prémédiane. Entre cette tache et la tache apicale ochracée la bande sutu- rale fait ainsi défaut. Type une 9 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891, leg. E. Modigliani. 28. Glenea (Sg. Glenea s. str.) ruficollis Gah.m.tripunctipennis nov. Comme la forme typique, mais chaque élytre présente trois très petites taches jaune d' ocre au bord interne de la créte humérale: l’ une postbasilaire, l’ autre un peu avant le milieu de la longueur et la troisieme au commencement du tiers apical. Type une 9 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891, leg. E. Modigliani. C’ est la forme que Gahan (1907 Ann. Mus. Civ. di Genova (3) III p. 103) cite comme variété de ruficollis Gah. sans la nommer. | 29. Glenea (Sg. Glenea s. str.) sumatrana sp. nov. Allongé. Antennes un tiers plus longues que le corps; troisieme article beaucoup plus long que le quatrieme ou que le scape; quatrieme article aussi long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux trois fois plus long que les joues. Front un peu plus large que |’ un de ces lobes, densément et trés finement ponctué. Occiput et pronotum trés densément et trés finement ponctués. Pronotum aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au sommet (1’ angle sutural épineux, l' angle marginal étiré en une courte épine), densément et assez grossièrement ponctués, les points obsolètes vers l’ apex. Crétes humérale et subhumé- rale droites et bien accusées, s’ effacant avant 1’ épine apicale. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux et trois réunis. Crochets divariqués. Noir, revétu d’ une pubescence brun foncé. Le front, a l’ exception . d’une bande longitudinale dans la partie supérieure, les joues et les tempes a pubescence blanchatre. Deux bandes longitudinales jaunes sur le vertex. Une bande longitudinale jaune au milieu du pronotum peu large, faiblement élargie dans sa partie basilaire. Deux bandes longitu- dinales blanchatres sur chaque partie latérale du pronotum. Ecusson couvert d'une pubescence jaune. Elytres rouges, revétus d’une pubes- ded I a pa eae og foe 186 S. BREUNING cence brun rougeàtre et ornés de dessins jaunes. Chaque élytre présente une assez large bande suturale, une étroite bande humérale, une étroite bande discale, occupant le quart basilaire, une petite tache circulaire discale médiane et une grande tache quadrangulaire apicale, reunie aux bandes suturale et humérale. Base des épipleures et dessous du corps à pubescence blanche, cette pubescence plus fine sur une bande médiane du dessous. Palpes et pattes jaune rougeàtre, tarses postérieurs a pubes- cence blanche. Antennes brun foncé, la face inférieure des articles sept a neuf couverte de pubescence blanchatre. Longuer 8 mm. Largeur 2 mm. Type un 3 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891, leg. E. Modigliani. 30. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Weyersi Auriv. m, subdorsalis nov. Comme la forme typique, mais sans trace de bande discale. Type un 4 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891 leg. E. Modigliani. 31. Glenea (Sg. Glenea s. str.) siporana sp. nov. Allongé. Antennes un quart plus longues que le corps; troisième article beaucoup plus long que le quatriéme ou que le scape; quatrieme article aussi long qu’ un des articles suivants. Lobes inférieurs des yeux sensiblement plus longs que les joues. Front presque moit:é plus large que l'un de ces lobes, densément et très finement ponctué. Occiput et pronotum trés densément et trés finement ponctués. Pronotum aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au sommet (1’ angle sutural épineux, |’ angle marginal étiré en une très courte épine), densément et peu finement ponctués, les points étant très fins au tiers apical. Crétes humérale ét subhumérale droites, bien developpées, effacées bien avant I’ epine apicale. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux et trois réunis. Crochets divariqués. Brun foncé, revétu d'une pubescence brun foncé. Le front, a l’ex- ception d'une large bande longitudinale, la partie supérieure, les joues, les tempes et le dessous du corps 4 pubescence blanche. Deux bandes lon- gitudinales jaunes sur le vertex. Pronotum orné de cing bandes longitu- dinales peu larges: une médiane jaune et deux blanches sur chaque partie latérale. Ecusson orné d’ une large bande médiane jaune. Quart basilaire | x pi d "a cs - \ NOUVEAUX LAMIAIRES 187 du disque élytral 4 fond rougeatre. Dessins élytraux jaunes: chacun pré- sente une étroite bande suturale, réunie en arriere a une assez grande tache quadrangulaire située juste avant l’ apex, une étroite bande humérale, se terminant au commencement du quart apical, une étroite bande discale, occupant le quart basilaire, et une petite tache ronde discale médiane. Base des épipleures couverte de pubescence blanchatre. Métasternum et chaque segment abdominal pourvus de deux taches laterales d’un brun assez foncé. Palpes et pattes jaune rougeàtre, tarses 4 pubescence blancha- tre. Antennes brun foncé, les articles sept et huit blancs. Longueur 9 mm. Largeur 2 mm. 3/4. Type une @ de Mentawei, Ile Sipora, Szreinu, V. VI-1894 leg. E. Modigliani. 32. Glenea (Sg. Glenea s. str.) mentaweiana sp. nov. Allongé. Antennes un tiers plus longues que le corps; troisième article beaucoup plus long que le quatriòme ou que le scape; quatriòme article aussi long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux deux fois plus longs que les joues. Front distinctement plus large que i’ un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum très dense et très fine. Pronotum aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au som- met (l’ angle sutural proéminent, l’ angle marginal étiré en un court lobe triangulaire pointu), densément et peu grossièrement ponctués, les points devenant très fins vers l’ apex. Crétes humérale et subhumérale droites et bien accusées, se joignant avant l’ extrémité pour aboutir au lobe apical. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les arti- cles deux et trois réunis. Crochets divariqués. Noir, revétu d’ une pubescence brun noir. Front, joues, tempes et dessous du corps a pubescence blanchàtré. Une large bande longitudinale ochracée au milieu du vertex et du pronotum. Deux assez larges bandes longitudinales sur chaque partie latérale du pronotum, réunies a leurs extrémités en une seule, la supérieure étant jaune pale, 1’ inférieure blanchàtre. Ecusson a pubescence ochracée. Elytres rouges, plus claires sur le partie antérieure du disque, revétus d’ une pubescence brun rou- geatre et ornés de dessins ochracés. Chacun présente une très large bande longitudinale, résultant de la fusion des bandes suturale et discale, une assez étroite bande humérale et une tache apicale, réunie a ces deux bandes. L’ extréme base des épipleures 4 pubescence jaune blanchtre. Oe ea Wi rms ik de cei 188 : S. BREUNING Palpes, fémurs et tibias jaune rougeatre, tarses bruns a pubescence blan- che. Antennes brun foncé, face inférieure des articles sept et huit 4 fine pubescence blanchatre. Longueur 7 mm. Largeur 1 mm. 3/4. Type un ¢ de Mentewei: Ile Sipora, Sereinu, V. VI-1894, leg. E. Modigliani. 33. Glenea (Sg. Glenea s. str.) scripta Gah.m. discoplagiata nov. Comme la forme typique mais avec les bandes latéro-discales du pronotum complètes, la bande discale blanche de I’ élytre prolongée jusqu’ un peu après le milieu de la longueur. Fémurs jaùne rougeatre. Les trois premiers articles antennaires rouges. Type une 9 de Mentawei: Si Oban, IV. VIII-1894, leg. E. Modigliani. 34. Glenea (Sg. Glenea s. str.) coeruleosignata sp. nov. Allongé. Antennes moitié plus longues que le corps; troisième arti- cle sensiblement plus long que le quatrième, beaucoup plus long que le scape; quatriéme article aussi long que les articles suivants. Lobes infé- rieurs des yeux trois fois plus longs que les joues. Front un peu plus large que l’ un de ces lobes, densément et très finement ponctué. Ponc- tuation de l’ occiput et du pronotum très dense et très fine. Pronotum aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au sommet (l' angle sutural épineux, |’ angle marginal étiré en un court lobe triangulaire pointu), densément et peu grossiérement ponctués, les points obsolètes au cinquieme apical. Crétes humérale et subhumérale droites et bien accusées, s' effacant toutes deux un peu avant l’ épine apicale. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux 4 quatre réunis. Crochets divariqués. Noir, revétu de pubescence brun foncé et orné de dessins bleu clair. Cette pubescence bleue couvre le front a l' exception de sa partie médiane supérieure, les joues, les tempes, 1’ écusson et tout le dessous du corps. Deux bandes longitudinales sur le vertex, n’ atteignant pas son bord postérieur. Pronotum avec cinq bandes longitudinales: une étroite mé- diane, deux plus larges sur chaque partie latérale (la supérieure de ces bandes n’ étant developpée qu’ au tiers antérieur) et deux bandes trans- versales: l' une étroite, longeant la base et l’ autre sur le bord antérieur, NOUVEAUX LAMIAIRES 189 cette dernière interrompue en son milieu, sensiblement élargie dans les parties latérales. Chaque élytre présente une très étroite bande suturale, une étroite bande discale, occupant le quart basilaire, mais n'atteignant pas tout a fait la base, une tache quadrangulaire apicale et trois très petites taches, situées au bord interne de la créte humérale: 1’ une bumé- rale, l’ autre un peu avant le milieu, la troisieme au commencement du tiers apical. Base des épipleures 4 pubescence bleu clair. Palpes et fémurs jaune rougeatre. Tibias et tarses d'un brun assez foncé, tarses posté- rieurs rouges a pubescence jaune blanchatre. Antennes brun foncé. Longueur 8 mm. 1/2. Largeur 2 mm. Type un 4 de Mentawei: Si-Oban, IV. VIII-1894, leg. E. Modigliani. 35. Glenea (Sg. Glenea s. str.) pseudocolobotheoides sp. nov. Allongé. Antennes un quart plus longues que le corps; troisi¢me ar- ticle sensiblement plus long que le quatriéme, beaucoup plus long que le scape; quatrieme article aussi long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux quatre fois plus longs que les joues. Front beaucoup moins large que l’un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum dense et très fine. Pronotum aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au sommet (l’ angle sutural étiré en une très petite épine, ‘l'angle marginal étiré en une très longue épine), très densément et assez finement. ponctués, les points obsolétes au quart apical. La créte humérale est droite, très accusée, aboutissant a l’épine apicale, la créte sub- humérale peu accusée, s’ effacant avant |’ extrémité. Premier article des tarses postérieurs a peine aussi long que les articles deux et trois réunis. Crochets divariqués. Noir, revétu d' une pubescence brun noir et orné de dessins blancs. Cette pubescence blanche couvre toute la téte a 1’ exception de la partie médiane supérieure du front et de la partie postérieure du vertex, le pronotum a |’ exception de 4 taches (deux grandes oblongues discales, separées l’une de l’autre seulement par une ligne longitudinale médiane et une circulaire située au milieu de chaque partie latérale) et tout le dessous du corps. Chaque élytre présente une bande transversale préa- picale blanche peu large et 4 étroites bandes longitudinales gris blan- chatre: une suturale, une discale, une humérale et une latérale, cette dernière située entre la créte subhumérale et le bord latéral. Ces 4 bandes 190 S. BREUNING s'effacant un peu avant la bande transversale. Pattes revétues d’une fine pubescence gris blanchatre. Longueur 11 mm. Largeur 3 mm. Type un 3 des Iles Philippines. 36. Glenea (Sg. Glenea s. str.) viridicincta Boisd. m. reductevitti- collis nov. i Comme la forme typique, mais avec une large bande longitudinale vert metallique dans la moitié supérieure de la partie latérale du pro- notum, le reste de cette partie couvert d'une pubescence unicolore, brun noir. Type une 9 de Nouvelle Guinée: Fly River, 1876-77,-leg. L. M. D' Albertis. 37. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Loriai sp, nov. Allongé. Antennes un quart plus longues que le corps; troisiéme article deux fois plus long que le quatrième ou que le scape; quatrième article sensiblement moins long que les articles suivants. Lobes infé- rieurs des yeux deux fois plus longs que les joues. Front sensiblement plus large que l'un de ces lobes, densément et très finement ponctué.: Ponctuation de l'occiput et du pronotum très dense et très fine. Prono- tum aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au sommet (1’ angle sutural étiré en une épine minime, |’ angle marginal étiré en une épine médiocrement longue), très densément, peu finement ponctués, les points obsolètes au quart apical. Crétes humérale et subhumérale droites et bien accusées, se joignant avant |’ extrémité pour aboutir 4 1’ épine apicale. Premier article des tarses postérieurs aussi long que les articles deux a quatre réunis. Crochets divariqués. Noir, revétu d'une pubescence noire et orné de dessins bleuatre opalin. Cette pubescence claire couvre l’ écusson et la majeure partie des joues et des tempes. Front avec deux étroites bandes longitudinales laté- rales qui se prolongent en arriére jusqu’ au bord postérieur du vertex. Pronotum avec une seule bande longitudinale médiane, qui s’ élargit faiblement vers sa base. Elytres brun rougeàtre et couverts de pubescence brune. Chacun présente une trés étroite bande suturale, une étroite bande humérale, qui débute un peu après la base et se termine au commence- ment du quart apical, une tache allongée discale postbasilaire, une tache NOUVEAUX LAMIAIRES 191 discale prémédiane, une tache quadrangulaire apicale et une tres courte bande subhumérale, couvrant la partie basilaire de |’ extreme bord latéral. Moitié postérieure du métasternum et des métépisternes, les mésépimères et deux taches latéro-postérieures sur chaque segment abdominal a pu- bescence blanche. Palpes et fémurs rouges. Tibias.brun foncé: tarses noirs a pubescence bleu clair. Antennes noires, la moitié apicale du troisiéme article a pubescence blanche. Longueur 11 mm. Largeur 3 mm. 1/2. Type une 2 de Nouvelle Guinée: Paumomu River, IX. XII-1892 leg. Loria. 38. Glenea (Sg. Glenea s. str.) ochreolineata sp. nov. Allongé. Antennes cassées chez le type, exemplaire unique. Lobes inférieurs des yeux deux fois et demie plus longs que les joues. Front un peu plus large que l' un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum tres dense et tres fine. Pronotum aussi long que large. Elytres allongés, échancrés au sommet (l’ angle sutural épineux, |’ angle margi- nal étiré en une épine peu longue), densément et assez finement ponctués les points obsolétes au quart apical. Crétes humérale et subhumérale droites et bien accusées, la première s’ effacant un peu avant |’ extrémité, la deuxieme aboutissant a |’ épine apicale. Premier article des tarses pos- térieurs aussi long que les articles deux et trois réunis. Crochets ap- pendiculés. Noir, revétu d’ une pubescence brun noir. Front, joues et tempes couverts de pubescence jaune pale. Une large bande longitudinale mé- diane ochracée sur le vertex. Pronotum orné de cing bandes longitudi- nales peu larges: trois discales ochracées, et dont les latérales sont pro- longées en avant, jusqu’ au bord postérieur des yeux, et deux jaune pale sur chaque partie latérale. Ecusson a pubescence jaune. Elytres rougeatres a fine pubescence brun rougeatre et ornés de dessins jaunes, Chacun présente trois bandes peu larges: une suturale compléte, réunie a une tache quadrangulaire apicale, une discale, occupant la moitié anté- tieure, et humérale, se terminant au commencement du cinquiéme apical. Dessous a dense pubescence jaune pale, cette pubescence devenant très fine et grisàtre sur une assez large bande médiane. Métasternum avec deux étroites bandes longitudinales latérales; segments abdominaux un 4 quatre avec deux taches transversales latérales, presque dénudées. Palpes 192 S. BREUNING et pattes jaune rougeatre a fine pubescence jaunatre, cette pubescence étant plus dense sur les tarses. Scape brun noir. Longueur 11 mm. Largeur 3 mm. Type un 4 de Nouvelle Guinée: Fleuve Purari, I- Bont leg. Loria. 39. Glenea (Sg. Glenea s. str.) anteochracea sp. nov. Allongé. Antennes moitié plus longues que le corps; troisieme ar- ticle aussi long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux deux fois plus longs que les joues. Front aussi large que l'un de ces lobes. Elytres allongés, échancrés au sommet (l’ angle sutural étiré en une petite épine, 1’ angle marginal étiré en une longue et mince épine), densé- ment et peu grossiérement ponctués, les points effacés au tiers apical. Crétes humérale et subhumérale droites et bien accusées, se joignant avant l’extrémité pour aboutir a 1’ épine apicale. Premier article des tarses postérieurs 4 peine aussi long que les articles deux et trois réunis. Crochets divariqués. Rouge foncé. Front, joues et tempes couverts de pubescence jaune pale. Bord supérieur du front ochracé ainsi qu’ une large bande longi- tudinale médiane sur le vertex. Disque du pronotum et écusson couverts de pubescence ochracée 4 |’ exception de deux étroites bandes longitu- dinales brun foncé occupant le tiers antérieur du disque du pronotum. Deux bandes longitudinales jaune pale sur chaque partie latérale du pronotum. Elytres à pubescence brun rougeàtre et ornés de dessins ochra- cés: chacun présentant trois étroites bandes: une suturale, réunie à une grande tache apicale quadrangulaire, une discale occupant la moitié anté- rieure et une humérale, se terminant au commencement du sixième apical. Base des épipleures et dessous du corps 4 dense pubescence jaune pale, cette pubescence étant très fine sur une assez large bande médiane. Palpes et pattes jaune rougeatre. Antennes brun foncé. Longueur 10 mm. Largeur 2 mm. 3/4. Type un é de Nouvelle Guinée: Paumomu River, IX. XII-1892, leg. Loria. 40. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Wiedenfeldi Auriv. m. mimikensis nov. Comme la femelle de la forme typique, mais avec la partie latérale déclive de 1’ élytre, les cétés du dessous et le scape rouge. Fémurs rouge clair. NOUVEAUX LAMIAIRES È 193 Type une 9 de Nouvelle Guinée: Fly River 1876-77, leg. L. M. D' Albertis. 44. Glenea (Sg. Glenea s. str.) Wiedenfeldi Auriv. m. ochracei- collis nov. Comme la femelle de la forme typique, mais tout le disque du pronotum est couvert d’ une pubescence ochracée, a |’ exception de deux petites taches discales noires prémédianes et de deux petites taches trans- versales noires basilaires de part et d’ autre du milieu. Type une 2 de Nouvelle Guinée: Fly River, 1876-77, leg. L. M. D’ Albertis. _ 42. Glenea (Sg. Glenea s. str.) festiva Boisd. m. violaceipennis nov. Comme m. submedia Thoms. mais avec la totalité du fond de la moitié antérieure de l' élytre bleu violet. Type une 9 de Nouvelle Guinée: Fly River, 1876-77, leg. L. M. D' Albertis. 43. Glenea (Sg. Glenea s. str.) nigrotibialis sp. nov. Proche du male d’ extrema Sharp, mais avec le front 4 peine moitié aussi large qu'un des lobes inférieurs des yeux et les élytres moins. atténués vers le sommet, a épine apicale marginale trés courte. Pas de tache foncée sur les parties latérales du pronotum. Pubescen- ce élytrale jaune grisatre. Face dorsale des fémurs antérieurs et inter- médiaires 4 partir du milieu, 1’ extrémité apicale des fémurs posté- rieurs, tous les tibias et les tarses: noirs. Type un & de Nouvelle Guinée: Moroka, 1000 m. alt., IX. X-1893, leg. L. Loria. — Tous les exemplaires qui me sont connus de cette espèce sont des males; il est donc bien possible qu’ il s’ agit d’ une espèce dont les femelles sont déja connues sous un autre nom. 44. Glenea (Sg. Glenea s. str.) adelpha Thoms. m. insulicola nov. Comme la forme occidentalis Jord., mais avec les bandes latéro- discales du pronotum, la bande postmédiane transversale de |’ élytre et la tache apicale de 1’ élytre plus developpées. Tous les dessins plus clairs, jaune pale ou jaune blanchatre. Type un 4 de l'Ile Fernando Poo: Musola, 500-800 m. alt., I-1902, leg. L. Fea. Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 8 194 S. BREUNING 45. Glenea (Sg. Glenea s. str.) subadelpha sp, nov. Allongé. Antennes aussi longues que le corps; troisiéme article aussi long que le scape, un peu plus long que le quatrieme; ce dernier aussi long que les articles suivants. Lobes inférieurs des yeux deux fois plus longs que les joues. Front presque moitié plus large que l’un de ces lobes. Ponctuation de la téte dense et fine. Pronotum aussi long que large, très densément et finement ponctué. Elytres allongés, échancrés au som- met (l’angle sutural épineux, l’ angle marginal étiré en une assez longue épine), densément et assez grossiérement ponctués, les points devenant a peine moins fins vers |’ apex. Créte humérale légerement ondulée, peu fortement accusée, s effacant avant l’ épine apicale, créte subhumérale developpée seulement dans la moitié postérieure et aboutissant a 1’ épine apicale. Premier article des tarses postérieurs court. Crochets divariqués. Noir, revétu d’ une pubescence brun noir. Front avec deux bandes longitudinales latérales jaunes, prolongées en arriére jusqu’ au bord postérieur du vertex. Tempes 4 pubescence jaune. Pronotum orné de cing bandes longitudinales jaunes: trois discales, et dont la médiane est la moins large, et une au bord inférieur de chaque partie latérale. Elytres couverts de pubescence gris clair; chacun présentant trois étroites bandes longitudinales jaunes: une suturale s' effacant au commencement du tiers apicale, une discale et une humérale, ces deux derniéres occupant le quart basilaire, ensuite une large bande transversale prémédiane brun noir, s' étendant du bord latéral jusqu’ a la bande suturale; elle est bordée en arrière par une tache transversale jaune qui se prolonge ensuite au bord interne de la créte humérale légérement, en arrière, et enfin, une grande tache préapicale jaune, ronde, qui est assez largement bordée de brun noir en avant et latéralement. Dessous du corps et pattes revétus de pubescence gris claire, les còtés du dessous a pubescence blanche a l’ex- ception de deux bandes longitudinales latérales noires sur le métastérnum et de deux taches transversales latéro-antérieures noires sur les segments abdominaux un à quatre. Antennes noires. Longueur 13 mm. Largeur 3 mm. 3/4. Type une ¢ de I’ Ile Fernando Poo: Bahia de Carlos, 200-400 m. alt., XII-rgo1, leg. L. Fea. NOUVEAUX LAMIAIRES 195 46. Nupserha pseudoflavinotum gp. nov. Proche de vitticollis Kolbe m. flavinotum Auriv., mais de stature plus large, avec l’ angle apical marginal de |’ élytre épineux, mais non étiré en une épine. Plus que le tiers apical des élytres est noir. Partie basilaire des articles antennaires 4 a 9: jaune. Longueur 10 mm. 1/2. Largeur 2 mm. 1/2. Type une 2 du Congo: Cipello, XII-1926, leg. F. S. Patrizi. 47. Nupserha vitticollis Kolbe (2) m. insularis nov. Comme m. flavinotum Auriv., mais avec le front entièrement rouge. Disque du pronotum tout au plus avec deux très petites taches antérieures noiratres. Scape souvent rougeatre. Type un & de l’ Ile de Fernando Poo: Basilé, 400-600 m. alt., VIII, IX-1901, leg. L. Fea. 48. Nupserha vitticollis Kolbe m. quadripunctulata nov. Comme m. insularis Breun., mais le disque du pronotum orné de quatre petites taches noires: deux antérieures et deux médianes. Type un 34 del’ Ile de Fernando Poo: Basilé, 400-600 m. alt., VIII, IX-1901, leg. L. Fea. 49. Nupserha sexpunctata Chrvl. m. bipuncticollis nov, Comme la forme typique, mais le pronotum sans taches noires latéro-discales postérieures et sans taches noires sur les parties latérales. Deux premiers segments abdominaux sans taches noires. Type un 4 de Guinée portugaise: Bolama, VI, XII-1899, leg. L. Fea. 50. Nupserha sexpunctata Chvrl. m. impuncticollis nov. Comme m. bipuncticollis Breun., mais sans aucune tache noire sur l’ occiput et le disque du pronotum. Type un 4 de Guinée portugaise: Bolama, VI, XII-1899, leg. ee: (2) Considérant Synnupserha Kolbe comme Synonyme de Nupserha Thoms. je propose le nom de Gestroi pour vitticollis Gestro (1895) nec vitticollis Kolbe (1893). a } ì : È i A MENA TER OT Oe ERR VG 196 S. BREUNING 51. Nupserha oxyura Pasc. m. oxyuroides nov. Comme la forme typique, mais l’ abdomen entiérement rouge clair. Type un 3 de l' Iles de Nias, 1897-98, leg. U. Raap. 52. Mystrocnemis analis Fahr. m. flavipennis nov. Comme la forme typique, mais avec les épaules jaunes. Une tache médiane antérieure triangulaire noire sur le front. La tache noire de la partie latérale du pronotum prolongée en sens longitudinal jusqu’a la . base de cette partie. : Longueur 13 mm. Largeur 4 mm. Type une ¢ du Congo: Uellé, Pakana, IV-1927, leg. F. S. Patrizi. 53. Parablepisanis gen. nov. Allongé. Antennes fines, un peu moins longues que le corps, éparsé- ment frangées en dessous de poils courts; scape peu long et mince; troisiéme article aussi long que le quatrième, sensiblement plus long que le scape; quatriéme article un peu plus long que les articles suivants. Tubercules antenniféres plans. Yeux finement facettés, fortement échan- crés. Front large, convexe. Téte débordant latéralement. Pronotum transverse, à bords latéraux assez arrondis. Elytres allongés, tronqués. au sommet, pourvus de points alignés, les intervalles latéraux faiblement relevés. Téte non retractile. Saillie prosternale étroite, moins haute que les hanches, régulièrement arquée. Saillie mésosternale 1égèrement incli- née à son bord antérieur. Métasternum de longueur normale. Cavités cotyloides intermédiaires ouvertes. Métépisternes larges, arrondis 4 leur bord antérieur. Pattes de longueur médiocre; fémurs légèrement clavi- formes, les postérieurs s’ étendant jusqu’ au bord postérieur du deuxiéme . segment abdominal; tibias intermédiaires sinués. Crochets appendiculés. Tout le corps garni de poils dressés. Type Feai Breun. Ce genre se place a còté du genre Nupserha Thoms. Parablepisanis Feai sp. nov. Lobes inférieurs des yeux deux fois plus longs que les joues. Front deux fois plus large que |’ un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum dense et extrémement fine. Pronotum pourvu de deux faibles NOUVEAUX LAMIAIRES — 197 dépressions transversales: une antérieure et une postérieure. Elytres allongés, faiblement atténués dans la partie prémédiane, obliquement tronqués au sommet (l’ angle marginal pointu), assez finement ponctués, les points alignés, les intervalles faiblement convexes près du bord _ marginal. Jaune rougeatre a fine pubescence jaunatre. Dans la moitié anté- rieure de chaque élytre une bande longitudinale brun rougeàtre foncé, couvrant le calus huméral et se perdant aprés le milieu de la longueur. Antennes brun foncé. Longueur 8 mm. Largeur 1 mm. 3/4. e Type une 2 del’ Ile de Fernando Poo: Punta Frailes, X. XI-1g901 leg. L. Fea. 54. Nitocris rufoantennalis sp. nov. Très allongé. Antennes un peu plus longues que le corps; troisième article un peu plus long que le quatrième ou que le scape. Lobes inférieurs des yeux un peu plus longs que les joues. Front un peu plus large que l'un de ces lobes. Ponctuation de la téte et du pronotum très dense et extrémement fine. Pronotum faiblement transverse, pourvu de cina petites bosses discales: une médiane, deux prémédianes et deux post- médianes, ces dernieres situées plus latéralement. Elytres tres allongés, légerement rétrécis 4 partir des épaules, faiblement élargis dans la partie préapicale, étroitement échancrés au sommet (les angles sutural et marginal pointus), très densément et assez grossiérement ponctués, les points devenant plus fins au cinquiéme apical. Tibias postérieurs presque trois fois plus longs que les tarses postérieurs. Jaune rougeàtre, à fine pubescence jauntre. Elytres brun rou- geatre a partir de la fin du quart basilaire et ornés chacun d’ une assez grande tache triangulaire postmédiane dorée, qui s’ atténue fortement vers le bord latéral, ainsi que d’ une vague tache allongée suturale post- scutellaire dorée. Tibias postérieurs et deux premiers articles des tarses postérieurs brun foncé. Trois premiers articles antennaires brun foncé, les articles suivants rouge clair. Longueur 13 mm. 1/2. Largeur 2 mm. 1/2. Type une 9 de l’ Ile de Fernando Poo: Basilé, 400-600 m. alt., NILE Li1901;.leg.-L. Fea. IT } Prec Pr, OS HRR 198 S. BREUNING 55. Nitocris argenteovittata Auriv. m. fuscicornis nov, (SI Comme la forme typique, mais avec les segments abdominaux trois et quatre et les antennes entièrement brun foncé. Type une @ del’ Ile de Fernando Poo: Moka, II. III-1902, 1000- | 1600 m. alt., leg. L. Fea. 56. Vespinitocris gen. nov. Proche de Nitocris Thoms., mais les élytres rétrécis 4 partir de la fin du quart basilaire 4 une lame de moins d’ un millimetre de largeur, qui ne couvre ni les ailes ni 1’ abdomen. Bosses discales du pronotum peu accusées. Abdomen étroit, le premier segment très allongé. Fémurs postérieurs ne dépassant pas le deuxième segment abdominal. Tibias postérieurs au moins trois fois plus longs que les tarses postérieus. Type dux Jord. Ce genre se place 4 cété de Nitocris Thoms. Aux trois espèces con- nues jusqu’ a présent — dux Jord., morio Jord. et ichneumon Hintz — j ajoute une quatrième: Vespinitocris sessensis sp. nov. Proche de dux Jord., mais les élytres légerement échancrés au som- met (les angles sutural et marginal pointus), pourvus chacun d’ une crete discale complete. i La moitié antérieure du scape est jaune. Seul le premier segment abdominal est couvert d’ une pubescence argentée. Longueur 28 mm. Largeur 4 mm. 3/4. Type un ¢ de Victoria Nyanza: Arcip. di Sesse, X-1908, leg. Dr. E. Bayon. 57. Obereopsis Feai sp. nov. Très allongé. Antennes cassées au troisième article chez le type, exemplaire unique; scape mince, sensiblement moins long que le troisieme article. Lobes inférieurs des yeux quatre fois plus longs que les joues. Front un peu moins large que l’ un de ces lobes. Ponctuation de la tète et du pronotum trés dense et trés fine. Pronotum cylindrique, un peu plus long que large. Elytres très allongés, parallèles, 1égèrement obliquement NOUVEAUX LAMIAIRES 199 échancrés au sommet (1’ angle sutural épineux, 1’ angle marginal étiré en un court lobe triangulaire pointu), tres densément et peu finement ponctués, les points alignés, bien distincts jusqu’a l' apex. Fémurs postérieurs dépassant un peu le troisitme segment abdominal. Jaune rougeatre, a fine pubescence jaunatre. Tibias postérieurs très legerement rembrunis. Scape rouge foncé, articles antennaires deux et trois rouge clair. Longueur 9 mm. Largeur 1 mm. 1/2. Type un 3 de Birmanie: Bhamo, X-1886, leg. L. Fea. 58. Oberea curialis Pasc: m. niasica nov. Comme la forme typique, mais avec les élytres, le métasternum et les métépisternes entièrement noirs. Type une ? del’ Ile de Nias 1897-98, leg. U. Raap. 59. Oberea nigriceps White m. flavipennis nov. Comme la forme typique, mais les élytres rembrunis seulement vers l’ apex et non vers le bord latéral. Type une 9 de l’ Ile de Formose: Kosempo, IV-1908, leg. H. Sauter. 60. Oberea insperans Pasc. m. celebesiana nov. Comme la forme typique, mais avec le dernier segment abdominal partiellement brun foncé. i Type un ¢ de Celebes: Menado. 61. Loboberea gen. nov. Comme Oberea Muls., mais les élytres rétrécis dans leur partie médiane au point de ne pas recouvrir l’ abdomen, qui en conséquence déborde latéralement et en outre dépasse |’ apex des élytres d’ au moins le dernier tergite. Ce tergite pourvu de deux grands lobes latéraux arron- dis, verticaux, plus developpés chez le 3 que chez la 9, garnis de poils dressés noirs. Type Oberea pygidialis Gah. Ce genre se place a coté du genre Oberea Muls. ira S. BREUNING Loboberea pygidialis Gah. m. trimaculata nov. Comme la forme typique, mais le disque du pronotum orné de trois taches noires isolées: une plus grande oblongue et deux rondes latérales. Premier segment abdominal sans taches noires. Type une 9 de Sumatra: Pangherang - Pisang, X-1890, leg. E. Modigliani. 62. Ossonis Modiglianii sp. nov. Proche de clytomima Pasc., mais avec les lobes inférieurs des yeux trois fois plus longs que les joues et le pronotum moins convexe. La bande transversale postmédiane foncée de 1’ élytre est beaucoup moins large, moitié aussi large que la zone apicale gris claire; la bande prémédiane foncée est également moins large, elle remonte beaucoup plus obliquement vers la suture. Tout le dessous du corps a pubescence unicolore, grise. Tibias postérieurs gris. Articles antennaires sept a neuf jaune. Longueur 9 mm. Largeur 2 mm. Type une 9 de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891, leg. E. Modigliani. 63. Menesida marginalis Gah. m. niasica nov. Comme la forme typique, mais les élytres rembrunis a l' exception de leur partie basilaire. Type de l’ Ile de Nias, 1897-98, leg. U. Raap. 64. Menesida fuscicornis sp, nov. Proche de marginalis Gah., mais avec le troisiéme article des anten- nes a peine plus long que le quatrieme, les lobes inférieurs des yeux seu- lement un peu plus longs que les joues, la ponctuation du pronotum extremement fine et celle des élytres fine. Plus que le tiers apical des élytres est rembruni. Face dorsale des fémurs antérieurs et intermédiaires et les postérieurs ainsi que tous les tarses: brun foncé. Antennes brun noir, le sixieme article rouge a I’ ex- ception de son extrémité apicale. Longueur 6 mm. Largeur 1 mm. 1/3. Type de Sumatra: Si-Rambé, XII-1890 - III-1891, leg. E. Modigliani. NOUVEAUX LAMIAIRES 201 65. Bacchisa sumatrensis sp. nov.- Proche de tabida Pasc., mais avec le front déprimé dans sa partie supérieure, les bords latéraux du pronotum moins arrondis et la ponctua- tion élytrale un peu plus fine et un peu plus dense. Métasternum, métépisternes et tout l’ abdomen noirs. Fémurs in- termédiaires, ainsi que les tibias antérieurs et intermédiaires bruns. Fémurs postérieurs et tibias postérieurs noirs. Longueur 7 mm. a 9 mm. 1/2. Largeur 2 mm. 2/3 a 3 mm. 3/4. Type une ® de Sumatra: Pangherang - Pisang, X-1890, leg. E. Modigliani. €5. Bacchisa cavernifera Auriv. m. nigroapicalis nov. Comme la forme typique, mais avec la partie apicale des élytres noire. Métasternum, sauf sur sa ligne médiane, métépisternes 4 !’ excep- tion de leur bord antérieur, |’ abdomen et les fémurs postérieurs: noirs. Articles antennaires a partir du quatrième revétus de pubescence jaunître. Type une 9 del’ Ile de Nias, 1897-98, leg. U. Raap. 202 PROSPERO OGNO OSSERVAZIONI SOPRA UN TURBELLARIO DELLA ZONA INTERCOTIDALE DELLA SPIAGGIA DI BOCCADASSE PRESSO GENOVA Nelle spiagge tra i detriti di Posidonia rigettati sulla riva si osserva spesso una faunula interessante, composta di animali diversi, terrestri e marini. Questi ultimi presentano un adattamento speciale per poter vivere in un ambiente umido e non acquatico; i primi invece, pur es- sendo aericoli, mostrano una resistenza del tutto particolare per sop- portare la salsedine del substrato e una umidità eccessiva. La spiaggia di Boccadasse (Genova) si presenta come una delle località più interessanti per lo studio di una tale faunula, poichè la sua area verso il battente del mare è quasi sempre coperta da uno spesso strato di detriti di Posidonia disseccate, fra le quali il naturalista può frugare con certezza di fare buone raccolte. In questi detriti di Posidonia fra il pietrisco o la sabbia umidi si osservano: Crostacei, Coleotteri, larve di Ditteri ed altri Insetti, Acari, Anellidi, Turbellari - ecc. | Nel presente scritto mi limito ad esporre soltanto i risultati di osser- vazioni da me fatte sulla biologia di un Turbellario Procerodes lobata (O. Schm.), che è comune in detto ambiente. Questo è un verme assai piccolo, di corpo ovale allungato, depresso, di circa mm. 2,80 di lun- ghezza e di mm. 1,40 di larghezza, di colore bianco o leggermente grigio. Avendo esso straordinaria. resistenza alle variazioni dell’ am- biente artificiale di laboratorio, non mi è stato difficile tenerlo vivente per molte settimane in piccoli recipienti di acqua marina e quindi stu- diarlo, sottoponendolo a vari esperimenti. Prima di tutto ho avuto cura di esaminarlo ‘nel suo ambiente naturale. AMBIENTE NATURALE Da ispezioni e prelevamenti fatti nel periodo da giugno a no- vembre, in ore e condizioni di temperatura, pressione, umidità diverse, in giornate di forte siccità come dopo discreti acquazzoni, con mare PROCERODES LOBATA 203 mosso o calmo, ho potuto fare osservazioni con risultati pressochè co- stanti, salvochè, come dirò in seguito, con piccola modificazione di habitat dovuta al variare delle stagioni. Ho raccolto le Procerodes quasi sempre presso il battente del mare a una piccola distanza dalla linea di acqua, cioè nella zona intercoti- dale in mezzo alla sabbia o al pietrisco molto umidi, commisti di de- triti di Posidonie, in generale alla profondità fra cinque e Io cm. dalla superficie. Tanto osservandole in laboratorio, quanto nel loro ambiente na- turale, ho rilevato due forme di movimento (vedi Bibl. n. 8 e n. 11): quello reptante, dovuto a contrazioni e distensioni successive dei mu- scoli; e quello strisciante il quale avviene, come è noto, per mezzo delle ciglia di cui sono rivestite. Si muovono con lentezza quando non sono disturbate; sono assai pigre e possono trascorrere delle ore com- pletamente immobili. In ambiente artificiale ho notato che un aumento della temperatura e dell’ intensità luminosa rende più vivaci i loro mo- vimenti (termo e foto-tattismo). Il loro corpo presenta una grande variabilità di forma; diventano tondeggianti quando passano alla vita latente o alla morte che segue lo stadio di latenza (es. per disseccamento), si allungano e, reggendosi sulla parte posteriore del corpo che poggia sul substrato, sollevano e agitano la parte anteriore che a sua volta viene fissata e così fanno avanzare il resto del corpo. REAZIONI ALLE VARIAZIONI DI SALINITÀ - IDROTATTISMO Interessante è il comportamento delle Procerodes di fronte alle alte- razioni di salinità nell’ acqua marina. A concentrazione ridotta di 1/4 o di 1/2 o di 3/4 per diluizione con acqua dolce, si osserva che il loro comportamento non varia da quello che mostrano nel loro vero ambiente, anche se il passaggio è stato brusco. Nel caso estremo in cui siano messe in acqua dolce, anche previo passaggio da liquido nor- male a diluizioni crescenti, esse muoiono per la maggior parte in 5 minuti, altre fra 5 e 15 minuti; soltanto un esemplare resistette per ben 24 ore essendo riuscito a passare a vita latente, dopo di che, ri- messo in acqua salata, ridiede ancora segni di vita. Tutti gli esem- plari se passati tempestivamente dall’ acqua dolce all’ acqua salata, at- 204 P. OGNO traverso concentrazioni crescenti fino a quella normale, o direttamente, risorgono a vita. Il periodo agonico si inizia istantaneamente al contatto con acqua dolce con potenti distensioni e contrazioni muscolari da un estremo del corpo all’ altro oppure con flessioni del capo verso l'addome, dalla parte dorsale o da quella ventrale, mentre il corpo assume una forma a doccia. Infine ogni movimento si arresta e i margini laterali assu- mono una forma sinuosa che denota la plasmolisi incipiente. Se cer- chiamo con ogni precauzione di estrarre dall’acqua un simile esemplare. vediamo che il suo corpo si spappola. La forte eurialinita dimostrata sperimentalmente da questi turbel- lari non é in sostanza che una comprova facilmente intuibile di quanto avviene nella zona di mare intercotidale, ai cui cambiamenti di salinita anche bruschi |’ animale è ormai adattato. Sperimentalmente ho portato parecchi esemplari in acqua marina a concentrazione doppia. Appena immersi, reagiscono con forti contrazioni muscolari. Dopo 15 a 30 minuti si retraggono passando a vita latente, ma riposti nel loro am- biente riprendono la vita normale dopo pochi secondi. Naturalmente il tempo di reazione di fronte alle differenti concentrazioni varia da individuo a individuo, ciò che non è facile a spiegare senza il previo esame delle condizioni di età e di costituzione di ciascuno di essi (circa l'adattamento alla salinità dei Turbellari nelle loro condizioni ecolo- giche, vedi la memoria di Pantin n. 10). La sensibilità all’ umidità e I’ idrotropismo fortemente positivo, si possono osservare allontanando le Procerodes dalla superficie acquea : esse si dirigono verso questa con la velocità maggiore riscontrabile ri- spetto a qualsiasi altra condizione di ambiente. Un interessante espe- rimento è il seguente: delle Procerodes poste in una vaschetta appena inumidita d’ acqua marina esercitano dei movimenti reptanti in ogni direzione, dapprima assai vivaci, poi sempre più lenti, finchè dopo circa mezz ora si dispongono a immediato contatto uno dell’altro formando una specie di quadrato e rimanendo immobili. Se entro un’ altra mez- z ora si fa cadere su di esse una sola goccia di acqua, riprendono il loro movimento all' istante e in modo energico. Ciò dimostra che le Ne pe. or SS PROCERODES LOBATA 205 Procerodes sanno anche organizzarsi collettivamente per una maggiore resistenza contro l’ evaporazione. CA MBIAMENTO DI HABITAT DELLA PROCERODES LOBATA NELL’ AUTUNNO INOLTRATO E TEMPERATURA Ad autunno avanzato ho assistito a una piccola migrazione della Procerodes lobata dalla zona emersa a quella del riflusso del mare fino alla zona sommersa. Ho attribuito il fatto a due cause concomitanti : il notevole aumento sulla spiaggia dello strato di Posidonie e l’ abbas- samento della temperatura dell’ aria. Al proposito ho sottoposto le Procerodes all’ azione delle basse temperature, onde constatare il grado di tolleranza termica. Già il Mast (Bibliogr. n. 9) aveva studiato le reazioni contro i cambiamenti di temperatura nelle Planarie di acqua dolce. E’ ovvio che la nostra specie, di origine prettamente marina, è riuscita a fissarsi in un ambiente, quello intercotidale, che differisce da quello bentonico del mare anche dal punto di vista termico. Se questo ultimo va soggetto ad una escursione annuale della temperatura di circa 12 centigradi, quello dell’\ambiente sopralitorale diventa già di 20 centigradi con oscillazioni diurne degne di nota. Per |’ esperienza ho messo in un recipiente con ghiaccio pesto e cloruro di sodio un altro recipiente con acqua marina ottenendo la tem- peratura di meno 2 gradi e vi ho introdotto delle Procerodes tratte da acqua marina della temperatura di più 26 gradi. L'azione della bassa temperatura, resa più efficace per il forte dislivello termico, fu istan- _tanea: gl’ individui precipitarono al fondo ove rimasero nell’ immo- bilità completa senza alcuna contrazione muscolare o comunque varia- zione di forma. La temperatura fu mantenuta sotto zero per circa una. ora, quindi lasciai che il liquido tornasse alla temperatura normale; tutte le Procerodes alla temperatura di circa più 15 gradi ripresero 1 loro movimenti e tutte sopravvissero. La migrazione di questi Turbellari verso il mare (inverno) o verso la spiaggia (primavera) è quindi giustificata solo se si considera che essi possono facilmente spostarsi, tendendo verso 1’ optimun di vita. Prima di terminare noterò ancora un fatto: mi è occorso di osser- vare che alcuni esemplari che avevo messo in un piccolo recipiente di vetro con acqua marina fino a metà e tenuto ermenticamente chiuso per pet TRE ON TRE DUE IS Fe a cee er 206 P. OGNO più di un mese, avevano perduto la loro tipica colorazione lattea. per assumerne una rossastra diffusa; altri esemplari recavano uno o più grossi punti rossi alla confluenza dei due diverticoli dell’ intestino nella zona caudale. Tale fenomeno, anormale, come rivelano i segni di reazione dimo- strati da tali vermi: latenza, estroflessione del faringe, morte, non è escluso possa verificarsi, in determinate condizioni, anche in natura. Non ardisco dare una spiegazione di questi fatti non avendo ancora potuto fare le necessarie indagini in proposito, tuttavia a me pare che non sia da escludersi, per spiegare il fenomeno, l’ intervento di bac- teri anaerobi in un ambiente che era certamente privo di ossigeno. Genova, 23 febbraio 1950. RIASSUNTO: Inquadramento della Procerodes lobata (O. Schmidt) nell’ ambiente « litorale marino a detriti di Posidonia ». ‘Osservazioni sul comportamento ecologico e sulle reazioni a varie condizioni sperimentali: umidità, salinità. temperatura. Si fanno cenni sul mutamento anormale di colorazione della specie in esame. BIBLIOGRAFIA 1. — BEUTHER E. - 1926 - « Ueber die Einwirkung verschiedenfarbigen Lichtes auf Planarien » Sitzungsber. p. Abhandl. d. naturf. Ges. Rostock, 3. Folge. Vol. I°. pagg. 1-41. 2. — BOHMIG L. - 1906 - « Tricladenstudien. I. Tricladida maricola » Zs. wiss. Zool., Leipzig, Vol. 81, pagg. 344-504. 3. — BRAUN - 1904 - « Turbellaria » in « Thier-Reich » Vol. I° 1904. 4. — CARUS V. - 1885 - « Prodromus Faunae Mediterraneae » Vol. I°, pagg. IRIS Mb, 5. — GELFI J. - 1928 - «Beitrége zur Morphologie, Physiologie und allge- meinen biologischen Bedeutung des Tricladendarmes » Zool. Jahrb. Abt. f Anat. Violas ony pagg Messi 6. — KUKENTHAL W. - 1930 - «€ Handbuch der Zoologie » Vol. 2°, Fasc. 1°. 7. — — «Handbuch der Zoologie » Vol. 2°, Fasc. 16°, pagg. 279-280. 8. — — «Handbuch der Zoologie » Vol. 2°, Fasc. 9°, pagg. 176 e s. o. — MAST S. O. - 1903 - «Reactions to temperature changes in Sprrillum, Hydra and freshwater Planarians » Amer. Journ. Physiol. Vol. 109, pagg. 165-190. 10. — PANTIN C. F. A. - 1931 - « The adaptation of Gunda ulvae to salinity I° The environment ». Journ. exp. Biol., London, Vol. 8°, pagg. 63-72. 11. — STRINGER C. E. - 1917 - « The means of locomotion in Planarians » Proc. Nation. Acad. Sci. Washington Vol. 3°, pagg. 691-692. 12. — WALTER H. E. - 1907 - « The reactions of Planarians to light » Journ. Exper. Zool. Baltimore, Vol. 59, pagg. 35-162. 13. — WILHELMI J. - 1909 - « Tricladen » Fauna und Flora des Golfes von Neapel und der angrenzenden Meeresabschmitte. Monograph. 32. 207 DELFA GUIGLIA MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO diretta dal Prof. EDOARDO ZAVATTARI HYMENOPTERA TENTHREDINIDAE, SCOLIIDAE, POMPILIDAE, SPHECIDAE Questo mio lavoro era pronto per la stampa già dal 1° luglio 1942 (1) ed avrebbe dovuto far parte dell’ opera destinata all’ illustrazione dei risultati scientifici conseguiti dalla Missione Sagan - Omo del Centro Studi per l’ Africa Orientale Ita- liana della Reale Accademia d’ Italia, opera che la guerra e gli avvenimenti successivi hanno costretto purtroppo ad interrompere. Dato che permane tuttora 1’ incertezza di una sua ripresa, ho creduto conveniente offrire la pubblicazione della mia memoria al Direttore di questi Annali, Dr. Carlo Alzona, al quale porgo i miei più vivi rin- graziamenti per la sua cortese accettazione. In questi ultimi tempi gli studii intorno alla fauna imenotterologica dell’ Africa Orientale si sono, specialmente per opera degli italiani, inten- sificati in modo considerevole, come dimostrano le numerose memorie uscite prima e durante |’ ultima grande guerra. Buona parte di esse però, pur recando talora notevoli contributi, sono molto spesso ben lon- tane dall’ offrire un quadro di insieme, sia pure molto approssimativo, di questa o quella regione. Il più delle volte viene trattato ed illustrato mate- riale raccolto senza alcun discernimento e senza alcun sistema in luoghi notevolmente distanziati e differenti sotto ogni punto di vista, materiale il più delle volte catturato da persone incompetenti e quindi con dati spesso incerti ed inesatti; materiale riportato da missioni organizzate per altri scopi e che di conseguenza poco si curavano degli insetti in generale e degli imenotteri in particolare la caccia dei quali non è a tutti ‘ facile ed agevole. Spetta al Prof. E. Zavattari il merito di aver saputo organizzare le prime missioni con metodici programmi di ricerche in cui nulla ve- niva trascurato, missioni dalle quali si sono potute trarre deduzioni, se non assolute, almeno molto vicine al reale per quanto riguarda la fauna imenotterologica di alcune regioni dell’ Etiopia. Così la « Missione Bio- logica nel Paese dei Borana » e quella nelle regioni poste fra i corsi infe- 5) (1) Le diagnosi preventive delle specie nuove già sono state pubblicate in: Boll, . Soc. Entom. Ital.. Vol. LXXV. n. 6. 2 Agosto 1943, pagg.. 68-76. di y TRE 3 a ee 208 D. GUIGLIA riori dei fiumi Sagan e Omo ed i bacini dei laghi Stefania e Rodolfo, compiute rispettivamente nel 1937 e nel 1939 sotto la direzione dellc stesso Prof. E. Zavattari, hanno portato contributi preziosissimi alla conoscenza degli imenotteri che popolano i territori più meridionali del- l' Etiopia fra tutti i meno conosciuti e i meno esplorati dal lato fau- nistico. Dei risultati della prima di queste missioni ho già in precedenza trattato, almeno per quanto concerne i gruppi che mi riguardano (2), della seconda mi occupo nella presente nota. Le specie elaborate ammontano a 73 di cui 8 inedite e numerosis- sime assai interessanti sia dal lato faunistico che sistematico. Voler pretendere di trarre deduzioni zoogeografiche assolute da que- sto materiale è certamente assurdo. Per giungere a ciò sarebbero necessarie caccie copiosissime compiute a più riprese nelle diverse epoche dell’anno, caccie possibilmente dirette da conoscitori della vita e dei costumi degli imenotteri in maniera che nessuna famiglia e nessun genere venisse tra- scurato. Per il momento mi limiterò quindi a mettere in evidenza ciò che ho potuto constatare dallo studio delle specie elaborate nella presente nota. Passando in rassegna la loro distribuzione geografica è facile notare la preponderanza di forme proprie dei territori orientali e meridionali del continente africano con infiltrazioni di quelle specie intertropicali che dall'Africa occidentale giungono fino alla regione dei laghi. Come già ho messo in rilievo per la fauna imenotterologica del Paese dei Borana, le affinità con la Somalia costiera sono nulle, quando si eccettuino 1 forme a larga diffusione. Ho infine notato alcune rarissime specie più comunemente proprie dell’ Africa paleartica. i Prima di passare ad elencare il materiale raccolto sento il dovere di esprimere la mia riconoscenza al Sig. H. Haupt (Halle) che, con l’abi- tuale benevolenza, ha voluto comunicarmi il suo preziosissimo giudizio intorno a certe specie critiche di Pompilidi, e al Dr. F. Maidl (Vienna) che, molto cortesemente, ha per me confrontato alcune forme di Sfecidi con il materiale delle collezioni del Museo di Vienna. (2) D. GUIGLIA - « Missione Biologica nel Paese dei Borana », 1939, Vol. III, pagg. 45-77. IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 209 TENTHREDINIDAE Athalia Vollenhoveni Gribodo Athalia Vollenhoveni Gribodo, 1879, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova », XIV, pag. 346. 9. - ibid.. XVI, pag. 266. - Forsius, 1933, ibid., LVI, pag. 301. Gondaraba, 2 settembre 1939: I 2. Questa 9 non presenta differenze degne di nota Cipro agli esem- plari tipici (Coll. Museo di Genova). Distr.: Scioa, Mahal-Uonz, Let-Marefia (loc. tip.). Fra le colle- zioni del Museo di Genova ho esaminati inoltre esemplari delle località seguenti: Alio Amba, Sciotalit, Ced-biet (Scioa), Cheren (Eritrea), Ku- kuju Escarpement (Africa orientale Britannica) (det. R. Forsius). SCOLIIDAE Campsoscolia aliena Klug Scolia aliena Klug, 1832, Symb. physic., Insect., tav. 27, fig. 3, 4. - Elis aliena Gerstaecker, 1873, Decken: Reise in Ost Afrika, pag. 334. - Elis (Trielis) aliena Saussure et Sichel, 1864, Catalog. Spec. Gen. Scolia, pag. 151, n. 158. 6 9. - Trielis aliena Scott, 1933, « Ann. Magaz. Nat. Hist.» (10) XII, pag. IIo. Foci del Sagan, 19 giugno 1939: 3 9 @. . Gondaraba, maggio, giugno, settembre 1939: 2 2 2 12 3 3. La statura di queste 2 2 varia da un massimo di 19 mm. a un minimo di 15 mm., quella dei 3 3 da un massimo di 18 mm. a un minimo di 11 % mm. In questi 4 3 le antenne si presentano comple- tamente nere e così pure il clipeo e le mandibole. Distrib.: « Arabia Felix» (loc. tip.), Egitto, Eritrea, Somalia Francese (Oasi di Ambouli presso Gibuti), Abissinia e Arabia (Scott. I. c.). Kenya (Mombasa) (Gerstaecker, 1. c.). Campsomeris hyalina Klug scola hyalina Klug, 1832. Symb. phisic. Insect., tav. 27, fig. 9, 9. - Elis (Dielis) Klugii Saussure et Sichel. 1864. Catalog. Spec. Gen. Scolia,. pag. 172, n. 175, Q. - Campsomeris hyalina Guiglia, 1939, Miss. Biol. Borana, III, pag. 46. Banno, 10 maggio 1939: I 9. Come nell’esemplare di Neghelli, già da me in precedenza citato (1. c.), i peli delle frangie apicali dei tergiti hanno spiccati riflessi giallo-dorati. Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV.' 9 q 210 D. GUIGLIA Distrib.: Nubia (loc. tip.), Cirenaica (Oasi di Giarabub e Cufra, Marada); Fezzan; Egitto; Eritrea (Ghinda, Saganeiti); Paese dei Bo- rana (Neghelli); Guinea Portoghese (Bolama) (Guiglia, 1. c.). Campsomeris aureola Klug var. Scolia aureola Klug. 1832, Symb. phisic. Insect., tav. 27, fig. 11, 9. - Campso- meris aureola Bradley, 1931, « Ann. Mag. Nat. History » (10) VIII, pp. 172- 173. - Guiglia, 1940, « Ann. Mus. Libico. St. Nat. Tripoli », II, pag. 279. Gondaraba, 2 giugno 1939: I 9. Caschei, 10-18 giugno 1939: 4 2 2. La statura di queste 2 9 varia da un massimo di 14 % mm. a un minimo di 10 % mm. circa. Le mandibole, il clipeo, le antenne e le Zampe sono completamente o quasi nere, la colorazione rossa ferruginea di queste parti è, rispetto alla diagnosi e alla figura del Klug, notevol- mente ridotta. Le striscie scure alla base dei tergiti possono presentarsi più o meno sviluppate fino a ridursi a nulla o quasi. Gli sterniti si mantengono in tutti gli esemplari bruno-rossastri. Distrib.: Ambukohl (loc. tip.). Libia occ. (El Hag); Cirenaica (Gialo, Marada); Fezzan (Tunin); Somalia It. (Villaggio Duca degli Abruzzi) (Guiglia, 1. c.). « Nubia, Sudan, Tunisi. Uganda, India» (Bradley, 1. c.). Campsomeris aureoloides Bradlev Elis (Dielis) aureola Saussure et Sichel, 1864, Catalog. Spec. Gen. Scolia, pag. 173, n. 176. @ (nec Klug, 1832). - Dielis curvivittata Cameron, 1910, Kiliman- djaro - Meru - Exped., 8, pag. .229, @. - Campsomeris aureoloides Bradley. 1931. « Ann. Mag. Nat. History » (10) VIII, pp. 168-173. Caschei, 16 luglio 1939: 1 9. i Distr.: Africa Or. Portoghese (Lourenco Marquez) (loc. tip.). Dal Bradley (1. c.) è citata delle seguenti regioni (3): Africa Sud occidentale; Provincia del Capo; Pondoland; Natal: Transvaal; Africa Or. Portoghese; Mashonaland; Territorio del Niassa; Rhodesia Nord Orientale; Tanganica; Congo Belga; Zanzibar; Kenya: Uganda; Abissinia; Eritrea; Ubangi; Gabon; Cameron; Nigeria meri- (3) Per le località particolareggiate vedi: Bradley (1. c.). IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 211 dionale: Sierra Leone;Guinea Portoghese; Gambia; Senegal. Io ho esa- minati esemplari delle località seguenti (Coll. Museo di Genova): Eritrea (Saganeiti): 3 992. Uganda (Lago Vittoria): 8 9 9. Guinea Portoghese (Bolama): 8 2 9. Campsomeris felina Saussure (?) Elis (Dielis) felina Saussure e Sichel, 1864, Catalog. Spec. Gen. Scolia, pag. 175, n. 178. - Campsomeris felina Bradley, 1931, « Ann. Mag. Nat. Hist. » (10), VIII, pag. 173. ‘Caschei, 18 luglio 1939: 1 2. Questa ® si distingue dai sopra citati esemplari di C. aureola e aureolotdes soprattutto per la superficie del clipeo con carene longitu- dinali bene marcate, per il torace a superficie opaca e con punteggiatura, specie quella del mesonoto, notevolmente più regolare ed abbastanza uni- formemente distribuita (solo nel centro i punti sono un poco più radi). caratteri questi che dovrebbero contraddistinguere la felina Sauss. dalle due affini specie (aureola e aureoloides) (Saussure e Sichel, 1. c.; Bra- dley, 1. c.). Distr.: Caffraria (loc. tip.). Territorio del Niassa, Natal (Bra- dley, 1. c.). Campsomeris Lachesis Saussure var. Elis (Dielis) Lachesis Saussure e Sichel. 1864, Catalog. Spec. Gen. Scolia, pag. 182, Meow fave dl. sfio 16, (o Caschei, 18 luglio 1939: I 2. Asile, 26 giugno 1939: I 2. Questi esemplari sono di piccola statura (11-12 mm.), e la pube- scenza, sia del capo che del pronoto, si presenta grigiastra anzichè « rufo-fulva » come appare dalla diagnosi originale; le ali, particolar- mente le posteriori, sono inoltre più chiare di quanto dovrebbero essere negli individui tipici. Per questi caratteri le sopra citate ® 9 corrispon- derebbero alla varietà dell’ Abissinia del Saussure (1. c.). Distr.: Caffraria (loc. tip.). Abissinia (var.) (Saussure, 1. c.). Suakin (Mar Rosso), Eritrea (Coll. Museo di Genova). 212 D. GUIGLIA Campsomeris caelebs Sichel Elis (Dielis) caelebs Sichel, 1864. Catalog. Spec. Gen. Scolia, pag. 184, n. 193 € pag. 297: Q. - Campsomeris caelebs.Betrem, 1928, « Treubia », IX Suppl., pag. 125. Foci del Sagan, 19 giugno 1939: I 2. Gondaraba, maggio-settembre 1939: I 2. Caschei, 6-8 luglio 1939: 7 9 2. - La statura di queste 9 9 è piuttosto variabile : essa oscilla difatti da un massimo di 19 4% mm. a un minimo di 12 7% mm. Distr.: « Africa » (loc. tip.). Regione Etiopica. Ho esaminati esemplari delle seguenti località (Coll. Museo di Genova): Sudan anglo-egiziano: Kassala. Somalia Italiana: Villaggio Duca degli Abruzzi, Iscia Baidoa (Alto Giuba) (Coll. Museo di Trieste). Etiopia: Metemma, Foci del Sagan, Gondaraba, Caschei. Congo Belga: Kasai. Congo Francese: Capo Lopez. Is. S. Thomé. Madagascar. POMPILIDAE: Cyphononyx Bretoni Guérin Cyphononyx croceicornis Arnold, 1932, « Ann. Transv. Mus. », 14, parte 4, pp. . 295, 296, 301. figg. 6 e 6 a-c. - Cyphononyx Bretgni Guiglia, 1938, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova », 58, pag. 184. - Arnold, 1939, « Occas. Papers Rhodes. Mus. », n. 8, pag. 57. Sagan, 7 giugno 1939: 2 4 &. Distr.: Senegal (loc. tip.). Specie abbastanza comune; si estende dalle coste meridionali del Mediterraneo fino alla Baia di Delagoa per la parte orientale, e fino a Mafa per la parte occidentale del conti- nente africano. Cyphononyx aeneipennis Lucas Salius (Cyphononyx) aeneipennis Lucas, 1898, Deutsch. Ost-Afr., IV, pag. 64, @. - Cyphononyx aeneipennis Arnold, 1932, « Ann. Transv. Mus. ». XIV, parte 4, pagg. 295, 296, 303, figg. 7, 7a-e, 8c. Caschei, 18 luglio 1939: 1 9. Questa 9, eccettuate le dimensioni un poco inferiori (13 mm.) e la costituzione leggermente più gracile, non presenta differenze degne c x IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 213 di nota da un'altra 9 di Sawinills (Rhodesia meridionale) determinata come C. aeneipennis dall’ Arnold (Coll. Museo di Genova). Distr.: Malange, Lago Tanganica (loc. tip.). Rhodesia meridionale. -Hemipepsis vindex Smith Myginmia vindex Smith, 1855, Catalog, Hym. Brit. Mus., 3, pag. 186, n. 18, 2. - Hemipepsis vindex Arnold, 1932, « Ann. Transv. Mus. », 14, parte 4, PP. 321, 324, 339. figg. 29 e 294. Caschei, 7 luglio 1939: 1 4, 12. | Distr.: Africa meridionale (loc. tip.). Specie comune e largamente diffusa in tutta la regione etiopica. Hemipepsis sp. (?) prope dedjas Guérin Caschei, 7 luglio 1939: 1 2. Da quanto mi risulta dalle figure e dalla descrizione, sia del Guérin (4) che dell’ Arnold (5) ritengo di avvicinare la ® di Caschei ail’ H. dedjas Guérin. Le antenne si presentano di un colore bruno grigiastro, leggermente più chiare sul lato inferiore, lo scapo su questo lato stesso è rosso ferru- gineo. Le zampe sono intieramente ferruginee chiare ad eccezione della faccia superiore delle anche che è nera. Per i rimanenti caratteri croma- tici corrisponde alle descrizioni. Le rughe sulla porzione dorsale dell’epi- noto sono irregolari, piuttosto rade e, relativamente alla statura. abba- stanza fini. Fra le collezioni del Museo di Genova ho notata 1 9 di Dorfù (Eritrea), leg. Vaccaro, che presenta gli stessi caratteri della ® di Caschei. Il gruppo dell’ H. dedjas presenta non lievi difficoltà che potranno essere sormontate non solo con |’ esame degli esemplari tipici, ma anche di abbondante materiale di ambo i sessi catturato in località diverse. L’interpretazione data dall’Arnold (6) all’H. Gestroi Grib. (7) non è esatta; la 9 descritta da questo Autore con tale nome presenta, rispetto (4) GUERIN, LEFEBURE - Voy. Abyssinie, VI, 1848, pag. 355, tav. 8, fig. 2. (5) ARNOLD - Ann. Transv. Mus., 14, parte 4, 1932, pagg. 322, 324, 332. Hera 25. 0250: (6) Ann. Transv. Mus., 14, parte 4, 1932, pagg. 320, 324, 334, figg. 26, 26 a-b. (7) Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XXI, 1884, pag. 311. TANT RET Sep SIRO BIO VESTE ITEM Ee dI § at md (E, . 4 a el 214 D. GUIGLIA al tipo (Coll. Museo di Genova),’ differenze non trascurabili. Notevole è ‘soprattutto nella 9 tipica del Gribodo la mancanza di tubercoli laterali sulla superficie dorsale dell’ epinoto, tubercoli che sono chiaramente messi in rilievo nella figura e nella descrizione dell’Arnold caratterizzan- do la specie. Inoltre la 9 descritta da questo A. come H. Gestroi do- vrebbe presentare : « Epinotum with a long, thin and abundant black pilosity, the base of the first tergite with similar pilosity but somewhit shorter » mentre nella ® tipica dell’ H. Gestror sia l' epinoto che il I ter- gite sono praticamente privi della pubescenza che si osserva invece nei 4 3. La complessione è inoltre nell'insieme più gracile e le dimensioni sono inferiori (22-23 mm.). Anche i 4'4 dell’ H. Gestroi di Arnold presentano alcune differenze rispetto agli individui tipici. In questi 1 colore ferrugineo della faccia superiore del funicolo delle antenne tende a sfumare gradatamente fino a ridursi a nulla o quasi. Inoltre il tuber- colo centrale sulla superficie dorsale dell’ epinoto è meno pronunziato da quanto appare dalla figura dell’ Arnold. La conformazione del VI ster- nite è nei 4 ¢ tipici dell’H. Gestroi piuttosto variabile, in generale la smarginatura mediana si presenta ampia, nulla o appena leggermente pronunziata e con i denti laterali ridottissimi o mancanti: nei 4 4 de- scritti dall’Arnold questa è invece stretta e con denti piccoli ma sensibil- mente pronunziati così come appare dalla figura (1. c., fig. 26b). Tenuto conto di tutto ciò propongo di mutare il nome della specie dell’ Arnold in Hemipepsis Arnoldiana nom. nov. Hemipepsis Radoszkovskyi Radoszkwsky (nec Erschenow) Pompilus Radoszkovskyt Radoszkowskyi, 1876, « Horae soc. cntom. Ross », XII, pag. 133. n. 50, 2. Gondaraba, 1 giugno 1939: I 9. Questo esemplare, esaminato pure dall’ Haupt, presenta comples- sione gracile e dimensioni molto inferiori alle normali (21 mm.). Distr.: Abissinia (loc. tip.). Spuridiophorus similis Guiglia n. sp. Fig. I. Spuridiophorus similis Guiglia, 1943, Boll. Soc. Entom. Ital., LXXV, n. 6, pag. 69. 2. Nera. Sono ferruginee, più o meno infoscate. le seguenti parti: il margine anteriore del clipeo, le mandibole, i palpi, la faccia inferiore IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 215 dello scapo e del primo articolo del funicolo delle antenne. I tarsi di tutte le paia di zampe mostrano sfumature ferruginee, particolarmente sulla faccia posteriore. Il terzo basale della faccia anteriore delle tibie posteriori è di colore giallo avorio; gli speroni sono bianchi giallastri. Le ali sono ialine con un infoscamento irregolare che va sfumando verso la porzione apicale delle ali stesse. Le nervature e lo stigma sono bruni. La pubescenza è argentea e particolarmente addensata (almeno da quan- Fig. I. - Spuridiophorus similis Guiglia, 9 ; 1, capo; 2, epinoto visto di profilo. to le condizioni non buone dell'esemplare mi permettono di vedere) sulla parte ventrale del torace e sulla faccia inferiore delle anche di tutti e tre le paia di zampe. Le setole delle mandibole sono lunghe, dense e di colore rossastro. Il quarto articolo dei palpi mascellari termina con una spina. Il clipeo, circa due volte e un mezzo più largo che lungo, ha il margine anteriore regolarmente conformato. La larghezza della faccia è tre volte circa quella di un occhio. La distanza degli occhi sul vertice cc rrisponde presso a poco alla lunghezza del I+]I+% del III articolo del funicolo delle antenne. La distanza fra gli ocelli posteriori è sub- eguale alla distanza fra essi e l'occhio. Il secondo articolo del funicolo delle antenne è quattro volte circa più lungo che largo all'apice e su- pera di 1/6 la lunghezza del terzo articolo. Il pronoto, nel mezzo, è presso a poco due volte più largo che lungo, il margine posteriore è subdiritto. La lunghezza dello scutello corrisponde a circa i 3/4 di quella del mesonoto. Il profilo dell’epinoto si presenta regolarmente arcuato e con la parte declive priva di dente. La q degl Siam dei a Ait 5 at it 216 D. GUIGLIA finissima pubescenza argentea dei tergiti addominali appare un poco pit appariscente sulla superficie del primo tergite. Lungh. 7% mm. 4 ignoto. Banno, 5 maggio 1939, leg. E. Zavattari, Olotipo nel Museo di Genova. 43 | Questa specie (la cui novità mi è stata pure confermata dall’Haupt) dovrebbe essere posta, nella tabella stabilita dall’ Arnold per il Gen. Spuridiophorus (8), accanto allo S. inermis Arnold per la mancanza del dente marginale laterale della zona declive del segmento mediano e per alcuni altri caratteri. Non conosco de visu quest'ultima specie; da quanto però mi risulta dalla descrizione dell’ Arnold (9), credo doverla tenere staccata dallo S. similis sia per alcune differenze cromatiche (mag- giore diffusione del colore ferrugineo sulle zampe, ali ialine non info- scate) che morfologiche (pronoto più allungato, diversa curvatura del- l’epinoto) ed inoltre per la mancanza della fina pubescenza gialliccia nel mezzo dell’epinoto che è messa in rilievo nella descrizione dell’ Ar- nold (... a yellowisch and fin pubescence on the middle of the epinotum). Con l'introduzione dello S. similis la tabella dell'Arnold può ve- nire così completata : i — Margine laterale della parte declive del segmento mediano senza dente. a Ali ialine. Segmento mediano con fina pubescenza gialliccia . . inermis Arnold — b Ali ialine visibilmente infoscate. Segmento mediano senza pubescenza gialliccia. stmilis Guiglia Tachypompilus praepotens Kohl Pompilus praepotens Kohl. 1894, « Ann. Naturhist. Hofmus. Wien », IX, pag. 318, tav. XIV, figg. 45, 60, 9. - Tachypompilus praepotens Arnold, 1936, « Ann. Transv. Mus. ». XVIII. parte 2, pag. 105. figg. 26. 26 a-c. Gongabaiano, 21 giugno 1939: 1 9. In questa ® le antenne presentano traccie di colore rosso ferru- gineo anche sul primo articolo del funicolo, sfumature dellc stesso colore si osservano pure sulla faccia inferiore del terzo articolo. Le tibie medie sono: infoscate sulla metà apicale e i femori posteriori sono in massima parte neri. (8) Ann. Transv. Mus., XVIII, parte 2, 1936, pag. 99. (9) Ann. Transv. Mus., XVIII, parte 2, pagg. 99 e 100, 9 (loc. tip.: Rho- desia meridionale: Bulawayo e Umtali). IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 217 E’ questa una specie abbastanza rara di cui non conosco de visu altri esemplari. Distr.: Mozambico (loc. tip.). Arnold (1. c.) ha esaminati esem- plari delle seguenti località: Entebbe, Matetsi, Rhodesia meridionale, Transvaal, Rikatla, Baia di S. Lucia, Natal. Pompiloides ferrugineipes Guiglia n. sp. Fig. II. Pompiloides ferrugineipes Guiglia, 1943, Boll. Soc. Entom. Ital., LXXV, n. 6, pag. 69. 4. Nero. Sono ferruginee le seguenti parti: la porzione mediana delle mandibole, il funicolo delle antenne (questo si presenta infoscato specialmente sulla faccia superiore), le zampe, escluse le anche ed i tro- canteri; gli speroni sono anneriti e i tarsi si mostrano oscurati special- mente sugli ultimi articoli. Le ali anteriori sono subialine, con infosca- mento irregolare e con ampia fascia oscura sulla porzione apicale che va gradatamente sfumando verso il margine posteriore dell’ ala; le ali poste- riori sono ialine con lieve infoscamento apicale. Il corpo è rivestito da finissima pubescenza argentea particolarmente addensata sul capo e sulla faccia inferiore delle anche di tutte e tre le paia di zampe. Sull’ad- dome è disposta in fascie regolari al margine posteriore dei primi quattro tergiti. Sulle pareti laterali del capo si osservano fini peli argentei suberetti. Il clipeo, circa il doppio più largo che lungo, presenta il margine anteriore medialmente tronco. La distanza degli occhi sul vertice corri- sponde presso a poco alla lunghezza del I+iI+% del III articolo del funicolo delle antenne. La distanza fra gli ocelli posteriori è uguale alla distanza fra essi e l'occhio. Il secondo articolo del funicolo delle antenne corrisponde alla lunghezza dello scapo, il terzo articolo è uguale al secondo. Il pronoto è nel mezzo due volte e una metà circa più largo che lungo ed il margine anteriore si presenta leggermente arcuato. La lun- ghezza dello scutello supera di poco o nulla la sua larghezza, misurata alla base. La concavità della parte declive dell’epinoto è piuttosto leg- gera ed il dente laterale è subarrotondato e poco prominente. Il settimo 218 D. GUIGLIA sternite è lateralmente compresso. L'ala anteriore è conformata come nella figura. Lungh.: 7 mm. 2 : ignota. | Mega, 15 settembre 1939, leg. E. Zavattari. Olotipo nel Museo di Genova. Bahiant Fig. II. - Pompiloides f-rrugineipes Guiglia, @ : 1, capo; 2, epinoto visto di profilo; 3, idem, visto di fronte; 4, ala anteriore. Mi riesce difficile poter fare un esatto confronto fra questa specie, che ho creduto conveniente descrivere come nuova anche su parere del- l’ Haupt, e le forme affini, sia perchè non conosco de visu alcun rap- presentante del Gen. Pompiloides, sia perchè le poche specie di questo genere fino ad ora descritte (10) sono quasi esclusivamente basate sul sesso femminile, e, da quanto mi risulta dalle diagnosi, non presentano caratteri differenziali molto netti. (10) H. HAUPT - Mitt. Zool. Mus., Berlin, XV, 1929, pagg. 149-155. è G. ARNOLD - Ann. Transv. Mus., XVIII, parte 4, 1936, pagg. 415-421. IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 219 Paracyphononyx carinatus Radoszkowsky Fig. II. Paracyphononyx carinatus Arnold, 1936, « Ann, Transv. Mus. », XVIII, parte 4, _ pagg. 431 e 443, figg. 24, 242-b. Mega, 15 settembre 1939: 1 3. In base alla descrizione e alle figure di Arnold credo dover riferire questo 3 al P. carinatus Rad. L' addome, eccettuato il VII tergite, si | SSN Paha’ eee Fig. III. - Paracyphononyx carinatus Radosz., 4 ; 1, aedeagus; 2, ramo esterne dello stipite visto di lato. presenta completamente nero; non ho notate sul V e VI tergite le tracce di colore ferrugineo scuro a cui fa cenno Arnold. Il capo ha gialla la linea sulle tempie e la striscia lungo il margine interno delle orbite; le mandibole, il labbro e il clipeo assumono una tinta più tendente al fer. rugineo chiaro. I femori di tutte le paia di zampe sono ferruginei con. il giallo ridotto a nulla o quasi; le tibie posteriori sono largamente mac- chiate di giallo sui due terzi basali della faccia superiore. La conformazione dell’ aedeagus si avvicina, almeno da quanto mi risulta dalla figura dell’ Arnold (1. c., fig. 17, pag. 429), a quella del P. affints Haupt. Distr.: Angola (loc. tip.). Sierra Leone; Rhodesia; Baia d’Algoa. 220 D. GUIGLIA Paracyphononyx diversus Dahlbom Paracyphononyx furibundus Kohl, 1894, « Ann. Naturhist. Hofmus. Wien », IX, pag. 316, tav. XIV, figg. 44, 56, 57, 64, 9. - Paracyphononyx diversus Arnold, 1936, « Ann. Transv. Mus. », XVIII, parte 4, pagg. 430, 431, 439, figg. 12, 23, a-b. Ì Caschei, 7 luglio 1939: 1 9. Questo esemplare presenta le dimensioni un poco inferiori al nor- male (11% mm.) Le tibie, i tarsi di tutte le paia-di zampe, i femori del I e II paio (eccettuata la base e la metà apicale dei femori del I paio) sono ferruginei. L’apice dell'addome è pure ferrugineo. Distr.: Port Natal (loc. tip.). Africa centrale, orientale e sud orien- tale (Arnold, 1. c.). Paracyphononyx Zavattarii Guiglia n. sp. RigeellVie ane 22st Paracyphononyx Zavattarii Guiglia, 1943, Boll. Soc. Entom. Ital., LXXV, n. 6, pag. 70. 8. Nero. Sono ferruginee le seguenti parti: le mandibole, eccet- tuato |’ apice, il labbro (questo presenta wna macchia scura mediana), i palpi, esclusi i due primi articoli di quelli mascellari e il primo arti- colo di quelli labiali, il funicolo delle antenne (la faccia superiore è leggermente infoscata), i femori, eccettuata una macchia nera alla base più o meno estesa, le tibie e i tarsi di tutte le paia di zampe. Questi ul- timi presentano |’ ultimo articolo totalmente o quasi oscurato e un anello bruno all'apice dei precedenti articoli. Su questi, come sulla fac- - Cia superiore delle tibie, particolarmente del terzo paio, si osservano sfumature giallastre più o meno accentuate. Sono gialle le seguenti parti: la faccia inferiore dello scapo, il margine posteriore del pronoto e le tegule; queste possono presentare sfumature ferruginee più o meno ac- centuate. Le ali sono gialle con la porzione apicale, particolarmente delle anteriori, fortemente infoscata. Tutto il corpo è rivestito, più o meno densamente, di una finissima pubescenza fondamentale bianca argentata. Lo scutello e la base- del- l’ epinoto sono ricoperti da lunghi e densi peli a riflessi giallastri i quali si stendono pure alla base del I tergite. Il margine apicale di questo e del tergite seguente si presentano privi di pubescenza. Sul capo e, in assai minore quantità, sulla porzione anteriore del torace, si elevano lunghi e fini peli bianchi argentati. € 2 IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 221 Il clipeo è due volte circa più largo che lungo e conformato come nella figura. La distanza degli occhi sul vertice corrisponde presso a poco alla lunghezza del I+II+4/5 del III articolo del funicolo delle antenne. La distanza fra gli ocelli posteriori è leggermente maggiore della distanza fra essi e l'occhio (POL : OOL = 7: 6). Il secondo articolo del funi- _ colo è eguale al terzo ed è circa due volte e un mezzo più lunigo che largo. Gli articoli dal V al XII si presentano sensibilmente scavati sulla faccia inferiore come appare dalla figura. Il pronoto si mostra un poco ristretto anteriormente e, misurato nel mezzo, è presso a poco tre volte e mezzo più largo che lungo; il suo margine posteriore è ottusamente angoloso. Lo scutello ha la base egua- le circa all’ altezza. La faccia posteriore dell’ epinoto si presenta sub- pianeggiante. La terza cellula cubitale può mostrarsi più o meno sensibilmente ristretta sulla radiale, in un individuo la 2° e la 3° nervatura trasversa cubitale sono quasi congiunte sùlla radiale; la cellula anale termina dopo l'origine della nervatura cubitale. Lungh. 9-10 mm. 2 ignota. Foce del Sagan, 19 giugno 1939: 1 4; Mega, 10-15 settembre 1939: 2 4 4, leg. E. Zavattari. Tipo e paratipi nel Museo di Genova. Questa specie, in base solo ai caratteri esterni, può venire facilmente confusa con il P. metemmensis Magretti (11): l'esame dell’ aedeagus non lascia però alcun dubbio circa |’ indipendenza delle due specie. Nel P. Zavattarii questo è alquanto simile a quello del P. diversus Dahlb.., almeno da quanto mi risulta dalla figura dell’Arnold (12), ed è netta- mente differenziato da quello del P. metemmensis come ho potuto con- statare in seguito all’ esame del tipo (Coll. Museo di Genova) e come risulta chiaramente dal confronto delle due figure. Nel P. metemmensis il ramo esterno dello stipite (fig. IV, 4) non corrisponde affatto al dise- gno che da |’ Arnold (I. c., pag. 429, fig. 14) nella ridescrizione di questa specie. Prescindendo dai caratteri dell’ aedeagus le due specie, come già ho detto, non presentano «differenze esterne facilmente apprezzabili. Nel (11) « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova », XXI, 1884, pag. 565. (12) «Ann. Transv. Mus. », XVIII, parte 4, 1936, pag. 429, fig. 12. 222 D. GUIGLIA n Fig. IV. - Paracyphononyx Zavattarit Guiglia. 4 ; 1, capo; 2, epinoto; 3, ramo esterno dello stipite; 4, Paracyphononyx metemmensis Magr. 4, ramo esterno dello stipite. P. Zavattarii gli articoli delle antenne si mostrano nell’ insieme più for- temente scavati sulla faccia inferiore, il pronoto è un poco più breve, le ali hanno il colore giallo più carico e la fascia apicale delle anteriori si presenta assai più scura. Gli esemplari degli Orti di Cheren (Eritrea) ad + Die FOS aes elas eee a ee , IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 223 aii « intensamente gialliccie » che Magretti (I. c., pag. 566) riferisce ad una varietà del P. metemmensis, presentano |’ aedeagus con il ramo esterno dello stipite spatoliforme come nel P. Zavattarii. Io credo do- verli attribuire ad una varietà di questa specie stessa. Il P. Zavattarii si differenzia poi dal P. diversus al quale si avvi* cina come conformazione dell’ aedeagus, per la presenza della caratteri- stica pubescenza addominale, per i peli, sia dello scutello che del seg- mento mediano, giallastri anzichè bruni scuri, per l’epinoto più breve e non ristretto verso il terzo basale come appare dala figura dell’ Arnold (1. c., pag. 440, fig. 236), e per altri caratteri, sia morfologici che cro- matici, facilmente apprezzabili dal confronto delle due specie. Prendendo in considerazione alcuni dei caratteri messi in rilievo dal. I’ Arnold nella sua tabella per i 4 4 del Gen. Paracyphononyx (I. c.. pag. 431), il P. Zavattarii viene ad occupare, rispetto alle specie affini, la posizione seguente : — Ramo esterno dello stipite lamellare. a) Ramo esterno dello stipite a forma di spatola. Ali intensamente gialle. — Pubescenza del torace, compresi i peli del’ ultimo terzo posteriore dell’epinoto, bruni o neri. Tergiti privi della pubescenza fondamentale argentata . ; : % diversus Dahlbom. -— Pubescenza del torace, compresi i peli dell’ultimo terzo posteriore dell’epinoto, gia!- lastri. Tergiti con fina pubesenza fondamentale argentata . . Zavattarit Guiglia b) Ramo esterno della stipite non a forma di spatola e ad apice profondamente inciso. Ali a colore giallo più pallido . > 3 , : - . metemmensts Magretti Paracyphononyx Paulinieri Guérin Bio Vo 34 Pompilus Paulinieri Guérin, 1843, « Magas. Zool. », XIII, P. iz), Goma ©, ev 116, 4 (nec @). - Paracyphononyx Paulinieri Haupt, « Mitt. Zool.. Mus.. Berlin », 15, 1929, pagg. 167, 169, 171. (loc. tip.: Senegal). Dovendo descrivere una nuova forma del P. Paulinieri Guér. ap- profitto per dare una descrizione dettagliata della forma tipica (secondo il tipo) (ex Coll. Guérin, Coll. Museo di Genova), spesso o non rico- nosciuta o male interpretata dai diversi Autori. 4 (13). Lungh. 8% mm. - Colorazione nera. Sono ferruginee più o meno oscurate le seguenti parti: mandibole (eccettuato l’apice), (13) Come già ha messo in rilievo Haupt (1. c.) l’ esemplare tipico è 4 e non 9 come è stato più volte erroneamente stampato. ape athe price Scteat ati ICARO AGIO GERE MORO Ms i 1 . La att i Ae pe 0 224 D. GUIGLIA ; il funicolo delle antenne, specialmente la faccia inferiore (di questo ho. potuto osservare solamente i tre primi articoli, i rimanenti mancano). i I palpi sono gialli pallidi, il primo articolo è oscurato. Il margine poste- riore del pronoto presenta una fascia gialla regolare; sui tarsi di tutte le paia di zampe e sulla faccia esterna delle tibie del primo e secondo paio si osservano striscie chiare tendenti al bianco avorio, dello stesso colore sono pure gli speroni. Le ali sono ialine, le anteriori presentano sulla porzione apicale una larga fascia bruna pallida che va leggermente sfumando verso il margine posteriore dell’ala, sulle ali posteriori que-. sta fascia stessa si mostra sensibilmente meno accentuata. Le nervature sono testacee. La 3° cellula cubitale è peduncolata e la cellula anale delle ali posteriori termina vicinissima all'origine della nervatura cubitale. Il capo e il torace sono ricoperti da una fina e densa pubescenza gri- giastra la quale sull'addome assume una tonalità tendente al bleu e si dispone in fascie regolari alla base dei primi tre tergiti ricoprendo in- tieramente o quasi la superficie del IV tergite. Questa pubescenza stessa, più o meno fina ed abbondante, si estende anche sulla porzione basale delle mandibole, sul labbro, sullo scapo, sul primo articolo del funi- colo e su gran parte delle zampe. A questa pubescenza fondamentale si sovrappongono, particolarmente sul capo, lunghi e fini peli irti, bianchi o b:ancastri. Data la cattiva conservazione dell'esemplare i peli sulla porzione apicale dell’ epinoto sono ridotti a nulla o quasi. Le orbite convergono leggermente sul clipeo. La distanza degli oc- chi sul vertice è eguale presso a poco al I+II+ 4/5 circa del III articolo del funicolo. La distanza fra gli ocelli posteriori è un poco maggiore della distanza fra sessi e l'occhio (POL:OOL = 5:4). Il secon- do e terzo articolo del funicolo sono presso a poco eguali fra di loro. Il pronoto è anteriormente ristretto e con il margine posteriore ot- tusamente angoloso. Nella tabella dei maschi di Paracyphononyx stabilita dall’Arnold (14) il P. Paulinieri Guér., che questo autore esclude perchè da lui non riconosciuto attraverso la sola diagnosi originale, deve essere posto vici- no al P. zonatus Ill., almeno da quanto mi risulta dalla descrizione che I’ Arnold stesso dà di questa specie (I. c., pp. 431, 432, 434, fig. 16). (14) « Ann. Transv. Mus. », XVIII, parte 4, 1936, pag. 431. IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 225 Con l’introduzione del Paulinieri la sopra detta tabella dicotomica viene ad essere quindi, dal capoverso (17), così modificata e completata : LEA ant meme Fig. V. - Paracyphononyx Paulinieri Guér. var. orientalis var. n. 4; 1, ranio- csternò dello stipite; Paracyphononyx Paulinieri Guér. 4; 2, capo; 3, ramo esterno dello stipite; 4, ala anteriore. (17) 18 Zampe altrimenti colorate. Terza cellula cubitale peduncolata. (18) 19 Scapo bianco gialliccio al disotto. Tibie posteriori e gran parte dei femori posteriori rossi giallicci. Settimo tergite bianco avorio. Ramo esterno dello stipite troncato all’ apice. (V. Arnold, 1. c., fig. 16) . . zonatus Ill. (19) 20 Scapo nero. Tibie posteriori con striscia giallastra sulla faccia esterna, ‘femori posteriori neri, Settimo tergite nero. Ramo esterno dello stipite al- trimenti conformato . ; ; ; 5 ‘gees : . Pauliniert Guér, Aggiungo inoltre che secondo la descrizione dell’ Arnold il P. zona. tus dovrebbe avere: « Wings fusco - hyaline, the apex beyond the cells fuscous » mentre nel Paulinieri le ali sono decisamente ialine con sola- mente la porzione apicale infoscata. Na Re we ee ES eae i on ar vit n 226 D. GUIGLIA Paracyphononyx Paulinieri Guérin var. orientalis Guiglia n. var. Fick Vien: Paracyphononyx Paulinieri var. orientalis Guiglia, 1943, Boll. Sac. Entom. Ital., LXXV, n. 6, pag. 71. a. Lungh. 6 % mm. - Differisce dala forma tipica per le dimen- sioni minori e la costituzione più gracile, per il margine posteriore del pronoto senza fascia gialla, per i primi cinque articoli del funicolo (i rimanenti mancano) intensamente scuri sulla faccia superiore, per la fascia apicale delle ali anteriori più infoscata. Inoltre nell’aedeagus il il ramo esterno dello stipite presenta il massimo di curvatura presso a poco nel mezzo del margine inferiore, mentre nel tipo questo è spostato più verso la base come risulta dall’ esame delle figure. Mega, 10 settembre 1939: 1 &, leg. E. Zavattari, Olotipo nel Museo di Genova. Paracyphononyx Haupti Guiglia n. sp. Fig. VI. Paracyphononyx Haupti Guiglia, 1943, Boll. Soc. Entom. Ital, LXXV, n. 6, pag-a7ir. &. Nero. Sono gialle le seguenti parti: la porzione mediana delle mandibole, il margine anteriore del labbro, il clipeo (eccettuata una mac- chia nera rettangolare mediana), due ampie striscie lungo il margine in- terno delle orbite che proseguono assottigliandosi fino al livello dell’o- cello anteriore, due linee regolari dietro le orbite, il margine posteriore del pronoto, una macchia rettangolare allungata nel mezzo della metà posteriore del mesonoto, le tegule, una macchia all’apice dei femori del I paio e una striscia sulla faccia superiore delle. tibie del II e III paio di zampe, una grande macchia assai chiara all'apice dell'addome. Sono fer- ruginee le seguenti parti: l’ apice delle mandibole, i palpi, eccettuati i due primi articoli di quelli mascellari e il primo articolo di quelli labialì, la faccia inferiore del funicolo delle antenne, i femori del III paio di zampe eccettuata |’ estrema base; sfumature ferruginee, più o meno ac- centuate, si osservono pure all’ apice dei femori del II paio, sulla por- zione basale della faccia inferiore delle tibie del III paio e sui tarsi di tutte le zampe. Le ali sono ialine con nervature e stigma bruni; le anteriori presentano una fascia scura apicale che va gradamente sfu- mando verso il margine posteriore dell’ ala. Tutto il corpo è rivestito IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 227 di finissima pubescenza argentea che sull’ addome tende a disporsi in fascie alla base dei tergiti secondo e terzo; sulla parte declive dell’ epinoto è densa e spiccatamente bianca. : Il clipeo, nel mezzo, è due volte e un mezzo circa più largo che lungo ed il suo margine anteriore è diritto. Le orbite convergono leg- germente sul clipeo; la distanza degli occhi su! vertice è eguale circa al I#+HI+III+% del IV articolo del funicolo delle antenne. La distanza fra gli ocelli posteriori è maggiore della distanza fra essi e 1’ occhio SA, Minar eemetras oe CARICO Fig. VI. - Paracyphononyx Haupti Guiglia, 4 ; 1, capo; 2, ramo esterno dello stipite; 3, ala anteriore; 4, epinoto. CEO OOL - 7:5). Lo scapo dele antenne è lungo come il I+II articolo del funicolo; il terzo articolo del funicolo è lungo come il secondo, Il pronoto, nel mezzo, è tre volte circa più largo che lungo. La lunghezza dello scutello corrisponde presso a poco a quella della parte dorsale dell’ epinoto. La porzione declive di quest’ ultimo è troncata diritta. 228 D. GUIGLIA x La terza cellula cubitale è notevolmente ristretta sulla radiale è all' ala destra si presenta peduncolata. La cellula anale termina dopo l origine della nervatura cubitale. Lungh. 7 mm. i » 9 ignota. i Gongabaino, 21 giugno 1939, leg. E. Zavattari, Olotipo nel Museo di Genova, Questa specie, la cui novità mi è stata confermata dall’ Haupt, è — assai affine, come asserisce pure questo specialista (in litt.), al Paracypho- nonyx zonatus Ill. Non conosco de visu questa specie, da quanto però mi risulta dalla descrizione dell’ Arnold (15) e dalla tabella stabilita dal- l' Haupt per i Paracyphononyx africani (16) le due specie sono distinte fra loro per caratteri sia cromatici che morfologici di cui riassumo qui i principali : P. zonatus Ill. (2) P. Haupti Guiglia (8) Capo nero. Scapo delle antenne Capo variamente macchiato di bianco-giallastro sulla faccia infe- giallo. Scapo delle antenne nero. riore. Torace nero. i Torace con colorazione gialla. Clipeo due volte più largo che Clipeo due volte e un mezzo più lungo. largo che lungo. : Distanza degli occhi sul vertice Distanza degli occhi sul verti- eguale alla lunghezza dei primi ce eguale alla lunghezza dit due articoli del funicolo più due I+II+IIl+% del IV articolo del terzi del III articolo. funicolo. Tibiè posteriori ferruginee. Tibie posteriori quasi intera- mente nere con striscia bianca gial- lastra sulla faccia superiore. Pubescenza dell’ epinoto bianca Pubescenza dell’ epinoto bianca giallastra. argentata. Inoltre nel P. Haupti |’ aedeagus presenta il ramo esterno dello stì- pite diversamente conformato rispetto al disegno che dà I’ Arnold (I. cs (fig. R0) (15) « Ann. Transv. Mus. », XVIII, parte 4, 1936, pagg. 431, 432, 434; fig. 16. (16) « Mitt. Zool. Mus. Berlin », XV, pagg. 167, 169, 171. dica caro esse a OTT a ny ee 1 dtt di IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 229 Batozonellus fuliginosus Klug. var. prope sepulchralis Smith Psammochares sepulchralis Guiglia, 1932, « Mem. Soc. Entom. Ital. », X, pag. 128. - Batozonellus fuliginosus var. Bretonii Arnold, 1937, « Ann. Transv. Mus. », XIX, parte I, pagg. 2 e 5 (nec Guérin). - Batozonellus fuliginosus var. sepul- chralis Guiglia, 1938, « Mem. Soc. Entom. Ital. », XVII, pag. 199. - Arnold, 1939, « Occas. Pap. Rhodes. Mus. », n. 8, pag. 57. EI Dire, 20 maggio 1939: 1 9. Foci del Sagan, 19 giugno 1939: 1 2. L’ esemplare di El Dire raggiunge i 19 mm., quella delle Foci del Sagan i 13 mm. - In ambedue gli individui le antenne, anzichè essere aranciate come nella forma tipica della var. sepulchralis, si presentano ferruginee specialmente lungo il margine interno delle orbite. Distr.: La var. sepulchralis è descritta del Natal e citata di gran par- te dell’ Africa orientale. Schistonyx umbrosus Klug Pompilus umbrosus Klug, 1834, Symb. physic. Insect., tav. XXXIX, fig. 4, 9. - Schistonyx umbrosus Haupt, 1929, « Mitt. Zool. Mus. Berlin », XV, pagg. 180, 181, figg. 6. 22. 23. - Arnold, 1937, « Ann. Transv. Mus. », XIX, parte I, pag. 10, figg. 5, 5 a-e. Caschei, 16 luglio 1939: 1 &. Le dimensioni di questo esemplare sono inferiori al normale (6 % mm.) ed il capo è giallo e nero con lievi sfumature ferruginee sulla metà posteriore della fascia gialla al margine interno delle orbite. Distr.: Siria (loc. tip.). Specie piuttosto comune in tutta 1’ Africa. Telostegus argyrellus Klug Pompilus argyrellus Klug, 1834, Symb. physic. Insect., tav. XXXIX, fic, 9, 1.0 - Telostegus argyrellus Haupt, 1930, « Mitt. Zool. Mus. Berlin », XVI, pagg. 707; 716, fig. 30, 9. Caschei, 14 luglio 1939: 1 9. Distr.: Fajum, Egitto (loc. tip.) (17), Sauakin (Alto Egitto), Transcaspia. (17) DALLA TORRE (Catalog. Hymenop., VIII, 1897, pg. 274) cita erronea- mente « Arabia ». 230. D. GUIGLIA © Telostegus melanurus Klug var. Pompilus melanurus Klug. 1834, Symb. physic. Insect., tav. XXXIX, fig. ro, 9. Telostegus melanurus Haupt, 1930, « Mitt. Zool. Mus. Berlin », XVI, pagg. 706, 708, figg. 24, 25, & 2. - Guiglia, 1941, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova », LXI, pag. 172. Gondaraba, 2 settembre 1939: I 2. Questa 2, come pure mi ha comunicato Haupt (in litteris), presen-. ta rispetto ad esemplari di altre località, una complessione leggermente più tozza, i primi quattro tergiti rossi, il pigidio con spiccata pubescenza dorata, i tarsi del-I paio gialli ferruginei e le spine di tutte le zampe sensibilmente più chiare e a riflessi aurei. Distr.: Arabia deserta (loc. tip.). Sinai, Tripoli, U. Mimun (Li- bia), Gialo, Kassala. Pompilus rutilus Klug i Pompilus rutilus Klug, 1834, Symb. physic. Insect., tav. XXXVIII, fig. 4, @ 2. Foce del Sagan, 19 giugno 1939: I &. Questo esemplare presenta complessione gracile e statura inferiore al normale (6 4% mm. circa). Distr.: Ambukohl, Nubia (loc. tip.).Guinea. Come già ho messo in rilievo (18) la distribuzione geografica (As.: Arabia; Austr.: Nuova Guinea) riportata dal Dalla Torre (Catalog. Hymen. VIII, 1897, pag. 318) è errata. Pompilus plumbeus Fab. ; Psammochares plumbeus Arnold, 1937, « Ann. Transv. Mus. », XIX, parte I, pagg. 46. 47, figg. 31, 31 a-b. Caschei, 8-18 luglio 1939: 2 2 2. Distr.: Spagna (loc. tip.). Questa specie, propria delle regioni sab- biose, è diffusa in quasi tutta 1’ Europa e in Africa. Da Arnold (I. c.) è citata pure dell’ India e della Cina. Pompilus latilabris Arnold Psammochares latilabris Arnold, 1937, « Ann. Transv. Mus. », XIX, parte I, pagg. 46, 47, figg. 32, 324. Caschei, 2 luglio 1939: I 2. (18) GUIGLIA D. - « Boll. Lab. Zool. Portici », XXXI, 1940, pag. 286, nota. IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 231. In base alla descrizione originale credo. dover riferire questa fem- mina al P. latilabris, specie assai simile al P. plumbeus ma da esso ben | distinta soprattutto per la pubescenza notevolmente più abbondante e Li di colore bianco, per il clipeo visibilmente più ristretto (quattro volte più largo che lungo) (V. Arnold, 1. c., fig. 32), per le orbite più diver- genti sul clipeo, per la terza cellula cubitale delle ali anteriori meno ristretta sulla radiale, per il colore bianchiccio degli speroni ecc. Nella femmina di Caschei ho notato come la distanza degli occhi sul vertice sia un poco maggiore del I+II articolo del funicolo, mentre, secondo la descrizione di Arnold, questa dovrebbe essere eguale ai due primi articoli: « Interocular distance on the vertex equal tho the length of the first two joints of the flagellum ». Distr.: Niassa; Rhodesia settentrionale e meridionale. (Arnold, (oo) SPHECIDAE Trypoxylon Stroudi Gribodo Trypoxylon Stroudi Gribodo, 1884, « Boll. Soc. Entom. Ital. », XVII pae. 27.0, - Arnold, 1924, « Ann. Transv. Mus. », XI, parte I, pagg. 13, 23, figg. 10, 20, 22, tav. I, figg. 4, 42, 9. Caschei, 8 agosto 1939: I 2. Questa 2 non presenta rispetto all’ esemplare tipico (Coll. Museo di Genova) differenze degne di nota. Fra le collezioni del Museo di Genova ho notate tre femmine del- I’ Isola Fernando Poo (Musola, leg. L. Fea, I.III - 1902) determinate da Giordani Soika come T. Stroudi le quali, oltre le dimensioni leg- germente inferiori (9-10 mm.), mostrano le rughe sulla porzione dor- sale dell’ epinoto più rade e meno regolari ed inoltre la striatura sulle parti laterali del segmento stesso sensibilmente ridotta e poco accentuata. Faccio osservare come rispetto al disegno dell’Arnold (1. c. tav. I, fig. 9) le rughe sulla porzione dorsale dell’ epinoto si presentino nella 2 tipica più regolarmente conformate e un poco più fitte. Distr.: Port Elizabeth (loc. tip.). Rhodesia meridionale (Arnold Pico) HES I ade Nahe CITE Bhs ah BLD RISI re I GLI 4 PRET, UTI, PMR SS MII ; RAI pula a Mera: 232 D. GUIGLIA Philanthus triangulum Fab. var. diadema Fab. Philanthus triangulum var. diadema Arnold, 1926, « Ann. Transv. Mus. », 11, parte 3, pagg. I4I, 143 e 144, fig. 1 a-b. Asile, 26 giugno 1939: I 6. Distr.: Capo di Buona Speranza (loc. tip.). Varietà comune e lar- gamente diffusa in tutta l' Africa particolarmente tropicale. Is. Mada- gascar. Philanthus stygius Gestaecker f. nitidus Magretti Philanthus nitidus Magretti, 1884, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XE; pag. 595. - Guiglia. 1939. « Mem. Soc. Entom. Ital. », XVIII, pag. 90. Caschei, 18 luglio 1939: 1 &. Questo 4 non presenta, rispetto ai cotipi del Ph. nitidus Magr. (Coll. Museo di Genova), differenze degne di nota. Come colorazione corrisponde alla var. A. del Magretti: la fascia gialla al margine poste- riore del pronoto è cioè medialmente interrotta. Non conosco de visu il Ph. stygius Gerst. per cui rimango un poco incerta circa gli esatti rapporti fra esso e la specie del Magretti indub- biamente affine se non identica. Nell’ attesa di poter avere in esame o il tipo o esemplari comparati con il tipo credo conveniente di limitarmi per il momento a considerare il Ph. nitidus Magr. ocme una forma del Ph. stygius Gerst. Ditsr.:. Bahr el Salaam, Atbara (Sudan orientale, loc. tipiche). Barentu (Eritrea, Guiglia, I. c.). Philanthus stygius Gersatecker f. atronitens Arnold Philanthus stygius race atronitens Arnold, 1925, «Ann. Transv. Mus. », XI, parte 3, pagg. I4I, 143, 163, figg. 16, 17. Caschei, 15 luglio 1939: 1 9. In questa ? lo scutello e il postscutello presentano solamente pochi punti sparsi; anche la punteggiatura dell’ area triangolare del segmento mediano è, rispetto alla figura dell’ Arnold, un poco più rada. Fra le 9 9 di Barentù (Eritrea) da me citate in precedenza come Ph. nittdus Magr. (19) ho notato due esemplari a torace completa- mente nero (eccettuate due macchie gialle alla base delle tegule) nei quali |’ area triangolare dell’ epinoto mostra una certa tendenza a (19) « Mem. Soc. Entom. Ital. », XVIII, 1939, pag. 90. di IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 233 differenziarsi dalla rimanente superficie. Questi individui segnerebbero gia un passaggio alla f. atronitens Arn. Distr.: Rhodesia meridionale (loc. tip.). Philanthus fuscipennis Guérin ssp. consimilis Kohl Philanthus consimilis Kohl, 1891, « Ann. nathur. Hofmus. Wien », VI, pag. 349. - Philanthus fuscipennis Arnold, 1925, « Ann. Transv. Mus. », XI, parte 3, pag. 171. - Philanthus fuscipennis ssp. consimilis Guiglia, 1939, Miss. Biolog. Borana, III, pag. 55. Gondaraba, 27 maggio 1939: I 64. In questo esemplare la colorazione ferruginea è sensibilmente dif- fusa; le zampe, eccettuate le anche, sono ferruginee e così pure una stretta striscia al margine posteriore del pronoto, lo scutello e il post- scutello. Sono inoltre così macchiati i lati del capo. Le ali sono gialla- stre, le anteriori presentano sulla porzione apicale un leggero infosca- mento che dal margine anteriore va sensibilmente sfumando verso quelle posteriore. Fra le collezioni del Museo Civico di Storia Naturale di Genova ho. notato 2 3 4 e 2 2 2 di Sabarguma (Eritrea) con colora- zione presso a poco simile all’ esemplare di Gondaraba. “. Nel ¢ di Malca Guba da me in precedenza citato (1. c.) lo scutelio e il postscutello sono intieramente neri e così pure le anche, i troncateri di tutte le paia di zampe, gran parte dei femori del I e II paio, i femori del III paio e la faccia inferiore delle tibie corrispondenti. Le ali sono sensibilmente infoscate e il ferrugineo del ¢ di Gondaraba è sostituito da un colore decisamente giallo. Come caratteri cromatici questo esem- plare è simile cioè alla forma tipica del Ph. fuscipennis Guérin (nec Arnold) (Coll. Museo di Genova). Riguardo alla giusta interpretazione di questa specie ho già in precedenza discusso (I. c.). Distr.: Capo di Buona Speranza (loc. tip.). La ssp. constmilis è propria dell’ Africa orientale e meridionale. Philanthus coarctatus Spinola var. (?) Philanthus coarctatus Spinola, 1838, « Ann. Soc. Entom. France », VII, pag. 486, n. 34. - Mochi, 1939, « Bull. Soc. Fouad Ier d’ Entomol. », pagg. 90, 100, tav0l5 fio. 3, tay. ILL, figg.o47) 48: fave IV, fige. 53,68, 609: Caschei, 8-18 luglio 1939: 2 8 &. . Asile, giugno 1939: 5 4 4, 1 2. Questi esemplari, intorno alla cui esatta determinazione rimango un poco dubbiosa, sono abbastanza simili ad altri della Colonia Eritrea, 234 IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO Cheren (Coll. Museo di Genova) determinati dal Magretti come Ph. coarctatus Spin. - Questa specie può presentare, come è noto, una certa variabilità nei caratteri cromatici, come ha pure messo in rilievo il Mochi (1. c.) per gli individui egiziani e il Magretti (20) per altri del Sudan orientale (Coll. Museo di Genova); alcuni di questi ultimi pre- sentano una certà affinità con i sopra citati esemplari di Asile e di Caschei. Nella serie di Asile il mesonoto, lo scutello, l’ epinoto e il terzo tergite sono completamente neri (lo scutello in un maschio di Caschei presenta al margine posteriore una ristretta fascia gialla biancastra inter- rotta nel mezzo). Il primo segmento dell’ addome nella ® è ferrugineo, nei @ & varia dal ferrugineo con macchia scura mediana al completa- mente nero, le macchie gialle laterali o sono assai ridotte o man- cano del tutto. La fascia gialla biancastra sul secondo tergite è continua in due esemplari, nei rimanenti è più o meno ampiamente interrotta nel mezzo. Quella sul quarto tergite è nella massima parte degli indi- vidui intaccata medialmente e così pure la sottile striscia al margine poste- riore del quinto e sesto tergite. Su quest’ultimo segmento la ® presenta due macchie laterali gialle biancastre. In questo stesso SEE la fascia del postscutello é ristretta ed interrotta nel mezzo. Le zampe si presentano in tutti gli individui con le anche nere più o meno estesamente macchiate di giallo e con i trocanteri e i femori più o meno anneriti; solamente le tibie e i tarsi sono gialli leggermente mac- chiati di ferrugineo. Questi ultimi mostrano gli articoli apicali un poco infoscati. Distr.: Egitto (loc. tip.). Libia (Uadi Mimum), Fezzan (Tin Alcun, U. Iseien). Cerceris vigilans Smith ssp. pervigilans Turner Cerceris vigilans ssp. pervigilans Turner, 1912, « Trans. Ent. Soc. London », pag. 744, & Q. - Cerceris vigilans r. pervigilans Arnold, 1931, « Ann. Transv. Mus. », XIV, parte II, pagg. 136, 145, 148, @ 9. - Guiglia, 1939, Miss. Biol. Berana, IH pags 56 tayo Ino noe Banno, 30 aprile 1939 2043 010 La colorazione di questa 2 è del tutto simile a quella della @ catturata a Neghelli e già da me in precedenza citata e raffigurata (I. c.). (20) « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova », XXI, 1884, pag. 594. D. GUIGLIA 235 Quella dei ¢ 4 è, come ho potuto pure constatare dall’ esame della serie di Neghelli (1. c.), sensibilmente variabile. In uno degli esemplari di Banno i tergiti si presentano completament o quasi neri, nell’ altro in- vece il II, III e parte del IV tergite sono ferruginei. Inoltre nell’ indi- viduo più scuro le macchie gialle ai lati del I tergite sono più sviluppate e tendono a congiungersi medialmente. Distr.: Africa orientale Britannica (loc. tip.). Neghelli. Cerceris bicolor Smith Cerceris bicolor Arnold, 1931, « Ann. Transv. Mus. », XIV, parte 2, pag. 137, 183, figg. 35, 35 a-b, c-d. Gondaraba, 25 maggio 1939: I 92. In questo esemplare la macchia gialla sulle tempie è assai piccola: il pronoto presenta solamente due ristrette striscie trasverse ai lati e le tegule mostrano una macchia gialla culla metà basale. Distr.: Gambia (loc. tip.). Tra le collezione del Museo di Ge- nova ho esaminate 9 ® @ della Guinea Portoghese (Bolama, leg. L.. Fea - VI - XII - 18909). Cerceris Zavattarii Guiglia Cerceris Zavattarit Guiglia, 1939, Miss. Biol. Borana, III, pag. 58, tav. II, fig. 2: fiSer Tet NON 2000 Banno, 30 aprile e 10 maggio 1939: I 9 e244. ElDielf20 maggio 1036: 1 4. Foci del Sagan, 19 giugno 1939: 1 9 e5 6 4. Caschei, 18 luglio 1939: 1 9. La ® di Banno si presenta nell’ insieme sensibilmente più scura rispetto al tipo (Coll. Museo di Genova). La colorazione fondamentale del torace è nera anzichè ferruginea e con le parti seguenti gialle: una fascia con sfumature ferruginee ed ampiamente interrotta nel mezzo sul pronoto, una macchia sulle mesopleure, le tegule, gli estremi laterali del postscutello e due grandi macchie ai lati dell’ epinoto. E’ ferrugineo lo scutello e gran parte del postscutello. La porzione mediana del I ter- gite è nera e così pure la base del II tergite, le macchie ferruginee semi- circolari sulla porzione mediana dei tergiti sono notevolmente più am- pie rispetto a quelle dall’ esemplare tipico. Aggiungo infine che le mac- chie nere sul capo si presentano più estese e più accentuate. LENT So RR i o 23008 D. GUIGLIA La colorazione delle altre due ® 9 è invece più chiara e si avvicina maggiormente a quella dell’ esemplare tipico. Rispetto a quest’ ultimo ho notato, particolarmente nella femmina delle foci del Sagan, una mag- giore diffusione del colore giallo il quale assume una tonalità più pallida. In questo stesso esemplare sono così colorate, oltre che le tegule e ie due grandi fascie ai lati del segmento mediano (più ampie che nel tipo), due macchie tondeggianti ai lati dello scutello e due striscie trasversali allungate ai lati del postscutello. Anche le tempie sono macchiate di giallo e l’area mediana del clipeo è pure gialla. La colorazione della femmina di Caschei è molto simile a quella del tipo; solamente il pro- noto ha il colore più spiccato e le macchie ferruginee semicircolari al centro dei tergiti sono, come nelle altre due femmine, un poco più ampie. I ¢ 3, come ho gia constatato per gli individui di Neghelli, sono assai variabili nei caratteri cromatici. Da esemplari a colorazione chiara come nel tipo si passa gradatamente ad altri con il ferrugineo del capo, del torace, del I tergite e di tutto o parte del II tergite sostituito da un colore decisamente nero. Anche il giallo può presentarsi più o meno intenso e più o meno diffuso. Distr.: Neghelli (loc. tip.). Stizus Braunsii Handlirsch Fig. VII. Stizus Braunsit Handlirsch, 1894, « Ann. naturhist. Hofmus. Wien », pag. 287. - Arnold, 1929. « Ann. Transv. Mus. », XIII, parte 4, pagg. 262, 265, 2 8, NES AR, AR Ase, aS. Caschei, 8-18 luglio, 1939: 23 22 e 10 44. Gondaraba, 27 maggio 1939: 8 4 4. DS L'estensione del colore giallo è in questi esemplari notevolmente variabile; da individui con il clipeo intieramente giallo e con questo colore diffuso su: gran parte del pronoto, tubercoli omerali, margini laterali del mesonoto, massima parte dello scutello, postscutello, porzione mediana della parte dorsale dell' epinoto, parti laterali di esso, meso- pleure, gran parte del I tergite, terzo o metà apicale del I-VI tergite, parte dell’ ultimo tergite, porzioni laterali e margine apicale dei corri- spondenti sterniti, femori, tibie e tarsi di tutte le paia di zampe, si BIOLOGICA SAGAN-OMO 237 Patan Fig. VII. - Stizus Braunst Handl. - Variabilita cromatica. passa gradatamente ad altri con il clipeo quasi del tutto nero e con il giallo del corpo assai ridotto e disposto come nella figura. Distr.: Capo Palmas, Capo Lopez, Baia di Delagoa, Mozambicc (loc. tipiche). Africa occidentale, orientale e meridionale fino al Capo. Fs ee headees So SSA Hoy bry PT Cons TIT anaes oes te i 238 ; D. GUIGLIA Stizus fenestratus Smith Stizus fenestratus Arnold, 1929, « Ann. Transv. Mus. », XIII, parte 4, pagg. 263. 267, 315. Gondaraba, 27 maggio 1939: I 4. Questa specie si distingue facilmente per l’ abbondante pubescenza grigia argentea sulla parte dorsale dell’ epinoto, per i caratteristici e densi peli dello stesso colore sulla superficie del I tergite oltre che per il colore delle ali. Distr.: Congo (loc. tip.). Dall’Arnold questa spcie è citata inol- tre delle località seguenti: Gambia, Rhodesia meridionale, Natal, Zulu- land. Io fra le collezioni del Museo Civico di Storia Naturale di Ge- nova ho notato anche esemplari dell’ Eritrea (Sabarguma) e della Guinea Portoghese (Bolama, Leg. L. Fea, VI-XII-18909). Stizus imperialis Handlirsch var. o sp. affine (?) Stizus tmpertalis Handlirsch, 1892, « Sitzungsber. K. Akad. Wiss. Wien », CI, pagg I4I. 199, 2. - Arnold. 1929. « Ann. Transv. Mus. », XIII, parte 4, pagg. 264, 267, 298, figg. 50, bo ac). 410. Caschei, 8-14 luglio 1939: 2 2 9. Questi esemplari, oltre ai due colori predominanti nero e giallo, presentano una sensibile diffusione del colore ferrugineo; sul capo le parti nere sono sostituite in gran parte da tale colorazione, la quale si estende pure al torace, particolarmente alle parti laterali di esso, agli sterniti e in proporzione ridotta anche ai tergiti. In un esemplare questi sono quasi intieramente gialli con ferruginea la base del I e II tergite, tutto o in parte il margine distale dei primi quattro tergiti e la porzione apicale e mediana dell’ ultimo tergite. Nell’ altro esemplare il giallo si dispone in fascie le quali nei primi tre tergiti si presentano continue con intaccatura mediana più o meno pronunziata e nei rimanenti interrotte nel mezzo. Il ferrugineo è specialmente diffuso alla base del I e II tergite, sui contorni della fascia gialla del III tergite e sull’ ultimo tergite. In ambedue gli esemplari le macchie gialle ai lati del III-V sternite sono molto ampie e tendono a congiungersi nel mezzo. __ Il Dr. Maidl (Museo di Vienna), che molto cortesemente ha vo- luto esaminare uno dei due sopra detti individui e precisamente quello ad addome quasi intieramente giallo, mi comunica che esso corri- IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 239 sponde ad un esemplare del Museo di Vienna determinato dal Brauns come St. impertalis Hand]. | Distr.: Caffraria (loc. tip.). Willowmore (Provincia del Capo). Bembix melanopa Handlirsch Bembex melanopa Handlirsch 1893, « Sitzungber. K. Akad. Wiss. Wien », CIE pagg. 797, 918, 921, tav. II, fig. 10, tav. VII, fig. 7, 4 9. - Arnold, 1929, « Ann. Transv. Mus. », XIII, parte 4, Pagg. 325, 327, 354. figg. 21 e 21 a-c, tav. VI. figg. 16 e 17. - Guiglia, 1940. « Atti Mus. Civ. St. Nat. Trieste », XIV, n. 18, pag. 278. Caschei, 6-14 luglio 1939: 8 2 2, In tutte queste 9 9 le parti laterali del labbro sono giallo-pallide; la pubescenza del torace si presenta nell’ insieme piuttosto variabile. Da esemplari con una ristretta striscia gialla al margine posteriore del pro- noto, dello scutello, del postscutello, con una breve linea (medialmente interrotta) al margine posteriore del mesonoto e con due striscie ai lati delle tegule si passa gradatamente ad altri con il torace completamente O quasi nero; in un individuo il colore giallo è ridotto a due macchie al margine posteriore dei tubercoli omerali. Le tegule sono più o meno este- samente macchiate di nero in tutti gli esemplari. La distribuzione e la conformazione delle fascie gialle dei tergiti si mantengcno in generaie piuttosto costanti ed uniformi, solo in un individuo le due macchie ai lati del I tergite si congiungono medialmente a formare una fascia unica. Distr.: Natal e Baia di Delagoa (loc. tip.). Rhodesia meridionale (Arnold, 1. c.); Somalia Ital., Villaggio Duca degli Abruzzi, (Guiglia, lc). Bembix massaica Cameron Bembex massaica Cameron, 1910, Kilimandjiaro - Meru Exped., VIII, pag. 290 - Arnold, 1929, « Ann. Transv. Mus. », XIII, parte 4, PACS NS 2 455. 32751 3.05), figg. 41, 31 a-e. tav. VI, fig. 18. - Guiglia, 1940. « Atti Mus. Civ. St. Nat. Trieste », XVI, n. 18, pag. 279. Caschei, 18 luglio 1939: 1 &. Questo esemplare corrisponde ad un maschio di Sawmills (Rho: desia meridionale) determinato dall’ Arnold come B. massaica Cam. (Coll. Museo di Genova). In ambedue gli esernplari il disco del meso- noto è completamente nero. Distr.: Meru (loc. tip.). Lago Margherita (Guiglia I. c.), Casca- te Vittoria, Bembesi, Bulawayo, Umtali (Arnold, 1. cay 240 D. GUIGLIA ‘ Bembix fuscipennis Lepeletier var. Bembex fuscipennis Arnold, 1929, « Ann. Transv. Mus. », XIII, parte 4, pagg. 324, 327 e 373. figg. 36. 36 a-b. tav. VI, fig. 30, 4 92. Caschei, 15 luglio 1939: 1 9. Ho notato in questa 9, che io credo dover attribuire ad una va- rietà della B. fuscipennis Lep., alcune differenze cromatiche rispetto alle descrizioni degli Autori (non conosco de visu alcun esemplare di questa specie). Il torace presenta una maggiore diffusione del colore gial- lo, sono così colorate, oltre i tubercoli omerali e la striscia con sfumature ferruginee al margine posteriore del pronoto, le seguenti parti: una linea allo stesso margine dello scutello e del postscutello, una fascia arcua- ta sul dorso e due macchie ai lati dell’ epinoto. Gli sterniti sono in inassima parte rossi ferruginei con la base del I-V più o meno estesa- mente orlata di nero. Distr.: La forma tipica è descritta del Capo di Buona Speranza. Africa orientale [Eritrea (Cheren)] (21). Da Arnold (1. c.) è citata delle seguenti località: Rhodesia meridionale, Transvaal, Natal. Bembix Doriae Magretti Fig. VII. Bembex Doriae Magretti, 1884, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova », XXI. pag. 590, n. 124, tav. I, fig. 14, & 9. - Handlirsch, 1893, « Sitzungber. K. Akad. Wiss. Wien », CII, pag. 891, n. 128 (loc. tip.: Khor Gergabb, Khor Cheru, Sebderat). Allo stesso gruppo della B. fuscipennis Lep. appartiene la B. Doriae Magr. specie che Handlirsch (1. c.) pone fra le forme o a lui sconosciute o dubbie della regione etiopica. La specie del Magretti è difatti non molto facilmente identificabile attraverso la sola diagnosi che è basata soprat- tutto sui caratteri cromatici; ad ovviare a ciò ho creduto dare qui alcuni particolari in base all’ esame degli esemplari tipici (Coll. Museo di Genova) e il disegno di qualche dettaglio che possa facilitarne il rico- noscimento e fissarne la giusta posizione sistematica. Per quanto riguarda la colorazione e i principali caratteri d'insieme riporto qui la diagnosi preliminare del Magretti. (21) A. GIORDANI SOIKA - Mem. Soc. Entom. Ital., XVIII, 1939, pag. 105. IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 241 2. « Nigra; facie, antennis, orbitis internis et posterioribus, pro- noto, alarum tegulis, metathoracis angulis posterioribus, mesopleuris sub alarum radice, pedibus anterioribus, intermediis (tarsis flavis excep- tis) et posterioribus (tibits et tarsi flavescentibus exceptis) abdominisque segmentis ventralibus totis, laete ferrugineo rufis. Labro et mandibulis (apice excepto nigro), flavis. Abdomine flavo sulphureo; segmenti pri- mi basi et macula triangulari in dorso cum illa conjiuncta, ipsius mar- Palhani < —— Fig. VIII. - Bembix Doriae Magr. @; 1, parte ventrale dell’ addome; 2, articolo basale dei tarsi medi; 3, antenna; 4, ultimo tergit2 della 9. gine apicali, secundi linea basali et maculis duabus in dorso, tertii et quarti maculis rectangularibus prope basim fasciaque basali nigris. Seg- mentorum I-V marginibus apicalibus, segmentoque anali toto, rufo- ferrugineis. Alis, plus quam dimidio basali, dense fuscatis. Capite laevi, opaco pilis albidis tecto: thorace dense leviterque punctato-nitido, meso- noto e pilis albidis tectis. Abdomine sublaevi, nitido, basi sparse albo- piloso; segmento anali crasse punctato, carena mediana nitida subelevata. 4. A foemina differt tantum abdomine toto supra et subtus (ma- culis nigris exceptis) ferrugineo-rufo, segmento secundo ventralis, dente valido, adunco, compresso armato, sexto disco oblongo-elevato instructo. Long. corp, 4 9 16 mill. 4. Il clipeo è notevolmente convesso; gli occhi sono quasi pa- ralleli e !a loro distanza sul vertice è eguale presso a poco ai primi cinque articoli del funicolo delle antenne. Queste si presentano con- Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 10 242 D. GUIGLIA formate come nella figura e con gli ultimi tre articoli infoscati special- mente sulla faccia superiore; il II articolo del funicolo è eguale presso a poco al III+IV. Il dente del II sternite è assai pronunziato e curvato in basso; il VI sternite presenta una piastra elevata semielittica a contorni. netti. Il VII sternite manca unitamente all’ aedeagus. Purtroppo le con- dizioni di conservazione di questo unico esemplare sono piuttosto cat- tive. L’ articolo basale dei tarsi anteriori porta sei robuste spine gialle ferruginee; nelle zampe medie i femori sono lisci, privi di denti e l'arti- colo basale dei tarsi è dilatato come nella figura. 2. La distanza degli occhi sul vertice è eguale preso a poco al I-- I{+III+% del IV articolo del funicolo. Il terzo articolo delle antenne è il doppio circa del IV. Gli sterniti sono lucidi con punti un poco più radi che nel maschio. Il VI tergite è medialmente subcarenato e con l'apice arrotondato come appare dalla figura. La B. Doriae appartiene, come ho già detto, al gruppo della B. fu- scipennis Lep. specie alla quale, almeno da quanto mi risulta dalle descri- zioni, si avvicina maggiormente nonostante le notevoli differenze cro- matiche. Nella tabella delle specie di Bembex dell’ Africa meridionale stabi- lita dall’ Arnold (22) la specie del Magretti verrebbe ad occupare la posizione seguente : SoG ee 1 Parte basale delle ali tinta di bruno . ; * È i : 3 È x 2 a) Clipeo in gran parte, funicolo, eccettuati gli ultimi due o quattro articoli, e il sesto segmento addominale ferruginei; secondo articolo del funicolo presso a poco il doppio del terzo . : : ; ; E : = : s 5 a n c b) Tergiti I-V in massima parte gialli ( 9 ) o rossi ferruginei ( 4). Tutti gli sterniti rossi-ferruginei con macchie e sfumature scure, Sesto sternite (4) con piastra semielittica . i 3 : i 4 3 > 3 3 ; : . Doria: Magr. Tergiti I-V neri con solamente delle fascie sinuose gialle biancastre al margine posteriore. Sternite I-V neri macchiati di giallo ai lati. Sesto sternite ( 4) con piastra subtriangolare . - , 2 2 ì I” 5 2 . fuscipennis Lep. c) Clipeo in gran parte, funicolo e sesto segmento addominale neri; secondo articolo del funicolo due terzi più lungo del terzo . : : : x + sibilans Handl. 2 Ali ialine (vedi tabella dell’ Arnold). Fra gli esemplari dell’ ex. Coll. Magretti (Coll. Museo di Genova) ho notate 7 9 ® dell’ Eritrea (Cheren, Sabarguma). riferibili alla B. (22) Ann. Transv. Mus., XIII, parte 4, 1929, pag. 322 - 328. IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 243 Doriae e come tali determinate pure dal Magretti stesso. La statura di questi individui varia da un massimo di 15 % mm. a un minimo di Io mm. circa; la loro colorazione si mantiene piuttosto costante. Solo in certi individui, particolarmente quelli di piccole dimensioni, il nero dell'addome si presenta un poco più esteso. Bembix olivacea Cyrillo, Bembex mediterranea Handlirsch, 1893, Sitzber. Akad. Wiss. Wien, CII, pagg. 807, DOS MOMMA tae lt on a tava Vo MII stavi VDL, fies gy Caschei, 14 luglio 1939: 1 @. Elolo, 7-16 agosto 1939: 2 2 2. Distr.: Italia: Napoletano (loc. tip.). Specie diffusa in tutta la regione del Mediterraneo. Dell’ Africa orientale io ho esaminati esem- plari delle località seguenti: Saukin, Kor el Langhebb, Kassala, Kor el Kasch, Kor el Barka, Archeisa (Ogaden), Eritrea (Cheren), Somalia It. (Lugh, Daua, Mogadiscio, Brava). Tutti questi esemplari apparten- gono alle collezioni del Museo di Genova e già in massima parte sono | stati citati dal Magretti e da me (23). Bembix lusca Spinola. Bembex lusca Handlirsch, 1893, « Sitzber. Akad. Wiss. Wien, », CII, pagg. 802, DLO, Oi, AO, tery, 1G stews RAMO): Caschet, 18 luglio 19309: 18. In questo esemplare il clipeo e il labbro sono gialli, quest’ ultimo presenta una striscia scura mediana. Distr.: Egitto (loc. tip.) - Africa orientale. Ampulex Kristenseni Turner var. 0 sp. affine (?) Ampulex Kristenseni Turner, 1917, « Trans. Ent. Soc. London », pag. 81, 9. - Atnoldgio 28 PX partes space, 2O0,a202. 231 US Toe DO 9a O:. Mega, 10 settembre 1939: I 6. In base alla tabella per il Gen. Ampulex stabilita dall’ Arnold (1. c.) il 4 di Mega dovrebbe essere riferito all’ A. Kristenseni Turn., spe- cie di cui non conosco de visu alcun esemplare. Rispetto alla descrizione (23) P. MAGRETTI - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XXI, 1884, pag. 590. n. 123. - IBID. XXXV, 1895, pag. 167 n. 21. - IBID., XXXIX, 1899, pag. 605 n. 47 (mediterranea). - D. GUIGLIA - Mem. Soc. Entom. Ital., X, 1931, pag. 127 ( mediterranea). 244 D. GUIGLIA che del 3 di questa specie da |’ Arnold ho però notate alcune differenze che mi lasciano qualche dubbio circa l'identità delle due forme. Il ma- schio di Mega presenta una complessione gracile e una statura sensibil- mente minore (9 mm.). Inoltre il pronoto è liscio con solamente qual- che leggerisima parvenza di rugulosità mentre la Kristenseni dovrebbe presentare « Pronotal collar deeply and closey, transversely striated across the middle third and on each side of the acutely conical tuber- cle ». Anche sulle tempie la rugosità non è molto distinta. Distr.: La Kristenseni tipica è descritta dell’Harrar (Abissinia). Ampulex sibirica Fab. Ampulex sibirica Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pagg. 200, 202, 223, figg. 15, 15 a-d, tav. VIII fig. 14° Elolo, 8 agosto 1939: I &. Distr.: Africa tropicale. Sceliphron (Hemichalybion) Eckloni Dahlbom S. (Hemichalybion) Eekloni Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pagg. 236, 242, fig. 2. - Guiglia, 1940, « Atti Museo Civ. St. Nat. Trieste », XILRVANERTO MPa 2027 El Dire, 5 maggio 1939: I 2. Distr.: Capo di Buona Speranza (loc. tip.). Specie comune e abba- stanza largamente diffusa in tutta la regione etiopica. S. (Hemichalybion) Eckloni Dahlbom var. rufopictum Magretti Pelopoeus Spinolae var. rufopictus Magretti, 1884, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Ge- nova », XXI, pag. 577. - Sceliphron (Hemichalybion) Eckloni var. rufopicta Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pag. 236. Caschei, 8 luglio 1939: 1 @. In questo 4 il colore ferrugineo si presenta esteso come negli esem- plari tipici (Coll. Museo di Genova). Distr.: Bahr el Salaam, Metemma, Cheren (loc. tip.). Di questa ultima località sono stati riscontrati esemplari d’ ambo i sessi sia da Giordani Soika (24) che da me (25). (24) A. GIORDANI SOIKA -, « Mem. Soc. Entom. Ital..» XVIII, 1939, pag. 104. (25) D. GUIGLIA - « Mem. Soc. Etom. Ital. »,XVII, 1938, pag. 200. IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 245 * S. (Pelopoeus) spirifex L. S. (Pelopoeus) spirifex Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pagg. 236; 244913 bre 3.6, Caschei, 8-18 luglio 1939: 9 9 9. El Dire, 20 giugno 1939: 2 2 2. Murle Omo, 24 luglio 1939: 1 2. Distr.: Africa e regione del Mediterraneo. Specie assai comune. S. (Pelopoeus) Quartinae Gribodo Pelopoeus Quartinae Gribodo, 1884, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova», XXI, pag. 298. - S. (Pelopoeus) Quartinae Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. ». parte 3, pag. 236 e 245, figg. 3, 32, 42. Gondaraba, 27 maggio 1939: I 2. Questa 9 è del tutto simile agli esemplari tipici (Coll. Museo di Genova). I caratteri differenziali fra il Quartinae Grib. e l’affine spirifex Lin. sono già stati messi chiaramente in rilievo sia dal Gribodo che dall’ Arnold. Distr.: Scioa (loc, tip.). Specie abbastanza comune in Africa orien- tale; secondo Arnold (I. c.) pare si estenda dal Sudan fino a Port Eliza- beth; Africa occidentale. Ammophila vulcania du Buysson Ammophila vulcania du Buysson, 1897, « Ann. Soc. Entom. France », LXVI, pag. 356, tav. II, figg. 2, 2a, 2b, 4. - Sphex vulcania Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pagg. 249, 251, 262, tav. X, figg. 5-7. Caschei, 5-8 luglio 1939: 2 29 er. 8. La faccia in questi esemplari si presenta più o meno estesamente macchiata di nero e il ferrugineo delle antenne (più o meno offuscato) si estende fino al quinto articolo del funicolo. In una 2 il pronoto è macchiato di nero e le strie trasversali sono un poco più irregolari e meno pronunziate rispetto agli altri due individui. Distr.: Makapan (loc. tip.). Da Arnold (1. c.) è citata delle località seguenti: Provincia del Capo, Transvaal, Natal e Rhodesia. Ammophila beniniensis Palisot-Beauvais Sphex beniniensis Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pagg. 249 252, 263, tav. XI, fig. 4o. Banno, 5 maggio 1939: 1 &. Distr.: Africa occidentale, orientale e meridionale. 246 D. GUIGLIA Ammophila tenuis Palisot-Beauvais var. (?) Sphex tenuis Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pagg. 250, 252, 265, tav. XI, figg. 21 - 23, 4 Q. - Ammophila tenuis Guiglia, 1940, « Boll. Labor. Zool. Portici », XXXI, pag. 289. - Id., 1940, « Atti Mus. Civ. St, - Nat. Trieste », XIV, n. 18, pag. 279. Foce del Sagan, 19 giugno 1939: I 9. Caschei, 14 luglio 1939: 1 &. Banno, 30 aprile e 5 giugno 1939: 3 4 4. Nota è la variabilità cromatica di questa specie. Da esemplari con il colore ferrugineo assai esteso si passa gradamente ad altri con il torace completamente o quasi nero eccettuata la fascia del pronoto la quale in certi casi può anche ridursi a nulla o quasi. Gli esemplari sopra citati, che con qualche dubbio riferisco alla A. tenuis, specie in realtà non ben definita, si presentano nell’ insieme piuttosto scuri: in uno dei maschi di Banno il pronoto è nero con sola- mente tracce di-ferrugineo sulle porzioni laterali. Distr.: Sierra Leone (loc. tip.). Specie diffusa nella regione etiopica. Ammophila rubripes Spinola Ammophila propingua Kohl, 1906, « Ann. Naturh. Hofmus. Wien », XXI, pagg. 259, 269, 363, n. 66, tav. XIII, figg. 142, 153, 162, 164, & 2. - Roth, 1928, « Ann. Soc. Entom. France », XCVII, pagg. 162, 169, 207, n. 33, è 2. - Guiglia, 1939, Miss.-Biol. Borana, III, pag. 72. Gondaraba, 1 giugno 1939: 2 £ 9. Asile, 26 luglio 1939: 1 ¢. Murle-Omo, 24 luglio 1939: 1 2. Questa specie è, come è noto, piuttosto variabile nei caratteri cro- matici. Nelle sopra nominate femmine i primi tergiti si presentano più o meno estesamente anneriti mentre il ferrugineo del capo e del torace si mantiene chiaro. Il secondo articolo del funicolo delle antenne in un esemplare è quasi intieramente ferrugineo; negli altri due si notano, spe- cialmente alla base, tracce più o meno estese di questo colore. Nel 4 il primo articolo del peziolo è presso a poco eguale al I+ I] + III articolo dei tarsi posteriori, cioè un poco più di quanto do- vrebbe essere nella forma tipica in cui lo stesso articolo, almeno da quan- to mi risulta dalla descrizione di Kohl (1. c.), raggiungerebbe solo la metà del terzo articolo dei tarsi posteriori. hy Set va” ia nv Pe at? Pee IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 247 Distr.: Chartum (loc. tip.). Io ho riscontrata questa specie all'Oas' di Gialo, Cirenaica e Neghelli, Paese dei Borana (26). Giordani Soika a Cheren, Eritrea (27). Roth (1. c.) ha esaminati esemplari delle se- guenti località: Biskra, Kairouan, Agamoun, Tamanrasset, Egitto. Da Kohl (1. c.) è citata della Siria (Gerico), dell’ Arabia meridionale (Aden), dell’ Egitto (Cairo), dell’ Algeria (Biskra) e dell’ Abissinia. Di quest'ultima località io ho osservato esemplari dello Scioa (Coll. Mu- seo di Genova) determinati da Kohl come A. propinqua Tasch. var. (?). Ammophila bonae - spei Lepeletier var. ferrugineipes Lepeletier Sphex bonae - spei var. ferrugineipes Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pagg. 250, 251, 276, tav. XI, figg. 35, 37, 38. - Ammophila bonae - spet var. ferruginetpes Guiglia, 1940, « Boll. Lab. Zool. Portici », XXXI, pag. 289. Caschei, 6-18 luglio 1939: 3 2 2. Banno, 30 aprile 1939: 1 &. La colorazione in questa varietà è, come è noto, assai variabile. Le sopra citate 9 2 si presentano nell'insieme piuttosto scure e l’ addome è sensibilmente infoscato; le metapleure e i lati dell’ epinoto sono neri in tutti i tre gli esemplari, le mesoplure sono macchiate di ferrugineo sola- mente in due esemplari; in questi lo stesso colore si estende pure al primo e secondo articolo del funicolo delle antenne. Nel 4 lo scapo delle an- tenne, le mesopleure e i lati dell’ epinoto sono neri; l’ addome è più chiaro che nella 9, la parte ventrale di esso è intieramente o quasi ferruginea. i Distr.: Capo di Buona Speranza (loc. tip.). Varietà diffusa in tutta la regione etiopica. i A. (Psammophila) Tydei Le Guillou var. capensis Lepeletier Sphex (Psammophila) Tydei var. capensis Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 3, pagg. 249, 251, 258, tav. X, figg. 2, 9, 10. - Guiglia, 1938, « Mem. Soc. Entom. Ital. », XVII, pag. 202. Mega, 10 settembre 1939: I 4 e 1 92. ‘Questi esemplari, come quelli di Cheren già da me in precedenza citati (i. c.), presentano una complessione gracile e dimensioni sensibil- mente inferiori alie normali (4: 12 mm.; 9: 11 mm... (26) D. GUIGLIA, 1932, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova », LV, pag. 468 - Id. 1939, Miss. Biol. Borana, III, pag. 72. (27) A. GIORDANI SOIKA, 1939, « Mem. Soc. Entom. Ital. », XVIII, pag. 105. 248 D. GUIGLIA=® Distr.: Capo di Buona Speranza (loc. tip.). Varietà comune e lar- gamente diffusa in tutta la regione etiopica. Sphex (Parasphex) albisectum Lepeletier et Serville Sphex (Parasphex) albisectus Kohl, 1890, « Ann. Naturhist. Hofmus Wien. », V pagg. 130, 139, 162, 335. - Roth, 1925, « Ann. Soc. Entom. France », XCIV, pagg. 371, 375, 383. - Chlorion (Parasphex) albisectum Arnold, 1928, «Ann. Transv. Mus. », XII, parte 4, pagg. 342, 345, 350. Caschei, 18 luglio 1939: 1 4. Questo esemplare non presenta differenze degne di nota rispetto ad altri individui della regione paleartica da me esaminati. Distr.: Specie diffusa in tutta la regione del Mediterraneo. Roth (1. c.) la cita di tutta l’ Africa settentrionale. Nell’ Africa tropicale sembra essere rara, Kohl (1. c.) dice di aver osservato fra le collezioni del Museo di Vienna, esemplari della Provincia del Capo, Smith (28) pure la cita di Port Natal e del Capo. Sphex (Parasphex) viduatum Christ Sphex (Parasphex) viduatus Roth, 1925, « Ann. Soc. Entom. France », XCIV. pagg. 370, 374, 381. - Chlorion (Parasphex) viduatum Arnold, 1928, « Anr. Transv. Mus. », XII, parte 4, pagg. 342, 345, 349, figg. 2 e 2a. Asile; giugno, 1039: 13° In questo individuo la complessione è gracile e le dimensioni sono inferiori alle normali (11 mm.). Il peziolo è nero e il IV, V, VI tergite sono pure in gran parte neri. Distr.: Asia minore, India, Cina. In Africa è abbastanza comune e largamente diffusa. S. (Proterosphex) umbrosum Christ. var. metallicum Taschenberg Chiorion (Proterosphex) umbrosum var. metallicum Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. », XII, parte 4, pagg. 343, 346, 362. - Guiglia, 1940, « Boll. Labor. Zool. Portici », XXXI, pagg. 288, 280. Foce del Sagan, 30 giugno 1939: 1 @. Gondaraba, 2-giugno 1939: I 9. Distr.: Chartum (loc. tip..) Somalia It. (Villaggio Duca degli Abruzzi, Giumbo, Brava, Belet-Amin). Zanzibar. Questa varietà è co- mune nella regione etiopica; da Arnold è citata delle località seguenti : Rhodesia, Transvaal, Orange. (28) Catal. Hymen. Brit. Mus., IV, 1856, pags 267, nc IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA. SAGAN-OMO 249 S. (Proterosphex) tuberculatum Smith Chlorion (Proterosphex) tuberculatum Arnold, 1928, « Ann. Transv. Mus. DIET parte 4, pagg. 343, 346, 362, figg. 10, 10 a-b. Gondaraba, 2 settembre 1939: 1 8. Distr.: Sierra Leone (loc. tip.). Da Arnold (1. c.) è citata inoltre della Nigeria, della Rhodesia meridionale, del Zululand, del Natal e della Provincia det Capo. Fra le collezioni del Museo di Genova ho esaminato esemplari delle località seguenti: Guinea Portoghese (Bola- ma, leg. L. Fea, VI-XII-1896), Congo Francese (Lambarene, leg. L. Fea, XI-XII-1902), Congo Belga (Kasai, leg. A. Crida, 1913), Scioa (L. Cialalakà, leg. O. Antinori, 1881), Lago Vittoria (Arc. di Sesse, leg. E. Bayon, 1908), Usambara, Niassa e Port Natal. Palarus latifrons Kohl Palarus latifrons Brauns, 1898, « Ann. Naturhist. Hofmus. Wien », XIII, pag. 407, 4 ..- Arnold, 1923, « Ann. Transv. Mus. », X, parte I, pagg. 4, 5, fig. 55, SCADE Caschei, 18 luglio 1939: 1 &. Distr.: Provincia del Capo (loc. tip.). Specie particolarmente meri- dionale, da Arnold (1. c.) è citata delle località seguenti: Rhodesia del Sud, Provincia del Capo, Transvaal, Natal. Io ho esaminato I 3 e I 9 delle Cascate Vittoria, (det. Arnold, Coll. Museo di Genova). Tachysphex sericeus Smith Lyrops fluctuata Gerstaecker, 1862, Reise n. Mossamb. Zool., V, pag. 478, tav. XXX, fig. 14, 4 2. - Tachysphex fluctuatus Guiglia, 1940, « Ann. Mus, Libico », II, pag. 292. - Tachysphex sericeus Arnold, 1922, « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 2, pagg. 145, 147, 154, figg. 27 a, b. - Ibid., 1924, XI, parte I, pagg. 45 e 48. Elolo, 8 agosto 1939: 1 &. Gondaraba, 2 giugno 1939: I 2 er d, Nella 9 di Gondaraba lo scapo delle antenne presenta leggere sfu- mature ferruginee solamente sulla parte apicale della faccia inferiore. La statura del 4 di questa stessa località è assai inferiore alla normale (5 mm. circa) e di conseguenza, come ho constatato (I. c.) e come pure ha messo in rilievo il De Beaumont (29), gli occhi, in rapporto (29) « Ann. Soc. Entom France », CV, 1936, pag. 179. “n'è Mute ati eT 1, SITA: Te RIE RI 250 . D. GUIGLIA agli individui di statura normale, sono sensibilmente più scostati sul vertice. Distr.: Gambia (loc. tip.). Europa meridionale, Africa settentrio- . nale e tropicale. Da Arnold (I. c.) è citata di Bulawayo. Tachysphex gondarabai Guiglia n. sp. Fig. IX Tachysphex gondarabai Guiglia, 1943, Boll. Soc. Entom. Ital., n. 6, pag. 72. a. Nero, sono ferruginee le seguenti parti: i palpi, le mandibole (eccettuato |’ apice), le tegule, le tibie e i tarsi di tutte le paia di zampe, le prime possono presentarsi più o meno infoscate. La pubescenza è argentea, sulla faccia e sul clipeo è lunga. densa, anteriormente diretta, sul vertice è rada, fina ed irta. Sul torace è special- mente raggruppata sulla parte ventrale e sulle porzioni laterali. Le non buone condizioni di conservazione dell’ esemplare non mi permettono di poter giustamente apprezzare 1’ entità e la disposizione dei peli sulla parte dorsale, sul mesonoto appare fina e sulla porzione mediana del disco diretta posteriormente, sulle rimanenti parti i peli sono disordina- tamente disposti. Sui tergiti è breve, fina e con tendenza a disporsi a scacchi. Sugli sterniti i peli sono fini, fitti e posteriormente diretti; ai margine posteriore, specialmente degli ultimi sterniti. si eleva qualche pelo a riflessi argenteo-dorati. Le zampe sono più o meno fittamente rico- perte da pubescenza argentata; questa si mostra in particolare modo più lunga e più densa sulla faccia inferiore dei femori del primo e secondo paio. Il margine anteriore del clipeo presenta una ben marcata sporgenza mediana come appare dalla figura. La superficie del capo appare fina- mente e densamente punteggiata, sul vertice i punti sono assai più mi- nuti e più radi. La distanza degli occhi sul vertice è eguale presso a poco al I+I1+2/3 del III articolo del funicolo delle antenne. Il secondo articolo del funicolo è il doppio circa del primo ed è eguale ai terzo. Il mesonoto si presenta regolarmente e finamente punteggiato: i punti sono minuti e lesgermente impressi. Lo scutello ha punteggiatura simile a quella del mesonoto. La parte dorsale dell’ epinoto, eccettuato uno spazio triangolare sulla metà posteriore, presenta un minuto reticolo a maglie regolari; sulle parti laterali, come sulle mesopleure, si osserva una micro- scopica punteggiatura. ci ce Ne srl i IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 251 L’ ultimo tergite è ad angoli arrotondati e tronco all’ apice. L’ ala anteriore e l’ aedeagus sono conformati come nella figura. Lungh. 9 mm. 9 ignota. Gondaraba, 27 maggio 1939, leg. E. Zavattari, Olotipo nel Museo di Genova, Si | Fig. IX. - Tachysphex gondarabai Guiglia, 4; 1, aedeagus; 2, ala anteriore: 3, antenna; 4, ultimo tergite; 5, capo. Zi! Il T. gondarabai ricorda, come aspetto d'insieme, il T. sericeus Smith, la quale specie è però nettamente distinta per ben marcati carat- teri differenziali (margine anteriore del clipeo regolare, occhi notevol- mente più convergenti sul vertice, pubescenza della faccia e del clipes dorata, scultura dell’ epinoto altrimenti conformata, diversa disposizione della pubescenza addominale, differente conformazione dell’ ultimo ter- gite e dell’ aedeagus ecc.). 252 D. GUIGLIA | Tachysphex syriacus Kohl Tachysphex syriacus Arnold, 1922, « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 2, pagg. 145, 147, 152, fig. 26. - Ibid., 1924, XI, parte I, pagg. 44, 48. Caschei, 8 luglio 1939: 1 9. Questo esemplare corrisponde, per scultura, pubescenza, e colora- zione ad una 9 di T. syriacus Kohl di Sawmills, Rhodesia meridionale (det. Arnold, Coll. Museo di Genova). Maidl (Museo di Vienna) ha confrontato la femmina di Caschei con il maschio tipico (Coll. Museo di Vienna). Distr.: Siria (loc. tip.). Regione mediterranea. Dall’ Arnold (1. c.) questa specie è citata delle seguenti località: Gambia, Somalia, Africa orientale inglese, Niassa, Provincia del Capo. Tachysphex omoi Guiglia n. sp. Rip XS Tachysphex omoi Guiglia, Boll. Soc. Entom. Ital., LXXV, n. 6, pag. 72. 2. Nera, sono ferruginee chiare le seguenti parti: i palpi, la meta della faccia inferiore dello scapo, le tibie (queste possono presentarsi più o meno infoscate) e i tarsi di tutte le paia di zampe. Le mandibole sono rosse ferruginee con l’ apice nero e le ali ialine con nervature ferruginee pallide e stigma annerito. La pubescenza è argentea; sulla faccia e sul clipeo si presenta lunga, densa, anteriormente ripiegata, sul vertice è ridotta a finissimi peli eretti assai brevi e piuttosto radi. Sul torace è particolarmente addensata sulle parti laterali e sulla superficie dell’ epinoto. Sull’ addome è in special modo raggruppata al margine poste- riore dei primi quattro tergiti dove forma una regolare fascia; sulla su- perficie dei tergiti stessi si osserva inoltre una finissima pubescenza fon- damentale argentea diretta posteriormente. Pubescenza dello stesso color? si estende pure alle zampe, particolarmente ai femori di tutte tre le paia. Il margine anteriore del clipeo è liscio e conformato come nella figura. La superficie del clipeo stesso si presenta lucida sulla porzione api- cale con pochissimi ed assai fini punti sparsi. Sulle rimanenti parti del capo la punteggiatura è densa, regolare e minuta, i punti assai fini e fitti sulla parte anteriore vanno gradatamente diventando un poco più grandi e più profondi sulla faccia; nella zona intorno agli occhi e sul vertice, IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO i 253 dove si osserva una concavità abbastanza sensibile, la superficie è sublu- cida con punteggiatura assai fina e leggermente meno densa. La distanza degli occhi sul vertice è eguale presso a poco al I+II+!£ del III articolo del funicolo delle antenne. Il secondo articolo del funicolo è circa eguale Orsi eed %) Sat ee Fig. X. - Tachyspex omoi Guiglia, 9; 1, capo ;2, pigidio; 3, ala anteriore. al doppio del primo e non supera in lunghezza il terzo. Il mesonoto è lucido, finamente e non molto densamente punteggiato, lo spazio fra i punti è circa due o tre volte il diametro del punto stesso. Lo scutello ha punteggiatura simile a quella del mesonoto, i punti sono un poco più fini e meno densi. La parte dorsale dell’ epinoto è irregolarmente pun- teggiata rugosa; strie longitudinali più o meno marcate e regolari sono particolarmente visibili sulla metà anteriore. Le porzioni laterali del- RUNE eet) DGP RE MY ee III PI IS Leek Coe eS DO ee ° 254 D. GUIGLIA l’ epinoto stesso si presentano densamente e regolarmente striate in senso trasversale. Le mesopleure sono lucide con radi e piccolissimi punti sparsi. La superficie dei tergiti è subopaca con reticolo fondamentale a maglie regolari, quella degli sterniti è lucida con microscultura assai fina. L' ul- timo segmento è lateralmente compresso. L’ area pigidiale è stretta ed allungata, marginata ai lati e.con la parte apicale ferruginea. Le spine dei tarsi anteriori sono lunghe, flessibili, a riflessi argenteo- dorati. Lo sperone interno delle tibie posteriori è sensibilmente più breve dell’ articolo basale dei tarsi. La terza cellula cubitale della ali anteriori è meno allungata che nelle specie affini e conformata come nella figura. Lungh. 6 mm. & ignoto. Gondaraba, 2 settembre 1939, leg. E. Zavattari, 2 9 9. Tipo nel Museo di Genova. o In base alla prima tabella stabilita dall’ Arnold (30) per le specie sud-africane del Gen. Tachysphex il T. omoi, quando si eccettui il co- lore delle zampe, dovrebbe essere posto vicino al T. minutulus Arnold. Non conosco de visu questa specie, da quanto però mi risulta dalla dia- gnosi originale (31) dovrebbe essere distinta dal T. omot, oltre che pet le zampe in massima parte nere, per la caratteristica concavità sul ter- zo inferiore della faccia, per la punteggiatura più forte e per altri secon- dari caratteri di scultura. Tachysphex Panzeri van der Linden var. Tachysphex Panzeri De Beaumont, 1936, « Ann. Soc. Entom. France », CV, pass. 186, 189, 192, figg. 1, 3, 39, 47. - Guiglia, 1940, « Ann. Mus. Libico », II. pag. 2809, figg. 39 I e 2. Gondaraba, 2 settembre 1939: 2 4 8. L'estensione del colore ferrugineo è, come è noto, assai variabile in questa specie. In uno dei sopra citati esemplari l'addome presenta così colorati il I, il II, parte del III segmento e l’ ultimo tergite; nell’al- tto il colore nero è limitato a parte del III e IV tergite; i rimanenti seg- nienti sono ferruginei con lievi sfumature nerastre. (30) « Ann. Tranv. Mus. », IX, parte 2, 1922, pag. 145. (31) « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 2, 1922, pag. 160. - IBID., XI, parte 1, 1924, pag. 57. te teri Ca y pee IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 255 |. Distr.: Questa specie è diffusa, con le sue numerose varietà, in gran parte dell’ Europa, particolarmente centrale e meridionale, nell’ Asia occi- dentale e in Africa. ; Tachytes sagani Guiglia n. sp. 3 yen ign ea. Tachytes sagani Guiglia, Boll. Soc. Entom. Ital., LXXV, n. 6, pag. 73. 2. Nera, sono ferruginei gli articoli apicali dei tarsi di tutte le paia di zampe e gli stessi articoli dei palpi. Le mandibole assumono una tin- ta rosso-scura sulla metà distale, le tegule sono testacee con oscuramento basale e le ali ialine con lievissimo colore ferrugineo e con nervature e stigma testacei. La pubescenza della massima parte del corpo è argentea. Sul clipeo e sulla faccia è lunga, densa ed anteriormente ripiegata; sul vertice ad una breve pubescenza fondamentale si sovrappongono lunghi e fini peli irti. Sul torace la pubescenza stessa è particolarmente abbondante sulla parte ventrale e sulle porzioni laterali. Al margine apicale dei primi quattro tergiti si osserva una fascia di peli argentei più ampia ai lati, sul'a super- ficie del disco, particolarmente del II-V tergite, è abbastanza bene visi- bile, sotto certe luci, una fina pubescenza fondamentale dorata. Sugli sterniti si osservano lunghi peli suberetti al margine distale del II-V sternite, la fascia argentea allo stesso margine è piuttosto ristretta e limi- tata alle parti laterali, al centro è nulla o quasi. Sulle zampe la pube- scenza è diffusa e particolarmente densa sulle tibie terze dove assume leg- geri riflessi aurei. Il pigidio è ricoperto da fitti peli dorati. La galea è largamente arrotondata all’ apice ed è lunga presso a poco come io scapo. Il margine anteriore del clipeo è liscio e conformato come nella fi- gura. La metà distale del clipeo stesso è sublucida con qualche punto sparso assai fine ed assai piccolo; sulle rimanenti parti del capo la pun- teggiatura è molto densa, regolare, minuta ed uniformemente distribuita. La distanza degli occhi sul vertice è eguale presso a poco al II+III arti- colo del funicolo delle antenne. Ii secondo articolo del funicolo è il doppio circa del primo ed è eguale al terzo. Il mesonoto è finamente e densamente punteggiato; i punti sia al margine anteriore che posteriore, si presentano leggermente più piccoli e più densi che non sulla superficie centrale del disco. Lc scutello ha pun- teggiatura simile a quella del mesonoto. Sul dorso dell’ epinoto si os- 256 D. GUIGLIA servano fine e fitte strie trasversali con interposti piccoli punti lieve- mente impressi, sulle parti laterali la superficie è sublucida con finissimi punti sparsi. | Il secondo sternite è assai finamente e densamente punteggiato, solo sulla parte mediana della metà posteriore del disco si osserva una zona Fig. XI. - Tachytes sagani Guiglia, 9; 1, capo; 2, pigidio. subtriangolare priva o quasi di punteggiatura; i rimanenti sterniti sono quasi lucidi con piccoli, fini e radi punti sparsi. Il pigidio è piuttosto al- lungato ad apice arrotondato. Il metatarso delle zampe anteriori è munito di cinque spine e lo sperone interno delle tibie posteriori supera in lunghezza I’ articolo ba- sale dei tarsi poteriori. l Lungh. 9 mm. é ignoto. Banno, 30 aprile 1939: leg. E. Zavattari. Olotipo nel Muszo di Genova. In base alla tabella stabilita dall’ Arnold per le Tachytes dell’ A- frica meridionale (32) la T. sagani dovrebbe venir posta accanto alla T. argenteovestita Cam. e alla T. transvaalensis Cam. e cioè, attenen- (32) « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 4, 1923, pag. 192. IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 257 dosi ai caratteri messi in rilievo dall’ Arnold, la nuova specie verrebbe ad occupare nella tabella stessa la seguente posizione: (71) 72 Mesonoto e scutello con solamente fina punteggiatura. (76) 73 Distanza interoculare più grande della lunghezza del primo + secondo arti- colo del funicolo e eguale circa al secondo + terzo articolo. (75) 74 Sperone interno delle tibie posteriori più corto che l’articolo basale dei tarsi posteriori . : 5 a 3 È 0 3 . argenteovestita Cam, (74) 75 Sperone interno delle tibie posteriori così lungo come l'articolo basale dei LAFSIGPOSEELIOTIN ASTI ca RI ae Eau transogalensis Cam; — Sperone interno delle tibie posteriori più lungo che l’articolo basale dei tarsi posteriori . ae ES Sack + +» sagani Guiglia (73) 76 - (Vedi tabella Arnold, l. c. pag. 194). Motes croesus Smith Notogonidea croesus Arnold, 1923, « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 4, pagg. 230, 235. ; Gongabaino, 21 giugno 1939: I 2. Disir.: Gambia (loc. tip.). Specie largamente diffusa in Africa. Dall’ Arnold (1. c.) è citata della Gambia fino al Chenia ed a sud fino aleiNatals-_~ Motes Braunsi Arnold var. o sp. affine Notogonidea Braunsi Arnold, 1923, «Ann. Transy. Mus. »,, IX, parte 4, pagg. 230, 238 (loc. tip.: Salisbury). Caschei, 8 luglio 1942: 2 2 2. In base alla tabella stabilita dall’ Arnold per il Gen. Motes (olim Notogoridea) e all’esame della descrizione credo dover avvicinare le dette 2 9 di Caschei alla M. Braunsi Arn., specie abbastanza caratteristica per il suo aspetto simile a quello di una Larra. Gli esemplari tipici, almeno da quanto mi risulta dalla diagnosi ori- ginale, dovrebbero presentare, rispetto ai sopra citati individui, una mag- giore estensione del colore ferrugineo. In essi difatti lo scapo delle anten- ne e il margine anteriore del clipeo dovrebbero essere « rusty red », men- tre nelle femmine di Caschei questo è nero e l' altro mostra sfumature rossastre solamente sulla faccia inferiore; inoltre in queste stesse femmine l’ addome presenta i primi quattro tergiti più o meno intensamente neri. In una di esse la statura raggiunge i 10 mm., nell’altra appena i 5 2 mm. circa. Ann. de! Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 11 Fr È 258 È D. GUIGLIA Motes radialis Saussure % Notogonidea sepulchralis Arnold, 1923, « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 4, pagg. 231, 244, figg. 50 d-f. & 2. - Motes radialis Arnold, 1940, « Ann. Transv. Mus. », XX, parte 2, pag. 123. i Gongabaino, 21 giugno 1939: 3 22,2 88. Asile, 25 giugno 1939: I 2. Caschei, 8 luglio 1939: 1 2. Distr.: Madagascar (loc. tip.). Specie largamente diffusa nell’ Afri- ca centrale e meridionale. Liris haemorrhoidalis Fab. Liris haemorrhoidalis Arnold, 1923, « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 4, pag. 251. Caschei, 18 luglio 1939: 1 2. Distr: Guinea (loc tip.). Specie diffusa in tutta |’ Africa e nella regione del Mediterraneo. Liris diabolica Smith Lirts.diabolica Arnold, 1923, « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 4, pagg. 251, 252. Caschei, 8 luglio 1939: 1 2. Distr.: Sierra Leone e Port Natal (loc. tip.). Africa occidentale, orientale e meridionale. Thyreopus (Dasyproctus) bipunctatus Lepeletier r. jucundus Arnold affinis Te (Dasyproctus) bipunctatus r. jucundus Arnold, 1926, « Ann. Transv. Mus. », IX, parte 4, pagg. 359, 367, (loc. tip.: Provincia del Capo). Gondaraba, 12 luglio 1939: I &. Questo esemplare presenta i tubercoli del pronoto neri come nel- l'esemplare dell’ Eritrea citato da Giordani Soika (33) ed inoltre lo scutello completamente nero, a differenza cioè degli esemplari tipici della r. jucundus in cui i primi dovrebbero essere ferruginei e il secondo orlato di giallo. Fra le collezioni del Museo di Genova ho notato un @ dell’ Eritrea con gli stessi caratteri cromatici di quello di Gondaraba. Questi indi- vidui, per quanto riguarda la colorazione, costituiscono una ferma in- termedia fra le r. funerus Arn. e la r. jucundus Arn. (Arnold, I. c.). (33) «Mem. Soc. Entom. Ital. », XVIII, 1939, ‘pag. 102. IMENOTTERI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO 259 Oxybelus Zavattarii (Guiglia n. sp. Tav. I e Fig. XII. Oxybelus Zavattarii Guiglia, 1943, Boll. Soc. Entom. Ital., LXXV, n. 6, pag. 74. 4. Nero con colore giallo diffuso. Sono così colorate le seguenti parti: la faccia inferiore e parte della faccia superiore dello scapo, il primo articolo del funicolo delle .antenne (la faccia superiore è un poco infoscata), una fascia sinuosa, lievemente intaccata nel mezzo, al mar- gine posteriore del pronoto, i tubercoli del pronoto, le tegule, due grandi macchie sullo scutello, il postscutello comprese le lamine, quattro paia di ampie fascie sul I-IV tergite che, proseguendo verso |’ apice dell’ad- dome, vanno gradatamente assottigliandosi ed avvicinandosi lungo la linea mediana, due fascie continue sul V e VI tergite, due piccole mac- chie trasverse ai lati del margine distale del II sternite, la parte apicale della faccia inferiore delle anche del III paio di zampe, |’ apice dei fe- mori di tutte le paia e la faccia inferiore di quelli del I e II paio, tutte le tibie [la faccia inferiore di queste è macchiata di nero, particolarmente quella del III paio e può pure presentare sfumature ferruginee (I paio)], 1 metatarsi del I e II paio (i rimanenti articoli tarsali presentano una tinta ferruginea più o meno infoscata). Le mandibole sono ferruginee, annerite sulla porzione apicale; il funicolo delle antenne è ferrugineo pal- lido con l'ultimo articolo nero e con gli articoli II-VII oscurati, spe- cialmente sulla faccia superiore. La ali sono ialine con nervature testacee. La pubescenza sul clipeo e sulla faccia è argentea a riflessi dorati ed ante- riormente diretta, sulle rimanenti parti del capo è irta, più rada e più breve; sul torace è ancora un poco più corta e posteriormente diretta, sul penultimo ed ultimo tergite è lunga e densa, sugli sterniti è abbondante e suberetta. Il margine anteriore del clipeo è tridentato. Gli ocelli posteriori sono scostati dal margine interno delle orbite di uno spazio lievemente maggiore del diametro dell’ ocello. La punteggiatura sulla faccia è fina.e regolare; sul vertice, come sul mesonoto, i punti sono più profonda- mente impressi. Lo scutello presenta una carena mediana sensibilmente marcata; il postscutello è pure medialmente carenato e con le lamine laterali tra- sparenti e bene sviluppate. Il mucrone, circa quattro volte più lungo che largo all’ apice, è scavato a doccia ed ha i lati subparalleli e 1’ apice tronco. Sulla parte dorsale, come sulle parti laterali dell’ epinoto, si osser- IT Ft SO 260 a D. GUIGLIA vano strie più o meno regolari, fra l’una e I’ altra la superficie presenta punti fini, di dimensioni diverse e più o meno sensibilmente impressi. L’ addome è sublucido, regolarmente punteggiato, i punti sui ter- giti vanno gradatamente diventando più piccoli, meno impressi ed un poco più densi passando dai segmenti basali a quelli apicali. Le spine laterali sono robuste e bene sviluppate. Lung. 5 mm. i @ ignota, Fig. Xii. - Oxybelus Zavattarit Guiglia, 4 ; 1, capo; 2, parte posteriore del torace. Gondaraba, 27 maggio 1939, leg. E. Zavattari. Olotipo nel Mu-_ seo di Genova. i L’ Ox. Zavattarii presenta una certa affinità con 1’ Ox. harraricus Arnold (loc. tip. Harrar). Non conosco de visu questa specie; dall’esa- me della diagnosi originale (34) il maschio dell’ Harrar dovrebbe dif- ferenziarsi da quello di Gondaraba per una minore diffusione del colore giallo (solo i primi quattro tergiti dovrebbero essere così colorati). («The first four tergites have pre-apical, transverse, yellow maculae on the outher thirds of the segments »), per il funicolo delle antenne intiera- mente nero, per le lamine del postscutello forse ad apice meno acuto, per l’area mediana dell’ epinoto lucida e in massima parte liscia (The me- dian area of the epinotal dorsum is shining, smooth except for one or two thin and oblique rugae...). (34) cAnn. Transv. Mus. », XT, parte 2, 1927, pag. I12. 261 NOTES SUR QUELQUES SPHECIDAE NORD-AFRICAINS DECRITS PAR G. GRIBODO par JACQUES DE BEAUMONT Musée zoologique, Lausanne Dans divers travaux, G. Gribodo .a décrit du nord de 1’ Afrique un certain nombre d’ Hyménopteres appartenant a la famille des Sphe- cidae. Certaines de ces espèces ont été reconnues, ou mises en synony- mie, par Kohl en particulier; d' autres, par contre, sont restées mécon- nues. Il s’ agit surtout de celles qui ont été décrites en 1894-96. Com- me l’ indique le titre du travail: « Diagnoses praecursoriae », l’auteur avait l’ intention de compléter par la suite ces brèves descriptions. Il existe d’ ailleurs au Musée de Génes un manuscrit de Gribodo, sur la faune tunisienne, dans lequel ces diagnoses préliminaires sont complé- tées par des commentaires, mais cette oeuvre n’ a jamais été publiée. Grace a la grande amabilité de Mile. Delfa Guiglia, dr. es sc., que je tiens à remercier bien vivement, j’ ai pu examiner les types d’ un cer- tain nombre de ce espèces, déposés au Musée de Génes; j ai pu étudier aussi une partie du manuscrit que je viens de signaler. Il m’ a semblé utile de publier le résultat de cette petite étude. Coloptera Theryi Gribodo 1894 Il existe, dans l' Afrique du nord, deux formes d’ Ammophila ap- partenant au sous-genre Coloptera (a deux cellules cubitales). L’ une, barbara Lep., caractérisée par sa coloration rouge peu développée (pat- tes entierement ou presque entièrement noires; premier article du petiole et scapes noirs) et la pubescence du thorax trés rare, habite la région méditerranéenne. L’ autre, chez qui la coloration. rouge est plus déve- loppée (pattes en grande partie rouges; premier article du pétiole et face inférieure des scapes rouges) et qui présente sur le thorax une pube- scence bien développée, se rencontre dans la région saharienne; elle a été citée, sous le nom de judaeorum Kohl, de Biskra par Schulz (1905) et par Morice (1911), du Sahara espagnol par Giner Mari (1945, 47). Je n'ai pas trouvé de caractéristiques morphologiques permettant de distinguer ces deux formes, sinon que les épines du peigne sont peut Ae 262 J. DE BEAUMONT étre un peu plus développées chez la ® de la deuxième. Il est donc logique de les considérer, ce qu’ avait déja admis Roth (1928), comme sous-espèces géographiques; d’ autres Ammophiles présentent d’ ailleurs une variation du méme type. Coloptera Theryi, décrite de Biskra, n'a été reconnue par aucun auteur; Kohl ne la cite pas dans sa monographie (1906). Il existe au Musée de Génes un couple, provenant de la collection Théry. J’ ai pu examiner la ®, qui porte une étiquette de la main de Gribodo: « Co- loptera Theryi Grib. ¢ 2 Tipo». Cet exemplaire appartient a la sous-espèces saharienne que j ai si- gnalée ci-dessus. Les parties suivantes sont ferrugineuses: les mandi- bules, la partie inférieure du clypéus, la face inférieure des scapes, les tubercules huméraux, les tegulae, les segments 1-3 de l’abdomen (y compris le pétiole), les còtés du 4e tergite, le 4e sternite, les pattes 1 depuis |’ extrémité des hanches (trochanters et femurs obscurcis en des- sus), la plus grande partie des fémurs et tibias 2, l’extrémité des fémurs 3 a la face inférieure et 1’ extréme base des tibias 3. La pubescence du thorax était probablement bien dévellopée, mais l’exemplaire, usé et sali, n'en montre plus que des traces. Coloptera Theryi a la-priorité sur judaeorum Kohl (1901); la sous-espèce saharienne doit-donc porter le nom d’ Ammophila (Colo- ptera) barbara theryi Grib. A. (Coloptera) judaeorum Kohl a été decrite de Palestine; je n’ ai pas vu de spécimens de cette région; s’ ils diffèrent de ceux du Sahara, ils pourront former une espèce ou une sous-espèce Cistincte; sinon, judaeorum tombera dans la synonymie de .theryi. Eremochares Doriae Gribode 1882 ‘Je n'ai pas examiné les types de cette forme bien caractéristique sur la quelle Schulz (1905, pp. 33, 34) et Guiglia (1948) ont déjà donné des renseignements. Elle doit porter, comme je l’ indique dans un autre travail, le nom d’ Ammophila (Eremochares) dives melanopus Lucas. Il s’ agit de la sous-espèce nord-africaine de dives. Priononyx Isselii Gribodo 4880 L’ espèce a été décrite d’ après une ® des Iles de la Galite. L’ exem- plaire que j'ai recu a 1’ examen porte une étiquette de la main de Gri- bodo: « Priononyx Isselii Grib. @ Tipo », mais deux autres étiquettes SPHECIDAE DECRITS PAR GRIBODO 263 . indiquent l’ une: « H. L. E. e M. 9.7.82» et 1’ autre « Hammam el Lif (Tunisi)». Il ne s’ agit donc pas de |’ exemplaire capturé lors de ‘a croisiére du « Violante », en 1878. È Quoi qu’ il en soit, ce spécimen. est une ® de Sphex (Prionyx) lividocinctus Costa; cette synonymie avait déjà été admise par Kohl (1890). S’ il s’ avérait nécessaire de distinguer une sous-espece nord- africaine de lvidocinctus, le nom donné par Gribodo pourrait étre em- ployé pour la designer. Le matériel relativement restreint que j’ ai étudié ne me permet pas de décider si cette séparation est justifiée. Il m’ a sem- blé que la pilosité couchée, 4 reflets dorés, est un peu plus abondante chez les spécimens nord-africains que chez ceux de l’ Europe méri- dionale. Larra jugurthae. Gribodo 1894 D’ après les « Diagnoses », cette espèce proviendrait d' Algérie: Biskra, Boghari; d’ après le manuscrit du Musée de Génes, par contre, elle aurait été trouvée aux environs de Tunis. C’ est dans cette dernière localité qu’ ont été capturés le 34 (que j’ ai désigné comme iectotype) et la 9 recus a l’ examen (XI-XII 81 et I-II 82, G. e L. Doria). Guiglia (1937) a déja indiqué que les spécimens se trouvant dans la collection Gribodo sous le nom de Larra jugurthae sont des Liris nigricans Walker, espèce répandue dans une grande partie du bassin méditerranéen. Je puis confirmer cette synonymie. Trypoxylon Hannibalis Gribodo 1894 Cette espèce aussi, d’ apres les « Diagnoses », proviendrait d' Al- gérie, tandis que le manuscrit signale 1 3 et 5 9 ® des environs de Tunis; c'est une de ce dernières que j'ai étudiée et désignée comme lectotype (XI-XII 81 G. e L. Doria). Ce Trypoxylon n'a été reconnu par aucun auteur. Il s’ agit sans doute d’ une forme de T. attenuatum Sm., très semblabe à des individus que j'ai capturés au Maroc (Marrakech) et que |’ on peut considérer comme sous-espèce nord-africaine. Mais il faut noter ici que, en Eu- rope, T. attenuatum est représenté, comme TJ. figulus L. par un cer- tain nombre de formes dont certaines sont peut étre de bonnes espèces. Ce n'est que par 1’ examen d'un riche matériel, provenant de toute < È 264 J. DE BEAUMONT l’ aire d’ extension, que ces diverses formes pourront étre tirées au claiz et le sort de T. hannibalis définintivement fixé. Diodontus punicus Gribcdo 1894 La première description de cette espece a été publiée en 1886 par André, qui lui attribue Gribodo comme auteur. Ce dernier a décrit punicus en 1894, sans mentionner le travail d’ André. Les regles de la nomenclature nous forcent a considérer comme auteur André, quoi- que ce dernier ait sans doute recu de Gribodo soit du matériel, soit une description. L’ espece doit donc porter le nom de D. punicus André. Plusieurs exemplaires se trouvent au Musée de Génes. J’ ai recu a l’ examen une ® des environs de Tunis (XI-XII 81 G e L. Doria) portant une étiquette de la main de Gribodo: « Diodontus punicus Grib. 2 » et que j'ai désignée comme lectotype. Kohl (1901), lors de la publication de sa monogrphie du genre Diodontus, ne connaissait pas cette espèce en nature. Par contre, Mo- rice (1911) l'a bien reconnue et donne quelques utiles compléments a la description de Gribodo. J' ajouterai ici que D. punicus semble très répandu dans le nord de l’ Afrique; j’ en ai vu de nombreux exem; plaires du Maroc et de l’ Algérie. Chez le 4, les mandibules sont jau- nes; chez la @, elles peuvent étre foncées ou plus ou moins jaunes; Jeur bord ifnérieur reste cependant toujours noir. L’ extension de la couleur claire varie aussi sur les pattes. La face est très mate; chez la 2, la ponctuation y est plus fine et plus dense que chez minutus F.; chez le 3, elle se perd dans la sculpture fondamentale. La scuipture du mésonotum est assez semblable a celle de minutus. Chez le 3, le métatarse 2 est simple, le funicule noir avec des articles plus longs que chez minutus. Diodontus crassicornis Gribodo 1894 Il s’ agit encore d’ une espèce qui, d’ après la description, provien- drait d’ Algérie, tandis que le manuscript ne fait mention, que d ur 4 des environs de Tunis. C’ est ce spécimen (IV 82 G. e L. Doria). portant une étiquette de la main de Gribodo: « Diodontus crassicornis 4 Grib. » que j'ai étudié; il peut étre considéré comme type. Ce 3 correspond très probablement au D. brachycerus Kohl, dé- crit en 1898, provenant d’ Algérie. En 1901, d’ ailleurs, Kohl admet SPHECIDAE DECRITS PAR GRIBODO 265 cette synonymie comme possible; il hésite cependant a |’ affirmer devant la brieveté de la diagnose de Gribodo, devant le fait que ce dernier ne dit pas que les tubercules huméraux sont noirs, qu’ il qualifie les an- tennes d’ « immaculatis » et qu’ il signale que la ponctuation du mé- sonotum est plus dense que chez minutus. Chez le type, les tubercules huméraux sont noirs, les antennes trés légèrement roussatres en dessous; ces deux caractères sont d’ ailleurs pro- bablemente variables, car je possede un spécimen du Maros qui, par ses autres particularités, correspond bien a crassicornis, mais chez qui les tubercules huméraux ont tachés de blanc et les antennes nettement ferrugineuses en dessous. Quant à la ponctuation du mésonotum, elle est effectivement, chez le type de crassicornis, plus dense (et surtout plus nette, sur fond brillant) que chez minutus. Par ailleurs, le type correspond trés bien a la description de Kohi. On peut cependant noter que les articles du funicule sont 4 peu près aussi longs que larges et que la téte est un peu alutacée (ce qu’ indique d ailleurs Kohl en 1901); les tibias 2 sont jaunes non seulement à la base, mais aussi le long de leur face antérieure. En résumé, la synonymie crassicornis Grib. = brachycerus Kohl est presque certaine, mais ne pourrait étre affirmée que lors d’ un étude complete des Diodontus nord africains. Crabro (Anothyreus) numidicus Gribodo 1896 J'ai regu al’ examen un & des environs de Tunis (XI-XII 81 G. e L. Doria) portant une étiquette de la main de Gribodo: « Crabro (Anothyreus) numidicus 4 Grib. »; je 1’ ai désigné comme lectotype. Kohl (1915) avait mis cette espèce en synonymie de Cr. occultus F. ce que je puis confirmer. Crabro (Ectemnius) Hannonis Gribodo 1896 Cette espéce est représentée dans la collection par une unique 9 des environs de Tunis (VI 82, coll. Elena), portant une étiquette de la main de Gribodo: « Crabro (Ectemnius) Hannonis ® Grib. » et qui peut étre considérée comme type. Il s’ agit, comme I’ avait déjà noté Kohl (1915) d’ un exemplaire de Cr. laevigatus Destef., très sem- blabe a ceux de I’ Europe méridionale. “I 266 J. DE BEAUMONT Crabro (Blepharipus). herinaceus Gribodo 1894 J’ ai recu a l’examen un ¢ des environs de Tunis (XII 81 G. e L. Doria), que j’ ai désigné comme lectotype. Il s’ agit d'un exem- plaire de Crabro (Tracheliodes) quinquenotatus Jur.; cette synonymie avait déjà été établie par Kohl. L° espèce présente une certaine variation géographique et le nom d’ herinaceus pourrait éventuellement étre uti- lisé pour désigner une sous-espèce. Malheureusement 1’ origine de quin- quenotatus Jurine et de luteicollis Lep., autre synonyme, antérieur a herinaceus, est inconnue. Cerceris teterrima Griboao 1894 J’ ai recu a l’examen une ® des environs de Tunis (19 VII 82, coll. Elena), portant une étiquette de la main de Gribodo: « Cerceris teterrima ® Grib. », que je désigne comme lectotype, une autre @ des environs de Tunis et deux ® 9 de Biskra. Aucun auteur n'a fait mention de cette espece de Gribodo, mais elle a été décrite 4 nouveau par Schulz (1905), d’ après une 9 de Sfax, sous le nom de hartliebt. Morice (1911) signale hartliebt de Biskra et admet qu’ il s’ agit très probablement d’ une race locale de capito Lep., caractérisée par le mélanisme des 9 ®. En réalité, teterrima (= hart- liebi) est encore plus proche, morphologiquement, de spinipectus Sm. (= prisca Schlett.). Je reviendrai sur cette question dans un travail consecré aux Cerceris du nord de l’ Afrique. RESUME L’ examen d’ un certain nombre de types de Sphecidae décrits par Gribodo me permet d’ arriver aux conclusions suivantes: Coloptera Theryi Grib. = een: (Coloptera) barbara theryi Grib. Fremochares Doriae Gah = Ammophila (Eremochares) dives melanopus Lucas Priononyx Isselii Grib. = Sphex (Prionyx) lividocinctus Costa Larra jugurthae Grib. = Liris nigricans Walk. Tiypoxylon Hannibalis Grib. = Trypoxylon attenuatum hannibalis Grib. Diodontus punicus Grib. = Diodontus punicus André Diodontus crassicornis Grib. = Diodontus brachycerus Kohl (?). Crabro (Anothyreus) numidicus Grib. = Crabro (s. s.) occultus F. Crabro (Ectemnius) Hannonis Grib. = Crabro (Solenius) laevigatus Destef. Crabro (Blepharipus) herinaceus Grib. = Crabro (Tracheliodes) quinquenotatus Jur. Cerceris teterrima Grib. = Cerceris hartliebi Schultz Les noms valables sont indiqués en caractères italiques. SPHECIDAE DÉCRITS PAR GRIBODO 267 TRAVAUX CITES ANDRÉ, E. - 1886 - Species des Hyménoptères d’ Europe et d’ Algérie. V. 3. GINER MARI, J. - 1945 - Resultados cientificos de un viaje entomologico al Sahara espanol y zona oriental del Marruecos espanol. Eos 20, p. 351-365. — - 1947 - Himenopteros del Sahara espanol. III. Eos 23, p. 17-31. GRIBODO, G. - 1880 - Crociera del Violante. Sopra alcuni Imenotteri di Tunisia. Ann. Mus. civ. Stor. nat. Genova, 15, p. 399-404. —- - 1882 - Alcune nuove specie e nuovo genere di Imenotteri aculeati. Ann. Mus. civ. Stor. nat. Genova, 18, p. 261-268. — - 1894-96 - Hymenopterorum novorum diagnoses praecursoriae. I e II (1894), HT (f8090) Miscell cent) 2,0 p. (273) 22-23%) 4) pi 12-1 4- GUIGLIA, D. - 1937 - Imenotteri aculeati-raccolti in Cirenaica dal Cav. Giorgio _ Kriiger. Mem. Soc. ent. ital. 69 (1936), p. 184-193. . —- - 1948 - Appunti su due specie di Ammofile del Nord Africa. Boll. Soc. Entom. Heals, Oe Bi KOHL, F. F. - 1890 - Die Hymenopterengruppe der Sphecinen. I. Monographie der natiirlichen Gattung Sphex Linné. Ann. nathist. Mus. Wien, 5, p. 77-194, 317-462. pak 1898 - Neue Hymenopteren. Ann. nathist. Mus. Wien, 13, p. 91-102. —- - 1901 - Zur Kenntnis der palaarktischen Diodontus Arten. Verh. zool. bot. Ges. Wien, 51, p. 120-134. — - rigor - Zur Kenntnis der Sandwespen Gen. Ammophila Kirby. Ann. nathist. Mus. Wien, 16, p. 142-164. — - 1906 - Die Hymenopterengruppe der Sphecinen III. Moncgraphie der Gat- tung Ammophila Kirby. Abt. A. Ann. nathist. Mus. Wien, 21, p. 228-382. — - 1915 - Die Crabronen der palaarktischen Region. Ann. nathist.Mus. Wien, 29, P. 1-453. MORICE, F. D. - 1911 - Hymenoptera aculeata collected in Algeria, The Sphegidae. Trans. ent. Soc. London, p. 62-135. ROTH, P.'- 1928 - Les Ammophiles de 1’ Afrique du Nord. Ann. Soc. ent. Francs, 97, P. 153-240. ; SCHULZ, W. - 1905 - Hymenopterenstudien. Leipzig, 147 pp. i Pee Re ir oe ee eee 268 MARCELLO LA GRECA MANTODEI AFRICANI DEL MUSEO DI STORIA NATURALE DI GENOVA Il dott. F. CAPRA mi ha cortesemente inviato per lo studio, una rac- colta di Mantodei africani del Museo Civico di Storia Naturale di Genova, comprendente 31 specie, per la maggior parte dell’ Africa Orientale. La collezione risulta di notevole interesse poichè, oltre a con- | tenere una specie nuova per la scienza, comprende anche numerose specie o poco note o nuove per la regione in cui furono catturate. 4. - Eremiaphila collenettei Beier Somalia Italiana: Migiurtina meridionale, 1 9 (leg. Mosconi Bronzi). Corrisponde bene alla descrizione data da BEIER (1). che ha istituito la specie su esemplari della Somalia Britannica; ne diffe- risce soltanto per la presenza di 3 anelli bruni (anzichè quattro) sulle tibie e sui femori delle zampe medie e posteriori. Inoltre la macchia obliqua preapicale della faccia inferiore delle tegmine è ben visibile anche dalla superficie dorsale. 2. - Eremiaphila braueri Krauss Dancalia: Gaharre (sulla costa del M. Rosso), XII. 1928, I ®, (sped. Franchetti). Il rinvenimento di questa specie, nota finora solo per l’ Arabia, sulla costa dancala è di particolare interesse zoogeografico. Non è improbabile che I’ esemplare appartenga ad una sottospecie di- stinta, poichè esso pur corrispondendo perfettamente per dimen- sioni e caratteri con la forma tipica ne differisce per le minori dimensioni delle tegmine (mm. 10) e per l’ assenza di spinula- zione sulla superficie inferiore dei quattro femori posteriori. La forma delle ali corrisponde esattamente alla figura di UVAROV ricavata da esemplari dell’ Arabia (2). (1) BEIER M. 1930 - Die Mantiden der Ausbeute Collenette aus British-Somali- land. Zool. Anz., Bd. 91, pp. 193. (2) UVAROV B. P. 1939 - Studies in the arabian Orthoptera. - II. New and little-Rnown Mantidae and Phasmidae. J. Linn. Soc., Zool., 40, p. 548. se tao TEA L'IP NERE, Lg e eS Cie we le SC, MANTODEI AFRICANI 269 2. - Elaea Marchali (Cocq.) Somalia Italiana: Belet Amin, VIII-1934, 1 & (leg. Patrizi) - Eri#r ea: Dorfù; X-1938, 1 & (legiF. Vaccaro) Largamente diffusa in tutta 1’ Africa tropicale. 4,.- Charieis peeli Burr. (fig. 1) Som alta. talia nau 16923, 1 <6 (leg. Patrizi); ° Neghelli, VI-1937, 1 & (leg. Negrotto Cambiaso); Ola Uager (Oltre Giuba), VIII-1934, 1 ® (leg. Patrizi). La femmina di questa specie è stata descritta per la prima volta da BEIER (3) sotto il nome di Oxyelaea heteromorpha; attribui- sco Il’ individuo di Ola Uager a questa specie poichè, pur presen- tando alcuni caratteri non indicati dall’ A., per il resto coincide perfettamente con la descrizione che egli ne dà. Nel mezzo della fronte, al disopra degli ocelli e sotto la grossa tuberosità mediana ‘ del vertice si trova un tubercolo piccolo, spiniforme, prominente ed acuto che, unitamente ai tre ocelli, forma una sorta di losanga; inoltre il capo è molto meno trasverso e il margine inferiore degli occhi meno convesso che non nel maschio. I tubercoli anteriori e medi del pronoto sono molto elevati ed acuti; quelli medi, inoltre, presentano alla meta della superficie posteriore una lieve prominenza. Il margine posteriore del pronoto, e sopratutto quello anteriore, sono fortemente orlati. Le coxe anteriori sono abbastanza fortemente punteggiate di nero nella metà anteriore della superficie interna; sul lobo apicale posteriore delle stesse coxe, v'è una macchia nera che si continua posteriormente. La I* spina prossimale del margine interno dei femori anteriori è piccolissima, gialla e molto vicina alla 2%; questa, la 32 e la 4* sono più grandi e robuste, interamente nere, e maggiori anche di tutte le successive. L’ ampio tratto compreso fra ia 27 e la 3* spi- na del margine esterno è distintamente crenulato. Le 2 spine discoidali prossimali sono gialle (la 1% è estremamente piccola) e le due distali interamente nere lucenti. Tibie anteriori con 8 (3) BEIER M. 1931 - Neue und seltene Mantodeen aus dem zoologischen Staatsinstitut und zoologischen Museum in Hamburg. Mitt. zool. Staatsinst. u. zool. Mus. Hamburg, 45. 270 NET ERP SMe nes NS aE TRO RIO Oe ae eS Te Ps ea N SOE Tea Mage MS TENCO SSRN) NIVARA M. LA GRECA spine interne e 7-8 esterne, di cui la 1%-2* prossimali appena ac- cennate. Femori medi e posteriori con una larga fascia nera pre- apicale sul lato inferiore; tarsi medi e posteriori abbastanza com. pressi. Metanoto nero posteriormente. Tegmine ed ali appena superanti il margine posteriore del metanoto; ali interamente nere Fig. 1: Charteis peeli Burr, 9, capo e pronoto. Fig. 2: Pscudoharpax erythraeus G.-Tos, 4, id. id. con l’ apice prolungantesi in un breve lobetto giallo. Tutti gli urosterniti, compresa la lamina sottogenitale, presentano da ogni lato 3-4 punti o lineette nere. Anche i maschi presentano in comune con la femmina alcuni di questi caratteri. Il tubercolo spiniforme della fronte, nel maschio è ridottissimo e appena rilevabile ed è situato sulla linea congiun- gente i margini superiori dei due ocelli più alti. Anche nei maschi il prosterno presenta due punti neri alla metà, mentre le spine dei femori anteriori sono tutte interamente gialle eccetto le maggiori MANTODEI AFRICANI - 271 che talvolta hanno |’ apice nero: i loro rapporti di grandezza e posizione sono però analoghi a quelli della femmina. Il margine esterno dei femori anteriori fra la 2° e la 3* spina è chiaramente crenulato. I tarsi dei femori medi e posteriori sono compressi come nella femmina e così pure sono presenti 3-4 punti neri per lato su ogni urosternite. Noto per la Somalia, Kenia ed Uganda. 5. - Tarachodula pantherina (Gerst.) Somalia Italiana: Belet Amin (Giuba), VII-1934, 2 3 & e 1 @; Ola Uager (Oltre Giuba), VIII-1934, 1 4 (leg. S. Patrizi). Specie già nota per la Somalia. €. - Tarachodula dolica G. Tos. Somalia Italia na Villagcio. Duca desl Abruzzi, SIG IV-1923, 2 6 4 e 1 2 (leg. A. Andruzzi); Giobbar (Benadir), IX-1923, 1 & (leg. A. Andruzzi). Questa specie, di cui ho potuto esaminare il tipo grazie alla cor- tesia del dott. CAPRA, non differisce dalla precedente che per va- riazioni cromatiche e probabilmente ne rappresenta semplicemente una varietà. Anche la differenza di dimensioni è priva di valore poichè esistono esemplari di TY. pantherina (determinati da GI- GLIO-TOS e conservati nel Museo Civico di Genova) delle stesse dimensioni di T. dolica e inoltre la femmina e due maschi di quest’ ultima specie, da me studiati, raggiungono pure la gran- dezza di T. pantherina. Per quanto riguarda la colorazione delle zampe anteriori, c'è da osservare che la macchia nera delia super- ficie interna dei femori, come pure quella delle anche, non è co- stantemente uguale, ma più o meno disseminata di punti gialli spesso confluenti: si ha quindi |’ impressione che queste grandi macchie nere siano formate dalla fusione di punti neri più o meno fitti ed estesi, punti che in J. pantherina rimangono sempre isolati. Non credo che TJ. dolica rappresenti una buona specie, e non è improbabile che con l’ esame di un esteso numero di individui 272 _ M. LA GRECA si possa essere indotti a considerare questa forma quale una semplice varietà di I’. pantherina. Gia nota per la Somalia. 7. - Tarachodes sacer G.-Tos. Somalia Italiana: Giobar (Benadir), IX-1923, 1 9 (leg. A. Andruzzi). zy | I femori anteriori hanno la faccia interna interamente nera, ad ec- cezione dello spazio compreso fra lo spazzolino apicale e l’ apice stesso dei femori, del solco dell’ artiglio, e di una stretta striscia ‘marginale superiore; la macchia è connessa con le spine da brevi prolungamenti. Inoltre i tubercoli del pronoto, anzichè conici ed acuti, sono appiattiti lateralmente formando due creste diver- genti e terminanti, quella di destra, con tre lievi cuspidi e, quel- la di sinistra, con due punte; inoltre dalla base del margine poste riore di ciascuna cresta si stacca un brevissimo tubercolo conico. Margini laterali del pronoto, zampe medie e posteriori con lunghi peli bianchi. Inoltre i margini laterali del pronoto sono denti- colati e presentano agli angoli anteriori un dente più robusto con l’ apice eroso. La colorazione del prosterno, delle anche, tibie e trocanteri anteriori, le carene dell'addome, il punto nero del mesosterno e le macchie trasversali nere della superficie ventrale dell'addome corrispondono alla descrizione della specie data dall'A. Questo individuo se ne allontana, però, per le caratteristiche dei tubercoli del pronoto; tale differenza non giustificherebbe la istitu- zione di una nuova specie per questo esemplare, dato che non è improbabile che i tubercoli del pronoto delle femmine di Tara- chodes presentino una notevole variabilità intraspecifica. Specie nota per il Tanganika ed il Natal: nuova per !a Somalia. 8. - Tarachodes smithi (Rehn). Somalia italiana: Giuba;.1923: 243330 seataen Gia nota per la Somalia. 4, - Tarachodes obtusiceps (Stal.) Eritrea: Gaharre (Dancalia), XII-1928, 1 & (sped. Fran- chetti); Dorfù, VI-1939, 1 4 (leg. F. Vaccaro)- Abissinia: MANTODEI AFRICANI 215 Debra Tabor, 1937; 1 & (leg. L. Cipriani); Beni Sciangul, _1-IV-1937, 1 4 (leg. G. Guiglia). Le macchie delle ali degli esemplari dell’ Abissinia sono note- volmente sbiadite e inoltre quello di Debra Tabor ha le tegmine lunghe 34 mm. Questa specie è stata finora ritrovata nel Somali- land e in diverse località del Sudan e dell’ Eritrea: gli esemplari di Debra Tabor e del Beni Sciangul costituiscono un reperto par- ticolarmente interessante poichè dimostrano che la specie si estende dal Sudan all’ Eritrea attraverso tutta 1’ Abissinia Settentrionale. 10. - Tarachodes alluaudi Chop. Somalia Italiana: Villaggio Duca degli Abruzzi, 1 ¢ (leg. Andruzzi). Questa specie descritta su un maschio del Kenia (Bura), a quanto mi risulta non era stata finora più rinvenuta a parte la var. minor istituita da BEIER per alcuni individui del Lago Rodolfo: ri- sulta quindi nuova per la Somalia. L’ esemplare da me studiato corrisponde bene alla descrizione data dall’ A., differendone sol- tanto per l’ assenza dei denticoli sotto gli angoli anteriori del pronoto. 141. - Tarachodes vitreus n. sp. (fig. 3 e 4) Somalia italiana: Bidi-Scionde (Basso Giuba), 1923, re 6 “Cees: Patrizi). L'esemplare è per molti caratteri riferibile a IT’. Rarschii: il vertice è appena leggermente arcuato; tutte le zampe, comprese le an- teriori, sono giallastre unicolori internamente e punteggiate di bruno esternamente; inoltre le zampe medie e posteriori sono rivestite di una pubescenza bianca sui margini anteriori e poste- riori; prosterno con una larga fascia nera avanti il margine poste- riore; ali e tegmine ialine, superanti l’apice dei cerci; le nervature delle tegmine sono a tratti bruni e chiari. Ne differisce sopra- tuto per il pronoto ristretto nella metà posteriore e. ner le minori dimensioni. Questa specie si avvicina inoltre a T. fuscipennis Sj. dalla quale differisce per la forma degli occhi più largamente arro- tondati, per l'assenza della macchia nera sui femori e per la forma della macchia prosternale. [FA see ee eee oe fig ICE agers wer NY 274 M. LA GRECA 4. Capo molto più largo del pronoto, e così lungo quanto largo; vertice subrettilineo, appena inciso da ogni lato, senza tubercoli laterali presso gli occhi; scudo frontale largo meno di due volte la sua lunghezza, con il margine superiore arcuato, traversato da una fascia grigia semicancellata; occhi prominenti lateralmente e largamente arrotondati. Pronoto scarsamente pubescence, col mar- Fig. 3 e 4: Tarachodes vitreus n. sp., 4 capo e pronoto. Fig. 5: Nilomantis arabica Beier, @ capo. gine anteriore semicircolare e con gli angoli anterior: non denti: colati; i margini laterali nella prozona e nel quarto ‘anteriore della metazona paralleli, poi gradatamente convergenti fino a circa metà della metazona, per proseguire infine nuovamente paralleli, ma più ravvicinati. Prosterno interamente giallo con un’ ampia. fascia nera centrale in corrispondenza della metazona. Tegmine ed ali ialine, vitree, superanti alquanto 1’ apice dell’ addome; teg- 12: 13. MANTODEI AFRICANI 275 mine con le nervature longitudinali a tratti gialli e bruno-neri; nervature trasversali quasi completamente bruno-nere; le false nervature che decorrono fra le longitudinali principali sone per lo piu giallo-chiare. Tutte le zampe sono internamente giallastre unicolori ed esternamente macchiettate o punteggiate di nerastro; tutte le spine delle tibie anteriori, le spine discoidali e le spine esterne dei femori anteriori hanno la metà apicale bruno-nera; le spine interne dei femori anteriori sono viceversa interamente bru- no-nere. Pleure, sterno e zampe meso-metatoracici fittamente pu- bescenti. Addome giallo senza macchie nere sulla superficie ventrale. Lungh. corpo fino all' apice delle tegmine mm. 30; largh. del capo mm. 4,8; lungh. del pronoto mm. 6,5; largh. del pronoto mm. 2,9; lungh. della metazona mm. 4,4; lungh. delle tegmine mim 22: Galepsus montanus Wern. SiomnarleaStelttiaciciva mal Giuba, 1923, 3° (leg. Patrizi). Le nervature longitudinali delle tegmine presentano dei minuti tratti neri, regolarmente distanziati. Già noto per Ja Somalia. Galepsus erythraeus G.-Tos. Uganda: Massindi (Bussindi), VI-1910, 1 4 (leg. Bayon) Pup esSstmi-a = Bent osciangul, «I-IVor937, 1.2. (eg. G. Guiglia). Descritto finora soltanto per l’Eritrea: la sua area di diffusione ap- pare quindi abbastanza estesa. i Galepsus capitatus Sauss. Abissinia: Zechie, Il-1937, 3 4.8 (eg. L.-Cipriani), Questa specie, nota finora per l'Africa Meridionale e Orientale fino al Kenia, risulta nuova per la regione. Hapalomantis abyssinica Beier Somalia. Italiana << Belet Amin. (Giuba), VIl-1934, 01 di (leg. Patrizi): i Questo esemplare corrisponde perfettamente alla descrizione data dal BEIER per i due individui dell’ Abissinia Meridionale, per 1 276 OM. GUN GRECA quali è stata istituita la specie; 1’ unica differenza consiste nel fatto che le nervature delle ali e delle tegmine sono tutte. completa- mente giallastre. Specie nuova per la Somalia. 16. - Nilomantis arabica Beier (fig. 5) Eritrea: Tessenei, 3-VIll-1035, 1 ¢ (leg. vac L’ esemplare coincide bene con la descrizione data dall’ A. (4) e il Dr. UVAROV che ha voluto cortesemente confrontare i miei disegni con il tipo della specie, mi ha confermato tale concor- danza. Le dimensioni dell’ esemplare da me studiato sono lieve- mente inferiori a quelle del tipo e inoltre le macchie rosse fra gli ocelli e gli occhi sono poco marcate. Le tibie anteriori presentano 13-14 spine esterne invece di 12: è molto probabile che 11 numero di queste spine sia piuttosto variabile in seno alla specie, poichè le più prossimali sono estremamente piccole e non è difficile che in alcuni individui possano mancare. La specie è nuova per |’ Eritrea, ove non è mai stato finora rinvenuto alcun rappresentante del genere Nilomantis. 17. - Kyalomantis madagascariensis (Sauss.) Madagascar, 1 @ (da A. Borelli). L’ esemplare differisce dalla descrizione della specie soltanto per il numero delle spine esterne delle tibie anteriori che sono in nume- ro di 14 anzichè 11; anche per questa specie valga quanto ho detto a proposito delle spine esterne delle tibie della specie precedente: d’ altra. parte, una tale condizione si verifica anche per altri generi del gruppo dei Tropidomantes. : 18. - Oxypilus nasutus (F.) Eritrea: Dorfù, VI-X-1938, 6 & 4 (leg. F. Vaccaro); Saga- neiti, VII-1936, 1 4 e 1 ® (leg. A. Negrotto Cambiaso) - Abissinia: tra Macallé e Adua, VI-1936, 1 ? (leg. A. Negrotto Cambiaso). E’ la prima volta che una specie di questo genere viene rinvenuta in regioni così settentrionali dell’ Africa Orientale, poichè i re- (4) BEIER (1930), op. cit. MANTODEI AFRICANI ° 277 perti più settentrionali si riferivano finora al Kenia per O. nasutus e al territorio dei Galla per O. annulatus. Per molti caratteri gli esemplari si avvicinano alla prima specie pur differendone per altri, quali ad esempio alcune caratteristiche cromatiche e il rap- porto fra la lunghezza delle tegmine e quella del pronoto: poichè, anche per le scarse conoscenze che si hanno su questo genere e per mancanza di buone serie di materiale di confronto, non posso attribuire a tali caratteri un grande valore specifico, riferisco gli esemplari da me esaminati a O. nasutus, alla qual specie essi sono, in ogni caso estremamente vicini. Il rapporto tra la lunghezza delle tegmine e quella del pronoto nei sei 3 4 è abbastanza variabile, spesso non arrivando neanche a sei; infatti nei vari individui ho riscontrato le seguenti dimen- sioni delle tegmine e del pronoto: 19-3,6; 21-3,8; 21,5-3,8: 23,2-4,2; 23,3-3,8; 23,5-4. Le spine delle anche anteriori, lun- ghe e pallide, sono in numero di 6-7 sul margine inferiore, più un’ altra che si trova costantemente di lato alla prima basale, sulla faccia esterna dell'anca stessa; il numero delle spine varia anche nelle due zampe dello stesso individuo. Le righe nere della superficie interna delle anche anteriori non ne raggiungono nè |’ apice nè la base. Il rapporto tra la larghezza e Ja lunghezza dei femori anteriori è di 2,4-2,5 a 7, che corrisponde a quanto REHN (5) ha riscontrato in un esemplare del Natal. I margini laterali della metazona e di parte della prozona sono più o meno irregolarmente fasciati di giallo chiaro. Riporto la descrizione della femmina di questa specie, che era finora ignota. 2. Attera. Capo e pronoto più grandi che non nel maschio. La protuberanza del vertice più tozza e più breve, ma egualmente biloba all’ apice, bidentata da ogni lato e coi denti basali molto più robusti. Tubercolo frontale e tubercoli ocelligeri prominenti ed acuti. Pronoto con tutti i tubercoli ottusi, ad apice tondeg- giante; i margini laterali sono molto più spinosi che non nel maschio, ed esistono anche 4 o 5 brevi spine da ogni late del margine posteriore. Zampe anteriori molto più robuste che non (5) REHN J. A. G. 1927 - Contributions to our knowledge of the Dermaptera and Orthoptera of the Transvaal and Natal. Part II. Mantidae. Ann. Transvaal Mus., XII, p.-25. 278 È M. LA GRECA nel maschio e presentanti analoga forma e colorazione: la fascia gialla longitudinale mediana della superficie interna delle anche anteriori è più ampia verso la base, come si riscontra pure nel maschio, ma è ivi disseminata di punti neri; il tratto apicale del margine superiore dei femori è nettamente crenulato (mentre lo è indistintamente nel maschio). Addome subdepresso, all’ în- circa così lungo quanto largo, di forma romboidale: !a massima larghezza si riscontra verso il 4 - 5 urite; i margini posteriori di tutti gli urotergiti dal 3 al 6 presentano una fila di piccoli tubercoli tondeggianti: il tubercolo di mezzo di ciascun segmento è più sviluppato degli altri, a guisa di dente ottuso. Addome bruno nero, eccetto lo sternite precedente la lamina sottogen'tale che è chiaro con 4 piccoli denti neri al margine posteriore. Lamina sopranale trasversa, arrotondata. Lunghezza del capo (dall’ apice del labbro all’ apice della pro- tuberanza del vertice) mm. 3,6-4; larghezza del capo mm. 2,8-3,1; lunghezza pronoto mm. 4-4,6; larghezza pronoto mm. 2,8-3,2: lunghezza femori anteriori mm. 5,2-5,5; larghezza femori ante- riori mm. 2-2,3; lunghezza femori posteriori mm. 4-4,6; lun- ghezza tibie posteriori mm. 4-4,6. i 19. - Presibylla elegans (Bol.) Niger: Sapele, VIII-1925, 1 & (leg. Zavattari). Di questa interessante specie, che non è stata più rinvenuta dopo la sua descrizione, si conosce finora la sola femmina (Kamerun); riporto quindi la descrizione del maschio. 4. Color giallastro senza sfumature o macchie verdastre. An- tenne filiformi, iunghe, gialle nei primi 9-10 articoli, ai quali seguono 5-4 neri; successivamente si ha una fascia gialla per la ampiezza di 16-18 articoli e infine il resto del flagello che è nero. Il pronoto è più lungo e più gracile che non nella femmina, specialmente nella metazona che è molto stretta. L’ addome del maschio differisce da quello della femmina sopratutto per il fatto che i lobi laterali degli angoli posteriori di ciascun segmento sono brevi e non filiformi, quasi così lunghi quanto larghi; inol- tre da ciascun segmento, lungo la linea mediana ventrale si stacca un terzo lobo più grande dei due laterali e pendente verso il basso. eee | PT, ee, MANTODEI AFRICANI 279 Lamina sopranale fortemente trasversa, lievemente carenata, semi- circolare; lamina sottogenitale con l’ apice incavato; cerci cilin- drici, lunghi e pelosi. Tutti gli altri caratteri coincidono con quelli della femmina. © Lungh. del corpo mm. 40; lunghezza protuberanza del vertice mm. 4,5; lungh. del pronoto mm. 14,5; lunghezza della meta- zona mm. 11; lungh. delle tegmine mm. 26. 20. - Parasphendale affinis G.-Tos, Somalia Italiana: Giuba, 1923, 2:04 4 (leg. Patrizi); Belet Amin (Giuba), VII-1934, 2 6 6 (leg. Patrizi). Gli esemplari di Belet Amin sono di maggiori dimensioni, rag- giungendo quelle di P. agrionina (Gerst.): se ne distinguono però per il colore nerastro delle zone affumicate delle tegmine e per il color rosa dell’ area costale delle ali; gli altri due individui. più piccoli, hanno l’area affumicata abbastanza più sbiadita. Questa specie è stata finora rinvenuta soltanto in Somalia. 21. - Miomantis montana G.-Tos. Somalia Italiana: Belet Amin, VII-1934, 1 ¢ (leg. Patrizi). L’ esemplare che attribuisco a questa specie presenta 2-3 macchiette alla base dei femori anteriori ed un punto nero sui trocanteri; anche GIGLIO-TOS e SJOESTEDT (che considera M. montana come una varietà di M. kilimandjarica) hanno posto in evidenza come, talvolta, in questa specie le zampe anteriori presentino alcune macchiette nere. In altri esemplari, non appartenenti a questa col- lezione, ho potuto notare come le macchiette, sopratutto quelle dei trocanteri, siano talvolta più o meno indistinte. 22. - Miomantis binotata G.-Tos. Gonso Belga: Matadi, 25-XI-1926, 1 ¢ (ley. Patrizi) - A bissinia: Beni Sciangul, I-IV-1937, 1 è (leg. Guiglia). Entrambi gli esemplari differiscono dalla descrizione data dall'A. per avere la metazona non più breve delle anche anteriori e per l’ assenza delle due macchie nere agli angoli posteriori della pro- zona; d'altra parte non credo che si possa dare molta importanza Laat PONSO «© 280 23. 24, - M. LA GRECA a questo carattere, anche perchè nell’ affine M. togana, le stesse macchie nere non sono costantemente presenti.. Le dimensioni e tutti gli altri caratteri corrispondono perfettamente. Inoltre l’in- dividuo del Congo presenta sulle tegmine delle indistinte macchie brune fra le maglie dell’ area discoidale: anche questo carattere si ritrova nei 4 ¢ di M. togana. Anche il rinvenimento dei due esemplari in località cosi lontane fra di loro non è in contrasto con l’area di distribuzione della specie, già nota per |’ Africa occidentale (Congo, Togo), 1’ Africa Meridionale e il Tanganika. L’esemplare di Beni Sciangul viene quindi ad estendere molto più a nord, in Africa Orientale, 1’ area di diffusione di questa specie. - Miomantis savignyi Sauss. Pritrea Massaua, Vil-ro37er1 Aeg Vaccaso)) Specie largamente diffusa in Africa. Phyllocrania paradoxa Burm. Eritrea: Dorfù, 19-V-1939, i 6 (leg. F. Vaccaro) Abis sinia: Adua, III-IV-1939, 1 6 (leg. A. Richini). - So- malia Italiana: Villaggio Duca degli Abruzzi, 1 9 iuv. (leg. Andruzzi). L'esemplare della Somalia è una larva, probabilmente della 2° età, la quale presenta i margini laterali delle espansioni laminari del pronoto fortemente dentellati e la protuberanza del vertice di tipo maschile anzichè femminile. Un tale fatto è stato già rilevato da REHN (6) in una femmina di Durban ed in una di Pretoria ed ha giustamente indotto questo Autore a ritenere che P. para- doxa sia una specie dimorfica nel sesso femminile. Non mi risulta che questa specie fosse già nota per regioni così setten- trionali dell’ Africa Orientale. Phyllocrania insignis Westw. Congo Belga: Benze Massola (Mayumbe), 1920, I 9 (leg. D. Borsotto). (6) REHN J. A. G. 1927. - Op. cit. MANTODEI AFRICANI 281 Se si eccettua una maggior larghezza delle espansioni !aminari del pronoto, questo esemplare corrisponde molto bene con quello figurato da WESTWOOD (7). Specie dell’ Africa occidentale e meridionale. 26. - Catasigerpes margarethae (Wern.) Weiss ideas ao, Mero 7 do (es: Cipriani). I maschi delle specie di questo genere sono difficilmente determina- bili, sopratutto per l'insufficienza delle descrizioni esistenti in lette- ratura. L’ esemplare da me esaminato concorda abbastanza bene con i caratteri e le dimensioni della specie alla quale io attribuisco, fatta eccezione per la maggior lunghezza delle tegmine (mm. 20). La protuberanza del vertice è molto breve, bidentata, tozza e di- retta in avanti. I femori anteriori sono bruno-rossastri interna- mente, con una fascia longitudinale nera presso il margine supe- «riore. La base della tegmina è brunastra, sub-opaca. La specie è stata descritta su esemplari dell’ Abissinia (Dire Daua) e non mi risulta che da allora sia stata più rinvenuta. 27. - Catasigerpes mortuifolia (Sauss.) Somalia Ialiana: Bidi Scionde (Basso Giuba), 1924, I & (leg. Patrizi). Protuberanza del vertice più sottile e più lunga di quella della spe- cie precedente, bidentata. Tegmine ialine, con una fascia trasver- sale perfettamente ialina all’ altezza dello stigma, fiancheggiata lateralmente da un’ altra fascia appena lievemente grigiastra; è però da notare che le due fascie sono percettibili con difficoltà. Le dimensioni sono di poco inferiori a quelle tipiche. Specie nuova per la Somalia. 8. - Galinthias meruensis Sjòst. Somalia Italiana: Belet Amin (Giuba), VII-1934, 1 2 (leg. Patrizi). Il margine costale delle tegmine è giallo nella sua metà basale. Specie nuova per la regione. (7) WESTWOOD J. O. 1843. - Arcana entomologica, vol. 2, p. 51, t. 62, fig. 1. 2 _ 82 Praag: Shasta! BRE Ski OL SALA a n 2h + M. LA GRECA 29. - Pseudoharpax erythraeus G.-Tos. (fig. 2) Abissinia: Gorgora, 1937, 1 & (Missione del Tana di G. Dainelli); Beni Sciangul, I-IV-1937, 1 & (leg. G. Guiglia). Questa specie, sommariamente descritta dall'A. su 3 9 9 2 2 & & dell’ Eritrea, non era stata finora più rinvenuta. Ritengo utile dare una minuta descrizione dei maschi da me esaminati, tanto più che l'A. ha dato inesplicabilmente delle dimensioni ine- satte per il protorace di questa specie: di ciò ho potuto sincerarmi grazie alla cortesia del prof. E. TORTONESE dell’ Istituto di Zoologia dell’ Università di Torino, che mi ha inviato i disegni e le dimensioni dei pronoti dell’ olotipo e di un paratipo; infatti, mentre GIGLIO-TOS riporta che il pronoto di questa specie è lungo mm. 5-6 e largo mm. 4-4,5, in realtà le sue dimensioni sono di mm. 4,5 X 2,5 nell’ olotipo (4) e di mm. 5,5 X 3 nel paratipo (2). Il rapporto quindi fra lunghezza e larghezza invece di essere pari a 1,33 (come risulta dalle dimensioni date dall’ A.), si aggira attorno a 1,7-1,8. a. Capo un poco più largo del pronoto; occhi conici, acuti, lie- vemente divergenti -all’ apice, ove si trova una spina abbastanza lunga: le due spine non sono parallele, ma anch’ esse lievemente divergenti: scudo frontale trasverso col margine superiore ad an- golo ottuso, diviso in tre parti da due carene longitudinali diver- genti in alto: la porzione centrale è più ampia delle due laterali ed ha la forma di pentagono; clipeo con una carena longitudinale mediana. Antenne moniliformi con i primi due articoli gialli, il primo due volte più lungo che largo, il secondo più stretto del «precedente e una volta e mezzo più lungo che largo; terzo articolo (anch’ esso una volta e mezzo più lungo che largo) e un certo numero dei successivi di color nero: il resto del flagello è giallo; tutti gli articoli dal quarto in poi sono a tronco di cono, cost lunghi quanto larghi. Tubercoli ocelligeri lievemente acuti e dorsalmente interamente neri. Pronoto stretto ed ovale, con una lamina marginale poco larga e lievemente dentata special-. mente nella prozona; il massimo della larghezza si irova poste- riormente al solco sopracoxale; due punti neri presso. gli ango'": posteriori. Tegmine e ali superanti di molto I’ apice dell’ addome; o r MANTODEI AFRICANI 283 le prime di color giallo aranciato, trasparenti, con le nervature molto marcate, le seconde ialine e con la base rosea. Zampe ante- riori con le anche lunghe quanto il pronoto e quindi superanti di molto il margine posteriore di questo; femori più lunghi delle anche con 12 spine interne e 4 esterne, di cui le prime due ai- quanto ravvicinate; tibie di poco più lunghe della metà dei femori con 10 spine esterne e 10-12 interne; metatarsi anteriori lunghi quanto tutti gli altri articoli dei tarsi presi insieme. Metatarsi delle zampe posteriori un poco più brevi di tutti gli altri articoli e metatarsi medi molto più brevi. Lamina sopranale trasversa, arrotondata; lamina sottogenitale triangolare, con l'a- pice tronco, di poco superato dai cerci. Lunghezza del corpo (ali escluse) mm. 22; lunghezza del pro- noto mm. 3,8-4,3; larghezza del pronoto mm. 2,3-2,6; lun- ghezza della prozona mm. 1,6-1,8; lunghezza delle tegmine mm. 17-20. 30. - Pseudocreobotra ocellata (Palis.) Uganda: Kakindu, 1910, 1 & (leg. E. Bayon). Già nota per la regione. = 54. - Pseudocreobotra wahlbergii Stal. Abisstous1a > Ben Sciangul, J-1V-1937, 1 -2 (eg. G. Gui- glia); Abbi Addi (Tembien), V-1936, 1 ® (leg. Negrotto Cambiaso). Nella sua monografia sui Mantodei, GIGLIO-TOS (1927), tra gli altri caratteri utili a differenziare questa specie dalla sua affine P. amarae Rehn, prende in considerazione la larghezza dell’ arca costale che dovrebbe essere in P. wahlbergi di 3-4 mm. e in P. amarae di 1 mm. Tale carattere non ha alcun fondamento come si può rilevare dalla fotografia del tipo della specie di STAL, pubblicata nel 1930 da SJOESTEDT (8), in cui la area costale delle tegmine è di poco più larga di un millimetro. Entrambi gli (8) SJOSTEDT Y. 1930. - Orthopterentypen im Naturhistorischen Reichsmuseum zu Stockholm. I. Mantidae. Ark. Zool. 21A, n. 32, tav. 16, fig. 4. 284 M. LA GRECA esemplari da me esaminati hanno i tubercoli posteriori del pro- noto acuti e la protuberanza del vertice più lunga dell’ altezza dello scudo frontale. Le dimensioni sono però notevolmente infe- riori a quelle note di solito per questa specie: lunghezza del pro- noto mm. 7,3-6,7; larghezza del pronoto mm. 8,5-7,6; lun- ghezza della prozona mm. 3,2-3,7; lunghezza delle tegmine mm. 30-27,5. Di notevole interesse zoogeografico, oltre la presenza di questa specie nell’ Abissinia del Nord (poichè i ritrovamenti più setten- trionali finora noti si arrestavano al Kenia), è il fatto che le loca- lità in cui furono catturati i due esemplari si trovano al nord della regione dei Galla, nella quale fu rinvenuta la P. amarae. Istituto di Zoologia dell’Università di Napoli, aprile 1950. 285 LODOVICO DI CAPORIACCO AFECUNESSRACNIDIEDEGRO TE DEL LAZIO Il marchese Saverio Patrizi mi confidò in istudio alcuni Aracnidi da lui raccolti in due grotte del Lazio: Grotta del Guano presso Cala Cetarola (Sperlonga) e Grotta Patrizi (183 La.) presso Sasso. Nella prima vi erano solo alcuni esemplari del comunissimo Nesticus eremita italicus di Cap., specie che si trova pure nell’ altra grotta; in questa si trovavano pure due es. dei due sessi di Dysdera crocota crocota Walck. e una 2 immatura di Amaurobius erberi Keys., forme bana- lissime e non troglobie; due pulli non determinabili di J eyenaria e cin- que esemplari (due 34 e tre 9) di una Paraleptoneta che è certo nuova e che descrivo sotto il nome di Paraleptoneta patrizit dal nome dei raccoglitore. Tale reperto è interessante non certo per essere la snecie nuova (l’ aracnofauna italiana è ancora abbastanza mal nota perchè ci si deb- ba stupire piuttosto se non si trovano forme nuove in qualche ambiente peculiare che non se succede il contrario) quanto per le sue affinità. Il genere Paraleptoneta infatti comprende sette specie, delle quali 5 della Dalmazia e regioni vicine, una, P. italica (E. S.) di Vallombrosa in Toscana ed una, P. spinimana E. S. dell’ Algeria. P. italica è cara: terizzata dal palpo del maschio a femore mutico; P. spinimana ha il femore del palpo maschile spinoso, manca di aculeo al tarso che non è depresso ed ha tutte le tibie mutiche; le specie orientali invece hanno tutte il femore del palpo spinoso, il tarso con depressione trasversa e con forte spina apicale e le tibie tutte con 2 spine superiori. Ora la specie laziale non somiglia affatto a P. italica E. S., ma è invece intermedia tra la specie algerina e quelle dalmatiche; ha infatti il femore del palpo spinoso e il tarso superiormente depresso e con forte aculeo come nelle specie dalmate, mentre le tibie sono mutiche come nella specie algerina. Pur essendo stata trovata in caverna e pur essendo certo scotofila, non è certamente troglobia (e del resto anche P. italica, P. algerica e diverse specie del genere Leptoneta si trovano, olire che nelle grotte, tra i muschi o sotto i sassi): infatti il March. Patrizi mi scrive che « alla data della scoperta di questa grotta (V-1933) questa era totai- 286 L. DI CAPORIACCO mente azoica, non potendovi i pipistrelli penetrare per l’ ostruzione del- I’ accesso; ostruzione antica probabilmente di qualche secolo. Ora la grot- ta si è ben ripopolata... ». E' quindi chiaro che anche la P. patrizit deve essere giunta recentemente dal di fuori. Paraleptoneta patrizit n. sp. 1 Oculi. - 2 & palpus extus. - 3 id., intus. - 4 id., desuper. - 5 9 epigyne. Faccio seguire la descrizione di questa interessante specie: Paraleptoneta patrizii sp. n. 8 . Corporis totius long. mm. 1,35; cephalothoracis mm. 0,64; eius latitudo mm. 0,61; longitudo palporum mm. 1,57; pedum I paris mm. 6,56 (femoris mm. 1.65, patellae mm. 0,19, tibiae mm. 1.96, metatarsi mm. 1.65, tarsi mm. 0.89); II mm. 4.62 (1.31-++0.16+ 1.31+1.06+0.61); III mm. 3.65 (1.06+0.16+0.93-0.844-0.5); IV mm. 5.36 (1.48+0.22+1.45+1.29+0.64). ARACNIDI DI GROTTE DEL LAZIO 287 ?. Corporis totius long. mim. 1,4; cephalothoracis mm. 0.6 eius latitudo mm. 0.55; longitudo palporum mm. 1.34; pedum I paris mm. 5.2 (1.4+0.19+1.54+1.54+1.23+0.6); II mm. 3.64 (0,98+ 0.17-+1.01 +0.84-+0.47); III mm. 2.86 (0.78+0.17+0.75+0.61+ 0.36); IV mm. 4.14 (1.12 +0.19+1.01-+0.98+0.56). Corpus omnino colore testaceo pallido, oculis anticis postice nigro- marginatis, abdomine paullo obscuriori. Oculorum anticorum diame- trum diametrum posteriorum septima parte superat; medii antici a po- sterioribus diametro anticorum distant, Chelae margine inferiore 4 den- tibus minimis, superiore 6-7 dentibus acutis, gracillimis, et serie setarum. Pedes longi, mutici. Palpi 4 femore extus serie 9 aculeorum, quorum basales minores et magis erecti quam distales, in tuberculo positorum, et apice 2 aculeis geminatis, in tuberculo singulo positis; intus basi serie granulorum nigrorum, apice serie irregulari 5 aculeorum. Desuper adest aculeus gra- cilis ad tertiam partem articuli situs. Patella antice-desuper aculeo apicali robusto, tibia aculeo robusto subbasali inferiore, trichobothrio subba- sali laterali interno et alio apicali externo, et apice extus-desuper 3 setis robustis, duabus curvatis, tertia breviori, recta. Tarsus in medio de- pressus et constrictus, aculeo externo valido. Palpi 2 femore seta erecta inferiori paullo post medium sita, patella seta erecta superiori; tibia serie inferiori irregulari 3 setarum, tarsus 2 seriebus inferioribus 5-6 setarum. Epigyne constat e plaga valde convexa, obtuse trapetioidali. Femore palpi spinoso a P. italica (E. S.), tarso palpi aculeo et de- pressione praedito a P. spinimana E. S.; tibiis cunctis muticis a caeteris speciebus generis differt. | Speciei huius invenit 4 4 2 et 2 23 dom. Saverius Patrizi, cui eam dico, in cavea Patrizi dicta (183 La.), in Latio, apud Sasso. Firenze-Parma, Novembre 1949. 288 RES LIGUSTICAE LXXXIII DELFA GUIGLIA NUOVA CATTURA DI REGALECUS GEESNE Ase NEL GOLFO DI GENOVA La prima citazione per il Mare Ligure del Regalecus glesne Asc. si riferisce ad un esemplare giovane preso a Noli il 10 maggio 1903 (Ariola, 1904; Coll. Museo di Genova). Segue la notizia, riportata da un giornale quotidiano (Mezzana, 1909), della cattura di due (1) esemplari ancora vivi nei pressi di Savona sulla spiaggia di Leggino in luogo detto la Crocetta, il 17 luglio 1909 (già nel Museo di Savona). Tale no- tizia è stata in seguito pubblicata anche dal Vinciguerra (1914): « Di una specie assai rara, il Regalecus gladius il 17 luglio 1909 vennero in secco sulla spiaggia di Savona, due bellissimi esemplari adulti, il ma- schio lungo m. 2,88 e la femmina m. 3,32, che si conservano nel pic- colo ma interessante Museo Civico di quella città, diretto dall’egregio Prof. Niccolò Mezzana... ». Da questo Autore stesso (1918, 1923) vengono poi citati altri esemplari del Golfo di Genova di cui riporto qui l'elenco: S: Margherita Ligure: 1 es.re (leg. €. Pescia, 12-l-19017; Coll. Museo di Genova). Spiaggia di Arenzano: 1 es.re (24-I-1908) lungo m. 3,30 (secondo appunti lasciati dal Sig. B. Borgioli). i Spiaggia di Albissola: 1 es.re (20-VI-1915) catturato con la fiocina e lungo m. 3,25 (da informazioni avute dal Prof. N. Mezzana). Spiaggia di Borghetto S. Spirito: 1 este (40906 Coll. Museo di Genova) (2). {1) Tortonîse e Trotti (1949) citano un solo es:mplare del Museo di Savona senza dare |’ indicazione della località. (2) Da Tortonese e Trotti (1949) è indicato come appartenente alle collezioni del Musee di Genova il solo esemplare di Noli. REGALECUS GLESNE 289 A tali catture bene documentate se ne aggiunge ora una nuova. Si tratta di un individuo, sessualmente immaturo e mutilato, preso nelle ‘acque di Spotorno dall'Avv. F. Berlingieri il 28 luglio 1950 (Coll. Museo di Genova) (3). Questo esemplare, poche ore dopo la morte, presentava la caratte- ristica colorazione argentea con le macchie brune bene evidenti, la mem- brana della pinna dorsale, compreso il pennacchio, di una tinta rosa-ca- rico e le pinne ventrali appena lievemente rosate. L’estremita codale, come in tutti gli individui incompleti, è irrego- lare, tozza e la pinna dorsale dista dall’apice della coda di uno spazio eguale circa all'altezza del corpo misurata in corrispondenza del termine della pinna stessa. I raggi apicali si mantengono presso a poco alla me- desima altezza; solo gli ultimi due degradono bruscamente (4). Il nu- mero complessivo dei raggi dorsali è 252; negli individui completi que- sto si aggira da un minimo di 374 a un massimo di 422 compreso il pennacchio (Vinciguerra, 1918, p. 86). Il Vayssiére (1917) descrive un individuo del Golfo di Marsiglia (leg: Félix Thourel, 21 marzo 1916) (5) lungo 2 m., presso a poco cioè come l'esemplare di Spotorno, di cui il numero delle pinne dorsali è ancora inferiore. Dovrebbe difatti superare di poco il 220 (il conteggio esatto non è stato possibile date le cattive condizioni dell’esemplare). Anche in queso caso, come chiaramente appare dalle figure (Tav. I, figg. 1, 2), si tratta di un individuo incompleto. Nel genere Regalecus la mutilazione è, come è noto, un fatto assai comune per cui riesce difficile poter dare per le singole specie dati esatti, sia riguardo al numero dei raggi dorsali che delle proporzioni esistenti fra le diverse parti del corpo. Per quanto si riferisce al R. glesne Asc. mi limiterò ad esporre nella annessa tabella i principali dati somatome- (3) Per quanto riguarda i principali dati somatometrici di questo, come degli altri individui liguri studiati dal Vinciguerra, vedi più oltre la tabella riassuntiva. (4) Nell’ individuo di S. Margherita Ligure descritto dal Vinciguerra (1918) lo spazio compreso fra il termine della pinna dorsale e 1’ apice della coda supera, di un terzo circa, 1’ altezza del corpo misurata al termine della pinna stessa. I raggi apicali, almeno da quanto risulta dalla figura (1. c., p. 85, fig. 1), essendo l’ esem- piare purtroppo in cattive condizioni di conservazione, decrescono gradatamente e gii ultimi tre sono assai brevi. (5) Il Vinciguerra (1918 a, p. 93) cita solo 1’ anno della cattura affermando non essere la data « più esattamente indicata » dal Vayssière. Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 12 a 290 D. GUIGLIA trici degli esemplari liguri studiati dal Vinciguerra unitamente a quel- li dell’individuo di Spotorno trattato nella presente nota. TABELLA DELLE MISURE DEL REGALECUS GLESNE ASC. (GOLFO DI GENOVA) Savona. Savona | S. Mar- x Botghetto! Q (1) E, gherita | Spotorno | Noli aroma Lunghezza del corpo senza i raggi codali im. 3,220 | m. 2,820 | im. 2,360 | m. 1,880 | m. 1,200 | m. 1,080 Altezza massima del corpo » 0,185 | » 0,150| » 0,152| » 0,115 | » 0,048| » 0,083 Lunghezza della testa > 0,150 | » 0,130] » 0,167| » 0,124] » 0,080| » 0,120 Altezza della testa » 0,120 | » 0,090 | » 0,150) » 0,095 | » 0,050 | » 0,085 Diametro dell’ occhio » 0,029 | » 0,025 | » 0,037 | > 0,024 | » 0,016] » 0,018 N. dei raggi dorsali compfeso il pennacchio _ 412 393 246 252 393 170 Lunghezza massima dei raggi del pennacchio ~ rotti m. 0,290 | m. 0,600! m. 0,535 | m. 0,350 | m. 0,350 N. dei raggi codali 0 0 0 0 0 0, Distanza dall’ apice del muso all’ ano m. 1,000 | m. 0,770 | m. 0,910 | m. 0,690 | m. 0,630 | m. 0,545 Distanza dall’ano all’estremi- esa tà codale » 2,300 | » 2,110) » 1,480; » 1,190| » 0,575 | » 0,535 Lunghezza del raggio ventrale > 0,300 | rotto alla| rotto » 0,640 | » 0,320; » 0,540 base presso È la base (1) Allo stato fresco la ge il 4 di Savona misuravano rispettivamente: m. 3,32 e m. 2,88. BIBLIOGRAFIA ARIOLA V. - 1904 - Pesci nuovi o rari per il Golfo di Genova - Ann. Mus. Civ. St. nat. Genova, XLI, p. 166. MEZZANA N. - 1909 - « Il Cittadino », Anno XL, n. 150, Savona 20 Luglio. TORTONESE E. e TROTTI L. - 1949 - Catalogo dei Pesci del Mare Ligure - Atti Accad. Ligure Sc. e Let.. VI, n. 1, p. 54. VAYSSIERE A. - 1917 - Note zoologique et anatomigue sur un Regalecus (Gym- netrus) gladius Cuv. et Valenc. pris dans le Golfe de Marseille - Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, pp. 15-25; Tav. I e II. VINCIGUERRA D. - 1914 - Note di ittiologia ligure - La Liguria illustrata, n. 6, Giugno-Luglio. VINCIGUERRA D. - 1918 - Intorno ai Regalecus del Golfo di Genova e di altre località italiane - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XLVIII, pp. 76-92, figg TR ava WI: VINCIGUERRA D. - 1918 a - Aggiunta alla nota « Intotno ai Regalecus » - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XLVIII, pp. 93-94. VINCIGUFERRA D. - 1923 - Pesci rari nel Mare Ligustico - Il Comune di Ge- nova. Boll. Municipale, n. 3, 31 Marzo, p. 278, fig. 8. ERED he er ey a AT 291 Dott. CESARE SACCHI CONTRIBUTO ALLA CONOSCENZA DEL POLIFORMISMO IN HELICELLA (TROCHOIDEA) PYRAMIDATA DRAP. (Helicidae Helicellinae) DELLA REGIONE SICILIANA: ESAME DI DUE POPOLAZIONI DEL GOLFO DI MILAZZO (1) Non si potrebbe, veramente, parlare di poliformismo politassico per la conchiglia delle Elicelline. Nelle Elicelle, infatti, si sa che le ri- ghe sono spesso confuse ed irregolari, e talora, neppure bene distingui- bili fra di loro, e da un fondo flammulato, punteggiato o marmoriz- © zato : così che si potrebbero considerare fra i «disegni ritmici» di S. BEER (1946), in opposizione alla regolare disposizione delle righe di molte Elicine, che questo A. considera nella categoria dei suoi « disegni loca- lizzati », costanti nel numero e nella posizione degli elementi. Elemento di repere è, in genere, però, la banda scura sopracarenale che, come altri ricercatori hanno constatato, (VECCHI, 1927) permette, con la sua pre- senza od assenza una prima distinzione del materiale in categorie cro- matiche. Questa banda non è propria soltanto di Elicelline (Helicellae dei gruppi Cernuella, Xerocincta, Xeromagna, Candidula, Trochot- dea; gen. Cochlicella, ecc.) ma di altre Elicidi (Campilee, Chilosto- me, Tebe, ecc.). Anzi, ove si voglia dare, col PIERSANTI (1926), signi- ficato di maggior « potenzialità morfologica » alla terza riga sopraca- renale di varie grandi Elicine (dei gen. Cepaea, Macularia, ecc.), nelle quali questa riga è l’ultima a sparire, si potrebbe forse pensare che una striscia scura sopracarenale sia elemento comune di notevole importanza sistematica per quasi tutta la famiglia delle Elicidi. (1) L’ Helicella (Trochoidea) pyramidata Drap. è specie xerofila circummedi- terranea, distribuita nell’ Italia peninsulare, in Sicilia ed in Sardegna, ove preferisce regioni non molto lontane dal mare, Per la vastità del suo areale, e per la sua pigra motilità, ci pare una fra le specie di Helicidae più adatte a ricerche sulla variabilità geografica. 292. C. SACCHI Osservando per trasparenza l'ultimo giro di una conchiglia di H. pyramidata Drap. che ne sia munita — la banda corre, parallela alla sutura, dal primo giro all'ultimo, — la fascia scura appare sormon- tata da una zona bianca ed opaca, che si estende fino alla sutura. Infe- riormente alla banda scura, la quale si estende, dalla carena, per un mil- limetro al massimo di larghezza nel tratto sopracarenale, corte, in cor- rispondenza della carena, un’altra fascia bianca ed opaca, cui fa seguito la zona sottocarenale percorsa da vario numero di righe. Io distinguo, nelle mie manipolazioni, in primo luogo tre modi di variabilità: 1) pre- senza della fascia sopracarenale. 2) assenza di questa fascia: tratto sopra- carenale tutto bianco ed opaco. 3) tratto. sopracarenale flammulato- marmorizzato: qui non è più distinzione precisa tra fasce scure e tra- sparenti, e zone bianche ed opache: tratti bianchi e tratti oscuri si al- ternano in senso trasversale dando' l’effetto ottico di una screziatura, in genere parzialmente estesa anche al tratto sottocarenale. Nell'ultima categoria di individui, persino la fascia bianca che, come sé detto, per- corre la carena, appare interrotta e sfumata in vari punti. Ognuna di queste tre classi è suscettibile di suddivisioni più approfondite, basate sul conteggio delle righe sottocarenali. Le popolazioni che qui si esaminano, sono state raccolte l’una a Castroreale Bagni, l’altra al Capo Tindari. La popolazione di Castro- © reale Bagni proviene da siepi che si stendono dalla stazione ferroviaria al mate. Le Elicelle vi frequentano, specialmente, ‘agavi, opunzie, rovi, fi- nocchi, composite varie e graminacee, sembrando preferire fra queste il laguro, le stoppie di frumento, le canne. Esse si espongono, in generale, ai raggi solari, ma non risalgono lungo le piante tanto quanto, per es., le Euparypha pisana Mill. e le Elicelle del gruppo variabilis Drap. che vivono nelle stesse stazioni. ) Gli individui raccolti, in numero di 805, rappresentano in pratica ‘la quasi totalità degli individui che vi trovai viventi durante l'agosto 1949. Il terreno di raccolta si stende, lungo la siepe descritta, dall’are- nile, formato di sabbia grigia prevalentemente silicea — con l’1% ca. di carbonati — fino all’entroterra di terreni argillosi giallastri quaternari bene irrigabili, dotati di uno scheletro sabbioso discretamente abbon- dante. Le medie aritmetiche di misurazioni assài precise, effettuate sulla conchiglia di 110 esemplari, hanno permesso di costruire la seguente tabella (n. 1). d HELICELLA PYRAMIDATA 293 TAB. I — POPOLAZIONE DI CASTROREALE BAGNI Diam. max. D. min. Ap.d.orizz. Ap.d.vert. Altezza ‘Medie aritm. 11,17 10,15 5,6 4,7 8,5 oat 3,0 rami) AU, at '0:5 se 07 + 0,8 = Scostam. massimi + 3,43 + 2,85 + 1,4 + 0,9 + 1,5 (1 esempl.) positivi Scostam. massimi 0210 — 2,1 — 1,1 — 0,7 — 2,5 (2 esempl.) negativi Rapporto fra l'altezza e il diametro massimo: indice = a X 100/diam. max. = 76,09 Numero det giri: 7. : Abbiamo seguito, per la costruzione di questa tabella, il metodo usato nel lavoro di ALZONA e ALZONA-BISACCHI (1941) citato in bibliografia. Abbiamo però rite- nuto opportuno presentare anche i valori del diametro minimo dell’ ultimo giro, ed i diametri orizzontale e verticale dell’ apertura, per precisare i dati di variabilità dimen- sionale della conchiglia. Dall'esame dei nostri dati si rileva una considerevole omogeneità del materiale studiato, e specialmente delle dimensioni della apertura. Si noti che gli scarti negativi dalla media raggiunsero i loro valori massimi in due individui la cui conchiglia, composta di soli 6 giri, si mostrava an- cora incompletamente sviluppata. Quanto alle righe ed alle bande — intendendosi per « bande » strisce colorate più larghe delle esili righe, solitamente più accentuate, ma non chiaramente risultanti, com'è inve- ce il caso di molte Elicine, dalla fusione di più righe, sibbene, piuttosto, dall’ampliamento e dalla confusa coalescenza di talune di queste, — ab- biamo costruito il quadro seguente, È In esso riportiamo, in testata i simboli degli aspetti sopracarenali (O = bianco omogeneo senza righe nè bande; B = banda scura; F = flammulatura;) e, nella prima colonna a sinistra, le formule delle rigature sottocarenali (r = riga). O B F O 200 52 I 1B 83 67 5 Ir BZ 19 I 2B 2 7 —_ Dit: 39 86 4 3B == 3 = 3r 17 IOI 9 4B _ 2 — 4r Ù 47 3 5r I 13 2 6r — 3 I Ww N \o BS (e) (e) N (ca) ene tet SRI STEREO PORRI ee: 294 C. SACCHI Gli individui di formula F/n dove « n » può assumere valori com- presi tra o e 6 strisce, intendendosi per « strisce » sia righe che bande, costituiscono dunque il 3,24% della popolazione; i B/n il 49,68 %; gli O/n il 47,08%, gli individui O/O cioè senza alcun tratto croma- tico. sul fondo bianchiccio, nè sopra, nè sottocarenale, costituiscono il 44,22%; gli O/1B il 6,46%; di formula F/O è presente un solo indi- viduo. Dopo la classe O/O quella più numerosa è ia B/3r; seguono la B/2r e la O/1B con frequenze quasi uguali tra loro. La popolazione del Capo Tindari, composta di 651 individui, fu raccolta in giuncheti crescenti sulla sponda meridionale del laghetto sal- mastro posto più a settentrione fra quelli scavati nella fascia sabbiosa che costituisce, ad oriente del Capo, il cosiddetto « Porto di Tindari ». Nonostante la costituzione litologica, prevalentemente calcarea, del gran roccione laurenziano che forma il Capo Tindari, la sabbia grossolana in cui sorgono i giuncheti descritti consta di carbonati solo per il 3%. Essa è di colorito generale grigio cinereo. La zona in cui raccogliemmo il nostro materiale, durante piogge che consentirono la cattura di quasi tutti gli individui ivi viventi, è ampia qualche decina di mq. La sta- zione è, dunque, assai più specializzata, e per vegetazione, e per condi- zioni litologiche, di quella di Castroreale Bagni. TAB 2 — POPOLAZIONE DEL CAPO TINDARI Diam. max. D. min. Ap. d.orizz. Ap.d.vert. Altezza Medie aritm. 11,25 10,22 5,45 4,5 8,45 G == ac Oss + 0,8 aig 1(0),83 ale) SIA) Scostam. massimi + 1,74 172,8 e eal + 1,0 | 0 Gesu) positivi Scostam. massimi — 2,25 — 2,22 — 0,95 — 0,48 — 1,96 (2 esempl.) negativi Rapporto fra l’ altezza ed il diamrtro massimo = 75,11. Numero dei giri: 7. I valori riportati nelle tabelle 1 e 2 sono seriali, cioè comprendono tutti i valori intermedi fra le medie aritmetiche e gli scostamenti massimi positivi e negativi, nel- l’ ordine del mezzo millimetro. I valori dimensionali sono riportati in tabella n. 2. Anche qui le dimensioni dell’apertura sono le meno variabili; e gli spostamenti mas- simi negativi dalle medie aritmetiche si sono avuti in due indi- vidui incompleti per gioventù. HELICELLA PYRAMIDATA 295 Nel complesso, confrontata a quella precedente, la popolazione del Capo Tindari è composta di individui meno variabili, e con conchi- glia più larga, ma più bassa — caratteristica apprezzabile anche ad un semplice esame superficiale. Inoltre l'aspetto delle conchiglie del Capo Tindari è quello di individui meno turricolati. Le differenze fra i dia- metri massimi ed i diametri minimi nelle medie delle due popolazioni sono sensibilmente uguali; l'ombelico è sempre piccolo. Fra le due popolazioni non vi è differenza apprezzabile da un punto di vista ecologico generale; entrambe erano parassitate da Sar- cofagine; sui loro corpi in putrefazione si svilupparono a centinaia dro- sofile della specie D. buskji e larve numerose di Carabidi. La pro- fondità delle suture, la finezza delle strie di accrescimento, in corrispon- denza dell’estremo suturale delle quali si nota spesso accumulo di zonule trasparenti, oscure, sono sensibilmente uguali nelle due popolazioni. Dif- ferenze notevoli esistono invece a carico delle percentuali nei tipi di colorazione, che per la popolazione del Capo Tindari figurano nel quadro seguente : O B F O 12 42 — 1B 4 93 5 1B + 3r — I Ca Ir — 41 2 2B — I — 2r I IIo 7 3B = 5 al SIE I 161 4 4B “sa 5 = 4t — 3 roa 16 5r — 18 4 6r ——- 5 I E — = 3 18 59I 42 Qui, il tipo O/n è = 2,76% soltanto: eO/O è = 1,84%. Il tipo F;n è = 6,45%, ed in questa categoria compare una nuova classe, rap- presentabile con F/F, in cui sotto la carena non è più riconoscibile rigatura, ma solo flammulatura; si tende alla flammulatura anche da parte di altri individui, che presentano scarsa nettezza ed interruzione nella striscia scura, negli esemplari di ambedue le popolazioni: ma in nessuno è presente un disegno caratteristico come in questi 3 individui. Il tipo B/n rappresenta oltre il 90% della popolazione: a colpo d’oc- chio, infatti, le Elicelle issate sui giunchi apparvero praticamente tutte LURES Pn op ee RS PALLI TA 296 C. SACCHI dotate della banda scura sopracarenale. Unico, fra tutti i 1456 esami- nati, si trovò al Capo Tindari un individuo di formula B/rriBirir, cioè avente, nel tratto sottocarenale, una banda scura e tre righe bene distinte, due prossimali all'ombelico, una alla carena. Altre classi con elevate frequenze di individui, sono, in ordine decrescente, B/3r; B/2r; B/4r e B/1B. ae - Le differenze fra la colorazione delle conchiglie non investono, Po) to generale nei Polmonati, la pigmentazione del corpo dell'animale, che è sempre bianchiccio, ialino negli organi più esili (tentacoli, lembi la- terali ed estremità caudale del piede, ecc.). Volendo tentare una spiegazione evoluzionistica della particolare abbondanza di individui con banda sopracarenale accentuata al Capo Tindari, mai riscontrata in popolazioni numericamente cospicue (1), ma solo in piccole colonie isolate dell'ordine della decina di individui, si deve rilevare innanzitutto che 1 fenomeni mimetici sembrano qui privi di importanza. Sulla vegetazione verde cupa (giunchi) o verde carico delle opunzie, tutti gli individui, con o senza bande, si distinguono be- ne. Sul glauco di agavi, canne, tamarischi, ecc.; sul biondiccio di stop- pie ed erba secca, tutti sono relativamente poco visibili. Notiamo qui (1) Riportiamo qui, per confronto, qualche dato raccolto nel 1950 durante una ricerca di più ampio respiro tuttora in corso. Una popolazione trovata a Pescara, dove la H. pyramidata è frequente in luoghi secchi e soleggiati (siepi, gramineti di scarpate e terrapieni stradali e ferroviari, sponde asciutte di corsi d’ acqua, ecc.) ha le seguenti dimensioni medie (in millimetri): . D. max. D. min. Ap d.orizz. Ap. d. trasv. Altezza Medie aritm. 10,68 9,5 5,7 4,5 TA oi stag 1325 ua i, + 0,45 + 0,9 Numero dei giri d’ elica: 7. Indice alt. X 100/ diam. max. = 69,28. In questa popolazione, raccolta su argille gialle piacenziane, poco numerose erano le categorie B/1B; B/3B;-:B/1riB; B/4r; B/5r; B/2r. Gli individui di for- mula O/O vi rappresentavano il 31,4 %. Gli individui B/O il 20,3 %; i B/3 r il 16,6 %. Pochissimi individui si trovano con una sorta di flammulatura sopraca- renale attenuata: una vera flammulatura non ho trovato neppure in colonie raccolte nella bassa valle dell’ Albula (San Benedetto del Tronto, pure su argille piacen- ziane; la specie sembra avere, sul litorale piceno-aprutino, una distribuzione assai più discontinua che in Sicilia e nell’ Italia meridionale), che presentano caratteri simili a quelle pescaresi, nè nel Volterrano (Pisa), su formazioni marnoso-gessose del Plio- cene superiore. Vera flammulatura si trova, invece, a Lipari, dove notai parecchi individui flammulati su tufi vulcanici giallo-grigiastri lungo la strada da Lipari a Pianoconte. Tale popolazione Liparese presenta caratteristiche simili a quelle del Golfo di Milazzo. La popolazione Volterrana consta di individui con conchiglia chiara, più depressa e piuttosto piccola, pure simili ai Pescaresi. Si noti che le H. pyramidata siciliane hanno dimensioni grandi, vicine a quelle segnalate da diversi AA. come massime per la specie. HELICELLA PYRAMIDATA 297 che, nei giuncheti del Capo Tindari, le chiocciole meno visibili non erano specie più o meno rigate, fra le quali, d'altronde, non si notava variabilità notevole rispetto alle forme corrispondenti raccolte a Castro- reale Bagni, ma le piccole Tebe (Theba gregaria Rossm.) che, per tra- sparenza del mantello brunastro attraverso la conchiglia lattescente, si confondevano abbastanza bene col suolo. Le H. pyramidata relativa- mente meno visibili, sono, d'altronde, quelle con flammulatura sopra- carenale, cioè, come risulta finora dalle ricerche, le meno frequenti. Poi- chè, dunque, una stretta localizzazione ecologica non sembrerebbe ragio- nevolmente responsabile dell'abbondanza del carattere « banda sopra- carenale » al Capo Tindari, nè, pertanto, si può ritenere che la selezione naturale. vi abbia giuocato da lungo tempo favorendo quel carattere, si deve pensare che una simile concentrazione sia dovuta ad un fenomeno di dispersione della variabilità. Basandoci, infatti, su dati raccolti per altre specie, e, con particolare cura, per la Euparypha pisana Miill., possiamo supporre che il popolamento di H. pyramidata del Capo Tindari sia derivato da fondatori (o da un fondatore: non si dimentichi che l’erma- froditismo insufficiente dei Polmonati mentre mantiene, con l’accoppia- mento obbligatorio, la variabilità, fa d'ogni individuo il possibile capo- stipite di una popolazione) della colonia, nella cui costituzione ereditaria compariva, predominante sugli altri, il carattere « banda sopracarenale » in maniera tale che questo si trasmettesse alla quasi totalità dei suoi di- scendenti. L’isolamento del luogo di raccolta avrebbe, impedendo la mi- stione con colonie di costituzione diversa, agito in senso favorevole alla conservazione ed alla concentrazione di quel tipo particolare di disegno. NOTA’ BIBLIOGRAFICA ALZONA, C. e ALZONA-BISACCHI, J. - 1941 - Osservazioni sulla variabilità della Macularia niciensis Fér. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, Vol. LXI, pp. 95-I0I. BEER, S. - 1946 - Colori e disegni nel mondo animale. Sintesi, 3. - ed. Paternia - Roma. PIERSANTI, C. - 1926 - Intorno alla variabilità della conchiglia dell’ Helix nemo- ralis L. - Tipografia Fiori. - Jesi. VECCHI, A. - 1927 - Ricerche sulla variabilità di alcune popolazioni di « Helix » del sottogenere « Xerophila ». - Atti Soc. It. Sc. Nat. e Mus. Civ. St. Nat. . Milano, Vol. LXVI, pp. 167-187. 298 NOUVEAUX DRYINIDAE (Hym.) DU CONTINENT AFRICAIN par Py LG. BENOIF (Musée du Congo - Tervuren) Grace a l’obligeance de la Dr. D. GUIGLIA du Museo Civico di Storia Naturale de Génes, il nous fut possible d’étudier le matérial de Dryinidae, dont la description suit. Ce matériel était d’une richesse incontestabie puisqu’ il apporte 3 nouveaux genres au continent afri- cain: Digonatopus a la faune éthiopienne, Aphelopus et Anteon a la région méditerranéenne. Ces deux derniers genres sont théoriquement inconnus de la faune éthiopienne, ils sont toutefois représentés parmi le matériel du Parc National Albert (Congo Beige) que j ai en étude. Les holotypes de toutes les espèces et formes décrites dans cette note se trouvent au Musée de Génes. 3 Nous avons l’honneur de dédier le premier Digonatopus cite d’ Afrique a la Dr. D. GUIGLIA. Digonatopus Guigliae sp. n. Noir. Clypeus, mandibules, scape des antennes et l’article latéral de la pince jaune .clair. La face intérieure de toutes les pattes orange. Mandibules a 4 dents, dont l’inférieure la plus grande et les autres diminuant graduellement. Clypeus arrondi. Antennes 4a articles allongés, atteignant presque la base de |’ abdomen; scape court, la face intérieure tellement dilatée que les deux scapes se touchent au repos. ler article du flagellum légèrement plus court que le scape. Le 2e article beaucoup plus long que scape et Ier article du flagellum, mais pas 2 fois le 3e ar- ticle; la longueur des articles diminue progressivement vers l'apex. Front et vertex profondement concaves, a nette carene médiane; de fines carènes longitudinales jusqu’au niveau des ocelles postérieurs, leur longueur diminue progressivement vers les yeux; la profondeur de la concavite egale aux 3/4 du diamètre des yeux. Ces derniers tres grands et saillants, peu moins longs que la téte, la partie postoculaire de la téte etant peu développée. Occiput découpé jusqu’ au niveau des orbites supérieures, pas rebordé. Bosse pronotale plus haute que la bosse metanotale, lisse et brillante, i une profonde impression transversale au premier 1/3, à partir de cette impression le restant du pronotum s' élève brusquement, les -angles NOUVEAUX DRYINIDAE ‘299 postérieurs .à fines stries et carènes obliques. Le premier 1/3 du meta- notum pétioliforme, à sculpture longitudinalement ruguleuse, ce pétiole est inséré près du sommet de la bosse pronotale, sa face supérieure descend jusqu’a l’endroit où une carène en forme de U élargie, saillante et trans- versale, arréte son trajet. A partir de cet endroit le metanotum se déve- ioppe régulierement; sa surface est brillante, au sommet de la bosse lisse, le restant de la surface a fines carènes transversales et distantes. Coxae I allongés et légèrement dilatés. Trochanters I longuement pé- tiolés sur la 1/2 proximale et peu renflés sur la 1/2 apicale, la longueur totale égale aux 3/4 des coxae I. Femurs I robustes, dilatés, de longueur egale aux tibias I. Ces derniers très gréles, une constriction a la face intérieure de |’ apex, terminés par un court éperon légèrement courbé. Ter article des tarses I possède près de la base une lamelle transparente, longuement pectinée. ze article court, pourvu de longs poils sensoriels tout comme le 3e qui est plus long que le 2e, son apex dilate en forte lamelle qui retient 1’ apex de |’ article médian de la pince au repos. Le 4e article allongé, presqu’ aussi long que les articles précédents réunis. Article médian de la pince a apex courbé, entierement a 2 rangées de lamelles, la densité de celles-ci augmente vers l’apex mais la taille di- minue également, l’apex dilaté et pourvu de plusieures rangées trans- versales de lamelles particulierement fortes. La face lamellifere présente une nette courbure avant l’apex. L’article latéral de la pince droit, l’apex courbé et nointu, dépourvu d’ organes sensoriels. Abdomen lisse et brillant. Les parties suivantes du corps à longs poils blancs dispersés: occi- put, thorax, les moitiés postérieures des tergites, coxae I et tous les femurs. Longueur: 5 mm. Uganda: Bussu Bussoga - 1909 - Dr. E. BAYON - @ paratype. Bussu - 1909 - Dr. E. BAYON - ® holotype. Platygonatopus albolineatus Kieffer ssp. deserticus nov. _ Cette forme désertique se distingue de la forme typique par les caractères suivants : Entiérement d’un roux très pale sauf le court pétiole de l’abdomen noir et les parties suivantes d'un blanc crémeux: face inférieure de la réte en grande partie, face antérieure de la téte jusqu’ au niveau de la 1/2 des yeux, des reflets bianchatres sur la bosse pronotale, le pétiole Lal fto. de Vale: È De id 300 P. L. BENOIT du metanotum, une tache sur les pro- et metapleures, la face antérieure de toutes les pattes sauf les tarses I et la pince entiérement. Les autres caractéres identiques 4 ceux de la forme typique sauf en ce qui concerne la sculpture ae est quasi nulle; la forme typique est originaire d’ Algerie. Longueur: 3,5 mm. Libye: Oasi di Gialo, Hatia di Gur Atla - 7-IV-1931 2 holotype, Oasi di Gialo - VII-1931 4 ® @ paratypes, Oasi di Gialo-Augila - IV-1931 2 9 ® paratypes. Tous ces exemplaires furent capturés par la Mission zoclogique à Cufra. Platygonatopus ugandanus sp. n. Noir. Les parties suivantes brunatres: base des antennes, clypeus, mandibules, partie inférieure du front, coxae I en partie, tous les tro- chanters et les tibias I-II. Mandibules à 4 dents, 1’ inférieure saillante et la plus longue. Clypeus arrondi. Antennes (incomplètes) 4 2e article peu allongé, le 3e de 1/2 plus long que le 2e. Téte plate, une fine carène médiang Jjusqu'à l’ocelle antérieur, lisse et brillante, pas de rebord postérieur. Partie postoculaire de la téte peu développée, égale 4 1/4 des yeux. Bosse pronotale légèrement plus haute que la bosse metanotale, a faible impression transversale près de la base, lisse, alutacé aux angles posté- rieurs. Pétiole du metanotum inséré au sommet de la bosse pronotale; pétiole profondément alutacé, son profil concave. Vu du haut, sa partie médiane rétrécie et limitée 4 la base de la bosse par une carène transver- sale en forme de M élargie; stigmates saillants. Courbure de la bosse régu- liére; sa surface alutacée sauf la face postérieure à épines microscopiques, sans impressions transversale ni longitudinale. Coxae I épaissis, relativement peu allongés. Trochanters I pres- qu’aussi longs que le coxae I, pétiole court, puis brusquement renflés et l’ épaisseur ne se modifie que très peu jusqu’ a |’ apex, la massue n'est donc pas ronde mais allongée. Fémurs I épaissis, régulièrement rétrécis jusqu’a l’apex. Tibias I gréles, beaucoup moins longs que les femurs. Te article des tarses I long, plus long que les 3 autres articles réunis. Le 2e très petit. Le 3e pas deux fois le 2e. Le 4e légérement plus long que les 2e et 3e articles réunis. Article médian de la pince droit, l’apex recourbé et élargi, a lamelles régulières, espacées à la base. Article lateral NOUVEAUX DRYINIDAE 301 de la pince régulièrement courbé de la base a l’apex, sans organes senso- riels. Abdomen lisse et brillant. Longueur: 2,5 mm. Uganda: Bululo - 1909 - Dr. E. BAYON - 2 holotype. Anteon xerophilus sp. n. Noir. Mandibules, clypeus, antennes et pattes roussatres. Tete ronde. Mandibules à 3 dents, la supérieure plus petite que les deux autres qui sont égales entr’ elles. Clypeus largement arrondi, son bord antérieur faiblement applati en lamelle, 4 pubescence grise. Scape des antennes plus court que le 3e article des antennes. Front brillant, sans carène, legerement convexe, a fine ponctuation peu serrée. Sur ! vertex, ces points se rarefient mais sont plus profonds. Une courte im- pression face a l' ocelle antérieure. Les ocelles postérieurs plus éloignés lun de l’autre que de l’ocelle antérieur, plus près l'un de l’autre que du rebord de la téte. Ce rebord fortement marqué sur tout le trajet. Tempes lisses et brillantes. Pronotum beaucoup moins large que le mesonotum, sa longueur un peu plus grande que 1/3 du mesonotum, transversalement ruguleux. Mesonotum convexe dans tous les sens, _ brillant, a fine ponctuation éparse. Notaulices absents. Sillons latéraux profonds, leur trajet arrété par le rebord latéral du mesonotum. Scu- tellum fortement bombé, lisse, brillant, 4 quelques fins points épars; un fin sillon droit sur toute la largeur de la base. Postscutelium a rangée de cellules 4 la base; la partie postérieure conique. Une carène transver- sale près de la base du propodeon, |’ espace divisé en cellules régulieres; le reste entiérement ruguleux, sans autres carènes, sa courbure régulière. Mesopleures hautement convexes, à vague sculpture ponctuée; une fos- sette près de la suture postérieure, au niveau du 1/3 supérieur. Meta- pleures concaves, bordés supérieurement par une carène anguleuse, fai- blement striés transversalement. Ailes hyalines, faiblement enfumées au niveau du pterostigma. Radiale anguleuse. partie proximale plus longue que la partie distale qui est très peu chitinisée. Coxae I épaissis ainsi que les femurs I. Tibias I terminés par un fort éperon courbé; qui prend dans une échancrure pectinée du metatarse I, ce dernier plus long que les autres articles réunis. . Longueur: 2,5 mm. Cirenaica: Oasi di Giarabub - II-1927 - C. CONFALONIERI ¢ holotype. 302 PP... BENG L Aphelopus inexpecta tus sp. N. Noir. Sont jaunes: mandibules, clypeus et les pattes (sauf les femurs). Sont bruns: antennes et femurs. Mandibules 4 3 dents, |’ inférieure 2 fois plus longue que les deux autres qui sont subégales. Clypeus arrondi. Téte vue de face, de 1/2 olus large que haute. Front ruguleux, la partie médiane (au niveau de l’ espace entre les antennes) saillante et hautement convexe. Ocelles postérieurs à distance égale entre les yeux et l’ocelle antérieur. Entre chaque ocelle postérieur et l'oeil, une sculpture caractéristique de fines carènes courbées, reliant les deux organes. Yeux ronds, peu saillants. Tempes arrondies, mates. Occiput faiblement découpé. Mesonotum a forte sculpture alutacée, la sculpture moins distincte 4 cause de la pube- scence: Notaulices faiblement indiqués sur la partie antérieure, ensuite effacées. Stries latérales rudimentaires. Scutellum lisse, près de la base un fin sillon transversal qui s'elargit légèrement aux extrémités. Postcu- tellum séparé du scutellum par une étroite bande ruguleuse, lisse et brillante, fortement convexe. Propodeon à courbure régulière, quelques fines carènes près de la suture antérieure, enti¢rement couvert d’une fine rugulosité, la partie postérieure presente un sillon médian. Pterostigma des ailes moins large que chez les autres espèces du genre et prolongé en pointe fe long du bord de I’ aile. La radiale longue, courbée, se dirige vers le bord de l’aile, mais la chitinisation s’ arréte aux 4/5 de son trajet. Abdomen aplati dorsiventralement; le Ier tergite porte un sillon longitudinal sur toute la longueur; abdomen plus court que le thorax. Longueur: 2 mm. Cirenaica: Oasi di Giarabub, III-1927, C. CONFALONIERI - é holotype. Cette espéce est proche de melaleucus Dalm., mais s’ en distingue immédiatement par le vertex et l’aile. La forme speciale de l’abdomen et du pterostigma exigeraient la création d'un nouveau genre. En l'absence de matériel plus abondant de la région méditerranéenne, je considére ces caractéres provisoirement comme spécifiques. 303 DEUX NOUVEAUX LAMIAIRES DU MUSEE DE GENES (Coleoptera, Cerambycidae) par Dr. STEPHAN BREUNING Grace 4 I’ obligeance des. Messieurs les Docteurs C. Alzona et F. Capra j’ ai eu |’ occasion d' étudier un petit lot ultérieur de Longicor- nes, parmi lesquels j'ai relevé les deux espèces nouvelles suivantes. Les types et paratypes de ces espèces se trouvent au seo Civico di Storia Naturale di Genova. 1. Dorcadion (Sg. Pedestredorcadion) Caprai sp. nov. 4. Allongé. Antennes sensiblement moins longues que le corps, les premiers articles garnis de courts poils dressés, le scape court et fort, 4 peu près de la longueur du troisième article. ‘Téte avec une ponctua- tion dense et très fine, toutefois un peu moins fine sur le vertex. Pro- notum transverse, avec une ponctuation dense et fine, parcouru d’ une étroite dépression médiane et pourvu d’un grand tubercule lateral co- nique et obtus. Elytres allongés, convexes, faiblement élargis sur les còtés, arrondis au sommet, avec une ponctuation dense et fine, tres fine meme dans la moitié postérieure. Noir, faiblement luisant. Téte revétue d’ une fine pubescence brune et ornée de deux taches occipitales noir velouté. Disque du pronotum presque dénudé. Ecusson a pubescence blanche. Elytres démunis de pu- bescence exception faite d'une bande suturale blanche pas trop étroite, accompagnée extérieurement d’ une assez large bande noir velouté. Les parties latérales du pronotum, 1’ extréme bord latéral de I’ élytre, les épipleures et le dessous du corps revétus d'une pubescence d'un brun grisatre clair. Pattes et antennes rouge foncé et couvertes de pube- scence brun clair. 2. inconnue. Longueur: ro a 12 mm. Largeur: 2 mm. 3/4 a 3 mm. 3/4. Type: un 34 de Perse, environs de Téhéran, 5-XI-74, leg. Ke- rim. Deux ¢ 4 paratypes. | Dans mon tableau de détermination du genre Dorcadion Dalm., cette espèce s’ intercale près du numéro 366 en différant de punctipenne È 304 Kiist. et d’ olympium Gnglb. ssp. convexum Breun., par le tubercule lateral du pronotum qui est conique et obtus. 2. Nupserha somalica sp. nov. Allongé. Antennes assez fortes, aussi longues que le corps, le scape peu long, aussi long que le troisitme ou que le quatriéme article. Lobes inférieurs des yeux trois fois plus longs que les joues (4). Front un peu plus large que l’un de ces lobes (4). Panctuation de la téte et du pronotum très dense et fine. Pronotum transverse, convexe, étran- glé avant le bord postérieur. Elytres allongés, échancrés au sommet (l’ angle sutural étiré en une très petite épine, le marginal étiré en un long lobe triangulaire pointu), grossiérement ponctués. Chaque ély- tre présente une créte humérale tranchante et deux crétes discales: une externe tranchante et une interne faiblement indiquée. Dernier segment abdominal du è faiblemente déprimé postérieurement au milieu. Jaune rougeatre, revétu d'une fine pubescence jaunatre. Une pe- tite tache brune au bord postérieur du vertex. Pronotum avec deux as- sez petites taches discales circulaires prémédianes noires et avec deux larges bandes longitudinales noires, située chacune sur la partie latérale et prolongée en avant jusqu’ au bord postérieur de 1’ oeil. Le tiers api- cal des élytres, le mésosternum, le métasternum, 1’ abdomen, la mot tié apicale des tibias postérieurs et les tarses: noirs et revétus d'une fine pubescence grise. Antennes noires, 4 pubescence brun noir. Longueur: 9 a 10 mm. Largeur: 2 mm. 1/4 4 2 mm. 1/3. Type: un ¢ de Somalie: Villaggio Duca degli Abruzzi, VI-1925. Un Paratype 4. 305 Dott. BIANCA Bozzo CONTRIBUTO ALLA CONOSCENZA DEGLI EMOPARASSITI DEGLI UCCELLI NOTA PRELIMINARE raro INE cr WAI Gli studii intorno alle emoparassitosi degli uccelli subirono, in que- sti ultimi decenni, un singolare impulso con particolare riguardo all’avi- fauna europea, africana ed americana; per quanto concerne quella asia- tica le notizie permangono invece ancora scarse, per cui stimo utile tendere pubbliche le mie ricerche rivolte a 5 specie aviarie dell'India del Sud (Milvus migrans govinda, Corvus coronoides culminatus, Corvus splendens, Francolinus pondicerianus e Pseudogyps bengalensis), per un totale di 249 esemplari. I parassiti da me trovati sono in parte Sporozoi (Gen. Haemo- proteus, Leucocytozoon, Plasmodium) in parte Flagellati (T7rypano- soma) ed in parte Nematodi (Gen. Microfilaria). (1) Milvus migrans govinda Sykes Sono stati esaminati gli strisci di 111 esemplari con 17 reperti positivi complessivamente, vale a dire il 15,3%; tale quoziente è così suddiviso: Haemoproteus 8,1%; Plasmodium 2,7%; Microfilaria 4,5%. Nessun caso di infestione multipla è stato osservato. I più vecchi reperti di Haemoproteus nel M. govinda risalgono a Danilewsky (1889), a Galli-Valerio (1902), a Rodhain (1913), ecc. Questi AA. hanno portato, però, le loro ricerche sopra un numero limitato di rapaci. Il genere Plasmodium, la cui incidenza è del 2,7%, è stato sem- pre scarsamente studiato nel M. govinda e non ha presentato nel corso dei miei esami alcunchè di caratteristico per quanto riguarda la forma, la disposizione e la distribuzione del pigmento. Cinque dei 111 soggetti, vale a dire il 4,8%, hanno dato esito positivo per Microfilarie, le cui caratteristiche sono: lunghezza 115-130 (1) I preparati furono eseguiti dal Prof. D. Pujatti durante la sua permanenza a Bangalore (1941-42). 306 B. BOZZO micron; larghezza 3,2-4 micron, guaina presente; estremita cefalica ar- rotondata; estremita caudale a punta leggermente ottusa; nuclei soma- tici ovali di 1,6 x 1 micron, cuticula liscia. Lo spazio cefalico, ordina- riamente visibile, è una zona chiara di 3 x 3 micron. Altri 4 pori chiari, corrispondenti all’anello nervoso, al poro escretore ecc. sono distribuiti lungo il corpo rispettivamente alle seguenti distanze: 29 - 43 - 71 - 90, rapportando la lunghezza totale a 100. Corvus coronoides culminatus Sykes Per il Corvus coronoides sono stati studiati 50 soggetti di cui 30 risultati parassitati, vale a dire il 60%; tale quoziente è così sud- diviso: Haemoproteus 5; Plasmodium 2; Microfilaria 4; Haemopro- teus + Microfilaria 10; Haemoproteus -|-- Plasmodium 4; Plasmo- dium + Microfilaria 5. L'Haemoproteus sembra prediligere questo uccello, il quale pre- senta un'infestione del 38%; sopra di esso sono state portate le note ricerche di Castellani e Willey (1904). Il genere Plasmodium ha presentato una positività del 22%. La maggioranza delle forme per il comportamento del parassita rispetto al nucleo pressato da un lato rammenta il P. gallinaceum trovato nel Gallus domesticus in India, per cui potrebbe essere probabile la identità specifica fra i due Plasmodi, tanto più che Gallus domesticus e Corvus coronoides frequentano gli stessi ambienti e vengono a -stretto contatto. In 19 preparati è risultato positivo il reperto per una Microfilaria, la quale corrisponde ai seguenti dati: lunghezza 118-132 micron; lar- ghezza 3,2-4 micron; guaina presente; estremità cefalica arrotondata; estremità caudale leggermente ottusa; nuclei somatici ecc. come la pre- cedente del Milvus. Corvus splendens splendens Vieill. Questa specie è stata studiata in una serie di 38 esemplari con una positività per emoparassiti (Protozoi, Nematodi) del 47,3%; tale quo- zione è così suddiviso: Haemoproteus 7; Microfilaria 1; Haemopro- teus + Plasmodium 3; Haemoproteus + Microfilaria 1; Haemopro- teus + Plasmodium + Microfilaria 2. Scarsa è la positività per il Gen. Haemoproteus sul quale non ho trovato nulla di rimarchevole. Il Plasmodium presenta, nei riguardi del EMOPARASSITI DEGLI UCCELLI 307 nucleo, comportamento e aspetto morfologico analogo al Plasmodium del Corvus coronoides. La Microfilaria è così caratterizzata: lunghezza 118-132 micron; larghezza 3,2-4 micron, guaina presente; estremità cefalica arrotondata; estremità caudale leggermente ottusa; per il resto corrisponde alla mi- crofilaria del Milvus. L'infestione in genere è apparsa mediocre rispetto a quella del C. coronoides, e ciò può essere spiegato dal fatto che quest’ultimo, chia- mato anche « Corvo della jungla », conduce una vita più selvaggia in confronto dello splendens chiamato volgarmente « Corvo della casa ». * Dall'esame comparativo dei principali dati sulle microfilarie del M. migrans govinda, del C. coronoides e del C. splendens appare evi- dente l'identità specifica fra le microfilarie di queste specie aviarie che non mi risulta siano state prese in considerazione nei recenti lavori sulle microfilarie degli uccelli indiani [Chandler (1924), Harendranath e Das Gupta (1936), Froilano de Mello (1937)]. Francolinus pondicerianus pondicerianus Gmel. La ricerca comprende un lotto di 44 uccelli, acquistati vivi al mercato (Bangalore), dove gli indigeni sogliono portarli dopo averli catturati colle reti (Baker, 1930). La percentuale dell’infestione non è molto rilevante; il quoziente di 27,2% può essere considerato di media importanza se confrontato con i risultati ottenuti in genere negli uccelli. Questo quoziente va così suddiviso: Haemoproteus 4,5%; Plasmodium 9,1%; Leucocytozoon 11,3%; Plasmodium + Leucocytozoon 2,3%. Si è osservato un solo caso di infestione doppia. Il Leucocytozoon è apparso in 5 dei 44 soggetti esaminati. Esso presentava una lunghezza media di 33 micron. Il sangue di un Fran- colino ne era letteralmente infarcito; ciò fa pensare alla probabile patoge- nicità di questo protozoo. Difatti secondo O’Roke (1931), nel Michi- gan le giovani anatre, colpite dal Leucocytozoon anatis Wickar, muoio- . no nella proporzione dal 10 al 100%. I nostri reperti nel F. pondicerianus sono indubbiamente impor- tanti, essi, infatti, o risultano nuovi: Haemoproteus e Plasmodium, ovvero poco conosciuti: Leucocytozoon, come appare dai lavori dello Scott (1927) e di Coatney (1936-1937). Nel Francolinus bicalcaratus del Congo Belga il Kerandel (1913) trovò il Leucocytozoon Francolini. a 308 B. BOZZO ; Pseudogyps bengalensis Gmel. Sono limitati a 6 gli esemplari di questo avvoltoio e l’esame ha dato i seguenti risultati: 3 vetrini positivi su 6 e precisamente: 2 infe- zioni semplici; 1 tripla. Per quanto riguarda i Gen. Haemoproteus e Plasmodium non ho alcuna considerazione da fare. Particolare importanza presenta in- vece il Trypanosoma, specie con tutta probabilità ancora inedita ma che non oso descrivere poichè, come giustamente dice il Wenyon (1926), è azzardato fissare una n. sp. sui soli dati morfologici. TABELLA RIASSUNTIVA DEI PARASSITI RINVENUTI E i : +. È Ca el alele]¢|teltslteltelttlte lege] Specie eS loo ee (SS Ss teas) ee ee s/o} al,e |] S | eh) eS (| SUSE] cs] = T = A A A [anioni a n M.m.govinda| 9 3 = |) = 5 = _ eda = 17 | 111 || 15,3 C. coronoides | 5 _ —_ _ ASA IA 10 — 5 — — 30 50 || 60,0 C. splendens | 2 1 —_ — 1 3 2 — 1 2 — 18 38 si F. pondice- rianus. 2 4 5 —_ — — | 1 _ —_ —_ 12 44 || 27,2 P.bengalensis| 1 1 _ —_ — — _ _ —_ — — 1 6 50,0 Istituto di Zoologia dell’ Università di Genova Direttore Prof. Giuseppe Scortecci BIBLIOGRAFIA I) BAKER H. R. e INGLIS C. M. - 1930 - The birds of Southern India, Printed by the Superintendent, Government Press, Madras, pag. 319. 2) CASTELLANI A. e VILLEY A. - 1905 - Observations on the - Haematozoa of Vertebrates in Ceylon. Bull. Inst. Pasteur, Vol. 2; pag. 770. 3) CHANDLER A. C. - 1924 - « New Filariae from Indian birds ». Parassitology; 16, pp. 398-404. 4) COATNEY G. R. - 1936 - A chek-list and host - index of the genus Haemo- proteus. The Journ. of Parasit. 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MASI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO diretta dal Prof. EDOARDO ZAVATTARI (1939) HYMENOPTERA BRACONIDAE I Braconidi raccolti dal Prof. Edoardo Zavattari durante la sua seconda missione biologica nella Somalia, sono stati già parzialmente e sommariamente illustrati da me in due pubblicazioni precedenti, una delle quali, contenente le sole diagnosi latine delle nuove specie, fu stam- pata nel 62° volume di questi Annali del Museo di Storia Naturale di Ge- nova (1); l'altra, dedicata alle Phanerotoma africane, nel 24° volume di Memorie della Società Entomologica Italiana (2). Le difficili condizioni e le avverse vicende causate dalla seconda guerra mondiale, hanno osta- colato fin’ora la pubblicazione di questo mio lavoro, che adesso vede qui la luce integralmente e corredato di figure. La difficoltà di comunicare con specialisti e di trasmettere esem- plari, mi ha impedito lo studio e la determinazione di alcune specie della raccolta, onde quelle che saranno qui menzionate sono in tutto in nu- mero di 13. Di esse, 6 sono descritte come specie nuove. Nundinella (3) longicauda Ms. Masi, L. - I. c., 1944, p. 213. 19, Banno, 3-V-1937. Colorito giallo ocraceo rossiccio, tendente un poco più al rosso sul vertice del capo, sul mesonoto, propodeo, parte delle mesopleure, meta- pleure, zampe e 1° e 2° tergite. Tarsi medi giallo-bruni. (Nell’es. le zampe posteriori mancano dopo il trocantere). Solo le antenne e le ‘valve della terebra bruno-nere, lo scapo nella parte inferiore distale e il 2° articolo dell'antenna leggermente rossastri; ali grigie, le anteriori (1) Masi, L. - Missione biologica Sagan-Omo, diretta dal Prof. E. Zavattari. Nuove specie d'Imenotteri Braconidi. Diagnosi preventive. (Annali Mus. Civ. St. Nat. Genova, LXII, 1944, p. 2411-245). (2) Masi, L. - Note e descrizioni per lo studio delle Phanerotoma africane. (Mem. Soc. Entom. Ital., XXIV, 1945, p. 42-51. Con un gruppo di figure della Phan. leucobasis Kriechb.). (3) Nundinella Szépl., Mitt. Zool. Mus. Berlin, VII, 1913-15; p. 157. BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 311 con macchia apicale bruna sfumata, estesa quasi fino al 2° nervo cubi- tale-trasverso; con la subcosta e tutto lo stigma giallo-bruni, le nerva- ture bruno-grigie. Capo, dal di sopra, quasi cubico, con le tempie alquanto conver- genti, arrotondate; nel profilo poco più largo che alto e assai sporgente sotto l'inserzione antennale, col vertice, la tempia e la guancia in curva regolare, che segue ad uguale distanza il margine posteriore dell’orbita; Fig. 1. — Nundinella longicauda sp. n. - a capo dal disopra - b estremità di un'antenna - c capo di profilo, con la parte anteriore del torace e la base dell'antenna - d capo visto di fronte - e secondo e terzo segmento dell'addome - f parte dell'ala anteriore. larghezza della tempia la metà dell’occhio; solco genale obliterato verso l'estremità inferiore; capo, visto anteriormente, col solco frontale ben marcato, i margini delle orbite leggermente sinuosi e un po’ meno di- scosti nella metà inferiore che nella superiore; gene lunghe un terzo delle orbite. Tempie levigate, faccia con punteggiatura sparsa, abba- stanza fitta. oe 312 L. MASI Antenne raggiungenti l’estremita dell'addome. Solchi scapolari ben marcati. Tutto il mesonoto, la parte inferiore della mesopleura e la parte di essa al di sotto delle ali levigati, il resto della mesopleura punteggiato. Propodeo quasi opaco, con una sottile carena mediana obliterata all'estremità anteriore. Metapleura subnitida, con punteggiatura minuta piuttosto fitta. Ali anteriori con la seconda ascissa radiale 1 volta e % la prima, la terza un po’ minore della somma delle due precedenti e due volte sinuosa; la cellula radiale termina a metà fra lo stigma e l'apice dell’ala; la seconda cellula cubitale è alquanto più larga distalmente che verso la base; il primo nervo ricorrente è quasi interstiziale, il secondo trasverso- cubitale dritto, un po’ obliquo, il nervulus interstiziale. Addome 1 volta e % più lungo dell’insieme del capo e del torace, non più lungo del propodeo; 1° tergite quasi due volte più lungo che largo alla base, 2° circa 1 volta e 16 più lungo che largo, 3° di lunghez- za poco maggiore della larghezza, 4° quadrato; 6° e 7° tergite molto brevi, specialmente nella parte mediana dorsale; ultimo sternite spor- gente per un tratto uguale circa al 5° tergite. Terebra uguale ad un poco piu di 1 volta e % la lunghezza del corpo. Tergiti 1°4° opachi, 1°, 3° e 4° con un grosso orlo distale liscio, non separato da solco, tale orlo nel 1° si limita alla parte posteriore dell’area; seconda sutura fine- mente crenulata e divisa in due archi a convessità posteriore; terza e quarta sutura piegate ad angolo ottuso; 3°, 4° e 5° tergite (nell’es. essiccato) piegati a tetto lungo la linea mediana. Area del 1° tergite quasi tanto lunga quanto larga, mediocremente convessa; 2° tergite con gli angoli anteriori levigati e separati mediante un solco assai breve ed obliquo; ad essi segue una lineetta rilevata, parallela al margine laterale del segmento e non estesa oltre la meta di esso; inoltre il tergite © presenta sopra ciascun margine laterale un tubercolo abbastanza rile- vato, situato a 3/4 della lunghezza del tergite. Tubercoli stigmatici del 3°, 4° e 5° segmento piccoli e situati al 1/3 anteriore. Lungh.: 10 mm., terebra 16 mm. Questa specie, in confronto con quella tipica del genere, Nundi- nella gracilis Szépl., che è l’unica fin'ora descritta, differisce soprattutto per avere i segmenti 1° e 2° dell'addome più corti, il 2° lungo un po’ meno di 1 volta e 1/2 la sua larghezza e non circa due volte più lungo; ha una grossa macchia bruna all'apice delle ali anteriori, gli ultimi segmenti dell'addome non colorati in nero; inoltre è di minori dimen- | i BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 313 sioni, ma con la terebra relativamente molto più lunga. Nel 2° segmento gli angoli anteriori sono incompletamente separati per mezzo di un solco obliquo, assai breve e piuttosto largo e superficiale; di tale sepa- razione non esiste alcuna traccia nel 3° segmento e nei successivi. La specie sembra formare un termine di passaggio al genere Euvipio Szépl. Glyptomorpha stictonota (Cam.) ? Vipio stictonotus Cameron, Ann. South African Mus., V 1906, p. 64, 9. - Brues, Proc. Amer. Acad. Arts Sci., 61, 1926, p. 369. - Fahringer, « Opuscula bra- conologica », Bd. II, Aethiopische Region, p. 60 (tav. anat.) e 88. Questo genere è rappresentato nella raccolta da una specie con 1199 e56 4, presi a Gondaraba in Maggio e Agosto. Gli esemplari 9 2 sembrano corrispondere tanto ai caratteri indicati per la Glypto- morpha concolor Szépl. quanto a quelli indicati per la specie stictonota (Cam.). Se si tien conto della possibile variabilità nell’ambito della specie, non si può non rimanere incerti della determinazione fatta col solo aiuto delle descrizioni. Tutto il genere esige una revisione e la pub- blicazione di una tavola analitica elaborata diversamente da quella de- gli « Opuscula » di Fahringer. os Gli esemplari sono uniformemente colorati di un rosso che tende al testaceo; i maschi hanno il quinto tergite interamente nero; le ali sono brune, con lo stigma nero nella meta apicale, giallo nella meta | prossimale, e al disotto di questa si trova una macchia bianca, traslucida, di forma irregolare, che si estende trasversalmente oltre la meta della larghezza dell'ala. Nelle femmine i tarsi posteriori sono grigio-bruni, nei maschi rossicci: le valve della terebra sono nere. Le antenne delle fem- mine hanno lo scapo rossiccio, più o meno estesamente macchiato di nero, specialmente sul lato interno; il flagello è bruno scuro; lo scapo dei maschi, su tre esemplari, è quasi interamente nero, in un esemplare interamente rossiccio. In ambo i sessi il clipeo e le mandibole tendono al giallo ocraceo, mentre sono neri le estremità delle mandibole ed i palpi labiali. Gli ocelli posteriori distano dagli occhi quanto distano dall’oc- cipite o appena un po’ meno; le tempie, viste di sopra, sono arroton- date, viste di profilo larghe circa 28 del diametro trasversale dell'orbita. La faccia, al disotto dell'inserzione delle antenne, ha una punteggiatura sparsa, minuta e poco distinta. Sul mesonoto si vedono rari punti, piuttosto grossi, mentre la parte posteriore dello scudo, per i punti molto ravvicinati, diviene punteggiata reticolata. Il propodeo è pun- teggiato, solcato sulla linea mediana. I tergiti 1°-4° sono fortemente Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXIV. 13 314 > L. MASI zigrinati, il 2°, 3° e 4° punteggiati anche negli angoli anteriori. La me- sopleura è liscia, di colorito uniforme; la metapleura minutamente e leggermente punteggiata, e più nella sua parte inferiore. Lungh.: ® 11-15 mm., terebra 27-30 mm.; 6 10-12 mm. Come habitat della Gl. stictonota è stato indicato finora il Sud della Rodesia. Mesobracon luteus Cam. Cameron, Zeitschr. f. Naturw. Halle, Bd. 81, 1909; p. 434, 2. Brues, Proc. Amer. Acad. Arts a. Sci., vol. 61, 1926, p. 357. 1 2, Mega, 10-15-IX-1939. Questo esemplare corrisponde alla descrizione pubblicata negli « Opuscula » di Fahringer (Op. braconol., 1928, Bd. II, Aethiopische Region, p. 130), eccetto che per i seguenti caratteri: \mesonoto, lati del torace, anche e femori del 3° paio di zampe tendenti al rossiccio: ali anteriori con lo stigma giallo anche molto al di là dell’origine del radio, cioè per 8 o poco più della lunghezza; a contatto della parte gialla dello stigma un'area giallo-ialina semilunare, cioè convessa verso la li- nea mediana dell'ala, congiunta all'angolo posteriore distale della prima cellula cubitale mediante una sottile striscia traslucida; oltre questo angolo uno spazio traslucido a contorno indefinito, simile alle due zone pallide che accompagnano il 2° nervo trasverso-cubitale. Il cubitale si incurva poco avanti alla metà della sua prima ascissa ed ha origine alla estremità del nervo basale. Campyloneurus Fletcheri (Cam) Cameron, Trans. Linn. Soc. London, XII, part I, n. 4, 1907; p. 81, 9. (Iphiaulax fletcheri). Brues, Proc. American Acad. Arts Sci., vol. 61, 1926, p. 328. (Iphiaulax fletcheri). 1 2, Gondaraba, 10-V. L'esemplare corrisponde alla descrizione contenuta negli « Opu- scula » di Fahringer (Bd. 11, Aethiop. Region, p. 417): differisce ver avere la parte nera, apicale, dello stigma dell'ala anteriore limitata ad 14 della lunghezza di esso stigma; il primo urotergite è lungo poco più di una volta e mezzo la sua larghezza sul lato distale, non due volte più lungo; il torace è di un bel rosso testaceo, solo il propodeo è nero; il primo paio di zampe è rosso, il secondo e terzo sono neri. Questi ca- ratteri possono corrispondere anche a quelli indicati per la specie durba- nensis di Cameron, e forse questa, come suggerisce il Fahringer, non è che una varietà. ; BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 315 Iphiaulax nigroluteus Ms. Masi, L. - I. c.. 1944; ps 211. 1 9, Mega, 15-IX-1939. Nera; ali di un bel giallo ocraceo intenso, con l'estremità nera; nelle anteriori questo colore incomincia poco dopo il primo nervo tra- sverso-cubitale e lo stigma è giallo eccetto che all’apice; le ali posteriori sono nere dalla metà della cellula radiale; due zone verticali della faccia, al disotto dei toruli, tendono al bruno rossastro; il secondo trocantere in tutte le zampe è rosso ferrugineo; la parte ventrale dell'addome tende al rosso violaceo, però l’ultimo tergite quasi interamente, e il penultimo sui lati, sono neri. na 7 Fig. 2. — Iphiaulax nigroluteus sp. n. - a capo dal disopra - b ala anteriore (la linea punteggiata indica il limite fra la parte basale gialla e l’apicale nera) - c capo di profilo, con i primi articoli delle antenne. | Capo, visto di sopra, quasi cubico, con le tempie poco pit lunghe delle orbite, leggermente convergenti, arrotondate nella parte posteriore; ocelli disposti a triangolo equilatero, area ocellare cuoriforme, un po’ trasversale. Capo di profilo subtriangolare equilatero, con la tempia larga 54 della larghezza dell’occhio e poco maggiore della sporgenza della fronte; visto anteriormente subcordiforme trasverso, con la de- pressione frontale divisa, secondo la linea mediana, da uno spigolo poco rilevato; tutta la faccia opaca, in gran parte rugulosa-zigrinata. Orlo dei toruli antennali rilevato. Antenne lunghe circa quanto il corpo, di 66 articoli. Scapo sub- cilindrico, con uno spigolo inferiore-esterno che termina distalmente in una spina aguzza. Solco trasversale del pronoto profondamente impresso anche sul dorso, indistintamente crenulato; le due parti situate rispettivamente. avanti e dietro al solco uguali sul dorso e fornite di peli dritti piut- 316 L. MASI "= tosto fitti e lunghi. Solchi scapolari leggermente impressi, non estesi oltre la metà del mesonoto. Angoli anteriori (esterni) delle scapole ben definiti e un poco sporgenti. Nelle ali anteriori il radio ha origine a 2/5 della lunghezza dello stigma, il cubito è leggermente sinuoso alla base. Le anche posteriori, viste lateralmente, sono quasi 1 volta e 1/2. più lunghe che larghe. Primo segmento addominale tanto lungo quanto largo posterior- ‘mente; 2° circa 1 volta e 1/3 più lungo del successivo; 3° quasi tre volte più largo che lungo. Tergiti 1°5° fortemente striato-solcati, 6°-8° lisci. Angoli anteriori del 2° tergite con minuti punti sparsi, angoli anteriori del 3° e 4° lucidi internamente, quelli del 3° limitati da un solco che termina a metà lunghezza del tergite. Seconda e terza sutura larghe e crenulate. Secondo tergite senza area mediana. Orlo posteriore dei ter- giti 3°, 4° e 5° rilevato e preceduto da un solco largo, crenulato, il quale tuttavia nel 3° segmento, verso il mezzo del lato dorsale, è ap- pena marcato. Terebra lunga più dell'addome. Lungh. 11 mm., terebra 7 mm., ala anteriore 12 mm. Questo Iphiaulax è intermedio per i caratteri fra l’hemixantho- pterus e il facialis di Szépligeti. Differisce dal facialis perchè ha il 5° tergite longitudinalmente rugoso, eccetto che nelle parti laterali poste- riori, e non liscio; non ha le parti boccali, le guancie e la faccia gialle, essendo il capo uniformemente nero, eccetto due aree leggermente rile- vate fra l’epistoma e l'orbita, che sono bruno-nere; inoltre i segmenti 7° e 8° sono neri ed il ventre è bruno rossastro assai scuro anzichè giallo rossastro; i segmenti 1°-5° sono fortemente solcato-striati. Dall’ I. hemixanthopterus si distingue perchè non ha la faccia. liscia ed ha la terebra più lunga dell'addome; inoltre gli orli del margine distale dei tergiti 3°-5° sono separati mediante un solco fortemente impresso. In confronto alla descrizione dell’[phiaulax xanthocephalus Szépl. differisce per il capo che si avvicina più alla forma cubica, i solchi scapolari meno estesi, le anche posteriori più lunghe che larghe, il 1° tergite subtriangolare, tutto il 4° tergite ed il 5° rugulosi, gli angoli del 3° lisci solo nella parte posteriore, l'orlo del 3° e del 4° separati mediante un solco punteggiato-crenulato; inoltre il capo ed il ventre non sono gialli e il colore delle ali è giallo carico, eccetto che alla estremità, che è nera. È BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 317 Iphiaulax Dodsi Cam. Cameron, Ann. South African Mus., V 1906, p. 51) 9. Brues, Proc. Amer. Acad. Arts Sci., 61 1926, p. 219 a. 325. Fahringer, Opuscula bracon., Bd. II, Aeth. Reg., p. 561, 9 @. I 2, 1 8: Gondaraba, 30-V-1939. Questi due esemplari corrispondono quasi esattamente alla descri- zione quale è riportata dal Fahringer (I. c.). La specie è indicata del Sud- Africa, Mozambico e Deutsch-Ostafrika. Braconella elegans Ms. Masi, L. - I. c., 1945, p. 212-213. Femmina. - Giallo-ocracea, variata di giallo bruno e bruno nero; parte superiore del capo di un giallo scuro rossiccio, con una macchia Fig. 3. — Braconella elegans sp. n. - a capo di fronte - b id. dal disopra - c id. di profilo - d primi due segmenti dell’addome - e femore posteriore, con parte dellla tibia - f parte basale dell’antenna - g nervatura dell’ala anteriore. nera a limite incerto, ma un poco più estesa dell’area ocellare; parte inferiore gialla ocracea; antenne nere; torace quasi interamente nero; propleura, zampe anteriori, comprese le anche, e zampe medie gialle 4 1! A 318 L. MASI ocracee, però le anche medie macchiate di nero; zampe posteriori nere, eccetto i trocanteri, l'estrema base dei femori e l'estremità, come pure la base delle tibie; tarsi posteriori scuri; ali leggermente cenerine, con gli stigmi e le nervature bruni, le radicole e le tegule ocracee; addome giallo ocraceo, coi tergiti 2°4° neri verso i lati; terebra nera. Capo con le tempie, viste di sopra, largamente arrotondate, non separate dall’occi- - pite, con lo stemmatico minutamente punteggiato (tale scultura non bene distinta a 50 diam.), visto lateralmente poco più stretto che lun- go; faccia, al disotto della linea antennale, convessa, senza fossetta mediana. Antenne di 24 articoli. Mesonoto affatto opaco, con punteg- giatura densa, fornito di peli piuttosto lunghi; spazio tra i solchi sca- polari convesso, senza fossetta o depressione alcuna. Mesopleura quasi opaca. Seconda ascissa del nervo cubitale lunga quanto la terza ascissa. Dente del femore posteriore moderatamente sporgente ai 78 del lato Fig. 4. — Phanerotoma leucobasis Kriechb. - 9 : a capo di fronte - b id. dai disopra - c id. di profilo - d addome (esemplare essiccato, la prima sutura contratta) - f antenna: 1, primi cinque articoli; 2, articoli dal 13° al 16°; 3, ultimi cinque articoli; 4, ultimi quattro articoli più ingranditi - g ala anteriore - 4 : e organe copulatore - A due porzioni dell'antenna: 1, articoli dal 13° al 16°; 2, ultimi sei articoli (stesso ingrandimento come f 2-3) - i ultimi tre articoli, più ingranditi - / se- condo e terzo articolo ingranditi come a lettera è. : BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 319 ventrale. Primo tergite lungo come la sua larghezza all’apice, col lato distale regolarmente convesso; secondo tergite col margine posteriore dritto. Terebra lunga circa quanto l'addome. Tipo, esemplare unico 9, di Gondaraba (2-VI-1939). La scultura dell'addome nella femmina di questa specie è meno marcata che nel maschio che io ho attribuito altra volta alla specie mi- nor (vedi !. c. e: Hymen. Chalcididae, ecc., Missione Biologica del Prof. E. Zavattari nel paese dei Borana, Roma, 1939, p. 38), inoltre I’ a generale è più robusto. Phanerotoma leucobasis Kriechb. Kriechbaumer, Berl. Entom. Zeitschr.. XXXIX 1894; p. 62, 9. Masi, Memorie Soc. Entom. Ital., XXIV, 1945, p. 42-45, fig. aj, @ @. De Saeger, Exploration du Parc National Albert, mission De Witte, fasc. 53, 1948; Poz. Granger, Braconides de Madagascar, 1949, p. 206; fig. 210 (ala ant.). Esemplari 15: Gondaraba 3 2 30-VII, 1 ¢ 4-VI, 1 ¢ 30-VIII; Elolot,:®-6-7-VIIL: 3-6 7-8-VIN 1939. Per i caratteri e la diagnosi di questa specie, assai diffusa nella Regione Etiopica, rimando alla mia pubblicazione precedente sulle Phanerotoma africane e alle notizie date dal De Saeger e dal Granger. Phanerotoma bannensis Ms. Masi 1944, p. 214, 19455 pi 51 (tav. anal.) Ph. ocularis Kohl ? Denk. Math. Nat. Klasse Akad. Wiss., Wien 1906, p. 292, tav. Xofie. 0,022; enon ze 3 92 di Banno, 3-V-1939. Femmina. — Corpo di un bel giallo ocraceo, in diverse parti con marcata tendenza al rossastro; uno spazio grande subquadrangolare del mesonoto, il primo segmento addominale, il secondo segmento eccetto che verso i lati, sono di colore più chiaro; il terzo tergite non è più scuro, o lo è appena di più, del vertice del capo e delle parti gialle del torace; stemmatico, parascutelli, margine posteriore del postscutello e del propodeo, neri o bruni; estremità delle antenne più o meno scura; zampe posteriori chiare alla base e nel 13 medio; ali lavate di grigio giallastro; la costa delle anteriori e tutta la nervatura delle posteriori 320 L. MASI ? È pallide; melle anteriori lo stigma alla base e il metacarpo nella metà approssimale, o poco oltre, giallastri, il resto dello stigma e gran parte dela nervatura sul disco bruni, la prima cellula discoidale sfumata di bruno nella seconda metà. Capo, visto dal disopra, con le tempie moderatamente conver- genti, estese indietro evidentemente più della distanza fra gli ocelli Fig. 5. — Phanerotama bannensis sp. n. - Q : a capo di fronte - b ir. dal disopra - c id. di profilo, con i primi articoli dell'antenna - d mandibola sinistra (più ingrandita e vista inferiormente) - e primi sei articoli dell'antenna - f ultimi tre articoli della stessa (ingranditi il doppio della fig. e) - g ala anteriore. posteriori ed il margine dell’occipite. Occhi piuttosto piccoli. Capo di profilo circa tanto largo quanto alto, con la tempia poco più stretta del diametro trasversale dell'orbita, l'altezza del vertice sopra questa uguale ai 5/8 del diametro verticale di essa e a poco più di una volta e 36 la distanza apparente fra l'occhio e l'angolo prossimale anteriore della mandibola: questa distanza circa 38 della lunghezza del clipeo. Capo, di fronte, col vertice regolarmente e fortemente arcuato, lo spazio fra le orbite uguale a tre volte la sporgenza degli occhi; la distanza fra le due fossette clipeali minore di una volta e mezza la loro distanza da ciascun occhio (4:3) e questa uguale alla larghezza della parte media BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMC 321 del margine esterno del clipeo, il quale è bisinuato e rimane quasi na- scosto dalle setole premarginali. Antenne con gli ultimi articoli piccolissimi, quello apicale alquanto più grande dei precedenti, che sono appena più lunghi che larghi. Mesonoto quasi tanto lungo quanto largo (misurato senza le tegule). Scutello triangolare equilatero o appena sensibilmente più largo alla base. Parte dorsale del propodeo lunga una volta e mezza il post- scutello. Mesopleura opaca. Ali anteriori con la cellula radiale tre volte più lunga che larga, la prima ascissa del radio circa la metà della seconda, la terza piegata ad arco; il primo nervo trasversale cubitale incurvato al 43 superiore; il secondo quasi perpendicolare alla direzione della 2% e 3? ascissa del cu- bitale; la seconda cellula cubitale una volta e 4 più lunga che larga; il nervulus ad %4 della cellula brachiale (discoidale posteriore) che ri- mane aperta ai due angoli posteriori; il nervo ascellare occupa la metà della larghezza della cellula anale. Addome con la maggiore larghezza alla metà, largamente arro- tondato all'apice, col terzo segmento 1 volta e %% o 1 volta e %4 più lungo del secondo. Lungh.: 4,5-5 mm. Questa specie si distingue dalla Phanerotoma leucobasis Kriechb., ‘per la forma del capo, della seconda cellula cubitale e della radiale, per l'addome più regolarmente ellittico, oltre che per i diversi caratteri di colorazione. Anche la statura è, probabilmente, sempre più grande. Oss. - Oltre ai tre esemplari femmine descritti, ve ne è nella rac- colta un altro della stessa provenienza, il quale è anch'esso una femmina, ma presenta le antenne da maschio, avendo gli ultimi cinque articoli sottili ed allungati, stretti alla base, il penultimo una volta e % più lungo che largo, l’ultimo fusiforme, lungo circa il doppio della sua lar- ghezza ed un poco più di ciascuno dei due precedenti. Già in una breve nota alla tavola analitica delle Phanerotoma africane, che pubblicai nel 1945 (Mem. Soc. Entom. Ital., vol. 24°, p. 51) ho fatto rilevare come dal confronto della descrizione della specie ocularis Kohl e degli esemplari della mia bannensis non si possa decidere se le due specie siano realmente diverse, stante la variabilità che sogliono presentare le Phanerotoma e la difficoltà di rappresentare certi caratteri con figure. 4 322 L. MASI Phanerotoma modesta Ms. Masi, esol. pee 205s £ 1 9, Gondaraba (Missione Sagan-Omo), 4-VI-1939. Femmina. - Interamente di un giallo ocraceo chiaro, compresa la nervatura delle ali; soltanto lo stemmatico e gli occhi neri, l’ultimo articolo delle antenne bruno. i Capo, visto dal disopra, con le tempie evidentemente convergenti, lunghe appena un poco più della distanza fra gli ocelli posteriori ed Fig. 6. — Phanerotoma modesta sp. n. - Q: a capo di fronte - b id. dai disopra - c id. di profilo - d estremità di un'antenna - e nervatura dell'ala anteriore. il margine occipitale. Capo di profilo alquanto meno largo che alto (9:10), con l’occhio grande, la tempia larga la metà del diametro trasversale dell'orbita, l'altezza del vertice sopra questa appena minore della larghezza della tempia e quasi doppia della distanza apparente fra l’occhio e l'angolo basale anteriore della mandibola: tale distanza circa la metà della lunghezza del clipeo. Capo, di fronte, col vertice notevol- — mente rilevato, gli occhi molto sporgenti, però lo spazio fra le orbite maggiore del doppio della sporgenza di un occhio (20:7) e più della meta della larghezza totale (60:100); la distanza fra le due fossette clipeali maggiore di quella di una fossetta dall’orbita nella proporzione PRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 323 di 5:3; clipeo quasi tre volte piu largo che lungo (45:16), col mar- gine esterno uniformemente arcuato. Flagello antennale col primo articolo tre volte più lungo che largo, il quarto uguale ai %4 della lunghezza del primo, gli articoli 7°-10° poco più lunghi che larghi, la porzione del flagello dal 6° al 12° articolo evidentemente ingrossata, gli articoli dal 9° al 18° circa tanto larghi quanto lunghi, gii ultimi cinque stretti e più lunghi che larghi; inol- tre il terz'ultimo e il penultimo un poco ristretti alla base e l’ultimo di forma ovata, terminato da un apicolo. Mesonoto e scutello evidentemente più larghi che lunghi. Post- scutello lungo quanto lo scutello e la metà del propodeo. Pleure opache. Ali anteriori con la cellula radiale due volte e 18 più lunga che larga; la prima ascissa radiale lunga la metà della larghezza massima dello stigma e poco meno di % della seconda, la terza ascissa solo leggermente sinuosa; primo nervo trasverso-cubitale quasi uniforme- mente arcuato; seconda cellula cubitale più lunga che alta nella pro- porzione di 100:65; secondo nervo trasverso cubitale 1 volta e 1/ più lungo della prima ascissa del radio, obliquo rispetto alla direzione della 2° e 3* ascissa del nervo cubitale; nervulus ad 13 della cellula discoidale; cellula brachiale (discoidale posteriore) chiusa (nell’es. unico) ai due angoli posteriori; nervo ascellare limitato ad 1 della larghezza della cellula anale. Ali posteriori con la cellula cubitale ristretta ai 2/5 della sua lunghezza, senza traccia di divisione trasversale. Addome appena più lungo del torace, quasi regolarmente ellit- tico, essendo un poco più stretto verso la base che nella parte poste- riore; col primo segmento un poco più corto del secondo e con due carene le quali convergono fino alla metà del segmento limitando uno spazio concavo, a forma di trapezio, e quindi si estendono quasi fino al margine distale, con decorso parallelo, determinando uno spazio quasi quadrato; terzo tergite 1 volta e 13 più lungo del secondo. Wunsh:33;/2+mm. Disophrys mellea Rom. Roman; Entomologisk Tidskrift, 1910, p. 121-122, fig. 3a, 9. Ir 9: Banno 3-V, Gondaraba 30-V e 4-VI, Murlé 26-VI. Questa specie è stata descritta brevemente da Roman su esem- plari della Nubia. La figura che accompagna la descrizione originale rappresenta schematicamente la forma e la proporzione dei segmenti addominali ed è posta accanto ad una figura analoga dell'addome della Disophrys lutea (Br.). Un carattere sul quale richiamo qui l’atten- ro ae SS ee ee | a 324 L. MASI zione per la diagnosi fra le due specie, consiste nella convessita degli occhi, i quali in Disophrys mellea sporgono notevolmente, circa 4/5 della larghezza del vertice se si osserva il capo al disopra, e pure 4/5 se si osserva di fronte e si paragona la sporgenza di un occhio con la maggiore distanza delle orbite. Lo scutello non è intaccato all’apice. Le valve della terebra sono nere o nerastre e non dilatate. In alcuni degli esemplari femmine che ho esaminati, lo scapo presenta una fascia longitudinale bruna a contorni molto sfumati; in alcuni tale fascia scura è appena accennata, in altri manca del tutto. In un esemplare le antenne hanno 44 articoli. Braunsia occidentalis Enderl. Enderlein, Zool. Jahrb. z. Syst.. XX, 1904; p. 438.e 439. I &, 2 2, foce del Sagan, 19-VI (1). Di questa specie ho esaminato anche una serie di 18 esemplari raccolti nell’Eritrea dal Sig. Francesco Vaccaro ed anche un maschio di Bohar Dar, sul Lago Tana, raccolto dall'Avv. G. Guiglia. Note- vole è la varietà dei caratteri. L’esemplare ¢ della collezione Zavattari ha le zampe intermedie brune ed una macchia nera nella parte poste- riore del propodeo, che si estende in avanti lungo la linea mediana. Inoltre, nel propodeo, le due coste trasversali sono lontane una dal- l’altra, l'anteriore situata a circa %, la posteriore poco prima dei %. Tanto il ¢ come le due 2 £ hanno il capo nero, eccetto il clipeo che è fulvo rossiccio; hanno il labbro e le mandibole gialli chiari, le man- dibole con l'estremità nera, le guancie, biancastre solo nella parte su- pero-posteriore, sfumate in rossiccio; i tarsi delle zampe medie scuri; l'addome interamente nero. Le due coste trasversali del propodeo sono molto ravvicinate e la prima è quasi obliterata. Le strie dell'ultima sezione del 2° tergite arrivano circa alla metà di esso, ma sono piuttosto rade e poco distinte. Nella serie di esemplari dell’ Eritrea 1 9 e 2 & & presentano l'addome con parti alternate nere e brune castagno. La colorazione nera delle anche posteriori sembra più frequente nei maschi (7 es. 4 & della serie e 2 9 9). Soltanto in due femmine ho trovato il rosso della parte inferiore della faccia esteso in alto lungo le orbite. Szépligeti, il quale ha illustrato il materiale della spedizione Sidstedt al Kilimandjaro, menziona un esemplare maschio col capo, torace e gran parte dell'addome rossi, le zampe medie nere. x (1) La determinazione di questi esemplari è stata confermata dal Dott. J. Fahringer. BRACONIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 3259 Si ammette che la specie esista così nell'Africa occidentale come nella orientale (Togo, Camerun, Kilimandjaro, Usambara). Szépligeti descrisse, su esemplari del Museo di Berlino e provenienti dall'Africa Tedesca, una Braunsia orientalis, non bene riconoscibile dalla breve diagnosi da lui pubblicata. Cremnops rubrigaster Ms. Waste, -ls G, 1044, p: 214. I &, Banno, 10-V-1939. Nero, con l'addome e le zampe posteriori di un bel rosso san- guigno; metapleure nel disco, propodeo ad eccezione delle carene e delle coste trasversali, pure di colore rosso; ali bruno-nere, gradatamente meno scure verso l'apice, le anteriori con la radicola in parte e l'estrema base dello stigma macchiate di giallo ocraceo e con una stretta zona leggermente sbiadita, non bene delimitata, lungo il primo nervo tra- sverso cubitale ed il primo ricorrente; due macchie sfumate, intorno a ciascuna fossetta clipeale, e base delle anche medie leggermente rossastre; speroni e tarsi delle zampe posteriori infoscati; primo e secondo uro- sternite e zona apicale del terzo e quarto nerastri. Pubescenza nera. Capo, visto di sopra, fortemente incavato all’occipite, con le tem- pie assai oblique, leggermente concave subito dietro gli occhi. Fossa frontale limitata in alto da margini acuti che raggiungono gli ocelli laterali; faccia, al di sotto della linea oculare inferiore, allungata, circa una volta e mezza più lunga dell'occhio. Larghezza della tempia, nel profilo, non maggiore della metà della larghezza orbitale. Antenne circa 4/5 della lunghezza del corpo, di 50 articoli. Scapo quasi cilindrico, ristretto alla base, una volta e mezza più lungo che largo; terzo articolo tre volte, secondo quasi due volte, più lunghi che larghi, i due ultimi di lunghezza uguale alla larghezza. Notauli quasi nulli, scudo del mesonoto non solcato nel mezzo, scutello quasi piano, con due fosse basali piuttosto grandi, contigue, trapezoidali trasverse. Area media del propodeo brevemente pedunco- lata, unita alle due coste trasversali a 23 della propria lunghezza e divisa perciò in due parti triangolari, delle quali l'anteriore due volte più lunga della posteriore e quasi tre volte più lunga che larga; carene laterali irregolari, sinuose, carene submediane meno rilevate delle late- rali; aree postero-laterali poco più larghe che lunghe, a forma di tra- pezio isoscele. Sternaulo delle mesopleure rappresentato da ‘una zona OF i A I STR reg n a 326 ' L. MASI leggermente depressa e divisa in 3 o 4 fossette superficiali, subquadrate, aperte inferiormente. Metapleura con i margini anteriori e superiore ri- levati, fornita di due brevi coste che attraversano il solco che la separa dal propodeo. Ali anteriori con la cellula radiale estesa alla metà della distanza fra lo stigma ed il loro apice; parte del nervo postmarginale oltre la cellula radiale non più lunga della larghezza della cellula; prima cellula cubitale separata dalla discoidale soltanto da una piega e dai due ra- melli; prima ascissa del radio uguale a 8 della seconda; seconda cel- lula cubitale quasi due volte più lunga che larga, il primo nervo tra- sverso cubitale inclinato di 45°, il secondo dritto, perpendicolare e fornito nel mezzo di un ramello di lunghezza quasi uguale a quella del nervo stesso. Ali posteriori con l’areola piuttosto grande, due volte più lunga che larga, col lato esterno e l'anteriore uguali; nervo cubitale leggermente sinuoso. | i Zampe anteriori con sperone ricurvo. Zampe posteriori col fe- more e la tibia robusti, lo sperone più grande esteso alla metà del meta- tarso, piuttosto snello e acuminato verso l'apice, fornito di brevi peli rigidi; lo sperone minore uguale a 5/9 del più grande, glabro; quarto articolo tarsale tanto lungo quanto largo. Unghie bifide. Addome sublanceolato; primo tergite poco più lungo della sua larghezza e con gli stigmi al primo ¥% dei margini laterali; secondo tergite una volta e mezza più lungo che largo, verso la metà (nell’esem- plare essiccato) con una depressione trasversale. Corpo e zampe forniti di brevi peli rigidi, eccetto che presso il margine distale dei tergiti dopo il secondo, dove i peli sono più svi- luppati. Lunghezza: 7 mm. Femmina ignota. Descrivo questa specie da un unico esemplare maschio. Essa sem- bra differire dalle altre finora conosciute della regione etiopica per il colore nero del capo, del torace e delle zampe anteriori e medie, mentre l'addome e le zampe posteriori, eccetto i tarsi, sono di un bel rosso e le ali quasi uniformemente bruno-nere. Altri caratteri notevoli sono: la seconda cellula cubitale delle ali anteriori circa una volta e mezza più lunga che larga, col lato distale fornito di un ramello piuttosto lungo; i solchi scapolari appena accennati, le carene e le coste trasversali del propodeo, e i margini anteriore e superiore della metapleura, ben rile- vati; il tergite basale dell'addome largo, poco più lungo della sua lar- ghezza. © > 327 WAS IST ODYNERUS EMORTUALIS Sss. (1852 9)? | (Hymen. Eumenidae) von D.r h. c. P.. BLUTHGEN, Naumburg (Saale) Diese Art ist seit ihrer Beschreibung nicht wieder vorgekommen. .Das ist nicht verwunderlich, denn die ihr vom Autor beigelegten unge- wohnlichen Merkmale (« cuisses intermédiaires avec 2 fortes dentelures en dessous vers 1’ extrémité » und « téte et thorax... de couleur brun feuille morte ») existieren in Wirklichkeit nicht, sondern sie beruhen auf optischer Tauschung. Ich konnte durch das besondere Entgegen- kommen der Direction des Museo Civico di Storia Naturale in Geno- va, fiir dessen Erwirkung ich Dott. DELFA GUIGLIA sehr dankbar bin, gegangenen und jetz dort befindlichen coll, GUERIN-MENEVILLE ‘steckt. Die Identitat war durch die Originalbezettelung und das Vorhan- densein der vom Autor erwahnten « dentelures » gesichert. Die Unter- suchung des Typus, eines stark abgeflogenen Exemplars mit stark zerschlissenen Fliigelenden, hatte folgendes Ergebnis: 1. Die « dentelures » wurden durch den Mittelschenkeln distal unten anhaftende rotbraune Fremdk6rper, anscheinend Sandkornchen, vor- getauscht, von denen sich 2 am rechten und 1 am linken Schenkel befanden. Sie liessen sich sofort mittels Aethers entfernen. Die Schenkel sind von durchaus normaler Gestalt. 2. Die « couleur brun feuille morte » von Kopf und Thorax ist nicht die normale Farbung des Insekts, sondern eine post mortem einge- tretene Veranderung der natirlichen Farbe; anscheinend hatte sich der Typus langere Zeit in Alkohol befunden gehabt. Die wirkliche Farbung lasst sich jedoch bei gewisser Beleuchtung noch gut er- kennen: Am schwarzen Kopf sind rot Clypeus, Stirnkiel, ein breiter Streifen am oberen Augenlappen innen, Sinus, Hinterkopf, Schlafen, Oberkiefer und Fiihler (Schaft oben rotbraun gestreift, Geissel oben ‘gebraunt, an der Basis kaum, nach dem Ende zu immer intensiver und breiter); Thorax (inclu. Mittelsegment) und Abdomen rot mit geringer schwarzer Zeichnung (Mesonotum vorn ausgedehnt, die 328 P. BLUTHGEN Fuge zwischen Schildchen und Hinterschildchen, die Metapleuren, die — Mittellinie der Riickwand des Mittelsegments, ein Fleck an der Basis — des 1. Tergits, Basis und Scheibenende des 2. Tergits (sehr schmal, seitlich abgekurzt, mitten in stumpfem Winkel etwas erweitert) und die Scheibenenden des 3.-5. Tergits); Tergite mit anscheinend weissen (vielleicht auch blassgelben) Endbinden (auf 1 sehr schmal, auf 2 schmal, auf 3-5 allmahlich breiter wetdend); Sternite mit anschein- end blassgelben Endbinden (2 sehr schmal, 3-5 breit, aber seitlich stark verschmalert). Beine rot, Hiften (hinten), Trochanteren zum Teil, Schenkel III an der Basis etwas, schwarz. Fliigel stark ge- braunt. Zur Vervollstandigung der dirftigen Originalbeschreibung diene folgendes: Stirn oben mit kurzer, die Seitenkanten des Mittelsegments mit langerer, abstehender, blassgelblicher Behaarung; Pleuren und Mit- telsegment mit sehr dichter blassgoldener, Del mit blassgrauer, mi- kroskopischer, staubartiger Pubeszenz. Kopf breiter als der Thorax, dick; Gesicht breiter als lang, nach unten ziemlich kraftig verschmalert, Clypeus breiter als lang, oben ziemlich ‘flach gew6lbt, im tibrigen abgeflacht, Ende quer gerade abge- schnitten, beiderseits kurz gekielt; Maxillartaster -6-gliedrig, das 1. Glied fithlerschaftférmig, dick, die folgenden fadenférmig, das 2. so lang wie die letzten 4 zusammen, das 3. doppelt so lang wie das 4.; die La-. bialtaster fehlen. (Ob Scheitelgruben vorhanden sind, ist nicht zu sehen, da der Kopf abgebrochen gewesen und angeklebt worden ist). Diago- nalleisten der Seitenwande des Mittelsegments rundlich kantig, hinten nicht uber das Niveau der Rtickwand, vorspringend; letztere flach muldig ausgeh6hlt. Tergit 1 ca. 2/3 so breit wie 2, etwas mehr als doppelt so breit wie lang, mit leicht wulstigem Endsaum; 2 distal kaum etwas aufgebogen, ohne Beulen am Scheibenende. . Clypeus auf chagriniertem, mattem Grunde sehr dicht winzig punktiert, mit weitlaufiger kraftiger, aber ganz oberflachlicher Ueber- punktierung, der abgeflachte Teil mit reichlicher, ganz flacher Langs- furchung; Stirn und Scheitel auf chagrinartiger unscharfer winziger Punktulierung mit kraftiger, aber unscharfer Punktierung, die Zwi- schenraume kleiner bis doppelt so gross wie die Punkte; Grundskulptur des Thorax wie auf der Stirn; Pronotum mit grober, teilweise runzlig dichter, flacher, Mesonotum. mit kraftiger, dichter (Zwischenraume kleiner bis gròsser als die Punkte), flacher Punktierung; Schildchen ODYNERUS EMORTUALIS 329 abnlich wie das Pronotum, aber weniger grob, jedoch starker als das Mesonotum, punktiert; Punktierung der Pleuren ahnlich; Mittel- segment dicht kraftig punktiert. Tergit 1 glanzlos, dicht chagriniert, der Endsaum nur oberflachlich chagriniert und schwach und fettig glanzend, Scheibe miassig dicht, mitten schwach und sehr unscharf, seitlich starker und deutlicher, vor dem punktlosen Endsaum schmal dicht und kraftig, punktiert; Tergit 2 dicht fein netzartig chagriniert, fettig matt, ziemlich dicht kraftig, flach, seitlich und nach dem Ende zu allmahlich dichter und starker, distal grob, aber auch flach, punktiert, die Zwischenraume mitten kleiner bis 2-3 mal grésser als die Punkte, seitlich und distal enger, nur die Basis mitten nicht, seitlich sparlich und schwach punktiert; die folgenden Tergite ebenso, aber schwéacher, punktiert; Sternit 2 mit kurzen Basalkielen, Scheibe ahnlich Tergit 2, aber schwacher, die folgenden wie 2, aber weitlaufiger und noch schwa- cher, punktiert. Ich halte, obwohl die Labialtaster fehlen, emortualis fiir eine Pterochilus-Art, wie tbrigens schon der Autor vermutet hat (« facies d'un Pterochilus »). Die Patria « Algérie » k6nnte richtig sein. Es kann angenommen werden, dass er spàter unter anderem Namen als Ptero- chilus erneut beschrieben worden ist; ich hatte noch nicht die Mé-. glichkeit, dem nachzugehen. À : : 331 EDOARDO SANERO ALBERTO: PELLOUX Nato a Crema il 1° Dicembre 1868, il Prof. Alberto Pelloux chiu- deva la sua vita dedita allo studio ed al lavoro, in Bordighera il 23 Febbraio 1948. Compiuti gli studi militari manifesto ben presto una spiccata ten- denza alle scienze naturali in genere e mineralogiche in particolare e, pur continuando la carriera militare in cui conseguì brillanti successi, incominciò nel 1898 a frequentare l’Istituto di Mineralogia dell’ Uni- versità di Roma, allora diretto dal Prof. Striiver, compiendovi le sue prime interessanti ricerche. La sua passione per la Mineralogia andava sempre crescendo e nel 1906 venne nominato Conservatore Onorario della sezione Geologica e Mineralogica del Museo Civico di Storia Na- turale di Genova, dove portò tutto il suo grande entusiasmo di studioso e collezionista nel riordinamento delle collezioni esistenti e in partico- lare di quelle donate dall’ Ing. Traverso e da Lorenzo Pareto. L'opera da Lui svolta rimane tuttora evidente sia nelle collezioni che nelle pubblicazioni che le ‘illustrano, - Nel 1908 conseguì la libera docenza in Mineralogia presso |’ Uni- ‘ versità di Pisa ed in seguito svolse anche una notevole attività didattica insegnando Mineralogia applicata presso il Museo Civico di Storia Na- turale di Genova e Mineralogia nell’ Università della stessa città dove gli fu anche affidata la Direzione dell' Istituto Nel campo applicativo molteplice fu la sua attività: fu incaricato dello studio di parecchi giacimenti italiani di minerali metalliferi; alla fine della prima guerra mondiale si occupò della conservazione degli im- pianti delle miniere demaniali ex austriache di Idria e dell’ alto Adige: studiò i giacimenti metalliferi dell’ Albania settentrionale; si interessò pure delle sorgenti e dei materiali radioattivi di Lurisia con la signora Curie negli studi da lei intrapresi in questa zona. Considerevole fu 1’ attività scientifica del Prof. Pelloux special- mente nel campo della Mineralogia sistematica, che si concreta nello studio di un gran numero di minerali italiani da Lui stesso raccolti nelle sue continue escursioni. 7 Particolare menzione meritano i suoi studi su minerali nuovi per l’Italia quali: polibasite, zaratite, jalofane, tinzenite, parsettensite, 332 E. SANERO epidesmina, plancheite, uranospatite, variscite, fosfosiderite, morenosite, spangolite e connellite. Altri studi portarono un notevole contributo per la valorizzazione di giacimenti -di-minerali utili per le industrie siderurgiche come quelli sui giacimenti di molibdenite di Gonnosfana- diga in Sardegna e manganesiferi nell'Appennino Ligure (Monte Alpe e Monte Pu). Seguendo il suo istinto di collezionista appassionato riusciva a riu- nire nella sua casa una raccolta mineralogica di notevole pregio, ricca di oltre diecimila esemplari che non solo gli forniva il materiale per i suoi studi, ma venne sovente e generosamente messa a disposizione degli studiosi italiani e stranieri che a Lui si rivolgevano Fu socio nazionale dell’ Accademia dei Lincei e della Società Ligu- stica di Scienze Naturali; Presidente della Società Geologica Italiana organizzò a Sestri Levante nel 1934 il Congresso Geologico che fu coro- nato da brillantissimo successo specialmente dovuto alle interessanti e varie escursioni da lui dirette. Ma non sono le date che segnano le tappe successive della sua bril- lante carriera quelle che verranno più ricordate, ma l’ Uomo in sè nella sua modestia, nella sua semplicità unite ad una gentilezza d'animo e ad una dolcezza di carattere veramente squisite che lo fecero apprezzare ed amare da tutti coloro che lo conobbero ed ebbero da Lui incorag- giamenti ed insegnamenti. La sua scomparsa sentita da amici e colleghi lascia nelle Scienze Mineralogiche un grave vuoto che difficilmente verrà colmato. ELENCO DELLE PUBBLICAZIONI DEL: PROE. “A; PEEEOUX 1 — Sulla Wulfenite di Gennamari in Sardegna. - Rend. Acc. Linc., 9; 1900. 2 — La Valle d’ Aosta. (Studio geomorfologico). - Riv. Militare It. 1901. 3 -— Scheelite ed altri minerali rinvenuti nel Traforo del Sempione. - Boll. del Naturalista. 1901. 4 — Appunti sopra alcuni minerali delle Cettine di Cotorniano. - Rend. Acc. inc: 5 Om OO kr 5 — Contributi alla mineralogia della Sardegna. I. Atacamite, Valentinite. Cale- donite, Linarite ed altri minerali dell’ Argentiera della Nurra. - Rend. Acc. Dincoirs a) rood. 6 — La collezione mineralogica Traverso del Museo Civico Genovese. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova. 43; 1907. 7 — Contributi alla mineralogia della Sardegna. II. Sopra alcuni cristalli di Ido- crasio del Sarrabus e dell’ Iglesiente. - Rend. Acc. Linc. 17; 1908. 8 — I minerali del Gruppo del Gran Paradiso..- Boll. Club Alp. It. 72; 1909. 9 — Spangolite di Arenas e Polibasite del Sarrabus. - Ann. Mus. Civ. Genova, 44; 1909. 10 — Contributi alla descrizione dell’ Angiesite sarda. -.Id. 45; 1911. Ridi ALBERTO PELLOUX ire ps! 11 — Connellite di Arenas in Sardegna. - Id. 45; 19i2. 12 — Sopra alcuni minerali dell’ Arcipelago della Maddalena. - Id. Adis Ome. 13 — Variscite del Sarrabus. - Id. 45; 1912. 14 —- Sulla Senarmontite di Su Suergiu e di Su Leonargiu in SAGA gnc AME 1913. 15 — Nuove forme della Romeina di S. Marcel. - Id. 46; 1913. 16 — Sopra alcuni minerali dei dintorni di Chatillon e S. Vincent. - Id. 46; 1913. 17 — Sulla Fosfosiderite di S. Giovaneddu in Sardegna. - Id. 46; 1913. 18 -— Sulla Brucite, Idromagnesite ed altri minerali del Monte Ramazzo. - Id. 46: Ig! 19 — asa dell’Alpe Pirlo in Val Malenco. -. Jd. 46; 1914. 20 — G. B. Traverso. Cenno biografico e pubblicazioni. - Id. 46; 1914. 21 — Catalogo delle Collezioni di minerali esposte dall’ Ufficio Invenzioni e Ri- cerche. - Genova: 1919. «22 — Appunti di mineralogia ligure. - Mem. Soc. Lunigianese G. Capellini. - 1: La Spezia: 1919. - 23 — I minerali italiani di Tungsteno e la miniera della Bedovina in Val di Fiem- me. - La Miniera ital. 1919. 24 — La Sellaite del Marmo di Carrara. - Rend. Acc. Linc. 28: 1919 e Mec. Sos. Lunig. 1; 1919. 25 — La miniera di Idria nella Venezia Giulia. - La Miniera Ital. 1919. 26 — Sulla Morfololite di Castiglioncello. - Rend. Acc. Linc. 28: I9I9. 27 — Minerali della regione marmifera Carrarese. - Mem. Soc. IE Sem ee OO: 28 — Farmacosiderite e Simplesite in Sardegna. - Res. Ass. Min. Sarda: 1921. 29 — La zona metallifera del Bottino e della Valle di Castello. Suoi minerali 2 sue miniere. - Mem. Soc. Lunig. 3; ee 30 — Scorodite di Rin Planu is Castangias. - Res. Ass. Min. Sarda: 1922. 31 — Ricerche di Molibdenite presso Gonnosfanadiga. - Rend. Uff. Inv. e Ric.: 1922. 32 — Miniere e minerali manganesiferi della Valle Aosta: = lids in Gyne, 33 — Miniere di Manganese della Liguria. - Id. 1922. i 34 — Tetraedrite ed altri minerali della miniera del Bottino. - Mem. Soc. Lunig. l023: 35 — Escursioni e ricerche minerarie nell’Albania Settentrionale. - Min. Ital. 1924. 36 — La regione ofiolitica del Bracco e la miniera di Deiva. - Ress. Min. Chim. e Met. 1926. 37 — The Minerals of Vesuvius. - American Mineralogist 12; 1927. 38 — Sferocobaltite ed altri minerali della valle del Neva (Lig. Occ.). - Ann. Mus. 2 Civ. Genova, 52; 1927. 39 — Sulla presenza dell’ Argento nelle Blende. - Res. Ass. Min. Sarda, 33; 1927. 40 — I giacimenti di ferro del M. Tambura. - Mem. Soc. Lunig. 9; 1928 e Ind. Mineraria 1936. 41 — L. Brugnatelli. Biografia. - Bull. Soc. Franc. de Minéralogie, 52; 1929. 42-— A. Roccati. Biografia. - Id. 52; 1929. 43 — Sopra-alcuni minerali della regione marmifera del Massese. - Mem. Acc. Lunig. 10; 1929. ‘44 — Leadhillite del Sarrabus. - Period. di Miner. 1; 1930. 45 — Caledonite e Leadhillite della miniera di Tiny nella valle di Oridda (Do- i musnovas), Sardegna. - Id. 1; 1930. 46 — Plancheite di Arenas in Sardegna. - Id. 1; 1930. 47 — Sulla Lava di Lazzaria in territorio di Velletri e suoi minerali secondari. - Boll. Soc. Geol. Ital. 49; 1930. 48 — Armotomo ed altri minerali del giacimento di Grafite di Cerisieri in Vai - Chisone. - Period. di Miner. 2; 1931. 49 — Zaratite di Cogne. - Id. 2; 1931. 334 == E. SANERO Rocce e minerali raccolti dalla spedizione scientifica del Marchese Patrizi al- l'Oasi di Cufra. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, 55; 1932. ; Contributi alla mineralogia deil’ Albania. - Nota I? - Period. Miner. 3; TORE Contributi alla mineralogia dell’ Albania. Nota II? - Id. 3, 1932. I Caolini e le Argille refrattarie della Sardegna. - Atti del I° Congr. Intern del Vetro e della Ceramica. Milano: 1933. I minerali uraniferi e le sorgenti di acque radioattive della miniera di Lurisia presso Roccaforte di Mondovì. - Atti Soc. Lig. Sc. e Lett. 13; 1934. Itinerari per le escursioni del 47° Congresso della Società Geologica Italiana. - Boll. Soc. Geol. It. 53; 1934. Sulla Geologia ed i giacimenti di minerali e materiali litoidi della regione di Sestri Levante e Chiavari. - Id. 53; 1934. Tinzenité e Parsettensite della miniera di Cassagna (Liguria Orientale). - Id. 53; 1934. Adolfo Ciampi. Biografia e nota bibliografica. - Id. 53; 1934. Henry Stephens Washington. Biografia e rota delle pubblicazioni: relative al- l’Italia. - Id. 53; 1934. Sulla Scheelite delle miniere del Gerrei in Sardegna. - Rend. Acc. Linc. 22; 1935. Henry Stephens Washington. Biografia. Buil. Volcanologique, 8; 1936. Sopra alcuni minerali del Governo di Harar. - Period. Miner. 1937. Lurisia: Stazione Idrotermica. - Genova: 1938. a Gabriele Lincio. (Biografia e nota bibliografica). Atti Soc. Lig. Sc. e Lett., 4; 1939. Gabriele Lincio. Necrologia. - Annuario Università di Genova: 1938. Sulla Uranospatite. Nota inscritta nella pubblicazione di Aldo Roggiani: Su la Pegmatite dell’ Aipe « I Fondei » (Montescheno, Val. Antrona). - Domo- dossola: 1940. Appunti circa il minerale da cui viene estratto il Radio. Nota annessa falla raccolta dei minerali di Lurisia, esposta alla Fiera Campionaria di Milano del 1941. Le alluvioni ferrifere del fiume Orba e la loro utilizzazione - La Ricerca Scientifica, 12; 10941. Appunti sulle sabbie ferrifere del Litorale Ligure-Toscano. (Nella relazione preliminare di E. Abbolito sui giacimenti di Sabbie ferrifere) ; Id. 12; 1941. La collezione mineralogica e petrografica del Prof. Gabriele Lincio. - Boll. Soc. Amici del Museo Civico di. Storia Naturale di Genova. 1941. Vesuviana ed altri minerali del Passo della Gava presso Voltri. - Rend. ACCouGisitalia) a(G7) hess ae i Il giacimento a minerali di Ferro presso Boc:a di Magra. - Atti Acc. Lunig. De TOW Contributo alla relazione sulle Sabbie del Litorale Ligure-Toscano tra Ven- timiglia e Marina di Pisa di E. Abbolito. - La Ricerca Scient. 13; 1942. Nota sulle ricerche di minerali ed acque radioattive nella Concessione di Lu- risia. - Rend. Soc. Min. It. 2; 1942. Brochantite del Monte Ramazzo presso Borzoli (Genova). - Id. 2; 1942. Sopra alcuni minerali della Toscana. - Id. 2; 1942. Sopra alcuni minerali della Liguria. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, 62; 1944. Contributo alla Mineralogia della Val d’ Aosta. - Rend. Soc. Min. It. 3; 1946. i 1 Sopra alcune Zeoliti della Valle del Varenna presso Pegli. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova; 63; 1947. 53 voci relative a diversi Minerali nell’ Enciclopedia Italiana di Treccani. ON, Se A Rn i rn Ree Pe eee ee he 335 FABIO INVREA GIACOMO MANTERO Giacomo Mantero, gia Conservatore del Museo Civico di Storia Naturale di Genova, è morto, dopo breve malattia, il 4 Ottobre 1949. rimpianto dagli amici e dai colleghi. Era nato il 31 Marzo 1878. Conobbi il Mantero esattamente cinquant’ anni or sono quando, ancora alunno di scuola liceale, fui, quasi di soppiatto, condotto al Mu- seo da un condiscepolo, Carlo Fiori, ammalato come me di incipiente passione entomologica, ma già più addentro nelle segrete cose poichè osava varcare il sacro recinto del palazzotto della Villetta Di Negro vigilato dal fiero cipiglio di Raffaello Gestro. Caro e buon Maestro che. a quel tempo, incuteva tanto timore a noi ancora ignari di quanta amo- revole premura si celasse sotto lo sguardo austero e il tratto un poco ispido per chi mostrava di volersi accostare agli studi da Lui così amati! Fatto sta che si saliva la stretta scala in punta di piedi. trattenendo il respiro, e ci si rifugiava nella stanzetta’ all’ ultimo piano dove Gia- como Mantero, che vi aveva il suo regno insieme alla preparatrice Signo- rina Emma Borgioli, divenuta più tardi la compagna della sua vita, accoglieva con cordiale bonomia i pochi che osavano giungere fin lassù, mezzo sprofondato tra un grande tavolone e un lungo scaffale ricolmi di scatole e di cartoni. Fu là e per opera sua che si decise il mio mode- sto destino di entomologo: fin dalla prima visita abbandonai quasi to- talmente Lepidotteri e Coleotteri, oggetto fino allora dei miei miraggi di adolescente, e mi indirizzai, con accresciuto entusiasmo, agli Imenot- teri, ai Crisidi brillanti soprattutto che non avevo mai visto e dei quali il buon Giacomino aveva rivelato ai miei occhi estasiati il rutilante splendore. Carlo Fiori morì giovane a Roma, ma già gli obblighi professio- nali lo avevano costretto ad abbandonare |’ entomologia non ostante le attitudini e le tendenze. Io perseverai e strinsi vieppiù le relazioni di ami- cizia e di studio col Mantero che mi guidò nei primi passi. Fu lui a presentarmi a Raffaello Gestro al quale dovevano legarmi in seguito af- fetto, venerazione e riconoscenza infiniti. Ho dunque verso la memoria sota 336 F. INVREA del compianto Amico particolari ragioni di gratitudine che mi è caro ricordare, Giacomo Mantero possedeva anche lui istintiva la passione per la entomologia e l’ aveva assecondata ad ogni costo. Si era fatto da sè e l'assunzione presso il Museo verso la fine del 1898 era stato il corona- mento dei suoi più bei sogni. Si era dato con fervore all’ ordinamento e poi allo studio dell’ immensa mole di insetti radunata nell’ Istituto genovese e, pur occupandosi dei diversi rami, come lo esigeva la sua qualita di unico Conservatore, rivelava particolari preferenze per gli Imenotteri che costituiscono 1’ oggetto della maggior parte dei suoi la- vori. Gettò le basi di un catalogo degli Imenotteri liguri e di un altro per l’ Arcipelago toscano, valendosi per quest’ ultimo delle ricche rac- colte fatte all’ isola del Giglio dal Marchese Doria. Studiò la fauna ime- notterologica dell’ isola sarda dell’ Asinara e poi, via via, quella delle colonie italiane, Eritrea e Libia, e di diverse regioni dell’ Asia, del- I’ Africa e dell’ America, con descrizioni di forme nuove, avendo a di- sposizione il copiosissimo materiale fatto effluire al Museo da esplora- tori e viaggiatori. Particolare interesse offre il diligente studio sui Cinipidi liguri, illu- strato dal Baliani con belle tavole a colori e con molte figure. Pure ricco di eleganti tavole cromatiche è un manuale sui Lepidotteri, edito nel 1912 dal Donath e ben presto esaurito. Purtroppo la passione e la volontà dello studioso non furono col- l’ andar del tempo sorretti dai mezzi fisici. Gli ultimi anni del servizio presso il Museo, che frattanto si era trasferito nella nuova sede di Via Brigata Liguria, furono per il Mantero penosi in quanto Egli sentiva le forze mancargli per un lavoro così assorbente e soprattutto la vista fargli difetto. Dovette nel 1923 chiedere il collocamento a riposo e riti- rarsi a vita privata, dividendo da allora la sua esistenza tra Genova, ove sostava nei soli mesi invernali, e l' Appennino ligure, nell’ ameno pae- sello di N. S. della Vittoria. Quivi l’ entomologo in parte sopravvisse, raccoglitore se non più studioso, e i frutti di questo lavoro contenuto e modesto, ma persistente e utilissimo, si trovano in diverse collezioni, principalmente in quella del Museo di Genova. ee a i i io GIACOMO MANTERO 337 Qualche estemporanea incursione nel campo delle Muse serviva di piacevole diversivo al. Mantero che potè così trascorrere |’ ultima fase della vita in una atmosfera tranquilla e serena, rallegrata ancora dalla consuetudine con quei cari insetti che erano stati sempre per Lui |’ og- getto più appassionante della sua attività. x __ EO PUBBLICAZIONI DI GIACOMO MANTERO Materiali per un Catalogo degli Imenotteri liguri. Parte I. Formicidi. Res Ligusticae XXX. - Annali Museo Civ. St. Nat. Genova, XXXIX, 1898, pp. 146-160. Viaggio di Lamberto Loria nella Papuasia orientale. XXIV. Oryssinae. - Ibidem, XL, 1899, pp. 131-134. Materiali per un Catalogo degli Imenotteri liguri. Parte II. Crisidi e Mutil- lidi. Res Ligusticae XXXI. - Ibidem; 1899; pp. 199-214. Nota sul genere Spinaria Brullé. - Ibidem, XL, 1900, pp. 542-545, 1 fig. Viaggio di Lamberto Loria nella Papuasia orientale. XXV. Mutillidae e Sco- liidae. - Ibidem, XL, 1900, pp. 580-592. Descrizione di alcune specie nuove di Imenotteri scavatori provenienti dal Rio Santa Cruz in Patagonia. - Bull. Soc. Entomol. Ital., XXXIII, rgor, PP. 197-203. Enumerazione delle Mutille raccolte nell’ alto Paraguay da Guido Boggiani. Ibidem, XXXIV, 1902, pp. 120-127. Contributo alla conoscenza degli Imenotteri di Sumatra e delle isole Nias, Batu, Mentavei, Engano. Scoltidae. - Ibidem, XXXV, 1903, pp. 26-45. Materiali per un. Catalogo degli Imenotteri liguri. Parte III. Braconidi. Res Ligusticae XXXVII. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XLI, 1904, pp. 14-51. Materiali per una Fauna dell’ Arcipelago toscano. Isola del Giglio II. Tre nuovi Imenotteri ed un caso di melanismo. - Ibidem, XLI, 1905, pp. 449-454. Materiali per una Fauna dell’ Arcipelago toscano. Isola del Giglio IV. Cata- logo degli Imenotteri. Parte I. - Ibidem, XLII, 1905, pp. 40-86. Descrizione di tre nuove specie di Braconidi dl genere Rhoyas Nees raccolte nell’ Africa orientale. - Ibidem, XLI, 1905, pp. 413-416. Materiali per un Catalogo degli Imenotteri liguri. Parte IV. Cinipidi. Res | Ligusticae XXXVII. - Ibidem, XLII, 1906, pp. 445-467. Idem. Parte V. Supplemento ai Formicidi, Crisidi, Mutillidi, Braconidi e Cinipidi. Res Ligusticae XL. - Ibidem, XLIV, 1908, pp. 43-74. Imenotteri dell’ Isola dell’ Asinara raccolti dal Sig. Silvio Folchini. - Bull. Soc. Entomol. Ital., XLI. 1909, pp. 56-83. Collezioni zoologiche fatte nell’ Uganda dal Dott. E. Bayon. IV. Chrysi- didae. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XLIV, 1909, pp. 450-453, 1 fig. Idem. VIII. Seconda contribuzione alla conoscenza delle Chrysididae del- 1’ Uganda. Ibidem, XLIV, 1910, pp. 546-549. Illustrazione dei nidi di alcuni Eumenidi americani posseduti dal Museo Ci- vico di Storia Naturale di Genova. - Ibidem, XLIV, 1910, pp. 539-541, I tav. ; Cinipidi di Liguria, loro galle e parassiti. - Atti Soc. Ligustica di Scienze Naturali e Geografiche, Genova, XXII, 1911, pp. 69-145, 14 fig., 2 tav. col. &; PAR ee LIO a we.” deal a e i e ee a Re oe pe 24 — Rena 26 — F. INVREA - Il Libro delle Farfalle. - Ed. A. Donath, Genova, 1912, XXV tav. col., 21 incis. i Me Arturo Pandiani, in: A. Pandiani, La vegetazione del Monte Gazzo (Sestri Ponente). - Ed. Ciminago, Genova. 1812, pp. 75-78. Sulla galla e sui parassiti dell’ Andricus Trotteri Kieff. - Rivista di Cecido- logia, Avellino, XII, 1913, pp. 118-119. ) Paolo Magretti. Cenni biografici. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XLVI, 1913, pp. 51-58, con ritratto ed elenco delle pubblicazioni. Esperimento sulla nascita in Liguria degli adulti (da pupe ibernanti) di Dacus oleae. - Boll. Labor. Zool. Gen. Agr., R. Scuola Sup. Agric. Portici, IX, 1915. Viaggio di Leonardo Fea nell’ Africa Occidentale. Chrysididae. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, XLVII, 1915, pp. 26-32, 2 fig. ; ; Contributo allo studio della Fauna libica. Materiali raccolti nelle zone’ di Misurata e Homs (1912-13) dal Dott. Alfredo Andreini, Capitano Medico. Imenotteri. - Ibidem, XLVI, 1915, pp. 306-331. Materiali per la conoscenza della Fauna eritrea raccolti dal Dott. Paolo Ma- gretti. Nuove specie di Imenotteri scavatori dei generi Stizus Latr., Gorytes Latr. e Nysson Latr. - Ibidem, XLVII, 1917; pp. 365-376, 11 fig. Armando Baliani, Genova, 1948, Ed. F.lli Pagano, pp. 1-8, con ritratto. el a i ba cr lt 339 GENERI, SPECIE E FORME NUOVE DESCRITTE NEL PRESENTE VOLUME ARACHNIDA Araneae Euryopis duodecimguttata di Cap., sp. n. . FR See MEDA Bi | Harpactes mancinii di Cap., sp. n., SARTI ERE DIRLA SER » 65 MOPDLONECLORITANE SCOLO NARCAPAISP OM a n, » 104 Mepiwjponontes ssanjippor di Cap. Speen. ie) e ee > 108 Pardiepionetatpatmnizii=di Cap. SP! ap an ok oe » 286 Zodarium elegans maculisternum di Cap., ssp.n. . . . . » 68 INSECTA Coleoptera CARABIDAE Diatypus feanus Basilewsky, sp. n. MIEI, ALTE ; SEGRE) SE feel a 6, Dichaetochilus Straneoi Basilewsky, sp. n. Mattie OTO legs bes » 7 Microlestes bilineatus Basilewsky, sp. n. . . . . . . > 10 Ondes piuimnveus Basilewsky, Spy Wane ase 7.0). Bee » 9 OIACSESTINCOVOBASIEWSkyv, Spi Di RR vot. wath fle ls » 8 Pseudozaena (Afrozaena) Feai Basilewsky, sp.n. . . . . » 1 Pseudozaena (Afrozaena) insularis Basilewsky, sp. n. : ; » 2 MORDELLIDAE Pselaphosterna (gen. n.) Arnoldi Franciscolo, sp. n. . . . Pag. 130 Trichotomoxia (gen. n.) Chubbi Franciscolo, sp. n. . ... » 130 LAMIIDAE Bacchisa cavernifera Aur. f. nigroapicalis Breuning, f. n. . Pag 2201 Bacchisa sumatrensis Breuning, sp.n. . . . . . ; , » 201 Cypriola Loriai Breuning, sp. n. Me a EAR ROME RT NEI » 170 Dorcadion (Pseudodorcadion) Caprai Breuning., sp. n... . ness 1/5: Estola annulicornis Breuning, sp. n. Dee es valet toy ite hac > 173 PevOld niusiiaubDer. (— Wneolata Bat.) ee 6 oe » 174 Estola truncatella Bat. (= spinipennis Breun.) Moy lee op > 174 Glenea (s. str.) adelpha Thoms. m. insulicola Breuning, m. n. » 193 . Glenea (s. str.) anteochracea Breuning, sp. n. DIR ME AIA » 192 fulenca:(s. str.) Capra Breuning: sp. ni 4° >. we » 183 È Glenea (s. str.) coeruleosignata Breuning, sp. n. . . . . » 188 Glenea (s. str.) dimidiata F. m. niasica Breuning, m. n. . Glenea (s. str.) discoantefasciata Breuning, sp. n. Glenea (s. str.) Doriai Breuning, sp. n. TIRO Glenea (s. str.) festiva Boisd. m. violaceipennis Breuning, m. n. Glenea (s. str.) latevittipennis Breuning, sp. n. Glenea (s. str.) Loriai Breuning, sp. n. Glenea (s. str.) mentaweiana Breuning, sp. n. SE Glenea (s. str.) Modigliani Gah. m. humerodivisa Breun., m. n. Glenea (s. str.) nigrotibialis Breuning, isp. n. . Glenea (s. str.) ochraceovittata Thoms. m. bareation Breu- ning, m. n. Glenea (s. str.) ochreolineata Breuning, sp. n. Glenea (s. str.) oemeoides Breuning, sp. n. ans Glenea (s. str.) ora Gah. m. insuturaloides Breuning, m. n. . Glenea.(s. str.) penangensis Breuning, sp. n. Glenea (s. str.) pseudoblandina Breuning, sp. n. Glenea (s. str.) pseudocolobotheoides Breuning, sp. n. Glenea (s. str.) ruficollis Gah. m. tripunctipennis Breun., m.n. Glenea (s. str.) scripta Gah. m. discoplagiata Breuning, m.n. Glenea (s. str.) siporana Breuning, sp. n. Glenea (s. str.) subadelpha Breuning, sp. n. .. Glenea (s. str.) subaurata Breuning, sp. n. Glenea (s. str.) sumatrana Breuning, sp. n. Sr Glenea (s. str.) viridicincta Boisd. m. reductevitticollis Breu- ning, m. n. Glenea (s. str.) Weyersi Auriv. m. subdorsalis Breuning, m. n. Glenea (s. str.) Wiedenfeldì Auriv. m. mimikensis e m. ochra- Pag. 180 180 178 193 182 190 187 180 193 179 191 181 184 179 177 189 185 188 186 194 184 185 190 186 ceicollis Breuning, im. min n. oe Base ees Glenea (Tanylecta) aegoprepiformis Breuning, sp. n. Pag. 177 Loboberea gen. nov. (typus Oberea pygidialis Gah.) » 199 Loboberea pygidialis Gah. m. trimaculata Breuning, m. n. . » 200 Menesida fuscicornis Breuning, sp. n. SZ Dis 200 Mimamblymora (gen. n.) flavescens Breuning, sp. n. . . Pag. 170-171 Mystrocnemis analis Fahr. m. flavipennis Breuning, m. n. Pag. 196 Nitocris argenteovittata Auriv. m. fuscicornis Breuning, m. n. » 198 Nitocris rufoantennalis Breuning, sp. n. È ei NI Nupserha Gestroi Breuning, nom. n. (= Synnupserha vitticollis Gestro nee Kolbe) cin) eae Si ey RE A > 195 Nupserha oxyura Pasc. m. oxyuroides Breuning, m. n. . > 196 ‘Nupserha sexpunctata Chvrl. m. bipuncticollis e m. impuncti- collis Breuning, m. m. n. n. » 195 Nupserha somalica Breuning, sp. n. » 304 4 3 ssi 341 Nupserha vitticollis Kolbe m. insularis e m. quadripunctulata STelMaiNs I inl. tls, Mey eh cae e ni n a 195 Oberea curialis Pasc. m. niasica Brevunine mins "2 ae » 199 Oberea insperans Pasc. m. celebesiana Breuning, m. n. . . . » 199 Oberea nigriceps White m. flavipennis Breuning, m. n... . » 199 Obereopsis Feai Breuning, sp. n. . . . e AA ae » 198 Ossonis Modiglianiiù Breuning, sp. D. ; . . . . . . » 200 Parablepisanis (gen. n.) Feat Breuning, sp. n. a MORA ERI » 196 Serixia Albertisi Breuning, SERE N A >» 176 Serixia basirufa Breuning, sp.n.. . . . . . . . age > 176 Serixia basirufa m. laterufa Breuning, m.n. . . . . . » 177 Serixia discoidalis Pic. m. subdiscalis Breuning, m.n. . . » 177 Sophronica infrafusca Breuning, sp.n. . . . . . . . = 173 Sybrinus (Arabosybrynus) crassipes Breuning, ‘sp. TRE Poh a ce » 172 Sybrinus (Arabosybrynus) grossepunctipennis Breuning, sp. n. » 172 Sybrinus (Arabosybrynus) persimilis Breuning, sp. n. . . . » 171 _ Trichestola (gen. n.) guatemalana Breuning, sp. n. . . . » 74 Vespinitocris Breuning, gen. n. (typus: Nitocris dux Jord.) . . » 198 Vespinitocris sessensis Breuning, sp.n. . . . . . . . > 198 Zipoetopsis (gen. n.) unicolor Breuning, sp. n. : ; Sia » 175 Hymenoptera POMPILIDAE Hemipepsis Arnoldiana Guiglia, nom. n. (= H. Gestroi Arnold nec Gribodo) RR RES PEDINE tu a 24 DRYINIDAE Anteon xerophilus Benoit, sp. n. . . . . . . +. +. Pag. 301 Anhelopus mexpeciaius Benoit, sp. n, ©. ici. 00. a 302 Digonatopus Guigliae Benoit, sp. n. . . re oe ee eee 3 » 298 Platygonatopus albolineatus Kieffer, ssp. deserticus Benoit, RESPIRO SI AE AR ERE ES RA ame ge da NI Platygonatopus ugandanus Benoit, sp. n. SRI Roo ey i note » 300 Lepidoptera PIERIDAE Coleus chrysonome pnirizià Storace ri no 0.0, CU. Pag. 16 Colotis danae f. benadirensis Storace, f. n. ~. . . . . > 16 Terias hecabe senegalensis sr. continua Storace, sr. n. . . . > 18 NY MPHALIDAE * Charaxes etesipe patrizii Storace, r. n. . RA Cr Pag. 21 ACRAEIDAE | Acraea anemosa macrosticta Storace, r. n. GIRA È >» 25 Acraea neobule f. 4 - macra e f. 9 - PA Storace, f £.n.n. Pape 25 e 26 NOCTUIDAE Arenarba Berio, gen n. (typus. Ozarba arenacea Hmps.) SoS Pa SEI Fulvarba Berio, gen n. (typus: Ozarba fulvescens Hmps. . » 156 Obarza Berio, gen. n. (typus: Ozarba Zernyi Berio) . . . » 157 | Ofana Berio, gen. n. (typus: Metaschrostis chinensis Leech) . » 156 ve Diptena AGROMYZIDAE Phytomyza Jannonei Séguy, sp. n.. . . . . n E ease soe Hemiptera REDUVIIDAE Xenocaucus (gen. n.) mancinii China & Usinger, sp. n.. . Pagg. 43 e 46 Orthoptera MANTIDAE Tarachodes vitreus La ‘Greca, Spoon. Sio RM * EU LICHENES Dermatocarpon Sbarbaronis Servit, sp. n. . . ..... Pag. 55 Verrucaria)Bagliettoi‘Servit spit RE » 53 Vernacaria fascensis Servit./Sps)Mie oi oe) eae eee ee » _ 50 Verrucaria Funckiana Servit, nom.n. . . . . .. ~~. > 53 Verrucaria langhensis Servit, sp. n. SANTE Ù 3 > 48 Verrucaria nigroumbrina Servit, sp. n. e f. sevotella eae Ness > 52 Verrucaria paramauroides (Servit.) Spiele ieee i ee » . 49 Verrucaria paranigrescens Servit, sp. nm. . . . . - -| > 49 Verrucaria volterrensis Servit, sp. n. . . . . . . + » 54 INDICE La data che segue i titoli è quella di pubblicazione dell’ estratto BASILEWSKY P. - Carabidae africains nouveaux des Musée de Génes et de Milan. (3-X-1949) BENOIT P. L. G. - Nouveaux Dryinidae (Hym.) du Continent Afri- cain. (-1951) BERIO E. - Terzo contributo alla conoscenza del Gen. Ozarba Wlk. (Lep. Noctuidae). Sulla sistematica di alcune specie ascritte a questo genere. (16-III-1950) BLUTHGEN P. - Was ist Odynerus emortualis Sss. (1852.9)? (Hymen. Eumenidae). (23-VI-1951) Bozzo B. - Contributo alla conoscenza degli emoparassiti degli uc- celli. Tav. IIL-VI. (5-IV-1951) BREUNING S. - Nouveaux Lamiaires du Musée de Génes. (Coleop- . tera, Cerambycidae). (6-V-1950) BREUNING S. - Deux nouveaux Lamiaires du Musée de Génes (Co- leoptera, Cerambycidae). (12-1-1951) CHINA W. E. & USINGER R. L. - A new Genus of Tribelocepha- linae from Fernando Poo (Hemiptera, Reduviidae), (20-XI-1949). DE BEAUMONT J. - Notes sur quelques Sphecidae Nord-Africains décrits par G. Gribodo. (4-XII-1950) . DI CAPORIACCO L. - Una raccoltta di Aracnidi umbri. (10-II-1950) DI CAPORIACCO L. - Res Ligusticae LXXX. - Aracnidi cavernicoli liguri. (15-II-1950) DI CAPORIACCO L. - Alcuni Aracnidi di grotte del Lazio. (4-XII-1950) . FESTA A. - Res Ligusticae LXXXIX. - Ulteriori notizie sulla Fauna plioceanica del Genovesato. (13-II-1950) FRANCISCOLO M. - Res Ligusticae LXXXI. - La fauna della Tann-a do Balou, N. rr Li. e descrizione della larva di Bathysciola pumilio Reitt. (4-III-1950) » » , » » » » 343 LSINSIERI 298-302 131-157 327-339 305-309 180-201 303-304 43 47 261-267 62- 84 IOI-110 261-267 85-100 i LE 20 FRANCISCOLO M. - Diagnosi preliminari di nuovi Mordellidi (14° contributo alla conoscenza dei Mordellidae). (Coleoptera Hete- romera). - (7-Ikr0o50) Lo LL IS REA RI 130 GUIGLIA D. - Res Ligusticae LXXXII. - Il Tetragonurus Cuvieri Risso, 1810, nel Golfo di Genova. (25-III-1950) . : A » 158-169 GUIGLIA D. - Missione biologica Sagan-Omo diretta dal Prof. Edoardo Zavattari. Hymenoptera: Tenthredinidae, Scoltidae, i Pompilidae, Sphecidae. Tav. II. 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In basso: Microfilaria di Corvus coronotdes culminatus Sykes, x 800 appr. ANN. Mus. Civ. ST. NAT. GENOVA LXIV TAV. V In alto: Microfilaria di Corvus coronoides culminatus Sykes, x 350 appr. In basso: Trypanosoma di Pseudogyps bengalensis Gmel., x 1100 appr. ANN. Mus. Civ. ST. NAT. GENOVA LXIV TAV. VI Leucocytozoon di Francolinus pondicerianus pondicerianus Gmel. In alto: x 950 appr. In basso: x I100 appr. è MIO USI ARA e PI STAMPA PERIODICA ANNUALE. GIACOMO DORIA ss PUBBLICATI PER CURA DI C. ALZONA E F. CAPRA i VOLUME LV dl | ANTHSON/ > 3 DEC 19 1952 i LIBRARI : È : GENOVA E, FRATELLI PAGANO - TIPOGRAFI EDITORI - S. P. A. big «PA SR 1951 - 1952 ; y MUSEO CIVICO DI STORIA NATURALE “G. DORI GEN ONZA PERSONALE SCIENTIFICO Dott. CARLO ALZONA - Direttore incaricato. » $ alta a Ni, Jima o ay pane 4 0 ‘4 P » î, A e di ni a È Dott. FELICE CAPRA - Conservatore. a Dott.ssa DELFA GUIGLIA - Assistente e bibliotecaria. CONSERVATORI ONORARI = March. Dott. FABIO INVREA 3 (Conservatore Onorario a vita dal 1925). Avv. Proc. Dott. EMILIO BERIO - (dal 1935). Rag. CESARE MANCINI - (dal 1935). Prof. Ing. STEFANO LODOVICO STRANEO (dal 1939). Dott. GUIDO BACCI - (dal 1942). Dott. ALDO FESTA (dal 1949). Sig. LEANDRO DE MAGISTRIS (dal 1949). Prof. Dott. DOMENICO PUJATTI (dal 1949) i AVVERTENZA La corrispondenza d’ufficio, le richieste di scambi e prestiti, i manoscritti e le bozze di stampa vanno indirizzati impersonalmente al Direttore. - ‘ANNALI DEL MUSEO CIVICO o ay È >= x ; ; È 4 BRM E DI ic STORIA NATURALE fi GIACOMO” DORIA E Signum LXV: oie LN ‘ x isp ae re I a bei aad ORIA NATURALE ee) = Orgel ne a ca eb I VEST Paso gt Li ua Ae Chae ni . ES OE SR RENI E 2 Pig tr a ANI N) na Nae ag ‘ ; Ver LA coat ey op Mi e dI TE Mo = OA È ou i ’ ce ahs 5 L) IMNE NA <9 4 9 (7 t he : hi 2} IO) ee (ì n È \ p > p 3 Di: Ri RATE 3 . 4 > ; = " at ‘ 4 J ; ; A è te ’ GIACOMO DORIA VoLUME LXV : GENOVA FRATELLI PAGANO - TIPOGRAFI EDITORI - S.-P. A 1951 - 1952 E GUIDO BACCI ELEMENTI PER UNA MALACOFAUNA DELL’ ABISSINIA E DELLA SOMALIA PREMESSA Nel corso di lavori dii sulle malacofaune dell’ Abissinia e della Somalia mi si è presentata di volta in volta una serie di pro- blemi zoogeografici di grande interesse. Come si inquadrano le faune malacologiche di queste regioni nell’ambito di quella africana? Sono esse omogenee nell'origine dei loro elementi? Quali faune hanno preso parte alla loro formazione? Quali fattori paleogeografici e paleoclima- tici hanno contribuito alla loro evoluzione? Per quanto io abbia affrontato questi problemi tenendo conto dei soli Molluschi terrestri e d’acqua dolce, è chiaro che le loro solu- zioni si potranno applicare, per lo meno in gran parte, a tutto il com- plesso della fauna. I Molluschi sono infatti uno dei gruppi che me- glio si prestano per ricerche di questo genere. Rappresentati da gruppi primitivi ed antichissimi, come anche da famiglie a rapida evoluzione, | vincolati, più assai dei Mammiferi e degli Uccelli, al loro substrato, sono senza dubbio fra gli indicatori faunistici più sicuri e più utili. Rispetto agli Oligocheti e agli Artropodi, pur tanto utilizzati nelle ricerche zoogeografiche e paleogeografiche, presentano il vantaggio in- negabile di lasciare dei fossili che permettono di controllare certe con- clusioni che potrebbero altrimenti sembrare arrischiate e poco fondate. Ed io stesso in questo lavoro mi sono valso dello studio e del con- fronto con la fauna fossile a conferma di talune mie asserzioni. Il lavoro di analisi richiesto per la soluzione di problemi zoo- geografici parte dal presupposto fondamentale che la sistematica sia corretta. La mia principale fatica è stata perciò quella di riunire in un catalogo le specie di Molluschi rinvenute fino ad ora elaborando, in base alla conoscenza diretta del materiale, quanto è stato pubbli- cato in proposito in una serie innumerevole di note e monografie par- ziali e portando inoltre un contributo personale di nuovi reperti. Poi- chè questa parte rappresenta la base del mio lavoro, ho creduto oppor- Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 1 2 : G. BACCI tuno di chiarire in un capitolo a parte i criteri che ho seguito nella elaborazione sistematica di un materiale studiato e descritto dai vari. Aa., che mi hanno preceduto, con metodi e vedute estremamente divergenti. Allo stato attuale delle cose, per quanto riguarda la fauna afri- cana, non si può fare altro che mantenersi nelle linee della sistema- tica tradizionale, malgrado le profonde modificazioni concettuali che hanno subito e stanno subendo i principi su cui essa si basa. E del resto i dati e il materiale che ho avuto per ora a disposizione mi hanno consentito solo in pochi casi di stabilire con sicurezza |’ esistenza di cicli di razze, laddove con il precisarsi delle conoscenze e 1’ infittirsi dei centri di raccolta se ne potrà in seguito constatare un numero ben maggiore. Non ho certo la pretesa di dire una parola definitiva sulle mala- cofaune dell’ Etiopia e della Somalia. Tutt’ altro: ho voluto sola- mente segnare una tappa su questo argomento, ricavando dalle cono- scenze frammentarie che già se ne avevano e dalle mie particolari espe- rienze tutte le conclusioni che se ne possono trarre al' momento pre- sente. Ho già accennato che i risultati di questo lavoro saranno appli: cabili al resto della fauna e ciò è tanto più importante in quanto que- sto è il primo studio comprensivo su un intero tipo di animali del- l’ Etiopia e della Somalia. i Neill’ ultima parte del mio lavoro, oltre a trattare alcune que- stioni sistematiche relative a singoli gruppi, esamino la distribuzione dei Molluschi terrestri e di quelli d’acqua dolce, indico alcuni distretti zoogeografici minori nell’ambito di quello somalo e di quello abis- sino e infine analizzo le componenti delle loro malacofaune. Accanto alle vestigia di una antichissima fauna gondwaniana, rappresentate da tipi molto primitivi, che del resto sono assai più dif- fusi nell’ Africa australe e nel Madagascar (Endodontidae, Acavidae, alcune Artophantidae), si nota un buon contingente di forme delia fauna africana che sono più numerose in Somalia, meno sull’ alto- piano etiopico. Queste appartengono soprattutto a famiglie come Pilidae (= Ampullaridae), Vaginulidae, Subulinidae, Achatiniciae, Streptaxidae, Mutelidae, Aeteridae, le quali sono rappresentate da molti generi anche nelle regioni neotropicale e orientale, stando così a indicare comuni derivazioni faunistiche fra queste regioni. Ma di MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 3 ciò non mi occupo in questo lavoro. Hanno invece particolarmente attirato la mia attenzione quelle forme che, appartenendo a generi o famiglie caratteristiche di altre regioni zoogeografiche, appaiono come straniere in mezzo alla regione africana, pur costituendo una percen- tuale fortissima delle faune abissina e somala. | Gia altri malacologi, come il Germain (1909) e il Con- nolly (1928) avevano rilevato, specie in Somalia, l’esistenza di famiglie come Pomatiasidae e di taluni generi che hanno ampia dif- fusione nella regione indo orientale. Questi elementi sono meno dif- fusi negli altipiani etiopico ed eritreo dove invece si ritrovano in gran numero elementi di origine paleartica, meno comuni in Somalia (Cochlicopidae, Vertiginidae, Clausilitdae, Vitrinidae, Helicidae, Unionidae). In questa ineguale ripartizione della componente di ori- gine orientale rispetto, a quella di origine paleartica io vedo il princi- pale carattere distintivo fra le malacofaune delle due regioni e in que- sto non concordo con Haas (1936) il quale ha voluto conside- rare |’ Abissinia e la Somalia come una unità biogeografica a sè stante, indicandola con la denominazione comprensiva di «Somal-Abessinien». Dimostrerò a suo luogo che non si può parlare in questo caso di unità biogeografica. Infatti nessun Pomatiasidae oltrepassa la linea del. l’ Auasc per penetrare dalla Somalia in Eritrea o in Etiopia e d'altro canto il grosso delle specie di origine paleartica resta localizzato come in un rifugio nell’ altipiano etiopico, a parte poche forme eremiche o xerofile (Euparypha, Eremina) che si spingono lungo le coste fino alla Somalia settentrionale. Ho parlato di un rifugio, perchè i miei reperti e la revisione di materiale fossile insufficientemente studiato in precedenza, mi hanno permesso di accertare l’ esistenza di una fauna quaternaria di tipo prevalentemente paleartico che si estendeva fino alll’ antico fondo del Lago Rodolfo. Questo consente di interpretare come relitti quaternari non solo le famiglie di Molluschi che ho citato avanti, ma spiega la presenza di gruppi ad affinità paleartica come Capridae (Capra walie) fra i Mammiferi, Lacertidae (Lacerta jacksoni, L. wauerselli, Algyroides africanus) fra i Sauri, Viperidae (Vipera hindu, V. superciliaris) fra gli Ofidi, Cobitidae (Nemachilus abyssi- nicus) fra i Teleostei, per non citare che pochi esempi fra i più tipici e dimostrativi, dei quali alcuni appartengono alla fauna abissina, altri a quella africana orientale in senso zoogeografico. _ Pe Beye Sette, erie 4 G. BACCI Prima di chiudere questi brevi cenni introduttivi credo utile di. avvertire che i miei elenchi sono limitati alle specie che si trovano entro i confini dell’ Impero Etiopico, dell’ Eritrea, della Costa Fran- cese dei Somali, della Somalia Britannica e della Somalia Italiana. A tale zona corrisponde grosso modo la provincia malacologica nord orientale di Pilsbry e Bequaert (1927). Ho riportato per ciascuna forma, oltre alla citazione della descri- zione originale, tutti i reperti e le sinonimie relative al territorio in esame, aggiungendo anche in qualche caso la citazione di altri lavori particolarmente interessanti. Tutte le località di raccolta entro i limiti suddetti sono state indicate insieme ai nomi degli Aa. e a quelli ddi rispettivi raccoglitori, se conosciuti. Una non lieve difficoltà che ho incontrato è quella derivante dalla incertezza e dalla confusione della toponomastica africana. Riesce spesso difficile e talora impossibile riconoscere località i cui nomi sono stati trascritti da Aa. di nazionalità diverse. Si aggiunga l’ instabilità - delle sedi di popolazioni dedite al nomadismo, la scomparsa di vil- laggi in seguito a razzie e ognuno si renderà conto che talora non è possibile rintracciare le località esatte indicate dai viaggiatori. Che dire poi quando in certi vecchi lavori si trova scritto per tutta indicazione : Abissinia, Costa dei Somali, ecc.? Comunque ho seguito costantemente. la norma di adottare la nomenclatura della carta a 1:1.000.000 pub- blicata dalla C.T.I. quando ero certo della località, mentre ho con- servato la grafia dei vari Aa. per quelle località che non ho potuto identificare con assoluta sicurezza. = Altre difficoltà non lievi mi sono state presentate dalla necessità di consultare centinaia di lavori sparsi in periodici spesso difficilmente rintracciabili. Debbo dire però che la eccezionale ricchezza delle biblio- teche del Museo Civico di Storia Naturale di Genova e della Stazione Zoologica di Napoli mi hanno consentito di prendere diretta cono- scenza della totalità della letteratura malacologica relativa alle regioni studiate. Rilevava P. Hesse nella introduzione alla sistematica delle Enidae (1932) che ogni studio d'insieme rappresenta un incentivo per lavori ulteriori ed io mi auguro che questo mio primo tentativo valga a suscitare nuovo interesse per i problemi che ho trattato. PM ped Mme pe eo 00 Ne PI a een ZARA Ù di PURI 7 a i MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 5 CENNI SULLE PRINCIPALI RICERCHE In questi brevi cenni non tratterò in modo speciale dei viaggi ed esplorazioni che hanno maggiormente contribuito alla conoscenza geo- grafica delle regioni etiopica e somala, ma piuttosto dei principali con- tributi che sono stati dati dai vari viaggiatori e dai malacologi alla conoscenza della loro malacofauna. Dall’ esame degli itinerari risul- terà che solamente alcune zone dell’ Fritrea, dello Scioa e della So- malia possono dirsi sufficientemente esplorate. Per altri territori la rete delle ricerche va diradandosi man mano che si procede verso ovest e verso sud e tanto più preziosi diventano i reperti che se ne hanno. Per quanto le esplorazioni scientifiche deill’ Etiopia si conside- rino iniziate con il viaggio dello scozzese Ja mes Bruce (1769- 1771), le prime ricerche sistematiche sulla fauna abissina risalgono ai viaggi di Eduard von Rippell (1832-1833). Questo natu- ralista potè giungere fino a Gondar dove soggiornò circa sei mesi rac- cogliendo fra l’altro un ricco materiale malacologico. Questo non fu però illustrato in un'opera unica ma, comunicato a vari malacologi, fu da questi descritto in opere di diverso valore scientifico. Troviamo così alcune delle specie del: R ùppell nell’ « Index Molluscorum ». del Beck, nelle « Symbolae ad Historiam Heliceorum » del Pfeiffer, in lavori del Reeve, del Martens, del- I Jickeli e del Bourguignat. La concisione con la quale i vecchi conchiliologi cercavano di caratterizzare le varie forme rende difficile identificare con assoluta sicurezza alcune delle specie raccolte da questo primo ricercatore. Dopo un intervallo di circa trenta anni, durante il quale diversi esploratori e specialmente il D’ Abbadie (1837-47), accrebbero le conoscenze geografiche sull’ Etiopia, si ebbero le importanti raccolte di Heuglin e Steudner in Abissinia, nel paese dei Galla e nel Sudan. E. von Martens, al quale si debbono lavori fon- damentali sulla malacofauna dell’ Africa nord orientale e orientale, pubblicò un elenco dei Molluschi di questa spedizione. Anche l’ inglese Th. Blanford, che seguì in qualità di geologo il corpo di spedizione britannico contro il Negus Teodoro, ha lasciato un breve elenco di molluschi terrestri e d’ acqua dolce nel suo classico volume sulla geologia e la zoologia dell’ Abissinia. “oe a "al 6 G. BACCI Con il viaggio di Antinori, Beccari e Issel nel 1870 si inizia la serie delle esplorazioni scientifiche italiane. I frutti di questa spedizione furono copiosissimi ed il viaggio da Massaua fino a Cheren portò alla conoscenza di nuove specie pubblicate dal M o - relet negli Annali del Museo di Genova. Dall’ esame di questa rac- colta fu possibile rilevare la stretta affinità di alcune specie dell’ Eri- trea con forme paleartiche, ma il Morelet non cercò di dare alcuna spiegazione di questo fatto. Carl Jickeli negli anni 1870-1871 percorse 1’ Eritrea da Massaua alle montagne degli Habab sostando a Ghinda, nella valle del Toccor, nella valle dell’Anseba, sul Rora Asghedè e in vari punti del territorio degli Habab. Grazie alle sue ricerche estese ed accurate potè raccogliere un gran numero di forme interessanti per la cono- scenza delle relazioni faunistiche dell’ Abissinia settentrionale. Il suo lavoro di insieme sulla malacologia dell’ Africa nord-orientale è note- vole per la esattezza delle descrizioni, la valutazione quasi sempre esatta ed equilibrata del valore sistematico delle forme citate edi è cer- tamente uno dei migliori contributi alla conoscenza dellla malacofauna etiopica. Nella « Histoire malacologique d’ Abyssinie», pubblicata dal Bourguignat nel 1883, sono ricapitolate tutte le precedenti ri- cerche sulla malacofauna dell’ Abissinia e descritte le copiose raccolte di Achille Raffray. Questi, essendo vice-console francese a Massaua, fu incaricato di una missione presso il Negus Johannes: da Massaua raggiunse Cheren e, attraverso gli altopiani dell’ Hamasien e del Seraè, arrivò ad Adua. Partito da questo villaggio, dopo avere attraversato le montagne del Gheralta, arrivò all’ altopiano dell’ En- dertà, donde proseguì, visitando |’ Uoggerat ed il L. Ascianghi, fino alla catena dello Zebur dove si trovavano le tende del Negus. Com- piuta la sua missione, prese la via del ritorno attraversando prima il massiccio dell’ Abbi Mieda, poi quello dell’ Abuna Josef, dal quale scese a Socotà tornando nuovamente nell’ Endertà e fermandosi que- sta volta a Macallè. Riprese quindi la via di Massaua dopo sei mesi di viaggio. Mentre l'itinerario dell’ Jickeli si era svolto in direzione sud-nord, quello del Raffray seguì un percorso da est ad ovest, integrando così i risultati del primo. Purtroppo la pubblica- ‘ mays SRE Ri rt Dl e srl Fo ey ee MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 7 zione del Bourguignat ha il difetto, comune del resto a tutti i lavori di questo A., di elencare un numero eccessivo di cosiddette « specie », che ingombrano gli elenchi sistematici e, aumentando arti- ficiosamente il numero degli endemismi, compromettono la correttezza delle valutazioni zoogeografiche. Scarsissime notizie si avevano sulla Somalia e la sua fauna fino ai viaggi di Georges Revoil, il quale in un primo periodo visitò la parte settentrionale di questa regione fino al capo Guardafui, penetrando dagli approdi costieri nei territori interni degli Uarsangueli e dei Migiurtini. Successivamente esplorava la Somalia meridionale seguendo per buon tratto la valle dell’ Uebi Scebeli. Anche le raccolte di questo viaggiatore furono illustrate in una serie di lavori del Bourguignat. In Etiopia si susseguivano intanto altri viaggi di esplorazione e le relative raccolte naturalistiche. Nel 1882 il viaggiatore Paul Soleillet, partito dal golfo di Tagiura, dopo di aver visitato il Lago di Assal, il territorio degli Afari, 1’ Aussa e parte della valle del- 1 Auasc, raggiungeva la regione montuosa dello Scioa fermandosi ad Ancober. Sempre al Bourguignat si deve lo studio degli interessanti reperti del Soleillet. Pure nello Scioa raccolse attivamente il Ragazzi, Direttore della Stazione di Let Marefià presso Ancober: il Polionera pubblicò in proposito un importante lavoro nel quale ha il merito di prendere in considerazione i caratteri anatomici, che fino ad allora erano trascurati dalla maggior parte dei malacologi. Lo stesso Pol- lonera pubblicò dieci anni dopo, e cioè nel 1898, un elenco delle specie raccolte dal Generale De Boccard nell’ altopiano eritreo fin oltre il Mareb da una parte (Debaroa, Adi Ugri, Dobofelassi) e oltre il Belesa fino ad Adigrat dall’ altra. Le due famose spedizioni di Vittorio Bottego, così feconde di risultati per la conoscenza geografica delle regioni del' Giuba e dell’ Omo, portarono un discreto contributo anche alla conoscenza della malacofauna somala, così come i due viaggi dell’ americano Donaldson Smith. Questi, partito la prima volta da Berbera, giunse per Sassabaneh fino aill’ Uebi, lo risali, quindi piegò a Sud verso il L. Stefania ed il L. Rodolfo, donde scese all’ Oceano Indiano 8 Gi BACGCI: attraversando l’ Africa Orientale Britannica. La seconda volta giunse al L. Rodolfo per passare di là nella regione del Nilo. Le raccolte ma- lacologiche furono studiate da Smith e dal Pilsbry. Precedentemente (1893), la seconda spedizione del Ruspoli, che già nel 1891 aveva esplorato buon tratto del medio Uebi Scebeli, aveva portato alla scoperta del L. Abbaya (L. Margherita). Pur- troppo la tragica fine del Ruspoli fece sì che le sue raccolte risultarono assai scarse. Ho recentemente pubblicato le specie di Molluschi ripor- tate da questa spedizione e dalla seconda del Bottego. Scopi prevalentemente naturalistici, come le due seguenti, ebbe. la spedizione del barone Carl Erlanger (1899-1901) e quindi fu particolarmente ricca di risultati zoologici. La spedizione, partita da Zeila, esplorava la valle dell’ Errer e il massiccio del Gara-Mulata, indi, attraversato il territorio degli Arussi nell’ alta valle dell’ Uebi Scebeli, giungeva ad Addis Abeba. Partita da questo centro, seguiva la catena dei laghi Galla fino al Ciamò ed, esplorata l'alta valle del Sagan, raggiungeva la conca di Burgi, donde proseguiva per Dolo e Chisimaio. Al L. Margherita un compagno dell’ Erlanger, Oscar Neumann, si separava dalla spedizione passando nel Caffa e, attra- versati i monti Gurrafarda, scendeva nel Sudan Anglo Egiziano. Si deve a questo ricercatore la massima parte delle notizie, che si hanno sulla fauna dell’ estremo lembo occidentale dell’ Etiopia, pubblicate dal Thiele solo nel 1933 per la parte malacologica. I Molluschi delle ampie raccolte dell’ Erlanger furono illustrati dal Kobelt e recentemente riesaminati da Haas. Ebbero anche buoni risultati le due spedizioni del Barone Maurice De Rothschild che, dopo aver condotto una mis-. sione nell’ Etiopia settentrionale (Auasc-Addis Abeba), compieva un secondo viaggio in Africa orientale ed al ritorno attraversava l’Abis- sinia raggiungendo, dai laghi Rodolfo e Stefania, la regione del Harrar. I Molluschi furono studiati dal Neuville e dall’An- thony in una.serie numerosa (forse troppo) di pubblicazioni. Il De Rochebrune e il Germain illustrarono le rac- colte malacologiche dél visconte Du Bourg de Bozas il quale da Zeila per Addis Abeba pervenne al L. Rodolfo. Nella Somalia italiana si susseguirono poi diverse missioni esplo- rative col duplice scopo di studiare le possibilità economiche della re- MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 9 gione e di approfondirne la conoscenza naturalistica: cosi le missioni Stefanini - Paoli del 1913 e Stefanini- Puccioni del 1924 che, attraverso pubblicazioni del Connolly, porta- rono un forte contributo anche alla conoscenza della malacofauna so- mala. Lo stesso dicasi della spedizione del Marchese Saverio Pa- trizi nel basso Giuba, di cui ho illustrato le raccolte malacologiche. . Al Connolly dobbiamo pure un lavoro comprensivo sui Mol- luschi della Somalia Britannica ed un altro, assai importante, su quelli del territorio di Addis-Abeba, al quale è annesso un elenco delle spe- cie di Molluschi abissini conosciuti fino ad allora (1931). Nel periodo di occupazione italiana dell’ Etiopia si verificò un nuovo fervore di iniziative e di ricerche. I territori etiopici furono percorsi con l'intento di indagarne le possibilità di sfruttamento e di queste indagini si avvantaggiò la scienza. Fra le missioni con pre- cisi intenti naturalistici segnalerò quelle promosse dall’ Accademia d’ Italia e dirette dal Prof. Edoardo Zavattari, che hanno ‘portato un buon contributo anche nel campo malacologico attraverso gli studi del Prof. C. Piersanti. Sono stati così studiati in modo soddisfacente il territorio dei Borana e la regione del Sagan-Omo. Accanto a questi principali ricercatori non vanno dimenticati quei raccoglitori occasionali, i quali hanno portato contributi più mo- desti ma sempre utili, trattandosi di regioni così imperfettamente cono- sciute. I recenti avvenimenti hanno imposto una stasi a questa attività, ma è probabile ch’ essa riprenderà con rinnovato ardore, perchè mossa da un elemento fondamentale della psiche umana: lo spirito di inda- gine e di ricerca. CRITERI. SISTEMATICI Nello studio sistematico di uno stesso gruppo di Molluschi i malacologi sono spesso giunti a risultati molto divergenti. Come esempio tipico è bastante citare quello delle specie del gen. Anodonta: il Bourguignat ne distingueva 40 specie nell’ Italia settentrio- nale. e centrale, il Locard 251 in Francia, il Westerlund 87 in Germania, mentre, secondo lo Schnitter e il Haas le Anodonta europee e paleartiche si riducono alla sola Anodonta cygnea L.. Divergenze simili sono tutt’ altro che eccezionali e basta adden- F - È ‘ Ay Cine =) fate POTE hs a) yer te mews Oo eee ae DEE ATL e al 10 G. BACCI tcarsi nello studio delle Heltcella paleartiche o delle Aetheria africane per riscontrare analoghe disparità di criteri e di conclusioni. In linea teorica non dovrebbe essere una questione di tendenza o di gusto personale il decidere se due forme sono due specie separate ‘o due razze o delle semplici varianti fenotipiche. In pratica le cose si rivelano assai complesse e, nel campo della malacologia, ciò si deve in buona parte al fatto che la conchiglia è stata per lungo tempo ed è tuttora |’ esclusivo oggetto di studio dei vecchi (e nuovi) conchilio- logi. E’ venuto infatti naturale in un primo tempo di rivolgere I’ at- tenzione a- quella parte del Mollusco che, per la sua facile conserva- zione, il suo modificarsi da specie a specie e, diciamo pure, il suo pre- gio estetico, costituisce un campo di studio facile ed allettante per lo spirito un po’ ‘dilettantistico di taluni malacologi. Si comprende che. avendo preso questo' indirizzo e portando all'estremo dei criteri esclu- sivamente e grettamente morfologici, si sia giunti ad elevare al rango di specie le più insignificanti variazioni fenotipiche. E questo è stato tanto più possibile in quanto il guscio dei Molluschi ha valore anato- mico, e quindi tassonomico, molto minore del guscio degli Echino- dermi, dell’ esoscheletro degli Artropodi o dello scheletro dei Verte- brati. Con questo non si vuole affatto negare un valore sistematico ai caratteri conchiliologici, che anzi sono preziosi e indispensabili per taluni gruppi, ma si afferma che il loro esame deve essere sempre accompagnato, quando possibile, da quello degli organi interni. Il rappresentante più cospicuo dell’ andazzo che tende a polve- rizzare le specie è stato senza dubbio il Bourguignat, autore fra l’altro di grosse monografie sulle malacofaune dell’ Abissinia e della Somalia, il quale considerava la specie malacologica come una entità astratta e riteneva di doversi elevare al rango specifico, esclusi- vamente per i fini pratici della zoologia, ogni forma caratterizzata da tre segni distintivi netti e costanti. Egli credette così di poter risolvere con un procedimento semplicistico e quasi aritmetico una questione biologica tanto delicata. Quali fossero poi i tre segni netti e costanti appare dalle innumerevoli « specie » del Bourguignat e dei suoi allievi che tuttora ingombrano la letteratura. Accanto a questo deplorevole iprocedimento della « nouvelle école », come si chiamava quella del Borguignat con i suoi seguaci, MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 11 vi è poi quello ancora più tipicamente dilettantistico di considerare le conchiglie come oggetti da collezionare, senza tener conto che appar- tengono ad animali che percorrono nelle loro fasi vitali una succes- sione di aspetti morfologici diversi, hanno relazioni intime con il loro ambiente fisico e biologico, variano spesso da un capo all’ altro della loro area di distribuzione e infine ipresentano affinità con forme simili. Avendo la sua base nella incapacità di trattare un argomento con spi- rito scientifico, questa tendenza ha tuttora notevoli rappresentanti. : Fortunatamente non mancano gli Aa. che, come l’Jickeli, il Pollonera e, più recentemente, il Connolly eilHaas, seguono un indirizzo equilibrato tenendo conto, quando possibile, dell’ anatomia dell’ animale, della variabilità individuale e delle even- tuali suddivisioni in razze locali. Così stando le cose, ci si trova di fronte nella letteratura mala- cologica e, in questo caso, in quella riguardante l’ Etiopia e la So- malia, ad entità sistematiche che, pur avendo tutte il nome di specie, rappresentano delle unità che non sono fra loro comparabili. Mentre le une rispondono al concetto che, pur nella sua imprecisione, ci fac- ciamo delle specie, altre rappresentano soltanto delle varianti fenoti- piche o, nei casi più favorevoli, delle razze o sottospecie locali. Viene così ad essere aumentato in modo fittizio il numero degli endemismi, mascherando i caratteri reali della fauna e compromet- tendo i risultati più interessanti di uno studio di sistematica regio- nale: quelli zoogeografici. Nella redazione del presente catalogo ho cercato soprattutto di porre ad uno stesso livello le unità tassonomiche (specie o razze) equi- valenti, ponendo in sinonimia buon numero di « specie » basate su caratteri insignificanti. Purtroppo non in tutti i casi è stato possibile stabilire con sicurezza l'identità di una specie con una precedentemente descritta e allora ho preferito adottare una tattica conservatrice in at- tesa di nuovi dati più probativi. Comunque il numero delle sinonimie stabilite da me e da altri Aa. sta ad indicare il lavoro di analisi com- piuto finora in questo senso. ‘ Non bisogna poi dimenticare che, trattandosi di regioni insuffi- cientemente esplorate, molte volte lo studio di una forma viene ad essere necessariamente limitato alla sola conchiglia in scarsi esemplari, ees SF Op ee. pe 12 G. BACCI spesso provenienti da una sola localita. Ad ogni modo ogni notizia sia pure frammentaria della fauna di zone poco conosciute è preziosa e certamente si deve tener conto in questi casi anche delle specie di cui non si conosce |’ anatomia interna o la variabilità. Seguendo dei cri- teri troppo rigidi in questo senso si dovrebbe fra |’ altro rinunziare agli studi paleontologici che pure hanno portato un contributo così rilevante alla soluzione di problemi biologici fondamentali. Certo le specie descritte su dati scarsi hanno un valore provvisorio e sono sem- pre suscettibili di revisione, ma ciò non toglie che si possano e si deb- bano studiare con frutto. Così son è nota la anatomia dell’ unica spe- cie di Orcula che si conosce per |’ altopiano etiopico ma, poichè la con- chiglia è sufficiente per caratterizzare il genere in modo inequivocabile, questo basta a darci la certezza che una forma tipicamente paleartica è migrata nelle alte montagne dell’ Abissinia. In conclusione è bene chiarire che nella elaborazione di un cata- logo di questo tipo ci si trova di fronte a difficoltà di due generi, le une derivanti dal diverso concetto che delle entità tassonomiche hanno o hanno avuto i vari Aa., le altre derivanti da limitazioni di indole pratica a causa dei reperti scarsi e frammentari che si possono avere da certe regioni. Con ciò, pur essendo definitivamente acquisiti certi risultati, certi altri conservano un carattere provvisorio specie nei casi in cui i soli caratteri conchiologici si rivelano insufficienti a delimitare non solo le specie ma perfino i generi. Il primo caso si verifica in gruppi, come ad es. le Limtcolaria, nei quali la variabilità intraspecifica è enorme e le forme sono svariatissime con evidente sovrapposizione di variazioni fenotipiche sulla differenziazione genetica delle varie razze. Il secondo caso si verifica fra gli Ariofantini e i Vitrinidi. Secondo il Cuenot una buona specie si riconosce da tre cop- pie di criteri basati rispettivamente sulla: morfologia e fisiologia, eco- logia e distribuzione, fecondità interna e sterilità esterna. Non starò a discutere sul valore oggettivo del concetto di specie, nè starò a ricer- care se alcune delle coppie potrebbero farsi rientrare in altre, ma con- sidererò questi criteri da un punto di vista pratico, come del resto ha fatto il Cuenot stesso. MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 13 Come gia vedemmo, accanto alla morfologia della conchiglia, lo studio anatomico dell’ animale si rivela prezioso nel precisare la posizione sistematica di certi generi. Cosi lo studio dell’ apparato ses- suale ha permesso di stabilire 1’ individualità di taluni gruppi di Helicidae (Lejeania) e di Fruticicolidae (Urguessella, Debeauxhelix), che altrimenti sarebbero stati confusi con generi affini paleartici. An- che l’analisi approfondita dei caratteri conchiliologici ha però dato dei risultati soddisfacenti specialmente con lo studio della protoconca. ed anzi questo metodo, applicato con successo allo studio degli Unio- nidi, ha contribuito a sminuire il concetto della uniformità della fauna di acqua dolce africana. Lo studio della variabilità durante lo svi- luppo si è dimostrato, quando si sono avute a disposizione serie nu- merose di esemplari, di grande utilità per ridurre nei suoi giusti limiti il numero delle specie e delle entità sistematiche minori. Fra queste ultime ho rivolto un’ attenzione particolare a quelle forme che, occu- pando un’ area di diffusione definita accanto a quella di altre che ne differiscono per caratteri poco importanti, ne possono essere conside- rate razze geografiche o sottospecie. Purtroppo in taluni gruppi, come ad es. le Corbicula, la variabilità individuale è assai estesa e dà luogo a forme estreme molto differenti da quelle tipiche, mentre la differen- ziazione di razze locali è appena iniziata e difficilissima ad individuarsi. In altri gruppi, peraltro, si è potuto stabilire una suddivisione di razze, come ad es. nelle Aspatharia, mentre in altri, come ad es. Cerastus o Limicolaria, tale lavoro di suddivisione è appena iniziato per quanto l'esistenza di cicli di razze sia indubitabile in questi generi. In tale campo di ricerche il criterio della distribuzione è a mio parere di importanza fondamentale e può essere considerato come elemento probativo nella soluzione di certe questioni. Io ho pertanto applicato largamente questo criterio. Per esempio era stata citata per il L. Tana una forma di Aspatharia che vive nel bacino del Niger. Io ho riferito tale forma a una razza vivente nel Nilo e a ciò sono stato indotto non solo da considerazioni morfologiche, di per sè suf- ficienti, ma soprattutto da ovvii motivi geografici. Sempre per i din- torni del L. Tana era stata descritta una nuova forma di Limicolaria e attribuita come varietà alla Limicolaria roemeri Kobelt, che si trova in Somalia nel territorio dell Ganale. Io l’ ho considerata invece appar- tenente al ciclo di forme della Lim. sennaariensis Shuttl. che viene RI ee oi Ce eS Rl SE LP Ney) STI 14 G. BACCI cosi ad essere rappresentato da Lim. sennaariensis sennaariensis del Sennaar, Lim. sennaariensis beccarti dell’ Eritrea, Lim. sennaariensis tanensis della regione del L. Tana. Naturalmente questa soluzione sarà sempre sub judice finchè il mio ravvicinamento, basato sui soli caratteri conchiliologici, non sarà confermato dall’ esame dell’ appa- rato genitale. E del resto è dubbio se in tutti i casi e in tutti i gruppi di Molluschi il semiplice esame anatomico possa bastare a risol- vere decisamente ogni questione di sistematica. Mi sembra invece che l'indirizzo anatomico e quello conchiliologico si debbano l’ un l’ altro profondamente congiungere per addivenire ad un sistema il più possibile naturale. Il criterio della distribuzione geografica dovrà poi essere la pietra di paragone su cui saggiare la fondatezza delle soluzioni sistematiche, in quanto sarà certamente più naturale quel sistema che spiega in modo più soddisfacente i rapporti geografici che sono di natura temporale, oltre che spaziale. Per valermi ancora dell’ esempio precedente, la soluzione che ho proposto per la Limicolaria, oltre ad essere soddisfacente dal punto di vista zoogeografico, si inquadra nelle moderne vedute sulla costi- tuzione delle specie e ci offre un filo conduttore per un orientamento nel groviglio delle innumerevoli forme di questo genere. Mi sembra dunque che nessun dubbio possa sussistere sulla grande importanza che si deve dare al criterio della distribuzione, specie quando si consideri una fauna dal punto di vista regionale e quando, come nella maggior parte dei Molluschi, l’ animale è legato al substrato e poco suscettibile di spostamenti. Non mi risulta che siano mai state istituite esperienze sulla fecondità interna e sterilità esterna fra razze o specie di Molluschi africani. Del resto lo stesso Dobzhansky, che questo criterio considera decisivo, riconosce che il sistematico nella maggior parte dei casi può giungere emipiricamente con gli altri metodi a individuare con sicurezza le entità specifiche. Gli stretti rapporti che esistono fra sistematica e zoogeografia si manifestano ancora più chiaramente quando si passa a considerare divisioni sistematiche superiori, come generi e famiglie. Nella sua opera classica sulla distribuzione geografica degli ani- mali (1876) il Wallace considerava il genere Helix inutilizza- MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 15 bile per la separazione di provincie zoogeografiche, perchè lo riteneva diffuso su tutta la terra. Ora il Wallace, non avendo particolari no- zioni di malacologia, si era servito per informazione della vecchia « Monographia Heliceorum » del Pfeiffer nella quale appunto tutte le chiocciole che assomigliano sia pure lontanamente alla Helix pomatia (genotipo) venivano riferite senza discriminazione al genere Helix, quale era concepito in antico. In processo di tempo l’ appro- fondirsi delle conoscenze anatomiche e la valutazione più esatta delle caratteristiche conchiliologiche permise di suddividere questo raggrup- pamento artificiale in diversi gruppi naturali: generi e perfino fami- glie. Si è visto poi che questi gruppi si inquadrano nell’ ambito delle regioni zoogeografiche naturali proposte per i continenti dallo Schlater prima (1864), poi modificate dal Wallace (1876) e dal Blandford (1890). Così i Vallonitdae sono limitati quasi esclusivamente alla regione oloartica, i Polygyridae alla neartica fino al Messico e al Honduras, gli Zonitidae all’ emisfero settentrionale, il gruppo primitivo delle Ariophantidae all’ Africa, all’ Asia meri- dionale e orientale, ad isole dell’ Oceano Indiano e del Pacifico occi- dentale, mentre gli Acavacea provengono dall’ antico continente del Gondwana, diffondendosi nei territori dell’.emisfero meridionale, in cui hanno più o meno variato. Non starò a enumerare la distribu- zione di tutte le altre famiglie che erano comprese nel vecchio genere Helix poichè ciò occuperebbe troppo spazio e esorbiterebbe dal mio scopo. Mi basta aver mostrato che i gruppi naturali derivati dallo smembramento di quel genere artificiale corrispondono nella loro distribuzione alle regione zoogeografiche naturali della terra. Così i risultati della sistematica, applicati alla biogeografia, ne confermano le conclusioni e ne ritraggono essi stessi una riprova. Quello che si è visto valere per le grandi regioni della terra vale anche per le divisioni zoogeografiche minori e quindi anche per la Somalia e l’ altopiano etiopico. Valga un esempio per tutti. Dagli Aa. prece- denti erano state citate per queste regioni due rappresentanti della famiglia Neritidae di Prosobranchi e precisamente Neritina africana (Reeve), che si è trovata in Eritrea e Neritina natalensis delle foci del Giuba. Ora io ho potuto mettere in evidenza che mentre quella della Somalia è una Neritina vera e propria, quella dell’ Eritrea appartiene 16 G. BACCI al genere Theodoxus, che ha distribuzione prevalentemente palear- tica, e ad una sezione (Neritaea) limitata all’ A. Minore e al sistema del Nilo. E’ con questo confermato ancora una volta, uno dei caratteri distintivi fra fauna somala ed etiopica: predominanza relativa di elementi africani tipici nella prima, abbondanza di forme paleartiche nella seconda. Un altro principio ancora viene confermato, se pur ce. n'era bisogno, ed è questo: che la scissione dei vecchi generi tradizionali risponde, almeno in molti casi, a profonde e intime differenze fra le - specie che ne facevano parte, differenze di cui la distribuzione geo- grafica è, oltre a quelle morfologiche, una delle molteplici espressioni. Per quanto riguarda il delicato problema della nomenclatura debbo dire che, mentre da una parte mi sono attenuto senza esita- zione alle norme internazionali, anche se ho dovuto abbandonare denominazioni tradizionali e consacrate dall’ uso, da un’ altra, in_par- ticolare per i gruppi inferiori alla specie, mi sono trovato spesso nel- l’ imbarazzo. Talvolta non è possibile decidere se ci si trova di fronte a una razza geografica o a una semplice varietà, sia pure ben distinta; talvolta ci si trova di fronte a forme di passaggio fra’ una razza e l’altra e allora viene fatto di domandarsi che nome si debba dare loro. Alcune volte ancora si danno ecotipi di forma estremamente di-- versa con «individui che presentano tutti i passaggi possibili e allora st ha il problema, se le differenze siano solo fenotipiche o in parte anche genetiche e in quale misura. Su questi problemi si innesta quello della nomenclatura. Lo sforzo derivante dalla difficoltà di accordare la complessità dei fatti con la necessità di esprimerli nelle formule. schematiche ed immutabili della tassonomia linneana è uno dei più seri per il sistematico e bisogna riconoscere che in certi gruppi si può solo giungere a soluzioni di compromesso. Comunque si deve accet- tare lo schema linneano per quello che vale: creato in un’ epoca in cui certi problemi non erano a fuoco, resta peraltro, con tutte le sue manchevolezze e insufficienze, l’ unico mezzo di esprimere in modo razionale e sintetico i principali fra i rapporti naturali delle specie. Nel catalogo ho talvolta aggiunto al nome specifico un terzo nome che indica una sottospecie o razza geografica, quale viene defi- TRL ie Rae Rie et Pie ath in ee wee oth Aah re til bel tino aa a MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 17 nita specialmente nei lavori del Rensch, talaltra tra il secondo e il terzo nome ho aggiunto l’ espressione var. (varietas) per indicare che la forma, pur essendo distinta dal tipo con caratteri evidenti, si trova associata ad esso nella stessa località. Non mi sembra che sia per ora utile l’ adozione di una nomen- clatura più spinta di quella trinomia in quanto dei frazionamenti maggiori si presterebbero ad apprezzamenti troppo personali o sog- gettivi, per rappresentare un utile passo in avanti nella sistematica malacologica attuale. E ciò a maggior ragione in una fauna nella quale la conoscenza della variabilità delle singole forme è ben lungi dal potersi considerare completa. CATALOGO SISTEMATICO Fam. NERITIDAE Gen. Theodoxus Montfort, 1810 Sect. Neritaea Roth, 1855 Theodoxus (Neritaea) africanus (Reeve) Neritina africana Reeve, 1856, Conchol. Icon., Neritina, sp. 138; Theodoxta africana Bourguignat, 1883, p. 132. Al disotto del L. Tana (Bourguignat, leg. Verreaux); dintorni di Massaua (Bacci, leg. Beccari). Questa forma è identica al Theod. (Neritaea) niloticus (Reeve) che deve pertanto passare in sinonimia. Gen. Neritina Lamarck, 1816 Neritina natalensis Reeve Neritina natalensis Reeve, 1856, Conchol, Icon., Neritina, sp. 75; Theodoxus natalensis Connolly, 1928 a, p. 152. Bieja, Giumbo alla foce del Giuba (Connolly, leg. Stefanini). Fam. CYCLOPHORIDAE Gen. Maizania Bourguignat, 1889 Maizania intermedia (Martens) Cyclophorus intermedius Martens, 1897, p. 8, tv. II, f. 3; Maizanta inter- media Thiele, 1933, p. 313. Fiume Uma, Gimma, Anderaccia Detscha, M.ti Chella, Scheko Gurafarda (Thiele, leg. Neumann). 18 G. BACCI Fam. VIVIPARIDAE Gen. Bellamya Jousseaume, 1886 Bellamya unicolor unicolor (Olivier) | Cyclostoma unicolor Olivier, 1804, Voy. Emp. Othom., II, p. 39, Atl., tv. XXXI, f. 9 a-b; Paludina unicolor Martens, 1866 b, p. 97; Vivipara unicolor Jickeli, 1874, p. 235; Bourguignat, 1883, p. 130; Viviparus unicolor Thiele, 1933, Pp. 313; Bacci, 1940c, p. 454 (subfossile); Piersanti, 1940, p. 237, f. 28- 29; Viviparus (Bellamya) unicolor Bacci, 1941, p. 120. L. Tana (Martens, leg. Heuglin; Piersanti, miss. L. Tana); Fiume Suc Suc (Thiele, leg. Neumann); subfossile nell'antico fondo del L. Zuai (Bacci, leg. Parenzan). Bellamya unicolor abyssinica (Martens) Paludina abyssinica Martens, 1866, p. 97, tv. III, f. 7; Vivipara abyssinica Jickeli, 1874, p. 239; Bourguignat, 1883, p. 130; Viviparus unicolor abyssinicus Piersanti, 1940, p. 238, f. 3. Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); L. Tana (Jickeli, leg. Steudner; Piersanti, miss. L. Tana). Bellamya capillata (Frauenfeld) Vivipara capillata Frauenfeld, 1865, Verhandl. Zool. Bot. Ges. Wien, XV, p. 523, tv. XXII, f. 11-12; De Angelis e Millosevich, 1900, p. 145, tv. IV, f. 8 a-b; Vivipara jeffreysi De Angelis e Millosevich (non Frauenfeld), 1900, p. 146, tv. IV. f. 9 a-b: Vivipara smithi De Angelis e Millosevich, 1900, p. 146, tav. IV, fig. 10 a-b. Subfossile nell’ antico fondo del L. Rodolfo (De Angelis e Millosevich, 2% sped. Bottego). In un lavoro in corso di pubblicazione dimostro che gli esem- plari di Bellamya del L. Rodolfo, descritti da De Angelis e Millo- sevich sotto tre denominazioni diverse, sono da riferirsi indistinta- mente a Bellamya capillata (Frauenfeld). Fam. AMPULLARIIDAE Gen. Lanistes Montfort, 1810 Lanistes carinatus (Olivier) Ampullaria carinata Olivier, 1804, Voy. Emp. Othom., II, p. 39, Atl. tv. XXXI, f. 2 a-b; Lanistes carinatus Martens, 1895, p. 66; Connolly, 1928 a, p. 138; Thiele, 1933, p. 313; Bacci, 1939, p. 333; Bacci, 1941, p. 121; Meladomus Duveyrianus Revoil, 1885, p. 39, tv. VI, f. 5. Torda, Anole, Burdo, Giuhar e Sarta Fringalle nella Valle dello Uebi (Connolly, leg. Stefanini); fra Bardera e Brava (Martens, 1° Mena ti Fes Ss Wad ey oa aie era I va MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 19 sped. Bottego); Belet Amin sul Giuba (Bacci, sped. Patrizi); Bulo- burti nello Uebi (Bacci, leg. Cecioni); basso Acobo (Thiele, leg. Neumann). Lanistes carinatus var. perfectus Pallary Lanistes bolteni var. perfectus Pallary, 1909, Mem. Inst. Egypt, VI, p. 62; Lanistes carinatus var. perfectus Connolly, 1928 a, p. 139. Uascianle, Sarta Fringalle, Margherita, Genale (Connolly, leg. Stefanini). Gen. Meladomus Swainson, 1840 Meladomus olivaceus (Sowerby) Paludina olivacea Sowerby, 1834, Gen. Shells, XL, tv. CLXXXIII, f. 3; La- nistes olivaceus Connolly, 1928 a, p. 194, f. 4; Meladomus olivaceus Piersanti, 1941, p. 278. Somalia Meridionale (Connolly, leg. Stefanini); foci del Sagan (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Meladomus ovum (Troschel) Lanistes ovum Troschel, 1845, Arch. Naturg., XI, 1, p. 215; Jickeli, 1874, p. 230; Lanistes (Meladomus) ovum Thiele, 1933, p. 313. Abissinia, fiume Niebohr (Jickeli, leg. Heuglin e Steudner); basso Acobo. (Thiele, leg. Neumann). Gen. Pila Réding, 1798 Pila ovata ovata (Olivier) Ampullaria ovata Olivier, 1804, Voy. Emp. Othom., II, p. 39, Atl., XXXI, Pat tats 932 PAIS Piersanfi,0 1041, ps. 775 tf. 44-45. Malca Durmesa 70 km. a sud di Bardera, fra Malca Durmesa e il L. Sololo, valle del Ganale pr. Are Dare (Haas, sped. Erlanger); piana di Gondaraba e bacino del L. Stefania, foci del Sagan, piana di Nargi, foci dell’ Omo (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Pila ovata bridouxi (Bourguignat) Ampullaria bridouxi Bourguignat, 1890, Ann. Sc. Nat., Zool., (7) X, tv. V, f. 22; De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 7, tv. XVII; Neuville e An- thony, 1906 e, p. 278. i Fiume Omo (De Rochebrune e Germain, miss. Du Bourg de Bozas); L. Stefania (Neuville e Anthony, sped. Rothschild). a n Puy: vo ; a “tite 20 G. BACCI Pila wernei (Philippi) Ampullaria wernei Philippi in Martini e Chemnitz, 1851, Syst. Conch. Cab., I, 20, p. ro, tv. XVII, fi 2; “Pile wernet! Thiele, 19337 p.)303. eae (Pila) wernei Wagner, 1941, p. 80, tv. II, f. 1-2; Pila kordofana De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 6. Taka (Wagner, coll. Arciduca Giuseppe); basso Acobo (Thiele, leg. Neumann); fiume Omo (De Rochebrune e Germain, miss. Du Bourg de Bozas). Pila speciosa (Philippi) Ampullaria speciosa Philippi, 1849, Zeitschr. f. Malak., VI, p. 18; Mo- relet, 1860, p. 107; Billotte, 1885, p. 11; Martens, 1895, p. 65; Pila speciosa Connolly, 1928 a, p. 23; Nardini, -1933, p.‘ 183; tv. XXII, f. 7: Bacci, rose, Pp. 334; Bacci, 1941, p. 121; Ampullaria revoili Billotte, 1885, p. 103; De Ro- chebrune e Germain, 1904 b, p. 6; Ampullaria speciosa var. revoili Martens, 1895, p. 65. Fiume Giuba (Morelet, leg. Vesco); fra Bardera e Buti Gourar Ganana (Martens, 1° sped. Bottego); Torda, Anole, Giuhàr, Genale (Connolly, leg. Stefanini); subfossile nella piana di Giumbo (Nar- dini, leg. Stefanini); Belet Amin (Bacci, sped. Patrizi); Scioscioblè nel- i’ Uebi (Bacci, 2* sped. Ruspoli); torrente Baidoa (Bacci, leg. Ci- terni); fra Mogadiscio e Gheledi, paludi e fiumi fra Merca e Moga- discio (Billotte, leg. Revoil); fiume Omo (De Rochebrune e Germain, sped. Du Bourg de Bozas). Pila speciosa var. globosa (Germain) Ampullaria speciosa var. globosa Germain, 1905, Bull. Mus. H. N. Paris, p. 328; Pila speciosa var. globosa Connolly, 1928 a, p. 138. Giumbo (Connolly, leg. Stefanini). — La località tipica di questa varietà è: Rive del Congo presso Stanley Pool (Germain, miss. Foureau Lamy). Ora secondo Pilsbry e Becquaert (1927, p. 176) la presenza di Pila speciosa nel Bacino del Congo appare molto dubbia. Qualora la sua assenza da questo fiume venga dimostrata, ciò che è molto probabile data la particolare distribuzione di Pila speciosa, cadrebbe anche la identificazione della forma di Giumbo con la particolare varietà del Congo. Pila gradata (E. A. Smith) Ampullaria gradata E. A. Smith, 1881, Proc. Zool. Soc. London, p. 289, tv. XXXIII, f. 22; Martens, 1895, p. 65; Pila gradata Connolly, 1928 a, p. 138; Bacci, 1939, p. 334; Bacci, 1941, p. 120; Ampullaria ruchetiana Billotte, 1885, p. 105, tv. VI, f. 1; Ampullaria dumesniliana Billotte, 1885, p. 104, tv. VI, f. 2. MALACOFAUNA ABISSINA E: SOMALA 21 Fra Bardera e Brava (Martens, 1° sped. Bottego); Agerrar (Con- nolly, leg. Stefanini); Belet Amin (Bacci, sped. Patrizi); Uebi Gestro (Bacci, 2* sped. Ruspoli); fiume Uebi sopra Gheledi, Uebi Doboi so- pra Mekerka (Billotte, leg. Revoil). Fam. VALVATIDAE Gen. Valvata O. F. Muller, 1774 Valvata nilotica nilotica Jickeli Valvata nilotica Jickeli, 1874, p. 223, tv. VII, f. 29; Bacci, 1940c, p. 454. Subfossile nell’ antico fondo del L. Zuai (Bacci, leg. Parenzan). Valvata nilotica scioana Pollonera Valvata nilotica var. scioana Pollonera, 1888 b, p. 62; Valvata nilotica scioana Bacci, 1940 c, p. 454. Debra Berhan nello Scioa (Pollonera, leg. Ragazzi); subfossile nell’ antico fondo del L. Zuai (Bacci, leg. Parenzan). Valvata revoili Bourguignat ‘ Valvata revoili Bourguignat, 1889, p. 189, tv. VIII, f. 5-6. Fiume Uebi sopra Gheledi (Bourguignat, leg. Revoil). L’ appartenenza di questa specie al gen. Valvata è da accettare con riserva. Fam. POMATIASIDAE Gen. Otopoma Gray, 1850 Sect. Otopoma s. str. Otopoma (Otopoma) obtusum Pfeiffer Otopoma obtusum Pfeiffer, 1862, Malak. Blatt., p. 202; Connolly, 1928 a, p. 131; Bacci, 1941, p. 121; Rochebrunia obtusa Bourgugnat, 1882, p. 85; Bourguignat, 1889, p. 147. Daganeil, El Gafi nella pen. di Hafun, Durgala (Connolly, leg. Stefanini); fra Tohen e Binnah, fossile nei depositi recenti della valle dell’ Uebi fra Merca e Gheledi (Bcurguignat, leg. Revoil); Hafun (Bacci, leg. Varriale). Otopoma (Otopoma) revoili (Bourguignat) Rochebrunia revoili Bourguignat, 1882, p. 86, f. 65-66; Otopoma revoili Connolly, 1928 a, p. 131. Fra Tohen e Binnah (Bourguignat, leg. Revoil); Migiurtinia : località non precisata (Connolly, leg. Stefanini). ON MITA 22 G. BACCI Sect. Georgia Bourguignat 1882 Otopoma (Georgia) naticopsis | Bourguignat) Georgia ‘naticopsis Bourguignat, 1882, p. 71, tv. III, f. 43-48; Bourgui- gnat, 1889, p. 143; Connolly, 1931a, p. 335; Otopoma (Georgia) naticopsis Connolly, r.928%a; Sp. rs: Bacci, nowt, spt 20k Collina 5 Km. a N. del Campo di Halin superiore (Connolly, leg. Macfadyen); Marojeh (Connolly, leg. Barrington-Brown); El- medou, Taban Toh, Jeh, valle del Nogal, Cala Bacba, Chor-Aded (Connolly, leg. Stefanini); valle del Darrar, Fararalè (Bourguignat, leg. Revoil); Gardò, Hanghei, Uadi Chellichet (Bacci, leg. Cecioni); dintorni di Merca fra Brava e Mogadiscio (Bourguignat, leg. Revoil). Otopoma (Georgia) guillainopsis guillainopsis (Bourguignat) Cyclostoma guillaini Pfeiffer (non Petit), 1853, Conch. Gab., tv. XXXV, f. 7-8; Rochebrunia guillainopsis Bourguignat, 1882, p. 81; Bourguignat, 1889, p. 146; Otopoma (Georgia) guillainopsis Connolly, 1928, p. 132; Bacci, 1941, piera. Dintorni di Mogadiscio (Pfeiffer, leg. ?; Bourguignat, leg. Re- voil; Connolly, leg. Stefanini; Bacci, leg. Cecioni); dintorni di Ghe- ledi fino a Merca (Bourguignat, leg. Revoil); Itala (Bacci, leg. Cecioni). Otopoma (Georgia) guillainopsis obbiensis Gannene Otopoma (Georgia) guillainopsis s. sp. opbiensis Connolly, 1928 b, p. 133, tv, ILIFE. 16; Bacck To4I; piotza. Molgangib e Garbauen nel Paese di Obbia (Connolly, leg. Ste- tanini); 77 Km. a NE di Obbia (Bacci, leg. Cecioni). Otopoma (Georgia) guillaini (Petit) Cyclostoma guillaini Petit, 1850, p. 51, tv. IV, f. 3; Morelet, 1860, p. 99; Georgia guillaini Bourguignat, 1882, pp. 69 e 72, f. 49; Bourguignat, 1889, P. 144; Otopoma (Georgia) guillaini Connolly, 1928 a, p. 133; Bacci, 1941, purses: Mogadiscio (Petit, leg. Guillain; Morelet, leg. Vesco); da Ghe- ledi fino ai dintorni di Merca e di Mogadiscio (Bourguignat, leg. Re-. voil); Bur Dhofer e Cala Bacba in Migiurtinia, Garbauen, Ilbehlà e ~Giré nel paese di Obbia, Bur Bitthale nel' bacino del medio Uebi (Bourguignat, leg. Revoil); Bender Chassim (Bacci, leg. Cecioni). Otopoma (Georgia) perrieri perrieri (Bourguignat) Otopoma perrieri Bourguignat, 1881, p. 4; Georgia perrieri Bourguignat, 1882, . 73, tv. III, f. 50-51; Bourguignat, 1889, p. 144; Otopoma (Georgia) perrieri Pp Smith, 1899. p. 37; Connolly, 1928 a, p. 134; Connolly, 1931 a, p. 336; Bacci, MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 23 1941, p. 122; Otopoma potriert Bourguignat, 1881, 6; Hoyle e Standen, 1901, p. 5; Kobelt, 1910, p. 4, tv. IX, f. 1-3; Georgia potrieri Bourguignat, 1882, p. 74, tv. III, f. 54-56; Bourguignat, 1889, p. 144. Fra Tohen e il Capo Guardafui, valle del Darrar, dintorni di Merca (Bourguignat, leg. Revoil); Taban Tah, Uadi Hamud in Mi- giurtinia, Bar Madeghe, Dugiuma, Cal - ie - Corar, Gambole, Bur Af- medò, Bur Budulca, Berdale, Mogadiscio (Connolly, leg. Stefanini); Collina Gal Gudan, Collina Her Gauat, Lasdur, Collina Durfahrli, Bihen Gaba, El Gumba’ el, M. Surad, estremità orientale di Siradleh a 1700 m,, distretto di Erigavo (Connolly, leg. Macfadyen); territorio dell’ Uebi (Hoyle e Standen, leg. Koettlitz); Ogardain (Smith, leg. James); Marobieh, Megag, Lugat (Smith, leg. Donaldson Smith); Km. 60 da Rocca Littorio per Gherrouei, fra Bugda Acable e El Dub- bo, El Gambole, ripa di Baduein (Bacci, leg. Cecioni). Otopoma (Georgia) perrieri revoili (Bourguignat) Georgia revoili Bourguignat, 1882, p. 76, tv. III, f. 52-53; Bourguignat, 1889, p. 144; Otopoma (Georgia) perrieri var. revoili Connolly, 1928 a, p. 136: Bacci. 1941. p. 122. Fararalè e subfossile nella valle dell’ Uebi (Bourguignat, leg. Re- voil); El Gafi nella penisola di Hafun, Bur Budulca in Somalia meri- dionale (Connolly, leg. Stefanini); Ehil, Gardò, Bur Gheri Fud, M. Carcar (Bacci, leg. Cecioni). Sect. Revoilta Bourguignat, 1882 Otopoma (Revoilia) milne-edwardsi (Bourguignat) Revoilia milne edwardsi Bourguignat, 1881, p. 10; Bourguignat, 1882, p. 88, f. 57-59. Capo Guardafui e fra Tohen e Binnah (Bourguignat, leg. Revoil). Gen. Ligatella Martens, 1880 Ligatella delmaresi (Bourguignat) Rochebrunia delmaresi Bourguignat, 1887, Bull. Soc. Malac. France, p. 269; Ligatella delmaresi Connolly, 1928 a, p. 137; Bacci, 1939, p. 335- Giumbo, fra Genale e Audegle, fra Revai e Sorori (Connolly, leg. Stefanini); Belet Amin (Bacci, sped. Patrizi). Ligatella erlangeri erlangeri Kobelt Ligatella erlangeri Kobelt, 1910, p. 41, tv. IX, f. 4; Connolly, 1928 a, p. 37. Djeroko sul Daua (Kobelt, sped. Erlanger); Audinle nel Baidoa (Connolly, leg. Stefanini). 24 G. BACCI Ligatella erlangeri carolinae Kobelt Ligatella erlangeri (subsp.) carolinae Kobelt, 1910, p. 42, tv. IX, f. 5-6; Connolly, 1928 a, p. 137; Bacci, 1939, p. 334; Bacci, 1941, p. 124. Chisimaio (Kobelt, sped. Erlanger); colline fra Sahauen e Bibahal sopra Bardera (Connolly, leg. Stefanini); fra Chisimaio e Burgao (Bacci, sped. Patrizi); Gambole (Bacci, leg. Cecioni). Ligatella hilgerti Kobelt Ligatella hilgerti Kobelt, 1910, p. 43, tv. IX, f. 7-8; Haas, 1932, p. 178. Presso Chisimaio (Kobelt, sped. Erlanger); Waho sul Ganale 35 Km. circa a Ovest di Bardera (Haas, sped. Erlanger). Ligatella ellerbecki Kobelt Ligatella ellerbecki Kobelt, 1910, p. 44, tv. IX, f. 9. i Territorio del Daua (Kobelt, sped. Erlanger). Ligatella daroliensis Kobelt Ligatella daroliensis Kobelt, 1910, p. 45, tv. IX, f. 10-12. Daroli (Kobelt, sped. Erlanger). Ligatella cecionii (Bacci) Tropidophora (Ligatella) cecionii Bacci, 1941, p. 123, f. 1. Buloburti (Bacci, leg. Cecioni). Ligatella anceps dauaénsis Kobelt Ligatella anceps Martens, 1895 (non Martens 1878), p. 63; Ligatella dauaénsis Kobelt, 1910, p. 46, tv. IX, f. 13; Haas, 1932, p. 178; Piersanti, 1941, p. 277, f. 43; Ligatella anceps dauaénsis Bacci, 1941, p. 122. Fra Bardera e Brava (Martens, Bacci, 1° sped. Bottego); terr. del Daua sopra Bardera (Kobelt,-sped. Erlanger); territorio del Ganale pr. Bardera (Haas, sped. Erlanger); Baidoa (Piersanti, miss. Sagan Omo). Ligatelta barderensis Kobelt Ligatella barderensis Kobelt, 1910, p. 47, tv. IX, f. 14. Bardera (Kobelt, sped. Erlanger). Ligatella zanguebarica (Petit) Cyclostoma zanguebaricum Petit, 1850, Journ. de Conch., I, p. 53, tv. II, f. 5; Rochebrunia zanguebarica Boursuicuat: 1889, p. 147. Gheledi nella bassa valle dell’ Uebi, Merca (Bourguignat, leg. Revoil). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 25: Ligatella dubiosa Kobelt Ligatella dubiosa Kobelt, 1910, p. 47, tv. IX, f. 15; Tropidophora (Liga- tella) dubiosa Bacci, 1941, p. 124. Presso Chisimaio (Kobelt, sped. Erlanger); Km. 50 da Itala verso |’ interno (Bacci, leg. Cecioni). Ligatella luxurians Kobelt Ligatella (dubiosa var.?) luxurians Kobelt, 1910, p. 48, tv. XI, f. 9-11; Ligatella luxuritans Connolly, 1928 a, p. 136; Haas, 1932, p. 179. Chisimaio (Kobelt, sped. Erlanger); fra Sahauen e Bibahal, Giumbo (Connolly, leg. Stefanini). Secondo 1’ Haas la località tipica non è Chisimaio, ma Walo sul | Ganale, 35 Km. a Sud di Bardera. Ligatella ganalensis Kobelt Ligatella ganalensis Kobelt, 1910, p. 49, tv. IX, f. 15; Connolly, 1928 a, p. 136. Ganale (Kobelt, sped. Erlanger); Anole nella valle del Giuba, fra Bur Eibi e Sahaieroi (Connolly, leg. Stefanini). Ligatella insularis (Pfeiffer) Cyclostoma insulare Pfeiffer, 1852, p. 64; Rochebrunia insularis Bourguignat, 1889. p. 146. Bassa valle dell’ Uebi a Gheledy (Bourguignat, leg. Revoil). Fam. HYDROBIIDAE Subram. HYDROBIINAE Gen.. Hydrobia Hartmann, 1821 Hydrobia gortanii n. sp. Do qui di seguito la diagnosi di questa nuova specie subfossile, le cui figure appaiono in un altro mio lavoro in corso di pubblicazione. Nella parte seguente chiarirò l’ importanza di questo reperto dal punto di vista zoogeografico. Testa elongatulo-pyramidata, albida, subopaca, tenuissime stria- tula; rima anguste perforata; spira elongata; anfractibus sex convexis regulariter crescentibus sutura perprofunda separatis; apice obtuso; apertura parum obliqua, ovata, ad basim expansa, desuper subangu- losa; peristomate simplici, continuo; margine columellari subreflexo, 26 G. BACCI ‘ leviter ad basim expansiusculo. Altit. 3,5; diam. 1,5; Altit. aperturae I-1,5 mm. Differisce dalla Hydrobia erytraea (Martens) per. la forma più slanciata, per la maggiore convessita degli anfratti e per la minore al- tezza dell’ apertura in rapporto a quella della spira; dalla Hydrobia acuta (Draparnaud) per il numero degli anfratti costantemente minore, per l’apice ottuso, per l’ apertura maggiormente slargata alla base. Gli esemplari che ho in esame non variano notevolmente nelle di- mensioni, si nota soltanto un maggiore o minore allungamento della spira e negli esemplari più obesi si osserva anche un corrispondente allargamento dell’ apertura. i Questa specie è stata trovata fossile in buon numero di esemplari nelle alluvioni argillose quaternarie di un pozzo presso Garbaillec. L’ olotipo è conservato nella collezione dell’ Istituto di Geologia della Università di Bologna, i cotipi nella collezione suddetta e in quella del Museo Civico di Storia Naturale di Genova. Subfam. TRUNCATELLINAE Gen. Truncatella Risso, 1826 Truncatella teres Pfeiffer Truncatella teres Pfeiffer, 1856, p. 336; Jickeli, p. 188. Isole Sceic Said, Tau el Hud, Dahlac (Jickeli). Truncatella semicostulata Jickeli Truncatella scmicostulata Jickeli, 1874, p. 189, tv. VII, f. 8. Isole Dahlac (Jickeli). Subfam. BITHYNIINAE Gen. Bithynia Leach, 1818 Subgen. Gabbia Tryon, 1865 Bithynia (Gabbia) sennaariensis (Kister) Paludina sennaariensis Kister in Martini e Chemnitz, 1852, Syst. Conch. Cab., I, Paludina, p. 44, tv. IX, f. 10-11; Digyreidium sennaaricum Bourguignat, 1885, PISTE ORI Paludi del territorio dell’ Aussa (Bourguignat, leg. Soleillet). MELA AE SURE MaMa: tee ree roe me re NI MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 27 Bithynia (Gabbia) neumanni Martens Bithynia (Gabbia) neumanni Martens, 1897, p. 197, tv. VI, f. 33; Neuville e Anthony, 1906e, p. 281. 3 L. Rodolfo (Neuville e Anthony, sped. Rothschild). Subgen. Parabithynia Pilsbry, 1928 Bithynia (Parabithynia) alberti E. A. Smith Bithynia alberti E. A. Smith, 1888, Proc. Zool. Soc. London, p. 54; Bi- thynia (Parabithynia) alberti Bacci, 1941, p. 124. Uebi Scebeli a Buloburti (Bacci, leg. Cecioni). Subgen. Bithynia s. str. Bithynia (Bithynia) badiella (Kùster) Paludina' badiella Kister in Martini e Chemnitz, 1852, I, Paludina, p. 62, tv. XI, f. 25-28; Bulimus badiellus Connolly, 1928 a, p. 142. Uarandi e Dolobsciò nel Paese di Obbia, Sarta Eringalle, stagno di Ted, Bardera (Connolly, leg. Stefanini). La presenza di questa forma siriana in Somalia è molto interes- sante e meriterebbe conferma. Somiglia molto alla Bith. (Parabith.) alberti Smith, della quale ho riscontrato l’esistenza nel bacino del- I Uebi. Bithynia (Bithynia) subbadiella Bourguignat Bythinia subbadiella Bourguignat, 1885, p. 30. Paludi nel territorio dell’ Aussa (Bourguignat, leg. Soleillet). Non si può per ora definire quali siano i rapporti di questa spe- cie (?) con la precedente. i ‘Fam. ASSIMINAEIDAE Gen. Assiminea (Leach) Fleming, 1828 Sect. Eussota Preston, 1912 Assiminea (Eussoia) aethiopica Thiele Assiminea (Eussoia) aehtiopica Thiele, 1927, p. 132, tv. I, f. 9; Thiele, 1933, P. 313. Uebi (Thiele, leg. Neumann). Assiminea (Eussoia) somala Bisacchi Assiminea (Eussoia) somala Bisacchi, 1932, p. 263. Sorgenti di Ehil (Bisacchi, leg. Tedeschi). 28 G. BACCI : Fam. MELANIIDAE Subfam. PALUDOMINAE Gen. Cleopatra Troschel, 1856 Cleopatra bulimoides (Olivier) Cyclostoma bulimoides Olivier, 1804, Voy. Emp. Othom., II, p. 39, Atlas, tv. XXXI. f. 6: Cleopatra bulimoides Jickeli, 1874, p. 240; Neuville e Anthony, 1906 e, p. 279; Connolly, 1928 a, p. 140; Bacci, 1939, p. 334; Bacci, 1941, JOE DZ a : Abissinia (Jickeli, leg. Heuglin); Bardera nel Giuba, Sarta Erin- salle nell’ Uebi (Connolly, leg. Stefanini); Belet Amin (Bacci, sped. Patrizi); Buloburti nell’ Uebi (Bacci, leg. Cecioni); L. Stefania (Neu- ville e Anthony, sped. Rothschild; Bacci, 2? sped. Bottego); fossile nelle argille idrotermali di Gauani in Dancalia (Bacci, leg. Gortani). Cleopatra bulimoides var. percarinata Bourguignat Cleopatra percarinata Bourguignat, 1885, p. 28, tv., f. 2; Piersanti, 1941, Dez aaa Paludi nel territorio dell’ Aussa (Bcurguignat, leg. Soleillet); Abroborifaghe in Dancalia (Bacci, leg. Gortani); Calam Elolo a santi, miss. Sagan-Omo). In base al materiale raccolto dal Prof. Gortani in Dancalia ho potuto stabilire che la Cleop. percarinata non è che una forma della Cleop. bulimoides. In un altro lavoro in corso di stampa pubblico disegni e fotografie illustrative. Cleopatra bulimoides var. pirothi Jickeli Cleopatra Roi Jickeli, 1881, p. 338; Cleopatra bulimoides pirothi Bacci, TZ, io 25, i Nel letto dell’ Atbara (Bacci, leg. D’ Albertis). Questa Cleopatra, come la precedente, è da considerarsi una razza (o varietà ?) della Cleop. bulimoides. Cleopatra pauli Bourguignat Cleopatra pauli Bourguignat, 1885, pi 27, “tv., de 3); Piersanti = NO AIN: 279) hs Aq. Fiume Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet); Gondaraba e bacino del L. Stefania, Elolo (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Cleopatra cyclostomoides (Kuster) Paludina cyclostomoides Kister in Martini e Chemnitz, Syst. Conch. Cabin., I Paludina, p. 32, tv. VII, f. 6-10. MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 29 Fossile nelle argille idrotermali di Gauani in Dancalia (Bacci, leg. Gortani).. Maggiori dettagli per questo nuovo reperto si trovano nel mio lavoro in corso di pubblicazione. | i Cleopatra soleilleti Bourguignat Cleopatra soleilleti Bourguignat, 1885, p. 28, tv., f. 1. Paludi nel territorio dell’ Aussa (Bourguignat, leg. Soleillet). Cleopatra ajanensis (Morelet) Paludomus ajanensis Morelet, 1860, p. 110, tv. VI, f. 10; Cleopatra ajanensis Bourguignat, 1889, p. 165. Ras Hafun (Morelet, leg. ?); fiume Uebi pr. Gheledi (Bourgui- gnat, leg. Revoil). Cleopatra rugosa Connolly Cleopatra rugosa Connolly, 1925, p. 424; Connolly, 1928 a, p. 140, tv. MIA: Bacchi TO4 Te pak 25. Agherrar nel medio bacino del Giuba (Connolly, leg. Stefanini); fra Lugh e Bardera (Bacci, 1* sped. Bottego). Cleopatra ferruginea (Lea) Melania ferruginea Lea, 1850, Proc. Zool. Soc., p. 182; Cleopatra ferruginea Connolly, 1928 a, p. 139; Bacci, 1941, p. 126. Matagoi in Somalia meridionale (Connolly, leg. Stefanini); sta- gno Saha pr. Decie (Bacci, 2° sped. Bottego). Subfam. MELANIINAE Gen. Melania Lamarck, 1799 Sect. Melania s. str. Melania (Me!ania) amarula coacta (Meuschen) Strombus coactus Meuschen, 1787, Mus. Gevers., p. 294; Thiara vouamica Gonnolly, 1928-2, py 141+ Nardini. 1933. p. 182, tv, XII f. 6. Bieja e Giumbo (Connolly, leg. Stefanini); fossile nelle cave di Giumbo (Nardini, leg. Stefanini). Sect. Melanotdes Olivier, 1804 Melania (Melanoides) tuberculata (Miller) Nerita tuberculata Miller, 1774, Verm. terr. fluv. hist., II, p. 191; Melania tuberculata Blanford, 1870, p. 472; Morelet, 1872, p. 208; Jickeli, 1874, p. 251, tv. III, f. 7, tv. VII, f. 36; Bourguignat, 1882, p. 90; Bourguignat, 1883, Ms ca RCA VI 30 G. BACCI p. 103; Bourguignat, 1885, p. 31; Pollonera, 1898, p. 12; De Rochebrune e Germain, 1904, p. 7; Neuville e Anthony, 1906 e, p. 282; Neuville e Anthony, 1908, p. 247; Kobelt, 1910, p. 39, tv. X, f. 5-6; Melanoides tuberculatus Con- nolly, 1928 à, p. 140; Connolly, 1931, p. 337; Nardini, 1933, p. 182; Dreyfuss, 1939, p. 319; Melania (Melanoides) tuberculata Thiele, 1933, p. 313; Bacci, 1940 C, p. 455; Bacci, 1941, p. 126; Melanoides (Thiara) tuberculata Piersanti, 1940, p. 238, f. 31-40; Piersanti, 1941, p. 279; Melania dembea Reeve, Conchol. Icon., XII, Melania, tv. XXIII, f. 161; Melania dembeana Martens, 1865, p. 206; Melania curvicosta Pantanelli, 1897, p. 204; Melania costata Pollonera, 1898, p. 14. Ailet (Blanford); Maldi e paese dei Bogos (Morelet, leg. Bec- cari); Desset presso Saati (Jickeli); Ailet e altipiani dell’ Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray); fra Saberguma e Ailet (Pollonera, leg. De Boccard); Saati (Pollonera, leg. De Boccard; Bacci, leg. Ragazzi); L. Tana (Reeve; Piersanti, miss. L. Tana); valle dell’ Auasc (Bour- guignat, leg. Soleillet); Hera e Endessa nella valle superiore dell’ Auasc, L. Rodolfo, Stefania e Margherita (Neuville e Anthony, sped. Roths- child); L. Gangiule, fiume Sucsuc, L. Langana o Ora Korre (Thiele, leg. Neumann); rive del L. Abbai o Margherita, fiume Anton af- fluente di destra dell’ Omo (De Rochebrune e Germain, miss. Du Bourg de Bozas); L. Ararobi (Bacci, leg. Parenzan); L. Stefania (Bacci, 2° sped. Bottego); Uebi Scebeli a Buloburti (Bacci, leg. Cecioni); Elolo, Calam (Piersanti, miss. Sagan-Omo); L. Arwale (Kobelt, sped. Erlan- ger); Mandera, Dubar, sorgente di Huguf, El Gumba’el, Bunda Ziada nella Somalia Britannica (Connolly, leg. Macfadyen e Barrington Brown); laguna di Tohen a S. del Capo Guardafui (Bourguignat, leg. Revoil); Gungumale, Uadi Duhr, Hafun, Ehil in Migiurtinia, Giumbo, Sarta Eringalle, Durdur in Somalia meridionale (Connolly, leg. Stefanini). Fossile nella valle dell’ Auasc (Pantanelli); Gauani, Matahara, Val Dobbi, Garbaillec in Dancalia (Bacci, leg. Gortani); Uadi Weima e Kellù nella Somalia Francese (Dreyfuss); travertini di Ehil nei Nogal (Nardini, leg. Stefanini). Fam. POTAMIDIDAE Gen. Pirenella Gray, 1847 Pirenella conica (Blainville) Ceritium conicum Blainville, 1829, Faune Franc., Malac., p. 158, tv. 6a, f. 10; Pirenella conica Connolly, 1928 a, p. 143. Laguna di Hordio in Migiurtinia (Connolly, leg. Stefanini). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA: 31 Fam. ELLOBIIDAE Subfam. PEDIPEDINAE Gen. Pedipes (Adamson) Bruguière, 1792 Pedipes affinis Férussac Pedipes affinis Férussac, 1821, Tabl. Syst. Anim. Moll., Limacon, p. 109; Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 103; Laemodonta affinis Jickeli, 1874, p. 181, tv. VII, f. 6; Bourguignat, p. 124. Isole Dahlac (Jickeli). Pedipes moreleti (Pilsbry e Becquaert) Melampus granum Morelet, 1872 (non Gassies, 1869), p. 205, tv. IX, f. 14; Laemodonta granum Jickeli, 1874, p. 178; Bourguignat, 1883; Melampus moreleti Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 100; Pedipes moreleti Bacci, 1941, p. 126. Isola Sceic Said. (Morelet, leg. Issel). Ho dimostrato, in base ai tipi del Museo di Genova, che questa specie appartiene al gen. Pedipes. Gen. Laemodonta Philippi, 1846 Laemedonta rapax (Dohrn) Plecotrema rapax Dohrn, 1860, Malak. Blatt., VI, p. 204; Jickeli, 1874, p. 182, tv. VII, f. 7; Bourguignat, 1883, p. 124; Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 103; Plecotrema mordax Morelet, 1872, p. 206. Isole Sceic Said, Tau el Hud, Dahlac (Jickeli). Subfam. ELLOBIINAE Gen. Auriculastra Martens, 1880 Auriculastra bronnii (Philippi) Auricula bronni Philippi, 1846, Zeitschr. f. Malak., III, p. 98; Laemodonta bronnit Jickeli, 1874, p. 178, tv. VII, f. 3; Bourguignat, 1883, p. 123; Auri- culastra bronnii Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 104. Isole Dahlac (Jickeli). Auriculastra oblonga (Jickeli) Laemodonta oblonga Jickeli, 1874, p. 179, tv. VII, f. 4; Bourguignat, 1883, P. 123; Auriculastra oblonga Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 104; Melampus Jickeli Pfeiffer, 1876, Monogr. Pneumon., IV, p. 424. Isola Sceic Said e dintorni di Massaua (Jickeli). Auriculastra amplicata (Jickeli) Laemodonta amplicata Jickeli, 1874, p. 180, tv. VII, f. 5; Bourguignat, 1883, p. 123; Auriculastra amplicata Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 104. Isole Dahlac (Jickeli). eee ae ees PA) y y È VA iv medie ai I tra il a ae # 32 G. BACCI Auriculastra radiolata (Morelet) Melampus radiolatus Morelet, 1860, p. 93, tv. VI, f. 2; Auriculastra radio- lata Connolly, 1928 a, p. 129; Auricula durbanica Melville e Ponsomby, 1899, Ann. Mag. Nat. Hist., IV, p. 193, tv. II, f. 14. Bieja alla foce del Giuba (Connolly, leg. Stefanini). Auriculastra nevillei (Morelet) Auricula nevillei Morelet, 1882, Journ. de Conch., XXX, p. 100, tv. C, f. 5; Auriculastra nevilli Connolly, 1928 a, p. 130. A Giumbo alla foce del Giuba (Connolly, leg. Stefanini). Auriculastra subula (Quoy e Gaimard) Auricula subula Quoy e Gaimard, 1830, Voy. de 1’ Astrolabe, Zacks ip. 171, tv. XIII, f. 39-40; Jickeli, 1874, p. 173: Auriculastra subula.Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 104. ; go Isola Sceic Said (Jickeli). Gen. Melampus Montfort, 1810 Melampus massauensis Pfeiffer Melampus massauensis Pfeiffer, 1858, p. 240; Jickeli, 1874, p. 173. tv. VIL f. 1; Bourguignat, 1883, p. 122; Pollonera, 1898, p. 10; Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 100; Melampus erythraeus Morelet, 1872, p. 214, tv. IX, f. ra. Massaua (Pfeiffer, leg. Ehremberg; Pollonera, leg: De Boccard); Suakin, Ras Metter pr. Massaua, Isole Dahlac (Jickeli). Melampus siamensis Martens Melampus siamensis Martens, 1865, Monatsber. Ak. Wiss. Berlin, p. 54; Jickeli, 1874, p. 176, tv. VII. «f. 2; Bourguignat, 1883, p. 123; Pollonera, 1898, p. 10; Germain, 1904, p. 354; Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 103; Melampus fasctatus Morelet (non Deshayes), 1872, p. 203; Issel, 1873, p. 527; Melampus ehrembergianus Morelet, 1872, p. 203, tv. IX, f. 13; Bourguignat, 1883, p. 123. Massaua (Pollonera; leg. De Boccard); Sceic Said (Morelet, leg. Issel); Tau el Hud, Dahlac (Jickeli); Gibuti (Germain, leg. Gravier). Melampus caffer (Kùster) Auricula caffra Kiister in Martini e Chemnitz, 1844, Syst. Conchyl. Cab., I, Auriculacea, p. 36, tv. V, f.-7; Melampus caffer Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 99; Connolly, 1928 a, p. 129. Giumbo alla foce del Giuba (Connolly, leg. Stefanini). Melampus semiaratus Connolly Melampus semiaratus Connolly, 1904, Ann. South Afr. Mus., p. 228, tv. HI, f. 2; Connolly; ro28 a; ‘parr20% Giumbo alla foce del Giuba (Connolly, leg. Stefanini). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 33 Gen. Cassidula Férussac, 1821 Cassidula nucleus (Martyn) Limax nucleus Martyn, 1784, Univ. Conch., p. 24, f. 2; Casstdula nucleus Morelet, 1872, p. 206; Jickeli, 1874, p. 183, tv. II, f. 10; Casstdula coffea Pol- lonera (non. Reeve), 1898, p. 10. Isola Sceic Said (Morelet, leg. Issel); Tau el Hud (Jickeli); Mas- saua (Pollonera, leg. De Boccard). » Gli esemplari raccolti dall’ Issel e quelli della raccolta De Boc- card sono identici. Poichè la determinazione del Morelet è corretta, quella proposta dal Pollonera deve passare in sinonimia. Cassidula labrella (Deshayes) Auricula labrella Deshayes, 1830, Encycl. meth., Vers, II, p. 92; Cassidula labrella Jickeli, 1874, p. 186; Pilsbry e Becquaert, 1927, p. 105-; Connolly, 1928 a, PASI2Z/O) Tau el Hud (Jickeli); Giumbo alla foce del Giuba (Connolly, leg. Stefanini). Fam. LYMNAEIDAE Gen. Galba Schranck, 1803 Galba truncatula (Muller) Buccinum truncatulum Miller, 1774, Verm. terr. fluv. Hist., II, p. 130; Limnaea truncatula Jickeli, 1874, p. 194, tv. VII, f. 10; Bourguignat, 1883, p. 96 e 126; Pollonera, 1898, p. ro; Germain, 1904, p. 347; Connolly, 1928 b, p. 74; Galba truncatula Piersanti 1941, p. 274, f. 34. Rive del Toccor presso Mekerka (Jickeli); dintorni di Adua (Bourguignat, leg. Raffray); Farada fra Adi Guden e Adigrat, Ba- rachit e piana di Cherseber presso Adigrat (Pollonera, leg. De Boc- card); paludi sopra Serpent Lake, Wouramboulchi (Connolly, leg. Omer-Cooper); Andobed (Germain, leg. Gravier); piana di Nargi (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Gen. Radix Montfort, 1810 Radix pereger (Muller) Buccinum peregrum Miiller, 1774, Verm. terr. fluv. Hist., II, p. 130; Limnaea peregra Jickeli, 1874, p. 193, tv. VII, f. 9; Radix lagotis Haas, 1936, p. 24; Podix pereger Piersanti, 1940, p. 236, f. 18-20. Rive del Toccor presso Mekerka (Jickeli?); Abissinia (Haas, leg. Rippell); L. Tana (Piersanti, miss. L. Tana). Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 2 ite + - 34 G. BACCI Radix natalensis natalensis (Krauss) Limnaeus natalensis Krauss, 1848, Siidafr. Moll., p. 15, tv. V, f. 15; Lim- naea natalensis Blanford, 1870, p. 476; Jickeli, 1874, p. 191, tv. III, f. 1. Fiume Addas presso Tocondà e Gunaguna (Blanford). Gli esemplari citati dal Blanford non appartengono forse a que- sta razza ma alla seguente, tipica dell Eritrea. Radix natalensis exserta (Martens) Limnaeus natalensis exsertus Martens, 1866 b, p. ro, tv. III, f. 8-9; Lim- naea natalensis var. exserta Jickeli, 1874, p. 191; Limnaea exserta Bourguignat, 1883, p. 90 e 125; Pollonera, 1898, p. 10. Sorgente Ain Zabà presso Zazega (Martens, leg. Heuglin e Steudner); fiume Toccor nell’ Hamasien (Jickeli); Adi Ugri e Adi Caiè (Pollonera, leg. De Boccard). Radix natalensis perrieri (Bourguignat) Limnaea perrieri Bourguignat, 1881, p. 11; Bourguignat, 1882, p. 53, tv. IV, f. 77-78; Limnaea natalensis var. perrieri Connolly, 1928 a, p. 130; Radix natalensis perrieri Bacci, 1941, p. 127; Limnaea poiriert Bourguignat, 1881, p. 12; Bourguignat, 1882, p. 55, tv. IV, f. 79-80; Limnaea revoili Bourguignat, 1881, p. 14; Bourguignat, 1882, p. 56, tv. IV, f. 81-82. Laguna di Tohen (Bourguignat, leg. Raffray); Gungumale nel Nogal, Uadi Duhr (Connolly, leg. Stefanini); sorgente di Ehil (Bacci, - leg. Zavattari). Radix caillaudi caillaudi (Bourguignat) Limnaea caillaudi Bourguignat, 1883, pp. 89 e 125, tv. X, f. 100-101; Pol- lonera, 1898, p. 11; Connolly, 1928 b, p. 174; Radix caillaudi Bacci, 1941, p. 127; Limnaca acroxa Bourguignat, 1883, pp. 90 e 125, tv. X, f. 94; Limnaea africana « Riippel » Bourguignat, pp. 95 e 125, tv. X, f. 99; Germain, 1904, p. 346; Neuville e Anthony, 1906 a, p. 319; Neuville e Anthony, 1908, p. 261, f. 3; Limnaea (Radix) africana Germain, 1919, p. 185; Limnaea alexandrina Bour- guignat, 1883, pp. 92 e 125, tv. X, f. 95-96; De Rochebrune/e Germain, 1904 b, p. 8; Limnaea exserta var. alexandrina Pollonera, 1898, p. 10; Limnaea kinganica Bourguignat, 1889, p. 158; Limnaea laurenti Bourguignat, 1883, p. 88 (nomen nudum); Limnaea zanzebarica Bourguignat, 1889, p. 158; Limnaea lavigeriana Bourguignat, 1888, Icon. Malac. Tanganica, tv. I, f. 18-19. L. Tana (Jickeli); Nilo Azzurro in Abissinia (Bourguignat, leg. Heuglin e Steudner); Barachit, Adi Ugri e Adi Caiè, Asmara, De- gra pr. Saganeiti (Polionera, leg. De Boccard); L. Zuai (Connolly, leg. Omer Cooper); L. Hora Abaita (Bacci, leg. Parenzan); Soul- louchè a 1876 m. (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); fiume Uebi a 1700 m. (De Rochebrune e Germain, sped. du Bourg de Bozas). i MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 35 Si è convenuto di separare dalla R. natalensis, sud africana, la R. caillaudi Bgt. a diffusione più settentrionale, di forma più allun- gata ed a spira più alta, ma non si è potuto stabilire una netta distin- zione. Taluni autori suppongono che si tratti di un’ unica specie che dia origine a diverse forme regionali. Questo può spiegarci come cette varietà (razze?) siano state attribuite ora all’ una ora all’ altra specie. Radix caillaudi orophila (Morelet) Limnaea orophila Morelet, 1868, Voy. Welwitsch, Moll. terr. fluv., p. 87, tv. VII, f. 4; Limnaea natalensis var. orophila Jickeli, 1874, p. 191. Fiume Toccor nell’ Hamasien (Jickeli). La località tipica della L. orophila è la Serra de Xelle nel Ben- guela; il reperto sembra pertanto dubbio. Radix caillaudi raffrayi (Bourguignat) Limnaea Raffrayi Bourguignat, 1883, p. 93 e 125, tv. X, f. 97-98; Pollonera, 1898, p. 11; Limnaea aethiopica Bourguignat, 1883, p. 94 e 125, tv. X, f. 92-93; Neuville e Antony, 1906 a, p. 319; Neuville e Antony, 1908, p. 264. Valle dell’ Anseba (Bourguignat, leg. Raffray); Adi Ugri, Adi Caiè, Barachit e Asmara (Pollonera, leg. De Boccard); L. Haramaya (Neuville e Anthony, sped. Rothschid). Radix gravieri (Bourguignat) Limnaea gravieri Bourguignat, 1885, p. 23, tv., f. 6; Germain, 1919, p. 183 e 186; Limnaea (Radix) gravieri Pilsbry e Bequaert, 1927, p. 114; Limnaea so- leilleti Bourguignat, 1885, p. 24, tv., f. 7. L. Aussa e rive dell’ Ree (Bourguignat, leg. Soleillet), Fam. PLANORBIDAE Gen. Bulinus Muller, 1781 Subgen. Diastropha (Guilding) Gray, 1847 Bulinus (Diastropha) contortus (Michaud) _ Physa contorta Michaud, 1829, Bull. Soc. Linn. Bordeaux, III, p. 268, tv., f. 15-16; Martens, 1886, p. 99; Blanford, 1870, p. 476; Bourguignat, 1883, priostfeln20 Istdoca contorta Jickeli, 1874, p. 203, tv. HI f. 4, tv. XII, f. 14; Pollonera, 1898, p. 12; Neuville e Antony, 1906, p. 274, f. 9; Bulimus trun- catus Connolly, 1928b, p. 177. Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); L. Ascianghi (Blanford; Bourguignat, leg. Raffray); Cherseber presso Adigrat. ed a Focada, fra Adi Guden e Adigrat, Uoarctit presso Decameré bito iva Ue ah eo 36 G. BACCI (Pollonera, leg. De Boccard); Gadjia a 2196 m. (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); Wouramboulchi, corsi d'acqua a N. del fiume Macchi (Connolly, leg. Omer Cooper). i Bulinus (Diastropha) brocchii (Ehremberg) Isidora' brocchii Ehremberg, Symb. Physicae, Evert., I, Mollusca; Pollonera, 1898, p. 12: Bulimus (Diastropha) brocchii Haas, 1930, P- 34: Sorgente dell’ Addas ad Adi Caie, Barachit (Pollonera, leg De Boccard). Bulinus (Diastropha) raymondianus (Bourguignet) Physa raymondiana Bourguignat, 1856, Rev. Mag. Zool., (2) VIII p. 233, tv. XV. f. 8-10: Isidora schackot Jickeli, 1874. p. 197; tv. WII, f. 12; Physa schackoi Bourguignat, 1883, p. 126; Bulimus schackoi Connolly, 1928 b, p. 12; Isidora Schackoi mut. minima Pollonera 1898, p. 12:Bulimus (Diastropha) ray- | mondianus var. porrecta, Piersanti, 1941, Pp. 275; iL ZO Fiume Toccor (Jickeli); Adi Cani pr. Saganeiti (Pollonera, leg. De Boccard); Addis Abeba (Connolly, leg. Omer Cooper); bacino del L. Stefania (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Bulinus (Diastropha) coulboisi (Bourguignat) Physa coulboisi Bourguignat, 1890, Ann. Sc. Nat., Zool., (7y X, pi 34, tve & - f. 24-25; Neuville e Anthony, 1906 c, p. 411; Neuville e Anthony, 1908, ps2 70s Addis Abeba (Neuville e Anthony, sped. Rothschild). Il reperto in Addis Abeba di questa specie del L. Tanganica è da accettare con molta riserva. Potrebbe forse trattarsi di una delle varie forme del Bul. natalensis (Krauss). Subg. Bulinus s. str. Bulinus (Bulinus) hemprichi hemprichi (Ehremberg) Isidora hemprichi Ehremberg, 1831, Symb. Physicae, Evert., I, Mollusca; Bu- limus (Bulimus) hemprichii hemprichii Piersanti, 1941, P- 276, A Te Foci del Sagan, bacino del L. Stefania, piana di Nargi (Pier- santi, miss. Sagan-Omo). Bulinus (Bulinus) hemprichi sericinus (Jickeli) Isidora sericina Jickeli, 1874, p. 194, tV. VII, f. 11; Pollonera, 1888, p. 80; Pollonera, 1898, p. 11; Physa sericina Bourguignat, 1883, pp. 98 e 126: Bulinus sericinus Connolly, 1928 b, p. 177; Bullinus- (Bullinus) sericinus Piersanti, 1940, p. 237. f. 23-24; Isidora sericina var.? n. harpula Pollonera, 1898, p. TIsofs2/02275 Bullinus (Isidora) mussolinii Piersanti, 1940, p. 237» ease yh Fiume Toccor pr. Mekerka (Jickeli); Saganeiti, fra Asmara © Debaroa (Pollonzra, leg. De Boccard); torrenti del M.te Zebur (Bour- MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 37 guignat, leg. Raffray); torrente a Farrè, Cimbisi presso Debra Berhan (Pollonera, leg. Ragazzi); paludi di Woramboulchi, fiume Macchi, lago Zuai (Connolly, leg. Omer- Cooper); L. Tana: Gorgorà (Pier: santi, miss. L.- Tana). Il Bulinus mussolinti Piersanti non è che una forma a spira più allungata del Bul. hemprichi sericinus. i Bulinus (Bulinus) natalensis (Krauss) Physa natalensis (Krauss) Kiister in Martini e Chemnitz, 1841, Syst. Conchyl. Cabinet, Limnaea, p. 8, tv. I, f. 12-14; Physa natalensis? Martens, 1869, p. 214; Bulinus natalensis Connolly, 1928 b, p. 175, f. 3-4; Bacci, 1940 ¢, p. 455; Pier- santi, 1941, p. 276, f. 40; Physa natalica Bourguignat, 1883, pp. 98 e 126; Physopsis africana Neuville e Anthony (non Krauss), 1905 b, p. 196; Neuville e Anthony, 1906a, p..319; Neuville e Anthony, 1908, p. 266, f. 5. Ailet (Martens, leg. Schiiller) M.te Zebur e pianura dei Galla Raia (Bourguignat, leg. Raffray); Chola e Gadja presso Addis Abeba (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); Hora Harsadi, Hora Horeso e probabilmente Hora Bishoftu, Adda e fiume Suc Suc, L. Zuai (Connolly, leg. Omer-Cooper); fossile nell’ antico fondo del L. Zuai (Bacci, leg. Parenzan); bacino del L. Stefania (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Subgen. Pyrgophysa Crosse, 1879 Bulinus (Pyrgophysa) forskali (Ehremberg) Isidora forskalii Ebremberg, 1831, Symb. Physicae, Evert., I, Mollusca; Jickeli, 1874 p- 198, tv. Il f. 3, tv. WIV, £. 13; Poflonera, 18098, p. 12; Neuville e Anthony, 1908, p. 271, f. 8; Physa forskalii Martens, 1869, p. 213; Moorelet, 1872, p. 208; Bourguignat, 1883, p. 98 e 127; Neuville e Anthony, 1906 c, p. 411; Pyrgophysa scalaris Neuville e Anthony (non Dunker), 1905 a, p. 115; Bulinus forskali Connolly, 1928 b, p, 177; Haas, 1932, p. 184; Bulinus (Pyr- gophysa) forskali Bacci, 1941, p. 127; Physa Forskali var. elatior Martens, 1866 b, p. 100; Bulinus (Isidora) forskali var. cylindrica Piersanti, 1941, p. 275, f. 38. Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); sorgente calda pr. Ailet (Jickeli); Ailet (Martens, leg. Schiller; Bourguignat, leg. Raffray); Saberguma (Pollonera, leg. De Boccard); dintorni di Maldi, terrente Lebka nel Samara (Morelet, leg. Beccari); Gomotou, alto Auasc, Nego (Neuville e Anthony, sped. Rothschid); fiume Suc Suc (Connolly, leg. Omer-Cooper); bacino del L. Stefania (Piersanti, miss. Sagan-Omo); fiume Sagan (Bacci, I sped. Ruspoli); valle del Ganale (Haas, sped. Erlanger); Uebi Scebeli a Buloburti (Bacci, leg. Cecioni). 38 G. BACCI Bulinus (Pyrgophysa) fischerianus (Bourguignat) Physa fischeriana Bourguignat, 1856, Amen. malac., I, pp. 146 e 179, tv. XI, f. 1-3; Martens, 1866, p. 5; Bourguignat, 1883, p. 126; Physa fischeri Ro- chebrune e Germain, 1904, p. II. Abissinia (Bourguignat, leg. ?); fiume Ira, sorgenti del Ganale a 3200 m. (De Rochebrune e Germain, miss. Du Bourg de Bozas). Gen. Physopsis Krauss, 1848 Physopsis africana Krauss Physopsis africana Krauss, 1848, Siidafr. Mollusk., p. 85, tv. V, f. 14; Mar- tens, 1866, p. ror, tv. VIII; Jickeli, 1874, p. 209; Thiele, 1933, p. 313; Pier- santi, NO4T, p. 270,1 4a. Abissinia (Thiele, leg. Neumann); Torr. Nabumbisso nel terr. dei Giam Giam (Martens, leg. Schweinfurth); bacino del L. Stefania (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Physopsis africana abyssinica (v. Martens) Physa (Physopsis) abyssinica Martens, 1866 b, p. 100; Physopsis abyssinica Jickeli, 1874, p. 210, tv. VII, f. 15-16; Bourguignat, 1885, p. 25. Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); paludi nel terri- torio dello Aussa (Bourguignat, leg. Soleillet). Physopsis meneliki Bourguignat Physopsis meneliki Bourguignat, 1885, p. 25. Fiume Auasc (leg. Soleillet). Physopsis soleilleti Bourguignat Physopsis soleilleti Bourguignat, 1885, p. 25, f. 11; Piersanti, 1941, py 276, Reso. Paludi nel territorio dell’ Aussa e flume Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet); bacino del L. Stefania (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Gen. Biomphalaria Preston, 1810 Biomphalaria rippelli (Dunker) Planorbis riippelli Dunker, 1848, p. 42; Martens, 1866, p. 4; Martens, 1869, p. 211; Blanford, 1870, p. 473; Morelet, 1872, p. 207; Jickeli, 1874, p. 211, tv. VII, f. 17 a-c e 18; Nevill. 1878. p. 442; Bourguignat, 1883, pp. 100 e 127; Pollonera, 1898, p..11; Germain, 1904, p. 348; De Rochebrune e Germain, 1904, p. 9; Neuville e Anthony, 1906 c, p. 411; Neuville e Anthony, 1908, p. 249, f. 1; Germain, 1921, p. 18; Connolly, 1928 b, p. 175; Giovannola, 1939, p. 141, f. 2a e tv. VI; Planorbis (Biomphalaria) rippellii Piersanti, 1940, p. 236. f. 21-22; Piersanti, 1941, p. 274, f. 36; Planorbis herbini Bourguignat, 1883, pp. 101 e 127; Pollonera, 1898, p. 11;. Germain, 1904, p. 349; Connolly, 1928 b, p. 175; Planorbis botssyi var. amarica Satta, 1936, p. 193. PROT Or el a te ee a MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA . 39 Abissinia (Diinker, leg. Riippell); (Martens, leg. Schiiller); fiumi dell’ altopiano del Tigrai (Blanford); Maldi e torrente Lebka (Morelet, leg. Beccari); fiume Toccor, Ar Tekeles, Uguuts nell’ An- seba, Beni Amer (Jickeli); fiume Addas, Undul e Guna (Nevill, Ger- main, leg. Blanford); corsi d’ acqua del M. Zebur e della pianura dei Galla Raia (Bourguignat, leg. Raffray); Saberguma, Debaroa, Adi. Ugri, Maaraba presso Saganeiti (Pollonera, leg. De Boccard); torrente Daddà presso Asmara (Satta); Lago Tana: spiaggia di Gorgorà e torrente Kaa (Piersanti, miss. L. Tana); fiume Dobi, Tchafedonza, fiume Acachi, Chongkora, Addis Abeba, Goro Gomotou, Soulloukè, palude di Goro (Neuville e Anthony, sped. Rothschild), Laghi Hora Abaita e Zuai (Connolly, leg. Omer-Cooper); fiume Uebi a 1700 m. (De Rochebrune e Germain, miss. Du Bourg de Bozas); Andobed (Germain, leg. Gravier); bacino del L. Stefania, foci dell’ Omo (Piez- santi, miss. Sagan-Omo). Biomphalaria rippelli bridouxiana (Bourguignat) Planorbis bridouxianus Bourguignat, 1890, Ann. Sc. Nat. Zool. (7) II, p. 20, tv. I, f. 9-12; Planorbis bridouxi Neuville e Anthony, 1908, p. 253, f. 2; Germain, 1931 b, p. 366. Goro, Laga Hardine, fiume Chongkora (Neuville e Anthony): dintorni di Dire Daua (Germain, leg. Teilhard de Chardin). * Biomphalaria adowensis (Bourguignat) Planorbis adowensis Bourguignat, 1879, Descr. Moll. Egypte, p. 11; Bour- guignat, 1883, pp. 101 e 128; Germain, 1904, p. 350; Neuville e Anthony, 1906 a, Germain, 1921, p. 4; Giovannola, 1939, p. 140; Planorbis herbini var. adowensis Pollonera, 1898, p. 11; Planorbis monceti Germain, 1904, p. 252, f. 2; Planorbis boissyi Giovannola (non. Potiez e Michaud), 1937, p. 158, fig.; Biomphalaria adowensis Bacci, 1941, p. 127. Adua (Bourguignat, leg. De Lhotellerie); Antalo (Germain, leg. Blanford); Saberguma e Adi Ugri (Pollonera, leg. De Boccard): Filfil in Eritrea (Bacci, leg. Boldrati); Andobed (Germain, leg. Gra- vier); Addis Abeba (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); Harrar (Giovannola). Gen. Afroplanorbis Thiele, 1929 Afroplanorbis boissyi (Potiez e Michaud) Planorbis boissyi Potiez e Michaud, Galer. Mus. Douai, I, p. 208, tv. XXI, f. 4-6; Jickeli, 1872, p. 11; Jickeli, 1874, p. 213, tv. VII, f. 20; Pollonera, UOOOs pe II. Ailet (Jickeli); Saberguma (Pollonera, leg. De Boccard). 40 GSP BAGEr: Afroplanorbis boissyi tanganikanus (Bourguignat) Planorbis tanganikanus Bourguignat, 1890, Ann. Sc. Nat. Zool., (7) SeetD: 16, f. 16 e 17; De Rochebrune e Germain, 1904 a, p. 141; De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 9, tv., f. 2-3; Afroplanorbis boissyi tanganikanus Bacci, 1947, p. 128. Lago Cialla nella regione fee Ualamo (De Rochebrune e Ger- main); Lago Hora Abaita (Bacci, leg. Parenzan). Gen. Planorbule Haldemann, 1842 Planorbula alexandrina {Ehremberg) Planorbis alexandrinus Ehremberg, 1831, Symb. Physicae, Evert., (Mollusca); Planorbula alexandrina Pollonera, 1898, p. 11; Pilsbry e Bequaert, 1927, p. 130; È ie > i Thiele, 1933, p. 313; Bacci, 1941, p. 128; Planorbula boccardi Pollonera, 1898, | pe upon i DEI Saberguma, Adi Ugri e Adi Cani presso Saganeiti (Pollonera, leg. De Boccard); Suc Suc e Daka (Thiele, leg. Neumann); L. Marghe- rita e L. Rodolfo (Pilsbry è Becquaert, leg. ?). Gen. Tropidiscus Stein, 1858 Tropidiscus planers parenzani (Bacci) Planorbis (Tropidiscus) planorbis parenzani Bacci, 1940 c, p. 456, f. ae Subfossile nell’ antico fondo del L. Zuai (Bacci, leg. Parenzan). Gen. Gyraulus (Agassiz) Charpentier, 1837 Gyraulus natalensis (Krauss) Planorbis natalensis Krauss, 1848, p. 83, tv. V, f. 9; Blanford, 1870, p. 473: Planorbis (Gyraulus) gibbonsi Neuville e Anthony, 1905 b, p. 196; Neuville e Anthony, 1908, p. 259; Connolly, 1928 b, p. 175. Pianura di Uadela (Blanford); Goro ommend (Neuville e An- thony, sped. Rothschild); Wouramboulchi, Zucuala, foresta dei Giam — Giam, L. Zuai, M.te Chillalo (Connolly, leg. Omer-Cooper). Il reperto del Blanford è assai dubbio. E’ probabile che si tratti invece della Biomphalaria riippelli (Dunker). Gyraulus costulatus costulatus (Krauss) Planorbis costulatus Krauss, 1848, Sùdafr. Mollusk., p. 83, tv. V, f. 8; Pla- norbis stelzneri Martens (non Dohrn), 1869, p. 212; Planorbis costulatus var. Jickeli, 1874, p. 219, tv. VII, f. 22 a-c; Caillaudia angulata Bourguignat, 1883, Pp." 120) Piersanti 1O4 be pe oz 4 e Ailet (Martens, leg. Schiiller); bacino del L. Stefania (Piersanti, miss. Sagan-Omo). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 41 Gyraulus costulatus abyssinicus (Jickeli) Planorbis abyssinicus Jickeli, 1874, p. 215, tv. VII, f. 21 a-c; Nevill, 1878, p. 24; Bourguignat, 1883, p. 128; Pollonera, 1898, p. 11; Germain, 1904, p. 353; Neuville e Anthony, 1905 b, p. 196; Neuville e Anthony, 1906 a, p. 319: Neuville e Anthony, 1906 c, p. 411; Neuville e Anthony, 1906 e, p. 283; Neuville e Anthony, 1908, p. 256; Germain, 1921, p. 116; Connolly, 1928 b, p. 174; Piersanti, 1941, p. 275. f. 37; Planorbis aethiopicus Bourguignat, 1883, pp. 9 e 128. Planorbis abyssinicus var. Gravieri Germain, 1904, p. 353; Planorbis abys- siniensis Germain, 1922, p. 116. Fiume Toccor pr. Mekerka (Jickeli); Focadà (Pollonera, leg. De Boccard); L. Ascianghi, piana di Uadela (Nevill, Germain, leg. Blan- ford). Addis Abeba, Lago del M.te Zucuala, Gadja, Goro Gomotou, L. Rodolfo (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); L. Zuai (Con- nolly, leg. Omer-Cooper); foci del Sagan, bacino del L. Stefania, foci dell’ Omo, piana di Nargi (Piersanti, miss. Sagan-Omo); fiume Ando- bed (Germain ,leg. Gravier). Gyraulus (?) cornu (Ehremberg) i Planorbis cornu Ehremberg, 1828, Symb. Physicae, Evert., (Mollusca); Neu- ville e Anthony, 1908, p. 258; Planorbis Ehrembergi Beck, 1837, Ind. Moll., p. 119. Fiume Chongkora pr. Addis Abeba a 2366 m. (Neuville e An- thony, sped. Rothschild). Gen. Segmentina Fleming, 1822 Segmentina angusta (Martens) Jickeli Segmentina angusta (nomen nudum) Martens, 1873, p. 42; Jickeli, 1874, pezzo, tv. Vil, E. 24. Fiume Toccor (Jickeli). Incertae sedis Planorbis cecchii Poilonera Planorbis cecchii Pollonera, 1887, p. 2; Pollonera, 1888 b, p. 79, tv. III, ify Neen ete Cimbisi presso Debra Berhan (Pollonera, leg. Ragazzi). Si tratta forse di una Planorbula. Fam. ANCYLIDAE Gen. Ancylus O. F. Muller, 1774 Ancylus abyssinicus Jickeli Ancylus fluviatilis Blanford (non Miller), 1870, p. 85; Ancylus abyssinicus Jickeli, 1874, p. 223, tv. VII, f. 25; Nevill, 1878, p. 248; Bourguignat, 1883, pp. 85 e 125; Pollonera, 1898, p. 12; De Rochebrune e Germain, 1904b, p. 10. Mep 42 G. BACCI Gunaguna nel Tigrai (Blanford); fra Ghinda e Asmara, f. Toccor, f. Anseba (Jickeli); rive dell’ Anseba (Bourguignat, leg. Raffray); sorgenti dell’ Addas a Adi Caié (Pollonera, leg. De Boc- card); fiume Uebi a 1700 m. (De Rochebrune e Germain, miss. Du Bourg de Bozas). Ancylus hamacenicus Bourguignat Ancylus compressus Jickeli (non Nyst), 1874, p. 223, tv. VII, f. 26; Ancylus hamacenicus Bourguignt, 1883, pp. 84 e 124. i Torrente Toccor (Jickeli). Fam. VAGINULIDAE Gen. Vaginula Férussac, 1821 Sez. Eleutherocaulis Simroth, 1913 Vaginula (Eleutherocaulis) comoriensis Fischer Vaginula comoriensis Fischer, 1883, Journ. de Conchyl.; p. 54, tv. at se De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 22. Dintorni di Albara nel paese dei Sidamo a 2500 m. (De Roche- brune e Germain, sped. Du Bourg de Bozas). Vaginula (Eleutherocaulis) somalica Colosi Vaginula (Laevicaulis) somalica Colosi, 1927, p. 277, f. 3-5. Afgoi (Colosi, leg. ?). i Fam. SUCCINEIDAE — : Gen. Succinea Draparnaud, 1801 Succinea baumanni Sturany Succinea baumanni Sturany in O. Baumann: Durch Massailand zur Nilquelle, p. 313, tv. XXIV, f. 1-6-11-15-20-21-26; Neuville e Anthony, roe Cp: 4ne2e Neuville e ether OO 19 CALA Goro Gomotou a 1845 m. (Neuville e Anthony, sped. Roth- schild). Succinea rugulosa Morelet Succinea badia Martens (non Morelet), 1869, p. 210; Succinea rugulosa Mo- relet, 1872, p. 192, tv. IX, f. 7; Jickeli,-1874, p..‘168, tv. HI, fg, tv Vil ee Bourguignat, 1883, pp. 24 e 109, tv. VIII, f. 53-54; Pollonera, 1898, p. 9; Germain, 1904, p. 344; Neuville e Anthony, 1906 c, p. 412; Neuville e An- thony, 1908, p. 277, f. 10; Piersanti, 1940, p. 236; Piersanti, 1941, p. 274, f. 53: Succinea potreriana Bourguignat, 1883, pp. 25 e roo, tv. VIII, 55-56; Succinea adowensis Bourguignat, 1883, pp. 26 e 109, tv. VIII, f. 57-58; Bour- guignat, 1889, p. 3. | i MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 43 Cheren (Morelet, leg. Beccari); Ailet (Martens, leg. Schiller; Jickeli); fra Saberguma e Ghinda, piana di Ghinda, Asmara, Mekerka sulle rive del Toccor (Jickeli); Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray); Senafè, Halai, Maaraba pr. Saganeiti, Cohaito sopra Adi Caiè e Ca- scassè (Pollonera, leg. De Boccard); Lago Tana (Piersanti, sped. L. Tana); Dire Daua (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); Andobed a goo m. (Germain, leg. Gravier); foci dell’ Omo (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Succinea meneliki Bourguignat Succinea meneliki Bourguignat, 1885, p. 8, f. 4. Rive dell’ Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet). Succinea chefneuxi Bourguignat Succinea chefneuxi Bourguignat, 1885, p. 9. Valle dell’ Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet). Succinea soleilleti Bourguignat Succinea soleilleti Bourguignat, 1885, p. Io. Rive dell' Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet). Succinea brumpti De Roch. e Germ. Succinea brumpti De Rochebrune e Germain, 1904 a, p. 142; De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 12. Rive del fiume Omo (De Rochebrune e Germain, sped, Du Bourg de Bozas). Succinea limicola Morelet Succinea striata Martens (non Krauss), 1866 b, p. 97; Succinea limicola Mo- relet, 1872; p. 191, tv. IX, f. 8; Bourguignat, 1883, p. 109; Pollonera, 1898, p.:9; Bacci, 1941, p. 129; Succinea striata var. limicola Jickeli, 1874, p. 172, tv. VI, f. 14; Neuville e Anthony, 1906c, p. 412; Neuville e Anthony, 1908, pi 275. Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); Sciotel nel paese dei Bogos (Morelet, leg. Beccari); presso Asmara e a Zazega (Jickeli); Maaraba pr. Saganeiti (Pollonera, leg. De Boccard); Bet Ghirghis pr. Asmara (Bacci, leg. Boldrati); fiume Chongkora a 2366 m. (Neuville e Anthony, sped. Rothschild). Succinea aethiopica Bourguignat Succinea aethiopica Bourguignat, 1883, pp. 27 e 109, f. 47-48. Altipiani dell’ Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray). 44 G. BACCI Succinea hararensis Connolly Succinea hararensis Connolly, 1928 b, p. 172, tv. I, f. 4. 3 Harrar f. Katera, L. Zuai (Connolly, leg. Kristenses e Omer Cooper). Succinea debilis Bourguignat Succinea debilis Bourguignat, 1864, Malac. Algerie, I, p. 65, tv. III, f. 32-33: Blanford, 1870, p. 475; Jickeli, 1874, p. 168; Pollonera, 1898, p. 9. Barachit e Cherseber pr. Adigrat (Pollonera, leg. De Boccard); L. Ascianghi (Blanford). ‘ Fam. COCHLICOPIDAE Gen. Cochlicopa (Férussac) Risso, 1826 Cochlicopa thalassina (Jousseaume) Zua thalassina Jousseaume, 1890, p. 88. Alluvioni di un torrente a Massaua (Jousseaume). Fam. VERTIGINIDAE Subfam. VERTIGININAE Gen. Negulus O. Boettger, 1889 Negulus reinhardti (Jickeli) Pupa reinhardti Jickeli, 1874, p. IZ2, (tV Ok. (12: Mekerka sulle rive del Toccor (Jickeli). Negulus abyssinicus (Martens) Pupa edentula var. minor Martens, 1866 b, p. 96; Pupa edentula Morelet, 1868, p. 40; Pupa abyssinica « Reinhardt » Martens, 1870, pp. 157 e 160; Jickeli, 1874, p. 123, tv. V, f. 13; Nevill; (1878, p. 196; Bourguignat, 1983 posano Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); Adigrat! (Ne- vill, leg. Blanford). Gen. Truncatellina Lowe, 1852 Truncatellina lardea (Jickeli) Pupa lardea Jickeli, 1873 b, p. 144; Jickeli, 1874, p. 124, tv. V, f. 14; Isthmia lardea Bourguignat, 1883, p. 117. Rora beit Andu nell’ Hamasien e Nacfa nei monti degli Habab (Jickeli). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 45 Truncatellina schilleri (Jickeli) Pupa schilleri Jickeli, 1873 b, p. 151; Jickeli, 1874, p. 125, tv. V, f. 15; Isthmia schilleri Bourguignat, 1883, p. 117. M. Enjelal nei monti degli Habab (Jickeli). Truncatellina similis (Jickeli) Pupa similis Jickeli, 1874, p. 296, tv. V, f. 16; Isthmia similis Bourguignat, ESOS PAIIZA 0 2 | Dintorni di Nacfa (Jickeli). Truncatellina blanfordi (Jickeli) Pupa blanfordi Jickeli, 1873 b, pp. 60 e 61; Jickeli, 1874, p. 127, tv. V, f. 17; Isthmia blanfordi Bourguignat, 1883, p. 117. Rive dell’ Asquaq e villaggio di Sykk presso Nacfa (Jickeli). Gen. Nesopupa Pilsbry, 1900 Sez. Afripupa Pilsbry e Cooke, 1920 Nesopupa (Afripupa) bisulcata (Jickeli) Pupa bisulcata Jickeli, 1873 b, p. 107; Jickeli, 1874, p. 119, tv. V, f. 10; Vertigo bisulcata Bourguignat, 1883, pp. 73 e 116. Monti di Cheren nei Bogos (Jickeli); M. Abuna Josef nel Lasta a 4024 m. (Bourguignat, leg. Raffray). 0 Subfam. PUPILLINAE Gen. Pupilla Leach, 1831 Pupilla fontana (Kuster) Pupa fontana « Krauss » Kiister in Martini e Chemnitz, 1856, Syst. Conch. C1bs pn 122.) ty AVI, 9-12: -Blanfordi 1670, pp. 71 e 1955 Jickeli, 1874, p. 119, tv. V, f. 10; Pupa (Pupilla) fontana Martens, 1866 b, p. 96; Pupa fon- tana var. globulosa Jickeli, 1874, p. 121, tv. V, f. 11; Pupilla globulosa Bour- guignat, 1883, pp. 72 e 116; Pupa globulosa Pollonera, 1898; p. 5; Pupilla raf- frayi Bourguignat, 1883, pp. 71 e 115; Pupa raffrayi Pollonera, 1898, p. 5. Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); M. Enjelal, Me- kerka sulle rive del Toccor, Asmara (Jickeli); altopiani dell’ Hama- sien e dell’ Endertà, M. Zebur e M. Abuna Josef (Bourguignat, leg. Raffray); Senafè, Adigrat, Agulà e Meseec (Blanford); M. Cherseber (Pollonera, leg. De Boccard). Gen. Pupoides L. Pfeiffer, 1854 Pupoides samavaensis (Paladilhe) Pupa caenopicta Blanford, 1870, p. 460; Morelet, 1872, p. 23; Piersanti, 1941, p. 267; Bulimus samavaensis Paladilhe, 1872, p. 14, tv. I, f. 20; Pupotdes samavaensis Bacci, 1941, p. 129; Bulimus vermiformis Paladilhe, 1872, p. 15, 46 G. BACCI tv. I, f. 25; Jousseaume, 1890, p. 86; Bulimus cerealis Paladilhe, 1872, p. 16, tv. I, f. 22-23; Pupoides cerealis Connolly, 1931 a, p. 333; Bulimus sennaaricus Bourguignat, 1883, pp. 44 e 59; Jousseaume, 1890, pp. 62 e 111; Bulimus ragius Jousseaume, 1890, p. 86. Isole Dahlac (Morelet, leg. Antinori e Issel); Maori (Jous- seaume); Paese dei Bogos (Morelet, leg. Antinori e Issel); altopiani dell’ Hamasien e dell’ Endertà, M. Abura Josef (Bourguignat, leg. Raffrav); M. Surad (Connolly, leg. Macfadyen); Uebi Scebeli a Bu- loburti (Bacci, leg. Cecioni); L. Bass Naroc (Bacci, 2° sped. Bottego); Gongabaino (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Ho esposto in un precedente lavoro (1941) i motivi che mi indu- cono ad identificare Ie varie forme somale ed abissine di Pupoides con la specie del Paladilhe. i Gen. Lauria Gray, 1840 Lauria wouramboulchiensis Connolly Lauria wouramboulchiensis Connolly, 1928 b, p. 168, tv. I, f. 6. Serpent Lake, Wouramboulchi (Connolly, leg. Omer-Cooper). Lauria bruguierei (Jickeli) Pupa umbilicata Martens (non Draparnaud), 1866 b, p. 96; Pupa bruguteret Jickeli, 1874, p. 112, tv. V, f. 56; Pupilla bruguicrei Bourguignat, 1883, pp. 71 e 115; Lauria bruguterei Connolly, 1928 b, p. 168. M. Enjelal e Bagla nella catena degli Habab (Jickeli); M. Zebur e M. Abuna Josef (Bourguignat, leg. Raffray); foresta dei Giam Giam (Connolly, leg. Omer Cooper); Abissinia meridionale (Mar- tens, leg. Heuglin). Subfam. ORCULINAE Gen. Orcula Held, 1837 Orcula imbricata (Jickeli) Pupa doliolum Blanford (non Bruguière), 1870, p. 477; Pupa imbricata Jickeli, 1874, p. 115, tv. V, f. 7; Pollonera, 1898, p. 5; Orcula imbricata Bomr- guignat, 1883, pp. 71 e II5. Fra Ghinda e Asmara. (Jickeli); Adi Guden e M. Cherseber (Pollonera, leg. De Boccard); M. Abuna Josef (Bourguignat, leg. Raffray). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 47 Subfam. CHONDRININAE Gen. Gastrocopta Wollaston, 1878 Gastrocopta klunzingeri (Jickeli) Pupa klunzingeri Jickeli, 1873 a, p. 106; Jickeli, 1874, p. 116, tv. V, f. 8. Fra Ghinda e Asmara, Mekerka sulle rive del Toccor, Cheren (Jickeli). Gastrocopta hermosa (Jousseaume) Vertigo hermosa Jousseaume, 1890, p. 86. Massaua (Jousseaume). Gastrocopta pleimesi (Jickeli) Pupa pleimesi Jickeli, 1873 a, p. 116; Jickeli, 1874, p. 117, tv. V, f. 9; Vertigo pleimesi Bourguignat, 1883, p. 116. Monti degli Habab (Jickeli). Gastrocopta haggenmakeri (Jickeli) Pupa haggenmakeri Jickeli, 1874, p. 118; Isthmia haggenmakeri Bourgui- Cnaty Loos, pe 110. Pendici dell’ Asquaq nei monti degli Habab (Jickeli). Fam. ENIDAE Gen. Rhachis Albers, 1850 Rhechis punctata (Anton) Bulimus punctatus Anton, 1839, Verz. Conch., p. 42; Rachisellus punctatus Bourguignat, 1889, p. 69; Rachis punctatus Connolly, 1928 a, p. 124. Mogadiscio (Bourguignat, leg. Revoil; Connolly, leg. Stefanini); Mahaddei, tra Revai e Sorori, Girè e Ilbehlà nel Paese di Obbia, Ben- der Beila in Migiurtinia (Connolly, leg. Stefanini). Rhachis punctata variolosa (Morelet) Bulimus variolosus Morelet, 1860, p. 66, tv. V, f. 2; Rachisellus variolosus Bourguignat, 1889, p. 70; Rhachis punctata variolosa Bacci, 1939, Pp. 335- Spiaggia di Mogadiscio (Morelet, leg. Vesco); Belet Amin (Bacci, leg. Patrizi). Rhachis burtoi (Bourguignat) Rachisellus burtoi Bourguignat, 1889, p. 69. Lungo la costa fra Brava e Mombasa (Bourguignat, leg. Revoil). 7 a nz Ù ” ta et Pee 0 ee I 39s 48 G. BACCI Rhachis hildebrandti (Martens) Bulimus (Rhachis) braunsti var. hildebrandti Martens, 1878, Monatsber. Ak. Wiss. Berlin, p: 298, tv. II, f. 1-2; Rachis hildebrandti Bourguignat, 1889, p. L'OsTBacci, LOA Te p~wns On Costa del Benadir, Valle dell’ Uebi e Gheledi (Bourguignat, leg. Revoil); Km. 50 da Itala (Bacci, leg. Cecioni). Rhachis elongatula Bourguignat Rachis elongatulus Bourguignat, 1889, p. 63, tv. III, f. 6-7; Bulimus (Rha- chis) elongatulus Martens, 1895, p. 65. Valle dell’ Uebi, 5 giorni di marcia a W. di Mogadiscio (Bour- guignat, leg. Revoil); Gourar Ganana (Martens, 1* sped. Bottego). Rhachis pachystoma Bourguignat Rachis pachystoma Bourguignat, 1889, p. 62, tv. III, f. 8-9. Dintorni di Guelidi a W. di Mogadiscio (Bourguignat, leg. Re- voil). Gen. Conulinus Martens, 1895 Subgen. Conulinus s. str. Conulinus (Conulinus) subeminulus (Bourguignat) Buliminus eminulus Morelet, 1872 (non 1848), p. 197; Buliminus (Ha- palus) eminulus Jickeli, 1874, p. 103; Bulimus eminulus Neuville e Anthony, 1906 c, p. 413; Neuville e Anthony, 1908; p. 322, f. 29; Bulimus subeminulus Bourguignat, 1883, pp. 63 e 114, f 7o-71; Haas, 1032, pi 103) Conalmus subeminulus Thiele, 1933, p. 313; Conulinus affinis Preston, 1910, p. 165, f.; Piersanti oso pe A i Dintorni di Cheren (Morelet, leg. Beccari); Rora Beit Andu (Jickeli); Alto Ghelo (Thiele, leg. Neumann); Getri, Wolu nel ter- ritorio dei Sidamo, Lowidu sul Ganale, L. Geile nel territorio del Ga- nale (Haas, sped. Erlanger); Iavello e Neghelli (Piersanti, leg. Zavat- tari); Dire Daua ae e Anthony, sped. Rothschild); Harrar (Preston, leg. ?). Buliminus affinis, istituito dal Preston perchè con giri più lar- ghi e meno convessi che il Bul. eminulus del Gabon, coincide per questi caratteri con il Bul. subeminulus Bourg., i cui tipi sono iden- tici alla forma dell’ Harrar secondo le figure del Neuville e Anthony e del Preston stesso. Conulinus (Conulinus) macroconus (Bourguignat) Buliminus macroconus Bourguignat, 1883, pp. 65 e 114, f. 72 e 73. Cheren (Bourguignat, leg. Raffray). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 49 Subgen. Limicena Connolly, 1925 Conulinus (Limicena) nyasanus (E. A. Smith) n Bultminus (Conulinus) nyasanus E. A. Smith, 1899, Proc. Zool. Soc. Lon-. don, p. 586, tv. XXXIII, f. 41-42; Neuville e Anthony, 1906, p. 113; Neuville e Anthony, 1908, p. 319, f. 26. Harrar (Neuville e Anthony, sped. Rothschild). Gen. Rhachistia Connolly, 1925 Rhachistia rochebruniana (Bourguignat) Rachnodus rochebrunianus Bourguignat, 1883, pp. 79 e 118,-f. 81; Rachis rochebrunianus, 1889, p. 59. M. Zebur (Bourguignat, leg. Raffray). Rhachistia picturata (Morelet) Bulimus picturatus Morelet, 1887, p. 7, tv. I, f. 4. Mogadiscio (Morelet, leg. ?). Rhachistia rhodotaenia (Martens) Bulimus (Rhachis) rhodotaenia Martens, 1869, v. d. Decken’s Reise, III, p. 58, tv. II, f. 2; Rhachis rhodotaenia Kobelt, 1910, p. 16, tv. II, f. 7-14; Rha- chistia rhodotaenia Connolly, 1928 a, p. 125; Piersanti, 1939, p. 425, f. 4; BACH MOAN. p> 130, Gourar Ganana (Martens, 2? sped. Bottego); Malca Guele Gedud 17 Km. a owest di Bardera e Ganale sotto Bardera (Kobelt, sped. Erlanger); Audinle nel Baidoa, tra Bur Eibi e Sahaieroi, Bur Ca e Corar (Connolly, sped. Stefanini); Mega e Moyale (Piersanti, leg. Zavattari); Cellago, Giacorsa, Aloi (Bacci, 2* sped. Ruspoli). Rhachistia ganalensis (Kobelt) Rhachis ganalensis Kobelt, 1910, p. 16, tv. IV, f. 7. Territorio del Ganale (Kobelt, sped. Erlanger). Rhachistia rorkorensis (Kobelt) Rhachis rorkorensis Kobelt, 1910, p. 17, tv. IV, f. 8. Rorkoro nel territorio del Ganale (Kobelt, sped. Erlanger). Rhachistia moluensis (Kobelt) Rhachis moluensis Kobelt, 1910, p. 17, tv. IV, f. 10. Molu (Kobelt, sped. Erlanger). Rhachistia erlangeri (Kobelt) Rhachis erlangeri Kobelt, 1910, p. 17, tv. IV, f. 19. Territorio del Ganale (Kobelt, sped. Erlanger). - î 50 G. BACCI Gen. Cerastus (Albers) Martens, 1860 Cerastus habessinicus habessinicus (Beck) Bulimus habessinicus « Rippel » Beck, 1837, Ind. Moll., p. 68; Bulimus abyssinicus Blanford, 1870, p. 476; Morelet, 1872, p. 197; Bourguignat, 1883, pp. 55 e 103, f. 59; A. T. De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 17; Buliminus (Petraeus) abyssinicus Jickeli, 1874, p. 103, tv. V, f. 2; Buliminus (Cerastus) abyssinicus Pollonera, 1898, p. 6; Piersanti, 1941, p. 268, f. 8; Cerastus abys- sinicus Connolly, 1931 a, p. 238; Haas, 1932, p. 183; Cerastua abyssinica Hesse, 1933, Pp. 476. Abissinia. (Beck, leg. Riippell); Adua (Blanford); Ailet, Saber- guma, Anseba, Bet Asghedé, Uoldgan nell’ Habab (Jickeli); Isole Dahlac e Cheren (Morelet, leg. Beccari e Issel); Saberguma e Aidereso (Pollonera, leg. De Boccard); distretto di Baale (Haas, sped. Erlan- ger); fiume Ira alle sorgenti del Ganale a 3200 m. (De Rochebrune e Germain, sped. Du Bourg); Duhrfari Hills, El Gumbi ’El presso Jidali a 350 m. (Connolly, leg. Macfadyen); Mega, El Banno, E! Dire (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Nessun motivo giustificava gli Aa. successivi a modificare la gra- fia originaria del Beck, che deve pertanto essere ripristinata. Ho ragione di ritenere che sotto il nome di Cer. habessinicus siano state incluse anche forme non tipiche. La sua area di diffusione verrà definita quando sarà meglio conosciuto il polimorfismo indivi- duale e geografico dei Cerastus. Cerastus habessinicus var. ventrosa (Martens) Bultminus abyssinicus var. ventrosa Martens, 1869, p. 210. Ailet (Martens, leg. Schiller). Cerastus habessinicus ilqi (Bourguignat) Bulimus abyssinicus var. ? Jickeli, 1874, p. 103, tv. V, f. 2 bis; Bulimus igi « Soleillet » Bourguignat, 1885, p. 11; Neuville e Anthony, 1906 c, p. 413; Neuville e Anthony, 1908, p. 320, f. 27; Bulimus ilqui Pollonera, 1888 b, p. 17; Bulimus (Cerastus) ilgi Germain, 1904, p. 345. Dintorni di Ancober (Bourguignat, leg. Soleillet; Pollonera, leg. Ragazzi); dintorni di Dire Daua a 1200 m. (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); Andobed (Germain, leg. Gravier). Cerastus habessinicus lejeanianus (Bourguignat) Bulimus lejeantanus Bourguignat, 1883, pp. 57 e 114, f. 61; Cerastus abys- sinicus lejeanianus Bacci, 1940 b, p. 445. Dintorni di Ailet (Bourguignat, leg. Raffray); Ualdia (Bacci, leg. Chiauzzi). i are i o a dio1. a ST È 4 MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 51 Cerastus galinierianus (Bourguignat) Bulimus galinierianus Bourguignat, 1883, pp. 56 e 113, f. 6; Bulimus (Ce- rastus) galinierianus mut. minor Pollonera, 1898, p. 6; Piersanti, 1941, p. 268, f. 9. Addi Hohalla nell’ Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray); Mahio (Pollonera, leg. De Boccard); foci del Sagan, bacino del L. Stefania, Nargi (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Cerastus chefneuxi (Bourguignat) Bulimus abyssinicus Jickeli, 1874, tv. V, f. 2d; Bulimus chefneuxi Bour- guignat, 1885, p. 12; Cerastus chefneuxi Connolly, 1928 b, p. 168. Dintorni di Aliò Amba a Sud di Ancober (Bourguignat, leg. Soleillet); L. Aramaia (Connolly, leg. Scott). Cerastus hemprichi (Jickeli) Bulimus (Petraeus) hemprichi Jickeli, 1874, p. 106, tv. V, f. 3; Bulimus hemprichi Bourguignat, 1883, pp. 58 e 114; Bulimus (Cerastus) hemprichi Pol- lonera, 1898, p. 6. Fra Maldi e Gaba nel paese di Mensa (Jickeli); altopiano del- l’ Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray); Aidereso (Pollonera, leg. De Boccard). Cerastus hemprichi var. ventrosula (Pollonera) ‘ Bulimus hemprichi var. ventrosula Pollonera, 1888 b, p. 64. Farrè (Pollonera, leg. Ragazzi). Cerastus harrisi (Reeve) Bulimus harrist Reeve, 1858, Conch. Icon., V, Bulimus, sp. 638; Morelet, 1868, p. 40. Ancober (Reeve, leg. C. W. Harris). Cerastus rothschildianus (Neuville e Anthony) Bulimus rothschildianus Neuville e Anthony, 1905 b, p. 197; Bulimus roth- schildi Neuville e Anthony, 1908, p. 315, tv. III, f. 12. Yaba, nella regione dell’ alto Auasc, a 1744 m. (Neuville e An- thony, sped. Rothschild). Cerastus boothi (Tomlin) Buliminus (Cerastus) boothi Tomlin, 1910, p. 54, fig.; Cerastus boothi Con- nolly, 1931 a, p. 328. Gan Libbah nella Somalia Britannica (Tomlin, leg. W. Feather). oy og ea ee 52 G. BACCI Cerastus putealis Connolly Cua putealis Connolly, 1930, p. 46, tv. VI, f. 8; Connolly, 1931 a, p. 328. Collina di Hergawt a est di Sheikh (Connolly, leg. Macfadyen). Cerastus somaliensis (Smith) Buliminus (Petraeus) somaliensis Smith, 1899, p. 59; Cerastus somaliensis Connolly, 1931 a, p. 329. Gan Libbah (Smith, leg. Donaldson-Smith). Cerastus moellendorffi Kobelt Cerastus moellendorffi Kobelt, 1903, p. 34; Kobelt, 1910, p. 15, tv. III, sig Wet e ; Scioa (Kobelt, sped. Erlanger). Cerastus gara-mulatae Kobelt Cerastus gara-mulatae Kobelt, 1901, p. 88; Kobelt, 1910, p. 13, tv. III f. 4-6. M. Gara-Mulata a 2000 m. (Kobelt, sped. Erlanger). Cerastus rijppellianus Kobelt Cerastus riippellianus Kobelt, 1901, p. 89; Kobelt, 1910, p. 14, tv., III, f. g-10; Thiele, 1933, p. 308. Vetta del Gara-Mulata a 3000 m. (Kobelt, sped. Erlanger); Sucsuc e Daka (Thiele, leg. Neumann). Cerastus daroliensis Kobelt Cerastus daroliensis Kobelt, 1903, p. 35; Kobelt, 1910, p. 13, tv. III, f. 7-8; IBAA, OSs 1s 179 Alto corso del fiume Dare (= Darolli) (Kobelt, sped. Erlanger); L. Avala fra Zeila e Harrar, Giam-Giam (Haas, sped. Erlanger). Cerastus ellerbecki Kobelt Cerastus ellerbecki Kobelt, 1903, p. 34; Kobelt, 1910, p. 12, tv. III, f. 2-3; Haas, 1932, p. 175; Thiele, 1933, p. 308. Dintorni di Ghimir (o Ghigner) (Kobelt, sped. Erlanger); M. Gara-Mulata, L. Langana, Bu Saftu, Bale, Giam-Giam (Haas, sped. Erlanger); Abera (Thiele, leg. Neumann). Cerastus plicatus Thiele Cerastus plicatus Thiele, 1933, p. 309, f. 46-46 a. Valle dell’ Ergine, Banca nel Malo, Anderaccia (Thiele, leg. Neumann). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 53 Cerastus regalis Thiele Cerastus regalis Thiele, 1933, p. 300, f. 47. Giam Giam (Thiele, leg. Koenig). Cerastus inflatus Thiele Cerastus inflatus Thiele, 1933, p. 310, f. 48. Monti Kella (Thiele, leg. Neumann). Cerastus retirugis (Martens) Buliminus retirugis Martens, 1895, Sitz. Ges. Naturf. Fr. Berlin, p. 128; Cerastus retirugis Thiele, 1933, p. 309. Giam Giam (Thiele, leg. Koenig). Cerastus olivieri (Pfeiffer) Buliminus olivieri Pfeiffer, 1847, p. 14; Piersanti, 1941, p. 268, f. 11; . Bulimus olivieri Reeve, 1858, Conchol. Icon. V, Bulimus, sp. 339; Martens, 1865, ‘p. 201; Blanford, 1870, p. 476; Bourguignat, 1883, pp. 53 e 113; Neuville e Anthony, 1905 a, p. 116; Neuville e Antony, 1908, p. 311, f. 33; Buliminus (Petraeus) olivieri Jickeli, 1874, p. 106; Pollonera, 1898, p. 6; Cerastus olivieri Preston, 1910, p. 166. - Abissinia (Pfeiffer, leg. Rippell); Abissinia meridionale (Mar- tens, leg. Heuglin); Tigrai, Undul, L. Ascianghi e tutto il Lasta (Blanford); altopiani dell’ Hamasien e dell’ Endertà specie presso Amba Alagi (Bourguignat, leg. Raffray); M. Cherseber nell’ Agamè e Adi Ugri nel Seraè (Pollonera, leg. De Boccard); altopiano di Uadlà (Blanford); foresta di Cunni nel Cercer (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); Harrar (Preston, leg. ?); Mega (Piersanti, miss. Sagan- Omo). Cerastus olivieri var major (Martens) Bulimus olivieri var. major Martens, 1866 b, p. 95, tv. III, f. 5-6; Neu- ville e Anthony, 1908, p. 313, f. 23. Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); rive del fiume Burca nel Cercer (Neuville e Anthony). Cerastus jickelianus (Nevill) Bulimus jickelianus Nevill, 1878, p. 133; Bourguignat, 1883, p. 113. Altopiano di Uadlà (Nevill, leg. Blanford). Trattasi forse del Cer. olivieri di Uadlà citato da Blanford. Cerastus erlangeri (Kobelt) Buliminus (Cerastus) erlangeri Kobelt, 1901, p. 86; Cerastus erlangeri Kobelt, IDO, OatVei I 9 Gara-Mulata (Kobelt, sped. Erlanger). 54 G.. BAGET ; Cerastus neumanni Kobelt Cerastus neumanni Kobelt, 1901, p. 88; Kobelt, 1910, p. 9, tv. I, f. 1O-IT: Preston, 1910, p. 166; Haas, 1932, p. 174. Dintorni di Harrar (Kobelt, sped. Erlanger); Harrar (Preston, leg. ?); Harrar e M. Gara Mulata (Haas, sped. Erlanger). Cerastus alzonai Bacci Cerastus alzonai Bacci, 1940 a, p. 445, f. 1. Colline ad est di Dessiè (Bacci, leg. Chiauzzi). Cerastus malleatus Kobelt Cerastus malleatus Kobelt, 1901, p. 87; Kobelt, 1910, p. 10, tv. I, f. 12-13. M. Achim presso Harrar (Kobelt, sped. Erlanger). Cerastus boccardi (Pollonera) Buliminus (Petraeus) boccardi Pollonera, 1898, p. 7, f. 16; Buliminus (Pe- tracus) Boccardi mut. obesa Pollonera, 1898, p. 7, f. 17; Cerastus boccardi Connolly, WOAS 19), DI 10075 ; Adi Caiè (Pollonera, leg. De Boccard); Zucuala (Connolly, leg. Scott e Omer-Cooper). - | Cerastus raffrayi (Bourguignat) Bulimus raffrayi Bourguignat, 1883, pp. 46 e 112, f. 77-78. Amba Alagi nell’Endertà (Bourguignat, leg. Raffray). Cerastus herbini (Bourguignat) Bulimus herbini Bourguignat, 1883, pp. 47 e 112, f. 74. Amba Alagi nell’Enderta (Bourguignat, leg. Raffray). Cerastus maharasicus (Bourguignat) Bulimus maharasicus Bourguignat, 1876, n. 30; Bourguignat, 1885, p. 14. Valle dell’ Auasc, sotto i detriti (Bourguignat, leg. Soleillet). Cerastus soleilleti (Bourguignat) Bulimus soleilleti Bourguignat, 1885, p. 13, f. 5. Aliò Amba (Bourguignat, leg. Soleillet). Cerastus lycaianus (Innes) Bulimus lycaianus Innes, 1884, p. 104; Bourguignat, 1885, p. 13. Hamasien (?) (Innes, leg. ?); dintorni di Aliò Amba a Sud di Ancober (Bourguignat, leg. Soleillet). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 55 Cerastus simoni (Bourguignat) Bulimus simonis Bourguignat, 1883, pp. 49 e 112, f. 63; Neuville e Anthony, 1906, p. 320; Neuville e Anthony, 1908, p. 317, f. 24; Bulimus (Petraeus) si- monis Pollonera, 1898, p. 7; Cerastus sinuosus (sic) Preston, 1910, p. 166; Bult- minus simoni Piersanti, 1941, p. 268, f. Io. Massiccio dell’Amba Alagi (Bourguignat, leg. pigli alti- piani dell’ Enderta (Bourguignat, leg. Raffray); M. Cherseber (Pol lonera, leg. De Boccard); Harrar (Neuville e Anthony, sped. Roth- schild; Preston, leg. ?); Yeka a 2026 m., valle di Cunni a 2385 m. (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); El Dire (Piersanti, miss. Sagan-Omo). | Cerastus achilli (Bourguignat) Bulimus achilli Bourguignat, 1883, pp. 50 e 112, f. 75-76. Abuna Josef (Bourguignat, leg. Raffray). Cerastus tamisierianus (Bourguignat) Bulimus tamisterianus Bourguignat, 1883, pp. 52 e 113, f. 80. Altopiani dell’ Endertà (Bourguignat, leg. Raffray). Cerastus abbadianus (Bourguignat) Bulimus abbadianus Bourguignat, 1883, pp. 54 e 113, f. 79. Amba Alagi (Bourguignat, leg. Raffray). Cerastus antinorii (Pollonera) Buliminus antinorit Pollonera, 1887, p. 1; Pollonera, 1888 b, p. 68, tv. III f. 4-6; Piersanti, 1941, p. 269, f. 13; Cerastus antinorit Bacci, 1940 b, p. 446; Buliminus meneliki Pollonera, 1888 a, p. 1; Pollonera, 1888 b, p. 69. tv. III, {.{1-3: Piersanti, 1941, p. 260, f. 15. Foreste di Fehere Ghembre (Pollonera, leg. Ragazzi); Mahal . Uons (Bacci, leg. Antinori); El Dee, foci del Sagan (Piersanti, sped. Sagan-Omo). Cerastus vigonii (Pollonera) i Buliminus vigonii Pollonera, 1888 a, p. 3; Pollonera, 1888 a, p. 3; Pollo- nera, 1888 b, p. 65, tv. III, f, 17; Cerastus vigonii Connolly, 1928 b, p. 167; BacckWro4isip Mio, Auasc presso il M. Bosset (Pollonera, leg. Ragazzi); Mahal Uons (Bacci, leg. Antinori); Zucuala (Connolly, leg. Scott). Cerastus scioanus (Pollonera) Buliminus scioanus Pollonera, 1888 a, p. 3; Pollonera, 1888 b, p. 67, tv. WL, £. 0. Asseghign (Bulga) (Pollonera, leg. Ragazzi). FELT 2 ti we ee DEGREE Te 0 e, IO 56 G. BACCI Cerastus sacconii (Pollonera) Bulimus saccontt Pollonera, 1888 a, p. 3; Pollonera, 1888 b, p. 66, tv. III, f. 8; Piersanti, 1941, p. 269, f. 14; Cerastus sacconii Connolly, 1928 b, p. 167: Thiele, 1933, p. 312; Bacci, 1941, p. 130. Presso il M. Bosset (Pollonera, leg. Ragazzi); Zucuala (Connol- ly, leg. Scott); Fin Finni (Bacci, leg. Antinori); fiume Sati, M. Kella, valle dell’ Ergine (Thiele, leg. Neumann); El Dire (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Cerastus amaliae Kobelt Cerastus amaliae Kobelt, 1903, p. 34; Kobelt, 1910, p. 11, tv. II, f. 2-3; Buliminus (Cerastus) amaliae Piersanti, 1939, p. 424, f. 4. Presso Schedama 75 Km. a Est del L. Margherita (Kobelt sped. Cio Javello (Piersanti, leg. Zavattari). Cerastus albidus Thiele Cerastus albidus Thiele, 1933, P. 310, f. 49. Scheko (Thiele, leg. Neumann). Cerastus kellaensis lhiele Cerastus kellaensis Thiele, 1933, ps 300, fy 5a. M. Kella (Thiele, leg. Neumann). Cerastus corneus Thiele Cerastus corneus Thiele, 1933, p. 311, f. 51. M. Buka nel Caffa (Thiele, leg. Neumann). Cerastus stilifer Thiele Cerastus stilifer Thiele, 1933, p. 311, f. 52. Al confine fra Caffa e Ghimir (Thiele, leg. Neumann). Cerastus elatus Thiele Cerastus elatus Thiele, 1933, p. 311, f. 53. Omo? (Thiele, leg. Neumann). Cerastus carolinae Kobelt Cerastus Carolinae Kobelt, 1910, p. 12, tv. II, f. 4-6; Haas, 1932, p. 175. Bu Saftu 60 Km. a Est del L. Margherita (Kobelt, sped. Erlan- ger); valle del Ganale (Haas, sped. Erlanger). Cerastus altus Thiele Cerastus altus Thiele, 1933, p. 312, f. 55. Presso Anderaccia (Thiele, leg. Neumann). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA yi Cerastus achatinoides Connolly Cerastus achatinoides Connolly, 1931 a, p. 328, tv. XI, f, 8. Madashon, Marojeh, Al Hills (Connolly, leg. Barrington- Bice) —. Gen. Zebrinops Thiele, 1931 Zebrinops revoili (Bourguignat) Limicolaria revoili Bourguignat, 1882, p. 42, tv. II, f. 24-26; Buliminus revoili Smith, 1889, p. 57 (pars); Hoyle e Standen, Igor, p. 4; Rachis revoili Connolly, 1928 a, p. 123; Connolly, 1931 a, p. 329; Limicolaria gilbertae Bowr- guignat, 1882, p. 44, tv. II, f. 27-28; Buliminus (Rachis) moreletianus Ancey, 1881 a, p. 206; Buliminus moreletianus Ancey, 1901, p. 139. Territorio degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil); estrè- mità orientale del M. Siradleh, incrocio delle strade di Burao-Erigavo e di Hudin (Connolly, leg. Macfadyen): Lugat (Smith, leg. Donald- son-Smith); Dabus e Arabayo (Hoyle e Standen, leg. R. Koettlitz); Bender Beila, Ehil, Uadi Hor, Uadi Dhur, fra Balli Scillin e Ina Oschin, Nobir, Uadi Hamud (Connolly, leg. Stefanini); 130 Km. da Gherrouei per Bender Chassim (Bacci, leg. Cecioni). Zebrinops perrierianus (Bourguignat) Limicolaria perrieriana Bourguignat, 1882, p. 47, tv. II, f, 31-32; Rachis perrieriana Connolly, 1931 a, p. 330. Montagne degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil). Zebrinops rochebruni ‘Bourguignat) ; Limicolaria rochebrunt Bourguignat, 1882, p. 45, tv. II, f. 33-34; Rachis rochebruni Connolly, 1931 a, p. 331. Airensit nel paese degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil). Zebrinops armandi (Bourguigna!t) Limicolaria armandi Bourguignat, 1882, p. 46, tv. II, f. 35-36; Rachis armandi Connolly, 1931 a, p. 331. Mana nei monti degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil). Zebrinops maunoirianus ‘Bourguignat) Limicolaria maunoiriana Bourguignat, 1882, p. 48, tv. II, f. 29-30; Bult- minus revoili Smith, 1899, p. 57 (pars); Rachis maunoiriana Connolly, 1931 a, Pest, tv. III \f1-23. Monti degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil); Lugat a 4300 m. (Smith); El Gumbe'el presso Gid Ali nel distretto di Erigavo a 1350 m., M. Galgudan presso Sceich Cotub, Monti Her- | gawt, Monti Sured, distretto di Erigavo (Connolly, leg. Macfadyen). Sa ye ARI MT Ri 58 G. BACCI Zebrinops milne-edwardsianus (Bourguignat) Limicolaria milne-edwardsiana Bourguignat, 1882, p. 49, tv. II, f. 39-40; Rachis milne-edwardsiana Connolly, 1931 a, p. 333. Monti degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil). Zebrinops leontinae (Bourguignat) Limicolaria leontinae Bourguignat, 1882, p. 50, tv. II, f. 37-38; Rachis leontinae Connolly, 1931 a, p.. 333. Monti degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil). A Zebrinops rabaudi (Bourguignat) Limicolaria rabaudi Bourguignat, 1882, p. 51, tv. II, f. 41-42; Rachis rabaudi Connolly, 1931 a, p. 333. Monti degli Uarsangheli (Bourguignat, leg. Revoil). Zebrinops libbahensis (Tomlin) Bultminus: (Zebrina) libbahensis Tomlin, 1910, p. 54, fig.; Rachis libbahensis Connolly, 1931 a, p. 333. È Gan Libah (Tomlin, leg. Feather). Gen. Passamaella L. Pfeiffer, 1883 Subgen. Euryptyxis P. Fischer, 1883 Passamaella (Euryptyxis) revoili (Bourguignat) Bulimus revoili Bourguignat, 1882, pp. 27 e 91, tv. I, f. 1; Buliminus (Pe- traeus) revoili Ancey, 1881 a, p. 206; Petraeus (Euryptyxis) revoili Connolly, 1928 a, p. 125; Connolly, 1931 a, p. 326; Passamaella (Euryptyxis) revotli Baccio Ip eno i Picco di Cahò Oman presso Bender Merhagno in Migiurtinia (Bourguignat, leg. Revoil); Quanetab nella catena degli Uarsangheli, Maroyeh, Monti Al (Connolly, leg. Barrington Brown); Monti Dur- fabrli, scarpata di Hagrin a N.E. di Hudin (Connolly, leg. Macfadyen); Jeh, Uadi Hor, Bur Dafer, Cala Bacba, Uadi Dhur (Connolly, leg. Stefanini); valle del Daror; Carcar (Ancey, leg. Kevoil); Ehil, Baduein, Gardò (Bacci, leg. Cecioni). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA’ 59 Passamaella (Euryptyxis) revoili var. cyclostomopsis (Bourguignat) Bulimus revoili var. cyclostomopsis Bourguignat, 1882, p. 28, tv. I, f. 3; Peiraeus revoili var. cyclostomopsis Connolly, 1931 a, p. 326. Picco di Cahò Oman (Bourguignat, leg. Revoil); scarpata di Hagrin (Connolly, leg. Macfadyen). Passamaella (Euryptyxis) revoili var. pachystoma (Bourguignat) Bulimus revoili var. pachystoma Bourguignat, 1882, p. 28, tv. I, f. 3; Pe- traeus revoili var. pachystoma Connolly, 1931 a, p. 326. Picco di Cahò Oman (Bourguignat, leg. Revoil); distretto di Éri- gavo (Connolly, leg. Macfadyen). Passamaella (Euryptyxis) revoili var. georgi (Bourguignat) Bulimus georgi Bourguignat, 1882, p. 35, tv. I, f. 3; Petraeus revoili var. georgi Connolly, 1931 a, p. 326. Fararalè ai piedi dei Monti Carcar (Bourguignat, leg. Revoil); scarpata di Hagrin (Connolly, leg. Macfadyen). Passamaella (Eurxptyxis) maunoiriana (Bourguignat) Bulimus maunoirianus Bourguignat, 1882, p. 29, tv. II, f. 5. Laguna di Tohen (Bourguignat, leg. Revoil). Passamaella (Euryptyxis) duveyrieriana (Bourguignat) Bulimus duveyrierianus Bourguignat, 1882, p. 30, f. 10. Colline del Capo Guardafui (Bourguignat, leg. Revoil). Passamaella (Euryptyxis) labiosa (Bourguignat) Helix labiosa Miiller, 1774, Verm. terr. fluv. Hist., II, p. 96; Pupa labicsa var. Petit, 1850, p. 76; Bulimus labiosus Bourguignat, 1882, p. 31, f. 11. Hafun (Petit, leg. Guillain); Capo Guardafui (Bourguignat, leg. Revoil). Passamaella (Euryptyxis) lamproderma (Morelet) Bulimus lampodermus (sic) Morelet, 1879, p. 315, tv. XII, f. 6; Buliminus (Petraeus) lamprodermus Ancey, 1881 a, p. 206; Ancey, 1881 b, p. 517. Alta montagna dell’ Abissinia (Morelet, leg. ?); Somalia (An- cey, leg. ?). Non essendovi alcun’altra Passamaella citata per l’Abissina, il reperto del Morelet resta molto dubbio. 60 G. BACCI Passamaella (Euryptyxis) candida (Lam.) Pupa candida Lamarck, 1822, Anim. s. vert., VII, p. 106; Bulimus candidus Bourguignat, 1882, pp. 16 e 28, tv. I, f. 8; Petraeus (Euryptyxis) latireflexus Ancey (non Reeve), 1881a, p. 206; Petraeus (Euryptyxis) candidus Connolly, MO 2/0 MAP UDR. Valle del Meloi, pr. Durdureh (Bourguignat, leg. Revoil) Uanane in Migiurtinia (Connolly, leg. Stefanini). Passamaella (Euryptyxis) macropleura (Bourguignat) Bulimus macropleurus Bourguignat, 1882, p. 32, tv. I, f. 16; Eee (Euryptpxis) macropleurus Connolly, 1931 a, p. 327. Valle del Meloi sopra Durdureh (Bourguignat, leg. Revoil). ro mi- glia ad W. di Eriduwe (Connolly, leg. Barrington-Brown). Passamaella (Euryptyxis) bertrandi (Bourguignat) Bulimus bertrandi Bourguignat, 1882, Pp. 33, tv. IL f 173. Retcacus (Bunge ptuxis) bertrandi Connolly, 1931 a, p. 327. Valle del Meloi pr. Durdureh (Bourguignat, leg. Revoil). Passamaella (Euryptyxis) tiani (Bourguignat) Bulimus tiant Bourguignat, 1882, p. 34, tv. I, f. 15. Valle di Tohen (Bourguignat, leg. Revoil). Passamaella (Euryptyxis) pauli (Bourguignat) Bulimus pauli Bourguignat, 1882, p. 37, tv. I, f. 9; Petraeus (Euryptyxis) pauli Connolly, 1931 a, p. 327. Picco di Cahò Oman pr. Bender Merhagno in Migiurtinia (Bour- guignat, leg. Revoil); Collina di Gadambar (Connolly, leg. Macfadyen). Passamaella (Furyptyxis) delagenieri (Bourguignat) Bulimus delagenieri Bourguignat, 1882, p. 39, tv. I, f. 18; Petraeus (Euryp- tyxis) delageniert Connolly, 1931, p. 327. Valle del Meloi pr. Durdureh (Bourguignat, leg. Revoil). Fam. CLAUSILIIDAE Gen. Macropltychia, O. Boettger, 1877 Macroptychia sennaariensis (L. Pfeiffer) Clausilia sennaariensis Pfeiffer, 1855, Malak. Blatt. p. 181; Blanford, 1870, p. 477; Jickeli, 1874, p. 128; Bourguignat, 1883, pp. 74 e 117; Preston, 1910, p. 166. : A Sud del L. Ascianghi (Blanford); M. Abuna Josef a 4024 m. (Bourguignat, leg. Raffray); Harrar (Preston, leg. Raffray); Harrar (Preston, leg. ?). ni i MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA Riferite in un primo tempo al gen. Clausilia Drap. sensu lato, que- sta specie e le seguenti appartengono più esattamente al gen. Macropty- chia con rappresentanti dalla Arabia al S. Africa. Macroplychia dystherata (Jickeli) Clausilia dystherata Jickeli, 1874, p. 129, tv. V, f. 18; Bourguignat, 1883, p. 118. M. Enjelal, M. Rora Asghedè nell’ Habab (Jickeli). Macroptychia rothschildi ‘Neuville e Anthony) Clausilia rothschildi Neuville e Raro 1906 c, p. 412; Neuville e Anthony, LOO, p. 306, tv. IIL, f. 13). Cunni a 2385 m. (Neuville e Anthony, leg. sped. Rothschild). Macroptychia jemjemensis (Connolly) Claustlia jemjemensis Connolly, 1928 a, p. 169. Foresta dei Giam Giam (Connolly, leg. Omer-Cooper). Gen. Abbadia Bourguignat, 1883 Abbadia aethiopica Bourguignat . Abbadia aethiopica Bourguignat, 1883, pp. 69 e 115, f. 82-83. M. Zebur a circa 2000 m. (Bourguignat, leg. Revoil). Fam. FERUSSACIIDAE Gen. Coelostele Benson, 1864 Coelostele aegyptiaca Bourguignat Coelestele aegyptiaca Bourguignat, 1880, Descr. div. esp. Coelestele, p. 12; Jousseaume, 1890, p. 88. Alluvioni di un piccolo torrente a S. di Massaua (Jousseaume). Coelostele paladilhiana (Nevill) Francesta scalaris Paladilhe, 1872, p. 10, tv. I, f. 1-4; Issel, 1873, p. 530; Jickeli, 1874; p. 135; Coelestele paladilhiana Nevill, 1878, p. 162; Bourguignat, 1883, p. 120; Coelestele arabica, Bourguignat, 1880, Descr. div. esp. Coelestele, pe 15. ; 1 Spiaggia di Sceic Said presso Massaua (Issel). PRA n, ene, % i A È 7 È = si 3 G. BACCI Gen. Caecilioides Herrmannsen, 1846 Caecilioides isseli (Paladilhe) Caecilianella isseli Paladilhe, 1872, p. 22, tv. I, f. 9-10; Bourguignat, 1883, p. 122; Jousseaume, 1890, p. 89; Acicula isseli Jickeli, 1874, p. 135. Sceich Said presso Massaua (Paladilhe, leg. Issel); alluvioni dei tor- renti presso Massaua (Jousseaume). Caecilioides caprai Bacci Caecilioides caprai Bacci, 1941, p. 131, f, 2. Gersale (Bacci, leg. Cecioni). Caecilioides (?) soleilleti (Bourguignat) Caecilianella soleilleti Bourguignat,-1885, p. 22, tv., f. 10. Valiata di Bidero (Bourguignat, leg. Soleillet). Fam. SUBULINIDAE Subfam. SUBULININAE Gen. Subulina Beck, 1837 Subulina erlangeri Boettger Subulina erlangeri Boettger, 1907, p. 137; Kobelt, 1910, p. 36, tv. XI, f. DENIS, AGR GIÙ, jos AZ Bale (Boettger, sped. Erlanger); Buloburti (Bacci, leg. Cecioni). Subulina chiarinii Pollonera Subulina chiarinti Pollonera, 1887, p. 2; Pollonera, 1888 b, p. 74; tv. IL f. 31; Connolly, 1928 b, p. 171; Subulina lacuum Boettger, 1907, p. 137; Ko- belt ovo, Pe 7 va Ras sO 3 ze pamiag/ or Let Marefia (Pollonera, leg. Ragazzi); Fehere Ghembre (Pollonera, leg. Ragazzi); Addis Abeba (Connolly, leg. Omer-Cooper); L. Lan- gana e Bale (Bottego, Kobelt, sped. Erlanger); Giam Giam (Haas, sped. Erlanger). Subulina perlucida (Preston) Homorus perlucidus Preston, 1910, p. 168; fig.; Connolly, 1931 a, p. 334. Harrar (Preston); Gan Libbah (Connolly, leg. Feather). Dies ee ee e PT a ——<—P ee) Coe a MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 63 Subulina munzingeri (Jickeli) St:nogyra munzingert Jickeli, 1873 a, p. 103; Subulina miinzingeri Bourgui- gnat. 1883, pp. 82 e 122, tv. IX, f. 65-67; Acicula miinzingeri Jickeli, 1874, p. TOS en Vif. 21% 5 Rive del Falkat e dintorni di Nacfa negli Habab (Jickeli); M. Abuna Josef (Bourguignat, leg. Raffray). Subulina connollyi n. sp. Subulina (Acicula) miinzingeri Neuville e Anthony (non Jickeli), 1906, p. 320; Neuville e Anthony, 1908, p. 304, f. 18; Subulina miinzingeri Connolly, 1928 a, p. 171; Opeas miinzingeri Connolly, 1931, p. 335. Dire Daua (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); Adda, riva del L. Hora Arsadi (Connolly, leg. Omer Cooper). Non è identificabile con la precedente specie in quanto, come già osservò il Connolly, presenta giri meno obliqui, nove giri invece di otto e l’ultimo relativamente più piccolo. Pertanto credo giustificata per tale forma l'istituzione di una nuoya specie della quale propongo di consi- derare come tipi gli esemplari di Dire Daua. Subulina mabilliana Bourguignat -Subulina mabilliana Bourguignat, 1883, pp. 83 e 122; Neuville e Anthony, 1906 a, p. 320; Neuville e Anthony, 1908, p. 305, f. 19. M. Abuna Josef a 4000 m. (Bourguignat, leg. Raffray); Valle di Cunni a 2385 m., Tchafianani a 1656 m., Moullou a 1296 m. (Neu- ville e Anthony, sped. Rothschild). Subulina abessinica (Thiele) Homorus (Itiopiana) abessinica Thiele, 1933, p. 306, f. 42 b. Diala e valle dell’Ergine (Thiele, leg. Neumann). Gen. Nothapalus Martens, 1397 Nothapalus cylindricus (Thiele) Homorus (Nothapalus) cylindricus Thiele, 1933, p. 305, f. 38-38 a. Omo e Gimma (Thiele, leg. Neumann). Nothapalus spretus (Thiele) Homorus (Nothapalus) spretus Thiele, 1933, p. 306, f. 39-394. Fra Anderaccia e Detscha (Thiele, leg. Neumann). 64 VE GuBACED » Nothapalus similis (Thiele) Homorus (Nothapalus) similis Thiele, 1933, p. 306, f. 40-40. Località imprecisata (Thiele, leg. Neumann). Nothapalus perspicuus (Thiele) Homorus (Nothapalus) perspicuus Thiele, 1933, p. 306, f. 41-41 a. Abera (Thiele, leg. Neumann). i 5 Nothapalus densestriatus (Thiele) Homorus (Nothapalus) densestriatus Thiele, 1933, p. 306, f. 42-424. Valle del fiume Ergine, Banko nel Malo, Caffa occidentale, Bi- nescho e Schecko nei Gurafarda (Thiele, leg. Neumann). Gen. Homorus Albers, 1850 Homorus rothschildianus (Neuville e Anthony) ‘ Stenogyra rothschildiana Neuville e Anthony, 1905a, p. 115; Neuville è Anthony, 1908, p. 302, tv. III, f. 10; Homorus princeps Preston, 1910, p. 168, faenist Foresta di Cunni a 2385 m. (Neuville e Anthony, sped. Roth- schild); Harrar (Preston, leg. ?). i Homorus erlangeri Kobelt Homorus erlangeri Kobelt, 1905, p. 129; Kobelt, 1910, p. 33, tv. VIII. f. 1-4; Thiele, 1933, p. 301, f. 27; Homorus obesus Kobelt, 1905, p. 130; Ko- belt) Tro re, sp. 34 ctv VILE fa 9 Rlaas moses tiga a | Ghimir e Bu Saftu 60 km. a Est del L. Margherita o Abaia (Ko- belt, sped. Erlanger); Abera (Thiele, leg. Neumann). Homers laevis Thiele Homorus laevis Thiele, 1933, p. 302, f. 28. Gimma (Thiele, leg. Neumann). Homorus ginirensis Kobelt Homorus giniresis Kobelt, 1905, p. 131; Kobelt, 1910, p. 35, tv. VIII, f. ro. Ghimir nell’ Harrar (Kobelt, sped. Erlanger). 7 Homorus ellerbecki Kobelt Homorus ellerbecki Kobelt, 1905, p. 131; Kobelt, 1910, p. 30; tV VISI Bu Saftu (Kobelt, sped. Erlanger). et trad ner ieri e ù lie MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 65 Homorus gara-mulatse Kobelt Homorus gara-mulatae Kobelt, 1905, p. 130; Kobelt, 1910, p. 34, tv. VIII, faer-7 Haag, 1032, Ps 177. M. Gara Mulata (Kobelt, sped. Erlanger); Wolu (Haas, sped. Erlanger). Homorus cyanostoma (Beck) Subulina cyanostoma Beck, 1837, Index Mollusc., p. 76; Jickeli, 1874, p. 147; Bourguignat, 1883, p. 120; Achatina cyanostoma Pfeiffer, 1842, Symb. ad Hist. Helic., II, p. 58; Glandina (Achatina) cyanostoma Philippi, 1844, Abbild. Beschr. I, p. 134; tv. I, f. 4; Achatina (Homorus) cyanostoma Martens, 1865, p. 182; Martens, 1866, p. 95; Homorus cyanostoma Piersanti, 1940; p. 235; f. 9-15; Homorus cyanostomus Germain, 1931, p. 365. Abissinia (Pfeiffer, leg . Rippell); Abissinia meridionale (Martens, leg. Riippel); Gorgorà e Zeghie sul L. Tana (Piersanti, miss. L. Tana); subfossile sulle rive dell’ Errer a Sud di Harrar (Germain, leg. Teilhard de Chardin). Homorus antinorii (Morelet) Achatina antinorit Morelet, 1872, p. 199, tv. IX, f. 9; Subulina antinori Bourguignat, 1883, p. 121; Pollonera, 1898, p. 7; Homorus antinorii Bacci, 1941, Pp. 132. Dombur nel Paese dei Mensa (Morelet, leg. Issel); tra Ghinda e Asmara nell’ Hamasien (Jickeli); fra Nefasit e Ghinda (Pollonera, leg. De Boccard); Bet Ghirghis presso Asmara (Bacci, leg. Boldrati). Homorus vernicosus (Jickeli) Stenogyra vernicosa Jickeli, 1873, p. 103; Subulina antinorii Jickeli, 1874, p. 145, tv. V, f. 29; Subulina vernicosa Bourguignat, 1883, p. 120. Fra Ghinda e Asmara nell’ Hamasien (Jickeli). Homorus omeri Connolly Homorus omeri Connolly, 1928 b, p. 170, tv. I, f. 2; Haas, 1932, p. 183. Addis Abeba (Connolly, leg. Omer Cooper); Giam Giam (Haas, sped. Erlanger). Homorus conformis Thiele Homorus conformis Thiele, 1933, p. 302, f. 29-29 4. Fiume Uma (Thiele, leg. Neumann). Homorus dalbaensis Thiele Homorus dalbaensis Thiele, 1933, p. 302, f. 30-304. Dalba nel Contà (Thiele, leg. Neumann). Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 3 Te ak ee A 66 G. BACCI Homorus kaffaensis Thiele Homorus kaffaensis Thiele, 1933, p. 303, f. 31-31 a, M. Buka nel Caffa (Thiele, leg. Neumann). Homorus djimmaensis Thiele Homorus djimmaensis Thiele, 1933, p. 303, f. 32-32 a. Gimma (Thiele, leg. Neumann). Homorus nitens Thiele .-Homorus nitens Thiele, 1933, p. 303, f. 33. M. Buka nel Caffa (Thiele, leg. Neumann). Homorus maurus Thiele Homorus maurus Thiele, 1933, p. 304, f. 34. M.ti Kella (Thiele, leg. Neumann). Homorus fragilis Thiele Homorus fragilis Thiele, 1933, p. 304, f. 35-35 a. Foresta di Djala nel Gofa a 2600 m., fiume Senti, fra Anderaccia e Detscha (Thiele, leg. Neumann). Homorus cerinus Thiele Homorus cerinus Thiele, 1933, p. 304, f. 36-36 a. Dalba del Contà, Anderaccia, M.ti Buka e Kella, Schubba fino a Schenna e Alto Ghila (Thiele, leg. Neumann). Homorus ragazzii Pollonera Homorus ragazzii Pollonera, 1887, p. 1: Pollonera, 1888 b, p. 74, tv. III, f. ro e 16; Connolly, 1928 b, p. 170; Haas, 1932, p. 183. Entoto (Pollonera, leg. Ragazzi); Zucuala (Connolly, leg. Scott); Giam-Giam (Haas, sped. Erlanger). Homorus perrierianus (Bourguignat) Subulina perrieriana Bourguignat, 1883, pp. 81 e 121, f. 64. Altopiano dell’Endertà (Bourguignat, leg. Raffray). Homorus variabilis (Jickeli) Stenogyra variabilis Jickeli, 1873 a, p. 105; Subulina variabilis Jickeli, 1874, p. 139, tv. V, f. 23; Bourguignat, 1883, p. 82; Pollonera, 1898, p. 8; Con- nolly, 1928 b, p. 170; Homorus variabilis Bacci, 1941; p. 132. Fra Ghinda e Asmara (Jickeli); Asmara (Bacci, leg. Boldrati); al- topiani dell’Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray); Nefasit presso Ghin- da (Pollonera, leg. De Boccard). es % MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 67 Homorus variabilis var. jickelii (Bourguignat) Subulina jickelit Bourguignat, 1879, p. 10; Homorus variabilis var, jickelii Pilsbry, 1905, Manual, XVII, p. 135, tv. LVIII, f. 48; Connolly, 1928 b, p. 170. Addis Abeba (Connolly, leg. Omer Cooper). Homorus variabilis var. Ihothellerii (Bourguignat) Subulina variabilis var. B, ae TS74; (po 140, 00LV. Wf. 24; Sabulina Ihothellerii Bourguignat, 1879; p. ; Bourguignat, 1883, pp. 82 e 121. Asmara (Jickeli); ina; di Adua, M. Abuna Josef (Bourgui- gnat, leg. Raffray). Homorus suaveolens (icon Subulina suaveolata Jickeli, 1874, p. 144, tv. V, f. 28; Subulina suaveolens Bourguignat, 1883, p. 121. Fra Ghinda e Asmara (Jickeli); Abuna Josef nel Lasta (Bourgui- gnat, leg. Raffray). Homorus angustatus (Jickeli) Stenogyra angustata Jickeli, 1873 a, p. 104; Subulina angustata, Jickeli. 1874; Ba. WAS on (Ea ie ig eo fe Nacfa (Jickeli). Homorus subulatus (Jickeli) Stenogyra subulata Jickeli, 1873 a, p. 104; Subulina subulata eJickeli, 1874, py ian, tv. Vs ti 26; Boursuignat, 1903, p. 122. ra Ghinda e Asmara, dintorni di Mekerka sul Toccor (Jickel1). Homorus meneleki (Preston) Subulina (Itiopiana) meneleki Preston, 1910, p. 169, f. n. t. Harrar (Preston, leg. ?). Homorus discretus Thiele Homorus discretus Thiele, 1933, p. 305, f. 37. Anderaccia (Thiele, leg. Neumann). Homorus nimpha (Preston) Subulina (Itioptana) nimpha Preston, 1910, p. 170; f. n. t. Harrar (Preston, leg. ?). Homorus vicinus (Preston) Subulina (Itiopiana) vicina Preston, 1910, p. 169, f. n. t. Harrar (Preston, leg. ?). G. BACCI ene 68 Gen. Neoglessula Pilsbry, 1919 Neoglessula ariel (Preston) Achatina ariel Preston, 1910, p. 166, f. n. t. Harrar (Preston, leg. ?). Neoglessula montana (Martens) | | Achatina montana Martens, 1866 b, p. 95; Morelet, 1868, p. 40; Glessula montana Jickeli, 1874, p. 132, tv. V, f. 19; Bourguignat, 1883, p. 120. Guno nel Beghemeder (Martens, leg. Heuglin). Neoglessula curta Connolly Neoglessula curta Connolly, 1928 b, sp. 1735 tv. Lit. 3° Haas 32 PAS Foresta dei Giam-Giam (Connolly, leg. Omer Cooper); Busaftu, 60 Km: a Est del L. Margherita o Abbai (Haas, sped. Erlanger). Neoglessula corpulenta Haas Neoglessula corpulenta Haas, 1932, p. 183, tv., f. 9. Busaftu, 60 Km. a Est del L. Margherita o Abbai (Haas, sped. Erlanger). Gen. Bocageia Girard, 1893 Subgen. Liobocageia, Pilsbry Bocageia (Liobocageia) bukaensis Thiele Bocageia (Ltobocageta) aethiopica Thiele, 1933; p. 307; f. 44-44 a. M. Buka (Thiele. leg. Neumann). Bocageia (Liobocageia) aethiopica Thiele Bocageta (Liobocageta) aethtopica Thiele, 1933; p. 307: f. 44-44 a. M. Buka (Thiele, leg. Neumann). Gen. Pseudoglessula O. Boettger, 1892 Subgen. Kemptoconcha Preston, 1913 _Pseudoglessula (Kempioconcha) stuhlmanni (Martens) Buliminus stuhlmanni Martens, 1895, Sitzungsber. Ges. Naturf. Fr. Berlin. — p. 128; Martens, 1897; p. 63, tv. III, f. 26-29; Pseudoglessula (Kempioconcha) stuhlmanni Thiele, 1933, p. 308.: Alto corso del Ghila (Thiele, leg. Neumann). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 69 Subfam. OPEATINAE Gen. Curvella Chaper, 1885 Curvella aethiopica Thiele Curvella aethiopica Miele 593350 pa. 3:08 te. 45% Localita non precisata (Thiele, leg. Neumann). Gen. Opeas Albers, 1850 Opeas gracile (Hutton) Bulimus gracilis Hutton, 1834, Journ. asiat. nat. hist., III, p. 84; Spada gracilis Blanford, 1870, p. 476; Subulina gracilis Jickeli, 1874, p. 137; Opeas gracilis Bourguignat, 1883, p. 119:- Dintorni di Adabagi nel Tigrai (Blanford). Opeas indifferens Boetiger Opeas indifferens Boettger, 1907, p. 138; Kobelt, 1910, p. 38. Bale nell’Harrar (Boettger, sped. Erlanger). Gen. Preudopeas Putzeys, 1889 Pseudopeas isseli (Jickeli) Subulina isseli Jickeli, 1874, p. 138, tv. V, f. 22; Beccaria isseli Bourguignat, 1883, p. 119. Boggù nei Bogos (Jickeli, leg. Issel). Subfam. RUMININAE | Gen. Zootecus Westerlund, 1887 Zootecus insularis (Ehremberg) Pupa insularis Ehremberg, 1831, Symb. Phys., Evert. (Mollusca); Buliminus (Cylindrus) insularis Jickeli, 1874, p. 108, tv. V, f. 4; Jickeli, 1881, p. 337: Bulimus insularis Bourguignat, 1883, pp. 65 e 114; Rumina insularis Bourgui- gnat, 1885, p. 22; Jousseaume, 1890, p. 89; Buliminus (Mastus) insularis Pol- lonera, 1898, p. 6; Zootecus insularis Connolly, 1928 b, p. 128; Connolly, 1931 a, P. 335; Bacci, 1941, p. 132; Buliminus (Zootecus) insularis Piersanti, 1941, p. 267 Dintorni di Massaua, paese dei Bogos, Hamasien (Bourguignat, leg. Raffray); Massaua (Jousseaume); Massaua e Assab (Pollonera, leg. De Boccard); fra l’Atbara e il Bahr el Salam (Jickeli, leg. Piroth): valle dell'Auasc; dintorni del golfo di Tagiura (Bourguignat, leg. So- 70 3 G. BACCI leillet); Lasdur 10 Km. a N di Huguf Spring (Connolly, leg. Macfa- dyen); Cala Bacba, Sigadere, Ilbehlà (Connolly, leg. Stefanini); Ehil, Gherrouei (Bacci, leg. Cecioni); bacino del L. Stefania, rive dell'Olo pr. Elolo (Piersanti, miss. Sagan. Omo). Fam. ACHATINIDAE Gen. Achatina Lamarck, 1799 Achatina fulica (Férussac) Helix (Cochlitoma) fulica Férussac, 1821, Tabl. Syst., P.te III p. 53; Acha- tina fulica Connolly, 1928 a, p. 123; Bacci, 1939, p. 335, f. 1; Piersanti, 1941, p. 13, f. 26; Bacci, 1941, p. 133; Achatina milne-edwardsiana Revoil, 1885, p. 98, tv. V; Martens, 1895, p. 164; Wagner, 1940, p. 93, f. 1; Wagner, 1941, p. 82, tv. II, f. 3; Achatina lactea Nardini (non Reeve), 1933; p. 179: tv. XXII, f. 3 (solamente). Colline fra Giumbo e Bieja (Connolly, leg. Stefanini); Belet Amin (Bacci, sped. Patrizi); Magala Umberto I nell’Uebi Gestro (Bacci, 1% spedizione Ruspoli); torrente Baidoa (Bacci, leg. Citerni); Gheledi nell’Uebi Scebeli (Revoil); fra Bardera e Brava (Martens, 1° sped. Bottego); fossile nella Somalia meridionale (Nardini, leg. Ste- fanini); foci dell'Omo (Piersanti, miss. Sagan-Omo). ~ Achatina lactea Reeve Achatina lactea Reeve, 1849, Conch. Icon., V. Achatina sp., 41; Connolly, 1928 a, p. 126; Nardini, 1933, p. 1709, tv. VII, f. 2 (solamente); (Baccremoga, Pp. 337, f. 2; Bacci, 1941, p. 132; Achatina fulica var. solida De Angelis e Millo- sevich, 1900; p. 147, tv. III, f. 7. Brava (De Angelis e Millosevich, 2% sped. Bottego); Garbauen, Duna fra El Sai e Torda, fra Giumbo e Bieja, Uardavel nel Bacino dell’Uebi Scebeli, Bur Budulca (Connolly, leg. Stefanini); Afgoi (Bacci, leg. Patrizi); Km. 50 da Itala verso l’interno, fra Bugda Aca- ble e El Dubbo, Buloburti (Bacci, leg. Cecioni); fossile in Somalia meridionale (Nardini, leg. Stefanini). La Nardini ha figurato sotto il nome di Achat. lactea un esem- plare che appartiene invece senza alcun dubbio alla Achat. fultca. Achatina erlangeri Kobelt e Moellendorff Achatina erlangeri Kobelt e Moellendorff, 1902, p. 180; Kobelt, ro1o, p. reese toye WUE hee aye Connolly MOBS A, is UAD7/. Valle dell’Uebi nel territorio dei Galla e valle del Ganale (Ko- belt e Moellendorff, sped. Erlanger); dune fra El Sai e Torda (Con- nolly, leg. Stefanini). ‘MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 71 Achatina daroliensis Kobelt Achatina daroliensis Kobelt, 1910, p. 19, tv. XI, f. 1-2; Connolly, 1928 a, PeL26> acc, 1941, po Mos. Fiume Darrò (Kobelt, sped. Erlanger); Genale, Baidoa, Bardera (Connolly, leg. Stefanini); torrente Baidoa (Bacci, leg. Citerni). DIChEnnS chrysoleuca Pilsbry Achatina chrysoleuca Pilsbry, 1897, p. 357. Tulu Didirko nel territorio del Daua Parma (Pilsbry, leg. Do- naldson Smith). Achatina (?) stefaninii Connolly Achatina stefaninit Connolly, 1925, p. 424; Connolly, 1928 a, p. 127, tv. IIS; Colline fra Sahauen e Bibahal (Connolly, leg. Stefanini). Si tratta forse di una Archachatina. Gen. Archachatina Pilsbry, 1904 Archachatina neumanni Thiele Archachatina neumanni Thiele, 1933, p. 296, f. 22-224. M.ti Buka e Wirà nel Caffa (Thiele, leg. Neumann). Gen. Metachatina Pilsbry, 1904 Metachatina kraussi (Pfeiffer) Bulimus kraussi Pfeiffer, 1846, Symb. ad Hist. Helic., p. 85; Achatina kraussi De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 12. Ambati nel paese di Soddu a 2280 m. (De Rockebrune e Ger- main, sped. Du Bourg de Bozas). Gen. Burtoa Bourguignat, 1889 Burtoa nilotica (Pfeiffer) Bulimus niloticus Pfeiffer, 1861, Proc. Zool. Soc. London, p. 24; Burtoa nilotica Hoyle e Standen, 1901, p. 4; Thiele, 1933, p. 297. Mendi (Hoyle e Standen, leg. Koettlitz); alta valle del Ghila, An- deraccia (Thiele, leg. Neumann). 72 G. BACCI Gen. Limicolaria Schumacher, 1917 Limicolaria flammea (Muller) Helix flammea Miller, 1774, Verm. terr. fluv. hist., IMI, p. 87, n. 285; Limicolaria fammea Jickeli, 1874, p. 157, tv. VI, f. 5-7; Hoyle e Standen, 1901, p. 4; Neuville e Anthony; 1905 b, p. 197; Neuville e Anthony; 1908, p. 282, f. 11: Piersanti, 1940, p. 234,10 12 Piersanti, NOA OZONO i Zeghiè sul L. Tana (Piersanti, miss. L. Tana); foresta di Cunni (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); El Banno, El Dire, foci del Sagan, bacino del L. Stefania, Caschei, Elolo, rive del L. Rodolfo (Pier- santi, miss. Sagan-Omo); riva ovest del fiume Dabus nell’Uollega e ad E del campo di Lopa Martin (Hoyle e Standen, leg. Koettlitz). Limicolaria flammea var. globosa Neuville e Anthony Limicolaria fammea var. globosa Neuville g Anthony, 1905 b, p. 197; Neu- ville e Anthony, 1908, p. 293, f. 14. Foresta di Cunni (Neuville e Anthony, sped. Rothschild). Limicolaria candidissima Shuttleworth Limicolaria candidissima Shuttleworth, 1856, Notit. malac., p. 49, tv. VI, f. 7-8; Martens, 1895, p. 64. . Gourar Ganana (Martens, 1° sped. Bottego). Limicolaria caillaudi (Pfeiffer) Bulimus caillaudi Pfeiffer, 1850, Zeitschr. f. Malak., p. 86; Limicolaria cail- laudi Bourguignat, 1885 b, p. 20; Hoyle e Standen, 1901, p. 4. Dintorni di Ancober nello Scioa (Bourguignat, leg. Soleillet); regione di Mendi e Beni Sciangul a ovest del fiume Dabus nell’Uollega (Hoyle e Standen, leg. Koettlitz). Limicolaria abajensis Kobelt l _Limicolaria abajensis Kobelt, 1910, p. 20, tv. V, f. 8; Thiele, 1933, p. 297; Limicolaria catllaudi var. abajensis Piersanti, 1941, p. 271; f. 25. L. Abbai o Margherita (Kobelt, sped. Erlanger); Gudje pr. il L. Margherita (Thiele, leg. Neumann); Caschei, Elolo (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Limicolaria ruppelliana Pieiffer Limicolaria riippelliana Pfeiffer, 1842; Symb. ad Hist. Helic.. Il, p. 50: Martens, 1865, p. 197; Jickeli, 1874, p. 152, tv. VI, f. 2; Bourguignat, 1883, p. 118; Piersanti. 1940, p. 234, f. 3-4; Bacci, 1941, p. 134; Limicolaria gestrot Germain, 1909 b, p. 272, f. 34. Abissinia (Pfeiffer, Martens, leg. Ruppell); L. Tana (Germain. Bacci, leg. Tancredi); dintorni di Zeghiè pr. il L. Tana (Piersanti, | MiSs ees Mate). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 73 Limicolaria donaldsoni Pilsbry Limicolaria donaldsoni Pilsbry, 1897, p. 358; Kobelt, 1910, p. 23, tv. V, f. 7; Germain, 1931 b, p..364; Connolly, 1931 a, p. 334; Haas, 1932, p. 176; | . Bacci, 1941, p. 134; Limicolaria jickeliana Preston, 1910, p. 167. Haud (Pilsbry, leg. Donaldson Smith); Somalia (Kobelt, sped. Erlanger); Korkoni, 65 Km. a nord-ovest di Bardera (Haas, sped. Erlanger); colline di Garabis a sud-ovest di Hargheisa (Connolly, leg. Macfadyen); Harrar (Preston, leg. ?; Germain, leg. Teilbard de Char- | din); Cellago e Giacorsa (Bacci, 2* sped. Ruspoli). Limicolaria vanattai Pilsbry Limicolaria vanattai Pilsbry, 1897, p. 358. Sceic Husein nella Somalia settentrionale (Pilsbry, leg. Donald- son Smith). Limicolaria sennaariensis sennaariensis Shuttleworth Limicolaria sennaariensis Shuttleworth, 1856, Notit. malac.. I. p. 48. tv. VII, f. 6-7; Bourguignat, 1883, p. 118; Pollonera, 1888 b, p. 73; Piersanti, 1941, p. 270, f. 22; Limicolaria flammea var. sennaariensis Jickeli, 1874, p. 160, tv. VI, f. 5-7; Neuville e Anthony, 1905 b, p. 197; Neuville e Anthony, 1908, p. ZOW 13. Paese dei Niam Niam (Jickeli, leg. Schweinfurth); Gumbi nel- l’Harrar (Pollonera, leg. Ragazzi); Cunni nell'Harrar (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); foci dell’?Omo (Piersanti, miss. Sagan- Omo). Limicolaria sennaariensis beccarii (Morelet) Limicolaria beccarit Morelet, 1872, p. 198, tv. IX, f. 6; Limicolaria sen- naariensis beccarii Bacci, 1941, p. 133. Cheren nel terr. dei Bogos (Morelet, leg. Beccari); Asmara (Bacci, leg. Boldrati). Limicolaria sennaariensis tanensis (Piersanti) Limicolaria roemeri var. tanensis Piersanti, 1940; p. 235; f. 5-8; Limicolaria sennaariensis tanensis Bacci, 1941, p. 133. Dintorni di Zeghiè sul L. Tana (Piersanti, miss. L. Tana); L. Ta- na (Bacci, leg. Guiglia). 74 G. BACCI Limicolaria heuglini (Martens) Achatina (Limicolaria) heuglini Martens, 1866 b, p. 94, tv. IV, f. 1-4; Limicolaria heuglini Jickeli, 1874, p. 164, tv. II, f. 8, tv. VI, f. 10; Bourgui- gnat, 1883, p. 119; Bourguignat, 1885 a, p. 16; Neuville e Anthony, 1906 a, p. 319; Neuville e Anthony, 1906 b, p. 412; Neuville e Anthony, 1908, p. 295, f 15; Germain,— no3r b, p. 3/63, Piersanti, 1941, ps 209,0 colneta heuglini var. jickelit Pollonera, 1888 b, p. 71. i Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); dintorni di Anco- ber nello Scioa (Bourguignat, leg. Soleillet); Dire Daua (Neuville e Anthony, sped. Rothschild; Germain, leg. Teilhard de Chardin); Gum- bi nell’Harrar (Pollonera, leg. Soli bacino del L. Stefania (Pier- santi, miss. Sagan-Omo). Limicoleria d'hericourtiana Bourguignat Limicolaria d’ hericourtiana Bourguignat, 1885 a, p. 5, f. 20. Dintorni di Abdul Rassul nello Scioa (Bonrawiazzo leg. So- leillet). Limicolaria choana Bourguignat Achatina (Limicolaria) heuglini var. b Martens, 1866, D. 04, tv. EV, i. 3-8 Limicolaria choana Bourguignat, 1885 a, p. 17; De Rochebrune e Germain, 1904 b; p. 16; Limicolaria pyramidalis Bourguignat, 1885 a, p. 17, f. 23; Limicolaria chefneuxi Bourguignat, 1885 a, p. 18, f. 22; Limicolaria glandinopsis Bourgui- CANE Ny iy PON Fra Ancober e Alié Amba nello Scioa (Bourguignat, leg. So- leillet); fra il Nilo Bianco e il f. Ver (De Rochebrune e os miss. Du Bourg de Bozas). Questa Limicolaria, come pure la seguente, non sembra separa- bile dalla Lim. heuglini (Martens). Limicolaria choana var. flammifera (Neuville e Anthony) Limicolaria chefneuxi var. flammifera Neuville e Anthony, 1905 b, p. 196; Neuville e Anthony, 1906 a, p. 320; Neuville e Anthony, 1908, p. 297, tv. IIL ESSI See Cunni e regione di Dire Daua nell’Harrar (Neuville e Anthony, sped. Rothschild). Limicolaria somaliensis Kobelt Limicolaria somaliensis Kobelt, 1910, p. 30, tv. VI, f. 5-6; Thiele, 1933, p. 298. : Regione del Daua (Kobelt, sped. Erlanger); fiume Sati. (Thiele leg. Neumann). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 75 Limicolaria somaliensis var. zebriolata Piersanti Limicolaria somaliensis var. zebriolata Piersanti, 1941; p. 270; f. 17. - | Piana di Nargi (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Limicolaria somaliensis barderensis Kobelt Limicolaria somaliensis (subsp.) barderensis Kobelt, 1910, p. 31, tv. V, f. 5-6; Haas, 1932, p. 177; Piersanti, 1939, p. 428, f. 7. Regione del Daua (Kobelt, sped. Erlanger); terr. del Ganale pr. Bardera (Haas, sped. Erlanger); sponde del Ganale Doria, sponde e greto del Daua Parma pr. Malca Guba (Piersanti, leg. Zavattari). Limicolaria reinachi Kobelt Limicolaria reinachi Kobelt, 1910, p. 30, tv. VI, f. 4: Piersanti, 1939, p. 427, {5 5: Bacci, 1041, p. 134. Territorio del Ganale (Kobelt, sped. Erlanger); Malca Guba (Piersanti, leg. Zavattari); Cellago sul Daua Parma (Bacci, 2? sped. Ruspoli). Limicolaria perelongata Kobelt Limicoluria perelongata Kobelt, 1910, p. 23, tv. VII, f. 4. Territorio del Daua (Kobelt, sped. Erlanger). Limicolaria heynemanni Kobelt Limicolaria heynemanni Kobelt, 1910; p. 27; tv. VII, f. 3. Somalia (Kobelt, sped. Erlanger). Limicolaria moellendorffi Kobelt Limicolaria moellendorffi Kobelt, 1910, p. 24, tv. VII, f. 5; Limicolaria gana- lensis Kobelt, 1910; p. 26, tv. VI, f. 1, 6, 9; Connolly, 1928 a, p. 128; Piersanti, 1939, p. 425, f. 5 (1-4); Limicolaria gertrudis Kobelt, 1910, p. 32, tv. VII, f. 8; Haas 105.27 Ppe177- Valle del Ganale, dintorni di Bardera sul Daua Ganale (Kobelt, sped. Erlanger); Ganale Doria (Piersanti, leg. Zavattari); Diegiuma e Audinle nel bacino del Giuba (Connolly, leg. Stefanini). Limicolaria roemeri Kobelt Limicolaria roemeri Kobelt, 1910, p. 29, tv. VI, f. 2, tv. VII, f. 2; Thiele, 1933, P. 298; Piersanti;-1939, pi 27, f. 6 (1-4): Regione del Ganale (Kobelt, sped. Erlanger); sponde del Ganale Doria e greto del Daua Parma pr. Malca Guba (Piersanti, leg Za- vattari); valle del Senti (Thiele, leg. Neumann). 76 G. BACCI Limicolaria oviformis Ancey Limicolaria oviformis Ancey, 1900, Nautilus, p. 42; Ancey, 1901, p. 140. Costa settentrionale della Somalia (Ancey, leg. Cox). Limicolaria hilgerti Kobelt Limicolaria hilgerti Kobelt, 1910, p. 26, tv. V, f. 2. Territorio del Daua (Kobelt, sped. Erlanger). Limicolaria flammata (Caillaud) Helix flammata Caillaud, 1823, Voy. a Méroé, IV, p. 265, tv. LX, f. 5; Limicolaria flammata Bourguignat, 1885 a, p. 20; De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 13; Thiele, 1933, p. 298; Piersanti, 1939, p. 425, f. 5; Ltmtcolaria flam- mata var. gracilis Germain, 1931, p. 363. Dintorni di Ancober (Bourguignat, leg. Soleillet); Ambati nel paese di Soddu a 2880 m., rive del L. Rodolfo (De Rochebrune e Germain, miss. Du Bourg De Bozas); Neghelli (Piersanti, leg. Zavat- tari); Dire Daua nell’Harrar (Germain, leg. Teilhard de Chardin). Limicolaria erlangeri erlangeri Kobelt ° Limicolaria erlangeri Kobelt; 1910, p. 21, tv. V, f. 5. Somalia (Kobelt, sped. Erlanger). Limicolaria erlangeri carolinae Kobelt Limicolaria erlangeri (subsp.) carolinae Kobelt, 1910, p. 22, tv. V, f. 3-4 Cav Visage Somalia (Kobelt, sped. Erlanger). Limicolaria ellerbecki Kobelt - Limicolaria ellerbecki Kobelt, 1910, p. 31, tv. VI, f. 1; Haas, 1932, p. 177: Thiele, 1933, p. 298. È Regione del Daua (Kobelt sped. Erlanger); M.ti Chella, Scecca, Baro e alto Ghila (Thiele, leg. Neumann). Secondo l’Haas gli esemplari descritti dal Kobelt provengono dal terr. del Ganale a ovest di Bardera. Limicolaria compacta Kobelt Limicolaria compacta Kobelt, 1910, p. 28, tv. II, f. 7. Località non precisata (Somalia?) (Kobelt, sped. Erlanger). Limicolaria balteata Kobelt Limicolaria balteata Kobelt, 1910, p. 25, tv. V, f. 1. Territorio del Ganale (Kobelt, sped. Erlanger). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA TI Limicolaria soleilleti Bourguignat Limicolaria soleilleti Bourguignat, 1885 a, p. 21. Aliò Amba nello Scioa (Bourguignat, leg. Soleillet). Limicolaria rectistrigata (Smith) Achatina (Limicolaria) rectistrigata Smith, 1880, Proc. Zool. Soc. London, | p. 346, tv. XXXI, f. 2; Limicolaria burtoniana De Angelis e Millosevich, 1900; DPs A eth 2 eva If ot Bassa ‘valle dell'’Omo (De Angelis e Millosevich, Bacci, 2° sped. Bottego). Limicolaria saturata Smith Limicolaria saturata Simith, 1895, Proc. Malac. Soc. London, I, p. 327, f. 1; Thiele, 1933, p. 299. Fiume Uma nel Conta e fra Dalba e Baka (Thiele, leg. Neumann), Limicolaria obtusa Thiele Limicolaria obtusa Thiele, 1933, p. 297, ZIA Gimma, Anderaccia, Schubba Schenna, Caffa-Ghimirra (Thiele, leg. Neumann). Limicolaria numidica (Reeve) Bulimus numidicus Reeve, 1848, Conchol. Icon., V. Bulimus, sp. 351; Limicolaria numidica Thiele, 1933, p. 298; Piersanti, 1941, p. 13, f. 23. Alto Ghila e fra Auadi e Alelo (Thiele, leg. Neumann); foci del- l’Omo (Piersanti, miss. Sagan-Omo). è Limicolaria koenigi C. Bttg. e Haas Limicolaria kocnigi Thiele, 1933, p. 299. Fra Scheko e l'alto Ghila (Thiele, leg. Neumann). Limicolaria commoda Thiele Limicolaria commoda Thiele, 1933, p. 300, f. 26. Fra Scheko e i Gurafarda nell'alto Ghila (Thiele, leg. Neumann). Limicolaria amoena Thiele Limicolaria amoena Thiele, 1933, p. 299, f. 25. i Valle del Senti, M.ti Gurafarda e bassa valle dell'Acobo (Thiele, leg. Neumann). 78 G. BACCI Gen. Leptocala Ancey, 1888 Sect. Leptocallista Pilsbry, 1904 Leptocala (Leptocallista) raffrayi (Jousseaume) Achatina raffrayi Jousseaume, 1883, p. 324. Abissinia (Jousseaume, leg. Raffray). Fam. ENDODONTIDAE Gen. Punctum Morse, 1965 Punctum brucei (Jickeli) Helix brucei Jickeli, 1874, p. 57, tv. IV, f. 19; Bourguignat, 1883, p. III. Dintorni di Mekerka (Jickeli). Punctum abyssinicum (Jickeli) Helix (Pella) rivularis Martens (non Krauss), 1866 Db, p. 93; Helix (Patula) abyssinica Jickeli, 1874, p. 54, tv. IV, f. 17; Helix dbyssinica Bourguignat, 1883, (oy Sy n Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); altop. di Asmara e Mekerka, (Jickeli); M. Abuna Josef a 4024 m. (Bourguignat leg. Raffray). Punctum abbadianum (Bourguignat) Helix Brocchii Jickeli (non Calcara), 1874, p. 56, tv. IV, f. 18; Helix abba- diana Bourguignat, 1883, p. 110. : Isola Sceic Said pr. Massaua (Jickeli, leg. Beccari). Punctum cryophilum (Martens) Helix (Patula) cryophila Martens, 1865, p. 182; Martens, 1866b, p. 94; Blanford, 1870, p. 474; Jickeli, 1874, p. 54, tv. I, f. 4, tv. IV, f. 17: Bourguignat, 1883, p. 111; Punctum cryophilum Connolly, 1928 b, p. 167. Presso Bayeta nel Semien (Martens, leg. Graf); Abissinia meri- dionale nel Lasta e Adigrat (Blanford); Mekerka nell’Hamasien, M. Enjelal nell’Habab, Nacfa (Jickeli); Serpent Lake, Wouramboulchi (Connolly, leg. Omer Cooper). Fam. ZONITIDAE Gen. Zonites Montfort, 1810 Zonites somaliensis Connolly Zonites somaliensis Connolly, 1931 a, p. 324. Madashon, colline di Al nella Somalia Britannica (Connolly, leg. Barrington Brown). MALACOFAUNA . ABISSINA E SOMALA 79 La presenza di uno Zorites in Somalia è del massimo interesse dal punto di vista zoogeografico, ma deve essere confermata poichè la diagnosi del Connolly è basata sulla sola conchiglia. Fam. VITRINIDAE Gen. Vitrina Draparnaud, 1801 Vitrina darnaudi Pfeiffer Vitrina darnaudi Pfeiffer, 1856, p. 324; Reeve, 1860, Conchol. Icon., Vitrina, Spe 32s) dickeli, 1074, p. 374. Pollonera; 1805, -p. 2: - M. Cherseber (Pollonera, leg. De Boccard). Vitrina jickelii Krauss Vitrina Jickelti Krauss in Jickeli, 1874, p. 38, tv. IV, f. 7; Bourguignat, IGE. Jn Ore Abissinia (Krauss, leg. Heuglin). Vitrina abyssinica Pfeiffer Vitrina abyssinica Pfeiffer, 1848, p. 108; Reeve, 1862, Conchol. Icon., Vi- trina, sp. 61; Martens, 1865, p. 182; Martens, 1869, p. 208; Blanford, 1870, p- 475; Jickeli, 1874, p. 39; Bourguignat, 1883, p. 107. Abissinia (Pfeiffer, leg. Riippell); Toconda (Blanford); Ailet (Martens, leg. Schiiller). ; Vitrina humilis Pollonera Vitrina humilis Pollonera, 1898, p. 2, f. 1-3. M.te Cohaito sopra Adi Caié e Adi Guden nell’Agamé (Pollo- nera, leg. De Boccard). i Vitrina semirugata Jickeli Vitrina semirugata Jickeli, 1873 a, p. 100; Jickeli, 1874, p. 39, tv. IV, f. 8; Bourguignat, 1883, pp. 20 e 107. ". Fra Ghinda e Asmara (Jickeli); M.te Zebur nei Raia Galla (Bour- guignat, leg. Raffray). Vitrina isseli Morelet Vitrina isseli Morelet, 1872, p. 188, tv. IX, f. 1; Bourguignat, 1883, p. 17; Pollonera, 1898, p. 3. Tra Maldi e Gaba nel terr. dei Mensa: (Morelet, leg. Bec- cari); fra Ghinda e Asmara (Pollonera, leg. De Boccard). ‘ Ag. 80 G. BACCI : Vitrina demissa Pollonera Vitrina demissa Pollonera, 1898, p. 3, f. 4-6; De Rochebrune e Germain, 1904 b, p. 20. Piana di Cherseber presso Adigrat (Pollonera, leg. De Boccard); pr. le sorgenti del Ganale a 2500 m. (De Rochebrun e ‘Germain, miss. Du Bourg De Bozas). | | Vitrina martensi Jickeli i Vitrina martensi Jickeli, 1873, p. 100; Vitrina isseli Jickeli (non Morelet), : 1874, p. 4; Vitrina caillaudi Bourguignat, 1883, pp. 17 e 108. i Fra Ghinda e Asmara e Mekerka (Jickeli). Vitrina martensi var. devexa (Jickeli) Vitrina devexa Jickeli, 1873, p. 100; Vitrina isseli var. devexa Jickeli, 1874, pesi tin, Venafro: Fra Ghinda e Asmara (Jickeli). Vitrina martensi var. planulata Jickeli Vitrina planulata Jickeli, 1873 a, p. 101; Vitrina isseli var. caillaudi Jickeli (non Morelet), 1874, p. 41, tv. VI, f. 11. ; : Fra Ghinda e Asmara e Mekerka (Jickeli). Vitrina caillaudi Morelet Vitrina caillaudi Morelet, 1872, p. 188, tv. IX, f. 2; Pollonera, 1898, p. 4, f. 7-9. ce Maldi nel terr. dei Mensa (Morelet, leg. Issel); Saberguma (Pollonera, leg. De Boccard). Vitrina riepiana Jickeli Vitrina riepiana Jickeli, 1882, p. 366; Bourguignat, 1883, pp. 17 e 108. Abissinia e terr. degli Habab (Jickeli). © Vitrina conquisita Jickeli Vitrina conquisita Jickeli, 1882, p. 366; Bourguignat, 1883, pp. 17 e 108. Terr. degli Habab (Jickeli). Vitrina helicoidaea Jickeli Vitrina helicoidaea Jickeli, 1873 a, p. 99; Jickeli, 1874, p. 43, tv. IV, f. 12; Bourguignat, 1883, pp. 17 e 108. Ghinda (Jickeli). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 81 Vitrina modesta Pollonera Vitrina modesta Pollonera, 1898, p. 3, f. 10-12; Connolly, 1928 b, p. 164. Piana di Cherseber (Pollonera, leg. De Boccard); Foresta dei Giam-Giam (Connolly, leg. Omer Cooper). Vitrina milne-edwardsiana Bourguignat Vitrina milne-edwardsiana Bourguignat, 1883, pp. 18 e 108, f. 7-9. Fra Cheren e Adua, specie nei dintorni di Addi Baro (Bourgui- gnat, leg. Raffray). Vitrina raffrayi Bourguignat Vitrina raffrayi Bourguignat, 1883, pp. 20 e 108, f. 1-3 M. Abuna Josef a 4024 m. (Bourguignat, leg. Raffray). Vitrina perobliqua Innes Vitrina pcrobliqua Innes, 1884, p. 104. Hamasien (Innes, leg. ?). Vitrina herbini Bourguignat Vitrina herbini Bourguignat, 1883, pp. 22 e 109, f. 4-6. Altipiani dell’Hamasien e del Seraè fra Addi Boro e Addi Hol- lala Cie leg. Raffray). Vitrina Pensi Pollonera Vitrina ragazzii Pollonera, 1888 a, p. 1; Pollonera, 1888 b, p. 56, tv. II, f. 20-22. Assechign (Pollonera, leg. Ragazzi). Vitrina licatae Pollonera Vitrina licatae Pollonera, 1888 a, p. 1; Pollonera, 1888 b, p. 56, tv. II, ft. 23-24. Assechign (Pollonera, leg. Ragazzi). Vitrina bianchii Pollonera Vitrina bianchii Pollonera, 1888 a, p. 1; Pollcnera, 1888 b, p. 57, tv. II, f. 1-3 e 17; Connolly, 1928 b, p. 164. Garobela (Pollonera, leg. Ragazzi); Zucuala LES deg. Scott e Omer Cooper). Vitrina giuliettii Pollonera Vitrina giuliettii Pollonera, 1888 a, p. 2; Pollonera, 1888 b, p. 59, tv. IL, f. 4-6 e 16; Connolly, 1931 a, p. 325. Garobela (Pollonera, leg. Ragazzi); M.ti Surad (Connolly, leg. Macfadyen). . e pad ee oe ee ai È 82 G. BACCI Vitrina martinii Pollonera Vitrina martinii Pollonera, 1888 a, p. 2; Pollonera, 1888 b, p. 58, tv. III, diaz OLO: Let Marefià (Pollonera, leg. Ragazzi). Vitrina martinii var. naticoides Pollonera Vitrina martinii var. naticoides Pollonera, 1888. b, p. 60, tv. II, NE Ambocarra (Pollonera, leg. Ragazzi). Vitrina chiauzzii Bacci Vitrina chiauzzii Bacci, 1940 b, p. 447, f. 2. Villaggio di Ualdia e colline a W di Ualdia (Bacci, leg. Chimizzi. Vitrina antonellii Pollonera Vitrina antonellii. Pollonera, 1888 a, p. 2; Pollonera, 1888 b, p. 61, tv. II, - fe Ttee alos Farrè (Pollonera, leg. Ragazzi). Vitrina grossepunctata Connolly Vitrina grossepunctata Connolly, IO 2/0 POV e Foresta dei Giam-Giam e Addis Abeba (Connolly, leg. Omer Cooper). Vitrina jamjamensis Kobelt Vitrina jamjamensis Kobelt, 1905, p. 127; Kobelt, 1910, p. 4, tv. IV, f. 5; Thiele, 1933, p. 290. Terr. dei Giam-Giam e Akaki (Kobelt, sped. Erlanger); Abera (Thiele, leg. Neumann). Vitrina neumanni Thiele Vitrina neumanni Thiele, 1933, p. 290, f. 10. Daloto a circa 3000 m. (Thiele, leg. Neumann). _Vitrina olivacea Thiele Vetrina olivacea Thiele, 1933, p. 291, f. 11. Abissinia (Thiele, leg. Neumann). Fam. LIMACIDAE Gen. Limax Linnè, 1758 Limax sidamoensis De Rochebrune e Germain Limax sidamoensis De Rochebrune e Germain, 1904 a, p. 143; De Rochebrune ea Germain, 0104" by pane city ell emer Paese dei Sidamo pr. il M. Abar a 1390 m. (De Rochebrune e Germain, miss: Du Bourg de Bozas). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 83 Dalla descrizione degli AA. non é possibile decidere se si tratti di un vero e proprio Limax o, come più probabile, di un Agriolimax. Gen. Agriolimax Mérch, 1865 * . Agriolimax jickelii (Heynemann) Limax (Agriolimax) jichelii Heynemann in Jickeli, 1874, p. 31, tv. I, f. 1, tv. IV, f. 3; Bourguignat, 1883, p. 105; Agriolimax jickelii Pollonera, 1888 b, p. 53. pa Rive del f. Toccor (Heynemann, leg. Jickeli); Let Marefià (Poi- lonera, leg. Ragazzi). Agriolimax afer Simroth Agriolimax afer Simroth, 1904, p. 676, tv. XXXIX, f. 5; tv. XLI, f. 56. Gara Mulata a 2500 e 2700 m. (Simroth, leg. Neumann). Agriolimax uatadarensis Simroth Agriolimax_uatadarensis Simroth, 1904, p. 678, tv. XXIX, f. 4, tv. XLI. f. 70-71. L. Gangiule, riva Nord (Simroth, leg. Neumann). Agriolimax gardullanus Simroth Agriolimax gardullanus Simroth, 1904, p. 679, tv. XLI, f. 64-65. Gidole e Gardulla (Simroth, leg. Neumann). Agriolimax gofanus Simroth Agriolimax gofanus Simroth, 1904, p. 680, tv. XXXIX, f. 24-25, tv. XLI, f. 101-103. Djala nel Gofa (Simroth, leg. Neumann). Agriolimax glandulosus Simroth Agriolimax glandulosus Simroth, 1904, p. 681, tv. XXXIX, f. 16-18, tv. XLI, f. 81-92. Caffa meridionale (Simroth, leg. Neumann). Agriolimax korschanus Simroth Agriolimax korschanus Simroth; 1904; p. 685, tv. XXXIX, f. 15; tv. XLI, 2708 Caffa meridionale (Simroth, leg. Neumann). Agriolimax kontanus Simroth Agriolimax kontanus Simroth, 1904, p. 687, tv. XXXIX, f. 19, tv. XLI, f. 93 Caffa meridionale (Simroth, leg. Neumann). 84 : G. BACCI Agriolimax concrementosus Simroth | Agriolimax concrementosus Simroth, 1904, p. 687, tv. XXXIX, f. 1; tv. XLI, f. 66-60. Caffa meridionale (Simroth, leg. Neumann). Agriolimax kaffanus Simroth © Agriolimax kaffanus Simroth, 1904, p. 689, tv. XXXIX, f. 2. Buka-Wori nel Caffa (Simroth, leg. Neumann). Agriolimax abessinicus Simroth Agriolimax abessinicus Simroth, 1904, p. 689, tv. XXXIX, f. 6-7; tv. XLI, f. 98-100. i Schubba Schenna nel Caffa occidentale (Simroth, leg. Neumann). Agriolimax deckeni Simroth Agriolimax deckeni Simroth, 1904, p. 690, tv. XXXIX, f. 23, tv. XLII, f. 107-109. Schenna Tschukke nel Caffa occidentale (Simroth, leg. Neumann). Agriolimax gimirranus Simroth Agriolimax gimirranus Simroth, 1904, p. 690, tv. XXXIX, f. 20; tv. XLI, {. 94-97. : Schenna Tschukke nel Caffa occidentale (Simroth, leg. Neumann). Agriolimax fuscus Simroth | Agriblimax fuscus Simroth, 1904, p. 693, tv. XXXIX, f. 3, tv. XLII f. 104-106. ; Scioa o paese degli Arussi? (Simroth, leg. Neumann). Agriolimax limacoides Simroth ; Agriolimax limacoides Simroth, 1904, p. 694, tv. XXXIX, f. 8-14, tv. XLII, i LOI Gardulla, Abera (Simroth, leg. Neumann). Fam. ARIOPHANTIDAE Subfam. KALIELLINAE i | Gen. Kaliella Blanford, 1863 Kaliella barrakporensis (Pfeiffer) Helix barrakporensis Pfeiffer, 1852, Proc. Zool. Soc. London, p. 156; Kal:ellu barrakporensis, Connolly, 1928 b, p. 166. Foresta dei Giam-Giam (Connolly, leg. Omer Cooper). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 85 Subfam. MICROCYSTINAE vi a Gen. Thapsia Albert, 1860 - x Thapsia oleosa (Pfeiffer) ‘ Helix oleosa Pfeiffer, 1850, Zeitschr. f. Malak, p. 69; Morelet, 1872, p. 106; Helix (Microcystis) oleosa Jickeli, 1874, p. 53. Dintorni di Cheren (Morelet, leg. Beccari). Thapsia abyssinica (Jickeli) & Hyalinia abyssinica Jickeli, 1873 a, p. 101; Issel, 1873, p. 530; Microcystis ¢ abyssinica Jickeli, 1874, p. 50, tv. IV, f. 15; Thapsia abyssinica Bourguignat, 1883, 1 pp. 11 e 106; Pollonera, 1888, p. 62; Thiele, 1933; p. 292; Bacci; 1940 b, p. 448; Microcystis (Thapsia) abyssinica, Neuville e Anthony, 1906 a, p. 321; Neuville e Anthony, 1906 c, p. 414; Neuville e Anthony, 1908, p. 326, f. 30-31; JThapsia euryomphala Bourguignat, 1883, pp. 12 e 106, f. 17-20; Neuville e Anthony, 1905 b; p. 198. i Fra Ghinda e Asmara, Mekerka (Jickeli); paese dei Bogos a x 1300 m., M. Zebur nei Galla Raia (Bourguignat, leg. Raffray); Ual- dia (Bacci, leg. Chiauzzi); Farrè (Pollonera, leg. Ragazzi); rive del fiume Burca, Tchafianani a 1656 m., regione di Dire Daua a 1200 m. (Neuville e Anthony, sped. Rothschild); fiume Sati, Scheko, Sche- ko-Baro nel Caffa occidentale (Thiele, leg. Neumann). Re UN I Thapsia vesti (Jickeli) Hyalinia vestiti Jickeli, 1873, p. 102; Microcystis vesti, Jickeli, 1874, p. 52, tv. IV, f. 16; Tapsia vesti Bourguignat, 1883, pp. 12 e 106. x Rora Beit Andu, M.ti di Cheren, Nacfa (Jickeli). Di; Thapsia unguinosa Pollonera Thapsia unguinosa Pollonera, 1898, p. 5, f. 13-15. Adi Ugri (Pollonera, leg. De Boccard). Thapsia magna Thiele Thapsia magna Thiele, 1933, p. 292, f. 15. Alto Ghila (Thiele, leg. Neumann). Thapsia paucispirata Thiele Thapsia paucispirata Thiele, 1933, p. 293, f. 16 a e b. i Gara Mulata (Thiele, leg. Neumann). ; Thapsia punctata Thiele Thapsia punctata Thiele, 1933, p. 293, f. 17. Proviene forse dall’?Omo (Thiele, leg. Neumann). È: 86 G. BACCI Subfam. SESARINAE Gen. Zingis Martens, 1878 ; Sect. Zingis s. str. Zingis (Zingis) dainellii Piersanti Zingis dainellii Piersanti, 1939, p. 421, f. 3. Neghelli (Piersanti, leg. Zavattari). Zingis (Zingis) neghelliana Piersanti Zingis neghelliana Piersanti, 1939, p. 422, f. 3. Neghelli (Piersanti, leg. Zavattari). Sect. Bloyetia Bourguignat, 1889 Zingis (Bloyetia) revoili (Bourguignat) Guillainia revoili Bourguignat, 1885 b, p. 17; Bloyetia revoili Bourguignat, 1889; p. 30, tv. I, f. 4-6; Connolly, 1928 a, p. 121; Guillainia magnifica Bour- guignat, 1885 b, p. 18; Bloyetia magnifica Bourguignat, 1889, p. 31, tv. I, f. 7-8; Guillainia coerulans Bourguignat, 1885 b, p. 19; Bloyetia caerulans Bourguignat, 1880, p. 31, tv. I, f. 13; Guillainia compressa Bourguignat, 1885 b, p. 20; Bloyetia compressa Bourguignat, 1889, p. 32, tv. I, f. 10; Guillainia georgi Bour- guignat, 1885 b, p. 20; Bloyetia georgi Bourguignat, 1889, p. 32, tv. I, f. 11; Guillainia rochebruniana Bourguignat, 1885 b, p. 21; Bloyetia rochebruniana Bourguignat, 1889, p. 33, tv. I, f. 9; Bloyetia mabilleana Bourguignat, 1889, p- 34, tv. I, f. 14; Bloyetia leroyi Bourguignat, 1889, p. 34, tv. I, f. 15. Valle dell’Uebi e dintorni di Gheledi (Bourguignat, leg. Revoil); Durgale e Girè nel paese di Obbia (Connolly, leg. Stefanini); subfossi-. le nei giacimenti sabbiosi della valle dell'Uebi (Bourguignat, leg. Re- voil). i Zingis (Bloyetia) peliostoma (Martens) Trochonanina peliostoma Martens, 1882, p. 250; Martens, 1895, p. 64; Bloyetia peliostoma Connolly, 1928a, p. 122, tv. III, f. 3; Zinais (Bloyetia) peliostoma Bacci, 1941, p. 135. Brava (Martens, leg. Fischer): fra Bardera e Brava (Martens, 1? sped. Bottego); Mahaddei, Galcarror, Gambole, colline fra Sahauen e Bibahal, fra Bur Eibi e Sahaieroi (Connolly, leg. Stefanini); 50 Km. da Itala, El Bur (Bacci, leg. Cecioni). Zingis (Bloyetia) unizonata (Bourguignat) Ledoulxia unizonata Bourguignat, 1885 b, .p. 15; Bourguignat, 1869, p. 27; Bloyetia unizonata Connolly, 1928 a, p. 122. Garbauen nel Paese di Obbia (Connolly, leg. Stefanini); Gheledi pr. Mogadiscio (Bourguignat, leg. Revoil). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 87 Zingis (Bloyetia) simulans (Martens) Trochonanina simulans Martens, 1895; Sitzungsber. Ges. Naturf. Fr. Ber- lin, p. 125; Zingis (Bloyetia) simulans Piersanti, 1939, p. 423, f. 3; Piersanti, OVA Goh Aigisiy serge Moyale e Mega (Piersanti, leg. Zavattari); fra Mega e Congiaro (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Sect. Ledoulxia Bourguignat, 1885 Zingis (Ledoulxia) albopicta (Martens) Nanina mossambicensis vat. albopicta Martens, 1870, p. 56, tv. I, f. 2: Le- doulxia albopicta Bourguignat, 1885 b, p. 12; Bourguignat, 1889, p. 24; Haas, 1932, p. 179. f. 1-2; Zingis (Ledoulxia) albopicta Piersanti, 1939, p. 421, f. 3. ‘ Mombasa (Bourguignat, leg. Revoil); Neghelli (Piersanti, leg. Za- vattari); Sidimun e terr. del Ganale a sud di Bardera (Haas, sped. Erlanger). Zingis (Ledoulxia) kismajuensis (Kobelt) ° Bloyetia kismajuensis Kobelt, 1905, p. 128; Kobelt, 1910, p. 6, tv. XI, f. 3-5; Ledoulxia kismajuensis Thiele, 1933, p. 294. Fra Pershit e Chisimaio, Korkoni, Habrona, Bardera (Kobelt, . sped. Erlanger); Somalia (Thiele, leg. Neumann). Zingis (Ledoulxia) pyramidea (Martens) Nanina pyramidea Martens, 1870, tv. I, f. 3; Ledoulxia pyramidea Bourgui- gnat, 1885 a, p. 7; Bourguignat, 1885 b, p. 12; Bourguignat, 1889, p. 25; Con- Bolly, 1928 a, p. 118; Germain, 1931; p. 361; Haas; 1932; p. 180; f. 3; Zingis (Ledoulxia) puramidea Piersanti, 1941, p. 14, f. 29. M. Billen nella valle dell’Auasc (Bourguignat, leg. Soleillet); Gheledi pr. Mogadiscio (Bourguignat, leg. Revoil); colline fra Sahauen e Bibahal (Connolly, leg. Stefanini); valle del Ganale, terr. del Ganale a sud di Bardera, Gara Mulata, a sud del Daua fra Gerba e Bussar (Haas, sped. Erlanger); Dire Daua (Germain, leg. Teilhard de Chardin); El Dire (Piersanti, miss. Sagan-Omo). Zingis (Ledoulxia) elatior (Martens) Trochomorpha mossambicensis var. elatior Martens, 1866 b, p. 92: Martensia mossambicensis var. elatior Jickeli, 1874, p. 49; Kobelt, 1910, p. 8, tv. XI, f. 6-8, Bongo nell’Abissinia meridionale (Martens, leg. Heuglin); Eri- trea (Kobelt, sped. Erlanger). 88 G. BACCI Zingis (Ledoulxia) zeltneri (De Rochebrune e Germain) Trochonanina zeltneri De Rochebrune e Germain, 1904 a, p. 143; De Roche- brune e Germain, 1904 b, p. 19, tv. I, f. 15-17; Ledoulxia zeltneri Haas, 1932, p. 180. Tombo nel terr. degli Ualamo a 1802 m. (De Rochebrune e Germain, miss. Du Bourg de Bozas); Djeroko ae terr. del Daua (Haas, sped. Erlanger). Zingis (Ledoulxia) mozambicensis (Pfeiffer) Helix mozambicensis Pfeiffer, 1855, Proc. Zool. Soc. London, p. g1, tv. XXXI, f. 9; Ledoulxia mozambicensis Connolly, 1928 a, p. 118; Thiele, 1933, pazione : Fra Revai e Sorori (Connolly, leg. Stefanini); Dalba, Dalba- Buka, f. Uma, M.ti Kella, valle dell’Erghine fra Gofa e Doko, f. Li e alto Ghila (Thiele, leg. Neumann). Zingis (Ledoulxia) rothschildi (Neuville e Anthony) Nanina rothschildi Neuville e Anthony, 1906 c, p. 414; Neuville e Anthony, 1900; p. 228, tv. Il, te 1-0. Dire Daua a 1200 m. (Neuville e Anthony, sped. Rothschild). Zingis (Ledoulxia) gigas (Connolly) Ledoulxia gigas Connolly, 1925, p. 425; Connolly, 1928a, p. 118, tv. Tis aac. Bur Budulca in Somalia meridionale (Connolly, leg. Stefanini). Zingis (Ledoulxia) connollyi (Haas) Ledoulxia connollyi Haas, 1932, p. 180, f. 3. Djerokko nel terr. del Daua, Selakle e Bardera (Haas, sped. Er- langer). Zingis (Ledoulxia) percivali (Smith) Martensia percivali Smith, 1903, Journ. Conchol., p. 317, tv. IV, f. 16; Bloyetia erlangeri Kobelt, 1905, p. 27; Kobeit, 1910, p. 6, tv. IV, f. 2-3; Le- doulxia percivali Connolly, 1928 a, p. 119. Terr. del Ganale pr. Bardera (Kobelt, sped. Erlanger); fra Sa- hauen e Bibahal (Connolly, leg. Stefanini). Zingis (Ledoulxia) alfieriana (Bourguignat) Ledoulxia alfieriana Bourguignat, 1885 a, p. 7; Bourguignat, 1885 b. p. 13- Altopiano boscoso di Alguè (Bourguignat, leg. Soleillet). MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 89 Zingis (Ledoulxia) formosa (Bourguignat) Ledoulxia formosa Bourguignat, 1885 b, p. 14; Bourguignat, 1889, p. 25; Connolly, 1928 a, p. 119, tv. III, f. 2; Connolly, 1931 a, p. 325; Ledoulxia me- gastoma- Bourguignat, 1885 b, p. 14; Zingis (Ledoulxia) formosa Bacci, 1941) Dates Sion Gheledi (Bourguignat, leg. Revoil); Chor Aded, piana di Golol nella Somalia britannica, Mahaddei, Bur Madeghe, Genale nella Somalia meridionale (Connolly, leg. Stefanini); fra Bugda-Acable ed El Dubbo (Bacci, leg. Cecioni). Zingis (Ledoulxia) insignis (Bourguignat) Ledoulxia insignis Bourguignat, 1885 b, p. 15; Bourguignat, 1889, p. 26; Connolly, 1928 b, p. 120. Valle dell’Uebi fra Gheledi e Mogadiscio (Bourguignat, leg. Re- voil); fra Revai e Sorori (Connolly, leg. Stefanini). Zingis (Ledoulxia) filomargineta (Kobelt) Bloyetia filomarginata Kobelt, 1905, p. 128; Kobelt, 1910, p. 7, tv. IV, sazio Terr. del Ganale o del Daua (Kobelt, sped. Erlanger). Zingis (Ledoulxia) bloyeti (Bourguignat) Trochonanina bloyeti Bourguignat, 1889, p. 2, tv. II, f. 10-12; De Roche- brune e Germain, 1904 b, p. 18. Umbo nel terr. degli Ualamo a 2020 m. (De Rochebrune e Germain, miss. Du Bourg de Bozas). Zingis (Ledoulxia) bonhourei (De Rochebrune e Germain) Trochonanina bonhourei De Rochebrune e Germain, 1904 a, p. 143; De Ro- chebrune e Germain, 1904 b, p. 19, tv. II, f. 12-14; Ledoulxia mesoguea bo- — nhourei Haas, 1932, p. 180; Zingis (Ledoulxia) bonhouret Piersanti, 1939, DP. DOG Piersanti 1040s. ps 147 fe 92° Rive del L. Abbai o Margherita (De Rochebrune e Germain, miss. De Bourg de Bozas); Eritrea distretto Garre Marral, a Sud del Daua, Bardera (Haas, sped. Erlanger); Javello (Piersanti, leg. Zavat- | tari); El Dire (Piersanti, leg. Sagan-Omo). Zingis (Ledoulxia) inflata (Thiele) Ledoulxia inflata Thiele, 1933, p. 294, f. 18. Abissinia (Thiele, leg. Neumann). Zingis (Ledoulxia) aethiopica (Thiele) Ledoulxia aethiopica Thiele, 1933, p. 294, f. 19. Abissinia (Thiele, leg. Neumann). BER Ayes eee eit es ee rere 126 G. BACCI conchiglia embrionale. Questo carattere non è stato purtropppo notato nella descrizione delle specie dell’Altopiano Etiopico e pertanto non può essere utilizzato. D'altra parte, come osserva il Thiele, Calidi- vitrina si distingue da Arabivitrina per la conchiglia embrionale liscia e il genotipo ha una radula con numerose placche marginali unicuspidate. Qualora questo carattere si debba considerare tipico per Calidi- vitrina, Vitrina jamjamensis Kobelt non può farsi rientrare in questo ultimo gruppo, malgrado possegga una conchiglia embrionale liscia, perchè le placche laterali hanno non solo un dente esterno, ma anche uno interno e le placche marginali, non molto numerose, presentano dei tagli bicuspidati piuttosto corti. Risulta chiaro da queste consi- derazioni che gli elementi in nostro possesso sono troppo frammentari e contrastanti perchè su questi si possano istituire delle divisioni na- turali. E’ per questo che riferisco provvisoriamente tutte le forme di Vitrinidi elencate in questo catalogo al genere Vitrina sensu lato. Mentre i Vitrinidi, come gli Endodontidi, si possono considerare elementi paleartici a larga distribuzione, gli Agriolimax, trovati così abbondanti nelle regioni sud occidentali dell'Impero etiopico, depon- gono per una maggiore affinità con la sottoregione mediterranea della Paleartide. In nessun altra regione altrettanto meridionale quanto l’Abissinia si riscontra una uguale ricchezza di Limacidi, alcuni dei quali e specialmente Agriolimax limacoides, presentano un netto ter- mine di passaggio con le Lehmannia dell'Europa e dell’ Asia centrale. La famiglia molto primitiva degli Ariofantidi è composta da nu- merosi gruppi largamente diffusi in particolare nelle regioni circum- tropicali. Kaliella barrakporensis, che è stata rinvenuta nella regione dei Giam Giam, appartiene a un genere indomalese tipico, ed è essa stessa comune in India, nel Madagascar e in varie località dell’Africa orientale e australe. Anche le Thapsia, per quanto costituiscano un ge- nere endemico dell'Africa tropicale, hanno senza dubbio delle affinità con generi indomalesi del Pacifico, specie con Microcystis. Le Zingis. di cui troviamo rappresentanti così numerosi in Somalia, per quanto limitate come genere all'Africa orientale, appartengono a una sottofa- miglia (Sesarinae) dell'India e dell'Africa tropicale. Il maggior numero delle specie di Sitala si trova in India e solo poche nell’ Africa tropicale, fra cui tre in Abissinia. Gli Africarion sono endemici nell'Africa orien- tale, gli Zoritarion hanno molti rappresentanti in tutta quanta l'Africa tropicale, mentre gli Heltcarton con qualche specie nell’Abissinia e nel- e MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 127 l’Harrar, hanno diffusione soprattutto in Australia e nelle isole del Pacifico. Fra gli Urociclini i generi Atoxon e Trichotoxon sono ende- mici dell’Africa tropicale ed hanno, come Parmarionopsis affinità con Urocyclus, che è diffuso nelle Comore e nel Madagascar, oltre che in Africa Orientale. Per quanto in Etiopia e in Somalia vi siano generi di Ariofantidi endemici dell’Africa, è innegabile la stretta affinità che esiste fra le specie di Ariofantidi africani e quelli indomalesi. Con la famiglia dei Fruticicolidi (= Eulotidi) viene ancora posta in evidenza l'affinità della fauna abissina e di quella somala con quella asiatica. Una sola specie di questa famiglia, la Fruticicola (= Eulota) fruticum si trova in Europa mentre i numerosi generi della famiglia sono diffusi specialmente in Asia orientale e in America. Dei quattro generi di Fruticicolidi africani due soli sono rappresentanti in Abis- sinia e cioè Urguessella e il nuovo genere endemico Debeauxhelix dello ‘ Scioa. La distribuzione dei generi di Fruticicolidi affini a quelli afri- cani sopratutto in Estremo oriente e in Asia centrale fa pensare a una derivazione paleartica piuttosto che indomalese dei rappresentanti afri- cani di questa famiglia. Tale affinità è poi indubitabile per quanto riguarda la famiglia degli Helicidi dei quali esistono in Etiopia e in Somalia diversi gene- ri a diffusione prevalentemente paleartica. Le Helicella, di cui si trovano due specie in Eritrea, sono forme a diffusione prevalentemente mediter- ranea per quanto, in base ai soli caratteri della conchiglia, non sia pos- sibile stabilire a quale sottogenere appartengono. Le Euparypha della Somalia settentrionale, di cui il Bourguignataveva descritto alcune specie, non sono che una razza meridionale della Euparypha pisana (Miller) così comune e caratteristica delle rive del Mediterraneo dalla Penisola Iberica fino alla Siria. Osserva il Germain che all'estremità del loro areale le Euparypha appesantiscono la loro conchiglia e pren- dono un aspetto particolare. Ciò si verifica oltre che nella Eup. co- maliana dell'Arabia meridionale e della Somalia anche nella Eup. Chudeaui (Germain), che si è acclimatata in Mauritania. Tale ispes- simento della conchiglia si può mettere del resto in relazione con il particolare ambiente steppico a cui sono adattate. In Eritrea e in Somalia troviamo una Eremina affine a quelle delle regioni steppiche e desertiche dell’Africa mediterranea. Il gruppo di Helicidae più ricco di specie in Abissinia è il genere Lejeania che ha rappresentanti anche in Arabia meridionale, mentre le Ciliella della 128 G. BACCI Europa centro meridionale e delle Canarie hanno un solo rappresen- tante in Eritrea (Ciliella beccarii). Questa abbondanza di generi di Helicidae è forse la caratteristica più spiccata della fauna abissina, per quanto se ne abbia qualche forma rappresentativa anche nel nord della Somalia. Chiuderò queste mie considerazioni sulla distribuzione dei Mol- luschi terrestri e d'acqua dolce con un cenno sugli Streptaxidi, fami- glia che è riccamente rappresentata non solo in Africa e in America meridionale, ma anche nell'Asia meridionale e orientale. Specialmente. abbondanti, in particolare nella Somalia, sono le specie di Gulella, la - cui suddivisione in sezioni è tutt'altro che soddisfacente. Il genere Pty- chotrema è pure molto diffuso sia in Etiopia che in Eritrea e in Soma- lia. Ha un particolare interesse il genere Gibbus, rappresentato da una specie raccolta sull’Amba Alagi, il quale è diffuso soprattutto nell'isola di Maurizio e nelle isole vicine. I rapporti che la distribuzione attuale dei Moliuschi dell’Etiopia e della Somalia ci fa intravedere sono vari e molteplici a seconda delle regioni prese in esame. E’ in base a questa ineguale distribuzione di certi gruppi caratteristici che si può tentare una approssimativa distin- zione in sottoprovincie e distretti zoogeografici. C) SOTTOPROVINCIE E DISTRETTI MALACOLOGICI. Specialmente in regioni nelle quali si hanno notevoli dislivelli di altezza, sarebbe cosa interessante seguire con esattezza il variare delle faune malacologiche con l'aumentare dell'altitudine. Purtroppo si ha scarsità di reperti con indicazioni esatte per quanto riguarda l'altezza sul livello del mare e quindi ci possiamo fare solo una idea approssi- mativa delle successioni. Gli stessi abitanti dell'altopiano etiopico distinguono tre zone alti- metriche dal punto di vista della vegetazione: il Quollà o zona infe- riore (dai 600 ai 1500 m.s.m.) che è caratterizzato da boschi xerofili e da formazioni di parco e di savane con periodo di riposo vegetativo nella stagione asciutta, il Uoinà Degà o zona intermedia (dai 1500- 2400 m.s.m.) che presenta una flora ricca e di aspetto variato dovuta a un clima relativamente mite e a condizioni edafiche diverse da un pun- to all’altro, nella quale predomina la vegetazione di alberi e arbusti sempre verdi del tipo della zona mediterranea, il Degà o zona supe- riore (dai 2400 ai 3500 m.), ricco di pascoli e prati, con prevalenza di MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 129 graminacee e scarse piante legnose. E’ chiaro che tale diversita di am- biente si deve ripercuotere su animali cosi sensibili alle condizioni edafiche e climatiche come i Molluschi. La maggior parte delle specie appartenenti a famiglie e generi pa- leartici sembra localizzata nelle località più elevate e questo si può met- tere in rapporto con la loro origine settentrionale. Basta a convincere della generalità di questo fatto un esame alle località di raccolta dei Vertiginidi, dei Valloniidi, dei Clausiliidi, dei Vitrinidi, dei Limacidi e di alcuni generi di Helicidi, che sono localizzati specialmente nelle zone montuose dell’Eritrea e dell’Abissinia sia settentrionale che meri- dionale. E’ vero che taluni generi di Helicidae (Euparypha, Eremina) sono diffuse in regioni steppiche e semidesertiche della Somalia e della Eritrea ma si tratta di forme xerofile ed eremiche anche nelle regioni di origine. Pure i Cerastus. rappresentano forme caratteristiche della zona media e superiore sia negli Altopiani Etiopico ed Eritreo che nelle mon- tagne della Somalia e dell’Harrar. Le Limicolaria, assenti nelle regioni costiere della Somalia compaiono abbondanti nell’Altopiano Etiopico dove invece mancano le Achatina. Si può affermare in linea generale che, mentre le forme ad affi- ‘ nità paleartica predominano nelle regioni elevate, quelle tipicamente etiopiche o ad affinità orientale sono meglio rappresentante nelle zone più basse, a parte eccezioni come Cerastus e Limicolaria. Dando uno sguardo alla topografia delle Regioni Etiopica e Somala si vede che ai loro diversi tipi di rilievo debbono corrispondere, in base a tale principio, diverse composizioni delle faune malacologiche terre- stri. Non sarà perciò inutile di accennare brevissimamente alla costi- tuzione fisica di coteste regioni. L'altopiano abissino-caffino, costituito dall’Abissinia propriamente detta con il Tigrai, l’Ambhara, il Goggiam e lo Scioa e dalle regioni Galla occidentale con il Guma, il Limmu 0 Ennarea, il Gimma, il Caffa e il Ghimira è limitato a Sud Est dalle fosse dei Laghi Galla e della valle dell’Auasc e a Est dalla depressione dancala. Formato da un grande tavolato di rocce vulcaniche su imbasa- mento di rocce sedimentarie mesozoiche e cristalline arcaiche, questo altopiano non ha subìto molti mutamenti nella sua compattezza e uniformità originaria. Tocca le sue massime elevazioni in prossimità del margine orientale dove è limitato bruscamente da una scarpata di PRINT GO RE | 130 G. BACCI “ frattura mentre declina dolcemente verso Ovest in direzione del Sudan. La asimmetria dello spartiacque principale conduce alla formazione di valli brevi e precipiti sul versante orientale, mentre le valli oppo- ste sono di estrema lunghezza e a corso tortuoso, ampie e dolcemente declivi nel corso superiore dove l'altopiano è meglio conservato, profon- damente incise nelle zone inferiori mentre si avvicinano alle valli su- danesi. Lungo la linea dello spartiacque nella colonia Eritrea e un po’ spostata verso Ovest nella Abissinia troviamo la linea delle massime altezze che raggiungono i 4620 m. col Ras Dascian nel Semien. Il tavolato somalo ha caratteri diversi da quello abissino. Il suo margine verso Nord Ovest e verso Nord è costituito da una scarpata a scaglioni che non è così precipite come quella corrispondente etiopica mentre un pendio dolce e regolare scende dalla cresta per sommergersi verso SE nell'Oceano indiano. Le massime elevazioni si trovano lungo il ciglione senza mai raggiungere le altezze delle montagne abissine. L’uniformita della inclinazione dell’Altopiano Somalo verso il mare ha prodotto valli parallele, dirette secondo la direzione del massimo pendio e, a differenza di quelle etiopiche, non molto profonde, le quali solo in basso si riuniscono nei grandi bacini dell’Uebi Scebeli e del Giuba. Limitata ad Ovest dalla scarpata dell’Altopiano Etiopico, la Dan- calia ha la sua base meridionale in una linea che corre da Tagiura fino a Dessiè e il suo carattere essenziale è dato dalle parti affossate in se- guito alle grandi fratture che a Sud Ovest davano origine alla valle del- l'Auasc e alla fossa dei Laghi Galla. i ‘Possiamo ora esaminare se la distribuzione di certi gruppi carat- teristici di Molluschi coincide con queste regioni, le quali verrebbero così ad essere distinte anche dal punto di vista zoogeografico. Ciascuna di esse dovrà pertanto presentare i seguenti requisiti: presenza esclu- siva di gruppi largamente diffusi nella regione, presenza esclusiva di forme più localizzate, grande sviluppo di gruppi non esclusivi, assenza più o meno totale di alcuni gruppi. Tutte queste condizioni si verificano rispettivamente per la mala- cofauna dell’Altopiano Etiopico e per quella della Somalia intesa in senso lato, cioè come tavolato somalo. La Dancalia sembra entrare nell'ambito della sottoprovincia abissina. Prescindendo per il momento dai Molluschi d’acqua dolce, nel- l'Altopiano Ftiopico-caffino riscontriamo l'esistenza di tre generi ende- MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 131 mici, tutti ad affinità paleartica: il Clausiliide Abbadia, il Vertiginide Negulus e il Fruticicolide (= Eulotide) Debeauxhelix. Hanno però im- portanza assai maggiore tutti quei gruppi che, pur non essendo. ende- mici dell'altopiano etiopico, sono presenti in esso e non nel tavolato somalo. Si tratta anche in questo caso di generi e famiglie paleartiche come Cochlicopa, Truncatellina, Nesopupa, Pupilla, Lauria, Orcula, Gastrocopta, Acanthinula, Coelostele, Punctum, Ciliella, mentre si co- nosce una sola specie del genere orientale Gibbus e qualche Sitala ad affinità indiana. Nella regione sud occidentale dell'altopiano scompaiono poi certi generi tipicamente etiopici come il Prosobranchio Maizania e gli Achatinidi Archachatina, Metachatina, Burtoa e Leptocala, che sem- brano assenti dalla Somalia. Fra i gruppi meglio diffusi in Etiopia e meno diffusi in Somalia posso citare Succinea, Vitrina, Agriolimax, Ma- croptychia, Urguessella, Helicella e Lejeania ad affinità paleartica, Ho- morus tipicamente etiopico, Thapsia affine alle Microcystis. indiane. Da questa enumerazione risulta evidente che fra i Molluschi endemici o prevalentemente diffusi in Etiopia, si ha una netta preponderanza della componente paleartica nei confronti di quella etiopica ed indomalese. Pure nel tavolato somalo riscontriamo la presenza di qualche en- demismo dell'ordine generico: fra i Pomatiasidi la sezione Revoilia, fra gli Enidi il genere Zebrinops. Revoilta ha forme affini in Arabia meridionale e a Socotra, Zebrinops appartiene a una sottofamiglia indo- africana (Napaeinae). La famiglia dei Pomatiasidi, ben diffusa in Asia, è largamente rappresentata in Somalia dalle numerose specie di Liga- tella e Otopoma che non compaiono nell’ Altopiano Etiopico. Sono pure tipici della Somalia gli Enidi Rhachis e Passamaella ad affinità indiana. Unico genere paleartico della Somalia che sembra assente in Eritrea è Euparypha. Sulla presenza di un vero e proprio Zonites in Somalia cre- do lecito avanzare dei dubbi. Citerò l’Enide Rhachistia e l'Ariophan- tide Zingis fra i generi abbondanti di specie in Somalia, scarsi di forme in Etiopia. Il primo è diffuso anche in India fino all’Australia, il se- condo è appena distinto dalle Sesara indiane. Fra i generi tipicamente etiopici ben diffusi in Somalia hanno notevole importanza le Achatina che non compaiono affatto nella zona nord-orientale dell'Etiopia e mol- ti piccoli Streptaxidi (Gulella, Ptychotrema) che in Somalia sembrano quasi sostituire 1 Vertiginidi. In conclusione sono gruppi ad affinità orientale o tipicamente etiopici quelli che sono endemici o più larga- mente rappresentati nel tavolato somalo. 132 G. BACCI Passando a trattare dei Molluschi d’acqua dolce non posso pit utilizzare esclusivamente i generi per stabilire distinzioni regionali, data la minore differenziazione delle specie d’acqua dolce. Pur degradando queste differenze dall'ordine generico a quello specifico possiamo riscon- trare un parallelismo nella distribuzione. L'unico genere endemico di acqua dolce è Soleilletia la cui posizione sistematica non è precisata e quindi ha scarso valore come indicatore zoogeografico. D'altra parte riscontriamo che Radix pereger e Theodoxus africanus sono localizzati in Eritrea, e delle due forme di Unio, una è relitta nel L. Tana, un’al- tra è ampiamente diffusa nell’Altopiano Etiopico e nei laghi e corsi d'acqua della fossa tettonica, mentre ne ho trovato una sola citazione imprecisa (e dubbia) per la Somalia. D'altro canto si è riscontrata nei due grandi fiumi somali una grande abbondanza di Pila, Lanistes e Aspatharia che compaiono fra l’altro nei bacini dell'Omo, Rodolfo e Sagan-Stefania e sono assenti quasi completamente dall’Etiopia e dal bacino dancalo e dell’Auasc. Non mancano le specie tipicamente afri- cane anche nell’Altopiano Etiopico e nei bacini della fossa tettonica, ma sono in gran prevalenza forme nilotiche o neoendemiche, a differenza di quelle somale che hanno affinità con specie di bacini più meridionali. In base a questi fatti si rende necessaria la distinzione fra una Sottoprovincia malacologica abissina limitata ad Est dal Mar Rosso e comprendente nei suoi confini sud orientali il bacino dancalo, la valle dell’ Auasc, i Laghi Galla e i bacini dell'Omo e del L. Ro- dolfo, mentre a W confina con la pianura sudanese e una Sotto pro - vincia malacologica somala limitata a Nord e ad Est dal mare, a Nord Ovest dalla Dancalia e dalla continuazione della fossa tettonica fino al L. Rodolfo, mentre a Sud Ovest i limiti sono assai ‘meno netti in quanto è difficile stabilire dove termina la malacofauna somala e inizia quella cheniota. Si potrà tracciare una linea immagina- ria fra l'estremità Nord del L. Rodolfo e un punto a mezzo cammino ira le foci del Giuba e quelle del Tana. Avendo stabilito queste necessarie distinzioni fra le due malaco- faune merita di vedere gli elementi che hanno a comune e le distinguono rispettivamente da quella della provincia sudanese e da quella della africana orientale. Si tratta soprattutto della presenza comune di ele- menti paleartici, per quanto molto meno abbondanti in Somalia, e an- che della abbondanza di generi caratteristici come i Cerastus e gli Ho- morus i quali hanno in queste regioni la loro massima diffusione. Con MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 133 ciò è caratterizzata una provincia africana nord orientale che corrisponde approssimativamente a quella stabilita da Pilsbry e Bequaert. Una analisi più approfondità può consentirci una ulteriore suddi- visione di ciascuna delle sottoprovincie ancora in due distretti. Infatti nella sottoprovincia abissina procedendo da Nord a Sud vediamo scom- parire certi generi paleartici per vederne apparire alcuni tipicamente africani. In un distretto che comprende l’Eritrea, l'Ambhara e il Gog- giam e che potrebbe avere come limite meridionale il medio Abai o meglio il parallelo di Ancober sono localizzati gli endemici Negulus, Abbadia e Debeauxelix e infine sono limitati i Cochlicopidi, i Vallo- niidi e i Clausiliidi. Propongo di chiamare Eritreo-amarico questo distretto. Nell’altro distretto più meridionale che chiamerei Scioano- caffino pur persistendo taluni generi paleartici (es. Lejeania, Vitrina) e altri generi caratteristici come Homorus compaiono alcuni altri generi etiopici che sono assenti anche dalla Somalia come Pseudoglessula e Bocageia fra i Subulinidi, Archachatina, Metachatina e Burtoa fra gli Achatinidi. Vi sono bene rappresentati gli Streptaxidi. Una divisione della sottoprovincia somala in distretti si può fare in base alla distribuzione dei gruppi endemici Revoilia fra i Pomatia- sidi e Zebrinops fra gli Enidi che sono presenti nella regione costiera della penisola dove pure si trovano generi caratteristici come Rhachis, Rhachistia e Euryptyxis, mentre è assente il genere Limicolaria, dif- fuso in tutto il resto della sottoprovincia. E’ difficile assegnare un con- fine a questo distretto che potremmo chiamare Somalo-orientale e che potrebbe essere limitato da una linea fra Berbera e una zona inter- media fra le foci del Giuba e quelle del Tana. L'altro distretto costituito dall’Ogaden, dall’Harrar e dal territorio dei Sidama e dei Borana conser- va ancora degli elementi somali come Pomatiasidi (Ligatella) e il gen. Rhachistia fra gli Enidi, Zingis fra gli Ariofantidi, mentre sono bene rappresentati gli Streptaxidi. Comunque, mentre nelle alture dell’Harrar compaiono ancora degli elementi, come Cerastus e Vitrina che sono affi- ni a quelli abissini, nel Sidamo e soprattutto nel Borana la fauna ma- lacologica assume molti dei caratteri della provincia africana orien- tale. E’ difficile, per non dire impossibile, stabilire dei confini zoogeo- grafici naturali ben definiti in regioni dove le condizioni ambientali variano insensibilmente e dove non esiste una barriera ben netta. La 134 G. BACCI mia distinzione in sottoprovincie e distretti malacologici ha pertanto un valore orientativo e non pretende affatto di abbracciare in un dise- gno schematico tutta la complessa realtà delle relazioni faunistiche. D) LE MIGRAZIONI DELLA MALACOFAUNA. Mi sembra che a questo punto sarà possibile rintracciare alcuni degli scambi faunistici e delle migrazioni che hanno condotto alla at- tuale composizione della malacofauna della provincia africana nord orientale con le sue due sottoprovincie abissina e somala. La sottoregione africana orientale è stata quella che, per la sua vi- cinanza con le regioni paleartica e indomalese del continente asiatico, ha avuto con esse i più importanti scambi faunistici. Ed è pure evidente che la provincia nord orientale, a causa del suo rilievo e delle conse- guenti particolari condizioni climatiche ha costituito un ambiente mi- gliore di quello sudanese per le forme di origine settentrionale che vi hanno trovato in ultimo un rifugio quando il mutare delle condizioni climatiche non ha permesso la loro esistenza nelle regioni circostanti. Lasciando da parte quelle numerose affinità faunistiche che chiamerei originarie e che trovano la loro ragione di essere nell'esistenza dell’an- tichissimo blocco continentale di Gondwana, mi limiterò solamente a trattare della importanza relativa di alcune migrazioni che debbono ave- re avuto luogo in epoche più recenti, dopo cioè che, alla fine del secon- dario, si erano rotte le dirette connessioni fra l'Africa e il continente brasiliano da una parte e l'Africa e il continente indo malgascio dal- l'altra. I Per quanto riguarda il Quaternario abbiamo di queste migrazioni dei documenti paleontologici, mentre per i periodi anteriori bisognerà basare le nostre induzioni su quanto conosciamo dei rapporti paleogeo- grafici con le regioni considerate e partire da un principio che, se spesso non è chiaramente espresso dai biogeografi, costituisce tuttavia la base delle loro induzioni. Bisogna cioè ammettere che l'origine di una fauna o di taluni dei suoi elementi sia tanto pit antica quanto maggiore è il loro grado di endemismo, cioè la loro differenziazione. Si deve in ultima analisi ricorrere a una nozione del tempo che potremmo defi- nire filogenetica. Con tutte le possibilità di errore che questo procedi- mento implica, resta sempre l'unico mezzo nella soluzione di certi problemi mentre del resto i risultati con esso ottenuti possono inqua- drarsi nei fatti geologicamente accertati. sti ei detti ta gs ec me ee ae it MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 135 Nella mia trattazione ho fatto cenno ripetutamente a due compo- nenti che, oltre a quella etiopica autoctona, costituiscono la malacofauna della provincia africana nord orientale, cioè quella indomalese e quella paleartica. Ho potuto avere la prova che quest’ultima era molto più diffusa nel Pleistocene che attualmente ed è probabile che si sia intro- dotta in Etiopia e in Somalia in uno di quei periodi che in Africa sono stati denominati pluviali. Ha poco interesse il fatto che questi periodi siano omologabili o no alle glaciazioni. Gli scambi con la fauna indomalese, a parte quelli che hanno avuto luogo quando il continente indo malgascio e quello africano costitui- vano un blocco unico, si sono verificati verosimilmente nel Pliocene a Sud dell'Arabia e precisamente attraverso Socotra, che ha con ogni probabilità costituito anche la strada per la migrazione della fauna di Siwalik. Di questi scambi faunistici abbiamo i documenti sia nella pre- senza di generi comuni all'India e all’Abissinia e Somalia (Rhachis, Conulinus, Rhachistia, Kaliella, ecc.) sia di generi affini (Homorus e Bacillum, Thapsia e Mycrocystis, Zingis e Sesara). Che la migrazione sia avvenuta attraverso l'Arabia e Socotra ne abbiamo delle prove indirette nel fatto che sulle montagne dell'Arabia meridionale vivono alcune specie di Cerastus mentre ancor più dimostrativa è la presenza anche a Socotra dei generi Otopoma e Passamaella. Sembra poi che i Cyclotopsis dell'India si siano fermati a Socotra nella loro migrazione verso occidente. Comunque nella presenza di tali generi in quest'isola si vede una prova delle sue antiche relazioni territoriali da una parte con l'India e con l'Arabia, dall'altra con il continente africano. Non bisogna poi dimenticare che |’affossamento del Mar Rosso si è veri- ficato solamente verso la fine del Pliocene anche se il Golfo di Acaba e quello di Suez erano già formati al principio del Miocene. La riu- nione dell'Arabia all'Africa ha certo permesso la migrazione di specie indiane in particolare attraverso la sua parte più meridionale. Dalla provincia nord orientale gli elementi indiani si sono poi diffusi su buona parte della regione africana orientale e mentre taluni generi, come Cerastus, si sono diffusi dalle montagne dell'Arabia attraverso l’acrocoro etiopico fino nelle regioni montuose del Chenia e del Tan- ganica, talaltri, come i Pomatiasidi, si sono estesi in special modo lungo le pianure costiere dell’Africa orientale, di cui costituiscono uno degli elementi caratteristici. 136 G. BACCI Le migrazioni paleartiche in Etiopia e in Somalia debbono essere avvenute in prevalenza a spese di elementi provenienti dalla provincia mediterranea orientale, come ne fanno fede le evidenti affinità di talune specie abissine con forme siriane (Orcula, Unio, Valvata, ecc.). Si ag- giunga a questo che in Etiopia esistono almeno due generi di Fruticico- lidi (= Eulotidi) i quali, mentre sono rappresentati da numerosi generi nella parte meridionale della Paleartide, hanno in Europa un solo genere. Di questa migrazione ci resta in Arabia qualche traccia costituita dalle Macroptychia, dalle Arabivitrina e da specie di Euparypha. Men- tre le Fuparypha sono di comparsa recente, Macroptychia e Arabi- vitrina sono gruppi che, pur non avendo affinità paleartiche evidenti, si sono differenziati per tempo e debbono essere migrati in Africa in epoca relativamente antica. Nelle stesse condizioni si trovano anche alcuni generi di Pupillidi a vastissima distribuzione come Pupoides, Pupilla, Nesopupa, Truncatellina e Lauria, i generi di Fruticicolidi Urguessella e Debeauxhelix e i generi più differenziati e più larga- mente diffusi di Clausiliidi e di Helicidi come Abbadia e Lejeama. La introduzione in Africa deve essere avvenuta prima del Pliocene supe- riore quando ancora non si era costituita la fossa tettonica del Mar Rosso e quando le condizioni climatiche consentivano il diffondersi di forme igrofile attraverso quello che è il deserto dell'Arabia. E’ dub- bio se l'introduzione delle Unio in Etiopia si sia verificata lungo l'an- , tico corso del Nilo Azzurro, che scorreva dove ora si trova il Mar Rosso, o sia avvenuta risalendo il corso attuale del Nilo. E’ comunque certo che forme nilotiche, sia africane che di origine paleartica; si sono spinte fino al L. Rodolfo dove hanno lasciato dei relitti ed è verosimile che la serie di fosse tettoniche che dalla valle del Giordano si spinge fino al L. Rodolfo e oltre ne abbia costituito il percorso. A una seconda ondata migratoria corrisponde l'introduzione di generi come Helicella e Fuparypha i cui rappresentanti comparvero in Europa durante il Quaternario ed è da supporre che la loro migra- zione coincida con i periodi pluviali poichè, per quanto si tratti di forme fino ad un certo punto xerofile, non avrebbero certamente potuto attraversare nè le steppe sudanesi nè il deserto arabico in condizioni climatiche analoghe a quelle attuali. Sono invece bene adatte all'ambiente desertico le Eremina, che si trovano sulle coste della Fritrea e della Somalia e che si sono certa- mente introdotte in Africa col diffondersi della fauna desertica ed ere- MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 137 mica attuale. La identità con Eremina dell’Arabia depone anche in questo caso per una provenienza orientale. In conclusione si possono distinguere tre fasi nelle migrazioni degli elementi paleartici della malacofauna della provincia etiopica nord orientale: una prima pliocenica costituita da una fauna paleartica pri- mitiva che in seguito si e differenziata in parte dando origine a generi endemici, una seconda pleistocenica che ha introdotto elementi della provincia mediterranea orientale con formazione di specie endemiche, una terza recente che ha introdotto forme eremiche di origine probabil- mente turanica. I ritrovamenti di Unionidi identici a quelli abissini nei gia- cimenti quaternari di Fajum in Egitto e le mie ricerche sui Molluschi fossili d'acqua dolce in Dancalia, nel L. Zuaie nel bacino del L. Rodolfo dimostrano da una parte che il Nilo è stato un fiume a fauna paleartica, o almeno con una forte percentuale paleartica, dall'altro che forme di questa fauna hanno avuto nel passato una maggiore diffusione nella provincia africana nord orientale. Il mutarsi delle condizioni climatiche ha poi causato l'estinzione dei suoi rappresentanti nelle regioni intermedie con la disgiunzione de- gli areali e la persistenza nell’Altopiano Etiopico di una malacofauna paleartica relitta. Il materiale per questo lavoro è stato raccolto in massima parte presso il Museo Civico di Storia Naturale di Genova nei primissimi anni di guerra. L'autore coglie questa occasione per esprimere la sua profonda riconoscenza a quanti in tale epoca gli sono stati larghi di simpatia, di aiuti e di ospitalità: in particolare desidera citare i nomi del Prof O. De Beaux, allora Direttore del Museo, del Dr. Carlo Alzona e del Dr. Felice Capra fra i molti che lo hanno in vario modo aiutato ed incoraggiato e che gli hanno lasciato dell'ambiente natura- listico genovese un caro ed indelebile ricordo. 138 G. BACCI AGGIUNTA A pag. 47: prima della Fam. Enidae, aggiungere: Fam. VALLONIIDAE Gen. Acanthinula Bech, 1846 Acanthinula raffrayi (Bourguignat) Helix raffrayi Bourguignat, 1883, pp. 35 e 111, f. 21-24. M. Zebur (Bourguignat, leg. Raffray). SUMMARY The Author deals in this paper with the land and freshwater Mollusks so far collected within the boundaries of the Ethiopian Empire, Erythraea and Italian, French and British Somaliland, which grossly correspond to the Northeast African Province by Pilsbry and Bequaert (1927) or to « Somal-Abessinien » by Haas (1936). In the first section several questions are outlined in relation with the more general aims of the present paper. In the second part are enumerated the! most important contributions to our present knowledge on Mollusks in Abyssinia and Somaliland. whilst a third part is concerned with a discussion of the various criteria that must guide a malacologist in the evaluation of the systematic cathegories when the available material is rather scarce as is the case with a region which has not yet been thoroughly explored. The importance of the geographical criteria in the solution of some taxonomic pro- blems is pointed out. In the fourth and main part of the paper, dedicated to a catalogue of the species so far described, the systematic arrangement followed by Thiele has been accepted, with the exception of a few minor changes. The synonimy has been esta- blished either on the authority of previous Authors or on the basis of direct exami- nation of the specimens concerned. The systematic analysis of the available material has particularly made clear the importance of the Palearctic and Indian elements in the examined fauna. The former are prevalent in the Abyssinian plateaus, the latter in Somaliland. This allows us to divide the North-east Province into Abyssinian and Somali Subprovinces. The possible origin of both Indian and Palearctic elements is discussed espe- cially on the ground of fossil species recently studied by the Author. a Oe SR a ii e e rat, al , : MALACOFAUNA ABISSINA E SOMALA 139 BIBLIOGRAFIA ANCEY, C. 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Antenne con setole rigide, erette e piuttosto rade, il 1° articolo è lungo un poco meno della larghezza del capo: compresi gli occhi, il 2° appena un poco più lungo della larghezza del pronoto, il 3° un poco più breve del 1° ed il 4° appena più breve del 3°; la lunghezza relativa degli articoli è: 1:2:3:4 = 24:309:21,5:20; sulla meta distale del 3° articolo e su tutto il 4°, oltre alle lunghe setole erette, vi è una breve pubescenza giallastra subdepressa. Rostro nero pece, con breve pubescenza gialla, ultimo articolo ferrugineo. . Pronoto con setole erette, alla base un poco più lungo che largo sulla linea mediana (25:20); angoli anteriori arrotondati, suberetti, non sporgenti in avanti, la loro distanza è di poco più breve della lar- ghezza del capo compresi gli occhi; lobo anteriore (senza l'anello an- teriore) tre volte più lungo del lobo posteriore, molto convesso, a lati fortemente arcuati, più ristretto in avanti che all'indietro, massima lar- ghezza a metà, solchi abbastanza profondi picei; lobo posteriore bre- ve, un poco meno largo del lobo anteriore (68:75) con la massima lar- ghezza alla sua meta, margini laterali nettamente convessi, un po’ ispes-’ siti a cercine, angoli posteriori ottusi, subarrotondati, appena sporgenti all'indietro, margine posteriore leggermente concavo. Mesotorace, visto dall'alto, a. ciascun lato ben sporgente e con- vesso, esteso posteriormente oltre il lobo posteriore del pronoto circa fino all'apice delle emielitre. Scutello grande con l'apice, raggiungente la base dell'addome, munito di una spina gracile subverticale, facil- mente caduca, con due profondi solchi obliqui divergenti dalla base diretti circa all'altezza dell’apice delle emielitre. Emielitre squamiformi, Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 6 146 C. MANCINI giallo paglierino, lunghe circa la meta dello scutello, con la massima larghezza quasi all'apice che è regolarmente arrotondato. Meso- e meta- pleure fortemente granulose. Addome ovato cordato, lungo circa una volta e mezza la sua massima larghezza; tegumento con leggere striole trasversali, minutis- simi granuli e distinte areole tondeggianti sublucide pilifere; dorsal- mente con setole lunghe erette, alquanto rade in avanti, gradatamente più brevi e molto più fitte posteriormente, 1° tergite (segmenti primi Holotrichius Zavattarii n. sp. (F. Capra dis.) pars elevata basalis di Reuter) con il margine posteriore leggermente concavo ai lati, il terzo medio largamente troncato e provvisto di un piccolo lobo mediano sporgente ad angolo acuto, nerastro; 2° tergite (1° segmento di Reuter), internamente alle areole zigrinate basali, con due deboli e piatte carenule un po’ concave verso l'esterno, svanite già prima della metà del tergite, margine posteriore largamente convesso con piccolo lobo mediano sporgente (come nel 1° tergite); una piccola macchia bruna sul mezzo alla base dei tergiti 1-3 ed una piccola mac- chia scura più o meno evidente per lato alla base dei tergiti in corri- spondenza delle areole zigrinate. Connessivo bruno sporco con le areole pilifere più chiare, l'angolo postero-esterno ed il margine posteriore giallastri, sul 1° segmento del connessivo il color giallo è più esteso. Parte inferiore bruna un po’ più scura della superiore con setolosità . DIRI A EMITTERI NUOVI 147 breve e fitta. Zampe con i femori brunastri poco ingrossati, tibie giallo sporco brunastre all'apice, tarsi bruni; con abbastanza fitti peli obli- qui e lunghe setole rigide suberette, queste più lunghe sul lato dorsale dei femori e delle tibie. Lungh.: 18,5 mm. Spedizione E. Zavattari al Sagan-Omo: Caschei 10-VII-1939, 1 es. (holotypus); Foce de-1 Sagan, 20-VI-1939, 1 es. (paratypus). Fam. CORAEIDAE Plinachtus luteinervis n. sp. 4. Superiormente giallo spotco con fitta punteggiatura scura. Capo con punteggiatura nerastra irregolare, senza linee longitudinali scure; occhi giallastri; antenne rossastre con la base e l’apice dell'ultimo articolo giallastri; il 2 articolo circa una volta ed 1/3 più lungo del 1, il 3 un po’ più breve del 4 e distintamente più breve del 1, il 4 fusifor- me: la lunghezza relativa degli articoli è; 1: 2: 3: 4: == 14: 10: EX 12,5. Pronoto sul disco con punteggiatura meno densa di quella delle elitre, con una linea longitudinale mediana liscia, interrotta in parte sul disco, margini laterali e specialmente gli angoli laterali bruno rossastri con punteggiatura più fitta che sul disco, angoli laterali fortemente ap- puntiti in una spina aguzza non molto lunga, rivolta obliquamente in alto ed in avanti bruno rossastra (non nera). Scutello con punteggiatura irregolare e sparsa, apice nero. Emielitre con punteggiatura forte e fitta bruno rossastra, rimangono giallastre le nervature ed il margine esterno allargato nei due terzi basali in una stretta striscia gialla con punteggia- tura concolore; membrana testaceo-giallastra con la base più scura. Parte inferiore giallo-latteo con densa punteggiatura irregolare concolore. Pleura mesotoracica nel mezzo con un piccolissimo punto rotondo nero, pleura metatoracica con un punto nero circa il doppio più largo di quello mesotoracico. Cgnnessivo giallastro, tergiti addominali rosso giallastri. Zampe giallo chiaro, apice delle tibie e tarsi rosei, nelle zampe posteriori rossastri. Lungh.: 11 mm. Molto vicino al P. falcatus Dist. ma facilmente riconoscibile per la mancanza delle linee nere sul capc e per la membrana scura senza le due macchie nella sua parte apicale. PRETI Ae PENA DIE eA a ee SEN CET 148 C. MANCINI Spedizione E. Zavattari al Sagan-Omo: Mega 18-IX-1939. 1 es. 3 (holotypus). Fam. PENTATOMIDAE Myrochea immaculata n. sp. 4. Giallo paglierino con corio leggermente rosa, punteggiatura nerastra. Capo appena più corto del pronoto nel mezzo; guancie arro- tondate all’ apice racchiudenti completamente il tilo, orli laterali neri leggermente rialzati; ocelli fra loro una volta ed un quarti più distanti che dagli occhi; punteggiatura nera, profonda, abbastanza sparsa, sul vertice rimane una fascia longitudinale mediana senza punti; rostro esteso fino alle anche posteriori, giallastro con |’ ultimo articolo nero, il 1 articolo un poco più corto delle boccole, il 2 è il più lungo, il 3 è un poco più lungo del 4; antenne con i due ultimi articoli completa- mente bruni, il 2 ed il 3 superiormente con una linea longitudinale scura ed il 1 con la base ed una macchia superiore apicale scure; il 1 non raggiunge l’ apice del capo, il 2 evidentemente più lungo del terzo ed un poco più corto del 4 e il 5 più lungo del 4. I Pronoto con il margine anteriore profondamente incavato, con uno stretto orlo distintamente rilevato a cercine, angoli anteriori spianati leg- germente sporgenti lateralmente formando un. piccolo dente; margini laterali spianati con gli angoli laterali terminanti in una forte spina ri- volta in fuori, all’ apice leggermente annerita lungo il margine ante- riore; colore paglierino con punteggiatura nera, profonda, sparsa nella parte anteriore, molto più densa nella parte posteriore ed ai lati, rimane una fascia longitudinale mediana liscia senza punti neri. Scutello con punteggiatura nera sparsa, come sul pronoto, nella | metà basale un po’ addensata a formare due brevi fascie poco evidenti leggermente convergenti, seguite esternamente da due linee liscie senza punti, linea longitudinale mediana a radi punti neri. Corio con fitti punti neri più regolarmente disposti ed un po’ meno profondi di quelli del pronoto e scutello, margine esterno pallido; membrana chiara con vene incolori. Segmenti del connettivo giallastri, è a partire dal 2 (IV urite) con una breve macchia nera basale sul mar- gine esterno. Inferiormente capo giallo con due picolissime macchie scure a cia- scun lato: una alla base del rostro e 1’ altro alla base delle antenne. Petto giallastro con una fascia laterale di fitti punti neri; addome giallo EMITTERI NUOVI 149 rosato con punteggiatura molto scarsa e superficiale nel mezzo, più forte e molto più densa e nera sui lati formante due fascie longitudinali, i’ esterna all’ altezza degli stigmi è la più larga; stigmi neri circondati da uno stretto anello giallastro, una grossa macchia nera nel mezzo del penultimo sternite (VII), due gruppi di punti neri nel mezzo del VI ed una stretta linea nera trasversale mediana basale sugli sterniti III- VI, gradatamente più sottile dall’avanti all'indietro. Zampe chiare, metà apicale dei femori punteggiata di nero, tibie con sparsi piccoli punti neri, più fitti verso l’ apice ove formano sulla faccia interna una linea longitudinale nera; tarsi nerastri, superiormente con una linea longitudinale mediana chiara; femori con la spina apicale superiore gialla molto lunga e prominente, lunga quasi come il diametro della base delle tibie, spine dei margini inferiori piccole e nere, più . sviluppate quelle dei femori anteriori, però anche quella subapicale an- teriore dei femori anteriori è più breve della spina apicale superiore. é Luneh, 13’ mm: Somalia: Genale 2 es. ¢ 3 VII-1935 leg. F. Bigi, mia collezione (holotypus) e Museo di Storia Naturale di Roma (paratypus). Questa nuova specia si distingue neftamente dalla M. cculeata Westw. M. distincta Schout. ed inermis Dist. per la mancanza delle fasce longi- tudinali nere del pronoto e scutello, per la spina degli angoli laterali del pronoto molto più lunga e acuminata e per la spina apicale superiore dei femori più lunga. Fam. PLATASPIDAE Coptosoma alienus var. ex pansa nov. Differisce dalla forma tipica (holotypus in Coll. Museo di Ge- nova) per le due macchie gialle del disco del pronoto molto più grandi, trasverse, virgoliformi con la concavità in avanti e ricoprenti tutta la callosità; le due macchie della callosità basale mediana dello scutello molto più grandi, trasverse, subovali (invece di essere a triangolo equi- iatero) così che tutta la callosità viene divisa in tre spazi subeguali: il mediano nero ed i laterali gialli; l'orlo giallo dello scutello un poco più prolungato verso la base. Sped. E. Zavattari al Sagan-Omo: Caschei, 1-VII-1939, 1 es. 4 (holotypus). 150 FABIO INVREA LE APTEROGYNA. DEL NORD AFRICA (Hymenoptera - Apterogynidae) Il Genere eremico Apteroguna, unico della Famiglia Apterogy. nidae, una volta unito ai Mutillidi, ma da essi evidentemente molto dif- ferenziato, è poco conosciuto tassonomicamente e assolutamente ignoto nel ciclo biologico e nell’etologia. L'ambiente particolare in cui vivono. questi Imenotteri, poco frequentato da studiosi e raccoglitori, e più ancora forse il modo di vita, hanno finora impedito ogni utile osserva- zione non solo, ma hanno fatto sì che anche il materiale recato sia sem- pre scarso e sporadico, costituito per lo più da esemplari isolati o da pochi individui. Il che non ha permesso ancora sintesi di alcun genere, nemmeno limitate. La cinquantina o poco più di forme fino ad oggi descritte appartengono quasi esclusivamente alle regioni desertiche o subdesertiche dell’Africa e dell'Asia, con preferenza finora, forse occa-. sionale in conformità ad una maggiore attività di ricerca, all’ Africa settentrionale e poi all'Africa orientale e centro-meridionale. Poichè con le nuove descrizioni le opere dell’André e del Bischoff © risultano, per questa parte, sorpassate, ho compilato Tabelle e Catalogo delle Apterogyna nordafricane, che sono quasi la metà del totale e sono altresì quelle che più facilmente giungono alle collezioni, e ciò allo scopo di facilitare il compito degli entomologi nella classificazione, dando nel contempo una prima sintesi zoogeografica della Famiglia per quella vasta zona della regione paleartica. Il presente lavoro si ispira, ben inteso, a criteri esclusivamente tassonomici. Gen. Apterogyna Latreille (Latreille, Gen, Crust. et Insect., Vol. IV, 1809, pag. 121) Tabelle delle specie Oi) 1 - Torace totalmente o in parte nero o bruno nero 2 - Torace uniformemente ferruginoso o testaceo, senza parti nere : 11 2 - Torace nero nella sua totalità 3 10 11 12 APTEROGYNA DEL N. AFRICA 151 Torace con parti ferruginose 7 Gastro interamente nero i 4 Gastro non interamente nero s 6 2° (III) urite, a visione dorsale, molto trasversale, assai più largo che lungo; zampe ferruginose Pici André 2° (III) urite, a visione dorsale, di forma piuttosto triango- lare, notevolmente ristretto anteriormente, lungo quasi come la sua larghezza; zampe nere o bruno nere 5 Ali ialine; 3° (IV) urotergite densamente e finemente striato- costolato dorsostriata André Ali macchiate di bruno al centro; 3° (IV) urotergite sola- mente punteggiato-striato in senso longitudinale Mlokosewitzi Radoszkowski I primi due segmenti del gastro rosso ferruginosi Mocsaryi André Solo il primo segmento del gastro rosso ferruginoso bimaculata André Propodeo ferruginoso 8 Propodeo non prevalentemente ferruginoso Alexandri Invrea All’infuori del propodeo tutto il torace nero Olivieri Latreille Anche altre parti del torace ferruginose 9 Solo il 1° (II) urite ferruginoso Matewi var. bicolor Giner Mari Anche il 2° (III) urite ferruginoso 10 Occhi ed ocelli grandi, sferici, globosi e molto salienti, 2° (III) urite meno largo che lungo Mocsaryi André var. Wittmeri Invrea Occhi normali, ocelli piccoli, non particolarmente globosi e salienti, 2° (III) urite più largo che lungo Mickeli Giner Mari Gastro senza alcun tergite decisamente ed uniformemente nero o bruno nero 12 Gastro con almeno un tergite uniformemente nero o bruno nero 13 Statura grande (mm. 12), forma robusta; 1° (II) urotergite ovale colla maggior larghezza subeguale alla lunghezza Confalonierii Invrea Statura piccola (mm. 5%-8), forma gracile; 1° (II) urotergite subcilindrico allungato, di lunghezza notevolmente supe- riore alla maggior larghezza algirica Bischoff 13 14 15 16 17 F. INVREA Capo nero o bruno nero Latreillei Klug Capo ferruginoso o testaceo, solo talvolta in limitate zone un poco oscurato 14 Solo il 1° (II) urotergite nettamente ferruginoso o testaceo; gli uriti dal 4° (V) in poi talvolta un poco schiariti o arrossati, mai decisamente ferruginosi 15 Oltre il 1° (II) anche gli urotergiti dal 4° (V) in poi fer- ruginosi Geyri Bischoff Scoltura del 3° (IV) urotergite costituita da costolature lon- gitudinali Morawitzi Radoszkowski Scoltura del 3° (IV) urotergite senza costolature longi- tudinali 16 1° (II) urite molto stretto e allungato, 2° (III) molto più lungo che largo, di forma triangolare coi lati pochis- simo arcuati, quasi rettilinei; urotergiti 2° (III) e 3° (IV) bruno neri, i successivi talora un poco arrossati Savignyi Klug 1° (II) urite non così stretto e allungato, 2° (III) non più lungo di quanto non sia largo presso il margine apicale 17 Forma robusta, statura grande (mm. 12-17); 1° (II) urite, a visione dorsale, subsferico; 2° (III) cupuliforme, assai più largo che lungo; 3° (IV) urotergite più fittamente punteggiato Patrizii Invrea Forma più snella, statura minore (mm. 9-12); 1° (II) urite, a visione dorsale, piriforme, alquanto più lungo che non sia largo presso il margine apicale; 2° (III) subtrian- golare, quasi lungo quanto largo; scoltura del 3° (IV) urotergite molto debole e rada : nitida Bischoff Se 3° (IV) urotergite ornato anteriormente di due grandi mac- chie nude di colore testaceo disvoste trasversalmente bimaculata André 3° (IV) urotergite senza macchie chiare 2 Gastro ferruginoso, col solo 3° (IV) urite nero Klugi André Gastro con più di un segmento nero o bruno nero 3 Oltre al 1° (II), anche il 2° (III) urotergite con un fitto ciuffo isolato di peli chiari, a guisa di pennello, al centro del margine apicale, senza fascie o frangie marginali su tali tergiti 4 APTEROGYNA DEL N. AFRICA 153 2° (III) urotergite senza ciuffo isolato di peli al centro del margine apicale, ma o con frangia continua chiara o senza rivestimento ben definito di pubescenza bianca, indipendentemente dalla presenza del ciuffo di peli sul 1° (II) urotergite 7 Gastro interamente nero o nero bruno 5 Gastro non interamente nero o nero bruno 6 Urotergiti 2° (III) e 3° (IV) fortemente e regolarmente striato-costolati longitudinalmente dorsostriata André Urotergiti 2° (III) e 3° (IV) solamente punteggiato-rugosi in senso longitudinale, non con vera e propria stria- tura regolare Mlokosewitzi Radoszkowski 1° (II) urotergite ferruginoso, tutti gli altri intensamente neri; 2° (III) e 3° (IV) fortemente e densamente pun- teggiati con apparenza quasi sempre granulosa; 1° (II) urite lungo quanto largo Olivieri Latreille 1° (II) urotergite ferruginoso, i successivi neri; il 3° (IV) densamente striato in senso longitudinale; 1° (II) urite nettamente più lungo che largo, piriforme Matewi var. bicolor Giner Mari Parti chiare del corpo giallo testacee; urotergite 2° (III) e 3° (IV) di color bruno marrone, con debole e fina pun- teggiatura spaziata, lucidi. 2° (III) urite di forma tri- angolare Savignyi Klug Parti chiare del corpo ferruginose; urotergiti 2° (III) e 3° (IV) neri, tutt’al piu orlati strettamente di bruno o di giallastro sul margine apicale, molto piu fortemente e fittamente punteggiati, opachi; 2° (III) urite forte- mente arrotondato anteriormente 8 1° (II) urotergite con un ciuffo più o meno esteso di peli bianchi al centro del margine apicale; frangie bian- castre. degli altri urotergiti regolari, non molto lar- ghe; urotergiti 2° (III) e 3° (IV) fortemente e gros- solanamente. punteggiato-striati in senso longitudinale, con intervalli rilevati Latreillei Klug 1° (II) urotergite senza alcun ciuffo o frangia di peli chiari sul margine apicale; frangie degli altri tergiti addo- minali lunghe, ma rade, irregolari, spettinate, confuse col resto della lunga pubescenza sparsa; punteggiatura degli urotergiti 2° (III) e 3° (IV) poco profonda, senza intervalli rilevati, per nulla striata o rugolosa cyrenaica Invrea 154 F. INVREA CATALOGO DELLE SPECIE (1) Apterogyna Savignyi KI. Klug J. C. F.. Symbolae Physicae etc., 1829, Dec. I, Tav. V, fig. 14 e 15 (& 2) - André Ern.. Spec. Hymén. Eur. et Alg., Vol. VIII, Mutillides. 1899-1003. pp. 71 e 75 ( £ @) - Bischoff H.. Monographie der Mutilliden eas Archiv f. Naturgesch., Vol. 86, 1920, Abt. A, p. 46 (4 2). 4 . Capo, antenne, torace, zampe e 1° (II) urite testacei o di un fer- ruginoso chiaro; uriti 2° (III) e 3° (IV) bruno neri; uriti seguenti dello stesso colore o alquanto schiariti; uncino dell’ipopigio rossastro. Occhi neri, emisferici, lucenti, molto grandi e molto sporgenti: ocelli pure grandi, globosi e salienti. Torace di conformazione normale. I primi due segmenti del gastro sono eccezionalmente allungati, specialmente il primo, entrambi in forma di triangoli isosceli; il terzo è cilindrico, al- quanto più lungo che largo, coi lati poco convessi. Punteggiatura degli urotergiti — ad eccezione di quella del 1° (II) che è forte e densa — fina e poco fitta, accompagnata da deboli striolature longitudinali sul 2° (III) e talvolta da zigrinature sul 3° (IV) che non impediscono una notevole lucentezza. Addome con lunghi peli semieretti abbastanza folti, special- mente sugli ultimi segmenti. Ali ialine con nervature testacee chiare e lo stigma leggermente brunastro. Lungh. mm. 12-15 secondo il Bi- schoff, mm. 6-15 secondo l’André. 2. Corpo interamente giallo testaceo, ad eccezione degli uriti 2° (III) e 3° (IV) che sono bruni cogli orli apicali schiariti. I margini apicali degli urotergiti, ad eccezione del 1° (II), portano frangie di peli giallo chiare, argentee ai lati. Il pronoto è di forma rettangolare ed è all'incirca largo il doppio della sua lunghezza. Il dorso del torace ha una debole reticolazione uniforme ed è brillante. La punteggiatura del 1° (II) urotergite è alquanto più fina ed il segmento meno lucido. I tergiti ad- dominali 2° (III) e 3° (IV) hanno punteggiatura fina e spaziata e quindi notevole lucentezza. Il 1° (II) urite è fortemente allargato posteriormen- te, piriforme (2); il successivo trasversale, assai più largo che lungo; il 3° (IV) con lunghezza e larghezza su per giù equivalenti. Lungh. : mm. 8. (1) Al Catalogo sono unite brevi illustrazioni delle singole forme, contenenti solo dati utili agli effetti tassonomici in aggiunta a quelli delle tabelle. Resta quindi ben inteso che non si tratta di vere e proprie descrizioni, essendo omessi: anche ele- menti morfologici essenziali, le quali descrizioni potranno essere consultate nei lavori originali o in quelli dei trattatisti. (2) Le indicazioni di lunghezza e di forma del I (II) urite per tutte le specie di cui al presente lavoro prescindono dal peduncolo che appare sempre distinto dal resto del segmento. a gh hel id I ea ae ey ie pr ie Lee oT ie 5 Ge VIII: MRI "Lo ne IENE ha 4 ‘ APTEROGYNA DEL N. AFRICA i 155 Il Klug ha descritto la Savignyi dell'Egitto. Ernesto André cita come patria anche l'Algeria e la Costa francese dei Somali. Il Bischoff indica due esemplari 4 del Museo di Genova provenienti da Kassala (leg. Magretti). La spedizione Franchetti ha catturato un ¢ in Dan- calia. Questa specie, mentre è bene caratterizzata e facilmente riconoscibile nel sesso mascolino per la forma molto allungata dei due primi seg- menti del gastro, offre, quanto alla femmina, le maggiori incertezze. Il Klug ha insufficientemente descritta la femmina con pochissime pa- role, ma l’ha assai bene figurata, con particolari tuttavia che lasciano qualche incertezza. Ernesto André, nella Monografia (1. c. pag. 71), non conoscendo l’insetto in natura, si è limitato a poche righe desunte dalla descrizione e dalla figura del Klug. Successivamente, però, nella revi- sione delle Mutille dell'Egitto (3), egli ha creduto di riconoscere questa - femmina in alcuni esemplari pervenutigli specialmente da W. Innes Bey e ne ha fatto una descrizione che, secondo me, non corrisponde affatto alla figura del Klug. Basterebbe a stabilire la differenza il 2° (III) urite che l’André definisce subtriangolare, molto ristretto anteriormente e, secondo la tabella, privo di frangia apicale e che, invece, il Klug figura decisamente ellittico e dal Tipo (teste Bischoff) risulta frangiato. i Il Bischoff nella sta Monografia (1. c. pag. 46), avendo sott'occhio i due Tipi del Klug, ha potuto darci indicazioni più precise, quan- tunque disordinate e sommarie. Ho tradotto da lui quasi letteralmente la descrizione della 9 di A. Savignyi riportata più sopra. Disgrazia- tamente il Tipo era senza testa e quindi ignoriamo i caratteri di questa parte del corpo. Resta assodato, dall'esame fatto dal Bischoff, che la 9 attribuita alla Savignyi dal Klug ha i margini apicali di tutti gli uro- tergiti, ad eccezione del 1° (II), frangiati di pubescenza chiara e che la punteggiatura addominale è fina e spaziata, dando al corpo notevole lucentezza. E’ così assolutamente esclusa l'identità colla cyrenaica mihi che non ha vere e proprie frangie definite agli urotergiti e presenta una scoltura di essi diversa, il colore decisamente nero e l'aspetto opaco. Inoltre il pronoto è più corto, il 1° (II) urite meno piriforme e più glo- boso e il 2° (III) meno accorciato ‘e più cupuliforme. D'altra ‘parte il Bischoff ritiene che la 9 descritta dal Klug non possa appartenere al 4 della Savignyi per la troppa differenza che vi è nella struttura dei primi (3) André Ern., Révision monographique des Mutillides de l’Egypte, Mém. Soc. Entom. d’Egypte, Vol. 1, 1910, fasc. 2°, p. 17. 156 F. INVREA segmenti del gastro nelle due forme: straordinariamente svelta e allun- gata nel 4, accorciata e tozza nella 9. Nella collezione del Museo di Genova vi sono -due esemplari ¢ e @ provenienti dalla collezione del Guérin Méneville e di mano di quest'ultimo etichettati, il 3 : « Apterogyna Savignyi KI. Egypte. D. Klug.», la 9 : «Apterogyna Savignyi Klug, Symb. phys. pl. 5 f. 15, Eg. pl. 19 f. 26 Egypte ». Il primo esemplare, che è in buone condizioni, proviene, come dice il cartellino, del Guérin, dallo stesso Klug e si può ritenere un cotipo: esso corrisponde esattamente alla descrizione ori- ginale. La @ è molto avariata: manca della metà sinistra del capo, ha ~ solo un tronco di antenna e l'occhio destro perforato, ma con un mar- gine circolare che dimostra essere l'occhio stesso rotondo e piuttosto grande. Del gastro vi sono i primi quattro segmenti e il tergite del quinto; mancano quasi tutte le zampe. Il 1° (II) urite è subgloboso, molto meno piriforme di quello disegnato dal Klug; il 2° (III) urite è grande, molto lungo e di forma marcatamente subtriangolare. I due tergiti 2° (III) e 3° (IV) hanno una scoltura molto fina, a punti radi e spaziati e intervalli lucidi. Il torace e il 1° (II) urite sono giallo chiari, mentre gli urotergiti 4° (V) e 5° (VI) sono bruni e non, come li ha figurati il Klug, gialli. La lunghezza dell'esemplare integro non deve essere inferiore ai 10 mm. Si può concludere che questa 2 non è certa- mente una Savignyi nel senso del Klug, e nemmeno una cyrenaica Invr. Da quanto un poco diffusamente ho detto fin qui risulta che la 9 della Apterogyna Savignyi KI. è tuttora enigmatica e che forse solo un fortunato reperto di accoppiamento in atto potrà risolvere la questione. Apterogyna Morawitzi Rad. Radoszkowski O. Horae soc. ent. Ross., Vol. XIX, 1885, p. 42 - André Emn. Hymén. Eur. et Alg., Vol. VIII, Mutillides. 1899-1903; p. 77 - Bischoff H.. Monogr. Mutill. Afr., Archiv f. Naturgesch.. Vol. 86, 1920, Abt. A, p. 45 - Invrea F., Mutillidi raccolti in Cirenaica e Tripolitania da Geo C. Kruger, Mem. Soc. Entom. It., Vol. XI, 1932; p. 65. é. Si distingue dalla Savignyi KI. 4 quasi esclusivamente per la forma e la scoltura dei primi segmenti del gastro, avendo in comune con quella specie tanto il colore giallo chiaro del capo, del torace e del 1° (II) urite quanto quello bruno scuro del resto dell'addome. 1° (II) urite piriforme, subovale, di lunghezza pari a quella dell’urite succes- sivo, punteggiato con fossette regolari, piuttosto grandi, ma poco pro- fonde. 2° (III) urite subtriangolare, largo quanto lungo, con punti assai allungati sul dorso che danno un leggero aspetto di vaga costolatura. APTEROGYNA DEL N. AFRICA DI 157 (IV) subcilindrico, leggermente ristretto anteriormente, cogli assi longitudinale e trasversale equivalenti e superiormente con punteggiatura ancor più oblunga e più fitta che rende il tergite nettamente striato- subcostolato. Occhi rotondi, neri grandi, sporgenti ed ocelli grossi, vitrei, salienti come nella specie precedente della quale è simile anche la pupe: scenza. Lungh. mm. 11-14. i 2. Ignota. La specie, descritta di Askhabad (Transcaspio), è citata dal Bi- schoff dell'Egitto, del Cordofan e di vari altri luoghi del Sudan e del- l'Africa orientale; nel Museo di Genova vi sono esemplari di Kassala (leg. Magretti). Il Kriiger ha catturato un individuo a Giarabub. Apterogyna Patrizii Invr. i (Bio. “xy Invrea F., Spedizione scientifica all’Oasi di Cufra. Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, Vol. LV, 1932; p. 458, Tav. XII, figg. 1 e 1a. 4. Forma grande e robusta, riconoscibile, a prima vista, dalle » due specie precedenti, alle quali è in certo senso affine, oltrechè per la complessione, per il colore rosso ferruginoso piuttosto scuro del capo, antenne, torace, zampe, 1° (II) urite e uncino dell’ipopigio e per quello intensamente nero degli altri segmenti del gastro, eccettuato l'ultimo vi- sibile che è brunastro; tutti gli urotergiti hanno una strettissima mar- ginatura apicale più o meno brunastra. Forma del capo, grandi occhi emisferici e grandi ocelli come nelle specie precedenti. 1° (II) urite, a visione dorsale, subsferico, globoso; il successivo subtrapezoidale, note- volmente più largo nel suo maggior diametro trasversale che lungo nella sua linea mediana e fortemente arrotondato ai lati; 3° (IV) un poco più largo del precedente, anch'esso più largo che lungo e coi lati regolarmente arcuati. Urotergiti 1° (II) e 2° (III) con punti regolari, rotondi e profondi, abbastanza grandi e fitti; 3° (IV) punteggiato in- vece più finemente, con punti piccoli, poco profondi, spesso un poco obliqui, spaziati, specialmente sul dorso, e cogli intervalli finemente zigrinati, e poco lucidi. Urotergiti dal 3° (IV) in poi abbastanza rego- larmente frangiati di pubescenza biancastra molto lunga. Lunghi peli sparsi bianchi su tutto il corpo. Lungh.: mm. 12-17. 2. Ignota. Descritta da me, previo esame del Bischoff, su sei esemplari cire- naici raccolti dal Confalonieri nell’oasi di Cufra e dintorni (V-VI- 1931) e un settimo di Tripolitania (Gebel Soda, 25-IX-1913, leg. L. 158 F. INVRFA Bardi); è stata poi ripresa dal Desio nel Fezzan e dal Kriiger in Tripo- litania (Mizda, Ghadamès, Hon) e nella Sirtica (Uadi Tamet). Il compianto Giner Mari, in: Himenòpteros del Sahara Espanol, « Eos », Vol. XXI, 1945, p. 244, cita la Patrizii di Uad Ternit (Sa- Fig. 1. - Apterogyna Patrizi Invrea. @. hara spagnuolo): l'esemplare, secondo l'autore, ha però i segmenti del gastro, eccettuato il primo, di colore castano anzichè nero. Forse si tratta di una varietà, ma fors'anche di altra specie. Apterogyna Patrizii Invr. var. minor Invr. Invrea F.. Spedizione scientifica all'Oasi di Cufra. Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, Vol. LV, 1932; p. 459. &. Si differenzia dalla forma tipica per la statura quasi sempre un poco minore, ma sopratutto per la forma un poco ovale del 1° (II) urite e per i due uriti successivi leggermente più snelli, ferme restando tutte le altre caratteristiche di forma, punteggiatura e colore, tanto che non ho nemmeno inclusa questa varietà nella tabella. Lungh.: mm. 10-12. APTEROGYNA DEL N. AFRICA e 159 Cirenaica: Agedabia e Es Sahabi (V-VI-1931, leg. Confalo- nieri); Tripolitania (Mizda, VI; Hon, X, leg. Kriiger). Apterogyna nitida Bisch. Figs: 2) Bischotf H., Monogr. Mutill. Afr., Archiv f. Naturgesch., Vol. 86, 1920. Abt. A, p. 42 - Invrea F., Spediz. scient. all'Oasi di Cufra, Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, Vol. LV, 1932; p. 458; Tav. XII, figg. 2 e 22. g. Nel descrivere la specie il Bischoff ha attribuito ad essa occhi alquanto più piccoli di quelli della Savignyi KI. Non ho visto il Tipo Fig. 2. - Apterogyna nitida Bischoff. 2. ©) dell'Egitto, ma soltanto un esemplare determinatomi dal Bischoff e da me indicato nella citata mia pubblicazione sulla spedizione all’Oasi di Cufra. Da tale esemplare non risulta affatto la differenza nella gran- dezza relativa degli occhi ed anche gli ocelli sono dello stesso tipo che si riscontra in questo gruppo. In realtà, la nitida, sempre secondo l’esem- plare classificatomi dall’Autore, assomiglia in tutto, struttura generale e colorito, salve le parti ferruginose lievemente più chiare, ad una piccola Patrizii, però col 1° (II) urite ovatosubpiriforme, il 2° (III) subtrian- we Mace SEAS ae ee War a er ig Das 160 F. INVREA golare, coi lati meno arcuati e quasi lungo quanto largo, il 3° (IV) leg- germente piu allungato in confronto alla larghezza e con la punteggia- tura del tergite molto più rada in modo da dare al tergite stesso l'aspetto liscio e lucido che giustifica il nome. Certo la somiglianza con la Patrizii e specialmente con la forma minor è notevole e potrebbe indurre anche a qualche revisione della sistematica se non vi fosse nella descrizione originale l'accenno alla diversa proporzione degli occhi. Lascio perciò ancora la questione impregiudicata. Lungh.: mm. 9-10. 2. Ignota. Indicata dall’Autore dall'Egitto e del S. O. Algerino, è stata presa, come ho detto, dal Confalonieri in un unico esemplare, fatto determi- nare dal Bischoff, in Cirenaica (Es Sahabi, VII-1931). Possiedo due esemplari dell'Egitto (W. Digla, VIII-IV-1933, leg. Wittmer) che potrebbero essere attribuiti a questa forma, ma che per la punteggiatura si avvicinano di più alla Patrizii. Il Giner Mari (1. c. pag. 244) indica — la nitida come abbastanza comune nel Sahara spagnuolo poichè cita ben nove località ove la specie è stata raccolta nel 1941-42 dal Sr. Morales Agacino e nel 1944 dal Sr. Mateu Sanpere. Apterogyna cyrenaica Invr. Fig. 3 b. Invrea F., Spediz. scientif. all’Oasi di Cufra, Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, Vol. LV, 1932, p. 460, Tav. XII, fig. 3. 2. Ho la convinzione che la A. cyrenaica mihi debba essere la femmina di una delle Apterogyna descritte più sopra, molto probabil- mente della Patrizii colla quale ha molte affinità di forma e di colorito. E’ di un rosso ferruginoso piuttosto scuro, cogli uriti 2° (III) e 3° (IV) neri, i successivi brunastri, l’ultimo visibile ferruginoso. Antenne e zam- pe ferruginose, appena più chiare del torace. Capo di forma normale, un poco rigonfio anteriormente. Secondo articolo del funicolo delle antenne subeguale al terzo. Occhi neri, mediocri, vagamente subellit- tici, lontani dal punto d’inserezione delle mandibole. Pronoto piutto- sto lungo. Scoltura toracica poco profonda, subcostolata longitudinal-. mente. Primo segmento del gastro, a visione dorsale, poco attenuato anteriormente, quasi subsferico, con mediocri punti sul tergite, poco profondi, ma abbastanza fitti. Secondo cupuliforme, notevolmente più largo che lungo, superiormente punteggiato superficialmente con fos- sette appena allungate, reticolate. Terzo largo poco più del precedente, subrettangolare, più largo che lungo, poco convesso ai lati, con il NT ORE ee SESE ALP EI Ve! Cee ne oe me ent SIE on - È 7 APTEROGYNA DEL N. AFRICA 161 tergite provvisto di punteggiatura piccola, spaziata, molto più rada sul dorso, e fine zigrinatura negli intervalli. Sesto (VII) urotergite (4) con grosse rughe longitudinali. Pubescenza eretta biancastra su tutto il cor- po, molto lunga e molto più folta sul gastro ove assume sugli urotergiti 4° (V) e 5° (VI) aspetto di folte e lunghe frangie. Lungh.: mm. IO-11%. / . 3. Ignoto. Descritta su di un solo esemplare raccolto dal Confalonieri in Cirenaica (El Ageila, VII-1931). Ne possiedo un secondo individuo del- l'Egitto (Cairo, 11-VI-1933, leg. Wittmer). Sarei stato tentato di attribuire alla cyrenaica la femmina descritta dall’André sotto il nome di Savignyi nella revisione dei Mutillidi del- l’Egitto (1. c. pag. 17) se non me ne avessero dissuaso la piccola sta- tura (5-7 mm.) e la scoltura decisamente diversa del sesto (VII) uro- tergite. Apterogyna Geyri Bisch. Bischoff. H., Monogr. Mutill. Afr., Archiv f. Naturgesch., Vol. 86, 1920, Abt. A; p. 42 - Invrea F., Miss. scient. del Prof. E. Zavattari nel Fezzan, Boll. Soc. Entom. It., Vol. LXIV, 1932, p. 96. ‘8. Corpo di un giallo ferruginoso piuttosto chiaro, con gli uriti 2° (III) e 3° (IV) neri, talvolta un poco brunastri superiormente, più bruni inferiormente. Uriti successivi giallo bruni. Assomiglia nella struttura alla. nitida Bisch., ma è assai più sottile e gracile, col torace più snello, gli uriti 1° (II) e 2° (III) allungati, ma non così fortemente come nella Savignyi Kl. Capo come nelle specie precedenti con grandi occhi sferici e grossi ocelli salienti. Questa forma e la seguente si distin- guono per la loro gracilità. Lungh.: mm. 9. (4) Quantunque nelle descrizioni di forme nuove di Apterogyna 9 io abbia usato spesso, per analogia, la denominazione « area pigidiale » per indicare la parte dor- sale del 6° (VII) urotergite che si presenta ben differenziata, vasta, di forma trian- golare o subtriangolare, glabra, relativamente poco convessa o quasi spianata, scol- pita in modo diverso dalla restante parte del gastro, in realtà le Apterogyna non hanno una vera e propria area pigidiale nel preciso e ristretto senso inteso per molti Mutillidi, cioè di superficie piana, ben circoscritta in tutto il suo perimetro da un orlo rilevato che la separa dal resto del tergite, striata, zigrinata o altrimenti scol- pita in vario modo. Tuttavia tale delimitazione non è sempre, nemmeno tra i Mu- tillidi, così netta e spesso si rimane incerti se si debba considerare la presenza o meno di un'area pigidiale. Onde io credo che non vi sia errore capitale nel chiamare area pigidiale il dorso del 6° (VII) urotergite delle 9 di Apterogyna, data la sua con- formazione ed apparenza ed anche perchè il termine non ha in sè stesso un significato di matematica precisione, ma che anzi la cosa sia, oltre che comoda, anche eminen- temente pratica per la chiarezza e la comprensione delle indicazioni relative a questa parte terminale del gastro. 162 F. INVREA 2. Ignota. Descritta del S. O. algerino è stata poi presa dallo Zavattari ad Auenat (Ghat) nel Fezzan il 2-X-1931 (esemplare determinato dal Bi- schoff) e dal Kriiger in Tripolitania (Mizda, 28-VI). Il Giner Mari (1. c. pag. 244) la indica del Sahara spagnuolo (Pozo Nebka, El Farsia, Uad Ternit e Fun Uad Meharigat). Apterogyna algirica Bisch. Bischoff H.. Monogr. Mutill. Afr., Archiv f. Naturgesch.. Vol. 86, 1920, Abt. A. p. 42 - Invrea F.. Mutillidi e Crisidi del Fezzan sudoccidentale e dei Tassili d'Agger (Missione Scortecci 1936), Atti Soc. It. Sc. Nat... Milano. Vol. LEXXVIII 19309: p. 463. 2 é. E’ distinta dalla precedente per la statura minore, per la complessione ancora più gracile, cogli uriti 1° (II) e 2’ (III) un poco Fig. 3. - a. Apterogyna Confalonierii Invrea, @. b. A. cyrenatca Invrea. 9. più allungati, e per la colorazione che è per lo più giallo ferruginosa molto pallida su capo, torace e maggior parte del gastro, essendo gli uriti dal 3° (IV) in poi un poco brunastri, schiariti ai lati e talvolta sul dorso. Capo, occhi ed ocelli come nelle specie precedenti. Uncino dell'ipopigio rosso chiaro. Secondo il Bischoff la colorazione è alquanto. variabile; egli ha dato il nome di f. fallax a quegli esemplari che si APTEROGYNA DEL N. AFRICA 163 oscurano un poco anche sul 2° (III) urotergite, di f. pallidior a quelli che hanno invece più schiarito il 3° (IV) e di f. brunnescens quando tutto il corpo è imbrunito. Lungh.: mm. 514-8. 2. Ignota. S. O. Algerino (Bischoff); Tripolitania: Tassili d’Agger (Tin El Fokki e Bir Tigidammin, Ottobre 1936, 5 es., G. Scortecci). Apterogyna Confalonierii Invr. igh 3) as Invrea F., Spediz. Scient. all’Oasi di Cufra, Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, Vol. Nn HOS Ip Aba aay ell, fieno 4. Tutta di colore ocraceo chiaro a leggeri riflessi carninici, con antenne e zampe più pallide; 3° (IV) urotergite con una fascia mediana trasversale bruna occupante i due terzi del tergite, meno larga e di un bruno più schiarito al centro, più dilatata e più fortemente colorata sui lati, quasi a simulare, sotto una certa incidenza di luce, due macchie laterali rotondeggianti; sternite corrispondente con una fascia trasver- sale preapicale bruna più ristretta e più sfumata; uriti seguenti un poco più scuri del resto del corpo. Occhi grandi, neri, lucidi e sporgenti, ocelli pure grandi e salienti. Frangie dei tergiti addominali 3° (IV) e seguenti bianco argentee. Ali ialine con le nervature diafane. Uriti 1° (II) e 2° (III) un pcco più allungati che nel'a Patrizii e di forma tendente al subtriangolare, la restante porzione del gastro un poco più globosa. Punteggiatura simile a quella della Patrizii, ma più regolare sul 3° (IV) urotergite e con punti un poco più allungati. Pu- bescenza generale sparsa del solito tipo proprio di questo gruppo. Enngh.: mm. 12: 2. Ignota. Cirenaica: Gialo, VI-1931, 1 solo es., leg. Confalonieri. Apterogyna Mocsaryi André André Ern.. Mutillides nouveaux ou peu connus de l'Ancien Monde et de 1’ Australie. Zeitschr. f. Hymen. u. Dipt., Heft IV, 1905. p. 202 - Zavattari E., Cata- logo delle Mutille del Museo Zool. di Napoli. Ann. Mus. Zool. R. Univ. Na- poli, Vol. III (nuova serie), 1910, p. 3 - Bischoff H., Monogr. Mutill. Afr., Archiv f. Naturgesch., Vol. 86, 1920, Abt. A, p. 44. 4. Corpo interamente nero colle mandibole, le antenne, le zampe, i primi due segmenti del gastro e l’uncino dell’ipopigio rosso ferruginosi. Urotergiti 3° (IV) e seguenti strettamente e sparsamente ciliati di pube- scenza bianca sul margine apicale. Ali subialine. Capo molto corto, for- temente trasversale. Occhi ed ocelli molto grandi e sporgenti. Uriti 1° 164 F. INVRFA (II) e 2° (III) più lunghi che larghi, subpiriformi, i seguenti formanti nell’assieme un ovale regolare. Punteggiatura del gastro forte e densa sui primi due tergiti, con punti più superficiali e più allungati sul terzo, quivi con apparenza di striatura longitudinale. Lungh. : mm. 8-9. 2. Ignota. L’André ha descritto l'A. Mocsaryi su di un solo esemplare del Museo Nazionale di Ungheria raccolto in Egitto (Makkatam) dal Dr. Schmiedeknecht. Questi deve però averne catturati un certo numero — poichè ne ha distribuito a Musei e collezionisti col nome in litteris di deserticola. Cinque ne ha visti il Bischoff (1. c. p. 44) di Wadi Hoff presso Helouan (Aprile 97) e di Sakkara, appartenenti al Museo britannico e al Museo di Vienna. Due si trovano nel Museo di Genova col nome di deserticola di mano dello Schmiedeknecht e uno nel Museo di Napoli (teste Zavattari) della stessa fonte e collo stesso nome. Apterogyna Mocsaryi André var. Wittmeri Invr. Invrea F.. Nuove forme di Apterogyna, « Doriana »; Suppl. Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, Vol. I, N. 6, 1950, p. 2. 6. Si distingue dalla forma tipica per lo scutello, il metanoto (postscutello), il propodeo e le tegole rosso ferruginosi anzichè neri o bruni. Lungh.: mm. 9. Egitto: Helwan, W. Garrawi, 8-IX-1932, 1 es. leg. Wittmer. Osservazione. I maschi delle specie fin qui elencati for- mano evidentemente un gruppo distinto, caratterizzato dalla grandezza e sfericità degli occhi neri, lucenti e salienti, e dalla grossezza degli ocelli vitrei e globosi, il chè dà al capo di queste Apterogyna un aspetto suo proprio. Vi appartiene anche qualche forma asiatica (A. ve- spertina Moraw. e var. yemenita Invr.). Come si è visto le femmine che potrebbero essere attribuite ai maschi di questo gruppo sono nelle colle- zioni estremamente rare ed isolate, contrariamente a quello che si verifica per le specie che seguono delle quali, pur conoscendosi il più delle volte entrambi i sessi, sono le femmine che più di frequente vengono cat- turate dai raccoglitori. Non so se si possano spiegare questi fatti con le possibili abitudini notturne di quel primo gruppo, come potrebbero farlo supporre gli occhi e gli ocelli straordinariamente grandi e salienti dei maschi e la circostanza che qualcuno di essi è stato catturato al lume. Certo si è che di nessuna specie di tale gruppo si conoscono con sicurezza i due sessi. APTEROGYNA DEL N. AFRICA 165 Apterogyna bimaculata André André Ern., Etude sur les Mutillides du Muséum de Paris, Ann. Soc. Entom. Fr., Vol. LXVII, 1898, p. 3 (9) - Mercet R. G., Mutillidos nuevos de Espafia, Bull. R. Soc. Espani. Hist. Nat., Vol. V; 1905, p. 489 (4). g. Nera con mandibole, antenne e 1° (II) urite ferruginosi. Gastro senza macchie nude o pubescenti, nè frangie o fascie chiare di peli. Capo e torace di forma normale. Occhi poco convessi. Zampe nere. Ali ialine con una macchia nebulosa nella regione radiale. 1° (II) urite subcilindri- co, scolpito con grossi punti regolari. 2° (III) globuliforme, appena un poco ristretto anteriormente, coi diametri longitudinale e trasversale equivalenti. 3° (IV) anch'esso di forma subsferica, largo quasi il doppio del precedente. Entrambi sono fortemente punteggiati sui tergiti con grosse fossette regolari un poco allungate, ma non striati nè costolati. Lungh.: mm. 9. 2. Capo nero con le mandibole e le antenne ferruginose, torace ferruginoso, zampe bruno rossastre, coi tarsi testacei. Addome nero col 1° (II) urotergite talvolta ferruginoso. 3° (IV) urotergite con due grandi macchie allungate, testacee, nude per decoloramento della chitina, ac- coppiate trasversalmente lungo il margine basale, con appena tra loro un lieve intervallo. 1° (II) urite piriforme, lungo quanto largo. 2° (III) notevolmente trasversale, assai arrotondato anche posteriormente, for- temente e longitudinalmente striato-punteggiato. 3° (IV) subcilindrico, un poco più lungo che largo, con scoltura simile ma più superficiale. Lungh.: mm. 5-6. Descritta (2) dell'Algeria, la bimaculata si trova anche nel Ma- rocco e forse in tutta la parte occidentale della regione nord africana. Non è rara, secondo il Mercet, che ha descritto il 4, e il Giner Mari, nella Spagna centrale meridionale ove assume qualche differenza poco ‘essenziale di colorazione (var. rufescens Mercet) ed è l’unica forma di Apterogyna trovata finora in Europa. Apterogyna Latreilei KI. King. J. C. F., Symbolae Physicae etc., 1829, Dec. I. Tav. 5, fig. 13 (9) - Lepeletier de St. Fargeau A., Hist. Nat. des Insectes. Hymén.. Vol. III, 1845; p. 593 (4) - André Ern., Spec Hymén. Eur. et Alg., Vol. VIII, Mutillides, 1899-1903; pp. 73 e 80 (Q 4) - Bishoff H., Monogr. Mutill. Afr., Archiv. f. Naturgesch., Vol. 86, 1920, Abt. A, p. 41 (4 2). 4. Capo nero o bruno nero, mandibole, antenne, torace, zampe e 1° (II) urite ferruginosi, ‘il resto dell'addome nero, con strette frangie di pubescenza bianca sul margine apicale di tutti i tergiti, esclusi il 1° (II) e l'ultimo apparente. Sul margine apicale del 1° (II) urotergite ie OR Ea 166 F. INVREA vi è invece al centro un ciuffo di peli bianchi. Occhi di grandezza media, ovali, faccettati, poco sporgenti; ocelli normali. Ali ialine. 1° (II) urite piriforme, con lunghezza e maggior larghezza equivalenti, scolpito sul tergite con punteggiatura densa e reticolata; 2° (III) urite largamente trasversale e ampiamente arrotondato anteriormente, col tergite forte- mente e densamente punteggiato con fossette profonde e allungate in senso longitudinale; 3° (IV) urite ancora un poco più largo, piuttosto breve, punteggiato fortemente sul dorso come il precedente, con l’an- damento longitudinale delle fossette più accentuato. Luingh.: mm. 8144-10. 2. Capo e torace con antenne e zampe, 1° (II) urite e, per lo piu, l'orlo apicale dei due tergiti successivi e gli uriti 4° (V) e 5° (VI) fer- ruginosi: questi due ultimi talvolta bruni o nerastri; uriti 2° (III) e 3° (IV) neri; pigidio nero o bruno nero. Cigliatura bianca regolare sul margine apicale di tutti gli urotergiti meno l'ultimo: quella del 1° (II) per lo più in forma di ciuffo centrale di peli. Occhi piuttosto piccoli, ovali, faccettati. Torace irregolarmente e grossolanamente puntato-co- stolato in senso longitudinale. 1° (II) urite subovale (quasi sferico), con grossi punti rotondi abbastanza fitti; 2° (III) urite molto trasversale, largo quasi il doppio della sua maggiore lunghezza; ampiamente arro- tondato anteriormente; 3° (IV) urite cilindrico, largo come il maggior asse trasversale del precedente e un poco più largo che lungo, coi lati poco convessi. Scoltura dei tergiti 2° (III) e 3° (IV) densamente puntato--costclata in senso longitudinale, specialmente negli esemplari di statura media e piccola: secondo l’André nei maggiori esemplari la punteggiatura sarebbe più semplice e normale. 6° (VII) urotergite gros- solanamente costolato in senso longitudinale, seghettato ai lati. Lungh. : mm. 3-12. Entrambi i sessi sono stati descritti di Egitto. E’ però specie pre- valentemente meridionale, frequentemente citata dell’Africa orientale _dall’André e dal Bischoff. Io l’ho vista più volte dell’Eritrea, della So- malia e dell'Etiopia meridionale, ma di nessun luogo dell'Africa del Nord all'infuori dell'Egitto. i Apterogyna Alexandri Invr. Invrea F.. Nuove forme di Apterogyna. « Doriana », Suppl. Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, Vol. I N. 6, 1950, p. I. é. Piccola. Fondamentalmente nera con qua e là zone legger- mente bruno rossastre; sono di un rosso ferruginoso piuttosto scuro le antenne coi tubercoli, le mandibole, le tegole, le zampe, lo scutello, APTEROGYNA DEL N. AFRICA 167 piccole zone del mesonoto (postscutello), nonchè ristretti orli laterali e posteriori del pronoto e gli estremi marginali posteriori del propodeo e degli urosterniti 1° (II) e 2° (III). Occhi ovali, mediocri e moderata- mente salienti. Ocelli relativamente grandi. Mesonoto molto convesso senza traccie di solchi parapsidali (notaulici), cosparso di grossi punti regolari, spaziati, profondi. Gastro di forma normale; 1° (II) urite al- quanto. più lungo che largo, subpiriforme, arrotondato apicalmente; 2° (III) cupuliforme, meno lungo che largo, cogli angoli posteriori re- golarmente arrotondati; 3° (IV) non molto più largo del precedente e un poco meno lungo che largo (5), coi lati quasi paralleli, appena di- vergenti all'indietro. I tre tergiti corrispondenti sono punteggiati, il primo molto più fortemente, con fossette piuttosto grandi, reticolate, a fondo piatto; il successivo con punti assai meno grandi, ma profondi e spaziati, senza traccia di reticolazione; il terzo con punti allungati, ancora più distanziati tra loro, specialmente sul dorso. Lungh. : mm. 5. 9. Ignota. Descritta su di un unico esemplare egiziano: Helwan, 8-IX-1932, leg. Wittmer. _Apterogyna Klugi André André Ern., Spec. Hymén. Eur. et Alg., Vol. VIII, Mutillides, 1899-1903; p. 69 - Id. Révision des Mutillides d’Egypte, Mem. Soc. Entom. d’Egypte. Vol. I, fasc. 25 TOTO p.. 10. 2. Specie caratterizzata dal corpo allungato e sottile e dall’avere il gastro con un solo segmento nero: tutto il resto è rosso ferruginoso, talvolta piuttosto scuro. Margine apicale del 1° (II) urotergite con un ciuffetto di peli bianchi al centro, margini apicali degli altri urotergiti, escluso l’ultimo, con regolari frangiature bianche piuttosto corte. Occhi subrotondi, di grandezza media, neri poco lucidi. Torace piuttosto al- lungato, ristretto, coi lati del pronoto nettamente paralleli. 1° (II) urite subpiriforme, fortemente puntato-reticolato; 2° (III) notevolmente più lungo e più ampiamente arrotondato che in Latreillei KI1., col tergite coperto di costolature longitudinali abbastanza marcate, ma irregolari e frammiste a grossi punti allungati; 3° (IV) cilindrico, un poco più lar- go che lungo, poco convesso ai lati, col tergite finemente e regolarmente striato-costolato in tutta la sua lunghezza. 6° (VII) urotergite con grosse costole longitudinali irregolari e seghettatura laterale. Lungh.: mm. 5-672. (5) Nella mia descrizione originale della A. Alexandri le indicazioni dei rap- porti di iunghezza e larghezza dei primi segmenti del gastro non sono esatte. 168 . F. INVREA . 8. Ignoto. Descritta di Egitto. Ne ho visto tre esemplari della stessa regione (Wadi Garrawi 24-III-1935, leg. Wittmer, B. Um Raiga, 22-XI, leg. Patrizi). Apterogyna Olivieri Latr. Latreille P. A., Genera Crustaceorum et Insectorum. Vol. IV, 1809. p. 122 (4 2) - André Ern., Spec. Hymén.: Eur. et Alg.. Vol. VIII, Mutillides. 1899-1903; pp. 73 e 81 (@ @) - Bischoff H., Monogr. Mutill. Afr.. Archiv f. Natur- gesch., Vol. 86. 1920; Abt. A. p. 43 (4 2). i &. Corpo nero, antenne, zampe, propodeo e 1° (II) urite ferru- ginosi. Urotergiti 1° (II) e 2° (III) con un ciuffo di peli bianchi al centro del margine apicale: margini apicali dei tergiti successivi con strette frangie bianche. Occhi ovali, di media grandezza, poco convessi; ocelli piccoli e poco salienti. Ali ialine con nebulosità centrale giallastra più o meno estesa. Faccia posteriore del propodeo con un largo solco longi- tudinale trasversalmente striato. 1° (II) urite piriforme, lungo quanto è largo posteriormente, densamente puntato-reticolato sul tergite; 2° (III) di forma ellittica trasversale, largo almeno il doppio del prece- dente, dorsalmente con forte punteggiatura reticolata; 3° (IV) netta- mente trasversale, sensibilmente più largo del precedente, col tergite striato-puntato o striato-fossulato. Uncino dell’ipopigio ferruginoso. Lungh.: mm. 10-12. 2. Capo, antenne, torace, zampe e 1° (II) urite di un rosso. fer- ruginoso piuttosto scuro; la rimanente parte del gastro nera. Urotergiti 1° (II) e 2° (III) con un folto ciuffo di peli bianchi al centro del mar-. gine apicale, i tre tergiti successivi con fascie apicali bianche, piuttosto lunghe sul 4° (V) e 5° (VI), e abbastanza folte. Abbondante e lunga pelosità generale bianco giallastra su tutto il corpo, particolarmente fitta sul capo e sul torace. Occhi subovali, piuttosto piccoli, prossimi agli an- goli posteriori del capo. 1° (II) urite in ovale corto, lungo quanto è large all'apice, densamente punteggiato; 2° (III) molto trasverso, largo al- meno il doppio della sua lunghezza, regolarmente arrotondato anterior- mente e col margine posteriore rettilineo, densamente e fittamente pun- teggiato sul tergite con punti rotondi molto fitti, con aspetto granuloso; 3° (IV) un poco più largo che lungo e appena più largo del precedente, (6) Per la scoltura degli urotergiti della A. Olivieri Latr. vedi: F. Invrea. Nuove forme di Apterogyna, « Doriana », Suppl. Ann. Mus. St. Nat. Genova, Vol. I: n::6; 1950 p. 4. APTEROGYNA DEL N. AFRICA 169 coi lati mediocremente arcuati, punteggiato dorsalmente (6) come il pre- cedente. 6° (VII) urotergite triangolare, con grosse rughe longitudinali irregolari, seghettato ai lati. Lungh.: mm. 5-11. Descritta dell’ Arabia per entrambi i sessi. Mentre il: maschio ap- pare molto raro, la femmina è la forma di Apterogyna più comune nell'Africa settentrionale (Egitto, Libia, Tunisia, Algeria) ma sembra mancare nella parte più occidentale della regione. In Libia è piuttosto frequente, specialmente nell'interno eremico (Cufra, Fezzan, Tassili), più rara sul litorale. Apterogyna dorsostriata André André Ern., Etude sur les Mutillides du Museum de Paris, Ann. Soc. Entom. Fr., Vol. LXVII, 1898. p. 4 ( 2) - Id. Description du male de l’Apterogyna dor- sostriata, Bull. Soc. Entom. Fr., Vol. XXIII, 1898, p. 347 ( g) - Bischoff H., Monogr. Mutill. Afr., Archiv f. Naturgesch., Vol. 86, 1920, Abt. A, p. 39 (4 9) - Invrea F.. Mutillidi raccolti in Cirenaica e Tripolitania da Geo C. Kruger, Mem. Soc. Entom. It., Vol. XI, 1932, p. 65 (3 2). 4. Corpo interamente nero, con ferruginosi soltanto il funicolo delle antenne, la parte maggiore delle mandibole e l’uncino dell’ipopi- gio. Zampe bruno nere coi tarsi rossastri. Tegole brunastre. Ciuffi di peli cenerini al centro del margine apicale degli urotergiti 1° (II) e 2° (III); gli altri urotergiti con frangie apicali bianco cenerine. Occhi abbastanza grandi, brevemente ovali; ocelli piccoli. Ali ialine. 1° (II) urite piriforme, lungo quanto largo, col tergite grossolanamente pun- tato-reticolato; 2° (III) triangolare, più largo che lungo, di larghezza doppia del precedente, col dorso longitudinalmente e densamente rugoso- fossulato; 3° (IV) di forma normale, ancora più densamente e più finemente striato-costolato sul tergite, un poco reticolato ai lati. Lungh.: mm. 7-9. i 2. Corpo nero o bruno nero, colla parte superiore del capo e del torace, le antenne coi relativi tubercoli, le mandibole e l’ultimo urite visibile rosso ferruginosi e le zampe brune coi tarsi più chiari. Margine apicale degli urotergiti 1° (II) e 2° (III) portanti al centro un ciuffo di peli biancastri, gli altri urotergiti densamente cigliati di simile pubescenza lungo il margine apicale. Occhi mediocri, subrotondi, convessi. 1° (II) urite piriforme, lungo quanto largo, grossolanamente rugoso-reticolato; urotergiti 2° (III) e 3° (IV) fittamente e abbastanza regolarmente stria- to-costolati in senso longitudinale sul dorso, più irregolarmente sui lati. Tergiti successivi, compreso il pigidio, più debolmente ed irrego- larmente striati. Urosterniti quasi lisci. Lungh.: mm. 7-8. 170 F. INVREA Descritta dell'Algeria nei due sessi. Il Bischoff la cita della Tu- nisia ed anche il Museo di Genova possiede due 9 9 di Tunisi. Il Kruger ha catturato il maschio e la femmina a Bengasi in Agosto. Apterogyna Pici André André Ern., Notes pour servir à la connaissance des Mutillides paléarctiques et des- cription de quelques espéces nouvelles, 2me partie. Mem. Soc. Zoolog. Fr., Vol. IX, 1896, p. 261 - Id., Spec. Hymén. Eur. et Alg., Vol. VIII, Mutillides, 1899 - 1903; p. 83. 6. Torace e addome interamente neri, con le antenne, le zampe e l’uncino dell’ipopigio ferruginosi. Simile al 4 di A. Olivieri Latr. dal quale è distinto, oltre che per la colorazione, per la faccia posteriore del propodeo piana, senza solco longitudinale distinto, uniformemente puntato-reticolata; per il 2° (III) urite un poco meno trasversale, trian- golare-cupuliforme; per l'orlo di pubescenza bianca sul margine apicale del 3° (IV) urotergite più largo, mentre quelli sui tergiti successivi appaiono più vaghi e indistinti. 2° (III) urotergite fortemente punteg- giato come il 1° (II), ma con punti allungati; 3° (III) striato-costolato irregolarmente, ma fittamente. Occhi ovali piuttosto grandi, mediocre- mente sporgenti. Ali ialine. Lungh.: mm. 7-12. 2. Ignota. Diffusione secondo l’André: Algeria, Palestina. Apterogyna Mlokosewitzi Rad. Radoszkowski O., Horae soc. Ent. Ross., Vol. XV, 1880. p. 151 (& ®)- Andre Ern., Spec. Hymén. Eur. et Alg., Vol. VIII, Mutillides. 1899-1903; pp. 74 e 83 (@ @) - Bischoff H., Monogr. Mutill. Afr., Archiv f. Naturgesch., Mial8/6 1/9 20: CADE CAPRONI) 4. Corpo nero, mandibole rossastre, antenne rosso chiare tranne lo scapo che è bruno, zampe nere o brune coi tarsi rossastri, uncino dell’ipopigio rosso chiaro. Come nelle tre specie precedenti vi sono il ciuffo di peli bianco grigiastri al centro del margine apicale degli uro- tergiti 1° (IT) e 2° (III) e la frangia marginale di pubescenza chiara sugli altri urotergiti. Occhi brevemente ovali, di grandezza media, piuttosto convessi; ocelli piccoli poco salienti. Faccia posteriore del propodeo piana, con concavità appena accennata nel mezzo, grossolanamente puntato- reticolata. Ali ialine, oscurate nel centro di bruno giallastro, con le ner- vature brune. 1° (II) urite piriforme un poco più allungato che nelle APTEROGYNA DEL N. AFRICA . 171 due specie precedenti, col tergite fortemente puntato-reticolato. 2° (III) urite triangolare con la base del triangolo maggiore dell'altezza, anche | esso densamente puntato-reticolato sulla faccia dorsale. 3° (IV) più largo che lungo, sensibilmente più largo del precedente, col tergite den- samente e longitudinalmente striato-punteggiato. Lungh.: mm. 10,12. 2. Simile alla femmina di Olivieri Latr. se ne distingue per il 1° (II) urite nero come i successivi, per le zampe nerastre o bruno rossastre, per il 1° (II) urite più piriforme e un poco più allungato e per SCI (IV) urotergiti longitudinalmente striato-punteggiati. Punch::mm. 7-9. Propria delle zone dell'Asia che vanno dal Caucaso al Turche- stan, è stata dal Bischoff indicata di Tunisia (Kairouan, leg. Santschi): rientra perciò nella fauna africana. Apterogyna Mateui Giner Mari Giner Mari J., Himenòpteros del Sahara Espanol, « Eos », Vol. XXI, 1945, p. 244, fi. 11. 4. Corpo nero con le antenne, le mandibole, le zampe, le tegole, le nervature delle ali e l’uncino dell’ipopigio di colore ferruginoso chia- ro; scapo antennale più scuro. Ali anteriori con lo stigma scuro e una macchia di color castano chiaro presso di esso. Pubescenza e scoltura come in A. Mlokosewitzi Rad. 1° (II) urite piriforme, alquanto più lungo che largo; 2° (III) cupuliforme, notevolmente più largo che lun- go. Lungh.: mm. 8. on Ignota. Sahara spagnuolo (Genei Ali, 11-V-1944, leg. Mateu). Apterogyna Mateui Giner Mari var. bicolor Giner Mari Giner Mari J., Himenopteros del Sahara Espanol, « Eos »; Vol. XXI, 1945, p. 245. 6. Uguale alla forma tipica, salvo che ha di colore ferruginoso anche lo scutello, il postscutello, il propodeo e il 1° (II) urite. Lungh. : mm. 8. 2. Capo e torace, con antenne e zampe, nonchè il 1° (II) urite fer- ruginosi: il resto dell'addome, nero. Pubescenza e scoltura come in A. Mlokosewitzi Rad. 9 dalla quale si differenzia principalmente, secon- do l’autore, per la striatura longitudinale del 3° (IV) urotergite molto più fina e densa. Lungh.: mm. 7-8. Sahara spagnuolo, località diverse (leg. Mateu e Giner Mari). 172 F. INVREA Apterogyna Mickeli Giner Mari Giner Mari J., Himenopteros del Sahara Espafiol, « Eos». Vol. XXI, 1945, pi 24/07 MORI 4. Corpo nero con antenne, palpi, mandibole, tegole, nervature. alari, scutello, postscutello, propodeo, parte delle mesopleure, meta- pleure, zampe e primi due segmenti del gastro di‘ colore ferruginoso chiaro. Rade e corte frangie apicali bianche sui margini degli urotergiti, spesso poco percepibili. Ocelli normali. 1° (II) urite, secondo quanto appare dalla figura, piriforme, assai allungato; 2° (III) subtriangolare, lateralmente arrotondato, alquanto più largo che lungo. Scoltura degli urotergiti molto simile a quella della specie precedente, col 3° (IV) finemente striato. Ali ialine con un debole tono gialliccio al centro. Lungh.: mm. 8. 2. Ignota. i Sahara spagnuolo (Ausert, leg. Giner Mari). 173 L. MASI MISSIONE BIOLOGICA SAGAN-OMO diretta dal prof. EDOARDO ZAVATTARI (1939) HYMENOPTERA CHALCIDOIDEA La serie di Calcididi raccolti dalla Missione biologica Sagan-Omo diretta dal Prof. Edoardo Zavattari, sebbene non contenga che 19 spe- cie, porta un notevole contributo alla conoscenza degl'Imenotteri pa- rassiti di quella regione. Delle specie di cui tratto in questo lavoro, dieci sono nuove, una ha una nuova varietà. altre quattro rappresentano nuovi generi. Diagnosi preventive delle specie nuove furono già pubblicate nel 1943 nel Bollettino della Società Entomologica Italiana (vol. LXXV, p. 65-68). Gen. Plastochalcis (I) Masi Masi, Boll. Soc. Ent. It.. LXXV, 1943, p. 65. La specie descritta qui appresso, della quale ho fatto il tipo di un nuovo genere, si distingue a prima vista dalle Brachymeria per le gene molto piu lunghe e quasi dritte, essendo anche leggermente con- cave, ed esse convergono notevolmente in basso verso il peristomio, che è assai stretto, poichè misura trasversalmente circa la meta della distanza delle orbite sulla linea oculare inferiore. Il capo, veduto di fronte, si presenta simile ad un trapezio che abbia l’altezza all'incirca uguale al maggiore dei suoi lati paralleli. Le antenne hanno il flagello cilindrico, non ingrossato. Il collare del pronoto è molto breve e. vi- sto di sopra, presenta i lati assai obliqui, non sinuosi. Il torace ha il dorso largo in confronto della lunghezza; lo scudo non più lungo della meta larghezza, misurata questa avanti alle tegule: lo scutello non è quindi evidentemente più corto dello scudo. L'addome è piut- tosto piccolo. La specie ricorda per diversi particolari morfologici le (1) Nome derivato da plastos, simile nella conformazione, e Chalcis, nome senza significato, proposto dal Fabricius. 174 L. MASI Brachymeria del «gruppo marginata » di Waterston (genere Onco- chalcis Cameron): come in queste, vi sono tre denti nella mandibola destra, due nella sinistra. Sebbene non sia noto il maschio, è lecito supporre che esso non differisca dalla femmina nella forma del capo, e soprattutto nel carat- tere delle gene. Il capo, veduto di fronte, ricorda quello della Steno- chalcis quadridentata mihi (in: Contributo alla conoscenza dei Cal- cididi orientali della sottof. Chalcidinae. Boll. Labor. Entom. Bolo- gna, II, 1929, p. 127, fig. 1a) la quale ha pure le gene lunghe e dritte, ma non vi è certamente tra i due generi alcuna affinità. Manca- no le carene postorbitali. I! frenulo delle ali posteriori ha due uncinetti ricurvi, all’estre- mità della marginale, ed uno sinuoso, semieretto, e più debole, inse- rito poco prima della meta del nervo marginale, ma non sulla lamina, nella cellula costale. La scultura è piuttosto minuta. Diagnosi del genere: Capite, antice inspecto, trapeziiformi, genis conspicue elongatis, rectis, versus peristomium angustum convergentibus, antennarum fla- gello haud crasso, cylindrico; mandibula dexstra 3-dentata, sinisiru 2- dentata; prothoracis collari valde abbreviato; thorace robusto; scuto aeque longo ac dimidia thoracis latitudine ante tegulas et quam scu- tello haud longiore; abdomine parvo. Specie tipica: Plastochalcis ste- rogeneia mihi. Plastochalcis stenogeneia (2) Masi Masi. 1c. 1943) p. 65. 1 2, Mega, metà settembre 1939. Femina. - Nigra, antennis concoloribus, femore tertii paris pe- dum rubro; metathoracis alarum costa et his pedum partibus pallide flavescentibus: femoribus anterioribus apice; tibiis anticis praeter um- bram fusco-rufescentem lateris anterioris maculamque magnam. ni- gram posterioris; tibis mediis praeter annulum nigrum partem 1/3 mediam occupantem; femorum posticorum spatio apicali pallido extus haud amplo, intus etiam angustiore; tibiarum posticarum maculis oblongis in latere posteriore, altera paullum post articulationem ba- salem incipiente, altera 1/3 partem distalem fere totam occupan- (2) Il nome specifico deriva da geneion, che significa il mento. CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 175 te; tarsis omnibus grisescente-ochraceis. Femora postica opaca. Ty- pus: unicum in « Museo Civico di Genova ». Capo, visto di fronte, piuttosto lungo, la sua lunghezza, com- preso il labro superiore, 84/100 della larghezza; gene notevolmente sviluppate, dritte e convergenti, estese per un tratto uguale circa ai 3/5 delle orbite; peristomio orlato e largo circa quanto la sua distanza dalia linea oculare inferiore; spazio interorbitale poco più largo della lun- ghezza delle orbite, uguale alla distanza tra la linea oculare inferiore Fig. 1. - Plastochalcis stenogeneta Masi, 9 . a capo di fronte - b antenna - c parte anteriore del torace, dal disopra - d capo di profilo - e profilo dell'addome - f femore e tibia posteriori ed il vertice; fossa antennale con i lati dritti, larga la metà dello spazio interorbitale; centro dei toruli- su questa linea. Labro poco più largo che lungo, a forma di trapezio, ma con gli angoli distali arrotondati, a superficie assai minutamente reticolata (x 50) e con pochi punti pi- liferi sparsi, superficiali. Distanza degli ocelli posteriori da ciascun oc- chio uguale al loro maggior diametro ed uguale alla distanza dall’ocel- lo anteriore. Mandibole piuttosto lunghe e strette, la destra munita di ET te ali ae 176 L. MASI tre denti, la sinistra col dente esterno assai sporgente ed acuto. Super- ficie del capo a scultura minuta, onde appare opaca. SEARS Antenne divise in 11 articoli, ma risultanti, morfologicamente, di 13, formate di scapo, pedicello, sette articoli del funicolo, un pri- mo articolo della clava ben distinto; estremità della clava submembra- nosa, scolorita (quasi interamente introflessa nell’esemplare essiccato): scapo, pedicello e anello come di solito nelle Brachymeria; funicclo ci- lindrico, piuttosto assottigliato. Lunghezza del flagello uguale a quella del capo compreso il labro. Torace robusto, veduto dal disopra più lungo che largo nella proporzione di 4:3, con i lati del protorace convergenti ma non si- nuosi, lo spigolo del collare limitato alle parti laterali e nòn o appena sporgente. Lato posteriore dello scudo del mesotorace lungo la metà del lato anteriore. Scutello semiellittico, poco più lungo che largo, non intaccato all'apice, fornito di orlo ma non a margine laminare; di pro- filo appena sporgente sul metanoto. Propodeo senza denti lateraii. Ali anteriori col nervo postmarginale uguale a 2/5 del margi- nale, lo stigmatico breve, circa 1/3 del postmarginale, non ingrossato. Anche posteriori, sul lato esterno, con una scultura sottile. ru- gosa, nell'aspetto quasi acicolate. Femore posteriore a superficie quasi opaca per la fitta e minuta punteggiatura, con gl’interstizi dei punti reticolati; fornito, sul lato ventrale, di un primo dente abbastanza grande e robusto, un po’ ottuso, il 2° piccolo, i cinque successivi arro- tondati, distanti fra loro circa quanto sono larghi alla base, il 4° e 5° i più grandi, il 7°, 8° e 9 “connati e gradatamente meno sporgenti; su- perficie interna senza tubercolo presso la base; tibia mediocremente ro- busta, sperone tibiale gracile. Tarso con gli articoli 1-4 subeguali, il 5° una volta e mezzo più lungo del 4°; unghie piccole. Addome piuttosto ristretto, di larghezza poco superiore a 7/10 di quella del torace (misurata avanti alle tegule) e lungo quanto il to- race. Primo e secondo tergite subnitidi, con fitta e minuta punteggia- tura; le parti laterali del primo tergite quasi lucide e leggermente co- riacee, quelle del secondo, come nei tergiti successivi, impresse di punti piliferi quasi contigui, separati da interstizi angusti reticolati; inoltre la parte media dorsale del secondo, a circa 1/3 della lunghezza, con pochi punti più grossi, irregolarmente disposti in senso trasversale; parte media dorsale dei tergiti 3°-5° lucida; sesto tergite con le fossette pilifere poco distinte, da 4 a 5 in serie longitudinale; ultimo tergite di CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO i 177 sopra carenato sulla linea mediana, dove è lungo poco più della metà del precedente e poco più della sporgenza della terebra. Lungh. 4 mm... Brachymeria amenocles (Wialk.) Chalcis amenocles. Walker, 1846, « List Hymen. Brit. Mus., Chalcid. », I, pag. 84. Brachymeria amenocles? Masi, 1936, « Ann. Mus. Civ. St. Nat. »; Genova, LIX, Peunle2ai. È Brachymeria amenocles Masi, 1939, « Hymenoptera Chalcididae, etc.» in: « Mis- sione biologica [del Prof. E. Zavattari] nel paese dei Borana », Roma: R. Wee. d Italia, “p.- 23. 2 22, 1 6, Mega, 10-15 settembre 1939. E’ questa una delle specie più comuni e più diffuse nel continente africano, notevolmlente varia in diversi caratteri morfologici, quali la punteggiatura del dorso del torace, i denti dei lati del propodeo, la pro- porzione delle parti della nervatura nelle ali anteriori, la punteggiatura del femore posteriore, la scultura del penultimo tergite, nonchè diversi caratteri di colorazione. E’ rappresentata da forme molto simili nella regione orientale. Brachymeria pseudamenocles Masi Masi, 1. c., 1943; p. 65. I 2, Asile, 26 giugno 1939. Diagnosis. - Species Brachymeriae amenocli Walk. valde similis et affinis, sed funiculi articulis omnibus maxime transversis; scutello pulvinato huiusque margine apicali vix prominente utque fere integro; propocei dentibus lateralibus parvis. obtusis; tibiis posticis apice quam medio sesquilatioribus, praecipue distinguenda. Scapo et pedicellc fu- sco-ferrugineis, pedum coxis nigris, femoribus tibiisque rufis et partim, cum tegulis, albis, tarsis testaceis. Typus: unicum 2? in « Museo Ci- vico di Genova ». Femmina. - Nera, scapo e pedicello bruni ferruginei, lo scapo (nell'es. tipico) senza macchia bianca, tendente più al bruno ferrugi- neo nella metà prossimiale; zampe senza altre parti nere oltre le anche, lo spigolo della tibia posteriore e i dentelli femorali, le anteriori e le medie con i femori e le tibie rossicci. Ocelli posteriori, visti di sopra, distanti dagli occhi non meno che dall’ocello anteriore. Flagello antennale notevolmente ingrossato, con articoli tutti fortemente trasversi, anche più di due volte più lar- Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 7 178 -L. MASI ghi che lunghi, specialmente gli ultimi, il primo circa 1 volta e 1/2 pit largo che lungo. Dorso con fossette circolari discoste e intervalli lucidi come in B. amenocles. Scutello a margine integro, di profilo tanto lungo quanto alto, pulvinato, sporgente sul propodeo, perd sen- za orlo laminare. Dente del propodeo poco marcato, non acuto. Zam- pe posteriori col femore fornito internamente di tubercolo presso la base, la tibia larga all'apice quasi il doppio che verso la metà. Penul- timo tergite con fossette pilifere molto lontane fra loro e disposte in tre serie; tutti i tergiti, eccetto il basale e l’apicale, reticolati. Lungh. 4,5 mm. Questa Brachymeria ha una certa somiglianza con la B. Beccarii mihi, però in quest'ultima-il margine apicale dello scutello è sporgente ed evidentemente incavato, gli articoli del funicolo sono meno tra- sversali, le antenne e le anche sono rossastre. Brachymeria kassalensis Kirby Var. scutellaris n. yo Caschei:93 0. Questo esemiplare si distingue dalla forma tipica della specie so- prattutto per avere colorate in giallo le tegule e le parti delle zampe che dovrebbero essere bianche, e per lo scutello non incavato al margi- ne apicale, fornito su questo margine di una frangia continua (non divisa in due parti). Inoltre la punteggiatura del 2° tergite, oltrepassan- done la metà, si estende quasi per 2/3 della lunghezza. Le macchie delle zampe anteriori e medie sono rossiccie pallide anzichè nere, sulle tibie sono piccole e poco appariscenti. E’ notevole il fatto che tutte queste variazioni di caratteri tipici si riscontrano in uno stesso esemplare: tuttavia, non disponendo di una serie di individui simili, non potrei affermare che si tratti di una sottospecie. Brachymeria megensis Masi Masi, fc 1943, ps 66: Mega, metà settembre, 1939. Femina. - Species aspectu B. kassalensi Kirby similis, sed haud affinis, ab ea valde differens mandibula dextra bidentata, femore po- stico propter minutam sculpturam inter punctos piliferos opaco. Ni- CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO ; 179 gra, tegulis pedibusque praeter coxas flavo-sulfureis, femcribus anti- cis atque mediis late rufo tinctis; tibiis anticis intus macula oblonga, mediis macula parva fere obsoleta, etiam rufis, ornatis; pedum posti- corum femore rubro, apice late sulfureo maculato, tibia basi ét late- tibus rufescente, in margine exteriore nigro lineata; tarsis omnibus pallide testaceis. Typus: unicum in « Museo Civico di Genova ». Femmina. - Nera, tegule e parti chiare delle zampe color giallo zolfo, femore posteriore di un rosso piuttosto cupo, tendente un po’ | al rosso testaceo; tibia posteriore rossiccia sui lati e nella superficie an- teriore, lineata di nero sullo spigolo esterno; femori anteriori e medi in gran parte rossicci, tibie anteriori con lunga macchia pure di questo colore, le medie con piccola macchia sfumata; tarsi testacei chiari. Proporzione della lunghezza del capo rispetto alla larghezza (dal vertice al margine interno del labro) 69:100. Gene un poco più corte e più oblique che nella B. kassalensis. Carena preorbitale non estesa molto in alto, quasi obliterata avanti all'estremità inferiore dell’ orbita. abbastanza distinta presso l'estremità superiore della carena delle gene. Ocelli posteriori distanti dall'anteriore e dalle orbite approssimativa- mente quanto il loro diametro. Epistoma con tubercolo lucido. Man- dibola destra bidentata. Palpo mascellare con l'ultimo articolo dritto sul lato esterno, il lato interno piegato ad angolo ottuso ai 2/5 della sua lunghezza. Protorace nella parte media dorsale breve e quasi tutto declive in avanti. Scutello piuttosto largo e poco sporgente nella parte posteriore, però tutto il lembo marginale ben sviluppato e all'apice appena legger- mente concavo; frangia di peli lunghi, bianco-grigiastri, piuttosto ra- di e disposti in serie continua, regolare. Interstizii delle fossette del dorso opachi perchè scolpiti da un minuto reticolo di solchi. Ali anteriori col nervo postmarginale lungo il doppio dello stig- matico, questo con la clava poco ingrossata: Femore posteriore con la larghezza uguale a 62/100 della lun- ghezza, senza traccia di tubercolo interno, fornito di 13 dentelli com- . preso il primo che è poco più grande del 3° e del 4°; superficie esterna con doppia scultura, formata da un reticolo di solchi ben marcati, che s'interpone ai punti piliferi. Anche posteriori senza tubercolo (nell’es. unico) sul lato interno. | Primo tergite addominale levigato, tutti i successivi a fondo evi- dentemente coriaceo; il 2° con punti piliferi limitati al 1/3 prossimale SP TNE ON! aw Othe me i MRS ete eas ag | Pe : eo ee eee 180 L. MASI : uella parte dorsale, alla meta prossimale nelle parti sublaterali; ultimo tergite con punti piliferi non fitti ma sparsi e poco marcati come nella zona pilifera dei tergiti precedenti, tuttavia in numero di 6-7 secundo una linea longitudinale. Sterniti opachi per fittta scultura a reticolo, di aspetto zigrinato; nella loro parte media sono sparsi dei punti pili- | feri minuti, non profondi, onde risultano poco marcati; essi distano l'uno dall’altro il doppio, o-il triplo, del loro diametro. Lungh. 4,5 mm. Fig. 2. - Brachymeria megensis Masi, ©. a antenna - b capo di fronte --c apice dello scutello - d capo di profilo - e femore e tibia posteriori - f mandibole viste di fronte. (Figure ad uguale ingran- dimento, eccetto le mandibole, che sono due volte più ingrandite). Sebbene la grossezza del dente interno della mandibola possa far sospettare una anomalia dell'esemplare unico, cicè che vi sia fusione di due denti, oppure che, essendo tale carattere normale, esso sia deri- vato dalla miandibola tridentata che si osserva in specie affini, tutta- Via, stando al fatto quale si presenta, considero la mandibola destra come bidentata. Nonostante la conformazione delle mandibole, la spe- cie megensis, per gli altri suoi caratteri, non puo essere messa a con- fronto con la Brachymeria minuta (L.) o con la vicina (Walk.); non_ può ritenersi affine alla B. Fiskei Crawf., dalla quale differisce soprat- tutto per il flagello antennale non ingrossato, nè tanto meno alla lugu- bris Walk., dalla quale si distingue per molti caratteri morfologici. La colorazione e l'aspetto generale farebbero credere, a prima vista, che si tratti di una varietà della B. kassalensis Kirby, ma la mandibola destra & CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO i 181 bidentata ed il femore posteriore con una scultura di fondo minuta- mente e marcatamente reticolata, onde esso apparisce opaco, dimostrano che si tratta di una specie ben distinta, appartenente ad un altro grup- po: sebbene la maggiore affinità sia sempre con quelle specie che P. Cameron distinse col nome di Oncochalcis. . Brachymeria albicrus (Klug) Una serie di esemiplari raccolti nel 1939 in diverse località (Asile, - Caschei, Gondaraba) tra il 20-V e il 25-VI; inoltre 1 ® di Elolo rac- colta 1°8-VIII. Brachymeria Paolii Ms. var. albonigra Masi Masi, Memor. Soc. Entom. Ital., VIII, 1929; p. 122-124 (Forma tipica). Masi, Boll. Labor. Entom. agr. Portici, III, 1940, p. 262. (Forma tipica e var. albonigra). 1 2, Mega, 1939. Riassumendo i caratteri di questa Brachymeria in una tavola analitica di un gruppo di specie, pubblicata nel Bollettino del Labora- torio di Portici (I. c.), espressi il dubbio che la Brachymeria Bottegi, da me descritta su di un esemplare unico maschio, potesse essere non altro che il maschio della specie Paolii. Tuttavia anche adesso, avendo ripreso in esame i diversi esemiplari di Brachymeria Paolii di cui di- spongo, i quali sono 3 9 2 e.2 6 6, e l'unico della Brachymeria Bot- tegi, ritengo che le due specie, per quanto somiglianti e naturalmente affini, non siano identiche. Il maschio della specie Bottegi, quando se ne osserva il capo di profilo, presenta il lato inferiore dello spazio ma- lare un poco più lungo della distanza dall’estremita inferiore dell’ or- bita all'angolo anteriore del detto spazio malare, mentre nella Bra- chymeria Paolii queste due misure risultano uguali: il maschio di B. Bottegi ha le tibiè anteriori e medie senza macchia nera, la tibia po- steriore, sul lato esterno, colorata in nero solo lungo lo spigolo, men- tre nei maschi dell’altra specie il nero si estende almeno fino alla meta della larghezza della tibia; inoltre, nella B. Bottegi il dorso del torace non ha gl’interstizi delle fossette reticolati, e la parte dorsale del primo | tergite dell'addome è solo leggermente scolpita a reticolo, mentre nei maschi di Brachymeria Paolii la scultura è ben evidente -quando la si osserva con un ingrandimento di circa 50 diam. 5 182 L. MASI Gli esemplari che ho avuti in esame, oltre i tipi delle due specie e la femmiina di B. Paoli raccolta dal Prof. Zavattari a Mega, sono 1 9 e 2 & 4 raccolti dal Magg. G. Invrea, nel 1939, presso Gondar. Subg. Neobrachymeria Masi | Masi, Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, vol. LIII, 1929; p. 196. Masi, Boll. Labor. Entom. Agraria, Portici, vol. III, 1940; p. 264. A questo gruppo appartengono finora le due specie B. Confalo- nierii mihi dell’oasi di Giarabub e della Palestina, e inornata mihi della Somalia. Le considero come appartenenti ad un sottogenere non essen- dovi nei maschi caratteri sufficienti per distinguerli da quelli delle forme tipiche di Brachymeria. Brachymeria (Neobr.) inornata Masi Masi, Boll. Labor. Entom. Agraria, Portici, vol. III, 1940, p. 265-267; fig. IV-V. 1 ®, Mega, 15-IX-1939, leg. E. Zavattari. Il Prof. G. Russo ottenne in Somalia numerosi dali di que- sta specie dai frutti del suf-gin (Hibiscus dongolensis) infestati da larve di Platyedra gossypiella. Gen. Gerachalcis Schmied. (in litt.) Mi servo di questa denominazione generica, che si trova sul car- tello di un esemiplare del Museo di Berlino, proveniente dalla colle- zione Schmiedeknecht; esemplare che l’illustre Imenotterologo eviden- temente voleva descrivere come genere e specie nuovi, e pel quale pro- poneva il nome di Cerachalcis fastuosa. Il genere corrisponde in parte al Cratocentrus di Cameron, ed è molto affine all’ Acanthochalcis dello stesso autore, ma per diverse ragioni che esposi in un lavoro monogra- fico pubblicato negli Annali del Museo Civico di Genova (vol. LXII, 1944, pag. 112-139, I tav.) la denominazione di Cratocentrus non si può adottare; ed inoltre nessuna delle tre specie descritte dal Ca- meron potrebbe essere designata come tipo del genere, almeno che non se ne avessero esemplari tipici da descrivere nuovamente. Alle Cera- chalcis appartiene anche la Chalcis decorata di Klug (Symbolae phy- sicae, Dec 4 834) Insect. Aa 7 405): Solo della specie fastuosa, dell'Africa settentrionale, potei esami- nare i due sessi; di un’altra, di Suakim, miancano esemplari femmine, oes, È My Hele di Aas ars a dra: da te n ey CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 183 e lo stesso è della specie raccolta dal Prof. Zavattari in Somalia, che non posso definire, avendone solo un individuo maschio. Non sarà inutile tuttavia che io indichi alcuni caratteri diagnostici di questo esemplare maschio della Somalia, desumendoli dal confronto con gli altri individui dello stesso sesso, che ho avuti in esame. Cerachalcis sp. Tigra Caschei, (1039. Maschio. - Cornicoli del vertice a triangolo isoscele con base evi- dentemente minore dell’altezza, gli apici distanti fra loro quanto l’al- Fia, Gerachalcistsp. o.- a femore e tibia di zampa posteriore - b parte superiore del capo, vista poste- riormente - c capo dal disopra - d lo stesso di profilo, con parte del protorace - e estremità dell'addome, dal disopra - f la stessa; di profilo - g -fiagello antennale. (Tutte le figure ad uguale ingrandimento). tezza dei cornicoli. Flagello antennale non ingrossato. Parte media dorsale del pronoto con fossette grandi, che determinano un’area quasi a forma di trapezio, stretta in avanti e limitata anteriormente da due solchi; tali solchi dal margine anteriore del collare si estendono obli- quamente all'indietro e all'infuori fino a metà del collare stesso, limi- tando due spazi submediani a scultura minuta. Scultura dello scudo del mesonoto molto minuta e densa, e molto .più minuta di quella dello scutello, simile alla scultura dell’occipite. Nervo marginale lungo be Te OU BET GOVERNI PIC pee ID ERI LO VERO PVI ae cee IENA 7 vp ea, = bi: “i th re sa 184 L. MASI circa il doppio dello stigmatico. Porzione stilare dell'addome relativa- mente lunga, l'ultimo tergite poco minore della lunghezza del seg- mento basale, con i lati paralleli e non carenato sulla linea mediana. Colore fondamentale nero; antenne grige rossastre, collare con l'area trapezoidale mediana rosso-testacea; sfumature rossastre specialmente sui lati del collare, sul disco della metapleura e sui lati del gastro. Femo- re posteriore largamente colorato in rossastro lungo il lato anteriore e il superiore; le altre parti delle zampe rosse testacee. Ali grigio-brune giallastre, di colorito più intenso all'apice e lungo la linea radiale. Lungh. 6 mm. Questo esemplare somiglia per diversi caratteri alla femmina di una specie che ho osservata, proveniente dal Mashonaland, tuttavia non ho elementi sufficienti per ritenerlo identico specificamente. Gen. Epitranus Walk. (3) Epitranus clypealis Masi ?. Anacryptus sudanensis Ruschka, Denk. Akad. Wiss. Wien, 99, Bd. 1924. Wikis Ih tp O15 os OGe 1 ®, Mega, 10-15 settembre 1939. Diagnosis. - Saturate testaceo-rufa, dorsi suturis ac propodeo ni- gricantibus. Caput thorace latius, antice visum transversum, vertice in- ter ocellos posteriores depresso, labro lato, brevi, conchiformi, in medio subcarinato, in margine crenulato. Flagellum 7/10 capitis latitudinis aequans. subfusiforme. Propodei area media hexagonalis, antice fortius constricta, areae quatuor prope marginem anteriorem propodei, id est utraque submediana interior et utraque submediana exterior, triangu- lares, lateribus incurvis terminatae. Femur posticum latitudine longius proportione 65 :100, dente primo maiore, tribus ultimis quam me- diis paullo minoribus; tibia in latere externo sulcis tenuibus 3-4 exa- rata. Petiolus 3/5 abdominis aequans, superne carinula media, in 1/3 postico obliterata, insiructus. Urotergita lateribus fere ubique minute et confertim punctulatis. Long. 6 mm. Femmina. - Di un intenso colore testaceo rossastro, solo le zampe anteriori e medie un poco più chiare e gli articoli 2-7 del funicolo ten- (3) Per la denominazione di questo genere e per altre notizie si veda ciò che ho scritto in « Descrizioni di Calcididi raccolti in Somalia dal Prof. G. Russo » (Boli. Labor. Entom. Agraria, Portici, III, 1940, p. 267). CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 185 denti al giallo grigiastro; occhi, ocelli e propodeo neri; sfumatura ne- ra intorno alla sutura fra lo scudo e il pronoto, sulle scapole presso il solco scapolare, sul lato superiore delle anche posteriori presso la base, e sul lato superiore del peduncolo. Ali scolorite, con nervatura bruna- grigiastra. _ Capo più largo del torace nella proporzione di 5:4, visto di fron- te più largo che lungo nella proporzione di 4:3, col vertice moderata- h Fig. 4. - Epitranus clypealis Masi, 9. a capo di fronte - b femore e tibia posteriori, dal lato interno - c propodeo e parte del peduncolo - d capo di profilo - e estremità della nervatura dell’ala ante- riore - f clipeo e parti adiacenti del capo a maggiore ingrandimento che in fig. a - g capo visto di sopra - h parte dell’anca posteriore, femore, tibia in flessione. (Fig. a, b. c, d, g, h tutte ad uguale ingrandimento). mente rilevato, incavato fra gli ocelli. Ocelli posteriori ugualmente di- stanti dagli occhi e dall’ocello anteriore. Faccia moderatamente conves- sa di profilo. Labro largo poco più del doppio della sua lunghezza, ri- levato e sporgente, crenulato al margine, con una carena mediana. Flagello antennale più corto della larghezza del capo nella pro- porzione di 7:10, leggermente fusiforme. Lunghezza massima del pe- dicello uguale alla larghezza; anello quasi due volte più largo che lungo; 1° articolo del funicolo leggermente troncato-conico, lungo quanto la sua larghezza all'apice; 2° articolo quadrato, i successivi leg- germente trasversi. Sensilli lineari mancanti su tutto il 1° articolo; sul 186 L. MASI lato dorsale del 2° mancanti nel 1/3 prossimale, nel resto disposti in due serie, in ciascuna delle quali se ne vedono circa dodici; nei quattro articoli successivi la zona basale non ricoperta da sensilli diviene sem- pre più angusta e alle due serie s'interpongono diversi sensilli a varie distanze dalla base; nell'ultimo articolo e sul primo della clava le due serie occupano tutta la superficie. Dorso del torace con i punti più grossi a fondo evidentemente granuloso, gl’intestizi sottilmente reticolati, eccetto che nello scutello, dove presentano solo qua e là alcuni punti minuti e profondi; i punti più grossi dello scudo gradatamente più grossi dalla parte anteriore alla posteriore e distanti fra loro circa quanto il proprio diametro, © anche un poco più; quelli dello scutello uguali circa ai più grossi dello scudo e quasi contigui. Solchi scapolari con una serie di fossette arro- tondate contigue; solchi ascellari con fossette subrettangolari limitate da tramezzi sottili trasverso-obliqui; tutte le fossette a fondo granu- loso. Metanoto non rigonfiato a cercine. Propodeo con linee rilevate che determinano areole in parte subtriangolari, in parte arrotondate; solo l’areola mediana esagonale, ristretta nella sua metà anteriore, do- ve i suoi lati anteriori esterni sono concavi in fuori e foggiati quasi a quadrante di circolo; lato distale dell'areola mediana dritto, trasver- sale, situato a 2/3 della lunghezza del propodeo; tanto le areole sub- mediane contigue alla parte anteriore della mediana, come le subme- diane esterne, sono triangolari, quasi ugualmente grandi e con i lati curvilinei; le prime col fondo percorso nella parte anteriore da alcune piccole carene longitudinali, le seconde col fondo scolpito da quattro o cinque fossette arrotondate. Nervo marginale dell'ala anteriore non piegato ad arco all’ estre- mità; nervo stigmatico ristretto gradatamente verso l'apice. Anche posteriori con punteggiatura piuttosto fitta, gli spazi in- terposti minutamente, ma distintamente, reticolati. Femore posteriore largo 65/100 della sua lunghezza, col dente anteriore robusto, ap- pena più grande della sporgenza angolare della tibia, gli altri denti in numero di 9; di essi il primo (cioè il 2°) poco minore del secondo, questo, il terzo ed il quarto piuttosto grandi, gli ultimi poco, e gra- datamente, più piccoli. Distanza fra l’apice del dente anteriore ed il vertice dell'angolo della tibia alquanto minore della larghezza massi- stile Sapte al ee eS eae li alee Sia Ae el eet as Fey. x ar Vets CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO y 187 ma del femore. Tibia col lato esterno percorso da 2-4 sottili solchi, con- tigui; la sporgenza angolare sfornita di dentelli; la doccia tarsale este- sa da tale sporgenza fino all'apice. Peduncolo uguale in lunghezza a circa 3/5 dell'addome, alquan- to incurvato in basso all’estremità distale; visto di sopra, leggermente fusiforme-troncato, con la maggiore larghezza uguale a 2/0 della lun- ghezza; il lato superiore percorso medialmente da una carena sottile, che si oblitera nel 1/3 posteriore ed è fiancheggiata da fossette super- ficiali, irregolari; la superficie laterale con due carene longitudinali ol- tre ai due spigoli, superiore e inferiore. Addome, di profilo, con fitta e minuta punteggiatura, eccetto che nella parte anteriore del grande tergite, dove essa manca, e nella parte media laterale, dove i punti sono pochi e sparsi. Lungh. 6 mm. La descrizione, piuttosto lunga, dell’ Anacryptus sudanensis Ruschka, contiene molte indicazioni di caratteri, le quali sono affatto inutili per una diagnosi specifica, cosicchè, senza l'esame del tipo, non è possibile identificare la specie. Tuttavia i pochi caratteri di valore diagnostico indicati dall'A. corrispondono a quelli dell’es. che io ho descritto, onde è probabile che le due specie siano sinonimi. Dirhinus excavatus Dalm. I Dalman, Svensk. Vet. - Akad. Handl. XXXIX, 1818, Dae (0 Me dee o al 2, fig. 1-6, J. c. XLI, 1820, tab. 7, fig. 9-12. - Analecta Entomologica, 1823; p: 209, tab. 2, fig. G; 1-6. Klug, Symbolae Physicae, dec. 4, 1834, Insecta, tav. XXXVII, fig. 14. Masi, Eos, XXIII, 1947, p. 52-53; fig. 5. 3 ® 2, Mega, 10-15 settembre; 1 2 Caschei, 20 luglio 1939. Rimane tuttora incerto quale sia la specie che Dalman denominò excavatus, poichè il tipo, che non venne riesaminato, proveniva dalla Sierra Leone; tuttavia gli autori determinarono come excavatus il Dirhinus che si trova più frequente nell'Africa settentrionale. Dopo il confronto di non pochi esemplari di diversa provenienza, posso af- fermare che la specie estende il suo habitat non solo all’Eritrea, ma an- che alla Somalia, come lo dimostrano gli esemplari raccolti dal Prof. Zavattari, e probabilmente si trova in tutto il continente africano. 188 L. MASI Dirhinoides wohlfahrtiae (Ferr.) Dirhinus wohlfahrtiae, Ferrière, Bulletin Soc. Roy. Entomol. Egypte, 1935; pag. 3 05-35 085025 Dirhinoides wohlfahrtiae, Masi, Eos, XXIII, 1947; p. 51; fig. 4. 2 2 2, Mega, 10-15 settembre 1939. Anche questa specie, descritta dapprima per l'Egitto, ha una ampia diffusione, e ad essa vanno riferiti certamente i due esemplari raccolti in Somalia dal Prof. Zavattari. Fu trovata anche a Cipro e nello Yemen. E’ difficile distinguerla dal Dirhinoides pachycerus che io descrissi dell'India. Gen. Peltochalcidia Steffan A questo genere, recentemente istituito dal Sig. J. R. Steffan (Bull. Soc. Ent. Fr., 1948, p. 121-123) riferisco la specie della quale pubblicai già la diagnosi preventiva (1. c., 1943) sotto il nome gene- rico di Euchalcidia. Peltochalcidia hirtella (Masi) Euchalcidia hirtella, Masi, I. c.. 1943: p. 66. 1 2, Mega, ro-15 settembre, 1939. Diagnosis. - Femina. Nigra, femoribus tibiisque anterioribus spatio brevi apicali, tarsique omnibus, griseis rufescentibus; tibiis po- sticis in 1/3 distali obscure testaceo-rufis; alarum disco leniter griseo- favescente, nervo marginali fusco. Genarum carina vix distincta. Me- sothoracis dorsum sculptura reticulata nulla vel certis partibus vix con- spicienda, parcius punctata. Scutellum punctis in eius parie dimidia distali fere ubique minori spatio remotis quam ipsorum diametro. Pro- _ podei costae longitudinales percurrentes quattuor, costae submedianae breves, at bene conspicuae et prope latus distale desinentes. Long. 4,5 mm. Femmina. - Quasi interamente nera, antenne piuttosto bruno- nere, assai scure; zampe anteriori e medie con l'estremità dei femori e delle tibie, e i tarsi, di un grigio rossiccio; zampe posteriori con una piccola macchia all’apice del femore, il 1/3 apicale della tibia e il tarso. rossi testacei scuri; ali anteriori un po’ grigie, specialmente nel disco, con nervature piuttosto pallide verso la base, nel resto bruno-nere; tegule nere. —— nr eS eae ee È aie a CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 189 Capo più lungo che largo nella proporzione di 90:85; lobo epi- stomale alquanto più largo della distanza fra le radicole antennali, quasi semicircolare, cioè sporgente un po’ meno della metà della sua larghezza base. Capo di profilo largo 10/17 della lunghezza, con la faccia piana; la tempia larga, a metà dell'orbita, circa 2/3 della lar- ghezza di questa su tale livello. Orbita ovale. Carena genale rappresen- tata da uno spigolo acuto, sottile, terminata in alto a breve distanza dall'occhio, dal quale è separata da una doppia serie di punti contigui. Fig. 5. - Peltochalcidia hirtella (Masi) 9. a capo di fronte - b anca, femore e tibia del terzo paio di zampe - c apice della mandibola destra - d capo di profilo, con lo scapo antennale e il pedicello, (c) epistoma, (I) labrum - e antenna - f profilo del dorso e parti adiacenti. (Tutte le figure allo stesso ingrandimento; eccetto fig. c). Antenne molto assottigliate. Lunghezza del pedicello 26/100 dello scapo. Lunghezze riferite al pedicello = 100: per il 3° articolo antennale (2° del flagello) 62,5, per il quarto 63,7, per il quinto 65, per il decimo (primo della clava) 62,5; quarto articolo largo 1/3 della sua lunghezza. I due ultimi articoli della clava fusi e lunghi nell’insie- me quanto il pedicello. Dorso del torace con punteggiatura piuttosto rada, con gli spazi tra i punti piliferi non reticolati, o solo in qualche parte con una trac- 190 L. MASI cia di reticolo. Punti sulla meta posteriore dello scutello più o meno ravvicinati; margine scutellare semiellitico. Spigoli laterali del propo- deo (tangenti esternamente agli stigmi) dritti, irregolarmente crenulati». marcatamente convergenti; sei o sette alveoli trasversali tra lo stigma e l'angolo posteriore, il quale è appena sporgente. Coste longitudinali submediane (fra ciascuna mediana e ciascuna sublaterale) ben svilup- pate e quasi percorrenti. Coste trasversali numerose, quelle tra le coste longitudinali submiediane e le sublaterali distanti per uno spazio circa la metà della loro larghezza. Area media quattro volte più lunga che larga, ellittica, troncata alle estremità, con molte esigue coste trasver- sali poco distinte. Parte posteriore del mesopetto lucida con punti mi- nuti e assai discosti fra loro, quelli verso il mezzo in 4-5 su una linea longitudinale. Mesopleura con gli spigoli ben marcati e con linee tra- sversali numerose, quasi tutte ondulate, molto ravvicinate nel 1/4 superiore e in quello inferiore. Larghezza massima del femore posteriore situata a metà della lunghezza, della quale uguaglia i 5/8, ed uguale alla larghezza misu- rata sulla linea del lobo prossimale, compreso il lobo stesso; poco mi- nore sulla linea del lobo distale; lobo prossimale acuto, il distale ot- tuso e arrotondato; margine fra i due lobi leggermente convesso; su- petficie esterna con reticolo di solchi assai sottili, fornita di peli lun- ghi e con punti piliferi distanti almeno la metà della lunghezza dei peli più grandi. Tibia posteriore robusta, col lato anteriore piegato ad angolo al 1/3 distale; superficie assai minutamente reticolata. Addome con la parte dorsale del 1° tergite fortemente scolpita ed opaca, con numerosi punti piliferi sparsi su fondo reticolato e con zona marginale liscia; secondo tergite lucido, a scultura reticolata me- no marcata e con punti piliferi sparsi, più grossi, col fonde a rosetta; terzo tergite levigato, eccetto che presso il margine distale, dove la su- perficie è un po’ reticolata e con punti irregolarmente disposti su tre linee. Ultimo sternite (VII) con punti assai minuti, disposti presso la linea mediana. Lungh. 4,5 mm. La figura d, che rappresenta il capo di profilo, mostra la posi- zione del labrum, che è piccolo, triangolare, ed è disposto quasi oriz- zontalmente dietro al clipeo. Le mandibole sono spostate all'indietro ed hanno uno spigolo ben marcato lungo il lato esterno; la loro su- CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 191 perficie esterna è percorsa da coste oblique che divergono dalla base della mandibola e terminano a distanza dai denti. Gen. Eurytomarius Masi (emendatum) . Eurytomaria Masi, |. c., 1943: p. 66. La specie di cui segue la descrizione, rappresentata, sfortunata- mente, dal solo esemplare femmina, si distingue dalle Eurytoma per l'addome disposto molto obliquamente rispetto all’asse maggiore del torace, come nelle Aximopsis, ed inoltre per il nervo marginale cortis- simo, non più di due volte più lungo che largo, non ispessito, uguale circa alla metà dello stigmiatico, e per la fronte concava, limitata late- ralmente da carene preorbitali ben rilevate, ricongiunte sul vertice in una carena trasversale: il che ricorda certi Haltichellini (Antrocepha- lus). Sebbene il genere Furytoma, nella moltitudine delle specie che gli si attribuisccono attualmente, comprenda ancora forme molto diverse nei loro caratteri, mi è parso conveniente di istituire un genere nuovo, del quale si può formulare la diagnosi come segue: Genus Eurytomiae et Aximopsidi quemadmodum simile; facie concava, ad latera cristis praeorbitalibus prominulis limitata; scrobe ‘antennali profunda, super torulos angustiore et marginibus parallelis terminata, in eius superiore parte arcum fingente et ocello anteriori fere. contigua, ocello hoc a posterioribus. costa transversa verticis separato; untennarum funiculo 5-articulato; collaris margine etiam in medio dorso continuo; proalarum nervo ‘marginali brevissimo; abdominis petiolo in feminis longo, gastro compresso-ovato, oblique deorsum de- flexo, antrorsum convexo-prominente. Mas ignotus. Species typica guae sequitur, Eu. aximioides. Eurytomarius aximoides Masi Masi, |. c., 1943; p. 66. I 9, Banno, 5 maggio 1939. Diagnosis. - Femina. Nigra, antennarum scapo et flagelli articulis primis, pedicello nigro excepto, testaceo-rufis, articulis reliquis griseo- fuscis, femoribus apice brevi spatio tibiisque fere totis etiam testaceo tufis, tibiarum basi et apice pallidis, tarsis omnibus albidis, alis fere vitreis, nervis flavo-griseis. Antennae pedicello brevi, funiculi articulis cylindricis, primo quater latitudine longiore, quinto 2/3 primi longi- 192 L. MASI tudinis aequante eoque paullum crassiore; clava longitudinem articuli secundi paullum superante. Proalae nervo marginali bis latitudine sua longiore, stigmatico 4/5 postmarginalis. Propodeum medio depressum et sulcatum. Coxae posticae breves, superne compresso-marginatae. Petiolus coxis posticis longior, superne planus. Abdomen deorsum de- flexum, ovatum, modice compressum, parte anteriore ultra petioli arti- culationem prominente, tergito quarto fere toto reticulato-punctato. Long. 4 mm. Mas ignotus. Femmina. - Nera, antenne con lo scapo e i primi articoli del fu- . nicolo rossi testacei, col pedicello nero, .il flagello gradatamente più scuro verso l'estremità, negli ultimi articoli e nella clava bruno chiaro; apice dei femori e gran parte delle tibie pure di un rosso testaceo; base e apice delle tibie e tutti i tarsi biancastri; ali limpide con nervatura di un giallo grigiastro pallido. Peli bianchi. Capo più largo del protorace nella proporzione di 100:73. Fac- cia lunga 4/5 della larghezza; linea oculare inferiore a 3/5 della lun- ghezza contando dal vertice; gene leggermente convesse, inclinate di circa 45°; fronte concava, limitata sui lati da carene preorbitali spor- genti, le quali si ricongiungono sul vertice con uno spigolo trasversale che separa l’ocello anteriore dai posteriori; fossa antennale brusca- mente ristretta al disopra dei toruli e limitata da margini paralleli, acuti, rilevati, che si ricongiungono in alto ad arco semicircolare poco al di sotto dell’ocello anteriore, e divisa inferiormente, fra i toruli. da un rilievo a forma di lancia stretta e con margini rialzati, acuti, for- nito di minuti peli a disposizione pennata. Capo di profilo ovale, lar- go 5/8 della lunghezza. Gene e tempie con orlo sporgente, le gene separate dalla faccia da uno spigolo ottuso, che nella parte superiore prende l'apparenza di una sottile carena; da questo spigolo deriva la carena postorbitale, che segue molto da vicino il limite dell’ occhio; la carena preorbitale, più rilevata e più discosta dall'occhio, non ha ori- gine in basso (nell’es. unico) direttamente dallo spigolo, ma presso di esso e a distanza circa tre volte maggiore di quella dell’ origine della carena postorbitale. Nella metà inferiore delle gene la punteggiatura è sostituita gradatamente da una minuta scultura zigrinata, distinta a 50 diam. Scapo cilindrico, leggermente incurvato. Pedicello poco più lungo che largo, quasi a forma di cono breve, e più fortemente ristretto alla base; articoli del funicolo cilindrici, il 1° circa tre volte, il 2° due CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 193 volte piu lungo che largo, l’ultimo (5°) uguale a 2/3 del primo e po- co piu largo; clava poco piu lunga del 2° articolo del funicolo. Sensilli lineari numerosi, regolarmente disposti in tre serie trasversali sui 3° e 4° articolo, sul 5° in due serie, ma non regolarmente; sulla clava di- sposti in quattro serie. Fig. 6. - Eurytomartus aximoides Masi, 9. a capo, dal disopra, e parte del pronoto - b antenna - c nervatura dell'ala ante- riore - d profilo dell'addome, col margine del propodeo e l’anca posteriore - e primi cinque articoli dell'antenna - f propodeo e parti adiacenti - g capo e protorace di profilo. (Tutte le figure ugualmente ingrandite, eccetto fig. c). Protorace, visto di sopra, lungo sui lati 3/7 della sua larghezza; i lati convessi, a curvatura regolare. Collare distintamente miarginato anche nella parte media. Scutello lungo circa quanto lo scudo, mar- catamente ristretto verso l'apice, regolarmente punteggiato-alveolato. Ascelle con la parte dorsale punteggiata-alveolata, nella parte dorso- laterale, che è disposta quasi perpendicolarmente, con minuta scultura reticolata, tuttavia ben distinta con più di 50 diam. Limite della parte laterale del mesonoto al disopra della tegula e della radicola alare, se- gnato da un margine rettilineo, obliquo. Dorsello con una fossa me- diana subquadrangolare distintamente marginata. Propodeo con due . coste longitudinali submediane, le quali hanno origine ciascuna da un grosso alveolo triangolare situato sul margine anteriore; tali coste li- mitano un’area media quasi tanto larga quanto lunga, che è divisa da un solco longitudinale in due metà declivi verso la linea media, ed hanno la superficie subnitida, scolpita da minute rugosità leggermente 194 L. MASI oblique. Una costa poco appariscente, formata dai margini di punti piliferi, ha origine presso lo stigma e si estende ad arco terminando in un piccolo dente arrotondato, simile a quello in cui termina il mar- gine laterale del propodeo (4). Lo spazio fra l’area media e la costa longitudinale che rasenta lo stigma, è scolpito ad alveoli piuttosto grossi, poligonali, contigui; fra questo spazio e la linea laterale del propodeo la superficie presenta alveoli più piccoli, che divengono gra- datamente meno marcati procedendo verso la parte posteriore inferiore. Parte anteriore della mesopleura con due coste oblique dall’alto in basso, lunghe circa quanto il lato anteriore del presterno, e poce di- scoste l'una dall’altra, delle quali l’anteriore forma lo spigolo della concavita che accoglie l’anca del primo paio di zampe. Presterno (del mesotorace) piuttosto grande, a margini evidenti, di forma triangola- re, col lato posteriore leggermente concavo. Ali anteriori appena più lunghe di 1 volta e 1/2 la lunghezza del dorso del torace (12:19); cellula costale larga, con numerose pic- cole setole sparse su tutta la superficie; margine alare senza frangia; prestigma (nervo ascendente) una volta e 1/2 più lungo del nervo stigmatico; marginale brevissimo, due volte più lungo che largo; post- marginale poco più lungo dello stigmatico e poco più del doppio del marginale; proporzione fra queste parti della nervatura: prostigma 30, marginale 11,5, postmarginale 24, stigmiatico 20. Anche posteriori piuttosto corte, poco più lunghe che alte, com- presso-carenate superiormente, con uno spigolo laterale che separa la superficie ventrale punteggiata-alveolata, dalla superficie esterna che è minutamente punteggiata-reticolata. Femore e tibia con peli corti. Peduncolo lungo poco più delle anche posteriori e circa 4/5 del vropodeo, quasi opaco per una minutissima scultura rugosa-striata, de- rivata da sottili rughe longitudinali, distinte a 50 diam.: superficie dorsale piana, terminata lateralmente da due spigoli quasi paralleli, e anteriormente in un piccolo lobo semicircolare, che, visto di profilo, apparisce come una punta acuta diretta in avanti e un po’ in alto. Addome lungo circa quanto il torace, di forma ovata, modera- tamiente compresso sui lati, disposto obliquamente rispetto al pedun- colo e al dorso del torace; con la maggiore altezza in corrispondenza al margine distale del 3° segmento, l’apice non prolungato a punta (4) Questi dentelli si vedono bene osservando il torace lateralmente e obliqua mente dalla parte anteriore verso la posteriore. Se he. ead oe ey E i ee aan a oy ee 'g “ Regie iau, set, eros oe 7 na ae Vie } CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 195 acuta, la parte dorsale molto convessa, formata dal tergite basale. In- serzione del peduncolo sull'addome nel lato ventrale in corrispondenza di una linea perpendicolare all'asse maggiore dell'addome stesso con- dotta per il margine del secondo tergite. Primo tergite, poco distante dal suo margine posteriore, con una stretta zona opaca, minutamente e fittamente punteggiata; nel secondo segmento la zona punteggiata occupa circa 2/3 della larghezza, lasciando uno spazio anteriore ed uno posteriore levigati, approssimativamente uguali; la zona punteg- giata del segmento successivo occupa il 1/3 medio e quasi tutto il 1/3 posteriore; la punteggiatura del quarto segmento si estende a quasi tutta la superficie, divenendo gradatamente più rada in avanti verso il margine del terzo; i segmenti quinto e sesto sono interamente pun- teggiati ed opachi. Lungh. circa 4 mm. Gen. Paradecatoma Masi Î Masi, l. c., 1943; p. 67. Diagnosi del genere: Femina differt a Decatoma antennarum funiculo 6-articulato, propodeo amplo fere perpendiculari, abdominis petiolo brevissimo. Mas ignotus. Species typica: Paradecatoma bannensis Masi. I tre caratteri indicati nella diagnosi distinguono nettamente dalle. Decatoma la specie di cui segue qui la descrizione, sebbene si tratti di una forma che col genere Decatoma ha un’affinita evidente. Il maschio della specie non è stato raccolto, ma si può supporre che anche in esso il numero degli articoli del funicolo sia di sei, e quindi le antenne di 12 articoli, e che il peduncolo dell'addome, se pure più sviluppato che nella femmina, non oltrepassi le anche posteriori. Paradecatomia bannensis Masi Masi, l. c., 1943, p. 67. 2 2 2, Banno, 5 e 10 maggio 1939. Femina. - Corpore colore vario, partim obscure testaceo-rufo, partim nigro-fusco, capite saltem in vertice et thoracis dorso nigro- fuscis; antennarum pedicello nigro; pedibus rufescentibus, tibiis apice tarsisque albidis; proalis limpidis, nervo marginali et macula subqua- drata huic contigua, medium non attingente, flavo-fuscis. Caput su- 196 L. MASI perne inspectum fere semicirculum fingens. Funiculi articulus primus bis latitudine longior, sextus aeque longus atque latus; clava articulis duobus praecendentibus itemque primo aequilonga. Propodeum sub- planum, crasse reticulatum, carinis duabus submedianis. tenuibus, mo- dice deorsum convergentibus. Nervi marginalis latitudo 3/4 longitu- dinis et nervum postmarginalem aequans. Tibiae posticae spinis 6-7 in latere posteriore seriatis, ibique setis longiusculis occultatis, muni- tae. Petiolus fere iransversus; abdomen ovatum, paullo angustius quam altius, fere ubique confertim punctatum, tergitis tertio quarto- que in dorso subaequilongis. Corporis long. 4,5 mm. Colorito fondamentale rosso testaceo scuro, più o meno sosti- tuito in diverse parti da colore bruno o bruno nero. In un esemplare sono bruni: la parte superiore della fronte, il vertice e l’occipite, eccet- tuati due tratti rossicci fra gli ocelli posteriori e gli occhi, il lato dor- sale dello scapo ed il pedicello, tre fascie larghe longitudinali sul pro- noto e quasi tutto il dorso del mesotorace, essendo colorati in rosso lo scudo presso i solchi scapolari e lo scutello verso i lati; inoltre sono bruni l’area del propodeo fra le due carene longitudinali, la porzione anteriore della mesopleura, il 1° e 2° tergite presso il margine distale, il 3° e 4° in più della loro metà posteriore. Altro esemplare con mag- giore estensione del bruno-nero: dorso del torace senza parti rosse, ad- dome col rosso limitato a zone laterali e all'ultimo segmento. Zampe del 1° e 3° paio con le anche scure, i femori con fascia scura sul lato esterno, i ginocchi e le estremità delle tibie e tutti i tarsi biancastri; speroni della tibia posteriore bruni all’apice. Ali limpide, con nerva- tura giallo-grigia, le anteriori col nervo marginale bruno, accompa- gnato da una macchia giallo-bruna subquadrangolare, che non arriva alla metà della larghezza dell’ala e presenta l'angolo posteriore interno sporgente e prolungato verso la cellula basale. Capo, visto di fronte, poco più largo che lungo, con la linea oculare inferiore a 5/7 della lunghezza, le orbite leggermente diver- genti in basso, i toruli alla metà della faccia, la fossa antennale pro- fonda, striata trasversalmente e con margini dritti, acuti, moderata- mente convergenti, distanti fra loro quanto distano dagli occhi. Ocello anteriore situato al limite della fossa antennale e poco più in avanti degli ocelli posteriori, i quali distano fra di loro 1 volta e 1/3 più che dalle orbite. Forma del capo dal disopra quasi semicircolare; rapporto della lunghezza alla larghezza = 45:84, lunghezza uguale a quella eres eS ee I CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 197 del pronoto, larghezza maggiore del pronoto come 11:10; orbite con- vergenti in avanti. Capo di profilo ovale, largo 3/5 della lunghezza; diametro trasversale dell’orbita 5/9 del diametro longitudinale; tem- pie e gene a margine acuto, le gene lucide, subito al di sotto dell'occhio anche più levigate, inferiormente con minuta striatura verticale ed al- cuni punti sparsi, in alto e posteriormente con alcune strie irregolari. Fig. 7. - Paradecatoma bannensis Masi. 9. a capo e protorace dal di sopra - b pedicello, anello e primo articolo del funi- colo - c flagello - d profilo dello scutello e del propodeo: ms parte del mescnoto, t tegula, pr propodeo - e parte anteriore-discale di ala anteriore - f capo di fronte - g lo stesso di profilo. (Fig. b. e, più ingrandite, le altre allo stesso ingrandimento). Punti piliferi della faccia disposti su linee divergenti al di sotto della linea oculare, in 6-7 serie parallele tra 1a fossa antennale e ciascuna ca- rena preorbitale. Carene preorbitali moderatamente rilevate ma ben de- finite e continue fino alla linea oculare inferiore. Punti piliferi della faccia disposti, al disotto della linea oculare, su linee divergenti dal cli- peo, e tra la fossa antennale e ciascuna carena orbitale disposte in 6-7 serie parallele. Sul vertice, fra gli ocelli posteriori e le orbite, la pun- teggiatura è interrotta in ciascun lato da uno spazio trasversale, di- stinto per la scultura minutamente zigrinata. Scapo antennale, di profilo, a lati paralleli e ristretto quasi bru- scamente all'apice, onde appare quasi carenato; pedicello poco più lungo che largo; anello evidentemente conico-troncato; 1° articolo del funicolo due volte più lungo che largo all'estremità, con i sensilli li- 198 L. MASI neari disposti irregolarmente in tre serie, ma più radi verso la base; 2° articolo lungo 3/4 del primo e un poco più largo, con sensilli in due serie, come nei successivi; ultimo articolo tanto largo quanto lungo, poco più largo del primo; clava lunga poco più del doppio dell’arti- colo precedente e del primo del funicolo, con sensilli disposti non tego- larmente su tre serie trasversali. Dorso del protorace e del mesotorace a punteggiatura ombelicata regolare. Dorsello diviso in una zona inferiore angusta, formata da una serie di alveoli quadrangolari, e una porzione superiore trapezoi- de col lato maggiore in basso; la superficie di questa porzione supe- riore è fittamente punteggiata ed ha verso il mezze alcune linee rile- vate che limitano un piccolo spazio a losanga, il quale s’intercala nel lato inferiore del trapezoide. Propodeo, osservando il torace dal diso- pra, visibile solo ai lati dello scutello con le sue parti laterali, che sono rigonfiate e sporgenti; con la superficie dorsale quasi piana e quasi uniformemente scolpita a reticolo con maglie per lo più quadrango- iari e a fondo miinutamente zigrinato: parte delle linee rilevate che formano il reticolo si riuniscono a formare due carene submediane dritte e leggermente convergenti in basso, che solo presso il lato poste- riore del propodeo sono un po’ divergenti: esse limitano un'area me- diana che ha il lato superiore leggermente convesso in alto, e da questa derivano due coste le quali sono dirette obliqualmente verso ciascun angolo posteriore esterno del propodeo, ma si confondono e si perdono sul reticolo di linee rilevate. Epipleure del pronoto con superficie sub- nitida per una minuta scultura reticolata, limitate superiormente da un orlo rilevato e acuto, fortemente curvato ad arco concavo in alto. Presterno del mesotorace piccolo e quasi nascosto; depressione al di dietro delle anche anteriori leggermente concava; mesopleura divisa da coste verticali in tre parti quasi ugualmente lunghe, delle quali la anteriore a punteggiatura grossa, eccetto che in alto dove è quasi li- scia, la media attraversata da una diecina di coste trasversali un po’ irregolari e ondulate e in basso fittamente e minutamente punteggiata, la posteriore punteggiata fra minute strie trasversali. Ali anteriori col nervo marginale notevolmente ispessito, largo distalmente 3/4 della lunghezza, cioè approssimativamente quanto la lunghezza del nervo postmarginale; quest'ultimo a limite incerto, ri- stretto gradatamente verso l’estremità; nervo stigmatico formato da una clava quasi sessile, poco più corta della larghezza del marginale, L. MASI 199 con le estremita prossimale e distale ristrette, il lato posteriore con- vesso. Subcosta piegata ad angolo all’origine del prestigma (nervo ascendente), il quale è rettilineo. Cellula costale mediocremente larga, 1/15 della sua lunghezza. Parte basale dell'ala quasi interamente pri- | va di setole fin sotto al prestigma, eccetto alcune setole al disotto di questo, 3 o 4 sulla linea del nervo basale ed altre sparse nella seconda meta della cellula costale; margine alare glabro, eccetto la parte distale del lato posteriore dell'ala, che ha una serie di minutissime setole (x 70). Ali posteriori con la cellula costale estesa agli uncinetti e con la frangia marginale corta. Tibia posteriore con lo sperone interno lungo il doppio del- l'esterno, fornita di miolte setole rigide, le quali sono circa due volte più lunghe sul lato posteriore ed occultano una serie di 6 0 7 spine. Peduncolo molto corto. Addome, visto dal disopra, quasi retti- lineo, essendo un poco più ristretto verso l'estremità posteriore ove ter. mina ad angolo acuto; margini dei segmenti quasi dritti, quello del 3° leggermente concavo in avanti, quello del 4° leggermente sinuoso; 3° segmento lungo quanto l'insieme dei due primi ed uguale al 4°, il 5° uguale al 2°. Superficie dei tergiti, visti sopra, fittamente e minu- tamente punteggiata: la punteggiatura del 4° e 5° più marcata e un poco più grossa di quella del 3°; 2° tergite levigato verso il margine distale; 5° e 6° con fossette pilifere affatto superficiali, sparse e distin- guibili solo a luce obliqua sul fondo punteggiato. Addome di profilo quasi ovale, essendo il lato inferiore poco incurvato; la maggiore al- tezza uguale ai 65/100 della lunghezza; il margine del 1° e 2° ter- gite quasi perpendicolari, gli altri molto obliqui. Lungh. 4,5 mm. Gen. Eupelmus Dalm. Poche specie di questo genere sono state descritte finora per la regione etiopica. Il Prof. F. Silvestri fece conoscere nel 1914-15, nel Bollettino del Laborat. di Zool. gen. e agr. di Portici, l’Fupelmus afer, il saissetiae e lo spermophilus, dell’Eritrea; nel 1917 io descrissi, in_ Novitates Zoologicae, l’Eupelmus malgascius delle Secelle; nel 1922 Waterston, nei Proceedings della Zoological Society di Londra, sotto il nome di Eupelmus urichi, pubblicò la descrizione del maschio di una specie proveniente dall'isola San Thomé, la quale mi sembra da riferirsi piuttosto al genere Anastus; infine Ferrière pubblicò nel 200 : L. MASI NS ree 1922 un Eupelmus sudanensis, nell Agronomie Coloniale di Veys- sire et Mimeur. Una nuova specie è descritta qui appresso; di essa è nota soltanto la femmina. Ritengo che il genere Eupelmus non sia nella regione etiopica così ricco. di specie come si presenta nella fauna paleartica: infatti sono state descritte per tale regione una quarantina di specie di Eupelminae, in gran parte studiate dal Ferrière, ma prevalgono nella serie quelle dei generi Anastatoidea, Metapelma e Neanastatus. Eupelmus calopterus Masi Masi, 1. cè 1943: p. 67. 1 9, Caschei, 18 luglio 1939. Diagnosis. - Femina. Nigra, facie infra lineam antennalem, ge- nis, temporibus, itemque parte dimidia anteriore mesopleurarum vi- ridi-aureis; prothorace parteque anteriore mesopleurae viridi-cyaneis; metapleura violacea; pedibus fuscis, femore tibiaque secundi paris ochraceo-rufis, tarsis omnibus rufescente-griseis; proalis fuscescentibus. in parte dimidia distali cellulae basalis fascia alba transversa ornatis; subcosta longe nigro-setosa; alis posterioribus griseis; terebra in 1/3 media flavo-ochracea, in 1/3 basali nigra, in 1/3 apicali dilute griseo- fusca; setis super dorsum mesothoracis sparsis, albis. Antennae pedi- cello ter longiore quam latiore, funiculi articulis 1. et 2. cylindraceis. fere bis latitudine longioribus, quattuor ultimis crassioribus, 6. atque 7. vix elongatis; clava articulum praecedentem sesquisuperante. Scu- tellum, sicut reliquum mesothoracis dorsum atque pronotum, dense et minutissime punctulatum, parte postica lata et margine leniter con- vexo terminata. Mesothoracis praesternum sat crasse reticulatum, epi- sternum longe setosum, mesopleura (proprie: epimerum) minute et dense punctulata. Proalae confertim pubescentes, nervo stigmatico le- niter curvato, quam postmarginali paullum longiore. Tarsus secundi paris dentibus 15 in utraque serie articuli primi instructus, articulus secundus dentibus senis, tertius ternis. Terebrae valvae longitudinem tibiae posticae paullo superantes (proportione 6:5). Long. 2 mm. Mas ignotus. Colore del corpo prevalente nero, le parti di questo colore dotate di qualche leggerissimo riflesso di varia tinta: gene e tempie verde sme- raldo; parte della faccia al disotto della linea antennale, seconda metà CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 201 della mesopleura e anche posteriori di un bel verde dorato, in alcuni punti con riflessi porporini; protorace e prima meta della mesopleura azzurrognoli; parte della faccia sopra la linea antennale, vertice del capo e propodeo scuri, con leggero riflesso violaceo; metapleura di un violaceo intenso; scapo delle antenne giallo scuro rossiccio, - flagello Fig. 8. - Eupelmus calopterus Masi. 9. a capo visto di fronte - b ala anteriore (le parti scure sono indicate solo verso la base) - c estremità della terebra - d antenna - e terebra, dall’apice dell'addome; valva a dal lato esterno, l'altra dall'interno - f capo di profilo. (Figure ad uguale ingrandimento, eccetto la fig. c). bruno-nero, con qualche iridescenza sul pedicello; palpi pallidi; zampe anteriori e posteriori brune, le anteriori con le anche ad iridescenza rossa violacea, le posteriori con la tibia gradatamente più pallida verso l'apice, che è di color nocciuola; zampe intermedie gialle scure rossic- cie con sfumatura nerastra che occupa il ginocchio e si prolunga sul lato posteriore della tibia; tarsi delle tre paia di zampe grigi rossastri, quelli del primo paio col metatarso chiaro all'estremità, quelli del se- condo con numerosi dentelli bruni scuri. Terebra nel 1/3 medio gialla ccracea, nel basale nera, nell’apice bruna. Ali anteriori brune grigia- stre, gradatamente meno scure verso l'apice, e più scure verso la base, con una fascia bianca ben distinta e delimitata, che le attraversa a poca distanza dalla base ed occupa in larghezza la seconda metà della cellula basale; nervatura bruna. Ali posteriori grigiastre. Quasi tutti i peli . sul corpo e sulle appendici, e le setole laminari, bianchi. 202 L. MASI Capo, visto anteriormente, più largo che lungo nella proporzio- ne di 9:11, con la linea antennale a metà distanza fra il margine del clipeo e la linea oculare inferiore; visto obliquamente di sopra, con la larghezza della fronte, misurata sulla linea dell’ocello medio, poco maggiore della sporgenza di un occhio. Fronte e vertice con punti pi- liferi più grossi, sparsi, ma superficiali e poco distinti sul fondo di aspetto reticolato-zigrinato. Solco delle gene bene evidente. Flagello antennale ingrossato dopo il 5° articolo: col pedicello tre volte più lungo della sua larghezza all'apice; l'anello quasi qua-- drato, i due articoli successivi cilindrici e quasi due volte più lunghi che larghi, il terzo appena più lungo del precedente, leggermente co- nico; gli articoli rimanenti del funicolo pure cilindrici, più lunghi che larghi nella proporzione di 5:4; la clava una volta e 1/2 più lunga della preclava. Mesonoto poco più largo che lungo (6:5) con gli spigoli lon- gitudinali molto ottusi e arrotondati, l’area mediana compresa fra di essi larga 7/10 della lunghezza, la scultura della superficie uniforme, ben visibile a 50 diam., minutamente e densamente punteggiata-reti- colata. Nell’es. essiccato due larghi solchi convergono verso i 2/3 della lunghezza, dove si uniscono a due altri, molto più obliqui, che vanno verso gli angoli posteriori esterni dell’area mediana. Scutello piuttosto largo, terminato posteriormente con un margine leggermente conves- so; la superficie, comiprese le ascelle, minutamente punteggiata come sullo scudo, sparsa di setole appiattite, lanceolate, bianche. Solchi ascei- lari distanti anteriormente 1/3 della larghezza di un’ascella. Lati del propodeo con peli piuttosto lunghi, bianchi, sparsi. Presterno (del me- sotorace) scolpito a maglie grosse, subovali o subquadrangolari, for- mate da un reticolo di linee rilevate; episterno reticolato-squamoso, con grossi peli bianchi; mesopleura con punteggiatura densa, nella me- tà anteriore simile a quella del pronoto, nella metà posteriore appena più grande. Ali anteriori col nervo postmarginale un poco più corto dello stigmatico, questo poco più di 2/5 del marginale, leggermente incur- vato e terminato ad uncino pure leggermente ricurvo; rapporto della lunghezza del nervo marginale, postmarginale e stigmatico = 100: 34:43; superficie alare quasi interamente ricoperta di pubescenza nera e fitta, formata da peli corti e piuttosto grossi, che divengono anche più grossi e più lunghi nel 1/3 medio della cellula basale e al disotto CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 203 del prestigmia (nervo ascendente), e di qui fino al margine posteriore; cellula costale quasi priva di peli nel 1/3 medio, con una serie di peli corti nella prima metà del margine anteriore; subcosta con molte se- tole nere lunghe e ingrossate; margine distale con frangia ben svilup- pata. Ali posteriori fornite di tre macrochete di color nero, inserite sul lato anteriore dela costa presso l’origine della cellula costale, e di setole lunghe e sottili, pallide, presso al margine di questa cellula; nel resto della superficie rivestite di peli corti e aguzzi; sul margine con setole quasi uniformemente sviluppate. Tarsi del secondo paio di zampe armati di robusti dentelli quasi contigui fra loro, disposti in due serie di da ciascuna nel 1° articolo, di 6 nel secondo, di 3 nel terzo. Addome a scultura reticolata, ben distinta a 50 diam. e con peli bianchi, piuttosto corti, acuti all'estremità. Primo tergite con una pic- cola intacca a triangolo nel mezzo del margine distale, secondo tergite appena leggermente incavato. Lungh. circa 2 mm. Dei caratteri delle femmine di questa specie sono notevoli parti- colarmente: il colorito molto scuro delle ali anteriori, le quali sono anche ornate di una fascia trasversale bianca che passa sul prestigma (cioè sulla parte ascendente della subcosta) e sono rivestite di peli corti e fitti; il colorito quasi nero del corpo, con alcune parti di un verde dorato; il flagello antennale ingrossato nella seconda metà; le valve della terebra un po’ più lunghe della tibia posteriore; inoltre le setole bianche, piatte, quasi a forma di spatola, frequenti sul dorso del meso- torace. de: Solenura fusco-aenea Masi Masi, 1. c., 1943; p. 68. 1 ®, Caschei, 20 luglio 1939. Diagnosis. - Femina. Obscura, subaenea, capite praeter verticem obscure virescente, palpis maxillaribus articulo ultimo albido, apice fuscato; oculis, ocellis antennisque etiam fuscis; femoribus basi et apice, tibiis, praeter extremitatem albidam, rufis, posticis basi auoque albido-maculatis; tarsis pallidis; proalis griseis, nervis fuscis. Caput antice visum fortius transversum. Thoracis collare valde abbreviatum; sulci scapulares vix antice conspicui; axillae valde remotae: scutellum etiam postice latum, freno nullo. Proalae nervo postmarginali elon- (oP Be ea UY Ri | (de 204 L. MASI gato, 72 % marginalis longitudinis. Abdomen thorace longius pro- portione 23:11, segmento gastrali tertio occulto, sequente usque a basi carinato. Long. 11,5 mm. Femmina. - Corpo scuro, bronzato; capo, eccetto il vertice, ten- dente più al verde; leggero riflesso colore di ottone nelle parti levigate dei lati del torace e nella zona apicale degli urotergiti; antenne, occhi ed ocelli (nell’es. essiccato) di color bruno; palpi mascellari con l’ulti- mo articolo biancastro, tendente al bruno verso l'apice; le due estre- mita dei femori, le tibie quasi interamente, rossicce; tibie dell’ultimb paio di zampe anteriormente bianche per 1/3 della lunghezza, nelle altre zampe bianche per breve spazio alla base e all'apice; i due spero- ni posteriori grigi; tutti i tarsi biancastri; ali grigiastre, con nervature brune. Capo, visto di fronte, decisamente trasversale, lungo 65/100 della larghezza; linea oculare inferiore a 3/4; porzione del vertice com- presa fra gli ocelli posteriori poco rilevata, piana, larga quanto la di- stanza fra i toruli antennali, e questi distanti dalle orbite quanto di- stano fra di loro; gene a quadrante di circolo; metà inferiore della faccia quasi semicircolare, col centro a metà della fossa antennale, cli- peo a formia di trapezio, col lato base nel margine libero, che è circa il doppio dell'altezza, e orlato su questo margine e lateralmente, ma senza limite netto verso l’epistoma, e diviso mediante uno spigolo tras- versale in una parte superiore assai minutamente e densamente pun- teggiata, ed una inferiore scavata a formare una fossetta lineare tras- versa, compresa fra lo spigolo e l’orlo distale. Capo di profilo piutto- sto largo (4:7), regolarmente ovale, con l'occhio della stessa forma; solco genale ben marcato, anteriormente limitato da un sottile orlo della faccia. Antenne con lo scapo leggermente fusiforme ed a superficie ap- parentemente zigrinata; pedicello circa tre volte più lungo che largo all'estremità (6:15); funicolo di 7 articoli, dei quali il primo non an- nulare, ma poco più corto del pedicello, quasi insensibilmente ingros- sato dalla base all'apice e lungo un po’ più di due volte la sua larghez- za; il 2° articolo subeguale, i successivi gradatamente e leggermente ingrossati, ma non gradatamente più corti; l’ultimo largo 4/5 della sua lunghezza. Sensilli lineari disposti quasi tutti in due serie, special- mente negli ultimi due articoli. Clava di tre articoli, poco distinti, una | CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 205 volta e mezzo più larga che lunga ed uguale in lunghezza ai due arti- coli precedenti. Parte anteriore, declive, del pronoto col collo molto breve e con appena una traccia di carena sulla linea mediana; collare breve, lineare trasverso; omeri non arrotondati ma appena smussati. Parte preascel- lare del mesonoto più larga che lunga come 100:64. Solchi scapolari appena discernibili nella parte anteriore, nel resto rappresentati solo da Fig. 9. - Solenura fusco-aenea Masi, 9. a antenna - b scapo e primi quattro articoli del flagello, più ingranditi - c capo di fronte, d dal disopra, e di profilo - f nervatura postmarginale e stigmatica (in- grandimento cinque volte maggiore che in c e g):- g segmenti VI-IX dell'addome. di profilo). leggere depressioni. Da ciascun angolo formato dal margine posteriore del mesonoto, in corrispondenza alle ascelle, deriva uno spigolo ottu- sissimo che si estende in avanti fino a circa la metà della lunghezza del mesonoto. Scutello ampio, con la parte posteriore a superficie regolar- mente convessa, senza traccia di una separazione di porzione apicale che rappresenti il frenum. Ascelle fortemente trasversali, distanti con i loro. angoli interni per un tratto uguale alla loro larghezza; fornite, presso il solco ascellare, di setole rigide disposte quasi a formare una frangia. Propodeo zigrinato, senza traccia di carena o tubercolo ie: diani, con miolte setole rigide, corte, verso i lati e specialmente negli angoli posteriori. 206 L. MASI Ali anteriori con la subcosta fornita di numerose setole appena un poco.più lunghe. di quelle della superficie alare e un poco più robu- ste; proporzione delle nervature marginale, postmarginale e stigmatica == 100:72:27; mervo stigmatico appena leggermente incurvato, in- grossato presso l'estremità, però senza una clava distinta, col dente normalmente sviluppato; pubescenza della superficie alare fitta e corta, diffusa quasi uniformemente, anche sulla cellula basale e sulla costale. Tibie del 2° e 3° paio di zampe lunghe quanto il femore, quelle del 1° paio non più di 4/5. Zampe posteriori fornite di due speroni . uguali e non più lunghi della larghezza del metatarso; proporzione de- gli articoli tarsali: 35, 22, 12, 10; 10 | 4 (pretarso). TuttikStassi forniti sul lato inferiore dei singoli articoli di due serie submediane di minute spine, ad eccezione delle due spine apicali che sono circa due volte più grandi delle altre: tali spine nel terzo paio di zampe sono in numero di 18 per parte nel 1° articolo, 9 nel secondo, 8 nel terzo, 7 nel quarto; vi è inoltre, sul lato esterno, un’altra serie di spine più lunghe. Addome più lungo del torace nella proporzione di 23:11, col ter- zo segmento gastrale (V. segmento morfologicamente) tutto nascosto dal secondo e la porzione basale poco più stretta del torace; lato dorsale del terzo segmento apparente (quarto del gastro, ossia VI uroter- gite) percorso in tutta la sua lunghezza da una carena ben distinta, la quale si continua, come uno spigolo di un diedro poco ottuso, fino alla estremità dell’ ultimo tergite. Margine del VI incavato ad an- golo. Carene dei tergiti dal VI al IX lunghe rispettivamente come 6:5:4:7; sporgenza delle valve della terebra un po’ meno della meta lunghezza del penultimo segmento, il quale ha gli stigmi poco di- stanti dalla base; cercoidi situati un po’ prima della metà dell'ultimo tergite. Superficie, eccetto le zone lucide al margine dei tergiti dal III al VII, -densamente punteggiata, e più minutamente dal VI al IX. Lungh. 11,5 mm. A complemento di questa descrizione, e per l'indicazione di certi caratteri particolari, può servire quella che io pubblicai trattando della Solenura telescopica Westw., unica specie del genere che era finora conosciuta (5). La nuova specie africana e la telescopica, della regione (5) Cfr.: Masi, L. - H. Sauter's Formosa-Ausbeute, Chalcididae, elven) « Konowia », Bd. V, 1926, pp. 343-348, fig. 29). CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO © i 207 orientale, differiscono notevolmente per la grandezza, pel colorito e per diversi altri caratteri, tuttavia concordano nella forma generale del corpo ed anche in certi dettagli morfologici, onde non vi può essere ‘dubbio che le due specie appartengano ad uno stesso genere. Gen. Pseudetroxys Masi Masi, I. c., 1943, p. 68. Diagnosis. - Mandibula dextra 4-dentata, sinistra 3-dentata. To- ruli antennales in linea oculari inferiore, scapi paullum infra ocellum desinentes, flagellum annellis binis. Thorax haud elongatus. collari angusto acute marginato, propodeo brevissimo, stigmis postscutello contiguis, area dorsali plicis arcuatis limitata, nucha limbo transverso tantum indicata. Nervus postmarginalis stigmatico paullo longior. Tibiae tertii paris pedum unicalcaratae, in specie typica calcari breviu- sculo munitae, ad apicem versus curvato. Abdomen longum, acumi- natum, terebrae valvis prominentibus. Species typica: Pseudetroxys obscuriventris Masi. Non posso riferire la specie, di cui segue la descrizione, ad alcuno dei generi di Pteromialini finora conosciuti, onde istituisco per essa un nuovo genere, sebbene la sistematica di tale gruppo, ancora molto in- completa e inesatta, lasci quasi sempre incerti sull’identificazione dei generi e delle specie. L'aspetto della forma tipica è quello di un Etro- xys, tuttavia molti caratteri particolari non corrispondono affatto alla diagnosi di questo genere (6). Pseudetroxys obscuriventris Masi Masi, 1. c., 1943; p. 68. 2 ® 2, Mega, 10-15 settembre 1939. Diagnosis. - Femina. Obscure viridis, abdomine superne fere vio- laceo-nigro, tergitis 1°, 4°, 5° et 6° basi virescentibus, antennarum fu- niculo et clava fuscis, scapo ac pedicello, item atque pedum genubus: tibiisque flavo-ferrugineis, tibiis autem, praecipue mediis et posticis ad medium umbratis; tarsis omnibus pallidis, articulo poenultimo griseo, ultimo, cum praetarso, nigro; alis limpidis nervis flavo-griseis. Caput fere aeque longum atque latum, clypeo medio sat profunde inciso- (6) Vedasi in: Thomson C. G., Scandinaviens Hymenoptera, 1V, 1875- p. 100. UPAR eis A cea IT Sas Oink alba ictal es 208 I E; MASI bibolato. Funiculi articuli parum elongati, sensillis linearibus longis, numerosis, praediti. Prothoracis collare breve, antice marginatum. Scutelli pars apicalis non nisi punctura vix maiore a reliquo dorsula distincta. Propodeum brevissimum, sculptura reticulata irregulari, ca- rina media nulla sed angulo obtuso indicata, plicis ad medium fortius curvatis et versus lineam medianam convergentibus. Proalarum nervus marginalis, postmarginalis et stigmaticus proportione sicut 100:60: 47. Abdomen thorace duplo longius, acuminatum, segmentis secundo tertioque brevioribus, subaequalibus, terebrae valvis eodem spatio quam tergiti utimi longitudine prominentibus. Long. 3 mm. Mas ignotus. i Corpo verde scuro; occhi (nell’es. essiccato) di un rosso violaceo chiaro; radicole antennali brune, scapo e pedicello gialli ocracei, il pe- dicello scuro verso la base, il funicolo e la clava bruni, apparentemente grigi giallastri per i numerosi sensilli lineari; mandibole gialle ferru- ginee, con i denti brunastri; palpi grigi; ali limpide con nervatura palli- da, giallo-grigiastra; anche e femori verdi scuri, trocanteri, ginocchi e tibie gialli ocracei, le tibie del primo paio con piccola sfumatura bruna sul lato esterno, quelle del 2° e 3° paio sfumate di bruno; tarsi bianchi- giallastri, eccetto il penultimlo articolo che è grigio, e l’ultimo e il pre- tarso che sono neri; addome più scuro del torace, nero violaceo sul dorso, però i tergiti 1° e 4°-6° (III, VI-VIII) con riflesso verde verso la base; valve della terebra nere. : Capo quasi tanto lungo quanto largo; occhi poco sporgenti, li- nea oculare inferiore ad 1/4 della lunghezza; inserzioni antennali su questa linea e poco discoste l'una dall’altra; guancie moderatamente arcuate; clipeo piccolo, però non delimitato verso l'interno, scolpito da strie radianti e intaccato al margine. Angolo ottuso formato dagli ocelli sul vertice uguale a 120°; ocelli posteriori distanti dall’anteriore quanto dalle orbite oculari. Capo di profilo due volte più lungo che largo, col vertice arrotondato, l’epistoma moderatamente convesso. Scapo non esteso fino all’ocello anteriore; pedicello 1/3 dello scapo in lunghezza, due volte più lungo che largo all'estremità; anelli subeguali; funicolo appena leggermente e gradatamente ingrossato verso la clava, col primo articolo poco più lungo che largo e alquanto più breve del pedicello, il sesto quadrato; clava ‘poco più lunga del- l'insieme dei due articoli precedenti. Funicolo e clava forniti di molti sensilli lineari, sottili, poco più corti dei rispettivi articoli. CHALCIDOIDEA MISSIONE SAGAN-OMO 209 Collare del protorace molto breve e a margine acuto. Scutello lungo 2/3 dello scudo, col freno non distinto per la scultura, tutta- via delimitato anteriormente presso i lati. Propodeo breve, non care- nato, con uno spigolo molto ottuso in luogo della carena mediana; pieghe moderatamente rilevate e ottuse, area media irregolarmente reticolata, simile nella scultura alle altre parti laterali, terminata poste- Fig. 10. - Pseudetroxys obscuriventris Masi, 9. a capo di fronte - b di profilo - c estremità della mandiboia destra - e parte posteriore del dorso del torace - f estremità della tibia posteriore - g ultimi seg- menti dell'addome. (Fig. a, b, g, ugualmente ingrandite). riormente da un semianello breve, striato per traverso. Stigmi subellit- tici, piuttosto grandi, contigui al postscutello. Presterno (del meso- torace) piccolo, subequilatero. Ali anteriori con i nervi marginale, postmarginale e stigmatico sottili, il secondo lungo 3/5 del primo, il terzo 4/5 del secondo e po- co meno della metà del primo. Nervature fornite di setole corte ma robuste, nere, le quali sono in numero di 14 sulla subcosta, e di esse . due s'inseriscono sulla parte ascendente, l’ultima essendo la prima di una serie laterale di 4 setole del nervo marginale; sul lato esterno di questo nervo una dozzina di setole distanti fra loro circa la metà della loro lunghezza, e sul lato interno 8-9 setole piccolissime, aguzze; di- sposizione simile sul nervo postmarginale; nervo stigmatico fornito di una setola robusta presso la base e 7-8 piccolissime, delle quali la metà sono sulla clava. Pubescenza della lamina alare molto rada, fran- gia al margine distale assai corta. Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 8 210 L. MASI Anche posteriori con due setole molto lunghe, quasi contigue, inserite poco dopo la meta del lato dorsale, e una serie di piccole seto- le sul lato esterno; tibie con uno sperone breve, abbastanza robusto, gradatamente ristretto verso l’estremita e un po’ incurvato ad uncino nella meta distale. Addome lungo il doppio del torace, la sua maggiore larghezza a 1/4 della lunghezza e non superiore (nell’es. essiccato) alla larghezza del torace; 2° e 3° segmento brevi; i tergiti 5°, 60 e 70 leggermente in- cavati nel miezzo del loro margine dorsale; primo tergite levigato, i successivi con sottile reticolo di minute maglie trasversali, eccetto che sul penultimo, che ha m'aglie poco più larghe che lunghe, e l’ultimo che è sparso, anche sul lato ventrale, di punti d’inserzione di setole piuttosto grosse. Stigmi dell’ 8° tergite poco discosti dal margine del tergite precedente; cercoidi poco dopo la metà del tergite apicale. Val- vola ventrale a 2/5 della lunghezza dell'addome. Sporgenza delle valve della terebra uguale alla lunghezza dell'ultimo tergite sulla linea mediana. Lungh. 3 mm. Geratosolen arabicus Mayr Parecchi esemplari raccolti sul Ficus Sycomorus, a Caschei. at RARO OR ae POT ra "a De de NES i 211 Dott. CESARE SACCHI RICERCHE SULLA VARIABILITA’ GEOGRAFICA IN POPOLAZIONI ITALIANE DI EUPARYPHA PISANA MULL. | (Stylommatophora Helicidae) PRIMO CONTRIBUTO Introduzione - Caratteri considerati - Metodo e tecniche - Analisi delle singole popolazioni - Conclusioni: a) Considerazioni generali; b) Significato selettivo - Nota bibliografica. INTRODUZIONE. Euparypha pisana Mill. (1) è specie xerobia molto polimorfa, suddivisa da diversi AA. in entità sottospecifiche, sulla base di diffe- renze cromatiche o formali, con criteri spesso arbitrarii e di scarsa pra- ticità. L'areale della specie forma lungo le coste sabbiose italiane ed in stazioni con terreni sciolti poco lontani dal mare, una fascia quasi inin- terrotta attorno alla penisola ed alle maggiori isole: le variabili ecolo- giche ne sono, dunque, molto ridotte rispetto a quelle di altre Elicidi. La raccolta di esemplari vivi ne è abbastanza agevole; le colonie ne sono per solito numerose; la conchiglia con sviluppo biennale è buon materiale per lo studio del divenire della forma e dei disegni. Queste constatazioni hanno indotto la scelta di Euparypha pisana Mill. per lo studio della variabilità geografica, nel tentativo di giungere ad una sistematica sottospecifica, il più possibile naturale. Nel presente articolo si espongono i risultati delle ricerche effettuate su un primo gruppo di popolazioni italiane. i CARATTERI CONSIDERATI. 1°) Colore di fondo. Varia dal candido al bianco sporco ed al gialliccio: ma nei casi in cui le distinzioni cromatiche sarebbero arbi- trarie, non potendosi fare riferimento ad una scala accettata da tutti gli AA., ci si limita a riferirne l'aspetto generale per ciascuna popola- zione studiata. Si distinguono tuttavia gli individui con fondo rosa (1) La moderna riesumazione del vecchio e mal sicuro nome generico 7 heba (Risso, 1826) che, per diritto di priorità, dovrebbe sostituire Euparypha (Hart- mann, 1842) ci sembra di dubbia utilità, ed adatta piuttosto a generare confusione. Usiamo perciò il nome specifico corrente Euparypha pisana Mill. q La CU . "IAN 212 G. SACCHI (corrispondenti alle « varietà » rosea Costa e rufescens Benoit) e gli individui con fondo nocciuola, questi ultimi frequenti specialmente a Vienezia. Come è detto nelle pagine seguenti, la bassa frequenza e la particolare distribuzione geografica dei caratteri « fondo rosa » e « noc- ciuola » fa pensare che essi, dal punto di vista genetico, possano forse considerarsi come recessivi. 2°) Disegno. La variabilità molto estesa presentata dalla specie per i caratteri del disegno, rende praticamente impossibile una distin- zione di classi, già ardua per le Elicine pentateniate. Alcuni gruppi di classi cromatiche sono, tuttavia, di tale importanza, © quantitativa, o) qualitativa, da imprimere una fisionomia particolare alla popolazione in cui compaiono: a questi si riferiscono i nostri diagrammi. La com- parazione delle principali forme incontrate con le « varietà » e « sotto- varietà » dei vecchi AA. generalmente indistinguibili nella realtà, spesso sfumanti l’una dall'altra, è fatta di volta in volta che l'occasione se ne presenti (2). Da un punto di vista schematico riteniamo che il di- segno fondamentale, sia dato, nella nostra specie, da un sistema di 4 gruppi, di complessive 24 righe (fig. 1) con valore di disegno localiz- zato nel senso del BEER (1946). La nostra opinione differisce un po’ da quella del BEER stesso, che attribuisce la localizzazione del disegno di E. pisana Miill. solo ai casi di fusione in bande di coalescenza delle righe di ciascun gruppo. Nè ci sembra pienamente attendibile l'ipotesi del DIVER (1939) secondo la quale vi sarebbe parallelismo nelle va- riazioni del disegno fra E. pisana, elicelle e coclicelle. I disegni delle Elicelline (SACCHI, 1951 a) ci sembrano piuttosto ascrivibili alla catego- ria dei disegni ritmici, eccezion fatta per la banda scura sopracarenale — dal TAYLOR stesso indicata come carattere distintivo di immediata evidenza fra Euparypha pisana Mill. ed Helicella (Cernuella) virgata Da Costa — che ha forse la veste di disegno accompagnatorio, diretto, nel suo sviluppo, dalla carena. La simiglianza d'aspetto fra le conchi- glie delle Elicelline e quelle delle euparife è piuttosto in relazione con il (2) Per il presente lavoro si fa riferimento all’iconografia del Taylor; a que- sti, già nel 1913, il Germain riconosceva gran cura nell'esame delle variazioni, ma osservava l’impossibilità pratica di separazione fra le entità sottospecifiche create. Persino il Bourguignat, così propenso notoriamente alla creazione di specie e di sot- tospecie, divise le euparife del sistema europeo in sei gruppi — ordinati su dif- ferenze di forma e dimensioni e comprendenti, in tutto, 24 specie, considerate, dal Germain (1930) sinonime di E. pisana Mill. — ma rifiutò le distinzioni basaie sui disegni (Letourneux et Bourguignat, 1887, p. 81) «qui n’ont aucune im- portance ». ; EUPARIPHA PISANA 213 parallelismo degli ambienti che questi Polmonati frequentano (sta- zioni xerotermiche con fauna di Molluschi dotati di conchiglia bian- castra, spessa, cretacea) che non con affinità sistematica. Il disegno delle euparife, contrapposto, nella sottofamiglia delle Elicine, al più comune schema pentateniato, può ritenersi un aspetto della posizione tasso- nomica del gen. Fuparypha, cui anche caratteri anatomici (semplifica- zione, secondariamente acquisita, dell'apparecchio genitale) conferiscono il valore di phylum un po' divergente. Le varie forme descritte e catalo- gate dagli AA. traggono origine dalle forme con righe intere e paral- lele — che si possono considerare tipiche, e che corrispondono alla var. lineolata Mog. — per interruzioni, frammentazioni, fusioni totali o parziali, attenuazioni, che lasciano sempre la possibilità di distin- guere lo schema fondamentale del disegno. Alcune combinazioni corri- spondenti a « varietà » del TAYLOR sono illustrate in fig. 1 (3). 3°) Tinta del margine interno del peristoma. Tipicamente rosea, secondo la diagnosi del MULLER (labro roseo) essa può variare da lilla, a carnicino, ad eburneo. Poi che la frequenza di queste diverse tinte può servire a distinguere una popolazione dall'altra noi ne ab- biamo fatto cenno ma empiricamente, sempre per la mancanza di una scala cromatica di uso comune fra i sistematici. Non si considera la tinta dell'animale nelle varie popolazioni, perchè essa è generalmente grigio-giallastra chiara in piede, collo e capo, biancastra nelle parti più esili (tentacoli, lembi laterali e caudali del piede) [solo lievemente, e non sempre distintamente, tende ad un roseo pallido negli esemplari di un roseo più carico della conchiglia (var. (3) Le righe, come si vede dalla fig. 1 sono: 5 per il primo gruppo e per il quarto; 7 per il secondo e per il terzo; tracce brevi, prossimali al peristoma, di altre righe (una nel secondo gruppo, tra la quarta € la quinta riga; una nel terzo, fra la quarta e la quinta pure; una, infine; nel quarto gruppo fra la terza 2 la quarta) sono state riscontrate in un numero così esiguo di individui, da non po- tersi per ora discernere se si tratti di righe facenti parte del sistema fondamentale, o piuttosto di raddoppiamenti (cfr. casi noti di raddoppiamenti della terza riga in Cepaea nemoralis L.). I gruppi di righe sono bene distinti fra di loro. Ricordiamo solo due casi, nella popolazione di Venezia, in cui si ha l'unione parziale tra primo e secondo gruppo per mezzo di tracce pigmentate lungo le strie di accrescimento; e due giovani di Marina di Massa, in cui il secondo ed il terzo gruppo, rappresen- tati ciascuno da una banda marrone di fusione, vengono a contatto lungo la carena per mezzo di una striscia più chiara. In otto individui veneziani l’ultima riga vel secondo gruppo, che è l’unico disegno presente, ed è punteggiata (var. taentola Mog.) si accavalla alla carena anzichè correre immediatamente superiore ad essa. Per la possibilità che anche in altre Elicine, per es. in Eobania vermiculata Mill., si abbia la dissociazione da qualcuna delle cinque fasce tipiche in righe di minor lar- ghezza e di numero assai maggiore; cfr. SACCHI (1951; b) che segnala una ten- denza verso questo fenomeno nella popolazione di Rodi Garganico. 214 C. SACCHI rufescens Benoit)] ed è grigio ardesia nei margini palleali saldati a co- stituire la camera polmonare. Neppure le righe del mantello corrispon- dono spesso a quelle conchigliari, specialmente nei disegni più atte- nuati, come è stato anche da altri (AUBERTIN, 1927) osservato in diverse specie di Molluschi, e ne sono sempre meno nette e meno distinte. 4°) Dimensioni. Si considerano i seguenti valori: diametro massi- mo, diametro minimo (misurato sull'ultimo giro) ed altezza della con- chiglia; diametro orizzontale e diametro verticale dell'apertura. Di cia- scuno di questi valori si dà la deviazione standard. Per ogni popola- zione si sono misurati centoundici individui scelti a caso, fuor che per Pescara e per Monreale. Per queste due località si sono misurati tutti gli adulti disponibili. 5°) Forma. Seguendo ALZONA e ALZONA-BISACCHI (1941; cfr. SACCHI, 1951-a) è dato il rapporto percentuale dell'altezza al diametro massimo, che permette di valutare la forma depressa delle conchiglie. Come ausilio per la valutazione della globosità si riportano i valori dei rapporti percentuali diametro minimo: diametro massimo e diametro verticale dell'apertura: diametro orizzontale. 6°) Altri caratteri. Profondità delle suture (solitamente tanto me- no accentuata quanto meno la conchiglia tende alla forma turricolata); finezza delle strie di accrescimento, che in qualche popolazione (Castro- reale Bagni) tendono ad una lieve costulazione della conchiglia; svi- luppo della callosità peristomatica, e conseguente comportamento del- l'ombelico, sono caratteri soltanto descritti. Pure a semplice descrizione si presta qui lo spessore del nicchio, uno dei caratteri sul quale è con- cordemente riconosciuta la notevole influenza dei fattori mesologici. Lo spessore varia molto con l’eta, con la stagione (le porzioni più giovani sono più sottili, quasi cornee, nei periodi in cui vengono secrete, cioè nei periodi umidi e caldi di vita attiva), con le condizioni macro- e mi- croclimatiche, e pedologiche. Non sembra, perciò, molto sicuro il cri- terio di misurazione del peso delle conchiglie. Secondo le presenti ri- cerche non il solo contenuto in CaCO3 del terreno è responsabile di maggiore spessore della conchiglia: anche secchezza e forte irradia- zione termica vi influiscono notevolmente, essendo nelle regioni con clima più xerotermico avvantaggiati gli individui meglio difesi dal ca- lore e dalla perdita di acqua per traspirazione (ASTRE, 1920) per mez- zo di una conchiglia spessa e cretacea. EUPARIPHA PISANA 215 7°) Caratteri patologici. I casi di falsi adulti (individui con forma adulta in età giovanile) di ipersecrezione aperturale (4) di costulazione e di desquamazione della conchiglia, di tendenza alla scalariformità, ed i casi più notevoli di rigenerazione conchigliare incontrati sono stati annotati e descritti. Si è pure osservata la frequenza — notevole in al- cune popolazioni — di individui adulti con carena ancora pronunziata. Non si sono osservati casi di sinistrismo nè veri individui scalariformi. 8°) Caratteri anatomici: tutte le popolazioni studiate presentano il tipico apparecchio genitale della specie; caratterizzato dalle grandi multifide a struttura tubolare semplice, e dall’assenza dell’ epifallo, Non si sono scelti per l’analisi biometrica le parti molli perchè condi- zioni diverse (nutrizione, fase sessuale) possono intervenire, vista la non contemporaneità di raccolta, a falsare il valore dei dati. 9°) Caratteri ecologici, METODO SES TECNICHE Raccolta del materiale. Gli individui studiati sono stati raccolti tutti vivi, e presi a caso nella popolazione di biotopi bene determinati, di cui si danno di volta in volta brevi cenni descrittivi. La varia per- centuale di individui giovani sulla popolazione è in relazione con le diverse stagioni in cui la raccolta è stata effettuata, o deve attribuirsi alla casualità della raccolta stessa. Sarebbe stata nostra intenzione di- sporre per ciascuna popolazione da analizzarsi di campioni composti almeno da un numero di individui dell’ordine del migliaio, ma non sempre è stato possibile mettere in pratica tale proposito, per mancanza di mezzi idonei di raccolta, per limitazione di tempo, e, soprattutto, per la necessità di non estinguere popolazioni poco numerose. In questo ultimo caso, tuttavia, si sono raccolti dati di campagna che consentono di descrivere con maggiore precisione l'aspetto complessivo della co- lonia esaminata. La suddivisione sperimentale delle popolazioni mag- giori in lotti casuali dell'ordine di alcune centinaia di individui ha, d'altra parte, dimostrato che un campione di trecento individui rap- presenta con sufficiente fedeltà la costituzione della popolazione donde è tratto. (4) Condizioni poco favorevoli (secchezza eccessiva) si sogliono ritenere re- sponsabili di queste manifestazioni teratologiche. 216 G. SACCHI = Dai dati ecologici premessi allo studio degli altri caratteri di cia- scuna popolazione (5) è eccettuata la trattazione di ‘animali che si ci- bano della specie. Oltre ai Vertebrati (Rettili, Uccelli, Roditori, l’uomo stesso — la specie è edule, ma in talune regioni d'Italia, spregiata «come ‘ cibo per la sua piccolezza, viene usata come esca per la pesca con lenza) per i quali l'aspetto fenotipico dei singoli individui, e della colonia nel suo insieme, può avere notevole interesse protettivo, Fuparypha pisana Mill., è attaccata dalle formiche, soltanto però, secondo le nostre osservazioni, negli individui indeboliti da altra causa. Essa è endopa- rassitata da una sarcofagina, di cui è in corso la determinazione siste- matica, che infesta con varia, ma sempre elevata frequenza, tutte le popolazioni studiate, e che, insieme con la distruzione delle formazioni vegetali su cui la specie vive, è uno dei principali fattori limitanti la espansione di Fuparypha pisana Miill. Si tratta di vero parassitismo, non di saprofagismo quale è segnalato dal KFILIN (1919) per varie sarcofagine trovate allo stato larvale su chiocciole. L’impupamento e lo sfarfallamento avvengono nella conchiglia, ormai vuota, di E. pi- sana Mill. ed il trasparire dell'involucro pupale rossiccio può simulare un colore rosato in conchiglie sottili. Su euparife miorte osservammo la nascita di larve di Carabidae e lo sviluppo completo di molti indi- vidui di Drosophila busckii Coq. (SR di. Milazzo, cfr. SACCHI, 1951). Classificazione dei disegni. Il notevole numero di righe che ornano la conchiglia di Euparypha pisana Mill. e le loro parziali o totali fu- sioni in gruppi; attenuazione più o meno forte dei disegni; interru- zioni; scomparsa di una o più righe, originano un numero così ele- vato di combinazioni, da rendere povero di significato il tentativo di creare una categoria per ciascun fenotipo. Alcune combinazioni ricor- rono, peraltro, con una frequenza così elevata, o presentano un aspetto tanto particolare, da caratterizzare bene una popolazione. Nella nostra classificazione abbiamo, inizialmente, diviso il materiale a seconda del numero di fasce conteggiato sull'ultimo giro: dove per fasce si intese qualunque striscia pigmentata, sia constante di una riga semplice, sia di una banda di coalescenza. Nel seno delle categorie grossolane create in tal modo arbitrario, si sono distinte le combinazioni più frequenti (vedansi le tabelle delle singole popolazioni), così da dare alla classi- ficazione un assetto il più possibile naturale, atto almeno a mettere in (5) È in corso di stampa un lavoro che si occupa molto più minutamente dell’ ecologia di Euparypha pisana Miill. q È a EUPARIPHA PISANA 217 rilievo le differenze sostanziali riscontrate fra l'una e l'altra popola- zione. Ove si legga che il terzo gruppo è rappresentato da tre righe, nella quasi totalità dei casi studiati ciò equivale a dire che del terzo gruppo sono rappresentate solo le righe 2, 4, 6. Ma nella stessa categoria trova posto anche un numero, molto minore, di altre combinazioni in cui le righe del terzo gruppo sono sempre, e soltanto, tre. E ciò può ripe- tersi per le combinazioni con un maggior numero di righe, e per ciascun gruppo (6). Abbreviazioni e classificazioni usate. B = banda formata dalla fusione di tutte le righe di un gruppo (di ampiezza corrispondente al- l’intero gruppo). b = banda di coalescenza di due sole righe di un gruppo. Con b nel primo gruppo si intende la fusione delle due ultime righe (quarta e quinta) del gruppo; con 2b le combinazioni (2, 3) e (4, 5); la prima riga è presente in un numero relativamente basso di individui. Con b nel quarto gruppo si indica la fusione delle due prime righe del gruppo; con 2 b la combinazione (1, 2) e (3, 4). La quinta è presente solo molto di rado. Avvertiamo però che nelle popolazioni di Venezia il primo gruppo è sovente rappresentato dalla prima riga. La figura 1 mostra una configurazione tipica di 2b nel quarto gruppo: verso i giri più vecchi sono distinguibili solo le righe 1,3. Bg = banda gialla che in molti individui di alcune popolazioni forma come un fon- .do ai gruppi secondo e terzo, più raramente agli altri, sul quale possono distinguersi una o più righe. Se la banda gialla è presente sola, essa viene considerata come una sola striscia. Se invece vi compaiono righe accentuate si numerano le righe stesse, e del carattere banda gialla, che può costituire mezzo di notevole importanza per caratterizzare una popolazione, è detto nella didascalia. r = riga semplice; O = assenza di un gruppo; / ='catena; ; = separazione fra ciascun gruppo (si omette il punto e virgola in cor- rispondenza della separazione fra i gruppi secondo e terzo ,già tenuti distinti dalla carena). I numeri ordinali indicano il gruppo di righe; i cardinali le righe di ciascun gruppo. Si considera, per la classificazione dei disegni, il tratto più giovane dell'ultimo giro, tagliato dal piano (6) Combinazioni con quattro righe nel terzo gruppo sono costituite gene- ralmente dalle righe 2, 3, 4; 5; con cinque, dalle righe 2, 3, 4; 5: 6; con sei dalle righe 1, 2, 3, 4, 5, 6. La settima riga è quella che manca nel maggior numero dei casi, Nel secondo gruppo si possono avere analoghe presenze di righe, ma la combinazione con tre righe è talvolta, per esempio nelle popolazioni adriatiche, rap- presentabile con la formula 0030560. La prima riga del secondo gruppo presenta il maggior numero di assenze. G. SACCHI 218 oddni6 » oddnib £ VNIUVI °°: i == = == oddni6 ec oddnsb | -“Nodcw Nowe n or KANO GTNoOr È EUPARIPHA PISANA 219 normale al piano di base della conchiglia, e passante per il peristoma. Tracce brevi di righe presso il peristoma, di lunghezza inferiore ai 3 mm., non vengono considerate negli adulti se non per gli individui sprovvisti di altra ornamentazione, che vanno a costituire la categoria On opposta alla classe O (zero), in cui si comprendono le conchiglie effettivamente inornate. Come è detto nelle descrizioni speciali, la popo- lazione di Venezia presenta spesso differenze notevoli nel disegno dello ultimo tratto del giro più giovane, rispetto ai tratti precedenti. Per quan- to riguarda le dimensioni, sempre espresse in millimetri con a si indica- no i valori del diametro massimo; a b corrispondono i valori del dia- metro minimo; a c qualli del diametro orizzontale dell’apertura; a d quelli del diametro verticale; ad e i valori dell'altezza della conchiglia. L'indice distinto col numero 1 è il rapporto percentuale dell'altezza al diametro massimo; l'indice num. 2 è il rapporto percentuale del dia- metro minimo al diametro massimo; l'indice num. 3 è il rapporto per- centuale del diametro verticale dell'apertura al diametro orizzontale. Figura 1 A) schema della derivazione di alcune «varieta» e «sottovarieta» dei vecchi AA., basate su disegno della conchiglia, attraverso fusioni o soppressioni parziali o to- tali delle righe nello schema fondamertale. Per semplicità è rappresentato solo il secondo gruppo: 1°) lineolata Moq.; una attenuazione delle righe che divengono giallicce e translucide, anzichè marroni o castane, porta alla forma delicata Mon- teros. 2°) musica Monteros. 3°) undulata Tayl. (tendenza ad una sorta di flam- mulatura per interruzione del gruppo); 4°) taeniola Moq.; 5°) punctella Moq.; 6°) banda gialla di coalescenza (subzonata Bourg.: giallo chiara; luteozonata Bourg.: arancione) di cui solo la prima riga è accentuata. Questo tipo di banda è assai frequente, anche per il terzo gruppo di righe, nelle popolazioni adriatiche. 7°) banda accentuata di coalescenza (marrone) in cui sono ancora distinte alcune righe. 8°, 8’, 8’’) sugittifera Tayl. e dentata Tayl..; forme di passaggio. Queste forme possono originarsi anche con la fusione parziale, sempre secondo segmenti trasversi, di un minor numero di righe; la dentata Tayl. anche con le sole righe terza e quinta, con soppressione della quarta, il che provoca un’interruzione nel disegno « dentato ». Un'’interruzione del disegno tipo undulata Tayl., ma con bande giallo-aranciate e fondo bianco, dà ia magnifica Monter. B) Rappresentazione schematica del disegno localizzato in Euparypha pisana Miill. C) rappresentazione del tipo 2b del quarto gruppo in uno dei suoi aspetti più fre- quenti. L'ultima riga è ridotta ad una breve traccia peristomatica, 220 CG. SACCHI ANALISI DELLE SINGOLE POPOLAZIONI, MARINA DI MASSA (Apuania) Data di raccolta: giugno 1950. Località di raccolta: Radura della Pineta, sull'ala destra della foce del Frigido, ad una ventina di metri dalla spiaggia, presso lo sbocco del vialone Massa-Marina sulla strada litoranea. Altezza: pochi metri sul mare. Terreno: sabbia grigia, abbastanza fina, contenente circa il 7% di CaCO3; pH = 6,5. Humus scarso. Substrati su cui vive la specie: siepi di rovo e Solanum dulcamara L., aloe, graminacee psammofile fra cui abbondano Avena sp., Hor- deum maritimum With. e Lagurus ovatus L., Carduus sp., Centaurea ° sp., Juncus maritimus L., ecc, Molluschi aggrappolati su fusti secchi e sui cauli di Solanum sisymbrifolium Lam., avventizio. Numero degli individui raccolti: 835, di cui 629 giovani. Dimensioni degli adulti : a b c d e num. girì te noia ae ae ma 6 Scarti max + 4,1 3,1 22 °1,2 3,5 EIA 29. 28 0,8 2,5 Indice.1°- «== 72% indice2°—8ts#eindiee St —90. Dimensioni piuttosto grandi. Forma degli adulti: conchiglia piuttosto depressa; peristoma elis- soidale poco schiacciato; nel 15 % degli adulti permanenza di tracce in- visibili della carena. Linee suturali bene evidenti. Callosità peristomatica bene sviluppata; ombelico seminascosto. Strie di accrescimento poco profonde. i i Colore di fondo: giallastro, raramente biancastro; in cinque indi- vidui candido. In 20 individui color nocciuola chiaro. In 2 soli esem- plari debolmente roseo: uno di questi ultimi con epiframma membra- naceo nettamente roseo. Colore del margine interno del peristoma: roseo carnicino. EUPARIPHA PISANA Disegni: righe generalmente regolari e parallele (fo. lineolata Mog.) o tendenza alla fusione in fasce regolari di cui nella quasi tota- lità dei casi la fascia del secondo e del terzo gruppo è in forma luteozo- nata Bourg. Solo in 6 individui tendenza della banda del secondo grup- po a fo. sagittifera Tayl. Il fondo gialliccio ed i disegni attenuati danno alla popolazione una tinta complessiva color foglia secca. La generale tendenza alla fusione delle righe di ciascun gruppo in bande di coale- scenza è mostrata da molti giovani, in cui i primi giri presentano righe ancora distinte, gli ultimi bande. Abbondano, per ciò, fra gli adulti le forme (con 2° = B accentuata e 3° = B attenuata) Donati Berth. e carpiensis Bourg, Combinazioni E z 5 Combinazioni z z : (©) 47 45 | altre con 5 fasce: 1°=n 15 8 O 31 28 | B;B/3r:B 31 15 a / | O;B/4r;B II it O;B o ult.r./0;0 6 5 seit x a 0;0/0;B o b 3 2 O:B/O:B o b 9 7 | altre con 6 fasce: 1°=O 10 8 B:B/O-O : x | altre con 6 fasce:1°=n 30 13 O:B/B:B 137 126 B;B/4r;B o b 4 = altre con 3 fasce 3 3 | altre con 7 fasce:1°=O S 5 altre con 7 fasce:19=n 32 18 Sa ah Ti 196 152 | con 8 fasce:1°—O i 2 2 0;B/12 e ult.r+Bg;B o b Bo: SONA Ne gio ee g O;B/B:2b o ar 14 con 9 fasce:19=O altre con 4 fasce 9 9 | con 9 fasce:19=n 17 7 O:B/3r:B o b 77 71 | Con 10 fasce 11 Zs B;B/14 e ult. r+Bg;B o b 9 4 | con 11 fasce DE zr:B/B:B 15 11 | con 12 fasce 3 — B;B/B; 2r o 2b 23 g | con 13 fasce Wo agio con 14 ‘fasce 1 -— altre con 5 fasce:19°—=O 5 5 Ae) A hase, == vai aS Se ‘ls Q; B/B;B (0 b) + B; B/B;B (o b) + O; B/3r;B (0 b) + ‘ B; B/B; 2r o 2b + B; B/3r; B (o b) = 55,5 °lo; altre combinazioni di dise- gni = 35,2°/,. Note: Nella zona studiata al momento della raccolta i giovani prevalevano di gran lunga sugli adulti. î Se, NIE EN 222 i C. SACCHI TRAPANI Data di raccolta: settembre 1949. Località di raccolta: margini dei campi, e siepi a destra ed a sini- stra della strada nazionale Sicula settentrionale, alla altezza del km. 2,5 (Villa Mokharta). Distanza in linea retta dal mare circa km. 2. Altezza: circa 10 m. sul mare. Terreno: calcareo, bianco, sciolto, polveroso (formazioni di cal- care litoraneo e di breccia conchigliare). Humus abbastanza abbondante pet la natura del luogo. Stazione molto secca e violentemente soleggiata. Substrati su cui vive la specie: stoppie di frumento, siepi vive (Agave americana L. principalmente, rovi, oleastri, acacie, qualche So- lanum sodomaeum L.). Graminacee (Avena sp., Hordeum sp. Cynodon daciylon Pers., Lagurus ovatus L., ecc.); Scolymus hispanicus L., Car- Numero degli individui raccolti: 1000, di cui 129 giovani. Dimensione degli adulti : a b c d e num. giri Te Bae Gere RI Hoe he) eee 6 scarti max. + 4,3 0 15 Ree 5,2 (‘un solo ind.) GOTI 25 15 1,2 1,8 indice»l© Xi indice 2° — 87> indice 3° ——7eb: Dimensioni fra le massime trovate nel corso delle ricerche. Forma: Depressa; ‘nel ro % degli adulti tracce di carena. Linee suturali nette; strie di accrescimento deboli. i Callosità peristomatica fortemente sviluppata: ombelico semina- scosto. Colore di fondo: uniformemente bianchiccio. Colore del margine interno del peristoma: roseo intenso. Disegni: molto attenuati. Solo il 5 % degli individui rigati pre- senta righe accentuate. Nella combinazione: O; B / B; B la banda so- pracarenale è la più attenuata. Le combinazioni con elevato numero di righe sono assenti. Questi fatti, la presenza di molti individui senza di- È > lina, tronchi di albero, pietre, pezzi di carta, palizzate, siepi di rete: metallica, muri, piuttosto verso l'alto dei substrati, in pieno sole, Eu- parife ed elicelle comuni anche su finocchi e su giuncheti. fin sui mar- gini delle saline, e, qua e là, lungo strade e scarpate ferroviarie. EUPARIPHA PISANA 223 segni sopracarenali e la fusione delle righe, che appaiono piuttosto irre- golari, in bande molto tenui, (b. luteozonata e subzonata) da alla popo- lazione un generale aspetto biancastro (res. = residuo). Combinazioni z E E £ Combinazioni E E 2 E O AEG). 43 \O;b/ 3%; b 9 4 O = 300 20 | altre con 5 fasce:19=O 2 -- 0:0/0; 4° res. 30 10 | altre-con 5° fasce: 19=n I — altre con 1 fascia 2 — | O;2b/3r;b I I 0;0/B;B o b 44 16 Sela 5 E altre con 2 fasce (di cui 16 % altre con 6 fasce:1°=O Tie 10 con I°=0) altre con 6 fasce:1°=n I — O:B/B:B o b So 12 | altre con 7 fasce:19=O I — O;O/14 e ult. riga +Bg;b Tone nn alttescoun.7, tasces 0 —n I — altre con 3 fasce:1°=O 5 2 | eons 8) dasce 100 I GE con 8 fasce 1°=n -—- -— B;B/B;B o b 40 Bele es 0;0/3r;B o b 29 7 9 i con 10 fasce I — 1 . — altre con 4 fasce: 1°=O a e ae SAR ee 0;0/3r;2b II 8 | > 11 fasce == e Or 71%}. - “ni vioo na 11,55, B; B/B; B + O; B/3r; b + O; B/3r; 2b = 13,4°/,. Altre con 1° gruppo = O: 2,6°/,. Altre com-1xorsippo.— ni1,5% Note: Nicchio spesso, robusto, cretaceo, liscio, che dà alle euparife una certa somiglianza superficiale, nei casi privi di ornamentazione, poi- chè il tipo O corrisponde qui a var. alba Mog., con piccole Leucochroa candidissima Drap. Giovani relativamente scarsi; più frequenti si tro- vano nella docciatura sottostante il mucrone delle foglie di agave, insie- me con una quantità enorme di Cochlicella acuta Mill. Il 50 % dei giovani posti nella categoria On presenta non tracce peristomatiche, ma tracce estremamente tenui delle due bande sottocarenali ‘limitate ai primi giri, I casi con queste bande un po' più distinguibili sono stati posti nella categoria, O; O / B; Boo b. Il significato di questo tipo di disegno è discusso nelle considerazioni generali. Convivono con le eu- parife colonie ‘molto numerose di Helicella (Cernuella) virgata Da Costa, a ARE 224 — G. SACCHI in cui la ornamentazione è quasi del tutto soppressa (7): su 3000 esem- plari esaminati, solo 200 presentano ornamentazione, molto ridotta e tenue, giallastra. Di queste elicelle ornate, il 5 % presenta le tracce di ornamentazione estese a tutto l'ultimo giro; il rimanente solo tracce prossimali al peristoma. Nicchio bianco spesso e porla meno spesso però di quello delle euparife, Un'euparifa con tendenza alla scalariformità, un po’ desquamata. MONREALE (Palenme) Data di raccolta: settembre 1949. Località di raccolta: Chiostro benedettino. Altezza sul mare m. 300; distanza in linea d'aria dal mare 7 km. . Terreno: calcareo, biancastro, sciolto e polveroso. Substrati su cui vive la specie: Hedera helix L. e Ruscus hypophyl- lum L. coltivati a scopo ornamentale nel chiostro. Numero degli individui raccolti: 88 di cui 31 giovani. Dimensioni medie degli adulti: a b c d e num. giri mote ostia > ‘aotoa. 7ato7 uan scarti max. + 3,0 2,9 2,0 1,9 2,8 CRESPI 2,1 10 1,1 3,2 indice 1° — 80; indice 2° = 86; indice 3° = 89. Dimensioni fra le minime trovate nel corso del presente lavoro, dovute in parte alla necessità di misurare individui adulti ma con la conchiglia non ancora completamente accresciuta. Forma degli adulti: contorno elittico; spira piuttosto elevata; aper- tura elissoidale. Superficie della conchiglia liscia: strie di accrescimento poco visibili. Linee suturali mediocremente marcate. Come a Trapani, permanenza di tracce di carena nel 10 % degli adulti. Colore di fondo: bianco sporco. Colore del margine interno del peristoma: roseo carnicino o gial- lastro. (7) Le forme di Helicella (Cernuella) virgata Da Costa trovate nelle località di raccolta delle popolazioni studiate di E. pisana Mùll. od in stazioni vicine sono in forma tipica — se di tipicità può parlarsi in una specie tanto variabile — a Tra- pani; forma tipica passante alla maritima Drap. a Marina di Massa ed a Venezia; forma suberis Bourg., associata a più rari individui con spira alquanto elevata» tendenti alla forma tipica, nel Golfo di Milazzo e sul litorale medioadriatico, EUPARIPHA PISANA 225 Disegno: righe regolari (f. lineolata Mog.) ma soltanto in un - individuo adulto accentuate (nell’individuo di formula: O; O / 3r; b). Nella generalità dei casi attenuate e giallicce. Tendenza alla fusione in bande pure attenuate (forma subzonata Mog.). Assenza delle combi- nazioni con righe numerose. Tutti questi caratteri danno alla popola- zione un aspetto generale bianco sporco che la fa poco distinguibile di contro al terreno; essi si notano anche nelle varie centinaia di individui morti esaminati sul campo ma non raccolti. Combinazioni z 8 3 Combinazioni E E E O 35 16 | altre con 3 fasce — —_ (0) i i 30 TC" Be B/ Bib 7 b 5 2 È «40 Sede. 5 ! | altre con 4 fasce — — altre con 1 fascia — — ; combinazioni con 2 fasce — — | O:B tenuiss./3r;b ; ca O:B/B:B o b 9 2 | altre con 5 fasce = cores 0;0/3r;b 3 Il 5h atasce = = O + On = 74°/y: O; Ojn; n = 97/.; 0; B/B; B + O; B/3r; b + B; B/B; B = 17°/,; altre combinazioni = 0°/,. Note: callosità peristomatica bene sviluppata, ma cercine del peri- stoma in generale meno grosso che a Trapani. Ombelico semicoperto. Un individuo presenta fenomeni di irregolare ipersecrezione aperturale. Aspetto degli individui di Monreale simile a quello di Trapani, ma con spira più elevata e guscio più sottile; popolazione estinta nell’otto- bre 1951. È i Le partite di E. pisana Miill. vendute sul mercato del pesce di Pa- lermo si osservarono pure composte da individui biancastri ed, apparen-. temente, privi o quasi di disegno. CASTROREALE BAGNI (Messina) Data di raccolta: agosto-settembre 1949. Località di raccolta: siepi frangivento lungo la spiaggia. Terreno: sabbie grigiastre contenenti meno del 5 % di CaCO3; humus quasi marcante. 226 C. SACCHI Substrati su cui vive la specie: Agave americana L., Opuntia ficus-indica Mitt.; Solanum sodomaeum L.; Arundo donax L. (canneti lungo la spiaggia); Tamarix sp.; Monocotiledoni psammofile; Cen- taurea sp. Scolymus hispanicus, Mesembriantheum acinaciforme L., Carduus sp., ecc.; muri, pali, reticolati, tronchi, in pieno sole. Numero degli individui raccolti: 4.666 di cui giovani 1.285. Dimensioni degli adulti: © a b ; Cc a e num. giri 14,7208. 19,907 @ BO 70 da 6 scarti max + 3,3 3,1 2,6 DAI 2,2 (un solo indiv.) SR 19 1,4 0,9 1,8 indice 1. == So> indice: 2: — - 8S. indice3°— 94" Dimensioni piccole. Forma: globosa; non si notano tracce di carena negli adulti com- pletamente sviluppati; suture nette; strie di accrescimento pronunziate,. che rendono rugosa la superficie del guscio; solo una decina di individui presenta conchiglia lucida; callosità peristomatica bene sviluppata; om- belico seminascosto. Colore di fondo: biancastro uniformemente; roseo nel 2 % degli individui. In 20 di questi la pigmentazione rosea è particolarmente con- centrata nel tratto sopracarenale della conchiglia. Colore del margine interno del peristoma: carnicino o gialliccio.. Disegni: accentuati; le bande di fusione del secondo e del quarto gruppo, molto frequenti, sono marroni scure; nel terzo gruppo compare molto di rado una banda gialla, sola o come fondo delle righe distinte; questo gruppo è però quello che più frequentemente si presenta attenua- to. Nelle combinazioni O; B / B: Be O; O / B: B1’80 % dei giovani ha i disegni assai attenuati. Il secondo gruppo è di forma sagitti- fera Tayl. nel 50 % circa degli individui in cui comipare fuso in banda; tale modalità riguarda il quarto gruppo solo in una ventina di individui, Il primo gruppo, specialmente nei giovani, è frammentato, e la sua banda di fusione è quasi flammulata; l’utima riga del secondo gruppo presente come unico disegno è taeniola Mog. nel 40% dei giovani ed. in pochi adulti. EUPARIPHA PISANA 227 © Disegni: Combinazioni E E 5 Combinazioni = = £ O 657 210. |\4b7B/313B 124 52 O a 417 125 | con 6 fasce:B;n/n;B Zi EO @-B-o ult. r./0:0 245 133 | con 6 fasce:n;B/n;B o b 17 6 DOO: 0 b 253 68 con 6 fasce:soprac.=O — — È altre con 6 fasce: 1°=O* 40 ez, altre con 1 fascia 2 ~~ | altre con 6 fasce: 1°=n* 50 II 0;B/O;B o b 266 96 | con 7 fasce:B:n/n:B 1305 0;0/B;B o b 45 26 | con 7 fasce:B;B/n:n 5I 16 (CESAOAO) 39 19 | con 7 fasce:n;B/n;B 5I 2 nio) falce 58 12 | con 7 fasce:0;O/n;n 2 AE COOLER oo} 37 nec | Os PROG Boo. b 2 ee O;B/B;Bo b 127 60 | altre con Tetasce MO 45 B;B/O;B o b 29 OS ialtres cone-7) fasce n =n# (ors) 10 O;2r/0;B 45 9 | con 8 fasce:0;O/n:n — — altre con 3 fasce: soprac. SEZ CONG Oy, Lasce: Bra/u-B 04 b 83 21 =O con 8 fasce: n;B/n;B 54 4 altre con 3 fasce:19°=O 12 2 | con 8 fasce: B;B/n:n 35 8 altre con 3 fasce:1°=n 14 2 | altre con 8 fasce: 1°=O* II 2. B:B/B:B 203 32 altre con 8 fasce: 109=n* 168 19 O;O/2r;2b 9 4 | con g fasce:0;O/n;n — — 0;0/3r;B o b 50 23 | con g fasce:B o 1?r:n/n;B 40 6 6-B/2r;Blo b 67°. 29 | cout 9. fasce;n;B/n:bB 38 2 pie = 0* altre con 4 fasce:1°=O 33 8 ss SR SR : 7 altre con 4 fasce:19=n 32 OR ERRE RR RAI ee 15 Hi con to fasce:B;n/n;B II 2 0;0/4r;B o b 9 4 | con 10 fasce:0;O/n:;n — — O;B/3r;B o b 116 63 altre con 10 fasce:19=O I —_— B;B/B;2b 6 5 | altre con 10 fasce:1°=n 188 10 con 5 fasce; n;B/n; Bob 18 I | con 11 fasce:19°=O — — BEER ob GR 1g | con II ai 123 5 NRE 14 — | con 12 fasce. 72 2 con 13 fasce 38 2 altre con 5 fasce; soprac. 3 SR SCON! LA? fasce 14 I =O con 15 fasce 7 3 altre con 5 fasce:19=O 32 aan Go ice 3 ce altre con 5 fasce:1°=n 45 con 17 fasce IRAN O;B/4r;B 29 10°| con 18 fasce — — O;B/3r;2b als A Ke —- = 228 C. SACCHI N. B. - Il 60 % circa delle combinazioni segnate con asterisco” ha 4% ="Biavbitai3 05% havea. 5 Fondo roseo: 83 di cui 11 giovani. Di essi: O = 25 [di cui 2 giovani]; O = 10 [3]; ornati = 48 [4]. n ù 10) == O — o . . . — 0/ » . . . C)- . . “ = 23°/o; O; O/n; n = 8,7%; O; B/B; B + B; B/O; B + B; B/B;B + 0; B/2r; B + O; B/B; 2b + O; B/3r; B + B; B/B; 2b + B; B/2r; B + B; B/3r; B = 15,4°/,; combinazioni con minor tendenza alla fusione delle ri- ghe in jbande: ©; n/as ia TIR sins n/n ne 3065/0. Note: I tipi di disegni n; n / n; n prevalgono. La banda del quar- to gruppo interessa tutto il gruppo stesso solo nel 20 % dei casi. Nel restante 80 % si ha la banda b, corrispondente alla coalescenza delle so- le due prime righe. La banda del secondo gruppo, nella pratica totalità dei casi, comprende invece tutte le righe del gruppo. Delle combina- zioni sopraelencate con maggior tendenza alla semplificazione, meno del 10 % comprende combinazioni in cui i gruppi semplificati non sono rappresentati da bande di fusione, ma da una riga o da tracce molto attenuate per ciascun gruppo. Nel gruppo On il 30 % dei giovani è dato da individui che, come a Trapani, presentano nei giri embrionali o nei tratti immediatamente postembrionali tracce dei gruppi sottocare- nali che scompaiono nei giri successivi. | Caratteri cromatici, formali e dimensionali come quelli analizzati per Castroreale Bagni, si hanno lungo le coste di tutto il Golfo di Mi- lazzo. I piccoli gruppi di qualche decina di individui che frazionano la popolazione in alcune zone mostrano tuttavia a volte percentuali di al- cuni caratteri (fondo rosa, assenza di righe, disegni più o meno compli- cati) differenti da quelle della popolazione considerata nel suo insieme. Come esempio di simile comportamento analizziamo una piccola colo- nia dal Capo Tindari, al ‘margine occidentale delle nostre ricerche rela- tive al Golfo di Milazzo. Alla base del Capo, nelle siepi del lato orien- tale, le euparife hanno la stessa fisionomia di Castroreale Bagni. Verso il vertice invece, sui giuncheti, si è raccolta una piccola colo. nia notevolmente isolata (8) composta da 23 individui di cui 16 adulti (8) Per l’ecologia generale di questa colonia, vedi SACCHI (1951). La stazione - di raccolta è la stessa di Helicella (Trochotdea) pytamidata Drap. Vi si trovarono pure 50 Helicella (Cernuella) virgata Da Costa, forma suberis Bourg., ed una ses- santina di Theba gregaria Rossm. È va a MM EUPARIPHA PISANA 229 e 7 giovani, all'apparenza tutti bianchi. L’esame del disegno ha stabilito l'appartenenza di queste euparife alle seguenti categorie: Combinazioni E È E Combinazioni = 3 È O romeo <0-B/B:b 2) I O B;2r/2r;b I — 2 I n 4r;0/0;0 I — 0;0/0;b 3 2 | ar; ult.r/3r;12r I — O;ult. + 7f0;0 I — r;0/0;B I — | con 11 fasce 49=B I I Disegni sempre tenui o punteggiati; guscio biancastro con strie di ac- crescimento molto pronunziate; altre caratteristiche analoghe a quelle di Castroreale Bagni: nicchio spesso, peristoma roseo chiaro, linee su- turali marcate. Dimensioni medie degli adulti: a = 14,6 mm.; b = iii is jo 81 a yA adice 10, = 78 (valore un po. basso dovuto alla forma più depressa di 4 adulti: simili forme si tro- vano frammiste alle più globose,, nella proporzione del 10 % circa, in tutto il Golfo), indice 2° = 88. indice 3° = 95; dimensioni nel complesso simili a quelle di Castroreale, VENEZIA Data di raccolta: 1950. Località di raccolta: dune al Lido. Terreno: sabbie fini calcaree (circa 70-75% di CaCO3) giallastre; pH intorno a 7. Substrati su cui vive la specie: piuttosto rara su giuncheti e su schoeneti a Schoenus nigricans L.. Comunissima sugli ammofileti, tanto che il GIORDANI-SOIKA (1949) considera come specie animale prototipa della sua olocenosi relativa agli ammofileti stessi proprio Euparypha pisana Mill. (9). ; Numero degli individui raccolti: 4.493 di cui 676 giovani. Dimensioni degli adulti: a b c d e num. giri 14,910 12,910 8970,7 7,720.7 11,121,0 6 scarti max.+ 3,1 Zt oy 19 1,9 sntiga 69 19 0,9 0,7 21 Tridiee \ue=75-imdice 2° —— 87> indice 3: = ‘87, (9) La raccolta si deve al Dr. S. Pignatti che ringraziamo molto della sua cortesia. Meee eee este di rel e {ey PITT RAS ew oe, I eo Ree, ba è se > = CO tl AT tat le al I BO ORS ae A oe er SONO SNO De a iat SS ate tn . 5 " MORENO RAMI PISS MARR TORO 230 Cc. SACCHI Scarti massimi positivi del diametro in un solo individuo; dimen- sioni generali piccole. Forma: depressa; abbastanza di frequente gli adulti presentano un aspetto un po’ carenato; linee suturali mediocremente evidenti; strie di accrescimento generalmente deboli. Callosità peristomatica relativa- mente poco sviluppata; ombelico seminascosto; cercine peristomatico sottile. Colore di fondo: biancastro o gialliccio; nocciuola nel 2% circa degli individui esaminati. Nessun individuo con fondo rosa: tuttavia la colorazione del peristoma può mostrarsi per qualche millimetro anche esternamente, data la sottigliezza del guscio, specialmente in indivi- dui sprovvisti di ornamentazione, Colore del margine interno del peristoma: roseo gialliccio o carni- cino; nel 30% circa degli adulti roseo-lilla. Disegni: irregolari e frammentati nella quasi totalità degli indivi- dui ornati. Meno del 10% presenta tutti i gruppi in forma lineolata Mog. Negli altri le forme undulata Tayl., sagittata Tayl., dentata Tayl., taeniola Moq., punctella Moq., musica Monter. e le varie situa- zioni intermedie costituiscono la regola, quando le bande di tipo sub- zonata, che sottostanno di regola ai gruppi di righe 2° e 3°, meno di frequente agli altri due gruppi, non rappresentino esse sole il disegno della conchiglia. Come si rileva dal diagramima di figura 3, la tendenza alla semplificazione del disegno attraverso fusioni in bande è assai sensibile. La banda del 3° gruppo è quasi sempre in forma subzonata Bourg.: così quella del primo, che manca spesso. Le forme carpiensis Bourg. e donatii Berth. sono perciò frequenti. Alla frammentarietà ed alla grande variabilità del disegno si aggiunge la larga estensione (del- l'ordine del millimetro) del tratto privo di disegno in prossimità del peristoma, normalmente brevissimo. Il disegno risulta nel complesso, anche per la sottigliezza della conchiglia, minuto ed elegante. Come a Castroreale Bagni il primo gruppo, specialmente nei giovani, si presenta interrotto, tendente alla flammulatura. Sui 94 individui in cui l’unico disegno è rappresentato da una fascia del secondo gruppo, 40 sono di forma taeniola Mog. Dei 397 individui classificati come On, una cin- quantina presenta in gioventù l’aspetto taeniola, ma perde l’unica riga nei giri adulti. FF "7 a eS ig eee E: i. : x COME Bes ? a . EUPARIPHA PISANA 231 Combinazioni E 3 £ Combinazioni E E £ O 603. ro2|nB:arFBg/2rt+Bg;B'o0-b(*) “17 5 è x Boat tas 2r;B/B;2r o 2b 28 3 È O: Bo ult. 0:00 94 13 | altre con 6 fasce:1°=O 690 6 0;0/0;B o b 181 29 | altre con 6 fasce:1°=n 62 7 altre con 1 fascia Db) FI ae fasce:0O;O/n;n 3 Fei 0;B/O;B o b IOI 16 È o o b ae 7 0;0/B;B o b A SV Rael end ier, Ye rh 3 O;B/5r;B o b 21 3 altre con 2 fasce 20 —- E altre con 7 fasce:1°=O 57 3 O;O/14 ult. r+tBg;B o b 22 4 | altre con 7 fasce:1°=n 80 3 0;B/B;B o b 530 105 | con 8 fasce:O0;O/n:n 2 B o b;B/O;B o b 22 B o b:n/n;Bo b 51 5 ae con 3 fasce: spo Ri con 8 fabio cart F a E 2r o 2b ciasc. È altre con, 3 - fasce: 10—=© ee —- altre con 3 fasce:1°=n 7 2 | altre con 8 fasce:1°=14r 253 I Bis tB/BeB ob aa 85 altre con 8 aa 5! 3 O:0/12 e ult. r+ Be;2r 18 3 altre con 8 fasce:19=n 54 I 0:03t:b 91 6 con 9 fasce:0;0/n;n -- — O Brace ult siBeB_o b 53 18 | Bo 12 r;n/n;B 22 1 O:B/B;2b o 2r 40 5 2r;21/3r;21 re si lt fasce: 1°=O 18 — ‘altre con 4 fasce: 1°9=0 5) ORE : altre con 9 fasce:19=n 94 — altre con 4 fasce: 19°=n 23 —- ; con 10 fasce:O;O/n;n — — 0:0/4r;B 0 b ae 3 | altre con ro fasce:1°=O 8 -- O;B/3r;B o b 208 75 | altre con 10 fasce:1°=12r 24 B;B/B;2b 5) 5 | altre con 10 fasce:19=B Ig -- 2r;B/B;B o b 15 altre con 10 fasce:1°=n 67 I 2 a o = EI e ult. rtBg;B 18 I con 11 fasce:1°=O 4 =“ con II fasce:19=n 89 3 ca 5 fasce: soprac. A i | con 12 fasce 3g — a | con 13 fasce 30 —- ‘altre con 5 fasce:19°=O 56 ul £ Itre con fasce: 1°=n 72 Ri ie A; = 5 Drage È 4 | con 15 fasce i 3 — 6 fasce:0;O/n;n - 15 I | con 16 fasce 1 — O;B/4r;B o b "26 — | con 17 fasce 2 — 0;B/3r;2b CA he 4 | con 18 fasce I — B;B/3r;B o b 20 Bile = rg fasce i (*) Per entrambi i gruppi (2° e 3°) con Bg, 2r=12 ed ult. r. nella quasi totalità dei casi. 232 : C. SACCHI O + On = 22,6%; O;0/n; n = 12,1%; combinazioni con più sensibile fusione in bande (vedi pag. 247; canna d'organo C del diagramma di fig. 2) = 32,6%; combinazioni con maggior compli- zione del disegno; O;n/n;n = 11,8%; n;n/n;n = 20,9%. Individui con fondo nocciuola: 111, di cui giovani 16. Di essi O = 11 [2 giovani]; On = 6 [4] con ornamentazione 94 [10], Note: nicchio lucente, liscio, sottile e fragile. CARATTERI GENERALI DELLE POPOLAZIONI MEDIOADRIATICHE Località di raccolta: ammofileti di piccole dune delle spiagge e nell'interno dei porti; siepi lungo le strade e le ferrovie ad una distanza massima di 2 km. in linea d'aria dal mare ed a non più di 200 m. di altezza. Siepi artificiali sostituite alle dune nelle località di più intenso traffico balneare. ! Terreno: sabbie giallastre con forti percentuali di CaCO3, dal 25 al 45%, lievemente limose; oppure argille con ricco scheletro sabbioso, di origine piacenziana, della cimosa alluvionale costiera (pH da 6,5 a 7). Substrati su cui vive la specie: Ammophila arenaria L.; in minor quantità su vegetazione di terreni più consolidati, con Cynodon dactylon Pers. e Medicago marina L.; giuncheti; vegetazione banale dei margini di strade; stoppie; muri e reticolati; pali e tronchi vari. Delle forma- zioni vegetali delle spiagge sabbiose medioadriatiche è assente soltanto da cakileti sensu lato e da salicornieti, oltre che dalle zone molto battute ove Xanthium italicum Mor. è quasi il solo rappresentante della flora. Caratteri generali della conchiglia. Forma un po’ depressa, con- chiglia spessa e con superficie liscia meno lucida che a Vienezia; cercine peristomatico mediocremente sviluppato; ombelico seminascosto. Su- ture bene visibili; strie di accrescimento poco profonde. E' notevole la fragilità del guscio, che non raggiunge però quella degli individui vene- ziani. Disegno un po' irregolare e confuso; solitamente accentuato nel secondo e quarto gruppo; la banda di coalescenza del terzo gruppo è generalmente dei tipi subzonata e luteozonata, Le righe, abbastanza regolari, non mostrano accentuata tendenza alla fusione, donde la pre- senza di categorie con elevato numero di fasce e la scarsità di forme tipo carpiensis Bourg., frequenti invece a Marina di Massa. Fondo EUPARIPHA PISANA 233 biancastro o gialliccio; qua e là individui rosei. Peristoma carnicino o roseo chiaro, tendente al giallastro. PORTO CIVITANOVA MARCHE (Macerata) è Data di raccolta: agosto 1949. Località di raccolta: sabbie nell'interno del porto di formazione tecente (ro anni circa). Terreno: sabbie giallastre grossolane alquanto con circa il 30% di carbonati. La specie frequenta anche terreni argillosi distanti circa 1 km. dal mare, a pochi metri sul livello di quest'ultimo. Substrati su cui vive la specie. Scarsi ammofileti dei porti; Glau- cium flavum Crantz., Lagurus ovatus L. (scarso), Scolymus hispanicus L., ed altra scarsa vegetazione psammofila. Pali, reticolati, muretti, ma- teriale da costruzione. Alle spalle del paese, lungo le strade, abbastanza frequente su Chenopodium album L., Artemisia vulgaris L., altra vege- tazione ruderale, tronchi d'albero, ecc., fra la ferrovia Ancona-Pescara e la strada nazionale Adriatica. Numero degli individui raccolti: 306, di cui 25 giovani. Dimensioni degli adulti : a b c d e num. giri ia tia Mn glo) Mali scarti max. + 6,3 5,6 3,6 2,5 D3 COTTE. Sa e 5 wa 1,4 1,4 Lo ey inGice 1°. or iidice, 2° — 955 indice 3, = go. Gli scarti massimi positivi si sono ritrovati in un solo esemplare con la conchiglia alquanto turricolata e con superficie un po’ costulata e desquamata. 7 Colere di fondo: biancastro. Disegni: notevole la concentrazione degli individui di tipo O e On Sia nei campioni raccolti, sia in centinaia di altri esemplari viventi entro il porto. Per le colonie stanziate dietro il paese si è osservata una fre- quenza di individui privi di disegno inferiore a quella degli individui ornati. 234 i 1 C. SACCHI Combinazioni Combinazioni (©) È 160. 10.| altre con 5 fasce 19=n — — O n 63° 5 BBY Blob Moie; Ra pe NaltreliconMonia:sce — — TO) «40 Ga pe : con 7 fasce 1°=O I — con 2 fasce = eee | Malirelicondizaniasce 4 — O;B/B;B 28 6 | con 8 fasce 1°=O STA TIA altre con 8 fasce eo altre con 3 fasce —- con 9 fasce 5 == B;B/B;Bo b 4 ~~ | con 10 fasce 5 — SUE an ; 1 | con 11 fasce ai = altre con 4 fasce i -— — | con 12 fasce 2 —: Os yas o 6 È 1 | con 13 fasce I — B:B/or:B ob Du __ | con 14 fasce — — i con 15 fasce I = altre con 5 fasce 1°=O 2 I > 15° fasce So ae 5 = 72,8°/.; O; O/n; n = 2,3°/,; O; B/B; B + B; B/B; BERG B= 13,40): altre consi — 0723/57 (altre conto — m9 2 ee Note: Le sabbie piuttosto grossolane di Porto Civitanova Marche. cedono verso settentrione a ghiaie (alluvioni del Chienti) su cui Eupa- rypha pisana Mill. non può vivere; inoltre l'installazione di frequen- tati stabilimenti balneari e dei cantieri navali ha quasi cacciato la specie dalle esigue spiagge sabbiose fuori dal porto; a sud la zona da noi stu- diata è limitata da cantieri di ricostruzione dei moli; l'isolamento geo-. grafico della popolazione di euparife del porto è, dunque, praticamente completo. SAN BENEDETTO DEL TRONTO (Ascoli Piceno) Data di raccolta: agosto-settembre 1950. Località di raccolta: la popolazione distinta come « nord » è stata raccolta a settentrione del porto, su ammofileti di piccole dune e su siepi lungo le scarpate della ferrovia e di strade, distanti in linea retta dal mare al massimo mezzo chilometro. Altezza: fino a pochi metri sul mare. i i EUPARIPHA PISANA 235- Terreno: sabbie finissime giallastre lievemente limose negli ammo- fileti; argille sabbiose nelle altre stazioni (alluvioni dalle colline piacen- ziane). pH dei terreni di raccolta: da 6,5 a 7. Humus scarso, o quasi assente come negli ammofileti. La popolazione distinta come « sud » è stata raccolta su piccole dune formatesi entro il porto a ridosso del molo sud. Terreno sabbioso. Substrati su cui vive la specie: ammofile, Echinophora spinosa L., Scolymus hispanicus L., Cakile maritima Scop., Salsola kali L., erbe varie e frutici di siepe; pietre, muri, pali e nasse in secco; molto più rara nei giuncheti. | Numero degli individui raccolti: 1070, di cui 218 giovani, nella popolazione nord; 760 individui, di cui 177 giovani, nella popolazio- ne sud. Dimensioni degli individui adulti: A) Nord. a b c d e num. giri 15,4705 131707 9.2708 8208 1,618 6 scarti max. + 3,6 2,9 1,8 1,8 3,4 « « — 1,4 1,1 2,2 2 1,6 ladini is indice = 65; InGice 4° — 30. 5 è, 5 api Sarde i Scarti massimi positivi in un solo esemplare. B) Sud. N RO NE o e CSO 6 scarti max. + 2,2 2,6 1,7 1,6 2,4 an 18 14 1,2 1,4 1,6 ndice 1S — 173, indices2° —— 85; indice: 3) — 90. Forma: tracce lievi di carena nel 15% di adulti. Colori di fondo: bianchiccio-giallastro; nella popolazione nord l’1,8% di individui con fondo roseo (11). Disegni: A) Nord: (11) Anche a mezzogiorne del porto, verso la fece del Tronto, si trovano in- dividui rosa; gia il MASCARINI (1891) cita la « var. rosea » a destra ed a sinistra della foce truentina; e aggiunge che l’habitat caratteristico della varietà sarebbe sul litorale di Monte Pagano (oggi Roseto degli Abruzzi; Teramo) ove le condizioni ecologiche generali. non differiscono sostanzialmente da quelle di Giulianova; secondo la collezione Orsini. 236 Combinazioni O © n ‘0; 2°res./O;O 0;0/0; 4°res. altre con 1 fascaa O0;0/B;B o b altre con 2 fasce O;O/12 e ult.r+Bg;B o b O:B/BrBlotb ‘altre con 3 fasce B;B/B;B x O;O/12 ult. r+Bg;2b O;B/B;2b. 0;0/3r;b O;B/12 ult. r+Bg;B o b altre con 4 fasce:. soptac. =O altre con 4 fasce: = Tah, 0;B/3r;B o b O;0/4r;b B;B/B;2b o 2r B;B/18 e ult. rtBg;B o b soprac. ‘altre con 5 fasce: soprac. ‘altre con 5 fasce: soprac. =n 0;O/4r;2b 0;0/5r;B o b ‘0;B/4r+Bg;B o b C. SACCHI 3 Combinazioni O;B/3r;2b B;B/3r;B o b altre con 6 fasce 19°=n altre con 6 fasce 19°=O 0;0/5r;2b B;B/4r:B o b B;B/3r;2b O:B/5r Blob 0;0/6r;B o b altre con 7)fasce 1°=O altre con 7 fasce 4°=O altre con 7 fasce 1° e 4°=n O;0/6r;2b O;0/4r;4r B;B/5r;B o b altre con 8 fasce 1°=O altre con 8 fasce 10 e 4° =2r o 2b ciasc. altre con 8 fasce, non c. s. 1°=n O;0/6r;3r 2t2r/3ig2r0 - 2b altre con 9 fasce 1°=O altre con 9 fasce 1°=n O;0/7r;3r con Io fasce 1°=n con 10 fasce 1°—O con 11 fasce 1°=O con 11 fasce 1°=n . totall -35 I con nicchio roseo 18: 3 della categoria O; 15, di cui 1 giovane, delle categorie ornate. Nessun individuo > 11 fasce. O + On = 15,6%; 0;0/n;n = 10,3%; somma delle combina- zioni con maggior fusione in bande (vedi Porto Civitanova) = 32,6%; O:in/n;in = 6,3%; n;n/n;n = 48,5%. E quindi notevole la tendenza delle righe a non riunirsi in bande ed a conservare la propria indipen- denza. b È È b) Sud. EUPARIPHA PISANA 23T Data l'abbondanza in questa popolazione di individui senza dise- gno sopracarenale, distinguiamo fra le classi di ornamentazione quelle riferibili al tipo O;O/n;n da quelle con disegno sopracarenale. totali 3 HD Combinazioni = 38 Combinazioni O 23 2 | con 16 fasce O con 17 fasce ua no 4 | con 18 fasce con disegno sopracarenale : asa con 1 fascia Ce Di senza disegno sopracarenale : con 2 fasce = , RIO solo residui del 4° gruppo O;B/B;B i 8 | altre con 1 fascia altre con 3 fasce — — | 3° e 4°9=B o b B;B/B:B o b 5 3 | altre con 2 fasce O;B/12 e ult. r.+Bg;Bob 3 eg cane 2/0 altre con 4 fasce I = sE rent ‘ fasce 3°=31:49 O;B/3r;B o b i. Ne) eee Be a ob altre con 5 fasce I — | 3°=3r;4°=b O0;B/4r;B o b it Ei III UO:B,3r2biolar 4 re ROSS Ar B altre con 6 fasce 1°=O 2 = CAS pees 25 altre con 6 fasce 1°=n 12 8 ai ee con 7 fasce 1°=O 9 i feo oascuno 3°51 4°=b con 7 fasce 1°=n 12 8 i 3°=5r;49=B con 8 fasce 19°=O 2 == RE eos con 8 fasce 1°=n 07 7 a con 9 fasce 1°=O 3 I a 3 30°=6r;4°—b con 9 fasce 1°=n ne I BUSS (ire B con 10 fasce 1°=O 2 | altre con 7 fasce con 10 fasce 1°=n 23 i eee con 11 fasce 1°=O PSE es OI i 3°=5r;4°=3r con II fasce 1° eq°=2b n È ciascuno 14 — | 3° e 4°=4r ciascuno O . PS altre con 11 fasce 15 SI con 12 fasce 1°=O Gee altre con 8 fasce con 12 fasce 1° e 4°=2b 3°=6r;4°=3r ciasc. 9 2A eae 40 nr con 12 fasce 1° e 4°=n Ir — | 3°=5r;4°=4r con 13 fasce SE, = 30=7r;4°=2b con 14 fasce 12 — | altre con g fasce con: 15 fasce 8_— / > 9 fasce 238 C. SACCHI . O + On = 5%; O;0/n;n = 65,3%; combinazioni con bande ecc. =. 3,4% Obn/ nen = 3,5 9os non/poni-22)8%% ; Note: L'isolamento geografico della popolazione Sud è quasi com- pleto: a mezzogiorno la stazione è limitata da pozze di acqua salsa; dal molo e dalla foce del torrente Albula, al di là della quale gli stabi- limenti balneari hanno distrutto la vegetazione spontanea confinando Euparypha pisana Mill. su siepi artificiali di Agave americana L. e di Pittosporum tobira Dryand. Ad occidente il lungomare, ed un cantiere per la preparazione dei prismi di difesa del molo. Ad oriente il mare; a settentrione una zona battutissima dai pescatori e quasi spoglia di ve- getazione; poi i cantieri navali. Praticamente la specie si ritrova solo oltre il modo nord. Caso parallelo di isolamento geografico entro il porto verso il molo sud, ma su terreno più consolidato, si rileva a ca- rico di Cochlicella veniricosa Drap., presente in parecchie centinaia di individui per il 95% provvisti di banda scura sopracarenale, carattere che nelle stazioni circostanti prevale solo occasionalmente, e in piccoli gruppi di chiocciole, essendo la generalità con bande attenuate o tendenti alla fammatura (SACCH, 1951-b), GIULIANOVA (Teramo) Data di raccolta: settembre 1949. È Località di raccolta: sponda sinistra del fiume Tordino a circa mezzo chilometro dalla foce; altezza sul mare pochi metri; la specie vive anche in una ristretta superficie sabbiosa a ridosso del porto, limi- tata nella sua distribuzione a mezzogiorno dalle alluvioni ciottolose del fiume; a settentrione dalle opere portuali e dagli stabilimenti balneari, ad occidente dalle culture. Terreno: argille gialle alluvionali con scheletro sabbioso: nel porto piccole dune di sabbia molto fine lievemente limosa (30% di CaC03). Stazioni nettamente xerotermiche. Humus scarsissimo. Substrati su cui vive la specie: Ecballium elaterium A. Rich.; cardi e Convolvus arvensis L. Nel porto su un po’ di ammofile e su un ciuffo di Juncus maritimus Lam. Numero degli individui raccolti: 320 di cui 32 giovani. Dimensioni degli adulti : a b c d e num. giri 161113 14,0114,7 9,7%0,9. ss8to8 11,971,0 6 Scarto max. + 5.9 4,0 43 3,2 34 » » — 2,1 2,0 0,7 0,8 1,9 Indice 1° == 74); indice 2°: — 67g dice dio EUPARIPHA PISANA x 239 Dimensioni piuttosto grandi per il litorale medioadriatico; scarti massimi positivi in un solo individuo. Colore di fondo: individui con nicchio rosa = 7,5% ca. Disegni : Combinazioni O - 0 n 0;B/0;0 altre con 1 fascia 0;0/B; B o b tenuissime altre con 2 fasce O:B/B:B altre con 3 fasce; sopra- carenali=O altre con 3 fasce; sopra- carenali=n B;B/B;B O;B/B; 2b altre con 4 fasce 0-B/31:B ob B;B/B:2b © 2r altre con 5 fasce 1°=O altre con 5 fasce 1°=n O;B/3r;2b o 2r totali II 3 con nicchio roseo 24 individui: O 15 di cui I giovane. = se Combinazioni : 3 os o a) = s2 O;B/4r;B 4 I altre con 6 fasce 1°=O I — altre con 6 fasce 1°=n 7) — O;B/4r;2b o 2r 12 I altre con 7 fasce 1°=O 5 — altre con 7 fasce 1°=n 7 I con 8 fasce 1°=O 7 — con 8 fasce 1°=n 14 — con 9 fasce 1°=O 7) Dr con 9 fasce 1°=n ZII cor. 10 fasce 1°=O 4. = con 10 fasce 1°=n nua. == con II fasce 16 — con 12 fasce 13 I con 13 fasce 6 — con 14 fasce 6 — con 15 fasce 5; — con 16 fasce 5 —- con 17 fasce I — con 18 fasce I — con 19 fasce I — > 19 fasce — — = 4: On = 5; con ornamentazione OF On eo: bande, cea — OG vos O;n/n;n = 17,1%; n;n/n;n = 34,6%. Data. di raccolta : agosto TOO: PESCARA Località di raccolta: siepi ad 1 km. circa dal mare ed a 10 m. ciata dalla spiaggia, frequentatissima dai bagnanti, con sabbia fina, lie- vemente limosa (CaCO3 45% circa). 240 C. SACCHI Terreno: alluvioni della Pescara argilloso-sabbiose con ghiaietta minuta; colorito giallastro, pH = 6,5. La specie è praticamente cac- ciata dalla spiaggia, frequentatissima dai bagnanti, con sabbia fina, lie- vemente limosa (CaCO3 45 % circa). Substrati su cui vive la specie: Artemisia vulgaris L., rovi, grami- nacee banali dei margini di strada, pali, ecc.; su simile vegetazione è stato trovato qualche individuo sulla banchina a sinistra del porto- canale. A sud del porto la specie manca completamente. Numero di individui raccolti: 44 di cui 7 giovani. Dimensioni degli adulti: a b. c d e è num. gir ie.5l16 15,9714 n,2°%,0 9,7'0,8 13,717 6 Scarto max. + 3,5 SÙ 2,8 23 4,3 MB ie SOS 2,9 DOS aes 2,6 Indice 1°. == 7 43indice-2%—_8'6- inGdice-3-—3 7. Dimensioni grandi, le maggiori incontrate nella nostra ricerca, come non è raro trovare fra individui lontani dal mare. Scarti massimi positivi. in un solo grosso individuo. Forma: irregolare alquanto in una decina di individui, piuttosto turricolati. Disegni: piuttosto confusi; righe numerose. = = = 35 Combinazioni : = = Combinazioni : Ss os o =) © =o) £ se S uv O 4 I | altre con 7 fasce —_ — O con 8 fasce 1°=O ASI — a 3 con 8 fasce 1°=n Ue a 0;0/0;b tenuissima I — | con 9 fasce 1°=O I VELA . o— ce altre con 1 fascia — — |con 9 fasce 1°=n 5 con 2 fasce MN cont srormtasce — — con II fasce =) O;B/B;B o b 6 I con 12 fasce 3) = altre con 3 fasce Toi ea CONSE SEE 8 — B-B/B Beeb pe ; con 14 fasce — = con 15 fasce 2 — alt PE AE Itre ie 4 fasce con 16 fasce 2, = ere ci Se i ICI LL COneNi7aasee I — Cc = on ; i el x I | con 18 fasce — — c o— ESS poet on BS ee con 19 fasce I — O;0/4r;3r I — | > 19 fasce — == EUPARIPHA PISANA 241 Note: La popolazione di Pescara presenta le righe più confuse fra quelle del litorale medioadriatico; non vi si notano forme de! tipo sa- gittifera Tayl., piuttosto rara però su tutto questo litorale. I disegni che dovrebbero appartenere alla forma lineolata Mogq., si presentano inter- medi fra questa e la musica Monter.; sono sempre alquanto attenuati, come offuscati. Superficie del guscio liscia. | CONCLUSIONI. A) CONSIDERAZIONI GENERALI. 1. - Dimensioni. La variabilità dimensionale non è, come si rileva dai dati delle tabelle, molto estesa fra le popolazioni studiate, nè lo è, fra gli adulti, entro le popolazioni singole. Gli scarti massimi positivi si riscontrano, in tutti i campioni considerati, soltanto in uno od in due individui; così gli scarti minimi, generalmente riferibili ad individui di forma indiscutibilmente adulta, ma di sviluppo non perfetto. Le di- mensioni meno variabili sono, comunque, quelle dei due diametri del- l'apertura. I valori delle dimensioni compresi fra le medie aritmetiche e gli scarti massimi, positivi e negativi, sono seriali nell'ordine del milli- metro. Nessuna popolazione presenta individui le cui dimensioni corri- ‘spondano a quelle segnalate dal GERMAIN (1930) come massime per la specie; piuttosto bassi i valori di Castroreale Bagni; medii gli altri. Il numero medio dei giri è sempre di 6. E’ difficile, allo stato attuale della sistematica sottospecifica, valutare l’importanza delle differenze dimensionali fra le popolazioni di Mollu- schi: solo differenze molto sensibili, ed interessanti, oltre alle dimen- sioni, organi interni, ecologia, od almeno notevoli divergenze di distri- buzione geografica, si ammettono a giustificare il reale valore tassono- mico di scissioni di talune specie in razze. E’ il caso di Cepaea memora- lis nemoralis L. (forma centroeuropea) contrapposta a Cepaea nemoralis lucifuga Hartm. (appenninica); della razza minuta Issel di Eoba- nia vermiculata Mull., razza il cui areale è circoscritto ad alcuni gruppi insulari ed a poche stazioni tunisine; di Euparypha pisana Mill. stessa, la cui razza sardoa Ziegl. con ombelico obliterato è endemica della Sardegna. D'altra parte le dimensioni dei Molluschi conchiferi sono fortemente influenzabili da fattori metabolici (disponibilità di CaCO3) ed ecologici generali. Per Euparypha pisana Miill. si è spesso osservato che gli individui insediati in località lontane dalle stazioni sedimentarie sabbiose marine sulle quali la specie spiega la sua massima Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 9 = Nee ey FC RIS SPN CR DT GY hela GR es eae SP Oy È Ne a 242 GC. SACCHI frequenza, sono, oltre che dotati di una conchiglia con possibilità di sviluppo irregolare. anche generalmente di dimiensioni maggiori che non colonie viventi nelle spiagge della stessa regione. Può ben essere il caso di Pescara, ove i pochi individui raccolti negli amimofileti presen- ‘ tavano dimensioni minori e meno variabili di quelli studiati, più a ‘monte, nei terreni argillosi (12); ed anche il caso di Giulianova, dove, peraltro, le differenze dimensionali fra gli esemplari misurati e quelli viventi nelle ridotte superfici sabbiose del porto sono meno rilevanti, nè si manifestano irregolarità di aspetto. Pochi, grandi individui si trovarono pure a S. Benedetto del Tronto, lungo la scarpata ferrovia- ria, ad un chilometro circa dal mare, In tutti questi casi è ragionevole pensare a migliorate possibilità nutrizionali della specie, che viene a trovarsi fra una vegetazione più abbondante e forse anche in più co- piosa umidità che abbrevia il periodo di vita latente estiva, Non sa- rebbe, però, il caso delle popolazioni della Sicilia occidentale, il cui habitat (calcareo) non consente, nè il mantenimento di un grado ele- vato di umidità generale, nè lo sviluppo naturale di vegetazione sen- sibilmente più rigogliosa di quella della fascia litoranea, lungo strade ed in altre località disturbate. 2. - Forma. Generalmente depressa; elissoidale nel contorno della conchiglia e nel contorno dell'apertura. I due indici relativi ai rapporti percentuali: diam. min. / diam. max.; e diam. vert. ap. / diam. orizz. ap. si aggirano su valori prossimi rispettivamente a 85 ed a go, fuor che per Trapani e per Venezia, dove i valori del rapporto aperturale scendono ad 87, ed infatti il peristoma è visibilmente schiacciato; e per Castroreale Bagni, dove, in relazione con una globosità più netta della conchiglia, e con un peristoma apparentemente quasi circolare, i valori di entrambi i rapporti salgono al massimo fra le popolazioni finora stu- diate (13). Ad una altezza elevata della conchiglia non corrispondono necessariamente contorni conchigliari, nè peristomatici, tendenti alla forma circolare: per Monreale, l'indice 1° è uguale a quello di Ca- stroreale Bagni (80), ma gli altri due indici, più bassi, corrispondono a contorni elissoidali più eccentrici. (12) Osservazioni confermate, su materiale molto più abbondante, nell’ago- sto I95I. (13) Mentre il lavoro era in istampa (ottobre '51), la globosità conchigliare è stata trovata estendersi in tutto il golfo di Patti. Nella Sicilia occidentale le eupa- rife raggiungono dimensioni assai grandi, vicine a quelle dell’ Africa Minore (po- polazioni raccolte nel giugno ’51 dal dr. S. Pignatti). SS 4a -EUPARIPHA PISANA 243 ‘ Del valore delle influenze ambientali sulle dimensioni e sulla forma della conchiglia dei Molluschi terrestri, trattano i lavori de! DIVER (1939, specialmente pp. 122-123) e del RENSCH (1932). Osserviamo peraltro che, se l'altezza e le altre dimensioni del guscio adulto possono variare alquanto entro una stessa zona, l'aspetto generale delle euparife del Golfo di Milazzo — unito alla loro piccolezza — dà a questa popo- lazione una certa individualità rispetto alle altre popolazioni studiate, le quali, pur differendo fra loro per dimensioni e per altri aspetti, hanno in comune alcuni caratteri formali, quali la conchiglia piuttosto depressa, il contorno elissoidale del nicchio e lo schiacciamento del peristoma. 3. - Spessore del nicchio. E. pisana Mill. è una delle specie italiane in cui la conchiglia è tipicamente spessa e cretacea, anche più che nella generalità delle Elicelline che con essa dividono la preferenza per gli am- bienti xerotermici. Lo spessore della conchiglia e la sua forma biancastra sono fattori che l’ASTRE (1920) chiama in causa a proposito delle possibilità della specie di resistere al calore ed alla secchezza nell’inse- diamento sulle formazioni vegetali dunicole, come specie pioniera della malacofauna. Venezia, tuttavia, ha una fauna di euparife provviste di conchiglia fragile, sottile, di consistenza spesso quasi papiracea, anche negli adulti. La sabbia degli ammofileti veneziani, contiene in media più del 70 % di carbonati, mentre quella di formazioni analoghe del Golfo di Milazzo, con euparife dotate di conchiglia spessa e robusta, ne con- tiene meno del 5 %. Perciò, mentre la constatazione che su terreni più ricchi di calcare vivono Molluschi con nicchio più robusto e più spesso, è frequente, sarebbe arrischiata l'attribuzione generalizzata delle diffe- renze di spessore conchigliare al solo tenore stazionale in CaCO3. Altri fattori vi possono influire: determinazione del carattere retta, almeno in parte, da meccanismi genetici (14) forme di CaCO3 diversamente metabolizzabili; varii fattori climatici, infine. Il RENSCH (1932) fa -eggetto di una sua « regola » zoogeografica il peso conchigliare dei Mol- luschi terrestri, rilevando una corrispondenza fra gusci più spessi e con- dizioni ambientali di ‘maggiore insolazione o di più sensibile aridità. Tra le stazioni da noi studiate, quelle di Venezia, corrispondono a pe- riodi di secchezza meno prolungati, ed a temperature medie invernali (14) Si potrebbero aver qui esempi della produzione di « fenocopie » — nel senso del DIVER (1939 p. 111) — da parte dell'ambiente (tenore CaCO3) di fenotipi prodotti da vere e proprie costituzioni genetiche; che possono spiegare la presenza; entro popolazioni con uno spessore caratteristico conchigliare, di individui con nicchio notevolmente più o meno spesso. 7 | BART Ù n resi N ' P gree bot D a Aq ut he 244 C. SACCHI I RTRT TICO IRA 3 N più basse. Venezia si trova in condizioni più simili ai territori descritti dell’ASTRE (1920) nella Francia occidentale e settentrionale: am- biente dunicolo secco; retroterra meso-o piuttosto igrotermico; mentre in Sicilia e nell'Italia mediterranea assai spesso alla secchezza delle forma-. zioni sabbiose si accompagna xerotermia notevole del retroterra, almeno nella fascia costiera, dovuta alla effettiva scarsità di precipitazioni oltre che a natura del suolo (15). 4. - Colori e disegni. Il carattere « fondo rosa » compare a Ca- stroreale Bagni, a Marina di Massa ed a San Benedetto del Tronto in percentuali molto basse, e con distribuzione frammentaria e discontinua, nei gruppi di individui che costituiscono le varie popolazioni. Si può pensare che la selezione naturale agisca contro di esso, per un maggiore spicco del colore roseo sulla vegetazione e sul terreno. Ma la notevole concentrazione di fondi rosa nella popolazione di Giulianova, e la fre- quenza relativamente elevata di questo carattere in piccoli gruppi di in- dividui, legati da origine comune, che si è osservata lungo il Golfo di . Milazzo ed il litorale a sud di San Benedetto del Tronto, suggerisce anche l’ipotesi di una recessività di questo carattere ai colori di fondo predominanti (biancastro e gialliccio). L’isolamento potrebbe giuocare favorendo, con la limitazione delle possibilità di incrocio, il prevalere del carattere recessivo. Una simile interpretazione può valere per i fondi candidi (prevalenza nella piccola colonia del Capo Tindari ed in un gruppo di individui trovati su siepi alle spalle di San Benedetto del Tronto, lungo la strada per Acquaviva Picena). Il carattere « fondo nocciuola » si presenta tipicamente a Vienezia, ove, in taluni individui, il fondo è tanto bruniccio da consentire a fatica la distinzione delle righe e delle bande, tenui ed interrotte come è nella generalità degli individui | veneziani. Tendenze a fondi nocciuola si notano pure a Marina di Massa e sul litorale medio adriatico, ma non mai differenziate come a Venezia. Il significato di questo carattere è, per ora, difficilmente valuta-. bile, perchè un suo significato selettivo positivo non si accorderebbe con la sua scarsa distribuzione (16). (15) Sulla non mediterraneità del litorale padano vedasi ZANGHERI (1950). Dalle raccolte di questo A., che ringraziamo della sua cortesia, si rileva per le po- polazioni di euparife romagnole aspetto simile a quelle venete (SACCHI, 1951 b). (16) Ad un conteggio (agosto 1951) delle chiocciole beccate da uccelli nello: scabioseto di Tortoreto (Teramo) dove il carattere « fondo rosa » è assai frequente (cfr. limiti distribuzionali in SACCHI, 1951 b) la percentuale delle euparife rosee beccate risulta un po' superiore a quella delle bianche, ara di Ab MNT LI I EUPARIPHA PISANA i 245 Per i disegni si nota una buona concordanza fra il comportamento degli adulti e dei giovani. Fanno eccezione le categorie con numero più elevato di righe, che nei giovani mancano, o sono poco rappresentate, perchè lo schema completo di un gruppo non è, di regola, sviluppato nei giri embrionali, nè nei primi giri giovanili. Alcune righe si interca- lano, a stadii di sviluppo più avanzati, o addirittura al completamento dello sviluppo conchigliare, fra quelle già esistenti, che, per il crescere della spirale, vanno divergendo fra loro a ventaglio. A stretto rigore, dunque, una banda di fusione, per esempio nel terzo gruppo di un adul- to, corrisponde alla coalescenza di 7 righe; nel giovane solo di tre o di cinque: ma ai fini della « semplificazione » del disegno questa differenza non ha importanza, perchè, sia in un caso che nell'altro, la fusione in- teressa tutte le righe presenti nello schema del gruppo al momento in cui la fusione stessa ha luogo. Altra differenza fra giovani ed adulti si nota nel rapporto fra individui effettivamente privi di ornamentazione ed in- dividui con sole tracce peristomatiche. Questo rapporto, il cui valore si aggira, negli adulti, attorno a 3: 2 in favore della categoria O, scende a valori più bassi per i giovani, perchè nella categoria On trovano posto anche individui, nel corso del cui sviluppo le righe si estenderebbero ai giri successivi, facendo passare gli individui interessati in altre categorie di diegno. Da quanto si è detto discende ia conclusione che non si può poggiare esclusivamente sull'esame di individui giovani per un'idea pre- cisa sulle categorie cromatiche di una popolazione, perchè il disegno può cambiare nel tempo, sia complicandosi (aumento di righe, in tutte le popolazioni; scissione di bande del tipo subzonata o luteozonata in righe, a San Benedetto del Tronto), sia semplificandosi (sparizione di porzioni del disegno: per es. dell'unica riga nelle forme taeniola di Ve- nezia; e delle tenuissime bande sottocarenali in Sicilia; fusioni, a Ma- rina di Massa). Si tratta, peraltro di fenomeni relativamente rari, proba- bilmente dovuti a «geni ritardanti » nel senso del DIVER (1938), che non interessano profondamente i caratteri cromatici generali delle | popolazioni: assenza di disegno sopracarenale, o del solo 1° gruppo; tendenza alla semplificazione o viceversa alla complicazione dei disegni; colori di fondo, che compaiono differenziati fino dai primi giri (17). (17) Nè il fondo candido nè il fondo rosa appaiono comunque concatenati ad un determinato tipo di disegno, perchè vi si possono sovrapporre svariate combinazioni di righe e di bande. Nè si possono, più in generale; porre in evidenza relazioni di con- catenazioni fra colori di fondo e disegni analoghe a quelle rievate da FISHER e DIVER (1934) in Cepaea nemoralis L., e che, secondo CAIN e SHEPPARD (1950) si riscontrerebbero difficilmente in popolazioni naturali di questa stessa specie. 246 C. SACCHI La stessa sostanziale concordanza fra giovani ed adulti è indice della continuità nel tempo dell'aspetto delle popolazioni, che si è anche po- tuta direttamente seguire per Venezia e per Castroreale Bagni, dove è stato taccolto materiale in anni successivi. Nelle altre stazioni studiate è intenzione dell'A. compiere raccolte ed esami in anni successivi, nei limiti delle proprie possibilità. Sono stati fatti tentativi di allevamento di E. pisana Mill. a Pa- via durante il 1949-50, ma non è stato possibile tenere in vita gli ani- mali oltre un anno, nè ottenerne riproduzione, nè accoppiamenti. Il terreno su cui la specie fu posta si formò con un terzo di terriccio di giardino e due terzi di sabbia di Ticino, silicea. Questo terreno, che si trovò ottimo per culture di vegetali psammofili litoranei destinati ad altre esperienze, fu addizionato di CaCO3 somministrato come gusci d’uovo e nicchi di euparife triturate, e di tracce di sale comune. Il terreno fu, di tanto in tanto, inumidito, per mantenere gli animali in vita attiva. Cibo preferito fu il pane bagnato; rifiutate piante di frumento ed insa- lata. Gli individui adulti che sopravvissero più a lungo — i giovani mo- rirono dopo un mese circa — furono quelli di Trapani. Mentre esem- plari di Helicella (Cernuella) virgata Da Costa della stessa provenienza, ed allevate nelle stesse condizioni, non accrebbero il loro nicchio, una trentina di euparife trapanesi, su un totale di 100, formarono nella primavera un tratto di guscio da 2 mm. a 1 cm.; un individuo ne formò un altro tratto di qualche mm. nell'autunno, che vide la fine dell’intero allevamento. Il tratto di conchiglia formato a Pavia, breve perchè gli individui raccolti ed utilizzati per le esperienze erano già adulti, di- scorda coi tratti precedenti per consistenza e forma (più sottile, ruvido, un po costulato, più rivolto verso il basso rispetto all’acchiocciolamento della conchiglia formata a Trapani): irregolarità presumibilmente do- vute allo scarto fra i fattori ecologici della stazione di origine e i fattori della nuova; e forse al CaCO3 insufficiente o somministrato in forma troppo grossolana. Ma i caratteri del disegno si mantennero tali, quali erano nella conchiglia formata al momento della raccolta in campagna : assente negli individui O; tenuissimo negli On od in quelli con disegno già attenuato; di questi ultimi solo un individuo mostrò disegno più accentuato nel tratto nuovo, ma sempre piuttosto confuso, L’irregolarita del disegno fu probabilmente in relazione con le irregolarità di superficie del guscio; la maggior evidenza con la maggior sottigliezza conchigliare che ne permette anche agevole visione per trasparenza. Una pigmenta- zione brunastra, mai notata in alcuna popolazione naturale, pervase ù EUPARIPHA PISANA 247 gran parte dei nuovi tratti di conchiglia, mancando però nell’ ispessimen- | to peristomatico, bianco all'esterno, roseo internamerite. Anche chioccio- le di Castroreale Bagni, di Venezia e di San Remo (Imperia) furono | allevate parallelamente alle trapanesi, ma si mostrarono molto meno sofferenti della cattività e delle condizioni di allevamento e morirono nell'autunno del 1950 senza aver secreto che qualche millimetro di FHFH+ HH He He Ha Hes ee ++t++tt+tt+tot+tptpjod4t04+ |S TH HHS He Hee Hed © eH eet 35,6 Figura 2 Diagrammi dell’aspetto delle principali popolazioni studiate (vedi testo). I — Venezia. j 2 — San Benedetto del Tronto - Nord. 5 — San Benedetto del Tronto - Sud. î 4 —- Marina di Massa. : 5 — Trapani. ; i 4 6 — Castroreale Bagni. 7 — Giulianova. è — Porto Civitanova Marche. conchiglia, pure coi caratteri già presenti all'inizio dell'allevamento, nei casi più fortunati. I diagrammi di fig. 2 si riferiscono a cinque gruppi di combinazio- ni scelti per rappresentare l'aspetto delle principali poolazioni studiate. La canna d'organo A si riferisce a O + On;B (18) alle combinazioni Io 248 (chi SACCHI \ SICA ud o i ARA LATINI AT con assenza dei gruppi sopracarenali; C alla somma delle combinazioni O; B/B; ‘B;‘B; B/0;'B;‘B;B/B;:B;0;yB/2ryB; T0;xB/B;\2b-W00- MB 048: By BiB 25. 20 B/ BBs Br Bats cbs 0284880) alcune delle quali, come si rileva nelle tabelle, non sono presenti in tutte le popolazioni; D è riferita alle combinazioni in cui la fusione è meno accentuata e il primo gruppo è = O, il secondo è = n. Vi si compren- dono anche gli individui di costituzione O; secondo gruppo /0;0. E rappresenta le combinazioni in cui la fusione è pure meno sensibile agli effetti dell'aspetto del disegno, ed il primo gruppo è = n. Le prime 3 canne si riferiscono, perciò, alla generalità di combinazioni tendenti, per soppressione o per fusione di righe, a semplificazione del disegno; le altre due a combinazioni in cui l’ornamentazione, tranne l'eccezione segnalata del secondo gruppo come unico disegno, che ha una frequenza relativamente elevata solo a Castroreale Bagni, a combinazioni in cui il disegno tende a maggiore complessità. Sono distinte le combinazioni del tpo O;n/n;n dalle classi tipo n;n/n;n perchè il primo gruppo è quello che manca più frequentemente: usando un'espressione del PIER- SANTI (1926) diremmo che ha « potenzialità morfologica » inferiore. agli altri, e che si può forse ritenere acquisizione filogeneticamente se- condaria per la specie, rilevabile anche da una minor frequenza del gruppo nei giovani. | Piu genericamente, volendosi fare un parallelo con Helicella (Cer- nuella) virgata Da Costa, la specie che per aspetto esterno e per ecologia più somiglia ad Euparypha pisana Miill., si può rilevare analogia con la bassa frequenza che, nell’elicella, hanno le righe poste fra la banda scura sopracarenale e la sutura. Ma tali constatazioni riguardano conver- genze, perchè, come s'è detto, il disegno di FE. pisana Miill. sembra essere d’altra natura che non quello delle Elicelline. L'assenza del pri- mo gruppo, che, per la sua posizione, più si distingue, sia quando l’ani- male è in movimento, che quando esso è immobile, è di notevole valore per l'aspetto dell'individuo e, nel caso di basse frequenze nella presenza (18) Per la elevata frequenza degli individui privi di disegno nei riguardi dei rigati in Polmonati terrestri, si pensa a fenomeni di recessività universale (DIVER, 1940 e FORD, 1940). Si ricordi che il LANG (1914) ha trovato dominante il carattere «senza righe » in Cepaea, e analoghi risultati ottiene il LAMOTTE (1951); ma il RENSCH (1937), nelle Murelline, trova invece dominanti gli in- dividui rigati su quelli senza ornamentazione. | EUPARIPHA PISANA Aa 249 del gruppo stesso, per le colonie e per le popolazioni in relazione ad una eventuale importanza selettiva di colori e disegni. Ciascuno dei cinque gruppi di caratteri considerati può, com'è per i colori di fondo, presentarsi entro le piccole comunità di individui che costituiscono la popolazione di una zona, con frequenze diverse che nella popolazione complessiva. L’isolamento di un piccolo gruppo o di un solo individuo fecon- dato può essere, perciò, chiamato a rispondere della frequenza elevata degli individui O;O/n;n, altrove sempre poco rappresentati. (caratteri recessivi?) nel porto di San Benedetto del Tronto; verosimilmente il capostipite — od i capostipiti — di quella popolazione provengono dalla zona a mezzogiorno del porto, oltre la foce del torrente Albula, ove si sono trovati gruppi di individui con maggiori frequenze di feno- tipi senza disegno sopracarenale che a settentrione del porto. Le colonie settentrionali sono inoltre separate da quelle stanziate nel porto da mezzo chilometro di sabbia, molto battuta dai pescatori ed interrotta da installazioni portuali. A Porto Civitanova Marche la colonia del porto presenta invece una concentrazione elevata di individui senza ri- ghe, che press'a poco uguaglia quella dei caratteri O;O/n;n a San Be- nedetto del Tronto. Si tratta anche qui di terreni di formazione recente (piccole dune sabbiose costituitesi entro i porti-rifugio per le incurie da cause di guerra) che non risalgono oltre una decina d’anni o poco più, in parte non ancora fissati dagli ammofileti, e che, per ciò, debbono aver ospitato poche generazioni di euparife, considerando la maturità ses- suale raggiunta in due anni, come è generale in questi Molluschi. Fuori del porto di Civitanova, alle spalle del paese marittimo, il valore del rapporto individui senza righe: individui rigati, scende al di sotto del- l’unità. La concentrazione degli individui privi di ornamentazione a Tra- pani, ha (vedi pagg. segg.) un possibile significato selettivo. Pure inte- ressante l'alta frequenza di individui presentanti fusione delle righe in bande a Marina di Massa; ma la frequenza di questo gruppo di combi nazioni è notevole anche altrove, e si afferma a Venezia, nonostante che in quest'ultima popolazione, molto variabile, nessuna categoria abbia decisiva prevalenza, e pure comprendendosi nel gruppo degli individui con bande fuse numerosi fenotipi con bande attenuate: mentre a Ma- rina di Massa e sul litorale medioadriatico le bande del secondo e del quarto gruppo, dei gruppi cioè che più degli altri tendono alla coale- 250 C. SACCHI scenza, sono, come s'è detto, generalmente accentuate, ed è attenuata quella del terzo gruppo (19).. 5. - Variabilità e sistematica sottospecifica. Si rileva dal nostro lavoro che le « varietà » e le « sottovarietà » cromatiche e formali del TAYLOR, di LETOURNEUX e BOUR- ‘GUIGNAT, e di altri vecchi AA. non hanno il valore di razze o di sotto- specie. Esse si riferiscono a semplici manifestazioni fenotipiche che fre- quentemente presentano combinati in modo vario tra loro i caratteri attribuiti a questa o a quella « varietà », o caratteri largamente inter- medi. Come il DIVER (1939, p. 112) rileva per Cepaea, tali deno- minazioni sono essenzialmente parziali, riferendosi non al complesso dei caratteri dei singoli fenotipi, ma solo ad uno od a pochi di essi. Per Euparypha pisana Miill., su un fondo di « var. rosea Costa » si posso- no inserire in numero vario righe di forma « linoleata », « delicata », « taeniola », bande del tipo « sagittifera », « subzonata » ecc.; inoltre una conchiglia rosa può essere più o meno carenata, più o meno glo- bosa, più o meno spessa, ed avere vario sviluppo e varia tinta della callosità peristomatica (20). In realtà, come scrive lo HOOTON (1926), il concetto di razza non può basarsi su caratteristiche di singoli indi- vidui, ma su ampia considerazione di caratteri comuni che facciano come da sfondo fisico alla variabilità individuale. Tuttavia, le conclu- sioni di questa nostra ricerca non conducono, certo, alla affermazione di generale uniformità dal punto di vista sistematico, di impossibilità di distinguere entità sottospecifiche in una specie con variabilità tanto estesa. I casi interessanti dei porti di Porto Civitanova e di S. Bene- detto possono non rappresentare una fase iniziale di distinzione di que- ste popolazioni dalla fisionomia generale medioadriatica, ma tempora- nea conseguenza dell'isolamento casuale, destinata a rientrare nel (19) Quando la conchiglia è sottile i disegni si possono, almeno in parte, scor- gere anche per trasparenza, come nelle elicelle (cfr. SACCHI, 1951-a) ed in altre Elicidi. Le zone scure paiono infatti corrispondere a regioni in cui prevale la conchio- lina, le chiare a tratti di CaCO; (AUBERTIN, ELLIS e ROBSON, 1931, per Co- chlicella acuta Mill.) L'ispessimento della conchiglia confonde e cancella la traspa- renza. La forma delicata di parecchi» Elicidi, frequente nelle cepee, corrisponde, come è noto, a righe tenui ma visibili in trasparenza, come le forme hyalozonata, citrino- zonata, ecc. (20) Analoghe considerazioni valgono per le « varietà » stabilite su differenze formali (alta Locard; depressa Requien; donnellii Pallary, piuttosto globosa...) cui possono associarsi colori e disegni varii, vario spessore del guscio ed altri varii ca- ratteri. EUPARIPHA PISANA 251 x grande quadro della zona, cui d’altra parte li avvicinano altri caratteri cromatici (grande sviluppo dei gruppi D ed E, rispetto al gruppo C cioè tendenza alla mancanza di fusione delle righe) dimensionali e for- mali. Lo stesso può dirsi per la piccola colonia bianca del Capo Tin- dari, simile per forma, consistenza, aspetto generale del nicchio, peri- stoma, alle altre euparife del Golfo di Milazzo. Al Capo Tindari d’al- tra parte, sono state ritrovate numerose Helicella (Trochoidea) pyrami- data Drap. (SACCHI, 1951-a) con elevata frequenza di caratteri che conferivano ad esse un particolare aspetto, ma che potevano ritrovarsi in piccoli gruppi di popolazioni vicine con altra fisionomia generale. Non è neppure discutibile il fatto che per forma, dimensioni e dise- gno, si trovino in ciascuna popolazione studiata individui di transizio- ne che potrebbero appartenere ad altre popolazioni: considerazioni che possono, per esperienze personali, estendersi ad altre Elicidi mediterra- nee, per esempio ad Helicella (Cernuella) virgata Da Costa, e ad Eobania vermiculata Mill. Ma queste stesse considerazioni conducono a conclu- dere che ciascuna popolazione, almeno di larghe zone, abbia una indi- vidualità sua propria, non data dalla presenza di caratteri speciali, ma dal prevalere in essa di un dato aspetto, di una porzione del patrimonio globale di variabilità della specie (21). Nicchio sottile, lucente, pic- colo; disegni irregolari, interrotti, nelle cuparife di Venezia; con- chiglia globosa, spessa, piccola, ruvida con disegni regolari a Castro- reale Bagni; fondo bianco, conchiglia grossa e robusta a Tra- pani; tendenza alla fusione delle righe in bande a Marina di Mas- sa, tendenza all'indipendenza delle righe sul litorale medioadriatico — le popolazioni di questo ultimo tratto di costa sono le più simili a quelle di Versilia (22) — permettono di distinguere facilmente cam- pioni provenienti dalle diverse stazioni di raccolta, di delineare la fi- sionomia di ciascuna popolazione. La nomenclatura dei vecchi AAÀ., ridotta al rango di « forma » o di « modo » può avere utilità, consen- (21) Constatazioni simili si possono ricavare dagli AA. che si sono occupati della variabilità di Polmonati terrestri; come dal lavoro citato di AUBERTIN, et alii (1931) dove tuttavia i caratteri studiati sono limitati al disegno; dal lavoro, com- plete anche dal punto di vista anatomico, di ALZONA e ALZONA-BISACCHI (1941) su Macularia niciensis Fér.; e dalle classiche ricerche del RENSCH (1937) sulle Murelline. (22) Ricerche condotte nella primavera e nell'autunno del 1951 sui litorali pisano e livornese ci hanno permesso di constatare anche in quelle popolazioni di euparife la tendenza a fusione delle righe in bande, specialmente evidente nei gio- vani; mentre la fisionomia generale medioadriatica si estende fino alle Puglie (estate 1951). 252 | ©. SACCHI tendo una più precisa descrizione dell’aspetto dei fenotipi studiati, con riferimento a diagnosi universalmente conosciute. Ma l’entità sottospeci- fica di reale significato biologico, direttamente riconoscibile in. natura, e di basilare importanza per la valutazione di processi di razziazione, formale od ecologica, incipiente od in atto, è qui la popolazione, intesa, secondo le vedute moderne, come un’insieme di individui con incrocia- mento casuale viventi in un determinato territorio (= « topodemo » di GILMOUR e GREGOR, 1939), Perciò la categoria sistematica che me- gli può comprendere il comportamento di questi Polmonati xerobi, spesso frazionati in gruppi facilmente isolabili l'uno dall'altro, sembra essere il « ciclo di razze» (Rassenkreis) della scuola tedesca (REN- SCH, 1937; KLEMM, 1939; KNIPPER, 1939...) che per «razze » geograficamente localizzabili, spesso significativamente battezzate con nomi tratti da toponimi, intende l'insieme di individui con caratteristi- che morfologiche, fisiologiche, ecologiche, comuni. Nel ciclo razziale sono possibili, fino ad un certo punto, espressioni intermedie tra l'una, e l’altra razza. Lo stato delle nostre ricerche, che non vogliono limi- tarsi ad esame di materiale di museo, non consente, peraltro, ancora di creare un ciclo razziale di Euparypha pisana Mill. In questa specie co- me per altri Molluschi xerobi la distinzione in popolazioni con pro- pria fisionomia è il primo sostanziale contributo che si possa portare alla sistematica sottospecifica, intricata e complicata da molte diagnosi facili e frettolose, da molte sinonimie e da troppi equivoci. B) SIGNIFICATO SELETTIVO. I problemi relativi al significato adattativo dei disegni e dei colori in Polmonati terrestri sono stati oggetto di molti studi: noi non in- tendiamo rifare una rivista di carattere generale come quella del DIVER (1930), cui rimandiamo per un punto sulle conoscenze abbastanza re- centi dell'argomento (23). Per rilevare, tuttavia, quanto le opinioni dei (23) Per obiettività si segnalano qui tre lavori letti durante la lunga sosta redazionale del presente articolo: uno dello SHEPPARD (1951) che conferma, con qualche dato sperimentale sulle fluttuazioni stagionali, le conclusioni di CAIN e SHEPPARD. Il secondo dello SCHNETTER (1950) che ottiene risultati ana- loghi. Il terzo è il grosso lavoro recentissimo del LAMOTTE (1951) che dopo tre anni di minuziose e larghe ricerche, mantiene la propria opinione sulla casualità nella determinazione degli aspetti delle: popolazioni di Cepaea nemoralis L., ne- gando del tutto, o quasi, l'efficacia selettiva dei fattori ambientali. Si noti tuttavia, che le popolazioni di cepee, come quella di altri Polmonati mesobiotici (ASTRE 1920) vivono in condizioni diverse dalle euparife e. co- EUPARIPHA PISANA 253 vari AA. siano tuttora nettamente divergenti, anche su specie molto stu- diate, quali quelle centro europee del gen. Cepaea ricordiamo due lavori dei più recenti. Il LAMOTTE (1949) studiando popolazioni miste di Ce- paea nemoralis L. e di Cepaea hortensis Mull. dei dintorni di Parigi, sen- za dare alcuna notizia ecologica, ritiene che la pressione di selezione sia uguale a zero nei riguardi dell'aspetto fenotipico in queste chiocciole perchè le categorie cromatiche delle due specie non mostrano parallelismo di comportamento. CAIN e SHEPPARD (1950) sono invece del parere che nel loro materiale (Cepaea nemoralis L. dell'Inghilterra centrale) sia possibile osservare una convincente corrispondenza fra disegni e co- lori di fondo da una parte, condizioni del biotopo dall’altra. Gli AA. in- glesi attaccano le stesse conclusioni (cfr. CRAMPTON, 1948) della mo- numentale ricerca del CRAMPTON sul genere polinesiano Partula. Essi ravvisano un andamento di cline in. parte del materiale illustrato dal CRAMPTON, non credono che la deriva genetica sia sola responsabile del- le grandi differenze fra colonie, e rilevano la deficienza di dati ecologici (condizioni generali di ambiente, parassitismo, ecc.) sia del lavoro del CRAMPTON, che di quello del WELCH (1939), avente per oggetto un altro genere polinesiano, Achatinella (e, per verità, molto più accurato nelle notazioni ambientali). Si è detto che in Euparypha pisana Mill. ed in altre Helicidae degli ambienti biologici da noi studiati, si son potuti notare durante l'estate piccoli gruppi (20-30 individui o poco più), con probabile vaiore di entità familiari (provenienti da una medesima cvatura) in cui taluni caratteri (fondo rosa, particolari disegni, assenza dei gruppi di righe sopracarenali, assenza totale di ornamentazione) com- paiono in proporzioni diverse da quelle complessive della popolazione di cui fanno parte. Di simili differenze più volte riscontrate e fatte no- tare, in diverse specie, dagli AA. (DIVER, cit. e 1938) ed ammesse, per conseguenze di modesta entità, anche da CAIN e SHEPPARD, sono evi- dentemente responsabili fenomeni di deriva genetica. D'altronde, nei Polmonati xerobi, le differenze di cui s'è detto si osservano facilmente munque, dalle specie di Helicidae xeroresistenti; perchè, condizionate nella loro espansione da maggior fabbisogno idrico ambientale, finiscono; come ben nota il LAMOTTE (1951) per accantonarsi in biotopi in gran parte « artificiali » (siepi, boschetti...) specialmente entro regioni largamente disturbate dall'azione antropica; ne risulta il frazionamento in colonie relativamente poco numerose ed abbastanza nettamente circoscritte, contrapponibili, ripetiamo, alle grandi popolazioni quasi indiscontinue su vasti tratti delle euparife e delle Elicelline. Lo stesso concetto di « popolazione » e di « colonie » ha, dunque, valore non precisamente parallelo nei due ordini di forme biologiche: mesobie e xerobie. Nr 254 C. SACCHI durante la vita inattiva degli animali nella stagione secca, ma scompaio- no in gran parte, ove non si frappongano cospicui ostacoli, col soprav- venire della stagione umida che consente spostamenti anche notevoli, e perciò mistioni dei patrimoni ereditari. L’isolamento geografico, relati- vamente facile nei Molluschi terrestri, di abitudini sedentarie, può però continuare indefinitamente la separazione di colonie di aspetto diverso e (colonie del Capo Tindari; porto di San Benedetto del Tronto; Porto Civitanova Marche), dare luogo a prevalenza di al- cui caratteri in popolazioni anche di considerevole consistenza nume- rica (24). Ma l'aspetto generale delle popolazioni, quello che dà alle colonie medioadriatiche una certa «aria di famiglia» diversa da quelle del Golfo di Milazzo o della Sicilia occidentale, sarebbe diffi- cilmente attribuibile alla sola deriva. Si ha l'impressione, dato che miolti dei fenotipi da noi segnalati si trovano in tutte le popola- zioni studiate, ma con diverse percentuali, che, per qualcuno di essi al- meno, la pressione di selezione non abbia valore zero. La forte concen- trazione di individui senza disegni sopracarenali in dune di recente for- mazione a S. Benedetto del Tronto, o di individui privi di disegno a Porto Civitanova Marche, non può, almeno per ora, essere chiaramente ricondotta ad azioni selettive, e, come abbiamo detto, è verosimilmente. effetto di deriva, Ma il concentrarsi sui terreni secchi e soleggiatissimi di Trapani e di Palermo, di simili categorie di fenotipi, il cui effetto è il biancheggiare dell'intera popolazione, non appare più puramente casuale, specialmente ove si consideri l'ampia estensione coperta da po- polazioni come quelle descritte, e la coesistenza nelle stesse stazioni di una altra specie, normalmente più o meno ornata, tome Helicella (Cer- nuella) virgata Da Costa, in cui pure l’ornamentazione è in gran parte, o del tutto, soppressa (cfr., per quest'ultima specie, SACCHI, 1951-b) (25). (24) Non sarà possibile, seguire a lungo l’evolversi delle popolazioni dei due porti medio-adriatici, sviluppatesi in sabbie la cui distruzione è prossima per rie- scavazione dei bacini portuali (cfr. pero, SACCHI, 1951-b). (25) Nell'autunno del 1951, quande da parecchi mesi il presente lavoro tro- vavasi in redazione, è stato possibile controllare l’effettiva esistenza di una «zona bianca » malacofaunistica al monte Erice (Trapani); sulle pendici del monte le elicidi xeroresistenti sono quasi totalmente bianche. i Oltre a Leucochroa candidissima Drap. vi sono presenti Euparypha pisana Miil., Helicella virgata Da Costa, Helicella pyramidata Drap., e, verso la base, Co- chlicella acuta Mill. in popolazioni quasi per intero sprovviste di disegno, almeno sopracarenale, contrapponibili alle forti percentuali di individui rigati delle zone limitrofe, p. es. dello stesso litorale trapanese, dove neppure Cochlicella conoidea Drap. prevale con forme di tipo O/n. (cfr., invece, pel Gargano, SACCHI, 1951-b). cia pal te Jus SHA Aaa Ra E sty a 1. tac x; pi y ue EUPARIPHA PISANA 255 Dai lavori di altri AA. moderni sulla variabilita di specie che vi- vono in ambienti più simili a quelli proprii di E. pisana Mill. non è facile trarre utili elementi di confronto. La grossa popolazione di Heli- cella (Cernuella) virgata Da Costa fo. suberis Bourg. che la VECCHI (1927) ha studiato, offre una percentuale molto elevata di individui senza ornamentazione, che ammontano a 9.532 su un totale di 9.781, e proviene dalla stazione ferroviaria di Anversa-Salerno (L’Aquila) ove il terreno è biancastro: ma l’altra popolazione studiata dalla VEC- CHI, quella di Trieste, appartiene ad una specie troppo lontana siste- maticamente da Helicella virgata Da Costa, per consentire un paragone significativo e per dare valore alla concentrazione del carattere « senza ornamentazione » di Anversa degli Abruzzi (cfr. controllo in SAC- CHI, 1951-b). AUBERTIN, ELLIS e ROBSON (1930) lavorano, con precisi dati ecologici, su Cochlicella acuta Mill. Su un totale di 6.500 coclicelle esaminate, peraltro, essi ne contano meno di 300 provenienti dall’Eu- ropa meridionale e dell’Africa settentrionale — proprio da quelle regio- ni, cioè, che costituiscono la maggior parte dell’areale della specie. Que- sti AA., che, come anche il DIVER osserva (1939), creano categorie cro- matiche troppo comprensive, credono di poter escludere una selezione dell'ambiente sulle coclicelle, solo ammettendone la notevole importanza per fenomeni di melanismo. Nonostante, tuttavia, che le stazioni da es- si studiate nel Sussex poco differiscano fra di loro per condizioni edafi- che, per vegetazione, e per malacofauna, le ricerche di AUBERTIN, EL- LIS e ROBSON sembrano delineare grandi cline, che vanno da regioni in cui gli individui ornati di bande oscure predominano (parte delle Isole Britanniche; il localizzarsi di queste forme ai margini dell’areale specifico può essere legato a condizioni-limite climatiche), ad altre (Me- diterraneo) in cui questi sono in netta minoranza (26). Se in qualche popolazione la concentrazione di taluni caratteri, diretta dalla selezione naturale, possa avere il valore di vere fasi iniziali (26) Ci si riferisce qui, specialmente alla banda scura sopracarenale poichè, pur tenendo conto delle insufficienze nelle suddivisioni in categorie cromatiche degli AA. inglesi, noi abbiamo trovato in popolazioni siciliane e pugliesi di Cochlicella acuta Mill. più frequenti gli individui con banda scura scttocarenale di quanto i dati di AUBERTIN, ELLIS e ROBSON farebbero apprendere. Alla supposta influenza dei fattori ambientali (intensificazione dei processi ossidativi di melanogenesi per azione oligodinamica di qualche componente del sale marino?) in uu’altra Helicida Cepaea nemoralis L., l’ASTRE (1920) si richiama per spiegare i numerosi casi di melanismo trovati in popolazioni dunicole della costa di Fiandra. 256 | C. SACCHI ee Ai PIRRO di razziazione e se, come sembra, si possano descrivere vere e proprie cline nel senso dello HUXLEY (1939) nelle popolazioni italiane delle Helicidae xerobie littorali diranno per ciò i risultati dei nostri studi ul- teriori (27). RIASSUNTO L’Autore espone i risultati di ricerche compiute su popolazioni italiane di Fuparypha pisana Mill. Sono stati esaminati caratteri cromatici e dimensionali della conchiglia, e per ogni popolazione son date brevi notizie ecologiche. Le conclusioni della presente ricerca sono: : 1) Il disegno della conchiglia, che appartiene alla categoria dei disegni loca- lizzati, è schematicamente rappresentabile con quattro gruppi di 24 righe comples- sive che, attraverso varie Combinazionm, originano la grande varietà di Ari carat- teristica della specie. 2) I tipi fondamentali di disegno sono gli stessi in tutte le popolazioni, ma occorrono in esse con frequenze relative differenti. x 3) Taluni colori di fondo e disegni, che sono molto probabilmente carat- teri recessivi, sono distribuiti in popolazioni isolate per effetto verosimile di deriva genetica, ma le grandi differenze tra popolazioni di zone estese sembrano suggerire l'ipotesi di cline. 4) Le vecchie « varietà » degli AA., stabilite sulla base di differenze cro- matiche o dimensioni sono del tutto, o quasi, prive di valore. Il concetto moderno di popolazione o demo, quale entità-base della sistematica sottospecifica, ha, invece grande importanza per le chiocciole studiate. 5) Considerazioni sul valore selettivo dell’aspetto cio delle thiolate e confronti con specie di Helicidae studiate da altri AA. completano il lavoro, che dedica particolare attenzione ai biotopi cui la recente comparsa della specie ed il notevole isolamento geografico rendono particolarmente interessanti. SUMMA RIV The Author exposes the results of his researches on Italian populations of Euparypha pisana Mill. Colour, shape and size characters of the shell are exa- minated, and ecological data are given for each population. By this work the A. concludes : 1) Shell pattern is localized; it can be represented schematically by four groups of twenty-four stripes on the whole, that, by various combinations, cause the great patterns variety proper of the species. (27) Neppure le Murellae del RENSCH (1937) possono prestarsi ad un con- fronto diretto, perchè l’ambiente tipico di queste Elicidi rupicole e muricole non è quello in cui E. pisana Mill. ed Helicella (Cernuella) virgata Da Costa, specie di zone pianeggianti o collinose erbose, trovano. le lore condizioni ottimali di vita. Un lavoro di popolazionistica italiana moderna è quello di GHIRAR- DELLI e CRICCA-GORDINI (1947) su Cyclostoma elegans Mull: condotto pe- raltro con criteri non uniformi. La popolazione delle Tremiti è troppo piccola; e. per di più, nè per questa, nè per quella garganica si è tenuto conto delle diverse località e stagioni di raccolta; fattore non certo trascurabile in una specie che, lar- gamiente mesobia, frequenta ambienti varii. m9 greats EUPARIPHA PISANA © ò ODT 0 2) Fundamental types of patterns are the same in all populations, that only differ in relative patterns frequencies. 3) Several ground colours and stripes patterns, which are most probably recessive characters; are distributed in some isolated populations by effect, likely, of genetic drift: but great differences between large zones populations suggest the hypothesis of clines. i 4) Old Authors « varieties », established on the basis of chromatic as well as shape and size diiferences are worthless or almost worthless. Modern conception _ of population or deme as a basic entity of subspecific systematics, on the contrary, is of greatest importance for the snails studied in this paper. 5) A discussion about selective value of phenotypic aspects of the snails, and a comparison with some species of Helicidae studied by other Authors complete the work, that pays particular attention to the biotopes which recent arrival of the species and considerable geographic isolation make more interesting. NOTA BIBLIOGRAFICA ALZONA C. e ALZONA-BISACCHI, J. - 1941 - Osservazioni sulla variabilità della Macularia niciensis Fér. - Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, 61: 95-101. ASTRE, G. - 1920 - Biologie des Mollusques dans les dunes maritimes Frangaises et ses rapports avec la géographie botanique. Toulouse. AUBERTIN, D. - 1927 - On the anatomy of the land snails :.... Cepaea hortensis Mill. and Cepaea nemoralis L. - Proc. Zool. Soc. London; 1927. 11: 553-582. AUBERTIN, D., ELLIS, A. E., ROBSON, G. 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E’ facile constatare come continuino a perpetuarsi gli errori sparsi in vecchie, ma ben conosciute opere come quelle di Moreau, Carus o Griffini e come durante l'ultimo cinquantennio l’Ittiologia ita- liana, e anzi mediterranea, sia stata complessivamente lontana dai bril- lanti progressi compiuti altrove; nei riguardi dei Pesci che popolano le nostre acque, sono tuttora i superati testi dello scorso secolo quelli a cui si suole attingere come alle sole autorevoli fonti. Si impone ogni giorno di più la necessità di accurate revisioni di singoli generi ittici ovvero di gruppi più vasti, e a questo proposito citerò quanto scrisse di recente uno zoologo inglese: « Il più urgente compito per il sistematico in quasi tutte le divisioni del Regno Animale non è quello di apportare aggiunte al numero delle specie denominate, ma di rivedere e porre in ordine le specie che si considerano già « conosciute ». (Calman, 1949, p. 35). A un simile compito io mi sono accinto nei riguardi di un gruppo di Pesci mediterranei: i Carangini, cioè quelle specie della grande fami- glia dei Carangidi che i più vecchi zoologi riunirono nell'unico e com- prensivo genere Caranx e di cui gli abbondantissimi Tracuri sono forse i rappresentanti più noti. In quanto abitatori a preferenza di acque calde, questi Perciformi sono molto più numerosi nel Mediterraneo che nei restanti mari europei. Considerandoli in base alla bibliografia esistente, appare con chiarezza uno stato di cose che è ormai tempo di mutare: altri principii teorici e più approfondite conoscenze d’insieme condu- 260 E. TORTONESE cono a presentare dei nostri Carangini un quadro che sensibilmente mo- difica quanto puo desumersi dai vecchi e superati scritti. La monografia che qui presento è fondata — a parte naturalmente il necessario studio di un'estesa letteratura — su materiale proveniente da svariate località mediterranee, che esaminai nei musei di Torino, Genova, Firenze, Parigi e Londra ed alla Stazione Zoologica di Napoli. Impor- tanza di prim'ordine ebbe la splendida collezione Giglioli dei Vertebrati italiani, che il prof. Baldasseroni — direttore del Museo di Firenze ove essa è conservata — pose gentilmente a mia disposizione. Al museo del Jardin des Plantes e al British Museum potei studiare diversi Caranx del Mediterraneo. Numerosi Tracuri allo stato fresco o quasi ricevetti dalla Stazione Zoologica di Napoli, dal prof. E. Gridelli di Trieste e dal prof. A. Razzauti di Livorno, a cui esprimo la mia profonda grati tudine, così come il mio ringraziamento va alle autorità di tutte le isti- tuzioni citate ed in particolare al dott. C. Alzona, direttore del museo di Genova, che con grande cortesia volle ospitare negli « Annali » il presente lavoro e al dott. F. Capra che ne curò la stampa. Come già accennai, i Carangidi sono ben rappresentati nel Medi- terraneo, dove vivono complessivamente una quindicina di specie ripar- tite in tre sottofamiglie: Caranginae — di cui segue la trattazione — Seriolinae (Seriola, Elagatis, Naucrates) e Trachynostinag (Trachynotus, Lichia, Campogramma). Fra questi gruppi, soltanto il primo include una notevole serie di forme, la cui revisione è oggetto di questo scritto. Fam. CARANGIDAE Giinther, 1860 (partim) Subfam. CARANGINAE Gill, 1882 ES Corpo fusiforme, ovale o romboide, variamente compresso, con pe- duncolo codale sottile. Premascellari protrattili. Denti conici o villiformi. Branchiospine lunghe e sottili. Occhi con palpebra adiposa più o meno sviluppata. Squame piccole e cicloidi. Linea laterale distinta in una parte anteriore più o meno incurvata ed una posteriore diritta; almeno il tratto. posteriore di quest'ultima è munito di scudetti-ossei allungati vertical- mente, di solito carenati e con una spina rivolta indietro. La linea late- rale è molto spesso acccompagnata da un ramo accessorio diretto lungo il dorso. Prima pinna dorsale generalmente composta di otto spine unite da membrana, spesso precedute da una breve spina rivolta in avanti; seconda dorsale simile all’anale, che è lunga e preceduta da due brevi mia robuste spine connesse fra loro da membrana. Entrambe le dorsali e l’anale sono spesso depressibili ed hanno i raggi molli anteriori più lunghi; sul peduncolo codale si trovano talora due o più pinnule. Petto- rali più o meno lunghe e falcate. Prima di scendere in ulteriori dettagli, per accennare ad altre caratteristiche morfologiche e indicare i criterii da me seguiti per studiare e descrivere questi Pesci, ecco la chiave che consente l'identificazione dei quattro generi presenti nel Mediterraneo: A. Linea laterale con scudetti su tutta la sua lunghezza . - . i Hee irachugas, B. Linea laterale con scudetti solo sulla parte posteriore. 1. Corpo fusiforme. Prima pinna dorsale sviluppata normalmente. a. Alia seconda dorsale e all’anale fa seguito una pinnula più o meno comple- tamente separata dal resto della pinna SSA SUARDI . Decapterus b. Non esistono pinnule : SHEN i : : Ae ei heed COLONES 2. Corpo molto elevato e compresso. Prima pinna dorsale atrofica . . Scyris L’annessa figura risparmia parecchie definizioni e spiegazioni. Nei Carangini tipici il corpo é fusiforme, tendendo — senza peraltro raggiun- gerla — a quella perfetta sagoma idrodinamica che si ritrova negli Sgom- bridi; in un gruppo di generi esso è però molto compresso ed elevato, così da presentare tutt'altra fisonomia. Come risulta dalla precedente chiave, entrambi questi tipi morfologici figurano tra le forme mediter- ranee. Poichè in Caranx esistono cospicue variazioni nel rapporto fra altezza e lunghezza del corpo, non è difficile collegare a questo genere i Carangini alti e compressi (Scyris, Selene, ecc.). Non mi sembra dubbio: che questi ultimi debbano interpretarsi come forme specializzate, che derivarono da progenitori carangoidi a fisionomia generalizzata. Se- condo Gregory (1951) Caranx fa parte dei Carangidi più primitivi e derivò forse da Acanthonemus del Cretaceo; Selene rappresenta un tipo molto più specializzato, staccatosi presto dal ceppo primitivo dei Caranx. Tratterò quindi Scyris dopo gli altri generi presenti in Mediter- raneo. Assai difficile è il ravvisare nessi filogenetici fra questi ultimi. Tra- churus e Decapterus sono entrambi molto affini a Caranx — sopratutto: il secondo — e forse rappresentano anch'essi due rami che da questo derivarono. MISURE. — Intendo come lunghezza totale la distanza dall’apice del muso, cioè della mascella superiore, all'origine della pinna codale (base dei suoi raggi superiori ed inferiori): quest'ultima perciò resta sempre esclusa dalle misurazioni, come non vi interviene l'eventuale. tall 262 E. TORTONESE frequente prominenza della mandibola. La lunghezza del capo è misu- rata sino al punto più sporgente del margine opercolare. L'occhio dei Carangidi è sempre grande e la palpebra adiposa che lo circonda può as- sumere un grande sviluppo, nella sua parte anteriore e posteriore o solo in questa; come diametro dell'occhio io intendo sempre quello del solo globo oculare. TEGUMENTO. — Le piccole squame di questi Pesci non offrono speciale interesse; quelle situate lungo la linea laterale sono un po' più Linea laterale " Parte ant. Parte ost, Diametra: eee Sa È oculare " i 4 ® ' ‘ I ae Losaayvey)} yyy \ di} } ) ) DP drrdyer rw Palpebrai iScudetti adiposa ee) Capo Lunghezza I. - Schema di un Carangino. grandi. Tale linea è sempre ben distinta in due parti: quella anteriore descrive una curva ora più corta e a minor raggio, ora più lunga e più bassa, quella posteriore è diritta e si protende sino in mezzo ai lobi codali. Nei Tracuri è pressochè rettilinea anche la prima di esse e un tratto curvo la collega alla seconda parte, situata più in basso. Il rap- porto di lunghezza tra le due parti è variabile: esse sono uguali ovvero la prima è più corta. Vicino all'estremità anteriore della linea, e preci- samente sulla parte postero-superiore del capo, si diparte spesso un ramo accessorio che si volge verso l'alto e poi posteriormente, decorrendo sul dorso per un tratto più o meno lungo. Caratteristici dei Carangini sono gli scudetti ossei allineati sulla linea laterale. Essi sono allungati verticalmente e nella parte centrale contengono i tubuli connessi coi dispositivi recettori. Queste produzioni cutanee sono strettamente addossate una all'altra, anzi più o meno em- CARANGINI MEDITERRANEI 263 briciate; nel mezzo di esse decorre una carena longitudinale variamente accentuata, che all'indietro termina con una spina. Gli scudetti si trovano quasi sempre sulla sola parte posteriore della linea laterale, o almeno sulla sua porzione più caudale: in ogni caso i primi e gli ultimi sono molto più piccoli, cosicchè il complesso dell’arma- tura situata sul fianco è simile ad un’allungatissima ellisse. Nei Tracuri però gli scudetti accompagnano tutta quanta la linea laterale e nei suoi varii tratti hanno altezza poco diversa; solo quelli della parte posteriore sono dotati di carena e di spina. Il numero di scudetti ha importanza sistematica. Occorre molta attenzione per includere nel computo anche quelli più piccoli. Natural- mente devono contarsi anche gli ultimi posteriori, situati fra i lobi della pinna codale. Si tenga presente che il numero totale subisce un certo aumento con l’età. PINNE. — Nei Carangini a corpo fusiforme entrambe le pinne dor- sali sono bene sviluppate e quasi contigue; com’é regola nei Carangidi, i raggi spinosi sono relativamente deboli. La prima dorsale è spesso pre- ceduta da un breve raggio spinoso rivolto orizzontalmente in avanti; quando esiste, esso viene indicato a parte, prima dei veri e propri raggi della pinna. La seconda dorsale è molto più lunga, simile all’anale che le è opposta. Quest'ultima è preceduta da due brevi e forti spine connesse fra loro da membrana. Frequentissimo è il particolare sviluppo assunto dall'ultimo raggio della seconda dorsale e dell’anale: esso si distingue per essere più grosso e più lungo degli altri. La membrana che lo unisce al penultimo raggio tende a ridursi, finchè il raggio stesso rimane isolato e forma sul pedun- colo codale una pinnula come quella degli Sgombridi: una simile condi- zione si verifica in Decapterus. I raggi anteriori della seconda dorsale e dell'anale sono sempre più lunghi dei successivi e possono formare ben distinti lobi, ad apice’ più o meno appuntito. Indicherò come segue le formule delle pinne predette. Dorsali I.VII - I.28 Anali II - 1.26 La lineetta separa pinne distinte, il punto separa gruppi diversi di raggi della stessa pinna. I numeri romani indicano i raggi spinosi, quelli arabi i raggi molli. Non mi soffermo sulla codale, che è sempre ben forcuta, con lobi più corti e arrotondati nei giovani, più lunghi ed acuti negli adulti. An- 264 E. TORTONESE ©. pala TACCO PR che le pettorali vanno progressivamente allungandosi, così da diventare falciformi ed appuntite. Nei Carangini dal corpo alto e compresso anche le pinne hanno caratteri particolari. La prima dorsale esiste, sia pure bassa, nei giovani e si atrofizza negli adulti; i primi raggi della seconda dorsale e dell’anale formano lobi lunghi ed acuti e per un certo tempo — anche a sviluppo notevolmente inoltrato — sono anzi isolati a guisa di lunghissimi fila- menti. Consimili filamenti sono formati dai primi raggi delle ventrali. Se si aggiungono i cambiamenti di forma e di colore — in quanto negli adulti il corpo è proporzionalmente più allungato e scompaiono le fascie verticali oscure — si comprende facilmente come non di rado la stessa specie sia stata descritta con diversi nomi nei suoi differenti stadi. COLORAZIONE. —- Come la generalità dei Pesci planctonici, i Caran- gini non presentano varietà di colori e particolarità di disegni. Tuttavia il loro corpo brilla di vivaci iridescenze sia sul dorso — verde o bluastro — che sui fianchi, ove i riflessi dorati e argentei creano bellissimi effetti. Caratteristica, anzi quasi costante, è una macchia nera sulla zona mar- ginale e superiore dell’opercolo, accompagnata spesso da una macchia nera all’ascella delle pettorali. I lobi dorsale e anale sono: spesso neri o grigio scuri; possono avere una zona di questo colore, che lascia però bianca la porzione terminale, come si vede nella seconda pinna dorsale di Decapterus rhonchus. In moltissime specie i giovani; fino a uno stadio di sviluppo più o meno avanzato, sono adorni di un certo numero di larghe fascie verticali nerastre, variamente estese verso il ventre del- l’animale. Queste considerazioni d'insieme costituiscono un'utile premessa alle successive particolari trattazioni dei generi e delle specie. Non ripeterò, a proposito dei singoli generi, quei caratteri comuni all'intera sottofa- miglia Carangini, che già ho indicato nel definirla. Il considerare questi Pesci storicamente porta a ricordare i classici indagatori dell’ittiofauna mediterranea, che li enumerarono nelle loro opere, descrivendo più di una volta specie ritenute nuove. E. Geoffroy S. Hilaire (1809) illustrò quattro nuove specie delle coste egiziane: Caranx rhonchus, C. fusus, C. luna e Gallus alexan- drinus. Cuvier e Valenciennes (1833) segnalarono in Mediterraneo: Caranx trachurus Caranx luna Caranx suareus Mie Scyris alexandrina Caranx rhonchus Gallichthys aegyptiacus ‘Caranx fusus A sua volta, Giinther (1860) annoverd: Trachurus trachurus Caranx fusus Caranx rhonchus i Caranx alexandrinus ‘Caranx dentex Dieci specie sono poi comprese nel notissimo Prodromo della Fauna mediterranea pubblicato da Carus (1893): Trachurus Linnaei Caranx jacobaeus Trachurus mediterraneus Caranx dentex Trachurus Cuvieri Caranx fusus ‘Caranx punctatus. Caranx carangus ‘Caranx thonchus Caranx alexandrinus Per quanto concerne in particolare i mari italiani, ricorderò tre AA. anche oggi frequentemente consultati : Canestrini (1872): Trachurus trachurus, Caranx dentex. Giglioli (1880): Trachurus trachurus Caranx dentex Trachurus Rissoi % Caranx fusus Caranx jacobaeus Caranx carangus Caranx melanosaurus Caranx alexandrinus ‘Caranx rhonchus Griffini (1 Bone Trachurus trachurus Caranx fusus Trachurus mediterraneus, Caranx jacobaeus ‘Caranx punctatus Caranx carangus Caranx luna E’ naturale che, essendo questi Pesci pit abbondanti nelle regioni calde e presentandosi quindi con maggior frequenza nel Mediterraneo meridionale, assumano nei loro riguardi un particolare interesse gli «scritti del già citato Geoffroy (1809) sull'ittiofauna egiziana, di Steinitz ' 266 i E. TORTONESE (1927) e di Bodenheimer (1935-37) su quella palestinese, di Torto- nese (1946-48) su quella di Rodi, di Doderlein (1872-78) su quella di Sicilia, di Steindachner (1868) e De Buen (1926-35) su quella della Spagna, ecc. Ben quindici specie nuove o presunte tali vennero descritte su tipi miediterranei. Esse sono: Scomber trachurus Linneo, 1758 (Mediterr.) = Trachurus trachurus. Caranx rhonchus Geoffroy, 1809 (Egitto) = Decapterus rhonchus. Caranx fusus Geoffroy, 1809 (Egitto). Caranx luna Geoffroy, 1809 (Egitto) = C. guara. Gallus alexandrinus Geoffroy, 1809 (Egitto) = Scyris alexandrinus. Caranx amia, Risso, 1810 (Nizza) = Trachurus picturatus. Citula banksii Risso, 1810 (Nizza) = Caranx guara. Trachurus saurus Rafinesque, 1810 (Sicilia) = Trachurus trachurus. Trachurus imperialis Rafinesque, 1810 (Sicilia) = Caranx guara. Scomber lacerta Pallas, 1814 (Dardanelli) = Trachurus, sp. Caranx suareus Cuv. Val., 1833 (Nizza) = Decapterus suareus. Gallichthys aegyptiacus Cuv. Val., 1833 (Egitto) = Scyris alexandrinus. Trachurus melanosaurus Cocco, 1839 (Messina) = T. picturatus. Caranx trachurus mediterraneus Steindachner, 1868 (Spagna) = T. me- diterraneus. i Trachurus Rissoi Giglioli, 1880 (Sicilia) = T. picturatus. ° Dalla revisione che ho compiuto risultano complessivamente undici specie mediterranee di Carangini, ripartite in quattro generi, cioè: Trachurus trachurus L. Caranx hippos L. Trachurus mediterraneus Stdr. Caranx fusus Geoffr. Trachurus picturatus Bowd. * Caranx kalla Cuv. Val. Decapterus rhonchus Geoffr. Caranx guara Bonn. Decapterus macarellus Cuv. Val. * Scyris alexandrinus Geoffr. * Decapterus suareus Cuv. Val. ° Soltanto di D. macarellus la presenza è probabile, ma non sicura : ne fu segnalato un unico esemplare a Livorno. Anche di D. suareus, che pure sembra essere una specie ben distinta, non si rintracciò alcun indi- viduo dopo i due descritti come tipici oltre un secolo addietro. Le tre specie contrassegnate da asterisco non si conoscono nei mari italian'i, dove — come del resto in tutto il Mediterraneo — i Tracuri ed in particolare le prime due specie sono di gran lunga i Carangini più CARANGINI MEDITERRANEI 267 frequenti. Il presente scritto porta ad aggiungere tre nuove specie ittiche ‘ (Trachurus mediterraneus, Caranx hippos e C. fusus) alle 353 attual- mente note nel mar Ligure (Tortonese e Trotti, 1949). Per quanto concerne la fauna europea, uno solo fra i Pesci predetti ha larga diffusione, spingendosi fino alle regioni nordiche: Trachurus trachurus. Tutti gli altri sono mediterranei e talvolta il loro areale copre buona parte dell'Atlantico o si estende anche ad altri oceani. C. fusus può ritenersi endemico del Mediterraneo. Se si prescinde da C. kalla — interessante in quanto fa parte del gruppo di Pesci indo- pacifici recentemente immigrati attraverso il canale di Suez — questo gruppo di Carangidi rivela chiarissime affinità con la carangofauna atlantica. Si tratta di forme ittiche che in parte penetrarono nel Mediter- raneo insieme con altri organismi tropicali dell'Atlantico, in epoca rela- tivamente tarda, oppure rappresentano relitti dell'antica Tetide, diffe- renziatisi proprio nel detto mare: quest'ultima ipotesi concerne J’. medi- terraneus e C. fusus, che hanno una notevole diffusione nel bacino me- diterraneo. Gen. Trachurus Rafinesque Caratteri, ecc. 1810, p. 41. Tipo: T. trachurus L. Corpo fusiforme. Palpebra adiposa molto più larga nella parte posteriore. Mandibola sporgente. Denti minuti sulle mascelle, sul vomere, sui palatini e sulla lingua. Linea laterale interamente munita di scudetti: la sua parte anteriore decorre quasi diritta e con una flessione più o meno rapida passa alla parte posteriore, situata più in basso; le due parti sono di lunghezza uguale o poco diversa. Il ramo dorsale accessorio è ben distinto. Una breve spina rivolta in avanti precede la prima pinna dorsale. Pinnule assenti. Senza dubbio è questo uno dei generi di Carangidi meglio carat- terizzati. Ma tanto esso è di facile distinzione, altrettanto risultano in- certe le forme che lo compongono. Queste sono diffuse nelle regioni temperate e calde di tutti gli oceani — mancando però in gran parte del- l'oceano Indiano — vengono pescate in abbondanza, furono citate in un gran numero di opere ittiologiche e riesce perciò tanto più sorpren- dente l’oscurità che perdura nei riguardi della loro conoscenza sistematica. Nelle considerazioni generali che seguono, mi occupo essenzialmente dei Tracuri mediterranei, ossia europei, in quanto non vi sono forme euro- pee estranee a questo mare. <>» i, 268 ‘ E. TORTONESE Cuvier e Valenciennes ammisero una sola e variabile specie, cioè il linneano Scomber trachurus, posto da essi nel grande genere Caranx. Altrettanto fece Giinther (1860), il quale riconobbe però il genere Trachurus, distinto dai Caranx per la ben più sviluppata armatura della linea laterale. Come al solito, Rafinesque lo definì in modo molto grosso- lano (« Due ale dorsali senza spine o raggi sciolti fra esse, una sola ala anale, parte posteriore del corpo più o meno angolata lateralmente ») e se egli non ne avesse preso a prototipo (Indice Itt. Sic. 1810, p. 20) lo S. trachurus L. non sapremmo certamente a quale pesce alludesse. Steindachner (1868) distinse C. trachurus in una var. A. (forma tipica) con 70-76 scudetti sulla linea laterale e una var. B (mediterranea) con 76-86 scudetti: la prima è diffusa tanto nell'Atlantico che nel Me- diterraneo, la seconda è propria di quest'ultimo mare, pur comparendo «occasionalmente anche presso le coste europee sud-occidentali. Lutken (1880) affermò l'esistenza di quattro specie di Tracuri, fra cui T. Lin- naei Malm (= T. irachurus) e T. mediterraneus. Sempre nel corso del secolo XIX furono poi descritte due specie nuove mediterranee (7°. mela- nosaurus Cocco e T. Rissoi Giglioli) e una delle coste portoghesi (T. fal- lax Brito Capello): tutte e tre sono identiche a quella che era già stata descritta come T. Cuvieri da Lowe’ (1841) fra i Pesci di Madera e prima ancora come Seriola picturata da Bowdich (1825) per la mede- «sima località. Supponendo che una simile specie delle vicine zone atlan- tiche potesse esistere anche nel Mediterraneo, Carus nel suo classico Pro- dromo (1893) annoverò T. trachurus, T. mediterraneus ed anche — dubbiosamente e senza alcuna località precisata — 7. picturatus. I successivi AA. non contribuirono a chiarire caratteri e distribu- zione di tali forme, che spesso furono semplicemente citate col solo nome: alcuni ammisero un'unica specie mediterranea, altri considera- rono distinto T. mediterraneus, ma nessuno procedette ad una revisione critica o si occupò di T. picturatus. Si può dire anzi che nella letteratura zoologica figurò generalmente un T. trachurus, senz'altro considerato quale comune e « ben conosciuta » specie. Nè le cose mutarono dopo la sommaria revisione dei Tracuri compiuta da Nichols (1920), il quale enumerò undici specie, fra cui: i T. semispinosus Nilss. Europa sett. T. trachurus L. Mediterraneo T. mediterraneus Stdr. Mediterrr., raro in Atlantico T. picturatus Bowd. Atlantico orient. bea | a 5 Veramente, gia Cuvier e Valenciennes avevano supposto l’esistenza di più specie di Tracuri, diverse per la forma generale più o meno allun- gata, per la curvatura della linea laterale più o meno rapida ed iniziantesi più o meno in avanti e sopratutto per il diverso numero di scudetti laterali; essi presentarono anzi (1833, p. 10) un prospetto che dimo- stra come con l'aumentare numerico degli scudetti la parte posteriore della linea laterale tenda ad eguagliare quella anteriore, invece di esserne un po’ più lunga. Liitken (1880, p. 604) scrisse che «le proporzioni relative fra le due parti della linea laterale, la sua flessione più o meno brusca ovvero obliqua, l'altezza degli scudetti rispetto alla loro lunghezza for-. -niscono buoni caratteri specifici ». Gli stessi concetti sono sostanzial- mente ribaditi da Nichols, secondo il quale l'allungamento e il grado di compressione del corpo, il rapporto di lunghezza fra le due parti della linea laterale, il numero degli scudetti e lo sviluppo del ramo dorsale accessorio della linea laterale sono basilari elementi di separazione: non si può dire tuttavia che su di essi questo A. abbia sempre fondate distin- zioni specifiche che reggano alla critica. D'altra parte, non concordo af- fatto con Letaconnoux, che in un recente (1951) ed ampio studio dei Tracuri ammette due sole specie, picturatus e trachurus, di cui il secondo suddiviso nelle quattro sottospecie trachurus, mediterraneus. declivis e trecae. Egli non adduce alcun elemento che giustifichi questo modo di vedere. Prima di procedere a più dettagliate analisi, dirò che alla stregua. dei moderni principii classificativi devono distinguersi i Tracuri medi- terranei in tre specie: T. trachurus L., T. mediterraneus Stdr. e T. picturatus Bowd. Le due prime sono molto più frequenti e diffuse della terza; tutte sono presenti anche nei mari italiani e nessuna manca nel- l'Adriatico. Genericamente considerati, questi Pesci sono ben noti, poichè si pescano in quantità. E’ innegabile che le tre specie sono morfologica- mente molto simili, tanto da giustificare le non poche confusioni: se però passiamo da una superficiale osservazione ad un esame più attento, ci persuaderemo delle costanti e chiare differenze. I caratteri quantitativi offrono un preminente interesse. Il corpo può essere più o meno compresso e più o meno allungato in rapporto alla sua massima altezza: sotto entrambi i riguardi T. pic- turatus si differenzia dalle altre due specie, in quanto tende ad avere sezione più tondeggiante e rapporto lunghezza-altezza più elevato (il suo valore giunge a 5); Facciolà (1890) lo dice subcilindrico anzichè compresso, con lo spessore uguale non a metà dell'altezza, ma a 3/5. CARANGINI MEDITERRANEI i 269. 270 E. TORTONESE x Quest'ultimo dato non è esatto in quanto manca di costanza: io vidi infatti T. mediterraneus ben arrotondati e giovani picturatus assai com-. pressi, tanto che le predette proporzioni appaiono invertite. La lunghezza del capo è in media compresa 3,5-4 volte in quella totale e i valori più bassi (3,25-3,30-3,40) si rilevano essenzialmente in T. trachurus. Nel capo stesso, il diametro oculare è poi compreso 2,90-4. Negli adulti di tutte le specie il diametro oculare è pressochè uguale alla lunghezza del muso e alla larghezza dello spazio interorbitale. Il numero di branchiospine oscilla fra 35 e 42, senza che dai com- puti effettuati risultino differenze specifiche degne di menzione. Com'è regola nei Carangidi, queste appendici sono sempre lunghe e sottili. La linea laterale con la sua caratteristica armatura differisce invece nelle tre specie mediterranee così da costituire un ottimo elemento per la loro separazione. Il suo primo tratto, lievemente arcuato o subretti- lineo, è situato nella parte superiore dei fianchi e si flette poi in basso più o meno gradualmente, passando al secondo tratto, che è rettilineo. I due tratti sono di lunghezza subeguale o poco diversa; del primo si suole valutare la corda, ossia la linea retta che va dall'inizio della linea laterale all’inizio della sua parte diritta. In tale proporzione intervengono variazioni individuali e non posso confermare la costanza di quanto scrisse Nichols (1920), secondo cui la corda predetta è compresa 1,1/3 nella linea laterale diritta in T. trachurus, 1,2 in T. mediterraneus ed è un poco più breve di essa in T. picturatus. Direi invece che la corda della parte anteriore della linea laterale è di regola un po’ più breve della parte posteriore diritta in T. trachurus e mediterraneus, men- tre è all'incirca uguale in picturatus. In quest'ultima specie la flessione della linea laterale si trova più indietro ed è più brusca: essa ha inizio infatti sotto il 6°-10° raggio della seconda dorsale, mentre nelle altre specie comincia proprio a livello dell'origine anteriore di questa pinna e passa nel tratto diritto sotto il 6°-8° raggio di essa. Con la posizione più arretrata della predetta fles- sione può dirsi annullata la leggera curvatura della parte anteriore della linea e, naturalmente, la sua lunghezza viene ad eguagliare quella della parte posteriore. i Gli scudetti sono verticali in quest'ultima, mentre nella parte ante- riore sono più o meno fortemente inclinati in avanti. Il loro numero totale varia a seconda delle specie e degli individui e non è molto diverso nei due tratti, il che dipende dalla loro uguaglianza o quasi. La diffi- coltà di scegliere un esatto limite fra le due parti della linea laterale mi 1 Res ie sd — Tie fae a7 “alto a i ) lhe ahd RL Meat emer NE ina N tr ew abs el ad DA REIT x NR? ; Mi a è, n CARANGINI MEDITERRANEI 271 induce a tener conto solo del numero complessivo, senza indicare due cifre distinte, come fecero alcuni AA. Il predetto numero cresce pro- gressivamente nelle tre specie: in ciascuna di queste la media è diversa, ma in quelle — diremo così — contigue si possono trovare individui con gli stessi valori che compaiono anche nell'altra specie. Combinando con i dati della letteratura quanto io rilevai, abbiamo infatti: T. trachurus: scudetti 69-79, media 74. T. mediterraneus: scudetti 76-93, media 84. T. picturatus: scudetti 90-108, media 99. T Erachurus Tmediterraneus se 7 2. - Schema della iinea laterale nei diversi Tiracuri mediterranei. d - ramo dorsale accessorio. Se però considero solo la frequenza dei singoli valori che ho regi- strato, mi risultano medie un po’ diverse: 72 per T. trachurus (35 individui), 80 per T. mediterraneus (84 individui), 95 per T. picturatus (5 individui). E’ dunque evidente che il numero di queste produzioni cutanee differisce effettivamente nelle tre specie, ma non sempre basta da solo a far determinare un esemplare singolo: possiamo dire che se questo ha circa 70 scudetti è certamente un trachurus e se ne ha almeno 95 è un picturatus, ma se possiede 78-79 scudetti ovvero 90-92 richiede un attento esame degli altri caratteri. Mediterraneus è secondo Letacon- noux (1951) la forma in cui il numero degli scudetti è più variabile. Merita pure di venire considerata l’altezza degli scudetti e quindi dell'intera armatura laterale. Essa è molto più forte in irachurus che nelle altre specie, poichè gli scudetti della parte diritta sono decisamente più alti dello spazio, verticalmente misurato, che sta supra e sotto di essi, cioè è interposto fra l'armatura laterale e le basi della pinne rispet- tivamente dorsale ed anale. Nelle altre specie gli scudetti possono egua- gliare tali spazi negli individui più giovani, ma negli adulti sono sempre ben inferiori. Riassumendo, abbiamo un'armatura laterale larga e vistosa in T. trachurus, mediocre in picturatus e molto stretta in mediter- raneus. Di regola gli scudetti della parte posteriore sono solo leggermente più alti di quelli anteriori e la maggiore altezza del secondo tratto della linea si deve al fatto che i suoi scudetti sono diritti anzichè inclinati. In relazione con quanto sopra, varia il rapporto fra l'altezza degli scudetti e il diametro verticale dell'occhio. In T. trachurus essi misurano almeno 0,80 di quest'ultimo e nei grossi individui lo eguagliano; nelle altre specie ne sono sempre assai minori, equivalendo da 0,50 a 0,70. circa del diametro oculare. Variabile è pure il rapporto fra lunghezza e altezza di uno scudetto isolatamente considerato. Esso oscilla fra 2,60 e 4,33 circa, mantenen- dosi più basso in T. mediterraneus, dove in media non equivale che a 2,60-2,80; inoltre la spina mediana e posteriore è in tale specie più breve. Non comprendo come Nichols possa asserire che gli scudetti di T. trachurus sono alti 6-7 volte la loro lunghezza, quelli di 7°. mediter- raneus 4-5 e quelli di T. picturatus almeno 4,5: mai io rilevai valori | così elevati. Come risulta da quanto dirò a proposito delle singole specie, col procedere dello sviluppo aumentano: a) il numero degli scudetti (naturalmente senza superare per ogni specie un certo massimo); b) la loro altezza rispetto all'altezza totale del corpo; c) la loro altezza ri- spetto alla loro lunghezza. i Alla linea laterale propriamente detta si aggiunge un ramo accesso- rio che dalla parte postero-superiore del capo si dirige in alto e decorre poi lungo il dorso a breve distanza dalla base delle pinne dorsali; questa parte del sistema sensorio laterale è priva di scudetti e presenta lungo i due lati una serie di sottili propaggini per lo più ortogonali rispetto al- l'asse principale. In T. trachurus tale ramo è molto lungo, poichè termina sul peduncolo codale, cioè occupa l’intera lunghezza del dorso accompagnandone tutte e due le pinne; nelle altre specie invece esso si arresta fra le due pinne dorsali o a livello dei primi raggi della seconda. Si ha qui un ottimo elemento diagnostico, poichè il ramo accessorio DI della linea laterale è sempre ben visibile, anche in vecchio materiale conservato, ove tuttavia bisogna badare a precisarne il termine e non confondere con esso eventuali solchi o pieghe della pelle. Ng ALI CARENA t 3. - Schema di uno scudetto laterale di Tracuro. Quanto alle pinne, i Tracuri mediterranei non presentano differenze degne di nota in rapporto alle formule delle dorsali e dell’anale, poichè esse sono: | T. trachurus: D J.VIII -1.28-33 A II -1.25-30. T. mediterraneus: D I. VIII - 1.28-34 A II-1.26-32. T. picturatus: D I.VIII -1.30-33 A II -I.25-30. Il primo raggio dorsale spinoso, diretto orizzontalmente in avanti, è breve e nascosto dal tegumento. L’ultimo raggio molle dorsale e anale si distingue dai precedenti per la sua maggior robustezza : lo si nota in particolare in T. picturatus, dove esso ha l'aspetto di una pinnula non separata dal resto della pinna. Nella dorsale anteriore i raggi più lunghi sono sempre il 3° e il 4°. Pur non potendo qui approfondire l’analisi dei caratteri quanti- tativi, devo tuttavia avvertire che indagini biometriche destinate a porre in luce il loro comportamento, dimostreranno che esso varia nelle tre specie mediterranee di Tracuri, le cui differenze saranno perciò confermate dalla misurazione di un gran numero di esemplari. Su un punto però è bene soffermarsi subito. | Com'è noto, le unità morfologiche di numero variabile tendono ad essere meno numerose nell’ambito delle popolazioni ove lo sviluppo è più rapido, e poichè nei Pesci interviene l'influenza acceleratrice della tempe- Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 10 274 E. TORTONESE ratura, tali unità tendono ad essere più scarse negli individui di acque calde, più numerose in quelli di acque fredde: ciò è confermato da molte- plici osservazioni e si veda quanto scrisse in proposito D'Ancona (1927), rilevando giustamente come il sistematico debba valersi con cautela dei caratteri meristici. Ora, nei riguardi degli scudetti laterali dei Tracuri, 4. - Scudetti della linea laterale dei Tracuri. A, Trachurus trachurus (Ge- nova, 293 mm.), scudetto posto a metà della parte anteriore della linea laterale. B, id. id. scudetto posto a metà della parte posteriore. C, T. trachurus (Napoli, §4 mm.). D, T. mediterraneus (Trieste; 130 mm.). E, F, scudetti della parte SAVI e posteriore della linea laterale di T. picturatus Bowd. (Is. Lipari, 230 mm. sarebbe facile — data la non netta separazione che nel loro numero of- frono le varie forme — scartarli come insufficiente prova di distinzioni specifiche : ciò sarebbe erroneo, perchè si deve avvertire che: 1) in T. trachurus, diffuso fino alla Norvegia e al Sud Africa, cioè in zone più fredde, gli scudetti sono meno numerosi che nelle forme del Mediterraneo e dell'Atlantico tropicale, e: 2) T. trachurus è comune anche nel Me- diterraneo, insieme con queste ultime. Dunque non si manifestano af- fatto variazioni dipendenti dall'ambiente. Si aggiunga poi che è diverso non solo il numero degli scudetti, ma anche la loro forma e che — come si è visto — non mancano altri ottimi elementi diagnostici: l’ammettere tre specie ben distinte di Tracuri mediterranei deve quindi apparire per- fettamente logico e naturale. pv a eal è ae Ke Ai I rh te I caratteri qualitativi concernono anch'essi gli scudetti laterali e le pinne, ed inoltre le squame e il colore. Le squame dei Tracuri (Fig. 5) sono piccole e cicloidi; la loro for- ma è assai irregolare, variando dall’ovale alla trapezoidale. Le linee con- centriche sono molto fini e numerose; nella parte anteriore della squama esse vengono tagliate da poche (1-5) linee radiali, spesso incomplete, in corrispondenza delle quali il margine forma rientranze più o meno accen- tuate. Non potei rilevare differenze specifiche a carico delle squame. (9) DL) D | E, 1 5. - Squame di Tracuri, A-B, Trachurus trachurus (Genova); C-D, T. medi- terraneus (Trieste); E, T. piciuratus (Is. Lipari). Gli scudetti sono foggiati in maniera caratteristica e fondamental- mente uguale nelle tre specie (Fig. 3-4). In ciascuno di essi vi è una parte centrale percorsa orizzontalmente dal tubulo della linea laterale (che anteriormente si apre sul lato superiore e posteriormente su quello infe- riore) e due espansioni aliformi, dirette sulla stessa linea, una in alto e una in basso. Queste sottili espansioni, che costituiscono la maggior parte dello scudetto, lo rendono simile ad una lamina ossea, tanto che Cuvier e Valenciennes parlano di « lames écailleuses ». Gli scudetti della parte anteriore della linea laterale differiscono da quelli della parte posteriore. Nei primi le ali si restringono un po’ meno bruscamente verso i loro apici, la parte centrale non è carenata e reca posteriormente un lobo arrotondato che non sporge oltre il margine ‘dello scudetto; nei secondi invece le ali sono più triangolari e la parte centrale è percorsa da una carena longitudinale che termina in un’acuta punta triangolare sporgente dallo scudetto a guisa di spina ben marcata e diretta all'indietro. Si aggiunga che negli scudetti anteriori le ali sono CARANGINI MEDITERRANEI | 275 276 ie E. TORTONES (ve percorse ognuna da una sottile zona mediana di sostanza translucida, che si diparte dal settore centrale e spicca sulla restante massa più opaca;. in quelli posteriori invece la parte anteriore di ogni ala è opaca, mentre quella posteriore è translucida. Gli annessi disegni valgono ad. illustrare queste strutture. Negli scudetti degli individui più giovani le ali sono proporzionatamente meno sviluppate rispetto alla parte cen- trale, e in quelle degli scudetti posteriori le parti opaca e translucida hanno pressochè uguale estensione: in seguito, la prima di queste si amplia notevolmente. Il margine posteriore dell'area translucida tende ad essere frastagliato in T. mediterraneus e T. picturatus, ove le ali degli scudetti recano solchi obliqui più o meno marcati. Esaminando uno di questi Pesci in norma dorsale o ventrale, la metà anteriore del corpo appare liscia sui fianchi, mancandovi le spine degli scudetti, mentre la seconda risulta nettamente seghettata per il susseguirsi delle spine laterali, che si fanno tanto più acute e sviluppate quanto più si trovano caudalmente, ma rimpiccioliscono di nuovo nella porzione terminale della linea laterale, cioè a livello della pinna codale. Sempre in conseguenza di questa peculiare armatura — da cui è deri- vato il nome Tracuro, che secondo l'etimologia greca significa « coda scabrosa » — il peduncolo codale osservato dall’alto o dal basso appare più largo della sua altezza. Le spine di T. trachurus sono più lunghe e acute che nelle altre specie. Nulla di interessante va riferito intorno alla forma delle pinne. Nella seconda dorsale e nell’anale i raggi anteriori, pur essendo più lun- ghi, non formano lobi molto appariscenti. Com'è regola nei Carangini, le pettorali, col procedere dello sviluppo, assumono un contorno sempre più decisamente falciforme. Per quanto riguarda il colore, T. picturatus si distingue alquanto dalle due rimanenti specie per avere le parti superiori assai più oscure, di tono bluastro; in T. trachurus e T. mediterraneus esse sono verdastre. In ogni caso, vivaci iridescenze si osservano nell’animale fresco. Comuni a tutte e tre le specie sono la macchia opercolare e altre due macchie dello stesso colore nerastro, che risaltano in minor grado e che possono essere più o meno distinte: una sta all’apice della mandibola, l’altra all’ascella delle pettorali dal lato interno. Circa le pinne, dirò che in T. picturatus secondo gli AA. esse sono rossicce (io non vidi individui freschi), mentre nelle altre specie sono grigie o verdastre. Concludo questa rassegna dei caratteri morfologici dei Tracuri avvertendo che l’esame di due o tre di essi è sufficiente a identificare gli sb n È esemplari in esame: si contino gli scudetti laterali, se ne consideri lo sviluppo in senso verticale, si osservi ove termina la linea laterale acces- soria che decorre sul dorso. E la seguente chiave aiuterà allora nella determinazione : A. Linea laterale accessoria estesa lungo tutto il dorso. Una settantina di scudetti laterali alti almeno 4/5 del diametro verticale dell'occhio . . J. trachurus B. Linea laterale accessoria estesa solo fin sotto l’inizio della seconda pinna dorsale o appena oltre. i a) Un’ottantina di scudetti. La curva della linea laterale ha inizio sotto l'’ori- gine della seconda dorsale. Dorso verdastro . ; . T. medtterraneus b) Almeno go scudetti. La curva della linea laterale ha inizio assai dietro l’ori- «gine della seconda dorsale. Dorso bluastro scuro, pinne rossicce T. picturatus La prima di queste specie è quella a distribuzione geografica più vasta; in Europa è la sola presente in tutti i mari. La seconda è invece quella più abbondante nei nostri mari e, a quanto pare, nell'intero Me- diterraneo. Per i loro caratteri morfologici, T. mediterraneus e T. pictu- ratus si accostano maggiormente a varie forme esotiche, per cui si può supporre che facciano parte del ramo filetico fondamentale lungo cui si evolvettero questi Carangidi; 7. irachurus rappresenterebbe invece un ramo secondario, nel quale fra l’altro la linea laterale accessoria acqui- stò uno sviluppo molto maggiore. i Resterebbero ora da considerare le differenze di ordine biologico che intercedono fra le tre specie di Tracuri che qui ci interessano: non mi è però possibile fornire alcun dato al riguardo, a parte il fatto che la distribuzione di 7. trachurus lo fa ritenere più euritermo dei due con- generi. Questi Pesci sono tutti decisamente planctonici, costieri, carni- vori e voraci; possono formare branchi numerosissimi; Le loro uova sono galleggianti e trasparenti. E’ noto che i giovani individui lunghi 1-6 cm. sogliono rifugiarsi sotto l’ombrella delle Meduse; ne catturai spesso in tale situazione lungo il litorale toscano in luglio e agosto, sotto le grosse Rhizostoma, e nel mar Ligure in agosto sotto Cotylorhiza. Malm (1852) fu il primo a citare questa singolare abitudine. ‘Trachurus trachurus L. Scomber truchurus: Linneo, Syst. Nat. 10, 1758, p. 298 (partim)- Viviani, Ann. Mus. Nat. Hist. Nat. Paris, VIII, 1806, p. 369. Trachurus trachurus: Bloch, Nat. Ichth. II, 1784, p. 138, tav. 36 - Gunther, Cat, Fish. II, 1860, p. 419 (partim) - Canestrini, Pesci d’Italia, 1872, p. 109 - Couch, Fish. British Isl. II, 1877, p. 136, tav. XCIV - Giglioli, Elenco, 1880, p. 27 - Moreau, Hist. Nat. Poiss. France, II, 1881, p. 437 - Perugia, Elenco Pesci Adriatico, 1881, p. 20 - Apostolides, Peche en Grèce, 1883, p. 19 - La 278 | E. TORTONESE Faber. Fisher. Adriatic. 1883. p. 194 - Hoffmann-Jordan, Cat. Fish. Greece, ~ 11893, p. 257 - Damiani, App. ittiol. Genova, 1896. p. 117 - Parona, Pesca mar. Liguria, 1898, p. 352 - Tuttolomondo, Fauna Itt. Catania, 1899; p. 121 - Carruccio. Boll. Soc. Zool. It. VIII. 1899; p. 80 - De Caraffa, Poiss. Corse; 1902 - Roule, Poiss. Corse, 1902; p. 185 - Griffini, Ittiol. Ital., 1903; p. 408, f. 220 - Schmiedeknecht, Wirbelt. Europas, 1906; p. 337 - Lo Bianco, Mitth. Zool. St. Neapel; 1909; p. 756 - Damiani, Boll. Soc. Zool. It. X; 1909; p. 112 - Fage, Ann. Inst. Océan. I, 1910, p. 32: Poiss. Maroc, 1912, pi 216° = Ninni, Cat. Pesci Adriat., 1912; p. 86 - Le Danois, Poiss. Manche, 1913; p- 57 - Nichols, Key Trachurus,-1920, p. 479 - Meek-Hildebrand, Mar. Fish. Panama, 2, 1925, p. 337 (partim) - De Buen, Catal. Ictiol., 1926, p. 103; Fauna Ictiol. 1935, p. 105 - Ramalho, Faune Médit., 1929 - Nobre, Vert. Mar. Portugal. 1935, p. 270 - D'Ancona-Razzauti, Pesci Pesca Arc. Toscano, 1937: Pp. 134 - Fowler, Mar. Fish. W. Africa, II, 1936, p. 687 - Slastenenko, Fish. Marmora Sea, 1938, p. 179; Cat. Fish. Black-Azof Sea, 1938; p. 120 - Scaccini, Thalassia, 1941: p. 21 - Tortonese; Pesci di Rodi, 1947; p. 166 - Tortonese-Trotti, Cat. Pesci M. Ligure, 1949, p. 82 - Poll, Poiss. « Mercator » 1949; p. 219 - Letaconnoux: Contr, étude Trachurus, 1951, p. 27: f. varie. Caranx trachurus: Lacépéde, Hist. Nat. Poiss. III, 1802, p. 60 - Delaroche, Ann. Mus. Paris, XIII, 1809; p. 315 - Risso, Ichth. Nice, 1810, p. 173; Hist. Nat. Eur. Mér. III, 1826, p. 421 - Cuvier-Valenciennes, Hist. Nat. Poiss., 9: 1833; p. 11, tav. 246 (J sect.) - Cuvier, Régne Anim. 1836 (partim) - Sassi, Descr. Genova, 1846, p. 116 - Bonaparte. Cat. Pesci Europei, 1846, p. 75 - Yarrel, Hist. Brit. Fish. II, 1859; p. 236 - Canestrini, Pesci Golfo di Genova, 1861, p. 264 - Vérany, Zool. Alpes Marit., 1862, p. 46 - Stein- dachner, Ichth. Ber. Spanien. 1868, p. 382 (var. A) - Carruccio, Atti Soc. It. Sci. Nat. XII, 1869; p. 581 - Day, Fish. Gr. Brit. IL 1880, p. 124, tav. 44 © Graeffe, Seethierf. Triest, 1888, p. 21 - Holt, Journ. Mar. Biol. Ass. III, 1893; p. 190; Ann. Mus. Marseille, V, 1899; p. 27: tav. VI, f. 53-63 - Gadeau de Kerville, Faune Normandie, IV, 1897, p. 338 - Ehrenbaum, Nord. Plankton, 1, 1905; p. 27, f. 14 - Raveret-Wattel, Poiss. Mer France, 1909; p. 28 - Clark, Journ. Mar. Biol. Ass. X, 1914; p. 348 - Russell, ibid. XVI, 1930; p. 56 - Roule et Angel. Res. Sci. Monaco, LXXIX, 1930; p. 89, tav. V, f. 123 - Schnakenbeck, Rep. Dan. Oc: Exp. H, 1931; p. 4, f- 123) =) Ee- gendre, Ann. Inst. Océan. XIV, VI, 1934; p. 386 - Ehrenbaum, Naturg. See- fische Nordeur., 1936; p. 171; f. 152 - Jenkins, Fish. Brit. Isles, 1950; p. 78, tav. 25. Trrachurus saurus: Rafinesque, Indice Itt. Sic., 1810, p. 20. Trachurus vulgaris: Fleming, Brit. Anim., 1828. p. 218. Caranx semispinosus: Nilsson, Prodr. Ichth. Scandin., 1832, p. 84 - Bonaparte, Cat. Pesci Europei, 1846, p. 75- 7 Trachurus europaeus: Gronow, Cat. Fish., 1854, p. 125. Trachurus Linnaet: Malm; Bohuslan Fauna, 1877: p. 421 - Lutken, Spolia Atl.. 1880, p. 125, 421, 604 - Carus, Prodr. Faun. Medit. II, 1893, p. 669 - Carruccio, Boll. Soc. Zool. It. VIII, 1899, p. 80 - Marcialis, Boll. Soc. Rom. Zool. IV, 1895, p. 134. Nate Trachurus semispinosus: Nichols, Key Trachurus, 1920, p. 479. Non: Trachurus trachurus: Berg, An. Mus. Nac. B. A., IV, 1895; p. 35 - Jordan-Ever- mann. Fish. N. M. Amer. I, 1896, p. gio; II, 1900, tav. CXL, f. 384 - ‘Oshima, Phillip. Journ. Sci. 26, 1925: p. 367 - Barnard, Mar. Fish. S. Afr., 1925-27; p. 531, tav. XXIII. f. 1 - Jordan, Evermann, Clark, Check-list, etc., 1930, p. 270 - Fowler, Proc. Acad. Nat. Sci. Philad. LXXXVI. 1934, p. 443; Syn. Fish. China, -193:6, p.( 276, f.. 20; [List Fish? Brazil 194i CARANGINI MEDITERRANEI 279 Pp» 153; Fish. Chile, 1945, p. 67 - Tortonese, Ris. Ittiol. « Magenta »; 1939, P. 333- Caranx trachurus: Richardson, Ichth. China Japan, 1846, p. 273 - Guichenot, Hist. Nat. Chile Zool. 2, 1848, p. 233 - Kner, Novara Fische, 1865; p. 150. Trachurus saurus: Jordan-Gilbert, Rev. Amer. Caranginae, 1883, p. 191. Questo elenco bibliografico non ha la pretesa di essere completo, in quanto varii altri AA. citarono questo Carangide in seguito a determina- zioni più o meno esatte; ho cercato di raccogliere essenzialmente i dati relativi al Mediterraneo. In quanto almeno nominalmente più noto, T. trachurus non sembrerebbe meritare alcuna descrizione: già ne tratta- rono in modo abbastanza dettagliato molti ittiologi antichi e moderni e parrebbe di doverlo annoverare tra i Pesci mediterranei più conosciuti. Due motivi impongono tuttavia di riprenderlo in considerazione. Primo. Nei riguardi della fauna mediterranea, occorre precisare quali caratteri morfologici separino T. trachurus dalle specie congeneri che con esso furono e sono molto spesso confuse. Per effetto di tale confusione è impossibile dire se tutti i dati bibliografici sopra riferiti concernano effettivamente questa specie, così come viene intesa e definita nel presente scritto: ciò a prescindere dal fatto ben evidente che classici studiosi come Cuvier e Valenciennes oppure Giinther considerarono la specie trachurus in un senso molto largo e attualmente inammissibile. Secondo. In molte opere anche moderne vengono segnalati nei più diversi mari T. trachurus o presunte specie affini, così da rendere diffi- cile orientarsi con sicurezza e stabilire l’areale in cui T. trachurus è vera- mente diffuso. Dallo studio comparativo dei Tracuri mediterranei risultano per T. trachurus i seguenti caratteri morfologici. Corpo assai compresso, lungo 4-5 volte la sua massima altezza; la lunghezza del capo sta 3,25-4 in quella totale. Diametro oculare com- . preso 2,9-3,5 nel capo, uguale al muso ed allo spazio interorbitale. La parte posteriore del mascellare è poco più alta di metà dell’occhio e ter- mina poco oltre il suo bordo anteriore. Mandibola prominente. 40-42 branchiospine, di cui le più sviluppate misurano 2/3 dell’occhio e supe- rano di poco i filamenti branchiali. Le squame hanno i caratteri che ho descritto più sopra. Nella linea laterale la corda della parte curva è di poco (1/3 al mas- simo) inferiore alla parte diritta, che si inizia all'incirca sotto l'ottavo raggio molle dorsale; la flessione tra le due parti, assai obliqua e gra- duale, comincia a livello dell’origine di questa pinna. Il ramo dorsale E. TORTONESE accessorio si estende lungo la base di tutte e due le pinne dorsali e rag- giunge quindi il peduncolo codale. 69-79 scudetti, molto alti; nei gio- vani sono pressochè uguali allo spazio che sta al. disopra e al disotto di essi nella regione caudale, mentre negli adulti lo superano alquanto. Ogni scudetto è alto 2,75-3 volte la sua lunghezza e almeno 4/5 del dia- metro verticale dell'occhio. Gli scudetti della parte anteriore della linea laterale sono assai fortemente inclinati in avanti. Raggi dorsali I.VIII - I.28-33, anali II-I.25-30. Le pettorali ter- minano assai vicino alla parte diritta della linea laterale ed il loro apice sta sotto i primissimi raggi della seconda dorsale; la loro lunghezza supera di poco la distanza dall’apice del muso all’orlo del preopercolo o è uguale a quella del capo. Ventrali lunghe circa come la metà del capo. Colore (a fresco): verde lucente sul dorso, con vivaci iridescenze, argenteo sui fianchi e bianco sul ventre; una macchia nera sulla parte superiore del margine opercolare e un’altra, più pallida, all’ascella delle pettorali. Pinne dorsali grigie, anale e ventrali biancastre, pettorali e codale grigio-verdognole. Si dice che la massima lunghezza sia di m. 0,50, ma io non vidi che esemplari notevolmente più piccoli (m. 0,30 al più); non è escluso che nelle acque mediterranee la statura sia minore che in Atlantico. Per il presente studio ho esaminato materiale di Nizza, del mar Ligure (Genova, Levanto), di Napoli e dell'Adriatico (Pelagosa, Du- razzo). Uno degli esemplari più grandi (Genova) misura: — Lunghezza m. 0,203 - © Lungh. capo m. 0,084 Altezza mass. 0,070 - Diametro occhio 0,018 42 branchiospine. 70 scudetti laterali, alti come il diametro oculare. Raggi dorsali VIII - I.31, anali II - 1.27. Nei Tracuri di Napoli, lun- ghi m. 0,084 - 0,275, rilevai: altezza 4-4,8, capo 3,3-3,5, occhio 2,9-3,5; 70-73 scudetti, alti 0,75 del diametro oculare; raggi dorsali. VIII-1.28-32, anali II-1.27-28. In alcuni giovani individui di Pelagosa (Museo di Trieste) lunghi 17-27 mm. gli scudetti sono 69-74. La molto maggior lunghezza del ramo dorsale della linea laterale, insieme col basso numero e la cospicua altezza degli scudetti laterali ben separano questa specie dalle due congeneri mediterranee; il numero di tali scudetti venne indicato in 70-75 (Steindachner), 70-73 (Carus), 75 (Nichols), 69-79 (Ramalho). La cifra 70-85 data da Moreau si deve certo al non tener distinto T. mediterraneus e lo stesso deve proba- bolmente dirsi di Fowler (1936), che ammette 81-85 scudetti. Secondo CARANGINI MEDITERRANEI 1 Mana 281 Le Danois (1913) esistono numerose varietà locali e gli individui della Manica presentano sempre meno di 80 scudetti (di solito 75-76); si tratta quindi di T. trachurus, benchè nella fig. 85 pubblicata dall'A. predetto gli scudetti siano troppo bassi per appartenere a questa specie. Nei Tracuri del golfo di Guascogna Letaconnoux (1951) contò 67-81 scudi; egli descrisse l'anatomia di questo Pesce e riunì importanti dati circa lo sviluppo e l'accrescimento. Secondo tale A. il capo e le pinne pettorali presentano lo stesso sviluppo proporzionale in J’. mediterra- neus e in T. trachurus, ma in quest'ultimo l'altezza del corpo tende ad essere maggiore e il diametro oculare un po’ più piccolo. Steindachner scrive che gli scudetti più alti misurano 7/8-9/10 del diametro del- l'occhio. T. trachurus è comune nel Mediterraneo, anche se non vi detiene il primato fra i Trachuri: nelle pescate, può comparire promiscuo con T. mediterraneus, ma mi accadde di vedere lotti di quest'ultima ‘specie senza un solo trachurus frammisto. Lo si conosce in tutti i settori del mare predetto; a torto Ramalho e Letaconnoux ne indicano la presenza nel solo bacino occidentale, poichè già Carus e Hoffman-Jordan lo segna- larono in Grecia, nelle Cicladi e a Smirne; io l’osservai a Rodi. Il « Thor » lo catturò in molte stazioni, da Gibilterra al Bosfoto; è pre- sente anche nel mar Nero (Slastenenko), Si riproduce tutto l’anno, con maggiore intensità in estate. Secondo Lo Bianco (1909), che certamente confuse sotto il nome T. trachurus anche la specie seguente, gli stadii postlarvali e giovanili. (10-25 mm. di lunghezza) si rinvengono nel golfo di Napoli durante tutto l’anno, ma in particolare da luglio a novembre; gli individui inferiori a 15 cm. di statura sono costieri e vivono in superficie, mentre quelli più grandi dimorano a 300 m. di profondità e oltre. In Atlantico questa specie è ampiamente diffusa nelle zone orientali, a nord sino alla Norvegia (Bergen), a sud lungo le coste africane fino al Capo e al Natal. Lo studio di materiale di Christianfjord (Norvegia: Mus. Genova) mi dimostrò l’identità specifica degli individui dell'Europa settentrionale e di quelli mediterranei; può darsi che da una dettagliata analisi statistica scaturiscano differenze interpretabili come razziali o sot- tospecifiche, ma il distinguere una particolare specie nordica (T. semi- spinosus) come fece Nichols non trova alcuna giustificazione, tanto che nessuno dei più recenti ittiologi condivide un tal modo di vedere. Se- condo Gadeau de Kerville (1897) presso le coste di Normandia i Tra- wi ata 282 A E. TORTONESE as ee oe curi scendono a profondità maggiori nell'inverno, hanno più spiccate abitudini gregarie allo stato giovanile e si nutrono sopratutto di pesci e di crostacei. Quanto agli esemplari sud-africani che ebbi in. esame (Cape Colony: Mus. Genova), mi sembrano appartenere anch'essi a T. tra- churus, specie che infatti venne annoverata da Barnard (1925-27) e da Fowler (1934) fra i Pesci dell’Africa meridionale. Veramente Ca- stelnau (1861) aveva considerato i Tracuri di questa regione come spe- cie distinta, da lui denominata 7. capensis; Nichols (1920) — secondo cui è abbondante — la comprese fra quelle valide, senza però includerla nella chiave e perciò senza indicarne i caratteri. Questo A. si limitò a scrivere che i Tracuri del Capo di Buona Speranza rassomigliano a quelli dell'Europa settentrionale ed hanno la linea laterale meno bruscamente incurvata e con 65-75 scudetti. Successivamente (1935) lo stesso Nichols osservò che essi hanno il corpo in proporzione più elevato che nei 7. trachurus mediterranei e più sottile che nei 7. semispinosus nord-euro- pei, e che possiedono un maggior numero di raggi dorsali e anali. Simili osservazioni sono riportate da Barnard (1948), che ai Tracuri sud- africani applica perciò il nome capensis. E’ presumibile che si tratti di una sottospecie. T. trachurus venne pure incluso fra i Carangidi dell'Atlantico occi- dentale: fu segnalato lungo le coste nord-americane, da Rhode Island alla Florida (Jordan e Evermann), in Brasile (Fowler) e in Uruguay (Berg). Io non vidi materiale proveniente da queste regioni. Nichols ascrisse i Tracuri delle coste atlantiche del Nord America ad una specie diversa, che denominò T. lathami; essa è piuttosto rara e facilmente rico- noscibile perchè la linea laterale accessoria termina sotto l'origine della seconda dorsale. E’ quindi strano che Jordan, Evermann e Clark (1930) annoverino fra i Pesci americani sia T. trachurus, sia T. lathami: è probabilmente uno dei tanti errori della loro opera. Nulla posso dire circa i Tracuri del Brasile e dell'Uruguay, che non mi risultano studiati da alcuno; Letaconnoux (1951, fig. 10) include le coste sud-americane nell'areale di 7. irachurus, ma senza darne la ragione, così da potersi pensare ch'egli si sia unicamente basato sui dati della letteratura. Secondo questo stesso A. 7. trecae Cad. del Senegal e Mauretania è una sotto- specie di T. trachurus, in cui la linea laterale dorsale si arresta a meta della prima pinna dorsale e la linea laterale possiede 75 piccoli scudetti; riferendomi alla descrizione di Cadenat (1949, p. 668 e fig.) io prefe- risco considerare frecae come specie distinta. Nei riferimenti bibliografici a ; ti . 4 A Ke ? ì as a are i Patek ae ae tata foi | é si ~ i rey dis, DEA 294 ey E. TORTONESE AVA CAPITI IO CORR a tico orientale: golfo di Guascogna, Portogallo, Azzorre, Madera (loca- lità tipica) e Canarie. i Liitken (1880) ne ammise però la presenza anche lungo le coste occidentali del Sud America e i vecchi ittiologi statunitensi (Jordan e Gilbert, 1883; Jordan ed Evermann, 1896) identificarono con essa anche 7. symmetricus Ayr. della California. Una tale sinonimia, e quin- di la presenza di 7. picturatus anche nel Pacifico, fu ammessa poi da Meek e Hildebrand (1925), i quali studiarono materiale proveniente dall'Europa, Punta Delgada (Azzorre) e California. Letaconnoux (1951) indica questo Tracuro anche in California, Perù, Cile e Cina, ma senza fornire alcun dato dimostrativo che si opponga alle opinioni dei più autorevoli ittiologi moderni. I Tracuri dell'America occidentale vengono infatti riferiti (Nichols, 1920; Hildebrand, 1946) a due specie distinte: 7°. symmetricus Ayr. a nord (California) e 7. murphyi Nich. a sud (Perù e Cile). Non aven- dole mai avute in esame, nulla io posso dire nei loro riguardi e mi limito ad osservare che necessitano indagini comparative sulle popolazioni di località disparate per riuscire a precisare quali effettivi rapporti colleghino queste forme tra di loro e con T. picturatus. E' ovvio che l'areale di quest'ultimo deve attualmente ritenersi limitato al Mediterraneo ed alle zone atlantiche viciniori: si tratterebbe dunque di un tipico elemento faunistico mediterraneo « sensu lato ». Gen. Decapterus Bleeker Nat. Tijds. Ned. Indie, I], 1851, p. 342. Tipo: D. russelli Rupp. Corpo fusiforme, allungato, poco compresso. Osso mascellare assai largo, con osso supplementare. Denti minuti. Margine antero-inferiore del cinto pettorale con un'incisura trasversale poco profonda. Linea la- terale con scudetti soltanto nella sua parte posteriore. Seconda pinna dorsale e anale seguite da una pinnula più o meno completamente sepa- rata da esse. Nella loro recente revisione monografica di questo genere — affinis- simo a Caranx — Bertin e Dollfus (1948) vi inclusero sette specie. Tre di esse sono da annoverarsi nel Mediterraneo, ma una sola (D. rhonchus Geoffr.) vi si pesca con discreta frequenza. Valgono per la distinzione i dati seguenti : en Mi NGINI MEDITERRANEI I. 22-28 scudetti laterali. L'altezza massima del corpo equivale a circa 1/4 della lunghezza ed anche le pinne pettorali misurano circa 1/4 del corpo D. rhonchus 2. 22-36 scudetti. Altezza circa 1/5 della lunghezza, pettorali circa 1/6. . DE nites cide ni. 43-40 scudetti. Altezza quasi 1/4 della lunghezza, pettorali 1/4 o poco più D. suareus A Non posso tacere di D. punctatus Ag., che abita l'Atlantico e che Doderlein (fide Carus) segnalò a Palermo senza riferire su di esso alcun dato. Certamente non si tratta di questa specie, che tuttavia fu citata anche da Carus (1893, p. 670) e da Griffini (1903, p. 409) in quanto tali AA. ne ritennero erroneamente sinonimo D. suareus. E’ poi impos- sibile precisare che cosa sia il D. punctatus che De Buen (1926, p. 104) indicò nelle acque spagnole. Decapterus rhonchus Geoffr. Caranx rhonchus: E. Geoffroy, Descr. Egypte, 1809; tav. f. 1-2 - I. Geoffroy, Hist. Nat. Poiss.. 1827; p. 328 - Cuvier e Valenciennes, Hist: Nat. Poiss. 9; 1833, p. 35 - Bonaparte, Cat. Pesci Europei, 1846, p. 75 - Guichenot, Expl. Sci. Algerie, 1850; p. 62 - Giinther, Cat. Fish. II, 1860, p. 428 - Stein- dachner, Ichth. Ber. Spanien, 1868, p. 386 - Giglioli, Elenco, 1880, p. 27 - Carus, Prodr. Faun. Medit. II, 1893, p. 670 - Pellegrin, Ann. Inst, Océan. VI, 1914; p. 65 - Steinitz, Pubbl. Staz. Zool, Napoli, 1927, p. 341 - Bo- denheimer, Anim. Life Palest. 1935, p. 464 - Cadenat, Poiss. Senegal, 1950, p. 171; f. 99. Decapterus rhonchus: Fage, Poiss. Maroc, 1912, p. 216 e 219 - De Buen, Catal. Ictiol., 1926, p. 104; Fauna Ictiol., 1935; p. 105 - Norman, Ann. Mag. Nat. Hist.. 10, XVI, 1935; p. 257 - Fowler, Mar. Fish. W. Alfrica, II, 1936, p. 683, f. 307 (partim) - Bertin e Doilfus, Mém. Mus. Paris, XXVI, 1948, p. 9 - Poll, Poiss. « Mercator »; 1949; p. 219. Caranx kiliche (nec Cuv. Val.): Steinitz, Pubbl. Staz. Zool. Napoli, 1927; p. 342. Descrivo l'esemplare di Siracusa esistente nel Museo di Firenze (Coll. Vert. Ital. N. 2203. E. H. Giglioli, 10-XII-1883). Misure: Lunghezza: 260 mm. Altezza: 78 mm. Lunghezza del capo: 80 mm. Diametro occhio: 12 ‘mm. Lunghezza pinna codale: 70 mm. (apici incompl.) Lunghezza pinne pettorali: 71 mm. Altezza peduncolo codale: 11 mm. Larghezza peduncolo codale: 17 mm. Mandibola leggermente sporgente. Denti molto minuti, disposti in bande sulle mascelle. Osso mascellare allargato, con la massima espansione pari a circa 2/3 del diametro verticale dell'occhio e terminante poco oltre l’orlo anteriore di questo. Narici assai più vicine all'occhio che all'apice del muso. Il profilo superiore del capo è diritto. 35 branchiospine sulla parte inferiore del primo arco, le più lunghe uguali a 3/4 circa del diametro oculare. Uniforme rivestimento di squame cicloidi e piccole. La parte diritta della linea laterale è più breve di quella curva e possiede 22 scudetti. Raggi dorsali VIII-I.29.1; nella dorsale anteriore la prima spi- na è lunga 1/3 della quarta, che è la maggiore; nella dorsale posteriore l’ultimo raggio è molto più sviluppato degli altri e forma una pinnula. che tuttavia è unita da membrana al 29° raggio. Raggi anali II-1.26.1 : 9. - Decapterus rhonchus Geoffr. Siracusa. d l’ultimo presenta gli stessi caratteri sopra indicati. In ambo i ‘casi la membrana si abbassa nettamente prima della pinnula, disegnando una marcata concavità. Pettorali lunghe e falcate, terminanti prima dell’ini- zio della linea laterale diritta; apice delle ventrali assai anteriore rispetto all'ano. Esistono una macchia nera sull’opercolo ed una, più ampia, presso l'apice anteriore — che è bianco — della seconda dorsale. Bertin e Dollfus considerano questo Carangide come un termine di passaggio fra Decapterus e Caranx, sia per il non completo isolamento delle sue pinnule, sia per il corpo assai elevato rispetto alla lunghezza, che in valore assoluto può raggiungere 45 cm. La linea laterale com- prende 75-88 squame, di cui 22-28 scudetti (30-32 secondo Steinda- chner): vi sono 26-31 raggi nella seconda dorsale, 23-27 nell’anale. D. rhonchus abita il Mediterraneo meridionale dalla Siria alla Spa- gna ed è diffuso nell'Atlantico orientale fino al Benguela. Secondo. Steindachner è molto raro in Spagna, più comune nel Mediterraneo orientale fra Alessandria (località tipica) e Beirut. Abbonda in Marocco secondo Fage, mentre Giglioli lo dice accidentale a Malta e Steinitz i | CARANG INI MEDITERRANEI | comune a Haifa. Non conosco precedenti segnalazioni (1) nei mari ita- liani — dove è certo raro — nè vidi altri esemplari oltre quello sopra descritto. La latitudine più settentrionale a cui è noto va portata da + 36° N (Cadice: Bertin e Dollfus) a + 37 (Siracusa). . A questa stessa specie deve riferirsi il Carangide che Steinitz (1927) segnalò a Haifa (Palestina) attribuendolo erroneamente all'indopacifico Caranx (oggi Decapterus) kiliche Cuv. Val. Decapterus macarellus Cuv. Val. Caranx macarellus: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9, 1833, p. 40 - Giinthet, Cat. Fish. II, 1860, p. 426. Caranx jacobaeus: Cuvier e Valenciennes. Hist. Nat. Poiss. 9. 1833, p. 42 - Giinther, Cat. Fish. II, 1860, p. 427 - Giglioli, Elenco, 1880, p. 27 - Carus, Prodr. Faun. Medit. II, 1893, p. 670 - Griffini, Ittiol. Ital., 1903, p. 410 - D’Ancona e Razzauti, Pesci Pesca Arc. Toscano, 1937, p. 134. Decapterus macarellus: Jordan e Gilbert, Rev. Amer. Caranginae, 1883, p. 190 - Jordan-Evermann, Fish. N. M. America, I, 1896, p. 909 - Jordan. Ever- mann e Clark, Check-list, etc. 1930, p. 270 - Nichols, Amer. Mus. Nov. 835; 1936, p. 5 - Bertin e Dol!fus, Mém. Mus. Paris, XXVI, 1948, p. 14. Giglioli (loc. cit.) segnalò un unico esemplare avuto a Livorno ed ora conservato nel Museo di Firenze (Coll. Vert. Ital. N. 1118, Coll. Gen. A. Cat. 224) ove ho potuto esaminarlo. Sulla scheda manoscritta di Giglioli si legge « Mar Toscano (Livorno?) Sarebbe la prima volta che questa specie si prende nei nostri mari ». Tale esemplare è ricordato anche da altri AA. (Griffini, D'Ancona e Razzauti). Esso misura 150 mm. di lunghezza ed è in cattivo stato. Corpo allungato e a sezione ro- tonda; la massima altezza è compresa 6 volte nella lunghezza, il capo 4; il diametro oculare è 1/4 del capo. Mandibola sporgente. Circa 26 scudetti laterali. Pinne pettorali brevi. Non vedo alcuna ragione per non confermare la determinazione fatta da Giglioli (sinonimia a parte) e neppure mi sembra strano che una specie diffusissima in tutti i mari tropicali e subtropicali qual'è D. macarellus capiti occasionalmente anche nel Mediterraneo. Tuttavia, si può dubitare che il vecchio esemplare supposto di Livorno provenga effettivamente da questa località (altri esempi insegnano!) e perciò la ‘esistenza di questa specie nei nostri mari non risulta, in definitiva, pro- vata. In ogni caso, gli individui mediterranei — di cui solo futuri reperti confermeranno l’esistenza — spetterebbero alla forma tipica atlantica, dalla quale Nichols (1936) distinse alcune sottospecie degli altri oceani. (1) Doderlein (1872, p. 50) cita in Sicilia un «Caranx alexandrinus o rhonchus »: è strana questa confusione di due specie così diverse. 298 i E. TORTONESE Decapterus suareus Cuv. Val. Caranx suareus: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9: 1833. p. 33 > Schmie- deknecht. Wirbel. Europas. 1906. p. 337. Decapterus suareus: Bertin e Dollfus, Mém. Mus. Paris, XXVI. 1948, p.. 19; Di questa specie, di cui solo recentemente fu riconosciuta la piena validità, non sono noti che i due esemplari di Nizza che Risso (mano- scr.) denominò Caranx suvareus e si conservano ora al Museo di Parigi. Si tratta però di specie presente anche in Atlantico se, come vogliono Bertin e Dollfus, deve identificarsi con essa D. SE Norm. del- l'isola Tristan da Cunha. Già altra volta (1949, p. 82) rilevai che Sassi (1846) e fel (1861) annoverarono nelle acque liguri un C. suareus, senza menzio- narne l'esatta provenienza, cosicchè non è giustificata la citazione « Ge- nova » data da Carus (1893) in base a Sassi; lo stesso si dica di Grif- fini (1903), che certamente si fondò su Carus. Pure dubbie sono le segnalazioni di Giglioli (1880, p. 27: Palermo), Apostolides (1883, p. 20: Grecia) e Hoffman-Jordan (1893, p. 257: Grecia): può darsi che il Caranx suareus di tutti questi AA. sia un vero Caranx, nel mo- derno senso del termine, oppure D. rhonchus. La citazione di Schmie- deknecht (1906) — che dice C. suareus molto raro nel Mediterraneo, indicandone correttamente i caratteri —' non ha importanza in quanto l'opera di questo A. è puramente compilativa, senza dati originali. Riferisco i caratteri morfologici di D. suareus ammessi da Bertin e Dollfus. Raggi dorsali VIII.I.30-31.1, anali II.I.27-30.1; 43-49 scu- detti laterali. Nella lunghezza del corpo fatta uguale a 100, l'altezza massima è 23-24, la lunghezza cefalica 24-27, quella delle pettorali 26-29. E’ veramente strano che in quasi un secolo e mezzo questo Caran- gide non sia mai più stato rinvenuto nel Mediterraneo; può darsi che esso sia sfuggito agli osservatori per la sua superficiale rassomiglianza con in Pracunt Gen. Caranx Lac. Hist. Nat. Poiss. II, 1802, p. 57. Tipo: C. htppos 'L. Corpo ovale o oblungo, assai compresso. Osso mascellare più o meno largo, con osso supplementare bene sviluppato. Denti conici o villiformi, in una o poche serie sulle mascelle, di solito villiformi sul vomere, palatini e lingua. Linea laterale con scudetti sulla sola parte posteriore. Pinnule assenti. CARANGINI MEDITERRANEI 299 Secondo Jordan (1917, p. 60) il nome Caranx fu rinvenuto da Lacépède nei manoscritti di Commerson e il genotipo è, per definizione di Bleeker, Scomber carangus Bloch = S. hippos L. Su questa sinonimia non concordano però tutti gli AA.: secondo Weber e Beaufort (1931, p. 258), ad esempio, C. carangus e C. hippos sono due specie distinte, come già aveva ritenuto Giinther. Io propendo a crederle identiche e per questo considero C. hippos quale tipo del genere, seguendo in ciò la quasi totalità degli ittiologi. Questo genere, notoriamente ricco di forme distribuite in tutti i mari caldi, è rappresentato nel Mediterraneo da quattro specie: C. hippos L., C. fusus Geoffr., C. guara Bonn. e C. kalla Cuv. Val. Solo le prime tre esistono anche nei mari italiani. Lo studiarle comparativa- mente obbliga a considerare il non recente smembramento dei Caranx in parecchi generi e sottogeneri che, inutile dirlo, gli AA. interpretarono e definirono in diverse ‘maniere. Non è certo questo il luogo di entrare a fondo nella questione, per considerare criticamente quali gruppi naturali possano riconoscersi nel grande genere in discorso. L’avere ormai studiato un certo numero di specie, mi conduce ad approvare quanto scrisse Wakiya (1923, p. 163): «La scissione in parecchi generi, com'è fatta da alcuni autori, Rafinesque, Cuvier e Va- lenciennes, Bleeker, Jordan e Snyder, in base al prolungamento del pri- mo raggio molle dorsale, alla differenza di dentatura, o alla forma delle branchiospine, nell'opinione dello scrivente non è giustificata, poichè tutti i generi proposti da quegli autori concordano in tutti i loro caratteri essenziali, le sole differenze essendo cercate nell’uno o nell'altro di quei caratteri or ora menzionati. Si noti tuttavia come la dentatura, che è generalmente considerata come uno dei caratteri generici più importanti, possa variare così ampiamente in un gruppo dotato di denti deboli come i Carangidae, che non è bene considerarla come diagnostica. La lun- ghezza dei raggi della dorsale molle è pure soggetta a variazioni che si scorgono spesso in una medesima specie ». Venendo in particolare alle specie mediterranee, nulla ho da osser- vare circa C. hippos — che come dissi è il genotipo — e C. fusus. Quanto a C. guara, caratteristico per il lungo muso, dovremmo ascri- verlo al subgen. Pseudocaranx Bleeker, 1863 (Tipo: C. dentex = gua- ra), di cui è evidentemente sinonimo Longirostrum Wakiya, 1923. In base all'ordinamento sistematico dei Carangidi correntemente adottato dagli AA., C. kalla dovrebbe poi riferirsi addirittura ad un | RESTS Sen Stee ey ofc 300 Ei TORTONESE tt i genere diverso, caratterizzato essenzialmente dall’avere l'osso mascellare più stretto, cioè non espanso all'indietro come nei Caranx. Questo genere ebbe varii nomi: i Alepes Swainson, 1839 (Tipo: A. melanoptera Swains.). Hemicaranx Bleeker, 1863 (Tipo: H. marginatus Blkr = am- blyrhynchus Cuv. Val.). i Atule Jordan e Jordan, 1922 (Tipo: A. affinis Riipp.). Esaminate varie specie di questo presunto genere (affinis, kalla, djeddaba, amblyrhynchus) e confrontate con diversi Caranx, ho trovato insensibili gradazioni nella forma del mascellare: da specie in cui esso è assai stretto, si passa ad altre in cui è allargato. Secondo Fowler tale osso in Alepes è largo a mala pena 1/4 del diametro oculare: in realtà esso è quasi sempre ben più largo e in kalla, ad esempio, equivale ad almeno metà del predetto diametro, cioè non è più stretto di quanto si osservi in forme che lo stesso Fowler ascrive a Caranx. I denti delle mascelle sono uniseriati in Alepes, uni- o pluriseriati in Caranx: anche qui, dunque, non si ravvisa alcun serio elemento di- stintivo. E poichè analoghe strutture, variabili da specie a specie, rile- viamo nella forma e proporzioni del corpo, nella linea laterale e nelle pinne, io nego ad Alepes anche il valore di semplice sottogenere e deno- mino Caranx tutte le specie che ad esso si sogliono ascrivere. In base a identiche considerazioni, non tengo conto del subgen. Pseùdocaranx. Lasciando ora quanto concerne la sistematica, occorre riferire fre- quenza e diffusione di questi Pesci nelle acque mediterranee. Nessuna specie è abbondante e parecchie catture sembrano rappresentare eventi affatto occasionali. C. Ralla è quella a distribuzione più limitata, trat- tandosi di un immigrato dal mar Rosso attraverso il canale di Suez, che ha raggiunto le coste della Palestina e Siria. Le altre tre specie vennero complessivamente rinvenute — a quanto mi consta — in almeno 24 località, indicate nell’unita cartina. C. fusus e C. guara sono noti sia nel bacino mediterraneo occidentale, sia in quello orientale; il secondo di essi fu pure segnalato in Adriatico. C. hippos fu pescato nel Mediter- raneo occidentale e nel mar Jonio (Taranto, Sicilia). Nessun Caranx penetra nel mar Nero. E’ naturale che, trattandosi di Pesci essenzial- mente di acque calde, il maggior numero di catture si registri nel Medi- terraneo meridionale (M. di Levante, Sicilia, Spagna meridionale). C. fusus è endemico di questo mare. C. hippos e C. guara penetrarono certo | dall'Atlantico, nelle cui zone tropicali sono assai diffusi : l'uno e l’altro si ritrovano nel Pacifico. Concludo queste considerazioni generali avvertendo che ogni cattura di questi Carangidi nei mari italiani è di grande interesse e merita di Il gen. CARANX nel Mediterraneo C. hippos SUS C. Kalla (E guara . . . . . PI . PA 10. - Cartina di distribuzione dei Caranx mediterranei. venire segnalata. Per il loro riconoscimento specifico vale la seguente chiave: A. La zona compresa fra l’istmo e le pinne ventrali è priva di squame, ad eccezione di una piccola area ovale EI Ne Naya ie ae 5 ehh eee FIL pPOS B. Tutta la superficie ventrale è coperta di squame. 1. La parte diritta della linea laterale ha inizio a livello dei primi raggi della seconda dorsale. o a. Denti pluriseriati sulle mascelle. 22 branchiospine circa . . C, fusus b. Denti uniseriati. 27-28 branchiospine Rae ean AI, . €. kalla 2. La parte diritta della linea laterale ha inizio a livello del centro della se- conda. dorsale . : 5 IRA a ans 3 A Ge fp itera Giovano pure all’identificazione alcune particolari caratteristiche, co- me la forte convessità del profilo superiore del capo e i lunghi lobi della seconda dorsale e dell’anale in C. hippos, la lunghezza del muso — su-. periore al diametro oculare — in C. guara, la brevità della parte curva della linea laterale rispetto a quella diritta in C. Ralla. I caratteri meri- stici sono poi compendiati nella presente tabella : 302 BS STORTONESE 2 "0 EUR CENE ho ISSN ON C. hippos C. fusus C. kalla Ce guara Branchiospine (1) 13-15 22 27-28 21-25 Scudi later. 25 - 40 44-45 37 - 46 23 - 30 Raggi dorsali | VII-VII/I. 18-22 | VII-VIII/I, 23-24) VHII-I.23-25 | VII-1.24-27 Raggi anali II-1.16-19 II- 1. 20 I-1.18-21 Il - 1. 20-22 Il campo di variabilità è certamente più esteso anche in C. fusus, nei cui riguardi le osservazioni sono tuttora scarse. Allo stato giovanile i Caranx sono adorni di fascie verticali bruno- nere che in seguito scompaiono; col passaggio allo stato adulto tende pure a semplificarsi la dentatura ed aumenta il numero di scudetti late- rali. Nei giovanissimi stadi, inoltre, il margine ‘del PIRODEALOA e munito di robusti dentelli, destinati a sparire. Caranx hippos L. Scomber hippos: Linneo, Syst. Nat. 12, 1866, p. 494. Caranx hippos: Jordan e Gilbert, Rev. Amer, Caranginae, 1883, p. 200 - Berg, An. Mus. Nac. B. A. IV, 1896, p. 36 - Jordan e Evermann, Fish. N. M. America, I, 1896. p. 920; IV, 1900, tav. CXLI f. 21 - Evermann e Marsh, Fish. Porto Rico, 1902; p 131, f. 31 - Pellegrin, Ann. Inst. Océan. VI, 1914, p. 66 - Meek © Hildebrand, Mar. Fish. Panama, II, 1925; p. 350 - Fowler, Mar Fish. W. Africa. II, 1936, p. 696, f. 312 - Hildebrand, Shore Fish. Perù, 1946, p. 208. Scomber carangus: Bloch, Nat. Ausl. Fische, VII, 1793; p. 69, tav. CCCXL. Caranx carangus: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9, 1833, p. 91 - Cuvier, Règne Anim. 1836, tav. 57, f. 2 - Giinther, Cat. Fish. II, 1860, p. 448 - Giglioli, Elenco, 1880, p. 27 - Doderlein, Riv. Fauna Sic. Vert., 1881, p. 58 e 79 - Carus, Prodr. Faun. Medit. II, 1893, p. 671 - Griffini, Ittiol. Ital., 1903; p. 410 - Cadenat, Poiss. Senegal, 1950, p. 171; f. 103. Questo bel Pesce è presumibilmente meno raro nel Mediterraneo di quanto si possa supporre, ma fino ad ora non si ebbero che pochissime citazioni sporadiche, senza alcuna figura nè descrizione. Io potei esa- minare cinque individui, quattro nella collezione Giglioli e uno nel Mu- seo di Genova. Quest'ultimo (Fig. 12) proviene da Noli (Riviera ligure di Ponente, 1-XII-1893. C. E. 12780) ed era stato determinato C. den- tex; le sue misure sono le seguenti: (1) Com'è uso, viene qui indicato il numero di quelle presenti sulla parte inferiore del primo arco branchiale. II 11. - Caranx hippos L. Follonica (Toscana). 12. - Caranx hippos L. Noli (Liguria). ) “gi CRI N E. TORTONESE © de Lunghezza 360 mm. Lungh. pettorali 138 mm. _ Altezza massima 135 Lungh. lobi codali . 126 Lungh. del capo 105 Lungh. ventrali 54 Diametro oculare 16 Lungh. lobo ant. dorsale 92 Alt. mass. mascellare 16 Lungh. lobo ant. anale 100 Alt. peduncolo codale 15 Profilo superiore del capo fortemente ricurvo e accompagnato da una distinta carena. Mandibola un po’ prominente. Mascellare ben espanso all'indietro e terminante sulla verticale che passa per l'orlo posteriore dell'occhio. Preorbitale assai alto. Palpebra adiposa molto più ampia nella metà posteriore. Narici più vicine all'occhio che al muso. Denti conici, acuti e robusti: nella mandibola formano una serie sola, mentre sui premascellari alla serie esterna più sviluppata fanno seguito alcune. serie di denti più piccoli. 14 branchiospine. Squame piccole e cicloidi; la regione ventrale, anteriormente alle omonime pinne, è nuda ad ecce- » zione di un'area ovale coperta di squamette. Linea laterale con una curva assai alta anteriormente; la parte posteriore è leggermente più lunga e vi si contano 34 scudetti. Alla base della codale decorrono due marcate carene oblique, convergenti all’indietro. Raggi dorsali VIII-I.22, anali Il.19:: in entrambi i casi, quelli molli anteriori formano un lungo e acuto lobo. Pettorali lunghe e falcate, giungenti all’incirca sotto la metà della seconda dorsale e sopra il primo terzo dell’anale, oltre l'ini- zio della parte diritta della linea laterale. Sembra che le pinne impari avessero un orlo bianco, sotto cui sta una zona nerastra; esiste la macchia nera opercolare. Quattro sono, come ho detto, gli altri esemplari che ebbi in esame: a) Nizza 12-XII-1893. Lungh. 340 mm. b) Follonica (Toscana). 4-XII-1889. Lungh. 330 mm. (Fi- gura II). c) Taranto. 2-I-1908. Lungh. 320 mm. d) Malta. 7-I-1881. Lungh. 380 mm. La mandibola è più o meno prominente. Il mascellare termina sotto l'orlo posteriore dell'occhio o quasi. Le 14-15 branchiospine sono assai larghe e le più sviluppate eguagliano in lunghezza il diametro verticale dell'occhio. Il numero degli scudetti laterali varia da 22 a 30 e le due parti della linea laterale sono subeguali in estensione. L’esemplare di Malta è anomalo per avere la prima pinna dorsale quasi atrofica. Oltre \ Î è î CARANGINI MEDITERRANEI 305, up alla macchia opercolare, v'è traccia di un'altra, pure nerastra, all'ascella delle pettorali. Aggiungo le misure dell'individuo di Follonica : Lunghezza 330 mm. Largh. ped. codale 25 mm. Altezza massima 126 Lungh. pettorali 124 Lungh. capo 102 Lungh. lobi codali 124 | vi Diametro oculare 20 Lungh. lobo dorsale 79 “ Alt. mascellare 9 Lungh. lobo anale 89 , di Alt. ped. codale 13 ae A B Be ee One ) i é i 13. - Squame e denti di Caranx hippos (A-A’) e di C. fusus (B-B’). Tutto il materiale qui illustrato è inedito e riesce del più grande is interesse per porre su ben piu sicure basi la conoscenza della diffusione si di questo Carangide nei nostri mari; lo si era infatti indicato soltanto in Sicilia (Doderlein) e, con maggior esattezza, a Palermo (Giglioli). Non mi risulta che lo si sia segnalato in altre zone del Mediterraneo, ma è i probabile che, almeno in quelle più calde, non vi sia rarissimo. Questa specie non è certo di difficile riconoscimento; secondo Evermann e Marsh (loc. cit.) è questo il Caranx « meglio caratterizzato, subito riconoscibile per la forte curvatura del capo, il petto nudo e le macchie opercolari e pettorali ». Si noti che gli esemplari da me studiati furono tutti pescati in dicembre e gennaio e sono tutti a completo svi- luppo; quello giovane raffigurato da Fowler (loc. cit.) mostra ben nette le fascie verticali oscure caratteristiche della prima età. C. hippos può superare m. 0,60 di lunghezza. Abita essenzialmente l'Atlantico tropicale, sia nelle acque americane (località tipica: Caro- lina), sia in quelle africane, ma ricompare nel Pacifico, poichè secondo gli ittiologi americani è diffuso dalla California al Perù. Fu citato anche nella regione indo-pacifica, ma a questo proposito errarono diversi AA., a cominciare da Giinther (1860), che con C. hippos confusero specie Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 11 RIT SORA ee eee PR dea UNI , =e) eee CA aa Prese . cx Ferenc SS Dien a i È =» * ERA Po . AT 306 E. TORTONESE CaM i affini ma sicuramente diverse; per questo motivo, non ho voluto ripor- tare dati bibliografici relativi a tale regione, per la quale alcuni AA. con- siderano C. ignobilis Forsk. come la forma vicariante geografica di C. hippos. Tuttolomondo (1899, p. 122) parla di un C. carangus abbastanza frequente in Sicilia (Catania, Siracusa), ma senza darne il minimo cenno descrittivo: io esito a credere che si tratti veramente di C. hippos e so- spetto trattarsi di C. fusus, specie mediterranea ben piu abbondante, nella quale il profilo cefalico è meno incurvato, le squame sono piu lar- ghe e tondeggianti e non mancano sul petto, gli scudetti sono più nume- rosi (39-45), i denti più piccoli, le carene codali meno marcate, le pinne pettorali più brevi,.i lobi della dorsale e dell’anale molto meno appa- — riscenti. . Presento qui le prime descrizioni e figure di C. hippos mediterranei. Caranx fusus Geoffr. Caranx fusus: Geoffroy. Descr. Egypte, 1809; tav. 24; f. 3 - Cuvier e Valencien- nes, Hist. Nat. Poiss. 9. 1833, p. 52 - Giinther. Cat. Fish II. 1860, p. 445 - Giglioli. Elenco, 1880, p. 27 - Doderlein, Riv. Fauna Sic. Vert., 1881; Pp. 57 e 79 - Moreau, Hist Nat. Poiss. France, 2, 1881, p. 444 - Carus, Prodr. Faun. Medit. II. 1893: p. 671 - Tillier, Mém. Soc. Zool. France; XV, 1902 : p. 318 - Griffini, Ittiol. Ital., 1903. p. 410 - Schmiedeknecht, Wirbelt. Europas. 1906. p. 338 - Fage, Poiss. Baléares.s 1907; p. 73 - De Buen; Catal. Ictiol., 1926, p. 105; Fauna Ictiol. 2; 1935; p. 106 - Gruvel. Mem. Inst. Egypt. XXIX. 1936. p. 170 - Tortonese, Pesci di Rodi, 1947, p. 166; f. 1: Pesci Can. Suez: 1949; p. 283. . Riporto anzitutto quanto rilevai su un esemplare di Rodi. Nella lunghezza (305 mm.) l'altezza del corpo è compresa circa 3,25, il capo 3,50. Diametro oculare pari a 1/6 del capo e alla metà del muso. Denti conici, uniseriati sui lati della mandibola, biseriati nella regione sinfisa- ria, irregolarmente pluriseriati sui premascellari, dove quelli esterni sono assai più grandi, sopratutto presso la sinfisi; minutissimi denti sul vo- mere e sui palatini. Mascelle pressochè di ugual lunghezza. Osso mascel- lare alto circa 3/4 del diametro oculare e terminante sotto il centro del- l'occhio. Fori nasali vicinissimi tra loro. La linea laterale diventa diritta poco dietro l'origine della seconda pinna dorsale e conta circa 45 scudetti, compresi i più piccoli. Raggi dorsali VIII-I.24, anali II-I.20. Pettorali falcate e molto acute, poco più lunghe del capo, mentre la codale ne è più breve. Gli apici di quest'ultima pinna sono più scuri; macchia oper- colare nerastra. RENI i oC Lo CARANGINI MEDITERRANEI | - Seguono alcuni dati relativi al materiale che esaminai più di recente. a) Genova, primavera 1845 (Coll. RISO Museo di Firenze). Misure: “Lunghezza 175 mm. Alt. ped. codale 8 mm. Altezza massima 60 Lungh. pettorali 5I Lunghezza capo 46 Lungh. ventrali ae Diametro occhio II Lungh. codale 50 Mandibola leggermente sporgente. Mascellare terminante poco oltre il centro della pupilla. Denti pluriseriati, piccoli e conici, un po' ricurvi indietro, più grandi sulla parte anteriore delle mascelle. Narici più vi- cine all’apice del muso che all’occhio, dove la palpebra adiposa è bene 14. - Caranx fusus Geoffr. Napoli. sviluppata. 22 branchiospine, di cui le più lunghe sono pari a 3/4 del diametro verticale dell'occhio. La parte diritta della linea laterale è un poco più lunga di quella curva e comprende 44 scudetti. Le due carene oblique alla base della codale sono un po’ meno marcate che in C. hippos. Raggi dorsali VII-I.23, anali II-I.20: entrambe queste pinne formano anteriormente un lobo elevato ben distinto. La seconda dorsale si origina poco più avanti dell’anale e dell'inizio della porzione diritta della linea laterale. Al 7° scudetto di questa giungono l’apice delle pet- torali; le ventrali terminano all’ano. L’opercolo reca la consueta macchia oscura. b) Napoli (id. id. 1892). Lungh. 105 mm. 39 scudetti laterali. (Fig. 14). c) Malta (id: id. Goletta « Olga », 1878). Due esemplari lun- ghi mm. 90-I110, rispettivamente con 39 e 40 scudetti. Come nel prece- È v o> es us 308 E. TORTONESE © dente, le pinne pettorali raggiungono a mala pena la fine della linea late- rale curva. d) Cipro (Museo di Parigi, leg. Gaudry. N. 2662). e) Egitto (id. leg. Lefebvre. N. 6117). mh f) Alessandria (id. Tipo! N. 5857). In entrambi questi esem-. plari egiziani il corpo è un po' più breve ed elevato che in quello di Rodi sopra descritto. VAN g) Haifa (British Museum. 1935.3.5.21 e 1938.11.1.36). In rapporto alla forma del capo e delle pinne impari, questo Ca- rangide può dirsi intermedio tra C. hippos e C. guara. In base alle attuali conoscenze esso è esclusivamente mediterraneo; lo si conosce in Egitto — dove penetra nel canale di Suez fino al lago Timsah — a Rodi e in Spagna (Baleari e mare Catalano), nonchè a Nizza, Napoli e Palermo, dove viene considerato rarissimo. Al pari di C. hippos, era finora ignoto nel mar Ligure. L’esemplare di Genova che ho sopra menzionato fu avuto in cambio dal Museo Zoologico dell’Università di Genova e, se- condo Giglioli, è uno dei due Caranx che Sassi citò come C. luna; nella sua scheda, lo stesso A. dice di averlo erroneamente creduto il giovane di C. dentex ed aggiunge che C. fusus è una buona specie, ottenuta da Bellotti a Messina (XI. 1882) e a Palermo (I. 1883). Almeno in Egeo, questa specie depone le uova in estate (luglio e agosto), avvicinandosi alle coste. Col procedere dello sviluppo le pinne pettorali divengono proporzionatamente più lunghe, poichè dapprima non giungono neppure all’inizio della linea laterale diritta e poi possono ~ superarlo. Schnakenbeck (1930, p. 17, f. 12) studiò un giovanissimo Carangide di 20 mm. pescato dal « Pangan » a sud di Creta e lo indicò come « tipo D»: molto probabilmente si tratta di C. fusus. Borja (1920) indicò questo Carangide in un gran numero di località spagnole, ma De Buen (1926) ritiene che egli l'abbia molto spesso confuso con T. trachurus. Caranx kalla Cuv. Val. Caranx kalla: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9, 1833, p. 49 - Day. Fish. India, 1878, p. 219 - Blegvad, Fish. Iran. Gulf, 1944; p. 96. Caranx calla: Giinther, Cat. Fish. II, 1860, p. 433 - Steinitz, Pubbl. St. Zool. Napoli, 8, 1927, p. 341 - Bodenheimer, Anim. Life Palest., 1935, p. 457-460. Caranx (Selar) kalla: Klunzinger, Fische Roth. Meer., 1884, p. 97 - Weber e Beaufort, Fish. Indo-Austr. Arch. VI, 1931, p. 215, f. 44. CARANGINI MEDITERRANEI Bis, 309 a Caranx galla (sic): Gruvel, C. R. Ac. Sci. Paris, 188, 1929, p. 1698. 2 oe Alepes kalla: Fowler, Syn. Fish. China, 1936, p. 281. di Non vidi alcun esemplare mediterraneo di questa specie. Essa ha LL modesta statura (200 mm. al massimo), profilo ventrale più incurvato ved di quello dorsale; denti piccoli, conici e uniseriati sulle mascelle; mandi- bola appena prominente; 27-28 branchiospine; parte curva della linea , laterale notevolmente più corta di quella diritta, che reca 37-46 scudetti; 15. * Testa di Caranx kalla Cuv. Val. Borneo. Ro raggi dorsali VIII-I.23-24, anali II-I.18-21; lobo codale superiore più lungo; peduncolo e pinna codale gialli. C. kalla è diffusissimo nella regione indo-pacifica dal mar Rosso all’Australia alle Hawai; penetrò in Mediterraneo attraverso il canale di Suez ed ora è presente in Palestina e in Siria. Dalla descrizione che Steinitz (loc. cit.) dà del materiale palestinese, risulta che la sua identifi- cazione è esatta. Si può presumere che questo Carangide venga segnalato in altre località del mar di Levante o anche dell'Egeo. Jo non studiai che individui di Borneo (leg. Doria e Beccari, 1865-67; Mus. Genova), de- sumendone la pertinenza di kalla al gen. Caranx, come più sopra ho riferito. NI SOA, ORI DI BI ATOR TONESE tie | Caranx guara Bonn. Scomber guara: Bonnaterre, Tabl. Encycl. Méth. 1788, p. 139, tav. LVI << Scomber dentex: Bloch e Schneider, Syst. Ichth., 1801, p. 30. : Trachurus imperialis: Rafinesque, Caratteri, ecc., 1810, p. 42. Catanx luna: Geoffroy, Descr. Egypte, 1809, tav. 23, f. 3 - Cuvier e Valencien- nes, Hist. Nat. Poiss. 9, 1833; p. 80 - Sassi, Pesci Genova, 1846, p. 116 - —. Guichenot, Expl. Sci. Algerie, 1850, p. 62 - Canestrini, Cat. Pesci G. Genova; 1861, p. 264 - Moreau, Hist. Nat. Poiss. France, II, 1881, p. 442 - Grif- fini, Ittiol. Ital. 1903; p. 410 - Schmiedeknecht, Wirbelt. Europas, 1906; PARISE i i 7 i Citula banksti: Risso, Hist. Nat. Europe Mér, 3, 1826, p. 422; tav. VI, f. 13. Caranx solea: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss., 9, 1833, p. 86. Caranx dentex: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9, 1833; p. 87 - Gunther. Cat. Fish. II, 1860, p. 441 - Steindachner, Ichth. Ber. Spanien, 1868, p. 386, tav. 1 - Canestrini, Pesci Italia, 1872: p. 109 - Doderlein, Fauna Sic. Vert., 1872, p. 44; Riv. (Fauna Sic. Vert., 1881; p. 57, 64, 79 =) Faber) Fisher, Adriat., 1883, p. 195 - Jordan e Gilbert, Rev. Amer. Caranginae, 1883, p.. | 197 - Carus, Prodr. Faun. Med..II, 1893, p. 671 = Parona, ‘Pesca Maree guria, 1898, p. 352 - Tuttolomondo, Fauna Itt. Catania, 1899, p. 122 - Kolombatovic, Contr. Fauna Vert. Dalmazia, 1904, p. 188 - Zugmayer, Res, Sci. Monaco, XXXV, 1911, p. 106 - Ninni, Cat. Pesci Adriatico, 1912, p. 87 - Pellegrin, Ann. Inst. Océan. VI, 1014, p. 65 - De Buen, Fauna Ictiol., 1935, p.- 106. Caranx analis: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9, 1833, p. 88. Selenia luna: Bonaparte, Cat. Pesci Europei, 1846, p. 75. T Caranx guara: Jordan e Evermann, Fish. N. M. America, I, 1896; p. 926 - Bean, Cat. Fish. Bermuda, 1906, p. 47 - Meek e Hildebrand, Mar. Fish. Panama, 2, 1925: p. 349 - De Buen, Catal. Ictiol., 1926, p. 105 - Fowler, Syn. Fish. China; 3, 1936, p. 286, f. 25; Fisb. Brazil, 1941; p. 154; Proc. Acad. Nat. Sci. Philad., CII, 1950, p. 70; f. 3 - Tortonese, Ris. Ittiol. « Magenta », 1939; p. 334; f. 10 - Tortonese e Trotti, Cat. Pesci M. Ligure, 1949; p. 83. Caranx ascensionis: Fowler; Mar. Fish. W. Africa, II, 1936, p. 699, f. 313. Sembra essere questo il Caranx più noto nel Mediterraneo. I suoi caratteri risultano dalla seguente descrizione di due individui di Messina, (Fig. 17), lunghi 203-285 mm. e da me studiati nel museo di Firenze (Coll. Giglioli, « Olga », 1878-1883). Le misure di uno di essi sono: Lunghezza 203 mm. Alt. ped. codale II mm. Altezza massima è. 90 . Lungh. codale 65 Lunghezza capo 70 Lungh. pettorali 1 0 Diametro occhio Te, Lungh. ventrali 32 a Capo e muso assai lunghi, quest'ultimo superiore al diametro ocu- lare. Labbra assai grosse. Mandibola leggermente più breve della mascella superiore. Mascellare non giungente a livello dell'occhio. Questo è rela- tivamente piccolo, con palpebra adiposa piuttosto stretta. All’orlo di questa le narici sono più vicine che all'apice del muso. Profilo superiore zi sient ame / ss CARANGINI MEDITERRANEI — pon 311 del capo inclinato, non convesso, un po’ rientrante in corrispondenza delle narici. Denti mascellari minuti e uniseriati su entrambe le mascelle. 25 branchiospine, di cui le più lunghe quasi eguagliano il diametro ver- ticale dell'occhio. La linea laterale forma una curva piuttosto bassa e lunga, superiore al tratto diritto, che ha inizio sotto la metà della secon- da pinna dorsale e comprende circa 30 scudetti. Raggi dorsali VIII-I.25, anali II-I.20; queste pinne non formano lobi ben distinti e recano alla base una guaina squamosa ben sviluppata. Il loro ultimo raggio è assai più grosso degli altri. Pettorali falcate e acute: non arrivano sino al- l’inizio della parte diritta della linea laterale. Le ventrali raggiungono lano. E’ ben distinta la macchia nerastra opercolare. x Il restante materiale a mia disposizione è il seguente: a) Napoli, Posillipo (Mus. Firenze, coll. Giglioli. 5-VI-1885. Preso a 10 m. di profondità). Lungh. 370 mm. b) Mediterraneo (Mus. Torino). Lungh, 330 mm. Raggi dorsali VIII-I.27, anali II-I.22. c) Mar Ligure (Mus. Genova). Lungh. 530 mm. d) Nizza (Mus. Parigi. Fr. Gal. N. 4664). e) Algeria (id. Guichenot. N. 6119). f) Egitto (id. Geoffroy. N. 5855). i Nel museo di Genova esaminai inoltre un individuo giovane (145 mm.) di Madera (« Corsaro ») senza riscontrarvi apprezzabili differenze rispetto agli adulti. Questa specie, che può raggiungere 800 mm. di lunghezza (Fow- ler), è soprattutto caratteristica per la lunghezza del muso; la parte cur- va della linea laterale è decisamente più lunga di quella diritta; l’ultimo raggio della seconda pinna dorsale e dell’anale differisce dai precedenti per la sua molto maggior robustezza, che fa pensare a una pinnula.non staccata. La magnifica figura data da Steindachner, che qui riproduco, dà un'ottima idea complessiva di questo Carangide, che secondo Risso è azzurro iridescente sul dorso, argenteo sui fianchi e roseo sul ventre, con le pettorali di un bel giallo dorato. Nel suo materiale delle isole Ber- mude, Bean (1906) notò un colore bruno molto scuro, quasi nero, sulla gola e dietro la fessura branchiale. Fowler (1950) raffigurò un indivi- duo delle Indie occidentali lungo 21 mm., che presenta otto fascie verti- cali scure, muso molto più breve che negli adulti e pinne con un diverso Pe) A PE eC TAI Pat fas Se a TORTONESE x profilo: la codale ha i lobi molto più brevi, larghi ed arrotondati e le pettorali non appaiono falcate. | Poichè secondo i più moderni ed autorevoli ittiologi Bonnaterre | fi raffigurò veramente la specie in discorso, mantengo per essa il nome ) Vr 16. = Caranx 1868). 17. - Caranx guara Bonn. Messina. guara. Non mi pare dubbio che corrisponda ad essa il Trachurus impe- rialis di Rafinesque, cioè il pesce che a detta di questo e di altri AA. i | ‘siciliani designano « Sarago imperiale ». Gia Cuvier e Valenciennes (1833, p. 82) identificarono C. banksii Risso con questo Caranx. Non è -CARANGINI MEDITERRANEI 313 comprensibile perche Bonaparte, nel suo Catalogo dei Pesci europei, — per quanto fosse a conoscenza della precedente letteratura — lo annoveri con un nuovo nome (S. luna); egli cita fra l’altro anche un nome (Ca- ranx selenia) lasciato manoscritto da Cocco. Come gia feci osservare (1947, p. 21), Fowler (1936) riesumò a torto il nome C. ascensionis Osb., poichè non si può accertare che cosa sia in realtà lo Scomber ascen- sionis Osbeck (1771). Il C> ascensionis raffigurato da Cuvier e Valen- ciennes (1833, tav. 249) ricorda molto più C. hippos che C. guara. Nel Museo Britannico è etichettato C. ascensionis un esemplare delle isole Kingsmill (Polinesia. 73.4.3.161), che mi pare riferibile a C. guara. Questa specie è infatti diffusa non solo nel Mediterraneo e nel- l'Atlantico, ma anche nel Pacifico, come già affermai nel 1939 (loc. cit.) avendo avuto occasione di studiare materiale giapponese. Wakiya (1923) non la citò in Giappone, illustrando invece tre specie (C. platessa, delica- tissimus e mertensii) estremamente affini ad essa, con cui credo di poterle almeno in parte identificare: rinviando a quanto già scrissi in proposito (1939) confermo la mia persuasione che C. guara abiti anche il Pacifico (Cina, Giappone, Filippine, Polinesia, Hawai). Sembra non manchi neppure nell'Oceano Indiano, poichè Barnard (1927, p. 547) ritiene C. natalensis Gilchr. Thomps. sinonimo di C. dentex, annoverando per- ciò questa specie fra quelle sud-africane (Table Bay, Natal). In Atlantico questo Caranx è noto sia nelle regioni orientali (dalla Mauretania a S. Elena e Ascensione), sia in quelle occidentali (dalle Bermude alle Antille al Brasile). Veniamo al Mediterraneo. Benchè esista in ogni settore, C. guara non è frequente in alcuna località. Secondo Steindachner è molto raro in Spagna (Cadice, Gibilterra, Malaga) e pure raro, secondo Giglioli, è nei mari italiani (Genova, Messina, Malta). Risso lo dice di passaggio abituale a Nizza in maggio e giugno, ma Moreau ne afferma la rarità. Poco frequente è a Catania (Tuttolomondo). Kolombatovic lo segnala a Curzola e lo ritiene non rarissimo nella Dalmazia meridionale. Alcune località di cui esaminai materiale, come Napoli, Alessandria e Algeri, già erano note in letteratura. Schnakenbeck (1930, p. 17, f. 13-16) considerò come « tipo E » due giovanissimi Carangidi di 5-6 mm. pescati uno presso la Corsica, l’altro fra Creta e la costa africana: con ogni probabilità essi sono en- trambi C. guara. Gen. Scyris Cuvier. Règne Anim. II, 1829, p. 209. Tipo: S. alexandrinus Geoffr. Corpo molto alto e compresso. Denti villiformi sulle mascelle, sul vomere, sui palatini e sulla lingua. Mandibola prominente. Preorbitale piu largo del diametro oculare. Palpebra adiposa rudimentale. Squame molto minute e lisce. Linea laterale con una forte curva nella parte an- teriore, che è priva di scudetti; questi esistono, ma piccoli, nella parte posteriore. Prima pinna dorsale composta di poche e brevissime spine isolate, che scompaiono nell'adulto; seconda dorsale e anale con i raggi anteriori molto più lunghi, estesi a guisa di filamenti nei giovani. Pin- nule assenti. Questo genere, che per la caratteristica sagoma romboidale è ben riconoscibile e ricorda Selene, conta nel Mediterraneo una sola specie, affinissima a quella (S. indicus Riipp.) che la sostituisce nel mar Rosso, donde è diffusa fino alle Hawai. Nell'una e nell'altra lo sviluppo è accom- pagnato da cospicue modificazioni, che si svolgono secondo uno stesso schema: allungamento del corpo, atrofia della prima pinna dorsale, accorciamento dei raggi molli anteriori dorsali e anali, scomparsa delle fascie oscure proprie dei giovani. Scyris alexandrinus Geoffr. Gallus alexandrinus: Geoffroy, Descr. Egypte, 1809, tav. 22, f. 2. Scyris alexandrina: Cuvier e Valenciennes, Hist. Nat. Poiss. 9,1833, p. 152 - Fowler, Proc. Acad. Nat. Sci. Philad., LXXV, 1923, p. 36; Mar. Fish. W. Africa, Il 1936, p. 704, RIO i Gallichthys aegyptiacus: Cuvier e Valenciennes, DEniSt Nat. Poiss.. 9, 1833, p. 176 | p. 538, 542. Caranx alexandrinus: Giinther, Cat. Fish. II, 1860, p. 455 - Steindachner, Ichth. Ber. Spanien, 1368, p. 388 - Giglioli, Elenco, 1880, p. 27 - Carus, Prodr, Faun. Medit., II, 1893; p. 671 - De Buen, Catal, Ictiol., 1926, p. 105; Fauna’ Ictiol, 1935.) pil 106: Alectis alexandrinus: Nichols, Bull. Amer. Mus., XLII, 1920, p. 291 - Boden- heimer, Prodr. Faunae Palaest., 1937, p. 274. : Caranx gallus: Steinitz, Pubbl. Staz. Zool, Napoli. 8, 1927, p. 344 - Gruvel, C. R. Acad. Sci. Paris, 188, 1929, p. 1698 - Bodenheimer, Anim. Life Pa- lest, 1935, p. 457: 460; Prodr. Faunae Palaest., 1937, p. 274. Scyris alexandrinus: Tortonese, Ann. Mag. Nat. Hist. (11), XIII, 1946, p. 712; Pesci di Rodi, 1948, p. 168, f. 2 - Cadenat, Poiss. Senegal, 1950 p. 1:75» f. 106. Due soli esemplari ebbi in studio: uno di Rodi, che già descrissi (loc. cit.) e uno giovane dei pressi di Porto Said (Egitto). Riporto an i dati relativi a quello di Rodi, premettendone le misure: - Cuvier, Règne Anim,, 1836; tav. 59, f. 2 - Lutken, Spolia Atl., 1880, RE nn a Lunghezza Hy 250 mm, Lungh. pettorali 95 mm. | Altezza massima 160 . Lungh. codale 90 Lunghezza capo 70 Lungh. raggi anali ant. 120 Diametro oculare 16 18. - In alto, Scyris alexandrinus Geoffr. Rodi (Tortonese, 1947). In basso; — Hynnis goreensis Cuv. Val. Africa occidentale (Fowler, 1936). Corpo molto compresso, con la massima altezza corrispondente all'origine della seconda dorsale e dell’anale, che stanno quasi sulla stessa verticale. Profilo anteriore del capo leggermente concavo. Dorso e ventre, anteriormente alle pinne, con orlo affilato. Peduncolo codale sottile, poco più stretto del diametro oculare. Mandibola prominente. Estremità 316 | E. TORTONESE Irate 9 ss posteriore del mascellare situata al disotto delle narici e alta 3/5 del dia- metro oculare. Denti minuti, uniseriati sui premascellari, pluriseriati sul- la parte anteriore della mandibola, granulari sul vomere. Le piccolissime squame lasciano affatto liscia la superficie del corpo. Linea laterale molto arcuata nella metà anteriore, diritta in quella posteriore; sul peduncolo codale la accompagna una serie di scudetti, bassi e con carena poco accen- tuata. Raggi dorsali VII-I.20; fra essi, i primi sette raggi molli sono molto lunghi, simili a neri filamenti. Raggi anali I.18: i tre primi sono particolarmente sviluppati, ma meno di quelli dorsali. Pettorali falci- formi, assai più lunghe del capo e terminanti sulla porzione diritta della linea laterale; ventrali brevi. Colore uniformemente argenteo. Rinvenni nel Museo di Genova un « Caranx ciliaris Bl.» (C. E. 7915) (Fig. 19) che riferisco senza esitazione a S. alexandrinus. Esso fu — preso poche miglia a sud di Porto Said, cioè nel canale di Suez (Nave « Scilla », 1891) e misura 88 mm. di lunghezza per 74 di altezza massi- ma; capo 30 mm., diametro oculare 9. Lunghissimi e di colore nero sono i primi sei raggi molli della pinna dorsale, i primi tre dell’anale e il primo delle ventrali. Pettorali poco più lunghe del capo. Raggi dorsali VI-I.21, anali II-I.19: le spine dorsali e anali sono ben distinte. Nella parte superiore dei fianchi restano evidenti tracce di cinque fascie brune, di cui l’ultima sta sul peduncolo codale. Per una più completa valutazione dei caratteri morfologici della specie, aggiungo alcuni dati tratti dalla letteratura. Nella figura di Geoffroy il corpo è meno allungato che nell’esem- plare rodiota sopra descritto e i primi raggi dell'anale sono più lunghi. Le formule delle pinne vennero indicate come segue : Cuvier e Valenciennes: D 1722. Al 1/10. C117. Po 20. Verse: Gunther :)D 5:1/21. Ami: i Steindachner: D 7 (— 5) 1/21. A 1/19. Linea lat. 136-140. Nei piccoli individui egiziani, lunghi 1-2 pollici, che Cuvier.e Va- lenciennes denominarono G. aegyptiacus, esistevano una banda nerastra dall'occhio alla nuca e quattro bande grigiastre verticali sui fianchi; le ventrali avevano i tre primi raggi allungati. Cadenat raffiguro (loc. cit.) _ un giovane lungo 110 mm., privo di fascie oscure e coi primi raggi molli dorsali e anali meno lunghi che in quello del canale di Suez da me descritto più sopra. Nel materiale della Siria Fowler osservò quanto segue. Lunghezza del capo compresa tre volte in quella del corpo, al- tezza 1,5; raggi dorsali I.VI-I.21, anali 1.18. Linea laterale con circa t eee | CARANGINI MEDITERRANE] — ee eRe GET 134 squame e 15 scudetti. Denti piccoli e conici, biseriati sulla parte anteriore delle mascelle, minutissimi sul vomere e in apparenza assenti sui palatini. 10 + 25 branchiospine, lanceolate e poco più lunghe di metà dell'orbita. Squame piccolissime, un po’ più sviluppate sul pedun- colo codale. 29 19. - Scyris alexandrinus Geoffr. Canale di Suez (Lungh. 88 mm.) In Mediterraneo questo Carangide non si rinvenne che nelle zone più calde. Alessandria è la località tipica; nessun A. lo segnalò nel canale di Suez, dove invece evidentemente penetra (v. sopra). Lo si conosce in Palestina — dov'è comune ad Haifa in inverno — e in Siria; a Rodi e a Malta è rarissimo e pure raro è in Spagna, dove fu segnalato lungo le coste meridionali (mar di Alboran, golfo di Malaga). E’ sconosciuto nei mari italiani (1). Il suo habitat si estende all’Atlantico orientale, dove in base alle citazioni di parecchi AA. questo Pesce risulta diffuso lungo le coste afri- cane fino all’Angola. Il genere Scyris fa parte di un gruppo di Carangidi notevolmente differenziati dal ceppo primitivo dei Caranx e il cui sviluppo, come già (1) Ricordando in Sicilia «Caranx alexandrinus o rhonchus » Doderlein (1872, p. 52) alludeva quasi certamente a quest'ultima specie, non alla prima che ne è ben diversa. 318 Hy TORTONESE hg TI TANO NE ho accennato, si accompagna a vistose. modificazioni, Queste spiegano come si siano riconosciuti addirittura generi distinti, in base a varia- zioni connesse con l'età: vi accennò Nichols (1920), il quale nel trat- tare di questi Pesci ricordò come Liitken (1880) sia stato il primo a. porne la sistematica su più corrette basi. Quest'ultimo A. sostenne che i cosiddetti Blepharis e Gallichthys, col procedere dello sviluppo, diventano Hynnis passando per lo stadio di Scyris; egli asserì che H. goreensis Cuv. Val. è l'adulto di S. alexandrinus e Gallichthys aegyptiacus. Gli ittiologi non parvero tuttavia persuasi, poichè anche in opere moderne, come quella di Fowler (1936), Blepharis, Scyris e Hynnis figurano come generi distinti. Dopo avere esaminato un ricco materiale dell’Africa occidentale, comprendente individui di ogni statura, Cadenat (1950) è però incline a rivalutare le asserzioni di Liitken, supponendo che S. ale- xandrinus sia realmente lo stato giovanile di Hynnis goreensis: il primo non misura che 200-250 mm. al massimo, mentre la lunghezza del secondo va da 500 mm. a I m. e oltre. Ammesso dunque — e della cosa non mi sembra doversi più. Jan tare — che S. alexandrinus non sia un pesce a completo sviluppo, restano due importanti osservazioni da fare nei suoi riguardi. . Anzitutto, il nome deve rimanere invariato, poichè Scyris Cuv. (1829) ha la priorità su Hynnis Cuv. Val. (1833), così come alexan- drinus Geoffr. (1809). l’ha su goreensis Cuv. Val. (1833); quanto ai nomi Alectis Raf. (1815) e Gallichthys Cuv. Vial. (1833), secondo Fowler sono entrambi sinonimi di Selene Lac. (1803). In secondo luogo, va rilevato come in Mediterraneo si sia osservato S. alexandrinus e non mai H. goreensis: si sarebbe indotti a dubitare della loro identità specifica. Si pensi però che in questo caso le differenze strutturali non sono di grande evidenza: in Hynnis la statura è mag- giore e i raggi anteriori della seconda dorsale e dell’anale, pur essendo prolungati a formare acuti lobi, non sono isolati e filamentosi. Non mi sembra quindi improbabile che una forma sia stata occasionalmente scambiata per l’altra. Voglio però prospettare un’altra, attendibilissima ipotesi: che cioè nel Mediterraneo questo Carangide trovi condizioni meno favorevoli e non raggiunga la statura che può avere in Atlantico, dove l’ambiente tropicale costituisce per esso l’optimum; in altre parole, nelle acque mediterranee la specie di fermerebbe allo stadio di Scyris. Sarebbe evidentemente del massimo interesse il venire informati circa la sua attività riproduttiva: sono le gonadi di Scyris già funzio- nanti? Io propendo a crederlo e, qualora ciò fosse dimostrato, la suddetta ipotesi apparirebbe anche più fondata e dovrebbe così concretarsi: la popolazione mediterranea risulta di individui più piccoli che quella atlantica e costituisce forse una sottospecie o razza a sè. Sia i dati della letteratura, sia il materiale oggi a disposizione degli ittiologi — quelli e questo estremamente scarsi — non consentono di dire di più. Per concludere, devo rilevare quanto sia necessario il seriare accu- ratamente gli stadi ontogenetici, per avere un chiaro collegamento dello stadio Scyris con Hynnis da una parte (è augurabile che Cadenat espon- ga dettagliatamente le sue osservazioni) e con le fasi giovanili dall’altra: a parte il piccolo esemplare di cui ho detto più sopra e del quale presento la figura, non conosco infatti alcuna descrizione dei piccoli S. alexan- drinus, nè altra figura ad eccezione di quella di Cuvier (1836). BIBLIOGRAFIA APOSTOLIDES N. C. - La péche en Grèce. Atene, 1883. . BARNARD K. H. - A Monograph of the Marine Fishes of South Africa. Ann. South Afr. Mus., Vol. XXI, 1925-27. — Further notes on South African Marine Fishes. Ibid. Vol. XXXVI, 1948, DESIO . BEAN T. H. - A catalogue of the fisbes of Bermuda. Field Mus. Nat. Hist. Chi- cago. Publ. 108, 2, VII, 1906, p. 21. it BERG C. - Enumeraciòn sistematica y sinonimica de los peces de las costas argen- ‘tina y uruguayaaa. Anal. Mus. Nac. 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ToT E Lt) che rappresenterebbe, allo stato attuale della conoscenza, l’estremo limite settentrionale di diffu- sione del genere. Quasi la totalità delle specie è stata descritta da Maurice Pic, in base ai caratteri offerti dalla colorazione, la pubescenza, la statura, la forma del pigidio ecc. ecc., e non sempre, trattandosi di descrizioni brevi e per lo più isolate, è possibile giungere alla loro determinazione sulla. scorta dei soli dati bibliografici. D'altra parte, i tipi sono di regola irran- giungibili, per cui una revisione radicale del genere si presenta inattuabile per il momento. A ciò si aggiunga che le caratteristiche generiche di Glipa, nella sua vecchia definizione, fanno sì che una massa di specie, in realtà appar- tenenti a generi distinti, vengano a trovarsi riunite in esso, senza che sussistano effettive relazioni generiche tra esse ed il generotipo (Glipa hilaris Say 1835, Mordella olim). (1) Questo fatto mette in evidenza la coesistenza in Giappone di forme spic- catamente paleartiche, quali Mordella oculeata L., M. holomelaena Apf., Hoshtha- nanomia perlata Sulz., con generi di tipo tropicale quale ad es. Glipa Lec. (sensu lato). Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. Ù 12 326 a M. FRANCISCOLO Cio rende ragione della apparentemente strana distribuzione geo- grafica del genere, che sembrerebbe pressochè cosmopolita; un giusto rag- gruppamento naturale delle specie in generi distinti è pertanto inevita- bile. Nel mio 20° Contributo alla conoscenza dei Mordellidae (Doriana, v. I, n. 23) ha separato le Glipa africane ed asiatiche da quelle americane con l'istituzione di due generi Ophthalmoglipa m. e Neoglipa m.; in questo lavoro, istituisco alcuni nuovi generi e sottogeneri, che, con op- portune ulteriori modifiche, serviranno in seguito come base per la revi- sione totale delle specie di Glipa sensu Auct.. Già alcune specie, da anni considerate come Glipa Leconte, alla luce di recenti studi si sono rivelate appartenenti a generi completamente di- versi; tipico è il caso di Yakuhananomia polyspyla (Fairm.) della Gui- nea, Togo e Gabun, descritta come Mordella L., quindi passata a Glipa Lec. dal suo stesso Autore, ed infine assegnata al suo giusto posto dall’Er- misch nel 1948. Come ho già fatto notare nel mio precitato lavoro, benchè non abbia ancora potuto esaminare direttamente la specie generotipica Glipa hilaris Say degli Stati Uniti, risulta inequivocabilmente chiaro dalla fig. 5, tav. I, e dalla descrizione a p. 22-23 del lavoro del Liljeblad (Mo- nogr. of the Fam. Mordellidae of N. Amer., N. of Mexico, Miscell. Publ. Mus. Zool., Univ. of Michigan. No. 62, 1945) che Glipa hilaris Say 1835 non ha alcuna crenellatura dorso-laterale sulle tibie posteriori, e che quindi nessuna delle specie non americane finora descritte, che ho potuto esaminare, può essere compresa in tale genere: Pertanto considero il genere Glipa Lec. per il momento come monospecifico (G. hilaris Say), ed esclusivo del Nord America; tutte le rimanenti settanta e forse più specie andranno probabilmente inserite nei generi qui di seguito descritti. Le specie descritte nel presente lavoro appartengono tutte ai Museo di Storia Naturale di Genova, e provengono dalle cacce svolte in Nuova Guinea (Nord-Ovest, Sud, Sud-Est, Fiumi Fly, Katau, Paumomu, ecc.) dai seguenti naturalisti: L. M. D’ALBERTIS (1872- 1875); O. BECCARI (1872-75); L. LORIA (1890-93). Esse sono rap- presentate da 30 esemplari, per un totale di dieci specie, delle quali due già note (Glipa malaccana Pic e Glipa D’Urvillei Boisd.), la prima lar- gamente diffusa in Asia Sud-Orientale ma non ancora citata di Nuova. Guinea. Solo quattro esemplari 9 di malsicura identificazione riman- gono ancora senza nome. Ho potuto poi, grazie alla cortesia di Miss Helen Cook del British Museum, esaminare alcuni esemplari di G. D’Ur- ville, Notes ee e drone quest’ Se peraltro non 2 presente nel materiale di Nuova Guinea (2). Non credo che al genere Glipa Lec. s. 1. vadano assegnate la Mordel- la decemguttata F. (Syst. Eleuth., II, 1801, p. 123) ricitata di Nuova Guinea dal Boisduval (Voy. Astrolabe, II, 1835, p. 289), e la Mor- della Lottini Boisd. (1. c. p. 291); benchè dalle descrizioni di tali AA. ben poco possa essere utilizzato ai fini della identificazione delle loro . specie, credo di essere vicino al vero nel supporre che esse siano da asse- gnarsi a qualcuno dei generi prossimi ad Hoshihananomia Kono, che del resto si presenta in Nuova Guinea con un cospicuo numero di spe- cie (3). Se per ventura alcuna delle specie che descriverò sarà sinonimo di una delle due testé citate, o di altre che non mi risultassero, descritte sotto altro genere, ciò potrà essere accertato solo da chi potrà giungere ai tipi. Nel presente lavoro istituisco i due seguenti generi: Cephaloglipa, e Glipidiomorpha, i quali presentano notevoli analogie con Glipa Lec., ma che non possono essere in esso mantenuti avendo essi caratteri impor- tantissimi che devono essere considerati di ordine generico, secondo i moderni concetti sulla sistematica dei Mordellidae. Per eliminare ogni dubbio che possa derivare dalla attribuzione generica delle specie da me qui di seguito descritte, è bene precisare che considero il gruppo di generi affini a Glipa Lec. nell’ambito delle se- guenti caratteristiche: Tempie mancanti o ridotte ad un esile orlo dietro gli occhi - Occhi grandi, sempre occupanti almeno 1/3 della larghezza totale del cranio, minutamente faccettati (feingek6rnt), pubescenti (gla- bri solo in Ophthalmoglipa m.) - Palpi mascellari nei due sessi come in fig. C. 5, col 4° articolo in forma di triangolo isoscele ottusangolo, in- serito al III° per l'angolo ottuso, ad angoli laterali sempre ben marcati o pochissimo arrotondati. - Primi due articoli delle antenne più robusti dei due seguenti, di lunghezza di solito disuguale; articoli V°-X° più larghi dei precedenti, molto più lunghi che larghi, più o meno dentati; XI° integro, a volte dorsalmente incavato (4); le antenne, piegate po- steriormente, di rado superano la metà del pronoto, in poche specie % (2) ‘Tutti i tipi e cotipi delle specie descritte si trovano nelle Collezioni del Museo Civico di Storia Naturale « Giacomo Doria » di Genova. (3) L'amico Ray di Chicago, nel suo lavoro « Mordellidae of the Fiji Islands » (Occ. Papers of Bernice P. Bishop Musemum, Honolulu, vol. XIX, N. 16, 30- 11-49, p. 280, fig. 1. a) ridescrive la M. decemguttata e dalla sua figura, si vede chiaramente trattafsi di Hoshihananomia Kòno. (4) Ad es. in Ophthalmoglipa aurocaudata (Fairm.). \ , M. FRANCISCOLO giungono agli angoli posteriori di questo (fig..C. 11). Scutello triango- lare, subequilatero, di grandezza normale, a lati spesso leggermente arro- tondati, ma mai esattamente semicircolare nè rettangolare. - Elitre con punteggiatura a raspa, opache, per lo più alquanto parallele. - Tarsi anteriori e medi col penultimo articolo bilobato, terzultimo fortemente inciso a triangolo. - Tibie mediane più lunghe dei tarsi del medesimo paio. - Tibia posteriore con una crenellatura apicale (Apikalkerb), senza striga dorsale (Genere Glipa Lec.) o con una striga dorsale (Riicken- kerb) che dall’apice va fino al ginocchio, sottile, spesso spinulata (negli altri generi) (fig. C. 7). - Tarsi posteriori di solito privi di crenellatura dorsale; nel gen. Glipidiomorpha n. con crenellature dorsali sul I° o sui primi due articoli. - Pigidio sempre più lungo che largo, appuntito o no, dorsalmente carenato o non carenato. - Statura per lo più assai grande, da un massimo di mm. 18 (Glipa fukiensis Ermisch) ad un minimo di mm. 5,5 (Glipa alboscutellata Kéno). - Apparato copulatore del ¢ : VIII° sternite (fig. D. 2-4) in forma di triangolo subequilatero, con la base rivolta posteriormente: la base reca una prominenza caratteri- stica mediana ciliata, e ai lati due grandi ali, che, in posizione fisiologica, sono ripiegate ad astuccio che fascia tutto il tegmen ed il IX° urite inter- no. - IX” sternite lanceolato, stretto ed allungato. - Parameri fortemente asimmetrici: il destro con branca ventrale più lunga della dorsale, meno fortemente chitinizzata di questa; il sinistro quasi sempre più lungo del destro, con dente robusto pre-apicale o biforcato prima dell'api- ce; il pene è corto, lungo al massimo due volte e 1/2 quanto il paramero destro, all'apice assottigliato (fig. C. ro). - Sclerite cortissimo, lungo al- l’incirca quanto la metà del pene, con appendici corte e robuste, lunghe quanto il tubo o poco più di questo (fig. C. 12). Le specie descritte nel primo lavoro di insieme del collega Karl Er- misch (Revision der ostasiatischen Glipa-Arten, Ent. Bl. 36, 1940, p. 161-173) sono state da tale Autore radunate in una chiave analitica, la quale ha dovuto necessariamente essere compilata quasi soltanto in base ai disegni pubescenti ed al colore fondamentale delle elitre, poichè il Collega tedesco non ha potuto vedere i tipi di tutte le Glipa asiatiche allora descritte, ed è stato costretto in gran parte a basarsi sulle descri-. zioni originali che, purtroppo, oltre ad essere brevissime, illustrano solo i caratteri offerti appunto dalla pubescenza e dal colore delle elitre. Io ho tentato di radunare le specie di Nuova Guinea in una tavola analitica basata su altri caratteri, tenendo in minor considerazione il' di- segno pubescente e la colorazione dei tegumenti, giacchè tali caratteri ri Pmi n : ì hig aa Le ral : ; Mo: pics ‘NEOGLIPA E GENERI VICINI DELLA NUOVA GUINEA ~ 329 devono necessariamente essere ritenuti fortemente variabili nelle specie di Mordellidi esotiche alla stessa stregua di quanto essi si sono rivelati tali nelle specie paleartiche (vedi Mordella fasciata F., bipunctata F. ecc. ecc.). Nel dir questo, non mi riferisco alla forma del disegno pubescente, ma alla estensione dei suoi vari elementi, in quanto, mentre la prima si man- tiene costante nelle sue linee fondamentali, la seconda varia fortemente anche negli individui di una stessa popolazione, per cui non ci si potrà basare, in definitiva, sulla pubescenza delle elitre o sul loro colore fon- damentale per una classificazione naturale del gruppo, a meno che conco- mitanti prove offerte da altri caratteri non vengano a convalidare la classificazione ottenuta inizialmente con tali elementi. Delle specie da me descritte in questo lavoro, delle quali ho potuto esaminare il 4, dò il disegno e la descrizione dell'organo copulatore ma- schile, e degli ultimi sterniti addominali. Le specie descritte sulla scorta della sola femmina sono peraltro assai ben caratterizzate in base ad una somma di vari elementi che ne rendono facile e sicura la individuazione. CHAVE SANALTTICA DELLA NEOGLIPA NE GENERI VICINI DI NUOVA GUINEA A (B) Tibie posteriori senza crenellatura dorso laterale; solamente con una normale crenellatura preapicale. Articoli tarsali senza crenellature dorso-laterali. Occhi pubescenti. i Genere Glipa Leconte (5) B (A) Tibie posteriori con distinta crenellatura dorso-laterale, oltre quella apicale. Articoli tarsali con o senza crenellature dorso-laterali. Occhi glabri o pube- scenti. 1 (18) Occhi pubescenti. 2 (17) Punteggiatura delle elitre del tipo cosiddetto a raspa (raspelkérnig) in tutta la estensione delle elitre stesse; queste solo moderatamente ristrette dalla base all’apice, per !o più molto parallele. Colore fondamentale del- le elitre nero con riflessi iridescenti o meno, cangianti dall’azzurro al, ce- leste al rameico. Branche/ superiori e inferiori dei parameri di lunghezza alquanto disuguale. (14) Articoli tarsali posteriori privi di crenellatura dorsale. Lati del pronoto (fig. C. 4) regolarmente arrotondati dal margine anteriore a quello poste- riore, al più prima di questo la curvatura si fa un poco più accentuata, e il lato stesso non ferma un angolo ottuso prima di giungere alla base. Statura quasi sempre molto grande. iss) Genere Neoglipa Franciscolo (Generotypus: Glipa Favareli Pic) 4 (5) Il margine temporale del cranio, dietro gli occhi, visto di lato, forma un angolo strettamiente ottuso; quasi retto (fig. C. 9) debolmente ma distin- tamente saliente in forma di prominenza dentiforme; visto dorsalmente (fig. C. 2) esso è fortemente sporgente all'infuori. Sbg. Neoglipa s. str. (5) Estraneo alla fauna di Nuova Guinea. 330 RN M. FRANCISCOLO unicolore, indistinto, occupante sulle elitre solo la meta anteriore di esse; il pigidio è corto e largo, smussato (fig. B. 1). oxygonia n. sp. 5 (4) Il margine temporale del cranio, dietro gli occhi, forma un angolo assai ampiamente ottuso (fig. C. 8). a volte netto, a volte largamente arroton- dato; visto dorsalmente (fig. C. 1) è impercettibilmente sporgente o non lo è affatto. S i (11) Pigidio tozzo, all'apice troncato, non più lungo di 1/4 della lunghezza delle elitre; apice delle elitre con pubescenza scura. Paramero destro a forca assai larga, ed il sinistro stretto, a branche di lunghezza disuguale, la dorsale lunga più del doppio di quella ventrale (ARGO) Subg. Macroglipa n. (Subgenerotypus Glipa d’Urvillei Boisd. 1835) (on . (8) Pubescenza della parte superiore del corpo unicolore, giallo cinerea, dispo- sta in disegno caratteristico (fig. A 1), lasciante libere varie zone scure sul pronoto e sulle elitre. Il colore fondamentale del corpo è nero; in ogni punto, ma specialmente sul dorso, fortemente iridescente. Specie assai grande (quasi 15 mm. 9), robusta, attenuata posteriormente, con pi- gidio corto e non molto robusto. “J iridescens n. sp. 8 (7) Pubescenza della parte superiore del corpo bicolore, sul cranio, sul pro- noto e sulla base delle elitre giallo-dorata, e una fascia pil-o meno qua- drata o rettangolare alla metà di ciascuna elitra, arancione o giallo-aran- cione. Corpo, solo debolmente iridescente; la iridescenza è evidente solo sul cranio e sul disco del pronoto. dal vertice, più stretto dei pronote. Forma alquanto rastremata posterior- mente. La fascia mediana delle elitre, di pubescenza giallo-arancione, è stretta, sub-rettangolare (fig. A. 2). Novaeguineae n. sp. Io (9) Statura non inferiore a mm. 13 - Cranio molto convesso se osservato dal vertice, impercettibilmente più stretto del pronoto. Forma robusta, pa- Sat rallela; fascia mediana delle elitre di pubescenza arancione, subquadrata (fig. A. 4). D’Urvillei Boisd. 1835 (6) ‘Agr. Lyon, VII, 1855; p. 35, sub Mordella) delle Isole Samoa, che dovrebbe trovarsi pure in Nuova Guinea; nel materiale da me studiato non ho trovato esemplari che cor- tispondano perfettamente alla brevissima descrizione originale; tutti infatti quelli da me esaminati recano fasce tomentos: grigio-argentee, alternate a fasce glabre; sulla parte inferiore dell'addome, mentre il Montrouzier così si esprime per la sua specie: «Dessous non annelé de noir». L'esemplare esistente al British Museum, proveniente dalle isole Alu (3.1887) determinato con dubbio come G. cristovallensis, è in realtà una D'Urvillei tipica. come pure un altro delle Salomone (Gizo, leg. H. W. Simmonds) rettamente determinato dal Blair. Un terzo, pure del British Museum di Santa Ara, Salomone, determinato con dubbio come D’Urvillet, è invece — identico alla nuova specie Novaeguineae m. Ritengo che cristovallensis Montr., sia una semplice aberrazione di d’Urvillei, essendo l’unico carattere differenziale citato nella descrizione di importanza del tutto trascurabile. Specie di media statura (8 mm.) molto parallela, con disegno pubescente _ 9 (10) Statura al disotto di mm. II - Cranio moderatamente convesso se osservato (6) Qui andrebbe pure inserita la Macroglipa cristovallensis (Montr.) (Ann. Soc. © eo (6) Pigidio allungato, acuminatissimo, lungo più di 1/3 della lunghezza to- tale delle elitre; apice delle elitre con pubescenza bianco cinerea o grigio giallastra, o comunque sempre chiara. Paramero destro stretto; a forca semichiusa, senza prominenza centrale lobiforme, il sinistro a branca ven- trale ridotta a semplice dente, quella dorsale allungatissima, lunga quanto la base del paramero stesso (fig. C. 17). Sbg. Stenoglipa n. (Subgenerotypus: : Glipa malaccana Pic, 1 gt 1) 12 (13) Pubescenza delle elie Bisio (fascia basale grigio-giallastra, quella cen- trale ed apicale bianco argentea): solo la base del pigidio, ai lati della carena dorsale, con pubescenza grigio argentea; statura nel @ tra 11 e 12 mm.; II articolo dei palpi non dilatato all’apice (fig. C. 5). Para- meri come in fig. C. 17. Macchie nere dee pronoto molto piccole ed isolate. malaccana Pic, 1911 x 23 (12) Pubescenza delle elitre unicolore grigio-giallastra; tutto il pigidio è rive- 14 stito di pubescenza grigio-argentea; statura nel 4 tra 8-e 9 mim.; mac chie nere del pronoto larghe, spesso confluenti; parameri come in fig. C. 18. II articolo dei palpi mascellari dilatato all’ apice (fig CE 60). ‘griseopubens n. sp. (3) Almeno il primo articolo tarsale posteriore con esile. ma distinta striga dorsale spinulata. Lati del pronoto (fig. C. 3) arrotondati fino a 1/3 dalla. base,, di qui, piegati bruscamente all’interno, per cui, osservati dal- alto, presentano un evidente angolo ottuso prima di raggiungere la base del pronoto. Statura generalmente non superiore a mm. 6-7. | Genere Glipidiomorpha n. (Generotypus: Glipidiomorpha leucozona n. sp.) ’ 15 (16) Angolo temporale del cranio; dietro gli occhi, largamente ottuso, arroton- dato, Apice delle elitre coperto da pubescenza scura; elitre con tre strisce sottili di pubescenza grigio-biancastra dello stesso colore e juncentezza di quella dello scutello (questa un poco più brillante): una basale obliqua che dagli omeri giunge e s’arresta al centro dell’elitra; una trasversa al primo terzo, ed una identica a questa alla metà; inoltre, una stretta zona suturale di uguale pubescenza (fig. B. 2). leucozona n. sp. 16 (15) Angolo temporale del cranio strettamente ottuso, non arrotondato al ver- 17 tice. Apice delle elitre rivestito di pubescenza giallo-dorata. Elitre con di- segno complicato (fig. B. 3) di pubescenza giallo-sporco a riflessi dorati, ben distinta da quella dello scutello che è invece evidentemente grigio- biancastra lucente. i Astrolabii n. sp. (2) Elitre con punteggiatura normale debolmente impressa, presente solo presso la base, lungo il margine esterno e all'apice; al centro con punti radi, lu- cide, quasi lisce; le elitre sono assai strette, fortemente rastremate poste- riormente. Colore fondamentale delle elitre rosso bruno; solo uno stretto margine basale, un orlo laterale esterno e l'apice, neri. Branche superiori e I, dei parameri di lunghezza pressochè uguale (fig. A. 5). Genere Cephaloglipa n. (Generotypus: C. paumomuensis n. sp.) Specie grande (mm. 11.1), molto attenuata posteriormente, anteriormente molto robusta e larga. ) paumomuensis n. sp. | 332 M. FRANCISCOLO PIRA) Occhi glabri. Genere Ophthalmoglipa Frane. (Generotypus: Glipa aurocaudata Fairm. 1897) La pubescenza è così distribuita su ciascuna elitra: una fasca basale gialla o giallo grigia; una mediana arancione subquadrata; una apicale semi- ld lunare di pubescenza bianco-argentea (fig. A. 3). australis n. sp. Genere NEOGLIPA Franciscolo 1952 "(Doriana Vol} I No. 23: pala) sbg. Neoglipa s. str. Il generotipo è Glipa favareli Pic. Caratteristica fondamentale è la conformazione del margine posteriore del cranio che presenta una vistosa sporgenza ben visibile osservando il cranio dal vertice, e, di lato, forma un angolo strettamente ottuso, subdentato al vertice. Le elitre hanno | punteggiatura a raspa su tutta la loro superficie. Il pigidio è lungo circa 1/4 quanto le elitre. I parameri sono alquanto caratteristici come risulta dalle illustrazioni. Neoglipa (s. str.) oxygonia n. sp. (figg. B. 4. C. 2, 9, 15). I @ Holotypus: Andai, Nuova Guinea di N.O., VIII-1872, leg. L. M. D'Albertis. I Specie di media statura (8 mm.) a colore fondamentale nero, di forma parallela, con corto e smussato pigidio, con disegno pubescente unicolore ed indistinto, occupante solo il pronoto e la metà ba- sale delle elitre. Essa è assai caratteristica per la conformazione insolita dell'angolo posteriore del cranio dietro gli occhi, che costituisce anche la caratteristica principale del sottogenere. Nell’aspetto generale, essa ri- corda un poco Yakuhananomia polyspyla Fairm. Cranio nero, largo quanto il pronoto, più largo che lungo, iride- scente sul vertice, molto indistintamente e sparsamente punteggiato, con pubescenza giallo dorata (&) obsoleta sul vertice, più lunga e più folta sulla fronte e presso il margine interno degli occhi. Occhi picei, grandi, occupanti 1/3 della larghezza totale del cranio, sparsamente pubescenti; tempie interamente mancanti. Il margine posteriore del cranio dietro gli occhi, osservato lateralmente, forma un angolo assai strettamente ottuso, quasi retto, al vertice subdentato; tale margine, visto di lato, è più am- pio che nelle altre specie di Neoglipa; visto dal dorso, esso sporge netta- mente all’infuori, oltre gli occhi (figg. C. 2, 9). Pronoto nero, poco iridescente, più largo che lungo, sub-rettan- ‘solare, appena più largo della base delle elitre, con minuta punteggia- “Shits AITINA PARI - NEOGLIPA E GENER tura sparsa, più impressa di quella del cranio, con disegno di pube- scenza giallo-grigia a riflessi dorati, lasciante libere tre macchie scu- re: una mediana oblunga che va dalla base (dalla quale è se- parata da uno stretto orlo di pubescenza giallo-grigia) al lobo ante- riore, e due laterali ad essa, poste presso il terzo basale del pronoto, sub- Toy ET I fl A i IN n ANNI 14) è Th A i) "(ff GGI ATA AR PAIA AN i) A e Di) Gyn Am il LIUTO DA TAI NN Uil n) \ Wp Le) (O e VA) - My | SS "=-< Se === SSS SS rr TESTI PRAT Mii N LI Hi (yl \ Ù \ i A Hh i WIV OE \\ ‘ Mi) ili wh Fig. A. - 1: Neoglipa (Macroglipa) iridescens n. sp. - 2: Neoglipa (Macroglipa) Novaeguineae n. sp. - 3: Ophthalmoglipa australis n. sp. - 4: Neoglipa (Macrogli- pa) D’Uruillei (Boisd.) - 5: Cephaloglipa paumomuensis n. g. n. sp. quadrate. Margine anteriore orlato; l’orlo non supera gli angoli ante- riori, che sono ottusi e largamente arrotondati; lobo anteriore promi- nente, a base stretta. Lati arrotondati, non orlati. Base del pronoto de- bolmente bisinuata, con lobo basale poco prominente, non emarginato. Angoli basali ottusi, assai largamente arrotondati. Scutello triangolare, a lati arrotondati, ed angolo posteriore leg- germente smussato, coperto di pubescenza giallo-grigia opaca. Elitre due volte e 1/2 lunghe quanto larghe insieme alla base, nere, non iridescenti; la punteggiatura presso la base e all'apice è a raspa, I VICINI DELLA NUOVA GUINEA 333 \ \ mentre sul disco è semplice, ma assai marcata. La pubescenza giallo- grigia è opaca, e occupa solo la metà basale delle elitre, con disegno piut- tosto complicato (vedi fig. B. 1); il rimanente è coperto da rada pube- scenza scura. Elitre a lati paralleli, all'apice separatamente ed ampia- mente arrotondate. Parte inferiore nera, poco iridescente, coperta da pubescenza grigio- argentea, tranne il margine posteriore degli sterniti addominali e tutto lipopigio che sono rivestiti di pubescenza ‘scura. Pigidio lungo meno di 1/4 della lunghezza delle elitre, e una volta e 3/4 quanto l’ipopigio, assai largo alla base, bruscamente rastremato da questa all'apice, questo troncato; dorsalmente non carenato, solo con una lieve costola careniforme preapicale indistinta; lateralmente esso appare gibboso, un poco piegato in basso, solcato sino all'altezza della sua metà. La pubescenza è giallo-grigia lucente, tranne una macchia romboi- dale mediana scura. Zampe anteriori: femore giallo bruno; tibia nera; tarso giallo bruno col II° articolo all’apice assai dilatato, largo quasi quanto i se- guenti, III° inciso a triangolo, largo e corto, IV° bilobato, di colore più chiaro dei precedenti. Zampe mediane: femore e tibia neri; tarso bruno piceo; primo articolo del tarso lungo quanto i seguenti presi insieme, II° lungo quanto il III° + IV°; III° e IV” più larghi del secondo, il III° inciso a trian- golo, il IV” bilobato. Zampe posteriori completamente nere, con SRO. grigia lu- cente (come nelle zampe anteriori e medie); speroni delle tibie ferru- gineo-scuri, l'esterno lungo poco più della metà dell'interno, questo lungo quanto la meta del I° articolo tarsale: striga dorsale delle tibie ben distinta. RAI Apparato copulatore del 3 : VIII° sternite interno col lobo me- diano poco prominente, ad angoli largamente smussati; IX° lanceolato, del solito tipo. Paramero destro (fig. C. 15) a forca stretta, con le due branche all'apice molto ravvicinate; la sua base è alquanto larga, e la prominenza lobiforme nel mezzo della forca è poco sporgente; bran- ca ventrale fortemente chitinizzata, non dentata all’apice, che è sub-arro- tondato, ventralmente leggermente solcata; branca dorsale a base stret- tissima, dilatata all'apice che è largamente arrotondato, poco chitiniz- zata, spatoliforme, al margine con rade e corte setole; branca dorsale lunga quasi il doppio del pezzo libero di quella ventrale. Paramero sini- stro (fig. C. 15) stretto, allungato, leggermente più largo verso la forca; Ù | dilatata, arrotondata, ventralmente con lunghe setole, la ventrale corta, digitiforme, largamente arrotondata all'apice. Pene corto, stretto, con | l'apice normalmente conformato come già descritto. - Dimensioni: Holotypus d::. Lungh. mm. — Largh. mm. Cranio 1,5 ai Pronoto Digi: Da Elitre 5,0 2,- Lungh. tot. 8,3 Een alle aan aade OR sbg. Macroglipa una Il margine del cranio presso le tempie non sporge all'infuori, e, di lato, forma una ampia curva leggermente angolosa; al vertice l'angolo è largamente arrotondato. Le elitre hanno punteggiatura a raspa su tutta la loro superficie. Il pigidio è largamente troncato all'apice, non più lun- go di 1/4 della lunghezza totale delle elitre; il paramero destro è a forca assai larga, ed il sinistro stretto, a branche di lunghezza disuguale, la dorsale lunga più del doppio di quella ventrale. Subgenerotypus: Glipa D’Urvillei Boisd. Neoglipa (Macroglipa) iridescens n. sp. (fig. A. 1). : 1 9 Holotypus: Andai, Nuova Guinea di N.O., VIII-1872, leg. L. M. D'Albertis. La più grossa specie rinvenuta nel materiale esaminato. Forma robusta, con elitre fortemente convergenti posteriormente, con pubescenza unicolore grigio-giallastra, a colore fondamentale nero; il pigidio è corto, stretto, troncato all'apice. Per il disegno pubescente essa ricorda un poco Glipa fukiensis Ermisch. ‘Caratteristica la forte iri- descenza di tutto il corpo, anche nelle zone coperte da pubescenza chiara. Cranio nero, largo una volta e 1/3 quanto è largo, minutamente punteggiato; la pubescenza è giallo grigia (9), lasciante una zona oscura, subcircolare, sul vertice, appena più fitta e più lunga sul labbro superiore. Occhi grandi, giallo-ambrati, minutamente faccettati, regolar- mente, fittamente e lungamente pubescenti di peluria giallo-dorata, occu- panti 1/3 della larghezza del cranio se osservati dall'alto. Galee e palpi labiali bruno-chiari; palpi mascellari più scuri, normali, del tipo proprio alle altre specie del genere. Antenne bruno-scure, di poco superanti, pie- la branca dorsale è lunga almeno tre volte quanto quella ventrale, poco M. FRANCISCOLO ‘ . ’ gate all'indietro, gli angoli posteriori del pronoto; articoli I° e II’ più — larghi dei seguenti, e più corti; V°-X° serrati, più larghi e -molto più |. lunghi dei precedenti; XI° regolarmente ad ovale allungato. Pronoto nero, più largo chè lungo (massima larghezza : mas- sima lunghezza = 4:3): punteggiatura del pronoto più fina e più rada che sul cranio: pubescenza giallo-grigia distribuita secondo il solito di- segno. Margine anteriore orlato, regolarmente lobato nel mezzo; lati non orlati, arrotondati, la arrotondatura si fa più viva prima degli angoli posteriori; angoli anteriori smussati e ottusi; base bisinuata, a lobo basale sub-troncato; angoli posteriori vivi, ottusi. Elitre lunghe due volte e 1/2 quanto larghe insieme alla base, nere, con punteggiatura a raspa, rugosa, ben distinta da quella del pronoto e del cranio, fortemente convergenti dalla base all'apice, a lato esterno quasi rettilineo; epipleure sottili e brevissime, appena superanti l'altezza della sutura meso-metasternale; callo omerale leggermente saliente; al- l'apice le elitre sono separatamente e regolarmente arrotondate; pube- scenza delle elitre giallo-cinerea, lasciante libere le seguenti zone su ciascuna elitra: una semicircolare basale compresa tra gli omeri e lo scutello; una subovale isolata tra la sutura e il margine esterno all’al- ° tezza del terzo anteriore; una subquadrata a contorni assai irregolari, che raggiunge la sutura da una parte e il margine esterno dall'altra dietro la metà; un'ultima infine che occupa il quarto apicale delle elitre. Parte inferiore nera unicolore, rivestita ovunque di fine pubescenza grigia cangiante al grigio-giallastro, sericea, più rada sulle anche, man- cante al margine posteriore di ciascuno sternite addominale; le parti nude sono più fortemente iridescenti di quelle pubescenti. Pigidio (®) in rapporto alla lunghezza dell'insetto, piccolo, di- stintamente carenato superiormente, regolarmente attenuato posterior- mente, troncato all’apice, lungo 1/4 della lunghezza totale delle elitre, e due volte e 1/5 quanto l’ipopigio, solcato ai lati fino ad 1/3 dall’apice, interamente coperto di lunga pubescenza grigio-giallastra. Il pigidio, vi- sto di lato, appare rettilineo, non curvato in basso. Zampe anteriori: femori bruni, tibie nere, tarsi bruno-scuri. Tarsi col IV° articolo profondamente inciso, bilobato, III° inciso profonda- mente a triangolo, III° e IV° lunghi insieme quanto il II°, e tutti e tre insieme quanto il I’. Zampe mediane interamente nere; tarsi mediani col I° articolo più lungo dei seguenti presi insieme; II° lungo quanto il III° + IV°; ee mi È WA nary Bf A Vi es 4 ‘NEOGLIPA E GENERI VICINI DELLA PI n III° inciso profondamente a triangolo; IV’ più chiaro dei precedenti, dla Pes profondamente bilobato. aa Zampe posteriori interamente nere, con le spine delle tibie gialle, ie disuguali, l’esterna lunga la meta dell’interna; tibie con striga dorsale On 7 sottilissima ma ben distinta. ver. Tutte le zampe sono fortemente pubescenti di peluria grigic-ar- gentea. si: Dimensioni: Holotypus 9 : È Lungh. mm. Largh. mm. SATA Cranio 236 3,7 Pronoto au 4,- oe Elitre 9,- 3,6 ; x Aa Lungh. tot. 14,7 wie Pigidio 2,2 4, Neoglipa (Macroglipa) Novaeguineae n. sp. (fig. A 2). Holotypus 4 : Kai (Regione di Moatta, Nuova Guinea Merid.), L. M. D'Albertis. fit Allotypus 9: Ighibirei, Nuova Guinea Merid., VII-VIII 1890, L. Loria. big, 3 Cotipi 4 4, 1 cot. 9: Ramoi (Nuova Guinea di N. O.) II, 1875, O. Beccari Mix le VI-1872, L. M. D'Albertis. oe 1 Cotypus ¢ : Andai, Nuova Guinea di N. O., VIII-1872, L. M. D'Albertis. s ur. 2 9 9 Isole Salomone, Santa Ara, XI-1937, leg. R. A. Lever - British Museum. Forma generale poco parallela, attenuata posteriormente; colore 1 ae fondamentale nero; pubescenza bicolore, con disegno caratteristico, costi- 15 RA tuito da varie zone simmetricamente disposte sul pronoto, una fascia af basale delle elitre di colore giallo-dorato, ed una postmediana subrettan- i golare a contorni indecisi giallo-arancione. Pigidio tozzo, corto, troncato all’apice. e; Cranio nero, iridescente, con punteggiatura rada e minuta; la pu- "5 bescenza è giallo-dorata, tranne che al vertice, che è coperto di peluria eg” bruno-opaca; nel 4 la pubescenza è assai più lunga sulla fronte e sul cadi labbro superiore. Il cranio è più largo che lungo, appena più stretto del uo. pronoto, regolarmente convesso; occhi grandi, nettamente sporgenti, de- bolmente e sparsamente pubescenti, bruno rossicci, occupanti 1/3 della larghezza totale del cranio, minutamente faccettati. Tempie mancanti. Palpi labiali, galee e palpi mascellari rosso-bruni; questi col IV” articolo | triangolare; ad angoli poco marcati, con il lato anteriore assai meno largo d che nelle altre specie, per cui l'articolo stesso sembra più piccolo. Anten- ne, se piegate all'indietro, appena superanti gli angoli anteriori del pro- om noto, interamente nero-picee, più scure all’apice; I° articolo cilindrico, lungo due volte il Ir’, entrambi più larghi dei due seguenti, che sono tre volte più lunghi che larghi, appiattiti; dal IV° al X° più larghi dei precedenti, piatti, debolmente dentati: XI° sub- va: dilatato debol- > mente all'apice. Pronoto nero, poco iridescente, subrettangolare, appena più largo delle elitre, con fitta e marcata punteggiatura, recante un disegno di pube- q scenza giallo-dorata del solito tipo, ma con le zone scure assai estese, a contorni poco decisi. Le parti scure sono rivestite da peluria nero-bruna poco lucente. Margine anteriore col lobo assai prominente, a base stretta, elevantesi bruscamente nel mezzo del margine stesso; questo é finemente orlato fino agli angoli anteriori, che sono ottusi e largamente arro- tondati; il pronoto alla base è debolmente bisinuato, con voluminoso — i: lobo basale integro. Scutello nettamente triangolare, di dimensioni normali, a lati retti- linei, coperto di pubescenza scura a deboli riflessi argentei. Elitre nere, normalmente rastremate posteriormente, lunghe duel volte e 1/4 quanto larghe insieme alla base, a margine esterno regolar- mente rettilineo, all'apice separatamente arrotondate; la pubescenza è bicolore, così distribuita su ciascuna elitra: una fascia basale di pube- scenza giallo-oro che partendo dagli omeri, presso i quali è stretta, pro- cede obliquamente allargandosi verso la sutura, che non giunge a toc- care, arrestandosi al disotto del quarto basale dell’elitra; tale fascia lascia libera una zona oscura intorno allo scutello in forma di V. Una fascia rettangolare, stretta, dietro la metà, di pubescenza arancione, la- sciante libero uno stretto margine lungo la sutura, a contorni piuttosto indecisi, ed alquanto variabile in estensione; nei 4 cotipi di Ramoi ed in. quello di Andai tale fascia non è esattamente rettangolare, ma il suo lato anteriore discende obliquamente verso il margine esterno, mentre quello posteriore sale. per cui le due fasce unite insieme assumono la forma di un rombo irregolare. Tranne questa lieve differenza, gli esemplari in questione sono in tutto simili al tipo. Le elitre sono completamente prive di iridescenza. Parte inferiore nera, coperta di lunga pubescenza grigio-argentea; il margine posteriore degli sterniti addominali è coperto solo di pubescenza bruna lucente, mentre le anche, escluso il loro margine posteriore, sono glabre. Pigidio lungo poco meno di 1/3 sul lunghezza totale delle elitre, robusto, tozzo, distintamente carenato dorsalmente, troncato all'apice, regolarmente rastremato, lungo poco più di due volte l’ipopigio, indi- | a Li [BNS «pe DI PT -stintamente solcato ai lati sino alla sua metà; esso è | scenza scura a riflessi cangianti, e reca una fascia basale di pubescenza Y grigio-argentea, che si allunga ai lati della carena dorsale. Il pigidio, | visto di lato, è rettilineo, non gibboso. {dl | il Aw il VA LO AN Do A) \\ Li di a DO, n ) ia i 4 iv di Wo “i 5 a Mi ul IM : Vil iM Il il I i I i re ih a | i) ni vl f (/ Pi | Di a A Wi / Nora" VAS \ y nt QUI — ua [Za —— TS ——— - = =a — —-atr. = E — aS = ES == = ——— = IG, = Fig. B. - 1: Neoglipa (s. str.) oxygonia n. sp. - 2: Glipidiomerpha leucozona n. g. n. sp. - 3 :Glipidiomorpka Astrolabii n. sp. - 4. Di (Stenoglipa) grisecpubens n. sp. Zampe anteriori con i femori gialli; tibie nere, assai fortemente arcuate (4); tarsi neri, tranne il IV° e V° articolo che sono ferruginei; gli articoli III’ e IV’ stretti, il III° inciso a triangolo, il IV° bilobato, in- sieme lunghi un poco più del secondo, appena più larghi di esso. Zampe mediane nero-brune, tranne,il IV” articolo dei tarsi e l’oni- chio che sono ferrugineo-scuri; femori con pubescenza giallo-dorata, ben distinta da quella argentea della parte inferiore del corpo. Tarsi col III° articolo debolmente inciso a triangolo, IV° bilobato ma non diviso LI MI. ARA SL ricoperto di pube- fino alla base, insieme del doppio piu lunghi del II°, appena più larghi Gi di esso. Zampe posteriori nere, solo le spine delle tibie e le ae cono brune; articolo ungueale appena più chiaro; femori e tibie coperti di pubescenza giallo-grigia a riflessi dorati. Striga dorsale delle tibie esile, appena visibile, in forma di una linea nera non pubescente. Speroni delle tibie disuguali, l'esterno lungo poco più della metà dell'interno. Apparato copulatore del 4: VIII’ e IX° urite regolarmente con- formati; così pure il pene e lo sclerite che non presentano differenze notevoli. Parameri (fig. C. 16): il destro a forca amplissima, a base non lobata; le due branche sono di lunghezza quasi uguale: la ventrale è acuminata all'apice, ventralmente solcata prima di esso, fortemente sclerificata; la dorsale è spatoliforme, all'apice ciliata, a radice assai ampia, strozzata all’inserzione della sua parte libera; paramero sinistro più lungo del destro; alla sua base, dorsalmente, porta un vistoso ciuffo di peli isolato, ed un altro poco sotto la forca; questa è strettissima, e le due branche sono fortemente ravvicinate. La ventrale è corta, tozza, arrotondata all'apice; la dorsale è lunga il doppio di quella ventrale, spatoliforme, fortemente dilatata e arrotondata all'apice, UE et e fittamente pelosa. Dimensioni: Holotypus ¢. Largh. mm. Lungh mm. Cranio 1,8 254, Pronoto DIVA 350 Elitre 6,6 DIA Lungh. tot. 10,8 Pigidio 2,9 Neoglipa (Macroglipa) D’Urvillei Boisduval, Woy. Astrolabe, II, 1835, p. 291, T. 7, f. 7 (Mordella) (fig. A. 4). : Nuova Guinea Merid.. Kapa-Kapa, L. Loria, V.VI. 18091. : Ramoi, N. G. di N.O., II, 1875, O. Beccari. : Katau, N. G. Merid. (Regione Moatta), L. M. D'Albertis. Is. Alu, III-1887, British Museum. Is. SAGA Gizo, leg. H. W. Simmonds, British Museum. ab. cristovallensis Montr., Ann. Soc. Agr. Lyon, VII, 1855, p. 35 (Mordella). te a et SEDI fOvt0 Ritenni in un 1 primo tempo che gli esemplari di Nuova Guinea altro non fossero che 2 2 di maggiore statura di Neoglipa (Macroglipa) No- vaeguineae m., ma, da un esame più accurato, risultarono diversi ca- ratteri che ne permettono la sicura separazione da tale specie, anche se, trattandosi di specie assai prossime, sarebbe più prudente poterne esa- PETE ae ee) E + È dire) A i LA E SLIPA E GENERI VICINI DELLA NUOVA GUINEA 341 Ni NEC minare il 3. In seguito, esaminai pure gli esemplari del British Museum, che recano la determinazione del Dr. Blair, di Glipa D’Urvillei Boisd., e «da uno studio comparativo, tale determinazione risultò corretta e cor- rispondente alla descrizione dei Boisduval; gli esemplari in questione so- ‘no identici a quelli di Nuova Guinea. Non ho potuto eseguire l’estra- zione del ‘4 del British Museum, data la sua preparazione alquanto difettosa e la sua estrema fragilità. Specie assai grande (12-13 mm.), robusta, di forma alquanto più parallela della precedente, con grosso e corto pigidio troncato all'apice; il disegno pubescente è identico per disposizione e colore a quello di G. Novaeguineae m., ma le macchie sono più ampie; da Novaeguineae m. si distingue in primo luogo per la forma e le dimensioni del cranio. Cranio nero, assai robusto, impercettibilmente più stretto del pro- noto, fortemente convesso se esaminato lateralmente; dorsalmente ap- pare molto più convesso che in Novaeguineae m. I riflessi iridescenti celesti e rameici sono molto accentuati. La punteggiatura è più fine e più minuta, la pubescenza è grigio-giallastra lucente, appena più lunga sulla fronte (9), lasciante la solita area di pubescenza scura sul vertice. Occhi distintamente ma sparsamente pubescenti, minutamente faccet- . tati: la faccettatura è un poco più grossolana che in Novaeguineae m. Essi occupano circa 1/3 della larghezza totale del cranio, e sporgono notevolmente all'infuori se osservati dall'alto. Palpi labiali, galee e palpi mascellari giallo-ferruginei; il IV° articolo dei palpi mascellari più largo e più appiattito che in Novaeguineae m., col lato anteriore più largo e gli angoli più vivi (9). Antenne bruno scure alla base, nero picee per il resto, appena superanti gli angoli anteriori del pronoto; gli articoli 5-10 sono appena più larghi, più distintamente dentati e più allungati che nella specie precedente. Pronoto nero, subrettangolare, a lati meno arrotondati; Icbo ante- riore meno prominente; margine anteriore solo debolmente orlato; angoli anteriori ottusi, assai indistintamente arrotondati. Angoli poste- riori ottusi, poco arrotondati; lobo basale a radice larga, iniziante su- bito dopo gli angoli basali, per cui la base è indistintamente bisinuata; lobo basale integro. Punteggiatura a raspa più minuta che nella specie precedente; pubescenza fondamentale nera a riflessi bruno-violacei; di- segno pubescente chiaro come nella precedente specie; solo la macchia di pubescenza scura mediana ha forma differente, come risulta dalia Te. An 4: Scutello triangolare, nero, coperto di pubescenza bianco argentea. che alla base, a margine esterno rettilineo, appena più strette del pro 3 Riba nere, a IERI quasi gb a si; 4 dall'a apice appena più noto, con scultura a raspa assai fitta, all'apice regolarmente e separata- mente arrotondate. Pubescenza fondamentale nera a riflessi violacei; pu- bescenza chiara come nella specie precedente: la fascia basale ha contorni. 7 variabili ed irregolari; quella post-mediana è molto più grande, esat- tamente quadrata, a contorni netti in tutti gli esemplari in esame. i Parte inferiore nera, con pubescenza grigio-argentea unicclare di- stribuita come in Novaeguineae m. f Pigidio lungo appena 1/4 della lunghezza totale delle elitre, lara alia base, tozzo, regolarmente rastremato, troncato bruscamente al- | l'apice, indistintamente carenato sul dorso, lungo 1 volta e 4/5 l'ipo- | pigio; di lato, appare leggermente rivolto in alto. Base rivestita Ht pube- \ scenza grigio-argentea come nella specie precedente. rango oe Zampe anteriori nere, coi femori e la base delle tibie rosso-giallastri, È ed il IV" e V° articolo dei tarsi ferruginei; tarsi conformati come nella | specie precedente, assai poco dilatati (9). Zampe mediane nere; solo la base delle tibie e il Iv’ e V° articolo Ù dei tarsi rosso-bruni; fica con pubescenza grigio-argentea, uguale a | quella di tutta la parte inferiore del corpo; tarsi mediani come quelli di | Novaeguineae m. Zampe posteriori nere, con pubescenza grigio-argentea a riflessi dorati; speroni delle tibie rosso-bruni, l'interno lungo due volte e 1/2 — quanto l'esterno; striga dorsale delle tibie esilissima, appena percettibile. Dimensioni: Holotypus @ : Lungh. mm. Largh. mm. Cranio 2,5 Bia Pronoto 2,9 3,6 | Elitre 8,2 3/8) Lungh. tot. 13,6 Pigidio 2,8 Fig. C. - 1: margine temporale visto dal vertice del cranio di Ophthalmoglipa austra- lis n. sp. - 2: lo stesso di Neoglipa PESA n. sp. - 3: margine laterale del pronoto . di Glipidiomorpha leucozona n. g. n. sp: - 4: lo stesso di O. australis. - 5: palpo mascellare (articoli 2% 3° e 4°) di PELO, malaccana Pic - 6: 2" articolo del me- desimo in St. griseopubens n. sp. tibia posteriore di O. australis - 8: margine temporale visto di fianco in O. LE - 9: lo stesso in N. oxygonia © 10: apice — del pene, di sotto e di fianco, di Cephaloglipa paumomuensis N.S) Ne Spo AIA tenna di St. malaccana Pic - 12: tegmen di C. paumomuensis - 13: paramero destro di C. paumomuensis - 14: paramero sinistro della medesima - 15: parametri di N. oxygonia - 16: parameri di Macroglipa Novaeguineae n. sp. - 17: paramkri di St. malaccana Pic - 18: parameri di St. griseopubens. sbg. Stenoglipa n. Differisce da Neoglipa s. str. per la forma del margine posteriore. del cranio che si presenta come in Macroglipa m., da questo per la forma del pigidio e dei parameri. Paramero destro stretto, a forca semichiusa, senza prominenza centrale lobiforme, il sinistro a branca ventrale ridotta a semplice dente, quella dorsale allungatissima, lunga quanto la base del parametro stesso. Considero quale subgenerotypus la G. malaccana Piciiori. Neoglipa (Stenoglipa) malaccana Pic. (L’Echange, XXVII p. 190, 1944), 4 AHEAD 1 @ Hatam, N. Guinea, Beccari, 1875. 1 @ Kapakapa, N. G. Merid., V-VI-1891, leg. L. Loria. Questa specie sembra avere un’area di diffusione assai vasta, che dal continente asiatico (Penisola di Malacca, Costa meridionale della Cina, Loo-Choo) si spinge a colonizzare varie isole del Pacifico (For- mosa, Botel-Tobago, Filippine). La sua presenza nella Nuova Guinea fa supporre che il suo areale sia assai ampio; con tutta probabilità essa verrà rinvenuta pressochè in tutte le Isole della Sonda. Questa specie fu ridescritta da K. Ermisch nella sua già citata revi- sione (p. 170) ed accuratamente figurata. Credo opportuno completare la descrizione di tale A. illustrando le caratteristiche dell'apparato copu- latore del 4, per una più giusta classificazione delle specie che le sono prossime e che appartengono al medesimo sottogenere. Apparato copulatore del & : VIII’ sternite (fig. D. 3) grande, di forma irregolarmente triangolare; l’orlo posteriore non è sinuato ai lati dei lobo mediano; questo è largo, poco prominente, coperto di corte e fitte setole, all'apice arrotondato, nel mezzo debolmente e largamente si- nuato; IX° sternite lanceolato, di forma normale, con chetotassi corta e rada; pene normale, con l'apice terminante nella solita appendice sub- sferica. Parameri (fig. C. 17) di lunghezza quasi eguale, il destro appe- na più lungo del sinistro. Paramero destro strettissimo, a base sottile; la forca è stretta, quasi chiusa, le due branche convergono l’una verso l’altra; la forca è interamente priva di lobo basale. La branca ventrale ha radice strozzata, e dal lato esterno, si presenta bisinuata, con 4-5 lun- ghe setole; all'apice è troncata obliquamente, appuntita; ventralmente, debolmente solcata. Branca dorsale lunga quasi quanto il doppio di quella ventrale, spatoliforme, dorsalmente e all'apice con rade setole, dilatata e arrotondata all'apice. Paramero sinistro a base stretta e stroz- hI x ~ Dj °_° NEOGLIPA E GENERI VICINI DELLA NUOVA GUINEA 345 zata, gradatamente allargantesi verso la forca; prima di questa, ventral- mente, ha una serie di corte e fitte setole; branca ventrale corta ma di- _ stinta, arrotondata, ventralmente non solcata; branca dorsale lunga almeno 5 volte quanto la ventrale, alla base larga, poco dopo la metà strozzata, quindi nuovamente allargata, non spatoliforme; il lato ven- trale interno è munito di setole corte e fitte; la forca, pur essendo breve, è relativamente ampia. Î ; Neoglipa (Stenoglipa) griseopubens n. sp. (figg. B. 4, C. 6, 18, D. 4). Holotypus 4g, Allotypus 9: Andai, N. G. di N.O., VII-1872, L.M. D'Albertis. Specie prossima a N. (Stenoglipa) malaccana Pic, ma più piccola, rastremata posteriormente, a fascie pubescenti delle elitre unicolori grigio- giallastre, a colore fondamentale più scuro, nero-metallico. Il II° articolo dei palpi mascellari (fig. C. 6) è alquanto più dilatato all’apice; il IV° nel 4 è assai più appiattito, ad angoli più acuti, in proporzione più largo. L'organo copulatore del 4 presenta notevoli differenze rispetto a N. (Stenoglipa) malaccana Pic specialmente nella forma dell’ VIII’ ster- nite addominale e del paramero sinistro (7). Cranio nero, più largo che lungo, nel ¢ poco più stretto del pro- noto, nella ® largo quasi quanto questo, minutamente e fittamente punteggiato, a iridescenza visibile solo sul vertice, rivestito di pube- scenza grigio-giallastra in entrambi i sessi, più lunga nel ¢ sul clipeo, gradatamente diminuente di lunghezza verso il vertice, che è rivestito di radi peli scuri; labbro superiore, e mandibole, bruno picei; palpi la- biali, galee e palpi mascellari gialli. II’. articolo dei palpi mascellari (fi- gura C. 6) più corto e più largo, più dilatato all'apice che in malaccana Pic, III’ più corto, meno rettilineo; IV? in forma di triangolo isoscele, fortemente appiattito, a margine anteriore assai largo, leggermente inca- vato. Occhi bruni assai grandi, occupanti circa 1/3 della larghezza totale del cranio, indistintamente pubescenti, minutamente faccettati. Tempie mancanti. Antenne bruno-picee, con i primi 4 articoli bruno-chiari, corte, esili, appena superanti gli angoli anteriori del pronoto se piegate all'indietro; i primi due articoli più larghi dei due seguenti, lunghi in- sieme quanto questi (in malaccana più corti); V°-X° poco dilatati all’in- (7) La fig. D. 4, che rappresenta l’VIII° sternite addominale (margine poste- riore) di questa specie, è errata per quanto si riferisce all'apice del lobo mediano; in realtà questo reca una incisione assai più ampia di quella rappresentata, benchè non così aperta come in N. (Stenoglipa) malaccana Pic; l’inesattezza è dovuta ad un er- 1ore in cui sono incorso nel disegnare il pezzo. Ann. del Civ. Mus. di St. Nat., Vol. LXV. 13 l'apice, non dentati, evidentemente più larghi dei ELA tre volte e 1/2 più lunghi che larghi: XI’ allungato, quasi lineare. appuntito | all'apice. | Pronoto nero, più largo che lungo, appena più largo delle elitre. con punteggiatura a raspa fitta e marcata. Pubescenza grigio-giallastra poco lucente lasciante libere 4 macchie di pubescenza scura, disposte come in malaccana Pic ma assai più ampie, non puntiformi come in questa. Margine anteriore finemente orlato; l’orlo si arresta agli angoli |. anteriori; lobo anteriore poco prominente, a base larga. Angoli anteriori. retti, marcati, non arrotondati; lati poco arrotondati; angoli posteriori ottusi e arrotondati; base bisinuata, con lobo ampio ed integro. Scutello triangolare, piccolo, con lati rettilinei ed angoli non Arto, a tondati, con pubescenza grigio-giallastra. | Elitre nere, opache, a iridescenza metallica appena percettibile, po- steriormente attenuate, con disegno pubescente unicolore, dello stesso colore di quello del pronoto; tale disegno è pressochè identico nelle sue linee fondamentali a quello di malaccana Pic, ma gli elementi sono più. ampi e coprono una maggiore estensione delle elitre; meglio di ogni descrizione, servirà la fig. B. 4.0 1 Parte inferiore nera unicolore, con fitta e uniforme pubescenza grigio-ferro, che lascia libera la zona latero-apicale di ciascuno sternite. Zampe rivestite di identica pubescenza. Pigidio lungo la metà delle elitre, e 4 volte l'ipobigio (3 aoe) acuminato, regolarmente rastremato, debolmente carenato sul dorso, rive- stito sino all'apice di pubescenza giallo-grigiastra lucente (in malaccana Pic solo alla base), solcato ai lati fino a 1/4 dalla base, visto di lato, appena un poco rivolto all’insu prima dell’apice. Zampe anteriori con femori rosso-bruni, per il resto nere. Zampe mediane nere, con spine delle tibie brune. | i Zampe posteriori nere, spine delle tibie rosso-brune; queste sono meno lunghe che in malaccana Pic, l'esterna assai più corta dell’interna. Striga dorsale delle tibie come in questa specie. Apparato copulatore del 4 : VIII’ sternite (fig. D. 4) di dimen- sioni uguali a quelle di malaccana Pic, ma l'orlo apicale è fortemente bisi- nuato, il lobo mediano è assai prominente, stretto, all'apice più debol- mente arrotondato, e con l’incisione mediana meno ampia, coperta di lunga ed esile peluria (8); IX° sternite come nella specie citata. Pene un (8) Si veda la nota (7) a pag. 345. eat Rie poco piu stretto, con apice i sottile e or hee Di grossa. (fig. C. 18) di lunghezza quasi uguale; il destro differisce da quello di malaccana Pic per avere l'apice della branca ventrale non troncato, stret- tamente arrotondato, e la branca dorsale un poco più corta e più stretta, ‘nonchè per la mancanza di setole alla base della forca; il sinistro è assai differente: alla base non è strozzato, prima della forca manca qualsiasi | accenno a ciuffi di peli; la forca è brevissima, stretta, quasi in forma di . lieve incisione tra le due branche; di queste, la ventrale è pressochè man- | cante, ridotta a breve dente troncato obliquamente all'apice; la dorsale assai lunga, gradatamente allargantesi senza strozzatura dalla base al- l’apice; essa è sub-spatoliforme, munita, ventralmente al lato interno, di setole lunghe e fitte; all'apice regolarmente arrotondata, più larga che alla base. i Dimensioni : Holotypus ¢é i Allotypus ® Lungh. mm. Largh. mm. Lungh. mm. Largh. mm. Cranio uo: li u2,0 BO ui) mle | Bran 0 cis | 2 > Ne tent Di 207, Elitre ito 2,4 6,5 i 2,9 Lungh. tot.) 8,6 10,9 Biidio!* 1353 3,5 Genere GLIPIDIOMORPHA n. Differisce dai generi precedenti per avere i lati del pronoto arroton- dati solo fino ad 1/3 dalla base, di qui, piegati bruscamente all’interno. per cui, osservati dall'alto, presentano un evidente angolo ottuso prima di raggiungere la base del pronoto; inoltre, almeno il primo articolo dei tarsi posteriori reca una striga dorsale esile ma distinta. La statura è normalmente inferiore ai mm. 7. | Generotypus: G. leucozona m. - A questo genere AS ae anche la Mordella Faahraei Maklin (Act. Soc. Sc. F., X, 1875, p. 565, estr. p. 416) = hieroglyphica Faahr. (Ofv. Vet. Akad. Forh. XXVII, 1870, No. 4, p. 336, nec Fairm. & Germain 1863), della quale ho potuto esa- minare vari esemplari di molte località sudafricane. Glipidiomorpha leucozona n. sp. (fig. B. 2, C. 3). Holotypus 9 : Ighibirei, N. Guinea Merid., VI-VIII-1890, L. Loria. Specie assai piccola (mm. 6,7), simile a G. alboscutellata Kéno (Ins. Matsumurana, VIII, 1937, p. 116), alla quale si avvicina per il disegno di pubescenza cinerea delle elitre e lo scutello coperto di pube- M. FRANCISCOLO | scenza bianca lucente che risalta moltissimo rispetto al rimanente della pubescenza del corpo. Da questa differisce in primo luogo per la forma assai parallela del corpo, per il pronoto più quadrato e più largo delle elitre, per il cranio non più stretto del pronoto, e per il pigidio che, pur essendo corto, è regolarmente assottigliato all’ apice. Differisce poi da G. Faahraei (Makl.), oltre che per una somma di vari caratteri, per aver le elitre interamente nere, e per gli ultimi tre segmenti anali pure neri( tali parti sono ferruginee in G. Faahraei). La caratteristica che distingue questa specie e la seguente è la con- formazione particolare degli angoli posteriori del pronoto (vedi figu-. Te Ce SIs 4): Cranio nero, iridescente, minutamente punteggiato, evidentemente più largo che lungo, largo quanto il pronoto, con sparsa e corta pube- scenza, più fitta sulla fronte, giallo-dorata (9). Occhi bruno-picei, pubescenti, minutamente faccettati, occupanti 1/3 della larghezza totale del cranio; tempie mancanti. Il margine posteriore del cranio, dietro gli occhi, è ottuso e largamente arrotondato. Palpi mascellari giallo-bruni con il IV" articolo normale, ad angoli poco pronunciati (9). Antenne brune, infoscate verso l’apice, superanti appena, se piegate all'indietro, la metà del pronoto; I° e II° articolo subeguali, lunghi insieme quanto i due seguenti, appena più larghi di questi; dal IV” al X° solo due volte e 1/2 lunghi quanto larghi, non lineari, assai poco dentati; XI° sub-ova- le, più largo del X°, sub-clavato. Pronoto nero, più largo delle elitre, più largo che lungo, iridescente, fortemente e densamente punteggiato, verso la base con punteggiatura a raspa; la pubescenza è grigio-giallastra e lascia libere tre macchie in disegno caratteristico (vedi fig. B. 2); margine anteriore orlato, con lobo prominente a base larga; angoli anteriori ottusi e non arroton- dati; base debolmente bisinuata; lobo basale normale, integro; lati del pronoto, fino a 1/3 dalla base, regolarmente arrotondati, di qui for- mano un angolo ottuso. assai marcato (fig. C. 3), dopo il quale si tro- vano gli angoli posteriori del pronoto, ottusi, non arrotondati. Scutello esattamente triangolare, con pubescenza bianco argentea che risalta nettamente rispetto a quella di tutto il resto del corpo. Elitre nere, poco rastremate posteriormente, alquanto parallele, a riflessi metallici bluastri, a punteggiatura a raspa estremamente impres- — sa, all'apice separatamente e regolarmente arrotondate, al lato esterno un poco concave. Il disegno pubescente è grigio-giallastro, opaco, ed è così distribuito: una stretta linea che dagli omeri, lungo la base, costeg- a ——— ant Yee je gia lo scutello e poi la sutura sino ad 1/3 dall'apice; una zona omerale obliqua, una fascia strettissima trasversa sotto il terzo basale, ed una identica a questa sotto il terzo apicale (fig. B. 2). Apice con pubescenza scura. Parte inferiore nera, con uniforme pubescenza grigio-argentea; gli ultimi sterniti addominali sono coperti di pubescenza nero-picea; an- che, escluso il loro margine presso la sutura meso-metasternale, glabre. Pigidio lungo meno di 1/4 della lunghezza totale delle elitre, e due volte a 1/5 quanto l’ipopigio, un poco strozzato prima dell’apice; apice sottile, quasi arrotondato; manca completamente la carena dor- sale: la strozzatura del pigidio si nota anche di lato; la pubescenza è grigio-argentea lucente alla base; il terzo apicale è di pubescenza scura. — Zampe anteriori: femori giallo-rossicci, tibie brune, tarsi bruno- chiari, per nulla dilatati (®), il I° articolo lungo quasi quanto tutti i seguenti presi insieme; III° cortissimo, molto più largo che lungo, più largo del precedente, profondamente inciso a triangolo; IV° largo quanto il precedente, bilobato. Zampe mediante coperte di pubescenza grigio-argentea; femori bruno-rossastri; tibie nere, spine brune; tarsi bruno-picei: I° articolo molto più lungo dei seguenti presi insieme; II° più lungo dei due seguenti presi insieme; III° largo quanto il II°, debolmente inciso; IV° bilobato, più largo del precedente. Zampe posteriori nere, con pubescenza grigio-argentea, spine delle tibie ferruginee, l'esterna lunga poco meno-dell’interna, questa lunga la metà del I° articolo tarsale posteriore; striga dorsale delle tibie assai in- cisa, ben evidente. I°, II° e III° articolo dei tarsi con esile ma distinta striga dorsale. Dimensioni: Holotypus ? : Lungh. mm. Largh. mm. Cranio 1,2 97 Pronoto 1,5 1,8 Elitre 4,0 1,6 Lungh. tot. 6,7 Pigidio 1,4 Glipidiomorpha Astrolabii n. sp. (fig. B. 3). Holotypus ® : Monti Astrolabe, N. Guinea di N.E., II-1873, L. Loria. Specie piccola, come la precedente, ad essa simile per la forma gene- rale, ma ben distinta da essa e da G. Faahraei (Makl.) per i seguenti caratteri (nella descrizione ritengo inutile citare quelle parti che presentano salienti differenze). Cranio più stretto del pronoto, più convesso, iridescente; il mar- gine temporale dietro gli occhi forma un angolo più stretto, non arro- tondato al vertice; occhi assai indistintamente pubescenti. Pronoto con pubescenza giallo-dorata sporca, a deboli riflessi lucidi, distribuita secondo un disegno interamente differente (fig. B. 3). Scutello con pubescenza grigio-cinerea debolmente lucente, poco rid \ saltante sullo sfondo nero del corpo. Elitre: mancano le fascie trasverse; la pubescenza giallo-sporca è | limitata, nella metà anteriore, ai margini basale, laterale e suturale, più we una fascia mediana che unisce posteriormente i margini laterale e suturale; apice con fascia semilunare ampia di pubescenza giallo-sporca a riflessi || biondi. Zampe posteriori: il primo articolo dei tarsi reca una esile ma di- stinta striga dorsale come la specie precedente (gli altri articoli tarsali mancano nell’holotypus). Dimensioni: Holotypus ® : Lungh. mm. Largh. mm. Cranio I,- 102. Proncto 1,5 1,6 Elitre 3,5 1,6 Lungh. tot. 6,0 Pigidio LIS Genere CEPHALOGLIPA n. Questo genere, il cui generotypus è C. paumomuensis m., racchiude tutte quelle Glipa Auct. aventi le seguenti caratteristiche : la punteggia- tura delle elitre è al centro obsoleta, per cui queste sono lucide, con radi | punti sparsi, più fitti presso la base, ai lati ed all'apice, ma mai a raspa. Le elitre sono strettissime, molto rastremate in addietro. Il parametro si- nistro è larghissimo, la forca è assai ampia, le due branche sono di lun- \ ghezza quasi uguale, quello destro a forca ampia, e branche di lunghezza subuguale. Il pigidio è tozzo, robusto, lungo solo 1/4 circa quanto le elitre, troncato ed inciso a triangolo all'apice. Holotypus ¢: N. Guinea di S.E., Paumomu River, IX-XII-1892, leg. ini Loria L'unico esemplare rappresentante di questa specie è gravemente mu- tilato (mancano: l’elitra sinistra, tutte le zampe e l'antenna del lato. sinistro, i tarsi anteriori e posteriori del destro), ma, poichè le sue carat- teristiche sono estremamente insolite e l'organo copulatore del ¢ ha potuto essere descritto, ritengo che la descrizione possa ritenersi completa almeno nei suoi elementi essenziali. La specie appartiene a quel gruppo di Glipa Auct. ad elitre con co- lore fondamentale bruno o bruno-rossiccio, e per la sua forma estrema- mente allungata, fortemente rastremata posteriormente ed anteriormente dilatata, si avvicina a Glipa angustatissima Pic (L’Ech., Rev. Linn., Pars. 27, 1909, p. 191) di Borneo, che forse appartiene allo stesso genere testè istituito, dalla quale è però immediatamente distinta per avere l’ad- dome interamente nero, il pigidio più lungo, la colorazione delle elitre diversamente distribuita, e per la statura assai maggiore (11 mm.). Cranio nero, largo, corto, fortemente e grossolanamente punteg- giato, sparsamente pubescente di peluria grigio-giallastra, a riflessi do- rati, più fitta e più lunga sulla fronte e ai lati degli occhi; vertice quasi glabro, fortemente iridescente, a riflessi azzurro-rameici. Occhi sparsa- mente pubescenti, picei, minutamente faccettati, occupanti quasi la metà della larghezza totale del cranio. Tempie mancanti. Palpi labiali e gàlee gialli; palpi mascellari rosso-giallastri, del tipo comune alla maggior parte delle Glipa, col IV’ articolo in forma di triangolo isoscele ottu- sangolo, ad angoli acuti poco vivi. Antenne bruno-picee, appena supe- ranti gli angoli posteriori del pronoto (piegate all'indietro): articoli I°-II° più larghi dei due seguenti, V°-X° tre volte più lunghi che larghi, moderatamente dentati, più larghi dei precedenti. Pronoto nero, più largo del cranio, sub-rettangolare, non molto più largo che lungo (largh. mm. 3, lungh. mm. 2,5), con pubescenza fon- damentale scura; una stretta fascia basale, e due macchie oblunghe die- tro il margine anteriore, di pubescenza giallo-dorata molto lucente; la scultura del pronoto è molto più forte che sul cranio, costituita da fitti e grossi punti, più impressi presso la base e gli angoli posteriori. Il margine anteriore è nitidamente orlato, ma l’orlo si arresta agli angoli anteriori; questi quasi retti, poco arrotondati al vertice; il lobo ante- riore è appena accennato, a base larga, pochissimo prominente; i lati sono arrotondati, la arrotondatura è più evidente verso il terzo posteriore ao P at momuensis n.sp. eee VAL 5, c. 10, 12, 13) Et DA) M. FRANCISCOLO del lato stesso. Base bisinuata, evidentemente lobata; il lobo è integro; angoli basali ottusi, non arrotondati al vertice. Scutello grande, esattamente triangolare, coperto di pubescenza | grigio-bianca setolosa ed opaca. Elitra destra (la sinistra manca nell’olotipo) assai allungata e rastremata posteriormente, prima dell’apice larga 2/5 quanto è larga alla base, rosso-bruna, con la base e tutto il margine esterno, l'apice e la su- tura, nero-picei; la punteggiatura è alla base identica a quella del pronoto (non quindi a raspa) e così può lungo il margine laterale e all'apice, men- tre al centro la punteggiatura è quasi obsoleta, per cui l’elitra appare lu- cida, quasi liscia. Apice acutamente arrotondato. Epipleura sottile, stret- — ta, visibile solo sino al quarto basale dell’elitra. Parte inferiore nera, unicolore, con pubescenza scura; solo il meso- sterno (tranne che ai lati) gli episterni, il margine posteriore delle anche. e quello basale degli sterniti addominali, con pubescenza grigio-argentea. Tutta la parte inferiore ha riflessi bluastri e rameici. Pigidio lungo appena 1/4 della lunghezza delle elitre, e poco meno di due volte quanto l’ipopigio, tozzo, robusto; all'apice è troncato, inciso a triangolo, dorsalmente non carenato, evidentemente gibboso, rivestito di pubescenza giallo-grigia argentea. Lateralmente è interamente privo di solchi; veduto di lato, è rettilineo. L'i (PORRO all'apice è assai largamente troncato. Zampe anteriori: di queste, solo il femore destro è Dee nel- l’olotipo; esso è rosso-bruno. Zampe mediane nere, con i tarsi più chiari, con pubescenza grigio- argentea; tarsi mediani col primo articolo lungo quanto i seguenti presi insieme; II° lungo quanto il III° + IV°; IT e IV" più larghi e più corti dei precedenti, il III° inciso a triangolo, il IV° giallo-bruno, bilo- bato, inciso sino all'apice. Unghie, e speroni delle tibie, bruno-giallastri. Zampe posteriori: solo il femore e la tibia posteriore della zampa destra sono presenti nell’olotipo: femore e tibia neri, con pubescenza grigio-argentea; tibia con striga dorsale poco evidente, in forma di linea scura nel mezzo della fitta pubescenza. La spina interna lunga ‘quan la metà della tibia; l’esterna è mutilata. Apparato copulatore del ¢ : VIII° sternite interno come in fig. D. 2, con lobo posteriore subrettangolare; IX” all’apice spinulato, in forma | di linguetta. Paramero destro (fig. C. 13) a forca molto larga; nel mezzo di essa il corpo della base si prolunga in prominenza lobiforme; e RO a nr NEOGLIPA E GENERI VICINI DELLA NUOVA GUINEA 353 branca ventrale fortemente chitinizzata, all'apice appuntita, ventralmente con incisione profonda e distinta; branca dorsale assai dilatata all’apice, ben poco sclerificata, fortemente pelosa in ogni sua parte, spatoliforme, all'apice sub-troncata; la branca dorsale è appena più lunga della ventrale. Paramero sinistro (fig. C. 14) largo, fortemente sclerificato, all'apice è diviso in due branche, delle quali la dorsale sottile e ciliata, all'apice obliquamente tagliata, e la ventrale un poco più corta e larga, dorsal- mente obliquamente troncata. I due parameri sono di lunghezza pres- sochè uguale. Sclerite piccolo, stretto, col tubo assai più lungo delle due branche posteriori (fig. C. 12). Pene (fig. C. 10) lungo poco più di due volte e 1/4 quanto il paramero destro, tozzo, largo, prima dell’apice strozzato, con caratteristica appendice subsferoidale. Nei confronti delle specie qui descritte, e di quelle a me note di altri territori, questa presenta, oltre i caratteri subgenerici citati nella tavola analitica, la caratteristica insolita offerta dal paramero sinistro, la cui branca dorsale è appena più lunga di quella ventrale, ed il corpo stesso del paramero è assai largo e corto; per lo più tale pezzo è invece stretto, allungato, con branca dorsale lunghissima e la ventrale ridotta ad un piccolo dente (ricordante molto quello delle specie europee del gruppo Mordella fasciata F.). Dimensioni: Holotypus 4 : Lungh. mm. Largh. mm. Cranio 1,9 205 Pronote Die 3,0 Elitre 750 2,5 Lungh. tot. 11,1 Pigidio 255 Genere OPHTHALMOGLIPA Franciscolo 1952 Dogana Violin Mapa Differisce dai precedenti generi per avere gli occhi interamente glabri anzichè pubescenti; il pigidio è allungatissimo, acuminato, lungo più di 1/3 quanto le elitre. Elitre punteggiate a raspa. Il paramero destro a forca strettissima; il sinistro stretto, a branche diseguali. Il generotipo è O. aurocaudata (Fairm.) 1897, dell’Africa Equatoriale, che presenta caratteristiche assai prossime a quelle della mia nuova specie australis di Nuova Guinea ed Isole Key. Ophthalmoglipa australis n. sp. (figg. A. 3, C. 4, 4, 7, 8, D. 1). Holotypus 4, Allotypus @: N. Guinea di S.E., Ighibirei, L. Loria, VII-VIII- ‘1890. i 2 Cotipi 4 @: Andai, N. Guinea di N.O., VIII-1872, L. M. D'Albertis. t Cotypus 9 : Hatam, N. Guinea di N.O., VII-1875, O. Beccari. t Cotypus g : N. Guinea di S.E., Paumomu River, IX-XII- 1892; L. Lodo I Cotypus 9 : Isole Key. 1873; O. Beccari. Forma generale, statura e disegno pubescente ricordanti un poco Ophthalmoglipa aurocaudata (Fairm.) dell’Africa Equatoriale. Da que- sta è però ben distinta, oltre che per i caratteri che risultano in descrizio- ne, per una disposizione differente della fascia di pubescenza arancione: mentre in O. aurocaudata Fairm. questa è apicale, in australis, m. essa è postmediana, mentre l'apice è occupato su ciascuna elitra da una fascia semilunare di pubescenza biancastra. Come in tale specie, il pigidio è lunghissimo e fortemente acuminato. Cranio nero, con minuta e fitta punteggiatura, poco più largo che lungo, con pubescenza giallo-dorata (4) grigio-giallastra (2) nel 3 più folta e lunga sulla fronte e sul labbro superiore; vertice con una macchia rotonda di peli scuri. Occhi grandi, bruni, interamente glabri, minutamente faccettati. Tempie indistinte; gàlee e palpi labiali gialli in entrambi i sessi; palpi mascellari gialli nel 4, rosso-giallastri nella 9-; IV° articolo ad angoli acuti marcatissimi, appiattito e largo. Antenne superanti, se piegate all'indietro, la meta del pronoto; articoli I-IV" rosso giallastri, V°-VII° neri con la base rosso-bruna, i rimanenti neri; T° e II articolo più larghi e robusti dei due seguenti, il I° lungo due volte il II’; III° e IV’ molto esili, appiattiti, almeno 4 volte più lunghi che larghi; V°-X° lungamente serrati, lunghi tre volte quanto larghi; ultimo articolo assai allungato e appiattito, appuntito all'apice, ma non dorsal- mente scavato come in O. aurocaudata Fairm. | Pronoto nero, più largo delle elitre, più largo che lungo (come 3:2), anteriormente ribordato, regolarmente lobato, ad angoli anteriori quasi retti, smussati; lati non ribordati; regolarmente arrotondati; ango- li posteriori ottusi, ben marcati; base bisinuata, con lobo integro, non emarginato. Il pronoto è fittamente e teli profondamente punteggiato del cranio; la pubescenza nei due sessi è gialla, e lascia libere le seguenti zone: una macchia mediana, antero-posteriore; due macchie circolari, piccole, una per lato alla precedente, presso gli angoli basali, interamente isolate dai margini del pronoto. Scutello nero, con punteggiatura rugosa a raspa molto marcata, nettamente triangolare, con pubescenza gialla. Pe è fr “piormente, ma col loro margine esterno leggermente concavo; all’ apice regolarmente e separatamente arrotondate; pubescenza tricolore così di- stribuita su ciascuna elitra: una fascia basale giallo-grigiastra che parte dalia base, ai lati dello scutello, e che, più o meno parallela alla sutura, che non tocca, raggiunge il terzo basale; ‘gli omeri sono liberi di pubescenza colorata, ma interamente circondati da essa. Una fascia qua- 2 } un UN li i ce NaH il IN, N. ha ) MUTANO i i i Oe Ni i Fig. D.- 1: parameri di Ophthalmoglipa australis n. sp. - 2: margine distale dell’ VIII° sternite addominale di Cephaloglipa paumomuensis n. g. n. sp. - 3: lo stesso di Neoglipa (Stenoglipa) malaccana Pic - 4: lo stesso di N. (St.) griseopubens n. sp. drata, posta immediatamente dietro la metà, di pubescenza giallo-aran- cione carico, lasciante libero uno stretto margine suturale. Una fascia apicale semilunare di pubescenza bianco-argentea, con la convessità ri- volta verso l'apice; tale fascia lascia però libero uno stretto margine apicale (vedi fig. A. 3). Il fondo delle elitre è leggermente iridescente. Parte inferiore nera, rivestita di pubescenza bianco-argentea uni- colore; il margine posteriore degli sterniti addominali e le anche sonc glabri e iridescenti. Pigidio nel 4 lungo quasi quanto la metà delle elitre, nella 9 ap- pena più corto, robusto, acuminatissimo, regolarmente rastremato, lun- Boat wi en a |M. FRANCISCOLO. go due volte e 1/2 quanto l’ipopigio; questo è glabro, con la base rive- stita di pubescenza grigio-argentea; il pigidio è solcato ai lati fin oltre la metà, fortemente carenato dorsalmente, ad apice leggermente rivolto all'insù, specialmente nella ®, con distinta fascia basale di pube- scenza grigio-argentea, in alcuni esemplari interrotta da una lunetta basale glabra. Il rimanente del dorso è ricoperto di rade e corte setole nere. Zampe anteriori nel ¢, tranne i tarsi, bruno-giallastre; femori con pubescenza giallo-dorata; nella 9 appena più scure, con identica pube- scenza; nel 4 le tibie anteriori sono regolarmente curvate, nella 9 quasi rettilinee. Penultimo articolo dei tarsi bilobato, terzultimo inciso a triangolo, entrambi corti e larghi, lunghi insieme quanto il II° arti- colo e più larghi di esso. Babe Hi Zampe mediane: femori nel 4 bruno giallastri, nella 9 appena più scuri, con pubescenza giallo-dorata; tibie e tarsi più scuri, con pube- scenza grigio-argentea. Tarsi medi del solito tipo. Zampe posteriori nere, interamente coperte di pubescenza grigia. Striga dorsale delle tibie assai indistinta, finissima; speroni rosso-bruni, l'esterno appena più corto dell'interno. Apparato copulatore del 3 : VIII, IX° sternite e pene del solito tipo; sclerite lungo quanto la meta del pene, con branche molto più corte del tubo, robuste e ciliate all'apice. Parameri (fig. D. 1) di lunghezza quasi uguale: il destro a forca stretta, con le branche un poco conver- genti: la ventrale fortemente chitinizzata, ad apice emarginato, debol- mente solcato; branca dorsale lunga una volta e mezzo quanto quella ventrale, poco dilatata, spatoliforme, con chetostassi piuttosto rada e corta. Il margine interno della forca è interamente privo di lobo promi- nente. Paramero sinistro con branca ventrale brevissima, digitiforme, ad apice strettamente arrotondato; branca dorsale lunga quasi quattro volte quella ventrale, di larghezza costante dalla sua base all'apice, ventral- mente munita di fitte e robuste setole; la ventrale presenta alla base della forca un breve solco ed una incisione longitudinale che dal suo apice giunge sino all’inserzione del paramero stesso. La forca è strettis- sima ma aperta; le due branche sono evidentemente divergenti l'una dall'altra. È, , i RITA \ pro pri dee REI ASI PUNICA uae A i Dimensioni i Holotypus a Allotypus is: i de; oh ; A da o Lungh. mm. Largh. mm. Lungh. mm. 0 Largh. mm. i Ee no Mi È '. Cranio PT EG Dis 2,0 2,5 page Pronoto 2,0 3,0 ZI OE 3,0 #6 4 Elitre Sel 2,5 5,2 2 Olas o Bunehs tots 09/01 ; 9,3 Ma GN er Pigidio 365 i 3,2 n ae La lunghezza nei cotipi varia tra 8,5 e 10,0 mm. i I Variabilità : il disegno pubescente varia, nella sua estensione, entro i soliti limiti, da esemplare a esemplare: la variazione si verifica spe- 4 st cialmente a carico della fascia basale delle elitre: nel cotypus 3 del Fiume or? _ Paumomu essa è divisa da alcune linee longitudinali nere, ed è tutta a | obsoleta; nel cotypus ® di Hatam la porzione basale della fascia reca “wa # | su ciascuna elitra una zona nera subcircolare, contigua alla base, com- ; | presa tra lo scutello ed il callo omerale. | © L’esemplare ® delle Isole Key reca pure tale macchia, ma per il resto è identico al cotypus 4 di Andai. ak ae Nel lotto di Glipa di Nuova Guinea del Museo di Genova tro- Ee vansi due @ @ etichettate: Ramoi, II, 1875, O. Beccari, che, a prima id Ae vista, sembrano appartenere ad una specie vicinissima a O. australis; pur- e troppo trattandosi di sole 9 9, è difficile poter dare una buona diagnosi differenziale, tanto più poi che tali esemplari sono entrambi piuttosto in cattive condizioni. (Gn MISSIONE BIOLOGICA “SAGAN-OMO — diretta dal Prof. EDOARDO ZAVATTARI DREI NEUE GOLDWESPEN (Hymenoptera - Chrysididae) Von STEPHAN ZIMMERMANN, Wien. Tetrachrydium nov. gen. Val Dale neue e. geh6rt in die Gruppe der Do Hikari Ab., Hexachrydium Bisch. und Acrotoma Mocs. Boe oe n diese besitzt die Gattung an den Klauen einen: einzelnen, senkrecht Me abstehenden Seitenzahn. Sie ist gekennzeichnet durch die Bildung Cesa Apikalrandes des letzten Abdominalsegmentes, der hyalin durchschei- | nend und an den Seiten gewinkelt ist und hinten vier gleichgrosse spitze Zahnchen teagt. Dadurch unterscheidet sich die neue Gattung vom ganzrandigen Hedychridium und von Acrotoma, das in der Mitte des yy Endrandes ausgerandet ist und beiderseits der Ausrandung je einen mehr minder starken zahnartigen Vorsprung besitzt. Am nachsten steht sie wohl dem Hexachrydium sexdentatum Buyss., das sich jedoch durch den > n nicht hyalinen, ungewinkelten und deutlich sechszahnigen Endrand 7 unterscheidet. Typus der Gattung: Tetrachrydium zavattarii nov. spec. Ebenso wie bei anderen Insektengruppen zeigt es sich, dass die Grenzen der Gattungen mit dem Bekanntwerden neuer Formen viel- fach unsicher werden. Gattungen sind eben selten natiirlich begrenzte Gruppen, haufiger sind sie nur zu dem Zweck geschaffen, uns durch Gruppierungen die Uebersicht zu erleichtern und setzen kiinstliche Scheidewande, wo in der Natur flissende Uebergange vorhanden sind. — (E. Enslin, Tenthredo L., Abh. Zool. bot. Ges. Wien 1920). Die Schaffung des neuen Genus ist dadurch begriindet, dass die Einbe- ziehung der neuen Art in eine der oben genannten Gattungen deren — Grenzen in unstatthafter Weise verwischen wiirde. at facialis fast DA Abschlussleiste kraftig LL reprmalna Ger GESTI rade, in der Mitte mit einer zarten Impression. - Cavitas facialis gleich- | massig und sehr fein punktiert, nur unmittelbar unter der Abschluss- Ieiste glatt und glanzend. Von der Abschlussleiste reicht beiderseits ein | zartes Aestchen zur vorderen Ocelle; in diesem Bereich ist die Punktie- n rung sehr seicht, die Punktierung des ibrigen Kopfes ist grob und dicht. Tetrachrydium zavattarit nov. gen., nov. spec. 1. Umriss des Kérpers - 2. Letztes Abdominalsegment von oben und hinten - 3. Letztes Abdominalsegment von der Seite - 4. Klauen. 5 - Die Schlafen sind schmal. - Das 1. und 3. Glied der Fiihlergeissel ist etwa gleichlang, das 2. ist ein wenig langer. Thorax kurz und gedrungen. Die Vorderecken des Pronotum sind etwas abfallend, die Hinterecken nach hinten vorgezogen. Eine Glie- derung des Mesonotum in Mittelfeld und Seitenfelder ist kaum sichtbar. Metathorakalzahne kraftig, nach hinten gerichtet, an der Spitze leicht verrundet. - Die Punktierung des Pro - und Mesonotum und der Me- sopleuren ist etwas gr6ber als die des Kopfes, die des Scutellum und Post- scutellum noch grdéber. Abdomen nur wenig langer als breit. Das 1. und 3. Abdominal- segment sind sehr kurz, das 2. und 3. tragt einen Langskiel. Die Punktierung der beiden ersten Segmente ist sehr grob, die des 3. geringer, NEGO ils. ZIMMERMANN ~ seichter und unregelmassig runzelig. Unmittelbar vor dem Apikalrand liegt ein zarter Querwulst. - Die Seitenrander des 2. Abdominalsegmentes tragen einen schmalen hyalinen Saum. Der Apikalrand des letzten Ter- gites ist in seinem ganzen Umfang hyalin; er tragt ungefahr in der Mitte des Seitenrandes einen kleinen, stumpfwinkelig einspringenden Winkel, am Ende vier gleich grosse, gleich weit voneinander entfernte, kleine spitze Zahne. i Die Vorderschenkel sind dreieckig verbreitert. Die Klauen tragen — in der Mitte einen kleinen, senkrecht abstehenden Seitenzahn. pi Mandibeln dunkelbraun. Fiihlerschaft und 1. Geisselglied dunkel- grin, die iibrigen Glieder der Fiihlergeissel dunkelbraun. Der ganze Korper ist smaragdgriin, ebenso die Femora und Tibien, nur das distale Ende der Tibien und die Tarsen sind dunkelgelb. Unterseite des Abdo- metis glanzend smaragdgriin. Das Fliigelgedder gleicht in seiner Reduktion dem von Hedychet- dium bezw. Hexachrydium. Die Cavitas facialis und die Tibien sind zart weiss behaart; die Behaarung des Korpers ist dunkel, auf der Oberseite sparlich und kurz, | auf der Unterseite langer und dichter. Langa i im 1) 9) Fundort: Aethiopien, Gondaraba (Miss. Sagan-Omo, A.O.L., 17-5-1939). | Type in Coll. St: Zimmermann, Wien. Spintharina invreai nov. sp. 4 Zunge die Mandibeln nicht iberragend. Genae sehr kurz, etwa in der Breite der: Fithlergeissel, stark convergierend. Cavitas facialis muldenformig vertieft, in ihrer Mitte eine seichte Langsfurche. Ab- schlussleiste deutlich, in der Mitte fast gerade, an den Seiten leicht nach unten gewinkelt. Zwei von ihr ausgehende Leistchen umfassen die vor- dere Ocelle. - Punktierung der Cavitas sehr fein und dicht, die des Kopfes dicht und mittelgrob. - 2. Glied der Fihlergeissel etwas langer als das 1., fast doppelt so lang wie das 3. | Das Pronotum tragt eine Langsfurche, die vorne ziemlich tief einge- schnitten und glatt, im hinteren Drittel seichter und ebenso punktiert ist wie das iibrige Pronotum. Das Mesonotum-Mittelfeld weist eine, vom Vorderrand bis in das hintere Drittel reichende, tiefe Langsfurche auf, die eine Fortsetzung der Furche auf dem Pronotum bildet; die Seiten- _ CRYSIDIDAE MISSIONE SAGAN-OMO 361 rander dieser Furche sind kantig erhoht. Von vorne gesehen ist die Oberseite des Mesonotum-Mittelfeldes halbkreisformig ausgeschnitten. - Das Mesonotum ist mittelgrob und etwas runzelig punktiert, nur die Furche des Mittelfeldes ist glatt und glanzend. Nahte zwischen dem Mittelfeld und den Seitenfeldern scharf und tief. Das Scutellum ist, ebenso wie das Postscutellum, etwas gr6ber punktiert als der Prothorax und besitzt in der Mitte seines vorderen Drittels einen glatten Langsein- druck. - Die Propleuren endigen in einer kleinen Spitze, die Mesopleuren tragen an ihrer Aussenseite unten je zwei nach unten gerichtete Zahne, ihre Unterseite endigt in eine medial von den Zahnen liegende Spitze; die Mesopleuren weisen also je drei Zahne auf. Metathorakalzahne kraftig, die vorderen etwas kiirzer, die hinteren langer, spitz lanzett- formig nach riickwarts gebogen. Das Abdomen ist ziemlich breit. Das 1. Segment zeigt in seinem vorderen Anteil einen deutlichen Langseindruck. Die Seiten des letzten Segmentes tragen einen vorspringenden, stumpfen, an der Spitze verrun- deten Winkel; innerhalb dieser Winkel ist der Apikalrand in breiter Ausdehnung hyalin und ganzrandig. - Das 1. Segment ist grob und weitlaufig, das 2. weniger grob und dichter, das 3. noch etwas feiner und leicht runzelig punktiert, der hyaline Endrand ist glatt. . Mandibeln dunkelbraun. Fiihlerschaft und 1. Geisselglied metal- lisch grùn, das 2. und 3. Geisselglied rétlichgelb, die tibrigen Glieder der Fihlergeissel braun. Der ganze K6rper dunkelgriin, das Mesonotum- Mittelfeld dunkler, mit violetten Reflexen. Der Apikalrand gelblich hyalin, mit einem fast farblosen, durchsichtigen Endsaum. Femora und Tibien metallisch grin, die distalen Enden der Tibien und die Tarsen rotlichgelb. - Unterseite des Abdomens dunkelgriin, an den Seiten dun- kelbraun. Die Radialzelle der Vorderfliigel ist geschlossen. Cavitas facialis an den Seiten dicht silberweiss behaart. Behaarung des Kopfes, des Thorax und des 1. Abdominal-Segmentes abstehend, ziemlich dicht und mittellang, die der letzten Abdominalsegmente langer, dichter und weisslich. Die Tibien sind fein und dicht behaart. Lange 6 mm. 2 Die Unterschiede gegeniiber dem ¢ sind die Folgenden: 2. Fuhlergeisselglied relativ kiirzer, fast so lang wie das 1., nur wenig langer als das 3. - Das 2. und 3. Glied der Fiihlergeissel sind nicht heller sondern ebenso dunkelbraun gefarbt wie die folgenden Glieder. Der Wink el am Li des Teac Segmentes is weniger vert nahezu: rechteckig. Lange 5.5 mm. _2 8,3 ®. Fundort: Aethiopien, Gondaraba (Miss. Sagan-Ome A.O.L, 27.5. und 30.8.39). A / Wypen (i.¢, 1 9) im Coll. St) Zimmermann, Wien Cos pen in, Coll) Fi Favwrea, Genua. sai Die neue Art gehort auf Grund des hyalinen, ganzrandigen Apia i randes, der Winkel am Seitenrand des 3. Tergits, der nicht verlangerten - Zunge und auf Grund ihres Habitus eindeutig in die Gattung Spin- tharina A. Semenow (Horae Soc. Ent. Ross. 26, 1892; - S tag Zimmermann, Ann. Nat: hist. Museum Wien 57, 1949/50). Si ist durch die Bildung einer sehr auffallenden Langsfurche in der Mittel- linie des Thorax, namentlich des Mesonotum-Mittelfeldes a und unterscheidet sich schon durch dieses Merkmal allein von den an- deren Arten der Gattung. Isadelphus somalinus nov. spec. Zunge die Mandibeln iberragend, etwa so lang wie die Breite der Augen, Genae ausserordentlich kurz, Augen sehr gross. Cavitas facialis — muldenférmig vertieft, eine Abschlussleiste fehlt. Cavitas in der Mitte fast glatt. Der Kopf ist dicht und mittelgrob punktiert; diese Punktie- rung reicht, allmahlich schwacher werdend, am Innenrande der Augen ~ zu beiden Seiten der Cavitas fast bis in die HOhe der Fiihlergruben. Die Schlafen sind sehr schmal. - Das 2. Glied der Fiihlergeissel ist nur wenig — langer als das 1., aber um etwa 1/3 langer als das 3. Pronotum kurz, mit nach vorne konvergierenden Seiten, die vorde- ren Seitenecken springen winkelig vor. Das Scutellum ist flach, hinten stumpfwinkelig ausgeschnitten und fallt rechtwinkelig nach hinten ab. Das Postscutellum tragt einen schlanken, rundlichen, schrag nach oben abstehenden Fortsatz. - Pro- und Mesopleuren sind unbewehrt, die Me- tathorakalzahne sind spitz dreieckig. Die Nahte zwischen dem Meso- notum-Mittelfeld und den Seitenfeldern sind nahezu unsichtbar. Te- gulae gross und ebenso geformt wie bei anderen Parnopinen. - Punktie- rung des Thorax sehr dicht und etwas gréber als die des Kopfes, in der vorderen Halfte des Mesonotum etwas feiner, am Scutellum am grobsten. Das Abdomen besteht aus drei Segmenten. Das 3. Seen ist das langste, nach hinten zu einer stumpfen Spitze verlangert und tragt im sind hyalin und ganzrandig. De Tos des 3. Segmentes ist eben- falls hyalin und fein und unregelmassig gezahnelt. - Die Oberflache des Abdomens ist dicht und mittelgrob punktiert, nur im Bereiche des _ Hinterrandes der beiden ersten Segmente ist die Punktierung feiner. Mandibeln hellbraun, gegen die Spitze zu dunkler. Fiihlerschaft und Fiihlergeissel braun. Der ganze Korper ist einfarbig griin, nur der . Kopfscheitel zeigt kupferige Reflexe. Die Tegulae sind hell braungelb . und heben sich von dem griinen Korper lebhaft ab. Das distale Ende der . Femora, die Tibien und Tarsen sind ebenfalls hell braungelb. - Unter- seite des Abdomens schwarzbraun. Das Fliigelgedder ist, wie das bei Parnopinen die Regel ist, stark reduziert, die Radialader ist nur nahe ihrem Ursprunge deutlich und verschwindet schon weit vor dem Endrand des Fliigels. - Eine Behaarung ist an keiner Stelle des K6rpers zu sehen. Linge 5 mm. 1 @. Fundort: Aethiopien, Gondaraba (Miss. Sagan-Omo, A. OL (20.30). Type in Coll. St. Zimmermann, Wien. Die neue Art gehort infolge ihrer relativ kurzen Zunge, die etwa so lang wie die Breite der Augen und damit viel kiirzer als die Zunge der Arten der Gattung Parnopes Latr. ist, ohne Zweifel in die Gattung Isadelphus Sem. Von dieser Gattung war bisher nur eine Art, Is. schmie- deknechti Mocs. bekannt, die Aegypten und Palastina bewohnt. Die neue Art, von der leider nur 1 @ vorliegt, gleicht in ihrer zarten Gestalt den 9 von Is. schmiedeknechti in hohem Masse, ebenso in vielen Finzelheiten, so in der Form des Kopfes und der Grosse der ‘ Augen, in der Lange der Zunge, der Form des Pronotum, des Fortsatzes am Postscutellum und des letzten Abdominalsegmentes. Sie unterscheidet sich von ihr jedoch eindeutig durch die Farbe der Tegulae, der drei ersten _ Pithlerglieder und der Tarsen, die bei schmiedeknechti metallisch griin sind, sowie durch den hyalinen Seitenrand des 2. und den hyalinen und deutlich gezahnten Apikalrand des 3. Segmentes. - Der gewichtigste Unterschied betrifft wohl die Bildung des Scutellum, das bei somalinus flach, hinten stumpfwinkelig ausgeschnitten ist und rechtwinkelig nach hinten abfallt, wahrend es bei schmiedeknechti konvex ist und in allmahlicher Wélbung zur Naht gegen das Postscutellum verlauft. NUOVE DESCRITTE NEL PRESENT MOLLUSCA Hydrobiidae I SRE ORSS ; spac 5s i ae 3 3 3 "5 Dagan di E | | ra. INSECTA as eco) CSR ) Ì ; Boe ' Hemiptera hy fi. fe 4; ; Poe ae i ey | Holotrichius Zavnattarii Mancini, i. Spay. n CRAL ma i Coraeidae Plinachtus luteîtnervis Mancini, n. isp... 0. e... Pag. 14% Pentatomidae Wuyrochea immaculate Mancini, n.-sp. 0.5. 0.0... Pag 1430 > Plataspidae È Coptosoma alienum var. expansa Mancini, n. sp. . . . . . Pag. 149 è Coleoptera Mordellidae Cephaloglipa Franc., n. gen. (typus: paumomuensis Franc.) . . Pag. 350. Cephaloglipa paumomuensis Franc., n. sp. . - . ..°. >» 351 Glipidiomorpha Franc., n. gen. (typus: leucozona Franc.) . . » 347 Glipidiomorpha Astrolabii, n. sp. PA aah Oma E O le SVI I » 349 Glipidiomorpha leucozona Franc.,n.sp. . . . - - «+ - » 347 . Neoglipa subgen. Macroglipa Franc. nov. (typus: D’Urvillei SET ISIS} Av FA PENS ce RARA I e AO SE Areas tite” ibid heal Rare Cash Gi. ea Neoglipa (Macroglipa) iridescens Franc., n. sp. . . . . . 2399 Neoglipa (Macroglipa) Novaeguineae Frane., n. sp. . . . . N; Neoglipa (sdstr.)xoxygonia:Eranc osp) ent che a > doe Neoglipa subgen. Stenoglipa Franc. nov. (typus: malaccana Pic) >» 344 . Neoglipa (Stenoglipa) griseopubens Franc., n. sp. . . . . » 345 Ophthalmoglipa australis Franc., n. sp. . . . . EE » 354 366 Hymenoptera Chalcidoidea Brachymeria kassalensis var. scutellaris Masi, n. var. Eurytomarius Masi nom. emend. (= Eurytomaria Masi 1943) Chrysididae Isadelphus somalinus Zimm., n. sp. Spintharina invreai Zimm., n. sp. Tetrachrydium Zimm., n. gen. (typus: zavattarii ‘Zimm.) Tetrachrydium zavattarii Zimm., n. sp. Pag. Pag. 178 191 362 360 358 359 cci G. - Elementi per una malacofauna dell’ Abissinia e della 51218) EAT ENR NETIC AAT Yee coh ie pat dg ade na ahs Ce ANCISCOLO M. - Le Neoglipae generi vicini della Nuova Guinea vit Re, ma. (@oleoptera: Heterormera) (15-Vil-vo5 2) a a » 325-357 Sei lay oR rogynidae) (13-VII-1951) ; DIRE È Soe È È 150-172 NCINI C. - Emitteri nuovi dell’Africa Orientale (23-VI-1951) » 145-149 ~ 7x = M Sieh” + Missione biologica Sagan-Omo diretta dal Prof. E. Za- Wale | vattari. Hymenoptera: Chalcidoidea (27-XI-1951) . . . »° SL7872 TORNA | SACCHI C. - Ricerche sulla variabilità geografica in popolazioni ita- Sui Si liane di Euparypha pisana Mill. (Stylommatophora: Helicidae) % (10-III-1952) OR RA O AVES Pi TORTONESE E.- Monografia dei Carangini viventi nel Mediterraneo ke (Pisces Perciformes) (17-III-1952) MR AGI TEM Bay RRS it Ee » 259-324 — È (eg, Mi 2 ZIMMERMANN S. - Missione biologica Sagan-Omo diretta dal Prof. » i E. Zavattari. Drei neue Goldwespen (Hymenoptera: Chry- a LEI AI I O ATTO » 358-363 r ta yan _ REGISTRATO AL TRIBUNALE DI GENOVA AL N. 74 IN DATA 17 LUGLIO 1949 dai | DOTT. FELICE CAPRA - DIRETTORE RESPONSABILE i PRINTED IN ITALY ea ot a a _ STAMPA PERIODICA ANNUALE (Opes Sd Pi 5 È È de | Conn Hi 3 9088