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Vit. di Agric. p. 659) L so bene che mal si può dentro i limiti di un ar- ticolo necrologico dare tributo di condegna lode ad Ales- sandro Volta patrizio comasco rapito non ha guari all’Ita- lia, all'Europa, a tutto l’orbe civile; ma perchè mi sarebbe sembrato maggior mancanza il tacerne adesso la commemo- razione, ho voluto in queste poche pagine tracciare quel piano, sul quale a me parrebbe che si dovesse inalzare a gloria di quel sommo fisico un monumento, e degno di lui, ed utile al progresso di quelle scienze, , delle quali cali seppe oltremisura dilatare il confine. Io vorrei dunque che s’ incominciasse un elogio del Volta dal presentare un prospetto della scienza elettrica e della chimica pneumatica quali erano dopo la metà del secolo passato , prima che egli incominciasse la sua car- 4 riera scientifica. Vorrei che quanto all’ elettricità si desse una giusta idea dei lavori del Franklin, del Canton, del Vilek, dell’ Epino, del Beccaria, e del Cigna ; quindi si avvertisse quanto incremento al primo apparire del nostro sperimentatore ricevesse l’ipotesi del filosofo americano per la teoria della forza attrattiva del fluido elettrico, primo passo e stupendo, che fatto di pubblica ragione fin dall’anno 1769, annunziava il Volta futuro. Con questo scritto fu illustrata la dottrina delle atmosfere elettriche, i moti tutti di at- trazione e di repulsione, il diverso ricevere, ritenere, o ri- mandare che fanno vari corpi il fluido elettrico, secondo la loro natura e superficie, secondo la diversa natura e super- fice dei confricatori. Per esso fu dimostrato come venga ad aumentarsi maravigliosamente la capacità dei conduttori , non già in ragione della raassa, ma sì bene del volume in lunghezza. Per esso la bella e semplice teoria del Franklin valse a spiegare i fenomeni tutti della tensione elettrica, teoria che dopo i lavori del Beccaria e del Volta può a buon diritto denominarsi italiana. Si rileverà come dal prin- cipio dell’ applicazione che trovasi dimostrato in quel me- desimo opuscolo , l’elettricità vindice del Beccaria dovette con miglior ragione chiamarsi permanente } come da questo stesso principio, e più particolarmente da un esperimento del Cigna, avesse origine l’elettroforo perpetuo, e dall’elet- troforo perpetuo, col semplice cambiarne la natura coibente del piatto e ridurla serzicoibente, aumentata così la capa- cità dello scudo , nascesse il condensatore ; prezioso istru- mento che vale a farci apprezzare quella piccola elettricità che silenziosa ed inosservata sfuggivasi ai nostri sensi, ma che non era perciò nell’ economia della natura di minore importanza a conoscersi di quella che passeggia le vie del cielo, e con frequente strepito atterra le più alte moli dalla superbia e dal timore degli uomini inalzate. Giunti a questa invenzione, sarà conveniente il fare os- servare il modo veramente filosofico col quale prese il Volta a procedere nella illustrazione dell’elettricismo , volgendo da primo il pensiero alla formazione di quei due istrumenti, 5 senza dei quali non può veramente progredire una scienza, il linguaggio cioè e la misura; e quanto al linguaggio, come applicasse alla elettricità quello del calorico già fatto più adulto, e quanto alla misura, con qual diligenza si ponesse non solo a correggere e perfezionare gli elettrometri del Saus- sure, dell’ Henly, del Cavallo , ma a renderli compara- bili tra loro, ed a farne, dietro però i medesimi principii, uno suo proprio sensibilissimo , il quale applicato poi al condensatore fece noto come per varie accidentalità o cau- se, comunque piccolissime , si produca uno sbilancio nel fluido elettrico proprio dei corpi, ed aperse così un campo nuovo e fecondo di utilissime scoperte, siccome era natu- rale che dovesse accadere, non potendosi con frutto ed uti- lità far soggetto di esperimento un corpo qualunque se non quando si renda manifesto un turbamento d’equilibrio tra le forze che in esso esistono, sicchè una di esse prevalga; imperocchè l'equilibrio è il silenzio della natura; ed il filo- sofo vuol ch’ ella parli. Si dirà poi come il nostro fisico volgesse quel suo istru- mento all’ investigazione dell’ elettricità atmosferica, come coll’ applicazione della fiamma alla cima del filo esplora- tore venisse a conoscere l’elettricità reale dell’aria, e si sa- pesse guardare dalle false apparenze di quella accidentale o di pressione. Che se primo il Franklin con temerario ar- dire rese innocuo lo sdegno di Giove, se il Monnier sco- perse l’elettricità costante dell’ atmosfera , se il Beccaria la riconobbe positiva assoggettandola ad un giornaliero pe- riodo , il Volta ne dimostrò ad evidenza l’ origine , sco- prendo coll’ aiuto del suo condensatore come l’ acqua ed altre sostanze, assumendo l’abito aeriforme, acquistano una maggiore capacità per l’elettrico , siccome era noto avve- nire per il calorico , cosicchè i vapori resultanti si arric- «chiscono di questo fluido a spese dei corpi vicini, che la- sciati in istato negativo ascendono ad impregnare l’atmo- sfera e le nubi, e colassù condensandosi, danno origine al- l'elettricità positiva. Fece allora noto come dietro i mede- simi suoi principii possa indursi uno stato differente d’elet- 6 tricità tra due nubi vicine , e gli sovvenne l’ingegnoso modo col quale si può , formatasi la grandine mercè dell’ eva- porazione a qualunque altezza nel cielo , render ragione della sospensiove e dell’ingrossamento nell’aria di quei pez- zetti di gelo che la compongono. Nè si lascerà di avvertire come dal modo col quale giunse a scoprire l'origine del- l’ elettricità positiva dell’ atmosfera fosse condotto a rico- noscere sviluppo di elettricità non solo nella ebullizione dell’acqua, ma ancora, siccome aveva già da gran tempo sospettato, nella semplice combustione dei carboni , ed in tutte l’effervescenze chimiche. Delle quali scoperte volle, con esempio pur troppo ordinario , farsi indebita riputa- zione ai nostri tempi un oltramontano , il quale è tanto meno scusabile, in quanto che non potrebbe allegare igno- ranza, essendo a tutti noto che nella stessa Parigi, in quel. l’ accademia medesima ove costui s’ introdusse ora a fare breve pompa d’ usurpate ricchezze , fino dall’anno 1782 in- segnava il nostro italiano queste novità al maggior senno della Francia ivi raccolto, alla presenza dell’ illustre La- voisier, sotto gli occhi di quel sommo Laplace , che lo ha di poco preceduto nel cammino della tomba. Mi piacerebbe che giunti a questo periodo , prima di scendere a parlare di quelle scoperte che derivarono da una osservazione del Galvani, si desse contezza di quanto fece il nostro fisico per l'avanzamento della chimica pneuma- tica. Si potrà dire allora come, al solo annunzio di una sor- gente di aria infiammabile osservata scaturire presso una fonte, (nell'anno 1776) ,ne penetrò la causa, non derivante da circostanze locali, ma sospettata e poi riscontrata veris- sima dovunque avessero sostanze animali o vegetabili subìto una qualche alterazione, a contatto con acqua e con ter- reno umido e limaccioso. Di fatto, dovunque andava in a p- presso frugando col suo bastone, giungeva a fare scaturire più o meno aria infiaminabile , fosse il terreno ingombro dall’acqua, o lo fosse stato una volta. Da questa medesima causa conobbe avere origine i fenomeni del terreno ardente di Barigazia, della fontana ardente del Delfinato, dei fuo- 7 chi fatui, ec. , e l'accensione di quest’ aria infiammabile, che chiamò nativa delle paludi, disse procedere dalla. elet- tricità, e lo provò per mezzo di eleganti e decisive espe- rienze. Visitò il terreno ardente di Pietramala e quello di Velleja, ed ebbe dovunque vittoriosa conferma delle sue teo- rie, conferma che avvalorò l’ istessa analisi chimica, esclu- dendo da quei terreni l’esistenza del petrolio o bitume, al quale si erano fino allora attribuiti questi fenomeni. Si farà qui conoscere come l’ associazione dell’ aria in- fiammabile alla elettricità desse occasione al fecondo ingegno del Volta d’inventare la così detta pistola elettrica, e quella ingegnosa lucerna, che applicata al suo elettroforo, sommi- nistra col mezzo sballo scintille il modo di ottenere ogni vol- ta che si vuole un lume acceso, che si usa comunemente nelle segreterie della Germania, e la di cui invenzione fu colà erroneamente attribuita ad un professore di quell’ impe- ro. E dopo aver descritto la pistola o l’accendilume perpe- tuo, si passerà a parlare dell’ eudiometro, istrumento che presenta il mezzo più semplice di riconoscere la propor- zione del gas ossigene in una mescolanza aeriforme, e che dall’Humboldt e dal Gay-Lussac, dopo varie esperienze com- parative con altri endiometri anteriori e posteriori, è stato ri» conosciuto il più perfetto di tutti. Si esporrà con quanta sagacità ed esattezza il nostro fisico, colpito dalla discrepanza dei resultati fin allora ot- tenuti da diversi uomini, benchè di somma dottrina e reputazione , si ponesse ad esaminare la dilatazione che prova l’aria nei diversi cambiamenti di temperatura; co- me ponesse fuori di dubbio essere questa dilatazione equa- bile per ogni grado di calore termometrico , e ne deter- minasse la quantità assoluta per ciaschedun grado ; con quanta destrezza riconoscesse la causa che avea indot- to in errore i fisici: che si erano di ciò occupati prima di lui; come si accorgesse che quando l’acqua che restava nell’ apparecchio fosse stata tanta da offrire una quantità di vapore elastico per tutto il tempo dello sperimento , allora la dilatazione era sempre crescente, mentre nel caso che ella fosse in piccola quantità, sicchè venisse limitata ad 8 un più breve tratto la formazione del vapore acquoso, al- lora l’ aumento progressivo della dilatazione durava solo quanto l’ evaporazione dell’acqua , cessata la quale, prose- guendo l’inalzamento della temperatura, il volume resul- tante provava equabili dilatazioni; osservazione importante a notarsi come quella che dà a conoscere che l’acqua, pren- dendo l’ abito aereo, obbedisce anch’essa alla legge della equabile dilatazione , legge la quale fino da quel tempo poteva ben dedursi che fosse propria di questo stato, e co- mune a tutte le altre sostanze aeriformi , siccome fu di- mostrato in appresso. Tacquero queste scoperte del nostro italiano il Dalton in Inghilterra e il Gay-Lussac in Fran- cia, quando nove anni dopo di lui presero a sperimentare intorno allo stesso soggetto, e ne ebbero eguali risultamen. ti; e quantunque tutti i fisici oltramontani adottino e ap- plichino, anco ai dì wostri, il principio della uniforme di- latazione dell’aria, pure son ben lungi ancora dal ricono- scerne il suo vero e primo discuopritore ; ma qual mara- viglia? Soggetta l’Italia già da gran tempo alle rapine de- gli stranieri, potea mantenersi inviolato il più ricco suo patrimonio, quello dell’ ingegno? Terminato di esporre le scoperte fatte dal Volta nella chimica pneumatica, si verrà a parlare del nuovo campo di gloria che si aperse al nostro esperimentatore. Sarà detto che, da un fatto osservato dal Galvani, e di nessuna novità per chi fosse versato nella dottrina delle atmosfere elettri- che, avesse origine la pretesa elettricità animale . Che il Volta, con la sua naturale sagacità, armato dei suoi nuovi istrumenti d’esquisita sensibilità e di esatta misura , da pri- mo conobbe non esser necessario a produrre gli effetti della elettricità galvanica il porre in contatto nervi con muscoli, ma bastare il contatto dei soli nervi traloro, anzi risedere in questi la causa dei moti convulsivi. S'accorse che i fenomeni ottenuti dalle armature dissimili erano identici a quelli pro- dotti dalla elettricità dell’ atmosfera e delle macchine , e quindi sospettò che la loro causa dipendesse da quelle ar- mature. Scoperse che l’azione di queste, nei nervi soggetti all’ impero della volontà, è diversa dall’azione che si eser- 9 cìta su quelli indipendenti da questa, e come nei nervi destinati alle sensazioni si risveglino queste mediante il gioco delle armature , nella guisa stessa che avviene per l'impressione degli agenti esterni; e giunse così a ritrovare la spiegazione, non avutasi fino allora, di quei fenomeni che dallo Svamerdamio , dal Sulzer, e dal Cotugno erano già stati da parecchi anni annunziati. Si dirà come, venendo- gli opposto che si ottengono i moti muscolari anche con una sola armatura metallica , egli venisse a conoscere che ciò non avviene se non in quanto il metallo impiegato , sebbene unico, sia negli estremi diverso per lo stato, o di tempera, o di lucidezza, o di levigamento, o di ossidazione, o di compattezza, o di calore; fatto fondamentale, al quale si debbono tutti quelli apparecchi elettrici che nacquero dopo l'invenzione della pila. E poichè i fautori della elet- tricità animale erano giunti ad ottenere i moti convulsi nelle rane , anche esclusa la presenza di qualunque me- .tallo , egli provò loro che si può nullameno produrre uno sbilancio di elettricità, e quindi le commozioni in quelli animaletti, che egli riguardava come semplici elettroscopii sensibilissimi, purchè le due sostanze che si ponevano in contatto fossero fra loro di natura diversa, come nervo con muscolo, e bagnati da un liquido eterogeneo ; altro fatto ‘di non minore importanza, che estende la facoltà dell’ec- citamento noa solo ai corpi dissimili deferenti, ‘ma anco ai semicoibenti. Si passerà in seguito a dire come impegnato il Volta a ‘provare che dall’ elettricità medesima di quella delle macchine si dovevano ripetere i nuovi fatti, giungesse a dimostrarlo col parlante esperimento dei due dischi iso- lati di metallo diverso , che posti a contatto tra loro e dopo disgiunti dettero col mezzo del condensatore segni di elettricità , non solo all’ elettrometro , ma anche per mezzo di visibili scintille. Nè di ciò pago , volle giunge- re ad ottenere segni anche più visibili e strepitosi dalla nuova elettricità prodotta pel contatto di sostanze etero- genee ; e vi pervenne di fatto partendosi dal citato espe- rimento, con porre in comunicazione tra loro più coppie di ro metalli differenti tramezzati da un corpo umido, il quale. lasciando circolare gli sbilanci parziali delle coppie, que- sti sommati potessero produrre effetti maggiori; così nacque la famosa pila del Volta, che più di ogni altra tra le molte di lui scoperte servirà a render chiaro ed immortale il di lui nome. Si narrerà come con questo nuovo apparato ottenes- se il Volta i fenomeni medesimi dell’ antica elettricità, e non solo le attrazioni e le ripulsioni , la scintilla e la scossa, ma giungesse ancora a caricare in brevissimo tem- po ad una tensione eguale a quella del nuovo apparecchio qualunque boccia di Lejden o batteria, ed a far dare da queste una scossa proporzionale alla loro capacità. Il qual fatto veniva in conferma della identità della nuova elet- tricità con quella dell’ordinaria macchina, colla quale ca- ricando capacissime bocce e batterie a debolissima tensione, i producono effetti grandissimi , atteso il tempo conside- rabile che dura la scarica, come che possa sembrare istan- taneo ; ed anzi maggiormente strepitosi nel nuovo appa- recchio , essendone interminabile la scarica, che non al- trimenti si deve considerare se non come una rapidissima corrente elettrica formata da una perpetua successione di perdite fatte e ristabilite ; cosicchè ciò che si ottiene dalla ordinaria elettricità per mezzo di una forte tensione , si ot- tiene anco dalla pila per mezzo di una continuità di sca- riche. Malgrado tutti questi esperimenti, pareva sempre a molti filoso&, prevenuti in favore della elettricità animale, che il fiuido elettrico non sì potesse considerare identico col fluido galvanico ; per cui dovette il nostro Volta in mille modi variare i suoi esperimenti, i quali, comunque parlanti, pur non bastarono a persuaderne la massima parte. Ebbe i suoi oppositori anche il nuovo fatto dell’ elettricità prodotta dal contatto di corpi eterogenei ; ebbe i suoi ne- mici anco quella verità , e nella storia dei nostri progressi si aggiunga anco questa alle vergogne dello spirito uma- no. È vero che furono fecondi di utili conseguenze quelli esperimenti che il Volta istituiva a conferma della sua dot- trina, ma non è men vero per altro che quelle opposizioni II lo tennero in un campo più ristretto , nè potè , siccome vo- leva, valersi del suo elettromotore come strumento d’ana- lisi, e quindi passò oltramonti quella gloria che avrebbe potuto rimanersi in Italia. Sarà necessario il dire come do- vette recarsi il nostro fisico in Francia ad oggetto di pro» vare la verità delle sue invenzioni, delle quali o forse ancora si dubiterebbe , o si sarebbe il nome dell’autore per finta ignoranza taciuto , e come da quell’ Istituto gli ve- nisse coniata una medaglia d'oro, a proposizione di quel grande italiano, che sulla libertà fondò la tirannia. Con- verrà poi notare con quanta varietà e ricchezza d’ esperi- menti limitasse il Volta a certe leggi la facoltà condut- trice dei metalli e del carbone , e con quanta sagacità ve- nisse a stabilire le tre disposizioni con le quali si posso- no costruire gli apparecchi elettromotori, o facendoli di due diversi metalli tramezzati da un corpo umido, o di un sol metallo frapposto tra due corpi emidi di natura diver- sa, o di tre sostanze umide tutte differenti fra loro. E qui sarà detto come da questa ultima disposizione nascesse in lui il sospetto che un simile artifizio nascondesse la natura nel fianco della torpedine, del ginnoto , e del siluro, e come poi questo sospetto dietro 1’ esperienze del Geoffroy divenisse certezza ; cosicchè pare che allora la natnra grata a quanto avea fatto onde illustrarla quel suo sagace in- dagatore , si sia lasciata sorprendere tale quale egli l’avea già indovinata con la sua pila, ed abbia così ad esso of- ferto la più luminosa ricompensa a cui possa aspirare qua- lunque filosofo. Non si dovrà poi tacere la stupenda analo- gia che trovasi anco nel regno inorganico tra 1’ apparato del Volta e certe sostanze elettrizzabili per calore, nelle quali il fluido elettrico sembra distribuirsi appunto come nella pila isolata, nè si lascerà di notare la singolare rela- zione che hanno i fenomeni di questa pila con quelli delle verghe calamitate. Dopo di ciò, poichè la verità lo esige , sarà fatto os- servare che il Volta, comunque occupato nella difesa della sua teoria, volle, poco dopo l’invenzione dell’elettromotore, applicarne il primo gli effetti alla medicina, e fatta a que» 12 sto proposito special menzione delle ingegnose esperienze dell’Humboldt intorno all’azione del nuovo apparecchio sul sistema organico, si citeranno anco quelle di altri molti, Te quali comunque in generale non portassero a quell’ar- te, sovente incerta, sicurezza di fatti, pure sembrò poter- sene concludere che in certi casi di asfissia e di paralisi la commozione prodotta dalla pila fosse bene indicata. Saranno in seguito riportate le belle illustrazioni fatte alla identità dei due fluidi dall’ illustre Configliachi, e i vari esperimenti istituiti intorno al modo di agire del nuo- vo apparecchio, e sulla naniera di comportarsi di certi corpi con esso ; così le singolarità che presentarono alcuni di que- sti all'’Ermanno, cioè a dire il sapone alcalino, le fiamme dell’ alcool, del fosforo , ed altre , d’ onde nacque la divi- sione dei conduttori imperfetti, in bipolari, e unipolari , e la necessità di suddividere questi ultimi in negativi e po- sitivi. Si dirà la spiegazione elegante data da Brande ad alcuni di questi fenomeni vsservati dall' Ermanno, e come da esso venisse considerata la fiamma dell’ alcool , un composto d° idrogene e di carbonio. Verranno qui raccon- tate l’ esperienze del Configliachi e del Brugnatelli , che dettero la più completa spiegazione di questi fenomeni, as- segnatane la causa alla varia attitudine dei corpi ad ac- crescere, distruggere, e mantenere la tensione elettrica della pila, secondo il loro stato, e la loro struttura. Si espor- ranno le belle esperienze dal Marianini istituite intorno alla facoltà elettromotrice comparativa dei conduttori di seconda classe ; l’ influenza che nell’ alterare o modificare il potere elettromotore esercitano l’ ossidazione , le cor- renti, il liquido conduttore, la temperatura ; le osserva- zioni sulla potenza elettromotrice di alcune sostanze parti» colari, sulla facoltà conduttrice dei liquidi, e sull’azione che esercita sopra questa facoltà la temperatura ; e gli altri fatti molti che, perla nuova luce che spargono sopra questa parte di fisica, meriteranno una speciale esposizione. E prima di scendere a narrare gli effetti chimici e magnetici del nuovo elettromotore , sarà parlato dell’ esperienze che intorno al modo col quale si distribuisce il calore in questo appara- 13 to, furono intraprese e dal Pictet e da altri; verranno espo- sti i resultati a questo proposito ottenuti recentemente dal celebre Murray. In seguito si noteranno di volo tutti i cambiamenti di forma che dettero al nuovo elettromotore, prima il suo me- desimo inventore, poi i Ritter, gli Hatchett, gli Erman, i Pepys, i Children, e i Wollaston, e gli Accum, cambia- menti che altro non sono se non che una nuova conferma dei principii e delle teorie annunziate già dal nostro ita- liano, come furono conferma dei suoi principii quelle del Davy , costrutte col solo carbone a contatto con diversi fluidi , quelle del De Luc, e del Seebeck fondate sulla variata temperatura dei corpi , ed altre molte che potrei riportare ; se fosse opportuno. Sarà peraltro necessario il far qui distinta menzione dell’ apparecchio elettromotore del professore Zamboni, non perchè presenti novità alcuna dopo le scoperte del Volta, ma perchè risponde coll’espe- rienze del Biot alla ingegnosa ma falsa ipotesi di quei fi- losofi che attribuirono all’ ossidazione dei metalli i feno- meni della pila; si dirà che questa ossidazione dei metalli era il primo effetto chimico , voluto dalla sua costruzione medesima, che presentava il nuovo apparecchio ; ma non era però il solo. Si scenderà allora a parlare dell’ ignizione dei fili metallici e del carbone, effetti maravigliosi che hanno luogo quando la superficie delle pile è moltissimo estesa in proporzione della -grossezza e della lunghezza dei fi- li, e come succeda questa ignizione vivissima , per lungo tempo, senza che dopo nè il carbone nè i metalli presen- tino una sensibile diminuzione di peso, e come s’ infiam- mino non solo nell’aria comune assai rarefatta, ma ancora in altre arie non respirabili; e si noterà che l’ ignizione dei carboni si ottiene ancora dalla tacita corrente delle macchine ordinarie . Quindi si passerà ad esporre la sco- perta della decomposizione dell’ acqua , che il Carlisle e il Nicholson ottennero i primi , e che poi ottenuta anco dal Van-marum colla ordinaria elettricità delle macchine, venne in conferma della identità del fluido elettrico col 14 fluido galvanico. Si narrerà come questa scoperta presen- tasse il fatto importantissimo e costante dell’ attrazione del polo positivo per l’ossigene e del negativo per l’idrogene; fatto che viene anche egli ad avvalorare sempre più l’iden- tità dei due fluidi, perchè era già da molto tempo stato. osservato che l’ ossigene dell’ aria si portava sempre sulle superficie dalla elettricità delle macchine positivamente elet- trizzate. Si aggiungerà come l’Hisinger e il Berzelius, in luogo dell’acqua , sottopynendo all’ azione dell’elettromo- tore alcuni sali, gli ossidi, e gli acidi contenenti dell’os- sigene, videro costante il trasporto dei loro elementi ai due poli della pila; come riconosciuto il polo positivo per la sua potente attrazione per l’ ossigene un disossigenante di primo ordine , e trovato il modo d’isolare sopra una stessa sostanza e massa l’azione di ciaschedun polo, furono dal Davy sottoposte al nuovo istrumento d’analisi le sostan- ze più ribelli alle chimiche operazioni. Allora fu che na- cque una folla di nuovi fatti ad estendere la sfera delle nostre cognizioni sopra i principii costituenti dei corpi; così gli alcali riguardati come elementi vennero scomposti; quin- di le basi metalliche della soda e della potassa. Io so bene che, dopo queste scoperte del celebre inglese, giunsero il Gay-Lussac, e il Thénard in Francia a toglier l’ ossigene da queste sostanze col solo mezzo delle chimiche affinità; ma non sarebbero certo giunti ad ottenere questi effetti , senza che il nostro italiano avesse col suo istrumento ri- volti gl’ ingegni a questo genere di ricerche , e mostrato possibile ciò che per l’avanti non si sarebbe non che ten- tato, creduto. Quanto poi a spiegare il modo col quale accada la separazione degli elementi di un liquido composto , ed impegnato nel circuito voltaico, si rammenteranno le in- gegnose ipotesi del Biot e del Grothus, e in ultimo quella del De la Rive. Dopo di che verrà opportunissimo il dire che da una certa analogia osservata tra le sostanze attratte dallo stesso polo, da una certa legge determinata con cui si scompongono i vari corpi, argomentarono l’Hisinger, e il Berzelius l’esistenza di un’affinità tra l’ossigene, gli acidi, 15 e l’ elettricità positiva, e tra l’idrogene, gli alcali, le ter- re, i metalli, e la elettricità negativa ; e che questo impor- tantissimo principio preso ad esame dall’ingegno del Da- vy, lo indusse a pensare che tutti quei corpi che hanno un’affinità chimica reciproca, si trovino in diverso stato riguardo al fluido elettrico. Quindi opinò (e non si lascerà di notare come ciò fosse pienamente consentaneo alle dot- trine del nostro italiano ) che possa appartenere a ciasche- dun corpo uno stato di elettricità tanto positivo quanto negativo ; che quanto più un corpo è positivo e l’altro ne- gativo, tanto maggiore sarà il grado di affinità tra di lo- ro, per cui ridotti al medesimo stato non tarderanno molto a separarsi; e con questa teoria rendeva ragione l’ingegno del Davy di tutti gli effetti chimici della pila , istrumento che dilatando i confini delle nostre cognizioni sulla natura intima dei corpi, ha fatto così un nome solo dell’ affinità chimica e dell’attrazione elettrica. Converrà qui notare come ragionando sopra questi medesimi principii giungesse quell’ industre chimico in- glese a preservare dall’ ossidazione quelle lastre di rame che vestono all’esterno la parte immersa dei bastimenti , disponendo sopra alcuni punti di esse dei piccoli pezzi di un metallo più facilmente del rame ossidabile ; si ag- giangerà come il Bellani ha applicato questo medesimo mezzo agli usi domestici , preservando così i vasi di ra- me destinati alla preparazione degli alimenti o ad altro dalle alterazioni che sogliono produrvi le materie saline , oleose , e grasse; e queste utilissime applicazioni sugge- rite dagli effetti della pila voltaica risponderanno a quei corti intelletti che hanno per vane e futili quelle scoperte che non presentano un'utile immediato al genere umano, che non vedono a che possa condurre un fatto comunque isolato, e che ignorano che le utili applicazioni non sono il più delle volte se non che il resultamento di più fatti già noti legati insieme dall’ ingegno dell’ uomo. Sarà qui necessario il fare osservare come allorquan- do sembrava che i fisici fossero in qualche modo paghi delle molte ed importanti verità riconosciute per mezzo 16 dell’ elettromotore del Volta , l’ osservazione d’ un nuovo fatto aprisse altro campo di ricerche importanti. Intendo parlare della famosa scoperta dell’Oersted ; e sarà detto a gloria d'el vero che due italiani il Mojon e il celebre giu- reconsulto Romagnosi aveano molti anni prima scoperte al- cune proprietà magnetiche nella corrente della pila, e che segnatamente quest’ultimo avea scoperta la deviazione del- l’ago calamitato posto sotto il filo che congiunge i due poli dell’ elettromotore ; ma il Romagnosi chiamato dalla natura dei prediletti suoi studi alla ricerca di altre verità mora- li, abbandonò questo fatto, annunziandolo ai filosofi, i quali, intenti allora intorno alle nnove meraviglie che presentava alla chimica l’ apparecchio del Volta, non dettero a quel fatto l’ attenzione che meritava. Fu quindi più fortunato il professore di Copenhagen il quale colpito da quel feno- meno , potè a suo talento occuparsene , e pubblicatane la notizia nel 1820, trovò allora l’attenzione dei fisici più quie- ta e tranquilla, disposta in somma a ricevere una tal ve- rità con quel trasporto , che la creduta novità del fenome- no esigeva. E qui esposta la scoperta della deviazione del- l’ago calamitato, secondo che si avvicini o sotto o sopra al filo congiuntivo dei due poli, le variazioni che acca- dono al variare della direzione del filo rapporto al meri- diano magnetico , descritte. l’esperienze fatte dal Biot e dal Savart ad oggetto di determinare la natura della forza de- viatrice dell’ago, e narrato come il sommo Laplace la ri- conobbe, per mezzo del calcolo, variare in ragione inversa del quadrato della distanza tra l’ago e l’asse del filo, si passerà a far conoscere come giungesse il celebre Arago a magnetizzare qualunque ago o verga di ferro facendo- li circuire dalla corrente che percorre il filo congiuntivo avvolto in forma d’un elice, nella quale quell’ago o quella verga fossero inclusi. Al qual fenomeno sono da aggiungersi gli altri, co- me l’attrazione che opera sulla limatura di ferro il filo stesso, sia pure di qualunque metallo, siccome osservò l’A- rago medesimo, e l’azione che hanno l'una sull’ altra le correnti elettriche di due fili conduttori, attraendosi, se Lar sono dirette nel medesimo senso , repellendosi , se in sen- so contrario ; fatto conosciuto dall’ Ampère , che in que- sta nuova branca di fisica si è acquistato un nome chia- rissimo , e di cui sarà bene il far conoscere gl’ ingegnosi ap- parecchi e le diverse esperienze, Allora si noteranno i moti che hanno luogo in un conduttore mobile, abbenchè resti fuori della sfera di attività dell’ apparato elettromotore e dei fili metallici, moti che l’Ampère attribuisce all’azione del globo terrestre sopra i corpi traversati dalle correnti elettriche, ed il fermarsi costante di questo conduttore mo- bile dopo varie oscillazioni nella direzione del meridiano magnetico ; e si esporrà come il De la Rive riducesse a due leggi fondamentali i fenomeni osservati dall’Ampère. Si de- scriveranno le diverse esperienze istituite in quel tempo da vari fisici, come i giri continui del Faraday, del Davy, e dell’Ampère medesimo, l’anello galleggiante del De la Rive, gli eleganti esperimenti fatti contemporaneamente in Ita- lia dal Baccelli e dal Nobili , il mulinello di Barlow, e l’ingegnoso globo artificiale coll quale questo medesimo fi- sico dimostra che gli effetti del magnetismo terrestre son dovuti alle correnti elettriche. Si narrerà in seguito come a nuova conferma delle teorie del nostro Volta , in Parigi e contemporaneamen- te in Firenze , si ottenesse coll’ elettricità delle ordinarie macchine , 0 fosse del semplice conduttore, o della boccia di Leiden , la magnetizzazione degli aghi e delle verghe di ferro chiuse in spirali o di rame o di altro metallo, e come ultimamente con quella medesima elettricità abbia ottenuto il Colladon nell’ ago calamitato una deviazione costante almeno di quaranta gradi. Si potranno qui esporre i singolari effetti del rame posto in vicinanza dell’ago ca- lamitato , scoperti e in vari modi variati dall’ingegno del- l’Arago, benchè veramente non abbiano una derivazione di- retta dal primo ritrovamento dell’Oested. Finalmente sarà pregio dell’ opera il dire come la scoperta del fisico danese abbia offerto al Marianini un mezzo di misurare l’energia degli apparecchi elettromo- tori, e di notare la relazione che esiste tra la devizione ma- T. XXVI. Aprile. 2 18 gnetica e la tensione elettrica, ed abbia insieme dato luogo allo Schweigget di costruire un misuratore della corrente voltaica assai più sensibile di quelli che dopo l’ invenzione di questo istrumento immaginarono l’Ermanno e il Pepys, fondandoli sull’ azione che ha 1’ estremità di un elettro- motore sopra i corpi leggeri, e di quelli inventati dal Ro- bertson, e dal Graperon per mezzo della decomposizione dell’acqua. Descritto quindi il nuovo galvanometro dello Schweigger e il perfezionamento ad esso fatto dal Becquerel, si verrà a dire come questo istrumento conducesse il Seebech ed il Becquerel medesimo a conoscere gli effetti dei loro circoli termoelettrici, dei quali si trova però l’ origine ne- gli esperimenti del Volta che precedono l’ invenzione della pila; e come questo nuovo istrumento sensibilissimo fa- cesse accorti il Configliachi e il Brugnatelli di quella cor- rente elettrica che si forma quando il gas idrogene incon- tra il platino, ed il Becquerel venisse a scoprire quella che risulta dall’ acqua e da altri liquidi, come ancora da certe fiamme, quando vengono in contatto con i metalli; osser- vazioni che portano un nuovo lume alle citate esperienze dell’ Ermanno e del Brande, e che sono tutte congeneri, come ognun vede , al primo fatto grande, universale, fecon- dissimo, scoperto dal nosiro sommo filosofo, il potere elet- tromotore che deriva dal contatto di due corpi alcun poco dissimili. Vorrei che esposte in ultimo le teorie che si sono imma- ginate intorno alla pila ed alle rivoluzioni da essa intro- dotte nella scienza, e fatto vedere quanto ancora ci resti a sapere per giungere senza taccia di temerità ad attribuire ad una sola causa tutti i fenomeni fin qui conosciuti , si terminasse l’ elogio del Volta dando in pochi tratti la fi- sonomia dell’ingegno di lui; ingegno vasto, che quasi in- tuitivamente conobbe le verità fondamentali , e ne com- prese tutte le relazioni, comunque grandiose e recondite, che unì con raro accordo ingegno inventore e paziente, e in mezzo alle più seducenti anomalie corse franco e sicuro in faccia sempre del vero. Queste qualità, (che se io non mi ingannno mi sembrano apparire anco dal troppo breve e 19 rapido quadro in cui esposi le molte di lui scoperte ) si ravvisano nel Volta dalla prima sua ricerca intorno alla for- za attrattiva del fluido elettrico fino all’ ultima maravigliosa invenzione della sua pila, di quell’ istrumento col quale presentò all’ attonita Europa un potentissimo mezzo di ana- lisi, nel quale la rapida successione degli sbilanci seco tra» sporta , elettricità, luce, calorico, e magnetismo, che tutta in somma comprende in se la famiglia degli imponderabi- li ; istrumento che dalla sua invenzione fino ai nostri giorni è stato fecondo di nuovi fatti e di utili applicazioni, che promette sempre ulteriori novità, che forma l’ attuale og- getto di studio di tutti i fisici, di tutti gli amatori, non tanto dell’antico, come ancora del nuovo continente , che pone finalmente il Volta alla testa di tutte le moderne sco- perte. Lochè ognun vede quanto ritorni a gloria della mia nazione, la quale non è poi vero che tutta neghittosa ri- posi sulla passata sua gloria , siccome andava con bugiarda voce dicendo un qualche straniero ignorante delle cose-ita- liane, poichè non sò con quanta giustizia si voglia accu- sare di povertà una nazione che nel solo spazio di un anno è costretta a piangere la perdita di un Vaccà, di un Broc- chi , di un Piazzi, e di un Volta, di quattro illustri suoi figli, che ebbero pur tutti meritata fama europea. Dietro queste poche linee da me rozzamente tracciate, mi piacerebbe che venisse scritto un’ elogio al nostro so - lenne sperimentatore, bello ed utilissimo argomento, che of- frirebbe la vera misura dell’ingegno di lui, che ravvicine- rebbe tra loro i fatti discoperti finora , bello ed utilissimo argomento, che in se rarchinderebbe tanta parte di storia, che rivendicherebbe le nostre anteriorità ; i molti plagi de- gli stranieri, e di cui io stesso mi sentirei infiammato a porre ad esecuzione il concetto, se le varie mie occupazioni mel concedessero , e se in me al buon volere ed allo: zelo che mi anima per l’onor nazionale corrispondesse l’ingegno. Per coloro che bramassero sa pere alcuni particolari della vita del Volta, ecco alcune brevi notizie. Ezli nacque in Como il 18 febbraio ? S| 20 1745 ; mostrò per tempo felicità d' intelletto; datosi con amore allo studio della amena letteratura scrisse ancor giovane un elegante poe- metto latino sulla fisica, e varie leggiadre rime italiane.Ma la natura lo chiamò presto all’investigazione delle opere sue, Rivoltosi all’elet- tricità, alla quale lo stupendo sperimento del Muschembroeck, che pose in balìa degli uomini la potenza di Giove , avea richiamato tutti gli ingegni, pubblicò nel 1769 la sua classica memoria sulla forza attrattiva del fluido elettrico. Cinque anni dopo il conte di Firmian lo elesse reggente del patrio Ginnasio , e quiodi professore di fisica. Viaggiò nel 1777 la Svizzera e la Savoja; vi conobbe il Voltaire e l’ Hulerio. L’anno 1779 fù scelto {a professare la fisica nell’ univer- sità di Pavia; ivi ridusse ai suoi veri principii quella scienza speri- mentale; col favore di Giuseppe secondo arricchì di nuove macchine quel gabinetto e vi professò perlospazio di venticinque anni, con quello applauso che gli era dovuto. Nel 1780 venne in Toscana; in quell’oc- casione visitò è descrisse i fuochi di Pietramala e di Velleja. Due anni dopo in compagnia del suo degno collega , l’illastre Scarpa , vide la Germania , l'Olanda , | Inghilterra , la Francia. Precorso dalla sua fama fa conosciuto personalmente dai più celebri filosofi di quelle nazioni ; letta nella società reale di Londra la memoria sul conden- satore , da quel consesso illustre gli fù coniata una medaglia d’ oro, in cui da un lato si legge : socit4s Regia Londini: e dall’altro di- gnissimo Alex. Votta 1794. Ottenuto il desiato riposo nel 1801, in quell’anno col professore Bruguatelli si portò a Parigi , chiamato a dimostrare ai francesi la verità delle sue scoperte. Colpito quel. l’Istituto da tanta luce di novità, gli decretò una medaglia di oro con la seguente iscrizione : /nstitut national des sciences et des arts à Volta la classe des sciences mathematiques et physiques. Ebbe in dono da Napoleone seimila franchi ; furono istituiti diversi premi a chiunque illustrasse le scoperte del nostro italiano, ed un’accademia che si occupasse esclusivamente di quelle. Il Volta onorò col suo nome le più celebri società d’ Europa. A tante prove di universale estimazione se ne aggiunsero altre , scopo ordinario d’intelletti meno sublimi. Nei comizzi di Lione rap- presentò il Volta |’ università di Pavia ; il governo francese lo creò, senatore, conte, cav. della corona ferrea , e della Jegione d’onore ; l’Imperador Francesco primo lo restitaì all’ università di Pavia di. rettore della facoita filosofica ; invitato con larghe offerte a Pietro- burgo, preferì la sua diletta patria allo splendore di quella capitale. | Condusse in moglie nel 1794 la virtuosa dama Teresa de’ Pere- grini, che lo fece lieto di tre figli; uno dci quali, giovane di alte spe- | | | \ e e 0 EI VOTE, Rn e NET a n rl nni Pe RA > e 21 ranze fu da morte rapito nel 1814. Compiè il Volta tutti i doveri di cittadino e di padre, doveri che il mondo corrotto considera come virtù. Già da molto tempo declinava la sua salate, quando una lenta febbre lo tolse ai viventi la mattina del 5 marzo corrente; munito dei conforti della religione , egli passò tranquillamente alla presenza di quel Creatore , nella contemplazione delle di cui opere aveva speso la vita. La perdita di Alessandro Volta è irreparabile ; la sua morte sa- rà tanto più compianta , la sua memoria tanto più cara, perchè non si deve in lui separar l’ vomo dal filosofo. I monumenti dell’ingegno di questo sommo fisico, che anda vano dispersi in varii giornali italiani e stranieri, furono raccolti e pubblicati in Firenze |’ anno 1816 per opera di un dilettante delle cose fisiche, al quale parve che la patria del Galileo dovesse questo tributo di riconoscenza a quel filosofo,che ai giorni nostri manteneva viva iu Europa la verità, e la memoria dell’italiana filosofia. V. A Di un bassorilievo egiziano della I. e R. Galleria di Firen- ze. Illustrazione del dottor Iprorito RosELLINI p. pro« fessore di lingue orientali nella 1. e R. Università di Pi- sa. Firenze dalla stamperia Piatti 1820 in 4.° con 2 ta- vole in rame. Nell’interpretare le varie iscrizioni di questa pietra, dice ‘ il ch. autore in un’annotazione alla pag. 9g del suo libretto, ho seguito in parte quelle dottrine, che sono esposte e di- mostrate nel Précis du système hiéroglyphique , e în parte quelle che non essendo ancora di pubblico diritto, mi sono state comunicate dalla cortese amicizia del Champollion ; e tra queste niuna ve n'è ch'io non abbia rigorosamente e pie- nissimamente confermata dai monumenti che ho veduti. Ogni segno , ogni parola , ch'io qui traduco , è certa nel suo si- gnificato, o per iscrizioni bilingui, o per testimonianza del- l’ antica storia ; come le mie citazioni dimostreranno. Ciò , ehe in questa annotazione si promette, e pienamente sì at- tiene , palesa il bell’animo dell’ autore, orna di fregio no- 29 vello la fama del Champollion, e dà merito al libretto. Par lesa il bell’ animo dell’ a. perchè est benignum, et plenum ingenui pudoris, fateri per quos profeceris , siccome dice Plinio nella prefazione alla sua storia naturale ; orna di fre- gio novello la fama del Champollion, perchè reggendo i suoi principii al confronto del nuovo monumento, e all’appli- cazione dei passi degli antichi , che vhan relazione, sem- pre più quelli si dimostrano veri; e dà merito al libretto, perchè seguendo tracce, che siano sicure , non si fallisce ad esito fortunato. E che le tracce del Champollion siano sicure, è manifesto per più argomenti. È manifesto in pri- ma per la lettera di lui a M. Dacier (1), e pel Précis (2) citato di sopra: libri, in che sono gli elementi della scien- za da esso creata, e fatta altresì molto avanzare , e in che si osserva il vero rigor matematico , procedendosi sempre dalla evidenza delle note cose alla conoscenza delle igno- te; ch’è il metodo, onde avut'hanno in ogni tempo e prin- cipio certo , e certi progressi i varii rami dell'umano sa- pere. E manifesto in secondo luogo pei monumenti egizia- ni, che, oltre a quello che illustra ora il sig. Rosellini, si sono poscia presi in esame; alle cui spiegazioni abbiam visto adattarsi senz'ombra di sforzo le medesime regole e i medesimi precetti. Mi siano esempio le mummie di Pe- temenofi e di Petemenone : nomi scritti in esse in greco ed in geroglifico, nei quali questo a quello trovasi corrispon- dere , applicatovi il metodo del Champollion (3). Dee a tutto ciò aggiugnersi un esperimento fatto da questo dotto nella città nostra : esperimento atto ad indur persuasione , anche in quelli che informati non sono di queste nuove e importantissime dottrine. Sono tra’ monumenti scavati in Egitto alcune tavole in pietra, nelle quali rappresentate si veggono diverse arti, il cui nome è espresso al di so- pra in geroglifico. Un erudito viaggiator toscano, che al- cune di queste tavole avea disegnato in Egitto , esibì co- (1) Paris 1822. (2) Ivi 1824. (3) V. Giulio di S. Quintino lezioni archeol. p. 43 e M. Letronne, observa- tions critiq. et archéol. sur l’objet des représentations zodiacal. p, 111. 23 pia dei soli nomi delle arti scolpitevi al \ig. Champollion, chiedendogliene interpretazione. Questo letterato, onde l’età nostra molto s’onora ; sodisfece tosto alla richiesta; e la sua spiegazione si ritrovò in tutto conforme al figurato, che si era a lui tenuto nascosto. Adunque un sistema stabilito sti fondamenti sì saldi non potrà dirsi che vero ; e vani per- ciò dovran sempre riuscire gli sforzi che vogliano farsi per rovesciarlo. Non è adunque maraviglia che lo Spohn e il Seyffarth tentato ciò abbiano senza averne lor pro. Ces deux savants , mi varrò delle parole stesse del Champollion (4) ayant publié la lecture et la traduction d’ un manuscrit égyptien du cabinet de Paris, le texte grec de ce méme ma- nuscrit, decouvert à Londres par M. le docteur Young, ne confirme sur aucun point la version des deux savants al- lemands : circonstance , qui démontre évidemment la faus- seté des principes fondamentaux de leur méthode. Mais ce fait facile à verifier, puisque le texte égyptien, et le texte grec de ce munuscrit sont également publiés (5), ne pa- rait point, segue egli a dire con giusta lagnanza, avoîr pro- duit toute l’ impression qu'on devait en attendre. Beaucoup de personnes, qui du veste ne connaissent bien à fond ni le système de m. Seiffarth, ni le mien, mais qui savent cepen- dant que toutes les inscriptions bilingues, c'est è dire, tou- tes les inscriptions égyptiennes accompagnées de leur tradu- ction grecque et rapportée d’ Egypte depuis ces quatre der- nières années, confirment pleinement mon système publié avant leur decouverte, et contredisent expressément le système de m. Seyffarth, qui ne leur est applicable dans aucune de leurs parties ; beaucoup de pérsonnes, dis-je, affectent néan- moins encore de rester dans un doute soidisant philosophi- que entre les deux méthodes. D’autres enfin, ce qui est plus commode, mais bien plus funeste pour la science, ne se don- nant pas la peine d’examiner si la vérité ne se trouverait point de l'un ou de l’autre coté , affirment vasuement que (4) Lettre è M. Le Duc de Blacas d’Aulps, sur le nouveau système hiéroglyphi- que de M. Spohn et Seyffarth. Florence 1826. - (5) Dansla collection publiée a Londre» sous le utre; Hieroglyphies, planch. 31) 32; 34: po 2i nous ne savons encore rien de positif relativement au sy- stéme graphique des Egyptiens. Ma ciò fa in vero grand’onta al criterio, il quale non vuole, che in udir disputa d’alcuna cosa, ci abbbandonia- mo all’ incertezza , ma ne consiglia piuttosto ad esaminar tranquillamente le ragioni d’ambe le parti per poi deci- dere con senno e giustezza. Nel caso nostro danno i fatti, siccome è detto, ragione al Champolion: e chi anche da questi volesse prescindere , sarebbe posto per la sola let- tura dell’opera del Seyffarth in grandissima diffidenza; non deducendo egli le sue regole dai monumenti e dall’ auto- rità degli antichi, ma da sole ipotesi, che io non chiamo ingegnose , perchè opinò , che l'ingegno, il quale in fine non è che forza d’ intelletto , rifulga solo in quel vero , cui esso intelletto è da natura ordinato. Ciò poi ch'io qui asserisco intorno al Seyffarth , chiaramente risulta dall’ana- lisi che del suo sistema fa in breve il Champollion nella citata lettera al Duca di Blacas , in che egli convince d’er- rore il dotto Alemanno per non aver voluto riconoscere nella scrittura geroglifica i caratteri figurativi e i simbolici, che l'iscrizione di Rosetta, e un luogo veramente classico di Clemente Alessandrino ne astringono ad ammettere, Ma si faccia ritorno al bassorilievo. Presenta esso due scene ; l’una nella superior parte , l’altra nell’inferiore. La prima, rotta alla metà deile figure, consiste di cinque oblatori ; che l’uno dopo l’altro si avanzano ad un’ara, în mezzo alla quale sta un vaso e dai lati pani ed oche. Seg- gono dopo l’ara tre figure, forse di defunti; ma nè di que- sti, nè di quei che fan le offerte, si sanno i nomi; per esser perite con la snverior parte delle figure le iscrizioni, che esser dovettero sopra loro e tra loro. La parte inferiore della pietra ci offre, dice l’a. più ampia materia di ragio- namento , come quella, che oltre ad esser decorata di molta scrittura , può anche considerarsi come una completa scena di quelle tante, che appellar si possono oblazioni funebri propiziatorie. La figura, di che prima dee farsi parola, è un uomo sedente , il quale, alza lievemente la sinistra ma- no , e la riposa su di un vassoio di ben disposti fichi, che 25 un’ ara sostiene dinanzi a lui, con altre sottoposte offerte di pani; ed egli esprime per tal atto il suo aggradimento della oblazione. Colla destra sostiene uno strumento a guisa di scettro ; il quale credesi dal sig. Rosellini un mezzo di aiu- tar l occhio a meglio e più lontano vedere , ‘che noi chia- meremmo traguardo , e diortpa lo dissero î greci. Alla qual congettura non stando egli contento dice che potrebbe ve- dervisi Za vera diortpa dei Greci, cioè uno stromento geo- metrico atto a misurare e distinguere i confini delle terre : cosa importantissima per gli Egiziani a motivo dell’annuale inondazione. Duolmi di non potere accettare nè l’una sen- tentenza, nè l’altra. È questo istrumento rotondo e stria- to, ed ha tre quasi legature o cornici, |’ una al sommo , l’altra a mezzo, e la terza al punto, ove sembra spuntar esso come da aperto calice di fiore ; dal qual calice si parte inferiormente una verga, che serve d’ impugnatura , e da cui scende una vitta (6) pe’suoi due capi fin presso al sup- pedaneo. Laonde dee dirsi questo stromento un vero scet- tro, e non fatto a guisa di scettro. Quei che lo impugna appartiene alla casta sacerdotale, come ben giudica il sig. Rosellini , e com’io pure dirò tra poco dando ragguaglio delle giuste prove che adduce. Or dei sacerdoti fu proprio lo scettro e la vitta, L'uno e l’ altra tien Crise, che nel principio dell’Iliade reca doni agli Atridi in riscatto della figlia (7); e notasi rispetto allo scettro negli scolii greci ad Omero editi dal Villoison (8), che of yépovres, uo oi ispe EC4NTTpOPopoiy, i seniori ed i sacerdoti portavano lo scettro. Nè osti, ch'io prenda sussidio dall’antichità greca per ispie- (6) È aderente alla nominata verga, e stretta insieme dalla mano del sacerdote, sopra la quale apparisce il principio della piegatura, Ciò è visibilissiwo nella pie- tra, e manca nella stampa del sig. Rosellini ; la quale è in tutto il resto di scrupo- losa esattezza. () 2rémpuo . . Egguv 8v yepalv tunfBiAov ” ATSA YO Xpurét avù CHTT.Ww, Infulam. habens in manibus longe iaculantis Apollinis Aureo cum sceptro. Il qual luogo è GRponiiragzente al caso nostro così chiosato dal- VP Heyne : Est porro TÉ |pjne AT6AAwy0s infula Apollinis : h. e. quam ille tamquam Apollinis sacerdos gestare solebat : nunc autem sceptro alligatam prae se fert. (8) Ad Iliad. lib.2,v. 86. 26 gar l’egiziana, perocchè è certo, massime per l’ autorità di Diodoro siculo, che i Greci trassero dall’ Egitto e Divi- nità ed istituzioni, i La casta dei sacerdoti egiziani divideasi in varii ordini secondo i varii incarichi di loro. Erano tra’sacerdoti gli, Zero- grammati o sacri scrittori, ai quali incombeva la custodia del tempio ; onde guardiani o scribi del tempio indistinta mente si appellano sopra un numero infinito di monumenti. Che la figura sedente che or consideriamo, sia di sacerdo- te, è detto bastantemente dal capo raso: costumanza di che parla Apuleio dicendo: Hi (sacerdotes) capillum derasi fun- ditus, vertice praenitentes; e che sia di sacerdote Jero- grammate , è palesato dai vasetti per l'inchiostro e gli al- tri colori , e dal giunco, che veggonsi formar geroglifico tra quelli che ad essa figura appartengono. Nè ciò è con- gettura ; ma certezza. Dice Orapollo al geroglifico 36 che gli Egiziani dyAodyres ispoypapparta ... pédav val covo Cwypabivsw ... yo yùp ypdPovai, nai dun ZAAw > In- nuentes sacrum scribam, atramentum et iuncum pingunt. Jun- co enim, non alia re ulla scribunt. Pertanto i geroglifici tutti che questa figura riguardano , e che si contengono in cin- que colonnette, significano: l’Osiriano (titolo dato ai morti, perchè dei morti era nume Osiride) scriba del cubiro (cioè - di giustizia ) del tempio in Menfi Phtah-mes, nome che va- le generato da Phiah. ch’ era il Vulcano degli Egiziani, soliti a comporre iì loro nomi cen quetli delle Divinità, 0 a prenderne ancora il nome puro senz’ altra composizione: di che , oltre agli esempi, fanno fede abbastanza gli antichi scrittori, che qui cita in nota il sig. Rosellini. Il titolo di scriba del cubito è espresso per quel che il cubito riguarda, da una specie di piccolo regolo, tagliato ad angolo nella sua estremità, il quale fu misura degli Egi- ziani, e da loro con molta sapienza riputato il simbolo della giustizia , come dissi di sopra , e come dimostra Clemente Alessandrino, che il chiama dixesorivys riv (9). Dice qui il sig. Rosellini, che i Greci stessi i quali ebbero dagli Egi- (9) Stom. lib: 6. p. 633. gi: zii tutte quelle idee , delle quali composero il corpo delle loro dottrine, diedero il cubito alla Dea Nemesi, la quale in proprio parlando in un antico greco epigramma (19) avverte che ella portava il cubito per ammonir tutti a non uscire dalla misura, che è quanto dire , ad osservar la giustizia. Permetta il dotto espositore, ch'io dissenta da lui nella interpretazione del greco epigramma , che è questo: pe] 4 t °H Népegss Tijyuv xatéyw Tivos eivera ; AeEsic. Ilag: TapayyiAAw , pudev Urp TÒ puérpov. Nemesis cubitum cohibeo: cuius caussa ? dices. Omnibus adnuncio , ne quid supra mensuram. Permettami pure il lettore, ch’ io lasci ora di render ra- gione dell’aver tradotto il greco xeréyw, col latino cohi- beo, dovendo io dir prima quello , ond’esso facilmente in- ducasi a consentirmelo. Fu già creduto , siccome or crede il sig. Rosellini, che pel cubito di Nemesi intender si dovesse la misura così chiamata , posta in mano del'a Dea. Le varie lezioni del Reinesio (11) mostrano vero ciò che affermo. Lo Spanhe- mio (12) restò dubbioso tra questa opinione e tra quella, che prende il cubito del recato epigramma per la parte dell’ uman braccio che ha tal nome, dettata parendogli la seconda (nè a torto) dai monumenti, Considerando egli quel- l’ antico epigramma greco, in che si dice che Memesi col cubito e col freno avvisa altrui a non far cose che al di là siano della misura, e a non parlar senza freno (13), scri- ve: Nemesin.... cubitum dextrum, seu tjXuy ad os attollen- tem exhibent vulgo antiqui nummi, e non pochi marmi, avrebbe egli aggiunto , se vissuto avesse nell'età nostra . Riflettendo poscia egli medesimo all’ epigramma recato di sopra, e massime al primo emistichio : ‘H Népuegt Tiyuy sare, dice: Quae... verba per normam habeo ; sicuti in priore epigrammate (quello che ho dato in volgare), rijxw (10) Analecta Brunck. t, 3 , p. 263. (11) Lib. 3 , p. 573. (12) Ad Callim, bymp. in Del, v. 107. (13) Analect. tom. 3, p. 202. 28 îtidem per normam reddit latinus interpres : apertius per cubitum, obvium et antiquissimum, mensurae apud pleras- que gentes nomen ac normam , reddi potuit. Certe cum ea- dem Nemesis occurrat subinde in praeclaris Graecorum, ma- xime Smyrnaeorum , quorum tutelaris, quod aliunde constat, extitit eadem Dea, nummis: eaque non solum dextro cubito ad os, seu faciem sublato , sed sceptrum veluti, seu bacil- lum sinistra tenens j; eo THXUY pro cubito ad mensurandum adhibito designari, 5 id proinde intendisse eorundem epi- grammaton scriptores, haud abs re liceat statuere. Ma la prima opinione più sodisfece il Winckelmann (14) , V E- ckhel (15) e il Visconti (16); ed io non solamente la seguo, ma sono anche lieto di poter aggiugnere una prova che la rende manifestissima . Tra gli epigrammi di Stratone sar- diano n’ ha uno (17) contro certo Artemidoro attore co- mico , il cui primo distico così dice: OùdÈ Zpupraios Nepéosie, STI Ch TI Asyovaw , "Aprepidwpe , voce; undey Drtp Td uérpoy; prepidwpe > vosic; pudev drtp Td puérpov; Nonne Smyrnaeae Nemeses , quod aliquid tibi dicunt , Artemidore , consideras: nihil supra mensuram? Le Nemesi di Smirne sono note per molte medaglie di questa città, le quali veder si possono in istampa ap- presso lo Spanhemio (18) e in altri libri di numismatica. Sono due, e stan vicine ad un uomo, che dorme sotto un albero: il qual nomo rappresenta il magno Alessandro, che, al narrar di Pausania (19), intento sul monte Pago alla caccia , si avvicinò al tempio delle Nemesi, e quivi presso all'ombra di un platano addormentatosi, vide in sogno le Dee che gli comandarono di edificare in quel luogo mede- simo una città, per poscia accogliervi gli Smirnei. Or que- ste Nemesi delle dette medaglie, stant per usar le parole (14) Mon. Ant, ia d. n. 25. (15) Doctr. num. vet, tor. 2, P- 549. (16) Mus. P. CI. tom. 2, tav. 13. (:7) Anal. tom. 2, p. 369. (18) De praestantia et usu numism. tom. 1 , p. 569. (19) Achaic. cap. 5. _ x 29 dell’ Eckhel, che diligentemente le descrive, stolatae, de- stra ori admota (cioè elevando la inferior parte del brac- cio, ossia il cubito ); farum una sinistra frenum tenet, ad alterius pedes saepe rota, aut nonnunquam gryphus, qui dexterum pedem rotae imponit , et haec nonnunquam sce- pirum, vel ramum sinistra tenet . Pertanto se il cubito di Nemesi avverte di non voler far ciò che sia oltre ai ter- mini della moderazione, e già lo abbiam veduto; e se que- sto medesimo dicon le Nemesi di Smirne, che piegando il destro braccio , la mano d’ esso si recano alla bocca , nè regolo tengon di sorta; convien conchiudere, che i Greci, resa più gentile la idea venuta lor dall’ Egitto, facessero, in Nemesi, simbolo di giustizia, o di retta misura d’ogni opera , il natural cubito , e non l’artefatto, che da que- sto per la ugual lunghezza prese il nome. La verga, che indusse in equivoco lo Spanhemio, è uno scettro, siccome l’Eckhel ottimamente dice; il quale scettro è proprio di pres- sochè tutte le pagane Divività. Nè a questa verga potreb- be mai adattarsi il recato primo distico dell’ epigramma di Stratone, perchè una sola la tiene delle Nemesi di Smir- ne , laddove il distico le riguarda ambedue. Or dunque s'intende perchè siasi adoperato , siccome è detto di so- pra, il verbo xaréX4Y per questo cubito , che nel suo si- gnificato di cohibere, ben conviene alla mossa del braccio che giù non cade spontaneo, ma su è ritenuto (cohibetur) nella sua parte inferiore a mostrarsi in questa ad altrui. Laonde può dirsi che l’Eckhel traducendolo praetendere e il Visconti /evare, abbiano più guardato all'effetto, che alla ragione grammaticale; di cui invero nemmen si mostraron solleciti quei che corrisponder vi fecero il latino terere , prendendo il cubito per vera misura. Vi corrisponde, egli è vero, ma non già nel significato di stingere alcuna cosa colle mani; ma sì in quello di occupare: e gli esempi sono appresso lo Stefano. Ma tornisi al bassorilievo. Otto figure si presentano al defunto Phtah-mes con offerta; delle quali una sola è vi- rile, e sta nel quinto luogo, perchè a lei dato dall’ ordi- ne del suo nascimento , preceduto da quello di quattro so- 30 relle , siccome seguito da quello di due; chè ad una delle tre donne che gli stan dietro, non è egli fratello. È ciò manifesto dalla iscrizione geroglifica, che le si annette, e in cui mancar si vede il carattere, onde gli Egiziani espres- sero la figliolanza. Consisteva questo in un’oca. Il sap- piamo da Orapollo , che scrive (20): ‘Try dè BovAbevos ypd - eu, quvarwrena Twypupolor TovTO Y&p Td Kisov PidorenviTatoy ùrd4pys, Filium volentes pingere , vulpanserem pingunt. Hoc enim animal maxime amans est liberorum ; e il riscontria- mo nel monumento nostro e in tutti i siffatti. Si presentano con offerta al defunto padre non solo le figlie viventi, ma vi appaiono pur quelle, che prima di lui scesero nel sepolcro. Nè faccia ciò maraviglia , dice l’autore, mzentre era usanza degli Egiziani di far procedere innanzi al morto genitore tutta la prole sua viva, od estin- ta, affinchè il funerario monumento presentasse, per così dire , un quadro storico della intera famiglia. Di tal pratica ci fanno fede molte pietre funerarie; e non di questa solo, ma anche dell’ altra di far procedere costantemente i figli a far loro offerta secondo l’ordine di nascita, non avuto al- cun riguardo al sesso , 0 alla dignità. La qual cosa non può meglio mostrarsi che con questo basso rilievo, in cui l’unico maschio sta nel quinto luogo, com? è detto , sebben sia Jero- grammate, come manifesta il già notato geroglifico consi- stente del calamaio e del giunco per iscrivere. Torna qui in acconcio, dirò col sig. Rosellini, di far sapere che per alcuni papiri greci contenenti contratti del tempo dei Tolo- mei s'impara, aver esistito tra le antiche famiglie egiziane un diritto di primogenitura ; ma non però tale che fondato su d'un principio ingiusto , giovasse a pochi nocendo a mol- ti. Presso di loro il primogenito di una famiglia , maschio fosse o femmina , godeva ugualmente di una discreta por- zione del patrimonio al di sopra degli altri figli, ma tale che non vincesse la sesta parte dell’ intero patrimonio . Nè senza uno stabilito oggetto accordavasi al primogenito un simile vantaggio ; chè anzi a di lui carico stavano tutte le (20) Al Geroglifico 50. 31 spese delle offerte di famiglia e la conservazione del sepol- cro, e l'adempimento dei funebri riti. È detto di sopra essere stata usanza degli Egiziani di far procedere nei monumenti innanzi al morto genitore tutta la prole sua viva od estinta che fosse. Si domanderà ora come ciò possa conoscersi. Risponde il sig. Rosellini , che due segni ne danno indizio sicurissimo. // primo , egli di- ce, è la figura del cubito , l’ altro è una specie di scettro. Que»to gruppo segue immediatamente tutti i nomi dei de- funti ; e scritto, come qui lo vediamo , è un’ abbreviazione della intera parola , che leggesi spesse volte tutta scritta SEMEUT o THMEUT, voce derivata dal nome della Dea SMÈ , che nell’ egizie dottrine esprimeva in una congiunte le due idee verità e giustizia. É questa quella Divinità, la di cui immagine , al dir di Diodoro, pendeva dal collo dei giudici egiziani, e la quale rivolgevasi dal presidente werso di quello, in favor del quale pronunziavasi una sentenza. Or questo titolo attribuito ai defunti significa verificato , giustificato ; e per ben comprenderne l’ intendimento , è ne- cessario ricordarsi quanto ci ha tramandato la storia intor- no ai riti funebri degli Egiziani. Ogni morto tra quegli an- tichissimi popoli andava soggetto sulla terra ad un giudi- zio , pel quale rigorosamente esaminavasi, se quella spoglia mortale fosse degna, o no, degli onori del sepolcro. Un tal giudizio era tanto più venerabile e tremendo , in quanto che riguardavasi come una immagine di quello , che ogni anima subir doveva innanzi ai quarantadue inesorabili giudici giu- rati dell’ Amenti, cioè del soggiorno delle anime (21). Questi quarantadue giudici si veggono espressi in un bello ed importantissimo papiro della vaticana esposto dal già lodato sig. Champollion (22), il quale pure ivi ha no- (è ' (21) Tòv Uro gIsviov TOTOv, cis dv olovras tds Yuyds &ATEp- uerdai puerà TÙV TEAcuthy, AnévSyy xa X0uTt, Subterraneum locum, tn quenr putant a morte animas ferri, Amenthen vocant. Plutarch. de Isid. et Osir. n. 362 ed. paris. V. Ignatii Rossii etymol. aegypt. p. 7. (22) V. catalogo de’ papiri egiziani della bibl. vatic. p. 3, segg. Roma 1825. 32 tato che il giudizio fatto dagli Egiziani su’ loro morti era figura di quello che credeasi aver luogo nell’ Amenti : ciò che nemmeno sfuggito era alla sagacità del sig. Arcangelo Migliarini romano, che alla lode di buon pittore quella uni- sce di valente letterato e peritissimo.orientalista. Anzi prima egli ne scrisse, che il Champollion, nella bellissima illustra- zione della celebre mummia collocata per recente acquisto della sovrana munificeaza nel R. museo di fisica e d’isto- ria naturale » illustrazione , che ebbe plauso da esso Cham- pollion e che i cultori delle dottrine egiziane bramano fatta presto di pubblico diritto ; alla quale vorrebbon essi veder pur succedere la stampa del dizionario copto da lui com- pilato ; il qual d’ assai vince in ricchezza quel del La Cro- ze, che a grave infortunio di questi studi nemmen più ve- nir si vede in commercio. Il continuare a seguir passo passo le orme del sig. Ro- sellini condurrebbe questo articolo a soverchia lunghezza. Ciò che fin qui ne ho detto, dà, s’io non m'inganno, suf- ficiente idea del monumerto a chi legga queste carte , e decoro all’ autore. Lodevole è pur quello , di che non do specificato ragguaglio. Le geroglifiche iscrizioni delle figare che offrono doni al defunto, e quella della fascia situata tra le due scene, sono, ove dai paragoni può aversi luce, ed è più spesso , evidentemente spiegate ; e ove questa ne manchi, si fanno su d’esse non ispregevoli congetture. Non è altresì da tacere la copia della egiziana erudizione che qua e là opportunamente si sparge, e nemmeno la inge- nuità, colla quale in alcun luogo confessasi non aver no- tizia d’alcuna picciola cosa. Che se operetta sì bella , la qual si dedica con gentili e sincere parole di estimazione e di gaudio a S. E. il sig. Duca D. Andrea Corsini in oc- casione delle benaugurate sue nozze, ha potuto comporre il sig. Rosellini nei primi passi che egli ha fatto, scorto dal Champollion , nelle difficili antichità dell’Egitto, è da prender sicura speranza che ingagliardito nella disciplina di lui e soccorso dal proprio ingegno, possa in esse il- lustrar molto il suo nome, ed esser di bell’ornamento alla c 33 Toscana, che non fu l’ultima fra’principati italiani ad ab- bracciare e far giusto plauso alle dottrine di quel dotto e perspicace francese. G. B. ZANNONI. IT L’ EDUCAZIONE, Dialogo. Il Medico, l’Oste e don Gasparo. (All osteria di Cecco erano frequenti non pochi sco- lari di legge e di medicina : il carattere degli uni e degli altri era notabilmente distinto dall’ indole de’ loro studi I legali , avvezzi ad accogliere le dottrine di legge con quella indifferenza che a chi le impone è più comoda della stessa obbedienza, portavano nelle opinioni e negli atti della vita quel modo di lassezza e di sbadataggine , che lascia l’ani- ma in balìa dell’ esterne impressioni, ond’ ella s' altera e si trasmuta talvolta del tutto , senz'avvedersene quasi. All'în- contro, i medici, avvezzi a risalire da effetti molte volte pal- pabili a cause ignote , parevano osservatori più attenti delle piccole cose, ma insieme arditi come tutti quasi ì facitori d’ ipotesi , e certi del fatto loro in un modo invidiabile. Tra questi era un giovane di senno molto , che anava Cecco nella Nina, cioè amava innocentemente il marito , in quanto gli piacea d’un amore quasi insensibile la moglie: e, saputa la nascita di Gerundio , si mise intorno al padre per con- sigliargli que’ metodi facili e importantissimi d’ educazione fisica, che sviluppano con le membra la mente, presentan- dole quelle sensazioni che sieno il men possibile cagione d’er- rori , e graduandole in modo che in quell’ intellettuccio si formino chiare idee degli oggetti, e tutti i sensi. si trovino în proporzionale e quasi armonico esercizio, ora insieme ed ora successivamente attuati. Diceva che a questo modo po- T. XXVI. Aprile. 3 34 trebbesi temperare in alcuna parte l influsso sinistro de’ eli- mi e delle complessioni ; afforzare le debili con graduali eser- cizii ; render sensibili le forti alle menome differenze del Bello esteriore , con impressioni or di vario or di simil genere a poco a poco decrescenti ; trasfonder pe’sensi le idee del gen- tile, avvezzando gli organi a sentire da’ primi dì della vita la convenienza piacevole di certe cose, sì che il Brutto ve- nisse per necessità ad apparere (ma non di soverchio), an- che fisicamente spiacevole ; associare le modificazioni dell’es- sere fisico ad ovvii, ma retti sentimenti morali ; offerire al- l'occhio sereni oggetti , e così disporre lo spirito a quello sta- to di calma e di elevazione che segue alla gioia quand’ell’è abituale ; adusar sovratutto l’attenzione ancor tenera a molta ma regolata varietà di sentimenti, di percezioni, di moti ; non presentare all’ ultimo nulla che in qualche senso sia discon- veniente, e possa essere a un tempo piacevole. ‘Eh, Dio buono! (rispondeva Cecco l’ostiere). Come si fa tutto questo, che il bambolo è appena nato? Bisogna appunto incomirciare d’ allora. Ma si vorrebbero de’filosofi che stessero sì daccanto alla cuna, a osservare, a curare, ad... © Ci vorrebbero pochi uomini instrutti, e molti che si la- sciassero diriger bene. Ma, caro signore, tutte queste smorfie in tanti anni che ha il mondo non furono usate mai. E poi: credete voi che lecose di fuori facciano alcun effetto in quegli anni pri- mi che l’uomo non sa di sè stesso? Credete voi che biso- gni formare gli uomini coll’educare i bambini ? E vo: credete che gli uomini sieno come le rape; che basta a un dipresso gittare il seme; e il resto fa la terra, e Domeneddio. Ma perchè credete voi d’ esser. padre ? Un padre negligente (voi forse non l’ avrete sentito mai dire, ma, al primo udirlo , lo sentirete benissimo in voi mede- simo), è un parricida. E di questa negligenza .. . Ma no: rispondetemi, Credete voi che si possa educare un uomo in cuna? Che sia necessario filosofare su lui? Io credo che di li veramente incominci l'educazione : credo che l’anima e i sensi operano in quella età come in i 35 tutte, e forse più che in tutte, sebbene non se ne avveg- gano : credo che il prevenire, il dirigere , Vaiutare , 1’ ac- celerare siffatte operazioni, è dovere: credo che le indoli che diconsi naturalmente perverse, i pregiudicii che paiono innati, la stupidezza che pare ereditaria, molti difetti del corpo, molte malattie che poi spuntano in una età più pro- vetta, si debbono alla negligenza di questa educazione pri- maria. Quando s’ ha declamato contro l’abuso delle fasce, contro qualch’altro mal governo fisico de’fanciulli, s°ha cre- duto dir tutto. Il sistema d’educazione è un complesso di ragionamenti cosìsvariati nella loro applicazione a ogni me- noma circostanza, che... Ma chi l’ha da fare codesto sistema, codesti ragiona» menti? Un povero oste? Un povero artiere? Mostratemi i libri: insegnatemi a leggerli: perchè , grazie al cielo io so leggere , ma i libci di questi signori letterati sono in un certo stile tanto alto che io non li intendo: e... se sapeste voi quante volte! ..Ma per chi dunque, per chi fanno i libri questi signori? Li fanno pei librai, caro amico, li fanno pei librai. Sì, buon uomo : tu hai ragione pur troppo. Si sentenzia, si disputa, si strapazza, si fa di tutto: mai libri del po- polo dove sono? Un libro per le madri! Un libro pe padri ! Dov’ è? Quest’è appunto che diceva anch’ io sempre. E quel don Gasparo.. ..(E don Gasparo entrava.) Un libro pei padri? La natura dunque, la consuetu- dine, è nulla? Oh sì! La natura , contrastata dalla consuetudine , è molto! Non farmi parlare, don Gasparo: (perchè il giovi- ne medico aveva preso il disopra, e dava a don Gasparo ora del lei, ora del voi, ora del tu, secondo l'umore): non far- mi parlare. A innovar si fa presto! E a seguitar ciecamente un vecchio abito , si fa più presto ! | Lasciatemi dire. A innovar si fa presto: ma le conse- guenze ? Le responsabilità della propria coscienza ? 36 Ma dimmi, don Gasparo : sul fluido elettrico , sul ve- leno delle vipere, su tante parti di fisica, si son fatte espe- rienze innumerabili : e sull’educazione non se ne potrà ten- tare nessuna? È pericolo ad instituire una serie d’ esperi- menti che non fanno male a persona, se non se un po’ di noia a colui che li fa? Invece di presentare a un bambi- no un trastullo insignificante; invece di trattenerlo con canti scipiti; invece di fargli provare delle impressioni vaghe, non preparate, così come accasca, sarebbe pericolo, sarebbe peccato l’ operare giusta certe regole fisse, e conformi a ra- gione ? Oh intendo la necessità delle regole : la intendo an- ch’ io . Sì: ma dove non costa. Non costa? Se sapeste voi quanto costa il seguir certe regole ! È Tu mi vai fuor di tema, don Gasparo. Qui non par- liamo di letteratura, parliamo d’umanità. Dimmi un po- co: quel tempo che un antiquario consuma a leggere a modo suo una cattiva iscrizione ; un classicista a citare Ari- stotele, e un romantico a confutare con l’autorità d’ Ari- stotele i classicisti, sarebbe sciocchezza l’occuparlo ad os- servare le leggi con che s’ opera la genesi delle idee e dei sentimenti nell’ uomo morale, che fin da’prim’anni gigan- teggia sul fisico, e lo comprende, e lo informa? Sarebbe sciocchezza il soccorrere anche con l’arte all'adempimento di codeste leggi immutabili, e se s’ignorano ancora i mezzi più spediti a sì nobile fine, tentarli? Notare le proprie espe- rienze? Notare la varietà delle circostanze che possono aver- le modificate? Notare gli effetti? E ciò senza spirito di si- stema? Per puro amore del vero e del meglio? Si faranno ogni dì tavole termometriche, barometriche, icnemometri- che; e nessuna . . E nessuna pedagogica? Vorreste dire ? Chiamale, come meglio ti piace. Dio buono! S’apro- no tutto giorno concorsi di lettere e d’arti; si promettuno premi a chi saprà fare più figli, e problemi d’ educazione ; e concorsi a chi darà meglio formato un uomo , nessun li 37 propone, nessun gli desidera , nessuno li pensa? Ed è que- sta la nostra civiltà? Questo il nostro sapere? Questa la no- stra morale ? - Iperboli! paradossi! Che c’entra quì la morale ? Non erano forse i vostri avoli più buoni di voi? «Io non parlo ai miei avoli: parlo ai padri di teneri figli; parlo a voi che potete . . . To posso? Egli, voi, tutti possono. Tutti possono , perchè tutti debbono. E poi ci lamentiamo delle nostre sventure? La- mentiamoci di noi stessi. Si riformi dapprima l’educazione domestica ; e tutto è mutato. Ma dimmi, don Gasparo: che cosa si fa ne’primi anni per formare il cuore dell’uomo ? Oh buono! E la religione che è? | Sì: ben dici. La religione che è ses’ apprende come una scienza profana? Se s’attacca alla memoria senz’ es- sere trasfusa nel cuore ? Se occupa qualche noiosa ora del dì? Se si limita a qualche esercizio meccanico , a qualche pratica esterna, la religione che è ?... Veggiamo i Gentili, e arrossiamone : i loro I)ei, le lor feste, le loro credenze eran forse idee ed usi banditi dal sociale commercio ? La poe- sia (per recarne un esempio) vergognava ella forse di la- sciarsi tutta investire dalle rimembranze sacre, dalle tradi- zioni, come che perturbate e confuse; di. tempi e di cre- denze migliori? Ed ora? La religione e la: morale si guar- dano come cose distinte ; la religione e la scienza ‘come in- dipendenti; la religione e la politica come avverse ; la re- ligione e la sociabilità come quasi incompatibili. Il cuore umano è in perpetua contraddizione con sè : il sentimento d’una credenza non ben conforme alle azioni diffonde fin sui primi albori della vita uno spirito d’ incertitudine , di grettezza , di smania, che a poco a poco si cangia in se- te del male, in continua battaglia con l’ intimo senso. Ma voi mi fate il predicatore quest’ oggi! Quel che tu non ardisci , faccio io. — Dimmi un po- co : l’uomo morale nella nostra società, dimmi, quando incomincia egli a vivere? Quando gli abiti son già fatti. Ma i primi sensi, i primi affetti del fanciullo non potreb- 38 bon forse rivolgersi alla virtù? Non potrebbe quell’ anima tenera cominciar ad amare in coloro che lo circondano gli esempi delbene? Non potrebbe rendersi familiari certe de- licate impressioni, certi alti sensi della perfezione inte- riore? Non potrebbe avvezzarsi a giudicii retti delle umane cose, per modo da trovare inetti e intolerabili un giorno i giudicii che ne sentirebbe nel mondo? Ma, caro amico : ciò supporrebbe genitori educati per modo da poter educare i lor figli: questa, vedete , è una petizion di principio. Non farmi arrabbiare, don Gasparo! Tu hai ragione pur troppo. — Chi sa vedere e non piangere quella morale stupidità che divora i primi dieci anni di questo viver sì breve? Chiunque, in quel primo tempo , ha potuto sen- tir qualche affetto fuor del comune, ne parla con orgo- glio, ne serba , per tutta la vita, soave e quasi solenne memoria ; si piace di poter dirsi singolare dal gregge de- gli uomini: e non vede che la sua lode è il biasimo de’suoi fratelli. E che dunque? Gustarun piacere morale in quella età prima, dovrà tenersi a miracolo? Dio sarà dunque stato così avaro con l’uomo? Voi dunque vorreste esercitar subito il cuor de’ fan- ciulli ? Il cuore, la mente, tutto — Ma dimmi, don Gaspa- ro: invece di quelle astratte regole grammaticali di lingua latina, che nulla importano ad un fanciullo , ch’ egli non può certo comprendere , e che per lunghissima e noiosis- sima via lo conducono all’imperfetto intendimento d’ una lingua che non è alla fin fine la sua ; invece di quelle maladette regole grammaticali, perchè non apprendere ad essi praticamente la lingua lor propria, con l’esercizio del- l’udire toscani parlanti, e del parlare toscano ? Ah voi vorreste far dunque venire a bella posta? ..» E perchè no? si fa venire d’ America il lusso, potreb- besi di ben più vicino mercar l’ eleganza. — Ma checchè sia di ciò, non potremo noi dunque insegnare la lingua ita- liana praticamente, senza quel quinquennale tormento della grammatica? Non potremo trascegliere da’migliori del 300, | 39. del 500, del 700, del secolo passato e del nostro, de’tratti acconci all’ intelligenza e al diletto di quella giovine età, sì ch’ ei suggano l’eleganza senz’ avvedersene , e vengano a convertirla in natura? E in sollievo non potranno mu- tarsi così come questo ., i primi insegnamenti delle scienze naturali, della storia, della medesima filosofia? E la lette- ratura, non sarà bene il congiungerla a qualche più so- stanziale alimento, sì ch’ella nasca fornita d’un corpo , non sia mero suono, e; crescendo, si nutra di cose? A in- segnar la misura de’versi vuolsi più che avvezzarei l’orec- chio? E non ‘sarebbe possibile, con l’ esempio, con l’eser- cizio , con l’ ispirazione degli affetti ch'è madre della poe- sia, ottenere che un giovinetto canti e scriva de’versi, sen- z’ avere appreso a scandirli sulle dita ? E così che faccia de’ ragionamenti suoi propri, innanzi di sapere che sia sil- logismo? Dio buono! Il vero, ed il bello, questo confor- to, questo bisogno, quest’elemento dell’essere umano, con- vertiti in flagello ed in noia? Tante rose divelte per get- tarvi gli sterpi e le spine? Tanti patimenti!... Ma, caro amico: non è forse questa l’ educazione che ci ha dati tanti uomini grandi? Il genio, giunto alla ma- turità, rompe i vincoli e se ne va la sua via. Il genio? Ah taci, don Gasparo. — Il genio? Ma sai tu quanto costi al genio il romper que’ vincoli? L° atter- rare un edificio di vent’ anni? Sai tu quanto caro gli si faccia pagare dagli uomini quella tormentosa vittoria? Sai tu quanti genii perirono nel tentarla, 0, scorati , discesero ad adulare la maligna ed arrogante stoltezza dei più ? Sai tu bene che l’educazione non è fatta pe’genii, ma per tutti? Sai tu com’ è duro cozzare contro il suo secolo ? Sai quanto avrebbe potuto fare un ingegno creatore nel tempo che spese a distruggere gli altrui pregiudicii ? 3 Io so che suonano le tre ; e so che vado a dormire un sonnellino abbellito dalle imagini de’cari sogni che voi fa- ceste vegliando.. (Ogni lettore avveduto avrà già bene sentita la verità delle cose cianciate dal giovine medico. Basta porle sott’oc- chio per confutarle. — E poi tacciano noi classicisti d'amore e" dell’ inverisimile e del culto d'un vago idzale? E buon Dio! Che cosa più contraria, ad ogni apparenza di probabilità, che i disegni di quel pover' uomo.) ( Don Gasparo , com’ è da supporre , rimase immobile nella sua vecchia dottrina Che serve mai perdersi dietro a rispondere a simil gente? Così fu fatto: così s'ha da fare. Il wero è uno. E piuttosto che cedere (questo non è, ma se fosse; non monterebbe) è meglio difendersi con qualunque imper- tinenza e sciocchezza. Nè giova il dire che gli antichi fe- cero quel che potevano, e che lasciarono a noi fare il resto.— Buon Dio. Che cosa è questo resto? Io non lo veggo: mol- tissimi non lo veggono : e quando l’ autorità di moltissimi si congiunge in un voto , chi le contrasta è un audace) . + + K. XE Statistique de l’ancien département de Montenotte, par le conte de Caazror pe Vorvie préfet de la Seine. Paris 1824. Vol. II in 4.° con una carta topografica del dipar- timento,, e 40 vedute. (A Se fra i letterati sorse da pochi anni gigantesca una setta, la quale proclamando l’ ostracismo alle ridevolivim- magini della mitologia andò facendo de? suoi argomenti de- lizia tuttociò che star può in armonia con la storica veri- tà, a più forte ragione vi ha luogo a sperare, che anche i cultori di più esatte dottrine, anzichè perdersi dietro ad indagini o poco utili o troppo astratte , si appiglieranno di proposito al consiglio del Venosino , quando cantò Vestigia graeca Ausi deserere, et celebrare domestica facta. Niuno infatti si mostrò più convinto da simile verità quanto l’insigne naturalista svedese , allorchè fece argo- mento della sua prima prolusione la necessità di viaggiare prima che all’ estero nella patria terra ; nè fuvvi fra i no- stri chi desse su tal proposito più evidenti riprove dell’il- lustre Giovanni Targioni Tozzetti, quando specialmente 4I leò l’opera dei suoi viaggi per la Toscana. Dal qual no- ble esempio animata , si vide non a guari sorgere fra noi un; società a fine di cooperare con ogni impegno ai pro- gussi della storia naturale della nostra patria. Ma avvegnachè fra gli studi propri a tali ricerche siansi sur quelli della statistica, scienza che può dirsi quasi nuova per la nostra penisola , non sarà inopportuno in questa circostanza di far conoscere il sunto di una delle migliori opere pratiche che siano finora comparse alla luce, e che se non completa , nè affatto esente da imperfezioni , è senza dubbio la più scientifica ed esatta da poter servire di guida a molti, onde dirigere in modo proficuo simil sorta di lavori. Intendo parlare della statistica dell’antico dipartimento di Montenotte, del conte Chabrol de Volvic, già suo pre- fetto , statistica tanto più meritevole di essere conosciuta, in quanto che per vari rapporti agronomici e topografici il suolo di quella contrada offre molte analogie con alcuni siti montuosi della Toscana. L’opera divisa in due gran volumi in quarto compren- de sei capi. Il primo è destinato alla topografia, il secon- do alla popolazione, il terzo all’amministrazione, il quarto all’ agricoltura, il quinto all’ industria e l’ultimo al com- mercio, La topografia, parte la più scientifica e laboriosa, e che abbraccia in astratto gli elementi tutti della stati- stica, viene suddivisa in topografia terrestre, idraulica, geor- gica , geognostica ed atmosferica . Capo I. Serve d’introduzione al capitolo I la posizio- ne geografica della città e porto di Savona , già cap» luo- go del dipartimento, quale trovasi situata sotto il grado 44° 18.’ 5. di latitudine settentrionale , e sotto il grado 20. 11° 55.” dilongitudine dall’ Isola del Ferro. Ad essa succede la descrizione del dipartimento, posto là dove l'Appennino sì congiunge a/ piè dell'Alpe che l’ Italia chiude; e la di cui superficie estendevasia 38,000 miriametri quadrati, nella quale , nel 1811, vivevano 297,730 persone. Quindi si de- linea più particolarmente la. topografia di ciascuno dei quattro circondari, la catena dell'Appennino che li attra- versa, la ineguaglianza delle sue creste, le più basse fo- 42 ci,i punti normali di piesamento che danno origine ai con- trafforti pei quali dal lato ‘interno l'Appennino va a son fondersi colle Alpi, mentre dal lato esterno per rapid;gi- mo pendio essi precipitano sulla riva del mare La qule” descrizione è dall'A. resa anche più palpabile, non tanto ol sussidio di 38 vedute litografiche , prese la maggior parte dai capoluoghi de’ cantoni , quanto di una mappa topo- grafica, redatta sui documenti autentici di quegli archivii, rettificata quindi e corretta pei risultati e confronti dei geo- grafi, e degli ingegneri civili e militari. Da simili preliminari si può bene arguire che il libro di cui si ragiona riunire debba tutti quei vantaggi, quali sarebbe inutile sperare da un solo individuo per quanto fosse di molti mezzi e di estesissimi lumi corredato. Passando alla topografia idraulica, l'A. dò speciali contez- ze ditutti i fiumi, torrenti e rivi che da quell’Appennino di- scendono, distinguendo ne’principali fra essi i1 moto delle lo- ro acque, quali divide in tresstazioni o pontate diverse; quel- la cioè più elevata, e nel tempo stesso più rapida, parten- do dalla cima dei monti sino a che le acque silvestri si riuniscono in un comune alveo; la seconda, dal principio di quest’alveo medesimo fino allo sbocco de’ valloni‘; e la ter- za, esistente solamente nella parte interna dell’Appennino, ha il suo corso nella pianura, sino a che tutti i fiumi e tor- renti mettono foce nel Tanaro tributario esso stesso del Pò. Al prospetto generale sul moto delle acque nelle due acquapendenze di quella catena , tengono dietro anche più diligenti e peculiari dettagli, destinati a far conoscere la loro derivazione ; la qualità e quantità delle acque in- fluenti in ogni canale e torrente; Ja celerità relativa del loro corso è il livello cui esse s’innalzano in tempo di pie- ne; la forma e natura dei ripari che ivi si praticano ; il numero , la struttura e la qualità de’ ponti che li attra- versano ; la forma dei valloni che percorrono ; la natura del terreno che scavano, seco trasportano e che di mano in mano abbandonano ; il vario genere di coltivazione che ivi intorno si pratica, non che l’indole e le abitudini delle circostanti popolazioni. | 43 Sul quale ultimo proposito merita di essere riferita una riflessione dell’A. relativa all’amenità dei costumi di alcuni pastori sparsi in rozze ed isolate capanne sugli alti pianori di Viossena, contrafforte delle Alpi; la quale riflessione, se si dovesse ammettere il principio che la morale è il resultato della. civiltà, starebbe, a contradire una massima resa trop- po generica dal chiar. Gioja, quando disse, che la civi- lizzazione di un popolo sta in ragione inversa alla eleva- tezza del paese che esso abita, ed in ragion diretta della temperatura del clima e della coltivazione del suolo (Filof. della statist.. Vol. 1). La parete interua di quella montuosa regione; dal lato cioè che acquapende verso la pianura della Lombardia, seb- bene nuda si mostri generalmente nella cima, vedesi di mano in mano che si scende rivestirsi nei fianchi, cominciando dalle foreste di lecci e di abeti, cui succedono selve di castagni, in- terrotte da naturali praterie che accompagnano il corso delle acque, e quindi sulle colline e nel piano, campi, gelsi e vi- gneti; mentre, sul lato meridionale che acquaversa nel Me- diterraneo, si affaccia una fisonomia assai più vaga e ridente. Sebbene la parte superiore de’ monti sieno ivi egualmente silvestri, pure in proporzione che questi si approssimano al lido, appariscono rivestiti di superbe piantagioni di ulivi e di vigneti, sostenuti sui sproni di quell’Appennino da pic- coli ripiani o terrazze, fra le quali veggonsi quà e là sparsi vil- laggi, chiese e case di campagne che danno alla contrada li- gustica un aspetto oltie modo pittoresco e variato. L’angu- sto piano: fra essi interposto presenta costantemente la fi- gura di un delta più o meno largo, e più o meno profondo, a tenore della distanza respettiva dei. poggi che ne circoscri- vono il bacino, e in proporzione della forza delle acque che ne corrosero le pareti. Questi angusti piani restano coperti da un terreno di alluvione , quale inumidito ed irrigato dai torrenti che lo-formarono , riparati dai venti boreali e di nord-ovest, furono convertiti in' altrettanti giardini ornati ed arricchiti dalla vite, dall’ ulivo, da olezzanti fiori e dai più delicati frutti ed agrumi. Si fanno ivi successivamente diverse raccolte; il grano è seminato a piè dell’arancio e del- l'ulivo; al frumento succede la cultura de’fiori; e l’inverno stesso. ha i suoi prodotti oleracei ed una superba flora. Ma tutte queste delizie non vanno esenti dai loro fla- gelli, il più fatale dei quali deriva dalle acque oraganose che, raccogliendosi più prontamente su quelle pendici ri- pidissime, si precipitano dall’alto con sommo impeto, cagio- nando danni immensi, e spesse volte distruggendo ogni speranza del più laborioso agricoltore. La sollecitudine del- l’Aut., cui l'’amministrazione di quella provincia italica fu per qualche tempo affidata, mentre studiavasi recare a simi- li danni un qualche riparo, potè rilevare che non pochi ac- cidenti sì fatti dovevano ripetersi dalla forma delle dighe o sproni a triangolo, poste obliquamente luugo il corso delle acque correnti in un letto troppo largo e variabile. La qualità de’vegetabili che prosperano nella Riviera di ponente apre adito al conte di Chabrol di parlare della topografia georgica di quell’antico dipartimento , e delle diverse zone di cultura che ivi s'incontrano. Sono queste ultime distintissime le une dalle altre, nel breve spazio di sette leghe, avvegnachè dal lido fino alla sommità dell’Ap- pennino s’ incontrano le temperature le più disparate , cia- scuna delle quali ha le sue piante e le produzioni sue pro- prie; cosicchè mentre i fiori di una primavera perpetua smal- tano nell’inverno i giardini d’ Albissola, di Noli e di Sa- vona, a poca distanza veggonsi soprastare monti coperti di neve. Ma fra questi due contrapposti climi non si passa che per gradi, cui giovano all’A. a stabilire una scala di zone diverse. E in fatti, le roselline, li ranucoli , gli aranci , i cedri e i limoni, che vegetano tutto l’anno allo scoperto lungo il littorale, si perdono di vista appena uno s’inoltra nelle prossime colline. Non così l’ulivo che colà vi accompagna, dice il C. di — Chabrol, sino a 200 metri d’elevatezza sopra il livello del ma- re; al di sopra della quale altezza è raro che l’ albero di Mi- nerva veggasi presperare in Liguria. Nè è che una rara ec- cezione, se in certi siti più favorevoli l’industria lo ha pro- pagato sino a 64o metri sopra il livello del Meditarraneo, 45 come sarebbe a Pornassio, sui monti di Porto Maurizio. Sul ‘ qual proposito, senza star noi a mettere in campo gli uli- veti antidiluviani dei più alti monti dell'Armenia; (poten- dovi essere in favore di quelli, oltre un più caldo clima, altre circostanze a noi ignote ) gioverà solo rammentare , che per molte indagini e confronti sulla vegetazione del- l’ulivo, stati instituiti dall’insigne botanico De-Candolle, fu sino all’ evidenza provato che il limite abitaale di questa pianta benefica, tanto nelle provincie della Spagna che del'a Francia e della Italia meridionale, si estende generalmente e talvolta oltrepassa quello de’4oo metri sopra il livello del mare: sino al qual punto, ed anche più oltre, noi lo ve- diamo da ogni lato prosperare sui monti che fan corona alla bella Valle di Firenze, e specialmente sul Poggio a Luco, posto al S. E. del fruttifero Pian di Ripoli. Dove si arresta la vegetazione dell’ulivo cessa pur quella del leccio e del gelso, che ivi qualche volta al primo ri- mane di piccolo spazio indietro. Assai più resistente degli alberi ora noverati è il castagno domestico, il quale ivi pro- spera sino ed anche al di là de’ 600 metri; cui subentra- no i castagni salvatici; ed in seguito si mostrano più in alto le selve dei faggi. Gli abeti ed i larici che si trovano all’altezza di 1000 sino al di là de’ 1500 metri servono di corona , e sopra- stanno ad ogni altra pianta arborea E inutile rilevare non trovarsi che una trista nudità ed ogni mancanza di ve- getazione all’altezza di 2000 metri sopra il mare, come ac- cade d’incontrare al monte Cenisio; perocchè tali eleva- zioni troppo si allontanano dai monti che attraversano il paese in questione. Se si esamina la pendice opposta dello stesso Appen- nino, compresa già nella parte del Piemonte, variano in- sieme con la natura del suolo i climi e i naturali prodotti. A proporzione che dalla vetta si discende, dopo le selve di abeti e de'larici, hanno luogo quelle di querci e di castagni, cui succedono i pascoli e le semente che nelle colline sono tramezzate dai vigneti. Da questo lato, se nel- l’ inverno la natura non è morta, può dirsi al certo in 46 asfissia, poichè non vi è pianta che conservi le sue foglie, nè alcun albero che faccia mostra di sua verdura; ed è là do- . ve il villico sembra più che altrove condannato all’ iner- zia durante la lunga rigida stagione. Alla descrizione dei prodotti che sporgono dal suolo tengono dietro quelli che s’ incontran nelle viscere della terra. La topografia mineralogica forma la base di un quarto articolo, nel quale si dà una idea della struttura di quella contrada. Questo lavoro, per quanto non presenti in tutti i punti egualmente interessanti ricerche, non manca però di offrire ai mineristi ed ai geologi notizie di non poco ri- lievo, sia per la giacitura delle varie rocce che incontransi in quella regione , sia per le varietà dei minerali che ivi si presentano. Dalle quali osservazioni risulta, che la catena dell’Ap- pennino di Montenotte, come anche i suoi contrafforti verso l’est, sono essenzialmente formati di un terreno serpentinoso, il quale mentre da un lato passa alle rocce micacèe, si cam- bia verso il centro in una specie di granito, in cui la mi- ca è sostituita al diallagio, mentre verso l’estremità della montagna il terreno è ricoperto da un calcareo stratifor- me compatto. Parve al C. di Chabrol che le tre prime roc- ce pei loro caratteri meneralogici potessero avere grande analogia con le formazioni primitive : se non che un esem- pio, da lui stesso citato, nelle vicinanze di Noli, starebbe in vece a provare il contrario ed a corroborare quanto po- chi anni fa l’illustre Brongnart ebbe luogo di riscontrare rapporto alla giacitura della serpeutina in Toscana, e nella Riviera di Levante. In quanto alle rocce dominanti nella diramazione dello stesso Appennino che piega all’ovest, e là dove appunto esso va a congiungersi alle Alpi marittime, in luogo della serpentina subentrano lischisti talcosi altermanti con rocce calcaree stratiformi, e accompagnati di tratto in tratto da ciottoli, da pudinghe stratificate insieme col grès e con altre pietre conglomerate ; con questa differenza pe- rò che, dal lato esteriore della montagna piegante verso Mo- naco e Finale , il calcareo ivi generalmente predominante è ricchissimo di frammenti conchigliacei, 47 Saria impegno al di là del mio assunto se io volessi seguire passo a passo il ch, A. nei tanti valloni ‘che fiancheg- giano l’una e l’altra pendice di quella catena, a voler deno- tare le singole rocce che ivi simostrano, le varie modificazioni, e i cangiamenti più rimarchevoli, la grossezza dei banchi, la inclinazione dei strati, la potenza de’filoni, o la qualità e ricchezza delle vene metalliche, quali si limitano, precipua- mente al rame, al ferro solfurati, ed al piombo argentife- ro, l’ultimo de’quali fa un tempo oggetto di escavazione nel distretto di Finale. Dirò solamente, che PA. perun me- todo analogo, sebbene con marcia inversa, passa a dar conto delle principali rocce che si mostrano’ nel pendio setten- trionale dello stesso Appennino fino al di là di Acqui; e, trasportandosi successivamente di valle in valle, va progres- sivamente osservando. la giacitura di’ ciascuna roccia, riu- nendo in un medesimo quadro quelle più dominanti che pos- sono richiamare per la pubblica e privata economia una maggiore attenzione, i Dal sunto delle quali cose apparisce , che sul rovesciò settentrionale dell'Appennino di Montenotte, e segnatamente là dove prende origine la Bormida di Millesimo, seguita a. dominare lo stesso terreno talcoso e serpentinoso che già dissi abbondare. nella parte meridionale della montagna mede. sima; il quale terreno di tratto in tratto si riaffaccia sino presso a quello di sedimento che cuopre le yalli inferiori del circondario di Acqui; mentre dal'lato di Ceva, all’ovest del dipartimento, abbonda il calcareo in strati presso che verticali di' tessuto granoso , e che all’approssimarsi delle rocce micaceo-talcose delle vicine Alpi; (colle quali talvolta esso trovasi in giacitura alternante ) allora diviene più tra- spareute e si trasforma in un superbo marmo, ora bianco, ora turchino, ora variegato, e talvolta mischio. e brecciato, da stare al confronto con quelli più famigerati di Seravez- za e di Porto Venere. Che se a questo fatto geologico si ag- giungano pur quelli osservati da (riovanni Arduino nei monti di Prata in Maremma, da Charpentier.il vecchio a Freyberg in Sassonia, da De Buch nella Norvegia, da Brochand de Vil- liers uella Tarentasia, dall’Arduino medesimo, da Hausmann, 48 da Brongniart, e se si vuole anche da me sull'Appennino di Pietra Santa, di Massa e di Carrara, crescono sempre più gli argomenti da dover credere non tanto all’intimità de’rap- porti fra lo schisto micaceo talcoso ed il calcareo saccaroi- de, quanto all’influenza che la prima di dette rocce sembra esercitare sui fisici caratteri della seconda, Dopo aver percorso nel più lato senso la topografia ter- restre, il ch. A. passa a dar conto della meteorica, ossia della topografia atmosferica. Dotte ricerche rapporto ai venti colà più spesso dominanti, alle nebbie , alle pioggie, alla tem- peratura fredda o calda, secca o umida, danno evidentissi- me prove delle profonde cognizioni del C. di Chabrol anche in questa parte la meno positiva della scienza statistica. Non fa uopo di un grande sforzo d’ ingegno per 'con- cepire le ragioni da lui emesse circa la vistosa differenza che passa a breve distanza, in una stessa provincia, qualora si dà un occhiata alla montuosa contrada che noi esami- niamo ; avvegnachè il suo territorio attraversato dall’est al- l'ovest per una serie di montagne, trovasi dalla parte più ripida esposto ai raggi più diretti del sole, ed ha ai suoi piedi un’ ambiente temperato dalle acque del mare; mentre per il lato opposto, oltre che la sua più bassa superficie è 150 metri più elevata del littorale, ha di fronte altissime montagne, quali per un gran tratto dell’anno sono coperte di neve; ma è senza dubbio ingegnosa non meno che dotta la spie- gazione che di un tal fenomeno ne dà l’A., in quanto che egli attribuisce la dolcezza di temperatura del clima lungo la Riviera al tepore delle acque del mare , le quali suf- freddandosi più difficilmente nella rigida stagione , e più lentamente scaldandosi in estate , contrabilanciano per il moto atmosferico con la temperatura della lor massa una lunga fascia del littorale, nel tempo che sull’opposto lato il calore estivo ripercosso dagli alti monti sulle valli sì ri- concentra là con notabile intensità. E ciò rende pure ragione della rara comparsa delle nebbie lungo quella costa, men- tre esse assai dense e frequenti appariscono nella opposta pendice e nei piani del Monferrato. Non meno rimarcabile si è la differenza che passa tra le acque che annualmente 49 cadono nell’una e l’altra pendenza della stessa catena, pe- rocchè nella Liguria la loro massa supera quasi del doppio quella che cade dal lato piemontese. La qual differenza, appropriandola ad altri consimili fenomeni , viene dall’A. attribuita al contrasto dei venti provenienti da direzione di- versa, piuttostochè alla barriera che incontrano nelle mon- tagne l’austro e il scirocco. Alle quali nozioni generali al- tre più parziali se ne asgiungono intorno alle intemperie e alle meteore che dominano in ciascun’ vallone sull’ uno e l’ altro fianco dell'Appennino di Montenotte. Serve in fine a completare il primo capitolo la descri- zione topografica di tutte e singole le comuni, con cui si richiamano a rivista i limiti, la superficie territiorale , il corso, la quantità e qualità delle acque che li percorrono, la configurazione e la natura del suolo che le racchiude , il loro aspetto pittorico, l’indole e i costumi degli abitanti, il genere d’ industria che vi si adopra , i danni eventuali cui per vicende atmosferiche son soggetti; la somma dei ter-. reni incolti, boschivi, arborati e ridotti a sementa; V’im- portanza respettiva de’ capi luoghi rapporto alla loro posi- zione , alle strade di comunicazione ; tutto in una parola trovasi qui messo a calcolo ed avvertito. E largheggiando l’A. anzichè nò, vi aggiunge un articolo relativo alla storia del paese, con cui riepiloga in brevi note le vicende politi- che ed i varii dinasti che dai romani sino ai nostridì quelle contrade signoreggiarono. Da quanto si è finora percorso ben è da accorgersi che tante e sì variate indagini abbracciando in complesso, se non tutti, la maggior parte almeno degli elementi che costituiscono la statistica topografica , non potea sì largo metodo non fare a meno di non impedire al C. di Chabrol il doversi più d’una volta, sebbene sotto altre tinte, ripetere nelle cinque sezioni che ci restano ad analizzare. Capo II. Non si può a meno di non ammirare il me- todo e la somma perizia dell’À. nel redigere il capo II re- lativo alla popolazione, base fondamentale di ogni statistica e di ogni operazione. Ed egli è tanto più commendabile Di WKNÎ: Gprite: 4 50 in ciò , in quanto che i paesi facenti parte della defunta repubblica di Genova non ebbero mai un registro regolare: nè molto maggiori risorse offriva la parte piemontese. Non deve omettersi però che le circostanze più favorevoli si ac- coppiarono nel C. di Chabrol per poter ordinare , dirigere ed eseguire qualunque ricerca di simile genere sotto tutti gli aspetti possibili. Perlochè con somma precisione e det- taglio vengono da esso rappresentate le varie fasi della po- polazione in altrettante tavole dimostrative ; le quali quasi a colpo d’occhio manifestano lo stato e il movimento della popolazione in tre epoche distinte. Tali prospetti , che ser- vono per così dire del più bel corredo all’opera , sono an- che accompagnati da dotte quanto giudiziose riflessioni in- torno alle cause politiche, economiche e locali, da cui gli abi- tanti risentirono un impulso ora progressivo, or retrogrado , ed ora stazionario, Si comincia da un quadro sinottico della popolazione respettiva a ciascuno de’ quattro circondarii , nei quali ve- niva quel dipartimento diviso , considerata essa in tre in- . tervalli, cioè; dal 1789 al 1797; dal 1801 al 1805; e dal 1809 al 1812. Dal che appare , che malgrado i bellicosi avvenimenti , di cui quel paese , in grazia della sua geo- grafica e montuosa posizione, fu in quei tempi di guerre spesse volte il bersaglio ; e non ostante le frequenti emi- grazioni e quel sistema decimante della militare coserizio- ne, pure la massa degli abitanti nel dipartimento di Mon- tenotte picciolo divario provò nelle tre epoche sopra divisate. La seconda tavola fa conoscere la popolazione divisa per sessi, sotto il rapporto de’ maritati., dei vedovi e dei celibatari. Nella terza e quarta sono notati gli abitanti divisi'se- condo l’età, e poi secondo i rapporti fra ciascuna età e la massa totale della popolazione di ogni e singolo circondario, Una quinta tavola distingue l’individuo per classi, per stati, per professioni e mestieri; è lì dove trovasi notato il numero dei proprietari dei benifondi, di quelli viventi unicamente di . entrata o della loro industria, di quelli che a una rendita qua- lunjue accoppiano qualche professione, delle donne che vi- 5I vono di mano d’opera , il numero dei domestici «di ambi i sessi, de’mestieranti , de’giornanti, e de’mendicanti. A_que- ste succedono tre tavole, che danno a conoscere la popo- lazione distinta per case e per famiglie , non che lo stato degli abitanti designato collo stesso metodo per ciascuna co- munità. Finalmente un altro quadro sinottico presenta la quantità della popolazione respettivamente alla superficie di ogni circondario, e quindi del dipartimento in comples- so. Il rimanente dei quadri giova a far conoscere il movi- mento della popolazione in quanto alle nascite, ai matri- moni ed alla mortalità, confrontate per età e per stagione nelle diverse zone della stessa contrada. Questi pochi cenni bastano a far concepire l’impegno, col quale il C. di Chabrol si dovette dedicare ad un im- presa cotanto lunga, laboriosa e complicata, prima che fos- sero adempite sì numerose inchieste, quali rende assai più preziose l’autenticità che le accompagna. Ed infatti non fu se non mediante tali cure , e dopo una serie di sagaci ben dirette osservazioni, che il C. di Chabrol mise lo sta- tista a portata di ben convscere lo stato fisico, economico e morale della contrada ch’egli imprese ad analizzare. In con- seguenza di ciò volle pur dare il suo articolo alla statisti- ca medica, giovandosi per tal opera delle osservazioni pra- tiche raccolte da esperti clinici del paese, come quelli che più di ogni altro erano al caso di dare ottime nozioni sul- l’igiena e sulla patologia di quelle popolazioni; talchè Ivi si trovano classificate le malattie più frequenti, quelle en- demiche ed anche le contagiose. Parlando poi della costi- tuzione fisica degli abitanti il n. A. scende alle più minute indagini, coll’esaminare le località de’paesi, calcolare le loro risorse , ed analizzare la qualità dei cibi. Quindi confron- tando un circondario con l’altro viene a far conoscere la forza respettiva d’ambi i sessi nelle differenti età : il peso che essi sopportano senza fatica , per qual ragione gli uo- mini di un paese sono più forti degli altri ad esso vicino, nonchè le cause che possono contribuire ad un più tardo svi- luppo di statura e di complessione. Finalmente dopo avere discorso dello stato della popolazione militare, passa a trat- 52 tare dell’economia privata; e qui introducendosi con gl’in- dividui di ogni ceto entro alle loro domestiche pareti, sem- bra non volere tralasciare la menoma notizia che rilevar possa gli usi ed il vivere di quelle popolazioni. l E discorrendo della struttura ed esteriore ornato delle abitazioni tanto di città che di campagna, sia pubbliche sia private, non lasciò di rimarcare un certo sfoggio di este- riore ornato, mentre nell’interno generalmente domina sem- plicità e parsimonia di mobili, di vitto e di vestiario. Dopo aver ragionato delle morali abitudini di quei popoli, altre ricerche succedono proprie a far conoscere l’ origine delle migrazioni periodiche e delle loro fortune; le quali fortune, se si formano sollecitamente nella costa marittima per via di speculazioni commerciali, si creano altronde più lenta- mente dentro terra, ma queste di una maniera più sicura e più stabile, più influente nella civile società. Capo II. Il capo III, con cui si dà principio al secondo volume, è dedicato alla storia civile ed all’amministrazione. Noi vorremmo omettere la prima di esse come quella che non sembra indispensabile all’oggetto cui tende l’opera, se non che può forse giovare a dedurne un tal quale confronto fra lo stato antico e moderno del paese che si vuole profon- damente esaminare. Gli antichi scrittori cosa veruna di certo ci dicono in- torno alla provenienza delle ligustiche tribù abitatrici del dipartimento in questione , fra le quali due sole ebbero un certo nome , gl’Insauni ed i Sabazi; quelli che diedero origine a Albenga, questi a Savona. Pochi resti di romane memorie si rinvengono nel paese di Montenotte , fra le quali l’A. cita un iscrizione (non si sà di qual secolo) scoperta nelie vicinanze di Acqui, e do-. ve si parla de’ristauri di quelle terme e della via Emilia, come unica testimonianza sull’ uso vetusto di quelle acque salutari; e del passaggio per il territorio acquense di essa strada consolare, che dal littorale toscano fu da M. Emilio Scauro prolungata sino ai Sabazii. Su di che dirò, che sebbene molti eruditi siensi affaticati a disegnare le tracce e le stazioni della medesima via, lun- 53 go la costa ligure di levante, niuno potè realizzare le sue congeture nè quelle dei luoghi o mansioni segnate dagli autori dell’ itinerario di Antonino e della Tavola teodosiana (1). Poco o nulla di più vi è da dire in quanto ai monu- menti superstiti del medio evo, ivi rarissimi o di piccola entità. Della Zecca di Savona, di cui l’A. dà un breve cen- no, non si conoscono monete più antiche dei tempi di Fe- derigo I, coll’impronta dell’ aquila, insegna del ghibellini- smo che abbracciato avevano coi savonesi i discendenti del march. Aleramo, che signoreggiarono per molti secoli in quelle rupi. Passando a trattare della parte amministrativa, prima di tutto si fa conoscere lo stato della istruzione pubblica tanto innanzi che durante il regime francese; da ciò, si rileva che in pochi anni quelle popolazioni progredirono notabilmente in civiltà, mediante un maggior numero di scuole aperte all’ educazione dei due sessi. Si parla anche delle istitù- zioni religiose, dei vescovadi, dei capitoli, delle parrocchie, e loro succursali, degli oratorii e confraternite, notando di ciascheduna di esse il numero e le loro entrate. L’A. in seguito dà conto delle varie branche dell’am- ministrazione , civile , finanziera , militare , marittima e giudiciaria , analizzandone 1’ organizzione , le spese cui am- monta l’ esercizio di tali pubblici dicasteri. Dal prospetto delle contribuzioni dirette e indirette, percepite nel di- partimento di Montenotte, confrontato con quello delle spese che si facevano dal tesoro, si rileva che il peso dei pub- blici aggravi, durante il governo napoleonico, di poco su- però la somma del numerario impiegato in servizio e per pubblica utilità del dipartimento medesimo. A_ ciascheduno dei detti articoli servono di schiarimento altrettante tavole destinate a rappresentare i resultati sullo stato delle cose durante l’amministrazione del C. di Chabrol. Per modo di esempio, all’articolo dell’azione della giustizia in cose cri- minali và accoppiato un quadro de’misfatti e dei delitti stati / (1) Vedi una mia lettera sull'andamento della via Emilia di Scauro, Antologia fascicolo XXX, pag. 1. 54 commessi e denunziati , dall’ anno 1806 al 1812, dove si qualifica, oltre il numero, ogni specie di delitto. Un paragrafo consacrato al catasto dimostra gli inconvenienti del sistema anteriormente tenuto per la di lui formazione, ed indicando l’ organizzazione del nuovo, si accenna il numero, la situa- zione dei cantoni e delle comuni state col nuovo regola- mento misurate e periziate. Le prigioni, i depositi di mendicità, gli ospedali e le spese per la loro amministrazione, formano il soggetto di tre articoli, dal cui contesto risultano i miglioramenti ap- portativi mediante le cure di quel zelante prefetto. Frutto di tali disposizioni fù, per modo di esempio, una meglio in- tesa costruzione di fornelli nelle cucine, dove il fuoco me- desimo riscaldando contemporaneamente il cammino e un forno annesso, consumava un terzo meno di combustibile di quello che solevasi per l’ avanti impiegare. Chiude il capitolo un prospetto sinottico sulle rendite speciali delle opere pie e di beneficenza, che, per atti di privata volon- tà, o per opera del governo furono a quelle in varie epoche assegnate. Capo IV. L'agricoltura che fornisce abbondante mate- ria al capitolo IV appena avrebbe ottenuto una volta po- che pagine nella statistica del dipartimento di Montenotte, la di cui interna montuosa regione designata veniva col nome di Deserta Langarum, nome tuttora rimasto a una parte del territorio di Ceva. ‘l'utto da questo lato era selvaggio e pietroso ; e pare che il terreno all’aratro mancasse fino dai tempi romani. (è molto maggiore coltura appariva sulla pendice marit- tima, dove nudi massi da ogni parte sporgevano dal seno di orridi dirupi: sicchè tanta era, al dire di Possidonio e di Diodoro, la sterilità di quel suolo, che non si formava gle- ba senza spezzarne col ferro le pietre. Latte, erbe e carni salvatiche prestavano tutto il cibo a quelle tribù di pastori. Il castagno, il cui frutto serve pur oggi giorno a nutrire il maggior numero di quelle popolazioni ; crede il C. di Cha- brol vi fosse indigeno, per quanto manchino le prove ad as- sicurarlo, «e specialmente sui monti della Riviera, dove si ma- 55 nifestano tracce d’ incredibili sforzi per abbuonire un suolo ribelle ; nè altro luogo è talmente suscettibile di far rimar- care gli effetti prodigiosi del travaglio e.di una costante pazienza quanto il circondario di Porto Maurizio e di Sa- vona, dove quasi per prodigio si veggono i più duri sassi trasformati in una terra vegetativa, sostenuta sulle balze e fra i precipizii da una moltitudine di terrazze o di pic- cioli bastioni , sopra i quali fruttificano rigogliose le viti e gli oliveti. Ma se la natura fu ai liguri di terra un po- co troppo avara, altrettanto mostrossi loro generosa in quanto ha rapporto alla dolcezza del clima ed alla sua favorevole esposizione. Fra tutte le produzioni , la più ubertosa è la raccolta dell’ ulivo, che ricompensa con usura le pene dei villici ed i capitali de’ proprietari. La parte opposta dell’ Appennino medesimo non pre- senta le stesse risorse. Sebbene il suo territorio pieghi e si avvicini verso le fertili pianure della Lombardia, esso ge- neralmente non corrisponde così bene alle cure di chi lo ‘ coltiva, rifiutandosi a produrre quei frutti deliziosi che or- nano la spiaggia ed i poggi della Riviera. Tengono luogo di essi le praterie, i boschi, il grano, le biade ed il granturco, i’ ultimo dei quali si coltiva in grandissima copia. Il gelso comincia da pochi anni a vedersi nelle più basse valli, dove pure da qualche tempo si è introdotta la vite , così che col cambio de’ loro prodotti si può in parte supplire a ciò che manca al consumo del paese. Dal che risulta, trovarsi nello stesso dipartimento due generi di agricoltura affatto diversi: uno più ricco, ma meno esteso, l’altro più povero, ma che abbraccia una maggior superficie di suolo , ed una più facile e meno dispendiosa coltivazione, E qui il C. di Chabrol, facendo nuovamente parola delle più grandi masse minerali costituenti la super- ficie di quei monti, e accoppiando la dottrina del geologo alle esperienze del chimico e alla\pratica dell’ agronomo , scende ad esaminare la respettiva attitudine di ciascun ter- reno per l’agricoltura, e la relativa suscettibilità alla loro decomposizione , onde per opera dell’arte poterla favorire e migliorare. 56 La conduzione delle grandi tenute può dirsi inusitata nel dipartimento di Montenotte. La sua montuosa conformazione solcata da frequenti burroni sembra, dice l’A., che abbia precipuamente contribuito a fare ivi adottare quella rego- la agraria proclamata da Virgilio, exiguum colito (Georg. lib. 2.), il quale mostrò di essere persuaso, che tanto mag- giormente la terra è liberale e feconda, quanto più i campi sono divisi e non coltivati da mercenarii; talchè l’esten sione eccessiva dei predii rustici, accumulati in un ristretto numero di pussidenti, ritardar deve, anzichè nò,il movimento ed i progressi dell’arte più antica e più necessaria. Il governo de’ campi forma nn articolo apposito nella statistica di Montenotte. Pochi sono i proprietari che non col- tivano da loro stessi, specialmente in Liguria , ed in caso diverso essi locano le loro terre a colonìa per una parte del prodotto ; gli oliveti per la metà, ed in alcuni siti contro due terzi dell’olio che producono. Le vigne rendono al pa- drone comunemente due terzi, e in qualche luogo del pia- no i tre quarti del vino; mentre dal lato del Piemonte lo stesso prodotto, come pure le granaglie e le praterie, sì di- vidono per metà. Sono a carico del proprietario gl’ingrassi e le riparazioni dei muri ; all’incontro i bestiami necessari alla coltivazione sono di proprietà del colono, che li com- pra, li mantiene e ne trae profitto. Le selve di castagni si affittano contro danaro, o per una porzione del loro frutto, quale si regola in ragione della loro più 0 meno favore- | vole e comoda situazione. Le foreste sono di pertinenza in- tieramente del padrone, meno il minuto bosco e le pota- ture, quali toccano al colono, I pascoli delle montagne in- colte, che offrono al proprietario del luogo una non piccola risorsa, si affittano ai pastori delle vicine Alpi, i quali vi, conducono le mandre durante l’inverno. Questi siti eleva- ti, anticamente coperti di alberi cedui e di alto fusto, oggidì solamente forniscono un fieno sugoso e sottile fra scope e sterpeti. Passando a parlare del lavoro dei campi, l’A. c’informa che , laddove questi sono alquanto larghi , s’impiega l’ara- tro, mentre si riserva la vanga per tutt’altrove, pratican- 97 do i solchi per traverso tanto in piano che in costa, e pre- servando le piantagioni dai danni delle grandi pioggie per via di sottostanti fosse. Io non seguirò l’ A. nei varii dettagli intorno ai me- todi di coltura, e circa la qualità dei concimi respettiva- mente ai diversi vegetabili che colà si governano , e i quali variano a seconda delle località; ma non devo passare sotto silenzio ciò che ha riguardo agli ulivi , come quel frutto che , eziandio per la nostra Toscana, forma un ramo non indifferente di ricchezza nazionale. Se vero è quanto asse- risce il C.-di Chabrol, che l’introduzione di quest’albero benefico nella Riviera di Ponente non rimonti più in alto del secolo XII, i nostri antenati avrebbero su questo rap- porto preceduti iliguri di cinque secoli almeno: avvegnachè dalle memorie storiche della Toscana si rileva che la pian- ta dell’ ulivo fruttificava (specialmente lungo le nostre ma- remme ) sino dall’ epoca dei longobardi. L’ ulivo si vanga nella Riviera due ed anche tre volte l’anno, tutte le volte che la località permette di seminarvi a’suoi piedi del grano, o dei legumi. Il C. di Chabrol nidi e specie di ulivi che più generalmente abbondano nella costa di ponente, e delle quali più ampiamente il Picconi (Saggio sull’ economia olearia ec, vol. I.) notò i caratteri e le specie ; si ristrin- gono a tre varietà, ch’ egli designa coi nomi vernacoli e colle sinonomie di Tournefort; vale a dire, 1.° la tagliasca (olea fructu oblongo minore), o giuggiolina del Picconi; 2.° la colombara (olea fructu maiore carne crassa) o colombara gentile del Picconi ; 3.° la mortegna ((o/ea minor racemosa) o papillare del Picconi, il quale avverte che secondo di- versi distretti essa si nomina pure pignola , rapuina , raz- zuola, ec. La tagliasca, che è la varietà la più estesa e la più importante, coltivasi da Nizza sino ad Alassio. Sono alberi molto grandi, di una vegetazione vigorosa, e che negli anni favorevoli si caricano di una quantità prodigiosa di frutti | producenti un olio limpido e squisito. Da Alassio a Novi gli uliveti appartengono generalmente alla specie colombara, che 58 equivale all’oliva regia di Cesalpino. È un albero assai più piccolo del precedente , di una più lenta vegetazione e di raccolta meno sicura; ma esso fornisce un frutto più grosso, più polputo e più abbondante di olio, sebbene meno de- licato del sopranunciato. La mortegna, che promiscuamente con la colombara trovasi sparsa in varie di quelle colline, è di una vegetazione più vivace di quest’ ultima, ma di fusto minore della tagliasca, Non ha bisogno di una col- tura tanto accurata, e può prosperare in un clima. più ri- gido . Si carica di frutto quanto la prima , rende minor quantità di olio ed è meno bianco-pagliato , sebbene di sapore egualmente buono. Usan quegli agricoltori di molti- plicare le specie per via di polloni che in numero di due 0 di tre lasciano crescere a piè della pianta, dalla quale si staccano in capo a quattro o cinque anni, per trapiantar-= li al luogo destinato. Si contornano a qualche distanza i giovani arbusti con ritagli di cuoio e di corna , o di stracci di lana e di lino, per essere rinnuovati ogni biennio. Gli altri processi sulla coltivazione dell’ ulivo adulto , e sul modo di prepararne l’olio, sono analoghi a quelli che vengono praticati dai nostri contadini, meno la potatura, che colà si eseguisce con assai più parsimonia che nel fiorentino, e solamente allora quando l’albero è oltremodo folto e ramoso. L’A. nel dar conto delle crisi funeste, alle quali, là co- me altrove, quella pianta delicata và soggetta, ci dà come infallibile un’ espediente atto a riparare al piu terribile e più costante flagello dell’ulive, cagionato dalla mosca ( mwu- sca oleae L.) che rode il frutto, deteriorando la bontà dell’olio, L’espediente sarebbe di cogliere tutte le ulive prima che s’ inoltri la primavera; nel qual tempo il detto insetto suol depositare le sue uova, le quali scoppiando in estate ge- nerano altri insetti per l'autunno e l’inverno. Il C. di Cha- brol dice di essersi assicurato che, se in queste ultime sta- gioni non restava più alcun frutto sull’ ulivo , veniva ad essere tolto il mezzo della produzione di quei nocivi ani- maletti. Ma i genovesi ( soggiunge egli ) anteponendo que- sta semplice salutare misura al pregiudizio tuttora fra essi Ì 59 vigente, di ritrarre un prodotto più abbondante quanto mag- giormente le ulive restano sull’albero , espongono per tal guisa ad una piaga divoratrice tutta la ricchezza della suc= cessiva raccolta. Faremo peraltro riflettere, che un simile com- penso si renderebbe meno che altrove eseguibile nella Li- guria occidentale, dove la maggior parte degli ulivi sono, a contessione dell'A. di una specie (/a tagliasca), i cui frutti maturano troppo tardi e in tempi diversi ; così che a vo- lere prevenire un tal danno, miglior compenso forse sareb- be quello di sostituire altre varietà di ulivi di maturazione più precoce. Facendo il calcolo del prodotto medio di questo frutto, preso un decennio di raccolte, risulta, che in una su- perficie quadrata di 26,000 arpenti di terreno, occupato dagli uliveti nel dipartimento di Montenotte, il loro prodotto annuo è di circa 139,000 barili di olio (2); oltre i due terzi del ‘quale sono inviati all’estero per poter supplire con. tale ri- sorsa alle granaglie che mancano alla sussistenza di quegli abitanti, non cheadaltri oggetti necessari ai comodi della vita. Al calcolo sul prodotto dell’ ulivo il C. di Chabrol ag- giunge pur quello degli altri alberi fruttiferi , delle viti cioè , degli agrumi, e per fino dei fiori. Quindi vien dato un prospetto delle terre arabili nei quattro circondarii, del dipartimento, dal quale rilevasi, che ognuno di questi di- versifica per quantità e qualità di suolo aratorio , per i pro- cessi di cultura, come per la varietà delle produzioni. Lun- go la criniera e il dorso delle montagne che separano il circondario di Ceva e di Acqui da quelli di Porto Mauri- zio e di Savona , come anche nelle valli del Tanaro, del Belbo e della Bormida, esistono varie praterie naturali: im- perocchè le artificiali cominciano appena da poco in quà a praticarsi in qualche distretto. Parlando dei boschi, che oc- cupano in tutto il dipartimento 108,759 ectari , sono essi dei particolari, o delle comunità, o del demanio. L’A. indica il sistema che ivi si tiene, sia pel taglio, sia per l’impiego del legname, sia per il loro resultato. A queste interessanti in- (2) Barili di lib. 189 e mezzo. 60 dagini sul regno vegetabile serve di chiusa un quadro di quanto produce quel territorio in natura e in effettivo nu- merario, Prendendo in seguito a dar conto del regno anima- le, il C. di Chabrol osserva che quel paese offre in. questo genere una limitata risorsa, e che solamente una meglio intesa cultura delle praterie potrebbe aumentarla. Nell’esaminare le diverse specie di animali che fanno parte dell’eeonomia di quel dipartimento, distingue la loro qua- lità, la sorte di nutrimento , gli usi ne ai} sono desti- nati, e ciò che essi producono. \Quindi i in altro articolo viene a discorrere delle fabbriche opificiarie, designandone la sti- ma, gli usi e le loro rendite approssimative. E ricapitolando le cose che hanno rapporto a questo capitolo , presenta ‘in una tavola sinottica la somma dei prodotti e delle proprietà territoriali di ogni specie; mentre in altro quadro approssi- mativamente dà a conoscere a quanto può ascendere il con- sumo degli abitanti in vitto, in vestiario e in oggetti di lusso. Dal primo dei quali stati si rileva che la rendita annuale (a quell’epoca ) calcolata al netto delle spese, ammontava in tutto il dipartimento a 13,827,426 franchi ; mentre l’usci- ta nel secondo prospetto ascendeva a 37,659,128 franchi. Un così vistoso deficit, che viene quasi al triplo della pro- duzione del suolo, era tiparato dall’esercizio dell’industria e dai profitti che il commercio recar suole a benefizio dello stato e di quelli abitanti. Capo V. I prodotti di tutti i generi del suolo, conside- rati fivora astrattamente dalla mano d’opera, ricevono per via dell’industria il prezzo di aumento che essa vi ag ggiunge. Ecco il soggetto di cui si occupa il C. di Chabroì nel capo DU E rifacendosi dal regno minerale, egli parla, in primo luo- go, delle cave di ogni specie di pietra, compresa una di car- bon fossile, esaminando di ciascuna di tali industrie la spesa ed i resultati. Si occupa in seguito a discorrere del profitto che ritrae in special modo il distretto di Savona dalle vi- cine colline argillose , le quali offrono un mezzo opportu- nissimo alla instituzione di molte fabbriche di terre cotte e maioliche ; ramo d’industria che richiede pochi capitali, e 61 nel quale trovavo un occupazione giornaliera. 2170 la- voranti, suiAl Le fabbriche degli embrici e de’ mattoni stabilite nello stesso distretto presentano una risorsa poco meno interessan- te, sebbene in coteste non s'impieghino che:circa 475 persone, di ambo i sessi e di ogni età. Le fornaci di vetri esistenti da tempi remoti sulla vetta dell’Appennino,a tre leghe da Sa- vona, occupano costantemente più di mille operai. Peraltro la cospicua manifattura di Altare , che dava un benefizio annuo di 150,000 franchi, era minacciata, come di fatti è accaduto, da una pericolosa concorrenza per la nuova montatura delle vetrerie presso Cuneo , a riparare alla quale concorrenza suggeriva il nostro A. di servirsi, in luo- go della legna, del carbon fossile che scavasi presso alla vetreria di Altare. Quindi si parla delle varie ferriere, della loro fondazione, del metodo di amministrazione: e si accenna la quantità respettiva dei lavoranti, i loro costumi, i loro metodi di vita , i diversi processi di fabbricazione, le qua- lità di ferro lavorato , i miglioramenti che si potrebbero adottare, i mezzi di favorire questa branca d’industria, ed il benefizio che ritraggono i proprietari ed il paese da tal genere d’ industria manufatturiera, Servono di appendice all’articolo medesimo due tavole, una relativa ai saggi di varie specie di ferro fabbricato nelle ferriere del diparti- mento, e l’altra che indica il nome delle ferriere , e i pro- prietari; le comunità dove sono situate, la distanza loro dal mare, il numero degli uomini e la quantità della materia greggia che vi s’ impiega, il ferro lavorato che ne risulta .e il suo consumo nel dipartimento, con la quantità che se ne spedisce all’estero. Perlo che ne risulta un benefizio di circa 600,000 franchi all’anno. Una fabbrica di vitriolo turchino (solfato di rame) fu l’unico stabilimento chimico che contò per poco tempo il dipartimento di Montenotte, il quale, sebbene privilegiato con brevetto del governo, rimase mediante il suo scarso pro- dotto ben presto inoperoso; ciò che dà argomento all’A. di rintracciare le cause che contribuirono al suo poco successo. Venendo all’industria relativa alle sostanze vegetabili, il 62 i C. di Chabrol si occupa primieramente della fabbricazione dei panni di canapa, essendo quelli di lino di assai piccola en- tità. La canapa che colà si lavorava raccoglievasi poco più che per metà nel dipartimento medesimo. Si valuta per approssi - mazione il valore della mano d’opera, tanto in pettinatura che in filatura e in tessitura ; si numerano le persone impie- gate a simili traffici, e la quantità di tele che esse producono. Calcolando il consumo medio dell’intiero dipartimento, de- dotto il quinto per le tele che s’introducevano dall’estero, i panni di canapa e di lino fabbricati nel paese si compu- tavano a quel tempo 2,179,570 metri, ciò che dava 1,259,925 franchi di profitto netto all’ industria. Con lo stesso me- todo s’ imprende a discorrere delle manifatture di cotone, genere di lavoro, di cui si faceva allora uno smercio con- siderabile in Savona, dove si fabbricavano due specie diverse di tele, che una per le vele da bastimenti, e l’altra per uso di vestiario. Anche più attivi erano altra volta i can- tieri da costruzione, dei quali tratta più a lungo il C. di Chabrol , designando i luoghi dove erano stabiliti , il nu- mero, la portata dei bastimenti in costruzione, la quantità degli operai impiegativi , l’ utile netto ritratto dai costrut- tori nella vendita, e il costo degli oggetti impiegativi. In se- guito, i benefizi provenienti dall’industria dei fabbricatori di corde, di reti da pesca, dalle saponare, dalle seggiole di paglia di Savona , dalle seghe ad acqua , dalla c»stru- zione dei barili, delle doghe e dei cerchi da botti, dalle car- tiere, dalle carte da giuoco, dalle paste o vermicelli, dalla macinatura dei grani e delle ulive, formano altrettanti pa- ragrafi , ne’ quali 1’ A. distingue in dettaglio il loro pro- dotto industriale. Spettano all’ industria sul regno animale gli articoli che chiudono il quinto capitolo, dove si parla della trat- tura e filatura della seta, della manifattura delle trine, dei profitti provenienti dalle fabbriche dei lanifizii, siano pan- ni, siano calze; da quelle dei cappelli, della colla, della cera , delle conce e de’ nastri; e rilevando di tutti questi oggetti il prodotto totale, si defalca ciò che resta a pro- fitto della mano d’opera. 63 Capo VI. Gl’istessi oggetti ricompariscono per l’ulti- ma volta, ma sotto altro punto esaminati, nel capo sesto, destinato al commercio, altro genere d’industria che il ri- schio fa più lucrosa, mercè la compra e vendita degli og- getti contemplati nelle due ultime sezioni, e che nella parte marittima del dipartimento di Montenotte crea una partita considerabile di ricchezza nazionale. Prima di tutto l’A. si occupa dei mezzi di trasporto, cominciando dal pun- to della luro origine sino al luogo del loro destino, Mentre la geugrafica situazione di quell’ antico dipar- timento assicura la più gran facilità ed ‘economia nei tra- sporti per mare, rende lunghi e dispendiosissimi quelli per terra, stante una barriera di monti, la quale separa la pianura della Lombardia e il corso del Pò dal mediterra- neo: e dove, per un deficit costante di generi di prima ne- cessità, gli abitanti del paese che esaminiamo sono obbli- gati di ricorrere per mezzo di un cambio continuato.'L’A. distingue tre sorte/di commercio: quello marittimo che si fa per via di piccolo cabottaggio o per un lungo tragitto; quello dell’interno che consiste nella vendita delle sete , degli oli, dei vini e degli oggetti fatturati; e finalmente quello de’trasporti continui che fanno i mulattieri per luro conto attraverso la catena dell'Appennino. In altrettanti distinti articoli il C. di Chabrol percor- re lo stato ed i respettivi vantaggi di queste diverse ma- niere di speculazione, confrontando il risultato di quelle dei tempi andati con l’ altre che ebbero luogo durante la di lui amministrazione. E per rendere a colpo d’occhio conce- pibile la cosa, presenta in due grandi tavole (frutto di un im- menso lavoro ) il prospetto generale delle strade, delle piaz- ze commerciali, dei porti di mare compresi dentro i confini di quel dipartimento; dà contezza di quanto questi ultimi pescano per l'ancoraggio; dei venti poco favorevoli alla loro sicurezza; accenna i mezzi per migliorarli; c’informa della loro capacità, del numero, e della portata dei bastimenti che possono ivi riceversi; parla della specie e quantità dei viaggi, che annualmente cou questi s'intraprendono; dà con- to della qualità dei loro carichi; della natura delle associa- 64 zioni , sia fra i marinari e il loro padrone, sia fra questo e il proprietario del bastimento, sia fra il capitano e l’af- fittuario delle merci; e finalmente fa il calcolo delle spese che occorrono per mettere le barche al sicuro in tempi di traversie, accennando per ultimo gli stabilimenti stati eretti in vantaggio di questa branca d’industria commerciale. LA. a fine di rendere più facile l’intelligenza di questi prospetti, dà in altrettanti articoli separati più estese spiegazioni, le quali richiamano i titoli apposti a ciascuna colonna del quadro generale. Per modo di esempio, ricercandosi il lu- cro netto che si ritrae dai noli, detratte cioè le spese in- K* dispensabili del noleggiatore , prende a norma, peri pic-. coli cabottaggi, il tragitto frequente da Genova a Savona, e per i più lontani quello da Savona a Nizza, confrontato proporzionatamente con l’altro da Savona a Barcellona , La quantità e qualità degli oggetti che compongono il ca- rico, per i lunghi come per i tragitti più corti, sono cal- colati dall'A. per approssimazione. Per avere un’ idea di sì fatto movimento basterà dire che, nel 1811, s'impiegavano lungo la spiaggia del Dipar- timento di Montenotte tante barche che ammontavano in tutte alla portata di 12,832 tonellate, e nelle quali si eser- citavano più di settemila marinari. Sebbene non sia della stessa importanza il commercio di terra, non lascia anch’ esso di figurare nelle ricchezze di quel dipartimento. Erano a quell’epoca in esso impiegati cir- ca 1,800 muli, i quali occupavano assiduamente 400 sino a 450 mulattieri. Le mercanzie che partono dal lido del mare si portano alla distanza non maggiore di 30 leghe , dirigen- dosi verso Torino, oa Valenza presso il Pò, ovver» in qual- che punto intermediario, per esser di là con minore spesa trasportate per vettura al loro destino. L'A. enumera. gli oggetti e la quantità approssimativa che dalla Riviera si re» cano in Piemonte, e quelli che di là s’importano nella Riviera di ponente. È osservazione costante, dice 1’ A., che il peso dell’importazione è sempre minore di un terzo di quello del- l’esportazione, per cui le bestie al ritorno sono cariche di un quarto meno, e spesse volte tornano scosse. d 65 Dal bilancio comparativo dei generi trasportati con la spesa annua per l’acquisto e mantenimento degli animali da soma, de’ garzoni o vetturali, si rileva che i condottieri, qualora si limitano unicamente al lucro del trasporto, avreb- bero a loro carico un deficit annuo. Ma questi generalmen- te fanno un tal commercio per loro conto, e non ricevono le commissioni da altri, se non allora quando manca loro il carico, Il guadagno che per questo mezzo si effettua è talmente vantaggioso ai conduttori o impresarii , che giunge qualche volta a produrre il 35 per cento di benefizio. Così vistosi vantaggi peraltro non vanno riguardati che come un frutto industriale unito a quello che può ritrarsi dal com- mercio di trasporto. Calcolando l'A. il prodotto netto di ciascheduna bestia da soma, compreso l’ utile commerciale , lo fa ascendere a 150 franchi per anno, cosicchè questa branca di commercio fruttava annualmente al dipartimento 270,000 franchi. Ma questo profitto, mentre non giova che a pochi particolari, nuoce al commercio generale, sul quale preleva un diritto considerabile; nuoce al paese , cui to- glie sopra 450 braccia utili alla coltivazione, e una gran dose di foraggi necessari a nutrire 1800 animali improdut- tivi acquistati dall’ estero, e per cui sortivano annualmente 60,000 franchi. L’ ultimo articolo riguarda le strade che stavano co- struendosi , e quelle che rimanevano ad aprirsi; quali, ol- tre ad una più pronta e più grande facilitazione dei traspor- ti, diminuire dovevano di due terzi gli animali a tale uso impiegati, di una metà i loro condottieri, e di un terzo il costo delle vetture. Nè era tampoco impossibile, soggiunge il C. di Chabrol , che il commercio cangiasse di natura e si facesse quindi senza alcuno intermediario. Tre erano le grandi strade postali che si aprivano a spese del governo nel dipartimento di Montenotte. Una quella che da Savona, valicando l'Appennino, porta per la valle della Bormida ad Alessandria ; l'altra che, da Porto Maurizio per il colle di Nava, dirigere si doveva nella valle del Tanaro, sopra Ceva e Mondovi sino a Torino; la T. XXVI. Aprile. 5 i 66 terza, che si calcolava compita nel 1813, era la strada lit- torale dichiarata di prima classe, poichè destinata a con- tinuare la gran via che da Parigi per Nizza conduce a Ro- ma (3). Tutte le altre ivi tracciate , rimaste però in gran parte incomplete , hanno solamente rapporto alle interne comunicazioni ed agli interessi locali, per cui restano a carico dei respettivi paesi. Ma un assai più grandioso pro- getto di questo genere, promosso dallo zelo del C. di Cha- brol, che tanto al ben essere di que’popoli agognava, era quello di un canale navigabile che per il Pò, il Tanaro e la Bormida, a forza di chiuse e di bacini alimentati negli alti piani da varii torrenti de’vicini monti, superare doveva la foce più bassa dell'Appennino, presso il villaggio di Alta- re, a fine di congiungere per tal via l'Adriatico al Medi- terraneo. Sfortunatamente però una così colossale impresa rimase nel numero di quei tanti decreti imperiali di pub- blica utilità, che solamente nelle carte ebbero una troppo effimera vita. Serve di appendice a questo capitolo altro progetto, pur dell’A., destinato ad aprire una strada sino all’annosa fore- sta di Upega, situata in gran parte nel circondario di Ceva, e che, a detta dell’A., avrebbe potuto somministrare tanto legname sufficiente a inalberare sei vascelli e dieci fregate ogni anno. Chiude finalmente l’opera un indice sistema- tico delle piante e degli animali utili che vivono in quella stessa contrada, Da quanto si è compendiato può aversi un idea delle la- | boriose indagini che abbisognarono alla compilazione della statistica di Montenotte, sicchè ognuno facilmente si persua- derà, che per quanto il C. di Chabrol sia fornito di estesis- sime cognizioni in fatto di pubblica economia, ed in molte scienze che hanno con essa rapporto, non avrebbe potuto raccogliere cotanti materiali, senza la cooperazione delle au- torità locali e delle persone più illuminate del paese ; e sem- (3) Questa grandiosa opera, sospesa nel 1812 per gli avvenimevti a noi beu co- gniti, è stata nell’anno corrente avimosamente ripresa, a segno che fra Nizza e Ge- nova è ora cowinciato 1l passaggio delle vettare. 67 bra un effetto di questi copiosi distaccati lavori, su de’quali l'A. potè appoggiare i suoi calcoli , se non tutti esatti, al- ‘meno assai prossimi al vero, se appajono quà e là alcune ripetizioni presentate sotto poco variato aspetto , le quali servono a rendere più voluminosa, senza aumentare il pre- gio di una così bell’ opera. Forse l’amore per una certa gloriola potrebbe aver fatto desiderare a taluni di trovarsi nominati, ma la protesta che fa l’A. nella sua prefazione serve per tutti. Comunque sia, gl’ita- liani in genere, e specialmente gli abitanti della Riviera di ponente e dell’ alto Monferrato, devono per molti titoli es- sere grati al conte di Chabrol, il quale col rendere di pub- blica ragione un così importante lavoro molti anni dopochè il paese di Montenotte fu distaccato dal dominio francese, ha fatto conoscere che non altro se non un nobile generoso scopo può averlo a ciò indotto, il benessere cioè del paese da esso lui per un tempo sì amorevolmente amministrato; e mercè il quale lavoro riesce oggi di più mite spesa e di assai meno disagio rilevare le variazioni e i movimenti progressivi o re» trogradi che sono in quella contrada, dopo il 1812, avvenuti. E. RepETtI. Viaggio del maggiore Denham , capitano Clapperton , e dottore Qudney nell’ Affrica interna. Daremo un sunto del più momentoso fra tutti i cimenti finor tentati ad esplorar l’ Affrica interiore. E fu tale men per la fortuna che gli arrise a maggiormente indentrarsi in un continente per lunga età impervio, quanto perchè, be- navventurosi gli esploratori a non cadervi tutti vittime del clima torrido o del fero abitante , come in tante altre pro- ve, portarono a salvamento nel seno della geografia i frutti de’ generosi travagli loro. Memorammo altrove (1) l’ardore che. scaldava geografi (1) Autologia N.° 74. 68 e viaggiatori inglesi a squarciare una volta l’ antico velo del centro affricano. La sorte di Mungo-Park , da cui molto si sperava, e che non più ricomparve , nonchè intiepidi- re, adizzò l’impeto di tanta brama. Un siffatto calore ac- cese anche il governo ; che in Inghilterra ditta legge per- fino al governo quel pubblico sentire , il quale impera a tutti, e a niuno obbedisce. Indi il ministero, non pago di proteggere le affricane esplorazioni, le stimolava eziandio. In questa disposizione d’animi e di cose, ebbesi nel 182: dal signor Warrington, console brittannico a Tripoli, av- visu che il Bassà tripolino si offriva a far scortare con buo- na e fida guardia fino al Burnù qualunque persona piacesse a S. M. B. di inviarvi. Ciò bastò perchè al subito invito, da Lord Bathurst proclamato a inanimire i volontarii ese- cutori di sì bella impresa, non men tosto rispondessero tre animosi. Presentavansi Denham, Ciapperton e Oudney a cor- rere l’arduo arringo. Loro si univa Hillman, artefice nel- l’ arsenale nautico di Malta. Toole, altro giovine uffiziale, dovea raggiugnerli con una carovana posteriore. Noi dun- que li seguiremo in Affrica fra nuove terre e nuove gen- ti, dando il sommario di tutto il nuovo che essi videro e scopersero. Tuttochè Clapperton e Denham sapessero tanto di lin- gua araba a farsi intendere ne’bisogni più comuni, pure stipendiavano in Tripoli due Mauri esperti negli idiomi del Burnù e del Sudan, onde menarli seco loro come interpe- tri. Partivano infatti ai dì 5 marzo 1821 da quella città. Dopo la valle del Beniolid, ultima contrada in cui, lascian- do dietro le coste tripoline, si trovi agricoltura, entrava- no i nostri viaggiatori nel picciolo deserto ; ossia nel pic- ciolo braccio che il gran Sahara interpone fra gli stati bar- bareschi e il Fezzan. Questo deserto non è già un mar di sabbia come l’al- tro, che benanche trapasseremo , e con maggiore menzione; ma landa arida e incolta, quà e là cosparsa di cantoni con acqua e vegetazione. In questi spazii abitabili, detti Oasi, attendano le tribù degli Arabi Beduini; Arabi, che assai meglio si direbbero erranti o indipendenti, ove non così 69 dica quell’epiteto nella favella nazionale. E poichè nel tran- sito per solitudini sì triste, le sole orde beduine davan su- bjetto di contemplazione a’ nostri inglesi , le toccheremo an- che noì per così attenuare a’lettori la noja di un camino lungo un mese fino a Murzuk. Moltissime tribù arabe , tiranneggiate da’regoli barba- reschi per lo più originarii da progenie turca o da bastar- digia mamelukka , si mantennero indipendenti perseveran- do nell’ avito abito di vivere; ossia nella vita e libertà del deserto. Indi il bisogno di perseverare nelle avite virtù del deserto. Nè temeremo di profanare sì bel nome, ed appli- candolo ad alcune pratiche di quell’agreste vita, e presu- mendo non poche virtù fra istituti i quali ne sembran re- pulsivi. Che ove in un ordine qualunque, o manchino , o la mole di esse non superi quella de’ vizi , non già si con- serva, bensì perisce la società. Fra quegli arabi adunque al sociale veleno di un vivere vago e rapace , è antidoto la sanità e vigoria delle membra, mercè l’esercizio di costu- mi pastorali, della sobrietà connaturale a’popoli meridiani, e della religione infine, che vieta i liquori inebrianti non- chè comanda de frequenti abluzioni. Aggiugni severa cu- stodia delle primitive idee e abitudini, ospitalità a’ vian- danti , caritatevole sovvenimento a’ miseri , generosità col nemico debellato ; aggiugneremo ancora la conservata pu- rità della favella patria; e si avranno i vitali elementi va- lidi a preservar dalla morte i brani di un gran popolo. Pastore e guerriero l’Arabo del deserto sprezza tutt’al- tra vita, che non sia quella del gregge o della spada. Non men tremendo quando scorre con l’ armi, che ospitale e soccorrevole nella sua tenlla, egli vi accoglie il povero, e vi dà inviolato asilo al suo stesso inimico , ove questi vi si rifugi sia senza saperlo sia che il sappia, allorchè vien perseguito da un più potente. Nè è raro che un tal caso cangi in amicizia eroica le nimistà più inveterate ed im- placabili. Magnanimità sì generosa e sublime non alcerto può star sola in quelle anime incolte. Và presunto che seco lei si annidino anche altri germi di numeri, a’ quali sol man- 70 ca una maggiore coltura per pullular con rigoglio. E infatti i sentimenti dell’ Arabo non son quelli del barbaro mal- vaggio. Noi ne enumerammo molti. Memoreremo ora il più egregio ; ed è che in quelle tribù il prepotente col debole è punito al pari del vile in guerra. Menasi l’un come l’al- tro a spettacolo di ludibrio e disonore fra le tende del campo , col capo involuto in viscere di bue. La quale pe- na è quasi peggiore della morte istessa, poichè il reo non più trova donna che il voglia. E chi consideri, che quei virilissimi non per altro ardono e travagliano ad ammas- sar ricchezze , se non per possedere un niaggior numero di donne, intenderà meglio quanto sia cruda quella infamia. Certo, ognor atroce misfatto è la rapina e la scorreria; nè mai v’ ha ragion da tanto a legittimarle. Se non che ponendo mente che un tal flagello del picciolo deserto , non già colpisce nè il povero nè il solitario viandante , bensì le carovane de’sordidi mercatanti Mauri; di quell’immani i quali per intemperanza d’avidità commerciano perfin car- ne umana comprando e vendendo schiavi ; quando, dicea, si pone mente a sì efferata ingordigia, sparisce molto orrore nel criminoso abito degli Arabi, e si è quasi tentato a be- nedire i ladroni de’ ladroni, Cresce poi questo plauso, e sempre più minuisce quel- l’orrore vedendo,che se un drappello in scorreria , vibran- dosi come il fnlmine addosso a qualche carovana, pervie= ne a fugarne i padroni, e predare il bagaglio , le negre (sovente anche i, negri), che menavansi in schiavitù, ven- gon messe in libertà. Con ciò un entusiasta li direbbe i moderni cavalieri erranti d’ Affrica. Certo è che 1’ Arabo del deserto, così temperando la rapina con la pietà pel sesso imbelle, e i suoi vizii con le sue virtù, non solo non ap- pare nè indegno nè incapace di miglioria morale, ma be- nanche addita che spontaneo al bene fu coatto al viver malo per colpe non sue. E non è raro il vedere atroci masna- dieri riunir gli estremi di nefandigie e d’ eroismi ; de’quali estremi gli uni vengono certamente e spontaneamente dal cuore, mentre le altre possono aver altrove la radice lo- ro ; che il più sovente si irrompe alle bi nat per impulso 71 non già della propria indole , bensì de’ mali istituti, Così in Affrica la tirannide turca, non mai satolla d’oro e di sangue, proscrivendo quelle tribù dalla città, e relegandole nel deserto , sforza uomini, che foran ottimi cittadini, a nascere vivere e morir predoni. | Oltremodo appassionato e sensitivo , necessitoso di at- tività morale pari alla travagliosa vita, l’Arabo vuol nella sera i ristori dello spirito dopo le opere del giorno. È egli pressochè folle per udire poesie erotiche, o narrazioni d’av- venture. Indi ogni tribù ha il suo poeta e l’istorico ; i quali pe:sonaggi sono in molto onore. Dopo la preghiera al tra- monto adunque, uomini e donne, vecchi giovani e fanciul- li, si attruppano innanzi alla tenda dell’istorico o del poe- ta, che recita inni di amore, o narra gesta e prodezze. Si leggerebbero tutti i menomi affetti dell’ animo negli atten- ti ed incantati volti dell’uditorio. È quello il teatro del deserto . Il lettore il quale dubitasse di cotanto rapimento , e dell’ efficacia di quel costume presso orde agresti, volgasi ad averne imagine e pruova sul molo di Napoli; ove, cir- cuiti da gruppi dell’imo volgo, i cantori ciclici declama- no i versi dell’ Ariosto e del Tasso. Intenti rapiti estatici que rudissimi uditori, ammirano commuovansi esaltansi , i più a prò di Rinaldo, altri per Orlando. Nè è raro , che sorgendo contesa circa il primato del rispettivo Eroe, si passi da’ vituperi a’pugni, da’ pugni a’sassi. Indi ecco nell’ istes- sa Italia un esempio d’entusiamo acceso dal solo dire in anime incolte; ecco un fatto simile al fenomeno morale degli Arabi nel deserto. Un tanto effetto, oprato dalla sola recitazione senza alcuno aiuto musicale , non altrimenti spiegherebbesi che supponendo nel favellare somma valentia a commuovere. E perciò premettevamo che la conservazione dell’avito ‘ idioma concorse a conservar quel popolo negli abiti aviti. La favella di Almansor, di Aaron el Rascid, di Mamon, di tanti altri poeti e scrittori; la favella del profeta infine, anche esso poeta fervidissimo , si tenne pura fra quelle or- de, tra perchè senza comunione con altre genti che la im- 2 da tra perchè consacrata dal Korano. È precet- to religioso che ognun debba intendere il libro della leg- ge, il libro de’ doveri di tutti, Indi ad intenderlo la ne- cessità di non perderne il linguaggio. E quanto all’ esisten- za morale di un popolo cooperi un libro sacro, il dica l’esem- pio di un’altra nazione orientale ; il dica 1’ Ebraica, la quale debbe all’ antico testamento l’inalienabile eredità di tante reliquie nazionali , a malgrado che, spersa per tutto il globo, più non abbia nè patria nè governo. Nelle guerre che spesso insorgono fra tribù e tribù , poichè si è mutuamente fatto saggio delle armi, la men pos sente stenda il suo campo dall’ Oasi in cui era , e migra col gregge e armenti altrove. L’attuale arabo del deserto insomma è nella sua mi- gratoria pastorale e guerriera vita, il vero e legittimo ere- de di que’ suoi padri , sì formidabili e strepitosi nel medio evo, nonchè di quegli avi suoi primitivi, che la Bibbia ne tramandò dipinti. \ E pare che l’ albergo nel deserto concorresse a conser- var la natura primigenia negli animali domestici non men che nell'uomo di quella gente. Agile paziente robusto il cammello arabo, è quale il veggiam descritto negli antichi istorici e naturalisti. D'altra banda anche l’ arabo cavallo, questo archetipo del nobilissimo fra’ quadrupedi, questo ali- pede generoso formosissimo destriero, ambito da guerrieri duci e monarchi, è tuttora quale il dipignea Moisè quaranta secoli or sono: “ Gloria narium ejus terror. Terram ungula »; fodit; exultat audacter, in occursum pergit armatis. Con- ,) temnit pavorem, nec cedit gladio, Super ipsum sonabit », pharetra; fervens et fremens sorbet terram ; nec reputat ,; tubae sonare clangorem. Ubi audierit buccinam dicit Vah; », procul odoratur bellum, exortationem ducum, et ulula- ,» tum exercitus ec. ec. (2). In grazia di sì divino brano di poesia, tuttora tale co- (2) Vedi Job. cap.‘ 39 sversetto 20 , e seguenti. Moltissimi sacri interpetri, in ciò uaiformi al sentimento di molti Rabbini, attribuiscono a Moisè il libro di Giobbe. 73 mecchè a noi giunto esangue del nervo nell’ idioma’ origi- nale, il lettore ne sarà indulgente ove sia d’ avviso che digredimmo , e che troppo oltre andasse il nostro digredi- re. Ma siam nel deserto; e ne parve pregio animare alquanto quelle morte solitudini. Ivi inoltre, fra’rarissimi obietti vi- sibili in sì vasti e rari spazii, il nitrito del nobilissimo ani- male ci attirò a contemplarlo rimembrando l’esimia sua pit- tura antica, E perchè il nostro fallo (se fu fallo) si ammendi con qualche utile, coglieremo nel citato brano il destro di allegare, che le arti imitative là sorgono più egregie, dove più perfette son le forme che esse imprendono a ritrarre, La Grecia e l’Italia videro poggiar la pittura e la scoltu- ra all’ eccellenza suprema, perchè le italiche e greche for. me umane son le più venuste del globo. In Italia ancora udissi salire alla sommità sovrana l’arte di esprimere gli affetti col canto, sol perchè era facile il musicare in una favel- la, che è essa sola una musica. Così nell’ Arabia, dove la natura fu al destriero larga di tutte le bellezze , compar- ve la più bella poesia, l’esimia dipintura del destriero. Che il bello ideale non è dote subjettiva (3) dell’animo ; bensì concetto’, cui dà origine materia e vita la sfera delle sen- sazioni, nella quale è sempre involto l’uomo. E ben si ap- ponea quel sommo e universo maestro Arpinate nel defi- nirlo facoltà di ideare imagine assai più bella di un su- bjetto tuttochè bellissimo (4). Indi ove questo vicina la per- fezione, ivi può più trascendere il pensiero a idear perfet- tissima quella. Ora acceleriamo il passo. A Dokna , città murata e popolosa di 3000 anime, si è già nel Fezzan, non che a mezza via fra Tripoli e Murzuk. Narra Denham che non potè non ammirarvi la nettezza sì urbana che domestica, comanche la poco presuntavi avvenenza e spirito delle don- ne. Vestono alla foggia tripolina ; sono affabili; e non ven- gon tenute gelosamente invisibili come negli altri paesi (3) Nel senso del liguaggio di Kant, a priori. (4) Vedi Cicerone nell’ orator. 74 mussuimani. Regalavano esse latte datteri ed altre frutta a’ nostri inglesi. Il Fezzan, che un tempo credeasi Oasi fertilissima ò è all'opposto contrada sterile ed arenacea. Quella provin- cia rassembra a un'isola circuita da un oceano di sabbie; circuita cioè dalle due braccia con le quali il gran Sahara si congiunge al deserto nubico. Murzuk , che ne è la ca- pitale , può avere dieci mila abitanti. Vi risiede un sol- dano dipendente dal bassà di Tripoli. Ivi dovea riunirsi il drappello degli Arabi commessi a scortare i viaggiatori fino al Burnù. Faceasi lentamente questo apparecchio, a malgrado che il bassà tripolino avesse con calore raccomandato celerità al regolo fezzanese. Ma son tardi sempre i mussulmani. Per- lochè impaziente Denham, ritornava a Tripoli onde dolersi del ritardo ; e parendogli che quivi ancora scorgesse len- tezza , si rimbarcava per l’ Europa. Dalla quale brusca in- tolleranza scosso ‘il. bassà , e premuroso a non disgustare il governo inglese , spediagli una nave appresso che il rag- giugneva in Marsiglia, e di là il riconducea in Affrica. Mentre avvenia questo incidente , Clapperton e Qu- dney rimasti a Murzuk, metteano a profitto la dimora nel Fezzan, esplorandone i cantoni occidentali , ed inoltran- dosi fino a Graaht , tre gradi al tramonto , là ove inco- minciano le lande abitate dalle tribù tuarike. Queste tribù non abitano nè in case di pietra come i Fezzanesi, nè sotto tende come gli Arabi ; bensì in abi- turi construtti con creta e paglia impastate insieme. E non saprebbesi concepire perchè mai non facciano uso del sasso, che non manca, ove non si ponesse mente che non hanno idea veruna della calce. Potrebbero però ed averla, e ben co- noscerne sì l’impiego che l’utilità, mentre vedesi in Germa un tempietto costruito con buona pietra ed ottimo cemento. È difficile anche al men conoscitore il non ravvisare in questo antichissimo monumento e il disegno , e la mano de’ Romani. Il gran popolo adunque stese fin nel Fezzan l’ invitto e tremendo suo braccio ! Probabilmente fu un 75 monumento lasciatovi dall’ esercito che si internò in Af- frica sotto il comando di Svetonio Paolino. Germa era l’an- tica metropoli del reame. Progredendo nel cantone di Sebah , erano i viaggia- tori precorsi dalla fama di essere negromanti abilissimi in medicina . Quindi continue importunità , non tanto per consultazioni mediche, quanto per domande di amuleti e parole magiche, sia contro alle infermità, sia a favor dei ghiribizzi dell’affricana fantasia. E non solo non giovava, ma noceva invece il voler disingannare quelle semplici e credule genti; poichè oltre all’ essere ciò impossibile , mo- vea l’ indignazione e il sospetto di rifiutarsi gli insara (i cristiani ) ad aiutare e guarir gli islamiti. Bisograva adun- que saper alla meglio uscir d’imbarazzo. Fralle tante , e tutte strane inchieste , vi fu pur quella fatta da una ro- busta e vivacissima vedova, la quale chiedea di posseder la malìa onde passar presto a seconde nozze. Fu mestieri che gli inglesi, tenendo il ridere, facessero mostra di fru- gar la valigia, e cercarvi il formolario della chiesta fat- tura; poi con sembianza di dispiacere dissero, essere stato per inavvertenza obliato nel rimanente del bagaglio lasciato a Murzuk. Di che non fu punto lieta la vedova; e si fa- cea promettere che il manderebbero appena fattovi ritorno, Al di là di Sebah si entra nel territorio di Ledimath ; luogo famigerato per la tomba di un marabut (5). La quale tomba è quasi un santuario ; ed è cotanto riverita che i mercatanti vi lascian le some (ove per istrada perda molti cammelli la carovana ) sicuri di ritrovarle intatte nel ri- passarvi. Nè gli Arabi , nè i Tuariki , predoni più degli Arabi, non osano involarle per rispetto alla santità del luogo . Infine sempre più a ponente si perviene a Graath, città «di più mila anime , e sito di grande fiera in cui concor- rono negozianti Mauri , Tombuctuesi , Burnuesi , Nubj, .‘Tibbusi, ec., ec. Graath ha due moschee , edificate con miglior gusto (5) Specie di eremita sacerdote. 76 di quelle di Murzuk. Assai nette vi si veggono le abitazioni, e le masserizie. Le donne vi godono amplissima libertà , ed hanno fama di non abusarne. L’idioma tuarikese suona aspro e disgustosamente gutturale all’ orecchio europeo. Lo scrivono indistintamente da sinistra a destra come noi; da destra a sinistra come gli Arabi e altri orientali ; e infine eziandio dall’alto in giù come i Cinesi. Oltremodo gravi e meditativi i Tuariki non permet- tonsi nè le danze nè il canto. Sol prendono parte a que- sti passatempi assistendo alle brigate delle donne , che si riuniscono per cantare e danzare. Le tuarike van rinomate per l'eccellenza loro nel poetare; e v'è chi dice che esse superano gli stessi poeti arabi nel genere descrittivo. Sovra un’ eminenza presso Graath torreggia una sin- golare roccia, cava nell’ interno e forata ne’ lati. Ha con ciò, vista da lungi, l'aspetto di una rocca; e porta il no- me di Gassan Dianun , ossia di Castello del Diavolo. Crede infatti il popolo che il Diavolo sel costruisse per albergo; la quale opinione tiene inaccessa quella rupe. Quando i nostri esploratori si accinsero ad ascendervi, scongiuravanli i Graathesi a non farlo ; e li tennero perduti vedendoli rampicarvisi ed internarvisi. L’affricano che portava la tor- cia accesa, non punto volle seguirli ; e fu mestieri che Hillman prendesse quella face. Quindi gli spettatori , al vederli uscire illesi, non mancavan di darsi ragione , at- tribuendo il salvamento alla possanza degli amuleti pos- seduti dagli insara; che il volgo non mai sà ristarsi di spie- gare o legittimare un errore con altro errore . Riderà chi legge. Ma ho visto, presso Martorell in Catalogna, sul Llo- bregat un ponte , che per la stranezza della sua forma ha anche fama d’essere opera del genio malo; e con la fama ha pure il nome di ponze del diavolo. Un ponte similmente detto ed opinato vedesi nella Svizzera sul Reuss. Un terzo ve ne ha fra Salerno e Nocera , nella volgare credenza co- struito da Pietro Bajalardo ( Abelardo ) aiutato dal Demo- nio. Rida ora chi voglia a spese di quegli agresti affrica- ni, poichè sull’istesso argomento potrebbe anche l'Europa dar materia di derisione a qualche colto spirito d’Affrica. 72 Le meraviglie incredibili sono il pabolo di ogni popolo ; ed ogni popolo ha le sue. Oltraciò i Tuariki hanno vivissima fede all’ apparizio- ne delle ombre. Quando l’ uragano del deserto , sollevando vorticosamente in aria le sabbie, le stravolge in forme spa- ventose , il popolo crede lo spettro della bufera in quel fe- nomeno. Ecco adunque anche in Affrica l’ Orione de’Gre- ci, e lo spirito di Loda de’ normanni (6). De’ quali fanta- smi non è ancor monda la fantasia dell’ istessa plebe eu- ropea. In un cantone del Sannio tuttavia credesi al dra- gone che emerge dal lago di Montefalcone, quando ne’giorni de’ temporalacci , vi si veggono aggruppar sopra neri nuvo- loni ; e fanciullo ho udito io medesimo alcuni vecchi far- gli scongiuri, perchè non devastasse i seminati. Siffatte idola tribus sono e deggiono essere il retaggio perpetuo d’ogni volyo. Ove così non fosse, addio poesia; che la ragione pu- ra (7) non ha nè può aver poesia. Fora assurdo volere un Omero , un Michelangiolo nell’apodittico ideologo. Facciane pruova il sì noto aneddoto del Mallebranche. Dopo tre mesi di giro pel Fezzan occidentale, torna- vano Clapperton e Oudney a Murzuk. Quivi trovaron Den- ham, e pronta ogni cosa alla partenza . Un drappello di 300 Arabi a cavallo, capitanato da un tale Bukalum, for- mava la guardia stipendiata a scortare i tre Inglesi fino al Burnù. Erasi inoltre congregata numerosa caravana di mer- catanti soliti a trafficar nelle provincie centrali ; ed a que- sta si riuniva un gran numero di neri e nere emancipati, o che avean finito il tempo della schiavitù, per far ritorno in patria. A mezzo novembre adunque lasciavasi la capi- tale fezzanese , prendendo la via del gran Sahara. Tragan , città in cui si fabbricano tappeti non infe- (6) Nel senso di popoli boreali. (7) Nel senso di Kant. A scanso di equivoco intendo per poesia tutte le quatiro belle arti rappresentative o imitatrici. Le quali, esimie a rappre- sentare il fantasma dell’ immaginazione e il vero del cuore, perchè posson vestirli di forme sensibili, non hanno poi linguaggio pel vero dell'intelletto, Chi imprenderebbe a poetare le specolative verità metalisiche o matematiche? Indi è che ogni progresso dello spirito è a spese delle facoltà poetiche. 28 riori a quelli di Costantinopoli; e Maefen, borgata più di capanne che di case ; e Gatrona e Medrusa sono i punti abitati, che trovansi di stadio in stadio al mezzogiorno di Murzuk. Quindi si tocca un angolo del Tibbus, ove è Te- gherry ; città barrata da doppia cinta di mura e con forti munimenti alle porte. Ivi gli Arabi celebrarono il dusa- fer , ossia la festività di apertura della campagna ; poichè come vedremo in prosieguo, eransi essi arrolati meno a scorta de’ nostri esploratori , che a scorrerie ne’ paesi de’ Kerdy (infedeli, idolatri ) non alleati nè dipendenti da’ mussul- mani. Fu una notte intera di canti, danze e narrazioni . Nel contado di Tegherry incomincia il Sahara. Eccoci dunque nel gran deserto . Noi dobbiamo ora per due mesi seguirvi i viaggiatori, senza altra materia di contemplazioni o racconto , che non sia trista o spavento = sa. Nè sapremmo volgere il pensiero a idearne' le prime tinte, che non tosto ci ricorra in mente quel concetto del nostro epico sovrano, quell’ immense solitudini d’arene. Non abituri nè abitanti ; non alberi nè erbe: non quadrupedi nè volatili; nulla insomma che rompa l’ uniformità d’ un pelago di sabbie , o ne attenui il tetro aspetto» [vi pare spenta, nonchè ogni vigoria, pur la menoma vita della na- tura; e la perenne immagine della morte d’ ogni elemento è sempre più deformata da’ frequentissimi monumenti di distruzione; da luridi ossami cioè d’ uomini e d’animali , vittime de’ turbini o de’ travagli viaggiando sovra arsa terra e sotto cielo di fuoco. In Tegherry deggiono le carovane stipendiare alcuni abitanti tibbusi pratichi delle direzioni a seguirsi. Son essi adunque le guide pel deserto. E quantunque basterebbe inol- trarsi ognora a mezzogiorno per trovarsi al Burnù, pure non adoprando , e molto meno conoscendo bussola quegli affricani , hanno per loro cinosura alcuni massi di rocce bigie, che quà e là sorgono fra le sabbie. Li contrassegnano essi onde riconoscerli e non smarrirsi. Fortunatamente non mai avviene, nè può avvenire, che sien coverti dalle du- ne que’ segnali, quando l’ uragano sconvolge la superficie del suolo ; dappoichè le finissime arene non altrimenti pos- \ 79 sono ammonticchiarsi se non in guisa di congerie conifor- mi a larga base ed a picciola altezza. L’ingratissimo color pallido di quelle arene è fatto più tristo da una livida efflorescenza salina, detta trona negli idiomi patrii , la quale erutta sovra l’ universa superficie delle sabbie, massime dopo la stagione delle pioggie. A dar ragione di tal fenomeno persuadevansi i tre inglesi a sup- porre che forse il Sahara non altro fosse un tempo se non il fondo di un mare interno ; la quale ipotesi loro parea convalidata da’ruderi di conchiglie o d’ altre generazioni marine , franti e spicciolati dall’ azione di chi sà quanti secoli, non che dalla perpetua mobilità di quel suolo. Il primo stadio del deserto è tanto più travaglioso quan- to da Tegherry a’ pozzi di Izhia per dieci giornate non punto trovasi stilla d’ acqua. È questo infatti il periodo più ar- duo , tremendo , e diremo anche mortale , del passaggio. Alla tristezza di sterminato orizzonte di cielo e sabbia, ar- rogi la tormentosa ardenza della sete adizzata sì dal clima rovente che dalla polvere finissima onde è intorbidata l’aria, e si avrà appena l’ ombra dell’idea circa i martirii in quel- l'inferno mondaro. Soccombono quindi a sì acri travagli i cavalli, ma sovrattutto i cammelli ; e allora è mestieri but- tar giù e abbandonar le some delle mercanzie per salvar gli otri, quando non abbiansi bestie scariche a rimpiazzar le perdite. » Ma ecco che gli animali , quasichè inspirati da foriero istintivo , si rianimano accelerando il passo . È questo il primo segno dell’ avvicinamento a’ pozzi. Indi i Tibbusi acuminano attenzione e sguardo per ravvisar le sospirate rocce , che sanno esservi prossime ; le quali non appena viste e riconosciute, vengon annunziate con grida di gioia. Ed a quel modo che dopo lunga navigazione le ciurme sa- latan la terra, tale e con maggior letizia le carovane be- nedicono le acque salvatrici. Però se l’arrivo a’pozzi è un giorno di giubbilo, im- mensa è poi l’esultazione ove dietro una serie: di dune scoprasi tutt'insieme qualche Oasi. Non saprebbesi dipin- gere l' effetto. magico che queste isolette di viva verdura 80 producono e negli uomini e negli animali. Saltellano ba- jando i cani ; i cavalli tuttochè arsi ed estenaati ripiglian brio, scalpitano, nitriscono; erge il suo lungo collo e ac- celera il passo il cammelîo che era in punto di cadere per non più rizzarsi. Ogni vivente insomma si rianima, si al- lieta, e quasi invaso da ebbrezza corre verso l’ incantevole verzura; dove appena che si arrivi, niuno più obbedisce, nè l’animale all'uomo , nè questi al suo superiore. E men- tre l’uno lanciasi con avidità voracissima a pascolar l’erba fresca, prostrasi l’ altro a dissetarsi in qualche limpida ve- na, quindi sdraiasi all’ ombra, e quivi al grato orezzo ri- stora le membra stanchissime. Ma se tanto festoso è l’arrivo, altrettanto amara e lut- tuosa è la partenza dall’Oasi. Agli animali istessi con molto stento si rindossan le some e si rimette il freno, quasichè consci che vanno a rientrar fra’ travagli. Il deserto infatti riappare assai più di pria tetro e travaglioso ; e il viaggia- tore finchè non perda di vista i beati punti che ei lascia, volgesi spesso indietro , sia per rimpiagnere , sia per dire addio a quell’ ombre ospitali , a que’ vitali ristori. Ciò che maggiormente cruccia nel lasciar le Oasi è che ad un raggio più o meno ampio intorno ad esse, non tro- vansi pozzi per molte giornate. Dall’ abbondanza adunque di sì necessario elemento in quel torrido clima , passasi tut- t’ insieme alla privazione assoluta. E pare che la natura così disponesse o per i debiti compensi a non provveder di acqua i luoghi finitimi a quelli , che essa privilegiò con larghe sorgenti ; o che , per la stessa legge de’ compensi , abbia nella sua saggezza disposto a non scaturirla ne’punti prossimi a’siti, ne’ quali se ne può far abbondevole prov- visione , onde serbarsi quindi a scaturirne là ove son già vuoti gli otri. Comunque fosse , egli è un fatto che le parti più aride del deserto son precisamente gli spazi che cir- cuiscono le Oasi. Indi quelle giornate di viaggio sono le malagevolissime ; il quale travaglio vien fatto più affannoso dalla situazione morale in cui notammo il viaggiatore quan- do lascia le Oasi e rientra nel deserto. In uno di questi travagliosi stadi, mentre la carovana 81 în taciturna ansietà procedea, ecco subîte strida acutissi- me rompere il feral silenzio delle solitudini. Fra una ne- gra emancipata , che convellevasi in feroce delirio e ma- niaco parosismo. La credettero colpita da frenetide, ovvia febbre quando quel sole roventissimo ferisce alla scoperta. Però era ben altro che fisica doglia ; bensì intenso cruc- ciato d’ animo , appo cui sono appena molestie i più in- genti spasmi corporei. Avea tre figli pria di cader cattiva; i due maggiori o si spersero , o perirono pel ferro de’scor- ridori : ed essa fu menata via col terzo , bambino poppan- te, che seco lei portava in cattività. Ma nel mezzo del deserto esinanita dal cammino , dalla fame e dalla sete , grave inoltre del caro peso, e non avendo lena a viaggiare in frotta cogli altri schiavi, indietreggiava. L’ infernale fe- rità del Mauro che l’avea compra, temendo di smarrirla, ideò... Ahi pietà!... Ahi orrore!..., di strapparle il pargo- letto , buttarlo sulle sabbie, lasciarlo lì, ed a colpi di ver- ghe sospignere verso gli altri cattivi la disperata genitri- ce, che non curando le percosse lanciavasi invano a rac- corre il figliuolo. Avea dunque essa ravvisato il luogo che fu palco ad atrocità cotanta. A malgrado dell’uniforme squal- lore del deserto, il suo cuore... il cuor materno !... il cuor materno di una selvaggia |... ripalpitò , risanguinò là ove fu sì vulnerato! Le sue smanie , tali a straziar l’anima di chiunque, commossero perfin la crudezza de’ spettatori af- fricani. Chi sa se quella misera madre non franse , calpestando senza che il volesse, le tenere ossa del figliuolo. Che ad ingigantir gli orrori del deserto vengono ad ogni passo le reliquie delle sue tante vittime . Sovente ne sembra far cammino sovra un campo di antica battaglia ; fra innume- revoli cioè erani ed ossa. Sovente ancora , camminando fra monticelli di sabbia, smottasi qualcuna di quelle dune , e scopre oggetti luridi che il viaggiatore non discerne su- bito ; ma si imbizzariscono cavalli e cammelli , si ombra- no, a quella vista, e rifuggono spaventati. Quelle frana- ture esuman scheletri d’uomini e di bestie. Più spesso tro- T. XXVI. sf % 6 82 vansi cadaveri non peranco nè coperti nè consunti. E nella latitudine di El-Hammar per più giornate si trovarono ot- tanta in novanta spoglie umane al giorno . Presso ad un pozzo particolarmente vedevasi ingombro il suolo da car- cami a centinaia. Molti conservavano tuttavia Ja pelle. Si discernea che il numero delle vittime era stato maggiore nelle donne che negli uomini. Tanti ossami erano i mo- numenti della mortalità avvenuta in uno stuolo di schiavi begarmesi , sudanesi e canembesi, menato a vendita in Tri- poli e nel Fezzan l’anno innanzi. Que’ miseri non hanno che vitto scarsissimo , e son condotti incatenati. Arrogi i colpi di verghe. Indi cadono a torme. L’animo rifugge al pensarvi. Ne occorrerà in prosieguo di ritoccar siffatta ter- restre tratta de’ negri, cui non punto si pose mente nel vietar l’ altra per mare ; e intanto quella è la radice di questa. . Noi meneremmo via il lettore da questo sterminato se- Lala di tutta la natura, se non ne rimanesse a memo- rar l’accidente più formidabile del deserto ; l’ uragano. Le mosche e le zanzare più del consueto incassi ne danno i primi indizit. Man mano poi l’aria è invasa da afa irrespirabile; quindi la fulgidissima luce solare divien rossisna, opaca; e infine chiudesi il cielo con neri nuvo- li. A tali segni forieri della meteora, che quanto più so- no ingenti la preaccennano più violenta , rifiutansi ad an- dar oltre gli animali; smaniosi e storditi volgonsi girando senza norma, e si allontanano dalle dune , quasichè ispi- rati a paventarle come possibili loro imminenti sepoleri . E infatti ecco i primi rabbuffi della bufera, che quà e là vorticosi volteggiano ; indi più furentemente roteando , si fissano, e sembrano aprir sul suolo mille volcani , sorbén- do congerie di arene, che poi svolgono a neri globi in aria, Non più allora si vede nè terra nè cielo ; non più l’ un viaggiatore scorge l’altro ; il cavaliero smarrisce il suo ca- vallo ; il condottiero i suoi cammelli. Intanto un cupo fra- gore romoreggia per l’ atmosfera ; e quel sordo muggito del nembo non è interrotto che dalle grida dei Tibbusi, i i quali schiamazzano onde inanimire i viaggiatori a non smarrirsi — 83 d’ animo , a far cuore , a stare all'erta , a darsi voci di riunione e soccorso in cotanto trambustare , in quel trame. stio di tutti gli elementi, in quell’esiziale agonia. Ed in- vero, se troppo incalzi e infuri il fenomeno , aggiungonsi a que’ sifoni , colpi furentissimi di vento , che piomban dall’alto , e nel rimbalzo capovolgono masse immense di sabbie , le quali sotterrano carovane intere ; se poi spiri una corrente fresca, che o rompa o spinga altrove il tur- bine, si campa dall’ esterminio. Pian piano l’aria e l’oriz- zonte tornan chiari ; e allora non più si ravvisa il luogo in cui si era. L’ uragano sformò la superficie del deserto, alzando dune ove eran valli, e scavando valli ove eran dune. Poichè posa il nembo, allo spettacolo di terrore tien dietro una scena oltremodo patetica. Gli Affricani si pro- strano; fanno la preghiera; e ringraziano il Nume d’averli salvi. Quindi si va raggomitolando la carovana , e si va ras- segnando per noverar le perdite. Eran spariti molti cavalli montoni e cammelli. -Indicibili faron le esultanze e le be- nedizioni nell’ accertarsi che niuno uomo non era peri- to. In que’ frangenti l’ uomo , o perchè sappia più risol- versi , o che abbia maggiore attitudine morale e fisica a ‘ salvarsi, è sempre quello che men pericola. Facciam salto alla fine da quel pelago di travagli di orrori e di morte. Verso i pozzi di Diigo-Balwi incomin- cia il suolo sabbioso a trasmutarsi in terreno alquanto men friabile ; quindi va man mano facendosi più consistente , e mostrando qualche vegetazione ; finchè sempre ulterior- mente inverdendosi, a Kakifery finisce uu deserto , che in guisa di zona, larga otto gradi, e lunga dalle coste atlan- tiche all’ eritree, sembra esser là per dividere due mondi affatto diversi. E invero un mondo affatto diverso e nuovo, una tut- t'altra natura umana animale e vegetale trovasi al di là del Sahara. Parrebbe che la nudità arenosa ed aridissima del deserto dovesse andarsi sempre più ingigantendo in ra- gione che si va più dappresso all'equatore ; ed intanto ad un suolo raso esiccato arso , succede un suolo ricco d’acque e di rigogliosa vegetazione ; al deserto insomma succede un 84 giardino. Folte foreste di datteri, palme, tetrandrie, mi- mose ed altre piante o alberi del clima torrido, ombreg- giano una terra intersecata da ruscelli e da fiumi. In ‘quelle selve se più non si teme nè la sete nè il nembo del Sa- hara, si è poi spaventato dal sibilo del boa e del liffa, dal mugghio degli elefanti, dall’ urlo de’ coccodrilli , da’ Bla miti delle pantere, e dal tremendo ruggito del leone. Infi- ne il viaggiatore, il quale per due mesi interi non vide non- chè popolo o tribù, ma neppure uomo solo, e che parten- do dal Fezzan lasciò dietro di sè i bianchi Arabi o i bru- netti Mauri, è colpito da stupore e sorpresa nel veder tut- t'insieme le nere carni delle prime orde che incontra. Più vien sorpreso e stupisce nel trovarsi improvvisamente fra la nudità selvaggia delle orde istesse. Son queste le tribù di Gonda e di Fraita. Hanno il viso stimatizzato ( tatowé ) quegli affricani. Ivi fra le meraviglie della natura nella sua vergine e grave maestà , intuonarono i negri emancipati il saluto alla terra natia, e l’inno del rimpatriamento. Ognuno , secon- do il suo luogo di nascita , dicea. ‘‘ Oh Begarmi/.. oh Kanem... oh Mandara!.. Sento l’aura del mio primo respiro !.. Salve aura ognor soave come il primo sorriso che il pargoletto manda al cuor materno; più soave dopo l’esiglio ; soavissima a chi fu schiavo! . Salve Be- garmy fior d’Affrica!. Salve patria del Sole /. Volerò come strale all’ albero che ombreggia la mia capanna! . Io vi ri- vedrò o mio sangue (i parenti), e la gioja starà sul volto de’ miei padri! . Deh che io non pianga sulla zolla! (non trovarli morti ). Meco ognor voi foste nel mio pensiero là ove è basso il sole (le parti boreali d’ Affrica). Oh / . pos- sano i ladroni della bella età saggiare anche essi 1’ acre vita dell’ esule schiavo. Sperga Dio in bando e miseria i tiranni che divelgono dalla terra natia e dalle braccia de’ genitori i figli innocenti. Così almeno sotto strano cielo imparino essi a sentire che è una patria, come si ami, e quanto cru- do è il perderla sol perchè così piace a volontà tirannica ec, ec. ‘,,. i Il nome di patria non è mni muto al cuor dell’uomo; ma 85 è poi prodigioso e magico allorchè suona a chi è lungi dalla terra natale. Indi i nostri viaggiatori, a cotanta distanza dalla felice patria loro , dalla libera Inghilterra, furon com- mossi udendo il canto e l’ esultar di que’ negri. A questa te- nera emozione uniansi i sensi rapiti dalle inattese novità, e il pensiero insuperbito d’ essere i primi europei a’ quali ar- ridea la fortuna a squarciare il velo che da tanti secoli co- pria l’Affrica centrale. Inoltravansi adunque con l'animo im- merso in una di quelle morali situazioni, quanto ovvie a imaginarsi , altrettanto impossibili a descriversi ; allorchè altra novità , altra meraviglia li scosse da quella contem- plazione. Un vasto mare, traguardato fra le foreste, inco- mincia a scorgersi presso Lary. È esso il gran Tzhad , il mare interno , il Caspio insomma dell’ Affrica , foce e sca: turigine de’misteriosi fiumi affricani, e chiave alla soluzio- ne de’ più oscuri problemi geografici sovra quel continente. In ragion che vi si appressa il viaggiatore , e che si amplia l'orizzonte delle acque , veggonsi molte isole imboschite. Non men boscosi ne sono i lidi coperti da foltissimi can- neti , fra’ quali pascolano torme d’elefanti, bufali selvaggi, rinoceronti , ippopotami ed altre belve sì terrestri che am- fibie. Nugoli di anitre oche ed altri uccelli acquatici vi galleggiano , o svolazzano frà le canne . Denham si com- piace di narrare come esso , andando a diporto per le spon- de , preso da estro sentimentale , esitò buon pezzo a scari- care il suo moschetto sovra quell’innocenti volatili. Il sentiero che da Lary guida al Burnù fiancheggia il margine occidentale dello Tzhad. Sovra esso trovasi, oltre a molti villaggi e borgate , pria Beurwa , città murata ; quindi Ieou , altra città posta sulla destra sponda del fiu- me che le dà o ne riceve il nome. Infine progredendo sem- pre a mezzogiorno si perviene a Kouka capitale del reame burnuese. I viaggiatori vi arrivarono a dì 17 febbraio 1823. Allo spettacolo delle tribù gondesi , fraitesi e kanem- besi, prime genti che si veggano dopo del Sahara , e viste ignude , attendevansi i nostri esploratori a progredir fra orde sempre più selvagge ed agresti. Ma loro era serbato a passar da sorpresa in sorpresa. Son essi già a vista di 86 Kouka , quando sn’ spaldi della città scorgono schiere di più mila cavalieri in bella ordinanza e armati alla romana. Le quali schiere impresero ad evoluzionare con molta re- golarità all’approssimarsi del drappello arabo che facea tre- no agli inglesi; quindi insieme col saluto d’ armi ruppero il silenzio gridando: Barka! Barka! Alla hiaklum! Alla cie- raga! ossia: Benedizione, Benedizione o figli del vostro paese. Lo Sceikko del Burnù, cui l’ ufficiale arabo Bukalum no- tificava fin da Lary l’ arrivo de’ tre inglesi raccomandati dal bassà tripolino e dal fezzanese , avea preordinato quel- l’onorifico accoglimento. Fatto l’ingresso in città fra le torme delle milizie e del popolo, avvenne la presentazione al principe. El-Ka- nemi , circuito da’ suoi cortigiani , sedea sovra un coscino al modo orientale. Dopo le salutazioni, porgeagli Denham Je lettere de’ due Bassà, che lo Sceikko lesse; quindi vol- tosi al maggiore inglese gli dimandò perchè mai venisse da sì lontani luoghi nel Burnù. Noi vennimo , rispondea »» Denham, per veder l’Affrica interiore, onde farne rag- »» guaglio al nostro Sultano (il Re), il quale ama di co- noscere tuttii paesi della terra. Il nostro Sultano è buo- ,, no, e non vuol far male a veruno ; molto meno vorrà s) farne agli Affricani. — Siate dunque i benvenuti, re- »» plicò El-Kanemi; sarà per me un piacere di appagar la vostra curiosità facendovi osservare tutto ciò che vorre- te. Ho disposto che vi fosse allestita una casa. Andate a vederla. Uno de’ miei ufficiali vi ci condurrà. Quando vi sarete ristorati dalle fatiche del viaggio, vi rivedrò con 93 bel », piacere ‘;j;- Il tempo immediato all’ arrivo in Kouka fu un'epoca di perpetua molestia. Affollavasi continuamente il popolo della città del contado del reame a vedere i non mai vi- sti bianchi, i non mai visti europei. Indi sfogata la prima curiosità , incominciò ad aversi più agio, e andar contem- :plando le novità affricane; poichè ivi ogni oggetto , ogni costume, ogni cosa insomma è nuova per un europeo. In alcuni giorni vedeansi strade , piazze, ingressi e dintorni della città , ingomberi di cavalli, cammelli e genti in mo- 8” vimento. Alla selva d’ aste e d’altre armi sarebbesi detto che tanta moltitudine era un esercito riunito per entrare in guerra; e intanto ‘quelle riunioni non sono che merca- Gli nomini non prendon' parte a’negozi ; le donne e gli schiavi fanno tutti i cambi, tutte le contrattazioni. Fra tante strane singolarità di usi, forme e fogge , vedevansi anche altre singolari stranezze . Quà ciurmadori che fan saltare serpenti , mentre altri ne tengono attortigliati al capo , al collo, alle braccia. Là saltimbanchi che trastul- lano con scimmie e piccoli coccodrilli. Altrove cantastorie e astrologhi. Vera un giovinetto che andava vendendo un leone menandolo con una corda, o piuttosto lui menato dalla belva, la quale traendo seco il conduttore , si intromettea fra gruppi di gente senza che alcuno se ne spaventasse . Menavasi infine vendendo anche un elefantino di pochi me- si; picciolo, ma ciò non pertanto già robusto in modo ad esservi bisogno che due negri il tenessero, e due gli apris- sero la bocca onde tracannargli latte e nutrirlo. Dovrebbesi tradurre l’ intiera narrazione de’viaggiatori se enumerar vorremmo tutte le singolarità del viaggio. Ma i limiti di un sommario non dando spazio a tanta mate- ria, trasceglieremo i successi più menzionabili dell’esplo- razione. i È Fu da noi cennato che gli Arabi eransi stipendiati me- no all’ ufficio di scortar gli esploratori, che al disegno d’internarsi nelle provincie de’Negri per taglieggiarle e ra- pinar schiavi. Fu cennato eziandio che vana andrà ogni spe- ranza di spegnere la tratta de’negri stessi, finchè non se ne spenga la vendita interiore. Laonde gioverà toccar di volo un tale argomento, che si annoda ad un fatto del viaggio, e al voto de’ filantropi. Tutti coloro che anatemizzarono la nefandità di com- merciar carne umana , mostrarono alcerto animo santissi- mo e santissimo sentire; ma non altro poi dissero che in- gegnose frasi nel proporre espedienti validi a frenar co- tanto oltraggio all’ umanità. Niuno risalì alle vere cause del «male; ognuno mirò solo ad impedirne gli effetti; e allo- ra, nonchè sparire, imperversa anzi il danno ; al pari che 88 imperversano i gravi morbi quando la. medela schiva i ri» medii erculei, e non attende che a soffocarne i parosismi. Niuno adunque non vide nella differenza di religione la vera e sola radice della schiavitù sì moderna che antica; e intanto presso le nazioni tutte non sotto altre forme ap- pare questo universo fenomeno morale ; che con quelle di un presunto dritto a far schiavo il non tutelato da’ numi della città e della gente, ; ossia lo straniero ognor opinato cultore d’ altre divinità. Larga copia di argomenti filologici (8) avremmo a do- cumentar questa origine, A noi però basterà leggerne 1l fatto in ogni pagina dell’ istoria; dalla più vetusta vendita d’uo- mo che essa narri, da Giuseppe cioè venduto agli Ismae- liti e rivenduto agli Egizii, fino agli odierni tratficanti di Cafri. Giuseppe, adoratore del Dio di Abramo, venia com- pro da gente che adorava altri numi, Al’ Israelita la leg- ge concedea d’ avere in schiavitù-gli stranieri, ma vietava di ridurvi i suoi fratelli d’Israello. Più che schiavi in Isparta eran gli Iloti; ed è noto che essi non interveniano a’ sa- crifizii, nè avevano, comunione veruna al culto dello stato. Pressochè la stessa era la sorte de’ servi in Roma ; ove pare che la medesima causa della servitù, desse anche nelle prime età romane origine a'due ordini della città, al gran» de intervallo fra il patriziato e la plebe. Il romano otti- mate infatti aveva a vile la comunione col popolano; e con dispregio il respignea dal possesso de’ dritti cittadini, esti- mandolo indegno a trattar gli uffizii pubblici, come uomo che non celebrava le nozze col rito della religione nazio- nale (9). Nel medio evo altronde mirisi pria rarificato, poi sparito il servaggio in Europa , non tostochè fu universale la professione evangelica fra gli Europei; ma intanto semi, schiavi, peregrini, esclusi dalle facoltà civiche, diremo ab- bominati ancora, rimasero gli Ebrei; e quasi come dritto delle genti perseverò la schiavitù fra cristiani ed islamiti (8) Nel senso da Vico dato al vocabolo Filologia. (9) + - +» Qui agitabant conuubia mare ferarum. Vedi Livio e Giovambatti- sta Vico. 89 mutuamente ; fra islamiti e cristiani co’ selvaggi d’ Affrica e d’ America , sol perchè ne perseverava la causa , ossia la diversità di fede. Se in Europa sparve l’inegualità sociale per 1’ universa adozione del Vangelo , in Affrica non sparve , perchè non intera fu la conversione al Korano. Indi scissa la popola- zione affricana in parte fedele , ed in parte idolatra. Indi in questa un perpetuo campo a quella per l’ esercizio del presunto dritto a torvi schiavi. . In Affiica dunque vi sarà schiavitù finchè non vi sa- rà un culto solo; o almeno finchè i forti non saranno eru- diti al punto da sapere e rispettar loro pari ogni uomo , comunque egli adori. E certamente facciam voti che vi si abbia unità religiosa mercè del cristianesimo ; mercè di quel culto, che uguagliando tutti innanzi alla divinità, ed avendo il libero arbitrio come cardine al nesso fra la mo- ralità delle azioni umane e la giustizia divina, è la vera religione della libertà e dell’ equalità . Facciam voti in- somma che il Vangelo umanizzi l’Affricano come incivilì l'Europeo. Ma poichè è remoto che i suoi fraternali pre- cetti trapanino i ferrei cervelli mussulmani, forza è per ora rinunziare a sradicar il germe del nefario flagello , e andare investigando un rimedio che possa almeno menomarne le calamità. Tutti gli attuali regoli, forti, e ricchi d’ Affrica son mussulmani. Sono essi inoltre originarii da sangue arabo, mauro, ed egizio. Sono infine eredi de’conquistatori di quel continente. Alti titoli perciò ad intima convinzione di giu- sta signoria sugli affricani indigeni, estimati non solo stra- nieri e sudditi, ma bensì dannati a servire tostochè in nu- dità selvaggia vivon vita agrestissima. Al quale orgoglio aristocratico si aggiugne poi l’ orror dell’ anatema che l’in- tolleranza islamitica tulmina su’ negri, quai nemici di Dio | perchè adoratori di fetisci o d’animali immondi, e da Dio reprobi con lo stimate della nerezza cutanea. Indi ne dan- no caccia come a bestie brute, o peggio che tali, mano- mettendo tribù, trucidando i resistenti, e menando via stuoli di que’ miseri per venderli. I soli Arabi, non punto 90 degeneri dagli avi loro., sono alquanto più generosi nelle scorrerie. Proclamano essi adozione dell’islamismo, o schia- vitù. Chi si converte al Profeta torna libero; và, schiavo chi si rifiuta. E. non è scarso il numero de’ negri che re- dimono così generosamente _0oprando. L’Affrica centrale adluoque manda caterve di negri per tutti i punti delle sue coste; e perciò vi saranno compra- tori esterni finchè vi saranno interni venditori. L’avidità mercantile eluderà ogni vigilanza, ogni severità di blocco nautico ; nè alcerto si avrà la follia di pretendere che sia strettamente chiusa tutta l'immensa periferia di quel con- tinente. Il mezzo coercitivo insomma è vano. E al pari che la prudenza civile non mai si addice con le leggi a voler dismettere industrie nocive o inique , bensì aprendone al- tre, e sostituendo lucro. a lucro; così vorrebbesi trattar la medela di quel cancro umano. Invece di inutili decreti , e di non men inutili dispendii in armamenti , meglio si im- piegherebbero le somme divorate dalle stazioni navali ade- scando gli affricani a trafficar tutt'altra materia venale, che la carne de’ fratelli loro. L’ Affrica possiede immensi ca- pitali, e quasi tutti di qualità superiore. Possiede essa oro argento rame ferro zinco ; avolio; ebano ed altri legni; cotone lino canape; cera e miele; indaco, droghe e farma- chi; cuoi e pelli; lane e seta ; olii ed éssenze citrifere ; riso e cereali. Fora agevole inoltre e proficuo introdurvi con pro- sperità la coltura di tutti i così detti generi coloniali; poi- chè l’ Affrica sì propinqua all’ Europa, cumula nelle sue latitudini tutti i climi delle due lontanissime Indie, Vor- rebbesi insomma sradicar quell’ infamia , assai più crimi- nosa pe’ cristiani che per gli islamiti, facendo a questi gu- stare un profitto, che fora sempre crescente smerciando pro- duzioni onde è sì ricco quel continente. La maggior parte delle migliorie morali ebbe il suo germe nor da principii puri, bensì dall’umano egoismo. Nè ciò monta. Abbiasi il bene; e compenserà esso con l’effetto quel merito che gli mancò nella causa. Raggiugniamo ora i nostri a Kouka. Quivi adanque approntavansi gli Arabi a scorrere le provincie de’ Kaffiri 9 e de’ Kerdy (infedeli, idolatri). Otteneano anche dallo Sceik- ko un drappello ausiliario di cavalleria burnuese , capita- nato da un tale Barca-Gana. Con questi predoni accompa- gnavasi Denham, onde esplorar le regioni al mezzogiorno dello Tzhad nelle quali disegnavano portar la guerra. Partiva insomma l’oste arabo-burnuese trapassando An- gurnù , Nuovo Birny, Digoa , Affagai, Harberry, e giun- geva a Mora capitale del Mandara. I due comandanti affri- cani e l’inglese ebbero udienza da quel Sultano. Sedeva il Regolo sul suo trono, fatto a foggia di cassa, chiusa da tutti i lati menochè nell’ anteriore; però in questo v'era- no in guisa di arpa tese dall’alto in giù molte corde , a traverso delle quali il principe udia e rispondea. Diede an- che esso una mano delle sue genti in aiuto ; altre se ne ebbero da quello del Mosgo , cantone finitimo al Mandara. Così rinforzata la masnada invase le tribù Fellate , le più bellicose del Sudan. Andò prospera l'impresa fino a Masfe- ja; ma quivi l’inimico, con abilità superiore alla presu- mible in orde selvagge, avea con forti palizzate barrata la stretta della valle in cui era la città che volevasi mano- mettere. Gli Arabi lanciaronsi alla carica con molta impe- tuosità e bravura; però non secondati dagli ausiliarii, saet- tati inoltre da un nembo di frecce, venian respinti con per- dita. Bukalum ferito da un dardo avvelenato , morì poco dopo; altri trenta in quaranta predoni ebbero la stessa fi- ne. Inanimiti da tale fortuna, irrompevano cavalieri e fan- tassini Fellati da’ munimenti loro; e da assaliti fatti assa- litori mettevano in fuga e scompiglio i ladroni. Denham fuggendo anche esso, ebbe il cavallo ucciso; quindi rovesciato a terra fu raggiunto spogliato e malme- nato da’ primi aggressori; a questi seguon altri, che men di essi umani impresero a dardeggiarlo. Fugge allora a pie- di, ed è in punto di precipitare in un profondo torrente, ove non impugni un ramo d'albero che è sul!a sponda, Ma nel momento istesso vede egli uscir sibilando dal cavo tronco un orrido rettile, il Liffa, il più letale de’ serpenti d’ Affrica. Alla vista di quel drago , perde senno e senso, 2 sitio nel fiume , e si rinviene più per la corrente che per sua cooperazione balzato sull’altra riva. Cessato l’ inseguire e il fuggire, andavansi raggomi= tolando le sbandate schiere. Era intanto nella disperazio- ne Barca-Gana, non già pel sofferto infortunio , bensì per- chè non .vedea l'inglese; e ne andava la sua vita con El- Kanemi che glie 1’ avea affidato. Spediva adunque esplo- ratori per tutte quelle macchie e selve onde rinvenirlo. Fu alla fine rinvenuto ignudo e con la pelle tutta cotta dal sole nonchè scalfitta da’cespugli. Così malconcio venne ri- condotto al comandante burnuese, che il rivide con gioja, poichè con esso vide sicura la propria testa, e il fece ri- vestire, Il frutto di questa correria fu quello di far cono- scere alla geografia il Mandara, il Mosgo, e le provincie fellate fin presso a’ monti Mendeffi al di là del g.° parallelo, Non scoraggito da tal disastro, s’ avventurava Denham insieme coi suoi colleghi ad esplorar le regioni al tramonto di Kouka. E quantunque largheggiassero esse di pericoli non minori de’ già corsi, non solo perchè più infeste da belve feroci, ma ancora perchè finitime al reame di Mongowy col quale era in guerra il Burnù, ciò non pertanto andò pro- spero il cimento. Gli esploratori inoltraronsi fino alle rui- ne di Gambarù e del vecchio Birnie. Delle quali due città la seconda, che era l'antica capitale burnuese , contenea a00 mila abitanti. Le reliquie e l'ambito infatti non smen- tiscono la fama di tanta popolazione. Fu, del pari che lax prima, presa e distrutta da’Fellati nel 1809. Questa distru- zione fece sorgere Kouka, metropoli attuale. Era tanto agreste il suolo delle terre percorse in sif- fatta ‘occasione che non per altri sentieri poteasi far cami- no, se non per quelli tracciativi dagli elefanti , i quali col volume e peso loro lasciano una specie di via battuta rom- pendo macchie e pestando erbe. Però i trabocchetti che vi scavano i selvaggi, onde trappolarvi elefanti e leoni, forma- vano il maggior pericolo: e Columbus uno de’ domestici degli inglesi, vi precipitò col cavallo che rimase morto perchè confitto agli acuti pali piantati nel fondo, In que- 93 sto giro si incontrò un giovine tombuctuese il quale pel- legrinava alla Mecca. Partito da Tombuctù era in viaggio da cinque mesi. Oltre a’ ragguagli circa la distanza, gran- dezza, sito, ed altri particolari di questa città, aggiugne- va esso che anni innanzi vi eran giunti alcuni bianchi dalla parte dell’ acqua salsa , (dall’Oceano), i quali avean quindi naufragato nel Dialiba, Alle indicazioni ed alle date si argomentò che questi bianchi naufraghi furono i non più comparsi Mungo Park e compagni. Urgeva intanto di trarre tutto il profitto possibile dalla fortuna d’ essersi internati nell’ Affrica centrale; e perciò era necessità di trovare il mezzo ad esplorar maggiore spa- zio in minor tempo. Dividevansi adunque i nostri esplora- tori ; e mentre Clapperton e Oudney prendeano la via' di Sackatou , volgevasi Denham a girare intorno allo Tzhad, per riconoscerne sì la vastità che la riva. Venne esso rag- giunto dal giovine Toole , che seco lui si pose in viaggio. Vanno essi a Chowey città sul Chary; quivi imbar- candosi , e navigando alla corrente entrano nello Tzhad , ove il fiume mette foce in nove bocche. Le isole Beddu- my , tuttochè lontane novanta miglia dal lido, adizzano la loro curiosità. I navigatori vi diriggono la prua a_ mal. grado d’ essere sopra sottilissima e sdrucita piroga , quando una forte ondata li balza sulla riva non senza grave rischio di naufragio. E forse fu fortuna ; poichè diconsi abitate quelle isole da selvaggi ferocissimi, che infestano con con- tinue piraterie tutte le coste di quel mare. Tornano allora a Chowey, e di là passano a Burnuk capitale del Loggoun; ma il Sultano Loggunese li scaccia da’suoi stati, sotto pre- testo di non poterli proteggere nell’invasione che gli mi- nacciavano i Begarmesi. Obbligati in somma a volgere in- dietro, ‘pervengono in Angala. Quivi Toole non più reg- gendo al clima ed a’travagli, finì i suoi giorni fra le brac- cia del campagno.;Fu sepolto sotto un cespuglio di folta e fiorita mimosa. x In quel mentre radunavasi in Angala 1’ esercito bur- nuese, chiamato in ajuto dal Sultano di Loggoun contro alla cennata invasione. Capitanavalo lo stesso Sceick El-Ka- 94 nemy in persona. Il seguiva Denham e per visitar le pro» vincie dalle quali fu testè espulso, e per propensione alle imprese militari. Si incontrò infatti l’inimico, e si ven- ne alle mani il 24 marzo 1824. Due cannoni di ferro fuso donati dal regolo del Fezzan a quello del Burnù, e messi sopra carro dal costruttore inglese Hillman , decisero della vittoria spargendo la costernazione fra le file begarmesi. I fuggitivi furon poi quasi tutti o fatti in pezzi dalla caval- leria burnuese , o incalzati ed annegati nel Gambalaroum, fiume che anche esso mette foce nello Tzhad. ‘ Debellati questi nemici, passava El-Kanemy a com- battere i Fittresi , tribù abitanti le rive orientali di quel mare interno. Volle anche militarvi Denham , onde aver agio a conoscere altre provincie. Seguito da Tyrwitt, altro giovine inglese giunto al Burnù dopo la morte di Toole, internavasi adunque nel Fittrè. Vi udia dagli indigeni che a levante dello Tzhad si trova un altro gran lago, da cuì scaturisce un fiume che corre verso il Darfour. Vi udia ben- anche la tradizione che un tempo i due laghi ne forma- vano un solo; la quale notizia nel mentre è probabilissi- ma, rassembra quella tramandataci da Beroso circa la fa- ma dell'antica comunione fra l’ Eusino e il Caspio. Do- po varii successi ripigliavasi la via di Kouka, ove si ri- trovò tornato solo Clapperton. Il misero Oudney era morto. Oudney e Clapperton avean , risalendo le sponde del Jeou, preso il camino alla volta di Niffè . Trapassarono anche essi le reliquie del vecchio Birnie e di Gambarraù ; città, come accennammo , già floridissime ; oggi covili di bestie feroci. Quindi inoltrandosi verso il Beder erano usciti dal Burnù, allorchè un freddo intenso e subito invase aspra- mente l’atmosfera. Gelavasi l’ acqua negli otri. Una tanto improvvisa e violenta ‘depressione di temperatura fece in- fierire il male che da più tempo consumava il dottore. Ven- ne a stento trasportato fino a Mormur ; e vi moria al dì 12 gennajo 1824. Clapperton , resi gli ufficii supremi all'amico, prose- guia solo , e col cuore trafitto da trittezza , l’ esplurazio- ne entrando nell’ Haoussa ; vasto reame al tramonto del Pei 99 Barnù , e assai più di questo incivilito. I poderi divisi fra loro sia con stecconi sia con siepi vive, nel mentre addi- tando con la ripartizione della proprietà il progresso s0- ciale, mostrano anche meglio intesa e praticata l’ agricol- tura. Il butirro ed i latticini vi son buoni quanto in In- ghilterra. Ricco è il paese in animali a corna ; e a lana. Kano, che ne è la capitale, ha una popolazione che par- ve di 30 mila anime al nostro viaggiatore. Nyffè e Kataun- ga sono due altre ragguardevoli città. In quest’ultima udia l’ Inglese da un Fellata , (il quale oltre al pellegrinaggio alla Mecca; avea viaggiato al Kairo, a Gerusalemme , a Bagdad, a Costantinopoli, e che pareva oltremodo istruito in cose di commercio) che ‘la nazione fellatese è progenie de’ Vegabiti. Lo asseriva, e il tenea per certo, poichè nel suo viaggio per l’ Arabia favellava e si intendea con quei popoli come co’ suoi connazionali d’Affrica. Vedevansi fra le mercanzie nelle botteghe di Kairo molte minuterie e manifatture di fabbrica inglese. Indi un segno certo che già vi sono relazioni commerciali con i stabili- menti brittannici sulle coste atlantiche , o col. mediterra- neo per la volta del deserto di Gadamez. Kano và fami- gerata per tutta l’ Affrica interiore come il luogo delle mi- gliori tintorie ad indaco. Le donne hanno il costume di tingersene ciglia e capelli. V’è presso alla città un masso di granito, sul quale vedesi scolpita 1’ orma di un piede di cammello. Il popolo venera molto quel rocchio , pvichè crede che quell’ orma fu lasciata impressa dall’ animale montato dal profeta. Infine il viaggiatore, uscendo dall’Haoussa, ed entran- do nel Sudan, giunse a Sakkatù , metropoli di questo im- perio , e residenza del formidabile conquistatore Bello. Mol- to cortesemente lo accoglieva il regolo. Al piacevole ef- fetto di sì inattesa cortesia si aggiugnea nell’ inglese la so- disfazione di trovar quel principe non inferiore alla fama che tanto il celebra in Affrica. Oltre all’ essere il più dotto affricano nel Koran e in altri libri arabi, mostravasi an- che istruito circa le prime sette del cristianesimo , circa f 96 molte cose d’istoria antica, circa i moderni potentati eu- ropei, degli attuali moti della Grecia, e sovrattutto nella geografia dell’Affrica interna. Ne disegnava infatti uno schiz- zo geografico con le indicazioni delle provincie , de’ mon- ti, de’ fiumi, delle distanze ec.; la quale carta, se non pre- cisa quanto alle graduazioni, esattissima però riguardo alla materiale esistenza de’ luoghi, fu portata in Inghilterra, e depositata negli archivii della società affricana. Volea che l’ospite ogni giorno il visitasse ; e non d’ altro gli, tavel- lava che delle migliorie che ei disegnava introdurre negli istituti del suo reame, chiedendo sempre sovra ogni oggetto in discorso notizie di ciò che facevasi nella gran Brettagna. Mostrava sommo dispregio de’ ciurmadori del paese, e non men sommo desiderio di aver medici europei. Parlava di scuole pubbliche , di ordini militari, di vantaggi del com- mercio. Che anzi allorchè Clapperton il tastava sull’ uti- lità di annodar relazioni commerciali con l’Inghilterra, Bello gli precorse e lo sopravanzò ne’desideri. Non pago di mo- strarvisi dispostissimo , scrisse una lettera a S. M. B. chie- dendogli che inviasse un Console a Raika sul golfo di Be- nin, ove anche egli avrebbe spedito un suo delegato, per stipular trattati d’ amicizia e traffico. Gli chiedeva inoltre conii per monetar oro argento rame, e commetteva al viag- giatore di consegnar nelle proprie mani di S. M. la lettera suddetta. Dicemmo che l’Haoussa è in civiltà molto innanzi al Burnù ; e in uguale progressione la parte sudanese domi- nata da Bello è più incivilita dell’ Haoussa. Nel Burnù non vi è moneta nazionale , primo indizio del progresso socia- le; le contrattazioni si fanno per via di cambii fra’ generi; e sol ne’ negozii co’ stranieri è in corso la piastra turca . Però il Sudan ha la sua moneta propria, detta Cauris, con cui contratta vende e compra ognuno. Gli stessi ordini di guerra inoltre additano che i Fellati son più progrediti dei Burnuesi. Questi non hanno che cavalleria affazzonata in certa tal quale ordinanza ; mentre quelli hanno sì caval- lieri che fantassini regolari. Ed è da un pezzo dimostro 07 che de’ due instituti , l’arme a cavallo è quella de’barbha- ri, mentre l’altra de’ fanti è de’ popoli colti. Indi la su- periorità fellatese appo tutte le finitime genti d’ Affrica. Mentre soggiornava il nostro Inglese in Sakkatou, vi capitò una carovana che venia da T'ombuctù. Presumerà ognuno che Clapperton non mancò di raccorne ragguagli e notizie da’ mercadanti. V’era fra questi un Mauro, il quale asseria d’ avervi transitato venendo da Sarralò, ossia da Sierra-Leone. La indicava come esistente quattro mesi di camino al tramonto della capitale del Sudan. Aggiugne- va altri particolari sul sito, sulla grandezza , sul commer- cio di quella città ; e infine conchiudea col dire che attual- mente vi regna una principessa chiamata Nanaperey. Vi è dunque un traffico fra il cuore d’Affrica e le coste atlan- tiche ; con ciò spiegasi l’ esistenza delle stoviglie inglesi vi- ste nella reggia del Sultano Bello, e la facilità di realiz- zare il commercio proposto dal Sultano istesso al Re Gior- gio IV.° Bello era secondogenito di un semplice regolo al co- minciar del secolo ; oggi è sovrano di vasto e possente rea- me. La sua bravura gli meritò la successione alla carica paterna in pregiudizio del fratello che tuttora vive. Ma ol- tre alle virtù guerriere pare che ben possegga anche quelle di ordinatore di nazione. Tale parve a Clapperton nel- l’esporgli i bisogni e le meditate migliorie del suo impe- rio; tale si addita anche nella lettera scritta a S. M, B, Ciò posto, non usurpata ma legittima è la sua fortuna ; che non gregge è un popolo incondito; ed a chiunque sia da tanto a ben ordinarlo, Dio stesso gli dà il mandato, co- me a Moisè “ educe populum meum,, (10). Finalmente dopo un mese e più di soggiorno in Sak- katou , rincaminavasi Clapperton alla volta di Kouka ; don- de insieme con Denham, lasciando Tyrwitt console al Bur- nù, e ripresa la via del Sahara, arrivavano a Tripoli a dì 26 genrajo 1825. Il loro ingresso in questa città fu un vero (10) Esodo cap. III." versetto 10. T. XXVI. Aprile. 7 8 rado fra plausi di europei ed affricani. Festeggiolli il con- sole Warrington con luminarie feste e danze. Lo stesso Bassà vi intervenne per onorare i reduci esploratori. La narrazione di un viaggio di sì gran momento già vide la-luce in Londra, e fu eziandio volta in francese idio- ma dal dotto geografo signor de La Renandiere. Senonchè pare che il narratore (Denham) non punto sacrificasse alle grazie innanzi di scriverla; mentre oltre alla pesantezza di compilazione in forma di diario, ed al freddo stile nel nar- rar cose , che, come vedemmo, eran subjetto idoneo al caldo dire, sentesi ad ogni frase intinta la penna dello scrit- tore nell’ orgoglio inglese e nella vanità personale, Certa- mente estimiamo i felici Brittanni ; ma non perciò li cre- diamo “ uomini în tutto sorprendenti, e i soli capaci alle più ardue imprese. ,, Pur troppo altrove che in Inghilterra vi- von spiriti magnanimi ; e ben a mille vedriansene fra gli eredi non immemori nè di Colombo nè di tanti altri ita- lici a triplice petto d’acciajo, .... Non sembra inoltre che. il parer molto bianco fra’ negri, formi un merito di cui possa plaudirsi un europeo; e intanto Denham parla sovente, e con compiacenza , dell’ estrema bianchezza della sua pelle ammirata dagli affricani. Compiacesi pure di narrar spesso che si udia laudato bello della persona più del suo!colle- ga Clapperton, a malgrado che questi fosse più giovine di età. Le quali laudi di sè stesso, che mal sempre suonano sulle labbra di chiunque , son poi stucchevoli in bocca di chi ha titolo a giusta celebrità per altri pregi. Denham ha dritto a meritarla. Per opera sua e de’suoi colleghi la geografia conquistò quasi un altro continente, un nuovo mondo. L’impervio Sahara fu alla fine trapassato da esploratori della scienza europea ; tosto il trapasserà an- che l’eurepeo commerciante ; e il commercio e la scienza saranno meati nonchè veicoli perchè man mano vi trapassi l’ enropea civiltà. Chi ebbe in sorte d’ essere fra’ primi sag- giatori a propagar benefizii cotanti, ha ben altri meriti che non sono gli accidentali d’esser nato in Inghilterra con bella e candida forma. 99 i. Sommeremo ora i frutti sì geografici che d° ogni altra novità colti nel viaggio di cui finora fu parola. È oggi esplorato tutto il sentiero che sotto il 15.° me- ridiano (Greenvich) sega l’ Affrica dal 34.° all’ 8.° paralle. lo, ossia da Tripoli a' monti Mendeff.. Nella zona poi cen- trale, ed interposta fra’9,° e 14.° latitudinari, è cognito lo spazio dall’angolo orientale dello Tzhad fino Sakkatù; cioè dal 17. al 7.° di longitudine, Primo oggetto a memorarsi è lo Tzhad ; di cui sol ri- mane che si esplori e gradui la parte al N. E. del suo mar- gine. All’ambito finor percorso, è la sua superficie quadrata quasi doppia di quella dell'Adriatico (non compreso il Jonio). Crederono i viaggiatori di numerarvi venti isole più o men grandi, e vi riconobbero lo sbocco di due grandi fiumi; del Jeou cioè, che vien da ponente, nonchè del Chary, che vi corre da mezzogiorno. In quest’ ultimo, giusta le notizie rac- colte da Denham, verserebbe lè sue acque il già Niger, che ora ha i nomi di Quolla , Dialiba , Kouara , ec. in ragion de’ paesi che bagna. Ma secondo i ragguagli dati a Clap- perton da’ sudanesi, i quali per la maggiore prossimità son più a portata di sapere il vero, mette esso foce nel golfo di Guinea , e propriamente in quello di Benin. Finchè non sarà cognita tutta ia periferia dello Tzbad non si potrà con sicurtà asserire se ne scaturisca oppur nò qualche finme all’ oriente. Pende Denham a credere che non abbia scolo alcuno; e pare dimostro che non possa aver- ne nel letto del Nilo. Però l’ elevazione delle sne acque, da Oudney calcolata a 1200 piedi superiore al livello ma- rino, lascia forte appicco al dubbio circa l'impossibilità di effusione da un bacino a cotanta altezza. Lo Tzhad è circuito dal Kanem a borea, dal Burnù ‘al tramonto , dal Mandara e dal Loggoun a mezzogiorno , dal Begarmy al S. E, e dal Fittrè a Levante ; reami tutti assai popolosi ed ubertosi. E se è ne’ fati che la carne ne- ra sia anche essa un dì albergo al divino ingegno di Ga- lileo e di Newton, sarà quel mare interno lo scalo e l’em- purio centrale di tutta 1’ Affrica. Ma vi è mai speranza che colà trasmigri l’ anima di 100 Newton e di Galileo? Non vi rinunciamo, onde non giu- dicar con l’ egoismo di noi altri a pelle bianca, nè fare ol- traggio alla Divinità negando l’ imagine sua in nomini a nera epidermide. Quella progenie umana parve a’nostri viag» giatori nel grado intermedio fra gli Arabi e gli Etiopi. Ome- ro memora giusti e floridi i seno l’ istoria mostra colti e possenti i primi. Non disperiamo adunque il ritorno di quegli Africani alla floridezza e coltura ; non disperiamo della luce morale nella terra della massima luce fisica, {1 torrido equatore alterò le sole tinte esteriori , e non la vita organica delle forme umane, come fece l’ algore del Polo. Indi uguale all’intellettivo eniteppo europeo può esser quello dell’ intelletto africano, tostochè l’uomo d’ Affrica, all’in- fuori del colore, è uguale in forza e volume all’uomo di Europa. L’ epoca delle piogge è il mese di maggio ; giugno è quello della semina , ed ottobre della ricolta. Le coltiva- zioni più note ed usate son quelle del grano gossob, del miglio , del riso, del cotone , dell’ indaco, del sorgho , e di molti legumi. Il paese è povero in pomari e verzieri. Quasi non conosconsi altre frutta che il fico e il dattero. I Burnuesi sono islamiti, e sono. intolleranti più degli altri mussulmani. La poligamia non eccede le tre mogli; frequente è il divorzio , non altro abbisognandovi per di- vorziare se non che rinviar la moglie con la sua dote. Ra- ro è poi l’adulterio : o almen rara vi si vede 1” atrocissi- ma pena che il vendica. Si fracassa con colpi di clava. il cranio alla coppia delinquente ove sia colta sul fatto. Ogni città, ogni villaggio ha i suoi mercati periodi- ci; e i mercati son frequenti; tali dovendo sempre essere fra gente che negozia a contratti innominati; a cambii di generi cioè, e non a compre o vendite con moneta. Il paese è dovizioso in animali sì a corna che a lana , in cavalli, in api, in selvaggiume. La grande caccia avviene durante il mese delle piog- ge; è anzi allora meno un divertimento che una necessità, Imperocchè straripando le acque dello Tzhad , l'inondamen- to caccia dalle macchie de’ lidi le bestie sì feroci che sel- IOI vatiche , e le sospinge su’terreni coltivati. In quel men- tre gli uomini son tutti in armi, e postati ne’ guadi per cui son solite a sbucar le belve ; le donne rimangono in guardia de’ villaggi, che vengon barrati dopochè vi si son raccolte greggi e armenti, cnde metterli al coperto dagli assalti de’ leoni delle jene e delle pantere. Si è anche nella stagion piovosa oltremodo infesto da innumerevoli rettili scorpioni e rospi mostruosissimi, che escono da’paduli intorno allo Tzhad , e brulicano ne’campi circostanti, Il solo Korano è legge scritta. Tutti gli altri statuti di giustizia civile o penale non sono che consuetudini. Con la morte è punito l'omicida volontario 0 premeditato ; col taglio della mano il ladro recidivo. Sovente gli si commuta la pena dell’amputazione con l’ altra di interrarlo fino al collo , ed ungergli la testa con miele. Così interrato rima- ne 18, 20, 24 ore, esposto al ludribio ed al martirio delle mosche e zanzare che ivi sono mortalissime. i I letti burnuesi non in altro consistono che in sem- plici stuoia di paglia o vimini , stese sovra panche, e il più delle volte sulla nuda terra. Alla stuoia suolsi poi sovrap- porre una pelle ; la quale secondochè è di tale o tal’ altro animale, è creduta un amuleto possentissimo ad influir sulla sorte de’ figli concepiti nel talamo maritale. Così per esem- pio, nullo augurio di grande non vi è circa la prole della povera gente, sol perchè si presume che il concepimento av- venne o sulla sola stuoja, o tutt'al più sovra pelle di mon- tone. Ma augurati forti e bellicosi son poi i figli de’ ricchi perchè generati sovra pelli di tigri o pantere ; ed al bam- bino concetto sovra una di leone l’ oroscopo fa il vaticinio che salirà alla dominazione. Il Burnù fu principato ‘elettivo fino al 1809 , anno in cui venne invaso e conquistato’ da’ Fellati. El-Kanemy , sceikko' attuale, che ne fu'‘il' Gustavo Vasa, in ricompensa del servigio reso alla patria , liberandola da schiavitù stra- niera, ottenne la dignità suprema col dritto di trasmetterla a’ figli. Pressappoco le stesse singolarità notate circa al Burnù 102 posson notarsi san all’ Haoussa ed al Sudan. Senonchè » i due secondi reàmi sono più del primo progrediti in ci- viltà ; e l’ ultimo, dacchè è in mano de’ Fellati, sembra quello che sia più incivilito e possente. Sakkatù è la città la più popolosa fra tutte quelle finora viste nell’ Affrica interna. nas Tutte queste città, ed anche i villaggi considerevoli, son murate. È una precauzione indispensabile per le con- tinue guerre che ad ogni ora si accendono o ‘possono ac» cendersi fra tribù e tribù, fra genti e genti. Lo stesso era in Grecia nella così detta età eroica ; lo stesso fa in Ita- lia ed in Europa durante il medio evo ; e le interne na- zioni affricane son oggi precisamente nel loro medio evo nell’ età eroica loro, poichè trovansi nello stadio per tutti i popoli interposto fra lo stato barbaro e il civile. Certamente lo stato attuale di quelle genti prenunzia non prossima la completa civiltà affricana. Però v'ha che - i popoli entusiasti soglion fare progressi più rapidi de’po- poli men caldi e imaginosi. (sli Arabi ne sono ampia pruo- va; sbucati orde selvagge nel settimo secolo, eran civilis- simi nel nono. Non ne sgomenti adunque. l’ odierno arre» tramento , foriero di tarda miglioria umana nella grande famiglia d’Affrica. Il passo più arduo e lento alla civiltà fu dato; poichè un popolo che pervenne a posseder la scrit- tura é già a mezza via. Il contatto l’ esempio e l’ aiuto europeo compulseranno la maturità di coltura. Quelle armi ed armature antiche parvero romane e di romana fabbrica a’ viaggiatori. Nè è improbabile che gli avi de’ moderni affricani poterono averne modelli in quelle de’ prigioni o morti lasciati dagli eserciti di Svetonio Pao- lino e di Cornelio Balbo, che penetrarono nel Fezzan il primo , e l’altro fino all’ Oasi d’Agadez. Noi però stando alle figure dell’Azlante, che fa appendice alla narrazione del viaggio , tenghiamo opinione che sieno state imitate da modelli d’armature ed armi del medio evo. Nè è difficile il dir come. Rammentiamoci che di due eserciti crociati, uno fu tutto prigione in Egitto; l’altro venne pressochè tutto spento dalla peste intorno a Tunisi. È facile dunque che l’armi 103 e gli arnesi di tanti morti e prigioni, non adoprate da’Sa- raceni , vennero vendute a’ mercatanti mauri, e da questi portate come generi di commercio a’popoli interni che ne adottarono l’ uso. Niuno alcerto attenderebbesi a udir parlare di freddo intenso sotto clima sì torrido. E intanto gli esploratori nar- rano , che nel mese di marzo l’ indicazione termometrica scende nel Burnù agli istessi gradi negativi del decembre in Inghilterra. Oudney fu vittima di sì aspra intemperie. Infine il viaggio in subietto se non risolse tutti i pro- blemi geografici d’ Affrica, ne addusse alla vigilia di non rimanerne insolubile alcuno de’pochi residuali. Il gran fiu- me, il favoloso tradizionale ed istorico ‘Niger , il fiume sì incompreusibile e misterioso nella sua scaturigine corrente e foce , non sarà più tale tostochè la geografia conoscerà la graduazione vera di Tombuctù, e la regione interposta fra questa città e Sakkatù. Probabilmente a quest'ora più non forma un mistero per Laing e Clappertou ; i quali no- vellamente lanciatisi a nuove esplorazioni, si internarono in Affrica, dalle coste mediterranee il primo, e il secondo dalle atlantiche. Ed è già fama che quello pervenne finalmente alla capitale, la quale finor parea la fenice affricana; e che dopo d’ esservi pervenuto , non chè soggiornato tutto no- vembre ultimo, erasi quindi messo ad esplorare le sorgenti sì del Sennegal che del Gambia. Anche Denham non volle rimaner secondo nè al suo collega nè al suo precursore , e ripartiva ultimamente sulle orme proprie onde aggiungnere nuovi conquisti geografici a’ già fatti (11). L’ Affrica alzò alla fine il suo intatto lembo all’ ardore scientifico ; e con ciò aprì il suo vergine seno alle fecondità de’ germi benefici che vi spargerà il traffico degli Europei. G. P. (11) Vedi Antologia n.°.74, e Gazzetta di Genova n.° 28. 104 APPENDICE. — Socictà di Geografia di Parigi. Seduta del 6 aprile 1827. Notizie del CAPITANO CLAPPERTON. — Si dà lettura della cor- rispondenza geografica. In una lettera scritta da Tripoli il 20 feb» braio 1827 il sig. Gròberg di Hemso ragguaglia che non si sà nalla di positivo circa il viaggio del capitano Clapperton e del maggior Laing. Soltanto alcuni mercanti fezzannesi hanno udito dire che il primo de’ due viaggiatori era già nel Burnù presso il suo amico lo Sceikko El Kanemy. Nuove del MAGGIOR LAING. Il sig. Jomard, presidente de'la commissione centrale, fa due comunicazioni. In primo luogo annun- zia che di questo esploratore non si ebbero notizie più recenti di quelle già comunicate nella tornata ultima della società. Laing par- tito da Tripoli l’agosto 1825, era felicemente giunto a Gadames, ove diversi incidenti il soffermarono, senza che ne potesse partire se non in ottobre. Di là trapassando la provincia di Touatb ove era stato as- salito, ferito ancora, e scampatone con la perdita di due domestici, avea proseguito l’andare verso l’Affrica interiore. Secondo ogni ap- parenza ha dovuto giungere a Tombuctù nel marzo 1826. Le sue prime corse furono al paese di Melli una, l’altra al lago Diennie, di cui fece il giro. Ritornato a Tombuctù avvisava di rimettersi in cam- mino per continuar l'esplorazione sul Joliba. Ma ciò che arreca qual- che sollecitudine è che ad una giornata da Tombuctù fa rinvenuta una delle sue pistole senza che si abbia notizia del padrone, E il con- sole Warrington quello che da Tripoli comunica una siffatta nuova a Londra, Quell’arme fu forse perduta?.. fu forse donata a qualche aftricano che la smarrì? . . Oppure bisognerà deplorare nel maggiore Laing un'altra vittima ?. e (Es. dal Globo.) Canti popolari della Grecia moderna, raccolti e pubblica- ti con una traduzione Francese , schiarimenti e note da C. FaurIEL, tomi 2 in 8° Parigi 1824. Questa raccolta comprende una serie di canti di di- verso genere, che al traduttore piace ragionevolmente chia= mar popolari , e distinguere in istorici, romanzeschi e do- E E I 7 N I e nn Sage rr È 105 mestici. Un discorso preliminare assai disteso li precede , nel quale in ‘primo luogo si tien proposito del moderno fa- vellare di Grecia, e con buone ragioni è provato non essere egli altro che l’ antico ellenico, o un dialetto di quello , ridotto alla presente forma per via di certe alte- razioni introdottevi col variare dei tempi e delle condizioni degli uomini ; e di questo suo declinare n’è l’epoca fissata al fine dell’undecimo secolo. Scende in seguito il summento- vato compilatore a parlare dei diversi generi di poesia cono- sciuti dall’attual popolo di Grecia,e con non men valide pro- ve dimostra essere stati particolarmente dedotti da fonti ita- lici, allorchè per la conquista di Costantinopoli, consumata dai Veneziani e dai Francesi , invalse in Oriente il gusto per . la cavalleria, sia che i Greci traducessero o che nuove cose inventassero dopo quel tempo, Discorse molte considerazioni sulla poesia scritta, viene a ragionare dei canti popolari; e per farne più agevole al lettore l’intelligenza, si diffon- de negli usi, costumi, religione, superstizione del popolo. Il IV. capitolo è destinato a dilucidare il modo del vivere e le prodezze degli Armatoli e dei Clefti, senza di che mol- tissime canzoni (quasi che tutte le cleftiche ) riuscirebbe- ro oscure. Divagasi in seguito in una digressione intorno all’ utilità che possono i Clefti recare alla causa per cui oggi si combatte , e lasciato questo argomento ritorna al. propo- sito, e favella sulle poesie di genere ideale, ed intorno ai moderni rapsodi, che ad imitazione degli antichi scorrono cantando per la Grecia, in quei loro canti improvvisati in- terpolando emistichii ed anche episodii di romanzi già co- nosciuti che formano la più gran parte della poesia scritta. Ma a qual epoca appartiene la volgar poesia della Grecia, domanda egli a sè stesso? senza pretendere di rispondere esattamente a questa questione , riconosce che le più an- tiche delle poesie neoelleniche ora per lui pubblicate, non sono -anteriori al 1600, ma che ne esistevano fino dal se- colo XI, come ci attesta Anna Comnena che nella sua isto- ria ce ne ha conservati alcuni squarci. Toccando nuova- mente i costumi del popolo, ricorda il sig. Fauriel l’uso de- gli antichi , a certi tempi dell’anno ed a certe circostanze, 106 di cantar canzoni pei trivii e per le campagne, come al ri- torno di primavera, nella vendemmia ec., anch’oggi tenuto vivo in tutta Grecia, e quello di accompagnare la danza col canto ; e quì fa menzione delle antiche e delle moder- ne ballate. Passa in appresso alla poesia sacra ed alla fu- nebre, facendo confronti tra i canti o/ofimi ed i presenti mi- riologhi; quindi alcune riflessioni sul canto, sul ritmo, sulla versificazione, sulla lingua, seguite da alcune altre più ge- nerali sopra i canti popolari, avvertendo che l’ arte non ha assistito questa foggia di componimenti o assai fievol- mente. Chiude finalmente il sno dire coll’ esaminare se gli autori di essi per mon conoscere i principii, le convenienze e le pretensioni dell’ arte possono meritarsi lode, ed ecco il suo parere su tal subietto. ‘ La poesia, dice egli, ha que- sto di particolare che il solo istinto, la sola ispirazione del genio incolto ed in preda a sè stesso può toccar l’ apice della perfezione senza il soccorso dei raffinamenti e dei mezzi dell’arte, quando si presenti sotto forme ingenue, sebbene incolte, e racchiuda idee belle e tratte dal vero; anzi que- sto difetto d’ arte è il principal merito di tali componimen- ti.,, Noi tralasceremo di discutere un tale giudicio, perchè ci dilungherebbe troppo dal nostro divisamento: solo ci fa- remo lecito di non tenere totalmente per vera quella di lui opinione emessa in principio del discorso preliminare, cioè, che “l’antico genio poetico del paganesimo non ha più niente da dire ai Greci, a cui non potrebbero neppure dare orecchio ,, essendo noi persuasi in contrario , perchè tuttele immagini e le lusinghe della mitologia sono carissime alla loro ardentissima immaginazione, come quelli che con poca diversità l’ hanno conservata in gran parte nelle uni- versalmente accettate superstizioni. E tale asserzione faccia vera agli occhi d’ognuno, il conto in cui si tengono in ogni parte presso che dell’ Ellade le canzonette di Cristopulo, che sono quasi tutte imitazioni di Anacreonte ; nè sappia- mo come il sig. Fauriel viaggiando per quel paese non si rimembri di averle trovate in mano di moltissime culte per- sone, e come quella classica melodia tante volte con pa- tetico accento ripetuta per le vie di Smirne e di Costan- | TIaTLEOITTO IL n — n + >? E9EpVb, I Noe een — 107 tinopoli non risuoni ancora alle sue orecchie. Ma non avreb- be il sig. Fauriel meglio» provveduto a sè ‘ed a noi; dirà talnno., se in vece di regalarci due grossi tomi in 8.° di poesie ; il cui merito a sua stessa confessione è molto cit- coscritto , si fosse travagliato a comporre una raccoltina di quelle che avesse fra le tante giudicate migliori? a che gon- fiare i volumi d’inezie ? e non abbiamo noi in copia di que- sti canti selvaggi venutici dalle foreste, della Germania e dalle montagne della. Scozia? signore , replicheremo noi , il profondere a larga. mano questi sterili tesori del Parnaso Nordico potrà riguardarsi come uno scialacquo di tempo e di danaro; forse come un fomento di più a corrompere il gusto; ma non è così in fatto delle poesie greche, di cui si tratta, Il sig. Fauriel non ha inteso soltanto con questa sua pub- blicazione a farci un dono delle ingegnose e bizzarre fan- tasie dei Gueci, ma sì ad offrirci dei materiali per la sto- ria delle loro miserie, delle loro prodezze, per lo spazio di quasi quattro secoli; ha voluto metterci sott’ occhio una rappresentazione viva de’loro costumi, de’lora usi, de’loro vizii se così vi aggrada. E dove se non quì volete rintrac- ciare tali memorie ? Esse sono sicure, perchè ci vengono offerte ingenuamente da uomini. presenti, e non di rado dagli attori stessi de’fatti narrati, e dalla narrazione di queste gesta e di queste sventure grandi lumi possono trar- si, perchè composte a sfogo della gioja o del dolore, nè con la mira ambiziosa di esser tramandate alla posterità + E poi, qual altro codice avremo per ben conoscere la lin- gua che suona oggi in bocca dei greci ? Ove sono opere, non dirò in copia strabocchevole, come in ogni parte inci- vilita di Europa, ma in numero sifficiente onde queste ab- biansi ad escludere? E dobbiamo noi spendere per moneta corrente di gusto e di stile le dicerie pedantesche , ovvero i barbari ritmi e pedestri che danno fuori alcuni giovani usciti dagli studii di Oxford, di Vienna o di Padova, o pre- star fede a qualche entusiasta che ci vorrebbe dare ad in- tendere che a Mistrà e ad Atene si parla ancora il lin- guaggio di Teofrasto e di Luciano? Sul merito poi degli argomenti ed utilità loro speria- 108 mo non trovare contradittori; anzi è da credere che ognu- no vorrà riguardarli come eccellenti scolii o commentarii, in cui i fatti militari e civili ed ogni altra cosa che al viver abbia riguardo dilisentemente è dilucidata (1). Diverso è il carattere di queste poesie , come parlando del discorso preliminare accennammo , ma in tutte si ravvisa ammira- bile semplicità, fervido immaginare, caldissimo zelo di pa- tria, cui però vanno congiunte non poche stravaganze e gof- faggini ed anche una certa ferocia che ti disgusta, quali di- fetti ci dobbiamo aspettare da uomini senza cultura e presso che sciolti da ogni frenn di civiltà. Ed a quelle doti che pur ora ricordammo van sovente congiunte quelle di uno stile robusto e conciso , e sovente in quella sua naturale schiettezza artificioso , come ognuno potrà osservare leggendo la Disputa dell’ Olimpo e del Chis- savo (dell’ Ossa ) ed il Razto fra le molte delle cleftiche. Minore però non poco è l’entusiasmo ed il vigore nelle can- zoni che il sig. Fauriel appella istoriche o d’invenzione. Un andamento più regolare e più piano, immagini più tranquil- le, concetti meno arditi, locuzioni più facili. E se nelle Cleftiche fanno bella e solenne comparsa lo schivppo del pro- de, la sua scimitarra, il suo corsiero, in queste campeggiano più spesso le naturali bellezze della terra e dell’ aere, la gioja del convito , le volubili danze, le amorose querele. E qui ripeteremo per saggio di un tal genere di poesia un canto di erotico argomento recato in versi italiani dall’egregio traduttore di Pindaro sig. ab. Borghi. LA PARTENZA DELL’ OSPITE. Canzone. Di vaghi fior novelli Il giovinetto maggio ecco s’adorna : (1) Non possiamo dissimulare però che nell' argomento alle canzoni storiche sulle guerre dei Sulliotti il sig. Fauriel è caduto in non leggieri abbagli, ma vuolsi incolparne gli autori che si è scelti per guida. 109 Sail’ ale ai venticelli Delle bell’ opre la stagion ritorna ; Si scote il peregrino , E alla terra natia volge il cammino. Però l’agil destriero Tragge di notte dai presepi usati : Di notte il piè leggero Gli arma d’argentei ferri e chiodi aurati , E il collo d’ aurea briglia, Ricca de’ doni dell’ eoa conchiglia. La cara forosetta Che sì l’adora e che partir lo scorge ; Col lume in man s’affretta, Da ber gli porge, e quante volte il porge, Gli dice : idolo mio, Teco mi traggi , e ta n’ andiamo ed io. Nelle più fervid’ ore La mensa io ti porrò di cibo eletto, E quando il giorno muore Ti drizzerò del dolce sonno il letto: Poscia alla tua vicina p Quetamente alzerò la mia cortina. — AR! non son’io tiranno ; Ma là dove pur me traggon le stelle, Credi, mio ben, non vanno Le innamorate timide donzelle : E sol vi fan tragitto Giovani ardenti e di coraggio invitto. — Ebben , dammi un cimiero , Dammi una spada , e da campion mi vesti; Trasceglimi un destriero Che appena ‘in suo cammin l’ erba calpesti ; - Poni me pure in sella Di dedaleo lavor fregiata e bella ; E pel sentiero istesso , Che tu farai, non mi darò riposo, E ti verrò d’ appresso Come fugace giovine animoso : Deh! teco, idolo mio , Teco mi traggi, e tu n’andiamo ed io! Io Anche la religione forma grande e dignitoso subietto di canto fra i moderni greci, ‘ I turchi han presa Costan- tinopoli, l’ han presa. . . . nel tempo che il re del mondo usciva fuori. Una voce del cielo discese per bocca degli an- geli ,- Taccia la salmodia : posate il Venerabile , e man- date avviso al paese de’Franchi (2) perchè vengano a pren- derlo , perchè prendano la croce d’oro ed il S. Vangelo e la sacra mensa , affinchè i turchi non la contaminino ,,. Quando la Regina de/ cielo udì ciò, tutte le immagini det- tero lacrime. Datti pace , o Regina, non piangere , col tem- po e con gli anni ciò di nuovo ti fia reso ,,. Ed i miriologhi , genere di poesia a noi affatto scono- sciuta , sono sorgente di lugubri pitture e di gran tene- rezza. Rivolgonsi per lo più i superstiti parenti all’ ombra dell’ estinto stando ancora distesa la fredda spoglia sul letto di morte; e questa, è poesia tutta d'ispirazione. Le canzoni che si cantano a certe epoche dell’ anno ed a certe circostanze formano egualmente un buon appan- naggio di poesia popolare, e particolarmente le epitalamiche; ma ne duole che il sig. Fauriel non ce ne abbia fornito che alcuni frammenti, avendo noi sicurtà che molte e varie per ogni dove se ne ascoltino, e particolarmente ne’ villaggi, ove il cerimoniale degli sponsali è serbato anch’ oggi in tutto il rigore delle vecchie consuetudini. E i distici che si canta- no dalle femmine, mentre stanno intente al lavoro, e dagli agricoltori ne’ campi, e dagli operaj nelle officine, meritano con quelle come canti domestici essere annoverati. Chiu- dono essi nel lor breve giro motti e. sentenze per lo più amorose, e pussono dirsi epigrammi; e per la semplicità e candore di stile e squisitezza di sentimenti non vanno di rado lungi da quelli antichi che leggiamo nell’Antologia. Mi baciasti ed un tuo bacio ]l cor mesto m’impiagò; Dammi un bacio, e un altro poi, Altrimenti io morirò. (2) Le isole Joniche e gli altri possessi dei Veneziani. V1I Il tuo sguardo argenteo strale Mi lanciò nel cor che langue ; E lo giunse, e poi veloce Sen partì tinto di sangue. Ciò in quanto alla poesia che il sig. Fauriel denomina non scritta. Di quella da lui qualificata col titolo di scritta non riporta che alcuni brani estratti dall’Erotoclito, e l’Inzo marziale dell’ infelice Riga per l’intiero, che offriamo qui tradotto liberamente dal ch, sig. Gio. Batt. Niccolini, il cui solo nome è un elogio. Greci all’ armi, e alla pugna si voli; Starsi occulti fra boschi, e caverne, Quai lioni magnanimi , e soli, Sia la gloria d’ un tempo che fu. Or che a guerra la patria ci chiama, Non si eviti del mondo l’ aspetto ; Ma si cerchi dei barbari il petto, E col brando fuggiam servitù. Più che in turpe servaggio mille anni, Bella è un ora di libera vita ; Non è vita fra schiavi, e tiranni Trar dei giorni, che conta il dolor. Servi , trema ; Pascià , Dragomanno, Piega il capo ad ingiusto decreto ; La vendetta d’ un odio segreto Già t’ aspetta , e fa dolce il furor. Ti sian specchio , e tu fiso vi mira, Suso, Gica, Murusi, Petrachi: Tutto lice d'un despota all’ ira, Che fa legge il più vile piacer. Tutti accenda un medesimo zelo : Accorrete a giurar sulla croce; Sorga alfine una libera voce Fralle genti d'un solo voler. Ci sottragga a civile furore Senno , e legge di provide menti: Poi mandate dall’ imo del core La parola che al ciel salirà. 112 Non verrò nel poter del tiranno, O per forza ; o per fede tradita ; Finchè spiro queste aure di vita Farne polve il mio voto sarà. Spezzerò le servili ritorte , Alla patria , ai suoi duci soggetto , Guarderò col sorriso del forte , I tormenti d’ un ira cradel. Dio, su me la tua folgore scenda , Se mai rompo sì gran giaramento ; Io sia famo disperso dal vento, Che vi manda lo sdegno del ciel. Un sol grido da Borea , e da Noto, Un sol grido dall’ Orto all’ Occaso ; E nel petto alla patria devoto Non si senta che un palpito sol. Pugni il Greco, che il mare circonda , Pagni il Greco che ha ferma contrada , E veloce la libera spada Assomigli dell’ aquila il vol. Gridi il nostro valore la fama , E chi dotto è nell’ arti di guerra Voli dove la patria lo chiama; Che la patria fa bello il morir. E seguendo regale vessillo , Ancor brami , comprato guerriero , Quella spada , che diè lo straniero , D’ un aurata catena guarnir ? O del Sulio lione famoso Dormi ancora nell’ antro romito ? Sull’ Olimpo conosce il riposo Quell’ augello che agli altri è signor ! Ove inonda il Danubio , e la Sava, Sollevate, fratelli cristiani, Tatte l’armi , che a libere mani Somministra il più giusto faror. Qual da rape giù l’ aquila piomba , Il macedon tra |’ armi si getta : E l’acciaro ad un suono di tromba Ai tiranni nel petto vibrò ; Scorre il sangae : gran folgor di guerra , Verrà tosto dei flutti il Delfino ; RT dd acta iii 1:3 D’ Idra, e Sara l’ augello marino Della patria la voce ascoltò: La sua prole il vessillo ottomanno Strapperà dalle libere prore, E quel foco che strugge il tiranno Correrà fralle morti a scagliar. Or fra i turchi si desti una fiamma, Una fiamma ove sorga la croce , Che si lanci del Nilo alla foce, E risplenda sull’ arabo mar. Come a lepre fra i dumi sorpresa , Trema il core nel petto nemico ; Nei suoi bronzi non ebbe difesa Ed in faccia ai ladroni fuggì. Della Grecia , che il turco profana, Rinnovate l’ antica memoria , E che tutto rinasca alla gloria , Ove ancor la ruina perì. Guerra ai lupi.; a quei barbari guerra, Che son schiavi per farsi tiranni; Di sua luce riempia la terra Quel vessillo che il nume ci dà. Vin Giustizia ; disperde il nemico, E distrugge del mondo i flagelli ; Un sol nome... , siam greci , e fratelli ; Sulla croce scriviam libertà. Resterebbe ora a favellare del merito della tradu- zione del sig. Fauriel, ma perchè essa non è dettata in nostra lingua, non nè terremo più lungo proposito che per attestare della di lui diligenza, sagacità, e fedeltà. Ed alla buona scelta delle lezioni applaudiremo altresì, ed a quel suo savio divisamento d’ aver subordinato l’ ortografia al- l’etimologica autorità, per cui la lettura del libro ne rie- sce piana e regolare. Quasi che poi abbia egli indovinato il comune deside- rio di aver della poesia scritta saggi di più gran momento, chiusa la Raccolta, aggiunge 1’ inno alla libertà di Dioni- sio. Solomos , giovane amantissimo de’ buoni studii, il quale 1. XXVI. Aprile. GR 114 eccitato dalla santissima causa che si difende e dal valo- re de’suoi confratelli, ha voluto dare con esso un generoso sfogo al suo animo (3). Ed essendo questa poesia per la grande importanza del subietto e per i non volgari me- riti che contiene assai conosciuta per la Grecia, ne daremo un circostanziato ragguaglio, nè dubitiamo che questa no- stra diligenza vorrà riuscire discara ai colti lettori. Sban- dita affatto ogni barbara affettazione ed ogni pedantesca bur- banza, il linguaggio che comunemente si favella, con no- bile e giudizioso magistero è in essa impiegato dal poeta , onde chiaro apparisce quanto potente e gentile sia questo moderno sermone, con cui tranne l’ italieo, non sappia- mo se alcun altro d’ Europa venire possa a contesa. E ri- cordiamo il linguaggio , perchè ne duole che al vero incre- mento di esso pochissimo i greci addottrinati rivolgano l’in- gegno , ma piuttosto ad incepparlo , volendolo piegare ad ogni modo a certe antiche forme, cui esso rifugge, e per- chè i sapienti delle altre nazioni tengonlo presso che in dispregio come lingua mutila e selvaggia. Apresi pertanto il carme con un’apostrofe alla Libertà, qual cominciamento tutti coloro che sentono l'ispirazione delle Muse vorranna giudicare ad un tempo dignitoso e felice. Di quel brando io ti ravvisa AI ferir tremendo in guerra , Ed al guardo che la terra Misurar sa in un balen: Dalle sacre ossa degli avi Qual già un tempo e forte e ardita Or risorta a nuova vita Sa've , salve, o Libertà (4). (3) Il sig. prof. Grassetti ci ha dato dell’ inno del Sotomos una virile traduzione in prosa italiana stampata in Missolongi nel 1825 ed arricchita di buone riflessioni. Attendesi dal prelodato professore la sua grammatica Aplo-Bilenica già da alcuni. anoì promessa al Pubblico con suo manifesto , la quale per quanto ci è noto, vin- cerà in merito ogu’ altra finora conosciuta di quella lingua. (4) Abbiamo tradotto più scrupolosamente che per noi s'è potuto , ma noù con la stolta presunzione di avere, nè quì, nè altrove gareggiato in virtù poetica coll’ originale. 115 Dopo tali parole procede il poeta a dipingere con pa- tetici modi gli strazii sofferti in sì lungo corso di servitù dagli Elleni ; le repulse dei vicini, gl’ inganni dei poten- ti, tutto in somma il ludibrio della fortnna. L’esultanza poi ed il plauso di alcune libere contrade al balenare della prima spada che fu tratta dalla vagina , echeggia in tre sus- seguenti strofe. Allora conducesi la Libertà innanzi a Tri- polizza , gran nido di Ottomanni ; e qui gli orrori di quel tumultuoso assedio e di quella inesorabile strage son ritratti con nobile vigoria d’immagini e di stile; e l’artifizio è in- gegnosissimo con cui scusa il poeta gli autori di sì gravi calamità. Odo urtarsi opposte spade; Odo il tuon de’ bronzi ardenti , Odo i colpi delle scuri , Lo stridore odo dei denti. 7 Ah! qual notte: ancor la mente Mi rifagge : in su le porte Altro Sonno non 8’ assise Cbe feral Sonno di morte. Il tamulto e le querele, Quella vista e l'ora e il loco, Quelle strida , il fumo, il lungo Della guerra orrendo gioca , E dell’ armi il lampo, il tuono Che l’orror cupo rompea , Dell’ inferno eran |’ immago Che per gli empj (3) si scliiudea. Si schiadeva! ignude larve Di fanciulli e vecchi io scerno E di vergini e d’ infanti Che pendean dal sen materno. Quel di morti ondante stuolo Scorre tristo in fosco aspetto, Fosco come la gramaglia Che cuoprì l’estremo letto (6). (5) Il testo ha TÀ CUM i cani. Questo, come ognun vede è modo an- tico , nè senza dignità. i (6) Tè xpefparia tà sepvà. 116 Tauti e tanti in un raccolti Dalla terra emergon fuore, Quante spense ostie innocenti Il barbarico furore . E deliri ai greci a lato, Van trescando in modo strano, E di lor sul petto ansante Stendon gelida la mano. A quel tocco si riscuote Ogni fibra ai prodi in seno ; Spenta è affatto ogni pietade , Frangon l’ ire audaci il freno. E più cresce , e della guerra Vie più fiero il ludo appare, Come turba e mesce il vento I deserti ampj del mare. E dopo una serie di altre strofe presso che tutte di gran valore poetico: Corre il sangue come fiume, Alla valle si fa strada, E l’erbetta verginella Beve sangue e non rugiada. Compita la strage di Tripolizza, offronsi agli occhi della Dea i campi di Corinto ; e ben son ritratti lo smarrimento dei Turchi alla vista delle libere turme, ed i terrori della celeste vendetta. Alle quali tristissime fantasie una gentil pittura succede dei trastulli innocenti delle vergini greche, che tenendosi per mano intessono carole all’ombra dei pla- tani, onde il poeta raddolcito da quell’ingenua letizia, e da’ prosperi successi delle vendicatrici armi cristiane fatto più baldo con generoso entusiasmo. prorompe: L’ alma esulta che d’ intatte Verginelle nel bel seno Or s’ appresti ai figli latte Di valor, di libertà. Giunta questa Dea in Missolongi il giorno di Cristo 117 in cui fioriscono i boschi pel figlio dell’Eterno, le sì fa innanzi la Religione tutta vestita di luce e con in mano una cro- ce, ed accennando col dito che disserra i cieli : su questa terra , esclama, ti pianta o Libertà. L'ingresso di lei nel tempio, le pompe ed i sacri riti cui sta presente, sono ca gione di nuove immagini lumeggiate con biblici colori. A questa luce angelica fanno contrasto le grida delle barbare ciurme che muovono con fragore d'inferno ad assaltar la città , alla quale vivissima scena si dà fine con queste pa- role: Tutti annegarono : un solo non resta: godi ombra del pontefice che gli empii gettarono per quelle onde. La transi- zione dalla sconfitta de’turchi a quel sacrilego scempio è felicissima, ed il racconto oltre ogni dire pietoso e pieno di grandi e devoti pensieri. Non di egual merito però (tran- ne le ultime strofe) ci sembrano le parole con cui la Libertà chiude il canto, ma generose e piene d’ardentissimo zelo pel bene della patria, onde ogni cittadino di que’ prudenti e ge- nerosi conforti avrà ad essergli grato. E poichè delle cose che ci parvero eccellenti , discor- rendo l’ ordine del carme, si è detto abbastanza, ci sia ora lecito, dando un’occhiata in complesso, di promovere alcuni dubbi, ai quali tutti coloro che questo componimento han- no letto potranno agevolmente rispondere. Tacendo della soverchia lunghezza di esso, la quale per un inno o un’ode non tutti troveranno conforme agli esempi ed ai precetti dell’ arte , (7) è egli il metro Anacreontico in cui è scritto abbastanza dignitoso per sì nobile soggetto ed abbastanza variato per non indurre alla fine stanchezza o languore ? E non era miglior divisamento lo sceglierne alla foggia de’no stri lirici uno Oraziano , Pindarico o Petrarchesco , avendo l’autore assai attitudine a riuscir nella impresa? (8) Ed è quest’ ode o inno variato artificiosamente, come comporta, o per meglio dire impera la natura sua? È non è questa (7) Ci è noto che la IV delle Pitiche è assai distesa, e molto per unalivica, l'ode alla Fortuna del Guidi , ma due soli esempii repugnanti alla natura di tal_gevere di poesia non ci sembrano buoni a stabilire una regola, nè a formare autorità. (8) Il sig. Solomos ha compusto nella sua lingua con gran felicità delle ottave ad imitazione delle nostre. 118 Dea Libertà un poco inerte, standosi troppo intenta a ve- dere , e ad ascoltare quello che altrui fa e dice senza fare e dire cose veramente di sè degne? E non campeggiano tal- volta in mezzo a robuste e gentili immagini altre di mi- sero effetto, vestite di pensieri troppo artifiziosi 0 triviali?. E non incontri tu forse delle lunghezze che ti sono d’in- ciampo a giungere alla meta del diletto, e qualche volta dell’amfibologia che ti travaglia? (9) Finalmente, il che ri- leva assaissimo in un componimento lirico , non è lo stile talvolta negletto e non di quel candore , e di quella no- bile vivacità che all’indole sua sublime si addice ? E dello stile diremo qualche cosa di più preciso, accen- nando anche quello che troppo non sapremmo lodare, ma con quella riserva con che dee procedere chi favella d’al- tra lingua che della propria. Alla strofa 61 la parola vop- è ci è sembrata bassa, onde avremmo preferita l’altra di yMyopa, ma forse fù necessità di metro. Non così abietta riconosciamo l’altra di Phoyép che ai saccentoni farà forse arricciar le narici, ma osservino essi che per disposizione e per assennato collocamento si fa bella ed illustre, Tpia Tariuara raràs calchi tre passi (10). Taluno forse desiderato avrebbe r&re7s com'è detto comunemente. Meyadéyw poi vale ingrandirsi, non grandeggiare, nel qual senso è stato qui usato. Giudichi chi nacque greco se possa vestire il secon- do significato. L’epiteto ydauxsratos (strofa 126) crediamo sia poco inteso, mentre da per tutto lo è yaAXZt05; e Il sig. Teodoro de Saussure , che prosegue con ardore i suoi bei lavori sulla fisiologia e la chimica vegetabile , ha arricchito le memorie della società di Ginevra delle ricerche intorno all’influenza dell’ atmosfera sui frutti verdi o immaturi , e viceversa di questi su quella , ed intorno a quella che esercita riguardo alla germinazione an disseccamento precedente ; nella prima di queste memorie egli mostra che l’ influenza dei frutti verdi o immaturi è la stessa che quella delle foglie, e non differisce,se non per l’ intensità, la quale è più grande in queste ultime ; nella seconda ricerca quali sono le so- stanze alimentari che, dopo essere state più o meno disseccate conser- vano la loro forza vegetativa, e quali sono quelle che la perdono. Le curiose asservazioni del sig. Marcet, e del sig. Macaire intorno all’azio- ne dei veleni sulla vita dei vegetabili, osservazioni che possono con - durre ad ammettere nelle piante dei fenomeni analoghia quelli della sensibilità nervosa, fanno egualmente parte delle ricerche contenute nelle rmemorie della società di fisica e storia natarale. I manoscritti del fà prof. Jarine hanno somministrato molti materiali zoologici , fra i quali la storia compendiata dei pesci del lago di Ginevra, destinata a far conoscere esattamente i caratteri distintivi e le abitudini di que- sti ammali, ed accompagnata da tavole d’una rara perfezione. Il sig. Luigi Necker ha reso all’ ornitologia elvetica lo stesso servizio che il sig. Jurine alla sua ictiologia , pubblicando la storia e 1’ enumerazio- ne degli uccelli stazionarii o di passo osservati nei contorni di Gine. vra, Gl’ importanti lavori dei sigg. Prévost e Dumas sopra diverse parti della fisiologia animale sono in gran parte contenuti nelle me- morie che annunziamo. Dieci famiglie di piante sono state stadiate dai botanici ginevrini o stranieri, dei quali la società di fisica e storia naturale ha pubblicato le osservazioni; esse sono le niufeacee, le tern - strecnacee , le violacee, le litrarie, le grossalarie, le cucurbitacee , le dipsacee, le selaginee, le equisetacee, e le chare. Diverse fra esse hanno somministrato materia ad osservazioni importanti ed affatto nuove sulla fisiologia vegetabile, e sulle affinità naturali delle piante. Alcani vegetabili nuovi o rari coltivati nel giardino di Ginevra sono stati de- scritti dal sig.de Candolle; si trovano anche delle osservazioni anatowi- 165 che nella parte. botanica di queste memorie. I «igg. Moricand, Soret, e Neker hanno descritto dei minerali nuovi, o poco conosciuti, ed han- no pubblicato dei lavori curiosi sulla cristailografia e la geologia. La società di fisica e storia naturale di Ginevra, scrupolosa nella scelta dei materiali che pubblica, non ammeîte se non quelli che giudica degri d’ esser presentati ai dotti degli altri paesi ; essa pone anche la più grande attenzione alla perfezione delle tavole che ac- compagnano le sue memorie , ed i lettori potranno osservare quanto pregevoli siano in special modo quelle dell’ ultimo volume, dovute per la maggior parte al sig. Heyland. La società di Ginevra ammette e pubblica con piacere le memorie che le sono inviate di fuori, e che sono di natura da far progredire la scienza. In tal guisa ella cerca di rendere utile quanto è possibile una collezione, che noi von potrem. mo raccomandare bastantemente alle biblioteche pubbliche, ed ai fisici e naturalisti. Nota delle memorie pubblicate dalla società di fisica e storia naturale di Ginevra. Fisica. De la Rive figlio. Ricerche sul modo di distribuzione dell’ elet- tricità dinamica nei corpi che le servono di conduttori. — Dufour. Esperienze salla forza dei fili di ferro. — Gautier. Sopra alcune os- servazioni astronomiche fatte nel 1821 e 1822 a Ginevra. Memoria sopra una nuova determinazione della longitudine di Ginevra. — Hu- der figlio. Memoria sopra diversi stramenti di fisica e di meteorolo- gia. — Maurice (Giorgio.) Memoria sulle apparenze visibili. — Pré- vost (prof. Pietro.) Dell’effetto del moto d’ un piano refrangente sulla refrazione. — Di alcuni fenomeni dipendenti dal raggiamento del calorico. — Prevost ( Benedetto.) Dei movimenti prodotti dal contatto scambievole di diverse sostanze e spiegazione di questi mo- vimenti, x Chimica. Colladon Martino e Macaire. Esame chimico della materia rossa del lago Morat. — De la Rive figlio e Macaire. Esperienza per servire alla storia dell’ acido muriatico. — De /a Rive figlio e Marcet. Nota sopra alcuni fatti relativi all’ azione dei metalli sui gas infiammabili, — De Saussure. Dell’ influenza dei frutti verdi sul- l’aria avanti la loro maturità. — Dell’ influenza del disseccamento sulla germinazione di diversi semi alimentari. — Macaire. Memoria sui funghi che divengono turchini. — Memoria sull’influenza dei 166 veleni sullé&®piante dotate di movimenti eccitabili. — Marcet. Del- l’azione dei veleni sul regno vegetabile. — Le Royer. Nuovo pro- cesso per ottenere l’ acido gallico. Zoologia. De Candolle. Sulla materia che colora in rosso il lago di Morat. — Dumas e Prévost dottore. Saggio sugli animaletti spermatici. — Huber figlio. Storia della Tracusa dorata. — Jurine professore. Me- moria sopra alcune particolarità dell’ occhio del tonno. — Nota sui denti e la masticazione dei ciprini: — Nota sulla Bisciola a lungo collo. — Storia compendiata dei pesci del lago Lemano. — Mie/zin- shi, Memoria sopra una larva che divora l' Helix nemoralis. — Me- Chef Aglio: Memoria sugli uccelli dei contorni di Ginevra.— Prévost dottore. Della generazione delle telline dei pittori. — Nota sulla ri- generazione del tessuto nervoso. Botanica. Berlandier. Sulla famiglia delle grossularie. — Choisy. Memo- ria sulle Selaginee. — Cow/ter. Memoria sulle Dipsacee.— De Can - dolle. Memoria sulle affinità naturali delle Ninfeacee. — Memoria sulla famiglia delle Ternstrecniacee. — Primo rapporto sulle piante rare del giardino di Ginevra. — Secondo rapporto sulle piante rare del giardino di Ginevra. — Sulle affinità naturali delle cucurbitacee. — Rivista della famiglia delle litrarie. — De Candolle figlio. Nota sulle rafidi— De (Gingins. Memoria sulla famiglia delle violacee.— Seringe. Memoria sulle cucurbitacee. — Yaucher. Memoria sulla caduta delle foglie. — Memoria sulle caragne. — Meinoria sul suc- chio d’ agosto, e sul modo di sviluppo degli alberi. — Monografia degli equiseti. Mineralogia. Moricand e Soret, Memoria sopra diverse cristallizzazioni nuove di stronziana solfata. — Vecker figlio. Memoria sul monte Somma.— Pictet professore. Notizia salla contrada basaltica dei ‘dipartimenti del Reno e Mosella ,e della Sarta. — Sorez. Osservazioni sui rap- porti che esistono fra gli assi di doppia rifrazione e la forma dei cri- stalli. — Nota sul Mica. — Rapporto sui minerali rari della colle- zione del museo accademico di Ginevra, Il sig. Geoffroy Saint-Hilaire ha presentato nel decorso mese di marzo all'accademia delle scienze di Parigi un individao amano di sesso femminino, nato il mese antecedente in Parigi con due volti à è ani 167 in una sola testa e che avea vivuto circa 15 minati. Questa mostruo- sità , di cui si conoscevano due esempi neila specie umana e 14 in quella del gatto , è indicata dal sig. Geoffroy col nome di Polyopse , e defimta come appresso : una sola testa, che contiene gli elementi per un solo individuo nella regione postero-inferiore, e gli elementi per due individui nella regione antero-superiore. Di fatti la dissezio- ne del cadavere ha mostrato che la base e la parte posteriore della testa, il cervelletto, e gli organi dell'udito erano formati d’elementi appropriati ad un solo individuo, mentre il cervello propriamente detto e tutti gli organi che ne dipendono, come pure quelli del gu- sto , della vista , e dell’ odorato erano doppi. Dall’estremità dell’ovo medio del cervelletto allargata e semidoppia nascevano due pedun- coli che si espandevano in due cervelli distinti, le di cui parti com- ponenti erano tutte in un ordine perfetto di regolarità ; lo che costi- tuisce le condizioni organiche del genere polyopso. L'individuo di cui si è parlato (polyops trifidus) non ha potuto vivere più d° un quarto d'ora a cagione dello stato anomalo dei suoi visceri. Ma è que- sto un caso particolare. Senza parlare delle mostruosità osservate nel genere felis, un altro mostro umano simile al sopradescritto , e nato ‘ a Monteleagre nel regno di Murcia in Spagna, il 31 gennaio 1775 (polyops detarpatus), viveva ancora nel mese d’ agosto seguente e succiava il latte di sua imadre, ora per l'una , ora per l’altra delle sue due bocche. La madre dell’ individuo nato a Parigi, avendo sofferto una per- cossa sul principio della sua gravidanza , il sig. Geoffroy pensa che il colpo da lei ricevuto cagionasse la lesione di due germi, i quali poi si cicatrizzarono riunendosi , e produssero questa mostruosità. Il sig. Ze/peau ha presentato alla società filomatica di Parigi diversi mostri, cioé: 1.° an acefalo umano, cui mancano soltanto il cranio ed il cervello; 2.° an altro acefalo umano, o piuttosto una mola, priva di testa, di collo, di braccia, di gambe, e con- sistente soltanto in un tronco ; questa produzione mostruosa ac- eompagnava un figlio ben conformato , e che vive: ancora ; 3.° un coniglio che ha sul naso un prolungamento in forma di tromba , e due orecchie molto più volauminose che quelle degli altri ani- mali della sua specie. A quest’ occasione il sig. Ye/peau ha presentato alcune osser- vazioni critiche sulle teorie proposte recentemente per spiegare la mostraosità. Egli pensa che in molti casi essa sia cagionata da una malattia dell'embrione, e che non si possa spiegare altrimenti la forinazione dei due acefali umani da lui presentati. Quello cui 168 manca il solo cranio offre segni evidenti di malattia; e sembra potersi spiegare nel secondo l’ assenza dei membri, supponendo che una gangrena li abbia distrutti. Quanto al coniglio, che per la sua singolare conformazione apparterrebbe al genere rhinence- Salo del sig. Geoffroy Saint Hilaire, sembrava bensì differirne per la grandezza della testa (la quale in questo. mostro non era meno sviluppata che nello stato normale), e per l’assenza completa de. gli occhi. Secondo il sig. Geoffroy l' esistenza .d’ un solo occhio in mezzo della fronte è uno dei caratteri di questo genere. Il sig. Larrey ha fatto osservare che l’ opinione, la quale ri- guarda la mostruosità come conseguenza di diverse malattie del feto, non è nuova, dominando attualmente in Germania, ed- ha aggiuoto che esiste a Berlino una preziosa collezione che sembra opportunissima a confermarla. Dopo aver presentato alla società filomatica i detti mostri nella loro integrità ; onde fosse verificato lo stato delle parti esterne, il sig. Velpeau li ha dissecati alla presenza del sig. Geoffroy S. Hilaire, e quindi ha informato la società stessa in altra seduta dei risultamenti delle sue osservazioni. Nel coniglio a tromba d’elefante , appartenente al genere ri- nencefalo, secondo il sig. Geoffroy suddetto, e che era sembrato al sig. Velpeau allontanarsi dai caratteri assegnati_a questo genere per la supposta total mancanza degli occhi , non sussiste poi que- st'anomalia, avendo effettivamente un occhio posto fra la base della tromba e l’osso massillare superiore, lo che conferma la de- finizione del sig. Geoftroy. Nel feto acefalo e privo di braecia e di gambe, ma fornito d’una placenta molto sviluppata, non sono state trovate per la dissezio- ne altre ossa che quattro o cinque vertebre. Il cuore ed i vasi principali mancavano assolutamente. Dal che sembrano derivare due conclusioni importanti ; 1° che i tessuti degli animali possono formarsi e svilupparsi alla maniera di quelli dei ve- getabili senza circolazione ; 2.° che il moto del sangue nelle vene può esistere indipendentemente da qualunque azione meccanica derivante dal vuoto prodotto in una cavità interna. Lo stesso sig. Velpeau ha presentato un altro mostro privo di cervello, ed appartenente al genere derencefalo del sig. Geoffroy, che può somministrare degli argomenti ai partigiani delle diverse teorie sulla mostruosità. Sembra a prima vista che offra un obiezione contro |’ ipotesi in cui si considera |’ assenza delle parti come il ri- sultato della mancanza delle arterie, giacchè presenta tutte le arte- rie destinate a nutrire le parti che mancano. 169 SCIENZE MEDICHE. Il sig. Andral figlio, incaricato dall'Accademia di medicina di Parigi di fare un rapporto intorno ad una memoria del dott. Vu/pès . professore al collegio medico chirurgico di Napoli sulla febbre gastro- reumatica del clima di Napoli, ne ha presa occasione di rilevare il contrasto delle diverse teorie mediche attualmente in voga in Fran- cia ed altrove. Quella malattia era già stata osservata e descritta verso la fi- ne del secolo precedente da Sarcone , il quale considerandola come una febbre essenziale, la combatteva con copiose sanguigne , e con dolci purganti amministrati fino dal principio. Ora il sig. Vulpès parlando della stessa malattia che Sarcone, modifica il suo punto di vista teorico in conformità dei cangiamenti sopravvenuti nelle teorie mediche. Secondo esso la malattia consiste in una doppia irritazione delle vie digestive e dei tessuti fibrosi ed articolari , e la febbre non è che sintomatica di quest’irritazione. In Francia , dice il sig. Andralì, un medico che si facesse una simile idea della malattia, sarebbe condotto dalle teorie regnanti a combatterla colla dieta, colle bevande emollienti e le emissioni san- guigne a seguire in somma una cura analoga a quella di Sarcone. Ma in Italia non è così , e il sig. Valpès combatte l’ irritazione ga- strica ed articolare , amministrando tosto nel più gran numero di casi, un emetico; e spesso, avvenuto il vomito , la febbre si dilegua, si stabilisce un abbondante traspirazione, e la guarigione si effettua. Alcuni malati, i quali da copiose sanguigne non avevano risentito che un sollievo momentaneo, sono guariti prontamente col soccorso dell’emetico ; in alcuni la febbre ha continuato nonostante l’ammi- nistrazione di questo rimedio, ma esso non l'ha mai aggravata in alcuno. d Provocato il vomito, il sig. Vulpés fa prendere per alcuni gior- ni una bevanda composta per ciascun giorno d’un grano di tartaro emetico, d’ana dramma di nitro, e di tre dramme d’acetato d’ammo- .miaca in due libbre d’acqua, mestura che, secondo esso, mentre pro- muove la traspirazione, ha nel tempo stesso virtù antiflogistica e controstimolante. Le sanguigne generali o locali non sono mai state per questo medico, nella malattia descritta, se non un mezzo se- condario atto a combattere qualche complicazione, molto più che esse pongono ostacolo alla traspirazione. Tanta opposizione fra il metodo di cura adottato dal profes- sore di Napoli e quello che farebbe adottare in Francia l’idea d'una 170 malattia inflammatoria, conduce il sig. Andral alle importanti con- siderazioni che seguono. « In Francia, dic’egli, si è forse avato torto limitandosi , »; per apprezzare l'azione dei medicamenti, ad esperienze sull’uò- ;) mo sano e sugli animali. In fatti una sostanza medicinale può ,; avere sull’innervazione , sulla nutrizione propriamente detta, sulle ;»» secrezioni ec., un’ influenza che non si manifesti se non nello ;3 Stato di malattia. Quali esperienze sull’ aomo sano e sugli ani- », mali avrebbero mai potuto far sospettare la virtù antiperiodica 3» della china? « I medici stranieri, procedendo in una maniera più empiri- }, ca, sono giunti a dei risultati che sarebbe irragionevole adot- ,; tare ciecamente’, ma che, dall’altro lato , noi non abbiamo il ;5 diritto di negare prima d’averli sottoposti all’ esperienza. Ora, ;; aspettando la desiderata verificazione di ciascuno dei fatti adottati »; da essi, un semplice colpo d’occhio che si getti sopra i lavori };} scientifici dei nostri vicini, basterà per condarre a dei risultati »; generali, i quali non possono non fare impressione sopra ogni 3) Spirito saggio, e l’attenta meditazione dei quali può mostrarci 3, nuove vie da percorrere, ovvero , come spesso avviene in qua- 3»; lanque scienza , antiche idee da riprendere , e fatti trascurati 3, 0 inosservati da seguitare nelle loro conseguenze. 4‘ Così in Germania le numerose ricerche recentemente intra-, » prese intorno all’azione elettiva dei medicamenti , tendono a ri- », condarci verso la virtù specifica d’un certo numero d’agenti tera- »; peutici. Così nelle scuole di Londra, di Dublino, d’Edimburgo , » di Nuova-York, di Filadelfia, l’uso frequentissimo dei purganti in », un gran numero di malattie acute o croniche tende a provare che, 7; almeno in più d’una circostanza, la membrana muccosa gastro-in- ,) testinale non ha una parte talmente importante, non è talmente 33 impressionabile , che non si possa irritarla senza pregiudizio dei ») malati ; inoltre egli è almeno dubbio che qualunqae sconcerto », della digestione debba esser combattuto cogli antiflogistici, nel 3) senso che in Francia si annette a questa parola. Finalmente in »» Italia, nelle scuole di Milano, di Pavia, di Bologna , ec. l’uso », particolare del tartaro emetico , del Kermes, dell’aconito , della »» digitale a dosi enormi, ci ha scoperto la importante proprietà » che ha l’economia animale di sopportare senza danno degli organi »; l'introduzione nello stomaco di sostanze velenose più o meno energiche quando l’economia stessa si trova sotto |’ influenza di » certe condizioni morbose. Vi è di più nella scuola italiana una vi- » Sta capitale da abbracciare in teoria. Sembra che i medici di que- » vw 17I ,» sta scuola abbiano sentito che le emissioni sanguigne non Lt ,, avere altro effetto che quello di rimuovere meccanicamente l’in- » gorgo delle parti infiammate, e di sottrarre |’ economia ad una »; causa d’irritazione, diminuendo la massa del sangue. Ma per mez- ,» 20 di queste sanguigne non sì distrugge in modo alcuno la causa ») incognita, sotto l’influenza della quale si stabilisce in un organo ,) una congestione e |’ infiam mazione; in vano allora, in più d'un 3; caso si moltiplicherebbero |’ emissioni sanguigne : quand’anche ,» non restasse che una sola goccia di sangue, a dispetto delle emis- » sioni, questo resto si precipiterebbe colà dove lo chiama la causa ,) stimolante. Questa dunque è quella che bisogna scuoprire e com- » battere piuttostochè la congestione, la quale non è soltanto un + semplice effetto. Ora questo è l’oggetto a cui tendono il prof. ») Tommasini edi suoi numerosi discepoli. Essi hanno domandato »> all’empirismo delle sostanze Je quali , assorbite , mescolate al san- »» gue, ed andando ad agire sul sistema nervoso, avessero la facoltà »» di distruggere la causa d’irritazione che, nel loro linguaggio, chia- ») mano diatesi inflammatoria. Che queste sostanze siano state o non » Siano state trovate da essi, questa non è che una questione d’ap- »» plicazione di. principio ; ma ciò che soprattutto importa a noi co- ,» me ad essi, egli è il conservare questo principio. Altronde i prati- »» ci l’applicano realmente da lungo tempo, quando combattono »» colla china la causa delle congestioni periodiche ,,. Il sig. Andral ha terminato il suo interessante rapporto facendo dei voti perchè l’arte salutare si arricchisca per la riunione di ciò che ogni sistema medico può presentare di vero. Il sig. Lisfrane ha dato cognizione alla società filomatica di Pa- rigi d’un operazione chirurgica curiosa ed interessante , cioè del ri- sarcimento del naso in un individuo che lo aveva perduto nella ce- lebre campagna di Russia: Il metodo tenuto dal chirurgo consiste nell'avere abbassato al luogo opportuno un lembo di pelle preso dalla fronte dell’operato. La deformità, che era prima grandissima, è ora poco notabile, ed è quasi interamente scomparsa la cicatrice del- la fronte, la quale è anche ricoperta dai capelli. È poi ana circostanza curiosa, sebbene naturale e facile a com- prendersi, che | ‘individuo così operato riferisce alla fronte e crede sentire in essa le impressioni che riceve vel naso risareito , giacchè i nervi che si distribuiscono in questo provengono dai tronchi nervosi appartenenti alla fronte, Il sig. Geoffroy Sai: t- Hilaire ha comunicato all’ Accademia 172 delle aio di Parigi le osservazioni fatte sopra una mummia ap- partenente al sig. Passalacqua possessore d'una collezione d°’ anti. chità egiziane, e che questi ha fatta aprire per sodisfare la lodevole curiosità dei dotti e del, pubblico. Questa mummia; che è il corpo d’ una donna dell’ età fra i 19 ed i 25 anni, si è trovata in uno stato di conservazione sorprendente. Diyersi organi , e specialmente il diaframma erano ancora molli e flessibili ; il cervello ‘era stato estratto per un apertura fatta nel palato, ed in suo luogo era stata introdotta nel cranio una quantità notabile di pannilini ; i capelli avevano conservato il loro color biondo ; due occhi di smalto erano stati posti in luogo dei naturali. Due manoscritti in papiro stavano avvoltolati, uno presso la testa , l’altro presso il petto. Da questi pa- piri il sig. Champollion giovane ha rilevato che questo cadavere , così ben conservato dopo forse tremila anni , è della figlia d'un cu- stode del piccolo tempio d‘Iside a Tebe. SOCIETA' SCIENTIFICHE. I. e R. Accademia de’ Georgofili di Firenze. Adunanza ordinaria del 1.° aprile 1827. Copiosa per il concorso, e per le varie letture che ebbero luo- go riescì l’anzidetta adunanza , nella quale dopo le comunicazioni fatte dal segretario degli atti, e da quello delle corrispondenze, il sig. dott. Filippo Gallizioli, in disimpegno della commissione affida- tagli, rese conto dettagliato e favorevole di una memoria sulla colti- vazione delle viti, stata inviata all'Accademia dal suo autore sig. Zir - cenzio Pieracci, Successe a questo altro rapporto col quale il sig. march. Cosimo Ridolfi, in qualità di relatore di una commissione speciale, fece sentire che dopo le più esatte esperienze state eseguite per il corso di due anni, incalcinando il grano per la sementa col me- todo proposto sino dal 1824 dal sig. Michele Bellini onde impedire lo sviluppo del carbonchio, vi era luogo di ripromettersi da quel metodo, non solamente an vantaggio reale e superiore a tutti gli al- tri finora conosciuti circa l'incalcinamento del grano, ma anche era stato quello trovato proficuo per la sementa di altri cereali. In- torno a’ quali ‘risultamenti il segretario degli atti avendo esposto che, per dare una maggiore notorietà e credito al metodo praticato dal sig. Bellini, sarebbe utile che il rapporto medesimo facesse ap- pendice alla memoria di questo agronomo, la quale fa parte del to- mo degli atti che attualmente è sotto il torchio , fu a tale effetto ri- messo quello scritto alla deputazione ordinaria. 173 Quindi ebbero luogo quattro lezioni , che tre di turno , ed una spontanea. La prima del sig. commendatore Lapo de’ Ricci, nella quale egli prese a ragionare dei danni che risultano all’ agricoltura per i patti troppo onerosi che taluni impongono ai loro coloni, Nella seconda lezione il sig. A1v. Aldobrando Paolini trattò dell’ importante tema della legislazione ipotecaria , e del così det- to possesso in) salviano dei beni immobili , considerando |’ una e l’altro nelle loro relazioni alla economia privata e pubblica di un paese , in cui l’ agricoltura fosse il precipuo patrimonio nazionale, e per renderlo produttivo essere dovesse la umana industria laborio- sa e prodiga di cure e di spese. L’editto cesareo promulgato nel regno lombardo-veneto nel 26 novembre 1826, per condurre il siste. ia ipotecario alla massima pubblicità, e al minimo possibile vincolo dei beni stabili , dette occasione al discorso del n. autore, il quale non omesse di indicare la conformità dei principi e degli espedienti adottati dall’editto cesareo, con quelli già sviluppati dall’accadernico dottor Cosimo Vanni nel suo trattato delle ipoteche , che fù messo a stampa nel 1816. Esaminando il sig. Paolini le relazioni del sistema ipotecario colla economia privata rilevò , che il commercio dei beni stabili di- veniva tanto più facile ed utile, quanto egli era più sicuro e più libero di ogni sospetto di fraude , e di ogni vincolo nelle contratta zioni ; che dalla libertà e sicurezza del commercio fondiario ani- mata veniva l’ agricoltura , mercè l'aumento del prezzo dei dominii rustici , e la diminuzione del prezzo locatizio della moneta da impie- garsi nei bonificamenti di quei dominii; che la legge restituendo, per questo mezzo , al credito privato la più larga fidacia ; compartiva il massimo benefizio alla. agricoltura , e preservava , pur’ anco , la mo- rale pubblica dai danni della mala fede , la quale nel raffinamento dell’ ingegno e della industria di ogni maniera , avea raffinato , per umana sventura , anche l’arte d’ ingannare. Dalla megliorata condi- zione della economia privata passò l’autore a dimostrare il vantaggio che ne risultava alla economia pubblica , la di cui vera prosperità non è altra cosa , che la somma maggiore dei beni particolari dei cit - tadini. Ma finchè per i vizii , o le imperfezioni del sistema ipotecario continueranno ad esistere pericoli occalti, e vincoli legali nelle®* con- trattazioni dei beni stabili, sarà sempre eluso nel fatto lo spirito po- litico del sistema. E il curialismo empirico che vive di corruzione sociale , come i vermi di putredine fisica, prevedendo gravi perdite del suo alimento , nel sostituire 1’ ordine al caos, e la luce alle tene- bre , inventerà sempre ostacoli al perfezionamento di una legislazio- 174 ne, che tende a rendere i cittadini più indipendenti dal foro, e meno tribatarii al curialismo. i La connessione del sistema ipotecario col possesso forzato dei beni immobili, che sono alle ipoteche soggetti, condusse il ragio- namento del sig. Paolini ad esaminare la influenza del così detto sa/- viano sulla agricoltura. Esposta la origine e la ragione di questa azione civile nella antica romana giurispradenza, parveall’autore, che quanto ella essere potesse innocua, dentro i suoi primitivi con- fini , altrettanto divenuta fosse perniciosa alla agricoltura, dopo che venne estesa a comodo di qualunque creditore ipotecario, a cui la legge concede il diritto d’invadere e sfruttare i beni del debitore, finchè non sia estinto il suo credito. A dimostrare la incompatibilità di questa azione civile con i rispetti dovuti all’ arte madre di tutte le arti, trattennesi langamente l' autore ; e in nome della pubblica economia , invocò dal potere legislativo di ogni paese, ove il sa/- viano divoratore abbia corso, altre provvidenze ragionate di maniera, che mettano in armonia i regolamenti civili con gli economici , e guarantiscano gl’interessi privati, senza ledere il pubblico in- teresse. La terza lezione fu del sig. dott. Carlo del Greco, il quale fa- cendo di essa appendice ad altra sua memoria, letta nell’anno de- corso , sull’ inapplicabilità a” paesi toscani delle società assicuratrici onde cautelarsi dai danni che provenir possono dagli incendii, estese le medesime osservazioni alle compagnie di assicurazione pei guasti apportati dalle meteore temporalesche , o anche da altri fenomeni atmosferici. Finalmente il socio corrispondente sig. dott. Napoleone Pini lesse un suo discorso sopra la prescrizione ipotecaria, la cui durata sembrerebbe che senza pregiudizio limitare si potesse ad un trea- tennio. Dopo di ciò la seduta pubblica si sciolse. Società toscana di geografia, statistica e storia naturale patria, La seduta straordinaria tenuta li 8 aprile, ed alla quale pre- sedè il sig. march. Tempi , fu totalmente e meritamente consacrata a sentire il rapporto fatto dal pad. Inghirami a nome della sezione di geografia. Noi siamo dolenti di non potere così presto come vorremino far parte ai nostri lettori di un sì bel lavoro, comecchè non suscetti- bile di estratto, e dovendo esso far parte degli atti che saranno per pubblicarsi dalla società. Ci contenteremmo per ora di rilevare, che 179 ad onta della modestia del relatore, i progressi fatti in questi ultimi tempi in Toscana rapporto alla geografia dedotta dalle matematiche, si debbono per la massima parte alle moltiplici osservazioni, e alle indefesse esplorazioni del p. Inghirami medesimo, mercè cui venne» ro riscontrati e rettificati molti punti in controversia , fissate con precisione le altezze dei principali monti e poggi della Toscana, cal- colata l’area delle singole valli, tracciata la vera direzione di ciascun burrone e contraforte dell'A ppennino sino al di là de’toscani confini, operazioni che a sommo onore del nostro astronomo si trovarono poscia confrontare precisamente con quelle instituite da altri chia- rissimi matematici nelli stati limitrofi. Fratto di esse deve pur dirsi la carta topografica della Toscana, già completata, che quanto pri- ma verrà incisa e pubblicata, per servire di monumento di gloria alla patria di Vespuccio e di Galileo. Nella sed. ord, del 29 aprile, presedata dal sig. prof. Gazzeri,' fu ascoltato con non minore interessamento e sodisfazione il rap- porto della sezione di zoologia, di cui il sig. prof. Nesti era relatore. Dalla storia che ivi si fece dei progressi in questa branca delle scien- ze naturali, risulta come per tempo figurassero in essa gl’ingegni to- scani, che per molti rapporti precederono gli altri nello studio della zoologia vivente e fossile. La copia delle ricerche delineate in quel rap- porto, che farà bella mostra di sè fra i lavori accademici di quest’an- no, e le giuste riflessioni che vi aggiunse il relatore, serviranno sen- za dubbio di norma la più' sicura a chi vorrà intraprendere opportu- namente nuove indagini su questa parte di storia naturale. Quindi vennero dal segretario degli atti annunciati i doni di va- rie opere state inviate alla società, fra le quali una MS. sopra le terme rosellane, del sig. Lorenzo Porciatti, per cui venne incaricato il sig. Repetti a farne rapporto. i In queste due adunanze vennero eletti a socii ordinarii i sigg. cav. Gio. Rossi di Pistoia. — Cav. Priore Amerigo degl’Albizzi. — Avv. Lorenzo Collini. — Dottor Niccola Mazzoni di Prato. — Cav. Bonaventura Nomi di S. Sepolcro ; ed a socii corrispondenti i sigg. Avv. Francesco Giani vicario regio a Pontedera. — Porciatti di Grosseto. 176 NECROLOGIA. Cav. P. Tamburini. Pavia 5 aprile. Sin dalla sera del 14 di marzo , per tifo senile , è mancato a’vivi in questa città il rispettabile sig. abate don Pietro Tamburini, ca- valiere dell’ ordine della corona ferrea , professore emerito, I. R. di- rettore degli studii politico-legali, dottore e preside della facoltà politico-legale presso quest’ I. R. Università , membro onorario del- l'I. R. Instituto di scienze , lettere ed arti, nonche d’ altre illustri accademie scientifiche e letterarie. La perdita di sì ragguardevole personaggio fu vivamente sentita e compianta dalla università suddetta , della quale egli è stato per tanti anni splendidissimo ornamento , e come esimio professore ; e come zelantissimo magistrato ; dai membri tutti della medesima, dei quali era egli tenerissimo collega ed amico ; dalla studiosa gioventù, della quale si manifestò in ogni tempo affeltuosissimo padre ; da tutti gli ordini della città, de’ quali colle doti virtuose del suo cuore e colla profonda sua dottrina erasi conciliata la più distinta conside- razione. Nato in Brescia sull’ alba del dì primo di gennajo del 1737 ; in quella illustre città compì gli studii, compresi quelli di S. Teologia, ed in quel seminario vescovile professò , per anni dodici, prima filo- sofia, indi teologia. Siccome pochi arrivarono il cavaliere Tamburini in acuto e pronto ingegno , così salito prestamente in fama, dietro invito del- l’eminentissimo cardinale Marefoschi , e con benigna annuenza del Sommo Pontefice Clemente XIV trasferitosi a Roma » vi stette per anni sei direttore degli studii nel collegio irlandese, Venne in seguito nel 1778 dalla clemenza dell’ Imperatrice Ma- ria Teresa, di sempre gloriosa memoria , invitato a professare teolo- gia nella I. R. Università di Pavia , e in tale magistero occupò anni diciotto , dirigendo nello stesso tempo per anni otto gli studii nell’ [. R. collégiò Germanico Ungarico , per sovrano volere traslocato da Roma a Pavia, ed esercitando pure in questa città l’ufficio di censore di stampe e libri, Nell’ anno poi 1795 venne dichiarato professore emerito con onorifica pensione ; ma nel 1797, attesi gli avvenuti politici cangia- menti, fu obbligato di assumere , nella stessa università di Pavia, la 177. cattedra di filosofia morale e di diritto naturale, incarico diflicilissi- mo in que’ tempi burrascosi nel disimpegno del quale spiegò il ca- valiere Tamburini somma energia ; fermezza di animo invitta; zelo instancabile nel combattere l’insolente libertinaggio e la sfrenata licenza , e recò vantaggi incalcolabili alla pubblica e privata morale; essendosi, colla giustezza e solidità de’principii che coraggiosamente professava dalla cattedra, opposto allo sragionare delle menti tra- viate , e adoperato a ricondurle sul retto sentiero della virtù. Soppressa indi una tal cattedra, fu egli dal governo di quel- l’ epoca destinato professore , rettore ed organizzatore dell’ inallora nascente liceo di Brescia , ove stette per anni due. Fu poi nuovamente chiamato dal cessato governo italiano alla università di Pavia, ed incaricato dell’insegnamento delle scienze morali e del diritto natarale e sociale, cattedre ch’ egli disimpegnò ora unite , ora separate in totale , per altri anni diciotto , essendo in questo frattempo per anvi dae anche direttore dell’ I. R. collegio Ghislieri. Finalmente dichiarato per la seconda volta professore emerito , fa dalla clemenza di S. M. I. R, Ap. l’Augusto Francesco I.°, feli- cemente regnante , onorato della carica di direttore e preside della facoltà politico-legale presso questa I. R. università , carica che esso sostenne con sommo decoro della università stessa , ed infinita utilità della pubblica instruziove fino al termine di sua mortale carriera, lunga se si ha riguardo agli anni che visse , ma brevissima se al vivo desiderio ch’ egli lasciò di sè in tutti quelli che penetrati dal più in- tenso dolore , ma insieme compresi d'’ammirazione, lo videro im- perturbabile incontrare |’ ultimo fine con esemplare cristiana rasse- gnazione, e con quella invidiabile serenità di spirito, che agli uo- mini dabbene concede la Provvidenza perchè non sentano |’ orror della morte, e siano agli altri d’ esempio, Ricolmo di meriti per servigi tanto segnalati; chiaro per molte opere, che mostrano , come la perspicacia e la fecondità del suo in- gegno , così lo studio indefesso col quale seppe egli accrescerne im- mensamente le forze ; di continuo dai governi e dai privati consul tato nelle più gravi ed importanti materie ; ma ciò che più importa riverito ed accetto per le singolari virtà che adornavano il di lui ani- mo, senza che gli facesse oltraggio veruna di quelle tante molestie che non disgiunte dagli anni sogliono rendere i vecchi gravi e nojosi, conservò il cav. Tamburini fino agli estremi il suo dolce e gioviale carattere, e la sua vividissima fantasia , come pure quella rara cor- tesia , con che, alla lode inclinato , animava i nascenti ingegni , e li ingagliardiva colle lezioni e coi consigli. T. XXVI. Aprile. 12 178 D'animo sempre proclive alla beneficenza, e di cuore generoso, fino vegli ultimi istanti ne diede prove nobilissime, e chiuse il viver suo, munito di tutti i sussidi coi quali l'augusta nostra religione con. forta i fedeli al gran viaggio » e che con sensi di edificante pietà ha egli medesimo richiesti. Ad allenire l’ universale cordoglio , stabilì il senato accademico di questa università , chefossero renduti all’ illustre defunto giusti onori funebri, dovuti all’ eminenza de’ meriti suoi. Nel giorno 16 di marzo p. p. da tutta intera |’ università e da oltre a seicento studenti, che composti a sincera mestizia rendettero più commovente la funebre pompa; furono accompagnate le mortali spoglie del cavaliere Tamburini alla chiesa parrocchiale di S. Fran. cesco , ove, compiute le assoluzioni, il professore ordinario di stati- stica signor dottore Giuseppe Zuradelli recitò un breve elogi» fane- bre del defunto, nel quale fece rapidamente un quadro, siccome al luogo sacro si conveniva, delle principali virtù morali, che in grado eminente lo fregiavano , e i titoli adombrò pei quali la di lui partita essere ci deve sorgente di acerbissimo inconsolabile dolore. Dopo di che il corteggio , nell’istess’ ordine , accompagnò il cadavere sino al Campo Santo , assistendo alla tumulazione. Nel successivo martedì poi giorno 20 dello stesso mese, tutta intera l’università si è in corpo recata alla chiesa di S. Francesco, ed ha assistito alla messa funebre ed alle solenni esequie che furono ce- lebrate e decorate con opportune epigrafi. Con tali dimostrazioni di stima affettuosa ha questa università prestati gli estremi pietosi ufficii verso il cavaliere Tamburini, la cui memoria sarà sempre nella medesima al sommo onorata. X. (dalla gazz. di Mil.) Notizie recenti intorno all’Ebe, all’ Aiace ed all'Ettore di Canova. Venezia , 30 aprile. La pudica coppiera degli Dei fatta immortale anche dallo scal- pello del Canova, non adorna più la patria del suo autore. Messa al- Vasta dai creditori del primo possessore, destò subito in molti un vi- vissimo desiderio di sè, ed un veneziano mostrossi sopra gli altri sol- lecito di conservare alla città sua quest’ opera egregia. L’ accademia di belle arti avevala già stimata 48 m. franchi, e la gara degli. offe- renti ne aumentava la stima. Egli ne esibì 50200, e toccò quel. l’ estremo a cui l'ammirazione de’ giusti contemporanei giunger po- teva, poichè ben poche antiche statue forse a tanta altezza di prez- 179 zo salirono. Ma questo estremo fu oltrepassato da chi svelò subito col suo nome le macchine del monopolio. Allora. gli onesti offerenti si ritirarono , e costui ottenuta la palma per 54810 franchi, reputossi già arbitro e dell’Ebe e dei delusi amatori suoi. Tentò dunque di ven- derla privatamente , ma eglino non sofferendo che la lor buona fede e .la fama del Canova divenute fossero oggetto di traffico , niegaron- glii mal sperati guadagni, in guisa che un secondo esperimento d’asta minacciava a lui od ai rivenduglioli dei quali era rappresentante , la punizione per tali pratiche meritata. Soprappreso dunque da questo timore cedette la statua per un po’ meno di 50 mila franchi ad un negoziante straniero , incombenzato da altissimo personaggio, e colla perdita d’ un migliajo di scudi scontò la colpa del ratto com- messo al maggiore offerente, a Venezia, all'Italia. Le opere d' insigni artefici care sono ed onorate per ogni dove, ma carissime ed onoratissi- | me riescir deggiono perla terra ch'è patria di questi artefici, e che or- mai non può aver altra lode che quella dell’ingegno. Arrestandosi in- nanzial monumento dell’Emo, mi pare che un veneziano dica a sè stes- so: in questo monumento ha termine la gloria della spirante nostra re- pubblica, ma di quasorge un’altra nostra gloria meno splendida forse, ma senza rivali, la sola cheil tempo e la forza non possono mai ra pirci. La repubblica eresse al suo capitano per la mano del Canova questo monumento, ed al Canova che sopravvisse alla repubblica un altro ne eressero i re e i grandi dell’Europa. Con qaesta specie di conforti, con queste illusioni l’uomo ed il cittadino mitiga le avversità della dome- stica e patria fortuna. Dcebitamente adunque i veneziani rammarica- ronsi che nessun altra statua del Canova appo loro più rimanesse , quando il sig. Jacopo Treves, suo facendo il desiderio della città , pensò di compensare alla mancanza dell’ Ebe, per la quale tanta somma egli aveva invano offerta , coll’ acquisto delle statue semico- lossali di Ettore e di Ajace, le sole fra le upere della feconda mano del Canova che rimaste fossero disponibili in Roma. Giudice degno di queste statue fu l’ illastre storico della scultura , la contessa Al- brizzi elegantemente descrissele , ed il Boss: le chiamò esimie per la scienza anatomica in esse mirabilmente spiegata. Immaginolle il Ca- nova e le modellò subito dopo l’ esposizione in Vaticano dei due pu- gillatori , come esempio del genere grande e gagliardo, nel quale al dire dei greci spicca unicamente la bellezza, e come risposta alle os- servazioni degli artisti , rendendo ragione del. fin dove egli giunger sapesse coll’arte sua. Il perchè tenevale sempre nel suo studio, e le altre opere servivan quasi di prova e di esperienza a quelle industrie ed a quei magisteri ch’ egli con lavoro incessante rapportava all’Et- tore ed all’ Ajace. Aveva egli divisato non levare da esse lo scalpello 180 sinchéè gli fosse rimasta vita, e con amatoria diligentia non mai desi. stere dall’indurvi sempre un novello perfezionamento, non poten- dosi fare, secondo che osserva Platone, che non vi sia l'accrescimento nel rendere le cose più belle e cospicue. Quindi egli bramava assai che queste due statue rimanessero in Italia, anzi nella sua Venezia, e forse nell’ accademia, volendo egli ad un tempo e la patria onorare e l’amico che della fondazione e dell’incremento di quest’accademia fu assai benemerito. La morte attraversò sì nobile intenzione, ma ora ella è in parte recata ad effetto dal compratore , il quale ben si mostra meritevole delle ricchezze che la fortana gli concedette perchè le fa ininistre di gentilezza e di liberalità. ( Est. di leitera.) [E _nncrE I -i.-i;ikbkÉ;éiééécetiiiiintiosenenii » BULLETTINO BIBLIOGRAFICO Annesso all’ Antologia '*) N. XLII. Aprile 1827. N.° 614. STATISTICA AGRARIA della Val-di-Chiana. —Non basta alla lode- vole curiosità dei nostri tempi d’ in- formarsi del nome, della posizione geogralica e della storia di un paese; sì vnole conoscerlo sotto tutti gli aspet- ti, stadrarne ì ‘moltiplici rapporti con le umane società , definirlo esatta- mente per quello che è, e che potreb- be diventare : in una parola si desi- dera di acquistare sopra di esso l’ in- sieme di tutte le notizie che_ ne for- mano la Statistica. Seguendo 1} im- pulso di questa brama generale , le naziovi civilizzate non sì ravvolgono più viell’ ombre cupe del mistero + si svelano anzi le une alle altre, non occultando gii elementi della propria felicità e potenza, come quelli nep- pure della debolezza , o di un’esisten- za men fortunata. Molte provincie e città imitano questo esempio , e' così vanno giornalmente cresce:ndo quelle statistiche parziali, che dovranno al fine costluire un corpo di scienza, de- stinato a delineare in wu gran quadro gli nomini, e le loro istituzioni e tra- vagli, le regioni e i loro prodotti in tutta la superficie della terra abitabile, —La Val-di-Chiana, provincia di To- scana, celebre per le sue storiche ri» membranze e per i suoi fenomeni idraulici , che ci rammenta Porsena , e le antiche città etrusche di Chiusi, di Cortona e d’ Arezzo , il passaggio d’Avnibale , la cosunzione della via Cassia , la ‘disfatta di Piero Strozzi, e molti altri avvenimenti importan- ti; che ha per tanto tempo oscillato fra l° impaludamento e la cultura; che può in gran porzione considerarsi co- me una medesima conquista della per- severanza sopra gli ostacol:, e dell’arte sulla matura ; questa provinera ridotta oggi al punto di figurare , se non fra le più grandi, fra le più ubertose , (*) I giudizi letterari, dati anticipatamente sulle opere annunziate nel presente bullettino, non devono attribuirsi ai redattori dell’ Antologia. Essi vengono somnunistrati da’:igg. librai e editori delle opere stesse, e non bisogna confonderli con luarticoli che si trovano sparsi nell’Antologia medesima, sia= no come estratti o analisi , siano come annunzi di opere. popolate e ridenti d’ Italia , meritava bene , che si pensasse ormai a pub- blicarne la statistica. Tale è appunto l’ impegno che. si è addossato il ch. sig. Giuseppe GiuLi professore di Sto- ria Naturale e Botanica nell’ I. e R. Università di Siena, non per la tota- lità a dir vero degli oggetti compresi nel significato del vocabolo, ma al certo per molti , e quelli del più graude interesse . Quest’ opera ( che comparirà alla luce dalla Tipografia di Pandolfo Rossi) oltre a sviluppare dettagliatamente tutto riò che si 11- ferisce allo stato attuale dell’ agricol- tura della provincia, sarà corredata delle notizie, che vi hanno una stretta relazione , cosicchè la stria, la geo logia , lo stato di popolazione, quello di alcune manifatture e dì vari rami di commercio w. troveranno il loro posto. — ll trattato intiero sarà di- viso in due tomi di circa 20 fogli di stampa per ciascheduno , oltre alcune tavole sivottiche, ed una incisa in rame rappresentante tutta la provin- cia, della lunghezza di un braccio fio- rentinu e tre quarti, ed alta due terzi del braccio stesso. La materia tutta poi sarà distribuita im cinque libri : il primo dei quali parlerà delle vi- cende fisiche sofferte dalla provincia, ‘dell’ aria , del clima, della tempera- tura, delle acque potahili e delle me- teore, — Lo stato geologico, topografi- co e di popolazione, unitamente ad un saggio della storia civile di ogni comu- nità formeranno il soggetto del secondo ' libro, che sarà chiuso da un breve ri- stretto contenente tutto ciò, che nel libro è stato sviluppato. Alla topografia specialmente verrà data estensione, non limitandosi la descrizione di ciascuna comunità alla sua nomenclatura, confi- mazione e misura di superficie, ma ac- cennandone, ogni volta che si può, la longitudine e latitudine, l’elevazione a] disopra del mare, i terreni di piano, di collina, e di monte, coltivabili, prativi o boschivi, il numero ed il nome dei torrenti e dei rivi, ed altre notizie in- —teressanti la statistica : come il numero delle case rurali, quello dei bestiami , e delle piante arboree fruitifere, i pro- dotti delle quali danno vita ad un ramo qualunque di commercio, le manifatture, le miniere, le acque minerali,ec.In pro- posito poi di popolazione vi sarà isltui- to il confronto dell’attnale con quella che era pel1y61, e nel1815 di tutta l’intiera provivcia; e per fare apprendere il gran- dioso miglioramento di essa vi sarà , 181 fatto nn altro confronto della popola= zione delle parrocchie, il territorio del- le quali è confinante alla Chiana, o alle sue principali diramazioni nel decen- nio scorso dal 1815 al 1825, nei quali anni è stato in pieno vigore il sistema idraulico. — Si descriverà nel terzo li- bro lo stato dell’agricoltura in queila parte , che riguarda le diverse classi di uomini,} quali se ne occupano, gli ani- mali, e gl’ istrumenti che vi sono im- piegati: senza tralasciare di esporre il sistema di colonìs parziaria, general- mente adottata nel paese. — Nel quar- to saranno descritti i metoui di cultura, e vi si tratterà in conseguenza delle case di azienda e loro officine; dei ter- reni e lo1o preparazione ; dei cereali e legumi; piante olitorie e da filo; de- gl’ ingrassi e della rotazione agraria ; della vite, dell’olivo e della seta ; del nutrimento e custodia delle diverse spe- cie di bestiame, e dei volatili dome- stici. - Fivalmente il libro quinto sarà un epilogo di tutti i risultamenti che si ottengono dall’ agricoltura nella situazione in cui si trova, e di ciò, che sarà stato descritto nei libri anteceden- ti: resultati espressi in quantità nume- riche desunte dalle migliori sorgenti. —Le associazioni si prendono dai prin- cipali librai, e dai distributori del pre- sente manifesto , alle condizioni se- guenti: Prezzo, di ciascun foglio soldi 4 ; di ciascuna tavola sinottica soldi 6, del rame rappresentante la Valdichiana lir. 1, 13, 4 — Siena, 2 marzo 1827. 615. ASSOCIAZIONE ALLA SACRA BIBBIA ossia Veccluo e Nuovo Testamento, se- condo la volgata, tradotta in lingua ita- liana da mons. AnT. MARTINI Arcive- scovo di Firenze, con annotzzioni, divi- sa in dodici volumi. — La Sacra Bib- bia secondo la volgata, tradotta da mon- signor Antonio Martini arcivescovo dì Firenze, in uno stile piano e facile, eb- be tanto spaccio, che in pochi anni ne furono fatte numerose edizionia Roma, Firenze, Torino, Prato, Venezia , Ve- rona ed in altre città d’Italia. Questa traduzione è senza confronto la miglio- re di tutte le antecedenti, e quindi ha fatto dimenticare totalmente quelle del Malermi, del Marmochini, di Sisto V, e di altri traduttori anche anonimi — Tutte le precedenti edizioni ( tranne quelle di Venezia e-Verona ) hanno il testo a fronte, quindi sono assai volu- minose, e di un costo che non è alla portata della gioventù nè delle classi meno agiate. — A fronte di questo , pochissime copie se ne irovano in come 182 mercio di buona stampa: quella di Ro- ma dedicata a Sua Sanuta Pio VI di fe- lice memoria è divenuta rarissima, — Incoraggiato da tutto ciò il sottoscritto Tipografo si è accinto, senza esitazio- ne, ad una ristampa, la quale sì lusioga che potrà superare tutte le antegedeoti pel nitore dei caratteri, per la qualità della carta, e per la convenevolezza del prezzo. Di fatto nessuna edizione fu intrapresa in tutta carta velina e le- vigrta. Se vi è opera che possa avva- lorare le speranze di un tipografo e tranquillarlo sulla ingente relativa spe- sa, ella é la Sacra Bibbia. — Non le sole persove di lettere, e non i soli gio- vanì che s' incamminano nella carriera ecclesiastica, ma uguuno che percorra un corso di studi; ogni capo di fami- glia; ogni direttore di collegio o di ca- sa d’educazione vorrà certo onorare di sua sottoscrizione questa impresa che tevde a divulgare la conoscenza della Bibbia in ogni classe, conuscenza essen- zialissima a tutto il mondo cristiano. Quest’operaè tradotta in tutte le lingue, e tutte le nazioni hanno saputo e sanno trar profitto dai divini precetti, che in essa sono contenuti. Questa è la storia per eccellenza : tutte le altre storie che noo si appoggiano alla medesima, come a più sicura fonte, non ottengono quello scopo che credono di prefiggersi i loro compilatori. — Le annotazioni che s0- no poste a piè di pagina servono a di- lucidazione e a schiarimento dei passi che possono riuscire meno intelligibili al lettore în tanta distanza di tempo e di costumi Le note marginali servono per far rilevare tanto le epoche del mondo quanto quelle dell’ Era cristia- va: infine nulla vi è dimenticato che servir possa a renderne utile\e piacevo- le la lettura. — Pertanto altro noo ri- mapne al Tipo;rafo che di vedersi ono- rato in sì dispendiosa impresa da un non iscarso numero di associati , nei quali grandemente confida; e trovandosi quest’upera già posta sotto i Torchi, non ne verrà interrotta la stampa. — Condizioni dell’ associazione. La Sacra Bibbia, ossia il Vecchio e Nuovo Testamento secondo la volgata , tra- dotta in lingua italiana da monsignor Antonio Martini arcivescovo di Firen- ze, con annotazioni, »i stampa da (Gio. Silvestri in dodici volumi in 16° gran- de, carta velina sopraffine levigata. — Per la sicurezza della traduzione sì se- gue l’edizione di Roma 1784, che fu dedicata al Sommo Foutefice Pio VI di gloriosa e pereune memoria, — Ogni volume avrà un'incisione ricavata dalle migliori edizioni oltramontave che han- no figure. — L'elenco dei signori Asso- ciati verrà stampato in fine dei volu- mi, cominciando dal secondo o dal ter- zo, a fine di aver tempo di raccogliere le firme, essendo che ia stampa è già ìn corso. — Due diversi caratteri apposi- tamente fusi servono pel testo e per le note che sono poste a piè di pagina, — 1} primo volume non verrà pubblicato prima della fine del corrente aprile, ed in seguito ogni 40 giorni circa succede- 1à la pubblicazione di altro volume. — Il prezzo di quest'edizione è di un cen- tesimo italiano per pagina. — Per la legaturain brochure con coperta stam- pata, e per l'incisione sì pagheranno cent. 50, pure italiani, — Chi vor- rà concorrere a quest associazione, a tatto i) mese di ottobre del corrente anuo, è pregato di segnare il pvoprio nume, coguume, titoli e domicilio nel biglietto incluso al manifesto, per go- dere il favore di avere gratis ì dodici rami e le legature in brochure. - Le associaziom sì ricevono presso tutti i librai di Milano e d’Italia. . | Milano, 15 marzo 1827, tipografia di Giovanni Silvestri. 6:6. Storia della letteratura italia liana, di P.L Gincvene, trad. dal prof. B. PerortI, con note ed illustrazioni. Edizione rivista sull’originale francese, Firenze, 1826, tomo sesto. 617 Erisroca I Gio. Dave We- ser ad Emanvere ANTONIO CiGOGNA ; intorno alle colonne akritane e loro monogrammi esistenti dinanzi la cap- pella di San Giovanni della chiesa di San Marco di Venezia, incise nel vo- lume primo, pag 251 delle iscrizioni veneziane , raccolte ed illustrate dal Gicoona. Venezia, 1826 presso Gio. Orlandelli, 4.° di pag. 22 con tavole. 618. DeLL’acquenorto e della fon- tana maggiore di Perugia, ornata dalla scultura di Niccola e Giovanni Pisam , e di Arnolfo fiorentino. Ragionamento accademico con note, illustrazioni ed un’appevdice di documenti inediti .. Detto nel giorno 23 febbraio del 1827, nella letteraria adubanza tenuta per solennizzare il bramato ritorno delle pubbliche acque nella stessa città , da Gio. Barr. VermieLioLi. Perugia , 1827 presso Battelli e Costantini, 4° di paz. 64. 619. STORIA DELL’ ARTE diznostrata coi monumenti, dalla sua decadenza nel IV secolo, fino al suo risorgimento nel XVI, di d’Acincourt. Prima tradus, italiana. Prato, 1826-27 per i fratelli Giachetti. Tom. 1I.,8.° Dispensa set- tima delle tavole. Prezzo della dispen- sa lir, 10. 620. Sorra la lampada di sicurezza del celebre Humphry Davy, presidente della società reale di Londra , lettera al medesimo del D. Francesco OrioLI, prof. di fisica nell’universita di Bolo- gna. Bologna. 1827, Nobili p. 12. 621. OpERE teatrali di G. Marcucci RicciareLti. Fuligno 1826-29. Tip. Tornallini vol. 2 in 8.° 622. Nuovo Esame delle sorgenti delle private e pubbliche ricchezze, del D. Carro BoseLuini. Modena, 1826, G. Vincenzi, vol. 2 in 8.° di pag. 450 e 500, 623. SoprAi due discorsi del conte Barbacovi, l’uno della pluralità de’ suf- fragi nei giudizi civili, l’altro delle decisioni delle cause dubbie. Osserva- zionì critiche, lette in un’adunanza di dotti, dal dott. Carro BoseLLini Bo- logna, 1827, A. Nobili p. 16 in 4.° 624. DeLL’ orTIMA amministrazione della giustizia civile, ad impedire gli sconvolgimenti del diritto positivo, e la moltiplicità delle liti. Ragionamento in due pa:ti, di Carro BoseLuini. /Mo- dena,1820. E. R.Solani,8. di p. 200. 625. RirLessioni sulla general rifor= ma.del codice civile, dell’ avv. CARLO Bosetuini. Bologna, 1824. Bartolotti e Felici, 4.° di pag. 48. 626. Le otimPicne , Ja prima e se- conda Pizia, la terza ]stmia di Pinpa- Ro, tradotte da Cesare LuccBESINI, consigliere di Stato di S. A. R. 1’ In- fante Duca di Lucca, e uffiziale della Legione di onore. Lucca, 1826. Tip. Bertini, 8.° di pag. 180. 627. NoveLte storiche Corse, di Francesco Ortaviano Renucci. Bastia Stamperia Fabiani. 628. Storia ED ANALISI dell’ acqua acidula minerale di Montione pres- so Arezzo, con un appendice sopra quella di Chitignano, e sopra varie altre acidule delle vicinanze. Que- st’ interessante operetta del dott. An- ToNIO FABBRONI é divisa in due parti, La prima parte storica, ricca di molte interessanti e curiose notizie, si suddi- vide in storia cronologica, storia natu- rale, e storia medica. La seconda parte chimica espone i risultamenti delle ri- cerche analitiche per le quali il dotto autore ha determinato la composizione chimica di quell’acqua, usando non solo dei mezzi e processi conosciuti nella 183 scienza, ma anche d’alcuni nuovi in- gegnosi e suoi propri. Si vende dall’e- ditore Luigi Pezzati e da Guglielmo Piatti al prezzo di paoli 3. 629. DeL’ uTILITA’ ed uso del po- mo di terra, e del metodo migliore dicoltivarlo, del dott. Acostino Bassi. Lodi, 1827, Gio. Pallavicini , 8.° di pag. 48. 630 Osservazioni del dott. AGostI- no Bassi di Lodi sull’ opere del So- vescio, e nuovo sistema di coltura fer- tilizzante, senza dispendio di concio , di Gio. A. GioserT. Lodi, 1819. G. Pallavicini, 8.° di pag. 50. 631. Sutra FasBRIcA del formaggio all’ uso lodigiano, nel luogo di Ronca- dello in Gera d'Adda, di ragione del sig. conte Giovanni Barni Corrado ciambellavo di S. M.I. e R. Disserta- zione di Acostino Bassi di Lodi. Lodi 1820. G_B. Orcesi, 8.° di pag. 22. 632. MemorIA del dott. AGostino Bassi sui nuovi metodi di vinifizazione. Lodi, 1823. G. B. Oi cesi, 8.° pag. 42. 633. AnALISI CRITICA dei quattro di- scorsi del conte Carlo Verri, intorno al viuo ed alla vite, stampati da Gio. Silvestri in Milano dopo la. morte del- l’autore. Opera del dott. Agostino Basst di Lodi. Milano, 1824. F. Ru- sconi, 8° di pag. 70. 634. Nuova maniera di fabbricare il vino a tino esposto senza l’uso di alcu- ne maccchine, opera del dott. AGOSsT, Bassi, seconda ediz. Lodi, 1825. G. B. Orcesi, 8.° di pag. 48. 635. Nuovi cenni intorno all’arte di fabbricare i vini , all’ educazione dei filugelli e dei mori, ed altri oggetti agrari , del dott. Agostino Bassl, în aggiunta agli scritti antecedenti già da lui pubblicati. Zodi, 1826. G. 2. Orcesi,8.° di pag. 21. 636. ELocio di Giuseppe Piazzi, per Saverio ScroFaNI, membro corr:spon- dente dell’istituto di Francia, e dell’ac- cademia delle iscrizioni e belle lettere. Pulermo, 1826, R. Stamperia. 63n. Dei BeneFizi. Carme di AnceLO Moccnerti. Parma , 1827. Coi tipi bodoniani in foglio. Prezzo , esemplare nobile lir. 24. Esemplare signorile lir. 18. Esemplare comune lire 12. 638. Opere del cav. V. Monti, Bo- logua, 1827, dalla stamperia delle Muse. Voì. 4 in 12°, prezzo 1. 3, 20 it. 639. IL easToRE bene istruito , opera del. dott. Acosrino Bassi di Lodi , membro del collegio elettorale dei dot- ti, nella quale >’ insegna il modo di 184 ben govei nare le pecore , specialmente le spagduole, e di ritrarne.il più gran- de vantaggio. Aggiuntovi in fine il me- todo da esso cunosciuto in pratica il migliore di coltivare i pomi di terra per poter diminuire le spese ed accre- scerne il prodotto . Milano, 1812, De Stefani, 8.° di pag. 392 con tavole. 640. RaccuagLio delle operazioni degli eserciti confederati agli ordini del principe di Schwartzenberg, e del maresciallo Blucher , in sul finire del 1813 e nel 1814, del maggior generale lord BurcersA, inviato straordinario e ministro plenipotenziario di S. M. Britannica presso le corti di Tl'oscana, Parma, Modena e Lucca, è accreditato nelle guerre degli anni 1813-14 presso ì quartier generali delle armate alleate. Recato in italiano da Michele Leoni. Seconda edizione con documenti ag- giunti. Firenze 1827, Pagni e C. 8° di p. 308 con molte carte topografiche. 641. DecL’oRIGINE della clinica me- dica io Padova. Memorie storico-criti- che di Giuseppe MONTESANTO, soci» at- tivo dell’imperiale e reale sccademia di scienze, lettere ed arti di Padova. Pa- dova, 1827, tip. della Minerva, 8° di pag. 63. 642. La Maca di Teocrito siracu- sano, traduzione di Giuseppe Boxkcar, Firenze, 1827, presso P. Borghi e C. 8.° di pag. 26. 643. CoLtezione dell’ opere del cav. conte ALessanpro VoLra , patrizio co- masco, membro dell’ istituto reale del regno lombardo veneto, prof. ec. Firen- ze 1816. G. Piatti. vol. 5 in 8.9 con tavole in rame. 644. Le acque pI S. Romano, roman- zo storico di Walter Scott, volgariz- zato dal prof. Gaetano Barbieri. - renze, 1827. Cohen e C. Tomo I. 645. Esame criTICO con documenti d === inediti della storia di Demetrio di Iwan Wazilievisch, per Ses. Ciamer, R. cor- rispondente attivo di scienze e lettere + in Italia del regno di Polonia, ec. Fi- renze, 1827. Gius. Galletti, 8.° di pag. 75. 646. Le stagioni di Giacomo Tnom- son, corrispondenti all’originale inglese, tradotte da PatRIzio Muschi di Siena, con. prefazione , dedica , argomento , inno , ode e note, Firenze, 1826. G. Molini. 647. Saccio di opere teatrali del conte cav. Francesco Gamsara. Bre- scia, 1826, presso F. N. Cristiani , vol. primo. 643. BioGRAFIA UNIVERSALE antica € moderna, ossia storia per alfabeto della vita pubblica e privata di tutte le per- sone che si distinsero, ec, ec. Opera affatto nuova, compilata in Francia da una società di dotti, ed ora per la pri- ma volta recata in italiano con aggiunte e correzioni. Venezia, 1829. G. B. Missiaglia.Volume XXXIII. (LI-LU) 6/9. IL BUON GIARDINIERE; traduzione dal francese, con note di Carro Mau- POIL, tratta dalla 27ma ediz. pagigina del 1825. Venezia, 1826,tip.Gaspari, fasc. n, prezzo lir. 1, 88. 650. La merropPoLitana DI Micano , e dettagli rimarcabili di questo edifi- cio, pubblicata ed illustrata per cura del march. cav. GioaccHINO D'ADDA , con 35 tavole iù rame. Milano, 1824, coi tipi di F. Rusconi. ln fogl. at. prezzo l. 4o aust.; it. 1. 34, 80. 651. Lerrere PoLEWICHE su l’abuso del salasso, e sopra l’eccezioni fatte al tentativo di conciliare i medici 1ta- liani, di Domenico MeLi. Pesaro 1827, tip. di Annesio Nobili. Vol. Unicos e primo delle Opere mepicHE di Dome- nico Metti, 8° di p. 400, prez. bai 80. ERRORE NEL FASCICOLO 74, PAGINA 12, LINEA 17. vi sedè il terzo Niccolò leggasi stette coi piedi fuori del pozzo il terzo Niccolò = == ATTE NELL’'OSSERVATORIO XIMENIANO OSSERVAZIONI METEOROLOGICHE DELLE SCUOLE PIE DI FIRENZE Alto sopra il livello del mare piedi 205. APRILE 1827. | 3 A ermo. | "9 P | 4) = a te 3 Ri | (c°) a Ora 3 5 D A Ade Stato del cielo 7 FRNA IC RT RIE ae R0- i lata, o ©) (S) o I i | | i | 7 mat. |27. 9,3 | 9,0 | 4,0! 89 (Scir. Se. con neb. Ventic. I| mezzog: |27. 10,0 | 9,1 99 | 40 Greco Ser. nuv. Ventioc. It sera |27. 10,6 | 9,» | 5,1| 56! Sc, Le. Ser. con neb. Ventic.! 7 mat. |28. 0,01 8,7 |44| 79 Sc. Le.|Sereno belliss. Ventie. 2| mezzog. |28. 0,4 | 8,5 | 9,2 | 36 ‘Tram, |Ser. nuv, Ventic.;$, [ur sera |28. 1,2 | 94 | 5,7] 68 Scir. |Sereno Vento 7 mat. 28. 14 | 8,9 | 43 79 Scir. |Ser. nebb. Ventic. 3 mezzog. |28. 1,2 | 8,7 | 9,7 | 48 Lev. |Nuv. nebb. Calma rr sera |28. 1,7 | 9,9 1 5,7 | 87 iScir. |Sereno Ventic. | 7 mat. Bis 1,9 | 9,4 | 6,1 | gi Gr. Le.|Ser. nebb. Ventic. mezzog. 128. 2,0 | 9,3 |11,2 | 70 Maes. |Ser. nebb, Calma ti sera |28. 2,7 [10,7 |10;1 | 69 Lev. Sereno Ventic. 7 mat. |28. 3,0 |10,6 | 7,8| 85 Scir, {Se. con neb.in bas.Veatic. 5| mezzog. |28. 2,9 10,6 113,6 | 55 Lib. |Sereno Ventic. Weri sera |28, 3,0 |12,1 | 73] 80] | 80 iScir. |Sereno Ventic. Ù: 7 mat. ,28. 3,0 [t1,9 [106 | 79 | |Sc. Le.[Ser. nebb. Ventic. 6, mezzog. 128. 3,2 [12,5 15/3 DI Tram. |Sereno Vento _| xt sera |28. MEA 12,9 |1t,7 | 50 Gr. 'Tr.|Sereno Vento 7 mat. |28. 2,1 12,7 |ta,3 51 | = |Tr.Ma.{Bel sereno Bel sereno —Ventic. g| mezzog. |28. 1,7 {13,2 Ge Pi | Tr.Ma,'Sereno Ven, for.! rIsera |28. 1, LI 1138 10,8 SI. Greco |Sereno Vento | 2 STE tr da ona N anti 4 ld 4 Lerno. | — mu > È I S z2|a | gs [Fs 88 Stato del cielo iS si BURRI E ARIE | I SE | t) } | | I | 17 mat, |28. -1,t [13,0 | g9,0| GG] Scir. Ser. nebb. Ventic. | S! mezzog.!28. 1,1 \13,2 [16,0 | 37 |Se. Le. Ser. neb. Vento | rr sera 28. 2,3 (13,7 [11,9] 47 ‘Tr. Gr. Sereno Ventic. | 7 nat. 128. 2,4 |13,4 10,5 | 62 | Tr. Gr. Ser. nebb. Ventic. 9| mezzog. 28. 2,8 |13,5 [14,3 | 50 "Tr. Gr. Sereno Ven: for., rr sera 28. 2,8 | 6,3 [10,5] 61 Tram. Sereno Calma | 7 mat. [28. 2,3 [13,3 10,6, 63 | Tr. Gr. |Nuv. ser, Ventic 10° mezzog.|28. 2,0 |13,5 |15,0} 45 Gr. Le.|Ser. nebb. Vento i rrsera- (28. 1,2 [139 ‘11,3 57 | | Tram. |Ser. neb. Calma i 7mat. |28. 1,2 [12,8 86. 67. Sc. Le.|Ser con nebb. Ventic ri mezzog. 28. 1,2 (13,2 15,1 52 |Pa. Li. | Nuvoloso Calma | rr.sera 28. 1,4 {13,9 ' 9;5' 6r Ostro |Sereno Calma | 7mnat. |28. 1,6 131 | 900 70 Scir. |Ser. belliss. Ventic. 12. mezzog.|28. 2,3 |13;0 14,0 50 Mae. |Sereno Ventie I | rr sera |28. 2,6 114,0 | 9,31 74 Scir. |Sereno Calma E | Wwiinat. 128.3, 1332 | 9,0 | Si IScir. ‘Ser. neb. Calma 13 mezzog. |28. 3,3 |13,3 {14,5 | 60 ‘Pon. |Sereno Vento i" : tr sera [28. 3,1 |13;9 | 9,7 | 69 | ‘Scir. ‘Ser. nebb. è Vento |} 7 mat. (28. 2,9 [13,5 |10,0 | 75 Scir. |Ser. nebb, Calma 14 mezzog. 28. 2,1 |13,7 [14,9 | 55 Tr.Ma. Ser. nuv. Vento | | ri sera |28. 15 |14;0 |1t,1.| 75 Lib. | Nuvolo Ventic. | ! 7 mat. [28. 0,5 {13,7 | 9,0 | 92 | 005 Greco Pioviggine Vento 15. mezzog.'28. 0,0 (13,7 |1t,r| 85 | 0,02 Gr. Le. Nuvolo Ventic i | rt sera j27. 11,3 |14;0 |10,0 | 83 | 0,18 Tram. Nuvolo Ventic : | 7 mat. [27. 10,8 |12,7 10,1 82 Mae. |Nuv. rotto Ventic IO, mezzog.|27. 10,0 |12, 12, 5) r.Ma.|Nnv, ser. ento f 6 g.|27 8 5 5| 65 Tr.Ma.{N V 1i sera {27. 10,7 |12,3 10,9 | 78 Tram. |Nuv. sereno Ventie. 7 mat. (27. 10,7 (12,9 (10,0 87 Greco Ser. non nebb, Ventic I7| mezzog.;27. 11;0 |12;7 13,1 | 75 | 0,02/Pon. |Nuvolo Vento rt sera l27. 10,8. 13;1 ‘11,0! 79 Scir. !Ser. con nuv. Vento LTT ____1__0mònn—_——_—_—_ ii I[EÈ®@ \ 7 mal. 27. II,0 (3,0 |10,0 | 62,1 (UE Sereno i Calma 18, mezzog. 27. 11,t |12,9 |13,2| 68 Lib. |Ser. nuv. Ventic Ii sera 127. III dgr 10,1 | 88 | 0,06,Sc. Le.|Nuv. ser. Ventic 7 mat. 27. I1,t [13,0 9,5 | 96 Scir. |Ser. nb. Ventic.. 19| mezzog.;27. 11,1 {13,2 !13,8! 69 Tr.Ma. Nuv. sereno Ventic, tI sera lam. 10,9 14,0 112,0 76 Po. Li. Ser. nebb. Calma Rin TELI SZ DESERTA COTZT SR DAI ini e I SIA PIATTI VII SITE AE IT DE NA BI IL NOIE NIN DN RN DETTA 013 9W0Ieg 013901018 [ 01) -2W01A0]|q ord -09s0w12UY 0. ti n = ® s SD ° Stato del cielo CCC CATE AIN 5 Cig ei Aaa 7 mat. |27. 11,0 |t3,7 {10,0| 94 se. Le.|Nuvolo V entic 20 mezzog. |27. 11,0 |13,6 |10,7| 94 | 0,22!Lev. |Pioviggine Ventic 11 sera {27. 10,7 |«3,8 {11,0 | 98 | 0,06|Lib. Nuvolo Calma 7 mat. |27. 10,4 |12,9 10,5 | 99 — |Pon. 'Nuvolo Calma 21|mezzog. |27. 10,2 [12,6 [15,4 | 71 Po. Li. Nuv. ser. Ventic ri sera |27. 9,8 |12,8 [12,0 | 8r Sc. Li. Ser. nebb. Calma | | 7 mat. (27. 9,2 (13,0 {10,01 99 {0,42 Ostro |Pioggia Calma 22|mezzog. |27. 8,8 |12,9 [14,1 | 82 | 0,05 Ostro |Nuvyolo Ventic | Deere (ag 9 e 10,1 | 85 |0,31,Lib. |Ser. con nuv. Veptic | 7 mat. |27 9,1 [12,0 10,5 | 60 Ostro |Nuv. rotto Vento i23|mezzog. |27. 9,2 [12,3 [13,4 | 65 Lib. |Nuyolo Ventic | ri sera |27. 9,8 ‘12,4 {10,7 | 80 Sc. Le.|Nuvolo Vento 7 mat. |27. 8,0 |12,3 | 9,9| 93 [1 0,45'Lib, |Pioggia Vento ‘24 \mezzog. |27. 8,2 |12,t | 99| 89 | 0,29 Lib. {Nuvolo Vento {I sera |27. 11,0 [11,9 | 9,8 83° 0,16 Ostro. | Sereno Ven. for m mat. (28. 0,1 11,0. 11, 76. (Pon. |Nuv. ser. Ventic mezzog. j28. 0,6 [11,3 ‘12,4 | 72 \Po. Li. Nuvolo Ventic cf rI sera 128, 1,4 |11,6' 94) 88 'Ostro |Sereno Ventic 7 mat. |28. 1,5 |tt,3 ,10,0: 90 | Scir. |Nuv. rot, Ventic (26|mezzog. |28. 1,2 |t1,5 (14,7 | 59 Po. Li. | Nuvolo Vento I ti sera |a8. 1,5 |12,3 11,2! gt Lib. |Sereno Ventic | | 7 mat. {28. 1,7 |12,3 (10,7 | 92 Lib. |Ser.ragn, Calma 27 mezzog. 128. 1; 0, |12,g [10,20] 44 Lev. |Ser.nuv. rotti Ventic i II sera 128. 1,6 |12,3 '11,6| 60 Scir. |Sereno Ventic | 28. 0,0 [13,3 |10,3 | 78 Sc. Le |Ser. belliss. Calma | 28. 2,0 |14,3 [12,7| 56 Greco |Sereno Ventic, | 28. 1,9 |13,6 [12,0 | 59 Scir. |Sereno Ventic. Dai 28. 2,0 13,9 14,1 "62 Tram. |Sereno Calma 29 mezzo g. |28. 2,1 |14,3 [16,8 | 46 {Greco {Ser. con nuvoli —Ventic. | ir sera |28. 2,2 ‘15,4 |12,61 71 Tram. |Sereno Calma | 7 mat. [28. 2,4 [14,8 |11,4 | 80 Sc. Le. Ser. nebb. Calma '3o|mezzog. |28. 2,2 {15,0 {16,6 | 58 Po. Li. Ser. con nuv, Venta 11 sera |28. 2,2-|15,8 [12,2 | 77 Ostro |Sereno Ventic. - 2° 2 bi * x dì ua i ui = 1 ; [ t x x U rad pui Sr 164 ‘ “ 4 ) ph 4} . hate Ain 30, per fasciolo no | tminore di to fogli, =. ed ‘ogni “Volume Li ‘Recò om pagnato: da un; RENZE, Oda dal lori DI G.P.ri ZA Lon € pres 0 11 ; sat i’ E ai P. “n SCI CO x LETTERARIO — Un’Amico del tipografo Leonardo Ciardetti al Sig. P.Z. a Milano ual amico delle lettere non sbigottì al solo titolo del- l’Articolo: Pirateria libraria ec. inserito nella Biblioteca italiana N.° 134. e sottoscritto P. Z? E a questo lampo succedendo il tuono, ecco come l'Articolo stesso incomin- cia: » [Vessun diritto è in Italia meno rispettato che la santa proprietà dell’ Ingegno. Tal uomo che arrossi- rebbe di strappare un frutto dall’albero del suo wicino, lo aspetta per così dir sulla strada, e peggior dell’as- sassino, che mette innanzi la propria vita, e il più del- le volte sta contento a rapirne i doni della Fortuna, ei gli ruba a man salva il frutto di molti e lunghi anni consumati nella meditazione, logorando miseramente la vita ec. Ma pace! pace! Sig. P.Z! Forse in brevi detti ei fia dato acquietar la trepidazione che ne’ vostri più creduli lettori potete aver risvegliata, ed a voi stesso, speriamo ci venga fatto di restituire la smarrita calma, sicchè vi ricon- fortiate come femmina che troppo facilmente d’un sognato fantasma tremò. Il solo Ciarlatano ripone tutta la forza del dire in una confusa e tenebrosa magniloquenza; ma il leale amico del vero tenne sempre per incompensabil pregio , e debito , primo di chiunque parla o scrive la giustezza dell’idee, la proprietà dell’espressioni. Or qual delitto contempla egli l’egregio Sig. P. Z. sotto le criminali denominazioni di pirateria, di ultra-assassinio, di ruberia de’ frutti della logorante meditazione? Intend’egli forse l’attentato di chi entra nemico nel quieto ricovero del Pensatore, apre gli scrigni e ne invola gli scritti? oppur l’impostura (caso non imaginario) d’un usurpator di Fama, che Autor si annun- zia d’opre non sue? o finalmente Ja vile astuzia d’an tipografo che infranga i diritti altrui, elude le leggi colle contraffazioni? Nulla di ciò: ma intende il Sig. P. Z. di flagellar le ristampe che in ogni parte d’ Italia si fanno di opere d’ Autori viventi, non solo trascurando di aver- ne la permissione, ma ben anche disprezzandone il di- victo, E contro tanta iniquità, cagion forse prima della miseria della nostra moderna letteratura, non valendo la legge a frenarla, invoca il Sig. P. Z. il soccorso della pubblica opinione, che è la tremenda appendice de’ Codici. Or noi non negando che all'interesse pecuniario degli Scrittori sarebbe gran provvedimento, ove dato non fosse, di ristamparne l’opere senza l’assenso loro, potremmo d’al. tronde domandare se a questo mirar debbono le nobili fati- che della mente: se la vile idolatria dell'argento non è sol da perdonarsi al volgo degli Scrittori (di cui la causa e la sua non diremo che perori il Sig. P. Z.) volgo infelice che ignora i premii riserbati all'uomo d’ingegno, i diletti cioè della vita dell’anima, e la speranza di lasciar, quasi in re- taggio, dopo se una traccia di luce dell’intelletto, di sacro fuoco del core, che brilli inestinguibile insiem col suo nome, alla riconoscenza de’ secoli futuri: se l’opre più il- lustri non furono e composte senza il fine, e date in luce senza la rimunerazione dell’argento: se i Grandi dell’anti- chità, di cui gli scritti restano immortali esemplari del Vero e del Bello, non furon anzi nell’assoluta impossibi- lità di valersene come d’una via al guadagno, e però se non è da rivocarsi in dubbio che forse Za prima causa di tanta miseria della moderna nostra letteratura sia quella che dalla Cortina del Sig. P. Z. in detti di Pitio furore s' intese. Potremmo domandare se volendo anche col lucro o sovvenire all’inopia, o saziar l'avidità degli Autori, non fa d’uopo che questi si contentino d’un privilegio, e quasi d’un monopolio entro i confini dello Stato ove vivono: se non sarebbe soverchia ad un tempo ed assurda la pre- tensione d’un Autore, il qual non volesse che i suoi scritti fatti una volta di pubblica ragione; non si ristampassero in verun luogo senza l'assenso suo; talchè per esempio, tolta una tal condizione fosse vietato il ristampare l’opere d’un Francese in Alemagna, d’uno Spagnuolo in Italia ec. Riconoscendo esser l’ Italia divisa in troppò piccoli Stati , perchè ad un Autore possa tener Juogo di tesoro un privi- legio, o il rispetto alla proprietà dell’ ingegno nello Stato proprio, potremmo domandare se v'è, e se facil- mente può esservi una legge comune che vincoli l’indu- stria, e vieti il ristampare le di lui opere nell’altre parti d’Italia, che quanto unì la Natura, altrettanto separò la Fortuna. Potremmo domandare finalmente, se mancando una tal legge si può agevolmente creare un’opinione che vi supplisca. Ma finchè non vige nè una legge nè un’ opi- nione di simil fatta, non è certamente necessario protrarre il tuono della dialettica socratica fino a domandare se in que’ titoli di pirateria, d’ultra-assassinio, di ruberia, con cui il Sig. P. Z. onora l’indicate ristampe, risplende la giustezza e la proprietà onde, come dicemmo, suol farsi un pregio e un debito l’Amico del Vero. Ma con que’ titoli medesimi il Sig. P. Z. non carat- terizzò soltanto le accennate ristampe in generale; egli eb- be la cortesia (e questo è ciò che ora più importa) di ap- plicarli anche particolarmente alla ristampa dell’ Iliade volgarizzata dal Ch. Poeta Vincenzo Monti, che venne eseguita in Firenze dal Tipografo Leonardo Ciardetti; e per conseguenza fu questi favorito dal Sig. P. Z. dei titoli adulatorii di pirata, ultra-assassino e ladro. Leonardo Ciardetti rende umilissime grazie di cotanto onore al Sig. P. Z., confessa che questo linguaggio gli rammentò (non ha mai sospettato di perfida calunnia) il buon Giudice Dandino, che dormigliava sul suo tribunale durante la discussione delle cause, e poi destavasi, per gridar e sen- tenziar, checche si fosse, in galera, in galera! e final- mente prega il Sig. P. Z. a vigilare un momento ed udire le seguenti sue discolpe. Il Ch. Sig. Monti degnò l’umil Tiprografo fiorentino di sue lettere, e segnatamente di due, l’una in data del 29 giugno 1825, l’altra del 21 gennajo 1826. La prima co- mincia: « Fra pochi giorni uscirà la nuova edizione della mia Iliade per le stampe del Fusi, coll’indice delle ma- terie, Quest’indice in generale è il medesimo che quel- lo del Salvini, ma emendato e accresciuto. Statene in attenzione e a questo attenetevi per la vostra edizione». Il principio della seconda lettera è: « Eddi @ suo tempo li tre esemplari della mia Iliade, e gli altri tre delle mie Tragedie nella BerrA vosrra EpizioneE, e per la per- sona che me li presentò ve ne mandai i miei ringrazia- menti, che ora piacemi di ripetere vivamente ». Quanto al Fusi mentovato dal Sig. P. Z. confessa il Ch. Scrittore d’ aver con esso qualche impegno obbliga» torio, ma ragionando meglio dello stesso Sig. P. Z. non credè nè ripugnante a questo impegno, nè in alcun modo sconvenevole, il consentire a una ristampa in altro Stato, anzi l’ incoraggiare gentilmente chi l’imprendeva. A questi documenti che il Tipogrago conserva con ve- nerazicle, si aggiunga il Fatto, che quando egli fa a Mi- lano nel Marzo del 1825. il Sig. Monti stesso lo favorì d’ana Nota di correzioni all’ Edizione terza Milanese dell’ Iliade, per farne uso nella ristampa fiorentina. La Nota è scritta di proprio carattere dal Ch. Autore, e le prime correzioni sono le seguenti: Lis. 1.v.318 Sel portano gli Achei che posti furo Cohnice. . .... che posti sono Lis. 2, v. 267. Nè sia di tutti cor- rettor supremo Cornice. Ne sia ec. Li8.3.v.206. Biasmarsi i Teucri nè gli Achei si denno, Corrice.Biasmarnèi Teucrinèec, Alla luce non incerta di queste prove mansuefatto il furen- te Sig. P. Z., speriamo; si chiarirà che lungi dall’essere sta- ta impresa ed eseguita la ristampa fiorentina in onta, co- m°ei dice, de’ divieti del Ch. Volgarizzatore; fu anzi da lui degnata non solo di assenso, ma anche d’incoraggia- mento, e avendone ricevuto alcun esemplare, di gradimento, d’approvazione, d’encomio. E non sarà più un problema se il pubblico disprezzo a cui il Sig. P. Z. (sono sue frasi ) segnò la nostra ristampa, non ricada piuttosto +... vole- vamo dire, sopra di lui. Ma no; egli non pensò; che raro è il caso d’un’impudenza e d’una stolidezza qual sarebbe stata la nostra, se, a fronte di tanta facilità d’una vittoriosa mentita, avessimo falsamente annunziato al Pubblico che la nostra ristampa eseguivasi coll’ approvazione e sotto gli auspicii del Ch. Cav. Monti, ed era da lui di nuove corre- zioni favorita, Egli non pensò che ad accertarsi del vero, era ottima via l’udir la parte accusata, cioè Leonardo Ciar- detti, a cui esso abbozzator d’articoli di giornali, potea senz’avvilirsi compartir l’onore (onde lo avea prima degna- to un grande Autore) di scrivergli una riga. In una parola il Sig. P. Z. dormi; il sonno non ha leggi; e però non si segni egli al pubblico disprezzo, ma in lui si compatisca il vero e vivente Giudice Dandino. To. To. deonardo Cradetti al Sig. P. Z. Voi mi assalite con tanta virulenza e tant’ ira » prestantissimo Sig. P. Z., in un articolo inserito nella Biblioteca italiana dello scorso Feb. N.° 134., e vi adoprate tali frasi e tali espressioni, che potrebbero farmi credere da chi non mi conosce, e presta fede alle vostre accuse , non solo irreverente verso l’ egregio Sig. Cav. Monti, primo ornamento dell’ Italiana letteratura, ma eziandio malonesto. E tanto più facilmente potrebbe ciò per avventura accadere, in quanto che voi asserite di parlare colle parole del Monti medesimo. Ora siccome ambedue le sopra indicate colpe mi peserebbero molto sull'anima, quando ancora essendone io, come ne sono in- nocente, si trovasse un solo individuo, (e fosse pur egli un mal- vagio) il quale potesse solamente sospettarmene reo, così non voglio, e non devo dispensarmi dal rispondere al vostro entusia- stico, ed impertinente articolo. È detto in quello , fra le altre belle cose delle quali è tutto quanto fiorito, esser falso che la nuova edizione da me fatta in Firenze nel 1825 dell'Iliade tradotta dal celebre Cav. Monti, sia venuta alla luce colla sua approvazione, e sotto i suoi auspicii; Esser falso che si contengano in essa delle nuove correzioni, e che l’esimio Autore ne abbia donate alcune al Ciardetti; E final- mente che chi vantasse di averne avute dall'Autore medesimo ha mentito, ec. ec. Sappiate dunque, prestantissimo Sig. P. Z., e sappiatelo a vostra confusione e rossore, se pure ne siete capace, che io posso ritorcere benissimo l’argomento contro di voi, posso provarvi col- l'ultima evidenza che il mentitore siete voi, e posso chiamarvi con tutta ragione calunniatore in faccia al mondo intiero. Comprendo bene che un sì franco e brusco parlare vi parrà strano, essendo voi per lunga consuetudine avvezzo a strapazzare altrui, e non già ad esserlo; E nell'udirlo salterete con quattro gambe, e ripeterete colla solita vostra enfasi » omai ben conosciu- ta, che io mi sono un temerario di una audacia non tollerabile; 2 ma ogni vostro dire dovrà di necessità venir meno , in faccia alle prove della pura e schietta verità che io espongo al Pubblico in questa mia replica. Di più, oso dirvi che voi non avete neppure ragione alcuna di dolervi della dura, e scortese maniera con cui vi rispondo, seppure volete rammentarvi che mi avete dato del pi- rata, e dell’assassino. E dietro una sì gentile proposta , non pre- tenderete, cred’io, di averne in ricambio dei ringraziamenti, e delle carezze. Contentatevi pertanto che vi dica per la seconda volta che voi avete solennemente mentito per la gola, e siete un calunnia- tore, prestantissimo Sig. P. Z. E senza più preamboli, udite se ciò fia vero. L’esimio Cav. Monti mi scrisse di suo proprio pugno in data dei 29 Giugno 1825 nel modo seguente in una lettera che io con- servo in originale, come pure le altre che citerò in seguito, e le correzioni ancora vi accennerò. » Sig. Ciardetti stimatissimo -- Tra pochi giorni uscirà la nuova edizione della mia Iliade per le stam- pe del Fusi coll’indice delle materie. Quest’ indice in generale è il medesimo che quello del Salvini, ma emendato e accresciuto . Statene in attenzione, ed a questo attenetevi per la vostra edi- zione.» Che vi pare , prestantissimo Sig. P. Z.? L’Iliade tradotta dal Monti, da me ristampata in Firenze, è ella venuta sì, o nò alla luce colla sua approvazione, e sotto i suoi auspicii ? Ditelo in fede vostra. Sono io un pirata ed un ussassino , o siete voi un mentlitore nor tollerabile, ed un calunniatore? Ma questo non basta: il Cav. Monti prosegue così nella lette - ra stessa » Volendo voi poscia ristampare le mie Tragedie, pre- govi di seguire in tutto la recente edizione milanese in due tomet- tini, precedute da alcune notizie biografiche scritte dal Conte Cassi di Pesaro .» Voi vedete, prestantissimo Sig. P.Z, che anche la ristampa da me fatta delle Tragedie del Cav. Monti, è venuta alla luce coll’approvazione, e sotto gli auspicii dell’egregio loro Autore. Ma ciò sia detto per sopra più. Ebbene, siete voi ancor persuaso, prestantissimo Sig. P. Z. di essere veramente un mentitore, ed un calunniatore? siete voi persuaso che io non sono nè un pirata nè un assassino, e che non ho mancato in verun modo di rive- renza verso il Cav. Monti, nè al dovere di uomo onesto ? Se non ne siete ancor persuaso, aspettate un momento, che ve ne persuaderò io a forza di altre prove, volendo in questa abbondare con voi più che non farei con altri, perchè a giudicar- vi dal modo col quale assalite le persone, mi puzzate un poco di criminalista . 3 Nella precitata lettera il Cav. Monti conchiude così: » Ag- gradirò gli esemplari che mi promettete, (dell’ Iliade ) e ve ne anticipo i miei ringraziamenti ». Dovete convenir meco, prestan- tissimo Sig. P. Z., che le prove del mio assunto procedono chiare e luminose; e già la vergogna deve cominciare ad ingombrarvi la faccia. E questo non basta neppure, prestantissimo Sig. P. Z. Il prelodato Cav. Monti in altra sua lettera dei 21 Giugno 1826» mi scrive così : » Stimatissimo Sig. Ciardetti. -- Ebbi a suo tempo li tre esemplari della mia Iliade, e gli altri tre delle mie Tragedie nella bella vostra edizione, e per la persona che me li presentò ve. ne mandai i miei ringraziamenti; che ora piacemi di ripetere vivamente ,» Dunque? Tirate voila conseguenza, prestantissimo Sig. P. Z. che io l’ho già tirata. Per risparmiarvi poi l’incomodo e la fatica di una seconda catilinaria o verrina contro le mie piraterie, vi dirò ancora che nella prima delle citate lettere del Cav. Monti si legge pure questo paragrafo :» In quanto alla versione di Persio mi darò il pensiero di mandarvi alcune correzioni, purchè non abbiate fretta ». E nella seconda, si contiene fra le altre cose quanto qui vi trascrivo. » Le correzioni alla traduzione di Persio sono terminate, e tali che l’opera è quasinuova del tutto. Ma voi sapete i miei impegni col Fusi al quale non posso mancar di fede. Sarà in vostro arbitrio il farne nuova edizione come avete già fatto dell’Iliade e delle Tragedie, ma i primi riguardi io li debbo al suddetto Fusi, e voi siete troppo onesto per non dolervene», Dal che mi pare provarsi che anche la ristampa del Persio uscita dai miei Torchi,.è venuta in luce coll’approvazione ; e sotto gli auspicii del suo traduttore Sig. Cav. Mouti. Non sono io dunque nè un pirata, nè un assas- sino , prestantissimo Sig. P. Z., ma siete bensì voi.un mentitore, ed. un calunniatore nor tollerabile . E finalmente in vina terza lettera che io tengo pure in origi- nale e che fu da me ricevuta; il 13; Feb. 1827, fra .le molte cose che qui per brevità si tralasciano , si legge il seguente ‘periodo :» Ma poichè vedo che desiderate di gratificarmi, il. potete fare col man- darmi per occasione particolare un altro esemplare della bella edizione da voi eseguita della mia Iliade in tre volumi ». Dopo ciò segnate pure al pubblico disprezzo l'edizione dell’ Iliade che in questi giorni fu fatta in Firenze da Leonardo Ciardetti, che il Pubblico vi darà quella retta che voi meritate, prestantissimo Sig. P.Z.; e decidete voi stesso chi è di noi due che ha parlato colle pa- role del Cav. Monti. E per darvi tutte le sodisfazioni possibili, sappiate per ultimo che le correzioni che io tengo di carattere del Cav. Monti, e che egli si compiacque di donarmi a Milano in casa sua nel Marzo del 4 1825, sono quelle che si leggono: lib. I. v. 318. lib. II. v. 267. lib. INI v. 206. lib. IV. v. 178. lib. VI. v. 178, ed ivi y. 300, e lib. IX. v. 217. Non è dunque falso che la mia edizione contenga alcune correzioni y che alla cortesia dell’Autore piacque donarmi, ma sono bensì false, falsissime le accuse di cui voi mi caricate a larga mano, prestantissimo Sig. P. Z. Ed è vero, verissimo che io mi sono condotto col Cav. Monti col dovuto rispetto , circa le edi- zioni da me fatte delle opere sue, e voi avete sfacciatamente men- tito al cospetto del Pubblico, e siete un calunniatore. Ora il Mon- do a chi pensate voi che vorrà accordar maggior credenza, pre- stantissimo Sig. P. Z., alla vostra asserzione, ovvero al fatto?... Ma supponendo ancora che io non avessi ciò eseguito, e che senza dir nulla al Cav. Monti, avessi a dirittura ristampata l'Iliade, e l’altre sue opere; lasciando la cura ai Giornali di portarne la nuo- va nella capitale della Lombardia , sareste voi da lodare esprimen- dovi come avete fatto, prestantissimo Sig. P. Z.? Sarebb'egli il Ciardetti, in questo caso, più colpevole di tutti gli altri stampa- tori italiani, dal momento che il male è così generale, così radi- cato , e talmente passato in abitudine nelle diverse provincie d’Ita- lia, che alcuni pensatori soltanto ne sono scandalizzati? Dal mo- mento che colla più gran buona fede del mondo un librajo crede di avere adempiti tutti i riguardi dovuti alla proprietà letteraria; inviando all'autore d’un libro un esemplare della nuova edizione? Un uomo savio e giusto deve egli andare in collera, e pro- rompere in villane ingiurie contro tale, o tale altro stampatore, come voi avete fatto contro di me, prestantissimo Sig. P. Z., 0 piuttosto: limitarsi a prender di mira le cause di cui le ristampe non sono che le conseguenze necessarie, e cercare i rimedii per farle scomparire? Io non intendo d’entrar qui nella quistione ancora agitata in molte contrade, e più che altrove in Francia, sul termine che la stessa legge deve mettere per il vantaggio della scienza, e del- l'industria, al privilegio esclusivo ‘ch’ella accorda ad un Auto- re, o a chi di ragione, dopo la pubblicazione d’una prima edizio- ne. Mi basta che sia riconosciuto che per un gran numero d’anni, la proprietà letteraria è una proprietà egualmente sacra e più rea- le di tante altre che le leggi proteggono, e che gli scrittori, o chi di ragione per essi, hanno di diritto naturale ed incontrastabile, e dispongono di questa proprietà come lor piace, e per il loro maggiore interesse . Nei paesi ove questo diritto è riconosciuto, e protetto dalle leggi, lo stampatore che lo viola, commette realmente un delit- to, commette un furto a spese dell’Autore, ed i tribunali ne fan- no giustizia, 5 È egli forse lo stesso in Italia? Non v'ha dubbio che nel re- gno Lombardo-Veneto la legge protegge gli scrittori lombardi e veneziani, ma protegge ella egualmente contro la rapacità come voi la chiamate prestantissimo Sig. P. Z., o se vogliamo parlare con più giustezza ; contro l'industria degli scrittori, o editori dell’altre parti d’Italia? Nò senza dubbio, prestantissimo Sig. P. Z. Dobbiamo noi To- scanì attribuire per avventura agli scrupoli degli stampatori Lom- bardi il vedere vispettare la maggior parte del tempo a Milano, i privilegi che noi non abbiamo neppure a casa nostra ? E non è piuttosto perchè le nostre produzioni, originali, traduzioni, o ri- stampe; non si affanno al gusto di tutti i paesi? Ma se noi pubbli- chiamo un'opera che si confaccia al gusto di tutti i paesi, non la vediamo noi subito ristampata da un capo all’altro della Penisola ? E meno alcune privative locali, che sono d’una tenuissima utilità a quelli che le ottengono, non vediam noi questo sistema di bri- gantaggio e di pirateria, come voi lo chiamate, esercitarsi per tutta l’Italia, perchè non esiste alcuna legge generale che protegga la proprietà letteraria di tutte le parti di questa bella contrada? Qui noi siamo perfettamente d’accordo; prestantissimo Sig. P. Z., ed io ripeterò con voi: E quando avverrà mai che una mano possente e benefica ponga provvedimento a sì esecrandi ladroneggi ? Ed anzi vi pregherò ancora a parlare il più presto possibile, giacchè lo avete promesso, dei rimedii che a tanto male»sono da opporsi. Ma chi ne ha colpa, se noi ci troviamo in uno stato cotanto contrario alla propagazione delle lettere, della civiltà e d’un ramo così ricco d’indastria? Si può egli accusare quel disgraziato stam- patore, che fa ogni sforzo per trovare una occupazione ai suoi tor- chi, in mezzo a delle circostanze generali di cui egli è la vittima del pari che gli scrittori, i letterati, edi sapienti d’ogni maniera, caduti egualmente nello scoraggiamento'? Questo stato di cose è tanto più deplorabile, in quanto che potrebbe farsi cangiare con un solo tratto di penna: e tutti i librai d’Italia che oggi sono obbligati ad esercitare quella che voi pre- stantissimo Sig. P. Z., chiamate pirateria, e che è divenuta la conseguenza naturalmente viziosa del vuoto che si trova nella le- gislazione, vedrebbero con gioja operarsi questa felice rivoluzione. To dico che con un solo tratto di penna si potrebbe far. can - giare questo stato di cose, e lo provo. Che tutti i Governi d’Ita- lia s' intendano fra loro su questo proposito, ed una legge di pochi articoli ben chiari, ben precisi, e non suscettibili di false interpe- trazioni, porterebbe la sicurezza, e ridesterebbe i nostri spiriti abbattuti, i nostri ingegni scoraggiati, e noi non vedremmo più i 6 nostri letterati esser costretti a mendicare delle soscrizioni per fare stampare le loro opere. I librai potrebbero far loro delle proposizioni onorevoli, e l'industria tipografica diverrebbe per tut- ta l’Ivalia una sorgente di considerabili benefizi. Ma per ottenere questi bei risultamenti, bisogna che un libro che sia stato stampato , per esempio, a Catania od a Palermo, non possa essere ristampato a ‘l'urino, od a Venezia; bisogna che la'leg- ge colpisca lo stampatore toscano che si è impadronito di un libro stampato a Bologna, egualmente che i contraffattori milanesi di un altr’opera toscana (1),e che i toscani medesimi dal canto loro possa- no contare sulla stessa protezione in tutte le altre provincie d’Italia. Noi prestantissimo Sig. P. Z. affrettiamo coi nostri voti una misura che tanto interessa la gloria, e la letteratura italiana, e la prosperità di una numerosa e rispettabile classe d’uomini. E ne facciamo in tutti icasi, perchè i in qualunque stato di.cose, i Gior- nalisti delle altre provincie d'Italia, si ricordino che siamo tutti italiani, ed abbiamo eguali titoli all'indulgenza così per esser To- “scani, come per esser Lombardi. Ecco, prestantissimo Sig. P. Z. le cose che. mi sono creduto in obbligo di rispondere alla diatriba di cui vi siete compiaciu- to onorarmi nella Bibl, italiana. Dopo di.che non mi rimane che una solenne protesta a farvi, ed è questa. Quando ancora non venisse mai messo ad effetto il benefico provvedimento invocato qui sopra, e desiderato con ardore da tutt i buoni, vi prometto sulla mia fede che non ristamperò mai le opere vostre. E quasi quasi vi darei guarentigia per tulti i miei confratelli ancora. Del resto, se voi siete onesto, come voglio sperare ,. siccome mi avete calunniato pubblicamente, così per togliervi il vitupero di cui vi siete coperto, dovete pubblicamente disdirvi. E poi co- mandate pure con ogni libertà all’umilissimo, vostro servo LeomARDO CASSA T'ipografo Fiorentino (1) Il Tipografo Silvestri ristampò in Milano L’ITALIA AVANTI 1L Domnio pei Romani, opera dell’egregio Sig. Micali, ridendosene del contratto a lui fatto” proporre: dal dotto autore, ‘coll’offerta pure delle molte correzioni ed. aggiunte che avea fatte all’ opera, (stessa; dei ra- mi ec. ec. — Di questi esempi potrebbero citarsene moltissimi. Ma mon è necessario poichè tutti li conoscono. e_N ro i i FA NI _MIAITTNTANT MANIFESTO Un nuova edizione de’ Classici Latini, che alla ti- pografica nitidezza e ad una dicevole economia aggiunga i pregi della più scrupolosa correzione , è quella che gli Editori Coen e Compagni si propongono di offrire per as- sociazione al culto Pubblico. Senza obbligarsi a seguire costantemente piuttosto le une che l’altre tra le più rinomate Raccolte dei latini scrit- tori, si preferiranno, rispetto ad ogni autore, le edizioni che ottennero l’universale suffragio dei dotti, e delle qua- i si renderà ragione nell’ avviso latino premesso al primo volume delle opere d’ ogni scrittore. Si daranno eziandio le vite latinamente scritte, ed a hiarimento d’ alcuni luoghi difficili verranno aggiunte a piè di pagina brevissime note grammaticali e storiche. In tre classi, che formeranno altrettante distinte asso- ciazioni, saranno raccolte le Opere degli Scrittori del ecol d’oro o al secolo d’oro vicini. La classe per la quale è aperta la presente associazio- e conterrà le opere di Cornelio Nepote, Sallustio, Giu- fo Cesare, Tito Livio, Cornelio Tacito, Svetonio, Vir- ilio, Orazio, Catullo, Tibullo, Properzio, Ovidio, Fe- ro, Cicerone. La direzione della parte letteraria resta affidata a ei professori conosciuti per altre letterarie produzioni. i Il sesto, carta, e.carattere saranno quelli del presente ifesto. Ogni volume conterrà compensatamente non menodî pag. 200, e si rilascerà ai signori Associati al prezzo di Paoli 3 Fiorentini, restando a loro carico le-spese di da- zio e porto. Terminata l’edizione della prima classe, sarà in ar- bitrio de’ signori Associati il sottoscriversi o no per le successive. Il primo volume contenente le opere di Cornelio Ne- pote si distribuirà nel corso del prossimo luglio, e quin- di un volume ogni mese fino al compimento della prima Classe . Le Associazioni si ricevono in Firenze dagli Editori in via de’Ginori all’insegna di Minerva, e dai principa». li librai d’ Italia. Firenze 9g Maggio 1827» % INI_MIAIATTNTANT Eisdem temporibus Persarum rex Darius, ex Asia in -Europam exercitu trajecto,(1)Scythis bellum inferre de- erevit. Pontem fecit in Istro flumine, qua copias tradu- ceret: ejus pontis, dum ipse abesset, custodesreliquit prin- cipes, quos secum ex Tonia et Aolide duxerat; quibus singulis ipsarum urbium perpetua dederat imperia. Sic enim putavit facillime se graca lingua loquentes, qui Asiam incolerent, sub sua retenturum potestate, si ami- cis] suis oppida tuenda tradidisset: quibus, se oppresso, nulla spes salutis relinqueretur. In hoe fuit numero Mil- tiades, cui illa custodia crederetur. Hic cum crebri affer- rent nuntii, male rem gerere Darium, premique ab Scy- this, Miltiades hortatus est (2) pontis custodes, ne a for- tuna datam ocasionem liberandae Grecia dimitterent. Nam si cum his copiis, quas secum transportaverat, interi- isset Darius, non solum Europam fore tutam, sed etiam eos qui Asiam incolerent Greci genere (3) liberos a Persarum futuros dominatione et periculo. Id et facile effici posse: ponte enim rescisso, regem vel hostium ferro, velinopia, paucis diebus interiturum. Ad hoc consilium cum pleri- que accederent, Histiaeus Milesius ne res conficeretur, obstitit, dicens, non idem ipsis, qui summas imperii te- nerent, expedire et multitudini, quod Darii regno ipso- rum niteretur dominatio: quo extincto, ipsos potestate expulsos civibus suis peenas daturos. Itaque adeo se ab- | horrere a caterorum consilio, ut nihil putet ipsis utili- us, quam confirmari regnum Persarum. Hujus cum sen- tentiam plurimi essent sequuti, Miltiades non dubitans, tam multis consciis, ad regis aures consilia sua perven- | tura, Chersonesum reliquit. (4) Juxta Herodot. et Justin. constabat centum quinguaginta millibus. (2) Auctor Miltiadis consilium perfidissimum laudat. Excu- satur ab aliquibus his verbis: fider2 extraneo dumtaxat, eé privatim datam fuisse; illam autem et patriae et juris na- turalis, nulla privata pactione aboleri. (3) MS. Leiden. 2. legit, Graecos generis ELEMENTI DI CHIRURGIA DI A. G. RICHTER RECATI SULLA SECONDA EDIZ. DALL’ IDIOMA TEDESCO NELL’ITALIANO ARRICCHITI DI VARIE NOTE DA TOMMASO VOLPI ED ORA SOTTO LA DIREZIONE DEL CAV. PROFESSORE ANDREA VACCA BERLINGHIERI CORREDATI DI NUOVE ANNOTAZIONI DAL DOTT. RANIERI CARTONI ASSISTENTE ALLA CATTEDRA DI CLINICA-CHIRURGICA DI PISA MEMBRO CORRISPONDENTE DELLA SOCIETA’ REALE DI MEDICINA DI MARSIGLIA. Dieci grossi Vol. in 8.° di circa pag. 400 per ciascheduno con molte tavole in rame, -——_—_____m e PISA PRESSO SEBASTIANO NISTRI 1827. 0; a ni igor ced Lori u ne —. rbotsagia 23 61708 ie” ‘ da n P RES ; anoeerzona: «PAD | ù i “P rriLi Ne n PAPIRI Lasuitioi ta AnD ; »*. } na i v L CSI, riioues, LTS e ina 18 ti CL ent dia SITTUIT 1001 pi ì. è Sg i TELO a à tea vpi aa ica | QIASA ‘ava 20% Lr at fas tray Gara i MOT srivsgita. st ì opsclisibranio Un. pod patio i 8 mi do) ‘bro Stott «Mon sido “ + i Ù . x % ” è uo à CC I n] A ASP doo MU. IITEIM. GuATTO@ARHR. 0RBSAY È *X da Ù Li LR è. ro i * MANIFESTO Molte circostanze, che lungo e del pari inutil sareb- be qui riferire, sonosi interposte alla continuazione di quest Opera; ma la principale di esse, la più importan- te, e che con nostro grave rammarico non possiamo nè dobbiamo tacere, ella è stata la perdita deplorabile del celebre nostro Prof. Vaccà. Destinato questi, come è già noto, a rivedere le Annotazioni, lavoro del Sig. Dott. Cartoni di lui allievo ed ajuto, parecchie ne ritenea sul suo tavolino allorchè cessò di vivere, le quali mischiate tra i numerosi scritti suoi ‘proprj ,etrai suoi libri ec., non si sono potute rinvenire, e porre in ordine se non con molta difficoltà, e dopo un certo spa- zio di tempo. Ora che non solo sonosi esse tutte ritrovate e raccolte, ma altresì redatte e ordinate dietro le copiose ed impor- tanti osservazioni fattevi da quel sommo Chirurgo, ci troviamo in istato di assicurare non tanto la pronta pub- blicazione del 2.° Volume dell’ Opera quanto ancora dei successivi. In questo secondo Volume si troverà il trat- tato degli Aneurismi, e nelle Annotazioni al medesimo sì troveranno ampiamente dilucidate tutte le opinioni de’ più eminenti Chirurgi moderni su tal’ importante soggetto, ed in particolar modo quelle dei due sommi nostri , Scarpa e Vaccà. Due di tali Volumi vedranno la luce dentro il corrente anno. Niuna alterazione sarà fat- ta al prezzo d’ associazione, la quale per altro s’ inten- derà ia alla pubblicazione del terzo Volume, alla fine del quale si troverà l'elenco degli Associati; e dopo tal’ epoca ne verrà aumentato il prezzo. Si sta intanto preparando un’ Elogio storico del Prof. Cav. Vaccà, nel quale si troverà una esatta e completa notizia dei processi operatorj proprj di quel celebre Operatore, ed inoltre una chiara ed istruttiva esposizio- ne delle particolari idee che egli avea in fatto di patolo- gìa chirurgica, in virtù delle quali tanto distingueasi la scuola Chirurgica Pisana, d’ onde uscirono tanti abi- lissimi Chirurgi, sì nazionali che esteri, tutti imbevuti di quegli eccellenti principj, per cui più o meno mo- stravano e mostrano l’ impronta del Genio che li aveva istruiti . L’ Elogio sarà adorno del Ritratto somigliantissimo del Prof. Vaccà, rilevato dal quadro che ne fu fatto nel 1824 da celebre straniera Pittrice, ed inciso da eccel- . lente bulino: L’ Elogio col Ritratto annesso verrà rila- sciato gratis a tutti gli Associati a questa edizione degli Elementi chirurgici del Richter colle annotazio- ni ec. Chi riceverà, e garantirà 192 Associazioni prima della pubblicazione del terzo Volume, ne avrà una copia gratis. Le Associazioni in Pisa sì ricevono dall’ Editore Seba- stiano Nistri, e al Gabinetto Letterario al. N.° 697. nelle altre Città dai dispensatori del presente Manifesto . Pisa 28 Maggio 1827. GIORNALE DELLE VENDITE DEL CIRCONDARIO E GIURISDIZIONE DELLA REGIA RUOTA DI PISA. Questo Giornale che già da molti anni si pubblica in Pisa con privativa dalla Tipografia Nistri, contiene l’an- + munzio di tutte le Vendite Giudiciarie e di altri Atti di Procedura provenienti dai Tribunali civili compresi nel vasto Circondario, e Giurisdizione della R. Ruota di Pisa, che a forma del Codice di Procedura debbono es- sere inseriti nei pubblici fogli, non meno che li avvisi di altro genere che piaccia a taluno di farvi inserire. Ogni settimana se ne pubblica un Numero; e dal prossimo Giugno in avvenire conterrà ancora l’ annunzio di tutti i Libri che si stamperanno nella Tipografia Ni- stri, e di tutti quelli che gli perverranno. L'Associazione è fissata a Lire quattro fiorentine anticipate per ogni se- mestre in Pisa, e Lire sei franco di porto per tutto il resto della Toscana; e si riceve in Pisa al Negozio Ni- stri in Borgo, al Gabinetto Letterario posto lungo 1° Ar- no al N.° 697, e nelle altre Città dai distributori del presente Manifesto . Pisa 29 Maggio 1827. ia E° dei; vu IFTARE d'onde n pe soi sibi L, ada NI oli SARE vid so pe D ca pri set îlY Da JR, APRE) gittoh MAT de suoi FINELEOR LA ! s AI a LT sel. pei > dg “Sor LainfiooHiE ssi). feb ns ni ki i Rae Pa de 3 gut dat ELL rali Aes ‘ac tagt: Aa 00 DICTE n "ae Forio sr nto; [a CIELAO agito ° DACATTTE Lisibad FRETTA “gii UL) ste i “tri sîtm oi ‘also Bite tgalth TATTO \aio ingicanzA* Fi dd Cpt: ava ig ato ilari in i ti Lirio bio. Sn quota Siino rrtì omIdDp vii fi dale” (ati 16 damn he Chi Te. pei! £ f ea siae, to sei Tipi ovdoii ded signs dh'LoAtal ano odierdtis cati cd le: oa [abb hotugineib ib In) Suala ifforr < 9 99 | pagar 72 PIAGA: fi e iS x x se ” ”» - LS dii Mi GALLERIA OMERICA O_RACCOLTA DI MONUMENTI ANTICHI ESIBITA DAL CAV. FRANCESCO INGHIRAMI PER SERVIRE ALLO STUDIO DELL’ILIADE E DELL’ ODISSEA MANIFESTO uesta collezione compita, qual nuovo commento alle Opere d’ Omero, fu invano desiderata finora dagli amatori delle lettere e delle arti, poichè il Begero, il Tyschbein, l’ Heyne, lo Schorn ed altri, parte dei quali ne intrapresero l’ edizione con una magnificenza non ordinaria, lasciaronla imperfetta. Ora si esibisce nuovamente al Pubblico con un me- todo di più sicura esecuzione, e con dispendio assai più moderato. Frattanto l’Opera è già avanzata in gran parte nel momento che se ne propone al Pubblico l’ associazione. La scelta dei monumenti è rigorosamente limitata a quei che trattano soggetti descritti da Omero , senza neppure ammetiervi le favole ch’ egl’ introduce come episodi nei suoi poemi, o che non fanno parte della nar- razione dei soggetti di primario interesse. Non ostante ci lusinghiamo d’ essere estesissimi quanto bramasi in questo prescrittoci limite, e quasi osiamo dire compiti, avendo posta ogni cura , per- chè alla collezione che si esibisce non manchi verun monumento noto di quei che rammentano dei fatti trattati da Omero. Le rappresentanze saranno distribuite in duecento rami in circa, i quali potranno servire di aggiunta alle Opere di Omero, © legando i rami colle Opere, o legando questa collezione come un tomo aggiunto alle medesime. Il resto consiste in una ragionata Introduzione, ove si fanno delle osservazioni principalmente sopra i ‘ Poemi d’ Omero, come anche sopra gli Eroi che vi sono introdotti: in una brevissima interpetrazione dì ciascuna tavola in rame: in un prospetto generale della parte storica di ciascuno dei due poemi: in un prospetto speciale della teocrazia di Omero antepo- sto ad ogni libro: in un esteso argomento partico- lare di ciascun libro , il quale esponendo in prosa quanto nei respettivi canti dei poemi si contiene, potrà molto abbreviare, ed anche in qualche modo supplire alla lettura della poesia omerica per chi ne fosse sprovvisto, o per chi mancasse del tempo ma- teriale per occuparsene, come specialmente accade agli artisti. In fine osiamo lusingarci che tali sussidi uniti alle rappresentanze potranno contribuire non poco a mi- gliore intelligenza delle poesie omeriche, e faranno vedere come furono intese e seguite dagli artisti dell’ antichità, al quale scopo mira principalmente l'Opera che si esibisce. Il formato di questa sarà in ottavo, per assimilar- si a quelle d’ Omero, e senza nessuna carta piegata nei rami. Sono introdotte in questa collezione trentacinque ta- vole circa in semplici contorni, perchè ci sarebbe im- possibile di esibirle in miniatura come si trovano in un codice originale dal quale si traggono ; oltre di che riuscirebbero di un prezzo esorbitante ed inutile, per mostrar pitture poco valutabili rispetto all’ arte, come ordinariamente esser sogliono quelle dei codici. Gli altri rami saranno esibiti coi convenienti chia- riscuri e colori, come si videro quei dell'Opera intito- lata Monumenti Etruschi o di etrusco nome; prove- nendo ancor questi dalla medesima Poligrafia Fiesola- na, e dall’ Autore di quell’ Opera eseguiti o diretti. Questa collezione di monumENTI ANTICHI oMERICI sarà distribuita ai Sigg. Associati in 36 fascicoli circa, ciascun dei quali composto di sei tavole in rame, e otto pagine di testo, Il prezzo è di 2 franchi per fascicolo, distribuiti uno al mese, o tre ogni due mesi ad elezione degli Associati, da dichiararsi nell’ atto della firma d’ as- sociazione. La carta, il sesto, i caratteri, e le stampe in rame saranno simili al manifesto, accompagnato da un ra- me che si dà per saggio. Di quest’ Opera si stampano ancora venticinque co- pie in carta distinta, al prezzo di tre franchi. Le associazioni si rieevono dai dispensatori del presente manifesto, e dai primari negozianti di libri della Toscana, e d’ altrove. DALLA POLIGRAFIA FIESOLANA Questo di 1. Maggio 1829, ANTOLOGIA | N.° LXXVII. Maggio 1827. Annales de l’ imprimerie des Alde ec. — Annali della tipografia degli Apr , o storia de’ tre Manuzi , e delle loro edizioni; opera di Ant. Auc. RenovarD. Seconda edizione. Parigi 1825. Vol. 3. presso l’autore. 1 ri non si può rammentar senza commozione il ri- truovamento della stampa ; così non si posson nominar sen- za gratitudine coloro , che più degli altri contribuirono ai progressi di quest’ arte maravigliosa. E tanto più dessi a lor render testimonianza di animo grato, se i medesimi in © un coll’ avanzamento della tipografia, anco alle lettere re- carono giovamento. Niuno, a mio avviso, sotto questo dcp- pio rispetto può meritar più de’ celebri Manuzi il prima- to: onde lodevolmente adoperò il sig. Renouard che con assidua cura gli annali gloriosi tessè delle loro ricercate edi- zioni, tutti i particolari descrivendone, come ad esatta com- pilazione conviensi. Non è che per l’avanti lasciato fosse | incolto questo campo : che Unger alemanno nel 1729 diè il primo Za vita d’ Aldo Manuzio l'antico; Apostolo Ze- no a Venezia nel 1736 pubblicò le Notizie Manuziane; il nostro Dom. M. Manni pure ne scrisse, limitandosi però al . solo Aldo Manuzio, come il P. Lazzeri a Roma del solo | Paolo Manuzio occupossi; e ancor Mittaire e il Tirabo- i amd e 2 schi ne dierono nelle loro opere più, o meno estesi rag- guagli . Ma niuno ci presentò un catalogo universale , e completo , benchè altri si trattenesse in digressioni ,, o in oziose particolarità, ed altri si mostrasse troppo prolisso È menzionando perfino edizioni non mai esistite. Vinse ogni altro predecessore il cardinal de Brienne dando alla luce la serie delle edizioni Aldine (1) da lui medesimo compilata coll’ aiuto del P. Laire : restava però sempre abondante messe da raccogliere , e di molte rettificazioni abbisogna- vano questi d'altronde pregevoli lavori. Il sig. Renouard affezionato a questa collezione fin dalla gioventù procurò di farne acquisto , e venuto in possesso di quella del pre- lodato cardinale poco avanti la di lui morte potè renderla quasi completa. (2) S'accorse però ben tosto quanto man- cante fosse la serie del Porporato, e riprendendo l’abbozzo che prima ne avea fatto, pubblicò nel 1803-12 dopo non lievi studi la prima edizione di questi annali. Non rallen- tando punto in questo genere di ricerche, nell'intervallo dalla prima a questa seconda edizione, ha potuto rifondere quasi direi il suo lavoro, e portarlo a tal grado , che molto s' avvicina alla perfezione. Prima però di entrare a favellare de’particolari di que» sti annali, e del sistema dall’autore seguìto, non sembrerà fuor di proposito se mi studierò di compendiare la biogra- fia che egli ci porge de’ rinomati tipografi (3). Aldo Pio Manuzio (4) detto l’antico nacque dal 1447 (1) Pisa 1790. Fù questa serie ristampata a Padova con aumenti; a Venezia nel 1791 con emendazioni , e giunte che non esistevano ; quindi a Fitenze nel 1803 con molte aggiunte ; e finalmente a Padova nello stesso anno. (2) Quelle edizioni che gli mancavano son notate in un catilogo a parte nel TT. Il p. 421 ed ascendono a piccol numero ; queste poi gli sono state comunicate dai conservatori della real biblioteca. (3) Queste vite , e la dotta prefazione ritrovansi nel T. III comecchè più esatte dar si poteano le notizie , dopo aver compiuta la serie. (4) Aldo è abbreviazione di Teobaldo; Pio lo assunse da Alberto Pio della Mi- randola suo scolare , che gliene diè la facoltà per gratitudine ; del cognome poi Ma- nucio o Manutio è ignota 1° origine . Aldo il giovane volle far discendere i suoi an‘ tenati dai Mannucci famiglia antica di Firenze (Vedi la dedica della commedia di Annibal Caro intitolata gli Straccioni) ma il sig. Renouard lo crede un moto di vanità. 3 al 1449, ma più probabilmente in quest’ultimo anno, in Bas- siano territorio del ducato di Sermonetta vicino a Velletri. Ebbe egli a maestro un pedagogo ignorante , che gli ren- deva noioso lo studio col dottrinale di Alessandro Villa- Dei , grammatica inetta , dettata in barbari versi. Noccio- no i pedanti ai piccoli ingegni, ma il genio sa aprirsi una strada a traverso degli impedimenti , e col solo soccorso delle sue forze vede il vero metodo della propria istru- zione. Apprese quindi le belle lettere a Roma dalle lezioni de’professori Gaspero da Verona, ‘è Domizio Calderino cui dette testimonianza pubblica di stima e di riconoscenza . Fece egli in questi studi sì rapidi progressi, e sì tosto si sparse la fama del suo sapere, che recandosi Aldo presso il famoso Gio. Pico Mirandolano , gli fu tosto affidata l’e- ducazione letteraria di Alberto Fio suo nipote principe di Carpi. Testimonia l’effetto delle sue lezioni il fervido amor per le lettere greche e latine che risvegliossi nel seno del giovanetto principe; e venuto poi il nominato Pico a Carpi, dai colloqui eruditi di questo illustre triumvirato, ebbe ori- gine il progetto di una bella stamperia , intesa principal- mente a pubblicar corrette edizioni di scrittori greci e la- tini. Progetto, cui Aldo povero di sostanze , ma sovvenuto daile elargizioni di que’dne munifici personaggi, venne to- sto a dar compimento con somma utilità degli studi, e con grand’onor dell’Italia. Ecco gli effetti dell’ efficace prote- zione dei grandi ! Che se di frequente si fosse rinnovata , la gloria della nostra penisola in questo genere di studi, che giammai interamente ecclissò , cheechè ne dicano gli stranieri, sarebbe stata anco poscia assai più splendente. Poichè allora le circostanze del paese e la scarsezza dei mezzi non avrebbe obbligato i filologi italiani a studiar non per proprio conto ne atvdlri manoscritti che si posseggono, e a prestar l’opera loro agli estranei , che senza neppur nominarli colsero tutto il frutto de’ loro tediosi confronti. Pieno intanto la mente di questo nobil pensiero, scelse il Manuzio nel 1488-9 la città di Venezia come la più adat- tata a favorirne l’ impresa. Era allora V arte tipografica uni- camente rivolta, secondo il gusto del secolo , a pubblicare 4 opere scolastiche, libri mistici, e volumi.di positiva giù- risprudenza.; ma Aldo acceso d’ amore per la classica let- teratura e. per la filosofia dette alla professione un nuovo impulso, una nuova direzione, disponendosi a far gustare più corretti gli antichi insigni scrittori sì in prosa che in versì,, e sì procurando che .s’ attignessero ai iveri fonti le antiche filosofiche dottrine. A grandi permutamenti diè luo- go urto delle vicende politiche ne’ tempi a. noi prossi= mi, e innumerevoli scritti inondarono \’ Europa ,, altri. a scandalo , altri a verace progresso , onde sarebbe d’ uopo anco adesso di giudiziosi Manuzi che alla stampa dessero una direzione d’ utilità e di avanzamento, onde gli stam+ patori guidati dal solu interesse non si occupassero di ri- produrre fino alla sazietà quelle scritture che rendono sta- zionario il sapere. Incominciò Aldo dal piccolo poema di Museo pubblicandolo nel 1494 in greco e in latino, e con» tinuando. poi colla grammatica di Lascari. Scontento però di questi primi saggi, fece fondere nuovi caratteri, e tosto preparossi. a dare alla luce tutte le opere di Aristotele, per le quali ebbe la gloria del primo posto e come stampato- re e come editore. Erano sì in pria state impresse molte edizioni greche, ma: Aldo ebbe il merito di esser il ‘primo ad impiegar bei caratteri, di cui prese il tipo dai codici di, bella scrittura, a pubblicarne un gran numero di copie per la maggior diffusione dei modelli del (bello scrivere, (ed a svegliare tanta sollecitudine nel lavoro , che brevi inter. valli dall’una all’ altra passassero. Onde se nel rinnovel- lamento delia cultura tale con una sola , o. con poche edi-, zioni procacciossi nominanza , ed onore, qual fama diremo che meriti 1’ Aldo , e i suoi successori .,,le di cui pubbli: cazioni offrono il novero quasi completo, dell’antica lette, ratura, e di quella della loro patria? Ne’brevi confini as- segnatimi non mi è dato come all’ autore di tener. dietro. aila successione rapida delle sue edizioni ,, ma non, posso tacere della celebre collezione in piccolo formato di tutte le opere classiche, immaginando un carattere! detto Aldino, eseguito dal suo incisore Francesco da, Bologna, e di cvi vuolsi che prendesse l’ esemplare dall’elegante iscrittura del 5 Petrarca. Divisamento di nobiltà pieno , e di zelo , giac- chè inteso a forrire di utili libri anco i meno facoltosi, ed interamente opposto a quel malinteso lusso che talora si scorge in alcune moderne edizioni specialmente scientifi- che , le quali benchè allettino per la magnificenza dell’e- secuzione , spaventano però col loro costo quelli che più ne hanno uopo , e che per lo più son sprovveduti dei mezzi per acquistarle. Aldo però le sue cure rivolse a comun van- taggio : composizione eguale, e distesa, tiratura di bel co- lore , e quasi sempre uniforme , perfetto inchiostro , che vivaci ancor ti presenta'le sue impressioni , e carta resi- stente a lunga durata del libro, ecco i pregi delle sue stam- pe, e non lievi rimproveri ad alcuni de’ recenti tipografi. Ma il merito principale consiste dalla correzione del testo, per cui non risparmiò cure , nè spese, nè corrispon- denze, nè viaggi, in guisa che sembri assolutamente impos- sibile che per lui si potesse resistere a tanta mole di affari. Crescerà poi d’ assai la maraviglia allorchè si sappia che appena giunto a Venezia assunse l’incarico di leggere , e spiegare pubblicamente a numeroso stuolo di giovani stu- diosi (5) i migliori autori latini, e greci, e che in questa occupazione perseverò parecchi anni anco quando ogni mese usciva un volume delle sue tipografiche pubblicazioni. Docu- mento ad ognuno comprovante quanto vale l'energia dell’ope- rare, e la industriosa distribuzione , e il buon uso del tem- po ; per cui tale solo opera più che varie persone riunite potrebbero. Nulladimeno dovè egli pur chiamar a soccorso ‘i più valenti del suo tempo , anzi a questo unico scopo fondò la famosa riunione detta A/di Neacademia , in cui quegli uomini dotti o colle saggie comunicazioni se pre- senti; o colle erudite lettere se assenti, trattavano d’ in- teressanti questioni letterarie, della migliore scelta de’ li- bri da stamparsi , de’'manoscritti da consultare, delle lezioni da preferire. Fatto dunque tesoro delle osservazioni, e dei consigli di tanti uomini insigni ne profittava a miglioramen- (5) Anco P. Manuzio ; come leggesi alla pag. 133 s' incaricò d’ istruire do- dici giovani di nobil condizione , alla cui reunione diè il nome di accademia. 6 to delle stampe, nè basso sentimento lo indusse ad appro- priarsi i suggerimenti d’altrui, ma a ciascuno rese mai sem- pre pubblicamente il debito tributo di riconoscenza , e di lode. Siami permesso in un tempo, in cui meritamente si loda cotanto lo spirito d’ associazione , di far voti per una riunione consimile , la quale se non abbracciasse to- talmente il medesimo scopo , s'occupasse almeno della cor- rezione , e scelta de’ libri scolastici, ne’ quali gli alunni trovassero una soda e dilettevole istruzione, e non un im- pedimento al loro profitto , come di frequente accade. Non durò lungo tempo , è vero, per le consuete vicende uma- ne, l'Accademia d’ Aldo , e se egli non vide coronati i suoi sforzi presso l’ Imperator Massimiliano per una formale e privilegiata istituzione , non rallentò per questo nel suo ar- dore di pubbliear continuamente scrittori delle dotte favelle, tutte le cure le più assidue spendendo al miglior riusei- mento di siffatte edizioni , per le quali ebbe il coraggio di sacrificar perfino Ja gloria, cui poteva certamente aspirare come scrittore originale. Non la trascurò per altro intiera- mente , che di lui abbiamo la grammatica dell’idioma la tino e greco , sebbene di quest’ ultimo apprendesse le re- gole nella virilità alle lezioni di G. B. Guarini. Ebbe la prima l’ onore di parecchie edizioni, la seconda fu pubbli- cata solo dopo la sua morte. A quelle si possono aggiu- gnere le dotte prefazioni , le dissertazioni latine di classi- co sapore, l’eccellente trattato de metris Horatianis, varie versioni latine dal greco, e un copiosissimo numero di epi- stole importanti di cui il sig. Renouard ne riproduce. al- cune , ed altre ne pubblica inedite (6). Dovrei adesso rammemorare che le turbolenze di guer- ra nel 1506 l’obbligarono ad abbandonar Venezia, ed a so- spendere le lodevoli sue intraprese, dopo aver perduti quasi tutti i suoi beni. Le sopraggiuute angustie d’ interessi per- tanto lo indussero a profittare delle esibizioni d’ Andrea T'orresano (7) nativo d’ Asola , la di cui figlia Aldo avea (6) Vedi il T. PI p. 269. (7 Per render più completo il suo lavoro il sig. Renouard ci ha dato a: parte sposata verso il 1500 , e ad unirsi seco nelle imprese ti - pografiche ; onde nel 1512 fu finalmente riaperta la stam- peria di Manuzio col consueto zelo ed ardore. E se 1’ invi- dia , questa avvelenatrice dell’umana vita , bastò ad impe- dirlo di dare alla luce il primo una Bibbia poliglotta, non valse però a distorlo da varie altre pubblicazioni. Varie al- tre ne preparava, ma il 6 febbraio del 1516 fu tolto ai viventi. Notarono alcuni delle imperfezioni nei lavori dell’Al- do , alcuni contraffecero le sue stampe (8) ma il suo no- me a malgrado di qualche neo che sfugge al più diligente, brilla di gloria immortale , e brillerà mai sempre finchè sa- ran tenuti in onore i belli studii, e le lettere antiche, e moderne. Paolo Manuzio lasciato come gli altri figli in tenera età ebbe la sua educazione in Asola dalla madre sotto la tutela dell’avo Torresano, che insiem co’ suoi figli France- sco , e Federigo , spinto da nobile emulazione prese a di- rigere l’Aldina stamperia , e non senza lode continnò a pub- blicare edizioni per la più parte impresse per la prima volta. Non tutte però furono di ugual merito , comecchè talor trascurassero di valersi del consiglio de’ dotti, come avea fatto Aldo, e poscia fece P. Manuzio ; trascuranza , che l’ esclusivo interesse de’ moderni stampatori non di ra- do rinnuova a danno delle belle lettere non meno che della loro riputazione. Asola però non potea dare ai figli d’Aldo conveniente educazione ; Paolo adunque alla opportuna età venne a Ve- nezia, e fu accolto e diretto nell’istruzione da’consigli di un Bembo, d’un Sadoleto , e di altrettali letterati famosi. Beato quel giovinetto voglioso che da tali uomini è colti- vato ! Paolo corrispose, e con tale ardore intese all’eloquen- za, che per l’eccessiva applicazione venne a cadere infer- ‘ contezza delle edizioni di questo A. Torresano impresse avanti la società coll’Aldo, di che si fa qui parola ; comeppure di quelle di Bernardo Torresano nipote d’ An- drea stampate a Parigi , e perfino di Coulombel. (8) Il diligente compilatore non manca di dar notizia di queste contraffazioni degli stampatori di Lione , i quali dal 1501 al 1527 ne imitavono un gran numero; vedi il T. II p 286 et segg DO' \ \ 8 mo. A questi guai s’aggiunsero-i dissusti coi Torresani do- po la morte d’Andrea. Fornito però di merito peri rapidi suoi progressi nella classica erudizione , al ventunesimo anno la stamperia nel 1529 già chiusa riaperse in società coi Torresani, e le edizioni che vennero quindi in luce, colla loro superiorità testificarono che ne avea avuta cura Paolo Manuzio. Troncata la società , la diresse solo egli nel 1540 , e da quel tempo partivansi le sue occupazioni tra le cure tipografiche , e gli studi letterari, inclinando di preferenza agli scrittori latini, Le ristampe di classici già pubblicati dal padre, uscivano per lui più emendate nel testo, o più ricche d’illustrazioni. Pieno d’ entusiasmo pel principe della romana eloquenza , da cui s’ingegnò di pren- dere il sapore dalla latina locuzione (9), divisò di ripub- blicarne tutte le opere, impiegando il rimanente della vi- ta a confrontarle e a schiarirle con dotti commenti, che poi con tanta utilità de’cultori delle umane lettere per la più parte vider la pubblica luce. Inclinava, come è detto, agli scrittori latini, ma non sì, che non si applicasse anco ai greci. Rinnovellati i carat- teri cominciò colla pubblicazione di Temistio, che fu se- guita da, altre molte , nelle quali mostrò non scarso pos- sesso della greca favella. Intanto pel miglioramento delle classiche scritture , e per fornirsi d’utili materiali ad ese- guire i progetti di lavori origivali, che avea concepiti, re- cossia Roma,e a Cesena, e ove esistevano famose ed antiche Bi- blioteche. Nella prima legossi tosto in ‘amicizia con Marcello Cervini, poscia Marcello II, con Bern. Maffei, e con Ann, Ca- ro; e nel secondo viaggio a quella metropoli accasossi a Mar- gherita Odoni, e sempre, ed ovunque lasciava di sè e desiderio e stima. Anzi Bologna e Roma gli offersero comodi stabi- limenti , cui per varie ragioni non credè opportuno d’ at- tendere, Nè Venezia era stata indifferente al suo merito, che vacate le due cattedre di eloquenza nella stessa Ve- (9) Non ottenne ciò senza lungo esercizio ; nel 1556 scriveva 2 G. Selva che da venti anni non avea lasciato trascorrere un sol giorno senza seriver. qualche cosa in latino (p 132.) 9 nezia , e in Padova, a lui furono esibite , comecchè si ri- manesse dall’accettare un simile incarico. Non rifiutò però la medesima cattedra , e la direzione della stamperia del- 1° Accademia Veneziana fondata dal senator Fed. Badoaro sulla norma dell’ Istituto nazionale di Francia ; grandioso progetto , che ebbe poca durata, ma che diè occasione a parecchie edizioni eccellentemente eseguite dall’ Aldo, di cui il sig. Renonard (T. Il. pag. 277 et seg.) porge la lista. Intanto Pio IV a pro dell’ecclesiastica letteratura avea divisato di pubblicar sacri libri, e gli occhi suoi tosto si volsero a P. Manuzio, come quegli che più d’ ogni altro potea corrispondere a mira cotanto lodevole. Alcun poco tergiversando in principio fu indotto dal non prospero stato de’ suoi interessi, e il 7 giugno 1551 partì per Roma. Ac- colto cortesemente incominciò a disimpegnarsi dell’ ufficio affidato con pubblicare i piccoli trattati de Concilio et de Reformatione Angliae del card. Pool, cui di sua dettatura premise la prefazione, come dipoi ridusse a più purgata latinità il catechismo romano , che venne in seguito im- presso. Molte altre sacre edizioni di somma importanza pub- blicò egli dal Campidoglio, ma peggiorate le sue cordizio- ni, e resosi alquanto infermiccio abbandonò Roma, e l’im- piego. Visitate varie città d’Italia (10), nel 1572 tornò a Ve- nezia, ove la sua stamperia mai avea interamente cessato, ma diretta dal suo figlio avea continuato a dare alla luce opere sacre e profane. Non fù ivi di lunga durata il suo soggiorno, che nuovamente chiamato con onorifico stipen- dio da Gregorio XIII, senza veruna obbligazione di servigio tornò a Roma per unicamente occuparsi de’ suoi studii let- terari divenuti il pascolo della sua vita, da’ quali già non l’aveano affatto distaccato nè le sue stesse non lievi in- fermità, e neppure un concorso di acri umori agli organi della vista. Quivi in soli tre mesi interpretò, e di commenti ar- riechì dieci orazioni di Cicerone. Frattanto la sua salute ognor più s’indeboliva, onde soprappreso da grave malo- (10) Genova, Reggio, e Milano, ove divise il tempo fra gli amici, e lo studio. 10 re, il 6 aprile 1574 in età di anni 62 non compiuti pas- sò agli estinti fra le braccia del figlio, che alla nuova del di lui pericolo era accorso da Venezia. Dotato di grande acume d’ingegno come egli era, recò giovamento alle lettere, come è dimostrato più sopra, e or seguiterò a dimostrare, colle: sue edizioni, e colle opere originali. Favellai dei suoi commenti sopra quasi tutte le opere di Cicerone, fra’quali distinguonsi specialmente quelli che pubblicò sulle orazioni; ma egli si era con ardore ap- plicato alle ricerche sulle antichità romane, nelle quali fino dal 1547 studiando diè alla luce i trattati de /egibus, de senatu, de comitiis, de civitate romana. Sua è del pari la traduzione delle filippiche di Demostene di classica latini- tà, come classica è altresì quella della raccolta delle sue epistole , che sono ciò che di meglio abbiamo in latino mo- derno. Sono anco a stampa le sue lettere italiane invero non di pari eleganza, ed altri opuscoli dal sig Renouard rammemorati. Nonostante tanto merito fu egli scopo al- l’odio altrui, ma sì misera è la nostra condizione, che ci maravigliamo piuttosto che il Robortello si riconciliasse con esso, di quello che per lungo tempo sia stato suo nemico. Non mancò neppure chi calunniollo estinto, ma il sig. Re- nonard, dietro la scorta dello Zeno, e d’altri, opera fece santa e lodevole a purgarlo con buone ragioni dai vizi che la malizia gli avea apposti. Aldo il minore nato il 13 &llibiase 1548 (stile moder- no ) occupò tutta la tenerezza , e le cure del padre, il quale avendo risoluto di formarne un abile e dotto tipografo, a sè solo volle affidata la premura dell’educarlo. Allora difatti patria potrà aspettare una generazione di ottimi cittadi- ni ragguardevoli per morale , e per dottrina quando l’edu- cazione de’ figli formerà l’ occupazione più sacra d’ogni ge- nitore. E quante consolazioni non son mai riserbate a que- sti providi padri! Le ebbe Paolo Manuzio, che dalla di lui perspicacia nell’ apprendere s’ augurava risorto 1’ Aldo, e vide dalla sua tenera pianticella prodursi solleciti frut- ti. Non ancor di tre lustri diè alla luce il suo ragionato vata 9 TI metodo d' ortografia , e innanzi avea dato le eleganze della lingua toscana, e latina, ed anco infinite correzioni alla tra- duzione delle lettere familiari di Cicerone, ne’quali due ul- timi lavori è da supporre che molto fosse del padre ce- duto al figlio per aprirgli nominanza. Nel suo soggiorno a Roma nel 1563 comparve il Sallustio , cui Aldo minore avea riuniti inediti frammenti, e da lui pure era stato il- lustrato con note. Questi ed altri lavori bastavano a pro- cacciargli giusti titoli alla pubblica estimazione, senza che egli avesse duopo d’ usurpar l’ altrui fatiche, ma accecato dall’ ambizione letteraria si appropriò le note a Velleio Patercolo del ch. Dupuis cognominato Ericius Puteanus , e non senza deteriorarle sotto suo nome le pubblicò. Di doppio plagio fù altresì ripreso nel suo Perfetto gentiluomo, nè mezzo alcuno ci si presenta per giustificarlo , perchè troppo chiare ne sono le prove. Come tali però non pos- sono riguardarsi quelle che vorrebbero di plagio pure no- tarlo nelle trenta questioni d’ antichità da lui discusse nel- l’opera De quaesitis per Epistolam. Che di plagio convinti ‘siano non di rado certi poveri ingegni , ella è cosa di cui facilmente ti persuadi, sebbene ti maravigli di loro ecces- siva fiducia nell’altrui ignoranza o mansuetudine , ma che l’ opera d’altrui rapisca chi sentesi atto a opere di propria invenzione difficilmente il comprendi. A queste mostrò d’aver certamente attitudine l’ Aldo ne’lavori, di cui facemmo menzione, e poi nel discorso intorno all’eccellenza delle re- pubbliche, e nel commentario sopra l’ arte poetica d’Ora- zio, e nelle locuzioni dell’epistole di Cicerone , e nell’il- lustrazione del Censorino, e nella completa edizione di Ci- cerone con amplissimi commenti, e in altri che poscia avre- mo occasione di rammentare. Per questa capacità salì egli meritamente a tal grado di nominanza, che in patria e fuori fù reputato degno de’ più onorifici impieghi. Fù egli di- fatti nel 1576 nominato in Venezia professore di belle let- tere, e lettore nella scuola della cancelleria, e verso il 1583 ebbe il cospicuo incarico di segretario del senato. Morto C. Sigonio che avea tenuta con gran decoro la 12 cattedra d’ eloquenza a Bologna, fù I’Aldo invitato a suc- cedergli, e acconsentendo all’invito pubblicò prima di par- tir da Venezia le locuzioni di Terenzio , come al suo ar- rivo a Bologna diè tosto alla luce il commentario sull’Ode d’ Orazio de laudibus vitae rusticae. Fè poscia stampare la vita di Cosimo de’ Medici, in cui anco nella volgar favella mostrò al parer de’dotti proprietà ed eleganza. Forse fù pre- mio di essa la cattedra di belle lettere nell’ università di Pisa, che gli fù esibita da Francesco de’ Medici , cui tosto pagò nella stessa Pisa il tributo di funebre elogio. Anco la nostra accademia fiorentina udillo come socio: nel salone de’Medici pronunziare a numerosa corona un discorso sulla poesia che leggesi impresso, siccome edita fù la funebre ora- zion di Francesco, Agio avendo a procurarsi per la vici- nanza del luogo gli autentici documenti , vennegli talento di scriver le azioni di Castruccio Castracane, che pubblicò nel 1590, non ritroso a sostenere il confronto di un Ma- chiavelli, cui solo vinse nella veracità de’ fatti. Ogni volta che passava agli estinti un qualche abil professore d’eloquenza parea Aldo il solo degno di esser- gli surrogato. Appena avea egli accettata la cattedra di Pi- sa, che da Roma gli venne esibito di prender il luogo del defunto Mureto. Rifiutollo egli, ma quasi gli si volesse la- sciare aperto il campo , fidando forse nel facil mutamento delle sue determinazioni , la cattedra fù lasciata vacante. Nè s’ ingannarono , che dopo la dimora di poco più di due anni a Pisa, accettolla agli inviti del Pontefice Sisto V. Quivi fè Aldo di pubblico diritto la traduzione di una pi- stola di Cicerone a Quinto sull’istruzione politica, e di va- rie descrizioni di ville estratte da C. Plinio, e da lui vol- garizzate. A stampa si videro altresì nel 1592 le sue lettere volgari, da altri lodate di tersa dettatura , e dallo Scali- gero biasimate. Negli ultimi cinque anni però si rimase dal pubblicare, occupato unicamente delle sue pubbliche le- zioni, e delle cure che esigeva la direzione della stampe- ria vaticana, che a lui ed a Domenico Basa da Clemen- te VIII era stata affidata. Dopo la suà morte però accaduta 13 il 28 ottobre 1597 oltre altri opuscoletti furono stampati venticinque suoi discorsi politici sopra Livio della seconda guerra cartaginese, emulo anche in ciò, ma cou poca fe- licità , del famoso segretario fiorentino. Così dopo una vita di poco men di cinquanta anni si estinse in lui (11) la fa- miglia de’ Manuzi, che parea volesse dare una’ serie con- tinuata di dotti tipografi. E a dolere chè il fil de’ suoi giorni fosse all’ improvviso e immaturamente troncato , forse per effetto di crapula e di una sregolata condotta; non senza grave dissesto di economici interessi. Ciò medesimo fù ca- gione che andasse dispersa la ricca e dotta collezione di li- bri formata dall’avo, e dal padre, e da lui stesso non di poco ampliata (12). Oh' come più splendida sarebbe la glo- ria degli uomini di lettere , se sempre alle molte dottrine e ai lodevoli scritti. un’ irreprensibile moralità si, vedesse congiunta ! Volgendo una rapida occhiata su’tre Manuzi per cal- colarne il merito individuale. non .è.a dimenticare la va- rietà delle loro circostanze, Aldo il vecchio visse in un tem- po in, cui tutte le buone opere d’antica letteratura aspet- tavano una mano abile, che le liberasse dal guasto de’co- pisti, e però ampio campo si offerse alla sua critica: eru- dizione per coglierne allori di gloria ; men vasto 1’ ebbe Paolo, ma restavagli ancora quello delle revisioni più-ac- curate ; cui diè risalto colle opere. originali in ottimo sti- le. Benchè angusto toccasse all’ Aldo. minore, pure. \po- tendo a’ suoi tempi tenere il primo posto fra i tipografi, volle piuttosto brillar fra gli autori, e non ottenne nè per l'uno nè per l’altro. la, prima lode. Dotato delle qualità dell’ erudito. più che di quelle dell’uomo di gusto scrisse come grammatico conoscitor della materia , e delle lingue, ma fu vinto dal padre ed ecclissato da dei contemporanei (11) Aldo da Francesca Lucrezia appartenente alla famiglia Giuoti di' Firenze che avez posta una casa di stamperia anco a, Venezia avea avuti parecchi figli, «d una figlia , che tutti morirono in tenera età. Di questi tipografi Giuvti e delle loro edizioni dà una notizia nel T. III, pag. 321 et seg. (12) Questi particolari si ricavano da memorie manoscritte di Gio. Delfiuo ambasciator veneziano a Roma. 14 i di lui più dotti scrittori ; tanto importa il dare una giudi- ziosa direzione ai propri studi, ed alle proprie occupazioni. Compendiate così le biografie de’ tre insigni tipogra- fi, nelle quali meglio che in qualunque altro modo si co- nosce l’ importanza degli annali di che favello, conviene adesso ch'io renda conto del metodo seguito dal sig. Re- nouard nel corpo dell’opera, affinchè apparisca essere il suo lavoro superiore ad ogni altro di questo genere. Come la storia de’ Manuzi non è molto collegata coi politici avvenimenti , ma consiste principalmente dal ca- talogo delle loro edizioni , il sig. Renouard lo dà di tut- te, incominciando dalla prima del 1494, e chiudendo con quella del 1597, nel qual anno, come è detto, morì Aldo il minore. Questo catalogo comprende i titoli di tutte le ope- re non copiati dalle altrui compilazioni, ma'estratti dagli esemplari che per la più parte possiede. Porge la descri- zione materiale d’ ogni volume colla maggior precisione , diffondendosi d’avvantaggio ne’ più rari. Calcola il merito delle edizioni medesime , e sopra tutto de’ classici greci, e latini , indicando le loro origini , e suggerendo dietro un confronto fra le varie ristampe quale sia da preferire. Non omette di notare se è copia di antecedente edizione , o se contemporaneamente la stessa opera fù pubblicata da al- tro stampatore , mostrandola differente , o notevole per mi- glioramenti. Alcune opere, certi autori ignorati meritava- no particolare illustrazione , ed egli ha adempito a questo debito in brevi parole. La carta distinta per colore, per qualità , per dimensione, e specialmente velina voleano es- sere dichiarate ; e lo sono , come anco si avvisa del grado particolare ‘di rarità di alcune impressioni. Non è di gran- de importanza il riferire le doppie edizioni colla medesima data, e le nuove intitolazioni, egli lo ha fatto, e niuno vorrà apporlo a soverchia esattezza. Il costo è variabile , non doveasi dunque determinare; lo pone solo agli esem- plari di straordinaria bellezza. Ristampò quindi ad utile ornamento de’suoi annali dei documenti difficili a rinve- nirsi, e sommamente vantaggiosi a fermare alcune asser- zioni della sua storia. Airicchì poi l’opera dei ritratti dei ", 15 tre Manuzzi, che per esser cavati da autentici originali non possono che riuscir assai graditi. Lettere originali in accu- rata litografia dan saggio della scrittura degli encomiati ti- pografi , e di Marco Masuro loro assiduo cooperatore , ed è riportato un fac-simile della poliglotta che , come è det. to, non ebbe adempimento. Chiudono l’opera opportune tavole non abbastanza lodate per la facilità che danno alle ricerche in un lavoro di riscontro come questo. Tale è l’andamento di questi annali, alla cui esatta compilazione ognun vede quanta assiduità sia stata neces- saria per parte del sig Renouard a malgrad» le cure che altri vi aveano spese per l’innanzi. E possibile nondime- no che i più periti bibliografi trovino qualche cosa da emen- dare , tal’altra da supplire : anzi è noto che il sig. Ste- fano Audin qui dimorante, e assai fornito di cognizioni bi- bliografiche, divenuto possessore non ha guari di tempo di non scarso numero di Aldine, ne ha preparato per la stam- pa il catalogo, in cui appunto sono alcune emendazioni , e supplementi. Ma sarà sempre vero che con poche di que- ste aggiunte , il lavoro del sig. Renouard diverrà perfetto, e che egli tanto affezionato alla tipografia e ai lavori che conservano le opere del genio ha con questi annali sì per la loro esattezza , e sì per l’ eleganza tipografica inalzato un monumento alla gloria de’ più valeuti stampatori che siano mai esistiti, come si era proposto. Laonde la sua opera si rende di assoluta necessità ai collettori, di grandissima utilità agli studiosi della letteratura , e gradevole a tutti per la bellezza dell’ edizione. Possa l'esempio di questa bibliografia incoraggiar qual- che italiano amatore de’ Giunti , tipografi anch’ essi di no- me glorioso, a compilar i loro annali , che offrono tema assai importante, e non meno esteso. Un fiorentino poi con simile lavoro renderebbe testimonianza di onore e di affetto a suoi rispettabili concittadini. F. Poccr. 16 Hist. des Frangaîs par J. C. L. Stnowpe pe Srswonpr. Art. III (edi Antologia N. 74, 75.) 6 Poche istituzioni politiche hanno lasciato una me- moria più odiosa della feudalità, sebbene per molti argo- menti si possa dimostrare che a questo ‘ordine sociale l’Eu- ropa d’occidente deve la libertà di cui gode in confronto della Turchia Europea. Nasce probabilmente lo storico pre- giudizio dallo stato in cui il sistema feudale ‘era ridotto nei tempi prossimi alla rivoluzione. Si andrebbe'per altro:molto lungi dal vero giudicando la feudalità moderna assomigliarsi in indole morale e politica a quella dell'età di mezzo. Dopo i primi anni del regno di Luigi XIV°,i gran- di di Francia non han più dato segno di vita politica sino alla rivoluzione , e nulli davanti 'al re sembravano esister solo a danno del popolo. L’ esenzione da’ più ignominosi aggravii pubblici, l’im- punità o ’1 più mite gastigo pe’delitti , e quelle leggi ci- vili che assicurando in perpetuo ai grandi i mezzi di vege- tare nell’ozio li liberavano dal timore de’ giusti effetti della scioperatezza , e de’ vizii , eran favori accordati alla no- biltà, atti bensì a renderla odiosa, ma non a darle consi- stenza politica. Può dirsi lo stesso delle giurisdizioni, e dei diritti fiscali competenti ai signori nelle loro terre. Negli ultimi tempi dell’ antica monarchia francese, questi diritti dovean reputarsi patrimoniali anzichè politici; eran non- dimeno grave soggetto, o di indignazione o di invidia, per- chè offendevano. la legittima eguaglianza fra i sudditi di uno stesso stato , e buona parte della nazione avvilivano col giogo di un oppressiva e vergognosa servitù. Una tal maniera di esistere della feudalità risale invero ad un epo- ca assai anteriore a Luigi XIV, ma questo re la condusse a perfezione convertendo i nobili in cortigiani. Difatti si- no agli anni primi del suo regno si eran visti i grandi pren- der parte di tratto in tratto negli affari di stato, ma da lì in poi si occuparon solo nell’ uccellare impieghi o nel PA \ \ È7 procacciarsi per ogni più misero modo il favor de’ ministri e della corte. Un così meschino stato di cose dovea far credere che ne’ tempi andati, col maggior potere de’ grandi fosse cre- sciuto 1’ avvilimento del popolo, e più trista si fosse fatta la servitù. Ma la storia ci rappresenta la feudalità del me- dio evo. sotto un punto di vista ben diverso da quello che si sarebbe potuto congetturare , traerido argomento dall’in- dole e dalla condizione della nobiltà negli ultimi tempi. Bisogna prendere il discorso un poco più da lontano, per meglio capire la storia, d Tutte le tradizioni sulle origini prime delle società ce le mostrano composte di uomini liberi, che collo stendersi su di un vasto territorio sono andati declinando verso il po- tere illimitato di un solo. Questo fenomeno morale impe- gna a ricercar qual sia il privcipio vitale delle istituzioni liberali. Forse potrà emergere da una tal indagine la dimo- strazione di quanto andavamo dicendo sui vantaggi pro- dotti. dalla feudalità, senza che’l sapessero, o ’1 volessero gli uomini che vi contribuirono. Permettano i lettori che diam luogo a questa disamina, prima di proseguire l’ana= lisi dell’opera, della quale secondo l’iscrizione dell’ articolo dobbiam principalmente parlare. Passano gli uomini dallo stato di isolamento all’unione sociale per libero patto; e siccome in questo primo stadio della socialità , non si hanno nè sedi fisse,nè vizi che in- fievoliscano o tolgano le forze concesse dalla natura , così ogni individuo di viril sesso divien parte attiva della società, ed ogni giorno esponendo la vita per la sussistenza , e per la sicurezza comune, sente, senza che alcuno glielo inse- ‘ gni, d’aver interesse e diritto di decidere insiem con gli al- tri associati sulle risoluzioni del corpo morale a cui ap- partiene. Questo sentimento, che non ha base di principii o religiosi o morali ma tutto si appoggia all’ abitudine di vivere usando sempre della forza, dee necessariamente venir meno allorchè la società, abbandonando la condizione de’po- poli romadi, si rivolge all’agricoltura, ed occupa un vasto territorio. Allora si comincia a credere potervi essere pri- T. XXVI. Maggio. 2 18 ) vata felicità senza partecipazione alle cose pubbliche, e la libertà politica di ogni associato non essendo più una con- dizione essenziale della vita, assume l'indole di un astra- zione troppo forte pei popoli barbari. Cresce questa ma- niera di rimirar le cose coll’ aumento dell’ estensione dello stato. In un grande stato la maggior parte de’sudditi, stan- do lontana dalle armi, non ha più l’importanza che in pic- cola città le danno i soli doni di natura, e più raro eser- cizio facendo delle proprie facoltà, perde quel sentimento di libertà che per l'esperienza delle proprie forze avea po- tuto solo acquistare. Dall’interesse privato divisa in tal mo- do la guerra, massimo fra tutti gli affari di un popolo bar- baro, non è maraviglia se i più trascurano di occuparsi delle leggi. Vi possono esser de’ comizii nazionali come in Fran- cia sotto le prime due dinastie, senza che la gran massa della nazione stimi necessario soffrire i disagi ed affrontare i pe- ricoli di lunghi viaggi, per esercitare de’dritti politici che nella sua ignoranza tien per indifferenti alla privata feli- cità. Il bisogno di giudicar delle leggi è sentito soltanto da quelli che agli altri prevalgono in potenza ed in ricchez- za. Ma questi intervenendo ai comizii nazionali per pro- prio diritto senza mandato degli assenti, cercano solo la propria utilità, e colla soggezione de’ più poveri procu- rano di crescere in potere. Intanto l’oppressione scende a grado a grado sul popolo finchè si persuada che ’1 soffrire è la condizione a cui lo destinò la natura ; alla qual sen- tenza più facilmente si piega se vi è chi insegui sì illimi- tata pazienza esser virtù. Se si stanca talvolta questa nuova virtù in una parte del regno, le forze raccolte fra gli altri sudditi, che ignari de’dritti del cittadino reputano affatto estranea al loro interesse la violazione dei dritti dei vici- ni consudditi, piombano sui rivoltosi, e presto li riduco- no a pentirsi dell’incauto abbandono de’ precetti di asso- luta rassegnazione. aj Il'complesso delle cose discorse fin quì, che lungi dal- l’ esser meramente immaginate 4 priori hanno validissimo appoggio nella storia de’ barbari che invasero l'impero , porta necessariamente a concludere , esser difficile man- 19 tenere in vita delle buone istituzioni in un vasto stato , senza un gran perfezionamento di morale e di religione, e questo non può aversi giammai dove estesa e popolare istruzione non sia; mentre nelle piccole società politiche identificatosi il dritto pubblico coll’interesse privato, e più frequenti occasioni offrendosi di far valere le proprie facol- tà, la libertà lungi dall’essere un principio di diritto o un astrazione scientifica come ne’ grandi stati, è un sentimen- to fortemente impresso nel cuore di tutti, che può cresce- re e fruttificare anco accanto all’ ignoranza ed alla super- stizione. ‘Si ricorderanno i lettori essere stata rialzata la nazio- ne, dai maires del palazzo, dall’avvilimento in cui era caduta sotto la prima dinastia, nè dalla loro memoria può esser sfuggito che questo miglioramento fu di breve durata. Al contrario la rigenerazione prodotta dal regime feudale ha fruttificato anco per Je età successive , e dal decimo secolo ‘ai dì nostri possiamo vedere nella storia una testimonianza del progressivo perfezionamento .della nazione francese. Divisa la Francia in molti piccoli stati dovettero , a cagione delle frequenti guerre, accorgersi i signori feudali esser per loro più vantaggioso aver degli uomini che dei servi; e dove ne’tempi precedenti le vite dei sottoposti si consumavano per aumentare le ricchezze de’grandi, la pro- prietà sotto il regime feudale servì piuttosto ad alimentare ed accrescere il numero de’sudditi, ne’ quali pel nuovo or- dine sociale consisteva unicamente la potenza del signore. Abbiamo già parlato nel precedente articolo di questo ad- Hi lbimienigo della servità civile, e della più saggia distri- buzione di proprietà; qui vogliamo piuttosto far parola di un miglioramento più importante nel carattere nazionale. Il sistema feudale dette nuovo vigore alla nazione, e creò ne’ nobili una classe numerosa che altamente sentivai pro- pri diritti, e cominciava a capire l’onore e la gloria. Si scorge questa forza di carattere in tutte le rivoluzioni della rimanente età di mezzo, e dà loro una certa analogia coi fatti de’ sreci e de’ romani, che vanamente si cercherebbe negli altri secoli dell’ era volgare. Ne’ tempi moderni, col 20 perfezionamento della sicurezza privata degli agii e dell’in- dustria, la civiltà, arrecando molti beni, ha per altro in- > fiacchito il carattere nazionale nel mezzo giorno d’ Euro- pa; e dobbiamo in questa stimar più felice la condizione degli inglesi, che conservando quella forza di volontà pro- pria de’tempi di mezzo, hannò saputo eguagliare , e spesso superare quanto vi ha di “utile nella civiltà delle altre nazioni. Scorgiamo un altro vantaggio da porsi in calcolo nella storia della feudalità. Se per avventura sorgeva un buon principe, la piccolezza dello stato lo poneva in grado di fare il bene facilitandogli la cognizione de’ bisogni del popolo. Laddove in una gran monarchia , coi soli mezzi del go- verno, questa esatta cognizione non si acquista, se un or- gano della pubblica opinione non gli appalesi; e che non poteva questo esistere ne’secoli barbari, è cosa più che ma- nifesta. È vero che la moderazione nel potere, rara e per- ciò più encomiabile virtù, difficilmente può sperarsi nei secoli barbari ; ma pure bisogna concedere che o per forza di religione , o per altezza di ingegno, o talvolta per me- diocrità di carattere, si devon avere anco ne’tempi più oscuri de’ principi amanti de’ loro sottoposti, e perciò deve te- nersi nel conto de’ beni quello stato di cose che può ren- dere efficace una benevola volontà. Non si deduca peraltro dall’ esposizione de’ vantaggi della feudalità , essersi resi men frequenti i delitti, o avere avuto fine le vessazioni; ma si calcoli piuttosto quanto l’opi- nione di poter riportare, se non giustizia almeno vendetta de’ torti ricevuti , ne scemi il dolore, e tolga di mezzo quel fatale scoraggimento per cui gli oppressi si fanno ogni giorno più vili; nè di ponderar si trascuri come il timore della ne- mesi privata dovea spesso tenere in freno i prepotenti si- gnori. Le istituzioni sociali le più difettose, che lascian però aperta una via di perfezionamento, son da riguardarsi sem- pre con occhio favorevole, e quelle devon stimarsi pes- sime che, ponendo in ozio le facoltà dell’uomo, tendono a ridurlo stazionario contro la destinazione della natura; In I O N, e en 27 poche parole, un istituzione, per quanto possa essere stata benefica in origine , divien flagello per le età successive, se non è suscettibile d’esser o modificata, o svelta del tutto secondo i variati bisogni dell’ uomo per cui fu ordinata. Per questi principii, sei vantaggi della feudalità si riducesse- ro ai già rammentati, potrebbe dubitarsi tuttora che non fosse provato il nostro assunto. Ma la feudalità, dopo aver rin- visorito il carattere nazionale, permise ai popoli, per la di- visione degli stati, di seguire il proprio perfezionamento sen- za temere che una potenza straniera gli obbligasse a fer- marsi nel cammino della civiltà. Quindi accanto , o sia me- glio detto nel seno della fendalità, sursero le italiane repub- bliche e le comuni di Francia, che sebbene con esito diverso segnalarono un gran passo nell’avanzamento delle due nazioni. Al contrario dopo la caduta del regime feudale per la crea- zione delle gran monarchie, ogni nazione resasi dipendente dall’altra potè meno seguire il proprio natural movimento. Il sistema di dipendenza reciproca fra le nazioni, incominciato circa a’ tempi di Carlo V, cresciuto sotto Luigi XIV, e con- dotto all’ultimo grado in tempi assai più vicini, a parer no- stro può riguardarsi come il termine della storia. partico- lare d’ogni popolo, e ‘1 principio di una storia generale eu- ropea, da intitolarsi di mano in mano col nome delle na- zioni che hanno esercitato la massima influenza. Ma è tempo di riprendere il nostro discorso sulla storia dei francesi. L’A., coll’inalzamento di Ugo Capeto dà principio ad una terza parte della sua opera, contenente la storia dei secoli XI° e XII°, la quale intitola Za Francia confederata sotto il regime feudale (1). Per l’intitolazione, e più per alcune frasi usate nei primi capitoli del 4* tomo, potreb- be sospettarsi che delle vedute sistematiche si sieno insinuate nella compilazione della storia, e che l’autore abbia cre- duto vedere in Francia una unità politica, che difatto non esisteva ne’ tempi de’ quali dobbiamo discorrere. Ma que- (1) Questo periodo di storia abbraccia i volumi IV, V, VI pubblieati a Parigi nel 1823. Lia diligente traduzione italiana non oltrepassa il 5 tomo. Ci duole di non la veder continuare, perchè sarebbe stato utile all’ Italia avere la storia de'francesi recata nel nostro idioma con tanta cura da crederla originale. 22 sto sospetto si dilegua dopo l’attenta lettura degli stessi capitoli che a prima giunta potrebbero generarlo. Quando si è letto diligentemente notato , l’ indipendenza di fatto de’ feudi, la nullità dere, e l’assoluta mancanza di istitu- zioni centrali, non può restar dubbio che le espressioni re- pubblica di principi, e Francia confederata , non indicano nel concetto dell’A. una politica unità del regno, ma ser- von piuttosto a far meglio osservare ai lettori quelli ele- menti di unità morale che s’andaron sempre perfezionando nel secolo undecimo, e moltissimo contribuirono a ricon- durre l’unità politica. Questi elementi di morale unità, in parte dagli stessi ordinamenti politici derivavano , ed in parte dai progressi nella lingua, nelle opinioni, ne’ costumi, che nel secolo XI furono grandissimi. La feudalità, che divise la Francia in tanti piccoli stati, introdusse due regole di morale pratica egualmente ricono- sciute da tutti i nobili del regno, il punto d’onore, e l’os- servanza della data fede. Il feudo era un contratto fra il concedente e il feudatario che lo riceveva, in cui per una parte si stipulava protezione , per l’altra fedeltà e soccor- so. Quando la feudalità ebbe finito d’ invader tutta la Fran- cia, e ne costituì per così dire la maniera d’ essere morale e politica, questi contratti divenner sempre più frequenti, ed i maggiori signori non sdegnarono ricever feudi da’mi- nori, o infeudare ad altri molte parti della loro domina- zione , e del loro patrimonio. Tutti questi contratti forti- ficarono lo spirito d’ eguaglianza fra’ nobili , e renderono molti signori federati fra loro. Mancava però sempre un vincolo di unità che riducesse la Francia ad una federa- zione sola. A poco a poco si generò anco questo dalla con- servazione nominale dell’autorità regia. Reputavasi il re an- co nel secolo XI capo del regime feudale ; in testa agli atti publici si trovava sempre il suo nome; godeva della distribuzione de’ benefizii, e riceveva de’ donativi dai gran | feudatari. Ma sia la nullità morale de’primi Capeti, siachè | veramente i feudatarii non volessero riconoscere che una su- periorità di opinione, è certo in fatto che i primi quat- Tree 23 tro re della terza dinastia occupano i’ ultimo luogo nella storia di Francia. Sentiron peraltro fatale i grandi la con- servazione del nome regio allorchè de’ principi per lo me- no mediocri saliron sul trono, come ne farà chiari il pro- gresso dell’istoria. Potranno raccogliere i lettori gli altri semi di unità manifestatisi nella nazione, dal quadro che siam per fare dello stato morale e politico di Francia negli 83 anni che dividono l’elevazione d’Ugo Capeto dalla morte d’Enrico I.° terzo re della sua razza. Dopo l’introduzione del cristianesimo, la religione oc- cupa il primo luogo nella storia delle opinioni e delle affezioni de’ popoli ; ragion vuole che si cominci il discorso da lei. Un interpretazione erronea di un passo dell'Apocalisse, comunemente abbracciata negli ultimi anni del X secolo, avea fatto credere che nel mille dovesse seguire la fine del mondo. Per questa credenza, si fecer molte restituzioni di | beni usurpati alla chiesa, e molte nuove donazioni. Nel tem- po stesso circolarono nel volgo delle narrazioni di supposti miracoli, che l'immaginazione de’popoli già scossa dovea far inventare ed accogliere facilmente, e molte storielle si udi- rono di prodigiose punizioni degli illegali detentori de’beni della chiesa. E non poche reliquie di corpi santi, fino all’ora obbliate, si ritrovarono; talchè avresti creduto, dice Glabro Rodolfo scrittore contemporaneo, assistere ad una resurre- zione universale di questi sacri pegni della fede, che dopo essere stati lungamente nascosi, furono ad un tempo rivelati ai fedeli ,,. « Intorno allo stesso tempo , prosiegue lo storico ci- », tato, si dette opera in tutta la cristianità, specialmente », in Italia ed in Francia, a rinnuovare le basiliche e le »» Chiese, quelle eziandio che meno abbisognavano di esser ”» riparate, I popoli cristiani sembravano gareggiare frà loro », per l’eleganza de’templi, e si sarebbe potuto dire che ’1 mon- 3» do si scuoteva, e rigettando i vecchi abiti voleva vestire le ,: chiese con quelli de’ dì delle feste. In tal modo quasi » tutte le chiese episcopali, un gran numero di monasteri, 24 ,, e molti minori oratorii furon restaurati nel tempo stesso », dai fedeli ,,. Scoprivano un incremento del sentimento religioso le peregrinazioni frequenti in Terra Santa , che nel secolo passato eran limitate alla visita dei santuari di Roma, e dell’alta Italia. Si deve a queste lo stabilimento de’ nor- manni nel regno di Napoli , e ‘1 desiderio che nel corso del secolo si manifestò di liberare i luoghi santi dall’impe- ro degli infedeli. Il nascimento delle eresie può a giudizio nostro riguar» darsi come un altro segno della forza del sentimento re- ligioso. Non sembra che possa nascere l'eresia se non in chi sente in core la religione, e se ne occupa con passione, pre- sumendo ritrovare il perchè delle cose oscure. Gli indiffe- renti non si fanno eretici ; e se qualche necessità civile gli obbliga ad ostentare una religione , lungi dall’avere un opi- nione propria, si adattano alle pratiche della religione comu- nemente ricevuta. Noi vediamo i primi quattro secoli del eristianesimo, ne’ quali per la gioventù dell’ istituzione il sentimento religioso dovea esser fortissimo, apparir di tutti gli altri i più fecondi in eresie ; e se questo ne fosse il loco, potremmo dimostrare trovarsi difficilmente nella sto- ria ecclesiastica un eresia, che in quanto alla parte dom- matica, non si fosse già manifestata ai primi quattro secoli dell’era cristiana. Ripullularono in Francia nell’ undecimo secolo le opinioni degli Gnostici e dei Manichei. Parrà quasi superfluo l’avvertire che invece della persuasione si usò del ferro contro gli eretici; ne’ tempi di violenza è difficile che la intolleranza dommatica vada disgiunta dall’intolleranza civile, Nondimeno osserveremo , per amore del vero, non esser mancati de’ vescovi distinti per santità di vita e per dottrina, i quali memori dell’ esempio di San Martino di Tours, e delle sentenze de’ padri sui priscillianisti , giu- dicassero doversi astenere dai mezzi violenti ; ma la più trista risoluzione prevalse. Contuttociò il fuoco dell’eresie si mantenne ad onta delle persecuzioni, e vi vollero al principio del XIII secolo tutti gli orrori di una crociata per estinguerlo, 25 Sul punto d’onore e sulla religione fondavasi lo. spi- rito cavalleresco del medio evo celebrato tanto dai poeti. Si ordinavano con religiose ceremonie i cavalieri , e pro- mettevano digiunare tutti i venerdì, e far delle oblazioni alla chiesa nel tempo della messa. Gli infedeli non pote- vano esser fatti cavalieri. “ È probabile, dice l’A., che il culto della Vergine Maria, avvezzando a rivolgere i sensi di pietà verso l’immagine di una giovine e bella donna, contribuisse a dare alla difesa del sesso più debole ed all’a- ;; more quel carattere religioso che distingue la gal/anteria del medio evo da quella degli antichi tempi eroici ,,. Co- munque i lettori pensino su questa congettura, non dispia- cerà loro di legger riferite Je parole dell’autore. Se la natura delle cose comporta che l’amore in idea cantato da’ provenzali, dal Petrarca , e dalla caterva de’suoi imitatori, divenga mai un modo generale di prestar culto al bel sesso, dobbiamo ammettere come vere le tradizioni sulla morigeratezza de’ cavalieri antichi. Ma siccome è im- possibile di determinare quanto lo stato delle nostre idee, e l’ abito della nostra immaginazione influir possano o nel- l’attenuare , o nel render più sensibile quell’istintivo bi- sogno che trae l’ un sesso verso l’altro, ci troviamo costret- ti ad osservare un prudente scetticismo su questo punto di storia. Nondimeno è duopo convenire esser succeduta , alla bratalità de’tempi di Clodoveo e di Carlo Magno, una nuova maniera di sagrificare all'amore, in cui fu fatta più giusta parte ai sentimenti morali, senza escludere i fisici godimenti. Dal momento che le donne si consideraron per qual- che cosa più che strumenti di piaceri sensuali, fu nota- bilmente migliorata la loro condizione , e riacquistarono influenza sul sesso più forte. Perlochè le corti dei gran si. gnori divennero scuole di bei modi, e cortesia fu detta la gentilezza del trattare. In queste corti gli aspiranti, prima di essere ammessi all’ordine equestre, cercavan di render- sene degni servendo i. gran signori. E quando i re ebbero il buon senso di seguir l’indole del secolo, ritrassero da que- 923 93 26 st’uso d’ educazione il vantaggio di stringer relazione coi maggiori feudatarii di Francia. L’uso del conversare per questi nuovi costumi intro- dotto contribuì alla formazione delle nuove lingue. Nel mez- zo giorno della Francia si parlò il provenzale, nel nord il romano Wallone. L’autore entra in molti particolari su questo proposito, per cui rimandiamo i lettori all’opera (2). ‘Non si sa precisamente a qual epoca risalgono le più an- tiche poesie provenzali; ma con molta probabilità si pos- son riportare alla fine di questo primo mezzo secolo. Tal- chè possiamo concludere che formazione di lingua, spi- rito cavalleresco e poesia, andaron così uniti che vicende- volmente si detter la mano. In mezzo a tanto; movimento morale, dovè la nazione soffrire molte fisiche calamità. Una carestia inaudita nella storia afllisse la Francia nell’anno 1032. La necessità spinse gli uomini a cibarsi de’ cadaveri, e talvolta o per violen- za 0 per frode i deboli servirono d’ alimento ai forti , e turpe commercio si vide di carne umana. “ I vescovi delle »3 Gallie, dice uno scrittore contemporaneo, tennero un con- s; cilio per riparare a tanta sciagura. E mancando i mez- :s zi di fornire gli alimenti a tutti, fu stabilito di dar quo- s» tidiano nutrimento ai più robusti, affinchè per la salva- », zione di questi la terra non rimanesse senza coltivatori ,,. Nello stato di civiltà a cui siam giunti, non sappiamo nep- pure concepire tanta carestia, ma è duopo non perder di vista che dove non è sicurezza , e ne’ tempi barbari non ven”era, non può esservi commercio che col superfluo di una nazione supplisca alla domanda dell’altra. Successe alla carestia un annata di abbondanza. Ma la frequenza delle guerre accompagnate dalle devastazioni (2) Molte cose interessanti sulle lingue e sulla letteratura del medio evo, l’autore ba esaminato nella sua opera della /etteratura del mezzo giorno. Noi ne abbiamo veduta annunziata la terza edizione ne’ giornali del 1826. Sappiamo con sicurezza che quasta nuova edizione comparirà potabilmente aumentata in quan- to alla letteratura portoghese. . Non bisogna cercare nell'opera del Sismondi del- l’ erudizione o biografica o bibliografica, ma piuttosto della filosofia applicata alla letteratura. » 21 poteva far temere il ritorno della fame; perciò il clero per- suase una pace che fu detta pace di Dio, Lo stato politico della Francia non permetteva che la pace durasse lunga- mente , e ad onta delle scomuniche , e delle maledizioni fulminate contro i trasgressori , le guerre presto sì. rinno- varono. Perlochè iconcilii adottarono il più praticabile con- siglio di regolarne il modo affin di renderle meno distrug. gitrici. Allora fu stabilito che nella quaresima , nell’avven- to, ne’ giorni festivi, ed in tutte le settimane dalla notte del mercoledì all'alba del lunedì si facesse tregua dalle osti- lità; i luoghi sacri non fortificati, gli agricoltori ed i pre- ti inermi furon posti sotto la salva guardia delle leggi della chiesa , e si volle che gli istrumenti della agricoltura, seb- bene potessero esser predati, non fosser distrutti. Queste re- gole sulla guerra, conosciute sottoil nome di tregua di Dio, costituirono il gius internazionale de’ tempi di cui parlia- mo, e furono osservate o violate quanto suole osservarsi o violarsi il gius delle genti presso le nazioni più colte. La seconda metà del secolo undecimo, oltre i progressi morali della nazione, ci offre delle alte imprese militari , de- gne di esser tratte dall’ oblio a cui abbiamo abbandonate le guerre della prima metà del secolo. Per la morte di Eduardo il Confessore, ultimo re di Inghilterra della razza anglo-sassone , Guglielmo duca di Normandia rivolse l’animo alla conquista di quel reame. Appoggiava le sue pretensioni sopra un affinità esistente fra le due famiglie , ed un supposto testamento dell’ulti- mo re (3). La forza delle armi, somma ragione de’ principi, gli diè ciocchè avrebbe vanamente cercato per legittime vie. Una sola giornata presso Hasting ( ann. 1066 ) decise del regno , e si conservan tuttora registrati i nomi de’402 ca- valieri che accompagnarono il conquistatore. Calcola ndo il (3) L’a. prende a questo luogo in esame la legittimità del diritto che esclude le femraine «dalla successione al trono ; mostra come l' ignoranza di questo gius fu una delle cause della rovina dell’ indi pendenza feudale ; quindi variamente percorrendo la storia espone i gran mali che ha fatto all’ Europa l’ ammissione dei dritti delle femmine al trono. Gli studiosi del dritto pubblico posson veder trattata questa questione nel tomo V pag. 180-191. 28 À ; seguito sul piede della quarta crociata, abbiamo appena un esercito di 20 in 25 mila uomini fra fanteria armata alla leggiera , corazzieri ed equipaggi. Ma gli storici si accor- dano a riconoscere una gran superiorità di bravura e di disciplina nei normanbvi. La conquista impose ai vinti un giogo di ferro. Il nuo- vo re violò la proprietà degli antichi possessori per premia- re i compagni, allontanò con somma cura gli inglesi dagli impieghi civili ed ecclesiastici , e quanto studio pose nel render dipendenti i baroni , altrettanto concedè licenza a danno de’ sudditi inglesi; ed affinchè più sicuri fosser gli effetti della servitù, volle l’uso esclusivo della lingua fran- cese negli atti pubblici e nell’insegnamento. La premura de’ normanni nel conservare i nomi dei vincitori di Inghilterra, mostra già invalsa l’ opinione che sulla gloria degl avi possa appoggiarsi la nobiltà de’ ne- poti. Si trova invero menzione de’ nobili anco nelle anti- che legsi de’ barbari, ma tutto ci persuade ch’essi non con- sideravano per nobiltà se non quella preminenza di fatto che nasce dal potere, e dalla ricchezza. Ma nell’ undeci- mo secolo I’ uso dei nomi di famiglia e delle armi gen- tilizie prova l’ esistenza di una nuova nobiltà di sangue e d’opinione, che può andar disgiunta dal merito e dal po- tere per cui gli avi futon per la prima volta illustri. Si ritrova questa nobiltà d’ origine nelle regole de’ tornei , che escludevano dal combattimento gli isnobli. Non stimiamo necessario entrare in particolari su i tornei, per tema d’ol- trepassare i limiti di un articolo di giornale, sopra un sog- getto d’ altronde assai conosciuto. Ci contenteremo solo di avvertire, che questi pubblici esperimenti di destrezza, spesso accompagnati da spargimento di sangue , e da inutil di- spendio della vita degli uomini ) contribuirono ai progressi della poesia, del lusso e degli agii. Cresciuta in tal modo . . \ la domanda , dovean anco aumentarsi la produzione ma- nifatturiera , e 1 commercio delle città, Ma il difetto di civil sicurezza vi ponea sempre gravissimo ostacolo ; i feu- datarii da cui le città dipendevano spogliavano gli abitan- ti con frequenti estorsioni, e manifestare l’esistenza di un 29 capitale era un invito pe’ signori a rapirlo . Ne' luoghi ne’ quali era caduto in dissoluzione il regime municipale (e se si prescinda da poche città del nord e del mezzo- giorno della Francia, era rovinato per tutto), si pativano le violenze maggiori. Ma l’impero della necessità insegnò a’ popoli a cercar nuove garanzie nel reggimento a comu- ne. Cospiravano gli abitanti di una città, e giuravano di vi- vere in civile comunanza ; cacciavano la minorità dissen- ziente ; eleggevano degli amministratori della cosa pubbli- ca; promettevano d’accorrere alla comune difesa al suono della campana a martello, e proclamavano la comune. Una piccola republica formavasi per l’ amministrazione interna della città, ma non negavano i buoni borghesi di pagare le solite prestazioni pecuniarie ; volevano solamente che fosse fatta giustizia nelle contrattazioni , e ne’ delitti , e che cessassero le esazioni straordinarie ed irregolari. Pri- ma di ottenere che fossero riconosciuti i loro diritti, do- vettero lottare coi feudatari, co’ nobili, e colla resistenza de’preti, i quali dicevan questa una detestabile innovazione. La città di Mans nel 1070 si eresse in comune, ed è la prima di cui ci resti memoria. La maggior parte de’di- plomi appartiene al regno di Luigi VI. Alcuni hanno quindi creduto doversi ad una saggia Roli del re l’ inalzamento de’ borghesi. Ma la libertà delle comuni fu propugnata, e conquisa colla punta della spada prima di esser sanzionata dai diplomi, e dee credersi frutto del buon senso del po- polo, e non delle volontarie concessioni de’ principi Pon termine agli avvenimenti del secolo undecimo la prima ciociata. Lasciare insalutata quest’ impresa sarebbe trascurar buona parte della storia morale di Francia, ed ab- bandonare all’oblio una delle più forti passioni del medio evo. Dovendo parlar di crociate anco nel futuro articolo, ri- mandiamo ad altro luogo tutte le osservazioni per evitar ripe- tizioni superflue. Di una sola cosa desideriamo frattanto am- | moniti i lettori ; dalla goffa associazione di sincero entusia- smo religioso , e di eccessi morali a cui si abbandonarono i crociati, emerge una prova manifesta che ne'’secoli di igno- ranza e di barbarie, la religione che dovrebbe esser vin- 3o i colo di umanità perde la miglior parte della sua influen- za. La confusione dell’ idee permette di separare la cre- denza ed il culto dalla maniera d’agire verso i nostri si- mili, ed il barbaro ignorante che perseguita l’ eretico, ab- brucia l’ ebreo , offende il prossimo colle violenze , e coi ladrorieggi , a mala pena giunge a persuadersi esser queste ‘ altrettante infrazioni di quella religione, per la quale in un momento d’entusiasmo niun sagrifizio gli parrebbe eccessivo. Siccome la Francia non prese grande interesse nelle “discordie del sacerdozio e dell'impero per l’ivestiture , (ann. 1074-1122 ) questa parte di storia nun entra nel no- stro articolo. I re francesi nel secolo undecimo eran rimasti estra- nei al perfezionamento della nazione , e conducevano lunga vita e oscura in mezzo ai piaceri (4). Appena la vigesima parte della Francia attuale soggiaceva alla loro domina- zione, ed in questo ristretto territorio si trovavano de’pic- coli feudatari avvezzi a disprezzare impunemente l’autorità regia, sino al segno che sotto 11 lungo regno di Filippo I, non potè ottenersi sicura comunicazione fra Parigi e Or- leans, città precipue degli stati del re. Il XII secolo sorse più favorevole all'incremento del poter regio. Luigi VI, per grave corpulenza denominato Luigi il Grosso, associato dal padre al regno (ann 1100) fu’l primo de’Capeti a par- tecipare allo spirito cavalleresco de’ tempi e ad ottenere in- fluenza sulla Francia. Guerreggiò per ben otto anni con- tro i feudatari inclusi ne’suoi stati, rivolse dipoi le forze con- tro i duci normanni , e primo concepì la rivalità che do- vea esistere fra la Francia e l'Inghilterra dacchè uno dei primi signori francesi sen’ era fatto re. Ad onta della sua corpulenza fu attivo guerriero, acquistò la riputazione di valo- roso e leale cavaliere , e difese le sue città dalle prepoteuze de’vicini signori. Colla data del suo regno si trovano iscritti diversi diplomi co’ quali si riconoscono legali le nuove co- (4) Non sarà inutile riferir qui la serie dei primi 4 Capeti colla durata del loro reguo.Ugo Copeto 981-996. Ruberto I gg6-1031.Eurico 1° 1031-1060. Filippo 1° 1061-1108. 3I muni, lo che ha dato a credere essere stata politica del re indebolire i feudatari dando delle garanzie politiche al po- polo. Un così vasto e giudizioso progetto non entrò nella mente di Luigi. Per prezzo d’oro sanzionò le comuni quan- do ne fu richiesto, e per denari talvolta le oppresse e le distrusse. Gli abitanti delle città avean già costituito il loro nuovo ordine civile, ma cercavano di dargli una base che ‘giusta all’ opinione comune dovesse sembrar legale. A que- sto fine ottennero per una certa somma dei diplomi dai feudatari da cui dipendevano, ma quando o la debolezza o la moltiplicità di questi non dava sufficiente garanzia , ricorsero alla conferma del re. Luigi il Grosso a differen- za de’ suoi predecessori seppe trar profitto dall’ autorità d’ opinione rimasta a’ re, e quando fu invitato ad appro- vare cose già fatte, accordò volentieri un approvazione che fruttava denari senza fatica, ed offriva occasione di eser- citare autorità. A Luigi il Grosso successe Luigi settimo , e lunga- mente occupò il trono ( aun. 1137-1180). Quasi a princi- pio del suo regno San Bernardo abate di Chiaravalle pre- dicò la. seconda crociata, e tanto valsero le sue parole, che’! re di Francia e l’imperator di Germania non dubitarono di condurre da sè due poderosissimi eserciti. Andavano i crociati alla nuova spedizione pieni di zelo sperando aiuti sovrumani , ma la divisione si introdusse presto fra i te- deschi e i francesi, talchè i primi si ritirarono , aiuti so- prannaturali non vennero, i trancesi benchè vincitori nelle battaglie perirono per cattivo governo , per ignoranza dei luoghi, e per penuria di viveri, ed una gran popolazione con molti capitali rimase sepolta nell’Asia senza alcun pro- fitto. Il promotore dell’ impresa fu tema al malcontento popolare, ma si scusò attribuendo alla giusta punizione di Dio pe’ peccati de’fedeli 1’ infelice successo della seconda crociata. Nei rimanenti anni di regno Luigi VII si occupò della rivalità di interessi con Arrigo II duca di Norman- dia, o re d’Inghilterra, ma per questa parte di storia ri- mandiamo i lettori all’ opera. Non crediamo però dover passar sotto silenzio che al 32 finire dell’undecimo ed al principio del XII secolo si inde- bolì l’influenza degli imperatori di Germania in Lorena, in Borgogna , ed in Provenza, provincie sino all’ora conside- rate come feudi dipendenti dall’ impero. Questa emancipa- zione, di cui più tardi i re francesi raccolsero i frutti, fu una conseguenza delle discordie fra ’1 sacerdozio e l’impe- ro, e si perfezionò dopo la guerra di Federigo Barbarossa colla lega lombarda, che donò la libertà nell’ Italia colla pace di Costanza del 1183. I quattro quinti di secolo che abbiamo già percorsi dettero alla Francia diversi uomini celebri, fra’quali giova rammentare l’ abate Sugero , Abelardo, Ivone Carnotense, S. Bernardo , e Pietro Venerabile, dotti nel dritto cano- nico e nella teologia, e cultori per quanto si poteva delle lettere latine. Non fu trascurata la lingua francese, poichè sembra che durante il regno di Luigi VII si serivessero le gran croniche dell’ abbazia di San Dionigi in cui son rac- colte le tradizioni sui creduti paladinì di Carlo Magno , e sui pretesi dodici pari del regno. La chiesa continuò in questo periodo del XII secolo ad esser afflitta dai vizii del clero, e dagli scismi della corte di Roma , e si videro in Lombardia , in Francia, ed in Inghil- terra accreditarsi molte eresie, conosciute nella storia quasi unicamente pel supplizio degli eretici. Più luminoso pei progressi della monarchia fu ’1 regno di Filippo Augusto, che si estende al di là della fine del se- colo (anno 1179-1223). Crebbe notabilmente sotto di lui il poter regio per le guerre coi duchi di Normandia re di In- ghilterra. Quasi tutto il nord della Francia vi prese parte, e sebbene Filippo Augusto non eguagliasse neppure la metà delle forze de’ re di Inghilterrà , escì vincitore per supe- riorità di consiglio, e per miglior governo delle cose. Rimase estranea a questa gran lotta la Francia di lingua provenzale, la quale divisa fra diversi feudatarii, riconosceva l’ alta so- vranità degli aragonesi. Frattanto la lingua, la poesia e la ragione facevano segnalabili progressi nel mezzodì , ed a quest’epoca appartengono i migliori poeti provenzali, di cui si sieno raccolti i componimenti, 33 Tre furono i re Inglesi coi quali Filippo Augusto mi- surò le proprie forze, Arrigo II, Riccardo cuor di Leone, e Giovanm senza terra. Col primo nacque guerra per op- posizione di interessi politici, anzichè per nimistà perso- nale. Maun sentimento di antipatia sembra aver avuto luo- go nella rivalità con Riccardo cuor di Leone.La terza cro- ciata (ann. 1189-1192) arrecò una breve concordia, anda- rono insieme alla guerra, ma Riccardo riscosse maggior ri- putazione di prò e leale cavaliere, del che il re francese ebbe grandissima invidia. Ritornatu in Francia persuase l’im- perator di Gerinania a ritener captivo il suo rivale, che avea presa quella strada, esortò Giovanni senza terra ad impus- sessarsi del regno, ma i baroni mandarono a vuoto questo disegno . Ricominciarono le guerre al ritorno di Riccardo, nè vi pose termine l’assunzione al trono di Giovanni senza terra successore del fratello (ann 1199), ma le ostilità con- tro al nuovo re, non interrotte dalla quarta crociata , eb- bero un esito più felice per la monarchia francese. Filip - po conquistò più della metà del territorio di Francia ap- parteneute al re di Inghilterra (ann. 1199-1208). Questa per- dita non scosse il re, e sotto pretesto «li nuove spedizioni in Francia, continuò ad opprimere i sudditi d'Inghilterra. Giovanni senza terra non può riguardarsi come un prin- cipe debole, ma come un re che alla risoluzione non sapeva unire la costanza, ed alla violenza delle misure la pru- denza del consiglio. Impaziente del giogo straniero si di- sgustò con Papa Innocenzo III, ne sprezzò le scomuniche, vietando ai vescovi di pubblicarle, fino a che Filippo Au- gusto col pretesto di servire l’autorità della chiesa allestisse un armata per invader l’Iughilterra; allora il re pensò di salvare la corona prestando omaggio al papa. Infatti quando tutto era pronto per la partenza giunse un legato pontificio a Filippo per impedirli colla minaccia della scomunica di passare in Inghilterra; protestò il re, si lagnarono i feu- datarii, ma convenne ubbidire. Liberato dai timori per l’ Inghilterra pensò il re Gio- vanni a riacquistare le terre di Francia, fece Jega coll’Im- li XXVI. Maggio. ò 3} peratore Ottone IV, e fu ricevuto favorevolmente dui po- poli di Normandia; ma una terribile rotta a Bovines (ann. 1214) obbligò il re a ritornare in Inghilterra. Filippo Au- gusto era circondato in questa battaglia da’più valenti ca; valieri francesi, e dai soldati dei gran vassalli e delle co- muni. Il trionfo del re fu considerato come una vittoria nazionale, e per la prima volta si vide la gloria de’ Capeti identificarsi con quella della nazione. Dopo Carlo Magno niun re francese era salito a più alto grado di Filippo Augusto. Sotto di lui la monarchia cominciò a diventar centro della fendalità , e primo egli chiamò de’ potenti feudatari a decidere insieme degli inte- ressi generali; chiese appoggio ai gran signori per opporsi alle pretensioni di Innocenzo II papa intraprendente se ve ne fù mai, istituì, o almeno rese attivi i pari del re- gno per la decisione delle cause de’ gran feudatari . Gio- vanni senza terra fa giudicato da questo tribunale; non intervenne al giudizio perchè gli fu negato il salvacondot- to, ma domandandolo ne riconobbe l’ autorità. Nell’ amministrazione interna de’ suoi stati abbellì Parigi, fortificò diverse città , e si mostrò protettore degli studi. Fioriva in quel tempo l’università di Parigi per gran concorso di studiosi italiani , francesi e tedeschi. Il re per invitare maggior numero di scuolari gli esentò dal foro co- mune , e procurò metterli al sicuro dalle violenze. La teo- logia , il diritto canonico , le lettere , e la medicina si in- segnavano in questa università, ma i romanzi cavallereschi andavano più a genio al re. Il suo successore Luigi VIII non offre niente di degno per la storia ; basti il dire che mantenne la politica del padre. Non possiamo chiuder l’ articolo senza rammentare che sotto Filippo Augusto, e Luigi VIII, seguiron le crociate contro gli albigesi, per le quali il mezzo giorno della Fran- cia fu sottratto dall’influenza de’re d'Aragona. Questa parte di storia è una delle più interessanti nell'opera che abbia- mo fra mano. Gli eretici conosciuti sotto i diversi nomi di Patareni, Vaudesi, Cattari , Gazzari , Poveri di Lione, Albigesi, se- 35 condo la diversità de’ luoghi e de’ costumi, aveano prin- cipalmente allignato nella Francia di lingua provenzale . Ammettendo la libertà di discussione e d’ esame nelle cose religiose, non aveano un unico modo di credere ; ma pare che molte delle opinioni professassero abbracciate di poi da Martino Lutero , e da’ suoi settatori. Vi vollero tutte le sciagure di più crociate (an. 1207-1226 ) per estinguere la face dell’ eresia nel mezzo giorno della Francia; ed affin di perpetuare gli effetti di tanta effusione di sangue , si or- ganizzò un tribunale contro gli eretici, il cui solo nome fa fremere ogni amico dell’ umanità. Noi notiamo soltanto la serie de’ fatti, abbandonando il resto alla diligenza ed all’acume del benevolo lettore. F. S. (Sarà continuato.) Le AccapEME. Dialogo (1). Non bevi? Siamo appena alla metà della prima. Lascia fare : prima delle undici saremo alla terza. — Ma quell’ Academo! Tu pensi ancora alla seccaggine di quest’ oggi. Quello sciaurato di professore è venuto a cac- ciarci in corpo un così sterminato panegirico delle Accade- mie! Convien dire che parlando a noi due, gli paresse di parlare a due banchi del suo Liceo Io non penso per verità alle Accademie : penso all’uo- (1) Si può ridere di tutto, ma non d’una buona intenzione. Ecco la difesa che l’autore di questo dialogo seppe apparecchiarsi per tempo. Convien perdonargli le sue stranezze. Vuol parlar d’accademie, e poi tratta d’educazione. Ma, ripeto, convien perdunargli: è un uomo che soffre molto. Del resto se alcuna idea di lui per ventura si trovasse utile, la si può staccare dal tutto, e mettere in pratica così sola perchè fa corpo da sè. L'autore non se ne avrebbe a male! lo ha detto. Ogni siste- ma dovrebbe esser fatto così. Una parte è buona? poterla staccare. Quando îl siste- ma è troppo legato, nou vale a nulla. Tutt'intero; non si potrà certamente adottare. 36 mo dal quale esse ebbero il nome: penso come la posses- sione d’ un orto possa fruttare tanta fama, che venticinque secoli dopo non s’ abbia a nominare un’ adunauza lettera- ria, filosofica, musicale , senza nominare ‘il possessor di quel- l’orto. Penso in somma alla fatalità delle glorie mondane. Luoghi comuni!Io penso a tutt’ altro. E vorrei diman- dare anche a te : quell’ imagine di Platone che sceglie a luogo di sue meditazioni e de’ suoi insegnamenti , ad abi- tacolo quasi della sua filosofia la fiorita freschezza d’un orto e le liete ombre d’un ameno boschetto , ti pare ella ima. gine fredda e vuota d’ affetto ? Io confesso che a me non pare. Quando penso alle nostre accademie rincantucciate nell’angolo di qualche palazzo (e sa il cielo di che triste memorie!) , difese al possibile dal contatto dell’ aria libe- ra, dall’aspetto del cielo aperto e del sole puro , stivate in certi magnifici scanni, ordinate a certa gravità quasi lu- gubre ; allora , contesso , penso anch' io ad Academo. — Firenze, che in circostanze men liete , ha fatte italiane , cioè talora più veraci , talor più profonde ; e sempre egual- mente nobili e vivide le inspirazioni dell’ingegno e dell’ani- mo greco , Firenze vide .rinnovellate le selve d’ Academo negli orti del suo Rucellai: e la voce di Platone sonò gio- vine ancora nella letizia della natura e dell’anno ; e la fi- losofia di lui parve rifiorir bella come la primavera. Mi dor- rebbe , confesso , a non poter di questo geniale costume citare una memoria , un’ esempio italiano ; e piuttosto che confessare che la nostra cultura non ha mai degnato di po- sare il suo seggio fra’ fiori, io direi che di questo , come di tanti altri begli usi, è perduta fra noi la memoria. Non so sio m'inganni: ma trasportata dalle meste pareti citta- dine all’aperto , tolta di sotto agl’ involucri dell’ arte e la- scita nel grembo della natura , fatta quasi più agile e sem- plice e lieta , par che 1’ arte del Vero e del Bello debba mutare sembianze. Non sarebbe un effetto, ma un segno. Quelle muraglie , quelle tavole, quelle scranne... Perdona : ma le scranne sarebbero necessarie sempre. Sì , quando... Lasciami dire. 37 «A tu vorresti accademie ambulanti, Peripatetiche ? ° (Lasciami dire — Perchè... Se pensassi... Tu pensi; ma... Insomma... siamo fnori. Se non fossimo alla prima bottiglia, io direi che... Beviamo. — — Ma tu volevi dire qualcosa. Io voleva dir troppo. Quando si toccano certe corde... — Quello sciaurato di professore parlava con tanto calo- re dell’ accademie : tu. sai ciò ch’ io pensi dell’accademie: ebbene : lo vuoi tu credere ? io vorrei ancora moltiplicar le accademie. Vale a dire? Imagina per poco un gran piano cinto d’orti e dî sel- va ; nel quale a certe ore del dì si raccolgano al giuoco tutti senza distinzione i fanciulli della città. Ah un’accademia di fanciulli? — E un’accademia di ginoco ? i Precisamente un’ accademia di giuoco. Quelle d’Enri- co quarto con questo nome erano alquanto peggiori — Tu ridi? Non riderai lungamente. Abbi intanto la bontà d’ascol- tare. — Imagina che in questo piano , in questa selva, in quest’orti, s'accolgano tuttii giuochi che possono esercitar con le membra lo spirito giovanile : imagina che ven’ abbia al- cuni a cni sieno complicati, senza parere , degli esperi- menti facili intorno alle leggi principali de’ corpi. Quest’ac- cademia di giuoco, della quale tu ridi, diventa una scuola di ginnastica insieme e di fisica ; e non lascia d’essere un giuoco. Ah precisamente così ? E che ? Non si potrà dunque apprendere nulla sen- z’annoiarsi ? Io credo all’incontro che la noia non è buo- na a nulla: io credo che il metodo può essere da per tutto senza parere: e che quando si sente più il metodo che la cosa soggetta al metodo, allora comincia il male, allora la pedanteria caccia fuori le sue innumerabili teste ; allora, ogni esercizio diventa inutile, travaglioso , e sovente no- civo. lo , di quella fisica, che tormenta con la sua mate- rialità tanti ingegni usciti appena da’ floridi eampi delle 38 lettere, e incomincianti a spaziare nel puro etere della filoso- fia, di quella fisica , dico, vorrei farne un gioco. E sotto nome di fisica intendo più d’ una scienza naturale ; al cui primo apprendimento , sia detto con buona pace di chi le esercita, non vuolsi che certo grado d’intelligenza bene di- retta, occhi, mano, e memoria. Ma per tutto ciò si vorrebbero de’ maestri : de’ maestri abili, e sopra tutto pazienti , che sapessero adattare il ve- ro alla capacità di que’ teneri ingegni; e insegnare giocando, Chi lo nega? Ma un poco di virtù, caro Amico, fa tut- to. Il vizio , quando tende a un suo fine , opera e soffre ben più. Cose vecchie. Ma quando veniamo alla pratica... Diventano così nuove , ch’ io spero che alcuno vorrà finalmente aspirare al merito dell’ originalità. Tu vorresti adunque raccolta in un luogo tutta la fan- cinllaja della città ? ricchi e poveri ? Ricchi e poveri. E credi tu che anche questo non giove- rebbe a certo spirito d’ amore, che quando s’ è attratto coi primi anni, malgrado le severe , e instancabili , e amare lezioni dell’orgoglio , l’uomo non se ne sa liberare più mai ? La soverchia e continua prossimità de’ fanciulli non gene- ra che corruzione: ma quand’ è di qualch’ora, in luogo pu- blico, a comune diporto} io non so s’io m'inganni, ma la ga- iezza degli esercizii, quel nuovo fervor di vita che un’anima tenera vede subitamente versarlesi intorno; que’ primi se- gni di rispetto e di benevolenza che riceve e che dona ; quella prima necessità d’ attestare con atti esterni la sin- cerità d’un affetto , ch'è la sola, la vera urbanità; tutte queste cose cred’io che aiutino soavemente a formare il ca- rattere, a ingentilire lo spirito , nobilitarlo , rasserenarlo, e difenderlo da quel primo fermento di piccole passioni , che, non represso , è talvolta così fecondo, così diffusivo, Questo è molto davvero : è gran danno però che man- chi ancora qualche poco perchè questo molto si faccia. — Ma, a quel che pare, ponendo per luogo d’ adunanza un’ac- cademia da gioco, tu non brameresti un’ educazione tutta pubblica. _r- 39 Io credo che il cuore e lo spirito non si forman che nella educazione privata: che non vi vuol meno delle lun- ghe, continue , sofferenti cure materne e paterne, per da- re una direzione non torta ai primi pensieri , ai primi af- fetti dell’uomo : che il seminario di tutti i piaceri come di tutte le personali e civili virtù, è la famiglia. Ma neppur la preghiera in comune ? Pe’ fanciulli , neppur la preghiera. L'orazione è cosa sì augusta, che per torre lo scandalo tanto comune d’una preghiera publica profanata, un de’mezzi è l’ educare alla preghiera i fanciulli, come si educano a tanti altri eser- cizii della vita. Bit. Io ho stasera il prurito di parlar d’accademie ; e tu mi vorresti far dir di tutt’ altro. — Ma la prima bottiglia è svaporata: il soave colore di questa seconda mi sveglia un pensiero. Io t° ho detto che quel gran piano dovrebbe es- ser cinto di qualch’ orto , e di qualche boschetto. Aggiun- gi: e di qualche campicelio ben culto. Sarebbe pur buo- no avvezzare prima nella vita privata, poi anche ne’dilet- ti publici, la gioventù al dolce amore de’ campi. La sem- plicità, la purezza che ne viene all’animo , dove quest’amo= re non sia sozza avarizia , è ineffabile. I fanciulli poi, co- me a tutte le cose della natura , ci piglian piacere. — Quel vivere di tanti nostri cittadini fra le sacre bellezze della natura e non le degnare d’ un guardo ; quel vagheg- giarla che i nostri poeti medesimi fanno così da lontano, e quell’annoiarlesi in grembo , è qualcosa di prosaico che umilia. l Scusa: ma questo non è parlar d’ Accademie. Vengo — Immagina adesso. . . Ma tu mi cacci innanzi a forza d’imaginazioni. E che colpa ne ho jo se non posso altrimenti? Ima- gina raccolte le arti principali in un luogo quale a te pia- ce , e in qualch’ora del giorno i fanciulli introdotti a ve- dere, a interrogare, a maneggiar gli strumenti dell’arte che più loro aggrada. 40 Scommetto io , che mi pianti qui su’ due piedi un’al- tra accademia a tuo modo. Un’accademia davvero: un’ accademia delle arti. Non vedi come quell’età è naturalmente portata a cercare e a trat- tare tutto ciò che sa d’ ingegno meccanico ? Ebbene : il piacere diventa istruzione ; e quand’essi credettero d’ aver bene scherzato, hanno appreso un mestiere. Basterebbe re- golare la cosa per modo da frenar l’ incostanza, da fare che, senza sforzo, ciascuno perseverasse nel proprio diverti- mento, a costo di premiarlo con l'insegnamento di qualche altr’arte che gli fosse piaciuta dappoi. Ma questo in qual- ch’ora del dì: e non sempre alla stessa. E tu manderesti a divertirsi colà tutt’'insieme i fanciulli. Tutti insieme. Non pare a te che la ricchezza oltre all'acquisto d’ un’arte , che può servire, se non ad altro, al bisogno terribile della noia, non ne riceverebbe un’edu- cazione morale, inestimabilmente onorevole e fruttuosa ? Ma, e il tempo d’ educar l’ intelletto ? Alla fin fine tutto non è pedanteria: e ad ogni sorta di gente un po'di coltura stà bene. Quand’ io t’ ho detto che l’educazione religiosa dee co- minciare fra le mura domestiche, ho inteso di dirti che in quel tempo istesso incomincia la cultura mentale. Credi tu che le pure e profonde e sublimi verità del cristianesimo non aiutino a formare tutt’ insieme con l’aunimo l’ intellet- to? A me pare che procedendo questa educazione d’anno in anno , e dal materiale apprendimento della preghiera salendo alla semplice e nuda tradizione delle prime veri- tà, e quindi alla ragione di quelle ; si possa fare a poco a poco alla mente del giovinetto percorrere, insieme con la scienza religiosa , tutto ciò che v’ha d’importante, ed, an- che direi, di difficile nella filosofia. — Non sorridere, te ne prego. Io parlo d’ una educazione non pedantesca , le cui conseguenze sono ignote e però inestimabili; parlo di un’ educazione gradatamente crescente , che comincia al ter- z’anno della vita e si compie al vigesimo. Vedi che abbia- mo del tempo. De i] 4I Ma questo, per l'intelletto, non è tutto ancora. La grammatica , per esempio... Ah la grammatica/ Me l’aspettava io questa cara gram- matica. Io non intendo già la grammatica d’una lingua mor- ta, che tutti studiano , che i più non giungono mai a com- prendere , e che quasi tutti abbandonano allora appunto che ne sarebbero alquanto capaci : non intendo un tormen- to inutile di sei anni: veggo che senza sapere la lingna propria non si può avere l’addentellato ad apprenderne un’al- tra. Io parlo della grammatica nostra. E ti sembra che per apprendere la lingua propria ci sia necessità di grammatica. Omero , a quel che pare, non ha studiato grammatiche ; e pure i grammatici l’hanno ci- tato. Non vuoi tu che con l’ uso si possa tenere sovrana- mente una lingua , e farla, a dir così , concreata al pen- siero, e non macchiarla con la pece dell’arte? I toscani potrebbero , sì: ma noi? Imagina un poco che si facciano venir di Toscana edu- catori, mutrici , serventi, ed artieri , e se ne correggano i pochi errori grammaticali, di cui si mena fra noi tanto vanto: imagina che in quell’ accademia delle arti che si dicea , non si sentano che i vocaboli proprii di tutto ciò che ad ogni arte appartiene... Ma tu vedi, che tutta la Toscana vuotata nella Lom- bardia , basterebbe appena a quest’uopo. Anche meno. Nel mondo degli spiriti tutto si forma di poco. — Certo è che se la gioventù si venisse ad im- bevere così della lingua, noi avremmo tolti di sotto alle zanne della pedanteria e di molti maestri , carnefici del. l’ umanità, molti beati anni di vita. Perdona: ma questo è ancor poco. Ebbene: Io fondo un’ altra accademia. Tu intanto chiami accademie le tue col diritto con cui molti si chiamano classici. Non mi pare. L’ uniformità del nome ha uno scopo. Il chiamare accademie tanto le radunanze da giuoco , quan- to le altre, toglie via dalla mente de’ fanciulli, almeno in 42 parte certe idee d’impero, di metodo, di travaglio , che non paiono per vero essenziali all’ottima educazione. È vero. Un’ accademia di racconti. — Tu sai come i fanciulli siano avidi di novelle : io vorrei trarre le mie dalla storia; e crederei che ne’ fatti storici, oltre al suggello del vero, è tanta varietà, tanta, se vuolsi, anche stranezza , che i fanciulli mi saprebbero buon grado d’aver lasciate per sem- pre le favole ai bruti che ne sono gli attori. Per pietà, non disprezzarmi le favole a questo modo. Quando sen’ ebbe bisogno, se ne usò: ora che tante ragioni dimostrano il bisogno cessato , le si possono abban- donar senza scandalo. — Io volea dire che a poco a poco, di racconto in racconto , di dì in dì, d’ anno in anno, i fanciulli, esercitando in modo liberale e non meccanico la memoria , dilettando la mente, istruendola, si porrebbero nel possesso di quanto v’ ha di più memorabile nella storia. Ma non ne vedrebbero l’importanza. Come non veggono l’importanza di tante cose utili, a cui piglian piacere. Ma non è buono intanto l’ avere af- fidato alla memoria il germe del vero? {o rimetto la con- futazione di quel paradosso di Rousseau a tutti gli nomini di buona fede, Le idee delle quali s’ imbebbero nell’ in- fanzia, quante volte, e quanto a proposito , e con quanto di vigore,e con quanto d’agilità non s’ offrirono all’anima loro? Credimi: le prime impressioni sono ineffabilmente potenti: e quest’ è che rende terribile 1’ ufficio d’ un edu- catore il qual senta la propria dignità e il proprio debito. Ma io non ho detto ancora quel ch’io volea. — Questi tratti d’ istoria narrati or da taluno della famiglia , or da colui a cui fossero come a direttore affidate quelle fanciullesche adunanze, si verrebbono e per l'indole de’fanciulli , e pel costume così stabilito , a ripetere in queste ch’ io chiamo accademie di racconti. {1 fanciullo, prima di studiare le regole di un’eloquenza di cui non conosce nè la materia nè l’ uso , si eserciterebbe nell’agevolezza, e nella decen- za di quella facondia che agli uomini d’ogni condizione ab- bisogna: le sue imagini si schiarirebbero, si farebber più sei 43 ferme : il suo spirito prenderebbe senz’ avvedersi un carat- tere : egli porterebbe, non volendo, un giudicio de? fatti narrati ; giudicio che a’ superiori starebbe a correggere od approvare, o più sovente differire ad età più matura. Tu vedi che questo è ben più che una esercitazione rettorica. È vero: ma il resto? Il resto? Co’ metodi ch’ io propongo, un fanciullo ap- prende senza noia ed a fondo la propria lingua , la storia almeno del proprio paese, gli elementi almeno di qualche scienza naturale , la propria religione: questo è ben più che saper declinare de’nomi e misurare dei versi, e tradurre qualche passo latino: che è tutto ciò che nelle solite scuole sa fare ordinariamente a dodici anni un fanciullo. Se que- sto non basta, ecco ancora di più. — Fra le preghiere da recitarsi poche dovrebbono essere le stabili, cioè quelle sole dell’ uso comune : in quanto alle pratiche di pietà che si spandono in tanti libri, queste dovrebbono essere non mai scritte, ma dagli educatori attemprate ad ogni particolar circostanza. Quest’uso d’improvvisare la preghiera secondo il bisogno passerebbe , per naturale contatto, dall’ educa- tore al fanciullo: egli avrebbe delle piccole dimande da fare a quell’ Ente la cui comunicazione incomincierebbe a sentire, e gliele direbbe alla meglio. Se queste dimande egli non le facesse secrete, ma ad alta voce e in presenza d’ altrui, l’anima sua prenderebbe piacere ad espandersi: ed ecco il principio di un carattere franco, ch’ è quanto a dire libero , intrepido, e generoso. — Intanto anche que- sto è un'esercizio d’ ingegno. \. Ma un poco di poesia, per esempio ? La poesia è tanto fatta per tutti; è tanto ridicolo l’imprigionarla fra le lab- bra di qualche letterato e.le orecchie di qualche, come suol dirsi, uomo colto! Oh sì: la poesia non dee essere il privilegio di quelli che sentono meno: ella dee farsi accessibile a tutti, sì per esser gustata , e sì per essere esercitata, quando vocazione ci sia. Imagina adunque degl’ inni patrii e religiosi da can- tarsi or da’soli fanciulli, ora da'fanciulli insieme cogli adulti e co’ vecchi; com'era il picciol inno di Sparta. Ecco in- K4 7 tanto formato 1’ orecchio al verso ; ecco senza l’arte di scan- dere resi tutti gli orecchi sensibili alla pienezza od ai falli del numero. Ne'teatri di Roma si fischiava a un attore ch’aves- se storpiato un verso: ne” nostri , la professione d’ attore ha men guai . Ma tanti esercizii, tanto lunghi, tanto delicati, ri- chieggono negli educatori una sofferenza, un amore, un sapere . . + Sapere ed amore. Il resto viene da sè. Ma qual cosa è mai nella vita che non richiegga in chi conduce degli uomini queste due qualità ? Se il bisogno non n° è senti- to, ciò non vuol dire se non che la nostra sventura è più grave, e che noi dobbiam cominciare la nostra riforma dal desiderio , dal concetto del bene. — Ma vedi, a cagione d’ esempio ; l’insegnare a leggere e a scrivere è cosa che io non affiderei se non se a’ genitori, o a que’ domestici il cui carattere elevato dalla coscienza si sia in qualche mo- do posto a livello del cuore d’ una madre e d’ un padre . Ecco intanto liberato un gran numero di maestri da una cura noiosa. E poi, credi tu che a bene educare sia sem- pre necessaria la compagnia , la custodia d’ un maggiore d'età? Io crederei che fanciulli formati a principii coma- ni, e non corrotti, potrebbero ottimamente in molte ore del giorno, senza sorveglianza continua, e custodirsi, ed educarsi da sè. Crederei che l’aspetto continuo di un custo- de supponendone il bisogno , dà l’idea della prevaricazio- ne, e il prurito. Crederei che anche a quella età potreb- b’ essere prezioso , necessario qualche istante di solitudine, in cui l’anima novella fosse , senz’ avvedersene , chiamata dal cuore a ricorrere sul passato , a ritentare coil’ imagi- nazione ciò che più la commosse, a fare un piccolo esa- me di sè, da cui certo non può tornar che migliore. Oh la forza eminentemente morale della solitudine, la sua dol- cezza, i compensi, non son cose sentite fra noi: tu ne vedi la cagione e gli effetti. Ma tutto questo non è che apparecchio alla vera edu- cazione dell’ adolescenza. Convien pure scegliere una via: convien dare uno scopo a questo peregrino novello. ; 45 Quanto allo scopo , egli è un solo: e noi ci sentiam non indegni di parlarne anche con tre bottiglie dinanzi. Quanto alla via, tu già vedi che in quegli esercizii pue- rili delle arti ch'io t’ ho detto, il giovinetto cercando un trastullo, trova un mestiere: quella prima elezione, è fal- lace ben rado: e se fosse, tu vedi che abbiam tempo al riparo. Sì : ma quella prima elezione dovrebbe avere una di- rezione più ferma. Io che credo non tanto barbaro quant’altrui può sem- brare il costume egiziano; che tengo, certe arti, ove non v'abbia privilegi esclusivi e secreti incomunicabili , poter meglio prosperare in certe famiglie che ne avessero come ereditario il possesso; io che non ho la virtù di prestar molta fede alle vocazioni del genio, sovente fallaci, spes- sissimo equivoche, sempre rare; io non troverei miglior cosa del fare senza sforzo che i figli seguissero, specialmente quanto alle cose meccaniche , la professione de’ padri. Ci ha delle ragioni più gravi che mel persuadono, Sempre ammesso però che le cose sien disposte per modo , che la vocazione della natura e del genio, se vera sia, non ne debba soffrire violento ritegno Ciò posto, io direi, che l’edu- cazione familiare, ove sia ben diretta, forma il figlio da sè all’ arte e agli usi del padre : che il vuoto che si fa nel- l’anima dal non avere intorno di sè una famiglia a cui stringersi di tutto amore, è il solo che sforza i padri in- sieme ed i figli a riversarsi fuor degli usi e delle occupa- zioni domestiche ; che l'ambizione, la leggerezza, gli umani riguardi, i quali attaccarono ingiustamente a certe arti un carattere come di vitupero, sono per lo più le cagioni di quella sconcia e sovente mostruosa varietà che veggiamo nel mondo: voglio dire, uomini, non dico della nascita, ma della educazione più bassa elevarsi per briga, o per forza, o per viltà agli uffici della società più terribili insieme e più luminosi. Ma questo sente troppo d’aristocrazia, caro amico. Non tanto, Lasciata alla natura ed al genio libera la 46 ; sua via , ogni altra libertà d’elezione è licenza , che trae ad abusi o funesti o ridicoli. Noi ne veggiamo le prove. E a che segni mai riconoscere il Geniò ? Ad uno: la perseveranza. S'’anche non fosse l’infallibi- le indizio del Genio , sarebbe l’ espressione d’ una volontà tenace, profonda e potente, che merita d’ esser rispettata. — E per mettere la costanza dell’ elezione alla prova, io non troverei miglior mezzo che far seguitare al giovinetto l'occupazione sua prima; e negl’ intervalli del tempo, che giusta le circostanze se gli potranno concedere più o men larghi, lasciargli l’ apprendimento dell’arte ch’egli ama. Eccellente pensiero ! Tanta gioventù che gettata fuor di carriera si lascia andare per sempre a studi di cui non conosce nè l’importanza nè l’ indole, che s° affolla nel cam- mino, che trova nella moltitudine de’concorrenti una se- rie inaspettata d’ ostacoli da vincersi più per opera di for- za o di viltà che di merito ; che per ultimo , divenuta inu- tile agli altri e a sè stessa , inerte, corrotta , ad ogni mu- tamento civile pronta a mescolare sin dalla belletta l’acqua fetida delle passioni stagnanti, questa improvida ed infe- lice gioventù avrebbe un pane, un’occupazione, un destino. Minori sarebbero le illusioni ; minori i disinganni , le viltà, le sventure. Il Genio frattanto nel modesto silenzio del suo ritiro potrebbe accarezzare , ‘nutrire , educare la sua voca- zione ; e, ove la propria dignità , l'aura della sorte, l’im- pulso delle circostanze lo spinga sulla novella via che la mano della natura gli segna; allora , superatore degli osta- coli , egli si lancerà tutt’a un tratto esultando quasi gigante nell’ etere della nuova libertà , e correrà il suo cammino, benefico e splendido come il sole. Tu hai finalmente parlato. Io non ti riconoscea più stasera: non vedeva in tua vece che un gelido contradit- tore, che un interrogatore maliziosetto, un timido ... Un timido bevitore? — Prosegui. Prosegui il sistema. Questo ridicolo è troppo. Io non lo merito. Con un bicchiere alla mano si può parlare di tutto. E a più ragione si potrà rider di tutto. 47 Ma non d’una buona intenzione. Insomma noi , a quel ch’ io preveggo stasera ci ab- baruffiamo. Parlerò io. — Dare una professione a chi ne abbisogna non è cosa difficile : ma pei ricchi? Come persuadere ad un ricco, il quale abbia promesso a sè medesimo di fare dei cattivi quadri e dei pessimi versi usque ad mortem , che occupi piuttosto il suo tempo in un lavoro meccanico, nella invenzione o nel perfezionamento di qualche strumento uti- le e facile , nell’ ingentilimento dell’ agricoltura, nella dif- fusione delle cognizioni scientifiche necessarie alle infime classi della società , nel sollievo non pecuniario ma ope- roso de’miseri, nella fondazione e direzione di qualche ge- neroso istituto , nella scoperta de’ bisogni secreti del suo paese , e de’ rimedi independenti da ogni superiore soccor- so ; nella educazione de’ proprii, e, ove possa , de’ figli al- trui ; nel consiglio , nell’esempio ? Sola la morale cred’io può far conoscere ed amare ai ricchi questa via di piace- re e d’onore, infallibile ed intentata. Sola essa ragguaglia le condizioni , e trasporta il cuore del potente a palpitar sotto i cenci. E quand’ io dico morale, tu sai quel ch’ io intenda. — Questa morale io vorrei fosse l’ unica ispira- trice de’ pochi che in debita età, dopo prove non dubbie, s' avviano di corso nel sentiero delle lettere amene, Ban- do per sempre a que’ temi rimbambiti di mitologia, o di vecchia storia indifferente e mal nota. Tutto ciò che li toc- ca dappresso, e notabilmente li tocca , ecco il degno sog- getto de’loro esercizi. Mancan forse argomenti? — Un in- cendio distrugge le rustiche case della miseria ? S’invochi la publica compassivne al soccorso. La morte miete nel fio- re degli anni una vita desiderata e feconda già di tran- quille e serene speranze ? si chiami su quella tomba il can- tico del desiderio , e d’ una speranza più vera, più viva. Un atto di viriù singolare s’innalza dal fango delle uma: ne sozzure a purificare alquanto l’ aere che V’ anima nostra respira, ad interporsi fra gli nomini e Dio? Sia cantato ne’carmi : sia da una semplice e verace eloquenza annun- ciato quest'atto: la riconoscenza delle anime oneste segue 48 la virtù come ancella: se la virtù non avesse altro meri- to che il piacere che diffonde nel cuore de’buoni , per ciò solo sarebbe un beneficio distinto. — Per inanimire l’in- gegno crescente , le migliori di queste prove giovenili vor- rebbonsi divulgate in iscritto ; ove si trattasse d’ un fine patrio , in istampa: le poesie, se degne , vorrebbonsi can- tate da'lor pari; onorate della musica ancora, se veramente eccellenti. I lavori insomma che allo scopo morale congiun- gano una cura felice del Bello dovrebbonsi raccorre in un libro ; e con lo stimolo istess&y.dell’onore eccitare gl’inge- gni ad opere più proficue e più grandi. Non accademie publiche ; non adunanze in cui davanti a qualche centi- naio d’oziosi che sbadigliano, sciorinare una prefazione, con dieci o dodici fra sciolti , canzoni, e sonetti. Non son que- ste le solennità che rilevino l’anima, e dieno importan- za alla missione del Genio : sono fantoccerie quasi sempre ridicole, rimembranze pedantesche di tempi troppo vicini, perchè non sen’abbia a temere l’influsso. E perchè non hai tu sempre parlato stasera per me ? Dimmì dunque, poichè hai cominciato: di quelle che si di- cono propriamente accademie , che ne pensi tu? Che vuoi mai ch’io ne pensi? — Quando-le accade- mie saranno non solo un segno d’onore, ma un soccorso a chi ne abbisogna: quando v’avranno agevole, e non bri gato , e non tardo l’ accesso tutti gl’ingegni veramente ec- cellenti senza distinzione di provincia, di età, d’opinione, di fama: quando i mediocri, che sono pur sempre neces- sarii a formare un’ accademia anche piccola, saranno gente di buon volere , operosa, pronta a raccorre la materia bi- sognevole all’edificio de’sommi {lavoro che ha il suo genio anch'esso , la sua moralità , e la sua gloria); quando sarà tolta la legge delle tornate periodiche in cui recitare di quelle cose., che hanno la virtù d’ annoiare, anche belle, perchè tutto quello che si fa con certi metodi , annoia ; quando ad ogni uopo l’accademia dovesse e potesse amiche- volmente adunarsi; quando codeste società si proponessero un fine a cui tendere direttamente con ogni lor passo; quan- do fra l’una e l’altra , e fra tutte di tutti i paesi si strin- 49 gessero vincoli di fraterna alleanza, e tutte, senza troppo servire al sistema, tendessero al vero centro j quando .... Ma tu mi faresti gettare un periodo che non finirebbe più, o finirebbe male. Lasciamo le accademie, e parliam d’altro. — Ti avverto che siamo alla terza bottiglia Parliamo d’amore. Kaos RIVISTA LETTERARIA. Tragedie ed altre poesie d' ALessanpro Manzoni, aggiun- tevi alcune prose sulla teoria del dramma tragico. Pisa, Capurro 1826 in 12.0 Il momento di veder sulle scene le tragedie del Man- zoni è forse ancor lontano. Le prevenzioni de’ letterati , le abitudini del publico, la scarsezza di buoni attori , la man- canza di coraggiosi esperimentatori ci vietano di lusingarci del contrario. Di questi quattro ostacoli sicaramente i due primi sono i più forti, e nondimeno sarebbero vinti senza molta difficoltà , ove non si aggiugnessero i due ultimi. Sup- ponete che Talma fosse ancor vivo, e gli piacesse di com- parire a Napoli o a Torino, a Firenze o a Milano per so- stenervi con una compagnia di sua scelta le parti di Car- magnola e di Adelchi; supponete ch’io mi trovassi una buona somma nelle mani e potessi dire: qua Righetti, Pre- piani, Lombardi; qua mie brave signore Marchionni , Pel- zet , Internari, facciamoci onore: la prima rappresentazio- ne del Carmagnola e dell’ Adelchi segni un’ epoca novella ne’ fasti della vostra bell’ arte. — Vorrei perderci l’arte mia, che non è brutta, poichè fa ch’io parli spesso con voi o lettore di cose molto onorate, se dopo una rappre - sentazione , com’ io Ja intendo , il Carmaguola e l’Adelchi, anche men bene rappresentati, non diventassero la delizia del nostro teatro. Lasciando che le cose vadano , come suol T. XXVI. Maggio. 4 so dirsi, da sè, perchè le due tragedie del Manzoni sieno ac- colte sulle scene un po’meno tardo , bisognerà forse che al- tre, composte secondo un sistema medio fra il vecchio e il nuovo , facciano loro la strada. Intanto ( e questo è un gran guadagno ) il publico si familiarizza con loro , lesgendole. Vedete. Dopo la prima edizione; (del Carmagnola nel 20 e dell’ Adelchi nel 22 ) nessuno fino al 25 avea pensato a ristamparle , poichè nes- suno pensava che molti avessero voglia di leggerle. Nel 23, per vero dire, il dotto ed elegante Fauriel ne pubblicò, a Parigi una traduzione con varie analisi e osservazioni pre- ziose , parte sue, parte dell’autore e parte d’altri; ma quella sua pubblicazione , appeva conosciuta fra noi, non ha che fare colle nuove edizioni destinate a soddisfare il deside- rio generale degli italiani. Queste nuove edizioni , due di Firenze , una di Parigi ed una di Pisa, ch’ è quella che qui si annuncia, si sono succedute nell’ ultim’anno e mez- zo con inaspettata rapidità , e fra poco ne succederà loro un’ altra, che deve formar parte della graziosa raccolta del Molini. L’ edizione pisana è stata procurata dal be- nemerito Alessandro Torri ( già direttore della società ti- pografica di Verona ) che procurò pure la prima delle fio- rentine , soggetto di lungo discorso a questo nostro gior- nale. Anche in quella prima si aggiugnevano alle tragedie, oltre le poesie varie dell’autore , alcune prose sulla teoria del dramma tragico , e fra esse la famosa lettera sulle uni- tà. L'ultima però , ch’ or si annuncia , non è una sem- plice ripetizione dell’ altra ; e ciò che contiene di più è di tal pregio , che importa il farlo conoscere. Tutti ormai hanno letto l’esame del Carmagnola, fatto dall'uomo più capace di giudicarne , cioè dal primo tragi- co della Germania. Quest’ esame sarebbe in qualunque tem- po sembrato al Manzoni un premio il più lusinghevole : quando gli comparve, sei anni sono , dinanzi, fu per lui un conforto veramente necessario. La coscienza d’ aver fatto bene oh quanto poco ci basta se non vi corrisponde la coscienza altrui ! Quei principj, che sono per noi i più evidenti, quanto perdono di forza nella nostra mente , se DI altri, non comprendendoli , li disprezza ! Noi siamo sul punto di dar torto a noi stessi, allorchè tutti o quasi tutti ce lo danno. Ma come d'altronde l’ intima persuasione ce lo impedisce, il nostro stato ci riesce somimamente peno- so. Questo stato, di cui ogn’anima elevata e modesta può rendere speciale testimonianza , è espresso molto al vivo in una lettera , che il buon Manzoni scrisse all’auiore del- l'esame, che servì a liberarnelo. Essa fu data tradotta in tedesco nel primo numero del quarto volume di quel gior» nale di Stutgardia , che già nel terzo numero del secon- do ci avea presentato l’ esame , di cui pur dianzi si par- lava. Il Torri ha potuto, per mezzo del bravo Mayer, cor- rispondente di questo nostro giornale , ottenerla qual fu scritta originalmente, cioè in francese, e l’ha nella sua nuo- va edizione unita all’ esame. Per tema d’ alterarne , vol. garizzandola , l’ingenue espressioni , io non farò quì che vascriverla. Essa è fatta per accrescere il nostro affetto verso il suo autore , come per farci sentire con che pon- derazione vadano giudicati i suoi nobili tentativi per allar- gare i confini dell’arte drammatica. A monsieur De Go£rue. Milan ce 23 Janvier 1821. Quoique les complimens et les remercimens littéraires aient perdu leur crédit , j espère néanmoins que vous ne re- jetterez pas cette expression sincère d’un coeur reconnaissant; car si pendant que je travaillais è la tragédie du Comte de Carmagnola , quelqu’ un m’ et prédit que Goéthe la lirait, c’ et été pour moi le plus grand encouragement : une récom- pense inespérée m’ aurait été offerte. D° après celà vous pou- vez penser ce que j'ai dù sentiren voyant que vous honoriez mon travail d’ un examen favorable pour pouvoir en donner au public un ténwoignage si ffatteur. Mais outre le prix qu’une telle approbation auroit pour chacun , quelques circonstances particulières la rendirent pour moi d’ une valeur inestimable. Permettez-moi de les ex- poser pour montrer combien ma reconnaissance devoit en ètre augmentée. Sans parler de ceux qui tournèrent ouvertement mon vu- 52 vrage en ridicule , les critiques mémes qui le jugèrent plus favorablement, virent sous un point de vue tout différent du mien l’ ensemble, comme les détails ; ils louèrent des choses auxquelles j'attachois peu de prix, et me reprochèrent d’avoir oublié ou négligé les règles les plus connues d'une composition dramatique là où je eroyais justement trouver le résultat de mes idées les plus nettes et les plus suivies. Ainsi la faveur du public ne fut elle accordée qu’au choeur et au cinquième acte, et il semblait que personne ne sit trouver dans cette tragédie ce que j'avais eu l’intention d’y mettre; ensorte que je dus craindre enfin, que le but que je m’étais proposé ne fit lu-méme une chimère , ou du moins que je n’ eusse pu réussir à l’atteindre. Je ne fus pas méme tranquillisé par quelques amis , malgré la haute estime que j'avais pour leur jugement, parce que nos rapports journaliers, et l’accord d’un grand nombre de nos idées òtaient à leurs paroles cette espe- ce d'autorité que doit avoir une opinion étrangère, nouvelle, et qui n’a été ni interpellée ni débattue. Dans cette pénible et fatigante incertitude , qu’ est-ce qui pouvait me surprendre et encourager davantage que d'en- tendre la coix du maîttre, d’apprendre qu'il n’avoit pas regar- dé comme indigne de lui de pénétrer dans mes idées, et de trowver dans ses paroles claires et lumineuses le sens primi- tif de ce que je m’etais proposé? Cette voix m'anima è pour- suivre mes efforts, et m’ affermit dans la conviction que le. meilleur moyen pour conduire sitrement un ouvrage de l’esprit, c’est de se tenir fermement attaché a la méditation de l’objet qu’on traite , sans s° embarasser des règles conventionelles , et du got variable du plus grand nombre des lecteurs. Je dois en méme temps reconnaitre que la division des personnages historiques et imaginaires est une faute qui m’ap- partient uniquement, et qui a été causée par le désir de me tenir scrupuleusement attaché à l’exactitude historique ; ce qui m’a conduit à séparer les personnages réels de ceux que | avais créé pour representer une classe , une opinion., ou un intérét. Dans un travail plus récent j avais déja abbandon- né cette distinction ; et je me réjouis d'avoir par là prévenu votre conseil. 53 Altre modificazioni al sistema seguito nel Carmagnola egli ha fatte nel nuovo lavoro , di cui intende parla;e ter- minando questa sua lettera , cioè nell’Adelchi. Piacerà si- curamente agli studiosi il trovarle indicate in un discorso, che il barone Camillo Ugoni prepose l’anno scenrso alla ri- stampa delle cose del Manzoni fatta in Parigi, e che dal Torri è riportato nella sua di Pisa. Questo discorso baste- rebbe per sè solo a rendere importantissima la nuova ri- stampa. Esso è un saggio di quella critica elevata , a cui doveano un giorno o l’altro condurci i progressi della fi- losofia; ma di cui si hanno ancora fra noi pochissimi esem- pii . Il suo autore, prima di scendere all’ esame compara- tivo delle due tragedie dei Manzoni, getta uno sguardo pieno d’acutezza sulla storia del teatro tragico in Italia. Ciò gli era necessario per poter dire con precisione qual posto il Manzoni si è preso in questo teatro. ‘‘ Alfieri, se- - condo le parole dell’autore, cominciò l’ emancipazione della tragedia, e Manzoni la compiè, liberandola il primo dalla servitù cortigiana , il secondo dalle regole arbitrarie e dalla imitazione ,,, La prima parte di questa proposizione non poteva essere sviluppata nè con più giustezza nè con più rapidità di quello che facciasi nel discorso. To qui non toc- cherò che alcune particolarità riguardanti la seconda , co-. me quelle che riusciranno più nuove. « Non v’ lia forza ingenita d’ ingegno che non si edu- chi dalle circortanze ,, scrive l’autore incominciando il suo discorso. Questa sentenza , ch’egli applica assai bene ai tra- gici che hanno preceduto il Manzoni, è confermata da ciò ch’ei dice del genere particolare di tragedia a cui questo poeta si è rivolto. “ Il cuore umano può divagare in epo- che favolose o ne’regni dell’imaginazione in traccia di emo- zioni, delle quali non cessa mai di sentire il bisogno ; ma giungano tempi fecondi di grandi avvenimenti , e le poten- ze della mente e del cuore non si lascieranno più allet- tare dall’imaginario che riesce freddo in confronto del reale. Il mondo maturo vuol giovarsi della sperienza accumulata dei secoli. Allora la storia assume un’ importanza insolita., La lirica , il romanzo, tutti irami della letteratura, se ne 54 risentono , e l’arte teatrale particolarmente. La tragedia fa luogo al dramma storico , che più vivamente della storia stessa ritrae i fatti e i caratteri co’ maggiori mezzi che gli son dati ,,. 7 Ma se l’ ingegno del Manzoni deve forse più alle circo- stanze che a sè stesso la scelta di quel genere di tragedia. in cui si distingue, non deve certamente che a sè stesso l’ar- te particolare con cui vi si distingue. L’autore del discorso, dopo aver posto a confronto le qualità caratteristiche della tragedia propriamente detta e del dramma storico, confessa ingenuamente che questo ‘ è soggetto a perdere in intensità ciò che acquista in estensione ,,. Lasciati quindi da parte i pregiudizi generati dalle abitudini, ei crede che la bontà sì dibattuta dei due sistemi, secondo i quali sono scritti la trage- dia ed il dramma indicato, potrebbe rapportarsi unicamente alla forza d’ attenzione degli spettatori ,,, Il Manzoni non ha voluto nè troppo diffidare nè troppo confidare di questa forza, e come si avvide che tenendosi fra confini meno lar- ghi che quelli fra cui si tengono gli inglesi ‘o gli alemanni, toglieva qualche cosa alla verità dell’imitazione , vietò a sè stesso una maggior invenzione, per allontanarsi il meno che fosse possibile dalla verità. ‘* Manzoni sentì i bisogni de’ tempi e scrisse tragedie storiche. Volendo però evitare la prolissità di nodi troppo complicati e la confusione che ne risulta , le disegnò con molta semplicità , lasciando ogni accessorio ; e volendo ancora dare ad esse carattere vera- mente storico, credè di doversi negare gli aiuti di situa- zioni piuttosto inventate che cavate dalle viscere del sog- getto. Nou si troveranno dunque in queste tragedie effetti prodotti dall’intenzione di aggiugnere un interesse all'in- teresse, ch’esce naturalmente dai fatti, effetti che sedus- sero altri grandi poeti ,,. Nell’esame delle due tragedie , prima di parlare del modo con cui il Manzoni ha delineati i caratteri de’ suoi personaggi , l’ autore del discorso entra a considerare i van- taggi e gli svantaggi che relativamente ai caratteri posso- no trovare i poeti nelle storie diverse da cui traggono i loro argomenti. ‘ I poeti, che pongono sulla scena i mez- 55 zi eroi del medio evo, non sono sì fortunati come quelli che tolsero i loro da Tacito e da altri storici antichi , che danno i caratteri poetici belli e fatti. Gli storici greci e latini divinizzarono i loro eroi, o li dipinsero almeno con quell’abito festivo , che ‘in tempi inciviliti tutti indossano ugualmente ; laddove i cronisti lasciarono ai proprii col sajo del dì feriale buona dose d’umanità. Quindi nella stessa lor fonte i soggetti del medio evo paiono più consentarei, non dico già a’nostri costumi pur troppo fattizi, ma al modo nostro di veder le cose, che ogni dì più s’accosta al natu- rale , grazie all’influenza degli studi storici ,,. In proposito di caratteri, ei ragiona di quell’unità che deriva all’ azione drammatica dal saper rivolgere ad un ca- rattere principale la principale attenzione degli spettatori, ciò che al Manzoni è riuscito meglio nel Carmagnola che nell’ Adelchi. Parla in seguito della parte data alle donne nelle due tragedie ; e ciò che dice della sposa e della fi- glia del Carmagnola merita veramente d’ essere meditato. Ripetendo intorno all’ Ermengarda dell’ Adelchi il giudizio che ne diede il Manzoni scia fa un paragone pieno di finezza e di gusto tra il carattere della figlia di Desiderio e quello di Caterina d’Aragona nell’Enrico VIII di Shake- speare, e dando al primo il vanto d’ una più commovente ingenùità ne prende occasione di parlare del particolar ta- lento del poeta nel dipingere gli affetti più delicati. Passa di volo sull’ introduzione di qualche carattere ideale fra i caratteri storici del Carmagnola, e ricordando ciò che tro- vasi di simile nel Don Carlo di Schiller, chiede a sè stesso se non debba dirsi un bisogno de’ poeti d’ animo elevato, allorchè trattano argomenti pieni di vili o feroci passioni, il crearsi, per conforto, qualche rappresentante della vir- tù. ‘ In tutto il resto , ei conchiude , Manzoni è vero e meditato ; forse troppo meditato nè senza il perchè. Se ciò non consigliasse ritegno alla critica , si potrebbe esporre il dubbio se queste tragedie non fdt troppo col tardo e freddo passo della storia ; se da questa pigliando la suc- cessione de’fatti, non potessero pigliare dall’arte dramma- tica annodamento maggiore ec. ec. ,,. 56 Limitandosi quindi, com’ ei s' esprime , ai loro pregi incontrastabili , compie , epilogandoli , il ritratto che ha voluto presentarci del loro autore. Egli, al dir suo , ha sa- puto far calare dalle nubi la tragedia , e dare ai personaggi un’elevazione proporzionata alla condizion loro, cioè qual si conviene a chi dal dominio della storia trapassi a quello della poesia, ma lontana da quel non so che di convenzionale di cui molti critici hanno già notata l’esagerazione e la mono- tonia, Il suo genio poetico, più che di letture d”altri poeti, si è nudrito di sensazioni e d’osservazioni sagaci sul cuoreumano, unico mezzo di rinverdire un’invecchiata poesia, che ne’suoi sforzi stessi mostra la sua fiacchezza. La sua ispirazione , derivata dall’intimo soggetto e temperata dalla ragione , è sempre vera. I sentimenti, ch’ ei presta a’suoi personaggi, potrebbero essere i nostri, laddove tra quelli espressi nelle tragedie classiche e i possibili al publico v’ ha salto im- mensurabile , lasciando pur stare la pompa che in tali tra- gedie si fa di questi sentimenti , e che deve avere contri- buito alla vanità del publico. Da ciò, egli aggiunge, vie- ne al dialogo drammatico del Manzoni un’ attrattiva mo- desta , la quale è insieme per noi piena di novità. Egli ne fa provare per gli uomini da lui rappresentati un sen- timento più fraterno che non proviamo per coloro, i qua- li, a dispetto della natura , sono eternamente agitati da una tragica emozione, ‘ Manzoni in somma congiunse ami- camente la poesia colla natura ,, Questa lode , come ciascuno intende , racchiude quella d’uno stile assai diverso dall’usato comunemente al tempo nostro. Lo stile degli scrittori della prima metà del secolo scorso era semplice ma snervato ; quello de’ posteriori è più vigoroso , ma affettato o almeno troppo elaborato. L’au- tore del discorso va cercando le cause morali di tal diffe- renza ; e il resultato delle sue indagini merita la più seria considerazione. Manzoni , ei prosegue , volgendosi sempre alla parte più nobile dell’ uman cuore , per eccitare emo- zioni gravi e severe, e persuaso, quanto allo stile, che nulla provi maggiormente la decadenza dell’ arte come il so- verchio artifizio , ardì ridonare al verso tragico una sempli» 97 cità, che in tempi,di raffinamento può a prima giunta non piacere, ma ch’è fatta per divenire ben presto popolare. <: Nella prima tragedia il proponimento di schivare il raf- finato, e forse un segreto solletico di sfidare il gusto domi- nante e le sue censure, spinse l’ autore qualche passo trop- p'oltre nel familiare e nel prosaico. Avvedutosi che i pro- ponimenti sistematici nuocciono all’ arte , e che scriveva in una lingua piena, anche nella parte poetica , di gradazioni convenienti ad ogni genere di poesia , l’autore ornò la se- conda sua tragedia di colori veri tuttavia ma più poetici ,,. Questo discorso , di cui io non ho voluto riferire che quanto basta a far desiderare di leggerlo intero, fu dato tradotto con alcune piccole aggiunte (che l’editore di Pisa ha poste a suo luogo , chiedendone forse il testo all’ au- tore) nei numeri 81 e 82 del tomo terzo del Globo , gior- nale che non accoglie nulla di abbietto o di volgare. C'est là peut étre, dice questo siornale , l’un des premiers jusements favorables porté sur M. Manzoni par un italien ; e ciò è conforme ad alcune parole finali del discorso , le quali asseriscono che “ l’autore ebbe a critici giudiziosi e benevoli sommi scrittori di nazioni forestiere, e ne trovò nella propria alcuni ingiusti e quasi tutti severi,,. Io però conosco qualcuno , che non ha temuto d°’ incontrare egli stesso non dico la severità ma l’ostilità di molti giudizi , parlando e del Manzoni e delle odierne innovazioni dram- matiche , se non così ingegnosamente certo così francamente come da quegli scrittori d’altre nazioni. E come n’ebbe dai giornali d’Italia ciò che già si aspettava ; così l’ebbe da varii giornali non italiani, di che punto non si lagna , ma solo ne fa menzione poichè torna opportuna. Uno di questi gior- nali (Etoile) copiando mesi sono ciò ch’era stato scrit- to nel Journal des Savans d’ uno sbaglio cronologico com- \ messo da quello scrittore in proposito di due drammatici francesi (Jodelle e Hardy) aggiugneva di suo un’esclama- zione di meraviglia che le nuove teorie teatrali avessero tro- vato un fautore anche in Italia. L’esclamazione, per vero dire, parve un po’ tarda ; poichè se all’Ezoile poteva esser ignoto uno scrittore isolato , che già da alcuni anni va dicendo 58 l’animo suo in un giornale italiano, il quale accoglie tutte le dottrine letterarie ma non ne professa esclusivamente ve - runa, non doveva essere ignota una compagnia di scrittori, che aveano più anni innavzi consecrato alle nuove dottri- ne un nuovo giornale, e molto meno il Manzoni , in cni tutta l’Europa tien fisso lo sguardo. Il discorso prelimi- nare alle sue tragedie è come un’ emanazione di quella fa- mosa lettera sulle unità, per cui egli è proclamato fra noi il primo teorico della nuova scuola, come per le tragedie n'è proclamato il primo poeta. La Plejade parmense di MicueLe Luonr. Parma, Bodoni 16209 in fogl. figurato. Bello il pensiero di circondare delle imagini de’ più illustri cono)ttadini, quasi di tante stelle , il nome di chi resge la patria e ne procura lo splendore. Un giornale ha rimproverato al Leoni d’aver dato alle sue imagini d°il- lustri parmigiani un appellativo contrario alla propria inten- zione , quella cioè di festeggiare l’ onomastico della sovra- na, a cui le intitola. Simile appellativo, ha detto quel gior- nale , fu dato opportunamente dalla Grecia a sette de’suoi tragici (quelli che fiorivano a’ tempi del Filadelfo ) poichè i loro versi destavano il pianto. A. sette uomini illustri , le cui imagini si riproducono per cagione d’allegrezza, è affatto sconveniente quello d’un gruppo di stelle, ch’ eb. bero dagli antichi 1’ epiteto di tristi o di tempestose . — Ma gli antichi, può rispondersì, non avrebbero per sorte confuse talvolta |’ tadi colle Plejadi loro vicine, ma po- ste più sopra (si guardi il planisferio celeste) verso la costellazione di Perseo? Il nome delle prime, come a tutti è noto; viene dalla pioggia, da cui suol essere accompa- gnato il loro apparire ; quello delle seconde viene dal na- vigare, di cui riconducono (0 riconducevano pe’ greci ) la stagione. Però l'epiteto, che ben si appropria alle une, mal si addice alle altre, che me:iterebbero anzi quailò di serene o di ridenti. È famosa, or mi giova rammentar- mene, la Plejade francese di Ronsard. Poichè i poeti , di 59 eni essa componsi , non sono nè tragici nè elegiaci nè d’al- tra specie di lamentevoli, noi Ja crederemo così chiamata per lo splendore che da questi poeti veniva al loro paese e alla loro età. Se per chi governa la nave della repubblica pos- sono dirsi stelle proprizie i maestri delle scienze e dell’ arti, il titolo di Plejade dato ad alcune immagini d’uomini il- lustri nell’occasione che si è accennata, dee sembrare tanto | più conveniente, che, giusta le idee de’greci adottate dal Leoni come dal Ronsard, racchiude in sè la testimonian- za 0 l’augurio d’una felice navigazione. | Ove. si domandi se le imagini prescelte ( di France- sco Mazzola, d’Alessandro Farnese, di Sforza Pallavicino, | d’Adeodato Turchi , di Giambatista Bodoni , d'Angelo Mazza ‘e di Pietro Rubini ) sieno le più splendide o le più op- | portune fra quante ne offeriva la storia de’ parmigiani; io sento di non essere in grado di rispondere. Parimente ove si domandi se quelle immagini nella loro parte descritti. va (giacchè si compongono d’ incisioni e di descrizioni ) corrispondano esattamente agli originali; io debbo confes- sare che la risposta m’ è impossibile, non avendo tempo di far le indagini, che per essa mi sarebbero necessarie. Che se, per quel pochissimo ch’ io so , credessi talvolta non irra- gionevole qualche dubbio , rifletterei forse che le descri- zioni, come le incisioni, sono a semplici contorni, e desti- nate non a rappresentare tutto il vero, ma ad indicarne le parti più belle. Il loro stile (è stato detto) servirebbe meglio all’ intento se fosse più facile e più morbido. L’ età nostra veramente non ha gran diritto di pretender molto a questo riguardo; giacchè coi suoi applausi ha fatto diventar di moda ciò ch'è più contrario alla morbidezza e alla facilità. Nelle descrizioni, di cui si parla, è manifesta una certa ri- cerca dello squisito, che deve aver data all’autore qualche È fatica. Essa peraltro deve attribuirsi non all’amore di sin- | golarità, ma al desiderio di fare colle parole una più pro- fonda impressione. Talvolta anche si accoppia ad una franca spontaneità, come in quel passo del ritratto d’ Alessandro — Farnese, ove si asserisce che questo guerriero servì leal- 60 mente Filippo secondo, senza servire alla sua ipocrisia e alla sua tirannide. Il giornale, di cui si diceva pocanzi, non approva che sia stato posto nella nuova Plejade Giambatista Bodoni . Pure il Bodoni è negli scritti de’ suoi contemporanei l’ Aldo parmense, come ne’ registri di Parma è uno de’ suoi nobili cittadini. Sarebbe così ingiusto il togliere a questa cit- tà , ov’ egli ha percorsa la più brillante carriera che mai percorresse alcun tipografo , il diritto di chiamarlo suo , come il negarlo a Saluzzo che lo vide nascere. Del resto la disapprovazione di quel giornale par dettata da qualche motivo estraneo alla critica storica o letteraria ; ed io non debbo , dandole troppa importanza , far sorridere chi per avventura potrebbe spiegarla. Qualche motivo pur estraneo alla critica ha forse det- tato ciò che si aggiunge nel giornale medesimo intorno al merito letterario dell’autor della Plejade. L’ amor delle let- tere, parmi, avrebbe dettato un giudizio meno aspro. Il Leoni ha fatta in un tempo non lungo lunghissi- ma via , occupato principalmente a traspoctare fra noi i tesori d’ altre letterature. Affrettato da cause, di cui nes- suno potrebbe fargli un rimprovero, egli, malgrado la sua incredibile attività , nè si è preparato ad ogni sua impresa quanto richiedeva il bisogno , nè sempre è riuscito a ben condurre quelle stesse a cui si era meglio preparato. Qualche volta forse ei s'è lasciato allettare ad una o ad altra im- presa , senza troppo considerare quanto fosse per lui adat- ta, giacchè in ogni cosa il buon riescimento dipende non meno dall’indole che dal vigor dell’ingegno che l’ impren- de. Malgrado ciò sarebbe ingiustizia il negare ch’ egli ab- bia ben meritato delle lettere in Italia ; e se mai gli fu- rono dati degli applausi senza misura, non bisogna cercar di togliergli anche la misura che gli è dovuta. Io non dirò nulla de’ suoi lavori originali , fra cui si annoverano più tragedie, alcune delle quali attestano, se - non altro, una prontezza e una forza, a cui non è man- cato che l’ agio di meglio dimostrarsi . Non dirò neppur 61 nulla delle sue traduzioni d’alcuni insigni monumenti del- l’ antica letteratura , benchè sieno forse più riguardevoli ch’ altri non pensa. So quanto nuoccia loro il confronto d’altre versioni anteriori, la cui bellezza dopo tanti espe- rimenti può credersi insuperabile. Ma come il Leoni non pensò a gareggiare nè col Caro nè col Monti , così nè la sua Eneide va giudicata a confronto di quella del Caro , nè la sua Iliade a confronto di quella del Monti. E l’una e l’altra sono fatte ad altro intendimento, quello cioè d’espe- rimentare quanto la nostra verseggiatura possa contendere di semplicità o di concisione con quella di Omero o di Vir- gilio. Quest’ intendimento sicuramente non è troppo favo- revole alla bellezza poetica. Pure chi avesse ozio d’ esa- ‘minare pazientemente a cosa abbia condotto il Leoni, ve- drebbe che gli ha fatti trovare molti bei partiti, e gli ha dato spesso non piccolo vantaggio obbligandolo a far uso di grandissima destrezza. Nelle versioni dall’ inglese egli non s'è proposto che lo scopo ordinario de’ traduttori ; e già il proporsene uno più arduo sarebbe stato non solo inutile ma fuor di ragione. Le difficoltà di tali versioni erano già troppe senza ch’ egli cercasse di accrescerle. Queste difficoltà egli non le ha vinte tutte, ma ne ha pur vinte moltissime ; e, quando altri faranno meglio, si potrà forse esser più severi verso di lui , benchè si avrebbe gran torto d’ essergli sconoscenti. Suppongo che quelli, che oggi vorrebbero togliergli ogni lode, sentano il prezzo di lavori diretti a farci conoscere le più belle produzioni d’ una straniera letteratura. Quelli per cui tali produzioni non sono che porcherie, come le chia- ‘5mava ingenuamente un poeta , con cui otto o diec’ anni sono io parlava del traslatarle. che faceva il Leoni con tanta instancabilità , hanno tutta la ragione di negare a questo traduttore ogni gratitudine. Gli altri gliela debbono tanto maggiore, quante sono maggiori le difficoltà da lui incontrate. È singolare come le composizioni, che pare dovessero riuscirgli più facili, sieno quelle la cui versione si legge meno volentieri . Io parlo qui di molte liriche inglesi da 62 lui tradotte, a cui certo non si torna con egnal piacere, come a molti passi ‘del suo Thompson o del suo Milton. Io credo che i giudici del Leoni sappiano bene qual. it- trattabile poeta sia quest’ultimo per un traduttore italiano. Si è chiamato più volte lottar con Omero il tradurre i versi d’Omero. Ma una lotta con Omero è quasi un trastullo in paragone di quella ch’è d’uopo sostenere coll’ epico in- glese ; e l’ uscirne , come n’ è uscito il Leoni, mi pare che si accosti assai al trionfo. Questa lotta avrebbe dovu- to stancarlo . Ma egli non faceva che rinfrancarvi le for- ze per un’ altra ancor più terribile, quella sostenuta con Shakespeare, con cui, diciamolo, non può lottar veramente che un Ercole. To non cercherò se il Leoni non aves se potuto acere- scere il nostro piacere o il vantaggio della nostra lettera- tura, scemando fatica a sè stesso, cioè traducendo in prosa così le tragedie come le altre opere ,di quel drammatico . Egli ha creduto di farcele gustar meglio, traducendole nella maniera per lui più difficile , cioè in versi, e quest’ardita fatica l’ha sostenuta in modo, ch'è forza confessare che l’ar- dimento non fu in lui temerità. È poco tempo che una perso- na praticissima dell’inglese letteratura, riscontrando per ca- gione di studio alcuni passi del Macbet e deli'Amleto, mi facea osservare quanto felicemente il Leoni li avesse tradotti. Se molti altri non riuscì a tradurli con eguale felicità, accusia- mone il poco tempo, che non la volontà ma la fortuna gli con- cedeva di dedicare ad un lavoro che ne avrebbe voluto moltis- simo, e alle ripugnanze del nostro gusto, che richiedendo infi- niti riguardi, accresceva le sue difficoltà. Se mai da alcuni. anni in poi il nostro gusto , senza perdere nulla della sua delicatezza o del suo carattere nazionale , va diventando meno esclusivo , io credo che al Leoni se ne debba gran parte di merito. E quando le sue traduzioni poetiche avranno ceduto il luogo ad altre migliori ( il che non sarà così presto ) ancora gli si dovrà il vanto d’ aver rese possibili queste traduzioni migliori , e d’aver segnato più che altri un'epoca di transizione da un gusto‘ particolare e ristretto ad un gusto più generale e più largo. 63 Non asgiungo parola intorno alle sue versioni in pro- sa. La principale fra esse, quella della storia d’Hume , è già stata giudicata al confronto d’altre e nostre e stranie- re. Anch’ essa , come le versioni poetiche , lascia deside- rare ora una maggiore fluidezza, ora una maggior perspi- cuità, ‘ora qualch’altra dote. E nondineno è una delle più belle e delle più esatte che noi abbiamo di storie’ moder- ne. Poco forse sarebbe bastato al Leoni per formarsi uno stile istorico, qual lo desidera la miglior parte de’ lettori, chiaro, sugoso , lontano da un’ imitazione faticosa e pue- rile d' uno stile d’altri secoli, ma ben colorito e veramente italiano. S’ egli consecrava alla versione d’ opere storiche una parte del tempo consecrato a quella d’opere poetiche, oggi avremmo da lui, non ne dubito , de’ veri modelli di traduzione in prosa; e questi modelli servirebbero a propa- gare quel gusto di studi solidi, che nell’epoca a cui siam giunti, se trovasse buon nutrimento, diverrebbe generale. i Prose vaArIE originali e tradotte. SartustIo trad. da Vir- torio ArrieRrI. Parigi, Barrois maggiore 1827 in 12.° — Le vite di CorwneLIO Nipore trad. da Tommaso Az- zoccui. Roma, Salviucci 1826 in 8.° — Volgarizzamento d'alcune epistole di SEvECA, testo di lingua inedito. Ve- nezia tip. d’Alvisopoli 1826 in 8.° — Orazione di Gio- vira Rapicio pub. e trad. da G. B. Gaspari. Vene- zia , Picotti 1826 in 8.° — Viaggi di G_ B. Berzoni in Egitto ed in Nubia ec. trad. con note di F. L. Milano, Sonzogno 1826 t. 4 in 12.9 — Alcune prose inedite di ‘| GasrieLLo CniaBrERA Genova, Pagano 1826 in 8.° — Notizie intorno a Paoro Stmeon I Bazzi scritte da Lvr- GI CiBRARIO. Torino stamp. Alliana 1826 in 8.° — Gior- nale bibliografico di Vicenza. Ivi, Parise e C. 1827 in 12.° — Elogio d’AnpREA AprpranI scritto da GiusEP- re LoncHi. Milano, Bianchi e C. 1820 in fog. — Il tempio di Canova in Possagno. Bologna , stamp. delle Muse 1826 in 8.° — Elogio di Giuseppe Prazzi scritto da Saverio Scrorani. Palermo, stamp. reale 1826 in 8.° — Discorso del barone FerpbiNANDO Porro ne’ fune- 64 rali del conte maresciallo Domenico Prmo. Lugano, Va- nelli e C. 1826 in 8.° — Tentativo di CarLo ANTONIO Pezzi per ritardare l’ estinzione dell’ eloquenza in Ita- lia. Milano , Sonzogno 1827 in 8.° — Lettera di L. R. al conte Francesco Cassi, in ordine al suo manifesto d'associazione al Lucano. Modena, Soliani 1827 in 8.° — Sul terrore nella tragedia discorso del marchese G. G. Haus. Palermo , stamp. reale 1826 in 81° — Alcuni sguardi di Pietro ScueDoNI sopra la scienza della le- gislazione del FrranereRI. Modena , Soliani 1826 in 8.° — Della conservazione della salute, considerazioni me- dico-filosofiche di B. G. Rosnari. Milano, Bernardoni 1825in 8° — Dei costumi e delle bell’arti in Sicilia let- tera del cav. Gracomo Boaprica. Firenze, Ronchi e C. 1827 in 8.° — Un’ elezione di membri del parlamento d’ Inghilterra di Giuseppe PeccHio. Lugano , Vanelli e C. 1826 in 12.° — Delle opere di scultura e di archi- tettura di Marrro Crvirati lezione del marchese AnTo- mio Muazzarosa. Lucca, Bertini 1829 in 8.0 — Discor- so del march. Antonio Mazzarosa per la solenne aper- tura degli studii. Lucca , Bertini 1826 in 8.° — Vita del card. Gasparo ContARINI scritta da mons. Lopovi- co BeccapeLLI. Venezia tip. d'Alvisopoli 1827 in 8.° PoxsiE vARIE originali e tradotte. OmERO innografo, tra- duzione d’ Antonio DuranTI. Arezzo, Loddi e Bellotti 1827 in 8.0 — La Maga di Trocrito , trad di Giv- seppe BorcHI. Firenze Borghi e (. 1827 in 8.° — La chioma di BerENICE di Carrimaco secondo la versione di Carurro trad. e illus. da Giuseppe Aporni. Par- ma, Carmignani 1326 in 8.° — I ponti del Taro e della Trebbia , versi latini di Ramiro Tonanr e italiani di GiusePrPE Aporni. Parma, Bodoni 1825 in 8.0 — ErcoLE, versi orig. e tradotti di Giuseppe Aporni. Parma, Bo- doni 1827 in 8.° — La perdita dell’Anio del sig. De LAamarntINE , traduzione di Leororoo FerronI. Firenze, litografia Salucci 1827 ‘in fog. — Saggio d'imitazigni e traduzioni dal tedesco di Prerro Dx Kosrer. Pisa, Pro- speri 1826 in 8.° — I monumenti, carmi d° AnceLo Mo- \ 605 cuettI. Parma , Bodoni 1826 in fog. — Le nozze, ter- zine d'AnceLo Moc4ettI. Parma, Rossetti 1826 in 4.° — I benefizi carme d’Ancero Mocuerri. Parma , Bo- doni 1826 in fog. — Versi di Prerro FeERARI. Brescia, Bettoni 1826 in 8.° — L'industria trapanese versi di G1u-= seppe Marco Carvino. Trapani, Mannone e Solina 1826 in 8.0 — Versi recitati al publico pisano alla ter- za rappresentazione del Foscarini. Pisa, Nistri 1827 în 12.° — Madrigali e sonetti inediti di Torquaro Tasso. Venezia, tip. d’Alvisopoli 1827 in 8.0 — L'orologio di FrorA canzonette del cav. AnceLo M. Ricci. Venezia, tip. d'Alvisopoli 1827 in 4.° Il bisogno di risparmiar tempo , onde poter sodisfare ad altri debiti del nostro giornale, ci obbliga a passar ra- pidamente su molti libri o non nuovi o di piccola mo- le, benchè non tutti di piccola importanza. Altre volte , unendone insieme un minor numero , sì è potuto aver ri- guardo a qualche loro particolare affinità. Questa volta ci è d’nopo accontentarci d’ una classazione assai larga, che, comprendendo sotto un medesimo titolo i libri più diffe- renti , riesce per noi la più economica. Giò che valga il Sallustio dell’Alfieri tutti gl’ italiani lo sanno. La nuova ristampa di questo Sallustio è desti- nata, come dice l'avviso dell’ editore, pel corso di lingua e letteratura italiana aperto dalla Sinietà dei metodi in Pa- rigi. Nessun altro de’ nostri libri, secondo quell’avviso , è sembrato così opportuno come il Sallustio alfieriano per servir d’esemplare agli studiosi stranieri; poichè in nessun altro e sembrato unirsi nell’istesso grado l’importanza della materia, il pregio della composizione e quello dell’espressione. Per noi italiani veramente ci sono ne’nostri storici assai cose, che c’in- teressano dieci mila volte più che la congiura catilinaria o la guerra giugurtina, Per gli stranieri io non so dire quanto riu- scirebbero interessanti, ma penso che nol riuscirebbero meno di quella guerra e di quella congiura. Essi vi troverebbero, se non altro , un po'di novità, e alcun che di relativo alle co- T. XXVI. Muggio. d 66 se proprie, che può ben valere per loro quella grandezza o vera o ideale che trovasi nelle cose romane. La narrazio- ne di Sallustio è bellissima, ed io sarei piuttosto inclinato ad amplificarne che a diminuirne il pregio. Ma la narrazio- ne d’ alenni de’ nostri storici, se non in tutte almeno in molte parti, è anch’ essa assai bella, e per chi prepone al molto artificio una franca spontaneità potrebbe sembrare anche, più mirabile. Del resto sieno pure tutti gli scrittori italiani di gran lunga inferiori a Sallustio: essi, e non Sal. lustio, benchè tradotto magistralmente , sono i rappresen- tanti naturali della letteratura italiana. Certo il Sallustio dell’Alfieri è cospicuo per eccellenza di stile, 0, come dice l'avviso più sopra citato, per chiarezza, brevità e precisio- ne, doti non comuni ai nostri scrittori. Ma guardateci bene: egli è latino e non italiano; e se volete convincervene met- tetegli a fianco Dino Compagni o il Machiavello. Con ciò non intendo fare il minimo rimprovero all’ Alfieri: se il suo Sallustio fosse più italiano sarebbe meno Sallustio. Ma, per questo stesso ch’ è tanto Sallustio, non può dare agli stranieri che un’idea indiretta dell’elocuzione italiana. Fosse peraltro non Sallustio, ma uno scrittor nostro di mag- gior merito che Sallustio. Basterebbe egli solo a porgere una compita idea della nostra elocuzione, o gioverebbe il presceglierlo ad esclusione di tutti gli altri scrittori? Mi duole invero che noi non abbiamo un tal libro moderno di prosa , che possa da capo a fondo riuscir interessante agli stranieri, senza di che sarebbe ridicolo proporlo ad es- si qual modello di stile. Ma quando l’ avessimo , crederei ancora che giovasse scegliere il meglio dai nostri libri mi- gliori, perchè il carattere dello stile d’una nazione si com- pone, parmi, di tutte lé varietà di stile de’ suoi scrittori differenti. Dopo gli esempi di stile originale, solo stile ve- ro, perchè non combinato separatamente dalle idee, qual- che esempio cavato da insigni traduzioni verrebbe opporiu- no, se non foss’altro per cagione di confronto. Un autore, come Sallustio, che affettava gran rigidezza e gran concisione, poteva ma forse non doveva esser tradotto 67 altrimenti di quello che il fu dall’Alfieri. Uno storico, sì piano e copioso , come Cornelio nipote , poteva e doveva (ove pur ne bisognasse una nuova versione) esser tradotto altrimenti di quello che lo è stato dall’Azzocchi. Dico Cor- nelio nipote, quantunque io creda col suocero del vec- chio Aldo e col Lambino , che le vite che ci si danno sotto il suo nome non sieno che un compendio di quelle da lui scritte. Ma come questo compendio è fatto colle sue frasi ( di che ci rendono testimonianza a luogo ‘a luogo le frasi diversissime del compendiatore ) non esito ad averlo in luogo dell’opera dell’autore. Ora a quest’autore l’Azzoc- chi ha cambiato carattere, facendolo diventare lambiccato, difficile e spesso enigmatico. Ei dice che col suo modo di tradurlo ha voluto dar prova d’aver studiata la lingua , e chiama nemici del buon gusto quelli che non fossero con- tenti di tale prova. Ma sia lode al vero : si può mostrarsi più nemici al buon gusto che facendo della lingua un ger- go, che trasformando per esempio un periodo chiarissimo: constat enim inter omnes qui de eo (Alcibiade) memoriae pro- diderunt, nihil illo fuisse excellentius vel in vitiis vel in virtu- tibus in questo vero indovinello : ‘ da che da tutti colo- ro, che di lui hanno scritto , sappiamo nulla, sì in vizii e sì in virtù essere mai stato di là da lui ,,? Del vo/garizzamento dell’ epistole di Seneca secondo il codice udinese, copiato dal nostro guicciardiniano e con- frontato con altri, già si è detto quanto basta in una delle riviste dell’anno scorso ; annunciandone alcuni saggi pub- blicati dal Cigogna. Ora ne abbiamo un altro , la vigesi- maseconda , e la vigesimaterza delie epistole , con varie os- servazioncelle dell’editore , il quale nota sempre le varianti, guarda al testo latino per rettificare gli errori o del vol- garizzatore 0 degli amanuensi, e guarda al vocabolario per rettificare le parole mal citate e indicare le non citate. Senz” essere appassionatissimi per le cose del trecento si può applaudire alla pubblicazione d’ un volgarizzamen- to , come questo di cui si è fatto cenno. Per applaudire a quella dell’ orazione di Giovita Rapicio bisogna veramente essere appassionatissimi per tutte le chiacchiere de’ nostri 68 vecchi. — E chi è questo ‘Rapicio ? domanderà taluno. — Il vero peggiorativo di Seneca guardato dalla parte. men buona : un retore verbosissimo , il quale non sa fare che vane amplificazioni da scuola. Nè la sua orazione de/- l’imitare î maggiori, ch’or si dà in luce per la prima vol. ta, è altro che un’ amplificazione così vuota di pensieri come di verità. Quae umquam innocentior respublica? quae alieni abstinentior ? quae in delinquentes clementior? Questa, se non la riconoscete , è secondo il Rapicio la republica veneziana. E, per provarvi ch’ei la loda con cognizione di causa, che fa egli? Biasima al suo confronto la republica ateniese, poi la spartana , poi la cartaginese , poi con in- terminabili parole la romana. Quindi conchiude con paro- le egualmente interminabili e qualche volta ridicolissime: giovinotti veneziani, se volete essere i più grand’uomini del mondo, fate come i vostri nonni che fondarono, e i vostri babbi che ampliarono questa innocentissima , astinentissima; clementissima delle republiche. — Sento ch’iometto nel mio sommario un podi inal umore; ma la colpa è tutta di questo retore, il quale sembra avere scritto per abusare della pazienza di chi un giorno dovrebbe leggere le sue ciancie. Chi crederia che nel calore delle esortazioni egli spenda un lungo paragrafo per dire a que’ giovanotti con ciceroniana gravità: taccio delle bertucce che imitano così bene gli atti umani: un uccelletto imita a perfezione il muggito del to- ro : un altro imita il nitrito del cavallo: i corvi e i pap- pagalli imitano le nostre voci : l’ elefante imita il gemito delle partorienti ; imita i moti de’ballerini di corda ec. ec. e voi non imiterete le grandi cose operate dalle loro eccel- lenze i magnifici senatori , procuratori, avogadori ec. vo- stri padri e vostri avoli? — Il latino della sua orazione è bell’e buono ; ma prolisso e senza nerbo come già v’imagi- nate. L’italiano della traduzione è uno specchio fedelissi- mo di questo latino. Del resto il traduttore sa scrivere, pia- cendogli, con più concisione che l’autore ; come sa lodare Venezia con miglior critica di lui; di che abbiamo buon saggio nelle sue note istoriche o apologetiche aggiunte al- l’ orazione. Quindi fa meraviglia ch’ egli abbia voluto get- 609 tare il suo tempo intorno ‘ad essa, e soprattutto che abbia nella dedicatoria potuto dire ch'è scritta con eloquenza e che gli animi ne saranno infiammati. Ben lo saranno lungamente dai viaggi del Belzoni, mo- numento così lusinghiero pei veneti comei viaggi di Mar- co Polo e i frammenti che si hanno di quelli di Giovanni Caboto e di Sebastiano suo figlio. Io non pretendo fare ve- run confronto fra il moderno viaggiatore e que’ vecchi, al primo de’quali dobbiamo, si può dire, la geografia dell'Asia, e al secondo la scoperta dell’A merica settentrionale. Il po- vero Belzoni, da cui lo studio delle antichità egiziane ha ricevuto sì notabili incrementi , era anch’ egli sulla via delle grandi scoperte , e già da un pezzo avea giustificato l’ elogio del colonnello Fitz-Clarence ‘° che per uno spi- rito così svegliato e intraprendente come il suo nessuna dif- ficoltà sarebbe insormontabile ,,. Egli era divenuto 1’ uomo del deserto , il confidente degli Arabi (cagione di trista ge- losia ad altri europei ) e già stava per penetrare le più ri- poste parti dell’Affrica, quando la morte lo ha rapito nel fiore degli anni, come recentemente ha rapito il nostro Brocchi al suo ritorno da Sennaar. Tristo destino dell’Italia, a cui il dare de’ viaggiatori come il Belzoni ed il Brocchi è quasi così difficile come il dare de’ conquistatori, e a cui la gloria di darli costa quasi subito il dolore di perderli! Io spero che le ricchezze d’ erudizione e di scienza che il Brocchi già avea raccolte , e che si disponeva, dicesi, a re- care in Europa, non andranno disperse ; nè tarderà a com- parire qualche relazione del suo viaggio, che per essere bre- ve non sarà poco interessante. Intanto noi ci terremo ben cari i viaggi del Belzoni, sulla cui morte immatura ci fa rinnovare il pianto la morte del Brocchi. Io non ho qui bi- sogno di dir nulla di questi viaggi tanto fra noi conosciuti, e di cui l’Antologia anni sono diede copiosi estratti. Han- no essi coi viaggi di Marco Polo, de’ quali ho fatto cenno più sopra, una singolare somiglianza , quella cioè d’ una grande semplicità, che non è 1’ ultima delle loro attrat- tive. Depping, traducendoli dal testo inglese in francese, e dando loro, di consenso dell’ autore , un miglior ordine, 70 si è guardato bene dall’adornarli, facendo loro perdere il nativo carattere. La versione italiana è fatta senza preten- sione sopra quella di Depping e arricchita d’alquante no- te, oltre le varie già poste alla sua da questo valente geo- grafo , e anch’ esse volgarizzate. Vi si premette una vita dell’illustre e sventurato viaggiatore scritta con molta cura dal prof. Menin, così per toglierci la vergogna di ricorrere alle biografie straniere volendo sapere qualche cosa d’ un italiano tanto insigne, come per supplire alla loro ingrata parsimonia. Dopo le relazioni degli illustri viaggiatori quelle, che più sembrano destare la comune curiosità, sono le vite de- gli illustri gueriieri. Le prime non ci abbondano e non pos- sono abbondarci in Italia . Le seconde ci abbonderebbero forse, ove si facessero negli archivi e nelle biblioteche nuo- ve ricerche simili a quelle, che ci fruttarono, già tempo, le vite latine di Braccio da Montone e di Sforza da Cotignola, e più recentemente le italiane del Ferrucci e del Giacomini. ‘Fra le prose inedite del Chiabrera avvi quella di Gian- giacomo de’ Medici marchese di Marignano , che sarà qui letta con speciale attenzione. Il marchese, famosissimo per le guerre di Francesco Sforza, ebbe gran parte ne’ cangia- menti delle cose di Toscana, e in ispecie di Siena, avve- nute al suo tempo . Le discordie di questa città , la sua fatale imprevidenza , la sua lunga e inutile resistenza a chi cercava di opprimerla , il coraggio de’ suoi ausiliari , la politica del suo oppressore , tutto ci è dipinto dal Chia- brera con una forza che non gli è ordinaria . Dalle ma- niere di Cornelio nipote ei si solleva talvolta nella sua nar- razione sino a quelle di Tacito, di che sia testimonio que- sto passo: “* trascorse alcun tempo, e l’imperatore, per molte cagioni a suo stato giovevoli , deliberò , che guerra si fa- cesse a’ sanesi, ed altro non diceva salvo che la maestà im- periale aveva sostenuto oltraggio: accortezza de’ grandi; of- fendere e querelarsi d’essere offeso ,,. Contro il Medici, stro- mento della risoluta volontà dell’imperatore, stava lo Stroz- zi, capitano degli aiuti , ch’ ebbe Siena dal re francese , Egli combattè con animo grande e con piccola fortuna, 3 ni che, per colpa degli aiutati specialmente, si cangiò alfine in avversa. Disperato delle cose , e co-tretto a mettere in salvo la propria persona, ei volgeva a’ suoi più intimi un com- movente discorso , di cui giova riferire la conclusione . « Debbo saldando le ragioni della guerra soddisfare all’al- trui poca virtù e all’ altrui molta viltà col dispendio del- l’onor mio? Io credo bene di no. — Qui tacque e volse gli occhi verso il cielo quasi seco parlasse ; indi soggiunse che Pompeo in Farsaglia dovea vincere e Bruto similmen- te; ma che dove giudica la fortuna , spesso la fortezza e la prudenza umana ricevono torto ,,. Alla vita del Medici s’ accompagna fra le prose inedite un altro scritto , che può chiamarsi biografico , quello delle lodi d’Alessandro Yat- nese duca di Parma e Piacenza. Esso non racchiude cose che possano dirsi notabili, ma si distingue per certa poe- tica vivacità , che rende meno importune certe idee per noi antiquate e certe formole panegiriche, le quali oggi pos- sono chiamarsi di cattivo gusto. D’ ottimo gusto , benchè d’assai piccolo interesse in paragone di quello che pote- vano avere ai tempi dell'autore, sono tre altre prose che succedono alle già indicate , cioè tre dialoghi sulla tessi- tura delle canzoni . Questi dialoghi si fingono tenuti qui sulle sponde dell’Arno da tre ingegnosi fiorentini, i quali, se mai il Chiabrera li lesse fra loro , ben poteano dir- gli: e fiorentino — mi sembri veramente quand’i’t'odo. Sono essi per così dire una prima battaglia o piuttosto una sca- ramuccia di vanguardia contro la pedanteria. Ma il loro merito principale è quello d’ uno stile schietto, agile, ele- gante , e tanto più bello ir suo genere di quello stesso della vita del Medici, quanto la vita è superiore ai dialoghi per la sua importanza. Da questa passando alla notizie di Paolo Simeoni de’ Bal- bi, scritte dal Cibrario si varia piacere, ma non si prova un piacer minore. Il Simeoni (nativo di Chieri come il suo biografo ) fa guerriero meno brillante del Medici, ma più saygio e più puro . Spese la vita a combattere in oriente contro i barbari che minacciavano la civiltà d’Europa, e poi a difendere la patria contro questi barbari e gli im- na prudenti che loro aprivano la strada a soggiogarci. “ Per opprimere con maggiore facilità il suo rivale (Carlo terzo di Savoia ),il re di Francia con iscandalo di tutta 1’ Eu- ropa strinse lega col nemico del nome cristiano, e nel 1543 si vide il navilio francese comandato dal signore d’ En- ghien e quello di Solimano imperatore de’ turchi capitanato dal Barbarossa assaltare concordemente la città di Nizza ,,. Il Simeoni col suo coraggio e la sua prudenza ebbe il vanto « di conservare al duca suo signore la principalissima tra le fortezze che ancor possedeva ; il nocciolo, dirò così, in- torno a cui si rannodarono pochi anni dopo i destini della monarchia sabanda ,,. Le notizie intorno alla sua vita sono scritte con molta nitidezza e aggiustatezza, e fanno sperare assai bene della storia di Chieri, che il Cibrario sta scri= vendo, e di cui possono dirsi un episodio. Quell’ amore per le cose patrie , che ha dettate al Ci- brario le notizie del Simeoni, ha pur destato in alcuni scritto- ri, che non curano di nominarsi, il pensiero di pubblicare un giornale biografico di Vicenza. Hanno essi cominciato, quasi per allettare sè stessi con piacevole esordio , dal raccogliere le notizie de’ vicentini distinti nella musica , fra i quali primeggia quel Nicola , che nella corte di Leon decimo ebbe titolo d’arcimusico , e fu inventore d’ uno strumento forse più ingegnoso che utile per la divisione de’ suoni, e d’ una teoria molto lodata e molto censurata per ridurre la musica antica alla pratica moderna. Alle notizie di que- sti maestri della scienza armonica essi fanno succedere, co- me appendice, nel primo numero del loro giornale una cro- nologia, veramente un po’ magra , d’ italiani illustri , al- cuni precetti agronomici assai buoni, e che riuscirebbero ancor più utili se fossero scritti con maggiore semplicità, e alcune tavole statistiche tratte dall’ opere de’ migliori geografi . L’ amicizia d’ accordo coll’ amor patrio ha dettato al cav. Longhi incisore l’elogio del cav. Appiani pittore. Più auni fa si trattò d’ erigere a questo principe de’ moderni frescanti una statua sotto le logge superiori del cortile di Brera, o come oggi dovrebbe dirsi del palazzo delle scienze 73 ‘e dell’ arti in Milano. Vi furono dispute fra gli artisti e i dilettanti (v. il Conciliatore e la Gazzetta milanese di quel tempo) intorno al modo di rappresentare il brav’uo- mo che volevano onorare. Chi diceva che per legge della statuaria si dovea fare seminudo o vestito alla greca; e chi opponeva che per legge di ragione si dovea fare vestito secondo l’ uso del suo paese e della sua età. In grazia forse di questa dissidenza, che divenne assai viva, si rinunciò al pensiero d’ una statua, e si ordinò un monumento che volle più lavoro d’ una statua , e che la scorsa estate fu posto nel palazzo già detto in una delle sale della regia pinacoteca. L’ elogio, di cui debbo dire una parola, è stato scritto per l'inaugurazione di questo monumento , che sup- pongo fatta con molta solennità. Anche senza sapere chi lo ha scritto, ciascuno accerterebbe, leggendolo, ch’è opera “d’un maestro nell’ arti. ‘# Ned egli (basti questo paragrafo per chi non avesse ancor veduto l'elogio) come di molti avvenne poi , scuotendo il giogo del predominante mal gu- sto, spinse la sua riforma tant'oltre da sostituire alla sfre- nata licenza del suo secolo la gretta semplicità dell’ arte rinascente; nè ritentando lo studio del bello sui greci avanzi confuse i pregi di due arti ben diverse, e produsse ne” suoi quadri, in luogo della bella natura , statue colorate. Che anzi solea dire nulla esservi in pittura di più disgradevole quanto l’impronta statuaria dove s’aspetta la rappresenta- zione del vero scelto ma vero, e deplorava quindi la per- dita dei celebrati dipinti d’Eufranore, di Zeusi e d’Apel- le, nella persuasione che da quelle tavole ben altre nor- me ricavate avrebbero i pittori che dai superstiti marmi dissotterrati d’Agasia, di Glicone, d’Atenodoro ,,. Le idee giuste e le osservazioni sagaci abbondano in tutto l’elogio, il quale è scritto d’una maniera franca e talvolta elegan- te. Pure , guardando al nome di chi lo ha scritto, si è meno soddisfatti di quello che si dovrebbe , perchè si sente che si avea ragione d’aspettarsi di meglio. Il cav. Longhi maneggia la penna assai più abilmente che non apparisce da quest’elogio ; e chiunque abbia sentito leggere qualche capitolo della sua storia dell’ incisione , di cui ci si pro- = 24 mette assai vicina la stampa, può renderne testimonian- za. L’elogio è corredato d’ una tavola rappresentante il monumento , scolpito dall’insigne Thorwaldsen, il quale non ha creduto di potere simboleggiar meglio che con un bel gruppo delle Grazie il genio di chi meritò d’esser chia- mato il pittore delle Grazie. Quest’ istesso monumento si vede per così dire miniato dal bravo Manfredini in una medaglia che fu distribuita per la sua inaugurazione, e che mi sembra veramente degna delle Grazie e del loro pittore. Il tempio di Canova in Possagno può riguardarsi an- ch’ esso come un monumento al grande artefice, di cui porta il nome ; e la descrizione pubblicatane in Bologna come una parte del suo elogio. Questa descrizione molto precisa è accompagnata d’ una tavola rappresentante 1’ ortografia e l’icnografia del tempio colle opportune spiegazioni. Dopo l’ articolo necrologico dato dall’Antologia intor- no al Piazzi , e abbastanza recente perchè ne duri la me- moria , io posso risparmiarmi un ragguaglio circostanziato dell’elogio di quell’ astronomo scritto dallo Scrofari. Que- st elogio è diviso in due parti : la prima si volge intorno alla scienza ; la seconda intorno alla virtù dell’ encomia- to. E nell'una e nell’altra s'incontrano molte buone idee, benchè non sempre molto bene espresse: Vi s'incontra pure qualche pittura assai viva (come quella del Piazzi giova- netto , che, dopo aver parlaro con Lalande e veduto l’os- servatorio di Parigi, passeggia sbigottito pel giardino di Lucemburgo e quasi si risolve di non far l’astronomo) che mi par degna d° esser tradotta in poesia. Tutto l’ elogio è scritto con un sentimento d’ amicizia , il quale ci riesce tanto più commovente, quanto più quest'amicizia è antica, e dovea sembrare oggetto d’ invidia prima che fosse causa d’ indicibile dolore, Con interesse diverso ma non minore che i tre scritti riguardanti il Canova , l’Appiani ed il Piazzi sarà letto il discorso pronunciato ne’ funerali del maresciallo conte Pino. La carriera di gloria militare percorsa da questo prode è in esso descritta con egual calore che verità. Indi vi si parla rapidissimamente del suo ritiro, che finì col finire della sua 75 vita, e par che si dica: un’importuna curiosità non chiegga alla dolente amicizia que’ penosi ragguagli che sono riser- bati all’ istoria. Succedono al discorso alcune iscrizioni ita- liane, che adornarono la mesta pompa dei funerali. In es- se, come nel discorso , avvi qualche colore rettorico , da non permettersi al gusto, benchè da perdonarsi all’amici- zia e al dolore. Lo stile dell’ uno , come quello dell’ al- tro, è molto animato, e ci ricorda lo stile, direi quasi mar- ziale, d’.un’epoca ormai lontana, in cui tutto parea parte- cipare dell’ insolito movimento impresso alla società. . Molto animato é pure lo stile del tentazivo per ritardare l’ estinzione dell’ eloquenza in Italia. Questo tentativo con- siste in un discorso intorno all’eloquenza, e in vari fram- menti d’operette (parte edite e parte ancora inedite) pro- posti verosimilmente in esempio, poichè s’intitolano mez- zo di ravvivarla. Come le operette, da cui i vari frammenti sono trascelti, hanno tutte per autore l’autor medesimo del tentativo; il titolo dato a questi frammenti potrà apparire ambizioso e rendere i critici assai rigorosi. E in verità così esaminando i frammenti, come il discorso, troveranno molto che dire e quanto all’elocuzione e quanto alle idee. Spe- ro però che vorrauno esser giusti, e saper grado all’auto- re d’aver inculcata questa massima così ragionevole : par- late di cose grandi ed utili , che v’innalzino la mente e v'infiammino il cuore, e per poco che siate esercitati nel- l’arte della parola riuscirete eloquenti, Restauratore principale dell’ eloquenza a’ nostri giorni fu proclamato da molti il Perticari, proclamato ad un tem- po uno de’ nostri primi filologi. A questo doppio titolo il conte Cassi propose l’anno scorso che gli fosse eretto un monumento , e destinò a tal uopo ciò che ritrarrebbe dall’ associazione che apriva alla sua Farsalia di Lucano. Un letterato modenese, persona assai cospicua , dicesi , e per lignaggio e per grado, ha voluto rispondere in istampa alla proposta del conte, indicando le ragioni per cui egli non istima di dovervi aderire, Io non mi farò ad esaminare queste sue ragioni e molto meno a dar sentenza della sua non adesione. Dirò soltanto ch'io desidero che le ragioni, 76 che furono di molta forza per lui, non lo sieno per altri, e aggiugnerò francamente ch’ io lo spero. Anch'io prefe- risco , al par di lui, lo studio delle cose a quello delle pa- role ; anch’ io credo che le lunghe contese intorno alla lin- gua sieno state dal Perticari piuttosto rinnovate che ter- minate ; anch’ io dubito assai che la severa integrità del gran padre Alighieri (se per integrità s’ intende il contrario dell’ira sua contro la patria) sia stata da questo suo studioso rivendicata;anch’io trovo più di mio gusto l’eloquenza calda e abbondante dell’illustre autore della Proposta, che non quella con cui sono scritti i due trattati dell’amor patrio di Dante e del merito de'trecentisti. Malgrado ciò io riguardo il Perti- cari come uno de’ più distinti uomini del nostro tempo , e credo che l’Italia gli abbia delie grandi obbligazioni . Se lo studio della lingua e dell’eloquenza è pure di qual- che importanza , il Perticari che l’ ha ravvivato quand'era sì negletto non ha fatto poco per noi. Non è celpa sua se molte questioni , in cui egli ha cercato di portar. nuova luce , si sono credute così rischiarate per le sue parole che non fosse più lecito il proporre intorno ad esse alcun nuovo parere ; se i buoni esempi di scrivere, ch’egli ha dato, si sono chiamati i più perfetti degli esempi, e sono stati da alcuni o male o superstiziosamente imitati ; se infine d’un uomo bravo e benemerito qual egli era si è voluto fare una specie di divinità. Ma scomparsa la divinità , l’uomo bravo e benemerito rimane; e per un tal uomo, la. cui fine immatura fu sicuramente per noi una grave disgrazia , quattro marmi scolpiti (senza fasto, già lo suppongo) non mi sembrano un pegno di gratitudine eccessiva, Non è senza qualche relazione allo studio dell’ elo- quenza il discorso del march. Haus sul terrore nella trage- dia. Questo signore, pubblicando anni sono una sua ver- sione latina della poetica d’Aristotele, avea notato che male s’ interpretò dalla più parte de’ traduttori e. de’ critici che lo stagirita assegnasse per officio alla tragedia l’ispirare il terrore e la pietà , mentr’ egli parlò di pietà e di timore. La questione sul vero senso del @ofdos aristotelico parrà ad alcuni di piccola importanza , ma all’ autore sembra di TI grandissima, poichè spiegandosi terrore invece di timore si vengonò a giustificare tutti gli spaventi romantici ( il ro- manticismo secondo lui e secondo altri non si compiace che di spaventi ) e ad alterare i veri principj del gusto. Qu:ndi temendo di non essere stato ben inteso quando fece l’ avvertenza che si è detta , o di non aver ottenuta ba- stante attenzione , egli consacra al @08os un particolare discorso , in cui, per mezzo principalmente d' un ‘passo della politica d’ Aristotele , analogo a vari della poetica , cerca di mostrare che quella parola non ammette altra in- terpretazione che la sua. Scopo finale della tragedia, co- me d’ ogn’altra composizione dell’ arte, è il diletto: il ti- more, come la pietà o la commiserazione, egli dice , non è contrario a questo fine perchè può rappresentarsi tempe- rato o purgato giusta la frase d’Aristotele:il terrore invece, che riserra l’ animo e istupidisce la ‘mente, vi-è contrario; dunque ec. — Io temo, a dir vero; che il nostro interprete scambi il terrore coll’ orrore , il quale produce appunto gli effetti ch’egli accenna e può difficilmente riuscir gra- devole. Del resto, s' io ho inteso bene le sue parole , egli applica la famosa purgazione aristotelica non alle passioni che sono in noi , ma alle passioni rappresentate sulla scena tragica, ossia pensa che la moderazione delle passioni rappre- sentate debba , giusta l’intendimento d’Aristotele , servire alla moderazione di quelle che proviamo in noi stessi. Sem- bra peraltro che Aristotele , parlandoci di quella sua pur- gazione , altro non volesse dirci se non che la tragedia deve colla rappresentazione di casi terribili e compassionevoli pre- munirci contro quel terrore che istupidisce e quella pietà che ammollisce, o in altri termini deve colla rappresenta- zione delle sventure altrui fortificarci contro le nostre, An- drieux , che. propone questa spiegazione ( v. il secondo suo articolo sul teatro de’ greci nel tomo 21 della Rivista en- ciclopedica ) si appoggia ad un passo di M. Aurelio ov’ è detto presso a poco‘ che la tragedia fu inventata per mostrare le sciagure annesse all’umana condizione e avvertirci ch'è della nostra natura il dover soffrire ,,. L'imperatore filosofo, sapendo bene che l'illusione teatrale mai non produce l’ef- 78 fetto della realtà, soggiunge:“ quei dolori, che voi vi dilettate di veder rappresentati sulla scena tragica, perchè vi deso- leranno ove li incontriate sul gran teatro della vita uma- na? ;, Se questo fu pure il pensiero d’ Aristotele , cade , parmi , il ragionamento ch'egli dovesse escludere dalla tra- gedia il terrore, perchè il terrore è incompatibile col di- letto. Il terrore, che ci ispira una scenica rappresentazio- ne, non è niente più incompatibile col diletto che il sem- plice timore. Ben è più sublime e per ciò solo è più de- gno della tragedia. Che se guardiamo all’effetto morale di questa, massime fra gli antichi, i quali si credevano po- sti sotto l'impero d’un destino misterioso e tremendo, non esiteremo a persuaderci che Aristotele la credesse ordi- nata a rappresentare i casi più terribili come un mezzo di afforzare gli animi contro il terrore, Le questioni filologiche , massime quando si riferisco- no in qualche modo allo scopo morale della letteratura o d’ alcuna parte di essa , non sono sicuramente senza im- portanza. Ma le filosofiche , le quali riguardano Ja mo. rale direttamente, sono d’amportanza troppo maggiore ; e a questo riguardo il libretto dello Schedoni sopra la scienza della legislazione del Filangieri deve dirsi molto interes- sante. Lo Schedoni ha il merito incontrastabile d’ aver ri- volta l’attenzione a materie di pubblica e privata utilità (ì lettori si ricordano delle sue influenze morali, del suo scritto sui mal: della guerra, ec.) mentre la più parte dei nostri scrittori la rivolgeva a frivolezze. Si vorrebbe dar- gli il vanto d’ aver rivolto a tali materie un esame vera- mente filosofico , e questo vanto non ci è permesso . Le scienze morali (ciascun l’intende ) non possono far pro- gressi, che ove sieno trattate col metodo stesso delle na- turali , cioè fondate sull’ osservazione de’ fatti. Quelli, che hanno voluto stabilir regole o proporre teorie prima che i fatti fossero bastantemente osservati , hanno preso inevi- tabilmente molti abbagli; e il Filangieri è di tal nume- ro. Per correggere questi abbagli che può farsi? Nulla di meglio sicuramente che adottare il metodo che si diceva, o attenervisi più rigorosamente che tale o tal altro scrit- e oro I LV ALE IA 79 tore, giacchè parecchi, come appunto il Filangieri, non han- no così mancato di buon metod» come di costanza nell’ado- perarlo. Ora crediamo noi che lo Schedoni sia più:rigoroso del Filangieri? Lo Schedoni, vi si guardi bene, lo è assai meno, poichè molte questioni che pel Filangieri potevano esser dubbie (e lo sono tuttavia pei più grand’ uomini d’ Europa ) secondo lui sono da un pezzo giudicate, Quin- di egli per lo più asserisce ma non esamina, e sebbene in testa a’ capitoli scriva modestamente ron sembra da. con- venirsi col Filangieri su tale o tal altro particolare ; ne’ca- pitoli poi si lascia trasportare a tutte le asserzioni che gli convengouo, aggiugnendovi talvolta le più ingiuste decla- mazioni. Dico ingiuste , perchè le parti dell’ opera del Fi- langieri, contro cui si dirigono più particolarmente , sono appunto quelle , a cui mancò l’ultima mano dell’ autore, e in cui perciò non è espresso tutto il suo pensiero, E dico pure ingiuste, perchè vanno a ferire le intenzioni d’un uo- mo , che può essersi ingannato, ma che ha date troppe prove d’amarei suoi simili perchè si dubiti ch'egli desile- rasse il loro bene sinceramente. Del resto il definire la som- ma di bene, non dico assoluto ma relativo ad un dato pe- riodo dell’ incivilimento, che gli uomini sono capaci di pos- sedere; il determinare per quali vie può esser loro procu- rata o assicurata, è cosa di tanta mole, che appena pos- sono bastarvi gli sforzi riuniti di tatti i saggi. I fatti, che si vanno accumulando, il buon metodo di ragionare che si va propagando e rendendo sempre più esatto, ci fanno spe- rare de’risultati migliori che quelli ottenuti da’ filosofi dello scorso secolo. In mezzo però al continuo pericolo d’ingan- narsi e intorno a’ fatti e intorno alle loro conseguenze , credo non solo giustizia ma prudenza un gran riguardo per le altrui opinioni. I veri saggi, quelli cioè che non hanno altro interesse che la verità, debbono considerarsi come una compagnia d° osservatori sparsi per tutto il mondo ci- vile, e fatti per comunicarsi a vicenda il frutto delle loro osservazioni. Ciascuno assoggetti pure le osservazioni degli altri a nuovo esame: la verità non può riceverne che nuo- va luce. Ma nessuno si arroghi facilmente di dar sentenza, sa 80 e soprattutto si astenga dalle declamazioni. Questa è un età di grandi esperimenti : tutto il mondo lo sente, e già ne sa abbastanza per ascoltare mal volentieri i sentenzia- tori, e soprattutto i declamatori. Poichè le considerazioni del Rosnati intorno alla con- servazione della salute sono ad un tempo e mediche e filo- sofiche , posso qui dirne una parola senza troppo allonta- narmi dalla materia a cui si riferiscono le parole antece- denti. Il Rosnati considera la salute ne’ suoi rapporti colla Felicità , il che è lo stesso che dire colla morale, poichè se la felicità senza la salute è turbata, senza la morale è distrutta. Ma la morale, sotto qualunque aspetto si riguar- di, o di subordinazione del nostro bene particolare al ‘be- ne generale, o d’impiego delle nostre facoltà al nostro mag- giore perfezionamento , ha d’uopo di salute , ond’è che la conservazione di questa può annoverarsi fra i suoi doveri. E nel tempo stesso la salute; perchè si conservi, ha d’uo- po di morale, ossia, per definire questo nome ne’ più bre- vi termini possibili, d’un giusto regime delle passioni, i cui eccessi o i cui errori non sono pregiudicevoli all’ ani- mo solamente. Il Rosnati non tratta de’ mezzi morali di con- servar la salute così distesamente come de’ fisici , ma ne tratta molto saviamente,, ond’io credo che le sue conside- razioni filosofiche non riusciranno meno utili delle mediche, anch’ esse approvate da chi paò darne giudizio, come pie- ne di saviezza. In grazia di due o tre pagine, riguardanti un benefi- co istituto che ora dirò, mi sembra di poter mettere fra i libri di morale la /ettera del cav. Bordiga sui costumi e le bell’arti della Sicilia. Questo titolo, veramente, indica piut- tosto ciò che l’autore si propose , scrivendo la sua lettera, che non ciò che eseguì. In essa , di fatti , egli quasi non parla che de’ costumi e delle bell’arti in Palermo , ricor- dandoci più cose già notate dagli eruditi o dai viaggiatori, e aggiugnendone poche altre non ancora notate da alcuno. Fra quelle che riguardano le arti saranno lette con partico- lar piacere alcune notizie intorno ai dipinti di Pietro No- velli detto il Morrealese, che gli scrittori a cui particolar. dI mente si apparteneva di parlarne, non ci aveano fatio co- noscere che imperfettamente. Fra quelle, che riguardano i costumi, trovansi alcuni ragguagli sulla nuova casa de’ men- tecatti in Palermo, che a tutti gli amici dell'umanità riu- sciranno veramente preziosi. Noi conoscevamo il barone Pi. sani , come un buon archeologo: la ricomposizione delle metope di Selinunte (i cui scavi formano per entro alla let- tera il soggetto d’ una digressione interessante ) gli avea data molta fama. L’autore della lettera ce lo fa conoscere come un saggio filantropo occupato , se così posso esprimer- mi, alla ricomposizione delle facoltà mentali di molti sven- turati; e ciò ch’egli ne dice è fatto veramente per destare la nostra commozione, Io desidero che ciascun legga le due o tre pagine della lettera , in cui è descritta la casa dei mentecatti posta sotto la direzione di quel signore. C'è da imparare per tutti; giacchè lo spettacolo ch’esse presentano è tale che fa nascere in tutti le più gravi riflessioni. L’ auto: re, mi si dice, commenta queste poche pagine, raccontan- do nella conversazione più fatti, che per brevità non ha esposti colla penna, e che provano ad evidenza come non avvi nulla di così guasto al mondo , che non si accomodi colla pazienza e colla bontà. Ciò basti per giustificarmi se pongo la sua lettera fra i libri di morale. Chi voglia col- locarla fra i libri ameni può citare, fra l’altre cose, la de- scrizione che vi si legge delle passeggiate della Flora, e della famosa festa di S. Rosalia. Mi trovo qui innanzi altri due libretti di prosa, l’uno de’ quali si associa all’ antecedente per le particolari notizie che anch’ esso ci porge dell’ opere d’ un celebre artista , e l’altro per la pittura che ci presenta di stranieri costumi, Dico pittura, e dovrei piuttosto dire scena animata o dram- ma , chè tale è veramente un’ elezione di membri del par- lamento d’ Inghilterra descrittaci dal Pecchio. Io chiamerei questa descrizione un necessario supplemento al più bel li- bro che abbiamo sopra l’ Inghilterra , le lettere del duca di Broglio , se in questi ultimi mesi il Globo non ci avesse date più lettere intorno alle elezioni inglesi, che da qual- TU. XXVI. Muggio. , 6 82 che settimana sono state raccolte iu un volume , e che la fama attribuisce ad un giovane scrittore di grande ingegno, Duvergier de Hauranne. Fra queste lettere e la descrizione, però , non avvi altra maggior differenza che quella d’ un diverso numero di scene; giacchè le une ci trasportano su varii punti dell’ Inghilterra , e l’altra ci tiene fermi a Not- tingham , benchè da questo punto ci apra , per così dire , innanzi la prospettiva di più luoghi, ove possiamo indo- vinare ciò che avvenga contemporaneamente. Del resto e nell’ une e nell’ altre si manifesta una maniera conforme di vedere, e sembra che dall’ une all’ altra e da questa a quelle si riverberi una luce reciproca. Nelle lettere si trovano più fatti particolari; nella descrizione si trovano, per avventura , più considerazioni generali di un grande interesse , giacchè vi si trattano con eguale sagacia che ra- pidità alcune delle più grandi questioni, che oggi occu- pino la mente dei pubblicisti, come quelle che riguarda- no la recente crisi commerciale dell’ Inghilterra , le leggi frumentarie , le elezioni dirette o indirette ec. ec. Un epi- sodio interessantissimo di quelle lettere è ciò che vi si dice dello stato odierno dell’ Irlanda e delle controversie intorno alla sua emancipazione. Queste cose vengono accennate an- che nella descrizione , ma rapidissimamente. In essa inve- ce trovasi un altro episodio, il quale è forse d’un interesse più universale , e a cui può darsi per titolo la domenica d’ un artigiano inglese. Quest’ espisodio non è soltanto la pittura de’ piaceri, con cui l’artigiano si ricrea nel giorno di riposo , ma è come uno specchio delle sue opinioni e de’suoi costumi, e credo che il guardarvi dentro possa gio- vare egualmente alla scienza economica e alla morale. Alle lettere , di cui si diceva, è stato aggiunto ultimamente una specie d’ epilogo, che raccoglie in uno la molta istru- zione che può derivarsene . Nell’ ultime due pagine , che conchiudono la descrizione, a me par di vedere il germe di quest’ epilogo, il quale può dirsi che equivalga ad un buon libro. L’ altro libretto, di cui diceva pocanzi , è la Zezione accademia intorno all’ opere di scultura e d’ architettura del 83 Civitali. Quest’ egregio artista, fattoci conoscere molto im- perfettamente dal Vasari e dal Baldinucci , aveva avuto po- canzi nel Cicognara un assai compito lodatore. A pieno compenso della passata dimenticanza più non gli rimaneva che di trovare un descrittore diligente delle principali sue opere , e lo ha trovato difatti in un suo distinto concitta- dino il marchese Mazzarosa, il qua'e ha cominciato da quelle che sono in Lucca sua patria, e promette d’occuparsi quanto prima anche dell’altre che sono in Genova. Fra le sue ope- re in patria tengono i primi luoghi il tempietto del Volto Santo , e la statua di San Sebastiano , che ammiransi nella cattedrale. Per esse specialmente sembra al suo illustratore di poter asserire con franchezza “ che Matteo Civitali non solo eguagliò nelle due arti nobilissime , 1’ architettura e la scultura , quei che lo aveano preceduto dopo il ristora- mento di quelle ed anche i contemporanei, ma superò gli uni e gli altri. ,, Ir prova di che egli fa osservare che il tempietto non solo è più grazioso e per forma e per orna- to che quello di S. Pietro in Montorio di Roma fatto dal Bramante, ma gli è anteriore di quasi vent'anni; e che il San Sebastiano non solo è statua mirabile e superiore alla Maddalena e al San Giovanni di Donatello, ma è forse la prima statua virile ignuda, che siasi lavorata da mano mo- derna. La sua lezione, scritta con molta saviezza e molto buon garbo, giustifica il titolo di ‘ presidente della com- missione sulle belle arti in Lucca ., di cui si fregia il suo nome. Ciò che narrasi fra nuvi delle sue premure affettuose per gli studii e per gli studiosi non solo giustifica un al-' tro titolo , quello di “direttore della pubblica istruzione ,, che accompagna il suo nome in fronte al discorso da lui composto per l’ ultima apertura degli studi in sua pa- tria, ma ci fa pronunziare questo nome con un sentimento di gratitudine e di amore. Del resto il discorso , benchè scritto con quella mode- stia ch'è propria del merito , ci porge indizio più che ba- stante delle premure del suo autore , e per questa ragione specialmente ci riesce assai caro. Esso è come un proemio al regolamento per la pubblica istruzione nel ducato di Lucca , 94 altra testimonianza riguardevole di tante premure , e però degno d’ essere conosciuto Questo regolamento , che non bisogna mettere al confronto di quelli fatti pei grandi stati, e molto meno di quelli ideati da’ grandi filosofi , ma la cui esecuzione nun può venire che dal tempo, ci lascia in cuo- re un’ idea consolante, che l'istruzione cioè quasi dapper- tutto è sulla via de’ progressi , e che ad accelerarli, più che. la molta ricchezza, giova la molto buona volontà. Mentre scrivo queste parole, a compimento del mio rag- guaglio intorno ai vari libri di prosa che mi stanno schie- rati sotto gli occhi, ne giugne inatteso un altro , ch'io non debbo mettere in disparte , poichè mi par fatto per coro- nare la loro schiera. È /a vita del card. Contarini scritta da mons. Beccadelli , e tanto degna d’ esser letta quanto lo so-. no le più belle ed utili prose che abbia l’Italia. Fu pu- blicata la prima volta dal card. Querini, poi da altri in va- rie raccolte , ed ora è ripublicata dal Gamba per far pia- cere al conte Cicognara , il qual la dedica ad un Conta- rini, sposo novello d’ una sna cara nipote. Essa accenderà, gli dice il bravo conte , l’animo de? figli nell’amore di ciò che forma la vera grandezza , quella cioè che non dipen- de nè dagli nomini nè dalla fortuna. Chiunque vorrà leg- gerla, credo che sentirà avverare in sè stesso le parole del nostro conte , il quale di vera grandezza deve intendersi e, se il card. Contarini fosse al mondo, potrebbe ragionarne molto sicuramente con lui. Questo Contarini, per dirne pu- re qualche cosa a chi nulla ne sapesse, fu il consigliatore di quelle famose promozioni del Sadoleto , del Polo, del Cortese , del Bembo e d’altri gran dotti al cardinalato , on- de venne tanto onore al pontificato di Paolo terzo. Quei dot- ti; meno il Bembo, promosso più tardo , furono da lui no- minati al pontefice, come.i più atti ad operar le riforme di cui allora si trattava ‘ usando spesse volte di dirgli che se sna santità voleva far bella la chiesa, non accadeva più scriver leggi, chè assai già n’erano fatte, ma che facesse dei libri vivi, i quali quelle leggi fariano parlare e ren- der frutto, ;,. Il Contarini , già impiegato dalla republica di Venezia in gravi negozi e poi,chiamato fra'savi che chia» 85 mavano grandi, fu fatto cardinale senza sua saputa ; ie per intendere qual opinione si avesse fin d’allora della sua vir- tù bastino due parole dette da un Mocenigo in pieno con- siglio : “ questi preti ci hanno pur rubato il miglior gen- tiluomo ch’avesse questa città ,,. Io non so s’egli riuscis- se il migliore de’ cardinali del suo tempo, che ne avea di così ragguardevoli, ma so ch’ essendo egli mandato alla dieta di Vormazia e di Ratisbona , ove trattavasi di rin- nire alla chiesa i dissidenti, fu detto publicamente da que- sti (uso presso a puco le parole del Beccadelli) che se fra i consiglieri pontifici ve ne fossero stati cinque o sei a lui somiglianti , la concordia si sarebbe stabilita. ‘ Egli era puro e senza artifizio alcuno ; diceva le cose come le in- tendeva e’ schiettamente, capital nemico della bugia e del- l’adulazione ; e per questo principalmente dicono che a ce- sare fu carissimo, quando per li signori veneziani fu amba- sciatore presso sua maestà, e così si vede che la bontade e non la malizia è quella che al mondo piace e gli uomini finalmente innalza. Questa innocenza e benignità non ac- cortigianata nelle pratiche di Roma fece che alcuni lo ac- cusarono di superbo , e come uomo che rispetto non avesse ad altri, mentre che il vero così puramente diceva, e cer- cavano per questa via di metterlo in mal concetto co! papa, al quale in concistoro diceva il parer suo liberamente , non già mai per'offendere ma solo per satisfare alla sua coscien- za. Mi ricordo che un giorno fra gli altri, essendosi parlato d’infeudare di nuovo in Camerino (qui, come in qualch’altro passo, è corso nella stampa un error gra\e che bisogna correga gere) un nipote del papa, il cardinale ricordò a sua santità che per la giustizia e onore della sede apostolica facesse ben vedere le ragioni delli Varani, acciocchè non fussero a torto E più sotto. “ Non. era, come ho detto , punto superbo , e se qualche volta detto gli venisse cosa che segno ne facesse , se ne doleva fin al cuore, come fu fra l’altre una volta che, ragionandogli pa- pa Paolo di volere far cardinali certi che il cardinale non gravati, il che fare non si doveva 27° approvava, e lo diceva liberamente a sua santità, con quella modestia però che soleva , il papa mezzo risentito gli disse: 86 siamo stati cardinali anco noi, e sapemo come queste acque si navigano : innatum est cardinalibus repugnare quo nimis alii sibi exaequentur honore. Il Contarini, punto all’im- provviso e commosso , disse: padre santo, vostra beatitu- dine non mi faccia questo torto di avermi in tal concetto, ch’ ella sa bene quanti buoni soggetti io gli ho ricordati per quest’ offizio; e per mio conto , a dir il vero , io non re- puto che il cappello sia il mio miglior onore. Di questa ultima parte di risposta tornato alle stanze sue se ne dol- se meco , non volendo, come diceva, aver taccia di superbo nè di ambizioso. Anzi soleva dire : che i gradi delle pre- lature avevano più gravezze che splendore, e che, come maggiori erano, più travagliv portavano ; e però che gran compassione aveva a qualunque che papa fosse ,,. Accettò d’ esser legato di Bologna , ove visse due anni sommamente amato e morì sommamente compianto . Il perchè si argo- menti da ciò che già si è accennato e da qualch’ altra co- setta che riferirò. “ Io non penso che Dio benedetto m’ab- bia chiamato a questo grado per mia comodità ma per servi- zio d’altri; e però non sono qui per me, ma per chi ha bisogno di me,,; era questa una sua massima, a cm sacrificava fin ciò che avea di più caro,i suoi stadi. Voleva in tutti la giu- stizia e ne dava egli il primo l’esempio in sè stesso; e come padre della giustizia è il disinteresse, egli era giunto col proprio a farla regnare intorno a sè. ‘‘ Mi ricordo che un giorno a caso udì il suo maestro di casa che diceva al sellaro ‘: tor- nerai un’ altra volta a far conto, che adesso non ho dena- ri; e il cardinale subito lo chiamò e dissegli: saldate il conto al pover’ uomo, e se non avete denari, pigliate un piatto o due d’argento di su la credenza e vendeteli, chè il povero n'ha più bisogno di me, e satisfatelo in ogni mo- do. E un’altra volta in Bologna udii che dicendogli l’au- ditore del criminale : monsignore reverendissimo, ci mori- remo dalla fame , che l’offizio non fa cosa alcuna e ogni cosa è pace; subito il cardinale rispose: questa è la. mi- glior nuova che possa udire, e prego Dio che faccia seguir così, e che per vivere io abbia a vendere sino alla mula,,. Se il nostro gran Leopoldo avesse potuto udire da lui que- 8 ste parole , gli avrebbe data, ne son certo, una 5, e cordiale stretta di mano. Miauli, Canaris, Tombasi; Carai- skaki, sarebbero vennti a baciargli la mano e le vesti se avessero inteso ciò che il Beccadelli pur racconta che “ per amore de’ santi dottori greci e delli filosofi ancora pigliava volentieri la protezione delli poveri greci moderni caduti in molta miseria e diceva : che dagli antichi loro il mondo aveva imparato e lettere e religione, e che per amore di quelli noi eravamo tenuti a far bene sino a’sassi di quel paese, non che agli nomini, che sono pure nostri fratel- li,,. Del valore di questo bravo cardinale in diversi studi , della sua benevolenza e liberalità verso gli studiosi, della sua cortesia verso gli amici, della sua indulgenza verso tutti, potrei riferire, colle parole del Beccadelli, altre cose, che farebbero al lettore molto piacere. Ma io non debbo im- pedirgli con esso quel piacere più compito e quell’utilità ch’ei può ritrarre ; leggendone per disteso la vita , al che desidero di averlo invogliato. Dirò ora delle poesie varie, ma con maggior brevità che delle prose, e perchè sento che il tempo mi stringe, ‘ e perchè so che il gusto odierno degli uomini non è molto inclinato alle cose poetiche, e appena si lascia allettare da quelle di un merito straordinario. Dell’ Omero innografo del Duranti, o della traduzione che va facendo questo signore degl’inni attribuiti ad Ome- ro, già si è detto ciò che basta quando ne comparve il primo saggio. Il secondo, ch’ or abbiamo sott’ occhio, è in tutto simile al primo, e perciò non occorrono altre pa- role. Un solo miglioramento mi è dato di scorgere nell’ uno a confronto dell’ altro, ed è quello della stampa , di che fo i miei complimenti agli editori, La Maga di Teocrito tradotta dal Borghi già si era letta alcuni anni fa nell’Antologia. Esseridomi accaduto più volte, dice il traduttore nel suo avvertimento, di ‘‘ vederla errar manoscritta con una quantità di peccati che suoi non sono ;,, mi è sembrato opportuno di riprodurla. — Io non so se la Maga sia il più tenero e appassionato componi- 88 niento dell’ antichità, come diceva Racine, e il traduttore ci ricorda. So unicamente ch’ io non ne ho veduto mai versione più leggiadra di questa sua; della quale peraltro non lodo il metro un po’ solenne (l’ottavarima) e le pa- rafrasi che il metro ha richieste. Il Borghi, al solito , si mostra in essa verseggiatore pieghevolissimo, e ci fa rin- novare un voto già espresso altra volta ; ch’ ei voglia im- piegare l’arte sua e vestire di grate armonie gli affetti e i pensieri di cui si compiace il nostro secolo. Quindici traduzioni italiane della Chioma Berenicea di Callimaco, di cui l’antichità non ci tramandò che la ver- sione latina di Catullo, veggo annoverate dall’Adorni che ci dà la sedicesima. Fra queste quindici egli veramente non tien conto che di so'e sette, cioè delle sole che sieno fatte nel metro da lui stimato elegiaco , la terza rima. Di tal. metro , come ciascuno s’imagina, egli-ha usato componendo la propria , ch’ altri potrà confrontare colle antecedenti. lo l’ho letta in più luoghi con piacere ; e forse vi avrei trovato piacer maggiore, se non mi sentissi distratto colla maggior parte degli uomini del mio tempo da un genere di studi, che sarà sempre bello, ma a cui appena lascia- no luogo gli studi più necessari. Del resto, poi ch’essa è fatta per officio ( onde servire agli esercizi di poetica nel- l’università di Parma , in cui |’ Adorni è professore ) sa- rebbe ingiusto il parlarne come di cosa fatta per semplice ozio. Alla versione si aggiungono copiose illustrazioni, ove so che qualche letterato di molta fama ha trovato più cose da imparare , e ciò basta ad assicurarci che quelli, che sono ancor nuovi negli studi poetici, ve ne troveranno mol- tissime. Io sono uno di quelli, che desiderando il maggior possibile allargamento d’idee, e invocando il giorno, in cui tutte le poetiche e tutte Je letterature si studieranno al confronto le une delle altre, mi dolgo spesso che una sola si usurpi quello studio, che andrebbe diviso. Quindi è na- turale che un nuovo e lungo comento filologico d’ una sola antica elegia mi sembri soverchio ai presenti bisogni. Ma poichè questo commento può istruire chi ha tempo di con- 89 secrarsi ad una particolare letteratura, non esiterò ad an- noverarlo fra le utili fatiche, di cui giova dar contezza al pubblico più colto. Alla Chioma tradotta ed illustrata formano appendice alquanti versi di vario metro e di vario argomento , lo- devoli per la chiarezza e la facilità, in un tempo special- mente che molti di quelli, che si divertono verseggiando, pare che trovino una singolare compiacenza nell’oscurità e nello stento. L’istessa lode è pur dovuta alla versione in ottave che accompagna i versi latini del Tonani sul ponte del Taro, alle ottave originali sul ponte della Trebbia, ai sonetti che s’intitolano Ercole, e alla traduzione in terza rima dell’ eroide ovidiana (l’ epistola di Dejanira ad Er- cole ) che segue questi sonetti. Componendo le ottave sul ponte della Trebbia pare che l’autore si sia fatta una legge di non ricevere altra ispirazione che quella che gli veniva dai versi tradotti sopra il ponte del Taro. Componendo i sonetti pare che non abbia osato dilungarsi da ciò che ha dato loro occasione , i disegni cioè d’ alcune pitture d'Er- colano , rappresentanti le fatiche e l'apoteosi d'Ercole, re- catigli da un viaggiatore suo concittadino. Oggi, per vero dire, gli sdegni d’un fiume che non ha ponte degno di sè , e se ne lagna a Giove da cui finalmente l’ ottiene, c’interessano assai poco; e la personificazione della forza materiale secon- do le idee de’mitologi c’interessa ancor meno. Alcune allu- sioni geografiche e storiche danno fortunatamente alle ot- tave originali (e a quelle tradotte dai versi del Tonani ancor più ) il colore del tempo in cui sono scritte. I so- netti possono prendersi per versioni d’ altrettanti epigram- mi fatti prima della grande eruzione del Vesuvio, che fè sparire Ercolano. Quindi le une si leggono più volentieri che gli altri, perchè nelle composizioni de’ nostri poeti si ama di trovare uno specchio di ciò che noi vediamo o pensiamo, piuttosto che una ripetizione di ciò che imaginaro- no gli uomini d’altre età. Dell’eroide tradotta dirò quello che bo detto più sopra dell’elegia. Le annotazioni aggiuntevi, benchè infinitamente più brevi del comento dell’ elegia, 90 non sono meno sagaci , e penso che ad una classe parti- colare di studiosi riusciranno egualmente opportune. Della traduzione (in sestine ) della perdita dell’ Anio di La Martine potrebbero citarsi alcuni versi assai belli. Essa per buon tratto cammina molto franca, sicchè appena ci accorgiamo che sia una tradazione . In seguito procede un po timida e quasi affaticata dalle difficoltà che incon- tra, e che per vero dire non son lievi. Poichè s’ intitola traduzione mon letterale avrei voluto che si prendesse al- l’uopo maggior libertà. Un' adesione scrupolosa al testo le sarebbe però stata bene in alcuni passi delicati, ove ogni piccola variazione potea strascinarla facilmente oltre i con- fini del gusto, che l’autore avea rispettati. A questo di- stico per esempio: Mais dans ces. cieux sémés de leur sa- ble splendide — Tous ces astreséteints laisseront la nuit vide, essa ha sostituito poco felicemente quest’altro: Si estingue- ran quegli astri scintillanti — Splendida sabbia dell’ eterea volta. Così a questo verso: Au coeur des nations retentis- sent longs temps, il cui verbo si riferisce a’ vari oggetti più sopra indicati, (l’albero che cade, la rupe che si scoscen- de , il fiore che si spezza sotto il vomere sovra una tomba, la pietra che si stacca dagli avanzi d’un antico mvnumento) essa ha sostituito poco opportunamente quest’ altro » A/ cuor delle nazioni alto rimbomba, avvicinando per maggiore sconvenienza l’idea del rimbombare a quella del fior re- ciso che appena si sente. — Corrette simili innavvertenze, e cangiati qua e là alcuni modi e alcuni suoni, la tradu- zione, parmi, potrà tenersi con qualche fiducia a fronte del suo originale. Farei volentieri de’ ringraziamenti a chi ci ha dato il saggio d’ imitazioni e traduzioni dal tedesco, se in questo saggio vedessi altro che un giovanile esperimento , in cui il più de’ lettori ditficilmente ritroverà piacere. Di che.im- portanza io stimi che agli studiosi di ciascuna nazione sie- no fatte conoscere le principali produzioni letterarie del- l altre, già 1’ ho detto troppe volte per aver quì d’ uopo di ripeterlo. Ma la difficoltà di farle ben conoscere, o pet QI mezzo di traduzioni o per mezzo d’ imitazioni, è talvolta sì grande, che appena è lecito d’ affrontarla agli scrittori più esercitati. Trattandosi specialmente di produzioni poe- tiche, io non vorrei imai che mettesse mano a imitarle ‘o tradurle in linguaggio poetico, vale a dire in versi, chi non è vero poeta. Meglio pei lettori una traduzione o imitazio- ne in prosa, che una in versi non bellissimi , perchè nei versi anche la mediocrità è spiacevole, e colla spiacevo- lezza mal si porge idea di ciò che fra altre nazioni riesce assai dilettevole. Certo nel saggio di traduzioni e imitazioni dal tedesco si trovano de’ passi abilmente verseggiati; ma questi non bastano a compensare il difetto degli altri, e tutti insieme mal corrispondono all’intenzione dell’ imita- tore e traduttore. Ove particolarmente la verseggiatura mi sembra meno felice è appunto dove c’ era bisogno che il fosse di più, cioè nel Castello di Malatesta, novella di La Motte Foquè imitata in sestine. Questa novella è in poe- sia ciò che la testa di Medusa di Leonardo è in pittura: to- gliete il bello de’ colori, e più quasi non resta che l’orribile della cosa. Gli sciolti in cui sono tradotte tre scene della Pugna d’ Arminio di Klopstock si leggono, indipendente- mente dall’argomento , assai più volentieri, poichè sono ad ogni riguardo migliori delle sestine, Taluno domanderà forse a che gioverebbe una traduzione o imitazione meglio fatta del Castello di Malatesta ? L’ autore lo chiama uno de’ suoi ghiribizzi , ed io vogliv chiamarlo francamente un sogno d’infermo de’più stravaganti. Malgrado ciò io sono ben lungi dal disprezzarlo. Esso è per me interessante, se non foss’altro, come la rappresentazione d’un fenomeno psicologi - co. Esso forse m’ introduce nel secreto di certe imaginazioni solitarie, su cui un tristo cielo e una più trista ignoranza pa- sciuta di volgari credenze agiscono fortemente ; ed amerei di potervi fissare l’attenzione coll’ ajuto d’ una bell’espressione poetica, la quale a ciò m’allettasse. La Pugna d’Arminio mi piacerebbe tradotta, quant'è lunga, in versi simili a quelli dell' Ossian del Cesarotti per più ragioni che dirò. S’ è vero ciò che scrive Luden nella sua nuova storia del medio evo, che la pugna rappresentata nel bardieto di Klopstok decise 2 di dat la moderna civiltà, questo barilieto, o canto de’Bardi pel teatro, è per me ciò che poteano, a cagion d’esempio, es- sere pei greci i Persi d’Eschilo. Ma quella pugna non va con- siderata soltanto nelle sue conseguenze. Essa è per così dire la manifestazione di un grande atto, la confederazione de’ po - poli germanici, senza di cui non vi sarebbe stato Jimite alle invasioni romane; e il bardieto, che la rappresenta , mi pone a certi riguardi sott'occhio gli elementi di questa con- federazione, È desso un supplemento alla storia, non solo in quel senso che loè o può esserlo ogni buon poema dram- matico, ma perchè si funda su quelle tradizioni, con cui i poeti della Germania prima degli storici hanno cercato di compiere e di rettificare le narrazioni , riguardanti il pro- prio paese , lasciateci dagli scrittori latini . Del resto la sola forma di questo bardieto, lasciando stare le partico- lari bellezze di cui è sparso, merita oggi più che mai la nostra attenzione. In mezzo a tanto bisogno di novità e di verità, che ci consiglia una gran riforma drammatica, on- de poter accogliere sulle scene i fatti più importanti della storia, non può essere senza profitto per noi il vedere co- me la pugna d’Arminio , intrattabile secondo le regole con- venute della nostra tragedia , sia stata ridotta a poema tra- gico da un gran poeta d’un’altra nazione. Che se pensia- mo alle bellezze che questo poeta, il quale è de’primi del mondo , ha prodigate nel suo dramma, benchè da lui serit- to in prosa, eccettuatine i cori frequenti, tanto più cre- sce in noi il desiderio di vedere un tal dramma tradotto in bei. versi; ciò che forse potrà fare col tempo l’istesso De Koster che ce ne ha invogliati., Dei monumenti o carmi sui monumenti, che il Mochetti va componendo , già si è parlato un’ altra volta. Qui ab- biamo il carme secondo , intitolato a Canova. Vi è più or- dine che nel primo; e vorrei poter dire che vi si trovi e vera condotta e bella invenzione. Si comincia in esso da una lamentazione sui nostri grand’uomini estinti dall’Ali- ghieri all’ Alfieri, in proposito del quale si fa un invetti- va contro :la calata de’francesi in Italia ; indi si viene alla morte del Canova; si passa da una ad altra delle sue ope- 93 re principali, e si finisce nel suo tempio di Possagno ovè s'in- tuona un inno a Dio, qual potrebbe cantarsi in altro tempio qualunque, mentre sarebbe stato sì facile e sì conveniente il derivarlo dalle virtù e dai religiosi sentimenti del ‘suo fonda- _ tore. La verseggiatura di tutto il carme non è senza pregi. Malgrado però certa apparenza di movimento e di vita, essa rivela non so qual mancanza di vena, che deve rendere il ver- seggiare un penoso lavoro.— Le terzine per nozze si compren- de abbastanza che uscirono quasi improvvise dalla penna dell’autore.Esse sono date all'amicizia, e tocca all’amicizia il mostrarsene riconoscente.— Nel carme de’denefizi può notarsi un non so che di più sicuro, e quanto alla verseggiatura e quanto ad altri particolari, che nelle due antecedenti compo- sizioni. Ma questo carme, diranno tutti, potea ben intuonarsi senza che il cantore di Laura lo comandasse al poeta , ap- parendogli mentr’egli è col pensiero sulla Neva di cui vuol celebrare l'eroe, È bella e generosa, diranno pure, questa sua sentenza: di corona è degno — Chi dice il vero ed a monarchi il dice. Ma come il vero da lui cantato non è un vero pe- ricoloso, poichè si compone tutto di lodi, pare che tal sen- tenza, che gli serve d’esordio, potesse riserbarsi a più op- portuna occasione. Io. non voglio qui entrare in altre parti- colarità; ma non posso tacere che il carme de’ benefizi , come l’ altre poesie dell’autore, fanno sentir spesso ch'egli scrivendo non riflette abbastanza al quid deceat ; ed io non ho d’ uopo di dirgli se il riflettervi sia necessario. Al Febrari, che ci ha dato anch'egli un carme (inti- tolato l’oblio) oltre un’elegia (intitolata il lamento), voglio, poich’ egli è molto giovane, farmi ardito di dare un con- siglio. Il tempo è prezioso; egli può impiegarlo meglio che a far versi; e meglio lo impieghi. Nel carme v’ è indizio d’ ingegno ; nell’ elegia v'è prova d’ affetto ; ma nè l’uno nè l’ altra, s’io ho pratica di queste cose, rivelano quel- l’ estro, a cui bisogna che l’ uomo ubbidisca come ad un comando della natura. che lo vuole poeta. Ora senza que- sto comanilo non giova seguitare. a far versi, in un’ epoca specialmente , in cui tutto il mondo grida : già de’ versi ne abbiamo abbastanza: abbiamo bisogno d’altro e bisogno ur- 94 gentissimo : chi ha ingegno, cuore e gioventù si studi di provvedervi. Il poemetto sull’industria trapanese è ricco di cose ; è forse il migliore fra i componimenti poetici del Calvino finora veduti; ma io mentirei bassamente al Calvino e a’let- tori se dicessi che vi è scintilla di vera poesia. La qualità dell’argomento in esso trattato mi fa sperare che 1’ autore vorrà darci col tempo dell’utili prose. I versi per la terza rappresentazione del Foscarini in Pisa sono spontanei e festivi, quai li richiedeva la lieta occasione. È dispiaciuta in essi qualche parola di trionfo che sembra parola di polemica. Alcuni assalti recenti sem- brano giustificarla; ma non possono farla sembrare abba- stanza conveniente.—Del Foscarini ho promesso nell'ultima rivista di parlare al più presto. Alcune occupazioni per ora non me lo permettono; ma supplirà per me in questo o nel prossimo quaderno dell’ Antologia altro scrittore, a cui più tardo (giacchè il Foscarini serberà a lungo la sua fre- schezza) potrò venire secondo. Altri due libretti poetici, pervenuti all’Antologia colla vita del Contarini, di cui si disse pocanzi a conchiusione del ragguaglio intorno alle prose varie, porgono inaspettata materia alla conchiusione di questo intorno alle varie poe- sie. Ambidue sono pubblicati per l’occasione medesima per cui fu pubblicata la vita (per le nozze cioè d’un nobil uo- mo Contarini con una marchese Bentivoglio) e intitolati dal conte Cicognara, come cose tutte gentili, a questa sua gentile nipote, I madrigali e î sonetti inediti di T. Tasso sono tratti da un codice trivulziano. A lodare gli uni e gli altri basta , come ciascun sente, il nome dell’ autore. A ‘specificarne però il merito non è inutile il dire che i so- netti sono dati, come tanti altri dell’autor medesimo, al- l’importunità o alla convenienza, e i madrigali ad un bi- sogno del cuore. Le canzonette intitolate l'Orologio di Flo- ra sono date dal cav. Ricci a quel bisogno dell’ ingegno che gli fece due anni fa cantare graziosamente la georgica dei fiori. Quando anch'io, seguendo il costume, raccozzava de'po- veri versi, di cui oggi rido ben di cuore (assai più che non 95 ne rida il cav. Mancini, che pocanzi si è degnato disseppellir- li: avea chieste ad un botanico mio amico le piante com- ponenti un tale orologio, che mi parea soggetto leggiadris- simo per la poesia. Non ebbi le piante e la stagione dei versi passò intanto per me. Avrei dovuto rallegrarmene da un pezzo ; or debbo rallegrarmene tanto più, che il non aver io cantato l’ orologio di Flora ha fatto che lo cantasse altri di miglior voce che la mia, allettatovi specialmente dalla novità. L'argomento peraltro è tale, che, anche senza quest’allettativo, può eccitar l’estro d’altri fra’nostri poe- ti, alla cui schiera innucente, ch’ io non posso lodar sempre quanto vorrei , desidero a compenso , come il cav. Ricci alla sposa, che misuri i suoi giorni coi fiori. Gl’ Italiani in Russia, memorie d'un Urizrare Iracrano. Italia 1826-27, tomi 3 e 4in8. ein 120 I giorni del trionfo ancor non sono trascorsi ; e già so- no cominciati quelli della sventura. Domani (7 settembre 1812 ) sarà data la gran battaglia, che deve decidere dei destini d'Europa, e che il sommo de’guerrieri ardentemente desidera. Szewardino è stato preso d’assalto, non senza vanto degli italiani , che distrassero il nemico , impadronendosi delle alture prossime a Borodino. Quindi il sommo de’ guer- rieri ha compreso ove il nemico sia più debole, e là si ap- presta a rivolgere il primo impeto delle sue forze. Già tre batterie formidabili sono piantate, fra cui quella della ri- serva italiana tiene il centro al dissopra d’ un poggio ; i vari corpi de’ combattenti, fra cui gli italiani son desti- nati contro il centro e la destra de’ russi , già si trovano quasi tutti ai posti prefissi ; e il loro ardore sembra can- giare in certezza la speranza della. vittoria. Pure iu cuore del supremo capitano sta riposta una cura penosa, che in- darno ei si forza di occultare , e che gli spinge sul labbro il vaticinio de’ suoi futuri disastri. Giugne per singolar caso un corriere di Parigi , che gli reca il ritratto di quel bam- bino, pensando al quale egli impugna più forte la spada quasi in atto di stenderla ai confini del mondo. Ei bacia 96 con trasporto la cara imagine, l’appende di sua mano al- l’ingresso della sua tenda, chiama i vecchi soldati del- la sua guardia, o come leggo nelle memorie, € la sua famiglia militare per mostrarle la sua famiglia privata, e far risplendere innanzi ad essa il simbolo della speran- za nel procinto d’un grave pericolo ,,, Mille voci di giub- bilo s’ alzano d’ ogni intorno, e sono via via ripetute dalle parti dell’ esercito più lontane. ‘ Ma l’ imperadore , quasi a un tratto riscosso, guarda il bambino con istraor- dinaria commozione , e grida : toglietelo di là: ei vede trop- po presto un campò di battaglia ,,. Sulla sera ecco giu- gnere non meno inaspettato dal campo delle Aropili il co- lonnello Fabvier (quel prode per cui Atene molt’anni dopo sarà salva ) a narrare la battaglia perduta in quel campo, ond’è più che mai incerta la sorte dell’armi francesi in Ispa- gna. Napoleone è contristato dalle sue parole : veglia quasi intera la notte fra dolorosi pensieri : Za fortuna è una sfac- ciata meretrice, grida a Rapp che veglia ‘con lui ; 7’ ko detto bene spesso e comincio a provarlo: Rapp gli rammenta d'aver da lui udito a Smolensko che il vino era versato e bisogna- va pur berlo, e il rincora parlandogli della prontezza dell’e- sercito: povero esercito, lo interrompe Napoleone, è der di- minuito: indi reprimendo sè stesso fa chiamare Berthier, con cui si occupa fino a che i tamburi e le trombe annuncia- no l’alba del giorno , in cui la fortuna , per mostrarsi più sfacciatamente meretrice , deve precipitare il suo favorito, nell’ atto di sollevarlo più che mai lusinghiera fra le pal- me della vittoria. Tale è in breve il proemio , con cui dal nostro storico militare siamo introdotti nella seconda parte delle sue me- morie, piena io non so dire se di più erudeli disastri o di più alte prove di valore. Io debbo, come già nell’ articolo intorno alla prima, restringermi ad alcuni fatti che ono- rano particolarmente gl’italiani, alla cui fama lo storico ha voluto provvedere. La conoscenza di questi fatti cagio- nerà a chi legge un piacere misto di grave dolore ; ma il dolore stesso accrescerà il desiderio di vederli, nelle memo- rie distesamente raccontati. 97 Ecco il sole d° Austerlitz grida il sommo capitano in sulle cinque e mezzo del mattino ; e l’ augurio è accolto con entusiasmo da tutto l’esercito. Alle sei in tutti i reg- gimenti è letto il famoso proclama, che finisce con quelle parole : “ combattete come ad Austerlitz, a Friedland, a Witepsko , a Smolensko ; fate che la più remota posteri- tà citar possa in esempio la vostra condotta in questa gior- nata , e che si dica di voi: egli era alla gran battaglia di Mosca ,,. Gl’ italiani ascoltano tali parole dalla bocca del capo dello stato maggiore Badalassi (nativo di S. Miniato in Toscana); e come vi rispondano in loro cuore lo dirà quanto sono per accennare. Tre ore di mischia sanguinosissima già sono trascorse ; e in questa mischia molto si sono distinti i toscani misti a combattenti d’ altro nome. Presso le al- ture di Semenowskoie la sorte dell’armi napoleoniche incon- tra un grave pericolo ; gli italiani condotti da Eugenio ac- corrono a sostenerla ; traversano la Kolocza; snidano dalle macchie e dalle tane di lupo, che stanno davanti alla prin- cipale batteria del nemico, i suoi bersaglieri ; e già colle prime mosse accennano qual sarà l’esito del loro combat- timento, “ Io era troppo giovane (dice qui il nostro storico in una nota che i lettori mi sapran grado d’avere trascritta ) allorchè entrai al servizio , per essermi trovato presente ad alcuna di quelle celebri battaglie , che illustrarono le armate franco-italiane. Nelle campagne, ov io mi trovai, ebbero luogo sanguinosi combattimenti, ma non tali che vi si vedessero a fronte 100 e più mila uomini per parte, Tutta la guerra della Catalogna non mi aveva presentato che assedi, o fazioni guerresche di 16 o 18 mila uomini riuniti sopra un medesimo campo. Ardentemente io desi- derava d’essere testimone ed attore in un conflitto così gi- gantesco qual era quello che stava per cominciare. — La guardia reale, coperta dal poggio ove si ergeva la batteria de- gli italiani, rimase fino all’ otto situata in modo, che nulla mi lasciava distinguere chiaramente e a grado mio. Chiesi il permesso al colonnello Moroni di recarmi alla batteria sopra- T. XXVI. Maggio. 7 98 detta , e insieme a me lo diinandarono pure il capitano Dalstain ed il tenente Guidotti. Credo impossibile obliare la sublime impressione prodotta in noi dalla vista di quel lungo e vasto campo di strage. Niun’altra posizione poteva essere più favorevole di quella ove ci trovavamo per ap- prezzare tutte le particolarità di questo campo. Le pieghe del terreno , il collocamento delle diverse armi, le azioni che ‘ avvenivano in ogni luogo , e specialmente in quello ove lottava e lottar doveva l’armata d’Italia, erano per me come le parti d’un chiaro, esteso e circostanziato panorama — Apparve a’miei sguardi la posizione occupata dai russi un semianfiteatro ‘0 un mezzo cerchio, la di curva sa- gliente corrispondesse dal lato di quella ove trovavasi Napoleone. Collocato nel fianco sinistro di questo mezzo cerchio, tirando una tangente dalla mia visuale, vedeva in- nanzi a me, sebbene a gran distanza , un bosco foltissimo che mi rammentava le descrizioni de’ nostri grandi poeti il Tasso e l'Ariosto. Scagliava esso ad ogni momento gran nubi di fumo e di fuoco con orribile rimbombo , e disotto a queste nubi, quasi a gran padiglioni, uscivano masse che si recavano contro un nuovo fuoco egualmente terribile . Il sole riflesso dall’ armi e dalle corazze della fanteria e della cavalleria, che andavano ad incontrarsi , accresceva l’effetto di quella scena. Sotto al poggio ed alla nostra si- nistra si ergeva il villaggio di Borodino occupato dalla bri- gata Plauzonne, posto interessante per essere al confluen- te della Kolocza e della Woina. La Kolocza scorreva alle falde di questo poggio : i diversi ponti conducevano ad uno spazioso e disgombro rialto sul quale passava la strada mae- stra di Mosca guardata alla sua sinistra dal ridotto princi- pale. — Era quello il momento in cui il 3om° reggimento guidato dal generale Bonamy si recava ad attaccarlo . La nobile ed eroica condotta dei prodi che lo componevano è superiore ed ogni elogio. Non potevo staccare i miei sguardi da loro, tanto era l’interesse che m'ispiravano. Ma il fra- gore , che udivasi d’ogn’intorno, mi obbligava pure a recarli sovr’altri punti, ove si combatteva con diversa fortuna. Così io scorreva velocemente con dubbiosa ansietà e coll’agitazione 99 di mille variati desideri molte azioni diverse. Io le scorgeva tutte, come lo spettatore d’un circo distingue quel che suc- cede nell’arena sottoposta. — L’estasi in cui mi trovava venne a un tratto interrotta, facendo luogo alla pietà , nell’ osservare lo strazio avvenuto del disgraziato 3om° , e le nuove batterie piantate dai russi per controbattere le ita- liane che si trovavano sul poggio ov’ io stava. Nel tempo stesso, resa ormai necessaria la presenza della guardia reale sul luogo del conflitto, il suono de’tamburi m’impose d’abban- donare lo spettacolo a cui io assisteva, per raggiungere il mio reggimento e prender parte all’azione. Se dopo questo momen- to più non mi fu permesso di distinguere nel modo stesso ciò che si operava dai corpi della nostra destra, vidi però sempre con egual facilità quel che ‘avvenne sul ristretto campo ove combatteva l’armata d’Italia. È impossibile che il mio gior- nale e la mia memoria cospirino insieme a tradirmi. Spero dunque di accennare minutamente e con precisione ciò che si operasse su quel terreno annaffiato da non poco san- gue italiano ,,. ‘ Altra volta ho detto come il nostro storico , rivendi- cando i bei fatti degli italiani dalla dimenticanza degli stra- nieri, si compiaccia nel rendere ai prodi d’ogni nazione quel tributo di lode che loro è dovuto. Il modo, con cui egli parla qui sopra del 3ow0 reggimento, fa sentire abbastanza ch'egli è coerente a sè stesso in ogni parte delle sue memorie. Ma giovi recarne una prova più speciale ch’ ei ci porge, nar- rando come alcuni bravi di quel reggimento penetrarono col lor generale il principal ridotto che guardava la strada della Mosca. “ In questo fatto, egli dice, si distinse Fa- bvier , quell’ aiutante di campo di Marmont, ch'era giunto, la vigilia dall’ estremità della Spagna. Spintosi come vo- lontario ed a piedi alla testa dei bersaglieri più inoltrati, parve ch’ei fosse venuto a rappresentare l’ armata di Spa- gna in mezzo alla grande armata. Egli cadde ferito insie- me al generale Bonamy su quel fortino troppo celebie ,,. Ciò avvenne verso le nove della mattina. Il sangue dei; due valorosi valse all’ esercito l'acquisto del fortino disputato, e tanto importante, che se per mancanza d’aiuti poco dopo 100 non perdevasi “potea fissare la sorte della giornata,,. Il nemî- co, impadronitosene di nuovo, tento con quel coraggio che gli ispirava il prospero successo, d’impadronirsi anche del pog- gio su cui era posta la batteria degli italiani. Eugenio vi provvide, spingendo arditamente innanzi parte de’veliti, dei granatieri e de’cacciatori della guardia, secondati in ciò da altri dell’ esercito. “ Si vide allora spiegarsi sovra un solo punto quanto ha l’arte di storzi e di furore la guerra. Stet- tero salde le truppe francesi e quelle dell’ armata d’Italia per ben quattro ore quasi sul pendìo d’un vulcano, e sotto una pioggia di ferro e di piombo,, e grazie a tanta intrepi- dezza e a tanta costanza la batteria fu salva. Io non debbo qui ripetere i vari accidenti d’una giornata già tante volte descritta. Lo storico peraltro sa rendere quasi nuovo ciò che ne dice, mescolandovi osservazioni veramente interessanti, ma che a me basterà d’avere accennate. Esse mostrano come la giornata poteva essere perduta, senza che all’ esercito napoleonico ne venisse taccia di poca virtù + La virtù e la fortuna degli italiani furono causa non ultima che fosse vinta. Importava a quest’uopo acquistare il forte principale, onde il nemico dominava per così dire la bat- taglia. Eugenio , risoluto di tentare un ultimo sforzo, riu- niva le truppe, che a ciò gli parevano necessarie. La guar- dia reale “ ch’ avea fino allora sofferte impassibilmente le perdite che le cagionava il cannone, senza poterne trarre ven- detta ,, chiese per sè l’onore dell’ impresa , e 1’ ottenne . In un batter d’occhio i suoi reggimenti furono tutti ordi- nati e avviati. ‘ Precedevano i veliti; li seguivano i gra- natieri, i cacciatori e i dragoni. Brillava la gioia , 1’ orgo- glio, la speranza sulla fronte di tutti. Si accorsero appena i russi di quella mossa, che lanciarono contro questa co- lonna il fuoco d’ oltre 100 pezzi di cannone . Il grido di viva l’imperatore, viva l’Italia, rispondeva solo allo scoppio degli obici e delle granate , al sibilo incessante del ferro e del piombo ,,. Ad un tratto giugne avviso , che irrompen- do il nemico dal bosco di Lacharissi , la batteria degli ita- liani , Borodino , la Woina , se la guardia non soccorre , cadono in lor potere. Eugenio “ sospende il movimento of-. IOI fensivo della guardia , le ordina di voltar faccia e seguirlo a passo di corsa al di là della Kolocza ,,. Egli andando al galoppo la precede di lungo tratto : assalito d’ ogni parte si salva a stento nel quadrato dell’ 840° reggimento : la guardia sovraggiunta lo avvisa del proprio arrivo con grida di esultanza: i nemici sono respinti: la guardia (sono già le 3 dopo mezzogiorno) si divide, parte rimanendo di fronte al bosco di Lacharissi e parte retrocedendo col principe verso il forte abbandonato. Questo fatto, che deviò dell'esercito un gran danno, è descritto dallo storico molto minutamente per compensare, com’egli dice, gl’italiani “ della poca giu- stizia lor resa dai bullettini e dagli scrittori oltramontani di questa campagna, i quali non ne fecero il minimo cenno,.. L’ assalto del forte ritardato divenne sempre più pe- ricoloso. Molti prodi francesi, spediti da Napoleone, vi era- no accorsi, e fra essi l’illustre Caulinconrt che vi lasciò la vita. I prodigi di valore fatti in quest’occasione dal magnani- mo guerriero sono rappresentati dallo storico con tutto quel- l’entusiasmo che deve sentire un valoroso. Egli era già pene- tratonel ridotto per una gola angustissima, quando cadde col- pito da una palla di cannone. Il penetrarvi di nuovo e l’im- padronirsene fu dato ad un italiano, di cui lascierò parlare al- l’autore. ‘Il capo battaglione Del Fante (livornese) aggiunto allo stato maggiore del vicere, seguito dal 9.9 e dal 35.°, gira il ridotto per la sinistra, e vi si spinge pel primo, malgra- do la forte opposizione di Likaczew e il fuoco che parte dalla sponda opposta del burrone. Le altre colonne vi giungono successivamente. I russi avvezzi a guerreggiare coi turchi si battono da disperati, nè vogliono ricever quartiere. I soldati di Del Fante s’inferociscono e ne fanno orrenda car- nificina. — Il generale Likaczew, quantunque oppresso da una fiera malattia e dalle sue ferite , si precipita con la spada in pugno in mezzo alle nostre file, sperando di par- tecipare alla sorte de’suoi bravi soldati con una morte glo- riosa; ma i distintivi della sua dignità tradiscono la sna generosa risoluzione. Lo affronta Del Fante, lo disarma, lo salva dal furore dei soldati, e lo costringe suo malgra- do a rimanere in ‘vita. — Il vicere ha ammirato Del Fante x 102 in ogni sua azione. Prode del Fante, gli dice, la vostra condotta è stata oggi quella d'un eroe, e lo cren sul cam- po di battaglia ajutante comandante, Bella ed onorevole ri. compensa , degna del prode che la rieevea, non che del capo che la compartiva, e che avea partecipato con eguale eroismo a tanti pericoli!,, La presa del ridotto (4 dopo il mezzo giorno) pose un termine ai bei fatti degli italiani nella giornata. Gli altri fatti appartengono ai francesi, fra i quali primeggia Ney, salutato principe della Moscowa dal principe de’ valorosi , chelo incontra sul campo della battaglia. A_ Ney special. mente era dovuto il buon successo di questa sino alla presa del ridotto ; e a Ney pur si dovette 1’ ultima assicurazione della vittoria . Mentr' egli rendea vani i tentativi di Ku- tusoff per rapirla a chi ormai l’aveva ottenuta, gli italia- ni, conforme agli ordini ricevuti, si limitavano a difen- dere l’ acquistato contro Milovadowitch ,.che non cessa- va di molestarli colle sue artiglierie. Questa loro inazio= ne poteva loro essere dispiacevole, ma non li umiliava, Essi già aveano giustificata la confilenza del principe, il quale nel calore de’ combattimenti avea loro ripetuto più volte: “ bravi italiani, oggi saranno finalmente coronati i vostri voti ; voi renderete memorabili servigi; darete un nuovo lustro al vostro nome; la guardia poi deciderà la vittoria! ,, È però singolare , dice lo storico , il vedere che nel rap- porto del principe all’ imperadore , mentre si ledano tanti francesi, non è nominato alcun italiano. Io non nego , ei prosegue , che que’ francesi meritassero le sue lodi; asse- risco anzi che nessuna lode è bastante al merito loro. ‘° Ma perchè non scorgo io, fra i loro nomi, i nomi italiani di Gif- flenga , Del Fante, Battaglia, Alari, Corner, Banco, Pe- raldi, Crovi, Moroni, Lechi e tant’altri, che avevano egual diritto ad onorevol menzione ?,, Il re di Napoli, che tanto pur egli si distinse nella giornata, fu assai più giu- sto verso quegli italiani, ch’ebbe al suo fianco nella bat- taglia ; e nel suo rapporto si trovano î nomi di Pignatelli, Rossetti, Picerno, Giuliano , Borelli, a cui tributa giusti elogi, e pei quali chiede un avanzamento. È ul 103 A raccogliere intero il frutto «della vittoria taluno avreb- be voluto che Napoleone colle sue riserve rinnovasse il com- battimento. Ma atterrito dalle perdite sofferte , dice il no- stro storico, e in tanta distanza da’ luoghi, onde poteva all’uvpo trarre soccorsi , ei credè prudente di limitarsi a conservare le acquistate posizioni. Sopraggiunse la notte, il cannonamento andò grado. a grado cessando, e gli eser- citi, che da tante ore si combattevano, bivaccarono l’uno in faccia all’ altro. Pareva quasi certo che Kutusoff torne- rebbe all’ indomani alle offese ; ma il bisogno di riparare egli pure i danni ricevati, gli fece prendere altro consiglio. Quindi col favor delle tenebre ei lasciò cheto cheto la sua linea, e cominciò a ritirarsi per la strada di Mosca. L’al- ba del dì seguente, dice lo storico, scoprì a’nostri sguardi la solitudine del campo de’ russi, e il tristo aspetto del no- stro, ove all’ orrore dell’ antecedente carnificina si aggiu- gneva il pungolo della miseria e delle più dure privazio- ni. Napoleone impiegò parte della mattina a percorrere l’uno e l’altro de’ campi, adirandosi che i feriti non fossero an- cor tutti soccorsi, e pronunciando quelle memorabili parole: “dopo la vittoria non vi sono più nemici, ma soltanto de- gli uomini!,, Durante questa tregua , prosegue lo storico, fammo raggiunti dalla divisione di Pino , il quale verso la fine di agost» si era, giusta gli ordini ricevuti, inoltrato da Liozna a Suraz per assicurarsi della ritirata di Wintzi- gerode, indi avea diretta la sua marcia fra la D2zwina e il Boristene per riunirsi all’ esercito. Il ragguaglio di questa ‘breve spedizione, eseguita con egual coraggio che celerità, forma un interessante episodio di quello della battaglia. Essa non fu del tutto inutile all’esito della battaglia me- desima, a cui Pino bramava ardentemente di. ritrovarsi. “ Se non riuscì alla sua divisione, dice lo storico, di par- tecipare agli allori sanguinosi di Borodino, impedì però alla colonna di Wintzigerode, intercidendola costantemente, di rinforzare le file di Kutusoff in questa giornata ,,. Dopo un breve riposo, anch’ essa si mosse col resto dell’esercito per giugnere fra pochi giorni e attraverso mille pericoli, vinti in buona parte dal valore italiano , alla città fatale, ove 104 dovea cominciare l’espiazione d’una lunga gloria e scoprirsi il più gran tradimento che mai sia stato fatto dalla fortuna. “« Un nuovo teatro ora s’ apre, dice lo storico, di cui abbrevio, come fo quasi sempre, le parole ; nuovi attori sono per occuparne la scena. Una risoluzione, altret- tanto ardita che terribile, e di cui non sono ancora ben noti nè i motivi nè gli antori, occuperà tutto il dramma, di cuì io debbo rinnovare la storia. Tale risoluzione sarà principio di nuove, tumultuose e strane vicende, alle quali succeder deve la calma dalla tomba di Pietro il grande al capo delle tempeste ,,. La narrazione dell’ autore, non me- no circostanziata nè meno viva delle più circostanziate e delle più vive, che si lessero fin qui, è sparsa di rifles- sioni che duolmi di non poter qui riferire. Fra esse farà particolare impressione questa che leggesi in una. nota , “ Non si è finora pensato alla relazione che può avere l’in- cendio di Mosca coll’ esistenza d’una cospirazione trama - ta dai russi partitanti di Napoleone. S'è vero ch'egli aves- se questi partitanti, e che la cospirazione fosse scoper- ta , siccome lo stato delle cose non permettea nè di rac- capezzarne le fila nè di misnrarne l’ estensione, può ben darsi che l’incendio siasi creduto il miglior mezzo di di- struggerne le forze.,, Lascio gli argomenti che rendono per lui verosimile questa congettura, e di cui altri potrà fare giu- dizio. Io debbo seguire gl’ italiani, che separati momentanea- mente dal resto dell’ esercito , giungono a Mosca, quando già una colonna di denso fumo, che sorge dal centro della città , sembra loro annunciare la gran scena d’ orrore , a cui si avvicinano . ll principale alloggiamento loro asse- gnato è nel quartiere del sobborgo, che chiamasi di Pie- troburgo. Questo quartiere è de’ più ricchi ed eleganti, ma silenzioso e vuoto d’abitatori. ‘° Le porte e le finestre delle case, dice lo storico, erano ermeticamente chiuse, le stra- de affatto deserte, Noi ci inoltravamo ordinati e taciturni, come uomini sopraffatti da grave stupore. Udivamo con pe- na l’eco malinconico delle vote case ripetere lo strepito dei tamburi e delle sinfonie militari. Indarno ci sfurzavamo di far comparire sui nostri volti certa serenità: vitraspariva nostro 105 malgrado la nostra interna agitazione. — Giunti sopra il bello e spazioso passeggio d’ Acqua sola ci schierammo in ordine di battaglia, attendendo i comandi. Non tarda- rono questi a pervenirci, insieme alla notizia del precedente ingresso fatto dai corpi del centro e dall’imperadore, non che dell’incendio già manifestatosi e della spopolazione quasi uni- versale della città ,,. Varie divisioni italiane custodiv ano fuor di Mosca alcuni posti importanti, e aveano sulla lor fronte la cavalleria leggera comandata dal generale Ornano. Al. tre stanziate in Mosca fuor del quartiere di Pietroburgo son destinate a perlustrare la città, impedire l’incendio, e arre- stare gli incendiari. La loro disciplina , come quella delle divisioni francesi, è esattissima, fino a che la disciplina non diventa impossibile. È un fatto degno di riflessione , e accertato dai russi medesimi rimasti in Mosca , nonchè dal rispettabile ab. Surrugues, non essersi i nostri abbando- nati al saccheggio, finchè non furono convinti evidente- mente che i russi erano autori dell’incendio ,,. E che il fossero , dice l’autore, consta da’ processi, i quali pro- vano che ‘‘ ayirono a tenore degli ordini ricevuti da Rosto- pchin e dal gran maestro della polizia Iwachkin ,,. Del re- sto al saccheggio presero parte i russi stessi accorsi in gran numero dalle campagne. I disgraziati proprietari, rimasti in città, furono talvolta confusi coi rapitori, e quindi aspramente trattati. Gli ufiziali, accortisi dell’inganno, ‘ faceano loro re- stituire gli oggetti predati, li confortavano, li difendevano; ed essi commossi da tante generose attenzioni imploravano la grazia di rimanere presso di loro come in luogo di sicurezza,,. Nella notte del 15 al 16 l’incendio, che già avea con- vertita in un oceano di fuoco gran parte della città , si ac- costa al Kremlin, ove Napoleone riposa dopo lunga fatica. Verso il mezzogiorno dell’ indomani il fuoco vi penetra da un arsenale contiguo, e alcune faville entrano fin dove sono i cassoni dell’ artiglieria della guardia. ll pericolo si fa imminente, e Napoleone ancor non si decide a fuggirlo. Indottovi dalle istanze d’ Eugenio e di varii generali, ei chiede una via che lo conduca ai quartieri esterni degli italiani, e montato a cavallo giunge, dopo lungo e pe- > 106 ricoloso giro lungo la Moskowa, al palazzo di Petrow- skoie, ove trovasi la divisione di Pino. Questa divisio- ne , obbligata dal suo generale ad una rigorosa disciplina, era la sola che non avesse partecipato al bottino . Es- sa avea fino allora custodito il palazzo gelosamente , e se- guitò a formarne il presidio. Nè questo fu il solo suo pre- mio: essa divenne colà la protettrice di molti infelici che vi accorsero, e la cui misera sorte commosse l’animo dell’impera- dore- Altri infelici trovarono altrove un asilo così fra gl’italiani come tra i francesi 5 e l’autore ne cita onorevoli testimo- nianze. Fra questi asili è da ricordarsi il palazzo Razomo- wski abitato dal re di Napoli , il quale nella gran cata- strofe lasciò dubbio se fosse maggiore la sua intrepidezza o la sua umanità. i Gli sforzi per diminuire i danni dell’ incendio si con- tinuavano frattanto per ogni dove. Qual parte vi prendes- sero gl’italiani si argomenti dal pericolo corso nella notte del 18 da un battaglione della guardia reale. Esso correva investito dal fuoco per disperdere una riunione di cosac- chi e d’altri, che recavasi di luogo in luogo a riaccenderlo ov’ era estinto. “ Dopo lunghi e tortuosi giri per evitare le ardentissime vampe, trovammo dalle fiamme affatto chin- so innanzi a noi il cammino. Inoltrati ciò null’ostante sotto il fuoco e le rovine d’un palazzo , che si traversò corren- do, riuscimmo in una nuova strada, ove ci vedemmo bloc- cati da un mare di fiamme, — La titubanza nata alla te- sta del battaglione nel rintracciare qualche uscita , fece perdere un tempo prezioso , che sarebbesi più utilmente impiegato riprendendo la via per la quale eravamo ve- nuti . Bentosto riuscì impossibile l’ avanzare come il re- trocedere, Investiti dalle fiamme, che agitate dal vento , e piegandosi a ruota, minacciavano d’ inghiottirci ne’ loro vortici ; esposti a rimanere schiacciati sotto le rovine delle travi ardenti, o de’ tetti di ferro arroventati , che roto- lando o rimbalzando ci piombavano intorno ; tormentati dagli schizzi de’ carboni accesi e dalle faville da cui Je mani non poteano difendere il volto senza sentirsi ab- bruciare ; soffocati da un’ aria caldissima e rarefatta ; as- 10 sordati dallo strepito e dal muggito dell’incendio; non LIA do guardare intorno, poichè il vento spingevaci la cenere rovente negli occhi ch’era forza tener semichiusi; non po- tendo riconoscere i sentieri , poichè sparivano sotto il fu- mo-e le rovine; stanchi, ansanti , grondanti di sudore, coi fucili carichi , e le giberne piene di cartuccie , che aumen- tavano il nostro pericolo, noi eravamo veramente in una ter- ribile perplessità. — Dopo un lungo e penoso dibattersi per un lato e per l’altro, crescendo gli strazi, e mal po- tendo alcuni men forti resistere , già cominciavano a di- sperarsi. Ad un tratto, presso alla coda del battaglione, con orribile e spaventoso fracasso cade l’intera fabbrica , per la quale eravamo passati , ed occupando cogli accesi rot- tami la strada unisce il fuoco d’ un lato con quello del- l’altro. Alcuni granatieri rimangono feriti, si aggomitola- mo al centro gli altri, e gridano d’avanzare, giacchè quello stato diventa intollerabile. Ci trovavamo infatti sopra un terreno ardente , sotto un cielo di fuoco , fra due mari di fiamme: facea d’ uopo correre di continuo colle mani dal volto alle vesti per estinguere le faville che vi si attacca- vano: la nostra respirazione diveniva sempre più breve e af- fannosa. Finalmente la testa del battaglione si muove, e mercè gli sforzi de’ zappatori sbocchiamo in una piazzetta ove riprendiamo un po'di lena.(— Ma questa piazzetta era pur essa circondata dal fuoco. Ivi, benchè la nostra distru- zione più non ci sembrasse così imminente , pur ci pare- va inevitabile. Il nostro sguardo inquieto cerca un adito di salvezza e non lo trova. I più arditi sfidano , per disco- prirlo, il fumo e le fiamme, e il loro ardire riesce inutile. Alcuni di essi penetrano per sorte nel cortile d’ un palaz- zo, ove una carrozza, posta al riparo dal vento di con- tro ad un muro che ardeva, fissa la loro attenzione. Vi dor- _miva dentro profondamente un tamburino russo carico di bottino ed ubbriaco. Lo risvegliano a stento ; calmano lo spavento che lo porta a fuggire, gli fanno intendere, ben- chè ignari della sua lingua, il proprio bisogno , o piutto- sto glielo fa intendere il comune pericolo. Dopo aver egli girato intorno alla piazzetta si dirige verso una casuccia di 108 legno; alla quale corrisponde, com’egli indica alla meglio, un luogo spazioso. I guastatori lavorano , i granatieri, gli ufi- ziali pur anco li aiutano, etra il fumo e le fiamme si discopre un vicolo angusto e tortuoso, i cui abituri sono la mag- gior parte inceneriti. Pareva quello veramente l’ ingresso enon l’uscita d’un terribile vulcano. Ci avventuriamo non- dimeno, passando sopra tegoli ammucchiati ed altre materie accese, che ardono le nostre scarpe e i nostri abiti. I tamburi battono con una manola carica, e si tengono coll’altra gli uni gli altri per le vesti, onde non perdersi. Il colonello Moro- ni, il capo battaglione Bastida , i capitani Dalstain , Rossi, Ferretti , i tenenti Guidotti, Monfrini, Bakler , infine gli ufiziali tutti incoraggiano i soldati a quell’ultimo pericoloso passaggio , finchè si giunge ad un muro, che separavaci da un prato vastissimo in riva alla Moshowa. Quest’ ultimo ostacolo, mercè l’opera de’guastatori, è in breve superato, e dopo cinque ore di crudele incertezza ci troviamo con gioia inesprimibile a respirare un’aria men soffocante ,,. Quando questi intrepidi furon di ritorno al loro quar- tiere ; il loro quartiere era un mucchio di rovine e di ce- neri. Un ordine li chiamava al castello di Petrowosckoie, intorno al quale stabilirono i loro bivacchi. Ivi rimasero fino al 24, nel quel giorno unitamente alla divisione Pino re- trocessero in Mosca, ad abitare le superstiti case del sob- borgo di Pietroburgo. Verso la fine di quel giorno , grazie alle pioggie dirotte, l'incendio , che consumò i nove de- cimi della vasta città, era pressochè estinto. Il dì seguente Napoleone torna anch'egli al Kremlin mezzo consunto; fa cessare immediatamente il saccheggio ; dà ajuto e ricove- ro a tutti i derelitti ; comincia a visitar gli ospedali. “ Re- catosi a quello degli esposti, preservato dall’incendio, fu ac- colto dal generale Tutolmin direttore di quello stabilimento di beneficenza, unico impiegato russo che fosse rimasto in Mosca, trattenutovi dai generosi sentimenti di un cuo- re virtuoso. ,, Lo ricolma di elogi, raccoglie da lui varie utili informazioni, lo eccita a scrivere all’imperadrice madre, protettrice del pio istituto. ‘La fortuna tendeva in que- sabboccamento d’ umanità l’ultima insidia a Napoleone.,, 109 Dopo il terribile incendio, che il privava a un tratto d’asilo per termine d’una marcia trionfale , la pace gli era dive - nuta sempre più necessaria. Ei coglie occasione di propor- la, mandando a Pietroburgo la lettera del generale filan- tropo, e si decide d’ aspettarne in Mosca la risposta. Se- guita intanto la visita degli spedali, ne crea de’ nuovi, di- vide, per assicurare possibilmente l’ordine e le sussisten- ze, tutta la città in 20 quartieri, a ciascuno de’ quali as- segna un comandante. Il tenente Pieri del 28 de’cacciatori italiani, eletto ad uno di questi comandi, merita i suoi e i comuni elogi. Il nemico in questo mentre non dormiva. Kutusoff, re- trocesso improvvisamente il 26, si facea minaccioso. Meno minacciose ma più moleste erano le bande di partigiani, che facevano scorrerie contro i distaccamenti e i convo- gli, diretti all’ esercito. ‘ Il maggior Vives dell’ artiglie- ria italiana fa uno de’primi ad esperimentarne le offese. Comandante un convoglio di munizioni e d’attrezzi insie- me ad una batteria diretta a Mosca per l’armata italiana avea dovuto vincere un infinità d’ ostacoli , per conser- vare i suoi cannoni, cassoni e carriaggi fino a Mozaisk. Nei contorni di Gyat fu attaccato da una. ciurma nume- rosa delle milizie di Kluchena rinforzata da’ cosacchi ; e mercè il valore de’ suoi cannonieri, alcuni dei quali pe- rirono, la pose in fuga. Giunto al quartiere del genera- le Iunot chiese una scorta per assicurarsi da nuovi insul- ti; e l’ebbe ma troppo debole. Nella notte del 22 al 23 Torokhof , il quale erasi già stabilito a Charapowa, lo as- sali improvvisamente. Alcuni colpi di fucile lo fecero ac - corto del pericolo. I cannonieri si aceostarono alle artiglie- tie , i soldati del treno ai loro cavalli; tutto fu in un ba- leno sulla difesa, ed il convoglio cominciò a sfilare coi can- mmoni alla testa. Gli artiglieri destinati alla custodia de’cas- soni si armarono , giusta l’ordine loro dato, dei tizzoni de’ bivacchi. I vestfaliani, che componevano la scorta, ceden- do al numero , si ritirarono;ed il convoglio rimase privo di defensori, I cassoni non potendo camminare con tanta pron- tezza , il maggior Vives fermò la sua piccola colonna e di- 150 i spose i cannoni in batteria. I cosacchi di Dorockhof, vi- sto che il convoglio mancava di difesa, ardirono assalirlo, ma una scarica di mitraglia li intimorì e li trattenne. Do- po breve esitazione si rivolsero contro la coda del convo- glio sui cassoni più arretrati. Il caporale Franchini ed al. cuni cannonieri minacciarono, con i loro tizzoni accesi alla mano, di dar fuoco ai cassoni, ove gli assalitori si avan- zassero. Titubarono questi alcun poco, ma poi, reputando vana la minaccia lor fatta, raddoppiarono i loro urli e si avventarono alla carica. Franchini senz’esitare eseguisce la terribile minaccia , e fa pagar cara agli aggressori la vita che perde. Scoppia l’ uno de’cassoni con orribile detona- zione; s’appicca il fuoco consecutivamente ad altri 14; e i. cosacchi, i quali rimangono superstiti all’eccidio, fuggono inorriditi. Il maggior Vives prosegue col rimanente del con- voglio il suo viaggio fino a Mosca ; ed il fatto più glorioso della campagna rimane finora dimenticato o rappresentato con odiose circostanze.,, Mentre Vives in Mosca ha d’uopo di scolparsi per non essere giunto il giorno prefissogli, a sei leghe dalla città av- vengono fatti, che contribuiscono alla sua giustificazione. Due in tre cento italiani, la più parte di Toscana, si trovano d’improvviso a fronte 800 cosacchi, e vanno loro incontro ani- mosamente. “Itenenti Darvillara, Godi, Palagi, Pecori e Pa- | storis, che comandavano i plotoni , danno l’ esempio del- I’ intrepidezza e della bravura. Tre cacciatori Soldaini , Bar- gellini e Tesi sono le sole vittime dello scontro, morendo da valorosi. I cosacchi rovesciati lasciano 13 morti sul ter- reno , ed i nostri gl’inseguono sopra un'altura dalla quale scorsono nella valle sottoposta l’intero corpo di Dorokof,,. Sopraggiunge intanto la notte. Stanchi per le lunghe mar- cie gl’ inseguitori sono costretti di riposarsi ; e gl’ inseguiti hanno tempo di prender posto onde chiuder loro all’ in- domani la ritirata. All’alba il tenente Pecori si fa innanzi colla sua vanguardia , e dissipa facilmente i non molti co- sacchi , che gli si presentano a poca distanza. Ma presto ne sopraggiungono altri in gran numero, ardenti di vendicare la sconfitta del dì precedente. Gl’ italiani li ricevono con IVI un fuoco vivissimo, e ajutati opportunamente dal generale Saint-Sulpice, accorso con parte del terzo de’cacciatori a ca- vallo parimente italiani, li mettono in fuga, e conducono tranquillamente il convoglio loro affidato al suo destino . Queste cose, rendendo vie più evidente ciò che già sa- peasi dall’imperadore, che l’avvicinarsi a Mosca era pei con- vogli e pei distaccamenti di somma difficoltà ‘ fece desi- stere da ogni ulteriore procedimento contro il colonnello Vives,, il quale co’suoi cannonieri si era condotto da vero prode. Seguono nelle memorie altri fatti degli italiani, de- stinati alle pattuglie e condotti alternativamente dai colo- nelli della guardia reale e dai generali di brigata. Fra que- sti condottieri son nominati con particolar distinzione il conte Ornano e “il buono e intrepido Moroni colonnello de’ve- liti ,, cui l’autore per officio dovè talvolta accompagnare. Un giorno (27 settembre) ei fu mandato seco a capo di 1000 uomini di fanteria e 200 di cavalleria lungo la strada di Twer, onde esplorare i movimenti de’ nemici e proteggere buon numero di saccomanni. All’indomani, poichè parea che i nemici fossero piuttosto sul ritirarsi che sull’assalire, egli entra con alcuni ufiziali suoi compagni in una gran selva , la qual trovasi in sulla destra de’posti avanzati. Un suono d’ umane voci, ch’ ode a non molta distanza, lo ec- cita ad inoltrarsi. Vede raccolta sovra di un prato, che la selva racchiude nel suò mezzo, una moltitudine di perso- - ne, le quali non si mostrano punto spaventate o sorprese dalla sua presenza. Volge ad un vecchio , che s’accorge essere uno de’'loro popi, qualche domanda in latino; e l’interrogato gli risponde piangendo : noi siamo parte degli infelici abitanti della città santa , che voi avete resi raminghì e disperati. A queste parole seguono alcune minaccie di pochi circo- stanti, che il pope accheta, indi un lungo e caldo discorso fra il pope medesimo, persuaso che l'incendio della città santa sia stato comandato da Napoleone , e l’ufiziale che tenta indarno dissuaderlo. L’ aspetto di tanti miseri , che si vede d’intorno, commove l’ufiziale, ch’ oblia intanto il pericolo, in cui inavvedutamente si è posto; e il pope 112 gli è grato di questa sua commozione. Siete voi cristiano ? gli domanda, dopo aver respinto con isdegno un villano, che appressatosi gli favellava segretamente. Alla risposta affer- mativa dell’ufiziale, per cui tutti lo guardarono con maggior attenzione , discorrendo fra loro vivacissimamente: ‘ parti- e, gli disse: Ilowaiski, rinforzato delle milizie de” contor- ni e da nuova cavalleria, si avanza per attaccarvi: voi po- treste , restando , essere perduto: impedite, quant’è da voi, le empietà che si commettono dal vostro capo e da’vostri.,, Quest’ ultime parole, dopo il dialogo già accennato , mo- stravano al nostro ufiziale quanto fosse profonda nell’ ani- mo de’ russi la persuasione delle colpe apposte ai vincito- ri. Tanto più dovette sembrargli generoso l'avviso datogli, il qual era conformissimo al vero. All’ uscire dal bosco il nemico fu veduto presso la Klizma e sulla via di Dmi- trow. Moroni , avvicinandosi ormai la sera, avrebbe desi- derato schivaclo; ma fu obbligato di combatterlo e d’inse- guirlo. Altri scontri ebbero luogo ne’ dì seguenti, ma non furono tutti egualmente felici. Frattanto il corriere spedito a Pietroburgo era torna- to senza risposta. Napoleone , o fosse ingannato ad arte con vane lusinghe di pace (veggasi ciò che l’ autore dice delle risposte che recò Lauriston dal campo di Kutusoff} o amasse ingannare sè stesso, rimaneva a Mosca, non mo- strando pur di sospettare che questa dimora potea divenir- gli fatale. Le frequenti rassegne occupavano l’ozio e man- tenevano l’ardore del suo esercito . ‘ In una di queste solenni rassegne , dice 1’ autore , il bravo Leviè (corso di nascita) colonnello del 3.° di linea venne promosso al gra- do di generale di brigata ; si ratificarono le nomine del capo battaglione Del Fante ad ajutante comandante, del capo batta- lia Colli a maggiore, dell’ottimo maggiore Crovi a colon- nello maggiore de’ granatieri della Sabelli reale; e si dispen- sarono a diversi italiani le decorazioni della corona di ferro e della legione d’ onore. Spiacemi, ei prosegue, non aver con- servato la memoria di tutti i premiati, ma non scordai fra questi l’ eccellente conte Saule Alari scudiere del vicere. Testimone e partecipe di tutti i pericoli incorsi fin allora 113 dal principe, ne avea già ottenuto una graziosa ricompensa nella sua missione a Milano , onde recarvi la nuova del nostro ingresso in Mosca, e ne ottenne un’ altra nella ben meritata decorazione ,,. Ma alfine è tempo che si parli di partenza. Il nemico si rinforza e si fa minaccioso. Più minacciosa si fa la sta- gione. Siamo ai 13 d’ottobre , le nevi son cominciate, il freddo già riesce incomodissimo. Napoleone sembra pronto a moversi dal Kremlin, appena alcune divisioni da lui indi- cate, fra cui l'italiana di Delzons, sieno tornate a Mosca. Questa divisione , dice l’autore, fu quella che portò più ol- tre l’armi napoleoniche nel settentrione della Russia. Al suo partire da Dmitrow , ov’ era stanziata , ebbe a soffrire da Wintzingerode un vigoroso assalto, ma se ne difese bra- vissimamente. Essa era stata utilissima all’esercito, racco- gliendo una quantità considerevole di sussistenze, e non gli fu ora meno utile, tenendo in freno il nemico, che già irrompeva. A Voronowo , di rincontro al campo russo di Tarurino , era la vanguardia del re di Napoli, assai men- forte che non avrebbe dovuto giusta gli ordini di Napo- leone . Kutusoff, dopo lunghe deliberazioni , si decide a sorprenderla e a troncarle la ritirata. Cinque corpi , di quasi ugual forza , sono da lui mossi a quest’uopo. ‘ Se Gioacchino non riusciva a tenere in rispetto i due cor- pi, che già operavano alle sue spalle , la sua situazione diventava disperata. Seguito da Borelli, da Rossetti, da Pignatelli, da Picerno, dal principe Curati , infine da tutto il suo stato maggiore, che porse l’ esempio dell’ in- trepidezza e della risoluzione , precipitossi co’ due reggi- menti de’ suoi carabinieri contro la testa della colonna di Baggowuth. Questi sorpreso da un attacco altrettanto vi= goroso che inatteso si ferma e comincia a servirsi del can- none. Gioacchino benchè ferito , rimanendo a capo delle sue truppe, diventa padrone de’ movimenti del nemico , e può stabilire un ordine nella sua ritirata ,,. Quando giunse a Napoleone l’ avviso di queste cose , egli stava passando a rassegna nel primo cortile del Kremlin alcuni T. XXVI. Maggio. Do IL battaglioni, e fra essi la divisione di Pino, che doveva aver parte ad alcune nuove ricompense. T'osto la rassegna è in- terrotta , l’imperatore rientra , le ultime speranze di pace che ancor si nutrivano (Lauriston era stato mandato una se- conda volta a Kutusoff, e Gioacchino dovea continuare le trattative dopo Lauriston) sono svanite; è dato l’ ordine di partire al più presto . “ Alle cinque (è il 18 d’ottobre) traversiamo a tamburo battente e con una strepitosa musi- ca le strade di Mosca, di quella città ove fummo tanto an- siosi di giungere, e che non lasciamo senza rammarico. Ma la patria, l’Italia, i nostri che rivedremo dopo un'impresa cotanto gloriosa, occupano i nostri pensieri e ci consolano d’una conquista che ci è forza abbandonare. ,, Tutto l’esercito componevasi ancora di 104000 combat- tenti, pronti, ben agguerriti e seguiti da 569 cannoni. Esso dovea riunirsi a Kaluga passando per Maloiaroslawetz, onde ingannare il nemico e prevenirlo colla celerità. Il 20 otto- bre gl’ italiani, che formavano la vanguardia, traversata a Ihorki la Pakhra, furono diretti a Fominskoie, ove il giorno appresso trovarono fra varie divisioni pur d’italiani la brigata Villatta “ che si seppe aver sostenuto e vinto colla divi- sione Broussier un glorioso combattimento contr» la caval- leria leggiera del corpo di Dorokhof,,. Essi passarono la notte presso Ihnatowo , aspettati per così dire al varco dai partiti cosacchi, i quali appiattavansi nelle selve vicine. Un fatto, scrive lo storico in una nota , che reca molto onore alyranatiere Betturini e al zappatore Arrighi del reggimen- to dei veliti, servirebbe a provare quanto poco quei partiti fossero temibili, se interessando pur anco l’autore di queste memorie , ei non avesse creduto meglio di tralasciarlo ,,. Il 22 tutti gl’ italiani riuniti oltrepassarono la Neva ; il 23 giunsero ad ‘una lega da Uwarowskoie, e quelli della divi- sione Delzons fino a Malojaroslawetz, ove si divisero, parte restando nelle città (due battaglioni ) parte scendendo col loro capo in una piccola valle alla sinistra della Lugia, su cui riaccomodarono il ponte chei cosacchi aveano rotto. “ Spariva la notte ; erano le quattro del mattino ; ognu- no dormiva nel campo di Delzons; le sole sentinelle ve- 115 gliavano. Quando ad un tratto quattro reggimenti di cac- ciatori russi escono dai boschi dell’altura, rovesciano le sen- tinelle sui posti, e questi sui battaglioni , che dopo qual- che difesa sono costretti ad abbandonare la città, scende- re precipitosamente dal colle e ritirarsi alla divisione. Al primo rumore Delzons avea fatto prendere le armi, e cor- reva in soccorso de’ suoi. Dorokhof , poi ch’ era desso che giugneva prima degli altri, dispose la sua artigilieria in sulle alture ai due lati della città, onde battere il ponte e im- pedire alle truppe di Delzons il ritorno offensivo , ec. Il combattimento s'impegnò vigorosamente dall’una parte e dal- l’altra con grave discapito di Delzons, che ricevea tutto il fuoco de’russi senza poter loro rispondere, poi ch’erano coper- ti dalla cresta della collina. —Il principe Eugenio, scortato dai dragoni della guardia reale e dai dragoni regina, erasi già posto in moto per appressarsi a Delzons , quando i colpi di cannone lo fecero sospettoso, e quindi un ufiziale spe- ditogli lo rese certo di ciò che avveniva. Dato l’ordine alle divisioni d’accelerarsi proseguì frettolosamente il suo cammi- no. — Sboccavano intanto successivamente dai boschi die- tro Malojaroslawetz nel piano, ch’è alla vetta del poggio in faccia alla città, le colonne di Kutusoff, e vi si schiera- vano in battaglia. Egli fece immediatamente erigere dietro la loro fronte quattro fortini, i quali furono muniti duran- te l’azione d’ un parapetto e d’ un fosso. — La posizio- ne di Delzons non poteva essere nè più trista nè più pe- nosa. I fuochi dei russi gli piombavano adosso, e traver- savano la sinuosità nella quale egli era impegnato. Il vi- cere gli ordinò d’ uscire da quella critica situazione e re- carsi avanti ec. Non ostante il continuo e micidial fuoco del nemico, il prode seneral Delzuns s'împadronì d’alcune elevate posizioni, e già cominciava a dar effetto al ben con- cepito piano d’ attacco, quando un colpo di mitraglia lo stese al suolo. Il suo fratello ed ajutante, volendo prestar- gli gli ultimi soccorsi, percosso pur egli da un simile col- po, spirò fra le sue braccia. — Eugenio non cessava di sol- lecitare 1’ arrivo delle sue truppe, le quali, per quanto si affrettassero , non gli pareva che potessero giugnere abba - 116 stanza in tempo. Mandò a quest’ uopo il colonnello La Be- doyere, incaricato di portar quindi all’ imperadore avviso dell'avvenuto. La guardia reale preceduta dalla divisione Pino e Broussier trovò questo bravo ufiziale alla discesa della collina, che sovrasta la valle della Lugia. ‘* Correte , egli disse , o italiani ; il vicere vi aspetta impazientemente ; i vostri prodi compagni sono in pericolo se non giugnete a tempo , e voi perdete l’ opportunità di mostrare il vostro valore ,,, Un grido d’entusiasmo partì da tutti i battaglio- ni, presagio non equivoco di gloriosa ventura. Si affrettò quindi più che mai il cammino; e la celerità, con cuii capi ci conducevano, ancor pareva poca alla nostra ansietà. Le can- zoni nazionali rendevano più clamorosa la gioja, men gra- ve la fatica. — Discesa la collina ;} imboccata la valle della Lugia, precisamente alla sinistra della strada presso ad un bosco d’abeti, trovammo accampata in riserva tutta la cavalleria italiana. Il cannone raddoppiava i suoi colpi, le palle dei bersaglieri russi fischiavano già al dissopra delle nostre teste. Noi non avevamo visti i nostri bravi cavalieri dagli ultimi giorni di settembre in poi; ma ne sapevamo le glo- rie, ed anelavamo d’ abbracciarli e d’ emularli. L’ incontro non poteva essere più a proposito. — Appena essi ci scor- sero, vennero a mischiarsi alle nostre file, ove ciascun di loro aveva un amico, che in tal momento dovea riuscirgli ancor più caro. Essi porgevanci liquori , alimenti, parole di consiglio e di conforto. ‘‘ Rammentatevi, dicevano, che siamo che siete italiani; coprite di nuova gloria questo no. me! La fortuna vi dà oggi di mostrare il valor vostro con- tro tutto l’esercito nemico! Bel giorno per la nostra patria che lo rammenterà con orgoglio!,, Ci stringevamo intanto gli uni gli altri le mani, e una lagrima di commozione ci cadeva dagli occhi sul petto ove palpitava un cuore intre- pido , e ardente d’ amor di patria. Al fine abbracciatici (e per molti fu l’ultima volta) riprendemmo, essendo già le dieci e mezzo, il nostro ordine primitivo, tenendoci pronti a’ comandi del principe. i ‘ Questi frattanto, riconosciuta l’ immensa disparità delle forze combattenti, avea già disposto di mandar parte è tieni. TI7 della 14 © divisione in soccorso della 13.92, che privata dell’ incomparabile suo condottiero , e rimasta indecisa nei suoi movimenti, avea cedute una seconda volta le alture. Il capo dello stato maggiore dell’ armata d’Italia, il pro- de generale Guilleminot, prese il comando della divisione e la raccozzò dietro alle case, contrastando palmo a pal- mo il terreno ec. ec. — Il generale Kutusoff, veduto che l’esito completo della giornata dipendeva da questo punto importante, spedì tutto il corpo di Rajeffskoi in soccorso di quello di Dorokhof. Il combattimento ricominciò allora con nuovo furore. La città fu presa e ripresa fino à tre volte ec. — Gli obizi scagliati dalle due parti posto aveano il fuo- co a quella città di legno. Tale avvenimento accrebbe lo scompiglio delie due divisioni, che per la quinta volta furono costrette a retrocedere. Allora il vicere lanciò in loro soccorso la divisione Pino. Le truppe guidate dal loro capo marcia- vano silenziose in colonna serrata, mostrando ne’ loro aspetti il più vivo desiderio di gloria. Rimase nella piccola. valle alla sinistra della Lugia tutta la fanteria della guardia rea- le; più indietro, all’ ingresso del bosco, la cavalleria leg - giera d’ Ornano e Villata; e al di là del bosco, presso al vil- laggio di Maloczkina, la cavalleria della guardia reale, e con lei tutte le bagaglie , la grossa artiglieria, e le muni. zioni di riserva. — Una batteria, collocata dai russi sulla punta del colle alla sinistra della loro linea, non solo fal- minava orribilmente le truppe che salivano e penetrava- no in Malojaroslawetz, ma prendeva in fianco i reggimenti di fanteria della gnardia reale, e li danneggiava in mo- do che furono astretti più volte a cambiar posizione. Il vi- cere le contrappose alcuni cannoni dell’artiglieria leggiera della guardia medesima , e noi avemmo l’ agio d’ammirar davvicino l'energia , la sagacità ed il valore de’nostri ar- tiglieri. Interamente scoperti, esposti come bersagli ai colpi del nemico, e contrastando dal basso all’alto, manovrarono con tal calma., ordine e giustezza che costrinsero quella batteria prima al silenzio e poi a ritirarsi. — Frattanto gl’ italiani di Pino traversato il ponte si arrampicavano sen- za far fuoco per quelle balze, e snidandone i nemici si sta- 118 bilivano sull’orlo del colle presso alla chiesa. Ripreso fiato, la prima brigata, condotta dallo stesso gen. Pino e dal gen. Fontana, si portò a destra verso' Malojaroslawetz per proteg= gere la 13.2 divisione ; la seconda guidata dal gen. Leviè andò pel rovescio del burrone ad investire le colonne russe, . che respinto aveano la 14m ec. Oltrepassate quindi le due divisioni si slanciarono all’assalto , mostrando di sprezza- re il pericolo, e prodigando la loro vita come il ricco la sua fortuna. I russi urtati, senza posa percossi, e sopraf-. fatti da un impeto cotanto inatteso, ‘cedono; e gl’ italiani s'impadroniscono di tutti i luoghi indicati loro dal principe e dal gen. Gorgaud ajutante dell’imperadore. La prima briga- ta penetra Malojaroslawetz incalzando e respingendo i russi» Una spaventosissima mischia si attacca allora in mezzo alle fiamme, che già divorano gli edifizi ec. Ma nulla può ab. battere il coraggio degli italiani. Essi combattono per la prima volta sotto gli occhi del loro capo e mostrar vogliono a lui, ai russi, al mondo, alla posterità di che sieno capaci quando l’occasione si presenti ec: ec. + Avanzavasi frat- tanto lungo il burrone e sotto un fuoco midicialissimo di artiglieria e moschetteria la seconda brigata della divisione Pino. Abbattendo tutto. ciò che le si parava davanti essa pervenne a riprendere il sobborgo ed. a coronare le alture, ove dopo eroici contrasti si vide alfine sventolare l’ aquila italiana. — Il capitano Leonardi parmigiano (dice qui una nota) comandante la compagnia de’carabinieri del 2.’ batta. glione del 3.° leggero avea: saputo conservare. 105 de’suoi, che imitandolo combatterono da leoni. Ferito nel principio dell’azione da un colpo di fuoco, ei non volle abbando! narla sino alla fine, e alla testa di que’bravi s’impossessò d’ una posizione importantissima ,,. Napoleone frattanto, sentito da Borowsk il fragore del cannone, e ricevuti gli avvisi di La Bedoyere, si era posto al galoppo col suo stato maggiore, e giugneva un’ora dopo mezzogiorno in faccia a Malojareslawetz sopra un poggio che guarda la valle della Lugia. Di là fu pressochè testimonio dei fatti segnenti, di cui non toccherò che le cose più im. portanti. — La seconda brigata di Pino, sopraffatta dal nu- 119 mero de’ nemici , e scemata da gravissime perdite , fu co- stretta di ritirarsi. La prima, più a venturata, continna- va la sua eroica resistenza. “* Il gen. Pino, dopo avere avu- to il suo cavallo ucciso, posto piede a terra, incoraggiava colla voce e coll’esempio i soldati. Un colpo di fucile sten- de morto a’ suoi piedi il caposquadrone suo fratello e aiu- tante. Il suo nipote Fontana , aiutante pure di campo del divisionario, è ferito . Il gen. Fontana , il colonnello La- schass, e molti suoi uffiziali sono posti fuori di combattimen- to. Egli stesso è ferito in una mano da un colpo di fucile, e rimane ciò non ostante alla testa della sua divisione , co- prendo il corpo del fratello che vuol far trasportare. Ferito finalmente in una gamba da an altro colpo di fucile, e non potendosi più reggere, è obbligato ad allontanarsi. Il gen. Ga- limberti, accompagnato dal colonnello La Bedoyere, rima- ne al comando , e la pugna sempre più s’inasprisce. Il co- lonnello Milio dell’artiglieria italiana cerca di far arrampi- care i suoi pezzi sopra un’ altura; i soldati della guardia corrono ad aiutarlo ec. ec. — lu hai paura ( trascrivo qui una nota) e sei della guardia? disse il vicere ad un italia- no del treno che gli sembrava impallidire. — No mio prin- cipe , ma ecco ciò che m’impedisce di star fermo sulle staf- fe, rispose l’infelice, mostrandogli una gamba fracassata da un biscaglino. Il principe estremamente commosso volle soc- correrlo , e gli offrì la sua borsa. — Non ho bisogno di de- nari o di cure, replicò quel prode , ma di veder vincere i miei compagni. “ Vedendo il vicere che le truppe della sinistra non potevano più sostenersi, ordinò al reggimento de’ caccia- tori e a quelli de’ granatieri della guardia, comandati il primo dal colonnello Peraldi , il secondo dal colonnel- lo Crovi, di rinforzare la seconda brigata; sicchè alla sini- stra della Lugia non rimasero che i veliti reali e la caval- leria leggera. I granatieri, dopo aver superata 1’ altura in faccia al ponte, furono lasciati in riserva presso alla chiesa situata dietro al sobborgo ; ma i cacciatori postisi innanzi alle truppe della seconda brigata di Pino corsero all’incon- tro de’ 1vssi, che non contenti del loro primo successo si 120 avanzavano per impadronirsi del ponte, e' tagliare la riti. rata alle truppe che si trovavano in Malojaroslawetz: Il pro- de Peraldi , precedendo i cacciatori , e facendoli insensibil- mente spiegare in colonne, gridava: non tirate cacciatori : la bajonetta è l’arme della guardia; alla bajonetta bravi ita- liani. — Animati da queste parole e dall’esempio del loro capo si scagliano i cacciatori colla bajonetta in resta con- tro i russi, e li respingono fino al bivio di Marina e di Cziurickowa. Inebriati dal fumo del campo e da quello della vittoria s' inoltrano nel piano superiore e vogliono impa- dronirsi de’cannoni del nemico; ma giunti alla sponda d’un borro profondo si trovano arrestati da un fuoco terribile e da una grandine di mitraglia, che la batteria della destra de’ russi scagliava loro contro ec. — Benchè diminuiti della metà Peraldi li raccoglie ; li forma in colonna colla seconda brigata, e abbandonando la sua posizione difensiva li conduce di nuovo contro le smisurate colonne russe. L'entusiasmo na- zionale dà loro incredibile ardire, Rammentatevi, dice loro Pe- raldi, ch'è questa la battaglia degl’italiani: o vincere o morire. — Sì, ripetono ferocemente i soldati, o vincere o morire.— Si slanciano quindi nuovamente con la bajonetta spianata ver- so i nemici, e tornano ad incalzarli fino al di là del bor- ro profondo, che fu limite del primo successo. ‘Questa vol- ta fiancheggiati da un piccol bosco si trovano al riparo del fuoco nemico. Porzione dell’artiglieria italiana, posta in li- nea verso sera, può finalmente render offesa per offesa, e la vittoria non sembra più dubbia. I russi addossati ai forti- ni sospendono i loro attacchi $ e gl’ italiani già pensano a trincerare gli sbocchi del paese e assicurare la loro con- quistà. — Chiede Peraldi al principe il rimanente della guardia, porgendogli sicurezza d’ una completa vittoria; ma il principe non vuol privarsi di così preziosa riserva. Questa, frattanto, tenuta inoperosamente in un basso fondo, riceve tutti i colpi di fucile e di cannone de’russi, che passando al dissopra de’ lor compagni combattenti vengono a piombare ov’essa trovasi. — Sensibilissima fu la nostra perdita ( dice Pino in un ragguaglio, che lo storico pone in nota) ma quella del nemico sarebbe stata molto maggiore che non 121 fn , se il principe Eugenio avesse messo a disposizione del gen. Pino anche la guardia reale, com’era prescritto dall’im- perador Napoleone. Indi descrive la pericolosa posizione in cui la guardia fu tenuta, ed ove, com’ei s’esprime, il ge- nerale Teodoro Lechi vide cadersi al fianco molti eccellenti militari, fra i quali ilcapo battaglione dei veliti reali Maffei. Pare che questa volta Eugenio mancasse, non che all’al- trui desiderio, anche al pro prio sistenia, che l’autore accenna in una nota antecedente. “Il vicere, egli dice, intrepido e va- loroso soldato, ottimo generale, dotato di genio e d’esperien- za, avea perabitudine di mantenersi molte riserve, mandando al fuoco le truppe in frazioni, onde i suoi trionfi gli sono co- stati assai uomini e tempo. Non era che sull’ultimo , e quan- do le sue truppe si trovavano quasi tutte impegnate, ch’egli coll’ altre, che gli rimanevano, decideva la vittoria ,,. — Nella battaglia di Malojaroslawetz la vittoria fu decisa da Napoleone, il qual fece appressare al campo italiano la sua vecchia guardia e alcuni altri corpi francesi. Allora gl’ italiani riordinati si avanzarono per compir l’opera della giornata, e il nemico, a cui essendo soli opposero sì ter- ribile resistenza , disperando di vincerli or. che li vedeva soccorsi , desistè dall’ impresa. ‘ Kutusoff stabilì i suoi po- sti avanzati all'imboccatura del bosco , e prese posizione dietro la Korigea lungo la strada di Kaluga, alla distanza di due miglia circa da Malojaroslawetz. Gl’ italiani rima- sero padroni della pianura esterna e della città, la quale mon presentava che un mucchio di ceneri e di cadaveri. — Così ( dopo diciotto ore) fini una battaglia, che fatal- mente per la gloria italiana fu seguita da tali disastri, che non ne fu fatto posteriormente il minimo caso ,,. I russi eb- bero 2500 feriti e 8000 uccisi; ma non lasciarono ai nostri che 200 prigionieri, tutti straziati dai colpi ricevuti, poi- chè dall’una parte e dall’altra si combattè con disperato furore, Gl’italiani, fra uccisi, feriti e prigionieri, non eb- bero a piangere che 4000 dei loro. Già si sono numinati i più distinti fra gli ufiziali superiori che diedero la vita nella crudele battaglia Ad essi deve aggiungersi , come degne di special ricordo , il capo battaglione Negrisoli. Più volte fu 122 egli colpito dal fuoco nemico, e più volte, medicate le fe- rite , ritornò a combattere ; esempio che fu imitato da mol- ti. Finalmente, ripercosso da una palla di fucile. nel petto , cessò di vivere gridando: avanti italiani, muoio con- tento se vi so vincitori ,,, Fra gli ufiziali di minor grado periti eroicamente l’autore nomina ‘ i prodi Giovannini, Raduani, Prampolini, Contri e il tenente Croci, il qua- le, avendogli una palta di cannone portata via una coscia, non cessò d’incoraggire cogli atti e colla voce i bravi sol- dati che comandava ,, ‘ Durante la battaglia numerosi corpi di cosacchi, co- mandati dal figlio di Platow, passata la Lugia presso Cziu- tikowa , si erano improvvisamente gettati sugli equipaggi dell’armata d’Italia , che trovavansi presso Maloezkina. Un distaccamento di dragoni della guardia , comandato dal ca- pitano Coleoni, e dai tenenti Brambilla, Cavalli e Boccanera dispersero quell’ orda senza quasi riceverne danno. — Fu accertato , dice qui una nota, che uno de’ dragoni, ferito da diversi colpi di lancia, si scagliasse in mezzo alla mi- schia tutto abbattendo, per raggiugnere il capo de’cosacchi da lui osservato, e che investitolo gli passasse la sciabola attraverso al corpo , indi cadesse esclamando: or mnojo con- tento. È certo che il figlio di Platow perì in questa fazione da Descrivendoci il campo qual si presentava all’ indomani della battaglia, l’autore, dopo averci additati i feriti italiani, che uscivano daì rottami coi capegli arsi e le membra lacere per gridare con quel fiato che lor rimaneva viva l’imperato- re, viva l’Italia; ci mostra i cadaveri de’ russi non ancora spogliati, e fa questa nota degna d’esser raccolta: “ il sol- dato italiano slegnava d’abbassarsi a quest’ officio (di spo- gliare gli estinti ) e andava superbo di mostrare i nemici nell’abito e nell’armi in cui li aveva atterrati ,,, Le grida di viva l’imperatore, viva l’Italia, che mandavano i feriti, erano un'eco di quelle de’ loro commilitoni, passati a ras- segna sul campo stesso ove si erano coperti di gloria. ‘ Na- poleone, dice Pino nel ragguaglio già citato, espresse loro reiteramente la propria soddisfazione ,,. L’antore mette in bocca del sommo guerriero queste precise parole dirette ad 123 Eugenio: “ l’onore della giornata di jeri appartiene tutto a voi e a’ vostri bravi italiani ,,. Ei reca in seguito le te- stimonianze rese al valore di questi bravi da Rapp, Gor- gaud., Wandoncourt , Bouturlin e altri nelle loro memo- rie. ‘* Il generale R. Wilson (così in una nota) ha detto in Mantova nel 1814 alla presenza di parecchi officiali ita- liani e austriaci: “ l’ esercito italiano a Maloiaroslawetz mi sorprese pel suo eroismo; 16000 de’ suoi bravi ne battero- no 80000 dell’esercito di Kutusoff ,,. Ed è notabiit, dice ancora l’autore , che il rapporto fatto dal generale russo della battaglia di Maloiaroslawetz è il solo di tutta la cam- pagna , in cui egli si confessi non vincitore. ‘ Se dopo questa battaglia tanto gloriosa per Eugenio e per gli italiani (così l’ autore , citando alcune parole di Wilson nel suo prospetto della potenza militare e politica della Russia) Napoleone, invece di fare un movimento obli- quo per rimettersi sulla strada di Mosca a Smolensko, avesse spinto avanti la sua vanguardia per quella già presa, l’eser- cito russo, obbedendo agli ordini già ricevuti, si sarebbe ritirato dietro l’Oka, abbandonandogli un paese ben prov- veduto , e lasciandolo libero di ritirarsi tranquillamente in Folonia ,,. Una sì opportuna determinazione, per cui sarebbesi raccolto il frutto del valore italiano , fu impedita da disa- strosi consigli e da quell’avverso destino che già pesava sul gran favorito dalla fortuna. Il termometro disceso nella notte dei 27 a quattro gradi sotto il zero annunciò il nuovo ne- mico; il quale si avanzava in ajuto dell’ altro , e che in tanta penuria di ricoveri e di confurti, a cui si andava in- contro, sarebbe indomabile. Con quest’alleato, Kutuzoff prese | nuovo ardimento e cercò di prevenir Napoleone a Wiaz- ma. Qui un’altra volta gl’ italiani fecero in sua presenza prodigi di valore , che per la lunghezza, a cui è già con- dotto quest'articolo , duolmi di non poter riferire. Indi si divisero dall’ esercito francese , di cui avevano impedito l’in- tercisione , e continuarono a lottare in disparte contro i mali che li distruggevano , facendo vergognare la fortuna a forza di coraggio e di virtù. Al passaggio del Wopp, in vicinanza di Smolensko , non lungi da Wolkovisk , 124 ne’ campi memorabili di Krasnoie, sulle sponde fatali della Berezina, alla montagna di Ponary , di cui il nostro stu- rico militare ha particolar motivo di ricordarsi, ed indi sino al fine della terribile campagna, essi non cessarono di mostrarsi quali si erano mostrati nella battaglia di cui si è parlato. Ridottisi a Posen sul principio del 1813 (co- sì l’autore terminando le sue memorie ) essi più non era- no che un piccolo avanzo d’ un florido esercito ; ma in mezzo a questo piccolo avanzo ancor sventolavano le ban- diere che. trionfarono sulle sponde della Dzwina, della Lu- gia, della Wiazma, senza che alcuna ne mancasse: la gloria dell’armi nostre era dunque intatta ; e da noi pure potea dirsi come dal re Francesco alla battaglia di Pavia: tutto si è perduto fuorchè l’ onore. In più luoghi di queste memorie ( di cui sento che uscirà presto a Parigi una traduzione ) |’ autore ci avvisa che sta preparandone altre riguardanti le altre campagne degli italiani, fra cui tiene il primo luogo quella di Spa- gna. Noi già abbiamo intorno ad essa un’opera assai pre- giata (la storia del miaggiore Vacani); e nondimeno le nuo- ve memorie, che ci promette il nostro ufiziale, non riusci- ranno, soverchie. Quella storia è fatta particolarmente pei dotti e pei militari; le nuove memorie, se dobbiamo trar- ne argomento dalle stampate, potranno servire a più altre classi di lettori. Esse, giusta il manifesto che già ne ab- biamo veduto, mentre saranno più compendiose della sto- ria, racchiuderanno pure diverse particolarità non ancor riferite da alcuno, e che al pubblico può interessare di conoscere, È uscita, non ha guari, in Berlino un’ istoria delle guerre di Portogallo e di Spagna , scritta dal colon- nello prussiano Schepeler , il quale , sento dire , accusa l’ esercito napoleonico e gl’ italiani specialmente de’ più gravi eccessi, Spero che le memorie del nostro autore serviranno di risposta a tale accusa, che immeritata ci duole, e troppo più dovrebbe dolerci se meritata - Così spero che le serviranno di risposta i commentari postomi d’ un illustre guerriero (il generale Foy ) a cui la fama delle sue civili. virtù e de’ suoi trionfi oratorj concilia sì 125 ‘grande autorità - In questi commentari , di cui si è già veduto un volume , il nostro autore troverà ad un tem- po e nobili ispirazioni e nuove vedute , ove pure non trovi de’ fatti fin qui sconosciuti, È un danno che, quan- d’egli scriveva i suoi Italiani in Russia, non fosse ancora in luce il manoscritto del 1812, dettato dal segretario particolare di Napoleone (il barone di Fain) opera assai più importante che il manoscritto del 1813, e così bel- la, dicesi, come il manoscritto del 1814, ad ambidue i quali serve d'introduzione. Ho veduto in uno degli ulti- mi numeri del Globo un saggio del nuovo manoscritto, e ne sono stato mirabilmente contento. Questo saggio som- ministra alcune varianti a ciò che il nostro autore dice del colloquio di Napoleone col direttore o piuttosto vicediret- tore dell’ ospizio degli orfani in Mosca, e alcune aggiunte a ciò che narra del suo disegno di marciare a Dil non gustato, com’ivi leggo, se non dall’ardente giovinez- za del principe Eugenio. Eugenio , mi piace imaginarme- lo, trovò quel disegno eseguibile, pensando al valore de’ suoi italiani, a cui la storia finalmente ha resa, per mezzo del nostro autore, compita giustizia. Le memorie, di cui si è dato qualche saggio senza renderne preciso conto, forni- ranno, non ne dubito, qualche fregio al nuovo monnmento militare che si prepara a Parigi in 120 litografie , destina. | te a rappresentare i fatti più cospicui in cui ciascun’ arme ( francese e alleata ) sulla fine del passato e il. principio di questo secolo si è distinta. Cessate nel mondo le guerre, possa la storia degli italiani fornire i più bei fregi ai mo- numenti che attesteranno i progressi dell’universale civiltà ! M. [Or rr _o_oo@drrt@W@E@@/l‘le’it-i::-—*W*l‘-i-@-;l;I;IE ie ni Memorie sul progetto de’ due canali navigabili fra l’Occano Atlan- tico e il Pacifico. Opera del signor ROBINSON. Crediamo non ignoto a veruno il disegno di tagliar. l’ istmo panamese , già deliberato da’ governi del Messico e di Guatimala , i più composti fra’ novelli potentati americani. Non male al vero ci 126 apporreino adanque supponendo in tatti vaghezza d’ avere un qual che cenno circa un’ opera di cotanto momento, Onde è che ne av- verrà di far cosa grata a’ nostri lettori, comunicando loro un sun- to del libro enunciato ; del solo, a mostro avviso, in cui, fra tutto ciò che finora fu scritto sulla disegnata navigazione mediter- fanea, venne messo in miglior lume , se non il tema generale di maritar l’uno oceano con l’altro, almeno il subbietto de’ due canali che sembran trascelti in preferenza ad eseguirsi, e alla vi- gilia dell’intra prendimento. Gioverà anzitratto rettificar le idee comuni sul vero scopa di que- sta.grande opera idraulica. Pria d’ogni altro premetteremo la necessi - tà che in cadauna foce de’canali sudetti vi sia, o vi si scavi un porto sicuro ed ampio per le navi mercantili. In secondo luogo non dee pretendersi che ogni canale sia navigabile dalla grossa mariveria. Diremo anzi che per quelli deliberati ad aprirsi nell’istmo americano, la prudenza e l’atilità delle due republiche che li apriranno , esig- gerebbero che si costruissero navigabili da'soli legni sottili. Così facendoli sarà tutto proprio, tutto nazionale , tutto soinmesso al- l'autorità ed ispezione messicana o guatimalese , il commercio di transito dall’Atlantico al Pacifico, o da questo a quello, Il sig. Robinson, il quale parla come uomo sicuro di ciò che dice perchè fa sul luogo, asserisce che due parti dell’ istmo han- no i dati e le condizioni più favorevoli sì al buon esito , che al- l'economia dell'impresa ; il fiume Tehuantepec cioè nell’Oaxaca, e il lago Nicaragua nella provincia di questo nome. Nè pago di circostan- ziare le particolarita topografiche de’ due luoghi, fa anche prece- dere alcune osservazioni commerciali ed istoriche sul progetto in discorso. ‘ La foce del Guasacualco , dice egli, è uno de’ quattro » punti, ne’quali da un pezzo volevasi traslocare il commer- 3; cio di Vera-Croce; ed è quello che andrebbe trascelto per », Imboccatura del canale. E non inoderna, ma bensì antica è »» questa idea, Fin dal 1715 i primarii possidenti Oaxachesi pre- », sentarono al vicerè del Messico un memoriale, in cui suppli- », cavano di far noto al gabinetto di Madrid l’ immenso utile, »» che verrebbe sì alla metropoli quanto alle colonie, ove la foce di ») quel fiume divenisse , in cambio di Vera-Croce , scalo ed emporio »» di traffico. Robinson lesse copia di siffatto documento; tuttora »» conservata in Oaxaca. I postulanti dopo aver descritta la corogra- » fia dell’ istmo, ed enumerati i capitali del suolo , dimostravano 3, innegabilmente la facilità di eseguire il proposto canale. Aggiugne- »» vano inoltre, che quando potentissime ragioni politiche ostassero r27 ,, all’esecuzione, potrebbesi almeno aprire ana via rotaria, dal- 3; lano all’altro Oceano ; la quale con lieve spesa di costruzione di- ,» minairebbe immeasa mente il dispendio pel trasporto delle mer- » canzie dall’ Atlantico al Pacifico , e viceversa. ,, Siffatto memoriale venne spedito in {spagna e presentato al go- verno. Ma non così tosto il contenuto giunse a notizia de’ monopolisti di Cadice e delle Filippine , che ecco iu questi allarme e spavento di veder messo in campo un disegno sì contrario agli interessi loro. Costernavali il pensiero che il commercio prendendo altro rombo, la- scerebbe capitali morti i stabilimenti di magazzini e depositi che avean fondati in Vera-Croce ed Acapulco. Indi eccoli in moto con oro ed ogni intrigo a maneggiarsi perchè abortisse la proposizione dei creoli messicani. La supplica adunque , invece di esser presa in esa- me e deliberata , fu seppellita negli archivii segreti dello stato , os- sia fra le carte condannate a non più veder luce. Nè qui non finì l’af- fare. Einanava il re un ordine severo in cui, dopo l’ esordio d’ acri riprensioni a supplicanti per l’ardimento avuto nel proporre inno- vazioni audaci e funeste sugli istituti commerciali della inonarchia , proibiva loro a non più riprodurre simile petizioni sotto pena della regia disgrazia. Pretendesi inoltre che il conte di Revelligigado , il quale avendo il buon senso di prevedere l’incalcolabile utilità di quell’ opera sì pel sovrano che pe’ sudditi, l’ avea con ogni zelo ed ingegno sostenuta in consiglio, cadde in sfavore. Con ciò non si sa- prebbe se dover più compatire l’ignavia o deplorar l’avversione spa- gnuola anche a’ materiali interessi proprii. Dice Robinson, che il porto di Guasacualco è il più sicuro ed am pio di quanti ne ha il Messico sulle coste dell’ Atlantico. E oltra- ciò il solo di quel golfo in cui possano ancorare i grandi vescelli. È infine per molti versi anteponibile a quelli di Pensacola e di Spirito- Saoto. Ha ordinariamente ventidue piedi d’ acqua, e per lo meno trenta durante l’alta marea, Non è inolto che la nave di fila, | Asia, passando senza alcar rischio la Sirte, che soggiace innanzi alla boc- ca, vi gittò l’ancora. { bastimenti minori poi vi entrano in-ogni tem- po, senza bisogno di precauzione veruna , e qualunque sia 1’ altezza del flasso e riflusso. i Giò è della foce. Quanto al resto del fiume poi è esso ‘navigabile da ogni nave mercantile, ed anche dalle mezzane militari, fino al punto in cui il Guasacualco è ‘sole dodici leghe distante ida’ fiumi Cimalapa e Tehuantepec. Quest'ultimo sopporta anche bastimenti che ban bisogno di yenti piedi d’acqua, È sovra ‘esso che Cortez fece costruire e veleggiar l’ armata quando spedì Pietro Alverado al con- quisto di Guatimala. Posteriormente vi veleggiò Fernando Erixalva ho \ 128 allorchè nel 1531 partia per conqaistar la California. Cortez istesso. infine vi si imbarcava l’anno appresso sopra navi costruite con le- gnami navigati pel Guasacualco. Le quali imprese additano a chiare note che cotanti vantaggi flaviali, non solo non passarono inosser- vati neppure a’ primi spagnaoli capitativi, ma invece destarono in questi subito il pensiero di trarne profitto. Vero è che uno de’ va- scelli di Cortez diede in secco travalicando il basso fondo di S. Fran- cesco nell’uscir dalla lacuna di S. Teresa. Ma ciò non osta all’ argo- mento , poichè in quell’ epoca nov era ben esplorata l’ entità di quei fiami e lidi. AI quate proposito osserva il signor Humboldt che la corografia dell’ istmo di Tehuantepec (e con essa poteva anche ag- giugnere l’idrografia di tutto il Messico ) è tuttora ignota agli Earo - pei. Il memoriale infatti de’ postulanti vaxachesi menziona molti porti ampii sicuri e profondi in quelle spiagge ; ‘de’ quali, tuttochè veggansi notati nella carta del prelodato signor Humboldt, non se ne sà poi la precisa profondità sicurezza e capienza, nonchè il resto delle buone o cattive circostanze fisiche. Oltre del Tehuantepescese enumera Robinson quelli di S. Diego, Santa Croce di Guatulco , Cacatutla , S. Agostino , porto degli Angeli , Escondido e Mazan- cla. L’ Escondido, che in idioma castigliano suona porto nascosto ; prende un tal nome dalla sua giacitura che non ne fa scoprir l’ingres- so, se nona dana distanza dalla costa. Ha la bocca angasta, ma in tutto il resto è ottimo. Ampio quanto quello di Porn è capien - te a più centinaja di vascelli. Sarebbe oltraciò facilissimo a munirlo inespugnabilmente. Non meno ottimo è |’ altro di Santa Croce, che non la cede a niuno di quelli del Pacifico , e non è che a 35 leghe al mezzogiorno di Oaxaca. L’ autore delle #aemzorie che compendiamo, non cast dubita della possibilità di passar da un fiume all’ altro, dal Guasaucalco al Tehuantepec, per acqua , ossia per canale navigabile. ‘ Qualche »» Straordinaria catastrofe , dice egli, spaccò le montagne dell’ istmo ne’ vasti burroni che vi si veggono. I quali gorghi di altre voragi- ni interne nella stagione delle piogge ricolmansi d’acqua , che cola nelle valli pendenti verso i due Oceani. Gli indiani di quella forre, e particolarmente i tabaschesi , asseriscano che essi naviga- no da uno all’altro fiame fra siffatte crepacce. Noi vollimo accer- tarci di un sì momentoso asserto , e rimanemmo convinti che »» quando le acque sono abbondanti, possono le piroghe passare ;» per quelle fenditare, e risalendo il Guasacualco scendere al » Tehuantepec o al Cimalapa. Senza asserir positivamente di po- tervisi aprire un gran canale che ampliasse la comunicazione na- turale fra’ tre cennati fiumi, tenghiamo però certo che l’opera RE E SITO e 129 »» dell’arte non sarebbe impossibile. Del rimanente ove anco il fos- so se, un breve tratto di via rotaria, tagliata nel fianco de’ monti , 3) rimedierebbe all’ impossibilità del lavoto idraulico. In poche ore si trasporterebbero le mercanzie sovra ruote dalle barche del Ci- malapa o del Tehuantepec a quelle del Guasacualco , ed in sei »» giorni farebbesi tatto il passaggio dell’istmo dall’ano all’altro Ocea - »; no. Con ciò un bastimento a vapore che in sei giorni và dagli Stati Uniti all’ istmo messicano, ed in cinquanta da questo alla Cina, fa- rebbe in due mesi il commercio fra Filadelfia e Canton. [n uguale 3» proporzione si accorcerebbe il camino dall’occidentale Europa al- l’Asia orientale seguendo la corda, ed evitando sia l’‘arco del Capo di Buona Speranza, sia l’ altro arco più sterminato del giro per ») lo stretto di Magellano. Questi computi di economia di tempo sa- » rebbero parsi chimerici mezzo secolo fa; ed intanto oggi non sì » tratta che di verificarne il più o meno, ,, Così l’autore, Noi però pensiamo meno a computare l’economia del camino da Filadelfia a Canton, o dall’Earopa all’Asia, che a con, siderare il prezzo al quale i governi del Messico e di Guatimala ven- deranno certamente il risparmio di tanto tempo e di tanto spazio alle nazioni commercianti. A quali condizioni infatti concederanno essi quel passaggio ? Quali dritto di transito e pedatico esigeranno ? Quistioni sovra ogni altra importanti ed esaminabili; poichè fora idea da romanziere lo sperar un gratuito navigare pe’ canali dell’ istmo. L’ altro canale, e propriamente quello che per la maggiore agevolezza della sua facitura verrà forse ‘aperto il primo, è dise- gnato a segar l’ istmo nella latitudine del lago Nicaragua; lago il di cui poco elevato pelo d’acqua non è più oggi messo in contestazione, Fu più volte menzionato negli annali de viaggi che, secondo il parere di D. Jaarros, non punto prospera ta coltura del grano nel Nicaraguese sol a causa dello straordinario calor del clima, La quale ragione fa giustamente presumere la generale bassezza del suolo. Indi non essendovi prominenti disuguaglianze di terreno , vi è som- ma facilità a mettere in comunione le acque che irrigano la provin- cia, le quali son molte pe’ molti laghi e fiumi onde è doviziosa. Ma sovra tutti i laghi è il Nicaragua , uno de’ più vasti sal globo; le di cui dimensioni oltrepassano le censessanta leghe nel diametro mag- giore , e le ottanta nel minore. Posa esso in un bacino ellittico, dalla natura incavato precisamente nella medietà dell’istmo. Ha quasi da per tutto la profondità di dieci braccia , e melmoso il letto eccet- tochè nel margine ove è arenaceo. Assorbe molti fiumi, e non ne scaturisce che il solo S. Giovanni, che mette foce nell'Atlantico. Ciò T. XXVI. Maggio. 9 130 non pertanto in veruna stagione non mostra nè aumento -nè diminu - zione d’ altezza, Uan sì sterminato lago comunica al N. E. con quello di Leone o Managua, mediante un braccio, lungo venti miglia e navigabile an- che esso, detto Rio Tipitapa, Il quale Managua, ampio venti leghe nella sua lunghezza e dodici in larghezza , ha fama d’ aver profon- dità idonea a sostenere le più grandi navi. A poche ore di camino dalla sua estreinità boreale scorre il Tosta ; fiume, che di livello in- feriore a quello delle acque maguanesi , versa le sue nel Pacifico. Per operare adunque la congiunzione navigatoria fra’ due Oceani non occorrerebbe che un alveo artefatto nello spazio interposto fra il cennato angolo del secondo lago , e il punto più prossimo del cen- nato fiume. I bastimenti dall’ Atlantico risalendo il S. Giovanni , quindi veleggiando pel Nicaragua e pel Leone, poscia imboccan- dosi nel canale in disegno, e da questo scendendo con la corrente del Tosta , passerebbero nel Pacifico. i Asserisce il signor Hamboldt che negli archivii di Madrid si conservano molte memorie d’ idraulici inglesi e francesi circa il con- giungimento del Pacifico col Nicaragua; ma che in, veruna di esse non si fece esatto calcolo dell’ elevazione del suolo. Stando adunque sul luogo volle averne idee precise ; e credè d’ aver raccolti raggua- gli fiduciari a poter attestare, che la differenza fra |’ altezza massi- ma del terreno e il livello del lago Leone è di 51 piedi; di tre soli poi quella fra la superficie del lago suddetto e il pelo d’acqua del Tosta. Indi basterebbero due sole cateratte per aversi completa e si - cura comunicazione. Ei pare che questa grande opera verrà bentosto intrapresa da una società di capitalisti inglesi. I socii presenteranno fra poco la pe- tizione all’ uopo onde intraprenderla col consenso e sotto gli auspici del governo messicano. Includeremo quì alcuni brani del program- ma già pubblicato dalla deputazione della società suddetta. «< Non più si dubita oggi che l’idea nonchè la possibilità di ma- ,» ritare i due oceani non fossero note al gabinetto spagnolo. Ma non volendo , 0 non potendo , o più probabilmente non sapendo esso 2) ,; medesimo profittar dell’ utilità di tanta impresa, ne celava con ,» ogni ansietà e spavento la notizia alle altre nazioni. A giudicar ;; dalle, memorie esistenti nell’ ufficio idrografico della marineria ;; spagnola può argomeatarsi , che il governo facea continuamente , »» però col massimo segreto , esplorare tutta |’ America istmica. Mandavansi con ogni gelosia a Madrid tutte le carte, disegni, pia- 7” 5 ’ »; ni, osservazioni ec. ec. di que’ lavori geodetici ed idraulici. La so- ,» cietà inglese possiede una delle memorie suddette , e precisamente 231 quella che contiene la descrizione la più esatta del punto il più favorevole all’ apertura del canale. Per una circostanza tutta for- ») tuita e benavventurosa capitò siffatto documento in mano di una ») persona che stanziava presso la Corte dell’ Escurial. Dalle notizie 3; onde esso è ricco si argomenta, che nella provincia nicaraguese » al 10.° 10." parallelo nordico, ed al 32.° 15' di longitudine il fiume »» S. Giovanni scaturisce dal lago Nicaragaa , e dopo un corso di 120 ») miglia mette foce nel mare Atlantico. Durante la stagion piovosa ,» & esso navigabile da’vascelli di 300 tonnellate; ma potrebbe anche » esserlo e in ogni tempo , e per navi di maggior soma , sapendovi »» incassare il sufficiente volume d’ acqua. Oggigiorno ha ostrutto il 3; passaggio ad ogni navigazione, perchè la barbarie dell’ ammini- 3) strazione spagnuola vi fece colare a fondo alcuni bastimenti, onde 3) impossibilitarvi il menomo navigare sì nazionale che estero.,, Dopo aver discorso il disegno di scavare un alveo navigabile fra il lago Leone e il fiume Tosta , prosiegue Robinson soggiugnendo: 6 Il suddetto lagn presenta anche un’altra linea di comunione idrau- 33 lica col mar Pacifico. Dalla città di Tepitapa, situata sulla sponda , meridionale del Managua, potrebbe aprirsi un secondo canale 3; fino al fiume pur detto S. Giovanni , ma che diverso dall’altro. il 3» quale mette foce nell’ Atlantico , và anzi a sboccar nel Pacifico, e ,» propriamente nel golfo Papagayas ,.. Dal punto di congiunzione fino al mare non avrebbe questo S. Giovanni se nun trenta miglia di corso; dieciotto delle quali son navigabilissime da ogni vascello. « I limiti di un programma non rinchiudono spazio capiente ad ,, enumerar tatte le utilità delle quali sarà larga l'impresa in su- ») bietto. Esse son molte e diverse , quali i diversi e molti rami di ,», commercio lucrativo che pullaleranno dall’unione de’due Oceani. ,» Il traffico d' Europa e d’ America con i potentati esistenti sulle coste del mar Pacifico; la pesca delle balene; gli scavi delle mi- ,) Niere sì del Perù che del Chili e d’ altre provincie americane ; tutte queste industrie avrebbero un incalcolabile aumento. })i ,» molte mila miglia inoltre si accorcerebbe il viaggio alla Cina ed alle Filippine. Tutto il commercio del Globo insomma transite- rebbe per l’istmo messicano. E infine non è mestieri perder di mira i sommi vantaggi politici che ne verrebbero all’Inghilterra ; della qual cosa non è quì il luogo di dissertare.,, Si objetterà forse che in molte carte idrografiche vedesi notato il fiume S. Giovanni come non navigabile da’ grandi legni. Noi però nel mentre conveniamo del fatto che accredita |’ opinione in discor- so , sappiamo che da qualche anno in quà se ne và esperimentando il contrario ; e non ha guari avvenne un caso che smentì fino all’evi- 132 denza quella voce. Fu da noi già cennato che il governo spagnuolo , paventando la navigazione sul Nicaragua, aveva in varii luoghi ostruttò il fiume che ne scaturisce. Alla foce di questo aveva inoltre costraito un castello per vigilare onde veruna nave non vi entrasse. E infine era comminata la pena capitale al navigatore, cui riuscisse di eludere la vigilanza della guardia, ed introdarvisi. Nè di ciò pago impiegava ogni mezzo valido ad allontanar i commercianti da quelle colonie, denigrandone gli abitanti come insidiosi perfidi fraudolenti e miserissimi, Ma dal momento in cui le colonie istesse salirono all’au- tocrazia (1), e fu tolto ogni divieto al navigarvi. e fu incoraggito ogni ingegniere idraulico a scandagliar le acque sì marine che fluviali di quella regione. Oltraciò Lord Cochrane esperimentò col fatto che falso era tutto l’ asserito da’spagnoli. Ancorava questo ammira- glio con la sua armata nella foce del Guayaquil, e volea risalirlo. Il piloto protestavasi non esser navigabile il fiume ; le carte istesse sì inglesi che spagnole nov solo il notavano arruffatto di scogli e sirte , ma il disegnavano incapace anche a sorreggere navi sottili. Cochrane intanto scandaglia il fondo , e trovandolo di quattro braccia , ordina al piloto di veleggiar oltre, minacciandogli la morte in caso di rifiu- to. Obbedisce questi tremando , e l’ armata inoltrandosi senza alcan tristo accidente , buttò l’ ancora là ove il Guayaquil sega la città di tal nome, i di cui abitanti rimangono stupefatti nel veder per la pri- ina volta approdare fralle loro mura vascelli di 50 cannoni. La con- troversia dunque è ormai risolata. I ragguagli contenuti nelle memo - rie da noi più volte menzionate, furon verificati; e nonè più per- messo il dabitare della facilità di far il S.Giovanni navigabile quanto il Tamigi. La persona che ebbe la sagace destrezza di procurarsi in Madrid quel memoriale dei creoli caxachesi , merita per tutti i riguardi la - fidacia della società inglese, la quale l’invyiò in America, onde prepa- rar le vie e i preliminari necessari ad assicurar il buon esito dell’im- presa. Secondo il computo presunto circa la valuta dell’opera, il reddito , che i socii ritirerebbero dal solo dazio di passaggio, baste- rebbe in dieci anni non solo a riprodurre il capitale, ma benanche a rinfrancar gli interessi , ed a procacciare una considerevole somma di guadagno divisibile fra gli associati. Oltre alle utilità che verranno all’ Inghilterra da un intrapren- dimento di tanta mole , avrà essa ancora la gloria d’ essere autrice di un’ opera desiderata fin da!la scoperta delle Americhe ; di un’ opera il di cui momento fa quindi d’ ora in ora sempre più sentito in Eu- (1) Nel senso greco di un tal vocabolo, ossia di potenza propria» 133 ropa ; e tramanderà alla posterità un nuovo monumento della sua grandezza commerciale, della sua industria, e della sua pra nell’ ardue imprese. Crediamo superfluo estenderci in ulteriori comenti sul sunto del programma menzionato, non avendo dati più positivi di, quelli che la società de’ capitalisti inglesi potè procurarsi, o volle pubbli- care. Sarà perciò di pura erudizione ciò che aggiugneremo. Il signor Humboldt dice che le spiagge di Nicaragua sono inac- cessibili ne’ mesi di agosto settembre e ottobre per le grandi tempe- ste che vi si sommuovono , e in quelli di gennaio e febrajo pe’ furiosi venti N. E. che vi soffiano,. Questi venti son detti papagayaz, e sembrano aver dato il nome al golfo così denominato. Invero non può negarsi che siffatti accidenti non sieno sfavorevolissimi alla na- vigazione in quelle acqae ; ma un tale inconveniente è comune al- l’intera costa tramontana dell'America centrale. Anche il porto di Tehuante pec diede o ebbe il nome da’violenti uragani ; che vietano a’ vascelli perfin di ancorare nelle baje di Sabina e Ventosa. Del re- sto ove si eseguisse il taglio dell' istmo tehuantepecese, il canale non darebbe passaggio se non a pontoni inabili a navigar l’alto mare. Lo stesso avverrebbe tagliandosi 1’ altro da Venta de Cruzes a Panama. Le mercanzie non potendo esser trasportate nel golfo di Darien che sovra zattere e barche, vi sarebbe necessità di stabilir magazzeni e - depositi in Panama e Porto Bello , ove i vascelli quindi le imbarche- rebbero. . Ei pare fuor d’ogni dubbio che la più facile eseguibile e van- taggiosa linea di comunione fra’ due Oceani sia quella che fu da noi descritta per mezzo de’ laghi Nicaragua e Managua. La quale opera se venisse effettuata diminuirebbe di molte mila ar il tragitto dalle Americhe alle Indie ed alla Cina. Generalmente credesi in America, e molti il credono anche in Europa , che il livello del mar Pacifico sia superiore a quello del - I’ Atlantico. Al qual proposito osserva il signor Humboldt, che fatto computo della rotazione del globo , il quale volgendo da ‘occidente all’oriente dee rifluir le acque in senso opposto, dall’ Oriente cioè all’ Occidente, debba in contrario l’ Atlantico esser più elevato del Pacifico. Appoggiandosi alle osservazioni barometriche avvisa egli infatti che, se vi è differenza di altezza ne’livelli de’due indicati ma- ri, non può esistere che secondo il supposto di quest’ ultimo caso, e che essa non eccede i venti o ventidue piedi. Comunque e qualun- que però sia un tale accidente, nulla esso toglie o aggiugne alla pos- sibilità del canale, nonchè al navigarvi quando sarà costrutto. Le acque del Nicaragua e del Leone son fra loro in equilibrio , poichè 134 ì due laghi hanno comunicazione reciproca. Il primo è certamente più alto dell’Atlantico, tostochè in questo mette foce il S. Giovanni che scaturisce da quello. 'Lre piedi è anche il secondo più alto del fiume ‘fosta che sbocca nel Pacifico. Sia qual vuolsi insomma l'ele- vazione rispettiva de’ due Oceani, nulla essa aggiugne o toglie alla disegnata navigazione mediterranea. L’ indispensabile è che fra gli Oceani suddetti si abbia un volume d’ acqua di livello superiore ad amendue, onde e mantener perenne il corso fluviale del S. Giovanni, e riempire il canale scavabile fra il lago Leone e il fiume Tosta. Questa condizione primordiale esiste ne’due più volte ripetuti laghi; ogni comento o computo adunque circa l’altezza mutua de’due mari è un inutile lusso di dottrina, L'aspetto del Nicaragua è assai pittoresco, e per le vaghe sue rive e pe’ molti suoi isolotti. Son deserte queste isole all’infuori di quella detta Omotopole , nel cui mezzo torreggia un maestoso vol- cano , che spesso arde e quasi sempre fumica. Non sarà qui super- fluo notare che le isole di genesi volcanica , tuttochè più delle altre perigliose, vengon però dall’ uomo prescelte, ed in preferenza abi- tate. Jl Nicaragua a somiglianza di tutti i grandi laghi è oltremodo buferoso. Tutte le acque di que’ laghi fiumi e golfi son pericolosissime. L’istmo inoltre ha immense foreste , popolose di quadrupedi e vola- tili, nonchè ricche di. legno d’ogni genere, sia per grandi costruzioni, sia per masserizia di lusso, Infine i margini del Nicaragua sono i più popolati di tutta la provincia. Il lago intero è circuito da villaggi. Larghe circostanze a favorire il traffico, e ad esserne favorita per la miglioria della contrada. L’ esame di tali contrarietà o agevolezze ad operare l’importan- te comunione de’ due Oceani, può manodurre ad altre quistioni di tutt’ altra natura , e di maggior momento. Supponendo fatta l’ope- ra in disegno, e riuscita feconda in prosperità come ogni antivedere prenunzia , chi ne assicura contro le invasioni e i conquisti quando le nuove repubbliche incomincieranno ad entrare nel gran vortice del mondo politico, e con ciò a trovarsi in collisione con gli altri potentati ? la regione del Nicaragaa con un passaggio sì momentoso pel commercio, non potrebbe forse tentar |’ ambizione e la cupidità degli Stati Uniti o dell’Inghilterra? Quali e quanti mezzi di difesa e resistenza militare ha quella provincia ? Il sig. Z. (2) lancia questi gravi quesiti, e quindi laconizza col (2) Autore dell'articolo nel Journal des voyages, dal quale abbiamo estratto il nostro. 135 secco responso: ‘“ Lasciamo star lì un sì incerto avvenire,,. Noi però non temeremo di asserire (e il nostro asserto è anche esso con mille probabilità fra’possibili fatari) che gli Europei non più potranno colà rinnnovare i'‘prodigii fattivi da Cortez con un pugno d’uomini, prodigii oprati solo dal cannone e da’ cavalli , arme ed animali ignoti a’ Messicani aborigeni. Oggi vi sarebbe uopo di immensi elementi di guerra per fare uguali conquisti in quelle regioni; e il portar la guerra oltremare è ben altro che il muovere eserciti nel continente. Ciò è riguardo a quelli Europei che volessero folleggiar nel so- gno di conquistare il Messico. Quanto al timore poi che un tal suc- cesso avvenir potrebbe per mano degli Americani Uniti, ne ricon- forta il pensiero che gli imperii federativi non punto sono d’ indole invasiva e conquistatrice. D’ altronde il Messico ha oggi otto milioni d’ abitanti ; fra mezzo secolo ne avrà il doppio. Indi nervo più che sufficiente per farsi rispettar da chiunque in casa sua. Quali ponno essere le sorti più probabili di quell’ incerto avve- nire messicano che il sig. Z. teme di consultare ? Un breve confronto tutto istorico e geografico può farle diviuare. Vera nella giovanezza del moderno risorgimento, nel XV° seco- lo, una nazione che possedea numeri e capitali oltremodo superiori a quelli posseduti dalla inglese per salire nella scala della potenza e prosperità più in alto del grado cui salì l’ Inghilterra. La Spagna ir- terposta ad uguale distanza fra l’Earopa e l’Affrica nonchè fra l'Asia e l'America ; munita di due baluardi naturali e fortissimi (3) nel suo solo lato vulnerabile ; sporgente fra due mari; portuosa in amendue; ampia a capire sessanta milioni d' abitatori ; ricchissima in minerali e vegetabili; propria ad ingigantir le foreste e con ciò le sue acque interne ; prediletta dalla natura ad averne i migliori cavalli somieri montoni api bachi ed ogni altro utile animale ; prediletta da Cerere Bacco e Pomona; abitata da un popolo sobrio religioso entusiasta grave perseverante, e non solo bellicoso, ma tutto intero riconcepito e rigenerato , come lo spartano, sullo scudo e fralle armi da sette se- coli di guerra ; padrona infine di mezza Europa mezza America e di molte isole asiatiche... quali e quanti numeri a divenir il centro delle nazioni tutte, |’ universale emporio del commercio , l’ovaja di ogni industria , la vena d’ ogni ricchezza, i’ arsenale d'ogni nautica, la signora infine del globo! .. E intanto quali e quanti capitali bi- scazzati e sperduti al vento! , Il Messico è geograficamente in America ciò che la Spagna era in Europa. Intermedio fra le due metà del nuovo mondo; quasi (3) I Pirenei e 1 Ebro. 136 ugualmente distante dalle opposte estremità dell’antico; emergente fra due oceani , portuoso nell’ uno e nell’ altro; ricco d’ acque dolci e di selve; di suolo feracissimo ; di clima caldo e salubre ; gravido di miniere preziose e inesauribili; abitato infine dall’istesso sangue ibe- rico , il Messico insomma ha seco tutto per dar passi nettunici nella carriera di ogni potenza e floridezza. Facciam voti adunque che capitali cotanti non vadano anche ivi sciupati. E ci rincora il ve- derlo navigar con tutt’ altra cinosura di quella seguita dalla Spagna. Oode è che non tacciamo il presentimento che l’antico imperio di Montezuma sarà la Tiro e la Gran Brettagna nell’ avvenire del con- tineute nuovo. Ove alcuno opini in contrario , a’posteri il giudizio inappellabile. G. P. Giornale dei progressi delle scienze mediche in Europa, in America, ec. + È uscito alla luce a Parigi il primo volume di un nuo- vo giornale medico, col titolo Journal des progrès des scien- ces médicales en Europe, en Amérique, ec. (*) L’ impresa di questo giornale , di cui ne sarà pubblicato uu volume di circa 300 pagine al principio d’ogni bimestre, verrà eseguita per mezzo di un'associazione di 1000 azioni , ciascuna di 30 franchi , le quali si dovranno rinnovare ogni anno ; e gli azionisti avranno dritto a un esemplare del giornale, e al benefizio che risulterà dall'impresa da dividersi pel nu- mero delle azioni, il qual benefizio fino a che non sarà su- periore ai 3o franchi non potrà percipersi in effettivo con- tante, ma ne sarà tenuto conto in diminuzione delle azio- ni da rinnovarsi annualmente. Si promette che il prezzo di queste azioni non potrà mai eccedere la somma suddetta per coloro che sì dichiareranno di voler concorrere all’ ef- fettuazione dell’ impresa; cosicchè in qualunque peggiore ipotesi correranno il solo rischio di associarsi al giornale per 30 franchi all’ anno. Quando poi il benefizio giungerà ad esser tale che la parte da dividersi per ciascuno azionista (*) Chez Villeretet C. libraires, Rue del’Ecole de Médecine, 137 ecceda la somma di 30 franchi, questo eccedente verrà ri- messo in contanti. Per quanto non sia consueto il dar conto nella nostra raccolta della pubblicazione d’ un nuovo giornale , pure ci è sembrato dover fare un’eccezione rispetto a questo, a cui auguriamo un esito felice, sembrandoci che debba riuscire di molta utilità , considerando l'intenzione dei compilato. ri. E piuttosto che dar noi saggio in poche parole dello spirito di quest’ opera periodica , crediamo di riportare per disteso 1’ introduzione che la precede. Introduzione al giornale dei progressi delle scienze mediche in Europa, America , ec. Formavano già da gran tempo i dotti europei un sol corpo, che l’ unità della lingua mantenne, progredendo con moto comune e con passi uguali nella carriera delle scoperte. Dal XIII, al principio del XVIII secolo,tatte le parti del mondo incivilito, considerate a ogni dato istante , offrono identità nelle tendenze e nelle indagini, come pure nello spirito che presedeva ad ogni lavoro, Pareva che le scien- ze nel loro corso progressivo fossero ovunque animate da uno ste:so volere e da un impulso uniforme. L’ Europa da una estremità all’al- tra era riunita per mezzo d’ una generale corrispondenza : e allora le scoperte, sebben piccole, ottenevano una universale pubblicità: allo- ra la riputazione di ciascuno non rimaneva confinata in un ristretto circuito, e si aggrandiva dall’immensità del popolo che assisteva alle discusssioni scientifiche : la patria d’ un dotto non era nè la Francia, né la Germania, nè l'Inghilterra, nè l’Italia, ma bensì il mondo incivilito; cosicchè allora non eravi nulla di straordinario nell’ intito- lazione di quella lettera, 4 Boerhave in Europa. Le scuole non ave- vano verun carattere di razionalità ; non si sarebbe potuto, come ai dì nostri, chiamarne una sola col titolo di straniera. Subito che com- priva una dottrina, o veniva dovunque combattuta, o dovunque adottata; e quindi i dotti d'Europa sentivano tutti insieme |’ influsso dei sistemi , li verificavano, li modificavano , e in conseguenza nul- l’opera era perduta , nè si facevano e rifacevano le stesse indagini ; e una volta che venissero condotte a fine e dimostrati i loro resulta- menti, si passava a farne delle nuove. È irdubitato che il concorso di tavti sforzi simaltanei , fatti da così gran numero di dotti, dovesse produrre in un tempo dato una somma di'acquisti molto mag- giore di quel che è capace di fare questa attività irrego‘are, e smem- 138 brata come è oggigiorno da divisioni geografiche. Infatti non si fece- ro mai progressi tanto rapidi, specialmente nelle scienze mediche : fu condotta a termine l’ anatomia ; la fisiologia fu stabilita come scienza positiva; ebbe principio l’ anatomia patologica; la patologia e la terapeutica , vennero arricchite d’ importanti acquisti. Questa, sì vantaggiosa unità si mantenne lungo tempo mediante l'universalità della lingua latina, ad eccezione di tutte le altre lingue usata nel trattare le scienze sublimi. Ma essa diveniva di giorno in giorno meno idonea a quest’ uso. L’ indole di lei non corrispondeva alla moderna precisione : le mancavano persino le parole e l’ espres- sioni per le nostre scoperte. Quindi, o per la di lei insufficienza, o per altre cagioni che non è questo il luogo d’esaminare, il mondo dotto ricevè la legge dal mondo politico e dalle sue divisioni. La scienza. non soggetta da prima alla sorte de’ popoli o ai confini geografici, ma solamente umana come lo scopo di essa , vestì nelle diverse re - gioni un carattere nazionale e ne adottò il linguaggio. Allora in cia- scun paese vi fu una dottrina e una scuola nazionale, e scuole e dot- trine straniere. Tutte le opere moderne di medicina pubblicate in qualunque paese in ogni lingua, si partirono da certi punti comuni presi dalle ul- time opere classiche scritte in latino da coloro che si chiamano tatta - via i maestri dell’arte. La potenza dello spirito umano, la quale può considerarsi come la riunione di tatti i gran talenti, venne indeboli- ta : e la diversità dei linguaggi ridusse l’effetto delle opere mediche ad essere in ragione diretta del numero di divisioni che quelli opera- rono ; e delle nazioni delle quali circoscrisse gli sforzi. In fatti, se è evidente che per l’ acquisto di un risultamento qualunque sia neces- sario un certo cumulo di lavori, è del pari mamifesto che si perverrà più tardamente allo scopo desiderato, quanto minore sarà il concorso di coloro che a quello intendono e danno opera, Dalla diversità degl’idio- mi ne nacque precisamente questo effetto ; poichè dividendo la massa de’ dotti europei avvenne come se ne fosse diminuito il numero. Qaindi in diverse regioni si fecero susseguentemente le stesse inda- gini; si cominciava in un luogo ciò che si finiva in un altro, e che era già condotto a termine altrove. Oggidì ciascuna nazione viene infor- mata di tanto in tanto dello stato in cui sono le scienze ne’ paesi vi- cini, mercè tarde traduzioni di alcune delle opere più importanti; ed anco in questa scelta quasi sempre 1l traduttore piuttostochè l’utile ha in mira l’ opportunità. Così può spiegarsi perchè un’ accademia di scienze abbia dato merito di novità a scoperte pubblicate già da gran tempo in idiomi stranieri; perchè fra uomini tenuti per dotti veggansi rinnovare opi- 139 nioni già manifestate da una quarantina d’ anni in altri paesi, ed ab- bandonate in conseguenza di ulteriori indagini. Ma questo non è il solo inconveniente nato dall’ aver distrutta l’ unità nella repubblica dei dotti ; e più d’ una volta abbiam veduto, non in un solo paese, uomini audaci estrarre pensamenti importanti da opere condotte abilmente e laboriosamente in una lingua a quelli non propria, e darli al pubblico presso i suoi, facendosene gli autori; acquistando così alla patria loro quella celebrità e condizione che esser dovreb- bero il premio di lavori effettivamente propri, e frutto di langhi studi; in un momento e senza fatica appropriandosi un posto pagato a caro prezzo da altri. L’ avere smembrate le scienze a seconda dei territori e delle lingue le ha assoggettate alle preoccupazioni di po- polo ; di suolo ; di patria : sono insorte discussioni e contese non già per una lodevole concorrenza , per una nobile emulazione di procu- rare il bene e la perfezione, ma per disputarsi titoli alla gloria na- zionale ; e si son vedute popolazioni di medici nonarrendersi all’evi- denza delle dottrine e de’ fatti per solo spirito di nazionalità. Infine le scienze si sono avvilite sino a prendere il colorito delle parti che turbavano i loro tempi e i loro paesi, e ne sono sotto occhi di tatti gli esempi e i deplorabili risultamenti ; e quindi han preso norma e l’in- segnamento della medicina , e la cura dei poveri, e son divenuti pre- mio delle opinioni folitiche fino gli onori accademici. D’allora in poi le scienze han perduto ogni potere, i giudizii di esse ogni valore, ed è menomato il numero di quelli che loro affidino il proprio nome e la propria fortuna. Generalmente la medicina non è più uno scopo , ma un mezzo; cosicchè ciascuno cercando di formarsi un pubblico, e correndo dietro l’ ammirazione, e volendo ad ogni costo raggiur- gerla , la divisione non si è limitata a quella effettuata dal linguag- gio , ma è proceduta a formare altrettante combriccole di aderenze. Certamente porrebbe fine a tutti questi vizi del tempo una pubbli- cità che avesse per teatro l’ Europa e l'America : ed allora la gran- dezza , l’ ampiezza istessa di questa riunione di dotti, chiamati a der giudizio; l'indipendenza di luogo e di tempo mercè le diverse circo- stanze d’ ogni individuo ; la gran pubblicità data a ciascun’ opera , a ciascuna scoperta ; e il vasto campo su cui avrebbero luogo le di- scussioni , tutto ciò renderebbe alla scienza il suo vero carattere di universalità , e la riporrebbe in quell’ alto grado che le conviene, li- bera da ogni influenza delle passioni di luogo, di tempo, e di persone. Ogni nazione è dotata di speciali attitudini, ed è situata sopra un diverso campo di osservazioni. Quindi per una naturale disposizione. certi Pop inclinano a lunghe e minute ricerche analitiche ; ; certi altri son più idonei a concepir le cose nel loro insierze ; alcuni sono 14O occupati da un grande spirito di scetticismo; altri sentono intensa- mente il bisogno dell’ ordine e del profondo convincimento. La di- versità de’ fatti, de’ luoghi , de’ climi , delle società, in una parola quella delle cause fisiche e morali presenta a tatti subietti diversi di studio. Dalla concorrenza di queste diverse attitudini al lavoro, e dallo studiu di queste varietà di subietti emergono i progressi della medicina. [n simil guisa considerando come un solo essere , come un solo corpo tutta quella parte dell’ umana specie che si è data allo studio della scienza , si può dire che nella darata indefinita della di lui esistenza tutte queste diversità rappresentano altrettante funzio - ni indispensabili. Ma tatto il vantaggio che da questo stato di cose poteva risultare per l’ intensità e rapidità dei progressi della medici- na, venne per la massima parte annichilato dall’ essere i dotti divisi in nazioni. I popoli, quasi privi di comunicazione tra loro, sono stati ridotti alle sole loro attitudini , ai soli loro mezzi di osservazione. Convinti di queste verità , e penetrati dall’importanza di rime- diare al defetto d’ unità della repubblica de’ dotti, alcuni ban pro- posto ed altri han tentato di creare una lingua universale, ad oggetto di soddisfare a un bisogno da tatti profondamente sentito. Ma le lin- gue non si creano tutte di pianta, e non si diffondono tutt’a un tratto, ma bensì lentamente e appoco appoco. Così in gran parte del mondo incivilito si è esteso l’ uso del francese , a segno che in alcune regioni questo linguaggio è divenuto classico: la quale propagazione deve attribuirsi non meno alla precisione e chiarezza di esso, che alla influenza esercitata dalla di lui letteratura , e dal lustro delle nostre militari prodezze. La popolarità della lingua francese, fra gli uomini istruiti d’ Europa e di America, ne avrebbe certamente fatto un istromento di universale utilità e idoneo a succedere a far le veci del latino , se i francesi avessero pubblicate altre opere oltre le proprie, intrapresa una corrispondenza co’ dotti d’ogoi nazione, e collocato in mezzo a loro una specie di centro , ove fossero giunte tutte le no- vità scientifiche , e fatte comparire al pubblico nella loro originalità nativa le opere d'ogni paese. Ma quel che avrebbe dovuto può farsi ancora ; e questo genere di lavoro corrisponde altresì a un bisogno che perfettamente sentiamo, e che bastantemente ci fa palese il buon esito di varie riviste compilate con direzioni ben diverse da quella, la quale intendiamo seguire. Il solo adottare una lingua universale non basterebbe sicura- mente per ristabilire l’ unità nella massa dei dotti, e molto meno quando ciò si circoscrivesse alla medicina. Ma è altresì fuor di dub- bio che questo sarebbe il primo passo, e che dalla medicina ap- punto si dovrebbe incominciare per giungere a questo scopo fu- E Oo VR PILE Pene I4I turo. Senza però la somiglianza di metodi non può esistere una reale e completa unità ne’ lavori scientifici del mondo incivilito : e solo adottando un mezzo di questo genere potrà regolarizzarsi uni- versalmente l'attività dei dotti, e ricever di nuovo quel movimento uniforme e comune che per tanti secoli si vedde in Europa. Ma que- sto progresso è impossibile se non si comincia da un accomanamento di cognizioni e d’ istruzione ; lo che vuole non solo il possesso d’una egual somma di fatti e di teoriche particolari, ma la credenza an- cora delle stesse dottrine generali. A questo scopo si può precisa- mente pervenire adottando una lingua dotta universale: e in vista appunto di questo resultamento la medicina ci sembra il punto da cui partire, più conveniente di qualunque altro ramo di umano sa pe- re, Il mondo medico è la parte più popolata , la più considerevole e la più importante di tutta l'universalità de’dotti. È noto che tutte le scienze sono del dominio della medicina : ma entrando in questa sfera acquistano una realtà , un valore affatto particolare , e non vi riman- gono mai puramente speculative, ma diventano tosto applicabili agl’ individui , alla società. Le scienze divenendo mediche prendono tosto quell’ indole di filantropia, di umanità, che è propria dell’arte da noi esercitata. Oltre a ciò i medici sono per ogni verso in contatto con la società e co’ suoi membri. Quando parlano sono certi d’essere ascoltati, se è evidente che obbediscano alle ispirazioni della scienza e non all'impulso de’ volgari interessi. Considerate tutte queste cose , ed avendo presenti allo spirito tanti interessi , ci siamo proposti di pubblicare un giornale dei pro- gressi delle scienze ed istituzioni mediche in Europa, in America, ec. A fronte di tanta importanza , e di un disegno di sì vasto avvenire il nostro è un debole tentativo , ma il solo possibile a persone indivi- duali, il solo che non sia superiore alle forze di semplici particolari. Non già che non siasi da noi conosciuta la difficoltà di questa na- scente impresa ; ma abbiamo pensato che un volere determinato e costante a fare il bene ci avrebbe fatti superare molti ostacoli ; e s0- pratutto abbiam confidato nella cooperazione di tutti coloro, ai quali importano i progressi dell’ arte ; abbiam creduto che un tal mezzo di pubblicità otterrebbe favorevole accoglienza dai medici che lavo- rano ; poichè facciamo proposito di porre ogni nostra cura ad og- getto di propagare all’ estero la nostra raccolta: e oltre a ciò la di lei natura e composizione saranno tali che potranno servire agli altri giornali di repertorio generale per ciò che si fa nel mondo incivilito. Lo scopo adanque cui si deve intendere a seconda del disegno del nostro giornale è di ristabilire |’ unità di tendenza ne’ lavori , e la simultaneità dei progressi; in ana parola, di far rivivere quel 142 movimento generale e uniforme verso la perfettibilità , che vedevasi nel rondo medico prima che all’uso della lingua latina succedesse quello dei diversi idiomi nazionali. La nostra impresa deve consi- derarsi come il primo tentativo per riuscirvi. Quindi non basterà l’ estrarre dai giornali e dalle opere pubblicate in Europa e in America quel che crederemo potere interessare i lettori francesi, ma tutto ciò che sarà scientificamente buono: non basterà il voltare in francese alcune memorie importanti per l’ originalità , certe nuove ed esatte osservazioni ; ma farà pure di mestieri esporre fedelmente lo stato della scienza ne’ diversi paesi del mondo incivilito o rispetto alla pratica , o relativamente alle dottrine e ai metodi: in una pa- rola bisognerà che si presentino ai nostri lettori tutti i lavori, tutti i pensamenti che occupano ed agitano l’ universalità dei medici ; che sieno posti in istato di giudicare ciò che è in una direzione di pro- gresso ed utilità, e ciò che è solo ripetuto o idee invecchiate. Quindi accenneremo alcune particolarità sulla composizione di cia- scun numero o volume del nostro giornale, onde si veda quali sono le nostre divisioni, e come pensiamo di eseguire il nostro disegno. Una prima parte sarà destinata per le scienze mediche ; una se- conda alle istituzioni che alla medicina si riferiscono, all'igiene ed ai medici; una terza riporterà tutte l’esperienze , osservazioni e fatti utili, e importanti tanto per la pratica che per la teorica ; final- mente una quarta parte metterà al fatto della bibliografia. La prima parte assegnata alle scienze mediche conterrà : 1.° una rivista medica, la quale occuperà la metà almeno d'ogni volume; 2.° un certo numero di monografie originali. La rivista medica verrà composta di articoli tradotti da giornali di medicina inglesi , tedeschi , italiani, americani, ec. o testuali o per estratti, e di analisi di opere importanti pubblicate in diversi idiomi; le quali avranno per solo oggetto il dare un ragguaglio del libro. Questa rivista sarà compilata in modo che rappresenti esatta- mente e completamente i lavori progressivi che si fanno in medicina e nulla più : quindi conterrà, per quanto è possibile, tutti quelli che sono composti di fatti coordinati a sommipistrare un risultamento. La parte dell’attività scientifica, l'osservar la quale grandemente importa, di quella attività ove si fa e si mostra il progredimento, è in effetto quella in cui si vede quali sono le deduzioni che ven- gono da’ fatti, e quali le teoriche o parziali, o generali , o pratiche, o speculative che se ne traggono. A quei lavori poi, il cui pregio con- sisterà in osservazioni di fatti, è riserbata un’altra divisione del gior- nale. Non sentiremmo il bisogno di trattenerci di più sulla composi- 143 zione della nostra rivista, se non si temesse di non avere a suffi. cienza indicato quale intendiamo che sia lo spirito del nostro gior- nale: infatti una rivista di questa specie non è importante se non in ragione del come essa è eseguita, Siccome l’universalità dei medici è divisa in diverse sette di dottrina, armate tutte di diversi metodi terapeutici, ne risulta una notabile diversità di esperienze ed osser- vazioni , dalle quali la medicina pratica , non meno che la teoretica deve trar partito. Aggiungasi che ciascun paese prende norma dai propri metodi per giudicare le scuolestraniere; e si conoscerà che tali opposizioni e approssimamenti saranno non solo frizzanti e pia- cevoli , ma utili a’ progressi dell’ arte. Lo spettacolo di ana tal con- troversia, direino così, vivente e ne’suoi modi originali, sarà per cer- to feconda di risultamenti. Da altro lato è ben lungi dall’essere ovun- que il medesimo lo stato della scienza sulle diverse parti che la me- dicina pone a contribuzione. Ciascuna nazione si è applicata più spe- cialmente a indagini d’ un tal ordine particolare , o sia effetto della natura del clima , o del carattere degli abitanti, o della direzione data agli studi sotto l’ influsso delle istituzioni, o di qualche gran me- dico. In un luogo gli studiosi si danno in particolare all’anatomia e alla fisiologia ; altrove fanno loro principale occupazione la patologia e la terapeutica ; e le stesse indaginihanno talvolta una direzione an- cor più speciale.Si fanno esperimenti sopra fenomeni di un tal ordine, su malattie e rimedi farmaceutici di una tal classe: qui s’ impren- dono ricerche parziali: là si fabbricano dottrine generali. Di questa attività conosciamo solo ciò che è proprio di noi; mail nostro gior- nale avrà per oggetto di tutta esporla sotto gli occhi de’ nostri Jetto- ri. Una tal rivista , è evidente, deve essere onninvamente imparziale , altrimenti perderebbe affatto l’ interesse e l'utilità che abbiamo ra- gione di sperarne. A queste rivista aggiungeremo in ogni volume delle monografie, collo scopo di far conoscere lo stato delle scienze mediche sopra vari oggetti speciali : e siccome col determinare lo stato della scienza pa- tologica si viene a stabilire quale debba essere la medicina pratica, in far ciò non sarà mai troppa la diligenza e |’ attenzione. In articoli di tal fatta ricorreremo al passato per schiarire il presente, e non avremo riguardo a riprodurre nelle nostre analisi pensamenti sparsi qua e là in opere oggigiorno onninamente obliate. Faremo vedere come le dottrine generali dominanti in epoche diverse sieno interve- irute nel subietto di cui tratteremo; e come, togliendo di mezzo tutto ciò che apparteneva all’influenza di queste dottrine oggi af- fatto abbandonate , restano nel soggetto esaminato solo i progredi- menti reali e positivi della scienza : e vedremo infine come nel suc- 144 cedersi dei secoli sono state abbandonate le diverse opinioni, e quali studi le abbian fatte cadere. In questa guisa con una analisi metodica la storia mostrerà lo stato effettivo delle nozioni mediche su ciascun punto in particolare. Un lavoro di tal genere non può es- ser portato a termine senza il concorso di più, e singolarmente di uomini che sieno al fatto di ciò che vien pubblicato ne’ diversi lin- guaggi ; e così sarà il prodotto d’ una associazione , nel quale ciascu- no potrà trarre profitto dai lumi degli altri. Ed ecco come sarà composta la prima parte del nostro giornale e che occuperà circa dodici fogli. La seconda parte poi, destinata ad esaminare le istituzioni mediche verrà composta 1.° d’ una rivista delle istituzioni che esistono attualmente, relative alla medicina e ar medici, e di quelle che già esisterono nel mondo incivilito; 2.° di mo- nografie originali sopra questo soggetto. Nella rivista esporremo a’ nostri lettori tutto ciò che si riferisce all’ organizzazione delle ac- cademie , all’ insegnamento della medicina , alla pratica dell’ igiene pubblica, agli spedali, agl’ istituti di carità e di soccorsi , alla medi- cina forense , alla polizia medica , allo stato de’ medici, ec. Questi temi importanti sono stati trattati in Francia come accessori , e di rado ne’ giornali, che al più se ne sono occupati nel caso che la pro- posizione di qualche legge ponesse in dubbio la sorte de’ medici e della medicina. In altri paesi non poche opere periodiche han discor- so specialmente di queste importanti materie. Infatti la condizione sociale dei medici non è così indifferente , come generalmente si cre- de , e può essere considerata sotto il triplice punto di vista de’ pro- gredimenti dell’ arte , dell’ interesse pubblico, e del privato. L'eser- cizio della medicina non può riguardarsi come una professione, una industria comune , ma come una magistratura, come una funzione sociale, e di tanta importanza da non essere abbandonata senza di.. fesa allo spirito di parte e ai dispregi dell’ ignoranza. Perciò alla no- stra rivista delle istituzioni mediche vigenti farem succedere alcune monografie sui i bisogni corrispondenti allo stato attuale della scien- za e della società. Daremo opera a stabilire qual sia l’ importanza politica delle scienze mediche; e con questa mira investigheremo qual parte abbiano avuta finora nel miglioramento fisico della con- dizione umana ; mercè quali istituzioni siasi esercitata questa bene- fica azione ; e in qual modo questa salatare influenza possa giungere al più alto grado d’intensità. Quindi verremo ad esaminare la con- dizione sociale de’medici datisi oggi alla pratica , come pure la pre? sente organizzazione delle facoltà consacrate all’ insegnamento, e delle accademie istituite pel progredimento della medicina. Ci studie- remo finalmente di mostrare da quanto intime relazioni sieno unite 145 ‘queste diverse parti della costituzione medica col ministero politico che la scienza è chiamata ad esercitare. La terza parte del giornale consisterà in un repertorio generale dei fatti, osservazioni e esperienze raccolte dall’ universalità dei medici. Perciò consulteremo gli atti delle accademie , estrarremo dai giornali francesi ed esteri , da opere e da opuscoli tutto ciò che ci sembrerà importante , come fatto , in anatomia , fisiologia , patolo- gia , terapeutica , igiene, farmacia , ec. ed anco nelle scienze acces- sorie. Procareremo che questo lavoro sia particolarizzato in modo che possa essere d’ immediata applicazione all’ utile ; finalmente non dimenticheremo che prepariamo materiali, che se mai non saran- no così subito applicabili, potranno servire in futuro. Gli articoli com ponenti il repertorio saranno disposti in ordine alfabetico , e de- stineremo a questi circa quattro fogli di stampa in testino. Ogni volume del giornale avrà alla fine gli annali necrologici, ed una bibliografia; le cui notizie saranno bastantemente speciali. Ecco il vasto disegno che intendiamo condurre ad esecuzione. Non possiamo dissimulare di non aver conosciuti gli ostacoli che sia- mo per incontrare , e il pericolo di restare inferiori a tanta impresa. Ma la atilità di essa è evidente e ne è possibile l’ esecuzione; noi ci siamo posti all’ opera persuasi che il non riuscire sarà solo per nostra colpa o per mancanza di mezzi. Saggio d’ esperienze elettrometriche del prof. MARIANINI. Venezia 1825, in 8.° I Dopochè il Volta dall’os--: zione dell’ elettricità svol- ta pel contatto de’ corpi eterogénei, si fu sollevato con una serie di scoperte fino all'invenzione della pila che porterà il nome di quel grand’ uomo all’ ultima posterità , i fisici vedendo con quanto frutto potevano usare quella macchi- na nelle indagini loro , si diedero con ogni sforzo a renderla più vigorosa , ora variandone la struttura, ora coll’ aggiun- gervi nuovi elementi elettromotori: talchè in breve tempo ridotta potentissima e perfetta, quanto mai nelle cose uma- ne si può, ed applicata a mille ricerche, e ottenutine ef- fetti meravigliosi e stupendi , sembrava oramai sommamente difficile il dedurne altre scoperte, se prima per impensate T. XXVI. Maggio. O) 146 i vie non se ne crescesse a dismisura l’ effetto. Ma la cosa andò diversamente, e quello che in alcuna macchina non era mai accaduto , avvenne in questa, a maggior gloria del Volta; perchè alcuni fenomeni i quali colle più grandi pile difficilmente si sarebbero mostrati , s° ottennero operando con quelle composte di poche coppie : questi sono gli ef- fetti elettromagnetici , i quali veduti primieramente in Ita- lia dal Mojon e dal Romagnosi , aspettarono per divolgarsi il danese Oersted che gli ritrovasse, e tutta godesse la glo- ria dell’invenzione. Da questa scoperta derivarono fatti di grande importanza , e nuove teoriche , ed un apparecchio delicatissimo per riconoscere colla declinazione dell’ ago calamitato le piccolissime alterazioni delle correnti elettri- che. Onde avvenne che molti muniti di quello strumento si diedero a indagare intorno a queste correnti ; ed alcuni arricchirono la scienza di nuovi fatti, altri ritrovarono cose già da molti anni conosciute tra noi, e n’ebber fama d’in- ventori (1). Ma era tempo una volta che qualche animo gentile si desse cura di far conoscere fuori d’Italia alcana delle nostre cose , e godo sommameute nel vedere ché tale incarico sia toccato all’Arago , cui mi legano tenaci nodi d’amicizia e di riverenza , il quale ha ultimamente pub- blicato negli annali di chimica di Parigi un estratto dell’ope- ra intorno alla quale siamo per discorrere.. E se. alcuno si maraviglierà come noi abbiamo ardire di ragionarne do- po quel sommo fisico, diremo esser questo argomento mag- giore a parlarne, come di cosa che per rara felicità onorata e laudata dagli stranieri, deve essere laudatissima e onora - tissima tra noi ; e quindi per quanto basteranno le nostre forze, adempiremo a questo ufficio italiano , affinchè non (1) Per attestare un solo fatto in prova di quanto diciamo, noi rammente remo che fino dal 1769 il Volta avea scritto. che le composizioni e decomposizioni chimi- che, i cangiame ti di stato, le variazioni di temperatura e di coesione, produceva- no sempre sviluppo d’elettricità in que’corpi ne'quali s’operavano; e questa dottrina confermata dalle posteriori, osservazioni di quell’ illustre fisico, divenne comune iu Italia, e fu perfino esposta ne‘corsi elementari. Ora noi abbiamo veduto pubblicare di là da’monti negli scorsi anni molti scritti , ove le antiche scoperte del Volta erano riprodotte come nuuve inveuzioni, senza trovarvi mai citato il nome di quel grand’ uvmo. ur sembriamo dimentichi delle cose nostre come non curanti ne sono gli oltramontani. Il saggio elettrometrico del Marianini è diviso in tre parti: nella prima sono esposte alcune ricerche dirette a trovare la relazione esistente tra l’ energia degli apparati elettromotori, e le declinazioni che questi producono sugli aghi calamitati. L’ autore è condotto dai suoi esperimenti a stabilire, che negli elettromotori semplici la declinazio- ne cresce, dentro certi limiti, proporzionalmente alle super- ficie immerse ; ma che non aumenta più colla stessa rapi- dità , ove si tratti di superficie molto ampie. Allorchè le due lamine sono ineguali , l’ effetto cresce colla superficie del- l’elettromotore negativo, e non varia sensibilmente aumen- tando quella dell’elettromotore positivo. Sebbene fosse noto ai fisici che al crescere il numero delle coppie d’ una pila, non s’iagrandivano gli effetti elet- tromagnetici, era ancora sconosciuto il modo nel quale que- sto accadeva. Ora il Marianini dimostra che ciò dipende dal numero delle alternative di strati umidi e lamine me- talliche traversate dalla corrente elettrica. Egli ha trovato che facendo passare successivamente il fluido elettrico at- traverso alcuni diaframmi immersi ad egual distanza in un liquido conduttore ; la declinazione magnetica è molto più diminuita che se il fluido elettrico dovesse traversare prima que’ diaframmi riuniti, e poi uno strato di liquido , la cui grossezza eguagliasse la somma di quelli che innanzi erano posti trai diaframmi medesimi. Il secondo articolo concerne le alterazioni che la fa- coltà elettromotrice può ricevere per varie cagioni. E prima di tutto osserva l’autore come ponendo a contatto due la- mine fatte d’uno stesso metallo, ma 1’ una ossidata e l’ al- tra no, quella si carica costantemente d’elettricità negativa , questa d’elettricità positiva; e quindi dimostra generalmente che per l'ossidazione s' aumenta sempre la facoltà elettro» motrice. Egli trova in seguito che quella forza varia per Finfluenza elettrica , in modo che un corpo impiegato in una coppia come elettromotore positivo acquista in elettro- 148 motricità , mentre perde di quella facoltà allorchè s’ ado- pera come elettromotore negativo. Così, a cagion d’esempio, se due lamine d’argento poste a contatto tra loro , non producono alcuna declina- zione sull’ ago magnetico , cimentandone una con una la- mina di zinco, e dopo alquanto tempo asciugataia ben be- ne e accoppiatala colla prima lamina d’argento rimasta in- tatta, si vedrà questa caricarsi d’elettricità negativa, e l’al- tra dar segni d’ elettricità positiva. Nè può supporsi che un tal fenomeno accada per alcuna ossidazione prodotta in una delle lamine dall’aver pescato in una soluzione aci- dula : prima perchè lo stesso avviene adoperando piastre d’oro e di platino, metalli, come ognun sa , difficilissimi ad ossida:si; e poi perchè se mai vi fosse ossido sulla la- mina cimentata innanzi con un altro metallo, essa do- vrebbe sempre, per quello che abbiam detto di sopra, dar segni d’ elettricità negativa , lo che non avviene. Questa alterazione prodotta nelle lamine metalliche dallo stare esposte ad una corrente elettrica , si conserva lungamente ne’ vasi chiusi, e più brevemente nell’aria . Il Marianini ha trovato per altro che la facoltà elettromotrice non va- ria ne metalli seguenti , zinco , mercurio , ferro , piombo e stagno , allorchè sono trattati con elettromotori superiori: ma forse ciò nasce dalla proprietà che hanno que’ corpi di perdere facoltà elettromotrice col solo stare immersi dentro un liquido. — L’autore mostra dipoi come l’aumento della temperatura rendendo più deferenti le lamine elettromotrici, aumenta la declinazione dell’ago magnetico; ma a dir ve- ro , sebbene gli esperimenti a’ quali egli s’ appoggia per istabilire questo fatto , siano condotti con molta cura , ci sembrano per altro meritare d’ essere variati e ripetuti, a ca- gione delle irregolari correnti che si formano ne’liquidi im- mergendovi un corpo caldo , della conducibilità di quelli variata pel riscaldamento, e della elettricità svolta per l’eva- porazione. — Molto più sicure ci appariscono le sperienze esposte nel fine del secondo articolo, dalle quali risul- ta che la declinazione dell’ ago magnetico è raramente pio- HA to) porzionale alla tensione elettrica : noi non possiamo qui ri- ferire gl’importanti risultamenti descritti in questo capitolo, trai quali ci sembrano molto notevoli quelli riguardanti le proprietà elettromotrici del carbone, che promuovono assai questa parte d’elettrometria, trattata prima dal Prie- stley, e modernamente dallo Chevreuse (2). N#1 terzo articolo l’ autore ricerca per quali cagioni possa variare la facoltà conduttrice de’liquidi per l’elettri. co. E quì dopo aver confermato con nuovi esperimenti che la condacibilità cresce ne’liquidi colla temperatura, osser- va che ogni liquido riscaldandosi ha una conducibilità mino- re di quello che si abbia allorchè nel raffreddarsi sia giuuto alla stessa temperatura. Dipoi dimostra che l’effetto pro- dotto sull’ ago calamitato diminuisce , aumentando la gros- sezza dello strato liquido che la corrente elettrica dee tra- versare: ed avendo indagato , con nuovi principii, la ca- gione della grande energia delle pile costruite secondo il metodo del nostro valentissimo Novellucci, termina l’ope- ra con una tavola utilissima , della varia facoltà che han. no di condurre l’ elettrico alcuni liquidi, ne’ quali siano sciolte diverse sostanze, prendendo per termine di confronto la conducibilità dell’acqua stillata. Noi abbiam dato fin quì un breve cenno dell’opera del Marianini., esponendo gli argomenti che vi sono trattati; ora ci sembra conveniente l’aggiungere quelle osservazioni, che (2) Alcuni tra gli antichi abitatori della Germania, dovendo in certe loro sacre ceremonie sotterrare degli utensili metallici, li circondavano di polvere di carbon ; e questi strumenti scoperti e scavati dopo quindici secoli, sono stati con molta me- raviglia ritrovati tersi e puliti senz’alcuna traccia d’ossido. Quindi istituiti molti esperimenti sopra tale argomento, è stato dimostrato che il carbone oltre l’agire co- me isolatore dell’ umidità impedisce ancura l'ossidazione per una cagione scono- sciuta finora. Mi sembra pertanto che paragonando questo fatto, con quello scoperto dal Davy intorno al modo di preservare dall’ossidazione le armature di rame delle navi,e colla proprietà che ha il carbone di prendere; in varie circostanze, tutti i gradi della forza elettromotrice, si possa ragionevolmente pensare, che quella facol- tà preservatrice si generi almeno in parte nel carbone, dalla sua elettromotricità: onde accertarsene però , converrebbe istituire delle sperienze dirette a questo fine; e ad ogni modo sarebbe utile assai il divolgare questa proprietà del carlone, non meno che le altre molte ed utilissime di cui quel corpo è fornito. 150 la lettura del libro ci ha suggerite intorno ad alcuni trai più importanti fenomeni descrittivi. E primieramente un fatto assai notevole ci sembra quel- lo, accennato di sopra, che se la corrente elettrica debba traversare successivamente alcuni dischi metallici separati I uno dall’ altro da un sottile strato di liquido, ella sarà diminuita molto più, che se dovesse traversare prima quei dischi riuniti, e quindi uno strato di liquido eguale alla somma di tutti quelli che innanzi separavano i diaframmi: donde rilevasi che l’elettrico soffre, alla superficie de’cor- pi cui dee traversare, una singolare modificazione, scono- sciuta finora, che volentieri diremmo coll’ autore riflessio- ne elettrica. — Un altro fenomeno non meno importante, si è quello dell’ alterazione che i corpi esposti all’ azione elettrica soffrono nella loro forza elettromotrice, e questa modificazione, la quale dura ne’corpi ancora molto tempo dopo che ogni apparente elettricità s’è dissipata, ci mostra che l’elettricismo produce alcune variazioni ne’corpi, non indicate dall’ elettrometro , e molto distinte dai fenomeni elettrici osservati finora, i quali tutti svaniscono in brevis- simo tempo allorchè il corpo ove si mostrano è deferente, , e comunica col suolo per mezzo d’ un buon conduttore (3). E non è poco singolare l'influenza dell’aria e del calore in queste nuove apparenze elettriche. Infine un esperimento di gran momento si è a parer nostro quello il quale dimostra che ad una temperatura data un liquido che si raffredda ha una maggiore conducibilità per l’elettrico, di quello che se si riscaldasse : poichè que- sto fatto paragonato coll’altro analogo della facoltà dissol- (3) Un altro fatto il quale ci sembra dimostrare, che l’elettricismo produce nei corpi, anco deferenti, alcune modificazioni più Inngamente durevoli della tensione elettrica, si è il seguente. Se un corpo odorifero, per esempio la canfora, si faccia traversare da una corrente elettrica continua, diminuisce a poco a poco il suo odore, e poi lo perde interamente; quindi tolto quel corpo all'influenza elettrica, e messolo in comunicazione col suolo, e svaniti tutti gli altri segni elettrici, rimane senza odore per qualche tempo, e non lo riprende che assai lentamente. Questo curioso fenomeno sarà da noi più minutamente descritto, allorchè pubblicheremo alcuni esperimenti che in diversi tempi abbiamo fatti sopra la natura degli. odori. Si ISI vente dei liquidi pei sali, la quale, com'è noto, ad una stessa temperatura è maggiore allorchè il fluido si raffred- da di quando si riscalda; e colle osservazioni del Newton intorno alla varia temperatura della fusione e dell’agghiac- ciamento d’ogni sostanza; e con quella del Laplace sopra l’allungamento delle verghe metalliche riscaldate e poi ri- dotte alla temperatura primitiva; ci mostra ne’ corpi sot- toposti all’azione del calore, una certa tendenza a rima- nere nello stato in cui la temperatura da essi avuta nel- l'istante precedente gli aveva posti. Noi abbiamo trascelti questi tre fatti, trai molti e nuovi descritti dal Marianini, e per l’ importanza loro, e perchè modificano alcune delle nozioni più semplici credute certe finora e generali nella fisica. Donde rilevasi come non so- lamente le ricerche intraprese sopra le parti meno cono- sciute d’una scienza, ma ancora le indagini dirette a con- fermarne o modificarne i fatti più elementari, possono frut- tare grandissimo utile a quella, e molto onore a chi le in- traprese : poichè quanto è più semplice ed elementare il fatto nuovo scoperto, tanto maggiore sarà il numero delle deduzioni che ne verranno modificate, Le cose dette finora mostrano, sebbene imperfettamen- te, quanto importanti siano i ben condotti e delicati espe- rimenti del Marianini; ed il suo libro ci sembra rammen- tare all'Italia i giorni felici dell’ Accademia del Cimento. Bella maniera d’esperimentare, acutezza nell’indagini, pen- sieri filosofici, sobrietà nell’ ipotesi, felicità nell’ invenzio- ne, sono i pregi de’ quali è adorna l’opera del Marianini ; e noi siamo certi che questo valente professore , il quale nella sua giovinezza ha dato segni di tanto ingegno , por- terà, nell’età matura, frutti degni della speranza che l’Ita- lia ha concepita di lui. Ma poichè il suo libro merita tante lodi, noi vorremmo, per onore della nostra comun patria, che nulla vi si potesse desiderare di più perfetto, e quindi mossi da questo pensiero crediamo , senza incorrere la tac- cia d’invidi o maligni, di poter qui aggiungere un’ osser- vazione, la quale speriamo verrà ricevuta dal Marianini, co- me persona cortese , con benigno animo, 152 i Noi vediamo che il saggio elettrometrico indica nel suo autore molta perizia delle cose matematiche ; avremmo quin- di desiderato talvolta ch’ egli facesse più conto de’ risulta» menti numerici delle sue esperienze, paragonandoli tra loro onde ricavarne i teoremi contenutivi. Poichè una serie di numeri altro non è che un'espressione simbolica di rela- zioni, la quale si vuol sempre tradurre in linguaggio vol- gare per dedurne le verità ch’essa racchiude. E sebbene al- cune volte non si scorga con qual legge quella serie proce- da, pure separando le cagioni che possono influire sul fe- nomeno osservato , ed attribuendo a ciascuna separatamente il suo effetto , si arriva spesso a scoprire la formula gene- rale. E se avviene sovente che per piccoli aumenti d’una quantità, si veda una serie progredire quasi uniformemen- te, secondo una legge qualunque , e poi discostarsene ad un tratto e farsene sempre più differente, allorchè i numeri crescono molto, ciò non accade perchè in un punto e ad un tratto si muti la legge di quella progressione, ma per- chè la formula generale che la rappresenta si riduce, molto prossimamente, ad una più semplice, allorchè i numeri con- tenutivi son piccoli; mentre aumentandoli , le osservazio- ni si discostano grandemente dai numeri che l’ espressione trovata fornisce. E la storia della fisica ci mostra frequenti esempii di tali formule empiriche, tenute per vere lunga- mente, e quindi scoperte false per confronti più estesi, isti- tuiti trai fenomeni naturali ed i numeri ricavati da quelle. Ma per trattare del caso nostro e’ ci sembra che se il Marianini avesse, a cagion d’ esempio, paragonato tra loro i numeri ch’egli avea trovato esprimere le relazioni delle declinazioni prodotte sull’ ago calamitato da una corrente elettrica la quale abbia traversato più lamine metalliche , sarebbe venuto a scoprire che l’ostacolo va diminuendo ad ogni nuovo passaggio : il qual fenomeno singolare osservato e pubblicato non ha molto dal De la Rive, stava pure scritto ne’ numeri ottenuti dal Marianini: anzi gli esperimenti del nostro valente fisico dimostrano , che in generale la cor- rente elettrica traversando varii strati di conduttori, di- sposti alternativamente, o continui tra loro in modo da 153 formare un sol corpo, soffre minor diminuzione nel cam- minare per gli ultimi strati, di quello che si faccia pas- sando pei primi. La qual cosa era stata già osservata nei corpi diafani traversati dal calorico raggiante, e dalla luce. Parimente le tavole contenenti i risultamenti dell’espe- rienze intraprese dal nostro autore, per conoscere la rela- zione esistente tra la temperatura del liquido, che la cor- rente elettrica dee traversare, e le declinazioni dell’ago ma-° gnetico , mostrano che la variazione di declinazione pro- dotta dall’ aumento d’un grado di temperatura nel liquido non è costante, ma è assai grande nelle basse temperature, scema nelle medie, e ricresce nelle più elevate : lo che ci mostra una proprietà assai notevole della funzione ancora sconosciuta, che esprime l’ influenza del calore nella con- ducibilità de’ liquidi per l’ elettrico. È Ma bastino queste osservazioni a dimostrare, per quanto ci sembra, la necessità di tener conto de’numeri che si ri- cavano ‘dalle osservazioni ; ancora quando non è palese la legge cui obbediscono nella loro formazione ; e si ponga ter- mine a questo scritto ripetendo l’ epigrafe presa con tanto senno dal fisico veneto : “ Qu'on fass: des hypothèses, puisqu’on aime à en faire, »» mais que surtout on fasse des expériences, et peut étre »» on parviendra à de nouvelles décowvertes ,,. G. Lisri. LL, _—r___——__ee.@.È--é Esame critico con documenti inediti della storia di Demetrio d’Ivan PVasilhewitch; per SEBASTIANO CIAMPI R. corrispon- dente attivo di scienze e lettere in Italia del regno di Polonia ec. Firenze presso il Galletti 1827. Fra i più celebri impostori che si sieno mostrati sulla scena del mondo non saprei se debba darsi il primo o il secondo luogo a quel Demetrio, che osò spacciarsi per successor legittimo. di Giovanni di Basilio, e come tale pretendere ed ottenere momentaneamente l’im- perio della Russia. Gli scrittori che hanno parlato di costui non si trovano d'accordo fra loro ed alcuni specialmente sostengono la leg- gittimità e la verità di Demetrio. Il ch. prof. Ciampi si propone in quest’operetta di esaminare e confrontare questi scritiori co’ nuovi 154 documenti inediti da lui raccolti, e d’indagare l’ indole, le ragioni e gl’ interessi dei sostenitori di questa legittimità. Dal giudizioso esa- me istituito dal ch. A. sembra risultare che, presa occasione dal malcontento di coloro che non volentieri obbedivano a Borizio Fe- derovic, eletto succe»sore nell'imperio di Moscovia a Basilio il grande, i gesuiti mettessero in campo un supposto figlio di questo, colla spe - ranza e il desiderio di cangiare lo stato del culto religioso in Mosco- via, e di ridurre i russi all’obbedienza della s. sede apostolica ; la qual cosa Demetrio formalmente promesse in presenza di molti ad istanza e in casa di monsignor Rangoni nunzio apostolico presso il re di Polonia; il quale notificò a Demetrio che se voleva essere soc - corso e protetto nelle sue pretensioni all’impero, doveva detestare e protestare alla religione moscovita e scismatica , ed abbracciare la protezione e la difesa della s. fede cattolica apostolica romana, Lo scopo di questa impostura ‘poteva esser perdonato alle pie intenzioni, ma non cessava per questo di essere una solenne impo- stura ; mezzo, sebbene efficace , ma indegno della dignità e santità dell’ oggetto. Non si trascurò di chiamare segnalata e come miraco- losa la conquista del paterno imperio conseguita dal sereniss. prin . cipe Demetrio in una relazione pubblicata a Venezia, che il ch. A. da alcuni documenti e lettere del gesuita Possevino fondatamente ar- guisce essere dettata dallo stesso sacerdote, ordinatore principale di questa pia finzione, Si compose dunque l’istoria di Demetrio, e si disse, che Borizio successo a Basilio volesse far morire Demetrio ritiratosi colla madre lontano dalla corte, ma che gli ucciditori farono delusi dal governatore del fanciullo , il quale avvertito del, misfatto, posto in luogo di lui nel letto altro fanciullo questo in vece di Demetrio fu strangolato. Venendo poi a morte il governatore che secretamente lo custodiva gti diè notizia essere egli figlio e successore legittimo di Basilio. Si rifugiò quindi Demetrio .in un monastero ; poi lasciato il cappuccio stette presso vari signori fino ne’ più vili ufizi della cu- cina, Infine manifestossi per figlio di Basilio al palatino di Sando- miro, che lo protesse presso il re di Polonia , lo fece istruire dai padri della compagnia di Gesù ne’ riti della chiesa romana e lo soccorse con denari e con armi, avendolo riconosciuto per principe di Moscovia. La favola fu ordita e condotta con tutto |’ artifizio e previdenza propria di abilissimi drammatici; e le pompe, le ari, le promesse , le nozze ne fecero salir sul trono della Moscovia il prota- gonista, e tentarono di stabilmente mantenervelo. Ma M. le Clerc alla sua Storia fisica morale e politica della Russia narra ch’il falso Demetrio fosse un tale Otrepief , figlio d'un borghese di Galitz mandato a studiare a Mosca ; fatto frate all’età di 155 r4 anni da chi lo istruiva, cambiando il proprio di Giacomo in quel - lo di Gregorio. Dominato dalle passioni dell’età successiva lasciò il primo per altri conventi. Fu segretario del patriarca Job che lo con- desse a Mosca, Conoscendo ciò che narravasi della supposta morte di Demetrio si determinò a spacciarsi per il credato superstite erede legittimo della corona. I suoi discorsi e il suo contegno lo resero s0 - spetto a Borizio : giunse a saperlo , e per fuggir la collera dello Czar fuggì, vagò, e si ridusse infine presso il principe Obrojeski a Kiovia in qualità di cappellano, I di lui eccessi lo resero scandaloso ; e per evitare correzione e gastigo lasciò il convento e l’ abito, e si rifugiò in Polonia presso it principe Adamo Vishenevestski, occupandosi ne’ più abietti servizi. Onde effettuare il suo disegno finge una grave malattia, e scrive il sogno della sua sovranità : nasconde lo scritto nel suo letto, dà cenno della sua condizione al proprio confessore; e lo avvisa del foglio nascosto. Giunge ciò a notizia del principe Ada mo. Lo interroga ; e non riceve che risposte vaghe. Il principe rac- comanda aversi somma cura dell’ infermo, il quale si ristabilisce in salute. La promessa di stabilire in Russia il culto cattolico fa si che il principe si dichiara pronto a qualunque sacrifizio per lui. La no- tizia di ciò gli procura de’fautori, e si comincia a far leva di truppe; e molti russi passano sotto le sue bandiere. Egli allora formalmente dichiara il suo zelo pel rito latino, e conferma la promessa di stabi- lirlo in Russia, I gesuiti divenuti suoi consiglieri gli propongono il matrimonio con una figlia del palatino di Sandomiro ; e al tempo stesso preparano il padre a darne l’ assenso. Grato ai gesuiti confer- ma loro di voler far riconoscere in Russia il papa capo di tutta la chiesa; essi chiedon per lui a Clemente VIII protezione, raccoman- dazioni, denaro. Si viene all’armi, e la fortuna favorisce il finto De. metrio. Borizio muore di colica in pocbe ore, e quel che era forse tradimento si chiama miracolo e gastigo divino. Si pronunzia e si ese- guisce sentenza di morte contro la moglie e il figlio del defunto Czar e il finto Demetrio è coronato Czar di Moscovia, Sedata qualche turbotenza contro di lai si fanno le di lui nozze colla figlia del Paladino. Pochi giorni dopo , fattosi capo di una con- giura Basilio Shuiuski, è Demetrio assalito fin nella propria camera, è trattato come impostore, e gli son fatte mille ingiorie e strapazzi; per salvarsi da’ quali asserisce essere egli il loro legittimo sovrano, come avrebbe confermato la propria madre. Una deputazione inter- roga su di ciò la vedova che viveva in un monastero: essa afferma es- sere egli un impostore. Questa fu una sentenza di morte per Deme- trio, che abbandonato alla faria del popolo fu ucciso e straziato , e bruciatone il cadavere. R. 156 BULLETTINO SCIENTIFICO N.° XLIV. Maggio 1827. SCIENZE MAVICTORTIA Fisica e chimica. \ La medaglia di Rumford , la quale per fondazione di quest’uo- mo illustre si deve conferire ogni due anni a quel fisico che abbia fatto fare alla scienza più grandi progressi coi suoi lavori intorno alla luce o al calorico, è stata ultimamente dalla società reale di Londra conferita al sig. Fresne/ dell’ Accademia delle scienze di Parigi, per le vedute ingegnosissime sulle quali egli fonda la spiegazione da lui data della polarizzazione della luce. Dopo Malus il sig. Fresnel è il primo fisico francese .che abbia ottenuto questa inedaglia. Il sig. cav. de Biela in una sua lettera al sig. Schumacher parla d’ una osservazione che gli è comune col sig. prof. Barlocci, ma in- torno alla quale egli argomenta in modo diverso da lai. L” osserva- zione consiste in ciò che ad ambedue questi fisici è sembrato la comparsa di notabili macchie sulla superficie del sole avvenire spes- so quando si avvicinano a quest’ astro grandi comete. Però il sig, cav. de Biela crede che le comete esercitino un, influenza sulla ma- teria luminosa del sole, mentre il sig. Barlocci opina all’ opposto che quando questa materia luminosa prende un certo moto e produce il fenomeno delle macchie, le comete alquanto vicine al sole ne attirino più facilmente la luce, e quindi compariscano più grandi e più brillanti. Il aetto sig. cavaliere reputa esser molto importante e poter condurre a molte scoperte lo studiare gli effetti dell’ azione sola- re, rilevando che le variazioni del clima e dell’ atmosfera terre- stre non, sono in sostanza che il risultato delle variazioni diurne ed annue dello stato del sole, dipendendo da queste variazioni il caldo, il freddo, i vapori, le correnti d’aria , la tensione elettri- ca, ed altri fenomeni che si manifestano alla superficie del globo. Oltre la comparsa spesso contemporanea di notabili. macchie sul disco del sole e di. grandi comete vicine ad esso , il sig. de Biela ha osservato, nella stessa circostanza uno straordinario. calore sulla terra, come anche altri fisici avevano annunziato. E TIE 157 Si è avuta occasione di ricordare la scoperta fatta dal prof. Morichini di Roma nel 1812 della virtù magnetizzante del raggio violetto , accennando alcune delle più moderne osservazioni rela- tive di madama Sommervile , ( Vedi Antol. n.° 73 gennaio 1827 pag. 142) Recentemente il sig. C4ristie, avendo intrapreso delle esperienze intorno a questo soggetto ; e variatele in più modi, si è accorto che l’ influenza dei raggi solari si estende non solo all’ago maguetizzato, ma anche ai corpi non magnetici. Egli ha sottoposto ad esperienze comparative diversi aghi sospesi ad un filo, e spe- cialmente un ago calamitato, uno di rame, ed uno di vetro; i quali fatti oscillare mediante la forza di torcimento e storcimento del filo, hanno mostrato nell’ampiezza delle loro oscillazioni una diminazione più rapida al sole che all'ombra, e ciò nella pro- porzione, per l’ ago calamitato di 13°, 75, per quello di rame di 5,° 24, e per quello di vetro di 4°, 71; ma siccome le durate delle loro oscillazioni in circostanze eguali differivano fra loro, ed i di- versi aghi avevano un peso diverso , egli ripetè |’ esperienze con nuove precauzioni. Qaattro aghi, dei quali uno d’acciaio calami- tato, uno d’acciaio non calamitato, uno di rame, ed uno di ve- tro, tutti precisamente dello stesso peso, furono condotti al punto d’ oscillare per la forza di torcimento e storcimento del filo e per l’azione del magnetismo terrestre, in un tempo quanto fosse pos- sibile eguale. O:servati nello stesso modo e nelle circostanze stes- se, comparativamente all’ ombra ed al sole , hanno mostrato nel- l’ oscillazione all’ ombra un eccesso sopra |’ oscillazione al sole, l’ago d°’ acciaio calamitato di 11.° e un sesto, quello d’ acciaio non calamitato di 7.° e cinque dodicesimi , quello di vetro di 6.° e un terzo , e quello di rame di 5.° La differenza della temperatura al sole ed all'ombra era diversa nelle quattro osservazioni. — È probabile che il risultato sia leggermente modificato da que- sta circostanza, ma ciò che prova non essere questa differenza di temperatura la causa della diminuzione d’ ampiezza delle oscilla- zioni osservata per l’ ago calamitato , si è che quest' ampiezza era molto minore quando l’ago oscillava al sole libero, che quando oscillava sotto i raggi solari conceotrati per il loro passaggio a tra- verso d’ un vetro turchino, benchè in quest’ ultimo caso la tem- peratura fosse d’alcani gradi più elevata che nel primo. Qualun- que sia la causa a cui debba attribuirsi questa singolar circostan- za, che le oscillazioni d’un ago qualunque cessano più presto quando quest’ago è al sole che quando è all’ ombra , la superiorità dell’ef- fetto esercitato dal sole quando l'ago è calamitato dimostra in una 158 maniera! decisiva in favore dell’iufluenza magnetica della luce solare bianca e non decom posta. Alcune esperienze avevano portato il sig. Barlow a riconoscere che due palle di ferro, una delle quali sia solida o piena, l'altra vuota; fanno deviare d’ un egual numero di gradi l’ago magneti- co dalla sua direzione. In seguito il sig. Poisson, dando una teo- rica matematica dei fenomeni prodotti dalla rapida rotazione delle masse di ferro, avea stabilito che, mentre l’asserzione del sig. Bar- Jow si verifica essendo ambedue le palle in quiete, all’ opposto ove s’imprima ad esse un moto rapido di rotazione, l’azione del- l’una sull’ago magnetico deve differire da quella dell’ altra, ben- chè siano eguali i diametri delle palle , la loro velocità , e la loro di - stanza dall’ago magnetico. Il verificare per la via dell’ esperienza questa conclusione teoretica o matematica del sig. Poisson era met- tere ad una rigida e concludente prova la verità e 1’ esattezza della di lai teorica; e questa prova è stata , ad istanza del sig. Babbage, ‘ istituita dal sig. Barlow. Egli si procurò per quest’oggetto una palla di ferro del peso di 68 libbre e del diametro di 7 pollici e 78 cente- simi , ed un proiettile vuoto d’ un diametro esattamente eguale, ma che pesava esattamente la metà del primo , cioè 34 libbre. Non po - tendo traforare la palla piena per inserirvi l’asse verticale di rota- zione , fissò a questo un cilindro di legno, nella parte superiore del quale era una cavità emisferica in cui poneva e fissava il proiettile , che seguitava il moto di rotazione impresso al cilindro. La scatola contenente l’ago maguetico era mantenuta sotto la palla per mezzo d’ un sostegno opportunamente curvato , ed indipendente dall’appa- rato. L’ ago era reso sensibilissimo all’ effetto della rotazione per mezzo d'una calamita posta convenientemente nel meridiano ma- gnetico al di là dell’ apparato. Otto esperienze fatte colla palla piena ed altrettante colla palla vuota , con un moto di 640 giri per minu- to , diedero tali differenze nella deviazione dell’ ago magnetico, che la loro media generale equivale , per la palla piena a 28° 24’, e per la vuota a 15° 5, rapporto molto prossimo a quello che esiste fra le masse delle due palle. Il sig. Bonsdorf in una sua lettera al sig. Gay-Lussac , inserita negli annali di chimica e di fisica, febbraio 1827 pag. t42, espone alcune sue idee , delle quali ecco una breve notizia. Riflettendo egli alla grande analogia che esiste fra l’ossigene ed alcuni altri corpi elettronegativi per eccellenza , come il cloro , l’ iodio, ec. gli è sem- 159 brato probabile che le combinazioni di questi elementi agli altri corpi elettronegativi, egualmente che quelle dell’ossigene, dovessero formare dei composti analoghi agli acidi, e che le loro combinazioni coi corpi semplici elettropositivi.dovessero produrre composti ana- loghi alle basi salificabili. L'esperienza ha confermato le di lui con- getture. Mentre il sublimato corrosivo, o deutocloruro di mercurio, sciolto in acqua, arrossa la tintura di lacca-muffa , all’ opposto i clo- ruri di potassio , di sodio , di bario , di litio , di calcio , ec. ristabili- scono il primo colore. In seguito di queste osservazioni avendo egli intrapreso a combinare il deutoclururo di mercurio coi cloruri sud- detti, ne ha ottenuto di tutti le combinazioni cristallizzate. Egli ne ha concluso che il sublimato corrosivo deve riguardarsi come un acido, che ha proposto di chiamare acido cloroidrargirico , chia- mando cloroidrargirati i sali che forma coi diversi clorari. Egli ba potato operare le stesse combinazioni col deutocloruro di platino, che propone di chiamare acido cloroplatinico , e col cloruro di palladio , da chiamarsi ; secondo esso; acido cloropalladi- co, ai quali dovrebbero aggiungersi gli acidi clorostibico clorostan- nico, ec. Congetturando che le combinazioni dell’ iodio dovessero comportarsi come quelle del cloro, vide anche questa congettura confermata dall’ esperienza. In fatti il deutoioduro di mercario , benchè insolubile nell’ acqua , si scioglie facilissimamente nelle so- luzioni degli iodari dei metalli elettropositivi , formando delle com- binazioni cristallizzate, Posto che l’acido fluorico sia un idracido , come più ragioni lo fanno presumere ; e se gli acidi fluosilicico , fluoborico, fluotitanico , sono dei composti di due elementi , sembra al sig. Bonsdorf 'risul- tarne che tutti i sali doppi formati dai fluati di potassa , di soda, ec. con i detti fluoacidi siano effettivamente sali semplici a base di fluo- ridi di potassio , di sodio , ec. ; e che potrebbero darsi a questi sali dei nomi analoghi a quelli dei clorosali e degl’ iodiosali, cioè fluo - silicato di potassio , fluoborato di bario , fluotitanato di sodio, ec. Il sig. Becquerel aveva già dedotto dalle sue esperienze che ogni qual volta due corpi si combinano chimicamente , si sprigiona del- l’ elettricità per il solo effetto dell’attrazione molecolare. Il sig. Davy contradisse a queste conclusioni in una sua memoria letta nel | giugno dello scorso anno avanti la Società Reale di Londra , nella quale sosteneva che l’azione dell’ affinità nel momento della combi nazione di due corpi non produce alcuno sviluppo d’elettricità, giac- chè quella che è stata osservata allorchè un acido agisce sopra un metallo proviene soltanto dal contatto di quel metallo coll’ ossido 160 che si forma alla di lui superficie. Ora il sig. Becquerel rende noto che sebbene l’ autorità somma del sig. Davy lo inducesse, allorchè udì questa di lui asserzione , a dubitare dell’esattezza delle proprie osservazioni , pure avendo intrapreso nuove esperienze per diluci- dare la questione, ha raccolto da queste dei risultamenti che egli riguarda come decisivi, e che confermano le sue prime conclusioni. Appena ci perverrà questo nuovo lavoro del sig. Becquerel , lo fare- mo conoscere ai nostri lettori, Il sig Despretz ha recentemente annunziato che un suo lavoro non ancora compito lo ha condotto a riconoscere che diversi gas sot- toposti ad un alta pressione si allontanano sensibilmente dalla leg- ge di Mariotte , al momento in cui son vicini a passare allo stato li- quido. Egli indica specialmente i gas ammowiaco e cianogene, ed i gas acidi solforoso ed idrosolforico. Al contrario il gas idrogene, sot- toposto nello stesso apparato dei gas precedenti ad una pressione perfino di 20 atmosfere , non ha dato lo stesso risultamento, ma sì è comportato come l’aria. Il sig. Meikle ha imaginato un nuovo semplicissimo strumento , che egli chiama idrometro a sifone, mediante il quale egli può fa- cilmente determinare la densità o il peso specifico dei liquidi. Lo stramento consiste in un tubo aperto in ambe le estremità, e piegato più volte in modo da formare quattro tratti paralleli, dei quali i due estremi terminano colle aperture volte in alto. Versandosi dell’acqua pura per una di queste a pertare, ed un altro liquido per l’altra, vie- ne adimprigionarsi nei due tratti intermedi del tubo una certa quan- tità d’aria, la quale interposta fra l'uno e l’altro dei due liquidi, e secondando gli effetti della loro pressione, sempre proporzionale , per eguali volumi, alla varia loro densità o peso specifico, ne mani- festa le differenze mediante la diversa altezza a cui si sostengono nei due lati esteriori del tubo i due liquidi diversi. Nel giornale di fisica, chimica , storia naturale, ec. di Pavia, marzo e aprile 1827, si trova una relazione, prima inedita, dell’ana- lisi di due acque minerali di Craveggia negli stati del re di Sardegna presso i confini della Svizzera , analisi fatta, per quanto si afferma , dal sig. Yauquelin, ed intorno alla quale si presentano in alcune note delle osservazioni desunte da un precedente lavoro del sig. Ragaz- zoni sulle acque stesse. I materiali maiineralizzanti contenuti nelle due; acque sono li stessi , sebbene diverse ne siano le proporzioni. Essi sono il solfato e 101 l’acetato di soda , il solfato ed il carbonato di calce, della potassa li- bera, ed una piccola quavtità di silice, e di materia bituminosa, sen- za la minima traccia d’idroclorati. Si accenna nelle note che il sig. Ragazzoni, mentre ha ricono- sciuto, egualmente che il chimico francese, l’assenza degl’idroclorati, non ha poi ravvisato in queste acque l’acetato di soda, nè la potassa libera. Restando dubbiosi fra queste diverse conclusioni, ci sembra per altro che , esistendo di fatto nelle acque di cui si tratta, oltre la so - da, un poco di potassa, e trovandovisi di qualunque di questi due alcali una porzione libera, o non unita a verun acido, questa dovreb- be essere la soda, non la potassa, giacchè quest’ ultima avendo mag- giore affinità per gli acidi che la soda , visi unisce di preferenza, e scompone, generalmente parlando , i sali a base di soda , sostituen- dosi ad essa, e mettendola in libertà. Ci piace riferire una particolarità osservata egualmente dal sig. Ragazzoni , e dal chimico francese, tanto più che è occorso anche a noi stessi d’osservarla sopra un altra acqua minerale. Questa par- ticolarità consiste nell'aver trovato in un certo numero di bottiglie d’acqua di Caraveggia alcune di esse con notabile odore sulfureo, altre affatto prive di esso. Secondo la relazione, l’acqua con odor sul- fureo avrebbe dato per l’affusione del nitrato di barite una maggior quantità di solfato, che l’inodora, nella proporzione di 4o a 31, Una tale acqua non essendo affatto limpida, si è supposto nella relazione stessa che contenesse in sospensione del solfo sottilmente diviso, è che da questo possa esser derivata la maggior proporzione di solfato di barite. Alcune delle cose contenute nella relazione ed il modo d'espor- le rendono, a nostro giudizio, molto dubbioso che sia quello an la- voro del sig. Vauquelin. Quanto all’odor sulfareo trovato nell’ acqua d’ alcune bottiglie, non in quella d’alcune altre , si confessa nella relazione di non aver potuto riconoscerne la causa. Si dice poi in una nota che il sig. Ra- gazzoni (il quale pure d’alquante bottiglie piene di quell'acqua, ser- bate lungamente chiuse, ne trovò alcune con odor salfureo altre sen- za) cercò in vano nelle acque attinte alla sorgente il gas idrogene solforato, ma che coll’uso del nitrato d’argento vi scuoprì lo zolfo, che reputa congiunto all’azoto. A questo zolfo lo stesso sig. Ragaz- — zoni attribuisce la facoltà che hanno quelle acque di levar via facil- mente le macchie untuose ; facoltà che altri per avventura attribui- rebbero più volentieri all’alcali libero che vi si ammette. T. XXVI. Maggio. LI 162 Si dubitava tuttora dai chimici se nel precipitato conosciuto sotto il nome di porpora di Cassio , l’ore che vi si trova unito al'o stagno, esista allo stato d’ossido, o allo stato metallico. Ora il sig. Marcadieu, impiegato nella Zecca di Parigi, ha risoluto la questio- ne, formando quel composto per un processo affatto diverso dall’or- dinario , e nel prodotta del quale l'oro, non solo non è , ma nem- meno potrebbe essere allo stato d’ossido. Avendo egli unito a dell’argento purissimo due millesimi d’oro, e quindi, allorchè ia lega era per solidificarsi , cinquanta millesimi di stagno, trattò la lega call’acido nitrico ad un dolce calore, ed ot- tenne un precipitato colorato in rosso. Un altro processo da lui pra- ticato consiste nel trattare con acido mtrico dell'argento aurifero, ed aggiungere un poco di stagno. L'acido , aiutato da un dolce calore , operò la dissoluzione dell’argento e l’ossidazione dello stagno, che unendosi in stato di perossido all’oro metallico, formò egualmente il precipitato di color rosso porporino. Lo stesso effetto non si otteneva gettando nell’acido insieme coll’argento aurifero il perossido di îsta- gno , in vece di stagno metallico; dal che l’autore congettura che lo stagno si unisca all’oro nell’atto stesso d’ossidarsi, o allo stato d'ossi- do nascente. Aveva indotto il sig. Marcadieu ad intrapreridere’ queste ricer- che l’osservazione da lui fatta che l'oro il quale resta dopo l’azione dell’acido nitrico sull’argento aurifero, precedenteinente coppellato col piombo , prende il suo bel color giallo allorchè s’ infuoca in un crogiuolo , mentre, omessa la coppellazione, si ha in vece d’oro pu- ro, una materia di color rossastro, cui l’infuocamento non fa pren dere il color dell’oro, ma quello d’un grigio nerastro; effetto dovùto ad an poco di stagno, di cui la coppellazione priva l’oro. Nelle analisi chimiche è frequente il caso d’incontrare insieme uniti gli ossidi di ferro e di manganese, e di dover separarli uno dal- l’altro per ben riconoscerne e determinarne le proporzioni relative. Il mezzo quasi unico per ciò fare consisteva fin qui nell’uso dei suc - cinati di soda, di potassa, o d’ammoniaca, i quali precipitando dalla soluzione comune l’ ossido di ferro in stato di succinato insolubile , lasciano disciolto nel liquido il suceinato di manganese. Il sig. Que- sneville figlio ha ora proposto il seguente nuovo processo da lui im- piegato con vantaggio. Egli discioglie il mescuglio dei due ossidi in acido idroclorico , procarando d’ottenere una dissoluzione perfetta - mente neutra, Allanga questa con acqua, e vi fa passare a traverso una corrente di gas cloro , il quale scompone l’acqua, e se ne appro- pria l’idrogene per formare dell'acido idroclorico, mentre l’ossigene 163 porta il ferro allo stato di perossido. In seguito versa nel liquido della soluzione d’arseniato di potassa, il quale per doppia scomposizione for- ma dell’arseniato di ferro, che si precipita, come insolubile. Questo separato dal liquido per decantazione o per filtrazione , lavato con acqua calda, asciugato, ed infuocato , lascia l’ossido di ferro libero e solo. La dissoluzione da cui si è depositato l’arseniato di ferro con- tiene l’arseniato di manganese. Dopo averla evaporata fino ad un certo punto, vi versa della potassa caustica , la quale ne precipita l'ossido di manganese. Alcuni chimici avevano recentemente riconosciuto che la rug- give la quale si forma sopra i ferramenti nei luoghi abitati contiene dell’ammoniaca, the essi hanno sapposto provenire dalle emanazio- ni degli animali. Ora il sig. Chevallier ha confermato per mezzo dell’esperienza ciò che il sig. Austin aveva già affermato nelle tran- sazioni filosofiche, cioè che quando il ferro puro si ossida per il con- tatto dell’acqua e dell’aria , vi è formazione d’ammoniaca. In fatti dopo aver scaldato fortemente in un croginolo ben chiaso due once di tornitura di ferro , per assicurarsi che in essa non esistesse am- momiaca, l’ha introdotta , raffreddata , in una boccia unitamente ad un oncia d’acqua, ed ha immerso la bocca della boccia nel mercu- rio. Dopo sole dieci ore, un poco di carta, prima tinta colla lacca- muffa e poi arrossita con un acido, introdotta precedentemente nella boccia, si è mostrata nuovamente colorita in turchino, e quattro gior - ni dopo l’acqua saturata con acido idroclorico ha dato una quantità sensibile d’idroclorato d’ammoniaca. Il sig. Ghevallier ha trovato egualmente l’ammoniaca in tutti gli ossidi di ferro nativi. Sembra potersi pensare che allorquando il ferro metallico si trova a contatto dell’aria e dell’acqua, abbia luogo una lenta scom- posizione dell’ una e dell’ altra, e che mentre l’ossigene d’ ambedue si unisce al ferro, l'azoto e l’idrogene combinati formino l’am- moniaca , Il sig. Serullas , avendo intrapreso delle ricerche intorno alla sostanza recentemente scoperta dal sig. Balard e distinta col no- me di dromo , ne ha riconosciute alcune nuove proprietà, e ne ha formati alcuni nuovi composti. Così egli è giunto a solidificare il bromo mediante un freddo artificiale di soli 14 o 16 gradi R. sotto zero , ed ha ottenuto un idrocarburo di bromo , un etere idrobro- mico, ed un cianuro di bromo ; il qual altimo composto ha sull’eco - nomia animale un azione eccessivamente deleteria , e per cui intro- dotto nella dose d’un solo grano nello stomaco d’ un coniglio , lo ha 164 neciso istantaneamente nel modo stesso che avrebbe fatto } acido idrocianico concentrato e puro. Il sig. Auh/mann , professore di chimica a Lilla , ha riconosciu- to che lo spato fluore non può essere scomposto dall’acido solforico anidro , o privo d’acqua. Questo fatto viene in appoggio dell’ opi- nione che riguarda lo spato fluore come un tluoruro di calcio. Ove l’acqua sia presente, il di lei ossigene converte il calcio in calce , che si unisce all’acido solforico, mentre l’idrogene forma col fluoro l’aci- do fluorico che si sviluppa. Il sig. Braconnot ha distinto col nome di /egumina una sostan- za riguardata da lui come un materiale immediato dei vegetabili ben distinto , e dotato di caratteri particolari , che egli ba minuta - mente esposti. Fra questi essendovi quello di formare una specie di coagulo col solfato e col carbonato di calce , il sig. Braconnot ripete da questo il fatto conosciuto che le acque dei pozzi, le quali ordi - nariamente tengono in soluzione l’ uno o |’ altro o ambedue quei sa- li, sono poco atte a ben cuocere i legumi, che sembrano acquistarvi ‘una certa durezza o ruvidezza. Egli ha specialmente analizzato i pi- selli ed i fagioli. Il sig. Zeudin ha estratto dal rabarbaro una nuova sostanza, cui ha dato il nome di Rkeina desunto da quello di Rheum , con cui i botanici appellano quella pianta. Questa materia disseccata prende un color giallo aranciato , non ha odore distinto , ha un sapore leg- germente amaro , si discioglie quasi interamente nell’ acqua, nell’al- cool, e nell’ etere, formando dissoluzioni che divengono gialle per l’ azione degli acidi, e di color rosso rosato per quella degli alcali. Essa brucia in un modo molto simile all’ esca. Il sig. Veudin otten- ne la prima volta questa sostanza col seguente processo. Egli trattò ad un dolce calore 1 parte di rabarbaro della China con 8 parti d’aci- do nitrico a 35 gradi, ridacendo il liquido a cousistenza di sciroppo; dopo di che, allangatolo con acqua, vide separarsene questa su- stanza particolare. In seguito egli ha riconosciuto che essa può ri- cavarsi egualmente trattando il rabarbaro coll’ etere solforico. Due altre nuove sostanze d’origine vegetabile sono state mo- dernamente trovate , una nella scorza del Zanthoxilum dei Caraibi, dai sigg. Chevallier e Pelletan, che |’ hanno chiamata zantopicrite, I’ altra nell'a/chea officinalis dal sig. Bacon, professore di chimica alla scuola secondaria di medicina di Caen, che le ha dato il nome 165 di alteina. La prima si cristallizza in aghi setosi, è solubile in acqua ed in alcool , ma non nell’ etere , e non ha proprietà acide nè alcali- ne. La seconda si cristallizza in esaedri regolari, o in ottaedri rom. boidali ; è d’ un bel colore verde smeraldo , solubilissima nell’ acqua e nell’ acido acetico ; è insolubile nell’ alcool ; ed ha proprietà sensi- bilmente alcaline. Il ferro esistendo effettivamente nella materia colorante del sangue, ma non potendovisi dimostrare coi comuni reagenti , il sig. Berzelius suppone che vi esista allo stato metallico. Il sig. prof.Marx, seguendo le orme del sig. Engelhart, che si è occupato di ricerche tendenti a riconoscere la causa del color rosso del sangue, insegna a riconoscere evidentemente il ferro nella materia colorante col se- guente esperimento. Si stempera con acqua para la materia coloran- te, quindi vi si fa passare a traverso una corrente di gas cloro. Se ne separano per tal mezzo e cadono al fondo le materie organiche , e si trova che il liquido contiene degl’ idroclorati, e particolarmente quelli di ferro e di calce. La fibrina ed il siero del sangue , trattati in modo eguale , non mostrano contenere ferro. Vi sono più altre materie d'origine organica, specialmente fra le non volatili , come ha dimostrato il sig. Rose, che contenendo il ferro, non lo lasciano separare e precipitare dagli acidi. Secondo lo . stesso sig. Rose , anche l’ albumina si trova in alcuni composti nei quali non si può renderla evidente, e dai quali non si può separare coi mezzi ordinarii. Il giornale di Pavia sopra nominato, da cui ab- biamo estratto anche quest’ articolo , osserva con ragione che l’ esi- stenza e le conosciute qualità dell’ acido ferro-cianico in cui esiste il ferro metallico come principio costituente dell’ acido stesso, danno luogo a pensare che restino ancora da scuoprirsi. molte cose singo- lari intorno la vera costituzione chimica delle materie organiche, o d' origine organica. I sigg. Bussy e Lecanu, continuando le loro ricerche intorno alle materie grasse, ed ultimamente sottoponendole comparativa- mente alla distillazione, hanno riconosciato che anche questo pro- cesso può servire a far distinguere fra loro diversi corpi grassi, per mezzo di caratteri, i quali non sono nè meno generali nè meno facili a verificarsi che quelli della saponificazione, e che di più sono in rela- zione costante con essi. In fatti hanno riconosciuto che il bianco di balena , nel modo stesso che l’ oleina e la stearina, e generalmente tutti i corpi grassi acidificabili per l’azione degli alcali, sommini- strano degli acidi simili, sia che si distillino o si saponifichino, mentre 166 î la colesterina , e quella materia grassa a cui il sig. Chevreal ha dato il nome di £t2/, (formato dalle due prime sillabe delle voci etere ed alcool per l’ analogia di composizione che presentano queste tre so- stanze) sono da un lato inalterabili dagli alcali, e dall’ altro non dan- no nemmeno acidi grassi per la distillazione. Il sig. Accarie ha trovato ed il sig. Chevallier ha confermato che l’ alcool alterato e divenuto fetido a contatto delle preparazioni anatomiche, o di altre sostanze animali che si conservano in esso, è facilmente e prontamente disinfettato , e reso atto a nuovo uso, per mezzo d’ un poco di cloruro di calce, e d’ una nuova distillazione. Mineralogia. Fra le cause le quali pare che in qualche modo influiscano a determinare la forma cristallina di un minerale, che sta aggregan- dosi , secondo una recente osservazione del sig. Z/V6/rner, un qualche riguardo si dee avere alla composizione del liquido, dal quale il mi- nerale che cristallizza si separa, Infatti il sig. Woluer dalle acque madri dei tini , ove cristallizzato si era l’allume ebbe dei cristalli ot- taedri di solfato di ferro, i quali non potè riprodarre in verun altro modo che ricostituendo artificialmente un liquido , che contenesse i medesimi principii , e nelle medesime proporzioni delle acque ma- dri surriferite, le quali sono di 11,5 di solfato di magpnesia : 6,3 di solfato di allumina : 22,0 di solfato di ferro ;: 18,0 di muriato di ferro cristallizzato : 2,3 di acido muriatico di una densità di 1,167 , la so- luzione dei quali sali concentrata a 1,358, ed in 1000 parti di que- sto liquido avendo fatto sciogliere 125 di copparosa ordinaria. Nella collezione di Drée acquistata a Londra dal sig. Heuland ; il sig. Levy ha osservato due sostanze , la prima in minuti cristalli verdi smeraldo , o nerastri , la forma dei quali è un prisma rom- boidale retto , lustri alle basi, opachi alle altre facce, duri presso a poco quanto il gesso. I loro principii componenti sono |’ acido solfo- rico , e l’ ossido di rame, e sembrano costituire un sottosolfato di questo metallo, che perciò avrebbe molta analogia colla Brochawi- te. Il sig. Levy ha dato a questa specie il nome di Kocaigite. Un rom- boide pare essere la forma dell’ altra specie, che egli ba chiamato Beudantite, ottuso di 92 e mezzo, Essa è composta di ossido di piom- bo , e di ossido di ferro, ed è di superficie nera di un lustro resinoso, traslucida , e bruna cupa nelle parti sottili , e proviene da Hornhau- sen sul Reno. Il sig. Gimbernat ha trovato nel cantone di Argovia dei cristalli Da 167 di solfato dî soda in alcuni banchi di gesso secondario , ed anco in una sottile marna, che si sfalda, la quale è frapposta al gesso. Que- sta formazione salifera è grossa circa dieci piedi, ma non si sa quanto sì profondi , poichè i banchi sono in situazione verticale. Col nome di Pierosmino il sig. Haidinger ha distinto un mive- rale, che contiene : silice 51,886 : magnesia 33,48: allumina 0,792: perossido di ferro 1,399: protossido di manganese 0,420: acqua 7,301; nella quale analisi forse |’ ossido di ferro e 1’ allumina sono dovati ad alcune macchie dentritiche brunastre. Questo minerale è infasi- bile solo al cannello ,, ma vi si indurisce : scaldato nel matraccio dà un poco di acqua , passando prima al nero , e ritornando al bianco. Un minerale, che sembra contenere 8,90 di silice, ro,01 di allu- mina , 17,86 di acido fosforico con 36,32 di ossido di ferro, ed un poco di calce, e di acido fluorico, è stato chiamato Cacoxeno dal sig. Stemmann, perchè trovatolo nella minjera di Horbeck in Boemia, non può esservi se non pregiudiciale alla qualità del metallo, che sen’estrae. Ha molta somiglianza colla carfolite, e per quanto la sua chimica composizione lo approssimi alla Vavellite, esso ne differisce per molti riguardi. Il PS nativo di piombo trovato presso Clausthal è stato osservato dai sigg. Stromeyer, e Heussmann , che vi hanno trovato presso a poco 70,98 di piombo, 0,83 di cobalto, 28,t1 di selenio, e questo corrispondendo alla quantità del piombo, e del cobalto, que- sti due metalli debbono riguardarsi come combinati col’ selenio. Questo minerale ha l’apparenza della galena a grana di acciaio, ha una tinta turchiniccia, come il moliddeno, ed è meno duro della galena. Il suo peso specifico è di 7,697. Alcuni cristalli ottaedri di color giallo di paglia, provenienti dalle cave del diamante nel Brasile a Minas Geraes sono stati osser- vati dal sig. Brongnriard, ed analizzati dal sig. Yauquelin, ed hanno ambedue riscontrato, che essi appartengono al titanio anataso. I co- lori turchino, e brano, che si erano riguardati come propri di questo minerale, non sono pertanto i soli, che lo distinguano. Inol. tre questa osservazione assegna una nuova giacitura a quest’ ossido metallico, A Il sig. Leonhard ha descritto dei cristalli di solfato di ferro na- tivi di Giefshibel presso. Bodenmais, che si trovano o aggruppati sulle piriti epatiche, e magnetiche, o nel masso della miniera. Il loro colore è verde , e le loro forme pare che si riferiscano al prisma romboidale obliquo; Nei contorni di Miaeski, cinque piedi sotto terra, è stata trovata una massa d’oro puro del peso di 25 libbre, con altri pezzi di minor 168 peso. Nel nuovo continente poi ad Antioquia M. Boassingault ha tro- vato in vari filoni il platino. Paleontografia. Le più recenti osservazioni fatte in Inghilterra dal s1g. Bertrand Geslin, ed in Francia dal sig. Marcel de Serres sembrano conter- mare il supposto , che la causa medesima , la quale ha formato gli ammassi di ossa , che si sono poi consolidati in breccie ossee, abbia ancora introdotto nelle caverne calcarie le ossa degli animali erbivo- ri, e carnivori. Infatti il primo di essi ha trovato a Banwel una ca- verna stata ripiena dall’imbocc atura fino ad un certo punto di una fanghiglia argillosa , la quale era ripiena di ossa, e di quelle mede- sime , che si trovano poi più internamente sparse per la medesima caverna; il qual fatto coincide con ciò, che lo stesso sig. Bertrand ha osservato nella Carniola . Ora, osserva il sig. Bertrand , se questa massa fangosa ripiena di ossa fosse stata, com’ora pare probabilis- simo , compenetrata di un sugo calcario, che le dasse solidità e la conducesse allo stato pietroso, non sarebb’ ella questa una vera breccia ossea? E se al contrario un impeto d’ acqua avesse investito questo impasto di ossa , e di fango , e sciogliendolo , avesse portato nell'interno della caverna i materiali di questo impasto, non avrem- mo noj appunto quella distribuzione di ossa, e di fango sul suolo, che si veggono ordinariamente nelle caverne ossifere? Dalle quali ipotesi, per vero dire ragionevolissime, egli conclude, che v° è identità tra queste caverne , e le breccie ossee in quanto alla causa; ma il sig. Marcel de Serres vi ha aggiunto qualche altra osservazio- ne, che unitamente alla sopraccitata rendono evidente, che questi due generi di depositi debbano riguardarsi come geologicamente identici. Sono queste che la direzione delle une, e delle altre si è la medesima in varii luoghi della Francia, e sempre quasi parallela alla direzione del meridiano , che la quantità delle ossa in ambedue i casi è proporzionale alla capacità delle cavità, ed in ragione in- versa della distanza dal punto della mossa della corrente , e che gli animali sono i medesimi nelle breccie , e nelle caverne. Fisica vegetabile. Il sig. Giovanni Lindley della società linneana ha reso note al- cune sue importanti osservazioni interno agli effetti del freddo sopra certe piante ; osservazioni fatte all’ occasione d’ uno di quei colpi di freddo , che talvolta sopravvenendo tardi ed imprevisti, recano dan- 169 ni notabili ai giardini ed ai campi. Ciò avvenne a Londra nella notte del 29 aprile 1826, in segaito d’ nn tempo molto dolce. Diversissimi furono gli effetti che il gelo produsse sopra piante diverse. Ne farono danneggiate (bensì nelle sole gemme nascenti) la Glycinia sinensis, le Robinie, i Frassini , le Gleditschie, i Platani , i Cedri ; la Broussonetia , ed altre specie fra le più rustiche. Tatti gli alberi fruttiferi ne risentirono pure notabil danno. , Fra le osservazioni del sig. Lindley , alcune assai curiose sem- brano atte a spargere qualche luce sulla fisiologia delle piante. In fatti risulta da esse che piante d’ una stessa contrada, e d’ una stessa organizzazione apparente, sono state diversamente affette dal fred- do. Così le Robinie propriamente dette hanno più o meno sofferto , mentre le Caragane non hanno risentito danno; le Azalee d’Ame- rica hanno avauto tatti i fiori distratti, mentre quelli delle Azalee del Ponto sono rimasti intatti. Fra le noci, l’Iuglans nigra, che si stende dalla nuova Inghilterra fino alla Florida, fa la sola che non ri- portasse danno; l’ Anasyris indica, originaria del Napal, rimase in- tatta. Le spalliere d’ alberi sono state molto ben difese dall’aggetto, o parte sporgente , dei tetti, che per altro non è bastata a difen- dere le gemme della vite. Un attento esame delle parti della fruttificazione ha mostrato gli ovarii interamente distrutti, mentre i calici, i petali, li stami, che li ricuoprivano , e sembravano doverli difendere con proprio danno, non hanno punto sofferto.In generale è sembrato che gli ovarii fecondati fossero più suscettibili di ricever danno dal freddo , che quelli i quali non erano ancora impregnati del polline. Simili esperienze lasciano concepire la speranza di potere un giorno conoscere i misteriosi rapporti che esistono fra la vegetazione e la temperatura. Allora quelli che si occupano nell’ utile studio di naturalizzare le piante esotiche troveranno in simili cognizioni dei soccorsi, nè saranno disanimati dal non felice successo d’ alcu- ni saggi. Il sig. Aright, presidente della società d’ orticultura di Londra, ha fatto conoscere i risultamenti d’ alcune sue esperienze , per mez- zo delle quali, e col processo della fecondazione artificiale, ha otte- nuto alcune nuove e pregevoli varietà di susine. Egli ha fatto in proposito delle riflessioni interessanti sulle qualità di questi nuovi fratti, e dopo avere osservato che le varietà provenute da semi di specie perfezionatissime sono in generale sciocche ed acquose, an- nunzia che quando egli ha fecondato col polline di varietà più per- fette i fiori di varietà che più si accostassero allo stato selvaggio, ha 170 taiodtà costantemente frntti ricchi di materia zuccherina, combi- nata ordinariamente con un eccesso d’ acido. Questo fenomeno è stato osservato dal sig. Knight così frequentemente, da fargli conce- pire il dabbio, che forse i frutti originariamente acidi divengano gra - dualmente, prima zuccherati, quindi insipidi per il solo effetto d'una continuata riprodazione per semi. Il sig. Auh/mann esaminando una specie particolare di china , di cui gl’inglesi fanno commercio coi Colombiani, ba trovato in questa scorza , oltre una grande quantità di chinina, una sostanza colorante rossa , che sebbene ricusi d’ aderire al cotone, tinge soli- damente la lana e la seta preparate coll’acetato d’allamina. Facendo bollire in una leggiera saponata gli oggetti così tinti, il colore si ri- schiara, ed acquista molta vivacità. Il bagno esaurito della materia colorante ha un sapore amarissimo, e se ne può estrarre facilmente della chinina. La copiosa introduzione di questa scorza in commercio sarebbe un doppio acquisto, per l'arte tintoria , e per la farmacia. Fisica animale. Il sig. dottor Barry, di cui son note le ricerche intorno alle cause del moto del sangue nelle vene, per mezzo d’alcune sue espe- rienze sull’ uovo in stato d’ incubazione , si è assicnrato che l’ aria la quale si trova costantemente nell’ uovo , e che vi occupa |’ estremità più ottusa , vi è in tale stato di compressione , che può fare elevare il mercurio in un tubo un millimetro e mezzo sopra il livello a cui è sostenuto dalla pressione atmosferica. Il sig. Barry crede che que- sta compressione debba esercitare un influenza fisiologica sullo svi- luppo del! feto. Il sig. Arnaud viaggiatore ha scritto all’ accademia delle scien- ze di Parigi per darle cognizione d’ un metodo di cura che egli asse- risce praticato efficacemente nella Tracia contro il morso degli ani- mali arrabbiati. Questo metodo , poco dissimile da quello fatto già conoscere dal sig. Marrocchetti. consiste nel fare delle incisioni sotto la lingaa , a qualunque epoca della malattia, e senza aver ri- guardo alla comparsa delle pustole. Il sig. Arnaud assicura che que- sto rimedio è riguardato in Tracia come talmente infallibile , che l’idrofobia non vi è punto temuta. \ Un disgraziato accidente, avvenoto a Roano, ha dato luogo, nel seno dell’ accademia delle scienze di Parigi, ad alcune considerazioni I71 importanti , che esporremo brevemente , premettendo una succinta narrazione del fatto. Un inglese per nome Drake, di circa 50 anni, portava seco da Londra tre serpenti a sonaglio ( crotalus hRorridus) e diversi giovani cocodrilli. Arrivato a Roano, si accorse che il più bello dei tre ser- penti era morto per il freddo provato nel viaggio , a maJgrado delle precauzioni da lui prese. Però estrattolo con un paro di tenaglie dalla gabbia , collocò questa contenente gli altri due serpenti, che sembravano languidi, vicino ad una stufa. Quivi eccitandoli con una bacchetta, gli parve osservare che uno di essi non desse più segni di vita. Volendo assicurarsene , ebbe l’ imprudenza d’aprir la gabbia, e prendere per la testa e per la coda il serpente, il quale volgendo ad un tratto la testa, lo morse insinuando uno dei suoi denti nella parte esterna della m ano sinistra. Il sig. Brake gettò un grido, e ri- mettendo il serpente nella gabbia , ne ricevè un altro morso sulla faccia interna della mano stessa. Chiese tosto un medico, e dell’acqua, prima della quale avendo incontrato del ghiaccio , fregò sopra que- sto la mano offesa. Dopo due minuti si, fece ura legatura al polso. La di lui agitazione andava crescendo, quando giunse il medico, che cauterizzò la parte col fuoco, e gli fece bevere un mezzo bicchiere d’olio d'oliva. Dopo ciò parve che egli riacquistasse la sua tranquil- lità ; ma dopo alcuni mivuti, i più funesti sintomi tolsero ogni «pe- ranza di salvarlo , e morì otto ore e tre quarti dopo l'avvenimento. Il cadavere dissecato non presentò alcura lesione; niuna alte- razione potè osservarsi nemmeno nel cervello e nella midolla spinale, ma solo un leggero rossore nella membrana che riveste questi orga- ni; niun segno d’infiammazione offrivano le vene, ma in quelle della parte che aveva sofferto il morso si trovava molto sangue rappreso. Ad evitare il rinnuovamento d’ accidenti così funesti, i medici di Roano banno proposto d’invitare l’autorità ad ordinare, che chiunque voglia esporre alla pubblica curiosità dei serpenti ve- lenosi , debba toglier loro i denti che servono a trasfondere il vele- no , e che debba tenersi provvisto di ventose , e dei mezzi necessarii a cauterizzare. La commissione dell'accademia, approvando quella proposi- zione, osserva che l’ estrazione dei denti deve esser rinnuovata ogni due o tre mesi, giacchè in questo tempo si riproducono. Essa raccomanda ancora come un mezzo molto efficace il succiamento delle piaghe. Il sig. Magendie ricorda l’utilità delle legature. Diversi membri crederebbero conveniente che fosse assolutamente proibito espor re animali velenosi alla curiosità del pubblico. 172 Li sig. Geoffroy fa sapere che il serpente il quale aveva morso il sig. Drake essendo stato disseccato al museo di storia naturale , ed uno dei preparatori essendosi fatta inàvvertentemente una leggiera incisione collo strumento che otto giorni prima era stato impiegato nella dissecazione , subì accidenti molto gravi, come il gònfiamento della mano, l’ ingorgo doloroso alle glandale dell’ ascella, ec. Il sig. Coguebert Monteret addace una nuova ragione per proi- bire assolatamente l’ introduzione dei serpenti a sonaglio vivi ; que- sti animali potendo vivere e riprodursi nei nostri climi , sarebbe da temersi che sfuggendone alcuni , si propagassero. Ù Il sig. Dumeril osserva che gli »ccidenti prodotti dal morso del serpente a sonaglio sul sig. Drake sono stati molto più pronti e più terribili di quelli che quel morso suol prodarre in America. Il sig. Bosc , confermando quest’ asserzione, osserva che il serpente di cui si tratta è il più pacifico fra gli animali velenosi ; che non si fa ag- gressore , meno il caso che gli sia impedita la fuga, e che non morde se non in casi estremi, Esso sig. Bosc ha veduto più di 30 persone morse da serpenti a sonaglio, niuna delle quali è morta. Egli ha bensì veduto morire un cavallo, che era stato morso nella lingua. ARTI INDUSTRIALI. È stato scoperto nei contorni di Besangon un nuovo minerale, che alcuni saggi hanno fatto riconoscere capace d’ utile applicazio- ne alla pittura. Esso dà un colore bruno-nocciuola , che non è alterato da veruno degli agenti fisici e chimici che danneggiano i colori delle pitture, e conserva lo stesso tono, sia che s’ impieghi ad acqua , a colla, a gomma, a vernice, o ad olio. Mescolato alla biacca riesce mirabilmente per il passaggio dal chiaro allo scuro nelle carnagioni. Gli è stato dato il nome di bruno di Burgmont. Il sig. Steward , abile meccanico di Filadelfia, ha inventato una macchina, mediante la quale si fabbricano con somma facilità e prontezza i cardi da cardare il cotone e la lana. Questa macchina piega il filo d'acciaio, e lo taglia della lunghezza conveniente; buca il cuoio e vi fissa i denti, cosicchè rende finito con una semplice operazione meccanica un cardo della lunghezza e larghezza oppor- tuna , senza altro sforzo che quello di girare un manubrio, e con tanta forza quanta basta a far muovere una mola. Questa macchina finita ed in grado d’ operare non costa che cento tallari. È stato verificato che esistono nel Regno Unito della Gran 173 Brettagna 15,000 macchine a vapore, alcune delle quali d’ una forza enorme. Per esempio ve n'è una nella provincia di Cornovaglia ' della forza di 600 cavalli. Ammettendo che la potenza media di que- ste macchine una per l’ altra sia di 25 cavalli , la somma totale delle loro forze equivarrebbe a quella di 375,000 cavalli. Secondo i cal- coli di Watt la forza d’an cavallo è eguale a quella di cinque uo- mini e mezzo ; dunque la forza delle macchine a vapore che sono in azione nell’ Inghilterra equivale a quella di quasi due millioni d’uo- mini. Siccome poi ad alimentare un cavallo per il corso d’ un anno si richiede il prodotto di due acri di terreno , ne risulta che la sosti- tuzione delle macchine a vapore ai cavalli, come forza motrice , risparmia e lascia ai bisogni degli abitanti della Gran Brettagua , o ad altri usi utili 750,000 acri di terreno, Il sig. NMewmark, a preservare i legnami da costruzione dalle alterazioni cai vanno soggetti, pratica il seguente processo, ten- dente ad introdarre fra le fibre del legno , o nei suoi pori, piccolis- sime pafticelle di alcune materie metalliche, o altre sostanze ve- lenose , che ne rispingono quegli animaletti, e quei funghi o altre pianticelle , che sogliono stabilirvisi. Egli prende un gallone d’olio di lino, a cui aggiunge tre once di solfato o d’ acetato di rame, tre once d’ arsenico bianco , e tre once d’ allume, facendo bollire insieme il tutto finchè le materie sieno ben combinate all’ olio. Preparata così la mescolanza , si pone in un vaso adattato a ricevere i pezzi di legno sui quali si deve operare , e che vi s'immergono, facendoli bollire nella dissoluzione per tre o quattro ore , più o meno, secon- do la grossezza dei pezzi di legno. L’ autore consiglia di lasciare i pezzi immersi nella dissolu- zione finchè siano raffreddati, acciò i pori del legno possano esser cempletamente ripieni dall’olio e dagl’ ingredienti minerali. Ma ciò non è assolutamente necessario, Quando illegno è destinato a restare immerso nell’ acqua , si può sopprimer l’ allume. GEOGRAFIA E VIAGGI SCIENTIFICI, Alcuni giornali hanno dato , e tutti o quasi tutti hanno poi ri- petuto , la nuova della morte del maggior Zairg , intorno alla qual nuova sono state fatte alcune critiche osservazioni di qualche peso. A farle conoscere aì nostri lettori, riferiremo quì letteralmente parte d’un articolo del Globo (8 maggio 1827) in cui quel giornale dà conto della seduta che la società di geografia di Parigi tenne il dì 4 maggio, » » 174 «Il sig. Jomard presidente, richiamando l’attenzione della com- missione centrale sulla nuova data dai fogli pubblici, della morte del maggior Laing, fa diverse osservazioni, le quali permettono ancora di dubitare di questo deplorabile avvenimento. E questa la terza volta , dice il sig. Jomard , che viene annunziata la morte di quest’ intrepido viaggiatore. La prima volta che questa voce si sparse ; il maggior Laing aveva lasciato di poco Ghadames, La se . conda volta alcuni arabi trovarono, nei contorni di Tombouctou, an arme che aveva appartenato ad esso; ne fa concluso che egli era perito ; eppure ciò era falso, giacchè nel tempo stesso in cui si formava questa congettara , il maggior Renorell, riceveva dal suo amico la nuova del suo passaggio a Tombouctou, e dell’escur- sione che egli faceva al sad di quella città. Il sig. Jomard pensa che questa terza nuova non meriti maggior confidenza delle due prime: Egli fa osservare che la lettera che si cita è del 5 aprile, e che sarebbe arrivata a Parigi in 24 giorni , primo ‘esempio d’ana corsa così rapida. In oltre viene annunziato che 30,000 Fellatahs si sono sollevati, esigendo che fosse dato loro nelle mani il viag- giatore europeo ; che il re di Tombouctoa si è dichiarato suo pro- tettore, ma che non ha potuto impedire che il maggiore fosse vittima della barbarie di quei 30,000 Fellatahs. Nel 1825, pro- segue il sig. Jormnard, una donna regnava a Fombouctou, e quì si parla d’ un re. I Fellatahs si sollevano: ma in tal caso quanto mai son cambiate le cose! Come mai questi popoli che hanno fatto ac- coglienza agl’iuglesi, divengono ad un tratto i loro più crudeli nemici , quando appunto il più potente dei loro principi scrive al re d'Inghilterra una lettera piena delle più vive testimonianze d'amicizia, ed in cui manifesta il desiderio di vedere degl’ inglesi risedere presso la sua persona! Certamente ciascuna di queste ra- gioni presa isvlatamente sarebbe senza forza, ma, riunite, esse danno luogo a dubitare. Speriamo dunque che una muova più felice verrà presto a distruggere la spiacevole impressione che la lettera del Cheich di Ghadames ha prodotto. La stessa nuova an- nunzia che è stato trovato un manoscritto completo di Ebn-B.3- touta , ed il manoscritto d’ una storia di Tombouctou scritta da un arabo. Disgraziatamente bisogna dubitare in egual modo del- l’ esistenza reale di questi due manoscritti. « Il sig. Alessandro Barbier du Bocage presenta alcune consi- derazioni in appoggio a quelle del sig. Jomard. Si sa che a mal- grado del favore accordato dal dey di Tripoli ai viaggiatori inglesi, gli arabi che fanno il piccolo commercio da ‘Tripoli nel Soudan, oppongono in generale grandi ostacoli ai successi dei viaggiatori , 175 »» temendo di perdere la loro preponderanza cominerciale in quelle » contrade,e di vederla passare nelle mani degl’inglesi. Niuno ignora »; che i loro intrighi impedirono principalmente che il sig. Cla pper- », ton si portasse a Vy/fé ad a Yaouri sul fiume Kowarra, com’ egli », ne aveva il progetto, allorchè giunse a Sakkatoo. La nuova è ve- » nuta per mezzo degli arabi di Ghadaines, i quali fanno una gran »» parte del commercio del Soudan. Non si potrebb' egli pensare » che gli arabi cercassero di disgustare gli europei d’intraprese, »» alla non riuscita delle quali st credono così vivamente interes- » sati?,, ll SOCIETA SCIENTIFICHE E LETTERARIE. I. e R. Accademia dei Georgofili. Adunanza del 6 maggio. Il sig. vice presidente marchese Ri- dolfi aprì e presiedè la seduta. Letto il processo verbale dell’antece- dente adunanza , il segretario delle corrispondenze rese conto delle molte opere inviate recentemente dai loro autori , dal che apparisce quanto si vada sempre maggiormente estendendo .la corrispondenza di questa accademia con i scienziati e cou le dotte società estere. Ebbero quindi luogo due lezioni di turno ed una spontanea; la prima delle quali dell’accademico sig. dott. Antonio Moggi destò nella scelta udienza una viva ansietà , come che tendente essa a per- suadere quanto saria utile al nostro paese la compilazione o di una raccolta metodica delle leggi relative all’agricoltura ed all’ammini- strazione , o di un progetto di codice rurale e amininistrativo; per cui l’autore vi manifesta il desiderio d’ interpellare l'oracolo del Sovrano, se nella sua alta saviezza riputasse conveniente che l’I. e È. Accademia dei Georgofili si occupasse della raccolta delle une o del progetto dell’altro. In seguito il sig. avv. Paolini, supplendo per il sig. dott. Carlo Passerini assente, seguitò la continuazione della sua storia statistica del Pistoiese, e trattò questa volta più specialmente dei rapporti della forma topografica di quel territorio con la sicurezza interna degli abitanti e con le vicende dell’agricoltura. Finalmente il sig. Lorenzo Turchini espose. un suo ingegnoso e semplice meccanismo ; atto ad impedire alle formiche il trasporto delle granella fuori dei magazzini o granai. Dopodichè l'adunanza pubblica restò sciolta. 176 Società toscana di geografia, statistica e storia naturale patria. Seduta del 27 maggio. La sorte chiama il sig. march. Gino Capponi a cuoprire il seggio del presidente ; in seguito di che il se- gretario degli atti, letto il processo verbale della precedente seduta, dà comunicazione di una lettera del sig. Spalla scultore di S. M. Sarda in Torino, diretta al socio corris pondente sig. Marco Borrini, con la quale lo informava di quanto avessero superato la di lui aspet- tativa diversi grandiosi massi di marino bianco statuario delle cave del monte Altissimo , nel Pietrasantino, tanto per la loro candidezza e uniformità di grana, quauto per la facilità con che si vanno pre- stando ai colpi dello scalpello. Quindi il sig. prof. Nesti, reduce da una sua escursione nella Provincia inferiore senese , fatta in compagnia del sig. conte Girola- mo Bardi, rende conto alla Società di varie ed interessanti osserva- zioni geoguostiche e geologiche da esso lui avvertite in quella gita , e specialmente della varietà e disposizione delle rocce di origine ma rina, terrestre e vulcanica trovate nei contorni di Soana, di Pereta , di Sorano, di Pitigliano e del monte Argentaro. Quindi fa parola della magnifica raccolta di crostacei fatta in Siena dal prof. Marzi (circa 610,000 individui ) rinvenuti da esso lui in Toscana, e la mag- gior parte nel Senese, fra'quali molti non prima di ora riscontrati fra i fossili, e perfettamente nelle loro forme e colori conservati. In seguito il sig. Emanuelle Repetti, stato nominato nella pre- cedente adunanza relatore di uno scritto sulle terme rosellane, ha preso da esso occasione di rilevare il sassidio che talvolta può recare lo studio della storia naturale all’archeologia figurata, architettonica e grafica. E di tal sussidio egli siè giovato per provare che ì ruderi delle antiche terme di Roselle non appartengono ai tempi etraschi, nè a quelli che immediatamente gli successero: avvegnachè i fram- menti di pavimento a mosaico di opera tessulare , come anche i leo- ni servienti a gettare l’ acqua nei sottostanti bagnetti, furono lavo- rati in gran parte con marmo bianchissimo delle cave di Luni, qualità che venne ivi scoperta intorno all’età di Plinio. Indi richiaman- do eglia rivista i più distioti scrittori che di quelle acque termali, e delle loro virtù fecero parola, accennò fra i primi il senese Simone Tondi, come quello che, fino del 1334; ebbe ordine dal Consiglio dei Nove di visitare il territorio della repubblica per farne una relazione statistica : la quale può dirsi il primo saggio di questo genere sorto per opera di un governo toscano. Alla stessa epoca le terme di Ro- selle erano di già dirute , nè più vi si pose riparo , sino a che per le uh i benefiche cure di FERDINANDO il Buono farono esse dai fondaneuti rifabbricate. Parlando poi delle qualità fisico-chimiche di queste co- me di altre vicine sorgenti minerali loro analoghe, le quali scaturi scono alla base dei monti di Roselle , d’ Istia e di Moscona, parve al redattore esservi luogo a sospettare che il loro fomite sia per essere alquanto profondo, e forse di origine non diversa da quelle termali che in copia sgorgano dalla pendice meridionale dell’altima gio- gaia che separa la Maremma di Grosseto e di Soana dalle crete senesi. Sall’efficacia delle acque di Roselle, oltre il sollievo che arrecano alle affezioni cutanee, egli aggiunse, essere state queste riconosciute mirabili contro le doglie reumatiche, conciossiachè persone degne di fede - assicurano di aver veduto condurvi in lettiga malati di ogni età, obbligati al letto duravte l’inverno e parte della primavera, ri- tornare di là a piedi al loro paese dopo otto giorni di bagnatura. Gran danno, che presso a sì grande antidoto serpeggi un invisibile veleno, per rendersi nella calda stagione micidiale a segno da dovere qui con rammarico ripetere con Tibullo. i Unda sub aestivum non adeunda canem! Quali voti pertanto dovranno appendere i grossetani, se ai be- neficii di un GRAN PADRE corrispondono le sapienti misure teslè | deliberate dall’AUGUSTO SUO FIGLIO, ad oggetto d’impedire il fatale impaludamento del torrente Bruna, e la promiscuità delle acque marine con quelle terrestri che sembrano rendere , per vasto tratto di paese , pestifera il lago di Castiglione ? Finalmente trattiene la società il sig. dott. Gio. Bat. Magini con una sua ben ragionata memoria, tendente a stabilire alcune massime preliminari opportune alla confezione di un progetto dettagliato per la compilazione della statistica toscana. Alla quale memoria ser- vivano di corredo tre modelli fatti per distinguere la popolazione in tre repartizioni diverse. Il 1.° concerne la nota delle famiglie colo- niche o coltivatori in proprio, comunità per comunità ; il 2.° la nota delle famiglie mestieranti; e il 3,° delle famiglie non appartenenti alle due classi sopra indicate. Le stesse note si trovano poi suddivise in varie colonne, le quali servono a indicare il numero degl’individui componenti ciascuna famiglia distinti in maschi e in femmine, in im- puberi, in adalti celibi, in maritati e in vedovi. Nella nota n.° 1, alle già accennate repartizioni si aggiungono quelle relative all'economia agraria del predio lavorato dalla famiglia per numerare la qualità del bestiame esistente, e lo stato attuale del podere, cioè se è vestito di viti, di ulivi, di castagni, di bosco, di gel- si; e se la famiglia colonica 0 proprietaria si applica ad altre indu- T. XXVI. Maggio. t2 178 strie, come al governo dei bachi da seta, ai lavori di cappeili di pa- glia, o se fila per fuori. Nella nota n.° 2, oltre la indicazione del mestiere che dà la su- sistenza alla famiglia, e del numero relativo degli individai di vario sesso e stato componenti la medesima, si aggiunge il numero e qua- lità del bestiame di sua proprietà, e che suole impiegarsi ad usi non direttamente agrari; non che il numero delle vetture a due e a quat- tro ruote. Le successive colonne sono destinate a denotare le altre industrie che si esercitano dagl’ individai appartenenti alla famiglia medesima, riservando alla colonna delle osservazioni l’ avvertire, se qualcuno di essi individui esercita una professione diversa da quelia del capo di casa, e se ba o nò bottega in proprio. Nella nota n.° 3, oltre le avvertenze prescritte nella nota pre- cedente, vi si aggiungono quelle più speciali enunciate ne] di lei fron- tespizio circa le condizioni dei capi di famiglia secolari o ecclesia - stici , ec. Dopo ciò la società passa alla elezione di varii personaggi stati proposti per socii. Storia ed analisi dell’acqua acidula minerale di Montione presso Arezzo. = Sotto questo titolo e colle stampe di Luigi Pezzati è venuta in iace an operetta del dottore Antonio Fabroni d'Arezzo. Questo lavoro, che l’autore ha anche offerto in dono alla società di geografia, statistica, e storia naturale patria, di cui è socio,ci è non solo sembrato pregevolissimo, ma desidereremmo che, preso a modello da quelli che forniti delle opportune cognizioni si trovano a portata d’ esaminare altre porzioni del territorio toscano, nelle quali s’° incontrino acque minerali o altri prodotti importanti , potesse impegnarli ad illastrare egualmeute e quelle e questi , con- correndo in parte al fine lodevolissimo di quella società. L’autore ha prima diviso il suo libro in due parti, storica l’ana, chimica l’altra, suddividendo poi e quella e questa in più sezioni. E quanto alla parte storica, tre ne sono le sezioni, la prisma delle quali contiene la storia cronologica della sorgente di Montione. In essa, in- dicata la posizione del villaggio di Montione, ove sembra probabile che esistesse uma delle antiche manifatture figaline, per cui già fu celebre Arezzo , e che vi passasse molto vicino la via tnilitare Cassia, si determina il sito onde scaturisce la sorgente minerale, e sì rintrac- ciano le poche notizie che intorno ad essa si trovano scritte ; fra le quali tengono distinto luogo la descrizione fattane dal celebre Andrea Cisalpino , e le osservazioni del dot. Giovanni Targioni Tozzetti. Si accenna quindi come, fattane nel 1807 e pubblicata nel 1808 una pri- ma analisi chimica dall’ autore stesso in compagnia del dot. Giusep- 170 pe Giuli , ora professore all’ università di Siena , fosse nel diga. ‘ sunto il progetto, inutilmente concepito dagli antichi, di allacciare quest’acqua per renderne più ricca la sorgente, e fosse condotto a felice fine nel 18r8, con aggiunta anche di qualche comodo per i bagnanti ; dopo di che per le care munifiche del Granduca FERDI- NANDO III di gloriosa memoria , fu provvisto stabilmente alla con- servazione della sorgente ed all’ampliazione di quello stabilimento allora nascente, La seconda sezione della prima parte concerne alla storia natu- rale dell’ acqua di Montione. Però vi si espongono le sue proprietà fisiche , e vi si fa conoscere il suolo onde scaturisce , e le più nota- bili produzioni naturali che vi s° incontrano ; fra le quali trovandosi una quantità considerabile d’ossa fossili di varie specie d’ animali , nel parlare di quelle d’ elefante, che vi sono ovvie, 1’ autore confata vittoriosamente l’ opinione che le ripete dagli elefanti discesi in Italia con Annibale, Così all’ occasione di descrivere un argilla cerulea molto comune in quel territorio , discorre eruditamente intorno ai vasi fittili aretini di due epoche distinte. L’ autore compie questa terza sezione esponendo le sue nuove ed ingegnose idee intorno alla formazione ed origine dell’acqua minerale acidala di Montione, e che egli crede comuni all’ acqua minerale di Chitignano , ed a_va- rie altre. Di due sezioni si compone la seconda parte, o parte chimica. Si espongono nella prima le ricerche per le quali sono stati. ricono- sciuti i principii che mineralizzano quell’acqua. Quanto ai. principii volatili o aeriformi, l’autore distinguendo gol sig. Gimbernat dal gas disciolto nell’ acqua quello che , sollevandosi dal terreno, non fa che traversarla per disperdersi nell’atmosfera, oltre i mezzi impiegati per scuoprir la natura sì dell’ uno che dell’ altro , fa anche conoscere un semplice ed ingegnoso apparato di sua invenzione per raccogliere il primo, e determinarne esattamente la quantità o volume, Nel- l’ esporre le ricerche per le quali ha riconosciuto i diversi acidi e le diverse basi, e però i sali contenuti nell’ acqua esaminata, insegoa come si giunga a separare uno dall’ altro i carbonati di calce e di iagnesia con nulla più che condurre in un certo modo l’ evapora- zione della soluzione comane. Nella seconda sezione della seconda parte si determinano le proporzioni dei principii miveralizzanti l’acqua di cui si tratta. A tutto questo viene appresso un appendice, in cui si danno non poche notizie intorno alle acque minerali di Chitignano, di Pergine o Poggibagnoli, e di più altre della pianura aretina e delle sue adiacenze. 180 Società medico-fisica fiorentina, Adunanza ordinaria del 18 Marzo. Dopo la consueta lettu- ra ed approvazione dell’ atto dell’ antecedente seduta, il segretario delle corrispondenze donò alla società a nome dell’ autore due ‘ope- rette del sig. dott. Andrea Evasio Gatti, di cui una ‘ba per titolo: del sangue , e del salasso considerati sotto nuovi rapporti; e verte l’ altra su i principii d' ideologia. Indi;il segretario degli atti dot. Del Greco valendosi di due uovi umani da lui notomizzati, uno dei quali raccolto dal prof. Betti nella prima settimana , l’ altro da lui nella seconda dopo la concezione , ina rimasto nell’ utero probabilmente tre mesi , della quale epoca si credè incinta non a torto la madre, che ne abortì, emesse alcuni cenni sull’ Embriogenìa delle prime due settimane dopo il concepi- mento. Incominciò dal constatare su quei prototipi come chè im- perfetti l’esistenza d' un fluido simile all’ umor vitreo nella cavità del corion, e come questo traversato da una membrana incolora in varie direzioni , l’ irreperibilità della pretesa allantoide, la forma piriforme dell’ amnios sacco cieco ripieno d’ un fluido limpido soltan- to prima delle due settimane , e la presenza del germe sotto forma d’ un corpo bianco-gialliccio appena una linea in grandezza, appia- nato nel mezzo più rotondeggiante negli estremi, gelatiniforme , ed estrinseco (sebbene connesso per mezzo d’esile membrana diafana) al sacco amniotico , da cui può sollevarsi senza che questo sia aperto , e a cui aderisce all’ 8.° giorno per poi pevetrarne la cavità al 16.° Cennando finalmente le novissime leggi embriologiche del dott. Po- ckels di Branswick , le quali ritenne a scorta nelle sue indagini circa la presenza , e primordiale strattura delle vessichette eritroide e ombelicale, e loro canali, organi tutti essenzialissimi all’ ulteriore sviluppo embrionale, esemplificò alcuni vizi primordiali di confor- mazione in quegli uovi umani, la distrazione cioè della vessichetta ombelicale, e lacerazione dell’ eritrorde, e sue appendici nell’aborto di 2 settimane, e la fusione d’ ambedue le vessichette nell’ altro d’ 8 giorni, dai quali vizi inferì l’insuscettività dell’ ulteriore loro in- cremento , e perciò la causa della precoce loro espulsione dalla matr ice. Disse quindi il sig. dott. /ippi una sua memoria intesa a ri- spondere a quella letta dal sig. Gamberai nell’ adunanza dello scorso Gennajo. E per attenuare il valore dell’autorità da questo allegate per rivendicare a detrimento del dott. Lippi la priorità della scuo - perta dell”inosculazioni linfatico-venose, fece rilevare non essere in 181 quelle citazioni secondo lui verificata la natura di quei vasi linfatici, nè la loro qualità d’ efferente , o d’ inferente, nè la loro costanza , né il lor numero, nè il punto di lor partenza ; e dal difetto di siffatta verificazione dedusse essersi tali anastomosi tenute finora in conto d’aberrazioni della natara, e non di sistema costante di vasi, come lo mostrano a suo parere il silenzio, e l’inconsiderazione osservata a lo- ro riguardo dagli Haller, /Vin@îow, Sabatier, Cuvier, Vicq d’ Azir, Portal, Sommering, Bichat, Meckel, Adelon, Magendie , Semen- tini, e Tommasini. Ritenendo in seguito per certo, che il sig. Gam- berai opini , che l’ assorbimento sia repartito col sistema venoso , lo invitò a sostenerne la veracità col mostrare l’ esistenza dei capillari venosi liberi , la loro facoltà assorbente , e la loro reperibilità nelle membrane , ove ha luogo l’assorzione , il che riuscì fino ad ora fru- straneo nei tentativi dell’autore , che negò la partecipazione dei vasi sanguigni alla struttura delle membrane muccose e sierose, insuscet- tive però secondo lui d’ infiammazione, sebbene erronea mente s’opi- ni in contrario daltrovarle morbosamente arrossate per la sottoposta cellulare infiaminata. E preso quindi a specchio delle odierne no- zioni sul sistema linfatico l’ illustre Mascagni, dichiarò che l’esclu- siva dell’assorbimento rimessa in dubbio a questo sistema dalle espe- rienze del Magendie, del Tiedmann , e del Gmelin, veniva riconfer- mata dai molteplici innesti linfatico-venosi da esso lui in ogni dove, e in ogni modo dimostrati. Dal complesso dei quali argomenti con- chiuse , che non esisteva rapporto alcano tra la scarsezza delle co- gnizioni di tali innesti possedute dagli autori citati dal sig. Gamberai, e lo stato attuale della scienza ; e dichiarato insussistente |’ assorbi- mento venoso pose fine al suo scritto sentenziando coll’ illustre fisio- logo di Padova essere inutile l’ insistere maggiormente a rispondere alle sognate prove dell’ assorbimento venoso, Finalmente la società fu presentata da parte del sig. Bardi Chi- rurgo d’ un fegato di gallina del peso di 13 oncie, del volume cioè quadruplo dello stato naturale, il quale era d’altronde sano nella sua strattura ; dopo di che l’ adunanza fa sciolta. Adunanza ordinaria dell’8 Aprile. Alla prima lettura di turno supplì il socio prof. Betti col rapporto , di che fu incaricato insiem col sig. dott. Ronci dalla società, sulla dissertazione anato- mico-zootomico-fisiologica ec. già pubblicata dall’ altro socio sig. dot. Lippi. I relatori plauso facendo ai lumi e al discernimento di quest’ultimo, che pervenne a ben differenziare il tipo sessuale ma- schile di quei due individui mal conforinati per ipospadia di terza specie , e creduti impropriamente femmine e ermafroditi dal volgo, concorsero nell’ opinione dell’ autore, che non ravvisò.in essi pro- 182 i miscuità alcuna di parti virili e muliebri; ma da questi esempi trasse il dott. Lippi argomento di negare la possibilità di fabbrica androgina , o ermafrodisiaca tanto nei mammiferi ; che nei volatili. Su di che di ssentendo i relatori, dichiararono non repugnar loro in grazia della rarità il prestar fede al caso d’ermafrodismo umano descritto dal Petit, e secondo loro non validamente infirmato dal dottor Lippi, non che a qu@Mli riportati dal Maret (1), e dallo Schrell (2), ed a quello osservato a Parigi nel 1777 (3). Che se la distanza di luogo e di tempo infievolisse la credenza nei serriferiti esempi, come recusare, dissero, piena fiducia alla pe- rizia e buona fede impareggiabili dell’iminortai Mascagni , che la - sciò pur egli descritta, e delineata. la riunione degli organi genitali d’ambo i sessi in un individao della specie bovina ? (4) Passando quindi ad esaminare la servibilità delle macchinette proposte dal dott. Lippi per ovviare all’ipospadia di terzo genere e all’impotenza per difetto d'intargidimento dell’organo eccitatore maschile , rite- nendone |’ efficacia per non anche sanzionata dal fatto, ravvisarono in qaelle un obice insormontabile all’ immediato attrito erotico nel secondo caso. Impossibile giudicarono poi l’ applicazione della mac- chinetta per tal modo che nel prio caso cioè nell’ ipospadia di ter- za specie rimanga in sito il ineccanisino nei moti necessari allo svi- luppo dell’orgasmo ejaculatorio; inefficace reputarono l’apparecchio per il difetto dii temperatura necessaria alla fecondazione , per l’ in- compatibilità della simultanea immissione del macchinamento, e del pene ipospadiaco |’ un dall’altro disgiunti, o per la mediata confri- cazione, che l’organo eccitatore risentirebbe nel caso che agir do- vesse nascosto nell'amminnicolo imaginato dal dott. Lippi. Peri quali mancamenti accordando la preferenza al mezzo di fecondazio- ne artificiale messo in opra con successo dall’Funter, cioè lo schiz- zetto riscaldato , riprovarono i meccanismi in questione come non confacienti nè allo scopo fisico, nè al morale, ritenendo per leciti solo quelli che suppliscono alle mancanze in tal modo, che quanto al- l’atto pratico della consumazione del matrimonio si osservino e si conservino i modi , e gli usi dalla natura ordinati, e dalle leggi del pudore sanciti o permessi; e alla confezione di questi sperarono che con ulteriori miglioramenti arrivar possa l’autore della Dissertazio- ne anatomico zootomico- fisiologica. (1) Mémoir; de Dijon. Tom. II. p. 157. (2) Schrell in Schenks med. chir. pract. Archiv, Band. 1. Wien 1804. (3) Gargon, et fille hermaphrodites. Patis 1977. (4) Atti dell’accad. sanese vol, VIII. 183 Quindi il sig. Gumberai espose un quadro storico dei più va- lenti e rinomati medici toscani sì antichi che moderni, e ciò a fine d'animare altri all’intrapresa d’an patrio lavoro interessantissimo , quale sarebbe secondo lui la coordinazione e la forbitura di sì fatti materiali per la confezione d’una storia medica patria. Invitando alla quale opera il prefato consocio col novero dei più distinti cultori delle mediche discipline nel nostro paese, non mancò di rilevare, co - me si fosse la chirurgia disgiunta dalla medicina solo nei bassi tempi, quando la scienza cioè rimase stazionaria, se non degradò; e interpo- lando ai suoi cenni storici degli utili riflessi rimarcò , che Antonio Benivieni medico fiorentino, sullo spantare del secolo XV, gettò la pietra fondamentale della patologia; che essendo stato Antonio Bene- voli un oppugnatore della cara dei ristringimenti uretrali co} cau- stico molto prima che l’ Hunter vantasse quella pratica, dovea ri- guardarsi un tal metodo d’origine più antica dell’inglese riformatore, e che il Masotti par nostro concittadino imaginò un nuovo dilatatore dell’ aretra muliebre per il perfezionamento della litotomia nelle donne senza il taglio, metodo, che ripristinò non ha guari il celebre Astley Cooper servendosi d’un dilatatore consimile, il che pose fine all’Adunanza. Accademia di Lettere e Arti in Pistoja. Seduta straordinaria de’ 20 maggio 1827. — L'Accademia pi- stojese, ragguardevole fra più altre che adornano questa gentile To- scana , ha ormai preso il costane di rendere ogn’anno quelli ch’essa chiama onori parentali a qualche grande italiano. Molti de’ nostri lettori si rammenteranno , spero, d’un ragguaglio , inserito nel nu- mero diciassettesimo di questo giornale, intorno alla solenne adu- nanza tenuta dall'Accademia nell’ aprile del 1822 in onore di Tor- quato Tasso. Scrisse quel ragguaglio, ch’ or giova ricordare a chi lo avesse dimenticato , il bravo Pietro Petrini di Pistoja , morto puco appresso (appena eletto professore di matematiche applicate nello stadio di Pisa) e di cui rimarrà lungamente il desiderio. In esso egli espose con molta eleganza di modi e molto calore di sentimento ciò che l'Accademia proponeva a sè medesima coll’istituzione de’ suoi parentali, di cui l'adunanza indicata era una priinizia. Solo ta- cque ciò che ho saputo pocanzi da alcuni suoi amici e colleghi , che tale istituzione veniva primieramente da lui; ed io godo di poterglie - ve qui dare il vanto che gli è dovuto. Egli pure godeva, nel raggua- glio che già si disse, di dar vanto a que’valentuomini, che nel 1821 celebrarono in Roma l’anniversario di Dante , e facea sentire che il »84 pensiero de’parentali eta stato ispirato dal loro nobile esempio. Sem - bra assai probabile, che l'Accademia pistojese avrebbe cominciato da quelli di Dante medesimo (26 Jov-e principium), se non fosse stato il timore che si prendesse per una copia servile una generosa imita > zione. Fors’anche, siccome composta principalmente di giovani , fa indotta a cominciare da quelli del Tasso per singolare affetto verso un poeta, che tanto ci diletta nella più florida età , o per sentimento profondo delle sue sventure , di cui si vorrebbe offerirgli qualche men tardo compenso. E forse vi fa indotta da motivi poco dissimili da quelli, per cui nel 811 l'Accademia fivrentina della Crusca inau- gurò , se così posso esprimermi, coll’apoteosi del nostro grard’epico il proprio risorgimento. Ma dopo i parentali del Tasso, i primi, che dall'Accademia pistojese si celebrassero, furono pur quelli del poeta sacro , ilquale sta a capo non solo dell’italiana ma d’ogni moderna letteratura. Passò fra gli uni e gli altri (di cui ci duole che all’Anto- logia mai non pervenisse lo sperato ragguaglio) un intervallo di quat- tro anni , ciò che sembra da attribairsi a imprevedute circostanze, che si opposero al voto della maggior parte degli academici. Quin- d’innanzi accadrà di rado che fra parentali e parentali passi più luù - g0 intervallo di un anno; e il publico ne ha buon pegno negli ulti- mi , celebrati un anno appunto dopo quelli di Dante (il 20 di questo mese) in onore di Cristoforo Colombo. Nessuno si meraviglierà che un’Accademia di lettere e d’ arti, prima che altri insigni maestri dell’ane o dell’altre, abbia pensato ad onorare l’insignissimo de’viaggiatori. S’egli non si annovera fra quei maestri, si annovera fra gli auspici dell’universale civiltà, che com - prende egualmente i progressi delle lettere e quelli delle scienze, i perfezionamenti dell’arti e quelli d’ ogni umana istituzione. Del re- sto, nessun più degno impiego delle lettere e dell’ arti italiane che il farne omaggio a tutti i sommi illustratori del nome italiano. E certo, per farne omaggio al Colombo, non potea scegliersi più oppor- tuno momento che quello, in cui il nuovo mondo da lui scoperto , sorgendo a nuovi destini, riflette sopra di lui una gloria novella, che torna a sommo splendore d’ un nome che ci è sì caro. Quest’idea mi parve dominante ne” versi e nelle prose, che si recitarono dagli acca- demici pistojesi nell'adunanza dei 20, e di cui riferirò i titoli, non quali veramente furono pronunciati dal loro segretario, ma quali mi vengono suggeriti dalla mia memoria e da quella d’un amico. Fu primo a dire Miccolò Puccini , 11 quale in una sua prosa, che può chiamarsi proemio, delineò a larghi tratti la storia del gran viaggiatore, rinfrescandola colle notizie raccolte da vari docu - menti pocanzi ancora inediti, e compiendola colla prospettiva di ciò . 185 che si va operando nel mezzogiorno dell'America. Indi altri degli ac- cademici, quasi a fregio de’primi tratti di tale istoria, recitarono al- cune composizioni poetiche: Domenico Stefani un’ode sul primo im- barco di Colombo alla volta d’un mondo che per lui solo non è fa - voloso; Francesco Trinci alcane sestine sul suo primo approdarvi fra lo stupore di chi lo accompagna e lo sbigottimento di chi Îo riceve credendolo un Dio ; Federigo Giunti alcene terzine sul suo ritorno dalla meravigliosa scoperta; e Pietro Qlal/di una canzone, ove al genio dell'Atlantico ; vaticinatore de’mmali che per colpa degli euro- pei affliggeranno l'America, quel grande risponde con un sublime silenzio, il silenzio del proprio genio che guarda ai secoli ancor lontani. Qui le recite cessarono per poco, onde lasciar luogo ai suoni ed ai canti, che la festività dell’adunanza, abbellita dal concorso delle più amabili persone della città, sembrava richiedere. Ne’ parentali del Tasso furono cantate le famose ottave poste in musica dal Zin- garelli. In quelli di Dante, a cui mi spiace sommamente di non ave- re assistito, si cantarono non so quali terzine del sommo poeta poste in musica da una gentile pistojese. Per quelli del Colombo , che, se mai fece versi (i suoi viaggi aatografi pablicati non è molto dal Na- varette fanno, fede ch’ei non fu straniero alle lettere) non curò di serbarli, bisognava comporne apposta , e comporli veramente can- tabili; il che non era sì facile. Pietro Odaldi, con quell’abilità di cui ha già dato più saggi, ideò e verseggiò una scena drammatica per musica, la quale fu distribuita in istampa, e in fronte alla quale pres- so a poco si leggeva così: Colombo fra i marinari spagnuoli ammauti- nati, che minacciano di gettarlo in mare: l’azione sincera mente istori- ca è sulla caravella del gran capitano il giorno sessantesimonono della sua navigazione all'America. ,, Un maestro di molta reputazione, an- ch'egli socio dell’Accademia , Luigi Gherardeschi, ha secondato mi- rabilmente le intenzioni del poeta così ne’cori de’ marinari , come nel recitativo e nell’arie di Colombo. La bella voce del Ceccherini , ch’io non so se sia accademico , ma che vorrei sentire in tatte le ac- cademie , ha data al canto dell’eroe tanto decoro e dignità, che mal - grado la difficoltà della cosa ha prodotta la più grata illusione, Molti begli occhi già invitati dall’accademico Puccini a posarsi sull’effigie di quest’eroe (il suo busto modellato da altro degli accademici, Bar- tolommeo Valiani, sorgea di faccia all’adunanza) vi si sono fissati con nuovo interesse. Molti cuori non ignobili, battendo con insolita forza, le hanno inviati i versi dell’altimo coro: “ Gloria al forte eroe te- muto — Del bel ciel d’Esperia onor. Al ripigliarsi delle recite si udirono primieramente alcuni cenni 186 di Zuzgi Dini sullo stato attuale delle scienze e dell’arti in A merica, a cui mi è grato d’aggiugnere la più recente notizia d’un istitato di,scien- ze lettere ed arti fondato nella republica di Colombia ; indi, a nuovo fregio d’altre delle principali circostanze della vita di Colombo, va- rie composizioni poetiche: una di Pietro Contrucci in ottave, in cui dipingevasi l’ingresso trionfale di Colombo in Barcellona ; un’ altra di Luigi Leoni in terzine, la quale intitolavasi Colombo in catene; e finalmente una terza di Cassiano Zuccagnini, pur essa in terzine, la quale avea per titolo Columbo morente confortato dalla gloria, E le prose e le poesie furono ascoltate tutte con piacere , e al- cune di esse con molta commozione. Mar forse non si udirono in una sola adunanza tante composizioni, dettate da ingegno sì diverso e con sentimento sì unanime. Verrà giorno sicuramente in cui, rin- novandosi in seno all'Accademia i. parentali di Colombo, o celebran- dosene altri, si diranno cose o più profonde o più peregrine che quelle che si dissero nell'adunanza dei 20. Ma anche allora si ricor- derà quest’adunanza con particolare dolcezza, come vera adunanza d’ amfci, tutti concordi nell’amore della patria comune e di quanto è nobile e generoso. Vorrei poter qui citare alcune delle cose più notabili da loro pronunciate , ma non posso fidarmi della mia memo- ria. Anche le men notabili pel pensiero mi parvero talvolta notabi- lissime per la grazia e per l’ ornamento , di che non mi feci meravi- glia, sapendo ch’era in mezzo ad accademici che fanno professione delle lettere più gentili. To non ho bisogno d’ indicare quelli tra essi che si distinsero più particolarmente : il nostro publico li conosce quasi tatti dalle composizioni che in varie circostanze hanno stampate. Indicherò solo un accademico più giovane degli altri, Luigi Leoni, il quale manifestò nell'adunanza dei 20 un genio poetico da nessuno sospettato , e riscosse gli applausi de’più difficili. S’egli comprende , come sembra, qual sia nel nostro secolo la missione d’ un vero poeta, l’Italia fra alcuni anni sentirà purlar molto di lui, e quelli, che tanto l’applaudirono la sera del 20, dovranno compiacersi d’avergli dato il primo e forse più potente incoraggimento. Assisteva all’ adunanza , fra le più graziose e le più colte per- sone della città, una specie di deputazione di tutta la Toscana e del resto d’Italia, che ne riportò seco le più dolci rimembranze. All’indomani questa deputazione, con molti de’soci dell’accademia, si trovò raccolta a poca distanza ;dalla città ne’ deliziosi giardini d’ uno de’soci medesimi, Niccolò Puccini, ov’era apparecchiato il banchetto dell'ospitalità. Fra.i vari discorsi, che il rendevano e più nobile e più caro, fu ricordato compirsi in quel giorno (21) il terzo secolo dalla morte d'un grande italiano, di cui, passeggiando i giardini, si era po- 187 canzi visitato il monumento. Quindi fu proposto e approvato ad una voce da quanti erano presenti, che l'accademia pistojese renderebbe a lui gli onori parentali dell’anno seguente. Convien credere, che nella prima adunanza successiva di tulti gli accademici siasi cangiato d’avviso, poichè nel breve ragguaglio che porge il Giornale di Lucca de’ parentali di Colombo, leggo che i seguenti si celebreranno a Mi- chelangiolo. Giunto il convito alla letizia dei brindisi, il nome de’più illustri italiani viventi fu acclamato con tanto amore con quanta venerazione si era pronunciato quello de’passati. E, prima che d’al- tri, si bevve alla conservazione della salate di Vincenzo Monti, augurando ch’ ei possa nobilitare colla sua presenza i futuri pa- reotali dell’Accademia di Pistoja, che gli avrebbe dato l’anno scorso con tanto trasporto il seggio dovutogli accanto al busto di Dante, e quest’ anno forse gli avrebbe consegnata una corona, per cin- gerne , frammessavi qualche gemma del suo tesoro poetico , l'im- mortale Colombo. i M. Accademia dei Tegei in Siena. Adunanza del 28 aprile — Il sig. Dott. Ferdinando Antolini andò considerando tutto ciò che alla fisica e morale cultura del- l’uomo nella sua età giovanile s° appartenga. Espose in una sua lezione il sig. Carlo Bianchi Paparoni /a necessità che ha di co- noscere i principii fondamentali dell’antiquaria chiunque visiti sta- bilimenti, o viaggi; ed indicò i libri oggi riputati su tal materia mi- gliori. Dissertò il Molt. Rev. sig. Don Massimiliano Cicali sull’origine del linguaggio. Fu proposto ed accettato per novello accademico il sig. dott. Antonio Tommasi: quindi fu sciolta |’ adunanza. Adunanza del 31 maggio. Il sig. dott. Francesco Bandiera lesse una dissertazione /ntorno agli studi delle donne. ll rev. sig. arciprete Gio. Batt. Vallecchi presidente dell’Accademia confutò la | general proposizione d’ un moderno scrittore asserente gli antichi | aver sempre e tutti creduto che il mondo dovesse essere eterno. Il sig. dott. Patrizio Muschi presentò all'Accademia una copia della sua traduzione delle stagioni di Thomson; e l'Accademia glie ne retribuì grazia acclamandolo accademico . ed incombensando il segretario a fargli di ciò convenevole partecipazione. Quindi fu sciolta l'adunanza. 188 Estratti delle memorie recitate nelle radunanze dell’Ì, e R.In+ stituto di scienze lettereed arti di Milano, negli anni 1826-27. Adunanza del dì 5 gennaio 1826. — Si proseguì la lettura della memoria del cavalier Morosi, già altre volte citata , sulla vera cagione delle disastrose esplosioni che avvengono nelle cal daie delle macchine a vapore , e sul modo di eliderle, Egli, in conseguenza delle osservazioni che ha fatte nello schianto di alcune di dette caldaie , è di opinione che questo spa- ventoso fenomeno noa avvenga soltanto per tensione del vapore in quelle condensato , ma ben anche per una reflaenza di moto pro- dotta dall’ istantaneo arrestamento del vapore medesimo nell’atto che il grande stantuffo si ferma per cambiare direzione. Allora , di- c’egli, tutto il vapore ch’ erasi messo in movimento , arrestato istantaneamente in corso , refluisce con impeto nella caldaia , come l’acqua nell’ ariete idraulico , ed a guisa d’un solido, urta, scuote e spezza le pareti di essa. Secondo i suoi calcoli quest’ urto ugua- glia quello che produrrebbe una colonna d’acqua che vi cadesse unita ed ugualmente velocitata, avente per base la caldaia me- desima, e per altezza quella delle atmosfere alle quali si riferisce la tensione del vapore condensatovi. L’ autore con alcuni esperi- menti idraulici si è studiato di far palese la grandissima analo- gia che passa tra la cagione di questo fenomeno e quella che pro- duce la rottura dei tubi e serbatoi delle foutane ad acqua com- pressa. Il pericolo dello scoppio delle caldaie cresce immensamente nelle macchine ad alta pressione; trovando egli che una caldaia la quale debba sostenere la tensione di due sole atmosfere, dovreb- b’ essere di tale robustezza di sostenerne quindici almeno per re- sistere all’urto. Le animelle o valvole di sicurezza comunemente praticate , possono , a parer suo, talvolta concorrere a produrne lo stesso disastro , respingendo addentro col loro violento cadere il vapore in quell’ istante che sfoga dalla caldaia ; mentre inutili riescono gli zaffi chiusi con leghe metalliche di facilissima fusio- ne, attesochè il calorico del vapore non ha parte in quel funesto accidente , quando è prodotto dalla causa sopra indicata. Conchiude pertanto che per rimediare al pericolo dovrebbesi * 1.° Abbandonare l’uso delle macchine ad alta pressione, spe- cialmente per ispingere le barche nel mare , ove alcune particolari circostanze rendono lo scoppiamento più facile. 2.° Costruire le caldaje di ferro ben purgato, molto fibroso, battuto e tirato ai magli, e non soltanto passato tra i cilindri lami- 189 natori, come ora quasi generalmente si pratica per oggetto di economia. 3.* Unire ad esse un grande recipiente d’aria , atto a smorzare l’impeto del vapore; ogni qualvolta refluisca in esse, nella guisa ap- punto che praticasi nelle macchine idrauliche di sommo sforzo e di getto continuo. i 4.° Fare in modo che l’ arresto del vapore succeda a poco a poco, onde non abbia luogo l’indicata refluenza. 5.9 Fissare orizzontalmente nelle caldaje che devono servire al moto delle barche, non molto al disotto del pelo dell’acqua bollente, un diaframma, in varii punti traforato , affinchè questa neli’ ondeg- giamento non sciarbi, ed agiti con violenza il vapore contenuto nelle caldaje stesse. 6.° Aggiungere alle valvole di sicurezza un volano, il quale im- pedisca che essendo aperte liberamente dal vapore si richiudano con tro ppa velocità, e producano la refluenza di esso. 7.° Prescrivere delle discipline più precise e severe sulla costra- zione e sul mantenimento di questi prodigiosi ordigni, l'applicazione de’quali deve certamente recare all’industria umana incalcolabili vantaggi. È Nel proseguimento di questa memoria, di cui la lettara fa di- visa in diverse successive radunanze, il sig. Morosi ha colta l’oppor- tunità per esternare una sua opinione intorno alla traslazione ossia al movimento de’corpi. Egli suppone che la causa del movimento ri- sieda in un sottilissimo etereo fluido, in cui stia immerso tutto il creato , il quale col suo trascorrere continuo a traverso ai corpi ne disgrega e trasporta le molecole; operando così quella meta- morfosi che tanto ammiriamo nella natura. Egli appella questo fluido motico , cioè cagione del moto, 0 piuttosto movimento, ed accenna che tutti gli animali, dall'uomo fino all’ insetto, per na- turale virtù o per industria hanno potere d’ adunarlo, di ritenerlo e d’immetterlo a volontà nei corpi contigui o che toccano , come la Torpedine, il Grongo ed altri fanno dell’ elettricità che conservano ne'proprii corpi. L’aùtore ha promesso di aggiungere a questa me- moria un’altra risguardante il modo di migliorare il meccanismo delle ruote a pale attualmente in uso nelle barche a vapore. Adunanza del dì 19 gennaio. — Il sig. Alessandro Majocchi , attual professore di fisica nell’I e R. Liceo di Mantova, fu ammesso a leggere la prima parte d’ana instrazione teorico-pratica sui para - fulmini, che uscì poco tempo dopo in luce (Milano , presso l'I. e R. Stamperia.) (Sarà continuato.) 190 BULLETTINO BIBLIOGRAFICO: fl Annesso all’ Antologia (*) N.° XLIII. Maggio 1827. N.° 652. I Trarri, giornale dram- matico-musicale e coregrafico, — E- sTRATTO DEL ManiFESTo. — L’ Imp. R. professore. (emerito Gaetano Barbieri, mentre pubblicava nel febbraio del cor- reate anuo il manifesto di un giornale intitolato £ teatri, il dottore don Giu- lio Ferrario, rappresentante una società di professori ed amatori degli studi musicali: e \coregrafici , era. pure auto- rizzato dall’ Imp. e R. governo a dar opera ad un giornale intorno alla mu- sica ed alla coregrafia. La stima che gli estensori delle due opere. periodi- che si professano scambievolmente , e la gentile cooperazione dei signori inae- stri Simone Mayr, Giovanni Paciùi, Alessandro Rolla, Gaetano Piantani- da, Paolo Bouofichi, dottore Pietro Lichtenthal. e Davide Bauderali , pro- messa a vantaggio della suddetta so- cietà di professori ed amatori , ha in- coraggiato i. compilatori dei due gior- nali ad unire 1 loro lavori in un solo, onde dall’ importante collegamento di queste amene istituzioni ,, e dalla con- correnza accresciuta di cooperatori di- stinti , s' avesse un’ opera sempre più degaa del pubblico aggradimento. — Programma. — Parte PRIMA. — /Me- morie e notizie into’no alla dram- matica, alla musica ed alla coregra- fia. — Sszone I. Feoriche dram- matiche. — Sezione Il. T'eoriche mu- sicali è ‘coregrafiche — Sezione HI. Storia della drammatica. — Sezio- ne IV. Storia della musica e delle arti della‘ Danza. — Sezione V. Bio- grafia drammatica, musicale e core- grafica. — Parte seconpA — An- nali universali di drammatica , di musica e coregrafia moderna. — Se- zione I. IVotizie intorno al teatro italiano. — Sezione II. Notizie in- torno ai teatri stranieri, — Sezio- ne llI. Bibliografia musicale e dram- matica. — Sezione IV. Fisica e mec- canica musicale , e notizie intorno alle arti sceniche. — Srzione V. Cenni intorno alle aziende teatrali. — Appenpice. Varietà. — Parri pI ASSOCIAZIONE» — Uscirà un fascicolo ogni settimana , incominciando dalla terza del prossimo aprile. — ‘Le pa- gine porteranno un numero progressi» vo dal primo fascicolo sino all’ ultì- mo dell’anno teatrale , in cui si tro- verà l’ indice generale distribuito per materie e per ordine di alfabeto. H volume che potrà, essere diviso in due, non riuscirà minore di cinquantaquat- tro fogli in 8.° — Dodici incisioni in rame contenenti o pezzi scelti di musica, o ritratti d’ insigni maestri ed artisti, o costumi teatrali, o decora- zioni sceniche, saranno distribuite in ciascun anno ai signori associati. — Il prezzo di associazione, da pagarsi an- ticipatamente all’atto di ricevere il primo fascicolo, è per un semestre di lire dodici aust.; per un anno lire ventiquattro, pari a ital. 20, 80. Chi poi amasse vedere sulle prime l’anda- mento di quesl’opera, potrà associarsi anche per un solo trimestre , pagando anticipatamente, lire sei aust. — L'af- fraocatura per tutto il Regno Lombar- do-Veneto, e sino ai confini per l’este- ro, è di lire 4 aust. all’ anno, — Le associazioni si ricevono presso l’editore del gioruale il dott. don Giulio Fer - rario 3 presso la ditta Antonio Lor- (*) I giudizi letterari , dati anticipatamente, sulle opere annunziate nel presente bullettino , non devono attribuirsi ai redattori dell’ Antologia. Essi vengono somministrati da'sigg. librai e editori delle opere stesse, e non bisogna confonderli con li articoli che si trovano sparsi nell’Antologia medesima, siu- no come estratti o analisi ,siano come annunzi di opere. tunato Stella e figli; non che presso il siguor Giovanni Ricordi, e presso + i principali librai e negozianti di mu- sica, così di Milano come fuori, e dall’Ufizio delle Gazzette presso II. e R. Direzione delle Poste. — Milano 24 marzo 1827. — Le associazioni in Bologua si ricevono dall'A. Pietro Bri- GHENTI, 653. Corso Di MATEMATICHE del prof. FLauri. — Questo Corso , che fu pu- blicato nel 1817, e del quale ora si pu- blica in Napoli una nuova edizioue con aggiunte e complementi, conterrà le o- pere Qui appresso designate,.—1.° Corso di geometria elementare e sublime, ossieno i primi sei libri, \' XI°,il XII.®, ed il XU, d'Euclide, nvachè il I° d’Archimede sulla sfera, sul cilin- dro e sulla misura del cerchio, 2. volumi . Trattato delle sezioni coni- che composto da Nicola Fergola ; ed illustrato da Giannattasio, 1. Volume. Trigonometria piana e sferica, prece- duta da un sunto della storia di questa scienza; 1. Volume. — I.° Corso di analisi elementare e sublime, ossiano Analisi algebrica elementare; analisi indeterminata; introduzione all’ana- lisi degli infiniti; analisi degli infini- ti, Volumi 4.— HL.° I Dati di Eucli- de, preceduti da un trattato del luogo di risoluzione, — La Geometria di sito sul piano e nello spazio, precedu- ta da un trattatello di Geometria de- scrittiva. -— Ricerche geometriche sulla teorica delle ombre ne’ disegni architettonici. — Applicazione del- l’ analisi alla geometria. — Sezioni coniche analitiche, e luoghi geome- trici analiticamente trattati , opere del sig Fergola con elogio dell’Autore. — Opuscoli matematici del professor Flauti , Volumi 7. — L'’ edizione è in ottima carta regale, e nitido carattere filosofia. Se ne fanno due formati; in 4° cioè ed in 8:° Il prezzo del primo è di ducati quattro a volume. Gli asso- ciati a tutta l’opera ricevono la distin- zione d’ aver la loro copia iu carta ve- lina . 654. Le crokcicHE di Vircitio , in ottava rima; traduzione dell’autore del - l° Iliade italiana. Firenze 1827 , tip. all'insegna di Dante, 8.° di pag. 196. Questo volume cootiene inultre un sag- gio di traduzione del I.” canto dell’ J- neide , del medesimo autore. 655. La scienza della legislazione, e gli opuscoli scelti di Gaerano Fian- 19? ciert. Livorno, 1827, G. Masi. Tom, 2.° e 3. 656, Norizie storicar del cav. G. ' B. Lod: Giorgio Seroux d’Agincourt, scritto da G, G. de Rossì suo amico. Venezia 1827. Tip. Alvisopoli $.° di pag. 6o. 657. LertERE di ALessanDRO TASSONI, ora nella maggior parte pubblicate per î la prima volta da Barrotommeo Gama. Fenezio, 1827,T1p. Alvisopoli, 8.° di pag. ‘is i 658. Caratoco di. tutte “le produ zioni letterarie: edite ed inedite della ch. ine. dell’abate Francesco Giro- LAMmo. CANCELLIERI , | colì’ elenco dei manoscritti lasciati ai. suoi eredi. Ro- ma, 1827. Tip. Ercole, 8.°dì pag:'32, col ritratto dell’ Autore, 659. KebromeLERGON ‘di SaLvaToRE peL Vivo. Napoli, 1826. Da’ torchi | del Tramater, 8° di pag: 72. 660. SrorIA DELL'ARTE dimostrata coi ' monumenti, dalla sua ‘decedenza > nel IV secolo, fivo al suo risorgimento nel i XVI, di G. B. Seroux p'AcINcOURT. ‘ Prima traduzione italiana: Volumi sei, | Prato, 1826-27 , fratelli Giachetti. Tom. I° e dispensa ottava e nona delle tavole — Prezzo della dispensa l. 10 it. 661. Lezioni di FisioLoGiA di Loren- zo Martini. Torino, 1826, Giuseppe Pomba, 2 volumi in 8°, prezzo lir. 13 italime. 652. Parnaso italiano novissimo , raccolto e pubblicato per cura di U. È. Napoli, 1827, Stamperia Francese. Tomo 4°. Prezzo de’4 volumi paoli 16. Trovasi in Firenze presso N. Conti, 663. Racconti MorALI dì Gio, Franc. MarmonteL , già tradotti da Gasparo Gozzi, ed ora enrendati sull’origina] fran- cese, ed accresciuti del volgarizzamento di alcuoi altri. Zenwczia, 1827. Tip. Alvisopoli. Volumetti 6 in 32.° 664. IL BUON GIARDINIERE, traduzione dal fraucese con note di Carro Mau- PoIL , tratta dalla vigesima sesta edi- zione di Parigi, dell’anno 1825. Zene- zia, 1826. Tip. Gaspari, fascicolo 8°, prezzo lir. 2, 08 St. — Tutta l’opera conterrà 11 faseicoli, e 45 tavole. 665. Saggio di poesie facete di Giu- sEPPE Zucconi veneziano, M. GC. Zene- zia, 1527. G. Picotti, 8.° di pag. 86. 606. BrocraFia universale antica e moderna. Y/enezia, 1827, presso G. B. Missiaglia. Vol. XXXIV. (LU-MA). 667. Inscrizioni VENEZIANE, raccolte ed illustrate da EmanuELE Antonio Ci. 192 cocna di Venezia. IV® fascicolo in 4° contenente le chiese di S. Secondo; di S. Daniel e di S. Marina; delle giun té e correzioni 3 un’ epistola. di Gio, David Weber; e tre indici, Con que- sto fascicolo che contiene un rame, e costa lir, 3, 4o it. si compie il 1 ‘ vo- lume dell’opera; e sì va ‘senza indugio a metter sotto iltorchio il 5° fascicolo che forma il principio del secondo vo- lume, 668. COLLEZIONE PORTATILE DI CLAS- SICI ITALIANI. Firenze , 1827, presso P. Borghi e C. Tomo XXIII. Rime di Francesco Perarca. Vol. 2, Tomo XXIV e XXV. L’ Orlando furioso di L. Ariosro. Vol. 1 e 2. 669. ISTORIA DELLA RIVOLUZIONE DI FRANCIA dalla convocazione degli stati, fino allo stabilimento della monarchia costituzionale. Libri VIII di Pietro Manzi. Firenze, 1826. Tip. di Zuigi Pezzati. Un vol. 8.° di pag. 226. 670. Lone pi S. CATERINA da Siena, divisa in cinque discorsi, detta per la terza volta nell’ Oratorio della medesi- ma in Fontebranda; nei giorni 23, 24, 25, 26 e 27 aprile del presente anno, dal dottor Luic1 BeLLaccBi membro del collegio teologico di. questa città, socio idi varie accademie, e parroco di | S. Andrea a Montecchione Suburri . Siena, 1827, tip. dì Pandolfo Rossi, 8.° di pag. g>. ; 671. FarmacopeA generale sulle basi della chimica farmacologica, o elemen- ti di farmacologia chimica: del prof. Gioaccnino Tanner. Firenze , 1827, presso Luigi Pezzati, Volume Il1.° di fogli 27 in 8° Prezzo per gli associati lir. 5, 13; per i non associati lire 7. 672. FisioLogia DELL'UOMO del prof. N. P. Apetoy, volgarizzata e com- mentata .dal dott. G. B. Tuaon. Firern- ze, 1827. Il primo volume di questa classica interessantissima opera venne ora pubblicato dal tipografo Luigi Pez- zati. ll prezzo per isigg. Associati è di paoli 6. Goderanno dell’ istesso fa- vore ‘coloro che si associeranno innan- zi la pubblicazione del secondo volu- me, il quale verrà alla luce imman- cabilmente da qui a tre mesi. S. A. I e R. desnò concedere al Traduttore una privativa di dieci anni per questo suo | lavoro, Trovasi vendibile alla tipografia ! Pezzati, sulla piazza S. Spirito n.° 1919. ERRORI OCCORSI NEL PRECEDENTE FASCICOLO N. 76. Pag. 118 e 119. ERRATA. AT poov IRETW Ayks pay roPyoty Asovrapspuxa CORRIGE. dAETpE Ixeto Aiyàs pas ynoDua'8y Asovrapopuxa Arre si OSSERVAZIONI. METEOROLOGICHE °ATTE NELL’OSSERVATORIO XIMENIANO DELLE SCUOLE PIE DI FIRENZE Alto sopra il livello del mare piedi 205». MAGGIO 1827. leo ‘Termo. = 4 > e = SE 3 £ 5 5] Ora 3 3 | % | 8 [Fs "3.8 Stato del cielo i, E Mall na | 68 | Fanclo®, |.efasal LE | rag | n 7 mat. |28. 2,3 a 11,3 8a Iso, Le.|Bel sereno Calma 1| mezzog. |28. 2;2 [15,4 {16;3| 60 Pon. |Serenissimo Ventie rt sera |28. 19 |16,;2 |12;3| 74 Lib. Sereno Ventic. 7 mat. |28. 132 [15,7 [10,7 | 88 Scir. |Nuv. sereno Ventic. » mezzog. |28. 1,3 {15,7 |16,0 | 68 Pon. |Nuv. ser. Vento 11 sera |28. 0,9 {15,9 |13,4 | 54 Po. Li.|Nuvolo Calma 7 nat. |28. 1,2 |15;7 12,3. ‘90. Os. Li.|Nuvolo Ventic» 3| mezzog. |28. 1,1 |15,7 |16,0 | 70 Pon. |Ser. con nuv. Ventic- 11 sera |28. 0;8 [15,9 113,3 | 85 Lib. |Sereno Calma | 7 mat. |28. 133 {15,8 |12;8 | 8 Ostro |Ser.rag. Ventic* j| mezzog. 128. a,t |15,7 |16,2| 68 Po.Ma.|Sereno Ventic. | trsera (28. 1,2 [16,6 13,2 | 80 Ostro |{Ser. rag. Ventic. | ymat. |28. 1,1 [16,1 |12,3| 87 Scir. {Ser. rag. Ventic. | mezzog. (28. 1,2 [16,3 !17,0 | 61 Tram. |Nuvolo Ventic. 11 sera |23, 0,9 |16,5 [12,5 |100 Nuvolo Calma 28. | 7 mat. 7 mat. Îmezzog. |27. 11,9 It sera |27. 11,4 27. 11,0 mezzog. |27. 11,0 | arsera |27. 10,9 [16;7 16,0 |17,4 | 60 16,7 [14,0 | 69 16,5 |14,0 | 74 16,6 |17,8 | 58 Ser. nuv. Maes. Po. Li.jNavolo Ostro |Navolo Os. Li. | Nuv. ser. Ostro | Nuv. ser. Ventic. Se. con nuv. all’or. Ventic. Calma Calma Vento Ventic. | Ss Yermo co my > | 2 2 i) [va È ca ci 3 j9 Ora E ni v = 3 Stato del cielo JE i SILENCE (IEIT.E \ SG età IISAE O \ 7 mat. |27. 10,9 |16,4 [15,0 | 76 | oa,t/Lib. |Ser. nuv. Vepto | 8| mezzog.|27. 11,0 |16,4 |17,3 | 56 |. Po. Li,|Ser. nuv. Vento | 1 sera |27. 11,5 |16,4 [11,5 | 81 Scir. {Nuv. ser. Calma |f 7 mat, |27. t1,9 |15,9 [12,6 | 83 Lib. Ser. neb. . Ventic,|f 9| mezzog.'28. 0,0 |16,0 [16,3 | 72 Gr Le.| Nuvola Vento ri sera 128. 0,0 |16,5 {15,0 | 82 | 0,02jOstro |Pioviggine Calma 7 mat. |27. 11,7 [16,0 [12,3 | 95 | 0,35 Lev. |Pioggia Ventic. 10] mezzog.'27. 11,4 |16,0 [14,3 | 93 | o,rt,Lib. |Nuvolo Ventic,]| 11 sera 127. 11,4 [15,7 [12,0 {100 | 0,20, Sc. Le.|Pioggia Vento || 7 mat. ‘27. 10,7 [15,0 |12,0 100 | 0,go, Po- Li.|Nuvolo Vento || 11| mezzog. 27. 11,2 [15,3 {16,7 | 73 iSc. Le. Nuvolo Ventic,|} ri sera, 27. 11,0 :14,9 j14;9 300 ' 0,06 Ostro {Nuvolo Calma || 7mat. |27, 10,0 |15,0 [13,2 | 97 | 0,3r1|Lev. |Pioggia Vento 12| mezzog.|27. 9,3 |15,3 |16,4| 90 | o,oglPon. |Pioggia Ventic,|f It sera |27. 9,0 |159,0 12, 8 86 | o 07 Lev. |Nuvolo Calma | 7 mat. |27. 91 |14,9 12,0 | 88 Scir. !Nuv. Ser. . Ventic.ifi 13'mezzog. |27: 9,6 |15,0 13,9 86 | 0,17 Greco |Pioggia Ventic.]f | ri sera |27. 10,0 |14,8 |11,8 | 96 | 0,33 Scir. |Nuvolo Ventic,! 7 mat. |27: 10,1 |14,2 [12,6 | 89 Scir. |Nuv. ser. . 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Eiecoò critico con documenti inediti della storia di Demetrio di tria ì -hewitch , per Sebastiano Ciampi pORRTO SE e +2 Pallettino scientifico + Fisica e chimica 156 —'iM ’ tografia 168. — Fisica vegetabile 168 — Fisî ale 170 A o 8tmaki 172: —_ Geografia e. viaggi ‘scientifici. 173 — KR 3. R Accademia dal % ‘Georgofili 195 _ Sncietà toscana di g@ogralii statistica € storià © ‘nalutala patria 176 — Storia e analisi ì on minerale: di Di ‘ R Istituto di leo pi id agli bibliografico, - ito LARA pe pializiohe ug "Anno VIL : EE y o sà ul ; i 3, ma ; Ca i é 74 + Ch 0 ; VIEUSSEUX. ” Dinsrtone E > Forro Re Vol. XXVI. ANTOLOGIA N.° LXXVII. Giugno 1827. Osservazioni sull’ articolo delle Revue Encreropipique , settembre 1826 , n.° 93. — Nouveaux principes d’éco- nomie politique, 2.° édition — Segnato J. C. L. De SISMONDI. i L un quadro da me steso sui progressi delle scienze economiche fino all’ anno 1825, credetti necessario di fare alcune critiche osservazioni sulla prima edizione dei movi | principii d’economia del signor Sismondi; principii ch’ egli ha creduto di dover convalidare con una seconda edizione. Mancandomi questa ho preso in esame il suo articolo, in cui porge un ragguaglio delle sue nuove ragioni. Egli du- bita, a buon dritto, che questi principii non abbiano ot- tenuto l’approvazione di que’ scrittori, che si riguardano come i più distinti di questa scienza, e che anzi impugna- rono i medesimi con quei riguardi però che sono ben do- vuti ad un’ autore di tanti talenti e di tanto merito, sic- come il Sismondi. Riconosce lo stesso di aver combattuto principii di economia che già avevano riportato l’ assenti- imento generale, e le sue nuove massime non ad altro ten- dere, che al rovesciamento di una scienza , che vanta egli stesso essere innalzata al grado, sono sue parole, delle più nobili creazioni dello spirito umano. Ciò che serprende in queste sue opere si è di aver tentato sconvolgere del tutto a quei principii, che furono un teinpo da lui professati nella sua prima opera di economia legislazione commerciale, ed in cui proponeva quale assioma lasciate fare, lasciate pas- sare, mentre di presente egli invoca, ahi! troppo inoppor- tunamente , mi è forza il dirlo, l’intervento dei poteri so- ciali contro quasi ogni libertà d’ industria e di commercio. Forse questo grand’ uomo è stato strascinato a siffatte in- congruenze da un eccessivo zelo filantropico o da passio- ne di novità; ma spero che ad onta dei suoi tentativi la verità de’ principii di economia, dalla maggiorità approva- ti, rimarrà immobile , siccome il sole pel sistema coper- nicano nell’ universo, in onta a tutte le opposizioni fatte al gran Galileo , benchè numerose e potenti. Compreso il signor Sismondi dal disagio delle elassi manifatturiere dell’ Inghilterra, egli reputò poterne attri- buire la cagione alla stretta osservanza delle massime eco- nomiche , che si dirigono all'aumento della ricchezza, al- l’opulenza, particolarmente col favore dato alla perfezione delle macchine e degli strumenti, ed alla più forte pro- duzione degli stabilimenti, ritenendo che possano aver tolto molto travaglio e molti salarii alla popolazione. Ma queste massime , questa perfezione furono esse veramente la ca- gione delle sofferenze del popolo inglese? Io non lo cre- do ; e col presente ragionamento mi farò a dimostrare esi- stere altre cagioni più vere, già preesistenti al perfeziona- mento delle macchine, ed anche esservi state cagioni oc- casionali momentanee, che aggravarono di nuovi mali l’in- glese popolazione. Avanti però di avvertire a queste cagioni mi è forza il far sentire, che il dottissimo autore non ha distinto nello stato delle nazioni ciò che sia prosperità e ricchezza, e ciò che sia felicità del popolo. Osserverò poter esistere presso una nazione la più grande prosperità appunto nel seguire le massime le più scelte dell’economia pubblica ; ma può nello stesso tempo mancare la felicità del popolo, la quale di- pende piuttosto dalla saviezza della legislazione civile e dai progressi di questa, scienza che indica particolarmente i mezzi più opportuni onde distribuire e ripartire le ricchez- 3 ze press» tutte le classi del popolo. Così se presso la na- zione inglese manca la felicità , se crisi inaspettate si sono succedute nel suo mondo commerciale , se i progressi del- l'industria e dell’opulenza non hanno salvato quelli che rimangono occupati nell’ agricoltura , nelle arti e manifat- ture, se anche , come vuole l’autore , hanno reso i ricchi più doviziosi ed i poveri più disagiati, più dipendenti e sprovvisti, ciò non è derivato in veruna maniera dalle mas- sime liberali economiche, ma dai difetti inerenti alle sue leggi civili, che troppo favorirono tutte le istituzioni della vanità, dell’orgoglio, della feudalità, e soprattutto gli enor- mi radunamenti delle proprietà territoriali in poche mani. AI Sismondi ed alle sue nuove massime si opposero lo spa- gnuolo Estrada, ed il celebre G. B. Say ed altri, i quali indicarono bensì alcuni motivi del disagio e di queste sof. ferenze, attribuendoli o ad eccesso di produzioni di arti o a mancanza di numerario od a cessazione di produzioni; ma a mio avviso non avendo essi pure fissata la distinzione di prosperità e di felicità, non hanno potuto o saputo deter- minare le cagioni primarie dell’infelice condizione della po- polazione inglese. in un’opuscolo stampato nell’Arcadico, osservazioni sul sistema di successioni delle leggi inglesi, anno 1824 n.° 61, feci conoscere come queste leggi ammettono le sostituzioni indirette e perpetue de’ patrimonii, i felecommessi e le pri- mogeniture nella più esagerata estensione, e per cui uno o pochi membri delle famiglie , cioè i primogeniti o mag- giori non solo nobili, ma di ogni classe, spogliano non tanto le donne di ogni proprietà de’terreni e fondi, ma tutti gli altri figli anche maschi; spoglio che succede non solo col mezzo di queste leggi, ma con quello inoltre de’con- tratti e patti nuziali, e col mezzo istesso de’ testamenti ; giacchè anche quando la legge non dovesse riconoscersi per la più ingiusta, lo spirito poi de’ costumi e i pregiudizii nazionali estendono tali abusi a quasi tutte le famiglie , affidando ai maggiori ogni stabile patrimonio. Ecco la ra- gione per cui da una parte si trova un’immenso accumu- lamento di proprietà inglesi, quando la maggiorità della 4 nazione non ha un palmo di terra su cui assidersi e tra- vagliare, e come seguiva presso il popolò romano per le usurpazioni de’ patrizii e per altre cagioni. È stato osser- servato dal moderno illustre autore del commercio del X[X secolo (pag. 47 e 48) ridursi il numero dei possessori di ter- re presso questa nazione al 25.%°; ed esservi nella Gran Bretagna 22 principali proprietarii territoriali , che posse- dono una estensione di beni territoriali per l’annua enor- me rendita di 38 a 39 milioni di franchi, cosicchè il solo Duca di Northumberland ne ottiene 3,600,000 franchi annuali, e sopra una estensione in 96 miglia inglesi da Londra a Plymouth assicurasi che non si passa che sulle terre di 20 possessori; insomma non esservi in tutta l’In- ghilterra che 600,000 proprietarii di terreni in 22 milioni di popolazione ; ed il medesimo signor Sismondi riconob- be che provincie intiere appartergono a pochi aristocrati, i quali esercitano contro i loro concittadini un’ingiusto po- tere, ed accorda che non solo tutte le figlie, ma tutti i figli cadetti restano sagrificati alla vanità de’ primogeniti. E quali ne furono le conseguenze ? Nel portar la rovina per- fino delle stesse famiglie dei grandi, non che lo spoglio ge- nerale della nazione. Uno scrittore francese, il Cottu, in un’opera sull’amministrazione della giustizia criminale pre- tendeva , che l’ Inghilterra riportasse da siffatte istituzioni moltissimi e grandissimi vantaggi, e si può dire di questo autore, che confutai nel sopraindicato opuscolo , non es- servi assurdo che non sia stato difeso da alcun filosofo ; quando anzi queste leggi e queste istituzioni sono una delle primarie fonti della miseria e del disagio presente di que- sta nazione , ad onta di tutti gli sforzi de’suoi illuminati legislatori e di tutti i progressi dell'industria e della sua immensa opulenza, conseguita soprattutto nell’ estensione delle sue commerciali relazioni ; giacchè tutti questi sforzi possono bensì portare un qualche alleviamento , diminuir- ne in gran parte i mali, ma non saranno mai, nella pri- vazione generale del popolo di ogni possesso di terreno, suf- ficienti a soddisfare ai bisogni delle classi più povere e nu- merose. 5 Si osservì ancora che da queste istituzioni ingiuste ne provengono altri disordini, quello particolarmente della co- stante inalienabilità di quasi tutte le terre, e quindi im- pediti i molti progressi che avrebbe portati la loro circo- lazione e la più estesa partecipazione del loro possesso presso tutte le classi ; disordine poi che ne produce un’ altro non indifferente e si può dire egualmente funesto , quello cioè di togliere un’utile divisione delle tenute e degli affitti, E quanta estensione non hanno di presente in Inghilterra le affittanze de’ terreni e de’ fondi? Le quali naturalmente si danno in massa ad alcuni pochi intraprenditori forniti dei più estesi mezzi » Ossia provvisti dei più estesi capita- li, onde agire con maggiore energia in simili intraprendi- menti, quando poi con i più grandi capitali basta la più mediocre ivdustria per avanzare il progredimento dell’agri- coltura in vastissime tenute, mediante particolarmente la grande coltura, mentre intanto le classi povere private d’ogni stabile ricchezza restano ancora impotenti ad ottenere la cessione d'ogni più tenue capitale per mancanza dell’ap- poggio, che loro presterebbe la garanzia di un possedimento stabile, quando poi sono queste classi che fornite della mag- gior forza e di un’ industria la più forte ed attiva, potreb- bero spargere per tutto la coltivazione , accrescere in ogni angolo la fecondità , moltiplicare i prodotti e la ricchezza in ogni provincia e contea, e di cui resta impedita questa na- zione per delle leggi le più inique. Quindi per una parte presso pochi signori si ritrovano le più enormi ricchezze, un lusso il più insultante di palagi e ville, un immensità di parchi ritenuti quasi incolti pel semplice piacere della vista, o lasciate vastissime campagne nell’abbandono pel solo divertimento di caccia e pesca, ed immensi terreni comu- nali sono per il più tenuti a vantaggio di pochi possessori di greggie. Ivi si vedono igrandi conseguir trattamenti che appena ottengono le corti prineipesche in altre parti d’Eu- ropa. Riguardo poi al popolo inglese lascio al dottissimo signor Sismondi il designarne il tetro quadro della miseria, e il cui orrore mise la penna in mano allo stesso. Tenta- rono alcuni di promuovere la coltura di molte terre inculte 6 mediante picciole colonie agrarie; ma poco lusingati i grandi proprietarii di più tenui profitti, l’ esito non vi ha corri- sposto nemmeno a favore de’ coltivatori. Eppure presso veruna nazione si trovano tanti mezzi onde offerire travaglio, salarii e ricchezza al popolo quanto presso la nazione inglese. La sua legislazione amministra- tiva per le sue nobili guarentigie generalmente è quella che eccita la maggiore attività del travaglio, la più grande energia dell’industria, e nel più grande accumulamento ed impiego de’ capitali, ed estensione del commercio interno ed esterno, mette in azione ogni sorta di sorgenti naturali ed artificiali di ricchezza a favore delle classi povere, on- de fino procurare al popolo una fortuna. Che se tali van- taggi mancarono , perchè non dovrassi attribuire alla ma- lignità di quelle istituzioni che portano l’ immobilità dei possessi, la loro riunione, e la mancanza di divisione degli affitti? Non è forse ciò che arreca un’enorme disiquilibrio nell’ordine sociale? disordine che era bensì preesistente e fonte costante di miseria, ma di cui non si era fatto ancora sentire l’eccesso se non se dopo l'indefinito aumento della na- zionale ricchezza ed i progressi della sua pubblica econo- mia , ad onta però de’ quali riguardo alla ricchezza terri- toriale pochissimi hanno quasi tutto, e i molti quasi nulla, quando anzi i molti ne dovrebbero avere essi pure un'estesa porzione ; disiquilibrio che non si era reso rimarchevole nei passati tempi, e nell’ istesso accrescimento di mechezza a motivo delle lunghe guerre sin qui sostenute dalla nazione inglese e per cui i bisogni pubblici fatti sommi sia col mezzo di tasse , sia col mezzo di debiti assorbivano moltissimi, anzi immensi capitali ; disiquilibrio funesto, che cessate le guerre ed in una lunga pace porta che ad ogni più sini- stra combinazione si manifesti col maggior pericolo della pubblica tranquillità, ea cui di presente sarebbe nopo di porre riparo (fossi purio in inganno !) ; e possano i suoi le- gislatori fare una volta oggetto di esame tanto vizio delle sue leggi civili e delle sue costumanze! Nè si creda già che io proponendo una maggior divi- sione dei terreni , fosse mio intendimento di spingerla al- / 7 1’ eccesso, e molto meno indicassi matte leggi agrarie, che furono mai sempre cagione funesta di rovesciamento di sta- ti. Gli-antichi legislatori nello stabilire le leggi sopra le successioni , particolarmente i romani , fuori dei decemvi- ri, ebbero generalmente ad iscopo la conservazione de’be- ni nelle famiglie e perciò ammisero generalmente alle ere- dità i soli maschi, escludendone le donne e le linee cogna- tizie. I legislatori moderni all’ opposto seguendo le leggi delle dodici tavole e il diritto di Giustiniano vollero appog- giarsi al principio dell’eguaglianza e della maggior divisione de’patrimonii. Avvertirò che tanto l’uno che l’altro di detti principii possono adottarsi secondo diverse ed opposte circo- stanze di ben pubblico. In quegli statiin cui da lungo tempo è seguito un costante straordinario agccumulamento di terre e fondi, siccome in Inghilterra, per le accennate leggi e costu- manze, rendesi di assoluta necessità l’ammettere per qualche tempo il principio dell’eguagiianza, chiamando alle successio- ni tutti i figli maschi e femmine, escludendo tutte le istitu- zioni che favoriscono gli accumulamenti, siccome sostitu- zioni indirette , fedecommessi, primogeniture, conservando soltanto quelle dipendenti dalle istituzioni costituzionali ri- guardo all’ aristocrazia, perchè uno degli elementi dei go- verni monarchici, ma dovendosi togliere ogni spirito di tale accumulamento presso la nazione. Con tal mezzo l’Inghil- terra troverebbe il più valido riparo alla costante miseria del popolo o dei tanto nulla-tenenti; disordini, che , co- me dimostrai nell’accennato mio opuscolo, ecciteranno sem- pre presso tutte le classi di una libera nazione uno spirito guerriero, delle infide speranze qual generale alleviamento e scampo alla detta miseria, portando i tempi di guerra creazione di nuovi posti, più estese intraprese e specula- zioni, i più grandi mezzi di fortuna presso tutti i cittadini, Potrebbe in parte seguirsi il principio de’legislatori an- tichi , cinè quello della conservazione de’beni nelle fami. glie, se qualche insolito avvenimento avesse portata un’ec- cessiva distribuzione di terre e fondi presso la nazione, e come avvenne in Francia nella rivoluzione e per cui i pro- prietarii di terre e fondi tanto si accrebbero cosicchè il loro 8 numero è quasi eguale alla metà dell’intiera popolazione francese (Moreau de Jonnes); avvenimento che presso il sig. Sismondi ‘dovea allontanare i timori di carestia e di fa- me,almeno per tutti quegli stati che avevano soggiaciuto alla medesima e perciò conseguita una più estesa divisione di terre; mentre anzi ne potrebbe succedere nell’indefinita divi- sione di terre , che i proprietarii dovessero adottare quegli stessi metodi proposti dall’ autore e si moltiplicassero in modo, onde fossero gl’individui tutti delle famiglie costretti ad attendere direttamente alla loro coltura in modo, che i prodotti potrebbero divenire bensì più abbondanti, ma in- sufficienti al bisogno della popolazione , almeno negli anni di penuria e di carestia, e mancando ogni opulenza, man- care d’ogni mezzo d’ impedire tanta calamità ; laonde con- viene che i nuovi legislatori francesi non adottino totalmente il principio dell’ uguaglianza nelle successioni, ma venga- no le donne sostenute piuttosto con congrue doti da otte- nersi nei loro maritaggi , e data la preferenza nelle succes- sioni intestate alle linee agnatizie sopra le cognatizie, co- m’ era la pratica di molti stati d’ Europa ne’ passati secoli con generale assentimento e vantaggio ; dico congrue doti, giacchè sono ben lontano dal voler privare le donne dei vantaggi delle proprie famiglie, e tale congruità deve al- meno consistere nella metà della legittima, onde ciò ridon- derebbe in loro vantaggio nel procurar loro più facilmente un compagno ed uno stato di famiglia, a cui, come os- servò anche Montesquieu , aspirano a preferenza de’maschi. Che se pure fosse luogo a proporre una massima di costante prudenza legislativa , reputo doversi anzi adottare general- mente, come più sicura, questa modificazione dei due so- praccennati opposti principii, lontana egualmente da due | opposti mali; ma di ciò mi riserbo a parlare in opera ap- posita su la legislazione civile. Ma quando anche non fosse possibile l’impedire o l’uno o l’altro di questi estremi, l’uno dell’ eccessivo accumulamento de’ possessi e l’altro dell’ec- cessiva divisione de’ medesimi, reputo doversi ritenere per minor danno l’ eccessiva divisione delle proprietà territo» riali, onde almeno ne sortirebbe una popolazione forte e 9 robusta, ed un maggior numero di cittadini proprii alla pubblica difesa , e che potrebbero ritrovare migliori e più estese risorse in tutti gli stabilimenti e nella riproduzione. Per porre riparo a tanta miseria derivata dalle accen- nate istituzioni civili, i legislatori inglesi s’indussero a sta- bilire dei sussidii a favore della popolazione povera mediante tasse su le fortune, giacchè deve convenirsi non esservi nes- suna nazione più compresa da profondi sentimenti di com- miserazione della nazione inglese, quasi senta un dovere di porgere un compenso al popolo pertanto spoglio e per tanta ingiustizia delle sue civili leggi. Ma chi direbbe mai che l’uomo è sovente tratto in errore dalle apparenze del bene? Questi sussidii e queste tasse divennero pur troppo una nuova cagione di miseria nell’ anmentarla. Avvertirò essere difetto dell’ umana condizione , osservato anche dal- l’ immortale Muratori, che le bène ficenze, specialmente mal dirette, eccitando la popolazione all’inerzia, accrescono na- turalmente i poveri, e qualunque sia l’ aumento dei sus- sidii, si rendono s mpre insufficienti a sollevare la medesima. Nè a ciò si arrestò il disordine. Si ritenne essere ob- bligo di carità il proporzionare i soccorsi dovuti alle classi povere in conformità delle proprietà e delle facoltà d’ogni cittadino ; perciò si stabilì a sostegno della miserabilità una imposizione viziosa, che da una parte obbliga le stesse classi povere a concorrere a questo peso e quindi ad impoverirsi; dall’altra aggravati i più economi , attivi, industriosi po- veri cittadini , privati del frutto delle loro pene e sagri- fizii, e talvolta oppressi per delle semplici apparenze, ciò arreca presso tutte le classi disgusto ad ogni attività , ad ogni economia , quando poi si eccita nello stesso. tempo presso gli stessi poveri la speranza di conseguire dei sussi- dii senza far nulla potendo invocare l’altrui pietà, e quindi promossa una fatale infingardia. Il vantaggio poi di questi soccorsi pubblici di rado và a sollievo della vera sventu- ra, quando anzi vengono favoriti i vili, gli accattoni, gli sfrontati, che sovente vi aggiungono trame e artifizii per dira questi sussidi, e spesso pretendendo taluni di avere 10 un diritto alle pubbliche elargizioni, si abbandonano al- l’odio, al livore, si danno non poche volte in preda ai furti, all’ assassinio ; quando poi rimane sempre infelice la condizione dei poveri innocenti , costretti a prendere i mi- nori salarii, e ad assoggettarsi a tutte le pretese degli intra- prenditori benchè abbiano tutta la moralità e la buona vo= lontà di travagliare , mentre i più ricchi possessori nell’im- mensità delle loro ricchezze non hanno se non di rado ec- citamento a migliorare l’agricoltura e gli altri stabilimenti. Niuno certo potrà negare i disagi del popolo inglese cagionati, reputo, da siffatte cause straordinarie . Tutti i viaggiatori convengono, che nella sola Londra vi sono ogni mattina più di 20 mila persone, che quando s’alzano igno- rano ove trovare la sera un’asilo e mezzi di sussistenza . Autori distinti che hanno portato un’attento esame su que- sta miseria , particolarmente il Moreau de Jonnes (opera ci- tata), affermano uon esservi meno di un individuo sopra quattro che non sia ridotto a vivere di pubblica carità, e sì sono credute necessarie annualmente per sostenere i po- veri delle tasse per più di 200 milioni di franchi, e sempre si rendono queste non bastevoli, ad onta che vi si aggiun- gano le larghe private beneficenze, e molti altri istituti di pietà a favore dell’indigenza popolare ; e tale dirò è la per- versa natura di queste tasse, che promoventi, come dissi, i più gravi delitti, ne avviene che ogni anno non vi ha meno d’un individuo sopra mille condannato dai tibunali a pene afflittive ; anzi per diminuire le esecuzioni contro tanti rei, , il governo inglese sentì il vantaggio delle rele- gazioni di molti colpevoli al numero cioè di 4 mila annual- mente , che vengono spediti ne’più remoti stabilimenti in- glesi d’ industria e di commercio , onde almeno deve farsi plauso al medesimo governo, che seppe rendere utile allo stato la sventura. Nello stesso tempo annualmente avven- gono 11 mila condanne alle più enormi pene, cosicchè que- sta nazione viene costretta a sagrificare ogni anno il più esteso numero d° infelici alla pubblica tranquillità, e usare anche molti riguardi ad altri trasgressori, che sortono im- II puniti dalle prigioni per mancanza di prove legali o per avere eccitata l’ indulgenza dei giurati per alcune favore- voli circostanze diminuenti la malvagità delle loro colpe. Che dirò mai dei funesti effetti di un’improvvida legisla- zione civile? quando non per ingiustizie, non per corruzione de’giudicio de’magistrati, ma per eccesso di ricchezza si ac- crebbero al sommo le spese dei processi civili, il che ridonda tutto in danno delle classi povere, che vengono per queste al- lontanate dal benefizio della difesa delle medesime e forzate a perdere ogni vantaggio del ricorso ai tribunali per i loro reclami, il che osservai in una mia memoria, indicante mezzi di riparo , e avente per titolo: Riforma dei codici ; ciò che non può che produrre nuovo disgusto all’ inglese popolazione. Per fortuna di questa nazione essa ha delle istituzioni così saggie, così benefiche, così liberali , che portano riparo in un modo non indifferente a tanti disor- dini , a tanti mali, sia promuovendo le virtù le più su- blimi, la generosità, la magnanimità presso i suoi grandi, od eccitando in tutti i talenti i più sublimi, la bontà la fierezza delle stesse classi povere, e la loro energia e la- boriosità, coi quali mezzi si diminuiscono di molto i mali cagionati dalla mancanza di saggiezza nelle leggi civili e dai difetti dei sussidii di pubblica beneficenza. Un’ altra cagione di disagio del popolo inglese reputo potersi attribuire ai sistemi proibitivi, ai favori troppo estesi dati agli stabilimenti di arti, fabbriche, manifatture, aven- do per questi fino prodigalizzato o con sagrifizii, o con esen- zioni le pubbliche ricchezze per dei secoli. Questi favori eccessivi diressero una gran parte delle classi povere a que- sto stabilimento esponendo del tutto l’agricoltura; quantun- que immense siano, come dissi, le terre lasciate inculte. Parimenti una combinazione sinistra al commercio ed al- 1° industria, benchè momentanea , avendo portato arena- mento in alcune fabbriche e manifatture privando una mol- titudine di operai di ogni lavoro, nell’ alzamento del prezzo de’ grani fece sentire vieppiù il danno dell’ abbandono di ‘ultura in terre vastissime per le accennate cagioni, quan- do estesa l’ agricoltura nelle medesime avrebbe potuto re- 12 care un non indifferente sollievo a migliaja e migliaja di operai rimasti senza lavoro e senza salario, e avrebbe afizi. offerto loro delle sussistenze, mentre fu d’uopo invece as- sistere perfino i coltivatori delle terre con leggi dirette a diminuire il prezzo dei grani oltre al loro corso naturale, Certamente se l’Inghilterra avesse il vantaggio di una discreta divisione sia nel possesso delle sue terre, come nelle loro af- fittanze, essa non sarebbe stata costretta ad imporre tasse scpra l’introduzione nello stato fino delle più necessarie sussistenze del popolo, che la magnanimità di una nazione deve sempre risparmiare, e solo imporrebbe tasse, mossa da puro sentimento di giustizia, e nella misura del tributo sta- bilito nello stato, su le derrate nazionali sia direttamente sui reali annui prodotti delle terre, sia indirettamente me- diante i censimenti , imperciocchè nel distribuire le impo- ste non si deve giammai offendere l’equità nè gravare il ‘ produttore od il consumatore nazionali a favore dell’estera agricoltura. Si dirà che queste cagioni di miseria erano preesistenti, e non sì sono mostrate fatalmente che negli anni 1824 e 1825. Ma osserverò succedere tanto presso i privati, che le nazioni, che avendo malintese misure di economia o di politica fatto accrescere, benchè a poco a poco, i disordini ed i mali, un avvenimento sinistro il più lieve fa sentire ben presto ogni funesta conseguenza di imprudenti disposizioni, portando. allora in un subito la rovina privata e pubblica; e fu da lungo tempo osservato non essere stata la violenza di Se- sto Tarquinio la vera cagione della prima rivoluzione di Roma antica, poichè questa era stata già preparata dalla lunga tirannide dei Tarquinii contro i grandi e dalla loro oppressione a danno del popolo. Ma passiamo all’esame di quella causa momentanea da me di sopra accennata, e che è stata indicata come prima- ria cagione della miseria del popolo inglese dagli scrittori più distinti, ossia ad uno di quegli avvenimenti che nel paragrafo antecedente io accennai soltanto non come cagio- ne , ma come occasione di mali, e perciò della crisi che rese manifesto quanto terribili si rendevano le conseguen» 13 ze di una legislazione civile non appoggiata sotto alcua ri- guardo al bene generale della nazione. La scoperta dell’Ame- rica e delle sue molte miniere d’ oro e-d’ argento ne’pas- sati tempi, particolarmente nel Perù, nel Potosì e nel Mes- sico; gli estesi tesori ricavati da queste miniere dalla Spa- gna ad onta di una viziosa amministrazione ; i viaggi di alcuni dotti naturalisti in tutte queste vaste provincie, ec- citarono fino le illusioni di molti perla lusinga dell’acqui- sto di una maggior quantità di metalli preziosi. I fogli ad- ditavano che il suolo degli accennati regni fosse per tutto lastricato , anzi sostenuto da ammassi di oro e di argento. Nell’opulenza inglese e nell’abbondanza dei capitali ne fu stimolata la più insaziabil cupidigia de’molti speculatori e intraprenditori capitalisti sino alla temerità. Mossi dalla spe- ranza di soddisfar tal brama da una maggiore industria, da migliori metodi, da un più esteso lavoro presso i nuovi popoli fatti liberi e più laboriosi ed attivi, e quindi nella circostanza della nuova emancipazione americana , vi fu- rono trasportati generalmente in metalli preziosi l'enorme somma di 73 milioni sterlini , particolarmente per formare i più vasti scavi dei medesimi. Ma o che la natura non sia stata così prodiga nel formare questi tesori, come si sup- poneva, o sia per difetto di attività nelle nuove popola- zioni datesi piuttosto alle guerre, ad altre intraprese e ad altri lavori, o per mancanza di mercurio, di combustibile o di altri materiali necessarii a siffatti intraprendimenti , e sia anche; come osservò il celebre Smith, che gli scavi delle miniere di metalli preziosi siano in generale i più fal- laci e meno proficui intraprendimenti; l’ esito riescì infe- lice , il che portò alla perdita di moltissimi capitali aspor- tati, onde tolto il loro ritorno e seco i minori metalli pre- ziosi scavati, ne seguì in Inghilterra che per soddisfare i debiti esaurite le risorse bancarie, si arrestarono le fabbri- che e manifatture, e seco i lavori ed i salari a milioni d’ope- rai, ed i grandi capitalisti soggiacquero essi pure alle più estese perdite, e quindi allora gli estesi e moltiplici fal- limenti, e tutto divenne disordine a danno dello stesso po- pulo inglese. Questo straordinario avvenimento si rese, dirò Y così, come una scintilla in un’ammasso di materie combu- stibili da lungo tempo imprudentemente accumulato. Si è supposto dai più distinti scrittori di economia, e fra que- sti da G. B. Say, che il disordine possa del tutto e ben presto cessare mediante il ristabilimento dell’ ordine com- merciale , e il ritorno dell’oro e dell’ argento; ma io sono di opposto sentimento siccome vedremo in appresso. Il sig. Sismondi per impedire questa miseria e disagio suppose potersi ciò ottenere soltanto con la distruzione delle nuove macchine a vapore e «li altri simili ritrovamenti, che diminuendo al sommo il bisogno delle braccia , tolgono il salario ai travagliatori : vorrebbe inoltre che si cangiassero i metodi di coltivazione, scegliendo quelli i quali portano una maggior opera e fatica, per cai vorrebbe tolta ogni opu- lenza dagli stati. Ma lontano del tutto dai principii del Si- smondi particolarmente riguardo all’ accennata distruzione e ai suoi proposti metodi nell’agricoltura', io considero al- l’ opposto l’ invenzione delle macchine, la loro perfezione come il maggior benefizio fatto dalla più sublime intelli- genza umana all’ umanità e dal suo incivilimento, e di cui il vero scopo si è di portare per tutto e il più facilmente le ricchezze e i godimenti anche alle classi povere ; e quì mi è uopo avvertire ai risultati della distruzione delle accen- nate macchine, anzi mi è uopo concedere al sig. Sismondi, le fatali conseguenze che ebbero l’invenzione e perfezione delle nuove macchine a danno del popolo inglese, e particolarmen- te nel diminuire il travaglio agli operai e manifattori , e di tutti quelli che vivono di salario, ed in ciò mi è forza far conosere quanto io stesso sia opposto alle speranze del sig. Say e di altri, che suppongono temporanea detta mi- seria e detto disagio. Osservisi che il difetto della miseria e dei disagi nel popolo inglese non fu già cagionato dal- l’accennata invenzione ‘e perfezione delle macchine, che anzi non il ritorno de’ rapporti commerciali e de’ metalli preziosi potrebbe farli cessare, siccome nemmeno la distru- zione delle macchine, non dipendendo la causa vera di detto disagio e miseria dall’invenzione e perfezione di queste, ma bensì non avendo , come ho dimostrato, legata tale prospe- 195) rità alla felicità nazionale per le sue viziose leggi civili e negli enormi accumulamenti della territoriale ricchezza, on- de le classi povere ed operose non hanno più scampo nem- meno in agricoltura e nel commercio ; così rendesi ineffi- cace ogni nazionale sagrifizio a vantaggio del popolo per non poter garantire le sue transazioni e la cessione dei ca- pitali, coi quali mezzi certamente avrebbe tratto i mag- giori profitti, fornito generalmente dell’industria la più estesa ed energica, e che avrebbe potuto anche rivolgerla agli al- tri stabilimenti erigendogli a proprio. profitto per farsi di- rettamente una fortuna, ed opporre la detta industria ap- poggiata al maggior numero di capitali, ma più divisi, al- l'industria ed ai capitali degli stessi più grandi intrapren- ditori capitalisti, ed al genio degl’ inventori e perfeziona- tori delle macchine e degl’ istrumenti. E chi potrà negare che il popolo ed ogni famiglia con un saggio sistema di successioni e di libertà nella circolazione e divisione de’fondi non potesse mettere in azione maggiori forze fisiche e mo- rali, non potesse opporre a suo favore nuovi e più grandi prodigi a fronte di quelli che si fecero dagl’accennati ric- chi intraprenditori capitalisti? vantaggio che godono su tal rapporto gli altri popoli in generale , dove esiste una più gran divisione di proprietà e di affitti, e per cui essi por- tano comunemente riparo alle crisi anche dello stabilimento di fabbriche e manifatture e di ogni altro; ed abbiamo ve- duto dopo la pace negli altri stati d’Europa, questi divisi possessi ed affitti procurare delle risorse ai militari costretti ad abbandonare il loro servigio, e queste formare od ac- crescere la loro fortuna. Che se 1’ Inghilterra non passerà alla riforma delle sue leggi sulle successioni , se non cam- bierà i suoi pregiudizii nazionali a favore dell’ accumula- mento de’ terreni , se i suoi grandi ministri nòn'porranno studio a procurare una maggiore partecipazione della ric- chezza territoriale presso tutte le classi, dessa ‘non potrà porre un riparo che per qualche tempo a questo disagio , sia ponendosi nello stato di guerra o facendosi dallo stato. più estesi debiti, onde abbiano uno sfogo le ricchezze nel loio progressivo indefinito aumento, o verrà costretta’ ‘a 'rad- 16 doppiare i sussidii a favore delle povere classi e senza nem- meno la speranza di poter proscrivere tale miseria, ma piut- tosto costretta a vederla ben presto accrescersi in un inde- finito enorme disiquilibrio, onde le classi povere nelle loro privazioni , nello spoglio d’ogni proprietà, si renderanno sempre più un’elemento di tumulto e di pericoli, di crisi, che che ne opini il sig. Say ed altri distinti scrittori. Giudico pure diversamente dal sig. Sismondi su le pretese fatali conse- guenze della perfezione delle macchine, non dovendosi giam- mai questa perfezione riguardare come vera causa, ma bensì qual occasione o accidente di far sentire più fortemente i danni delle cause da me enunciate, che muovono il risen- timento del popolo, come il cane che morde il sasso a lui lanciato ignorandone causa o autore; occasioni che possono però rinnovarsi ne’più sinistri avvenimenti, e a ritegno dei loro danni sta soltanto quella stessa saggia libertà, di cui il popolo inglese tanto gode e vanta, e tanto allevia i suoi mali, e che gli fa tollerare sino le gravissime ingiustizie delle sue leggi. Estenda pure l'Inghilterra le sue colonie agrarie industriali commerciali in più vaste e lontane re- gioni della terra a sfogo della sua povera popolazione , e faccia pure per essa i più grandi sagrifizii ; applauda an- che l’umanità che essa porti l’incivilimento presso barbari popoli e le più proficue colture in ignoti paesi, che resta- no ancora nello stato di selvasgia natura ; faccia anche quanto i romani con le loro colonie e largizioni per sol- lievo della miserabile loro plebe, renduta tale da un fa- tale sistema di tributi: non perciò il popolo inglese senza le indicate riforme nelle sue leggi civili, ne’ suoi istituti di beneficenza, potrà mai conseguire lo scopo di un costante benessere ed ordine sociale. Da ciò si deve dedurre essere del tutto conforme alla ragione e al ben pubblico quel sistema di economia, che appoggiasi sulla concorrenza universale e che promuove su le sorgenti naturali, mediante le sorgenti dell’ uomo , gli sforzi diretti a produrre sempre più e sempre a basso prez- zo, veri mezzi di prosperità ; mentre poi dipenderà dalla riforma della sua legislazione civile di procurare anche al 1 popolo la felicità , facendolo partecipare in un maggior numero ‘alla proprietà territoriale, procurandogli anche con ciò mezzi di sostenere le gravi spese di giustizia ne’ suoi reclami ai tribunali. Allora veramente cesseranno le crisi terribili , che portano perdita di agricoltura , la desolazio- ne de’ manifattori e di tutti i travagliatori, che non tro- vano nè lavoro nè salario. Sia una volta tolto ogni siste- ma vizioso , che dando tutto a pochi, rende semprei po- veri più numerosi ed infelici e pericolosi presso una libera nazione. Tolte queste leggi e gli accennati improvvidi isti- tuti, la nazione inglese , che che ne dica Pautore, venda pure il suo oro ed argento, passisi del numerario , faccia pure la sua circolazione mediante carta, non per questo verrà privata di numerario, mentr’essa avendo saputo dare a detta carta , a quella cioè di Banco e del governo tutta la confidenza e sicurezza, può ad ogni momento anche dal- l’estero ritirare il numerario Disognevole, e quando espor- ta questo per prestitî o per intraprendimenti potrà ognora ricavarne nuovi profitti nella stessa estera più estesa cir= colazione, Con una più grande partecipazione al popolo della ter- ritoriale ricchezza si diminuirà perfino il pericolo dei fal- limentî collo spargersi per tutto le ricchezze capitali, poi- chè è la sola stabile ricchezza il vero sostegno del credito privato e pubblico, mancando la quale la maggiorità della nazione viene costretta a rinunziare alle colture , che do- mandano molta mano d’opera e congedare a-detta dell’au- tore la metà dei coltivatori, quando la maggior distribu- zione delle terre e dei capitali farebbe che il popolo istesso riunendovi un maggior lavoro, più energica industria ot- terrebbe direttamente, mezzi ‘ognora di riparo, abbondanza di prodotti in una più estesa e ben ripartita opulenza. Riguardo poi alle manifatture essa nazione potrà con- servar le medesime col maggiorsuccesso e col maggior van- taggio ancora degli operai, giacchè con tali mezzi, ossia col possesso delle terre, col vantaggio dei capitali potrà non solo, come dissi, sostenere la lotta anche coi più ricchi fabbricatori e manifattori, ma in maggiori forze fisiche e T. XXVI. Giugno. 2 18 morali superarli anche solo per economia di capitali, ed estendere gl’intraprendimenti non a tutte le provincie sol- tanto, ma a tutte le sue contee, almeno presso quelle che hanno più vasti e facili mezzi di comunicazioni esterne ed interne. Resi tutti gl’inglesi capaci del possesso delle terre, cesserebbe ancora la moltitudive de’ proletarii, non più in- certi del loro lavoro e sussistenza, e che troppo si abban- donano alle infide e pericolose speranze de’pubblici soccorsi, e che inoltre formano i più imprudenti matrimonii, onde vieppiù, come osserva l’autore, con numerosa prole s'im- mergono nella miseria. Egli accenna anche la condotta della nazione inglese verso gl’ Irlandesi ; ma avviso questa far torto ad essa, alla sua magnanimità, alla sua sapienza e giustizia, e alle sue nobili franchigie: forse però dovrei dire una tale condotta non poter essere scevra da qualche motivo di ragione. Converrò che per tali errori, cioè al non aver avuto i legislatori inglesi in vista la felicità del popolo, rimase sovente sagrificato il fine ai mezzi e diminuiti al sommo i vantaggi di un governo illuminato e ben diretto, come accenna l’ autore. Con togliersi questo disiquilibrio tanto funesto diminuirebbe anche l’ arroganza della sua’ aristo- crazia , il lusso de’ suoi grandi, il loro fasto regio, men- tre poi si vedrebbe ben presto migliorata la condizione di tutta la popolazione inglese, tanto più ch’essa a fronte di ogni altra gode della maggiore indipendenza e di tante pre- ziose garanzie, ed ha inoltre il vantaggio l’inglese di es- sere quel popolo, come avverte l’autore, che conserva me- glio impressa nel suo cuore la coscienza della dignità del- l’uomo, che a cagione dei benefizii sociali, di cui è or- nato, mette tutta la confidenza nelle leggi e nella sua co- stituzione , quando anzi presso tutte le classi fornite di ric- chezza non avvi verun paese ove il sentimento della com- miserazione sia, come già avvertii, più forte ed esteso, e dove e governo e ministri si diano le maggiori cure per al- leviarne i mali. Permetta il celeberrimo autore, avanti di terminare il presente ragionamento dettatomi dal puro amore della ve- 19 rità ed a cui egli stesso invocandola ognora nelle sne opere mi ha fatto coraggio, e senza intendere di nulla defraudare da quella più alta stima che meritamente gli è dovuta e che io sincerissima gli professo qual nuovo Platone , che estenda l’ esame ad altre sue massime economiche , ad al- cune sue conclusioni in quest’ articolo esposte. Reputo po- ter indicare per erroneo il pretendere, come fa, che l’au- mento della ricchezza si proporzioni allaumento della po- ‘polazione. Come mai una popolazione inerte , infingarda potrebbe procurare ricchezze ad uno stato ? Qual ricchezza potrebbe dare una popolazione la più numerosa che non trovi lavoro , e vieppiù che non possa far uso d° industria, non di garanzia sociale, non di capitali e del loro impie- go? Se perciò gli annui prodotti sarebbero appena bastanti ne’ tempi ordinarii e per cui resterebbe molta parte di essa, particolarmente l’infanzia esposta annualmente e soprattutto ne’tempi d’infortunii presso gli stati che non hanno opu- lenza e sarebbe preda dei disagi e della fame in modo or- ribile? I principiî di Malthus sulla popolazione sono veri in molta parte, singolarmente quando dimostra non doversi favorire l'aumento della popolazione indistintamente. Repu- to però che i veri limiti della popolazione debbano asse- gnarsi dalle ricchezze istesse, tenendo quella in dipendenza di queste, come anche mostrarono il Muratori nella sua ca- rità eristiana, ed il Genovesi nelle sue lezioni di econo- mia, proponendo essi di favorire soltanto la popolazione delle classi ricche. Mi è forza ancora di fare osservazioni su quanto asse- risce , che 'la popolazione deve sostenersi coi mezzi della rendita. Niuna popolazione può sostenersi nè si sostiene col versamento della sola rendita nella consumazione; imper- ciocchè molte volte le reudite per un maggior utile e van- taggio, o per minori danni o per facilità d’impiego si ver- sano eon più giovamento tutte o quasi tutte nella ripro- duzione, e senza cui talvolta , per difficoltà di rin venire ‘capitali all’opportunità, questa andrebbe a mancare irre- parabilmente sè non in tutto in gran parte; quando poi la 20 consumazione si ta le molte volte e per gli stessi motivi di maggiori utili e minori danni col mezzo de’ capitali. e de- gli stessi fondi cambiati con una equivalente ricchezza di consumazione , quando anzi con le rendite si formano an- nualmente molti ed estesi accumulamenti ed una nuova più proficua ricchezza. Doveva l’ autore prescrivere piuttosto che esistesse soltanto negli stati una consumazione neces- saria o utile, quale si è quella che serve di causa e di so- stegno alla riproduzione, e perciò ne’suoi limiti ; consuma- zione però che è relativa alle forze private e pubbliche , proporzionata all’ incivilimento ed anche alle circostanze di benessere e di pubblica difesa. Duvea piuttosto avvertire, che la consumazione, quando non ha questo scopo, è un dannoso annientamento di ricchezza, e che la consumazio- ne per non rendersi dannosa doveva soltanto farsi non colla rendita, essendo molte volte indifferente usar questa o dei capitali e fondi, ma bensì sulla misura in genere delle ren- dite nazionali, il che soltanto detta la prudenza economi- ca, ed è molto diverso in sè e nei risultati. Come mai gli scrittori più distinti di economia , inco- minciando da Smith e venendo ai più moderni, siccome il Ganilh, G. B. Say , Mac-Culock, ed altri, pretesero rite- nere la consumazione dovesse farsi col solo mezzo della ren- dita, escludendone i capitali e i fondi? pretendendo essere questi una ricchezza di diversa natura, quando a motivo della consumazione ed anehe della dissipazione si vendono o si alienano capitali e fondi, disperdendoli mediante il loro cambio in una ricchezza di consumo e talvolta di lusso, onde nesuccede la ruina delle famiglie se non direttamente bensì indirettamente, ma con realtà e con la maggior certezza, e dove i risultati sono gli stessi nell’ordine sociale ; nel tem- po istesso poi che i medesimi non avvertirono alla più ne- cessaria ed importante distinzione della ricchezza di ripra- duzione.,, e di consumazione , del tutto opposte, giacchè la prima trovasi sempre in uno stato di accrescimento , tal- volta anche accelerato, quando l’ altra si trova sempre in uno stato.di distruzione, e che 1’ una serve all’ aumento della nazionale ricchezza, e l’altra alla soddisfazione dei i 2Ì bisogni attuali ed al benessere d’ogni individuo. Nelle tra- sformazioni, modificazioni e variazioni che seguono in que- ste riechezze, ove talvolta s’ identificano , non si toglie già la diversa natura, poichè l’una si rende sempre equivalente all’ altra e si può ognora l’ una dall’ altra separare , come segue continuamente a grado de’ capi o padri di famiglia, che fanno ad ogni momento questa scelta per non soffrire maggiori danni o per ottenere maggior vantaggio, e per cui può sempre riconoscersi questa separazione reale e di fatto fino presso ogni individuo. L’erroneità di questa massima , il non aver avvertita una siffatta distinzione, trasse l’autore in altri errori , nel- l’asserire cioè che i fondi pubblici non siano altra cosa se non se un capitale immaginario , giacchè i capitali che co- stituiscono i fondi pubblici a favore dei creditori sono della natura di una ricchezza riproduttiva, quando all’ opposto la ricchezza, che vi contrappone lo stato, può essere di una natura del tutto opposta o almeno per minori danni dev’es- sere tale, cioè non della natura riproduttibile, ma di quella destinata per volontà dei possessori al proprio benessere , alla propria consumazione , e falsamente aggiunge l’autore essere questi fondi un’assegnazione sulle forze riproduttive, quando per rendersi innocui o meno nocevoli esser debbo- no un’assegnazione piuttosto sopra la spesa, e come è se- guito generalmente in Inghilterra , avendo questa illumi- nata nazione appoggiato il pagamento dei debiti pubblici direttamente a tributi sulla consumazione. Senza tal pre- cauzione e se i debiti pubblici fossero realmente un’ asse- gnazione sulla riproduzione , porterebbero ad annientare una ricchezza il più utilmente riproduttiva a sostegno di una ricchezza meno utile e talvolta di niun vero uso e van- taggio , gettata spesso dai capitalisti nella dissipazione o nel lusso; onde rendesi sempre giovevole la conservazione della ricchezza riproduttibile a fronte della consumabile, che chia- mai beni nella mia opera sulla ricchezza , dimostrando che questi pubblici debiti non erano già una somma che passa- va da una mano all’ altra, come alcuni scrittori suppose- 29 ro, mentre la prima di queste dovea per maggior vantag- gio sociale preferirsi. Tali erroneità, particolarmente per non aver distinta la ricchezza di riproduzione da quella di consumazione o spesa, hanno portato presso quasi tutii gli scrittori le mag- giori divergenze in economia, e la maggior confusione e st più grandi lag ne’sistemi di imita (*), giacchè facendo mancare i riguardi dovuti alle proprietà, o portando a pre- ferire i tributi sulla vendita, si cangiarono questi quasi sem - pre in aggravii, in costanti attentati contro l’attività delle sorgenti , degli stabilimenti e delle proprietà , cioè a danno di una ricchezza che tutta sta in vantaggio della società , del suo costante accrescimento e della prosperità, quando gl’individui per essa seriza ottenere verun benefizio , si as- soggettano anzi per la sua custodia ed aumento alle maggiori pene ai più grandi sagrifizii. Osserverò finalmente essere inoltre falso quanto l’au- tore asserisce, che 'l’aumento della ricchezza dipenda tutto dall'impiego dei capitali. Nell'analisi che io feci delle sor- genti dell’uomo destinate alla produzione , cioè garanzia o legittimità di possesso , travaglio , industria, previdenza , coll’esempio di un quadro di Raffaele dimostrai , che la for- mazione della ricchezza la più estesa poteva dipendere dalla sola intelligenza dell’ uomo , diversa in ogni individuo nè dipendente dallo studio nè dalla maggior quantità di capi- tali. La stessa perfezione delle macchine, quelle sopratutto a vapore, dimostra quante volte la ricchezza dipenda da al- tre sorgenti particolari , dalla più grande intelligenza e fi- no, mi sia permesso il dirlo , dall’azzardo ; mezzi che non hanno mai una misura di aumento di ricchezza proporzio- nata ai capitali, e quando l’istessa sapienza de’governanti e la saggiezza delle leggi vi hanno da sè sole tanta parte nell’anmento della nazionale ricchezza. Da tutto ciò si deve concludere non potersi attribuire (*) V. mia opera sulla ricchezza, ed osservazioni sopra le massime d’'imposi- zioni del Sismondi, Gior. Arcad. n. 58. ì A 23 giammai la cagione dei disagi del popolo inglese ai pro- gressi della scienza economica , non allo studio che hanno fatto di questa gli uomini più distinti d’ Inghilterra, i suoi . ministri e le persone illustri che siedono nel parlamento inglese , quando anzi questi disagi , la miseria del popolo, inglese dipendono piuttosto dalla violazione di alcune sag- gie massime di economia, quella in ispecialità , che la pro- sperità di una nazione non deve giammai andar separata dal benessere generale del popolo e perciò dalla pubblica felicità , vero scopo di ogni civile adunanza, e che non è dato conseguire alla popolazione inglese per le enunciate cause , le quei non sarebbero srugdie all’autore uve avesse voluto avvertirle nella lettura di alcune opere di economia già fatte di pubblica ragione, nè avrebbe avuto poi da la- gnarsi in generale degli scrittori , che lo hanno trattato troppo sovente, dic’ egli, in una non conveniente maniera. Accennai l’ autore essere stato tratto in inganno da un’eccesso di amore filantropico , e soggiungerò simile ad un suo del pari celebre concittadino , che scorgendo qual- che inconveniente o alcuni mali a cui danno luogo nel- l’umana infelice condizione le scienze , lo stato di società e quello di proprietà, non volendo riconoscere i maggiori beni e infinitamente superiori che arrecano arti , scienze, società e proprietà, declamò contro siffatte istituzioni, che tanto onorano l’ uomo chiamato ai più sublimi destini dal suo celeste creatore. Possa pure l’ Inghilterra proseguire la sua pacifica rivoluzione prodotta dalla più illuminata indu- stria e dai più grandi progressi delle arti e delle scienze; vi aggiungano i suoi legislatori una saggia riforma nella le- gislazione civile, ed in altri istituti, come ho indicato, e se ha potuto nullustante i più grandi ostacoli formarsi tanta potenza e ricchezza, come comprova il più volte lodato Moreau de Jonnes , e nel corso di poco più di un secolo accrescere il numero dei possessori di ricchezze negli sta- bilimenti di manifatture e di commercio , appropriarsi por- zione degli stessi fondi territoriali ed aumentare i progressi dell’agricoltura , quai vantaggi non conseguirà in un nuo- vo ordine di cose tutto diretto anche al bene delle più nu- 24 merose classi della sua popolazione ! E quanta grandezza non otterrà l’ Inghilterra quando i suoi legislatori potran- no riunire insieme prosperità e pubblica felicità! CarLo BosELLINI. ———__€__m_—mc@@<@@"@— cx plimcmlan RN ce I. Lettera al sig. march. Gino CAPPONI. E spesso avvenuto, pregiatissimo sig. Gino, che una sebbene erronea asserzione , e destituta d’ogni fondamento, sia passata per verità e massima stabilita, in venerazione d’uomini per sapere autorevoli che la pronunziarono :-ed abbiamo veduto quanti errori abbiano per questa via detur- pati, quando prima e quando poi , i rami tutti d’ogni ma- niera di umano sapere. Quindi non dovrebbe recar maravi- glia se al comparire in luce per le stampe la mia edizio» ne del trattato di Mascalcia di Pelagonio , opera da me an- nunziatà come finora inedita , d’ uno scrittor latino , poste= riore a Columella , anteriore a Vegezio, e probabilmente scritta nel 1V secolo ; taluno fidandosi troppo e senza esa- me alle asserzioni di un moderno scrittore tedesco , credesse piuttosto esser Pelagonio un autor greco ; vissuto dal VI al X secolo , e il suo lavoro già dato ir luce fino dalla pri- ma metà del secolo XVI. Questo moderno scrittore è Curzio Sprengel, professore di botanica all’Università di Halla, indefesso compilatore d’opere d’ogni maniera di dottrine, il quale oltre la storia della botanica ( nella quale, sebbene da lui specialmente professata, pare essere incorso in alcuni abbagli ) ha det- tati numerosi volumi d’ istituzioni mediche , d’ istituzioni farmacologiche , d’istituzioni di medicina forense, di storia delle scoperte geografiche , di storia prammatica della me- dicina , di storia delle principali operazioni di chirurgia ; opere tutte da lui fabbricate sulle voluminose schede , ap- punti, estratti, citazioni da lui notate nella continua, se- dentaria ed estesissima lettura di libri trattanti d’ ogni ramo di umano sapere , scritti in ogni tempo e in ogni lingua antica e moderna, 25 L'uomo per comun fato è soggetto ad errare , e gli ab- bagli meritano perdono, particolarmente ad uno scrittore il quale , come lo Sprengel, a malgrado delle laboriose in- combenze della cattedra, ha compilate tante opere di disci». pline diverse. Le sole citazioni apposte a’ suoi libri mo- strano avere egli riscontrata e letta una intera libreria. Quin- di non è da maravigliarsi, se non gli rimase tempo di pon- derare e giustificare le proprie asserzioni e i propri giudizi, circondato , come era , e dirò quasi sommerso dall’ immensa farragine di materiali di scienza , di erudizione , di storia , di filosofia, di letteratura, e che a gara chiedevano di aver luogo nei di lui volumi. Io confido adunque che non verrò tacciato d’ irreve- renza verso quello scrittore, se per amore della verità, di cui ogni uomo dee essere amico più che dello stesso Platone, andrò notando alcune cose che mi sembrano da lui erro- neamente o senza fondamento asserite nella sua storia pram- matica della medicina ; per ciò che riguarda specialmente alla veterinaria e agli scrittori di quella. Nè l’autore stesso si dorrà; poichè quando altri gli ha mostrato qualche er- rore scorso nelle sue opere, come nella storia delle prin- cipali operazioni di chirurgia , egli ne è stato grato a chi ne lo ha avvertito (1). Incomincerò pertanto da riportare le stesse parole dello Sprengel, dove nella sua storia pram- matica della medicina parla incidentemente della veterina- ria; (ved. T. III della versione stampata in Venezia nel 1812 pp: 397 e seg. e nell’ edizione tedesca fatta ad Halla 1800, T. II. pp. 305 e seg. ). > Ai giorni del mentovato Michele VIII un’ anonimo ,. compilò un altra interessante raccolta. Essa contiene delle ,» riflessioni importanti sulle malattie dei cavalli, ed un »» gran numero di ricette usate fino dai primi anni del se- » colo VII..... Vi erano fin d’ allora i così detti ippiatrici (1) Errò per esempio nel descrivere 1’ operazione della cateratta coll’ago dello Scarpa: erroneamente confuse il metodo dello Scarpa medesimo con quello di Me- jan nell’operare la fistola iacrimale: attribuì a Galeno, e poi a Lanfranco di Milano, la prima invenzione del setone per la cura dell’ idrocele, ec. À 26 »» greci destinati ad invigilare sulla salute dei cavalli nelle »» Spedizioni militari. L’ opera che ho sotto gli occhi (wete- »» rinariae medicinae libri duo; Basileae per Sim. Grinneum , 3» 1537 ) è un complesso delle loro osservazioni .... Fra »» questi il più antico è un certo Eumelo di Tebe, e il più 3, dotto sembra essere Apsirto di Prusa , che accompagnò 3» Costantino IV, cognominato Pogonato , nella sua spedi- »» zione contro i Bulgari sull’ Istro. Gli altri non fecero che », ripetere parola per parola ciò che aveva detto Apsirto. 3» Ecco i nomi loro: Anatolio , Emilio Ispano , Africano , », Archedemo, Didimo, Diofane , Jerocle , Imerio } Ippo- », crate, Litorio beneventano, Magone di Cartagine , Pan- ;» filo, Pelagonio, Teomnesto e Tiberio; i quali tutti vis- 3, sero dal VI al X secolo...... L’opera di Veterinaria, », che oggi si attribuisce a Vegezio, appartiene verisimil- ») mente a tempi molto più bassi. Io la giudico una tra- 3» duzione degl’ ippiatrici greci fatta da qualche monaco 3» del XI, o XIII secolo. Egli non ha inteso l’ originale »» greco - . .. Questa versione molto miserabile ridonda »» d’idiotismi italiani, ed offre innumerevoli prove dell’i- ,; gnoranza e dell’ avvenrataggine dell’ autore. Confesso in- 3 genuamente che in questo Vegezio non trovai la meno- 3, ma cosa che meritasse attenzione , o non fosse contenuta », Negl'ippiatrici greci ,,. Prima di far parola degl’ ippiatrici greci incomincierò dall’esporre ciò che ho potuto raccogliere di relativo a Ve- gezio e alla sua Veterinaria ; dal che spero che verrà fatto conoscere che l’autore tedesco, senza appoggiarsi a veruna autorità, senza aver per compagno nella sua opinione nep- pure un solo erudito , ha pronunziato sull’autote e sull’o- pera , che sembra non aver letta, un giudizio , senza esa- me , senza sanità di critica; ed esser quindi necessariamente caduto in tante assurdità quante sono le parole nelle quali tratta di quello scrittore. Fino dagli ultimi periodi del secolo XV il principe dei critici, Angelo Poliziano, pregato da Franciotto Orsino a dargli alcune dichiarazioni su i pesi e misure menzio- nate da Vegezio, senza dubitare dell’ autenticità di que- 27 sto scrittore, adempì a questa commissione con una lette- ra, che è l’ultima del X libro, dalla quale si rileva che l’Orsino faceva allora soggetto dei suoi studi il Vegezio. E siccome questo scrittore non era peranco fatto pubblico colle stampe, non sarà fuor di ragione il supporre che il Poliziano sì servisse per fare i suoi riscontri del codice del secolo XIV, che esiste tuttavia nella Laurenziana al plut. XLV, cod. XIX, (2). (ved. Bandini catal. laurent. T. II, p. 356, 357 e seg.) La prima edizione di Vegezio fece Joannes Faber Em- meus in Basilea nel 1528 ad insinuazione del conte Ér- manno di Nuenare, che avevagli trasmesso un codice som- mamente depravato, perchè con l’aiuto d’uomini dotti lo cor- reggesse , e lo pubblicasse. E se non era che il conte aveva già intitolata quest'opera a Ferdinando re d'Ungheria e di Boemia , l’ Emmeo avrebbe posto da parte quest’ antichis- simo codice , nè lo avrebbe pubblicato ; ma in reverenza del re, cui era dedicato, lo corresse in parte con grandissi- ma fatica, lasciando però correre alcune parole e di ma- lattie e di erbe e di rimedi , sebbene le credesse merite- voli di correzione ; persuaso dai dotti amici suoi che l’ au- tore potesse così averle scritte , e tali risultando dal con- senso universale dei codici (3). Il conte di Nuenare poi di- ce che quest’ opera , restata nascosta per molti secoli, era (2) Ecco il principio della lettera del Poliziano: Exigebas a me superioribus diebus ut ponderum nomina et mensurar'um brevissime tibi colligerem, sed quo- rum potissimum sit apud Vegetium Renatum mentio, libro quem nune in ma- num sumpseris, qui medicinam veterinariam pertractat, ec. ; e passa quindi a in- dicare il valore dei pesi e delle misure. E siccome tin d’allora lo stesso Poliziano credeva l’autor della veterinaria esser lo stesso che quello de’e militari, distingue appunto il libro di Vegezio che tratta di veterinaria dall’altro; e chiama Vegetium Renatum l’autore. (3) L’ Emmeo nella lettera al re Ferdinando.... Sed cum exemplaris infi- nita depravatione desperantes ab incepto negotio deterriti fuissemus, cop1cEM- que ILLUM PERVETUSTUM ablegassemus, instigavit ad desperatum munus rede- undum quod tuae serenitatis nomine opus hoc di candum (comes Hermannus) as- serebat ...... Quaedam etiam morborum simul et herbarum , remediorumue vocabula, licet immutanda cognosceremus, CONST ANS TAMEN EXEMPLARIORUM CONSENSU ne quidquam immutaremus prohibuit; nam ita fortassis scriptum ab auctore non vulgares neque ineruditi persuudebant amici. 28 di quello stesso Renato Vegezio che scrisse de re militari (4): e quindi il titolo di questa edizione è : Renati Vegetii ar- tis veterinariae libri quatuor, iam primum in-lucem editi, Basileae ; e in fine: Basileae anno 1528, excudebat Joan- nes Faber Emmeus Suliacensis. Su questa edizione fu fatta la seconda dal Sambuco nel 1574 in Basilea, col titolo: Pub. Vegetii mulomedicina ex tribus wvetustissimis. codicibus varietate adjecta ; unde infiniti loci addi, et expurgari a quovis potuerunt, usu ma- gno publico. Basileae, per Petrum Pernam 1574: nel qual titolo è da notarsi che fu cambiato il nome di Renato Ve- gezio in Pub. Vegezio , e che l’ edizione fu riscontrata e corretta con tre antichissimi codici. L’ esemplare di questa edizione esistente nella Magliabechiana è pregevole per le annotazioni aggiuntevi da Carlo Dati e per lè varianti tratte dal codice della biblioteca medicea fiorentina (5). Dopo il frontespizio ne viene la dedica del Sambuco, che è la seguente: Zoc P. Vegetii de veterina medicina opus ante annos L mutilum , corrupteque editum, nunc vero a se ex VV. CC. plurimis în locis emendatum ac restitutum D. D. Quindi è riportata la lettera dell’ Emmeo, e l’elenco de’ libri e de’ capitoli (6). Le annotazioni di mano del Da- (4) Così scrive il conte di Nuenare: Vegetii Renati , eius qui de re militari libellum conscripsit, artis veterinariae sive mulomedicinae opus muLTIS SECU- LIS ABSCONDITUM, €C. (5) Il Dati appone a questa edizione la seguente notizia , la quale per quanto estranea al soggetto di questa lettera, per illustrazione di quell’ esemplare credo non inutile il riportare. In Bibliotheca medicea florentina, plut. LII liber est MS. Mascalciae, compositus a magistro Laurentio, dicto Ronzino, familrari Rev. patris ac domini Napoleonis s. Adriani, diac. cardinalis. Ad oram libri manu recentiori scriptum est: auctor hic ab aliis Laurentius Rufius appellatur. Car- dinalis iste Napoleo fuit ex illustri er amplissima Ursinorum familia, ct in card. colleg. cooptatus a Nicolao IV, an. 1284. Plurima n libri margine ad+ sunt eadem manu variantes lectiones et notae. Hic liber forsan editus fuit Lu- tetiae 1532. ( NB. ne fu sinmpata una versione italiana in Venezia nel 1548 col titolo : opera dell’ arte del Mascalcio di Lorenzo Rufio ec. novamente di la» tino in lingua volgare tradotto). (6) Il Dati pone in fronte del libro le seguenti notizie: Ex lidro qui fuit olim claris. viri Laurentii Pignorii, nunc eximir Jo. Rhodii dani, mihi amicis- simi . » .. Vegetius hic videtur fuisse qui de re militari scripsit: arguit praefa- tiouum stylo: mentio dein toringium et burgundionum. lib. IV, cap. VI, ubi 29 ti, contenute in parecchie carte aggiunte alla fine del li- bro, contengono alcune varianti da adottarsi, o degne di dichiarazione; e molte voci da Vegezio usate, a confermare l’uso fattone da altri scrittori, secondo le osservazioni del Barthio, del Turnebo , del Vossio, del Casaubono, del Sal- masio, del Rodio , ec. (7). La terza edizione di Vegezio fu fatta dal Gesnero a Lipsia nel 1737, compresa nella sua raccolta, Scriptores rei rusticae. Nel 6. X della prefazione egli racconta, come leg- gendo ‘in questo scrittore un luogo insigne tratto da Colu- mella , si determinò di unir Vegezio agli scrittori di rusti- che faccende, sembrandogli che questi due autori si por- gessero uno scambievole soccorso (8). E tanto più si deter- minò a ciò fare, avendo dal Fabricio ricevuto un esemplare di Vegezio confrontato col famoso codice corbeiense : per- lochè avvisò con tal mezzo essere in istato di poter dare questo autore emendato in più luoghi , per aver ricevuto dal Cromaiero un esemplare della prima edizione fatta dal- l’Emmeo, collazionata coll’ altra procuratane dal Sambu- co (9). Quindi vi aggiunse alcune brevissime animadversio- se diverse et longinque peregrinatum, et plura equorum genera cognovisse , et in stabulis suis saepe nutrivisse testatur. Le parole di Vegezio sono al cap. sud- detto, de signis quibus cognoscitur patria, Quae res compulit nos qui per tam diversas et longinquas peregrinationes equorum genera diversa cognoscimus, et in nostris stabulis saepe nurRIVIMUS, unius cuiusque nationis explicare signa et merita. ; (7) Questi celebri critici, ma più fra questi il Salmasio nelle sue annotazioni agli scrittori Z/istoriae augustae, e il Rodio nel suo Scribonio Largo recano esem- pi di Vegezio in giustificazione di voci o modi degli autori da loro illustrati. Sl Rodio poi aveva disegnato di fare una nuova edizione di Vegezio,come si rileva dal suo lessico scriboniano alla voce fuecula: e dalle lettere all'Einsio è manifesto che intendeva eseguirla correggendo i luoghi sospetti col confronto del manoscritto mediceo, e di altri codici. (8) Il Gesuero nel $. XI della prefazione alla sua raccolta degli scrittori de’la- vori rustici dice: Z'egetiù Renati artis veterinariae ‘seu mulomedicinae libros IV, ut scriptoribus rei rusticae comites darem, primum illud me impulit quod videbam non materiem tantum nobis cognatam,sed etiam insignem Columellae locum apud eum quoquelegi, ut mutuam sibi opem uterque scriptor praestare posse videretur. Ù (9) Segue il Gesnero 1 c.._. cum praeter spem mihi offerrentur shine ab in- compurabili humanitate summi viri. Jo. Alb. Fubricii exemplum Yegetii cum 3o ni; nel che fu soccorso dal Platnero: e se omesse di fare gli opportuni riscontri col codice membranaceo della bi- blioteca cesarea segnato n.° LXXXI dal Tegnagelio, con Val tro della libreria dell’ Almelovenio , con ‘altro codice na- poletano e. con altro MS. di Norimberga, e lasciò ad al tri questo lavoro, ne fu cagione il desiderio di dar presto compimento alla sua edizione (10). . Ma un più importante lavoro aggiunse alla sua rac- colta il Gesnero , cioè le lettere del Morgagni al Pontede- ra; nella terza e quarta delle quali questo celebre italiano prende specialmente in esame Vegezio, correggendo giudi- ziosamente eziandiò alcune lezioni del Sambuco, chiamato da lui vir doctissimus et pervetustis codicibus sane ‘instris- ctissimus. In queste egli imprende principalmente a dimo- strare avere Vegezio tratti non solo molti documenti da Co- Jumella, ma averli ancora riportati con le stesse parole, ed averne composto il terzo e quarto capitolo del. libro ter- zo ; (11) ; cosicchè questi due scrittori prestano in vari luo- ghi il mezzo d’essere vicendevolmente emendati (12). |’ corbeiensi codice collatum , quod apud ipsum ex Gudiana auctione pervenit... hinc ab Jo. Hen. Kromayero , humanarum literarum in academia Jenensi pro- fessore clarissimo, amico veteri... primae editionis ecxemplar cum altero. Sam- buci, accuratissimo studio: a se compositum. Questo esemplare dal Fabricio tra- smesso al Gesnero, collazionato col codice corbeiense portava questa nota di quello. che aveva fatto il confronto. Contuli cum exemplari descripto. ex MS. codiee Cor- beinesis monasterii, tune temporis apud S. Pantaleonis deposito . . . . Codex corbeiensis OPTIMAE NOTAE, ADMODUM ANTIQUUS, LITERIS UNCIALIBUS EXAR4= rus, et inde ( fors. hinc. inde ) lacunis deformatus. i (10) Gesnero l.c. Adiutus aliquoties ab Jo. Zacharia Platnero medico rnion minus quam philologo praestantissimo » «. quae supersunt pauca, ea forte confici et ipsa poterunt, adhibito MS. codiee membranaceo quem inter libros bibliothecae caesareae philosophicos et philologicos n.° LXXXI numeravit Tegnagelius, quod subiecit mihi cel. Fabricius, ut et. illud Vegetii exemplum cum notis MS. fuisse in bibliotheca cla. Almelovenii, nec non codicem MS. huius operis fuisse INeapoli apud illustrem virum: Josephum Vallettam, id que ipsum opus cum aliis veterinariis esse Norimbergae penes Gottofridium Tho- masium, virum quem nos experti sumus humanissimum. (12) Morgagni Epist. III ad Jalium Pontederam.. Cum Pub. Vegetius in suos veterinariae libros non pauca transtulit ex sexto libro Columellae, tum ex huius sexto et tredecim quae insequuntur capitibus s tertii sui libri tertium et quartum caput manifestissime confecit. | (12) L. c. Nonnulla in Vegetio quoque eiusmodi sunt, ut Columellae vi- 3I Dal fin quì detto e da quanto nelle note ho riportato mi sembra potersi a buon. dritto dedurre che i quattro cissim emendando praeclare inserviant; de quo nunc potissimum laboramus. T.e vicendevoli correzioni di lezione di questi due: scrittori risultano da quaranta- due luoghi che il Morgagni pone in confronto in quella sua lettera, e ne’ quali è evileatemente manifesto aver Vegezio trascritto Columella parola per parola. Stimo pregio dell’ opera il darne qualche saggio riportando le parole di Colu- mella e quelle di Vegezio che; ad esse corrispoudono ; e notando le correzioni, all’uno @ all’ altro, chiuse fra pareatesi, VeGEzio. Si sanguis ‘adhue. super ungulas;in cruribus est, ad triduum ((corvige:as- sidua ) triti salis perfricatione discu- titur. Quod si tantum (cor. iam )' in ungues descenderit , cultello Zeriter (cor. leviter ) inter duas ungulas ape- ries, et mundabis de intus, et postea stuppam sale, atque, aceto infusam applicabis ad solum sparta opere (cor. ac solea spartea pes ) calceatur ,, 724- ximae quae ( cor. maximeque ) datur operantibus (cor. opera bos ut) in aquam pedem non mittat, sed ubi sic- cum est ambulet. (cor. ut sicco sta- buletor. Sì clavum calcaverit, et acuta te- sta vel lapide' uogula pertunditur, quaè tamen si altius vulnerata est, ( adde latius) ferro circumciditur, (add. et) ita inuritur, ut supra praecepi. Deinde exparte (cor. spartea) cal- ceata per triduum aceto suffuso cura- tur. Quod si vomer intraverit, ( cor. crus vulneravit) lactuca marina, quam titimalum ) vocant, admixto sale imponitur. graeci cymoliam. (cor. Sì ista non valent myrtaè ( cor. myrti ) silvestris foliorum duae librae. tunduntur in pila. Frequenter etiam asperitate itiue- ris, vel proscindendo, duritiam (cor. aut duviori solo ), aut. obviis radibus obvolutus (cor. obluctatus), convellit armos, CorumeLLa. Sed si sanguis adhuc supra ungu- las in crucibus est, triti salis fricatio- ne assidua discutitur, vel cum nihil profuit , scarificatione demitur. At si iam in ‘uogulis est, inter duos ungues cultello leviter. aperies. Postea lina- menta sale , atque aceto infusa appli- cantur, ac solea sparta pes induitur, maximeque datur opera, né in aquani pedem mittat.,, et. ut sicco stabuletur. Sì forte surculum calcaverit , et acuta testa nel lapide ungulam per- tuderit (cor. uagula pertunditur), quae tamen si altius vulnerata est, latius fer- ro circumciditur, et ita inuritur ut supra praecepì. Deinde spartea calceata per tri- duum aceto suffuso curatur. ltem si vomer erus sauciaverit, marina lactuca, quam graeci titimalon vocant, ad- mixto sale imponitur. Ubi nec medicina processit, myrti silyestris foliorum librae duae deli- guntur (cor. levigantur ). Saepe etiam vel gravitate longio- . ris ( cor. logi laboris ) vel in pro- scindendo, aut duriori solo, ant obviae radici obluctatus , convellit ‘armos. 32 libri della Mascalcia di Vegezio sono stati sempre giudicati opera di scrittore latino; e che han meritate le vigilie di molti eruditi, quali sono il Poliziano, l’Ursino, il conte di Nue- nare, l’Emmeo e i suoi dotti amici, il Sambuco, 1’ Ur- ceo , (13), l’Ulitio (14), il Rodio, il Salmasio , il Casau- bono , il Iati, il Turnebo, il Cromaiero , il Fabricio, il Pignorio , il Platnero , il Gesnero, il Morgagni , il Ponte- dera, il Facciolati, il Forcellini; i quali due, come di scrit- tore latino, ne hanno riportate ne”loro lessici le autorità; senza che siasi mai dubitato dell’ autenticità dell’ autore, incerta essendone soltanto l’età (15). Or se contro il voto concorde di tanti solenni critici il solo Sprengel ha portato giudizio tanto diverso, suppo- nendo l’opera scritta da un ignorante frate del XII o XIII secolo, qual peso dar potremo a questa supposizione de- stituta d’ogni argomento , e fondata sulla sola di lui au- torità ? E dico esser la di lui asserzione destituta d’ogni fon- damento, non sembrandomi argomento 1’ atfermare altro non esser quell’opera se non una cattiva versione degl’ ip- piatrici greci , piena zeppa d’idiotismi italiani. Poichè se si confrontino i due libri degl’ ippiatrici greci co’ quattro. libri di Vegezio si vedrà, che laddove i primi conten- gono una raccolta di ricette sotto il nome di vari auto» ri (16), relative alla mascalcia, quelli di Vegezio formano un (13) L’ Uiceo ( Antonio Codro ) è citato dall’ Emmeo nella sua epistola al re Ferdinando: cum non ignorem Antonii Codri de hoc auctore iudiecium. (14) Jano Ulitio cita Vegezio ne’ suoi eruditissimi commentari alla Cine- getica di Nemesiano, i (15) Rispetto all’ età in cui potè avere scritto Vegezio abbiam veduto che alcuni eruditi opinarono essere egli lo stesso che scrisse il libro de re militari; perchè alcuni corlici portano il nome di Renato Vegezio, sebbene altri rechino quello di Publio Vegezio, per una certa tal qual somiglianza di stile, spese cialmente nelle prefazioni. In tal caso l’ età di Vegezio potrebbe fissarsi verso la fine del secolo IV. È innegabile però, come si esprime il Forcellini, che fra l'uno e l’altro libro passa differenza , cosicchè il Véterinario può credersi alius tum aetate, quia multo iunior, tum stilo quia longe corruptior, et vo- cibus scatens bene multis , non cadentis modo, sed et iam Llapsae latinitatis. (16) Quando si terrà discorso particolare sugl’ ippiatrici greci indicherò cosa 33 trattato veramente ordinato in libri, e distinto per capitoli e per materie, Egli accenna nella prefazione al lib. I essersi determinato a compilare questa sua opera, perchè gli autori a lui antecedenti ne scrissero confusamente ; cosicchè a chi cercasse qualche rimedio, conveniva scorrere da cima a fon- do i loro libri ; e perchè le ricette prescritte erano di tanto costo che i non ricchi lasciavano piuttosto morire che soc- correre i loro animali malati (17). Essendosi pertanto nella sua gioventù dilettato di tener cavalli, imprese di buona voglia a comporre quel compendio ; mostrando le cause , i segni e le cure delle malattie (18). Comincia nel primo li- bro dall’ indicare i segni propri d’ ogni malattia , sino al cap. 9; e quindi la loro cura fino al cap. 20. Segue indi- cando il modo e l’occasione di trar sangue sino al cap. 395 e in fine passa a trattare delle malattie del ventre sino al cap. 64, ultimo del primo libro. Nella prefazione al libro secondo mostra che sarebbe errore il seguir l’uso dei barbari, i quali non usano am- ministrare rimedi ai loro animali, per essere i medesimi di più robusta complessione dei nostri, che sono di una razza più delicata, ed assuefatti a più calda temperatura (19). Co- mincia quindi a discorrere delle malattie del capo sino al cap. 43, e quindi dei malori degli arti e del dorso sino al cap. 64, ultimo del libro. sia quell’ opera , e chi ne fosse il compilatore, sebbene lo Sprengel la creda lavoro d'un anonimo. (179) Praeterea indigesta et confusa sunt omnia, ut partem aliquam cu- rationis quaerenti necesse sit errare per titulos, cum eisdem passionibus alia remeria in capite , alia inveniantur in fine ...Quaedem ita sunt composi- tae potiones, ut pretium cnorme contineant, et curae taxatio animalis exi- stimationem prope videatur aequare , ut aut parci homines , aut certe pru- dentes animulia sua canibus dedant. Veg. in praefat. lib. 1. (18) His et talibus rationibus invitatus cum ab initio aetatis alendorum equorum studio flagrarem, hanc operam non invitus arripui. Veg.l.c. Ved. pore la nota (6). (19) Barbarorum animalium aliae naturae, sed ad omnem iniuriam du- rius corpus est. Deinde sic instituuntur a parvulis, ut nec potionem medici- nalem requirant, et hybernis pascuis vigeant, ac sine pernicie frigora, prui- nasque, substineant . Nostra vero iumenta et mollioris generis sunt , et te- clis frequentioribus assuetay calidissimis etiam stabulis imbuta, cum indigna- T. XXVI. Giugno. 3 34 Nel prologo del libro III interrompendo il suo trattato sulle malattie de’cavalli, si propone di parlare specialmente di quelle dei bovi, confortato e. richiesto a ciò fare dal voto de’suoi. concittadini ed amici, in circostanza di gran mortalità di quel genere di animali (20). P Finalmente nel IV libro; del numero e posizione delle ossa e delle membra , dei nervi , delle vene,, dei segni dell’età, della patria e della durata della vita de’ cavalli; e termina il libro con una specie di ricettario. Ma senza occuparsi nel fare il confronto fra l’orditura e la sostanza di queste due ‘opere, avrebbe dovuto lo Spreu- gel conoscere almeno le lettere del Morgagni; dalle quali chiaro avrebbe veduto che Vegezio aveva in parte trascritto Columella , nè avrebbe asserito di non trovare in quell’ au- tore cosa che non fosse contenuta negl’ippiatrici greci, Sarebbe poi stato pregio dell’opera che l’autore tede- sco avesse dato un catalogo , o almeno accennato , alcuno dei tanti idiotismi italiani, de’quali il frate ignorante del secolo XII, o XIIl fece piena zeppa la sua versione. Ma non avendolo egli fatto, e ciò non essendo da altri stato notato, manchiamo d’ un importante documento onde co- noscere quali fossero gl’ idiotismi e la condizione di nostra lingua nel 1100 e 1200, cioè settecento anni fa (21)... Soffra dunque in pace il profess. dell’ università di tionem ex aliqua necessitate contraxerint, continuo in aliquod genus incidunt morbi. V.in pro, 1. II. (20) AZulomedicinae me commentario ordinante, civium atque amicorum frequens querela accepti operis continuationem suspendit, deflentium aegri- tudines mortesque clamorissimas.boum , cum magnopere peterent publican- dum si quid pro salute tam commodorum animalium scriptum reperiretur in libris. Veg. in prol. ad lib. IL l (21) L’ erullitissino cav. Ciampi ha provato (De usu linguae italicae sal- tem a saecolo V. R. S. Pisis 1817) che l'origine della nostra lingua. risale ad una remota antichità. Ma non solo queste tracce d’idiotismi italiani non mi parve che si trovino iu Vegezio , ma neppure lo stile in cui comunemente seri- vevano gl’ignoranti, nel XII o XUI secolo, la lingua latina. Vero è che la det- tatura della Veterivaria di Vegezio è di una corrotta latinità , ma è ben raro trovare chi verso que’tempi scrivesse meglio di lui, e specialmente scriveudo per chi professava un’arte, che non pare che fosse allora tenuta in gran conto, lo che accenna lo stesso Vegezio in principio della prefazione. 35 Halla, che rispetto a Vegezio , posto in bilancia da una parte il suo sapere e giudizio , e dall’ altra il sapere e cri- terio dei sopra citati eruditi, e ciò che ho esposto fin qui, non venga l’ autore della veterinaria, che abbiamo sotto il nome di Vegezio, registrato fra gli scrittori apocrifi, ma conservi il posto assegnatogli dagli ultimi anni del secolo XV a tutto il secolo XVIII dal consenso universale de’dotti d’ogui nazione (22). Restituita adunque a questo scrittore la sua contrasta- tagli autorità , vediamo da lui stesso donde egli traesse i materiali per compilare la sua veterinaria Manc operam (egli scrive nella prefazione) mon invitus arripui, ut condu- ctis in unum Larinis DUMrAXAT SCRIPTORIBUS , adhibitis etiam mulomedicis , et medicis non omissis. . .. in quantum mediocritas ingeni patitur, plane et breviter omnia epitome congererem, causasque et signa morborum omnium declara- rem. È manifesto adunque per propria confessione che non da scrittori greci, ma da latini soltanto trasse ciò che ne’suoi libri raccolse. E sebbene nella seconda metà del quarto libro, che è una specie di ricettario, riporti tre ricette di Chirone e di Absirto, non formano queste la sostanzial materia dell’opera sua : e forse non sarebbe fuor di ragio- (22) I codici della veterinaria di Vegezio fin qui rammentati sono : Uno della Laurenziana del XIV secolo, cui se ne aggiunge altro forse del secolo seguente, : Il codice sul quale l Emmeo fece la sua edizione, da esso chiamato perve- tustus, ed altri esemplari dallo stesso rammentati. Tre codici antichissimi zoll’ aiuto de’ quali il Sambuco corresse la sua ediz. Il codice Corbeiense su cui fu collazionato |’ esemplare mandato dal Fabri- cio al Gesvero, notato come codice optimae notae, admodum antiquus literis uncialibus exaratus. Il codice memb. della biblioteca Cesarea rammentato dal Tegnangelio. Il codice di Napoli presso Giuseppe Valletta, Il codice di Norimberga presso Gottifredo Tomasio. Non pretendo che il numero dei codici faccia argomeoto per provare che questa veterinaria non possa essere opera d’un frate ignorante, ma parmi poter dedurre non potere essere opera di uno scrittore del XIl, o XIII secolo quella di cui esistono codici chiamati antichissimi dall’ Emmeo nel 1528, dal Sam- buco nel 1574, ai quali aggiungasi il codice cortbeiense, notato come di buona lettera, molto antico, e scritto iu caratteri unciali, condizioni che indicano una grande antichità. 36 ne il credere che a malgrado di aver questi nomi piuttosto fisionomia greca che latina, i surriferiti autori avessero det- tate le opere loro in latino. Infatti dando Vegezio il suo giudizio di Columella, di Pelagonio , di Chirone e di Ab- sirto, dopo aver detto che la veterinaria pareva avere mi- nor dignità della medicina per occuparsi nella cura degli animali, e quindi essere esercitata da nomini di minor conto , e trattata da meno eloquenti scrittori , soggiunge 4 Licet PROXIMA AETATE ET PELAGONIO NON DEFUERIT, ET COLUMELLAE ABUNDAVERIT DICENDI FACULTAS; verum alter eorum cum rusticae rei praecepta conscriberet, curas anima- lium levi admonitione perstrinsit, alter omissis signis, cau- sisque morborum , quasi ad doctissimos scriberet , tam ma. gnae rei fundamenta neglexit. E segue: Chiton vero et Ap- sirtus diligentius cuncta rimati , ELOQUENTIAE INOPIA; AC SERMONIS IPSIUS VILITATE SORDESCUNT. Sarebbe pertanto. strana cosa per mio avviso, che dopo avere Vegezio par- lato della facoltà di dire , di cui Columella scrittore la- tino è ricco , di cui Pelagonio non è privo, volesse per questa qualità porre in confronto con lore due scrittori greci, che ne hanno affatto inopia , e che per la bassezza del dire son sordidi. Da questo luogo di Vegezio mi sembra ragionevole dedurre che Pelagonio sia uno scrittor latino , e non gre- co come avvisa lo Sprengel , per vederne riportato il nome in una compilazione greca . E sia pur anco greco questo nome ; ma tal circostanza non escluderà mai ch’ ei possa avere scritto in latino: e tanto più se si ponga mente ave- re egli intitolati i suoi capitoli a nomi romani , fra i quali specialmente Arzigio e Astirio , in proposito de’ quali so- no debitore alla gentilezza del ch. sig. Bartolommeo Bor- ghesi delle notizie comunicatemi. Ecco la sua lettera (23). (23) Il mio dotto amico sig. ab. Furlanetto nel suo passaggio per la Roma- goa mi consegnò un elenco di personaggi mentovati nelle regole dell’ippiatria di Pelagonio recentemente scoperta , chiedendomi se ne conosceva alcuno , on- de potere per tal modo determinare l’età di questo scrittore. Risposi che il no- me di Arzigio , cui era dedicata l’ opera , non erami nuovo, ma che. sul mo- inento non avrei saputo ove ripescare la notizia, ond’egli mi commise che quando 37 Venendo adesso a dire alcun che della raccolta degl’ip- piatri greci, fra’ quali , come di sopra vedemmo , è assegna- to un posto a Pelagonio , parmi dover ridurre le asserzioni del professore tedesco ai capi seguenti: I, che sotto Miche- le VIII fu compilata questa raccolta da un anonimo (24); mi fosse capitata ne avesse fatto parte a lei, da cui proveniva la ricerca. Debbo ora duuque annunziarle ch’ egli è ricordato in una lapida esistente nna volta in Roma nella chiesa di S. Basilio, pubblicata negligentemente dal Grutero p. 4743; dall’Apiano p. 206; dal Panvivio ne’fasti all’anno ggo; dal Manuzio nell’ ortografia, p. 759; e da altri; ma la di cui vera lezione si ha da un codice correttissimo, già posseduto dal card. Canale, coll’ aiuto di cui monsig. Marini l’emendò nel suo Grutero , e colla quale confronta una delle due copie che se ne hanno nel Mazocchi p. 4) e 179, ed un’ altra che ne trovai in un’ altro codice, pos- seduto in Urbino dalla casa de Pretis, p. 143. Eccola adunque purgata dalle macchie ) di cui 1’ avevano imbrattata i copiatori. BETITIO © PERPETUO * ARZYGIO * V © C CONSVLARI + TVSCIAE : ET * VMB * OB SINGVLARIA * EIVS «- ERGA © PROVINCI ALES * BENEFICIA * ET * OB‘ MODERA "TIUNEM ‘ DOCVMENTO * ETIAM * POSTERIS * RELIN QVENDAM © AETERNVM ° STATVAE * MONYV MENITVM © TVSCI * ET * vMBRI * PATRONO PRAESTANTISSIMO © COLLOCARVNT Per quante ricerche abbia fatte non ho potuto trovar di costui altra memo- ria, e nemmeno alcun altro che abbia portato il suo nome ; onde sono in buona lusinga che egli sia appunto la persona che si cercava. Intanto è evidente che questa iscrizione non può essere anteriore a Costantino Magno, da cui datano nei presidi delle provincie le nuove denominazioni di consolari e di correttori. E dall’ altra parte volentieri mi atterrò a non discendere oltre l'epoca del suo im- pero o di quello de’ suoi figli, perchè alla medesima età corrisponde l’ Astyrio o Asterio ricordato da Pelagonio al cap. 9, il quale sarà probabilmente uno dei due fratelli Asterii che si conoscono în que’ tempi; cioè L. Turcio Aproniano Aste- rio, correttore della Toscana e dell’ Umbria nel 346 di Cristo, cui appartiene il marmo gruteriano p. 476,7; e L. Turcio Secondo Asterio, correttore della Flam- minia e del Piceno alla morte di Costantino, come si rileva dall’ iscrizione del- ° arco di Fano, di ambedue i quali ho bastevolmente parlato in un breve scrit- to che non tarderà molto a venire in luce. Di Falerio, di Festiano, di Lucilio, di Papiano , che sono gli altri soggetti ricordati in quell'opera, non ho in questi tempiì alcuna notizia da somministrare. (24) A suo luogo vedremo se il compilatore ne sia un anovimo o no. Frat- tanto si noti che asserendo lo Sprengel fatta questa compilazione sotto Miche- le VIII , viene a fissarle l’ epoca dopo alla metà del secolo XIII ;\poichè nel quadro cronologico , da lui apposto al Tom._II dell’ edizione tedesca, pone que- sto imperatore sotto l’anno 1263. Abbiara veduto che 1’ A. giudica 1’ opera di 38 f Il, che gli autori de’quali è composta vissero dal VI al X secolo: che il più antico è Eumelo di Tebe, il più dotto Apsirto di Prusa, che accompagnò Costantino IV nella sua spedizione contro i Bulgari: IV, che gli ‘altri ripetono pa- rola per parola ciò che aveva detto Apsirto. Per farmi strada a rilevare gli errori di queste asserzioni sembrami dovere incominciare dall’istoria della pubblicazione de’ due libri degl’ippiatri greci. Giovanni Ruellio medico francese fu il primo, da cni nell’anno 1530 venisse fatto conoscere ch’esisteva que- st’opera greca di mascalcia, compresa in due libri, Ma non fece già parte al pubblico d’ un greco originale , e diede soltanto alla luce la versione da lui fattane in latino, per ordine di Francesco I re di Francia , come si esprime nella sua nuncupatoria a quel re, in piè della quale riporta i nomi degli autori che compongono questa raccolta (25); la- sciando però all’oscuro il lettore sul codice su cui fece la sua traduzione ; non facendo parola nè a chi appartenesse, nè dove esistesse, nè di qual età fosse. Succede alla let- tera l’indice delle materie, senza essere distinto in capitoli, e quindi un vocabolario di voci latine pertinenti alla ma- scalcia , con la dichiarazione loro cavata da vari classici autori, Sette anni dopo, cioè nel 1537, comparve alla luce la stessa raccolta in greco, avendone procurata 1’ edizione Simone Grineo , il quale Ja intitola con una epistola lati= na a Giovanni Zobelo , e nella quale d’ altro non parla che dei pregi de’ cavalli. Ne segue poi l’indice dei capitoli e dei titoli, i quali sono in greco con la versione latina. Ma neppure il Grineo dà la minima notizia del codice che servì di esemplare alla sua stampa, osservando rispetto a ciò lo stesso silenzio del Ruellio, il quale è soltanto ram- Vegezio una traduzione degl’ ippiatri greci fatta nel secolo XII, o XIII; e quin- di lo scrittore di essa avrebbe tradotta un’ opera scritta quasi un secolo dopo di lui » (25) I titolo dell’opera è: Veterinariae medicinae libri II, Jhoanne Ruel- lio Suessiensi interprete. Pariisis per Simonem Colincum 1530. 39 mentato nel frontespizio come già traduttore in latino di questa opera (26). i Michele Tramezzino stampator veneziano pubblicò in Venezia nel 1542 questa raccolta tradotta in volgare, per la quale ottenne dal papa e dalla sua repubblica un pri- vilegio per dieci anni che niuno potesse venderla o stam- parla (27). Confrontate queste tre edizioni nelle tre diverse lin- gue , le quali tutte ci lasciano all’oseuro sulla prima sco- perta di questo monumento dell’.ippiatria greca, si fa ma- nifesto che la versione volgare è sernpolosamente voltata dall’originale greco; mentre la versione latina del Ruellio, stampata sette anni prima dell’originale , differisce da am- bedue le altre per più capi ; essendovi in essa molte ag- giunte e di cose e di autori che mancano nelle altre due. Ma di questo mi riserbo a parlare in altro luogo. L’opera è divisa in due libri. Il primo incomincia con una introduzione di Apsirto sulla febbre de’ cavalli. Egli scrive che militando ne’ paesi posti sul Danubio ebbe oc- - casione di conoscere le malattie de’ cavalli e i rimedi a quelle convenienti ; e che tutto ciò raccolse in questo vo- lume , che egli intitola a Asclepiade suo cittadino e medico grandissimo. Succede all’introduzione di Apsirto una prefazione di Jerocle , nella quale dice, che ad insinuazione di Basso ha raccolto tutto ciò che concerne alle malattie de’cavalli, seb- bene la sua professione lo chiami a far copia di sè ai liti- ganti nel foro (28); poichè cosa imposta da un amico, qua- le è Basso, è soave peso eseguirla. (26) Il titolo portato dal frontespizio è: Veterinariae medicinae libri duo a Joanne Ruellio Suessiensi olim quidem latinitate donati, nune vero idem sua; hoc est, graeca lingua primum in lucem editi, Basileae apud Jun. Val- derum 1537. (27) Essa ha per titolo: Opera della medicina de’ cavalli composta da diversi antichi srrittori, a comune utilità di greco in buona lingua volgare ridotta in Venezia 1542. (28) Lo Sprengel rammentando il nome di Jerocle vi appone 1n una nota: Egli vuole farsi credere anche giurisperito. Ma perchè nun dovremo prestar fede a ciò che Jerocle asserisce apertamente al suo amico Basso e a’ suoi cun- 40 I due libri sono divisi in capitoli e questi quasi tutti (se se ne eccettui pochissimi) portano il nome di Apsirto , e sono intitolati a’diversi suoi amici ; Apsirto a Ammonio alessandrino salute : Apsirto a Secondo medico de’ cavalli salute : Apsirto a Dama laodicense veterinario medico sa- lute ; ec. Ogni capitolo incomincia dal trattare di una di- versa malattia, e delle cause, segni e cura della medesima. Ad ogni capitolo di Apsirto succede un articolo di Jerocle sullo stesso soggetto; e ne seguono le prescrizioni e ricette degli altri autori relative al tema del quale ha trattato Apsirto. Da questa costante disposizione è ragionevole il supporre, essere Jerocle il compilatore di questa raccolta: e la supposizione diviene certezza, poichè facendo attenzione a quanto egli stesso dice e nella prefazione, e nella fine del cap. XII, e LIX ed ultimo del primo libro, e nella prefa- zione del libro secondo (29) si rileva che la compilazione e partizione dell’ ippiatria greca è tutta opera di Jerocle e non di un anonimo. Con l’ istesso ordine , e disposizione di capitoli, di materie e di autori procedono le tre edizio- ni latina , greca , italiana degl’ ippiatrici greci concorde- temporanei , senza temere d’ essere accusato di mendacio ; e senza ombra di do- cumento in contrario. Quando il sig. Sprengel si annunzia nelle sue opere per professore all’oniversità di Halla, sia pur certo che, finchè le sue opere vivran- no , niuno, fra coloro che questo tempo chiameranno antico, ardirà porre in dubbio la qualità ch’ egli si attribuisce. (29) Jerocle finisce così la sua prefazione: Vedendo adunque che li pro- batissimi medici alcuni segni propongono per li quali da ciascuno tutte le ma- luttie e accidenti si conoscano, penso sommamente far bisogno che ancor io seguiti questo modo di trattar la medicina de’ cavalli ... . . e per incomin- ciare dalla maggiore diremo prima della febbre. Alla tine del cap. LIX del 1 libro in fine: Uno de’sette savi dice che la misura è cosa ottima: al qual detto bisognando obbedire, metterò fine al primo libro. ll proemio del libro II comincia: Esiodo dice il cominciare essere il mezzo di tutta l'opera. ... il che io non poco (penso) esser da me mostrato nél- l'opera mia che tratta della cura de’ cavalli; perchè avendo incominciato a scrivere il primo libro , e quello ‘facilmente sperando compire , ora invero propongo di fare un certo ritornello .... cioé questo secondo libro , perché non voglio che niuna cosa manchi all'opera: perché così colla debita misura fu eausa di finire il primo libro, acciocchè per la troppa lunghezza non fos- simo fastidiosi , così ora è conveniente non lasciar l'impresa imperfetta, mas- sime trattando di cose degne di studio ec.... Ma perchè queste cose han bisogno d'altra sorta di scrittura , daremo principio all’opra nostra. 41 mente sino alla fine ; se si eccettui la latina che in alcur ne cose discorda dall’altre due , e nella quale il Ruellio, per quanto la pubblicasse nove anni prima dell’ originale greco, aggiunse non poche cose che non sono nelle altre due edizioni. E di questa differenza credo che importi no- tare alcuna cosa come opportuna a somministrare qualche conveniente deduzione, Questa differenza consiste nelle aggiunte di molti ar- ticoli, non solo di quei veterinari da’quali è compilato il testo greco , ma ancora di alcuni altri autori in questo non riportati , nè citati (30): fra i quali articoli , aggiunti dal Ruellio alla sua versione latina, ve ne sono alcuni presi da Pelagonio, e che mancano anco nel codice riccardiano (31). Dal che si potrebbe dedurre che non fosse unico il codice greco su cui fece la sua edizione il Grineo, e che il Ruel- lio avesse cognizione, e si fosse già servito per la sua ver- sione, di un più completo manoscritto. Ma se si faccia at- tenzione che in alcune di queste aggiunte , come pure in altri pezzi che esistono nel testo greco del Grineo, il Ruel- lio ha riportate le parole medesime del codice riccardiano, su di cui è fatta la mia edizione di Pelagonio , si potrebbe ragionevolmente sospetrare avere egli avuto alle mani un codice latino di Pelagonio , ed averne trascritti alcuni de- gli articoli che riporta nella sua versione (32). (30) Queste aggiunte sono al cap. I, un articolo di Didimo; c. IV, uno di Leonzio ; c. XIV, due di Apsirto ; c. XV, uno d’ Africano , uno di Teomne- sto; c. XVI, uno di Jerocle , uno di Eumelo ; c. XXVI, uno di Teomnesto ; ce. XXVII, uno di Jerocle ; c. XXX, due articoli di Tiberio ; c. XXXV, uno d' Ippocrate ; c. XXXIX, uno di Democrito ; c. LXIX , uno di Dioscoride ; c. LXXXV, tre di Didimo , uno d’ Africano , uno di Berizio (autore non ram- mentato fra gl'ippiatri greci ), uno di Democrito , uno di Panfilo ; c. LXXXVI, uno d’Ippocrate, uno di Didimo, uno di Diofanej;c. LXXXIIX, uno d'Anatolio; c. IIC, uno di Eumelo ; c. IC, uno d’ Africano ; c. CI, uno d’Anatolio. (31) Così al Cap. IV, XIV, XXIl, XXIV, XXXI, XXXVII, VC, CIV. — Manca poi nel cod. Riccard. fra l’altre aggiunte l’ articolo , ad Raustam hiru- dinem, desiderato nell’indice al cap. XXXIII. (32) Tale tra gli altri è il pezzo del cap. XIV del Ruellio : Mores autem equorum ec. fino a patientissimi; ediz. di Pelagonio a p. 145 e singolarmente l’altro passo al cap. IV del Ruellio Evincendi sunt, quamvis pestiferi morbi, ec. fino a, dedisse satis est, ediz, di Pelagonio cap. 1. p. 18, 19. Quest'ultimo passo non ha una parola nè di più nè di meno nelle due edizioni del Ruellio e mia. 42 Ma nè tutto ciò che di questo scrittore è riportato ne- gl’ippiatri greci, e neppure tutto quel di più che vi ag- giunge il Ruellio compisce il trattato intero di Pelagonio, quale sta nel codice riccardiano, per quanto esso pure man- cante dei capitoli XX XII, XXXII, XXXIV, XXXV, dei quali l’indice riporta i titoli. Poichè in quella raccolta tan- to in latino che in greco ci sono registrate soltanto le di lui ricette e prescrizioni (33) , e mancano quasi rutte le dottrine Pelagoniane e de’ segni , e delle cause, e della cura delle diverse malattie (34). Quindi sembra , nella sup- posizione che il Ruellio ne abbia conosciuto un codice la- tino , che egli siasi contentato di aggiungere solo quella parte che ne costituiva i/ ricettario , avvisando forse che Apsirto e Jerocle avessero ‘adempito a tutto ciò che era dottrinale, Abbiam veduto, contro l’ asserzione dello Sprengel , che non un anonimo, ma Jerocle è il compilatore dell’ ip- piatria greca, Esaminiamo adesso se veramente gli autori che la compongono possano esser vissuti dal VI, al X se- colo, se il più antico sia Eumelo di Tebe, Apsirto di Prusa il più dotto. Fra questi autori troviamo i nomi di Diofane e di Magone cartaginese. Vediamo se costoro sieno vissuti dal VI al X secolo, o se sieno più antichi di Eumelo, o più dotti di Apsirto. Varrone lib. I. cap. I. (ediz. del Gesnero) dopo aver rammetati altri scrittori di cose rustiche dice : os Mago Charthaginensis praeteriit, punica lingua quod res dispersas comprehendit libris XXVIII, quos Cassius Dionysius uticensis vertit libris XX, ac graeca lingua Servilio praetori misit... . Hosce ipsos utiliter ad V1 libros redegit Diophanes in Bi- thynia , et misit Deistaro regi. Cicerone lib. I de Orat. 58 parla di Magone nel modo (33) 1cap, IV, e XXX dell’ediz. di Pelagonio sono formati quasi per l’intero di ricette, e quasi per l’intero sono riportati dal Ruellio ne'cap. I, e 1X. Lo stesso può generalmente dirsi di quasi tutte le altre aggiunte. 34) Si cerca invano nelle aggiunte fatte dal Ruellio agl’ippiatri greci, e tratte da Pelagonio, la fine del cap, IL dell'edizione di Pelagonio a p. 21, il principio del cap. IN ad fedrem p. 23, 24, e quasi tutto ciò che costituisce il principio dei capitoli di Velagonio» 43 seguente. Num igitur, si cui fundus inspiciendus, aut si man- dandum aliquid procuratori de agricultura, aut imperan- dum villico sit, Magonis carthaginensis sunt libri perdiscen- di? (35). Columella. Namque quidem Diophanes Bithynius, uti- censem totum Dionysium poeni Magonis interpretem per mul. ta diffusum volumina sex epitomis circumscripsit. ... Ve- rumtamen ut carthaginensem Magonem rusticationis paren- tem maxime veneremur; nam huius octo et viginti memorabilia illa volumina ex senatusconsulto in latinum sermonem con- versa sunt ....€@ poco dopo segue. Maximeque reor hoc si- gnificantem poenum Magonem suorum scriptorum primordium. talibus auspicatum sententiis : QuI AGRUM PARABIT DOMUM VENDAT, NE MALIT URBANUM QUAM RUSTICUM AGRUM C0- LERE ; CUI MAGIS CORDI FUERIT URBANUM DOMICILIUM, RU- STICO PRAEDIO NON ERIT oPus. Quod ego praeceptum , si posset his temporibus observari , non immutarem. Plinio 1. 15. c. 6. Quasi interpretando il passo riportato da Columella del precetto dato da Magone nel principio de’suoi libri, dice: Agro empto domum vendendam inclemen- ter, atque non ex utilitate publici status Mago censuit... è ut appareat assiduitatem desideratam ab eo. Potrà forse esser vero che alcuno dei veterinari raccolti da Jerocle sia vissuto dal VI al X secolo, e del numero uno potrà essere lo stesso raccoglitore ; ma Diofane e, spe- cialmente Magone sono per lo meno di quasi due secoli anteriori alla nascita di G. C.: e Magone, anteposto da Var- rone a qualunque scrittore agrario, e che Columella vuole che si veneri come padre delle rustiche faccende, non cede in conseguenza nè in antichità ad Eumelo, nè in dottrina ad Apsirto. Resterebbe ad esaminare se quest’ultimo sia veramente (35) Giacomo Proust nella nota \al nome di Magone rammentato nel te- sto aggiunge : Mago carthaginensis scripsit punice libros octo et viginti de re rustica, quos ex senatusconsulto Cassius Dionysius uticensis convertit. Var. de re rustica l. 1. cap. I., et Columella qui eundem rusticationis parentem appellat. Eppure queste sono le note che'si leggono nell’ edizioni dell’ oratore di Cicerone, le quali servono per le scuole di rettorica. dA vissuto ai tempi del I Costantino , come pensa l’Haller, o a quelli del quarto Costantino, come vuole lo Sprengel; e come , egli dice , rilevarsi da warie ricerche esatte , delle quali egli però non si compiace far parte al pubblico. Ma subito che ho mostrato che non possiamo credere un’ impo- stura la veterinaria di Vegezio , il quale dice prorima ae- tate esser fioriti Columella e Pelagonio, rammentando Ap- sirto come uno scrittore di veterinaria, è ragionevole che si creda avere egli piuttosto vissuto poco più d’un secolo da- po Columella, e non mai essere a lui posteriore di quattro o cinque secoli. Nè avrebbe il professore tedesco asserito che tutti gli autori da’ quali è compilata l’ippiatria greca han ripetuto ciò che aveva già detto Apsirto , se si fosse data la pena di leggere quell’opera o nel greco originale, o nelle versioni latina e italiana. Poichè allora egli avrebbe veduto che Jerocle compilatore di quella, con gli scritti altrui e specialmente con le proprie dottrine procurò supplire a ciò che Apsirto o non aveva pienamente discorso , o aveva af- fatto negletto. In fatti si trova avere Jerocle aggiunto il ca- pitolo ultimo del libro I, e i tre primi capitoli del libro II, per trattar materia di cui Apsitto non aveva parlato» Io credo d’aver fin quì mostrato che le asserzioni del sig. Sprengel , per ciò che riguarda agl’ippiatri greci e a Vegezio , non hanno gran fondamento di verità ;} e quindi che ciò ch’ ei dice non è tale da far credere che l’ opera di Pelagonio fosse originariamente scritta in greco 5 che l’au- tore appartenesse a un epoca compresa fra il VI, e il IX se- colo ; e che la di lui veterinaria fosse già conosciuta inte» ramente , e pubblicata in greco, e prima dal Ruellio in la- tino. Riassumendo per tanto in epilogo ciò che in parte ho discorso in questa mia lettera , ripeterò in questo luogo: 1. Che Vegezio, autore dei quattro libri di veterina- ria, per giudizio universale dei critici d’ ogni età è ri- conosciuto a ragione per scrittore latino; e da alcuni per quello stesso che scrisse de’ re militari ; e per conseguenza vissuto circa il IV secolo. 2. Ch’ egli stesso accenna approssimativamente l’età in cui scrisse , dicendo che poco prima del suo tempo tratta- : 45 rono di veterinaria Columella e Pelagonio , il primo dovi- zioso, il secondo non mancante della facoltà di dire. 3. Ch’ egli protesta aver compilata la opera sua da au- tori solamente latini; e intanto rammenta Columella e Pe- lagonio; e giudica del merito loro, posta a confronto e la loro facondia, e la loro maniera di trattare il soggetto dell’ar- te sua. 4. Che non solo cita Pelagonio , ma riporta di lui vari articoli ; come al cap. 17 del primo libro e ai cap. 13, e 27 del quarto libro, e quasi colle stesse parole del codice riccardiano (nel quale manca il cap. XXXII intitolato nel- l'indice , compositiones caustici, e a cui supplisce Vegezio nel cap. 14 libro IV colle parole, Pelagonius causticum... hac ratione composuit ec.) Dal che non è fuor di proposito il dedurre che Vegezio avesse sotto occhio un. esemplare latino di Pelagonio, da cui quasi litteralmente copiò que- sti articoli. 5. Nè fa prova che Pelagonio scrivesse in greco e non in latino il vedere alcune delle di lui ricette riportate nel . testo greco compilato da Jerocle, e pubblicato dal Grineo , e nelle versioni latina e italiana di quella compilazione . Poichè paragonando tutto ciò che in essa si contiene col- l’ edizione latina di Pelagonio fatta sul codice riccardiano, apparirà che in quella mancano le dottrine sulle diverse malattie , ei segni e la cura delle medesime ; le quali cose formano la miglior parte del testo latino, nel quale oltre es- servi un certo ordine di materie , e una distribuzione in ca- pitoli, intitolati a diversi e specialmente a nomi latini ec., vi si trovano inoltre sei articoli trascritti dall'opera di Co- lumella , e quel che più importa colle stesse stessissime pa- role di quell’ antore (36). (36) Questi diversi luoghi che Pelagonio trascrisse letteralmente da Columella, e che meritano esser confrontati, sono i seguenti: Cap. 1, p. 15..Morbos plerunque equi concipiunt, ec. Colum. lib. Ge 5. Cap. 1, p. 18, 18. Evincendi sunt quamvis pestiferi morbi ec. fino a pars quae fibula circumscripta est demortua excidat. Col, 1. 6. c. 5. Cap. ll, pag: 22. /Macies aut languor submovetur, ec. Col. lib. 6. c. 38* Cap. VI, p. 37. Recens tussis celeriter ec. Col. 1.6. c. 30. Cap. VIII, p. 46 Qlcum mixtum vino cc. Col. lib. 6. c. 31. 46 6. Rispetto poi all’età di Pelagonio pare che debba fis- sarsi prima che alla metà del secolo IV , cioè agli anni del- l’impero di Costantino o al più tardi de’suoi figli ; al qual tempo corrispondono i nomi d’Arzigio e di Astirio o Asterio cui sono intitolati alcuni capitoli di Pelagonio : e prima che Costantino abbracciasse la religion cristiana, poichè parla (pag. 13) de’ cavalli atti al circo e a’ sacri certami i quali non furono aboliti se non alla fine del IV secolo : e al cap. XX, p. 76 prescrive per medicamento una preghiera al sole: fu sol divine, calide, et frigide tantum mihi ab- alienasti? le quali parole indicano forse culto pagano. Dopo quel che ho fin qui esposto io credo di non dovere assentire a chi credesse , ciò che asserisce ‘il sig. Sprengel nella sua ‘istoria prammatica della medicina 1. c. ; nè ve- drei cagione di esiliare dalla serie degli scrittori latini il ve- terinario Pelagonio ; nè di portarlo al di qua del secolo IV; nè di considerarlo come già dato in luce al pubblico, se Jero- cle, compilando l’ippiatria greca , ne tradusse in greco al- cune ricette, il Ruellio le tradusse in latino, e il Tramez- zino ne fece fare una versione italiana. Convengo che il cod, riccardiano abbisogni d’essere in molti luoghi corretto per trovarvisi errori manifesti, a con- fessione dello stesso Poliziano che ne fece far copia (37); e che possa' forse completarsi supplendo alle non poche mancanze che ci s'incontrano. Chiunque converrà per es. che al cap. I pag. 15, invece di leggere : ad morbum litori beneventani- cum, che il Sarchiani traduce a/ male del lido beneventanico, debba correggersi : ad morbum: Litorii beneventani; essendo Cap. XXX, p. 104. Cicatrices oculorum jeiuna saliva, ec. Col. 1. 6. c. 33. Oltre altri luoghi ne’quali Pelagonio cita Columella, mostra essergli famiglia- re anco Cornelio Celso, di cui riporta in vari luoghi le dottrine, e le ricette. (37) Ecco il ricordo apposto dal Poliziado alla fine del cod, riccardiano di Pelagonio. Hunc librum de codice, saneque vetusto, Angelus Politianus, me- dicae domus alumnus et Laurentii clieus curavit excribendum . Dein ipse cum exemplari contulit; et certa fide emendavit, ita ‘tamen ut ab illo mu= taret nihil , sed et quae depravata inveniret relinqueret intacta, neque suum ausus est unquam iudicium interponere. Quod si priores institutum servas- sent, minus multo mendosos codices haberemus. Qui legis, boni consule , et vale. Flor. anno 1485, mense decembrie 47 questo uno dei nomi dei veterinari greci. Lo stesso dicasi delle parole: item potio aemuli ispani, p. 19, che sono tradotie: fa' prendere una porzione di amido ispano; e ‘che debba leg- gersi Aemilii hispani, nome d’ altro veterinario : e così in molti altri luoghi. E a far ciò potrebbe forse condurre un di- ligente studio su gli scrittori di tal materia : e sembra che il traduttore avesse in mira di farlo, se si ponga mente agli ap- punti che ei raccolse, certamente con non altra mira che quella di correggere ed illustrare il codice ch’ egli aveva co- piato e tradotto. Io ho inteso, sig. Gino pregiatissimo, di dare un saggio, per quarto le mie forze comportavano , di ciò che in parte poteva dirsi a confermare quanto io-aveva annunziato, esser Pelagonio uno scrittor latino , inedito , e vissuto nella metà del secolo IV; e ciò in opposizione ‘a chi diversamente opi- nasse, abbagliato forse dalla celebrità di un nome, quale è quello dello Sprengel, e ‘troppo credulo alle di lui sicure asserzioni. E quando anco credere si dovesse aver Pelagonio scritta la suna veterinaria in greco , e che la mia edizione ‘ne fosse una versione’ in latino, bisognerebbe convenire che essa fu voltata in questa lingua in età anteriore a'Vegezio: il che non toglierebbe pregio al nostro codice, sebbene di dettatura dei non primi secoli della latinità. Così fosse dato in sorte di rinvenire la versione dell’opera di Magone cartagi- nese fatta già dal punico in'latino per un senatusconsulto , anteriormente a Columella ; che si verrebbe a fare acquisto d’un più prezioso tesoro di erudizione e lingua latina. Io so bene che questo mio saggio sarà ben piccola cosa; ma so bene altresì ‘che due chiarissimi nostri letterati , oc- cupatisi già da qualche tempo nell’.illustrare la Mascalcia di Pelagonio , se non altro ad onore del codice. che ‘posse: diamo, potranno più efficacemente di}me discorrere su que- sto tema. Così col mezzo di questo stesso giornale si compia- cessero pubblicare il risultamento degli studi loro ; \consi- derando ‘io come un abbozzo incompleto quanto ho esposto fin qui, a confronto di ciò che quei due chiarissimi possono fare, G. Cionr 48 Histoire de la Sardaigne, ossia la Sardegna antica e mo- derna considerata nelle sue leggi e nella sua topografia, nelle produzioni , nei costumi , ec. con carte e figure , per Mimavr antico Console di Francia in Sardegna. Vol. II in 8.° Parigi 1825. Pelicier, Voyage en Sardaigne de 1319, à 1825, ec., ossia, Descri- zione statistica fisica e politica di quest'isola con ricer- che sulle produzioni naturali e sue antichità , pel cav. Arzerto DE La Marmora. Vol. 1 in 8.° con tavole statistiche, ec. Parigi 1826. Delaforest. Storia di Sardegna per D. Jos. Manno. Tomi II e III. Torino 1826-27. Alliana e Paravia. È cosa singolare che la storia della Sardegna, sin’a’dì nostri quasi negletta dagli scrittori forestieri, tutt’ ad un tratto ne conti vari, che in una specie di gara abbiano intrapreso ad illustrarla con critica e con sapere , non tanto per quel che spetta alle sue antichità e vicende politi- che , quanto per la natural p»sizione e per le altre sue geografiche, naturali e geoponiche qualità (1). La domi- nazione. francese diffusa pel mezzodì e pel nord d’Europa portò , come già le crociate, il vantaggio di destare l’ am- bizione di scrivere de’paesi che poteano interessare la cu- riosità de’ lontani ; ma con tanto più di successo quanto è maggiore il sapere ed il criterio del tempo nostro di quello de’ crocesignati invasori delle parti d’ Oriente ; i quali pe- raltro segnarono le prime traccie di quelle relazioni de’ paesi stranieri, le quali poi diventarono il fondamento della sta- tistica universale, che somministrò non meno alle scienze che alla politica religiosa e civile vasto campo di confron- ti, di scoperte e di progetti ambiziosi. I sigg. Mimaut e de la Marmora si sono specialmente occupati della parte filosofica e naturale e statistica del- l’isola. Il Manno non ha trascurato questi argomenti (1) Alle tre che annunziamo debbe aggiungersi l'Iistoire géographique po- litique et morale de la Sardaigne, par M. Azuni. Paris 1802. 4y trattati con diffusione dai precedenti; ma si è diffuso, con savio accorgimento, in supplire a ciò che rimaneva tutta- via da farsi per aver una completa storia di quell'isola tanto in antico famosa; e può dirsi che nelle tre opere di Mi- maut , della Marmora e Manno sarà compreso tutto quel che di più interessante se ne potea sapere. Avendo noi già dato un assai esteso ragguaglio del primo volume dell’ope- ra del sig. Manno, c’interesseremo specialmente degli altri due che ci son pervenuti, ed in particolare per la parte re- ligiosa politica e militare che n’è il principale argomento. La religione cristiana in Sardegna, secondo la tradi- zione, vi fu introdotta sino da’ tempi apostolici; e ne de- ducono argomento probabile da ciò che scrisse s. Paolo ai Romani cap. 15. vv..21-24, cioè che tornando dall’Oriente si proponeva di andare in Ispagna: Se questo desiderio di s. Paolo ebbe effetto , dice il sig. Manno , come alcuni scrittori ecclesiastici son d’ avviso, è molto probabile che nel passaggio si soffermasse in Sardegna ; lo che non sa- rebbe diverso dal dire che vi predicò la divina parola; molto più che Teodoreto ( Interp. în psal. 166) scrive che San Paolo passando in Ispagna recò contemporaneamente gran- di benefizi colla sua predicazione all’ isole che giacciono tra quella provincia e l’ Italia. Con molta critica ed imparzialità esamina il ch. au- tore le questioni mosse dagli scrittori ecclesiastici, contro le tradizioni degli abitatori dell’isola sopra il tempo della prima introduzione del cristianesimo , e mentre valuta con rispetto le prime, non toglie all’ altre ogni peso. A tal disamina tien dietro l’altra dell’ antichità del- l’ episcopato nell’ isola. Sembra cosa assai verosimile che siccome antica fu in Sardegna la predicazione del Vanse- lo , antica del pari vi sia l’ istituzione d’ un vescovado , che le tradizioni fanno risalire agli stessi tempi apostoli. ‘ci. La chiesa Cagliaritana venera tra’ suoi pastori il pon- tefice s.. Clemente. Nulla di meno se si debba determina- re il tempo nel quale finisce il rispetto meritato dalla tra- dizione , ed incomincia la credenza dovuta ad irrefragra- T. XXVI. Giugno. ? 4 50 bili monumenti , converrà fissatne il principio al comin- ciamento del secolo IV della Chiesa, in cui Quintasio ve- scovo di Cagliari intervenne al Concilio di Arles tenuto contro a’donatisti. Qui l’autore percorre con sobrietà e con molto criterio le tradizioni dell’altre chiese sarde di Fau- sania, foro Traiano (l'antica Olbia) di Torres, Sorci, ec, Non potea dispensarsi l’ Autore dal far parola piuttosto a lungo del vescovo cagliaritano Lucifero, delle persecuzioni ariane, e d’altre dissenzioni religiose che fecero la Sarde- gna il carcere di tanti vescovi colà esiliati, ed il teatro di tante carnificine , specialmente sotto il dominio de’ Van- dali Unnerico, Gundabundo, Trasamondo, dal quale, fra gli altri , relegarovi 1’ affricano Fulgenzio vescovo di Ru- spa, vi trasportò il corpo di s. Agostino. In questo tem- po la Sardegna fu illustrata per l’ elezione a sommo pon- tefice di Simmaco; che nel medesimo onore era stato prece- duto da un altro sardo chiamato Ilario , l’anno 462, il quale oltre ai meriti pontificali ebbe anche quello di protettore de’ buoni studi, avendo , per testimonianza di Anastasio Bibliotecario , eretto due librerie presso al battistero del Vaticano. Cessò l’esilio nel regno di Ulderico , al quale successe Galimero , a cui si ribellò Goda duce della Sardegna nel tempo che Giustiniano mosse le armi contro de’Vandali ; ma Goda fu vinto da Zazone fratello di Galimero , che prese a forza Cagliari; sinchè poi le vittorie di Belisario allontanarono Zazone dall’isola, che rimase soggetta al- l’imperator Giustiniano , il quale ne riordinò il governo, e dopo altre vicende per 1’ invasione de’ Goti , ritornata sotto Giustiniano intorno all’anno 553. Di qui principiò per la Sardegna un’epoca nuova che si svolge dall’ autore nel settimo libro ; nel quale dopo d’aver discorso dell’ influenza del dominio de’ greci imperatori in Sardegna , della pro- tezione de’ romani pontefici invocata dai Sardi, delle let- tere di s. Gregorio Magno attenenti alla Sardegna , delle vessazioni del duca Teodoro , delle incursioni de’longobat- di, e poi de’ saracini circa il secolo X; finalmente per- corsa la storia ecclesiastica sarda , arriva a parlare de’giu- 51 dici di Sardegna , cioè , di Cagliari , di Torres , di Arbo- rea, e di Gallura istituiti quali prima e quali poi verso la fine del: secolo X, ed al principio dell’XI, contro l’opinio- ne del sig. Mimaut, che gli vorrebbe d’un’istituzione più bassa. All’ ultimo dopo ciò che appartiene alla dominazio- ne de’ Saracini ; alle guerre de’ Pisani e de’ Genovesi per impadronirsi dell’ isola, epoca interessante per la storia di quelle due famose repubbliche, chiude il libro settim con le notizie del re sardo Barisone , e de’ giudici di Gallura. L’ottavo libro continua a svolgere le vicende sarde sotto i suoi giudici, politiche, militari e religiose; ed è ben interessante tutto ciò che vi si narra delle guerre pi- sane e genovesi, per la corrispondenza di quella storia con tauti fatti che hanno collegamento con la storia della glo- ria italiana tanto promossa da’ Genovesi e da’ Pisani, non meno per l’ incivilimento politico, quanto pel risorgimento degli studi e dell’arti belle. Infatti la storia sarda di que- sti tempi somministrò non picciol tema al nostro maggior poeta (1) ed al promovimento dell’ arti pisane, Finisce il libro ottavo colla morte della giudicessa Giovanna in cui si spense il giudicato di Gallura, e ne passarono le pre- tensioni nella casa Visconti, alla quale s’era unita per ma- trimonio la vedova madre della Giovanna , e poi andò a terminare ogni disputa nel dominio degli arragonesi. Spenti successivamente tre giudicati, rimase quello solo d’Arborea , che per lungo tempo fu l'antagonista della po- tenza arragonese ; sinatantochè smembrata l’ isola in diversi Toparchi , la sola città di Cagliari si costituì indipenden- te, per accordo co’Pisani e co’ Genovesi; sino dal 1293 coi primi, e dal 1294 con i secondi, e più specialmente poi co’ Pisani l’anno 1299. Son ben degne di speciale attenzione le savie leggi che i Sassaresi dettaronsi, e che dal chiariss. autore sono con brevità sì, ma con molto senno illustrate. Mentre in Fran- cia, in Ispagna ed in Germania, egli osserva; le barbare (1) Sono noti il giudice di Torres Michele Zanche, Nino giudice di Gallu- ra, i dissidj tra Nino e’l conte Ugolino della Gherardesca ,. ec. 52 istituzioni tanto ancora valevano , i ginrisprudenti sassaresi l’anno 1316 erano autori alla patria loro d’un sistema giu- diziario fondato sulla ragione sola del giusto e dell’ equo. Se dalle leggi civili si passi alle criminali, ponendo mente il lettore a ciò che davano que’ tempi , s’ aspetterà forse ordinazioni barbare , mentre non senza maraviglia s’incon- trano disposizioni benigne. Il massimo de’ misfatti politici d’ allora , cioè la cospirazione contro alle repubbliche di Genova edi Sassari, punivasi con una pena pecuniaria. La pena capitale era riserbata agli omicidi, a’furti qualifica- ti, a’ monetari falsi, a notaj falsificatori di pubblici stru- menti, ed ai violentatori. Verte il nono libro sulle guerre degli Arragonesi so- stenuti dal giudice d’ Arborea e da Bonifazio VIII contro i Sassaresi, i Doria, i Malespini, i Pisani sino allo stabi- limento degli Arragonesi , e poi alla guerra dichiarata loro da Mariano giudice d’Arborea favorito dal papa Martino V e continuata da Ugone figlio di Mariano; quindi dall’Eleo- nora sorella di Ugone e moglie di Brancaleone Doria. Que- sta principessa mentre il marito attendeva alla guerra pose mente alla promulgazione della così detta carta de logu , nella quale compilando e rettificando quella. già pubbli- cata dal padre suo Mariano, imprese a dar norme stabili alle formalità giudiciarie , alla ragion criminale, alle con- suetudini del diritto civile, ed alle leggi protettrici dell’agri- coltura ; carta che non solamente meritò d’ essere dai go- verni succeduti nell’ isola approvata qual. fondamento di patria legislazione; ma può esser degna che anche nel se- colo XIX in tanta luce della scienza del diritto, espongasi agli occhi de’ dotti. Perciò il ch. autore va esponendo le. principali ordi- nazioni di questo codice non senza riflessioni opportunis- sime , delle quali noi daremo un saggio, rilasciando all’eru- dita curiosità de’ lettori il consultare la storia del sig. Man- no, dove a pag. 127 si legge: ‘ mentre io notavo ciò che pareami più degno dell’altrui considerazione , non ho po- tuto senza, compiacimento imbattermi in quella espressio- ne , che di sovente si incontra nella comminazion delle qa pene più gravi : e per somma qualunque di denaro il reo non iscampi ; espressione che condannando ogni composi- zione nei maggiori misfatti inalza la legislazione criminale di Eleonora sopra quegli altri codici, nei quali il suppli- zio per colui che può redimersene è una maniera di traf- fico ; e per quello il quale non ha mezzi di riscatto è non tanto un atto di giustizia come un effetto di mala ventura ,,. Più visibili sono le tracce del senno e dell’ accorgi- mento con cui furono compilate quelle leggi, se dalle or- dinazioni penali si rivolge 1’ attenzione a quell’ altre che sono indiritte a ‘prevenire alcuni misfatti, o ad ottenere la pronta cattura delli inquisiti , e la regolare punizione de’ rei. Considerazione più estesa meritano gli ordinamenti che riguardano alle forme di procedere ne’giudizi. Questo soggetto d’ alta importanza sovra il quale i governi della moderna Europa serban tuttora maniere diverse, vedesi nel codice d’Eleonora trattato con tant’ avvedutezza che mera- viglia quasi ne fa di ritrovarvi quelle istituzioni che o si rispettino come antiche rimembranze de’Quiriti, o si pre- gino come il germe delle leggi più accreditate de’ nostri tempi, son degne ugualmente dell’ attenzione dedotti. ‘Troppo lungo sarebbe per un giornale il dirne quanto di più non sarebbe da trascurare nell’analisi di questa carta, contenti d’inspirare a’ nostri lettori la curiosità e il desi- derio o di leggere quanto ne dice il N. A. o la carta istessa. Conchiuderemo coll’osservazione che le leggi di Eleonora sono un modello di concisione ; non proemi ridondanti ; non ragioni della legge nelle quali la logica ingannevole del foro cerchi il principio di novelle controversie ; non eccezioni che rendano vano l’ effetto dell’ ordinazione., o ravviluppate in confuso con questa, in modo da far dive- nire un enigma ciò che dovrebb’ essere una dottrina co- mune (2). + Dopo una ragionata analisi di questa carta continua il ch. autore la storia sarda sino all’ anno 1700 per tutto (1) De’ commevtari sulla carta de Zogu scritti con buon giullizio ed arric- chiti di patrie notizie pubblicò il cav. Mameli citato dal n. a. 54 il cap. X, sotto il governo de’ vice-re dopo il passaggio della corona d’Aragona sulla testa di Carlo d’Austria poi impe rator Carlo V, e dopo la continuazione del governo spa- gnuolo . Col libro undecimo termina il terzo volume. Argomento principale di questo undecimo libro sono diverse istituzioni | politiche, militari, ecclesiastiche, economiche e di publi- ca istruzione che mostrano quanto si adoperassero ed’i so- vrani ed i cittadini sardi per farvi progredire ogni maniera d’incivilimento , quanto le circostanze voleano ; senza però trascurare le varie vicende che i progressi fatti a decaden. za inchinarono ; specialmente ne’ successivi governi, de’vi- ce-re. La milizia sarda ricevette aumento d’ordine e di nu- mero prima dagli ordinamenti di Carlo V, e poi da quelli del principe di Melfi hel 11639: Nelle rassegne fatte nel 1588 e 1594 sommavano i fanti a 30 mila, ed i cavalli a settemila. Al tempo dell'ingresso dell’armi di Savoia si trovò. ridotto il primo ruolo a ventimila fanti ed aumentato il secondo a novemila e cinquecento cavalli. Le truppe sarde usciron anche più volte dell’isola per servigio de’ reali di Spagna ; specialmente nélle guerre di Fiandra. Ne seguita- no alcune notizie della monetazione sarda, della coltiva- zione di varie piante specialmente dell’ ulivo e dell’ agri- coltura in generale ; dell’ introduzione di più ordini reli- giosi ; delle introduzioni, progressi e vicende dell’arte. ti. pografica, delle scuole aperte a pubblico insegnamento, ed in particolare delle Università Turritana e di Cagliari, con le vicende patite da Queste ed altri stabilimenti di pubbli- ca istruzione; e così mostra il ch. autore che nulla gli è sfag- gito di quanto debbe richiamare a sè l’ attenzione d’ uno storico filosofo , erudito , e tale insomma che nella storia d’un paese non perda mai di vista la storia dell’uomo. S. C. Mémoires de Michel Oginski sur la Pologne et les Polo- nais ec. ec. Paris 18206. , Amiamo poco le Merzorie; nuova prole letteraria, di cui sazievolmente feconda è la penna de’nostri giorni. Se- nonchè molto ci piace ammirar la modestia de’ tempi non pompeggiando col nome istorico libri, che non sono istorie. Tacita, però vera, confessione de’ceppi gravissimi, che si han- no a correre l’arduo arringo di storiare i successi coevi. E quantunque non oseremmo alzare a sentenza per altri un sì severo pensamento, non taciamo intanto che è un ca- none per noi. Imperocchè se da una banda non ci avvie- ne di offendere la dignità dell’uman genere, credendovi im» possibili le forti anime, le quali sappiano dire tutto il ve- ro , sapendo in esse far tacere sia l’ odor di parte , o il ti- mor de’ potenti, e più d’ ogni cosa l’amor proprio, dall’al- tra ne sovrasta alla mente il peso dell’assioma, che niuno è mai buon giudiee di sè stesso ; che gli attori di un dram- ma sono i meno idonei a sentire se bene o male il rap- presentarono ; che l’uditorio solo può ben giudicarlo ; e che nella rappresentazione de’ grandi drammi sulla scena del mondo gli uditori sono i posteri, tostochè de’coetanei è l’ufi- cio di personaggi. Potrebbesi forse presumere che fu nostro disegno, così esordendo, di indisporre il lettore contro al libro enuncia- to, onde non parere troppo acri nelle censure. E intanto chi il presumesse, andrebbe le mille miglia lungi dal ve- ro. Premetteremo anzi che l’autore istesso, severamente cen- surando sè medesimo, ne sgrava dalla soma la più mole- sta per un analittico; dalla parte critica. Protesta esso nelle prime pagine che ‘una nobilissima passione lo ha qual- , che fiata traviato e sospinto ad imprudenze per troppa 3» buona fede, o precipitazione a seguire i primi impeti del ,, cuore. Ma le passioni non ragionano; e sovra ogni. al- », tra quella dell’amor patrio , che è sempre escusabile an- »» che nelle sue inconseguenze ec. ec ,,, Dietro ingenuità co- tanto leale e cavalleresca, non veggiamo chi potrebbe in- 13 A dossar la toga censoria, salvo coloro i quali, senza rimem- brar l’intero scritto sull’arena dal dito divino, son sempre i primi a prender le pietre per lapidare. i Oltraciò a malgrado di far noi per lo più salto di let- tura là ove gli autori son garruli de’ fatti proprii , Ogin- ski che narra le molte sue vicende, acquistò credito a tutta la nostra stima narrando un aneddoto. Priachè scoppiassero le patrie calamità traslocava egli dalla Germania renana in Polonia cento e più famiglie, alle quali edificava vil- laggi, concedea terre gratuitamente per dieci anni; e così dando pane e lavoro, dava agio a miseri, e vita a nuove teste. Con siffatte generose liberalità, mentrechè volgeva in giardini molti cantoni deserti , acquistava il dritto a me- ritar benevolo ogni filantropo. Infine i suoi casi lo raccomandano al riùitto cuore. Egli servì col senno e con la mano alla patria sua; immolò re- taggio immenso per ben servirla; ebbe lunga interdizione a’ patrii elementi; e precipitato dal fastigio dell’ opulenza peregrinava proscritto in dura ma gloriosa povertà, sol per- chè i rei tempi volsero a delitto ciò che fu sempre la pri- ma delle virtù cittadine. Oginski adunque parla molto di sè narrando maestrati, ambascerie, consigli dati , servigii resi, e in ultimo pere- grinazioni nonchè avventure personali. Ma primeggiano su- gli aneddoti i fatti publici de’ supremi giorni polonesi. In- di direbbesi cumulare il suo libro e l’istoria e le novelle ; ossia pabolo per ogni genio di lettore. Noi andremo toccan- do ciò che ne parrà più efficace ad istruire, senza molto pre- inere sulle troppo sensitive cicatrici di piaghe recenti. L’ultimo decennio del secolo ultimo svolse allo sguar- do delle genti due magni, e quasi inconcepibili, fenomeni morali. Due imperii, generati nell’era in cui il cataclismo barbarico venne a restaurar con nuovo mondo di nazioni il mondo antico ; lentamente nutricati e cresciuti come l’al- bero millenario; quindi nervosi in modo, che uno salvò l’Eu- ropa da nuova ruina barbarica, mentre l’ altro stiè saldo contro Europa tutta congiurata a spegnerlo ; questi due im» perii intanto , dopo cosiffatta, reale 0 apparente, gagliar- 57 dia, e che sembravano avessero pattuito con l’eternità, cad- dero a scosse assai men violenti de’ crolli innanzi avuti ; e caddero non a giacer prostrati, bensì come le più intarlate moli , le quali precipitando per somma carie e vetustà, sfu- mansi in polvere a non lasciare il menomo brano. Un co- tanto fenomeno si vide dato dla Polonia e Venezia nel breve intervallo fra il 1795 e il 1797. L’inopinato e rapido sparire d’ogni antico imperio è troppo alto evento perchè non mai si debba non estimarlo formidabile lezione a’popoli e a’principi , nonchè grave su- bietto alle meditazioni del politico , di cui magisterio e do- vere è quello di istruir principi e popoli , onde evitar ca- lamità simili, In siffatto ufficio può esso forse spiacere agli individui; ma certo fa prestantissimo servigio alle società, comunque sia la forma loro, mentre va dietro all’indagine delle cause per le quali periva un potentato un trono. Molte ne enumera il nostro autore allorchè ragguaglia quelle della catastrofe della patria sna ; e ben si appose nell’indicarle, Noi però vorremo risalire alla radice primordiale di tutte, mostrandola tanto in Polonia che in Venezia , onde abbia maggior luce di fatto. La gravità dell’ argomento per ogni Stato sarà apologia delle intenzioni nostre. Così facendo avre- mo e pagato il debito come cittadino delle società presenti, e forse messi sulla buona via gli istorici futuri de’due eventi in discorso, onde essi possano senza che dissertino far sen- tire la ragion de’ fatti dal solo modo di esporli. Montesquien col consueto acume suo andò rassegnando le cause della ruina romana. Ma pur a nostro avviso, non mai deponendo la sua consueta guida e tenta dell’istoria, limitavasi a notare assai più i fenomeni esteriori del decadi- mento , che il cancro interno dell’imperio. Noi direrno che l’imperio si franava a brani, assai men perchè venia per- cosso da’barbari, quanto perchè la mole non più avea, non- chè coesione, neppur compagine nelle sue parti. La concen- trazione d’ ogni potere in man de’ prefetti vi avea spento ogni civismo , ogni spirito di famiglia nazionale e sociale. Il sagace osservatore non può non scorgere nell’ isto- ria del gran popolo la politica de’ conquisti, la quale in- 58 : cominciò. con le distruzioni fisiche , e quindi progredì alle morali. Dall’eccidio di Capua, avvenuto per mano de'fe- rocissimi Appio e Fulvio, fino a quello di Gerusalemme operato dall’ umanissimo Tito ; Siracusa, Cartagine, Corin- to, le città etrusche, le ducento e più città rase nelle Spa- gne , lo struggimento totale del Sannio ec. son documenti del sistema delle ruine, che Roma seguì e quando gover- navasi a repubblica , e quando si sobbarcò all’imperio. Ma se Roma repubblicana ne’soli nemici debellati struggea con le città :loro ogni loro patrio istituto (1), Roma imperiale andò man mano abolendo e sradicando in tutte le provin- cie ogni municipica istituzione, ogni reliquia d’antorità iz- digena. I prefetti che cumulavano tutte le attribuzioni, vi amministravano tutte le funzioni (2). Che ‘mai produsse e produr dovea quella amministra- zione nello spirito pubblico? Lo spegnimento d’ogni nazio- nalità, d’ogni civismo, d’ogni amor di patria, d’ogni senso generoso, nonchè l’abominio del governo ne’sudditi. Il quale asserto lo estimiamo ormai verità tanto universalmente sen- tita e popolana, a non meritare che si sciupi il tempo in confortarlo con argomentazione alcuna. I popoli son come gli individui; e l’uomo sommesso a ingiusta curatela , ol- tre al cadere in somma dejezione d’ animo, sommamente abborre il curatore da cui vede sempre dilapidato il suo patrimonio. Nè di ciò pago , accoglie qual suo protettore ed amico chiunqne il liberi da schiavitù sì odiosa. Tutto ciò avvenne ne’ popoli dell’imperio. L’abolimento (1) Majores nostri Capuae; magistratus , senatum, consilium comune ev, ec. sustulerunt, neque aliud nisi inane nomen reliquerunt, Cicero contra Rullum Ora- tio 1. (2) Vi potrebbe essere (e certamente vi saranno i moltissimi ammiratori della onnipotenza prefettizia) chi non consentisse alle nostre idee sul rigido concentra mento d’ ogni amministrazione in man de’ prefetti romani. Onde, è che gioverà do- cumentarle con qualche testimonianza istorica. Leggiamo adunque nel 4.° libro de- gli annali di Tacito che i Samii ed i Coi ridumandavano all’imperator Tiberio l’antichissima ragion di asilo ne’ templi di Giunone e d’ Esculapio. Indi ecco un positivo argomento che i romani nel conquisto di quelle città v' abolirono le, due vetuste franchigie municipiche. Leggiamo inoltre nel luogo istesso che i Segestani supplicavabo l'imperatore peressere autorizzati a riedificare il diruto tempio di Ve- nere Ericina. _ 59 d’ogni esercizio civico spense ogni civismo. Non più cit- tadivi adunque, e quindi non più soldati. Inoltre i pre- fetti in abominio faceano in essi abominare la potestà im- perante. E infine il concentramento d’ogni vita ed azione sociale nella sola metropoli lasciava le provincie in mor- tifera inerzia e fralezza. Indi, pari a quel corpo in cui ri- manga al:solo cuore il vigor vitale, al primo scrollo dei barbari cadevano disciolte in sanie le membra dell’imperio. ‘Per la stessa causa per cui peria Roma, operata però in modo inverso , perivan Polonia e Venezia. Nel romano imperio si volle struggere ogni ultima reliquia di popolo (3); in Venezia e Polonia nou punto.si volle crearlo. Unico e totale ordine politico nelle due repubbliche era 1’ ordine magnatizio. E nell’una e nell’altra.sì il Re che il Doge aveano il solo vacuo simulacro del maestrato supremo. È nell’altra e nell’ una guai a quel Doge o Re, cui fosse sol lampeggiato ‘il pensiero di ingrandire il vigor dello sta- to, ed anche salvarlo ne’ patrii stremi, facendo capitale delle forze popolari. A \cosiffatti vizii organici aggiungansi gli inconvenienti de’ governi elettivi, all’epoca d’ogni in- terregno. Questi mali, comuni a’due potentati, erano in- tanto più o meno operosi in amendue ; poichè se in Ve- nezia gli Ottimati, sempre e tutti presenti nella capitale, come i Patrizii in Roma antica, potean subito intendersi e rapidamente provvedere alle necessità pubbliche, in Polo- nia al contrario, sparsi i Magnati per tutta la superficie del territorio, eran con ciò meno in istato ad aver rapida unità di volere nonchè di agire. D’altra banda i nobili veneti, permanendo e poltrendo fra gli ozii corruttori delle città, man mano perderono ogni nervo sì di spiriti che di mem- bra ; laddove il domicilio rusticano de’Polonesi conservava in essi molto residuo dell’antica energia e bravura. I. mo- menti estremi delle due repubbliche documentano quest’ul- tima osservazione. Gli enumerati vizii non attuarono tutta la loro perni- cie finchè resse il prestigio de’ tempi eroici o aristocratici; (3) Nel senso politice. 60 le quali voci son sinonime. Bastava allora che l’ Ottimate chiamasse a stormo i suoi servi o contadini per essere se- guito da caterve di armati. Travagliavansi inoltre le guerre contro a imperii che non avevan ordini migliori. Ma non più vi fu, nè poteva esservi parità di sorti, tostochè in Po- lonia e Venezia ogni cosa rimanea sul piede antico, men- tre gli altri stati europei rinvigorivansi con giovani forze ed istituti. Per tutta Europa il risorgimento facea sorgere un nuovo elemento sociale ; il popolo. Per tutt'Europa gli ordini fino allora dominanti , sentendo l’importanza del- l’ elemento nuovo, se lo associavano. In Inghilterra fu l’Ari- stacrazia che il fece suo-alleato onde infrenare il. Monar- ca; nel continente era il Monarca che vi si collegava per in- frenar l’Aristoerazia. Ciò avveniva ovunque sotto le differenti forme di create comuni, v città libere, o università, 0 corpo- razioni ec. In Polonia e'Venezia il governo non si rinvigoria con un tanto ausiliario, perchè il re nol potea, e i nobili nol volevano.Indi in questi due stati in ragione che il risorgsimen- to rompea l’incantesimo feudale, la patria non avea seco la plebe, quella che nelle guerre può darle il numero delle forze fisiche sufficiente a salvarla, perchè la sola che le ha sì nu- merose. Essa non prendea parte a’perigli patrii perchè non sentia periglio alcuno per sè medesima. Che anzi scontenta del vecchio ordine, e necessitosa di un nuovo, non era ac- cagionabile se più che a’patrii reggitori. da’quali era con- culcata , fosse propensa all’estero da cui sperasse o avesse speranze di migliorìa sociale. Noi quì lasceremo Venezia non più facendo al nostro uopo il suo confronto col subietto del libro che esaminia- mo. Un preclaro e facondo istorico moderno deplora molto il fato finale di questa italica potenza. Ma non è ancor certo se essa molto meriti oppur nò il rimpianto de’ pensatori . Chi dicesse non degno di commiserazione alcuna un uomo forte sano e dovizioso, il quale perde sostanze salute e vita, sol perchè imprende a covar mortalissimi odii livori e spa- venti contro a’proprii figli, farebbe la vera nonchè giusta parabola e sul veneto governo, e sul retto giudizio umano circa la sua fine. Gli ultimi due secoli venèziani furono due 61 secoli di sociale dissoluzione. Imperocchè quando il centro d’attrazione d’ogni società (la potestà imperante) cangiasi in centro ripulsivo d’ogni elemento; quando la tremenda ragion di stato imprende a paventare la giustizia pubblica, e ripone ogni salvezza negli arcani terrori giudizii e patiboli; quando si proscrive ogni atto ogni senso ogni pensiero generoso ; quan- do infine è spento come pubblico nemico ogni più fedele cittadino, che osi avvertire le calamità di cui son sempre larghi gli insociali modi suddetti; allora è tutta propria col- pa la ruina per mai meritare il rimpianto di alcuno ; al-. lora son lacrimosamente commiserevoli i soli popoli così retti e con ciò esposti a divenir vittima o preda del pri- mo aggressore; ma quanto al governo, è quasi un dovere il desiderio che presto cessi e sia spento ; poichè un governo sospinto alla violenza inquisitoria, può tenersi per spedito. L’amore è il gran vincolo cosmologico , e perciò il gran vincolo d’ ogni ordine sì fisico che morale . L° amore mu- tuamente lega la creatnra e il creatore. Possa questo Vero esser cognito e professato anche come il fortissimo ed uni- co segreto politico. Non più v'era inoltre nè vi poteva essere parità di en tostochè non restaurandosi la società polonese, come. avvenia tutt'altrove, col cennato acquisto del popolo, rimanea con ciò priva di quella restaarazione nelle armi, che fu imtuediata con- seguenza delle indicate restaurazioni civili, Qui metteremo . in luce il nostro argomento con idee che annodano gli or- dini bellici a’ politici, e che manoducano fra il parallelo sviluppo d’amendue gli istituti in tutti i progressi delle gen- Alle quali idee gioverà dar qualche ragguaglio; poichè essendo alquanto ardite, e diremo anche nuove, potrebbero parere assurde o sol speciose a’molti, che non veggono la spada se non come accessorio munimento, e non già come elemento organico coevo alla legge fin dal punto iniziale di ogni società. Fra grandi mutamenti apparsi nelle età moderne, non ultimo luogo ha la totale rivoluzione nella Tattica. Al tem- po in cui il valore e non l’arte dava la vittoria, successe l’epoca in cui si imprese a vincere assai più con l’arte che 62 col valore. La guerra che già consistea tutta nella mate- riale percossa delle forze, man mano si travolse a consistere nell’ intelligente inviluppo delle forze. Infine il buon capi- tano , cui bastava un dì essere il primo in prodezza e vi- goria corporea, dovè volgersi ad essere il primo in numeri di ingegno. Tutto ciò fu necessitato da un arme nuova, la quale incurata e vilipesa fino allora., subentrò in impor- tanza all’ arme antica, la sola che nel medio evo avesse ogni. pregio e momento. L’infanteria insomma spossessò la cavalleria nel primato sì di numero che di uso, e negli eser- citi, e nelle guerre. Questo fatto attirò l’attenzione de’Tattici non men che de’ politici. L’'immensa mente del Machiavelli fu la prima a prevedere l'immenso peso delle fanterie nella bilancia sì delle guerre che de’publici destini ; e paga d’aver dimostro nonchè commendato un sì momentoso Vero , non ne indagò nè la militare nè la politica origine. Alcuni, vaghi di par- lare a massime dissero , che delle due armi l’equestre è dei barbari, mentrechè la pedestre è quella de’ popoli inciviliti. Sentenziavano altri con massima più indeterminata, che le armi seguono la ragion de’ tempi. I più non seppero vedervi che l’effetto della invenzione pirica. Tutti infine il consi. derarono come frutto dell’ ajuto , che l’ingegno e le scienze portarono all’arte bellica. Nè noi negheremmo un cotanto concorso; ma siam certi che nelle scienze miste, la coope- razione dell’intelletto è sempre posteriore al fatto ; e che ogni teorica presume una pratica anteriore. Siam certi inol- tre come in tutte le opere umane l’ingegno non crea e in- venta il principio astratto, per quindi praticarlo meccani- camente ; bensì dal materiale effetto del caso o dell’esperi- mento sale a formare il canone scientifico, Onde è che cer- cheremo la radice, per cui l’infanteria venne a impreziosir sè stessa negli eserciti e nelle guerre, in tutt'altro che ne’pro- dotti del risorgimento; nè altrove sapremmo rinvenirla, che nel politico mutamento avvenuto nelle società europee , quando il popolo per man de?re, 0 per quella de’nobili, entrò a rappresentare nelle società istesse una politica parte. Fu cennato che ciò avvenne per tutta Europa all’infuori 63 di Venez'a e Polonia. Il popolo adunque che veniva am. messo nella: comunione civile , apportava la sua forza ed arme fra le armi e forze sociali; perchè se la cavalleria è l’arme aristocratica , tutta democratica è quella de’fanti. Il popolo, per sua natura ed abito non invasore e molto meno prepotente, non corre alle armi che per propugnare i suoi lari e fuochi, ossia le mura della sua’ città. Con ciò gli basta una lancia, o l’ arco e strali ,0 il moschetto. Non così però all’Ottimate; il quale pugnando il più per offendere, e più sovente per conservare o ampliar dominio su’molti, uopo ha di molta celerità onde sbucarcome l’aquila dalla sua rocca, e vibrarsi là ove disegna i suoi colpi. Nè man- cherebbero altri, e moltissimi, raziocini apodittici del no- stro tema; ma meglio è munirlo d’argomenti esperimentali; e di questi è riccamente larga ogni pagina dell’istoria. Omero, il primo e gran pittore, delle memorie prime, dipigne su’ carri o a cavallo gli eroi, cioè i magnati del- l’età eroica; e appena accenna l’ ordine de’ fanti come re- taggio de’bastardi e de’ vassalli, ossia de’popolani. Nell’ i- storia poi leggiamo carri e cavalli presso gli orientali; sol cavalleria nelle innumerevoli caterve degli sciti; a cavallo i Regoli numidici dell’era antica, e gli arabi ne’ principii della nuova, e gli ottimati europei della media, e i drap- pelli de’ Kan Tartari d’oggigiorno. Negli istessi eserciti ro- mani, anche dopochè fu ben ordinata la legione, veggiamo nobili i così detti Celeri ; e nobili col distintivo dell’anel- lo (4) nella romana cavalleria. Leggiamo insomma predo- minar l’arme equestre ovunque il patriziato era l’ordine o predominante o preponderante fra gli ordini dello stato. Il quale costume , rinvigorito oltremodo dalla natura politi- ca del medio evo; giunse a far sinonimi i nomi del guer- riero a cavallo e del nobile ; talchè le voci cavaliere e ca- valleria non più suonarono il senso di istituto bellico, bensì quello di sangue gentilizio e di ceto illustre per prosapia. Infine per tutta Europa prevalse l’opinione , non, peranco oggi affatto spenta, che la nobiltà sdegnava di pugnar fra’fan- (4) Vedi in Livio la descrizione dalla battaglia di Canne, 64 ti, e credea suo posto esclusivo la cavalleria, in cui rifiu- tavasi ad ammettere ufficiali di famiglie popolane. D'altra banda quanto onorata e predominante era l’eque- stre milizia là ove predominava l’ordine degli ottimati, al- trettanto vedesi in predominio ed onore la pedestre ne’go- verni, ne’quali o preponderante è il popolo, o il monarca col contrappeso del popolo pervenne ad imbrigliare i patrizii. Il battaglione sacro de’Tebani, la falange macedonica, la le- gione romana, la formidabile fanteria sì grave che leggie- ra de’ Sanniti de’Marsi de’ Peligni, ne fanno ampio docu- mento nell’istoria antica. Nè sterile ne è la moderna. Fan- ti e quasi tutti fanti leggiamo negli eserciti della lega lom- barda ; ed è noto ad ognuno che in occasione di quella guerra fu inventato il carroccio ; istituto tutto inteso a dare maggior nervo e coesione all’ordinanza delle fanterie. Assai più fanti che cavalli veggiamo fra’guelfi , mentre l’opposto avvenia fra’ghibellini. Progredendo oltre , avremo ne? secoli più a noi vicini una nazione bellicosa , l’elvetica , non usar che fanterie, e formidabili fanterie, sì quando emanci- pavasi dal dominio straniero, che posteriormente nel suo perpetuo intervenire in ogni guerra. Alcun poco più tardi scorgiamo lo stesso fenomeno allorchè gli olandesi scoteva- no il giogo di Spagna. E infine negli Stati Uniti, mentre. chè vi si hanno tutte le armi delle fanterie, delle artiglie- rie, delle milizie urbane, e della nautica bellica, quasi ignota vi è quella a cavallo. Se per poco volgasi lo sguardo sulla lunga serie delle calamitose discordie civiche in ogni città d’Italia , avrassi che al menomo lampo o sentore di scoppio intestino , cor- rea subita la plebe a barrar strade strette e piazze , onde impedire a’nobili di irrompere co’ loro cavalli. Ed ecco un altro argomento sì teoretico che pratico del nostro asserto. Ghiin ultimo obietti che negli attuali eserciti la ragion per cui l’una arme è assai più dell’altra numerosa, vien tutta da motivi di finanza , dirà senza che il voglia un’altra prova in favor nostro. Popolare è l’ armarsi nonchè puguare a piedi, anche perchè assai men facoltoso del magnate è sempre il popolano. 65 La radice primordiale adunque dell’immensa rivoluzione avvenuta nelle ‘armi è tutta politica. Essa fu necessario e immediato effetto della restaurazione che le società moder- ne. ebbero, allorchè , scorso il vigoroso periodo feudale, fu man mano temperata la prepotenza degli ottimati. Il po- polo, che fuil mezzo adoperato per temperarla , apportò al . governo che l’adoprava, Varme sua. E si noti che i primi nocciuoli degli eserciti permanenti son coevi alle istituzioni delle comuni, delle città libere, dellè università, delle cor- porazioni. Il mutamento tattico insomma tenne dietro al mu- tamento sociale. I lumi e le scienze non altro fecero che dimo- strar utilissima alla guerra una innovazione che era stata uti- lissima agli imperii. Poichè la. guerra è una delle alte fun- zioni dell’imperio ; e circa le funzioni tutte, di qualsivoglia natura esse sieno , i corpi meglio costituiti son sempre quelli che le fan meglio. Il lettore sarà indulgente al nostro non breve digresso ove il trovi che senza tortura è agevolmente largo nell’ ap- plicazione cui fu disegnato. Indagavamo le cause prime dei mortali morbi di Polonia; e le rinvennimo nel non essersi re- staurata questa potenza a quel modo che restauravansi tutti gli altri potentati europei. I re o non seppero o non poterono, come altrove, fiaecar il tumido orgoglio de’primati. Indi non popolo , e non esercito tale a propugnarla patria ne’ gravi stremi. I magnati polonesi , o perchè abituati a vincere pu- gnando all’avita foggia loro, o più probabilmente perchè gelosi e vigili onde non troppo forte fosse il monarca con esercito permanente, non mai permisero che ne avesse uno ben for- mato. L’infanteria sopra ogni altro vi era non sol negletta ma quasi nulla. E noi vedremo infatti che Oginski ascrive a questo difetto molti disastri della guerra nel 1794. Con ciò non si ebbe, nè aversi potea, parità di vigore e di sortì quando si fu aggredito da imperi invigoriti col nuovo nervo sociale, e possessori di ordinati eserciti. Coni germi disiffatti vizi organici l’antica prole di Le- sko e di Krako fu intanto formidabile sotto le illustri ease di Piast e di Jagellone. Ma quando il risorgimento restaurava ‘ovunque Europa , la Polonia , nonchè seguir 1’ esempio , si T. XXVI. Giugno. 5 66 inoculava anzi il contagio massimo ; e mentrechè per tutto rinvigoriansi i governi , componevasi essa nel più frale de’go- verni ; nell’elettivo. Dal prence francese (5); che fu il primo re d’elezione, andò serapre più travagliata precipitando in de- crepitezza. Progredendo nel medesimo stato feudale del medio evo , e con ciò ne’danni che scaturiscono:là ove negli imperi non vi è unità di volere nè di agire , correa da sè stessa al suo finire. I magnati sempre independenti, e più insubordinati, acceleravano il corso alla patria ruina con le stesse gesta loro in favor.della patria. Le stesse prodezze contro a'russi'e turchi, fatte da cadaun nobile , che potea guerreggiare e guerreggiava singolarmente, additavano le forze che sottraevansi al fascio della forza publica nelle mani della potestà imperante. Sobie- ski in fatti non acquistò la corona che per la fama acquistata facendo la guerra a sue spese mentre ‘era:semplice palatino. I quali danni, ognor più imperversando, addussero le cose a ta- le, che in ciascuno interregno erasi in guerra civile accesa dall’ambizione del trono: finchè inanimiti i.tre potentati cir- costanti dalle scissure della republica, e fatti certi della de- bolezza che ogni scisma sempre addita, osarono tentare il pri- mo saggio dello sbrano nel 1773, eseguendolo con felice com- pimento. la Un tale attentato fece aprir gli occhi.a tutti, La parte col- ta e patriottica della nazione sentiva i sommi danni già su- biti, presentì le possibili future calamità, e non vide rimedio se non attaccando il male nelle sue radici ; ossia corrigendo i viziati organi dello stato. Intimavasi adunque la dieta del 1788 con podestà a’legislatori di riformar l’ordine politico. Qui l’osservatore filologico. non può non soffermarsi a _me- ditar sulla coincidenza di due: eventi simili; che ispirati da alto desiderio di bene, convertironsi in larghe sorgenti di ma- li. Sì in Francia che in Polonia convocavasi contemporanea- mente il gran consiglio nazionale per provvedere alla patria salvezza nonchè restaurar la monarchia ; e intanto sì in Po- lonia che in Francia (benchè in modi diversi) aprivasi con quel consesso il varco al torrente che straportar dovea nel- (5) Enrico IIl.° 67 l’abisso amendne gl’imperi, per sola colpa di non energia nei due rispettivi imperanti. . Fu infatti riformato 1’ ordine politico ; e un passo im- menso alla publica medela si era dato con la nuova co- stituzione sancita il 3 maggio 1791. Al vacuo {fantasma di un monarca sol di nome , si era sostituito un regio po- tere che cumulava forza e decoro nell’autorità suprema. Da- vasi al principe ‘inviolabilità assoluta, debito concorso nella parte legislativa , totale esercizio del dritto esecutivo , co- mando unico e indiviso degli eserciti , veto permanente, no- mina alle cariche, facoltà a largire onori e ricompense ec. ec, Ma non con uguale generosità sapea la Dieta costituire l’al- tro elemento nazionale a ben piramidare tutti i tre ordini. Ri- Îmanea serva la parte massima della popolazione ; il ceto in- feriore. Ai soli abitanti delle città libere concedeasi l’inter- vento nelle dietine. Nè sa concepirsi come gli ottimati polo- nesi, a’quali fora ingiustizia negare il titolo di generosi im- molando tanti loro aviti privilegii legislativi giudiziari ed esecutivi , onde mettere in. mano al re un vigore idoneo a racconciare il freno publico, non seppero o vollero usar eguale liberalità abolendo la servitù de’ contadini, e dando loro un posto civico. Alto documento che gli uomini più liberal- mente larghi nelle concessioni momentose , son poi gretti ove trattisi di immolare i semplici pregiudizi. Oltracciò i Polacchi dando altro immenso passo verso la buona ricomposizione interna, incorsero in altro non men grave fallo . Era già anche popolana la coscienza che la Polonia, nervosa e florida sotto le case di Piast e Jagello- ne, non imprese a deperir celeremente che allorquando adot- tava la corona elettiva. La dieta adunque tagliando il male nella sua radice decretò ereditaria nella linea maschile la dignità reale. Ma non avea prole il coronato Poniatowski; onde è che fu d’uopo scegliergli un successore in qualche estera famiglia principesca ; e si chiamava alla successio- ne la dinastia sassonica. La quale scelta venia forse ispi- rata dal disegno di non pungere la gelosia de’ tre imperi finitimi , chiamando al trono un principe di reame possen- te. Si dava preferenza ad un potentatu di second’ordine per 68 i nen dare ombra a chicchessia; e così facendo speravasi to- gliere ogni motivo ad altre guerre intente ad altro sbrano, Ma nel bivio d’aver due soli nemici e seco un amico, op- pur d’averli tutti tre avversi , val sempre meglio correre il primo cimento. Tale avveniva ove il monarca futuro si presceglieva fra’principi Russi, oppure Prussiani, o in fine Austriaci. Tutti i probabili foran stati allora in favore della presunzione che la potenza eletta avrebbe unite le sue forze a quelle della elettrice , oride spalleggiare l’ elezione. Così facendo e avvenendo, si avea nervo sufficiente se non a di- - leguar la guerra, almeno a non soccombervi. Laddove non disarmando con peculiare interesse uno de’ tre presunti ne- mici, e non segregandolo dagli altri due col farlo alleato proprio , era evidente che si correa periglio d’averlì tutti e tre addosso perchè riuniti da interesse comune, Gli istorici'e i politici, che scrissero. sull’arsomento in discorso, non hanno due pareri circa l’enunciato fallo della dieta; ma ognuno ha il suo relativamente al potentato .a trascegliersi Îra' tre potentati..... Tornando ora al subietto , si rinnovavan dunque ali ordini cardinali dello stato , e si bandiva il dì 3 maggio 1791 il novello istituto politico. E per meglio inangurarlo con forme valenti ad attirargli il rispetto massimo di tutti, se ne celebrava la pubblica cerimonia col maggior pomposo apparato della religione, delle armi, e delle dignità. civi- li. Il re, i grandi, i magistrati, i nunzi, ed. ogni ufficiale pubblico , il sacramentavano nel tempio al; cospetto del- 1’ Eterno. Oginski molto, drammaticamente. descrive il rito sacro , la funzione , il treno, le festività, la gioia, le lu- minarie , i banchetti, le danze, li spettacoli . La Polonia auspicava con letizie nazionali l’ancora salvatrice della nazione . Però dallo straniero non si voleva il salvamento ben- sì la perdizione polonese. Quì il nostro autore ragguaglia i peculiari spiriti de’cabinetti circostanti. La Russia era quella che non dissimulando i suoi disegni avversi, non fa- cea mistero che ben tosto adoprerebbe le armi. Dall’ al- tro canto la Prussia largheggiava immense felicitazioni , e 69 promesse. , che se allora non erano insidiose , cangiaronsi indi a poco in opere tutt’ opposte. L’Austria sola non mac- chinando , non promettea nè minacciava. Era anzi, ed è tuttavia, fama che senza la inopinata morte di Leopoldo, la Polonia non peria. La quale opinione generale, anche ove non poggiasse sovra un dato fondo di vero , come sem- pre avviene circa le opinioni generalmente invalse e du- rate, non perciò non sarebbe un inclito suffragio alla me- moria dell’ inclito principe. Nè mal si apponeva e si ap- pone il pubblico sentire così opinando ; poichè fora ol- traggio alla sottile mente dell’ augusto precursore di tut- te le larghe idee del secolo supponendola nella volontà di sovvertire quel reame. La dinastia umbertese che aves- se spianato l’Alpe allorchè questo baluardo era inespugna- to e creduto inespugnabile ; l’ Inghilterra che dopo la pa- ce di Tilsit avesse ricolma la Manica e congiunta l’ isola al continente , foran stati meno imprudenti. Che i primi danni del torrente colpiscono sempre coloro i quali rom- pon l’argine. Anche Jomini (7) con altri istorici è qui una» nime ad Oginski, asserendo che accedeva il cabinetto au- striaco quasi per inevitabile necessità all’ ultima scena di Polonia nel 1794. Era impossibile sorreggere contemporanea- mente due grandi guerre ; una cioè sul Reno contro a’Fran- cesi, e l’altra su’ Carpazi a prò de’ Polacchi. Ma più di ogni altro la ragion determinante fu quella che non po- tendo nè impedire nè sospendere lo sbrano finale, era som- ma urgenza. politica che tutte le parti sbranate non finis- sero di ingigantire un potentato contiguo , già troppo gi- gante. Non anticipiamo intanto sugli eventi, Laonde lo spirito pubblico, incerto e sospeso fra le mi- nacce moscovite e le prussiane promesse, era in dubbio sulle future sorti della patria. Con gravi tinte l’autore qui pen nelleggia uno de’ maggiori contagi civili; la scissura cioè fra la pendenza del cabinetto e quella della nazione. Con- fidava interamente e ciecamente il re nella Russia, non mai paventando che questa gli strapperebbe una corona anni LÌ (7) Hist. des guerres de la révolution. 70 innanzi datagli come trofeo di caldi affetti. D’ altra banda la Prussia era per l’opinione nazionale la cinosura d’ogni speranza d’ogni fiducia. Possano principi e popoli scolpir- si indelebilmente e nell’intelletto e nel cuore l’ altissimo Vero, che unica alleanza vera, invitta , formidabile, onni- possente è sol quella fra sovrano e sudditi. Un solo biennio bastò a mettere in lucidissimo giorno il suddetto assioma in Polonia. Gli sperati campioni del Re e della nazione fu- rono bentosto mutuamente fedeli alleati per soggiogar que- sta, e scoronar quello. Altro e più esiziale contagio. Non mai mancano ir ogni paese coloro che sempre son pronti all’immanità esecran- da di prostituire nonchè vender schiava la propria madre; la patria. A questi empi venduti, uniansi altri, o travolti dalle antiche abitudini cni non sapeano rinunziare, o se- dotti da speme di migliore avvenire, o anche in buona fe- de tenaci alle reliquie delle patrie istituzioni, Congregavansi essi e formavano la così detta confederazione di Targovvi-. sca, solennemente protestando contro all’ atto del 3 mag- gio, ed accusando il sovrano qual violatore delle giurate pacta conventa. Nè di ciò paghi, chiamavano le armi russe in sostegno delle vetuste libertà polonesi. E le armi russe, a ciò prontissime, invadevano la Li- tuania nonchè la Massovia. Allora incominciarono i rei giorni delle proscrizioni, delle confische, e di tutti i mali de’tor- bidi civili. Davansi i poderi degli aderenti nazionali a’par- tigiani degli stranieri. Deserti i palagi e le ville, venian manomessi dalle soldatesche. Migravan profughi e miseri i proprietari. La carcere o la relegazione nelle polari pro- vincie erano le men dure sorti di chi non aveva la. ven- tura di porsi in salvo con la fuga. Atroci inevitabili cala: mità del flagello massimo che Dio nell’ abisso dell’ ira sua fulmina talvolta su’ mortali ; della civile discordia ! L’intervento ostile degli eserciti russi facea ‘credere al governo di Varsavia verificato il caso di chiedere a quello di Berlino il soccorso tanto promesso, e stipulato nell’alleanza del 1790. Si richiedeva adunque; ; ma con indicibile stupore si udia contro a’solenni e sì freschi i impegni l’ arido responso, RIE VOOR e e oto e So en PI che una alleanza pattuîta l'anno innanzi non portava il do- ocre di difendere uno statuto nuovo fatto l anno appresso ! Nè a ciò ristandosi ,! chiedeva anzi Federico Guglielmo la cessione di Danzica e di Torn! E infine alcun poco più tardi moveva offensive le sue armi richieste in aiuto! Allo scoppio di coranta e inattesa bufera , ultima an- cora di speranza era di buttarsi a tutt’'uomo in braccio della nazione, Consigliavasi al re un generoso appello all’ energia nazionale. Con somma altezza d’animo scongiuravalo Ogin- skia montare a cavallo, mettersi alla testa dell’esercito , chiamar sì la nobiltà che i contadini in campo, e così 0 salvar la patria, o perir con l’armi in mano sotto alle sue ruine. Adoprando ogni stimolo ed incentivo che v'abbia di più efficace sul cuore umano , in nome di quanto v' ha di più sacro in cielo e caro in terra, in nome dell’onore e della fama , procurava accenderlo mostrandogli come la Polonia tutt’intera attendea che egli sol snudasse il brando, e i pro- digii sperabili da un popolo entusiasmato. Ma anzichè vestir l’armatura, piangeva il neghittoso; e fora stato lieve opera il trasmutare in leone il timido agnello , appo il miracolo di “muovere spiriti generosi e magnanimi nel petto dell’imbelle Stanislao. Intanto ‘orgogliosamente esigea l'oratore russo Ingel- strom che il re accedesse alla protesta de’ confederati targo- vicesi; e Stanislao invece di rispondere col bando di proscri- zione contro a que’rubbelli , suttoscriveva. Esigeva inoltre Ingelstrom che il re convocasse altra Dieta a Grodno per de- cidere su’ destini del reame ; e Stanislao in luogo di rispon- dere chiamando la nazione a salvar la patria nel grave stre- mo, chiamava i nunzi alla Dieta. Circuito da battaglioni russi decretò quel consesso tutto ciò che la Russia mercé il suo oratore comandava. La Polonia subì il secondo sbrano, non rimanendole che una vana reliquia di territorio e di nome. . Ma neppur questa reliquia dovea sopravvivere. In quel mentre si aggruppava sull’orizzonte il nembo gravido del- l’esterminio totale. Parve preceduto da una meteora che potesse dileguare restituendo tempi sereni, quandochè ne celerava lo scoppio esterminatore. Intenderà ognuno ch 72 si allude all’insurrezione accesa in Craoovia , quindi sparsa e in Polonia e in Lituania. Qui escono in iscena Kosciusko e'i suoi prodi. Breve episodio di inclita virtù cittadina e guerriera in orrenda tragedia civile. A noi piace di toccar alquanto: le eroiche sue gesta onde votare un fiore all’ ombra d’ esimio cittadino e capi- tano. Move egli da Cracovia con appena 4000 mal armati; e con sì scarsa nonchè mal ordinata oste, osa aggredire un triplice numero di Russi a Raslawic. Violentemente percuo- tendoli, sfonda loro il corpo di battaglia ; quindi con impe- tuosa destrezza. si rovescia sull’ala manca dispergendola 0 trucidandola ; e infine volgendosi con non minor arte che impeto sulla destra, l’avea già tutta nelle sue mani senza l’opportuno soccorso apportatole da Denisof. Questa vittoria strepitosa faceva insorgere Varsavia e Vilra, nonchè Polonia e Lituania. Ardeva ovunque l’incen- dio; ovunque scàttavano le ‘indignaté passioni patrie. Ri+, suonava per tutto il grido e il fragor di guerra. E mentre travagliavasi con vario successo la guerra, noi rinveniamo il nostro Oginski trattare anche esso l’armi; a sue spese ar- mare e vestire sì fanti che cavalieri ; e arditamente mili- tando essere sul punto di sorprendere Duneburgo in Livonia. Mentre con varie sorti così travagliavasi la guerra, no- .ta il nostro autore che i diversi fatti d'armi, ne’ quali eb- besi avversa la fortuna; avvennero non vittoriosi sol per- chè l’infanteria non ‘aveva abili ufficiali. Nè pago di no= tare il difetto ne addita anche la causa, asserendo che non punto essendovi in Polonia terzo stato, ossia popolo, non poteva esservi nè spirito e molto meno istruzione nelle mi= lizie de’fanti. Si ingrandiano in questo mezzo i mali con i nemici. Quarantamila Prussiani, capitanati dallo stesso re di Prus» sia, rompeano la frontiera occidentale di Polonia, e si inol- travano a stringer d’assedio Varsavia ; mentrechè dal canto opposto Fersen e il famigerato Souwarof irruivano con due altri eserciti russi. In tale e tanto stremo Kosciusko provvedeva a tutto compensando le sue poche genti con la velocità nonchè l’arte 73 della sua tattica: Urgea più d’ogni altro liberarsi dal ne- mico più incalzante, che già metteva a mal partito la capi- tale campeggiandola. Una sibidebta di grosse artiglierie prus- siane fu da’ Polacchi presa a Kowal. L’assediante sperò al- lora in un vigoroso assalto generale. Ma mentre gli asse- diati' vigorosamente respigneano da entro gli assalitori , ‘davasi abilità a Kosciusko di infestarli da fuori e ridurli in mal punto. Federico Guglielmo fu forzato a levar celere- mente l’ assedio, e non men celeremente ritrarsi nel suo territorio. Questo successo onora immensamente l’ Eroe. E non si ristava l’abile animoso a questo onore e trion- fo. Vide egli che la sola rapidità potea farlo trionfar di Fersen innanzi che il rinforzasse Souwarof. E l’ottenea. Ma il suo ordine al general Posinski perchè il raggiugnesse con le sue!.schiere onde dar battaglia, venne intercettato da una mano di Cosacchi. Ignaro di tale accidente, apre la giornata con inugualissime forze a Maciowice: Quivi corse il sangue a torrenti. Esauriti tutti i sforzi e dell’ ingegno e del va- lore, cadea Kosciusko trafitto semispento e prigione. Con esso cadea la fortuna e la Polonia. L’eccidio di Praga, che rimembra le ferità. delle guerre nelle età ferine , compìa la tragica scena polonese con modo analogo a quello con cui se ne era ordita la catastrofe. i L’istoria noterà come contemporaneamente struggevasi un potentato,il quale da anarchica republica erasi restau- rato a queta monarchia, con lo stesso calore con cui si volea debellare un altro stato, che dalla monarchia erasi precipitato nella più licenziosa delle republiche. L’istoria sì politica che militare della fine polacca po- trà giovarsi molto delle rzemorie del conte Oginski. In esse a tremenda lezione dell’umanità si scorge spesso come i de- stini de’ troni e di milioni d’uomini pendono il più sovente da basse vanità personali lese, non già da enormi ingiusti- zie, ma dalla giustizia più indulgente e più utile alle uti- lità generali. Noi faremo ritorno al libro in PARISE e ciò avverrà quando fia venuto in luce l’ultimo volume. il quale si pre- 74 nunzia molto interessante, poichè l’autore, promette d’im- preziosirlo co’singolari ragguagli della sua intimità con l’Im- peratore Alessandro , allorchè questo magnanimo monarea, riparando con generosa nobiltà ingiustizie non sue ; resti- tu) nome e vita alla Polonia. G. P. COMPAGNIE COMICHE. — RECITAZIONE TEATRALE. ’ Il vero paragone del merito di un poema drammatico si è la rappresentazione in teatro : nè basta: l’:aver buone tragedie o commedie , se non saranno recitate a dovere. Può l’intelletto bensì soddisfarsi della lettura di tali com- ponimenti., ed ammirare la maestria dell’orditura, il con- trasto de’ caratteri e la pulitezza dello stile; ma non si desta che dalle scene quel vivo commovimento , per cui lo spettatore s’ immedesima , per così dire, nel soggetto e nelle vicende che dal principio al fine della favola accom- pagnano a lieto ovvero a tristo esito il protagonista: e co- me un bel dipinto posto alla vera luce, presenta l’azione drammatica agli spettatori il disegno , la composizione, le mosse ed il colorito. Ma perchè si ottenga ‘tutto l’intento, egli è mestieri che convenevolmente spaziosa, oltre a ciò ben decorata e disposta sia la scena: che gli attori secondino studiosamente l’ idea dell’ autore e nell’esprimere gli assegnati concetti, e nel cospirare ne’ punti scenici; nel servire insomma ‘al tutto insieme del dramma. Ora quanto poche volte inter- venga che una ragionevole compiacenza alletti lo spirito ed il cuore degli intelligenti nei nostri teatri , ciascun sel ve- de. Di fatto le compagnie comiche ambulanti, se non'si ec- cettuino alcune pochissime dirette da capi onorati ed intelli- genti, sono per lo più il disdoro di quest'arte bellissima, in cui tanti nobili ingegni; dal risorgimento delle lettere sino ‘ i i 75 a’ dì nostri , si adoperarono con impegno di patrio zelo; af- finchè questa nostra invidiata Italia , che fu maestra di ogni bel sapere alle altre nazioni, avesse pur anco dovizia di sce- nici dettati che servissero altrui d’esemplare e modello. E di certo la Francia stessa, che in oggi primeggia altamente pel suo teatro, si accomodava un nata di cose tutte ita- liane . Nelle società comiche si ammettono troppo spesso sug- getti di bassa nazione, quasi affatto privi di lettere ; talora giovinotti , i quali manomessa la gentilezza del costume, intraprendono la professione di comico soltanto per vivere con più libertà. Quindi, o per l’una ragione o per l’altra, sordi al nobile impulso dell’amor proprio che le anime ben nate sprona a vincere le difficoltà, e le fa progredire con onore; non penetrandosi il più degli attori dell’intenzione del poe- ta, e schivi di qualunque studio e fatica, rappresentano a capriccio l’ assegnata parte , non si curando del resto. In molte compagnie un soggetto medesimo viene impiegato quando a far da tiranno nella tragedia, quando a recitare da caratterista nella commedia. Più spesso dove una ptima attrice sia eccellente , il primo attore. è mediocrissimo ; e così dicasi di altre differenze e scompagnature in altre par- ti essenziali , per cui è sempre problematico l’effetto an- che di una buona composizione. Egli è poi caso singolare che nella quadragesima d’ ogni anno, non si faccia muta- zione di soggetti: e prima che i nuovi accettati si trovi- no in armonia cogli altri e nella voce e nei modi, e nella scelta de’componimenti , succedono altri cambiamenti nella compagnia, e sono perenni le discordanze. Vizio generalis- simo anche di quegli attori che hanno grido di eccellenti, è il non saper mai la parte: quindi lo spettatore la sente prima dal suggeritore e poi dal comico. Vestiture a capric- cio, non secondo il costume della favola ; troppo spesso cattiva pronunzia ed accentuazione lombarda, poca nobiltà nel portamento, riverenze e saluti di mala grazia, sgarbate accompagnature a chi parte , sgarbata accoglienza a chi viene ; ora il gettar sopra una sedia il cappello , ora il non 76 i saper che far delle mani, e simili sconvenevolezze a centi- naia , che sarebbe troppo lungo il discorrere } e ciò per la gran ragione, che ‘coloro, i quali non hanno avuta scuola di buoni precetti, nè esperienza del giornaliero conversar gen- tile, non possono imitar questi modi neppur sulla scena. Ove mai per disgrazia sia recitata una tragedia , pochissi- mi attori comprendono il valore de’ sentimenti da espri- mersi: quegli è il miglior tiranno che urla e si contorce da energumeno: altri canta i versi sublimi come se fossero can- zonette, altri li declama ampollosamente , o piglia il tuono di un predicatore da pergamo: errori questi ed altri, per cui egli è così raro il vedere in Italia recitata convenientemen- te da’comici una buona tragedia. Sono inoltre qua e là nelle compagnie attori che vo- gliono altresì il*vanto di serittor teatrale: e ne nascono ad ogni piè sospinto buffonerie tragiche ‘o comiche , o l’uno e l’altro insieme con rapimenti, incendi, veleni : i quali spettacolacci servono pur troppo di gradito pascolo al volgo di ogni classe di persone; impinguano la cassa de’ capico- mici, e sono trascelti per le serate di benefizio: e gli at- tori principali pongono in essi gran securtà, perchè sempre applauditi: bastando che si gridi forte , le spade siano in aria ; le angosce e i pianti della prima donna perenni; pre- cipiti qualche sotterranea volta , si liberi un’ innocente e sia trafitto o imprigionato il tiranno, E vedendosi tanto pro- fitto da tali mostruosità che sono replicate le molte volte con ‘soddisfazione degli idioti e con rossore degli intenden- ti, ne addiviene che i capicomici sbandiscono volentieri la nobil commedia, sia tenera e affettuosa quanto si voglia, sia una pittura vera de’ sociali difetti, e maestra di virtù e del buon costume. E pur troppo non è nuova in Italia questa disgrazia, siccome ne mostra la storia del nostro teatro: conciossiachè nei secoli decimo sestò e decimo settimo sino al finire del decim’ ottavo , alle regolari tragedie o commedie preferiro- no quasi sempre i comici o gli anzidetti spettacolacci, ovve- ro, e più spesso ancora, le commedie a soggetto ossia sce- 77 narii (1) ne’ quali gli equivoci, le laidezze e le scurrilità dei Zanni (2) e gli amori disonesti ed ogni, maniera d’inde- cenze e nelle parole e ne’ modi erano sufficiente cagione per cui la morale religiosa se ne adontasse; e le oneste persone si astenessero dal frequentare i teatri. Così al principio del pas- sato secolo scriveva di sè il Riccoboni (3), che volendo ricon- durre e comici e spettatori a gustare la buona commedia;.o la regolare tragedia , gli erano riusciti vani ilsuoi tenta» tivi. Ed ultimamente avendo esposto in Venezia Za Scolasti- ca dell’Ariosto, fu questa sonoramente fischiata,;ed il sipario abbassato prima del 5° atto:di che fu tanto il.suo ramma- , (1) Tal sorta di commedie non aveva alcun dialogo scritto: conteneva il nome e le qualità ile’ personaggi, la divisione degli atti e delle scene } e 1° idea di quello che doveva farsi dagli attori. Questi, letto il soggetio (che altri; dis- sero in gergo comico /a selva, e fatta tra loro alcuna prova di concerto, sì pre- sentavano in teatro senza suggeritore, ed improvvisavano tutta la commedia. Scrisse da cinquanta è più di questi scenarii un Flamminio Scala detto Flavio, capo comico ed attore eccellente ; sul finire del secolo 16: altre ive n’ebbè in appresso di tali commedie, e si trovano stampate, nelle quali le scene per le parti serie sono dialo- gizzate, e l’ improvviso è riservato alle maschere. Tali per esempio sono le fiabe del Gozzi , che tanta guerra mossero al Goldoni. Soggiungeremo che' a° tempi pre- cisamente dello Scala cominciarono le donne ad essere ammesse sul teatro 5 duvé prima si soleano adoperar giovinotti in'abito femminile, (2) E’parrebbe che la parola zarni , non già come fu creduto.;da Carlo Dati e da altri, traesse dalla corruzione bergamasca del nome Giovanni o Gianni; ma piuttosto dalla voce latina Sannio, in greco Mdpos, ossia buffone ; e che si to- gliesse zanni per sanni come esprime il. vocabolario zampogna o sampogna,zanna per sazna e simili: di che faranno ragione i valenti accademici della Crusca nel dar vita a un nuovo dizionario. E senza addurre altre prove, citeremo un lnogo di Cicerone de oratore (lib. 2 n.° 251.) che ne pare iu acconcio : Quid ‘enim ‘potest esse tam ridiculum quam sannio est? qui ore , vultu, imitandis moribiis } voce, corpore denique ridetur ipso : ed ecco dipinto il vostro Arlecchino: E .di vero ne’ secoli barbari e tenebrosi che succedettero alla caduta dell’Imperio Romano , sebbene non rimanesse idea della tragedia e commedia, erano per altro e per ‘tra- dizione, sempre vive nel popolo le maschere degli antichi mimi chè ‘recitàvano la commeilia , ossia le buffonate attellane. Ed è verosimile che da queste. maschere variate di foggiae di caratterì, e che singolarmente nel carnevale correano qua €. là per le strade raccolte in ant sla venuto il primo pensiero d’accozzare ‘dialoghi, poi scene , e finalmente un’ azione drammatica incomposta' , che fu poi la comme-' dia improvvisa. i | | (3) Il Riccoboni valente attore e capo comico scrisse 3 alennie rbt, ‘commedie È fra le altre la moglie gelosa che poi voltò in francese quando egli fu in Parigi, e viene anche al dì d'oggi recitata con applauso. 77ist. du théatre italien par. Louis Riccobuni vol. 1. 78 rico , e non potendosene consolare, e disperando di poter riuscire nella ludevole intrapresa riforma, si deliberò di par- tire per Francia, come fece; e colà stabilì con vantaggio e de- coro una; compagnia d’ attori al servizio di quel Sovrano. |’ Dopo il Riccoboni, il Maffei, e le inutili cure di altri buoni e “valenti ‘ingegni italiani, continuarono i comici ad adoperare come per lo innanzi : ed è troppo noto per nostra vergogna che a grande stento, e con gravi disgusti riuscì al Goldoni, verso la metà del passato secolo, d’ impegnare le compagnie comiche nello studio di buone e dialogizzate rappresentazioni (4). E mal fu per lui quando gli corse al pensiero di voler togliere affatto le maschere ; e dovette per necessità servire al corrotto gusto , finchè una filosofica edu- cazione e la crescente civiltà sbandì ,, non è molto, dalle nostre scene e maschere e commedie a soggetto, relegandole nei teatri dei fantocci. Ora per tutti questi motivi, e siccome le persone edu- cate e gentili desideravano pur tuttavia di poter ottenere un onesto teatrale passatempo; così nelle città più riguar- devoli , oltre il pubblico teatro se ne formavano de’ pri- vati, nei quali erano rappresentate da accademici (che or si chiamano dilettanti ) tragedie ‘e commedie regolari : e questo lodevole uso si è fatto anche più generale a’dì nostri, Ma poichè da'lumi del secolo decimottavo questo bene abbiam sicuramente acquistato : cioè che il teatro comico debba essere una scuola del buon costume e della genti- lezza, ne doveva perciò intervenire che, non tollerandosi più dagli spettatori nè le arlecchinate, nè le fiabe, nè le altre incomposte rappresentazioni, avvisassero i comici doversi appigliare al partito di esporre ragionevoli drammi; e che i governi altresì vi tenessero d’occhio per essersi fatto più generale il gusto del teatro; e di maggior peso per la pub- blica opinione le cose rappresentate. Mancava che nelle città capitali si stabilissero compagnie drammatiche permanenti, il cui repertorio sopravveduto da illuminati censori, sod- DA (4) Veggansi le memorie del Goldoni j come pure la sua commedia il teatro comico» disfacesse alla comune espettazione di un pubblico più edu- cato che prima a sentire il bello ed a far ragione delle pa- role e de’ fatti. Di già sotto al cessato regno d’Italia, avea quel go- verno veduta la necessità di una tale instituzione : e seb- bene a menomarne l’effetto si fossero altresì per comando di':Napoleone stabiliti di quà dall’ Alpi e în varie città ad un tempo, compagnie comiche francesi, singolarmente a Torino e a Milano : tuttavia veniva stanziata ogni anno una provvisione pet lacompagnia così detta Reale Italiana: com- pagnia direttà da un Fabbrichesi; mediocrissimo comico ed affezionato oltre ogni credere a'drammi clamorosi e ad ogni maniera di pessime romanzate ; e perciò meno atto che ogni altro per servire alle divisate riforme. Cio nondimeno la com- pagnia' , così ‘volendo il governo, si andava perfezionando di grado în grado , tanto rispetto alla scelta de’ componi- menti, quanto in riguardo alla disciplina degli attori e delle recitazioni. Un'cavaliere Monti ; ed un Luigi Lamberti si travagliavano per formare un repertorio delle migliori pro- dazioni originali ‘o tradotte che corrispondessero ‘al duplice intento di ricreare gli animi ed educare il costume. Ulti- mamente ‘tutto era disposto perchè fosse accresciuto a tal uopo l’anno assegnamento, ed a qualunijue prezzo fossero accaparrati buoni attori e’ tragici, e' comici: finalmente era voce che fosse eletto a sopraintendere a questa saggia riforma in tutto il regno un autore, il quale aveva’ già fin da quel tempo data ‘opera con buone commedie a perfezio= nare il teatro italiano, La stessa compagnia, estinto il dominio di Napoleone, fu chiamata dal Governo Reale di Napoli senza per altro: che il Fabbrichesi abbia voluto purgare il suo repertorio dalle più stravaganti composizioni, talora da lui'stesso det- tate, più spesso meschinamente tradotte. Nel. regno ‘di Pie- monte, e, se non facciamo errore, nel 1821, S. M. Il Re 'Vit- torio Emanuele stabili una compagnia drammatica perma- nente con sufficiente annua provvisione. Un regio Delegato fa nominato per sopravvegliare e gli ‘attori ‘e le rappre- sentazioni, nella persona del signor conte Lodovico Pioò-' 80 sasco, traduttor versatissimo di scelti drammi e commedie fran- cesi. Lo stesso delegato dipende da una generale direzione dei teatri, composta de’primi personaggi dello Stato: la quale! si suddivide in altrettante sezioni: una d'esse ha la speciale vigilanza sulla compagnia drammatica. Fu effetto di questa istituzione una maggior regolarità nel vestiario .e negli ap- parati. scenici ,, uno studio della nobiltà e naturalezza del portamento, un’ esatta disciplina nella recitazione. Ma ri- spetto al valor de’ comici e all’impiegarli opportunamente, anche la, compagnia drammatica di Torino par che difetti tuttavia, grandemente. E se si eccettui la sig. Carlotta Mar- chionoi, il sig. Francesco Righetti e li sig. Boccomini, Bor- ghi e pochi altri, ora vi, manca un primo, amoroso , ora,il tiranno, e così si dica di altre parti essenziali .; il che rende assai imperfetta la compagnia, spesse volte incerto l’ esito d’ una anche buona rappresentazione. :Sì compone il loro repertorio di molte commedie del Goldoni, di molte del Nota, di'un buon numero di tradu- zioni del mentovato sig. conte Piossasco; poche tragedie d’Al- fieri, e certe novità tragiche, comiche, o, miste, originali 0, tradotte.e per lo più.di brevissima vita. La Compagnia Reale recita la primavera e l’estate in Torino, nel teatro di S.A. il, principe di Carignano ; il carnevale in quello del sig. Marchese d’Angennes : l'autunno nel teatro da s. Agostino, o in quello di Corte in Genova. | Ciò, premesso, e senza far parola delle compagnie am- bulanti, le, quali, per le ragioni sovra,noverate, sono quasi sempre imperfette; e poichè dall’esistenza di un buon teatro si segna il grado dell’attual, civiltà .d’ una nazione , e’ sa- rebbe general desiderio de’toscani, che in. Firenze eziandio venisse creata una simile istituzione , siccome era agli anni passati universal la fiducia ; e venne da questo giornale an- nunziato, (Ant. vol. IX p. 191). ;Ora ne pare che fra i principali ordinamenti si dovesse prescrivere : che la Compagnia non. potesse uscire della T'o- scana.; ma, fatte due stagioni in Firenze, passare alterna tivamente ‘a Pisa; a Siena, Livorno ed in alte città del- lo Stato. 81 Una direzione composta di soggetti riguardevoli per in- gegno, e per intelligenza delle cose drammatiche, fosse pre- ‘posta a sì fatto stabilimento, e ne governasse la disciplina con opportuni regolamenti. Fra questi niun soggetto potesse essere ammesso nella compagnia se non avesse studiato le buone lettere, almeno sino alla rettorica: nessuno parimena te che l’italiana favella pronunziar non sapesse toscanamen- te. Facesse parte di tale istituto una scuola metodica di re- citazione tragica e comica sotto l’insegnamento d’attori con- sumati nell’esercizio e valenti. Che qualunque scrittore pre- sentasse il teatro di una composizione degna del suffragio de’ dotti e del pubblico , venisse incoraggito ed onorato , e fosse tolto alla necessità di patteggiar co’ capicomici ; il che sarebbe cagione di una utile emulazione, per cui si ac- crescerebbero senza fallo le ricchezze del teatro italiano. Fossero stabiliti, come in Francia, i dritti che competono agli autori sul prodotto serale delle opere loro. Ed essendo Firenze e la Toscana a nessun altra italica città e provin- cia seconda per amor patrio e per coltura di utili e di ame- ne discipline, non è dubbio che, mediante il concorso di va- lenti ingegni che vi fioriscono, potrebbe questa preziosa parte di pubblica istruzione sollevarsi in breve tempo a tal gra- do di eccellenza, per cui non fossero più tollerate , o si facessero per l’ esempio migliori le altre comiche compa- gnie che or si veggono piene di tuttii difetti da noi riferiti. E. _———_—'rrre—_r.r—rrPT—— Descrizione e spiegazione dei bassi rilievi del frontespizio del duomo di Cremona. — Estratto d’una lettera del sig. cav. Barone di Hamer all Estensore. Al mio passaggio per Cremona ho veduto con maravi- glia i bassi rilievi curiosissimi della facciata del duomo, mo- numento dei più interessanti dell’architettura gotica in lta- lia, ma troppo alti sono collocati questi bassirilievi per 1. XXVI. Giugno. 6 62 esser veduti distintamente, e in special modo lo sono per chi è di vista corta come sono io. Mai non sarei arrivato a capir l’insieme di queste fi- gure senza la gentilissima generosità del chiarissimo sig. Bartolommeo di Soresina Vidoni, il quale favoreggiando il desiderio espressogli di procurarmi un disegno esatto di que- sti bassirilievi, li ha fatti disegnar non senza grande incom- modo pei ponti e palchi che faceva d’uopo inalzare per ar- rivar alla grand’altezza del quadro principale, del quale uni- camente ho intenzione di parlare. Il sig. C. Vidoni stori- co chiariss. dei pittori illustri di Cremona, i capi d’ opera de’quali ha fatto conoscere all’Europa per mezzo di contorni segnati con non minore eleganza di quella con cui la sua penna descrive le vite di quelli, ha procurato il disegno delle sculture della facciata coll’istesso generoso zelo col quale ha pubblicato i tesori dei quadri dell’ interno del duomo. Il monumento del quale qui si tratta è la zona in alto sulla facciata dove si vede una processione di diverse fi- gure , alcune delle quali sono mutilate per effetto di tem- po. Questa zona di sculture non è altro che un quadro zo- diacale, i segni del zodiaco (fuor che uno), trovandosi tutti nella tavola o fascia di questi bassirilievi nell’ordine na- turale nel quale si succedono; corredati da figure che rap- presentano i lavori dei campi e le occupazioni domestiche relative alle diverse stagioni dell’anno. È cosa singolarissi- ma che questi 12 quadri zodiacali nou procedono nell’ordine consueto europeo, dalla sinistra alla destra , ma dalla destra alla sinistra: probabilmente per nasconderne il vero signifi- cato ai profani, i quali forse sarrebbonsi scandalizzati di ve- dere sopra la facciata della cattedrale uno zodiaco in imi. tazione di quei figurati sui templi d’Egitto. Si confà a que- sta supposizione anche la mancanza del primo segno dell’A- riete, il quale posto al fine, o più tosto al capo della fascia , troppo facile avrebbe potuto manifestarsi la verità a chi si voleva che rimanesse nascosta. Aprono la processione zodiacale ( procedendo dalla de- stra alla sinistra) tre figure, la prima delle quali dagli abiti 83 lunghi e dalle chiome profuse si conosce esser donna, e la quale porta una conchiglia o vasetto, sia per metterci profu- mi ovvero bevanda; la seconda suona il flauto, e la terza tiene in mano tre cose che reputo esser fiori. Con vino, pro- fumi, musica e fiori vien festeggiata la primavera gioventù dell’anno , bella madre di fiori, d’ erbe novelle e di novelli amori. L° ultima di queste tre figure è seguitata (o parlando nel senso ordinario dalla sinistra alla destra) preceduta da un bue assai mal figurato, cavalcato da un rustico colla falce alla mano; questo è il toro zodiacale, immediatamente con- nesso coi due fanciulli seduti sulla vite ( gemini ), e col cancro il qual esce dal dosso del fanciullo. Se a prima vi- sta non si riconosce il bue, il quale a causa del suo caval- cadore potrebbe esser preso per cavallo o mulo, vi si rico- nosce subito e di prima vista il lione, segno zodiacale che segue quello del granchio. Fra questo e fra il lione sono figurati i lavori della campagna nei mesi ne’quali il sole passa per il segno del lione. L’ uno dei due uomini taglia la biada e l’altro spin- ge il bue che sta triturando il grano nel modo antico, co- me usasi triturarlo anche oggidì nell’ Oriente. Alla messe succedono i preparativi della vendemmia ; si vede il bot- tajo che va cerchiando il doglio, accanto al quale sta una ragazza, cioè la wergine dello zodiaco, la quale vie- ne dopo il lione. Accanto alla vergine sta un vendemmia- tore , un compagno del quale tiene la bilancia; e con que- sto comincia la seconda serie dei segni zodiacali ; e a dosso di questo si vede lo scorpione, che deve esser molto gua- sto o mal disegnato, perchè nel disegno rassomiglia piutto- sto ad un polipo a mille piedi che a scorpione, benchè l’or- dine nel quale si sono succeduti fin qui i segni zodiacali, e continuano in oltre a succedersi, non lasci dubbio alcu- no sull’animale che veramente deve rappresentare. Al pie- de della vite sopra la quale è posato lo scorpione, sta un porco pascolando , e un altro si vede essere ucciso da due uomini che seguono; occupazioni confacevoli al tempo in cui il sole passa dallo scorpione al sagittario , il dos- so del quale tocca il dosso del porco macellato. In con- 84 tatto immediato col sagittario vi si scorge un uomo che taglia un albero; probabilmente per farne provvisione di le- gname avvicinandosi l’inverno, il primo de’quali segni zo- diacali, il capricorno, calpesta l’istesso albero. Il capricor- ho raggira la testa al dosso d’un vecchio seduto sopra una carretta tenendo un bicchiere in mano, e dirimpetto a lui è un garzon di fresca età, il quale sta inaequando quattro bande di tela o sia filze di seta ; così che tra il vecchio colla tazza o bicchiere alla mano, e il ragazzo che versa l’acqua dal boccale non si può dubitare che non sia rap= presentato l’ aguario del zodiaco , ovvero l’anfora. Al dosso del ragazzo irrigatore sta un uomo zappando la terra, e con- giunti a lui sono i pesci ultimo dei segni, co’ quali lo zo- diaco finisce, ovvero comincia se si seguita l’ ordine dalla sinistra alla destra. Lo zodiaco come oggetto profano, il quale nessun rap- porto già non ha coll’iconografia cristiana, si confà molto alle idee architettoniche dal secolo XIII al XIV; idee che si rin- tracciano sulle facciate di tante chiese dei secoli di mezzo. Lasciando di parlare delle sculture delle chiese gotiche in Inghilterra, Francia e Germania, non accennerò qui che quelle che ho vedute nel mio viaggio d’Italia; quelle di Ferrara, Modena, Piacenza, Fuornovi, Borgo di San Donnino e Par- ma. Curiosissime sono le sculture dei capitelli e del muro della chiesa dei Templarii a Fuornovi ; curiosissime ancora quelle della chiesa del Borgo San Donnino, le quali non meno che quelle del Battistero stupendo di Parma meri- tano di esser disegnate e incise per l’illustrazione non so- lamente della storia della scultura, ma anche come docu- menti del mescuglio d’ idee cristiane e pagane, il quale ad ogni passo si riscontra sulle chiese gotiche dei secoli bassi. Non poco maravigliar si deve chi ha considerato con at- tenzione il battistero di Parma, che nè l'Agincourt nè il Mil- lin abbiano fatto la menoma menzione delle rappresenta- zioni mitriache che presenta il detto battistero a chi lo ri- guarda. In cima della porta opposta a quella della piazza si vedono la /una ed il sole su i carri loro, tali quali vengo- no figurati sui monumenti conosciuti di Mitra ; il car- 85 ro del sole attaccato a cavalli, e quello della luna a bovi. Queste ed altre figure di quel quadro daranno ampia ma- teria dicomentarii quando verranno pubblicate dal sig. cav. Toschi, come sperar si può. Queste figure non sono, come forse lo pretenderanno alcuni, capriccio di architetto, ma tutte significative come simbolo del battesimo, il quale co- me si sa, si praticava anche nei misteri di Mitra. Lo zodiaco di Cremona e le figure mitriache del bat- tistero di Parma solo basterebbono, come due incontrover- ‘itibili testimoni del senso nascosto che li architetti dei se- coli di mezzo hanno messo nelle sculture, sin quali fre- giavano le facciate delle loro chiese. RIVISTA LETTERARIA. Wersione libera (in italiano) dell’OsmANIDE, Poema Illirico di Gio. Fr. GONDOLA patrizio di Ragusa. Ragusa, per Antonio Mariecchini 1827. hi Al sig. M. uno degli scrittori dell’ANTOLOGIA. Se già non è pervenuta fino a voi per la via d’Ancona, o di Ve- nezia, la versione che qui sopra vi annunzio, non tarderà molto a pervenirvi , e son di parere , che voi, e molti altri in Italia la leg- gerete con molta avidità , ed anche con diletto, ciascuno però secon - do il suo gusto particolare. Il poema voltato in versi italiani è un bel monumento della lingua slava, e dell’illirica letteratura, centro della quale è stata fino dal mille questa illustre città, come risulta dal- l’opera già pubblicata in due volumi colle stampe dello stesso Mar- tecchini rel 1803, intitolata: Wotizie storico-critiche delle antichità, storia e letteratura de’ Ragusei. Questa opera fu compilata con som- mo studio, diligenza, e dottrina. dal P. Fr. Appendini delle scuole pie, presentemente rettore e prefetto di questo reg. Ginnasio; e certo poco o nulla essa lascia da desiderare intorno alle notizie che promette, benchè molto vasto sia il campo nel quale spazia la penna di questo erudito ed insigne filologo. Nessun altro dunque meglio di lui, nè con maggior diritto poteva premettere all’annunziata libera versione italiana un preambolo che contenesse le Memorie della vi- ta e degli scritti di G. Fr. Gondola, autore del poema. In questo 85 preambolo leggerete con piacere , oltre le notizie risguardanti l’auto- re del poema , un breve e rapido compendio della letteratura raga» sea considerata in tre susseguenti epoche, nella. penultima delle quali cioè nel secolo XVI egli horì ; e dico penultima, perchè non parlo della quarta non meno gloriosa delle altre , che finisce col co- minciare del corrente secolo; leggerete come andarono smarriti due canti, il 13.° ed il 14.° dì questo poema, le sue, e le altrui congetture sulle cause di questo smarrimeuto, e come felicemente supplì a que- sta mancanza un discendente dello stesso Gondola per parte di don- na, il N. U. Pietro Ignazio di Gio. Fr. Sorgo; leggerete ancora quanto il P. Appendini saviamente osserva dopo aver riportato il giudizio del Volanti letterato raguseo anche egli, già segretario del governo repubblicano , e benemeritissimo del poema di cui si tratta; e quan- to egli aggiunge di particolare sui pregi suoi, e i difetti. ‘ Confes- so, egli dice, prima di tutto , che ove vogliasi stare al rigore delle leggi della buona epopea , può in qualche parte l’ Osmanide appa- rire mancante. Conscio per altro, che la di lei lettura mi scuote, e piace quanto piacer sogliono i buoni poemi, domando a me stesso, come ciò accader possa a danno delle vere regole inventate d'altrun - de per dilettare , ed istraire? Dopo un’accurata analisi del poema parmi poter forse non malamente concludere , che se le sette stanze, per es., che danno incominciamento al poema, non sono secondo i precetti dell’arte epica, perchè apparentemente non contengono che moralità fuor di luogo enunciate con sentimenti , ed espressioni troppo ampollose contro il detto di Orazio; con tutto ciò dopo aver . letto tutto il poema, esse mi sembrano l’annupzio il più immaginoso, ed il più piacevole di tutta l’ anima, dirò così , del poema ridotto alla grande moralità principale, a cui tendeva il poeta, a quella cioè di far vedere, che la superbia occasionata, foinentata, e variata da più' accidenti, e da più interlocutori ebbe un fine infelice co- stretta suo malgrado ad ammirare il trionfo della virtù. Nello svi- luppo poi di questi accidenti, e nell’opera di questi interlocutori sparsi pei diversi canti, ritrovasi una condotta, starei per dire, lirica; ‘e se non temessi qualche giusto rimbrotto dei partigiani del classici - smo, vi aggiungerei, che due secoli fa il gran genio del Gondola, intollerante di tutto il rigore del freno poetico a somiglianza di Lord Byron, ma con assai più di moderazione , e di sobrietà, e forse con miglior successo tentò talvolta di spaziare coll’immaginazione secon- dando più il suo genio, che la legge, onde rappresentare con energia ‘cose nuuve, quali sono per esempio i più bei tratti della geografia, della storia , della politica , della religione , degli usi, e dei costumi della,nazion turca; o imitar le cose già dette in un modo tutto ‘suo 87 proprio, ed acconcio, senza apparire plagiario , a far ricordare ai dotti leggitori i passi che vi hanno qualche relazione in Omero, in Virgilio, nell’Ariosto, e nel Tasso. Dissi con assai più di moderazio- ne, e sobrietà e forse con miglior successo dei moderni romantici- sti veramente troppo liberi, ed eslegi ; mentre osservo che, sebbe- ne il Gondola sedotto, e rattenuto qualche fiata da oggetti, ed in- magini secondarie, memore nondimeno dell’ avviso dì Orazio che il poeta deve sempre mirare alla meta affrettarsi cioè di arrivare al fine, dopo brevi divagamenti fa ritorno a sè stesso, ed al suo eroe; e mentre mi convinco, che ogni sentenza, ogni descrizione, ogni episo- dio accidentale, o divisato, ogni sorpresa di azione o fatto nell’Osma- nide, collima in ultima analisi col soggetto primario, che è quella della caduta di Osmano , o sia della punizione dell'orgoglio umano ; il che preso tutto insieme mi fa quasi ravvisare nell’intiera Osma- nide una grande ode lirica , neila quale i voli dell’immaginazione del poeta in apparenza disparati, e di remoto interesse , coincidono me- diante un’ arte finissima e nascosta, a magpnificare e completare il soggetto di tutta la grande ode, o poema ec. ,, Egli, dunque, come vedete , conchiude che l’Osmanide è quasi una grand'ode lirica. E siccome voi osserverete ch’ei con buone ragioni la ripone fra le pro dazioni appellate col moderno nome di romantiche , così voi avrete pur campo di notare che con questa benedetta divisione della lette ratura in classica, ed in romantica noi confondiamo talmente i ge- neri della poesia, che non sappiamo più come appellare up bel mo- numento letterario, quale si è certamente |’ Osmanide del Gondola. Tale è difatti la sua protasi. “ Oh folle umano orgoglio a che t’estol- li Ove ogni epra dell’uum passa, e non dura ;— E la fortuna col perenne moto — Della volubil rota abbassa e innalza, — Proteo, che sempre cangia, e mai s’arresta! — Apre la guerra della gloria il tempio , — E madri ,e spose in tristo tutto avvolge; — In ci. pressi trasforma i verdi allori, — Ed a piè de’trofei apre le tombe: — Della tristezza , e dell’oblio nell'ombra — L’astro della speranza, e della gioia — Tramonta; il tempo colla ferrea mano — I prestigi dell’uom cangia in rovine; — E la sola virtù resta immortale. — ,, Dopo questa prima mossa lirica passa il poeta ad esporre il soggetto che vuol narrare , ed al quale tendono tutte le fila de’suoi canti particolari, insieme con la consueta e classica invocazione. “— O voi Castalie Dive, che nel seno — Accendete de’voti il sacro fuoco, — A me svelate come di Bisanzio — Sulla barbara terra orda feroce — . Di Giannizzeri trasse a morte Osmano ec. —,, Anche Claudiano, co- me sapete, comincia con un immaginoso slancio lirico il primo canto del suo poema sul ratto di Proserpina, se non che questi lo po- 88 ne dopo la protasi. Eccovi dunque un bel poema romantico, che può appellarsi ancora un'ode, e che per conseguenza io abbandono alla vostra giurisdizione , non già perché io lo dispregi, anzi m’ uni- sco con molti di questi letterati, i quali oltre molte bellezze di de- scrizioni , d'immagini e d’invenzioni gustano ancora quella della lin- gua, e dell’armonia, e della proprietà , ed eleganza propria della lingua slava, che nè io, e credo , nè voi pure conosciamo. lo mi ri- . metto al vostro giudizio perchè voi, propugnatore accerrimo, e ze- lante come siete della poesia romantica , saprete dare a questo poe- ma il posto che gli conviene , e farlo spiccare, come merita , fra que- sta specie di poetici componimenti. Voi non ignorate che io preferi- sco il classicismo, ma non per questo dispregio un componimento romantico ; anzi lo leggo senza prevenzione e disdegno, e nulla m'importa che certe regole classiche sieno osservate, purchè la let- tura non m'annoi, e mi dia di quando in quando qualche diletto. Or ciò mi è accaduto appunto leggendo varii pezzi quà e là di que- sta traduzione, della quale solamente intendo parlarvi per dirvene in generale il mio sentimento , onde poi per mezzo del vostro gior - nale, o lo confermiate, oppure ancora lo rigettiate. Ma 10 questo caso bisognerà, che ci conformiamno in alcuni puvti di letteraria di- screzione, il principale de’quali si è, che il traduttore quale ch’ei siasi di questo poema è un letterato Dalmata, il quale per conseguenza ha succhiato col latte della nutrice la lingua slava , sì lontana nelle sue forme e colori dalla nostra italiana , quanto la russa e la po- lacca, che ne sono dialetti egualmente che la sua nazionale. Egli dunque ha dovato studiare Ja italiana, e studiarla in modo da poter trarre da essa le forme, e i colori convenienti a rendere le tanto di - verse forme, o colori della sua lingua , il che è anche più difficile, ed arduo, che la scelta materiale de’vocaboli rispettivi. Se per con- seguenza s'incontrano talvolta nel corso della composizione poetica forme e colori o termini che non appaghino pienamente il gusto , 0 l'orecchio d’un letterato italiano , l’equità vuole , ch'egli usi un’in- dulgenza quasi direi ospitale, e molto più quando i difetti sono pochi e rari, e non poche, e non rare le felici imitazioni e le bellezze ch’e- gli ba saputo ricavare da una lingua non sua. Or di questa condi. zione mi è parso |’ Osmanide in Italiano che vi annunzio, Non man- cano taluni che a questo discorso , che favorisce, o scusa moltissi - mo coloro che per fare un lavoro poetico non hanno dalla natura o dall'arte i ricorsi, od ajuti sufficienti per farlo perfetto , oppongono, dico, que!la terzina celebre del Menzini — In questo di Procuste or- rido letto —; ma parmi che abbiano torto almeno in questo caso particolare. Perocchè in primo luogo il letterato illirico-dalmata , 8 che ha intrapreso ln versione dell’Osmanide, mostra di avere i: perizia anche nel linguaggio poetico italiano, e se vi avrà qualche cosa di meno corretto , o gastigato , ciò dipende, cred’io , piuttosto dalla maniera di versificare, da lui adottata, che dalle sue cognizioni filologiche della lingua, in cui traduce. Voglio dire, che questa sua maniera è quella adottata dal celebre Cesarotti nella traduzione del- l’Ossian. Ora si sa, che quella versione fu accolta con molto applaa- so quando comparve alla luce, e Cesarotti ne trasse molto onore, e fama, perchè , cred’io , i suoi sciolti italiani avevano e dovevano avere uva certa tinta straniera sì nelle immagini, che nello stile, e nelle sentenze , che non dispiacque. Egli parmi sbagliò poi nel cre- dere che il medesimo stile, e la stessa maniera potesse, o dovesse applicarsi al gran poema del primo pittore delle memorie #ntiche, al quale perciò tolse non poco di quella fisonomia maschia, e vigoro- sa, e nobile nella sua semplicità vestendolo di tratti talvolta più ri- sentiti, di colori più ricercati; e pare che facesse delle dissonanze cambiando , e non abbassando mai, ma innalzando talvolta il tuono delle sue note, e talvolta ancora moltiplicandole, o sottraendole sen - za necessità. Questa specie di solfeggio poetico, che riuscito era nei concerti con la musica scandinava dell’Ossian non riuscì con la gre- ca d’Omero; onde è ch’egli ha lasciato al valoroso Monti il campo della gloria d'aver dato all'Italia una vera Iliade italiana , come egli aveva già dato un vero Ossian italiano. Da queste considerazioni parmi poter dedurre , che il nostro traduttore illirico siasi con gran senno avvisato di scegliersi per modello la versificazione del’ Cesa- rotti, trattandosi di un poema di finosomia anch'essa forestiera, e ten - dente alle forme, e colori orientali. Si rifletta oltre a ciò a quello che dice l’allegato P. Appendini nel suo preambolo: “ Aver cioè il Gondola scritto, ed esser fiorito nel secolo XVI, quando cioé i poeti ragusei, che nutrivano la loro immaginazione specialmente con la poesia italiana , oltre la greca ; e la latina avevano già preso il gusto di quei difetti di stile, e d'immagini che noi comprendiamo sotto il vocabolo di secenzismo; e con lui ancora si rifletta esser l’Osmanide del Gondola una grande ode, nella quale benchè non sieno osservate le regole dell’Epica d’Aristotile, ed Orazio, pure la poesia secondo lui è bellissima (si noti che l'Appendini intende perfettamente l’Illi- rico ), e che diletta ed istruisce per un ricco fondo principalmente di rette massime morali e politiche , alle quali aggiungersi possono ancora le descrizioni geografiche con le applicazioni storiche, mito- logiche ec. ec. Ora mi sembra che per tradarre in italiano questo curioso e bizzarro accozzamento di diverse e varie materie e descri- zioni , per giangere dalla vittoria riportata dai polacchi a Coczim 90 contro i tarchi alla morte violenta d’Osmaro io punizione del suo orgoglio, fosse più acconcio lo stile pieno, sonoro , e libertino del Cesarotti , che quello puro sì} ma freddo del Yrissino, trattandosi di far la versione in verso sciolto italiano. E se mai alcun mi ripetes- se la terzina famosa del Menzini, risponderò, che gl’italiam debbono anzi esser gratissimi'al traduttore dell’Osmanide, perche questo è un poema, che ha vere e solide bellezze, e perchè la versione stessa non è priva di molte bellezze, cioè di buoni versi italiani, che fanno gustare quelle del poema illirico. Mi resterebbe a dire qualche cosa su quel- l’aggianto, che il traduttore illirico ha dato alla sua versione, quello cioè di cibera, perchè molti letterati del paese dicono, ch'egli abbia fatti molti cambiamenti e molto sottratto dall’originale ; e dovrei ancor parlarvi della sua fedeltà rispetto alla condotta del poema ed ai pezzi nei quali non ha creduto dover fare alcun cambiamento; ma di questo lasceremo ad altri la cura, perchè nè io nè voi, credo pos- siamo intendere, e neppur leggere l'originale. Terimioerò dunque col trascrivervi un pezzo o come suol dirsi impropriamente squarcio di questa versione, per comprovare quanto vi ho detto rispetto alla ver- sificazione italiana. Nel canto II Osmano convoca il consiglio de’prin- cipali ministri per sentire il loro parere intorno a ciò che dovea farsi per rimettere in forze l'impero, e per sostenersi dopo la grande sconfitta ricevuta dai polacchi nella battaglia di Choczim. Il Visir Dilaver comincia dal proporre che venga assoggettato alla più rigida custodia il.di lui zio Mustafà, e sopravegliata gelosamente la madre di questo suo zio , che ha molti partigiani in favore del figlio, ed è potentissima strega , e questa è, come si vede , una imitazione dell’1- smeno ; o piuttosto dell’Armida del ‘Tasso, benchè certo non così amabile come la figlia d’Idraotte ; ma non meno pericolosa. Ecco il suo discorso, che prescelgo per la sua singolarità veramente roman- tica: ‘«—O sublime signor, al cui splendore — L'Asia, l'Europa, 1°A f- frica s’incurva , — È troppo ; che uno schiavo a te dinanzi — Osi innalzare la sua debol voce, — Ma il sovrano favor, che mi solleva, — A parlarti m’ispira, onde, se i tuoi — Giannizzeri fuggirono in- seguiti — Dalle polone schiere, non:s1 tenti — Rinnovare il peri - glio e la sventura. .— Iltuo zio Mustafà tuttora vive, — E i fidi suoi covano in cuor la brama, — Che a te contrario il fato ecclissi i rai — Della tua gloria, e lui sollevi al soglio. —. Di Mustafà la ma- dre, altera, donna, — Le magiche d’Averno arti conosce. — Nel mezzo al.corso della buia notte, — Ove.si sente negli alpestri gio- ghi — Ulolar la bufera tra ruggenti — Tuoni, ed 1 lampi di san- guigna luce, — Evoca i spirti del profondo abisso. — Nadato il manco piè , sciolta la chioma, — Discinto il negro ammanto, arca- I ne note — In cupo suono mormora ; poi segna — Colla su fatal magico cerchio. — Lurida turba esce d’immondi spettri, — Che mugolando stipasi, ed intreccia — A lei dintorno la tartarea dan- za. — È fama ch’ella stempra de’lattanti — Le spente salme , delle orbate madri — Estremo lutto, e d’infernal malia — N' estrae li succhi , onde s'innunge, e vola — Fra le tenebre insonni alle com- pagne, — Ove la noce le ramose chiome — Stende , e la mensa Acherontea ricopre, — E ogun rammenta come dall’ abisso — Ella trasse la fame , che sì crada — Nel tuo campo infierì, quando sul- l’'arso — A varo suol giacevano distesi — Gli esanimi guerrier, che sen - za gloria — Il Polono mietea tagliente acciaro , — Vittime sol d’ineluttabil fato. — Di Negromante ardita figlia apprese — A tin- gere di sangue la notturna — Candida luna , ed ecclissare i rag- gi — Del pianeta solar. Scuote la terra: — Cogli ululanti venti il mar sconvolge; — Dalli nembi che ruggonn, la fiera — Gran- dine vibra a devastare i campi. — Di rettile che striscia, di pennuto — Augel che vola, e di feroce belva — Le larve assume, e co- ie inane spettro — Nella fumosa nebbia si dilegua, — Ella ama il figlio, ed al suo fianco assisa — A regger dell’impero i fati aspira, — Alto signor , se il tuo disegno serbi — Di lasciare Bisanzio, e volger l’ armi — Alle orientali terre, ah pria da saggio — Il pe- riglio previen , che ti minaccia. — Di Mustafà la madre, e lui, che aspira — Al soglio augusto , togli; e ai non esperti — Tuoi fra- telli volgendo il guardo, pensa — Che grande è il fiume allor che le disperse — Acque raccoglie, e con sonante piena — [Indivise le reca al mare immenso. — Tacque il Visir, e l’Oggia allor favella. Il vostro affezionatiss. U. LAMPREDI. Istoria della rivoluzione di Francia dalla convocazione degli sta- ti generali fino allo stabilimenio della monarchia costituzionale. Libri VIII di Pietro MANZI. Firenze, tipografia Pezzati 1826 un vol. 8.° Spesse volte uomini di limitate vedute si compiacquero nell’at. tribuire ai filosofi , a Neker, al duca d’Orleans o all’oro inglese la ‘rivoluzione di Francia, e queste che tutto al più potrebber dirsi cau- se occasionali si rappresentarono ‘alla mente come principali motori, e cagioni prime. Ma così ragionando non avvertirono esser quasi im- possibile muovere una gran massa popolare per l’influenza di pochi . a rovesciar del tutto un ordine antico, ogni qualvolta esso corri- sponda almeno in parte alla felicità che i popoli han diritto di spe- rare dagli stabilimenti sociali. Vi è sempre in ogni nazione una: for- 92 za d’inerzia che la trattiene dal compromettere il presente certo per un foturo meramente possibile , la quale può a ragione riguardarsi come validissima garanzia di qualunque ordine già stabilito, se un equa distribuzione di vantaggi sociali lo ponga sotto la difesa dei pri- vati interessi della gran massa della nazione, Perlochè quando leggia- mo mutata affatto la maniera d'essere morale , politica, ed econo- mica di un popolo per una rivoluzione violenta , difeso il nuovo or- dine di cose con inaudita costanza contro la prepotenza straniera, è duopo convenire esser stato attaccato l’ordine antico dai più perchè agli interessi de’più diametralmente opposto, sostenuto da’pochi per- chè ai pochi soltanto favorevole. Tale ci sembra esser stata la ragion vera e primaria della rivo- lozione di Francia, e da questo punto convien partirsi per concepir- ne la forza ; e la direzione. I progressi de’lumi non fecero che porre in chiaro la collisione degli interessi e mostrarne l’ ingiustizia, però non siam da riprendere se li classiamo fra le cause seconde, Quanto poi ai disordini morali, ed all’avviliimento de’privilegiati, che sminuen- done il rispetto richiamavano i popoli a' riflettere all’ origine ed alla ragione del privilegio, gli riguardiamo come conseguenze inevitabili delle leggi che sanzionano ed eternano una diseguaglianza diversa da quella che esisterà sempre , o come frutto di indastria, o come differenza fra doni di natura. Lo stesso indebolimento de’mezzi del governo, l’ irrepara bilità nel dissesto delle finanze, le dilapidazioni impunite nell’ammipistrazione, son pure fedelissimi compagni di ogni ordine politico nel quale l'interesse dei governanti pon si iden. tifichi con quello dei governati. Talchè è forza concludere che un governo costituito pel solo interesse de’ governanti consuma e di strugge inseasibilinente sè stesso, e dopo esser giunto all'apogeo del potere vede succedere un epoca di dissoluzione. Il potere assoluto de’re francesi elevato al massimo grado da Luigi XIV decaddesempre dopo la morte di questo re. Venne meno di fronte alle autorità costituite per le opposizioni parlamentarie , ma più scemò nell'opinione per l’ immoralità della reggenza , per le dissipazioni, e pe'costumi di Luigi XV. L’opinion publica frattanto formavasi ogni giorno più. Il bisogno di una riforma in tatte le par- ti dell’amministrazione era generalmente sentito, e tutti gli uomini di qualche accorgimento; predicevano avvicinarsi il tempo di una gran rivoluzione. Un grande ingegno fornito di potentissimi mezzi avrebbe forse potuto con un opposizione violenta ritardare ciocchè era daltronde richiesto dallo stato delle cose. Ma. alla Francia man- carono ingegni e mezzi per agire contro l’indole del secolo. Il som- mo dissesto delle finanze, e le opposizioni de'parlamenti , paraliz- 93 zando l’azione del governo, obbligarono a convocar gli stati generali quesichè questo fosse un appello dell’autorità costituite al supremo volere del popolo. Da quel momento l’ordine antico fa minacciato, e tutte le opposizioni allo spirito di riforma contribuirono ad acce- lerarne i passi, e mutarlo in spirito d’ innovazione, Il sig. Mavzi sfuggendo i pregiudizii volgari ricerca |’ origine della rivoluzione nella condizione morale e politica della Francia, e coll’esposizione di questa dà principio alla storia. La sua opera co- me ne fa chiari il titolo giunge sino alla pubblicazione della costitu- zione del 1791. Riprenderanno alcuni delle riflessioni non corrispon- denti all’altezza del soggetto , e dei confronti colla storia de’greci e de’romani fondati più sulle opinioni volgari che su una profonda co- guizione della morale e degli ordini civili di quei due celebri po- poli. Ma gli italiani tutti, sapendo quanto debba condonarsi alle dif- ficoltà dell’argomento , loderanno la veracità della narrazione e lo spirito di giustizia e di moderazione che prevale nell’ insieme del- l’opera. Vi si leggono i discorsi de’ diversi partiti riferiti con’iun par- zialità , e dall’insieme de'fatti il lettore rimane convinto la rivoluzio- ne di Francia, non come opera di una fazione, ma come resultato del voler nazionale doversi riguardare. Ci' duole peraltro di non legge- re fra le tante orazioni di cui il Manzi ha giudiziosamente arricchita la sua opera, la relazione di Clermont-Tonnerre sullo spoglio delle istruzioni de’deputati del popolo. Poichè da questo importante docu. mento apparisce esser stato voto generale della nazione, fondare una monarchia costituzionale, sopprimere gli odiosi privilegi, garan- tire la sicurezza individuale , assicurarsi la libertà di stampa, e la tolleranza religiosa (1). Secondo lo spuglio delle istruzioni il poter regio dovea essere il primo elemento della costituzione , ma le circostanze spinsero ì costituenti a sancire una legge costituzionale eminentemente de- nivcratica, in cui la prerogativa del re era ridotta al minimo pos- sibile. Così piena vittoria ottenuta dai sostenitori del principio della sovranità del popolo sui fautori della prescrizione , deve in gran parte attribuirsi agli errori della corte. Col rispetto che per forza d’antiche abitudini circondava sempre il trono, coll’amore che Luigi XVI erasi conciliato per molte sue virtù, poteva sperarsi una vantaggiosa transazione, s’egli stesso si fosse fatto protettore e diret- tore della riforma. Ma mancò d’ animo, mancò di buona fede. Mal persuadendosi che la rivoluzione avesse profonde radici, credendola (1) Può vedersi questa relazione in Thiers. Hist. de la révolut. frangaise. Tom, 2.9 note 4 pag. 337. Paris 1823. 94 sempre l’effetto di una fazione, e spesso riguardandola come una semplice ribellione della capitale , tentò più di una volta soffogarla con mal diretti co/pi di stato, ed ad ogni vano tentativo accrebbe la diffidenza , rinforzò l'opinione popolare, e cagionò nuove perdite alla prerogativa regia. L'A. avendo benissimo conosciuta questa sto- rica verità , prende ragione della distribuzione dell’opera dai diversi trionfi del partito popolare occasionati dagli imprudenti tentativi de’privilegiati , e della corte. Noi non possiamo seguir l’autore in tatte le parti della storia. Concedan. piuttosto i lettori la facoltà di quì rammentare due opere che posson servire di supplemento e di seguito a quella del signor Manzi. Noi lo facciam tanto più volentieri che di somma importanza stimiamo lo studio di una gran rivoluzione che ha cambiato l’aspetto di Europa , e se è lecito, usare una frase di Tacito , ha scoperto il secreto degli imperii. I lettori italiani accogliendo favorevolmente le replicate edizioni della versione della storia di Mignet, hanno già mostrato in qual con - to tengano quest'opera. Lasciando ad altri la cura di narrare le alte imprese militari ed i trionfi delle armi francesi , il Mignet si è limi- tato ad esprimere l'andamento morale e politico della rivoluzione, Per questa parte esso ha lasciato indietro i suoi predecessori , e pri- mo porta il vanto d’aver esposta nella sua vera luce la storia della convenzione (2). Non dimeno la sua opera deve reputarsi una disser- tazione anzichè una storia. Il nostro secolo esige ne’ lavori storici la filosofia congiunta alla copia de’fatti, e vuole che non sieno trascu- rate quelle minute particolarità sui principali attori della scena po- litica , sui costumi, e sulle opinioni nazionali, senza delle quali non è possibile farsi giusta idea dell’indole de’tempi. Di fatti molti do- vranno convenire riescir talvolta oscura , e parer sistematica la sto- ria di Mignet per chiunque non conosca già le memorie del tempo che posson o schiarirla, o giustificarla. Ma ciocchè manca a Mignet per la copia de’ fatti può supplirsi colla storia di Thiers, opera per molti lati degna del secolo in cui ha ayuta la luce. Le operazioni di finanza , gli ordini di publica economia, la divisione de!le opinioni, la variazione dei costumi, lo stile del tempo , e perfino l° indole dei fatti militari esclusivamente propria della rivoluzione , sono ritratti da Thiers con vivo colorito , e con perspicuità. I primi due volami destinati alla storia delle assemblee costituente , e legislativa , ricchi (2) Fra le opere storiche anteriori al Mignet non conosciamo che la storia della costituente di Rabaut de Saint Etienne degna di essergli paragonata. Le considerazioni della Staél, e le opere di Necker devon classarsi fra le memorie anzi- chè fra le storie. vii 95 di molti importanti documenti, furon pablicati nel 1823. Nel 1824 e nel 1825 L’A. ne ha dati alla luce altri quattro ne’ quali conduce la storia della convenzione fino al g termidoro. Veggiamo nei giornali francesi dello scorso maggio annunziata la pubblicazione di dae nuo- vi volomi , i quali giungono sino ai primi tempi del Direttorio, ma questi non son per anco arrivati fino a noi. Questa storia, che possia- mo considerar come la prima giudiziosa e dettagliata sulla rivola- zione francese, ha molto credito in Francia , e ne otterrebbe moltis- simo anco in Italia se i nostri tipografi intraprendessero di darcela tradotta. Fi Si Dell’origine dei sette e tredici comuni e d' altre popolazioni ale- manne, abitanti fra l'Adige e la Brenta nel Trentino, nel Ve- ronese, e nel Vicentino, Memoria del cav. BENEDETTO GIOVA- NELLI. Trento, tip Monauni 1826. Considerazioni di alcune cose contenute nel saggio del sig. prof. STOFFELLA sopra i confini del Veronese e idel Trentino. Dello stesso sig. conte GIOVANNELLI. Trento 1826. Cenni sul libro intitolato: Considerazioni di alcune cose ec. del sig. prof. STOFFELLA. Rovereto, stamp. Marchesani 1827. L’amore di patria ; quest’amore ch'è stato lo spirito animatore di tutte quasi le virtù più famose de’più grandi popoli antichi; que- st’aruore , ch’ è stato l’oggetto od almeno il pretesto di tanti delitti , e di tante tragedie, molte delle quali valgono per lo meno un delitto; quest’amore che ridotto in belle frasi , e in imagini astratte, cioè re- so assai comodo, è la parola d'ordine di tutti quelli che vogliono a dispetto di chi loro non crede chiamarsi con arcana parola italiani ; l’amore di patria; io diceva, guardato da certi lati è sovente una virtà molto strana. Per non toccare che di una sola cosa fra tante, io preso il mio benigno e avveduto lettore, di notare, come l’amor di patria , se amasse un po’più la meditazione, si troverebbe molto im- pacciato a giudicare di sè. Quel greco che trattava da barbaro un egiziano; quel romano che diceva e , ciò ch'è peggio, faceva barbara l’Asia ; quell’italiano che si sentiva nell’anima un debito sacro di odiare sinceramente tatti coloro che venivano d’ oltremonte a far all’amore con questa bella e cortesissima Italia ; se avessero pensato un poco che la loro nazione ron era che un ramo di quella barbara pianta, ch’eglino detestavano, tanto avrebbero forse detto fra sè: Que- sta dunque ch’io credo virtù , non m’insegna che ad abborrire il mio sangue ! E s’io anche ignorassi l’origine del mio popolo, chi potreb- usi g6 be accertarmi che gli uomini ch'io detesto non sieno della istessa mia patria? Per poter dunque odiare in buona coscienza una parte del genere umano, converrebbe essere almeno alimeno an profondo eru- - dito! Allora l’amore di patria costerebbe ben caro! I nostri interessi opposti agli altrui, sia per nostra sia per altrui colpa, son quelli che col diritto di difesa e col prurito d’offesa, fanno spuntare e crescere quell’amore di patria che consiste nell’aborrire o nel vilipendere tutto ciò ch’esce dai limiti di certa terra e di certa favella. Quando le città d’Italia potevano con libertà tranneggiarsi e insanguinarsi a vicenda, allora era amore di patria per un nomo di Verona l’uccidere e fare in brani un uomo di Padova: quando le città perdettero la forza di nuocersi, allora l’amore di patria divenne italiano , se non d’altro, di nome: quando cresceranno le idee o le sventure, quest'amore allora, speriamo, diventerà a poco a poco europeo: e così sia. Ritornando all’idea del miscuglio delle nazioni, e del fondersi di molte in una, e del dividersi d’una in molte, è sublime e terribile a pensare come per queste vie si rimati , e si rinovelli, e tenda al cen- tro della unità smarrita lo spirito che io chiamerò della specie. Uno de’più stravi fatti di quest’ ordine è quello che diede soggetto alla memoria del «ig. conte Giovannelli , trentino. Un popolo straniero, che posto eutro ai confini d’Italia ritiene per molti secoli i proprii costumi, la propria lingua, e non s'immischia punto con quella che è ormai divenuta sua patria, è un eccezione tanto ragguardevole a tutte le regole note, che nel corpo sociale il qual ne porge l’esempio, non può non indicare grandi sventure, grandi e terribili ostacoli ad ogni civiltà, ad ogni concordia; una quasi totale dissoluzione di parti senza anima e senza senso. Il popolo dei sette e tredici comuni, abi- tante fra la Brenta e l’Adige, si credette finora un resto de’ Rezii, so- pravvissuti alla ruina del dominio ch’ eglino tennero in que’monti innanzi la potenza romana, o de’Cimbri sconfitti da Mario, o de’Ti- gurini ch’erano la retroguardia de’Cimbri, e che disperati dell’ Ita- lia, colà si ritrassero ; o finalmente di'quegli alemanni sconfitti nel- l’anno 268 da Claudio presso il Benaco. Ma se ciò fosse, avverte ret- tamente il sig. conte Giovannelli, la lingua romana ch’ era già la lin- gua del mondo, sarebbe penetrata anche a loro; giova meglio cre- dere, che dopo la dissoluzione dell’impera, in quel tempo che i barbari tenevano il pieno potere, questa nazione quivi collocatasi , potesse per sì lungo tempo serbare anche fra genti men barbare ed in età meno inculte una straniera favella. Ed in fatti la favella di que’ comuni è ir gran parte aleimanna. Questa prova decide. Adunque il sig. conte Giovanelli con chiare e logicamente de- 97 dotte ragioni, con passi dottamente ed ingegnosamente ravvicinati, dimostra egli il primo, che 'feodorico nel fine del quinto secolo, ac- colse in que’ monti l’avanzo degli Svevi sconfitti da Clodoveo re dei Galli. La dissertazione, nella esemplare sua parsimonia, è importan- te, perchè scopre an fatto , il qual serve a spiegare an altro fatto sì strano. Quanto l’erudizione giova più direttamente alla storia, tan- t'è più degna di nobili ingegni: e prima di perdersi negli angoli delle ‘incerte ed oscure notizie inunicipali, convien fermare ed ordinare le certe, conviene saperne dedurre quelle conseguenze istoriche, mora- li, politiche senza le quali ogni indagine erudita è tutt'al più come il lavoro de’bachi che ignorano quello che fanno ; e vuolsi l’opera di un animale ragionevole per dirigere quel lavoro ad un fine, Contuttociò , se a taluno piacesse tanto il cacciarsi sempre a ri- cerche di cui nulla è tanto certo quanto la loro dubbiezza , |’ errare fra spine al di sotto e nebbie al disopra, V’illustrare la storia per for- ga di congetture; non sarebbe poi prezzo dell’opera per queste congettore |’ abbaraffarsi con chi la sente altrimenti. Le offese per- sonali , se pure l’avversario ci si abbassa, debbono da un’ anima ferma e nobile sorvolarsi ; o respingersi al più col rapido suono di quella parola potente che viene dalla coscienza, e a cui la coscienza del leggitore e dell’avversario stesso irresistibilmente risponde. Se voi ad ogni motto di contraddizione vi arrieciate tutto, e interrom- pete il cammino per gettarvi sul vostro contradittore od almeno per riderae, segno che il fine del vostro corso non era l’amore del vern. Non basta il dire che noi strapazziamo' il nostro prossimo pel sacro amore della verità, e provocati: queste sono frasi ormai vecchie, che si dovrebbero omettere, non foss’altro per risparmiare ai lettori la. piccola noia di sentirle ancora una volta. Io non dico che il sig. conte Giovannelli, e il sig. prof. Stoffella sieno due battaglieri arrabbiati: ma quando l’un d’ essi con tutta mansuetudine viene a dirmi , che letto il libro del suo avversario, egli non sapeva determinarsi se più gli si addicesse di non curarlo o di rispondergli; quando mi parla di fallacie affastellate e d’ un inconcepibile abbaglio , e di portare la negativa in trionfo; quando si rimette al giudicio di chi Ra fior di senno; e quando l’altro con tutta moderazione mi parla degli spinai d’errori , e degli intralcia. menti di avviluppate argomentazioni, e che tutto quello che luce non è oro ; allora a me è lecito il dire che queste e tante altre simili parole non. provano nulla , e che si potevano omettere. Prego il signor profess. di voler credere , che nel campo dell’erudizione, ed anche dell’erudizione patria, si ha delle occupazioni più degne del- T. XXVI. Giugno . 7 8 ila suo : che rifondere, ricreare la storia , condurre le sperse e rotte fila dell’erudizione ad un punto, è lavoro ben più necessario di quelli che assorbono tutte le sue forze al presente. Chè Rovereto e Trento non sono nè Firenze , nè Atene, nè Roma. Queste osservazioni per altro sarebbero false , se il sig. profes- sore Stoftella mostrasse che il fine della sua missione sopra la terra è precisamente il disputare per tutta quanta la vita intorno agli antichi confini del territorio trentino. K.X.Y. Frasologia Italiana , ossia raccolta di ventimila frasi o modi di dire esposti în altrettante proposizioni colle relative spiega- zioni; per ordine alfabetico divisati coll’ aggiunta di diversi capitoli intorno le parti del discorso , ed alcune bellissime de- scrizioni del P. DANIELE BARTOLI. Milano tip. Rusconi 1826. « Tanto importano i parlari de’ quali sieno stati autori i sa- ,; pienti uomini che ci fanno risparmiare lunghe serie di raziocinii,,, Così con quella sua filosofia più di divinazione che d’induzione , il nostr’ottimo Vico. Lasciando il lato disputabile e pericoloso di que- sta sentenza, certo è che la storia della lingua è legata alla storia delle idee per vincoli meravigliosi. Son già trecent’ anni che in Italia si disputa accanitamente di lingua : ed ancora non sorse una voce, che nettamente e con quella precisione ch’ è sempre il linguaggio della verità matura ed efficace , insegnasse : come finattanto che due idee nell’uso comune s’esprimano con due vocaboli indifferentemente promiscui, la confasione, la improprietà , la barbarie , si copriranno sempre sotto la ridicola veste di un’ affettata eleganza. Nella scelta che lo scrivente deve far dei vocaboli, opportuni al proprio concetto , la proprietà è la ragione meno poderosa e men co- gpita ai più : ma l’essere il tale vocabolo adoperato da un classico ; il parer questo più armonioso dell’altro ; talvolta l’ essere meno usi- tato e più strano , sono presso il gusto dei più e dei più celebri, ot- time ragioni alla scelta. Quindi rimescolate nell’ uso le più nauseose anticaglie ; quindi cacciate fuor di tuono e di proposito , nella prosa le frasi più ardimnentose e più insolite della poesia ; quindi posto il più bel pregio dello stile in ciò che più si allontana dal popolare e dal semplice ; quindi fatte sinonime tante voci già dal buon uso di. stinte , caricata la lingua di segni inatili, e perciò stesso dannosi. Ma lo si può francamente dire, checchè ne paia a taluni: finchè non si veggano determinate e rispettate nell’ uso le differenze vere de’ si- nonimi; finchè di due vocaboli che significano precisamente lo, stes - 99 so , uno non sia bandito per sempre ; noi non avremo mai lingua fissa, lingua veramente ricca , lingua degna d’ una società che cono- sca il suo five. L'eleganza affettata è ben peggio che la barbarie. Un dizionario de’ sinonimi , e la convenzione universale e fer- ma di cacciar fuori dell’ uso tutti i vocaboli inutili che nella no- stra lingua son tanti (1) ; ecco due de’più necessarii fra i molti mezzi al nostr’ uopo. In ciò gli scriventi possono e debbono pren- der norma dalla lingua parlata, Il popolo non ba sinonimi; le voci di senso simile hanno nel commercio della parola una differenza di valore già fissa. Ecco come tutto ci richiama a quella incon- trastabile verità che il modeilo della lingua scritta è la lingua par- lata: per negar questo , convien rinnegare il fine della parola o falsarlo, Spetta allo scrittore il mondare la lingua da qualche vio- lazione delle analogie grammaticali, le quali però sono sovente tut- t’altroche le analogie filosofiche ; il rigettar le parole non conve- nienti al suo stile , l’aggiungere qualche vocabolo nuovo, ove la ne- cessità e la importanza dell’ idea lo richiegga. Spetta allo scrittore riporre nel commercio le frasi buone della lingua -scritta, cioè queile che furono un tempo ne’più fortunati paesi d’Italia parlate: e a que- sto fine giovano grandemente anche i dizionarii, e le frasologie, oltre ai libri utili e popolari. Questo basta a fare l’ elogio dell’ opera del signor Antonio Lis- soni; opera lodata dal Cesari (2). Il nome di an militare italiano , che ritornato dalle guerre di Spagna consacra i suoi ozi alla coltura delle patrie eleganze , ha in questa istessa elezione un diritto alla pubblica stima. Ed è appunto un sentimento di stima che ci rende arditi a pregarlo , perchè nella seconda edizione dell’opera sua vo- glia egli dar bando a certe frasi/inusitate o per antichità o per la loro naturale stranezza (3), che non sono da proporre a’ fanciulli. (1) Abbadessa, Badessa : Abazia, Abbazia, Abbadia, Badia : Abbachiere , Abbachista: Abbadare, Badare: Abbagliamento, Abbaglianza, Abbagliore, Abar- bagliamento; Abbenchè, Benché: Abbendare, Bendare: e altri mille. (2) Ecco parte della lettera del P. Cesari al sig. A. Lissoni. ‘ Del'suo li- 3» bro le debbo e rendo infinite grazie. In questo po’ di tempo di mezzo ho letto la prefazione, ed assaggiato qua e là. L’opera di lei mi pare assai bella ed utilissima,..... Mi consolò senza fine il vedere in lei tanto ardore di zelo »” 19 per la nostra lingua... Ho riso anche non poco di que’ matti oppositori, i quali, peccato che sieno italiani: ma egli sono troppo ; che doveano essere s, vandali od ostrogoti.... Io dunque non morrò a tale ora che io consolato non 33 MUOÎA... 33° (3) Per esempio: Non abbandonate dell'animo vostro la mia protezione, — Abbandonare dell’ animo la protezione non par chiaro. — Io gli abbandono 100 Lo scrittore ha il diritto, la forza, il dovere di rendere popolare una bella frase, una buona voce o nuova od estinta: ma questo dovere è ben raro; ma questa forza dee temere per sè ad ogni abuso. Il fondo della lingua dee essere affatto comune, com’ è comune que- st’ aria che spiriamo. La parola è il respiro della intelligenza. E l’aristocrazia della lingua non dara se non per obbrobrio o per dan- no della nazione che può sofferirla , che osa farsene un vanto. K. X. Y. a fortuna. — E perchè non alla fortuna? — Quando già le speranze erano in abbandono. Non par proprio ; sia pur se si vuole, frase di un classico. — Così qualch' altro. Peintures de Polygnote à Delphes, dessinées et gravées d’après la description de Pausanias, par F. et. J. RIEPENHAUSEN. Roma 1826 in folio. \ Due furono i famosi quadri dipinti da Polignoto in Delfi, e di cui Pausania, nel libro decimo , diede una storica descrizione. Rap- presentava il primo la presa di Troia coll’ imbarco de’Greci: l’altro il colloquio d’Ulisse coll’indovino Tiresia nell’ Inferno : ed ambedue tanto a cagione del nobilissimo soggetto, che della copiosa e ben or- dinata composizione, si ponevano tra le opere di pittara maggior- mente segnalate dell’antichità. La mentovata descrizione de’quadri di Polignoto mirabilmente rappresenta alla nostra immaginazione il senso significativo del to- tal concetto di queste opere poetiche e sublimi; ma grandissima dif- ficoltà trova chiunque voglia riprodurre dinanzi agli occhi con ap- propriato disegno l’insieme delia composizione , secondo l’ ordine e fa giusta correlazione delle parti con le quali siffatte pitture erano state dall'autore medesimo concepite. Perocchè se Pausania fa dili - gente e minuto in descrivere da per sè ciascun gruppo isolato , e’si rinviene poi altrettanto incerto e dubbio tutte volte che trattasi della collocazione e disposizione dei gruppi stessi. Non però di meno bisogna riferirsene in tutto alle sue parole. I comentatori del testo, spesso più eruditi nella interpetrazione delle voci, che avveduti nel- l’arte, si contradicono tra loro, e quasi sempre o lasciano o accresco- no l'incertezza , in cambio dì togliere i dubbj. Né più fortunati per l’addietro riuscirono i tentativi che l’ab. Gedoyn ed il conte di Caylus fecero quasi a competenza per esporre, anche con adeguate incisioni all'acqua forte , l'uno e l'altro quadro del pittore di Taso. Ma ora finalmente dovremo alla bella emulazione dei signori fratelli 101 Riepevhausen , valentissimi pittori alemanni domiciliati in Roma , il veder riprodotte in convenevoli forme le pittare stesse di Polignoto, egregiamente disegnate e incisea contorni di loro propria mano. Per le cure dei medesimi è poco anzi venuto primieramente in luce, col titolo qui sopra descritto , il gran quadro della discesa d’ Ulisse ne- gl’iuferni figurato in venti tavole in foglio. La prima di esse porge in piccole figure il bell’insieme di tutto il dipioto : le altre diciannove rappresentano l’ un dopo l'altro i gruppi staccati di questa nobil composizione delineati in grande , ed esattamente conformi, quanto all’azione di ciascuna figura e suoi accessori, alle parole del testo di Pausania , che recato in francese serve di prefazione. Molto savia- mente i signori Riepenhausen in questa parte erudita del loro lavo - ro ban preso a scorta filologi ed antiquarj dottissimi. Ma se dit questo meritan lode, eglino stessi han poi mostrato grandissima intelligenza d’arte nel riprodurre coloro studiati disegni, quanto è possibile, lo stile di Polignoto. L’epoca in cui fioriva l’artista si paò determinare con certezza : e quest'epoca fu sicuramente la stessa che precedette il sommo dell’ arti belle in Atene, Nessun motivo evvi di credere la pittura , per rispetto al disegno , meno avanzata della scultara. Co- loro che ammiravano i fregi del tempio di Teseo erano dunque gli stessi che si sentian presi d’ ugual maraviglia in veder le pitture di Polignoto. Laonde, con tutta ragione, a ben riprodurre il disegno di queste pitture i signori Riepenbausen si sono attenuti ai modelli più perfetti che avesse la scultura nella medesima età. Né con minor di- ligenza han dato opera a serbare attamente il costume anche nelle cose di piccol rilievo. Così, per esempio , la forma dello scettro che Ù tien nelle mani Agamennone è tolta da un yaso greco appartenente al chiarissimo signor Dodwell. E sì purela scelta di forme belle, che i disegnatori han dato talvolta alle figare più leggiadre; lungi d’es- sere eccessiva , anzi s’addice ottimamente alla maestria d’uh artista, che sollevandosi al di sopra delle sembianze comuni soleva elfigiar le sue figure simili agli eroi, ed esprimer la natura nel suo più bello ideale. Questo primo saggio ne lascia dunque gran desiderio di veder quanto prima compita tutta l’opera mediante la pubblicazione del secondo quadro rappresentante la presa di Troia. Per tal modo gli eruditi e gli artisti, che ban sì giustamente fatto plauso insieme al bel lavoro dei signori fratelli Riepenhausen , avran da mani peritissime nuova materia di studio e diletto. GIUSEPPE MICALI. 1092 Codices Graeci mss. regiae bibliothecae Borbonicae, descripti atque illustrati a SALVATORE CYRILLO, regio bibliothecario. Tomus I, qui complectitur bibliothecam sacram. Neap, ex regia typogra- phia 1826, in 4.° Fino dall’anno 1796 il ch. Harles comunicò al pubblico erudito la notizia dei codici greci, esistenti nella real biblioteca di Napoli, ed in quella di s. Giovanni in Carbonara , che fu poi ad essa riunita, e ciò fece con inserire nel V tomo della terza edizione della Biblio- teca Greca del Fabricio pag. 774 e 796 i due indici, che di quelle compilato aveano il benemerito bibliotecario Pasquale Baffi , e l’ e- gregio Gaetano d’Ancora, dottissimi entrambi, ed in ogni letteratura profondamente versati. Tuttavia quest’ indici, e per la ristrettezza loro, e per la scarsità delle notizie in essi contenute, non furono bastanti ad appagare le brame degli eruditi, Ma ecco, che esse ven- gono ora pienamente adempiute, mercè le cure del chiarissimo e dottissimo bibliotecario regio, Salvatore Cirillo, il quale nel bel catalogo , che per comando e munificenza dell’augusto sno re va pubblicando, ci dà un’ esatta ed estesa descrizione di questi medesi- mi codici, nulla tralasciando di quanto può condurre alla perfettis- sima cognizione de’ letterari tesori, che in essi racchiudonsi. Per- ciocchè in questo suo ben ragionato catalogo vengono indicate non solo le opere tutte , ed i frammenti più piccoli , che in essi codici si contengono, ma si notano ancora tutte quante le particolarità più rimarcabili , che in qualunque modo servir possono ad illustrargli ; vi si accennano gli scritti, che rimangono tuttora inediti, e se ne riportano molto utilmente dei saggi, non trascurandosi di dar con- tezza perfino del pregio delle varie lezioni, che somministrar potreb- bero questi codici, quandochè per nuove edizioni fossero consulta- ti. In una parola tuttociò, che vi ha in essi meritevole di qualche considerazione , dall’ egregio autore vien diligentissimamente indi- cato, e con bella critica e squisita erudizione illustrato. Nè minor lode gli si dee per l'ordine bellissimo e comodissimo, col quale ha distribuito questo catalogo , dividendo le materie nelle respettive sue classi, pregio di che affatto mancano i due indici di sopra ram- mentati. Comprende il primo tomo, recentemente venuto alle luce, la Biblioteca Greca Sacra, ed in questo prima di tutto egli pone e descrive i libri del vecchio e nuovo testamento ; quindi gli inter- petri ed i padri della Chiesa greca , avuto anco riguardo , per quanto era possibile, all’età in cui fiorirono, cosicchè la recensione dei anss. contenenti le opere de’ più antichi, precedesse quella de’ più i 103 moderni, Così dopo aver descritti i codici biblici e quelli degli exegeti e de’ padri , passa ad illustrare i sinodici ed i canonici ; quindi i liturgici, e finalmente quelli, che contengono vite di santi, menologi ed apoftegmi d’antichi padri. Per le quali cose tutte, mentre i dotti d’ogni nazione saranno grati e faran plauso al pro- vido consiglio e generoso comando del munificentissimo Re, che diè impulso ad un’ opera sì vantaggiosa e proficua per l’ incremento della classica erudizione; così si congratuleranno ugualmente, come il facciam noi di vero cuore, col prelodato ch. bibliotecario, poi- chè per suo mezzo saranno rese note al mondo erudito , anche le letterarie ricchezze della regia biblioteca Borbonica , e sarà fatto manifesto ad ognuno, che la bella e dotta Partenope è sempre fio- rente di utilissimi e-nobilissimi studi. P.D. F. Catalogo di tutte le produzioni letterarie edite ed inedite della ch. me. dell’ ab. FRANGESCO GIROLAMO CANCELLIERI, co/l’elen- co de’ manoscritti lasciati ai suvi eredi. Roma , dalla tipografia Ercole , 1827. Chi disse del Cancellieri essere una biblioteca vivente, non disse male. Sono le numerose opere sue un vasto deposito di preziose no- tizie, che riunite in vari volumi, e talvolta incastrate a mosaico, ser- vono di utili materiali e repertori a chi prima d’ accingersi a serive- re su qualunque argomento ne percorra gli indici, che sono in fine di ciascun’ opera sua. Ebbe una vita assai lunga ma infelice pe’ mali cronici che l’ afflissero ; ad onta de’quali non lasciò mai di prender appunti , spogliar manoscritti e libri, ed ammassare notizie che pro- descent alteri seculo. Quel che non debbe tacersi a sua lode si è che egli fu il precur- sore de’ moderni risuscitatori de’ Palimpsesti, avendoci dato alcuni frammenti di Tito Livio d’un codice palimpsesto vaticano , illustrato da mons. Vito M. Giovanazzi, Roma 1778 in 4° con 4 rami. Il sopra annunziato libretto può soddisfare la curiosità de’ bibliografi per la diligente enumerazione de’ varii scritti di lui a stampa , od inediti ; ai quali possono aggiungersi le sue lettere disperse per la Italia la Francia la Germania ed altrove, che tutte son piene di notizie curiose ed utili in ogni specie di studii. Finì di vivere ai 29 dicembre del 1826, nato in Roma a 10 ottobre del 1751. i S. C. 104 Della vita di CARLO GOLDONI e delle sue commedie, lezioni quat tro di DoMENICO GAVI, col paralellotra GOLDONI , METASTA - sIO, ed ALFIERI. Milano. Stella 1826. La prima lezione è un ristretto delle memorie del Goldoni, scritte da lui medesimo in iingua francese , negli ultimi anni di sua vita. Ora, se a tutti coloro che conoscono le opere teatrali di questo valente pittore della natura, è venuta vaghezza di leggere eziandio, come e’pare naturalissimo , le sue memorie; di certo il sig. Gayì ha male impiegato il suo tempo nell’affaticarsi, siccome egli stesso ne as- sicura, a darne un così breve sunto per soddisfare all’intento. E mal - grado che il sig. prof. asserisca : “ che le dette memorie lasciano », ampie tracce di gelida età , e riempiono intere pagine di minuzie, »; di leggerezze e di ciance, che senza misura annoiano ec.,, ; tuttavia noi poviam sicurtà, che la massima parte de’nostri lettori non ci vor - rà smentire nella solenne dichiarazione che facciamo: vale a dire, che le memorie scritte‘ dal Goldoni con tanta verità e candore di coscien- za e, siccome lo stesso sig. Gavi altrove afferma, con rapido stile, ani- mato e gaio, ne affezionano a lui grandemente, sì che lo accompagna- mo volentieri e senza la menona noia, in tutte le vicende or liete or triste fra cui condusse i suoi giorni. Dove all’opposto la prima lezio- ne del sig. Guvi ne aflatica assai più con quel corso di brevi periodi, e con quelle voci e frasi ora boccaccesche, ora infrancesate, ora inso- lite ad entrambe le lingue, e con costrutti oscuri o contorti, e sempre senza alcuna posa o respiro: di sorta che a coloro i quali abbiano alle mani sì fatta lezione, subito dee venire bramosia di tutti leggere i tre volumi che la vita del Goldoni contengono , per avere un am- pio risarcimento del provato fastidio, Oltracciò ne pare che il sig. Gavi, comecchè non sia prefessor di morale, avrebbe dovuto astenersi da certe voci men che da tri- vio, e tolte a prestito dal Decamerone di messer Giovanni; e così ri- sparmiarci /a ritta ventura, il mal pertugio, il correr le giumente e sì fatte. E come professore in letteratara gli correva 1’ obbligo di scrivere più correttamente la propria lingua , ed avrebbe emendate molte voci e frasi e modi , come p. e. i seguenti: situazione per con- dizione, fare agire i comici,si agiva la Pamela, sperimentare la for- tuna avversa o prospera che si conosce da vicino, e centinaia d'altre che s'incontrano in ogni pagina e della prima e delle altre lezioni : e non avrebbe omesso a capriccio gli articoli, anche quando rigorosa= mente li richiede la legge grammaticale della corrispondenza. Nella secenda lezione viene il sig. Gavi discorrendo della com- 105 media in genere: se debba essere scritta in versi od in prosa: parla de'varii dialetti che vi si possono impiegare, e delle maschere tan- to antiche quanto moderne con buonissime critiche osservazioni e giudizio, La terza volge sulle bellezze e su’difetti delle commedie Goldo- niane, e tocca delle condizioni richieste a simili composizioni. Nove- ra le conmedie che egli crede migliori: condanna il burdero benefico, e non parla dì altre che a giudizio di tulti gl’intendenti sono le più perfette, come sarebbe un curioso accidente, e gl’innamorati. Sopra un altro punto discordiamo pienamevte dal sig. Gavi in questa terza lezione, ed è rispetto a/monologhi, ed a’discorsi a parte che fanno gli attori mentre si trovano con altri a colloquio ; cose tutte ch'egli a torto condanna, giacchè e senza arrecar l’ esempio di | Plauto, di Terenzio, di Moliere, e di tanti altri antichi e moderni scrittori di teatro, i quali così adoperarono, la ragione di qualunque dramma ci fa conoscere la necessità di questa tacita convenzione tra lo spettatore e l’autore. Ed è tanto naturale che il personaggio spie- ghi a tempo e luogo i suoi particolari concetti per far conoscere i suoi interni divisamenti, e le represse passioni d’odio o d'amore, quan- to egli è indispensabile che un’azione la quale dee correr lo spazio di 24 o 30 ore tutta si compia in due od in tre. Che se un personaggio il quale dissimula i suoi sentimenti non ne facesse accorto lo spetta - tore in un modo particolare, e, come dicemmo, di convenzione, non se ne potrebbe chiarir l’indole quanto basti, e verrebbe meno l’interes- se drammatico che si vuol destar dalla scena. Oltrechè egli è poi na- turalissimo all'uomo il parlar da sè quando l’animo è soverchia- mente agitato o commusso. D'un altro difetto si deono guardare gli scrittori, difetto in cui caddero molti valenti, siccome osservò il Voltaire ne’ suoi commenti al Corneille, ed è l’adoperare i monologhi per chiarire altrui: vale a dire il far sì che un personaggio senta e si giovi de’ concetti segreti di un personaggio che parla da sè. Il che accenniamo di volo perchè altri ne faccia quell’ uso che crederà poter convenire. Siccome non crediam doverci intrattenere col paralello tra Goldoni, Metastasio, ed Alfieri, essendo nota a tatti l’ indole di questi grandi scrittori e le altre circostanze della vita per cui riuscirono tutti tre così ec- cellenti nel genere a cui si sono respettivamente applicati. E. 106 Dell’ origine della clinica medica in Padova, memorie storico» critiche di GIUSEPPE MONTESANTO, socio attivo dell’ 1. R. Ac- cademia di scienze lettere ed arti di Padova. Padova , coi Tipi della Minerva , 1827. Un vol. in 8.° di pag. 63. Fino da quando il professore Montesanto ascese la cattedra di storia e letteratura medica nell’ università di Padova, sentì nascersi in animo il desiderio di porre un termine alla controversia , la quale, per le opposte sentenze d’ uomini gravissimi , tuttora sussisteva in- torno all'origine prima della clinica medica di quell’ illustre univer- sità, e al modo e al tempo della stessa ; controversia , che se per una parte la celebrità di quella clinica bastava a rendere importante, sembrava dall’ altra richiedere con giusta domanda , che lo storico della medicina , destinato ad insegnare dalla cattedra le vicende e i fasti più luminosi dell’ arte, per tal guisa la prendesse in esame, da giungere finalmente a comporla. E a questo imprendimento lo invi- tava in oltre la considerazione , che mentre l’ Hallero concedeva a Silvio della Boe , professore in Leida , 1’ onore d'essere stato il pri- mo istitutore d’una scuola clinica in Europa ; il Comparetti e il Ra- sori chiamavano quest’ onore su l’università di Padoya , e ne inve- stivano il primo Albertino Bottoni e Marco Oddo, ed il secondo Giambatista Montano, tutti e tre anteriori di circa un secolo a Sil- vio ; e che, nell’incertezza delle opinioni, procedente da tanto so- lenni autorità, a niun prò conduceva il consultare le storie del Ricco - boni e del Tommasini, del Papadopoli e del Facciolati; e nemmeno la più recente e migliore del Colle, perchè non giunge alle epoche in questione ; nè gli scritti del Brutè e del Gauthier., il primo dei quali non seppe raccogliere che poche e incerte notizie sul proposito, e l’altro non fece che ripetere quanto il Comparetti ci aveva inse- gnato. Vide perciò il prof. Montesanto, che per giungere alla meta a cui mirava , era mestieri adoprarsi in ciò, in che principalmente oc- cupar sì doveva ognuno dei molti, che impresero a discorrere su questa materia ; e vale a dire nell’ esame dei codici che com pongono gli archivii così dell’ ospedale di S. Francesco di Padova , come del- l’ università ; dai quali archivii, come da fonte naturale e sincera, scaturir dovevano gli argomenti per difendere l’ una, o concedere l’ altra delle accennate contrarie proposizioni. E questo ha fatto il Montesanto ; ed è venuto così in cognizione , che quantunque un in- segnamento pratico al letto degl’ infermi cominciasse in Padova, per opera del Montano, fino dall’ anno 1543, tuttavia la cattedra di cli- 107 nica medica di quell’università non fa propriamente e pubblica- mente eretta ché nell’anno 1764; dal qual anno solamente devono perciò aver principio gli annali della pubblica scuola clinica di Pa- dova. Nella dimostrazione delle quali verità consiste il soggetto , e direm quasi l’ essenza delle erudite ed eleganti memorie del sig. prof. Montesanto. Che Giambatista Montano educasse gli scolari all’atto pratico * della medicina nell’ospedale di S. Francesco di Padova fino dall'anno 1543, e che quindi quell’illustre veronese deva salutarsi primo intro- duttore della clinica fra gli studii della medicina, lo dimostra il Mon- tesanto con l’ autorità di Vincenzo Casali, scrittore già citato dal Ra- sori, e contemporaneo del Montano. Ma se l’autenticità di questo fatto storico assicura al Montano l’ onore dell’utilissimo ritrovamen- to, ea Padova quello d’essere stata la prima sede di così felice in- novazione nell’arte d’ addottrinare i giovani medici; vuolsi conve- nire d’ altra parte, che le istruzioni date dal dotto ed eloquente Montano al letto degli infermi, furono un atto spontaneo di liberale amorevolezza pe’suoi discepoli, e non l’effetto d’un pubblico ordina- mento qualunque, che a ciò lo destinasse ; e che quindi , rimanendo intero al Montano ed a Padova l’onore di avere aperta la nuova via al perfezionamento degli studii medici, resta vero del pari , ‘che al tempo del Montano non era in Padova una pubblica cattedra di cli- nica medica , che formasse parte di quella università. La quale ve- rità, non contraddetta da nissun pubblico o privato documento , viene in vece rafforzata dall’osservarsi che, morto il Montano nel 1551 , tace ogni memoria di pratica istruzione data agli scolari nel- l'ospedale di Padova; e soltanto nel 1578 si trova, che due professori dell’ università e in pari tempo medici dell’ ospedale, Albertino Bot- toni cioè e Marco Oddo, non già astretti da alcun dovere ad essi in- giunto, ma solamente 06 singularcm benevolentiam , come dicono gli atti della nazione germanica, verso gli studenti della stessa, si da- vano cura di condurli all'ospedale, ed ivi ammaestrarli nell’esercizio dell'arte; e questo facevano in Padova non solamente, e aperta l’università, ma chiusa questa nei tempo delle vacanze, e alle Terme d’ Abano. L’ Oddo morì nel 1591 , il Bottoni nel 1596 ; e muore con essi ogni documento storico che , negli annali deli’ università di Pa - dova, attesti la continuazione d’ un pratico insegnamento al letto degli infermi. Ben è vero, che nell’anno 1601 fu aggiunta una nuova cattedra all’ università, col titolo: de morbis, morborum causis et sympto- matibus , et de pulsibus et urinis; e che nel 1619 al professore di essa Antonio Negri fa dato l'obbligo di recarsi all'ospedale nei dì di 108 vacanza a far l’ ostensione delle orine et la cognitione dei polsi, co= me sta scritto nella ducale dei 22 ottobre di quell’ atno. Ma il prof. Mootesanto dimostra a fior d'evidenza, che questa cattedra; la quale cominciò col secolo XVII, e continuò fin oltre alla metà del XVHI , non ha nulla a che fare con gli esercizii clinici introdotti dal Monta- no e ripetuti dal Bottoni e dall’ Oddo, e molto meno con una pub- blica scuola di clinica medica; e che l’ultima parte dell’ insegna- mento prescritto alla stessa , quella cioè che concerne ai polsi e alle orine , e che sola poteva in qualche maniera vestire le sembianze di scuola clinica, era , col volgersi delle opinioni mediche, caduta in tanta abbiezione , che nell’anno 1755, come scrive il Facciolati, concedevansi ad essa tre soli giorni dell’anno. E ove in questo pro- posito gli archivii dell’università non parlassero, come parlano in fatto, con tutta chiarezza, la diversità fra la cattedra in discorso e una scuola di pratica medicina verrebbe a sufficienza dimaostrata da un documento riferito dal prof. Montesanto ; ed è una lettera , che i riformatori dello studio scrivevano al Podestà di Padova, chiamando l’attenzione di questo sopra un memoriale presentato dal Sindaco dell’università degli artisti, chiedente l'erezione d’ una scuola , per la quale li scolari gid esercitati nella teorica della medicina, siano anche istruiti nella pratica. Ora quella lettera porta la data dei 18 Gennajo 1733; e in quel tempu sussisteva, e continuò molt’anni an- cora la cattedra de pu/sibus et urinis; danque questa cattedra era tutt’ altra istitazione da una scuola di clinica medica. Il memoriale del sindaco degli artisti non ottenne che lievi e passaggier: provvedimenti, come più efficaci non li conseguì la sup- plica, che nell’anno 1748 gli scolari medici presantarono ai rifor- matori dello studio , e con la quale pregavano , che all’ istruzione da essi ricevuta nella medicina teorica , si unisse la oculare osserva - zione degli infermi ; finchè poi, crescendo ogni dì più il bisogno d’una scuola clinica e il danno che per la sua mancanza ne veniva all’ università , il senato Veneto la istituì nel giorno 5 genna]jo 1764, chiamandola Cattedra di medicina sperimentale, ed aftidandone la direzione all’ illustre professore Giovanni Dalla Bona , che aveva co- muni col Montano la dottrina , la celebrità e la patria. E fu questa l' epoca vera della fondazione di quella scuola ; la quale, mercéè le cure del Dalla Bona , del Comparetti e del Condioli , che la tennero fino all’anno 1808, venne in tanta rinomanza, da rendere facilmente credibile la supposta sua antichità , consueto attributo di tutto ciò che è venerabile e grande, Il prof. Montesanto chiude le sue dotte memorie con addurre le parole di alcuni celebri medici del secolo XVII, i quali nelle opere 109 loro deposero un ginsto tributo di venerazione e di riconoscenza verso l’ università di Padova , in cui s'erano istruiti chiamandola, fiorentissima sede dell’ arte Peonia, e necessaria da visitarsi ad ognuno che voglia penetrare ben addentro ne’ suoi misterii. E noi pure , date prima le debite lodi alla molta erudizione, al sano crite- rio e allo stile elegante con cui sono condotte e dettate le memorie del Montesanto, chiuderemo l’estratto che ci siamo ingegnati di dare delle stesse ; e soltanto ci permetteremo una domanda , stra- niera in vero dall’ opera della quale abbiamo reso conto, ma nondi- meno strettamente congiunta all’argomento della stessa. Se l'origine e la prima pubblica istituzione della scuola clinica di Padova è quel- la, com’ è veramente , che fu con tanta evidenza di fatti dimostrata dal prof. Moritesanto ; donde mai li compilatori d’ uno scritto recen- te (1) trassero quella lunga sequenza di nomi, iquali, conversi quasi per tocco di potenza magica in altrettanti professori di clinica, legano il Montano del secolo XVI al Dalla Bona del XVII? E come avviene, che mentre la storia niega ogni sostegno d’antorità a quella serie , oppure, parlando almeno d’alcuni fra que’nomi, apertamente la contraddice, sia dessa poi presentata in quell’ aspetto di asseve- rante e tranquilla sicurezza , che alla schietta verità solamente, e al conv.ncimento pienissimo si addice? Noi lastieremo, che ognuno dei nostri lettori risponda a quel modo, che la coscienza gli detta ; e pregheremo intanto il prof. Montesanto di continuare con pari maestria l’ incominciato lavoro, e di condurlo, com’ egli ce ne dà lasinga , fino ai giorni postri. Perchè stimiamo, che grande utilità deve venire agli studii medici da quest’ opera del Montesanto ; nella quale non mettiain dubbio che egli non sia per prendere in esame, e sommettere a posato giudizio le vere dottrine e le false, i progressi e i regressìi , le utilità ei danni, a cui l’insegnamento clinico della scuola di Padova nei varii tempi soggiacque; onde ognuno s° abbia la dovuta quantità di lode 0 di biasimo , pel merito o per la colpa di avere ben condotti o traviati gl’ingegni di quelli, ai quali vien poscia commesso il sacro deposito della pubblica salute. L.L. (1) Prospetto dei risultamenti ottenuti nella clinica medica di Padova nell’anno 1824-25.-Padova , 1826, pag. VI e seg. 1.0 Trattato sulla Diagnosi medica, opera del D. DrEYSSINE tedesco, con aggiunte del DoT. RENAULDIN, prima traduzione italia- na del dott. A. F. di V. 3 volumi. Prato 1826, L’ uomo si ammala ; e questa generica deviazione dallo stato normale è prodotta da speciale condizione dell'organismo, la cui retta cognizione per mezzo di peculiari fenomeni forma |’ oggetto della diagnosi nel distinguere tra loro le malattie. Questa parte adan- que delle mediche discipline deve mirare allo studio della vera ma- lattia , anzichè considerare un artificiale agglomerazione di sintomi, cui spesso nelle nosologie si conferisce il none di morbo. Pur troppo spesso s'ignora la causa prossima delle malattie , ed allora mentre le nosografie devono basarsi sopra una manifestazione e determinata successione di sintomi , la diagnosi dee concorrere coi suoi lumi a farle distinguere nelle loro specialità caratteristiche. I segni di cui si giova la diaguosi, o si presentano spontanei nelle malattie, o si desumono dalle cause che |’ hunno precedute, dalle circostanze che l’ accompagnano, o dagli esperimenti che s' institui- scono per mezzo di alcuni agenti medicinali, e di alcuni istramenti; come sarebbe lo stetoscopo di Laénnec. L’opera summentovata ha adottato il piano di trattare in se- rie nosologica in varii capitoli le primordiali classi di malattie. In essa principia l’autore colla sinonimia, quindi offre l’idea della malattia, poi indica le opere che ne trattano, ed in fine enumera i caratteri che presenta , e finisce i capitoli col confronto delle malattie ivi de- scritte, rilevandone le particolari caratteristiche, e le circostanze per cui le une dalle altre si distinguono : in quest’opera è associata adun- que la nosologia alla diagnostica, per chiarire la quale però , non scorgiamo ricorrersi alla medicina sperimentale. Ci sia or concesso di far considerare che l’autore non procedè con quell’ ordine, e cor quel sistema che la materia richiederebbe , imperochè talora espone semplici teoriche spesso erronee sulla causa prossima del male , ora si limita a presentare il corredo dei suoi sin- tomi, ora a concisamente descriverlo. L’autore non avendo abbracciato tutto il deplorabile quadro delle mediche infermità, il sig. Renauldin ha completato quest'opera coll’ addizione di nuovi articoli, ha esteso la sinonimia, citate nuo- ve opere ed illustrato il testo , onde tentare di porre il tutto all’uni- sono delle attuali cognizioni , o schiarire con alcune note l’opera. Se la traduzione d’un opera in varie lingue per questo solo lato già abbastanza si raccomanda, sia per l’ intrinseco merito , sia per i , 111 bisogni coi fin qui meglio d’ ogni altra produzione soddisfa, il trat- tato di Dreyssing meritava volgarizzamento nel nostro idioma? ... Per tacere di altre , l’opera di Borsieri non consacrava articoli ac- curatissimi per |’ oggetto della diagnosi ? .... Chi sa consultare le opere classiche di pratica nel leggere le storie delle malattie, nel considerare i patognomonici segni che le sono proprii, perviene al. l'acquisto della vera diagnosi. Per ciò l' opera del Dreyssing, che dovrebbe resultare da no- zioni e fatti positivi, nell’ idea del morbo spesso si basa sopra teori- che insassistenti, ed omai trionfalmente combattute. Servono le opere di diagnostica agli eraditi, od agli erudiendi ? Se ai primi inutile , la lunga nosografia , frustranea l’ idea, solo van- taggiosa la sinonimia , e l’ elenco dell’ opera , perchè richiedesi breve enumerazione dei sintomi speciali, ed il confronto colle analoghe malattie , servendo per essi all’ uffizio di consultivo repertorio. Ma l’ opera di Dreyssing apporta negli erudiendi confusione per le lunghe descrizioni , pericolo per le idee erronee ( ovvero per le cause prossime del male), e molto maggior vantaggio trarranno essi nello studiare trattati di pratica , ove nell’investigazione della causa prossima , con altro metodo procedendosi dai suoi veri fonti si desu- me ; perchè lo studio delle cause remote, meglio serve all’intelli- genza del soggetto, e perchè lo studio della cura, mentre soddisfa allo scopo dell’arte salutare, apporta lume ancora per scevrare le une dalle altre le malattie che si rassomigliano, ed infine perchè pria di distinguere le cose fa d’ uopd che siano singolarmente co- nosciute . La prefazione del traduttore è savia e bella, maschio il ragio- nare , con analitico spirito trattata. E certamente l’ autore di sì pre- gevole lavoro , dovea forse essere meno corrivo a venerare il parto d’un nome, e valutando le proprie forze, trattare simile soggetto come sarebbesi dovuto per utilità della scienza, e come forse il suo senno scevro di prevenzioni e di riguardi gli avrebbe suggerito . _ D.E. B. Dei parti naturali anticipati , dell’ attitudine a vivere dei prema- turi nascenti, e dei loro civili diritti, dissertazione medico-le- gale del prof. cav. D. MELI. Perugia 1826. Spirito d'osservazione, fino criterio , ‘estesa ed elaborata eru- dizione, purgata e precisa dizione sono le doti di questo valente autore , che offre validi titoli a giusta rinomanza , nè riposa all'om- bra dei colti allori. ..., Un parto prematuro fornì l’ occasione al- 112 l’opera, e noi il tacciamo, siccome il tacque con animo discreto l’A. per non avere a membrare scurrile replica cui si attenne contrario consultore . ... e che a onore della polemica deploriamo. Sublime ed utile ufficio è quello del medico, che patrocinatore del vero, illa. mina i legislatori su quelle legislative disposizioni che, poggiando su falsi principii delle scienze mediche , pregiudicano il diritto cui per destinazione sono a tutela. Incerte nei loro primordii le leggi per precisare l’ attitudine a vivere dei neonati relativamente al tempo della gestazione , l’utorità d’Ipocrate fissò la legislazione , e contro il fatto dimostrato da suc- cessive osservazioni, ne venne l’epoca stabilita. Formano subjetto dell’ opera i soli parti prematuri, ove dimostrasi la realtà e la pos- sibilità di natorali nascite innanti 180 giorni di gestazione , e si por- gono indubitati esempli di neonati immaturi (di cinque mesi) che giunsero ad età avanzata. Giovandosi dei progressi delle scienze na- turali, e col sussidio dell’analogia, trionfalmente 1’ autore chiarisce il suo assunto indicando quanto nei mammiferi sia natura incostante relativamente al corso della gestazione. Tesse maestrevolinente la storia del progressivo sviluppo del feto nell’utero , si accinge a de- terminare l’ epoca , e le ciscortanze in cui passa alla vita respirante, e le esterne influenze che nei parti prematuri mantengono la vita, ed alla di lei continuazione influiscono. Finalmente epiloga una ragio- nata, vasta ed erudita relazione delle leggi concernenti la materia , ne mostra lo spirito, ed invoca che i} diritto alla legittimità ed alla successione della prole’, sia stabilito conformemente all’ attuale e relativo stato delle storiche e mediche cognizioni, anzichè sulla venerata autorità d’ un medico, chie sebben sommo non fruì del van- taggio che i lumi di venti secoli successivi ci hanno somministrato. Le leggi devono fissare 11 periodo della gestazione per decidere della vitabilità dei nascenti, ovvero lasciarla alla decisione dei periti? Se i legislatori del codice Napoleone si attennero al primo partito ‘ af- »» finchè lo stato di cotesti nascenti (dissero) non dipenda dall’ igno- » ranza d'un ostetrico, che potrebbe fallire sui segni dai quali il », proprio giudizio desume ,, ci sia concesso di far sentire la nostra voce a difesa della verità, considerando che lungo studio, e rigorosi esami negli esercenti dell’ arte salutare, offrendo garanzie sufficienti ,, al loro parere ricorrendo, si evita il pericolo di compromettere per ignoranza il diritto; ed il diritto così si fa costantemente poggiare sul fatto, anzichè sull'opinione della legge, che ancorchè modellata sulle attuali cognizioni, consecutive osservazioni, e miglioramenti nella igiene , ponno mostrare o renderz vitabile un individuo che la legge per tale non riconosce. D. E. B. 1:3 D. lustinian. Inst. per Tabulas Synopticus Digeste. Pisauri 1827 in folio. Avato riguardo allo sterile modo col quale si insegna e si stadia la scienza del dritto, dobbiam reputar utili queste tavole sinottiche stampate con nitidezza, e disposte con chiarezza. A colpo d'occhio si leggon sotto ciascun titolo le definizioni , le divisioni , e gli estremi ; e se qualcuno si è lasciato persuadere la scienza legale esser di puro dominio della memoria, ritroverà comodissime queste o altre tavole, poichè di tali lavori non v'ha carestia. E però tristo a pensarsi che la scienza nostra, la quale in ultima analisi dovrebbe essere una filosofia applicata , nell’ insegnamento non solo vada disgiunta da ogni liberal disciplina, ma si pretenda da alcuni incompatibile con ogni raziocinio fino al punto di ridersi di chiunque tenti un utile innovazione. . Conosciamo invero anco fra noi de’ pubblici dottori i quali non la.pensano così , ma essi stessi essendo un eccezione alla regola ge- nerale posson servir di ampia testimonianza alle nostre parole. Di- scorrere de’mali che si generano, non direm solo per la scienza, ma eziandio per la pubblica e per la privata morale dal volgar modo di insegnamento , condurrebbe troppo in lungo questo articolo , e ci obbligherebbe a ripetere invano ciocchè tutti vedono, e sanno meglin di noi, Ci contentere mo di dire, che se nel secolo nostro è più facile trovar degli imitatori di Martino che de’ seguaci di Papiniano , ciò nasce probabilmente dall’ aver convertita in arte la giurisprudenza , un tempo vero sacerdozio della giustizia. Per questa innovazione tanti buoni semi che la natura sembra aver’ gittati ne’caori italiani ri- mangono soffogati , senza prodarre alcun frutto. | Arrivano i giovami alle università coll’ abitudine dello studio , con un bisogno di attività fisica e morale, vago ed indeterminato in principio , e che facilmente potrebbe volgersi al bene dello stato ed alla tranquillità delle famiglie. Ma questa forza giovanile inutilmente si disperde nell’ozio e si consama ne’ vizi, perchè gli studi legali co- me comunemente si dirigono non bastano ad occuparla. Al contrario se con eloquenza e con amore si parlasse loro della nuova vita a cui sono destinati , se rapidamente percorrendo le gran rivoluzioni della nostra civiltà si mostrasser loro le leggi, ora espressione dello stato sociale , ed ora cause di progressi o di decadenza , in una parola se si obbligassero a sentire come da quelle definizioni della condizione civile dell’ uomo che leggi si chiamano, dipende quanto si è di pre- zioso e di caro nella società , pochi sarebbero di animo sì vile da preferire l’ ignavia al santo desiderio del vero. T. XXVI, Giugno. 8 114 Un quadro animato dell’importanza, della vastità , delle rela- zioni di una scienza, è ’l mezzo più sicuro per incoraggiarne e diri- gerne lo studio. Pare che nelle università di Germania incomincian - dosi tutti i corsi dall’enciclopedia della scienza , si segua questo me- todo. Citando un esempio delle nazioni del nord , dalle quali ci di- vide diversità ditingua d’ usi e d’ affezioni, sappiamo di urtare molti pregiudizii. Ma quando si tratta di imitare an bene , è duopo far ta- cere anco le più giuste antipatie nazionali , memori dell’antico adagio Corruptio optimi pessimum. Con un titolo meno fastoso, le istituzioni potrebbero servire allo scopo dell’ enciclopedia juris de’ tedeschi. E se questa innovazione appo di noi si facesse, potrebbe riescir meglio che altrove. Poiché noi facilmente uniremino l'utilità al diletto, elo- quentemente esprimendo il nostro più vivo sentire, e ci terremmo egualmente lontani dal dare all’ insegnamento una direzione pura- mente filologica, o dal ripiombarlo in quella rancida e fetida metafi- sica che un incauta scuola sotto nuove forme tenta di ringiovanire. Le provincie, e l’amministrazione pubbiica ritrarrebbero i maggiori vantaggi da questo miglioramento. Poichè quelli che pos- sono aprirsi ana strada propria, e far progredire l’arte , o la scien- za , se da poche eccezioni si prescinda , non si ritirano in provincia , nè servono ne’ minori impieghi. Mentre è un fatto conosciuto da tutti, che i procuratori de’ tribunali provinciali, ed i minori impiegati si scelgono , nè potrebbe farsi altrimenti , nella classe di quelli spiriti mediocri i quali si lascian foggiare secondo l'altrui talento. Col pro- gresso degli anni essi acquistano invero prudenza ed attitadine pra- tica agli affari, ma quanto alle opinioni ed ai sentimenti se ne riman- gono al punto in cui li lasciò l’aniversità. Nello studio a cui sono ob- bligati dopo il dottorato, pensano più ad imparare le forme degli at- ti, e le furberie dell’ arte , che a perfezionare la mente ed il cuore colle discipline liberali, ed in questa debbon esser spesso scusati pel bisogno di provveder sollecitamente alla propria sussistenza. Se duu- que l' università non gli ha avvezzati a riguardare la giurisprudenza come un culto della giustizia, e ad accoppiarlo colla filosofia, è vano sperare che lo facciano di poi. Giunti agli impieghi, o ritirati in pro- vincia , sprovvisti di libri , lontani per lo più dalle persone capaci di dare un savio consiglio , e caricati d’affari, quando anco il volessero non posson più darsi allo studio Non ostante i più sacri interessi sono fra le loro mani, e sovente dipendono dal loro prudente arbi- trio. E tutti sanno che per quanto possa esser bene ordinata l’ammi- nistrazione di uno stato è sempre difficilissimo riparare i danni che ponno esser derivati dall’ignoranza , o da’ pregiudizii di quelli che furono i primi a maneggiare un affare. Pisi 115 Dell’importanza dello studio della GEOLOGIA, e della maniera d’ indagare con profitto il suo!o della Toscana. La Geologia è una scienza di recentissima data, che pochi ap- pena conoscono di nome, che altri confondono colle vane ricerche, ma che oggi soltanto si presenta sotto un aspetto importantissimo , e ci scuopre fatti degni dell’attenzione del filosofo, e dell’ammirazio- ne del volgo. Fu sempre però creduto cosa degna di studio l’an- dare investigau.lo le fisiche rivoluzioni del pianeta che noi abitia- mo ; ed i greci che fecero prova del loro talento in ogni genere di ri- cerche , non trascurarono di fondare sistemi su questa materia, che altra base non avevano che la fervida loro immaginazione. Inutilissi - ma cosa sarebbe il volere enumerare tutti questi sistemi, e quanto fu detto prima di raccogliere un semplice fatto, e di stabilire la massima fondamentale di ogni naturale ricerca , che consiste nel be- ne osservare e sperimentare. Coll’ osservazione e coll’esperimento si giunge a scuoprire i fatti che la natura ci teneva nascosti ; e per osservare basta avere oc- chi, poichè osservare non vuol dire altro che vedere ; ma bisogna pe- rò vedere soltanto coi sensi non già coll’immaginazione. Lo speri- ‘mentare poi richiede una maggiore forza d’intelletto ed un’ esatto ragionamento onde trarne delle giuste conseguenze. Il Senebier penetrato altamente da queste verità ci diede un esteso trattato sulla maniera di osservare e sperimentare , per servirci con profitto dei nostri sensi, e tenerci lontani dall’ errore (1). Il miglior metodo da seguirsi è d' informarsi minatamente della strada tenuta da uo- mini celebri nelle loro scuoperte ; e tutti i rami delle scienze na- turali ce ne presentano, che servire ci possono d' atilissimo modello. YVerner viene per comune consenso riguardato come un dei fon- datori della scienza geologica. C'insegnò egli di fatto che non sì pos- sono fare progressi in geologia, senza prima conoscere fondata- mente la mineralogia : fu il priuno a stabilire una nomenclatura scientifica , senza di cui tutto sarebbe confusione : non volle ideare alcun sistema , e lontano dalle mire di tutti i geologi che lo avevano preceduto, inculcava a’suoi discepoli di viaggiare per i monti col inartello alla mano, indagando ovanque la natura sul luogo. Dalla scuola di Werner uscì uno stuolo d’ uomini dotti, come erano po- (1) Essais sur l’ art d’ observer et de faire des expériences, Par Jean Senebier, Genève 1802. 116 chi anni prima usciti da quella di Linneo; i quali sparsi per tatte le parti d’ Europa e del globo andarono cercando fatti, non ipotesi. Chiari risuonano ovunque i nomi, di umboldt , Brochant, d’ Au- buisson , Buch , Leonhard Freiesleben , Bonnard, Haussmann, Ja- mesony Goldfuss; Brocchi, Tondi, Lucas ed infiniti altri. Le opere di costoro , unite a tante altre di quelli che hanno seguitata la stessa scuola , formano oggi i materiali del più stabile e veridico monu- mento , che inalzare si possa alla scienza geologica. Ma tutte queste opere sono ben lontane dal volerci spiegare l’origine della conforma- zione del nostro pianeta , il che ci resterà forse per sempre occulto. Esse si aggirano nell’indagare la semplice crosta della terra , ‘acces- sibile ai nostri sguardi , e che non ostante presenta ancora tanti fe- nomeni , che ad ispiegarli per intiero non basteranno molti secoli di investigazioni. ‘Se ponghiamo dell’ interesse , dice il Barone di Cu- ,> vier (2), a seguire nell'infanzia della nostra specie le traccie quasi ,3 scancellate di tante nazioni , come non ne porremo ancora a ricer- ,» care nelle tenebre dell’ infanzia della terra, le traccie delle rivo- , luzioni anteriori all’ esistenza di tutte le nazioni! ,,. Nè si dica che la geologia non arreca che dei piaceri intelet- tuali: essa guida il mineralogista ad una più sicura ricerca dei mi- nerali , additandogli i luoghi ove di preferenza deve intraprendere le sue escavazioni: fa conoscere all’ agricoltore la natura dei terreni ac- conci alle sue coltivazioni : è utile all’ ingegnere che deve costruire una strada , una fabbrica , o intraprendere altro lavoro in cui sia in- dispensabile il conoscere la natura del suolo: in fine contribuisce alla statistica economica di uno stato, dandone il catalogo delle ricchez- ze minerali, e richiamando in tal modo l’ attenzione del governo ove maggiore può essere il lucro. La fondazione in Toscana di ana società di geografia , sta- tistica e storia naturale patria non poteva non riguardarsi con sommo interesse , e da essa abbiamo il diritto di attendere un’ il. lustrazione delle cosé patrie . Io parlo oggi della sola pira : a cui di preferenza consacrai da qualche anno i miei studi; mi sia lecito esporre in questo breve discorso alcune pria sulla maniera d’ indagare con profitto il suolo toscano. Nè poteva scegliersi migliore modello che il Targioni ed il Micheli , uomini sommi, che avevano fatto conoscere l’importanza dello studio delle cose naturali , e ci lasciarono opere che dovremo sempre consulta- re in simili ricerche. Il Targioni aveva però ideato più estesi la- (2) Discours sur les révolutions de la surface du globe. Paris 1825 page 3. 117 vori , ed il suo prodomo pubblicato sino dal 1754, ci dà l’idea di due opere grandiosissime. La pritna doveva essere la corografia fi- sica ; la seconda la topografia fisica della Toscana. Nella coro- grafia , dopo la divisione politica, distinta nei vari stati e prìn- cipati , entra nella sez. prima a parlare della struttura del terreno della Toscana. Sez. seconda. Teoria del globo terraqueo. Sez. terza, Oreogenia, cioè speculazioni sulla maniera colla quale sono formati i monti. Sez. quarta. Oreonnemosi, cioè disfacimento o consumamento dei monti. Sez. quinta. Riflessioni sulla formazione delle valli e pia - nure. Sez. sesta. Riflessioni su gli sbassamenti di livello seguiti nel mare. Sez. settima, Oreologia, o sia discorso dei monti primitivi della Toscana. Sez ottava. Bunologia , cioè discorso delle colline. Sez. nona. Anceologia , cioè discorso delle valli e pianure. In que- ste nove sezioni della proposta opera del Targioni non si compren- dono che questioni di pura geologia, e vedasi oggi nelle opere mo- derne, qual sviluppo si è dato alle medesime. La parte terza com- prendere doveva la ltologia, cioè trattato delle petrificazioni ; ciò che ora s’ intenderebbe per mineralogia , conchiolologia fossile, e paleontografia. Parte quarta, a/astologia , 0 sia discorso del mare Tirreno. Parte quinta, idrologia, cioè discorso dell’ acque. Parte sesta pirologia e termologia cioè discorso dei fuochi sotterranei , e delle acque termali. Parte settima, meteorologia, o sia discorso dell’aria. Parte ottava, fitologia o sia discorso delle piante, e quivi si comprendeva la botanica e |’ agricoltura toscana. Parte nona, zoologia. cioè discorso degli animali. Parte decima ed ultima, istoria civile, ecclesiasiastica, letteraria, e tecnica della Toscana. Tanto basti a provare di qual mole fosse il lavoro meditato dal Targioni, e quali e quante fossero le scienze che voleva compren- dere nella sua corografia : lavoro certamente ineseguibile da un solo individuo , e che soltanto può farsi da una numerosa società. Dopo la di lui morte molti dotti toscani coltivarono separatamente queste scienze , ed i materiali che ora si posseggono di gran lunga oltrepas- sano quel poco che si conosceva al tempo del Targioni. Abbiamo ora , forse più che ai tempi di lui, dei botanici , dei geologi, dei con- chiologisti, dei mineralogisti , de’chimici, dei zoologi , degl’ idrauli- ci, dei geografi , degli economisti , e degli storici. Infiniti sono i progressi che una gran parte di queste scienze hanuo fatto recentemente , e di alcune si può dire che siano nate a’nostri giorni. La geologia è certamente in questo numero ; e quan- tunque il Targioni ne conoscesse l’ importanza , e si fosse traeciato un quadto esatto di tutte le questioni che la riguardano , non pote- va però arrecarvi quell’ ordine e quelle saggie osservazioni, che solo 118 sono il frutto delle ricerche dei moderni. Aveva infatti nella parte topografica ideato di dividere la Toscana in tante valli quante sono quelle che versano le loro acque nel mare toscano. Si sente abba- stanza quanto una tale divisione sia difettosa, attesi i progressi delia scienza. Abbiamo in Toscana dei terreni primitivi, degl’intermedi , dei secondari, dei vulcanici e dei terreni di allavione ; fa duopo dun- que intraprendere lo stadio separato di tutte queste formazioni , non avendo riguardo se più si estendano nel suolo della Toscana , o della Liguria. La sola esatta idea di queste separate formazioni, può spar- gere un gran lume sul suolo intiero della Toscana, e collegare i la- vori dei geologi di questo paese , coi lavori fatti in altre parti d’Italia e d'Europa. Fa intenzione del Brocchi , il più celebre dei geologi italiani, di dare un’ abbuzzo della costituzione geognostica dell’ intiera catena degli appennini ; ed il suo importante discorso premesso alla con - chiologia fossile , fa ed è ancora per ogni riguardo il lavoro più per. fetto (3). Aveva di fatti il Brocchi visitate attentamente gran parte di queste montagne dalla Liguria sino al regno di Napoli , e conosce- va ciò che sulle diverse parti delle medesime era stato osservato e scritto prima di lui; ma egli si dichiara costantemente di non’ volere darne che un’abbozzo, non credendosi abbastanza capace a poterne tessere l’ intiera istoria. Nell’ istessa guisa che si vanno accumulando e completando le flore delle varie provincie italiane, che ci danno contezza del regno vegetabile, e che servono d’ importante ma- teriale alla compilazione della gran flora italiana , così i lavori dei geognosti , nei diversi punti d’ Italia, formare devono un tutto completo, che contribuisca alla vera storia geognostica dell’intiera nostra penisola. L'importanza delle monografie geognostiche è talmente ricono- sciuta al giorno d'oggi, che alcuni governi ne hanno ordinata !’ ese- cuzione in quelle provincie ove si trovavano uomini istruiti in questa scienza. La descrizione geologica della provincia di Milano, opera del fa Scipione Breislak, e quella della provincia bergamasca del sig, Maironi Da- Ponte , ce ne forniscono un bell’ esempio. Un la- voro però di questa fatta sulla Toscana merita non poche considera- zioni, sì per l’infinita varietà di suolo di cui fa vaga la natura, sì per la sua estensione troppo vasta ad una semplice monografia , ove gli oggetti da osservarsi devono essere un poco più avvicinati. Savissiino fu dunque il pensiero della società toscana, nella formazione di una biblioteca e di un museo analogo, che preparassero per così dire i (3) Conchiologia fossile subapennina di G. Biocchi. Milano 1814 p. I. 1.0 materiali alla fabbrica che si era ideato di costruire. Non sarà però inutile il volere quivi rammemorare al geologo toscano le opere dalle quali ricavare potrebbe vantaggiose cognizioni , onde meglio intra. prendere la ricerca delle cose patrie. Studiando i terreni primitivi, utilissime saranno le opere di Saussure, (viaggi nelle A!pi), di d’ Au- buisson, ( Traité de géognosie) che per la parte sistematica sembra ancora il solo da seguirsi ; i lavori di Buck, di Humboldt , di Jurine, di Mac-Culoch, di Charpentier; di Brogniart , dì Freiesleben , Baudant ; Bonnard, Boué, Buchland e vari altri. Per i terreni in- termedi avremo , Brouchant ,} Omalius d’ Halloy, d’ Aubuisson , ed altri dei già nominati. Abbondantissima è poi la classe degli au- tori che hanno parlato dei terreni secondari, ed uno studio di som- ma importanza si collega coi medesimi. To parlo delle spoglie degl’es- seri organizzati. Questo studio, che si può chiamare il figlio primoge- nito della geologia , si divide parimente in più rami , che tutti pos- sono bastare per occupare la vita intiera di un dotto. Riguardo la conchiologia fossile, troppo lungo sarebbe il volere nominare ora tutti gli autori , bastando di conoscere quelli che contribuire possono allo studio della conchiologia fossile toscana; ma non ometterò il no- stro Soldani , il Brocchi, il Lamarck , il Ferussac ; il Borson , in una parola coloro-che descrivendo, o classificando nuove specie scuo- perte in altre parti, potessero facilitarne il ritrovamento in Toscana. Il secondo importantissimo studio è la paleontografia, studio re- centissimo , che solo l' immortale Cavier ba aricchito di tante scoperte , facendoci conoscere molte specie di animali mostruosi e giganteschi , che sono scomparse dalla terra, ed insegnandoci i mez- zi onde proseguire con vantaggio in questo genere di ricerche. Quanto sia ricco il suolo della Toscana in produzioni di tal fatta, ba- sta a confermarcelo le indagini dell’Accademia Valdarnese, del Nesti e del Savi, che seguono l’orme del Cuvier; e questo genere di studi formare dovrebbe una sezione speciale. Quanto più saranno illustrate queste due scienze, tanto meglio conosceremo i terreni secondari che in Toscana occupano grande estensione. L’opera di Brogniart e Cuvier sulle vicinanze di Parigi può esserci un utile modello. Non basta in geologia lo studio delle opere e delle ricerche al- trai, ma è indispensabile lo studio proprio delle roccie e dei ter- reni. Ma se al confronto delle roccie può bastare un gabinetto che contenga tutte quelle della Toscana, ed ancora d’altre località d'Eu- ropa ; per le osservazioni però del terreno fa duopo viaggiare e vi- sitare la natura sul luogo. Fu bensì recentemente ideato un metodo assai istruttivo ; che consiste nel delineare ad arte gli spaccati del terreno. Quanto maggiore utile non ricaveressimo dalle opere di 120 Saussure, se invece di quelle tante tavole rappresentanti le dentella- te sommità delle Alpi, ci avesse dati invece tanti spaccati della so- vrapposizione delle roccie. Humboldt alla fine del suo saggio geo- gnostico sulla giacitura delle roccie nei due emisferi , c’ insegna due metodi di Passigrafia geognostica (4). Il primo consiste nel figarare o rappresentare gli strati delle roccie come si osservano in natura, e col contradistimguere le diverse specie delle medesime con tanti diversi colori. L’ altro metodo che chiamasi a/goritimico indica le roccie non in una maniera figurativa, ma col mezzo di un segno convenzionale , prese come una serie di successioni continuate; per esempio , chiamando A il granito , B il gueis , C il micaschisto , D il porfido , e così di seguito. Ma sia l'uno , o l’altro di questi metodi che si segua , vantaggiosissima è sempre questa maniera di conser- varsi presente alla memoria la sovrapposizione delle roccie , in cui consiste tutta l’ arte di giudicare della loro età. Dovrà essere scopo ancora della società la formazione di una gran carta geologica , che potrà delinearsi sulla più esatta carta to- pografica , e nella quale sia chiaramente espresso l’ andamento delle valli, e la forma del terreno. Accompagnerà la carta un certo nu- mero di profili, rappresentanti le giaciture delle roccie le più inte- ressanti. Per eseguire però l'uno e l’altro converrà si ritrovi un geologo fornito di bastante zelo e mezzi. da intraprendere il viag- gio della Toscana, come farebbe quello della più lontana regione. Nè rechi meraviglia , se io dico , che vi consumerà molti anni prima di avere visitato palmo a palmo questa picciola parte d’ Italia. Cosa non avrebbe fatto il Targioni, se visitato avesse secondo il suo divisamento tutte le parti della Toscana! Per formarsi un idea esatta della struttara di un dato terreno , fa duopo primieramente acquistare un’ idea generale del tutto insie= me del paese , salendo sulle principali sommità, e tenendo sempre sott'occhio una sincera carta topografica. Questa idea generale aiuterà gli esami parziali, e faciliterà la riunione e concordanza delle osservazioni. Colui che si propone l’esame di un qualche siste- ma di montagne le analizza prima da lontano coll’ occhio, e ovun- que si trovi i suoi sguardi sano rivolti a quelle località. Charpentier esaminava da Tolosa le acutissime sommità dei Pirenei che si era proposto di salire nella favorevole stagione (5). Le descrizioni par- (4) Essai géognostique sur le gisement des roches dans les deux hemisphères, par Alb. de Humboldt pag. 365. (5) Essai sur la constitution géognostique des Pyrénées par Charpentier. Pa- ris 1823. i 121 ziali della Toscana , per quanto esattissime siano, non saranno. però tutte conformi, e a guisa dei piccioli quadri caderanno nel minuto e nel frivolo. Fa duopo tratteggiare la geologia toscana con colori più generali e di costante accordo , e questo quadro non potrà essere fatto che da un’ uomo solo, che con speciali e preparativi lavori co- nosca gran parte di questo paese. Le indagini e lo zelo di tutti non saranno inutili allo sca- po della società , anzi apriranno la via a infinite scoperte. Quan- ti oggetti di somma importanza per lo studio dell’ istoria natu- rale non cadono tutti i giorni fra le-mani dei contadini , dei cava- tori di pietre , ed altra gente inesperta, che tosto gli spezzano e get- tano via per non saperne fare alcun uso! Se il gusto per queste scienze sarà un poco più generale, si troveranno ovunque degli uo- mini che compreranno queste curiosità con piacere, e l' ignorante solleticato dal guadagno non si contenterà di ciò che trova a caso nei consueti suoi lavori, ma anderà rintracciando in più luoghi per ve- dere se scuopre oggetti consimili. In questa maniera il suolo della Toscana non solo sarà visitato dai dotti che ne trarranno le più utili conseguenze , ma i non dotti ancora ed i semplici contadini contri buiranno dal loro canto all’ illustrazione della patria , secondo il de- siderio formato già da tanti anni dal Targioni. La geologia non sembra uno studio fatto per |’ età avanzata e sedentaria, ma chi vuole occuparsi di essa deve essere fornito di una bastante dose di coraggio e della forza e sveltezza della gioventù. Il geologo deve percorrere le montagne , salire su tutte le sommi- tà, scendere nelle valli, nei burroni, nelle lapidicine , penetrare nelle caverne , non temere le variazioni dell’ atmosfera , coricarsi quando occorra sopra un letto di pietre , contentandosi di un parco cibo , e sedendosi alla mensa del contadino o del pastore. L’istanca- bile Saussure , che per trenta e più anni non fece che percorrere le gigantesche Alpi della Svizzera , non solo ci descrive il carattere di cui deve essere fornito il geologo , ma ci fa conoscere il piacere che provasi quando si giunge a salire su qualche elevata sommità ; qual utile lezione riceva ancora la morale contemplando lo stato dell’ uo- mo in quei luoghi poco favoriti dalla natura ; infine egli prescrive come deve esser vestito il geologo, di quali istrumenti debba armar- si , dandoci la figura dei sandali e del bastone per attraversare le diacciaie , e le nevi perenni di quelle montagne. Fortunatamente il geologo toscano non ha da lottare con tanti perigli ; le nostre mon- tagne meno elevate, non mai coperte di nevi perenni, ovunque abitate nella calda stagione, presentano sempre un facile accesso. L’ esempio di Saussure serva dunque di guida a chi si propone ,122 l’ esame delle cose patrie ; ed io non credo intanto di potere in mi- glior modo ultimare questo breve discorso, che servendomi delle parole dell’ autore istesso , nell’indicare gli strumenti necessari al geologo viaggiatore (6). ” « L’istramento il più necessario è il martello del minatore; ne , abbisognano almeno di due grandezze, l’uno picciolo per rom- pere i piccoli pezzi e i ciottoli rotolati, tenendolo sulla mano sini» stra mentre si percuotono colla dritta; il suo peso deve essere, com. preso quello del manico , d' incirca dieci once ; l’ altro più grosso per distaccare dei frantumi di roccie, e per rompere dei grossi ciottoli; il suo peso deve essere quadruplo di quello del piccolo. Quando si viaggia a cavallo si tengono questi due martelli sospesi all’arcione della sella. Due scarpelli da tagliatore di pietre, l’ uno piccolo d’una linea ad una linea e mezza, per staccare i piccioli cristalli o altri oggetti di nn picciolo volume; e l’altro da sette a ot- to linee. Per analizzare la durezza di un fossile vi abbisogna un acciarino, una lima triangolare, e una punta d’acciaio temperata. Acido nitrico e cassetta a reagenti. Ago calamitato in uno stuccio con perno d’ acciaio , sul quale si pone per osservare il magpneti- smo dei fossili. Lente di tre pollici di fuoco per prendere un'idea generale del fossile ; con altra d’ un pollice, per studiare le parti separate, e una di cinque a sei linee per un’esame più profondo. Queste tre lenti devono sempre pesaro nella tasca o sotto le mani del viaggiatore; ma bisogna oltre ciò per il gabinetto e per il sog- giorno un microscopio armato di un micrometro. Occhiali d’ ap- prossimazione per osservare le cime inaccessibili e le montagne lontane. Un portafoglio da tasca guarnito di carta preparata, sulla quale si scrive con un /apis di saldatura di stagno , che non si è obbligati a appuntare continuamente , e di cui la scrittura non si scancella così facilmente come quella della piombaggine. È perciò che si fa sul luogo lo schizzo del suo giornale e che si prende la nota delle osservazioni ; ma bisogna sottoporsi a ricopiarle ogni giorno e più in esteso colla penna, conservando non ostante le note primitive , che banno sempre un carattere di verità, che fa sì che si desideri sovente di ritornarvi. Qualche involto di carta gri- gia, di cui si portano dei fogli in tasca per involgere e ettichet- tare a misura e sul luogo le mostre di pietre che si riuniscono. Bisogna rinchinderle in seguito con del fieno in un sacco destinato a quest’uso, sino a che se ne hanno a sufficienza per farne una cassa (6) Voyages dans les alpes par Saussute. Tomo 4° alla fiue dell'agenda cap. 23 pag. 534. 2) b2) >» 7) 3” 23 2) 2) te] »” b) ») ” 3) »” »” »”» >» 9) ”» 23 2) »” 2) ’ » 2) 2) 2) 2) 29 2) 2) ” 23 2” 23 2) ” 2) 123 che s’ invia a casa colle vetture pubbliche, là ove se ne trova l’oc- casione, Ma nel momento medesimo del viaggio, siccome è molto incomodo di caricarsene le tasche , e che sovente le guide le per- dono a malizia per sbarazzarsene , si tengono dietro alla sella due sacchi di corame, ove si mettono sino al primo punto di posa, e do- ve si ha il tempo d’imballarli nel fieno e nel sacco di tela. Il can- nello dei saldatori e il suo assortimento. Un mezzo cerchio gra- ‘ duato sopra una tavola sottile di rame di forma esattamente ret- tangolare con un piombo sospeso al centro del mezzo circolo, Que- sto inezzo circolo è quanto vi è di più comodo per misurare l’ in- clinazione degli strati dei filoni della pendenza dei terreno , e si può portar sempre con sè in uno stuccio del portafoglio. « Quanto alle cure che esige la persona medesima del viag- giatore, abbisogna di un abito leggiero , di un cappello con fodera bianca, perchè sia meno riscaldato dai raggi del sole, delle sottovesti , le une leggiere per le regioni e le valli calde, le altre più gravi per le regioni e le sommità fredde. Un buon cappotto‘, degli occhiali verdi e un velo nero per le nevi, e per garantire gli occhi e il viso dalla loro impressione. In fine volendo passare la notte allo scoperto, una tenda, e una pelle d’ orso, sulla quale coricarsi , e delle coperte di lana. Un bastone solido e leg- giero lungo di 7 piedi e di 18 linee di diametro per il basso, con una forte punta di ferro assicurata da una vite ; queste dimen- sioni sembreranno straordinarie ; ma non vi è nulla d’inutile per le roccie scoscese , le diacciaie e le nevi, allorchè si è obbligati di prendere il suo punto d’appoggio lungi da sè, o di riposare tutto il peso del suo corpo sul bastone, tenendolo in una situazione molto inclinata , e ancora orizzontalmente, Per le montagne meno sco- scese uno si può contentare di un bastone meno grande e meno forte; ma che abbia sempre però 4 a 5 piedi di altezza, e che sia abbastanza forte perchè uno vi si possa sostenere con tutte e due le mani, tenendolo in una situazione orizzontale. « In fine per il nutrimento, allorchè si deve soggiornare qualche tempo nei deserti lontani dalle abitazioni , si può portare qualche pezzo di carne salata con delle tavolette di brodo e del pane , che formano il nutrimento il più ristorativo , e del più piccolo vo- lume. Un fornello di ferro, un piccolo sacco ripieno di carbone, e una cazzarola di rame o di latta formano il vassellame da monta- gna. Si trovano delle forchette e dei cachiai di legno nelle infime capanne. Conviene non ostante portarsi abitualmente in tasca un bicchiere di corame per estinguere senza alcun preparativo la sete importuna che si prova sovente in questi viaggi. 124 « Ognuno vede dopo quest’ esposizione che lo studio della geo- » logia non è fatto , nè per i poltroni, nè per gli uomini sensuali; »; poichè la vita del geologo è divisa fra i viaggi faticosi e perico- »» losi, e dove si è privi di quasi tutti i comodi della vita, e degli. » studii variati e profondi del gabinetto. G. G. 2—-———<.&<Ò&PÈ@—1 mp cu gr scuse sue SE OA e SI I I I SUL TARTAGLIARE. — Lettera del dott. STULLI. Ragusa, 15 Aprile 1827. Nel leggere col solito diletto i fascicoli mensuali del vostro ec- cellente giornale scientifico e letterario veggo ; che voi , signor Di- rettore , insieme con molti egregii signori fiorentini v' interessate moltissimo all’utile istituzione del mutuo insegnamento ; e supponen- do ; che fra tanti giovanetti siano talani o disposti al tartagliare , o già affetti da questa malattia w'invio questo mio discorso, che da lango tempo stava riposto tra le mie carte, nel quale espongo una mia opinione sulla cagion di essa , ne descrivo le varie forme, e pro- pongo una maniera di curarla. Erano già cinque anni passati , che io l’aveva dettato e fatto leggere ad alcuni dei miei colleghi ed amici, allorchè nel decimo terzo tomo del giornale suppletorio al dizionario delle scienze medicali mi venne veduto il sunto di un opuscolo di 47 pagine sullo stesso soggetto, di un dott. Felice Voisin medico parigi - no; per quello mi assicurai che anche il valoroso autor francese at- tribaiva il difetto dei tartaglioni non già a cattiva conformazione di qualche parte dell’ organo della favella, ma ad an’ irregolare azione del cerebro sopra di lui: ebbi pure molto piacere l’incontrar quivi al- cune riflessioni in proposito , che concordavano perfettamente culle mie, Scorgendo che le indagini istituite dietro la guida dei fatti so- pra una stessa malattia da due medici divisi tra loro da più centinaia di leghe avevano sortito uno stesso risultamento , mi confortai nella fidacia di non essermi mal apposto nelle mie deduzioni, e perciò ora con più coraggio ve le presento ; ed a ciò m’ induce il desiderio di rendermi utile a qualche fanciullo, che ne patisse , e di dare a ‘voi novelle prove che io non cesso di fare il debito conto del cortese in- vito vostro a mandarvi qualche mio scritto che corrisponda al fine dell' Antologia. Quid voveat dulci nutricula majus alumno Quam ut sapere et fari liceat , quae sentiat ? Horat. Epist. I. 125 Il tartagliare è una, malattia del genere di quelle che provengono da depravate fanzioni di qualche organo del corpo umano; quantun- que ella non debba la sua origine ad alcun difetto stramentale con- geneo e permanente ; non per tanto si rende oltre modo molesta a chi vi è soggetto, siccome quella che lo ‘priva del libero uso della parola , mentre che le sue narici, l’ugola, la laringe, la lingua , i denti , le labbra , e la bocca sono nel loro stato natarale, e l’aere so- noro spinto dalla glottide trova tra le anzidette parti ogni necessaria disposizione per essere ripercosso, piegato , e modulato , come si ri- cerca pei suoni articolati, che sono gli elementi della favella. — I medici ci lasciarono poco di scritto sa questa nevrosi ; dal che appa- risce che non se ne sono occupati gran fatto, comechè ella ; la quale non si contrae al di là della pubertà, meriti di aver distinto luogo tra le malattie dei fanciulli. Mi è paruto prezzo dell’ opera inda- gare da quali cagioni essa derivi, ed in che consista, nella fiducia che il risultato di simili ricerche indicherebbe forse la via da tenersi per iscoprire il metodo di cura , che le si addice. Desidero , che i po - chi cenni ch’ io ne offro al pubblico siano di eccitamento agli accorti osservatori costituiti in mezzo a numerose popolazioni, ove sì la fre- quenza che la varietà dei casi possono somministrare dati sufficienti per discorrere con maggior fondamento questa materia. — Sono al certo infelici coloro , che possedendo l’ integrità organica del mecca- nismo della favella non ponno di essa far l’uso che richiedesi per co- municar altrui le sue idee , e per godere della dolcezza del dialogo , soavissima prerogativa della nostra specie, ed uno, benchè non sem- pre ; dei più forti vincoli, che stringa gli uomini in società, dalla quale i tartaglioni si danno volontario bando , non trovandosi mai peggio che nel seno di lei. — Lo spavanto produce questa infermità: la paara , l'ira, la verecondia, la mestizia influiscono grandemente sulle sue esacerbazioni ; e quegli stessi, che leggermente ne soffro- no, se la sentono aumentarsi di molto, allorchè sono sotto l’azione dei detti patemi di animo, e segnatamente dell’ira. Se in quello tu affissi gli occhi nel loro volto, le difficoltà ne diventano tosto maggiori; guai se tu te ne fai beffe ; allora sì, che conviene lasciar ogni speranza di sentirli parlare. Non si può negare, ch’ella non appartenga alla fami- glia delle spasmodiche; attacca per lo più coloro che sono di tem pera- mento vivace ; più raramente le femmine; quantunque per ragioni conosciute essgga riscontro dei maschi assai più di frequente vadano sottoposte ad affezioni nervose. Nè 10 saprei assegnare il vero motivo di questo privilegio ; poichè io tengo in conto di sozza villania le due proposizioni diverse da ogni civiltà , e noo men assurde che bestiali, che un autor oltramontano ebbe |’ impudenza di consegnare ad un 126 sro dettato, di cui oggimai, e meritamente , è spersa ogni memoria, cioè che tra il cervello e l'organo della favella del bel sesso non passa alcuna relazione, e che fra tutti i membri del corpo femminile il solo impassibile è la lingua. Ognuno sentenzia delle cose secondo la pro- pria esperienza ; ed a vero dire un uomo cotanto scortese da met- tere in un fascio le donne tutte, non meritava di essere fatto lieto della conoscenza di quelle che gli potessero somministrare diverso argomento pei suoi giudizi: ma tal sia di lui. — Il primo grado di questa malattia‘consiste nella semplice ripetizione della prima sil- Jaba di una parola , l’ultimo in un’ intensa convulsione della laringe, della trachea , e dell’ organo tutto della respirazione, la quale susci- tatasi per lo sforzo di emettere un suono articolato, sembra minac- ciare vicino soffocamento : ella più o meno grave apparisce secondo che più o meno appartiene ad uno di questi due estremi. Desta ve- ramente compassione l’ uomo, che in punto di parlare fa conati quanto violenti altrettanto vani per ottenerne l’ intento, e che dopo lungo dibattersi non paò mandar fuori che voci indistinte e spesso stravaganti: ché se talvolta gli vien fatto di pronunziare poche pa- role col naturale andamento della voce umana e colla chiarezza della favella, tu lo vedi intoppare alla quarta o alla quinta, e velocemente replicare più fiate le già dette ; mal ferma intanto diventa la sua vo- ce; e nel mentre che si affanna quanto può per distenderla , e mo- dularla a parola , ne sente crescersi a dismisura gl’ impedimenti. Or a labbra strette gonfia le guancie , e le agita a modo di chi soffia nel fuoco ; ora spalanca la bocca ; ora sbatte ura mascella contra |’ al- tra ; ora spinge e ritrae la lingua con rapidità maravigliosa, e spruz- za disaliva i presenti. Se la sua gola è allo scoperto gli si scorge la cartilagine cricoidea ascender tanto, che la tiroidea quasi totalmente si nasconde. L’inalzamento della cricoide fa sì che i muscoli arite- noidei obliqui si contraggano con violenza, e coartino la glottide ; ii paziente allora ‘nor, può se non cercar di parlare coll’ ispirazione ; sorbe con gorgoglio l’aria , che ritorna con sibilio ; i legamenti infe- riori e più robusti della glottide sono in una possente azione, in quanto che vengono con forza stirati dal muscolo tiro-aritenoideo più grosso , per cui s’ erge la laringe, la quale allora (ciò che sempre accade nella formazione della voce acuta) è condotta in su e in avan- ti; l’ascensione di lei è seguita dalla trachea , dai bronchi e dal pol- mone , e perciò ne emergono suoni irregolarissimi che più a strida , o ad urli di bestie, che a voce umana somigliano ; gli sforzi si au- meotano; il diaframma e tutto il resto del sistema muscolare, che serve alla respirazione, è in istrano movimento ; gli occhi spalancati, affetti di strabismo ; gonfi, e per poco prominenti dalle orbite : nulla 127 di meno l’ammalato intende con maggior impeto a superare gli osta- coli ; prova quindi imperioso bisogno di dilatare la cavità del torace per introdurre nel polmone per mezzo di più ampie ispirazioni mag- gior volume diaria ; nel tumulto dell’ orgasmo pargli di non bastare a sè stesso; afferra i corpi vicini, di cui si fa un’ appoggio; spinto dalla medesima necessità , e quasi fosse fuor di senno , dà di piglio ai propri vestiti, che a modo di persona convulsa va qua e là sti- randosi; ed anche, come in alcuni casi è stato veduto, si toglie an dopo l’altro di dusso. Le sue giugulari inturgidiscono, si gonfia la gola ed il collo, il petto balza per frequente anelito, la fronte gronda di sudore; per la maggior copia di sangue arterioso che si porta al cervello , e per l’angustiato ritorno di illo delle vene a cagion della compressione ché soffrono le vie del rispiro , il parlante comincia a sentire un peso al capo ; è forza abbandonar |’ impresa , e darsi per vinto, onde riprendere la calma nel silenzio e nel riposo. Questo medesimo uomo,che costituito alla presenza dei suoi simili soffre tante pene nel voler parlare o leggere, parla e legge come uno speditissimo di lingua, allorchè è solo , purchè sia persuaso di non essere veduto nè udito da chicchessia. Ella è questa una prova di più che il tartagliare non dipende da nativa organica lesione; motivo per cui non accade mai di scorgere un fanciullo , che ne sia affetto nella prima stagione, in cui scioglie la lingua alla favella, Io parlo dei tartaglioni solamente , e non già delle diverse maniere di scilinguati, che debbono il loro male a vizio di conformazione o della lingua , © dei filettidi lei, o della glottide , o di altre parti. Io so esserci alcuni tra i tartaglioni, i quali anche quando sono soli, o parlino o leggano, non lo fanno senza incagliare, quantunque leggermente ; e sono appunto quei che tengono il sommo della ma- lattia. Dotati di vivissima immaginazione, e di estraordinaria mobi- lità nervosa, si figurano allora pure di trovarsi al cospetto di altrui, quasi per l’ associazione delle idee il solo atteggiarsi al parlare o al leggere bastasse per condurre la loro mente a quello stato di turba- mento, in che sogliono essere quando stanno d’ avanti ad altri aomi- ni. Merita di essere qui ricordato un marinajo , ch’ebbi occasione di conoscere or sono molti anni trascorsi , il quale interrogato da chi lo guardasse in faccia diventava convulso e negli occhi, e nel naso, e nella bocca , colle quali parti faceva movimenti così sconci che al vederli era cosa ben difficile astenersi dalle risa ; e ciò senza ch'egli intanto potesse pronunziare una sola sillaba; chi allora gli volgeva le spalle lo udiva parlare senza intoppi. — Chiunque si pone a mirar ben addevtro in questa malattia viene portato a stabilire , che i tar- .taglioni, allorchè sono soli, non hanno se non la disposizione alla 128 medesima. Un ente fuori del loro individuo è il motore di questo nervoso sconcerto, che ha principio nel sensorio comune ; il pensiero ne provoca i parossismi coll’ indurre una maggiore o minore pertur- bazione nell’ organismo della voce e della favella; ma questo im- pulso è così preternaturale , che esso, qual che ne sia la dipendenza degli anzidetti organi dall’impero della volontà , non è da tanto, on- de produrre l’effetto che vorrrebbe ; nè la volontà è più in grado di mantenere nei medesimi l’azione, da cui suol naturalmente risul- tare un leterminato taono di voce, e la parola, in guisa che le si rende impossibile di modularle e condurle a quel fine, che si era proposta ; e quanto maggiori sono gli sforzi ch’ essa impiega per do- minare gli strumenti , di cui si tratta, tanto più ei fansi ribelli, e quindi più fieri e più visibili ne insorgono i sintomi. Ogni tartaglione, che rifletta sopra sè stesso ,.confesserà che nell’ atto che si affanva per pronunciare una parola pensa non solo a quella ed all’ altra che le vien dietro, ma all’intero discorso che gli rimane a fare, e che perciò nello stesso tempo gli si parano d’ innanzi alla mente tutte le difficoltà , cui prevede di dover andar incontro ; e che allora la sua fantasia vie maggiormente si concita , dal che nasce, che quella mo- dificazione perturbatrice dell’encefalo diventi più grave, per cui più malagevoli a superarsi sono in quel momento gl’ impedimenti che legano la favella.— Abbiamo già vedato che il solo spavento può originariamente imprimere agli organi della voce e della loquela quella maniera di essere che costituisce la convalsiva disposizione, in che consiste la malattia dei tartaglioni; questa si acquista nell’istante che l’accennata cagione ha operato sull’individuo; bisogna accorrere al riparo senza ritardo, poichè a pochi casi meglio che a questo com- pete l’Occasio praeceps d’Ippocrate; ogni lentezza nell’intraprendere sarebbe oltremodo pregiudicievole, essendo che l’esperienza ha fatto vedere, che se questa infermità non si cura nei suoi principii mal poi si può domare in processo di tempo , e specialmente se nel volger di più anni il male sì è radicato ; laonde i medici ed i parenti debbono metter in opera la massima sollecitudine per troncar nel suo nascere una morbosa affezione cotanto molesta. Tale è la reazione dell’ani - male economia alle potenze esterne che la investano, che quelle parti, le quali per condizioni particolari, che ci sono ignote, ne sono predi- sposte, se ne risentano innanzi alle altre; queste nel caso nostro sono gli strumenti della voce e della favella; ma non essendoci mezzo da poter operare su loro singolarmente si vuole ricorrere a cara gene- rale. È superfluo intertenersi della scelta del metodo che convenga al fatto : esso dee essere quello, con cui soglionsi combattere le ma- lattie spasmodiche; se non che il salasso praticato a debito tempo do- 129 po che lo spavento, cagien per sè stessa deprimente; La agito sull’in- dividuo, si è conservato in questi casi la fama che si acquistò nel corso di più secoli , siccome molto efficace nel prevenire ì mali ef- fetti della reazione, per cui la fibra senziente risponde agli efficienti, che momentaneamente , benchè con energia ,, la deprimono; e per propugnare il suo uso contro qualche teorica , che non è più di mo- da , basti ricordare che anche l’ angioite suol talvolta succedere allo spavento ; ond’ è che va errato chi suppone, che gli effetti debbano essere sempre deilo stesso colore delle cagioni che gli hanno prodot- ti; e qui potrebbe per avventura essere fatta menzione dei grandi effetti che sono il risultamento di moti piccoli. successivamente accumulati , il che assai chiaro si ravvisa nelle pericolose infiam- mazioni venute in conseguenza del freddo. Quantunque questa nevrosi, allora quando è- trasandata nel suo rompere, non sia mai più suscettiva di perfetto ‘risanamento, non pertanto non debbe essere abbandonata a sè stessa, come quella che può notabilmente alleviarsi., se il medico, e; molto più di lui, coloro, che circondano il fanciullo, ;adoperino con amore e con prudenza in suo vantaggio, cioè i genitori, i pa- renti, i maestri, i pedagoghi; ed in /ciò debbono essere assai cau- ti. S'eglino vogliono migliorare il suo stato dovranno trattarlo con amicizia e famigliarità ; porre da parte ogni contegno e rigo- re; ed adottare molta dolcezza di maniere e un tuono sempre pia- cevole , che lo conforti ed inanimi; le grida, le rampogne, le minaccie, le busse esasperano il male. Secondo l’ età ed il grado dello sviluppo in cui è la ragione del. soggetto, conviene. inte- ressare nella causa di lui il suo amor proprio, e servirsene come di validissimo cooperatore per ottenere un buon successo. Si fac- cia da prima comprendere all’ ammalato tatto il ridicolo che ac- compagna la sua condizione, e gli si dimostri la facilità di fran- carsene qualanque volta con fermo proposito il voglia; si accagioni di picciolezza di spiriti. per ciò che si prende soggezione di al- trui; e nalla si trascuri per convincerlo ch’ egli in parlando non incorre in errori; acciocchè si persuada non esservi motivo per cui debba aver tema o ritegno nel discorrere. A conferma di quanto finora si è accennato gioverà ricordare che i tartaglioni parlano con minore stento la lingua natia che le straniere, e più scorrevolmente quelle che meglio posseggono, e nelle quali , per essersene più a lango esercitati, temono meno , che in altre, di dire degli spropositi; con più speditezza tra i domestici , che tra persone nuove, o persone la cui presenza in qual si voglia nodo loro rechi noja. Qui cade in acconeio il seguente fatto. Un oltra- T. XXVI. Giugno. 9 130 montano, per istato ragguardevole, che nell’ anno 1788 trovavasi a Venezia e che era tartaglione, se ve n’ ha , parlava da sano al- lorchè era in bautta e colla maschera in sul volto; bastava che la si togliesse per tornare agl’ intoppi abituali —. E siccome già si è veduto che itartaglioni; nel mentre che fanno sforzi per articolare una parola, pensano a quella che dee seguire, e autive- dendo le difficoltà, nelle quali sanno di doversi imbattere , si concitano in modo, che quelle ove in quell’ istante si trovano , divengano maggiori, così converrà farli accorti di questa irragio- nevole operazione della loro mente, e del danno che quindi in loro risulta ; ed oltre a ciò si ponga in opera ogni più fino artifizio ed i più efficaci mezzi per far adottare al paziente un’aria ed ur tuono di maggioranza, che vel nostro caso sarà comportabile, perchè è vo- luto da questa peculiare combinazione : non sarà senza giovainento ricordargli di continuo ; ch'egli quando è solo parla e legge franca - mente; e trattenerlo a lungo in questa consolante idea, la quale rea- gisca a quella dell’ avvilimento ‘che gli viene dalla coscienza del suo difetto ; ed inculcargli con energia di doversi immaginare d’ essere in egual situazione allora pure che si trova in società. — Si sa che ì tartaglioni variando la inessa della voce, che loro è naturale, ‘parlano più liberamente ; e talvolta anche bene. Parecchi tra loro si espri- mono con meno stento (ed alla propria esperienza ne debbono la sco- perta) favellando chi a voce alta , chi a voce bassa, e chi in falsetto ; perciò non sarà faor di proposito condurre la voce dell’ammalato per diversi tuoni fin tanto che si colga in quello , che varrà ad im- primere all’organo la modificazione adatta all'uopo. È ancora fresca tra noi la memoria di due predicatori, i quali, quantunque nel dia- logo famigliare tartagliassero a grado molto avanzato, ben raramente nell’ esercizio del loro ministero davano qualche leggiero segno del loro difetto.— Primieramente si facciano leggere ad alta voce i fan- ciulli che tartagliano ; questo esercizio loro tornerà utile; ma esso non è quello che basti ; chi legge non guarda all’ intorno, e perciò non si trova tra le circostanze di colui che parla in conversazione ; quindi è necessario costringerli a proferire in crocchio cose impa- rate a memoria ; così saranno posti in relazione cogli oggetti che li circondano , e ne saranno più o meno colpiti ; e così anco si avvezze- ranno a sormontare la più ardua delle difficoltà, mentre anderanno perdendo la penosa attitudine; in cui gli suole addurre la presenza di altri uomini. Questo metodo vuol essere validamente ed indefes- samente promosso ; esso dee occupar gran parte della giornata , poi- chè s’ ha da fare con un’ infermità di non agevole risanamento, fa quale se non s' incalza senza posa, non si vince: mercè di questo 131 esercizio gli ammalati apprendons a superare gl’impedimenti morali ed i fisici che ne consieguono , i quali si oppongono alla speditezza della Jloquela; e ciò ne avviene , cred’ io, poichè gli organi che con- corrono a formarla, pel continuo eccitamento in che gli mette il detto artifizio, acquistano maggior vigore, perdono l’ assuefazione di convellersi in quella determinata maniera, ed a poco a poco, per così dire, se la dimenticano. — Si danno però dei fanciulli di così vi- vace temperamento , e di spiriti tanto ardenti, che rendono vuota d’ effetto ogui buona e tranquilla maniera che con loro si usi; que- sti hanno bisogno di essere scossi gagliardamente. Quindi non sor- tendo buona riuscita il metodo, di cui finora si è trattato, il medico dovrà appigliarsi ad an altro per diametro opposto al primo; cioè vedrà modo di contrabbilanciare gli abituali convulsivi movimenti con altri più forti a norma della legge generale delle mobilità spa- smodiche. In tal caso eccellente divisamento sarà quello di far par- tito coll’ immaginazione , la quale può tanto sul sistema nervoso, ch’ ella agita e mette in giuoco a talento or in parte, or tutto intero. Se ne trascelga il mezzo più violento ; pongasi per quanto si può alle strette l’ amor proprio del fanciullo ; ciò immancabilmente si otterrà per via del ridicolo, qualora si dispongano le cose in guisa, che: chiunque ha da far con lui , lo contraffaccia, e lo schernisca ; questa congiura lo recherà a stato di fera angustia ; vedendosi deriso e ri- spinto da ogni lato comincerà a pensare a’fatti suoi; allora il senso interno ripiegandosi sopra sè stesso ed operando vigorosamente sulla volontà, produrrà contrazioni in verso opposto per mezzo di conval- sione più forte. Qui mi viene in taglio di narrare un fatto, di cui, già tempo, fui testimone. Uno dei più celebri tartaglioni nel bollor dell’ ira intuonava col più strano solfeggio solenne invettiva contro un cotale che l’ aveva offeso; l’ avversario , quantanque inviperito egli pure, al vedere le contorsioni dell’ altro non potè frenarsi di dare in un sonorissimo scroscio di risa; il tartaglione si ta- ce;e postosi in perfetta tranquillità , pronunzia in modo spedi- to e naturale alcuni ben lunghi periodi di rimprovero. Sembra che in questo caso lo stimolo, che agì sul cerebro, e quindi sull’organismo della favella, fosse tale da poter immatare quella preternaturale condizione la quale costituiva gl’ impedimenti, che abitualmente si opponevano alla scioltezza del parlare di quell’uomo: e se allora egli ebbe la facoltà di dar fuori più parole senza intoppar- vi, perchè non avrebbe potuto protrarre il discorso a cento tanti, se quella nuova ed insolita maniera di essere del centro nervoso fosse rimasta in istato, ed avesse proseguito ad eccitare egualmente la su- scettività di quegli organi? Ho per fermo, che coloro che convivono 132 con questa sorta di ammalati, hanno quasi cotidianamente occasione di essere spettatori di simili istentanee variazioni. Questa , come pa. recchie altre suscettività spasmodiche, passa da individuo ad indivi- duo, e ciò intraviene tra’fanciulli, essendo i loro nervi molti e cede- voli a qualunque impressione ; ove ciò sia , trattandosi di vizio che deriva da semplice abitudine d’ involontaria imitazione per simpatia nervosa , la guarigione è certa : ella si otterrà coll’ allontanare i sani dagl’infermi.—Nessuno dei trentacinque, che in diversi tempi e paesi furono da me interrogati se per avventura il tartagliare fosse în loro ereditario , disse essere figlio di padre o madre che ne patisse. —————#& 133 BULLETTINO SCIENTIFICO N.° XLV. Giugno 1827. SCIENZE NATURALI Meteorologia. Il sig. Morin, ingegnere di ponti e strade, ha pubblicato a Pa- rigi una prima memoria , in seguito deila quale ne promette più al- tre, relativa ad un progetto di corrispondenza meteorologica ten- dente a predire anticipatamente lo stato dell’atmosfera in un tempo dato sopra un dato punto della terra. Il campo attuale della meteorologia, dice il sig. Morin, è ri- stretto , limitandosi a determinare le temperature medie , e le varia - zioni barometriche medie dei diversi luoghi. La materia acquista un più grande interesse per la speranza di dedurre dalle osservazioni un calcolo anticipato delle fasi meteorologiche d’ una contrada. Colle teoriche le quali hanno servito d’ appoggio fin quì alle predizioni meteorologiche , non si è ottenuto buon successo ; dunque tali teo- riche erano false , almeno in qualche parte. Ecco le basi della teorica dell’ autore, il quale non discute le altre. L’ esperienza ed il calcolo hanno provato che la luna non ha influenza sensibile sui fenomeni meteorologici; lo stesso può dirsi degli altri corpi celesti, eccetto.il sole. Si può dunque concludere che il calorico il quale emana da questo sulla terra sia la causa prin- cipale dei fenomeni atmosferici. Se la superficie della terra fosse unita e senza inegnaglianze , se fosse ovunque d’ una stessa natura e qualità ; nell’ attual posizione del sole relativamente alla terra , le meteore non avrebbero che una debolissima intensità , varierebbero pochissimo da un giorno all’ al- tro, e tutti gli anni alle stesse epoche si riprodurrebbero egualmente, perchè il sole e la terra sarebbero in un giorno dato negli stessi rap- porti fra loro, che un anno prima, Vi sarebbe questa sola differenza, che tenderebbe a formarsi nel senso d’ogni parallelo una debole cor- rente d’ aria , che seguirebbe il corso del sole , cioè d’oriente in oc- cidente , ed un altra che si partirebbe dall'equatore per andare verso i poli, la quale si combinerebbe colla prima quando il sole passasse nell’ altro emisfero , e lo seguirebbe in tutto il suo cammino. La cosa è ben diversa nella molto più complicata composizione 134 della terra. La sua superficie è composta di terra e d’acqua; l’acqua è solida o liquida ; la sua temperatura è diversa da un parallelo al- l’altro, ed anche sotto lo stesso parallelo. La terra è argillosa , o calcare , o sabbiosa ; essa è piena d’ ineguaglianze più o meno con- siderabili, coltivata o sterile, soggetta o nò ad erazioni vulcaniche. Queste differenze tendone a modificare gli effetti del calorico man- dato dal sole sulla terra , come anche l evaporazione , che n’ è con- seguenza , donde risultano fenomeni atmosferici particolari a cia- scun paese. Investigare tutte le conseguenze che debbono risultare da que- ste differenze , sarebbe troppo lungo, continua l’autore, e sarà 0g- getto d’ altre memorie. Qai si limita a cercare la spiegazione dei fe- nomeni più generali, e che hanno an rapporto più immediato col fine del suo scritto. Supponendo quasi sempre la superficie del globo di- visa in mari ed in continenti di cui la superficie è omogenea , non ragiona intornoallealtre modificazioni, se non quanto gli bisogni per rendersi meno oscuro. Considerando il sole nel suo passaggio dal- l’ equinozio di primavera al solstizio d’ estate , stabilisce i fenomeni che debbono avvenire dal mezzogiorno al nord del nostro continente, e quelli ben diversi che accaderebbero dall’ ovest all’ est. Nella Biblioteca Universale di Ginevra, aprile 1827, pag. 276, si trova un confronto interessante delle osservazioni meteorologiche fatte nel 1825 nel giardino botanico dell’ Avana dal dotto naturalista sig. Ramon de Sagra, con quelle fatte nello stesso anno a Ginevra. Le osservazioni dell’ Avana sembrano fatte con somma diligenza , e secondo un sisterna molto bene inteso. Le medie mensuali dei tre strumenti son prese sù tutte le osservazioni del mese, e le medie an- nue su tutte quelle dell’ anno, facendosi tre osservazioni ogni giorno. La maggiore altezza del barometro è stata osservata in gennaio, quindi in dicembre ; la minore il 1 ottobre , giorno in cai un ter- ribile uragano percosse la città della Trinità sulla costa sud di Cuba, La variazione diurna si è mantenuta fra linee 0,7 e 1,7 la più grande ha avuto luogo il 1 ottobre, mentre il barometro segnava il minimo; però non deve esser posta (fra le variazioni regolari. La differenza fra gli estremi delle medie mensuali 28 poll. 5,5 lin. e 27 poll. 7,5 lin. è di ro lin. La media del massimo per il termometro è stata in laglio , quella del minimo in gennaio, febbraio, e dicembre ; la media annua corrisponde a quella dell’ ottobre. Quanto all’ igrometro, il massimo dell’anno corrisponde in genere al massimo diurno dei diversi mesi ; il minimo si presenta in aprile ; ne segue gennaio. Fà sorpresa l’egua- 235 glianza non meno che P elevazione della temperatura di quella sta- zione. Le medie termometriche mensuali non differiscono al più che di 5.° 68; le stesse medie a Ginevra nel 1825 differirono di 16.° 02! Nota meteorologica data da Joyeuse 30 marzo 1827. Il dì 8 di questo mese a 7 ore di sera, spirando un vento sud , il barometro es- sendo abbassato di mezza linea, cominciò a cadere una pioggia , che dopo aver dato 31 lin. d’acqua , ha terminato il 9g a vre 4 di mattina con una grandine ; di cui è stata coperta la terra a quasi tre pollici d'altezza in meno di mezz’ ora. In questo tempo grandi colpi di tuo- no si succedevano senza interruzione. I grani della grandine non erano più grossi dei piselli. La stagione era in un punto in cui la grandine nvn ba potuto far gran danno alla campagna. La contrada del lago Lemano è stata esposta il 20 maggio ad una pioggia di tal durata e di tale abbondanza; che nè la memoria degli uomini più vecchi, nè le croniche del paese ne somministrano esem- pio. Nell’ intero corso di quel mese il tempo era stato piovoso e va- riabile, senza per altro che si facesse freddo ; il vento di sud-ovest aveva soffiato quasi costantemente ; il giorno 20, il termometro di Réaumur segnando gradi 18 , temperatura discretamente elevata per la stagione, ed il barometro essendo a circa 26 poll. e 10 lin. le nubi si sono accumulate dopo il mezzo giorno, e verso le ore 5 è comin- ciata a cadere sulla città di Ginevra e sul territorio che Ja circonda una dirotta e tempestosa pioggia, mescolata di grandine , ed accom- pagnata da tuoni assai violenti, e che ha durato per tre ore quasi senza interruzione. In pochi momenti il paese è stato coperto d’ un inondazione che ha preso un carattere quasi disastroso. I più piccoli ruscelli son divenuti torrerti , e le abitazioni situate verso le rive del lago e del Rodano , esposte a tutto il furore delle correnti che vi si gettavano, hanno sofferto gravi danni. È difficile stimare la quantità d’acqua caduta; i. pluviometri più vasti erano affatto insufficienti: pure alcune osservazioni che si devono al caso possono darne un idea. Quelle che ci sembrano me- ritare maggior confidenza porterebbero a 6 pollici l’ altezza del- 1’ acqua che ha coperto il suolo: quantità enorme, se si considera che a Ginevra la media annua della pioggia , presa sopra gli ultimi 19 anni, non eccede i 24 pollici, e che l’anno 1826, straordinario per la continuità delle pioggie; non ne ha dato che 36 pollici. La colonna di pioggia partita da Vevey all’ estremità orientale del lago, si è avanzata fino al Giura presso Ginevra, versando quasi alternativamente sopra ciascuna delle rive del Lemano dei tor- 136 renti d’acqua, o nna grandine abbondante. Vevey, Aubonne, sulla riva di Vaud , Evian sopra quella di Savoia , Ginevra ed il suo di- stretto all’ estremità orientale , sono stati devastati. Un flagello di questo genere , attributo troppo ordinario del clima dei tropici , era incognito agli abitantti della nostra contrada. Le masse più dense di vapore acqueo si formano e si rovesciano in generale sulle alte cime delle alpi di Romand, delle montagne dello Chablais e del Faussi- gny, e della catena del Giara, che cingono la valle , e lé parti basse sono risparmiate. Raramente sono state soggette ad inondazione, quando le acque del Rodano e quelle dell’Arva erano gonfiate da una fusione accelerata delle nevi o dei ghiacci che formano le loro sor- genti ; ma questi risultamenti erano di poca importanza in confronto di quelli dt questa sorprendente caduta d’acqua. È cosa degna d’ osservazione che nella durata di questa tempe- sta il vento sia stato poco violento , e che il barometro si sin mante - nuto quasi stazionario fra 26 poll. ro lin. e 26 poll. rt lin. Si è saputo che è caduta nello stesso giorno una pioggia abbon- dante in diversi luoghi della Svizzera centrale , ed in alcune parti della Francia; essa è stata cagione che la Garonna ha inondato il paese intorno Tolosa, producendovi danni notabilissimi. ( Estratto dalla biblicteca universale di Ginevra maggio 1827.) Ragusa 23 maggio 1827. A pparisce dai pubblici fogli, che nel giorno 17 di Aprile pros- simamente passato , fu sentito il tremuoto in molti punti tra se non poco distanti dell’ Europa meridionale ; ma siccome nella provincia dalmata non si stampano gazzette, che vadano propalando i fatti nostri, così penso che voi ed i vostri amici che s’impigliano delle cose naturali , n’ attendiate da me qualche nuova per sapere se noi pure abbiamo avato la nostra quota , e di che maniera. Nell’ anzidetto giorno alle meriggiane ore due e minuti 4r al l’incirca, previo un romore simile a quello d’una folata di vento, co- minciò il tremuoto colla direzione da tramontana verso levante, per cui è sempre usato di venirci a trovare; fa tatto ondulatorio, e durò oltre i 20 secondi. Il barometro segnava 28, 3. Il termometro 12 ; il cielo era annuvolato. Il mare che era in calma non mostrava di pren- der parte al fenomeno: non così l'atmosfera: la mattima aveva appa 5 ginato e fino a quel momento traeva lo scirocco; al vento, che cessò di un tratto succedette profonda calma qual non suole mancar mai pell’istante che la terra comincia a tremare: Non era un’ ora passata dopo la scossa, che il cielo diventò sereno per fiato di ostro che poco 137 innanzi era,surto : se non che si scorgeva sull’ orizzonte dalla parte di libeccio un tendone , che al tramontar del sole cominciò ad innal. zarsi e che belbello andò avanzando verso il continente ; prima della mezza notte si era già disteso da per tutto; poco stante cominciò a tuonare ed a balenare; quindi versò un diluvio di piova che finì colla caduta di un immensa quantità di gragnuola accompagnata da rombo spaventevole , la quale percosse la sola città di Ragusa. Deci- derà , chi più di me si conosce di simili faccende, se questo parziale rivolgimento atmosferico, trattandosi di una espansione accaduta sotto un così largo tratto di crosta terrestre , possa aver avato rela- zione con essa. La scossa di cui si parla, come tutte le altre, che nel corso di mia vita mi venne fatto di sentir forti, ebbe delle giunte d’ impulsi istantanei e leggieri, che fino al dì d’oggi ammontano ad una dozzina : havvi chi pretende essere essi stati più numerosi; ma io nun do luogo nella mia sirmologia se non a quei solamente di cui mi sono accorto io medesimo , o di cui mi sono chiarito in modo da ,non poterne dubitare. Le bestie non mostrarono di aver presentita quella scossa , né apparvero agitate nell’ atto, che la terra tremava; cosa altre volte da me osservata nei tremuoti di ondulazione ; men- tre in quella dei 7 di Agosto 1823, la quale , a dir vero, fu egual- mente lunga , assai più gagliarda, e tutta in senso verticale, ogni maniera di animali domestici si era messa a romore , talmente che i galli quanti erano nella città si diedero a cantar vigorosamente nè prima del mezzo dì si tacquero , edi gatti faggirono dalle case nè al- cuno fu veduto rientrare se non nella mattina del giorno dopo. Con- vien pensare che le anguille ( murena anguilla), di cui ordinaria- mente si fa buona pesca , allorchè sono imminenti i temporali , poi- ché allora abbandonano i fondi e vengono a galla , siansene trovate male , essendo che nel fiume Ombla , e nel porto di Gravosa furono prese alcune di enorme grandezza, combinazione straordinaria in que’ luoghi ; il che fa supporre , che nel lungo corso dell’ età loro , ‘non si erano mai trovate in così duro frangente che le avesse obbli- gate a dilungarsi dal loro limaccio , e quindi i ghiotti di questi lec- cumi sostengono , che anche i tremuoti sono buo ni a qualche cosa. Il terremoto dei 17 di Aprile fu assai meno sentito a Ragusa vecchia (l’Epidauro degli antichi) che di qua e di là di essa : ciò pur avvenne ai 7 di Agosto 1823, ed allora io attribuiva questa eccezione ad un pozzo molto profondo che s’interna nella penisola, sulla quale sorge quella piccola città. Fatto è che nello stesso giorno e nella stessa ora tremò non solo la provincia Dalmata, continente ed isole non esclusa Lagoria , ove la viva generazione non sapeva cosa fosse il terremoto; ma anche , se le gazzette dicono vero almeno su questo 138 particolare , tremarono la Puglia , la Marca d’Ancona, Venezia e Trieste. Nè quel terribile efficiente della natura , che col volger dei secoli va cambiando l’ esterno della corteccia di questo bel pianeta , si contentò a così poco. Quantanque per manco di relazioni ignoria- mo quanto viaggio egli abbia fatto verso borea e verso levante , op- pure da qual punto abbia preso Ie mosse per venire fino a noi, certo è che fu agitata con forza tutta la provincia ottomanna della Herze- govina contermina a questa nostra. I turchi che scendono ai mercati del nostro confine affermano che quel tremuoto fu maggiore di quanti a memoria di uomo furono colà provati, che d'allora in poi senton- si ogni giorno dei più o meno forti, e che il Ponte di M6star (ponte antico) abbia patito. Egli è questo un solenne arco di pietra che fu curvato da una montagna all’ altra nel fiume Narenta sotto l’impero di Trajano. Ma di questi terremoti in partibus, ove ora si fanno vo- lar le teste di Giannizzeri come cime di papaveri, avremo notizie più esatte in progresso di tempo; e forse si udiranno novelle maravigliose di qualche gran trambusto in regione lontana , il quale ha così po- tentemente raggiato fino a noi; ed a considerare l’estensione della terra, che in quell’ istante traballò , diventano celia i volgimenti, e rivolgimenti per cui Encelado fa crollar l'Etna; ed egli stesso, come che sperticato, fa figura di pigneo a riscontro di questo anonimo Titano il quale , non ha guari , ci ha fatto così cattivo vezzo. DoT. STULLI. Fisica e chimica. Le osservazioni regolari, fatte all’ osservatorio di Parigi ed altrove , avevano provato che l’ apparizione delle aurore boreali nelle regioni polari produce costantemente un agitazione sensibile nell’ ago calamitato, anche nei paesi ove queste meteore non so- no visibili. Questo risaltamento era stato negato da alcuni fisici , inglesi, all'opinione dei quali sembravano prestare valido appog- gio le osservazioni dei capitani Franklin e Parry, i quali banno riferito che le aurore boreali non producono veruna agitazione nell’ ago magnetico neimmeno nelle stesse regioni polari. Sembra per altro che debbano riguardarsi come erronee le conclusioni de- dotte da ciò che accade nelle regioni polari per applicarsi a ciò che debba accadere nei climi più meridionali. Di fatto il sig. Cowper ha verificato che a Casan, come a Parigi, l’ago magnetico è sempre agitato allorchè le aurore boreali appari. scono verso i poli, e che ivi pure, come a Parigi quest’ agitazione è accompagnata da una più grande intensità della virtù meagpeti- ca della calamita, Risulta di più dalle osservazioni del sig. Cowper 139 che le agitazioni dell'ago magnetico occasionate dalle aurore bo- reali sono state osservate a Casan nelli stessi giorni che a Parigi. È noto essere stata agitata fra i fisici la questione se il ca- lorico specifico dei diversi gas, sottoposti ad una stessa pressio- ne, sia lo stesso. Non solo diversi fisici distinti avevano in ciò opinato diversamente , ma lo stesso sig. Gay-Lussac, dopo aver risoluto la questione affermativamente , ha adottato la conclusio- ne contraria. Ora i sigg. Macaire e Marce! di Ginevra , in seguito di ricerche espressamente intraprese , banno deciso definitivamente la que.tione per l’ affermativa , ed hanno anche spiegato come il celebre fisico notninato abbia potuto esser condotto a risulta- menti diversi, dipendentemente dai diversi apparati dei quali ha fatto uso. Il sig. ZVoehler ha trovato che l’acido iodoso annanziato dal profess. Sementini non è altro che del cloruro d’ iodio che tiene dell’ iodio in dissoluzione . Saturandolo con carbonato di soda , l’io- dio disciolto si precipita ; evaporando la dissoluzione a secco , e scaldando fortemente il residuo, si fonde; e si riconosce facil- mente che egli è composto di cloraro e di ioduro di sodio, di- sciogliendolo nell’ acqua, precipitando il cloro e 1’ iodio per mez- zo del nitrato d’ argento , e trattando il precipitato umido per l’ ammoniaca , la quale pon discioglie che il cloruro , lasciando l’ioduro solo. Nel processo del profess. Sementini , che consiste in distillare una mescolanza di clorato di potassa e d’ iodio , se si arresta l’ope- razione nel momento in cui le ultime porzioni di cloruro d°’ iodio passano alla distillazione , il residuo è un composto di cloruro di sodio, di clorato e di iodato di potassa, e non contiene ioduro di potassio. Egli è evidente che la produzione del cloruro d’iodio è determinata dalla formazione dell’ iodato di potassa, poiché l’io- dio non esercita azione veruna sul cloruro di potassio. Il sig. Boul/ay figlio, in una sua memoria sugl’ioduri, con- clade : t.° che esistono degl’ idriodati di ioduri metallici, analo- ghi agl’idrosolfati di solfuri ; 2.° che gl’ioduri metallici son su- scettibili di dividersi in ioduri acidi ed ioduri basici , la combi- nazione dei quali dà origine a veri sali; 3.° che gl’ ioduri ed i clorari possono combinarsi fra loro. Queste conclusioni si esten- dono evidentemente ai clorari stessi. 140 1 sigg. Planche e Soubeiran hanno osservato che triturando dell’ iodio e del protocloruro di mercurio , prima a secco, poi coll’ acqua, l’iodio decompone il protocloruro , unendosi ad una porzione del mercurio, sicchè si forina del deutocloraro , e del- l’ioduro, di mercurio. Se l’iodio è in eccesso, si forma del deu- tocloraro e del deatoiodaro di mercurio, Il sig. Magnes ba fatto l' osservazione importante che la lac- camuffa ( tournesol ) arrossita dall’ acido solforico , scaldata lun- gamente coll' acqua pura, torna a prendere il suo colore turchi- niccio naturale; circostanza che ignorata potrebbe far supporre l’ esistenza d’un alcali dove non è. A spiegare questo fenomeno egli suppone che, mediante il calorico, quella piccola porzione d’aci- do solforico libero, cui era dovata la colorazione in rosso, si coni- bini coll’ eccesso d’ alcali contenuto nella tintura, la quale ripren- da così il suo color naturale. È noto che i sali terrosi contenuti nell’ acqua comune operano egualmente quest’ ultimo effetto. Il sig. Yogel ha concluso dalle sue esperienze che il color nero che le acque minerali presentano allorchè si versa in esse la tin. tura di galla, o il vino bianco, è un indizio certo dell’ esistenza del ferro in quelle acque ; mentre un leggiero color verdastro o rossastro, che apparisce talvolta per l’affusione degli stessi reagenti , può esser prodotto dai carbonati di soda o di calce , che si trovino in quantità notabile nelle acque minerali. Lo stesso sig. Yogel, avendo intrapreso dell’ esperienze com- parative sopra l’ etere idroclorico pesante e l’ olio prodotto dal gas oleofaciente, ne ha ottenuto , fra gli altri, i seguenti curiosi ed im- portanti risultamenti. Preparando egli l'etere idroclorico con far passare una corrente di cloro nell’ alcool ; osservò un fenomeno. sin-. golare. Allorchè l’ alcool era vicino al punto di saturazione , la. pre; senza della luce solare faceva sì che le bolle di cloro le quali arri- vavano in fondo all’ alcool erano accompagnate da una fiamma di color porporino che gettava una luce vivissima , producendo un va- por bianco , ed imprimendo delle scosse violente al liquido. Per se- parare l’ acido idroclorico che può trovarvisi, si satura con carbo- nato di calce e si distilla ; l'alcool e |’ etere si sollevano insieme, ma si separano facilmente agitando il liquido misto con acqua , la quale scioglie tutto l’ alcool, e poco o niente dell’ etere. Quanto all'olio del gas oleofaciente, si sa che si forma per la rea- 141 zione del cloro e del gas oleofaciente. Le ricerche chimiche fatte dal sig. Vogel su questi due prodotti, applicando loro l’azione d’ un alta temperatura ., quella della potassa; e quella del fosforo , che vi si discioglie , I’ hanno condotto a concludere 1’ identità della loro com. posizione , a malgrado d’ alcune differenze nelle loro proprietà fisi- che. Così la densità dell’ etere idroclorico pesante è 1,134 (alla tem- peratura di 10° R.); quella dell’ olio indicato 1,214 ; 1’ odore di que- sto è più aromatico ; ed il sapore più zuccherato , che quello del- I’ etere. Frauenhofer ha trovato che la potenza rifrattiva di que- st’etere è 1,0606, quella dell’acqua essendo 1. Il sig. Télloy analizzando la Scilta , vi ha trovato un principio pangente fugacissimo , della gomma , dello zucchero incristallizza- bile , della materia grassa, una sostanza eccessivamente acre ed ama- ra, nella quale risiedono tutte le proprietà della scilla, e che propo- ne di chiamare scillitina. Mineralogia. In una mica di Monroe nella N. York il sig Marx ha trovato un solo asse di doppia refrazione , e nello stesso tempo che vi mancava il litio , conteneva la potassa , l’allumina , la magnesia , gli ossidi di ferro e di manganese , e l'acido fluorico. La forma è di un prisma quadrangolare a base obliqua con gli angoli di 60°e 120°. Alla spe- cie poi della mica col litio il sig. Meyer riferisce la lepidolite, al- cune miche di Chardorf nella Sassonia , le miche di Zinnovald , di Altenberg , molte di Cornovaglia: quella del M. di s. Michele , una di Carclage, una degli Oural, forse una mica fasibilissima della Dolomia del s. Gottardo: e finalmente quella di Campo all’ isola dell’ Elba. Lo stesso sig. Marx ha trovato nella dicroite la proprietà di polarizzare la luce che la traversa, e ciò accade sì tagliandone le lamine in senso parallelo, che perpendicolare all’ asse. Il sig. Brewster ha esaminato l’edingtonite riguardo alle sue proprietà ottiche, ed ha veduto ch’ella aveva un asse di doppia re- frazione coincidente. Iv una vena di argento di Joachimstal in Boemia è stato trova- to sull’ urano ossidato, unitamente all’ ocra di urano ed alla farma- colite un minerale giallo vivacissimo di tinta intermedia fra ’1 giallo limone , ed il giallo zolfo , che esaminato dal sig. Zippe pare essere un carbonato di urano. Il pleonasto , che non si conosceva se non in piccoli cristalli, è stato nella N. York trovato della grossezza di 4 a 16 pollici di cir- 142 conferenza. Questo minerale è in un calcario primitivo , associato a dei cristalli di serpentino , che hanno la forma di un prisma romboi- dale , a dei grossi cristalli prismatici di ferro cromato langhi due pollici e larghi ano, e dei cristalli verdi, rossi e bruni di spinello. Nel medesimo distretto si trovano dei grossi cristalli di sca polite. I cristalli di piombo tungstato ‘osservati dal sig. Zevy nella collezione di Turner hanno per forma primitiva un ottaedro di 99° 43' per le facce della medesima piramide , e di 131° 30' per le aggia- centi nelle due piramidi. Il sig. Levy avverte in tal circostanza, che forme consimili si ravvisano nei piccoli cristalli bianchi i quali tal- volta accompagnano il moliddato di piombo , e l’ analogia che que- sto ha.col tungstato di calce. Inoltre v’ha delle analogie di forma fra’| carbonato di piombo e l’ arragonite : fra’! fosfato di piombo e quello di calce , talchè pare che debbano la calce ed il piombo ri- guardarsi come sostanze isomorfe. Il sig. Tank; osservò per la prima volta il pirocloro in un filo ne di sienite zirconifera in Norvegia , ed il sig. Wobhler lo ritrovò pure in una consimile giacitura. Ha molto il colore brano capo dello sfenoide; è nero nella rottura fresca. La forma primitiva è un ot- taedro regolare, il suo peso specifico di 4,216: è più duro dello spato fluore , e meno del feldspato , la sua polvere è bruna chiara, la rottura è scagliosa: al cannello solo diviene giallo brunastro chia- ro, dalla quale proprietà è stato questo minerale chiamato piroclo- ro, per lo che distingaesi dalla polimignite , colla quale si trova a Frideriksvarn, e che scaldata al cannello conserva il suo color nero. La parte principale di questo minerale è un titanato di calce. I topazzi del Brasile e quei di Sassonia esaminati dal sig. Bre- wster , per il modo col quale si comportano alla influenza della lace polarizzata, gli hanno fatto conoscere alcune proprietà notabilissime per rapporto a quegli del Brasile sopradetto. La parte interna dei cristalli gli è sempre comparsa di altro colore che l’ esterna, ed agli angoli aeuti del prisma del topazzo comparivano due prismi rossi, di varia tinta, secondo che il piano di polarizzazione del raggio coincideva con l’una o con l’altra diagonale delle basi, Si è assicurato che essi hanno una complicata emitropia, nella quale le lamine componenti hanno le loro sezioni principali diversamente inclinate fra loro, la quale struttura egli chiama tessulata. Parimente gli assi di refrazione fanno un angolo differente nei diversi pezzi, e spesso uno degli assi è più inclinato dell’ altro ai piani naturali delle lamine del cristallo. La fosforescenza in questi topazzi offre inoltre alcuni feno- meni propri, soprattutto in quelli di struttura complicata. Egli perciò sospetta che il topazzo del Brasile costituisca una specie di- 143 stinta da quello di Sassonia, della N. Olanda, e della Scozia, ed i suoi sospetti pare che sieuo avverati da un’ analisi del sig. Guglielmo Gregor, . Nel sale ammoniaco misto di zolfo di Vulcano, si trova il sele- nio, manifestamente riconoscibile all'odore di razza. Il sig. Strome. yer che ha fatto questa osservazione ha ancora analizzato il piombo seleniato di Zellerfield. Geologia. A Wolkenburgo, secondo il sig. Voeggerath, egualmente che a Stungelberg ed a Drachenfels si trovano le trachiti prismate , e la loro altezza talvolta giunge a 70 piedi di altezza sopra 3 a 13 di lar- ghezza. A Wolkenburgo poi ed a Stungelberg alcuni di questi pri- smi sono composti, presso a poco comei basalti , di parti allun- gate globulari e testacee. Il sig. Ehrenbreitstein ha osservato nei grauvacchi lo stesso modo di dividersi globularmente, e le loro palle hanno da mezzo piede a due piedi di diametro. Questo genere di divisione, che egli crede non per anco osservato, è stato veduto però in Scozia ed in Inghilterra, Nell’America meridionale v'ha una sola gran catena, che è quella delle Cordigliere, e tre gruppi di montagne , cioè quelle del Brasile, quelle di Parima o dell’ Orenoco , e la Sierra Nevada di S. Marta ; fralle quali elevatezze sono le pianure immense del R, delle Amazzoni, e del vastissimo piano asciutto o umido, che dai Pampes della repubblica di Buenos-A yres e del Paraguai, si stende fino nei bacini dell'A mazzone e dell’ Orenoco , Il sig. Humboldt nel Saggio di un quadro geognostico dell’ America meridionale osserva che fra 8° di latitadine sud e 21° latitudine nord, tostochè le cime passa- no 23 a 2470 tese, spariscono le rocce primitive, e su di esse s’inalza la trachite. Le cordigliere hanno l'andamento come di un filone, che ingrossa e si dirama qua e là per non ricostituire più oltre che un solo filone. La larghezza media delle Ande è di 18 a 20 leghe. Nelle Catene del Messico si trovano i minerali di argento, soprat- tutto fra il 16° e 29 di latitudine, e l’ altura pianeggiante del Mes- sico è un esempio dell’ assioma, che ogni nodo o dilatazione di una catena ha delle cime , l’ aggrappamento delle quali è indi- pendente dalla direzione generale dell’ asse. Frall’11° ed il 16° di latitadine sono le linee dei vulcani di Nicaragua e di Guatimala , e fra'l 16° ed il 18° i graniti gnesiaci di Oaxaca, e fra’l 18° ed il 19° il nodo trachitico di Anabucac ed i valcani accesi. Egli ha come cla»sati i diversi terreni e ne ha indicato le principali affe- zioni: ed osserva che l'altezza del terreno terziario è fino a 200 144 tese , quella del grès che alterna col calcario di Camana 550 te- se; del calcario di Carisco 750 ; del calcario di Cunascoa 1050 ; dello gnesio 1300 , a 1350; e nel dare la descrizione più circo- stanziata di ciascuna formazione , fralle molte ed interessanti os- servazioni v’ ha che sopra al granito gnesiaco presso Muitaco , si trovano le. dioriti in globi ; che il petrolio esce dallo schisto micacèo del golfo di Cariaco , e dal calcario secondario sull’Arco ; che le sorgenti termali di Venezuela sono nelle rocce primitive ; che lo gnesio micaschisto domina nella Cordigliera del littorale ; che ilgrès dei piani contiene dei pezzetti di legni monocotiledoni e delle masse di ferro brano , e considerato mineralogicamente somi - glia ai mnage/fluchs della Svizzera; che il calcario di Cumanacoa per i fossili che contiene avrebbe molta affinità col calcario contor- nato antico delle Alpi, ed è ricoperto dal calcario terziario di Cu- inana , dal grès di Quetepe e dal calcario giurassico di Carisco ; che il gesso , lo zolfo; il bitame ed il sal gemma sono depositi pluto- nici; che il suolo terziario è molto complesso e contiene dei calcari pienissimi di conchiglie , delle marne conchilifere, e. le conchiglie degli uni e delle altre trovansi nel mare delle Antille. Vi sono pure dei grès calcari e delle marne colla selenite. Le fonoliti sorpassano i basalti al Messico , ed al Levante delle Cordigliere non si trovano rocce vulcaniche terziarie , e nemmeno al Brasile , ov’ è soltanto un cono di fonolite presso Rio Janeiro, Il sig. Schmidt, che ha profondamente studiati i filoni, e le loro affezioni, ha pubblicato una memoria , nella quale stabilisce le loro circostanze generali nella loro relazione colle formazioni che le racchiudono. Egli pertanto stabilisce “ che i filoni formano delle lun- ghe strisce , e che traversano tutte le formazioni ed hanno una im- mensa profondità. Che durante la loro formazione sono sulla terra accaduti dei cambiamenti di livello, i quali hanno eguagliato l° al- tezza delle più elevate montagne: ma che essi e le fessure hanno avuto luogo in spazi differentissimi di tempo, e diminuiscono di numero venendo ai tempi moderni , e sono rari nelle Alpi. Riguardo al cangiamento di livello , egli deduce che i fatti hanno avuto luogo per abbassamento, e non per elevazione, poichè se la elevazione delle masse avesse prodotto le fessure, o specchi; il tetto dei filoni do- vrebb’ essere sempre più alto del muro , mentre si vede il contrario. Egli osserva pare che le fessure non sono l’ effetto nè dell’ essersi ritirata la materia per prosciugamento, né dell’avere le masse sdruc- ciolato sopra piani inclinati, perchè in tal caso dovrebbero nelle Alpi trovarsi molti filoni. Crede che alcune masse sollevate sieno in seguito discese , perocchè senza ciò i vegetabili delle cave di car- 145 bone avrebbero vegetato sotto il mare. Il mare si è successivamente abbassato , secondo gli avvallamenti parziali della terra, ed an- cora alcune parti dei continenti hanno potuto successivamente esser stati paese asciatto e paese sottomarino. La ricchezza dei filoni è va- riabilissima , e non è soggetta ad alcuna posizione regolare : ma tal- volta dipende dalla roccia traversata; oppure dal modo col quale sono stati essi riempiuti. E Al contrario il sig. Ostmann crede che i filoni dell’Hartz sieno stati ripieni contemporaneamente alla formazione delle rocce per l’effetto di uva contemporanea affinità : idea che sembra adottata dal sig. Haussmann. Paleontografia. Nello scavare il canale fra Mastricht ed Hocht sono state tro- vate in un argilla , che riposa sopra un terreno ghiaioso , varie zan- ne e inolari di elefante , ed alcune mascelle inferiori , delle tibie, de- gli omoplati, delle costole , delle rotule , delle vertebre, alcune ossa del piede, e molti altri frammenti elefantini. Parimente vi hanno rac- colto dei pezzi di corno di cervo e di bove, con una porzione di cra- nio, con alcuni denti di un animale indeterminato. Alcane ossa di elefante sono pure state trovate a Liedberg. Presso Lione, in un luogo detto la Croce rossa, sono stati trovati alcuni ossi di elefante , una mascella inferiore armata di 4 molari, e molte altre ossa elefantine , oltre varie ossa di cavallo e di bove. Al- cuni denti sono stati trovati a Montabusard in un banco calcari di acqua dolce, i quali forse appartengono ad una specie di rinoce- ronte distinta dalle coguite , o sivvero ad un’animale vicino al pa- leottrio, e quasi grande quanto un rinoceronte. Delle ossa della spe - cie del paleottrio trovato nei sontorni di Orleans sono state trovate a Friederischgemund in Baviera , unitamente ad altre di ippopotamo , di rinoceronte, d’ iditiosauro , e di un animale sconosciuto. Alcune ossa d’ iena, unitamente ad un frammento di tasso, sono state trovate a S. Macario sulla riva destra della Garonna, in mezzo ad un banco calcario conchilifero. In queste ossa la sostanza animale era assai abbondante. Le ossa fossili della Favorita sono state esaminate dal sig. Scar- tegagua , che ha conosciuto che esse appartengono o si approssimano ad una specie di coccodrillo tuttora vivente , ch’ è il Caiman a oc- chiali. (Croc. Sclerops ). Esse trovansi in un terreno terziario. T. XXVI. Giugno. 10 146 | Fisica animale. Tl sig. Z'elpeau ha presentato alla società filomatica di Parigi di- versi disegni, per i quali erano rappresentati i risultamenti delle sue ricerche intorno all’ uovo umano osservato a diverse epoche. In un uovo dell’età di circa un mese, ed osservato recentemente, il sig. Vel- peau ha riconosciuto in una maniera evidente, procedendo dal di fuori al di dentro , 1.° il corzon, 2.° un sacco a pareti eccessivamente sottili , che racchiudeva una sostanza semifluida, 3.° la vescichetta ombelicale comunicante col tubo intestinale, 4.° l’ amnios conte- nerte l’ embrione. Questo pezzo sembra mettere fuor di dubbio un fatto che fin qui non era stato mai stabilito dall’osservazione, cioè che si trova nella specie umana , come negli uccelli, un allantoide ; e di più dimostra l'unione della vescichetta ombelicale coll’intestino. Il sig. Adriano de Jussieu ha comunicato alla suddetta società l'osservazione d'una donna che aveva tre mammelle, una delle quali nella regione inguinale ; quest’ultima era quella che serviva abitual- mente ad allattare, Questa donna era nata da una madre, la quale aveva pure tre mammelle , bensì tutte poste nella regione del petto. Una signora inglese nata cieca, e rimasta così fino all’ età d’anni 46 , avendo ottenuto la vista , mediante l'operazione della pupilla artificiale , fattale dal sig. Giacomo ZVardrope , ha somministrato nuova occasione di confermare ciò che il celebre Giorgio Berkeley aveva presagito, e che era stato riconosciuto vero in alcuni altri ca- si, e specialmente in quello del famoso cieco di Cheselden', riferito nel volume 35 delle Transazioni della società reale di Londra. Nella persona di cui qui si tratta , qualche cosa di particolare che si osservava nell’ apparenza dei suoi occhi, ed un abitudine sin- golare di tutto esplorare col tatto, fece sospettare un vizio rella vi- sione. Confidata nell’ età di 6 mesi alle cure d’ un oculista parigino , questi eseguì sopra ambedue i di lei occhi un operazione diretta a renderle la vista ; ma l’ operazione dell’occhio diritto fu seguitata da una violenta infiammazione, e da una notabile depressione del globo dell’ occhio , e conseguentemente dalla distruzione com pleta dell’or- gano della vista in quell’ occhio. L’ operazione stata eseguita sull’oc- chio sinistro, benchè non giovasse a farle acquistare la vista, non produsse veruna alterazione nella forma e nel volume del globo del- Y occhio. Sembra che il vizio consistesse in cateratte congenite, e che l'intenzione dell’ operatore fosse quella d’estrarre i cristallini opachi. 147 Fino all’ indicata età d’anni 46 questa persona era rimasta asso- latamente cieca , distinguendo soltanto ana luce viva da tenebre © profonde, Avendo ipvocato I’ assistenza del sig, Wardrope , questi, senza ocuparsi dell’ occhio sinistro evidentemente disorganizzato ; trovando che il destro aveva conservato la sua forma globulare , che la cornea era trasparente, fuorchè in un punto della sua circonferenza; ove sì scorgeva una macchia lineare; che la camera anteriore aveva la sua ‘capacità ordinaria , senza per altro potervisi distinguere alcun vesti- gio di pupilla, si lusingò di poterle restituire la vista mediante una pupilla artificiale, giacchè la facoltà di distinguere una luce viva dalle tenebre lo persuadeva che la retina ed il nervo fossero nel loro stato naturale. Per primo saggio, egli introdusse un piccolissimo ago a traverso della cornea ; facendolo passare per il centro delliride, lo che non bastò a distruggere veruna delle aderenze che avevano chiuso l’aper- tura della pupilla. Dopo questa prima operazione, la paziente annun- ziò di vedere molto più di luce che prima, senza poter distinguere nè le forrze nè i colori dei corpi. \ In una seconda operazione fatta dodici giorni dopo, il sig. War- drope, inserito un ago tagliente nella sclerotica , ne condusse la punta a traverso dell’ iride fino nella camera anteriore, € traforò di nuovo l’iride ad una certa distanza dal primo ingresso, in modo da ritornare nella camera posteriore, e finalmente divise la porzione dell’ iride compresa fra i due trafori fatti dall’ago. Ne seguì una leggiera intixmmazione ; la malata si lamentava della vivacità della luce , che le faceva provare nell’occhio una sensazione penosa; svesso tentava di vedere le sue mani; ma era evidente che la sua visione era imperfettissirna , perchè, quantunque l' incisione fatta all’ iride vi avesse lasciato un apertura , questa era ancora ostruita in parte da fiocchetti di linfa coagulata, Dopo altri g giorni, con una terza operazione fu ingrandita 1’ apertura dell’iride , e tolte le particelle opache mediante un ago passato nella sclerotica. L'occhio non ne riportò che un leggiero grado di rossezza. Dopo ciò la paziente cominciò a vedere, o piuttosto a ricevere l'impressione degli oggetti esterni, la quale le faceva provare una tal confusione , che ella disse di trovarsi stupidissima. Sebbene la di lei facoltà visiva si perfezionasse giornalmente, pu- re quella di riconoscere e distinguere gli oggetti che vedeva, e di giu- dicar rettamente delle forme ‘e delle distanze, non faceva progressi, se non in quanto era ammaestrata dal tatto. Qualunque oggetto pri- 148 ma non veduto le faceva un impressione nuova, e che ella non sapeva apprezzare; ma appena vi applicava la mano, lo distingueva, purchè fosse di quelli che aveva già conosciuto per il tatto. Un arancia che ella vide richiamò la di lei speciale attenzione , ma non potè formarsi alcun idea di ciò che ella fosse, finchè non l’eb- be toccata. Toccandola e riconoscendola ; provò molta gioia, e di- chiarò che aspettava con impazienza il momento di tornare nella sua casa; ove le sembrava che la facoltà di vedere novellamente acquistata dovesse esserle molto più utile, in mezzo ad oggetti che le erano familiari. Diciotto giorni dopo l’ ultima operazione distingueva i colori , fra i quali sembrava destarle una sensazione più piacevole il giailo, quindi il color di rosa pallido, Quando ella voleva esaminare un 0g- getto, aveva molta pena a dirigervi l’ occhio, ed a trovarne la posizio- ne, e moveva la mano nel tempo stesso che l' occhio in varie dire- zioni, come una persona che essendo bendata, o trovandosi nel- l'oscurità, cerchi col tatto gli oggetti che le bisognano. Maggior difficoltà incontrò nell’ apprendere a giudicare delle distanze. Quando un oggetto era molto vicino al suo occhio, volen- do prenderlo , stendeva la sua mano molto al di là del luogo che quell’oggetto occupava. All’opposto in altre occasioni cercava molto vicino al suo occhio qualche oggetto che ne era assai lontano. f La forma degli oggetti fu la cosa che essa tardò più a distingue- re. Così essendole stato dato contemporaneamente un cannello d’ar- gento da tenervi la matita per disegnare, ed una chiave, esamina- tili col tatto , li distinse e riconobbe con facilità ; ma posti sopra una tavola uno accanto all’ altro , non seppe dire quale fosse la chiave , quale il cannello. Il sig. Civiale, inventore del processo e degli stramenti coi quali le pietre o calcoli orinarii possono esser triturati meccanicamente nella vescica, e quindi espulsi da essa, ha trasmesso all’ accademia delle scienze di Parigi un esposizione dei risultamenti da sè ottenuti, dalla quale apparisce che di 43.individui da lui giudicati operabili, e sottoposti all’ operazione, 42 sono stati guariti radicalmente , e senza che la cura sia stata accompagnata da accidenti spiacevoli. Uno di questi individui è stato il sig. Clevert medico , il quale in una nota letta da lui stesso avanti l'accademia saddetta ha narrato l’ esito felicissimo dell’ operazione eseguita sopra di lui. Però l’accademia stessa, nella collazione dei premii annui, ne ba aggiudicato uno di diecimila franchi al sig. Civiale, 149 ARTI MECCANICHE. , La difficoltà somma di lavorare al tornio, o in altro modo, di- versi oggetti d’acciaio o di ferro fuso , dopo essere stati temperati, ha fatto adottare generalmente l’ uso ‘di prima lavorarli, e quindi temperarli ; sistema che porta seco non pochi inconvenienti. Ora il sig. Perkins ha trovato il modo di traforare e lavorare facilmente al tornio il ferro fuso temperato. Questo modo consiste nel dare al pezzo da traforarsi o da lavorarsi un moto estremamente lento, e che corrisponda ad una velocità di circa 6 piedi per minuto, Li stru- menti dei quali si serve sono d'acciaio temperato , di durezza. ordi- naria, e quando essi debbono muoversi sopra i pezzi da lavorarsi tenuti fermi, si fanno egualmente muovere con una grande lentezza. Il sig. Perkins spera potere con questo mezzo verinare i corpi di tromba per le macchine a vapore, dopo averli temperati, Un disco di lamiera di ferro, che mediante un rapidissimo mo- to di rotazione tagliò facilmente il ferro lavorato, l’ acciaio dolce, e l’acciaro temperato , fatto agire egualmente sul ferraccio , o ‘fer- ro fuso, non potè tagliarlo, benchè fosse dolcissimo di qualità , e di color grigio. Questo fatto e riferito nel Giornale americano delle Scienze . I conii destinati all’impressione delle monete , o delle medaglie, riescono molto spesso difettosi e di breve durata. Il sig. Adamo Ekfeldt, direttore della Zecca negli Stati-Uniti, sospettando che quest’ inconveniente provenga dal rapido ristringimento che i conii provano nelle parti esteriori, e specialmente negli spigoli, mentre le parti interne sono ancora dilatate dal calore, tentò di modificare questo fenomeno , dirigendo sul mezzo della superficie lavorata del conio un getto d’acqua fredda spinto violentemente per una pressio- di 4o piedi di questo liquido. Per questo mezzo egli arrivò ad operare una così buona tem- pera , che i conii così preparati resisterono ad un uso lunghissimo, e non furono più rigettati , se non per esser consunti. La porzione indurita dei conii così temperati forma un segmen- to di sfera che sì appoggia sulla porzione concava non temperata. La durezza diminuisce gradualmente colla profondità a cui penetra la tempera , e si comprende agevolmente che tutte le parti devono essere ben consolidate. 150 A Nuova York è stata immaginata , costruita , e messa in azio- ne una macchina per filare il lino , alla quale si attribuisce somma facilità ed ottimo effetto. Si afferma che questa macchina si alimenta da sè stessa, e che ìl suo meccanismo può adattarsi ad ogni specie di filo, non escluso quello finissimo per farne le tele dette daziste. Oltre la grande economia di mano d’ opera ; questa macchina pre- senta il vantaggio di filare le fibre del lino longitudinalmente (lo che non avviene nei molinelli, 0 filatoi ordinarii); per il che il lino conserva tutta la sua forza, e si ottiene un filo perfettamente eguale ed unito. Si aggiunge che la costruzione di questa. macchina è così semplice, che ogni artefice può essere atto a mantenerla in buono stato . GEOGRAFIA E VIAGGI SCIENTIFICI. Nella seduta che tenne il 18 maggio la società di geografia di Parigi, il presidente sig. Jomard comunicò delle nuove del maggior Luing, intorno alla morte del quale egli aveva nella precedente adu- nanza presentato alcuni dubbi (*). Egli annunziò che secondo alcune lettere di Londra dei 4 maggio , il sig. Warrington, suocero del viaggiatore e console d’ Inghilterra a Tripoli, ha scritto che la voce del fine tragico del maggiore era giunta a quella residenza, ma che era priva di fondamento. Uv altra lettera in data del 5 scritta dal sig. barone de Humboldt al sig. Arago annunzia che alcuni mercanti mori arrivati a "[ripoli hanno riferito essere ‘il maggior Laing ed il cap. Cla pperton gianti a riunirsi a Tombouctou, ove vivevano molto tranquilli. La prima di queste notizie è arrivata recentissimamente a Londra al dipartimento delle Colonie, ed è stata comunicata dal capit. Sabine lunedì 14 maggio al, momento della sua partenza da Parigi. Risulta da ciò che nuove più autentiche e più recenti di quelle per le qualiera stata annunziata la morte del maggior Laing la smene tiscono in modo positivo. Disgraziatamente notizie quasi contemporanee da noi ricevute tornano a far dubitare del funesto avvenimento della morte del maggior Laing, le di cui circostanze per altro sarebbero molto di- verse da quelle vociferate. Queste notizie sono contenute in una lettera del sig. cav. J. Gracberg di Hemsò data da Tripoli il 12 apri- le, di cui ecce un estratto: « Le nuove del maggior Laivg sono deplorabili. Seinbra certo (*) V. Antologia N° 77, pag. 173. 151 che egli fosse giunto fino a Tomboueton , ma che per qualche ragio- ne abbia rinunziato al suo progetto di discendere verso il golfo di Benin , e che abbia ripreso la strada di Tripoli. Dei corrieri spediti di quì dal nostro console inglese, il sig. cav. Warrington, a Gha- dames per cercarne delle nuove, sono tornati con quella della di lui morte avvenata in seguito d’ una malattia naturale, ma senza speci- ficare nè l’ epoca né il luogo in cui essa fosse accaduta. Altronde i paesi sulle rive del gran deserto, e specialmente la repubblica di Ghadames , ed i Tuariki del vicinato sono in piena rivoluzione all’ oggetto di sottrarsi, per quanto sembra, al dominio del Pa- scià di Tripoli. Vi sono delle persone che dubitano ancora, e che si lusingano di rivedere qaì il maggiore, e fra gli altri la sua gio- vane sposa figlia del sig. Warrington, la quale, come voi sapete, fu maritata al maggiore il giorno avanti la di lui partenza per |’ in- terno nel mese di luglio 1825. Ma il maggior numero è persuaso che si deva mettere anche quest’interessante giovane ufiziale nel numero delle vittime della geografia affricana. Quanto al capitano Clapper- ton, alcuni arabi venuti dal Soudan mi banno detto che egli era ve- nuto fino a Kano, donde sarebbe ritornato indietro verso l’ovest. Sembra che egli abbia avuto cognizione della morte del maggior Laing, e che si sia diretto verso il luogo dove quest’ infelice è arrivato per salvare almeno le carte e le altre proprietà del suo compatriotta, Già si sapeva che totti i cristiani negri che accom- pagnavano il maggior Laing erano morti dopo la primavera del- l’anno scorso nel tempo o dopo della battaglia che la caravana ebbe a sostenere contro i Tuariki erranti fra Touat ed i confini meridionali del Sahara. Il maggiore solo, coperto di quattordici ferite, ebbe allora la sorte di salvarsi presso un Cheikh o Marabut- to, capo d’ una popolazione negra stabilita in un Jaogo chiamate Et-Hhalla, distante cinque giornate al nord-est da Tombouctou. Ecco tutto quello che io posso dirvi dei nostri viaggiatori. — Se arriverà a mia cognizione qualche cosa di più , non mancherò di comunicarvela ,,. Il sig. de Freicinet ha comunicato alla società di geografia "di Parigi una lettera scritta dal porto Jackson nel 2 dicembre 1826, inviatagli dai signori Quoy e Goymard , i quali fanno parte della spedizione comandata dal cap. d’ Urville. Questa lettera annunzia l’arrivo della spedizione in quella città verso il 1 dello stessò mese, e rende conto delle osservazioni raccolte nel corso del viag- gio. Egli dà fra le altre, la notizia che la Colonia di Carpentaria sarà cambiata di posto, e traslocata più all’est. A Teneriffa la 152 spedizione vide il capitano Owen, il quale ‘alla testa di tre ba- stimenti si occupa da quattro o cinque anni a completare la geogra- fia dell’ arcipelago del Madagascar, della porzione della vicina costa d’Affrica, e di quella che si prolunga all’ovest ed al nord del Capo di Buona Speranza fino al Senegal. Viaggio del tenente colonnello DENHAM in Affrica — Colonie in- glesi in Affrica — Isola di Fernando Po. I giornali inglesi hanno annunziata la partenza del tenente co- lonnello Denham per l’Affrica (*), coll’oggetto di continuare il corso delle sue esplorazioni nell'interno di quel continente: ma il Sun smentisce quest’ asserzione rispetto allo scopo del viaggio; dicendo che questo uffiziale superiore è incaricato da Lord Bathurst di fargli una particolarizzata relazione sullo stato attuale de’ diversi stabili- menti inglesi sùlle coste occidentali dell’ A ffrica ; la quale presenti al governo le più esatte e più complete informazioni relative a tutto ciò che riguarda al commercio , all’amministrazione civile, ec. di quei possessi ; che con questo oggetto il teneate colonnello Denham si porta immediatamente a Sierra Leone ; e che la di lui missione durava g in ro mesi. i Ma il Mew-times del 9 gennaio, dando notizia della partenza di questo ufiziale che s° imbarcò nella fine del dicembre sul Cadmo, si esprime in questi termini : si dice che il M. Denham sia incaricato dal governo d’ una missione che ha due oggetti; il prima di fissare delle relazioni commerciali con alcuni dei reami recentemente esplo- rati dal capitano Clapperton : e l’altro di formare uno stabilimento più centrale e più comodo al tempo stesso di quello esistente , e che sotto questo aspetto possa agevolare le nostre comunicazioni indu- striali coll’ interno di quell’ esteso continente. La Colonia di Sierra Leone non è in istato di poter corrispondere a così vasti disegni ; non ha fiumi navigabili , e il di lei suolo , troppo leggero di natara sua , è pochissimo produttivo ; e d’ altra parte il suo clima micidiale s’op- pone insuperabilmente a qualunque impresa di tale importanza. A queste cause deve attribuirsi se la condizione degli schiavi fatti liberi e inviati in questa colonia non ha risentito quei migliora- inenti, che i promotori dell’ abolizione della tratta s'erano proposti. Bisogna però confessare che il governo britannico non ha nulla che fare col primitivo stabilimento di Sierra Leone : alcuni filantropi ne concepirono il disegno nel 1787 ; e da loro passò nelle mani d’ una (*) V. Antologia N.° 5, p. 140. 153 compagnia nel 1807. Ma i mezzi di quasta trovandosi esauriti, nè po- tendo essa far fronte agl’ impegni contratti , la colonia nascente fu adottata dal ministero inglese. Dopo quel tempo essa è stata il de- posito degli schiavi affricani fatti liberi; i quali attualmente vi si tro- vano in numero di 14,000. Sono istruiti appoco appoco nella teorica e nella pratica d’ alcune arti e manifatture europee, nella caltura dei terreni; ma i prodotti della loro industria fin qui sono stati piccolis- simi, e quasi nulli i loro progressi nella civiltà. La Gran Bretagna ha fatto rispetto a ciò tatto quel che dipendeva da lei, Se mire di par- ticolare interesse possono influire sulla determinazione di un sì sacro dovere , per la parte dell’ Inghilterra ve ne sono tali, che imperio- samente l’impongono . Quel paese ha bisogno di nuove sorgenti di commercio ; il con- sumo de’ prodotti delle sue manifatture vuole nuovi consumatori. Il presente stato sociale delle tribù affricane, a dire il vero, non pro- mette attualmente gran cosa; ma se si apriranno delle libere rela- zioni con le più intelligenti fra quelle nazioni, se loro s’ insegnerà a valutare il pregio delle arti europee , istiliando loro la moralità e le maniere della civiltà; allora quell’immenso continente, oggi immerso nelle tenebre dell’ ignoranza e della barbarie, col tempo ci aprirà indubitabilmente una via per spacciare le nostre mercanzie ; quando il concorso delle altre nazioni commercianti ci chiude i mercati del mondo antico. Con questo scopo sono stati spediti in Affrica de’viag- giatori ad esaminare quelle regioni, e ci gode l’ animo sapendo che le loro operazioni sono presso al termine. Secondo gli ultimi rap- porti del cap. Clapperton è fuori di dubbio che il Niger, dopo aver traversata l’Affrica nella sua maggiore estensione, sbocca nell'Oceano dalla Baia di Benin : e in questo luogo sarà conveniente fondare uno stabilimento fisso. Per questo celebre fiume, che si dice esser naviga- bile per un tratto di 1500 miglia, si potrà commerciare fine nel cuore dell’ Affrica. L’ Isola Fernando Po situata all'imboccatura della baia è stata di fresco esplorata , e vien supposto che quest’ isola sarà pre- scelta par fissarvi il quartiere generale della potenza britannica in Affrica. Dopo avere il sig. Ferussac riportate le notizie e le rifles- sioni dei giornali inglesi su questo soggetto, aggiunge le seguenti sue osservazioni. Alcune lettere riportate ne’giornali inglesi fanno la più trista pittura della colonia di Sierra. Leone per ciò che concerne alla salu- brità. Di 535 militari inglesi di stazione in quella colonia, dal 24 giagno al 24 agosto passato ne erano morti 115. Pure l’aspetto di que- sto paese è bellissimo, I militari soprattutto per il loro genere di vita 154 sono esposti a risentire gli effetti di quel clima micidiale, Per una parte la condizione degli ufiziali è peggiore di quella de’ soldati sem- plici. Questi quando si ammalano ottengono con facilità di essere ri- mandati in Europa ; ma questo insigne favore per lo più non è con- cesso agli ufiziali, se non quando non vi è più tempo di sottrarli alla morte. A tenore di alcuni computi , che vi è tutta la ragione di cre- dere esatti , la colonia di Sierra- Leone costa all’ Inghilterra in spese di mantenimento più di 30,100 lire sterline il mese ; questo computo è dato in una lettera, riportata nel giornale de' viaggi del di- cembre 1826. Secondo questa stessa lettera la colonia del Senegal non indenvizzerebbe la metropoli delle spese che essa fa; e il clima sarebbe più pericoloso di quello di Sierra Leone. Il partito migliore sarebbe adunque di abbandonare uno stabilimento miciiliale per gli uomini, oneroso all’erario , e che non offre niuna speranza di prosperità. Con tutto ciò noi consigliamo vivamente i nostri onorevoli deputati anta- gonisti delle colonie a non abbracciare alla lettera i consigli disinte- ressati inviatici da Londra, e ci giova pensare che il governo sapreb be , quando fosse mestieri , porre in evidenza l’ inesattezza di queste notizie esagerate tanto sopra Sierra Leone che sul Senegal. Qael che ci sembra sicuro è , che le scoperte dei Denham, dei Clapperton, dei Laing hanno eccitato un movimento, che per quanto non possa mostrarsi, non per questo è meno notabile ; e che l’ ufizio delle colonie nello spedire il M. Denham a visitare le sue colonie del - l’ Affrica , sembra che abbia specialmente avuto in mira di fondare un grande stabilimento più centrale di Sierra-Leone che non ha fiu- me navigabile, Se sono veri, come pare, gl’ indizi dati dal Belzoni e dal Clapperton sul corso del Niger, del fiume di 'Tombouctou, o di quello che passa a Sackatou ; se venga a verificarsi l’ ipotesi del Rei- chard ; se quel fiume sbocca nell’ oceano atlantico nel seno di Beuin e di Biafra ; Fernando Po è per diventare in quella parte il gran de- posito britannico, il posto d'osservazione per quella importante linea commerciale. La partenza del M. Denham , per chiunque ha occhi, dà indizio che l’ Inghilterra sa da qualche tempo qual partito essa debba trarre dal corso e dalla direzione di quel fiume che si vuole . essere navigabile per una lunghezza di 1500 miglia. E quando |’ In- ghilterra avrà fatto il proprio negozio, e assicurata la riuscita dei suoi vasti disegni , allora ci darà le notizie più particolarizzate e del primo viaggio di Denham , e di Clapperton ; e dei due ultimi viaggi de’ medesimi, e di quello di Laing. Frattanto si. faranno morire i viaggiatori nelle nostre gazzette, si darà campo e libertà al dotto pubblico di fabbricar conghietture , e le cose non per questo proce deranno meno al termine loro. La nomina del cap. Owen al posto di 155 governatore di Fernando-Po conferma tutte queste conghietture. In Inghilterra ogni spedizione scientifica si riferisce sempre a sta- bilire nuove relazioni di commercio, nè la scienza è mai lo scopo unico e principale; e il movente che determina il ministero inglese è sempre la più diretta utilità. Rispetto a ciò in Francia hanno sempre prevalso idee più elevate : 1a i due oggetti per quanto diversi non si escludo- no fra loro ; e rendendo quest’ omaggio al nostro paese, non possia- mo difenderci da un amaro rammarico, vedendo che niuno si dà cura fra noi di volgere le spedizioni scientifiche a pro della pubblica prosperità ; e che l’ esteso ed importante mercato dell’ Africa. cen- trale è nelle mani soltanto de’ nostri vicini d'oltremare , mentre noi, favoriti dalla posizione più prossima dei nostri possessi nel Senegal, abbiamo tante ragioni quante ne han quelli per desiderare di esserne a parte (t). A dir vero la società di geografia fa ogni possibile sforzo per ot- tenere , sotto il punto di vista scientifico, una parte della gloria, che hanno acquistata gl’inglesi. Ma cosa mai possono gli sforzi d’ una società isolata , senza il soccorso e la cooperazione attiva del gover- no? Qual risultamento importante possiamo noi aspettarci pel nostro cominercio fino a tanto che il governo non si darà premara di occu- parsi delle scoperte nell’ Affrica, come fa il governo inglese ? Presso i nostri vicini, uomini di somma abilità avendo la commissione d’ in- vigilare su tutto ciò che può aggrandire la ricchezza e la prosperità del loro paese ,sono in istato di chiedere alla scienza tutti gli aiuti che essa può somministrare alle speculazioni economiche. Costoro sono prescelti, perchè offrono. guarantigia del loro talento. In In- ghilterra i ministri si succedono , ma si persevera nelle idee e nelle mire di miglioramento ; e si prosegue con perseveranza e senza de- viare a mandare ad esecuzione un disegno con zelo concepito. Presso noi niuno ha la missione di occuparsi, e nessuno si occupa di una si- mil cosa; e ci manca uno stabilimento a ciò appropriato. L’ufizio del commercio e delle colonie non è idoneo a ciò ; le brave persone che lo compongono non banno un uomo come il celebre Barrow ; e se presso di noi sì volesse il sussidio e i lumi delle speciali cognizioni (1) Quando si considera che la navigazione del Senegal può portare i nostri bastimenti fino sopra a Salam, dove la catena di Kaarta soltanto ci separa dalle pianure nelle quali è situata Tombouctou , e che Salam non è che un poco meno della metà della distanza da Tombouctou all’ imboccatura del Senegal , non può vedersi , senza un vivo dispiacere , che gl’ inglesi molto meno favoriti di noi non omettono veruna cura , nOn trascurano spesa veruna per condurre ad effetto il gran disegno di stabilire delle relazioni commerciali con quella città. 156 indispensabili a una buona direzione , come potremmo fare la scelta dei soggetti, dopo che tanti e tanti esempi provano ad evidenza che per conferire gl’impieghi si sono soppresse le condizioni di ca- pacità!! (Bull. univ. delle scienze, sez. di geogr. Maggio 1827.) IVotizie sulla spedizione di la Lapeyrouse. Un capitano americano aveva dichiarato che tempo fa aveva ve- duto fra le mani dei nativi di un isola, posta tra la nuova Caledonia e la Lusiade, una croce di S. Luigi, e alcune medaglie che gli parvero provenire dal naufragio di Lapeyrouse. Quest’indizi fuorono comuni- cati al sig. Dumont d’ Urville comandante dell'Astrolabio, corvetta di S. M., spedita da Tolone il 25 aprile,1826 per an viaggio di sco per- ta , e gli fu ingiunto di fare tutte le possibili indagini per ricondurre alla patria alcuni dei naufraghi sventurati, se tuttavia ne esistessero superstiti. È probabile che il sig. d’Urville si trovasse in quei parag- gi che gli furono indicati, nello scorso maggio. I giornali francesi hanno ultimamente riportati i documenti resi pabblici dal ministero della marina relativi a questa importante notizia. Eccone l’analisi, e le resultanze. Il cap. Dillon comandante del vascello inglese il S. Patrizio, fa- ceva vela da Valparaiso a Pondichery, quando arrivato all’ altezza di Tucopia si ricordò di avervi lasciato nel 1813 , tempo in cui co: mandava l’Hunter, un prussiano chiamato Buchert, e un /ascar, al- lora suoi compagni di sventura. L'interesse che prendeva alla loro esi- stenza lo fece risolvere a mettere in panna in faccia a quell’isola. Poco dipoi partì da terra una piroga che si avvicinò al vascello: era questa condotta dal lascar : immediatamente arrivò al cap. Dillon un'altra piroga col prussiano Martino Bachert. Questi due dissero che i nativi li avevano ben trattati, e che vivevano benissimo fra loro. Il lascar aveva una spada con un antica guardia d’ argento, la quale vendè alla gente dell'equipaggio del cap. Dillon. Ecco quel che lo stesso capitano racconta: « Io domandai al prussiano qual era la provenienza di questa spada, ed egli mi rispose che al suo arrivo nell’ isola aveva veduto nelle mani dei nativi, unitamente a parecchie sarte , come pure un certo numero di caviglie di ferro, cinque accette, delle tazze da the, de’ grani di vetro , delle bottiglie, un cucchiaio d’argento con ‘una cifra con sopra una corona, e una spada, oggetti tutti di manifattura francese; mi aggiunse che tosto che ebbe imparata a sufficienza la lingua del paese , interrogò quegl’ isolani sul modo con cui avevano acquistati quelli oggetti, giacchè seconde quel che dicevano l'Hun- 157 ter era il primo vascello che avesse avuta comunicazione con loro. «“ Essi risposero che alla distanza di due giornate di navigazione delle loro piroghe eravi sotto vento un considerabile grappo d’ isole, chiamate generalmente Malicolo : che essi avevano 1’ abitadine di farvi frequenti viaggi, e che riceverono quelli oggetti dagli abi- tanti di quelle isole, che ne possedevano una quantità dello stesso genere. « Esaminando attentamente la guardia della spada, scoprii o almeno credei di scoprire che vi erano incise le lettere iniziali del nome di Lapeyrouse; la qual cosa raddoppiò la mia attenzione , e m’ impegnò a continuare le mie indagini con più calore. Allora col mezzo di Buchert e del lascar interrogai alcuni degl’ isolani sul mo- do con cui i loro vicini avevano acquistati questi oggetti d’ argento e di ferro. « Essi mi risposero che i nativi di Malicolo raccontavano che molti anni sono due gran bastimenti giunsero alla loro isola ; che uno di essi diede fondo presso l’ isola di Wahnoo, e l’ altro all’ isola di Paiow poco distante dalla prima, Qualche tempo dopo che erano al- I’ ancora , e prima di avere verana comunicazione co’ nativi di quel- l’ isole, s' alzò un vento fortissimo; e i due bastimenti furono get- tati alla spiaggia. Quella che era a Wahnoo fu portata sugli scogli. Allora i nativi accorsero in folla sulla spiaggia armati di mazze, di lance, d’archi e di frecce. Ne lanciarono alcune sul vascello, e l’equi- paggio rispose con alquanti colpi di cannone, e qualche scarica di moschetteria , per lo che ne rimasero uccisi alcuni isolanì.. Il basti- mento continuando a percuotere contro gli scogli non stette molto a sfasciarsi. Alcuni dell’equipaggio s’ imbarcarono su de' canoi, ma furono gettati a terra, dove i nativi dell’isola infuriati fecero strage di tutti: altri si gettarono in mare, e se toccavano terra avevano la sorte dei loro sventurati compagni ; e così niuno di quanti erano su quel vascelio potè salvarsi da quella carnificina. Il bastimento arrenato a Patow toccò sopra un banco di sabbia: i nativi vi si avvicinarono, e tirarono alcune frecce ; ma la gente del- l’ equipaggio ebbe prudenza e non cercarono di vendicarsi di que- st'aggressione ; e in quella vece mostrarono loro delle accette , dei granelli di vetro , ed altre bagattelle, che offrirono loro in segno di pace: così gli assalitori si ristettero da ulteriori ostilità. Calmato che fa il vento, uno de’ capi, attem pato, montò sopra una piroga, venne al vascello , vi fu ricevuto cortesemente, e gli farono offerti de’ re- gali che egli accettò. Tornò alla spiaggia , pacificò i suoi compa- triotti , e gli assicurò che quei del vascello erano buona gente ed umana. Parecchi isolani vennero a bordo , e a loro pure furono fatti 158 de’ regali di poco valore. In ricompensa questi approvisionarono l’ equipaggio di porci, di volatili, di banani, di noci di coco ec. e in breve si stabilì una reciproca fiducia L'equipaggio costretto ad ab- bandonare il vascello scese a terra salvando tatto quello che fa pos- sibile Vi rimase per qualche tempo, e degli avanzi del bastimento fa costruito un piccol naviglio, sul quale ; subito che fu in istato di mettersi alla vela, vi s'imbarcarono quanti poterono, e fu copiosa- mente provvisto dagl'isolani di viveri freschi. I naufragati lasciaro - no parecchi de’ loro compagni nell’ isola ; e il comandante promesse di venire sollecitamente con dei regali per quegl’ isolani, e per pren- dere il rimanente dell’ equipaggio. Egli aveva lasciato loro parecchi fucili e della polvere , per mezzo di che si resero molto utili ai loro nuovi amici , che erano in guerra colle isole vicine. << Gli abitanti di Tucopia han detto che la maggior parte degli oggetti provenienti da quei bastimenti si sono ben conservati , ed esistono tuttavia nelle isole Malicolo. Circa sette mesi prima del mio arrivo a Tucopia una piroga che ritornava dal Wahaoo aveva por- tato due grandi catene di sarchie e una caviglia di ferro di circa quattro piedi di lunghezza. Io stesso ho parlato ad alcuni di coloro della piroga che avevano fatto l’ ultimo viaggio a Malicolo : e’mi dissero che in quell’ isole esisteva tuttavia una gran quantità di og- getti di ferro provenienti dai bastimenti naufragati. Quelli vedati da Martino Buchert erano molto ossidati e rosi dalla ruggine, Per quanto ho potuto sapere è stato portato a Tucopia un solo cucchiaio d’ argento ; e fa dispiacere che Bachert ne abbia fatto degli anelli ed altri adornamenti per le donne degl’isolani. Io attualmente posseggo la guardia della spada , uno degli anelli fatto da quel cucchiaio , e alcuni grani di vetro provenienti dal naufragio.,, Il prussiano non si era mai arrischiato a fare un viaggio a Mali- colo in compagnia degli abitanti di Tucopia ; ma il lascar vi era andato una o due volte. Afferma costantemente che ha vedato gli europei che sono all’ isola di Paiow; che parlano la lingua del pae- se, e che ha conversato con loro. Costoro erano vecchi, e gli dissero che avevano fatto naufragio son già molti anni sopra uno dei basti- menti, del quale gli mostrarono gli avanzi. Gli dissero ancora che dopo che erano naafragati non era approdato a quell’ isola nessun vascello : che la maggior parte dei loro compagni erano morti; ma che si erano talmente dispersi per quelle diverse isole, che gli riusci- va impossibile il dire con precisione quanti ne potessero ancora so- pravvivere.,, Il cap. Dillon tentò , ma invano, di sbarcare a Malicolo: una completa bonaccia lo trattenne a vista dell’isola, e gl’ impedì di 159 abbordare; il cattivo stato del suo vascello, la mancanza di vi- veri, e il malcontento del proprietario, che era a bordo, obbligarono ad abbandonare il suo pensiero , e a far vela verso il Bengala. Le informazioni raccolte dal cap. Dillon sono sembrate tanto positive, che il consiglio della compagnia dell’Indie a Calcutta si è determinato di spedire in quell’ Arcipelago la nave /a Ricerca co- inandata da quell’ istesso capitano, per esplorare l’ isole di Malicolo, e per raccogliere i naufragati. Questo vascello deve esser partito da ‘Calcutta alla metà del passato dicembre. Il cap. Dillon conduce seco in questa spedizione il marinaro prussiano Martino Buchert da cui ebbe le prime informazioni, ed alcuni nativi di Tucopia per servire di guida e d’ interprete. Il la- scar, il quale come il prussiano erasi ammogliato ed aveva varie mo- gli e parecchi figlioli , non si è curato di abbandonare il paese ove erasi stabilito in famiglia , e si é ritirato nell’ interno dell’ isola. Il sig. Cordier capitano di vascello incaricato del servizio a Chandernagor è riuscito ad ottenere che il sig. Chaigneau, agente consolare alla Concincina, s’ imbarcasse sulla Ricerca : ed è stata autorizzato dalla compagnia di ricondorre quei marinari francesi che potessero tuttavia trovarsi nelle Nuove Ebridi; e che desideras sero di ritoruare in Francia. (Journal de Voyages.) % SOCIETA SCIENTIFICHE. I. e R. Accademia dei Georgofili. Adunanza ordin. del 10 giugno. — Aperta dal vice-presiden- te l'adunanza e fatte le consuete comunicazioni dal segretario de- gli atti e da quello delle corrispondenze , fu sentito il rapporto del sig. prof. Antonio Targioni- Tozzetti intorno a una memoria stata precedentemente inviata dal sig. Giuseppe Rossi di Pisa, tendente a far rilevare l’ utilità che sarebbe per ritrarre la Toscana qualora vi s’ introducesse la coltivazione del sesamo, come quello i cui semi renderebbero un olio buonissimo ad un prezzo di gran luoga infe- riore a quello delle olive. In seguito il sig. Avv. Aldobrando Paolini, pronto sempre a supplire al vuoto che lascia qualche georgofilo meno zelante, o per legittima causa impedito, comunicò alla Accademia alcune osser- vazioni obiettive ad una memoria, che fu già letta da un suo collega nella adunanza del primo giorno di aprile ultimo decorso. Il con- tratto di colonia parziaria , modificato dai vari patti contenati in un 160 modello di simiglianti scritture , e di recente messo a stampa , pre- stato aveva il tema alla enunziata memoria del primo aprile, e fa di nuovo il subietto a qaella del sig. Paolini, di cui rendiamo conto. Formando il contratto colonico una specie di costituzione ru- rale , meno che in Maremma, in tutta la Toscana; e dalla di lui - natura emanando economiche e morali influenze sulla agricoltura , e su i costumi dei contadini , bene a ragione fu detto in vari tempi e per diversi rispetti , subordinato alle discussioni di una Accademia economica agraria , la quale stadia ; per istituto, tuttociò che alla economia privata e pubblica , e alla coltura delle terre aver possa relazione. Ravvisa il sig. Paolini nella natura della colonìa parziaria una reliquia di ciò che praticavasi generalmente nei secoli della ser- vitù della gleba, ma senza le ingiustizie e le durezze che oppres- savano i servi rarali, e disonoravano i loro padroni, Nè a quelle specie d’ ingiustizie e durezze tende a ravvicinarsi il regime colonico modellato secondo i patti contenuti nel progetto che il sig. Paolini ha preso ad esamibare; imperocchè nel complesso dei patti in quello enunziati, vede egli salva la correspettività, e i diritti del colono messi in armonia con i suoi doveri, egli vi scorge la proprietà ga- rantita dagli abusi di confidenza ; le regole dell’arte ridotte in con- venzioni per assicurarne meglio la pratica ; e le leggi della morale, obbligatorie di ogni individuo , rendute meno violabili, col dele- garne la custodia alla responsabilità del magistrato domestico , che dicesi padre di famiglia. E a dimostrare tutto ciò discende l’ autore all’esame dei patti particolari, considerando ciascuno di essi rela- | tivamente alla giustizia e alla agricoltura. E sotto questo doppio rapporto trova criticabile solamente quel patto , che forza i contadini a mantenere gratuitamente le strade vi- cinali , sembrando all’ autore , che questa coazione rassomigli allo antico tributo servile , con cui provvedeasi alla costruzione e con- servazione delle vie pubbliche , angariando i soli contadini. Le stra- de vicinali essendo ordinate a facilitare i trasporti , e le comuni- cazioni , prestano un servizio reciproco ai proprietari e ai contadini. Quindi il comodo essendo comune alle due parti, non è giusto, che l’incomodo si ponga a carico di una parte sola. E qui l'Autore, co- gliendo ld opportunità s rammenta con onore le leggi municipali di LeopPoLpo. il GRANDE, le quali redimerono i contadini dalle varie tasse che scemavano le loro mercedìi, che stanno in luogo di ali- menti ; e fra queste liberogli, pur’anco, dalle requisizioni forzate di opere personali, che offendevano , nel tempo stesso, la giusti- zia e l'agricoltura. Questo avanzo delle angarie feudali non era com- patibile col carattere di un Principe, che voleva degli uomini e 161 non dei servi nella sua nuova eostituzione economica e civile della Toscana. Dopo di esso il sig. prof. Taddei prendendo occasione dal singolare intorbidamento nel maggio scorso avvenuto alle acque dell’Arno, che comparvero per più giorni tinte di colore laterizio , espose l’analisi di quel deposito argillo-siliceo-ferraginoso, e nel tempo stesso rilevò il doppio profitto che da tali acque torbide può ritrarre un industre ed intelligente agronomo, introdacendole artatamente nei suoi sterili o paladosi terreni a fine di disporli ad una fertilità meccanica, e liberare dalle malattie endemiche le circonvicine abitazioni. Quindi il socio sig. Giovanni Bettoni espose ana sua tabella di | riduzione fra l’antica misura agraria fiorentina e |’ attualmente esi- stente in Toscana con la misura metrica , e viceversa. Finalmente il sig. Giuseppe Lucarelli di Gubbio ottenne di leggere un suo scritto, col quale egli intese di applicare ad un acqua stagnante la tromba di Dupuis, mossa nel primo istante da una forza estranea , e quindi moventesi da per sè stessa , in forza delle acque che dallo stagno o cisterna vengono da essa trasportate in un ser- batoio di più elevato livello , e per eui si viene a mettere in moto una macchina opificiaria, siecome da un disegno in carta che rese ostensibile all’ udienza egli fece apparire. Dopo di ciò l'adunanza ri- mase sciolta. Società medico-fisica fiorentina, Adun. ord. del 1) maggio. Letto , ed approvato l’ atto dell’an. tecedente seduta, il segretario delle corrispondenze recò in dono alla società, di commissione dei respettivi autori, i seguenti libri, cioè : Del morbillo epidemico , che dominò in Mantova ee. del sig. prof. Speranza di Parma, Del trattamento degli annegati del sig. Man- ni di Roma. Sul ristabiliménto della circolazione nella legatura o anche recisione dell’ arterie ec. del sig. cavaliere dot. de SchOnberg di Napoli. Saggio storico sull’ostetricia ec. del sig. prof. Felice Ser, nicoli. Lettere sulla lacerazione della cristalloide anteriore, in- torno ad un aneurisma dell’arteria toracica, sopra una doppia pu- pilla del sig. prof. Pacini di Lucca . Indi il sig. dott. Bazzi presentò la società degli appresso opuscoli : encephali anatomica descriptio del sig. Lupi. Delle cateratte de’ ciechi nati del sig. prof, Luigi Gregoris. Saggio d' elettro-mragnetismo del sig. prof. Barlocei. Sul- l’ utilità del taglio retto vescicale del sig. prof. Giorgi. Dopo di che trattenne il dott. Lippi la società con un un suo T. XXVI. Giugno. _ I 162 scritto,in cui premesso l’elogio della sana e giudiziosa critica dichia- rò, che il prof. Betti relatore della sua dissertazione anatomica fi- siologica ec. aveva ammessa l’esistenza dei veri ermafroditi negli uo- mini , e nei poppanti , e fece riflettere , che il Tabarrani sul caso narrato dal /’etit giudicò , che quella storia non era a suo parere una prova così chiara , ed infallibile di ermafrodismo , come il Pe- tit mostrò di crederla. E riandando in seguito il dettaglio del caso riferito dal Mascagni, sostenne aver questo sommo anatomico sospet- tato soltanto , e non asserito, che quel toro accoppiasse agli organi sessuali maschili quelli pure interni della generazione della femmi- na, e dall’ abito esterno maschile di quel toro non meno che dalla forma delle interne parti della generazione, arguir volle l’autore il sesso di quel quadrupede , e riportar questo , come quello del Petit ai pseudo-ermofrodismi , di cui solo ammise la possibilità. Si dif- fuse in seguito a patrocivar l’ efficacia del cono troncato da lui pro- posto affermando, che questo strumento quando fosse più breve del flaccido contenuto, non anderebbe incontro all’ inconvenienti rim- proveratigli dai relatori ; addasse poscia il fatto a comprovare l' ef- ficacia del macchinamento da lui suggerito nell’ipospadia di terzo genere , contando specialmente sulla molla di cui è guarnito per te- vere sempre a combaciamento coll’ orifizio uretrale il lume della canula ivi fissata , e facendosi forte per la di lui riuscita degli esempi dei gallinacei , e di quelle fecondazioni umane, che pure avvennero senza immissione degli organi virili fecondanti. Per quello poi, che spetta la convenienza dell’ impiego di tali ammipnicoli, non nascose I’ autore , che solo il cono troncato meritò la sanzione dei teologi da lai consultati ; ma contese per altro, che fosse da qualificarsi per le- cito anco il secondo, massime nell'avventura di conservare il dinasto d’ augusto rampollo ipospadiaco , essendochè lo scopo del matrimo- nio , la riproduzione cioè della specie s’otterrebbe con tale espedien- te. Fiancheggiando per ultimo i suoi asserti circa la moralità dell’uso delle sue macchinette coll’ autorità di Sì Tommaso, di Benedetto XIV, di Celestino IIJ.", del Concina, dei concili , e di Giustiniano concluse per la praticabilità non solo dei suoi ritrovati, quanto an-. cora per la loro innocenza morale. Imprese quindi il sig. dott. Frascanz a investigare in una sua dis- sertazione sulla tosse convulsiva, se sia questo morbo meramente epi- demico , 0 epidemico- contagioso, e pronunziatosi per questa seconda opinione , attesi il suo propagamento per coabitazione cogl'infetti , e il carattere peculiare ai contagii d’attaccare una sol volta nella vita un individuo , discese ad indagarne la condizion patologica, la quale, riandati i discrepanti pareri degli autori , colla face della necrotomia 163 ripose senza esitanza in una speciale infimmazione polmonare conta- giosa a periodo fisso e determinato ad outa dell’osservazioni di flo- gosi stomacali allegate dal Girtamner. Le quali alterazioni ascrisse l’aatore alla diffusibilità dell’infiammazione primitiva, e attribui il vomito più alla simpatica lesione dei muscoli efficienti il vomito, che alla diretta partecipazione morbosa del ventricolo passivo nella vio- lenta effettuazione d’ esso. E per la cura infine della pertosse, che a foggia delle malattie febrili contagiose percorrer deve a senno del- l’autore un corso non troncabile dai farmaci , commendò un sistema deprimente a seconda dell’ intensità del morbo ,e dei guasti conse. cutivi, confîdando sull’ uso della-pomata d’ Autenrieth solo dopo le deplezioni sanguigne, e il propinamento d'’ altri deprimenti più va- lidi, e disperando sempre di farla abortire cogli emetici nei primi tempi dell’invasione. Dopo di che l’ adunanza fu sciolta. Società per la diffusione del metodo di reciproco insegnamento. Adunanza dei 15 Giugno 1827. — La società fa informata dal segretario delle-corrispondenze che la scuola di Pisa, da qualche tem- po rimasta priva dei soccorsi coi quali era mantenuta, e che erano somministrati da oltramontani iquali hanno temporariamente di- morato nella città suddetta , sarà riordinata a spese e per le cure di una società di nazionali presieduta dal gonf. comunitativo sig. conte Mastiani. > La scuola comunitativa di S. Gimignano sarà ridotta ; previe le opportune autorizzazioni, sul sistema di reciproco insegnamento, in grazia dei suggerimenti somministrati dal gonfaloniere sig. mar- chese Luigi Tempi. Il maestro della scuola normale sig. Bracciolini è stato autoriz- zato dalla società ad assentarsi per qualche tempo da Firenze, onde organizzare in Figline una scuola di fanciulle, la cui istituzione sarà dovuta al benemerito socio sig. col. cav. Luigi Serristori. E di altra scuola organizzata in Siena dal medesimo sig. Brac- ciolini e posta sotto la soprintendenza del sig. cav. Giulio del Taja, furono presentati alla società felicissimi ragguagli (*). Il sig. marchese Carlo Pucci soprintendente alle scuole rese quindi conto diffusamente dello stato di esse, Egli incominciò da richiamare l’attenzione dei suoi colleghi sui cangiamenti utilissimi che sono stati indotti nel metodo seguito nelle nostre scuole, a misura che l’esperienza li ha dimostrati necessari: e (*) V. Aatologia, Num. 74, pag. 100: 104 fra gli altri ha rammentata l'adozione del sistema d’Hamilton nel- l’ esercizio di lettura, del quale vi è luogo di riconoscere ogni giorno più l’ eccellenza. E non solamente è stato con molta utilità in parte cangiato il modo d’ istruire i nostri alunni, ma ancora le regole di disciplina s0- no state talvolta modificate e ridotte sempre con vantaggio maggiore applicabili alla direzione morale delle scuole. Alcuni fatti recente- mente accaduti avendo persuaso il soprintendente che la pena che talvolta s’ infligge di allontanare temporariamevte gli alunni dalla scuola sia viziosa , egli ba invitata la società a considerare se potesse esser conveniente di escludere tal specie di punizione dal numero di quelle colle quali voglionsi richiamare i nostri alunni al più esatto esercizio degli obblighi loro. Osservò egli che la società fu guidata nel determinare la sud- detta punizione dal riflesso che con un tal mezzo avrebbe essa po- tato persuadere gli alunni colpevoli che il ritardo nell’ istruzione è una pena , e al contrario che è premio e dono preziosissimo l’ammis- sione alle scuole. Ma infatti sembra esser maggiore il danno che non il vantaggio dell’espulsione temporaria dalle scuole; poichè i fanciulli di buona indolde preferiscono l’espulsione assoluta al dispiacere di rientrar nella scuola quando si reputano disonorati , e quelli di cat- tive inclinazioni e mal sorvegliati nelle loro famiglie divengono peg- giori nel tempo della loro assenza dalle scuole- (Il comitato del metodo s’incaricherà di prendere in esame la sopra espressa proposizione). Il soprintendente scendendo in seguito a dar ragguaglio partico- lare delle due scuole della società, assicurò che nell’una e nell'altra non erasi in alcun modo alterato il buon ordine e il buon andamento dell’istruzione. i Alla scuola normale intervengono n.° 160 alunni, fra i quali due adulti che appartengono al battaglione dei reali granatieri , e progrediscono con l’istessa rapidità con cui costantemente gli indivi. dui avanzati in età han compito il corso dell'istrazione nelle nostre scuole. L’ esercizio d’ortografia diretto con nuovo metodo è benissi- ino riescito. Nella scuola di S Zanobi si contano n.°,90 alunni, nessuno dei quali oltrepassa gli anni quindici. È da osservarsi che un tal numero è notabilmente maggiore che non fosse in addietro , il che sommini- stra un’ argomento del miglioramento dell’ istrazion nella scuola. In ultimo luogo il soprintendente rese conto di un prospetto statistico incominciato dal maestro della scuola normale, e nel quale egli si è proposto di notare i nomi di tatti gli alanni ammessi alla sua 165 sctiola fino dall’ epoca dell’ istituzione di essa, le indicazioni tutte che si riferiscono alla loro età, condizione o professione delle loro famiglie , avanzamenti nell’ istruzione , a alla direzione ancora che essi prendono allorchè escono dalle scuole. Riserbandoci a render conto più estesamente in altra circostanza dell’ eccellente lavoro del sig. Bracciolini, possiamo intanto annunziare che dal 1.° maggio 1819 epoca dell’ apertura delle scuola normale, fino a questo giorno, sonu stati in essa istruiti n.° 1600 individui ; fra i quali soli 24 apparte- nenti a famiglie di manifattori si son dedicati successivamente al- I’ esercizio di arti liberali. Nella scuola di S. Zanobi son stati fin qui istruiti n.9 524 alunni essendo essa stata instituita nel genn. 182.1; sic- ché nel periodo degli altimi 8 anni, per le cure della società, han ri- cevuta l’istruzione elementare nella sola città di Firenze n.° 2124 in - dividui, appartenenti per la massima parte alla classe più bisognosa: Fù partecipata alla società l’ammissione definitiva fra i soci or- dinari dei signori Duca di Casigliano, cav. Luigi Torrigiani, march. Vipcenzio Capponi, cav. Giovanni Ginori , conte Roberto d’ Elci , e Graziadio Finzi, e prima dello scioglimento dell’ adunanza fu nomi - nato socio ordinario il sig. prof, Gaetano Giorgini. IL SEGRETARIO. NECROLOGIA. Cav. Carlo Rosmini, L’imprevedata e subitanea morte del dottissimo cav. Carlo Rosmini di Rovereto, accaduta in Omate luogo del milanese ( do- v’ era a villeggiare ) il di 9 del mese di giugno dell’anno corrente, nella età d’ anni 64, ha rattristato tutti gli estimatori degli uomini che al sapere uniscono probità di costume , e carattere fermo nella via dell’ onore. Le sue moltiplici opere piutrblicast in vari tempi d’ argomento storico e filologico lo faranno sempre riguardare per . letterato laborioso ed utile alla posterità. Un’ breve scritto pubbli- cato in Milano il dì 16 giugno suddetto, dall’egregio dott. Labus, dà con diligenza le notizie biografiche e letterarie di questo illustre defunto. Paghi d’ aver tributato quest’officio di stima alla memoria di lui, rimettiamo i lettori all’opuscolo indicato, che è più com- piuto e più circostanziato di quello che l’ angustia del tempo avreb- be fatto parer possibile. — Lasciamo di buona voglia quegli argo - menti del suo merito che ivi si deducono dal nominare le persone che ne lodarono le opere, e dalle numerose accademie alle quali fa ascrit- to ; argomenti oramai di niun peso per chi sà che le lodi ordinaria - mente vengono dagli amici, ed il biasimo da’nemici o dagl’ invidiosi; 166 e’ l'essere ascritto 0 nò alle accademie non è sicura prova di merito o «emerito, ma conseguenza per lo più della preponderanza d’alcuni soci che favoriscono chi pensa com’ essi. S. C. CORRISPONDENZA. Ornatissimo sig. Direttore. Torino 2 maggio 1827. Nel render conto della decima edizione delle commedie del No- ta fatta in Milano dal Silvestri (Ant. sett. 1826) ; Ella ha annunziato in piè di pagina l’incontro fortunato che ebbe in Torino ed in Geno- va la commedia La fiera dello stesso nostro illustre concittadino. Ora non sarà. forse per riuscire discaro nè a lei, egregio signore , nè a’let- tori del suo riputato giornale; il sentire che un recente trionfo fu ri- portato dal Nota, mercè d'un’ altra nuovissima commedia in cinque atti, intitolata: /4 novella sposa, rappresentata martedì 24 aprile nel teatro Carignano, e ripetuta più volte. L’autore, il quale, non si sa il perchè ; volle esser celato, fu conosciuto dagl’intelligenti alla nata- ralezza e proprietà del dialogo e dello stile, a’ben divisati caratteri e alla maestria della condotta. Quindi nelle recite successive fu massi- ma la folla, e maggiori ancora gli applausi, L’argomento è semplice e delicato. Si tratta d’un’ amabile gio- vane milanese ( Elisa ) la;quale ingannata da false informazioni, cre- de che l’amante suo (Alfredo) siasi sposato ad altra donna; e quindi sconsigliatamente, e troppo presto, cedendo alle:istanze de’ parenti, dà la mano ad un ricco negoziante triestino (Tebaldo), che pure era ap- passionatamente invaghito di lei. Compiato il rito , la sventurata Elisa, conosce l’inganno suo e la costanza d’Alfredo; e siccome mo- glie fedele a’suoi doveri, non le rimanendo altro partito, prega, scongiura lo sposo ; trova scuse , pretesti d’ aria, di salute e sì fatte per partir di Milano, e passare a Trieste, come viene eseguito. Ar- riva, dopo tale partenza , l’infelice Alfredo a Milano: e così lo tarba l’inaspettato avvenimento , che scopre imprudentemente sè stesso e l’amor suo al padre d’ Elisa che affatto ignorava questa corrispon- denza : e divenuto furente , e non consultando che la sua passione , vola a Trieste per vedere l'amica. Ed in Trieste appunto ha luogo l’ azione. Sarebbe troppo lango il dire, come malgrado della virtù e delle ripulse di Elisa, della vigile gelosia di Tebaldo, e de’ prudenti ma- neggi del zio dello sposo e di una sorella stessa d’Alfredo consapevoli 167 I’ ano e l’ altra d’ogni antecedente, riesca pur tuttavia all’innamorato giovine di vedere colei che tanti affanni gli costa; e come per una be- ne immaginata cooperazione di circostanze tutte necessarie , € quindi tatte drammatiche , possa Alfredo parlare alla misera Elisa, la qua- le vien creduta rea dal sospettoso marito; e stanno per succedere ma- linconici casi, finchè conosciuto il vero e la piena innocenza della sposa, viene con la volontaria partenza d’Alfredo restituita la calma al marito e alle due famiglie. L'atto quarto produce un’ ansietà d’in- teresse difficile a potersi descrivere. Tutti gli spettatori ne furon commossi alle lagrime. La sig. Carlotta Marchionni, per cui dicesi essere stata scritta questa commedia , sì mostrò degna della meritata sua celebrità; gli altri attori tatti della Real Compagnia gareggiarono d'impegno e di zelo nell’esprimere l’idea dell’autore e nel corrispon- dere alla generale espettazione d’un colto pubblico, la quale non fa in alcuna parte delusa. Io la prego sig. Direttore , di accettare un nuovo attestato del- l’alta mia stima ec. Serv. suo dev. ed obblig. G. L. F. ——————_—_—_—_—€@<—__m_mt._”ttnnmmmosmzu In risposta alla lettera , contenuta a pag. 187 dell’ANTOLOGIA N.° 73. BIANCHINI , Domenico, figlio di Gioacchino e Rosa Santi, nato il 4 agosto 1782 a Bologna , contadino. Entrato al servizio il 28 set- tembre 1806. Caporale il 20 marzo 1810. Sergente il 6 giugno 1811. Morto il 30 giugno, dopo il famoso assalto di Tarrugona dato da esso pure il 28. Estratto dai registri ministeriali del già regno d’Italia. Cav. VACANI. 168 BULLETTINO BIBLIOGRAFICO Annesso all’ Antologia (*) N.° XLIV. Giugno 1827. N.° 673. Atcune poesie di Cesare Arici di Brescia, Milano 1827. G. Silvestri. 1. vol. lir. 2, Go it. 674. BisLio TECA AGRARIA 0 sia raccolta di scelte istruzioni econorziche-rurali , dirette dal sig. dott, Giuseppe Moretti P. P. di economia rurale nell’ univer- sità di Pavia. Milano 1827, A. F. Stella. Vol. V. — Guida dell’ agente di Campagna, Vol. 1.° prezzo lir. 5g italiane, 675. TrattATO delle virtù medicinali dell’acqua comune ; in cui si dimostra ch’ ella ci preserva e guarisce da infi- nite malattie , con osservazioni fondate su esperienze fatte per quarant'anni , e si danno alcupi avvertimenti per le re- gole di vivere. Opera del dott. Smita, Aggiuuvgesi il gran febbrifugo del dot. Hamock , discorso in cui si dimostra con molte esperienze essere 1’ acqua co- mune rimedio sicuro în ogni sorta di febbri , e nella peste ancora ; traspor- tato dalla lingua inglese nella france- se, dal dott. NoQue, ed ora dalla frau- cese in italiano . Milano , 1826, G. Silvestri, 18.° di pag. 200. 676. Prose E POESIE campestri d’ Ip- POLITO PinpeMoNTE, e le canzoni pasto- rali di GiroLamo Pompei. Milano, 182n. G. Silvestri. L. 3, 50 it. un vol. 12 677. Canzoni pastora:i di GiroLamo Power veneto. Milano, 1827, G. Sil- vestri, prezzo l. 1, 50 it. » 678. Lezioni di messev Pier Fran- CEsco GIAMEULLARI, aggiunt vi l’ origi- ne della lingua fiorentina, altrimenti il Getto dello stesso autore. Milano , 1827, G. Silvestri. Un vol. 12.° lir. 2, 00 1t. 679. La pastoRIZIA. Poema di Cesa- re Aret di Brescia. Milano, 1827, G. Silvestri, 12.° CA 680. Corso istorico dell’autica Gre- cia, ridotto in lezioni elementari, dai tempi suoi più certi fino alla conqui- sta che ne fecero i Romani, dell’abate Onorato Otcese, già pubblico lettore di filosofia. Quarta edizione. Milano, 1827. G. Silvestri. Volumi 2 in 18.* prezzo l. 2, Go it. 681. Grammatica ragionata della lin- gua francese , scritta da G. BiAcioti, Seconda ed. Milano, 1827. G. Silve- stri, prezzo lir. 3 it. 682. BisLiorea o sia l’arte di com- porre libri; di CarLo DenINA piemon= tese. Seconda ediz. Milano, 1827, G, Silvestri, prezzo l. 3 it. : 683, Buoni EFFETTI DEI ParaGRANDI= ni, dell’anno 1826, e critiche osserva- zioni su diversi scritti pubblicati con- tro i paragrandini in Francia ed io Ita- lia ; del rev. Proposto di Rivolta, pro- pagatore dei medesimi. Milano 1827. G. Silvestri, prezzo lir. 2 it 684. Lettere di UrsaWwo LAMPREDI , al cav. Vincenzo Monti , intorno alla sua /traduzione dell’Iliade; a cui si ag- giungono le lettere di G. P. Visconti e di A. Mustoxipi; sopra lo stesso ar- gomento; le nozze di Cadmo e d' Ér- mione idillio colla versione latina di Antonio CHERSA, e due anacreontiche del cav. V. Monti. Milano, 1827. G. Silvestri, 8.° di pag. 100, 1. 1. Bo it. 685. PARNASO ITALIANO nuovissimo , raccolto e pubblicato per cura di U. E. Napoli, 1827, Stamperia francese. Tom. 4.° — Firenze presso N. Con- ti al prez. di paoli 4. 686. Opere dell’abate Giovanni Ro- mani. Milano, 1827. G. Silvestri — Volume ottavo ed ultimo; ‘undecima distribuzione . Opuscoli scelti sulla lingua italiana, 8.° di pag. 410, prez. (*) I giudizi letterari, dati anticipatamente sulle opere annunziate nel presente bullettino, non devono attribuirsi ai redattori dell’ Antologia. Essi vengono somministrati da'sigg. librai e editori delle opere stesse, e non bisogna confonderli con li articoli che si trovano sparsi nell’Antologia medesima, sia» no come estratti o analisi , siano come annunzi di opere. Lo 1. 5.60, — Dell’ opera completa 1. 46, DÒ it. \ 687: Storia della letteratura italia- ha di P. L. Gincuené, trad. del prof. D. Perotti, con note ed illustrazioni. Firenze, 1827, tomo VIN up. Daddi. . 688. Le opi di Pinparo, traduzione di Gius. BorcBI, riveduta e corretta dal traduttore. Firenze, 1827, P. Bor- ghi e C. 2 volumi in 32. 689. Romanzi storici di W ALTERSCOTT. Firenze 1827. Cohen e C. Seconda e terza distribuzione. Ze acque di $. Ronano , volg. dal prof. G. Barbieri. T. III, IV e V; prezzo paoli 3. il vol. 6g90.IL Messia, egloga di ALtssanDRO Pope. Bologna 1827, Nobili. 691. Ericrammi inediti di Luci ALa- Manni tratti da un ms. della pontificia libreria di Bologna. Bologna , 1827 , Cardinali e Trulli. 692. Corso elementare di geografia antica e moderna, esposto con nuovo metodo, dal sig. LETRONNF ispettor ge- nerale degli studi in Francia } adotta- to dal R. Consiglio di pubblica istru- zione per le università, scuole, ec. Trad. sulla ottava edizione. Firenze , 1826 , Gregorio Chiari. Un vol 8.° di pag. 266; con una tavola in rame. 693. L’ anwo 1826 dell’ Inghilterra, colle osservazioni di Gruseppe PeccHIO. Lugano, 1827, Vanelli e €. 8.° di pag. 196. 694. TraceDie di Pompeo pr Cam- peLLo. Pesaro 1827, Annesio Nobili, 8.° vol. I.° di pag.332. Prezzo per gli assoc. bai. 50; per i non assoc. Go. ‘ 695. D. JustimANI imperatoribus in- stitutiones per tabulas synopticas di- gestae. Pisauri, 182, typographia An- nesio Nobili, in folio di pag. 80. 696. Concezione dei viaggi e delle scoperte fatte per mare dagli Spagnuoli sulla fine del XV secolo, con vari do- cumenti inediti riguardanti la storia della marina castigliana, compilata ed arricchita di note da D. Martino FER- pinanpo pr NavarretEe, cav. dell’ordi- ve di S. Giovanni, segretario di S. M. il Re di Spagna , ministro giubbilato del cons. sup. della guerra, dirett. int. del deposito idrografico, memb. della R. accad. spagnuola di storia, cons. € segr. di quella di S. Ferdinando. Tra- duz. dallo spagnuolo. Genova, 1829; Stamp. Carniglia, già Donaudo, fase. I — Arriso. Questa traduzione comp?- risce regolarmente per fascicoli men- suali di 100 pagine. Sei fascicoli fa- ranno un volume. Si distribuiranno due 169 grandi carte geografiche gratis. — Il prezzo dell’associazione sarà di lire 2, 5o per ogni fascicolo a Genova , e di lir. 3, 16 per l’estero. — Si rilasce- ranno cent. 25 ‘per ogni fascicolo a chi amasse di pagare anticipatamente ogni volume. — Er associazioni si ricevo- no in Genova, alla stamperia suddetta, e da J. Gravier, e nelle altre città dai principali librai. 697. Ericrammi di M. Var. Mar- ZIALE, volgarizzati in rima ed in al- trettanti versi da Federico Fagnani, col testo a fronte Milano, 1827, coi tipi di Gio. Bernurdoni, 8.° di pag. 260. 698. La vita di GiuLio AGRICOLA , tradotta da Giuseppe SansEvERINO dei signori di Marcellinara; storiografo del S. M. O. gerosolimitano, è socio della R. Accademia delle scienze di Parigi. Napoli , 1826 , stamp. Reale, 8.° di pag. 180. 699. Saccro di poesie di alcuni mo- dernì autori Corsi. Bastia, 1827, Gio, Batini, fasc. I. zoo. Diresa del sistema geroglifico dei sigg: Spohn e Seyffarth, scritta dal sig. SeveFaRT . Torino , 1827 . Carlo Sylva, 8° di p. 36. g01. Saccio sulle terme rosellane, del dott. Grovan Gu»stterto UCCELLI, con 1° aggiunta dell’analisi delle acque, del prof. G. Gazzeri Firenze, 1826. n02. BisLiotECA storica di tutte le nazioni. Milano per Niccolò Bettoni. Classe seconda. Storici italiani. Delle Rivoluzioni d’Italia di Carro DennA. Volumi 4 in 8.0 703. Dizionario e libliografia della musica, del dott. P. LicntentAL. Mi- lano , 1826, per Antonio Fontana. Volomi 4 in 8.°, prezzo lire 20 ital. per gli assoc. ù 704. BieLiotecA portatile latina, 1ta- liana e francese. Miluno , 1826 , per Antonio Fontana. Classe italiana. Storia della letteratura italiana, di Gar. Tiraposcni. Vol. 1 a 4, in 32° al prezzo di 1. 1, 50 it. il vol. no5. Decc'imtazioNE DI Cristo di Tommaso pa Kempss, libri quattro. IMi- lano, 1827, per Antonio Fontana. Un volume 18.° n06 Le conressioni di S- Agostino, volcarizzate da GiroLamo Brunetti. Mi- lano , 1826, per Antonio Fontana ; volumi 4 in 18.9, prezzo 1. 8 it. noy. Trace di Aressanpro Mane zoni milanese, il Carmagnola e l’A- delchi. Quinta edizione; aggiuntevi le poesie varie dello stesso , ed alcune 170 prose sulla teorîca del dramma tragi- È Pisa, 1826, Capurro 18° di pag. 90. 708. Poemerti di Cesare Aric di Brescia. Pisa, 1827, Capurro, 18° di pag. 128. prezzo fr. 1, So. 709. Opi XXXIV di Quinto Orazio FLacco, scelte le. più indicanti il di lui stato, indole e carattere . Versione di Jacopo LaAnbISI, con alcune note ad o- gui ode in fine del libro, per facilitar l’ intendimento a qualunque genere di persone. Pesaro, 1827, tip. Annesio Nobili, gio. IL 2 novEMBRE, meditazioni di Griusepee Nicorini. Brescia , 1827, Bettoni ec., 4.° di pag. 20. 711, SEMIFONTE conquistata e distrut- ta dai Fiorentini, nell’anno 1202, poe- mua eroico in dodici canti di Giacomo Mii. Firenze, 1827, 8.° Stamperia Granducale. Libro primo, i sei primi canti. 712. STORIA DELL’ ARTE dimostrata coi monumenti dalla sua decadenza nel IV secolo, fino al suo risorgimen- to nel XVI, di G. B.L. G. Serovx D’AGiNcouRT. Prima traduzione italia- na, Volumi sei. Prato, 1824, Fratelli Giachetti. Dispensa decima delle tav. prezzo I. 10. — Avviso. — l Fratel- li Giachetti, subito che avran com- piuta. la loro ediz. della Storia del- l'Arte di D'Agincourt, daranno mano alla ristampa della celebre opera di Winkelmann, che porta lo stesso tito- lo, tradotta in italiano, e corredata di molte tavole in rame. — Ciò si an- nunzia per norma di chiunque abbia fatto acquisto, della storia della scultura del conte Cicognara ca essi già pubbli- cata, e dell'altra storia dell’Arte , che è attualmente in corso. 713. Dizionario compendiato. uni- versale della lingua italiana , di Car- Lo Ant. Vanzon. Livorno, 1827, tip. Pozzolini. Distribuz. V. (ARC-AST) 714. Coxtezione portatile di classici italiani. Airenze, 1827, P. Borghi cc. Volumi XXVI e XXVII, Ile IV dell’Orlando furioso dell’Artosto. 715. GIORNALE AGRARIO TOSCANO, com- pilato dai sigg. Raffaelle Lambruschi- ni, Lapo de Ricci, Cosimo Ridolfi , ed altri proprietari amici della cam- pagna e delle scienze economiche. Zt- renze, 1827, presso G. P. Vieusseur editore. Fascicolo N. 2, che contiene 1 seguenti articoli; Consigli per ga- rantirsi dal fulmine, C. Ridolfi. — Mo- do di render pianeggianti i terreni di poggio già coltivati perpendicolarmen- te, Lapo de Ricci. — Memoria.sopra alcuni letami, G. Taddei. — Notizie sopra i cantoni di smalto volgarmente detti masselli, G. B. Sodi, — Degli , atti privati e obbligazioni di chi non sa scrivere, X. +— Del lucro della do- :te, .X. == Appendice alle notizie in- torno al nuovo coltro, C, Ridolfi. — Effetti dell’azione redibitoria nella con- trattazione del bestiame. Dialogo, La- po de Ricci « Del modo di custodi- re i bachi da seta. Art. II, R. Lam- bruschini:+—Parere sopra una scritta co- lonica proposta per normale, Lapo de Ricci. — Della maciulla meccanica ru- rale inventata dal sig. Laforest, G. Gazzeri. — Avvenimenti straordinari, C. Ridolfi. - Avvertenze sulla ripro- duzione degli animali domestici, — Or- nitologia toscana ,. del prof. Paolo Savi. — Su certi dolori articolari delle vac- che, cagionati della lupinella, C. Ri- dolfi. — Sulla ferratura dei cavalli... — Notizia sulla cura della malattia do- mivnante nelle bestie bovine , — Pre- mio stabilito dall’ Accademia di Vol- terra. +— Conrisponnenza. Lettera del sig. marchese Giuseppe Albergotti di Arezzo; lettere varie di Prato , di Fi- gline, di Volterra, di Massa. di Or- betello, del D. G. Marzi di Poggibon- si, di Livorno, ec. - E 2 tavole: — NB. Il prezzo dell'annua associazio- ne è di lire 10 toscane da pagarsi anticipatamente. 716. ExPLicATION d’un stele, ou bas-re- lief, rapporté dans l’Antnol. de Floren» ce ( juin1826); et version métrique ita- lienue des 31premiers chapitres du pro- phète ]saîe, par Frangois Riccarpi feu Cuarte d’Oneille, Genes, 1827, Yves Gravier, 12.° di pag. 470 con una ta- vola . 718. Mameresto. — Nel futuro set- tembre verrà alla pubblica luce uell'o- riginale francese un romanzo della si» gnora ORrTENSIA ALLART DE THÈRASE , intitolato Gertrude. — ll nome della giovane autrice, che ricorda le tauto di lei stimate lettere su le opere della Ba- ronessa de Staél, «leve render grato questo annunzio agli amatori della let- teratura francese. — L’ opera sarà di- visa in tre volumi, conformi di sesto, carta e caratteri al manifesto . —— La stampa sarà con tal diligenza corretta, che 1’ edizione di Firenze nulla abbia da invidiare ad altra simile , che ver- rà contemporaneamente pubblicata in Parigi. — ll prezzo di associazione è di lire otto toscane per ogni esempla- re. — Le firme deglì associati si rice= vono al Gabinetto letterario del sig G. P. Vieusseux. Firenze, 12 giugno 1827. — L'Edtore Jacopo Ciardetti. ‘ gig. Circorare. — Lugano, li 19 giugno 18279. — Per le ragioni espo- ste nella circolare d’oggi della cessata ditta e società Giuseppe Vanelli e com. essendo noi subentrati a quella, ci fac- ciamo un dovere di notificarvi, che lo stesso stabilimento tipagrafico avrà corso sotto la ditta Gruserre RucGlA è C. colla firma del solo Giuseppe Ruggia segnata in calce ; alla quale solamente dovrete prestar fede.— Più estese relazio- ni, e maggiori capitali applicati all’ in- trapresa, ci pongono in grado di dare al 171 medesimo stabilimento una più gran- de ampliazione, e di servire con mag- giore ;àvvantaggio e premura quelli dei nostri amici e corrispondenti che ci onoreranno di loro richieste , — La Gazzetta col titolo di Corriere sviz- Zero sarà pure continuata come per lo passato :, e per opera ‘del solito esten- sore, senza portarvi cangiamento nè au- mento di prezzo. — (Ci ]usiughiamo quindi, che vorrete accordarci quella stessa amicizia e ricorrenza, che ci avete prestata sotto la cessata ditta e socie- tà, e noi dal canto nostro useremo ogni mezzo per rendervi pienamente soddi- sfatto. Abbiamo il piacere di salutarvi A distinta stima + Giuseppe Ruggia e Cc. 172 INDICE DELLE MATERIE ‘CONTENUTE NEL VIGESIMOSESTO VOLUME. SCIENZE MORALI E POLITICHE. 9 L Educazione. Dialogo. Giurisprudenza. Caratteri diversi di questa scienza inFran- cia ein Germania, } Intorno alla traslazione dell’ università di Landshut alla re- sidenza di Monaco. » Storia dei francesi di Simonde de Sismondi. (F. S.) B. L’ Accademie. Dialogo. (RUNE Osservazioni sull’articolo della Revoe Encyclopédique, re- lativo ai /ouveaux principes d'économie politique, di S. de’ Sismondi. (Bosellini.) C. Opere sull’Isola di Sardegna, dei sigg. Mimault, della Mar- mora , e G. Manno. (S. CL) ,» Memorie di Michele Oginsky sulla Polonia ed i polacchi. (G. P.) » Istoria della rivoluzione di Francia, dalla convocazione de- gli stati generali fino allo stabilimento della monarchia costituzionale, di P. Manzi. (E. Sg D. Justinian. Inst. per tabulas synopticas Digestae. (F. S.),, GEOGRAFIA STATISTICA E VIAGGI SCIENTIFICI. Statistica dell’antico dipartimento di Montenotte, del conte di Chabrol. (Repetti) A. (K. X. Y.) A. pag. 33 »» 120 »»s 135 x 2126 » 35 ” I » 48 » 55 3» 9I » 113 » 40 173 Viaggio del maggiore Denham, cap. Clapperton,' e dottore Oudney nell’ Africa interna. (G. P.)C. pag. 67 Censimento ossia statistica dei reali dominii di quà dal Fa- ro, dell’ ab. Riccardo Petroni. (E. R.),, » 143 Memorie sul progetto de’due canali navigabili fra l’Oceano i Atlantico e il Pacifico. (G. P.) B. ,, 125 Viaggio in Affrica del maggior Laing. . (39 3 173 sr GC, ,, 150 Viaggio del maggior Denham. 33 30 152 Notizie intorno alla spedizione di Lapeyrouse. 29 3 156 LerrERATURA, FiLoLocia, Poesia, CRITICA LETTERARIA EG. Canti popolari della Grecia moderna raccolti e pubblicati da C. Fauriel. (Ciampotini.) A. ,, 105 Lettera al Direttore dell’Antologia, (Lampredi.) ,,_ 3, 127 Saggio di caratteri ebraici ad uso della studiosa gioventù. (D. V.) ,, 148 Opere di Cicerone, volgarizzate. (BK) 20 149 Rerum polonicarum ab excessu Stephani regis ad Massimi- liani Austriaci captivitatem, di S. Ciampi. (R-),i39*1127,,152 Le Olimpiche, versione di Cesare Lucchesini (cav. Caselli.),, ,, 154 Annali della tipografia degl’ Aldi, di Ant. Aug. Renouard. (E. Poggi.) B. ..;. 1 Tragedie ed altre poesie di A. Manzoni (M.) >» » 49 Prose e poesie varie originali e tradotte. Rivista letteraria. (M.) ;3 3» 63 Gl' italiani in Russia, memorie di un ufiziale italiano. ,, x} 95 Esame critico con documenti inediti della storia di Deme- trio d’Ivan Vasilhewich, per Seb. Ciampi, (Be); 196 Intorno al trattato di Mascalcia di Pelagonio, lettera al mar. Gino Capponi. (G. Cioni.) C. , 24 Compagnie comiche — Recitazione teatrale. (Boga E Versione libera dell’ Osmanide , poema illirico di G. P. Gondola. (Zampredi) ;; ,»» 83 Intorno agli antichi confini del territorio trentino.(K.X.Y.),, ,» 95 Frasologia italiana , ossia raccolta di 20000 frasi ec. 19. 29,,98 Codices Graeci mss. regiae bibliotecae borbonicae, descripti atque illustrati a Salv. Cirillo, (P.D. F.),; , 102 Della vita di Carlo Goldoni , lezione del dott. Gavi. (C.) ;, ;, 104 Lettera intorno alla Fiera commedia dell’ av. Nota. » 3 166 174 Replica del maggior Vacani in risposta ad un articolo dell’Antologia. » C. pag. 167 ARCHEOLOGIA. Di un batto rilievo egiziano dell’ I. R, Galleria di Firenze; illustrazione del dot.Ippolito Rosellini (G. B. Zannoni.)A.,, 21 Descrizione e spiegazione:de’ bassi rilievi del frontespizio del duomo di Cremona. Dipinti di Polognoto a Delfo, dei fratelli Riepenhausen. (Micali) ,, BELLE ARTI, Intorno ad una tavola di fra Bartolommeo da S. Marco di- segnata da Samuel Jesi. Notizie recenti intorno all’ Ebe , all’ Ajace ed all’ Ettore di Canova. (Barone de Hamer) G. »» 81 »” (A. Mazzarosa.) A ,, 9 3 SCIENZE NATURALI. Notizie sulla vita e le opere di Alessandro Volta. (V.A.),, A. Memorie intorno alla vita ed olle opere di Werner e Hauy dell’ ab. L. Configliacchi, (E. R.) » Osservazioni geologiche e memorie storiche di Accumoli, del dott. Agostino Cappello. cà 12 Saggio d’ esperienze eletrometriche del prof. Marianini. | (G. Libri.) B. Storia ed analisi dell’acqua acidula minerale di Montione, (G. G.) Dell’importanza dello studio della geo logia e della maniera d’ indagare con profitto il suolo della Toscana. (G.G.) C. Bullettino scientifico. Meteorolo gia. ” » C. ” Fisica e chimica. A. ” ” B. ” ” C. ha Storia naturale. A. ”» Memorie pubblicate dalla società di ‘fisica e storia naturale di Ginevra. A. ”» Geologia. C. ” Mineralogia. B. ” 29 C. ”» Paleontografia. b. 2) 2» C. ” 2) »” 2) 100 » Fisica vegetabile. B. pag. ” fisica animale. PELI »” » C. 9?) SciENZE MEDICHE Dottrina medica Bufaliniana, compendiata e discussa dal dott. G. G. Geromini. (E. R.) A. Compendio d’ anatomia fisiologico comparata , del dott. F. Uccelli, (D. V.) » Bullettino scientifico. »” Giornale dei progressi delle scienze mediche in Europa, America , ec. B. : Dell’ origine della clinica medica in Padova, memoria di Giuseppe Montesanto, (L. L.) C. Trattato della diagnosi medica, del dot. Dressying. (D. E. B.) » Dei parti naturali anticipati, del dott. Meli. ” Sul tartagliare , lettera del dott. Stulli. Cc. ARTI INDUSTRIALI E MECCANICHE. Bullettino scientifico. B. Ù C. SOCIETA SCIENTIFICHE, I. e R. Accademia dei Georgofili. Ad. del 1.° aprile. A. n Ad. del 6 maggio. B. 33 Ad. del 10 giugno. C. . Società toscana. ‘Ad. del Baprile. A "i Ad. del 27 maggio. B Società medico fisica fiorentina. Ad. del 18 marzo. sì si Ad, del 8. aprile. #4 sa Ad. del 17 maggio. C. Accademia di lettere ed arti di Pistoja. (M.) B. Accademia dei Tegei di Siena. I. e R. Istituto di scienze, lettere ed arti di Milano. sa Società per la diffusione del metodo di reciproco insegn. C. »” 2) ” ” 170 NECROLOGIA. Cav. Alessandro Volta. Cav. G. Tamburini. Francesco Girolamo Cancellieri. Cav. Carlo Rosmini. N. XLII. Aprile. XUHI. Maggio. XLI V. Giuguo. BuLLETTINO BIBLIOGRAFICO. Fine del Tomo XXVI. A. pag. 3 I » 187 B, ,, 107 C. ,, 165 A. ,» 180 B. ,, 190 C. 168 OSSERVAZIONI METEOROLOGICHE FATTE NELL’OSSERVATORIO XIMENIANO DELLE SCUOLE PIE DI FIRENZE Alto sopra il livello del mare piedi 205. GIUGNO 1827. I DI D Fermo. | & o > 2 n S| Ora 3 = | | Ss [Ss 88 Stato del cielo 5. Ei Sul SE Seleido dial] S| pa) 7 mat. 1| mezzog. |2$. 0,6 {19,3 |20,7| 68 Po. Li. Ser. nebb. Ventic, rt sera |25. 0,3 |20,6 |15,0| 68 Ostro ‘Sereno Ventie , 7 mat. |28. 0,8 [19,8 [16,9 | 79 Os. Sc.|Se.con neb. in bas, Ven tic. | 2| mezzog. {28. 0,6 [19,8 |21,1 | 56 Os. Li.|Sereno Ventic. | tr sera |28. 0,3 |20,0 {16,9 | 85 Os. Li.|Sereno Ventic. 7 mat. |28. 1,0 {19,0 16,0 5 —— |Scir. |Sereno Ventic-* 3| mezzog. [28. 0,3 {19,5 {21,0 | 61 Pon. |Sereno Ventic. _t ri sera |28. 1 sera |28. 0,3 120,5 115,11 77 | ;Ostro [Ser. rag 20,5 115,1 | 77 \Ostro |Ser. rag. Ventic. 7 mat. x 10,9 |20,0 |15,0 | 88 7 mat. |27. 10,9 {20,0 |15;0 | 88] |Scir. [Nuv. ser. Ventic. 4| mezzog. 10,7 |t9,8 [17,0 | 89 Tr. M.|Nuvolo Vento ui sera "Tag 11,7 21,5 17,1 | 81 Os. Li.|Ser. nuv. Ventic. ” mat. 27. 10,9 18,7 15,0 76. Scir. |Nebbioso Ventic. 5| mezzog. |27. 11,0 |18,9 116,6] 59 Tr. Gr.|Nuvolo Vento _I_r1 sera |27. 10,7 _|xl 19,5 |13, ,8 | 85 Scir. |Ser. nuv. Ventic. 7 mat. 27. 10,0 "| y mat. ;27. 10,0 [18,9 15,0 | 86 | 0,02|Tram. [Nuvolo Calma 6| mezzog. 27. 9,5 [18,6 |16,3 | 86 | 0,20 Pon. {|Nuvalo Ventic. _| 1t sera |27. 11,0 {19,0 |15,1 | 86 {Scir. {Nuvolo Calma 7 mat. [27. 8,0 [17,1 |14,0 | 81 Ostro |Nuv. ser. Calma 7| mezzog. |27. S,t [17,3 |16,3 | 67 Lev. |Ser. nuv. Vento 11 sera |27. 8,6 [17,9 115,7 | 99! 0,0810s. Sc.]|Nuvolo Calma | 5 re aaa o) = E = ® i È Ora S 5 a S|Fò 3 Stato del cielo IE A SS |°s : | | ci Ri i | | 7 mat. |27. 8,9 |16,8 [11,9] 88 Scià, |Nuv, neb. Calma 8' mezzog.\27. 9,0 [16,8 16,8 55 Sc. Le, Nuv, ser. Ventie, 1 _|_1t sera 127. 84 17,7 13;9 76 Lib. |Ser, nuv. Vevtic. 7 mat. li 10,0 |16,6 |13,4 95 TB 0,25 Lev. Pioggia Ventic. 9| mezzog. 27. 9,9 [16,7 [13,1 | 82 0,01|Po. Ma.{Nuvolo Vento |Bl 11 sera '27. 9,6 |17,0 [12,9| 98 |Lev. |Nuvolo Ventic,if 7 mat. |27. 10,1 115,3 {13,2! 88 Scir. |Nuv. nebb. iVentic. 10| mezzog.|27. 10,6 [16,0 [17,2 | 61 | 0,04!Tram. |Ser. nuv. Vento II sera |27. Io,I 16,0 14,0: WAS |Gr_Le Le |Sur. rag. Calma 7 mat. |27. 10,0 (15,5 (14,1 | 77 | Sc. Le. ;Ser. ragì Ventic: TI] mezzog. 27. 11,3 |16, I |18,3) 55 | Gr. Tr. Nuv. sereno Ventie. ri sera |27. 11,0 |17;0 14,0 ' 80 Po.Ma. Nuvolo Calina 7 mat. |27. ar,t [16,6 (15,4 80 |Sc. Le.|Ser. con nuv. Calma i12|] mezzog.|27..11,3 [16,9 |18,2 | 64 |Ostro |Nuvolo Vento ke ri sera |27. 11,3 {17,0 14,7 go | 0,10 Pon. |Nuvolo Calma | 7 mat. 27. 11,3 |17;4 (15,0 | 90 0,02 ‘Po, Li. Nuv. ncb. Calma, 13 Mtadioe. 27. 11,7 |17,9 |18,4| 70 Tr.Ma.|Sereno nuv- Ventic, È | 11 sera 27. 11,7 |t7,0 |15,0 | 89 ILib. |Sereno Calma | | 7 mat. [27. 11,9 |t7,6 |14,3 | 97 Lib, |Nuv. neb. Calma 14 mezzog.|28. 0,2 [17,7 [18,9 | 75 Pon. |Se.con nuv, all’or. Ventic. 11 sera |27. 11,9 |18,2 | 16,1 | 89 (Lib. Ser. con nebb. Calma. | 7 mat. |27. 11,3 {18,3 |16,2 | 90° iScir. !Nuv. neb. Calma |R_ 15 mezzog. 27. 11,2. |18,4 [18,3 | 79 Po.Ma. Ser con nebb. Ventic.ij 11 sera |27. 10,6 18,6 |15,8 | 96 ' Lib. Ser.con neb, Calma]f 7 mat. |27. 11,0 118,4 16,2 | 89 Os. Sc, Nuv. neb. Calma 16] mezzog.[27. 11,0 |18,4 19,9 | 65 Os. Sc. Ser. con nuv. Calma. 11 sera |27. 01,6 |19,0 116,1 78 Scir. |Ser. con nebb. = Calma 7 mat. |27. 01,8 |18,0 |16,5 | 87 Scir. |\Nuvolo Calma t7| mezzog.|27. 11,3 |18,8 |15,9| 89 Sc. Le.|Nuv. nebb. Ventic, rr sera |27. 11,3 ‘18,2 |15,2.] 95 | 0 46'Sc. Le.|Nuvoalo Calma \7 mat. |27. 11,6 :17,7 |143.| 97 | Se. Le.| Pioggia Calina 18 mezzog.|28. o,r |17,6 |t4,1| 95 | o 30 Se. Le.| Pioggia Vento 11 sera 27. nd 17,0 {15,0 100 | 0;13,Po- Li.|Nuvolo Calma 7 mat. 27. 11,5 16,9 14,7 | 99 —_— |Po. Li.;Neb. folta Calma 19| mezzog.|27. 11,7 7,0 18,4 | 74 Os. Li. Ser. con neb. Ventic. ri sera |27. 11,0 '11;9 |17,0! 79 Po. Li. Nuv. ser. Ventic. e eEee_ _————___ _————_——_—__—<— -99 | | i | | S I - S z ILE î. 33 Stato del ciefo 3|S|s| 8 8 CIRIE | i e E e e O Te e ET | 7 mat. [28. o,1 |t7,9 |16,8| 79 [outro I Nebbioso Calma | 20|mezzog. {28. o,r |18,0 [19,3 | 7r Lib. {Ser. con neb. Calma |; 13 sera [25. o,t [8,5 [16,2 | 60 Lib, Sereno Ventic. È" 7” mat. 28. 0,7 [18,2 16,5 74 -—_— |Scir, |Nuvolo Calma | jjai|mezzog. |28. 1,0 {18,4 {20,0 | 69 Mae, |Ser. con neb. Ventic, il | rrsera [28. 0,9 {19,0 [17,9 | 70 Po. Li. Sereno Ventic | 7 mat. |28. 0,9 ;19;9 [17,0 | 69 Os Li |Nuvolo Calma | 22|mezzog. (28. ,1 [19,3 |20,8| 68 Lib, Nuvoloso Vento i ri sera |28. 1,0 |19,9 [16,9 | 89 Lib. [Ser nuv. Soi Bi 7 mat. (28 0,8 (194 [17,1 | 87 O:. Sc. |Nuvolo rotto Ventic. (23|mezzog, |28. 0,4 |19,6 [21,0 | 67 iLib. |Ser.conneb, Ventic.! ij | rs sera |27. 11,9 [19,8 (17,0 | 87 _Jpo. Li. 19,8 117,0] 87 | |Po. Li.[Nuvolo Ventic.' | 7 mat. |28. 0,9 [19,5 19,5 16,6] go | — |Lev. {I 90 Lev. {|Nuv. neb, Vealtie. 24|mezzog. |28. 0,9 |19,9 |20,5 | 64 Po. M. |Ser. nav. Calma I 11 sera (28. 0,0 |19,3 [17,0 | 86° ro M. |Sereno Ventic, | mv mat. 28. 0,5 |19,7 17,6 TT 7 \Po.Ma°|Ser. con neb. in b. Ventie 25|mezzog. |28. 0,3 16,9 ‘121,2 62 Lib. |Ser. con neb.all’or. Ventie, II sera ‘27. 11,9 |20,3 17,0) 86 Lib, Ser. nuv. Calma | | 7 mat. |28. 0,2 [19,8 (18,0 | 80 Î Maes. |Nuvolo Ventic® ;26|mezzog. |27. 11,6 [20,4 |20,2 | 70 Pon. |Nuv. neb. Ventic', ri sera |27. 10,7 |20,0 '15,0 | 89 | 0,1g|Gr. Le. Navolo Ventic., | 7 mat. |27. 10,2 |18,8 |13,9| 75 | 0,01 Tr.Ma.|Nuvolo Vento fiero pesos. 27. 10,8 |18,4 {15,3 | 72 Tram. |Nuv. Vento forte | rr sera ‘27. t0,4 |17,7 114,0 | 70 Tram. |Sereno Ventic. | | 7 mat. [27. 10,8 {17,0 [13,9 | 81 Tram. |Ser.conneb. Calma | :28|mezzog. |28. 0,4 [17,4 |1,92 | 56 Tram. |Ser, con nuvoli Vento | I 11 sera |28. 0,4 |18,5 16,8 | 72 Gr. Tr.|Sereno Calma | I | 7 mat. |28. 1,0 [18,0 |15,8 | 82 Greco {Sereno Calma. | 29 mezzog. |28. 1,2 {18,5 |21,3 | 53 Tr. Gr.|Ser. con nuv. Calma ; ri sera |28. 1,3 ‘19,5 [17,0 | 87 O;tro |Sereno Galma 7 mat. |28. 1,7 {19.0 {16,0 90 Pon. :Nuvolo Calma | 3o|mezzog. |28. 1,5 {19,6 [20,1 { 73 Maes. |Sereno Ventic, fl | xxsera |28. 1.1 |19,7 {17,61 80 Lib. |Scr.con, nov. —Galma olio: fil ole } ) x E° PAT i i ir i } a ’ ) \ | È i BI ” >. ola gridano «304 fr fa È e Ri ta) TI Li * pino) i >» REETT 09 er: Lido 7 fa PR, ; tant* In% Pd = x 4,59 n&, i ES a} | vhù è atta è dot nin + . dedi i —n MOD rat ital ; | CO 14 4 . e » x Y sito Y » i giavabi su84 vB lati cli in LEI SI Li Ria LETTE: ll IPO a] pago Vi ni 11 % » da A) e ipa e «Mi at 4 MO, i E naif OMO, là Li 4 dI DOEC4 Boe air eta Mi 4 À de | (e 'RETICAO dll” svol ct Ati | Tg Mato TITTI, R Wind + Voet 7) CIO | >» ai di +5 ré 3 tie sessi | e w.bii ant - ade 17 ® Lan ‘ vs guai. - ” f cu E Tot to {iù [ONE | i LACAN US / < bi Ms PI, do 5‘) DI 4 Mi ant RO: SARO AE È PAS agora N © è Y e pi vi ofrrinniiionali enim go eo . ) ROC) MIGIVI LIT . è i ti; KW o c Y î bara sicYit nes . 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