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PARIS IMPRIMERIE DE MADAME VEUVE BOUCHARD-HUZARD ; Jurzes TREMBLAY, GENDRE ET SUCCESSEUR, RUE DE L'ÉPERON, 9. Juillet 1877 D RE - A Ÿ sn) : É] \ = ï ARLES CHE ne. k “ APERÇU SUR LES ESPÈCES FRANCAISES _ SUGCINEA JO KR. BOURGUIGNAT. PARIS IMPRIMERIE DE MADAME VEUVE BOUCHARD-HUZARD ; JuLEs TREMBLAY, GENDRE ET SUCCESSEUR, RUE DE L'ÉPERON, 5. Juillet 1877 k nn , Re. a de. ] oo A RAC 1 Tel LAS \ . ne RAP L Y A CUTIOU, VER M 1 UN NE 4 AIT k LU ‘4 AIT Ua AS ARE À AT O | 1 < IN x , 4 [ol 1] | Nr A L ) Je n'ai pas l'intention de publier une monographie des Succinées de France. J’ai, seulement, le désir de faire connoître les Succi- nées de ma colleclion dans le double but de prendre date pour les espèces inédites et de rectifier quelques erreurs de spécification. $ 1. GROUPE DE LA CHARPENTIERI. 1. SUCCINEA MILNE-EDWARDSI. Testa ovoideo-tumida, fragillima, vitrinoidea, luteo-suboli- vacea, nitidissima, argutissime striatula (striæ in supremis modo sub lente perspicuæ, in ultimo paulatim validiores et ad apertu- ram eleganter sublamellosæ) ; — spira brevi, ventrosa, rapide attenuato-acuminata ; — apice minutissimo, acuto ac prominente; — anfractibus 3 1/2-4 tumido-convexis (supremi 2 exigui, lente crescentes;, cæteri maximi, rapide crescentes), sutura impressa separalis ; — ultimo amplissimo, tumido-convexo, 2/3 altitudinis superante, perspicue ad inserlionem labri lente descendente ; — apertura ampla (alt, 11, diam. 6 mill.), sat obliqua, oblonga, su- f — EE perne leviter obtuse angulata, inferne rotundata, utroque simili- ter arcuala; — margine externo antrorsum fere ad partem infe- riorem leviter arcuato-producta; — columella tenui, arcuata, ad dimidiam aperturæ solum prolongata ; peristomate reclo, tenuissi- mo ac fragillimo ; — callo fere inconspicuo ; — Alt. 15, diam. 11 mill. Cette belle espèce, remarquable par sa forme ovoide- renflée, à spire courte, comme gonflée (à l'exception des deux premiers tours), a été recueillie sur les bords du ruisseau d'Urdache, près de Bayonne (Basses Pyrénées), où elle vit en compagnie de la Succ. olivula. — Je la dédie à notre ami le professeur Alph. Milne-Edwards. 2. SUCCINEA XANTHELÆA. Cette nouvelle espèce, au point de vue de la forme et de la coloration, ressemble presque complétement à Ja Milne-Edwardsi ; mais il y a entre ces deux Succinées une si grande différence de taille, que je ne puis me résoudre à les confondre. La xanthelæa, en effet, atteint 6 mill. en hauteur sur 4 en largeur, tandis que la Hilne-Edwardsi, qui compte parmi les grandes espèces, a 15 mill. de haut sur 41 de large. La æanthelæa est donc une petite espèce ventrue-glo- buleuse, d’une forme un peu oblongue, pourvue d'une coquille excessivement mince, vitrinoide, d’une teinte verte-olivâtre très-brillante, de 2 à 5 tours seulement, à sommet gros el obtus. Le dernier tour seul paraît très- finement striolé. L'ouverture, semblable pour la forme à la Milne-Edwardsi, à cela de particulier queson bord péris- SEEN Eee {omal, d’une extrème ténuité, a une certaine tendance à s'épanouir en dehors. Cette Succinée a été découverte par notre ami le con- seiller À. Letourneux, sur le bord d’une mare, à 2 kilom. de Rennes (Ille-et-Vilaine). 3. SUCCINEA CHARPENTIERI. Succinea Charpentieri, Dumont et Mortillet, Cat. Brit. Malac. Léman, p. 25, 1857. Le D' Baudon (Mon. Succ. Franç., p. 18 et 19) a con- sidéré celte Succinée, si reconnaissable à sa forme écour- lée et ventrue, comme une variété de la Succ. putris, qui en est pourtant si distincte. [l cite quatre variétés. Sa variété subglobosa, figurée pl. vi, f. 2, représente mieux, selon moi, le type des auteurs que sa var. Charpentieri (fig. 4), qu’il présente comme le vrai type. Cette Succinée est une forme des pays montueux. Elle est fort abondante en Suisse, où je l’ai recueillie à Zu- rich, à Lucerne, à Hersgiswill, etc... — En France, elle se trouve répandue en Savoie et dans tout le Jura. Je l’ai récoltée aux environs de Besançon (Doubs), de Poligny (Jura), de Nantua (Ain), ete. Il existe dans la Haute-Loire, aux alentours de Vals, une forme un peu plus allongée, que je regarde comme la var. Ferussina, figurée par Baudon, pl. vi, fig. 5. a O— 4. SUCCINEA ACRAMBLEIA. Succinea Pfeifferi, var. aperta (1), Baudon, Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 15, 1862. Succinea mamillata (2), Maballe, in Lallemant et Ser- vain, Moll. Jaulgonne, p. 11, 1869. Succinea acrambleia, J. Mabille, Malac. bass. paris., p. 91, 1870. Succinea acrambleia, Baudon, Mon. Succ. franç., p. 56, pl. vu, f. 4, 1877. Succinea Pfeifferi, var. ochracea (5), Baudon, (mème ou- vrage), p. 46, pl. vu, f. 5, 14877. Environs de Troyes (Aube), de Jaulgonne (Aisne), d'Hou- dainville (Oise), de Nantes (Loire-Enférieure), de Vals Haute-Loire), etc. Je rapporte, en connaissance de cause, à cette espèce, l'ochracea décrite (pag. 41) dans l’énumération des Moll. terr. et fluv. de la France continentale, 4855. — La figure (pl. vit, f. 5) qu'a donnée le D° Baudon de cette forme troyenne ne me laisse pas le moindre doute sur la nécessité de réunir en une seule et mème espèce l'ochracea des auteurs français à l’acrambleia de J. Mabille. L'ochracea, de De Betta (Mal. vall. di Non, p. 51, pl. 1, f. 4, 1852), est une petite Succinée qui n'existe pas (1) Non Succ. aperta de Lea, 1834. (2) Non Succ. mamillata de Beck, 1837. (3) Non Succ. ochracea, de De Betta, 1852. PP; EU en France, mais qui paraît particulière au versant du Tyrol italien. Cette espèce est caractérisée par une coquille fluette, peu ventrue, bien acuminée, allant en s’élargissant gra- duellement du sommet à la base de l'ouverture; par un test strié-rugueux,; par une ouverture oblique; par un péristome souvent bordé de noir, etc. Cette Succinée, (haut. 10 mill.), doit ètre classée près de l’elegans, dont elle paraît très-voisine par l’ensemble de ses caractères. 5. SUCCINEA PARVULA. Succinea parvula, Baudon, Mon. Succ. franç., p. 29, pl. vu, f. 1, 4877. Je possède cette espèce des environs de Vals et de La Bernarde, près du Puy-en-Velay (Haute-Loire). 6. SUCCINEA BAUDONI. Succinea Baudoni, Baudon, Cat. Moll. Oise, p. 7; et in Mém. Soc. Acad. Oise, p. 95 et 144, 1852. — — Bourguignat, in Amén. Malac., [, p. 1459, pl. x, f. 1-5, 1856; et J. Mabille, Malac. bass. paris., p. 97, 14870 ; et Baudon, Mon. Succ. Franç., p. 52, pl. vi, f. 2, 4877. ape Cette petite Succinée, que Moquin-Tandon (Hist. Moli. France, IT, p. 62, 1855) avait considérée comme une va- riété de l’arenaria et que Baudon, lui-même, en 1862, (Nouv. Cat. Moll. Oise, p. 14-15), avait présentée comme une var. minima de la Succ. putris, est une très-jolie espèce qui semble spéciale aux prairies qui longent les cours de l’Oise et de la Marne. Je la possède d'Houdainville (Oise) et de Jaulgonne (Aisne). 7. SUCCINEA MORLETI. Succinea Baudoni, var. Morleti, Baudon, Mon. Succ. franc., p. 55, pl. vi, f. 5, 1877. C’est la plus petite des Succinées. — Elle a été décou- verte aux environs de Limoges (Haute-Vienne). — Je la connais de la vallée du Clain, au-dessous de Poitiers (Vienne). $ 2. GROUPE DE LA PUTRIS. 8. SUCCINEA OLIVULA. Succinea putris, var. olivula, Baudon, Mon. Succ. franç., D: 21,pl:vi, 616,877 Cette Suecinée, que j'élève au rang d'espèce, bien mue EH qu’elle ait été regardée comme une variété de la pulris, est une forme constante et bien caractérisée. Elle rem- place, dans les Basses-Pyrénées, où elle paraît commune, la putris. Je la connais de Saint-Étienne, près de Bayonne, ainsi que des bords du ruisseau d'Urdache, où elle vit avec la Milne-Ediwardsi; je la possède encore des rives de la Bi- dassoa, près de Fontarabie; enfin, des bords de l'Adour, à Dax (Landes). Les échantillons de ces deux dernières localités sont d'un ton jaune plus ou moins succiné et non d'une teinte olivâtre comme ceux qui vivent dans les terrains maré- cageux des environs de Bayonne. 9. SUCCINEA PUTRIS. Helix putris, Linnœus, Syst. nat. (Ed. X), I, p.774, 1758. Succinea putris, De Blainville, in Dict. sc. nat., LI, p. 244, pl. xxxv, f. 7, 1824. C’est l’Aelix Succinea, de Müller, 1774; — la Succi- nea amplubia de Draparnaud, 1801 et 1805; — la Succ. Mulleri, de Leach, 1820; — la Succ. Major, de Risso, 1826; elc., etc. — Enfin, c’est encore la Meri- tostoma Mabilli, du D' Jousseaume (Faure Malac. Paris. ir Bull. Soc. zool. France, 1877). Cette espèce est une des Succinées les plus communes de France. Je ne la connais pas du Midi, sauf dans le dé- partement dau Lot-et-Garonne. Dans les Basses-Pyré- nées, elle est remplacée, comme je l'ai dit, par l’ohivula. Ses variétés les plus intéressantes, sont : A. VAR. GIGANTEA. — Succinea Pfeifferi, var. gigantea, Baudon, Mon. Succ. franç., p. 55, pl. van, f. 8, 1877. Je regarde cette forme comme dépendante de la putris, malgré l'avis du D' Baudon. La dépression du dernier tour, au-dessous de la suture, n’est pas le véritable signe carac- téristique de la Succ. Pfeifferi, attendu que ce signe est particulier à plus de la moitié des Succinées connues. Je possède, des environs de Paris, un échantillon de cette variété mesurant 28 mill. de haut, sur 12 mill. de large. C’est la plus grande Succinée que je connaisse. B. VAR. LIMNOIDÆA. — Succinea amphibia, var. lim- noidea, Picard, Moll. Somme, in Bull. Soc. Linn. Nord de la France, p. 172-175, 1840. — Succ. pu- tris, var. limnoidea, Baudon, Mon. Suc. franc., D-22, DL VI, LT ANT. Belle variété de grande taille. — Environs de Jaul- gonne (Aisne), bords de la Sèvre, près de Niort (Deux- Sèvres). C. VAR. PROPINQUA. — Succinea Pfeifferi, var. propin- qua, Baudon, Mon. Succ. franç., p. 44, pl. vin, f.2, 4871: Environs de Troyes (Aube). PEU EEE D. VAR. SEQUANICA. Coquille excessivement mince, vitrinoïide, d’une couleur d'absinthe étendue d’eau. Spire acuminée, assez allon- gée, comme conique-tectiforme. 4 tours presque plans. Suture peu prononcée. Ouverture allongée, bien oblongue. Haut. 14, diam. 7 mill. — Prairies de la Seine, dans l'Aube. E. Var. opaca. — Succinea Pfeifferi, var. opaca, Bau- don, Mon. Succ. franç., pl. vu, É.:7:1927. Environs de Vals (Haute-Loire). F. Var. vENTRICOSA. — Succinea Pfeifferi, var. ventri- cosa, Baudon, Mon. Succ. franç., pl. vVir, PU 4874, (Non ventricosa de Picard, 1840). Environs de Vichy et de Cusset (Allier). 10. SUCCINEA HORDEACEA. Neritostoma hordeacea, Jousseaume, Faune Malac. Env. de Paris, in Bull. Soc. zool. France, 1877. Gentilly (Seine). — Fontenay-le-Comte (Vendée). — Alluvions de l'Allier, au pont de Boutiron, au-dessous de Vichy (Allier). — Alentours de Vals (Haute-Loire). Lao 11. SUCCINEA PYRENAICA. Cette Succinée paraît spéciale aux Pyrénées. Je Pai re- cueillie entre Ussat-les-Bains et Tarascon (Ariége),'ainsi que le long de l’Embalyre, entre Andorre et San-Julia de Loria, sur le versant Hispano-Pyrénéen. Cette espèce, bien que voisine des Hordeacea et Mor- tilleti et appartenant au groupe de la Putris, à pourtant une certaine tendance, grâce à son avant-dernier tour un peu gonfié, à rappeler les caractères des Succinées du groupe de la Charpentierti. Coquille de faible taille (haut. 7-8. Diam. 4-4 1/2 mill.), brillante, vitrinoide, d'un jaune d’ocre, très-finement et très-élégamment striolée, offrant une forme oblongue, un ant soit peu ventrue. Spire obtuse, courte, à sommet gros et oblus. Avant-dernier tour un peu gonflé. Dernier tour oblong, tout en élant convexe-arrondi. Trois tours, à croissance rapide bien que régulière, séparés par une suture peu profonde. Ouverture légèrement oblique, oblongue, anguleuse à sa partie supérieure, arrondie à sa base et aussi convexe du côté externe que du côté colu- mellaire. Columelle un peu torse, ne descendant que jusqu'à la moitié de l'ouverture. 12. SUCCINEA MORTILLETI. Succinea cenisea, Hortllet, mss. Succinea Pfeifferi, var. Moruilleti. Stabile, Moll. viv. Pié- = — mont, p. 27, 1864; et Baudon, Mon. Succ. franc., p. 45, pl. vi, f. 8, 1877. Bonne espèce, qui diffère essentiellement des Pfeifferi et Mediolanensis, avec lesquelles on l'avait comparée ou confonäue. Elle vit sur les bords du lac du Mont-Cenis. Je l'ai découverte sur les rives du lac du Bourget, en Savoie. — Les échantillons du Bourget sent de taille plus faible que ceux du Mont-Cenis. 13. SUCCINEA PFEIFFERI. Succinca Pfeilferi, Rossmässler, Iconogr., 1, p. 96, fig. LG, 1855. Picard (Hist. Moll. Somme, in Soc. Linn. Nord de la France, p. 172, 1840), a établi pour celte espèce sa Succ. elongatula. Malzine (Faune Malac. Belg., p. 62, pl. 2, f. 7-8, 1867) a décrit une forme presque identique sous le nom de Succ. Colbeauiana. La Pfeifferi est une des espèces les plus abondantes dans notre pays. Je la connais des environs de Troyes (Aube), d'Angy (Oise), de Jaulgonne (Aisne), d'Angers (Maine-et-Loire), du lac du Bourget (Savoie), de Nantua (Ain), de Vals et du Puy-en-Velay (Haute-Loire), des bords du canal du Midi, à Toulouse (Ilaute-Garonne), eufin de Salces (Pyrénées-Orientales). ren Je ne puis admettre presque aucune des variétés signa- lées par le D' Baudon. Ainsi, selon moi, ses variétés propinqua, opaca, ventri- cosa, gigantea, doivent être rapportées à la putris ; Sa variété ochracea (non de Betta), à l’acrambleia ; sa brevispirata à la debilis; Sa variété elata, en partie à ma sublongiscata ; enfin, sa variété Mortilleti à la Mortilleti, espèce spéciale, plutôt voisine de la putris que de la Pfeifferi. Je ne puis regarder comme variétés de la Pfeifferi que les trois suivantes : A. Var. RECTA. Baudon, Mon. Succ. franç., p. 48, pl. vil, Î. 6, 1877. Environ de Saint-Simon, près de Toulouse. B. VAR. THERMALIS. Doubée, in Baudon, Mon. Succ. franç., p. 48, pl. vu, f. 7, 1877. Salut, près de Bigorre (Hautes-Pyrénées). C. VAR. CONTORTULA. Baudon, Mon. Succ. franç., p. 49, plvisr, 105, 2077; Environs de Jaulgonne (Aisne), d’Angy (Oise), de Troyes (Aube). 14. SUCCINEA ELEGANS. Succinea elegans, Basso, Hist. nat. Eur. mérid., 1v, p. 59, 18926 ; et Bourguignat, in Amén. Malac., I, p. 441, 1856; et Etud. Syn. Moll. Alp.-Marit. p. 29, 1861. Succinea Corsica, Shuttleworth, Moll. Cors., p. 5. in Mittheil. d. Bern nat. Ges., 1845. Cette Succinée est une espèce spéciale aux contrées méridionales voisines de la Méditerranée. Elle s'étend depuis l'Espagne jusqu'en Sicile, d’où je la possède de Marsala, Syracuse et Palerme. Elle vit également en Corse et en Sardaigne. En France, je ne connais l’elegans que de la Provence, où je l’ai recueillie sur les bords de l’Huveaune, à Saint- Zacharie, près de Marseille, à Ollioules, près de Toulon, à l'embouchure de la Siagne, près de Cannes, enfin aux environs de Menton et de Monaco. Le D' Baudon regarde comme une variété de cette espèce, la longiscata de Morelet, Succinée du groupe de la debilis. — C’est là une grande erreur, jadis commise par notre ami l’abbé Dupuy (1), reproduite naturellement par le très-savant Gassies en 1865 (2), mais qui, depuis longtemps, a été rectifiée par tous les vrais spécifi- cateurs. C'est à la suite de cette espèce qu’il conviendrait de placer la Succ. ilalica de Jan, mais cette Succinée, signa- lée à tort par quelques auteurs de notre pays, n’a pas encore été trouvée en France. (1) ist. moll. France, p. 75 (le fasc., 1848). (2) Sur l'animal de la Succ. longiscata, in Act. Soc. Linn. Bord., XXV, p. 252, 1865. D (APRES S 3. GROUPE DE LA DEBILIS. 15. SUCCINEA DEBILIS. Succinea debilis, Morelet, Mss. in Mus. Caming., in L. Pfeiffer, Monogr. Hel. viv. 1v, p. 811, 1859 ; et Bourguignat, Malac. Alg., [, p. 65, pl. 5, f. 52- 55, 1864. Cette espèce n’est pas la debilis décrile et figurée comme type par le D' Baudon (Mon. Succ. franc., p. 62, pl. 1x, 4, 4977): Les échantillons types de la debilis ont été recueillis par Morelet aux environs d’Alger et ont été décrits en ces termes par L. Pfeiffer. « Testa elliptico-ovata, tenuis, levissime striatula, nitidula, subpellucida, pallide rubello-cornea; spira brevis, verticesubpunctiformi ; anfr. vix 5 ; penultimus conveæus ; ulhimus 3/4 longitudinis superans, medio dilatatus, BAs1 ATTENUATUS ; apertura ohliqua,accuminato-ovalis, apice et basi non incumbens ; perist. simplex, marginibus subsym- metricis, leviter arcuatis; collumellari subinflexo ; — Long. 11. Diam. 5 2/5. — Long. apert. 8 1/2. Medio 4 1/2 lata. » D'après cette description, l’on voit que l'ouverture est ovale-acuminée et que le dernier tour, dilaté à sa partie médiane, s'alténue à sa partie inférieure. DES ER L'espèce au contraire, que le D° Baudon affirme être le type de la debilis, possède un dernier tour très-ample, faiblement évasé à sa partie moyenne et une ouverture piriforme-arrondie très-largement dilatée à sa base. L'erreur est donc évidente. La debilis est une espèce des plus répandues. Elle s'étend dans presque toutes les contrées du bassin occi- dento-méditerranéen, depuis la régence de Tunis jusqu’au Maroc, d'une part, et de l’autre part, depuis l'Espagne jusqu’en Sicile ; enfin, le long des côtes océaniques, elle s’est propagée jusque dans les iles Britanniques et mème jusqu’en Danemarck. Dans notre pays, je connais cette Succinée des loca- lités suivantes : Bords du lac de la Négresse et du ruisseau d'Urdache, près de Bayonne (Basses-Pyrénées) ; Le Portet, près de Toulouse (Haute-Garonne) ; Salces (Pyrénées-Orientales) ; Angers (Maine-et-Loire); Vannes (Morbihan); Quimper (Finistère) ; Cherbourg (Manche); Abbeville (Somme); Boulogne (Pas-de-Calais). Je rapporte à la debilis : 1° La var. BREVISPIRATA de la Succ. Pfeifferi du D" Baudon (Mon. Succ. franç., p. 44, pl. vin, f. 3, 1877) Cette variété semble préférer l’intérieur des terres. Je la possède des environs de Troyes (Aube); de Versailles (Seine-et-Oise) ; de Metz (Moselle). 2° La var. sraGnaLis de l’étang de Cazau (Gironde), qui a été décrite sous le nom de Succinea stagnalis, par Gassies (Mal. Aquit., in Bull. Soc. Linn. Bord., xxvi, p. 120, 1867). — Je ferai remarquer que la figure de cette stagnalis donnée par M. Gassies est en désaccord, au a) — = JS point de vue des caractères, avec ceux de sa description, Cette figure représente une forme de putris. Quant aux deux variétés, viridula et tuberculata, signalée par Baudon (p. 64) comme variété de la debilis, je ne puis les admettre pour celte Succinée, parce que : 4° La var. viridula (p. 64, pl. 1x, f. 5) des pignadas, près de Bayonne, doit, à cause de l'ampleur de son der- nier tour, si je puis m'en rapporter à la figure 5, être rap- portée à ma Succinea Dupuyana. 90 Et la var. tuberculata (p. 64, pl. 1x, f. 6) de Vannes, à la vraie Succinea haliotidea de Picard. 16. SUCCINEA DUPUYANA. Cette Succinée, que je me fais un plaisir de dédier à notre ami l'abbé Dupuy est celle que le D' Baudon (Mon. Succ. franç., p. 62, pl. 1x, f. 4, 1877), a décrite à tort comme le type de la debilis de Morelet. Voici les carac- tères de cette espèce d'après Baudon. « Coq. ovale-allongée, à spire excessivement courte, médiocrement convexe, très-mince, fragile, transparente, peu brillante en général, couverte de plis irréguliers lar- gement espacés, entre lesquels se voient des stries fines, d’un beau jaune succin quelquefois rougeâtre, plus intense vers le haut ; sommet ponctiforme; deux tours et demi; le dernier très-ample, faiblement dilaté au milieu, comprend les 7/8 de la coquille; ouverture vaste, piri- forme arrondie et large en bas, ayant les 4/5 au moins de la hauteur totale ; columelle faible et étroite ; bords légè- rement incurvés. » DE DES Je n'ai rien à ajouter à cette description qui est exacte. Quant à la figure 4 de la planche 1x, elle rend parfaite- ment le port et l’aspect de cette Succinée. Je rapporte à cette espèce la variété viridula de la Succ. debilis de Baudon, mentionnée des pignadas près de Bayonne. La Dupuyana est une espèce maritime qui semble par- ticulière à nos côtes océaniques. Je la possède des environs de Vannes, d’Auray (Morbihan), et de Brest (Finistère). 17. SUCCINEA LONGISCATA. Succinea longiscata, Morelet, Moll. Portugal, p. 51, pl.5, f. 1, 1845. Succinea elegans, var. 1°longiscata, Baudon, Mon. Succ. franç., p. 58, pl. 1x, f. 2, 1877. « La Succinea longiscata, dit Morelet (p. 52), se dis- tingue par sa forme allongée, la régularité et le rétrécis- sement de son ouverture dont le peristome décrit une courbe symétrique et parallèle à l’axe de la coquille. Ce dernier caractère l'éloigne de l’amphibia, dont le plan péristomal est oblique, tandis que son rétrécissement et le développement de la spire permettent bien moins encore de la confondre avec la Succ. Pfeifferi. » « L'examen des détails élargit encore l'intervalle. Les tours de spire se creusent au bas de la suture et forment un bourrelet aplati, circonscrit lui-même par un sillon décurrent très-faible, mais sensible à l'œil nu. Observés à pop ee la loupe, les deux premiers se montrent sous la forme d’un cône très-allongé. Le sommet est pointu ; les stries d’accroissement larges, fortement prononcées, élèvent sur la surface des plis irréguliers. Le test est plus épais que celui de l’amphibia, luisant, d'un fauve-rougeûtre peu transparent et cassant. » Le D° Baudon a parfaitement compris les caractères de cette espèce, lorsqu'il dit (p. 59) : « La régularité du cône étroit se termine en pointe, l’axe partageant la coquille en deux parties égales et presque parallèles avec la colu- melle sont des signes constants de la longiscata. » Cette Succinée est une espèce réquhèrement conique, svelte assez étroite, 3 tours plans, non tors, séparés par une suture presque linéaire et dont l'ouverture étroite, oblongue-allongée, comprend les 5/4 de la hauteur. J'ai recueilli la longiscata aux environs de Troyes (Aube) dans le bois marécageux de Fouchy, le long du canal de la Seine. — Je ne la connais pas ailleurs. M. J. Mabille Pa signalée (p. 85) dans sa Malacologie du bassin parisien, en 1870. La présence de cette Succinée en cette localité, si éloi- gnée du Portugal, sa patrie, m'a toujours semblé un fait extraordinaire. Je ne puis expliquer cette présence que par le fait d’une aecclimatation. Cette acclimatation a dû avoir lieu de 1809 à 1815, alors que les prisonniers portugais et espagnols, au nom- bre de près de 7,000, internés à Troyes, furent forcés de creuser le canal de la Seine. Ces prisonniers de guerre, campés au bois de Fouchy, manquant un peu de tout, obuinrent la permission de faire arriver de leur pays les objets de première nécessité. Un grand nombre profitèrent — 21 — de cette permission pour se faire envoyer des céréales et des fruits de leur pays, dont ils étaient sevrés. C’est sans doute à la suite de ces arrivages de toute sorte que se produisit le fait de l’acclimation d’une espèce espagnole. 18. SUCCINEA SUBLONGISCATA. Succinea sublongiscata, Bourquignat in Sch., 1868. Je crois qu’il est nécessaire de rapporter à cette espèce la plupart des Succinées comprises par le D' Baudon (Mon. Succ. franç., p. 50 (moins la f. 6 de la pl. vur, 1877) dans sa var. elaia de la Succ. Pfeifferi. Coquille allongée, assez étroite, subaiguë, élancée, solide, subopaque, d’une teinte succinée foncée, souvent rougeâtre. Test finement strié et orné quelquefois sur le dernier tour, en sens inverse des stries, d'un ou de deux sillons, souvent assez prononcés. Spire effilée, tordue, à suture oblique. Trois à quatre tours peu convexes. Le der- nier très-grand, dépassant sensiblement ja moitié de la hauteur. Ouverture très-oblique, de forme oblongue, assez reserrée à sa parlie supérieure et fortement rejetée en. arrière à sa partie inferieure. Columelle arquée, s’obli- quant en arrière. Bord externe convexe, légèrement arqué en avant. Haut. 40-15. Diam. 5-6 mill. Env. de Troyes (Aube); Brissac, près d'Angers (Maine- et-Loire) ; Vannes et Auray (Morbiban) ; environs de Bor- deaux (Gironde), de Bayonne (Basses-P yrénées). Je ne puis rapporter à cette Succinée la fig. G de la pl. vin qu'a donné le D' Baudon à sa var. elata, altendu que les caractères de cette figure ne paraissent pas concor- der avec ceux (p. 50) de sa description. 19. SUCCINEA BOURGUIGNATI. Succinea Bourguignati, J. Mabille in Litt., 1875. Voici une des plus belles Succinées de France que notre ami J. Mabille a bien voulu nous dédier. Elle a eté trouvée dans le dép‘ de la Manche, entre Coutances et Ourville, le long des ruisseaux qui descendent à la mer. Je l'ai recueillie, de mon côté, dans l’île de Jersey, entre Saint- Hélier et Mont Orgueil, sur le bord d’un petit ruisseau où elle parait assez abondante. Je cite maintenant la description que 3. Mabille a bien voulu m'envoyer de cette espèce. Succinea Bourguignati. J. Mabille. « Testa magna, elongato-oblonga, sat ventrosa, parum fragili, pellucida, nitente, argutissime striata, pallide succinea aut luteolo-brunnea ; — spira contorta, elonga- tula, acuminata; apice minuto ; — anfractibus 4 contor- lis, convexiuseulis, rapide crescentibus (supremi 2 exi- gui), sutura declivi sat impressa separatis; — ultimo maximo, convexo, 2/5 altitudinis æquante; — apertura perobliqua, subrotundato-oblonga, in medio dilatata, ad basin valide retrocedente ; — margine externo convexo ; antrorsum fere ad partem inferiorem arcuato-producto ; — columella arcuata, retro obliqua, usque ad basin aper- EC turæ non descendente ac lamellifera (lamella-albida, stricta, producta, juxta columellam totam prolongata) ; — marginibus callo subalbido junctis; — Alt. 16, diam. 8 mill. — Alt. apert. 11. Diam. 7 mill. » Le caractère de cette espèce consiste surtout dans la grande obliquité de l'ouverture par rapport à l’axe. Ainsi : lorsqu'on applique la partie inférieure de l'ouverture sur une surface plane, la spire se redresse sous un angle de 50°. Le second caractère important réside dans la columelle, sur laquelle se prolonge, en suivant son contour, une lamelle fort saillante, très-comprimée et qui se détache en nuance nacrée sur le fond succiné de l’ou- verlure. La spire aiguë, très-tordue ; son ouverture très-large pour sa hauteur (7 mill. de haut sur 11 de lagge) et le prolongement rostriforme de son bord externe déMne, en outre, à cette Succinée un cachet tout particulier. $ 4 GROUPE DE LA BULLINA. 20. SUCCINEA HALIOTIDÆA. Succinea amphibia., var. À. — Succ. Haliotidea (1), Pi- card, Moll. Somme, in Bull. Soc. Linn. du Nord de la France, p. 172, 1840. (1) Non Succ. haliotidea de Maitre, in Rev. zool., p. 65, 1841. Espèce de la Martinique qui devra dorénavant prendre le nom de Succ. Miltrei, Bourguignat. NOR Succinca Haliotidæa, Bourguignat, in Sched., 1868. Succinea debilis, var. tuberculata, Baudon, Mon. Succ. franç., p. 64. pl. 1x, f. 6, 1877. Cette espèce est une Succinée des mieux caractérisées de notre pays. Cette Haliotidæa ne peut être confondue avec aucune de France. Elle n’a de rapport qu'avec la Succ. bullina (1), qui vit en Carinthie et en Carniole. Voici les quelques lignes que Picard a consacrées à celte espèce : « Cette rare et curieuse variété présente une spire st courte el une ouverture si grande, que nous l’avons com- parée à une Faliotis. La spire n’a que deux tours forts petits; la coquille, vue du côté de l'ouverture très-grande et allongée, occupe plus des trois quarts de la coquille. Long. 12., larg. 7 mill. — Spire presque droite, son axe étant parallèle à celui de l'ouverture. » Cette Succinée se distingue par un test d’un jaune pâle, finement striée, vitrinoïde, ressemblant à une pelure d'oignon; par une spire excessivement courte; paraissant, vue de face, ne se composer que d’un seul tour; par une ouverture grande et ovalaire-piriforme; par une colu- melle arquée, un peu oblique et ne descendant pas jus- qu’au bas de l'ouverture, etc. L'Haliotidæa a été découverte par Picard au-dessous. d'Abbeville, sous les bois pourris, le long de la Somme. Je la connais encore de Vannes (Morbihan), où elle vit () Succ. bullina, Beck, Ind. moll., p. 99, 1837. — Helix Bullina, Ferussac, Hist. moll., pl.1x, fig. 4.— Succ. bullina, L.Pfeiffer., Mon. Hel. viv. II, p. 516, 1848. — Deshayes, in Ferussac, Hist. Moll., 1, p. 134. — F. Schinidl, Krain Moll., p. 21, 1847, etc., etc. SRG me au-dessous du port, également sous les bois pourris, presque au niveau du balancement des marées. $ 5. GROUPE DE L'OBLONGA . 21. SUCCINEA FAGOTIANA. Testa valde elongata, gracili, contorta, pellueida, vix nitente, luteola, ad apicem rubella, irregulariter striala, sicut foliacea ; — spira valde procera, contorto-acuminala ; apice valido, promi- nente, submamillato ; — anfractibus 4 vel 5 contortis, convexis, regulariter velociterque crescentibus, sutura profunda declivique separalis ; — ultimo convexo, dimidiam altitudinis non aut vix æquante ; — apertura leviter obliqua, oblongo-subrotundata, su- perne angulata, inferne exacte rotundata ; margine externo con- vexo ; — columella exigua, usque in aperturæ medio solum des- cendente ; marginibus callo junctis, — Alt. 10, diam. 4 mill. Cette Succinée est surtout caractérisée par sa spire tordue, très-élancée; par sa suture régulièrement des- cendante; par ses tours à croissance rapide et régulière ; par son test strié, comme foliacé, etc. J'ai recueilli cette espèce, que je dédie à M. P. Fagot, de Villefranche, d'abord, en Suisse, à Laufen, près de Schaffouse; puis en France, au-dessous de Bellegarde (1) C'est à la tête de ce groupe qu'il conviendrait de placer la Succinée fossile des hauts-niveaux de la Marne et de la Seine, espèce publiée en 1869, sous le nom de Succinea Joinvillensis (Bourguignat, Moll. lerr. el fluv. env. de Paris à l'époque qualern., p. 4, pl. 1, fig. 5-6. In Belgrand, La Seine aux äges préhislo- riques. M (Ain), près de la perte du Rhône; dans la vallée de la Rance, près de Dinan (Côte-du-Nord); enfin, dans les bois de Meudon, près de Paris. 22. SUCCINEA AGONOSTOMA. Succinea agonostoma, Æuster, in Dritt. Ber. nat. Ges. Bamb., p. 75, 1856. . Voici la diagnose de Kuster : a Testa parva, ovato-oblonga, arcuatim striata, virenti-lutes- cente ; spira elongala, conica, acutiuscula, sutura profunda ; an- fractibus 4 ventricosis, celeriler crescentibus; ultimo spiram vix superante ; apertura regulariter ovali, vix obliqua; marginibus callo superne incrassalo junetis; columella substricta ; peristomate intus leviter albido-calloso, basi expansiuseulo. — Alt. 6 1/2, lat. 3 1/2; apert. 3 1/4 alta, 2 lata mill. » Cette espèce, que Kuster a découverte en Bavière, sur les bords du Rednitz, paraît assez abondante dans le département de l’Aube, aux environs de Troyes, de Bar- sur-Aube et de Nogent-sur-Seine. Je la possède encore des alentours de Vannes (Morbihan) et des environs de Perpignan (Pyrénées-Orientales). L’agonostoma est remarquable par sa forme élancée- conique; par son test solide, relativement épais; par sa spire bien acuminée; par son ouverture intérieurement encrassée ; par son péristome légèrement dilaté à la base et entouré d’un encrassement blanchâtre souvent très- prononcé. NE De 1-1 23. SUCCINEA OBLONGA. Succinea oblonga, Draparnaud, Prod., p. 56, 1801 ; et Hist. Moll. France, p. 59, pl. 5, f. 24-25, 1805. Cette espèce est répandue dans presque toute la France. Je la possède des environs de Troyes, notamment de Viélaines, près de Rosières (Aube), de Jaulgonne (Aisne); d’'Houdainville (Oise), des bords de l'Allier au pont de Boutiron, au-dessous de Vichy (Allier), du Puy-en-Velay (Haute-Loire). Var. B.— Succ. galloprovincialis. — Coq. un peu plus ventrue que le type. — Saint-Vallier, près de Grasse (Alpes-Maritimes). — Montredon (Aude). 24. SUCCINEA LUTETIANA. Succinea Lutetiana, J. Mabille, Malac. bass. paris., p. 92, 1870. Cette jolie Succinée, que le D' Baudon (Mon. Succ. franç., p. 72), considère, à tort, comme une variété de l’humihs, habite aux environs de Paris, dans les îles de la Marne, près de Charenton. Je la connais encore de Jaul- gonne (Aisne) et des environs de Troyes (Aube). 25. SUCCINEA VALCOURTIANA. Succinea Valcourtiana, Bourguignat, Desc. esp. nouv. og = Alp. marit., p. 5, 1869; et in Mém. Sc. nat. de Cannes, I, p. 47, 4870. Cette espèce semble spéciale au midi de la France. — Je l'ai découverte aux environs de Saint-Cezaire et de Saint-Vallier, près de Grasse (Alpes-Maritimes). — Je l'ai reçue dernièrement de M. P. Fagot, des alentours de Vil- lefranche-Lauraguais, près de Toulouse. Les échantillons de cette localité sont un tant soit peu moins ventrus que ceux des Alpes-Maritimes. 26. SUCCINEA SAINT-SIMONIS. Je me fais un plaisir de dédier cette Succinée à notre ami Alfred de Saint-Simon, de Toulouse, auquel j'en dois la connaissance. Les échantillons que notre ami a bien voulu nous en- voyer, sous le nom erroné d’arenaria, provenaient des endroits marécageux des falaises du phare de Biarritz (Basses-P yrénées). Ce sont ces mêmes échantillons qui ont été décrits et figurés par le D' Baudon (Mon. Succ. franc., p. 67 et 68, pl. 1x, f. 8) comme l’arenaria de Bouchard-Chantereaux, espèce cependant bien différente de celle-ci. « Coquille courte, ventrue, convexe, subtransparente, brillante, cristalline, d'une teinte jaune d'ambre foncé, rougeâtre ou obscurément violacée ; test fortement et régulièrement strié; 4 tours bombés, dont la convexité empèche de voir la profondeur de la suture. Sommet excessivement petit, parfois érosé; dernier tour plus grand ON que les autres réunis; ouverture ovalaire presque ronde, dépassant peu la moitié de la hauteur, brillante, comme métallique à l’intérieur ; bord droit courbe, simple, mais suivi en dedans, à peu de distance par une bande rou- geâtre opaque; columelle faiblement tordue, souvent rosée ou rougeâtre ; callosité mince, lisse. 6-7 mill. de haut, sur 5-4 de large. » Comme on le voit, je n’ai qu'à me servir de la descrip- tion du D' Baudon pour caractériser la Saint-Simonis. J'ajouterai que la figure de son arenaria (pl. 1x, f. 8) est le portrait fort exact de cette nouvelle Succinée. Jusqu’à présent je ne connais cette espèce que de la localité que je viens de signaler. $ 6. GROUPE DE L'ARENARIA. Ce dernier groupe des Succinées de notre pays ne ren- ferme que des espèces toujours enduites d’un limon vis- queux ou recouvertes de saletés terreuses agglutinées par le mucus de l’animal. 27. SUCCINEA CHROABSINTHINA. Testa oblonga, semper limo crasso inquinata {sed limum sub- laltum) vix nitente, virescenti-opalina, fere lævigata, aut sub va- lidissimo lente argutissime substriatula, sat opaca, parum translu- cida ; — spira sat elongata, acuminata; apice valido, prominente ; anfractibus 3 1/2-4 convexiusculis, celeriter crescentibus, sutura Dee regulariter descendente ac parum impressa separatis ; — ultimo magno, dimidiam altitudinis superante, convexo ; — apertura obliqua, oblonga, intus margaritacea, superne angulata, inferne rotundata, utroque convexa ; — columella brevi, areuala, stricta, ad basin aperturæ non descendente ; — eallo sat valido. — Alt. 6, diam. 4 mill. Cette Succinée, qui se distingue de l’arenaria, à son test plus épais, plus lisse, d’une belle couleur absinthe (étendue d’eau) ; à sa forme bien oblongue; à ses tours moins convexes; à son ouverture non aussi oblique; à sa suture moins profonde, etc., vit aux environs de Troyes (Aube) dans les prairies des bords de la Seine. 28. SUCCINEA ARENARIA. Succinea arenaria (1), Bouchard-Chantereaux, Moll. Pas- de-Calais, p. 54, 1838. Voici la description de Bouchard-Chantereaux : « Animal entièrement noir. Coquille ovale, assez épaisse, translucide, striéelongitudinalement, de couleur de corne foncée. 3 à 4 tours de spire, dont le dernier égale les 3/4 de la coquille. Ouverture assez grande, ovale- arrondie et un peu oblique. Longueur des plus grands individus 7-8 mill., largeur 5 mill. 1/2. Habite les dunes de Camier à 5 lieues au sud de Boulogne. — L'animal recouvre constamment sa coquille d’une humeur vis- queuse. » Je crois que c’est cette espèce que le D' Baudon a eu en (1) Non arenaria de Baudon, qui est ma Succ. Saint-Simonis. EE ee vue, lorsqu'il a créé sa variété calhfera (Mon. Succ. franç., p: 69; pl: x} F6): Cette Succinée habite dans toute l’Europe occidentale. Ainsi elle a été constatée à partir des Pyrénées et des Alpes depuis l'Istrie au Midi, jusqu’à l'extrémité nord de la Norwége. On l’a trouvée en Suède, en Danemark, en Prusse, en Bavière, en Belgique, dans les provinces Rhé- nanes ainsi que dans les îles Britanniques. En France, elle a été recueillie aussi bien dans les con- trées voisines de la mer que dans les régions du Nord, du Centre, de l'Est ou du Midi. Je la possède de Boulogne, de Dieppe, de Troyes, de Fontainebleau, de Paris, enfin de Chevreuse et de la Laminière, dans Seine-et-Oise. 29. SUCCINEA HUMILIS. Succinea oblonga, var. humilis, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, Il, p. 61, 1855; et Baudon, Nouv. Cat. Oise, p. 16, 1862. Succinea humilis, Mabille, Malac. bass. paris., p. 95, 1870 ; et Baudon, Mon. Succ. franç. ; p. 72 (Exc. var. Lutetiana), pl. x, f. 4, 1877. Petite Succinée, voisine de l’arenaria, mais en différant par sa forme moirs élancée, son dernier tour plus globu- leux, sa suture plus profonde, ses tours plus convexes, son ouverture plus arrondie, etc... L’humilis est toujours recouverte d’une « boue adhé- rente qui forme comme une cuirasse ;... la boue s'arrête sur les saillies, s’y accumule en formant des crêtes longi- tudinales. Le mucus qui sert de mastic apparaît brillant à sa surface. » Cette Succinée a été constatée dans la plupart des dé- partements du bassin de la Seine, dans les Vosges, le Jura, ainsi que dans les Alpes, sur le versant piémontais (4). Je possède l’humilis des environs de Troyes (Aube) et de Mouy (Oise). 30. SUCCINEA BRACHYA. Testa oblongo-tumida, limo inquinata {sed limum sublatum), sat nitente, pellucida, corneo-virescente, fere lævigata, in ultimo solum prope aperturam substriatula; — spira brevi, obtusa ; apice valido, obtuso ; — anfractibus 3 convexiuseulis, velociter crescentibus, sutura parum impressa separatis ; — ultimo tumido rotundato, 3j4 altitudinis aquante ; — apertura oblonga, superne angulata, inferne rotundata, utroque exacte convexa; — colu- mella contorto-arcuata, brevi, ad dimidiam aperturæ solum des- cendente; marginibus callo sat valido junctis; — alt. 4. Diam. 3 mill. Cette petite Succinée, caractérisée surtout par sa forme ventrue, obèse-écourtée, à spire obtuse, courte et à suture peu profonde, habite les prairies de la vallée de Mont- geron (Seine-et-Oise). (1) Stabile (Moll. Piémont, p. ?7, pl. 1, fig. 4, 1864). PARIS. — IMPRIMERIE DE M"® V® BOUCHARD-HUZARD ; Jules TREMBLAY, gendre et successeur. 3 2044 072 210 164 TE LE CnEeeT HUM DEEE Le HIHI ci tri ii 1 ; ur HTOTTQU k anis Hi PNA FE STE di it Rs nu {l À ni de 4e il l PAURRE jal ni A EAN Lars nn de vtt fs she + pu ii EN pipe Menus | à À AUIERHIE Le Lay ire nnines éobt it el Us SRE How: 4 entints RETURN pare ent i4har Verte Site PTS es ner; AIBHEUN ar ral ES 2e Es Res *bei ut ep EU ur 124 14 de de h) [ dtbiès 4e! ui 4,24h tn ibn " *1 die (tt Mel prrt À MANQUE 048 CR A8 09 Le au [Ur A ANS CERN au Entete PQ) A ft 12 fosse ts Lt ni fld ss à se Etre pet ge er htm em EMErenr ve liner sed Sartre Rte se Lis Ve rap degree ten 6@4 l) L he : j Anne, , brute d (n A M RE Ve 4 tra VAain(iéde Done DEN EETS e ÿ 4 À | rar st #) | net Ez OR ARAN ESE IN, MEET A AT CH : Us et | LEiaalett RU ÿ Heu Lt ï Un Ÿ * ae ter : pit as x Lt RTE UrUA dirt mie (4 4 Mt V Watan put) Hu ss 14) Aile AS er E none dite Le HUB hs al dd Selrel HRMENTTUEENS