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Q 9 PQ Q NN QU LRQ D Q LRQ ID Q VO YO NT ORNE —— CS FA (à \ d NO / à CPE CIC LANTA o Ca L ee ed GS CA DCE CO < ec 2 KE L RAA A ZCAUE \$ L ing 4 ST 4 A" AR CNE x ' A? NTUR ARCHIVES DES MISSIONS SCIENTIFIQUES ET LITTÉRAIRES. AVION D #auorirrahe € D RS | ; “A I MU nain Ti DE NTI ARCHIVES DES MISSIONS SCIENTIFIQUES ET LITTÉRAIRES. CHOIX DE RAPPORTS ET INSTRUCTIONS | PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES DU MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE. DEUXIÈME SERIE. TOME SIXIÈME. PARIS. IMPRIMERIE NATIONALE. M DCCC LXXIT. & M our 4 ” PATATE ax and Arfa 4 es OISE ROEPOHERSAT A AC MATE HSE BIRT TU D ns LOS MAO HA IMUOMRS QAR SEL, | LCHREL ONE M | PART 7 , + à À . " ww . + 2", r Le d LE L'ALS AOC PART) RSA RP LA 1 ds € MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE. nn de—— ARCHIVES DES MISSIONS SCIENTIFIQUES. 0 INSCRIPTIONS CÉRAMIQUES DE GRÈCE, PAR M. ALBERT DUMONT. Hæc per maria terrasque ultro citroque portantur, insignibus rotæ officinis. (Pline, Hist, nat. XXXV, 46, 3.) Je réunis dans ce travail les Principales inscriptions mar quées en relief ou gravées à la pointe sur terre cuite que j'ai Pu copier pendant mon séjour en Grèce. La plupart de ces textes se lisent sur des amphores Commerciales; mais ceux A"e nous ont conservés des objets différents comme les acro- tères, les vases communs et surtout les cônes et les pains de terre cuite, sont aussi très-nombreux et n'ont pas moins d’im- portance. S'ils tiennent dans cette collection une place rela- tivement restreinte, c’est qu'ils présentent peu de variété et que, pour faire connaître de longues séries, il suffit le plus souvent de quelques exemples. | Je n'ai pas joint à ce recucil les inscriptions tracées au pinceau sur les terres cuites peintes à fond rouge ou à fond noir. Les textes de cette classe, que j'ai vus en Grèce, n'ont en général d'intérêt que si l'on Peut reproduire les représen- tations céramographiques qu'ils accompagnent. J'ai cru cepen- dant que trois plaques ou morceaux de plaque de terre cuite, MISS, SCIENT, — yr. , l Mc. décorées selon le système adopté pour les vases, méritaient, par leur importance, une exception. Ge sont des documents d'une grande valeur et d'un genre tout nouveau. J'ai aussi donné place à la fin du volume à un texte précieux qui se lit sur une mesure étalon, dont la découverte toute récente a paru aux meilleurs juges un fait archéologique de premier ordre. Ce recueil ne comprend que les textes grecs de l'époque classique; ceux du moyen âge byzantin, quoique inédits, sont si nombreux qu'ils mériteraient de former un ouvrage à part. Les briques du Bas-Empire, par exemple, avec sigles figulins, se comptent aujourd'hui par centaines. Le musée de Sainte-Irène à Constantinople et celui de Elbicci-Atika en contiennent des spécimens précieux, qui suffisent pour mon- trer tout ce que les documents de ce genre, fabriqués avec beaucoup de soin et toujours datés avec une grande exacti- tude, peuvent rendre de services aux études d’érudition !. Les collections de quelques amateurs d’antiquité parmi lesquelles je citerai celle de M. le docteur Déthier, directeur du collége autrichien à Constantinople, ne sont pas moins riches. M. Dé- thier, par des recherches qui ont duré plus de vingt ans, a pu réunir une série de sceaux où l’on trouve la suite presque entière des Césars du Bas-Empire. Un ensemble aussi complet est, sans doute aucun, d'une grande valeur ?. Tout en ne comprenant pas les empreintes byzantines dans ce recueil, je donne quelques exemples d'inscriptions du Bas-Empire sur vases à l'usage du commerce, parce que ces documents que j'ai trouvés en Thrace en 1868 % peuvent être ! Je les ai signalés dans l'essai de catalogue des objets antiques réunis au musée de Sainte-[rène à Constantinople, que j'ai publié au mois d'octobre 1868 dans la Revue archéologique. 2? M. Déthier nous fait espérer qu'il publiera bientôtles inscriptions byzantines sur terre cuite qu'il a recueillies. Cet ouvrage fera suite à celui qu'il a déjà donné au public sous ce titre : Epigraphik von Byzantion und Constantinopolis von den æl- testen Zeilen bis zum Jahre Christi von Dr. P. À. Déthier und Dr. A. D. Mordtmann. — Denkschriften der kaiserlichen Akudemie der Wissenschaften ; Philosophisch-histo- rische Classe. Dreizehnter Band, Vienne, 1864. 3 Sur l’isthme de la Chersonèse, à Hexamil. RCE utilement rapprochés des textes sur amphores de l'époque classique. Je joins à ces spécimens une inscription chrétienne des premiers siècles également sur amphore : inscripiion jus- qu'ici unique et qui montre l'usage des sceaux sur les vases de commerce se continuant après la chute du paganisme. Les inscriptions céramiques de l'époque classique qui me sont passées sous les yeux étaient au nombre de plus de six mille. Je suis loin de les réunir toutes ici. Dans une collection aussi riche, tout au moins pour une première publication, il fallait faire un choix. On verra dans les pages suivantes par quels principes il était, je crois, naturel de se régler. Tout en mefforçant de donner à ce recueil des proportions peu étendues, je me suis attaché à ne laisser de côté aucun docu- ment qui présentât quelque intérêt. Le recueil que je publie avait été commencé par M. Ko- manoudis, professeur à l’université d'Athènes et conservateur du musée de la Société archéologique !. Ce savant avait con- sacré plusieurs années à ce travail difficile, quand il s’est vu forcé de l'interrompre. J'ai repris par ses conseils la tâche qu'il ne pouvait achever. Après m'avoir communiqué tout ce que sa longue pratique des textes céramiques lui avait appris, il m'a remis ses notes et les copies très-soignées du quart en- viron des inscriptions qu'on trouve réunies ici, On voit la part considérable qui revient à M. Komanoudis dans cette publica- tion : sans le secours qu'il m'a prêté, je n'aurais pu songer À l'entreprendre. Les inscriptions céramiques ne permettent pas un com- mentaire où tout puisse se ramener à une ou deux idées d’en- semble et qui devienne jamais avec quelque effort de com- position un travail littéraire et historique : mais elles fournissent une foule de faits nouveaux À l'archéologie proprement dite, à la philologie, à la paléographie, à l'histoire des institutions politiques et du commerce, et même à l'étude des religions, Chacun de ces textes si courts, pris à part, est obscur et ! Musée du Varvaléion. nn hs n'offre en général qu'un intérêt insignifiant; mais si on en réunit un grand nombre, si on les éclaire en les compa- rant entre eux, si surtout on ne néglige pas les collections d'inscriptions du même genre qui commencent à se former en Égypte, en Âsie Mineure, en Sicile, en Italie et en Rus- sie!, le sujet s'étend; il laisse apercevoir les richesses inex- plorées qu'il renferme ; et cette partie, si neuve encore des études archéologiques (elle n’a pas plus de quinze ans), montre bientôt la place importante qu’elle doit tenir désor- mais dans les recherches d'érudition dont l'antiquité est sans cesse l'objet. Cette première partie ne contient que les inscriptions, accompagnées des remarques nécessaires pour justifier, quand il y a lieu, les restitutions que je propose; pour faire connaître tous les caractères des documents que je publie. Une seconde partie suivra la première, et sera consacrée au commentaire des textes. Les questions relatives aux sceaux céramiques sont très- nombreuses et surtout très-variées. Si quelques-unes ont déjà été traitées par des savants d'un rare mérite, aucune, je crois, n'a encore été éclairée avec une parfaite certitude. Je n'ai pas la prétention de résoudre tous les problèmes de détail qui se rencontrent à chaque pas quand on étudie les docu- ments de ce genre; je voudrais du moins répondre, le mieux qu'il m'est possible, aux espérances que l'Académie des belles- lettres a exprimées, quand elle a dit que ce commentaire, une fois achevé, constituerait un véritable accroissement de nos connaissances en archéologie et en histoire ?. | Athènes, 15 janvier 1869. ! C£. Introduction. — Ch. v, dernière section, et l'Index bibliographique. ? Cf. sur les différentes parties de ce travail soumises à plusieurs reprises au jugement de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, — Discours de M. Bru- net de Presle, président, dans la séance du 3 août 1866 ; — Rapport de M. Wad- dington au nom de la commission chargée d'examiner les travaux de l'Ecole française d'Athènes, 1868 ; — Discours de M. Léon Renier, président, dans la séance publique du 20 novembre 1868. TT | INTRODUCTION. Ce recueil d'inscriptions céramiques se divise en huit parties, d'étendues très-inégales : 1° Inscriptions d'origine thasienne ; 2° Inscriptions d'origine rhodienne ; 3° Inscriptions d’origine cnidienne; 4° Inscriptions de Paros, de Colophon et d’Ikos. Tous ces textes sont gravés sur des amphores ; ils ont tous été recueillis sur l'emplacement ou dans les environs immédiats de l’ancienne Athènes; 5° Inscriptions latines ou d’origine italienne; 6° Inscriptions amphoriques trouvées en dehors de la plaine d'Athènes, dans les mines du Laurium par exemple, dans les îles de Milo, d'Amorgos et de Santorin; 7° Inscriptions d’un intérêt particulier pour résoudre cette ques- tion : «Les Grecs ont-ils connu l'usage des lettres mobiles? De quels genres de moules se sont-ils servis pour les empreintes céra- miques ? » 8° Inscriptions céramiques diverses. Pains de terre cuite, cônes, pyramides, acrotères, réchauds, plaques peintes, etc.... Inscrip- tions chrétiennes. Cette courte Introduction, consacrée surtout aux inscriptions amphoriques, a pour objet : 1° De donner sur les lieux où se trouvent aujourd’hui les ins- criptions et sur ceux où elles ont été recueillies ; sur la nature des fragments de terre cuite qui nous les ont conservées; sur la forme des amphores auxquelles ces fragments appartenaient, quelques renseignements qui doivent précéder tout essai de commentaire ; 2° D'expliquer le classement que j'ai cru devoir adopter, le mode de transcriplion que j'ai suivi ; 3° De montrer rapidement le genre d'intérêt qu'ont à mes veux UE, Ce ces sortes de documents, et de faire connaitre le plan de commen- taire auquel je me suis arrêté. I. Les inscriptions amphoriques contenues dans ce travail ont, pour la plupart, été copiées au musée de la Société archéologique d'Athènes. La collection céramique du musée de la Société archéologique d'Athènes, collection à laquelle nulle autre du même genre ne se compare, est due surtout au zèle de M. Komanoudis. Durant de longues années, cet érudit a recherché avec beaucoup de soin les empreintes amphoriques : les environs d'Athènes, les collines surtout, où l’on voit encore les traces laissées par les maisons an- tiques!, ont été visitées par lui avec une attention si scrupu- leuse, qu'il n’est guère possible aujourd'hui, dans ces mêmes lieux, de trouver un fragment céramique qui vaille la peine d’être recueilli. ; | À la collection formée par M. Komanoudis sont venues s'ajouter : 1° Les timbres recueillis par M. G. Finlay, l'historien bien connu du Bas-Empire et de la Grèce moderne; 2° Ceux réunis par M. Papadaki, professeur de mathématiques a l’université d'Athènes ?. J'ai pu étudier aussi quelques séries appartenant à des particu- liers; je citerai entre autres celle de M. Nicolaïdès; elle ne compte pas moins de deux cents empreintes bien conservées #. Caractères auxquels on reconnaît l’origine des anses des trois grandes céramiques commerciales. Toutes les inscriptions amphoriques, sauf quelques exceptions que j'indiquerai, sont gravées sur les anses des vases. Les anses présentent des caractères variés et se rapportent à des ne plan de ces collines dressé par M. Émile Burnouf. ? M. Papadaki, avant de donner au musée les sceaux qui lui appartenaient, en avait pris des copies très-exactes, qu'il a bien voulu me remettre. * Plusieurs antiquaires athéniens possèdent de belles séries d’anses ampho- riques, qu'ils se réservent de faire connaître eux-mêmes. Tel est, par exemple, M. Rossopoulos, dont le cabinet d’antiquités est si riche en objets précieux, presque tous encore inédits. Le ds cie LU ie. époques très-différentes. Souvent, entre deux fragments, il faut compter près de trois siècles. Cependant, avec un peu d’expé- rience, on reconnait de suite à quel centre de production appar- tient un fragment quelconque, et cela lors même qu'il ne reste plus une seule lettre de l'empreinte. Les mêmes procédés, une fois découverts, se sont conservés sans s’altérer. Chaque pays avait les siens et s’y tenait. Couleur, forme, dimensions, nature de la terre, rien ne changeait : exemple de persistance dans les modes de fabrication, d'autant plus digne de remarque que les objets sont moins importants. On peut, à ce point de vue, ranger les fragments céramiques du musée d'Athènes en trois classes principales : 1° Fabrication thasienne: 2° Fabrication rhodienne: 3° Fabrication cnidienne. La distinction des procédés divers de fabrication employés pour les amphores commerciales à Thasos, à Rhodes et à Cnide est la base de toutes les études auxquelles ce recueil peut donner lieu. C'est le plus souvent pour avoir ignoré la différence des céra- miques, que des archéologues éminents, en publiant des inscrip- tions sur manches d’amphores, sont tombés dans des erreurs évi- dentes, ou n'ont accompagné les textes qu'ils faisaient connaître que de commentaires insuffisants. On reconnait à quelle céramique appartient une anse en con- sidérant surtout : 1° La nature de la terre plus ou moins travaillée, mêlée ou non de paillettes, fine ou grossière ; 2° La couleur de l’anse à la surface ; 3° La couleur de la terre à l'intérieur de l’anse, quand on en détache un fragment ; 4° La forme même de lanse. I. Trasos. — La terre de Thasos est rouge et à gros grains ; on y remarque un grand nombre de pelites paillettes brillantes. Elle paraît être peu travaillée. La forme des anses n’est pas soignée : elles sont lourdes, épaisses et larges, mal polies et irrégulières. Quand elles sont étroites, l'épaisseur est en général sans proportion avec les autres dimensions. Le tour de l'anse, si l'on prend la mesure au milieu de lempreinte, est en moyenne de 120 millimètres. Les Ut Te cassures laissent voir une terre d'un rouge vif, dont les molécules ressemblent à des grains de gros sable. Le musée de la Société archéologique ne possède pas une seule anse de Thasos complète ; la courbure paraît cependant avoir été presque toujours assez lente!. IL. Ruopes. — Les anses de Rhodes ? sont très-soignées; la terre en est fine, légère, bien travaillée et, à la surface, légèrement poudreuse, comme le serait un morceau de plâtre. Cette poudre est grise, avec des teintes d’un jaune pale. Les fractures montrent une terre rosacée. Ces anses se composent de deux parties : une première branche s applique au col de l’amphore ; une branche plus grande forme avec la première un angle droit et va rejoindre la panse du vase. L'angle droit est un des caractères constants de la céramique rho- dienne. Du reste, la régularité des lignes est parfaite? les courbes sont dessinées avec soin. Le corps de l’anse est arrondi. Non-seulement ces caractères généraux sont constants, mais les ? Cf. planche TITI, À. — M. Miller, dans les fouilles qu'il a exécutées à Thiasos et qui ont eu de si heureux résultats, a recueil entre autres un certain nombre d'objets de terre cuite qu’il a bien voulu me communiquer et parmi lesquels je remarque : 1° la moitié d'une tête appartenant autrefois à une petite statuette qui représentait une femme; 2° un pot à boire commun avec anse ; 3° une sorte de bulla, qui se suspendait au cou par un fil et servait sans doute d'ornement. La terre qui a servi à fabriquer ces objets est celle des amphores ; elle est rouge sombre et semée de paillettes argentées. L’archéologie aura fait un grand progrès quand on pourra reconnaître l’origme d'un fragment quelconque de terre cuite comme on reconnaît à première vue un morceau de marbre de Paros ou du Pentélique. Les documents rapportés par M. Miller prouvent que nous n’exprimons pas là une espérance chimérique. On trouvera plus loin d’autres faits qui peuvent être rapprochés de celui que nous signalons. (Cf. VI* partie de cette Introduction , Cônes rhodiens.) M. Miller a rapporté de Thasos une anse très-intéressante; on y reconnaît la terre thasienne au grand nombre de paillettes répandues à la surface ; toutefois, cette terre est assez fine, bien travaillée et d’un rouge beaucoup moins vif que celui des autres documents analogues que j'ai pu voir jusqu'ici. L’anse est faite avec soin ; on n'y remarque pas d'irrégularités. La céramique de Thasos admettait des variétés comme celles que nous note- rons en parlant de la céramique de Cnide; toutefois , plusieurs caractères géné- raux restent les mêmes cet suffisent pour éviter toute chance d'erreur. ? Cf. pl. Il, B. — Cf. plusieurs anses dessinées par Thiersch dès 1837. (Actes de l'académie de Bavière, t. N, pl. IV.) CHE "ue différentes dimensions de l’anse paraissent avoir peu varié. Voici à à ce sujet quelques observations : \ MESURE LONGUEUR DE LA BRANCHE DU TOUR DE L’ANSE |. QUI PORTE LE SCEAU. LONGUEUR DU SCEAU. 0,070" 0,079 0,079 0,079 0,060 0,060 0,070 0,079 0,065 0,060 | La mesure est prise en appliquant le décimètre au milieu du sceau. Un très-petit nombre d’anses rhodiennes, tout en gardant les caractères généraux de cette céramique, paraissent fabriquées avec peu de soin et sont grossières. Quelquefois aussi la terre est plus épaisse, plus rouge, et la surface moins poudreuse ; maïs les excep- tions de ce genre sont rares. | Dans la riche collection du musée d'Athènes, je n’ai vu qu'une seule anse qui présentàt les principaux caractères de la céramique rhodienne et portät pourtant l'inscription KNIAION. II. Cine. — La céramique de Cnide ! a des caractères beau- coup plus variés que celles de Rhodes et de Thasos. Cependant, tous les types cnidiens ont des caractères communs : ° Les deux parties de l’anse, celle qui s'attache au col et celle qui aboutit à la partie principale de l’amphore , ne sont jamais réunies à angle droit ; 2° La terre est en général lourde et à gros grains; elle ne paraît pas travaillée avec soin ; \ C£ pl. I, À ie 3° Elle est ordinairement rouge foncé ou gris sombre : 4° Quand on brise un fragment de l’anse, la fracture donne de petites écailles et non une poussière impalpable ; 5° Les anses sont peu soignées, d’une grande irrégularité; des bosses se remarquent fréquemment à la surface, qui est presque toujours rugueuse ; l'épaisseur n'est pas toujours la même dans toutes les parties du fragment ; 6° On constate rarement sur les produits cnidiens la présence de petites paillettes brillantes. Quand par exception elles s'y ren- contrent, elles sont peu nombreuses, en sorte que nulle compa- raison avec les fragments thasiens n’est possible; 7° La surface, quelquefois douce et légèrement poudreuse, rap- pelle, dans plusieurs cas très-rares, le type de Rhodes; mais alors les autres caractères de l'anse mettent en garde contre une con- fusion qu'il est facile d'éviter. On désirerait trouver parmi les produits cnidiens des diffé- rences de fabrication assez marquées pour constater l'existence de plusieurs centres de production. Je proposerai la classification sui- vante : 1° La grande masse des anses cnidiennes, entre lesquelles il n'est pas possible de remarquer des différences assez notables pour essayer de rapporter ces documents à des origines distinctes. 2° Un certain nombre de fragments, qui en général portent pour inscription MEN dans un cercle. L'anse est ronde ; les deux branches sont de même épaisseur; la courbure est très-arrondie; ül est difficile de préciser le point où s'arrête la branche supérieure, qui en moyenne est d’une longueur de 6 centimètres. Le tour de l'anse mesure 12 centimètres. 3° Plusieurs fragments, dont le type le plus parfait est une anse ‘avec les lettres FA dans un encadrement circulaire. La terre est celle de la deuxième classe ; elle est légère et d’une teinte rouge assez vive. Les fragments de cette classe sont peu épais; leur sur- face est aplatie et large ; on y remarque des bossages et d’autres irrégularités. 4° Anses doubles, comme si elles étaient formées par deux anses soudées dans toute leur longueur. La terre est d'un rouge ürant sur le jaune ou grise. Fabrication grossière. Moyenne du pourtour, 13 centimètres. Les types les plus nets de cette subdi- Ml 2 vision sont quelques fragments qui portent pour inscription le mot A€OY. | 5° Couleur de Rhodes : terre plus légère que pour le plus grand nombre des fragments de Cnide; couleur blanche tirant sur le jaune; trace de poussière à la surface. Exemple : plusieurs sceaux qui portent les mots KNIAIONAPIETOKAEYS. Pourtour de la petite branche, 12 centimètres. 6° Terre grossière; rouge pale, presque rose; surface plate. Les principaux exemples portent pour inscription O€Y. 7° Anse ronde, épaisse, de couleur rouge vif; courbure très- arrondie. Pourtour, 101 millimètres en moyenne. Surface de la partie où se lit le sceau, peu étendue. Nombre d'exemples avec le mot IKEZIOZ et le mot HPFHXIOZ. 8° Anse très-grosse, massive, plate, lourde, courbure lente; la plupart des fragments, qui portent ANAPQN. La longueur du sceau est en moyenne de 7 centimètres. (En général, lattribut est - un raisin placé au centre de la légende.) 9° Anse petite, rouge brique, légère, peu longue, peu épaisse. Pourtour moyen, 85 millimètres. Courbure ronde. Exemples avec les lettres TEY. 10° Anses lourdes; rouge brun; le sceau se lit au bas de la grande branche. La surface est plate ; le corps de l’anse est peu épais. Longueur moyenne de la petite branche, 5 centimètres. Pourtour, 113 millimètres. Exemples avec la lettre À dans un encadrement circulaire. IV. Il n’est guère possible de préciser avec quelque netteté les caractères communs des fragments qui portent des inscriptions latines. Ils sont massifs, d’une terre grossière; leur couleur est le gris. Ils se rapprochent beaucoup des anses les moins soignées de Cnide. V. Deux exemples ne suflisent pas pour dire les traits distinc- tifs de la fabrication parienne. Les fragments que nous en possé- dons appartiennent à des anses assez petites et se rapprochent du type cnidien. (Cf. quatrième partie.) 1 En moyenne. de AE Le fragment qui porte le nom de Colophon donne lieu à une ob- sérvalion analogue. VI. On trouve à Athènes des anses très-soignées, qui sont faites avec un goût remarquable; la terre en est fine, le grain léger; les lignes et surtout les courbes dénotent la main de fabricants exer- cés. La couleur, qui est le jaune clair, ne manque pas d'éclat. Ces anses sont très-petites; les deux branches sont réunies par une courbure lente. La terre est légère et travaillée avec soin. Quelques archéologues pensent que ce sont là les restes de la céramique athénienne!. Ces anses si élégantes ne portent jamais, il est vrai, d'inscription; mais une pareille opinion mérite tout au moins d’être notée ?. Forme des amphores de Thasos, de Rhodes et de Cnide. À quelles sortes d’amphores appartenaient les anses dont ce travail fait connaître les inscriptions ? Le musée de la Société archéologique d'Athènes ne possède qu'une seule amphore bien conservée, avec inscription. Hauteur, 78 centimètres. Hauteur du col, 25 centimètres. Diamètre de l’orifice, 9 centimètres. Longueur de la petite branche d’une des anses, 75 millimètres. Longueur de la grande branche de la même anse, 30 centi- mètres. Longueur de la petite branche de lanse opposée, 70 milli- mèêtrés. ! On sait que jusqu'ici nous n'avons trouvé aucune amphore commerciale por- tant le timbre d'Athènes. ? Athénée cite les produits de Cnide comme célèbres dans le monde ancien tout entier ; ils devaient sans doute leur renommée aux propriétés particulières d'une terre excellente. Ge sera à l'analyse chimique d’expliquer le dire du Ban- quet des sophistes (1, 50). La terre était peut-être aromatisée. La présence de fleurs et de feuilles sur un grand nombre de fragments céramiques semble favorable à cette hypothèse. Cette question intéressante est de celles que le commentaire devra étudier ; mais, pour la résoudre, il serait utile d'avoir des renseignements plus précis'que ceux que nous ont donnés jusqu'ici les voyageurs, sur les gisements de terre à poterie si nombreux autour du golfe de Cnide. — P3 Longueur de la grande branche, 30 centimètres. Mesure de la panse, 1”,10. Inscription sur l'une des anses, dans un encadrement rectan- gulaire : AAAIOY Aatou! M AZ, Malpova| ? sur l'autre : - ET IZZZZZ ÉTi A C//// Sur le second sceau, à droite de linscription, figure presque fruste, qui est une représentation du soleil. D’autres empreintes nous offrent la même image bien conservée. Aux caractères de la terre, il est facile de reconnaître une am- phore de Rhodes; l'inscription AAAIOY et lattribut qui se re- marque sur le second sceau se rapportent à la céramique de cette ile ?. nn Lui Amphore de Rhodes. La céramique de Cnide n’est représentée au musée d'Athènes ! Ados, mois rhodien. Nous ne savons pas avec certitude quelle place il oc- cupait dans l'année. Stoddart croit qu'il correspondait à notre mois d'avril, Franz à notre mois de novembre. (Corpus, t. IUT, p. 5.) Cf. Mapoÿas Aafou. Inscription trouvée à Olbia. (Corp. inscr. græc. 1. IT, p. 11.) Sur le mois Ados, cf. la dis- sertation de Stoddart citée plus bas : Zndex bibliographique. ? Stoddart a publié une amphore de Rhodes trouvée à Alexandrie. (Ouvrage cité, p. 1, et encore p. 7, note.) Cf. aussi Antiquités du Bosphore Cimmérien , t. IT, p. 327. Amphore provenant des fouilles de Tanaïs et portant l'inscription Éri À pyshaiôa Anhioy sur une des anses, sur l’autre Asuox}eds. Ru Ne a: par aucune amphore complète; nous avons seulement le col d'une amphore, qui a perdu une de ses anses. Hauteur du col, 20 centimètres. Pourtour, 39 centimètres. Longueur de la petite branche de lanse, 61 millimètres. Longueur de la grande branche, 20 centimètres. Les parois sont épaisses, peu soignées ; la circonférence du col ne présente pas un cerele parfait. Le sceau ne porte pas de lettres, mais seulement une grappe de raisin. Toutefois, nous connaissons la forme ordinaire des amphores de Cnide par les nombreuses représentations que nous en ont con- servées les sceaux céramiques !. fie L9. Amphore de Cnide. Le ministère de l'instruction publique à Athènes vient d'acqué- rir une amphore de Thasos. Ce document est d'autant plus pré- cieux qu'il est dans un parfait état de conservation. L'amphore de Thasos, reproduite par la figure ci-après, se rapproche beaucoup des amphores de Cnide. Toutefois, les anses sont différentes. Il est peu probable que la céramique thasienne se soit bornée à un type unique. Si toutes les amphores de Thasos avaient été semblables à celle dont nous donnons le dessin, nous aurions quelque peine à comprendre pourquoi nous ne trouvons ! Cf. aussi Stoddart, seconde dissertation (initio ). ee D — en général les anses thasiennes que très-incomplètes !. D'autre part, les sceaux céramiques de cette île nous font connaïître plusieurs vases à l'usage du commerce, différents de celui que nous publions. Amphore de Thasos. a b, diamètre exter. de l'embouchure, 0,123. e f, hauteur extérieure , 0",75. Diamètre interieur, 0,104. Hauteur intérieure , 0,708. Épaisseur, 0",007. gh, la plus grande circonférence, 1,003, cd, 0,22. 1]; la circonférence moyenne, 0",682 ?. Le sceau doit se lire ainsi : Ouciwy Iubiwr AY.. Aucune lettre n'a été effacée 3. Les fragments que nous recueillons appartenaient en général, comme il est facile de le constater, à la courbure de l'anse, mn. ? Je dois ce dessin et ces mesures à M. Georges Pappadopoulos. L Hubiwr, magistrat connu par d'autres timbres de Thasos. Cf. première partie, n° 36, AY Plusieurs sceaux de Thasos parfaitement intacts nous montrent, à côté d'un ou de plusieurs noms écrits en entier, deux ou trois lettres qui ne sont sans doute que les initiales d’un nom propre. Cf. première partie, n° 9 et suivants. sons 22 Je réunis ici quelques spécimens des amphores de Thasos con- servés par des timbres en fort mauvais état, mais cependant inté- ressants. AE] Ai WE “{ no er CT ER F2 Autres exemples d'amphores et de vases commerciaux de provenance thasienne. D’autres sceaux qu'on verra plus loin représentent des amphores semblables à celles que vient d'acquérir le ministère de linstruc- tion publique . La figure 7 mérite de trouver place ici; le vase qu’on y voit représenté est sans doute une grande jarre de terre cuite à l'usage du commerce, analogue à celles qu'on emploie encore aujour- d’hui en Orient pour le transport du vin, de l'huile et d’autres denrées #. C’est sur des vases de ce genre que se lisent les inscrip- tions des Comnènes qu'on trouvera à la fin de ce recueil 5. ! Cf. première partie, n° 10. ? Cf. première partie, n° 1. $ Cf. planche VI, fig. 14. Sur plusieurs amphores de Thasos bien conservées, cf. Antiquités du Bosphore Cimmérien, t. Il, p. 275 et suiv. 4 Cf. aussi pl. VI, fig. 10. 5 Cf, VIII: partie, inscriptions de l’époque chrétienne sur vases communs. Les principaux musées d'Europe doivent posséder des amphor es de Rhodes et de Cnide, peut-être même de Thasos. Ces documents n’ont pas jusqu'ici attiré l'attention des archéologues, parce qu'on ne savait le plus souvent à quelle céra- mique les rapporter, ou que l'importance des trois procédés de fabrication adoptés pour les vases à l’nsage du commerce n'avait pas été suffisamment mise — “ ME IL. M. Thiersch, dans son mémoire sur quelques sceaux rhodiens et cnidiens trouvés à Athènes !, a noté avec soin les lieux où ces documents avaient été recueillis. Il est en effet très-utile de savoir dans quelles parties de l'ancienne Athènes les fragments céra- miques se rencontrent le plus souvent; quoique les conséquences que M. Thiersch a voulu tirer des observations qu'il avait faites à ce sujet soient, comme il sera facile de le démontrer, compléte- ment fausses. L'archéologie céramique en était alors à ses débuts; il est peu surprenant qu'un érudit aussi distingué se soit trompé. La carte ci-jointe, pl. I, donnera une idée des lieux où les anses amphoriques se sont rencontrées en plus grande abondance. Ce plan d'Athènes est celui de Forchammer. Une ligne noire marque l'enceinte de l’ancienne ville; une ligne rouge, au con- traire, les limites de la partie de la ville moderne figurée sur cette carte. Près d’une moitié de la cité antique est, comme on le voit, aujourd’hui abandonnée. Le temple de Jupiter Olympien et la ville d’Adrien , les collines des Muses, le Pnix, le Stade, lieux autrefois couverts ou entourés de maisons, sont maintenant dé- serts. J'ai indiqué quelques-uns des points principaux de la ville an- cienne, pour qu'il füt facile de se reconnaître; par exemple toutes les collines principales, le théâtre de Bacchus et celui d'Hérode Atticus, la tour des Vents, le temple de Thésée, le temple de Ju- piter Olympien , etc. La rue d'Hermès, qui va depuis le palais actuel du roi jusqu'à l'ancienne porte Dipyle; les rues d'Éole et de Minerve, qui coupent cette rue à angle droit; le boulevard qui passe derrière l'Acropole, devant le palais du roi et l'Université, et qui doit être continué pour faire le tour de la ville entière; l'École française, l'Univer- sité, l'hôpital; enfin l'emplacement occupé par la partie d'Athènes en lumière, H est à souhaiter que ces amphores soient décrites le plus tôt possible et avec beaucoup de soin. Au moment où j'imprime cette Introduction, j'ap- prends de M. Denys, bien connu par ses beaux travaux en Étrurie et par les fouilles qu'il vient d'exécuter en Cyrénaïque, qu'il a découvert dans ce pays nombre d'amphores de Rhodes bien conservées, Cf. Index bibliographique. MASS,. SCIENT. — VI 2 le 7 appelée Nouvelle-Ville, donnent de la topographie d'Athènes une idée suffisante pour l'objet que je me propose. Les places teintées en rouge sont celles où l’on a trouvé des ins- criptions céramiques. On peut classer ainsi les différents centres où ces documents ont été recueillis : 1° Un vasie champ autrefois cultivé, aujourd’hui couvert de maisons, et qui s'étendait devant la caserne actuelle d'artillerie et une fabrique de soie, dans la nouvelle ville, au nord de la rue d'Hermès et de la porte Dipyle, emplacement traversé aujourd’hui par la longue rue du Céramique et par des rues acijaeAies qui n'ont pas encore recu de nom !. Ces lieux étaient situés, dans l'antiquité, en dehors de la ville et faisaient partie du Céramique extérieur. Les anses se sont trouvées à fleur de terre, à l'époque du la- bourage quand le sol avait été légèrement remué. 2° L’Aréopage. I est surprenant que cette colline ait été cou- verte de fragments amphoriques. On sait combien elle est étroite et rocheuse. Relativement à son peu détendue, elle a fourni plus de fragments que la partie du Céramique extérieur décrite plus haut. C'est là un fait certain, mais pour le moment inexplicable. 3° La partie du Pnix qui regarde l'Aréopage. Le haut de la col- line et sa pente occidentale, où l'on rencontre à chaque pas des traces de citernes, de maisons et de rues, n'ont presque rien donné. (Voir le plan d'Athènes dressé par M. Émile Burnouf.) 4° Une maison appartenant à M. Coromyllas, sur la place de la Constitution, devant le palais du roi. On creusait des fondations. Les sceaux des éponymiques cnidiens et rhodiens ont été trouvés en très-grand nombre à une profondeur de 8 mètres. 5° Une maison rue du Stade, voisine de la première et apparte- nant à M. Platis. Les sceaux ont également été recueillis à une grande profondeur. 11 faut citer comme centres secondaires de découvertes : 6° Une vallée entre les deux collines qui portaient le temple de la Fortune et celui de Déméter, sur les bords de l’Iissus: 7° L'espace compris entre le monument de Philopappos et le lieu, près du boulevard, au sud du théâtre d'Hérode, où For- chammer pense qu'était situé le temple d’Apollon Patroos: 1 Cf le plan d'Athènes moderne par M. Kalergis. RTS = 8° Quelques parties de la colline des Muses. On remarquera : 1° Que dans la partie aujourd'hui non bâtie de l’ancienne ville, on n’a en somme trouvé que peu de fragments céramiques ; 2° Que dans toute la partie de l'ancienne ville occupée par la ville moderne, quoique la terre ait été remuée profondément presque partout, pour les nouvelles maisons qui n’ont pas cessé de s'élever, les fragments céramiques n’ont été recueillis que dans un petit nombre d’endroits bien définis. Un certain nombre des inscriptions amphoriques réunies dans ce volume proviennent du Pirée, de Zante et de quelques îles de l'Archipel. Pirée. — Au Pirée, les inscriptions se sont rencontrées indis- tinctement dans toutes les parties de la ville ancienne; de même pour la colline de Munychie, sur laquelle on voit encore les traces d’un grand nombre de maisons antiques. Zante. — Les fragments qui proviennent de Zante ont été con- fondus au musée de la Société archéologique, avec toutes les anses recueillies à Athènes et au Pirée. Amorgos, Santorin, Milo. — Si aujourd'hui nous possédons une collection assez complète d'inscriptions céramiques trouvées à Athènes et en Attique, les textes du même genre qui existent en- core, sans doute aucun, sur l'emplacement des villes anciennes dans le Péloponèse, la Grèce du nord et les Cyclades n'ont fait jusqu'ici l’objet d'aucune étude. Il est certain que, si l'on s’en oc- cupait avec quelque soin, de pareilles recherches seraient fruc- tueuses. Une anse rapportée de Milo, quelques anses trouvées à Santorin et dans l’ile d’Amorgos, le prouvent suffisamment. En moins de deux heures, sur les ruines d’Arcésine, dans l’île d'Amor- gos, jai recueilli les anses qui sont publiées ici dans la sixième partie. Sous les murs de la ville de Théra, dans l'ile de Santorin, j'ai constaté la présence d’une fouie de fragments rhodiens et eni- diens; un seul de ces fragments portait encore une inscription. À Milo, à Paros et à Céos !, on a recueilli quelques textes céra- miques. 1 M. Blondel, membre de l'École française d'Athènes, qui a étudié tout parti- culièrement l'épigraphie de Céos, a rapporté de cette île environ vingt-cinq ins- criptions sur manches d’amphores. Les archéologues qui ont visité les Cyclades, encore si imparfaitement explo- 2° PT, De Il serait à souhaiter que la céramique de toute la Grèce devint l'objet d’une étude suivie. On arriverait très-vite à préciser les ca- ractères des produits de chaque pays. Ge travail serait double ; ïl faudrait rechercher tous les fragments appartenant aux grandes fabriques thasienne, rhodienne et cnidienne et faire alors une carte des pays où ils se rencontrent. On ajouterait aux fragments dé ces trois provenances tous ceux qui portent des inscriptions, comme ceux d'Ikos, de Colophon, de Paros, de la Propontide et du Pont-Euxin. Une seconde partie du travail serait consacrée aux fragments qui ne portent pas et n'ont sans doute jamais porté d'inscription. L'absence d’un texte sur un fragment ne fait pas qu'il manque d'intérêt. Chaque ville de la Grèce, pour les vases d'un usage journalier et pour ceux qui servaient au commerce, avait des procédés de fabrication et des types à elle. Ainsi, dans l'île d'Égine, où les monceaux de poteries brisées abondent, il m’a été facile de constater les caractères communs et loriginalité de tous les débris que j'ai recueillis. Égine a une céramique comme. Rhodes, mais sans inscription sur les amphores; de même pour plusieurs autres points de la Grèce ancienne, par exemple pour Chalcis dans l'île d'Eubée, pour Ægialé dans lile d’'Amorgos. Les fragments avec inscription présenteront toujours plus d’in- térêt que tous les autres; mais, pour l'intelligence même de ces fragments, il est utile que les céramiques qui ont négligé l'emploi des sceaux éponymiques soient bien connues !. rées, n’ont presque jamais été attentifs aux inscriptions céramiques. Partout où l’on en cherchera, il sera sans doute facile d’en trouver. Dans les îles Toniennes, où la civilisation hellénique est loin d’avoir été aussi développée que dans les Cy- clades, des investigations bien faites ont permis de recueillir un certain nombre de ces documents, par exemple à Zacynthe, d'où M. Komanoudis a rapporte plusieurs timbres éponymiques rhodiens et cnidiens. l Un fait curieux mérite d’être signalé. M. Papadaki, qui s'est occupé avec beaucoup de soin des textes amphoriques, a recherché à plusieurs reprises si l'on en trouvait encore sur l'emplacement de l’ancienne Corinthe. Jusqu'ici il n’a pu en découvrir aucun. Je n'ai pas été plus heureux que lui. Je n'ai même vu dans la plaine de Corinthe aucun fragment de poterie qui püût être rapporté à l'une des trois grandes céramiques dont les débris sont si abondants dans la campagne d'Athènes. Je ne m'occupe dans ce volume que des vases de commerce portant des ins- criptions grecques. Mais d’autres peuples que les Grecs ont gravé des sceaux épo- nymiques ou marqué des empreintes sur les vases de ce genre. Ainsi le musée de Boulac possède une anse portant le nom de Psamméticus. On vient de trouver à ÉLUS IT. Les huit parties qui composent ce recueil comprennent presque toutes un certain nombre de subdivisions. Les textes une fois distribués en grandes classes, selon les prin- cipes que j'ai indiqués plus haut, il pouvait paraître naturel de les ranger en différentes séries, selon les époques. Cette méthode n'a pu être suivie. L'antiquité relative des inscriptions céramiques est loin de se constater à première vue. Adopter un pareil ordre de classement, c'était s'exposer à de nombreuses erreurs et rendre souvent le commentaire très-diflicile. Les inscriptions thasiennes sont relativement peu nombreuses ; la première partie, qui leur est consacrée, ne contient aucune subdivision, Les inscriptions rhodiennes se divisent en six séries : 1° Inscriptions sur lesquelles on trouve ou un nom propre seul au nominatif, ou un nom propre au génitif précédé de la préposi- ion EñI, ou un nom propre accompagné d'un nom de mois; 2° Inscriptions où figure le titre de IEPEYE: 3° Inscriptions où un nom propre est écrit en abrégé ; 4° Inscriptions secondaires qui accompagnent quelquefois le sceau principal ; 5° Inscriptions qui ne portent que le nom d’un mois rhodien ; 6° Inscriptions d’une restitution douteuse. Cette dernière série ne contient qu'un très-petit nombre de numéros à titre d'exemples. Dans la série d'inscriptions sur amphores publiée par les édi- teurs du Corpus inscriptionum græcarum !, les timbres de Rhodes tiennent la première place. Dans ce recueil, au contraire, ils sont Chypre des vases communs avec inscriptions, que j'ai pu voir à Beyrouth dans la belle collection de M. Péretié. Quelque étrange qu’ait pu paraître la découverte récemment annoncée d’'anses avec sceaux phéniciens recueillies à Rome, ce fait ne serait que très-naturel; il est d’un grand intérêt, et l'on doit souhaiter que nous soyions fixés le plus tôt possible sur la nature de ces documents. Ainsi, à côté des deux divisions très-distinctes que comporte déjà l'étude des vases de commerce : 1° celle des vases avec textes grecs; »° celle des vases avec textes latins, il faut faire une troisième division, dont l'importance deviendra tous les jours plus grande, pour les monuments du même genre d'origine égyptienne, phénicienne et chypriote. ï T. IT, préface. DR de peu nombreux, surtout si on les compare à la série des sceaux d’origine cnidienne. (Cf. section V de cette Introduction.) Les inscriptions de provenance cnidienne ont paru pouvoir se diviser en douze séries principales : 1° Inscriptions des phrourarques cnidiens ; 2° Inscriptions des démiurges ; 3° Inscriptions où se trouve le nom de l’astynome, celui du polémarque ou de l dr ou 4° Inscriptions où deux noms propres, précédés de la préposi- tions EN, sont suivis du mot KNIAION; 9° Inscriptions où un seul nom propre est suivi du mot KNI- AÏON ; 6° Inscriptions où deux noms propres sont séparés par les mots KNIAION ou En; 7° Inscriptions où on lit deux noms propres non accompagnés du mot KNIAION ; 8° Inscriptions où on lit seulement un nom propre; 9° Inscriptions peu nombreuses, qui ne rentrent dans aucune des séries précédentes ; 10° Inscriptions trop incomplètes pour être classées avec certi- tude dans les séries précédentes ; 11° Abréviations, monogrammes, etc.; 12° Supplément. La première série, celle qui comprend les phrourarques, se subdivise elle-même en cinq sections : 1° Inscriptions où le mot bPOYPAPXOZ est accompagné du mot KNIAION ; 2° Inscriptions où ce mot est seul; 3° Inscriptions où le mot bPOYPAPXOZ est accompagné d'un nom propre ; 4° Inscriptions où le mot POYPAPXOZ est accompagné de plusieurs noms propres ; ° Textes non restitués. La première et la deuxième section ne contiennent ensemble que trois inscriptions; la quatrième en renferme une dizaine; la troisième est de beaucoup la plus remplie : elle contient plus des trois quarts des inscriptions de la série. ADR. La deuxième série n’est pas divisée en sections. On y remar- quera cependant un texte original qui aurait peut-être mérité de former à lui seul une subdivision à part : c’est l'inscription où le - titre de démiurge se trouve associé à celui de phrourarque. Les astynomes et les agoranomes se rencontrent fréquemment sur les textes céramiques recueillis autour du Pont-Euxin!. Il était naturel de chercher leurs noms dans une collection aussi consi- dérable que celle du musée d'Athènes. Je n'ai trouvé dans cette collection que quatre sceaux avec le mot doTuvôpos. La présence de l'éyoparôuos sur Îles sceaux cnidiens est dou- teuse, quoiqu'il y eût des agoranomes à Cnide comme dans le monde hellénique tout entier. Le polémarque ne figure pas d'ordinaire sur les sceaux céra- miques. Nous ne le rencontrons qu’une fois dans la céramique cnidienne. | L'absence presque complète des agoranomes et des astynomes sur les sceaux de la collection d'Athènes est un fait surprenant ; aussi ai-je cru devoir consacrer une subdivision particulière au petit nombre de textes dont je viens de parler. La quatrième série est, sans comparaison aucune, la plus rem- plie. On n’y trouvera, ainsi que dans les séries suivantes, que des subdivisions par ordre alphabétique pour faciliter les recherches. En comparant les sceaux de la quatrième, de la cinquième et de la sixième série, on arrivera à préciser la profession ou la ma- gistrature des citoyens dont les noms figurent sur nos inscriptions. Les textes où ér? sépare deux noms propres seront particulière- ment utiles pour les recherches de ce genre. Les derniers éditeurs du Corpus inscr. græc. ont fait une classe à part des inscriptions où un ou plusieurs noms propres ne sont pas accompagnés d’un nom de peuple, et ils ont supposé que ces noms propres se rapportaient à des céramiques inconnues. Ils sont tombés dans cette erreur pour n'avoir pas tenu compte de la nature des terres cuites, de la forme et de la couleur des anses. Chaque fois qu'un ou plusieurs noms d'hommes se lisaient sur un fragment d’origine thasienne ou rhodienne, nous les avons classés dans les parties I et If de ce recueil. Tous ceux, au contraire, qui ! CL en parliculier un chapitre mtéressant de Becker : Ueber eine Sarmmlundç unedierter Henkelinschrifien. Leipzig; Teübner, 1862, p. 464 et suivantes. De Re | n appartenaient pas à ces deux pays figurent ici dans la septième et dans la huitième série. La neuvième série se subdivise en sept sections : 1° Inscription avec le titre de IEPEYZ: 2° Inscription avec le mot KNIAEYE ; 3° Inscriptions avec le mot KNIAIA; 4° Inscriptions où deux noms propres sont réunis par la con- jonction KA; | 5° Inscriptions sur lesquelles on lit le mot AFIA; 6° Inscriptions sur lesquelles on lit le mot ANAPQN; 7° Inscription avec le verbe ENOEI. L'inscription cnidienne, sur laquelle on trouve le titre de prétre, IEPEYS, pour être unique dans ce recueil, n'en est pas moins importante. Ce titre se rencontre fréquemment dans la céramique rhodienne. L'inscription qui porte le mot KNIAEYZ, celles qui portent le mot KNIAIA et la conjonction KAI, méritent un commentaire spécial. Les sceaux avec ANAPQN, comme on l'a vu plus haut, sont gravés sur des anses d'une fabrique particulière et ont tous les mêmes caractères. Tous les sceaux avec le mot AFIA, bien que ce nom soit accompagné d’autres noms propres très-variés, ont tous de grands rapports entre eux : ils sont de ceux qui permettent le mieux de reconnaître une différence d'origine entre les sceaux d’un même pays. Ils éclaireront l'étude des différents centres de fabrication cnidienne. | Le texte curieux où se lit ENOEI a déjà été signalé à l’Académie par M. Egger dans les séances du 20 octobre et du 11 novembre 1864. La dixième série contient des inscriptions qu’on pourrait être tenté d’abord de faire rentrer dans les subdivisions précédentes. Il semble, en effet, qu’on puisse rapporter chacun de ces textes à une des séries antérieures avec une probabilité voisine de la certitude. Ce serait pourtant s’exposer à des erreurs. Pour que nous puissions déterminer en toute sûreté les fonctions et les professions des per- sonnages qui figurent sur les sceaux des séries IV, V, VI, VIT et VIT, il est important de n’y rencontrer que des inscriptions dont la lec- {ure ne soit pas douteuse. La onzième série comprend : D: 1° Les monogrammes ; 2° Les abréviations; 3° Les sceaux qui ne portent qu'une seule lettre ; 5° Les symboles divers; 5° Les sceaux secondaires placés sur quelques amphores à côté des sceaux principaux. Le titre même de la douzième série en explique l'objet. Elle con- tient principalement des inscriptions relatives aux phrourarques et aux démiurges. La quatrième partie contient les textes si peu nombreux qui, dans la collection d'Athènes, représentent des céramiques très- différentes des trois grandes céramiques thasienne, rhodienne et cnidienne. Deux inscriptions de Paros et une inscription de Colo- phon forment, avec un texte d'Ikos et un autre de Naxos, une des divisions principales de ce travail. Les inscriptions de la cinquième partie, quoique peu nom- breuses, se divisent en deux séries : 1° Les inscriptions latines; 2° Les inscriptions d’origine italienne. Les premières sont gravées ou sur l’anse ou sur le col des am- phores, sur une terre analogue à celle de Cnide ; les secondes, au contraire, au fond de vases, qui, autant que nous en pouvons juger par les fragments qui nous en restent, avaient une forme élégante, Ces fragments sont d’un beau rouge lustré. Ils appartenaient à la poterie qu'il semble aujourd’hui convenu d’appeler samienne, parce que les anciens eux-mêmes lui donnaient ce nom La poterie samienne, malgré toutes les hypothèses auxquelles elle a donné lieu, était la vaisselle de table des anciens et servait ! Schuermans, ouvrage cité, Index bibliographique, p. 3 : « Le sigle du potier Teteus est souvent accompagné du nom samia , qui ne laisse plus de doute. » (B. Fillon, p. 37, ouvrage cité, {Index bibliographique.) De Longpérier, Revue numismatique, 1, 73. — Fabroni, Storia deg antichi vasi fituli Aretini, p. 52. — Cf. aussi Stéphane Komanoudis, article publié dans le nouveau journal archéologique d'Athènes. (Voy. Index bibliographique.) Sur les noms donnés à ces poteries : Publications de la Société d'archéologie dans le duché de Limbourg, t. 1, p. 180; Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie en Belgique, t. IT, p. 320. Examen de l'expression poterie sigillée. — Poterie campanienne; Baraïllon, Recherches sur plusieurs monuments celtiques et romains, p. 33 el suiv. ON aux riches comme aux pauvres. Elle devait, il est vrai, son nom à l’île de Samos; mais il est démontré que de très-bonne heure on sut la fabriquer dans le monde ancien tout entier!. Les inscriptions de la cinquième partie, comprises dans la deuxième série, sont d'autant plus intéressantes, que, jusqu'ici, on n’avait pas signalé l’existence en Grèce de poteries de ce genre. Le récent ouvrage de M. Schuermans ?, qui contient six mille sigles, n'en donne aucune d'origine hellénique. L’archéologie provinciale en Occident recueille les moindres dé- bris; en Orient, le voyageur n'a guère le loisir de se livrer à des re- cherches minutieuses; là est sans doute la raison du petit nombre de fragments samiens découverts jusqu'ici. L’attention une fois attirée vers ces documents, il est probable qu'on en réunira un grand nombre, non-seulement en Grèce, mais dans tous les pays helléniques. Cette poterie était la faïence de l'antiquité et doit se trouver partout 5. On trouvera dans la sixième partie les inscriptions céramiques découvertes en 1866 au Laurium, dans les scories que les an- ciens rejetaient après avoir extrait du minerai le plomb et l'argent qu'ils en pouvaient tirer. La première série se divise en deux sec- tions, comprenant l'une les textes rhodiens, l’autre les textes eni- diens. Par une erreur, plus de deux cents inscriptions recueillies dans les mêmes circonstances, et qui devaient être conservées pour figurer dans ce travail, ont été perdues. Toutes les inscriptions qui seront découvertes désormais seront mises de côté. Un texte de Milo et quelques textes d'Amorgos composent la seconde série. Les textes d’Amorgos proviennent des ruines de la ville d’Arcé- sine, où je les ai copiés en 1866. La septième partie n'est pas divisée en sections; on y remar- quera cependant des sceaux de genres différents : 1° Ceux qui prouvent l'usage de moules faits de bois ; ! Schuermans, ouvrage cité, p. 9 et suiv. D'intéressantes recherches ont été faites pour déterminer les époques où cette poterie s’est répandue dans les différentes parties de l’Europe. (Quvrage cité, bip 197 ? Publié en 1867. * L'histoire de l'expression vasa samia est celle du mot faïence, qui doit son élymologie à un nom de ville , et sert aujourd’hui à désigner des produits qui se fabriquent partout. ds UE en 2° Ceux qui montrent l'emploi de lettres mobiles; 3° Ceux qui constatent des renversements, des transpositions de lettres, des caractères tombés au-dessous de la ligne ; 4° Ceux où deux lettres sont superposées, pour corriger une première faute. IV. M. Stephani, en publiant les inscriptions céramiques du Pont- Euxin, en a donné des fac-simile excellents, coloriés avec le plus grand soin. Thiersch a eu recours à des lithographies également très-exactes. Mais ces deux érudits n'avaient à s'occuper que d’un nombre de sceaux peu considérable. Stoddart, sauf quelques textes qu'il a fait graver à part avec tous les détails des attributs et des lettres, s’est borné à donner l'inscription en caractères épigra- phiques ; il a écrit les mots à la suite les uns des autres, sans tenir compte de leur disposition sur l'empreinte et sans marquer les différences qui peuvent intéresser la paléographie. M. Becker, en reproduisant la disposition des mots, ne s’est pas astreint à nous faire connaître les dimensions du sceau; il a de plus à peu près négligé les attributs, quil se borne à noter brièvement. Enfin les auteurs du Corpus inscriptionum græcarum, dans leur troisième volume, sauf de rares exceptions, donnent les textes gravés sur amphores en caractères courants, sans indiquer d'aucune manière la disposition des lettres sur les empreintes. Ces exemples ont engagé à choisir une dernière méthode, qui avait l'avantage de ne pas demander une dépense de temps exa- gérée et de satisfaire aux principales exigences des archéologues. Une première copie fait connaître la disposition de chaque mot et même de chaque lettre, la place de lattribut, la grandeur du sceau; elle permet de se rendre un compte exact des parties ef- facées où le texte doit être restitué. Une seconde copie repro- duit et, quand il y a lieu, restitue Pinscription en caractères cou- rants. En reproduisant exactement la disposition des lettres, nous per- mettons au lecteur : 1° D'apprécier notre restitution ; 2° De constater si deux inscriptions dont le texte est le même proviennent d’un seul moule ou de deux moules différents ; 3° De distinguer les inscriptions où le graveur lui-même à voulu RE écrire en abrégé les noms marqués sur l'empreinte, de celles où les noms ne sont incomplets que par suite de l'usure; 4° De savoir avec certitude quand une faute ou une variété d'orthographe est le fait de l'artisan qui a fabriqué le moule ; Enfin, en cinquième lieu, de ne pas confondre des sceaux qui présentent de grandes analogies, mais qui, en réalité, ne sont pas identiques. Exemple : Premier sceau. +... EYPPATOPA XAPMOKPATEYC KNIAION Deuxième sceau. EYPPATOPA. XAPMOKPATEYC M KNIAION Si l’on publie ces deux sceaux ainsi qu'il suit : [e) 1 EùGoay6pa Xapuoxpäreus Kwdiov e* EdGpayopal[s] Xapuoxpéreus .. Kwdion on en donnera une très-fausse idée. Pour le premier timbre, il faut indiquer que la première ligne est incomplète au début, mais qu'elle est complète à la fin, et justifier ainsi la restitution : [Éri] EGpay6pa Xapuoxpdreus Kd{ov Pour le second, que le début de la première ligne est complet, mais qu'à la fin il manque une lettre; qu’à la troisième ligne, on trouve une lacune de cinq lettres au moins : EdGpay6pals] Xapuoxpérteus ARTE Krdiov Ces deux sceaux, qui peuvent paraître identiques, si l’on se borne à un examen rapide, sont en réalité très-différents. Ce sont ces différences qu’il importe de bien constater, parce que le com- ms M == mentaire pourra en tirer parti pour résoudre nombre de pro- blèmes de détail et même plusieurs questions importantes. En publiant, d'après d’autres principes, un grand nombre d'ins- criptions, les éditeurs du Corpus de Berlin créent de grandes dif- ficultés à ceux qui entreprennent une étude d'ensemble des sceaux amphoriques. Nous aurions voulu, dans ce premier recueil, faire des rapprochements qui, le plus souvent, sont impossibles, parce que nous ne possédons les textes auxquels il faudrait renvoyer que transcrits en caractères courants. La plupart des rapprochements qu'il était prudent de s’interdire ici trouveront leur place natu- relle dans le commentaire. La liste des inscriptions sur amphores, donnée dans le Corpus au début du troisième volume, ne peut servir que pour l'étude des éponymes. Quand on commença à recueillir les documents dont nous nous occupons, leur principale utilité parut être de nous faire connaitre en grand nombre les noms de magistrats im- portants. C’est la certes un des intérêts que présentent les sceaux amphoriques ; mais cet intérêt est, je crois, secondaire, à côté des autres renseignements que nous apportent ces empreintes. Du reste, se bornàt-on à l'étude des éponymes, il serait encore néces- saire de pouvoir apprécier exactement le style des lettres et le soin avec lequel elles sont gravées. Nous voudrions que cette publication tint lieu de la connais- sance des monuments originaux. C’est assez dire que nous avons noté, chaque fois que cette indication était utile, toutes les parti- cularités qui nous ont paru dignes d'intérêt et dont le commen- taire pourra tirer parti. Au commencement de chaque grande division de ce travail, quelques observations préliminaires font connaître en détail les abréviations que nous avons adoptées. Quand le nom d’un même éponyme s’est trouvé sur plusieurs sceaux, nous nous sommes réglé d’après les principes suivants : 1° Si ce nom est accompagné d'un autre nom, de mois ou de magistrat, nous publions tous les timbres qui présentent d'aussi importantes différences. Exemple : 1° Àyabon}eüs 2° Àyaloxheüs Epuvbiou 3° Epuvblou À yalon}eÿs, elc. 2° Si deux timbres portent exactement les mêmes mots, à moins — 90 — que la différence des moules soit évidente, nous ne donnons qu'un seul texte. La différence des moules est souvent impossible à cons- tater, parce que les empreintes sont en très-mauvais état de con- servation. Ainsi l'expression huit timbres identiques, par exemple, doit être interprétée : elle signifie que l’identité est probable. Les cas où nous possédons de toute certitude deux sceaux sortis d'un même moule sont très-rares. 3° Un nombre considérable d'inscriptions ne portent plus que trois ou quatre lettres. Ces textes pourront être restitués, souvent même avec certitude. Nous ne les donnons pas pour le moment dans cette collection. On en trouvera seulement ici quelques exemples |. Les planches jointes à ce volume ont pour objet : 1° De faire connaître le style différent des lettres gravées sur les sceaux, avec une exactitude que la gravure seule peut avoir. Ces styles sont très-variés, et il est indispensable de s'en rendre compte. Telle lettre est une œuvre d'art, fine, élancée, élégante; telle autre est lourde et grossière ; entre ces deux extrêmes, nous trou- vons toutes les variétés ; 2° De reproduire les principaux attributs. Grâce à ces planches, dans le cours de la publication, il est fa- cile, par de simples renvois, de donner une idée très-exacte de chaque empreinte. V. Principes de l'archéologie céramique. Hypothèses démontrées fausses. La connaissance d’une collection aussi riche que celle du musée d'Athènes aura pour premiers résultats : 1° De résoudre un grand nombre de questions relatives à l'exé- gèse des inscriptions céramiques; 2° De montrer la fausseté de plusieurs hypothèses auxquelles ces textes ont donné lieu. Les principes de l'archéologie céramique ne sont pas fixés. Les érudits qui se sont occupés de ce sujet n'ont jamais considéré 1 Thiersch, en 1837 (CF. Index bibliographique), avait cru devoir publier avec soin et même dessiner des inscriptions aussi mal conservées; les timbres ampho- riques connus à cette époque étaient en très-petit nombre, et il était naturel de n’en laisser aucun de côte. ne NE qu'un nombre restreint d'empreintes ; or c'est seulement par la comparaison des inscriptions entre elles qu'on peut arriver à les comprendre. Je donnerai quelques exemples des questions importantes rela- tives à cette partie de l'archéologie, sur lesquelles il est nécessaire de s'entendre avant d'espérer tirer de ces documents les renseigne- ments qu'ils fournissent; je rappellerai ensuite plusieurs hypo- thèses qui ont, en cette matière, égaré les érudits. Li Principes de l'archéologie céramique sur lesquels les archéologues ne sont pas arrivés à des opinions certaines. 1° Quel est le sens et le but des sceaux amphoriques? Pourquoi un grand nombre de villes qui fabriquaient des poteries analogues à celle que nous étudions et faisaient un grand commerce de vin, d'huiles et d’autres denrées, pour le transport desquelles on se servait de vases de terre, ne nous ont-elles laissé aucun fragment céramique avec inscription ? 2° À quel titre les noms que nous trouvons sur les inscriptions céramiques y figurent-ils ! ? 3° Les attributs sont-ils des marques de fabrique? doivent-ils rappeler la cité ou un magistrat particulier ? 4° Pourquoi un nom de mois figure-t-il souvent sur les sceaux rhodiens ? 5° Pourquoi sur tel sceau lit-on un seul nom propre, et sur tel autre, du même pays et de la même époque, trois et quatre noms, etc... On admet en général que le nom des éponymes marqué sur les amphores n'avait d’autre objet que de faire connaître la date du vin. Cette explication est vraie en partie. Hic dies, anno redeunte, festus Corticem adstrictum pice dimovebit Amphoræ fumum bibere institutæ, Consule Tullo?. O nata mecum consule Manlio, 1 Sur l’état de cette question, cf. surtout : Osann, Jahn's Jakrbücher, suppl. t. XVIII, p. 520; Becker, Bulletin hist.-phil. de l'Acad. impér. des sciences ,t. XI, p. 309; t. XIT, p. 52. ? Horace, Odes, INT, 8, 9. ns D Seu tu querelas, sive geris jocos, Seu rixam et insanos amores, Seu facilem, pia testa, somnum ; Quocumque lectum nomine Massicum Servas, moveri digna bono die !. Tu vina Torquato move consule pressa meo?.., Archestrate, auteur d’un traité sur l'art de diner, remarque que le vin de Byblosÿ n'avait pas besoin de vieillir, tandis que celui de Thasos n'acquérait loute sa valeur qu'après un certain nombre d'années : ëoTe de nai Odo1os mivewv yevvaïos, Édr y mohaîs mpeoGelwr érépou mepixa}éoiv pas *. Le vin de Thasos était célèbre. Les poëles l’associaient à celui de Chios et de Lesbos : «O merveilleux antidote! verse-moi du vin de Thasos. Quel que soit le souci qui me ronge, dès que j'en ai bu, je reviens à la vie. C’est Esculape qui a répandu cette douce liqueur sur la terre ÿ. » Les anciens citent aussi avec honneur le vin de Rhodes f. Que les amphores de Thasos et de Rhodes fussent datées, le fait est très-naturel; mais il n’explique pas pourquoi le sceau porte sou- vent plusieurs noms, ni les rapports de ces noms et des attributs ; il ne nous donne aucun moyen, dans la plupart des cas, de distin- guer sur ces timbres l'éponyme du magistrat qui lui est associé. J’ajouterai que si les vins de Thasos et de Rhodes étaient cé- lèbres, celui de Cnide ne l'était pas, et que les amphores de Cnide sont beaucoup plus nombreuses que celles de Thasos et de Rhodes ; que Chios, Lesbos, Byblos et vingt autres villes? dont les vins 1 Horace, Odes, III, 21. ? Épodes, XIII, 6. # Ath. T, 52. Ce vin a encore aujourd’hui un bouquet très-particulier, comme le savent tous les voyageurs qui ont parcouru la Syrie. * Les témoignages abondent sur le vin de Thasos. (Cf. en particulier Athénée, passage cité et suivant.) * Ath. [, 51. Remarquez l'expression :  ox)Mmios xaTÉpeËe. SALUE, 06: 7 Une liste étendue dans Athénée (loc. laud.). —_ 33— s’'exportaient dans le monde entier, ne nous ont laissé aucun sceau céramique. On voit que se borner à reconnaître une date sur les empreintes qui portent un nom de magistrat, c'est n'éclairer qu'imparfaitement les documents de ce genre. La question est plus difficile et plus complexe qu’on ne peut le croire à premier examen. Exemples d'hypothèses et d'erreurs. M. Théodore Mommsen et, après lui, les auteurs du Corpus in- scriptionum græcarum attribuent plusieurs inscriptions céramiques à des villes de Sicile, parce que les noms de mois que portent les sceaux sont doriens. Ces inscriptions sont en général de prove- nance rhodienne !. | Thiersch croit que les inscriptions qu'il a publiées dans les actes de l'académie de Bavière? proviennent d’amphores fabri- quées à Athènes par des Rhodiens et des Cnidiens. Ces amphores ont été importées de l'étranger. Stoddart* imagine, de son côté, que Gortyne, Salamis (dans l'ile de Chypre), Cydonie, Chios, Apamée et d’autres villes avaient des céramiques particulières qui nous ont laissé des timbres avec inscriptions; il est induit en erreur par des monogrammes qui, comme jespère le démontrer, appartiennent aux grandes céra- miques connues. Les derniers éditeurs du Corpus ne savent à quelle ville attri- buer les sceaux qui ne portent pas d’ethnique, et publient un grand nombre d'inscriptions, sans déterminer le centre de fabri- cation d'où elles proviennent. Ces inscriptions sont presque toutes de Cnide ou de Rhodes#. Le mémoire de Stoddart sur les empreintes amphoriques re- cueillies à Alexandrie marque le début des études céramiques. II 1 Corpus, t. II, XXXII° partie. ? Ouvrage cité. * Ouvrage cité, dernière partie. * Sur l'amphore de Rhodes, dont le dessin est ci-dessus , une des anses porte un nom propre et le nom d’un mois, tandis que l’autre porte simplement un nom propre. Ce second timbre, d'après le principe admis par les éditeurs du Corpus, devrait être classé aux céramiques inconnues. De même, pour le timbre de Aapoxàeÿs sur l'amphore trouvée à T'anaïs. (Cf. plus haut, 1, 3!) On voit à quelles erreurs, dans le commentaire, peut conduire un pareil sys- tème de classification. ‘ MISS, SCIENT. — VI. | 3 mn OÙ ne date que de 1847. On ne doit pas s'étonner qu'une science si nouvelle ne soit pas encore constituée. Depuis Stoddart, un grand nombre de dissertations spéciales ont fait connaître des collections céramiques presque toujours peu considérables. Tous ces travaux ne sont en général que des notes ou des études très-courtes, qui n’abordent pas, faute de documents, les difli- cultés du sujet. Franz, l'éditeur qui a réuni le plus grand nombre de textes, les fait à peine précéder de quelques pages de commen- taire. (C. I. G. t. IT, préfacg.) BIBLIOGRAPHIE. En première ligne, Stoddart, Transactions of the royal Society of lite- rature : on the inscribed pottery of Rhodes, Cnidus and other greek cities, by J.-L. Stoddart , esq. (June and novemb. 1847.) Second series vol. IT, 18)0. Vol. IV, part. 1, dissertation complémentaire du même. Thiersch, Actes de l'académie de Baviere, t. I, p. 781-839. Ucber Henkel irdener Geschirre, mit Anagrammen, Inschrifien und Fa- brikzeichen aus dem äussern Keramikos von Athen. 1837. Stephani, Compte rendu de la Commission archéologique d: Saint-Péters- bourg , 1859, et ensuite chaque année jusqu’en 1865. — Parerqu archeologica, XXIIT, p. 200. — Index lectionum Dorpatensis, 1848. — Antiquités du Bosphore Cimmérien, textes, vol. IT, inscriptions LXXIX., etc. Jahrbücher von Jahn, XVIII, suppl. A: Mb"02S. Askik, Vosporkoe Tsarsivo. Odessa , 1848. Becker, Bulletin de l'académie de Saint-Pétersbourg, XI, p. 305; KIT: pe: Ueber eine Sammlung unedierter Henkelinschrifien. Leipzig, 1802. Ueber eine zweite Sammlung unedierter Henkclinschrifien aus dem südli- chen Russlund. Leipzig, 1869. Catalogue des astynomes et des agora- nomes du Pont-Euxin connus par les inscriptions céramiques. Birch, History of ancient pottery. On trouvera à la fin de cet ouvrage un catalogue intéressant de noms lus sur manches d'amphores {t. I, p. 18 et sui. ; t. Il, p. 396.) Cavedoni, Congetture intorno all’uso delle anfore Rodie. (Bulletin de l'Institut de correspondance archéologique, 1859, p. 171.) Crause, Angéologie, p. 200. PRIE. TAPER Egger, Académie des inscriplions et belles-lettres, séances du.20 octobre et du 10 novembre 1864, Comptes rendus. Franz, Philoloqus , 1851. De inscriptione diotarum in Sicilia repertarum, et préface du HT volume du Corp. inscr. græc. Frôhner, Catalogue d'une collection d'antiquités (collection du prince Napoléon). Fabroni, Storiu degli antichi vasi fittiti Aretini, con 9 tavole, 1841. Georges Finlay, nombreuses communications faites aux éditeurs du Corpus inser. græc. où à Stoddart. C. I. G. t. IIT, préface. Stoddart, troï- sième mémoire. Les anses décrites par M. Finlay font partie de sa col- lection. Gerhard, Archeolog. Anzeiger. 1847, p. 10, 39. 1848, p. 69. 1891, p 129. 1853, p. 387. 1854, p. 514. B. de Kœhne, Description du musée de feu le prince Basile Kotschoubey, d'après son cataloque manuscrit, etc. Saint-Pétersbourg, 1857. Henzen, Bulletin de l'Institut de correspondance archéologique, mars 1865. Judica, Le antichità di Acre, tabl. IV. Prf. Jahn, Berichte der kôn. Sächsischen Gesellschaft, 1854. EréGavos Koupavotdns. — Aarimmai émrypaQai mepl repayiwv æyÀ(- va pÈ ÀATIVINAS émrypapas, edpebévrwy év ÀOnpvaus. Nouveau journal archéologique d'Athènes, p. 10, p. 51, pl. XIL. De Longpérier, Revue archéologique, 1845, p. 314. Mommsen, Zeischr. f. Alierthums-Wiss. 1846, p. 771. Inscriptions du royaume de Naples. Miller, Anses amphoriques thasiennes. Revue archéologique, 1869. Osann, Ueber die mit Aufschrifien versehenen griechischen Thongefüsse. (Jahrbücher der Philologie, 1852.) Ouvaroff (Alexis), Recherches sur les antiquités de la Russie méridionale et des côtes de la mer Morte. Saint-Pétersbourg, 1851-1856. De Rossi, Bulletin de l'Institut de correspondance archéologique, 1865. G. Perrot, Revue archéologique , 1861. Rangabé, Bulletin de l'Institut de correspondance archéologique, 1. XXI, 13849. ; Reifferscheid, 1! monte Testaccio. (Bulletin de l'Institut de correspon- dance archéologique, 1865.) Renan, Mission en Phénicie, p. 38, 349, etc. Sabatier, Souvenirs de Kertsch (tombeaux, fouilies, antiquités) ; un vol. in-4°. Rollin et Feuardent. ER ve Torrémuza, Siciliæ veler. inseriptiones. 1709. Vischer, Epigrafische archeologische Baiträge aus Griechenland, p. 4 et suiv. Waddington, Voyage ne Ne en Grèce et en Asie Mineure. (Ins- criptions D Phénicie.) Carl Wescher, Anecdota græca, VI, 1863. Ficulia et Miscellunea. Ce recueil comprend une collection d'inscriptions sur anses de vases provenant de Cnide et de Rhodes. ([nédit.) De Witte, Apollon Sminthien, 1858. Mélanges gréco-romains tirés du Bulletin de l'académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg, 1850-1866. Periodische Bletter des Nassauischen A lterthums-Vereins , 1860, p. 335. Revue archéologique, nouvelle série. Novembre 1869. Anses de Rhodes avec nom d'un mois intercalaire. — Comptes rendus de l'Institut Égyp- tien, Remarques sur quelques anses trouvées à Alexandrie et qui font, pour la plupart aujourd'hui, partie de la collection de M. de Montaut. On consultera aussi avec intérêt la suite des rapports annuels présentés par M. Komanoudis à la Société archéologique sur les acquisitions faites par le musée du Varvakéion, rapports où on trouvera de nombreuses et excellentes observations, tant sur les inscriptions céramiques en général que sur quelques sceaux d’une rareté exceptionnelle. On sait à combien d'études ont donné lieu, depuis quelques années, les fragments de poterie avec inscription trouvés en Oceci- dent. Bien que les céramiques communes de la Grèce aient des caractères très-différents de la céramique dite samienne, et en gé- néral de toutes les fabrications propres à la partie occidentale de l'empire romain, les ouvrages consacrés aux sigles figulins de nos contrées ne sauraient être complétement négligés dans ce résumé bibliographique. J'indiquerai surtout un des derniers travaux pu- bliés sur les sigles figulins, celui de M. H. Schuermans, procureur du roi à Liége, membre titulaire de l'académie d'archéologie de Belgique : Sigles figulins (époque romaine}; Bruxelles, librairie européenne de C. Muquardt, 186%. Ce volume, très-étendu, compte six mille numéros. On y trouve le catalogue alphabétique de tous les noms propres lus jusqu'iei dans nos pays sur fragments de terre cuite et l’index des lieux d'où proviennent ces fragments. Cf. aussi Frühner, Inscriptiones terræ coctæ vasorum intra Alpes Tissam, Tamesim repertas. ( Philo- = 7] — logus, Zeitschrift für das klassiche Alterthum , herausgegeben von Ernst von Leutsch, Supplement-Heft zum zwôlften Jahrgang. Gôttingen, 1857.) Ce recueil contient deux mille deux cents sigles. Pour plus de renseignements, je renvoie à l'index bibliographique publié par M. Schuermans, et qui ne comprend pas moins de cent vingt ou- vrages ou dissertations !. Épigraphie et paléographie. Les mêmes lettres dans les inscriptions céramiques ont des formes très-variées. Un tableau alphabétique fera connaître toutes les particularités de l’épigraphie céramique qui intéressent la pa- léographie. Malgré les travaux de Franz, l'époque exacte où certaines formes de lettres ont été adoptées est encore incertaine. Les inscriptions céramiques nous apportent de nouveaux documents pour résoudre cette question. Elles permettent, par exemple, de reculer jusqu'au temps d'Alexandre et plus bas encore l'apparition dans l’épigraphie de l’epsilon et du sigma lunaires. M. de Rossi ?, commentant, en 1861, quelques textes céramiques devant l’Institut archéologique à Rome, a cru pouvoir les rapporter à l’époque impériale, parce que les lettres, à ne consulter que les principes généralement reçus, semblaient appartenir à la décadence. Ces inscriptions, comme jessayerai de le démontrer, datent du m° ou du n° siècle avant l'ère chrétienne. Quelques timbres nous montrent l'omicron ! Cf. encore Benjamin Fillon, l'Art de la terre chez les Poitevins, ouvrage re- marquable par les considérations d'ensemble auxquelles l’auteur s’est élevé et qui montrent toute l'importance des sigles figulins. Fabroni, Storia degli antichi vasi fttil Aretini, un des livres qui ont le plus con- tribué à constituer cette partie de l'archéologie. De Longpérier, Revue numismatique, 2° série, 1, 73. «M. de Longpérier a relevé de son côté plus de trois mille sigles figulins ; com- bien ce travail ne nous aurait-il pas été utile s’il avait été publié? » (Schuermans, p. 27.) — Von Hefner, Die Rômische Tôpferei in Westerndorf. Oberbaierisches Archiv. für vaterländische Geschischte, t. XXII. EnbGn, pour l'étude de la céramique en général, il est à peine besoin de rappeler les deux ouvrages suivants : Brongniart et Püocreux, Description méthodique du musée céramique de la manufacture royale de Sèvres ; et Brongniart, Traité des arts céramiques. ? Bulletin de l'Institut de correspondance archéologique, 1865, Discussion sur le mont Testaccio. RS" ES et le sigma carrés, en usage à la fin des temps macédoniens. En étudiant les inscriptions céramiques, nous rencontrons des formes de lettres très-varites que les textes sur marbre ne nous ont pas conservées, et même des exemples d'écriture cursive. Le style, parfois grossier, de caractères dus à de simples artisans n'est pas non plus sans intérêt. L'histoire de l’alphabet grec devra nombre de faits nouveaux à l'étude des inscriptions sur manches d’amphores. Dialectes. Orthographe. Prononciation. Noms propres nouveaux. Les inscriptions céramiques sont presque toutes doriennes. Elles font connaître des formes dialectiques nombreuses. Les mêmes noms propres, en revenant souvent dans ces textes. si courts, sont écrits avec des orthographes différentes. On verra qu'en traduisant les caractères épigraphiques en caractères cou- rants, la lettre même du texte a toujours été respectée. Il était difficile de distinguer la faute d'orthographe due à l’ignorance, de l'erreur résultat de l'inattention. Ces empreintes, surtout à Cnide, étaient presque toujours l'œuvre de manœuvres peu instruits. On peut, jusque dans leurs erreurs, chercher les traces de l’idiome populaire. Les fautes ici sont instructives. Il faut les regarder comme des indices qui per- mettent de retrouver la prononciation ancienne de la langue. Pape et son continuateur, M. Benseler, ont dü déjà un grand nombre de noms propres nouveaux à lobligeance de M. Koma- noudis, qui leur a communiqué quelques-uns des résultats alors inédits de ses recherches sur les inscriptions céramiques. Un dixième environ des noms propres contenus dans ce vo- lume ne figurent pas dans le lexique que réédite en ce moment M. Benseler. Histoire. Quelles que soient les incertitudes sur les raisons qui font figu- rer sur les textes céramiques un, deux et trois noms propres, il est certain : 1° Que le plus souvent le nom propre précédé d’'éri est celui d'un magistrat éponyme ; 2° Que d’autres citoyens, un édile, ou un des premiers ma- gistrats de la cité, mettent leur nom sur les sceaux céramiques. CD ur Nous avons donc dans ce recueil : 1° Une liste d’archontes thasiens ; 2° Une liste de prêtres du Soleil de Rhodes; 3° Une liste de phrourarques de Rhodes et de Cnide et une liste de démiurges cnidiens ; 4° Une liste de magistrats dont les fonctions sont encore indé- terminées. En s’aidant des renseignements fournis par les historiens, qui plusieurs fois nomment les éponymes que nous rencontrons dans nos texies!l; en considérant le plus ou moins de perfection des attributs et la forme des lettres, bien qu'ici il faille beaucoup de prudence; surtout en comparant les différentes manières dont un même nom est associé à des noms différents, on peut arriver, sinon à classer exactement tous les éponymes, du moins à les di- viser en plusieurs séries, selon l'époque probable à laquelle ils appartiennent. Le changement dans le titre des magistrats sur les sceaux céra- miqués est souvent le seul indice qui nous reste de révolutions importantes survenues dans la constitution de Rhodes ou de Cnide. On sait combien l'histoire de ces deux villes est encore peu connue. Stoddart, à l’aide de sceaux rhodiens, a essayé d'expliquer plu- sieurs caractères mal connus de la constitution dorienne de l'ile. Cette partie de son mémoire est une des plus heureuses; elle montre le genre de renseignements historiques qu'on peut de- mander aux textes imprimés sur les amphores. Ce que Stoddart a fait pour Rhodes doit être tenté pour Cnide ?. # Commerce. Les amphores étaient surtout employées pour le commerce du vin. Sur cette question, les sceaux céramiques donnent des rensei- gnements précis. Mais l'intérêt qu’elles offrent pour l’histoire des relations commerciales ne se borne pas à un objet aussi restreint. L'importation des vins de Thasos, de Rhodes et de Cnide per- met de supposer entre ces villes et les pays auxquels elles en- ! Cf. Stoddart, ouvrage cité. * Voir aussi Henzen, Bulletin de l'Institut de correspondance archéologique, pour l'intérêt qu'ont les inscriptions céramiques comme documents historiques. (Ar- hiele cité. } ER : (ER voyaient leurs produits des rapports suivis. Un vaisseau qui por- tait du vin dans le Pont-Euxin, par exemple, en rapportait du blé !, Toute importation en effet suppose une exportation, et réci- proquement ?. Chaque inscription céramique est une date. Selon donc le plus ou moins de fréquence du même éponyme sur un même point, on peut deviner le plus ou moins d’activité sur ce point d’un com- merce spécial et peut-être du commerce en général. Les fragments céramiques de Thasos, Rhodes et Cnide ne se rencontrent pas dans les mêmes proportions sur tous les points de la Méditerranée. À Alexandrie, Stoddart a recueilli quinze anses de Rhodes pour une anse de Cnide; en Attique, la proportion est inverse en faveur de Cnide. On ne trouve pas en Egypte de frag- ments thasiens ; ceux de Cnide ont été à peine constatés en Si- cile. Aucun fragment originaire de Bithynie, de Mysie ou de Phrygie,. ne figure dans la collection d'Athènes. On voit qu’on peut faire une carte du bassin de la Méditerranée étudiée au point de vue de la céramique. Cette carte permettra d'utiles in- ductions pour l'histoire du commerceÿ, ? Voy. Perrot, Île de Thasos, p. 32, et la dissertation du même auteur sur les timbres amphoriques de Thasos cités plus haut. M. Perrot met heureusement en luinière à ce sujet un passage intéressant de Démosthènes. ? J'ajouterai que dans le monde grec ancien comme dans l'Orient moderne les tonneaux étaient certainement d’un usage bien moins fréquent que les am- phores. L’amphore était le principal récipient employé pour le commerce. On y mettait une très-grande variété de denrées. On sait que le mont Testaccio est formé de débris de poteries. Ce fait paraît surprenant à des Occidentaux; il ne l'est guère quand on a vu les monceaux de fragments céramiques qui s'accu- mulent aux portes des grandes villes d'Orient, aux portes du Caire par exemple, aux portes Bab-Touloum, Bab-Eyoub-Bey et Bab-Zeydeh-Zeyneb). Le travail de Stoddart, du reste, doit être repris. Les inscriptions de Rhodes publiées par M. Foucart font connaître un grand nombre de magistrats impor- tants de cette île; les textes, copiés précédemment, à Delphes, par le même ar- chéologue et M. Wescher, nous avaient donné les noms de plusieurs proxènes rhodiens dont la date peut être fixée avec exactitude; ce sont 1à autant d'élé- ments précieux pour le commentaire des sceaux amphoriques de provenance rhodienne. Les inscriptions cnidiennes sur marbre sont malheureusement jusqu'ici beau- coup moins nombreuses que celles de Rhodes, même après les derniers travaux de M. Newton. 3 Il est même un autre fait tout de détail, qui est , je crois, aujourd'hui presque VONT ‘ Ie La ceramique de Cnide parait n'avoir été florissante qu'au mo- ment où celle de Rhodes a commencé à déchoir. Dans chacune de ces céramiques, il est facile de constater des périodes de déve- loppement et de décadence. J'essayerai de marquer ces périodes avec la plus grande exactitude chronologique possible. Cnide ne produisait pas de: vin; ce vin du moins n'était pas cé- lèbre. On ne voit pas quel autre produit de son sol elle eût pu exporter. Tous ceux qui ont visité son territoire savent que ce u’est qu’un vaste rocher ; et cependant cette ville a couvert de ses amphores le bassin de la Méditerranée presque entier. D'autre part, les côtes méridionales de l'Asie Mineure étaient célèbres par leur fertilité. On trouve quelquefois sur les sceaux cnidiens les attributs de cités étrangères, par exemple le crabe de Cos. Le plus souvent ces attributs, au lieu de rappeler, comme ceux de Rhodes et de Thasos, ou une république particulière ou un objet de né- goce, sont simplement des symboles du commerce, des hermès, des tridenls, des caducées. On est donc conduit à cette hypothèse, c'est que Cnide, si admirablement située à la pointe méridionale de l'Asie Mineure, avec ses ports et ses grands entrepôts, était à la tête d’une sorte de hanse à laquelle elle donnait son nom pour raison sociale. Dans une question de ce genre, aucun texte ne vient à notre secours; mais les documents archéologiques peuvent nous fournir des preuves qui donnent à une pareille opinion une vrai- semblance voisine de la certitude. La question des alliances monétaires est moins neuve que celle des alliances commerciales. Ces deux pro- blèmes pourront s’éclairer l'un l'autre !. Ils doivent tenir une place importante dans le commentaire des inscriptions céramiques. Mais, pour l’histoire générale du commerce, une dernière ques- certain et qui mérite d’être étudié. On sait que les inscriptions de Rhodes portent presque toujours un nom de mois. Les mois qui se lisent sur les timbres recueillis en Egypte ne sont pas en général les mêmes que ceux conservés sur les fragments trouvés en Grèce. 1 Sur les alliances monétaires, cf. Bulletin de l'Académie des inscriptions et belles- lettres, séance du vendredi 15 février 1 867. Discussion à propos d'une inscription conservée dans les papiers de Fauvel et qui fait mention des ÉAAnomoyro@Ühaues. — Transactions of the royal Society of literature, 2° série, t. VIIL, p. 549, 555. — Inscription de Mitylène, Revue numismatique , nouvelle série, t. XIII. — De quelques espèces de monnaies grecques mentionnées dans les auteurs anciens et dans les inscriptions , par M. Fr. Lenormant. Nous ne renvoyons ici qu'aux travaux les plus récents sur cette question. Ce. tion est beaucoup plus intéressante. Plusieurs archéologues ont cru que les sceaux céramiques étaient une garantie de contenance légale. C’est une opinion que MM. Egger et de Longpérier en par- ticulier regardaient récemment comme très-probable en commen- tant plusieurs lextes sur manches d’amphores rapportés de Phé- nicie par M. Renan !. On comprendrait en effet diflicilement l'habitude d'inscrire le nom du premier magistrat d’une cité et même à la fois de plusieurs magistrats sur un simple vase destiné au transport du vin, de l’huile el d’autres denrées, si la bonne foi des relations commerciales ne devait pas trouver dans ce sceau officiel une garantie. Cependant, aucun texte, à ma connaissance, ne vient jusqu'ici démontrer la vérité de cette hypothèse. En voyageant cette année en Thrace, j'ai trouvé, à une heure au sud de Rodosto, à Panidon?, un marbre qui me parait ap- porter un argument important, sinon décisif, à une thèse qui a tant de bonnes raisons pour elle. Ce marbre est une oyxœua*, une de ces tables qu'on plaçait sur l’agora et où le commerçant trouvait les étalons officiels des principales mesures en usage sur le mar- ché. L'inscription gravée sur le rebord porte en beaux caractères : ERATOPANOMOY ®PAININROY. Ces mots sont suivis d’un caducée dessiné en creux. L’analogie de la formule et de lattribut, avec ce qui se voit sur un grand nombre de sceaux amphoriques, est évidente. Sur ces timbres, en effet, on trouve comme ici : | 1° La proposition é7i suivie d’un nom propre, qui est souvent, surtout dans les céramiques du Pont-Euxin, celui de l'agoranome ou de l’astynome, à Cnide celui du phrourarque, etc. ; 2° Le caducée. + Or, sur le marbre, le nom de l’agoranome n'est inscrit, et le caducée n'est gravé que pour certifier l'exactitude des mesures. 1 Cf. Renan, Mission de Phénicie, L. L. ? Baniado, sur la carte de Viquesnel ; emplacement d'une ville grecque où l'on trouve des inscriptions et des bas-reliefs de la bonne époque, sans que le nom de la ville antique soit connu avec certitude. # Sur ces monuments, cf. Egger, Observations critiques sur divers monuments relatifs à la métrologie grecque et à la métrologie romaine. ( Mémoires de la Société des antiquités de France, t. XXV ; Mémoires d'histoire ancienne, p. 197.) US or Le même attribut et la même formule doivent avoir sur les amphores le même sens que sur le monument de Panidon. La preuve sera complète quand on aura jaugé avec exactitude des amphores de Rhodes, de Thasos et de Cnide. Si les sceaux amphoriques sont des garanties de contenance légale au point de vue de l'histoire générale, ce fait est important pour deux raisons : 1° Parce qu'il montre la sollicitude des Grecs à faciliter les relations de commerce par des précautions minutieuses, qui ne sont pas dans les habitudes des sociétés modernes; 2° Parce qu'il prouve l'importance dans le monde ancien de la marque d'un petit nombre de villes à l'exclusion de celles de toutes les autres !. Histoire des cultes religieux. L'histoire des cultes religieux trouvera quelque intérêt : 1° Dans les listes de prêtres éponymes; 2° Dans nombre d’attributs qui accompagnent les noms propres sur les sceaux céramiques. Je citerai comme exemple d'attributs curieux les masques hi- deux qui se rencontrent sur les produits de Thasos, et cette figure bizarre et inexpliquée que nous voyons sur cinq empreintes cni- diennes. Cette étrange représentation nous montre une divinité qui a pour corps une poutre de bois, pour bras deux morceaux de bois grossiers dans lesquels sont plantées deux torches, et qui porte une tiare. Un moulage de cette représentation mis sous les yeux de plu- sieurs archéologues a provoqué d’ingénieuses et savantes explica- tions, qui, je le crois, ne pourront pas être acceptées. M. le duc 1 Les monuments semblables à celui de Panidon sout d’une extrême rareté. On en voit trois sur l'Acropole d'Athènes, mais sans inscription et en si mauvais état qu'ils ne peuvent être étudiés avec fruit. Un quatrième, très-précieux, a été découvert il y a quelques années en Asie Mineure par M. de Wagner. (Cf. Egger, ouvrage cité.) Outre la table de Phainippos, j'en ai trouvé une autre à Panidon même , intéressante parce qu'on y voit une mesure très-petite , d’un centilitre et demi environ, et une troisième à Chora, très-bien conservée, de la plus belle époque, et conservant encore cinq inscriptions, dont quatre sont des noms de mesure. Je décrirai et commenterai ces monuments dans mes Recherches archéo- logiques en Thrace. ART Ce de Luynes, en particulier, avait bien voulu rédiger, à notre inten- tion, une note Ctendue, où il prouvait que cette figure n'était autre que le phare de Cnide. Il faut évidemment reconnaitre ici un hermès analogue à beaucoup de ceux que portent les timbres cuidiens ; le problème se réduit donc à chercher quelle divinité pouvait être représentée sous cette forme grossière et avec ces at- tributs. I sera nécessaire de comparer les attributs figurés sur les mé- dailles avec ceux dessinés sur les sceaux céramiques. Les attributs des inscriptions céramiques se divisent en trois classes : | 1° Les attributs religieux et politiques ; 2° Les attributs (fleurs, plantes, fruits) qui peuvent nous ren- seigner sur la nature des produits exportés dans les amphores ; 3° Les attributs simplement commerciaux : herimnès, ancres, tridents, caducées. * Calendriers des anciens. L'exemple de M. Stoddart a montré l'importance des inscrip- tions céramiques pour la connaissance du calendrier dorien. Les sceaux amphoriques font connaïître des noms de mois que les livres ne nous ont pas conservés; mais ils ne nous disent pas dans quel ordre ces mois doivent être classés. L'essai tenté par Stoddart doit être repris, comme le remarque très-bien M. Franz !. Mines du Laurium. Topographie du canton des mines. Date de l'exploitation des différentes mines. Niveau de l’ancienne Athènes. M. Cordella, ingénieur attaché à l'exploitation des minerais du Laurium, trace en ce moment une carte des puits, au nombre de plus de mille, et des galeries admirables, que les anciens avaient creusés sur la côte sud-est de l’Attique. Il a soin de noter sur quelle . . . . ® LA! partie du canton des mines, depuis le cap Sunium jusqu'à Tho- riko, sont trouvées journellement des anses qu’on a soin de re- 12e f . « \ cueillir. Ces anses, étant des dates, serviront de commentaire à 1 Corpus inscriptionum græcarum , t. IT, préface. P | DE CAS Le son travail de topographie !. Elles permettront de reprendre en partie le beau travail de Bæœckh sur les mines du Laurium ?. Depuis trente ans, le sol de l’ancienne Athènes est remué tous les jours pour des fondations de maisons. Plusieurs fois, à de grandes profondeurs, on a rencontré des inscriptions céramiques. Il est certes difficile de se servir de ces sortes de documents: ce- pendant, quand ils sont en grand nombre et qu'on peut les éclai- rer par des renseignements d'un autre genre, ils permettent d'utiles inductions sur le niveau de la ville antique à une époque donnée, niveau qui a changé et dont la connaissance serait pré- cieuse pour les études de topographie. Il est évident, par exemple, que l'École française d'Athènes est placée sur une petite hauteur d'origine moderne. (Voir le plan.) Un grand nombre de textes cé- ramiques recueillis dans les fondations de maisons voisines auto- risent cette conjecture. Au bas de la pente, le rapport des terres paraît être de 8 mètres. Au contraire, en face de la caserne d’ar- tillerie, dans le Céramique extérieur, nous avons encore le niveau ancien. Si, à l'exemple de ce qu'a fait pour le Palatin et le Latium M. Rosa, nous avions pour Athènes une carte topographique tou- jours à l'étude, où chaque jour on noterait avec attention les indices qui permettent de deviner la mesure des exhaussements de terrain et les petites découvertes qui sans cesse viennent éclairer la topo- oraphie, un plan de la ville ancienne deviendrait, après quelques années, un travail possible. Depuis trente ans, bien des renseigne- ments ont été perdus, et aujourd'hui, le grand nombre, la faci- lité et l'incertitude des hypothèses découragent les érudits. Usage des lettres mobiles dans l'antiquité grecque. Les inscriptions céramiques permettent de résoudre cette inté- ressante question : « Les Grecs anciens ont-ils connu l'usage des 1 H est à souhaiter qu'on fasse aux mines de Skapté-Hylé les recherches com- mencées aujourd'hui au Laurium. ? À un autre point de vue, ce mémoire, qui pouvait paraître définitif quand il parut , doit être repris. L'exploitation moderne trouve partout les traces de l’exploita- tion ancienne ; elle recueille des instruments employés par les contemporains de Xénophon, leurs creusets par exemple. On peut dire aujourd’hui avec certitude à quel degré de perfection étaient parvenus les procédés des Grecs dans les tra- vaux métallurgiques. Le Traité des revenus de l'Attique est chaque jour éclairé par de nouvelles découvertes, des ND can caractères mobiles?» Un grand nombre de sceaux cnidiens dé- montrent que ces sortes de caractères étaient d’un usage fréquent dès le n° siècle avant Jésus-Christ. M. Ambroise-Firmin Didot, dans son Essai sur la typographie }, qui est une véritable histoire de l'imprimerie depuis ses plus loin- laines origines jusqu'à nos jours, s'exprime en ces termes? : « Tous ceux qui se sont occupés de l’origine de l'imprimerie se sont étonnés que l'antiquité se soit approchée si près de cette décou- verte et se soit arrêtée près du but. » Il étudie ensuite les passages d'auteurs anciens qui nous montrent le procédé par voie humide connu dès le temps d’Agésilas, ceux relatifs aux lettres mobiles“, les textes précieux qui nous font connaître chez les Romains l'u- sage des patrons découpés pour apprendre à écrire aux enfants, enfin les témoignages de Pline sur les portraits que Varron avait joints à ses histoires 6, portraits qui étaient obtenus par un pro- cédé en usage chez les Chinois dès les temps les plus reculés 7. Les lettres mobiles dont parlent Quintilien et saint Jérôme étaient écrites sur ivoire et ressemblaient à celles qu'on donne encore aux enfants pour leur apprendre lorthographe. Les inscriptions céra- miques nous montrent au contraire de véritables caractères d’im- pression, que louvrier réunissait un à un pour en former des mots; ces mots, écrits de droite à gauche sur le timbre qui servait à marquer l'empreinte, donnaient sur la terre cuite une inscrip- üon qui se lisait de gauche à droite. On constate sur les inscrip- tions céramiques toutes les fautes qui se rencontrent dans nos * Essai sur la typographie, par Ambroise-Firmin Didot. Paris, typographie de Firmin Didot frères, 1855. ? Ouvrage cité, p. 2. $ Cf. un passage de Plutarque traduit et commenté avec une rare compétence par M. Didot. (Plut. Apoth. Lacon.) Méxpi Tà rort cuvalnQÜévres étunsünoav of rüv ypauuarwy yapauripes : QI (Agésilas) parut plongé dans ses méditations jusqu’à ce que les lettres eus- sent pris et fussent typograpluées sur le foie. » 4 Cicéron, De natura Deorum, IT, xxxvir. Quintilien, De instit. orat. T, 25. Saint Jérôme, Épitre à Leæta, VIL, 4. 5 Quintilien, De insut. orat. F, e. 1, S 27. 5 Pline, XXXV,1, ul. Deville: Examen d’un passage de Pline relatif à une invention de Varron ( Pré- cis des travaux de l'académie royale des sciences de Rouen, 1847.) 7 Didot, ouvrage cité, derniers chapitres. ee S livres : lettres renversées, lettres tombées au-dessous de la ligne, lettres tournées à gauche et non à droite. Nous trouvons donc sur ces documents une preuve évidente de l'existence dans l'antiquité des caractères mobiles semblables à ceux dont se sert aujourd'hui l'imprimerie; et là est l'importance du fait nouveau que nous constatons aujourd'hui. Les timbres que nous donnons à l'appui de cette opinion sont antérieurs à l'ère chrétienne. Le principe de l'imprimerie était connu dès cette époque. Il est vrai, comme me le fait remarquer M. Ambroise-Firmin Didot, à qui je soumets comme au meilleur juge ces observations préliminaires, qu'il restait à trouver, pour fondre les caractères, un métal à la fois résistant et tendre; pour les enduire d'encre, une substance graisseuse que l'antiquité parait ne pas avoir connue, car elle ne s'est servi que d'encre fluide, même sur les ostraka égyp- tiens si bien étudiés à ce point de vue par M. Chevreul !; enfin, pour appliquer les lettres, une autre matière que le papyrus, qui se brise facilement et n’a nulle flexibilité. Quoi qu'il en soit, la certitude acquise aujourd'hui de la con- naissance par les anciens des caractères mobiles est un fait inté- ressant qui mérite d'être étudié avec soin?. On ne doit pas oublier qu'environ mille inscriptions de Rhodes viennent d'être rapportées à Londres par M. Newton. Les études céramiques ont été commencées à Rome par M. Reifferscheid, qui a publié quelques textes et des détails curieux sur le mont Tes- taccio. Enfin on assure qu’un voyageur s'est chargé spécialement des inscriptions céramiques de Sicile, et qu'il s'occupe de les re- cueillir. Ce sont là d’heureuses circonstances, qui faciliteront beau- coup le commentaire des sceaux recueillis en Grèce. Ces sortes de documents sont surtout intéressants quand on peut en comparer un grand nombre découverts dans des parties différentes du monde ancien Ÿ. 1 Egger, Mémoires d'histoire ancienne, ch.xvur. ? Quelques briques romaines avaient déjà permis de soupçonner ce fait, sur lequel nous insistons. M. Oppert, du reste, veut bien me signaler des briques assyriennes sur lesquelles les inscriptions paraissent avoir été imprimées à laide de caractères mobiles. * Les inscriptions céramiques qui restent à recueillir sont très-nombreuses. En passant à Alexandrie, au mois de mars 1868, de très-courtes recherches SE VI. La huitième partie comprend dix séries : ° Objets divers de terre cuite avec inscriptions ; 2° Graffiti sur fragments de poterie; 3° Cônes et pyramides; A° Pains de terre cuite ; 5° Inscriptions sur réchauds athéniens; 6° Acrotères ; 7° Tessères ; 8° Inscriptions sur mesure-étalon de capacité ; faites sur l'emplacement de la ville ancienne, dans les terrains que les fouilles récentes de Mahmoud-Bey avaient remués, m'ont fait trouver plusieurs em- preintes bien conservées. M. de Montaut, : ingénieur des ponts et chaussées, pen- dant le séjour prolongé qu'il a fait en Égypte, avait repris les travaux de Stoddart et formé une riche collection de textes rmphoriques, qu'il n’a Lo — fait con- naitre au public. L'Institut Égyptien, qui, à plusieurs reprises, s’est occupé de ces documents, pourrait en former une belle série pour le musée qu'il vient de fonder. Il est d'autant plus à souhaiter qu 1l tourne son attention de ce côté, que les sceaux qu'on trouve en Égypte diffèrent en général beaucoup de ceux qu'on dé- couvre en Grèce. Une autre raison doit avoir plus de valeur encore aux yeux des archéologues égyptiens. Les longs et savants travaux de Mahmoud-Bey sont ere hui achevés. Ceux qui ont lu son manuscrit peuvent affirmer qu'il est arrivé à des résultats certains et d’un grand intérêt sur la topographie ancienne d'Alexandrie. L'étude des sceaux céramiques, qui sont toujours des documents chronologiques, surtout si on con- state avec soin à quelle profondeur äls ont été trouvés et dans quelles parties de la ville, peut éclairer et compléter les découvertes du savant ingénieur. On croit trop facilement qu'un timbre sur amphore perd une partie de son in- térêt parce qu'il porte le nom d’un éponyme déjà connu. L'introduction qu'on vient de lire prouve, je crois, bien au contraire, qu'il est utile de recueillir sur différents points du monde ancien des sceaux portant une inscription identique et même provenant du même moule. Un fait de ce genre, remarqué par le colonel Stoddart, qui trouva à Syracuse d’abord, dans la campagne d'Alexandrie ensuite, deux anses conservant le nom du même magistrat, a été le point de départ des études amphoriques. Le savant anglais, d’un esprit à la fois curieux et pratique, avait deviné ce jour-là un des principaux services que pouvait rendre à l’histoire la science nouvelle dont il allait s'occuper. I est à peine besoin d’avertir que le texte inscrit comme épigraphe à la pre- mière page de ce volume ne peut être appliqué aux amphores grecques du com- merce, qu'en le détournant du sens très-précis que lui donne Pline l'Ancien dans ce passage auquel je emprunte. DR 9° Inseriptions sur plaques de terre cuite ; 10° Inscriptions sur amphores de l'époque chrétienne. Chacune de ces dix séries est précédée d’une courte introduc- tion; les inscriptions de la huitième partie doivent en sénéral leur importance aux caractères des fragments sur lesquels on les lit. On remarquera dans la première série un hexagone de terre cuite dont l'usage est inconnu, et plusieurs textes qui ne s’éclaire- ront que par de nouvelles découvertes. Deux des graffiti reproduits dans la section suivante présentent un intérêt particulier ; ce sont un abécédaire et une quittance. L'a- bécédaire est écrit sur un morceau de vase commun ; le prix du papier, à l'époque classique !, était trop élevé pour qu'on s'en servit journellement dans les petites écoles où les enfants apprenaient à lire. On traçait sur terre cuite les lettres et les syllabes qu'on leur faisait épeler. Ce fragment d’amphore, que les jeunes contempo- rains de Démosthènes ont tenu dans les mains, est une relique preé- cieuse et jusqu'ici unique. La quittance est tracée sur briques; bien qu'incomplète, elle présente un grand intérêt. Les Athéniens, comme les Orientaux d'aujourd'hui, produisaient en justice très- peu de pièces écrites, parce que, sans doute, ces pièces n'étaient pas chez eux d'un usage général. Nous avons ici un exemple in- contestable d'un reçu qui, au besoin, a pu être mis sous les yeux des juges. Ces. deux documents sont de véritables ostraka. L'usage d'écrire sur poterie a dû être très-répandu dans la Grèce propre. Nous sa- vons que, dans certains cas, pour les suffrages, on se servait de morceaux de vases brisés; et certainement, que dans les relations ordinaires de la vie, on n’employait le papyrus que le moins sou- vent possible. Cependant, je ne connais dans les collections athé- miennes que les rares ostraka que je réunis ici. On remarquera qu'ils diffèrent de ceux que l'Égypte nous a con- servés. Les quittances des percepteurs de Phylé, comme les comptes des soldats romains sur poterie, les prières, les lettres familières, et en général tous les textes sur fragment céramique découverts dans la vailée du Nil, sont tracés à la plume avec une matière , Egger, Note sur le prix du papier dans l'antiquité. (Lettre à M. Ambroise-Fir- min Didot.) — Mémoires d'histoire ancienne, ch. vi. — Observations sur quelques fragments de poterie ancienne qui portent des inscriptions grecques. (Même ou- vrage, ch. xvIr.) MISS. SCIENT, — VI, l + ef Lo noire délayée dans une substance gommeuse. Le même système d'écriture s’est continué jusqu’à l'époque chrétienne, comme lat- testent nombre de documents coptes conservés au musée de Bou- lac ou rapportés aujourd'hui en Europe. Les Grecs ne paraissent pas avoir écrit à l'encre sur poterie !, mais seulement à la pointe. La raison de ce fait paraït très-simple. On sait avec quelle netteté se détachent encore sur le fond rouge ou gris de la poterie les lettres noires des ostraka égyptiens au moment où on les découvre. Apportés en Occident ou même en Grèce, ces ostraka se piquent par l'effet de l'humidité ; l'encre s’altère et les traits s'effacent. Là est sans doute le motif qui fit adopter par les Grecs la gravure à la pointe plutôt que l'usage de l'écriture à la plume. Les cônes et les pyramides réunis dans la troisième série se trouvent aujourd’hui par centaines sur l'emplacement de l’ancienne Athènes et dans la plus grande partie des pays grecs?. Le musée du Varvakéion n’en contient pas moins de trois cents. Ces petits monuments, souvent d’un art excellent et travaillés avec soin, n'ont guère en hauteur plus de 6 à 10 centimètres. Ils sont restés jusqu'ici inexpliqués, bien que leur nombre aït souvent attiré l'attention des érudits et qu'ils aient donné lieu aux hypothèses les plus variées. Ils sont en général percés d'un trou à la partie supérieure, et portent une inscription ou une empreinte en relief à la partie inférieure, près de la base $. L’archéologie figurée et surtout l'étude des ex-voio à Serapis et a Isis, à Esculape et à Hygie, et l'examen des stèles représentant la scène connue sous le nom de repas funèbre, permettent, je crois, de résoudre l’énigme. La table, qui est toujours figurée sur ces monuments, porte, parmi les mets, des pyramides et des cônes semblables pour la forme à ceux qui nous occupent. Ces cônes et ces pyramides sont donc des imitations en terre cuite ‘ On peut citer quelques exceptions, mais très-peu importantes et plus appa- rentes que réelles. (CF. partie VITE, série », et aussi le IT° volume des Antiquités du Bosphore Cimmérien : inscriptions sur terre cuite.) Les documents que je rap- pelle ne sont pas de véritables ostraku et ne sauraient être comparés à ceux de V'Égypte. 2 J'en ai vu une collection intéressante et encore médite au musée de Catane. 3 Sur ceux de ces cônes déjà publiés, Birch ; History of ancient pottery, t. F, p. 283. EH ON 2 d'offrandes religieuses particulièrement funéraires. Les inscrip- tions que nous y lisons confirment cette opinion; elles indiquent la nature des objets qu'on a voulu représenter FAYKY.MEAI. MEAIZ. Douceur (yAÿxvoua); miel, abeille (péAe, péliooa). J'ajouterai que les documents de ce genre se trouvent fréquem- ment dans les tombeaux , fait naturel si on admet l'explication que nous proposons |. Un grand nombre de ces cônes, découverts dans des pays très-dif- férents, présentent les mêmes caractères céramiques et paraissent fabriqués dans le même atelier. Il est facile, par exemple, de re- connaître dans beaucoup de cas la terre des amphores rhodiennes, quelquefois même celle de Cnide, comme si certains centres avaient eu le privilége d'exporter ces sortes d'objets dans le monde hellénique tout entier. Ce fait, quoique tout de détail, mérite d'être noté. Il peut être facilement rapproché d'usages modernes analogues ?. Les pains de terre cuite sont des offrandes d’une autre forme, qui se rencontrent à côté des cônes sur les ex-voto et sur les stèles funéraires. Ils sont en général percés de trous. On y lit souvent l'inscription FAYK.FAYKY (yAxvoua). On pouvait songer à y reconnaitre des poids; j'en ai pesé un très-grand nombre, et en particulier ceux conservés au musée fermé de lAcropole à Athènes. Les chiffres présentent les plus grandes variétés et ne rentrent dans aucun des systèmes métrologiques connus de la Grèce an- cienne, 1 ne faut pas confondre ces pains avec plusieurs masses tétragonales ou hexagonales de terre cuite découvertes à plusieurs reprises dans les pays classiques, et qui peuvent paraître avec quelque raison des monuments métrologiques, bien que nous ne soyions pas encore certains de l'usage auquel elles étaient toutes destinées. Le plus souvent ces masses ne portent pas d'inscription $. ! J'ai exposé cette opinion avec les développenients qu'elle comporte dans un mémoire présenté à l'Académie des inscriptions et belles-lettres sous ce titre : Explication théorique et catalogue descripüf des stèles représentant la scène connue sous le nom de repas funèbre. ? Sur les cônes funéraires égyptiens, qui peuvent être rapprochés de ceux que nous publions, cf. History of anctent pottery, by Samuel Birch; Sepulchral cones ,t.1, p- 24, et les principaux catalogues d'antiquités égyptiennes. Presque tous les musées possèdent des cônes égyptiens de ce genre. * C£. Schillbach, De ponderibus aliquot græcis et romanis maxima parte nuper re- pertis. (Annales de l'Instit. de corresp. arch. 1865, p. 212.) M. Schillbach a publie L h . | — 52 — Pour les rechauds et les acrotères, je renvoie à la Notice préli- minaire qui précède les inscriptions de la cinquième et de la sixième série. La tessère en terre cuite de l'hipparque Antidoros est un docu- ment militaire dont nous n'avons pas jusqu'ici d'autre exemple. Le texte peint sur une mesure métrologique, destinée à servir d'étalon officiel, est un des plus importants de ce recueil. J'en avais fait, dès 1867, l'objet d'une communication particulière à l'Académie des inscriptions et belles-lettres !. J’examinais aussi dans cette communication le double sceau gravé près de lins- cription, et j'y reconnaissais le timbre officiel de la cité. Cette der- nière opinion a provoqué de sérieuses objections, auxquelles je me suis efforcé de répondre en recherchant d’autres exemples du timbre de la république d'Athènes, et en étudiant en particulier ceux que nous ont conservés quelques tablettes judiciaires du tri- bunal des héliastes, oÿu6oka dixaolimd?, ou inédites ou imparfai- tement expliquées. La plaque de terre cuite avec inscription qui ouvre la neuvième série a également été soumise, en 1867, lors de sa découverte, à l'Académie des belles-lettres, qui a entendu à ce sujet les savantes remarques de M. de Witteë. Nous possédions depuis longtemps des plaques de terre cuite avec reliefs peints, trouvées en parti- culier à Milo. Les collections athéniennes, surtout celles de MM. Comnos et Rossopoulos, renferment quelques beaux docu- ments de ce genre, qui ont, à plusieurs reprises, attiré l'attention des érudits. La plaque que je publie n’est pas un bas-relief; elle est tout à fait analogue pour les procédés de fabrication et le style des peintures aux vases peints. C'est là ce qui en fait l'intérêt. On ne soupçonnait jusqu'ici l'existence de plaques de ce genre que deux de ces masses de terre cuite, qui paraissent avec beaucoup de probabilité des poids. (N°* 97, 81.) Elles portent des inscriptions : sur l’une, M. N. ; sur l'autre, M. N.A. 1 Cf. Revue archéologique, octobre 1867 ; Bulletin de l'Académie des inscriptions et belles-lettres; Comptes rendus de l'Académie des inscriptions et belles-lettres , oc- tobre 1867. ? Revue archéologique, janvier 1868. Lettre à M. Egger sur quelques tablettes du tribunal des héliastes (oÿu6oAx dixaoina) conservées au musée de la Société archéologique d'Athènes. (Bulletin de l'École française d'Athènes, août 1868 : Tablette judiciaire du tribunal des hélastes. ) d 3 Comptes rendus de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, juillet 1867. RE SE À RS par un fragment peu important dessiné dans l'ouvrage de Bronsted (Voyages et recherches archéologiques en Grèce, t. Il, p.170). Les deux numéros suivants font connaître des fragments de plaques tout à fait semblables ; ils prouvent que ces sortes de monuments, dont nous ne possédons encore que de si rares spécimens, étaient d'un usage assez fréquent. La dixième série est consacrée aux inscriptions chrétiennes. L'inscription sur amphore, portant ce mot FEPACIMOY précédé d’une croix, se lit sur un fragment que j'ai acheté à Corinthe en 1867. Ce texte est la légende d’un sceau circulaire ; la forme du timbre comme le caractère des lettres rappellent d’une façon très- précise les empreintes des trois grandes céramiques classiques. Le timbre remonte évidemment aux premiers siècles du christia- nisme. Le morceau de poterie qui le porte est très-épais; 1l appar- tenait à une anse dont je ne puis déterminer la forme. Ainsi l'époque chrétienne a continué quelque temps la tradi- tion antique qui marquait sur les vases communs le nom d'un magistrat important. Bien que le personnage qui figure sur notre empreinte ne se trouve pas dans la liste encore si incomplète des évêques connus de Corinthe, il exerçait sans doute des fonctions épiscopales, et, à ce titre, comme éponyme, appliquait son sceau sur les amphores. Les textes suivants nous montrent les empereurs de la maison de Comnène marquant leurs noms sur de grands vases, sortes de Jarres de terre cuite à l'usage du commerce; mais ici l'artiste ne paraît avoir cherché qu'un motif de décoration ; le nom impérial écrit en lettres historiées, entremêlées avec goût, à limitation du style oriental, est répété dix ou quinze fois de suite. La bande ornementale est triple et ne présente aucune variété. Ainsi l’an- tique tradition des inscriptions éponymiques est perdue, et les noms des princes ne figurent plus sur les produits céramiques qu à titre de dates, ou plutôt comme motifs de décoration. L'ana- logie des dessins que nous reproduisons, et de ceux qui ornent les cuivres arabes, est évidente. VIL. Les pages qui précèdent expliquent le plan de commentaire auquel je me suis arrêté. MORE ue Ce commentaire se divise en deux parties : I. Inscriptions sur amphores commerciales. IL. Inscriptions diverses. PREMIÈRE PARTIE. INSCRIPTIONS SUR AMPHORES COMMERCIALES. Explication des documents. IL. Renseignements que fournissent les inscriptions sur amphores pour l'histoire générale, l'étude des relations et des lois commer- ciales, la paléographie, l'archéologie, etc. I. Î. — Histoire des études céramiques. Premier travail de Stod- dart. Travaux de Becker et de Stephani. Dissertations diverses. IL — Catalogue des centres de production connus. Grandes cé- ramiques : R 1° Le Pont-Euxin, Thasos, Rhodes, Cnide, Paros, Naxos; Co- lophon , la grande Grèce. Toutes ces céramiques ont fait usage des inscriptions ; 2° Céramiques qui ont négligé les inscriptions : Égine, Chalcis, Athènes, etc. Caractères de la production céramique selon les centres de production. Réfutation de l'opinion de Thiersch, de celles de Bœckh et de M. Th. Mommsen. Fabrications différentes dans un même pays. IT. — But des inscriptions. Raisons qui les ont fait graver sur les amphores. Distinction : 1° Des marques de fabriques ; “ OS nn SE EL OS 2° Des sceaux éponymiques; 3° Des sceaux des magistrats commerciaux chargés de veiller à l'exactitude des mesures de capacité. Époques diverses où chacune de ces espèces de sceaux a pré- valu. Fonctions des magistrats dont les noms figurent sur les frag- ments. Explication des formules céramiques. IV.— Explication des sceaux secondaires placés à côté du sceau principal. Marques des potiers. Explication des monogrammes, des abréviations. Erreur de Stoddart. V. — Explication des sceaux où ne figure qu'un nom propre. Réfutation de l'opinion de Franz. ! 1. — Archéologie. Épigraphie. Paléographie. 1° Etude sur la forme et la nature des moules qui servaient à imprimer sur la terre cuite les inscriptions céramiques. Moules de métal. Moules en bois. Moules de terre cuite. Moules avec lettres mobiles, etc. 2° Liste des letires qui présentent des particularités remar- quables et ne se trouvent pas d'ordinaire dans les inscriptions gravées sur le marbre. Époque où apparaissent dans la céramique le sigma et l’epsilon lunaires. Archaismes. Contradictions nombreuses des faits que nous apprennent les inscriptions céramiques et des doctrines paléographiques adoptées depuis Franz. Ir Les inscriptions céramiques au point de vue de Part. Chefs-d'œuvre de la céramique rhodienne. UT. — Formes dialectiques. Fautes d'orthographe. Renseigne- ments que fournissent les inscriptions céramiques pour f'histoire de la prononciation. À IV. — Onomatologie. V. — Histoire. Analyse des travaux de Stoddart sur la démo- cratie rhodienne, d’après les inscriptions céramiques. 1° Magistrats thasiens ; 5° Magistrats rhodiens ; 3° Magistrats cnidiens. | Éponymes de ces trois pays. Révolutions politiques que les ins- criptions céramiques nous apprennent. Les archontes de Thasos (deux et trois archontes). Les prêtres et les phrourarques de Rhodes. Magistrats mensuels de Rhodes. Prêtres de Cnide. Phrou- rarques, démiurges, agoranomes, polémarques, astynomes, etc. Liste des magistrats nommés dans les inscriptions céramiques. Histoire de ceux qui figurent dans les récits que nous ont laissés les anciens. Classement approximatif des éponymes. VI. — Nature des objets que les amphores servaient à trans- \ ° Q NAT porter. Caractère chimique et propriété de la terre. Carte de la Méditerranée au point de vue des études céramiques. Lieux où l’on découvre des fragments des différentes céramiques. Limites de l'exportation rhodienne et de l'exportation cnidienne. / ; \ ® LA 2 a f À Époques où la production céramique des différents pays a été le plus active. Succession chronologique des céramiques. Examen de l’hypothèse qui veut que Cnide ait été à la tête d’une grande hanse faisant le commerce de la côte méridionale de l'Asie Mineure. Renseignements que fournissent les inscriptions céramiques sur les lois faites par les anciens pour assurer la bonne foi des relations commerciales. Les timbres amphoriques sont le plus souvent des garanties de contenance légale. VII. — Religion. Intérêt qu'ont les listes d’éponymes religieux pour l'histoire du culte. Attributs religieux. Représentations de divinités. Divinité archaïque de Cnide, etc. VIIT. —— Calendrier dorien. EURE CN TS cts à de SE nn CS Sn ON — IX. — Intérêt des inscriptions céramiques pour les questions de topographie. Topographie du canton des mines du Laurium. Epoque où les différentes parties des mines ont été exploitées. Ren- seignements pour la topographie d'Athènes. | X. — La poterie samienne en Grèce. Amphores avec inscrip- tions latines. XI. —— Résumé. Tableau des principaux travaux relatifs à la cé- ramique, en voie d'exécution. XIE — Index des noms propres. DEUXIÈME PARTIE. INSCRIPTIONS CÉRAMIQUES DIVERSES. La deuxième partie comprendra le commentaire des docu- ments, inscription par inscription. Elle sera divisée en dix cha- pitres, dont j'ai indiqué les titres dans les pages qui précèdent !. On y trouvera toutefois quelques études d'ensemble, par exemple sur les cônes et les pains de terre cuite. CONCLUSION. Nous avons essayé de définir la méthode à suivre dans le commen: taire des empreintes céramiques. Les textes anciens qui éclairent nos inscriptions sont insignifiants. Nous nous trouvons ici en pré- sence d'une difficulté qui se rencontre à chaque pas dans les études d'archéologie. Le plus souvent, pour expliquer les monuments, nous n'avons que les objets mêmes dont il faut trouver le sens. Je rappellerai à ce propos les tessères de toutes sortes qui se dé- couvrent chaque jour dans les pays classiques : symboles des tri- bunaux, jetons des agoranomes, bulletins de théâtres, billets de vote, sceaux (o@payides) de l'autorité publique ou de particuliers ; les poids de marbre, ou de terre cuite, et la plupart des objets relatifs à la vie privée. La métrologie, la numismatique, la science ! Cf. chapitre VI, début. da US lu des antiquités préhistoriques nous offriraient des exemples plus nombreux encore et surtout plus importants. Dans l'ordre des re- présentations figurées, presque toutes les scènes funèbres (ladieu, le banquet, la toilette), la plupart des ex-voto resteraient incom- préhensibles, si l'on cherchait des textes anciens pour en rendre compte. Que l'on classe et que l’on compare les monuments du même genre, ils s’'éclairent et s'expliquent les uns les autres. À côté des renseignements que nous fournit la littérature grecque, l'his- toire trouve aussitôt une autre mine non moins riche, non moins abondante. Elle recueille en grand nombre des idées et des faits sur lesquels les écrivains ne nous ont laissé aucun témoignage; son domaine est plus que doublé. Les services que l'archéologie peut rendre à l'étude de l'antiquité deviennent ainsi considérables; ils seraient presque nuls sans la méthode des séries comparées. Depuis la rédaction de ce premier travail, j'ai pu réunir une riche série d'inscriptions nouvelles, qui formeront un supplé- ment étendu. Cependant, l’ensemble des documents qu'on trou- vera ici, classés et expliqués, permet une étude méthodique des textes sur cônes, sur pains de terre cuite et surtout des timbres sur amphores. En comparant ces inscriptions, il est possible de résoudre les principaux problèmes qui constituent l'étude des cé- ramiques commerciales, — et l’on a vu l'importance de ces pro- blèmes, — du moins de les définir nettement; de les subordonner selon l'intérêt qu'ils présentent, selon l’ordre dans lequel ils doivent être successivement traités; de distinguer ceux qu'il est dès aujour- d'hui facile d'éclairer, ceux qui demandent encore de nouvelles recherches. Ainsi ce recueil peut servir de base à un genre d'études négli- gées jusqu'ici. Ces études intéresseront non-seulement les simples curieux, mais tous les esprits qui demandent à l'érudition de con- courir au progrès de l’histoire générale : là du reste est le but que se proposent toujours les recherches archéologiques, si minutieuses et si spéciales qu’elles puissent paraître. Dans ce long travail et dans celui non moins étendu qui sera le complément naturel du pre- mier, nous n'avons pas d'autre objet; peut-être l'introduction qui précède suffit-elle pour montrer que nos espérances sur ce point ne sauraient être une illusion. Re LI PREMIÈRE PARTIE. INSCRIPTIONS D’ORIGINE THASIENNE. OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES. Quarante des sceaux ou fragments de sceaux réunis dans cette première partie ont déjà été publiés, en 1861, dans la Revue ar- chéologique, par M. G. Perrot, avec des fac-simile excellents. Un astérisque indique les sceaux qui figurent dans le travail que nous rappelons !. À peu près tous les timbres thasiens sont rectangulaires; quel- ques numéros seulement font exception. Depuis les belles découvertes de M. Miller à Thasos, l'onomato- logie de cette île s'est enrichie d'un grand nombre de noms nou- veaux?. Chaque fois qu'un nom Îu sur un timbre amphorique figure dans les inscriptions publiées par M. Miller, j'indique le fait par un renvoi. M. Miller, engagé dans une longue série de travaux, n’a pu faire connaître encore que trente-quatre des marbres qu'il a rapportés ou copiés, et qui sont au nombre de plus de cent cinquante. Il à bien voulu revoir cette première partie et indiquer par une note tous les noms marqués sur amphore qui se retrouvent dans ses inscriptions encore inédites. Les rapprochements que nous avons cru utiles n'empiètent pas sur le commentaire. Ils n’ont pour objet que de fixer le texte. L’onomatologie de Thasos, pour laquelle nous avons aujourd'hui de si précieux documents, présente des carac- tères originaux. Les timbres de cette île sont le plus souvent d'une lecture difficile. 1 était naturel, dans nos essais de déchiffrement, de tenir grand compte des noms propres de cette île déjà connus. Ni pour Rhodes ni pour Cnide nous n’aurons besoin du même secours. Les empreintes d’origine thasienne présentent beaucoup plus de variétés, soit pour la disposition des lettres, soit pour les attributs, ! Nouvelle série, t, IL, p. 283, pl. IX et X. ? CF. Revue archéologique , 1865; Inscriptions grecques inédites découvertes dans l'ile de Thasos, par E. Miller. DCR que celles de Rhodes et de Cnide. Cinq planches reproduisent les timbres dont il était utile de donner un fac-simile (pl. IV, V, VI, VII, VII). Je dois les planches IV et V à M. G. Perrot. Les inscriptions des sceaux thasiens paraissent souvent gravées avec une grande négligence; les lettres s’y trouvent groupées avec une telle liberté que la lecture en devient incertaine. Plusieurs fois les mots sont écrits de droite à gauche; mais ce n’est là, croyons- nous, qu'une affectation d’archaïsme. Les anses thasiennes sont très-peu nombreuses; de plus eiles présentent presque toutes des attributs différents; c’est pour cette raison que les moindres fragments ont dù trouver place ici. (Cf. à la fin du recueil, appendice 1, sur les anses rapportées de Tha- sos par M. Miller.) INSCRIPTIONS. +1. PLAiV; fig. 8. [O]aciwr Aioypiw. Aicypiwr, nom fréquent; plusieurs exemples dans les Inscriptions de Thasos. 2 PE NI He ir. Oaciwr Aic puy. Aicyxpuwv, nom rare. (CF. Pape, continué par Benseler.) — L'attribut est difficile à reconnaître. — Aioypæwr À}xiuov, Inscript. inéd. de Thasos (E. Miller). 3. PL VI, fig. 13. Oaciwr ÂpGar[dpos]. Restitution probable ; À pBardpos se trouve dans les inscriptions tha- siennes. Miller, inscript. 10, col. 1, Au@ardpos Iovawérou. — ÂuGar- dpos ÀpyéAso, 15, col. 1. Attribut méconnaissable. C£. pl. VI, fig. 5, 11; p. VIT, fig. 10. +4, PI IV, fig. 10. Oaoiwry Avdpiwv. Avdpuoy, Miller, 7, etc. — La figure dessinée sur ce sceau parait re- UE présenter une double montagne. (Cf. Perrot, ouvrage cité, sur les prinei- pales montagnes de Thasos.) 5. PI. IV, fig. 13. Oaxciwr [Âlvridvaë. Attribut, lyre. — ÂvriévaË, nom nouveau, mais de formation régu- lière. (CF. Âvrryévns, Âvriios, Âvridvetpa.) yyotévaË, Inscript. inéd. de Thasos (E. Miller). 0 PT VI, Dee [@]ao{éwr] Âmo}À[6wpos] ÿ (Cf. Becker, Prem. diss. II, 3.) Miller, exemples nombreux, inscr. 9, col. 3, et numéros suivants. — L'attribut est intéressant parce qu'il nous donne un exemple d'amphore thasienne. Cette amphore, grossièrement dessinée, diffère de celle que vient d'acquérir le ministère de l'instruc- tion publique ; le col est long; les deux branches des anses font un angle droit; la panse est relativement assez faible. On reconnaît ici le type que nous avons signalé dans l'Intreduction, fig. 6. (Cf. Introd. sect. IL.) — Âmo)})wvidns, ÂmoXuvépis, etc. {nscript. inéd. de Thasos (E. Miller). 7. PL V, fig. 39. Ouci[wr| À pérwv. Exemple rare de sceau thasien sans attribut. (Cf. n° 34.) 8. PI VI, fig 15. Of[aciwr] Àpro[Toré[ Ans] ou Àpro[Tou]é[vns]. Cf. Becker, ouvrage cité, IT, 3. À pioTopévns sur un timbre thasien: Cf. n° 62. Miller, 9, col. 4; 14, col. 2, etc. ÂproTeidms, fréquent à Tha- sos; Àproléhsws, Inscript. inéd. de Thasos (E. Miller). — Attribut, vase à deux anses et à panse arrondie. 9. OACIQN Oaciwr KA Ka. Attribut, APIZSTO® ÀproTo@[4vys] ? ÀpioTo@avns (Miller, 12, col. 1, etc.), nom fréquent dans les Inscrip- mes M tions inédites de Thasos (E. Miller). L’attribut, effacé en partie, paraît être ou un caducée, ou un trident. La deuxième ligne contenait au plus trois lettres, pour lesquelles je ne propose aucune interprétation. On trouvera plus loin d’autres sceaux sur lesquels on voit ainsi des caractères isolés dont le sens est difficile à déterminer. Cf. n° 32 de cette première partie. 10. Introduction, section IL, fig. 6. Oaciwv [BlporoxÀ[eüls. Peut-être Bporox}ÿs. — KAeôu6poros, Miller, 24. — Amphore dilfé- rente de celle gravée sur le sceau n° 6. — Bporox]ÿs, nom propre nou- veau, mais de formation régulière. 11. PI VIIT, fig. 2. Oaoi[wr| Atay0p[as]. L'attribut est dans un parfait état de conservation. 12. OACIZZZ Oaoi[wr] Attribut efface. ATAPFOPZZ Atxy6p[as]. Sceau différent du précédent. Miller, 14, col. 1; 15, col. 1. Nom fré- quent à Thasos. F0 PV, Ge. 5 A1G&|v] Conjecture proposée par M. Perrot. A@&y est un nom nouveau. 14. BEACIQZ Oaciw|»| Attribut. AIEXOY Aicyou L'attribut est effacé. Remarquez le y. Alouos, fréquent sur les anses rhodiennes. *15. PL IV, fig. 22. US RÉ à > Oxciwr Hp6Qwvros. Dauphin nageant à droite. Épo£&y ÀAcËdpyou, Miller, 15, col. 2: — 65 — \ Acbiävou, id. nom assez fréquent à Thasos. Dauphin identique. Cf. appen- dice I. 16. OACZQN Oac!é|wv Hermès. HPODANZOZ Hp6Ga»[r]os. _ We OACIQZ Oaciw[»| Bucrâne, HPOdEZZXZ Hp0@[av]|ros|. Cf. bucrâne de Cnide. Le sceau ne portait pas le mot Hp6Gavros en entier. Les exemples d'abréviations semblables sont fréquents sur les sceaux thasiens. 18. PL VI, fig. 16. Oaciwr KAcovduGor. Attribut, palme ou branche. — KAsouédwy, Miller, 10, col. 1; Nôp- Guy, Miller, 23; Dés KAcouÿdeos, Miller, 1. — Remarquez comment a été coupé le mot KAsovüuGwr (NYMDQON—KAEO). 19. KAED:.:: KAco[vuuÇwr] ? Attribut efface. of Ja sl QN [Oaci]wr. Si ce sceau, comme le précédent, porte, ce qui est probable, le nom de KAsovüu@wy, les lettres sont disposées autrement. Toutefois M. Miller me signale les noms thasiens suivants : KAgo6oulos, KAsoyérns, KAe6- xpiros, KAsoxdms, etc. 20. PL VI, fig. 17. [@]acéiwr [K]perias. L'attribut, qui représente une plante, est intéressant. (Cf. pl. IV, fig. 3.) — Kosrias Davimmov, Inscript. inéd. de Thasos (E. Miller). 21. OACIQZ Oaciw|v| Attribut efface. MET 4AZZZ Meyal[xAÿs]|? Le sceau est brisé à droite. — Meyaæiveros, MeyaxAelèns, Inscriptions de Thasos. mn M 22. OACIQZ Oaciw|r| Hermes. MH MS sois (Probab. MeyaxAÿs.) +23. TN, HE. 2: Oa[oiwr] Mev|...] Mévarypros, MevdAuns, Mevédmuos, etc., noms thasiens. 24. OA Oaciwr| NAYZ22255 Nat[mAos|. Entre les deux mots, barre, manche de caducée ou de trident, ou plutôt de hache à deux tranchants (cf. n° 25). Inscript. inéd. de Thasos (E. Miller). M. Miller m'indique également Navoipérns et Navowmtôms, mais le sceau ne portait pas un nom aussi étendu. Naiowr. Les sceaux n® 25, 26 et 25 me font préférer la restitution NaÿrAtos. 25. YACIQN [@]actor Hache à deux tranchants. SAN TÉIOZ [Næ]üz|A]1os]? 26. OACIZZZ Oacil[wr| sh Cadnéde. NAYMAIOY NaurÀiou. +27: PI. IVe 0e. 21. Ouci[wv| À. ou À. NaürAos. Remarquez A. Cette lettre ne paraît pas avoir fait partie d'un nom écrit en entier. (Cf. n° 0.) 28. OACZZZ Oao[éwy] Attribut. NIKZAHZ Nex[ôn(s]. Attribut méconnaissable. Nxlôys, nom fréquent dans les Inscriptions inédites de Thasos (E. Miller). des GE *29. PI V, fig. 26. Nexias. Attribut, tête de femme regardant à droite. 29 a. PI. VIT, fig. 10. Oac|iwr| Nex[éla[s] ? L'attribut rappelle celui du sceau n° 9. +30. PI. V, fig. 30. Nexox|À]éous. 31. PL VI, fig. 18. Nixay0pals Ouoiwv. Nuxayopns Acayopew, Miller, 6. Kudpÿlos Nuxaypeus, Miller, 11, col. 2. Cf. Corp. inscr. græc. t. LIT, int. p. xvis, tab. 111, n° 2. 32. PI. VIT, fig. 1. Oxciwy OAvuGévolv]. Entre les deux mots, lettres peu distinctes A? K.Z ou Z. (Cf. n* 9 et 27.) *33. PI. IV, fig. 5. Oaciwy ITauÇ[éhov]. Attribut, tortue. Miller, 7, Iléu@os Ifumôdus pour Idumétos. Id - Gros, nom fréquent à Thasos (E. Miller). 34. MAPME Dapyue- NIZKOY viOHOU. Exemple rare de sceau thasien sans attribut. (Cf. n° 7.) 39, ©: re ts O[aclwv)] Attribut. MOAYNEIK.. ToAvverxols]. L'attribut a la forme d'un grand Z à jambages épais. MISS. SCIENT. — VI, me M ne. 36. MYEIQN Iub {own 4 attribut, NOISZZ [Oao|éwr. Attribut très-endommagé : on y reconnaît la panse d'un vase. Entre les deux mots, monogramme Ip[aËæy6pas |? — Ilubiw», Miller, 2; 11, col. 3; 14, col. 2; 17, col. 1; 18, col, 2. Autres exemples nombreux. Ce nom est fréquent à Thasos. Pour les deux lettres isolées entre les deux mots clin 91712. +97: PI. V, Ge.,24. Sceau remarquable par l'attribut qui se rencontre souvent sur les mé- dailles. La légende est d’une lecture difhcile : HvAdôe pour IluA4ôy[s] ou plutôt TuAdôeus. À la seconde ligne KEPAÏIM]AP, peut-être abréviation de KEPAMEQNAPXQN, Pyladis, chef, archonte des potiers. Cette ins- criplion serait sans exemple, bien qu'on trouve dans la céramique du Pont-Euxin quelques timbres, sur lesquels j'aurai occasion de revenir, et qui portent ou le mot KEPAMEYZ ou le verbe EMOHZE. Stephan, Compte rendu de la commission archéologique de Suint-Pétersbourg, 1860, p. 143. KAAAISGENOY KEPAMEQZ HPAKAEIA [AET]YNOMO Corpus inscr. græc. un Kepauets, n° 9187. Cf. aussi 5685, à Agyrrhium en Sicile. Sur les noms de simples potiers suivis du mot EFIOIEZEN, cf. De Witte, Revue de philologue, t. IT, fasc. 5-6; Revue archéologique , mai 1862, p. 332, et surtout Stephani, Mélanges gréco-romains tirés du Bulletin historico-philologiqu: et du Bulletin de l'académie des sciences de Saint-Pétersbourg, t. IT, p. 208, n° 19. AZTYNOMOYN TOCAEAGINIOY TOYKAAAÏIOY BAKXIOZAI0AO PoYEMoHCE Cf. article cité. Cf. Becker, Ueber eine zweile Sammlung, 1869. — M. Finlay, à Athènes, possède un très-beau timbre thasien sur lequel on voit le sujet que représente notre figure, mais gravé avec un soin qui DC QE |. rappelle les plus belles médailles. Stoddart, ouvr. cité, deuxième disser- tation, et plus loin, appendice LE — IluAdô»s, Miller, 22, col. 1, etc. 38. GATYP//A4 [Sléruplos] Caducee. OACIQN Oaciwr. Miller, 14, col. 1. Xérupos Nexpvopos. Sdrupos Acwdtuov, 14, col. 2; 15, col. 1; 16, col. 1; 16, col. 3, etc. 38 4. OACIQN Oaciwv Thyrse. ZATYPOZ Zdrupo|s|. Nom fréquent à Thasos (E. Miller). +39. PI V, fig. 38. Oaciw|v| Detdw[v|. Cf. Thiersch, ouvr. cité, p. 793. Thiersch restitue Gaotwr Deldovos. Stodd. ouvr. cité, p. 108. Se rencontre souvent dans les inscriptions thasiennes (E. Miller). *40, PI IV, fig. 0. Puiouo|v] Oaoiwr Déluouos, Miller, 4, etc. Les inscriptions suivantes sont d’une restitution souvent incertaine. *41. PL IV, fig. 7. Hache à deux tranchants. [Ox]oéwv Aùl[Ëno|105 ? AÿÉyotos , ce nom n’est pas connu, mais on trouve AdËyota (cf. Pape). Toutefois, sur le sceau, la distance entre le Ë et l’« paraît trop grande pour deux lettres seulement. M. Perrot lit AYZINIOS, peut-être pré- férable. Ag[£ôvi]uos, Inscript. inéd. de Thasos (E. Miller). 42. OACI.. Oaoi|wr| /TOAAO [Â]rodo . . .? Aro} }6[3wpos], cf, n° 6. PACE "CT 43. EPATON Épérowr BA FER) ae) ermes +: GACI£ Oaciwy Épérwv Exbpvov, Miller, 16, col. 1; Éparox\ÿs Miller, 9, col. 3. C. n°” 9, 17; 92, 804 A4. OAZ 9 Oac{iwv] . \EY ZZ79) Aetlumrmos|. Entre les deux lignes, traces d'attributs ou de lettres. Miller, 6, 2, Acdummos Eüpu6ot)ou. Aetummos fréquent à Thasos (E. Miller). +45. PI IV, fig. 15. Oxciwr ILaioTpalrlos. Miller, 21, col. 2. 46. PI. VII, fig. ». Oaoiwr .. -0py0s. Peut-être DA6070pyos ou l'épyos. T'épyos Éyexpéreus, Miller, 8; Na- owvos, 18, col. 1; Àptoloudov, 20, col. 2. D:]6070pyos ne se trouve pas dans les inscriptions copiées à Thasos par M. Miller. 47. PI. VII, fig. 3. Oac|éwy] AioyŸ[ os]. Nom commun à Thasos. Miller, 16, col. 3, etc. 48. PI. IV, fig. 6. OACIQN Oaciwy Crabe. AA..DA..Z Aa. Ga:.0:.. AaïGowr, nom thasien (E. Miller). A9. PI. VIL, fig. 8. Oaolwv [ÂlAxeidms. Àjouddns, Miller, 6; ApQimAeidms AXmiddeus, 11, col. 3. HO OR re 50. PI VIL, fig. 4. . « ELVOTE.. . Oxciwr Peut-être [Z]ewwrals|) Gaciwr. bp 4 WACIQN [O]aolor. Attribut effacé. ///9//911E 0) 52. Y/N31N3 Éri Ed... Attribut efface, ZA ESA #1 Avoid...? 3. Attribut. ENV Porc marchant à droite. 54, WWZZJGN OA W Attribut. I 5g NZNZEA NO L'attribut est méconnaissable. [Tud/f]wr ? Gacfélov.. . . — Oaciov par un omicron est sans exemple sur les timbres que j'ai pu voir. Nombre de sceaux cnidiens portent KNIAION et non KNIAIQN. — Ilubiwr, nom fréquent à Thasos. (Cf. n° 36 et 58.) 59. OACZZY Barre. DYE/W Manche de caducée ou de trident. 56. MEN [KAco]P[üu Eur]? Dauphin. OACIQN Oaciwy. Cf. pl. IV, fig. 22, n°18 et 19. x Nb 2 57. PL VIL, fig. 5. 4440 AY4NO .… OAu[p]ro(s] Amphore. AGCIQN [Oaloiwr. 58. GDS Attribut efface. : XOIPGIZ Xoipwy, nom fréquent à Thasos. Miller, 7, À y8 pur Xoipwvos ; row Xotpwvos, 8; ÂvaËës Xoipwvos, IluOiwr Xofpou, 11, col. 3. 59. 7777/2028) 60. PPOYPAPZZZ Doovpäp| you] CMMÂTEZ ..... [xplarelus]. Fragment de provenance douteuse. Le rouge de la terre n'est pas celui des produits de Thasos; mais les paillettes sont en très-grand nombre. 61. PL V, fig. 35. A. Couleur des anses thasiennes. M. Perrot pense que peut-être ce e frag- ment provient d' Énos. On ne peut affirmer que la lettre À ne faisait pas primitivement partie d'un OTOAMMMES du reste peu compliqué. — Pen- dant un assez long séjour à Énos, en 1868, j'ai cherché avec soin si on ne trouvait plus 7 fragment céramique sur l'emplacement de la ville an- cienne, aujourd’hui abandonné par les constructions modernes. Je n'ai vu aucun morceau de terre cuite qu'il fût possible de rapprocher de celui que nous publions sous ce numéro. Les débris que j'ai recueillis ne m'ont paru rappeler d'aucune manière la fabrication thasienne. à +62, PI V, fig. 36. Aproo[réAys] ou plutôt À proo[uérns| NC NOR [ÂAxletôns]? cf. Aptolopérms, n° 8. À Axeldms, cf. n° A0. gun TE ve +63. PL. V, fig. 27. Sceau circulaire. Deux barres croisées. *64. PI. V, fig. 25. Homme nu marchant à gauche , le bras droit levé. TOUL PE V, fe. A8. Sceau très-endommagé. L'attribut représentait une hache à deux tran- chants. (Cf. pl. V, fig. 37.) *X66. PL V, fig. 29. Ce timbre est donné comme thasien par M. Perrot. La couleur de la terre rappelle en effet la céramique de Thasos; mais l'attribut marqué sur l'empreinte appartient à Cnide, et je crois que l’anse provient d'une amphore de cette ville. x67. PL V, fig. 37. Hache à deux tranchants. x68. PL. IV, fig. 4. Plante. (Cf. pl. IV, fig. 3; pl. VI, fig. 17.) +69. PI. IV, fig. 2. F ragment ne portant plus que trois lettres. «70. PI IV, fig. 16. Traces d'un attribut méconnaissable. IE PNB da: @aciwv. Attribut difhicile à définir. #72. PI. IV, fig. 19. Hermès grossièrement représenté ? E ou HE 6, thèta carré. Oxctwrv. #73. PI IV, fig. 20. Bucrâne. (Cf. le bucräne de Cnide.) [6]ao{éwr]. k74. PI. IV, fig. 14. Corne d’abondance ? Gaai[w»]. (Cf. pl. V, fig. 38; pl. IV, fig. 9.) ones ER 75. PI. V, fig. 4o. Âpiolouédas? À..X0... [@a]o{wv. Archer des médailles de Thasos. (Cf. pl. V, fig. 24, et Stoddart, pass. cité. Cf. appendice I, à la fin du recueil.) #76. PL IV, fig. 18. Vase commun à deux anses. O[aoiwr]... 77. PI VII, fig. 6. Masque grossier. [@]acéwr; le nom du magistrat a disparu, sauf une lettre y. | 78-78 a. PI. VIT, fig. 7. Masque semblable au précédent. ..EIN.. ;Troisième masque iden- tique. 79. PI. VIE, fig. 9. Remarquez l'attribut qui est intéressant. Oaciw|v]. 80. PJ. VII, fig. 12. À , dans un encadrement en forme de cœur (cf. pl. V, fig. 35). Cet en- cadrement se rencontre souvent sur les sceaux rhodiens. 81. PL VII, fig. 12. Feuille. Un attribut presque semblable, mais quon reconnaît sur quelques timbres bien conservés pour une grappe de raisin, se rencontre sur nombre de sceaux cnidiens. 82. PI. VIL, fig. 13. Silène marchant à droite. 83. PI. VIL, fig. 14. Tête de vieillard regardant à droite. 84. PI VII, fig. 15. Homme nu marchant à gauche, le bras droit levé comme s'il tenait ; L] un vase pour boire. (Cf. pl. LA fig. 25.) 89. Le sceau n° 33 semble autoriser la restitution [IL]&[a@rAos]. (Cf. pl. IV, fig. 5.) lis tin fs és dei à on, OT Es an Dee dé M DR 86. PI. VIII, fig. 3. Oaci[wr] Amphore. [Héugr[os]. Cf. appendice I sur ce nom, et plus haut, n° 33. "87. Cf. Introduction, section IL, fig. 5. Gaoiw[r], amphore différente du type ordinaire des amphores de Rhodes. 88. a Chèvre LJ < > [D..AE..? Abeille. 90. OA) Barre. : A1. Partie supérieure d'un Hermes. Au-dessus O.. Légende fruste. 92. 1 440) 77/2: Jaci[wr|. Ce sceau ne parait pas avoir porté d'attribut; la légende cependant était très-développée et devait se composer de trois mots. (Cf. n°7 et 54.) 93. Ancre dans le sens de la longueur ; au-dessus, fin du mot [@aotlær; au-dessous , légende effacée. 94-95. PI. V, fig. 34-pl. VIT, fig. 10. Coq regardant à droite. Sur le second sceau on distingue encore Îles traces d'une longue légende, aujourd'hui illisible. RE : 96-97-98. PI. VIIL, fig. 7-9-14. Probablement sceaux secondaires qui accompagnaient le timbre ou les timbres principaux. (Cf. Céramique rhodienne , sceaux semblables.) 97. PI. VI, fig. 2 (cf. pl. VI, fig. 18).— 98. Fig. 3. — 99, Fig. 5. — 100. Fig. 8 (ef. pl. V, fig. 27). — 101. PI. IV, fig. 11. — 102. PL VIIT, fig. 4. — 103. Fig. 5. — 104. Fig. 6. — 105. Fig. 13. — 106. Fig. 12. — 107. Fig. 15. — 108. Fig. 16. — 109. Fig. 17. — 110. PL. IX, fig. 1. — 111. Fig. 2. — 112, Fig. 3. — 113. Fig. 10. — 115 a. PL. IV, fig. 12. Pour ces numéros, je renvoie aux fac-simile. 114. PL VI, fig. 7. Massue. Reste d'une légende OIA. 115. PI. VI, fig. 6. Marque secondaire, fréquente à côté du sceau principal sur les anses thasiennes. LL6. PT VT, Ge. À. Exemple d'amphore thasienne, type ordinaire. 117. PL VIIL, fig. 28. — 118. Fig. 19. 200: Er US > in Simples noms sans attribut. (Cf. n° 7, 34, 92.) 119-120. PI VII, fig. 11. Chapeau des Dioscures surmonté d'une étoile. — Second exemplaire; légende également effacée. PR PPT TT Te NPC PS Ve 121. PI. VIIL, fig. 1. CE pi TV, Ge. 4, 122. PI. VIII, fig. 8. ….« .006tou (9) 1254 /PL/YL HS, 10. Apro[To]réAms [Gacilcwv. 124. PL. VI, fig. à. Ia. .? Osoi[wr]. aude D DEUXIÈME PARTIE. INSCRIPTIONS D'ORIGINE RHODIENNE. OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES. Quand aucune indication n'accompagne un sceau, l'inscription est renfermée dans un encadrement rectangulaire. L. C. Légende circulaire. Le sceau est circulaire; l'attribut en occupe le centre; la légende est écrite autour de l'attribut. Att. mé. Attribut méconnaissable. Att. à d. Attribut à droite de l'inscription. Ait. à g. Attribut à gauche de l'inscription. Quand l'attribut est indiqué sans autre indication, c'est que l'empreinte est circulaire et qu’il en occupe le centre. Exemple : Rose. Lég. circ. L'empreinte est circulaire; on voit au centre une rose, autour de laquelle est gravée l'inscription. Quand je restitue des lettres effacées, elles sont entre crochets. Quand je complète un mot écrit en abrégé, les leltres que je sup- plée sont seulement entre deux barres. Cette distinction est impor- tante. Le nombre des lettres effacées est toujours exactement indiqué par un nombre égal de points. _ Quand le nombre des lettres effacées est douteux, des points ou des traits hachés indiquent le nombre probable des lettres effacées ; mais ils sont suivis d'un signe interrogatif. Les lettres gravées sur les sceaux rhodiens sont en général fines, régulières et très-soignées. Quand elles sont lourdes et grossières, cette particularité est indiquée par les lettres L. m. (lettres mas- sives). Quand le sceau est incomplet, je l'indique par des traits hachés. Exemple : AT AQ XPITOZ Une partie du sceau a disparu, celle de gauche, où sans doute: se trouvait l'attribut. En général la restitution des noms de mois ne présente aucune difficulté. Voici la liste des mois rhodiens telle que l’a reconsti- tuée Stoddart, d’après l'étude des sceaux céramiques recueillis en Égypte. L'ordre dans lequel ces mois sont classés ne saurait être admis sans de nouvelles recherches. Cf. Corpus inscript. græc. t. NI, p- 677. OesouoGôotos .... Octobre. 7 ÀoTapirios. .... Avril. 1 2, HAUTE. Ce LE Novembre. 8 Iesdaæyeérruos ... Mai. 2 A0 GNOS "SE. lee Décembre. 9 Badpôyuos.. .... Juin. 4 Àyprävos....... . Janvier. 10 YaxivOos...... Juillet. D Oevddioios...... Février. 11 Kapyetos....... Août. 6 Snipbias. Cu Mars. 12 Iévauos....... Septembre Iévauos debTepos. INSCRIPTIONS. PREMIÈRE SECTION. Inscriptions sur lesquelles on trouve ou un nom propre seul au nominatif, ou un nom propre au génitif précédé de la préposition éxé, ou deux noms propres. Inscriptions où le nom de l'éponyme est accompagné d’un nom de mois. | A | 1 1 | AFAOOKAEYE Àyabonheÿs. Quatre exemplaires portant la même inscription. — Sicile* 5386, 5472, 5503, 5653, etc. 2. APTAMITIOY Àptapuriou APFAOOKAEYE À yabon}eûs. Alexandrie, Stodd. n° 5. — Olbia, p. 676 b. 3. EMINOIOY Epuvblou APFAOOKAEY Àyabox}eüls|. Le mu de Epuvôlou se rapproche beaucoup de I M majuscule de notre ! Pour les inscriptions de Sicile et de Crimée, les numéros renvoient au Cor- pus, sauf quelques exceptions qu'on trouvera indiquées plus loin. PRE à: écriture cursive. Remarquez le E carré; ce timbre cependant appartient à la même année que les numéros 1 et 2. — Àypraviou, Sicile 5653. — Y'œaxwblou, Sicile 5502. A. ETIATEMAXOY - mi Âyeudyou. Les lettres sont fines et très-soignées ; elles se rapprochent du type donné par l'anse rhodienne dessinée dans les planches (pl. IT, fig. B). Toutes les inscriptions reproduites à l'aide des caractères employés pour le numéro 4 sont du même style. L. C. Attribut méconnaissable : probablement rose rhodienne. ù. ENIATE ÉTi Àye- MAXOY uäayou. À gauche, attribut endommagé ; probablement tête radiée du soleil. 6. EMIATE Éri Àys- MAXOY uayou KA... IOY Ka[pveliov. Cf. Alex. Stodd. n° 51. à. ATEMA À yeud- XOY XOU OEZMO @eouoGloptov|. OcozoGoplou est écrit en abrégé. — Ilarduou, Alex. Stodd. 50. — Iavduou deurépou, Sicile 5654. — Àyépayos seul, Sicile 5456 b, 11 add. 8. ENIATEZTPATOY Émi À yeolpérou AFPIANIOY Àypraviou. Deux exemplaires de la même inscription. — @eouo@opiov, Sicile 5375. — Aalov, Sicile 5477. Q. MANAMOY avduou AFHCIAA Àynoiha ou À ynotda. Quelques exemples de ces deux noms. — Âynothas, Pausanias, VII, XVI, 8. — Aynoidas, Héraci. Pont. IL, 11, 2. GE ve 10. ETIATHEITTYZ4 Éri Àynotmm|ov|. Att. mé. L. C. — Âyfoummos, Hynoummos, Àyeloummos, nom rare. 4, ATIA KAIAZZZ Àyia Hoi » À[p167] OTENEYZ7 oyéveu[s] [TIsday|- EMI e[ervdou] ? À proloyéveus Aprapuriov, Alex. Stodd. 68. Badpouiou, id. 6g. Aa- Àiov, 70. 12. EPIATAZQKZIT Of ÉTi ÀyX [alæxlp]éro[u]. L. C. Attribut efface. 13. ETIATAQ ÉTi Àyw- KPITEY xpit|o]|v. Attribut à gauche, probablement soleil. Lett. m. 14. ATAQ Âplé | KPITOZ HDITOS. Inscription déjà publiée d'après une copie envoyée aux éditeurs du Corpus par M. Komanoudhis, t. Î, p. xvr1-3, au chapitre des sceaux de provenance incertaine. 15. AFOPA#AKTOZ Àyopé[v|axros AAAIOY Aaœlov. Second exemplaire de la même inscription. 16. ATOPANAKT.. Àyopévaxr|os] MANAMOY ITavdpou. Deux autres inscriptions identiques. | | \ L | . # ET ve 17. 41 OPAZZ) [À lyopälvauros] APTAMZZ Àovau|rréou]. Olbia, p. 676 b. Sicile 3513. Toutefois l'inscription d'Olbia portait un troisième nom, aujourd'hui effacé. — I n’est pas certain que les deux mots fussent écrits en entier. 18. ATOPANAKT Àyopdvaur|os| OEZMOOPI OecuoGopilou|. 19. AFOPANAKTOZ ÀyopdvauTos YAKINOIOY Y'axvGto. Sicile 5913. 20: EMNIAOANO Ért ÀOavo- AOTOY dOTOU YAKINOIOY Y'axwbiou: Second exemplaire de la mème inscription. 2T: ZNIAOGANO [É]rr À Oavo- AOTOY dOTOU ZMINGOIOY Zpuvbiov. Badpouiov, Sicile, C. I. G.t. III, p. vi. — Âypraviov, Sicile 5481, 5654. (Cf. Alex. Stodd. 95.) — Aaiou, Alex. Stodd. 94. — @eouoGo- piou, Sicile 5504. 22: ETIAINHTO PM 0 Éri Aivyrop|os Epuvb]iou ? Havéuou, Alex. Stodd. 1. — Badpoyiov, Sicile 5525. Cf. encore Si- cile 5791, 1, 5525. 23% W.AEXN AINOY [Emi] AioyvAivou W//XINOIOY [Yaxuwbtov. act. SNS: 25 &: ETIAIZXYA..) ET: AioytX[ou] ? YAKINOIOY Y'axrwôlo. 24. EMIAEZ Éri Ailo!| XYAINOY xvAlvou. 25. ETIAEZXVYZEYÉ ÉTi Aicyv[Aleuls]. L. C. Rose. 26. W3AKANA AA Caducee. [Éri] Âxa[0] {da ? 27. ETIAAEZ=IAAA Éri À cËdda YAKINOIOYZZ Y'axivOlou. Second sceau identique. Probablement attribut à droite. 28. ENIAAEZX ZA Er: VOANLOC ERTUR OY [Yaxewbélou ? Âorapuriou, Sicile 5751-2. — Iavduov, Alex. Stodd. n° 12. 29. ETIAAE=IMAX Êri A}cËudy OYMANAMOY ou Iavduou. Àypravlov, Sicile 57b1-3. — Âprapuriov, Sicile 5377 c, 5508. — Badpopiov, Sicile 5655. — Yœuvbiou, Sicile 5377 b. — Aakiou, Alex. Stodd. n°* 13-14. 30. | AMYNTA.) Âpüvra .? Attribut à droite, probablement arbre touffu. — Alex. Stodd. 15. — | Sicile 5406, CE. C'TACMMS p- xvir. Incertorum locorum inscriptiones. | À | PR | Dee SL. ANA=AN# ÂvaËdv|d-] POYZZ pou [Ila]- NAMOY va fLOU. Er. ANA=ANA À »aËavd- POY pou ITANAMOY Iavduou. Ces deux sceaux ne proviennent pas du même moule. — [Ér’ ilsp[éws] ÀvaËdvdpou Epuvôiov, légende circulaire. Fleur de Rhodes. Alex. Stodd. n° 19. — Àypravio, id. n° 18. — Aoiov, id. n° 17. — OcouxoGopiov, id. n° 16. A9: ENIANA=IBO ÉrTi ÀvaË6o- YAOYZMINEI tou Epuvbi[ov]. , Àypraviov, Alex. Stodd. 20. — Aprapuriou, id. 22. — Aaiou, Sicile 5377 d. — Oevduatou, Alex. Stodd. 21. — @esouoGopiov, Sicile 5456 b, 7 add. 34. ANAZTOY ÀÂvéolou ? Remarquez la forme du T. 39. AAPIKOY À[»\dpexoÿ. : 30. ÉTIIANAPO Éri À»dpo- NEIKOY vElxOU ZMINGOIOY Zuvbiou. Plusieurs inscriptions d'Alexandrie portent Àvdpommos par un simple iota. (CF. Stodd. 33-34.) — Badpoyiou, Alex. Stodd. 34. — BeouoGopio, id. 32. — Kapvelou, 1d. 36. — Y'auvblov, id. 35. 37. | ANTIMAZOY Avriud|y]ou. Caducée. Six exemplaires bien conservés de cette inscription. — Âsvrméyou Aroddrou, caducée, Sic. 5388. MISS. SCIENT. — VI. — 82 — 38. ETTIATAIQNI (sic) APTAMITIOY ÉTi Atout ? ÂprTapuriou. L. C. Aucune lettre ne parait effacée entre les deux mots. 39. ZMOAAG [Aro] wlviov] MD REZ ..... da . A0. ATIOAA (74 Âmo}Aw[viov] TTICIAAC ILoidas. A1. ETTIATIOZ Éri Âmo[À-] AGWNIOY Àwviov. Trois autres exemplaires du même sceau. — Émi Âmo}Awviou, suivi d'un nom, Corpus, t. IT, p. xvir, tab. IV (15-28). A2. APIZTZ? Àpto1. ù Aux deux coins de gauche, étoile à quatre rayons. — ÀpioTov, Sic. 5456 b, 37 add. — Aproïtou, Sic. 5657. 43. VELVAI Àpralréov) ETTIAPIZT#? Emi Apio7. . Ad. ETTIAPZ? Éri Àp. .? APIZZT AZ) À ptoo1a (sic). Courbure moins brusque que la courbure rhodienne ; quelques doutes sur la provenance. 45. APIZXTAIZ) À ptoTou . . Etoile à quatre rayons aux deux coins de gauche. (Cf. n° 42.) ce. MR 46. APIET ASE Étoile à quatre rayons à chacun des deux coins de gauche. Il manque quatre lettres : AptoTaivou ou Apioläpyou. A7. VELVWI Aprayalréou] ETTIAPIZT AP... Emi Aptoldp| you] ? Lettres soignées. AS. APIST..XOY ÀproT[dp]yov. Pas d'étoile. 4Q, MÉAPISTVEIATE . . CELTNTOY ÉTi Àptoleix He[da]yerrviou. [1 Rose. L. C. ‘50. ETTIAPISTEI ET: ApuoTet- AAGEzMO da ec1o- DOPIOY Gopiou. E, APIZTEIAAAAAIOY Àpiolelda Aakiou.. Rose. L. C. 2. EFHA. . :: .. Er: Àl[poTei-] AAAA.IOY Ôœ Ag[AJ{ou. Éri Àproeida, sans nom de mois, Stodd. 58. — Àypuavlou, Sic. 5508 b. Olbia, p. 676 b. — Àprariou, Stodd. 60. — Badpopiov, id. 63.— Ia- vauou, Sic. 55g1 b. — Aakiovu, Stodd. 59. — Yaœxwbiou, id. 62, 61. 55: ..1T23ISAIT3 Éri Àprole. $ YOIOGNIMZ [E]uevblov. 54. APIZTINNOZ Àpiolmros. mn QU se 00. APIETIQNOZ ÂpioTiwvos. Sicile 5456 b, 36 add. — Olbia, C. I. G. t. IF, p. vir. — Cinq exem- plaires portant le même nom. Différences peu sensibles. 50. RCI TTONDE [Âpio]Tiwvos. L. C. Rose rhodienne. Lettres finies et soignées. 97. APIZTO Àptolo. .? TTANAM Iavdpulou|. Double encadrement rectangulaire. Le sceau est complet. 58. ETTIAPIZ Érri À pto- TOAAZOY roûdä|u|ou. Att. à g. Tête radiée du soleil, regardant à droite. {Cf. pl. II, fig. B.) 59. API= OA ÀptoTod[épov]. L. C. Rose de Rhodes. Lettres fines et élégantes. — Aalou, Alex. Stodd. 66. — @souoGopiou, Sicile 5456 b. 10 add. — Zyuwôlov, id. 5619 c. — YaœxwBiov, Alex. Stodd. 67. 60. APIÈTOKAEYZ Âpioon}süs. Huit exemplaires portant la même inscription. Différences peu sen- sibles. 61. APIETOKPATEY ApioTonpéreuls|. L'inscription est complète, Aux quatre coins du sceau, étoile à quatre rayons. 62. APIZTO À p1o70- KPATEYE HOÂTEUS. due QE 63. EMIAPIZ Éri Àp1o- a NOT [roué]|you APTAMITIOY Âotapuriou. Le mot Àpraurlou est écrit en lettres plus fines que les deux mots précédents. Cf. Sicile 5479-5480. — Kapveiov, id. 5751-7. — Ilavd- uov, Alex. Stodd. 77. — Yaxwôiou, id. 56. — Emi ispéws Àpioronéyou Euvôlou, id. 75. 64. EFHA. 250 Éri À[p1070-] HANEYZA Gaveus À- PRE OY [yptavélov. 65. APIETFOS:.E..: Àprolo@ldv]e[vs]. L. C. Rose de Rhodes. — Lettres très-soignées et fines. Remarquez le sigma lunaire sur un sceau de la meilleure époque. OÙ. EFHAP.... Er! Àp[1010- en à Gév|euls|. - Lettres grandes et lourdes. Remarquez sur le mème sceau E et €. 67. AP #1 À p[1010-] DANEYZ Baveus. Autre exemplaire du même timbre, 68. APIZTOHANZE.. ÀApiooGä[v|e[us]. L. C. Rose à neuf pétales. EF:2. TO Éri [À puo]7o- .NEYC Glalveus. Lettres plus petites que sur le sceau. 69. ARTS FOREUS. AptoTo@[ veus]. L. C. Tête radiée du soleil, de face. Entre chaque rayon une lettre. | — 86 — Sceau très-soigné. — Aahiou, Alex. Stodd. n° 3. — Xyuvblou, Sicile 5657. x 70. ETIAPIZ Emi Àpio- TONOZ T&WYOS. Attribut à gauche. Tête radiée du soleil, de face. vil EPIAPIZTQ ÉTi À pioTo- NOZ vos] MANAMOY [avdpov. Àypuawlov, Sic. 5509, Stodd. 80. 2e Âpraguréou, Sic. 5751, 8. — Yaxwbiov, Stodd. 79. TR ETIIAP.. Éri À p[uo-] KPATEYC HpATEUS. Frs ETIAPMOZIAZBAAPOMIOY ÉTi Àpuooi|a] ou Apuooida Baôpouiov. L. C. Rose. Lettres fines et soignées. Il n’est pas certain qu'avant le mot Badpouiou il manque une lettre. Souvent sur les sceaux rhodiens de forme circulaire, surtout sur ceux qui sont très-soignés, entre le nom de l’'éponyme et le nom du mois, le graveur laisse un espace vide. 74. APTE À pTe- MIAQPOZ midwpos. VE ETIIAPXIA 2 A ÉTi Àpyida MANAMOY TMavdpou. Êmi Àpyiha, Sicile 5751, 9. 76. ETHAPXIAAMOY Érri Àpxddpou AFPIANIOY À piavtov. | l EC LÉ EMIAPXIAAMOY Êmi Apyddpou OEZMODOPIOY OccuoBopiou. Aprapuriou, Sicile 5556, 5659, 5510. — Àypraviou, Alex. Stodd. 45. — Tavdpnou, Sicile 551 1. ‘ 78. EENAP:.. …. Ér! Àp.. YAKINOIOY Yaxvbiou. 79. ETIAPXIAAIAA...... OY Êri ÂApyrhatda [Âypravélou ? L. C. Rose. — Sicile 5751, 10. — ÀpTapuriou, id. 5545. — Kasp- velou, id. 5978. — Aaxiovu, Alex. Stodd. 46, 89. L 80. ETACTYMH Eri Âoluuy- AEYC deus AAAIOY Aaiou. Aoluuydns, Rhodien (Polybe, xxvir, 6; xxxi11, 14). — Baôpoyiov, Stodd. 92. — Yaxwbiov, id. 91. 81. ETIAPPOAIZIOY Éri ÀGpodtotou. L. C. Rose. Lettres soignées. | à 02, ENITOPTAONOZ Er! l'épywvos YAKINOIOY Y'axvOiov. Havauou, Alex. Stodd. 152. A 893. ETIAAMZANETOY ÉTi Agparvérou. Aulre inscription identique parail provenir du même moule. — Er: de NN mn ispéws Aapovérou Ilavduou, Alex. Stodd. n° 125. — Âpraprio, id. 124. — Aaiov, Sicile 5492 b. — Tavduou, id. 5661 b, 5661, 5151,55; Alex. Stodd. 125, 5. — Iedayerrrtou, Olbia, Bulletin de l'acudémie de Saint-Pétersbourg, C1. Hist. t. II, p. 392: 84. AAMOKAEYEOEZMOOPIOY Aanonheüs OscuoBopiou. Àypuaviov, Sicile 5514. — Badpouiou, id. 5456 b, 15 add. — Ya- xtvôiou, id. 5456 b, 14 add. 5439. 89. LÉO KFAMUUIEN = Moss. LU L'espace entre K et E est un peu grand pour que l'on restitue sûrement AJAÏMOK|PATIEYE. 86. AAMOKPATEYEZ Rose. L. C. — Lettres très-soignées. Huit sceaux identiques. 87. AAMOKPAT Aaponpär|eus|. L. C. Tête radiée du soleil, de face. Entre chaque rayon une des lettres de l'inscription. Lettres soignées. Le mot n'était pas écrit en en- ter. 88. Va ER Afeë-] IMNMOY iTTOU AUPIANIOY Àypraviov. 89. AEPKYAIAA#Y. HUE Acpxuhida. . : L. CG. Rose. — Cf. Aopxulida, Alex. Stodd. 138. xvAlda, Sicile 5483. Éri icpÊws Aop- 90. AHMOKPATEYZ AyuonpäTeus. L. C. Rose. Aauonpäreus seul. Sicile 5440, 57951, 22. — Olbia, t. H, p. 1000; t. IT, p. 676 b. — Alex. Stodd. n° 127, 128, 129. | | | | | 4 | VE D 91. AIOAQPOX At6dwpos. 92. AIOAOPOX At68opos (sic). Quatre étoiles aux quatre coins du sceau. 93. AIOKAEIAZ Arox}elas. L. C. Rose. — Cf. AtoxActdns, Pape et Benseler, et plus bas n° 104. 04. AIONYEIOY Arovuoiou. L. C. Attribut méconnaissable. 95. AIONYEZZZ Atovvo{iou] AMPIANZZZ Àypuav|(ov]. 96. ja ‘ | | [A}ovû — [olos. 97. AIONY£EIOY Atovuoiou. L C. Rose. Lettres tres-soignées. Trois exemplaires de ce timbre. 98. EN IZZZZZT O Y Éri [Awodd]rov ? A..N.CIOY Aftolv[v]otov. | 90 — 99, AIOTIMOZZ AtoTipo|v|. LC. Rose. 100. LA ut NN ui} 1 fi (OUT) AR gi lole Pal Hi. og À 7 |) sis TK Osc[u]oGo[piou] — Alic]|nou. Cf. n° 104. Sceau différent qui porte les mêmes mots. 101. AAAIO Aaio|u| ATZKOY Aicuou. Remarquez AAAÏIO sans Y 102. AMPIANIOY Àypraviou AIZKOY Aicuou. 100 FANAMOY Havapou AIEKOY AiGxou. 104. OGEZMOdOPIOY OeouoBopiou AIEKOY Aicxou. On trouvera, dans le troisième volume du Corpus inscriptionum qreæ- carum, un certain nombre de timbres portant le mot AIZKOY, p- XVIN, n° 56, 57. Ces timbres figurent aux céramiques incertaines. [ls sont sans doute d'origine rhodienne. Nous ne pouvions cependant y renvoyer ici. Cet exemple, et beaucoup d’autres que nous pourrions citer, expliquent pourquoi les renvois sont si peu nombreux dans cette partie de notre recueil, Cf. encore Éi AioGävTou, p. XVIII, n° 54; Atoxeias, p. XVII, h4; Arodovow, id. n° 41: Auovÿouos, n° 45, 51, etc. | se OR 2e 105. ENIZZO ET! [Ac]o- DAZZOY Gä[vrlou APTZZZAOY Àptlapurliou. 106. ETAIODAlZZZAN C Éri Arë0Gar... La lacune est trop grande pour qu'il soit possible de restituer A4o- Paveus. : 107. AIOY Alov. Autre sceau, mais plus grand, portant le même nom en caractères plus forts MOT... 108. ETIAËSNNOZETANAMOY Éri A[élwvos Tavépov. L. C. Rose. 109. ETIAOPKYAIAAZAKINOIOY ÉT AopxvAida [Yarxwbiou. L. C. Rose. lE0. WOPEY AA) [Émi AlopxuAidl[a....1]? L. C. Rose. Alex. 138, Emi iepéws AopxuAida, Sicile 5483. Le nu- méro 138 offre un curieux exemple du mois Iévauos dedrepos. RE WW DE ....... AQPOGIOY Awpoblou (sic). E 112. ETTEN Éyyer- ODANEYZ oPéreuls|. Le: Ou 115. EIZZAAMO MANAMOY 114. ETIEIZIKPATEYE L. C. Rose. 115. EMIEIZI ZTPATOY AAAIOY 116. YNAASAAKOYZ) L. C. Rose. | 117. EAAANIKOY L. C. Attribut effacé. 118. Eio{:Jdauolu| Iavduou. ET ElormpdTeus. Éri Eiot- oTparou Aaiou. [ÉJAXa[»] éxou d ÉAAavluou. EAAANIKOY L. C. Rose. Deux autres sceaux identiques. Ces trois timbres n'ont 119. ENIFONOY APTAMIZZ 119 a. ZMINOIOY EMIFONOZE 120. ZMIOIOZ ETITONOZ Remarquez Xxidos. jamais porté que le seul mot ÉA)avéxou. ÉrTtry6vou Aorapu[rio] è Epuvbiou Émiyovos. Zulbos ÉTéyovos. +. 124. ETITONZZ Éréyov[os] ? APTAM.. Àotap{[rrlou]. 122. V4 CO SR — = 7 EMIFONOŸY cn ÉmlËsvols| ou ÉmtÉévo|v| — Émryévou. Légende inscrite dans un pétale de rose ou dans une feuille. . GeouoGlopiou| — Éméyolvols| ou Érry0[volv|. Sicile 4556 b, 20. 124. ETIXZMOYTANAMOY Ém[dé]uou Tavduov. 125. EN ZZAMOY Éri[ô|duou PAPE ve [@]elopoGopiov]. 126. EPMONOS Épuwvos. 127. ENIEYKAEYE ÉTi Evxeds. Timbre identique trouvé sur le Pnyx. —. 128. ETIEYKAEYZ APTAMITIOY 129. ETIEYKPAT EYE AAAIOY Or —— Eri EvdxdsÜs ApTapuriov. ETi Edxpar- EUS Aaiou. Àypraviou, Sicile {C. I. Gt, ps me ro); 129 a. ETITEMA GPONNA FINGTON ÉTi Evdw pou Y'axuwBiou. 130. ET EYKZATYZ BAAPOMIOY 131. ETIEYAAMOYAAAIOY 1 VS Rose. 152: ENIEY AZ APTAMÉEY 135. EMIEYAAMOY ZMINOIOY 134. ETIEYAA MOY AMPIANIOY 135. ENIEY AAMOY ÉTi Evx[plar{eus] Baô popiou. Emi Eÿdduou Axiou. Éri Evd[4uov| Aotapulréov]. Émi Etdauou Epuvbiou. Éri Evdé- [LOU Àypraviou. Eri Ev- Japou. ET Ù 4 v A'A LA æy j We Êmi — Evdénov. L'inscription est gravée dans un losange. — Kapvelou, Sicile 5360. :— Iavéuou, id. 5380. — Yaxwiou, id. 5748 b. 187, EYZZTOY Eÿ...rot. Attribut. Attribut, trident grossièrement figuré; deux de ses pointes seulement sont visibles. ; 138. EMIEYMENEYZ ÉTi Eduéreus YAKINOIOY aoxwbio. 139: EYPPANOPOZ EÿGodvopos. ” 140. ENIEYHPANOPOZ Emi EÿGpdvopos AIOZ. YOY Atoc{6vo. 141. EMFANOPOZ.,..uTr EÿGpävopos....... Légende circulaire. Tête radiée du soleil, regardant à droite. Sceau très-soigné. Le nom du mois manque; place pour six à sept lettres. Alex. Stodd. 1 48. H 142. HPAKAEYE Hoax}eds. Z 143. TLHZONOZ Zylv]wvos. SU AR 144. LHNYE4 Zyv|wvos]? Peut-être Znr[wv|]. 145. LH NE Zyv|wvos|. Ilavduou, Alex. Stodd. 284. Cf. n° 144. Ici, au contraire, le nombre des lettres effacées permet de restituer avec certitude Z#vwvos et non Zyvwr. Toutefois ce timbre diffère du timbre 143: les lettres du n° 145 sont lourdes et massives. Zrvwvos seul, Alex. Stodd. 283; Sicile 55/42. O 146. ENIOEOAQPOY ÉTi Osodwpou AIOZ=O6YOY AtooÛvou. 147. ETIOEPEANAZZ ÉTi Oepodvô| pou]. L. C. Attribut méconnaissable. — Âprapuriou, Alex. Stodd. 252. — Aaklou, id. 253. — Oeouo@opiov, id. 254. 148. ETIOEZ ÉT! Oéo- TOPOX TOPOS. 149. ENIGEZTOPOZ Éri OéoTapos APTAMITIOY ÀprTapuriov. Tavénou, Sicile 5380 c; 5483 b. — Aypravlou, Alex. Stodd. n° 255. 150. OEYAZZPOE Oevd[w]pos MANAMOY Tavéuou. Alex. Stodd. 2)1. Sans nom de mois, id. 250. 151. EMIOAOAAMOYMANAMOY Emi @)odéuou ? Iavduou. L. C. Attribut méconnaissabie. Peut-être OA0d4pou. 152. ETIOPAZZY AAMOY Éri Opa[o]vodpou MANAMOY Tavépou. 153. CRE Érri Opaolv] — Sépou. Légende dans un pétale de fleur. 154. MRICRAZTAMUNX. : ... AMITIOY Éri @pacvd[auou]? [Aprjapuriou, L. C. Rose. I 155. ETHEPANOSTAZ4) Émi lépwvos Ta[vépov]. L. C. Rose. Remarquez TT. Second exemplaire de la même inscription. TANAMOY complet. — Àypraviou, Stodd: n° 164. — ÀprTapuriou, id. n° 163. — Aroobtou, id. n° 165. — Ilavduov, Sicile 5380 Î. — Zyuv- bio, id. 5517. 156. ITTOKPATEYEZ imroxpéreus. L. C. Rose. Trois exemplaires bien conservés au musée d'Athènes; nombreux exemples à Alexandrie et en Sicile, mais sans nom de mois. K HN, ETIKAAAIKPATEY EZZAAIET72 Éri Ka} mpäreus [A]aæAlfov]. L. C. Rose. (Cf. Alex. Stodd. 108.) — Àypraviou, Sicile 5577, Alex. Stodd. 107. — Tavépou, Alex. Stodd. 105. — Yaœuwêlou, id. 106. MISS. SCIENT. — VI. v TS Te EUR re 158. ETIKAAAIKPATEY£ZZ > KINOIOY Éri Ka uxpéreus [Ÿ]œuwbiou. Remarquez A renversé. 159. EMIKAAA ÉTi Ka))- IKPATIAA parie. 160. ETIKA Éri Ka- AAIKP up- ATIAA aTidd. Attribut à gauche. Tête radiée du soleil. — Iavduou, Sicile 5662 c. 161. KAAAIOY Ka Aou. Étoile à chacun des quatre coins du sceau. Lettres lourdes et mas- sives. KéAlos Ilavduou, Sicile 5663. 161 a. WT K P ATOYTANAMOY [Ka] ]#odrou Iavduou. 2 C.'Rose. 162. KAAAQN Kd4}Awv. Hermès au-dessus de l'inscription. Deuxième exemplaire identique. 163. KAEIZIMBPOTIAA KAeto1u6porlda. L. C. Rose. 164. KAEONTOC KA£ovros YAKINOI.. YaxvO[ov]. 165. EN! KAEONYMOY FANAMOY Emi KXcovüpou Ilavduov. L. C. Rose. Cf. plus bas, n° 167 et suiv. = MY = 166. ETIKAEYKPA. Emi KAeuxpd- TEYZ TEUS AAAIOY Aaiou. Cf. Sicile 5519. 166 a. ENIKAEYKPA Émi KAeuxpé- \ TEXS TEUS | ZMINOIOY Epuvbiov. | Àypraviou, Sicile 5381 b. — ÀÂpraguriou, id. 5519. — Iavéuou, id. 5664 C. | 167. WUNEANYMOYKA PEU [KlAewrüuou Kap[velov]. 168. \ ETIKAEGWNYMOYATPIANIZZZ Éri KAcwwüuou Àypravi[ou]. L. C. Attribut effacé. Cf. Alex. Stodd. 118. 169. ÉTHRNE Ut Éolhie. | QNYMOY wyÜuou. A 171. ENIZZEIZZZ Ér! [Alecor-] ZTPATOY oTpérou ou Tero:oTparou MANAMOY Tavépou. — 100 — M 172. MAPEYA Mapoua AIO =OYOY AtocÜvou. Second exemplaire de la même inscription. 13: MAPEYA Mapota ZMINOIOY Zpuvblou. 174. MAPEYA Mapota AMPIANIOY Àyprawlo. 175. MAPZYA Mapota ATPIANIOY Àypraviou. L'inscription est enfermée dans un carré pointillé. — Olbia, 676 b. Cf. n° 174. Les lettres du timbre 174 diffèrent du reste tout à fait de celles du timbre 175. 176. AAAIOY Aaliou MAPEYA Mapoüc. Olbia, 676 b. ER MAPEZYA Mapota MANAMOY Iavduov. Sicile 5448, 5560, 5525 b. — Olbia 676 b. 178. AIOZ6YOY . Aroobvou MAPEYA Mapota. Cf. n° 172, sceau provenant d'un moule différent. ns ds — 101 — 179. MAPZYA Mapova OEZMODO OeouoGolpiov|. Remarquez @esouo@opiou écrit en abrégé. — Alex. Stodd. 179. — ILedayerrvtou, Alex. Stodd. 180.—Yaxswtov, Thiersch, ouv. cité, n° 34. 180. MENAN Mevdr- APOY dpou. 181. MENEKPATEYE Mevenpéreus. 182. MENTOPOC Mévropos YAKINOIOY Y'axiwbiou. 183. MEMQNOZ Mépovos (sic). Exemple de Mévwvos, C. I. G.t. IIT, p, xvr, n° 131. 184. MHNOIAOY MyvoGi)ou. 185. MANOOZMEZ Myv00[é|u{10s]. Sicile 5459, 5748 c. — Alex. Stodd. n° 188. Exemples classés aux céramiques incertaines. 186. MIKZZ//) Méx|v0os] BAAPOZ#%) Badpo[utov]. 187. MIKYOOY MrxdGou MEAAFEI Hedayer|rrdov|. Remarquez Hedsyerrvdou écrit en abrégé. Le RE — 102 — 188. MIKYGOY MexvOou OEZMOO OeouoBolpiou|. Deux autres sceaux identiques : l'un trouvé à Athènes: l’autre au Pirée. 189. MIKYOOY MrxdOou AAAIAYE Aai[o]u E. Remarquez l'epsilon qui termine la deuxième ligne. Nous avons vu dans la première partie qu'à Thasos il n'était pas rare de graver ainsi sur le timbre une ou deux lettres; mais cet usage paraît n'avoir été adopté que par exception dans la céramique rhodienne. 190. MIKYOZZ MexdO[ov| YAKINZZZZ Taxv[Oiov]. 191. MZZZAONY M{ixv0]ou A/UVOE Af&lrlos. Ados, restitution douteuse. Cf. plus bas, mais au nominatif, n° 255. N 192. NANIOZ Näv1os. Autre exemplaire du même sceau. Alex. Stodd. 192. 193. NIKA..AOZ Nexa[ylldos. 194. NIKATEZZ Nexay[(dos]. 195. NIKATIAOZ Nexayiôos. Cinq autres exemplaires du même sceau. — 103 — 196. ETINIKA Ti Nuxa- FOPA Y6pa. 197. ENINIKZZ ÉTi Ne... Trois lettres effacées par l'usure. 198. EMINIKAZA Éri Neuaoa- FOPA y0px YAKINOIOY Y'œuvOlov. Nom fréquent sur les anses recueillies à Alexandrie, où on le trouve avec les mois Àypraviou, Àprapiriou, Badpouiou, AaAlov, AtooËbou, Zpuv- Olou. — Cf. encore Sicile, Àypravtov, 5456 b, 20 add. — Iavduou deu- répou, Sicile 5382. — Yaxv6tov, id. 5382 b. 199, NIKIA Nul. 201. NYZIOY Nuotou. À droite, petite figure en pied, presque fruste. Second exemplaire du même sceau. — ns 202. EMIZENAPETOY ÊTi Sevapérov. L. C. Corne d'abondance, Cf. sect. IL, n° 7. 203. EMIZENAPETOY Er: Bevapérou AFPIANIOY Àypuavion. 204. =ENAZZZSO Y Eevaloér|ov ? 205. EMIZEN Ti Eev- APETOY apÉTOU. Trois sceaux identiques. 206. ENIZ Gaveus. Attribut à gauche. Tête radiée du soleil. 213. ETI=ZENO Éri Ecevo- PANEYC Gäéveus. 214. ENISENO Ëxi [Elevo- PAZ Gälveus|. 215. | ENIZEZZANEYE ÉTi Æf[evo@l]éveus AFPIANIOY Àypuaviov. Aaiou, Sicile 5382 c. — Havduou, 5456 b, 21 add. — Exemples nombreux sans nom de mois (Corpus, t. IL, p. xt). 216. WII 0 D 1 AOY [Émi &el|voQiov. O 216 a. OAYMNOY OAvurov. 216 b. ONAZIOIZZO Y Ovaotor, .? — 106 — IT 217, MAZIQON Iactwr YAKINO!I Y'axrvbilou|. 218. ENINMAY Éri Iav- ZANIA cavia. Atlribut à gauche. Tête radiée du soleil, regardant à droite. 219. ENIMNAZZZZAEMINOIOY Éri Ila[voavi|a Epuvbiou. LE, GC: Pose: 2920: MAYZANIA Ilavoavia. Lettres petites et fines. Cinq exemplaires de ce timbre. 99. MAY EZZ4 lavo|avia]. 222. IATSANTLA Tavoavlia. Lettres plus fines que celles du sceau 220. Six exemplaires identiques. Au musée de Belgrade, timbre de tout point semblable à celui publié ici sous le numéro 222; le timbre conservé au musée de Belgrade porte une note à la plume de la main de M. Komanoudis; il a été trouvé dans la campagne d'Attique. (Revue archéologique, 1868. — Sur quelques objets antiques conservés au muse de Belgrade, par À. Dumont.) 223. EMITIAY Éri Ilav- ZANIA oavla. Tête radiée du soleil, regardant à droite, Lettres lourdes et massives. — Trois exemplaires identiques. — 107 — 224. VTT ........ MAYZANIA Havoavia. 225: ENINAY Éri Iaœu- ZANIA œavéia. Lettres longues, moins fortes que celles du sceau 2253. 296. ENINAYZANIAOEZMObOPIOY Emi Ilavouria OcouoBoplou. L. C. Rose. Trois exemplaires identiques. 227. ENINAYZ/ Emi Ilav[oavia| MANAMEZZYZ Iavdu[ov|]. 228. ETTITAY ÉTi Ilav- £ZANIA oavia. Cf. n° 218. Pas d'attribut à gauche. 229. ENIMAY Éri Ilau- ZANIA cavia NZZMOY II{av] ou. Alex. Stodd. 209. — Sicile 5751, 43. 230. MAYZANIAZ Tavoavias. 230 a. ENINMAYZEA Éri Ilavoa- NZZZ vital... Êri ispéws Iavoavia À ypraviou, Sicile 5667.— Àpramrlou, id. 5456 b, 23 add. Alex. Stodd. 211.— AaAlov, Sicile 5456 b, 22 add, — @6ecuo- @opiou, Alex. Stodd, 210. — 108 — 231. ENITOAY Éri IoÀv- KPATEYE HOÂTEUS. Attribut à gauche. Hermès solaire. — Kapveiov, Alex. Stodd. 226. 232. MOAYAINOY ÎoAvuæivou. Sicile, 5792, 00: 233. ENINPATODA Éri IporoGa- NZZZE v[euls ZT AA ON [Âplra[mréou. Epuvblov, Sicile 5492 b, 6 add. 234. ETINY6EC Érè Ilu0o- FENEYZ yéveus BAAPOMIOY Badpouiov. Àypralou, Alex. Stodd. 232. —- Aaiou, Sicile 5383. — Ilavduou, Alex. Stodd. 234. — Isdayerrytou, Sicile 5619 1: 235. MYOUAQPOY IIvÉodw pou AMPIANIOY À yptavtou. Sceau en forme de losange. Deuxième exemplaire identique. (Cf. Stodd. n° 228.) — Àprapuriov, Sicile 5670.— Aakow, id. 5671. — Kapvelov, id. 5671 b. — Mavduou, id. 5492 b, 7 add. — Zyuvblov, Alex. Stodd. 230. — YaxwBiov, id. 220. 2 230. ZAPANIZ Edparris. Étoile à chacun des quatre coins du sceau. 204 ENIZIMYAISZMINOIOY Émi SeuvAiou Epuvblov. L. C. Rose. — 109 — 238. CTYPA= ÉrUpaë. 239. CYMMAXOY Evuudyov. 240. ENIEYM Éri Suu- MZZZ4OY u[ax lou. Attribut à gauche. Tête radiée du soleil, regardant à droite. 241. ENIZYMMA ÉTi Svuud- XOY j xou MANAMOY Tavduou. Alex. Stodd. 248. 342. ENIZYMMA ÊTi Svuud- XOY xXo #MINOIOY [E]uwôlou. 243. ENICYMMA ÉTi Supud- VON [xJou MANAMZY Iavdu|o|v. Remarquez le sigma lunaire. — ÀÂypraviou, Sicile 5532. — Yœuv- Oiov , id. 5532 b. 244. ZOKPATEYZ (sc) Zwnpéreus. Bras d'une petite figure à droite. 245. ZOKPATEYZ Zwnpéreus. Attribut a droite. Lampe. Trois exemplaires identiques. — 110 — 246. ZOKPATEYE Évwnpareus. À droite, attribut méconnaissable, mais différent de celui figuré sur le sceau 2/5. 247. ENIZQ Éri Zw- AAMOY ddpov. Attribut à gauche. Tête radiée du soleil, regardant à droite. 248. ENIZQAAZZOY Emi Zwda|y]ou MANAMOY Ilavéuou AEYTEPOY deutépou. T 249. ENITEIZA Éri Taioa- FOPA y6pa WWDEY [Tavdul|ov. Cf. Tioxyopa, Alex. Stodd. 272. — ÀÂpraperiou, Alex. Stodd. 271.— Àypeuviou, id. 273. — Aadiov, id. 272; Sicile 5385 c. 250. ENITIMAZA Éi TpaëËa- FOPA Y6pa YAKINOIOY Y'axvbéou. CE. Tpaoayopa, n° 251. 251. ENITIMAZSA - Er Tipaoa- FOPA yÔpa KAPEZZW Kap[velov|. Àypuawiot, Sicile 5384 b, 32 add.; 5456 b, 27 add. 252, TIMOKPATEYSE Truonpéreus. C£ Éri Tipoxpérous, Sicile 5385 b. — 111 — 253. TIMOPOAOY Truopôdou (sic) MANAMOY ITavdpuou. 254. ENITIMOYP Érri Tepoug- POAOY bodou. Emi ispéws Tmouppodov, Sicile 5673 b. — Badpoyiov, id. 5673. — Àyoravlou, id. 5751, 34 c. — Âprauriov, id. 5673. — Ilavépou, id. 5951, 33. — Y'œuwGlou, Alex. Stodd. 266. 255. ATPIANIOZ Àypidwos ELU... OZ ÉTi Té[ polos. Mois au nominatif. Cf. plus haut, n° 191. D 250: OAINIAA Dauvlda FMANAM Iavéu|ov|. 207: DANIAZ) DavrÀ . .. Peut-être Davis. 258. OIAAINIOY Prhauviou. 259. DIA AZNIOY Dra[i]viou. 260. * AAAIOY Aaiou IAAINIOY Drauvlou. Attribut à gauche. Deux palmes formant couronne. — [larépou, Sicile 5676.— Zpuvôlou, id, 5377. CT 2 MR. out — 112 — 201. ETIDIAOAAMOY Éri Dr godpou MANAMOY Havdpou. Alex. Stodd. 218. — Àypravtou, Sicile 5385 d. 262. ETTIPIAOAAMOY Emi Drhodduou APTAMITIOY Àprapurlou. 203. ETDIAOAAMZZAPNEUW Émi Drhodgulou K]apr[etou]. L. C. Attribut effacé. 265 a. HIAOAAMOYAPTAMITIOY DrAodgpou Aprapurto. L. C. Attribut effacé. 264. ENIDIA Érri Dr- OKPZZ oxp[4-] TEYS# Teuls]. 265. Attribut. OIAOZ DrÀ00- TEZAN ? TE. dv. Hermès au-dessus de la première ligne. 266. ETIOIAQ ÉTi Diw- NIAA vida. Attribut à gauche. Hermès du soleil. 20 7 - ET IDIAQ Ti Dro- 0 [v/da] ? Attribut à gauche. Hermès du soleil. Kapvetou, C. I. G.t. IT, p: XII, n° 472,et Schedis Archin, PrAwrtda sans nom de mois. Alex. Stodd, 220. X 268. ETNIXAPMOKAEYZ Émi Xappox}eÿs YAKINOIOY Yaxwbtou. 269. ENIXAP Éri Xap- ï MOKAEYE pox}es. 270. XPH£IMOFZA Xpnoiuolu]? L. C. Rose. — Cinq exemplaires portant la même inscription. Diffé- rences légères. 271. XPHEIMZZ Xpnoiul|ou]? L. C. Rose. — Lettres épaisses. DEUXIÈME SECTION. Inscriptions sur lesquelles on lit le titre de prêtre, fepeus. 17 ENIEPEQZ ÊrT icpéws EYDPAN9POZ EÿGpävopos. Le premier omicron d'EÿGpévopos très-petit et lié avec le N qui pré- cède. 2, ENIEPEUE ÉT icpéws EYHPANOPOZ EÿGpévopos. Même observation pour le premier omicron du mot EÿGpdropos. — Cf. sect. I, n° 140. 5 ETIEPEQZKAAAIK.,. Ér’ icpéws Kai... MISS. SCIENT., — VI. pa — 114 — L. ENTPEREKANZZZZ) ÉT ipéws (sic) KaÀ[..] ANAKTOEZEAAAIZZ? ..dvaxTos Aai[ov]. Probablement pour ét” iepéws. 5, ETIEPEUWUE ÉT iepéws MYTIONOZ Murtiwvos. Fragment trouvé au Pirée. EPIEPEQZ ÉT icpéws ZENODAN BevoGév- TOY TOU. 0 Cf. sect. L, n° 210 et suiv. #e EMIEPEQZ=ENAPETOY ÉT icpéws Æevapérov. L. C. Corne d’abondance. — Cf. sect. I, n° 205 et suiv. 8. ENIEPEOZZ ÉT icpéw|s] Fleur de Rhodes. MAZZANIA ITafv|oavéa. Cf. sect. I, n° 140 et suiv. " 9. ENNEPESZZ4 MZ Éri iepéws [Z]{u[wvos] ? — 115 — TROISIÈME SECTION. Iascriptions où le graveur n’a marqué que les premières lettres du mot. Le IKE<£3 Ce timbre portait quatre lettres. Autre timbre identique. IAX. Lettre effacée à droite. Tous les timbres de cette série sont ge vés avec peu de soin. NHATEE AL qi un ji | qu Hitt 1 | 1 (ri ul L QU Ai | il | AV | \ A NU SSSs | il AL ñ HAE: fi 1 te: h L 1 « | | t [| A i it iithtill l | l On ne distingue plus trace d'attribut au-dessus des lettres IMA ; mais la disposition du sceau semble indiquer qu'il en avait reçu un. (Cf. n° 6.) IMA sur un timbre rhodien. Éri Iavoavia [avéuou, Sic. 2792..45. 8. tUR qu! TE 7 | } Remarquez à gauche un trait qui semble indiquer que le sceau ne portait pas seulement IMA]. Même observation que pour le sceau précédent. MN 10. 7 Dans un creux profond. Le timbre portait quatre lettres. Sceau intact. QUATRIÈME SECTION. Empreintes plus petites qui, sur les amphores , accompagnent le sceau habituel. Ces empreintes sont marquées sous l’anse ou en côté, fort bas. 1. À dans un encadrement rectangulaire, Le sceau principal porte MANAMOY 2. 4 dans un encadrement rectangulaire. L. C. Rose. INMOKPATEYE 3. P massif dans un encadrement rectangulaire. L. C. Rose. AFPIANIOY L. C. Rose. ENIEEZZZ4Z 5 Le Sigma lunaire dans un encadrement rectangulaire. L. C. Rose. Epoque macédonienne. WIN GUDAT PIANIOY L. C. Rose. — 118 — CINQUIÈME SECTION. Timbres sur lesquels on lit seulement le nom d’un mois. L AAAIOY Aakiou. Pas trace d'autre lettre. L'’iota plus grand que les autres lettres. 2 NON [Aajaiov. SIXIÈME SECTION. Exemples d'inscriptions incomplètes et d’une restitution douteuse. Les quelques timbres réunis dans cette sixième section donneront une juste idée d'un grand nombre de sceaux que je ne'comprends pas dans cette première publication. Les inscriptions incomplètes ne doivent pas être négligées, car elles peuvent nous apprendre des faits nouveaux; mais j'ai cru pouvoir les réserver pour un travail ultérieur. va remarquera dans les pages suivantes : * Les sceaux qui présenter des particularités d'écriture comme le numéro 14, sur lequel la première ligne est écrite de gauche à droite et la seconde de droite à gauche; 2° Ceux qui peuvent être rapprochés des timbres déjà publiés et qu'il serait possible de restituer avec une probabilité voisine de la certitude, par exemple les numéros 10, 11, 12, 16, 17, 18, 19, etc.; 3° Ceux qui ne paraissent pas pouvoir être éclairés par les inscriptions déjà connues, par exemple les numéros 25, 31, 42, 43, etc. 1. JYATONTEAATEITZ4) Iedayerr{[véov]. EL. GC. Rose: D, 1EONTY WANIOY AEONTIOZ est fréquent; mais 4 et Ÿ ne semblent pas permettre cette restitution. Le mois est AaÀfou. — 119 — 3. NAN UK ON Au-dessous , caducée. À ou À ; après le M, lacune de quatre lettres au plus. A. ENIZZIADEZZZZAAIEIO Y [Oevldaciou. L. C. Rose. Al ou N. ù. TA Attribut à droite ; raisin. Les lettres ZT A® indiquent comme restitu- tion probable Era@[is|, et plutôt ZraG[{S10v] ou EraG[uAis]. Le raisin figuré à droite est ici un attribut naturel. Faut-il y voir le cachet parlant d'un Rhodien dont le nom était formé de XraG@is, ou avons-nous sur ce timbre non plus un nom propre, mais l'indication du genre de mar- chandises exportées ? Les précédents engagent à croire que ce sceau por- tait simplement le nom d'un citoyen accompagné d'un emblème. 6. ONA FZO0IKOY 2: ETRES , A Éri N. N{imay6pas] MA Dar at Àl[yptaviov]. Restitution qui semble autorisée par le nombre des lettres effacées, mais qui ne saurait être donnée pour certaine. 8. ERA. AO EE LE RE 2 } SREKTS GES RES Oe[ouoGopiov|. Lacune de neuf lettres environ. 9, ETINIZZ? Éi Nxida]. Quatre lettres effacées. mini, antoine cit — 120 — 10. UA31M3Y 0147) Êmi Ép[uoxpéreus Oeouo@ol]plou. Cette restitution est probable; la partie encore intacte de l'inscription occupe un peu plus du tiers de la bande circulaire réservée à la légende. À 1 LA YZ/JNIOY [Aa] Aou 4, \AMOY ..[Éredduov. 12. ENIEYZ ÉTi Etÿ[xp-] BGENTY) [érleuls].. Ce timbre ne portait certainement qu'un seul nom propre. 13. ZEN O AZ) L. C. Rose. Deux tiers de l'inscription effacés. Peut-être Éri OAluulr[...]. La légende se serait lue de droite à gauche. Cf. numéro suivant. 14. EMI WWW AN La seconde ligne écrite de droite à gauche ; disposition très-rare sur les inscriptions rhodiennes. 15. EN ZA FMANAMOY Emi. — Mot de trois ou quatre lettres. — Ilarduov. 16. LU [RAeoué-] POTOY pOTOU. Exemple de restitution très-probable; 11 manque cinq lettres à la pre- mière ligne. — 121 — ET ZAANAZ ....... ITa[vo-] WINIA [elmée 2. #2 OEZMEZZZAOY Oecul[oGopi|ou La restitution Ila[uoalvéx est probable. Toutefois ici ce mot était pré- cédé d'un autre nom propre, peut-être À ya. 18. ENIKPAZZ/Z Émexpélrevs] KAP!YZZZ Kap[velou]. Restitution qui peut être regardée comme certaine. 19. ENZZZZ Ér[i Dr-| IN001ZZZ émm|ov|. Même observation que pour le numéro précédent. 20. WW EY C Trois lettres effacées. 21. A EM À[p1010€-] ANEYE dveus. Même observation que pour les numéros 16 et 18. 23. UONTAAA [KAslorr((So. Ce timbre na jamais porté qu'un seul mot, dans un encadrement rectangulaire, — Lettres soignées. 23. WENTOPOZZ A PU OYZUi Au commencement de l'inscription, ri est douteux. Il ne semble pas y avoir place pour trois lettres. — 192 — H2A. EN ZZzxx41 Ér: [Ac Ëa»-] ? APOY pou LAN À[ypravl{ou. Restitution certaine. 25: YAAOANZZ) ÉTt ÀGav...9 L. C. Attribut effacé, probablement rose rhodienne. Les deux tiers de l'inscription ont disparu. Les noms rhodiens commençant par À Ga sont nombreux. Cf. plus haut. 26. EZ;\/330 PO É[ri] A[108]wpolv] Wii Nom de mois (?) 27. AMO OYZ/ IOY Exemple d'inscription dont la restitution est tout à fait incertaine. 28. IMPOC WSOY Même observation que pour le numero 27. Nous ne savons pas le nombre de lettres effacées. 29. (2117777777 Êr[? ÀAsÉardpi-] AA da ATPIANIOY Àypraviov. Le mot AAeËavdplèa, qui est bien connu par les timbres céramiques de Rhodes, ne parait pas suivi ici d'un autre nom propre, au contraire de ce qui se constate sur nombre de sceaux. NOT ETS — 123 — WE ........ SUUINOEZ ........ AANIOY [Aypeaviov. Le timbre est brisé à gauche. La restitution [Ayplavtov, qui est cer- taine , détermine le nombre des lettres enlevées à chaque ligne. Toutefois la restitution des deux noms propres doit être considérée comme dou- teuse. 31. 20H1ZZZ) Restitntion incertaine. Le nom propre gravé ici parait avoir été de sept lettres. DD ENLIAZZ? NIAAZZ 33. V/A\TYOY : YWINOE Mème observation que pour le numéro 28. 34, EN MZZAANE Éri II[u4oyé|ve- ZZLLD Maséns.: ] AFPIANIZZ Àypravi[ou]. Le nom du mois seul est certain. 39. ENI==ZZMI EI A MANAMOY Deux = à la première ligne, sans doute faute du graveur. 36. 7777777777 IQPOCEC La seconde ligne paraît être complète; les deux sigmas lunaires seuls sont douteux. — 124 — 37. EN ZAAEYE Émi [AAeË]ideus (?) MANAMOY Iavduou. 38. Elu Érele se Bu ARS M CN de (») FANAMOY ITavdauou. 39. ET ZW Énissae NET ME ul. Sheit 0EZZ00OPIOY Oe[ou]|oGoplov. A0. ANMANAMOY .. Havépou ZMONIIKOY . 10. Pxou. Avant le nom du mois, plusieurs lettres. A1. ENZZZZ/AA Ér|i ÂAeë]d4- .OY pou) APTAMITIOY Aprapuriou. Restitution tres-probable. 42. A/UDET Q Barre au-dessous de l'inscription. Manche de caducée ou de trident. 43. ZONONHI AZ) nn de — 125 — TROISIÈME PARTIE. INSCRIPTIONS D'ORIGINE CNIDIENNE. Nous avons suivi, pour la publication des inscriptions cni- diennes, les mêmes principes que pour celles des timbres rho- diens. (Cf. p. 75.) Les timbres rhodiens déja connus avant notre Recueil sont assez nombreux. Comme nous l'avons remarqué dans l'introduction, la céramique de Rhodes n’est représentée à Athènes que par une série de sceaux relativement peu complète. C'était-là une double raison pour faire quelques rapprochements, que nous aurions mul- tipliés si les archéologues qui ont fait connaître jusqu’à présent des inscriptions céramiques ne s'étaient pas proposé presque ex- clusivement l'étude des éponymes, et avaient tenu compte de tous les détails des sceaux et de la terre qui les porte. De plus il était important, même avant notre commentaire, de montrer par quel- ques renvois que les mêmes noms sont loin de se retrouver avec les mêmes mois dans différents pays. Le Corpus inscriptionum græcarum ne donne sous le titre cnidio- rum que cent soixante et dix-sept inscriptions. Le nombre est in- signifiant auprès de la collection que nous publions, et explique pourquoi nous avons dû nous abstenir de rapprochements dont l'intérêt ne nous paraîtrait pas justifié. PREMIÈRE SÉRIE. Emi Qlplou[pépyou] — Kw[ôtov]. Remarquez la manière dont est écrite la préposition En. — 126 — 2. HPOYPAPXOY Dpovpapyou KNIAION Ky1d10v. Exemple très-rare du titre de phrourarque, inscrit sur un timbre cé- ramique, sans nom propre qui l'accompagne. L'autre anse de l'amphore portait probablement le nom du phrourarque. IL HPOYPAPXOY Dpovpapyov. Terre de Cnide; mais, par exception, courbure rectangulaire. + L Pa PA PA PX°Y OL 40 Ppovpapyou — ........, Le second mot est effacé. Remarquez le G et l'o. à. si dau a Doovpdpyou WW PME ....... s. Lacune de sept lettres. Les lettres du second mot sont plus grandes que celles du premier. ET bPOYPZZ Éri Gpoup|ép]- XOY XoU AT AOOKAËZ ÀyabonX [es]. YION PAPXOY [Dp]oupépyou WAOOKAEYE [ÂylafonAeüs. Lettres grossières, inégales. — 127 — 8. bPOYPAPXOY Ppoupäpyou ATEZTATOY Àyeolarov. . . U ( . Lettres épaisses, bien conservées. Époque macédonienne. le (LARCES HAE \ 2 ‘| ie TA {il M (l 1 > it LR Cp Buts ls (l j Dpovpépyou — ÀÂyeloT]ér{ov]? ou ÀyeoTpérou — [Kwdior]. | Remarquez le @, les p et les o. Les lettres de la seconde ligne ne ressemblent pas à celles de la première. Ge sceau est bien plus récent que le précédent, dont je lai rapproché parce que le nom du phrou- rarque est le même. 10. POYPAPXOY Dpoupapyou APIÈETPATOY À ptoTpérov. T4 ENIbPOYPA Êmi Gooupa- PXOYAZKAH pxou Âox}y- MIOAWPOY TIOÙWPOU. Lettres fines et déliées. mt 2e (Er Ê () P© LA PB A HOYAZ KA) TANT Emi Gpoupé- — bas ÂoxÀ- — Tr idda ou Âcx}amidda. Au commencement de la troisième ligne, l'y peut paraitre douteux ; on peut cependant difficilement lire &. Cf. ÂoxAaridda, forme assez fré- quente sur les inscriptions céramiques de provenance cnidienne. Je res- titue Goovpépyou, mais le sceau porte, sans aucun doute, @poupäyou sans p. — 128 — 15. rt, l Qi HUE { Il iii] pes NS il i mn: 1 ann il | e {2 (lil LR | L: | o l d «3 au ul qe ol | (l | 1 cl US ul De — es. 14. ÉPOYPAPXOY AIONYZIOY 15. LR LOLILEDXY PE LUE LU, AIOZZY CIOC Cf. Pape et Benseler, BouAdpyn, BotAapyos. Doou pdpyxou Arovvoiou. Dp[oÿpapyos] Ato[v|Vo1os. ER. RER LES nn ee — mens ER @POYPAPXOY ETIKPATEYZ Dpoupapyot Émixpéreus. Loc _ Éopér|eus]. Remarquez le nominatif, rare dans cette section. Palme, grossière- ment figurée, au-dessous du mot Arovbotos. nn 19. Fe D | ras y mA "à er nu > ! € ÉÆ 5 24 Doovpäoyou — ereril Inscription du mème temps que la précédente, et peut-être du même magistrat. En comparant les fac-simile, on trouvera que les moules étaient différents. NO SAS PrYPAÀ TE à ENT À cENRNES — Émempdr|elus. Ce sceau diffère tout à fait des deux premiers, quoiqu'il porte le mème nom propre; les lettres ont été gravées sur le moule avec une grande négligence; les parties des lettres qui devraient être évidées ne le sont pas toujours. Cependant rien n'indique que ce sceau ne soit pas contemporain des deux premiers. AE. ) 2| Us > SENS TA e } Ex | D À 19 à Q ev' \tl É EPA … S | Poovpapyou — Énifo dlreus ? Remarquez le @ de Goovpäpyou. 22. HPOYPAPXOY Ppoupépyxou EPMOKPATEYZ Épyuonpéreus. Second exemplaire de la même inscription. Différences sans impor- tance. MISS, SCIENT. — VI. 23. Dpou|plépyou — Épuonpéreus. Remarquez AT. Sceau très-différent des précédents. j Ppovpdpyou — Te 25. YOTOAYECO Oevdorou AOXdYdAOd® Gpoupäpyou. Remarquez le mot Gpoupépyou renversé. 26. OP. YPAPZZZ Pplolvpap[xov] Geslwrn. . OEAQTHEZ7 2 Pp[o]voap[yos] GeXwrn[s]? Gevworys. Mot nouveau. Cf. Gé]04, @é}0m, mots assyriens. Ptolémée, V, xvunr, 6; Vi,1,8. Oéluy, OelËtvia, 0e)Ëiwv. Le radical @eÀ est fréquent. Cf. en- core @evai, Oéva, noms d'une ville de Crète et d'une colonie grecque en Afrique. 27. ETNIbPOYPAP Êri Gpoupäp|xovl OEYAOCIO Osvdocio- YKNIAION uv Krdtov. A droite, ancre cnidienne, Le mot @poupépyov écrit en abrégé, TE — OpaoimAedls|. Remarquez que les lettres du mot Gpaoixsüs sont très-irrégulière- ment disposées. 29. #POYPAPXOY [Dpoouvpapyou &MOKPATEYE [r|moxpdreus. 30. POYPAPXOY Pooupdpyou KAEAN...AA KAear[dpf]0a. ail. HPOYPAPXOY Ppovpépyou KAEANAPIAA KAeavdpida, Cf. sceau n° 30. Différences notables. 32. DPOYPAPXOY Poovpdpyou KAEANAP..? KAeavdp[{da]? ou KAsävdoou. DD: POYPAPXOY Dpoupépyou KAE ° 2.07 KAé[ardp]os ? Peut-être KAsumo1os 34. ni 11 11 4 \ | {l mm NE _— That Eos Deux autres sceaux absolument identiques, évidemment du même moule. Même double inscription des trois premières lettres. — 132 — 35. POYPAPXOY Dpoupäpyou KAEYMOAIOZ KAsuTotos. 00! ENIMENINNOY ÉTi Mevénmrou KNIbPOYPAP. Keldéov| Gpoupdp|x-] OY Ou. Inscription très-bien conservée. Epoque macédonienne. 37. ENIbPOYPAPXOY Éri Gpoupépyou MEN attribut. Mere. À droite , attribut effacé, analogue, semble-t-il, à la poupe cnidienne. 38. POYPAPXOY Ppovpépyou MOAEMAIOY ITfr ?JoAepuaiou. Ou plutôt IoXeualov, qui est donné par deux exemples très-lisibles. Cf. Rangabé, Antig. hellén. t. I], p. 105 et 276. Ppovpépyou — Toeualou. C£. timbre n° 38. Poovoipyou — DP1A6Gpov0s. Ppoupdpyou — D6Go0v05. n9, #44,P APXOY [Doou]|pdpyou | IAObPONO# DrA6Gpovols]. | | | A3. GPOY PAL, [D]poupäl pyoul] | Z1NAODPOËE, [De] X6Gpofvos]. ÿ Remarquez le p de ®D:A6Goovos, comme le second p de Gpoupapyou sur le timbre n° 34. Cf. n° 64. TX Ppoupäpyou — PrAr(eélda. Remarquez El dans Drretda. A5. HPOYPAPXOZ Pooupdpyol|v] TIMOOEO Trobéolv]. Le premier mot écrit en lettres semblables à celles du timbre n° 41, le second en lettres massives, comme celles du timbre n° 12. A6. HPOYPAPXOY Doovpdpyou TIMWNOZ Tépwvos. On ne peut pas lire, comme sur le sceau suivant, T0Gwvos. Lettres massives. — 134 — A7. POYPAPXOY Dpoupapyou TIMODQONOZ Ti0Gwvos. A8. HPOYPAPXOY Dpoupépyou TEZZWINOE Ti{u6Gw|vos. A9. DPOYPAPXZ Doovpdp|you] POAOKAER Podox}éw[s]. À droite, ancre cnidienne, la pointe en haut. Ce nom paraît être rhodien, mais la terre est cnidienne. 90. IV. HAAIONBOTPY [Kv}ôéov BôTou- OCHPOYPAPXOY os Gpoupdapyxou HPICTEIAEYC [ÂlproTeideus. DE. MMM AO [Kw:déo» Os0]d0- ZIOYHPOYPAP ciov Gpoupéo- XOYAPIETOKA you Àproon- EYE eÙs. À la dernière ligne, attribut effacé. 92. E....OTENEYC Éfmi Épuloyéveus ? KNIAIONDPOYPZP Kdiop Gpoup[à]|p- XO...AIOC xolv] ..Auos.. 93. WWANAIAA [ÉvGp]avdida ? IOYPAXOY Gpoupayou OEPACHNOC Opdcwvos. Dpovpéyov. CF. supra. P de Gpoupäyou (sic) comme le second P du même mot sur le timbre numéro 34. — 155 — DA. KNIAIOZE.... KrÔto[v]? E... ZIOYHPOY... oiou Gpou|pdp] XOYAPIZET(…. xou? Àpiololué]- NEYZ Deus. Peut-être Kwédtos [@sodoloiou. Cf. Àprolouéda, Àpiolouédns, À ouolo- mdns. Peut-être Âpioox]sldeus. Les lettres enlevées à chaque ligne par la fracture semblent être au nombre de trois. 54 a. pu LATINE u. OYDPOYPAP#S Goovpde[x-]| OYAPIZTOFTEZ ov Âpioloyé[veus]. 99. INSXONWAWX > YOXIAIYOI® 2 TAADININ Ewhwvos mi Gpoupäpyou Émivxida. Inscription unique dans cette série pour la manière dont les mots sont disposés. On peut essayer de lire : Érri Nexida rloû] @poupapyou, mais cette lecture est peu probable. 96. [Ëri drÀlrérou Kwi[d{ov] — Gpolupépylou — ÀÂc... [mi DrAlrérou Ka[dov] — Gpoupapyou Âo.. Deux sceaux qui semblent pareils et se complètent Fun l’autre: il en existe un troisième de la même terre, de la même forme, mais où on ne peut lire que les lettres APX, qui sont à la partie supérieure dans la se- conde inscription et font partie du mot Bpoupépyov. Les lettres sont gra- vées avec soin. [DrAr]arou Kwidov Gpoupépyou À. — DriÂrdrou se lit sur un grand nombre d'inscriptions MOREL à Peut- être faut-il lire, comme le texte y engage, Gpoudpyov; mais, entre l'u et l'a, la place est suffisante pour la lettre p. Nous avons déjà constaté que le mot Gpoupépyou était souvent mal écrit. Âc....ov, mot de huit lettres. Les conjectures sont trop faciles et trop peu certaines. 58. V. HPOYPAPXOY Doovpapyov YINAPXIAA [PA lapyide. oQ. PPOYPAPXOY Ppoupapyou - WNLOA [AtoG]dvTou ? 60. WIN PAPXOY [Poolupapyou LOAMGONES ARE 61. HPOYPAPZ7Z) Ppoupap| yo] NPA VER) K{vsÔio» Aro] y[éveus] ? — 137 — 62. bPOYPAPZZZ; Doovpap|yov] AT ES [Aauono]|dre[us] ? ? Aapoxpareus est fréquent sur les sceaux cnidiens (cf. plus bas). Cette anse est remarquable par un grand nombre de petites paillettes bril- lantes qui rappellent les produits de Thasos. 03. 4%4ÿ7Y PAPXOY [Ppoo]upépyou ;WObPONOZ [DA] 6Gpovos ? 64. ZFOYPA® [D\povodolyoul] “AAOBPO [D]:À6Gp0[vos]. Restitution très-probable. Lettres massives. P semblable à celui que nous avons déjà signalé plusieurs fois. Cf. en particulier n° 53. C£. n° 4o et suivants. 65. Ÿ À « f à A ApY Je crois qu'on peut reconnaitre ici le mot ToÂenaiov, qui nous est déjà donné par deux autres inscriptions de cette série. 66. Ce genre de cartouche, qui représente un pétale de rose, comme on le reconnait par des exemples mieux conservés, est fréquent dans les autres séries; mais ici nous n'en avons qu'un exemple; en général les inscripuons des phrourarques sont gravées dans des sceaux rectangu- aires. Ppoup 4p[yov], nom propre illisible. 67, EYUN PAP [Ppolupdo- VUXON OU KAEYC [Âyabdo]nheds. Lettres longues et assez fines. 68. HPOYPAPXOY Ppoupapyou TM ON PAAELRE 69. Dieter Le Ppovop|é[pxovl] ATPATAZZ= AE A GNT o ÂAttribut à droite. Bucrâne. 70: WNONGZOY [ÂmoÀ]Aov[élou ? WWDON\ 3 [Selou[papxou] ? = ri bPOYPAZZ JAN PE Un sceau précédent nous autorise à restituer Dpoupd]|oyou Ato]vuo|tou]. Cf. n° 14 et 15. fi APAZZZ/DO FC PER MENEYOPO. ...seveu Gpolu-] PAPXOY papyou. DEUXIÈME SÉRIE. Inscriptions où se trouve le mot daoupyos. 1: ENIAAMIOPT OZ Éri daiopyo|[©] KAEYBPOTOYODIA KAeu6porou Pr. TAKNIAION Télrou| Kwdio». DrAréirou| est écrit en abrégé. Remarquez damropyoÿ. — 139 — 190IMAAIN3 Éi daopyloÿl IAINYDONWIA Aiawvos Krwidé[ov|. LANZZA en, WIN O Aamopyoÿ, mème orthographe que plus haut. 3, ETNIAAMIOYÉ Éri dapuou|p-| FOYAE=IP: yoù AcëGo[6-] NEYZDPOY veus Gpou- PAPXOYATIA pépyou À yia. 4. ETTIAAMIOPTOY Érri dapuopyoù AFAGOKAEYC Àyaboxheüs. _ YOT00IMAA Aapopyoù YOTHAdOIFH lspoGdrrou 90TZAN3IM Mev[éoTpalros NOIAINY Kr1d(ov. Inscription très-soignée. Cependant le p de damopyoù est formé d'un 0 et d'un ! séparés. Dans le mot fepo@ävrou, les deux premières lettres sont liées. 6. ETIAAMIOP Éri dapuop[yot] Hermes. KEZzY Rene VC: TARN us Ky[1d6ov|. Peut-être Kepaueus. d. AAAMIOYPTOY [É]mè daproupyoi JP AKONTOCEIP [A]päxovros Eip- HNIAAKNIAION nvida Kvidiov. 8. 7" ENS À À MIOPFeÿ PRE Éri dapuopyoù EÜGpayopa Ewriwvos Kw|{ov|. Ancre au-dessus du mot dauopyoÿ. Inscription écrite dans un losange. Second sceau identique. CROSS. Éri dapuopyoù EGoay0pa. Inscription dans un losange. 10. EMIAAMIOPTOYOH Emi daopyoù On- . OKPATEYZZZ/0C [ploxpdreuls] ....0s 4% AION [Kw:]dé0v. Oypoupäreus, cf. Stoddart, Inscript. de Cnide, n° 95. 14° ETTIAAMOP Éi dapop- FOYTIPW yoù Ilpw- TOY TOU. Acpopyo (sic). 12; ETIAAMIOZ ri dapuolp]- FOY%AEZDO yo[Ÿ] PRADNENET 44: , KM IAE xt A Re Fi Ve are FoPA WF ATIN No RL ste d f AN [Ém Soopyoÿ] Rd Evwriwvos Kvidlov. Cf n°.6. Inscription au milieu d'un losange. TROISIÈME SÉRIE. Inscriptions sur lesquelles on lit le mot do7uvôuos et peut-être les mots mohËuapyos et dyopavouos. Aasos Ke PA 4 LA #7 Ÿ_N Arocxoupida — À[o]Tuvomou. Deux fois la même inscription ; oéyua également effacé dans les deux cas. 240 KAT OR. ASTYE C7 àoTu|vôpou MOZEIAQN Tocetdwr|os] ) Peut-être 4o7uv0u0s Hood. À IL. ENINMOAEMAP. Ési mo)eudp| you]? 0. MEHESE.. Af»]unr|{piou] .NIAION [K]r0tov. 4. Je n'ai vu jusqu ici aucune inscription céramique d'origine cnidienne — ]142 — portant le mot &yoparôuos. Tout au plus est-il possible de citer le texte suivant, d'une restitution du reste douteuse. III. #“ATIATOP [Élmi éyop[arouov] CANIN 2 W3AION [Kr:]déov. Les agoranomes se rencontrent au contraire fréquemment sur des timbres recueillis en Crimée et autour du Pont-Euxin, et qui n'appar- tiennent ni à Thasos, ni à Rhodes, ni à Cnide. \ r QUATRIEME SERIE. Inscriptions où deux noms propres, précédés de la préposition éxé, sont suivis du mot Kio». À d: EN ZZZ4 Éri... ZAOÏNOY [À ylabivou KNIAION KuiÔo. Sceau en losange. Manque un côté du losange. 2. ETIATAG.. ÉTi Àya[ivov] . . EYOPON EÿGopovos KNIAION Kio». Il manque quatre lettres après Àya6, ce qui engage à restituer Àya- divoy et non À yaboxAeüs. EN ZE Ér{i. LS ATAOINOY À yabivou KNIAION Ko. À droite, attribut effacé. L. ENIEALIIAZ ÉTi.... AISZATACOINO À ya6ivo- YKNIAIO u Kwéo|v|. Remarquez les carrés et la disposition irrégulière des lettres. Sur lomicron carré au 1” siècle de notre ère, cf. Notice sur un poids grec — 113 — trouvé à Babylone , par À. Dumont ( Revue archéologique, septembre 1869), et la Stèle éphébique de l'archontat de Nicias, 3° année de la 124° olym- piade. — Eustratiadis, Compte rendu de la distribution des prix faite aux élèves de l'institution de M. G.-G. nanaonqus brochure in-8°; Athènes, 1897. — Rangabé, Antiquités helléniques, n° 442, 993. — Pittakis, Ephéméride sort 2464, 2456, 2468. — Philologus, 1857, p. 736. —- Dittemberger, Hermès, 1867, p. 239, etc. ÉTi Éo. d'oe Àyabivou Kue[déov]. Peut-être Ép[uodw]pol[v]. D 4. MIEDE ....... AT AO! NOY Ayabivou KNIAIN Kuudiv. Att. à d. Amphore. — ]1 est naturel de penser au nom propre EùrTo- os, si fréquent dans la céramique cnidienne; mais ce mot ne peut guère se retrouver dans les lettres de la première ligne. is EL bi Élri ARE ] ATAGINOY Àyabivou KNIAION Kyo». À droite du mot Kw{ov, attribut méconnaissable, probablement fleur. ré £ n! FAP OT- SET Éph. à 4 0$ — [Aya]divou Kw[diov|. L'inscription décrit un losange. — 144 — 7 a. ATACAI... [Émi] Âya. a... OEYAOZIO OeEvdocio- YKNIAION u Kurdtov. AU. à d. Ancre cnidienne, la pointe en bas. 8. EMIATAOO ÉTi À ya6o- KAEYCOEY nÀeÙs Oeu- AOCIGYKNI dootou Kyr[0éov]. Lettres massives. Att. à d. Ancre cnidienne, la pointe en haut. 9. ETIATAOO Éri Àyabo- KAEYCOEY x}eds Oeu- AOCIOYKNI Soctou Kwi[diov|. Att. à d. Ancre, la pointe en haut. Autre exemplaire identique. 10. ENIAT AOO Êri Àyao- KAEYCOEY nes Oeu- OOCIOYKNI Bociou Kr:[dov]. Remarquez Gevboctiov, probablement faute du graveur. Ancre à droite, la pointe en haut. Deux sceaux identiques. 115 EMIAPFAOO ÉT! À yabo- KAEYCGEY x}eïs Oeu- AOCIOYKNI dociou Kr[dtov|. Diffère des précédents. Pas d'attribut. Remarquez l'E de Oevdociov, qui est lunaire, au contraire de ce que nous trouvons pour le même mot sur les autres timbres. 12; ETIATAO Êri Àya- KN\EYCZZ [olxAeüs [Oe-| OAOCIOY odootou [Krid(ov|. Oeodootou et non Osvdootou. — 145 — 15. EMIATAOZZ Emi À yablox}süs] WP OU [Eù]Gpo[vos] WDONH [Kad]ov. À droite, reste d'un attribut méconnaissable. 14. | CR AOOKAEYC [Éri À y]|abox)esÿs | . YHPONOC [E]ÜGoovos .. AION [Kv:]d/0v. Att. à d. Proue. — Cf. le sceau précédent. LS. EMIATAOOKAEYC ÉTi Àyabonheüs EYHPONOC EüGpovos KNIAION Ky:Ôiov. Autre sceau identique. 16. ATAOOKA€ À yañoxdelüs| AINEAKNIA Aivéa Kyid- ION éoy. 17. W/AATAOOKA [Ëm]! Âyadonel[üs| = {1 ZEN PRET /NIAI [K]r104[ov]. Att. à d. Amphore. — Remarquez, dans ÂyadouXeÿs, M et A liés. LULU RER EEE OOKAEICATI0ZZ P[Âya]donAers (sic) À yo. . NIAAKNIAIZZ vlda Kwd[ov]. À droite, attribut efface. 19. ODTOOKSNEY [Érri À yaldoneüls| _ IUMOKPATEYC [Apluoxpäreus NI AION [Kv}cô/ov. Après le mot Kyo», attribut, feuille de lierre. MISS. SCIENT. — VI. — 146 — 20. €E..ATAOOKA [ri] À ya0o»)- EYC..AAMO eüs Aauo- KPATE.. xpére[us] KNIAION Ka10{ov. Trident à quatre pointes après Aauouxpéreus. Entre Âyafoxheüs et Aa- poxodreus, deux lettres paraissent effacées. 21. ENIZO ÉTi... ATAOZ Àyab[oxXeÿs] KNI Ku:[0/ov]. bal EM LD RM EUESS ] AFAGOAWPOY Àyabodw pou KNIAIN Ky:diy. Remarquez Kmôëv. Attribut à droite, caducée. 25 Dot OYAOANZ “+ À Gav[d-]| TOYKNIAI Trou Kwwdlov|. Attribut en dessous de l'inscription, trident. 24. ET ZZz 1e OP AME Ur OYAOANOKPI pe À Gavonpi- TOYKNIAION Trou Kr1dlov. 29. 00h ........ AOHNAIOY ÀGnvatou KNIAION Kw1010v. À droite, attribut méconnaissable. 26. LAN AN Éri. AOHNAIOY À Gnvaiou KNIAION Kv1d/ov. Attributs : ancre à droite: tête de bœuf en bas. ZA A 502 AOH::) À Oy[vaiou] KNIZZ) Kue[dov]. 27. EN 0ZZZ Émi.o.. AGHNAIO À Gnvaio[v| KNIAION Kr100v. Attributs : ancre à droite; bucrane en bas. 28. EZNZIAA [Élmè ... AOHNAIOY AOnvaiou KNZ4Z Kv[1d6ov|. 29. EMIAKANAPIAA Ext ÂxarSplôa (sic) APICTATOPA ÀptoTay6pa KNIAION Kr0ov. 30. ENIAKANAPIAA ri Âxandpido APICTATOPA Àptoay6pa KNIAION Kridtov. Lettres fines et soignées. 31. VI=AN APIAA [ Xe] Éardpida APICTATOPA ÀptoTay6pa /NIAION [K]vedtov. Lettres différentes du sceau précédent. - 32 WWIAN APIAA Éri| [ÂAXcE]andpida WWVDDAT OP À [ÂproT|ayépa KNIAION Ky:èlov. Il est peu probable que la préposition émi figurat sur ce timbre. 10: — 148 — 99. ENIAAEANAPIAA ÉT ÀXe[Ë]ardpida APICTZT OPA ÀpioT[a|y6pa KNIAION Kyrdlov. Attribut effacé. Deux autres sceaux identiques. 34. EMIAAEZA Emi À XeËG- NAPOYATA@I »Opou Àyabt- NZ v[ou Kr:dlov|. Kio», restitution rendue probable par le nombre des lettres effacées. 39. EMIAAE=A Ti À }cË- NPOYATAOI v[d]pou Àyabi- EY KNIAION [vo]u Kyo. 30. EMIAAEZ=A Émi À cÉd- NAPOYATA vOpou Àya- VIN [dévou Krudlor]. 91e EPMIAAE Émi À Àe- IANAPOY Édvdpou APXATOP. Àpyay6p[a] KNIAION Kr10/ov. 38. ENIAMOTENEZ Éri Âpoyévelul]s? - CXPAMOKPA ou Âporévelu|s TOYKNIAI Xpauoxpd- ON Tou Kwdov. Cf. Apuoyéveus et Xapuoxpdrou. 39, ETIAMOTEA Éri Âuoté)- EYCACKAH. eus ÂoxAy[mtad]. . — 149 — » A0: ETIAMOTÆ#AEYZ Émi Âuor[é]Xeus NOYMENIOY Novueviou KNIAION Ky104ov. Li A1. | E.:..A CA Émi..... AMMUNIO Âgponlol|ul | KNIAION Kw1d/ov. | 42. »..NYMAIN3 Éri Àpüy[ra] 1: JOTEEM M{év|yTos ? NOIAI [Ky]s/ov. Entre M et H (deuxième ligne), je ne vois pas l'espace nécessaire pour restituer EN. A3. 2. LMYNTA [Émi Â]uüvra .. « MOKPATEYC [Xap|uoxpdreus .NIAION [K]»dtov. Rame après le mot K»d/ov. A4. ETIAMYNT A Emi Apüyra XAPMOKPA Xapponod- TEYZKNIAI Teus Kwd|ov]. | Attribut effacé à droite. A5. ENIAMYNTA Éri Âuüvra XAPMOKPATEYE Xappoxpareus KNIAION Kwd1ov. 46, EI NT À ÉlTi Âu]üvra XAPMOKPA Xapuoxp- T'ES#45k NI A% Telus] KwÔ[tov]. Att. à d. Amphorc. — 150 — A7. ... AMYNTA [Émi] Apuvra XAP JEU: EYZ Xap[uoxpér|eus KNIAI Kwdi[ov|. . Aëtribut : rame. A8. EMITAMYNT À Éri Âpüvre KAEYMOAIOZ KAeuroluols] KNIAI | Kr1{|ov|. Après le mot Kwéov, attribut incertain. A9. ..lAMYNTA [Ér] Apüvra | KAE: 000€ K}e[uroAlos KN..? Ky[1ôov|. 90. ETAM 9 Éri ÀAu[üvra] | | ATAODETX. D Àyabo[hcÿs] | KNIAION Ko». of. EPIAMYNT A ÉTi Apüyro OEYDIAEYE OsvGideus &NIAION [K]1060». Att. à d. Feuille. Cf. @soGetôns. 92: ETHAMY.Y Éri Àpu[vra] KYAOKPA.... Kudoupé[reus] KNIAION Kyuô10v. 59. ETIAMYN ÉrTi Àpuüy- TA=ANOOY Ta Edvôou KNIAI Kr«d{lov|. — 151 — 54. EMIAMYNTA . Émi Âpüvra ATAOOAGWPOY Àyabodwpou KNIAION caducée. Ku:Ôlov, 99. — = [= HE f I f En Émi ApuÜvra Ayalodwpou Krudi[ov]. Sceau circulaire. Autre timbre identique. 96. EMIAMYNT A Émi Auüvra ANA=ANAPOY ÂvaËdrdpou KNIAION Massue. Ky:dlov. 97. ETIAMY... Émi Âpu[wra] AIONYEIOY Arovuoiou KNIAION Kw1040v. Autre sceau identique. 58. ..|AMYNTA [Éx] Àpüvra ..VATETZ [Xapuonp|éreus ..ION [Ky:Ô| lo». 59. AMIAMYNTA [É]rr: ÀpÜvra bAIAQ DPaidw- NOCKNIAIO vos Kvidiov. N Au-dessous du mot Kwèlov, attribut qui semble être un caducée. — 152 — 60. ENAMZ###% Emi Âu..? EYCACKAHM .. ÂoxÀYT- IOAQKNI zodw|pou| Ky:|d{ov|. GI. Eu 5 200 ri]. LA ANA=ANAPOY ÂvaËdrôpou KNIAION Ky:dlov. 62. ANAZ=AN ÂvaËdy- APOYKN dpou K»|r-| - AION 9107. 63. EN IZZZA Émi..... ANAZ=NAPOY Àvaëlé|vdpou KNIAION Ky:dlo». 64. EMIAN...N.... ÉTi Âv[aËd]»[dpou] EM KNTIASE Ky:0[{or| Deuxième ligne, [KA]eu[æolos] ? ET AZZZZZ APOYINNO AOXOYKNI AION CIO ns sous. 0e APOYKNI 65. ÉTi À[vaËdr-] pou ÎTrTro- Xôyou Kyi- 0407. 66. [mi @evdol|aio- u AvaËdr- pou Kw|diov|. — 153 — ENIE Emi É[mixpé-| 2 TEYZANAZAN Teus ÂvaËdr- APOYKNI dpou Kve|Oov|. Restitution probable. 68. ET ANZZA Éri Àv[aËd»]|d- POYOEYZZZ pou @eu[doctou] Z///// [Ko]. 69. ENIANA=NNI …: Emi ÂAvaËrmri- AATOA\ZZZQ [da] Âmo}À[08]«- BMNIAION [pou K]wdtov. Âvaërn (da pour ÂvaËmmid. 70. ENJANAZ=INNI ÊTi ÂAvaËmmi- AAATOAAQ Sa Âmo}]«- NIOYKNIAION viou Kvwiov. Remarquez le M du mot émi au-dessus de la ligne. TE: ETIAN..... ) ÉTi Àv[aËdvdpou]? ANAZANAPOY ou À»[rérdpou] KAIAION ÂvaËdvdpou KriÔtov. 21 d: PAMESL US GE [Émi Aer ANAZANAPOY ÂvaËdvdpou KNIAION Kr:0(0». 22 ENI.A... Éri.. TOCANA...)2 TOs Âva... TOYKNIA Trou Kwô[tov|. 73. ROUES K [Émi Tepaot|x- PATEYZAN péreus Àv- AZANAPOYK aËdvopou K- EZAA... [neldéæ. . (sic). 74. Es 2 Che SN É[mi. ..] TEYZANAEFAN reus ÂvaËdy- APOYKINIAI dpou Ke (sic). Attribut : massue. Remarquez Keæré(ov). 19 EMIA.. ÉTi Àfva-| =ANAPOY Édvdpou ? APXATOPA . Apyayôpa .. JON [Kad ]éo». 76 «a. SAR AR Le [Été] I LANASAN : “Won ÂvaËdy- APOYKNIAI dpou Kr:d[ov]. À droite, attribut grossièrement figuré, qui parait être un sistre. 76 b. ETTIANA=ANAP Er: ÂvaËdvdp- OYAGANOKPI ou À Gavonpt- TONKRNIA"T Trou Kw:0|{ov|. 76 c. .... YKPATEYC [Tri E]üxpdreus ? ANAPOCGENOY À»dpoo@évou KNIAION Caducce. Ku:dlov. J 4, EN ÉrTi... TOYANAPOCOE pes . ÂvSoooûé- NEYCKNIAI veus Kridi[ov]. Trident pour attribut. — 155 — 78. | HHULANAPOTE [Ëxi] Avdpoyé- WINCXPYO..) [velus Xou.. JOYKNIAION . . Krcdlow. 79. | EX,S/Y.000 É[mi Pr RE ] ANAPECTENEYC Âwdpeoyéveus KNIAION Kio». 80. ERA. INNO Y É[ri Drlémrou ANAPOCOENEY Àvdpootéveuls| * KNIAION Kr1d6ov. 81. ACER, ONE ANAPOCOENE Ardpootéve- YCKNIA us K|éov|. Atiribut méconnaissable, probablement foudre. 82. ENIANTA.. _ OYAOANOKPI TOYKNIAI Trident. ÉTi Àyrd[»do-| ou À Oavoxpi- TOU Ky1ilov|. 82 «a. ETTIANTANA Éri Àvrdvd- POYOEYAOCI pou Oevdooi- OYKNIAI Ancre. ov Krdélov|. 82 b. EH. ..2 Éri... ANT.N.? Avr[é]»[dpov] | KNIAION Kio. | 83. EMTIANTIDA Éri ÀvrTiGü- NOYNIKATO vou Nixay6- PAKNIAION pa Kvidiov. 84. EMIATOTLM Éri À .oté] eus EYCACKAHA ÂOUÀNT .. ... EI DSTI 85. Éri Âmo}]wvida Âmo)]«wviou KyÔ|éov|. Autre sceau identique ; empreinte faite avec le même moule. 87. EMHAROAAE Éri ÂmodÀ [æw-] NIAAAPICT vida ÀpioT[w]- NOCKNIAIO VOS KwÔo|r|. 88. ETIAFMIOA Éri Âmo|Awvid]|a LADANGAIAN LE SO RUE NEINE 7 ......,.. OY KNI Kr:}0éov|. 89. ETHATIOAAQNI ÉTi ÂAroÀÀwvI- AAAIONICIOY da Atovitou (sic) KNIAION Caducce. Kw10/0v. - — 157 — 90. EYTAMOAAQNI Éri Âtmoœvt- AAAPICTQNoc da Âpiowvos KNIAION Ancre. Ku1010v. ? on mr, ne ce 91. . EMIAMOAAQ Éri Âro}À«w- NIAAAPICTQ vida À piolw- je BZKN ancre. [vos] Kv|06ov|. Remarquez les différences que présente la disposition des lettres sur ces trois sceaux. Trois autres sceaux semblables au numéro 91. 92. AZTIANOAAQ Emi Âro}À«- WI I2:3EACT Q [védx Ào] CALE DE LIIIIN Ancre, [vos K}»| 1déo| : 93. AAATOAAQ da ATro)Àw- NIOYKNIAION - véou Kwdlov. Ancre. Trident. 94. ENIANOAA..... Émi Âmo}À[wvtou) | ADNA=...... Âva[Édrd pou] KNIAION Krdtov. Attribut méconnaissable. 95. RIT P ) Émis à. AAATIOAA Ja Àmo}][w|- NIOYKNIA véou Kr:d|{ov|. | Ancre et caducée. 96. .... ANONIOY [Éri ? Âmo|}}wviou * DE TPOY Sir pou KNI Kr:ldov|. nt 97. ... APICT ...Aptof|. |? AFOAAQN... Âmo}À«wv|{ov] KNIAION Ky:0{0. Àp1o1. .., nom écrit en abrégé. 98. ÉrTi Âmo}][wviou] Kw[d{ov] ÂmoAX [wo]. 98 «a. ETIAMOAAQN .) ÉT:i Âmo}AwY| (ou] ANA=A..) ÂvaËg[vd pou] KNIA... Kwrô[éov]. 99. EMIATOAA.... ÉTi ÂmoXX[œviou] ? AA DD) Âva[Edyd pou] KNZZZZ24 K:010v. Remarquez que cette inscription, quoique semblable à la précédente, provient d'un moule différent. 100, ....HOAAQ ÉTi Âmo}Àw|viol ANAZANAZ ÂvaËdvd| pou] KNIAI Kr{lov|. Remarquez l'abréviation du mot ÀÂTo}ÀwyIOU. 101. KPATEYC [Épuolxpäreus AMOAAGWNIOY AmoXwviou KNIAION Kr:tov. — 159 — +02. 21 POP e ‘ Ër|i] LAN AMOAAOAQPOY Âmo}\od« pou AIOZYIOY Aco[v|u[oléou. 103. EZANOAAZZQPOYAIOT ENZZ2Z Él[ri] ÂmoXX[od]|pou Atoyév[eus Krdov|. Sceau circulaire. Bucrâne. 104. ETHANTOAAOAW Er! Âmol\odwpou RE A. :TPOY [ÂvaËdr]d[oo]u Rare Hier tdi [K]»|s60v|. C£ l'inscription suivante. 105. EMI AMOAAOAUW Éri ÂmoÀÀodwpou ANATANAPOYPOY ÂvaëdrSpou KNIAION Ku10(0v. Remarquez I au-dessus de la ligne dans ÂvaËdrdpou, et la manière dont est écrit le mot ÂmoXodwpov. Deuxième sceau identique. 106. ETIANOAAOAQ ÉTi Âro\)od6- POYANA=ANAPOY pou ÂvaËdrdpou KNIAION Kio». 107. ENIANOAAO Éri ÀToXXo- AfPOYMENH Ô[w]pou Méry- TOCKNIAION Tos Kwidlo». 108. ETIATOAAO Éri ÂroÀÀo- AWPOYMOUZ dHpou..... FO: . AJON .. .[Kyeior. — 160 — 109. EMIAMOAAO ÉTi Âro))o- .. POY. .2HH [Ôw]pou . . vy- TOYKNIA Trou KwÔ|éov|. Cf. le sceau précédent. FT0; EMIATOAAOAN Emi Âmo}od- POYAAIAOTPObOY pou IudorpéGor KNIAION Kr1Ô(o». pe EMIAPIC...NEYAIOCKOYPIAAKNIAION Emi Âpio[Taf]veu Arooxoupida Kwdio». L, C. Bucrâne. 142: EMIAPICT À ÉT AptoTa|yé6pa »] VOCNEEAUNE ) [KAev-] MOAIOC rOoÀLOS WWW [K}»[1040»]. Attribut méconnaissable. — Je restitue Ka:ô/ov avec beaucoup de probabilité. La terre est certainement cnidienne. 115: ENIZZ? ÉTe... TAAPZZZ ë .Àplto1a-| . FOPAKZ yépa K{v:-] AIOZ CAR AA. ENIEMIDANEYC Éri ÉmiGdveus APICTATOPA Àptolayopa KNIAION Kr:dlov. 114 a. RE AIAA [Éri. .... [0400 APICTATOPA À ptoTayopa KNIAION Kw10107. — 161 — 115. ENIE...ArO) Éri E... APISTAT...? ÀptoTay[6pa] KNIA Ky1|{ov|. Att. à d. Aviron. 116. ENIAPICT AP ÉTi Àptolép- XOY 70 He IONOCKZ {ovos K[w1d{o»]. RETZ: ENIAZICT AP Ér! À[p]«o74p- XOYTZPOY ? DLL PEER NOYKNI Le . Kwwdilov|. 118. ETIAPIZST AI Éri À ptoal- NOYAPXAFO vOU Àoyy6- PAKNIAION pa Kridlov. Attribut : Hermès. 119. ETIAPIZT AI Er Àpiolai- NOYAPXAFO vOU Àpyay6- PAKNIAION pa KrÔlov. 120. ETTIAPIZT AI Éri Àpiolai- NOYAPXArTO vou Àpyayo- PAKNIAION pa Kydéov. Attribut : Hermès. Remarquez des différences importantes entre ce sceau et le précédent. 12 ENIA....I ÉT! À [p10Ta]t- NOYAPXATO vou Àpyay6- PAKNIAION pa Kvrdlo. Attribut : Hermès. Je restitue Âpto7aivou, qui est probable. On remar- quera cependant que ce sceau diffère du sceau précédent; EN et non EN. MISS. SCIENT. — VI. 11 — 162 — 122. Y/AAPIZT Al [Ér]? À ptoTat- YOYEKY AA [v]ou ExdAa- ADI [vlos ? [Kwrdlo»]. 1923: EZZZZET AI É[mi Àpt]oTal- NOYAPXATO vOU Àpyoy6- PAKNIAION pa Ky:dtov. Attribut : Hermès. 124. ETIAPIZTAPXOY ÉTi Àpioépyou AINEZZZ44 Aivé[a]... YNYDID [K]v[1d0v|. 125%: EMIAPICTOTEN ÉTi À ptoToyév[ eus] he CRE NOY [À pioTaé]vou AION [Kye]0éov. 126. UDPICTOZZ [ÉTi ÀlptoTo[yé-] NEYCNIKA veus Niua- FENEYCKN yéveus Kr|1dov|. 127: APIZTOAEMOZKIMUNOZ Âpiolodeuos Kiuwvos Kw[d(ov]. Sceau circulaire. À l'intérieur du cercle formé par cette légende, KNI. 128. ENIAPIZ ÉT! Àpto- TOKAEYE Tox}EÙs HPAMBQ Hpépu6co- NOZKNI vos (sic) Kv:|0ov|. Att. à g. Caducée. — 163 ce 129. DRM. L'HE PCUS [Érrè Àpto1]- | OKAEYCANOAAZNI oxÀeÙs Âmo}À[«w|vi- AAKNIAIN da Kriôiv. Att. à g. Hermès; à d. bucrâne. Remarquez Kwô&% et le double at- tribut. 130: LhDIIO [Érri] FR DDDDON ........: APICTOKAE Le YCKNIAION üs Kwrdlow. 131. EMIAPICTO ÉT! À ptoo- KAEYAIOA. x}Eù Atod[w-] POYKNI pou Ke|d0v|. Attribut méconnaissable à droite. I ne me parait pas possible de trou- ver après Atoù trace d'w. Remarquez la terminaison d’ Âprolon}eüs. 132. ETIAPICTO KAEYCICIAQ POYKNIA 133. ENIAPICTOK Y/NCHNIOXOY WWW 134. ENIAPICTOKA EYCHNIOXOY KNIAI Att. a d. Caducée. 134 a. ENIAPICTOK AEYCHNIOXOY KNIAI ÉTi ApioTo- xheùs lordco- pou Kr10|{ov|. - Éri À o1o1ox- [Ae]üs Hyt0you [Kwsdéov]. Ér ÀptoToxÀ- EÙs Hribyou Kri|ov|. Ér! Àptoox- Àeÿs Hyt6yov l'OTLY [ov]. Att. à d. Caducée. Lettres plus fines que celles du sceau n° 134. LES — 164 — 135. À [Éri] À [pioo-] KAEYZAN AZ nXe[s Â]»a[Edr-] APOYKNIAIO dpou Kwèio|v|. Je restitue K»:0{o[»] et non Kwôol»|. Cette restitution n’a aucune cer- titude, car il se peut très-bien que le sceau n'ait jamais porté que les lettres KNIAÏO. Je pourrais citer quelques autres exemples du même genre; ils sont toutefois assez rares. [ci le doute est complet. Dans tous les autres cas je me suis déterminé selon les indices que fournissait un examen attentif de l'inscription. 150. ETIAPICTO ÉT À pro lo- KAEYCICIAQ x}eùs lotdw- POYKNI pov K»e|déov|. Att. à d. Rame. 136 a. EMIAPIC.TO ÉTi À p1070- KAEYCICIAQ xheds Iordw- POYKNIA pou Kwi[{ov|. Je restitue, ou plutôt je lis Aptoloneüs, sans chercher par quelle lettre on pourrait remplir l'espace vide entre C et T. Je crois qu'il ya ici faute du graveur. 134: ENIZZICTO Emi [ApltoTonheÿs KAEYGEZAAA: PO UE POYKNIA Ka:[(ov]. 138. ENIZZICTOKAEYZ ÉT? [A pltoTon}eis MZZZ M. .:. KNIAION Kr:di0v. 139. ETIAPICTO ÉT: Àptoo- KAEYCICYAQ xXeds loudcw- POYKNZZZN pou K»[100]v. — 165 — ETIAPICTOZZ ÉTi Aptoo[xp-| ATEYC 4TEus NOAYZZZZ Horde PAAANNNET ....: K|déov|. 141]. ETIAPIZETOKPATEYZAIOZKOYPIAAKNIAION Éri Âptolonpdreus Atocxoupida Kridlov. Légende circulaire; bucrâne au milieu. 142. ÉNAMIRRQ. ne... KOYPIAAKNIAION Émi ÂproTo[updreus Aioo]xoupida Kwidov. Légende circulaire; bucrâne au milieu. F3. EMIAPIC Éri Àpto[Toupér]|- ? Y/ÆEYCHNIOXOY EUS Hrréyou KNIAI Krdilov|. 144, WIIAT EYE [ÂpioToupléreus ? VE ANAPOYK [Âva] Édrdpou //NIAION [K]vedtov. 145. AMI APICTO [Élmi À ptoo- ZPAEYEICIAO [x] in Eic1d0- ZOYKNI [pJou (sic) Kw|lov|. Je restitue Àpioonpäreu ; pour se conformer au texte de l'inscription qui est certain, il faudrait lire Àpioro[x]péev. Remarquez Eio:d6pou. 145 a. LIT OT ENAEY [Érri Apro|Toréheuls| APMOKPA Àpponpé- TEYCKN|A reus Kw|(-] ON 0Y. — 166 —- 146. UAPIE 4? [ÉTi] Âpio. .? AMOA\ZZ) ÀÂmo)À... KNZz2) Kwe|dtov]. FAT, ETHAPICT.. ÉTi ÀproT[oréX]jeus FEVCO IA REY KNZZ? Kv{1dov]. Peut-être le nom qui devait suivre ÀptoToré}eus commençait-il à la seconde ligne, après la terminaison eus, pour se continuer après les deux lettres Kv. Ces sortes d'irrégularités sont fréquentes. Peut-être aussi ce second mot n'était-il écrit qu'en abrégé. 148. FEMIAP._TOTEAEYE ÉT: Âpl[to|Toréheus ETES [Kr:df|o». Sceau circulaire; bucrâne au milieu. 148 a. ENIAPK Éri Àpx . er AEYCICIAQ Iordw|[ po] KNIA Kr10[ to]. 148 b. ES oReu 2 Y É[r:] APIC..NOC Àpio[7w]vos KNIAI Kr:di[ov]. Caducée après le mot Kr:do». 149. HOT ENEM: [Émi ApoT|oréheuls] APMOKPA Àçuonpd- TEYCKNIAI Teus KwiÔl- ON Ov. 150. EMAPTE Ër” Àpré[uæwvos] ZAO/KN . ? . .. Kr[wéo»]. “(NA 6... ABDEM ES "A té . A prépuov . Jé . Sceau circulaire: bucrâne au milieu. LS 4 APTE Àpré- MON LL& APICT Àp1o1|ay6pa| ? KNIA K1|{ov|. À p101, nom propre en abrégé. 153. EFU:..2TITMOY Éri [Âpiloïéov (sic) KNI Ku[dé0v]. Caducée après le mot Ko 6: 154. EN AZZZZAE Éri... APIETQNOZE Àplorwvos KN Ky[10{0»]. Caducée après le mot Kr»do». 165: EN ZZZzzxx44 Éri... APMOKPATEYZ Àpuonpdreus KNIAION Ka:d(0v. Rame après le mot Kr:ô/ov. 150. EN ZZZZ ÉTi. .. TAAPXA û .Apya- FOPAKN ydpa Ky- [AION do». 157. IN [Éri] +: TAAPXA ; À oya- FZZPAKNI yl6]pa Krièlor. — 168 — 158. ETIAZAZ ri. 42 APXATO Àpyayé[pal KNIAIO Kw1ôlo[v]. Sceau brisé à droite. 158 a. EN ZZZZ ms APXATOPA Àpyayopa KNIAION Ky10(0. Il serait naturel de restituer, d’après les exemples précédents, Àpio- Talvou, mais la place paraît manquer pour un mot aussi long. 158 b. ERECUS É[ri À puoai-] NOYAPXATO vou À pyay0- PAKNIAION pa Kridlov. 159. En ÉTi APXA Àpyaly6pal KNIA Kr1Ô|{ov|. Àpyay6pa, mot écrit en abrégé comme Kio. 160. APXINTMIAACKNIAION Sceau circulaire. À l’intérieur du cercle formé par cette légende ENIXAP Àpxmmidas Kridior Émlyapluos|? 161. VLA/KAHNI [Érri] ÀlofxAmmt- AAEYCAF) &deus Alsovvoi-] OYKNI ou Kw:[déov]. Arovuoiou est douteux. — 169 — 162. ETACKZZA NZ Emi Âox[ Ame AAEYCAUWCIOE adeus Awotbé- OYKNIAI ou Kw:dé[ov|. Att. à d. Caducée, 165. EMIACKHMIA Éri Âox|À|ymié- AEYCNEIKIA deus Neuxla KNIAIO Krdlo|v|. Att. à d. Caducée. Remarquez que le À manque dans ÂcxAymiddeus. : 164. EMIACKAHMIIA Éri ÂounTiG- AEYCNZ deus N... KNZZZ Kv{104ov]. 165. M du: KAHNI [mi Âo]xAmni- AAEYCAUWCIOE adeus Awoibé- OYKNIAI ou Krô|ov|. Caducée après le mot Krd(ov. 166. EZZA . . AHMIIA Éfri] Â[ox|Aymid- AEYCNEIKIA deus Nerxia KNIA... Kw:Ô[ lo]. 167. EMIACKAHMIIA Éri ÂoxÀnTi&- AEYCZAD dEUS. .. ZZ/ZAYN [K»]1d[éov]. 168. MIACKAHNI [Élmi ÂoxAmn- OAQPOYOE odwpou @e- YAAMOYKN voauou Kpt- AÏON Ôlov. Caducée après le mot Kwwôtov. — 170 — bé 169. EMIACKAHNI Emi Âou]nri- OAQPOYOE odwpou Oe- YAAMOYKN voduou Ky- IAION 100». Caducée après le mot K»ô{ov. Remarquez | et ! dans K:dlov. 170. ETIACKAHMIOAQ Éri ÂoxÀnmiod«- POYEPMOKPATEYC pou Épuonpéreus KNIAION Kyo. À droite du mot KNIAION, attribut effacé, probablement feuille. 171. ETIAZKAH ÉTi Âoxn- IOAQIOY [r]«odwpou AO: AS de 172. ZMAËZKAH [Élmi ÂcxAn[Ttod«-] POYZ pou j WWWIDENZ [Éppoxpérjeus ? DITION [Kr:Ô to». 179: /AACKAHMIOAZ [Ex]è ÂoxhyT108[wpou] YEPMOKZZZ Éppox[pérevs] ZI [Kudo»]. 174. WACKAHMIOAQ Éri] AoxAnmtodw| pou] .. YMOAIOC [K + red .. AION [Kv:]déo Trident après le mot Kw:ècow. 179: ETIAZKAHMIOAQ Éri Âox}Aymtod«- POYKAAEYFIOAIOC pou KAsuT6 os KNIAION Kr:Ôiov. Remarquez les deux À de KAeuTouos. — be 176. ENIAZKAHMIO Éri Âox]nT10- AQPOY dwpou PAENOINENE ©. His 177. CPS DAA ENS DA STATE TOYAC...H a .Âo[xÀ]|n- AIOAQ m100&| pou] KNIAI Kdilov|. 178. ENIAZKART. Éri ÂoxÀnT... APOYAO=AIOZ AoËaiov WIN | AN [K}»10[ 0]. Trident après le mot K»d/ov. La première lettre de la seconde ligne ne peut pas être un Q. Peut-être AÂoxlymivdpou, qui est sans précédent sur les timbres cnidiens. La dernière lettre de la première ligne a dis- paru, sauf la petite barre horizontale représentée sur le fac-simile ; on ne saurait y retrouver aucun des jambages du N. F19: EMIACKAHMIOAR Éri ÂoxAnTtod&- POYKAEYMOAIOC pou KAsurôlios KNIAION K:Ôcov. 180. . DIN LA [Éri] . ce JOCACKAHTI ÂoxÀnTt- AAQPOYKNIA adwpou Kr:ô|tor|. 181. EN AZ YZZEZEZ Émi A... YZTIMO=ENEY TipoëËéveu (sic) KNIAION K10ov. 182. ENIA A Éri À... XAPMOKPATEYC Xapuonpareus KNIAION Kv100v. Rame après le mot Krrôlov. RPC RE SE — 172 — 183. En ÉTi A....COENOY À[»dpo]|o4évou KNIAION K10/0v. Trident au bas de l'inscription. Aviron après le mot Krôlov. 185. ENIBIONO Éri B{wvo- CETIONTO s Émlovro- CKNIAION s Kuidlor. Trident au bas de l'inscription. if 186. ENITEA Éri l'e.. TOCAOAZZ/ZKPI ÀGa[vo]xpt- TOYKNIAI tou Kwdi[o»|. Trident au bas de l'inscription. A 187. ETIAAIAA. Éri Audé[XJou Massuo. _ INY VI Kridl[ov]. — 173 — 188. AAIAAAOYOPAEQNOZ Auddkou Gpacwvos Kridiv. Légende circulaire; au milieu KNIAIN. 189. JANAAMATPZ [É]mi Aoparpl(-] OYAPICTATO ou Âptorayd- PAKNIAION pa Kador. 189 a. ETIAAMATZ Émi Aapar|p-] IOYAPIZTATO éou Àptotay6- PAKNIAION pa Kio». Quatre sceaux identiques. 189 b. A. FPIOY [Émi] A[aua]rptou FRS ARE MOAY Le STÉAU ALES » [Kr:Ôtov]. À la deuxième ligne, le nombre des lettres effacées est incertain. 190. EMIAAMOKPITOYE....? Émi Aapoxpirou E.... [Krdéov]? Légende circulaire; demi-lion. 191. LU [Éri Aapou-| PATEYZAN paTEeus Àv- AZANAPOYK aËdvdpou K- ZNA [ve]è[éov]. 192. AAMOKPATEYZAIONYZIOYKNIAION Aauoxpäreus Arovuoiou Kvyidov. Sceau circulaire ; bucrâne au milieu. — 174 — 193. ETIAAMOK..) Éri Aapon|péreus] | . » - PORN ou Aapox|[Aes] | ne D, [EUüG]pootl[vou] ? [Ky]1d/[ov]. | Att. à d. Probablement ancre cnidienne. 194. EMHAAMOKPI0 Éri Aauoxplro|v|. Inscription circulaire; demi-lion. Remarquez après EMI un second 1 Le sceau paraît être complet. 195. ETIIAA..) ÉT Aa[uoxpi-] TOYAPICT TOY Àpto1[0y6-] ; PAKNIA pa KwÔ[éov|]. 196. ETNIAAMO Éri Aapo[xo-] ITOYAÏZN érou Aulo|r[uotou] ? ON 20 PEUVENT 95 ® KNI Kw[d0v]. 197. EMIAAM ÉTi Aapu[o-] KPITOYOZ xpirou O[pà-] ZONOZ CwYOs KNIAION K1Ô10v. 198. . AMOTEA [Émi Alauoréheus YCIMYCHN se, ester EOAIQKNI Kr:d10v. 199. C0 ......... AEPKZZ Aspx[uAidas]? AION Kr10(0v. — 175 — 200. KYZZ//MIEN Ku[dooû]ér[eus] ? AHMHTPIOY Ayunrpiou KN ? K»{1040v|. 201. .. -OZOE [Éri Ayulooûé- 04 AHMH [veus] Anuy- E à PERTE Ù rp[iou Kridéov]. (A) 202. ETIAIOTEN ÉTi Aroryév{e-| YCKAEQN us KAéwv KNIAION Ko». Petit caducée après le mot Kw:c0v. (B) 203. ETHAIOTENE ÉTi Atoyéve- YCKAEQN us KAéww KNIAION K:dc0v. Caducée au bas de l'inscription. (C) 204. ETIAIOT EZ ÉTi Ato”yé[ve-| YCKAEQN us KAéwy KNIAION K»:Ôi0». Aucun attribut. (D) 205. ETIAIOTE Éri Aroyé[ve-] YCKAEQN us KAéw KNIAION Kio. Petit caducée à la suite du mot Ko. — Les sceaux portant les deux mots Aroyéveus et KAéw» sont fréquents. Ils se rapportent à quatre modèles qui ne diffèrent entre eux que très-légèrement. (A), un seul sceau; (B), huit sceaux; (C), trois sceaux; (D), quatre sceaux. — 176 — 206. ENIAIOTENEY Émi Auoyéveu(s] APICTOKPATZ Àproronpär|evs] K K|»10/o|. 207. EMIAIOTE Émi Aroyé- NEYCAHM veus Ayu|n- DIN Tplou] Kw[dov]. 208. ENIAI. FZZ Éri Auloly[é-] NEYCAHM veus Au. .... WA .YKNI Kw[d40v]. 208 a. WILIOTE [Émi] Atoyé- WE AH MZ [velus Anu[n- DK NI Tpiov] Kr[0(0»]. Petite massue à la suite du mot Ko. 209. ETTIAI.TE ÉT Au[o|yé- NEYCAHM veus Ayuln..... AoYKNI Kre[04ov|. 210. ENIAI.FE ÉTi Aulo|yé- NEYCAHM vEUS Au... TWD [Kvdiov]. 211. EMIAIOTE ÉTi Atoyé- NEYCZZM veus [Ay]u[nrptou] IX [Krdo»]. 212, EMIAIOTE ÉT? Atoyé- NEYCA veus À... LL [Kr:Ô/oy]. — 177 — 213. L. EMIAIOTE Ér: Atoyé- NEYCAHM. eus Au... YAOYKNI LA . KreOo»|. Autre sceau identique. Manche de caducée ou de trident après le mot Kr101ov. 214. AIOMTENE Atoyéve- YÆZ Bucrine IEPOKA Us Îspox)- EYEKNIAIO sÙs Kwdo|»|. FES. ETIAIOTENE Émi Atoyéve- CE Bucrâne IEPOKA Us Îzpox)- EYCKNIAION eÙs KÔ/ov. 210 a IAIOTENE [Ér]e Atoyéve- YCZAEPOKA us ÎspoxÀ- EYCKNIA Attribut. eÙs K:Ô|{ov|. Attribut méconnaissable. Ars EMIAIOTENEYC ET: Atoyéveus GEYAOCIOY Oevdoctou KNIAION Attribut. Kr:0(0v. Petite ancre apres le mot Kwôtov. 218. EN ZI Ér| Auoryé-] NEYCZZY CIN veus [Xp]voir- FOYKNIAION mov Kurdlov. 219. EMNIAIOTE Éri Ato”yé- NEYCAZZ veus À...) CZ/7/7 [Ko] ? MISS. SCIENT. —— Ir. 12 — 178 — 220. WAAIOTENE [Ém]? Avoyéve|s| PANIMIONT OC [Ëx|éovros WION [Kr:0] fo». - 290 a. EN AIOZZZZ - Ém Auo[d0vou ?] 5 OEYKAEYZZ Osvx}eüls] | KNIAZZZ Ky:04[ov]. 220 b. ; « ARODATEUT, [Éri] Atoô[ Trou] ? ALASTOG :: ENS e Trident au bas de l'inscription. 221. ANMIAIOKAZZ [É]mi AonÀ[eüs] ZJNOKAEYC [Ee|voxAcüs YZAION [Krr:]déov. 292. ETIAIOKAEYC Émi Aroxheds =ENOKAEYC Sevox}sds KNIAION K:0(0v. Trident au bas de l'inscription. Caractères soignés. 223. EMIAIOKAEYEYZTPATOYKNIAION Éri Aroxcüls| EdoTpérou Kwdlov. Inscription dans un losange. 224. EMIAIOKAEYCMENECTPAPOYKNI Éri Arones Meveopérou Kar|8lov|. Inscription dans un losange. — 179 — 225. ENIAIOKAEYEMENEZSTPATOYKNIZZZZ Êri Atoxdes MeveoTpérou Kri[04ov]. Sceau en forme de losange; l'inscription en fait le tour. Quatre sceaux identiques. 226. ENMIAIOKAEYCMENZZZZZ22 Éri Aroxeds Mev|eoTpdrou Krd{ov]. Sceau en forme de losange ; thyrse au milieu. 227. -. AIOKAEYCECTPATOY.... Entre la dernière lettre du mot Atox}eÿs et la première du mot sui- vant, je ne vois pas de vide qui permette de restituer MeveoTpéro. ra lis donc [Éri] Aroueÿs Éc7pérou (sic) [Kodéor]. 298. .. AIOKAEYC... Atox}eÿs. Sceau en forme de losange. Le reste de l'inscription manque. 229. NIR V2 HIS SKK SS DIN Â1@ KA € \ 3 $ QT" À Ÿ 1e NT / [Émi?] Aroxheüs — [AtJorvoio[u K Kr10{ov] ? 230. EMIAIOKAEY ET! AtoxÀeüls| ZENOK.. Eevox|eÿs| KNIA auribut. K|{ov|. Attribut, trident. Les trois mots sont écrits en abrégé. Quatre sceaux identiques. — 180 — 23H. ETHAIOKAEY ÉT: Aronkeü|s| =ZENOKAEY EevoxAeils| KNIAÏON Kwidtov. Attribut, proue. Autre sceau identique. D 32 : l ENLAIOKAEYC. Éric =ENOKAEYC Eevox}eds KAIAION Kw:0/0%. | Aviron après le mot Ko. 299. 4 ... AIOKAEYC [Émi] AroxÂeis . EYKAEYC [@]suxAeds KNIAION Kw1010%. Poupe au bas de l'inscription. DA ETIAIOKAEY. Éri Aron}eüls| OEYKAEY. OsuxÀsüls] KAIA... Kv[éo»]. 234 a. ETIAIONYEI ÉTi Arovuot- OYMENOTOY ou Mévotos KNION Kio» (sic). Remarquez-Kyéov. 230: EMNAIONYC'OY Ér|!| Arovuoiou RTL NIOY [ÂmoÀ]w]viou ù .« AION [Kr:]d/ov. Remarquez EMA. 230. SRE ON OT NNOY [Tri Puf] ? AIONYS IOY Arovuoiou .. AION [K»]1d/0v. — 161 237. ENIAÏONYCI OYAC Bucrane. AHnI OAQPOYKNI Deux autres inscriplions qui paraissent provenir du même moule. 238. ENIAIONYCI OY FTOA.MAI OYKNI 239. ETIAIONYEI OY TTOAEMAI OYKNIA Amphore a la suite du mot Kr:dior ÉT: Arovvoi- ou Âo[x|Xnmt- odwpou Kr:|8ov|. Éri Arovvol- ou Iro|[s]uai- ou Kr|dco»|. Éri Avovuoi- où Iroksual- ou Kr|{ov|. Autre sceau identique. 240. WIyAIONYCI.. NTOAEMAI OYKNIAI ON Amphore après le mot Krsov. [Érr:] Auovuat [ou] ITroÀsuai- ou Kridi- 0. 241. IAONYC.. YANAZAN APOYKNI AION Massue à la suite du mot Kw:Ôlov. [Éri A sovuoio-| u ÀvaËdr- pou Kyt- dov. 242. .MIAIONY..O YANAZAN. POYKNI [Émi Asovul[oélo- U ÂvaËdy[à-| pou Kweldéov|. Wu ONYC|0 YANAZAN ; APOYKN# j AION Sceau identique. 244. » ETHAIONYCI OYMOCXOY KNIAION 243. — 182 — [Émi A]wovvoto- uv ÂvaËdy- pou K»{r-] dÉOY. ETi Arovuot- ou Mooyou Kw:è(0%. Attribut méconnaissable au bas de l'inscription. EMIAÏONYCI OYMOCXOY KNIAION 225. Emi Arovuot- ou Mooyou K10(0v. Hermès au bas de l'inscription. Autre sceau identique. 246. EMIAIONYC ÉTi Atovua- IOYMOI {ou Mo... KNIAION K10/0v. DT. 2 5 | Re ) ÉTl..... AIONYCIÏI.. Arovuoilou] YIDANEYC [Émi]Géveus ? 247 «. EN Emi... AIONY Arovulciov] ENZZ © Aa 247 b LRONCAIO.E .. Aouv-] .CYOYKNIA. ovou? Kad[ior|. Remarquez CYOY. Trident au bas de l'inscription. — 183 — à 248. RE NUL. Élr UT AIONYCIOY Arovvo lou KNIAI Ky1dilov|. Ancre cnidienne à la suite du mot Kwd{ov. Autre sceau identique 249. LOL Enix TOYAIONYCIOY Trou Arovuolou KNIAION Ky:dlov. Abeille à la suite du mot Krrdiov. 230. AIQN..:2.,. AMO\ZZAQ POSE) Il est probable qu'il faut lire Arovtotos Âmo1)odwpou [Kwrdlov] ; mais cette lecture n'est pas certaine. 25. ETII. .ODAN Éri [A:|oGér- TOYAIONY..? Trou Auovu|otou] KNIA Kay |éov|. 252. ee : [Éri A]L[Gâvr-] OYAIONYCI ou Arovvot|ou|. Trident au bas de l'inscription. 253. 11ZZOZZZ) ÉTi.. NOZAIONY vos Aiovu- ZZOZZAION o[flolu Kw:]ôlov. 299 €." 4e SR : [Émi AE .. OPANTOY [ArloGävrou RE À [Krôtor]. à — 184 — 254. AT NI RL RES INOOYAIOZKOYPIAAKNIAION UNE wbou Aroououpièa Kwdiov. Sceau circulaire; bucrane au milieu. La partie effacée pouvait conte- air dix lettres. | | 200! Sceau circulaire; bucräne au milieu. Un tiers de l'inscription est effacé. On lit encore : se OT AIOEKOYPIBS APS. Cette inscription n'a pas été faite avec le même moule que la précé- dente, : 2506. [ONAIOZKOYP] L. C. Bucräne au milieu. Un tiers de l'inscription est effacé. 29% Lg AE NIOYAIOERKOYP ss Le E [ÉTi Âmo}Awlviou Auooxoup[{da Kmdiov|. Le mot Kyrôto» est douteux. 258. EMAIGWNOC Ér! Aiwvos AGHNAIOY AOnpvaiou KNIAION Kw:d(ov. Hermes au bas de l'inscription. 250. EMHAIGWNOC ÉTi Alwvos AOHNAIOY À Onyvaiou KNZAION Ky|:|0{ov. Att. a d. Lettres plus petites que sur le sceau précédent. 260. HO ETHAIWNOC Éri Alwyos AOGHNAÏOY ÀOnvaiou KNIAION K:diov. Hermes et bucräne au bas de l'inscription. Deuxième sceau identique. L — 185 — Troisième sceau identique, moins l'hermès et le bucrâne, qui sont rem- placés par un raisin. 261. ENAIGNOC Éri Alwvos à 1 vitae nf SRRRNSSSRCERSEE À KNIAION K:0(0%. Caducée à la suite du mot Kwdtov. 202. ETIAIGQNOC ÉrTi Aiwvos AIONYCIOYKEP Atovvoiou Kep- CNE VA | .K, MON. 263. FO NENEEE IQ [Ërt Aléw- NOCINMOAOXOY v0S irrohdyou KNIAION Ky1d10v. Après le mot Kwiov, ältribut qui paraît être une rosace vue de face, 264. EMIAIZNOC Éri Af[w|vos ZAEWNOC [K|Aéwvos. Caducée au-dessous de l'inscription. P 209: ETAIONOC Ért Alovos KAE(W. KASw|»| KNIAION Kv:diov. 266. ETHAPAKONTO Émi Apaxovro- MENOYEIPHNI pévou Eiomvi- "+ PR da [Kwdov|. Attribut, caducée. Second sceau identique. 267. ETIAPAKON Éri Apanrov- TOZEMIDANEYZ Tos ÉmiQéveus KNIA Kyi|{ov|. Abeille à la suite du mot Kyo. LA — 186 — 268. ET APAKZZ)? ÉT! Apdx|ov--| TOZEYPZZ) ros EüGol|a- RAS p y6pa Kwdiov]. 269. ETIAPAK ÉTi Apäx|ov-| TOZEYDPA ros EÿGpal|y6pa. 270. ETIAPAKON. .? ÉTi Ap&nov- TOZAINEAKNI ros Aivéa Kui- AI délov|. 2 7 ETIAPAKON Er! Apanoy- TOZA: 2413N2; Tos Afivéa] K[v:-] AION dL0Y. DT EN APKOZZ ET! Aplä|xo[»-] TOZAIO Tos Auo- TOYKNIA TOU Kr:d|iov|. De ’ ETIAPAKONTOZAIONYEIOYKNI Eri Apdxoytos Arovuoiou Ki diov|. Sceau circulaire ; bucrâne au milieu. 274. ETIAPAKOONTCEYBOYAIAAK Éri Apaxoovrs (sic) Ed6ouAlda K|»10{0v|. Sceau circulaire; bucrane au milieu. 17 ET AZAZZZZI Éri Afp]é[xovvos| ? MENKTZZZ7 Mévnr|os Kvidtov]? — 187 — 276. ETIAPAKON ÉTi Ap4xoy- _TOZEYOPO Tos EÿGpo- < ZYNOYKNI vou Kr:|déov|. Ait ZONOIIZHAIT . [Éri] Awoipovols] EYANAŸTE// [Âpelo7[o]@éveus WIUXNIAION Kv:diov. E 278. ETIEAEKPEON Éri ÉAexpéov- TOCOPACANOC Tos Opdowvos KNIAION Kw:d10v. 9279. ... ENINMOY [Éri] Éviérmou ANO...) ÀvO... SR ER [Kr:Ôtov]. 279 a. ENNITONOY Émrryôvou (sic) INToAoXOY Imrohoyou /NIAION [K ]vedtov. Peut-être faute ou abréviation, pour Ér| [Éfryovov. [Éri] Éreydpuou Kio». . Apres Kvuôiov, trace d'attribut ou de lettres. — 188 — 281. ENIENIX ÉTi ÉTiy- APMOYA dpaou Â6 PICT&WNOCK piolwvos K|riètov|. Remarquez K, abréviation de Kwtov. 282, ENIEN. . … Emi Ém[ovros] APICTA LL ÀptoTé|pyov]? NIAÏ.: [K]ved/[ov]. 283. EMTIETIDANEYC ÉTi ÉmiGéveus APICTATOPA À piolaydpa KNIAION An. Kadéon. Sept sceaux identiques , avec quelques légères différences dans la forme des lettres; ces sceaux paraissent provenir de trois moules différents. Rien n'indique qu'ils ne soient pas de la même époque. Plusieurs fois, au contraire de ce qui se voit sur le timbre ci-dessus, l'E qui commence le mot ÉriGéveus n’est pas lunaire. 284. EN IZZZ 1e A TA POYEMIDANEYC 54 . ÉmiQéveus KNIAION Fe Kr:èlov. 284 «a. EMIEP..n Er: Ép[ué]r- MOYACKAA mov ÂoxÀo- MIAAA ancre. Ti4da KNIAION Kw:0(0v. 284 b. PNR EPMENOKPATEYEKNIA TÉL Épuevoxpdreus Kv1|{ov|. Sceau en forme de losange; étoile au milieu. — 189 — 285. WOW, ne. TCEPMOTENET Épyoyevérloul ? KNIAION attribut. Kvdtov. Attribut, branche d'arbre légèrement inclinée à droite. 286. PAPE TE RTS Ë. SANTE TCEPMOTENE Épuoyéveu- CKNIAÏON Attribut. s Kardov. À droite, même attribut que sur le sceau précédent. 287. ETIEPMOKPA ÉT: Épuonpé- TEYCKAEQZ Teus KAéw[r] KNIAION Caducée. Kv:Ô(o». 287 a. ETNIEPMOKPA ÊrTi Épuoupé- TEYCKAEQN reus KAéww KNIAION Caducee. K=1010. Deux autres sceaux identiques. 287 b. RS PES PA. [Émi Épuox]pälr-] .YCKAEQN [elus ? KAéwv KNIAION Krdiov. 288. ETIEPMOKPA ET Épuoxpd- TEY2ZNIKIA Teus Nruia KNIAI Caducee. Krdlov|. 288 a. ETTIEPMOKP Éri Épuoxp- ATEYZÆZENIKIA dreus Nruia KITIAT! Caducée. Kwwi|ov|. — 190 — 289. ENIEFMOKP ÉTi Épponp- ‘ZATEYENIKIA dteus Nixlo KNIAION cCaducée. Kv:dlov. Sceau différent du précédent. 290. WAMMEPMOKP [É]mi Épuoxp- GET EYNIKIA [é]reuls| Nexla LD Caducee. [Kve]ôélo»|. Deuxième sceau identique. 291. ETIEPMQ ÉTi Éputw- KRPAMESTE xpäre[us] (sic) D ANT D Carr a LOT [Krsdéor|. À gauche, pres du mot éri, attribut méconnaissable. 292. ÿEPMOKPA Épuoxpi- YJJCOEY AOCI [reu]s Oevdooiloul KNIA ancre. Kr1d|{ov|. Deux autres sceaux identiques. LUN NS NS 293. ETIEPMOKPA ÉTi Éppoxpd- TEYCOEYAOCI Teus Oevdooti- OYKNIAI Ancre, OV Krrdllov|. Deuxième sceau identique. 293 a. ERMBEPE Lux, Émi Ép[poxpä-] TEYYZEYBOY reus Evéou- AOY Trident. Àou. Épuoupéreuls| Kw1diov. e etai Pie EN TRE Se » © » POYEPMOKPATEY KNIAION attribut. L'attribut représente une feuille vue de face. _ 294 a. ENIEP..®OAN Éri Ép|uo|Qé»- OM... ENON TOU....UOU KNIA Trident. KÔ|éov|. Cf. n° 296 Avoyvou, restitution que le nombre des lettres effacées au- torise ici. ei Re an Re DEC er à EPMObANT OYKNIAION 295. ETIEPMOKPA or PMITONAO XOYKNI Ancre. - ENIEPMOKPA TOYAIONYOY KNIAÏ Trident. ANWTZAO EPMONOC ENTAION Tortue, ENIEPMONOC EYD.NTIAA UT OI 296. 297. 298. ÉpnoBévr- ou Kr10(0v. ÉTi Épuoxpé- Trou ÎrroÀc- xou Ky:|80v|. Er: Épponpi- Trou Azovdou (sic) Krudilov|. [Ent Épuovos [K]vdto. Éri Éppovos Eù@la]vr{ôa Le 0. » “sr 'in 209. ETNIEPMODAN Eri ÉpuoGé»- TOYX.. Trou X[ap-| .OKPA.. [ujoxod[re-| .. KNI [us] Ko déov|. 300. ENIEPMODAN Éri Épuo@dr- TOYXAP 3 Tou Xap- MOZZATE pof[xplérelus|. 300 «. EN EPZZMA MENHTOZ 0 ATOIN Attribut. Emi Ép|[uo@lar... MévnTos [Kr:]d(ov. Atiribut incertain, probablement grappe de raisin. 301. ETNIEPMOA. TOYAOHN.. OYKNI Deuxième sceau identique. ÊTi ÉpuoG[»-] Tov ÀOmv[at-] ou Kw:|0ov|. 301 a. EIZZEZZANO [Ér]2. 2. re EPMODANTI.. ÉpuoBavri|[da]? KNIAION Kr1d1ov. 302. EIZZZ£EICINOY Élri] ?. . etoivou EPMODANTOY ÉpuoBévrou 7777777777 K[v1dtov|]. 303. ETHEPMSS, 2. Éri Épu|o@évrou] ? EYHPONTI.. EÿGpovri[da] MENPPNC: Mev. ..[Âp]to- TOBONTS: To6ov[ot|. — 193 — 304. ENIEPMUNO. Êmi Épuvo|s] EYPPANTIA. EÿGpavri| a] PANNE. USER [À puo7-] .OBOYAOY o6otou. 305. EE PT PA y 4 f\ Rs nor Lo. 22 Emi, ..? atros Kr|1040v|. | Peut-être MeveoTparou,. 306. ..….EYBPO [Éri] Ed@p6- TO.68..AOCI ro[v]? O[euldooi- .. KNIAION [ou] Kwtor. 306 «a. ETIEYKPAN Éri Eÿxpar .. POCACKAH.. AoxÀ|mt-] ..OYKNIA [dô]ou Kr|ov|. 307. ENIEYKPATEY Éri Edxpäreu|s| ANAPOCOENOY Ardpoo@évou KNIAION Kridlov. 308. ENIEYKPATE Ér: Etxpérel|vs| APIZTOK AptoTou|Xeÿs| KNIAION K»1Ôlov. 309. ENIEYKPATE Éri Edxpdrelvs| =ANOOY Edvbou KN K»|Ôéov|. MISS, SCIENT. — VI. 19 — 194 — 310. YANN Y31n3 Er Eüxpa... YZZANQN\AOMA Âmo}}w ... ZAAINY Kridt[ov]. 311. EMIEYKPATEYZATOAAQNIOYKNIAION Ér: Eùxpdreus ÂmoX)wviou Kridiov. Sceau en forme de losange. 312. EMEYKPATEY ÉT Edxpéreuls| ANAPOTENEY Âvdpoyéveuls| KNIAION Ko. ËT Eÿxpéreus, forme insolite sur les sceaux cnidiens : plutôt faute du graveur pour Ér: Edxpéreus. Nombreux exemples du même genre. LA ETNIEYKPA Éri Etxp- "'TEXCXAP Teus Xap- MOZPAKN uo[x]pälrou| Kv|8tov|. Remarquez Xapuoxoa pour Xapuoxpdrov. 314. ÉRHEXK;: Leu Ù Ér:i Eüx|päreus| XAPMOK....? Xapuox|pérou] KNIAION Ky:diov. 314 a. EMEY:S: ÉTi Eÿ[xpd-| TEYZEYBOY revus Ev6ot- AOY Trident. Àov. 1 ..IEYKPATI [Ér]i Edxpart- QNOCOEYAO wvos Oevdo- CIOYKNI ancre. clou Kw:|dio»|. Deux autres sceaux identiques. — 95 — 316! AMIEYKPATIQ [Ëlri Evxparlw- ZICNIKIAZ [vols Nexias KNIAION attribut. KurÔ/ov. L'attribut paraît représenter une hache à deux tranchants. a LZ. ETIEYKPATIQ ÉT! Evxparicw- NOCZAKZZZZ vos [Nex[éa]s ? KNIAION Attribut. Kv:Ôcov. L'attribut représente une hache a deux tranchants. 318. >: AGNH 49113 ET! Eüxpa . >, QAAOMA Âro))w.... > ,IAINY Krdélov|. 319. GFHEMK::2.1.: ? Émri Ed: % oil], XAPMOKPATEYC Xapuonpéreus KNIAION Kr:Ô{ov. 319 a. E...MYN.A É[ri Âlub[r]|a EYMOAIOY EùroÀiov? KNI K»1\dé0v|. 319 6. EYMOAIOY EùroÀlou KNIA Attribut. K»1Ô|lov|. L'attribut représente une hache à deux tranchants. 320. ME OPATOPA [Émi Eÿ]@payépa XAPMOKPATEYC Xappoxpéreus KNIAION Foie Krdiov. CE n° 355. | — 196 — 321, EFNHEY®: 44 PA Éri Eü@[payo]|pa APIÈTA...OY Apiolé[px]ou KNIAI Kr10i[ov|. À la seconde ligne, lacune trop grande pour que la restitution Àpuo- Täpyxou soit certaine. Cf. n° 322. 322. ENIEYHPAT.PA Éri EüGpay[6]pa APIZTANAPOY ÀptoT4vdpou ETRSE Poupe. [Kwwdéon »] 323. 071A9%Y21n3 ÉrTi Ed@payô| pa] INYGAAOMA Âro}À« (sic) Kw:- Trident. NIOA dLOv. ÂmoXw, abréviation pour Aro}/w[viou]. Cf. n° 310. 324. ENIEYE..... ÉTi EÿG|oay6pa| ANA=ANAPOY ÂvaËdvdoou KN Rame. Ky|1diov|. 329, WWUIIANOP [Émi EdGp]|évop- OCEVP LS os EùG[pay6-| PAKNI Ne pa Kv:- ANIONO Séov. 326. ENIEZHP ATO Éri E[]Gpayo- PAA....AFPOPA pa Âlo167]ay6pa KNIAION K:010v. Peut-être Àpyay6pa au lieu d'ÀAptolay6ps. 326 a. LEFT OPA [É]mi Et[Gpoy]6pa APREASS" Apto[Tla[y6pa] PAR [Kr:déov|. — 197 — 327. ENIEYÉPATO ÉTi EùGpay6- PAAPXATOPA pd Àpyay6pa KNIAION Kr10lov. Trois autres sceaux identiques. 328. 07VAI%Y31n3 Eri EÿGpay6|pa] W/XYOINQAAOMA ÂmoXkwviou K[v1-] NIOA ÔL0v. 329. Autre sceau identique. La seconde ligne se lit ainsi : INXQAAOMA 330. ENIEYD.ATOPA Émi Ed@[o]ay6pa .PIÈTQNOZ [À ]péoTwvos . NIAION [K]vrd0». 331. ENIEYOPAT .) ÉrTi Eÿgoay[6-| PAMYXATOP.) pa Muyay6p.. KNIAION Kyiôlov. 332. ».L OPATOZ [Émi Ed]@oayô[px] W/ATATOYTOY [DelArérou rod AHMHTPIOY AyunTpiou IAION [Ky|1déov. Le K de Kyoto parait avoir été omis. 333. ETIEYDPATOPA Émi EÿGoay0pa .,AKEMOKPATEYC [Ho|Asæmapéreus LOL [Krsôtor|. — 198 — D 9/1. ENIEYbATOPA ÉTi EdGlolayôpæ OEYAOTOY OsvdoTou KNIAION. Kadfor. 335. EMNIEYHPA...A ÉTi EtGpa|y6p|o XAPMOKPATEYC Xapuoxpareus KNIAION Ky10/0v. Cf. n° 320. La restitution EÿGpay6pa est douteuse. 336. EYHPATOPZ EÜGpay6p|a] MAPONOC Müpwvos à KNIAION Ku1diov. 99 de ENIEYHPATOPA Éri Ed@pay6pa OZY OX RME CS RE RS V0 UT. 338. ENIEYHPANOP Éri EdGpévop- OCEYHPATO os EüGpay6- PA KNI Lits pa Kyi- ONE dé [éjor 338 a. WAEY HPANOY [Ér|i Eügodvou EYBOYAZ Ed6ovA[i-] AAKNI M da Kui- AION (09. 339. Autre sceau identique. Au milieu, étorle. A TL di — 199 — 340. ENIEYDIA Er: EÿGpa- NOIOZMEN v0pos Mév- HTOZKNIAI nTos Ku:dt- 4077) o[v]. 341. EMIEYHPANOP Éri EùGpavop- OCEY0ZZZ77 OST |. LILI ERP PORTES GAIN L'OTDAE 341 a. ENIEYDPANZ Eri EüGpr|op- | OCE GREEN AKN Autel. œ Ky[r-] AION do». 341 b. ENIEYOP Émi Eù@p|4vop-| OMrE CU AR A Autel AENE [Kr:df-| ON ov 3492 a. DORE. D 15: : EYÉPONIOY Eÿ@povio KNIAION Kwiôtor. NIMANIGA TX APM EYHPONI EdGoovi- OZZKNIA o[v]KwÔ|éov|. Les trois premières lettres de la première ligne n'ont pas sur l'ori- ginal la fermeté que semble indiquer la reproduction épigraphique ; l'artiste a hésité; les traits sont mal arrêtés. Il faut sans doute lire EM MAN , en restituant E qui a été omis sur le moule. 349 c. ..IEYbPO [Er] Eÿ@polvioul| Z/ANEA [Alivéa TON [Kw:]éo». 343. EN ZZZAZZZZZC Enr. "1 EYHPONOC EÜGpovos KNI Ku|d40v|. 343 a. GHDMIIINC ....... EYHPONOC EÜGpovos KNIAION Kyidtov. 344. ZYLEN DPO [Éxi] Eÿügpo- NOCEY vos Et|Gpo-| CYNOY ancre. GUvOU KNIAION Kr1d10v. 345. EYPPOZYNZZ EÿGpoour|ou| KNIAION Ancre. Kyiôtov. 346. ENI ÉTri.... OZEY PO > . EUGpo- ZYNOYKNI = GUvOU Ke 0iov|. 346 «a ERREUR) E M...EY®Z M .. NOCKNI AION caducée. Ô es CIOYHPAKAE GNKNIAION 348. “AIPARNE -. AINEAKNI .ION Proue. 349. ETIHPObAN TOYAEON TOCAYAOY KNIAION 390, ETIHPObAN TOYAEON TOCAYAOY : KNIAION Attribut, [o {ov. . . « EüG|p6-] ulvos Ku- Ve E HoaxXé- cv Kuidtov. [Érre H]paxÀe- [üs] Aivéa Koi- [d]éov. Éri HpoGdr- 1: Tou £ov- ros Avdou Kw1060%. ÉTi H poGér- Tou Âéov- Tos Avdou Kr:040v. L'attribut représente une feuille de lierre. 391. #JAPODA AAA AT TOCAYAF, AAA SI DO CA [Émi H]po@é|»-| Trou Aé[ov-] Tos Abdl|ou| [KrÔéor|. (à) 302, EMNIOAAIMBPO Émi Oalu6po- TIAAMENH Tida Mévy- TOZKNIAI Tos Kuidi- ON Attribut efface. OY. DD9. ETIOAAINBPOTI ÉTi Oa2v6pori- AATINO=ENOY (sic) da (sic) TeuoËévou KNIAION attribut. K1010v. 354. : ENIOA Ê GP, Ér: Oalu6]plo]- TIAA = ACKA pois HNIOAQZZZ nm100w| pou] KNI Ky:|diov|. 394 a C0), LT OEOAQ @eodw|pou| YNI Trident. [K]v|060v|. 399. ENIM Éri M. OEYTEZE Oevyé|r] Jelus| KN Ky|10éov|. 350. DIRE GDS 8 N 4e NT a RE EYCOEY .. Oev- AOCIOYKNI £ dootou Ku[dtov|]. L'attribut représente une ancre, la pointe en haut. Attribut. 390 a. ETS LA EN OEYAZPIAA Oevd[w]p{da KNIAZZ K»10[ov]. — 203 — 354. KAEYZZZ4 é ve) = drama OEYAOCOY Oevddoou (sic) KNIAION ancre. Kriov. Remarquez oov, probablement pour otou. 398. ENIOEYAO Emi Oevdo- AOYOEY A [o]éou Oeud[or-] OYKNIA ancre. ou Kr:ô|{o»|. Huit autres sceaux identiques. Différences insignifiantes. 399, EGP ...,... OEYAOCEZ Oevdooil|ou| KNIAION Ky:dco. 300. CHAIRENGS NOCOEYZZ .. « @ev[do-| CIOYKNIA ciou Kmléov|. 361. EN. ;,. .0H0 Éri [?KXeloxé- AIOCOEYAOCI Auos Oevdoc- OYKNI ancre, ov Kreldéov|. 302. À gai. vos ) Apxl[aly{0 po] OEYAO2) Oevdoloiov| ANZZ: oi ZE Av[aËdrôpou Ky1dov|. 363. WWE, [Emi KA£]w[vo-] ? COEYAOZ s Oevdolci-] EN KNIAI [o]u Kwadélov|. = 608 = 364. 90AY361nN3 ÉTi Oevdoc|i-| #OIAOMY3FANYO ou KAeuToAuo[s] NOIAINY Kr:0lov. 305. CREER OEYAOCIO € Oevdooio- Lei YKNIAION = u Ku:diow. L'attribut représente une ancre, la pointe en bas. >. "DD EMIGEYAO ÉTi Oeudo- TOYOEYAO Trou Oeud6|r-] OYKNI ou Kv:|déov|. Remarquez la manière dont les lettres sont disposées. 367. ETIOEYAO rt Osudo- TOYOEYAO.. Trou Oevdo|oi-| OYKNIA ancre. ov KriÔ|ior|. 368. EN ZA ÉTi..... MNOEYOIAEYC ... OevGiheus ? Aviron. KNIAION K»:Ô10. 369. ETMIOEYHA Emi OevGo- NOCZZAO vos [Oevu]d6- CIOCKNIA o1os Kwt|{ov|. 370. OEYD(W OevGw- NOCOZZAO vos @[ev]00- CIOYKNIA clou Kr1|éov|. RS À) OEZKY vu de KAEWN KA£wr KNIAI L Kridé 271: ENIOHPOKPA TEYCHPOAOTO YKNIAION ancre. ov|. Er: Oypoxpa- TEUS Hpod6To- u Ku:dcov. a 12 EN OEHPOZZZ ÉrTi Oypol[xpéreus| AMOAAQNIOY ÂmoÀïwviou KNIAION K10/0%. SEA LOI KYFOVEPA , 2.1: Opt- ZQNOZ GwVOs KNIAION Kio». 374. NTOZOPA ..... Opd- ZOQNOZ cwYOs KNIAION K:0/0v. 379. II [Émi KAeur6À-| IOZE6PAZQ 105 ? Opélo|w- NOZKNIAION vos Kwtd(ov. 370. EXD Éfrri KAeur-| AIOZGPAXZQ À1os Opiow- NOZKNIAION vos KvtÔlov. = M 377. EZXAMD cr... KPTMOYOPA.. :.:%. Opa- ZQNO7 CwYOS KNIAION Ky1040v. KPM doit être une faute du graveur; il faut peut-être lire KYM, ce qui alors donne KYMOYOPA. sl nl j Nail À ... Aaou Opé.... Krididw[r]. a ai QU KI D RÈSK IS Remarquez aœwv dans le mot Kwôtdov. 379. ENIIEP ÉTi leo Han CAPICTOZ s Àptolo|réÀ-] EYCKNIA EUS Ky1Ô|tov|. 380. ENEPMOKP Éri ispuoup- ATEYCNIKIA veus Nexid|al KNIAI Kr10i|ov|. Pour Éri Épuoxpdreus. 381. ENEPObANTOY Émi lepogävrou EYBOYAOY ” Ev6otrovu KNIAION a KwÔlov. — 207 — 382. 7/22/2700 LD | NOCINMOAOXOY .. immoX6you KNIAION Kw10(ov. 383. DLLD NOCINTOAOXOY ad imro}0you KNIAION Kr1Ô(0v. Autre sceau identique; la première ligne manque également, . 384. LL KAEYCICIAQ xheùs lotdw- POYKNI Trident. pou Kr:|dov|. 384 a. = RRNEES [ri Àpiolo-] KAEYCICIAQ xheds lot0w- POYKNI RPame. pou Kr:|déov|. K L 389. EMIKA... Éri Ka[AAf] MAXOYM.. uayou Mfe-| RPATEY. [velxpareuls] de RO [Kw] tov. 386. KAAAIAAMA Kaka WAOINOY = [Ay]abévou KNIAION À Krdlov. EPIKAAAIAA Éri Ka 1Ô0G- MAOEYOIAEYC pa Oevgideus Double KNIAION Kw1010v. hache. — 9208 — 386. ETIKAAAÏAA Érri Ka} 1dd[ ua] ZAN6OOY_ EdvGou KNI Proue. Kae|dov|. 389. ETIKAAAIZZZ ÉTi KakAio[Tou| OEYTENEY2:#YZ Oevyéveus KNIAÏION Kudiov. 390. WA DIT LEP KAPNEOAOTOY KapveoddTou AIONYEZ à. Arovuoilou|? KNIAION phore. Ka:diov. 391. EMI [ri] NA KAPNEOAOTOY Kapveod6Tou AIONYEIOZ Arovdoucs KNIAION amphore. Ku0(ov. 392. CNE .......... APNEOAOTOY [K]apveodorou KNIAION Kz:040v. ETUDE... Emi D..... KAPNEOA Kapveod|6Toul KNIAION Kw:d(0v. 393 «a. ETIKAEANAPIAA ET: KAeardpida APICTAPOPA AptoTay6pa KNIAION Kw1010. — 209 — 393 b. ENIKAEYMBIO ÉT! KAeuu6p6- TOYEY®IOCY Trou EÿGpoaÿ- NOY attribut vou KNIAL nc Kr:0lov|. 394. EMIKAE..... ET KAe[1v076-] AIOZOPACQ Atos Opdow- NOCKNIA vos Kr1|éov|. 395. | rfi EMIKAEINONO Eri KÀstvoTro- AIOCNIKIAA. Atos Nixida [K-] NIAI Caducee, vedélov|. Autre sceau identique. 396. ZA\KAEICIZZ [Ér]: KActou[r-] AAAPICT(WZ da ? Apiolw{r-] PCKNIAI ride [o]s Kwdélov|. sans manche. 397. ENIKAEICI Éri KAetot- MIAAPICTA mlda Apiolw- NOCKNIAT., Trident vos Kvrllov!. à manche court. 398. MT. |: Mer D A UT - KAEYMOAIOC KAesurmoos KNIAI à RE A Kwôllov|. 399. 7ZZ/ZZLI00L00NRRTES KAEYMOAIOC KAsurdtos KNIAI Hache Kadilov|. à deux tranchants, MISS. SCIENT, — VI. . _ desde . = ET 400. LL [KAeuTr0-| AMOEZZZZ Auos [Kdi-] Hache ON à deux tranchants. o2 201. AE PRE .....[KA]e[u6-| AIOEZKNIAI los Koidt- ON 0». AO2. JERE DER, [KAeuT0-| AIOEKNIAI Atos Kwdi- ON Double hache. 0. CF. plus haut, ÂAuüvyra KAeuTé os. 402 a. ENIKIAEKZZ Êri Kidex... . AEKA Ê 4 ÂouÀ.... KNIAI E K»di|ov|. La moitié de l'inscription est effacée. 403, EN - ©: , sm KAEQN KA£wy /NIAION Caduere. [K]veèto». AO4. NE ..... KAEQONZ KAéw» KNIAION Kr1010v. 405. /LLOLLIOOE EYCKAEQN eus KAéw» KNIAION Kr:dlo». Cadncce. — 211 406. YKAEQN KNIAÏION 07. “/AKNEQNOZ AIONYZIOY KNIAION ancre. 408. EMIKAHNONO AIOCO€EYAOCI OYKNIAI Ancre. 109. ETIKPATIW NOCHPOAOTOY KZAAZO (sic) Ancre, 410. 41 AEKPE ONTOCAPICT ANAPOY Se KNIAION aplustre simple. EUX: YKY AOKPATEYC ANIA Attribut. L’attribut est effacé, mais on distingue encore deux demi-cercles qui me paraissent indiquer un caducée. À 412. EMAEONTOZ OEYFTENEYZ KNIAION . ve .KAéwr Kio. [Er |i KA£wvos Atovuoiou Ko:diov. Éri KAyvoT6- Atos Gevdoot- ou Kdélo»|. ÉTi Kpatiw- vos Hpodérou Kw10(0[»]. oÿTOs Ÿ Àptor- dvdpou Kw1Ôl0%. [Éri] à à. ER -Kudoxpäreus [K]»1Ô|{o»]. Éri Aéovrols] Oevyéveuls] Kyrèlov. es coms Mure ee — 212 — A13. VASNEIN 2 [Émi] Aé[o|»- TOCAYAOY = 5 Tos AuUdou KNIAION ©T* K1010v. 414. EPIMET AK Éri Meyax- EYCAPICT eÿs (sic) Âpio1- WNOEKNI wvos Kyvi- AION 0409. J'accentue Meyaxeÿs parce que ce mot paraît être mis ici pour Meya- H}EÙS. A15. ENIMET AK Êmi Meyax- EYCAPICT eùs (sic) ÂptoT- ŒNOCKNI wvos Koi- AION div. Six autres sceaux identiques; deux seulement avec les ([) sigma plus grands que les autres lettres. 416. EMNIMET AK ÉT: Meyax- EYCAPICT eds (sic) Àplo1- WNOLKNI wvos Kvi- AION Trident. ÔLOv. A17. EZ/AAAIAA// Efmi K|a}Lôa- MAOEYOAEYC pa OelGdeus (sic) Autel. KNIAION Kw1040v. Inscription d'une restitution incertaine, qui n'est classée ici que sous toute réserve. Autel de forme rectangulaire, comme sur nombre de timbres cnidiens. À la première ligne, je suppose que le graveur a omis une ou deux lettres. Entre E et À, la place est insuffisante pour trois lelires. OebQôsus pour OeuQldeus. — OeuGelôns, nom fréquent. — 213 — A18. ETIME ET! Melvexpar-| ÉVYEABE SN: ous Àp[01-] ŒNOC ?... wvos [Kr:-] AION d(0Y. 419, ENIMENEKZZ ÉTi Mevex|pa-| TEYZANA: TEUS Âva|Edy-] APOYKNIA pou Krd|{ov|. Autre sceau identique. 420. EMIMENEKPA Eri Mevexpi- TEYZANAZAN rets ÂvaËdy- APOYKNIA pou KwÔ|{ov|. Massue. 421. ENIMENEKPA Er: Mevexpa- TEYZANATAN Teus ÂvaËdr- APOYKNIAI pou Krrdélov|. 499. DORA AE CEUR: | HS LTDIDAT EYE [Émi Mevexpléreus K nn PE ae Éroteil : 0001 à: Ney K [veôlor] : 493. ETIMENE,.. ÉTi Meve[xp-] TEXE NASA" TEUS [AvlaËa[»]- APOYKNIA pou Kr:Ô|{ov|. 423 a. MENEKPA Mevexpi- TOY s TOU KNIAI Kmllo»|. — 214 — 424. ENIM EE ZYZ ÉT: Mevexp-| TEYCZZY"/, vels RP APN PIN" Le RORRERE EME [Kr]s|éov|. Peut-être, à la quatrième ligne, attribut devant les lettres IA. Â25. KNIAIONENI Kyidlor &Tri MENEKPATEY Mevexpéreul|s| CATIQNOC ZwTiwvos. Après le mot MENEKPATEY, je ne vois pas trace de sigma. 427. LLLLLLLL LEE MENECTPA Meveopd|rov) KNIZZZ Kwe[déov]. A98. LEWDINO [Éri KAeuro|uo|s| MENECTPA MeveoTpd- TOY TOU LL, PT [Krrdiov|. 429. 430. 431. ENIMENEC ENIMENEC (1114777776 DD. TPE WI TPATOYCZ LES ui Éri Afroneÿs| MeveoTpdrou Kye\060v|. 33, E n IZZZ LEZ nie en AEYCMENHË . ....Mérylr- OCKNIA os Kr|tov|. A34. E..EZ2Z ...... KAEYCME xAeïs Mé- NHTOZZ vyTo|s Kw1-| - AION 0409. A35. ENIMENIAAM. ET: Mevrdau|«| =ENOKAEYC Eevoxheds KNI Kr1/d40v|. Cf. timbre n° 436. A36. Én AMA Éfmi Mendlépo =ENOKAEYC Esvonx}eds KNIAI Rame. Kw:dllov|. — 916 — 438. ENIMENINNOY ANOOY 439. ETIMENITITOY =EANOOY KNIAIOÏN Demi-vaisseau. 439 a. ENIMENINNOY ZANOOY AA Demi-vaisseau, | A4O. ENIMENINNAOY YNIOXOYKNIAI ON AA. ETIMENTIMFOS HNIOXOYKNIA 442. ENIMENINNZZ TON KNWZ 43. ENIMEZT OEYTENE KNIAION 444. KNIAIONEZZ MENOKPATEY. ZQTIQNOC Emi Mevlrmou [Slévdou [Kp:]d[éov]. ETi Mevimmou Zav0ov Ky1di0v. ÉTi Mevirwov =dv0ou , [Ky]10clo»|. Eri Mesimmov [H]vôyou Ku:dr- OY. ÉTi Mevénmou Hyi6yov Kw1- 122 : Éri Mevimm|ou| Emi Me. Oevyévelus] Ky:ô10v. Kwwdiov él[ri] Mevoxpäreu [s! ZwTlwvos. — 217 — 445. AOYMOCX OYKN PAncre. ....Mooy- ou Kve déov|. N 446. BAONIOY à... Dis WUNYKA 53 Nexa- BoYA@Y = éovAov. 446 a. ZANIKAZIBZZ Nexaoi6[ouAos] KNIA Kr1Ô|{ov|. A46 b EFTINIKAZF...... Éri Nexaoi[6ovtou| 24. :FENEYE [Épuolyéveus KNIAION Kio». | Remarquez Éri. 446 c. (EZLLLLLAON IE ATENEMILKRIA" & à. 7 Nexla KNIAI Caducee, Kw:0f|ov|. A47. ET ZA 157.7 SRE NOCNIKIVZ {sic) vos Nixias KNIAION Me K»1d60. A48. ENINIKIAA Éri Nexlds AOHNAIOY À Gnvalou KNIAION Kr1Ô10v. Attribut a droite, grappe de raisin. — 218 — L49. ETINIKIAA AOHNAIOY KNTAION Autre sceau identique. 450. EMNINIKIAA OEYAAMOY KNIAINO rrident. AST. ENINIKOKOMA XOYAZZPOZACI IN I Ancre. 452. ; AGONY WA AION ENINIKC ACKAHM : POYKNI Re 453. Eri Nouda AÜnvaiou Kwidiov. ÉTi Nixida Qevdduou Kmduwo (sic). Ere Nixoxopi- ovine (SE) K:|0{ov|. Éri NixoX[@]ou ? Âox)nm|1a]d00- pou Ko». r Éri Niro, .. Re er 454. ETIA LAN. APXA.::.. KNIA.. Éri À... Edv|[0ov| Apxaly6pr| K1[ {ov]. ae OZ=ANOOY KNIAIÏ Proue. 450. ETIZENOKAE OYZAOANOK PITOYKNI Trident. 457. EMIZENOKAE YCKAEYMOAI OCKNIAI Caducce, 458. YCKAEZZ 2) OCKNIAZ?Z ? 459. ZOO =ENOKA.... KNIAI Rame, Autre exemplaire identique. [Emi A |éov- os Ædvbou Krdlov! k ÉTi EsvoxÀé- ous AÜavox- pérou Ke dtov|. ÉTi &evoxe- üs KAeuToÀ.- os Kr1délov|. Êmi Eev[oxXe-| üs KAe[ur6 | os Kw[éor]. EevoxÀ|eùs| Kr1ilov|. AGO. WIIAOKKE... [Émi AlroxAe[üs] ? ZENOKAEY Eevox}e|ÿs| KNIAION proue. Krudiov. A6]. LLLNINMNOY = ENOKZELAMIXNI A | .. Eevox[}eùs| Kwdé|ov|. Légende circulaire ; bucrâne au milieu. 462. É.L 23 ” 1.41 LMP ER =ENOKAEYC Eevoxes KNI Kre|d{ov|. A63. É 546 ur Ééniesea : ZSENOKAEY=E Æevox}eÙs KNIAIJON Rame. K10l0». 464. ZIDANEYC EiPéveus AT OPA [Âpxley6ps YA 1ZZ Ancre. [Ke] Ôl[ov| \ S'hr slam SMelS à MT ON nu MENT ENTTEUNS EMIONTOC ÉTloytos KNI Kv:|8ov!. Peut-être faut-il lire Émi Ovros. Far .? Gsvdo[otou Kw]d{[ov|. A67. ETMIMEICIN Éri Ieto(v- EYCEYDAN eus EtÇév- KNIAION [tou] Kwtov. Lettres longues et fines. ENINEICINO Éri Istoivo- YEPMODANT uv ÉpuoGävr- /XNIAION * [ou] Krdov. 469. ENIPITONOZ ÉT: IÉ drryovolu]? INNOAOXOY irro}6you KNIAION Kaudio». À la premiere ligne, faute du graveur. : 470. ENINOAI Éri IloÀ(- TAAIONY Ta Aiovu- ZIOYKNI oiou Kwi- AION diov. UYÈÉ YOIAONINA Emi IoAlou YONINOTOIIA À poTovinou Long trident. NOIAIN} Ks1010v. 471 a. ENIMOAITAN Éri IoAfrar.. ou Iodtra N... N/D PAN. id :.. N Proue. [K]»[ 1840]. 472. ENIMOAI Éri IoÀt- TAAPXA Ta Àpya- FOPAKNI y6pa Kvi- AION - do». 73. ENIMOAI * Éri HoÀt- TAAPXA Ta Àpy2- FOPAKN. y6pa Ky[1-] AION 00%. = A7A, ENIMOAIZZ Éri HoAl[ra| ATAOINOY Àyabivou KNIAION K»1010%. 175; ZIMIOAITEYC [Éx |! IoAireus ZLAOÏNOY [À y]afivou YJAAIN Amphore. [Ky]1d8». A76. YO...AOnInz Éri IoÀ...ov YONINOTZEISA À p1oTovixou NOIAINY Ky:ôlov. Con ra. 177. : ETIROAIZ ÉTi Ioifr-] EYENIKA eus Niun- ZIBOYAOY =: ot6otÀou. 478. YOZZ//3 \0T NN si da ae AA 479. ENINMTOAZ MAIOYZZ WUIIE\AA /NIAIQ. L 480. EN1nZZZ MAIOYAC KAATTAA. KNIAION ET: [ro[Aeuallou ee +. + je Ërt IroX[e-] Laiou [Eio]|sida [K}ridéw[»]. Ëmi HfroÀe-] Laiou ÀÂo- xÀaTria| a] KorÔio». A8]. VALLEE ZAIAIDYC 2 182. ENIZTZZ) KNI 483. ENIZTPATO KAEYZ ZA ON 184. ENIZTPAT OKAEYZA PXA Attribut. FOP AKNIAION L'attribut paraît être une abeille. 485. ETICTPATO KAEYCAFAOI NOYKNIAIN AS6. ETICTPA TOKAEYCT OPTIAKNIA Éri Has œiQus (sic) [K|»[18] [0]. Eri ZT... Kr:[0ov]. Er: 2TpaTo- n}EÙS [Koe]dé- 0Y. Er: ZTpar- onheÿs À- px2Y0p- a Kuidiov. ÉTi 2TpaTo- xÀEÙS Àyabi- vou Kvidiy. Éri ZToa- rox}eùs T- opyia Kwd[iov|. 1 GTA" fa ## us DEN _ = 4 UE © x FE LV e © À A 8 ù . cu Éri Aiw[vos| Srparonke|ÿüs| Kwto|v] ? 188. ENIZQZ .? ÉTi 2wo.. MOSAIMENNL 1, Re Re KNIAI Krsdélov!|. AS9Q. ...OPFOPA MERE .NIAACOTIG ... 2OTl&- NOCKNIAION vos Kvidtov. A90. ENIZQOEIZZ ri Zwot[w-| NOZZZY v0s WI NS LE AI [Kw:]oi[o»]. A91. ENIZQZIbPO Éri Zwol@po- NOZAINEA ymipur 705 Aivéa KNIAION cf. Kardon. T , A92. ETITEAEZ#PYZ ÉTi Tee[x)p{éor-| TOLAOANZ TOs À Gav[oxpt-] TOYKNIA! Trou KriÔllov|. Sceau qui parait porter les mêmes noms que le précédent. Lettres plus petites. MISS, SCIENT, — 225 — A93. ENITEA.? TOCOP AK KNIAION Thyrse. ÉTi TeA[expéor-] T0s Op[aowvos] K»10lo». 494. ENIT EAZZ Éri TeA[ex péov-| TOCOPZZ) Tos Oplécwvos] KNIZZ Kre[0{ov]. 495. ENITEAEKPEON TOCINANOAO XOYKNIAION Ér: TeAexpéor- ros Irro)6- xov Kudiov. 496. T...2I1dPO h ... NEA ; Eu [eAe]lo{Goolvos] ? . .VÉG AH AON:S [Kr:Ô|{o». 497. ENITIMAZIK PATEYZY . AZANAPZZ NIA 498. PATEY£ZAN A=ANAPOYK /JIATA Demi-vaisseau. 499. ENITIMAZZX4 PATEYZANZ AZANAPOYKZ IAITAN — VI. ÉrTi Tpaorx- pATEUS : [Av]aËävdo[ov] [K ]v«ô|ov|. [ri Tipaoux-] pareus Ày- aËdvôpou K- [ve] dla (sic). Éri Tipao[rx-] péreus Àv- aË4vdpou K[»-] tdlav (sic). — 996 — 500, PIAMAE [Érri T\pao- VX EYEA [erpé]reus À- .AZANA:2.. [v]aëév|dpou] 5 NIAIA Demi-vaisseau. [K ]ude. (4) | 501. E..d...AEA Éfri]Jd{:XajdeX- | ... TIMO.ENOY .…. Tpo[é]évou Attribut. KN K»|10/0v|. L'attribut paraît être une ancre. 902. MW E À [Érri DraldeÀ- 777777777//\110) RS Ancre. KNIAION Kw:0(0. 502 a. ETIDIAIN ÉTi Dir- HOME no mou [KAeu|T6- ? AIOZKNIAI = Àuos Kuudt- ON Double hache. OY. On ne peut restituer avec certitude KAeuréduos. Trois autres sceaux identiques. Quand nous constatons, comme ici, les mêmes erreurs sur trois timbres, elles ne peuvent être attribuées qu'à l'imperfection d'un même moule. : 503: ENIDI... Ér! DrlAér-| MOYKAETO mou KAerr6- AIOZKNIAI Atos (sic) Kwrdl- ON Double hache. oO». 503 a. .THOIAINN [É]rr Duérr|[ov] ANAL EL. [Â]va[Ë]é[»d po] .. AION [Kr:]0/0v. — 227 504. ENIOIAINN.. .NA=ANAPO. . NIAION 905. ETHOIAIN NOYXAP Grappe MOKPAT de raisin. HZZ//ON 906. EMIDIAIN HOVRAP. ds MOKPAT de raisin. HZZZ/ZON 907. ENIDIAINNOY AIONYEIOY KNIAION ‘7 Trois autres sceaux identiques. 508. .MÉIAINNOY .. ONYEÏOY CE OT CET IC € 509. ENIDIAINNOY IANMNIOA Hermes QPOZKN [AI solaire. 510. AAATAGEINOY KNIAÏI Hermés. Emi Dilmm|ov] [Â]va Édydpo[v] [K]»1060». Éri QuAlr- Trou Xap- LOXpGT- nls Kvidé|o». Émi Dr/r- mov Xap- [LON pAT- ns [Kvdé)ov. Éri Diérrou Atovuoiou Kw:Ô(0v. [É]ri DrÀérmou [Arjovuciou [Ky:d/or|. Éri Dilémwou [ox] AnTi6d- wpos Kr|ov|. [Éri Dourri-] Ôx Àyabelvou Kyrdl lol. — 228 — oi: ENIbIAOMBPOTI ÉTi Drhou6port- AAAMOEINOY da ÀyOelvou (sic) K K|r100v|. De. ETIZIAOMBPOTI ÉTi [D]ou6pori- YIAT AOEINOY [da] Àyabelvou . KNIAF Attribut effacé, Krd/lov|. 515: EMIDIATATOY Ti DrArérou * AOGAIOY Double AoÛalou p KNIAION hache. K»10(0v. À la deuxième ligne, le @ est douteux. 514. ETIDIATATOY Emi DrArérou AOZAIOY poubie AoËaiou KNIAION hache. K10{0v. 215. ETIDIATATOY Émi DiArérou INNOAOXOY inro6yov KZ) Atibut. K [»10{0»]. L'attribut est méconnaissable. 516. EMIDIATATOY ÉTi Drrérou INNOAOXOY irro}6you KN IAION Couronne. Kv10/0. 517. ETIDIATATOY ÉTi DrArérou EIPHNIAA Eipyvida. 918. ETIDIATATOY Émi DrArérou EIPHNIAAKNIA Eioyvida Kwd|{ov|. Trident, — 2929 — 919. ETTIbIATATO. OEYAOZIO YKNIAION Ancre. 220. ENIDIATATOY OEYAOCIOY : KNIAION £ 921. ENIDIATATOY _ GEYAOCIO ; YKNIAION ... XAPM K..OAOTOY KNIAION ancre. 923. WOYXAPY OKPATEY. KNIAION 524. VITOYXAP MOKPATEY CKNIAION 524 a. XACMOKPATO KNIAION Bucrâne, Éri DrArarol|v] Oevdocto- u Krôlov. Éri dirarou Osvdoctou Kw:0/0%. Éri DrArarou Oevdoclo- u Ky10lov. Or Xapu- oxpéreuls| Kr1Ôlor. , . Xap- LOXPATEU- s KveÔor. [ri] Xaoponparo|u| (sic) Kwiôlov. — 230 — 124 DL ONE GA 22 LP A CAN 0 A0 à ONE de te LAPARI 2247/0 W/) PAT VX À P WE LU, Sr actes Xap- MOKPAKNI moxpérou| Kv:|diov|. 526. EN ZZ Cr CAE XAPZ Xap|[uoupérou] KNIZZ Ku[0(o»]. 927. ENZ/KPA Émi........ TEYCKAP. ......! Xap- WKPAKNI [uo]xpélrou| Kv:/ôlov|. 526. ETIXPYMIR Emi Xovpér- MOYAFAOIN TOY À yabty- OYKNIAION ou Kwrdlow. Ou plutôt Xpuoirmou. Sigma archaïque M. 929. ENIXPYMIN Éri Xpupém- MOYATAOGIN TOY À Àyabiv- OYKNIAI ou Kwdf)ov| d 230. ZAMIXPYZINNO. [Érri] Xovoirmo|v]| APIZTOKAEY. À pioloxheü[s] LDDIDION [Kad]o». 931. ENIXPYEIN ÉTi Xpuciz- MOYMENH mov Méry- TOZKNIAI ros Kdélov|. — 0 — CINQUIÈME SÉRIE. Inscriptions où un seul nom propre est accompagné du mot Kswsd/oy. ). 2S gr LS ait sd nil AT | en hr 6 | {ile P. | Éri Ar Kw{o[»]. Sceau remarquable par la forme des lettres. l'a AOHZZOY ÀOn[vafjou KNIA Kr1|éov|. Hermès. 7 ANAZAN ÀÂvaËdy- APOYKNI Spou Kyt- AION- dÉ0v. 2 a. CAMAIIAN [Éri ÂvaËl|ér- APOYKNIA dpou Kudor. Attribut, L'attribut parait être une longue branche chargée de fruits de forme ronde. 3. KN IJAION Massue. K10/0v ANAZANAPOY AvaËévèpou. I RÉ Sn ne. mm 209 — A. ANTIFONOY ÂvTry6vou KNIAION Ky10/0v. Cinq exemplaires bien conservés de ce timbre. J. EMIAMOTEAEY. Emi Âporéheuls] KNIAION Feuille de lierre Kaidio. vue de face. Le mot Âuoréeus se lit avec certitude. Accentuation douteuse. 6. AFQOAAQNIOYKNIAION ÂmTwo))wvlou (sic) Kwidlov. Sceau en forme de losange. Autre sceau identique. WA AMOAAQNIOZ Âmo)Àwvios Kessers K{w10{ov|. Autre sceau identique. 8. AMOAZZ ÀÂTo).. KNIA Kr1|lov|. 9. .…. AMOA\ZZ [Érri] Âmo}À[wr -| IOYKNIA {ou Kr1|lov|. 10. LM ON Bu AQNIOY [Érri Àlmo}]wviou KNIAI crâne: ON Kw:dcov. 11: S D À pdneor K»e|0{0v|. Je lis À pénuœw, qui est peut-être une faute d'impression, pour Apduwr. — 233 — — Cf. Ap4uy, nom syrien, Ptol. v, 15, 10. Aoaxia, nom d'une ïle de . # ! f e 4 Perse , id. vi, 4, 8. Apaxos, nom lacédémonien, Xén. Hell. 11, 1, 7; vi, D, 33. Pr. APICTAFO ÀptoTay0- PAKNIAI pa K»di|o»|. ÉD A .PICTI (À ]puoi- &. œ[v-] OCK2e os K»[1ôtov|. Remarquez la forme du 2. 12. KNIAIONAPI Kedlov Ào1- ZTOKAEYE olonx}es. Les sceaux semblables au n° 12 sont très-nombreux; j'en ai copié vingt-sept. En les comparant, il est facile de constater que presque tous proviennent de moules différents. Toutefois ces différences n'intéressent pas la paléographie. Toutes ces inscriptions sont de la même époque, et rien n'indique quelles ne se rapportent pas au même personnage. J'en donnerai seulement quelques exemples. 162 KNIAIONAPI ZTOKAEYZ 14. | 81 © NAPa fl il — KNIAIONAPIZ POLOOIIIEN E — 234 — 16. EX 40 AU Àfri Kvi]ô[(or]? APZTOKAH. Àpolox}ÿ[s] (sic). Hermès. 17: ENIAPIC.KOKC Éri Âpio..... VE 7 ZA RO 18. €xAPMOKPA Ex (sic) Àpuonpd- TEYCKNIAI revus Kridf- ON 07. Ou plutôt Xapuoxpéreus. 19. IA PMO [Érri] Àpuo- KPATEYC HOÂTEUS KNIAION Ku:d60v. 20. EN ET! APZATOMPT EST KNIAION Kr:0(ov. 20 a. MITSA Àprép- | AINY NQ y Kr10/|ov|. EAP SAC. AKNIAION Éri ÀAp[y]a[yléoa ? Kridlov. Sceau circulaire : bucrâne au milieu. 22, APXA. .. Àpya[y6p-| AKNI. a Kae[o-] ION {ov. Kwdi|o»| Àpuxyrov. Inscription dans un losange, dont la moitié a disparu. 24. :NIAË: : | [K]vdé[ov] (2) ORNE PE TPE ACAINZAD ..... A 25. AION... Atov{uo-| IOYKN.A... lou K»[r]O{dov]. 26. AIONYCIOYKN Azovuotou Kv|1dtov|, 27; AIONY.) Arovv[otov] KNIAIO .? Kdlo[v]. 28. O[AIN3 ÉT? Ao- YOÏZYN vuoÉou NINAINY KmdvEy (suc). 29,. se OO, : [Émi A]10@év[rov] se « SION [Kad[ éov. 30. KNIAION à Trident Ky:dlov sans manche, AIWNOC A Alwyos. Entre les deux lignes, barre assez épaisse. — 236 — 31. AO=ATOZA KNIAION | 32. AO=AIOY Double KNIAION lache: Cinq autres sceaux identiques. 393. AOZ=AIOY KNIAION Pas d'attribut à droite. 34. APAKONTOZ KNIAION Remarquez la barre qui sépare les deux mots. Cf. n° 30. 35. APAKONTOC ApdxovTos KNIAION KeÔ(ov. @) Trois autres sceaux identiques. 306. APAK Apax|o:| NTOZK 2TOs K- NI veléor|. PT: APAKO Aodx0o- NTOSKN vTos Ky|1dlov|. Joe APAKON Apaxov- TOMENHC TOUÉVAS KNIAION Ko». AoËay6|p]|x Kv1d(ov. AoËalov Kr:Ôl0v. AoËaiou K:0/0v. ApäxovTo(s] K:0(0%. ET 39. APAKON Apaxov- TO.ENHC To|u|évms KNIAION Karlov. 40. APAKON Apaxov- TO:.NH. ro[ué]vy|[s] KNIAION Krdlov. Al. YA9AÀ Apäx- INYNG «wY Ke dlov|. Probablement Apaxwr Kyôtov. CF. plus haut, n° 11. E A2. EIPHNIA. Eiomvl|a| KNHAION Kyudlov. Remarquez les deux iota de Kyuètov. Autre sceau provenant du même moule. 43. EIPHNIAA Étonvlda KNJAÏON kutor. Deux autres sceaux identiques. A4. KNIAION Kudlov ENÎTEAEY Émiréheuls|. Gp. KNIAION Kwdlov ENIT EZH Ériré[A]n|s|. 46. ... PANEVC [Émi]Péveus . NIAION [K]v1d{ov. — 238 — 47. ENIPANEYC ÉmiQéveus KNIAION K»1dloy. L8. YMIDANE [ÉlmiGével|vs| YNIAION [K]vedon. Attribut effacc. Cf. n° 47, sceau sans attribut. 49. . MIEOPMO... [Élrt Éoopo.? (sic) . OYAION Azov. Probablement pour Épuoxpdérou. Après AION, je ne vois trace d'au- cune lettre. On ne peut donc pas restituer Ato»do1os ou tout autre nom propre commençant par Atov; je crois plutôt qu'il faut reconnaître ici une de ces fautes si nombreuses dans les inscriptions céramiques, où les ouvriers semblent les avoir multipliées à plaisir, et que la vraie restitu- tion serait [Kv:/0/ov. 50. EKMOKA... ÉpuoxÀ|es] KNIAÏ.. Kv:di[ov|. 51. EPMOKA ÉpuouX|eÿs] KNIIAI Bipenne. Koudélov|. Kvuôlov, orthographe qui se retrouve sur d’autres sceaux. | 52. EPMOKPA Épuonpd- YEYCKNIAI [rleus Kwdélo|. 53. ENIEP .KPA. Éri Ép[uo]upd[r-| EYCK:#<0N eus K[0/lwv. Caducee. 54. EYA(WP.. Eÿdwp|os] ? AP, [Kr]0é[ov]. — 239 — LS E EYKAINO. EüxAlr|[ou] ou EüxAw{os] KNIAIO KwÔo|v|. °56. KNIAION Kyd{ov EYKPA Edxpd- TEYE TEUS. Autre sceau identique. 5 y À ENZZYKPAT EYE Ér{: Elüxpéreus KNIAION Ky:d(ov. D8. EYbPOCYNOY EÿGpoouvou KNIAI Krdélov|. Autre sceau identique, mais portant à droite comme attribut une feuille de lierre. 59. .NIEYHPATOPA [É]mi EüGpay6pa .NIAI [K]10élo»|. H 60. ETIHPObAN ÉT: HpoÇé»- TEYCKNI Teus Kw|040v|. FETIO ANT 2. AAKNIAION| Êri Oak[u6oor{]ld4 Kmdiov. 62. 6EYAWP. Oevdwpl|o] .KNIA [u] Kô|{ov|. Autre sceau identique. — 240 — 63. EMIOEYA. Êti Oeud .@NOC saute ie ....1ION [Kwd]lov. Peut-être deux noms propres. 64. OEYAUL Oevd[wpi] ? AK . Ô[a] Ky[10/ov]. 65. OEVA.PI Oevd[w]pt- A: NA Ô[a K}»1060v|. 66. OEYAGWPI Osvdwpi- AAKNIAI da Kr10/|ov|. Trois autres sceaux identiques. 07. OPALCHONOE Opdowvos KNIAION Ky:dtov. Autre sceau identique. Ï 68. KNIAI Q. Kwdlo| | IEPOKA... lspox[eüs]. Remarquez l'espace qui sépare KNIAI de lQ. 69. ENIINAAPXOY ÉTi inrépyov KNIAIQN Kid. — Shi 70. AU APZZZ KNIAION Restitution très-probable. 4X: INMOAOY KNIAION Autre sceau identique. Cf. n° 72. Aul d uq Cf. n° 72 72. INNOAAOXOY KNIAION 73. INNOMZXZZ KNIAI O N Attribut, K 74. KAEYMOAIOC KN IAÏ Double hache, 75. [É]mi irräp|yov| Ko». Inréov (sic) Kv10lov. inroÀÀ6yov Kw1Ô1ov. irrou|é]4|ovl Kw1Ôiov. KAeuro1os Kwd|ov|. ENICAEO Éri KÀco- TTOAÏOCKN mouos Ky|1lo»|. 76. ÉTi KAelu-| m0)10s K»|rôlov|. ENIKAE. AOA[OCKEN Vip EMIKA.O Éri KA[e)6- FONOCKNI yovos (sic) Kw:/ô(ov|. 78. KYAOKIZZ KNIAI MISS, SCIENT, — VI, Kudout. .. Kuwidi jov|. 16 — 942 — DD %4$ KN1ZZZ77 Kr:[ôov| ppt MAPS 777% Mapo{va|. Remarquez S. EMNIMENEKPATEYZKNIAION ÉT! Mevexodreus Kwdlo. Cinq autres sceaux identiques, tous bien conservés. 81. MENECTPATOY MevsoTpérou KNIAION l'OCYUR 82. JTHMITT3 Êri MyTo- OT MEAO oùw[ pou]... NOIAIN 3 Kw:dlo». N 83. ENEMZYET A Érmi Neuov|o]|14- TOYKNIAION Tov Krlov. Remarquez Éri. Les sigles ou abréviations employés sur les timbres céramiques pour rendre cette préposition sont très-nombreux; nous avons déjà eu occasion d’en signaler plusieurs. ; 84. NDNA Neua . ? TONY K»|1040v|. Timbre d'une lecture difficile; le graveur paraît s'être trompé. Les deux lettres KN sont placées d’une manière insolite. — 9243 — 85. KNIAIONNI Ku:0/ov Nt- KAZIBOYAOY xaot6otÀov. 86. KNIAIONNI Kw:ôlov Nit- KAZIBOYAOY xaot6ov?ov. Six sceaux identiques. Différences peu importantes. 87. KNIAIONNII Kuidlon Nu- (sic) KAZIBOYAOY xaot6ot}o. Deux autres sceaux identiques. Len Lau 88. =ANOOY Edvôou KNIAION KriÔloy. Six sceaux identiques. 89. =AN6O0OY Edvôou KNIAION K»10/0%. Proue. 90. =ANOOY Edvôou KNIAION Kv:èlo. Attribut. L Attribut, demi-vaisseau. Quatre autres sceaux identiques. 91. ZENOKAEYC EesvoxÀeüs KNIAION Kyrèlor. Attribut. Autre sceau semblable au précédent. Attribut, long trident avec manche; pointes distinctes. 16. — 24h — ETIONTOZ Éri Ovros KNIAION rrident. Kuw:d/ov. Ou Émlovros Kvid{ov. II 95. ENINOAITEY. ÉTi IoAéreuls| KNIAION Ko». 94. .FITOAY [É]mi HoÀv- KAP.YC xdplelus (sic} KNIAION l'OIT Ancre 95. ENIMOAY Ti IloÀv- XAPEYC xäpeus KNIAION Ko». Autre sceau identique. 06. . .IMO:Y: [Ér] To[A|v[y-| A9EYC dpeus KNIAION K10/0v. 97. NTOAEMAIOY [roAepalor KNIAION Ky10lov. Autre sceau identique. > 98. ENIZIMYAI ÊTi ZrpuXi- NOY vou (sic) KNI K:|O/ov|. Autre sceau identique. — 9245 — 99. ENIZIM.A. Emi Zuu[u]À[é-] NOYKN vou Kr|éov|. T 100. KNIAION K:Ô(ov TIMOZENOY TpoËévou, ® 101. .TI3INYX K»1|ôov| Ti] .. « IAI® Prilmrot). X 102. MI...) ÉTi ë XAPMOZ Xappuo .? KNIAION Kr:dlov. SIXIÈEME SÉRIE. Inscriptions où deux noms propres sont séparés par la préposition êmi ou le mot Kzrdto». À Le NF >”. .PIOY Ay|unr]piou KNIENIATE Kr:|dov| érri Àye- CTPATOY Ancre. oTpérou. 2. AOHNIQ À Onvtw- NOZENI V0S ÊTi NIKAZI Nexsot- BOYAOY Éot}ou, Ô: PANVRRE 1 IOY Afsovuo|lou ? KNIEFMIAMOA Ky1\80v| êmi ÀtoÀ- AQNIOY Awviou. À. AMIOAAQNIO. Âmo}dwvio[u] .MIEEPANZZ émi Epav.... 5: A.O....KNI Àfr]o[AAwwos] 'OTC) ENIATELTPA êTri Àyeo1p- TOY Trident. TOY. Si la restitution ÂToÀkwmos est admise, il faut supposer, ce qui du reste est autorisé par beaucoup d'exemples, que ce mot n'est écrit qu'en abrégé. 6. EMIONTOC Ériovros ? KNIETIAPIC Kr|dior| émi Àpto- TAPXOY Dauphin. Tépyou. Cf. n° 02. © Ga. Era M É[riovros] KNIETIAPI. K1|840»| éTri Àpt[o-] TAPXOY Tdpyou. 6 b. LL MAKNIAION ua Kwdiov AMOAAQSNIOY Âmo}Àwviou. Étoile. Caducée. 6 c. .MOAAQNIO. [Â]roXwwto[v] ER: HUE C 5) 1 ANA 6 d. BOTFIC Bôr{puos] ? EFMIANOA èmt ÂToÀ- QNIOY Awwlou. ET L APICTAINZZ Aptolaiv[ou] EPANTAAEAU TT ..:: as. ENIAAIA..OY êmri Aœd|&À]ou ? KAP RE 8. KR: JON, °C K[Aé]or[ro]s ? KNIEMIAPI Kv1|040v| ëTri Àpi- CTAPXOY oTépyou. 9, ...OYAOYKNI [Eÿ6]ogAou Kui- Al Trident. dé|ov| ENIAPIZZZ) èTi ÀpialTa] ? 10. EMIAPICTAP ÉrT! Àpioläp- XOYKNI xou Kw:|0{ovl| Double hache. Hour 1IOC [ÉvurÀ]Los. BE. AIENMINOZZ .......... NIKOZAKNIAION ..... Ky:Ôlov ATTAZAPIZTOTE ... . Aproloyé- NHXZ vs. 12 ENIAPIZTO ÉTi Àptoo- AAMOYZZ ddpLou KNIAIZZ Kr1di|ov] AIN Poupe. AA LS. ON: con 12 a RORMENC CAAMNISS | KNIAT Attribut. Kré\ov APICTOKAEYC Àprolonheÿs. — 248 — 12 b. /LL/DOND M tm KNIAION Kudiov APIETOKPATEYE Aptolonpéreus. 15. ETAPICTOMH.EYCKNIAIONKYTPO Ëmi Âpolou#[ô]eus Kdéov Kümpols| ou Kémpolv|. Légende circulaire ; demi-corps de lion. Deuxième sceau identique. 15374, LL O DO 4... OTIAAKNIZZZ otida K:[0/0»| APMOKPA À puonp- TOY TOU. 14. CT OTIAAKNES 7... Kr1|040v| APMOKPA À puoxpd- d Tor TO. | Be APTEMIAQP Âpreuidwo|os| KNIAIONENI Kadiov mi ANZO D A VER PAS 16. /LLLLOLDDD EE EYZKNIA eus Kwi- IONAPXAFT {ov Âoyay- OPA Hermes. Ôpa. L'7e AZKAATIAA Âoxarida KNIAI Hermes, Krélo| YPHIANOPOC LA MIT IU | — 249 — 18. EMIACKAHMIOAQ Éri ÂoxAnmiodt- POY KNIAION : pou Kwiov ANA=ANAPOY ÂvaËdrdpou. Gore. su Ant, gl na = ! 1 “ ju 14 | Cu LL WA EU tm ill es Er AocxAnmtodw pou 20, EMIACKAHMIOAQ Éri ÀAoxÀnmiod«- POY® KNIAION pou Kwôior ANA=ANAPOY ÂvaËardpou. Autre sceau identique. PE EMIACKAATIOAOP ÉTi ÂcxhaT1006p- OY KNIAION ou (sic) Kwdor ANAZANAPOY ÂvaËdvdpo. 224 4 AZKAHNI ÂoxÀkyTt ETIÆHIAT À èmri DrÀTté- TOYKNIA TOY Ky1d|{ov|. Âoxnmt, peut-être pour ÂouAnmidæ ou AoxAnmiou. 23. L0ANEN NZ, AiouÀ à Trident. PA ElILIE 77 èmri Ed... ce — 250 — 24. BOYAAPXOY BovAgpyou KNIAIONENI Kidiov Tri JIEPOKAEYE lepoxheüs. r 25. FOPTIAKNIAI Topyla Kuidlo[v| NT SEE À DEN DRE Ch, À 26. EMIAA.. Émi Aa..? KNIAION Kytdion XAPOY Xaæpou (sic). Peut-être Aauoydoou. Autre sceau identique. 26:84: ETIAAIAAA.. ÉTi Aauôd[ov] KNIAION Kyrdtov AN... À. M Deuxième sceau identique. 27. ENIAAIAAAOYKNIAIONKYMIPOY Éri Auddhou Kridlov KÜrpov. Légende en cercle; demi-lion cnidien. 27 a. UT 04 [Érri] Len SEE AAMOKAEYZ AaponÀsdl[s] KNIAIONKAE Kuôlov K2c- VB ENHC [oo ]évns. — 9251] — 28. ETIAAMO ÉrTi Aauo- FITOY:. CN [x]pérou [K]v- AION NY [eJàéov [Aro]vu- .IOYKPA..FOAITHC [o]éou Kpalro]moirys. 29. + ANAMOD 1 [ri] Aapolxpi-] ES à) PER [rou] K»:[0éo»] ATONY:: Arovul[oiou] FH MOAITHC [Kparo]rodirms ? 30. ET AAMONZZ Émi Aauov. .? KNIAIONE. KyÔtov E[ÿ-] KPATHE xp4Tys ? ak: ZMMHT PIOY [A]nunTpiou KNIAIONENI Krôlov mi KAEANAPIZZ KAcavdp{[da]. 2 AHMHTPIOY AyunTpiou KNIEMIATE Kr:|déov| mi Àye- YUATOY ancre. [o7plarou. 33. AHMAT PIOY AyuTpiou KNIEMIAMOA Kr1|d{ov| émi ÂoÀ- AQNIOY Awviou. 34. AHMHTPIOY Ayunrtplou KNIAIONENI Kuôlov mi KAEANAPI KAcardp{\ôa|. 39, AHMHTPIOY AyunTpéou KNIETIMOAY Kw:|d{ov| émi ToÀv- XAPEYC Ancre, xä peus. — 252 — 306. AHMHTPIOY KNIENIATTE CTPATOYAE vaisseau. AynTpiou K»|0iov| mi Àyye- oTparou. 37. AHMAHT PZ KNIENITZ AECIdPOYZZ Aypnrpliou) Kw:\0{ov| émi T|e-] Xeol@pw|vos]. 38. AHMHTPI KNIENITE AECIDPON * © = © & Ayunrtptloul Kr:|0éov| mi Te- Xecl@porlos|. 39. WW ANOK\ ... ENIAIOKAE . A0. KNIAIONAIO KAE::. PI AA Trident. A]. ETIAIONY.. OYKNIA... Grape CNOI de raisin. YEPN A2. CRE OYKNI Attribut. AIONY THCROAITH A9 a. WIMIIAENC AIONYCIOY KNIAION WWINT OC [Émi]? AroxÀ[eüs] mi Aronelds]. Ky:ô{ov A1o- nAe[Üs.... Emi Auovulot-] ou Kw1Ô[{ov] ONCE CR NUS ET lo[0wp-] ou Kw|d4ov| Arovulotou| Azovuoiou Kv:èlov s'tu 45e Go. 42 b. - … "AMOR ON [Émi] AtTou LEE 0e ON Trident. Kvl]ov .MOKPITO. [Nimoxpiro|v|. A3. 7777770722 EMIAIGWNO = ÉT? Afwvo- CKNIAION É s Krrdlov APICTOKA = Àpt070ox)- 4C FCO A4. ETMIAIW ÉTi Ac NOCKNI vos Kwi- AION dÉOv APCO ÂGoc- AICIOY dIOLOS A5. Z/WDNOCKNIAI [Aé]ævos Kwi|ov| ENIOEYACQPI ëmi Oevdwpt- AA Trident. da. 46. ETIAIWNOC Éri Alwvos KNIAION Kw:diov ETIIDANEYC Ancre ÉmiQäveus. EMIAIWNOC Éti Afwvos KNIAION Kwôlov Em Érr{i@éveus] Ù Autre sceau identique. LS un, (2 à à. Er Ne ? il qu Emi Aiwvos — Kyidioy — EÉmiGdveus. 49, ZA...) NO RE ETIAIWNO Ti Alwvo- CKNIAIONK s Kv:dlov K.. 50. ENITAPAKONTOC .? ET! ApdxovTos KNIAION Bucrane. K»10iov AFAOI.OY Àyabi[]ou SE: ETIAPA .) ÉTi Apd}xovTos| KNIAIO. Kr:0{0|v] MENEK Mevex|pareus|. 92. APAKWUNEN Apéxwv èT- I=ENOKAE t Bevou?e- YCKNIAI Üs Kr18/|ov|. E 53. IOZIT ZT E s sais KNI =£ Ky:|840v| EPHNIAA © E|ilpnvida. Érri EÀ.... — Kardtoy — Âmo}Awywlo. d9. NOIVINYX EMIDANEYENIVY KAPNEOAOTOY YNIAION abeille. 96. EMIDANEYCENI KAPNEOAOTOY KNIAION äbeille. à 7. ETIDANEYZ KNIAIONEY LAMY 58. EPAIAIAC ENIZAIAZ APICTOKA KNIAION ancre. 29. MIN A POY EPMOKPAZ7Z 60. TOYKNIAI À Ks10/0v. ÉmiGäveu|s| ëmi Ka Kapreod6Tou [K]vÔ/ov. ÉTiQéveus ÊTri KapveodoTou K:dlov. EriGâveus Kyidlov.. ÀproTonX[süs] K»:0/0v. [ÂAvaËd|vôpou K»|{1ô{ov] Épuoxpäal[reus]. 5 Kw{[ov] EN EPMOD mi Épu6@lovros|. De pin = à» tant mnt rs ii. nés ER — 090 GI. .. BOYAOYKNI [Eÿ]6ovAou Kai- AT Trident long. ÔÉ ov)| ETIAPTZZ èTTi Âprep 62. IANOERN EME EE YNBOYOY [E]66o|A|ou ZEMIDIA èTri DeXlrérou|. 62 a. 7/7 PTT 2 Éri Evxpdreus — Kwdion — ÂmoX[}«|viou. Peut-être le mot qui est a l'intérieur de Îa légende circulaire doit-il se restituer Auofvuloiou. 62 b. ENIEYKPA ÉTi Evxpa- LL TEUS IN TM: 4) 7 ORNE WINO SAR CTES 63. JOIAONY3Z [KA]euroAos NOIAINZ [K]vr0ov YOAI3STIIIAIN3 ÊTri Âproreidou. 63 a. ..EYAOAI.? , . [KAJeurédäilos] .NIENI.. 5 5 [K}lôiov| êmi .. ÆECIDPO... © [TeX]eoépo[vos]. 64. E....DPATOPA DIET Eÿ]Goxy6pa KNIAION K»:Ô1ov KAEYMOAIOC KAsuTouos. — 257 — (4 1 LES AL [Âprolo|x}es — Km[diov] — Eÿ@pa|y6pa]. Attribut méconnaissable. 06. .. YÉPATOPA [Emi E]üBoay0pa PA XI Double [Kre]dé|ov| MAÉTATOY EE: [DrA]rarou. 07. ENIEYZZ ? Emi Eù@|pay6pa] KNIAIZZ ? Kvdi[o»| KAEANZZ KAedr|[dpou|. 6S. ETIEYPAT OPA Emi EÿGpay0pa KNIAION Kw1040v » ME ZZ/ANON 0 hl ilie. 69. EYHPATO: EüGpayô|oa| KN Pa Ku:|dov| MOCZYOYZZ RES eh 70. ENIEYHPATOPA Emi EÜÇoay6pa KNIA Attribut. Kw| to») MEAANTA MEe)avTs. Attribut méconnaissable. 71 ENIE. [@) Er: (EÿGoxy|6 PAKNIAION pa Kwidiov Caducée, x =ENOKPITOY £Eevoxpirou. MISS. SCIENT. — Vi. ETIEYDHPATOPA KNIAI OIATATOY attribut. ..DATOPA - . AIO Trident. MO VON Remarquez EÿGay6pa. 74. YA AZ/ZIIIA A YNI Hermès. EMIEYHPANOPOZ 75. EYHPOCYNOC KNIAION ENIDIATATOY 76. ŒNOC ENIEdZIAA EYPANTIZ TEZANTZZZ TOPOY fo-à 73. d& {ll — 258 — Éri EÿGpay6pa Kw104]ov| DrÀTATOU. Attribut méconnaissable. Autre sceau identique. L'attribut a disparu. [Ed]Gay6pa (sic) [Kue]déo |»! s'ee sers Ue [K]ve|déo»| émri EÜGpäropos. EÿGpôouvos KwÔor èmrt DrÂTaTou. . 2e + «© ... QAR) Sat à labre OeuxAe[s] — Kw|d]{o[»] — êmi Ednolareus]. OeEuxÀesds — Kyo = Probablement deux mots. qe À X ) ) n, aTNTL # EME ÉstmAEUS © KaS/on _”. É L' attribut est peut-être un dauphin et non une Oeux}|eÿs]) — K{ôtop] — LE n° 78-80. «+ VOPOS ÉTi. \ «Doris pr ÉTÉ sa, amphore, Cf. n° 78. - - TOPOS — émi EÜG.... Éri Onponpareus — Kmdilor| — ÂmohÀ[wv]|iov. IWNOCKZZ ENMIOEYAQPZ NP: Trident. OPACQONOCKNI ENIOEYAOQPI AA Trident. O4AWYZ NA ... MOAI .JSAWNOC INA ENINMOAI WMINOCKNIAI EMNIOEYAQPI AA Trident. 84. [@pdo|wvos K[»Ôiov| èTri Oevdwp|i-] Ô[a]. 89. Opacwvos Ke |déov| ëTrL Osvdwpi- da. 80. Opawlvos| (sic) K»|10é0»| [émi] [oas... 87. [@]pdwvos (sic) K»e|O60r| gi IoÀc.. 88. [Opao]wros Kr:dé émi Gevdwpl- 0. ov| — 261 — 89. OJGAZYA OpaouÀ.. Caducce. Æ ENIAPTE èTri Âpre. D 90. [ACONOCKNI ETIOEYAQPZ AA Trident. 91. Î4oovos Kr:|déov| émi Oevdwp|t-] Ôa. I[ACONOCKNI Ido ovos Kveldéov| ETIAPICTAP &ri À p1oTtp- XOY Trident. XOU. Trois autres sceaux identiques. 02. IACONZZ ENIATEZT# TOY 05. KNIAIONEFMI IEPOKAEYZ 94. ENHINAAPXOY KNIAION AIONYZIOY 95. EXAEY M KNIAION Trident. INTOKPITOY lécov|os] èTri Âyelo|7!o4:] TOY. Kyw:ôlov Ti lspon}eüs. Er: Irrdpyou Kr104ov- Arovyoiou. Ky:ôtov Irroxpirou. ne GRO PE Em hrr- — 262 — 96. Z/////UV/////J/ADRRPINE KN [A 1O N Trdent. Kv:ôlov INMOKPITOY Immoxpirov. K 07: ES: Emi... KAA. KaA[A]... KNIA... Kviè[ co» bIAONMO... DrAdmol ais] ? 98. ET 4 Emi... KAA... Ka... KNIAI.. Kv:dé[ov| HIAOMOAIC DrÀom0d1o- OC 0$. Il faut peui-ètre lire DrAom6À1os; dans ce cas, PrAomôtoos est une erreur de l'ouvrier. 90: ÉSREÀ. .. Kw:[d60v|. Fragment d'un sceau circulaire. 100. KNIAÏ..2 Ky10i| ov] KAPNE..? Kapve[ada] ? En INZZ C2: 9 28 LR 101. KAPNEAA. Kæpvead[o-| TOYKNIAIO. Trou K»lo[r| ENIEPMOZ èmt Épuo. É — 263 — 0 S KNIAZ = Kv:0 [fo] KAEANAP KAsävdp|ou] ? nere. 105. VIA ...... KNIAT y ON Kv1dtov KAEAN Phorc APOY KAedvdpou. 104. D in. 4 ...... DA Phore: ON [Kwe]déov YAEANAPOY [K]Asavdpou. 104 «. ENMIKAEO. . Ex: KAeo[u6pôr-| OYKNIEZZ ou Kw[d{ov] PAR /m 1 Li aie 2. AP ONGAOA HN, 105. Emi KAsuuGpôtou — Km[déov] — ÂmoAAwvi[ov]. Deux autres sceaux identiques. Quatrième sceau identique; thyrse comme attribut. 106. ETIKAEYMBPOTOY Er: KAeuu6poTou KNIAION Thyrse. Ku:èlov EPMOKPATEYZ Épponpareus. Sceau identique complet. Troisième sceau identique, mais incomplet L- 07: ETIKA ,; EYM Éi Kaeuu- BPOTO ZDpAI ce due «< = Z époroy Kr: diov| ZQaipos. C D © M — = 108. D KNIAION KvÔov Double hache. KAEYMOAI.. KAeurôlulos|. Autre sceau identique; le premier mot est effacé comme ici. 109. ETTRNELS QU CE ÉTri KAe|ur6 los] KNIAI Massue. Kwsélor| ANA=ANAPOY ÂvaËdvdpou. 110. 0 EN IKAZZZA ) Éri KA[euro los] KNIAZZZA ) Kv1[ (or) ANA=ANAP À vaËdvoplou|. RAT KPATEPOZ K paTepos INIAIOZÆKASI [K}wdéo[» Niuaoi- BOYAOZ éovos. 112% KPAT.."UX Kpar|epos] KNIAIONNIKAZET Kardon Ninaoi- BOYAOZ Éov)os.  119: ETAISNSCQNOZ KNI Bucrane. IAJON (sic) IE Peut-être Eti Atwvos? Kritor Is. 114. AYZXIAEN Avota ëm|i| OL S. LG — 265 — FH AIXYA Avoia Attribut meéconnaissable. WN AW émri Ed... Rame. L'attribut place a droite semble être un chapeau de Dioscure sans étoile. M 116. MAP .. Mapu . ? EMIOHPQO* 2xi 6p0.? Terre dure. Li: IEYZZ OPMOISMAYO" KNIA attribut. Kr1Ô|{ov MEAAN .? Mear... 118. EN ZZZ ÉTi... KNIAION K:Ô10v MENEZST .). Meveo|parou|. 119. EïtiAAI Er... KNIAION K»1010v MENEZT .? MeveoT|pérou|. 120. ‘ AO E Fleur SRIOS LAON de Rhodes. [Kwe]4ov UN EXT PATOY [MelreoTparou. 121. VU — ...,..... ENIMENIZZ Er: Mevi|[mrot) =AN0OZ Edvlov|. CP RL LC) N 127 CE NEOAOTOY KNIAION Abeille. 125. TOYKNIAION NIKAPFOPA 124. TOYKNIAION NIKAFOPA HOMO . :YENIKA SONO Ancre. 126. .IKAZIBOY AOZETMINIKA .IBOYAOY 127. KNIAIONNI KAZIBOYAOY 128. ENINIKIAA KNIAION Ancre. DR NeodoTou K10(0%. tue le de Se Joue Tov Kw:Ôlov N IxayOpa. SCORE EC Trou K»:dlov Nixay0pa. r]wo LO- [velus Nixa- [ot6]ovaov. [N }exaoééou- )0os émi Nuua- [o]:6otAov. ee. + Kw:ètov N1- xao160ŸÀ OU. Erri Nixida Kywrôiov n''EUSUSAITe = BR 2e 129, EMINIKIAA Éri Nxida 1777777720 K{vdiov] NOVE ja dE Nov uyviol|u ? Lin 153. 130. 1612 NIKYOO. NexvGo[u] ? IOTT HR 0... NIKC Nix... CL. 1 132. N K NA PA PIEN ‘4 KNIAIONENI Kodior ëmi ‘1 IEPOKAEYC Ispox eds. ÿ Grappe de raisin, 4 92e; : NOYMZZ1OY Nouy[yr]éou À KNIAIZENE Kwmd{ov] émi À IEPOKAEYZE ispox eds. 1 Cf. n° 133. (| | 133. ENIN&ZZ Emi Ni[xida) 7 KNIAION £ Kv:dtov ÿ NOYMHNIOY Nouuryviou. À ù = 154. =ANOOY Eavbou KNIAION Kv:d{ov VIN ..... Ancre. O 1937 EMIONTOZ Éri Ovros KNIENIA... Ke[d{ov] émi A[pro-| TAPXOY Dauphin. TpXOu. NE OR 136. ENIMOAZZ NIKANOPA KNIAION DAOMZZ 137. ENIMOAIT EYZKNIA IONAPXAT OPA Hermès. Emi Ilo... Nixavopa Kv:dlov Proul[érou]. Emi Ioir- eus Kwro- iov Àpyay- 0pa. Sceau identique; l'attribut est effacé. 138. WI OY KNI AIONY WTHCROAITH 139. d meteo fe.idi ns Volta mi: . Kw:|O4or)| . . Auovu|ciou| .. Ts Hokéry|s|. ENINY Éri I... EYZZZNIA eus [K]»10- IONAPXAF {ov Àpyxay|6pal. D 140. ZAP Bu TOY WW %° AIÏON TEAEZITZZ4 141. 2KIP pr TOs KDE AION TAEST." Autre sceau identique. Efx]éorou [K»:]040v TeÀeour. ? Zxioro|v] Ky1ôiov TfslAeor. ? “S — 269 — 142. DUT …. ,.... KNI pu AION K1010v ERNIPET TOY Exiorou. \\ RAS: EZrm0 CKNI Éri....Kot- AIONZ//T E déov. .. .Te- AECIDPONOC XeciGpovos. 144. ENITIMAKAE Emi Tmaxhe., KNIAINIKACI Kudi[ov] Nexaot- PEN EYC Ancre. yéveus. Autre sceau identique. 145. ////////ADDIIENE KNIAION Trépied. Kw:ôtov TIMO=ENOY TuoËévou. D 146. EMIDANIAAKNI Éti Davtda Kui- AIONDIAIN déov PéArTr- nocC TFOS. 147. bIAOMBP Drouéop- OTIAAKNIA oTéda Krd|{ov| APMOKPA Apuôxpa- TOC Barre, TOS. Sceau identique. — 270 — 148. ENIDIA..BP ÉT Dr [ou|6p- OTIAAKNIZ oTida Kw:|déov) APL., :2 PA Api[oTay6]pa. 149. ETIDIAOMB ÊTi Drhou|p-| OTIAAKNIZ otida Kwi[0{ov|. Après KNI, peut-être X. 150. ETIDIAOMZ ÉrTi Prou|6p-| OTIAAKNI oTida Ke déov| APMOKPA Aouoxpà- TEYC Double hache. TEUS. 197: LL K 5 0 NIANA Caducce eut 1). MSN KNIAIA Kyidéa OIAOMOAICAIONYCI DrÂomoÀts Atovvot- OC os 12 KAAAIAAMA Caducce. KaAA dada - KNIAÏIA Kurdia HIAOMOAICAIONZCI DrdmoÂs Atov|t]ot- OC Atitribut efface. OS. We 199 JAÏMA. it . MERE KNIAI ,? Kasdi|ov| IAONO 2 PrAdmol As]. 154. CLS ( As A 7////ANLY/77777777 Ava[Édvdpov| KAÏIAIA Caducee. Kuidia PIAOMOAICA ZZZZ DrAdmots Alortot-] OC 05. — 271 — 155. . FIÉIAOC [Élmi PrÀ00- OENEYCK Oéveus K- NIAIONZ vudLOY . . . 156. ENIDIAOMENOY Emi Drhouévou | KNIAION Barre. Kr:0{ov » à | j; 10 jtm Tipo[Éévou]. 157. PU NEYZENZ [DrAoué]veus mi ? KAPNEOAOTOY KapreodoTou KNIAION abeille. Kv10(0». 158. DAYAA ER KAEYC auribut. xAeÿs s EMIKYAO + " éri Kudoyst X 159. CR ...... KNIAION Ktdiov XAPNOKPATEYC Xapvonpareus (sic). Cf. n° 60. # 160. É,. EUR [ri]... KNIAION KriÔiov XAPMOKPATEYC Xapponpdreus. 16. . AAPRET. 0 .hyrrs 04/7772 Xapyu|onpareus| KNI.9 Kw: |d/ov| PALIEE/ CZ 5 GARE, 4 MR Ancre. me, 162. D B [Érri KAcou]6- POTOYKNI porTou Kw:|dov| XAPMONIPA Xapuovipa (sic). Caducce. SEPTIÈME SÉRIE. LE 4 Inscriptions sur lesquelles on lit seulement deux noms propres. En se reportant à l'introduction, on verra d'après quel principe, comme nous croyons l'avoir démontré, 1l est facile de reconnaître l'ori- gine cnidienne d'un timbre amphorique qui ne porte pas le mot KNI- AION. A 114 AFAOOA.. Ayabod|wp-] OCAMOAA 05 Âro}X|@-| NIOC Hermes. V{05S. Deuxième sceau identique. D AT AGO Àya60- AQPOS Jwpos AROAAQ Âro}Àw- NIOS DITES Autre sceau identique. D: AFAGO Àyabo- KAHCOEY xÀÿs Oeÿ- KPITOC XDITOS. Sceau identique ; épis à droite comme attribut. A. ° ... AFAOO [Éri] Àyabo- , NAENCOEY :. [x]Aeds Geu[dootou| AO: 2... ÀOn{vaiov|. @evdooiou n'était écrit qu'en abrégé; exemples fréquents. — 9275 — ATAOOK. HCOEYKF. + TOC IV mOKREZ ATAOINOZ Àyabox|À-] [?]s Gevxolr-] TOS. d'a ail à loire nice Àyabivos. À la première ligne, il faut sans doute restituer [Ayablox|Ale|ü|s, que le graveur avait écrit Ayaÿones : on a déjà vu, par quelques exemples. que les fautes de ce genre ne sont pas rares. A#AOO KAHCOEY K:4010€ EMIATABOKA EYZEIPANI VE Aly]|a6o- xÀÿs Oev- x|orr]os. : 8. ET: ÀyaboxÀ- cùs Eiomvilda|. Q. ETIATAOGOKAEYZEPMOTENEYE Êri A yabon}eüs Éouoyéveus. Sceau circulaire. Thyrse au milieu. +ANEYSE AAFF 4; ATHCIN. AICZPMO HANTOC Cadurcée, sième ligne, la pointe en bas. MISS. SCIENT, — Vi. 10. ET: Ày dTO- Gaveus (sic) Xe ra alle Àynoir|o-| Aus DITS Bavros. Le caducée, tres-court, est placé au-dessous de l'omicron de la troi- Le DAT 2 12. ATHCINOZZ Àynoir[okis] EPZZOKA ... Ép[uloxA[eüs]. À droite de la lettre M, à la première ligne, barre légèrement indi- quée. Les lettres OAIZ étaient écrites sur une plaque rectangulaire, plus élevée d'un demi-millimètre que le reste du timbre. 13. AGHN ÀOnv|aiov| MEN Gi M{é|væ|vos|. 14. ENIAMYNTA Éri Âuüvra MENHTOZ Mér{y]|ros. LS: PACA EL IN À [Éri] A[uÿ]»[rle dd co OC [Mévyr los ? 16. ENIAMYNTA Éti Àuüvra KYAOKPATEYC Kudoxpareus. 17 ENIAMYNT A Emi Àpuüvra AIONZZAO Y Auov[uo io. 16. WIAMYŸNTA [Ér|i Apüvra PO [Mé»|nTos. 19. ENA.. ÉT À[va-| =ANAPOY Édvdpou AP RER À p[réprov] ? La restitution Âpréuwr parait être indiquée par la lacune qui est de cinq lettres. — 275 — 20. J ENS | ANA=ZANA AvaËavd|pou|. 20 «a. .MIATOAA. [mi Amo}À[0-| . WPOYMENH [ô]wpou Mévp|ros|. Peut-être ÂmoAAodwpounévy|s|. 21. AMOAAQNIOE Âmo}Àwvtos MIZIAA IlLoid«. A droite de Iltoièa. traces d'attribut effacé. 21 a. EMIAMOAAQNIAA...... ENEY>Z : Émi Aro}Awvida [Épuoy]éveus. E Sceau circulaire, Amphore au milieu. 22: AMOAAQNIOZ AÂmo}Àwvos MICIAZ Iotd[a]. 22 a. ETIAMTOAAQNIOY....NEYC ÉTi Âmo}Awwy(OU....veus. 23. .. DAAQONZO [ÂrjoAA@w {Jos MIEIAA INelda. Sans doute Ilrotèx., faute du graveur. 24. ETHATIOAAQNIOAIONYCIOY Emi Amo}Àwvio|v| Atovuotou. Sceau dans un cartouche en forme de cœur. Légende circulaire. 18. QE — 276 — 25: ATOAAGQNIOZ Âmo}Àwvios TSI Ilotdas. 26. ATOAAGNIOZ ÂmoÀÀwvos MIZIAANEZZ Iotdav. . Peut-être un troisième mot commençant par N. Do ETNIANOAAQNIO Éxi Âmohwvio|u| AIONZYCIOY Azovuoiou. Sceau en losange; légende tout autour. Le graveur n'a pas écrit L'Y d'AroXkwviov, bien qu'il eût la place pour le faire. L'espace vide entre le N et l'Y de Auovuaiou n'a peut-être jamais élé rempli. On ne peut guère supposer que le sceau ait porté dans le principe AIONNYCIOY, ce qui cependant est possible, dans l'état d'incertitude où nous voyons l'orthographe des noms propres chez les Cnidiens. 28. ENMATOAAQ ÉTi Âmo}w|viou| AIONYCIOY Azovuoiou. Autre sceau identique. 29. AFOMQNIOZ ÂTopwvios (sic) nr M Âmouwyios pour Âmo)wv1os ? 30. ATOAAUWNIO Âmo}Awvo|s| Een.EfIAA em C A A ] Autre sceau identique. 1. EF RE Ér|i] de AFOAAQ Àro)Àw- [véou]. La seconde ligne n'avait que six lettres: la troisième en avait quatre ; c'est ce qui engage à restituer AToAAwvlou. — 277 — 32. GAOTN HTOZ [Al16y»nTos ? Z NOAAOAQZ [À ]roXA6dw|p-] OZ os. SA AZKAH Aox}y- 14 8 X NER 16 POS. 34. AZKAHE Âoxns (sic) ENE Vaus: “1 APIXTA.. Àpiola|iv-] OYZXYAA.. ou Zyua. .? 30. APIÈTAINZEPATIIAAN Àplolaw|os| Separidar. Légende circulaire. À l'intérieur du cercle, AAN et thyrse. Le N de Zcparidar est douteux. PT. APICE..-N.. ÀpuoT[ai]v{ou| MEAANTAC Meldvtas. + A6 AZ, LR APIZTOTE À prolo7yé- NHX VNS. 38. APICTE. ApuoT{et-] AAGIAA da PrÂx. . .) Cf. drArarou. 38 a. APRERSE.- ::. PAI.... À puoTai[vou Eilpou[vida|. — ONE — 38 b. EMIAPIZ... ÉTi Àpto[7@p-| XOY xoÙ CR Rx C1 “Os ertempen vu 929. APIZTOBOYAOZS#EI.AN... ÀoioT6Bovos. .. Ei[pJar[éa]. Sceau circulaire. Tête de bœuf. A0. ... APICTOKAEYC [Éri] Âpiolonkeüs ...AAQNIOY [Âto]AAwvtou. A0 «. APIETOKAEYEZAAMOKPATEYSE Âprooxhsüs Aapoxpéreus. Sceau circulaire. 41. EMFAPIZTOK Éri À prolou|Xeÿs| ALU ue à À la seconde ligne, il est impossible de retrouver Kio». Al «. INAP Attribut. APICTOKAHC À otoToxÿs. Attribut, gland ou grappe de raisin. 4E b. APIETOKAEYZAAM ZTOY ÀApioTonkeïs Aau... 42. ENIAPICTO Éri Àptoo- KPATEYC XPATEUS nOZZZZ AH Ho v:2ÿ . : . — 279 — 43. ENIAPICTO KPATEYC POAYK\Z LA. LI .PATEYC NOAYKAHC 44 a. .. PATEYC FOAYKAHC A5. ENIAPIZTO KPATEYZE POAYKA Emi À p1070- XPATEUS IoAuxÀ|ÿs|. [Émi ÀptoTo-] [xlodreus HoÂvxÀÿs. [Émi À p101-] [ox]pareus IoÀuxÀÿs. ÉTi À pto10- HPATEUS TMoAuxÀ|ÿs|. Ce sceau diffère tout à fait du précédent; sur le premier, les sigmas sont lunaires et le mot IlouxÀÿs est écrit en entier; sur le second, les sigmas paraissent être d'une forme plus ancienne, et le second mot est écrit en abrégé. A5 a. APIZTOP Éri| Àpuo160- -EMOXOY [you H]r6yov. Caducee. 45 b. APIZTOTEAE.. ÀpioToré}e|us] /:EONTOC [KA]éovros. 45 c. AMIE, À [pro 0-] DANEYSE Paveus. Épis. Rose. Peut-être un seul nom propre sur ce timbre. — 280 —- A6. APTEMUIN A oTépwv .. 2 FOKNE [A prloToxÀ[ÿs]. Autre sceau identique. WE APTEMUN AptTépuwr APEETOKZZ Ap[elo7on[Añs]. Hermes. A8. APTEMw&N À pTépuowr APETOKAH ÀpalouX\ÿls| (sic). A9. ARTEMOUN Àprtépowr APETOKAH ApolonAñl|s|. 90. APTE _ Apré- MON poor APICTO Âpuoto- PIN 7 (eJA[5s]. Trois sceaux identiques; ancre à droite comme attribut. SI. APTEMGN ÀpTépor APIZTOKA AptoTon}|ÿs|. Hermes. Autre sceau identique. 92. ATEMGN À | p\répoov APIETOKAH frident. ÀproTox}ÿls|. Apres TH d'AproloxÀÿs, je ne trouve pas trace de Z. Iluit autres sceaux diffèrent peu de celui que nous publions ici sous le numéro 52. — 281 — 93. ENIAPTE. …. Éri Apré[uovos] AHMHTP Aypnrplros| ou Ayuyrpliou|. Trois lettres au moins effacées après l'E qui termine la première ligne ; on ne peut donc pas restituer ApTéuwr. 93 a. EMMARFE x: Éri Àpré[uovos] NAEIE FO: !: ÀptoTo[xXÿs]. 54. ERHAPTE.:+. Éri À pré[uovos] AHMATPZZ Ayunto|iov|. Même observation que pour le sceau n° 53. D9. EMIACKAH.. Éri ÂoxÀm[mt-| : AQ POY Double hache. [æ]dcpou KAEYMOAI KAeuroAulos|. A 56. ETIAZZ \OY Emi A... EIPHNIQ Eipyvio . . Dr. [AAMOKPATEY2ZTOYAPIZT....| Aapoxpéreus Toù Àplol[wvos]. Sceau circulaire. Bucrane. 58. AAMOKPATEYZTOYAPIZTOKAEYE Aaponpéreus roÿ À piolon}eüs. Scéau circulaire. Bucrane. Le RU 59. ENIAAMOKPITOYETITONOY ÉTi Aaponpitou Érryévou. Sceau circulaire. Demi-lion. 60. EMIAIOTE ET! Atoyé NEYCAHM veus Ayu- YAOY ÿ}ou (sic). Le mot Ayuvaov se lit nettement. À droite, attribut effacé. 61. ETIAIOKAEYC ÉTi Arox}eds ECTPATOY ÉoTpärou. Sceau en losange. 62. ET ATEN Y ÉTi Au[o}vu ZIOYAIXA oiou Aya... À 63. AION,. Auov|volov| AFOAAOAQ Âro)}06d&- POXZ pos. 64. .. AION... ... Atov|[vot-] KPATHCFION xpdrns? Tor... __ 985 — 66. NOUXAIA Apdxwv WII\NTZ ..... Ô7. APAKONE. Apauwy ë[T-|] I=ENOKAE i Sevoxe- YCKNIA Üs KyÔ|{ov|. La lecture mi nest pas certaine : c'est pourquoi je classe ce timbre dans cette série. Autre sceau identique. Ô8. ..IAPAKONTO [ET]! ApxxovTo- . ENOYEÏIPHNI [æ]évou Eionvi- AA Caducée. Ôa. Autre sceau identique. 69. APOT. 4: Apoÿloos] AIONYE. Arovda{1os]. E 70: IA OV//INO = [Éx li. Ÿ: EIPHNIAA Eipyvido. Attribut. er, IEAANAMIAESN| ÉXgr[euos (sic) Î]dowr. 72. ETITONO. Érry6vo[v] ou Éméyovo(s] ETIFONO. Érry6vo[v] ou Éméyovols|. 13. ENIDANEYZ ÉmiQéveus APIZTATOPA Àpi{o]7ay6pa. Attribut, Attribut, flèche ou partie supérieure d'une ancre. — 284 — TE + OANIOY AIZKOY 19. ENIENIX APMOYA PICTWNOZ 710: E..EPMO KPATEYZ EDAIP[QN Autre sceau identique. A ENIEPZZZK P A HOUN KUSN Caducce. 78, ENIEPMOKPA TEYCOEY..CI OY 79. 904QAOMS. INQAAOTMA 20 É 80. W\EPMO. WATENSZ £ZHbAÏPERNN 81. ..IEPMO ALEYEZ IPIQN [Érre]Gaviou AiCHou. Éi ÉTiy- appov À- pioTwvols|. Élri] Épuo : HpATEUS ZGarpiwv. ÉTi Ép[uo]xpd- [relus KfAé]o». Er: Épuoxpi- Teus Oeu [do ]o:- ou. [É]pu6dwpos ÂmoÀ]œvt- 05. fé]i Épnor [eléreus EGaipéwr (sic). [Ér]i Épuo- [xpléreus _—_ on — 82. ENIEPMZZ Éri Épp.. TIOYINNO.. TÉOv irro|À0-| XOY Ancre. XO. 83. IMCUZZ ....... AICEPMO < .Épud- OANTOC Garros. 83 a. ETAGE Eùdwp|os| OEMIZ Oépus. 84. ETEYPAZ) ÉTi Eÿlxlpar . .. GEYDEIAE OevGeidelus|. 84 a. ENEYKPA Érri Euxpélreus| ? OEYODEIAE Oeupeldelus|. 85. 117 5 5 NAME ts Ne A Bucrane. EYKPATHE Edxpdrms. 86. ENIEYKPA ÉTi Evxpa- TEYZENIKA reus Nrun- 2ZBOYAOY o{:]éotaov. Autre sceau identique. 87. ENIEYKPA Émi Edxpd- TEYC.AP reus [X]ap- M ulonpäreus| ? PR D 88. ENIEYKPA ÉTi Eüxpd|reus| APIZTOC Àpto1o. dd. 89. HolTA PKY3 Eÿxparivwr Bucrane. LOF PIRE Zxipros. 90. ... TA PKY3 Evxoar|éwr] Bucrane. COTZ/LE Zfxip]ros. Cf. supra n° 89. 91. EYMOAEMOZANA=ANAPOY EùmoXeuos ÂvaËdydpou. Légende circulaire. Bucrane. 92. EYMOAEMOC Eÿro}suos AAKHC Aduns. Hermes. 93. EYANOAE EtroÀ|euos| INVDEME., mt 94. ENIEYDPAEZZZP A ÉTi EÿGpaly6|pa APIETANAPOY À pioTévdpo. 95. Ro +1 ÿ* RASE EYHPANO EÿGpavôpla|. É ii jui BI s TA À OV "IN (ll, ee | | ll nl LT " [Émi] Ed@pay6oa — ...dirov. 97. PO CIONE: Énry! M: E{5-] HPAN..AA Goav|r{|da . KAPNEAAAZ Kapveddas EYBOY Eÿ6ov- Proue AO À0s. 98. ENIEY D 33727 ÉT: EùG{pay6px] Ô ATIOZZZZ77 À... 99. ENIEYHPANOPAAFTAOGINOY Éri EÿGpavopa À yabivou. Sceau en losange. H 100. EN Éri... OY HOAIZ .…. HGulo-] TION TitY. 101. 77/77/7777 OYHOAIZ Halo] TION riw. 102 LL NN Dome deouo@lopiou| — mi l'O... : n ‘ 1 " Peut-être Emryovou, Oeano@ôpios est un mois rhodien; le mot Em yovos se rencontre fréquemment sur les timbres de Rhodes; mais tei la terre est cnidienne, 108. EMOEYAOT Kxi Gevdorlou EIPHNIAA Lipyrida, Remarques que les lettres AOT sont écrites au-dessus de la ligne, 104. EFIOEYAO Kart Oeudo TOYOEYA rou Weud, 4CHYZ ANCPE TEL L,J PLEIN LOù ENIOGEYA..., Li teudlorou| EIPHNIA. Kipywid x |. Ut ENIOEYZZOTOY Li euld)érou EIPHNIAA Elpysida, Eutre les deux mots, barre en reliel 107 ENIOEYAOZZ |) Li Gevdo, . AHMHTPI AypuyTpi OY Auvre, ou, — 289 — 108, OEYAQPI Eeudwpiidal ..ONY [Arlovulatov|. Attribut. Attribut, manche de trident ou de caducée, Le second mot est écrit en abrégé, à 100, 27777777 [À pto70-] KAHEZOEY xÀÿs | Oeu- KPITOYO xplrou. CF, @eéxprros el Oeuxpérys, noms fréquents. a —— 110, EMOEYPHANOE Uri OetiQuvos EIPHNIAA Lipnvtda. Thyrse comme attribut, Trois sceaux identiques. 111, EMNOEYHANOZ Emi OelQuoros EIPHNIAA Eipyvida. Scoptre, Autre sceau identique. 112. pd S 4 ri Le mÉ (a) mel DES (Let Oevpldleus|. 113. OPACW... Opdow|vos| ETHAA... ÉrÔd| pou]. 114. OPACU Opdow|vos| OHPOKP Onpoxpléreus|. Autre sceau identique. MISS, SCIENT, —— VI, 19 — 290 — 00 ........ KIMNOYOPA ximov Op. ZQNOZ CwYOS. L16. OPAXYK Gpacux|heüs| AEOZEZ Aéo[vros|. 117. OPAZSNN Opécwr AEONTOSZ= AéovTos. Ï 116. [AXQN Îdow» KAAAIN KaAT- nOx TF0S. Aulre sceau identique. 119. [AZQN Îéow»r KAAAIN Kä&ÀA1T- nO>x OS. Deux autres sceaux identiques. 120. [AZQN licwr KAAA# KäAA [170$ | Le second mot était écrit en abrégé. 121. ...QN [do |cr KAAAIT KäA Tr noz TS. — 291 20, JAENN KkAAAITT TOoz 122. WAHPOAN läcwr K&AÀ:T- Tmos. [Éri] iypoGdy- YOYAEON É [rlou Aéov- ZOCAYAOY È [rlos Avdov. Attribut effacé. 123. .IOFNHTOZE [Al16yvnTos AMOAAOAQ Âro)À0600- POX pos. Y27L. ENHINRAPXOY ÉTi inrépyou AIONYEIOY Arovvoiou EMIDANEYZ ÉTiQéveus. 195: OE...TOY Oe[od6|rov INFOAOXOY Irro}6yov. K 1206. EMIKAAAIZ Éri Ka Alo- TOYEYBOY Trou Eÿ6oÿ- AOY Trident,. >ou. Deux autres sceaux identiques. 126 a. ENIKAAAIAA MAAGWPIONOC Éi KalA1dd- a Awpiovos. 19. — 292 — 12%. ETIKAA Éri Ka- , METOY AioTou MOPMIOZ Môpyuos. 128. ENR 4 S ARAA ri Ka)- AIE 5 TOY Moov MOP * MIOZ Mépypuos. 129. ŒPANTIAA Gpavtida KAPNEAAAZ Kapreddas NO XYZ + TOU.. Proue. 130. NEAAGE 5 [Kap|vead|æ]s BON NZ 2 [Ev]60%A[ov]. 191. YAPNEAAAC È [K]apreddas NBOYAOY È [E]d60vAov. L'attribut parait ètre une ancre dont la partie inférieure a disparu. Cf. toutefois n° 130. 152. KAPNEAAA Kapveadals| EYBOYAOY Eÿ6ovtov. KAPNEAAZ E Kapvedd|as] EYBOYAOY È Evéovou. LNA MZ MENTION. KAPNEQZZ Kapvew.. — 293 — LS ENIKAEZZ Éri KAelup-| BPOTO 6poTou ZDA EGalipos|. Remarquez l'upsilon de KAeuz6porou. 136. EMIKAHNONO Éri KAnvoto- AIOCNICZZZ# Aus Nu. ... 137. EMIKAHNOMO Éti KAnvom- AIOZEPHNIA los Épmvid- À Caducee. (À (sic). Autre sceau identique. 158. ENIKAEYZZ ÉrTi Kkeu[u-| WPOTOY/ZZ [6]péreu... BA GPO ....... 139. KPATEPOZNIKAZIBOYAOZ Kpdrepos Nixaoi6ovÀos. Sceau circulaire. 140. KYAOZGOENE Kudooûéve- YZAHMHTPI us Anunroilou ? 14]. KY.T-OEN: Ku[doo|dér|e-| YZAHMHT. us Anpnr|pt-| OY OÙ. 142. KYAOZOE KudooÛ£- NHEZAHZZ ns Aynlu- TPIOE vain — 99 — 143. ENIKYAO.... Éri Kudo|[oUér-| EYZ Attribut efface. EUS LTD res C{. neuvième série, section VIT, n° 1. 144. 145. AAXL 26e Adyn|s|. .. EYAN.A..A Edr|o]A... 146. AAXH Acyn|s| EYNOAEMZ Evrokeulos|. Attribut vague. 147. MDOPIENINE gr PART EE ZIKP crane. ATHC ALOUMPATAS. 148. AMRCTIAUN EE 1 CEMREUE AIZINMOZ Auoimmol|v| >T LE et ‘ PA Yrpo- T0 sable. 2. TOS. Peut-être l'attribut est-il une grenade. — 295 — M 149. MENEKPATE Mevexpare- EYECTPATOY EU Éo7pärov. Proue. 150. ETIMHNONO Ëmi Myvoxé- AIOZEPHNIA Àos Épmrid- À Caducéé: ©. Lis 4 MIKYOOY MexvOou KAPNEOZ Käpveos. 152. MYCTH MioTn|s| l'ACHON Ido wr. Autre sceau identique. Moitié de vaisseau à sauche. q 8 153. MOEXOZ M6 y0s APIZXTO À o10 70 154. MOEZXOZ Môc os APISTO À xoTo- UN ACZ [rélAeuls]. ENIZZOANA Érré. NIKAZIBOYAOZ Nuxaot6ouÀ0os. — 296 — 156. EI pu. NIKA ET! Nixo- CIBOYy 22e: AOY ot6ovAou MARNE cu En. 157. NIKAZIMAXOZ Nuaciuayos ARMOZGENHE Anuoobévys. . 158. NIKAZIMAXOZ Neuaciuayos Y>AMOZOYNIOZ ... Mocoÿvtos ? On ne peut constater si, au début de la seconde ligne, le graveur avait marqué une ou plusieurs lettres. 159. .PINIKIAA [li Nexida .. TIOMNIXZ [Zo]riwvos. Le second omicron de Yoriwvos était carré. 160. NIKO... Niuo . .. ATAO... Àyab[ivov] OEY... Osv[dootov|. 161. NOYME&NIOY Nouplelviou JHATIWPIOE- ....... JE 162. 7 ; Gr 1 FE A } JR A DS = ES: = Se bel Hordcov Ocdwpida (sic). EE PT « — 207 — Ë LOS FRA Ales ji I ILardécon Osvdwpiva. Oevdwpiva est probablement une faute. 164. VA any ë 4 Ya l& à Ne LEE | | | | a SA 7 À | “ (8° | | SA | == je { Na A V0 ul [asdicon ss (sic). 166. MAIZAUWN Iae| 9] éco OEYAOF Osvdop... 167. MAIAIGWN Hardtor OEYAOPI Oevdope. . — 298 — 168. M A | AIGN Iardéwv OEYAWPAA Oevdwpdr. 169. MAIAIGN Iordiwr 4e CENTRE 170. MAIAIGON Iardiwr EYAICZ) Eds... L] V7 ENINEIZI Éri Ietot- DIN ON . TToU Le sceau portait deux mots. ———— EST i | | æ 1 PAN NN Éri Iercivou [Épuol@avr|o|v. 173. ENINIZINEYZZ Éri Iliou...[Et. bPANZIAA Goav[r|{da KAPNEAAA Kapreddx EYBOY Eÿ6ou- AOZ os. 174. MOAITAZ IoAitals| E.KPATHE Eld|xpdrns. 179: MOAIT À ILoAéTals| KPATHAZ Koary|s]. Ou HoAcraxpary|s|. — 299 — 176. FMOAYFNOTOY Iovyvotou .EYA..EIOY [@]evd[oloiou. 271. HO: 1IOYXOZ [oAiouyos AZTO crane. AFAAOY ÂoToæydhov. AoToæyähov pour ÀopaydXou d Cf. n° 194. 178. ENIMOAIOY Éri HoAtou LAPHNEOC " ..,... 0. 179. ... .ONY3ANZ KAeumo| os] (sic) AgTzOn Moo7px. > Exü[pT]os KA.. crane. ZX KAleuro os. 181. ..CTPAET . . ÊTOAT- [É|o7pa- OCKAEYC ds KAeüo- ou tros KÀe- MOAIC FOIS. To. Probablement faute du graveur. 182. WWDONHD ...... Cob| AIPOXZ ZGraipos (sic). 183. ETNICQKPA Er! Ewxpa- TEYCEYBOY reus Eu6ov AOY Trident, 2ov. 184. EZHOZZMENL.. 0.2 YZTIMOIENO. TrpoËévol|v]. D 185. DIAOMOAIZ DrAoToÀis AIONYEEIZ Auovboeis (sic). 186. DIAOMOAIZ DrAdmoÀis AIONY>Z AtovuG . . . 187. HIAOTO DrÀ0T0- .IZAION [Ales Atov- Pers [UoLos] ? 188. ET IDIAOIZZZ Éri Prôl[mots| 072 PA ie PP A OR ER APMOKPA À puoup- TEY. Double hache. Teuls]. 180. 190. YIJAM AI YZZAMM ZA E )1M Bucrane. gO ZIM Bucranc. qgO0M 191]. ENT 5, DIAIN Éri diéT- MOY crane. MOPZC TOUL AC 192. .... TAOËZIAZOQN [bétmTros léowr. Légende circulaire, Bucrane, FOOD — 301 — 193. ss ITTITOY [Érri DrAlérrou PVR 2%: [Arov]votou. æ RO, OIATAT.. DrArar|ov| AZTIA Ë" JAAOZ AoTpdyahos. X 195. LMI 0 Y X AP [Drkér|mou ? X«p- W/MMOKP À LOxp - W/WIMC [r]ns. 196. = Éri.... TOYXAP Lan ...Xap. MOKPATE. On paTe- Ye US. L'attribut est méconnaissable. 197, XPACE Xpace... KAINIKAZI xai Niooi- YOY AOZ [6|ouAos. HUITIÈME SÉRIE. Inscriptions qui portent seulement un nom propre. A ENIATE Éri Aye- MAXOY H4you. — 302 — 2. AFAOGOKAEYC Àyabonheÿs. Sceau qui certainement ne portait qu'un seul mot. Da. EMIAAE Émi À}e- rANAPOY Édvdpou. 24; ANTIMAXOY ÀvTIUdYOU. Caducce. Second sceau identique. 9 AFAGOKA., LS Àyabon)eÿs. ‘Peut-être le mot ÂyadoxAsüs était-il précédé d’un auire nom propre, A. ATAOGO Àya06- MOYC TOUS. AFAOO Àyabo- MOYC TOUS. 6. ET IA Éri À- AUWNI dwrildos|. do AOA ë À Ga- ONA £ Ova (sic ). Hermès grossier. Lecture certaine. Cf. n° 14 et suiv. 8. ONA AON Le N.de AON a été changé en H par une barre transversale. — 305 — AOH ÀO»- NAIO vatols|. Lettres lourdes et massives. Pour le type, cf. n° 144 de la série pré- cédente. _: AOH A0- s E se <% NAI vailos|. A droite, reste d'un attribut méconnaissable. Cf. n° suivant. pl: : AOH ÀO7- NAIO vato|s|. A tribut Atiribut presque totalement effacé, qui parait cependant être un arbre. F2. OH , : [À |6n- NA <% valios|. Attribut, hermès grossier. Ka AGH A0» NAIO vañols|. Double hache. 14. AOH , : AGY- ONA Bäxy1os . APISTEZSE Âpioleluls. Pas d'attribut. ILES AIONZZ ... GO EPM Raisin. QNoc Épuwvos NIKO Nixo... Ce timbre ne porte pas le mot ANAPON., mais :l a tous les caracteres que nous avons rappelés au début de cette subdivision. 12: D Raisin. QN 7/1 13. KNIAION Kv:dcov . EP Grappe. QNOC [Élri Ép|ulævos . YNIKOZ [Ho ]Uremos. Cette inscription est gravée sur une anse identique de tout point à celles qui portent en général And por. 14. KNIAIQN K:dicwov EMIEPM Grappe.QNO êTri Épuwvols| FMOAYN | KOZ Iovrixos. Cinq autres sceaux identiques. Même observation que pour le numéro précédent. — 335 — 14 a. 14 b. 7777 A Raisin. [5 Raisin. YZ1Q ME Sceau brisé à droite. 14 c. UNE É SM QN Raisin. ZONOC [@p4]oovos ? Raisin, QNOZ N FE V/ZZZ Ces deux timbres sont brisés à gauche. 14 e. lAf. Raisin. AZ) Raisin. A(WZ NHTOC OCZZ Ces deux sceaux sont brisés à gauche. 15; ANAPONMOAEI Avdowv IoÀer TAKPATHTOC .…. Kparytos ? 16. ANAPONAPTEMZZ Raisin. ArSpor Àprép[wv]. FF: ANAPQN Ad owv MO Raisin. Mai. !s. KOZ OS 2 Sceau brisé à droite. 18. ANAPQNA Andpoov . . Raisin. Sceau brisé à droite. — 394 — JB; WAPQONAT [A»ldpwr Ay.. YPIET# Raisin. [Â]pto17..…. Sceau brisé à droite. 20. 21. MAP4/ |[Àvdp[wv] C7 LE 2: ANRPDONE WW haisn. TZ [ARE dates: )ACEINOYZZ Le sceau n° 21 est brisé à droite et à gauche. , AMAR Le AO .QPOY And p[wr Épujo[à]pov. Sceau circulaire. Bucrane. 23. JANAPOQNMOCKO....| Av Môcxolv|. Sceau circulaire. Bucrane. 2ULe ANAPQON Aydpur 3. Sceau circulaire. Demi-lion. À l'intérieur, Y. 29. RE EN OAQPOYAIOTNHTOZANAPQON] see de oùcwpou ArbyvyTos Avdpoor. Sceau circulaire. Bucrane. 26. JATIOAAO. .OYAIOMNHTANAPAON AmoXko[|vélou AtyvnTlos| And pur. Sceau circulaire. Bucrane. — 339 — 2. 2. TAN PU SOC KN T7 202 Avdpcor : HOME, . ! OÙ... Sceau circulaire. Bucrane. 26: JANAP@NK...FAI....IK| Sceau circulaire. Demi-lion. Au milieu, HE. 29. [ANAPONKAPN........ BOYAOZ| Avocwr Kanye". Eù]|6ovAos. 20. [ANAPQONATIOAAOAGPOY nd D SE Aro Amo})odw pou. EN A AINAPOIN ...OEC..... MICAE 4) Sceau circulaire. Bucrane. St IOANAPONNOAIT... TOC 33. [ANAP&NAPIC...ENHCATIAC....! Avdpcor Âoto[Toylévns Àyéas. VII-VIIL. -— Inscription portant le mot Teyvovr. ENIKYAO.... Ér Kudo[oÜdr-| EYC LL eus TEXNUOUNZZÆ Teyvov. L'attribut qui était à droite a disparu. Accentuation douteuse. — 330 — KYAOZOENZZ Kudoobév|eus|. KXXI Inscriplion avec le mot èmoer. 3. Thyrse orne. APISTIQON À oo Tic EMOEI ÊTOEL. L original appartient à M. Egger, qui l'a communiqué à l'institut, séances du 20 oclobre et du 11 novembre 1864. (Comptes rendus de l’Académie des inscriplions el belles-lettres.) DIXIÈME SÉRIE. Inscriptions trop incomplètes pour être classées avec certitude dans les séries précédentes. OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES. Je propose toujours une restitution pour les textes de cette série; mais le titre même qu'on vient de lire indique que cette restitution est quel- quelois incertaine. | Souvent, sur les sceaux qui vont suivre, le nombre des lignes effacées est douteux. G'est là la principale difficulté qu'ils présentent. Si le nombre des lignes était toujours certain, presque tous ces timbres devraient être classés dans les séries précédentes. Je me suis attaché à déterminer avec soin l'étendue des lacunes et surtout le nombre des lignes disparues. Mais je ne puis espérer d'y être toujours parvenu. On trouvera ici quelques timbres qui ne sont pas classés à leur place alphabétique : c'est là un inconvénient qu'il était impossible d'éviter dans cette série. Des renyois avertissent le lecteur. Au point où nous sommes parvenus de notre travail, les indications peuvent être brèves et très-simples. Quant on lit par exemple sceau cir- culaire et les deux tiers du sceau sont effacés, il est facile de comprendre que le sceau ressemble à la plupart des timbres circulaires et que nous ne voyons plus que quelques lettres lisibles, sans lacune, à la suite les unes des autres. Sceau en losange. Le sceau à une forme que nous avons déjà rencon- trée plusieurs fois et qu'on peut voir par exemple en se reportant aux are HAN numéros 5 , 7, 8b, 86 de la troisième série ", etc. La légende décrit un losange; elle est donc divisée en quatre parties : deux suivent les-bords supérieurs du losange: deux, les bords inférieurs. Pour ne pas multi- plier les bois, nous imprimons l'inscription sur une ligne droite; mais il est facile de se figurer la disposition qu'elle présente. J'ajouterai que, sur les timbres incomplets, nous trouvons en général chacune des quatre sections ou tout à fait illisible, ou tout à fait lisible, sans qu'il reste quelques letires d'une section et quelques lettres de l'autre. Ce fait s'ex- plique quand on considère la forme des anses. Telle portion du timbre devait s'user plus vite que l’autre. Le plus souvent c'est un des deux angles aigus du losange qui garde encore les lettres bien gravées. Dans cette série, il est très-rare que l’un des deux grands angles soit complet. Pour les sceaux en forme de losange comme pour Îes timbres circu- laires, jiudique toujours si les lettres se suivent sans lacune. L'expres- sion lettres au mulieu du losange s'explique si on recourt à quelques-uns des timbres cités plus haut. (Cf. en particulier p. 1 56.) Nous croyons que ces indications sont précises et que le lecteur peut toujours non-seulement contrôler nos lectures, mais entreprendre le travail de commentaire que nous avons commencé nous-même et que nous soumettrons au public. ATAOOAGWP Àya068wp- ; OCZ die. 2. AFAGO Sceau en forme de losange. Etoile au milieu. Les quatre cinquièmes du sceau manquent. Les lettres encore visibles occupent la bande supé- rieure du côté gauche. — Àyxho[xAeüs] ? 3. MR TIE E PER EEP 2 AINEAKNI Aivéa Kvt- AION Poupe. Ôl0Y. Ligne 1, la lettre E est d'une explication difficile; mot en abrégé, se- lon un usage fréquent; finale en eus? Il semble que cette ligne n'ait x Pages 143 et 156. MISS. SCIENT. — VI. 22 - à jamais porlé aucune leltre après E, ce qui in empêche de proposer la restitwion é[ré]. A. ETAT AOOKA ÉTi Àyadon|eds| Les timbres rectanguiaires qui portent le mot À yabonheÿs précédé de la préposition éri sont nombreux. Cf. p. 144, etc.n°* 8,9,10,11,12; le mot Àya0o-xheds n'est pas coupé comme sur le sceau ci-dessus, qu'on peut au contraire rapprocher des numéros 14 et 15. Mais sur ces docu- ments on remarquera que le premier nom propre est écrit tout entier sur la même ligne; et, bien que le numéro 4 de cette série soit mal con- servé, 1l est peu probable qu'il füt identique dans le principe aux timbres 14 et 15 de la page 145. I] rappelle au contraire assez exactement le numéro 16 de la même page, timbre malheureusement incomplet. de EMIAAE=ZZ ) Érri AAcËlardpou] DVI 7... U. CE p. 148, n° 34 et suivants. 0. DARAUN. É[ri] POTARE. 210) Arr ANAZ=AN Avaëdv|dpou|. 0 a. ÿ$ANAPOKAEYE? Avdpones. Légende circulaire. Bucrane. 6 b. EN AMOZZZE Éri Auo[téÀ]e- YZTIMO..OY vs Tiuo... CF. ApporéAms et Âuos, Aoÿs. Accentualion douteuse. Exemples nom- breux de lettres omises dans le corps des mots. — Tiuo[déjou? Cf. plus bas n° 39. An AZ MO NEMWAON KNI AZ Âm[6XXwvos Arlor[uoliou Kwdé[ov]. Sceau en forme de losange. Au milieu attribut méconnaissable. — Ou — 339 — | ; Am[oAwviov] : etc. CI. p. 195, timbres nombreux avec le nom Âro}w- »0s; p. 196, n° 89, ri Aro}Aœwvida Atomolou (sic) Krtdlor. LT 'EMTATIOAAONIA AZ Éri Amo}Awrida, . . Légende circulaire. Amphore au milieu. Un tiers de la légende effacé. Cf. p. 156, n* 85-92. TU $AAQNI? [Aro] Awvi|ov]. Légende circulaire. Bucrane. FA ATIOAAQNIOY ENZZZZ ÀÂmo)hwyiou 27... Sceau eu forme de losange. Au milieu AX. — Quatre autres sceaux en forme de losange avec le nom Âmohkwwos. Cf. 2 40mnAGNG ap. 255. n° 54; p. 296, n° 62 a, etc. — AX pour AX, final en ayys. TU ETIANOAAOAZ ÉTi ÂmoXXoù[w-| PO... pou TOCKNI ... Kudov|. À la seconde ligne, sans doute, [Mé»y]ros. Cf. p. 159, n° 107. Timbre rectangulaire ; disposition des lettres différente. 7°. {ANOAA. . .POYAIOT } AmoAX[odw|pou Atoy[éveus]. Légende circulaire. Bucrane. Cf. p. 175, n° 202-220. 8. |[APICTOKAEYCAPTEMONEZZ Aptolonhsûs Àprépuwr . .. Légende circulaire. Bucrane. Deuxième sceau identique. 2 2 — 340 — Q. TA KAHCAPTEMON ? [A prolo]xAÿs Âotépuwr. Sceau circulaire. Bucrane. 10. ÿAPIE..KAEYE} Apro[lo]xeüs. Légende circulaire. Bucrane. 11: $ APIZTOX Légende circulaire. Bucrane. Les deux tiers de la légende sont effacés. Les timbres circulaires sont en général moins bien conservés que les timbres rectangulaires; les lettres sont presque toujours plus fortes et plus espacées. 19: SÉAPIS£ om E sous ? AprolTorlé[ Asus]. Légende circulaire. Bucrane. Une moitié de la légende est effacée. 13. LD [Érri Ïd-] SONOZENI oov0s ? Ky:|0é0v| APIETYZZ Àpio1 [épx-] Où Thyrse. OU. 14. $ APIZTOOKA è ÂpioloonX[eüs] (sic). Sceau circulaire. Bucrane. Un tiers de la légende effacé. 15; ZLLAN AE À GpioTonap bic). Attribut efface. , ICTORAPE / np 0 Probablement À puoTonp[érevs| double faute du graveur. Cf. n° 18. ER . 16. $OKPATEYEAI} [ÂproTjoxpdreus Ar... Légende circulaire. Bucrane. F7. $PATEYE//#/APKNÈ [Âprolox]pareus. Nom écrit en abrégé. K»[1d{ov]. Légende circulaire. Bucrane. 18. $ ET APPIZZY' AAMOY 3 ÉTi Àgéto[To|dépou (sic). Légende circulaire. 19. SENIAPICTOZ/ZZ4 Légende circulaire. Inscrit dans le premier cercle, KNIAION. 20. W Grappe de raisin. ft : APIZTOK Apiolox|Xeÿs]. 21 $BOYAOY} [À proTo]8oÿ ou ? Légende circulaire. Bucrane. Les deux tiers du sceau effacés. 22, | {AT AODE} Àyabos... pour Àyabo[xA]e[üs] Kd[ov]. Légende circulaire. Bucrane. A l’intérieur, KNIAI. Deux tiers de l'inscription effacés. 23: AOHNAIOZ ÀGÿvauo|s| KNIAION Fougere, Kr1d(ov. = FA = 2/. AFOPANAKTOZ À yopévauros LL 25; APIXT À 101. ie KNIA KwrÔ|éov|. 26. AMOAAQNIOE AmoÀÀwvLOS ADAIPDDU … ....... 2%: ENZZ ÉT!... ANA=ANAPOY AvaËdrdpou. «e 28. EMIACKAHMIA Éri ÂoxAnTid- AEYCZZZ dEUS. . 29. $ ETHAAÈ Légende circulaire. Amphore au milieu. Des deux côtés de l'am- phore, KN IA. Les trois quarts de l'inscription ont disparu. 30. ACKAHM.. AoxÀnT|14.| Ê AC Bucrane. [Ôlæs AOCYZZZ AOÛ Es APIZZ Apr. L.: KAEWNTO KAéwrrols| ù 32, EN AZZZ OINZZZZ KNI — US ’ ÉD EMIAMOTEAE Éri Âporé}e- 7/7 LE SSSERES CF. plus haut, n° 6 4. 34. | $ ETAT AOOK? ! Éri Ayabox|Xeÿs]. | Légende circulaire. Bucrane. 30, APICTOKAEYE AotoTon}sÿs. Légende circulaire. Bucrane. 39 «a. EN ÉTi APTEMGON ApTépowv- .. KNI [os] Kw:|9iov|. Lettres lourdes. a0: 00h 0... EYEZKNIZ eus Kw[dé-] ONAPXAF Ov Apxa)- Mb Vopa... 4} PONDE n Éri N [eavopou| ) AZEKA:. .-110,0:14 AoxÀ[ymtadc pou) ) KNIA Kril{ov|. 38. E É[ri] AQM 1EY 6610 AN TEU.. [AvaË]ar- APOYKNIAION dpou Kvidiov. Massue, = ON A 39. $ AAIAAAOOPA AœddÀ00. Légende circulaire. Au milieu, KNIAIQN. — AuÔä}oo pour Axida- Aos. Toutefois cetie restitution n'est pas certaine; il est en effet pro- bable que le second mot ne commence pas par un P, mais par un O. A0. NOKKEYE [Aau|oxAeüs. Trident, Une $ AAMOKPAT è Aauox pareus. Sceau circulaire, Autre sceau identique. A2. l'O PANMEN AI. TEA: [Aau]oxpéreu ou [Épuloxpareu Ailopuoiov]. Terre cnidienne. Tête de bœuf. Sceau circulaire. 3: IX PATEYE [Aauo]xpareus. Feuille. h4. $ AAMOKPATEYCKNIA% Aauoxpäreus Kr:d|[iov]. Légende circulaire. Tète de bœuf. Trois autres sceaux identiques. A5. |AAMOKPATEYZAPIETOKAEYE? Aapoxpäreus À pioloxeÿs. Sceau circulaire, Bucrane. Cinq lettres effacées après AptoTon}eÿs. — 345 — A6. ; $ ATIAZZAAMOKZEY CKZZ? EPTTNRON Aanox[A]eÿs ?.. Sceau circulaire. Bucrane. LT. LS OPA [A ptoTay]60x NI AS NOMNMent. [Kv:]déo|v| MAIGÉPLTON [Aa]uoxpirov. AS. $ OKPITOYE è [Aa]uoupirou E... Demi-lion cnidien. Les deux tiers de l'inscription manquent. 19. ÿ AAMATPIO} Le L L] L1 L L LJ \ L2 Inscription circulaire. Bucrane. Les trois quarts de cette inscription manquent. : 50. ET ZEN AE EN EE SVM Légende circulaire. Bucrane. o1. LS OBSE. ‘: [Aau]|oobé[vnys] ? AHMH Anpy- à Se rpluos]? 32. EU ZE AN ZIIENEY C ? 151 1 A id Aal[uooû]|éveus. Légende circulaire, Amphore au milieu. A3. s'en ESS. DL P'uld ide « 6’ 0e AIOFNHTO. Auoyvyrols|. — 946 — 54 AIOKA AioxÀ|eüs| KNIAION Kw:Ôiov. 99. Trois sceaux circulaires. Bucrane. Fragment du mot Atovdatos. 56: AIONZEZZ 3 Aov{v]o{10s|. Sceau circulaire. Demi-hion cnidien. DA; AZZNYEZOY Afsolvuolilou LDWEWD ‘ ........ 58. PPTOZANAIO EN ES AIONYCIOC At0YVG105. 09. ....KOYPIAA...EnI... [Atoo]xoupida nd Sceau circulaire. Tête de bœuf au milieu. Les deux tiers du sceau manquent. 00. YANOTZZ [Ér|i Ao7y. .? NIONYC: Acorvoliou|. k 61. .IONYCIOY [A |ovvoiov. Sceau en forme de pétale. La moitie supérieure manque. 62. LAHMHT ? Sceau circulaire. Les trois quarts de l'inscription manquent. apai}3 OZ A NS AHEAHMH Ans Ayuy- FTPIOZ TOIOS. 64. PEN: ne TS %D:AIO [Kwedéon )..O0AZ [ArloGd[vrou|. 056! EÏTIAPAKONZZ Eri Apdxov|ros] 00 66. APAKONT APaxovT- OMENEY OÉVEU- 7 [s]. E 60 «. ENIENEXAPMOYKNIAION Emi Émexädpuou (sic) KmÔor. Sceau en forme de losange. KNIAÏION au milieu. La partie inférieure _est effacée. | 67. XAPMOY xäpuou KNIAION Ky:Ôiov. 68. ENIENIX Emi Émiy- APMOY:Z dopLou PP ZONE … ..... 69. ENIENIX ÉrTi Émiy- APMOY 4p{Lou PZZ - FMO,1 — 348 — 70. EN EN ZA ÉrTi Ém|sy@ppov] DHSPAZA REIN, HMS 7e ETIXAPMOY ÉTiyäpuou AlZZ/ZN EN 0. 0. . 84. ENIENIZIKIA ÉTi ÉTri[»]exid[ a] ù YN A Raisin. AZN PE PMP A ÏLWD …....... FE SETON OÙ . MIDANEYZ [É|miGéveus. 74. CEE... MIÈPE raisin. Z% [li iepé[ws]? LANDIS 79. $TIFONOYENIAŸ Ert Emryovou... Légende circulaire. Les deux tiers de l'inscription manquent. 76. EN ÉTt- Attribut. FONOC y0v0s ZÆINOY ... Elo. Attribut, grappe de raisin presque effacée. as LEO . NUM EMITON:: - Éméyov|os|. — 3419 — 78. ETIAAMIOY ÉrwWapuiou Ou plutôt ET dapuroupy où. COUCHE OONC T MRC 79. FPMO, « T EYE RNLARON Épuolxpa]reus Krdiov. Inscription dans une feuille. Etoile au milieu. 80. |[ETHEPMOKPATEYZAIONYZIOY DUT Éppoxpdreus Arovvoiou. Légende circulaire. Bucrane. Un tiers de l'inscription manque. 81. |[ETMIEPMONOAIOZKOPI ? Légende circulaire. Bucrane. Un quart de l'inscription manque. Cf. n° 82. F 82. IEMIEPMONOAIOZKOPIA Ëmi Épuovo pour Épuovos. Atooxopià pour Atooxoupid|a]. 32. 7///////Z//RNPERE AICEPMO us Épuô- ZANTOC [Blarros. Attribut efface, 84. EAEPMOZZ DILE 0ANT 85. /NIANZ [K}wrd@[»] ? FE P Attribut Éou ss: effa cé, MEN _.:...:: ZPMOKPA [É]puoxpd- NCKN LA | [relus Krdilov|. 87. | W/EPMO .….Épno- bANTOC Garros. 98. WW [ÉXc0To-| AICAEPMO As Épyo- PANTOC GayTtos. 89. EPMOZZZ Épuo@ldv-| TOYXAPZZ TU) AD. :.. 90. ERHESUOZAP Sceau circulaire. Bucrane. À l'intérieur du cercle formé par cetle lécende, MEAANT. 91. ETIEPMOQ ÉT: Épyu[vos]. * Sceau circulaire, Les deux tiers du sceau effacés. 92. |EMNEPMONOCAPIZTOBOYAOY! Erri Éguovos Ào101060%ov. Légende circulaire. À l'intérieur, ANTZZY4Z. 03. $ AAETEPMONZZZZ0 EMI) ÉTi Épuovos . eo} Légende circulaire. Bucrane, Q4. EPMQONAN. ue o Épucwr Av.. Sceau circulaire. Atiribut effacé. 95. [EPMONOZ. . .OZKEZ MI) Épycvos [Adoox[oupiôa] ? Légende circulaire. Bucrane. 96. [ENECTAATOYKNIAIENIEZZZZ4ZZ Éc7cärou Kuidiov rt EE... ou plutôt [M]eveo7pärov. Légende circulaire, Bucrane. 97, ZIIN EYBOYAOY Ev6ovaou A0 OM. — ....... L'upsilon qui est à gauche du nom propre Ed6oÿov est remarquable ; on ne peut pas supposer quil y ait eu une ligne précédente, aujourd'hui effacée. Peut-être une erreur de l'ouvrier explique-t-elle cette bizarrerie : ENY pour EN. 98. ENNZZE ÊTi... TEYZEYBZ Teus Eÿ6|où-| AOY }ov. 99. LINO/IU #: - EYBOYAOC EvGouÀos. 100. ]MALCEYBOYAOZA....NPZZZ4, PSE Eÿ$ov}os À[v2Ëa]rdplov]. Légende circulaire. No 101. A APEMAAACEYBOYAOZ : Eÿéou)os. Légende circulaire. 102: BON AOY [Eÿ]6ovaov. Sceau circulaire. Les deux tiers du sceau manquent. 103. LD O [DrA] émro|v| EYBOYAOY Ev6ovhot. Trident. 104. EYBOYAOY Ev6ov%ou. Trident. 105. EYKPITOZ EÜxpiros. Inscriplion circulaire. Bucrane. Trois quarts de l'inscription manquent. 106. IEPOEX @. Fo AOTOY OOTOU KNIAIO Krdo|v|. 107. EMIEYAO... Éri Eüdo. . . AZKAH attribut. ÂoxÀn Le premier mot était écrit en abrégé. 108. ZLLLODE EYKAIKC EdxÀ. .) KNIAION Kr1Ô10». IIKN ....... EYKPATHC Etxparys FMOAYKAPM HoAvaapulos| (sic). l'E0. YIONOEYKPITOZA} Le .Eüxprros. Ve Sceau circulaire. Une moitié de l'inscription manque. EU $ONEYKPATEYE} me . Eüxparteus . m Sceau circulaire. Bucrane. Les deux tiers de l'inscription manquent. (La EYPYKPATOY EdouxodTou TOYAAIOY Tours Cette inscription est complète; mais la difficulté de bien restituer, ou plutôt de bien comprendre la seconde ligne, explique pourquoi ce texte est rangé dans cette série. L'A de la seconde ligne parait avoir été mar- qué deux fois. ’ 113. EYNOZZ2 ) Eÿro|Àt-| Z/ANOZ/Z) LA Ou plutot EdroÀsuos. 114. NA DIU, *........ EYMOAEM EÿroAsulos] 7 Atribu. LPC ARE LE NTM Sr eu TO C HAMEMRNN PTS SL . EYZZONOC Evlxilovos. MISS, SCIENT, — VI. — 9304 — 116. [AAXHCEYMOAEMOC Ÿ Adyns Edrokeuos. Sceau circulaire. Bucrane. Une moitié de la légende manque. 117. T1IFYPATOPA [É]m? EdüGpaydpa. WIN ......... D 118. ENZ Êr{i]. .. EYHPATOPA EÿGpay6pa EYYZ Eure 119. PAT OP À [Ed]Goaydoa UV DipERRE AAA ARR URE DIN ....... EYO....PA EuGgloæy0|pa . L00W ....... 121; |ETTEYHPATOPAAIOCKOY Ÿ Emi EdGpæy6pa Atoououlpida]. Sceau circulaire. Bucrane. 122. WIN O [Érri Kwe|d40[»] ? ..PPANTIAA [Eÿ]Gpavrida EAANEAABIC IYAMNE À puo- .OBOYAOŸY proue. [rlo6otaov. 129: ZEYDPATPA EtGpéypa LD ....... EÿGpdypa pour EÿGpæy6pa (?) ÿ 124. ZA [É|mi x EYOPEZZ4 EvGp|[xy6pa| MEAA/ MéAa|vros] TOBOYZ |Kpr]r66ou[ os]. FA5. WEN DPOY [Éri] Ed@pov ? WEAEYE ... eldEUS. 126. | ÉRMEYD: LE". : Êmi Eü@|[pay6pa] AFAOGP. Ayabi[vov]. | « J / L . “,. Sceau dans un losange. Etoile au milieu. 127; EX Éf[r:] ee. AWPOY dwpou EY®OP Rame. EÿGp|wvos| ù O 128. |ETIOAAAIMBPO Êri O4} uu6p6[rov]. Sceau circulaire. Un tiers du sceau manque. 129. ° ÉOAAIMBPOTIAAKNIA Éri] x21u6porida Kv[{ov]. Sceau circulaire. Bucrane, Un quart de l'inscription manque. 130. ETIGBAAIM Éri Oxxup- BPOTOYZ 6porov NZ (Kuwdiov| ? 13L. [ETIGAAIMBPOTIAA } ÉTi Oalp6porida [Kwdio»|. Sceau circulaire. Bucrane. Un quart de la légende manque. Autre sceau identique. 152. YMIOEY p. AZ [Ëlri Oevdlorou] LTIÂA ae. [Kw]1d[éov] ? 133. OEYAAMOY Oevddpou WA ON attribut. [K210]{ov. L'attribut est méconnaissable. 134. VOENY A [Éri] Oeud- A0 ä[ulo[u]? 135. Amphore. OEAZZZ Oeu[dauou] ? La troisième lettre paraît être un YŸ renversé plutôt qu'un A 136. ENIOE\EZZZ WI ON KN Ancre. ENIGEYAZZPOY OEYAOCIO GHAAION Ancre ÉTi Oev[dauov] [K]apv[edda] CN OS CESR C [Bdu]ou Kr|1déov|. ÉT Oevd[w]|pou [Kudlo[v]. @evdooto|u| [Kre]déo». — 357 — 140, OHObANOY Oy7oGavou (sic) DENT AC) MRC UE 141. OHOPANOY OnoGavou Inscription de trois lignes. Cf. n° 140. PA de où en) eee + 142. ZEN AZ [Ërr]i Afeëir-| MOYGEPA mou Op- WNOZ [ow]vos. 145. KNIA1OZ Kudo[v] ORACONOC Gpéowvos 144. OPACON Opaowr (FFE Ofsvdapou]. O{eudduov], restitution qui parait être autorisée par le nombre des lettres effacées. 145. 0000 :..... [ALONOC ltowvos KNIAIGON Kridiwr. 116. IAZQN ldou KZZAN Sceau circulaire. Bucrane. Les deux tiers de l'inscription manquent. 148. &INNOZIAEQN } ...[DéliTTos Idowr... Légende circulaire. Bucrane. Un quart de l'inscription manque. 149. $EQNKAAÏ [d]owr KaA[Aias Krdiov|. Légende circulaire. Bucrane. La moitié de la légende manque. 150. Z/LLDDRNNTCC KNEZZZ Kr:[0/ov] | APZ . .. ... Entre | et AP, lettre effacée (?). 151. ENHINNAPX Éri irräpylou 2 À RER ZEN ST EN RNIEE E Atiribut méconnaissable. À la seconde ligne, F pour E (?). 1592: LE OZZZXO Y è A Îrro [A6] xov. Sceau légendaire. Lion cnidien. La moitié de l'inscription manque. 153. INNOSTPA Irroo7pälrov| LL TEE Peut-être le sceau portait-1l trois lignes d'inscription. — 9359 — 154. a rt INNAPXOY Nfsacay6pa] ? irrdpyou. Légende circulaire, Bucrane. Un tiers de l'inscription manque. K 199. $KAAAÏIAA ÿ Kalda|uov] Kuôé[ov]. Sceau circulaire. Au centre, amphore et les lettres KN Al. Les deux tiers du soeau manquent. 150: ETIKAAAIC ÉT: Kalluo|7péroul ? AA ENT Oe[vdduov]. A la seconde ligne, six lettres effacées. 157. WWraile 4 ....... KAPNEAAA Kapyedÿa ” AEPEIIY MO à»: 158. ÿKAPNEAA [Éri] Kapvedd[a]. Sceau circulaire. Bucrane au milieu. Les deux tiers du sceau manquent. 159, CS DDEN ....... EU VB) AA ...... (da KAPZZAAAZ Kap{ve| aÿas EYBOY Ev6ou- Proue AOZ 205. — 3069 — 160. CAMWIzEMOBON \0Z. .. ZIQZ| [KAe]66ouos. Légende circulaire. Tête de bœuf. OI. $ KA EYAAMOX KAsgvdduol[u|. Légende arculaire. Bucrane au milieu. Les deux tiers du sceau manquent. 162. Y:1AOO [Ay]abo- KAHCOEY x}ÿs Osv- HYTOY [d6|Tov ? [l'est peu probable que la syllabe xAys soit le commencement d'un mot. 105. ET KAZZ Éri KA[euro-| VDO [Ados ?. She 164. MIKAEYNBPO [Élri Keur6p6- WN IDUL [rolu (sic). Remarquez le N de KAeur6poro. 165. [EMIKAEOMBPOT ; ÉTi KAeou6poT{[ov]. Sceau circulaire. Amphore au milieu. La moitié du sceau marque. 166. KRPALELE Kpal|ridas| NIKAY Nixao|xy6pal. 107: L/LLLLODNF SE OCKAEY os KAEŸ- FOAIC Proue, TOÂLS. — J61 — 168. BPSORAARENE Kudoxpareus 77777777 169. 10ZOAYYANZ Kudoobéveus AAIYZZ Vi Sue 170. IKNIAIONKYMIPOYI. .... | Kv:Ôtov KüTpou.. Sceau circulaire. Demi-lion. l'a YMUPATINNOY } [ÉTi K]parimmou. Sceau en forme de feuille. Au centre, branche d'arbre avec fruits de forme ronde. Les deux tiers de l'inscription manquent. A 172, AYCIAENZZ AÜGILET, ...... ÿ Ancre. USE AAAHEEY..0.: EMOC Adyns Ev[mroAeluos. Sceau circulaire. Bucrane au milieu. La moitié de l Inscription est ef- facée. CF. plus haut, n° 116. 174. PIC [À] pio[Twvos| ? MAPQZE// Mäpw|vos] EYKPZY4Y Evxplareus] ? NO NB [Et]m62[10s] ? — 362 — k25. TAC III ENIEZZZE OX AP ÉTi E[dmorlos ? ÀÂo. .. Meavr[(]a. Sceau circulaire. Bucrane. La moitié inférieure du sceau manque. À l'intérieur du cercle formé par cette légende, MEAANT..A. 170. [EMIMENEKPATEIA AZ ETi Mevexparelda... Légende circulaire, Bucrane. | V1 bb :........, 1477 Erri) MENEKPATEYZ Mevesxpéreus. | 178. IMENEKPATEYE} Mevexpäreus. Légende circulaire. Bucrane. La moitié de la légende manque. | 179. | IENIMENEKPATEYE | | Légende arculare. Bucrane. Un quart de la légende manque. 180. IMENEKZZ73 Légende circulaire. Bucrane. Les trois quarts de la légende manquent. 181. IMEAANTAZ3 Légende circulaire. Bucrane. Les deux tiers de la légende manquent. 182 LLC ED Aitribut. -.... 4 MZZZZZT PAT OY M{evelo7parou. L'attribut est peut-être une rose. — 363 — 183. MIN AT Corolle. Late PET MENEZXTPATOY MevecTpärou. Terre très-fine. 184. MENHZZ0Z Mévy[rlos Épucor ..…. Légende circulaire. La moitié inférieure du sceau manque. À l'inté- rieur du sceau formé par cette légende, EPMQNAIO. Omicron douteux. 185. | OYMOZX Méoyov.. Je classe cette anse dans cette série, quoique l'inscription, après une inspection atlentive du sceau, m'ait paru ètre complète. Je restitue Môcyoÿ; cette restitution très-probable n'est pas certaine. 186. MYCcCINn! Légende circulaire. Bucrane au milieu. Les deux tiers de l'inscription manquent. N 187. EN IN ZZZZ4 Éri N ![xao16ot ou) AOHNNEEZZ AOnv[aiou]. La restitution de la première ligne parait être autorisée par la lon- gueur du sceau. 188. EN 3, NIKA Éri Nour BOY crane. AOY Govou. /77////7//////2DDRRORRRE 189. ZZINIKA Bipenne, Eri Nuxus- LOVE TIENO [y6px Eùro|2tols|. RU NN — SOU — 190. NIKANO.. Nixavô[ pa]. Légende circulaire. Bucrane. Les trois quarts de l'inscription manquent. 191. ETIN Éri N... OEYKA & Qevxle|ds] KNI Kye|0éov|. 192. ENINIKIAZZZ ETi Noud... KZ K[vudiov]... 195. ETMETIMS A OUR TA A Emi Émwuida DEYA dAEMMON Oevdduou. Ou Éri éri Nrxida, répétition de la préposition par erreur. CF. plus haut, n° 72. [Ea 194. =ENAPETOYZZY4Y/ÆENE Eevapérou ps Légende circulaire. Corne d'abondance. La terre de cette anse se rapproche de celle de Rhodes, mais la forme est cnidienne. OZY M OPAuulmos| AIGWN [Kue|Oécon X RE Ke à la première ou a la seconde ligne. 196. NAIAZZZZ ILærd[{cv] BEA [8]e[odwpéd]x 77/77/72 197. -[ETTINO Ÿ Ëmi Ilo.... Légende circulaire. Bucrane. Les quatre cinquièmes de la légende 198. eniIniclI ÉTi ILoé[do ZNIAIZZ [K]»104[or] WEB ....... 199. MOAI 5, OYXOY Iorovyou ? WE ee GW 200. { | MTOAEMAIOY IroÀsuaiou HW 201. MONEZ%ZAIOY HrjoAs[u]aéou. 202‘ yd 40OT TN Hro|Aepaiou| 4073 Evolropou|? Probablement mots écrits en abrégé. 203. DB 3 M Grappe de raisin. +: ..... YW/ZEICEINOY .…[Ietceivou. —— 00 — 204. 205. WIR ..... CD ......... D ..... IYMAIOY [HroÀs]|uatou FOYVC MEN TETE YPOYNOY «+ « POUVOU. ANT D NI qu Cr L n7 ha Le M le A a SU} So | ÉrTi ÈrparonÀ|[eùs K}ôilor| [Ar |dpiwr. 207. VENONZZZ Te. VODee à DEZAQPIA De[1}9wp6d| a DM …....... 208. ETIDIAIN Éri DrAir|mou| EXC /LRRRRNNN SE 209. GE AID Diér|moul MOT Rainure entre les deux lignes. : en 210. INNOY [DrAlérrov. - Sceau en forme de losange. Au centre, barre épaisse; quatre petites _ barres perpendiculaires sur la barre principale. Les trois quarts de la Ë légende manquent. 211. ENIOIAINN ÉTi DrAénT|ou| GO ....... To. , 212. EMIDIAINNOY Éri Drémrou LD ON NW) LPO CAE Trident. 2T2. E fr]. ‘ [Kw] AIONDIAV diov Piw- NOC v0S. L'oméga de DéAwvos est à barres droites W. 214. PIAIZZZ Drli[ro-| AIZAION }4s Atov- $ E 1777 caducée. et[ostda|. 285. LARGES ÉTi [deÀ]0- MOAICAIOZZ mots A10... 216. NPD DR | re Y DD DD 6 ol te 2YI1TAIYOAID Droxpareus. 247. bh, .... DIATATOY DrATérou. ms JOBS X. 218. IXPHEIMOY Ÿ Xpnoipou. Légende circulaire. Rose. La moitié de la lécende manque. 219. 7277/77/22 TOYXAP Trou Xap- MOKPATE poxpére|us! Dh .... 220. 22 21177777 Z&OTNAZ? OY EI 72/7/7777 NOYKNIA CL 292, EN... .YENINNCI. CYKNIAION| Sceau circulaire. Bucrane. À dr L ONZIEME SERIE. Abréviations, monogrammes, elc. (CF. planches XIII et XIV.) Dans cette série les lettres, en général peu soignées, présentent des types très-variés. J'ai essayé, par des renvois aux planches, de donner le plus souvent une idée de ces types. A | 1. 5: HA a Peut-être manque-t-1l une lettre L \ ) à NA ï Fe à gauche. Pour le type, ef. pl. XI, fe 2: 4 Remarquez les lettres renversées. Mème Lype que linscriplion pré- Pour le type, cf. pl. XIV, fig. 54. cédente. — 309 — nn: | milieu, qui est un À, se lisait un À à À nom propre, . . AXE. Pour le type, cf. pl. XI, fig. 23. | Même type que l'inscription pré- cédente. F5. 6. AO Enr Cf£:pl. XIII fo: 15 Ar7[&hov] ? dl ou NL Pour le type, cf. pl. XILT, fig. 1. 14. ‘À, A An Sceau circulaire. Probablement ST nom propre autour de la lettre À. EU ...M. Même type que le timbre Pour le type, cf. pl. XIIT, fig. 34. n° 12. | 15: 8. sl AVP GAZ de CF. pl, XI Bu 1. Peut-être une troisième lettre à gauche. Même type que l'inscrip- 16. tion précédente. A 9. Même type; lettres plus fermes. AA (WE Cf. pl. XIV, fig. 18. 1) é : IN 10. Même type; probablement lettre AA à droite. CF. pl. XIV, fig. 15. 18. ZAC WP Probablement lettres à gauche. Pour le type, cf. pl. XIV, fig. 54. CF. pl. XI, fig. 1. 1 Probablement deux lettres effacées à gauche. 2. A 19. Le sceau parait avoir été de forme AN circulaire. Autour de la lettre du Pour le type, cf. pl. XITE, fig. 23. MISS. SCIENT. --— VI. 21 20. TA Cf. pl. XIE, fig. 13. 21. 71P Mème Lype que l'inscription pré- cedente. 24. ÂEZ CE pl XI, fig. 14. 25. Al AE Cf. pl. XIIT, fig. 34. 26. AEIE C£ pl. XIE, fig. 23. 27. APM Mème type. 28. AHMH Aypy|tptos|. Nème type. — 9370 — 22. "JA CE pl. XII, fig. 1 4. BB. MOPrOI Lettres fortes. 29. À = Cf. pl. XT, fig. 16 30. AH Mème type. 31. AI Mème type. 32. AI Palme. Cf. pl. IX, fig. 12. 33. AAI Même type. —— D E Nr. 30. EA EY® . Lettres grossières. Cf. pl. XIV. Plusieurs sceaux identiques. Cf. lg. 7. -ÿ pl. XIE, fig. 20. EA®D A0. Lettres grossières. Cf. pour le EVT _ type, pl. XHI, fig. 11 et 20. CE pi. XI, fig. 11. 2. ie 41. E® Mème type. ( 4 D | . & à) F Eb CE. pl. XIII, fe 13. 30. 43. Tête de bœuf. EIP A9Q3 Même type de lettres ; mais le bu- _ crane est placé au-dessous de l’ins- Cf. pl. XIE, fig. 12. . cription. pe 37. EPQ 7 A Pour le type, cf. pl. XI, fig. 13. CE. pl. IX, lig. 16. 45. 38. COP 3M Lettres grossières. Relief très-fort, C£ pl XIE, fig. 13. Pour le type, cf. pl: XIII, fig28. 24 — 372 — Pour le type, cf. pl. XIIT, fig. 26. O 48. OEV Sept ou huit timbres analogues. Pour le type, cf. pl. XIIT, fig. 13. 49, OEV Cf. pl. XIIF, fig. 14. D. OEA Même type; cf. n° 54. »1. OA Même type. 99. IN Cf. pl. XIII, fig. 14. 96. IN Cf. pl. XIIT, fig. 13. 54. IA Mème type. n° 50. 47. HM Pour de type, cf. pl. XIIT, fig. 23. 92: Couronne, OEA Même type que l'inscription n° 50: 33 296 Même type que l'inscription 54. OEA L'A est douteux. Même type. 58. IDA Même ty pe. Même type. 60. [PA Cf. pl. XIE, Gg. 12. — 373 — 61. 63. 12 IC | Mème type. Pour le type, cf. pl. XIE, fig. 5. É 62. . IMA Corne d'abondance. C£. pl. XIV, fig. 2. K 64. 70. ND NK Pour le type, cf. pl. XII, fig. 11. MIN Même type. 69. 7: AA Mème type. K Légende circulaire. Autour duK, 66. ENINI. Émi Ne... Pour le type, f. pl. XIIT, fig. 0. KA cf. pl. XI g. 9 EP 72. Pour le type, cf. pl. XIV, fig. 17. KNI 67. SN KA Pour le type, cf. pl. XIIT, fig. 25. Cf. pl. IX, fig. 16. 13: KPO vit Même type. KAE 3 14. Lettre effacée à droite. Mème type. KI | 69. Même type. A 75. KA KENTI Pour le type, cf. pl. XHE, Hg. 25. Méme type. = 371 — 76. OI Pour le type, cf. pl. XI , fig, 11. UT: KPO Mème type. Mème type. IN Mème type. 80. AAK Pour le type, cf. pl. XIIT, lg. 15. 81. K Mème type. 82. A3 AA Lettres fines; pour le type, cf. pi. XIIE, fig. 23. 89. AVKI Cf. pl. XII, fig. 25. Mème type. 89. KZN Pour le type, ef. pl. XIE, fig. 16. 80. KN Cf. pl. XII, fig. 7. 87. KA Mème type. 88. KE SE Cf. pl. XIII, fig. 23. CE. pl. XI, fig. 16. — 9715 — 91. 92. AVAL AVA C£. pi. XIIT, fig. 23. | 93. Pour le type, cf. pl. XII, fig. 35. AIT Autre sceau identique. Même type. M 94. 97. nr MAC | PTAM CE. pl. XIII, fig. 23. CE. pl. XII, fig. 23. 95. MIZO Même type. 98. 96. MEN ITVM Deux exemplaires. Cf. pl. XHT, Même type. fig. 11. N 99. 102. NHI NEZ Mème type. L'E touche au point de jonction 100. de l’anse et de l'amphore ; on ne peut donc pas supposer que l'ins- NHI cription ait eu plus de deux lettres. Mème type; lettres plus lourdes. 101 105, NIOV NIOC C£. pl. XU, fig. 23. CE. pl. XUE, fig. 34. 104. 040 Mème type. 105. (O1 Cf. pl. XIIT, fig. 13. Pour le type, cf. pl. XII, hp, 10 109. T1 Cf. pl. XITT, fig. 13. 110. TIR Mème type. 111. TO Mème type. 112. TEA C£ pl. XIE, fig. 22. mir SE de 106. OIV GEpl. XII eee 107. OPA Mème type. IS On ne voit pas traces de lettres au-dessus de FOYC; je croirais plu- tôt que le timbre portait un attribut. 114. WU MKII Quelques lettres effacées. CF pl. XIII, fig. 10. 115. TTAP Autre sceau identique. Même type. 116. PIN Même type. P PL. 119. PAZ PZ | à x Deux lettres autrefois sur ce sceau. D ne 15 CE PL RH 118. 120. PIC PIXO Mème type. CE. pl. XI, fig. 23. > F27. 125, >| —> | CF. pl. XIII, fig. 28. Cf. pl. XIII, fig. 28. 122. 126. >21MI —> | Mème type. Mème type. ETS. 197% >2T CA Même type. Mème type. 124. 128. CIC CON CF. pl. XIV, fig. 14. Mème type. FT 129. ES. AAC ZTH C£ pl. XII. fig. 23. Cf. pl. XII fig. TL. 130. TI 152 AP TOA Méme type. Même type. 133. 136. NO ne A Pour le type, cf. pl. XIV, fig. 6. Cf. pl. XII, fig. 3. 134. Vv® CE pl. XIE, fig. 14. 137. 155% pA DA fe Mème type. Mème type. X 1938. 140. XYT CE pl. XII, fig. 13. XE 139. XYT CF. pl. AIT, fig. 23. CE. pl. XIIT, fig. 14. LA 141. VT Pour le type, cf. pl. XILF, fig. 13. Q 142. Cf. pl. XL, fig. 8. Monogramme. 143. NK Pour le type, cf. pl. XIV, fig. 16. — 379 — Sceaux ne portant qu'une seule lettre. 144. À CF. pl. XIV, fig. 18. 145. A CE. pl. XIV, fig. 1. | 146. A Alpha très-long. Le jambage de droite est déformé. 147. 4 C£. pl. XIIT, fig. 5. 148. A CE. pl. XIV, fig. 20. 149. B B grossier. Pour le type, cf. pl. XIV, fig. 12. 150. A Grand À grossièrement figuré. 151. A Cinq autres sceaux semblables. Pour le type, cf. pl. XIV. fig. 54. 152. e CE pl. XIHIT, fig. 14. 153. E CF. pl. XILT, fig. 15. 154. Æ Lettre lourde et grossière. 155. E CE. pl. XII, fig. 19. 156. E LÀ CF. pl. XII, fig. 12. 57. E Type peu différent du précédent, mais plus lourd. Cf. les lettres de la figure 5, pl. XITE 158. E CE pl. XUL, fig. 18. 159. 00 CE. pl. XIV, fig. 26. 160. Cf. pl. XIV, fig. 20. 161. A CF. pl. XIV, fig. 18. 162. O CF. pl. XIIF, fig. 20. 163. ) Lettre lourde comme sur le sceau n° 14 de la planche XII. 164. M CF. pl. XIV, fig. 11. 165. A Tr Sceau tres- délicat. Symboles divers. 1; Symbole grossièrement gravé ; très-fréquent, feuille, — Le musée d'Athènes possède au moins vingt fragments sur lesquels se voit ce symbole; ils sont d’une terre à gros grain , et le travail de l’anse est né- gligé. Ces anses proviennent d'am- phores communes. 380 — Cf. pl. XIII, fig. 28. 107. 13 Cf. pl. XI, fig. a. 168. > Terre de Thasos. Lettre forte. 169. Feuille vue de face. I [70 X CE pl. XIIT, fig. 30. 171. (0) Cf. pl. XIIT, fig. 13. 2. Anse lourde, quoique de dimen- sion ordinaire; rouge sombre; plus épaisse que large. Symbole plus rare que le précédent. Dix exem- plaires environ. Cf. pl. XIV, fig. 40. 3. Ancre. À gauche, grand omicron. : — 381 1, 4. Objet difhicile à déterminer. Cf. pl. XIV, fig. 44. 5. Terre rouge, très-dure. AO. Cf. pl. XIV, fig. 41. 5. k Cf. pl. XIV, fig. 42. ge Ancre. Cf. pl. XIV, fig. 43. 8. Ancre d'une autre forme. Cf. fig. 45. Q. Caducée grossier. 10. Attribut très-rare, qui semble re- présenter une plante, une branche ou une feuille. Cf. fig. 46. Vr. Rosace. Attribut grossier. Cf. fig. 47. F2, Sceau circulaire : probablement lettre, autour de laquelle se lisait un nom propre en légende. 15. Hermès dont la partie supérieure est effacée. Au bas, attribut informe ; peut-être bucrane. 14. Hermès : au-dessous, attribut me- connaissable, probablement bu- crane. 15: Feuille ou plante grossièrement figurée. Comme sur les sceaux tha- siens, sur les sceaux cnidiens on ne reconnait pas les végétaux que l'ouvrier a voulu représenter. 16. Cet attribut, si insignifiant, re- vient plusieurs fois sur les sceaux cnidiens. Cf. anses rhodiennes : re- présentations diverses du soleil. 7: Couronne. Terre sière. rouge, gros- 18. Amphore. Attribut fréquent. 19. Hermes cnidiens. Cf. pl. X, fig.6, Ti ON ONE. 20. Rosace. Cf. pl. XIV, fig. 50. SE Six rondelles analogues a celle représentée par la figure 48. Terre grossière. Empreintes faites sans soin. Autre exemplaire. #2. Branche d'arbre; cinq rameaux de chaque côté. ! On remarquera facilement que, par suite d'une erreur, la figure 21 de la planche X a élé renversée, me SOU LS ‘ 23. Plante à longues feuilles, hiacée. 24. Trois exemplaires. Cf. fig. 91. 25: » Arbre entier. 95 «a A JEU \Sù EEE 26. Amphore. Cf. fig. 53. PAT Rondelle différente de celle vue plus haut. CF. fig. 52. 28. CE. fig. 54. Trois sceaux iden- tiques. 29. CL. fig. 55. DOUZIÈME SÉRIE. Supplément aux inscriptions cnidiennes. «F4 ERIAAMIOPTO AFAGOKAEYC Lettres lortes et grossières. 2. ETIAAMIOPFOYOH OË PAMEME :l o10 = AION 30. CE. lg. 5C. Le Sceau grossier. Bucrane, hermès, moitié de galère. 32. Hermès défiguré. 0. Attributs ho. 99: méconnaissables. Cf 34. Rosace. Cf. fig. 57. 35. Cf. fig. 58. 36. Palme et couronne. Éri dapiopyo|ÿl ÀAyabonXeds. Emi dapopyoù O»- [Kreldro». SL SR D — ns — 383 — ÿ. ‘ ET A AMZZ Éri dag[topyoùl KINOYCZZ ... . .[Opd-] ZQNOCZZ SwYOs KNIAIZZ Kridi[ov]. à. WWE E,0P [Émi daur|op- FOYAIONYC yoù Atovuo- IOYAPICTOK {ou À o1016%- AOYKNIAIO Xou Kwdo|v|. D: ENIAAMIOPTOY Éri Japuopyoû KAPNEAZZZ410 Y Kapvead[or]|ou ? AIONYZEIOY Auovvoiou KNIAION Amphore. Ku:diov. ETIAAMIOP Éri dapop- FOYAZZOTE yoù Àl[ydloré- AEYC eus. Ou Emi Sagropyoù AlyrloréAeus ? de 7, WAAMIOPTOY [Ér]è dat0pyoù KAPNEOAOTOY KapveodoTou AIONZZZZ/Z Atov|uotou] K NE Amphore. Ky [tdéov] KNZZZZ : K[1dov] AOLOVOINZ [Kaplveoëbrou OIdOINVVILI 27 damopyo(ÿ]. ET AAMICZZZ ET: daol[pyoù] AAITAAAOY AxÔdhou. 9. ENIAAMIOPTOY Éri daps10py où EYHPATOPA EÿGoay6pa £QTIQNOZ EwTiwvos KNIAION Kurt. — 384 — 10. EMIAAMIOPTOY Éri dapiopyoÿ EYHPATOPA EdGpay0pa HR IA 1I0Z [KAcom6À|10s A AU [Kvwdéov] ? 4; 2 ETIAAMIOPTOYA Ëmi dapiopyoÿù À- FOAAGWNIAA...(W mo} Awvida [Ido |w- NOCKNIAION vos Ku:diov. 12% ETIAAMIOP ÉTi d4L10p- à FOYKAA.. yoù KaA[A-] = AAMZZ/ daula] [Krsdéo»|. 13. EMIAAMIOPFOYANO Éri dapopyoÿ Âto- AAGWNIAACOTIWNOZ AAwvida Éwriwvo|s] KNIAION Kuidiov. 14. ET AAMIOPEEZ Éri dapuop|yoÿ] AIMGNOCKNIA Aiwvos Krwdl|i-| ONNZ# 0v N... KA AG À A FA AS TOY 15. ENIAAMIOPTOY ÉTi dapuopyoù KAPNEOAOT KapveodoT|oul ?. KN Kyo \0Z NONYE" ALOYÜO10S. NUL 16. ETIAAMIOP Éri dapop- FOYAEIDA yoù AeiGu- NEVER VEUS . . . : 2 L'OMA eÙ hotes — 389 — ERHAAM. .…. Éri dapuopyoù] ROMA. [AGpoldtotou. 18. ENIAAMIOPTOY Éri datopyoù ATOAAONIAA Ârohovida KNIAION K10(0v. 19. Àpio[Tay0pa] A AMIOPTOY [ém]i damopyod )EZAI ts 20. WUIAMOPTOYIEZZ [Émri à]apuopyoù Îe[po-] YAEYCAMOAAUNZ [x]Aeüs ÀÂmokwv|iou] KNIAIN Kuidiv. 9 Fe ZAMIOP;7 [A]amop[yot] DENN XEZ M: AU ee 22 ETIAAM..PT..OH Érri dau[1o]py[05] @y- HOPPATEY=Z=NTHPOZ [eloxpéreus Ewrÿpos .. AION [KreJdéov. PHROURARQUES CNIDIENS. k. . . OT ENEYC )[TIuŸ]oyéveus HPOYPAPZZ Gpovoap[xos] ? Ou plutôt Goovpäpyou. KNIAION Kwidov AMOAAQNIOY ÀÂmo)}wvlou APIC...AHC Àpiol[feijôns PPOYPAPXOY Gpoupépyxou. MISS, SCIENT, — VI. — 386 — à. 9 ÇaR b APXOY [Dooupldpyou ? PTT ZIOY [@evdol|ctou ? li. YNIAIONGEYAO [K]vedtor Oevdo- ZIOYWPOYPAP ciou Bpoupäp- XOY.:...101E 4 sou ONE NEYS des De re [Éri] OP Gploupäpyoul KAPN Kapv|eddal EYBOY Eÿgov- AO os. Lettres fortes et grossières. 6. HPOYPAPXOY Doovpapyou TIMODO 77777 TiuoG@[vos|. de OAODEP O0GÉp- NEYZ > VEUS KNIAIG = Krwdo[v]. Remarquez le nom OXoGépvevs. CE. p. 329. Inscription portant le mot xepaueus. 8. EMHAIWNOC ÉTi Alwvos AIONYCIOYKEP Atovuoiou X€p- NL [apécos]. Le mot KEP[AMEUWC] ici est douteux; cf. cependant les exemples cités plus baut, p. 66. Si on ne peut affirmer que la céramique cnidienne ait quelquefois inscrit sur les amphores le nom de simples potiers, les produits du Pont-Euxin portent le mot KEPAMEYEZ inscrit sur des timbres bien conservés. Cf. aussi, p. 335, TEXNON, 336, EMOEI , et p. 428, Lettre à M. Miller, — 387 — QUATRIÈME PARTIE. INSCRIPTIONS DE PAROS, DE COLOPHON, D'IKOS ET DE NAXOS. PAROS. É: MAPIQN IHapicor. La Anse petite, peu épaisse , assez large, de couleur rouge. Cf. pl. X, n° 14. 2, NOIGAT Iapiov. Quelques points brillants comme sur la terre de Thasos. Anse petite. LEpLeX, n° 10. COLOPHON. 5 à KOAOANION Ko}oGwvio ATOAAGNIOY ÂmoÀÀwviou. Cf. pl. X, n° 15. NAXOS. A, NA=IOZ NaëËto[r]. IKOS. M. G.-G. Pappadopoulos me communique la note suivante . « Le 27 août 1846, M. Dossios m'a montré une anse de terre cuite trouvée par lui dans l’île d'HAodpôu, près de Scopelos. IKIOVZ « lxds # Îxos était une ville près de Magnésie, (Strabon, t. If, p. 219. Edit. Coraï.) " L'ethnique lxcos est donné par Etienne de Byzance. « Phanodème avait écrit des band... » 25. — 388 — INSCRIPTION D'ORIGINE INCONNU. À le } (ÿ LL Âpiolonévou où À ptoTouidou. Anse fine, légère, très-soignée; couleur rose pâle ; ne se rapportant, semble-t-il, à aucune des céramiques étudiées précédemment. Sceau l- sible à la loupe. Le bois ci-joint grossit sensiblement les lettres. — 389 — CINQUIÈME PARTIE, INSCRIPTIONS LATINES ET DE PROVENANCE ITALIENNE. E. INSCRIPTIONS LATINES SUR COL D’AMPHORE. Inscription grossièrement gravée. L- je 72CHEL OQMEN Autre inscriplion identique. Let- 8. tres massives. ee. 9. ABIDA + EYa\APIA Terre de Rhodes. Lettres assez déliées. Autre sceau identique. 10. ARAPT 3: q-IAAM E: Lettres massives. jo A. KALA FC'CR ù Lo Lettres lourdes. CAN ; 14. C:FLAVI ZE CN Deux exemplaires de cette ins- criplion. Li À MLLVWI S:L:EP 16. ANERIES Inscription grossiérement gravée. — 390 — 17. ment d'amphore, qui parait avoir CASAP pp ee au col du vase. Emprein Le soignée. Fe 20. PMEIÙ SPE 19. 54 À PE N Inscription en creux sur un frag- Sur le col de l'amphore. IE. INSCRIPTIONS SUR VASES SAMIENS. Ê 8. SARIVA SEX Li TERTLI ANNI Au fond d'une coupe: 0,40 de diamètre, 9. L L:WKCILI Hé ANTIOC CEN = 10. 3. CLOPROCE Personnage debout et de face; . 2 z SUR An à . . . je tient une pique de la main gauche. Cf. Fabroni, pl. IX, fig. 10 et 12. Schuermans, ouvrage cite, p.1 450. A, CME 1E 5 NAIIVI: CYKAME 1°. M. Komanoudis lit CYPAME. AQ 6. PON ISA 13. F4 )TYPA NIKO CE CYPAME supra n° 9. — 9391 — SIXIÈME PARTIE. INSCRIPTIONS RECUEILLIES EN DEHORS D'ATHÈNES. £: INSCRIPTIONS RECUEILLIES DANS LES MINES DU LAURIUM. = INSCRIPTIONS RHODIENNES. IP Hermes. MAMA lé. ENITIAY Eri Iou- >ANIA oavid ZAAPOMIOY [Bladpouiou. 2 J. IEITMTOKPATEYZ Irmoxpäreus. Rose de Rhodes. Inscription creulaire. INSCRIPTIONS CNIDIENNES. A. EnINOA! Emi IloAc.. Nh Kr|1dtov| OJACHONOC Opécwvos. EN ANTAN ÉTi Àvrdr- APO La YCKIPTO dpou Exipro- YIKNI AION u Krrôlov. Remarquez, à la troisième ligne, YIK. — 392 — (52 EN! ANTZZ ÉT: Àvr[é»-| APO 4. YCKIPTZZ dpou Zxior[o] YKNI AION u Ku:dlow. Remarquez que ce sceau provient d'un autre moule que le précédent. 7e M IDBOENTD KAEYBPOTOYAI KAev6pôrou Ai- ONYCIOYKNIAÏON ovuolou Kio». 8. ETIACKAHNIOZZ Ent ÂoxAymio[d0-] POYZZ/ZUL DO DE ae 20 KNZZZY Kv|10{0»|. 9, ET ACKZZZ ÉT: Âox[ Ant] OAQPOYOE odwpou @e- YYAAMOYKN uudauou (sic)Kv- IAON Caducée orné. {(00v. 10. EMIATOAAQN... Éri ÂmoXwr| to] KNI Attribut effacé. IQN Kvi[O]écov AMOAAOAOCIAC Âmo}Àodooixs. 11. Rosace, autour de laquelle on lit KNIAION...WCOY Kuidtov...[Z?]woou. IF. INSCRIPTIONS RECUEILLIES EN DEHORS DE L'ATTIQUE. ÎLE DE MILO. Inscription rapportée, en juin 1866. de l'île de Milo, déposée provi- . ñ ] . . x \ soirement au musée d'histoire naturelle à Athènes. — 393 — Anse fendue dans sa longueur et ainsi divisée en deux parties, comme si on avait soudé deux anses. MAP-A Il est visible que, sur l'autre partie de l'anse, il n y a jamais eu de lettre. On ne peut constater si le potier avait inscrit une ou plusieurs lettres après le A Le signe après P n'est pas le reste d'une lettre effacée en partie; il faut probablement y voir un | figuré dans cette position , ou par erreur, ou avec intention. Je restitue I&ptô[os]. AMORGOS. Ruines d'Arcésine. Le ENIFOPT ÉTi l'opyw- NOC v0S MANAMOY Iavauou. Collection de M. Prasinos. 2: //XOYPIAAETIZZZ [Atoo]xoupida mi... Sceau circulaire. Bucrane. Les trois quarts de l'inscription manquent. 3. EMIAAEZANAPIA Éri À card pd OYAOANOKPITO ou À Gavonpiro- YKNIAION Trident. U Kyidlov. A. EYKPATOZ EUxpaTos ? APIÈETAONOZ À pioTwvos KNIAION Kr:d10v. . AOZAIOY AoËxiov KNIAION Kridlor. — JOUE — NQOIXZzOM Mocyiwr. > IONKNYTPO YA [Émi Aovvo]iou Kümpou [Kw0iov|. Ô. ErHITMIe © Éri Ilu6o- FENEME yéveus BAAPOMIOY Badpopiov. SANTORIN. Ruines de la ville d'OEa. 9. EMIAAEZANAPIA ÉTi À Xe ad pid- OYAGANOKPITO ou À Gavonpiro- YKNIAION Trident. U Kv:èco. CE plus haut, n° 3. TT ET em , 2 : È {l — 995 — SEPTIÈME PARTIE. INSCRIPTIONS D'UN INTÉRÊT PARTICULIER POUR RÉSOUDRE CETTE QUESTION : « LES GRECS ANCIENS ONT-ILS CONNU L'USAGE DES CARACTÈRES MOBILES ? » Inscriptions qui permettent d'étudier les différentes espèces de moules dont se servaient les anciens. — pre Fe Ce. 7 AE . qu [ET] Kapvedda — EÿGplay6oa] — Krdéor. Terre rouge; forme cnidienne. Cette inscription est importante; on s'explique difficilement la place qu'occupe l'A et le P du mot KAPNEAAA. Si le moule eût été d'une seule pièce, sans lettres mobiles, À et P n'auraient pas pu se déplacer de la sorte. Si chaque lettre s’appliquait l'une après l’autre jusqu à ce que le mot füt fini, on ne verrait pas les lettres, sur la grande majorité des timbres, aussi bien alignées. Sur les empreintes comme celle-ci, ce ne sont pas de petites imperfections , des déclinaisons légères que nous re- marquons, mais des déplacements complets et grossiers. Le mot Kap- veada, Lel que nous le trouvons sur ce timbre, rappelle naturellement certaines faules qui se glissent dans les livres mal imprimés. — Le placé au-dessus du mot Kaæpvedda me parait appartenir à la première syl- labe du nom propre placé à la seconde ligne et qu'il faut lire EY®PA- FOPA. 2 . ; KAZZ NA Probablement Ka[pve]a[d|«. I est intéressant de rapprocher ce timbre du précédent. Exemples de lettres tombées. — 396 — IN ia) ) qi D \ gt La dernière lettre du mot KNIAION est évidemment faite après coup sur un Z qu'on avait mis d'abord. Ce Z et ce N, ainsi combinés, se comprennent peu, si on suppose un moule fixe et immobile, en terre cuite par exemple. Comme cette particularité ne se voit bien qu'à la loupe, j'ai fait grossir ces deux lettres que le second bois ci-joint repro- duit exactement. fr | qi pute TORONTO MA 118 APE Anse petite; terre très-dure. Il semble que chaque lettre ail été ap- pliquée à part; le moule de la dernière lettre semble même avoir laissé une ligne entre le P et l'E. Les lettres À et P sont grossières. Sceau qui parail provenir d'un moule en bois. NT ( mir Log LD ALI 4, Lu #, 2 772 DA lt Je US Li. VU: IN ne les ii SN RNA il Mi NS ra AY RSS a — 2) Muo7.. — ljoww. Les lettres ont été gravées en creux et à la pointe sur le moule. Au- dessous de la seconde ligne, figure grossière, qui, dans la pensée de l'ouvrier, doit représenter un demi-vaisseau cnidien. 7. gr dt DHL an Wir A jy = RSS > = [Émi] ÂmoX[o-] — dwpou.... — Trou in (sic). Le moule était évidemment en bois. Les lignes longitudinales qu'on remarque entre les mots sont dues = aux veines du bois qui avait été mal poli. Les lettres ont été creusées avec une lame métallique; les jumbages sont souvent séparés, les extré- milés efflées, détail qu'on ne voit bien qu’à la loupe et que notre figure n'a pu reproduire. Emi Aiovuoi- — ou Mévnros — Kwdlov. Entre chaque lettre, on remarque une ligne creuse qui fait même le tour de la préposition EMI et de quelques autres parties des trois mots gravés sur le sceau. Ce fait est aussi curieux que difficile à expli- quer ; si on veut supposer que les lettres de ce cachet étaient mobiles et que entre chacune d'elles il existait un vide très-peu sensible, Îles raies devraient être en saillie et non en creux. J'ai cherché si ces rainures n'avaient pas été failes récemment, pour aider par exemple à la lecture du texte; mais je n'ai trouvé aucune rai- son qui mengageñt à admettre cette hypothèse. 10. =A'AP [Âva] Édvdp|ov) ION [Kr:Ô]éo». Le N d RL paraît avoir été ajouté par l'ouvrier, qui l'avait d'abord oublié. lai: IVIAVY Er: Ky[1dov| KNIELI DrAtpä[rou]? xemple curieux de lettres renversées. EE — or nil je ; Picvi —Æ = ns he, ci, LE Ars = # É Exemple de lettre entre deux lignes, ITavdiov GEtdwpida. n° 140150 10: Demi- Empreinte provenant d'un moule en bois. Cf. n vaisseau à droite. 14. TT —————— SR vs sn 9 ' Al ' | { | j Ni | "il | EME Lin Âotépuwy ÀpioloxÀÿs. Cf. n° 13 et suiv. A droite, ancre cnidienne. 15. Éniep none Asort C Ë 7 A rois à à AO Y dog fi ( Ÿ CS YA f}, / PAT D | CO SUN UN Le IT AZ" ma) L Éri Épuo@érou Atovuolou KrÔ|or|. Le moule a été apphqué deux fois. ce WOOD = 16. 190M0 ZZZZZ DIAMIYAYXE IAINYIOTZZ Timbre écrit de droite à gauche. Lettres sans doute déplacées. CE. nu 29. 17. LYZOZENO [Tu]oËévol|u| KNZAIONY K{|d/0v |Arovulotou|. Remarquez que la première ligne est inclinée. ] 8. _Îre y. (R FAIRE Le _. Mie Se — INR Il faut restituer A[PIETATOPOY . le Tet le Ï ne sont pas à leur place. Ce sont-là de véritables coquilles. 19. Abeille. NOIVINH ENIDANEYCETIV KAPNEOAOTOY YNIAION Abeille. Deuxième ligne, KA répété. 20. ENIEYKPATIQ NOCNIKIVIQ KNIAIO Doubie hache. Sceau marqué deux fois. 1Q, deux lettres du mot Etxpariwros. GYM KNIAION ATOAAN]OY API£EZTIAHE bPOYPXOY ji rra re P © of. à A res ES As \ #2 À pe à Le P a été omus; Ky:dcov ÉmiQdveus émi Ka.. KapveoddTou [K]vdéov. Ér: Evxparlw- vos Niuia Kw10/0 AE .. Kutdov Âmolwviou (sic) Anioolidms (sic) Ppovplép|pos: — LOI — 22. VER Ss LA DTA Pari ‘0 1 réags \rÔE: NO hé KR N Jp 8 — Éfri]. .Aou6porida À yabeivou Ky[1d(ov]. Remarquez l'A entre la première et la seconde ligne. 23. = tune Bio A À LEA en lAIxACI | SE PTE a Se mi Nixaoi6otAou. Ou plutôt ri NrxaotBotdou Opécwvos en commençant la lecture par la troisième ligne. 24, me mr AA LIT J 27 | LE x + ‘@ Ni = di Hs TITI [Éri Bclodpou? Ky:040v. ue a Les lettres de la dernière ligne ne me paraissent offrir aucun sens, si on ne suppose pas que le sceau a été mal gravé. On peut essayer de lire ANA=ZANAPOY; mais on trouve au début du mot deux N , et à la fin le P a été omis; le premier trait de cette lettre est encore à la place qu'il devait occuper ; le trait arrondi se retrouve dans le C qui précède les lettres OY. 29. EMIAMOAAOAW ANAIANAPOYPOY ÂvaËdvdoo KNIAION Kyrdiov. CF. sceau n° 20. Deux fois POY. I au-dessus de la ligne. MISS. SCIENT, — VI. 20 — 102 — 26. EMHAZKAH Éri ÂoxÀy- .IDAQIOY [r]sodcpou AO Mo... : Je ne cite ici ce timbre que pour donner un exemple d'un genre de faute fréquent dans la disposition des lettres; on a vu un grand nombre d'erreurs pareilles dans les parties précédentes de ce recueil. 27. ENIANO ÉrTi ÂTo- \ À AGWNIOY Awviou. Remarquez A. Disposition très-fréquente, dont je ne rapporte ic qu'un exemple. — 03 — HUITIÈME PARTIE. INSCRIPTIONS DIVERSES. Ï. OBJETS DIVERS. p. Hexagone de terre cuite, de 0",08 de diamètre. Au milieu, en creux : f:! 2, Fragment d'amphore. Inscription soignée, en creux : QKPA Ge Fond de vase noir. Inscription en relief : An 4. Fond d'un vase noir. Inscription en relief : ANO ù. Fragment de vase. Lettres dessinées à la couleur rouge : MK 6. Brique. P de Brique. P4 20, mcm OM a Brique. : GRAFFITI SUR DES FRAGMENTS DE POTERIE, Fragment d'amphore; terre soignée et fine. (@p. 11, 28. Numéro du catalogue de la société archéologique d'Athènes.) Vase noir. Graffite sur la panse. (69. 11, 53.) AITAOOÉAHE Fond d'un vase de terre rouge. (@p. 11, 30. AnOr 4. Fond d'un vase noir. (Op. 11, 59.) EPA > L EE EE _— > — a ï RCE 210 ‘Snpaolo pp clap) DR PRe pal Sgpnq néop suibksp Ce document, conservé au musée du Varvakeion, a déja été publié une première fois dans le Philistor, par M. Mavrophridis, t. IV, fasc: 1v, DAT. Les lettres sont en creux sur un morceau d'amphore peint en noir. Le fac-simile donné par le Philstor reproduit exactement l'original. Cependant, entre ce fac-Simile et le mien, on remarquera quelques légères différences. [ET CÔNES ET PYRAMIDES. OFFRANDES AUX DIEUX ET AUX MORTS. Bibliographie : Birch, History of ancient potery. — Dodwell, Voyage en Grèce. — Ces cônes se retrouvent sur un grand nombre de monuments figurés qui permettent seuls de les expliquer, en particulier sur les ex-voto à Sérapis, à Isis, à Esculape et à Isis, et dans les banquets funèbres. Cf. une courte bibliographie de ces monuments, Revue archéologique, OC- — O6 — tobre 1869, p. 233. —- Stephani, Mémoires de l’ucadémie de Suint-Péters- bourg, 1852, Dissertation sur le bas-relief de la villa Albuni, qui représente l’apothéose d'Hercule. — Welcker, Alter Denkmeæler.. t. I, p. 232, etc. On trouvera d'intéressantes remarques sur ces documents, dues à M. Komanoudis, dans les Comptes rendus de la société archéologique d’A- thènes (1860-1866). Cf. de plus introduction, p. 50. Environ trois cents cônes et pyramides de terre cuite sont conservés au musée d'Athènes. Ces petits objets varient de hauteur, de poids et de couleur. Les plus hauts ont 18 centimètres; les plus bas, 2 centimètres et même 1 centimètre et demi. Ils présentent les mêmes variétés de terre cuite que les anses ampho- riques. Un grand nombre rappellent les produits céramiques de Rhodes ; - d’autres ceux de Cnide. Quelques-uns sont recouverts d’un vernis noir ou rouge. Cf. introduction, p. 6 et suiv. Près de deux cent cinquante de ces cônes ne portent aucune inscrip- lion. Sur les autres on remarque un mot, une lettre, un attribut. On ne sait pas avec certitude à quel usage ces objets pouvaient ser- vir; beaucoup d'hypothèses ont été proposées; les archéologues athé- niens, en particulier, ont trouvé un grand nombre d'explications en gé- néral inédites. Ils ont reconnu dans ces documents : 1° Les pièces d'un jeu inconnu, très-répandu dans la Grèce ancienne; 2° Des objets en usage dans les ateliers de tisserands ; 3° Des documents métrologiques ; 4° Des poids qu'on attachait aux tentures et qui servaient à les main- tenir droites ; 5° Une sorte de lest dont on garnissait le bord des filets pour la pêche. Je n'ai rien à dire de la première hypothèse, qu'il a été impossible jusqu'ici de soutenir ou par des textes, ou par des raisonnements tirés de la comparaison des monuments entre eux. Si ces cônes avaient servi aux tisserands, les trous dont ils sont percés porteraient trace d'usure. Cette usure ne se constate sur aucun des do- cuments que j'ai pu étudier. Ce fait permet de rejeter la quatrième et la cinquième explication. Faut-il admettre que nos cônes sont des poids ? Les poids de marbre, de pierre et de terre cuite ont certainement été en usage chez les Grecs. Mais nos cônes n'ont aucune valeur métrologique. J'en ai pesé plus de cent cinquante sans trouver entre les chiffres obtenus le moindre rapport mathématique. | On ne rencontre pas ces documents en Grèce seulement; j'en ai vu un certain nombre au musée de Catane, d’autres à Brindisi, à Alexan- drie et à Beyrouth. M. Heusey en a trouvé une grande quantité dans les tumulus de Thessalie et de Macédoine, mais sans inscription. M. Re- mue. AUDIT mu nan en a rapporté plusieurs des côtes de la Phénicie; l'un d'entre eux, de provenance rhodienne, remarquable par son bon état de conservation et par l'inscription et les dessins qu'il présente, sera prochainement pu- blié. M. Henry Schliemann , à Paris, possède une riche série de ces cônes découverts à Ilium-Novum. Dans les fouilles récentes entreprises à Be- sançon par M. Auguste Castan, qui étudie avec un si grand succès les antiquités romaines de sa ville natale, on a recueilli ces cônes par cen- taines. Ils étaient d'un usage général dans le monde ancien et méritent d'être étudiés avec soin. Bien que ce ne soit pas ici le lieu de les expliquer, je dois du moins justifier en quelques mots le nom que je leur donne. Pour se rendre compte en détail, il faudrait étudier les divinités coniques de Chypre et de l’Asie, les cônes funéraires égyptiens, le sens du cône dans les ins- criptions hiéroglyphiques de L Égypte, etc. Les textes manquent en général pour éclairer les cônes, les pyramides et les pains de terre cuite; mais voici les faits qui en démontrent le Ca- pes religieux et même funéraire : ° Ils figurent sur les représentations des banquets des morts; ë On les voit presque toujours sur la table, placés devant Sérapis et Esculape, sur les ex-voto offerts à ces dieux; 3° Un grand nombre ont été découverts dans les tombeaux, ou ils étaient placés près des morts; | 4° Les inscriptions qu'ils portent encore rappellent des offrandes, in- diquent qu'ils étaient considérés comme l'image de gâteaux et de pains sacrés. \ à DT Le Fe AT AT À tte AV (ll Lu mm Cette inscription est gravée sur une des faces d'une pyramide. — 408 — Une dizaine de cônes avec de jolis dessins, dont trois bien conservés, représentent un génie ailé qui joue de la lyre, une femme assise et un homme qui met un genou en terre. 3. Trente-huit cônes qui portent, gravé en lettres soignées, le mot FAYKY ou FAYK Cette inscription est placée près de la base du cône. Un peu au-dessus, on voit un dessin dont il est difficile de reconnaître le sens, maïs qui a une grande analogie avec la forme mème du cône. Sur un cône qui porte l'inscription FAYK, on voit un encadrement circulaire avec les lettres PF: F au milieu. 4, Dix cônes avec le mot MEAIZ. Un cône, rapporté d'Aradus par M. Renan et aujourd'hui déposé au Louvre, porte cette inscription. 5. Cône avec Ÿ en creux. Autre avec ® en creux. Autre avec MP en creux. 6 Le Cônes dont la base porte les traces de caractères en creux. Exemples nombreux. 0 @. 1X 9E DIN Inscription chrétienne en creux. «Jésus-Christ victorieux.» Ipaoûs XpioTès vixn? CE peut ètre Xe6aoT6s. — 409 — Ÿ: \ Inscriptions sur plusieurs faces de la pyramide : une lettre sur chaque face. K 9: A F 7 a. Quatre faces inégales. Sur deux d'entre elles OA Les inscriptions conservées par les numéros 5 et 7 « sont évidemment byzantines. IV. PAINS DE TERRE CUITE. OFFRANDES AUX DIEUX. (CF, cônes et pyramides.) Ces objets, au nombre d'environ soixante, sont des morceaux de terre cuite, bombés et arrondis; ils mesurent en général 10 centimètres de largeur. Quelques-uns sont traversés par un ou deux trous sur les bords. ls ne portent pas tous des inscriptions, L'inscription , quand elle existe, est au centre de la face supérieure de l'objet. ; h. Deux exemplaires. — LI0O — 6. FAYK Inscription plus fréquente que toutes les autres. Cf. section IE de celte partie. de WAdON|W X Inscription en creux. 8. WWW 9. BEP Inscription en creux. 10. KAE F4 Un O allongé dans le sens de la largeur, et fréquemment deux barres en croix. V. INSCRIPTIONS SUR RECHAUDS ATHENIENS. Bibliographie : A. Dumont, Revue archéologique (décembre 1869). Sur un bas-relief du cabinet de M. Brunet de Presle. — Conze, 24° réu- nion des philoloques allemands à Heidelberg. Leipzig, 1866, p. 39, avec deux planches. Le musée d'Athènes possède quatre-vingts fragments analogues à celui qui est représenté par la figure ci-jointe. Les morceaux céramiques repré- sentent ou, comme ici, de simples objets d'ornementation, ou des têtes de Silène et de Bacchus, qui ne sont pas souvent des œuvres d'art. Ces divinités portent toujours une barbe démesurée qui leur donne un ca- ractère comique. Les Athéniens se servaient, pour y mettre des charbons et de la braise, de vases dont quelques spécimens nous ont été conservés. M. Conze en a publié un curieux échantillon. (Our. cit.) Au pourtour de ces vases, on voyait {rois ornements semblables à ceux qui nous occupent; la barbe du dieu, ou un petit appendice tra- — Il — vaillé avec soin, servait à soutenir les plats ou les autres ustensiles qu'on _plaçait sur ces sortes de réchauds, I y avait ainsi au-dessus du foyer trois véritables crans très-solides; et l'élégance du meuble n'empéchait pas qu'il eût une réelle utilité pratique. Les fragments du musée d'Athènes ne portent pas tous d'inscriptions. Mais tous ceux sur lesquels il est encore possible de lire quelque chose nous montrent le mot EKATAIOY. Ces morceaux céramiques sont de ‘la belle époque. M. Brunet de Presle, à Paris, en possède plusieurs qui sont remarquables. VI. ACROTERES. Quelques acrotères en terre cuite ont été réunis au musée d'Athènes. Ils servaient à l'ornementation des maisons. ou peut-être des monu- TO ve ments publics, et des tombeaux. On y voit des dessins variés, un mé- lange de feuilles, de palmes, de lignes courbes et le motif d'un usage or. dinaire pour la décoration des stèles funèbres. Sur plusieurs d'entre eux, nous lisons une inscriplion : IFINYPOY sans pouvoir afhrmer qu'il ne manque pas une lettre au commencement du mot. AOHNAIOY 5. ATOAAGUWNIOY A. 2. ZW NE AO Y 6. AOHN%Z# Le MAN@EIAOY S. AHNAIOY Acrotère appartenant a M. le professeur Comneos. Q. ETOAAUWNIOY Le cabinet des antiques de la Bibliothèque Nationale possède plusieurs de ces acrotères. Ils ont été décrits par M. Chabouillet qui en a publie les inscriptions dans le Bulletin de la Socicté des antiquaires de France. — 15 — VIL. TESSERES DE TERRE CUITE. 1-2. Bibliographie : Spiridion Comnos, Rev. num. 1855, p. 165 et suiv. — Ficoroni, Î piombi antichi, première partie. — Melchior de Vogue, Insc. sém. n° 125 et suiv. — Dumont, Sur deux tessères grecques inédites ( Re- vue archéologique, 1870). De plumbeis apud Græcos tesseris, p. 26. Durant l'impression de ce volume, j'ai publié ces deux tessères dans la Revue archéologique. Je reproduis ici la courte notice que je leur ai « Les deux tessères, dont la reproduction est ci-jointe, me paraissent étre les premiers documents de ce genre publiés jusqu'ici. Toutes les deux sont conservées au musée de la société archéologique d'Athènes. J'en dois la communication à M. Komanoudis. « La premiere, celle qui est représentée par la figure À , a éte trouvée dans la plaine d'Athènes, non loin des murs de l'ancienne ville’. C'est une rondelle de terre cuite d'un rouge assez vif, recouverte d'un vernis brillant. Notre dessin en reproduit les proportions. On lit, gravés en relief sur ce document, les mots suivants : ANTIAWPOZ O6PIA INMAP Figure A. Ayridwoos Opuailo1os| fx720|y0s|. «On remarquera la forme de l'oméga (W ). Les jambages du M sont inégaux ; le sigma (Z) rappelle également la bonne époque. Toutes les * Si j'en crois les renseignements que j'ai pu recueillir, dans la partie des fanbourgs actuels occupée autrefois par le Céramique extérieur. es EN inscriptions sur terre cuite présentent des variétés paléographiques qui contredisent les règles établies d’après l'étude des inscriptions sur marbre. J'ai signalé dans deux articles précédents (Sur un poids grec trouvé à Babylone; sur un bas-relief du cabinet de M. Brunet de Presle) quelques lettres d'une grandeur surprenante sur des timbres ampho- riques gravés avec beaucoup de soin, et le mélange sur les mêmes timbres des alphabets quon a coutume de rapporter aux époques les plus différentes. Les sceaux amphoriques donnent lieu à un grand nombre d'observations de ce genre. Je renvoie à mon recueil des Inscrip- tions céramiques de Grèce. Mais je crois que, même pour les textes gravés sur marbre, les principes généralement reçus sont tous les jours contre- dits par de nouvelles découvertes. M. Neubauer consacre à ce sujet une des pages les plus intéressantes de son important ouvrage publié récem- ment (Commentationes epigraphicæ ‘). Les conclusions auxquelles il s’ar- rête sont, je crois, indiscutables. « L'inscription de notre tessère n'offre aucune difficulté; nous y lisons le nom d’un commandant de cavalerie, Antidoros, du dème de Thria. «Ce document est une tessère militaire. « Les textes relatifs aux tessères militaires sont très-nombreux. On sait qu'elles étaient de deux sortes, vocales ou muettes (tesseræ vocales , tes- seræ mulæ) : vocales quand on se contentait de donner un mot d'ordre, muettes quand on remplaçait le mot d'ordre par un symbolon” ou qu'on joignait ce symbolon matériel au mot d'ordre. « La liste des tessères vocales est aujourd’hui assez longue, car les his- toriens ont souvent pris soin de nous conserver celles qui se rappor- taient à des événements importants; mais je ne pense pas qu'on ait signalé jusqu ici de tessère muette. Le document que le musée du Var- vakeion vient d'acquérir nous en offre un exemple d'autant plus curieux qu'il est unique. «Les tessères de terre cuite étaient d'un usage fréquent dans l'anti- quite. Les cabinets de quelques amateurs et les collections publiques en Grèce en possèdent de belles séries très-peu connues en Occident et encore inédites. Elles présentent le plus souvent les mêmes types que les tessères de plomb; toutefois je ne puis citer aucun exemplaire qui se rapporte de toute évidence ou à l'armée athénienne ou à ses chefs. « Ces sortes de documents publics ou privés ne doivent pas être con- ! Berlin, 1869, p. 4o. 2? Cf. Virg. Æn. VII, 637. — Serv. ad vers. 637. Sul. Ital. V,478; VII, 347. — Stat. Theb. X, 17. — Tit. Liv. VII, 35. — Veget.1Il, 3. — Tacit. Hist. 1, 25. — Plin. VIT, 56, 57. — Lipsius, De mil. Rom. V, 9, et surtout Polybe, VI, 34, 35.— Cf. encore Tomasini, De tesseris hospitalibus liber singularis, p. 70. Uuni, 1647. Dissertation re- produite dans le tome IX des Ant. Græc. de Gronovius avec quelques additions. Le cha- pitre de Tomasini est jusqu'ici ce qui a été écrit de plus complet et de plus précis sur les tessères muettes. — 15 — fondus avec les cachets de terre cuite qui commencent à enrichir les collections des archéologues aihéniens. La distinction est toujours facile à faire : les cachets portent au revers l'empreinte laissée par les lignes de papyrus ou par les fils du lin qui servait à fermer les tablettes et les rouleaux '. « On sait que ces tessères et ces cachets ne sont pas particuliers à l'At- tique; on les retrouve dans le monde grec tout entier, surtout en Syrie. (Cf. de Vogüé , {Inscriptions sémitiques , n° 139 et suiv.) Je ne puis ici que signaler ces documents, mais nous devons, je crois, espérer que la plu- part de ceux que l'on a découverts en Attique seront bientôt publiés. Ils _ peuvent fournir le sujet d'un ouvrage intéressant, qui aura certainement d'autres mérites que celui de la nouveauté. « Notre seconde tessère est d'une explication diflicile. Elle provient de l'île de Crète, où elle a été découverte en 1866. « Ce petit document , dont notre dessin donne exactement les propor- tions, a quatre faces. [1 est en ivoire. « Sur la première face (figure B), on voit six palmes, une barque et deux objets grossièrement figurés. La seconde face nous présente une longue série d'objets que nous ne saurions tous reconnaitre (figure C). Figure C. « Nous y trouvons, en allant de gauche à droite, un caducée (?), deux lutteurs qui regardent à droite, deux lutteurs regardant à gauche, deux autres Intteurs , un aplustre (ä@A4070v) et un autel. Figure D. “Les dessins représentés sur la troisième face sont une véritable énigme (figure D). ! Cf. Ficoroni, ! piombi antichi; Roma, 1740. — Dominico Cantaglio, traduction latine de lonvrage de Ficoroni; Rome, 1750.— Deuxième édition donnée à Leipzick , 1754. — Dans la première partie de son travail, Ficoroni étudie quelques cachets de terre cuite, — Comnos, Médailles grecques inédites (Revue numismatique , 1865 , p. 165), tessère de terre cuite intéressante, — De Vogüé, onvrage cité plus haut, — 16 — «Quant à la quatrième face, elle est si endommagée que je nai pas cru devoir la reproduire. «La forme de ce document est celle des tessères de gladiateurs. La barque dessinée sur la première face indique qu'il se rapporte aux luttes nautiques. Ces exercices étaient devenus fréquents dans les pays grecs à l'époque romaine. Nous ne connaissons pas l'histoire des joutes sur mer dans l'ile de Crète; mais à Athènes ces sortes de jeux nous ont laissé d'importantes représentations figurées. «Les textes relatifs aux joules nautiques dans l'éphébie attique sont nombreux. (Cf. entre autres : Phihstor, t. I, fasc. 1, stèle 1, lig. 16 et 54, ea Tv mholwr. — T. I, fasc. 1, stèle 2, lig. 29; stèle 3, lig. 20, joute aux fêtes de Munychie. Éph. arch. nouv. sér. n° 199, vau- payñoavtes Moumyia ouveoleGavwünoar. — Les éphèbes conduisent les vaisseaux à Salamine pour sacrifier à Zeus Tropaios (Tpomaños). Phil. t. T, stèle 1, lig. 27; stèle 4, lig. 17, etc.) « Parmi les bas-reliefs publiés jusqu'ici, qui représentent des barques éphébiques, je signalerai surtou tla stèle gravée sous l'archontat de sé ÉAGidtos Se o8yDo IalAnves. (Eph. arch. nouv. sér. 1862, n° 199.) «Le musée du Varvakeion à Athènes possède un grand nombre de marbres du même genre encore inédits. L'usage d'exercer les jeunes gens à la navigation se retrouve, du reste, dans d'autres pays que l'At- tique. Je renvoie à un décret de Rhodes, relatif aux jeunes gens de deux vaisseaux, le Lemnien et le Samothrace, Anuviaolai nai Eauobpa. xiaoTal?. « Les joutes nautiques se sont continuées jusque sous la décadence : on les voit célébrées à Athènes au milieu du ui siècle, alors que l'éphébie a perdu tout caractère militaire et que ses élèves se confondent déja avec ceux du Diogéneion. C'est a une date aussi récente et peut-être plus basse encore qu'il faut attribuer notre tessère. « Les palmes confirment l'explication à laquelle nous nous arrêtons ; nous retrouvons cel emblème dans la main des vainqueurs sur les barques éphébiques. « Si notre document se rapporte à ces sortes de joutes, il est naturel d'y reconnaître l'aplustre, symbole maritime si souvent reproduit sur les médailles et les vases peints; l'autel qui rappelle le caractère religieux de ces exercices, toujours célébrés, a Athènes du moins, à l'occasion de quelque fête et sous les auspices des dieux ou des empereurs. «Notre document est certainement une tessère et sans doute une tes- sère nautique. Voilà tout ce qu'il est permis pour le moment d'affirmer. De nouvelles découvertes permettront peut-être par la suite d'en expli- 1 Neubauer, Comment. 11, tab, 2. ? P. Foucart, Inscriptions inédites de l'ile de Rhodes ; Paris, Didier, 1867, insc. 1. és > — Al7 — quer tous les détails. Tel qu'il est, par cela seul que nous ne pouvons citer aucun similaire d'une explication plus facile, et aussi parce qu'il présente des figures nettement gravées et bien conservées, il méritait, croyons-nous, d'être dessiné et signalé aux lecteurs de la Revue. » VIN. INSCRIPTION SUR UNE MESURE ÉTALON DE CAPACITÉ. Une note sur ce monument, que j avais communiquée à M. Egger, a été insérée dans les Compte rendus de l’Académie des inscriptions et belles- lettres. Je la reproduis telle qu'elle a été publiée. « La société archéologique d'Athènes vient d'acquérir un vase tres-cu- rieux , qui paraît ètre un monument métrologique, différent de ceux que vous avez décrits et étudiés il y a quelques années. C’est un cylindre de terre rouge, très-fine, travaillée avec le plus grand soin. On lit sur le pourtour l'inscription suivante, tracée au pinceau en lettres noires de 2 centimètres de hauteur en moyenne : sans doute AHMOZION. « L'inscription est à mi-hauteur sur la surface extérieure du vase. « Près du À on remarque un sceau, ou plutôt l'empreinte d'un sceau d'un peu plus de 2 centimètres de diamètre, représentant la chouette athénienne, qui regarde à droite : à gauche est une branche d'olivier. Les deux lettres AO, reste de la légende, sont encore visibles. « Le premier O de AHMOZION recouvre et cache en partie un se- cond sceau où est figurée la tète casquée de Minerve, regardant à droite, sans trace de légende. « Ces deux petits reliefs sont d'un travail excellent et rappellent les monnaies athéniennes du nouveau style. « Le jaugeage, fait avec une éprouvette graduée, a donné pour résultat g décilitres 6 millilitres. Je ne crois pas qu'il puisse y avoir erreur de plus de 5 à 6 millilitres. « En consultant les tables pour la réduction des mesures anciennes en mesures modernes, je vois pour le chénix des chiffres très-différents, par exemple 1,083 et 0',8443. Bæœckh ne résout pas la difhculté, puis- qu'il cite sur le nombre des cotyles contenus dans le chénix des passages contradictoires. « Dans l'incertitude où nous sommes sur la véritable capacité d'une mesure aussi importante que le chénix, le monument acquis par le mu- sée d'Athènes ne peut manquer d'intéresser vivement les métrologistes. MISS. SCTENT., — VI. 27 — 18 — On ne saurait en rapprocher qu'une hémichoné du musée Campana , pu- bliée par M. de Witte, et un hémicotyle que M. Rangabé à décrit autre- fois, mais qu'il n'a pas mesuré, comme le regrette M. Vasquez Queipo :. « L'inscription n’a rien d'étonnant; mais le sceau de la cité est, Je crois, une nouveauté *. » FX. Les trois plaques de terre cuite que je me proposais de décrire ici ont été dessinées récemment par M. Otto Benndorf, dans le premier fasci- cule de son ouvrage intitulé Griechische und Sicilische Vasenbilder ; Berlin, 1869, in-fol. Ses dessins. faits avec soin, donnent une juste idée des monuments originaux ; il est donc inutile de les reproduire. Je me ré- serve de revenir, dans le Commentaire qui suivra le présent volume , sur les explications que propose M. Benndorf et surtout sur les remarques qu'il fait à propos de la communication de M. de Witte à l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Je me bornerai pour le moment à prier le jeune archéologue de vouloir bien recourir à cette communication ; il y verra facilement, je crois, que, s'il me fait l'honneur de me citer, les critiques quil n'adresse n’ont aucune sorte de fondement. Ce n'est pas une description de la plaque, c'est une photographie que j'ai adressée à M. de Witte. Cf. Comptes rendus de l’Académie des inscriptions et belles- lettres, 1867, p. 166. 1 M. de Witte veut bien me communiquer la note suivante : «Depuis la publication - de l'ouvrage de M. Vasquez Queipo, l’hémicotyle de M. Rangabé est passé au musée Britannique, où il a été mesuré.» (Voir Comptes rendus de l'Académie , 1866, p. 38.) 2 Je puis à peu près répondre de la capacité du chénix; j'ai pris la mesure avec toutes les précautions possibles. La hauteur du cylindre à l'intérieur est de 0",108 ; le diamètre de 0",103; mais le mauvais état du double décimètre que j'avais pu me procurer peut avoir occasionné une légère erreur. En calculant la capacité du vase d’après ces deux chiffres, je trouve 0",000899717 ou plutôt 5653 de mètre cube. Vous voyez que la dif- férence n’est pas grande, quelque miüllilitres seulement. Sur les mesures de capacité des Grecs qui ont pu être jaugées, cf. p. 42 et 43, et les notes à cette page. À la liste de ces mesures que j'ai donnée dans l'introduction, il faut ajouter un précieux ofxœua découvert en Laconie , à Gythium , et que vient de publier, avec un excellent commentaire, M. Eustratiadès. (Eph. arch. d'Athènes, 1870; fascicule 14, p. 378.) | [Ee]6aoToïs nai 1ÿ moe Kapnos [À yloparouür duéfnuer Tà UÉTpa. Korn = 0,938. — Huéeuror — 3,899. — Xoùs — 151,262. Les remarques que fait M. Eustratiadès sur le nom de chénix que j'ai donné à la mesure du musée d'Athènes, intéresseront les érudits. Provisoirement, je m’en tiens à ma première opinion. Cf. mon Rapport sur un voyage archéologique en Thrace , monuments de la période grecque. — 19 — OSTRAKA. 72 Musée du ministère de l'instruction publique, à Athènes _ J'ai publié une première fois ce document dans la Pandore, journal qui paraît en grec moderne à Athènes (1867, n° 418). Comme ce re- cueil, malgré tous ses mérites, est peu répandu en Occident, je repro- duis ici cette curieuse inscription sur brique; elle est gravée en creux. = — ÈS Frs IN = LÉ = > > an ? A À ” Fan, rh li: FC F< S 7 || + d il à É L RS Gi #. | LL | EN ge SSSR d 4H) TI p rt 1 al : r 4 ik @ 4 | { If} il { \ FN û = il ! Î 1! 1j Le à TL grec () LL = : 74 ll {il ii Mot <= À { / a ——— RS EUR Dr 1 PURES ; Q 0 f = ||; f Î { n ( er | {fl oil K VAN DARP CU j 1 & h je M / MR) ( 3 ". | / \\ À ge ÿ 7 | 12 1fi A. À ! fc f Ï NU | ! AUDI fil | À E!) ] Ÿ> Le O (al JA AT 1 # j f : (( J À N F | J ; 1} 4 ÿ la ‘ ei | ( TA ge | A (À le 1 4 il i ii UN il . Lu À {| | la « il 1 11} — eis Taÿra Ey[w]) — œidppou uväs Éxyco mapa Ka)... ... TNY VV. Cet ostrakon est un reçu , malheureusement incomplet La partie effacée | de l'inscription faisait connaitre le prix de la mine de fer à Athènes à _ l'époque macédonienne. Re 27. — 120 — 2. Ostrakon égyptien. Collection de M. Finlay, à Athènes. — Dumont. Pandore, n° A18; Revue archéologique, 1869. SN ne TES 7 De ‘pa ruaNÿre RÉ A = y, CBATTA XoLTETUNE SNA Li ur op | \ rs Re RTS oies #2 Ve CAE TYANAf ONE SON LÉ TU NIN Up) NÉE J# SARSNP ETS —# On sait combien ces sortes de documents sont d’un déchiffrement dif- licile; je ne propose donc la lecture suivante que sous toute réserve : 1 Âpucmos Taxw. . ou ou Kavw[@x]où ü[ro] mpdur[wp] àpy. ÉAsG|av.] Tévns] 2 Oéa Mayôu Ilerers@wbou Bo[n6o ?]. diéyplaÿar] MevôG0s Mrywou Eairou, Myricaris ? nai Âpmémois vids Ü[Tèp] uepiou&r eixooTÿs éxdolou dydpds.... Z y Âvrowvivou Kaidapos Toù xupiou. I GOE © [aüm IH Âpucwmos dméyp. Ammonios, fils de Paco. . . sous-percepteur des finances d'Éléphantine par Pachom, fils de Péténéphot, commis. Ont payé Ménophile, fils de Michoos de Saïs, Métisatis et Arpaésis, son fils, pour les répartitions du 20° pour chaque homme. .. lan 23 d'Antonin César notre seigneur Payni 38. Ammonios j'ai signé. Ligne 1. Le premier mot ne saurait être douteux. L'employé Appw- — 21 — mos nest pas connu. Îl semble à première vue que le second mot puisse se restituer Ka»w6rxoù. On remarquera en effet que la finale ou se lit dis- tinctement; le mot Kavw&xs était très-répandu en Egypte; enfin la manière dont il est ici abrégé n'a rien qui ne soit naturel. Cependant la troisième lettre, si on se rapporte à la cinquième ligne, peut être un K aussi bien qu'un N (cf. en particulier les deux premiers mots de la ligne 5); on pourrait donc lire Ilaxw..ov, mais cette lecture ne tien- drait pas compte du sigle inscrit au-dessus de la ligne ; j'hésite donc à l'adopter. Y{ro|mpéxrwp. — Ce titre n A donné jusqu ici par aucun ostrakon. Les percepteurs d'Éléphantine s'intitulent d'ordinaire PHévropes dpyv- puxÿs ÉAsGavrivms, et quelquefois æpdxropes dpyvpruïñs nai oiTixÿs ÉXe- Gavrivns, receveur des contributions en argent et des prestalions en naiure. On trouve mème DOATOPES HXAPTY 1, Mais sur quelques reçus, après le fonctionnaire qui prend le titre de &päxrwp , on lit les noms de plusieurs comptables, sans doute inférieurs, dont le titre officiel a été omis. loÿ- Alto] Zepñvos mpéx|rwp] épy[upruñs] ÉAsGlavrivns] xai Avrwmos À po véou (sic) xaè OùaAepiwr*. Antonios et Valérion sont peut-être des per- cepteurs en sous-ordre, auxquels la qualification d'érompéxrwp eût par. faitement convenu. Cette hypothèse est d'autant plus probable que nous connaissons plusieurs des collègues de Sérénos, comme lui &pdxropes, et que nous ne voyons pas parmi eux les deux fonctionnaires dont les noms se retrouvent sur le trente-troisième ostrakon publié par M. Frôhner. Notre reçu, comme on le verra plus bas, est de l'an 160 après Jésus- Christ. Les receveurs principaux d' Éléphantine connus pour cette époque (de sy à 165) sont fotos Se eh , Oüañépuos *, Âmolwmos Zuy- TOUS ”, Iévvuyos”, Où. ..pns Eepñvos” : L'absence d'ÂApuwwos sur cette liste est naturelle, puisqu'il n'était que sous-percepteur. Ligne 2. Le secrétaire Hayôy Herevepwbou ne figure sur aucun des recus d' Éléphantine publiés jusqu'ici. Les deux lettres qui suivent Iereve@wbou sont évidemment une abré- viation. Je restitue Bo7600% parce que l'usage constant appelle ici ce mot, écrit d'ordinaire avec une grande négligence. Iayôp IerereÉwbou est, je crois, le sixième secrétaire aujourd'hui connu des receveurs d’ Éléphantine*. ! Franz, Corp. inscr. græc. 1890. 2 Frôhner, Rev. arch. août 1865 : Ostraka inédits du musce du Louvre, n° 33 et 23. 3 Frôhner, n° 33. Franz, 4890. * Franz, 4890. — Frôhner, n° 34. 5 Franz, 4881. — Frohner, n° 35. ? Franz, 4888. — Frôhner, n° 44. 8 Cf. Frôhner, n°” 10, 19, 293; 95, 44, — 122 — Ligne 4. ÀpTrämois. Les tessères de l'administration égyptienne nous font connaître un grand nombre d’Arpaésis; elles ajoutent à leur nom celui de leur père, celui de leur mère, ou encore leur profession l, [ci le simple qualificatif viès indique que le père est nommé plus haut. Trèp uepiouév, pour à-compte de la capitation. Le mot uepiouôs si- gnifie versement partiel. Sur un reçu nous trouvons l'expression pepto- uès mpyuos qui ne laisse aucun doute”. Du reste, sur la plupart de ces documents , les sommes versées indiquent suffisamment que la capitation n'a pas été payée en une seule fois *. Ligne 5. Des trois signes qui terminent la ligne, celui du milieu, si on considère les habitudes calligraphiques du scribe, est un kappa (cf. Ha, éxdoTov); le dernier est un gamma. Le prémmén est alors le sigle Z, qui sur les monuments égyptiens indique les années. Nous avons ainsi l’année 23 de César Antonin, selon la manière de compter des Égyptiens, et l’année 22 selon les abés romaines. Antonin suc- céda à Adrien le 10 juillet 138, c'est-à-dire pendant le mois de mesori. Mais le mois suivant était le mois de thot. Les derniers jours de mesori furent comptés par les Égyptiens comme une année entière ; et ils firent dater la seconde année du règne de l'empereur du 1* thot qui suivit son avénement, c'est-à-dire du 29 août 138. Notre recu est donc du mois de mai 160. Toutefois MM. Brunet de Presle et Egger, que je consulte sur les difficultés calligraphiques de ce document, pensent qu'il faut lire Z.7y et non /. «y. Il resterait à trouver la somme versée par les contribuables. Mais ici je ne puis que proposer des hypothèses. Selon toute probabilité, le scribe a marqué deux chiffres, la quotité payée par chacun et le total. Je ne puis chercher le premier chiffre qu'au début de la ligne. J'y vois un %, c'est-à-dire 20; le signe placé après éxdoTou dvôpés me paraît un Ë. qui signifie 60. Il faut donc alors reconnaitre trois contribuables, Mer6@t- Àos, Myticaris et Àpmémois. Le N placé près du é indique des monnaies de cuivre vôpuopra yaluoür ; mais le sigle qut suit le x me semble indé- chiffrable. Une autre hypothèse consisterait à lire K*, abréviation d'eixooTÿs; uls ont payé un à-compie de l'impôt du vingtième. Cette interprétation n'ad- met pas, ce qui cependant est naturel, que le versement particulier de chacun et la somme totale soient consignés sur le recu. l Franz, 4864, 4865. — Frôhner, 26. ? Frôhner, 10. * Cf. Frôhner, Revue archeologique , août 1865, p. 41. = RAR IX. INSCRIPTIONS CHRÉTIENNES. 1. Fragment d'un pied d'amphore que j'ai acheté à Corinthe en 1867. Sceau circulaire. Belles lettres très-soignées. HENITEPACIMOY ÉTi l'epaciuou. Tepéousos était sans doute évêque de Corinthe et inscrivait, à titre d'éponyme, son nom sur les amphores. Cf. Le Blant, Insc. chrét. t. I, p- 405. 2 Inscription sur col de vase, que j'ai copiée à Hexamil, dans la Cherso- nèse de Thrace, en décembre 1868. (Cf. introduction, p. 53.) Le premier signe à gauche est un @; vient ensuite un À à jambages inégaux , à l'intérieur duquel est un A. La quatrième lettre est un K hé à l'alpha précédent. On reconnaît ensuite un omicron, puis un M et un N. Toutes les lettres sont liées; de plus elles appartiennent au xn° siècle de l'ère chrétienne. Je propose de reconnaître ici @[sorôxe], Â][cËlw] Kour[fve Bonôe:] Sur la formule Georéxe, etc. cf. Dumont, Sur un poids byzantin du cabi- nel de M. Verdot, à Paris. (Revue archéologique, 1870.) NE À LU JU 2 + 4} LEA roù À ÀcËtou. APPENDICES. I (Extrait d’un mémoire de M. Miller intitulée : Deux sceaux amphoriques et inscriptions grecques inédites de Thasos}.) J'ai parlé dans l'introduction d'objets de terre cuite découverts à Tha- sos par M. Miller. Pendant l'impression de ce volume, M. Müller a bien voulu faire dessiner ces objets. Il me permet de donner ici comme ap- pendice un extrait de son mémoire qui a paru sous ce titre : Deux sceaux amphoriques et inscriptions inédites de l’île de Thasos. J'y joins une lettre que j'ai adressée à ce savant et où j'essaye de marquer l'intérêt particulier qu'offrent, au point de vue des études céramiques, les documents qu'il a rapportés. « Occupons-nous maintenant des deux anses d'amphores thasiennes avec timbre. L'une ma été donnée, pour être offerte au musée du Louvre, par le docteur Christidès, qui recueille avec tant de zèle et d'in- telligence tout ce qui concerne les antiquités de l'ile de Thasos. J'ai trouvé l’autre moi-même. Vers la pointe orientale de l'île, dans le voi-. sinage des ruines de l’ancien théâtre qui fait face à la Macédoine, on rencontre à chaque pas des débris de toutes sortes et surtout des anses d'amphores brisées. Elles gisent sur le sol, exposées à la pluie. Très- souvent jen avais ramassé; mais, n y rencontrant jamais de timbre et d'inscriptions , j'avais fini par ne plus m'en occuper. Un jour, l'un des derniers de mon séjour dans l'ile de Thasos, en me promenant avec M. Économidès , le jeune Grec qui m'accompagnait partout, j'en Vis à mes pieds une qui attira mes regards. C'est précisément la plus impor- tante, celle qui contient le monogramme unique jusqu à présent et dont nous parlerons plus loin. Je donne ces détails parce que je suis con- vaincu qu'on trouverait d'autres anses avec timbres dans la partie de l'île que je viens d'indiquer. Encore un renseignement que je recommande à l'attention des voyageurs à venir. « L'anse d'amphore donnée par le docteur Christidès, et qui est d'une conservation admirable, porte, comme presque toujours, dans la partie supérieure le génitif pluriel OAZIQN, des Thasiens. Au-dessous et pour ! Au mois d'août 1830, M. Miller à publié, dans la Revue archéologique, un certain nombre de timbres presque tous rhodiens. H faut ajouter à notre index bibliographique le mémoire suivant : Inscriptions grecques cl latines découvertes à Alexandrie, (Revue ar- chéologique , nouv. série, t. VITE, p. 94.) a. HD attribut, nn poisson nageant à droite. En bas, le nom du magistrat KPATINOZ se lit assez distinctement; la première lettre seule, le K, a disparu. Ce nom KPATINOZ est thasien. Dans l'inscription publiée sous le n° 17 de mon recueil, on trouve une triade de magistrats dont la seconde place est occupée par Philon, fils de Cratinus, ÉIAQN KPA- TINOY. S'agit-il là du même personnage, je ne sais. Toujours est-1l que cetle inscription est très-ancienne et paraît être de la même époque que l’anse amphorique. On pourrait faire la comparaison des deux écri- tures, puisque de ces deux monuments; l’un est au Louvre et l’autre ne tardera pas à y être déposé. « La seconde anse, celle que j'ai trouvée , est peut-être plus importante encore, quoique la partie supérieure en soit moins bien conservée. Il y avait, comme dans l’autre, le mot OAZIQN, mais il ne reste plus que la partie inférieure des lettres, trace suffisante pour faire reconnaître avec toute certitude ce nom habituel. Au-dessous un dauphin renversé nageant à droite, à gauche par conséquent par rapport aux inscriptions. Cet attribut se remarque sur les n° 22 et 36 du recueil de M. G. Perrot. À droite du dauphin, le monogramme Æ, c'est-à-dire AP, monogramme unique jusqu à présent sur les anses amphoriques connues. M. Albert Dumont le prend pour le signe du mot &pywv, archonte, comme il nous l'expliquera bientôt lui-même. Le nom du magistrat, parfaitement con- servé, est APIETOKAHE. «Ce nom était très-usité à Thasos. Le magistrat qui apposait ou faisait apposer son sceau sur les amphores devait être le premier des trois ar- chontes mentionnés dans l'inscription thasienne en l'honneur de Polya- rète, fils d'Histiée *. Si cette observation de M. Perrot est juste, comme Jeu pense, nous retrouverions ce même Aristoclès, comme magistrat éponyme, dans l'inscription n° 14, divisée en triades et où il est le pre- mier des trois archontes. Il était fils de Satyrus, APIETOKAHE EATY- POY. » M. Miller entre ensuite dans de nombreux détails sur l'onomatologie de Thasos, qu'il a enrichie de si précieux documents et qu'il se propose d'étudier prochainement dans son ensemble. IL termine en donnant place dans son mémoire à la lettre que je lui avais adressée : Monsieur, Les objets de terre cuite que vous avez découverts dans vos fouilles de Thasos m'ont paru d’un grand intérêt. Vous me permettrez de vous soumettre les obser- vations qu'ils me suggèrent. Objets divers. — Le fragment de tête appartenant à une statuette de petite dimension , le petit vase avec trou de clef, et l'ornement en forme de bulla qui sans doute se portait au cou suspendu par un fil, ont tous un caractère commun. ! Corpus inscr. græc. n° 2161. — 1927 — k La terre en est thasienne. Ce n'est pas là un fait sans importance; car il est très- rare qu'on puisse reconnaître à première Vue, sans considérer le style du monu- ment ou la nature de la représentation, la provenance d’un objet de terre cuite qui n'est pas décoré de peintures. En étudiant les inscriptions sur vases de commerce, j'ai reconnu que presque toutes les amphores avec sceau d'éponyme trouvées en Grèce appartiennent à trois centres de production : Cnide, Rhodes et Thasos. Les terres de Cnide, de Rhodes et de Thasos ont des caractères très-diffé- rents, que l'on considère la couleur à l'extérieur et à l’intérieur d’un fragment, la densité des grains ou leur plus ou moins de cohésion. Ces différences sont si nettes, qu'un œil un peu exercé ne s’y trompera pas, lui présentât-on un simple morceau de vase commun, sans trace ni d'inscription ni d’attribut. Cette distinction des céramiques est la base de toutes les recherches auxquelles les timbres amphoriques peuvent donner lieu. Pour l'avoir ignorée, des érudits d'un rare mérite, parmi lesquels je citerai MM. Mommsen, Thiersch et les der- niers éditeurs du Corpus inscriptionum græcarum, sont tombés dans des erreurs évidentes ou n'ont pu tirer que peu de parti des timbres qu'ils publiaient. ‘La terre de Thasos a deux caractères principaux : 1° elle est d’un rouge sombre très-particulier, qui ne peut se confondre avec la teinte de la terre de Cnide; 2° on y remarque nombre de paillettes brillantes. Une fois les traits distimctifs de la terre qui a servi à fabriquer les amphores de Cnide, de Rhodes et de Thasos bien définis, il m'a paru qu'on pouvait aller plus loin et chercher à reconnaître, par la seule inspection de la terre, l’origine d'objets divers de terre cuite. J'ai essayé de rapporter à Rhodes et à Cnide beau- coup de pains, de cônes et de pyramides qui se recueillent aujourd'hui par cen- taines dans les pays grecs. Les documents que vous avez découverts montrent qu'on peut faire avec succès la même tentative pour des statuettes, des vases à boire et des ornements. « Peut-on reconnaître la provenance d'un fragment de terre cuite non peint comme on reconnaît celle d’un morceau de marbre du Pentélique, de Paros ou des îles de la Propontide?» Je crois pouvoir répondre que oui. Vous me four- nissez un document à l'appui d’une opinion dont je cherche à démontrer la vérité et que j'espère pouvoir soutenir par des arguments d’une sérieuse valeur. Les recherches dans ce sens sont encore très-nouvelles; elles rendront, je crois, à l'archéologie de vrais services. Anses avec timbre. — L’anse qui porte le mot Ouolwr, le nom d’un magistrat, et pour attribut un poisson nageant à droite, a les principaux caractères de la terre thasienne , quoique cette terre ici soit d'un travail soigné et à grains très-fins. J'ai dû m'occuper de la forme des anses. Si minutieuses que fussent ces études de détail , elles étaient indispensables. Toutes les anses de Rhodes — j'en ai vu plus de mille — sont semblables ; elles n’admettent aucune variété. Celles de Cnide ont toutes des caractères communs; mais on y reconnaît des différences de détail qui permettent de les diviser en huit ou neuf classes. Les anses de Thasos que j'ai examinées , surtout au musée de la société archéo- logique d'Athènes, sont au nombre de cent vingt-deux. Sans exception, elles sont toutes lourdes, inégales et bosselées, ce qui explique en partie pourquoi on les trouve beaucoup plus fragmentées que celles de Rhodes et de Cnide. — 198 — Je n'ai pu étudier par moi-même les amphores thasiennes découvertes sur la côte du Pont-Euxin. Je les connais seulement par les publications de l'académie de Saint-Pétersbourg, de MM. Becker et Stephani; mais les meilleurs dessins ne suppléent pas à la connaissance des monuments originaux. Toutefois, en considérant huit ou neuf amphores représentées sur des timbres thasiens, 1l est facile d'y reconnaître des variétés. L’anse que vous avez décou- verte ne se rapporte pas au type généralement adopté; elle est plus régulière; la terre même en est moins grossière; elle offre donc un intérêt tout particulier. Les attributs sur les timbres de Rhodes et de Cnide sont presque toujours les mêmes. Les timbres thasiens du musée d'Athènes présentent plus de cent repré- sentations différentes : variété difficile à expliquer. Les lettres de votre sceau sont d’un style excellent, ce qui est rare sur les anses thasiennes. Le graveur n'avait marqué qu'un seul nom propre : nombre de timbres en offrent deux. Le personnage nommé ici est sans doute l’éponyme, l'archonte thasien qui donnait son nom à l’année, comme nous le savons par une inscription du Corpus. Je ne connais qu'un timbre thasien sur lequel on trouve le nom d’une magistra- ture; il porte le mot ÉPOYPAPXOY suivi d’un second mot illisible; mais la provenance de ce document est douteuse. Un timbre thasien présente l’inscription suivante : MYAAAE KEPAZZAPX ce qui justifierait peut-être la restitution suivante : FMYA AAETYE] nom que vous avez retrouvé sur vos marbres de Thasos rapportés au musée du Louvre : KEPA[MEON]APX[ON] Ces deux mots auraient été écrits en abrégé, selon un usage fréquent dans l'épigraphie des céramiques commerciales. Becker et Stephani ont trouvé quelques exemples du mot KEPAMEYEZ sur timbre amphorique et du verbe EMOHÈZE. M. Egger a communiqué à l’Aca- démie un timbre curieux qu’il possède avec l'inscription EMOEI. Toutefois, l'hypothèse que je propose pour le sceau de Pyladée est très-incer- laine, et le mieux est de reconnaître sur la grande majorité des empreintes de Thasos l’'éponyme de cette île. L’anse d’Aristoclès a plusieurs caractères communs avec celle qui précède. La forme en est soignée ; on n'y remarque pas d’irrégularités, au contraire de ce qui se rencontre sur la grande majorité des anses thasiennes ; les paillettes argentées y sont peu nombreuses. Le monogramme AP est sans exemple, à ma connaisance, sur les anses tha- siennes. [l est d’un grand intérêt, car il désigne 1c1, selon toute probabilité, l’ar- chonte thasien. Becker, Stephani, M. Perrot, et en général tous les archéologues LEE NT mn æ— 90 — qui se sont occupés des timbres de Thasos, pensent que le nom propre qu'on y voit inscrit est celui de l’archonte éponyme de cette ile. Votre nouvelle inscrip- tion-apporte à l'appui de cette opinion un argument précieux. Peut-être pourrait-on rapprocher ici du monogramme AP un timbre thasien du musée d'Athènes qui porte seulement la lettre À, mais sans qu’on puisse affirmer que cette lettre ne faisait pas partie d’un monogramme aujourd’hui effacé en partie et du reste peu compliqué. Ce timbre a été publié par M. Perrot. Sur un timbre thasien du musée d'Athènes on lit, écrit de droite à gauche à la partie supérieure, ZZOT IAA, peut-être APIZTOÏTEAHZ]. L’attribut représente un poisson nageant à droite, au-dessous duquel on distingue encore les lettres suivantes : HPO...AC [@lao{iwv|. Sur un autre timbre du même musée, déjà publié par M. Perrot, fig. 22, on trouve HPODQNTOC | OACIQN. Dauphin nageant à droite. Vous voyez, Monsieur, que, même après le travail de M. Perrot sur quarante timbres thasiens du musée d'Athènes, après les mémoires nombreux de Becker et de Stephani, les anses que vous rapportez intéresseront vivement tous ceux qui s'occupent de l'archéologie céramique. Veuillez agréer, etc. Albert Dumonr. « Un mot encore sur les anses inédites du musée d'Athènes qu'il cite dans sa lettre et qu'il rapproche de la nôtre à cause du poisson nageant à droite. « L'inscription porte au-dessous de l'attribut : WMOT IA, écrit de gauche à droite ;: au-dessous : HPO....AC (terre thasienne). « Nous aurions la sans doute deux noms propres, comme dans un grand nombre de timbres observés par M. À. Dumont. Pour le premier nom, APIZTO.... je renvoie aux observations que j'ai faites plus haut à propos d'APIETOMEAAZ, APIZTOKAHEZ, quel que soit celui qu'on adopte. « Le second nom, dans l'inscription incomplète citée par M. A. Du- mont, pourrait bien ètre KPOKAZ ou KPOKOZ. Si la lacune indiquée ne comportait pas plus d'une lettre, nous aurions la première forme. Autrement je ne saurais comment expliquer les lettres finales AC, car j'ai peine à croire qu'il faille les expliquer par le mot OACIQN, qui est ordinairement placé dans la partie supérieure. Dans tous les cas, le nom nouveau KPOKAZ ou KPOKOZ me parait probable. I figure dans une de mes listes inédites, que je publierais bien volontiers si elle n'était pas si longue (elle contient une seule colonne de quarante-huit lignes). On lit MAPAMONOZ KPOKOY. Le nom Iapäpuovos est très-fréquent dans les inscriptions thasiennes. —" 130 — « Le dauphin nageant se voit encore sur une anse d'amphore portant les noms OACIQN — BIQNOC avec deux sigmas lunaires, monument publié par M. B. de Kæhne. Le même archéologue nous a fait connaître aussi l’anse sur laquelle of lit GAZIQN— KPATIZTOY, inscription accompagnée d'un astre, symbole beaucoup plus rare que le dauphin. Les curieux fragments d'amphores qui offrent ces noms et ces types font partie de la collection du feu prince Basile Kotschoubey ‘. » Il EXEMPLES DE FRAGMENTS. Sur presque tous ces fragments, le nombre des lettres effacées est douteux. Je ne fais donc pas suivre les traits hachés de points d'interro- galion. Je ne publie les fragments qui suivent qu à titre de spécimens , et aussi parce qu'ils sont de ceux auxquels 1l sera le plus nécessaire de renvoyer dans le Commentaire. 15 WENIT 2: ZI X MUNIE HÉOCKNYZ 772007 BNIA A. WT ÿ. WINOÏ 54 TT 6. MN ZZZAAC de EM APO Massue. 8. WAA...lHAI WIN 9. WINOX W/NIAA 10. EE * Descript. du musée de feu le prince Basile Kotschoubey, d'après son catalogue manus- cril , elc. Saint-Pétersbourg , 1857, in-4°, t. II, p. 399, et pl. XXVIT, n° 4; p. foret pl. XXVIII, n° 5. — 31 — 11. 20. AZ HAY D IAION APTn 12. 21: ML l MD LMD. WneeYeY NIOYKNIAION Étoile. 13. 22. ENZZ Es OYEZ# 1) NOYKNIA AI ne 14. TEA A 2e OPA WMUPOE K..AI 24. PICTA..OY F + CAOA A GYM ZC LANDANY YO49A0 16. 29. OA ZAN MAElA TICZZZAC Attribut efface. A METQN 26. 17. AQITIT NC 21 Nb OBOY AO 18. 2H. MC IEPMO“DAN Massue, IC ZJ//NAI WINON 28. “x ENIAN..N EYOZW XAPZZ AN... AP TEYKZZ — 439 29. 38. WULAON PAA/ KN# 30. PAT P...10Z ZT YNIKAZ WOE 31. D 40. 77772) IONZZ __ ENAIT..A NOYZZT 0 32. PAZZEON dé Al. KPHZ2 AION# HIOYE IOYKAZ Terre légère ; couleur rouge avec teinte jaune. FA: AE A2. VIRE À HOPHAE AV Ë Bucrane. AONE 24E:. AP 34. A3. ZONE —OPFOY WWON * A4. 39. YU AAM KPELZZ OYKNIA TOCZZ A5. 36. IA AION MONIO Amphore longue. IMNIAION A6. 39e ENZZONIZZ Bucrane. 407 MYZZAMIOZ — 133 — 47: D0. VU/XIA ENMZZZ WAP WNOZZZ A8. 97. AI... IGN WWW APETOAH 14107 Hermès. ZOHN O Y =; Hi 58. EN HAT PIOY CZ WA O À PPZZZZN LUN D, 59 Amphore, (@B} IZN\N\ VAEXTNT NEA S1. 60. Fil .Y..H.. LU LUL TYZZ TO; IHAA.MA APO# KN... | 61. he. | Ye EP 7 AOTOYZ VIEN CZ, KYIAIOY OCZZ 62. 53. EL à dE. EIAEYC WAOKA..Z IOY_ ZNIAIONK:: si: 63. 54. se HENE/ WMW0 pm à 24 APOZ/N He WW\OW/X AP 99. WMOE//, HD UIOY VEN KOA MISS, SCIENT. — YI. 28 05. Amphore. OEY2% Terre rouge, dure; anse à cour- bure rectangulaire. 66. WIN OIA XICXAN 04: WI, POX {3 YKN LA Ancre, Ô8. A0 7/7 NOCIZZZ KNIAION 69. NO #0 AOG 70. WI OPT OZ Terre semblable à celle des sceaux portant pour empreinte IKEZIOS. Ji WIAXON Fragment formé de deux anses rondes soudées. néon HER à: 72; ENZZ EYZZ IOZZZZZA 15. Caducee. A PA GUN 78 WMOKPATE Z7: AC KNIA Amphore. JDE WT A PJ VEN WI 76. 14: KNIAIZZ GENANZA 78. KNIVION 21ZZ FZZIZ 79. LM VU ATEYCNIKIZ KNIA Caducce. 80. TIZZ4ZT ENOY WL:KNIAION 81. 777 KAZZ n0ZZ 83. EZEIKAEYE - W/QNOZ 84. M 3 XY3TASIY 89. 1TIA APIQ 86. EZZ KNIAIZZ KAEYZY 87. XOIP 38. I0ZZZ YKNIAZ — 435 Lettres fortes et massives. Peut- . être fragment d’anse thasienne. 89. ETTIAPA NTOoZZ0oE TAGS O 89 a. 0 P À TONY Terre tres-fine. 90. OURES= OY Feuil 91. De EL L 1ZZZ 92. 230 LOENY O 93. EC YIKNIAION WIO0NOÏO 94. CZ//AN WT PIOY 95. LAN AA Ancre. 96. Am- phore. ND OEYZ S NZ Z Z WW 97. OC Am- LD À p phore. 98. WWE O WWIÀ P À 99. WW Y AZAT OCZ KNI A Hermès. 100. OXOA 101. WWUCOY 102. WWE WP EUX 103. W\WIIPOY 104. W.AAPO I AYON = MSG 105. YXOXIIH/ 106. WIN YINAEAVZ WI A\ONZZ 107. Bu- PIK NO crane. INK IPYVOW 108. EN Bu- KNI crane. AION ZKIPTOY 109. NW KNIAEZZ 110. L/MWAN Y/NEYC yOZANTI 111. EN SOYMIT WNOYW/ 115. LOUWNOY /KNIAION D \ fé OR. 114. 122. WIKNEYC WW. AOHNO Terre probablement rhodienne. WUULEN CIN OC Je ne crois pas qu'il manque plus 123. d'une lettre. MAS EYC p # ZNC crane. ZZZ 116. WANIMO Amphore. CIQN E7. WPONT Rouge brun. Terre très-dure. 118. WA NO AO 119. 92Y30 20719A 120. LD N/D) Hermes. 94Y#/ 121. Era «NN AH: 484 PLAT OYZZW MY 29) ga ÿE Raisin. 124. KNZZZ40 (01777777 ENZZ4YZ VYEONYZ 125. ENINI WWIANO 126. 77210) YAION pr EME. ..| TEYZZ AI10ZZ ON Bipenne. 128. EY..OYNZ WWAAKNI 129. 2040A0 NZ 20 Hermès 130. ETZZNZIO NZ 131. DAT [4 Y/Z YZAYYNOZM IN AE 132. HANOTOY LAÏON Abeille: 133. YOTOAO/ YNOIAZZ 134. WU NEN CI TION Amphore. WETOC// WIMOCZ 135. AIOY Bipenne. AION 136. ZE 137. ENZZ AIDE KNIAION Massue. 138 — 138. IANOMO WOEDAEI ZX 139. HT AINOZ INIAIONZ NO ET OZ Caducee. 140. /ENOTWI, 141. EnICZZ KAYCAZ NOCKZ AZ /WB\OTOZZ 143. KAH Bipenne. 144. WNWAPW, /XNIAIOZ 145. MOEW 146. J0TO mn. /VY<6 OH ae. YUIZ == HP. 147. 155. ENIZZ ANT E TZZ VWAHM KNIAION Attribut efface, 156. H. YCO 1YPO où KNIAIO Caducee. 197. id EN AZ ja AN UT P À KNZ WENCT WINIA 158. WNAKIOY ENILZZZZ OYAIUEAKUI 159. A Poupe. 5 / ; in) ZOY E4dOZ ; ZAOCKNIZ 151. Caducee. MUR À //XNEYC 160. sr. “es HELD di APOY Dauphin. 54 WO0ON\EZ WAP 153. , Jerre rouge, dure. WO\V INK IX 162. ICZZ 1LdZ EZZ AA/ 154. KNIZZ ENIZZ4ZZO pe ARR MENI | KNI W\OE — h0O — 164. VAS: EN MAOEYZEN EN Z/APOCOENE AP0OZ YENIAI [65. 174. NMMAOY/ZZ AV///J//NX KZZ 1 mphore FOPAKN WAON EGG. 175: ENIZZZAIT LAAN FIAKNIA JNIAI TPAI 167. F76. XIBIOY ENIZZ : WUUNE AOZZ : POZZ = Ferre de Rhodes. 168. jui KHE ET IZ4 UP TOfAIOZ kINAIZZ 109. DES M KUIA 4/0) KNIAI 70. UPATOY#Z 179. Attribut, LAN Sceau en forme de losange: INYONZ 172: 2ZH0 \z ISO. ZLNAXHKRC À AN 172. NON AN CZ, Pelile anse. Terre très-dure, cou- KNFAT Caducée. jeur rouge. — Al — ISI. 189. AN HEPA#A AC WAOTOL : 190. 182. Amphore. r07Z OEYE I0OYZZYOA AEYKNIAIO Anse de terre très-dure ; couleur NZZ rouge. 183. 191. 11777 INC LA É KNIAIZZ DIAOZZ 184. 0677 WIMAEK 199. PATEYE POYKN 5. FIOAAIN 193. TIAAZE WMUIKNI EY AY AKNZZ 186. CR RO 194. ZA INOCY AAOMZZ THZZ10 Palme. T is erre pl I1Se. 187. 195. ENIZZ NOZZZ WWVIDIXA KNIZZ PMOKPI 188. 196. OVXS':A APZZ ZNIAÏION Abo STAT — h42 — 197. 206. 00 ENIZZ LM O Y CXZZOKPA LD TEYCKNI C } ete 207. ee I APOYKNYZ STZZ V0 00 TOKYZ Sceau en forme de losange. 199. 208. ET AZZ KZ 8 2 D Y//n Bucrane. YZETZZ, JZZZLON 200. 209. VEN K 201. /NCEY ZT ENC WVAKAZ 910. 202. /PMACZ En ZZ * WmAXPO KNIZZ YNIAION TIMZZ 241. 205. Vs ZLNOKNIAIO WUXKAW ZE EN CKNIZZ L D T2: 204. y, 1, ENIZZ /ÿ, Al AA EYCNZZ EN WNOCZZ AIONZZ Terre peu dure. Anse grande. Couleur rouge. 205. ; pois 915. YCX AP NX EYCKNZ LAN OY KNIAION ZUONWI — NAS — 9214. 223. HEYOY #AAIE D " LL: 2222270 x TE Têle du soleil à gauche. Terre 275. de Rhodes. Ti pu ENIAXI Eu l 2 77 IWUNO 295: ‘+ 777\277 AOTOYKNIAIO //B POTOY Caducce. Massue. W:APOY 296 218. 0ZZZ A VIS AMP e DEN 219. MANETZZ VEN C WNO 298, V/KNIAION AAA NID 290. 991 VIN O ZMVENER 230. WIXKNYM Ru D 229. D. 231. MOZX MOENEYE FRIXN | 247105 292 EU TOYZZ 233. WIANUY O9AM 234. EIAA KZI]AION 235. OZGE WWUN 236. WAOONY WNON Poupe. DOTE EYbPOZ VIDE | 238. W-AÏOY Bipenne. WIAON 239. EN AZZ POYNIZZ OYZZ 240. ZA C Hermes. es CNE 2 241. XOIPCZZ 22. IX HCINZZ IAODANZZ 243. WIMHTIOAN KNIAION 244. ENZACZZA NIOYZZ APICTOTE 245. NI Rame. LAMOY 246. YOMDAEKAI KPATHC DAT. WW:4P O WW P 248. NOUMZZ : OIAEZ 207% Bucran 249. NIANOZZ — 45 — 250. 255. 2720NT0 EN m TOT: ANZZ KNZZ 251. 2906. 7777 4 AT 11 Raisin. Y/NAAINYN A VAON/ZZ Thyrse. 252. 297. 0 . WUNEENI ED. PA ea TOZZZE Abeille. 258. . | ENIAZZ AFAXUIE*: AAA CIPAYOIN * NIOYZZ EMI TR 259, UENK WIN E Y = IN CEY YAIONETTI EN C WWEITI0Y Toutes les planches qui représentent des timbres amphoriques ont élé gravées à l'Imprimerie Nationale, ou d'après des moulages, ou d’après les monuments originaux, par M. Guillaumot fils, qui s'est acquitté de ce travail avec beaucoup de talent. RAPPORT SUR UN VOYAGE ARCHÉOLOGIQUE EN THRACE, Ù PAR M. ALBERT DUMONT. Strasbourg, le 10 mars 1869. Ce premier rapport n'a d'autre objet que de faire connaître le plus tôt possible : 1° l'itinéraire suivi; 2° les résultats généraux du voyage qui peuvent être admis comme incontestables; 3° ceux des monuments inédits sur la valeur desquels il est facile dès aujour- d'hui d'être fixé. El chapitre. — Introduction. — Importance du rôle joué par les Thraces dans l'histoire ancienne. Insuffisance des documents que nous . ont laissés sur ce peuple les historiens grecs. Dédain des historiens et des géographes latins pour les Thraces. La Thrace intérieure n’a jamais été visitée au poiut de vue des recherches archéologiques. Les géographes mêmes ne commencent à s'en occuper que depuis vingt ans. IL. Jtinéraire du voyage. — Objet qu'on s'est proposé : aller à l'in- térieur le plus loin possible et de tous les côtés. Résultats du voyage . classés selon les périodes de l'histoire des Thraces. WL. Période prinutive. — Question principale : À quelle race appar- - tenaient les Thraces ? Éléments pour aider à résoudre celte question : 1° noms propres; 2° constructions pélasgiques à Philippopolis ; construc- tions trés-anciennes à Andrinople: 3° tumulus. — IV. Période grecque. — Preuve que les Grecs, des l'époque macédo- mienne, ont fondé des établissements importants au fond de la Thrace : 1° documents sur les colonies de la côte ; tombeau gréco-thrace; 2° mur de la Chersonèse ; 3° digue d' Énos inscriplions recueillies sur la côte, bas-reliefs ; principes suivis pour élablir la topographie de la Thrace à . cette époque; ruines de deux villes dont le nom ancien est perdu. — 48 — V. Période romaine. — État de la civilisation gréco-romaine en Thrace sous l'empire, d’après les inseriplions et les bas-reliefs ; sa dif- fusion dans les plaines. Caractères grecs de cette civilisation. Organisa- ion des tribus thraces. Vie sociale des grandes villes. Religion des Thraces el en particulier des Pagani. Opposition de la montagne et de la plaine. Bas-reliefs gr éco-romains de cette époque. Inscriptions rela- lives à des Romains. Étude de la topographie de la Thrace romaine. Ruines de Trajanopolis. Commencements du christianisme en Thrace. VI. Période byzantine. — Importance des ruines byzanlines. Ruines religieuses. Monuments militaires. Documents divers. Statues anté- rieures au septième concile de Nicée. Fragments céranes VII. Études EUR Jaites à Ééhstahtinbtte. — 1° Le musée de Sainte-Irène; 2° topographie du Bosphore. Hiéron sur la côte d'Asie. Conclusion. — Lacunes du voyage. — Appendice. — Les monuments tures en Thrace, — Chansons des Bulgares-Pomazi. Monsieur le Ministre !, J'ai l'honneur de vous rendre compte du voyage archéologique que j'ai fait en Thrace du mois de juin au mois de décembre 1868. Dans ce premier résumé de mes recherches, écrit au lendemain mème de mon retour, je dois me borner à l'exposé des résultats généraux qui peuvent être admis comme incontestables, à l'indi- cation sommaire des monuments sur la valeur desquels il m'est facile dès aujourd'hui d'être fixé. Les documents que je rapporte seront prochainement réunis dans un travail d'ensemble où Jj'es- sayerai de les commenter, de coordonner les faits nouveaux qu'ils nous apprennent, et de montrer comment ils éclairent lhistoire, à diverses époques, d’une des provinces de l'Europe orientale les plus vastes et les moins connues. La Thrace à tenu une place importante dans lhistoire du monde ancien. Les écrivains de l'antiquité le montrent suffisam- ment; mais, sobres de détails, ils nous laissent presque compléte- ! Ce rapport a été adressé, au mois de mars 1869, à M. Duruy, alors ministre de linstruction publique, qui avait encouragé ce voyage. L'idée première de l'exploration appartient à M. Léon Renier, à qui j'ai dû des notes et des imdica- lions precienses. — 49 — ment ignorer les caractères propres, la religion, les mœurs, les insti- tutions politiques des puissantes tribus de lHémus et du Rhodope, les brusques révolutions qu'elles ont subies, les lentes transforma- tions par lesquelles elles sont passées. Ce que les Grecs et les Latins nous disent de ces peuples est vague, contradictoire : obscura varietas, selon l'expression d'Am- mienu-Marcellin, cherchant au 1v° siècle à mettre d'accord les témoi- gnages que la critique moderne est encore impuissante à bien comprendre. Hérodote ne connait pas beaucoup plus la vallée de l’'Hèbre que les forêts de la Germanie. Thucydide , mieux informé, grâce au long séjour qu'il avait fait en Thrace, a réuni tout ce qu'on pouvail savoir de son temps sur ces contrées. Les chapitres qu'il leur consacre au I! livre de son histoire seront toujours classiques sur le sujet; mais ils sont courts et peu nombreux. Après lui, nous ne trouvons plus que des renseignements sur les villes de la côte et quelques mots rapides dans Strabon, qui ajoute peu de chose aux indications d'Hérodote. Cependant Phi- lippe et Alexandre avaient pénétré dans le pays; avant eux, un disciple de Socrate, philosophe et historien, était resté plus de trois mois au service de Seuthès: les occasions, sinon de bien connaître le peuple au milieu duquel il vivait, du moins de réunir sur lui un grand nombre de faits nouveaux, ne lui avaient pas manqué. Le VII livre de l'Anabase, tout dramatique qu'il soit, ne donne sur les mœurs des Thraces, sur leurs tribus, leurs villes, leurs gouvernements et leur passé, que les détails indis- pensables à l'intelligence des marches et contre-marches de quel- ques mercenaires engagés dans une expédition difficile. Une si médiocre curiosité nous a privés de lumières précieuses. Quand les Romains pénètrent en Thrace, les courtes appari- tions qu'ils font d’abord dans le pays, entre autres celle de Man- lius, permettent à Tite-Live de décrire les parties de cette pro- vince traversées par les légions. Ses indications topographiques sont exactes; on voit qu'il a une idée précise des lieux dont il parle, le voyageur peut sans peine, surtout autour du golfe de Saros, suivre pas à pas sa narration. Malheureusement les Ro- mains, à cette époque, s'éloignent peu de la Macédoine ou des villes de la côte. On s’attendrait à trouver dans Tacite des rensei- gnements étendus : sous ‘Tibère et sous ses successeurs, les armées romaines ont traversé plusieurs fois la Thrace. L'auteur des MISS; SCIENT,. — VI. 20 = OÙ 2 Annales méprise ces tribus «toutes égales par leur obscurité, » il les juge indignes de son attention, et, content de nous les peindre en lermes vagues comme des peuplades barbares, il n’admet dans son récit aucun fait géographique, aucun détail de mœurs. 1l se borne à l'analyse oratoire des sentiments qu'éprouvent les vaincus en face du vainqueur, au tableau des émotions qui les agitent quand ils sont partagés entre la honte de se soumettre et la crainte d’être exterminés. Ce mépris de la précision va si loin que, par- lant de la division du pays entre Cotys et Rhémétalcès, 11 n’in- dique que par quelques mots insuffisants la part attribuée à cha- cun d'eux. Aïlleurs, racontant la longue et difficile expédition de Poppeus Sabinus dans un pays très-vaste, mais nettement divisé en régions distinctes par de grands fleuves et de hautes montagnes, 1l ne donne au lecteur aucun moyen de suivre lar- mée romaine : nous ne savons pas à cinquante lieues près dans quelle partie de la Thrace elle attaque les révoltés. Pline l'Ancien se demande s’il n’est pas indigne de lui de s’ar- rêter à énumérer les peuples de la Thrace. Il se décide à nommer ceux auxquels on peut sans trop de scrupule faire cet honneur : « Populorum Thraciæ quos nominare non pigeat. » I est difficile de reconnaître la place qu'ils occupent. Toutefois le XVII chapitre du IV° livre est précieux; évidemment le pays commence à être connu; le géographe a profité des renseigne- ments rapportés par les généraux romains. L'Itinéraire d’Antonin complète le chapitre de Pline; mais il n'indique que les villes ou stations situées sur les grandes voies de communication qui furent toujours rares dans le pays. Ptolé- mée, la T'able de Peutinger, la Notitia dignitatum, nous apportent quelques faits nouveaux, que les Édifices de Pr ocope, les Thèmes de Constantin Porphyrogénète et les listes officielles des évêchés grecs nous permettent de commenter. Mais, sur le peuple même, sur les caractères originaux de son histoire, le seul écrivain de la période classique que nous puissions consulter est Ammien-Marcel- lin, réduit à nous dire que sur ce sujet ses connaissances sont très- imparfaites. On voit combien sont peu nombreux Îles renseignements que nous offrent les anciens pour étudier l’histoire des Thraces. Il est vrai que les documents ne font défaut que pour lintérieur du pays. La côte fut -toujours assez bien connue, et plusieurs géo- se (IR eraphes parmi lesquels il faut citer au premier rang Denis de BY- zance, complété par les indications éparses dans les historiens et les orateurs, nous permetient de retrouver, avec quelques dé- tails, l'histoire des colonies grecques établies sur les trois mers qui baignent cette vaste province. En l'absence des renseignements qu'auraient pu fournir les anciens, il est naturel de se demander ce que les archéologues ont fait pour éclairer l'histoire des Thraces par l'étude du pays même. La province de Thrace était mal définie. Strabon nous dit : « Au sud du Danube sont les Thraces et les Ilyriens.» Pour lui ils occupent tout le vaste pays qui forme aujourd'hui la Turquie d'Europe, la Thessalie et la Macédoine exceptées. Thucydide marque nettement que la Thrace propre était comprise entre l'Hémus, la Propontide, la mer Égée et le Strymon. Plus tard seulement ses limites furent reportées jusqu'a l'Ister; on comprit alors sous un même nom l'ensemble de provinces que Pline dé- signe déjà sous le nom de Thracia et qui devait, en 298, former un des douze diocèses de l'empire. La Thrace propre commençait donc au Strymon, mais les peuples voisins de ce fleuve étaient souvent confondus avec les Macédoniens dont il était difficile de les distinguer ; elle comprenait ensuite les plaines situées au sud du Rhodope, les vastes plateaux du Rhodope même, et loute la vallée qui s'étend entre cette mon- tagne et l'Hémus. Ses frontières à l'est peuvent être fixées à la jonction des deux chaines; à l'ouest elle avait pour limite natu- relle la Propontide. Au nord de lHémus habitaient des nations dont la parenté avec les Thraces est certaine et qui leur furent souvent soumises, mais qui en différaient par beaucoup de détails de mœurs dont les anciens nous ont parlé. La région dont nous venons de préciser les limites est restée presque tout entière jusqu'a ce jour inconnue aux archéologues. Sur la côte quelques marbres ont été copiés à plusieurs reprises; récemment la mission de M. Heuzey a exploré avec un rare succès les frontières de la Thrace et de la Macédoine. On sait combien sont importantes les découvertes que ce savant a faites dans ces régions; le mémoire qu'il leur à consacré dans son grand ouvrage de la Mission de Macédoine est plein de faits nouveaux et précis. M. Desjardins à réuni sur le Danube, dans la province de Scythie, 20. — 152 — des renseignements topographiques et nombre d'inscriptions, pen- dant que M. Guillaume Lejean transcrivait dans l'Hémus plusieurs textes inédits. Mais l'intérieur de la province n'a jamais fait l’objet d'une exploration méthodique. Il n’a même jamais été visité en vue des recherches d’érudition. Nous sommes réduits, sur les an- tiquités que renferme la Thrace, à deux ou trois notes de Paul Lucas et de Marsigli, qui traversèrent Andrinople et Philippopolis au début du xvi siècle, à un petit nombre d'indications dues à des Grecs du pays qui ont écrit des monographies sur leur patrie ou annoncé à cles savants européens quelques rares découvertes. Non-seulement les archéologues n’ont jamais parcouru ces vastes. contrées ; les géographes eux-mêmes n'ont commencé que depuis peu à s’en occuper. Au début de ce siècle, un membre de lAca- démie des inscriptions et belles-lettres pouvait encore écrire à l'ambassadeur de France près la Porte Ottomane, M. le comte d'Andréossy : « La Thrace est si peu connue que nous ne savons même pas exactement la situation de Visa; » et cependant cette ville importante, aujourd’hui chef-lieu de Kasas, est à une Journée de marche de Constantinople. Si on regarde les meilleures cartes de la Thrace publiées il y a moins de quinze ans, on y trouvera de vastes plaques blanches qui indiquent comme désertes des ré- sions où les villages se comptent par centaines. Aujourd'hui même la géographie de cette partie de l'empire ottoman, malgré les voyages d’Ami Boué, de Viquesnel, de MM. Barth et G. Le- jean, est loin d’être suffisamment éclairée. Quand la topographie d’un pays est encore aussi incertaine, on doit peu s'étonner que les archéologues l’aient laissé en dehors de leur cercle ordinaire d'explorations. D'autres raisons contribuaient à détourner de la Thrace les érudits qui recherchent dans les contrées classiques les restes du passé. Ce pays n’a reçu que tard la civilisation gréco-romaine; de plus, aucune partie de la Turquie d'Europe n’a subi plus de ra- vages. Depuis le début des invasions au rv° siècle jusqu’à la prise de Constantinople, les plaines de l'Hèbre n’ont pas cessé d'être un champ de bataille, une sorte de camp d’où les envahisseurs attaquaient la capitale de l'empire. Les Turcs, pendant un siècle, en ont fait le centre de leur puissance en Europe. Du reste, le pays n'aurait pas été occupé successivement par les Bulgares et les Osmanlis, que le climat de cette région, pluvieux et froid, . — 153 — eut laissé peu de chances de se conserver à des édifices de déca- dence. On savait donc parfaitement qu'on ne trouverait pas dans cette province de vastes ruines comme celles que conservent Îles solitudes et le soleil de l'Asie Mineure ou de la Syrie. Bien que la Thrace, en effet, ne puisse pas devenir l’objet d'ex- plorations répétées et qu'elle soit loin d'être un champ de re- cherches inépuisable, elle promettait à un premier voyage ar- chéologique de nombreux sujets d'étude et des documents inédits qui devaient avoir leur valeur. Les espérances sur ce point étaient une certitude. Je classerai les résultats de mon voyage en les rapportant aux différentes périodes de l’histoire même que je me proposais d'é- clairer, c'est-à-dire aux quatre époques suivantes, bien que les documents relatifs à chacune d'elles soient de valeur très-inégale. a Époque primitive. 2" Époque grecque. 3° Époque romaine. 4° Époque byzantine. La topographie du Bosphore formera une section à part de cette étude. ll. Le diocèse de Thrace, tel qu'il était constitué en 298, c'est-à- dire comprenant les six subdivisions suivantes : Europe, Rhodope, Thrace, Hémimont, Scythie et Mæsie inférieure occupait une superficie qui peut être évaluée à 95,000 kilomètres carrés, plus du quart par conséquent de la Turquie d'Europe actuelle (358,000 kilomètres). La superficie de la Thrace propre, qui à fait le sujet de mon voyage, était de 65 à 70,000 kilomètres, trois fois plus vaste que celle du Péloponèse, et plus étendue d’envi- ron 15,000 kilomètres que la surface entière de la Grèce amphic- tyonique. On ne pouvait songer dans une première exploration à parcourir pas à pas une province aussi étendue. I! fallait se proposer de voir les points principaux, l'emplacement des villes importantes, en particulier des capitales romaines, s’efforcer autant que possible d'aller de tous les côtés, entreprendre enfin un vaste voyage de reconnaissance dans un pays où les distances se comptent par cin- quante ou soixante lieues, et où l’on fait rarement plus de cinq — I kilomètres à l'heure. Quelques-unes des villes de la côte pouvaient pour le moment être négligées; elles sont d’un abord facile, et d'ailleurs nous avons déjà sur elles quelques renseignements ; mais il était indispensable d'aller à l'intérieur le plus loin possible et dans toutes les directions. L'itinéraire de ce voyage était donc indiqué d'avance. I se divi- sait en trois parties principales : 1° Aller de Constantinople à l'extrémité de la province au point où l'Hémus (Kodja-Balkan) se rencontre avec le Rhodope (Dospad-Jalissy), suivre ainsi la grande voie romaine qui traversait les provinces d'Europe, d'Hémimont et de Thrace, depuis Byzance jusqu'aux portes Trajanes, pour se continuer ensuite à travers da Mœæsie supérieure jusqu'à l’Ister, qu'elle atteignait près de Vimi- niacum; par conséquent, visiter deux grandes capitales, Andri- nople et Philippopolis, et retrouver entre elles les stations de l'Itinéraire d'Antonin; 2° Revenir le long de l'Hébre et descendre le cours inférieur de ce fleuve jusqu'a Enos; 3° D'Énos suivre les côtes de la mer Égée et la Propontide. Sur ce parcours se placaient plusieurs explorations particulières sans lesquelles le voyage eût été très-incomplet. Ainsi Philippopolis devait être un centre d’où il serait facile de visiter la province ro- maine de Thrace presque entière. Il était nécessaire de s'arrêter en descendant le cours de la Maritza, pour étudier plusieurs parties importantes de la province du Rhodope et surtout rechercher les ruines de Trajanopolis. Ce programme a pu être rempli. J’ajouterai que les préparatifs du voyage, en me retenant à Constantinople, m'ont permis d'étu- dier en détail la topographie antique du Bosphore, qui, depuis près de trois siècles, n'avait été l'objet d'aucun travail complet; d'éclairer quelques questions spéciales relatives aux murs de Ja capitale du Bas-Empire; enfin d'examiner les monuments, la plu- part inédits, que la Sublime Porte à récemment réunis pour en : faire le commencement d'un musée dans une dépendance de lé- glise de Sainte Irène. = HS = EEE. PÉRIODE PRIMITIVE. Quand la tribu aryenne, qui devait plus tard ètre connue sous le nom d’Hellènes, passa d'Asie en Europe, elle s'arrêta d’abord dans les vastes plaines qu’arrosent l’'Hèbre, le Tonzus et l'Erginus. Les Grecs, semble-t-il, n'avaient que des souvenirs vagues de leur origine orientale, mais ils savaient très-bien qu'ils avaient autrefois habité la Thrace. Que les nombreux vestiges d’une in- fluence thrace qu’on trouve en Grèce, à Éleusis, chez les Eumol- pides, à Delphes, chez les Thracites, s'expliquent en partie par une invasion venue du nord jusqu'à l’isthme de Corinthe; que plusieurs des poëtes grecs connus sous les noms de Thraces et le culte des Muses lui-même soient originaires de la Piéride, comme le croit l'école d'Ottfried Muller, il n’en est pas moins certain qu Orphée et son maitre Linus sont représentés, en termes très- clairs et par une tradition constante, comme habitant l'Hémus et le Rhodope. Un des cultes les plus anciens du paganisme classique, celui de Dionysos, avait pour patrie les vallées de l'Hèbre. Pour un contemporain de Périclès, le séjour de ses ancêtres en Thrace était le plus lointain souvenir qu'il trouvàat dans les légendes et dans l'histoire. Ce fut, en effet, dans ce pays que la race grecque, sortie à peine de l’enfance, arriva pour la première fois à la con- science d'elle-même. Peu de provinces du monde antique peuvent faire valoir un titre plus sérieux à l'attention de la science con- temporaine. Après le passage des Hellènes, nous voyons sur les bords de lHèbre un peuple puissant désigné sous le nom général de Thraces. Nous savons qu'il parle une langue incompréhensible pour les Grecs. Très-nombreux, divisé en tribus que commandent des chefs séparés, mais qui se réunissent quelquefois sous un seul maître, adorant un petit nombre de dieux, doué d'une intelli- gence médiocre, puisque, semble-t-il, il ne parvint jamais à écrire sa langue, livré à des passions violentes, en même temps adonné au vin et à la bonne chère, tantôt paresseux et sensuel, tantôt emporté par une activité désordonnée et sauvage, ce peuple est presque Inconnu. Qu'étaient les habitants de la Thrace ? Que pouvons-nous savoir = (AO de leurs rapports d'origine avec les tribus qui devinrent plus tard les Heliènes? Ces questions sont importantes; dans l'état actuel de nos connaissances, elles ne sauraient être entièrement résolues. Du moins pouvons-nous aujourd’hui apporter des documents utiles pour l'étude de ces difliciles problèmes. I. Les philologues considèrent comme le plus précieux secours, pour de pareilles recherches, les noms propres qui peuvent nous faire connaître la langue des Thraces. Cette langue a déjà été étu- diée, et tout dernièrement par M. Ascoli; presque en même temps M. Heuzey ajoutait au vocabulaire thrace un grand nombre de mots intéressants. Je regarde comme un des meilleurs résultats de mon voyage les noms propres que j'ai recueillis; tous pro- viennent d'inscriptions de l'époque romaine, mais ils n'en sont pas moins nationaux. La philologie grecque ne peut, je crois, suf- fire pour en rendre compte. Il Les monuments des dynasties barbares qui régnèrent à Orestias, à Trimontium, chez les Bessi, à Visa et dans d'autres parties de la Thrace sont naturellement peu nombreux. Cepen- dant on voit à Philippopolis les vestiges d’une enceinte pélasgique. Ces fragments de murs sont au sommet d’une colline de granit, très-escarpée de trois côtés, la colline de Nebet-Tépé, une des trois acropoles qui donnèrent autrefois son nom à la ville de Tri- montium. Nous trouvons ici pleinement confirmé le passage de Tacite qui représente les Thraces de son temps comme établis- sant leurs châteaux dans des lieux inaccessibles. Toutefois lhis- toire de Philippopolis, qui, dès le temps de Philippe, reçut une colonie grecque, et plus encore la manière tout à fait primitive dont les murailles sont construites, nous prouvent qu'elles appar- tiennent à la haute antiquité. Les pierres de grandes dimensions ne sont pas taillées; elles ont la forme de polygones irréguliers et sont assorties sans ciment, de manière à ne laisser entre elles aucun interstice. Ces restes de murs, au nombre de trois, sont situés sur le côté de l’acropole qui regarde la Maritza. Le plus septentrional mesure six mètres de long sur deux environ de haut; les deux autres qu'on voit à l'est offrent à peu près les mêmes dimensions. | Il est intéressant de retrouver chez les Thraces un mode de mes, ER x construction dont la Grèce et Ftalie nous offrent des exemples, mais qui est loin d’avoir été, en Europe, d'un usage général. Des restes moins importants d'un mur pélasgique se voient à Démotika, sur l’acropole, à la base d’une tour byzantine; mais les pierres ont été réunies par le ciment pour supporter d'abord une construction romaine et, plus tard, un rempart du moyen âge. Le paléo-castro byzantin, qui s'élève au milieu d’Andrinople, offre dans quelques parties, surtout derrière le bazar, à droite de la grande porte du centre en sortant de cet édifice, des murs très-antiques, postérieurs toutefois à ceux de Trimontium. Des blocs de granit de 1 et de 2 mètres de long sur 1 mètre au plus de haut, taillés sur les bords, bruts au milieu et légèrement bombés, sont disposés par assises parallèles et réunis sans trace de ciment. Cette construction est imposante. En deux endroits, en particulier, ces restes ont quinze pas de long et quatre à cinq mètres de haut. De plus, tout autour de la citadelle, on peut suivre la trace d'une enceinte primitive; des blocs pareils se voient à la base du mur; ils portent souvent une assise de pierres de taille plus petites, d'un bon travail qui parait être romain. Faut-il reconnaître, dans ces derniers vestiges d’une magnifique muraille, les restes d’une construction élevée par les rois Odryses ? On est d’au- tant plus porté à le croire que ces blocs énormes et bien appa- reillés font contraste avec les assises romaines, belles encore, mais d'un mérite bien inférieur. Dans ce cas, au temps de Si- talcès et de Seuthès, cette ville antique, une des capitales des Thraces, aurait eu une étendue et occupé une place sur lesquelles nous pourrions avoir aujourd'hui les renseignements les plus pré- cis, puisque sous les Antonins, comme sous les Césars de Cons- tantinople, on ne fit que réparer et reconstruire les murailles primitives. IL. Dans une section suivante, j'aurai l’occasion de décrire des bas-reliefs grossiers, mais originaux; ils sont de l’époque romaine, mais se rapportent à la religion nationale, et doivent nous per- mettre d'éclairer plusieurs des parties les plus obscures des cultes thraces primitifs. IV. Les géographes ont signalé, depuis Ami Boué (1840), — 158 — l'existence, dans la vallée de l'Hèbre, de tumulus sur lesquels ils se sont abstenus de toute hypothèse. Ami Boué en note plu- sieurs et rappelle seulement que les paysans tures les attribuent à leurs ancêtres, qui les élevaient pour y placer létendard de la Sublime Porte et les insignes du commandement dans les endroits où campaient le Grand Seigneur ou ses généraux. Viquesnel, sur les cartes consacrées aux itinéraires de son voyage, ajoute des in- dications nouvelles au catalogue de son prédécesseur ; il est encore très-incomplet, et ne recherche pas pour quelles raisons fureut élevés ces monticules. Il importait de réunir sur les tumulus de Thrace des rensei- gnements précis. On les compte par centaines; leur nombre même doit dissua- der d'y faire des fouilles, si on ne peut consacrer à cette explora- tion de grandes ressources. Ils ont, en effet, de 10 à 30 pieds de haut, en moyenne, quelquefois davantage. Du moins, en ob- servant la manière dont ils sont disposés, en recueillant et en contrôlant les renseignements contradictoires que les gens du pays fournissent en abondance, en examinant ceux qui ont été entamés en partie, il est possible d’arriver à des conclusions cer- taines sur le motif qui les fit construire; les témoignages clas- siques viennent, du reste, à notre secours et confirment dans l'esprit du voyageur l'opinion qu’il s’est formée d’après l'examen des monuments eux-mêmes. Il faut écarter de suite les petits monticules de 4 à 6 pieds de hauteur qu'on trouve deux à deux le long des chemins les plus fré- quentés de tous temps. Is indiquaient évidemment la route dans ces vastes plaines; mais les tumulus proprement dits donnent lieu aux observations suivantes : 1° Leur forme est celle du tumulus de Marathon. : 2° Ils sont fréquents dans le bassin supérieur de la Maritza, très-rares dans le bassin inférieur, sauf autour d'Énos, où on en trouve quelques-uns; on en rencontre dans la montagne, mais par exception. 3° On les voit en très-grand nombre autour des grandes villes qui ont toujours été des centres de population; ainsi, dans la plaine d’Andrinople, aux environs de Talar-Bazarjik, l’ancienne Bessapara. Dans la plaine de Philippopolis on en compte plus de deux cents; de Philippopolis à Hissar, sur une route de six lieues, à — 159 — dans une campagne fertile, qui a dü être habitée de lout temps, Jai pu en noter au moins soixante. Autour des villages turcs les plus importants, qui ont remplacé des cités romaines et byzan- tines établies elles-mêmes sur lemplacement des villes thraces, on est toujours sur d’en rencontrer. 4° Un certain nombre ont été entamés par la route que la Porte Ottomane fait construire à travers la Thrace. I est facile de voir qu'ils sont faits de terre rapportée; de plus, qu'ils ne recouvrent pas des allées de pierres brutes, comme cela a été conslaté en Occident pour un grand nombre de tumulus. 5° Quelques-uns ont été fouillés; dans la plupart, ces fouilles, mal dirigées et faites à demi, dans un but de pure spéculation, n'ont amené aucune découverte. Dans quelques-uns on a recueilli des urnes de terre, des fragments de char, des armes; mais, paraït-il, ce qui est, du reste, vraisemblable, au-dessous du niveau du sol. Le mort était d’abord déposé dans une fosse; on élevait en- suite un tumulus au-dessus de la chambre funéraire. 6° Par l'examen des objets provenant des tumulus on recon- naît que ce mode de sépulture ne fut abandonné que très-tard ; non-seulement parmi ces objets on rencontre de beaux fragments grecs, mais des vases et des bijoux de l'époque romaine. Dans nombre de villages les tumulus sont au milieu du cime- üère actuel, comme si le lieu de la sépulture, pour ces centres naturels de population, n'avait pas changé depuis les temps antiques. On ne peut avoir aucun doute sur le résultat de fouilles qui seraient entreprises sur une vaste échelle. Un texte d'Hérodote nous donne, du reste, sur ce point, une certitude : « Voici quel est le mode de sépulture des gens riches : pendant trois jours on expose le corps; on commence par pleurer celui qui n’est plus, puis on immole les victimes les plus variées, et on se livre à d'abondants festins ; ensuite on ensevelit le cadavre, l'usage n'est pas toujours de le brüler. Sur le lieu de la sépulture on élève un lumulus (chôma), et on institue des combats de différentes sortes, où le vainqueur dans chaque genre de lutte reçoit des prix de la plus grande valeur : tels sont les usages funèbres des Thraces !. » ! Pline signale près d'Enos le tumulus de Polydore. Rapprochez du passage d'Hérodote la descriplion des funérailles du roi Hildetand, tué au vin” siècle, à la bataille de Braavalla, et les détails donnés par M. Engelhardt sur les tumulus — 60 — > Nous savons par Hérodote que les voisins des Thraces élevaient également un chôma au-dessus de la fosse où ils avaient déposé leur mort. M. Guillaume Lejean veut bien me communiquer les observations qu'il a faites sur les tumulus de Bulgarie et de Rou- mélie pendant ses longs et fréquents séjours dans ces’ provinces. Elles confirment pleinement mes conclusions; seulement ce voyageur a été frappé, au nord de l’'Hémus, du grand nombre de fragments romains qu’on trouve dans ces monticules. Ami Boué indique quelques tumulus autour de Sofia, en Bos- nie, en Albanie et dans d’autres parties de la Turquie d'Europe. L'usage des monticules funéraires a donc été général au sud du Danube. I y à là un beau champ de recherches que l'Europe voudra sans doute un jour explorer. Les tumulus de Thrace en particulier renferment l’histoire primitive de ce pays. IV. PERIODE GRECQUE. [. Tacite représente les peuples de l'intérieur de la Thrace, au commencement de l'empire, comme aussi barbares que les Ger- mains. Nous ne trouvons rien dans Strabon ni dans Pline qui le contredise. On sait cependant que Philippe vint à Trimontium et y fonda une colonie grecque; qu'Alexandre plus tard traversa les plaines de l'Hèbre et sans doute y laissa quelques souvenirs de son passage. Il était naturel de chercher dans le pays même si on ne trouverait pas des monuments qui rendent sensible à cette époque un développement de la civilisation grecque que les historiens et les géographes nous permettent peu de soupconner. Je n'ai vu à Phi- lippopolis aucun texte qui remontat au v°siècle avant Jésus-Christ ; mais à six lieues plus avant dans Îles terres, à Bessäpara (Tatar- Bazarjik), dans le pays des Bessiens dont la particulière férocité nous est attestée par Strabon, la superstition musulmane conserve une belle stèle de marbre qui, à en juger par les lettres de l'ins- cription, ne peut guère être postérieure à l’époque d'Alexandre. C'est dans un des cimetières de la ville, où cette pierre est devenue le tombeau d’un saint vénéré et passe pour avoir des vertus mira- de Scandinavie, en particulier sur celui du roi Gorm, mort en l'année 950. — Guide du musée des antiquités du Nord à Copenhague (Copenh. 1868), et Vorsaae : Nordiske Oldsager 1 det Kongelige museum 1 Kjébenhavn. (Copenh. 1859.) ==, NOÉ culeuses. Ce texte nous montre, dans cette partie reculée de la Thrace : 1° Le culte du dieu Apollon, divinité inconnue aux Thraces du temps d'Hérodote: 2° L'existence d'un temple qui lui est dédié ; 3° L'habitude des panégyries, réunions dont le caractère hellé- nique est précisé par plusieurs passages des auteurs anciens, sur- tout par un témoignage remarquable d'Isocrate. (Disc. panég.S 43.) 4° L'usage de décerner des couronnes publiques décrétées par: les citoyens. La langue est le grec attique dans toute sa pureté. Les formes du décret, bien que le début soit aujourd’hui indéchiffrable, se rapprochent de celles usitées à Athènes ; toutefois le sénat n’est pas nommé. Toute la rédaction du document prouve à cette époque l'existence dans cette partie de la Thrace d'une ville dont les ins- titutions devaient être celles des pures cités helléniques. Les médailles de la bonne époque grecque ne sont pas rares dans la partie supérieure du bassin de l'Hèbre, en particulier dans le pays des Bessiens. On sait qu'à défaut de documents historiques sur le passé des vastes régions qui forment aujourd'hui la plus grande partie de la Turquie d'Europe, le catalogue exact des mon- naies spéciales qu'on recueille dans chaque province, en Bosnie, en Servie, en Herzégovine, en Bulgarie et sur les frontières méri- dionales de la Macédoine, peut rendre de grands services. Ainsi la collection numismatique du musée de Belgrade, faite avec beau- coup de soin par M. Schafarick le jeune, et surtout précicuse parce que la provenance de chaque pièce a été notée dès l’origine du musée, prouve que dans la vallée du Margus, jusqu'a l’époque d'Alexandre, le commerce, et un commerce actif, fut dans les mains de Dyrachium et d'Apollonie !. Dans la partie occidentale de la Thrace, les monnaies de la belle antiquité, qui se rencontrent fréquemment, appartiennent presque toutes à Maronée et à Thasos. On trouve toutefois aussi et en assez grande abondance des tétradrachmes d'Athènes de l’ancien style, dont quelques-uns fourrés avec un soin remarquable. A l'époque macédonienne, les monnaies de Philippe, d'Alexandre et 1 Cf. Note sur quelques objets antiques conservés au musée de Belgrade. {Revue archéologique » 1868.) — 62 — de Lysimaque deviennent très-nombreuses, et nous montrent qu'au u° siècle les relations de la Grèce civilisée avec les barbares de Thrace étaient fréquentes. L'inscription de Tatar-Bazarjik est jusqu'ici unique. Elle con- firme heureusement un fait que les médailles nous auraient permis de soupconner; elle suffit pour rectifier ce qu'ont de trop absolu les assertions dédaigneuses des géographes et des historiens. IL. Sauf Énos, Héraclée, Byzance, Maronée et quelques cités de la Chersonèse, les colonies grecques sur les côtes de Thrace étaient peu importantes. Nous voyons dans Xénophon qu'aux portes de Byzance le voyageur trouvait les barbares ; le long de la mer, l'intervalle qui séparait les villes était occupé par des peuplades qui vivaient de pillage; enfin, ces petites communautés étaient souvent forcées d'accepter la tyrannie des rois Odryses. L'absence de port sur la côte européenne de la Propontide est générale; c'est une des grandes raisons des médiocres développements pris par les villes grecques de Thrace. Aujourd’hui encore, sur plusieurs points où se fait un commerce actif, on tire en hiver sur le sable les vais- seaux, qui ne reprennent la mer qu'au printemps : c'est là un usage ancien. Cette opération est facile et se fait très-vite; le séjour du navire sur le sable ne Jui cause aucun dommage. Tandis que sur les bords asiatiques de la Propontide s'élevaient de bonne heure des colonies florissantes, les cités grecques de Thrace n'ont jamais eu de prospérité durable. Cependant, sur l'emplacement de ces anciennes cités, on retrouve encore de beaux restes de la meilleure époque hellénique. Ils éclairent lhistoire de ces villes, en même temps qu'ils peuvent être utiles pour les progrès généraux de Par- chéologie. Monuments. — Parmi les monuments ou les restes de construc- tions antiques qu'on voit encore sur la côte, il faut citer : 1° Un tombeau souterrain à Panidon:; 2° Le mur de la Chersonèse : 3° La digue d'Énos : 4° Des restes de fortifications et de temples, mais en fort mau- vais état. 1° Panidon, que Viquesnel appelle Baniado, et qui est l’an- cienne ville byzantine de Panion, citée dans les Thèmes de Cons- tantin Porphyrogénète el dans les catalogues des évêchés, est un — 163 — pauvre village grec à une heure et demie au sud de Rodosto. Le tombeau qu'on y voit a été découvert, paraît-11% en 1858. Il est creusé sur le bord de la mer, au nord de l'emplacement occupé par la ville ancienne, dans un terrain calcaire. C’est une chambre rectangulaire d'environ 2 mètres de haut sur une largeur et sur une profondeur de plus de 2 mètres. Au fond de lhypogée est un vaste four en arc de cercle; à droite et à gauche sont creusés deux fours analogues; tous les trois sont encore remplis d’osse- ments; je n'y ai reconnu aucun fragment d’urne ou de sarcophage. Au-dessus du four, placée en face de l'entrée, est sculptée dans la pierre même une architrave irès-ornée, mais endommagée par l'humidité et par les emblèmes chrétiens ajoutés depuis la trans- formation de la grotte en hagiasma (dyfaoua). On n’y lit plus avec quelque probabilité que le mot IAKXOZ. Les lettres n'indiquent ni l'époque archaïque ni l'époque gréco-romaine. Cet hypogée rappelle à beaucoup d’égards, par sa disposition sénérale, par limitation sur la pierre brute d'une architrave, en- fin par les accessoires ajoutés, sous l'influence d’un gout médiocre, aux motifs simples de la décoration classique (torsades, bu- cranes , elc.), plusieurs tombeaux de la Palestine, de la Syrie et de l'Asie Mineure. Les monuments de ce genre sont, je crois, sans exemple dans la Grèce propre. On en trouverait, sans doute, beaucoup d’autres autour de Panidon, où les roches calcaires, comme du reste dans toute la Thrace, sont nombreuses. Il est impossible de ne pas reconnaître, dans le tombeau de Panidon, l'influence d’un voisinage barbare. Cette sculpture est gréco-thrace, quoique évidemment d'une bonne époque. C'est là, je crois, ce qui doit en faire le principal intérêt. Elle peut être regardée comme un spécimen jusqu'ici unique d'un art en- core inconnu. 2° Les villes de la Chersonèse n'avaient pu assurer leur sécu- rité qu’en bâtissant un vaste mur qui, allant d'une mer à l’autre, les protégeait contre les barbares. Ce mur a une longue histoire, dont les éléments ont élé réunis en dernier lieu dans deux dis- sertations spéciales par M. Schultz, à Berlin, par M. Paranikas, à Constantinople. Construit d’abord par Miltiade, il fut souvent détruit et souvent relevé jusqu’au temps de Lysimaque. Si on ne trouve plus trace du rempart d’Anastase, au nord de Constanti- nople, on peut parfaitement, entre le golfe de Saros et la mer — 64 — de Marmara, suivre les fortifications de Miltiade. Elles ont servi de soubassement à une défense byzantine sur laquelle Procope, dans ses Édifices, nous a conservé de longs détails. Cette défense existe encore en partie. À sa base on remarque de beaux blocs taillés avec soin, qui appartiennent à l'époque grecque. On les trouve sur une longue ligne presque droite, qui va d’une mer à l’autre, en passant par une acropole elle-même fortifiée, où les restes antiques sont nombreux et qui est celle de Lysimachie, de- venue au moyen âge Hexamilium, comme nous le disent les By- Zantins. Ce dernier nom se reconnaît dans celui du village mo- derne, Axamil. Il est facile de voir que ce mur était d'un beau travail, assez semblable aux restes d'architecture militaire de la même époque que nous trouvons encore en Grèce, par exemple, aux fortifica- tions si intéressantes d'Arcésine, dans l’ile d’Amorgos. De plus, c'était |à un travail considérable, puisque sa longueur ne peut guère être évaluée à moins de six kilomètres. 3° La ville d'Énos se dépeuple tous les jours. Les fièvres pro- duites par les embouchures de la Maritza { Stentaris sinus), bien loin de diminuer, ne peuvent que devenir plus pernicieuses , puisque les marais s'étendent sans cesse. Il est difficile de sup- poser qu'une ville prospère se soit élevée en cet endroit, si les anciens n'avaient pas trouvé le moyen de rendre moins dange- reuses les émanations du lac Stentaris. il est même impossible d'expliquer la fondation, par Trajan, de la capitale du Rhodope, près d'Enos, sur la rive droite de l'Hèbre, si cette région, rendue aujourd’hui en grande partie déserte par les fièvres, était aussi insa- lubre dans l'antiquité que de nos jours. De plus, la ville moderne d'Énos n’a pas de port. Les vaisseaux qui viennent charger le blé de la Roumélie, amené en grande abondance par la Maritza, doivent mouiller à quatre milles en mer, dans une baie exposée au vent du sud-ouest et souvent dan- gereuse. Le bon sens des anciens avait dû être frappé de pareils inconvénients. On trouve à Énos les restes de travaux gigantesques qui montrent une fois de plus l'énergie des colonies grecques, même de celles qui ne pouvaient disposer que de ressources mé- diocres. A l'est de la Maritza et d'Énos, à une demi-heure de cette ville, est un lac d’eau salée, appelé dans le pays Embodismént; ce la6 — 65 — est séparé de la mer par une bande de sable de formation ré- cente, d'une largeur de quelques pas. Il formait autrefois un beau port naturel, que le gouvernement lurc a fait étudier avec le vague espoir de l'ouvrir à nouveau. En face de ce lac, à 100 mètres en mer, les anciens avaient construit une digue dont les pierres colossales se voient aujourd'hui à fleur d’eau. Ce travail avait trois cents pas environ de long sur vingt de large; c'était une œuvre magnifique, et on peut douter d'abord qu'une cité grecque, isolée sur les côtes de Thrace, ait pu songer à une entreprise aussi dif- ficile ; mais le mode de construction a des caractères grecs évi- dents. Cette digue assurait la conservation d'un port naturel in- dispensable à l'existence d’une ville de commerce; elle s'opposait à l'ensablement d’une vaste étendue d’eau, qui fût devenue bien vite ce qu’elle est aujourd’hui, une source d’émanations délé- tères. Ces beaux restes nous apportent un autre genre d’enseigne- ment. Évidemment les Grecs avaient dû régulariser le cours de l'Hèbre à ses embouchures. Leurs travaux sur un point nous apprennent ce qu'ils avaient fait ailleurs. Les recherches pour éclairer cette question seraient difficiles, parce que la topogra- phie du lac Stentaris a été modifiée; dangereuses, parce qu’au milieu de ces marécages on prend la fièvre, même en hiver et par la neige. Mais les bouches de l'Hèbre ne pouvaient être ce qu'elles sont aujourd’hui, quand Trajanopolis et la cité libre d'Énos s’élevaient sur ses bords. La digue d'Énos est une de ces preuves comme l'archéologie en découvre chaque jour, mais en même temps une des plus belles, de l’habileté dans les plus difficiles constructions, et aussi du bon sens pratique des Grecs anciens. 4° I n'y a point en Thrace un seul temple, un seul mur en- tier de la période que nous étudions, encore debout. Mais on trouve quelquefois de précieux fragments. Dans les murs de la citadelle d'Énos et dans la maison du gouverneur, on voit trois morceaux d’une frise de la bonne époque, provenant d’un même sacellum, plus petit que le temple de la Victoire Aptère à Athènes. Cette frise mesure en hauteur 30 centimètres; elle représente un épisode de la légende des Amazones. À Hexamil, on ren- contre quelques vestiges des temples de Lysimachie; à Rodosto, plusieurs parties du mur de Bisanthe; à Panidon, entre Panidon MISS. SCIENT. — VI. 30 — 66 — et Koumbaou, des restes analogues; à Péristasis, l'emplacement, au bord de la mer, d’un sanctuaire sur lequel on a bati une église chrétienne, mais où on conserve encore differents marbres d’un très-beau travail. Inscriptions. — Les inscriptions de l’époque grecque sont rares sur Ja côte de Thrace. Toutefois, on voit à Panidon et à Ganos trois marbres, dont deux surtout sont de première importance. On sait à combien de discussions ont donné lieu les mesures des anciens. I en est peu, surtout de celles qui servaient à évaluer les solides ou les liquides, sur lesquelles les archéologues soient arrivés à des résultats incontestables. Il est donc toujours utile de trouver une de ces mesures elles-mêmes, surtout si elle présente des caractères qui permettent de la reconnaitre comme un étalon officiel. Le dernier et, du consentement des bons juges, le meilleur ouvrage publié sur la métrologie des anciens, celui de M. Vasquez Queipo, n'indique qu'une seule mesure de capacité dont la con- tenance ait pu être constatée. Depuis, M. de Witte a mesuré un hémicotyle provenant de l’Attique. En 1867, la Société archéo- logique d'Athènes a fait l’acquisition d’un précieux chénix dont nous savons la capacité. La petite ville de Ganos possède quatre mesures pour les liquides bien conservées et portant encore les inscriptions qui en indiquent le nom. Elles sont réunies sur une de ces tables de marbre comme l'Italie nous en a conservé plusieurs d’origine romaine, et comme on en trouve encore trois sur l’acropole d'Athènes, mais dans un état qui ne permet guère d'en tirer parti pour la science. Les Romains appelaient ces tables ponderarium ; les Grecs, onxœua. M. Esger a réuni et publié toutes celles aujourd’hui connues dans une disser- tation lue devant la Société des antiquaires de France. Le marbre de Ganos est taillé avec le plus grand soin; il porte l Cf. mes Inscriptions céramiques de Grèce, p. 417, et au sujet d'une descrip- tion de ce monument insérée dans les Comptes rendas de l'Académie des inscrip- tions, les remarques que m'adresse M. Eustratiadès, Eph. arch. d'Athènes, 1870, n° 14. M. Eustratiades, qui a décrit récemment un précieux onxœua découvert à Gythium, ne pouvait pas connaître ceux dont je parle ici; ils auraient sans doute modifié quelques-unes de ses opinions. Je me réserve de discuter les observa- tions de M. Eustratiadès en étudiant les onxcpara thraces. — 107 — quatre cavités de grandeur décroissante, accompagnées des ins- criptions suivantes : À côté de la plus grande : HMI Ensuite : “AP KO H ‘Je n'ai pu mesurer la première, dont la valeur sera facile à trouver, car elle doit être avec les autres dans un rapport connu ; mais la seconde n'a donné le résultat suivant : TPI = 0!,885: et pour les deux dernières : KO — 0!,28, H — 0!,14. Sur la face principale du monument on lit en belles lettres de l'époque macédonienne : IEPOZ. H n'existe actuellement qu’un seul oyÿxwua grec analogue à celui de Ganos, c'est-à-dire conservant encore le nom des mesures. I a été trouvé à Ourschak, par M. Wagner !. La seconde table, celle de Panidon, porte cinq cavités qui ne sont pas accompagnées de texte épigraphique. Deux d’entre elles pouvaient être mesurées ; elles ont donné les chiffres suivants : La seconde en grandeur, 1!,786: La plus petite, 0,163. Sur le rebord, on lit : YANOMOYOAININNOY. L'inscription est brisée à gauche. Un habitant du pays m'a com- muniqué une copie faite quand le marbre était entier : EMATOPANOMOY®AININMAOY. Cette inscription, quoique sans exemple sur une mesure étalon pour les liquides, est naturelle. Elle rappelle plusieurs textes latins gravés sur des monuments de ce genre, et où il est dit que les duumvirs ont pris soin de faire construire le ponderarium. Les agoranomes et les astynomes se rencontrent, du reste, sur plu- sieurs poids grecs. Après le nom de DAINIMNOZ, on remarque un caducée. L’exacte ressemblance de cet attribut et de la formule qui l'accompagne avec ce qui se voit sur les cachets amphoriques ! Cette remarque était vraie en 1869; elle ne l'est plus aujourd'hui. Voy. note ci-dessus. — 168 — de Rhodes, de Cnide et de Thasos, intéressera tous ceux qui ont essayé d'éclairer les nombreuses questions, encore si obscures, relatives aux sceaux céramiques. D'après plusieurs archéologues, les quatre ou cinq mille inscriptions lues sur les manches d'am- phore sont des garanties de contenance légale. Le marbre de Panidon semble confirmer une hypothèse qui, si elle devient une vérité démontrée, ajoutera un fait nouveau et d’un grand intérêt à l'histoire de la législation commerciale dans l'antiquité. Un troisième marbre, également trouvé à Panidon, nous montre, par un exemple incontestable, la sollicitude des anciens à s'occuper, pour l’utililé générale, des moindres détails. Cette table métrologique, très -endommagée, porte entre autres une mesure dont la capacité est d'un centilitre et demi. Ainsi les villes grecques avaient des étalons pour les dernières fractions du cotyle. Un monogramme et la letire H se lisent encore sur ce monument. Les autres inscriptions de la bonne époque sont intéressantes pour l’histoire particulière des colonies, mais n’ont pas d'intérêt général. Plusieurs sont de simples épitaphes. L’une d'elles constate la reconnaissance d’un habitant de Panidon pour Attale; une autre, ‘trouvée au même lieu, maudit un certain Phainippos, peut-être l’'agoranome reconnu coupable dans l'exercice de sa charge. Archéologie figurée. — Les plus petites villes grecques se fai- saient honneur de posséder des œuvres d'art remarquables. Nous savons par Strabon qu'on voyait à Apollonie une statue de Ca: lamis. Quelques beaux bas-reliefs prouvent encore aujourd’hui que les arts étaient cultivés dans les cités thraces de la côte. Toute- fois ces bas-reliefs n'ont aucun rapport avec les sculptures que l'on voit à Panidon. Le style en est purement hellénique, sans que lon y puisse reconnaître aucune influence des peuplades envi- ronnantes. Un ex-voito aux nymphes, trouvé selon toute probabilité à Pactya, et qui est conservé à Gallipoli, est remarquable. La scène, bien connue, a été reproduite souvent, mais presque toujours par des sculpteurs peu habiles et pour des sanctuaires rustiques. Sur le bas-relief de Pactya on voit trois nymphes vêtues de tuniques flottantes ; elles se tiennent par la main et sont conduites par Mer- — 69 — cure. Le dieu Pan, à droite, Joue de la flute. La varieté et la sim- plicité des mouvements font en partie le mérite de cette œuvre excellente. Les nymphes ne sauraient être mieux comparées qu'aux terres cuites athéniennes et béotiennes du style le plus pur. Dans le mur de la citadelle d'Énos! est encastré un bas-relief d'un bon travail. On croit, au premier abord, y reconnaître un banquet d'Esculape et d'Hygie, sujet fréquemment traité par les artistes et que reproduisent un grand nombre d’ex-voto. I faut y voir en réalité une scène jusqu'ici sans exemple et d'un grand in- térêt pour les études d'archéologie figurée. Un dieu âgé est à demi couché sur un Hit, la poitrine nue, une coupe à la main; devant lui est la table rectangulaire particulière aux marbres dédiés à une divinité, et qui ne se retrouve que par exception sur les stèles funèbres où est figuré un banquet. Une femme placée à droite rappelle Hygie ou Isis telles qu’elles se voient sur les ex-voto à Esculape ou à Sérapis. À gauche, Hercule jeune est assis sur un siége que recouvre une peau de lion, et tient la massue, son attribut ordinaire. Le dieu est complétement nu ; il paraît sortir à peine de l'adolescence. M. Siephani, qui a publié tous les banquets d'Hercule, ne donne aucune représentation analogue. Jusqu'ici, sur tous les bas-reliefs, le dieu, à demi couché au milieu des nuages , est figuré recevant dans l'Olympe la récompense de ses travaux. Si la scène admet quelques variétés, elle ne ressemble jamais à celle que nous conserve le marbre d'Énos. Outre Sérapis et Esculape, la seule divinité, à ma connaissance, qui se voie sur un ex-voto assise à la table rectangulaire, est Apollon, représenté prenant part à un banquet, sur un bas-relief conservé aujour- d’hui à l’acropole d'Athènes, dans ie musée de la Pinacothèque. Je n'ai vu qu’un petit nombre de bronzes, intéressants parce qu'ils provenaient desenvirons de Philippopolis et qu’ils étaient des œuvres d'un travail grec excellent, preuve nouvelle du développe- D'Un ancien membre de l'École française d'Athènes, M. Deville, que nous avons si malheureusement perdu il y a peu d'années, avait visité Énos en com- pagnie de M. Coquart, lors de son voyage à Samothrace. M. Deville, comme j'ai pu le voir par les renseignements que j'ai trouvés dans le pays, avait recueilli, à Enos et aux environs, nombre d'inscriptions et de notes archéologiques. H est à souhaiter que ces notes soient publiées, C'est là une tâche dont l'École d'Athènes tiendrait à honneur de se charger. — 170 — ment qu'avait pris à une époque reculée la civilisation étrangère au fond de la Thrace. On ne m'a montré aucune terre cuite. Topographie. — Au point de vue des recherches topogra- phiques, les villes grecques de Thrace peuvent se diviser en trois classes : 1° Celles qui conservent aujourd’hui encore leur nom ancien; 2° Celles qui portent un nom byzantin et dont le nom primitif est difficile à retrouver ; 8° Celles dont les géographes et les historiens ont parlé, mais dont on ne trouve plus aucun vestige. 2° Les villes qui gardent encore leur nom antique sont les plus nombreuses, surtout sur les côtes, où la population grecque na disparu à aucune époque depuis vingt-quatre siècles. Parmi elles quelques-unes n'ont qu'une importance de second ordre, et on s'étonne que de simples villages soient restés aussi fidèles au sou- venir du passé. Telles sont, par exemple, Tiristasis (Charkew), à ‘huit heures au nord de Galkipoli ; Ganos, entre Charkeui et Rodosto ; Héraclea (Héraclitza), à une heure au sud de Ganos; il faut encore citer Didymonteichos, qu’on reconnaît dans Démo- tika. D'autres ont eu une prospérité relative, comme Byzance, Visa, Périnthe. Énos, Maronée. Pour certaines villes, parmi les- quelles j'indiquerai Orestias, Trimontium, Lysimachie, des témoi- gnages certains nous apprennent à quelle époque elles ont perdu leur nom primitif. Le rôle du voyageur, en visitant loutes ces villes, les plus grandes comme les plus petites, est de fixer l'em- placement primitif qu'elles ont occupé autrefois; il a presque partout changé. Trimontium, à l'époque macédonienne, s'élevait evidemment sur la colline de Nebet-Tépé, qui n’est aujourd'hui qu'un des quartiers de Philippopolis. Nous savons dans quelle partie d’Andrinople il faut placer Orestias, cité qui n'avait pas cent mille habitants, comme la capi- tale actuelle de la Roumélie. Sur le bord de la mer les acropoles ont été abandonnées. Cette loi est presque générale ; les maisons se sont bâties près de la plage. À Charkeui, les ruines de Tiristasis doivent être cherchées à une demi-heure au sud-ouest du village actuel, sur une colline aujourd'hui déserte. À Énos, les maisons d'habitation se sont transportées de l’est à l'ouest, abandonnant D) TE nl er sut ds lt A LE EE, + - { — 71 — en partie la haute acropole qui s'avance dy côté du port, pour des- cendre près de la Maritza. À Ganos, la marine actuelle devait être autrefois presque déserte, et les Grecs occupaient la vaste colline qui s'élève à l'ouest, une des acropoles naturelles les plus escar- pées et les plus fortes qu'on trouve sur cette mer. Il est évident qu'à Bisanthe la ville ou le village se groupait autour du plateau où on voit aujourd'hui l'église de la [avayix feunaroxparépiooa, et où se conservent encore des restes antiques. Ces recherches minulieuses ont une utilité spéciale et permettent d'arriver à des résultats presque certains. 2° On rencontre en Thrace très-peu d’emplacements où il ait certainement existé une ville antique sans que le nom classique soit facile à retrouver. Je dois cependant citer, comme faisant exceplion à cette règle, les ruines de Panidon. On voit dans ce village des fragments antiques nombreux, dont quelques-uns de la plus belle époque. 1l est de plus évident que cette cité, aujourd’hui réduite à des proportions modestes, s’est étendue très-loin sur les collines en- vironnantes, en particulier au sud. Le nom actuel est grec. Il ne se rencontre, Je crois, que dans les Byzantins. On peut penser que Panidon a remplacé Néon-Teichos, un des châteaux que Seuthès promet à Xénophon; mais ce ne serait là qu'une hypo- thèse, et je n'ai pour le moment aucune attribution incontestable à proposer. J'en dirai autant pour Chora; ce village a remplacé de toute évidence une ville ancienne dont j'ignore le nom primiüf. Chora est à une heure au sud de Ganos, sur le bord de la mer. 3° Nous connaissons, par les écrivains classiques, un certain nombre de villes, heureusement assez rares, dont on ne voit plus aucune trace. Telles sont Aphrodisias, Agora, Dymes et Cypséla. On ne peut en déterminer lemplacement qu'en discutant les textes qui les concernent, et surtout en éclairant ces témoignages anciens par les lumières spéciales que donne la connaissance des régions où elles ont dû être bâties. Cette méthode permet d'arri- ver à des résultats probables. Les voyageurs peuvent seuls expliquer les passages d'auteurs anciens qui, pour être bien compris, demandent à être Jus dans les pays auxquels ils se rapportent. Les expéditions de Philippe et d'Alexandre en Thrace offrent peu de difficultés, parce que des — 79 — renseignements très-généraux ne peuvent donner lieu qu'à un commentaire également général. Le septième livre de l'Anabase est d’une intelligence moins aisée. Les Grecs s’éloignent peu de la mer; pendant trois mois de marches et contre-marches, ils ne parcourent qu'un pays peu étendu. En se servant de la meilleure carte de la Thrace ancienne, celle de Sprüner, il est impossible de se rendre compte du récit de Xénophon. La connaissance exacte du pays permet de faire disparaître les nombreuses obs- eurités dont notre ignorance est la seule cause. La narration du livre VIT a une précision militaire. Elle me paraît être, comme j'essayerai de le montrer, d’une explication facile. v PERIODE ROMAINE. La période romaine, — il était naturel de s’y attendre — nous a laissé, sinon des monuments, du moins des inscriptions et des bas-reliefs plus nombreux que ceux de l'époque précédente. En étudiant les restes de cette époque, on arrive aux trois con- clusions suivantes, qui ne sont peut-être pas toutes d'accord, sur- tout les deux premières, avec les opinions que le voyageur s’est formées par la lecture des livres anciens avant de parcourir la Thrace : 1°. La civilisation était très-répandue en Thrace dans les par- ties même les plus reculées, mais presque exclusivement dans les plaines ; 2° Cette civilisation était grecque et non romaine; 3° Elle était loin d’avoir fait disparaître le caractère national primitif, bien au contraire, elle avait accepté beaucoup des tradi- tions du passé, de sorte que les mœurs religieuses du pays, au temps de l'empire, présentaient des traits originaux qu'il serait précieux de pouvoir tous retrouver. C’est surtout dans la province de Philippopolis qu'on rencontre un grand nombre de restes de l’époque romaine. La province d’An- drinople, devenue dès le x1v° siècle le centre de la domination ottomane en Europe, a été couverte d’une profusion de monu- ments qui ont dû faire disparaître jusqu'aux moindres vestiges de l'antiquité. Ainsi, la ville elle-même d’Andrinople, capitale de la province d'Hémimont, ne possède pas une seule inscription. — 173 — On y voit, en particulier dans la mosquée de Sélim, de magni- fiques colonnes antiques et de beaux chapiteaux, mais l'origine en est incertaine. Le seul marbre romain que vous montrent les ha- bitants est un fragment de statue sans valeur. Cent cinquante mosquées , cent soixante-seize fontaines, soixante-trois khans, tous édifices en pierres, bâtis dans une période de près de cinq siècles, ont depuis longtemps détruit les souvenirs de l’âge impérial. Après la province de Philippopolis vient celle de Trajanopolis où les restes antiques ne sont pas rares. [Il faut ensuite citer les villes de la côte, qui toutes, même les plus petites, paraissent avoir trouvé sous les Antonins une véritable prospérité. Ainsi, les deux villes qui occupaient l'emplacement des villages actuels de Panidon et de Chora, Lysimachie, Rædestus, Tiristasis, nous ont conservé des marbres du temps de l'empire. On trouve des inscriptions et des bas-reliefs non-seulement à Philippopolis, mais dans toutes les plaines de la province de Thrace proprement dite. À Lidja, on voit les restes d’une forte- resse romaine réparée par les Byzantins. et de nombreux vestiges de constructions qui n'appartiennent pas toutes au moyen âge. Un texte latin nous montre que cette station a été occupée par des soldats de l'empire, un texte grec qu’au n° siècle elle formait une sorte de municipe; à Kararizi, à Bélastiza, à Gehren, on trouve des inscriptions et d’autres preuves de l'existence sur ces points d'établissements antiques. À Sténimacho, les inscriptions sont assez nombreuses. Autour de Tatar-Bazarjik, en particulier au sud, à Éli-Déré, et près du monastère Batkoum, le même genre de documents nous apporte les mêmes témoignages. Ces faits et beau- coup d'autres analogues montrent combien la civilisation était ré- pandue dans ces parties reculées de la Thrace. . Le catalogue de ces centres secondaires de populations sera très-long ; mais leurs noms resteront toujours, pour la plupart, inconnus, sauf peut-être pour Kararizi et pour Sténimacho; cette dermère ville, qui compte 15,000 habitants, tous grecs, dans un pays bulgare, garde encore des formes dialectiques particulières. Les itinéraires ne donnent guère que les stations situées sur les voies romaines; les habitants du pays n'ont conservé aucun sou- venir de l'antiquité. Des noms turcs et bulgares ont presque partout remplacé les noms grecs. L'Église elle-même n’a pas gardé les tradi- Uons qu'il lui était le plus facile de ne pas oublier. Des dix évêchés os (ET que nous trouvons sur les listes byzantines, comme ressortissant au moyen àge du siège archiépiscopal de Philippopolis, il en reste très-peu sur la situation desquels nous ayons aujourd’hui quelques renseignements. Ces villes ou villages situés en dehors de la voie romaine étaient du reste peu importants; mais il est précieux d’en constater lexis- tence et de corriger ainsi ou de compléter les données insuffisantes que nous trouvons clans les écrivains antiques. La langue du pays était le grec. Les inscriptions latines sont rares; presque toutes se lisent sur des monuments légionnaires. Plusieurs fois, quand un Romain, mort en Thrace, appartient à une famille distinguée, un texte grec accompagne lépitaphe latine. Toutes les inscriptions particulières à des Thraces sont en grec, même les plus barbares, même celles qui ont un caractère évident de rusticité. Les honneurs décernés aux gouverneurs de la province sont en grec; une borne milliaire trouvée près de Tatar- BadarJik est écrite en cette langue. Le marbre monumental des- üné à conserver le souvenir de la construction des murs de Phi- lippopolis est bilingue. Toutefois, cette diffusion de la langue comme de Ja civilisation grecque, générale dans toute la plaine, paraît n’avoir pas péné- tré jusqu’au centre des montagnes. Sur les premiers contre-forts septentrionaux du Rhodope, on en rencontre quelques traces qu'on chercherait en vain en explorant le vaste plateau du Des- poto-Planina. Dans cette région comme au nord, dans l'Hémus, on ne trouve plus que quelques inscriptions écrites en latin par les légions romaines. L'opposition de la plaine et de la montagne est frappante; c’est sur ce fait très-important que se fondent, sans aucune critique scientifique du reste, les écoles bulgares actuelles, dans leurs différends avec les Grecs, pour soutenir que des Slaves ont habité de tout temps au centre de la Thrace. Si cette hypothèse, où le parti pris national est trop visible, est au- jourd’hui toute gratuite, l'opposition constante de deux popula- lions ennemies n’en est pas moins une vérité historique qui à sa valeur. À l'époque romaine non-seulement les montagnards différaient des habitants de la plaine, mais nous voyons par une inserip- tion qu'ils les attaquaient et leur causaient de grands dommages. Cet anlagonisme reparait partout dans lhistoire byzantine; nous URL, À 2, ss PM en trouvons les plus curieux témoignages pour les commence- ments de ce siècle dans an livre sur l’éparchie de Philippopolis, publié à Vienne en 1819. Aujourd’hui si les habitants du Rho- dope, les Bulgares-Pomazi, ont cessé d'être dangereux, ils ne res- semblent en rien n1 aux Slaves ni aux Grecs des villes, si ce n’est qu'ils parlent la langue des premiers. Les traits principaux de l'organisation du pays nous sont four- nis par les textes épigraphiques. Les Thraces, sortis depuis peu de la barbarie, recurent lorga- nisation qu'il était naturel de leur donner. Is furent divisés en x@pot; chaque pagus avait son administration propre dont le chef était le xwuapyns (archonte du bourg); ce sont ces pagi dont nous retrouvons les ruines et dont nous regrettons d'ignorer les noms. Plusieurs xopœz étaient réunis en confédération, formaient une tribu ou yévos, selon l’analogie de race ou les rapports créés par la topographie. Les noms de quelques-unes de ces tribus, mais un petit nombre, sont conservés par les inscriptions. Au-dessus des tribus était le xowdr Tüv Opaxdr, plusieurs fois mentionné sur les monuments. La vie publique des grandes cités était celle des autres méiro- poles de lempire; elles avaient un sénat, des assemblées du peuple, des archontes, des tribus, et sans doute les institutions que nous retrouvons dans des pays plus civilisés. Ainsi, pour en citer un exemple, on voit à Philippopolis un collége éphébique. Sa présence dans cette ville doit peu nous surprendre. Les colléges de ce genre étaient très-répandus dans le monde grec asiatique, et en particulier au nord de l'Asie Mineure. Celui de Cyzique compte sur une seule inscription plus de cent élèves. En Macédoine, il me paraît cerlain que les véo:, qu'on y rencontre souvent, étaient organisés comme les éphèbes. Toutes ces institutions, sur lesquelles nous n'avions jusqu'ici que des renseignements obscurs dans les recueils épigraphiques, peuvent être étudiés depuis qu'une heureuse décou- verte faite au pied de lacropole d'Athènes, en nous permettant de bien connaître, dans les moindres détails, le plus parfait de ces colléges, celui qui a servi de modèle à tous les autres, a en même temps éclairé les détails, jusqu'ici peu compréhensibles, relatifs à des colléges analogues. Les Thraces de Philippopolis avaient emprunté l’éphébie à PAsie Mineure, ou peut-être simplement à Byzance, Un texte consacré à des éphebes à été trouvé récemment — 1760 — au fond de Ja Corne-d'Or. Il est très-étendu et présente des particu- larités jusqu'ici sans exemple. La découverte d’une éphébie au pied du Rhodope doit du reste être rapprochée d’un fait curieux mais encore mal expliqué, le grand nombre des Thraces appar- tenant au grand collége athénien. Les villes de Thrace ne le cèdent qu'à celles de Syrie pour leur empressement à envoyer leurs jeunes sens en Attique !. Les seules institutions particulières à la Thrace sont peut-être les collèges de chasseurs; ils paraissent être tout à fait analogues à ceux que nous ont fait connaître plusieurs inscriptions de Tom récemment publiées. Un grand nombre de bas-reliefs et plusieurs textes épigraphiques nous apportent des lumières précieuses pour éclairer une question plus originale et plus attachante que celle de l'administration des métropoles ; ils se rapportent aux cultes nationaux. Le dieu prin- cipal adoré par la piété thrace, surtout par les paysans, est un cavalier qui se présente sous des aspects peu variés, on peut même dire toujours les mêmes, quoique les monuments qui lui sont consacrés soient très-fréquents. Sur une plaque de marbre, d’un décimètre et demi environ en hauteur et en largeur, on voit un personnage à cheval, vêtu d'une tunique collante qui s'arrête autour des reins ; la chlamyde flotte sur les épaules ; 1l court à droite. En général ce héros tient une lance grossière, une sorte de pieu dont il frappe un animal représenté sous des traits ima- ginaires, Mais qu'on peut quelquefois reconnaître pour un san- glier. L'inscription porte pour dédicace ces mots : KYPIQI HP@I, ou simplement KYPIQI, sans qu'aucun indice nous apprenne Jusqu'ici quel était le demi-dieu objet de si fréquents hommages. Vient ensuite le nom de celui qui a dédié l'offrande ; l'inscription se termine par le mot EYXHN. L'expression KYPIOZ est fré- quente sur les marbres thraces, où elle accompagne d'ordinaire le nom des grandes divinités : KYPIQI AIT, KYPIQI HPAI, KYPIQI ATIOAAQNI. Ce seul rapprochement nous empêcherait de voir ici un mort héroïsé; la dimension, du reste, des monuments ne per- met pas de les confondre avec les sièles funèbres; ce sont évidem- ment des ex-voto. l J'insiste sur ce fait dans un mémoire intitulé Les jeunes gens étrangers dans l'Ephébre attique. (Compte rendu de l'Académie des inscriptions et belles-lettres ; 1871.) — 177 — Ces eæ-voto, lous pareils, fabriqués sans doute à l'avance, comme les images byzantines que dédient tous les jours les orthodoxes, se rapportent à une divinité dont il était inutile de graver le nom, parce que personne ne l'ignorait. Près de Batkoum, le hasard a fait découvrir les ruines d’un édifice où on a trouvé quelques eæ-voto aux grandes divinités et nombre d'images du héros thrace. Zeus, Héra, Artémis sont appelés par leur nom ; le héros n’est désigné que par l'expression vague dont nous avons parlé. Telle est la grossièreté de la sculpture dans ces pays, que le spectateur, s'il n'est pas averti par un texte, peut souvent ne pas reconnaître celui des grands dieux qu'on a voulu figurer; pour le héros thrace, quelle que soit l’imperfection de l’œuvre, le doute est impossible. La réunion d'un grand nombre des marbres de ce héros dans un même édifice est une nouvelle preuve que nous ne pouvons le regarder comme un mort ordinaire élevé au rang de demi-dieu. La petite construction de Batkoum est, il est vrai, le seul sanc- tuaire du cavalier thrace que j'ai rencontré. Ce héros continue d’être adoré sous le nom de saint Georges. Sa ressemblance avec ce personnage chrétien, telle que la pein— ture byzantine, aujourd’hui invariable , le représente, est évidente. Dans l'église arménienne de Philippopolis il a une place d’'hon- neur où on brüle des cierges comme devant une image orthodoxe. Dans nombre d’églises le cavalier thrace est seulement sanc- tifié par une croix qui laisse subsister la dédicace païenne. À Tiristasis , il a fait donner le nom de Saint-Georges à une chapelle bâtie au milieu de ruines antiques où on a trouvé un marbre sur lequel est figuré ce demi-dieu national. Il serait intéressant pour l'histoire de l’art de savoir quelle à été l'influence de cette repré- sentation sur le type sacré de saint Georges, qui paraît avoir été fixé dès les premiers siècles du christianisme. La ressemblance est frappante, et je ne crois pas que le cavalier béotien, qui, du reste, attaque rarement une bête sauvage, ait servi de modele aux premiers peintres chrétiens plutôt que le cavalier thrace. Plusieurs bas-reliefs, presque tous trouvés sur l'emplacement de villages antiques, nous montrent comment la piété populaire se figurait les divinités classiques. Ainsi Apollon est représenté sous les traits d’un fort chasseur; Artémis, la tête couverte d’une peau de bête, tient un pieu grossier; Héra ressemble beaucoup à = VV eue Artémis. Toutefois Jupiter, Esculape, surtout Bacchus et Mercure, se rapprochent beaucoup des types ordinaires consacrés dans les | pays grecs. Tous ces marbres sont d’un art médiocre, quelquefois même barbare. Telle de ces sculptures est inférieure aux productions les plus dédaignées de l’art byzantin. On ne peut en comparer le plus grand nombre ni au monument de Porphyrios, élevé sous Justin II, ni aux scènes figurées sur les piédestaux des deux obé- lisques dans le cirque de Constantinople. Ainsi, dans les cam- pagnes de la Thrace, le style appelé byzantin commence dès le u° siècle après notre ère. Ce style n’est dans la sculpture que l’ou- bli des règles de l’art, oubli que l’on constate d'abord dans les pro- vinces les moins civilisées, qu'on trouvera ensuite dans les villes et jusque dans la capitale de l'empire; dans la peinture, au con- traire , il peut paraitre le résultat d’un parti pris religieux. À côté des œuvres originales, intéressantes parce qu'on y reconnait l'influence des idées et des habitudes nationales, se placent des bas-reliefs d’un art moins imparfait, mais qui sont de simples imitations grecques et romaines. Dans cette classe, la première place appartient aux banquets funèbres; cette représenta- tion, qui a donné lieu à des discussions célèbres et sur laquelle les archéologues sont loin d’être d'accord, est fréquente en Thrace. Les marbres qui nous montrent cette scène sont précieux à plusieurs titres. On a reconnu que la scène du banquet n'avait pas été adoptée pour les tombeaux par tous les. peuples de l'antiquité grecque. Il est donc toujours utile d’en constater la présence dans une partie nouvelle du monde ancien. On trouve des stèles repré- sentant le repas dans toute la Thrace. Dans les petits villages du Bosphore, en particulier à Thérapia, à Chalki et sur l’'emplace- ment de l’ancienne Byzance, on a découvert des marbres où ce repas est figuré. J'en ai vu à Tiristasis, à Panidon; à l'intérieur du pays cette scène n'est pas moins répandue. La Thrace ajoute au catalogne de cette classe de monuments plus de vingt exem- plaires bien conservés. Ce°chiffre n'est pas indifférent. Le cata- logue de Welker, consacré aux banquets sculptés sur les tombeaux, ne dépasse pas le nombre de cent, et si Stephan: peut donner une liste en apparence beaucoup plus complète, c’est en confon- dant les ex-voto à Sérapis et à Esculape avec les représentations fanèbres auxquelles elles ressemblent. ST En second lieu , on remarque sur les banquets thraces des par- ticularités nombreuses et quelquefois sans exemple. Comme faits généraux, Je me bornerai aux deux observations suivantes. Sur les marbres thraces, on ne voit pas une seule fois le cheval qui se rencontre sur plusieurs des représentations de repas déjà pu- bliées, et qui a donné lieu à des théories où on attache, croyons- nous, pour expliquer la scène principale, trop d'importance à cet attribut accessoire. Je n'ai pas vu non plus, dans tout mon voyage, un seul ex-voto à Sérapis ou à Esculape où ces dieux soient re- présentés à table. On à cru souvent que les banquets des ex-voto et des stèles étaient des représentations parallèles, nées sous une même influence, et qui se trouvaient toujours dans les mêmes pays. Il faut constater le contraire pour la Thrace: il sera facile de montrer que cette province ne fait pas seule exception à une loi exprimée par plusieurs archéologues d’une façon trop absolue. À la classe de monuments dont nous parlons se rattache une représentalion que J'ai tout lieu de croire sans exemple ! et qui est intéressante pour les études d'archéologie figurée; un ex-voto de quelques pouces en hauteur et en largeur nous montre sur un lit à pieds tournés une femme à demi couchée; elle est vêtue d'une longue tunique serrée à la taille et à manches; elle tient un en- fant auquel elle donne le sein. Le repas est servi devant elle sur la mensa tripes. n’est pas possible de reconnaïtre ici un ban- quet funèbre; une déesse accepte les offrandes sacrées. Jamais les rares déesses qui figurent à des repas ne sont ainsi à demi cou- chées; jamais elles n'ont ni le costume ni l'aspect que nous trouvons sur ce monument. Un dessin seul pourra bien faire con- naître cette divinité qui rappelle les déesses-mères de la Gaule. Quant aux autres bas-reliefs d'imitation grecque et romaine, ils ne peuvent rendre à l'archéologie que des services de détail. L'un d'eux cependant est assez original pour mériter une men- tion; il a été trouvé à Hexamil, l’ancienne Lysimachie; c'est un fronton de stèle funèbre, sur lequel on voit un crocodile qui saisit et va dévorer un jeune homme. ! Je veux dire parmi les œuvres gréco-romaines. On sait, au contraire, com- bien sont fréquentes dans nos pays les statuettes des divinités figurées avec des enfants à la mamelle. Ce marbre m'a d'autant plus frappé que j'étais attentif à rechercher si on ne trouvait aucun rapport entre les habitants de la Gaule et ceux de la Thrace. — 180 — De tous les marbres de l'époque romaine que j'ai vus en si grand nombre en Thrace, un seul a quelque mérite comme œuvre d'art; il représente la tête et le buste d’une déesse chasseresse, Évidem- ment le goût du beau était peu développé dans ces provinces. Le grand nombre de pierres gravées qu’on recueille partout dans le pays ne fait que confirmer cette opinion. Une seule m’a paru digne d'être publiée, d’abord parce qu’elle nous conserve un nom d'artiste, puis parce qu'elle représente une scène intéressante. Une femme, portant une tige de pavot, donne la main à un petit vieïl- lard difforme qui la conduit et éclaire sa marche à l’aide d’un fanal. La grande majorité des autres pierres gravées reproduit des sujets classiques. L’inexpérience des artistes est grossière. IL. Parmi les nouvelles inscriptions recueillies en Thrace, celles relatives à des Romains nous apprennent des faits de détail inté- ressants. Aucune n’a d'importance pour l’histoire générale. Elles sont donc loin d’être aussi précieuses qne les textes dont nous avons parlé au début de ce chapitre. Ces inscriptions , au nombre de vingt-deux, sont : 1° Des épitaphes, la plupart militaires; 2° Des dédicaces impériales ; 3° Des marbres conservant les noms de gouverneurs impé- riaux. Cette dernière classe contient cinq inscriptions : quatre écriles en grec, la cinquième bilingue. Elles proviennent de la province de Thrace proprement dite. Des constructions élevées par les Romains, on ne retrouve plus en place que les murs d'enceinte, et encore par fragments. Ils nous aident à reconnaître la topographie de plusieurs villes, en particulier des capitales de province. Pour Andrinople, capitale de l’'Hémimont, sans les restes de l'enceinte, dont les caractères ne sont pas douteux, nous aurions quelque peine à fixer l’em- placement de la ville dans une plaine très-vaste et sans acropole. Le plan de Philippopolis est facile à retrouver. Nous savons en partie la ligne que suivaient les murs. Les temples principaux étaient bâtis sur la pente orientale de l’acropole; les cimetières occupaient la plaine où ils sont encore aujourd’hui, à droite et à gauche de la route d’Andrinople. On y a retrouvé nombre de tombeaux antiques, et, ce qui est plus concluant, à un mètre de profondeur, un petit sanctuaire funèbre encore en place. Les PR temples sont détruits; mais les architraves, les linteaux, les co- lonnes et les chapiteaux se retrouvent à l’est de la ville actuelle. Ils nous donnent une idée complète du style des monuments. On ne rencontre pas, dans cette riche collection de fragments sculp- tés, un seul morceau qui ait une valeur artistique. Ces fragments indiquent en général des édifices de petites dimensions, élevés à la hâte et sans goût. Nous avons donc moins à regretter que le temps ait détruit les monuments de cette capitale. Les restes d'architecture romaine qu'on voit encore à Énos prouvent que cette ville avait, même au n° siècle, des monuments moins imparfaits que ceux de Philippopolis. Les villes dont l'emplacement est certain à l'intérieur du pays sont Bessapara, Philippopolis, Béroé, Andrinople et Tzurulum. Pour toutes les autres, il est assez facile de déterminer la place quelles occupaient, mais à l’aide des itinéraires romains et par le calcul. Elles ont, en général, été remplacées par des villes by- zantines, puis par des villes turques. On y chercherait en vain des restes antiques. Si on peut ne déterminer que par le calcul la place occupée par Subzupara et Burtudizus, une grande ville comme Trajano- polis méritait des recherches attentives. Cette capitale du Rho- dope a été importante; sous les Romains elle frappa un grand nombre de médailles, sous les Byzantins, elle était encore métro- pole d’une vasle circonscription ecclésiastique. Sprüner place Trajanopolis entre Cypséla et Didymotiché, sur la rive gauche de l'Hèbre; Parthey et Pinder, à Orikova, c’est-à-dire au même point. Je n'ai trouvé dans cette région aucune trace de ville an- tique, si ce n'est à Lel-Bourgas, au nord de Didymotiché, dans une situation qui convient à la ville assez connue de Plotinopolis. Viquesnel, sur sa carte de la Thrace, publiée en 1854, indique les ruines de Trajanopolis entre Ourounjik et Lidjakeui, sans justifier d'aucune manière cette attribution. L'exploration de la plaine d'Ourounjik et de Lidjakeui permet de retrouver, avec cer- titude , l'emplacement de la capitale du Rhodope. 1° Les ruines occupent un espace considérable, qui a plus d'une lieue carrée, sans compter ni les faubourgs, aussi étendus que la ville elle-même, ni l'acropole; 2° On trouve parmi les ruines des inscriptions remontant au siècle des Antonins: MISS, SCIENT. — VI. — 82 — 3° Un texte byzantin, encore aujourd'hui à la place où il fut encastré quand on l'écrivit au-dessus d’une fontaine, constate qu'au moyen âge cette ville s'appelait Trajanopolis; A° Les habitants du pays n’ont pas tous oublié ce nom. J'ajouterai que l’Itinéraire d'Antonin confirme cette attribution. Il indique, en effet, comme distance de Trajanopolis à Adriano- polis 85 milles ou 125 kilomètres environ. C’est sensiblement la distance des ruines actuelles à la capitale du vilayet. En suivant le cours de la Maritza, on compte 1 17 kilomètres; celte différence de 8 kilomètres est insignifiante. Le chiffre, du reste, de 85 milles rend tout à fait inadmissible l'hypothèse de Sprüner. Les ruines de Trajanopolis s'étendent dans une vaste plaine où on ne voit que deux villages de cent maisons chacun environ : lun, situé à vingt minutes au nord, sur la rive droite d’une petite rivière appelée Lidjakeui-Sou; l'autre, à deux heures à l'est, non loin de la Maritza. Cette plaine s'étend au pied du Rho- dope. La Maritza coule à l’orient; la mer est au sud, à une heure des murs d'enceinte. Au nord s'élève une acropole dont le côté méridional est à pic, mais qui descend à l'est en pente douce, à l’ouest en pente plus rude. Une route antique, qui venait d'Ou- rounjik, et dont les traces sont très-visibles, la traversait. Cette colline conserve encore des fortilications byzantines. On y voit des marbres romains, un piédestal dédié à un empereur Antonin, deux architraves : l’une portant des lettres du n° siècle, l’autre le nom de Constantin. Là évidemment s’élevaient autrefois des édi- fices publics et des temples. Au pied de l’acropole, sur un rocher colossal, une inscription orecque des temps romains indique la limite d’un territoire sacré. Le quartier qui s'étendait depuis l'acropole jusqu’à cette borne était la possession d'un temple, remplacé d'abord par une église byzan- tine dont on voit encore des fragments précieux, puis par un riche couvent de derviches. qui, après avoir perdu ses tchiflicks ; depuis quelques années désert et en ruine, est devenu une simple téké où on ne trouve plus qu'un moine musulman. Dans l'enceinte de la ville, qui fut rebâtie au moyen âge, on ne voit que des pans de mur sans intérêt et quelques marbres, parmi lesquels une ins- criplion grecque. En dehors de l'enceinte, on constate sur une vaste étendue les traces de rues et des restes de constructions. Ces faubourgs s’étendaient du côté du sud et du sud-est. Ainsi Tra- — 83 — janopolis s’'approchait très-près de la mer et du bras occidental de l'Hèbre. On s'étonne de ne trouver, sur un espace aussi con- sidérable, aucun monument. Les pierres romaines ont sans doute servi à bâtir les beaux châteaux de Féredjik et d'Énos. D'ailleurs, il est assez probable que cette capitale ne possédait, comme Phi- lippopolis, que des édifices de décadence. La carte de Sprüner, comme on vient de Île voir, se trompe sur la position antique de Trajanopolis. Ce géographe n'avait que des documents insuflisants pour reconstituer les quatre provinces de Thrace; son travail doit être repris. Sans quitter les environs de Trajanopolis, il est facile d'en donner d’autres preuves. Au nord de cette ville, il place Didymotiché sur la rive gauche de l’'Hèbre; cette station antique était sur la rive droite; il in- dique de plus, en cet endroit, un fleuve qui vient de l’est et tombe dans l’'Hèbre; cet aflluent n'existe pas. Le seul cours d’eau qui tombe à Démotika est le Kisildéli, qui coule de l’ouest à l’est. Le golfe d'Énos, dessiné sur cette même carte, est tout à fait ima- ginaire. Sur les bords de la Propontide, le mont sacré (mons sacer) est représenté de manière à beaucoup embarrasser ceux qui veulent accorder les récits des historiens et la topographie de cette partie de la Thrace. Au-dessus de Rodosto (Rædestus), cette chaîne de montagne n'a pas l'élévation considérable et l'aspect imposant qu'il lui donne. Le voyageur la traverse sans s’apercevoir qu'il a quitté la plaine; le terrain est à peine ondulé. Les erreurs de ce genre ne sont pas rares dans un travail où il était impossible de les éviter. II. A la fin de cette section il faut placer quelques monuments relatifs aux origines du christianisme. On voit au musée ottoman une statue intéressante du bon pasteur portant la brebis sur ses épaules; mais l’origine thrace de ce monument, quoique pro- bable, n’est pas certaine. Dans la partie occidentale de la province, au contraire, près de Philippopolis, on a découvert récemment un tombeau qui porte deux inscriptions : la première en date est paienne; la seconde, qui lui paraît de très-peu postérieure, chrétienne. Deux femmes de la même famille — les noms sont les mêmes — ont été déposées dans la même sépulture; mais elles appartenaient à des religions différentes. Ce marbre nous reporte à une époque où deux croyances opposées pouvaient ET ms MST 2e vivre sous le même toit sans inimitié bien vive. Ce monument nous prouve, en même temps, que la prédication chrétienne avait fait d'assez bonne heure des prosélytes dans la partie de la Thrace la plus reculée. Ce texte est donc beaucoup plus impor- lant qu'un autre, également chrétien, trouvé à Panidon, parce que sur la côte, dans les villes qui étaient grecques depuis des siècles, les nouveaux apôtres avaient dû trouver un accès facile. Cette vie fraternelle de deux cultes dans la même famille nous explique en partie comment les images paiennes n'ont pas dû toujours inspirer une vive aversion aux imitateurs chrétiens. Évi- demment les idées dogmatiques ne créaient pas un abime entre les partisans des deux religions. Grâce au vague et à la tolérance des nouvelles doctrines, grace surtout à la médiocrité d'intelli- sence des paganti, l'état des esprits dans ces villages devait être semblable à celui qu'on voit aujourd’hui encare dans certains cantons mixtes de la Roumélie, où, par suite d'une mutuelle igno- rance , chrétiens et mahométans n’ont pas toujours conscience des différences qui les séparent, et, bien que le fait puisse paraître peu vraisemblable, se font parfois de mutuels emprunts. VI. PÉRIODE BYZANTINE. Les restes byzantins qu'on trouve en Thrace se divisent en trois classes : 1° Eglises antérieures à la conquête ottomane; | 2° Constructions militaires: 3° Bas-reliefs, inscriptions, monuments divers. 1° Les églises, le plus souvent en ruines, sont très-nombreuses. À Panidon on en compte au moins treize, aujourd’hui transfor- mées en simples chapelles; dans le petit village d’Awdin, perdu dans une profonde vallée, entre Ganos et Rodosto, un nombre semblable; à Sténimacho, quarante-huit. Ces exemples suffisent pour montrer quelle a été l’activité religieuse des Byzantins, et combien il est impossible au voyageur de ne pas être attentif aux monuments de ce genre. Un relevé exact de ces églises éclaire la géographie du Bas-Empire. Il est évident que les chapelles de Pa- nidon prouvent limportance de cette ville au moyen àge et font — 85 — comprendre comment elle a été autrefois le siége d’un évèché qu'elle a perdu. Le grand nombre de ruines religieuses qu'on rencontre d'Énos à Gallipoli, à Rodosto, nous montrent à une époque antérieure cette côte, aujourd’hui si peu peuplée, animée par la richesse et l'industrie. Il en est de même au pied du Rho- dope, pour toutes les vallées qui s'ouvrent sur la plaine de Phi- lippopolis. On ne compte plus aujourd'hui en Thrace que quatre ou cinq monastères qui aient encore quelque prospérité. Au moyen âge la province de Philippopolis en possédait plus de quinze, dont on retrouve les derniers vestiges et les noms. La côte de la Propontide et celle de la mer Égée étuent de mème peuplées de communautés religieuses. L'étude de ces monastères et de ces églises également en ruines, en nous aidant à faire revivre l'aspect que présentaient ces provinces, nous permet aussi d'apporter à la géographie ecclésiastique, encore si incertaine pour ces pays, d’u- iles renseignements. Pour l’histoire de l'art, presque toutes ces ruines conservent des morceaux de sculpture décorative précieux. Quelques-unes, comme l'église de Sainte-Paraskeuvi, à Sténimacho, et celle du monastère de Bastkhovo, renferment des peintures qui remontent à une anti- quité reculée. Les peintures de Sainte-Paraskeuvi et de la Panagia tou Kalé ({avæyia roù Kde) appartiennent au règne de Michel Paléo- logue ; elles sont loin d’avoir la rudesse des œuvres byzantines mo- dernes. À Bastkhovo, le narthex est décoré de fresques d’un style ex- cellent, d’un art libreet original, d'autant plus intéressantes qu’elles nous conservent le costume de grands seigneurs et degrandes dames au temps des Comnènes. Celles de ces églises qui sont bien conser- vées remontent seulement aux quatre cents dernières années du Bas-Empire. Leur architecture a les caractères bien connus des édi- fices religieux en Orient depuis le x1° jusqu'au xv° siècle. Toute- fois, aujourd’hui ces édifices commencent à devenir rares en Europe comme en Asie, et on est toujours heureux d'en trouver de beaux spécimens. Nous devons signaler, comme dignes d'études, léglise de Bastkhovo, celle de la Panagia tou Kalé, une belle ruine au mi- lieu d’Andrinople et plusieurs chapelles à Sténimacho. Il. On se figure assez volontiers les Byzantins du x siècle comme des rois fainéants, qui repoussaient les attaques quand un = pressant danger les y forçait, et n'avaient du reste, en dehors de ces heures d'activité obligatoire, ni énergie ni prévoyance. L'histoire bien comprise corrige cette fausse opinion. Les monu- ments militaires, en Thrace, confirment le témoignage de lhis- toire. La Thrace est couverte de chàäteaux et de forteresses qui pour la plupart conservent encore, sinon la date de leur première fondation, du moins celle de leur reconstruction la plus récente. Plusieurs de ces chàteaux sont comparables, pour la grandeur et le bel aspect, à ceux du moyen àge occidental ; mais fussent-ils inférieurs à nos monuments d'architecture militaire, leur nombre nous prouverait suffisamment l’activité des princes qui les éle- vèrent. Dans la province de Philippopolis, chaque vallée qui dé- bouche du Rhodope a son fort ou l’a eu autrefois. Le bassin infé- rieur de la Maritza, d’Andrinople à Énos, est de même défendu par une série de forteresses qui assuraient la sécurité du commerce sur cette grande voie de communication ; enfin, les grandes villes étaient toutes protégées par un castro ou citadelle qui, en général, subsiste encore et n’a pas perdu son nom. Le système général de défense de la Thrace a été conçu sur les plus vastes propor- lions, exécuté avec intelligence. Ces forteresses se présentent presque partout avec les mêmes caractères. Le château est sur une colline escarpée, quelquefois même sur une montagne, dont les précipices et les rochers créent une défense naturelle. Les murs, garnis de tours carrées, rondes, hexagonales ou octogonales, ont jusqu’à deux mètres d'épaisseur. Ils sont toujours très-élevés; plu- sieurs fois on compte trois enceintes concentriques qui forment par leur ensemble une défense inexpugnable. On ne trouve nulle part de fossés, au contraire de ce qui se remarque à Constantinople. Les murs ne suivent presque jamais une ligne droite, mais décrivent des courbes ou forment des angles qui augmentent les dangers de l'attaque. Les portes ne conservent pas traces de ponts-levis ; elles sont défendues par un mur qui fait saillie, par un plus grand nombre de tours disposées de manière à prendre lassiégeant de tous les côtés. Si cette architecture rappelle celle de nos forteresses d'Occident, elle en diffère aussi par des caractères importants. Le dernier genre d'intérêt qu'ont ces châteaux est de nous aider à retrouver les nombreux forts élevés par Justinien, énumérés par Procope, forts qui eux-mêmes avaient souvent remplacé des cons- tructions romaines. — 187 — II. Parmi les objets divers d’antiquité byzantine, le premier rang appartient aux statues et aux bas-reliefs. On sait qu'il n’est pas dans les usages de l’église grecque de représenter la Vierge, les saints ni le Christ autrement que par la peinture. Le septième concile œcuménique, tenu à Nicée en 783, fait autorité sur ce point. Ses décisions sont formelles. En général, les chapiteaux sculptés des églises ne sont décorés que de motifs purement orne- mentaux. Si on y voit quelquefois des personnages comme sur un chapiteau remarquable conservé au musée ottoman, et prove- nant, dit-on, de Sainte-Sophie, ce sont de simples laïques, des paysans, des artisans occupés aux exercices les plus simples de la vie journalière. Il faut donc attacher une grande importance à une Vierge byzantine de marbre conservée à Miroflio; elle est d’un beau travail et dans un bon état de conservation. Par le type général, l'expression, l'attitude, le costume, elle rappelle les plus remarquables figures de la Panagia peintes au fond des absides byzantines ou représentées sur les médailles. Les traits sont un peu forts, mais la gravité du visage est digne de la sta- tuaire antique. Ce monument doit être attribué aux premiers siècles de l'empire. Il est supérieur comme exécution à ce que les Byzantins nous ont laissé de plus parfait, par exemple aux bas- reliefs placés dans le cirque par Constantin Porphyrogénète. Pour se conformer à lorthodoxie, les prêtres de Miroflio ont relégué ce marbre dans une cave, où il passe pour avoir des vertus mi- raculeuses. D’autres bas-reliefs, tous découverts en Thrace, et conservés aujourd'hui au musée du Vieux-Sérail, sont remarquables par leur barbarie. Une peuplade primitive ne ferait rien de plus grossier. Cette imperfection même mérite notre attention. Ces bas-reliefs sont sculptés sur des plaques de pierre tendre d’une longueur moyenne de 60 centimètres sur 4o centimètres de hauteur. Quelques-uns portent des lettres latines qui n'offrent, je crois, dans leur état actuel, aucun sens possible, mais sont pré- cieuses, parce qu’elles permettent d'attribuer ces sculptures à une époque où l’usage du grec n’était pas encore exclusif dans l’em- pire d'Orient. Quelques épitaphes latines, découvertes en Thrace, présentent du reste, avec les monuments que nous signalons, des points de ressemblance évidents pour les motifs de décoration, le procédé de gravure et la nature de la pierre. — 188 — Voici la description des morceaux les plus remarquables : 1° Personnage sur un trône (forme de la chaise curule des Romains), vêtu du costume des empereurs byzantins, broderies simples et draperies; un personnage, vêtu d’une tunique serrée à la ceinture, lui apporte une corbeille remplie de présents; der- rière le trône, personnages semblables avec les mêmes offrandes ; 2° Homme, vêtu d'une courte tunique, s'approche d’un arbre; au-dessus de lui, planchette sur laquelle sont trois têtes ou trois Masques ; 3° Deux autruches; au-dessus, rosaces ; 4° Deux guerriers, tunique serrée à la ceinture, bonnet en pointe analogue à celui qui se voit sur les monnaies de Constant IT ; 5° Dromadaire ; | 6° Autruche, rosace au-dessus ; 7° Bas-relief à trois étages; homme à cheval, tunique ordi- naire. Au second étage, chien à la course; au troisième, chien identique au premier. Deuxième face du même bas-relief: homme vêtu d’une tunique ; du bras gauche, il tient une corbeille. Ces animaux asiatiques ou africains font penser que nous avons ici des représentations des jeux du cirque dans ce qu'ils avaient de plus original, quand les empereurs montraient au peuple les bêtes sauvages des parties les plus reculées de leurs États. Peut-être aussi faut-il Y voir des monuments commémoratifs des guerres soutenues sur le Tigre, l'Euphrate et le Nil. Quoi qu'il en soit, ces documents sont d'un grand intérêt archéologique; ils méritent d’être dessinés et étudiés en détail. On trouve encore en Thrace un grand nombre de marbres byzantins ; mais ils ne sauraient être comparés, bien quintéres- sants, à Ceux que nous venons de signaler. © Parmi les monuments divers que j'ai rencontrés, quelques-uns sont précieux. On conserve, en particulier à Hexamil, de grandes amphores qui portent le nom d’Alexis Comnène ; trois bandes, qui répètent quinze, dix-sept et vingt fois le même nom, courent sur la panse du vase. Les lettres sont gothiques, très-ornementées et mélées avec le caprice le plus libre, de manière à former une riche décoration. Ces inscriptions rappellent les plats arabes de cuivre ornés de légendes. Le rapport est évident; Part byzantin imite 1c1 exactement l'art oriental : c'est la première raison d’être attentif à 4 À 2 Mr ces documents. Ils ne font, du reste, que confirmer une opinion rendue certaine par beaucoup de faits depuis longtemps constatés, l'influence à cette époque des procédés d’ornementation orientaux sur ceux adoptés par les ouvriers chrétiens. En second lieu, si la céramique ancienne a prodigué le nom des éponymes sur ses produits, le moyen âge n'a pas continué cette tradition en y gra- vant le nom de princes ou de magistrats. Il n'existe, à ma conuais- sance, que bien peu de vases byzantins qui puissent sous ce rap- port être comparés à ceux d'Hexamil. Les inscriptions byzantines fréquentes en Thrace se rapportent aux empereurs et nous conservent ainsi la date de plusieurs mo- numents ; à des gouverneurs provinciaux dont elles éclairent l'histoire; à des particuliers dont elles constatent en général les pieuses libéralités. Toutes sont précieuses pour l’histoire de la langue, de l'orthographe et de la prononciation. Le grec moderne avec ses irrégularités les plus bizarres s'y retrouve déja. Quelques textes bulgares ont le mérite d’être les premiers docu- ments épigraphiques écrits en cette langue Jusqu'ici recueillis. Ils se rapportent aux origines d’une grande monarchie, à peine connue par les récits byzantins, par quelques chroniques nationales com- parables à ce que notre moyen àge nous a laissé de plus imparfait et par un petit nombre de documents numismatiques que les sla- visants ont commencé à recueillir. Plusieurs textes en langues occidentales sont les seuls vestiges qu'aient laissés sur les côtes les conquérants étrangers du moyen âge. D'autres plus récents appartiennent ou à des Européens morts quand ils traversaient ces pays!, — en particulier l’épitaphe d'un ambassadeur anglais qui paraît avoir eu un rôle important dans les préliminaires de la paix de Carlovitz, — ou à la grande colonie d’exilés hongrois que la Porte accueillit à la fin du xvn° siècle. A cette période se rattache naturellement l'étude, au point de vue géographique, de celles de nos chroniques du moyen àge où il est longuement parlé de la Thrace : je citerai surtout l'Histoire de la conquéte de Constantinople, par Ville-Hardouin. La topogra- phie de la province à l’époque byzantine éclaire des récits occi- dentaux souvent difficiles à comprendre ?. 1 Voyez, dans la Jiev. arch. de 1867, un texte relatif à des soldats français. > Voyez l'Histoire de la conquéte de Constantinople , texte rapproché du français moderne, par M. N. de Waiïlly. Hachette, 1870. M. de Wailly, dans la Table des — 190 — VIL. MUSÉE DE SAINTE-IRÈNE. — TOPOGRAPHIE DU BOSPHORE. I. Bien que la ville de Constantinople fit partie de la Thrace, son importance et surtout les nombreux ouvrages archéologiques dont elle a été l’objet depuis longtemps ne permettaient pas de la comprendre dans le plan d’études que je n'étais tracé. Quelques questions de détail, que mon séjour dans cette ville m'a permis d'examiner, trouveront naturellement place dans une introduction étendue au début du travail que je consacrerai à mon voyage. J'aurai à y reprendre plusieurs problèmes relatifs aux murs et à la topographie de la capitale du Bas-Empire et surtout à y parler avec les développements qu'il comporte du nouveau musée fondé par la Porte Ottomane. Le gouvernement de la Sublime Porte a réuni, depuis quelques années, au Vieux-Sérail un certain nombre d'objets antiques trouvés à Constantinople ou dans d’autres parties de l'empire. Malheureusement le local occupé par cette collection fait partie de l’église de Sainte-Irène, aujourd'hui transformée en dépôt d'armes et inaccessible au visiteur qui n'est pas muni d'une per- mission spéciale. La plupart des archéologues passent ainsi à Cons- tantinople sans voir ce musée formé à leur intention, et ceux qui ont la bonne fortune d'y pénétrer ne peuvent létudier en détail sans des formalités qui se renouvellent sans cesse, sans des ennuis dont le moindre inconvénient est de prendre un temps précieux. Les statues, les inscriptions et les bas-reliefs dans les salles de Sainte-Irène sont exposés sans ordre; plusieurs, cachés par des objets qui n’ont aucun rapport avec l'archéologie, ne peuvent être examinés qu'imparfaitement; d'autres ont beaucoup à souffrir du peu de soin qu'on en prend et même de l'humidité, et se détériorent chaque jour davantage. En même temps, et rien n’est plus regret- table, la provenance de chaque monument n'est indiquée par aucun témoignage digne de foi. Des étiquettes mobiles, par suite faciles à déplacer, font connaître, en termes souvent très-vagues, l'origine des objets découverts en dehors de Constantinople. Il serait facile de classer tous ces restes antiques. noms de lieux, a cru pouvoir admettre plusicurs des attributions que je lui ai proposées. — 91 — Le musée une fois mis en ordre, chacune de ses divisions prin- cipales s'enrichirait chaque jour de nouveaux documents. En tenant la main à ce que la loi ottomane, qui attribue à l'Etat un exemplaire de toute antiquité trouvée en double dans les terres domaniales qui sont si nombreuses, fût observée; en sauvant de la destruction une foule de monuments qui, dans toutes les parties de l'empire, sont mis en pièces sans profit pour personne; avec très-peu de zèle et très-peu de peine, le nouveau musée deviendrait vite une des plus intéressantes collections de l'Europe. Alors sans doute on lui consacrerait cette belle église de Sainte-[rène, dont il n’occupe aujourd'hui qu'une annexe sans importance. Avec ses mosaiques étincelantes, ses grandes inscriptions sur fond d’or, son style à la fois simple et majestueux, cette église, reste unique de la triple demeure impériale qui couronnait autrefois la pre- mière colline de la nouvelle Rome, est une des œuvres les plus parfaites et les mieux conservées de l’art byzantin primitif. Il n’est pas de palais, pas de construction si splendide qu'elle fût, qu'il fallüt préférer à Sainte-[rène, si la Sublime Porte cherchait jamais pour un vaste musée gréco-byzantin un local digne d’une aussi précieuse collection. Tel qu'il est aujourd'hui, le musée de Sainte-Irène mérite d’être décrit. Il renferme un grand nombre de monuments inédits; quelques-uns sont de première valeur, tous ont leur prix pour les recherches d'archéologie figurée. J'ai déjà cité, dans le cours de ce rapport, plusieurs de ces monuments; je dois encore signaler ceux qui suivent comme dignes d'une étude toute particulière : 1° Bas-relief de la plus belle époque de Part, découvert près des ruines du tombeau de Mausole ; 2° Trois têtes de Méduse : l’une de dimensions colossales ; la seconde, d’un travail soigné et avec inscription; la troisième, des temps romains, mais curieuse par les rapprochements. qu'elle permet de faire avec les deux autres; 3° Quatre-vingts têtes de terre cuite, de style asiatique et chy- priote ; plusieurs fragments de grandes statues en terre cuite ; 4° La moitié supérieure d'une des têtes de serpent qui décoraient la colonne dite de Platée ; 5° Trois marbres représentant des repas; un de ces marbres appartient à la période la plus florissante de Part hellénique; un autre présente des particularités qui ne se retrouvent ni sur les — 192 — deux cent quatre-vingt-dix-sept banquets funèbres dont j'avais fait le catalogue avant d'entreprendre le voyage de Thrace, ni sur les stèles nouvelles que j'ai eu depuis l’occasion de décrire ; 6° Un autel votif à quatre faces avec inscriptions : on y voit trois divinités déjà connues et un héros local ; 7° De nombreux fragments byzantins, et entre autres plusieurs bustes imités de l'art romain, intéressants parce qu'ils montrent la transition du style classique au style du Bas-Empire; quelques bas-reliefs qui peuvent être rapprochés utilement des médailles de la même époque; 8° Sarcophages des empereurs : monuments de porphyre pré- cieux, les seuls restes qui nous soient parvenus de la riche série des tombeaux qui décoraient autrefois l’église des Saints-Apôtres ; 9° Une trentaine d'inscriptions : dix ou onze seulement sont inédites ; les autres ont été publiées par MM. Déthier et Mordtmann , par M. Otto Frick et d’autres savants, mais peuvent être reprises à nouveau, soit pour proposer de nouvelles lectures, soit pour cor- riger dans quelques parties le commentaire des premiers éditeurs. IL. L'histoire du Bosphore est dans l'antiquité celle de Byzance et de Chalcédoine, au moyen age et de nos jours celle de Cons- tantinople. Ce détroit, qui tient une place importante dans les préoccupa- tions de l'Europe moderne, n’en tenait pas une moins grande dans celles des républiques anciennes. H suilit de rappeler un passage classique sur ce sujet, celui où Polybe expose les causes de la guerre entre Rhodes, chargée des intérêts des villes maritimes les plus florissantes en ce temps, et la cité libre de Byzance forcée par la victoire des tribus thraces de mettre des droits élevés sur les marchandises qui traversaient le Bosphore. Les gcéographes nous donnent une grande idée de l'activité qui régnait dans le détroit à l'époque grecque et à l’époque romaine. Après la fondation de la nouvelle Rome cette activité ne fit que s’accroitre. La topographie du Bosphore n'a été l'objet d'aucun travail d'ensemble depuis le temps de Soliman Il. Ïl est vrai qu'à cette époque un érudit d’une vaste science, voyageur intrépide, ambas- sadeur, marchand et soldat, laventureux Pierre Gilly écrivit sur le canal de Constantinople un livre excellent, où on trouve très- peu à reprendre; mais Pierre Gilly n'a pu tout voir. Les grands — 193 — châteaux de Rouméli-Hissar, d'Anatoli-Hissar et d'Anatoli-Kavak, par exemple, tous les trois situés sur des points qui ont eu de tout temps une grande importance, sont restés fermés pour lui; son exploration a été plusieurs fois gênée par l'esprit soupçonneux des Ottomans; enfin, s'il connaissait l'antiquité, il estimait assez peu les ruines byzantines, et, sous ce rapport, il est volontairement très-incomplet. M. de Hammer à consacré quelques pages au Bosphore ; toutefois son étude, entreprise pour éclairer les derniers jours de l'empire grec et l’histoire du siége de Constantinople, néglige presque com- plétement la topographie ancienne. M. Otto Frick, en publiant à nouveau, il y a peu d'années, le texte de Pierre Gilly, n'a pas voulu discuter les assertions de son auteur, il s'est borné à quelques remarques de détail. Si ses essais de critique, où on reconnait qu'il a longtemps habité les lieux dont il parle, sont intéressants, ils ne forment pas un travail complet. Presque en même temps un savant grec, M. Byzantios, donnait au public le second volume, longtemps attendu, de son ouvrage sur Constantinople. Cette dernière partie traite avec détails la topographie du détroit à toutes les époques. Mais M. Byzantios paraît parfois oublier les habitudes scientifiques consacrées dans ces sortes de sujets par la tradition constante des maitres. Son livre, savant et curieux, est loin de répondre aux exi- gences de la critique. F’auteur se borne à des rapprochements le plus souvent trop rapides, et ne prend jamais pour base de ses re- cherches une étude exacte de l'aspect physique que présentent aujourd'hui les deux rives du Bosphore. Le même défaut est un des caractères principaux de la Constantiniade, ouvrage cependant renommé. Le patriarche Constantin, comme M. Byzantios, semble n'avoir jamais vérifié, par les excursions qu'il était le plus naturel de faire, les assertions qu'il donne comme incontestables ; nous en pourrions citer des exemples surprenants. La topographie du Bosphore est aujourd'hui d'une étude facile. Nous avons sur ce sujet un livre ancien presque entier, celui de Denys de Byzance. Le texte, il est vrai, quelque espérance que puissent encore garder plusieurs savants, en paraît perdu pour tou- jours ; mais la traduction qu'en a donnée Gilly semble être exacte et scrupuleuse. Les discussions philologiques qui l'accompagnent montrent avec quel soin elle a été faite. Denys est précis et minu- tieux. Les renseignements que nous lui devons se trouvent de plus — 94 — commentés par un grand nombre de passages anciens. MM. Otto Frick et Carl Muller ont réuni tous ces témoignages dans les notes qui accompagnent leur édition. J’ajouterai que depuis cinquante ans les savants spéciaux ont étudié les phénomènes physiques longtemps mal connus que le Bosphore présente en grand nombre, et qui expliquent en partie son histoire. Le comte d'Andréossi, re- prenant les hypothèses aventureuses de Marsigli, nous a donné une théorie intéressante des courants du détroit, de nombreux ren- seignements sur la géologie de ses deux rives. Quelques botanistes ont recueilli dans un ouvrage étendu les études qu'ils ont faites dans cette région. Enfin nous avions, dès 1833, une excellente carte hydrographique levée par MM. King, Bélami Martin et quel- ques-uns de leurs collègues; corrigée en 1853 par le capitaine Spratt, elle est devenue plus exacte encore. Il est toutefois à re- gretter que les sondages faits au milieu du canal ne soient pas plus nombreux, par exemple, entre Anatoli-Kavak et Rouméli- Kavak. De récentes recherches, entreprises par la Compagnie des Phares, ont relevé sur ces cartes plusieurs inexactitudes qui pou- vaient induire les archéologues en erreur. En second lieu, bien que M. Spratt se sait occupé des courants, 11 se borne sur ce sujet à des indications qui, j'ai eu plusieurs fois occasion de le regretter, sont trop générales. Si la topographie du Bosphore ne présente que peu de diffi- cultés, elle est d’une étude très-longue et toute de détails. J'ai dû y consacrer beaucoup de temps. Gilly, dans sa préface, dit que sur les deux rives on trouve trente ruisseaux, cinquante vallées, trente golfes qui sont presque tous des ports. Les collines et les caps ne sont pas moins nombreux. Tous ces accidents de la côte avaient reçu un nom dans l'antiquité, et ce nom le plus souvent nous est parvenu, tous ont une histoire; de plus, les temples étaient très-rapprochés; on en voyait six dédiés à Apollon, six à Artémis, trois à Aphrodite, sans compter ceux qui avaient été élevés en l'honneur de Zeus, d'Hermès, d'Héra, de Sérapis, de Dionysos, de la Mère des dieux, de Ptolémée, de Jason, d'Ajax, d'Amphiaraüs, et les sanctuaires des divinités locales. Comme base de la topographie du Bosphore, il faut d'abord déterminer les points dont le nom ancien n'est pas douteux : ce sont là autant de jalons entre lesquels on place ensuite sur la carte les autres indications que nous ont conservées les écrivains de l’an- PONT ES 7 — 495 — tiquité. Sur la rive d'Asie comme sur celle d'Europe, le voyageur n'a à soccuper que de deux bandes de terrain rarement larges de plus de 3 ou 4 kilomètres. On comprend dès lors que les chances d'erreurs soient peu nombreuses. Tous les lieux dont nous parlent les anciens sont situés à la suite les uns des autres et sur une même ligne, sans que les recherches puissent jamais beaucoup s'égarer. Les points faciles à fixer sont de deux sortes : 1° Ceux qui conservent encore leur nom antique; 2° Ceux dont l'aspect physique présente des particularités excep- tionnelles décrites par les anciens. Sur le Bosphore comme en Thrace, comme dans tous les pays où la race grecque a dominé et subsiste encore, si affaiblie qu’elle soit, elle conserve les noms anciens avec une étonnante ténacité, et cela lors même que les plus fortes raisons auraient dû dès longtemps la contraindre à les oublier. Un hagiasma, enfermé dès 1453 dans le palais de Mahomet Ïl, où aucun raya ne pénétrait jusqu'a ces dernières années, est resté pendant quatre siècles un objet de vénération pour les orthodoxes, sous son nom primitif de source sainte de Jésus sauveur chalcéen !. Cet hagiasma, important à bien des égards pour la topographie de la première colline de la nouvelle Rome comme pour celle de l'entrée du détroit, est sur- tout intéressant comme une preuve exceptionnelle du culte des Grecs pour les souvenirs du passé. D'après le patriarche Constantin, il paraît certain que jusqu'en 1830 les orthodoxes venaient sur la Propontide, au pied du mur d'enceinte du Séraï, vénérer de loin la source qu’ils ne pouvaient plus voir ?. Sur la côte d'Asie, l'ancien Hiéron, qui a dû disparaitre dès la chute du paganisme, est remplacé aujourd’hui par un château et un village turc. Les Grecs appellent encore iepôy la colline qu’il occupait, et les musul- mans ont'adopté ce nom, qu’on retrouve dans Hiéros-Kalessi. Ainsi la tradition détermine exactement la place du plus célèbre sanc- tuaire qu'on voyait dans l'antiquité sur le Bosphore. Un fleuve qui tombe dans la mer Noire, à l'entrée du canal, sur la côte d’Asie, 1 Voy. ma notice sur une médaille inédite de Jésus sauveur chalcéen, dans la Revue numismatique , 1868 , et quelques remarques additionnelles dans le Bulletin de l'École d'Athènes , 1860. ? Cette source est encore vénérée aujourd'hui par les Turcs, comme j'ai pu le constater. — 196 — fleuve qui a sa place dans la légende des Argonautes, arrose une fertile vallée occupée par des musulmans, qui appellent ce cours d'eau le Rivas. Pyéas, où x4]uoTov émi yOovi oùperat Üdwp. L'ancien village de Lasthènes ou Léosthènes se reconnaît facile- ment dans Sténia ; celui de Pharmakia , dans T'hérapia. Les x}eï0pa de Denys s'appellent rà xAeï0pa. La rivière Arété et les Uyanées, sinon pour les Tures, du moins pour les Grecs, ont gardé leur nom. Au xvr° siècle les souvenirs étaient encore plus nombreux. Nous pouvons, grâce à Gilly, ajouter à cette liste les noms suivants : Denys Les Grecs de Byzance. du xvi° siècle. xa]ds dypùs xa\ds dypôs NixdTois NaurTrÀi Mupis1ov Mupierov Kumapwdms Kumapadms dinait DÉTPA dinaia MÉTOR Ÿ On peut aussi regarder comme des positions géographiques cer- taines : 1° le Vathykolpos, 2° les trois caps bÉtppous äxpa; portoücar äupat, uppias xüœv; 3° la pierre de Dotine (Awréyn) et le rocher de Colonne (Kolwrx). Le Vathykolpos, le plus vaste des golfes que Denys signale sur la côte d'Europe, est évidemment la baie de Bouyoukdéré. Les trois caps que nous venons de rappeler doivent leur nom à la violence du courant qui vient s’y briser. Le premier, que nous devons chercher au nord de l'Arété, est la pointe actuelle de Kandlydja ; le second, situé non loin de cette rivière, mais au sud, se retrouve à Kandili; la position du troisième, aujourd'hui Rouméli-Hissar, est déterminée par cela seul que le périégète le décrit avant la vallée appelée Kuzapoôns. La pierre de Dotine est un rocher isolé auprès du rivage. À quelques pas de l'embouchure du canal, sur la côte d'Europe, elle se voit au milieu de la mer, dans le golfe de Karybdsche-Kalessi. Colonne est la petite île qu’on laisse à droite quand on va, en longeant la côte, du phare d'Asie au fleuve Rivas. BR Se — 197 — Ces exemples ne sont pas les seuls qu'on pourrait citer : ils suf- lisent pour montrer que les recherches archéologiques sur le Bos- phore ont un caractère de certitude exceptionnelle. Entrer dans plus de détails serait vouloir exposer la topographie entière du détroit. Après les recherches de Pierre Gilly, les points de la topogra- phie du Bosphore qui méritent une étude particulière sont les suivants : 1° Le château de Rouméli-Hissar, celui d'Anatoli-Hissar et la vallée de l'Arété ; 2° L'emplacement du Sérapeion ; 3° La côte comprise entre le cap de Kandili et celui d'Talikeui ; 4° La vallée d'Ambélaki ; 5° Les roches Cyanées ; 6° Et surtout le château d'Anatoli-Kavak. 1° Le château de Rouméli-Hissar, bâti par Mahomet II, au moment où il assiégeait Constantinople, est un monument précieux de l'architecture militaire des Ottomans. Dans ses caractères géné- raux il ne diffère pas des constructions militaires élevées par les Byzantins au xrm° et au x1v° siècle. Il est évident que les Turcs, comme nous le constaterons en parlant des monuments qu'ils ont élevés en Thrace, et comme l'ont dit tous ceux qui ont étudié leurs mosquées, n'ont jamais eu d'invention que dans le détail. Ce château occupe l'emplacement de l’ancien Hermaion ; on y trouve beaucoup de débris antiques et byzantins, colonnes, chapiteaux, architraves. Les plus importants sont encastrés dans la tour de Ouest et dans les deux murs qui touchent cette tour. Gomme il est probable que la plupart des matériaux ont été apportés de loin, on ne saurait voir dans ces fragments des restes certains de l'Her- maion; cependant on remarque qu'ils sont très-nombreux dans une partie de l'édifice, détail qui n'est peut-être pas indifférent. C'est près de l'Hermaion que Darius éleva deux colonnes sur lesquelles il avait consacré, en caractères cunéiformes, le souvenir du pont d’Androclès et du passage de l'armée des Perses. L'antiquaire qui visite le château et les environs de Rouméli- Hissar recherche sur quels points de cette côte Androclès a dû jeter le pont. Gilly s'est préoccupé de cette question; il a étudié, à cet effet, les moindres variétés du courant, les moindres détails de la rive. Pour entreprendre de semblables recherches, il faut MISS. SCIENT. — VI. 32 — 198 — tenir peu de compte de la rare habileté à laquelle étaient parvenus les anciens dans ces sortes de travaux. Après avoir relu la descrip- tion du pont construit par Xerxès entre Sestos et Abydos, il est facile de voir que larchitecte n’a pas dù s'arrêter à des difficul- tés de détail dont, du reste, nous serions peu juges. Tout essai de notre part pour fixer avec une parfaite exactitude le point d’où partait le pont du Bosphore et celui où il rejoignait la côte oppo- sée serait inutile. Le château d'Anatoli-Hissar n'est pas moins remarquable que celui de Rouméli-Hissar, comme monument de l'architecture militaire ottomane. Il mérite, à ce point de vue, une étude de dé- tail. On y peut noter un grand nombre de débris anciens. Au sud de cette forteresse, on voit une antique mosquée intéressante, parce qu'elle paraît n'avoir jamais été couverte, et que les édifices de ce genre sont très-rares dans les provinces occidentales de l’em- pire ottoman. C'est un parallélogramme dont les murs, à hauteur d'appui, sont bâtis avec soin. Le mirab, quoique simple, est élé- gant. À une demi-heure environ, dans la vallée de l'Arété, on trouve des ruines byzantines qui n'ont, Jusqu'ici, fait l'objet d'aucune étude; un hypogée en forme de four, qui parait avoir été un tombeau, et les restes d'une belle voie pavée du Bas-Empire. Les deux châteaux de Rouméli et d'Anatoli-Hissar seront probable- ment détruits dans un avenir prochain. La Porte a décidé, en principe, la démolition de toutes ses anciennes forteresses. Les murs de Constantinople sont aujourd’hui aux enchères. La cita- delle d'Énos n'attend qu'un entrepreneur qui veuille acheter les magnifiques matériaux qui la composent. Tous ces édifices du moyen âge, quand on commencera à les renverser, donneront à l'archéologie de précieux documents. La plupart sont bâtis avec des débris antiques. En faisant le tour des murs à Constantinople, surtout du côté de la Propontide, on compte par centaines les cha- piteaux et les fragments de colonnes encastrés dans la construc- tion. On ne tentera peut-être jamais de fouilles importantes sur le sol de la nouvelle Rome, aujourd'hui exhaussé dans bien des par- ties, par une longue suite d'incendies, de plus de 50 mètres. Les murs sont une mine d'objets antiques plus facile à exploiter, un véritable musée, encore caché à tous les regards, mais qui pro- met à la science de belles découvertes. — 199 — 2° En débarquant au joli village turc de Rouméli-Kavak, on parcourt une charmante vallée. Je n'ai pas vu, sur la montagne située au nord, les restes antiques que signale Gilly, mais les ruines d'un vaste établissement byzantin. En continuant pendant une demi-heure, vers le Pont-Euxin, on rencontre la tour d'Ovide, qui, selon toute probabilité, était l'ancien phare du Bosphore, phare célèbre qui, par des torches toujours entretenues, indiquait l'entrée du détroit. Au pied de Rouméli-Kavak sont les restes d’une vaste digue, qui s'avançait jusqu'au milieu du courant. Du côté de la côte d’Asie était un môle semblable. Ces construc- tions sous-marines, que la carte de Spratt n'indique pas, ren- daient l'entrée du canal très-étroite. L'origine en remonte-t-elle seulement aux Byzantins ? Aucun texte n'autorise à répondre le contraire ; mais, pour quiconque a vu l'emplacement du Sérapeion et de l’Hiéron, ces édifices, construits à de grandes hauteurs, ne pouvaient fermer le passage, surtout à une époque où les armes de jet n'étaient que peu perfectionnées. C’est là une des raisons pour lesquelles je crois que, même au 1v° siècle avant l'ère chrétienne, le Bosphore, sur ce point, devait être défendu par des môles. Du temps de Gilly, ces constructions n'étaient pas en aussi mauvais état qu'aujourd'hui; malheureusement ce voyageur n’a pu les étu- dier. Comme il est facile de le constater, ce môle de la côte d'Eu- rope occupait un tiers de la largeur du canal, c'était donc un très-beau travail d'art; j'ai pu l’étudier avec soin. 3° La côte comprise entre le cap de Kandili et celui d'Iali- keui m'a paru digne d'intérêt, parce que les restes byzantins y sont plus nombreux que partout ailleurs, surtout entre Kanlydja et Zchiboukli, entre Zchiboukli et Pachabatché, et derrière Inds- jirkeui; on y voit des restes nombreux de digues qui formaient des ports. Une voie byzantine pavée suivait le littoral ; des routes secondaires tombaient sur celle-là et y amenaient les produits de la Bithynie. Dans cette partie du détroit, les ruines de cha- pelles et les hagiasma ne sont pas rares et méritent d'être notés avec soin. Il est à regretter que Gilly n'ait fait à peu près aucune mention de ceux qu'il a duü voir; beaucoup depuis lui ont disparu. 4° Les ruines d’un vaste monastère byzantin font l'intérêt de la vallée d'Ambélaki. La date de l’édifice est facile à retrouver, grâce aux empreintes marquées sur les briques. Il appartient au temps des Comnènes. — 500 — 5° Les roches Cyanées et la longue suite des légendes aux- quelles elles ont donné naissance sont dignes d’une étude étendue où se grouperont les traditions mythologiques relatives au Bos- phore. Ces traditions sont nombreuses; elles ont toutes pour ori- gine un phénomène merveilleux, interprété par limagination poétique d'un peuple primitif. Pour en citer quelques exemples, je rappellerai la légende d'Io, celle de Semystra, nourrice de Ceroezza; de Cydaris, précepteur de Visas; la légende du vieil- lard marin, dont le nom était inconnu et que la piété grecque adorait encore au temps de Denys; celle de Pyrrhias, de la belle Phidalia, de Simœætha, de la roche de Justice, du héros Léo- sthènes, du Mégarien Saron et les traditions relatives au séjour de Médée, de Jason, des Argonautes et du roi Phinée sur les rives du Bosphore. | Presque toutes ces légendes nous sont parvenues sous trois et quatre formes: la forme primitive, où le caractère naturaliste du mythe est facile à saisir; la forme classique, qui altère déjà Îles iraits premiers de la fiction, mais, dans l'intérêt de Part; la forme aiexandrine, où une imagination d'école se donne pleine carrière; enfin la forme byzantine qui se complaït dans les détails puérils. L'étude des fables nées sur le Bosphore est intéressante pour l'histoire de la formation des mythes et surtout de leur déca- dence, ’ Autour des roches Cyanées se groupent une autre série d'ob- servations, Les géographes ont parlé de ces roches dans les termes les plus contradictoires et quelquefois les plus faux. Il est curieux, dans un champ d'études restreint, sur un canal de quelques lieues, dont la topographie antique peut être retrouvée avec une exactitude presque toujours mathématique, d’éprouver la valeur scientifique des témoignages anciens les plus autorisés. Il arrive rarement qu'on puisse ainsi comparer l’assertion d’un écrivain grec ou latin avec la réalité. Le travail ici n'offre aucune incer- litude, aucune chance d'erreur, et doit être vraiment utile. 6° Le château d’Anatoli-Kavak est une ruine byzantine très- étendue et bien conservée; on y trouve encore des inscriptions du moyen âge en fort bon état. Il est d'autant plus intéressant qu’on vient d'y faire une belle découverte; qui méritait d'être signalée plus tôt au public, En 1860, un savant, fixé depuis longtemps à Constantinople, M. le docteur Millingen, fils du célèbre érudit TL ; = — 950! — de ce nom, fut amené à faire des fouilles à la porte septentrio- nale du château. Le résultat de cette exploration fut très-heureux. M. Millingen mit au jour : 1° une architrave d'un travail achevé et qui date certainement, au plus tard, de l’époque d’Alexardre ; 2° de beaux fragments d’une porte antique; — évidemment le mon- tant de la porte et le seuil ne sont pas aujourd’hui à leur place ancienne ; ils ont dù être transportés dans le château des lieux environnants. L’appareillage indique peu d'expérience et surtout peu de soins. Cette découverte a, pour premier résultat, de confirmer un fait sur lequel, du reste, le nom d’Hiéros -Kalessi laissait peu de doute, l'existence sur ce point d’un temple important; mais un second résultat a plus de valeur : l’architrave nous donne de pré- cieux renseignements sur le style des édifices élevés par Byzance et Chalcédoine au 1v° siècle avant notre ère. Le style est celui des temples d'ordre ionique les plus élégants. Des ovules et des cha- pelets de perles en forment la décoration principale; mais à ces motifs classiques se trouvent déjà mêlés des attributs qu'on ne retrouve pas dans les monuments de la Grèce propre; on y voit entre autres le croissant de Byzance et des motifs inconnus aux architectes d'Athènes. Ces accessoires n’ont jamais, il est vrai, de grandes proportions et ne sont pas tous aujourd’hui très-distincts. Ils suffisent pour nous montrer l'origine, au 1v° siècle, de ce style gréco-syrien qui se retrouve à Balbeck, à Laodicée, à Damas, à Sol, dans presque toute lAsie Mineure, mais avec un excès d'ornementation dû à la décadence de l’art. Ici, comme dans les monuments que nous rappelons, les motifs premiers d’une archi- tecture très-simple se compliquent d'ornements nouveaux. Sous l'influence d’un climat brûlant, quand le goût sera devenu moins pur, cet art ne fera que répandre à profusion les ornements jus- qu'à ce qu'il élève le temple de Jupiter de Balbeck, qui est son chef-d'œuvre et qui, par le luxe de la décoration, par la profu- sion des ciselures, est déjà oriental bien plus que grec ou romain. D'autres fragments, trouvés sur le Bosphore, appartiennent au même style que cette architrave de l'Hiéron; mais tous datent de l'époque romaine : ils ont donc beaucoup moins d'importance. L'épigraphie du Bosphore ne compte que très-peu de monu- ments; je n'en ai vu aucun dont l'origine fût certaine. Tous pa- raissent avoir été apportés des pavs voisins. Une Jiste de noms — D02 — propres, conservée à Bouyoukdéré, provient de Larisse; une stèle éphébique, qui se trouve à Iénikeui, a été découverte, il y a dix ans, près de l’'Hebdomon; une belle dédicace, intéressante par quelques détails nouveaux, parait bithynienne. Quant au texte qui se lisait autrefois sur l'autel des Cyanées et qu'un érudit a vu il y a moins.de dix ans, je n'ai pu en découvrir le moindre ves- tige sur aucune des faces du monument. J'ai rencontré et décrit une quinzaine de bas-reliefs. Un seul est une œuvre d'art intéressante; il est comparable, à ce que l’Attique possède de plus parfait. Le Journal archéologique de Berlin en a donné un dessin qui en fausse tous les caractères. Cette œuvre précieuse appartient à M. Millingen, qui l’a décou- verte dans la mer au pied d'Hiéros-Kalessi. On voit sur ce marbre un jeune homme et une jeune femme mesurant un bâton qu'ils tiennent entre eux deux parallèlement au sol. Quelques person- nages secondaires, dans une attitude religieuse, assistent à cette scène. Le premier éditeur, trompé par le dessin sur lequel il a cru distinguer une table et un jeu de dés, a reconnu dans cette scène la Mora. Cette explication me paraït-être insoutenable. Quel que soit du reste le sens de cette représentation, elle est, sans doute aucun, le plus beau morceau de sculpture découvert jusqu'ici aux envi- rons de Constantinople. Fels sont, Monsieur le Ministre, les principaux résultats de mon voyage. Dans ces sortes d'explorations, la topographie lient une grande place; mais les recherches et les découvertes de cet ordre, qui n'ont du reste de valeur que par leur ensemble, ne sauraient être exposées sans de longs développements. Il est aussi naturel de grouper autour de chaque province, autour de chaque ville, les faits dont elles ont été le théâtre. Ce n'est pas par un simple penchant aux compilations faciles; le récit historique doit à la connaissance des pays où se passent les événements de pré- cieuses lumières. La topographie et l'histoire ne pouvaient figurer dans ce rap- port que par exception. Elles seront à la première place dans l'ou- vrage que je consacrerai à la Thrace. Des quatre périodes de l'histoire des Thraces, celle qu'il est le plus facile d'éclairer, par l'étude des antiquités que ce pays ren- ferme, est la période romaine. Si les inscriptions nous ont donné — 503 —- peu de noms de magistrats, si elles n'ont pas résolu d'intéressants problèmes relatifs à l'administration de cette partie de l'empire, par exemple celui de sa réunion temporaire au proconsulat de Bi- thynie; si enfin les grands monuments qui décoraient Philippo- polis et Adrianopolis ont disparu, nombre de marbres nous montrent clairement la vie sociale et religieuse de ces peuples, leurs mœurs, le degré de civilisation auquel ils étaient parvenus. La période byzantine et la période grecque nous ont fourni des documents précieux. L'archéologie et Fhistoire peuvent, je crois, présenter de la Thrace, à ces deux époques, un tableau vrai dans ses parties principales, original et intéressant. Quant à l’âge primitif, on ne devait espérer que des indications peu nombreuses, des renseignements détachés, sans lien les uns avec les autres. Toutes les études d'origine sont soumises à la même loi, quand les textes écrits ne viennent pas à notre secours. Mon itinéraire même indique des lacunes dont auront à se pré- occuper les archéologues qui visiteront désormais la Thrace. Ils devront aller à Béroë (Eskyÿ-Zaara), où on a trouvé plusieurs ins- criptions dont je ne rapporte que des copies imparfaites; à Visa, qui parait conserver encore des antiquités inédites; à Tchakerli, où Viquesnel a signalé des ruines intéressantes; enfin à Midia, sur le Pont-Euxin. Toutefois, cette nouvelle exploration ne les dé- dommagera peut-être pas de leur peine, parce que les points à visiter sont éloignés les uns des autres et quun pareil voyage, bien qu'entrepris pour des recherches toutes locales et dont il ne faudrait pas exagérer le succès probable, demanderait beaucoup de temps, de grandes fatigues et de plus grandes dépenses. Une nouvelle exploration ne sera vraiment fructueuse que si celui qui en est chargé peut entreprendre sur une vaste échelle et avec des ressources pécuniaires suffisantes l'étude des tumulus. C’est cette étude qui doit faire l'intérêt de tout nouveau voyage en Thrace. Elle sera certainement entreprise un jour, et on ne peut douter qu'elle n'amène des résultats aussi importants que ceux qu'a donnés l'étude de tumulus dans la Scandinavie el même dans nos contrées. La Thrace n'avait pas été visitée; 1l était à souhaiter qu'elle le fut. On pouvait compter qu'un premier voyage rendrait des ser- vices. Des voyages répétés ne sauraient être lous également utiles. — 504 — C'est aujourd'hui aux habitants du pays à recueillir ce qui se découvre chaque jour et à le faire connaître aux savants européens. À ce point de vue, toutes les espérances sont légitimes. Les écoles grecques, dont la décadence avait été sensible au début de ce siècle, sont aujourd’hui en pleine prospérité; le moindre hameau tient à honneur d’avoir un didaskal. Les centres importants en ont cinq ou six, dont quelques-uns très-instruits. Ces écoles répandent la connaissance des lettres anciennes; elles apprennent à respecter les débris antiques; plusieurs d’entre elles ont déjà formé des musées. Le gymnase de Philippopolis, par exemple, possède une belle bibliothèque où le directeur, M. Scor- délis, secondé par le zèle des habitants, réunit chaque jour des bas-reliefs et des inscriptions. Les plus petits bourgs tiennent à recueillir lout ce qui se rapporte au passé. La table métro- logique de Ganos que j'ai décrite plus haut est conservée comme un monument de l’histoire nationale dans l’école du village. Quel- ques jeunes gens, élèves de l’université d'Athènes, cherchent à mettre en pratique les leçons d'archéologie qu'ils ont reçues de MM. Rhangabé et Komanoudis; ils s’essayent à des publications que les journaux de la Grèce accueillent avec faveur et dans les- quelles nous pouvons trouver d’utiles renseignements. Ainsi le royaume hellénique développe sans cesse, dans ces’ régions si éloignées du cercle naturel de son influence, par une propagande et avec un zèle auxquels l'Europe savante ne peut qu'applaudir, le goût des recherches historiques et le culte du passé. Les habi- tants grecs du pays reconnaissent tout ce que ces nouvelles ten- dances ont d’excellent, et ni leur concours ni leur argent ne font défaut à de pareilles entreprises. En même temps, la Société littéraire de Constantinople stimule les recherches en proposant aux Jeunes professeurs de la Turquie d'Europe des études d'ethno- graphie, de géographie comparée, de philologie dont ils trouvent les éléments dans les pays presque inconnus qu'ils habitent. Les Bulgares ont enfin des écoles où des maïtres, formés pour la plupart à létranger, inaugurent un enseignement dont les pro- grès sont déjà remarquables. Nous devons beaucoup attendre de leur zèle. Ils parlent une langue peu connue en Europe, peu connue même ce leurs compatriotes de race hellénique, et qui cependant conserve dans les contes et les chants populaires d'anciennes tradi- ions. Quelques-uns de leurs professeurs tournent leurs efforts vers da USE ds, ans nn Ce ds — 905 — l'étude des antiquités slaves; d’autres préparent, sur les restes gréco-romains, des monographies qui, à défaut d'autre mérite, auraient du moins celui de rendre attentifs aux inscriptions et aux bas-reliefs les habitants du pays si longtemps ignorants de l'intérêt qu'ont les monuments de ce genre. Le voyageur en Thrace ne peut fermer les yeux à un grand fait : l'influence occidentale gagne partout. La rivalité des Grecs et des Bulgares, dont les deux parties s'effrayent; la lutte des rayas et de- leurs maitres, se termineront au profit du progrès. Nous savons du reste, par des exemples certains, ce que peuvent pour la science dans les provinces longtemps soumises au pouvoir des Ottomans, les idées européennes dès qu’une fois elles ont com- mencé à se développer. Sans citer l'exemple de la Grèce, qui, à peine affranchie, a donné une impulsion nouvelle aux études d'archéologie et d'histoire, et qui chaque jour acquiert de nouveaux titres à la reconnaissance IOccident, par ses musées, par les sa- vants quelle produit, par les élèves qu’elle forme, par les livres qu'elle nous donne, une petite principauté slave, aujourd'hui en- core tributaire de la Porte, hier gardée par des garnisons turques, travaille avec une ardeur qu’on ne peut assez louer au progrès des études historiques. Belgrade a une société littéraire, dont les pu- blications comptent déjà vingt-cinq volumes; un cabinet d’anti- quités précieux pour l'histoire des peuples qui ont autrefois ha- bité ces contrées, et, plus tard, pour celle de la Moœæsie inférieure ; une riche collection de manuscrits. Quelques années ont suffi pour qu'une revue, comme le Glasnick, füt possible, pour que des savants, comme MM. Schafarik et Kanitz, fissent honneur à leur pays. Certes, on ne pourra demander de longtemps aux écoles de Philippopolis et d’Andrinople des travaux comme ceux que nous donnent l’université et la société savante de Belgrade; mais ces écoles rendent déja des services à la science; elles sont entrées dans une voie où elles ne s’arréteront pas. Quels que soient la longueur et l'incertitude de pareils débuts, ils nous répondent de l'avenir. Une exploration de la Thrace devait rencontrer des difficultés de tous genres ; la plupart ont été levées, grace à notre ambassa- deur près la Porte Ottomane. M. Bourée n'a fait, il est vrai, que se conformer, à mon égard, à ces habitudes de sérieuse obligeance — 1400 :— qu'ont toujours éprouvées, dans les divers pays où il a représenté la France, nos nationaux occupés de recherches scientifiques. Ma reconnaissance n'en est pas moins vive, l’expression ne saurait en être trop complète. | Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, mes sentiments les plus respectueux. Albert Dumonr. APPENDICE. SUR LES MONUMENTS TURCS DE THRACE AUJOURD'HUI EN RUINES. Au milieu du x1v° siècle , la Thrace a été couverte de magnifiques édi- fices. Le voyageur ne peut méconnaitre ni l'importance ni la beauté de ces constructions, ni surtout leurs caractères originaux. J'ajouterai que ces ruines sont en Thrace les seuls restes du passé qui aient ue valeur artistique. Les ruines du vieux Seraïi à Andrinople sont un monument unique. Le palais de Mahomet à Constantinople n'existe plus; nous n'en retrou- vons l'ensemble que dans les livres du siècle dernier. Celui de Sélim, dans la capitale de la Roumélie, bien qu'à moitié détruit et destiné à disparaitre bientôt, permet encore de se figurer ce qu'était au x1v° siècle la demeure du chef des Ottomans. Ce palais est situé sur les bords du Tonzus, dans une plaine très- fraiche, ombragée de grands arbres. De vastes ponts et une forêt le sé- parent d'Andrinople. — Même quand il doit vivre dans les villes , le Grand Seigneur veut que tout lui rappelle la vie agricole de ses ancêtres. — On entre d’abord dans une cour immense, véritable prairie entourée d'auvents que supportent de simples piliers de bois. La campait la mul- titude asiatique , serviteurs et soldats, qui suivaient toujours le khan des Osmanlis. Cette cour nous mène à une porte monumentale, derrière la- quelle se trouve la salle d'audience. Le prince ne permettait qu'à de rares fidèles d'entrer dans sa demeure sacrée: sa toute-puissance était invi- sible ; la foule des sujets et les ambassadeurs des plus grands rois devaient s'arrêter devant cette porte sublime de félicité. La chambre d'audience, où on voit encore le trône impérial, occupe un petit édifice isolé de toutes autres constructions. C'est une sorte de loge où une ou deux per- sonnes tout au plus avaient le droit de pénétrer. Elle est ornée de pein- tures décoratives élégantes: ce sont des oiseaux et des fleurs qui, par la fraicheur et la finesse un peu maniérée, rappellent les plus jolis coffrets persans. Cette délicatesse fait contraste avec le caractère du prince bar- bare dont elle devait charmer les yeux. Une fenêtre placée près du trône est le guichet par lequel les envoyés présentaient leur supplique au khan , qu'ils ne voyaient pas. Au milieu d'une seconde cour, moins vaste que la première, mais en- core trés-étendue , et qui nous sépare du palais proprement dit, nous ren- controns un beflroi gigantesque qui domine toute la plaine et une partie — 508 — de la ville. La forme en est bizarre; au sommet s'élève une vaste loge de bois, circulaire comme la tour elle-même, mais d’un diamètre beaucoup plus grand. C'est à peu de chose près la disposition d'un édifice du même genre qui se voyait autrefois dans le vieux Serai à Constanti- nople et que Choiseul-Goufher a fait dessiner dans son voyage pitto- resque. L'aile gauche du palais a été détruite; l'aile droite subsiste en- core : elle était consacrée au sultan. La pièce principale est un vaste salon persan éclairé de trois côtés par d'immenses fenêtres , orné au mi- lieu d'une fontaine et entouré de divans. À côté sont trois chambres garnies dans toute leur hauteur de briques émaillées blanches, à dessins bleus et verts, du plus beau travail. Une marqueterie très-soignée dé- core le plafond. Evidemment ce palais fut construit par des architectes venus de Téhéran; mais ils durent se conformer au goût des princes, qui gardaient encore le souvenir de la vie nomade de leurs ancêtres. Cette profusion de beautés naturelles, où rien ne rappelle la vie étroite des villes; ces vastes cours où on voyait autrefois des armées entières ; cette grande tour qu'on aperçoit d'Andrinople, et qui rappelait sans cesse aux sujets la présence du maitre; cette salle d'audience: ce salon qui, en été, ouvert sur le jardin et décoré de fleurs, était un jardin lui- même; ces ornementations encore si fraiches, toujours fines, qui ne re- cherchaient ni les vives couleurs ni les contrastes violents ; ces admirables chambres couvertes de briques; ce luxe ou rien n'est épargné, parce que le Grand Seigneur ne connaît pas de limites à ses désirs, et où tout ce- pendant est d'une beauté simple, font revivre pour nous la cour des premiers khans osmanlis. L'Europe 4 peu de monuments historiques plus précieux. Les travaux entrepris pour rendre ia conquête certaine et en mème iemps faciliter les relations commerciales ont laissé des ruines gran- dioses. Les khans monumentaux de Rodosto à Tatar-Bazarjik sont nom- breux; ils frappent par leur grandeur, leur simplicité, leur caractère asiatique. Des cours, une mosquée, des écuries, quelques corps de bäti- ments les composent tous. Les plus beaux sont ceux de Baba-Eskiri, de-Moustapha-Pacha, d'Ouzonjova, de Papaski et de Tatar-Bazarjik. Les ponts se rencontrent de tous les côtés, non-seulement sur les fleuves, mais dans les endroits qui deviennent marécageux en été; ce sont de véritables édifices. Leur construction est presque partout la même : deux escaliers appuyés l’un contre l'autre se réunissent au som- met, où l'architecture a ménagé une esplanade peu étendue. Dans les plaines immenses et désertes de la Thrace, ils rappellent les aquedues de la campagne de Rome. On trouve aussi en traversant la Roumélie d'autres restes dignes des Romains : ce sont de grandes routes pavées. Celle qui allait de Constan- tinople à Belgrade était dallée de grosses pierres plates. D'autres votes — 509 — secondaires venaient se rejoindre à celle-là, moins belles, mais encore construites avec soin. N Les mosquées, les médrésés, les fontaines, les bazars se comptent par centaines. Le nombre, la beauté, la solidité, la grandeur des édifices tures en Thrace intéressent l'historien ; ils lui montrent l'activité et le bon sens pra- tique des Osmanlis aux premiers jours de leur histoire; ils commentent et justifient les éloges les plus complets qu'ont donnés aux premiers em- pereurs leurs panégyristes. La date de ces monuments, qu'il est presque toujours facile de retrouver, grâce aux inscriptions turques, porte son en- seignement. La période des beaux travaux s'arrête à la fin du xvrr siècle. La paix de Carlovitz est une date fatale dans les annales des Ottomans. Bien peu de ces ruines ont été dessinées ; presque toutes mériteraient de l'être. Elles doivent tenir une place importante dans le récit d'un voyage en Thrace. Ces preuves monumentales de l'énergie passée des Osmanlis pa- raissent d'autant plus éclatantes que tout autour d'elles et la propre ruine de ces édifices attestent la décadence des maitres actuels du pays. La Thrace est désolée; on voyage des jours entiers dans de vastes plaines d'une fertilité exceptionnelle sans rencontrer autre chose que de misé- rables hameaux et quelques champs cultivés. Beaucoup de villages sont abandonnés ; d'autres tombent en ruines. Dans la province d ni et dans celle de Gallipoli en particulier, on compte, par les cimetières qui subsistent encore, les centres de population aujourd'hui disparus. Il n°y a d'autre chemin, sauf quelques troncons à peine ébauchés dans la par- tie occidentale, que les routes tracées par l'habitude. Les ponts sont chaque jour détruits, et personne ne les répare. Les khans antiques sont adjugés à vil prix à des entrepreneurs qui les emploient à de misérables constructions modernes ; l'antithèse entre le passé et le présent ne sau- rait être plus complète. CHANTS BULGARES DU DESPOTO-PLANINA. Dans le courant de l'année 1867, M. le directeur de F École d'Athènes reçut d'un antiquaire d'Agram, établi depuis quelques années en Macé- doine, à Sérès, M. Vercovitch, la nouvelle d’une intéressante décou- verte. M. Vercovitch avait recueilli sur les frontières de la Macédoine et de la Thrace des chants dans lesquels il retrouvait de nombreux souve- mirs aryens, et quil attribuait à la plus haute antiquité. Avant d'engager les philologues compétents à aller étudier au centre de la Turquie ces documents, qui pouvaient être d'une grande impor- tance, M. le directeur de l'École crut qu'il serait utile d'avoir sur la dé- couverte des renseignements plus précis etde faire à ce sujetune sorte d'en- — 910 — quête préliminaire. Le voyage que je préparais lui parut une occasion favorable pour des recherches dont l'objet très-restreint était parfaite- ment défini. Il s'agissait seulement de réunir sur les poésies qu'on nous signalait des renseignements qui permettraient peut-être d'en admettre ou d'en rejeter l'authenticité et d'en apprécier les caractères généraux. La Société littéraire de Belgrade est bien connue par ses beaux tra- vaux; depuis vingt ans elle étudie avec une rare compétence les antiques traditions conservées par les Serbes et toutes les populations situées au sud du Danube. Son opinion sur la découverte de M. Vercovitch ne pouvait être indifférente. La bonne fortune a voulu que le recueil même des chansons du Despoto-Planina fût déjà dans ses mains. M. Schafarik, un des fondateurs de cette société, slavisant distingué, qui continue d'il: lustres traditions de famille, mis au courant de ce qui m'intéressait, s'est empressé de répondre à toutes mes questions et aussi de me tra- duire plusieurs de ces chants. Les principaux résultats de mon voyage à Belgrade sont résumés dans la lettre suivante, adressée à M. le direc- teur de l'Ecole d'Athènes". Belgrade, 10 septembre 1868. sons d'étendue fort inégale; vous trouverez ci-joints les titres et la lon- gueur de chacune d'elles. Il en est une que M. Vercovitch a intitulée : Migration des Slovènes; un pareil titre ne serait admissible qu'après une dissertation qui le justifierait. De même, au lieu de désigner les frag- ments 11,12,19,1/4 par les mots : Noces d'Orphée, il vaudrait mieux dire simplement : Noces d'Ophren, Ouphren, Orphen, ce nom admettant huit ou neuf orthographes différentes. Le chant le plus important a 1,530 vers; le plus court 39. Le premier est un petit poëme épique; le second un simple conte. Les morceaux 6, 7, 11 et 30 sont remarquables par leur étendue; le fragment 33 est très-bref. Presque tous les autres chants se maintiennent dans une moyenne de 200 à 4oo vers. « Provenance des chansons. — Tous ces chants, sauf quelques-uns qui proviennent des environs du lac de Doïran, ont été recueillis, durant ces dernières années, dans la partie de la Turquie d'Europe qu'on ap- pelle le Despoto-Planina, et que vous trouverez très-bien marquée sur la carte de Kiepert. On traverse le Despoto en allant de Sérès à Philip- popolis; il est limité au nord par la Marilza, au sud-ouest par le Kara- sou, à l'est par le Burgs-sou. Tout ce pays est montagneux ; à peine !- Voyez, dans la Revue archeologique de 1868, Notes sur quelques objets antiques conser- vés au musée de Belgrade. ee TUE — 911 — traversé par quelques sentiers, il vit en général sans relation avec les contrées environnantes. On n'y trouve que des villages et pas une ville. Les habitants portent le nom de Bulgares-Pomazi; ils se sont convertis au mahométisme dès l'arrivée des Turcs et restent depuis ce temps in- dépendants, sans écoles et on peut dire sans religion, isolés par le fait de leur mahométisme nominal au milieu des orthodoxes. Is savent quelques prières turques : à cela s'est bornée toute l'influence des con- quérants. [ls ne paraissent pas avoir jamais bien connu le christianisme, qui n’a laissé chez eux aucune trace. « Langue des chansons. — Cette langue est slave. Tous les radicaux sont slaves, mais les terminaisons ne se retrouvent pas toujours dans les autres idiomes de la Servie, de la Bosnie, de la Croatie et des pays environnants. La déclinaison est très-simple; les prépositions sup- pléent à l'insuffisance des cas. La conjugaison est peu compliquée. Quelques mots turcs et grecs ne figurent dans cette langue que par ex- ceplion. Tout Serbe instruit a besoin de peu d'études pour comprendre le manuscrit de M. Vercovitch. | « Sujet. — Bien que les titres soient très-variés, le sujet a en général une grande unité. Ce sont des chants commémoratifs de l'arrivée sur le Danube, dans le Rhodope et dans l'Hémus de puissantes tribus d'ori- gine aryenne. Le blanc Danube reparait à chaque page; il est peu de morceaux où il ne figure. Sans cesse les poëtes reviennent sur la diffi- culté qu'éprouve leur race à passer ce fleuve. « Les envahisseurs venaient d'un pays du Nord où la population s'était accrue outre mesure. Îls rencontrérent sur ie Danube un dragon sombre; ils le tuèrent avec l'aide des dieux et passèrent sur la glace. Les peuples qu'ils attaquaient habitaient des cavernes, se servaient d'armes de pierre, mangeaient Îes vaincus et ne savaient pas cultiver la terre. Ils regardèrent leurs conquérants comme des bienfaiteurs et les adorérent comme des dieux. Le roi conquérant, dans les quatre premiers chants, que M. Vercovitch intitule avec raison : Arrivée des envahisseurs sur le Danube, et qui sont la répétilion du même thème avec de curieuses va- riantes, insiste beaucoup, pour exciter le courage de son peuple, sur la barbarie des races qu'il va soumettre. « Ces hommes, dit-il, ne con- « maissen£ pas la culture de la terre : nous devons leur apprendre à se- “mer les belles plantes. Nos femmes leur donneront l'exemple. Elles «pleurent aujourd'hui, elles s'affligent de quitter leurs mères; mais les “peuples les adoreront comme des divinités bienfaisantes. » Quand le roi arrive sur le Danube, les barbares sortent de leurs cavernes et veulent - combattre avec leurs armes de pierre; ces armes sont impuissantes contre un ennemi qui sait lancer des flèches empoisonnées, et la lutte est très- — 512 — courte. L'éclatante supériorité des agresseurs engage aussitôt à se sou- mettre ceux qui avaient eu la folle pensée de leur résister. «Tous les fragments, même ceux que M. Vercovitch appelle Noces d'Orphée, se rapportent à ce cycle. Les chanteurs célèbrent les événe- ments merveilleux contemporains de la migration et en général les rap- ports des chefs et des dieux. « Religion. — Les dieux et les hommes vivent dans de perpétuels rap- ports : les héros sont à la fois hommes et dieux; tout est merveilleux. Les principales divinités sont le Soleil, la Lune, le Feu, la Foudre, les Vents. Un grand nombre de génies ailés interviennent dans la vie du monde terrestre; quelques-uns remplissent auprès des rois l'office de serviteurs. La nature est sans cesse personnifiée : la Terre est représen- tée en hiver comme une femme qui dort dans une caverne; elle refuse de sortir; elle ne veut pas avoir froid. Le Soleil lui ôte son manteau en été. Les nuées se marient avec le Soleil. Les génies des Vents habitent un palais où ils renferment sous clef, dans de grandes caves, leurs mi- nistres inférieurs. Une charmante chanson décrit le ménage du Soleil et de sa sœur la Lune, qui vivent avec leur vieille mère à moitié matrone, a moitié ménagère. Une jeune fille est introduite dans cet intérieur et tendrement aimée par le brillant Soleil et par la Lune. Une divinité qui n'est pas nommée semble être supérieure à toutes les autres. « État social. — Un roi supérieur, appelé aussi juge, est à la tête d'un grand nombre de vice-rois; mais il n'a qu'une suprématie d'honneur. Les rois ou juges gouvernent avec l'assemblée, qui décide tout. Les chan- sons renferment de nombreuses scènes où l'on voit les délibérations pu- bliques. Les chefs semblent en rapport étroit avec les dieux. « Les femmes cultivent la terre; elles sont, du reste, traitées avec hon:- neur. « La vie décrite par ces poëmes est toute champètre. La Lune a des étables ; la mère du Soleil va traire les vaches; les palais brillants du roi du jour sont une ferme merveilleuse. Cette vie, en raème temps, est très-primitive ; les procédés de labourage paraissent être peu avancés. Les poëtes ne nomment qu'un petit nombre de végétaux; en général, ils disent simplement que les hommes ou les dieux vont couper les belles plantes. Le blé mème n'est que rarement cité. La construction des mai- sons, l'art d'ensemencer la terre méritent d'être célébrés comme des nou- veautés; les progrès d'une civilisation dans l'enfance sont racontés sans cesse avec une admiration qui ne se lasse pas. « Etat moral. — Une extrême douceur et quelquefois une délicatesse charmante; une perpétuelle naïveté, qui n'est pas toujours gracieuse parce qu'elle va à l'excès. 9135 — « Formes poétiques. — Les vers sont de huit ou dix syllabes, quelque- fois de douze. Le récit est très-simple, répète souvent les mèmes mots, les mêmes phrases et jusqu'a cinq vers de suite. Les discours directs abondent; les épithètes sont peu variées. Certain mot ne marche jamais sans le qualificatif qui le détermine : ainsi le blanc Danube, le brillant Soleil. Le même sujet a souvent été traité plusieurs fois. Ce sont évidem- ment là des compositions sorties de l'imagination populaire la plus spon- tanée , inspirées par des traditions qui pour le fond ne se sont pas altérées, mais qui, selon le chanteur, ont été modifiées en partie, compliquées ou diminuées, L'unité d'inspiration parait être incontestable; les rois, les divinités, le sujet sont partout identiques. « Éléments étrangers aux traditions primilives. — Ils n'ont que peu d'importance. Telle pièce où figurent les Arabes, qui n'y jouent qu'un rôle insignifiant, est pour le fond tout à fait primitive. On doit croire que des remaniements récents ont introduit quelques éléments nouveaux dans ces vieilles chansons. Du reste, les chansons mixtes, c'est-à-dire mythologiques, primitives et en même temps mélées de souvenirs ré- cents, ne vont pas à plus de quatre ou cinq. » LISTE DES CHANTS DÉCOUVERTS PAR M. VERCOVITCH. Vers ? Migration des peuples d’Asie en Europe..................... 129 2% Méme'titre; variantes nombreuses... ........................ 85 3° Mémetitre; variantes importantes... .................... tr 128 4°. Même titre; migration des Sloyènes......................... 147 5° Méme titre; migration des Sloyènes......................... 265 6 Noces du Soleil avec Vouleana. .. :...:.......::,2...kue, >.40 113082 7” Noces du roi Bälatin avec la fille du roi des Tziski..........., rs 12 3Q PP PT PE PE à 367 9° Combat du roi Bälatin avec le sombre dragon du pays Ritchna. ... 242 10° Noces du roi Bälatin avec la fille du roi des Tziski..........., 23/ 11° Naissance d'Orphée...... Tr ee Ru Tara hd : de 1,158 RaUMemersujet; variantes. !....:........ hr CRE 578 13° Méme sujet....... D. MT: VEN 9 UI?e AR 7 PIN. 7e. 1e 628 On ou 29) APR ID, DIN HO. , De 4) 250 15° Noces d'Orphée avec la fille du roi des Arabes................ 853 16° Noces du roi Bhrakil avec Dourida, fille du roi des Joudi (génies rasturels)......:... un 5 SP: SON DENT S'ONNPNECRENT ONE « 1 41 3 17° Noces du fils de la FA avec la fille ë 2 dd h - Sid 310 18° Noces du roi des Feï avec Laména, fille du roi des Tchits..... de. 484 19° Noces du Soleil avec Dimna fouda {nuage noir qui couvre la terre). 143 20° Les merveilleux enfants du roi des pays noirs. ....... | 265 21” 1Noces'du Soleil avec Grousdina:1: 27... 233 22° Noces du Soleil avec la fille du roi d'Or.,......... LPS R à à À 29 MISS. SCIENT. — VI. 33 214 — 29° Noces du héros Voultehin avec Puehterlianka...,.......:...... 945 24° L'Étoile du Jour amoureuse des filles du roi Morna...,........ 134 25" MEME SUIEL Senna ARR 4. spa Lt A "+ 74 26” Noces du Cancer avec Héléne ds 2 ONE PS NL CRETE 02 27° Le roi Réla amoureux de l'Étoile du Jour................ 5 212 28° Noces du fils de Rélou avec la fille du roi Valak..... 3. 7 ANSE 350 29° Lutte du roi Sandriach avec le vieux Gankoul................. 204 30° Pleurs du roi d'Arabie parce qu'ilan’a pas d'héritier.. ........... 1,215 31° Noces du fils du roi Latin avec la fille du roi de Ternovo......... 300 32 «Mort: d'Orphée.nhants 2h. EU D HR ENNEMI ARE et 120 39° Mémesujet. doutes s NS HE LG ETS IEUE dt At SN RE 39 34° Le dragon gris veut désoler le pays d’Arabie.. ............... 143 Aucun doute nest possible sur l'authenticité d'une grande partie de ces chants : leur étendue, l'unité d'inspiration qu'on y reconnait par- tout, leur naïveté très-originale sont des preuves scientifiques de pre- mier ordre. Il est aussi évident que ces compositions remontent à une antiquité reculée. Leur importance pour les études historiques n'échap- pera à personne. M. Vercovitch, préoccupé des traditions indo-européennes, a voulu en trouver dans ces recueils des traces trop précises. Pour beaucoup de noms propres, 1l a forcé les consonnances, et cest pour celte raison qu'on ne peut admettre sans examen les noms d'hommes et de peuples qui figurent dans son recueil. Certes ces chants, comme toutes les pro- ductions simples et primitives des races d'origine aryenne, peuvent être rapprochés des poésies védiques ; mais ces rapports généraux ne son! pas le principal intérêt des poésies nouvellement découvertes. Leur mé- rite est de nous peindre une civilisation naissante qui se présente à nous avec des caractères originaux; il est surtout d'éclaircir l'histoire encore si peu connue jusqu à ce jour des anciennes populations établies au sud du Danube. Les renseignements que j'avais trouvés à Belgrade ont pu être éclai- rés plus tard par ceux que j'ai recueillis en Thrace, en particulier à Phi- lippopolis. M. Dozon, vice-consul de France en cette ville, slavisant bien connu par ses travaux sur le serbe, très-versé de plus dans les langues de la Bulgarie, a bien voulu examiner les notes générales que je devais à M. Schafarik; il a de plus traduit et commenté une de ces chansons les plus importantes. Il ne m'appartient pas d'exposer le résultat de ses travaux. Familier avec les langues slaves de la presqu'ile du Balkan, qu'il habite depuis dix mes très au courant des chants populaires bulgares, dont il prépare un recueil, M. Dozon va consacrer aux poésies du Despoto une étude étendue. Il se propose d'en revoir le texte dans le pays même, travail préliminaire indispensable, de donner ensuite ce texte au public avec une traduction et des notes explicatives. S'il est ar- — 915 — rêté dans son projet par des difficultés, qui pour lui seront moindres que pour tout autre, mais qui resteront encore très-sérieuses , le concours de l'État ne manquera sans doute pas à une entreprise dont la science souhaite vivement le complet succès *. ! Depuis que ce rapport a été écrit, M. Dozon a été chargé d’une mission à l'effet d’é- tudier ces chants dans le pays même qui les conserve; je ne sais encore si les récents évé- nements n’ont pas ajourné le voyage et les projets de ce savant. TABLE DES MATIÈRES SUIVANT L'ORDRE DANS LEQUEL ELLES SONT PLACÉES DANS CE VOLUME. Inscriptions céramiques de Grèce, par M. Albert DEMONT:. 2/0 Rapport sur un voyage archéologique en Thrace, par M. Albert Dumont. 447 - rives devrissions sotentfiques. PLI.. 4 DANONE IN 2 A SRG IRUNIIRMQ PLAN DATHENES . pour servir à l'étude ; } i = ; 4 —! || } NME D DES INSCRIPTIONS CÉRAMIQUES- 2 6 Le RS f AG ne 4 7) == Il Porte d'Acharne X $ CE ] 1 MCE AN 14 t > » 4 == opita EN K Miversite Nu 4 à | ? Gnosarges pe ke Pas re ESS Î du Roi 1 > LL Ja en T1) featre a ——— (SENTE TT de Bacchys << S EE LE PER \ ll | rehires des missions screntifiques. \ Anse cmadente B Anse rhodienne PI. [V, 4 # € à < 3 } ü Archives des Missions deten(fiques , &, : É F : | NS Nu D \ W\ < te \y \s A\t \\ ‘ Ts \ \\N | 1 (3 KE SRI SS Pie. 7 L 722 // Z7 YU WW 7) Ÿ RS Vs FE ae A mn KE EAN PNY SARA OÀ & I GUN SR ERRNRERNNIRE MAIS T PA 29 = N POLE De NA Y TA Archives des Missions setentfiquer. 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