“a Tn e, ca Ed O Det as Dra Minie e Meca mp TOMADA A dig pg Dem beat ea aa pri Syd aa Sec, cuco rtp ms tai rn Diante pes et Kont- 10, Epa Es et , O sap n ” k em » pá Wi iesemaia tarda e cos a çà DO redondo rua a ra A ç Em, b Aa! SUN PRESTO per O UNE PST a Barr ] SR ERA ci A [e mai EedA f. E O cr, Ga EPA N to ANN O. RN H! , e | BIO DE TANEIRO UM N N E o! N J NV) | 0) TP. DA DIKECTORIA GERAL DE ESTATISTICA | N | AN! | LOUINDA | TERA | ã a ni Ei AE À (2% A do çà = Ta k RARE y & > r E a COMMISSÃO DE REDACÇÃO Dr. A. Pacheco Leão. Dr. Alberto Lófgren. P. Campos Porto. SUMMARIO . PGS. Plantes nouvelles ou peu connues de la region | SMASONÍONNO 25 eqeris ses ca es eae ado nda A DUCKE....eccees 5 O Genero Rhipsalis..-sicscerisecenciisactesss ALBERTO LÔFGREN... 59 Contribuição para o conhecimento da Flora Orchi- dacea da Serra do Itatiaga........ceress - P. Campos PORTO.... 105 Observações meteorológicas no Jardim Botanico — Anno de 1914.......cceersacescrsis «ALBERTO LOFGREN... 127 Nora — Toda a correspondencia deve ser dírigida ao Director do Jardim Botanico. | JARDIM BOTANICO DO RIO DE JANEIRO 1: PIA PRA NA STS EP Sa Pa Sea SA Na ad Na SRA SR REDE NIE NE NF Na Nf a Na a Ra Ne Ne NE Na a a a NR NS No No Sa Na Sa Da a RC mINOS DO Jardim DBetanico DOM ESC) RS JAP ELES RIO DE JANEIRO Typ. da Directoria Geral de Estatistica iSis Por motivos naturalmente justificaveis, o Jardim Botanico não tem dado publicidade até esta data, aos trabalhos executados nos seus labo- ratorios. Apenas BARBOSA RODRIGUES, durante a sua administração, pu- blicou, além de diversas monographias e obras sobre especies de floras regionaes, alguns trabalhos com feição periodica, sob o titulo de «Con- tribuitions du Jardin Botanique». Com a publicação dos Archivos do Jardim Botanico, realizamos um dos principaes objectivos de uma instituição destinada ao estudo das plantas, principalmente pela sua séde, e ao das especies tropicaes e sub-tropicaes. O incremento que têm tomado ultimamente os nossos herbarios e arboretum, justifica ainda mais a necessidade de uma divulgação regular dos trabalhos originaes de valor pratico e scientifico. A systematica constituirá, como é obvio, o assumpto primordial das nossas publicações, de preferencia á que se referir ás plantas economicas ou de alta importancia biologica. Acceitamos, de bom grado, a collaboração dos profissionaes e espe- cialistas em assumptos desta natureza. Rio, Dezembro de 1915. Pacheco Leão, Director do Jardim Botanico. AR lt pi Tê Aa Nego Plantes nouvelles ou peu connues de la région amazonienne PAR A. DUCKE 916 OM | Plantes nouvelles ou peu connues de la région amazonienne ( Avec 19 planches ) Les espéces dont je commence Pénumération font partie de "herbier amazo- nien du Musée d'histoire naturelle de "état de Pará; des doubles seront remis au Jardin Botanique de Rio de Janeiro, à ["herbier Boissier (Geneve), au British Museum, etc. Tl s'agit, pour une grande partie, d'especes arborescentes, souvent de três grands arbres de Vintérieur de la forêt qui avaient échappé aux collection- neurs à cause de la difhculté den obtenir des échantillons floriféres. Des investiga- tions méthodiques aux environs de la ville de Belem do Pará m'ont démontré qu'aux portes de la capitale de Vétat il y avait encore à découvrir des nouveautés des plus intéressantes comme les énormes Hymenolobium (1), géants de la forêt au bois tellement dur qu'il ébrêche souvent la hâche du bucheron. Je me suis procuré sans difficulté les échantillons nécessaires à la classification de ces arbres, comme de beaucoup d'autres, en coupant des rameaux à tir de carabine. Plusieurs botanistes (comme dernitrement mr. Pulle pour les plantes de Su- riname) se sont déja prononcés sur le fait que les arbres de Pintérieur de la forêt dans I'“hylaea” ne fleurissent qu'a de grands intervalles. II est donc tout indiqué pour le collectionnneur qui veut étudier les grands arbres de notre région, de porter son attention sur les individus qui se trouvent à la lisigre des défriche- ments, ou les arbres fleurissent plus fréquemment et ou il est moins difficile d'apercevoir les fleurs lorsq'elles sont peu nombreuses ou petites et de couleur verte ou verdátre, jaunâtre ou blanchâtre, ce qui est três frequent surtout chez les arbres de la grande forêt de “terre ferme” (les exceptions sont surtout des légumineuses et vochysiacées, les quelques bignoniacées arborescentes, et quel- ques lecythidacées). Au milieu de la forêt três dense il est rarement possible de distinguer les fleurs sur les arbres, le collectionneur doit régarder le sol ou les fleurs tombées ou leurs débris, peuvent seules appeler son attention sur les arbres floriferes; dans ce cas il est toujours bon de couper au hasard une des branches dont on (1) «Angelim», en Amazonie. Dans les autres parties du Brésil (et parfois aussi sur le littoral de l'état de Pará) on désigne sous ce nom des espêces d' Andira. IL «angelin» de la Guyane française est, d'aprês Aublet, 1'«acapow» du Pará (Vowacapoua americana). AP suppose que peuvent provenir ces débris. Parfois le parfum pénétrant si souvent exhalé par les fleurs petites et de couleur verte lui dénonce de loin la présence, par exemple, de quelque espece de Saccoglottis. Dans les régions oú les pluies sont reparties sur toute "'année (par exemple Belém ) les arbres de la forêt fleurissent plus rarement que dans celles qui pos- sedent une saison sêche nettement marquée (par exemple Obidos). A” Belém, les observations pluviométriques du musée, enregistrées depuis 1895, nous ont donné la moyenne annuelle de 2.510 millimêtres (la hauteur annuelle de la pluie variant de 2.026 à 2.926 millimêtres), les moyennes mensuelles étant de 311 millim. en janvier 262 millim. en mai 89 millim. en sept. 343 » » février 195 » » juin 74 » » oct. 387 » » mars 184 » » Juill. 66 » » nov. 323 » » avril 128 » » aoút 148 » » "aee, faut cependant noter que souvent les orages de courte durée qui provoquent des averses abondantes n'arrivent pas (surtout dans la saison relativemen sêche) jusqu'en ville, ne dépassant pas dans leur marche habituelle de Vest à Touest, les forêts intactes du domaine de Pétat d'ou viennent les ruisseaux qui fournis- sent à la ville son eau potable. Dans la région située à Vest et au nordest de la capitale jusqu'i Santa Isabel sur le chemin de fer de Bragança et jusqu'a Col- lares, la hauteur de la pluie est notable et certainement supérieure à 3 meêtres. A Obidos, M. Paul Le Cointe a mésuré une chute annuelle moyenne (pour 3 années) de 1.552 millim. En effet, la région du bas Amazone, de "embouchure du Xingú jusqu'a Obidos, est la moins pluvieuse de 1 Amazonie, il y a même souvent de longues périodes de sécheresse absolue. Dans les affuents des deux rives du grand fleuve, les pluies sont beaucoup plus fréquentes et plus régu- litgrement distribuées au cours de Vannée. Au plus fort de la saison des pluies fleurissent surtout les herbes des “campos” non inondés (graminées, cyperacées, orchidées terrestres), tandis que les arbres, dans le campo comme dans la forêt, fleurissent sauf de rares exceptions pendant le reste de Vannée. L'époque de transition au commence- ment de la saison seêche (de mai jusqu'en juillet) est dans les parties orientales et centrales de 1 Amazonie celle de la floraison des rubiacées arborescentes (Caly- cophyllum, Capirona, Ferdinandusa, Koutchubaca), de Vapocynaccée Macoubea guyanensis Aubl., de la legumineuse Bozwdichia nitida; alors fleurissent la plu- part des herbes et arbrisseaux de la capoeira (1) et des “campinas” sablonneu- ses, et quelques arbres souvent alors dépouillés du feuillage comme le Vitex cy- mosa et beaucoup de plantes epiphytes des terres riveraines basses qui se trou- vent au plus fort de linondation. A cette époque, dans le campo à graminées et cyperacées, les feuilles atteignent leur plus grand développement mais les fleurs sont rares. Le mois d'aoút (et souvent encore partie de septembre) marque le (1) Brousse ou forêt secondaire de petite taille. Re a maximum du développement de fleurs chez les arbres (appartenant aux familles botaniques les plus variées) des rives des lacs et fleuves déjà abondonnées par les eaux de la crue et chez ceux de la forêt de terre ferme (surtout les espêces qui ont une courte période de floraison) ; dans les capoeiras et les campinas ari- des fleurissent les arbrisseaux de plus grande taille; la: plupart des arbres isolés dans le campo commencent dans ce mois leur longue floraison qui dure jus- qu'a novembre ou décembre. Dans les mois d'octobre et novembre qui sont les plus secs de Tannée, fleurissent quelquesuns des três grands arbres; succes- sivement apparaissent alors les fleurs d'un assez grand nombre d'espêces de la forét qui n'atteindront leur pleine floraison qu'en décembre ou janvier, selon la pluviosité de I'année (la plupart des moracées, lecythidacées et vochysiacées, les Flymenaea de terre ferme, pour en citer quelquesuns des plus remarquables). La floraison des ces arbres est en général longue, elle s'éteint peu à peu avec le commencement des três grandes pluies de Vhivernage, ce qui a lieu le plus souvent en février. Le mois de décembre marque généralement, pour les fleurs de toutes les associations de végétaux, le second maximum de Yannée; les arbrisseaux des capoeiras surtout fleurissent alors souvent pour la deuxiême fois dans Vannée. La premiere moitié de la saison des pluies (janvier à mars) est caractérisée par les fleurs de la plupart des Hymenolobium, plusieurs icacina- cées, Volacacée Minquartia guyanensis, PV Anacardium giganteum, la Vouacapoua americana; sur les rives de " Amazone la “muiratinga” (Olmedia maxima n. sp.) et le “paricá da varzea” (Piptadenia amazonica Ducke n. sp.) deux des arbres les plus typiques du paysage. La seconde moitié de la saison des pluies (mars, avril et souvent une partie de mai) est Pépoque de "année ou il y a moins de fleurs dans la forêt; sur les rives des fleuves et lacs déja couvertes par la crue appa- raissent successivement les fleurs caractéristiques de la période de Vinondation annuelle. Chez quelques especes de plantes il y a une différence notable dans Pépo- que de floraison entre la région de Pestuaire du grand fleuve et celle du bas Amazone proprement dit avec ses affluents: PHevea brasiliensis fleurit à Belem surtout au mois de juillet, dans le bas Tapajoz en septembre. La détermination des espêces qui pour beaucoup de families exige la com- paraison avec les herbiers d'Europe, m'a été rendue moins difficile pour un certain nombre de familles, par la présence, dans notre musée, d'un grand nombre de spécimens déterminés par mon regretté Maitre et directeur Jacques Huber lors de ses derniers séjours en Suisse, et par des doubles obtenus par le même savant dans plusieurs musées européens. Les riches matériaux de plantes d'Amazonie distribués par mr. E. Ule n'ont jusqu'ici été déterminés qu'en partie. CYCABACESE Zamia Lecointei DUCKE n. sp. (planche 1)—Truncus, summá parte (cum petio- lorum et pedunculi basi) exceptã, subterraneus. Folia 2-4, petiolo ad 62 centim. longo aculeis rectis vel leviter curvatis 1-2 millim. longis irregulariter saepius ANTA B À a! sat parce adsperso, rhachide ad go cent. longã utrinque segmentis 30-39 plerum- que suboppositis, 30-37 cent. longis, 1-1 14 vel rarius ad 2 centim. latis, superio- ribus 1/4-2!4 centim., inferioribus 3-5 centim. distantibus, lineari-lanceolatis basi sensim restrictis fere subpetiolatis, apice longe sensim acuminatis, nervis circiter 15-25, marginibus subparallelis vel levissime falcatis praecipue in seg- mentis inferioribus plerumque brevissime 2-vel 3-dentatis, segmentorum supe- riorum margine infero plerumque integerrimo. Strobilus femineus inter folia solitarius, in pedunculo 10-14 centim. longo erectus, cylindricus apice conico, circa 15 centim. longus, 5 centim. latus, peltis in seriebus 10 verticalibus, hexa- gonis fuscopurpureo-pilosis circa 12 millim. longis, 20 millim. latis; semina ru- bescentia ovoideo-oblonga subtrigona circa 17 millim. longa, 10 millim. lata. Planta juvenilis foliis segmentis paucis, brevibus sed ad 4 centim. latis, ad 30 — nervibus, marginibus in dimidio apical acutisssme pluridentatis valde diversa est et primo adspectu potius Zamiam Ulei Damm. rememorat. In rupibus humo obtectis insulae in catadupã fluminis Erepecurú (fluminis Trombetas affluentis) altisssmã “Cachoeira do Inferno” nuncupatã inter bro- meliaceas, marcgraviaceas et Clusias frequens, 22-X-1913 legit A. Ducke, H. A.M. P. 15.027 (specimina fructifera) ; crescit etiam in regione rivuli Rio Bran- co de Obidos in collibus saxosis silvã mediocri vestitis. In Mus. Paraensis horto botanico culta. Cette espece est la premiere cycadée connue de Vétat de Pará; je Tai décou- verte dans une excursion aux chutes de "Erepecurú (le plus grand des affluents du Trombetas) entreprise en compagnie de mon ami Vingénieur Paul Le Cointe, résidant à Obidos. Elle forme de petites sociétés au milieu d'une végétation broussailleuse. Plus tard, j'ai trouvé des individus stériles dans la région du petit Rio Branco au nordest d'Obidos (nord du bas Amazone). Zamia Ulei Damm. (planche 2) — Découverte par E. Ule dans la partie sudouest de " Amazonie et dans la région subandine voisine; retrouvée par J. Huber dans le haut Purús et cultivée au Jardin Botanique du Musée de Pará. Zamia sp. — Espêce voisine de la précédente, mais probablement nouvelle. J'en ai recolté quelques jeunes individus sur les rochers de la partie supérieure du Cerro de Cupati, petite montagne isolée dans la plaine, prês des chútes du moyen Caquetá (Japurá) dans V'extrême sudest de Colombie; nous les cultivons actuel- lement dans notre jardin botanique. II s'agit peut être de Vespece vue par Spruce dans "Uaupés (Notes of a botanist on the Amazon and Andes edited by A. R. Wallace, I p. 354). RAPATEACEAE Cephalostemon cyperaceoides DUCKE n. sp. — Planta glabra. Caulis brevissimus. Folia subrigida, subdisticha, basi ad 10 centim. vaginata, laminã ad 35 centim. longã, lineari, medio ad 8 millim. latã, basin apicemque versus sensim paso dn angustatã, apice obtuso; nervis 7 in utraque paginã evidentibus, nervo mediano subtus valde prominente. Pedunculus e vaginã ad 4 centim. longã apicem versus lanceolato-attenuatã apice obtusã erectus solitarius ad 80 centim. longus, in ex- siccatis circa 1-2 millim. latus apice ad 4 millim. dilatatus. Capitulum subglobosum diametro 2 ad 3 centim.; spatha bivalvis foliacea flavescenti-viridis, valvis linea- ri-lanceolatis vel linearibus apicem obtusum versus sensim attenuatis, ad 6 rarius 7 millim. latis, valvã longiore 10-14, alterã o 14-13 centim. longáã. Flores nume- rost sessiles, bracteis 16 (an semper?) imbricatis pallide stramineis ex parte brun- neis rigidis squarrosis elongato-triangularibus parum concavis apice pungenti- acuminatis, superioribus longe caudatis, nervis obsoletis; sepala basi connata tria albida rigida valde concava ovato-lanceolata apice acuta, circa 6 millim. longa vix 2 millim. lata; petala tenuia lutea circa 2 14 millim. longa, 1 1% mil- lim. lata apice obtuse acuminata ; stamina sex, sepalis non multo breviora anthe- ris magnis aurantiacis apicem versus attenuatis horizontaliter truncatis poro unico apertis; stylus flavescens filiformis sepalis brevior, staminibus longior. Capsula trivalvis rigide membranacea pallide straminea; semina tria plumbea longitudinaliter elevato-striata, erecta, sessilia, valde compressa, apice subtrun- cata et excavata, 2 millimetris vix longiora. Transitum inter ch. Koernicke sectiones constitut: foliis utrinque planis nervo mediano subtus prominente, basi vaginã membranaceà, equitantibus ad se- ctionem primam, sed bracteis in acumen lanceolatum subsensim cuspidatis ad sectionem secundam spectat. Habitat in uliginosis camporum arenosorum: Campos do Ariramba (in regione fluminis Trombetas) 4-XII-ígro et 30-IX-1913. H. A. M. P. 11..347 et 14.885, et Campos ad orientem oppiduli Faro 23-V-1911, H. A. M. P. 11.702; specimina omnia ab A. Ducke lecta. Cette espece ressemble beaucoup à certaines cyperacées, p. ex. des espéces de Dichromena; elle est três facile à distinguer de ses congéneres, par ses fleurs três petites, nombreuses dans chaque capitule, et par ses bractées qui rappellent celles du C. squarrosus Koern. lequel a d'ailleurs les feuilles tres differentes. Les anthêres sont tout à fait spéciales, horizontalement tranchées au bout et percées d'un pore. Cette espece vit dans les endroits tourbeux de certains campos de la partie occidentale de Vétat de Pará. Ceph. gracile (Poepp.) ScHomB. — Espéce à grandes fleurs jaunes des endroits tourbeux de certains campos et campinas sablonneux de Pétat de Pará: Collares (localité typique) 1 A. Ducke H. A. M. P. 12.585; Rio Moju, Campo Piranema 1. A. Goeldi H. A. M. P. 15.056; Campos do Ariramba 1. A. Ducke H.A.M.P. 11.344 et 11.882; campina au sud de la Serra do Valha-me Deus à Pouest de la bouche du Trombetas, 1. A. Ducke, H. A. M. P. 12.029. — Fleurit toute l'année. — Existe encore dans le nord de I'état de Matto Grosso (Ponte de Pedra, 1. G. Kuhlmann). V e 2 | pp AMARYLLIDACEAE Alstroemeria amazonica DUCKE n. sp. (planche 3)—Perigonii foliorum basis mar- gine excepto tota glabra. Caulis florifer teres ad 40 centim. altus in dimidio vel tertio superiore aphyllus, foliis valde reductis integris glabris sessilibus, inferiori- bus minimis, spathulatis, superioribus lanceolatis ad 1 14 centim. longis, 4 millim. latis; caulis sterilis saepe flexuosus, foliis petiolatis ovato-lanceolatis apice acutis. Involucrum foliis 4 ovato-lanceolatis ad 214 centim. longis, 6 millim. latis; umbella simplex, radiis 4 basi bracteolatis, 2-6 14 centim. longis erecto-patulis, angulosis; perigonium nutans, tubuloso-campanulatum, ad 4 % centim. longum, apice 2 14 centim. diametro, foliis inter se subaequalibus, externis ad 8 millim., internis ad 6 millim. latis, ovato-lanceolatis, basi unguiculatis apice sensim acumi- natis, apicem versus margine subcrenulatis, internis paginã inferiore valde cos- tatis, ad unguiculi basalis margines breviter albociliatis, externis vix minime pilosulis, his ad 23 illis vix ad dimidium rubris, parte reliquâã viridiflavã punctis lineisque nigricantibus irregulariter adspersã; stamina 6 libera inaequalia, peri- gonio breviora, filamentis subulatis; stylus staminibus brevioribus aequalis. Habitat in silvis parum densis regionis saxosae ad caput fluminis Ariramba Aluvii Trombetas confluentis, 1. A. Ducke 8-X-1913, H. A. M. P. 14.938. Exem- plaria in cacumine collium ad Rio Branco de Obidos collecta in horto botanico paraensi cultivantur. La premitre Alstroemeria découverte en Amazonie; habite les hautes terres de la partie nordouest de Iétat de Pará. Les feuilles três reduites de la tige flo- rifere et absence de pubescence semblent caractéristiques de cette espece. Bomarea edulis HERB. (salsilloides Roem.) — Cã et là dans 1' Amazonie infé- rieure et supérieure, mais toujours dans des endroits humides voisins de ter- rains cultivés. Três variable; nos spécimens se rapprochent des 4 formes décri- tes dans la “Flora Brasiliensis”. — Ile Marajó, Jutuba, H. A.M. P. 2.768; Rio Jamauchim, affluent du Tapajoz, 10.064 et 10.092; Paraná do Adauacá, au sud de Faro, 10.529. Haut Rio Purús, 4.449. Cette espéce connue jusqu'au Brésil méridional est fréquente dans les états de Maranhão et Ceará. LEGUMINOSAE (1) MIMOSOIDEAE Inga setifera DC. — Cette espêce se distingue de toutes les autres que je connais, par ses fleurs d'un jaune d'or superbe; la sertule des pétioles fait três souvent défaut. — Petit arbre des rives et “capoeiras” humides, connu de Tétat (1) J'espêre pouvoir prochainement publier une énumération détaillée avec indication des noms populaires, applications industrielles, etc., des légumineuses aujourd'hui connues de Vétat de Pará, dont le territoire (avec les parties orientales de I'état d' Amazonas) semble constituer, pour 1'«hylaea», le centre du développement de cette famille. AS hd d'Amazonas, de Guyane et de la Trinité. Dernierement je Pai trouvé pres de Collares sur le Rio Pará. (Herb. Amaz. Mus. Paraensis 12.618). Enterolobium Schomburgkii BENTH. — Arbre qui dépasse souvent 40 mêtres, fréquent dans la forêt non inondée à sol sablonneux des environs de Belém do Pará, (H. A.M.P. 15.503), Obidos (9.188), Manãos 12.190). Encore connu de la Guyane et d'Amérique Centrale. Enterolobium maximum DucKE n. sp. — Arbor maxima 35-45-metralis comã patulã, trunco crasso cortice fuscescenti-cinereo. Ramuli fuscoferrugineo- lenticellosi. Folia pinnis 3-5-jugis; petiolus communis (5-6 centim. longus) rha- chisque (5-10 centim. longa) superne fortiter canaliculati albocinereo-puberuli ; pinnae 5-10 centim. longae, ultimae saepe reliquis breviores; foliola 6-10-juga, petiolulo brevissimo applanato, laminã 1 &-2 1% centim. longã, 23-1 13 centim. latã, oblongo-obovatàã, basi modice obliquã, supra nitida glabra nervis vix conspi- cuis, subtus opaca cinerascentiglaunca minute albidopilosula nervis prominulis, costã parum excentricã. Legumen tomento tenuissimo canescente opacum, sub hoc tomento nitidum, gyro simplice vel duwplice, circa 7 centim. in diametro me- tiens. Flores ignoti. Inter species adhuc cognitas Enterolobio elliptico Benth. haud dissimile, sed numero pinnarum et foliolorum maiore, foliorumque paginae superioris ner- vis vix conspicuis longe diversum. Alcobaça ad fluvium Tocantins in silvis primariis terrae haud inundatae, 1. A. Ducke, 6-I-1g15, H. A. M. P. 15.645 (specimen sterile, legumina sub arbore lecta) ; arbor lignum bonum praebens “tamboril”? appellatur. Obidos im silvis 1 A. Ducke, o-Il-1915, H. A. M. P. 15.666 (specimen sterile, legumen putredine fere destructum vidi). Etiam prope Oriximiná ad flumen Trombetas inferius visum. Au Tocantins, le bois de cet arbre est recherché pour les constructions; dans le bas Amazone, au contraire, il semble n'avoir aucune application. Les chevreuils ci les pecaris sont friands de la pulpe qui entoure les graims. Pithecolobium cochleatum (Willd.) MART. — Cette espêce connue jusqu'ici seulement de Bahia est fréquente dans la région littorale des états de Pará (Marajó: Rio Arary, H. A. M. P. 2.584; Côte de Quatipurú 1.757; Bragança: Colonia Benjamin Constant 9.756) et Maranhão (ile de S. Luiz, Herb. Generale Mus. Paraensis 502); je I'ai encore trouvée au Rio Tocantins (“capoeira” au voisinage de la “campina” d'Arumateua, chemin de fer d'Alcobacça, H. A. M. P. 027). Pithecolobium pedicellare (DC.) BextTH. — Arbre de moyenne taille ou élevé, fleurs rougeâtres avec étamines blanches. Fréquent aux environs de la capitale du Pará (H.A.M.P.2.110 et 15.346); Igarapé-assú sur le chemin de fer de Bragança (H. A.M.P. 3.391). Cette espece n'était connue avec sureté que de la Guyane, ou elle fournit un bois de construction. na 48 às Pithecolobium Duckei Hvuz., Bol. Mus. Pará V. p. 377 — Legumen sessile, sat crassum, planum, marginibus incrassatis, tardius bivalve, ad 9 centim. long, 4 4 centim. latum. Grand arbrisseau ou petit arbre des rives sablonneuses des rivitres aux eaux stagnantes et des lacs de la partie occidentale de Vétat de Pará: bas Trombetas, plages à "embouchure du lac du Caipurá, H. A. M. P. 10.908; lac Mariapixy (entre Obidos et Faro) 11.963 et 11.971; lac de Faro 8.333. — Étamines blanches. abade Pithecolobium Spruceanum BENTH. — Legumen sat crassum, planum, breviter stipitatum, marginibus incrassatis, tardius bivalve, ad 19 centim. longum, ad 5 centim.. latum. Arbrisseau à longs rameaux tortueux mais non grimpant; étamines blan- ches. Terrains inondées. Obidos, H. A.M.P. 11.511; Itacoatiara, 12.483; Rio Caquetá (Japurá), rapides de Cupati, 12.268 (var. staminum tubo haud exserto). — L'espéce n'était encore connue que de Manãos. Pithecolobium longiflorum BENTH. — Frutex erectus lorgeramosus legumine subsessili, plano, tardius bivalvi, marginibus parum incrassatis, ad 15 centim. longo (plerumque multum breviore), ad 3 centim. lato, Arbrisseau des rives de lacs et ruisseaux à eaux noirâtres. H. A. M. P.: Belém do Pará, 15.477; Igarapé-assú ( Belém-Bragança) 3.327: Rio Capim 766; ruis- seaux des campos de "Ariramba (Trombetas) 11.346 et 14.852. — Connu d' Ama- zonie, Guyane et Venezuela. Pithecolobium multiflorum (H. B. K.) BentH. — Legumen rectum vel incurva- tum, submoniliforme, ad 14 centim. longum, 1 14 centim. latum. planum, tenue, marginibus elevato-lineatis. Arbre moyen des bords de rivitres; fleurs blanc-jaunâtre. Fréquent en Ama- zonie et largement repandu dans " Amérique tropicale. Pithecolobium racemifiorum DucKE n. sp. (planche 4).— Stipulis membranaceis magnis et inflorescentiis infrafoliaceis sat longe racemosis a congeneribus omnibus in Florã Brasiliensi descriptis diversum, im sectiones huius generis adhuc cognitas non collocari potest. Arbor 8-20 metralis, inermis; ramuli novelli, foliorum petioli et rhachides, inflorescentiaeque totae plus minusve dense canoferrugineo-tomentosi. Stipu- lae sat caducae, 14-1 centim. longae, membranaceae, striatae, pungenti-lanceola- tae. Folia petiolo et rhachide (ad pinnas duas ultimas) glanduliferis, simul sum- ptis 6 ad 11 centim. longis; pinnae 5-6-jugae (rarius 4-jugae); foliola 10-17- juga, intermedia 10-15 millim. longa, 3-5 muill. lata (basalia minora, apicalia breviora at saepe latiora), oblique subfalcato-oblonga basi truncata apice obtusa, superne nitida infra opaca, costã ad basin centrali apicem versus sursum curvatã excentricã, venulis haud conspicuis. Racemi infra folia e ligno vetustiore ramo- rum oriundi saepissime gemini vel trini, ad 10 centim. longi, capitulorum pedun- culis solitariis vel geminis, tenuibus, 34-1 centim. longis. Capitula parva globosa Dbi pauciflora, floribus sessilibus parvis, calyce %-23 millim. longo, corollã 3-3 1 millim. longã tubo tenui cylindrico, staminum tubo circa 3-3 14 millim. exserto. Flores ochroleuci. Legumen tomento brevissimo canoferrugineo dense obtectum, fortiter (saepe semicirculariter) curvatum, marginibus elevatis, inarticulatum, maturum (vetustum) circa 6-8 centim. longum 23 centim. latum rigide cori- aceum, bivalve, vix vel parum contortum, intus rubrum. Semina haud cognita. Habitat in silvis non inundatis: ad coloniam Santa Rosa prope viam ferream inter Belem et Bragança, 11-X-1908 (H. A. M. P. 9.725); ad Obidos 1L.“A. Du- cke, 10-IX-1gro (n. 11.031); ad flumen Jaramacarú in vicinitate regionis Cam- pos do Ariramba dictae 1. A. Ducke, 28-IX-1913 (n. 14.861). Calliandra tergemina (L.) BENTH. — Huber (Bol. Mus. Pará, V pag. 380) avait conservé quelques doutes quant à la détermination de nos spécimens (H. A. M. P. 8.055), mais ceux-ci ne présentent aucune différence avec les échantillons collectionnés dans la Guyane hollandaise que M. Pulle nous a en- voyés. — C. tergemina est peut-être le plus commun des arbrisseaux des rives rocheuses des ruisseaux et petites riviêres bordées de forêt qui sillonnent la région des campos de [' Ariramba ; elle ne semble pas exister ailleurs en Amazo- nie et n'était connue que de la Guyane et des Antilles. Acacia polyphylla DC. — Petit arbre commun des rives argileuses de 1" Ama- zone et de quelquesuns de ses affluents; fleurs d'un blanc un peu jaunátre. Nos échantillons viennent du Rio Tocantins, Alcobaça, forêt secondaire en terre ferme argileuse, H. A. M. P. 15.640; Obidos, 11.796, II.81I et 15.740; Itacoatia- ra, 12.468; bas Rio Javary, 7.425; Rio Antimary (affluent de "Acre) 4.319. — Ameérique méridionale tropicale. Leucaena Ulei HaRMs — Arbor mediocris vel magna (ad 30-metralis). Flores albidi, siccitate ochracei. Legumen ad 30 centim. longum, ad 3% centim. latum, planum, rectum vel leviter curvatum, rufovelutinum. Belém do Para SEL A. M. P. 15.450; Obidos (frequentissima) 9.186 (1), 11.024, 12.081, 12.105; lac Salgado (Cuminá, Trombetas) 11.075: ommia ab A. Ducke lecta. Cette espece recemment découverte par E. Ule dans le région du Rio Mar- mellos, affluent du Madeira, est cependant un des grands arbres fréquents dans la forêt non inondée à sol sablonneux des environs de Belem et Obidos et sans doute de la plus grande partie de " Amazonie inférieure. A* Obidos, elle abonde surtout dans la forêt secondaire. Neptunia plena BENTH. — Cette espece largement répandue dans |" Amérique tropicale atteint seulement les limites de TAmazonie, au nord dans le Rio Branco, au sud dans le campo de Pirocaua, état de Maranhão (pres du Rio Gurupy, limite de Vétat de Pará). H. A.M.P. 10.351. (1) Specimen fructifêre, décrit dans le Boletim do Museu Paraense NV. p. 383 comme appartenant à la Parkia pectinata. — 16 us Stryphnodendron purpureum DUCKE n. sp. — Arbor parva vel mediocris comã patulã ramulis crassis dense albido-lenticellosis et atroferruginco-tomentosis. Folia petiolo 6-8 centim. longo fusco-ferrugineo-tomentoso, basi interdum lenticelloso, circa 2 centim. supra basin glandulã magnã instructo, rhachidibus 10-16 centim. longis ochraceoferruginco-pubescentibus, pinnis plerumque 8-14 centim. longis saepissime 9-jugis, rarius 7-8-jugis oppositis vel plus minusve al- ternis, foliolis 10-18 jugis, alternis, brevissime petiolulatis, 12-17 millim. longis, 6-9 millim. Jatis, ultimis obovatis, reliquis rhombeo-oblongis basi subtruncatã valde inaequali costã excentricã in angulo inferiore oriundá, apice obtusis saepis- sime emarginatis, supra glabris nitidis subtus pallidis opacis sparsim breviter albopilosis, basi unilateraliter breviter barbatã, nervis subtus sat prominulis. Spicae in axillis plerumque geminae sat laxae, pedunculo rufofusco-tomentoso 1-2 centim. longo, rhachide ad 11 centim. longã; flores (in speciminibus nostris omnes masculi) glabri, purpurei, filamentis ad anthesin albis; calyx 23 millim. longus, corolla 1 15 millim. longa laciniis acutis. Species foliolis subrhombeis costã ad basin diagonali, floribusque pulchre purpureis cognoscenda. Alcobaça ad fluvium Tocantins, in silvis secundariis terrae argillosae rubrae valde frequens, 1. A. Ducke, 28-XII-rg14, H. A. M. P. 15.556. Stryphnodendron aff. polyphylum Mart. — Arbre de taille moyenne à large cime, avec jolies fleurs pourprées, dans la forêt secondaire des hautes terres sablonneuses des environs de Manãos, H. A. M. P. 11.221. — L'espece est décrite de Rio et Minas, d'ou j'ai vu des exemplaires collectionnés par Glaziou ; V'arbre de Manãos a les folioles plus obliques et les pétioles densement revêtus de poils jaune ferrugineux. Stryphnodendron guyanense (AUBL.) BENTH. — Arbor mediocris comã patulá, pinnis 8-jugis, floribus ochroleucis: Faro, im silvis secundariis, H. A. M. P. 10.501; Codó (Maranhão) Herb. Generale Mus. Paraensis 683 (fructiferum). — Str. guyanense var., pinnis 10-16-jugis, foliolis ad 22-jugis (vel Str. floribun- dum Benth.?): communis per totam Amazoniam in silvis secundariis. Il me semble s'agir d'une seule espece, mais fort variable, laquelle est três fréquente dans la forêt secondaire de terre ferme, de Belém au Perou oriental. Piptadenia foliolosa BENTH. “(vel species nova affinis, an species plurimae ?). — Arbor 25-35-metralis, pinnis 5-14-jJugis, foliolis 5-16 millim. longis, 1 4-3 millim. latis, legumine 30-55 centim. longo, 1-2 centim. lato, bivalvi, plano, plus minusve recto, marginibus leviter incrassatis, longius vel brevius stipitato. Un des grands arbres les plus communs des foréts non inondées au sol sa- blonneux des environs de Belem do Pará (H. A.M. P. 15.334, 15.335 et 15.441) « ou Ion voit três fréquemment sur le sol ses gousses trés longues et plates, droites ou peu courbées, rarement anguleuses au milieu; à Obidos (H. A. M. P. 12.167 et 14.993, le dernier spécimen ayant par amnomalie seulement des fleurs máãles) cette espece fournit des arbres qui comptent parmi les plus élevés des alentours de la ville. D'autres spécimens proviennent d'Igarapé-assú (chemin de fer Belem- BARES Bragança) n. 9.641, et du Cuminá-mirim (Trombetas) n. 14.975. La déscription de la P. foliosa dans la “Flora Brasiliensis” redigée seulement d'aprês des spé- cimens floriferes, n'est pas suffisante pour identifier nos spécimens, lesquels sont d'ailleurs fort variables dans le nombre et la grandeur des folioles; c'est même possible qu'il s'agisse de deux ou trois espêces différentes. — Le nom de cet arbre, à Belem, est “timborana”: à Obidos on lui donne parfois le nom de “paricá”, surtout employé pour les espêces P. Amazonica et P. peregrina. Piptadenia catenaeformis DUCKE n. sp. (pl. 5et 6) — Ad sect. II. Pityrocarpa, collocanda, at foliolis Piptadeniae Poeppigii Klotzsch (sectionis I speciei) similis ; flores ignoti. — Arbor 25-35-metralis trunci cortice longitudinaliter crasse rugoso meliacearum genus Cedrela rememorans. Folia maiora quam in P. Poeppigir, pinnis 1-2 jugis, foliolis longius petiolulatis, 3-jugis, obliquis, apice acuminatis, distinctissime penninerviis et reticulato-venulosis, supra nitentibus subtus opacis, circa 5-9 centim. longis, 2 14-5 centim. latis. Legumen pendulum, indehiscens, basi in stipitem circa 1 14 centim. longum attenuatum, ex articulis pluribus (in speciminibus nostris ad 6) oblongo-ovalibus compositum; articuli maturi ad I5 centim. longi, medio circa 5 centim. lati reticulato-venosi, marginibus linei- formi-elevatis, restrictione fortissimã separati, articulo terminali saepe rudimen- tario. Semen in medio articuli, ovale, planum; maturum virescens, molle, testã transparente tenuissime membranaceá, 2 23-3 centim. longum, 1 23 centim. latum. Ad ripas paludosas rivulorum silvestrium prope Oriximiná ad flumen Trombetas inferius, 3—IHI-- 1915, H: A. M. P. 15-704, et prope Obidos 6— WI — 1915 n. 15.710; specimina omnia fructifera, ab A. Ducke lecta. Quoique je ne conaisse pas encore les fleures de cette espeêce, je n'hésite pas à la décrire comme nouvelle, parceqw'elle se distingue de toutes ses congéneres (et de toutes les légumineuses que je connais) par la forme absoluement sin- guliêre de son fruit. A' Obidos cet arbre nest pas rare dans certains endroits ; on ly appelle parfois “cedro-rana” (faux cedre) à cause de aspect de son tronc qui rappelle celui des especes de Cedrela. Piptadenia amazonica DUCKE n. sp. — Ad sect. III, Niopa. — Arbor inermis, I0-35-metralis cortice laevissimo albido vel ferruginescente. Ramuli juniores minime puberuli. Folia (in speciminibus floriferis) petiolo rhachideque sat tomentosis, illo 2-3 centim. longo post medium glandulã concavã munito, rhachide communi 4-8 centim. longã ad pinnas superiores glanduliferã; pinnae oppositae vel alternae, 5-10-jugae, breviter petiolulatae, ad 6 centim. longae; foliola 30-60-juga imbricata 3-6 millim. longa, 23 vel vix 1 millim. lata modice falcata apice acutiuscula basi obliqua, costã valde excentricà margini superiori proximã ac parallel. Flores extus tenuiter sericei, in capitulis saepissime racemos formantibus (racemi terminales saepe ad 12 centim. longi) ; pedunculi fliformes, ebracteati, 14-1 centim. longi, solitarii, gemini vel trini; capitulum globosum, parvum (absque staminibus circa 4-6 millim. im diametro, cum iis vix 1 centim. metiens), floribus modice numerosis (ad 25); calyx breviter 5 — dentatus, ad ATE BS O E | 2 1 millim. longus ; corollae pars exserta calyce circa duplo longior ; stamina corollã triplo vel quadruplo longiora, antheris eglandulosis:; ovarium minime sericeum vel subglabrum. Legumen rectum, maturum glabrum, planum, tenue, ad 11 centim. (saepius 8-9 centim.) longum, 1-1 74 centim. latum, breviter stipitatum, apice obtusum vel rotundatum, marginibus lineiformi — elevatis obsolete irregulariter undulatis rarius hinc illinc constrictis. In silvis periodice inundatis ad fluvium Amazonas prope Santarem, Alem- quer, Obidos, etc., frequentissima: H. A. M. P. 15.670 1. A. Ducke ad Cacaoal Imperial 11 — II — 1915. — A speciebus affinibus P. peregrina (L) Benth. et P. falcata Benth. differt imprimis pinnis solum 5-ro-jugis, foliolorum costã omnino excentricã, pedunculis haud bracteatis, capitulis racemos componentibus, floribus et legumine minoribus, hoc tenui subcoriaceo. C'est surtout à cette espece que Ion applique, dans le bas Amazone, le nom indigêne de “paricá”, ou souvent “paricá da varzea”. pour ne pas le confondre avec le “paricá da terra firme” (Pipt. peregrina). On la trouve exclusivement sur les rives et dans la forêt de “varzea” de I" Amazone (pas encore observée dans les affuents du grand fleuve); dans la région cacaoyêre d'Alemquer et Obidos, on la laisse souvent debout, à cause de la disposition des branches qui n'empéche pas la ventilation ni la lumitre. — Cet arbre a Vécorce três lisse et continue; la hauteur de son tronc est généralement plutôt reduite en proportion de ses longues branches qui se dressent presque verticalement. Par sa fréquence et son aspect particulier, ce “paricá” est sans doute Varbre le plus caractéristique des régions mentionnées. Sa floraison a lieu dans les deux premiers mois de la saison des pluies (janvier et fevrier). Piptadenia peregrina (L)) BenxtH. — Arbre de petite ou moyenne taille, des régions de campos non inondés du bas Amazone, de préférence à la lisiêre des ilots de forêt. H. A. M. P.: Montealegre 9.521 et 9.884; Obidos, campo du Cicatanduba 12.067. L'espece est largement répandue dans " Amérique méri- dionale tropicale. Plathymenia reticulata BENTH. — //. foliolosa Benth. — Petit ou moven arbre des campos élevés, ou il apparait toujours isolé. Nos spécimens sont des campos d'Almeirim (H. A. M. P. 3.030), de Montealegre (9.906), du Cica- tanduba en aval d'Obidos (12.069), de "Ariramba dans le bassin du moyen Trombetas (11.376), du Mariapixy en amont de la bouche de celui-ci (11.974) et Alter do Chão pres de Santarem (10.317). Le nom populaire, dans la région d'Obidos, est “pau de candeia”. La distribution de Plathymenia s'étend des états de S. Paulo et' Minas Geraes aux campos du bas Amazone; les deux especes décrites dans la “Flora Brasiliensis” ne forment en vérité qu'une seule, à inflorescences glabres ou plus ou moins pubescentes. Parkia multijuga BENTH. — Legumen crassum indehiscens, leviter curvatum, ad 27 centim. longum, 9 centim. latum, a basi ad apicem aequaliter latum, seminibus uniseriatis. pes A una Cette espece est connue de Rio de Janeiro et de "Amazonie, ayant dans cette derniere une três large distribution ; fréquente dans les parties occidentales de la grande plaine, elle est plus rare dans Pétat de Pará, oú je Pai trouvée dans la forêt des terrains bas et argileux des environs de Belem (H. A. M. P. 15.525), des riviêres Acará, Mojú et Tocantins (de Cametá à Alcobaça assez fréquente), dans le Rio Branco d'Obidos en terrain d'argile rouge (H. A. M. P. I5.150) et dans la forêt des hautes terres au nord de "embouchure du Trom- betas (12.083). Parkia pectinata (H. B. K.) BENTH., vel sp. nova affnis. — Arbre de moyenne taille; fleurs stériles pourprées, les fertiles jaunes. Forêt du voisinage de la campina d'Infiry à Pextremité nordest du lac de Faro, |. A. Ducke 12--II-rgro, H. A.M. P. 10.690. L'espece décrite par Bentham est de "Uaupés. Parkia discolor (Spruce mss.) BENTH. — Arbre bas à large cime, rameaux floriféres três allongés, en général horizontaux; toutes les fleurs pourprées. Fréquent sur les plages convertes par la crue du bas Trombetas (Caipurú, H.A.M.P. ro.grr), des lacs du Sapucuá et de Faro (10.517) et du bas Jamundá; encore connu du Rio Negro. Fleurit dans la saison des pluies. Parkia oppositifolia (Spruce mss.) BEeNTH. — Arbre souvent três grand, fréquent dans la forêt des terres sablonneuses, non exposées aux inondations, des parties moyennes et orientales de PAmazonie; nos échantillons sont de Belem (H. A.M.P.7.o18 et 15.739), de la forêt des environs des campos de PAriramba (11.353). et du Rio Jamundá un peu en aval du premier rapide (11.761). Fleurit de mars à juin. L'écorce a une odeur pénétrante assez agréable. — Cette espece était connue, jusqu'ici, de Manãos et des limites de la Guyane anglaise avec le Brésil. Parkia gigantocarpa DUCKE n. sp. — Zarkiae oppositifoliae affinis, differt foliis magnis 50-70 centim. longis, pinnis 6-8-jugis, 15-25 centim. longis, foliolis 16-22-jugis, 3-4 centim. longis, 34-1 centim. latis (infimis et summis minoribus), utringue fortiter venulosis, inflorescentiis longius pedunculatis pendulis, capitulis multo maioribus, legumine maximo, maturo 50-75 centim. longo, 5-6 centim. lato, parum curvato, basi ad 12 centim. in stipitem attenuato. Flores albi, legumina juniora glabra brunneo-rubra. Habitat in silvis primariis haud inundatis ad Belem do Pará, Ourém ad flumen Guamá (fructus im collectione Mus. Paraensis 1. J. Huber) et Oriximiná ad flumen Trombetas inferius (1. A. Ducke, H. A.M.P. 11.482); floret decem- bre ad februarium. Par ses feuilles opposées et par la face inférieure des folioles induite d'une substance blanche, cette espece se rapproche de la P. oppositifolia, mais ses feuilles et ses fleurs sont beaucoup plus grandes dans toutes leurs parties; ses folioles ont les nervures saillantes et la face supérieure luisante; ses gousses énormes excêdent en longueur celles de toutes les autres légumineuses de notre. région. L'arbre fructifere, vu de loin, a de la ressemblance avec la P. pendula, Ea E mais sa cime est moins large et beaucoup moins aplatie, les gousses beaucoup plus grandes sont suspendues à des pédoncules moins longs. L'écorce n'a pas Podeur caractéristique de celle de la P. oppositifolia; le bois des branches sent Pail comme chez cette dernitre et chez plusieurs autres mimosées de notre région ; les boutons des fleurs dégagent une odeur três mauvaise que Ion observe aussi chez la P. pendula. Parkia platycephala BENTH. — Cette espêce est connue, dans la région ama- zonienne, seulement de la campina à la station de Breu Branco du chemin de fer d'Alcobaça, Rio Tocantins (H. A.M.P. 15.577, 1 Ducke), dont c'est Varbre le plus caractéristique; dans la forêt environnante, cette espece fait com- pletement défaut, étant substituée par la P. pendula. Elle a été décrire de la partie méridionale de Vétat de Ceará; nous I'avons trouvée fréquemment dans Pétat de Maranhão (Herb. Generale Mus. Paraensis: Codó 693, Caxias 744, Barra do Corda 2.453). Pentaclethra filamentosa BENTH. — C'est un des arbres communs dans la region de Vestuaire qui redeviennent fréquents vers la bouche du Rio Negro, tandis qu'ils semblent absents du bas Amazone proprement dit (Santarem, Obidos, etc.) dont cependant la flore est relativement bien connue. CAESALPINIOIDEAE Dimorphandra vernicosa (Spruce mss.) BENTH. — Petit arbre fréquent dans les environs de Manãos. Le fruit figuré dans la “Flora Brasiliensis” est anormal, ceux que j'ai vus, sont semblables aux fruits de D. macrostachya, étant seule- ment plus longuement stipités. Dimorphandra macrostachya BENTH. (planche 19) — Arbre atteignant jusqu'á 30 metres et plus de hauteur dans la forêt, mais petit arbre dans les campinas; folioles de grandeur fort variable, jusqu'à 374 centim. de long, 6 millim. de large, mais souvent beaucoup plus petits; fleurs rouges orangées; fruit ayant jusqu'a 17 centim. de long sur 714 centim. de large. Croit dans les terrains três sablonneux, oú il est à Vépoque de la floraison un des ornements de la foret. H. A. M. P.: Belem do Pará 2.149 et 15.353: Collares 12/6570 Ma Mapuera (Trombetas), campina au nordest de la Cachoeira do Taboleirinho 9.128; campinas du Dedal et de "Infiry (lac de Faro), 8.615 et 10.693. — E'tait jusquici connu seulement de la Guyane anglaise. Dimorphandra velutina DuckE n. sp. — Ad sect. I, Pocillum “Tul. Arbor sat magna, ramulis petiolis inflorescentiisque pilis stellato-fasciculatis rufofer- rugineis velutinis. Pinnae 13-21-jugae; petioli crassi; foliola 21-42-juga, sessilia, coriacea, opaca, basi subauriculata, costã prominente, ferrugineo-tomentella, venis inconspicuis, supra pilis adpressis albis hinc illinc adspersa, subtus palli- diora densius adpresso-flavido-sericeo-pilosa, apice obtusa, subretusa vel sub- ca A ço acuta, 10-18 millim. longa, 2-4 millim. lata, pinnae apicem versus magni- tudine decrescentia. Racemi 1 vel 2, magni, 40-50 centim. longi, rhachidibus crassis ; flores odorati, numerosi, pedicellis 2-4 millim. longis, calyce ferrugineo- tomentoso 3 ad 4 millim. longo obtuse dentato, petalis staminodiis staminibusque albis, dein rubescentibus, petalis circa 4 4-5 millim., staminodiorum laminã circa 7 millim. longis glabris. Ovarium breviter stipitatum aureovillosum. Legumen maturum planum, 25-30 centim. longum, in medio circa 10 centim. latum, formã eo D. macrostachyae simile; legumen immaturum dense rufo- tomentosum. Santa Isabel ad viam ferream inter Belem et Bragança, in silvarum locis paludosis rivulis vicinis, 17-X-1908 fructif. (H.A.M.P.9.734) et 4-IX-1914 HOTIÊ. (15.471). Espéce remarquable par ses inflorescences et fruits três grands. Dimorphandra paraensis DUCKE n. sp. (planche 19) —Ad. sec. III, M07a Schomb. Arbor magna circa 30 metralis, trunco crasso, glabra ramulis inflorescentiarum- que rhachidibus brevissime pilosulis saepe subglabris. Petioli valde depressi supra plus minusque canaliculati, saepe fere alati; foliola 5 — (rarius 4 — ) juga, breviter (3-4 millim.) petiolulata, coriacea flexibilia supra nítida subtus ferru- ginescentia subopaca, laminã ovato-oblongã 8-14 centim. longã, 3-5 centim. latã basi acutã brevius vel longius acuminatã. Panicula spicis densiforibus 3-8 (saepissime 8-11 centim. longis) composita; flores odoratissimi, sessiles, calyce glabro solum margine apicali brevissime ciliato, ad 4 millim. longo lobis ad 13 fissis rotundatis, petalis (circa 6 millim. longis) staminodiis staminibusque (circa 8 millim. longis) albis, glabris, staminodiis substaminiformibus tenuissime filiformibus apice unilateraliter dilatatis, staminum filamentis applanatis. Ovarium sessile, sensim in stylum crassum apicem versus sensim attenuatum transiens. Pistillum im alabastro totum lanugine albã longisssmã dense vestitum, ad anthesin glabrum lanugine per floris partes internas diffusã. Legumen haud stipitatum, parum falcatum, ad 30 centim. longum, ad 6 centim. latum, ad 3 4 centim. crassum, seminibus 2 ad 4 (interdum ad 67?) subreniformibus ad 9 centim. longis, ad 6 centim. latis, ad 3 4 centim. crassis. Belém do Pará in silvis inundatis |. A. Ducke 17-1X-1914, H.A.M.P. 15.487; legumen mense januario maturum. Frequentissima ad Tajapurú, Furo da Jararaca aliosque aestuarii amazonici canales. Floret usque ad mensem Mar- tium, praecipue in Januario. Cette espece est la “pracuúba” de la région de Vestuaire, qui fournit un bois de construction assez apprecié sur le marché de la capitale du Pará (la “pra- cuúba” du bas Amazone—Obidos etc —appartient à un autre genre botanique). Elle semble se rapprocher beaucoup de la Dimorphandra mora ou Mora excelsa dont je ne peux me procurer, pour le moment, la déscription détaillée mais qui a le fruit monosperme et qui passe pour être Varbre le plus élévé des forêts de la Guyane britannique, caractêres qui ne sont pas applicables al'espece du Pará. uia DD dus Cynometra Spruceana BENTH.— Arbre assez élevé ou grand arbrisseau commun “sur les bords sablonneux des rivicres et des lacs de " Amazonie; sa distribuition s'étend au sud jusqu'a Vétat de Maranhão: Pedreiras, Herb. Generale Mus. Paraensis 2.320. — Grandeur des fleurs et épaisseur des feuilles, variables. Copaifera reticulata DUCKE n. sp. — Arbor 25-30 — metralis. ramulis glabris, petiolis rhachidibus foliolorumque costã supra subtusque canopubescentibus, inflorescentiis ferrugineo-canescenti-tomentosis. Foliola saepissime s-juga, rarius 4—, rarissime 6 — juga, alterna, petiolulis circa 2 millim. longis, pellucido-punctata, costã exceptã glabra, ovato-elliptica vel oblonga plus minusve acuminata, basi parum imnaequilatera rotundata vel subacuta, utrinque nitida, nervis utrinque prominentibus crebre reticulatis, saepissime 3-5 centim. longa, 1 4-2 centim. lata. Inflorescentiae saepissime elongatae 10-20 centim. vel ultra longae, parum ramosae, floribus sessilibus alterne dissitis 2-2 1/2 millim. longis extus glabris intus cum ovario albidovillosis. Copaiferae Langsdorfh Desf. affinis, praesertim foliolis fere ut in Cop. guyanensi acuminatis distinguitur. Habitat im silvis terrace arenosae inter stationes Breu Branco et Arapary viae ferreae super vicum Alcobaça ad fluvium Tocantins, 1. A. Ducke 2-I-1915, H. A. M. P. 15.603 (florif,); im silvis terrae altae ad fumen Cuminá-mirim (Trombetas) 1. A. Ducke 13-X-1913, H. A.M. P. 14.974 (sterile). Cette espece m'a été indiquée, dans le Trombetas, comme fournissant abon- damment du baume de “copaiba”; on 'y appelle (comme probablement encore d'autres especes à folioles plurijuges), “copahyba marimari” (1) tandis que 'espece Cop. Marti à grandes folioles peu nombreuses est connue sous le nom de “copahyba jutahy” (2). Cette derniere est peu recherchée. Copaifera Martii HavnE -—- Arbre assez grand ou arbrisseau des terrains sablonneux, fréquent dans la forêt médiocre des hautes terres, bords de campos et plages anciennes hautes et déja boisées des lacs des environs d'Obidos et Santarem, et dans la campina d'Arumateua (chemin de fer d'Alcobaça) au Tocantins. Cette espece est encore connue de la Guyane et de Matto Grosso. — La Cop. rigida Benth. des états du nordest du Brésil (Maranhão, etc.) n'en est peutêtre qu'une forme à feuilles plus rigides correspondant au climat sec de ces régions. Crudya obliqua GRISEB.— Cametá, bord de la riviêre Tocantins, H. A. M. P. 3799. E'tait connue, jusqu'ici, seulement de Guyane et de la Trinité. Crudya parivoaa DC. — Cette espêce connue de la Guyane n'a été trouvée, dans "Amazonie, que dans la région des campos de la partie nordest de Tile de Marajó, ou elle est fréquente dans les terrains élevés non exposés aux ' É re mnondations. e. (1) Le «marimari» est la Cassia leiandra. (2) Le nom «jutahy» est appliqué, en Amazonie, aux espéces du genre /lymenaca. Eat Crudya spicata (Aubl.) BENtTH. — Rio Mapuera (haut T'rombetas), bord de la rivitre, H. A. M. P. 9132; Belem do Pará, terrains marécageux des ruisseaux de la forét, cultivée au jardin botanique (7859, 9398 et 15.512, foliolis 7 ad 9, saepius 8). Hymenaca courbaril L. — Grande arbre de la forêt de terre ferme ou arbre de taille moyenne mais à cime plus large dans les campos. Forma a: ovario longe siipitato: Belém do Pará H. A. M. P.7734 et 10.860; de Bragança à Vizeu 7792: ile de Marajó (campo) 1938. Forma b: ovario breviter stipitato, saepius sub- sessili: Almeirim 3465; Obidos, campo du Cicatanduba 12.051 et 15.714; Faro I0.548, 10.549 et 10.626; Manáãos 11.167 et 12.406. La forme a habite la région de Vestuaire et le littoral du Pará, la forme b Vintérieur du pays en amont du commencement de ['estuaire de | Amazone ; le spécimen d' Almeirim, localité située immédiatement ensamont de Testuaire, indique une transition entre les deux formes, se rapprochant cependant plus de la forme b —Les fruits de VH. courbaril varient assez (souvent chez le même individu) comme grandeur, dégré de com- pression et couleur qui va du marron clair au brun três foncé; ces fruits sont genéralement mats, mais parfois brillants (le plus souvent d'un coté seul) comme ceux de VH. stbocarpa Hayne. Les feuilles sont souvent beaucoup plus petites chez les individus du campo três sec que chez ceux de la forêt. Hymenaea parvifolia Hus., Bol. Mus. Pará V. p. 385 (= H. microphylla Barb. Rodr., nomen, H. pororoca Hub., nomen, spécimen fructif.) — Arbor magna silvarum terrae firmae vel arbor parva camporum. Flores albi. Fructus maturus castaneus, dense ferrugineogrisescenti-lenticellosus, perfecte ovoideus vel leviter compressus, 3 14-5 centim. longus, circa 2 14 centim. crassus, semini- bus 1 vel 2 ovoideis. H. A. M. P.: Belem do Pará 15.511; Peixe-boi (Belém- Bragança) 8.801; Bragança 9.821; chemin de fer d'Alcobaça (Tocantins), sta- tion Breu Branco 15.578; Montealegre, campo 9.871 et 10.185; Obidos 9.179, IO.I90, 10.230, I1.041 et 15.111; Faro 8.673. C'est cette espece qui, dans la forêt plutôt seche des environs d'Obidos et d'Alemquer, fournit peut être les plus com- muns des grands arbres; on y trouve partout sur le sol ses fruits qui contiennent un peu de pulpe comestible et sont connus sous le nom de “jutahy pororoca”. Hymenaea oblongifolia Hup. Bol., Mus. Pará V. p. 386 (probablement — /7. microcarpa Hub. mss., specim. fructif.) — Arbor magna silvae haud vel rarius inundatae in vicinitate riparum fluminum. Foliola apice obtusa vel longe abrupte acuminata. Flores plerumque rubescentes. Fructus eo HH. parvifoliae similis, saepe aliquanto maior et magis compressus. H. A. M. P.: Rio Cuminá (Trombetas) en aval du lac Salgado 14.982; Rio Mapuera (haut Trombetas ) 9.137; Rio Caquetá (Japurá), rapides de Cupati (Colombie) 12.345; omnia ab - À, Ducke lecta. L'H. microcarpa est cultivée dans le jardin botanique du Pará; les frumts de notre collection sont d'Ourém (Rio Guamá) et Igarapá-assú (chemin de fer Belem-Bragança). RE ca Hymenaca palustris DUCKE n. sp.— 77. oblongifoliae Hub. similis, at praecipue foliis inferne dense subaureo-hirsutotomentosis floribusque minoribus distin- guenda. Arbor 20-25-metralis. Ramuli ut in /7. oblongifoliá, novelh interdum ochraceotomentosi. Foliola (apice acuta vel obtusa) angustiora quam in specie praecedente, maxima 16 centim. longa 414 centim. lata, extus sessilia, intus ad 6 millim. petiolulata. Pedicell ad 2 millim. longi; calycis lobi circa 7 millim. longi, utrinque subaequaliter albidoochraceo-sericeir; petala 12 millim. longa, 4 millim. lata, glabra, alba; stamina ad 15 millim. longa glabra antheris vix 2 millim. longis; ovarium breviter stipitatum, dense hirsutum (apice parum brevius quam basi). Fructus (unicus) subcompresso-ovoideus suturã subevidente, breviter (vix 2 millim.) stipitatus, 5 1 centim. longus, 3 13 centim. latus, 2 23 centim. crassus ; semina absunt. Belém do Pará, im silvis paludosis ad rivulorum margines 1. A. Ducke 6-X-19g15, H. A. M. P. 15.496. A specie H. eriogyne Benth. (Bahia) foliis magnis, cymã brevi floribusque parvis differt. Voici comment on peut distinguer les 4 especes d'Hymenaca jusqu'ici connues en Amazonie: A: espéce 1: Ovaire et feuilles glabres. Fleurs plus grandes que chez les especes suivantes. Fruit beaucoup plus grand que chez celles-ci, en forme de gros cylindre comprimé. “Jutahy-assú” ou “jutahy grande”. HF. courbaril L. B: Ovaire pileux. Fleurs plus petites. Fruit beaucoup plus petit, ovoide (comprimé ou non). “Jutahy pororoca”, “jutahy-mirim” ou “jutahy pequeno”. a: espéce 2: Pétales à face inférieure fortement pileuse. Ovaire três densement et uniformement couvert de longs poils. H. parvifolia Hub. b: Pétales glabres, ovaire moins longuement pileux à son extrémité 9x qu'a sa base. espece 3: Feuilles glabres. Fleurs plus ou moins rougeâátres. H. oblongi- folia Hub. espéce 4: Feuilles à face inférieure densement revetue de poils à reflets dorés. Fleurs d'un blanc plutót verdâátre. HH. palustris Ducke n. sp. Peltogyne paniculata BENTH. — Arbre assez élevé à écorce lisse rongeâátre, fleurs blanches ou roses. Fournit le bois “coataquiçaua” qui est d'une belle couleur violette et de grain três fim. Obidos, forêt de terre ferme, H.A.M.P. 11.498; Rio Jamundá prês du premier rapide, 11.769. Déjã connue du Rio Negro et de la Guyane. Peltogyne campestris (Hub. mss., nomen solum) DuckxE n. sp. (pl. 7)—Frutex elatior, floribus albis, foliolis plerumque sat late ovatis subobtusis vel subacutis rigide coriaceis venulosis; paniculã sat densã subcymosã vel breviter subpyra- midali; floribus mediocribus, calycis tubo discifero elongato-turbinato circa AA DM 5 millim. longo — Speciei P. densiflorac valde affinis, differt foliis crassis ac rigidis vix nitentibus, formã variabili sed semper obtusioribus, plerumque latius ovatis, haud falcatis, reti venularum supra subtusque conspicuá, rhachidibus et pedicellis glabris, alabastris crassioribus, bracteolis multum maioribus 5-6 millim. longis 6-7 múllim. latis, glabris, fuscis, calyce ovarioque saturatius aureosericeis ; fructus eo speciei densiflora similis, parum minor. — Foliis speciei Pelt. confer- tiflora (Hayne) Benth. haud dissimilis, at floribus leguminibusque minoribus, bracteolis glabris, ovario piloso, ete., statim distinguenda. In arenosis “campinas do Infiry” dictis, fauci fuminis Jamundá in lacum “Lago de Faro” dictum vicinis, ad limitem occidentalem civitatis paraensis, Ra Dacke 19-V-1911, E AU MP. 17.660: La forme des feuilles et des inflorescences, et les dimensions des fleurs et de leurs parties sont les méêmes que chez la P. densiflora; cependant, les feuilles (d'ailleurs três variables). sont généralement plus larges et presque obtuses rappelant celles de P. confertiftora. L'épaisseur et la rigidité des feuilles jointes au développement considérable des bractéoles de couleur brune três foncée et glabres, feront toujours reconnaitre cette nouvelle espêce. Peltogyne densiflora SPRUCE — Cette espêce est le “pau roxo” (bois violet), grand arbrisseau ou petit arbre commun sur les rives sablonneuses des lacs et des riviéres stagnantes de " Amazonie, et bien connu par son bois d'abord violet tournant peu à peu, au contact de Vair, au roux brunâtre foncé. Cette espece semble assez variable et on serait souvent incliné à prendre les aber- rations accidentelles pour des especes nouvelles. Ainsi le n. 11.774 de "PH. A. M.P., du Rio Jamundá, a les feuilles plus dures, coriaces, les fleurs blanches (au lieu de roses ce qui est la couleur normale) ; le n. 11.931, du Rio Cumina (Bas Trombetas) a les inflorescences longues, atteignant 40 centim. et les fleurs un peu plus petites que chez les individus normaux. Je considere aussi la P. paraensis Hub., Bol. Mus. VI p. 82 comme appartenant à cette espéce, dont les nervures des feuilles, la forme des inflorescences et la grandeur des fleurs varient souvent sur les différents rameaux du même individu; quant à la forme du fruit, on en trouve fréquemment parmi ceux de forme normale quelquesuns qui ne sont pas apiculés. (1) (1) Le «pau roxo» que j'ai trouvé au Piauhy (Parnahyba) est la 2. confertiflora (Hayne) Benth.; cette espéce existe aussi en Guyane mais semble absente de 1º Amazonie.—Dans Iétat de Maranhão existe une espêce encore inédite de ce genre, la PELTOGYNE MARANHENSIS (Hub. in schedis nomen solum) Ducke n. sp.; 2. densiflorae similis atque affinis; inflorescentiae magis elongatae minus densae, rhachidibus pedicellis bracteis bracteolis calycibusque flaves- centi-canosericeis ; bracteae bracteolaeque minores, etiam marginibus sericeae, caducissimae iam in alabastris junioribus absentes; pedicelli longi (supra bracteolas 5 millm., infra bracteolas 1 44-2 14 millm.) ; calycis tubus discifer tenuior vix 2 millm. longus ; petala calyce multo lon- giora angustissima. Arbor. —Fructus adultus deest. — Hab. Pedreiras (Maranhão), 8-VII-1909, Herb, Generale Mus. Paraensis 2.316. Av J. Bo 4 e (ge Tachigalia paniculata AvBL. — Cette espece (arbre moyen à fleurs d'un jaunâtre pále) est un des “tachyzeiros” les plus communs dans toute |“ hylaea”, c'est à dire un des arbres qui possedent le plus souvent des parties creuses (dans notre espece les pétioles) servant de demeure aux fourmis “tachy” (Pseudomyrma, sp. div.) Parfois, le nombre des folioles arrive à 16 chez cette espéce. Tachigalia macrostachya Hus., Bol. Mus. Pará V. p. 387. — Découverte au Mapuera (haut Trombetas), H. A. M. P. 9.030, plus tard encore recoltée dans le Rio Jamundá en aval de "embouchure du Paranapitinga, 1. A. Ducke H. A.M.P. 11.773. Fleurs d'un jaune saturé. Macrolobium campestre Hus., Bol. Mus. Pará V. p. 389 — Cet arbrisseau, de 1 14-3 metres est éminemment caractéristique des endroits de sable blanc mais légêrement tourbeux des petits campos ou campinas qui interrompent çà et la la forêt vierge au nord de "Amazone, du bas Rio Negro au Trombetas; je JYai recolté dans les localités suivantes: bas Rio Negro: campina à Vouest de la petite riviêre Tarumá-mirim, H. A.M. P. 12.530; Faro: campos à Test du lac, 8.461 et 11.690, et campina de Vinfiry au nord de celui-ci, 11.666; campos du Mariapixy (entre le lac de Faro et la bouche du Trombetas) 11.937; Rio Trombetas: campinas pres du lac Itapecurú, 12.097 et 12.098, campinas de "Achipicá 10.929, et campos de "Ariramba 11.318 et 14.848. — Les fleurs ont la corolle blanche, les étamines pourprées; on en trouve pendant toute Vannée mais la période de floraison abondante ne va que de mai à juillet ou aoút. Macrolobium Huberianum DUCKE n. sp. (pl. 8 e g)—Ad. sectionem II am, Vouapa Aubl. Arbor parva vel frutex elatus 4-8 metralis, ramis paucis unilateraliter patulis junioribus reclinatis, ramulis petiolisque breviter pilosis. Foliola 6-16-juga (saepissime 10-14-juga), lineari-oblonga, obtusa vel leniter emarginata basi inaequilatera, apicem versus parum decrescentia, convexa, venis inconspicuis, supra glabra et nitida, subtus ferruginea, 7 ad 24 millim. (saepissime circa 15-20 millim.) longa. Stipulae caducae circa 1 centim. longae lineari-lanceolatae acutae, in speciminibus floriferis iam absunt. Petiolus cum rhachide usque ad 7 centim. longus, hac inter juga dilatato-canaliculatã. Racemi ad 8 centim. longi, a basi floribundi. Bracteae caducae, in speciminibus nostris absunt. Pedicelli 6 millim. longi. Bracteolae persistentes, 7-8 millim. longae, crasse membranaceae, late obovatae apice subacutae. Calyx glaber, tubo sat lato 2-3 millim. longo, 4-laciniatus, laciniis acutis 4-5 millim. longis. Petali albi unguis 5 millim. tenuis, lamina biloba undulata. Stamina circa 18-20 millim. Jonga. Ovariumglabrum, longe stipitatum, stylo staminibus fere aequilongo. Legumen maturum margine haud incrassatum, sat longe stipitatum, 8-12 centim. longum, ad 3 centim. latum, glabrum. Species foliis et fructibus Heterostemoni mimosoidi Desf. valde similis at fioribus diversissima; in conspectu specierum Florae Brasiliensis ad n. 13 (M. gracile) collocanda, sed foliolis 6-16-jugis supra glabris, racemis 5-9 centim, DR longis, legumine sat longe stipitato, imclinato, triplo longiore quam lato. A Macro- lobio taxifolio Spruce, mihi solum e descriptione et icone noto, differt praesertim foliis multo brevioribus, petalo longe uncinato, ovario longe stipitato. Ad ripas saxosas fluminis Jaramacarú in regione Campos do Ariramba dicta, 1. A. Ducke 30-VI-1912, H. A. M. P. 11.874 (florif.), et 4-XII-I1gro E FE354 (fructif.) Cette espéce est caractéritistique des ruisseaus au lit pierreux, coupés de rapides, qui parcourent sous une étroite galérie de forêt les campos de [VAri- ramba (bassin du moyen Trombetas); les troncs et les branches s'inclinent fortement au dessus de Ieau. Dans un travail antérieur (Boletim Mus. Pará VII p. 186) cette espece a été mentionnée sous les noms de Macrolobium Duckei Hub. (s. d.) et d'Heterostemon mimosoides. Palovea brasiliensis DucKE n. sp. — Speciei 2. guyanensi Aubl. similis, differt praesertim inflorescentia elongatã, floribus minoribus, ovario glabro. Glabra. Folia basi acuta apice longe acuminata, petiolo 3-5 millim., laminã in maximis 16 centim. longá, 5 centim. latã. Racemus terminalis pauciforus, rhachide I3 centim., pedicellis sub anthesi 8 millim., calycis tubo (stipite incluso) 29 millim., laciniis reflexis 11-15 millim. longis, his ultimis 7 millim. latis; petala (mn flore unico speciminis nostri: tria) unguiculata, maximum 22 millim. longum, 6 millim. latum, alterum vix minus, tertium multo brevius sed aequaliter latum. Filamenta (adsunt 7) sparsim longepilosa 20-24 millim. longa, basi ad 514 millim. connata; antherae sparsissime longepilosae 7 millim. longae. Ovarium I centim. longum glabrum stipitatum:; stylus 2 centim. longus; stigma parvum capitatum. Legumen pedunculo 2 centim. longo crasso, glabrum, stipitatum, marginibus tenuibus, 11 centim. longum 3 centim. latum, eo Heterostemonis mumosowdis Desf. valde simile. Habitat ad fluvium Tapajoz in silvis ad Cachoeira do Apuhy 1. E. Snethlage 29-XII-1908, H. A. M. P. 10.117 (arbor; flores sanguinei). Cette espece est três intéressante parcequ'elle remplace, dans les hautes terres au sud de IV Amazone, la P. guyanensis de la Guyane et des parties septentrionales de Vétat du Pará. Une troisiéme espéce de ce genre, recemment décrite de la Guyane hollandaise, appartient à un type déja três différent. Apuleia molaris SPRUCE — Grand arbre au bois jaune três dur, connu dans Vétat de Pará sous le nom de “muirajuba”, repandu depuis les contreforts des Andes (Tarapoto) jusqu'a Belém, dans les hautes terres comme dans les “varzeas” rarement inondées, mais toujours et exclusivement en sol argileux, non sablonneux. H.A.M.P.: Belem do Pará 15.524; Alcobaça (Tocantins) 15.560; campo du Cicatanduba: (Obidos) 15.715; Itacoatiara 12.523; haut Rio Purús 4.700. Fréquent dans les bas Trombetas et dans certains endroits au sud de Faro. — Les fleurs qui apparaissent au plus fort de la saison séche, ne se distinguent en rien de celles de "4. praecox figurées dans la “Flora Bra- siliensis” ce qui senble confirmer la supposition qu'il ne s'agit que de deux variétés locales d'une seule espece; les fruits varient beaucoup dans leur forme et grandeur (longueur: 4-9 centim., largeur: 1 4-2 34 centim.) n'offrant pas de différences de caracteres suffisantes pour justifier une séparation définitive des deux formes. Cassia Sagotiana BENTH. — Avec la €. grandis Vespéce la plus grande (Jusqu'a 30 metres) de [" Amazonie; je Iai trouvée dans la forêt des hautes terres d'Oriximiná, bas Trombetas (H. A.M.P. 10.983). Les arbres ne con- servent pendant la floraison que peu de feuillage; couverts des fleurs d'un jaune três éclatant ils sont alors d'une beauté remarquable. Jusqu'ici, cette espece était connue de la Guyane française. Cassia adiantifolia (Spruce mss.) BENTH. — “Terrains humides au sol de sable blanc des environs de Belém do Pará (H. A.M.P. 1.651) et Santa Isabel sur le chemin de fer de Bragança (9.584). Jusqu'ici, connue de TUaupés, affluent du Rio Negro. Cassia Desvauxi Collad. (caractéristique, dans 1' Amazonie inférieure, des campos sablonneux bas et souvent inondés, et des plages de certaims lacs; vit souvent en societé), Cassia uniflora Spreng. (campos sablonneux de terre ferme, humides mais non inondés) et Cassia curvifoha Vog. (dans le sable des campos hauts et três secs) ne sont peut être que des dégrés d'adaptation à des milieux différents, d'une même espece: la premitre est souvent liée par les transitions les plus évidentes à la deuxieme et celle-ci à la troisiême. Dicorynia paraensis BENTH., vel species nova affinis : differt a descriptione Florae Brasiliensis foliis ad 11-foliolatis, petiolalis brevibus, foliolorum paginã inferiore pilis canis minimis et glandulis punctiformibus minutis purpureis adspersá, inflorescentiis dense fuscopurpureo-tomentosis, staminis minoris fila- mento antherã multum breviore. Oriximiná, bord de la rivitre Trombetas 1. A. Ducke 4— III — 1915, H. A. M. P. 15.707. Ce genre contient probablement une seule espece tres variable, laquelle, n'étant connue (malgré son nom) que du Rio Negro et de la Guyane française, vient maintenant d'être observée, pour la premiére fois, dans Pétat de Pará. Schizolobium excelsum Voc. — Schiz. amazonicum Huber, nomen, Bol. Mus. Pará VII p. 152 (specimina fructibus minoribus solum 9-11 centim. longis). — Dans Vétat de Pará, cette espece n'a été trouvée que dans trois localités ou le sol est formé d'argile rouge compacte: Alcobaça (Tocantins) H. A. M. P. 15.601, Rio Branco de Obidos 12.137 et lac Salgado (Cuminá, Trombetas) 14.835, 1. A. Ducke; on Py rencontre fréquemment dans la forêt non inondée, primaire et secondaire; fleurit en aoút et septembre. — Cultivée au jardin botanique du Pará, provenant de la Pampa del Sacramento, Ucayal, Pérou oriental (1. J. Huber). E. Ule Fa trouvée au Rio Acre. Caesalpinia bonducella (L.) Roxg., forma foliolis acuminatis (an sp. nova?) — Haut Purús, forêt, 1. J. Huber, H. A. M. P. 4.378 (fructif.). C'est Vunique espece connue de ce genre qui croit à VPétat spontané en Amazonte, Bo A Cenostigma (2) tocantinum DUCKE n. sp. (planche 10) — Arbor mediocris vel sat magna trunco profunde sulcato et perforato, ligno duro. Ramuli in laminas tenues decorticantes, novelli lenticellosi, glabri. Folia 3-ad 5-juga, petiolo (ad 5 centim. longo) rhachideque (ad 11 centim. longã) minime puberulis; foliolis breviter (1 14-2 14 millim.) petiolulatis oblongo-vel lanceolato-ovatis basi saepissime acutis apice longe subsensim acuminatis tenuibus flexibilibus glabris utrinque venosis, supra nitidulis. Stipulae persistentes. rigidae, lanceolatae, longe acumi- natae, glanduloso-stellatotomentosae. Racemi terminales simplices plerumque 10-20 centim. longi, rhachide (crassã) pedicellis (sub anthesi circa 1 centim longis) bracteisque dense fuscoferrugineo-stellatotomentosis, his ultimis caducis, latis, concavis, acutis, circa 4 millim. longis ; bracteolae absunt. Calyx extus fusco- stellatotomentosus, tubo discifero late obliquo superne ad 7 millim. longo, limbo intus tenuiter canosericeo, marginibus albociliatulis, segmentis oblongis apice rotundatis, infimo 8-12 millim. longo, 4-5 millim. lato, reliquis haud multo maiore nec formã diverso. Petala ovata, apice plus minusve rotundata, saturate flava, maximo 1 4-2 centim. longo caetera plus minusve superante, sed formã haud diversa. Stamina petalis breviora, filamentis usque ultra medium albidobarbatis. Ovarium sessile, fusco-stellatotomentosum, 5-ovatum. Legumen ignotum. Species haec eximia foliis tenuiíbus, calycis tubo discifero longiore, calycis segimento infimo petaloque summo formã speciali haud distinctis a duabus reliquis huius generis speciebus valde differt transitumque ad genus Melanoxylum constituere videtur; ad genus certitudine plenã determinandum legumen desideratur. In silvis primariis terrae altae prope Alcobaça ad fluvium Tocantins frequens, Rm bncke '6-I-r915, FE A. M. P. 15.643. Cette espêce est fréquente dans la forêt de la terre ferme argileuse des environs d'Alcobaça, ou Varbre est connu sous le nom d“acariquara”. Il est probable que ce nom lui a été attribué par erreur à cause de [aspect três particulier de son tronc qui le fait ressembler à Polacacée Minquartia guyanensis Aubl., ainsi dénommée à Belém et en d'autres régions d'Amazonie. — Le bois est estimé comme três résistant. Batesia floribunda (Spruce mss.) BÉnrH. — Belém do Pará 1. À. Ducke, H.A.M.P. 15.526 (a descriptione solum differt bracteis bracteolisque aliquanto latioribus). N'étant encore connue que de "Uaupés (affluent du Rio Negro), cette espêce est pourtant un arbre fréquent de la forêt non inondée des terrains sablonneux aux environs de la capitale du Pará. La floraison a lieu à la fin de la saison sêche (novembre et décembre). Vouacapoua americana AuBL. — H. A. M. P.: Belém do Pará 1663; Santa Isabel et Igarapé-assú (chemin de fer de Belem à Bragança) 10.781 et 3329; Anajaz (partie occidentale de Vile de Marajó) 10.780; Rio Capim 800 a; Alco- baça (Tocantins) 15.569: Rio Erepecurú (Trombetas), environs de la Cachoeira E do Inferno 15.014; Rio Acapú (Trombetas) 15.701. Fleurit dans la premitre moitié de la saison des pluies (janvier à mars). En dehors des localités citées, cette espece importante à cause de son bois três estimé est encore connue des Guyanes française et hollandaise et du haut Rio Negro (S. Gabriel) selon Baillon) ; elle n'existe cependant pas le long de 1" Amazone. Sclerolobium paniculatum Vog. — Cette espéce habite en Amazonie seulement le voisinage de campos et campinas sablonneux: campinas d'Arumateua et du Breu Branco sur le chemin de fer d'Alcobaça (Tocantins), H. A. M. P. 15.601; Monte Alegre, bord du campo 9.895: Santarem, bord du campo d'Alter do Chão rTo.311; campos de "Ariramba (Trombetas) 8.063. On connait encore cette espece du Brésil central, Pérou (Tarapoto) et Guyane. Sclerolobium physophorum Hves., Bol. Mus. Pará VI p. So — Arbre moven des rives inondées du bas Japurá et du lac Puraquequara (en aval de la bouche du Rio Negro), 1. A. Ducke. Fleurit au commencement de la saison sêche. Sclerolobium chrysophyllum Porpr., variété avec petioles renflés habités par des fourmis (déterm. J. Huber). Rio Purús, Canacury 1. A. Goeldi, H. A. M. P. 3.999. La forme tvpique est décrite du haut Amazone et de Bahia. Sclerolobium paraense Hus., Bol. Mus. Pará VI p. 79 — Cette espêce est un arbre souvent três grand de la forêt de terre ferme: Peixe-boi (Belem- Bragança) H. A. M. P. 8.251 et 9.642; Obidos 12.111. Sclerolobivm myrmecophilum DuckE n. sp. — E sectione II, latypetalum Tul. Arbor 25-metralis ligno duro foetidissimo, ramulis novellis petiolisque tenuiter cano-pulverulo-sericeis. Folia petiolo anguloso 3 74-5 millim. longo apice inflato excavato formicis generis Asteca habitato, rhachide 6-9 centim. longã. Foliola 3-4-juga, petiolulo 5-7 millim. longo, oblongo-vel lanceolato-ovata, basi acutã valde inaequilaterã, apice plerumque sat longe acuminata, subcoriacea utrinque venosa, utrinque subtilissime tomentella (reflexis supra subargenteis sub- tus flavidis), supra saepe maculis tomenti densioris irregulariter albidomarmorata. Stipulae absunt. Paniculae cano-tomentosae foliis longiores bracteis lanceolato- setaceis, caducis, pedicellis sub anthesi circa 3 millim. longis; calyx extus cano- sericeus intus in medio pilosus laciniis ovalibus 3-4 millim. longis; petala circa 6 millim. longa calycem parum excedentia, pallide flavida, oblongo-ovalia, intus pilosa basi breviter late unguiculata; filamenta petalis longiora tertio basali rufohirsuto; ovarium rufohirtum, pluriovulatum; stylus glaber. Legumen albi- docanescenti-sericeum, monospermum, maturum 8-ro centim. longum, 1 3M-2 centim. latum, apice acutiusculum vel obtusum, basi breviter stipitatum. Speciebus duabus aliis e hac sectione cognitis, Brasiliae centralis et meri- dionalis incolis, optime distinguitur: a Sclerolobio densifloro Benth. (mihi solum e descriptione noto) floribus pedicellatis, petalis brevioribus, etc., a Scler. aureo (Tul.) Benth. praesertim foliis. / Belém do Pará, in silvis non inundatis | A. Ducke 21 — 1 — 1915. H. À. M. P. 15.659. Swartzia triphyila (Sw.) WiLLD. — Cette espece qui était connue de Guyane, de la Colombie et du Rio Negro, est repandue dans ['Amazonie entiere; nous possédons des échantillons de Belem (H. A.M. P. 3.654), de la région du Trombetas (7.881 et 14.865) et de Tabatinga sur la frontitre du Brésil avec le Pérou (6.841). Petit arbre de la forêt secondaire, bords de riviére, ete. Swartzia acuminata WILLD.— Cet arbre qui a le tronc irreguliêrement creusé de profonds sillons longitudinaux est connu dans la région dePestuaire et littorale sous le nom de “pitaica”, au bas Amazone sous celui de “paracutaca” ; il est fréguente aux environs de Belem et semble repandu dans toute " Amazonie. Croit sur les rives inondées des rivitres et lacs plutôt sablonneuses que vaseuses, PAPILIONATAE Sweetia nitens BENTH. — Cette espêce est connue de la Guyane, du Rio Negro et de " Amazonie inférieure; elle croit au bord des riviêres et des lacs d'eaux claires ou noires. C'est à celle-ci et non pas à POrmosia excelsa (voir “Plora Brasiliensis”) que "on applique au bas Amazone le nom d'“itaubarana”; les Ormosia et presque toutes les autres legumineuses à graines écarlates sont connues sous le nom de “tento”. Bowdichia virgilioides H. B. K. — Repandue du centre du Brésil aux Guyanes et Venezuela mais n'existe em Amazonie que dans les campos secs voisins du cours inférieur du grand fleuve, du Mariapixy (en amont d'Obidos) à Monte Alegre, ou elle constitue seulement des arbres petits ou de moyenne taille. Bowdichia nitida SPRUCE — N'était encore connue que de Manáos, mais semble repandue dans toute [ Amazonie inférieure: fréquente au Trombetas (H. A.M.P. 11.912), dans les environs d'Obidos (7.217 et 12.078) et à Belem (15.320). Arbre souvent três haut dans la forêt vierge, mais on trouve des individus floriféres de petite taille dans la forêt sécondaire. Fleurit à la fin de la saison pluvieuse et au commencement de Vété; les petits individus de la “capoeira” fleurissent déjà en mai, les grands arbres de la forêt seulement en juillet. Ces derniers présentent alors un aspect magnifique, d'autant plus que la plupart des rameaux floriferes ne conservent que peu de feuillage. C'est surtout cette espêce (au moins dans la région Obidos) qui fournit le bois de couleur brune foncée, lourd et três résistant, que "on connait sous le nom de “sapupira”. Bowdichia brasiliensis (Benth.) DucrE mn. comb. = Diplotropis brasiliensis Benth. — Cette espêce ne peut pas être conservée dans le genre Diplotropis, dsé, AO jo car son fruit est três different des fruits de ce dernier genre et identique à ceux des vraies Bowdichia (1). Elle n'est pas rare dans les forêts des environs de Belem (H. A. M. P. 6.963, 6.988 et 15.492) ou elle constitue des arbres assez élevés, dans les petites forêts des campos de I'Ariramba (11.315 et 14.883) et dans la région des campos de Faro (8.683). Cet arbre qui a le bois semblable à celui de la B. nitida et est aussi connu sous le nom de “sapupira”, fleurit du milieu de la saison sêche au commencement de Vhiver, avec plein développement du feuillage. Les dimensions des fleurs et des feuilles sont três variables; chez les individus de la forêt humide, celles-ci atteignent parfois jusqu'á 14 centim. de longeur sur 5 centim. de largeur. Les Diplotropis guyanensis Benth., ferruginea Benth. et Taubertiana Harms sont aussi du genre Bocdichia. Le fruit de la premiere, décrit par Pulle (Recueil des Travaux bot. Néerlandais IV, 1907) est absoluement identique à celui de la brasiliensis. 1 est du reste fort probable que celle-ci et la guyanensis ne forment qu'une seule espece variable qui habiterait 1 Amazonie inférieure inclu. le Rio Negro, et la Guyane. Voici comment on peut grouper les especes de Bowdichia: 4 — Lame du vexillum allongée, plus longue que large, pourvue de chaque - côté d'un appendicule basilaire; ovaire três courtement stipité ou presque sessile (genre Dibrachion Tul.) a) folioles 5 à 13. glabres, três variables dans leur forme et grandeur, mais en général plus ou moins acuminées. Indument ferrugineux de l'inflorescence et de Vovaire, peu ou médiocrement développé. Fruit jeune (jusqu'a la maturité) vert blanchãâtre. B. brasiliensis (Tul.) Ducke nov. comb.: Amazonie inférieure et Rio Negro. b) Diftérerait de Vespece précédente (d'aprés Bentham) seulement par ses folioles obtuses ou echancrées. B. guvanensis (Tul.) Ducke nov. comb.: Guyane. c) Folioles 5 à 9, oblongues, à face inférieure (comme encore les pétioles, les inflorescences et Povaire) densement revétue de poils ferrugineux (d'aprês la déscription dans la “Flora Brasiliensis”). B. ferruginca (Benth.) Ducke nov. comb.: Minas Geraes. d) Semble différer de I'espece précédente (d'aprês Harms) seulement par la pilosité peu abondante de la face inférieure des folioles. B. Taubertiana (Harms) Ducke nov. comb.: Minas Geraes. B — Lame du vexillum large, non appendiculée ; ovaire distinctement stipité. a) Folioles 5 à 7. plus ou moins ovales, souvent un peu acuminées; ovaire densement couvert de duvet soyeux. B. nitida Spruce: Amazonie inférieure jusqu'au Rio Negro. (1) La Dipl. guyanensis Benth. est aussi une Bowdichia: son fruit décrit par Pulle est absoluement identique à celui de la brasiliensis. N est du reste fort probable que les deux noms se reférent à la même espêce, sa RARE usado b) Folioles g à 21, oblongues, à bout arrondi ou échancré; ovaire glabre ou seulement pileux aux deux sutures. Fruit pourpré. B. virgilioides H. B. K.: états du centre et nordest du Brésil, campos du bas Amazone et du haut Rio Branco, Guyane anglaise, Venezuela. Diplotropis Martiusi BENTH.— Arbre de taille moyenne ou assez élevé des rives inondées des riviêres aux eaux limpides 'ou noirâátres, connu dans la région de Pestuaire sous le nom de “sapupira da varzea”; fleurit au commence- ment de la saison sêche. Nos spécimens viennent du bas Japura (H. A. M. P. 6.763) et de la région de Vestuaire: Aramá (Breves) 1.879, Rio Acará 10.853, Collares 12.684. Encore connu du Rio Negro. Le genre Diplotropis differe de Bozdichia par son fruit bivalve, ligneux, “de Clathrotropis Harms par son calice coriace, etc.; 11 ne renferme que les deux especes D. Martiusi Benth. et D. brachypetala Tul. Ormosia trifoliolata Hvuzp., Bol. Mus. Pará. V. p. 398. — Espéce petite, arbustive, que habite les campos et campinas de sable blanc de la partie occiden- tale de " Amazonie inférieure. Les feuilles plus grandes sont souvent 5-foliolées ; les fleurs sont inconnues. Rio Mapuera (Trombetas), campina, H. A. M. P. 9.118; campos à Test de Faro 8.607: campina de "Infiry au nord du lac de Faro, 11.688; campina de la Ponta Negra en amont de Manãos, II.I95. Alexa grandiflora DUCKE n. sp. (pl. 11 et 12)— Arbor 20-30-metralis, inermis, ramulis novellis brevissime pubescentibus. Folia g-(rarius 7-) foliolata ; petiol (5-7 centim. longi), rhachides (12-18 centim.) et petioluli (crassi, 7-10 millim. longi) brevissime pubescentes; lamina tenuiter coriacea flexibilis, supra glabra mitidula, subtus subopaca ad costam minime puberula, utrinque distincte penninervia et creberrime reticulato-venulosa, 7-15 centim. longa, 4-6 centim. lata, basi rotun- data, obtusa vel subacuta, apice plus minusve longe acuminata. Stipulae parvae. Racemi terminales simplices, 5-10 centim. longi, rhachide (crassã) pedicellis calycibusque dense ferrugineo vel subaureo-canescenti-velutinis; bracteae parvae, acutae :; pedicelli ebracteolati, sub anthesi circa 2 1% centim. longi, 2-3 millim. crassi. Calyx crasse coriaceus, extus et intus velutinus, sub anthesi circa 25-28 millim. longus ac latus, in alabastro latitudine longior, vix obliquus, campanu- latus, breviter late 3-5 dentatus, post anthesin permanens in fructiferis valde augmentatus rigidissimus. Petala carnosa, alba, extus sericea, inter se fere aequaliter longa, calyce plus quam duplo longiora, elongato-oblonga haud ungui- culata, 3 14-5 centim. longa, parte apicali concava ; interiora 4 circa 1 centim. lata inter se latitudine fere aequalia; extimum ( vexillare) apicem versus dilatatum, hic 2-2 34 centim. latum. Stamina 10, glabra, alba, libera, sub anthesi 3 4-4 centim. longa, filamentis crassis apice attenuatis, antheris circa 1 “centim. longis dorsifixis linearibus bilobis loculis longitudinaliter dehiscentibus, Pistil- lum circa 3 7 centim. longum, ovario crasso, 4-ovulato (an semper ?) su- baureo-sericeo stipite glabro in fundo calycis libero, stylo apice leviter curvato et attenuato circa 12 millim. longo, glabro, stigmate terminali parvo. Legumen A. Jo Bo 5 AM q bivalve ligneum 20-25 centim. longum, 4-5 centim. latum, circa 1 74 centim. cras- sum, parum falcatum, rufescentibrunneo-velutinum, basi calyce valde incrassato subligneo 3 14-5 centim. longo apice circa 3 centim. in diametro metiente late “circumdatum, stipite basali calycis longitudinem aequante circa 2%$-1 centim. crasso, valvis interne medullã spongiosá albidã vestitis; semina plerumque 1 vel 2, interdum ut videtur 3, orbiculata depressa uno latere concava altero convexa, rufofusca, nitida disperse rugosa, 2 74-3 centim. longa ac lata, circa 1 centim. crassa, testã mediocriter durã. Alcobaça ad fluvium Tocantins, in terrã argillosá rubrã frequentissima in silvis, |. A. Ducke 28-XIl-1gr4, H.A.M.P. 15.558. Cette nouvelle espece est la deuxitme d'un genre jusqu'ici monotypique des parties centrales de la Guyane anglaise. L'espece déjà connue Al. imperatricis (Schomb.) Baker differe (selon les déscriptions et selon la planche dans Hoo- ker: Icones Plantarum) de PAL grandiflora par ses folioles plus grandes, rigide- ment coriaces, cuspidées, par ses inflorescences pendentes issues le plus souvent du bois des branches, et par ses fleurs plus petites, à petales orangés mésurant seulement une largeur double du calice. Amphiodon effusus Huz., Bol. Mus. Pará, V. p. 399. — Arbre de petite ou moyenne taille des forêts de terre ferme de I'Amazonie inférieure: Rio Capim, H. A.M. P. 733; Peixe-boi (Belém-Bragança), 8.273 et 8.786; Itaituba (Tapa- joz) 2.972; Rio Cuminá-mirim (Trombetas), 14.977; Serra do Dedal (lac de Faro), 8.585. Dalbergia riparia (Mart.) BENTH. — Fructus maturus 12-20 millim. longus, crassiusculus ovalis fere ut in sectione Selenolobium. H. A. M. P.: Obidos, 4.861; Faro, campo inondé du Macoarany, 10.605; Teffé, 6.738; bas Rio Içá, 7.714. é Dalbergia Spritceana BENTIH. — Cette espece fournit le ““jacarandá” du Pará; grand arbre dans la forêt vierge, elle n'a qu'une taille à peine moyenne dans le voisinage de campos. H. A. M. P.: Rio Anauerapucú (Macapá) 575: Santarém, Alter do Chão, 10.837; Obidos, forêt des hautes terres au nord de la ville, 15.720, et campo du Cicatanduba, 12.070; Faro, 8.669. L'espece citée par Pulle pour la flore de Suriname est certainement différente, à en juger par les observations qui accompagnent la citation. Drepanocarpus macrophyllus (Mart.) Ducke n. comb. — Fructus 5 centim. longus, 3 centim. latus, eo Drep. ferocis similis at apice magis latus et minus crassus, transitionem evidentissimam ad genus Machaerium constituit sed potius ad genus Drepanocarpus spectat. Fréquent surtout dans les marécages de la région de Vestuaire et littorale du Pará: Belém H. A. M. P. 1.293, 2.084, 7.263 et 15.552; Santa Isabel (Belém- Bragança) 10.128; Breves, 2.203; Counany: (Guyane brésilienne) 1.165. Encore connu du haut Amazone. Drepanocarpus aristulatus SPRUCE. — Fruit comme chez les congéneres. Espêce fréquente en Amazonie mais pas encore observée dans la région de Vestuaire et littorale. ES E Drepanocarpis cristacastrensis MART. — Fleurs violettes ou brun pourpre. Espece fréquente au bord des lacs dans toute " Amazonie. Drepanocarpus frondosus MART.— Fruit comme chez les congéneres. Marais et bord de riviêres de " Amazonie, surtout dans Vestuaire. Tipuana amazonica DUCKE n. sp. — Arbor parva vel mediocris. Ramuli albi- dopubescentes, novelli mox glabrati. Folia glabra, 1is T. macrocarpae (ex descriptione et icone) similia sed venulis minus prominulis margineque saepis- sime subdenticulato. Panicula terminalis ampla laxiflora ut im T. macrocarpa sed rhachidibus pedicellisque pulchre argenteo-sericeis, pedicellis sub anthesi 2-3 millim. longis. Calyx 7-8 millim. longus, apice 5-6 millim. latus, fuscus, sparsim brevissime adpresse argenteo-pilosulus limbo brunneo-decolorato densius tomen- toso. Petala violacea, vexillo oblongo-orbiculari apice emarginato alis basi angu- latis, caeterum 1is 7. macrocarpae similia; stamina monadelpha ; ovarium stipi- tatum, albosericeum, uniovulatum. Legumen subligneo-spongiosum eo T. macro- carpae simile videtur, sed parte seminigerã distincte rugosã; ala longitudine valde variabilis; semen unum. Variat foliis subtus tomentellis, nervis valde prominentibus (specim. fructif.) Habitat in campina ad stationem Breu Branco viae ferrae inter Alcobaça et cataractas inferiores fluvii Tocantins, |. A. Ducke, 1-I-1915. H. A.M.P. 15.575; varietas in campis altis prope Monte Alegre ad Amazonas inferiorem 1. A. Ducke, 14-XTI-1908, n. 9.037; fructus soli etiam e campis altis ad vicum Almeirim sitis in collectione nostra adsunt. Cette espêce, la premitre du genre qui vient d'etre découverte en Amazonie, habite quelques régions élevées de campos et campinas au sol sablonneux de PAma- zonie inférieure ; elle est dans la campina de Breu Branco, avec la Parkia platvce- phala, Varbre le plus fréquent et le plus caractéristique. Dans la foret du bord de la campina, j'ai vu des individus qui atteignent environ 15 metres de haut. — La T. macrocarpa Benth. est três voisine de notre espeéce nouvelle, mais le duvet argenté des inflorescences, la corolle violette (et non pas jaune) et les rugosités de la partie seminifêre du fruit chez Vespêce amazonienne ne permettent pas de confondre les deux végétaux. Vatairea guyanensis AvBL. (fructif.) — Andira amasonum Mart. (Hori Huber a êtabli en 1908 (Bol. Mus. Pará IV p. 469) la synonymie de ces deux espêces, mais plus tard, comme je lui avais procuré un échantillon fructifére d'une Andira dont les feuilles correspondaient exactement à celles de la figure de PA. amazonum dans la “Flora Brasiliensis”, il a pensé devoir les séparer de nouveau (Bol. Mus. Pará VI p. 183). Recemment, ayant trouvé les fieurs de Parbre qui m'avait fourni Véchantillon fructifêre, j'ai pu établir qu'il ne s'agit que díune Andira retusa à folioles relativement grandes, espêce des plus communes en Amazonie. V. guyanensis est un arbre de moyenne ou assez grande taille de la forêt inondée, qui fleurit dans la seconde moitié de Vété et pendant la saison des pluies, étant alors en grande partie dépourvu des feuilles et d'un três bel aspect. TI est fréquent aux environs de Belém (H. A. M. P. 10.779 et 15.332) et dans les petits bras (“paranás”) du bas Amazone (Paraná do Adauacá, au sud de Faro, 10.617) comme dans le cours inférieur des affluents du bas Amazone (Rio Cumi- ná, bas Trombetas, 10.747; Rio Arrayollos prês d'Almeirim, 3.521) et de Ves- tuaire du grande fleuve (Ourem, Rio Guamá, 1.788). — Habite | Amazonie in- férieure et supérieure et la Guyane. Platymyscium Ulei Harms (1) (=P. paraense Hub., nomen). — Arbor me- diocris vel magna. Fructus 10-12 centim. longus, circa 4 centim. latus, brevius stipitatus quam in Platymyscio Blanchett. Cette espeéce recemment décrite du Rio Juruá est cependant un des arbres fréquents de la forêt dela plaine alluviale de " Amazone aux environs d'Obidos (Cacaoal Imperial, H. A. M. P. 8852 et 10.203), au sud de Faro (Paraná do Adauacá, 10.540) et pres d'Itacoatiara (12.516), 1. A. Ducke. Souvent habitée par des fourmies. Les petites branches et les feuilles dégagent souvent, en des- séchant, une forte odeur de coumarine. Fleurit au commencement de la saison des pluies (janvier, dans le bas Amazone). Fournit un bois rouge brunâtre plus ou moins foncé, taché de noir, tres beau pour la menuiserie et I'ebenisterie, três dur (information de mr. P. Le Conte). Le nom de tous les Platymyscium amazoniens est “macacauba”. Hymenolobium petraeum DUCKE n. sp. — Arbor magna vel maxima trunco valde crasso, cortice fusco-cinereo in laminas magnas soluto, ligno durissimo. Ramuli novelli glabri, siccitate fusci. Folia g-17-foliata; foliola iis H. mitida Benth. similia sed solum 3-5 14 centim. longa, 1 4-2 4 centim. lata, petiolulis 3 -4 4% millim. longis, superne glabra sed haud nitida, subtus parum tomentosa, apice minus retusa quam in Z[. mitidi icone. Flores odorati, in arbore totã defo- liatã in paniculis laxe ramosis ; rhachides, pedicelli et calyces extus minute at bene conspicue flavescenti-cano-tomentelli; pedicell 4-7 millim. longi, tenues. Bracteae bracteolaeque persistentes, 1 millimetro breviores, acutae, haec ante apicem pe- dicelli insertae. Calyx fuscus, extus subaureocinereo-tomentosus, 4-6 millim. longus, apice 4-5 millim. latus, basi acutus. Petala violascenti-rosea vexillo flavo- maculato, parum angustiora quam in H. nitidi icone. Ovarium longe stipitatum compressum glabrum suturis pilosis. Legumen 1 —rarius 2— spermum, usque ad maturitatem pulcherrime' sanguineo-purpureum, non pruinosum, maturum 6-12 centim. longum, 1 14-3 cent. latum, stipite calycem vix superante, nervis ut in H. nitido. Folia novella post legumina omnia delapsa nascunt. (1) Cette espeéce serait, selon la déscription, un arbrisseau, mais l'un des deux speci- mens que nous avons reçu de Mr. Ule, porte l'indication : arbre de 8 metres, — 37 In silvis primariis terrae firmae haud frequens: Belém do Pará, H. A.M. P. 15.504 (flores plene evoluti 15-X-1914, legumina matura 26-X1, folia matura I-19g15) et 15.661 (flores plene evoluti 21-1, legumina iam delapsa et folia imma- tura 24-III, folia matura 8-IV-1915); Obidos, 15.723 (specimen sterile 16-II- Ig15); Faro, 15.674 (specim. leguminibus recentissime delapsis 17-Il-1915) — omnia ab À. Ducke lecta. Arbre souvent énorme ( Huber a mesuré, aux environs de Belém, un tronc de 3,4 m. de diamétre) qui se conserve entierement dépouillé de feuillage pen- dant toute la période de la floraison et de la fructification, offrant surtout pen- dant la derniére un aspect de beanté incomparable; son nom populaire d'“an- gelim pedra” (“angelim” pierre) vient de la dureté excessive de son bois. Hymenolobium modestum DucKxE n. sp. — Arbor mediocris vel magna (12-25 — metralis) cortice parum soluto. Ramuli novel (mox glabrati) cum foliorum rhachidibus et petiolis inflorescentiisque modice dense brevissime flavescenti- cano-tomentosi. Folia ad apices ramulorum congesta, stipulis caducissimis lanceolatis circa 4-2: centim. longis extus dense ferrugineotomentosis; foliola 13-21, opposita, breviter (2-3 millim.) petiolulata stipellis parvis pilosis, utrin- que opaca supra glabra vel subglabra subtus parce pilosula, ad tertium basale fere semper angustiora quam ad tertium apicale, basi obtusá acutã vel rotundatá (in foliolo terminali sensim acuminatã vel cuneatã) apice rotundato vel parum obtuso, saepe mucronulato, 3-6 centim. longa, 1-2 14 centim. lata. Inflorescentia ut in H. petraco, at rhachidibus parum crassioribus et aliquanto fortius tomen- tosis, bracteis latioribus circa 1 14 millim. longis, pedicellis crassioribus et bre- vioribus (14-24 centim. longis), bracteolis ad 1 millim. longis robustioribus, calycis ex parte rubescentis semitranslucidi dentibus valde obtusis, vexillo non flavosignato. Ovarium suturis pilosis. Legumen magnitudine et formã eo H. pulcherrimi simile at laete viride (exsiccatum rufescenti-fuscum) modice griseo- pruinosum. Obidos, arbores tres vetusti in silvulã secundaria terrae arenosae lacu vici- nae at non inundatae, 16-1lI-1915, H. A. M. P. 15.725 (florif. et fruct.); Faro in silvã ad margines camporum 21-1l-1915 n. 15.682 (flores immaturi). Speci- mina ab A. Ducke lecta. Hymenolobium pulcherrimum DuUcKE n. sp. — Arbor excelsa trunco crasso fuscocinereo vix vel parum decorticante, comã maximã convexo-patulã. Ramuli ad apices plus minusve nodoso-incrassati, novelli cum foliorum rhachidibus petiolis inflorescentiisque dense brevissime favidocano-tomentosi. Folia ad apices ramulorum congesta plerumque sat regulariter disposita; foliola 21-20, opposita, breviter (2-3 millim.) petiolulata, utrinque opaca brevissime griseo- puberula (supra parum, subtus fortius), 3-5 centim. longa, 1 74-2 centim. lata, apice obtusa vel minime retusa, interdum mucronulata. Stipulae caducae, magnae circa 1 centim. longae, stipellae setaceae 1-2 millim. longae, diu per- sistentes. Inflorescentiae et flores iis H. petraci omnino similes, at rhachidibus pedicellisque robustioribus densiusque tomentosis, bracteis 3-4 millim., bracteolis 1-1 34 millim. longis, calyce 5-6 14 millim. longo, petalis aliquanto latioribus, ve- xillo non flavosignato. Ovarium suturis et (parcius) etiam stipite pilosis. Legu- men monospermum. (an semper 7) usque ad maturitatem pulcherrime roseo pur- pureum (solum ad semen viridiflavescenti-maculatum) dense violascenti-griseo- pruinosum, stipite brevissime exserto vel calyce vix longiore, ad 16 centim. lon- gum, ad 4 centim. latum. — Arbor florifer et fructifer plerumque tota defoliata. In silvis regionis camporum ad orientem oppiduli Faro 1. A. Ducke, 18-1I-1915, H. A. M. P. 15.676. Cette espece n'est pas rare dans les forets de la région sablonneuse, coupée de “campinas”, qui s'étend au nord de la plaine alluviale de 1 Amazone, du lac de Faro au lac du Sapucuá; on voit de lom, au dessus des autres arbres, ses cimes qui durant la fructification rappellent par leur couleur magnifique les “pau d'arco roxo” (Tecoma sp. à fleurs rose violacées) fleuris. La gousse membraneuse est de couleur pourpre clair semi-translucide, enduite d'une três fine couche ci- reuse dont les reflets la font paraitre couverte d'un nuage de poudre gris violacé cendré; vers le centre ou se trouve la semence, on voit une vague tâche vert- jaunâtre. Hymenolobium elatom Duck» n. sp. — Arbor maxima circa 4o-metralis vel altior, inter species petracum et excelsum intermedia videtur, foliolis 17-27 minute stipellatis, 2-3 14 centim. longis, 23-1 4 centim. latis, opacis, supra mo- dice, subtus fortius pubescentibus. Flores (solum vidi delapsos) ab iis H, petraei non distinguendi. Habitat in silvis non inundatis prope Belém do Pará, 1. A. Ducke, 14-I-1915, H. A. M. P. 15.652 (sterile). Un arbre que j'ai trouvé fleuri, le 28-I-1915, ne semble pas avoir fructifié; au moins, lorsque je le visitais de nouveau, le 31-III, il était déjà couvert de feuillage sans que j'eusse pu rencontrer, sur le sol, les moindres traces des fruits. S'agirait-il d'un métis infécond des deux espêces petracum et excelsum? J'espere éclaircir plus tard cette question. Hymenolobium excelsum DUCKE n. sp. (pl. 13 et14) —Arbor magna vel maxima (ad 5o-metralis) trunco valde crasso, comã patulã umbellatã ; cortice soluto in laminas minores quam in H. petraeo, ligno duro. Ramuli ad apices ramorum saepissime regulariter quaterni, cicatricibus foliorum delapsorum symmetrice notati, novelli cum foliis inflorescentiisque dense ferruginescenti-cano-pubescentes. Folia ad api- ces ramulorum congesta regulariter disposita; foliola 27-49 saepe opposita bre- vissime (1 millim.) petiololata, laminã oblongã apice saepe retusã 12-21 millim. longá, 3-8 millim. latã utrinque opacà, subtus pallidã densiusque pubescente quam supra, nervis supra impressis (saepe obsoletis), subtus prominulis. Stipellae bre- vissimae, pilosae. Paniculae laxe ramosae, maiores in ramulis defoliatis (vel arbor subanthesi fere tota defoliata), floribus carneo-roseis vexillo sulfureomaculato, ut in H. petraco constructis sed bracteis bracteolisque caducissimis, his 1 34 mmil- lim. longis, pilosis, pedicello crassiore, pilis longioribus praesertim apicem versus CE ER fere villoso, calyce plerumque 6-7 millim. longo, apice 6-7 millim. lato, ovario stipite et suturis sat dense et longe griseo-piloso. Legumen ut in H. petraco con- formatum sed stipite brevissimo in calyce incluso, 1-3-spermum, maturum 8-18 centim. longum, 2-3 centim. latum, usque ad maturitatem sordide flavidoviride marginibus late rubescentibus, violascenti-cinereo-pruinosum. Habitat in silvis primariis terrae firmae: Belém do Pará: 28-I-1915 florif,, 31-1ll-1915 fruct. mat., H. A. M. P. 15.664; Alcobaça ad fluvium Tocantins 28- XIL 1914 florif. mn. 15.559; Oriximiná ad fumen Trombetas 27-II-rgr5 fruct. n. 15.695 (ad eiusdem fluminis afituentem Rio Acapú a me visum); Faro 6-1I- I9I0, sterile, n. 10.651. — Arbor in civitate paraense “angelim” appellatur. Cette espece qui fournit un des arbres plus grands et quelquefois un des plus élegants de la forét de terre ferme de " Amazonie inférieure, diffêre beaucoup des autres espéces connues, par les caracteres des feuilles et des fleurs. En fleurissant et fructifiant elle conserve souvent quelques branches garnies de feuillage, mais toutes les branches richement fleuries en restent dépouillées. Elle est remarquable par la symmetrie de sa ramification, le plus souvent quaternée, et par la distri- bution regulitre des feuilles qui lui donnent son élegant aspect. Son bois est, d'apres mr. Paul Le Cointe, employé dans la construction navale pour quilles et bordages, dur et filandeux, d'un blanchâátre sãle avec de larges veines brunes. “Les grands Hymenolobium se distinguent de tous les arbres que je connais par le fait três spécial de se conserver entitrement ou presque entitrement dé- pouillés de feuillage non seulement pendant la floraison mais aussi pendant toute la fructification, offrant durant celle-ci surtout, grâce aux teintes variées suivant Vespeéce, de leurs innombrables gousses, un aspect des plus remarquables. La cime de PH. excelsum chargé de fruits et dominant les rameaux verts des arbres voi- sins fait penser tout d'abord à quelque arbre mort dont les feuilles séches ne se- raient pas encore tombées; [ensemble des gousses colorées lui donne de lom une teinte générale gris rosée. Au contraire PH. pulcherrimum et PH. petracum pa- raissent des véritables bouquets de fleurs du plus bel effet, rose violacé pour le premier et rouge sang pour le second. Voici comment on peut distinguer les especes maintenant connues: A —Folioles 5 ou 7 assez grandes (longueur 2 4-3 1 pouces, largeur I 4-2 pouces), sans stipelles, à face supérieure glabre et luisante (d'aprês la - Flora Brasiliensis). a) Arbre de 7o pieds; calice ayant presque 4 lignes de long; fruit jeune mé- surant 3 pouces de long sur 6 lignes de large, son stipe plus long que le calice. HH. mtidum Benth.: R. Uaupés (Rio Negro). b) Arbrisseau parfois presqu'un petit arbre; fleurs plus petites, fruits plus courts et plus larges, leur stipe plus court que le calice. HF. alagoanum, Ducke n. sp. (=H. mitidum var. Benth.) : Maceió (Alagõas). B. — Folioles 9-49, beaucoup plus petites (long. 1 '/,-6 centim., larg. '/,- 244 centim.), à face supérieure parfois glabre mais jamais luisante; calice de 4 à 7 millim. — 4H) — a) Folioles 9-17, sans stipelles, glabres en dessus, long. 3-5 14 centim., larg. 1 14-2 14 centim. Fruit rouge sang, sans indument cireux, long. 6-12 centim., larg. 1 14-3 centim. Três grand arbre. /7. petracum Ducke n. sp.: Amazonie infé- rieure. b) Folioles 13-49, avec stipelles; fruit mésurant jusqu'à a 18 centim. sur 4 centim., enduit d'une fine couche cireuse gris violacée (inconnu chez PH. elatum). *) Folioles 13-21, à face supérieure glabre ou presque glabre, long. 3-6 cen- tim., larg. 1-2 14 centim.; bractées d'environ 1 14 millim., bractéoles jusq'a 1 millim.; fruit vert clair (desseché: brun rougeâtre). Arbre moyen ou grand. H. modestum Ducke n. sp.: Obidos et Faro (bas Amazone). **) Polioles 21-29, à face supérieure un peu pileuse, long. 3-5 centim,, larg. 1 4-2 centim. ; bractées et bractéoles plus développées que chez les autres espe- ces, les premitres de 3-4 millim., les dernieres de 1-1 74 millim.; fruit rose pour- pré avec une tache vert jaunâtre au milieu. Arbre três grand. H. pulcherrimum Ducke n. sp.: région entre les lacs de Faro et du Sapucuá (bas Amazone). ***) Folioles 17-27, à face supérieure un peu pubescente, long. 2-3 14 centim., larg. 23-1 4% centim.; fruit inconnu. Arbre três grand. /7. elatum Ducke n. sp.: Belém do Pará. á ie Folioles 27-49, plus fortement pileuses, long. 1 '/.-2 centim., larg. Jc, centim. “lice et bractéoles caduques, celles-ci de 1 '/, millim.; fruit vert jauntre avec larges marges rougeátres. Arbre três grand. H. excelsum Ducke n. sp.: Amazonie inferieure. Lonchocarpus floribundus BENTH. (== nitidulus Benth., qui en est à peine une tres faible variété). — Arbrisseau grimpant des capoeiras ouvertes et surtout des bords des campos ol il est jugé venéneux pour les bestiaux. H. A. M. P.: Belem do Pará, 2.087; Prainha, 3.578; Obidos, 3.680 et 11.035; Campos du Ma- riapixy, 12.020; Parintins, 11.624; Manãos, 3.871. — H. Generale Mus. Paraen- is: São Luiz do Maranhão 555. Lonchocarpus Spruceanus BENTH. — Arbre de moyenne taille; fleurit au milieu ou à la fim de la saison seche. H. A, M. P.: Belém do Pará, terraims aban- donnés, 1.597 (Jegumen sessile, tenue, 5-6 centim. longum, 1 14 centim. latum, suturis tenuibus, seminibus 2 vel 3); Rio Tocantins, forêt médiocre des environs de la campina d'Arumateua 15.614 (racemi floriferi ad 50 centim. longi) ; Obidos, forét des hautes rives de "Amazone 15.275. Lonchocarpus discolor Hup., Bol. Mus. Pará III p. 421. — J'ai retrouvé à "Oyapoc (limite de Vétat de Pará avec la Guyane française, H. A. M.P. 4.783) cette espece déjà décrite de Iarchipel de Testuaire de I' Amazone: Breves ie A quê Dipteryx odorata (Aubl.) WiLLD. — Arbre au bois dur, fréquent aux en- virons de Belém et Manãos même souvent dans la foret sécondaire; fleurs dans la seconde moitié de la saison sêche, três odorantes, le vexillum presque blanc, les de | a autres pétales d'un rose plus ou moins violacé. Les fruits fournissent le “cou- marou” (en Guyane: feve tonca); la mince partie charnue de la drupe a un parfum tres fort, différent de Podeur des féves. H. A. M. P.: Belém do Pará, 1.674; Capanema (Belém-Bragança) 7.309; Ourem (Rio Guamá) 4.034; Alco- baça (Tocantins) 15.639; Manãos, 12.185. — Nºétait encore connue avec certi- tude que de la Guyane. Dipteryx tetraphylla SPRUCE — Il est possible qu'il ne s'agisse simple- ment que d'une variété de Vespece précédente, cependant le bois des rameaux du tetraphylla dégage souvent une forte odeur de coumarine, ce que je n'ai pas en- core observé chez lPodorata. Les feuilles du tetraphylla ont seulement 4 ou 6 fo- lioles, et les fruits, d'ailleurs de forme et grandeur fort variables, sont en général plus petits ou au moins de forme plus allongée que chez I'odorata. Le tetraphylla décrit de Manãos ou il existe à côté de Vautre espece, m'est encore connu d'Ita- coatiara (H. A. M. P. 12.519), Faro, Obidos (10.211 et 11.495) et de la région du haut Ariramba, Trombetas (14.923). C'est cette espece qui fournit le “couma- rou” de la région d'Obidos et Faro, identique au “coumarou” du D. odorata. Dipteryx oppositifolia (Aubl.) WiILLD. — Cette espêce s'éloigne beaucoup des précédentes par ses fruits plats qui sont inodores et ne fournissent aucune qualité de feves tonca, contrairement à Vaffirmation de Taubert (Engler: Nat. Pflanzenfamil.). C'est un arbre de moyenne taille, rarement assez grand, fréquent au bord de "eau dans la région de Vestuaire et iittorale du Pará et dans la moitié occidentale de 1" Amazonie, mais qui n'a pas encore été trouvé au bas Amazone proprement dit. La floraison a lieu pendant toute la saison seche. Nos échantil- lons proviennent de Belém do Pará, H. A. M. P. 7.273 et 15.356, Collares 12.617, Colonia Benjamin Constant (Bragança) 9.793, Ourem (Rio Guamá) 4.042, Rio Capim 785, Rio Purús 4.006 et Iquitos 7.555. Etaballia guyanensis BENTH. — Oriximiná, bord de la riviêre Trombetas, 1 A. Ducke, 3-IlI-r9r5 (florif. et fruct. juv.), H. A. M. P. 15.708. Décrite de PEssequibo (Guyane anglaise); récemment retrouvée par mr. Ule dans le haut Rio Branco, affluent du Rio Negro. Clitoria amazonum (Mart) BENTH. — Arbrisseau qui produit abondamment, pendant la plus grande partie de [année, des grandes fleurs roses; três commun sur les rives des lacs et des “paranás” de "Amazone et du cours inférieur de ses affluents, du Xingú au Japurá et Juruá. Il est três caractéristique de ces parages. Clitoria stipularis BENTH. — Atteint seulement les limites de 1" Amazonie: Campo de Pirocaua, état de Maranhão prês de la riviêre Gurupy aux limites de Vétat de Pará (H. A. M. P. 10.387). E'tait connu de Goyaz et Bahia. Dioclea densiflora HuB., Bol Mus. Pará V. p. 406 — Dans la déscription de cette plante a été omise ['indication de la localité: Oriximiná (bas Trom- AJ. B. 6 ERRO E e betas), capoeira dans la forêt de terre ferme, 1. A. Ducke 8-X1I-1906, H. A. M. P. 7.903. Dioclea glabra BENTH. — Cette espêce est caractéristique de la forêt rabou- grie du voisinage de campos et campinas; plus rarement, on la trouve dans quelque capoeira seche. Ses fleurs sont blanches ou d'un rose violacé clair. Dioclea bicolor BENTH. — Seulement dans quelques campos et leur voisinage; nos spécimens proviennent d'Almeirim (H. A. M.P. 3.068), Alter do Chão pres de Santarem (10.285) et Coary (12.381). VOCHYSIACEAE Cette famille si caractéristique de la flore du Brésil est plus connue dans le pays, par ses fleurs jolies et souvent três abondantes qui parfois couvrent entitrement les cimes des arbres, que par Yutilité de ses produits, lesquels consistent à peine dans le bois de quelques Vochysia, rougeâtre ou blanchãtre, léger, poreux, à grosses fibres, pouvant servir a faire des planches. Le nombre des espéces connues s'éleve aujourd'hui au dessus d'une centaine, dont une cinquantaine de |““hylaea”, de celles-ci, j'en connais seulement 3 qui sont encore répandues dans d'autres régions (Salvertia convallariodora, Qualea grandifiora, Vochysia ferruginea). La plupart des vochysiacées évite la grande foret ininterrompuce qui caractérise la plame de " Amazonie supérieure: dans le Japurá, ni Martius ni moi (1912) n'en avons récolté, et les riches collections faites par mr. E. Ule au Juruá ne contiennent pas une seule espéce de cette famille. C'est surtout dans les forêts de petite taille de plusieurs parties du bassin du Rio Negro, appelées “catingas” par Spruce (1), ainsi que dans quelques régions de la Guyane entrecoupées de savanes, que se rencontre la plus grande variété de formes. Au bas Amazone, dans le district d'Obidos (la partie de notre région qui m'est le mieux connue), je n'en ai observé que trois especes au cours de mes nombreuses excursions à travers la forêt continue qui s'étend des rives du grand fleuve à go kilomêtres vers le nord jusqu'aux campos de VAriramba, tandis qu'en peu de jours j'en ai récolté dans ceux-ci jusqu'a 7 especes. Dans [estuaire de " Amazone et régions voisines comme par exemple aux environs de la capitale du Pará, les vochysiacées habitent surtout les terrains de sable blanc coupés de ruisseaux aux eaux noirâtres ou la forêt en genéral peu élevée rappelle sous certains rapports celle du Rio Negro. Salvertia convallariodora St. HIrr. — Existe, dans 1'““hylaea”, exclusivement dans les campos non inondés, parsemés de petits arbres, des bouches de 'Amazone: Macapá (Ducke); Marajó (Huber) jusqu'aux campos du Mariapixy (1) Je n'ai jamais entendu chez les habitants de 1'Amazonie, ce terme qui est appliqué, dans le nordest sec du Brésil, aux forêts à petits arbres qui se dépouillent du feuillage pendant la saison séche, pe APR en amont de Pembouchure du Trombetas. — Petit arbre souvent tortueux à jolies fleurs blanches odorantes, qui s'ouvrent au milicu de la saison séche (aoút-no- vembre); nom populaire, aux environs d'Obidos, “pau de arara”. Distribution geographique actuellement connue: bas Amazone —S. Paulo. H.A.M.P.: campos de Mazagão (1.962), campos du Mariapixy (12.008), campos de DAri- ramba (14.906), | A. Ducke; Santarem (Spruce, ex Herb. Mus. Britann.). Vochysia obscura Warm. — Arbre de moyenne taille ou assez élevé des foréts en terrain sablonneux, surtout dans le voisinage de campos; fleurit dans la premiêre moitié de la saison séche et parfois encore au commencement de Vhivernage. H. A. M. P.: Belem do Pará, forêt secondaire en terrain sablon- neux, n. 15.651, 1. Ducke; Rio Tocantins, forêt au bord de la campina sablon- neuse à la station de Breu Branco du chemin de fer d'Alcobaça, n. 15.602, 1 Ducke; campos de "'Ariramba, lisiêre de la forêt, n. 11.336, 1. Ducke; Faro, ilot de forêt dans le campo, n. 10.520, 1. Ducke; Manãos (Spruce, ex Herb. M. Britann.). j Des spécimens fructiféres de Coary (Solimões), campinas, n. 12.394, 1 Ducke, appartiennent probablement à cette espece, seulement les pétioles sont plus longs (134 à 2centim.), les feuilles plus grandes; il s'agit certainement de la forme mentionnée dans la Flora Brasiliensis comme provenant de la même localité. Cette forme semble se rapprocher beaucoup de la V.Haenkeana Mart. qui n'est peut être qu'une variété de Pobscura; jai devant moi un specimen de Tarapoto (Ule, Herb. Bras. 6.432) distribué sous Je nom grandis Mart. mais qui par ses branches décorticantes, ses feuilles três longuement pétiolées et son ovaire densement couvert de poils appartient sirement à "Haenkcana. La V. Weberbauer: Beckmann (Rio Acre, Ule, Herb. Bras. 9.521) ressemble forte- ment à "obscura, ayant seulement les feuilles un peu plus grandes, les pétioles au contraire plus courts. Var. cbidensis Huzp. mss. n. var.: foliis quam in typo minoribus, longius in petiolum ad 15 millim. longum attenuatis, venulis supra impressis, bracteis subulatis, inflorescentiis sat pubescentibus, calcare valde incurvo. Obidos, grand arbre de la forêt des hautes terres, 18-VII-1905 1. A. Ducke, H. A. M. P. 7.220. La V. obscura est encore connue, en dehors des localités mentionnées, du haut Rio Negro (Flora Brasil.) et de Suriname (Pulle); sa distribution géogra- phique connue s'étend donc sur I“hylaea” toute entigre excepté la partie la plus occidentale. Son nom vulgaire dans Pétat de Pará est (comme celui de toutes les Vochysia): “quaruba”. Vochysia grandis MART. — Rio Tocantins, chemin de fer d' Alcobaça, station Breu Branco 1. Ducke 2-1I-1915, H. A. M. P. 15.595: arbre três grand de la forêt, à écorce ridée verticalment comme par exemple chez quelques espéces du genre Lecythis. Chez nos spécimens, les feuilles supérieures seules sont verticillées, les autres sont opposés; du reste, les feuilles se rapprochent a qa. dans .la forme de celles de la var. uaupensis Warm. dont nous possédons un spécimen reçu du musée de Londres. — La V. grandis n'était jusqu'a ce jour connue que de I Amazone supérieure et de "Uaupés. Vochysia paraensis (Hub. mss. nomen solum) DuckKE n. sp. — À Vochysiá grandi Mart. differt: foliis subcoriaceis haud rigidis, brevius (15-18 millim.) petiolatis semper oppositis; calycis laciniã posticã brevissimã (ad 5 millim. longã) fortiter recurvã calcare subrecto vel modice reflexo ad 10 millim. longo; petalis parvis (intermedio circa 3 4 millim. longo, lateralibus 2 millim. vix superantibus) apice ciliis nonnullis instructis; stamine solum 4 14 millim. longo. Arbor magna (25-35-metralis) trunci ccrtice fuscocinereo in laminas soluto, glaberrima, solum ramulis junioribus inflorescentiisque parcissime puberulis ; ramuli valde decorticantes; cicinni saepissime 1-3 — rarius ad 5 —flori, rha- chidibus floribusque laete flavis; capsula in pedunculo ad .2 centim. longo, ad 6 centim. longa, ad 2 14 centim. lata, verrucoso-rugosa, triquetra, basi apiceque attenuata lateribus concavis medio profunde longitudinaliter sulcatis, angulis totis acutissimis. Frequentissima in silvis ad Belém do Pará, H. A.M.P. 538 1. J. Huber X11-1896, n. 1998 1. M. Guedes 25-XI-1900, n.4.978 1. J. Huber 1-XI-1904, n. 6.979 (inflorescentiis subcorymbosis) 1. A. Goeldi 3-II-1905, n. 15.548 1. A. Ducke 11-XII-19gr4. Cette espece est un arbre de taille élevée de la forêt de terre ferme pas trop seche et des parties élevées rarement inondées de la “varzea”, commun aux environs de la capitale du Pará; la floraison a lieu du milieu de la saison seche au commencement des grandes pluies. Elle est de la parenté de V. grandis mais les feuilles toujours opposées et surtout le calice três court qui atteint à peine la moitié ou souvent même seulement un tiers de la longueur de I'éperon ne permettent pas de la réunir à cette derniere. Vochysia mapuerae Hvus. in sched.: “differt a |. tetraphylla (Mey.) DC. foliis firme coriaceis utrinque obtusis petiolo longiore, inflorescentiã densissimã, petalis brevissimis (2 millim.), sepalo inferiore lateralibus longiore”. Rio Mapuera (Trombetas) superior, super Cachoeira do Caraná, arbor mediocris, 1. A. Ducke 6-XII-1907. H. A. M. P. 9.048; Rio Acapú (Trombetas), frequens in ripis, 28-1l-1915, n. 15.609 (fructif.). Cette espece rappelle, par la disposition des feuilles, la V. tetraphylia des Guyanes; j'attends de pourvoir comparer des matériaux de celle-ci pour com- pleter la diagnose. Vochysia aff. glaberrima Warm. — Rio Mapuera (Trombetas), Cachoeira do Taboleirinho 1. A. Ducke 1-XII-1907, H. A. M. P. 8970. — L'espêce glaberrima est connue des ruisseaux des montagnes de la Guyane an- glaise. Si tr Vochysia ferruginea MART. — Arbre de petite taille, qui existe en Ama- zonie seulement dans quelques régions de campos; fleurit pendant la saison sêche. H.A.M.P.: campos de PAriramba n. 11.382; Coary (campinas) n. 12.393 1. A. Ducke (ce specimen n'a pas de stipules) ; Santarem et Cassiquiare (Spruce, ex H. Mus. Britann.). Cette espece est encore connue de Panamá et de Tétat “brésilien de Goyaz (Flora Bras.), de Tarapoto (Ule) et de São Luiz do Maranhão (Herb. Generale Mus. Paraen. 394, 1. Ducke). Vochysia vismiaefolia (Spruce mss.) WARM. — ÃArbre de taille moyenne ou assez élevée du voisinage des campos et de la forêt secondaire; fleurit à la fin de la saison séche et au comimencement de Phiver (XH-II). H. A.M.P.: Belém do Pará, forêt secondaire en terrain marécageux 1. A. Goeldi n. 6.980, A. Ducke n. 15.660; campos de VAriramba (Trombetas), três commun dans la forét basse des endroits pierreux, n. 11.878, et galerie de forêt d'une petite riviere n. 8.057 1. A. Ducke; Manãos (Spruce, ex Herb. Mus. Britann.). Pas encore connue d'autres localités. Vochysia aff. costata WARM.? (a discriptione differt stipulis haud eviden- tibus, petalis pilis rarissimis conspersis) — Rio Guamá aux environs de Belém do Pará, forêt inondée. H. A M. P. 10.137. — La V. costata est connue des savanes de la Guyane anglaise. Vochysia eximia DucxE n. sp. — Ad seriem V” (Femugineae) collocanda, ubi transitum ad seriem IVam (Lutescentes) indicat. — Arbor circa 25-me- tralis, foliorum paginã inferiore petalis stamineque exceptis tota glabra, trunco cortice nigrescentifusco sat laevi obtecto. Ramuli crassi haud decorti- cantes, lineis elevatis a foliorum basi decurrentibus, internodiis elongatis. Stipulae in speciminibus nostris absunt. Folia rigide coriacea opposita, petiolo 3 4-4 centim. longo, laminã 18-37 centim. longa 5-9 centim. latã basi acutã saepissime in petiolum acuminatà, apice plus minusve longe sensim vel subsensim acuminatã et in mucronem fragilissimum cacpo ad 2 contim. longum protraci, margine saepe undulatã, paginã superiore glabrã nitidã nigrescentiviridi m exsiccatis laete flavá, paginã inferiore tomento brevissimo intense rufoferru- gineo obtectã, nervis utrinque prominentibus secundariis inter se sat distantibus parallelis sub angulo modice acuto vel fere recto patentibus, nervo marginali distincto inter costarum secundariarum apices arcuato. Inflorescentiae terminales, elongatae, rhachide crassã apicem versus attenuatã ad 30 centim. longâ, cicinnis totis laete flavis 1 — vel 2 — floribus (an semper ?), pedunculis 2-3 centim. longis, alabastris parum recurvis, calycis laciniã posticã 3-3 12 centim. longã sub anthesi longitudinaliter plicatã, calcare 1 4-1 1% centim. longo post basin crassiorem modice recurvato apicem versus attenuato, petalo intermedio ad 6 millim. longo 2 millim. lato margine apicali ciliato, petalis lateralibus minimis vix conspicuis. Stamen ad 214 centim. longum filamento brevissimo, marginibus minime ciliatis. Ovarium glabrum, stylus ad 24 centim. longus post medium incrassatus apicem versus attenuatus; stigma capitatum. Capsula (immatura ) REAR ai verrucosa triquetra basi angustior quam apice, lateribus concavis acute angulosis, ad 5 centim. longa, 1 23 centim. lata, pedunculo 3-5 centim. longo rhachidi affixa. Habitat in silvã paludosã ad rivulum Cauhy in regione camporum areno- sorum ad orientem oppiduli Faro civitatis paraensis, 1. A. Ducke 21-I-1g10 H. A.M.P. 10.519 et 19-Il-19g15 n. 15.678. Inter omnes huius generis species foliis floribusque maximis insignis et pulcherrima. Cette espece — la plus magnifique des Vochysia — n'est connue que de la région des campos sablonneux de Faro (partie occidentale de Vétat de Pará) sí notable par sa végétation spéciale; elle y vit dans la forêt marécageuse des bords d'un ruisseau, ou prédominent des arbres de Qualea Arirambae Ducke, Couma macrocarpa Barb. Rodr., plusteurs sapotacées et chrysobalanées et le joli palmier Leopoldinia pulchra Mart. Dans le “Bol. do Museu Paraense” VII p. 115 elle a été mentionnée comme Vochysia af. splendens Spruce, mais celle-ci lui ressemble seulement par ses feuilles, roux ferrugineuses du cóté inferieur. En réalité notre espéce occupe dans le systeme une position inter- médiaire entre les séries IV et V de la monographie de la “Flora Brasiliensis”. Qualea retusa (Spruce mss.) WARM. — Arbre élevé au gros tronc verticalement ridé, mais souvent petit arbre ou arbrisseau ; feuilles d'un vert foncé; pétale blanc, nervures dans la partie basilaire de couleur orangée. Três fréquent et souvent en famille dans le cours inférieur des afflluents de la rive gauche du moyen Amazone (du bas Rio Negro et Rio Branco au lac Sapucuá en amont de la bouche du Trombetas) et dans les environs de Parintins, rive droite du grand fleuve; habite les terrains sablorneux sur les bords des lacs et riviêres aux eaux limpides ou noirâtres ou des campos marécageux. Son aspect est três caracté- ristique, cette espece étant un des elements principaux de la végétation à petites feuilles d'un vert sombre si souvent décrite par les naturalistes qui ont parcouru le Rio Negro. Les fleurs apparaissent en aoút et septembre, sur des arbrisseaux Yen ai trouvé même dans la saison des pluies, en avril. Le nom vulgaire est à Faro ou cet arbre est commum.: “umiry-rana” ce qui veut dire: faux “umiry”, à cause d'une certaine ressemblance avec le vrai “umiry” (Humiria floribunda Mart.) qui habite souvent les mêmes endroits. — H. A.M.P.: Parintins (foreét des bords du Campo Grande) n. 11.645, Faro n. 6.922 et 8.337, bas Rio Negro n. 11.546 et 11.563, 1. A. Ducke; Manãos (Spruce ex Herb. Mus. Brit.; Ule Herb. Brasil.). Existe encore dans le Rio Branco: Caracarahy 1. G. Kuhlmann. Qualea glaberrima DUCKE n. sp. (planche 19) — Ad sectionem I (Callophylloideae) A 1. Arbor 20— ad 35 —metralis trunco crasso cortice albidocinereo haud soluto. Ramuli cinerascentes, subteretes, glabri, cortice hinc illinc in squamulas parvas fisso, glandulis concavis parvis; ramuli juniores quadranguli, ferruginei. Folia opposita glaberrima, petiolo 5-7 millim. longo, laminã coriaceà sat rigidá, utrinque nitidulã plerumque 5 ad 7 rarius ad 8 centim. longá, 214-3 rarius ad 3 4 centim. latà, ellipticà vel oblongo-lanceolatàã, basi acutã, apice plerumque breviter subabrupte acuminatà, rarius obtusã, saepe mucronatà, costã flavescen- GRE ti-cinnamomeà. Flores in ramulorum superiorum axillis foliorum solitarii, his ramulis ad anthesin saepe ex parte defcliatis, pedicellis 5-6 millim; longis parcissime puberulis, alabastris conicis, calyce juniore modice cano-púberulo, calycis laciniis intus albidosericeis, marginibus albidofimbriatis. anterioribus parvis (carum maximã vix 2 millim. longã), posticã 8-15 millim. longã longi- tudinaliter plicatã fere carinaeformi, calcare subrecto dependente 3-5 millim. longo subcylindrico apicem rotundatum versus modice incrassato 1-1 24 millim. lato, petalo magnitudine valde variabili ad 40 millim. longo, ad 35 millim. lato sed plerumque minore, obovato, basi subunguiculato, margine integro, albo, nervo mediano nervisque secundariis in dimidio basali plus minusve aurantiads, antherã inferne albescenti-barbatã, ovario tenuiter albosericeo, stylo toto gla- berrimo, ad apicem involuto. Capsulam non vidi. — Qualeae retusae floribus in axillis foliorum solitariis afinis, at caeterum Qualeae trichantherae similior ; ab omnibus affinibus stylo glaberrimo statim distinguenda. In silvis primariis non inundatis ad Belem do Para 1. A. Ducke 29-IX-1914 EH. A.M.P.n. 15.491, 17-XIl-r914 n. I5.550. Cet arbre n'est pas trop rare dans la forêt des hautes terres des environs de Belem; il fleurit de septembre à janvier. Qualea cassiquiarensis Warm. var. belemnensis DUCKE n. var. — À typo differt glandulis distinctius marginatis, petiolis solum 3-8 millim. longis, inflo- rescentiae tomento fortiore, pedicellis et praecipue calycibus villosis. — Belem do Pará, in silvis primariis humidis saepius in locis paludosis at non fluminibus inundatis, 1. A. Ducke, H.A.M.P. 15.509, 22-X-1914; Santa Isabel ad viam ferream inter Belem et Bragança n.9g.610, 1-1X-1908. Arbor magna (30-35- metralis) trunco cortice fuscocinereo plerumque subsoluto. Vai sous les yeux un spécimen typique du Cassiquiare (1. Spruce, ex Herb. Mus. Britann.). Chez la var. belemnensis, la couleur des poils varie du ferru- gineux au blanchâtre; le pétale est fortement courbé presqu'en nacelle, blanc avec la plus grande partie de la cóte jaune orangée. L'arbre n'est pas rare aux environs de Belem, dans la forêt des terres basses et humides mais non inondées ; la floraison a eu du milieu de la saison sêche au commencement de Phiver (septembre à janvier). L'écorce des vieux troncs se détache en' petites lamelles. Qualea arirambae DUCKE n. sp. (planche 15) — Inter sect. I (Calophylloideae ) A 2 collocanda. Arbor parva, mediocris vel magna, rarius frutex elatus. Ramuli glabri, juniores cinnzmomei, glandulis ellipticis concavis marginatis. Folia opposita glaberrima, petiolo fusco 3-7 millim. longo, laminã coriaceã non rigidá, 8-17 centim. longã 3-5 centim. latã, oblongo-lanceolatà rarius ovali-oblongã, basi plerumque distinctissime cordatã (foliis summuis interdum acutã), apice in acumen longum sensim protractã, costã cinnamomeà. Inflorescentiae in racemis ad 10 centim. longis, terminales et axillares ad folia summa dispositae, rhachidum partibus junioribus parum cano-puberulis, cicinnis 1-3 floribus, pedicellis caly- cibusque cano-vel ferruginescenti-puberulis, horum junioribus adpresse albido- Su AU sericeopilosis, pedicello 2-4 millim. longo, alabastro elongato conico acuto ad 12 millim. longo, calycis laciniis acutis, posticãà medio longitudinaliter plicatã angustã, reliquas sextuplo ad octuplo superante 12-15 millim. longâ, calcare 5 millim. longo dependente leviter curvato vel fere recto subcylindrico, petalo basi subunguiculato, obovato-orbiculato, circa 25 millim. longo et lato, integro, glabro, albo nervis roseis, nervo mediano ad basin aurantiaco, antherã unilate- raliter albidoflavescenti-barbatàã, pistillo styli parte terminali exceptã toto albi- docanescenti-hirsuto. Capsula elongata ovata apice acuminata, opaca, dense verruculosa, ad 30 millim. longa, 11 millim. lata, pedunculo ad 5 millim. longo. — Species inter affines foliis longis longe acuminatis sed breviter petiolatis eximia, floribus Qualeae trichantherae Spruce affinis sed pedicello calcare bre- viore diversa. Campos do Ariramba ad orientem fluminis Trombetas, 29-IX-1913 H.A. M.P. 14.869 (florif.), 21-XII-1906 n. 8.001, 12-XII-Igro n. 11.425 (fructif.); Obidos in rivulorum silvestrium vallibus paludosis 10-II-r1915 n. 15.669; Campos ad orientem oppiduli Faro in silvulis uliginosis 18-Il-r1gr5 n. 15.675. Specimina omnia ab A. Ducke lecta. Cette espece compte parmi les végétaux les plus caractéristiques des campos sablonneux de " Ariramba et de Faro; elle croit dans les ilots ou bandes de forêt au sol tourbeux (souvent couvert d'un Sphagnum) et devient souvent un bel | arbre de 20 à 25 metres. Elle est aussi fréquente dans la forêt marédageuse sur les bords de quelques ruisseaux des environs d'Obidos. — Dans le “Boletim do Museu Paraense”, V. p. 304, cette espece a été mentionnée sous le nom de Qualea aff. acuminata Spruce, mais en réalité il n'y a pas d'affinité entre les deux. Qualea paraensis DUCKE n. sp. (planche 16) —Inter sect. 1º” (Callophylloideae) collocanda. Arbor 20-ad 30-metralis, trunco subdecorticante, cortice fusco ; praeter flores et pedicellos glaberrima. Ramuli fusci, in lamínis magnis decorticantes, lineis duabus elevatis a basi foliorum decurrentibus, glandulis parvis. Folia opposita petiolo 1-1 15 centim. longo, laminã sat rigide coriaceã, oblongã vel ovali, 6-11 centim. longã, 3-5 centim. latã basi acutã, apice plus minusve longe abrupte acuminatà, costis transversalibus supra subtusque prominentibus. Racemi ad 6 centim. longi terminales et axillares ad folia superiora, cicinnis plerumque trifloribus, pedicellis 5-8 millim. longis parcissime cano-puberulis, alabastris ad 2 % centim. longis acutis conicis basi laciniis calycis laxe circumdatis, calyce solum extus cano-sericeo (laciniis minoribus parce, laciniã maiore densius) laciniis omnibus orbiculato-ovalibus, obtusis, posticã dimidio basali purpureá, 12 ad 18 millim. longá, anteriorum maximam plus quam duplo vel fero triplo superante, calcare compresso solum 3-4 millim. longo, petalo odorato ad 4 centim. longo, 5 centim. lato, albo supra basin maculã magna transversali pulcherrime purpureá, costã parte mediã flavâ, apice emarginato, antherã haud barbatáã sed dorso parum dense albidocanescenti-pilosã, filamento glabro, ovario albido- hirsuto, stylo glabro. PRP o a Qualeae Schomburgkianae Warm. affinis esse videtur, sed foliis apice acuminatis, cicinnis saepissime triforibus, calcare brevissimo, antherã dorso pilosã certissime distinguenda. Belém do Pará, in silvis non inundatis haud rara: 21-IX-1908 |. M. Guedes ERAM Ao rsor, 11-XIsor4 Il: A.) Dycke mn! 15.547, 2r-l-1905/ Db) AL Ducké n. 15.658. ; C'est peut étre encore à cette espece qu'appartient le n. 14.877 de "H. A, M. P. (Campos de PAriramba, forêt d'un ruisseau, 1. A. Ducke, 30-IX-1913) qui a les feuilles un peu plus larges, les fleurs pas encore développées, mais Pan- there déja bien visiblement pileuse sur le dos comime chez la paraensis. Qualea speciosa Hvus., Bol. Mus. Pará III p. 425. — Arbre des rives inon- dées de Parchipel des bouches de 1'Amazone, selon Huber fréquent à Aramá (ré- gion de Breves). H. A. M. P.: Aramá II-1900 1. J. Huber, n. 1.844; Belém do Pará, Furo do Arrozal, 7-IX-1903 1. R. Siqueira, n. 3.776. Qualea Dinizii DUCKE n. sp. (pl. 17 et 19)— Arbor 20-35-metralis trunco cortice laevi laete rufoferrugineo obtecto. Ramuli subteretes, ad internodiorum apices tetragoni, cinerei, cortice in squamulas parvas fisso, juniores ferruginei breviter sed distincte cano-puberuli, glandulis concavis parvis. Folia opposita, petiolo 1-2 mil- lim. longo, minime cano-puberulo, laminã subcoriaceã formã valde variabili, ad 7 & centim. longã, ad 3 centim. latã, ovatâ vel oblongã lanceolatã, basi saepis- sime acutã, apice integro inermi sensim brevius vel longius acuminato, paginã superiore nitidã glabrã solum junioribus plus minusve tomentellã opacã, pa- ginã inferiore plerumque totã opacâã sat distincte subtilissime canescenti-tomentosã, costis tenuibus anastomosibus crebris inter se junctis; nervo marginali distincto. Inflorescentia tota cano-pubescens, racemi axillares et terminales ad 8 (rarius ad 10) centim. longi, floribus in rhachide oppositis vel rarius in verticillis pauciflo- ribus oppositis, bracteis subpersistentibus ad 2 1 millim. longis, basi 1 4 millim. latis apice acutis, pedicellis tenuibus ad 6 millim. longis, alabastris ad 5 míillim. longis, calyce extus albidosericeo-pubescente, laciniis anterioribus parvis oblongo- orbicularibus vel subcordatis, minimã vix 1 4 millim. longã, laciniã posticã ovali- oblongã medio longitudinaliter plicatã triangulari-subcarinaeformi 4 millim. longá, calcare valde (plerumque semicirculariter) recurvo, cylindrico, longitudi- nem laciniae posticae saepissime superante, petalo laete violaceo rarius pallidiore roseo lilacino 12-13 millim. longo, 15-18 millim. lato, glabro, obcordato, apice late emarginato, stamine brevi, glabro, antherã minimã, 23 millim. longã % millim. latã, ovario pallide flavescenti-hirto, stylo brevi, glabro. Capsula matura 4 centim. longa lateribus concavis, subtiliter squamuloso-rugosa, opaca, formã capsulas Qualeae parvifiorae et Qualeae grandiflorae rememorat. | Species haec eximia series huius generis Jam, (Calophylloideae ) eta ja (Costatae) conjungit, foliis anastomosibus crebris, junioribus distincte tomen- tosis ad seriem ultimam, costis lateralibus tenuibus potius ad seriem primam spectat; floribus pro genere minimis sed in arbore numerosissimis calcareque A. J. B.7 o 60) aê valde recurvo notabilis. Inter seriem primam forsan cum Oualea caeruleá Aubl. mihi solum ex icone et descriptione notã confundi potest sed petiolis minimis, foliis tomentosis, inflorescentiis pubescentibus, calcare subcirculari, antherã mi- nimã etc. longe diversa; serie secundã Qualeae parvifiorae Mart. haud dissimilis sed costis tenuibus, calcare revoluto etc. facillime distinguenda. Habitat in silvis non inundatis in regione fluminis Trombetas: Rio Cuminá 27-X1I-1906, H. A. M. P. 7.991, Rio Mapuera 3-XII-1907 n. 9.028, inter flumina Cuminá-mirim et Ariramba 1-XIl-igro n. 11.261, Rio Erepecurú ad Cachoeira Tronco 20-X-1913 n. 15.006 (specimen sterile) ; ad flumen Tocantins: Alcobaça 5-I-1915 n. 15.641. Specimina omnia ab A. Ducke lecta. — Arbor etiam prope Obidos et Faro haud infrequens. Arbre assez fréquent (et três facile à reconnaitre) de la forêt des hautes terres des régions citées dans la diagnose de Vespece; les paysans de Faro et Obidos le Rena! sous le nom de “pau mulato da terra firme” (1) ou quel- quefois aussi “quaruba” comme les Vochysia. La floraison a lieu vers la fim de la saison seche, on voit alors de loin les cimes de ces arbres couvertes de fleurs vio- lettes. Le nom de la nouvelle espece de plantes est celui de mon excellent ami mr. José P. Diniz, docteur en droit, qui a organisé et dirigé les expeditions (2) au cours desquelles j'ai découvert cet arbre intéressant; dans un travail antérieur (Bol. Mus. Pará VII p. 100-197) je ai mentionné, par erreur, comme Qualea caerulea. Qualea grandiflora MART. — Petit arbre souvent tortueux, à grandes fleurs d'un jaune clair, qui existe, en Amazonie, exclusivement dans les campos non inondés du cours inférieur du grand fleuve. Fleurit pendant la saison des pluies (II-VI). Cette espéce est connue du bas Amazone jusqu'a Vétat de São Paulo et au Paraguay. H. A. M. P.: Prainha 3.585, Monte Alegre 8.159 et 9.879, Santarem (Alter do Chão) 10.273 et 10.789. Campos do Mariapixy (à Vouest de la bouche du Trombetas) 12.c04. Huber a vu cette espéce dans les campos de Marajó. Erisma calcaratum (Link) Warm. — Arbre de moyenne taille, três fréquent sur les rives basses de Vestuaire de 1'Amazone, rare ailleurs en Amazonie, Fleurs abondantes, d'un beau violet bleauâtre, du milieu de la saison seche au commencement de "hiver. — H. A. M. P.: Rio Maracá, prês de Mazagão 584; Furo Macujubim (région de Breves) 2.229; Rio Acará 10.848; environs de Belem do Pará 1.665, 3.772, 10.144; Manãos (Spruce, ex Herb. Mus. Brit.) — Connu aussi de la Guayane anglaise. (1) Le vrai «pau mulato» est la rubiacée Calycophyllum Spruceanum (Benth.) qui habite la «varzea» (terrains d'alluvion) de 1'Amazone. (2) Voir A. Ducke, «Voyage aux campos de 1'Ariramba», La Géographie XVI a 19 «Explorations dans le nord de 1'état de Pará», L. G. XX pag. 99. ari Erisma uncinatum Warm. — Remplace le précédent dans la forêt des terres non inondées; connu aux environs de Belém sous le nom de “quaruba” qui est surtout appliqué aux Vochysia. — H. A. M. P.: Belem do Pará 2.136; Peixe- boi (chemin de fer Belém-Bragança) 8.322 et 8.827; colonia Benjamin Constant (à Test de Bragança) 9.791. — Connu aussi du bas Rio Madeira et de Suriname. Ii est curieux, que cette espece ainsi que la précédente, communes dans la région voisine du littoral et trouvées de même dans les parties centrales de PAma- zonie, n'aient pas encore été observées dans le bas Amazone (Santarem, Obidos, etc.) ou la flore est déja relativement bien connue. TEHYMELAEACEÃE Lophostoma ovatim MEIsN. (= Linostoma albifolium Barb. Rodr.) — Manáos (Pancienne Barra do Rio Negro), pas encore connu d'autres localités. J'ai devant moi un spécimen collectionné. par E. Ule (Herb. Bras. 8.953); selon cet auteur Vespece est grimpante, tandis que: Barbosa Rodrigues la décrit comme arbrisseau. Tl est sur que dans ce dernier cas il s'agit d'individus jeunes, qui présenteront plus tard la modification que j'ai observée chez le Loph. calo- phylloides. Lophostoma calophylioides MEISN. — Décrit de Manáos; fréquent dans les forêts humides ou marécageuses des environs de Belém do Pará (H. A. M. P. 15.516 1 A. Ducke) et de I'archipel des bouches de "Amazone (Aramá 1. J. Huber, H. A. M. P. 1885). Cette espêce est connue, au Pará, sous le nom indigêne de “cumacahy” et passe pour posséder des propriétés médicinales ; cependant, Martius a attribué ce nom à une apocynacée lactescente, et Barbosa Rodrigues Va trouvé appliqué, à Manãos, à une portulacacée. Les noms indigênes et populaires des plantes varient d'ailleurs souvent, en Amazonie, d'une ville à Pautre. L. calophylloides est une grande liane qui grimpe au moyen de vrilles ; jusqu'a un certain âge il a cependant la forme d'un arbrisseau ou arbuscule. Lophostoma Dinizii (Hub. mss. nomen solum) DUCKE n. sp. — Frutex cirrhis oppositis alte scandens, petalis dense barbatis calycisque tubo intus pilis paucis adsperso exceptis totus glaber. Folia viridia crasse coriacea apice breviter (3-4 millim.) crasse petiolata, laminã plerumque 8-10 (rarius ad 12) centim. longá, 3-5 (rarissime ad 6 1) centim. latã, basi obtusã rotundatã vel truncatã, apice plerumque sensim, rarius subabrupte acuminatà ; folia superiora (in inflores- centiis sita) herbacea pulcherrime coccinco-punicea reliquis breviora sed plertim- que haud angustiora. Inflorescentia in paniculis racemo-pluriramosis sat amplis, pedicellis tenuibus cylindricis 3-5 millim. longis, floribus albis interdum extus rubescentibus 20-25 millim. longis, alabastris sat acuminatis. Fructus periantho dentato circumdatus, sulcatus et dentatus ut in Loph. ovato. ES DE Habitat ad fluminis Trombetas ripas: ad vicum Oriximiná fauci proximum, 15-IX-rgiro 1. Ducke, H. A. M. P. 10.988, et ad affluentis Mapuera cursum superiorem super Cachoeira do Caraná, 6-XII-1907 1. Ducke H. A. M. P. 9.050. Speciei L. calophylloides Meisn. affinis, at foliis brevius acuminatis, supe- rioribus rubris, floribus longius pedicellatis, calyce parum longiore, tubo latiore. Connu seulement du bassin du Trombetas, affluent de rive gauche du bas Amazone, qui vient de la frontitre du Brésil avec les Guyanes anglaise et hollandaise; commun dans le haut Mapuera (je ly ai découvert au cours de lexpedition (1) dirigée par mon ami José P. Diniz, docteur en droit, en 1907), ou il fournit le plus bel ornement de la forêt des rives; quelques individus trouvés à Oriximiná dans le bas Trombetas ne sont pas bien développés et ne semblent pas y fructifier. Le genre Lophostoma habite exclusivement la moitié orientale de "Ama- zonie, Vindication “Venezuela” pour le L. ovatum, dans “Index Kewensis” n'étant qu'une erreur. Les espêces actuellement connues sont au nombre de trois: a: feuilles supérieures blanches ou vert-blanchâtres. Pedicelles três courts (1 millim.). espéce 1: feuilles oblongues, les vertes acuminées ou caudées-acuminées, les blanchátres plus petites, aígues ou courtement acuminées. Inflorescences amples, boutons assez acuminées, calice exté- ricurement glabre. Fruit inerme, non sillonné. L. calophyl- loides Meisn. espece 2: toutes les feuilles ovales, aigues ou obtuses. Inflorescences petites, boutons non acuminés, calice extérieurement revêtu d'un épais duvet ferrugineux. Fruit sillonné et denté. L. ova- tum Meisn. b: espêce 3: feuilles supérieures rouges. Pedicelles plus longs (3-5 millim.), fleurs extérieurement glabres. Fruit sillonné et denté. L. Dinisii Ducke n. sp. ERICACEAE Leucothoe Duckei Huz., Bull. Soc. Genêve, 2"º série I pag. 246. — Grand arbrisseau à deux ou trois troncs, rarement petit arbre au tronc court mais avec longues branches presque verticales; d'aspect três caractéristique (2); atteint jusqu'a 7 metres; fleurit vers la fin de la saison pluvieuse et au com- mencement de la saison séche (V-VIII). (1) Voir «Explorations dans le nord de I'état de Pará», par A. Ducke, «La Géographie» XX p. 99. (2) Voir « Bol. Mus. Pará» VII, planche 17. PR e Cette plante connue jusqu” ici seulement de quelques campinas situées à Vest du lac de Faro (limite occidentale de "état de Pará) croit isolée dans les endroits secs à sable blanc. Il est curieux que je n'aie pas pu, malgré toutes mes recherches, en rencontrer des individus jeunes; cette espece semble donc destinée à disparaitre dans un avenir peu éloigné. Heureusement, les vieux individus qui existent encore sont dotés d'une vitalité extrême, qui m'a permis d'en trans- porter un à la capitale du Pará, ou il prospêre maintenant dans le jardin botanique. H. A. M. P. 1 A. Ducke: campos a Pest de Faro 8.526, 10.555 et 11.677; Campina do Infiry, à Vextremité nordest do lac de Faro 10.713. Gaylussacia amazonica HuBER, ibidem p. 248. — Petit arbrisseau de % à I métre ou rarement un peu plus. Fleurit toute "'année, excepté durant les pério- des de grande sécheresse, mais surtout abondamment à la fin de la saison plu- vieuse; les fleurs sont d'un blanc pur, les bractées vertes. Cette espéce est assez variable; dans une campina éloignée de toute habitation humaine qui ne semble jamais avoir été brulée (suivant Pusage des paysans d'Amazonie) j'aíi recolté, en dehors de la forme typique, des spécimens plus allongés dans toutes leurs parties, ayant la plupart des inflorescences plus longues que les feuilles (jusqu'a 6 centim.), les fleurs un peu plus étroites, les lobes du calice plus aigus. Cette forme pourrait três bien constituer une transition vers la G. hispida DC. du Brésil central; je ne peux pas en étre certain sans avoir vu des spécimens de celle-ci. j G. amazonica vit dans les endroits humides, légêérement tourbeux, des campinas au sol de sable blanc qui accompagnent le bord de la terre ferme au nord de la plaine alluvionnaire de "Amazone, du lac de Faro jusqu” au lac Sapucuá à I'ouest de la bouche du Trombetas (H. A. M. P., 1. Ducke: campos à Pest de Faro 8.465 et 10.504, campos du Mariapixy 11.044, campina au sud de la Serra do Valha-me Deus 12.035), et dans les campos de VAriramba (altitude 280 à 300 metres) entre les bassins des cours moyens de PErepecurú (afluent du Trombetas) et du Curuá: H. A.M.P. 11.455 1 Ducke. Elle croit au milieu d'associations de petits arbrisseaux appartenant aux familles les plus variées qui couvrent parfois des étendues assez considérables (1). Thibaudia cupatensis HuBER, Bol. Mus. Pará VII pag. 304. — Arbrisseau grimpant (epiphyte?) à fleurs rouges, dans la végétation broussailleuse du sommet rocheux du Cerro de Cupati (354 metres) prês des premiers rapides du Rio Caquetá (Japurá), dans [extrême sudest de Colombie. H.A.M.P. ma5275 1. Ducke. LOGANIACEAE Mostuea brasiliensis HuUBER in schedis (cum diagnosi) n. sp. — “A M. surinamensi Benth. differt ramulis, petiolis et staminum filamentis hirtellis, caly- cis lobis acutis, corollae lobis tubo quadruplo brevioribus”. (1) Voir A. Ducke, «Explorações scientificas no Estado do Pará», Boletim Mus. Pará VII, p. 113, 139, 142, 192. ERRO + Pão Frutex vix semimetralis. Folia oblongo-vel ovato-lanceolata, basi acuta vel acuminata, apice plerumque sat longe subsensim acuminata petiolo 2-3 millim. longo, laminã ad 9 rarius 10 centim. longáã, ad 3% vel rarius 4% centim. latã. Flores pedicello 4 millim., calyce vix 41 4 millim. longis, corollã albã 8 % millim. longã. Capsula immatura lobis ad 11 millim. longis ad 6 millim. latis, valde divergentibus. Ad ripas saxosas cataractarum fluminis Ariramba (Trombetae confluentis) superioris 1. À. Ducke 1-X-r913 H. A. M. P. 14.902. Bonyunia antoniaefolia ProG. — Arbrisseau à longues branches verticales ou petit arbre d'aspect três caracteristique qui atteint 6-8 métres de hauteur ; fleurs d'abord violettes, plus tard blanchâtres. Les exemplaires des campinas sablonneuses des parties centrales de 1'Amazonie correspondent parfaitement à la déscription donnée par la Flora Brasiliensis, je les ai recoltés aux environs de Manãos (campina de la Ponta Negra, H. A.M.P. 11.184, 11.534, 12.197) et dans les campinas de Coary (trés fréquente, H. A.M.P. 12.384). J'ai sous les yeux encore un spécimen de E. Ule (rochers de la Serra de Mairary 1.100 metres, haut Rio Branco, Herb. Bras. 8.469) qui a les feuilles presque glabres. — Cette espeéce n'était connue que d'une localité de Vétat de Minas Geraes. Antonia ovata PoHL. — Arbrisseau haut de 3 ou 4 metres, à fleurs blanches odorantes qui apparaissent surtout au milieu de la saison seche. Endroits pierreux de quelques campos sablonneux surtout à la lisitre des ilots de forêt basse et séche. H. A. M. P.,1. A. Ducke: Santarem, Alter do Chão 10.319; Monte Alegre, Ereré 9.956; campos de "Ariramba 8.041 et 11.877, commun par endroits. Encore vue dans les campos montagneux d'Almeirim et d'Arrayollos. Connue encore de la région du haut Rio Branco (état brésilien d'Amazonas et Guyane anglaise), du nordest sec du Brésil (Caxias, état de Maranhão, 1. A. Ducke, Herb. Generale Mus. Paraensis 700) et du Brésil central. Potalia amara AvuBL. — Surtout fréquente dans la forêt plutôt sêche des environs de campos, mais non rare dans la forêt humide. H. A.M. P.: Santa Isabel (Belem-Bragança) 9.585 et 9.736; Rio Capim 713; Faro 10.524; Amapá 1.203; Counany 1.098. Connue encore de 1 Amazonie supérieure jusqu'au Maynas (Pérou), et de la Guyane. SOLANACEAE Solandra paraensis (Hub. mss., nomen solum) DuckE n. sp. (planche 18) — Frutex epiphyticus, cortice spongioso, ramis longis glabris. Folia ad apices ramu- lorum congesta, glabra, petiolo 3-6 centim. longo, laminã paucinervosã oblongo- ovatà basi in petiolum acuminatà, apice breviter acuminatá, acutâ vel rarius obtusá, 9-15 centim. longã, 3 4-6 centim. latã. Flores inter folia terminalia solitarii, oblique erecti; pedunculus 4-2 centim. longus; calyx 8-10 centim. longus, 2 Y2- 3 centim. latus, extus brevissime puberulus, valde inaequaliter et variabiliter A ES trihdus vel rarius quadrifidus, incisione maximã plerumque ultra calycis medium decurrente, laciniis lanceolatis apice breviter caudato-acuminatis hic plerumque reflexis; corolla 28-34 centim. longa flava, extus glabra, intus in medio (ad sta- minum basin) flavescenti-villosa, basin versus parce puberula, tubo usque ad medium cylindrico circa 7% centim. lato, deinde ventricoso-campanulato 7-0 cen- tim. lato quinquecostato laxe penninervi, limbo breviter quinquefido margine crispo, laciniis obtusissimis 1-2 centim. revolutis; stamina 5, ad corollae medium (ad partis dilatatae basin) inserta, solum parte basali (corollae adnatã) villosa, parte liberã circa 11 centim. longã glabrã, antheris bilocularibus basi insertis compressis circa 9 millim. longis, 4 millim. latis; ovarium obtuse conicum; stylus corollae subaequalis vel parum brevior; stigma parvum capitatum. Fructus ignotus. Habitat im silvarum primariarum arboribus excelsis ad stationem Peixeboi viae ferreae inter Belem et Bragança, 1. J. Huber VI-1909, H. A. M. P. 10.399. Cultivatur in horto botanico paraensi. Cette espece est unique Solandra connue de Phylaea; elle semble avoir de Paffinité avec Solandra grandiflora mais s'en distingue par plusieurs caractêres de premier ordre dans la structure des fleurs. Ectozoma Ulei DamM. — Bacca ut in genere Marckea sed magis succosa, ma- tura pallide violascens, circa 1 centim. long. 23 lata. — Epiphyte sur les nids d'Ásteca, le plus souvent dans la forêt périodiquement inondée; habite les parties centrales et occidentales de "Amazonie. H. A. M. P., 1. Ducke: Iquitos (Pérou oriental) 7.566; Bas Japurá, Jubará, 6.812; Bas Trombetas, Oriximiná, 15.706. Décrit du haut Juruá et Juruá-miry, et des environs de Tarapoto; recemment encore collectionné par E. Ule au Rio Acre et aux environs de Manãos. Marckea coccinea RicH. (planche 19) — Arbuste epiphyte presque grimpant rencontré três souvent sur les nids de la fourmi Camponotus femoratus (F.), par- fois sur ceux d'une Asteca. H. A.M. P.: Belém do Pará 1. A. Ducke 3.018, 15.456 et 15.508; Peixeboi (entre Belém et Bragança) 1. R. Siqueira 8.783; Furo Macuju- bim (canaux de Breves) |. M. Guedes 2.233; Alcobaça (Rio Tocantins) 1. A. Ducke 15.648; bas.Rio Xingú, 4.135; Rio Tapajoz en aval du 1% rapide 1..E. Snethlage, 8.131; haut Rio Purús 1. A. Goeldi, 3.966. — Était jusqu'ici seulement connu de la Guyane. Marckea formicarum DaMM.— Epiphyte sur les nids d' Azteca ; semble limitée à la moitié occidentale de "Amazonie. H. A. M. P.: Barcellos (Rio Negro), 7.207, 1. A. Ducke. Connue du Juruá et Juruá-miry et de S. Joaquim, Rio Negro (E. Ule). Marckea camponoti DucxE n. sp. (planche 19) — Frutex in nídis formicae Camponotus femoratus (F.) epiphyticus, saepe tuberifer, sparsim longeramosus, ramis subteretibus lineis elevatis decurrentibus, internodiis 2-18 centim. longis. Folia petiolis herbaceis plerumque 4-1 centim. rarius ad 3 centim. longis, laminã E À mea variabili, basi obtusã vel acutã, apice plerumque sat longe abrupte acuminatà, in- terdum brevius apiculatã, 12-28 centim. longá, 6-11 centim. latã, ovali vel cuneatá, paucinervosá utrinque glabrã margine basin versus plerumque longe sed sparsis- sime ciliatã. Inflorescentiae ad 10-flores, ad apices ramulorum spongiosorum ad 6 centim. longorum racemo-cymosae ; flores longe (3-4 centim.) pedicellati, pedi- cellis ad apicem incrassatis puberulis; calyce 5-rarius 4-vel 3-partito lobis ovato- lanceolatis longe caudato-acuminatis 3-4 14 centim. longis, 34-1 centim. latis, vires- centi-vel pallide flavido-albis distinctissime fuscoviolaceo-venosis, extus minute puberulis, margine interdum ciliis nonnullis ornato. Corolla 7-8 centim. longa al- bido-vel flavido-viridis fuscescentipurpureo-venulosa et marmorata, apice 3-4 centim. lata, tubo quinquecostato, sparsim longe ciliato, ad apicem 1 14-2 centim. diametro, supra medium leviter ventricoso, infra medium basin versus valde an- gustato hic 2-5 millim. lato, limbo bilabiato 5-lobato. Stamina 5, corollae medio parum longiora, filamentis basi incrassatis ad partis liberae basin longe villosis. Ovarium conicum 5-7 millim. longum, basi disco annulari 5-crenato cinctum; stylo filiformi 5-6 centim. longo apicem versus incrassato, stigmate capitato. Bacca matura vix succosa oblonga pallide flavida, 2 centim. ionga, 1 centim. lata. Speciei M. formicarum affinis sed foliis maioribus et aliquanto crassioribus, inflorescentiis racemo — cymosis, floribus maioribus, calyce evidentissime fusco- violaceo-venoso, ciliis foliorum florumque paucioribus distinguenda. Habitat in silvis humidis saepe ad rivulorum vel paludum margines, floret per annum totum. H. A. M. P.: Belém do Pará 1. J. Huber 501, 1. O. Martins 15.103, 1. A. Ducke 15.448; chemin de fer Belém-Bragança, Santa Isabel 10.139, Igarapé-assú 1. R. Siqueira 3.348; Furo Macujubim (Breves) 1 A. Guedes 2.211; Obidos, Serra do Curumú 1. A. Ducke 15.317. Cette espece semble limitée à la moitié orientale de I Amazonie; elle est fréquente aux environs de Belém. N'a pas encore été observée que sur les nids de Camponotus femoratus. Marckea sessiliflora DUCKE n. sp. (planche 19) — A specie praecedente differt petiolis brevioribus crassissimis spongiosis, laminã crassiore subcoriaceã, costã crassã dimidio basali spongiosá, floribus ad apices ramulorum saepe geminorum solitariis sessilibus, calyce parum angustiore unicolore viridi; corollã albescente vel flavidoviridi unicolore (in exsiccatis nigrofuscã) limbo angustiore vix zygo- morpho. — Internodia 2-11 centim., petioli 3-7 millim. longi; laminae 7-19 cen- tim. longae, 3 4-7 % centim. latae; calyx 2 23-3 centim. longus, lobis 5-7 millim. latis ; corolla 7-8 centim. longa, apice 2 4-2 23 centim. lata, tubo ad apicem 1 &- 2 centim. lato, ad basin 3-5 millim. lato; stamina parte liberã circa 3 centim. longá ; ovarium 14 centim. longum, stylus 5 centim. longus. — Folia basi obtusa, apice acuta plerumque sensim acuminata, margine interdum ad basin piloso, costã sae- pius sat longe ciliatã. Calyx in speciminibus nostris non ciliatus. Bacca oblonga, maturam non vidi. Habitat in silvis humidis epiphytica fere semper in Camponoti femorati nidis. Belem do Pará 1. A. Ducke 17-IX-1914, H. A. M. P. 15.488; individuum Rue e A E e «ad stationem Peixe-boi viae ferreae inter Belem et Bragança anno IgIO ab A. Goeldi lectum in horto botanico paraensi cultivatur. Cette espece est beaucoup moins fréquente que la M. Camponoti; sauf de três rares exceptions, on ne Pobserve que sur les nids de Camponotus femoratus. SOQBANACEES EPIPHYTES SUR LES NIDS DE FOURMIS A: espece 1: fleurs petites, vertes. Sur les nids d'espêces du genre Asteca. Amazonie centrale et occidentale. Ecrozoma ULei Damm. B: fleurs grandes, corolle à tube long. a): espéce 2: inflorescences laxes, pauciflores, pendantes, avec pédon- cule souvent três long (jusqu” à 40 centim.), grêle, simple ou deux ou trois fois ramifié; pédicelles 1-2 1 centim. Calice vert, corolle écarlate, limbe plan, étamines de la longueur du tube. Souvent sur Jes nids de Camponotus femoratus, quel- quefois sur ceux d'Asteca. “Hylaea” toute entitre. MARCKEA COCCINEA Rich. b): fleurs dans des ramules courts et épais. Corolle de couleur fonda- mentale verdátre ou blanchâtre; étamines un peu plus longues que la moitié du tube. *): espéce 3: pétioles et partie basilaire de la côte des feuilles, spon- gieux, três épais. Fleurs sessiles, solitaires au bout de courts rameaux souvent geminés. Calice uniformement vert; corolle vert blanchátre ou jaunâtre ou blanc d'ivoire, presque acti- j nomorphe. Presque toujours sur les nids de Camponotus femoratus. Belem do Pará et région entre Belem et Bragança. MARCKEA SESSILIFLORA n. Sp. +) : Pétioles et côtes des feuilles, herbacés. Fleurs assez longuement pédicellées. Corolle bilabiée, vert blanchâtre ou jaunâtre, mar- brée de pourpre brunâtre. espéce 4: inflorescences racemo-cyimeuses, avec jusqu'une dizaine de fleurs. Calice blanchâtre, parcouru par des veimes violettes. Sur les nids de Camponotus femoratus. Moitié orientale de " Amazonie. MARCKEA CAMPONOTI n. sp. espece 5: fleurs solitaires ou geminées. Calice uniformement vert. Sur les nids d'espéces du genre Azteca. Amazonie centrale et occidentale. MARCKEA FORMICARUM Damm. AR J. B. 8 | "E div ii ei he ipradao dos eis o cibiado id air é nb: (E A] ie soa NA Ms Also e dba icwi om onto May REM ins it negados vó a serto bs io se o or 064 ec Me 8 A v y E Sm vips! by hos aro q ixo » | os Md fi A À ; e E | IRA A PV pad SSL pio AE AT SA | RA A Mp [| Ema Y RE AI sr É R nd a pasa irem Aa a lo oigiot toy sd A E as 4H PARIU pao des ta vara tl ado tir a DA PETER pod ar q a A p da o | á y ; , fi se a ' 1: o A Ly pia: a jedi ado; mal rs do A a ' qi Muni lá Vala é Rian Opo do Ti dA TRA TEAR E E oe: otimo a Bion oia dig sind PESE O CARAI, det RAR tals VR E dáa MENA Mad | Lc e UR IN reto 8 je TUDS o Mana Ds PR RAT ORITRRR CIDA E SL o er “ ! Pa Í A ) IH Má ; : l i j | IATA DR PU Ui mo NUR SA Ts UR ps a NT. 4 u X t k aire, AS E Ra ag ah UM TA raia Tl CS TORO A AVR ” sn deb Ta CE AMdCITIada TE TER (] bo Pára | ] bo ' M RAEM E PE o PU Tp E, to É Nu RNA 1 o, , R E im BERadO TA DIR VIA A 1 de ) Ml | bo to H A Ra E veio Pad o NE Ey MH $/N e to! e eras Lda: saldos vhepoi no. sa* "a RS ET » HA VR É K Fa SK E PY, Ro , s p +á 20 N o a ] 1 l Lisa apt , HA SAI Mc) MTE p Pr b à Ê d , f í ar há ” bi 4 t la “fo v ral 7 F E o] | Aa Na sms ns E p p é “ 11 HT | | o ' PRSRO | , b' a , ' poé | eds org Da À ES q E A CI TS TES UA fas [ 4 k DR Dr A RR ED MS a AA he ae pd CA PA, DMA - dido Ra ) MIRO, nf done a o Ay rd E DA A Da rt a ni ty t f é É é À + “a í ] ) ido Ad e Pr A palço ir; UA PLANCEE 1 » 2 » 3 » 4 » Set 6 » 7 » det 9 » 10 » ole 12 » 13 » 14 » 15 » 16 » 17 » 18 » 19 EXPLICATION DE PLANCHES AR SEC ONE aa = sharan io oia e Lena MO aa eo air ODE aa a Alstroemeria amazonica.... Pithecolobimm racemiflorwm. Piptadenia catenaeformis.... Peltogyne campestris... cv... Macrolobium Fuberianum.. Cenostigma (?) tocantinum.. dlexa grandijora........ ra Hlymenolobimim excelsum.,.. » » Oualea arirambae..... cc... (OA DA SO ED ER E Cate DO ig do do o ava a to o a Solandra paraensis. ... cc... A ( Dimorphandra macrostachya Jardin Botanique du Pará. » » Herbier du musée du Pará. («angelim»), arbre d'envirom 40 m., Faro (Pará). Herbier du musée du Pará. Jardin Botanique du Pará. fruit. B| Dimorphandra paraensis.... étamine et staminode. CC! Qualea glaberrima...... 00. bouton, pétale et étamine. D | Qualea Arivrambae....ccc... fruit. E Qualea Dinizii...cccvecesos fleur, pistil et étamine. EU aee GoconmEA A (ear A corolle coupéc en long. G | Marckea caimponoti......... corclle coupée en long jusqu' à la | base des étamines. H | Marchea SESSUELILON LE Na ola Ve tê corolie coupée en long. Rectificationm Au pages 7 et 15, au lien de Piptadenia amazonica Ducke n. sp. lisez Pithecolobium miopoides Spruce. P. 15 supprimez les mots Ad sect. III, Niopa. Au page 30, ligne 23 aul lien de 3 34 —5 millim, lisez 3 4 — 5 centim. 2HHOVA IA JA VOITADLIIXA dora selo supiiesdom mibral .occccco creci DAMOS — E “ cónmiro eps dia) IRES, ms « ce MOSS NETO — & dae velo sda ah oidrstr cewedniso mintboigasdvs = b cos tie mnsios nie — à paia o a o PES SC e “Aa ceia maidolorat 0749 800 = oa (9) mmraaizoma o = OF cover avo AOS mesh — SE PR - a ss E * 5 ) E O oo am 0h muniesa!D suirs, (amillogeas) eo qo taças prio oeste A -— EL AS O ir) | ont Ea q co Amt ui) aSeureo pb toRiasil ms « « o 4 RETA Det, “ oras o co ara Dabbui) O = BE E” Bege E APR E OD PRP O DO RS Ra Re + ) ap RAR RR E RE Er VA ada) = RE) Ea doe ab supinsiol mifrsl cu. paca CEPA irdanivZ, O — dE E cd 4 Si nedosgAgosante eodsaendaçomil , A po RE abomimbla 39 smintots .. 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Se et CHEFE DA SECÇÃO DE BOTANICA, PHYSIOLOGIA VEGETAL, DO JARDIM BOTANICO P é Fr; N 41 20; ) E sa po mos E Cd ca > 4 , Ms hoje a nd É * | j E y * o n ad pol ê ê o «4 , Us ra . | a - ; A TA , = E y ! = | he “a . A] . , º + p . “q CRASE CORA EXPLICAÇÃO Ha muitos annos já que nos occupamos com este interessante grupo vegetal, do qual o Brasil é o verdadeiro centro vegetativo. O impulso para este estudo nos foi dado pelo fallecido Sr. G. A. Lindberg, em Stockolmo, que insistiu comnosco para mandar-lhe especimens de Rhipsalis “quaesquer que encontrar e por mais commúuns que pareçam”. A nossa primeira remessa já provava conter algumas novidades e foi conti- nuando que o interesse se communicou a nós tambem, a ponto de deliberarmos escrever a monographia das especies brasileiras, desde que esta tarefa não podia ter execução por parte do nosso amigo que, infelizmente, logo falleceu. Mas, além do interesse scientifico que offerecem estas curiosas plantas, são ellas ao mesmo tempo das mais gratas no cultivo e como se prestam admiravel- mente a serem tratadas em cestos de suspensão, constituem um ornamento bellissimo para as estufas, caramanchões e arvores isoladas, alliando à esquisitice das suas fórmas uma abundancia de flóres delicadas que muito lhes augmenta a belleza, pelo que calorosamente as recomimendamos, com especialidade às amaveis amadoras das “Filhas de Flora”. Devemos tambem lembrar ser muito provavel haver ainda bom numero de especies para descobrir, pelo que os Srs. botanicos ainda muito podem contribuir para completar este grupo da rica Flora Brasileira. Rio, Abril, 1915. Alberto Lôófgren. md AM A NAN Pa NaN Na PN fa Na datsuav Wii 4 altbde: . agradd: ud A a me ir ulto1 RA dual tod A abria 311 1 Lil “ [ E as a sf riso tl lorena GA dsosucts tirteinca E] toy | q eSbáb! vris namo cb! tam dia citado erirão. ritigirtno a riu rola) deem RATOS SEM! du pilue; q. eta dd vino ado my penta ro paltnd e A RS da ORE tm! ot des gi dado» 1) Aderiu dv TE + dedicado sx diario hd ababii Ne nt o, etitides f o OTA vv Wetrn na im) td mn ram STA CUNILE HIDE à távigiulia chain 4] PA TAR tai aro TM HA ur Att TIS ] Ro divs pontes rá 204 NEM: tá notudg sk h 4 h E Nba. Mas, 1) + (hai fais IS bpk da der RIR À Mit GH 44WS pure ah q q " “ MR [A Ega A roda ul Ri PT 4 AGITOS : a fis Eutada TA Mitítes é; am n: sd Bins SEM FM Indl ata UM 108 1] Eu dido reu. h 4 f 1 «xpusg atas sn)e N ind Ê o hs GIO O GENERO RHIPSALIS GENERALIDADES A curiosa familia das Cactaceas póde-se considerar um grupo especialmente americano, sendo surprehendente a sua capacidade de adaptação quanto às tem- peraturas que póde supportar, garantindo-se assim uma distribuição Norte-Sul excepcional, pois, tem representantes desde o Canadá até a Patagonia. No systema esta familia está relativamente isolada e nada se sabe da sua phylogenia, visto não existir della vestígio algum na flora fossil, para o que, aliás, muito contribuem a sua estructura anatomica e consistencia tão desfavoraveis a uma conservação igual à que se observa em muitos outros grupos vegetaes. Póde tambem ser que esta familia não tenha a antiguidade sufficiente para poder figurar na paleontologia, porém, não se poderá ter disso confirmação emquanto não fôr possível demonstrar identica falta de antiguidade relativa tam- bem ás condições physicas do habitat, a que tão maravilhosamente tem se adaptado a maioria das especies desta interessante familia. No Brasil, o verdadeiro centro vegetativo das Cactaceas é a região nordeste, chamada a semi-arida, exactamente onde hoje são encontrados os restos fosseis de grandes herbivoros, como os Megatherios, que pertenciam à época chamada pleistocenica ou prealluvial. Entretanto, a presença destes herbívoros gigantes, pouco se coaduna com as condições physico-climaticas de hoje, que mal permittem ao gado vulgar de encontrar alimentação sufficiente para viver. Si, portanto, naquella época, a região ainda não apresentava as condições climaticas de hoje, é tambem provavel que as Cactaceas ainda não tinham apparecido e que só mais tarde lá se desenvolviam á medida que as condições se modificavam, tomando a feição peculiar de hoje na qual aquellas plantas são encontradas, devendo neste caso serem mais modernas ainda do que os Megatherios. Corrabora algum tanto esta hypothese a opinião do Dr. Karl Schumann que tambem admitte a pouca antiguidade das Cactaceas, porque observa que na maioria dos seus grupos os caracteres são ainda muito inconstantes, o que sobremodo difficulta a determinação do limite das especies que, provavelmente, ainda estão para serem fixados. Essa insconstancia se manifesta por uma pronun- ciada tendencia para variação, como se verifica nas sementeiras, tendencia essa que demonstra ainda não terem as especies attingido áquella fixidez de caracteres definitivos que resulta de uma grande antiguidade em condições de prolongada uniformidade. Seja, porém, como fôr, relativamente à questão da antiguidade: a estructura anatomica e o habitus especial das Cactaceas indicam claramente serem ellas xerophytas typicas, com as mais extremas adaptações a seccas prolongadas, quer a + DI physicas, quer physiologicas, porque além do habitat typico do grupo nos ter- renos semi-aridos ou em desertos, muitas especies habitam tambem nas areias das praias e outras nas montanhas altas, onde as neblinas humidas são quasi que constantes, chegando algumas até, como no Mexico e nos Andes Peruanos e Chi- lenos, a manterem-se em altitudes em que as temperaturas frequentes vezes descem varios grãos abaixo de zero. Na sua grande maioria são as Cactaceas plantas terrestres que preferem um sólo duro e pedregoso e ostentam muitas vezes um desenvolvimento surprehen- dente sobre uma rocha inteiramente núa, desde que alli encontrem alguma fenda pela qual possam introduzir a sua raiz e segurar-se. E” por isso bastante curioso encontrar-se nesta familia alguns dos generos adaptados à vida epiphytica, come Phayllocactus, Epiphyllum e Rhipsalis, principalmente este ultimo, si bem que as suas especies podem crescer tambem entre os musgos nas rochas e nas pedras. Em regra, porém, são encontradas sobre arvores, sós ou em companhia de Musgos, Filices, Orchidaceas e Bromeliaceas, de ordinario nas bifurcações dos galhos. Preferem tambem as mattas mais ou menos xerophytas e rarissimas vezes se encontram nas florestas humidas como as do Amazonas, de onde só consta de uma unica especie, a Rh. cassytha, a mais commum de todas. Destes generos epiphyticos, o genero Phyllocactus poucas especies brasilei- ras enumera ao passo que o genero Epiphyllum póde ser considerado endemico no Brasil. O genero Rhipsalis tem ahi o seu centro vegetativo, como indica não sómente a sua grande maioria de especies, mas tambem a sua riqueza notavel em individuos. As poucas especies americanas, não brasileiras, são certamente pro- venientes deste centro e as que foram encontradas na Africa e em Ceylão, são tão proximas a especies brasileiras que é difhcil acceitar para ellas uma outra origem, excepto para uma unica especie que habita em Madagascar. A disseminação destas especies o professor Schumann attribue, principal- mente, aos passaros. No que diz respeito aos paizes circumvisinhos é isso extre- mamente provavel, porque as fructinhas das Rhipsalis são sempre mais ou menos coloridas, desde o branco porcellana até a purpura escura ou o alaranjado vivo, pelo que facilmente attrahem a attenção das aves fructivoras. Ao mesmo tempo são bastante mucilaginosas, o que as faz adherir em qualquer logar ou, pelo menos, as suas sementes pequeninas, lisas e duras, perfeitamente apparelhadas para supportarem mesmo longos transportes e para resistirem a muitas eventua- lidades, das quaes a menor é a de passar pelo apparelho digestivo de um passaro, ou de ficar adherente á sua pata, com ou sem um pelotinho de barro. Sendo tambem longa a sua germinabilidade, como verificamos semeando com successo sementes de mais de tres annos de idade, fica perfeitamente explicada a distri- buição Norte-Sul. Para a distribuição sobre o continente africano, a mesma explicação nada teria de extraordinario, si houvessem passaros fructivoros com- muns a ambas as ornis, o que parece não haver, ficando a explicação da distri- buição por este meio dependente de algum méro acaso, aliás não impossivel. O Sr. G. A. Lindberg, em Stockolmo, attribue à navegação, especialmente a de gn, negreira, um papel preponderante nesta disseminação, o que nada tem de inve- rosimil tratando-se de uma e mesma especie, como a Rhipsalis cassytha, encontrada na Africa, ou as Rh. sansibarica e erythrocarpa que quasi não differem da primeira. Na ilha de Ceylão a unica Rinpsalis é a Rh. cassytha que na lingua indigena alli tem um nome muito moderno, o que parece provar uma introducção recente. Para a especie Rh. Madagascariensis, estas hypotheses, porém, não satisfazem, pelo que talvez será necessario admittir ahi o endemismo, pelo menos até encontrar-se provas do contrario. TAXONOMIA Pela monographia da familia das Cactaceas na Flora Brasiliensis, escripta pelo professor Dr. Karl Schumann, vê-se que o Brasil não está desprovido de representantes destes curiosos vegetaes. Naquella sua monographia o professor Schumann descreve 20 generos, dos quaes sómente sete ainda não têm sido en- contrados no Brasil e, dos restantes, considera elle tres como generos endemicos da nossa flora, ou quasi. O fascículo desta familia foi publicado em 1890 e, já em 1898, o Dr. Schumann fez imprimir uma nova grande obra, a “Monographia Cactacearum” que abrange todas as cactaceas conhecidas até aquella época. Du- rante o intervallo que decorrera entre as duas publicações, uma grande affluencia de novo material e de mais observações, fez com que na nova publicação fossem introduzidas varias modificações que ligeiramente alteravam a classificação adoptada para o trabalho da Flora Brasiliensis. Assim o genero Epiphyllum, que de accôrdo com as regras de prioridade devia prevalecer na extensão a elle dada pelo Dr. Schumann na Flora Brasiliensis, teve de ceder às razões praticas impostas por um cultivo longo das especies e, portanto, constituido habito. Resta- beleceu por isso o genero Phyllocactus, abandonando o genero Zygocactus, para que o genero Epiphyllum ficasse limitado á unica especie conhecida até então, E. truncatum Haw, porque a E. Altensteinii K. Sch., não passa de mera varie- dade da precedente, de accôrdo com a opinião de Ott, aliás compartilhada pelo professor Dr. Schumann. Hoje, porém, conhece-se mais uma especie nova, talvez duas, a serem incluidas naquelle genero, como será publicado em tempo. Esta reducção tambem não era a primeira, porque alguns annos antes o genero Le- pismium tinha sido supprimido como genero, mas conservado como subgenero no genero Rhipsalis e as especies encorporadas ahi. O genero Rhipsalis, tal como o acceita ainda o Dr. Schumann, é o principal do seu terceiro grande grupo no qual admitte mais dois generos, Pfeiffera e Hariota, sendo o ultimo exclusivamente brasileiro e o primeiro da Argentina. Conhecendo, porém, o grande numero e diversidade de fórmas que offerecem os orgãos vegetativos das especies no genero Rhipsalis, assim como a uniformi- dade na construcção dos orgãos floraes, parecia-nos bastante provavel que estes dois generos representassem apenas dois extremos do genero Rhipsalis, tanto mais quanto cada um era representado por uma especie unica. Faltavam, porém, algumas fórmas intermediarias que constituissem élos de transição, para encon- trar a confirmação deste nosso modo de ver e, de accôrdo com a nossa tendencia, simplificar reduzindo a um só genero aquelles tres que formavam o grupo do Dr. Schumann. Já estavam descobertas e descriptas, tanto por nós como pelo Sr. Lindberg, em Stockholmo, varias especies novas encontradas em S. Paulo, quando numa excursão encontramos mais uma que pelo seu habitus não podia ser senão um legitimo Rhipsalis. Cultivada em boas condições no Horto Botanico Paulista, em pouco tempo ella floresceu demonstrando ser de facto o que pensavamos, sómente o ovario levemente divergia do normal do genero. Madurecendo o pequeno fruto vimos com grande satisfação que apresentava todos os caracteres do genero Pfeiffera, sendo a primeira especie do genero Rhipsalis que apresentava um fruto piloso, tal qual o descreveram os Drs. Schumann, Weber e o Duque de Salm- Dyck para a especie Pfeiffera ianthothele Web. unica do genero. Em vista desta curiosa reunião de caracteres de dois generos numa e mesma planta, a conclusão a tirar sómente podia ser que estava encontrado o élo entre os dois generos que, portanto, constituiam de facto apenas um só, cuja variabilidade em fórmas vege- tativas ficava mais uma vez confirmada e demonstrada. Sendo, pois, todo o sys- tema vegetativo e floral da planta o de um perfeito Rhipsalis e sómente o fruto apresentando o caracter de Pfeiffera, aliás unico caracter differencial de valor taxonomico. mas insufficiente para separar generos, a nova especie só podia per- tencer ao Rhipsalis. Foi esse o motivo que nos levou a descrever e publicar a nova especie com o nome de Rhipsalis pilocarpa em “Monatsschrift fuer Ka- ktéenkunde”, Março de 1903, e em carta ao Dr. Schumann propor a reducção do genero Pfeiffera para subgenero do Rhipsalis, tal como anteriormente tinha sido feito com o genero Lepismiam. Agora, si o genero Pfeiffera, depois da descoberta do élo que o ligava ao genero Rhipsalis, ficou transferido para a categoria de subgenero, motivo de igual força tambem ha para se operar igual transferencia com o genero Hariota. Com- parando os caracteres differenciaes dos dois generos Hariota e Rhipsalis, vê-se logo que a sua separação é baseada exclusivamente na fórma dos artículos que, de facto, são sui generis, mas o mesmo dá-se tambem com as especies Rhipsalis para- doxa S. D., mesembryanthemoides Haw, e clavata Web. Sendo que esta ultima especie constitua talvez o élo entre os generos Rhipsalis e Hariota, porque a côr das flores da Hariota que varia de amarello claro até quasi alaranjado carre- gado, encontra-se tambem em varias especies de Rhipsalis, como por exemplo a Rh. myosurus W. Sch. e chrysantha Lôfgr. cujas flores são de um amarello tanto mais intenso, quanto mais exposto ao sol esteve o exemplar, o que tambem deixa os articulos mais ou menos vermelhos. A fórma curiosa dos artículos da Flariota salicornioides P. DC., de facto nada tem de extactamente correspon- dente no genero RJupsalis, todavia, approxima-se bastante à fórma das articula- ções da Rh. clavata Web., especie esta que o Dr. Schumann, na sua monographia ae O collocou em primeiro logar, como si quizesse insinuar que por ella se podia operar a transição do genero Hariota para o de Rhipsalis. Tambem não é unicamente nosso este modo de ver, porquanto tanto Haworth como P. De Candolle já tive- ram esta especie por uma Rhipsalis. No genero Hariota, além da especie salicornioides, o Dr. Schumann tinha creado mais uma. Baseava esta creação num exemplar sem flór, colleccionado por Sellow no Estado de S. Paulo e deu-lhe o nome de villigera por ter “os areo- los providos com lanosidade mais abundante” e accrescenta adiante: “sómente depois de ter mais material, poder-se-á decidir si não seria melhor incluir esta especie na precedente”. Tendo nós visto, examinado e cultivado um grande nu- mero de exemplares de diversas procedencias, podemos com toda a segurança affirmar que até hoje só existe uma especie deste genero — hoje subgenero — e que, num e mesmo exemplar se encontra, muitas vezes, caracteres que, isolados e em exemplares de outra procedencia, plenamente justificariam a admissão de uma especie nova, mas que no cultivo, em condições uniformes, se apagam e voltam aos do typo. A nova especie do Dr. Schumann deve, por isso, desappa- recer, assim como o proprio genero Hariota será incluído no genero Rhipsalis junto com o genero Pfeiffera, mudando ambos em subgeneros. Resulta dahi tambem a necessidade de modificar a chave estabelecida pelo Dr. Schumann, para incluir os novos subgeneros, o que fizemos dando-lhe a disposção adiante pu- blicada. Na Flora Brasiliensis o professor Schumann enumera 36 especies do genero Rhipsalis, mas deste numero quantro são incertas e devem ser excluídas, porque nas respectivas diagnoses vê-se que Rh. monacantha e Rh. phyllanthus segura- mente pertencem a outros generos, ao passo que Rh. prismatica é descripta sobre um exemplar novo de uma especie qualquer e, finalmente, a Rh. ramosissima é descripta em termos tão vagos que provavelmente pertence á alguma já conhe- cida como o proprio professor Schumann tambem pondera para estas especies. Além destas quatro especies ficam excluidas mais: Rh. macropogon por ser synonyma de Rh. radicans; Rh. Regnelli por ser synonyma de Rh. houlletu; Rh. minutifiora, ramulosa e alata por serem especiaes exoticas e ainda não encon- tradas no Brasil, de fórma que ficam sómente 27 especies como effectivamente brasileiras. Na “Monographia Cactacearum” que o professor Schumann publicou, en- contram-se descriptas mais nove especies provenientes do Brasil: Rh. clavata, virgata, hadrosoma, tetragona, capilliformis, gonocarpa, gibberula, puniceodiscus e anceps, elevando outra vez a 36 o numero das especies incontestaveis. A este numero podemos nós agora accrescentar as seguintes especies novas nossas: Rh. pilocarpa, novaesii, pulchra, megalantha, rigida, chrysocarpa, chry- santha e mais a Rh. salicornioides, que estava no genero Hariota, o que faz chegar a 44 especies brasileiras conhecidas e descriptas sendo, entretanto, muito prova- vel haver ainda diversas especies para descobrir. A GENERO RHIPSALIS CHAVE DOS SUBGENEROS DO GENERO « RHIPSALIS » IL vanio escampso e DSO... cipecusitceu não 1 Subg. Pfeiffera Lofgr. (em.) II Ovario sempre glabro. A Ovario saliente. rt Artículos não foliaceos. a Articulos cylindricos. X Com costae distinctas e os artículos HE POLOS a o eco à fecais a ed 2 ps 2” Ophiorhipsalis K Sch. XX Sem costae, excepto quando seccos POE FILTER (AEES: à ses pen aos 3" Eurhipsalis » b Articulos não cylindricos. *X Angulosos ou com quinas........... 4” Goniorhipsalis » XX Em fórma de garrafa ou clava..... 5” Hariota Lofgr. (em.) 2 Artículos foliaceos ou alados. a Inesmes on com cerdas... ceapa- pote méms 6” Phyllorhipsalis K. Sch. b 1-2 aciculos nos areolos (exotica)....... -” Acanthorhipsalis » B Ovario immerso. 1 Artículos cylindricos ou com depressões fracas 7” Calamorhipsalis » 2 Articulos não cylindricos. a Articulos 3—angulares mais ou menos curtos, alternando as faces de uma com as arestas do seguinte. ....... 8” Epallagogonium — » b Artículos foliaceos ou 3—angulares, longos 9” Lepismium » Subgenero 1 — PFEIFFERA Lofgr. I Artículos cereiformes (Argentina)............ Rh. ianthothele Lofgr. em. IL. » Farpas loaded) ana ari ias si ao be aba 1 Rh. pilocarpa Lofgr. 1-—Rhipsalis pilocarpa Lórcr. (Estampa 1). Monatsschrift fuer Kaktéenkunde. Abril 1903. Caulis declinatus vel pendulus, cylindricus, articulatus. Articuli dicho- tom vel 3-6-verticillati, 2-12 centim. longi et 3-6 muillim. crassi, 8-10 costati; costae rarissime inconspicuae, opaco-cinereo-virides, longitudinaliter et transversaliter sub lente subtiliter striati; areoh aproximate, squamae 3-10 setas gerentes, minimae, lana carentes. Flores terminalibus, rotatis, pro genere magnis, petala 16-18, oblongo-linearia, albo-hyalina, apice et base plus minus roseis, 16 mm. longa, exteriora minora, squaniformia et semper rosea; stamina petalis triente minora, filamentis albis hyalinis, antherae albae; stylus staminibus longior; —n 697—. stigma q-radiatum, vradús reflexis, albis; disco pallide roseo; ovario obconico, z mm. diametro; bacca rubra squamosa et squamae axillis lanosa et pilis albis longis munita; semina plura, atra. E” uma planta pendente dos galhos de arvores nas mattas entre Tieté e Ytú, no Estado de S. Paulo, com habito geral dos Rhipsalis. Assemelha-se a Rh. no- vaesu mas é mais pendente, sendo até agora as unicas duas com costae pronun- ciadas. A ramificação é di-trichotomica e os articulos invariavelmente um pouco curvos, de tamanho muito variaveis, desde um até dez centimetros de compri- mento, 5-6 mm. de diametro, raro mais e bastante pilosos quando novos, verde cinzentos. As flóres são brancas, levemente rosadas, campanuladas com até 18 petalas, numero maximo no genero. Os estames são hyalinos e o estilete um pouco maior, com estigma até 7 radiado. A baga é m. m. obconica, vermelho escura e pilosa, sahindo os pellos das escamas diminutas. Foi o encontro desta especie que permittiu fixar no systema o logar da Pfeijfera ianthothele Web. que o Dr. Schumann, numa nota declara “ainda não ter posição definitiva”. Está cultivada no Jardim Botanico. Subgenero 2 — OPHIORHIPSALIS K. Sch. I Artículos com costae evidentes, glabros, os novos só pilosos...... E 2. Rh. novaesii Lofgr. II Articulos sem costae, sempre pilosos. A. Cerdas divergentes nos areolos, artículos LONGOS SN pena a AP CI 3. Rh. lumbricoides Lem. B. Cerdas m.m. applicadas ao articulo, arti- culos curtos, m. m. fusiformes (Ar- gentina) e: E ERA ana Rh. aculeata Web. 2 — Rhipsalis novaesii n. s. (Estampa 2). In arboribus reptans, ramosissima, vramis cylindricis, longitudimaliter sul- catis, costae distinctae formant, novelhs wm areohbus cerdas mumitis, dem glabris, cmereo-viridibus, areolis squamae triangulares, hinc inde ad basin cordiformes, obtectae, vix lanatis, haud setulosis; floribus campanulatis albis, receptaculo claro- purpureo, stamina pro genero pauca, basi filamenta claro-purpurea; bacca glabra, purpureo-coccinea, magnitudine piso. E” planta rasteira sobre galhos de arvores em logar não muito humido, che- gando a 3-4 metros de comprimento e 5-6 mm. de grossura, emittindo muitas vezes raizes nos areolos em contacto com a superficie do supporte. A ramificação é ampla, irregular, approximada ou mais espaçada, os ramos de 10-20 ctms., lon- gitudinalmente sulcados formando saliencias abauladas — costae — interrom- pidas pelos areolos, mas continuando além. As escamas que cobrem os areolos —— 70 —— bo são alongado triangulares e muitas vezes cordiformes, os areolos sempre lisos, e toda a planta de uma côr cinzento-verde-claro. As flores são lateraes, abundantes, com os botões bastante agudos, 12-15 mm. longas, campanuladas quando abertas; as folhas perigonaes, em numero de 8-10, são lanceoladas, agudas, carenadas com o apice recurvado para fóra; as exteriores esverdeadas e as inferiores, maiores, brancas, quasi hyalinas, de brilho sedoso e com uma estria dorsal esverdeada, levemente rosadas no apice. Interiormente tem ellas a base côr de sangue claro, como o receptaculo; os estames são poucos, de filamentos finissimos, brancos, hyalinos com antheras brancas, globosas; o pis- tillo é longo, esverdeado, com estigma 3-4 radiado, raios curvos, esverdeados; o ovario immaturo é 3-gono, verde, maduro é quasi espherico, purpureo-coccineo, 5-8 millimetros de diametro; as sementes são pequenas, oblongas, côr de casta- nha, glabras. Esta especie foi encontrada pelo Dr. José de Campos Novaes na sua fazenda Capoeira Grande no municipio de Campinas, parecendo-nos à primeira vista ter muita semelhança com a Rh. sarmentacea Otto e Dietr., figurado na Flora Brasiliensis (hoje Rh. lumbricoides Lem.). Differe, porém, tanto pela ausencia dos pellos, excepto nos brotos novos, como pela côr e fórma da flor e do fruto, além de nenhum outro Rhipsalis haver com escamas da fórma dos de Rh. novaesit. Sendo, portanto, uma especie nova era justo dar-lhe o nome em honra do desco- bridor, tão merecedor pelas suas bellas e muitas contribuições para o conheci- mento da nossa flora. E” cultivada no Horto Botanico Paulista e Jardim Bota- nico do Rio. 3 — Rhipsalis lumbricoides Lum. (Estampa 3). Hlustr. Hort. VI. 88. Cereus lumbricoides Lem. Nov. Gen. et sp. 60. (1839.) Rhipsalis sarmentacea Otto e Dietr. Allg, Ge. IX. p. 98. (18g1.); Forst, Handb. 459. ed. IT. 890;,S. D. Cact, Hort. Dyck. 60 e 229; Hook. fil. Bot. Mag. t. 5136; Lab. Mon. 441; Gard. Chron. 1887 II 465 (Estampa) ; Sch. Fl. Bras. 296. d.c. 29; Nat. Pfzf. (6a) 199. Fig. 69. Monogr. Cact. p. 633. Lepismium sasmentosum Vochting. Pringsh. Tahrd, IX. 38. Cereus Donkelacrii Gris. Symb. Fl, Arg. 139. In arboribus reptans, ramosa, ramis cylindricis vel subangulatis, luteo dem cmereo-viridibus; areolis lanatis et setis pluribus onustis; floribus albis, majus- culis, lateralibus. E" outra especie rasteira, sobre os galhos das arvores entre musgos e or- chideas, mas que differe da precedente à primeira vista por ser menor e por não ter os “costae” que caracterisam aquella, assim como por estar toda pilosa, de pellos brancos de 4 mm. de comprimento, mas emitte tambem raizes em muitos logares dos articulos. E” bastante ramosa, mas a ramificação differe muito da de Rh. novaesii; curvando-se os ramos irregularmente como os vermes. A côr é um se 8 =— e 4 “Ha a | verde amarellado-cinzento e os areolos com lanosidade e até 8 cerdas de 4-5 mm. de comprimento, escuras. Às escamas são pequenas, triangulares, caducas. — As flores são lateraes, mais globosas, chegando até 20-22 mm. As folhas perigonaes são amarelladas, lanceoladas, não carenadas. Os estames são um pouco menores que o perigonio, os filamentos são esverdeados e as antheras amarellas. O pistillo é branco, longo, com 3-5 estigmas divergentes. A baga é côr de purpura, glabra, mais ou menos globosa, e as sementes oblongas, agudas, pardas, aliás, côr rara entre as Rhipsalis. Esta planta era conhecida especialmente do Uruguay. O Dr. Lindman, porém, encontrou esta especie frequente no Rio Grande do Sul; floresce no mez de Dezembro. Subgenero 4 — EURHIPSALIS K. Sch. I. HomoromErAE.—Os artículos pouco differem entre si. A Os artículos são sylindricos, cereiformes e não cerdosos, excepto algumas especies emquanto novas, mais ou menos compridos. 1 Os artículos são mais ou menos filifor- mes, até o diametro maximo de 5 mim O a Osarticulos são 10 a 20 ctms. longos : ovario escamoso (Goyana).... Rh. minutiflora K. Sch. b Os articulos são 3-4, raro 5 mm. em diametro ; ovario sem escamas. X As bagas são pequeninas, 23 mm. diametro ; os areolos com 1-2 cerdas. o As bagas são vermelho-claras com Loo sementes rea ro 4 Rh. lindbergiana K. Sch. oo As bagas são brancas, com 1-5 sementest o ME E 5 Rh. virgata Web. XX As bagas são até 7-8 mm. de dia- metro. o Os artículos são verde-claros, sempre verticillados e flaccidos ; baga alba, de 6 mm. de diametro CAfrica) So SI E EN Rh. comorensis Web. oo Os artículos são raríssimo verticil- lados; côr brilhante até escura. & As bagas são albo-roseas ; flores albas. ASR, RIA À As bagas sem escamas. As bagas são esphericas... > Às bagas são ellipsoideas CASCA ani oo anti s qrebindo NA Às bagas são escamosas... && As bagas são côr de purpura escura ; as flores mais ou menos DOCAS Pis to cl e E 2 Osarticulos com o diametro acima de 5 mm. a Os artículos são compridos, pendentes, dichotomos ou verticillados. X Os artículos chegam a 10 mm. de diametro e 15-20, até muito mais ctms. longas ; fores albas...... XX Os articulos mais curtos verticil- lados, 5-8 ctms. longos; flores amarelladas:. .. seua» ERES b Os articulos muitas vezes acima de 10 mm. de diametro e rectos quando novos. X Os artículos são cylindricos, de igual grossura ; epiderme opaco- verde-cinzenta, ás vezes com finas raizes nos aerolos; rasteira.... XX Osarticulos ultimos um pouco mais finos no apice ; epiderme nitida, sem raizes nos areolos, sempre pendentes, flores maximas..... B Os artículos são primeiro cereiformes, cur- tos, com nodosidades e cerdas nos areolos; a baga é escamosa II. HETEROMERAE K. Sch. — As especies têm articulos compridos nos quaes vem os artículos curtos mais ou menos densos. A Os artículos curtos são mais ou menos an- gulosos ou fracamente sulcados. 1 Plantas mais ou menos erectas, com artículos curtos emmaranhados:; flores mais ou menos terminaes, regulares: +. vu pads Det 2 Plantas deitadas ou pendentes. 6 Rh. cassytha Gaertn. Rh. sansibarica Web. Rh. erythrocarpa K. Sch. 7 Rh. pulchra Lofgr. 8 Rh. grandiflora Haw. 9 Rh. conferta S. D. 1o Rh. hadrosoma Lindb. 11 Rh. megalantha Lofgr. Rh. madagascariensis Web. 12 Rh. saglionis Lem. a Os articulos curtos em espiral sobre os longos, verde-claros: flores pe- quenas e fugaces, dispersas sobre os artículos longos (Africa).... Rh. suareziana Web. 6 Os artículos curtos em espiral nas extre- midades dos longos e averme- lhados no apice ; flores desconhe- CITASA rapa cata cado sida 13 RA. tetragona Web. B Os artículos curtos sempre de diametro circular. 1 Os artículos curtos delgados, filiformes têm feixe piloso no apice. a As flores são terminaes ou quasi nos ultimos articulos pendentes. X Os artículos curtos 1,5-2 ctms. lon- gos; à baga espherica ou elli- psgidea alba o raça Ê XX Os artículos curtos 2-6 ctms lon- gos; a baga é obconica, purpurea 15 Rh. cribrata Lem. b As flores são lateraes nos artículos ca- pilliformes, verde-amarellados.. 16 Rh. capilliformis Web. 2 Os articulos curtos são fusiformes com um feixe de pellos no apice e pel- los nos arenoso sda suo! ampara 17 Rh. mesembrianthemoides Haw. 14 Rh. pendulifosa N. E. Br. 4 — Rhipsalis lindbergiana K. Scm. (Estampa 4). Rh. cassytha. G. V. Beck. Itin. Princ. Sax. Coburg. 1] 13 (Não Gaertn) Rh. lindbergiana K. Sch. FI. Br. Vol TV. p. Ip. 271 e Monographia Cacta- cearum p. 620. Planta ramosissima, ramis elongatis, fiiformibus, rigidis, dichotomis, novel- ls apice angustatis, manifeste sulcatis; areolis copiosis, pilis 2 setiformibus ins- tructis; floribus albis lateralibus; bacca globosa, palhde rubra. Arbusto subpendente especialmente rigido, o caule primario, sublenhoso, chega a mais de dois metros de comprimento com ramificação bifurcada. Os ar- ticulos são de 8-20 ctms. longos, um pouco engrossadas nas inserções e 4-5 mm. em diametro, sendo os antigos mais grossos. Os areolos são numerosos e apenas 4-6 mm. distantes entre si e com bastante lanugem, geralmente com 1-2 cerdas escuras um pouco curvas. As flores são lateraes e em grande numero sobre os articulos novos, solita- rias nos areolos e apenas de 5-6 mm. de comprimento; as folhas do perigonio externas são escamas triangulares e as internas sepalas oblongas, brancas, leve- A. J. B. 10 o mente esverdeadas no dorso. Os estames são brancos hyalinos, menores que as petalas; as antheras pequeninas, amarellas. O estilete é quasi do tamanho das folhas perigonaes, com 3-4 estigmas pouco divergentes. O receptaculo é branco. A baga é pequenina, 2-3 millim. apenas de diametro e vermelho-clara. Esta especie é conhecida das mattas da serra dos Orgãos e tem sido encon- trada por Gaudichaud, Wawra, Neves-Armond, Peckolt, Riedel e Wiedgren. Cultivada no Horto Botanico Paulista. 5 — Rhipsalis virgata Wes. Web. in Rev. Fort. 1892. p. 3; K. Schumann em Monogr. Cactacearum p. 620. Planta ramosissima, ramis validius filiformibus superioribus spiraliter, rarius subverticillatim, dispositis; areolis hinc inde setula instructis, floribus viriduli- albis, lateralibus; bacca globosa, alba, seminibus paucis. Arbusto pendente, menos rigido que o precedente, muito ramoso. O caule ou ramo principal chega a ter mais de metro de comprimento, cylindrico, verde mais escuro. As ramificações começam desde em cima, mais ou menos em espi- ral, raro tão approximados que parecem verticillados; os ultimos artículos são adelgados na extremidade e cobertos de areolos abundantes*e approximados, com pouca lanosidade e raras cerdas nas axillas. As flores são abundantes, lateraes solitarias ou em pares nos areolos, até 8 millim. compridas, ovario comprehendido. O perigonio é formado de 8 folhas obovaes, as 2-3 exteriores esverdeadas e as 5 interiores reflexas, de côr amarello- claro-suja. Os estames são erectos, em numero de 20-30, com filamentos e anthe- ras albos. O estillete albo é maior que os estames e tem 3 estigmas curtos, amarel- 1os. A baga é muito pequena, cerca de 3 mm. de diametro, globosa, branca quando madura, com I-5 sementes pretas, glabras, mais ou menos pyriformes. « Segundo o Dr. Schumann veiu esta especie do Brasil para o Jardin des Plantes em Paris em 1883-1884. Não a temos visto. 6 — Rhipsalis cassytha GAERTN. Gaertn. Fr. T. 137. t. 28 Fig. 1; Haw. Syn. 186; P. DC. Prodr. III 476; Pfeif. En. 133; Hook, Plant. Exot. Fl. T. 2.; Forst. FHandb. 458 ed. Il. 887; S. D. Cact. Hort. Dyck. 60; Lab. Mon. sgo; Oviv. trop. Afr. 1. 581; Thwait, Enum. p. Zeyl, 129, Fandb Fl. Ceyl. II 266; Clarke em Hook, Fl. Brit. Ind. II, 658; Lodd. Cab. t. 865; Bot. Mag. t. 3080; K. Sch. Fl, Bras. IV. p. 2.269. Monogr. Cactacearum. 622. G. A. Lindb. Monats. f. Kakt. T. 7o. Cassytha filiformis Mill, Dict. ed. VIII, não Linneo. Cactus pendulus, Sw. Fl. Ind. Il. 876; H. b. Kth. Nov. Gen. et Sp. VI. 65. Rhipsalis pendula Hort. in Pfeiff, |, c, Cactus Caripensis HH. B. Ktk. Nev. Gen. et Sp. VI. 53. Cereus Caripensis. P. DC. Prodr. III. 467. Rhipsalis Caripensis Web. Ms. in herb. Paris. Cactus pendulinus Sieb. Fl. Maurit. II. n. 251. Ru, 1 qa Balnitos panasiticusibiinnd SystriNat ed Ro sp ra Po DOC Pll'grass. E'5o: Cactus fasciculatus Willd. Emum. pl. Hort. Berol. Subpl. 33. Rhipsalis parasitica Haw. Syn. 187. Jehapsalis fasciculata FHaw. Subpd. 83. P. DC. Prodr. III. 476; Bot. Mag. Li Soro: Rhipsalis cassythoides, dichotoma e Flookeriana G. Don. Gen. Syst. III. 176. Rhipsalis aethiopica Welw, in Journ. Linn. Soc. III. 152. Planta longe pendula, ramosissima, ramis tenubus elongatis, dichotomis vel rarius subverticillatis palhde viridibus; areolis plus minus distantes, parce lanatis, setulis 1-2 onustis; floribus lateralibus viriduli-albis, bacca globosa, alba, sub- hyalina. Os exemplares são mais ou menos erectos emquanto novos, tornando-se depois pendentes com os artículos em ramificação geralmente dichotoma, às vezes subverticillada, 15-50 ctms. longos e de 2-5 mm. em diametro, chegando a planta toda a mais de tres metros de comprimento. Os areolos são dispostos em espiral, bastante distantes um do outro com potica lanosidade e, não raro, 1-2 cerdas pequenas, escuras. As flores apparecem de ordinario sobre os artículos mais novos. São peque- nas, com cerca de 5 mm. de diametro, folhas perigonaes albo-hyalinas, um tanto esverdeadas no dorso. Estames 10-12, menores que as folhas perigonaes, albo- hyalinas, antheras pallido-amarellas. Estilete forte, com 3-5 estigmas grossos, erectos, depois reflexos. A baga é branca, globosa, de 3-4 mm. de diametro, com poucas sementes reniformes, finamente granuladas. E” esta a especie de maior distribuição, porque é encontrada desde as Antilhas até o Paraná, no Brasil, e já foi colhida na Africa e até em Ceylão. Existe espontanea no Jardim Botanico. 7 — Rh. pulchra n. sp. (Estampa 5). Caulis cylindricus, longe pendulus, numquam erectus, viridi-cinereus, opacus, transversaliter rugosus et sacpe longitudinaliter leviter sulcatus, ad articulos paulio imcrassatus, 5-7 mm. crassus, sparse articulato-ramosus; articul? usque 20 ctms. ct ultra longi, rarissime 3-vel 5 spurie-verticillati, penduli, quasi flaccidi, gradatim attenuati 'et ad insertionem leviter incrassati, pulvilli plus minus im- mersi, haud piloso aut setosi nec rubri; squamae late triangulares vel tranversa- liter oblongae, acuminatae, vel aculeati-acuminatae, wmmersde, 1-3 ctms. distan- tes, in statu juvenili magis aproximatae; alabastrae albae, ad apicem claro-pur- pureae, 15 mm. longae et ó mm. latae, ovario inclusive; perigonu phylla 13, 3-12 mm. longa et 5-5,5 lata, apice obtuso vel subacuto et lewter roseo, dorso linea rosea striato; stamina numerosa, 20 et ultra, filamentis exteriora albis, interiora aurantiacis; stylus staminibus longior, albus; estigma 3-5-radiatum reflexum; bacca nunquam immersa, fusco-purpurea, magnitudine piso; semina atra, mu- nuta, wregularia. Quando recebemos esta especie ainda não conheciamos a monographia do Dr. Schumann e collocavamos ella entre cassytha e grandiflora, logar que tambem Es UG = na nova chave conserva. Como particularidade da especie tem a ramificação que dirige-se directamente para baixo, ao passo que nas outras especies pen- dentes, geralmente o faz numa curva mais ou menos aberta ficando os artículos novos primeiro quasi horizontaes, quando não erectos, o que nunca se dá nesta. Differe igualmente pela côr verde opaca e, muito principalmente pelas suas flóres quasi côr de rosa, o que faz essa planta ser de grande valor ornamental como planta de suspensão, sendo muito rica em flores ao longo das articulações, simul- taneamente com os fructos atro-purpureos. Esta especie foi encontrada pelo Dr. Orville A. Derby em matta virgem na serra da Mantiqueira na fralda de Itatiaya e mais tarde por nós na serra da Cantareira. Estava cultivada no Horto Botanico Paulista. S — Rhipsalis grandiflora Haw. (Estampa 6). Suppl. 80 (1819), Rev. 71; Bot. Mag. t. 2740; T. Sch. Fl. Br. IV 2. 273. Lindberg em M. K. VII r5r. (Est); K. Schum. Mon. Cact. 624. Rhipsalis funalis S. D. em P. DC. Prodr. III 476 (1828), Cact. Hort. Dyck, 60; Pfeif. Enum, 135, LK & Otto. Alb. neuer u. selt. Gew; Lab. Mon. 4397 Forst Handb, 457, ed II 886. Cactus cylindricus Vell. Flora Flum. V. t. 31. text. Netto. 196. Rhipsalis calamiformis Hort. in Pfeif. d.c. Rhipsalis cylindrica Steud. Nomencl. II. 448. Hariota funalis Cels Cat. Caulibus pro rata crassis, pendulis, teretibus, articulatis, sacpe basi lignescen- tibus; articulis dichotomis vel verticillatis, cylindricis, tenwioribus, apicem versus paulo angustatis, obtusis; arcolis manifeste impressis, parvis, squamulis minutis- simis, triangularibus, interdum pube minutissima et aculeolo brevissimo munitis; floribus albis, majusculis, lateralibus, bacca incognita. E" uma das especies que chega a ficar lenhosa na base e até 2 ctms. de gros- sura. Os ramos ou artículos, passam às vezes de um metro de comprimento com até 10 millim. na base diminuindo para a extremidade. A côr não é brilhante apezar de ser um verde intenso, mas tambem não é opaco, ás vezes até avermelhado ou cinzento. Os articulos secundarios são de 5-15 centim. ou mais longos, com artículos menores, obtusos. Os areolos estão em depressões, as vezes rodeados de um annel avermelhado, e com escama pequenina semielliptica, acuminada e com pouca lanosidade. Cerdas são encontradas sómente nos artículos mais velhos. A inflorescencia é lateral, chegando a 22 mm. de diametro; a corolla é ro- tacea, de cerca de 12 folhas albas, oblongas as interiores e triangulares as exte- riores, todas agudas; os estames são um terço menores que a corolla, com fila- mentos albo-hyalinos e antheras amarellas; o estilete é maior, com 4 ou, raras vezes, 5-6 estigmas. E” encontrada nas mattas dos Estados do Rio, Minas e São Paulo. Cultivada no Hort. Bot. Paulista e espontanea no Jardim Botanico, Rio. 9 — Rhipsalis conferta S. D. S. D. Cact. Hort. Dyck. 69.e 229; Fórst. Handb. ed. II 885. K. Schum. Mon. Cact. 625. Rhipsalis teres Steud. Nomencl. TI. 449. Karl Schumann. Fl. Bras. IV. 2.274. Cactus teres Vell. Fl. Flum. V. t. 30. Planta fruticulosa, pendula, primo erecta, ramosissima, articulis solitanis, alternis vel saepissime ad 2-3 vel q confertis, cylindricis, apice interdum sub-an- qustatis; areolis squamulis late triangulari-ovatis, basi pilosis, extus glabris. Flo- ribus solitariis dissitis, bractea longius mucronata et aculeis bmis, saepius in um- cum connatis suffultis: perigonio 10-phylla albido-flavo; bacca albido-hyalina. Ao começo quasi erectos, depois inclinados e pendulos, os caules chegam a mais de 50 centimetros com artículos de igual tamanho, 3-4 subverticillados ; cylindricos e de 3-5 mm. de diametro sendo os terminaes menos grossos ainda e mais delgados; os areolos sempre com lanosidade cinzenta até escura e, de vez em quando, uma a duas cerdas escuras. As flores são lateraes e numerosas nas articulações novas. As folhas perigo- naes em numero de 10 em espiral sendo a exterior triangular quasi escamiforme e as interiores oblongas lanceoladas, obtusas ou agudas, amarellas exteriormente. Os estames são menores com filamentos hyalinos e antheras amarello-claras. O estilete tem 3-5 estigmas curtos. A baga é globosa, albo-hyalina, até 8 millim. em diametro, com cerca de 20 sementes pequenas pretas, ellipsoideas, finamente granuladas. Cresce nas mattas das montanhas dos Estados de São Paulo e Minas Geraes e provavelmente de Rio tambem. Em cultivo no Horto Botanico Paulista. 10 — Rhipsalis hadrosoma LinDB. (Estampa 7). Monatschr. f. Kaktéenkunde 1896. K. Schum. Mon. Cact. 625. Planta in humo axillarum arborum et super petra subreptans; caulis cylin- dricis, opacis, usque 2 ctms. et ultra diametro et 10-15 ctms longis; articulis sin- gulis vel 2-3 terminalibus, glabris, haud attenuatis, 5-6-10 ctms. longis, apice obtuso, novellis pilosis, areolis mimutis, lanosis, non immersis; squanndas trian- gulares, crassis, rubris, mucronatis; floribus lateralibus, ad apicem plus minus congestis, albis; bacca subglobosa, rubra. E” um arbusto com muitos articulos mais ou menos rasteiros em arvores, sobre pedras, etc., robusto e muito ramoso. Os ramos ou articulos são cylindri- cos, opacos, até 1,5 ctms. grossos, os basilares chegam a mais de 2 centimetros. de extremidades obtusas, arredondadas e estranguladas nas inserções, verde- claros. Os areolos são pequenos, cinturados de vermelho, 1 a 1,5 ctms. distantes. com pouquissima lanosidade e raras vezes com cerdas, excepto nos artículos pri- marios. Os articulos deitados emittem facilmente radiculas pelos areolos. ND As flores são lateraes e abundantes, bem abertas e as folhas perigonaes são applicadas ao artículo, em numero de 17, as exteriores pequenas, agudas, trian- gulares, as interiores maiores, obtusas, albo-sub-hyalinas, toda a flor aberta 18-20 mm. em diametro. Os estames são de comprimento das folhas perigonaes, brancos, sub-hyalinos com antheras pequenas, brancas. O pistillo é do mesmo tamanho, com o estigma 3-5 radiado, passando os estames. A baga é grande, globosa, quasi 10 mm. em diametro, atropurpurea; as sementes não conhecemos. A descripção do professor Schumann, tirada da publicação do Sr. G. A. Lindberg, a quem tinhamos mandado esta especie logo depois de encontrada nas ilhas Alcatrazes, dá as flores, como produzindo unicamente nas extremida- des, o que se explica, porque o exemplar do Sr. Lindberg era pequeno e novo, pelo que a florescencia era pouca. Em cultivo, no começo esta especie se appro- xima muito da Rh. grandiflora, da qual porém differe pelo tamanho da flôr e da baga e sua côr. E” tambem um engano do Sr. Lindberg que esta especie seja erecta; é inteiramente deitada e rasteira; até pendula. Foi encontrada por nós unicamente nas ilhas Alcatrazes, à cerca de 25 kilometros da costa paulista. Cultivada no Horto Botanico Paulista. 11 — Rhipsalis megalantha Lôrcr. (Estampa 8). Monatsschr. f. Kaktéenkunde. Nov. 1899. Caulis erectis demum declinatus vel pendulus, cylindricus, plus minus longi- tudinaliter sulcatus vel rugosus, opaco-viridi-cinereus, 0,8 1,0 cm., raro ultra, crassus, orticulatus et ad basin prolifer, in sylvis et cultu caespitose crescens. Articuli dichotomi vel 3-5 verticillati; subteretes aut longitudinaliter sulcatr, ' statu juvenili clarovirides ct insigmiter denso albo-pilosi, 8-15 cm. et ultra longi; areoli primum approximati, demum magis distantes et evanescentes, haud, vel vir immersi; squama minuta, 1-1,5 mm. longa, membranacea, caulibus adpressa, fusca, apice setigera, subrotunda, hinc inde setis brevissimis minuta vel ciliata: Alabastra 1-1,5 cm. longa, immersa, ad basin ovarii pilis albidis setosis, nunquam floccosis, aut pulvillum formantibus, munita, flavidi-alba; perigonium rotatum, esque 4,0 cm. diametro; phylla 8-12, horizontalia, oblonga, saepe breviter acumi- naia vel subobtusa, 1,5-2,1 cm. longa et 0,5-0,7 mm. lata, paleaceo-alba; stamina numerosa, limbo et pistillo breviora; filamentis erectis, tenuibus, ad basin auran- tiacis, superne rosis. Stigma 6-8-radiatum, radiis plus minus reflexis; stylus crassus, staminibus longior; bacca immatura subimmersa truncata, perigomo marcescente coronata, ad basin pilis albidis cincta. Além de ser uma das mais robustas especies deste subgenero é a que tem as maiores flores até agora encontradas. O caule e os primeiros artículos chegam muitas vezes a mais de 1 ctm. de diametro, sendo as extremidades sempre obtusas. Os areolos são bastante approximados e nos artículos mais novos com bastante lanosidade e pellos, sendo especialmente pilosos os turiões que vêm directamente das raizes. dio A A flôr é a maxima encontrada neste genero, branca, levemente côr de palha. A baga tambem é grande, com mais de centimetro de diametro, achatada, de modo a parecer immersa; provavelmente vermelho-escura. Encontramos esta especie numa arvore da ilha de São Sebastião. Em cultivo no Horto Botanico Paulista e no Jardim Botanico no Rio. 12 — Rhipsalis saglionis Lzm. S. D. Cact. Hort. Dyck. 1824. bp. 40. 1849 Pp. 61 e 230. Otto in Walp. Repert. TT. 936 (1843); Forst Handb. 467; ed. II. 891; Lab. Mon. 442; K. Sch. FI. Bras. MAS Ta) Mon Cacti 627: Rh. brachiata Hook pat. Bot. Mag. t. 4039. Hariota saglionis Lem. Cact. alig. nov. 39. (1838). Inferne sparse ramosa, superne ramosissima; ramis heteromorphis; infe- riores et secundariis longis, cylindricis, obscure-viridis; superiores vel ultimis curtissisumas, 4-5-gonis, clarius viridis vel interdum rubescentes, dichotomis vel 3-verticillatis; areolis ramulorum novellis parce lanatis, setulis 2-4 anstructis; fioribus subterminalibus, albis, sericatis, submagoris, plus minus campiamulatis; estigma erectus; bacca pyriforme, vel obconica, alba. Planta bastante ramosa, com ramós primarios suberectos, depois pendulos, cylindricos, 3-4 mm. grossos, verde-escuros, até 20-30 centim. longos; os raminhos ou artículos são curtos, 1-3 ctms. longos, 4-5-angulados, verde-claros; os areolos são approximados com raros pellos lanosos, curtos e, às vezes, sem cerdas, muitas vezes vermelho-escuros. Os brotos novos (turiões), ás vezes, além de 60 ctms. de comprimento, rectos, flabelliformes. As flôres são campanuladas, sempre solitarias nos areolos (em S. Paulo), cerca de 15 mm. longas, com 12-15 folhas perigonaes, sendo as exteriores peque- nas, escamiformes, augmentando para as intericres que são brancas, quasi hya- linas e com a extremidade muitas vezes levemente rosea, agudas; o brilho sedoso é característico para a especie. Os estames são muitos e muito desiguaes em tamanho, de filamentos e antheras brancos, sempre inclusos. O estilete é todo branco, mais longo que o perigonio, com estigma 4-radiado, de raios levemente curvos. A baga é obconica, pequena, branca. E” interessante estar esta especie descripta como originaria unicamente de Uruguay, onde foi colleccionada por Lorentz e Sellow. Corhecemol-a, entretanto, de muitos logares no Estado de S. Paulo, desde Uberaba, e certamente existe tambem nos outros Estados visinhos. Estava cultivada no Horto Botanico Paulista. Um dos principaes distinctivcs desta especie são as suas bagas truncadas, característico que ella partilha com as especies salicornioides e cribrata, especie que o professor Schumann não. acceita por não ter visto. Ao descrever esta especie voltaremos à questão. E MD a Var. a. rubrodiscus v. n. Habitus et habitat ut in typo. Flos minora, discus, ovario et basi filamenta rubri, Recebemos de Caldas esta nova variedade que, emquanto não tinha flores, tivemos por RA. saglionis. Quando as flores appareceram, vimos logo que, apezar da semelhança perfeita, não podia ser o typo. Differe primeiro pelo tamanho da flor que sómente chega à metade ou 7-8 millim. parecendo as petalas mais alvas que no typo por causa do contraste com o ovario rubro e o receptaculo da mesma cór, porém, as petalas tem o mesmo brilho sedoso e a mesma fórma. O estames são tambem eguaes, excepto terem a base dos filamentos vermelha como o receptaculo, o que nunca acontece com a especie typica. Ambas estão em cultivo no Horto Botanico Paulista. 13 — Rhipsalis tetragona. Wes. Web. em Rev. Hort. 1892. bp. 5., Monats. f. Kakt. TI. 34. K. Sch. Mon. Cact. 628, Ramosissima, prostrata, ramis heteromorphis, macrocladis, filiformibus, viri- dibus, brachycladis, apice rubris tetragonis; arcolis setulis nonnulis onustis. Arbusto ramosissimo, deitado, verde. Ramos de duas fórmas; turiões longos até 15 centim. cylindricos com areolos distantes com poucas cerdas; turiões curtos, numerosos, 2—2,5 centim. longos, quadrangulares, alguns quasi cylindricos e avermelhados no apice com areolos mais aproximados e com cerdas de 2-3 millim. Flores não conhecidas. Professor Weber, que descreveu esta especie recebera-a da Belgica e não sabe a sua origem mas presume ser do Brasil. Compara-a com a Rh. prismatica Cels, mas retira em seguida esta supposição. Nós não a conhecemos e incluimol-a para comparação. 14 — Rhipsalis penduliflora N. E. Br. (Estampa 9). Gard. Chron. IH ser. VII. 716. (1877). K. Sch. Fl. Bras. IV II. 276; Mo- nogr. Cact. 628. Ramosissima, pendula, ramis plus minus heteromorphis, fliformibus, vivide viridibus, areolis parcissime lanatis et setulis 1-2 onustis; floribus subterminalibus, albis, majusculis; bacca rosea translucens, semina minima, castanea. E" um sub-arbusto muito ramoso, pendente. Os ramos são de duas especies, longos e curtos. Os longos chegam até go centim. de comprimento e 5-6 millim. de diametro, cylindricos; os curtos são mais finos, até 2-5 centim. Differe de Rh. Saglionis em que os raminhos ou artículos se succedem nas extremidades, ao passo que nesta são sempre divergentes; são todos cylindricos, até 2-3 millim. de diametro, verde-claros. Os areolos são munidos de escamas largo-triangulares e 1-3 cerdas, sendo uma longa e com pouca lanosidade; os terminaes tem mais lanosidade e 2-3 cerdas curtas. o O Ted As flores só temos visto produzir uma perto da extremidade de cada articula- ção curta, mais ou menos 11-12 millim. longas. O perigonio 7-8 millim. em diametro é formado de nove folhas brancas, as exteriores e menores, com extremidades rosadas e mais grossas, as interiores oblongas, um pouco franjadas nas extremidades e brancas. Os estames são brancos, quasi do tamanho das folhas perigonaes e com antheras brancas. O estilete é branco, com tres estigmas reflexos. A baga é claro-rosea, semi-transparente, ellipsoidea, com muitas sementes brunas, obliquamente truncadas na base, glabras. E” bastante estranho que tanto o Sr. Lindberg como o Dr. Weber, affirmam que esta especie na parte vegetativa se confunde com a Rh. cribata. Differem muito, como demonstramos ao tratar desta ultima. A Rh. pendulifiora encontra-se em Minas, S. Paulo, Rio e Paraná, até Santa Catharina. E' cultivada no Horto Botanico Paulista e espontanea no Jardim Botanico do Rio. 15 — Rhipsalis cribrata Forsr. (Estampa 10). Foórst Rumpl. Fandb. Cact. 889. V. Sch. FT. B. IV II. 278. Hariota cribrata Lem. ex Forst. Rumpl. l. c. ? Rhapsalis pendula Vocht. Pringsh. Jahrb. IX 39. Ramosissima, ramis macro et brachycladis, fiiformis, dichotomis vel verti- cillatis; areolis minutis in ramis novellis et terminalis lanatis, haud setulosis, floribus subterminalibus, campanulatis albis, majusculis; bacca turbinata, claro- roseo-alba. Arbusto pendulo, ramoso. Os ramos primarios até 60 centim. longos e 3 millim. de diametro, os secundarios 10-20 centim. longos, 2-5 millim. largos, dichotomos ou 3 verticillados, os mais 2, 5-6 centim. longos e 1-2 millim. largos, 3-4 verticillados, ligeiramente claviformes, verde-claros até purpurascentes. Os areolos são pequeninos com pouca lanosidade, sendo esta mais abundante no areolo terminal. As vezes os areolos e os articulos nas inserções, tem radiculas. As flores são subterminaes, numerosas, grandes, até 1-5 centim. longas, bransas, campanuladas. As folhas perigonaes em numero de 14, são desde escamiformes até sublanceoladas, ligeiramente roseas nas extremidades, de brilho sedoso. sendo as interiores mais oblongas e obtusas, um pouco reflexas. Os estames so jumerosos, brancos, de base ligeiramente alaranjada, antheras brancas. O estilete é longo, mas não exserto, com estigma 5-radiado, de raios albos, reflexos. A baga é turbinada, quasi cyathiforme, com apice truncada, purpurea. Varios autores, como Lindberg, Schumann e Weber acham a semelhança entre esta especie e a Rh. penduliflora tão grande que sómente na florescencia se póde distinguil-as, razão talvez porque o Dr. Schumann a excluiu na sua monographia. Nós não percebemos esta grande semelhança e como temos tido ambas as especies em cultivo, incluímos esta especie nas especies brasileiras. E” bastante rara, mas encontra-se desde a Serra do Mar até as serras de Caldas. Estava em cultivo no Horto Botanico Paulista. [eds Bo OL idas (BA cs 16 — Rhipsalis capilliformis Wep. Rev. Hort. 1892. p. 2; K. Schumann. Mon. Cact. 630. Ramosissima, ramis heteromorphis, macrocladis filiformibus, brachycladis jam tenuioribus; areolis vix lanatis nunquam setulosis; floribus parvis viriduli- albis, subterminalibus; bacca globosa, alba. Arbusto muito ramoso, baixo, denso; os brotos primarios maiores, não passam de 10-15 centim. de comprimento, com um diametro de 2-3 millim. Os artículos menores, brachyclados, são dispostos em espiral ou sub-verticillados até 7, verde-claros, pendentes como barbantes, sendo, ás vezes, fracamente quadrangulares. Nas extremidades são agrupados uns areolos com pellos lanosos quasi microscopicos, mas nunca cerdas. O apice é munido com um pouco mais lanosidade. Às flores são numerosas, terminaes, pequenas, o perigonio com um diametro maximo de 5 millim. tem cerca de 8 folhas decrescentes em tamanho de dentro para fóra, sendo as interiores ovaes, esverdeadas, brilhantes. Os estames são insertos sobre um annel branco; os filamentos são brancos como as antheras. O estilete sobresahe com 3 estigmas curtos e grossos. A baga é globosa, branca, de 4-5 millim. em diametro, com 1-3 sementes obovaes, de côr bruna escura, glabras, brilhantes. Tem sido introduzida em Paris com orchidaceas vindas do Brasil, mas não se sabe de onde. Não conhecemos esta especie, mas é provavel que deve habitar o Estado do Rio ou o de S. Paulo. 17 — Rhipsalis mesembrianthemoides Haw. (Estampa 11). Rev. 74; PoD.C. Ji. 76; Bfeigf. En. 736. Hook. pat. Bot) Na 3078; Forst. Flandb. 60. ed. IT 891. Lab Mon. 441; K. Schum. Fl, Br. TV. II. 277. Mon. Coit. 630; G. À. Lindb. Monatssch. f. Kakt. IT. 2 (Estampa 73). — Hariota mesembrianthemoides Lem. Nov. Gen. 74. Rhipsalis salicornioides Haw. Suppl. 83. var. B. Rhipsalis echinata Hort. Pfeig. En.l.c. Fruticulus erectus, dein nutantibus vel pendulus, articulis ramosissimis, biformibus, radices fibrosas emettentibus; arcolis parvis, squamulis minutissimis, margine fimbriolatis; articulis brevioribus, oblongo-ellipsoideo-terctibus vel sub- pentagonis, areolis congestis et densius flavescenti-puberulis ct aculeohs et barbulam brevem efhicientibus. Floribus pro rata majusculis; perigonio phylis 10, albis; bacca globosa, alba. Planta mais ou menos erecta para depois inclinar, muito ramosa, chegando á cerca de 40 centim. de comprimento com o caule primario às vezes lenhoso. Os artículos são de duas fórmas: os compridos são cylindricos, até 20 centim. longos, finos e radicantes com areolos esparsos, pouco pilosos e 1-2 cerdas pequenas. Os artículos pequenos são numerosos, insertos em espiral e approxi- Edge So pa mados, 7-10-15 millim. compridos, fusiformes e 2-4 millim. grossos, verde-claros, com areclos mais pilosos e 3-4 cerdas em cada. As flores são solitarias, subterminaes, com IO folhas perigonaes, sendo as interiores maicres, até 5 millim. longas, oblongas, albas com uma estria amarella . central; os estames são muitos de filamentos curtos hyalinos e antheras amarellas. O estilete é albo, com 5 estigmas erectos. A baga é branca, globosa. Tem sido colhida no Estado do Rio, mas não a temos visto ainda. Subgenero 4 — GONIORHIPSALIS K. Sch. I Artículos 3-6 gonos, mais ou menos alados 18 — Rhipsalis pentaptera PreIFr. Alo (Gas MV. ros (7836), En. 7323. Pei e Otto, Abbild, wu. Beschreib. L. RR 02 1 Forst andado ass ed MP 88235 Lab:Mon q36; 5. PD.Cact. Hort. Dyck 59; K. Schum. Fl. Br. IV. 2. 283. Monogr. Cact. 631. Rh. pentagona Hort. Foórst. ld. c. Ramosa, erecta vel nutante, demum pendula; articulis penta-vel hexagoms, brevius vel sate conspicue costatis vel alatis, costis rectis vel subspiraliter tortis; areolis im crenis costarum parce lanatis, hinc inde setula mumitis; floribus late- ralibus solitariis, pro articulis pluribus, viriduli-albis; bacca subglobosa albo- hyalma, perigonio emarcido coronata. Arbustinho suberecto emquanto novo, com articulos primarios até 40 centim. longos e os secundarios mais ou menos 7-12 centim. de um até 0,5 centim. de diametro e geralmente 5-6 costados, fracamente alados. As “costae” são muitas vezes um pouco espiraladas e irregularmente crenadas por rugas transversaes. A ramificação é dichotema, raro verticillada. Os areolos são distantes e as escamas mais largas que longas, amareladas, subimmersas sobre lanosidade fraca e uma e outra cerda. As flores são lateraes, sahindo sempre da parte superior dos artículos, solitarios entre si. As folhas perigonaes são II, as interiores brancas, tornando-se verdes para o exterior, oblongas e obtusas. Os estames tem filamentos hyalinos e antheres amarellas. O estilete tambem é albo-hyalino, com 3-4 estigmas erectos. A baga, de mais ou menos 6 millim. de diametro é globosa, branco-hyalina, com apice côr de rosa e geralmente com a flor murcha persistente. Não se tem certeza si é proveniente do sul do Brasil ou do Uruguay esta especie, mas é quasi certo que deve existir no Brasil. Não a conhecemos. OBSERVAÇÃO. — A especie Rh. trigona foi collocada por Schumann neste subgenero emquanto não conhecia os tructos. Estando agora verificado que são immersos, deve a especie ir para o subgenero Apallagogoniwm. e EE mca 19 — Rhipsalis micrantha DC. Prodr. III. q7ó; Pei. En. 133, Fórst. Handb. 454. ed. IT. 884. S. D. Cat. Fort. Dyck 60. 228; Lab. Mon 437; K. Schum. Fl. Br. IV. 2. 286; Mon, Cact. 632. Cactus micranthus EH. B. Kfh, Nov. gen. et sp. VI, 69. Caule elongato, articulato, flexuoso vel subscandente, articulis plerumque pentagonis, costis intermittentibus vel subcontinuis, sinubus acutis; squamulis minutissimis, axillis tomentosis, hinc inde aculeolatis; floribus lateralibus, solitariis. Planta ramosa, até um metro longa com articulos de 5-8 centim. longos e 3-5 millim. em diametro, com as extremidades obtusas, redondas, pentagonaes e com as quinas obtusas, interrompidas por reentrancias triangulares; os areolos são um pouco immersos, com lanosidade curta e, às vezes, com 1-2 cerdas pequenas. As flores são em geral numerosas nos articulos novos, com perigonio rotaceo de 16 millim. de diametro e 10 folhas, sendo as interiores albo-amarellas e um tanto reflexas. Os filamentos dos estames são hyalinos, com antheras amarellas e o estilete com 4 estigmas quasi horizontaes. A baga é desconhecida. Não tendo sido encontrada mais desde o tempo do Humboldt, que trouxe esta especie do Equador, o professor Schumann julga, entretanto que deve ser encontrada no Brasil. Subgenero 5 — HARIOTA Lofgr. I Artículos ultimos mais ou menos em forma CEPE Magos Geo! RD Abs STO Goo 10 Sd 20. Rh. salicornivides Haw. II Articulos ultimos mais ou menos iguzes, ein forma de clava, ve das a da Wa à 21. Rh. clavata Web. 20 — Rhipsalis salicornioides Haw. (Estampa 12). Suppl. 83; Sims, Bot. Mag. t. 2461; P. DC. Prod. III. açó. Fórst. FHandb. 461. ed II. 892; S. D. Cact. Hort. Dyck. 61 e230. Lab. Mon, 442. Hariota salicornivides P. DC. Mém. 23; Pfeif. En 141. K. Schum. FL. Br. IV. Il 264; Mon. Cact. ór2. Cactus salicornioides LK. e Ott. Abb. auserles. Geiw. 49 t. 27. Cactus (Opuntia) salicornioides. Spr. Syst. II 497. Cactus lyratus Vell. Fl. Flum. v. f. 21 Text. et. Netto. 195. Frutex saepe erectus; caulis ramosissimis, articulatis, articulis biformibus, alteris teretibus, elongatis, cortice brunneo obtectis, novellis cylindricis, dichotomas vel ad 3-5 verticillatis; alteris abbreviatis, clavatis, apice obtusis, basi attenuatis, sununis non raro subangulatis et tuberculatis, apice truncatis. Floribus solitariis — fes subterminalibus, perigonii phylla ultra 15, flavibus, basi interdum extus rubes- centia. Bacca comca vel turbinata, albida, vertice purpureo-marginata, perigonio emarcido coronata. Planta arbustiva, erecta ou subpendente, ramosissima, de articulos hetero- morphos. Os primarios curtos, cylindricos ou tonnelliformes, sublignificantes e com casca amarella que desfolha com o tempo; até 2 centim. e mais de diametro e 1a 2-5 centim. longos. Os secundarios e seguintes, dichotomos ou verticillados E ndiicos com a parte inferior adelgada em peciolo, claviformes e muitas vezes estranguladas na parte superior mais espessa, tomando a fórma de garrafa invertida, as extremidades são sempre truncadas ou obtusas, de 1-3 centim. de comprimento, raro mais e 4-7 millim. de diametro na parte mais grossa. Os areolos tem pouca lanosidade, sem cerdas e as escamas são minutissimas, acuminadas, caducas. Nas plantas novas os artículos são bastante cereiformes. As flores são subterminaes, 1-2, raras vezes até 3, campanuladas, de 15 folhas perigonaes amarellas, sendo as exteriores como sempre pequenas, esverdeadas e avermelhadas e as interiores gradualmente maiores, até 1omillim. longas, alaranjadas, até vermelhas na base e no dorso. Os estames com filamentos vermelhos e anthera amarello-clara; o estilete com 4-5 estigmas erectos. A baga é turbinada, albo-translucida com o apice avermelhado; as sementes são pretas. Var a. bambusoides (Wup.) LóFGR. em. Rev. Fort. 1892. p.6; M. f. K. II. 34. K. Schumann. Mon. Cact. 673. Esta variedade que Wieber diz ter mais de 2 metros de altura e com artículos mais robustos, provavelmente não passa de um exemplar, especialmente bem desenvolvido. Var B. villigera (K. ScH.) LOFGR. em. Hariota villigesa K. Sch. Fl. Br. IV. II. 266. Mon. Cact. 613. O professor Schumann em ambos os logares descreve esta como especie; mas como já nos referimos, não póde ser, porque existem todas as transições num e mesmo exemplar, depois de ter sido collocado em outras condições, porque os exemplares muito expostos ao sol differem sempre dos que vegetam na sombra, mas ficam iguaes a elles quando collocados à sombra tambem. Tanto a especie como as variedades habitam os Estados de 5. Paulo, Minas e Rio de Janeiro. Cultivada no Horto Botanico Paulista e no Jardim Botanico do Rio de Janeiro. 21 — Rhipsalis clavata Wes. (Estampa 13). Rev. Hort. 1892, p. 6. Monatsschr. f. K. ; Schumann, Mon. Cact. ó19. Hariota clavata. Web. Hort. Paris. Fruter ramosissimus articulatus, pendulus; ramis tenuissimas filiformibus clavatis, homomorphis, vetustis brunneis, brevibus; floribus subterminalibus albis; bacca globosa, flava, perigonio emarcido saepe coronata. Dede GA Planta densamente ramosa, pendula; os articulos primarios são até 5 centim. longos e 6-4 millim. em diametro; os secundarios e seguintes são verticillados, pouco divergentes, 2-3 centim. longos, 3 millim. no apice e 2 na base em diametro, ultimos verde-claros. Os areolos são espalhados na parte mais delgada, mas densos na parte mais grossa, com lanosidade quasi imperceptível e raras vezes uma cerda ou pellos albos. As flores são quasi terminaes, solitarias ou por pares, campanuladas, sendo o botão bem amarello. As folhas perigonaes são em numero de 15 e oblongas, no interior brancas e até 1 centim. de comprimento, brilhantes; as exteriores são esverdeadas, menores; os filamentos dos estames são curtos com antheras pequenas, albas; o estilete é maior, com 4-5 estigmas grossos, reflexos. A baga é globosa, albo-flava, de 6 mullim. de diametro e com a corolla murcha, persistente. As sementes são pequenas com apice agudo. Foi encontrada por Binot em Petropolis d'onde o Horto Botanico Paulista recebeu o exemplar que tinha em cultivo. Subgenero 6 — PHYLLORHIPSALIS K. Sch. I Artículos distincto phylloideos, curtos, base não adelgada em peciolo. A. Articulos primarios e secundarios muitas vezes 3-alados ; flores odoriferas.... 22. Rh. pachyptera Pfeiff. B. Articulos não 3-alados; flores não odo- riferas. 1. Flores esverdeado-amarellas, fechadas; Da a ERC dq si E San da 23. Rh. platycarpa Pfeifr. 2. Flores albas, depois amarellas; baga globosa. a Artículos ellipticos......c.. ars 24. Rh. elliptica Lindb. b Artículos oblongos até rhombeos..... 25. Rh. rhombea Pfeiff. II Artículos phylloideos, alongados, base adel- gada em peciolo. A. Artículos lanceolados, grosso-serrados ; flores grandes, albas, depois amarel- RACE E rt a e o di rt e giPa pe A 26. Rh. houlletiana Pfeiff. B. Artículos lineares-lanceolados. 1. Artículos fracamente serrados; bagas BRanRAS snes Ma ra e NG pa 27. Rh. tinearis K. Sei 2. Artículos crenados; bagas atro-purpureas. a Flores mais ou menos 10 mm. longas, HILAtOADERTAS. FUND. Se Drs E cad 28. Rh. warmingiana K. Sch. 6 Flores mais ou menos 15 mm. longas, pouco abertas. ........ PERA RR - 29. Rh. gonocarpa Web. dE de 22 — Rhipsalis pachyptera Prerrr. (Estampa 14). En. 132. (1837); Forst. Flando. 4517. ed. IT. 882. S. D. Cact. Hort. Dyck. 59. Lab. Mon. 4357 HK. Schum. Fl, Bras. IV. II. 292. Mon. Cact. 636. Rhapsalis alata Steud. nomencl. non K. Sch. Cactus alatus Bot. Mag 1. 2820. Cereus alatus LK. e Otto. Abbild. n. Gen. t. 39. DC. Prodr. III 470. Epipbhyllum alatum Faw. Supbl. 84. Frutex prumum erectus, demum pendulus, ramosissimus. Caulibus articulato- ramosis, articulis 6-20 centim. longis, 5-12 centim. latis, alteris oblongos et saepe 3-alatis, alteris ovalibus, usque suborbicularibus, margine grosse crenatis, nervo mediano et lateralibus conspicuis. Floribus ex areolis solitariis, vel pluris, basi tomento parcissuno suffultis, odorem vamillae similem expirant.. Planta suberecta com artículos pendentes. Os artículos primarios são oblongos, fusiformes e geralmente 3-aladas e os secundarios, ovaes, ellipticos, até quasi orbiculares, planos, raro com base apeciolada. O nervo médio e as nervuras lateraes bastante salientes e longas, a margem é grosso-crenada com os areolos no seno entre as crenas, com escamas pequeninas e com muito pouca lanosidade. Muitas vezes são os artículos inteiramente vermelhos ou pelo menos as suas margens coloridas, especialmente em clima secco. As flores sahem sempre entre as crenas, solitarias, a duas ou mesmo até 4. O perigonio é formado de 10 folhas, sendo as duas exteriores sómente escamas esverdeadas, com apice vermelho. As outras chegam até 12 millim. de compri- mento, mais ou menos ellipticas, obtusas e amarellas, com apice mais ou menos avermelhado. E” a unica flor de Rhipsalis que tem aroma apreciavel. Os estames são curtos, com filamentos hyalinos e antheras amarelladas; o estilete é robusto, branco, com 3-4 estigmas reflexos. A baga é vermelha, ellipsoidea. Var B. crassioR. Salm-Dyck 1. c. Distingue-se pelos articulos maiores e mais grossos, e pelas flores que, até o numero de 8, sahem do mesmo areolo. Não conhecemos esta variedade, mas temos visto em exemplares do typo sahirem excepcionalmente até 6 flores dos areolos. Acreditamos por isso que esta variedade póde ser obtida artificialmente pelo cultivo. Esta especie é distribuida desde Santa Catharina até Rio. Não é das mais vulgares mas é bastante frequente nas montanhas do littoral e chega até a Serra da Cantareira no Estado de S. Paulo. Cultivada no Horto Botanico Paulista e espontanea no Jardim Botanico do Rio. 23 — Rhipsalis platycarpa PrEIFF. “Ea. 131. Pfeiffu Ott. Abbild. Beschreib. T. t. 17. fig. 2; Fórst. Handb. 457, ed. Il. 881; S. D. Hort. Cact. Dych. 59; Lab. Mon. 434, Rust. in Monats. f. K. 1. 140 (Abb); K. Schum. FI. Br. TV. 2.290; Mon. Cact. ó37. Ca B ER iz: Epipyllum platycarpum Zucc. Catal. Cact. Monac. 1836. Cereus platycarpus Zucc. Act. Acad. Bavar. 1837. Il 736. Frutex suberectus, habitus fere Phyllocacti, sed serraturae articuli minus longae inaequilaterac, apice obtusae; articuli usque 30 centim. longi et 4-5 centim. lati, margimem versus saepius rubescentes. Floribus lateralibus et spurie termi- nalibus, perigonio vix aperto, bacca tetraptera. Planta alta, até um metro, muito ramificada. Os artículos são foliaceos, até mais de 30 centim. longos e 4-5 centim. largos, com nervura central larga, saliente, margem crenado-dentada, de dentes distantes, compridos, deitados, verde-escuros e muitas vezes avermelhados. Os areolos nos senos das crenas com pouta lanosidade e sem cerdas. As flores são lateraes, solitarias, grandes, com 10 folhas perigonaes esver- deado-amarelladas, ellipticas, obtusas, quasi erectas, deixando a flor pouco aberta. Estames mais curtos que o perigonio, com filamentos hyalino-albos e antheras amarello-claras. A baga é hemispherica, subtetragona, esverdeado-alba. Sabe-se sómente que vem do Brasil, mas não a localidade. No Estado da Bahia vimos um exemplar que à primeira vista parecia-nos um Phyllocactus mas depois do exame parecia-nos esta especie; é provavel que fosse. 24 — Rhipsalis elliptica G. A. LINDBERG. (Estampo 15). K. Schum. Fl. Br. TV. IF. 293; Mon. Cact. 638. Frutex pendulus, ramosus-articulatus, articulis oblongis utrinque plus minus acutis, solitariae vel seriatim superpositis vel binis, crenatis vel subintegris, carnosis. Nervis lateralibus in areolis abeuntibus; areolis in sinubus crenaturarum immersis, pube parcissima farctis, floribus solitariis, basi pube brevi et hine inde aculeolo uno, curvato, suffultis; perigonio phyllis 8, albidis; bacca :globosa, parva, rosea. Temos visto desta especie exemplares de mais de 1,5 metro de compri- mento, pendulos. Os artículos seguem-se até 3-4, por simples estrangulamento sem ramificação, foliaceos, oblongos, ellipticos, verde-escurcs e de vez em quando com uma radicula sahindo da costa média; as margens são mais ondeadas que crenadas, sendo às vezes inteiras, 6-15 centim. longos 2, 5-6 largos; os areolos com pouca lanosidade. As flores são lateraes, sempre solitarias, pequenas e geralmente com uma cerda na base, vinda do areolo. As folhas perigonaes são 8, com as interiores albas, esverdeadas, obtusas; os estames têm os filamentos brancos, hyalinos e as antheras amarellas. O estilete é maior que as folhas perigonaes, com quatro estigmas formando um capitulo. A baga é pequena, 5 millim. em diametro, globosa, côr de rosa. E" bastante vulgar no littoral desde o Rio até Santa Catharina e penetra no interior em S. Paulo e Minas. Está cultivada no Horto Botanico Paulista e no Jardim Botanico do Rio de Janeiro. á Y de (Die 25 — Rhipsalis rhombea PEEIEF. (Estampa 16). Bm. 120; Dorst. flandb. qro, ed. IH 880; 55. D. Cact. Fort. Dyck, 59; Lab. Mon. 433; K. Schum. Fl. Br. IV. 2.294. Mon. Cact. 638. Rhipsalis Swartziaua Ffeiff. d.c. 137. Foórst. b.c. 457;S.D. b.c.; Lab. dc. 435. Cereus rhombeus S. D. Fort. Dyck. 341 (1834). Frutex primum erectus, den pendulus e mediis articulis copiose prominen- tiam afhxis, articulatis ramosis; articulis binis vei ternis et ultra ex inferioribus enascentibus, ovalibus vel subrhombeis, apice obtusis, basi plus minus angustatis; arcolis im sinubus crenaturarum immersis, parvis; floribus ex articulorum supe- riorum in areolis solitarns; bacca desiderantur. Esta especie aproxima-se muitissimo da especie pachyptera, porém, distin- gue-se pelos artículos, em regra menores e mais delgados, assim como por nascerem 2-3-4 nas extremidades dos artículos inferiores, muitas vezes 3 alados. As crenas são bastante profundas com os areolos immersos; as escamas são pequenas e às vezes callosas na base. A lanosidade é pouca e escura, com uma e outra cerda escura. O tamanho dos articulos compridos chega até 12 centim. e o dos curtos não passa de 4-7 centim. largos e longos, As flores são solitarias e apenas a metade do tamanho dos da Rh. pachwyptera e sem aroma. As folhas perigonaes são albo-esverdeadas, ás vezes com o apice avermelhado. Os estames tem a metade do tamanho das folhas perigonaes, com filamentos hyalinos e antheras vermelhas. O estilete tem 3-4 estigmas reflexos. A baga não é conhecida, mas é provavel ser vermelha. Var, crispata K. Schumann. Rhipsalis crispata Pfeiff. Db. c. Epiphyllum crispatum How. Phil. Mag. 1820. p. 109. Rhipsalis crispa Hort. im Pfeiff. 1. c. Esta variedade que se distingue por crenas mais profundas, artículos maiores, mais amarellados e mais ou menos crespadas pelo desenvolvimento especial das crenas, para nós é especie e não variedade. Mas como as nossas notas a respeito estão perdidas e não a temos em cultivo, ficará como variedade até poder cultival-a de novo. Tanto a especie como a variedade occorrem no littoral paulista e do Rio. Ambas estavam cultivadas no Horto Botanico Paulista e agora tambem no Jardim Botanico do Rio. 26 — Rhipsalis houlletiana Lam. (Estampa 17). Ilustr. Fort. V. 64. (1858); Rumpl. Forst. Handb. cd. II 880. Rhipsalis Houletti, Lem. Cact. 80; Hook. f. Bot. Mag, t. 6089; K. Schum. ER CAM UH 205; Mon Cucl. 640. Rhipsalis Regnellii Lindb Gartenfl. XXX.rro. Fig. 29-33; K. Sh. Fl. Br. IV. 2.295. t. 58. Monatsschr, f. Kakt. VT. 56; Mon. Cact. 639. A. J. B. 12 E ADO: dee Frutex ramosissimus, primum erectus dein pendulus; articulis heteromorphis, alteris cylindricis, alteris lanceolatis, acuminatis, grossissime serratis, quasi peti- olatis, vivide viridibus et interdum rubro marginatis; areolis parce lanatis, haud setulostis; floribus lateralibus albis, basi intus albis vel pallido purpureis, majusculis; bacca magna, obconica, purpurea. Arbusto que chega a mais de dois metros, pendente. Os artículos têm duas fórmas: uma cylindrica quasi filiforme e outra, com base igual, formando peciolo para depois tornar-se lanceolada, muitas vezes de 40 ou mais centim. de comprimento e 3-5 centim. de largura, com nervuras pouco conspicuas mas com as margens grosso-dentadas, com dentes de 2-3 centim. de comprimento e 1 centim. de largura. Os areolos com lanosidade quasi imperceptivel e sem cerdas. As flores são lateraes, de quasi dois centim. de comprimento e botões pon- teagudos; quando abertas são campanuladas, nunca rotaceas, de 12 folhas perigonaes brancas, com um tom amarellado, as exteriores, pequenas, esverdeadas. Os estames, menores que o perigonio, tem filamentos e antheras brancas. O estilete é branco com 4-5 raios estigmaticos reflexos. A baga immatura é pentagona, tornando-se completamente redonda até oblonga, à medida que a côr passa para purpura escura, chegando a um centim. de comprimento nos exem- plares fortes. As sementes são pequenas, irregulares, quasi pretas. A especie classificada como Rh. regnellii por nosso amigo Sr. G. A. Lindberg, não póde ser mantida. Possuímos no Horto Botanico Paulista o exemplar original do qual uma parte foi para o Sr. Lindberg em 1889 e neste exemplar encontravam-se artículos da fórma descripta como Rh. regnellii em continuação das de fórma da Rh. houlletiana, que predominavam. A côr vermelha de muitos dos articulos é simples consequencia do habitat e da exposição ao sol. Sendo pois, as unicas differenças especificas estabelecidas por Lindberg (Gar- tenflora XXX, IIO, 1899), as da côr e da fórma dos dentes, aliás, especialmente inconstantes nas plantas em cultivo, e encontradas no mesmo exemplar, não é possivel manter a especie do Sr. Lindberg. Isto mesmo já foi suspeitado pelo Dr. Schumann que na chave das Rhipsalis, na Monographia Cactacearum pg. 217 diz da especie Rh. regnellii entre parenthesis: “talvez não differe da precedente”, que era Rh. Houlletiana. Encontra-se esta especie mais no interior que no littoral, provavelmente desde Santa Catharina até o Rio. Em todo o Estado de S. Paulo e em muitos logares de Minas Geraes observamos ella. Foi cultivada no Horto Botanico Paulista e está actualmente no Jardim Botanico do Rio. 27 — Rhipsalis linearis K. SCHUMANN. Fl. Br. IV. II. 296. Mon. Cact. ógo. Frutex caulibus primum erectis, dem pendulis, ramossimis, articulatis ; articulis inferioribus alternis, ancipitibus, superioribus foliaceis, anguste linea- ribus, elongatis, breviter serratis, basi im petiolum brevissimum attenuatis, apice acuminatis; areolis im sinubus serraturarum immersis, axillis pubescentibus. Floribus solitarns pro rata magnis, vel ex areolis articulorum superiorum plurimus, albidis; bacca globosa alba. Planta subarbustiva, pendente, bastante ramosa, até quasi um metro de comprimento; os artículos são rígidos, bilateraes, subdistichos, com a base mais ou menos cylindrica, em fórma de peciolo; a lamina é estreita, de 10-25 centim. longa e raro até 10 millim. larga, com um grosso nervo médio e margens serradas, com dentes alongados e rasos. Os areolos, no angulo dos dentes, são pequenos, immersos e com escamas pequenas, ovaes, agudas e pubescencia axillar, mas sem cerdas. As flores sahem lateralmente, solitarias ou nas extremidades dos artículos, ás vezes, mais que uma. As folhas perigonaes são em numero de 12 e chegam até 13 millim. de comprimento, as interiores são brancas até amarelladas, oblongo- lanecoladas, agudas. Os estames são de um terço menores que as folhas peri- gonaes, com filamentos brancos e antheras amarello-claras. O estilete passa as folhas perigonzes com 3-4 estigmas reflexos. A baga é globosa, de 5 millim. de diametro e branca, com sementes pequenas, glabras. Não se sabe bem si esta especie é de Uruguay cu do sul do Brasil, mas tem sido depois encontrada na Argentina septentrional, o que indica ser muito provavel existir no Brasil. 28 — Rhipsalis warmingiana K. SCHUMANN. (Estampa 18). Flora Br. IV. 2. 297. Mon. Cact. óg1. Frutex ramossissimus, primum erectus, dein pendulus; articulis linearibus vel lanceolatis, quasi in petiolum attenuatis, crenatis, saepe triangularbus, usque so centim. et ulira longis et 2centim. latis; areolis parcissime lanatis, haud setulosis. Floribus lateralibus, majusculis, albis, perigonii phylla exteriora albo= viridia; bacca nova tetra-vel pentagona, matura perfecta, ovoidea, atropurpurea. Arbusto no começo suberecto, depois pendente, muito ramoso, com artículos às vezes acima de 30 centim. de comprimento e até 2, 5 centim. largos, phylloideos, com nervira central grossa e base estreita, formando peciolo; a margem é dentada com dentes alongados, rasos e pouco distinctos. Os areolos estão nos senos dos dentes, com escamas pequeninas, pouca lanosidade e sem cerdas. As flores são lateraes, rotaceas e as vezes até 2,5 centim. em diametro; as folhas perigonaes são 12-13, sendo as exteriores esverdeadas e as interiores brancas, sub-hyalinas, abertas. Os estames são albo-hyalinos com antheras brancas. O estigma é 4-radiado com os raios levemente curvos e esverdeados. A baga é 3-4-angulosa emquanto nova, tornando-se ovoidea, glabra, e atropur- purea na maturação. As sementes são pequenas, glabras,. escuras. a MR Esta especie foi encontrada primeiro por Warming em Minas, perto de Caldas e depois por Lindberg na mesma zona. Mais tarde encontramos ella em S. Paulo e mandamol-a para o Sr. Lindberg que então conseguiu estudal-a ao vivo e desenhal-a. Estava em cultivo no Horto Botanico Paulista. 29 — Rhipsalis gonocarpa WEBER. Rev. Hort. 1892. bp. 4. Monatsschr. f. Kakt. II. 23. K. Schum. Monogr. Cact. óg1. Rhipsalis pterocarpa Web. Ms. Ramosisssima, articulis lanccolatis vel lincaribus, crenatis; areolis parce lanatis, haud setulosis; floribus lateralibus, mediocribus, sordide albis. E” um arbusto muito ramoso, com articulos planos, phylloideos ou 3-alados, até 30 centim. longos e mais, desenvolvendo-se, às vezes, além do apice para o dobro do comprimento sem ser artículo novo, mas nunca acima de 3 centim. de largura, verde-fartos, e em regra marginados de vermelho e margens crenadas. Os areolos só têm poucos pellos lanosos. As flores são lateraes e pouco abertas; as folhas perigonaes, em numero de 11-12, são verdes as exteriores e albescentes as interiores, lanceoladas, agudas. Os estames em numero de 20-30, são curtos, albos e com antheras brancas. O estilete é côr de salmão, maior que os estames e com 3-4 estigmas reflexos, avermelhados ou amarellados. As bagas são côr de purpura-escura, até um centim. em diametro, quasi globosas e com arestas pouco conspicuas; as sementes são pardas, glabras, alongadas, quasi fusiformes. Prof. Schumann, de cujo trabalho temos esta diagnose, diz que a especie é de S. Paulo onde floresce de Fevereiro até Abril, mas nós nunca a encontramos e parece que só uma unica vez chegou á Europa. O nome especifico foi dado pro- vavelmente em vista de um exemplar com frutos immaturos. Subgenero 7 — CALAMORHIPSALIS K. Sch. I. Flores não envoltas por lanugem na base. A. Articulos rigidos, mais ou menos sulca- dos, com areolos em espiral. 1. Articulos cylindricos, flores subtermi- TRAS puedo drtniça ERA de NENE o RS AU, 30. Rh. neves-armondii K. Sch. 2. Articulos angulosos, flores lateraes.... 31. Rh. vigida Lofgr. B. Articulos pouco rigidos, não sulcados, flores lateraes. 1. Flores albas, receptaculo albo......... 34. Rh. gibberula Web. 2. Folhas perigonaes com apice côr de rosa e receptaculo vermelho....... Coco 33. Rh. puniceo-discus Lindb. us 08 =s II. Flores com a base envolta de lanugem que permanece depois da queda da flor. RB asaramarella)| discoformeJl:e Dus 32. Rh. chrysocarpa Lofgr. B. Baga alba ou vermelha. 1. Articulos verticillados, quasi horison- taes, 3-4 mm. em diametro, glabros, ver- . de-escuros; baga purpurea........ 1... 35. Rh. pulvinigera Lindb. 2. Articulos solitarios, obliquos, 4-5 mm. em diametro, rugosos, cinzento-verdes; baga alba, côr de porcellana........ ao SOR pu Beco sas S ND): 30 — Rhipsalis neves-armondii. K. SCHUMANN (Estampa 19). is PVE 2Sp)t 56.Mom Cact; 6p3 Rhipsalis funalis G. v. Beck. Reise Herzog Sachsen Coburg. IT. 15. (não Sto) 23) Caulibus rigidis, pendulis, articulatis, ramosissimis; articulis inferioribus stricte cylindricis et usque ad y fasciculatis, brevioribus manifeste hexagonis; arcos mimutissimis et villo lanoso parce suffultis; floribus solitariis subtermina- hbus, pro rata majusculis; bacca subimmersa, subglobosa, alba. O exemplar desta especie que recebemos do Dr. Neves Armond, differe bastante da diagnose do Dr. Schumann. E” muito rigido e no principio quasi erecto. A ramificação dos articulos é verticillada com até 7 ramos dos quaes só um de cada verticillo se prolonga para formar outro verticillo. Os artículos são cylindricos, homomorphos, opaco-verdes, de 3-5 millim. de diametro e 3-10 centim. longos. Os areolos estão dispostos em espiral alongado, com escamas pequenas, quasi brancas, cintadas de vermelho e com 3-5 cerdas pequeninas, brancas. As extremidades dos artículos são sempre avermelhadas. As flores são subterminaes, geralmente a duas, estraminaceas, rotaceas, cyathiformes. As folhas perigonaes, geralmente em numero de 10, são oblongas, obtusas, estraminco-hyalinas e até 11 millim. longas e 4 millim. largas. Os estames são poucos, com filamento albos e a metade inferior levemente de côr de salmão e as antheras brancas. O estilete é maior que os estames, com estigma geralmente 4-radiado. A baga, segundo prof. Schumann na Fl. Br. é provavelmente verde, subimmersa, de 8 millim. em diametro. No nosso exemplar é ella branca, bastante intmersa e apenas 6 miúllim. em diametro. Até agora só tem sido encontrada nas montanhas do Estado do Rio. Estava cultivada no Horto Botanico Paulista. 31 — Rhipsalis rigida sp. n. Frutex erectus vel suberectus, rigidus, basi lignescentibus, subcylindricus, dein angulosus, sparce ramosus; ramis vel articulis solitariis et turiones fusifor- mibus; areolis spiraliter dispositis ct proximatis; squamulis rubris, triangularis ii ão vel lanceolatis, albo-setosis, parce lanosis; floribus stramineis, lateralis; bacca disciforme, immersa, probabiliter rubra. Esta especie é quasi arbustiva, erecta ou suberecta, com base lenhosa e cortex cinzento; o caule é erecto, subcylindrico, até 16 millim. grosso, mani- festamente 5-anguloso, e pouco ramoso. Os articulos são irregularmente dispostos, nunca verticillados, nem mesmo a dois, obtuso 5-angulosos, até 60 centim. longos e de 8-15 millim. grossos, verde-escuros. Os turiões (os brotos mais novos) são fusiformes com os areolos em espiral e approximados, munidos de escamas vermelhas, triangulares até lanceoladas e com 5-15 cerdas albas, subrigidas e com pouca lanosidade. As flores são lateraes, subrotaceas, com 12-15 folhas perigonaes, todas estramineo-amarellas, as exteriores menores, com a nervura central e o apice vermelhos, oblongas, obtusas, subcuculliformes, até 12 millim longas. Os estames e as antheras são tambem paleaceo-amarellos, assim como o estilete com o estigma 4-5 radiado. O ovario está inteiramente immerso; a baga é mais ou menos discoforme. Não a conhecemos madura. Esta especie differe de todas as outras pela extraordinaria rigidez e com- primento dos caules secundarios, e pela côr carregada de suas flores. A seme- lhança dos turiões com os de Rh. dissimilis é surprehendente, mas os exemplares adultos são totalmente differentes. Foi encontrada pelo Dr. Arthur Lófgren na Cachoeirinha da Serra da Cantareira em S. Paulo. Habita sobre rochas mas é tambem epiphyta. Estava cultivada no Horto Botanico Paulista. Infelizmente perdemos os desenhos desta especie. 32 — Rhipsalis chrysocarpa n. sp. (Estampa 20). . Frutex elongatus, pendulus, parcissime ramosus, ramis cylindricis; longis, alternis vel irregulariter dispositis; areolis parcissime sub lente lanosis, nunquam setosis, post anthesin cicatricibus profundis formant; floribus lateralibus, albisy hyalinis; staminibus filamentis claro-violaceis, antheris albis; ovario immerso e estylibus altus, 5-radiatus; Dbacca subdisciforme, aurantiaca, magna. Planta epiphytica, pendula, com os articulos superiores de 20-30 centim. de comprimento e 5-7 millim. de diametro, os inferiores até 2 metros e mais longos e 3-6 millim. em diametro, claro-até amarellado-verdes, opacos e, ás vezes, com largas manchas vermelhas. Os areolos são glabros, porém, com a lente descobre-se uns poucos de pellos; as escamas são pequenas, largo-triangulares e distantes. As flores são lateraes, abundantes, rotaceas, mediocres, formadas de 12 folhas perigonaes branco-hvalinas, talvez as mais transparentes do genero, as maiores com 12 millim. de comprimento. Os filamentos dos estames são claro- violaceos ou purpureos; o estilete é branco com estigma 5-radicado de raios curtos e reflexos, O ovario está inteiramente immerso; a baga é redonda, PM = achatada, em fórma de disco, côr de laranja clara e de 7-10 millim. de diametro; as sementes são pequenas, pretas, brilhantes e irregulares. Esta especie foi encontrada pela primeira vez por Dr. Orville A. Derby numa excursão para a cachoeira de Votorantim no Estado de S. Paulo. Mais tarde a encontramos na Serra da Cantareira em exemplares com mais de cinco metros de comprimento. Existe tambem na Serra da Mantiqueira e estava culti- vada no Horto Botanico Paulista. 33 — Rhipsalis puniceo-discus. G. A. LINDBERG. (Estampa 21). Gartenflora XLIII. 234. com. est. K. Schum. Mon. Cact. 644. Frutex pendulus, parce ramosus; ramis cylindricis, sub lente immerse-pun- ctatis, dichotomis vel rari subverticillatis, obscure et opaci viridibus; areolis curvate abeuntes, apice ad tempus in caule restante; floribus albis lateralibus; disco puniceo; ovario immerso; bacca primum migra, dem aurantiaca, globosa. E” uma especie pouco ramosa, com artículos de 20-40 centim. longos, até 6 millim. em diametro, opaco escuro-verdes, mais claros quando novos, adelgando bastante para as extremidades. Os turiões geralmente sahem em arco dos areolos que prendem o apice por algum tempo, mas nascem tambem direitos. Os areolos têm pouca lanosidade e esta sem cerdas; as escamas são tambem pequeninas, geralmente no meio de uma mancha vermelha que rodeia o areolo. As flores são brancas, com 12-13 folhas perigonaes; as interiores oblongas, obtusas e até 10 millim. longas. O disco, ou receptaculo, é avermelhado, ás vezes pouco perceptível. Os estames tem a base côr de granada que se torna mais “violacea para cima, as antheras são brancas. O estilete é levemente roseo na base, o resto e o estigma 4-radiado branco, o ovario immerso. A baga é quasi negra emquanto nova, tornando-se amarellada quando madura; as sementes, relativa- mente grandes, são angulosas, pretas e faveoladas. A diagnose do Sr. Lindberg em “Zeitschrift fur Garten und Blumenkunde” de 1893, é bem feita, todavia, difíere em que no desenho das flores as folhas perigonzes são representadas agudas, quando no nosso exemplar são obtusas. O Sr. Lindberg tambem não conhecia a baga madura. O nosso exemplar, cultivado no Horto Botanico Paulista, colhemos na Serra do Caracol no logar de onde Kew tinha recebido o exemplar descripto pelo Sr. Lindberg. 34 — Rhipsalls gibbernla WEB. Rev. Hort. 1892. Pp. 3. K. Schumann. Monogr. Cact. 643. Frutex ramosus, pendulus, ramis cylindricis vel subpentagonis, primo pallide, dein obscurius viridibus, dichotomis vel 3-verticillatis; areolis gibberi insiden= tibus vix lanatis, haud setulosis, squamae late triangulares; fioribus lateralibus vel terminalibus, roseo-albidis, bacca alba, depresso globosa. ie TONS paia Arbusto não muito ramoso. Os articulos são de 10-20 centim. longos, cylin- dricos ou, quando novos, fraco e obtuso pentagonos. Os primarios, caulinos, são escuro-verdes, os ultimos mais claros, mas todos opacos, não luzentos. A ramificação é de ordinario dichotoma ou 3-verticillada com ramos (artículos) pendentes em arco. Os areolos são pequenos, com pouca lanosidade e sem cerdas; as escamas são pequeninas e a sua base é inserida sobre uma intumescencia ou pequena gibbosidade do articulo. As flores são lateraes até terminaes, sempre rompendo no ultimo terço do articulo terminal. As folhas perigonaes são de 4-10 millim. longos, as exteriores avermelhadas, brilhantes, as interiores branco-hyalinas, levemente roseas por fóra e com o apice mais ou menos cucullado, 3-4 millim. largas. Os estames tem filamentos albo-hyalinos com a base pallido verde, divergentes, e antheras brancas. O estilete é curto e grosso, com estigma 4-radiado; a baga é immersa, côr de porcellana branca; as sementes são pequenas, pretas, glabras. Esta especie foi introduzida no Jardim de Luxemburgo, em Paris, pelo Sr. Binot, de Petropolis. Encontramol-a tambem na Serra da Cantareira, em S. Paulo, e estava em cultivo no Horto Botanico Paulista. 35 — Rhipsalis pulvinigera G. A. LINDBERG. Gartenflora XXV III. 186. (1889); K. Schumann. Fls Br. IV 2. 272; Mon. Cact. 644. Fruter ramosus, erectus, dein pendulus, ramis crassiusculis, subcylindricis, apice obtusis, a 3-5-verticillatis, mitidis et obscure viridis; areolis pulvillo wmmersis, per anthesin parce lanatis et setulosis, squamis semiorbicularibus, accumuinatis, floribus, solitariis, lateralibus, majusculis, rotatis e cavitate axillae erumpentibus; bacca claro-purpurea, subtransiucens. Planta ramosa com os ramos primeiro curvados e depois pendentes, cylin- dricos, verde brilhantes, 3-5 verticillados, até 60 centim. longos e 3-4 millim. em diametro. Os areolos são regulares, bastante impressos mas sobre uma pequena saliencia e com escamas pequenas acuminadas, de margens franjadas, inteira- mente glabros antes da florescencia, revestindo-se depois de uma lanosidade curta com uma ou duas cerdas. As flores são sempre solitarias nos areolos, lateraes, rotaceas, de. 2 até 2,2 centim. de diametro total. As folhas perigonaes exteriores são pequeninas, triangulares, amarellado-esverdeadas, as interiores são oblongas até lanceoladas, todas em numero de 13, albo-amarelladas e esverdeadas no dorso. Os estames são curtos, mais ou menos a metade das folhas perigonaes, com filamentos albohyalinos, finissimos e antheras brancas. O estilete é menor que as folhas perigonaes e da mesma côr, com estigma 4-radiado e raios reflexos. O ovario é immerso ; a baga é côr de purpura clara, transparente e 6-7 millim. de diametro. ea a e Esta especie é facilmente confundida com a Rh. gibberula, da qual differe pela ramificação, pela epiderme nitida, posição da flor em qualquer altura do articulo e pela baga de côr vermelha. E” bastante commum no Estado de S. Paulo e conhecemol-a tambem de Minas Geraes, sendo muito provavel existir tambem no Estado do Rio. 36 — Rhipsalis floccosa SaLm-Dvcx. ren Frage (Sar) Coe Hhont +dDyeles 60 Forsi Elamdbs quim ed dl: 487; Lab. Mon. 439; G. 4. Lindberg. Gartenfl. XXXVIIT. 186. com est; e Semana St. Br Vie ano don. Cactos 6. Fruter valde erectus, dem pendulus, ramosus; ramis alternis, singulis, dichotomis, cinereo-viridis cylindricis; areolos irregulares, squamulis mrinutis- simis axillis parce barbellatis et setulis parvis, binis vel plurius, laxis munitis; floribus creberrimis pro rata mediocribus, basi tomento pubescente copiosissimo et setulis pluribus im tomento occultis, suffultis; ovario tomento immerso; bacca globosa, alba, opaca. Esta especie tem o caule mais erecto que a precedente e os artículos, quasi sem excepção, alternos e só raras vezes dichotomos, sempre cylindricos, opacos, cinzento-verdes, 10-30 centim. longos e 4-5 millim. em diametro, adelgados nas extremidades. Os areolos são irregularmente dispostos, com farta. lanosidade especialmente na época da florescencia e que se conserva em flocos depois da queda das flores. As escamas são diminutas e os areolos não apresentam saliencia na base das escamas. As flores são lateraes, rotaceas, com g-10 folhas perigonaes e no maximo 14 millim. em diametro. Estão mais ou menos immersas em uma lanosidade amarellada ou branca na qual se escondem as cerdas. A côr das folhas perigonaes é um branco-esverdeado. Os filamentos dos estames são hyalinos com antheras amareladas; o estilete é quast fusiforme, branco e com 4-5 estigmas erectos, grossos. A baga é branca, opaca e immersa na lanosidade, 5-6 millim. em diametro. Conhecemos esta especie sómente de S. Paulo onde a encontramos na Serra da Cantareira, mas tem sido colleccionada em Minas, pelo que provavelmente existe no Rio tambem. Estava cultivada no Horto Botanico Paulista. Subgenero 8 — EPALLAGOGONIUM K. Sch. IRA tículos curtos qa a: Ma a oo 37 Rh. paradoxa S. D. in stieinos compridos fieis POR RR ES Dm 38 llegar Pieti: 37 — Rhipsalis paradoxa SaLm-Dyck. (Estampa 22). Cact. Hort. Dyck. 59; Monogr. Cact. 436. Forst. Handb cd. IT. 883; K. Sch. Fl. Br. IV. TT. 279. tab. 55; Mon. Cact. 646. Lepismium paradoxum Pfeiff. En. 170. Ia its fio DIE) ER + Hariota alternata Lem. Hortic. Univ. II. 39. t. 50. Rhipsalis alternata Lem. Cact. 80. Frutex pendulus, vramis dichotomis vel rarissime 3-verticallatis, articulis 3-gonis vel raro 4-8 gonos, pallide dem obscure viridibus. Areolis florentibus copiosius lanatis, rarissime setula munitis; floribus solitariis in articulis, subter- minalibus, majusculis, albis. Bacca depresso globosa, immersa, sordide rubra, opaca. Arbusto pendulo, muitas vezes até mais de 5 metros de comprimento. À ramificação é de ordinario dichotoma, ás vezes 3-verticillada, com ramos de 30-50 centim. longos, formados de articulos de 2-5 centim. longos, 3-angulares e dispostos de modo a que as arestas dos debaixo correspondem com as faces do immediatamente superior. As arestas são geralmente agudas e as faces mais ou menos concavas, sendo raras vezes 5-gonaes em vez de 3-angulares. Os areolos estão em geral nas inserções das arestas de um artículo nas faces do outro e tem pouca lanosidade emquanto não vem as flores. As flores são sempre solitarias no areolo. As folhas perigonaes são 8, sendo as exteriores pequenas, obtusas e com uma estria esverdeada no dorso, as interiores obtusas, até 12,5 millim. longas, inteiramente brancas. Os estames são abundantes, com filamentos brancos, hyalinos, menores que as folhas peri- gonaes e com antheras pequenas amarellas. O estilete é longo, com estigma 4-5-radiado, com raios mais ou menos reflexos. A baga é de 7-8 millim. de diametro, semi-immersa, achatado-globosa, côr de vermelho-sujo, opaca. Foi encontrada pela primeira vez por Sellow, em S. Paulo, e depois só foi encontrada por nós uma vez no mesmo Estado. 38 — Rhipsalis trigona PrerrrEr. (Estampa 23). Fórst. FHandb. 454. ed. II. 884; S. D. Cact. Hori. Dyck. 60; Lab. Men. 437; K. Schumann. Fl. Br. IV. II. 283. Mon. Cact. 632. Lindb. Gartenflora. 1891. Caulis basi plus minus teretis et erectis, dein inclinatus et pendulus, ramosis; articuls geminatim, ternatim dispositis e vetustioribus erumpentibus, trigonas, angulis acutis et saepe leviter retrorsis; areolis parvis et squama minuta ple- rumque subauriculata, axilla minute puberula et sacpe aculeo parvo, curvato, mumtis; ovario immerso; floribus albis, rotatis; bacca desiderantur. Esta especie é sempre pendula e alcança até mais de dois metros de compri- mento. Os artículos são dichotomos ou 3-4 verticillados, trigonos, 3-10 centim. longos e até 15 millim. largos, mais ou menos torcidos e as arestas subcrenadas, sendo os areolos mais ou menos immersos, pequenos, com uma escama pequena que ás vezes é auriculada e com muitas cerdas dos quaes um quasi se torna aculeo. Os botões floraes são no começo de côr de castanha quasi purpurea, depois alaranjados e cercados de pellos brancos. Prof. Schumann, na Fl. Br., diz que ha varias flores no areolo, mas nós nunca vimos mais que uma. Ás folhas v Es OA perigonaes são 10, oblongas, estramineo-hyalinas com as extremidades fuscas, sendo as exteriores mais ou menos escamosas, 10-12 millim. longas e até 6 millim. largas. Os estames são numerosos, com filamentos albo-hyalinos e antheras amarelladas. O estilete é grosso, maior que os estames e com estigma 4-6 radiado, de raios grossos, reflexos. O ovario é imimerso, sendo a baga ainda não conhecida. | O Dr. Schumann colloca esta especie entre os seus Gomiorhipsalis, o que seria certo si o ovario não estivesse immerso, como o Sr. Lindberg tambem nota. Além disso ha outros pontos que estabelecem contacto desta especie com a Rh. paradoxa, sendo ambas trigonaes e torcidas, havendo apenas a differença no comprimento e largura dos artículos. Como tambem as flores são muito parecidas, o logar verdadeiro só póde ser neste subgenero, Epallagogoniwm. E' provavel que esta especie exista tambem em outros Estados, além de S. Paulo donde nós a colhemos, porque consta ter sido enviada para a Europa pelo Dr. Glaziou, o que parece indicar o Estado do Rio. Subgenero 9 — LEPISMIUM Pfeiffer I. Articulos sempre angulosos. A. Os artículos distincto pentagonos. 1 Articulos com os areolos sobre uma salien- cia na aresta; flores amarellas.... 39 Rh. chrysanta Lofgr. 2 Artículos sem saliencias na aresta ; flores Lota (eloa ca go Rh. dissimilis K. Sch. B. Os articulos 3-4 gonos e radicantes. RD MES CAS! AlAdaS E io nar NS da EE «. 41 Rh. squamulosa K. Sch. a irestas mao atadas Su a da ssa aa ada 42 Rh. myosurus K. Sch. II. Artículos phylloideos. A. Areolos profundo excavados; mais que uma flor no areolo ; flores brancas... 43 Rh. radicans. Web. B. Areolos rasos; flores solitarias no areolo ; folhas perigonaes violaceas com mar- gets praticas ns. burros d uia e ano cidade = 44 Rh. anceps. Web. 39 — Rhipsalis chrysantha n. sp. Caulis erectus, rigidus, subcylindricus vel obtuse 5-angulatus, articulatus; articulis dichotomis vel 3-5 verticillatis, costae m novelhs conspicuae, opaco- cimerco-viridis, valde setosi. Areolis immersis, squamae sub-hemisphericae, minute, intense rubrae, setis rigidis et interdum lana copiosa gerentes. Flores termina- libus vel subterminalibus, rotatis, pro genero satis magnis; phylla perigoni flava vel aurantica et exteriore rubescentia; ovario subimmersa; bacca minuta, obconica, rubra, perigonio marcecido coronata. Planta rigida, mais ou menos erecta, com articulos de 3-8 centim. longos e de 6 até 12 millim. largas, de ramificação irregular, mas pouco verticillada — 100 — e então até 5 em cada verticillo. Os articulos novos são mais ou menos fusiformes, 5-gonos e munidos de cerdas rigidas, albas, até 7 millim. longos, sendo o articulo muitas vezes torcido à direita, de modo a formarem as arestas uma espiral alongada. Nos adultos desapparecem as cerdas, excepto nos areolos que as conservam até 14 entre o feltro albolanoso, quasi coberto pela escama larga, triangular. A flor é rotacea, muito aberta, com 10-12 folhas perigonaes regularmente augmentando em tamanho de fóra para dentro, sendo as exteriores esverdeadas com linhas ou estrias alaranjadas até vermelhas e as interiores amarellas, mais carregadas exteriormente, obtusas e até liguladas e 12 millim. longas. Os estames são numerosos, de filamentos amarellados, sendo os exteriores maiores, deixando todas as antheras amarellas no mesmo plano. O estilete é grosso, com estigma 4-radiado e raios de apice reflexo. O ovario é subimmerso, largamente obconico, roseo e 3-4 millim. em diametro, quasi sempre com o perigonio murcho adherente. Ao receber esta planta do Paraná pensavamos que era uma variedade da Rh. dissimilis, mas quando floresceu vimos que era especie nova, porque além da differença das partes vegetativas, a côr amarella das flores era diversa do amarello de p. ex. Rh. myosurus, e approximava-se muito da das flores de Rh. salicornioides, de modo a mais nos convencer de que aquella côr não era tão estranha ao genero. Sendo encontrada pelo Dr. P. Dusén a beira-mar em Paraná é muito provavel encontrar-se tambem em S. Paulo e talvez no Estado do Rio. Era culti- vada no Horto Botanico Paulista. 40 — Rhipsalis dissimilis K. ScHUMANN. K. Sch. Fl. Br. IV. IH. 286; Monogr. Cact. 647. Lepismium dissimile. G. A. Lindberg. Gartenfl. XXXIX, 148. Frutex robustus, tandem declinatus, dein pendulus, cylindricus, ad apicem vel ad basin prolifer, caespitose crescens. Articuli aut continui vel abrupte 3-6, costati, aut teretes; areoii pulvill aproximati vel distantes, aut setas numerosas gerentes, aut floccosi; squamae crassae, cauli adpressae, purpureae, ad pulvillos setigeras et floccosos, minutae, triangulares, acuminatae, majores aut rotundatae aut rectanguli-triangulares, evanescentes; floribus maximis, solitariis, albis bacca viride-purpurea, turbinata, wmmersa. Planta especialmente robusta, caespitosa em estado novo, com caules cylindricos ou angulosos, os mais novos especialmente pilosos, com 14 ou mais cerdas nos areolos. Os articulos que seguem, são mais ou menos angulosos até 15-20 centim. longos e até 10 millim. largos, dichotomos ou 3-4-5-verticillados, de apice obtuso. Os areolos são aproximados nos articulos novos e em espiral e mais espaçados nos mais velhos, sempre com pulvillo ou almofada lanosa e mais tarde cerdas. As escamas são relativamente grandes, vermelhas, 3-angulares até dd”, — 101 — circulares, quasi lepidiformes, desapparecendo inteiramente nos artículos mais antigos. As flores são brancas, com 11-12 folhas perigonaes, sendo as exteriores albas com apice e nervura central roseos. Os estames, relativamente poucos, tem filamentos aibo-hyalinos e antheras amarelladas; e estilete tem estigma 4-radiado e raios reflexos. A baga é immersa, rodeada de lanosidade, purpurea, pequena e comprida. Os primeiros exemplares encontramos sobre pedras em Ypanema no Estado de S. Paulo e mais tarde tambem nas margens do Rio Sorocaba. Fóra de S. Paulo ainda não foi encontrada esta especie. Estava cultivada no Horto Botanico Paulista. 41 — Rhipsalis squamulosa K. SCHUMANN. Fl. Br. TV. II. 280. Monogr. Cact. 647. Cereus squamulosus S. D. em P. DC. Prodr. II. 469. 1828. Lepismium commune e Knightii Pfeiff. Allg. Gz. II. 315 (1835); En. 138; Moystadanab,' em. JH. Soy; S. D. Cact. Fort: Dyck "62; Lab. Mem. 445; Bot. Mag. 3763. Lepismium Mittleri Foórst. Handb. 455. Cereus Knightii Parm. Pfeitf. d.c. Caulibus erectis, trigonis, articulatis, dein pendulus, costis crenatis, articulis idem costis valde compressis, trialatis, crenis subelevatis, squamulis permagnis complanatis, triangulari-ovatis, subauriculatis, acutis, axillis primum villosis, deim aculeolis curvatis mumitis. Floribus solitariis, raro bimais, ea ao bacca coccinea, perigonio marcescente coronata. E” planta rastejeira, de caule suberecto e com os articulos depois deitados e rastejando sobre pedras ou nos galhos das arvores. Os artículos geralmente trigonaes desde poucos até 20-30 ou mais centim. compridos e 1-3 centim. largas no centro mais ou menos alados e as arestas finas, crenadas, com crenas arredondadas. Os areolos sempre com um pincel de cerdas albas, mais ou menos rigidas que sahem de um feltro lanoso branco. As escamas são rubras no começo, triangulares, ovaes, agudas, subauriculadas, depois escariosas. Parece-se muito com Rh. myosurus mas é mais alada. As flores são lateraes nos areolos entre duas crenas, solitarias ou a duas, com 10-12 folhas perigonaes, as exteriores subtriangulares, verdes, e as inte- riores oblongas, albo-flavescentes, até 8-9 millim. longas, formando uma campanula aberta, no segundo dia são francamente amarellas; os estames como sempre albohyalinas com antheras sulfureas e o estilete maior que os estames, com estigmas reflexos. A baga é 6-8 millim. longa, coccinea, um pouco comprimida e com o perigonio persistente. E” uma das poucas especies que não temos visto ainda. E” notada existente no Estado do Rio de Janeiro e tambem na Argentina até Gran Chaco. — 102 — 42 — Rhipsalis myosurus K. Scm. (Estampa 24). Fl. Br. IV. IH. 281; Mon. Cact. 648. Lepismium myosorus Pfeif. En. 139; Bot Mag. t. 37551 Forst. FHandb. 455. ed. II. 897. Cereus myosuus. S. D. P. DC. Prodr. TH. 649. Cereus tenuispinus Flaw. Phil. Magaz. 1827. Cereus tenuis P. DC. Prodr. Loc. cit. Cactus tenuis Schott. Prodr. loc. cit. Caulibus repentis, articulatis, radicantibus, articulis plerumque trigonis, hinc inde tetragonis, acutangulis, discretis crenatis; squamulis apice crenarum: triangulari-ovatis, axillis pubescentibus et setulosis; floribus solitaris, albo- flavido-roseis; bacca ovoidea, immersa, coccineo-purpurea. Planta bastante ramosa, rastejante e radicante ao longo dos artículos. Os artículos são 3-gonos, algumas vezes tetragonos, com as arestas agudas, mas não aladas, fracamente crenadas, 8-25 centim. longos e 5-15 millim. em diametro. Os areolos são immersos, fortemente lanosos e com cerdas até um centim. de comprimento; os artículos são mais ou menos fusiformes sendo os novos mais finos quasi redondos e muito villosos, terminando por um pincel de cerdas molles. Enrubesce frequentemente ao sol. As flores são lateraes, solitarias e rodeadas de cerdas, com 10 folhas perigonaes, das quaes as exteriores são muito pequenas e vermelhas, transverso- ellipticas, as inimediatas triangulares e as interiores oblongas, obtusas, albo- flavidas e roseas no apice e no dorso, tornando-se logo em seguida à abertura intensamente amarellas. Os estames são albo-hyalinos, com antheras sulfureas ; o estilete é avermelhado com estigma 2-4 radiado e raios reflexos. A baga é vermelha, ovoidea, 4-5 millim. de diametro, immersa. Parece ser uma das especies mais communs e encontra-se nas pedras e arvores deitadas nas mattas, desde Santa Catharina até o Rio de Janeiro. Já foi cultivada no Horto Botanico Paulista e agora o está sendo no Jardim Botanico do Rio. 43 — Rhipsalis radicans WEB. (Estampa 25). Dict. Hort. Bois. rog7. 1898. Lepismium vadicans Vocht. Jahrb. 9. 399. 1873. Wiss. Bot. Leipzig. Rhipsalis cavernosa Lindb. Gartenflora XXXIX. 153 (1890); K. Schum, Fl. Br. IV. 2. 289; Monatschr f. Kakt. II. 24; Mon. Cact. 648. Rhipsalis macropogon K. Sch. Fl. Bras. TV. 2. 182, Frutex primum vepens, dein pendulus, satis vel parce ramosus; ramais vel articulis foliaceis et inferne trigonis vel cylindricus, in petiolum satis angustatis, subrepandis; areolis profunde immersis, lanatis et setosis; nervo mediano prominente, floribus lateralibus, albis, lacteis, singulis (quam vidi) ex areola; ovario immenso, bacca ovoidea, mediocre. — 103 — Esta planta começa trepando, pelo que emitte raizes em todo o comprimento da nervura central. Os articulos depois se tornam pendentes e radicantes estreitos, foliaceos, às vezes além de 60 centim. longos, mais ou menos lineares, 1,5 até 2,5, raro 3 centim. largos, claro verdes, alongado e grosso-serrado-crenados, com os areolos no seno das crenas, profundamente immerso e com muita lanosidade e um feixe de cerdas. Torna-se intensamente vermelha ao sol. As flores são solitarias nos areolos, em todos os exemplares que encon- tramos; o Dr. Schumann, porém accusa de 2 a 5, o que não sabemos explicar. As folhas perigonaes são 9, até 8 millim. longas, largo ovaes obtusas e reflexas, albo-lacteas; os estames são pequenos com filamentos albo-hyalinos e antheras claro-amarellas; o estilete com estigma 4-5 radiado, e raios reflexos. A baga é inteiramente immersa e ovoide, purpurea, 6-7 millim. de diametro. Tambem esta especie é bastante frequente nos Estados do Rio, Minas e S. Paulo, epiphytica nas mattas. 44 — Rhipsalis anceps WEBER. Rev. Hort. 1892. p. 4; K. Schumann. Mon. Cact. 649. Lepismium anceps Web. ms. em Hort. Paris. Ramosissima, vamis foliaceis vel trigonis, lanceolatis, acuminatis, basi quasi m petiolum angustatis, crenulatis; areolis immersis, lanatis et setosis; fioribus lateralibus, flavido-albis, ovario immerso (Ex. Schumann. Mon. Cact. 649). | Na descripção diz este autor ainda: que a planta é muito ramosa, com ramos (articulos) phylloideos, raras vezes trigonos, geralmente lanceolados, adelgando na base até formar peciolo; continuando na extremidade superior e então até 40-50 centim. longos e 1-2 centim largos, com a nervura central saliente e radicante, verdes e muitas vezes vermelhas nas margens, fracamente crenados. Os areolos são immersos e cheios de pellos longos, brancos, que na florescencia se tornam mais abundantes. As flores são solitarias nos areolos com as folhas perigonaes interiores violaceas (?) de margens brancas. O ovario é immerso. A especie que nós cultivamos no Horto Botanico Paulista, divergia um pouco desta diognose principalmente pela flor que em vez de violacea era rosea, com margens brancas, tornando-se depois amarelas. Os exemplares do Horto eram de Santos, o que combina tambem com o habitat da planta de Schumann. Provavelmente existe tambem no littoral do Rio de Janeiro. sa OR caio EM TEMPO Estava começada a composição deste trabalho quando recebemos mais algumas especies de Rhipsalis, trazidas pelo naturalista viajante Sr. Paulo Campos Porto, da Ilha Grande, de Jacarépaguá e de Itatiaya. Verificamos haver no meio dellas varias especies novas que por ausencia de flores não podiam ser determinadas. Ficarão estas especies para a proxima publicação, assim como a verificação de uma outra especie descripta em uma publicação local na Suecia e da qual não tinhamos conhecimento. Realizou-se, portanto, e mais depressa do que pensavamos, a previsão de que deviam haver ainda varias especies para descobrir e, continuamos a acreditar que nem estas novas de agora esgotarão o numero de todas da flora brasileira mas que, pelo contrario, esperamos encontrar bastante material novo na nossa proxima excursão a Matto Grosso. ALBERTO LOFGREN. E 2 Lorde de cale core ACIMA PUOL Lgren BZ rr BM Rs És hs Er SLi AA fulzcasão LJ . PUITULTUTA o. A C Ape E mstlõer 2905 GA Z O) 2 VHL 2 DIO e COMI PLA Pa de Ea Crcaneas Ido: de É Zde de Canna 44 at del Life ren GR, a z” É ; /) o PLATA CIT ; de) (24 7 a A, E: 3 j » 5 Cr Alana Lrarilierestis Hess Ce etonreconora o À . ê ) j Rol E Ca = ' Pr = MA aa = e Naima e. 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Iemacora 72 Secçóreo do cattle Kis I Dperfeieda Lomente «CHA DA A E k RZ/4 422% É 2 ) eo PILETIUMA Atisfusata) IPULONOPUI Sm Teho. CHMIIUTITAL., Deh S ES ) / S q ES N 4 EN N Contribuição para o conhecimento da Flora Orchidacea da Serra do Itatiaya POR ECA NEDOS BOBA) Naturalista-Viajante do Jardim Botanico A. J. B. 15 mm a qo, Eid io els etmsmosdnds 4 su] ORM avciistt oh Grisê go Contribuição para 0 conhecimento da Flora Orchidacea da Serra do Itatiaya A serra do Itatiaya, talvez pela circumstancia de ser o ponto culminante do systema orographico brasileiro, tem merecido de um modo ininterrupto a atten- ção de quantos se têm occupado com as sciencias naturaes entre nós. Successivamente visitada por naturalistas itinerantes de varios paizes, ella tem sido devassada á luz da sciencia sob os mais variados aspectos. Sob o ponto de vista essencialmente geologico não podemos esquecer as contribuições do Dr. Orville Derby. Mas, como nos interessamos especialmente pelo aspecto “botanico” daquella extensa e accidentada faixa do nosso territorio, permitti- mo-nos a liberdade de referir apenas as pesquizas anteriores referentes a esse assumpto. O professor Wawra, Ritter von Fernsee foi o primeiro botanico que explo- rou Itatiaya, dando o resultado de suas pesquizas na obra Itimera Principum Coburgii. Glaziou tambem a visitou sem que tivesse deixado escriptas as suas impressões. Valiosas referencias fazem acerca da flora daquella região entre outros E. Ule quando ao serviço do Museu Nacional; P. Dusén, Hemmendorf, Lófgren, Wettstein, Schiffner, Alvaro da Silveira e outros. Nos trabalhos desses scientistas, as referencias feitas ás orchidaceas daquella zona, são por assim dizer, incidentes, tratando seus respectivos auctores de estudo da massa vegeta- tiva em seu conjunto. De resto os naturalistas itinerantes dadas a escassez de tempo de que dispunham, limitaram-se apenas a explorar o planalto e as margens da estrada que conduz ao alto. Attendendo a esse facto, e tendo tambem em consideração o numero exiguo de representantes da familia das orchideas no Jardim Botanico, fomos commis- sionados em Fevereiro de 1914 para collectar o maior numero possivel de orchi- daceas da Serra do Itatiaya. Tendo-nos demorado cerca de dez mezes, tivemos opportunidade de colher as plantas vivas, quasi todas em floração. Esse material composto de 1.200 exemplares poderá ser opportunamente completado com alguns exemplares que porventura nos tenham escapado. As nossas excursões foram emprehendidas na região que, partindo de Monte Serrat, contorna o Itatiaya, passando pelos espigões dos morros Tres Picos, Maromba, Marimbondo, Bocca do Leão, Serra Negra, Couto, Agua Branca e Pico Queimado, seguindo sempre os limites traçados pela planta man- dada levantar pelo Governo Federal. Dentro do perimetro acima delimitado — 108 — seguimos os cursos dos ribeirôes Campo Bello e Maromba, e corregos Sertão, Taquaral, Tapéra e outros insignificantes, em cujas margens abundam as orchidaceas. [o AA O trecho que vae de Monte Serrat até a Macieira do Meio, alt. 1.900 ms., ainda está coberto de magnificas florestas virgens. Naturalmente essa região, pelo alto coefficiente de humidade, é o habitat mais favoravel das orchideas. Seria um acto meritorio do Governo, resguardar essas mattas do machado do colono que as ameaça continuadamente. Entre 2.000 e 2.400 ms. de altitude a vegetação vae successivamente diminuindo de porte, rareando em alguns pontos. Conforme vereis no quadro indicativo da distribuição das orchideas na zona explorada, e respectivas épocas de floração, a occorrencia decresce a partir de 1.300 ms. de altitude. Algumas especies, excepcionalmente tolerantes vegetam de 1.200 a 2.000 ms. de altitude. (Cranichis candida Cogn.); de 850 a 2.200 ms. de altitude, (Polystachya estrellensis Rchb. f.); de 1.300 a 2.300 ms. de altitude, (Sophronites coccinea Reichb. f.); e por fim de 850 a 2.400 ms. de altitude, (Zwgopetalum mackayi Hook.) A verificação de uma flora epiphyta superior na Serra do Itatiaya, vem de certo modo alterar sob o ponto de vista ecologico, o conceito geralmente estabe- lecido de que as grandes altitudes do Brasil não comportavam esse genero de vegetação. Aliás, essa opinião, defendida pelo notavel biologista Dr. Schimper, começou a ser derrocada desde que o Sr. E. Ule, no seu trabalho sobre a Serra do Itatiaya mencionou a existencia de orchidaceas alli. Anteriormente os tra- balhos dos Drs. Régnell, Mosén e Lôfgren, sobre as Serras de Caldas, Serra “Negra e da Bocaina, contestavam cabalmente a opinião do Dr. Schimper. Registrando agora a occorrencia de tão numerosos representantes do epi- phytismo superior naquella altitude, pensamos esclarecer esse ponto controverso de biologia tropical. De accórdo com a orientação actual da Secção de Botanica e Physiologia Vegetal do Jardim Botanico, temos em grande monta o estudo ecologico das regiões que visitamos. Só esse estudo nos poderá mostrar o mais certo e seguro caminho para o conhecimento da vida vegetal entre nós. Temos o prazer de registrar a benevola solicitude do eminente scientista Dr. Alberto Lôfgren, a cuja competencia recorremos para a determinação das especies colhidas e descripção das especies novas que serão publicadas separa- damente. Cabe-nos agora agradecer a todos aquelles que nos auxiliaram, especialmente aos Srs. Drs. Homero Baptista, Dulphe Pinheiro Machado, director do Serviço de Povoamento do Solo; Arsenio Lemos, advogado e intelligente agricultor em Campo Bello; João de Freitas, residente no alto do Itatiaya, e sua filha D. Rosalina de Freitas, encarregada do posto meteorologico daquella região. pb Campos SLoxto — 109 — Resumo systhematico das orchideas até agora colhidas tw win WU in na Serra do Itatisya MONANDRAE — OPHRYDINAE — HABENARIEAE HABENARIA secunda Lindl. . janeirensis Kraenzl. . parviflora Lindl. - warmingii Reichb. f. MONANDRAE — NEOTTINAE — POGONIEAE POGONIA . rodriguesii Cogn. MONANDRAE — NEOTTINAE — SPIRANTHEAE STENORRHYNCUS . arrabidae Reichb. f. . bonariensis Cogn. . esmeraldae Cogn. SPIRANTHES . chloroleuca Barb. Rodr. . itatiayensis Kraenzl. MONANDRAE — NEOTTINAE — PHYSUREAE PHYSURUS - humilis Cogn. MONANDRAE — NEOTTINAE — CRANICHIDEÃAE CRANICHIS . candida Cogn. STENOPTERA . actinosophila Cogn. PRESCOTTIA . glaziowiana Cogn. . microrrhyza Barb. Rodr. — 110 — P. montana Barb. Rodr. P. plantaginea Lindl. P. stachyodes Lindl. MONANDRAE — LIPARIDINAE MICROSTYLIS M. pubescens Lindl. LIPARIS L. elata Lindl. var. purpurascens Regel. MONANDRAE — POLYSTACHIYNAE GALEANDRA Galeandra sp. provavelmente nova, em estudos. POLYSTACHYA P. caespitosa Barb. Rodr. P. estrellensis Reichb. f. MONANDRAE — PLEUROTHALLIDINAE MASDEVALLIA M. edwallii Cogn. M. infracta Lindl. var. aristata Cogn. STELIS S. littoralis Barb. Rodr. S. lofgrenii Cogn. S. microglossa Reichb. f. S. ophioglossoides Swartz. PLEUROTHALLIS P. bidentula Barb. Rodr. P. compressiflora Barb. Rodr. P. densiflora Cogn. P. felislingua Barb. Rodr. P. flexuosa Lindl. P. sp. n. glandulifera Lofgr. P. grobyi Lindl. var. trilineata Cogn. P. hians Lindl. P. linearifolia Cogn. pe (9 pe P. macropoda Barb. Rodr. var. laevis Barb. Rodr. P. monteserratii Porsch. P. nemorosa Barb. Rodr. P. peduncularis Lindl. P. platystachya Regel. P. riograndensis Barb. Rodr. var. longicauls Cogn. P. stenopetala Lodd. RESTREPIA R. miersii Reichb. f. OCTOMERIA crassifolia Lindl. decumbens Cogn. grandiflora Lindl. juncifolia Barb. Rodr. robusta Reichb. f. & Warm. 00000 MONANDRAE — LAELINAE — PONEREAEL ISOCHILLUS Mrlimears KR. Br. * TETRAGAMESTUS T. modestus Reichb. f. AMBLOSTOMA A. tridactylum Reichb. f. MONANDRAE — LAELINAE — CATTLEYEAL LANIUM L. avicola Benth. HORMIDIUM H. tripterum Cogn. EPIDENDRUM E. armeniacum Lindl. E. ellipticum Graham. E. E: E. E. E. -— 112 — . elongatum Jacq. « filicaule Lindl. var. nov. itatiayae Lofgr. |. fragrans Swartz. 1. fragrans var. aemulum Reichb. f. « Jatilabre Lindl. lofgrenii Cogn. nocturnum Jacq. oncidioides Lindl. var. graniticum Lindl. purpurachylum Barb. Rodr. ramosum Jacq. raniferum Lindl. var. lofgrenii Cogn. strobiliferum Reichb. f. Mais duas especies em observação, provavelmente novas. SOPHRONITES S. coccinea Reichb. f. DO bd bo MONANDRAE — CATASETINAE CATASETUM . punctatum Rolfe. MONANDRAE — LYCASTINAE XYLOBIU M . squalens Lindl. BIFRENARIA . aureo-fulva Lindl. . harrinsoniana Reichb. f. . racemosa Lindl. MONANDRAE — GONGORINAE STANHOPEA . tigrina Batem. CIRRHAEA . dependens Reichb. f. . saccata Lindl, — 113 — MCNANDRAE — ZYGOPETALINAE ZYGOPETALUM Z. mackayi Hook. COLAX C. jugosus Lindl. MONANDRAE — BULBOPHYLLINAE BULBOPHYLLUM B. punctatum Barb. Rodr. MONANDRAE MAXILLARINAE MAXILLARIA M. sp. n. barbosae Lofgr. M. crassifolia Reichb. f. M. imbricata Barb. Rodr. M. iridifolia Reichb. f. M. marginata Fenzel. M. ochroleuca Lodd. M. rufescens Lindl. CAMARIDIUM C. robustum Barb. Rodr. ORNITHIDIUM O. ceriferum Barb. Rode O. chloroleucum Barb. Rodr. EULOPHIDIUM E. maculatum Phitz. MONANDRAE — ONCIDINAE — ASPASIEAE ASPASIA A. lunata Lindl. A. lyrata Reichb. f. PART Be. 15 =» CERA que MONANDRAE — ONCIDINAE — ODONTOGLOSSEAE ORNITHOCEPHALUS O. grandiflorus Lindl. PHYMATIDIUM P. delicatum Lindl. P. falcifolium Lindl. GOMEZA G. barkeri Regel. G. planifolia Kl. & Reichb. f. G. theodorea Cogn. ONCIDIUM O. chrysothyrsus Reichb. f. O. crispum Lodd. O. longipes Lindl. O. pubes Lindl. O. uniforum Booth. MONANDRAE — HUNTLEYINAE HUNTLEYA H. meleagris Lindl. WARCZEWICZELLA W. flabelliformis Cogn. MONANDRAE — DICHAEINAE DICHAEA D. ancorifera Cogn. MONANDRAE — SARCANTHINAE CAMPYLOCENTRUM C. micranthum Rolfe. C. parahybunensis Rolfe. — àl5 — ORCHIDACEAE MONANDRAE — OPHRIDINAE HABENARIEAE HABENARIA 1— H. secunda Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 82). Colhida por Gournelle e Glaziou no Retiro do Ramos, alt. 2.000 ms. 2-—H. janeirensis Kraenzl. (Fl. Br. de Mart., vol. II, part. IV, pag. 75). Colhida por Dusén, Glaziou e Ule, alt. 1.900 e 2.200 ms. Floresce em Fevereiro. 3-—H. parvifiora Lindl. (Fl. Br. de Mart. vol. III, part. IV, pag. 56). Colhida por E. Ule, alt. 1.000 ms. Floresce em Março. 4— H. warmingii Reichb. f. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 79). Colhida por Dusén e Ule, alt. 2.300 ms. MONANDRAE NEOTTINAE — POGONIEAE POGONIA 5—»P. rodriguesii Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. NERO pat VC pais nd Colhida por Ule e C. Porto na antiga estrada do Retiro, alt. 1.000 ms. Floresce em Março. MONANDRAE — NEOTTINAE — SPIRANTHEAE STENORRHYNCUS 6-— S. arrabidae Reichb. f. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 165). Colhida por Dusén e Ule, alt. 2.100 e 2.200 ms. Floresce em Março. 7— S. bonariensis Cogn. (Fl. Br. de Mart. vol. III, part. IV, pag. 164). Colhida por Magalhães Gomes, alt. 2.000 ms. 8-— S. esmeraldae Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. II, part. IV, pag. 170). Colhida por C. Porto em Monte Serrat, alt. 850 ms. Floresce em Março. Culti- vada no Jardim Botanico. SPIRANTHES 9—S. chloroleuca Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart, volt ER parts IM, pag. 195). Colhida por C. Portos nas margens do ribeirão de Campo Bello, alt. 750 a 950 ms. Floresce em Julho. Cultivada no Jardim Botanico. 1o-—S. itatiayaensis Kraenzl. (Orchindeenflore Súdamerikas, Kraenzling, pag. 36). Colhida por Dusen, alt. 2.100 ms. — 116 —- MONANDRAE — NEOTTINAE — PHYSUREAE PHYSURUS II—P. humulis Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 232). Colhida por Dusén, alt. 2.100 ms. MONANDRAE — NEOTTINAE — CRANICHIDEAE CRANICHIS 12— C. candida Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 248). Colhida por Dusén e Ule, alt. 1.900 à 2.0c0 ms. Floresce em Março. STENOPTERA I3— S. actinosophilla Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 235). Colhida por C. Porto entre o morro dos Tres Picos e o ribeirão Bonito, alt. 1.300 metros. Desta especie só existe um exemplar no Museu do Jardim Botanico. Floresce em Agosto. PRESCOTTIA I4— P. glaziowiana Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 261). Colhida por Dusén e Ule, alt. 2.200 ms. Floresce em Fevereiro. I5— P. mucrorrhysa Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pa- gina 260). Colhida por C. Porto entre Monte Serrat e a primeira Macieira, alt. 850 a 1.600 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Maio. 16— P. montana Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 259). Colhida por Schwacke no Planalto, alt. 2.000 ms. 17— P. plantaginea Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 262). Colhida por C. Porto em Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Bota- nico. Floresce em Julho. 18— P. stachyodes Limdl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 258). Colhida por Dusén, alt. 2.200 a 2.300 ms. Floresce em Maio. MONANDRAE — LIPARIDINAE " MICROSTYLIS 19— M. pubescens Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 283) Colhida por Dusén, alt. 2.000 a 2.300 ms. Floresce em Janeiro. LIPARIS 20 — L. elata Lindl. var. purpurascens Regel. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 286). Colhida por C. Porto na estrada nova do Retiro, alt. goo a 1.200 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Julho. MONANDRAE — POLYSTACHIYNAE GALEANDRA 21 — Galeandra sp. Provavelmente nova, em estudos. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Abril e Maio. POLYSTACHYA 22— P. cdespitosa Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart. vol. III, part. IV, pag. 317). Colhida por Wettstein em alt. ignorada. 23 -— P. estrellensis Reichb. f. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 314). Colhida por Wettstein em local ignorado e por C. Porto em Monte Serrat. Esta especie é encontrada até a alt. de 2.200 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Flo- resce em Abril e Maio. MONANDRAE — PLEUROTHALLINIDAE MASDEVALLIA 24— M. ediwallii Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 553). Colhida por C. Porto na encosta do Pico Queimado, alt. Soo a goo ms. e nos arredores do morro dos Tres Picos, alt. 1.300 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro. 25-—M. infracta Lindl. var. aristata Cogn. (Fl. Br. de Mart. vol. II, part. IV, pag. 327). Colhida por Wettstein em local ignorado e por C. Porto em Bemfica até o morro dos Tres Picos, alt. 7oo a 1.300 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Março-Abril. STELIS 26-— S. littoralis Barb. Rodr. (FI. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 367). Colhida por C. Porto nas margens do ribeirão Campo Bello, alt. 700 a 900 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Março. 27— S. lofgrenii Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 558). Colhida por C. Porto nas margens do ribeirão Campo Bello, alt. 7oo a 900 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Setembro. — 118 — 28 — S. microglossa Reichb. f. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pagina 361). Colhida por C. Porto na encosta do Monte Serrat, alt. 800 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro. 29 — S. ophioglossoides Swartz. (Fl. Br. de Mart. vol. III, par. IV, pag. 532). Colhida por C. Porto em commum com S. microglossa. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro. PLEUROTHALLIS 30 — P. bidentula Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart. vol. III, part. IV, pag. 469). Colhida por C. Porto nas margens da estrada do Retiro, alt. 950 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Maio. 31— P. compressifiora Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 419). Colhida por C. Porto na base do Pico Queimado, alt. 850 ms. Culti- vada no Jardim Botanico. Floresce em Janeiro. 32 — P. densiflora Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 559). Colhida por C. Porto no corrego do Sertão, alt. 950 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Junho. 33—P. felislingua Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart. vol. III, part. IV, pag. 446). Colhida por C. Porto nas margens do ribeirão Maromba, alt. goo ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Julho. 34 — P. flexuosa Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 491). Colhida por C. Porto nos arredores de Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Maio. 35— P. sp. nov. glandulifera Lofgr. (Inedita). Colhida por C. Porto nos arredores de Monte Serrat, alt. 1.000 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Maio-Junho. 36 — P. grobyi Lindl. var. trilinceata Cogn. (Fl. Br. de Mart. vol. III, part. IV, pag. 495). Colhida por C. Porto nas margens do ribeirão Campo Bello, alt. 7oo a 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Outubro. 372 — P. hians Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 494). Colhida por C. Porto nas margens do ribeirão Campo Bello, alt. 700 a 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Maio. 38— P. linearifolia Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 573). Colhida por C. Porto na cachoeira do Maromba, alt. 1.500 ms. Desta especie só foi encontrado um exemplar, conservado no Museu do Jardim Botanico. Floresce em Junho. 39— P. macropota Barb. Rodr. var. laevis Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 533). Colhida por C. Porto nos arredores de Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Abril-Maio. go — P. monteserratii Porsch. (Relatorio Wettstein, pag. 117, fig. 12-17). Colhida por Wettstein em alt. ignorada. — 119 — 41— P. nemorosa Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart. vol. III, part. IV, pag. 461). Colhida por C. Porto em Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Dezembro. 42 — P. peduncularis Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 558). Colhida por C. Porto nos arredores de Monte Serrat, alt. S50 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce de Julho 2 Dezembro. 43 — P. platystachya Regel. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 543). Colhida por Wettstein em alt. ignorada e por C. Porto em Monte Serrat, altitude 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Junho. 44 — P. riograndensis Barb. Rodr. var. longicaulis Cogn. (FI. Br. de Mart, vol. III, part. IV, pag. 542). Colhida por C. Porto nos arredores do morro dos Tres Picos, alt. goo ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Julho- Agosto. 45 — P. stenopetala Lodd. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 552). Colhida por C. Porto nos arredores de Monte Serrat, alt. goo ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Julho. RESTREPIA 46— R. miersii Reichb. f. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 598). Colhida por C. Porto nas margens do corrego do Sertão, alt. 750 a 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro. OCTOMERIA 47 — O. crassifolia Lindl. (Fl. Br. de Mart. vol. III, part. IV, pag. 614). Colhida por Wettstein em alt. ignorada. 48 — O. decumbens Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 642). Colhida por C. Porto nos arredores do morro dos Tres Picos, alt. 900-1.000 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Julho. 49— O. grandiflora Lindl. var. robusta Cogn. (Fl. Br. de Mart, vol. III, part. IV, pag. 606). Colhida por Dusén e C. Porto, alt. 850 e 1.000 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Julho. so — O. robusta Reichb. f. & Warm. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. IV, pag. 612). Colhida por Dusén, Pedra Assentada, alt. 2.400 ms. Floresce em Março. 51 — O. juncifolia Barb. Rodr. (FI. Br. de Mart. vol. II, part. IV, pag. 639). Colhida por C. Porto nas cabeceiras do ribeirão Campo Bello, altitude 2.200 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Setembro. — 120 — MONANDRAE — LAELINAE — PONEREAE ISOCHILLUS 52 — 1. linearis R. Br. (FI. Br. Mart., vol. III, part. V, pag. 3). Colhida por Dusén e C. Porto, alt. goo a 1.000 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce de Julho a Agosto. TETRAGAMESTUS 53 — T. modestus Reichb. f. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 8). Colhida por C. Porto nas margens do ribeirão Maromba, alt. goo a 1.000 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro. AM BLOSTOM A 54 — 4. tridactylum Reichb. f. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 22). Colhida por C. Porto em Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Bota- nico. Floresce em Abril. MONANDRAE — LAELINAE — CATTLEYEAE LANIUM 55— L. avicola Benth. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 26). Colhi- da por C. Porto entre a Tapera e o corrego Taquaral, alt. 850 a 1.000 ms. Culti- vada no Jardim Botanico. Floresce em Fevereiro. HORMIDIU M 56 — H. tripterum Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 29). Colhida por C. Porto nos arredores do morro dos Tres Picos, alt. goo a 1.200 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Setembro. EPIDENDRU M 57 — E. armeniacum Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 92). Colhida por C. Porto nos arredores do morro dos Tres Picos, alt. gso ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro. 58 — E. ellipticum Graham. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 126). Colhida por Dusén entre a primeira Macieira e o Retiro do Ramos, alt. 1.600 ms. Floresce em Maio. — 121 — 59 — E. elongatum Jacg. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 125). Colhida por Dusén e C. Porto, Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Junho. 60 — E. filicaule Lindl. var. nov. itatiayae Lofgr. (Inédita). Colhida por C. Porto nas margens do ribeirão Maromba, alt. gso ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Setembro. 61 — E. fragrans Swartz. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 83). Colhida por C. Porto na base do morro dos Tres Picos, alt. 1.200 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Setembro. 62 — E. fragrans Swartz. var. aemulum Reichb. f. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 83). Colhida por C. Porto em Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Outubro. 63 — E. latilabre Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 138). Colhida por C. Porto no morro dos Tres Picos, alt. 1.300 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Fevereiro. 64 — E. lojgrenii Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 181). Colhida por C. Porto nos arredores de Monte Serrat, alt. 800 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Março-Abril. 65— E. nocturnum Jacg. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 134). Colhida por C. Porto nas margens do ribeirão Maromba, alt. 1.000 a 1.200 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Dezembro. 66 — E. oncidioides Lindl. var gramiticum Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 47). Colhida por C. Porto em Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Julho. 67— E. purpurachylum Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 58). Colhida por C. Porto em Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Outubro. 68 — E. ramosum Jacg. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 172). Colhida por Dusén e C. Porto na antiga estrada do Retiro, alt. 850 a 1.000 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Janeiro. 69 — E. ramferum Lindl. var. lofgrenú Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 98). Colhida por C. Porto na estrada do Retiro, alt 850 a 1.000 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Dezembro. 7o— E. strobiliferum Reichb. f. (Fl. Br. de Mart. vol. III, part. V, pag. 174). Colhida por C. Porto na estrada do Retiro, ponte do Maromba, alt. goo ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Fevereiro. SOPHRONITES 7; -— 5, coccmea Reichb. t. (FL. Br. de Mart, vol. II, part. V, pag. 374): Colhida por Dusén, Wettsteim e C. Porto. Encontra-se esta especie em toda a Serra do Itatiaya, de 1.300 a 2.300 ms .de altitude. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Julho. A. J. B. 16 do O ds “A MONANDRAE-CATASETINAE CATASETUM 72— C. punctatum Rolfe. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 407). Colhida por C. Porto em Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro. XYLOBIUM 73— X. squalens Lindl. (Fl. Br. de Mart. vol. III, part. V. pag. 468). Colhida por C. Porto nas margens do ribeirão Campo Bello, alt. 800 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Julho. BIFRENARIA 74 — B. aureo-fulva Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 490). Colhida por Gournelle em Monte Serrat, alt. 850 ms. 75— B. harrinsoniana Reichb. f. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 481). Colhida por Wettstein e C. Porto em Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Outubro. 76 — B. racemosa Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 494). Colhida por C. Porto, Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Junho. | MONANDRAE-GONGORINAE STANHOPEA 7v2— S. tigrma Batem. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 532). Colhida por C. Porto em Monte Serrat, alt. 850 ms. e nas margens do corrego do Sertão, alt. 750 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro. CIRRHAEA 723 — C. dependens Reichb. f. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 549). Colhida por Wettstein em local ignorado; C. Porto na base do morro dos Tres Picos, alt. 1.200 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro. z9— C. saccata Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 553). Colhida por C. Porto nas margens do corrego do Sertão e ribeirão Bonito, alt. goo e 1.000 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro, SMS cs MONANDRAE-ZYGOPETALINAE ZYGOPETALUM So— Z. mackayi Hook. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 569). Colhida por Gournelle no Retiro do Ramos, alt. 2.200 ms.; C. Porto em Monte Serrat, macieira do Couto e Pedra Assentada, alts. 850, 2.000 e 2.400 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Maio. COLAX 81 —C. jugosus Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 550). Colhida por C. Porto nas margens do corrego do Sertão e Maromba, alt. 800-1.200 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Dezembro. MONANDRAE-BULBOPHYLLINAE BULBOPHYLLUM 82 — B. punctatum Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. V, pag. 627). Colhida por C. Porto nos arredores do morro dos Tres Picos, alt. goo a 1.000 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Janeiro. MONANDRAE-MAXILLARINAE MAXILLARIA 83— M. sp. nov. barbosae Lofgr. (Inedita). Colhida por C. Porto no morro dos Tres Picos, alt. 1.200 a 1.400 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Setembro. 84 — M. crassifolia Reichb. f. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 35). Colhida por C. Porto no morro dos Tres Picos, alt. 1.300 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Agosto. 85-—M. marginata Fenzel. (Fl. Br. de Mart. vol. III, VI, pag. 48). Colhida por Wettstein em local ignorado. E 86-— M. imbricata Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 59). Colhida por C. Porto nos arredores do morro dos Tres Picos, alt. goo a 1.000 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Setembro. 87 — M. iridifolia Reichb. f. (FI. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 77). Colhida por C. Porto nos arredores de Monte Serrat, alt. 800 a goo ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Outubro. 88 — M. ochroleuca Lodd. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 23). Colhida por C. Porto nas margens do ribeirão Campo Bello, alt. 800 a 900 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Outubro. — 124 — S89—M. rufescens Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 12). Colhida por C. Porto nas margens do ribeirão Campo Bello, alt. S00 a 9goo ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro, CAM ARIDIUM 9go— C. robustum Barb. Rodr. (FI. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 85). - Colhida por C. Porto nas margens do ribeirão Maromba, alt. 950 à 1.200 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Outubro. ORNITHIDIUM gr— O. ceriferum Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart, vol. III, part. VI, pag. 96). Colhida por C. Porto nas margens do corrego do Sertão, alt. 800 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Dezembro. 92— O. chloroleucum Barb. Rodr. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 91). Colhida por C. Porto nas margens do corrego do Sertão, alt. 800 ms, Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Fevereiro. EULOPHIDIUM 93 — E. maculatum Pfitz. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 105). Colhida por C. Porto na estrada do Retiro, alt. 850 a 950 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Fevereiro. MONANDRÃE-ONCIDINAE-ASPASIEAE ASPASIA gg— 4. lunata Lindl. (Fl. Br. de Mart. vol. III, part. VI, pag. 204). Colhida por Wettstein em Monte Serrat, alt. 850 ms. Floresce em Novembro. 95— 4. lyrata Reichb. f. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 207). Colhida por C. Porto em Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Fevereiro e Março. MONANDRAE-ONCIDINAE-ODONTOGLOSSEAE ORNITHOCEPHALUS 96 — O. grandiflorus Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 226). Colhida por C. Porto entre o morro dos Tres Picos e o corrego do Sertão, alt. 700 a goo ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro. — 125 — PHYMATIDIUM o7—P. delicatum Lindi. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 233). Colhida por Gournelle e Dusén, alt. 850 e goo ms. Floresce em Julho. 98 —P. falcifolium Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 236). Colhida por Gournelie, alt. 850 ms. GOMEZA 99 — G. barkeri Regel. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 244). Colhida por C. Porto nos arredores do Monte Serrat, alt. 850 ms. Encontra-se esta especie na estrada do Retiro até a primeira Macieira, alt. 1.600 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Julho. 100 — G. planifoha Kl. & Reichb. f. var. crocea Regel. (Fl. Br. de Mart,, vol. III, part. VI, pag. 243). Colhida por Wettstein em local ignorado. IoI— G. theodorea Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 250). Colhida por C. Porto nos arredores de Monte Serrat e nas margens do corrego Taquaral, alt. 850 a 1.000 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em ONCIDIUM 102 — O. chrysothyrsus Reichb. f. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 321). Colhida por C. Porto em Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Outubro. 103— O. crispum Lodd. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 349). Colhida por Gournelle e C. Porto em Monte Serrat, alt. 850 ms. Cultivada no Jardim Botanico. 104 — O. longipes Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 294). Colhida por C. Porto entre o morro dos Tres Picos e a Tapera, alt. 900 a 1.000 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro. 105 — O. pubes Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 307). Colhida por C. Porto no morro dos Tres Picos, alt. 1.300 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Outubro. 106 — O. umiflorum Booth. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag..291). Colhida por Wettstein em local ignorado. MONANDRAE-HUNTLEYINAE HUNTLEYA 107 — H. meleagris Lindl. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 478). Colhida por C. Porto nas margens do corrego do Sertão, alt. goo ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Outubro. — 126 — WARCZEWICZELLA 108 — W. flabeltitormis Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 470). Colhida por C. Porto na base do Pico Queimado, alt. goo ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Maio. MONANDRAE-DICHAEINAE DICHAEA 109 — D. ancorifera Cogn. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. sor). Colhida por C. Porto nas margens do corrego do Sertão e ribeirão Maromba, alt. 800 a 1.200 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Novembro. MONANDRAE-SARCANTHINAE CAMPYLOCENTRUM 110— C. micranthum Rolfe. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 506). Colhida por C. Porto no Pico Queimado, alt. 1.100 ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Janeiro e Agosto. rII— C. parahybunensis Rolfe. (Fl. Br. de Mart., vol. III, part. VI, pag. 519). Colhida por C. Porto nas margens do ribeirão Campo Bello, alt. 9goo ms. Cultivada no Jardim Botanico. Floresce em Fevereiro. BIBLIOGRAPHIA Notes sur les orchidées du Brésil — Bulletin de la Societé de Botanique de Belgique, tome XLIII. 1906. Dustin — Sur la flóre de la Serra do Itatiaya — Arch. do Museu Nacional, vol. XIII. Rio. 1903. KraENZLIN — Beitrage zur Orchideenflora Sudamerikas — Upsala. 1911. Martius — Flora Brasiliensis, vol. III, parts. IV-V-VI. ULe — Relatorio de uma excursão botanica á Serra do Itatiaya — Arch, do Museu Nacional, vol. IX. 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CoGNIAUX duda ” nu) Sa IL St cal a bo isto) brio tir du A Added afeto fo Reno oito Ns a loBio Me Niotio “TJpUr UMIIUBIS ES uai o a o 0 ponoquar (SE) pdojjoniopádo) Sé OR RS Do can ipa qogaunanytofojibi « RE e ITUS STO] « Dois tas dano na SIqQLINE] « RE GOTO RT IT uS BA A é ICO OO DRA DUNA Z]XEMG SUBIS BIS « nec de vens voc TSTOM SBÁBIBIL “E CA e E TOU 9jNeor « E poe ngesnoja « PRE SS "+ WBWPIS wnondio « PR UA UMILIUITIIL WnIpuoprdy w)[0) jo fa) [oie a (0) o iu] (aii deco US09 BISJLIODUB BIETITA COM DATE PEGO AO ID OCO nO TA USoD eprpuro SIMILUEIS colo va voe saw as [PU] 2)2008s é reerer cer 2" AMI SUIpuadop BoruLIO ses nr aaa nad JOW WNILjound wnjaseyeo """"DHOW siSuSungAmweIed « Pere SON WNWIyueiIUL Un nodo Adro "erre" "IPOW “QI WNIsNgor WnIprIemeo "rr" "IPOY “qreg twnjejpound wnjj£uydoqpng DE TpuE eSOQuiSaBI « f Desa o pfe ia “FT “QUuIDA BULIUOSULITEW « E pu CAP ont PES O OEORO PARTE DIO O Oo - nO ND I “JUN BICIÁT « corem ec vese es ces IpOPE ejeim] eisedsy Pere "7 QUA WNTÁgoepIN euroyso quiy ER a o o O Soa snsogn( X2/09 | | ed ei à emomvo o venaas dus istmo = SP, sia “ A q grtog ii « um me os = y ,— ue o arara o o na 4 a “ me À 1 ” r pe: 4 4 pé 57) 21 4209 € sa 2” - E] + RT PRE mo o fgitoo e. a Sr tos JADE 2 E - o Rs Pts La” ps as ENT > mA E Mp r ” - ú Lá astista 1 E DE Ta - . 1 P + ef OTA ' | à JA o O E Tá E E EA EG oi qe RC RBl Ad 2a Ena «Bs e É T Ai a Sa k E - é “ = a 3 se b' b . i ) + Ê 4 » : F > ' o a , a ps y <=. - od à id Do || Novembro Dezembro EMP O A A RA op SO E DR TD CITOjISSBIO EITISTLONDO) e TpU] Susosaqnd siÁISOITIN DO RIO DS po joqiaj SUISIJNI « E OA CONS fOLTÃO « POD O pra mete n geo « SUR QuDISRT BIO é "“IPoW “qIeg vjvoLIquir « EF quo Emo nSstio É """ "IBJOMT OPSOQILA “UU “ÁS CIURI[IXEIN 0:0,0/0 DOC OPG rEEO: E 0 DD 0 “TOS vIvIsuIR “A eee TDT PJLAJUI E HO DIO UNO 309 HI[2Mpo BI [JCAIPSCIA DURO o vu uai Gere quebra rectens es ervas TOIT pjRjS SIIBAIM DR TS EO NNE LUI eEdT UNE SO oo aan spo tensao El panic eve vv TOUT, Sigea vÁSpuNH Pb TOS MINISIdiA WNIPINNOR Vu o opoppend TLS UTILIZA & Rev are ToTTA EIOTAJsRd « Prev + *TZTOBIS] SISUaIoUeÍ « SED EDS hoy da jonas tidaea tens QUEEN CI ADE A PA gst QEU RO ET vo ds eIPUPa|LO "ec mnyepnoeu mnrprídomy "F “qJUIDYA UMAIIoIs 8 creme roe *" TSOD TIOIBIO] “A EAR OO [PU WNISJUBI « cer "DIB[ TUNSOUWEI WUNIpUSpidy Es EA É E, soar RO E op | RT DOME SNI E PE RRRRER .+ PLTAd DS “e “a .v. +. 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E” natural que no inicio do antigo “Florto” não se cogitasse disso e mais tarde eram estes dados forne- cidos pelo Observatorio Nacional no Morro do Castello, onde eram e são feitas observações regulares e completas de ha muitos annos, e cujos resultados sempre foram tidos como representativos para toda a área que occupa a cidade e os seus suburbios. Com a creação, porém, de uma secção de physiologia vegetal no Jardim Botanico, veiu tambem a necessidade de dados climatologicos mais minuciosa- mente locaes, como complementos indispensaveis para o estudo e para a inter- pretação de varios dos phenomenos e funcções physiologicas da vegetação. Ao mesmo tempo teriam de servir para uma comparação com os dados obtidos no Observatorio Nacional e para verificação de eventuaes differenças climaticas entre os dois logares. Entretanto, foi sómente no fim do anno de 1913 que no Jardim Botanico ficou installado um posto meteorologico com apparelhos registradores, excepto para a evaporação, para as temperaturas do sólo e para a psychrometria. Igualmente não se montou anemometro por estar o jardim rodeado de montanhas, nem heliographo, mas que provavelmente ainda será installado, assim como um actinometro. | Por serem estas as primeiras observações, de um só anno e, portanto, insufficientes para dellas derivar-se médias ou deducções sobre a marcha normal dos elementos climatologicos, cingir-nos-emos aqui a um ligeiro confronto com- parativo com os mesmos elementos obtidos no Observatorio Nacional. TEMPERATURA Um exame do quadro n. 2 e diagramma n.1, evidencia ter havido neste elemento uma certa differença entre o Observatorio e o Jardim, sendo a média do anno no Jardim de 22.5ºC., quando a do Observatorio era de 23º,4C. Essa differença para menos na média do Jardim, pouco inferior a um grão centigrado, accentúia-se, porém, mais nos extremos, subindo a maxima absoluta do anno no Jardim a 36ºC., quando no Observatorio não passou de 34.9ºC. Em compen- ANTA RS EA — 130 — sação, a minima absoluta no Jardim foi de 11.5º C., ao passo que no Observatorio ficou em 15.5º C., ou quasi 4 grãos mais alta. E” isso provavelmente devido à differença de situação dos dois logares, elevando-se o Observatorio relativa- mente pouco acima de uma extensa área edificada e, por conseguinte, forte armazenadora do calor recebido durante o dia, para depois, durante a noite, o irradiar conservando a temperatura num certo nivel, ao passo que o Jardim, constituido por uma larga agglomeração de vegetação alta e rodeado de mattas, tudo em franca e continua evaporação, consumindo calorios e creando um ambiente mais humido, menos denso e menos armazenador de calor deve, neces- sariamente, produzir um abaixamento sensivel da temperatura. Salienta-se essa differença especialmente pelos dados figurados no diagramma n. 2, onde vêm representadas as curvas da oscillação mensal das temperaturas. Demonstra ahi ser esta oscillação no Jardim, termo médio, 4º C., maior do que no Observatorio, isto é, na cidade, apezar de mais alto e mais proximo ao mar, de onde se conclue que as noites no Jardim são de 4 grãos mais frescas do que no Observatorio e suas immediações, especialmente no inverno quando essa oscil- lação chega a uma amplitude de 22º C., como no mez de Agosto, sendo natural- mente muito menor no verão, como no mez de Janeiro em que apenas é de 16º C. O facto de ter sido a maxima absoluta superior no Jardim, pouco influe sobre as médias, porque foram compensadas pelas minimas que todas eram inferiores ás accusadas no Observatorio. TEMPERATURA DO SOLO A installação dos thermometros do sólo foi feita para fornecer dados auxiliares para os estudos de physiologia e biologia vegetal e para acompanhar as experiencias agricolas que por diversos motivos não poderam ser encetadas no anno proximo findo. Foram collocados cinco thermometros, um á superficie do sólo, um a cinco centimetros de profundidade, um a 10, um a 20 e um a 40 centim., sendo as observações tomadas tres vezes por dia e as médias calculadas de accôrdo com a regra para os paizes tropicaes, estabelecida pelo provecto Dr. Julius Hann, de Vienna. VII + XIV + 2XKXI 4 Examinando o quadro n. 3 e o diagramma n. 3 das curvas dos thermo- metros á superficie, a 10 e a 40 centim. de profundidade, escolhidos para não ficarem as curvas demasiadamente aproximadas, vê-se que a marcha destas temperaturas, com pouca differença, segue a das médias atmosphericas, apenas com um affastamento relativamente pequeno nas diversas profundidades, che- gando a confundir-se quasi nas médias dos mezes de Março e de Setembro. Que assim deve ser, explica-se pelo necessario equilibrio das temperaturas nas diversas profundidades, dando-se no mez de Março uma diminuição gradativa — 131 — na amplitude das oscillações diarias, amplitude que depois, no mez de Setembro, torna a augmentar de novo, ao passo que quanto mais profundo, mais regular e igual se torna esta oscillação, como mostra o diagramma 4. Deprehende-se destes dados que no Jardim a penetração do calor no sólo é ainda relativamente sensivel a 40 centim. de profundidade sendo, porém, as oscillações diminuídas na seguinte proporção, em relação às da superficie: ( Vide diagramma 4.) Espere ao ad ae a A so 100 % NO CENT INNCEROS = (Oeste 44 Jo fa hpa (O DG Ein dO Sa o ds do a RA DLC R ST WERE DO O I9 % o que equivale a dizer que a 40 centim. de profundidade, a média da oscillação é apenas a quinta parte da que se nota na superficie. Melhor seria si pudessemos fazer essa comparação tambem com a temperatura à sombra, mas não é possível porque os thermometros do sólo não sendo de maxima e minima, não registam as verdadeiras temperaturas maximas e minimas e as observações são tomadas nas horas regulamentares em que os factores referidos já passaram ou ainda não EVAPORAÇÃO A comparação deste factor do Jardim com o mesmo do Observatorio, foi feita com a média de 15 annos no (Observatorio e não com as observações do anno, motivo porque não fizemos diagramma. Como é natural a differença da evaporação entre o Observatorio e o Jardim Botanico é bastante grande, devido à situação de cada um destes estabelecimentos. A irradiação do calor recebida pelo solo, como já frizamos ao tratar da tempe- ratura, é uma das causas que concorrem para o augmento deste factor no Observatorio, ao passo que a transpiração do denso arvoredo do Jardim e das suas visinhanças traz o ambiente sempre proximo ao ponto da saturação. Outro factor poderoso é a franca exposição do Observatorio aos ventos directos o que muito activa a evaporação, não se dando o mesmo no Jardim onde os ventos tem a sua força quebrada pelos morros e ao passar pelas mattas armazenam ainda mais humidade, de modo a chegarem até o Jardim pouco aptos para provocarem uma evaporação mais forte. O quadro n. 4 bem patenteia essa differença não pequena, porquanto a evaporação ao sol no Jardim Botanico chega quasi à da evaporação à sombra no Observatorio, sendo a evaporação á sombra no Jardim apenas de 68 % da do Observatorio, o que quer dizer que no Jardim a evaporação tem sómente dois terços da intensidade que tem no Observatorio. HUMIDADE RELATIVA Pela grande differença encontrada na evaporação dos dois logares, seria de esperar que os dados da humidade relativa tambem divergissem na mesma proporção. O quadro n. 5, porém, prova que, de facto, differença ha, mas rela- — 132 — tivamente menor, sendo para admirar que á beira-mar, onde estão estas duas estações, a humidade relativa não seja maior, quando por exemplo, na cidade de Sao Paulo, situada à certa distancia do littoral e numa planície, essa humidade chega a quasi go %. CHUVAS A explicação da relativa pouca humidade encontra-se no quadro n. 6, das precipitações, que este anno, pelo menos no Observatorio, parece ter sido um anno de chuvas abaixo da quantidade normal, devendo provavelmente ter sido o mesmo quanto ao Jardim Botanico, o que sómente poderá ser verificado por observações de annos successivos de observações. Assim mesmo parece não ter sido muito fóra do normal, porquanto as chuvas do Rio de Janeiro rarissimas vezes alcançam até 1400 millim., tendo descido muitas vezes abaixo de 1000 millim. e, em 1889, baixou até 732 millim. Não póde, pois, a humidade relativa chegar a ser muito alta, pelo que natural- mente a evaporação se activa numa atmosphera ainda tão longe do ponto de saturação. Curioso, porém, é que no Jardim Botanico, tao ao sopé da muralha das altas montanhas, a quantidade de chuva não tivesse sido muito superior a do Observatorio, sendo até relativamente menor do que as differenças nos outros factores. Isso, porém, observações repetidas hão de melhor demonstrar. Em resumo, deprehende-se das observações do Jardim Botanico que os factores todos foram bastante favoraveis e que o clima deste bairro é um dos melhores dos arredores do Rio de Janeiro. Jardim Botanico, Junho de 1915. Albato Liforal Cu TAIS es 6 Cl al 6 8 v ! C ç 6 JA El! cl 16 ISZOC |46S 6SIL |869 661 vlI ['9 tels Sv6L |97S voy cos ES Op 0 9E Lito 668 ORAS TS 6 cs CULe v 9€ OA 0'9+h Cro 86 NOEL 5:69 CEU S'c6 9c8 L 88 v'SL S 95 969 Cç6 Ss 98 5601 8 L'C8 cES Fal e) o toh S'64 88 964 rs iene ONE c'88 cIs DR mo os SIM 99 pe ICC Sci eres em (Cocliircol os Si 1êz6) 6! dt c9I 691 881 vlc Ge! GL] Gi t6 CLl T6l S9I 6GSI v9I 6 Sec GEC Et CCC ROS 00c Aa c6l Téo, [Sc S VC | SG [5 ç 6 6c ! ç 6 | 6 E to C Sc 6] | 991 Bat) il Cr SLI ONA! 0€l Ce | paso Sete)! ol 9'81 9C o) Sc 11 140 144 Lo TÁ L 91 SJ Sl 81 le Eco Cc ve vor 9'sE O te CV CE v'6c Se 0'9€ 8'€€ Onsta POL [98 CL | SS CIL | 69'F9L | po'S9L | IT'L9L | 64994 | L999L | ES'L9L [OL'G9L | PS'C9L | CO COL | SB: 19L CSL | CE PSL IS ES |68'SSZ | ST'SSL |9S'8SL |0S'09L | CH'9SZ | 80094 |6F'LSL [06 PSL |PSCSLIPICSL CLL|6V89L |6V'L9L | |T'IZL LI TLL|S6CLL |ECCLLITUILL GP LLL |04'69L |6P'S9L | Se SOL | 6S'c9L E q - = E os = tm = > = E E iso ale an jFlerars ala e NNV S Ss = Ss e S " Sep 9p OIUNN « RE Bjo] CAS BIQUIOS P « “JoS oz orsvriodram e RAncIar O « " "PIpolr sq” opeprmpy "OBÍL | DSO ar RO TD IN: Ce rd e emmeerp( OTAMOMSM ca * BULIXBJN CIP cã Ai ONJoMONg o * VUIXPTA SOjuaWa/H “VIÓI ODIURIOZ WIPpIRf “seorSo/o109)9N SsagdeAJasdO) QUADRO “N.:2 Quadro comparativo das temperaturas no Observatorio Nacional e no Jardim Botanico. 1914 Jardim bBotanico | OBSERVATORIO NACIONAL || ELES Max, absoluta | Min, absoluta | Min absoluta | Max, absoluta Media | | Media = Eis | Data | Grão | E Gráo!| Data [Grão Data RERSIrO 0... E ZIA | 350 | 18 | 186] 12 | 25 334 9|1 21.9 13 Fevereiro ..... 248| 338) 15| 179] 25) 255] 334). 9] 2147/0008 Março... .../251/360| 26/195| 2] 256/349| 26| 241] NE RR ss so 22.2) 345) 16/1151) 23] 231] 33.3) 46H MAR 3 Ro 2... 19.2 | 29,4 7) 1224 42) amBil 273 7| 157/0808 REnhos. .. PENSO 2] 50 Do ARE a 16.5 9 Em (ee, bo bo bo bo [5] > — + —. =] ERR ns A] 200032 27 EROstos. 4 > SAM | PARTA 54 2 | Setembro. .... 222| 356| 24] 142" 1] 228) 330) 24) 600 | O) Õ Qo “1 bo 45 — (in (Mm Outubro... ... |21.7/324| 11136] 29) 224] 308] 11/1159 Novembro ....| 252/342| 25/173| 9|246/ 339] 25] 188 Dezembro. -. «|| 23.51) 328 8| 16.6 | 5) 24.15] 35458 8 | 18.6 RRCEDAS. o 0 zo) 22 | | 23.4 | Extremos .....| | 360] BH 115 |U) O | 349) 260] 155 | AM (472 gre VA da marcha Curvas comparadivas das temperaturas no Jardiza Bolanico e ro Observatorio Macional em 1I1%. AEFRRANDERAÇAR Penido Str e CUP Ena La Ss aD po rr E: ne ERES ; N de NE Hi NE E» IE a o : ai ADA aU ana nn rr 5 € er e ES SARERRAE DRA ph EN DA LA O - Sao o tg + EN to m oa See do A —- O Doro Po MS Mm a oq Ri ” PRE ' js io + MM | Eus Serrado À pa A A , b 33 dergdo ss 0 Equinos PRE REO a pe E RN E tu * = A ip ato OS UA CRESCE NE “” á A sá Ud Ns sá JEDI . as AA pes PRERESI Es E “— os, a, . na Pa | , js pars" g ' st º dm i EP a 1 meça JeaÉ4 a meto ey = - tr Pd 4 ! z q E Á , j + à Cas E RE: 2 Please — 4 + k po tm a 4 P 1 E] E ] : = + É ' A, mm E: i - a” J Es tm dy «E Bt pi ms pe ni - a PR SERA SS ) E Pa : é ] so ; ' ra o a a > . — e a H ' bd q Ep ! pa pos : " a ».. N + p teme po com e A mp dh ”, E ] pias made ps. nas - 4d ut: R 4 ' in od sq md + 4 4 ro had ed - nem | a! PN entalado nd a A ams po “ Da ah m hd 7 4 Rs: duê : Miagramma D/A Oscillação mensal da temperatura. LI%. AP o PAS DR LE PE AR AD ND ER A E” “ ER 2 ES SM + No q Ny ade SCE + np recta Er, do Ta Md 6, da RESENDE, VR x o O Diagramma H. femperaturas Elo Some LA) Fe Medias mensaes: Da Dm TESS TO. 27 24 as 2 De) TRAZ “CORSA NRAGEPZE NE BOA VICE Roris, Thermontetro a Secperfeicce 2 o ; » /Ocentimetros de profundidade Ê “ "40 “ “4 E NAO 0 N X é ! ) PRA RR 0 lot O a Mer E a o o de M 4 44 It e ta d Pa E ” e ne 04 oa ts É .. a e e ! NA A 1 A ph e a Fe A font dá PERO 7! RA uid QUADRO N. 8 Temperaturas do solo. Jardim Botanico. 1914 Superficie a 10 centimetros a 40 centimetros || E/ ES . | Oseil- Oseil- Oseil- Media | Max. | Min. | | Media| Max. | Min. | | Media) Max. | Min. | o lação | lação lação | mesio ....... 30.6 5721204 36.8|29.0| 38.6] 244/14.2129.7/284|]26.0| 24 Fevereiro. ..... 29.8| 55.8/22.0/33.8| 28.9/ 35.1 24.6/10.5/27.9/288|266| 2.2 Rico... 28.1/51.0/20.5/30.5]28.5] 33.4/240| 9.4/27.6/30.0/27.0| 3.0 ERR O... 27.3 | 35.2] 18.4] 16.8|24.8/29.7/20.0| 9.7 25,4/27.9/20.0 4.9 E O... 20.0/27.6/14.5/13.1/21.6/25.0/18.0| 7.0/22.9/24.0/21.4| 2.6 nho... 20.6| 26.4/15.2/11.2/21.7/23.8/ 18.6] 5.2/22.5/23.0/21.8| 1.2 RR... ... 19.7 /26.8/15.4/11.4/21.0/23.2/ 18.4 4.8/22.1 22.1 214 BRs. ....... 20.9/30.7[14.4/16.3/21.7/25.4/ 17.4] 8.0/21.9/23.0/20.1| 2.9 Eetembro. ..... Do Dna AO 2 Ze t[2s2) 63 23.0 23.8/220| 1.8 Eminbro. ...... 23.5/324/18.0/14.4/24.1/282/20.2] 80/239/248|228| 20 Novembro ..... 26.0/ 35.8/21.0/ 14.8] 26.2/31.3/22,0] 9,3/25.7/27.8/23.8| 40 Dezembro. ..... 26 1/36.2 210152 26.5/30.5/224| 8.1|26.6/28.0/25.6| 24 RR... 24 6372 182/192 24.8/29.2|]21.3| 84 24.9) 26.0 23.5 2:56 QUADRO N. 4 Quadro comparativo da evaporação no Observatorio Nacional e no Jardim Botanico. TE Ta RO s0 O Cnbqaa PG RD | DR Ml ER Eis Ass ot | RREO CENAS RES me ad ce | CT E DAE PO VIDA 7 | RE RS Emas Ties a Novembro .. Dezembro ..... e O GRE OBSERVATÓRIO á Sombra (1910) 1914 JARDIM ao Sol á Sombra 109.5 63.2 86.8 46.0 95.3 57.6 69.6 36.4 56.8 37.2 78.4 52.9 39.) 55.4 82.6 52.6 92.5 59.9 FA 97.14 69.5 26.0 / 3.0 46.1 980.2 YAIRE, 115.4: 66.7 bp 71,4 718.6 68.2 72.6. 98.4 69.1 70,6 87.3 105.3 991.0 Hiagramma IV. Úsecllação des temperaturas do selo. 131% Rat ENE E NE ER AR A SEO a ga — asa a f BERRO ê e poda 7a Sa E Rd Roma “SERRA oq "ERES SanGasscada CEEE 0. 1] Õ Es Thermameiro à superficce Ve ARE Co % - (Qceniinetros de profundidade. - 40 “ sá Diagrama A Humidade Relativa 1914. Medias mensaes. DE Rr pn LI AS LOCND ne k ty O SR EM O USA | | po ; QUADRO N. 5 Nacional e no Jardim Botanico Quadro comparativo da Humidade Relativa no Observatorio 1914 Mezes do RU RR so AME. 81.2 150 RR CSM So BS. 88.3 TIWa RR dd ops chA, 81.0 OO RM ss la SDS. 87.1 80.5 RSA yes ads. 84.3 1ôs2 RR AD Ss dA... 79.6 714.5: RR sa. 78.8 69.8 RR ÃO go AMME. 79.5 7256 ER em. 79.9 76.2 RR gen css tl. Sli 76.8 RO O OR SS cs AR. SOL 2 80.4 RREO Rss, Sil Das BRA... a RO mo. | 82.3 76.1 QUADRO N. 6 Quadro comparativo das chuvas no Observatorio Nacional e no Jardim Botanico. 1914 E. q a | E | | OBSERVATORIO Mezes JARDIM | 1914 MEDIAS É | Ro. DRE boss canso cpa reichss 59.2 65.9 118.7 RR sendo 2 cual 71.4 169.9 110.4 MR Ss cessa bus Math: 54.6 45.7 137.0 Ros ss cab a ve E 194.8 Diz 115.9 TE PE RE A Re) Pr, 91.7 RR Go mtis seo > pads 6.1 0.7 46.7 Cd RR PRP O 11.4 2 40.9 oi a ARE ORA PRP a E 19.9 4.2 : 4735 MERO do sos les LO EE 59.8 37.8 5834: DR Do ceara, ssso obs 115.9 109.0 77.6. ERES EB DO sra Dus ae: 59.7 69.6 108.5. DCDERMDEOÇà ec ie d as mae aa PA Br 160.5 1383000: ERA RS sorrir ra AGE 918.0 “9101 10913 nagramm e W Q SE TEEEESE [ET ai EEE PS PR ER ais ASS WB Chuva 1914. Re GUI EB ua, ane GE A DR Q) Eles: iu RL EA : eaporo” GAELILLLLMO 5 ALR PNLISAA ER pe) io Ga E - LO age Ea O cad iai eruditas cones ESSE E eee E à E CRS rr Mhrtndo f EA qe et: Ld “ g » E meo Eça ei meg 4 At Sa e ae mta? nd il ja no » A e. ros ais ro “ náci COMMISSÃO DE REDACÇÃO Dr. A. Pacheco Leão. Dr. Alberto Lófgren. P. Campos Porto. SUMMARIO I — Contribuição para as Eriocaulaceas brasileiras II — As especies de Massaranduba........... Eye IM — Novas contribuições para as Cactaceas brasi- IV — Novas contribuições para o genero Rhipsalis. V— Novos subsídios para a Flora Orchidacea do Bell iss és sonoro Pie fm baba pao» VI — Um caso de hybridação natural. ....... be tdo (a VII— Alguns fungos novos do Brasil........ Dias VIII — Observações Meteorologicas ( 1915-1916). + PAGS, ALVARO À. SILVEIRA, I ADOLPHO DUCKE...... 9 ALBERTO LÓFGREN... | 17 ALBERTO LÓFGREN... 2 ALBERTO LÓFGREN. . 47 P. Campos PORTO.... 63 EvuGenIO RANGEL..... 67 ALBERTO LÓÔFGREN... 73 Nora — Toda a correspondencia deve ser dirigida ao Director do Jardim Botanico. , JARDIM BOTANICO DO RIO DE JANEIRO ARCHIVOS DO JARDIM BOTANICO DO RIO DE JANEIRO E JARDIM 'BOTANICO LIBRARY NEW YORK % S & RIO DE JANEIRO IMPRENSA NACIONAL J 1917 3835 e E aridi e via Err in Volume E: E «AronVOS. do Jardim Botanico to | it de Janeiro» s ; Á substituer à la page 60 de Iexplication des planches. pour la planche 19: — Planche 19 A Qualea Arirambae. ..... fruit. B Dimorph. paraensis . étamine et staminode. C€ Qualea glaberrima. bouton. pétale et étamine. . D Dimorph. macrostachya. .. fruit. ” Ex Qualea Dinizil 2. = sm fleur, pistil et étamine. F Marckea camponoti . .... fleur (corolle coupée en long : jusq'á la base des étamines). G Marckea sessililora . . ... corolle coupée en long. X H Marckea cocelnea corolle coupée en long. Aux pages g et 17, au liceu de Piptadenia amazonica Ducke n. lisez : “Pilhecolobium miopoides Spruce. P. 17 supprimez les mots Ad sect. sp. LI. Niopa. au page 20 ligne 23 au lieu de 3 1/2 —5 millim., lisez: 3 1/2—s centim. > Errata deste volume Pagina Linha em vez de - leia-se: 13 E DO PR TEA err multicast eras multilocular. EM TE rn SAIO Pee veda Pe Kolresras Es Mes Flore. aalecd Ros maças Deo de E GOMES ap dor a ea plus minus. 5 a EE fia CRS o SA TiRRE Area lace Areolae, DD aos PUCRS er subattennate. . .... subatenuate. sans EA o AR RR nOdaSsos? eba nodosos. a E RR os Ee “cassythoydes- . 4 «.— >cassvthoides: A 42 » SA DMR DO Casio Vo expressadosi ss espessados. Ledo RE 38.0 0» - INSolS ES GhE osso qls mediis. ; Ao Eram Bda BO a ACquantipusto ro acquantibus, “e SE E Aee aos de en onecenema E E ilorescenem Ê raio é ERo : o pagas oie et csieo gibba. 53 page ERRO PAS EE Sancandanthae ... Sarcodanthae. SR ÇrS JEM pa snS DINA e ana cerr ARTE PLS UUESE opala o Augusto. : - So Ela a E de dnbR o COR ORE EBC S Ep lero E Edo resione. 58. ã Rs Re - jeneamedes ad lineãre. E Inarat Estampa XVIII, em vez ce Pleyrothallis calcarata Lofgr,, leia-se: Fieurothallis magnicalcarata Loige- ribuição para as Eriocaulaceas brasileiras n DRT ARVARO- A DAM SIBVEIRA Es COM ESTAMPAS LE IL RARA EXPLICAÇÃO As duas especies novas de Paepalanthus gentilmente descriptas pelo Sr. Dr. Alvaro da Silveira, foram encontradas no herbario que a Exma. fa- milia do Sr. barão de Capanema fizera presente ao abaixo assignado que por sua vez o incorporou às collecções do Jardim Botanico. Este herbario, na maior parte, não estava determinado nem tinha rotulos, de forma que não se pode conhecer a procedencia das especies, sendo este o motivo porque as descripções não a podem mencionar e como muitas especies tambem não estavam bem completas, as estampas que acompanham o excel- lente trabalho do Dr. Alvaro da Silveira não trazem detalhes. Alberto Lôferen. E PARPALANTOUS Mart. Subsenus PAEPALOCEPHALUS Ruhl. now von Sectio ERIOCAULOPSIS Ruhl, GARDEN Subsectio EUPAEPALANTHUS Ruhl, VARIABILES Ruhl. Paepalanthus densifolius ALv. Sicv. (Estampa 1.) Caulis hypogeus parum elongatus radicibus fibrosis tectus, epigeus etiam elongatus dense foliosus, ramosus, ramis ei similibus, 13 (in speci- minibus suppetentibus) cm. altus. Folia late linearia, obtusa, siccitate rufescentia, quventute pilis longis sparsisque praecipue ad basim cihata demum glaberrima, erecto-patentia, plana, rigiduscula, appressa, 2 cm. longa, medio 3 mm. lata. Pedunculi im axills solitarn vel per paucos egredientes (2-3), primo leviter pubescentes cito glabri, 3-costati, paullo torti, folia multitotes superantes, prope apicem ramorum enascentes, TO elati. Vaginae oblique fissae, lamina rigida acutaque auctae, longe pilosae dein glabrae, folia aequantes, 2 cm. altae. Capitula globosa, grisea, epu- berula, 5 mm. diametro lata. Bracteae involucrantes ovatae, acutiusculae, fuscae, submembranaceae, ciiatae dein glabrae, exteriores minores et pall- diores, interiores latae et migrescentes, cito floribus reflexis occultae. Receptoculum pilosum. Bracteae flores stipantes spathulatae, concavae m- grescentes, apice barbatae et transverse truncatae, flores aequantes, subri- gidae. Flores masculi cum feminei mixti. Flos masculus: sepala 3, libera spathulata, apice barbata, nigrescentia; petala 3, m tubum album crate- riforme sepala dimidia aequans glabrum superiore parte ten membrana- “ceum trilobum connata; stamina 3, flamentis perigonio adhaerentibus ; antherae oblongae, albido-flavidulas. Im centro pistill effoeti rudimentum triplex. Flos femineus: sepala 3, libera, spathulata, spiculata, apice barbata, migrescentia, linea media longitudinale palhdiora; petala 3, hbera, ten “ membranacea, extus pilis longissimis dense vestita, superiore parte anguste lanceolata inferiore lineari-angustata, sepala aequantia. Germen 3-coccum. Stylus germine longitudine aequans. Appendices et stignata jam destructi in floribus suppetentibus. Semina ovoidea, castanea, costulis reticulatis instructa. Pili supremi bractearum perigoniorumque obtusiusculi. Ex « Herb. do Jardim Bot. do Rio de Janeiro », loco non indicato lecta, sub n. 6.645; n. 630 in herb. Silveira. LEPTOCEPHALI RUHI, Paepalanthus capanemae Arv. Srcv. (Estampa II.) Caulis brevis, simplex, gracilis, 1 cm. longus. Folia e basi dilatata et amplexicauli anguste linearia, obtusiuscula, versus basin longe sparseque ciliata, demum glabra, patentia, superiora caespitosa confertaque et lon- giora, inferiora distantia, omnia rigidiuscula, siccitate rufeola, inferiora 5 mm. superiora 1 cm. longa. Pedunculi multi, umbellati, filiformes, flexuosi, torti, glabri, 3-costati, 2-3 cm. alti. Vaginae laxae, oblique fissae, sed ore dimidio transverse truncatae ibique pilis brevibus ciliatae, lamina ri- gida erecta angusta longitudine variabile intusque minute hispida instructae, demum toto glabrae, 4-6 mm. elatae. Capitulo parva, fusca, griseo-villôsa, 3-4 mm. diametro lata. Bracteae involucrantes ovatae, membranaceae, acutae, glabrae, fusco-nigrescentes, exteriores pallidiores et paullo minores. Receptaculum pilosum. Bracteae flores stipantes oblongae, acutae, nigres- centes, apice longe pilosae, tenues. Flores masculi cum feminei mixte. Flos masculus: sepala 3, lanceolata, acutiuscula, glabra, nigrescentia vel nigra, libera, bracteas flores stipantes aequantia; petala 3 in tubum cra- teriforme albidum superiores parte membranaceum glabrum sepala fere aequans connata; stamina 3; antherae albidae, rotundatae. In centro pis- till effoeti rudimentum triplex. Flores feminei in speciminibus suppe- tentibus valde juveniles. Pilisupremi bractearum perigoniorumque acuti. Ex «Herb. do Jardim Bot. do Rio de Janeiro » sub n. 6.628, im loco non indicato lecta; n. 629 in herb. Silveira. Species habito Paepalantho minutulo Mart. similis, sed lamina vaginae et bracteis capitulorum valde distincta, cl. barão de Capanema dedicata. Cotreria/2e A Arch. dar Pot. Pio deJeresro vL Lot Delfarge -Jard. Lei. MC A A ELA PD 647. Er Catearnfra V/A Areh. Jard Bot Pio de Janeiro. v LL. Lat Del: orge - Jerd Lol. 0/2, ED SE E DE VAR A a E ND PEA CER pin AS ESPECIES DE MASSARANDUBA ( GeNnERO MIMUSOPS L.) Descriptas pelo botanico brasileiro Francisco Freire Allemão POR AvorrHo DuckE COM 1 ESTAMPA (II A) Às especies de massaranduba (genero Mimusops L) descriptas pelo botanico brasileiro Francisco Freire Allemão O estudo botanico das arvores que no Brasil fornecem as madeiras afamadas no mundo inteiro pelo seu valor e variedade, limita-se ainda hoje quasi unicamente ás investigações feitas ha mais de meio seculo pelo conselheiro Francisco Freire Allemão nos arredores do Rio de Janeiro (1) e no Estado do Ceará, e aos trabalhos recentes do Dr. Jacques Huber sobre a incomparavel flora da região amazonica. As classificações de Freire Allemão que se referem a vegetaes do Rio de Janeiro, acham-se aproveitadas na « Flora Brasiliensis » de Martius e definitivamente preservadas do esquecimento, o que não acontece com os trabalhos do mesmo botanico sobre as especies colligidas por occasião da commissão scientifica de exploração do Ceará, folhetos hoje rarissimos que só se encontram n'algumas bibliothecas da capital da Republica sem nunca terem chegado ao conhecimento dos monographos extrangeiros de plantas da America do Sul. De varias dessas especies classificadas pelo benemerito botanico brasileiro, os nomes nem constam do celebre « Index Kewensis » como no caso da Mimusops triflora, uma das plantas de que me occuparei no presente estudo. As especies de Mimusops actualmente conhecidas no Brasil são as seguintes: Nos Estados do Rio de Janeiro e da Bahia: M. longifolia A. DC., elata (Fr. Allem. 1 1.) Miqu., Salzmanmi A. DC., subsericea Mart, floribunda (Mart. mss.) A. DC., Glaziovii Raunkiaer. Nos Estados do Ceará, Piauhy e Maranhão: M. rufula Miqg., triflora Fr. Allem. ; (1) Em companhia de seu irmão Manoel Freire Allemão. ae é - a. Se. . — 12 — No Estado do Pará: M. Huberi Ducke n. sp., amazonica Hub., excelsa Ducke n. sp., maparajuba Hub., paraensis Hub. As tres ultimas possuem o nome vulgar de «maparajuba », não raras vezes tambem applicado á M. amazonia. Temos ainda, nas collecções do Museu Paraense, amostras incompletas (fructiferas ou com flores imperfeitamente desenvolvidas) de duas especies certamente novas para a sciencia, sendo uma da Serra de Baturité no Estado do Ceará e a outra d'uma campina na região do Rio Trombetas (Pará) ; uma terceira especie provavelmente nova temol-a de Codó (Maranhão), e. finalmente, dos arredores da capital do mesmo Estado, alguns especimens duvidosos que pódem pertencer à M. amazonica. Nas proximidades da fronteira septentrional do Brasil existem as especies M. bidentata A. DC. («balata») e M. surinamensis Mig. que habitam as Guyanas e partes limitrophes da republica de Venezuela, havendo de ser com toda a probabilidade ainda encontradas em territorio brasileiro. Até agora os autores applicavam indistinctamente a todas as massa- randubas brasileiras de porte grande, o nome botanico Mimusops elata, o qual porem na verdade só se refere à especie incompletamente descripta em 1863 por Miquel na «Flora Brasiliensis » segundo amostras estereis que o celebre Martius havia sob esse nome recebido do Rio de Janeiro por Freire Allemão. Em 1866, este ultimo descreveu amostras floriferas de massaranduba das serras do Ceará (ainda hoje conservadas no Museu Nacional), suppondo-as especificamente identicas com a M. elata do Estado do Rio da qual não conhecia as flores. A descripção e os desenhos das flores no trabalho de 1866 referem-se portanto à massaranduba cearense (já em 1863 descripta do Piauhy sob o nome M. rufula e cujas flores differem muito das da especie fluminense), e sómente algumas phrases que se referem ás folhas assim como o ramo fructifero figurado na estampa parecem pertencer à especie elata do Rio. O meu extincto chefe Dr. J. Huber referiu (com duvidas, por não ter visto a especie do Sul) à M. elata a mais commum das massarandubas paraenses (á qual darei o nome M. Huberi), chegando d'esta forma a se confundir sob aquelle nome botanico nada menos de tres especies bem distinctas, limitadas cada uma a um habitat bem circumscripto no paiz. Consegui finalmente pôr termo á confusão pela inspecção de amostras floriferas da M. elata verdadeira, das collecções do Museu Nacional do Rio de Janeiro, que me foram remettidas por ordem do Exmo. Sr. Dr. Bruno Lobo, actual director d'esse estabelecimento. Envio ao distincto scientista os meus agradecimentos. - | RR Re Mimusops elata (Fr. ALLEM. in litteris) Mio. M. elata (Fr. Allem. à 1.) Mig. Flora Brasiliensis vol. 32 (1853) pag. 42 (não M. elata Fr. Allem. 1866 nem Hub. 1905). A = Estame. = Estaminodio, C = Petala. D = Appendice de petala. Folia in specimimbus floriferis 7 ad 17 centim. longa obovata, basi acuta plus minusve in-petiolum acuminata, apice breviter apiculata, rotun- data vel retusa, supra mitidula glabra, subtus pellicula e pilis plus minusve “ ferrugineo —, subaureo — vel subargenteo — mitentibus composita obtecia (in vetustioribus saepe deficiente), mervis venulisque concoloribus parum conspicuis. Petala late ovata, apice vix distincte denticulata; stamincdia lata, apice sat longe irregulariter multifida; antherae magnae; ovarium To — (ad 12?) loculare. Fructus mihi ignotus. Folia individuorum quvenlium multo maiora, subtus paulo flavicantia vel albicantia. Serra da Estrella (Rio de Janeiro), 20 de abril de 1880; arvore grande, flores ruivas, nome vulgar: «massaranduba » (Plantas do Brasil Central, Glaziou n. 12.071, Museu Nacional). Amostras de arvores novas e adultas em estado esteril foram por mim colleccionadas na Serra de Friburgo. Esta massaranduba que é uma arvore grande das florestas das serras do Estado do Rio de Janeiro e segundo a « Flora Brasiliensis » tambem do Estado da Bahia, distingue-se da especie cearense M. rufula pelas folhas maiores sobretudo em comprimento; da do Pará (M. Huberi) pelas folhas pouco menores porem mais agudas na base e pelo ovario multicular; de ambas pelo indumento da face inferior das folhas novas que possue um leve porem bem característico brilho mais metallico que sedoso, e sobre- tudo pelos staminodios irregularmente multifidos que lhe são peculiares entre todas as especies brazileiras, approximando-se-lhe n'esse ponto só- mente a especie bahiana M. longifolia A. DC. na qual porém os dentes dos staminodios são muito mais curtos, as petalas fortemente dentadas, as folhas muito mais compridas. — 14 — Mimusops huberi DuckE n. sp. M. elata Huber. Boletim do Museu Goeldi (Paraense) IV (1905) pag. 436 (não M. elata Freire Allem. 1. 1. Miq. 1863, nem Freire Allem. 1866). A = Estame, B = Estaminodio. C = Petala. D = Appendice de petala, Estampa II. A.; ramo florifero. Arbor magna, trunci cortice crassissime longitudinaliter rugoso. Folia in speciminibus floriferis 8 ad 21 centim. (vulgo 15 centim.) longa obovata basi obtusa vel breviter acuta, subtus pelicula lutea opaca vel vix levissime sericeo — nitidula e pilis brevissimis resina conglutinatis composita obtecta, nervis secundariis venulisque subtus colore saturatiore optime notata. Pedicelli saepissime reflexi, ad anthesin petiolo longissimo breviores. Petala oblongo-ovata integra vel apice minute denticulata, staminodia apice in medio bifida utrinque dente laterali parvo mumita; ovarium ó-loculare. Fructus maturus pallide flavus saepe ex parte plus minusve rubro- violaceus, dulcis, globoso-depressus, mono— vel dispermus, semina de- pressa dorso carinato. Folia in individuis juvenilibus maxima, subtus albida. Habitat in silvis primaevis haud vel rarius inundatis civitatis Pará; ' ad viam ferream inter Belem et Bragança prope Castanhal (Herb. Amas. Mus. Paraensis 3.279) et prope Santa Izabel (ro.177); ad flumen Guamá prope Ourem (4.067); àn regione fluvii Trombetas inter flumina Cuminá- mirim et Ariramba (7.976, 11.160, II.QIO, 14.965). E” esta a verdadeira massaranduba do Pará, commum nas mattas virgens ao menos d'uma grande parte d'este Estado; ella fornece uma das madeiras de construcção mais conhecidas e tambem muito ufada para dormentes de estrada de ferro. Os frutos, bastante apreciados na capital paraense, vendem-se no mercado. As folhas dos individuos novos são muito grandes e em baixo esbranquiçadas, dando essa côr logar para que mme. Coudreau (em seus livros sobre a região do T'rombetas) tomasse a presente especie pela « balata » das Guyanas. — 15 — M. Huberi distingue-se das especies elata e rufula com facilidade pelo ovario 6-locular, alem das differenças nas folhas e nas flores que men- cionei nas descripções das ultimas. Ella approxima-se da especie guyaneza M. bidentata DC. (= M. balata var. Schomburgkrw Pierre, M. balata Jum., Sapota Muelleri Bleekrode — segundo Huber o. cit.) porem n'esta são, segundo Huber, os pelos da face inferior da folha mais numerosos, mais pequenos e não grudados uns aos outros; a sua superficie é apenas coberta por pequenas granulações incolores, de maneira que elles parecem brancos ou cinzentos, apezar do seu conteudo escuro. Mimusops rufula Mio. M. rufula Miquel; Flora Brasiliensis vol. 32 (1863) pag. 44. Lia fo A = Estame, B = Estaminodio, C = Petala. D = Appendice de petala,. M. elata Freire Allemão: Trabalhos da commissão scientifica, etc., 3º folheto, pag. 45 (exclusive a descripção das folhas e, na estampa, o ramo fructifero). Rio de Janeiro, 1866 (não M. elata Freire Allem. i. 1. Miqu. 1863, nem Huber 1905). Arvore grande da região superior à altitude de 7oo metros das serras do Ceará, frequente nos logares não excessivamente humidos; primeiro descripta do Piauhy sem indicação de localidade. Folhas menores que nas duas especies precedentes (sobretudo no comprimento que varia de 3 a 9 centim.) e, quando novas, em baixo revestidas d'um tomento ver- melho ás vezes bem espesso. Pedicellos das flores maduras do comprimento dos peciolos ou maiores, estes de comprimento muito variavel (1% até quasi 2 centim.); staminodios bidentados: ovario 12-locular, abortando porem geralmente 1 ou 2 dos loculos. Fructo preto (segundo informações). As amostras que examinei são provenientes do Estado do Ceará: Serra d'Aratanha, Pacatuba (typo da M. elata Fr. Allem. 1866, conservado | no Museu Nacional); parte occidental do planalto da Serra de Baturité coll. A. Ducke, Herb. Geral Mus. Pará, 1.428, 2.028. Distingue-se das especies M. elata e M. Huberi, alem das differenças que existem nas folhas, da primeira sobretudo pelos staminodios simples- mente bifidos, da ultima principalmente pelo ovario multilocular. — 16 — e dr Mimusops triflora Fr. ALLEM. M. triflora Freire Allemão; Trabalhos da commissão scientifica, etc, 3º folheto, pag. 50, com estampa. Rio de Janeiro 1866. M. cearensis Huber, Bulletin de "Herbier Boissier 2º serie I (1901) p. 320. Arvore pequena ou arbusto, frequente no litoral arenoso dos Estados do Ceará, Piauhy e Maranhão. Os pedicellos pódem nascer em grupos de 2 ou 3. Produz pequenos fructos pretos, dôces, comestíveis. Examinei as amostras seguintes: Ceará: «in arenosis prope mare » (typo de Freire Allemão, no Museu Nacional) ; Ceará: arredores de For- taleza (typo de Huber, Herb. Geral Mus. Pará n. 26); Piauhy: Par- nahyba (H. G. M. P. 808 b) e Salinas — Tutoya, dunas (H. G. M. P. 880) : Maranhão: Alcantara, dunas (H. G. M. P. 439). Às ultimas tres amostras, por mim colhidas nos mezes de julho e setembro, possuem flores e fructos maduros. Arete. Jard Lot. feio de Janeiro. vA a N ) > Q EN RN X AM Loans, ) Huber / NOVAS CONTRIBUIÇÕES PARA AS CACTACEAS BRASILEIRAS SOBRE OS GENEROS ZYGOCACTUS = SCHLUMBERGERA POR Alberto Lofgren Chefe da Secção de Botanica COM AS ESTAMPAS N.; HI A VI 3855 2 « te Sobre os generos LYGOCACTUS E SCHLUMBERGERA Na introducção à sua grande « Monographia Cactacearum » o Pro- fessor Schumann se refere ás difficuldades que se oppõem a uma syste- matisação clara da familia das Cactaceas, tal como a permittem tantas outras familias e, depois de apontar os principaes dos impecilhos, chega à conclusão de que: «qualquer que seja o methodo applicado presente- " mente a este grupo vegetal polymorpho, só terá um valor provisorio e será sómente no futuro que se possa ter a esperança de achar uma orien- tação mais exacta, baseada na somma de todos os caracteres ». As mesmas difficuldades outros autores tambem sentiram e pro- curaram vencer, de que tem resultado um certo numero de tentativas para a revisão da familia, principalmente dos seus grupos maiores. Entre os cactologos modernos, além do Professor Schumann, o Dr. A. Berger se destaca pela publicação em 1905 do seu « A systematic revision of the genus Cereus Mill». Este pequeno trabalho realmente merece a grande aceitação que obteve, porquanto, embora não fossem totalmente novas as ideias ali expostas, o arranjo que elle deu á nova synópse, não deixa de ser o que até hoje tem sido publicado de mais” racional e mais de accórdo com a orientação taxonomica moderna. O Dr. Berger, aproveitando-se dos diversos generos creados anteriormente pelo Dr. Engelmann, si bem que não acceitos na occasião, tão pouco como a inclusão que fez do genero Echinocereus no de Cereus em 1849, e tomando por base exclusiva os caracteres floraes..conseguiu, com estes elementos, uma divisão em sub- generos que, scientificamente satisfaz melhor do que a subdivisão do Professor Schumann que, tendo o objectivo de facilitar a todos o estudo das Cactaceas, baseou a sua divisão essencialmente sobre caracteres vege- tativos. Assim o Dr. Berger chega a 18 subgeneros, depois de ter reunido ao genero Cereus, os de Pilocereus e Cephalocereus, tal como Engelmann já o tinha feito, mas que os Srs. Schumann e Weber depois desligaram outra vez, para elevar à cathegoria de generos. Actualmente os scientistas norte-americanos que, incontestavelmente, devem ser os mais interessados o é “iu io Shar da O e competentes quando se trata desta familia tão essencialmente americana, tomaram a si a revisão completa della, ficando incumbido deste trabalho o Professor J. N. Rose, Research Associate da Smithsonian Institution, que já tem visitado todas as regiões das Cactaceas e, ultimamente, tambem o Brasil, onde se demorou por quasi cinco mezes. Durante esta sua estada tivemos muitas occasiões para trocar ideias com elle sobre o assumpto e vimos com satisfacção que o nosso modo de ver coincidio quasi que per- feitamente com a opinião já firmada do distincto cactologo. Tambem elle, como é natural, está de accôórdo quanto à necessidade da revisão total da familia, porém com orientação um pouco diversa da do Dr. Berger, porque em vez de querer sómente conservar os subgeneros creados pelo Dr. Berger para o genero Cereus, o Professor Rose entende que devem ser elevados á cathegoria de generos, o que é apenas um modo differente de interpretar o valor dos caracteres genericos. Assim, por exemplo, o Dr. Rose creou o novo genero Leocereus em honra do Dr. Pacheco Leão, Director deste Jardim. Passando do genero Cereus para o de Rhipsalis, o Dr. Rose acceitou: parcialmente as nossas alterações relativamente a este grupo, no qual tinhamos reduzido os generos Pfeiffera e Hariota, subordinando-os ao do Rhipsalis, por não haver realmente differenças floraes que justifiquem uma separação generica. No grupo das Opuntioideas os Srs. Britton e Rose já crearam o novo genero Peireskiopsis, baseado em differenças floraes, motivo por que as especies ahi pertencentes tinham antes sido collocadas, ora no genero Opuntia, ora no genero Peireskia. Os generos Echinocereus, Echinocactus, Echinopsis e Mamillaria, ainda não foram “* objecto de revisão, porém é de esperar nelles tambem grandes mudanças e novos generos, como por exemplo o de Arrojadoa, creado sobre uma das especies por nós trazidas do interior de Pernambuco e em honra ao Dr. Ar- rojado Lisboa, a quem a sciencia botanica deve as ultimas explorações da região Nordeste do Brasil. Os generos Epiphyllum e Phyllocactus já foram tratados pelos Drs. Britton e Rose numa publicação recente: « The genus Epiphyllum and its Allies », 1913, onde supprimiram o genero Phyllocactus, restabelecendo para as suas especies o nome de Epiphyllum como já fizera o Dr. Schumann. Separam as especies do grupo Disocactus (Disicocactus) para eleval-o de novo a genero e restabelecem o genero Zygocactus creado pelo Professor Schumann na Flora Brasiliensis, mas depois por elle mesmo abandonado na sua Monographia Cactacearum, por achar que o nome Epiphyllum já conquistara o direito do habito e que a sua substituição por outro podia causar confusões. Restabelecem tambem o genero Schlumbergera de Le- maire, acceitam o genero IWVittia do Schumann e cream mais os generos Eccremocactus e Strophocactus, este ultimo genuinamente brazileiro da = OW e Amazonia. Do Dr. Berger acceitam o genero Epiphyllanthus creado para abrigar uma pequena especie brazileira que, acreditamos, nem esta vez terá achado o seu verdadeiro logar, como pretendemos demonstrar adiante. Tratando-se aqui muito especialmente de um grupo de cactaceas, na sua maioria endemicas no Brasil, com varias especies novas para serem agora descriptas e incluidas na flora, no logar que lhes compete, estas mudanças de generos já estabelecidos e creação de novos, tem para nós um interesse especial, tanto maior quanto estamos aqui nas condições as mais favoraveis para observal-as in natura, e inteiramente livres da influ- encia de factores artificiaes que muitas vezes chegam a lhes alterar ou modificar varios dos seus caracteres, como tanto acontece no cultivo, prin- cipalmente em estufas onde as condições necessariamente são tão diversas das do habitat natural. Accresce a isso a tendencia particular das Cactaceas para variações, desde que alguma mudança, mais ou menos sensivel, se opere no meio em que vivem, como acontece quando transportadas para um meio differente e comprehende-se facilmente que estamos aqui melhor collocados para apreciar as divergencias que possam haver entre as especies descriptas naquellas condições e as que aqui cultivamos ou observamos no seu habitat original. O primeiro dos generos deste grupo que pode ser considerado essen- cialmente brasileiro, é o genero Zygocactus que, como já foi deferido, os Srs. Britton e Rose restabeleceram, depois do Professor Schumann tel-o “ excluido na sua monographia. Nesta monographia o Professor Schumann admitte uma só especie, a Ep. truncatum Haw, na qual inclue a E. Altensteimi Pfeiff. como syno- nimo, o que já fizera tambem na Flora Brasiliensis. Na addenda áquella monographia, publicada quatro annos depois, o Dr. Schumann, além de entrar com duas especies novas: a E. delicatulum N. E. Brown e E. Bri- dgesi Lem., acceita a E. Russehanum Hook. que antes collocara no genero Phyllocactus apezar de dizer na nota que acompanha a dignose, que: «a membrana interior do tubo estaminal do E. truncatum parece não existir na especie Russelianum ». Quanto a E. Bridgesii Lem. ha uma nota interessantissima do Professor Schumann que diz: « Deve originar da Bolivia como se pode deduzir do nome especifico visto que o Sr. Bridge ali colleccionava ; eu creio, porém, que ella como todas as mais deste genero provem do Brasil, porque uma especie já referida (Monographia, pag. 224) que com o nome de Epiphyllum obovatum se acha no herbario de Berlim e foi colleccionada por Sellow no Brasil, não differe do E. Bridges». E” isso de especial interesse, porque sendo assim, aquelle especimen em Berlim, não pode ser identico com a especie de Itatiaya descripto por Lofgren e Dusén (vide pag. so, Sur la Folre de Itatiaya au Brésil par P. Dusén), porque além de ter esta as folhas perigoniaes côr de rosa e “ od” 1º ee não cór de carmin como a Ep. Bridgesii, possue a membrana interior no tubo estaminal, o que, segundo Dr. Schumann, falta no Ep. Bridgesii, de modo que a ser identica à especie do herbario de Berlim, nenhuma dellas pode ser do genero Epiphyllum, isto é, Zygocactus, mas devem ambas ser incluidas no genero Schlumbergera, restabelecido pelos Srs. Britton e Rose, para incluir nella as especies Epiphyllum Gaertneri e Russelianum, ambas sem a membrana do tubo estaminal. Segue-se daqui que se torna necessario rectificar a parte referente a estes generos na Flora Brasiliensis e podemos agora dar pelo menos os dois generos Zygocactus e Schlumbergera. ” A diagnose do genero Zygocactus que os Srs. Britton e Rose apre- sentam no seu trabalho « The Genus Epiphyllum and its Allies », applica-se sómente ás especies até então acceitas e conhecidas, 1913. de forma que havendo agora algumas especies novas que divergem bastante pelo seu habitus, esta diagnose carece de certa ampliação quanto aos orgãos vege- tativos, porque as flores são todas typicas do genero. Pode-se, portanto, modifical-a do seguinte medo, creando na chave duas secções para maior commodidade da determinação. INGOCACTUS K, Schum, Flora Brasiliensis IV. 2. pg. 223. Epiphyllum Haw. Suppl. 85. etc. etc.: Cereus DC. Prodr. III. 463. Epiphyllanthus Berger. Report of the Missouri Bot. Garden. 16.84.1905. Britton e Rose. Contribution from the National Herbarium Washington 1913. Vol. 16. part. 9. The Genus Epiphyllum and its Allies. pg. 260. Flores eygomorphi. Perigonii phylla valde inacqualia, par extimum transversale, secindum medianum, phylla sequentia spiraliter disposita, priora libera, sextum ct religma inter se et ad tubum connata. Stamina plura, exserta, exteriora tubo perigonio altitudine diversa adnata, interiora a 20-30 im tubum brevem connata, tubo intus appendicula membranacea anneliforme ab apice pendula et saepe irregulariter dentata instructo. Ovarium uniloculare, placentis 4-5 parietalibus, ovula bis biseriatim affixa. Stylus cylindricus, apicem versus subattenuatus, stigmata tot quot placentiae, carnosa, longe papillosa. Bacca plus minus pyriformis, statu juvenile saepe angulosa. Semina oblonga vel reniformia. Embryo curvatus, Frutices epiphytici vel hinc inde terrestri; articuli carnosi, foliacei, obovatae opuntiiformis vel interdum tereti, cereiformis. Squamae obsoletae im axillis plus minus puberulae, et aculeis vel setis rigidis paucis, paruis, “haud pungentibus onustae. Flores solitarii vel bimi, rarius terni, ex apice articulorum, plus obliquae vel horizontaliter suspensi, speciosi, albids, rosei vel fere coccmei. Com relação ás flores das novas especies nada tem ellas de particular, ou que essencialmente diffira das outras conhecidas, a não ser a de Z. obtu- sangulus nobis que só chega a ter a metade do tamanho ou, menos da de Z. truncatus K. Sch. A côr é tambem a mesma até rosea, excepto na de Z. candidus Lofgt. onde é lactea. Todas ellas apresentam tambem os cara- cteristicos do-genero, que são a zygomorphia, maior ou menor, conforme a posição do artículo florifero, mas sempre verificavel, e a membrana, annel- liforme no tubo estaminal dando passagem ao estilete, membrana esta que parece não existir em nenhum outro genero cactaceo. Quanto à parte vegetativa, porém, as novas especies differem de tal modo entre si que torna necessario estabelecer duas secções, não subgeneros, visto não se tratar de differenças floraes. Nas especies enumeradas por Britton e Rose, os artículos são planos, quasi foliaceos, com ou sem dentes e com uma forma mais ou menos trapezoide, quasi tão curtos quanto largos, ao passo que das novas especies uma é perfeitamente opuntizforme e as duas outras cerei ou rhipsaliformes, com poucas ou bastante cerdas, mas naturalmente sem vestígio de glochidios na especie opuntizforme. Estas differenças obrigam, portanto, a subdividir o genero em secções e a orga- nisar uma nova chave: 1. Artículos secundarios planos e delgados, ; mais ou menos foliaceos, obo- vaes-trapeziformes, ou trunça- dos, profundo-serrados. . ... Leptoarticulatae. A. Artículos mais ou menos trapezi- formes grosso serreados. . . . 1. Z. truncatus(Haw) Schum. B. Artículos obovaes foliaceos, dentes terminando em cerda grossa. 19) Z. delicatus Br. & Rose. II. Artículos secundarios grossos, obo- vaes, opuntieformes ou cylin- dricos, mais ou menos cerei ou abnipsatoBmes, dr, vamo q, Pachyarticulatae. A. Articulos grossos, opuntiaeformes, com cerdas nos areolos. . . . 3. Z. Opuntioides Lofgr. B. Artículos cylindricos, cerei ou rhi- psaliformes. “1. Artículos curtos, flores roseas . 4. Z. obtusangulus Lofgr. 2. Artículos mais alongados e quasi claviformes; flôres albas Z. candidus Lôfgr. Um 1 — Zygocactus truncatus (Haw) Schumann. Flora Brasiliensis. IV, p. 2, pg. 224, tab. 46. Britton e Rose, The Gen. Ep. and its All. pg. 260. Epiphyllum truncatum Haw. Suppl. 85; Pfeiff. En. 127: S. D. Cact. Hort. Dyck. 56: Paxt. Magaz. VIII 't. 79: FDRa Handb. 444 ed. II. 869; Lam. Mon. 421; K. Schum. Nat. Pflanzenfam. III (6") 183. Fig. 61; Web. Dict. 498. K. Schum. Mon. Cact. 223. Cactus truncatus Lk. Enum. Pl. Hort. Berol. II 24; Jacq ÉEcl. pl. t. 142; Loddig. Cab. t. 1.207; Bot. Reg. IX. t. 696; Bot. Mag. t. 2.562. EchD: Pd Ergot:t. 325: Céreus truncatus P. DC. Prodr. III. 470. Epiphyllum Altensteinii Pfeiff. En 128; Pfeiff. & Otto. Abb. u. Beschr. 1. t. 28; Fôrst. 1.'c. 445 (var), et II. 871; 5. D. 1... 57 cipal Latour. loc. 422. Zygocactus truncatus et altensteini: K. Sch. Fl. Br. IV. II 224 e got. 46. Zygocactus Altensteinii. Britton e Rose. The Genus Epiphyllum and its Alles pg. 260. Epiphyllum salmonium, spectabile, elegans, Cels. Catal, e varios nomes horticolos. Suffrutices erectis, ramosis, rarius pendulis, dichotomis articulatis, articulis obovatis, trapeziformis, vel lineari-oblongis serratis, serraturis pro- ductis acutissimis, superne truncatis. Floribus terminalbus, zygomorphis, roseis, tubus staminalis membrana munita; ovario turbinato, contra tubum genuflexis; bacca obconica, coccinea. E” esta uma das especies mais conhecidas por causa das suas bellas flores, das quaes hoje a arte dos jardineiros tem conseguido variedades de todos os matizes entre o branco e o carmim, inclusive as córes de salmão e o amarellado. (Os extremos das variedades podem facilmente dar origem a enganos, como prova a variedade altenstemii, que grande numero de autores ainda consideram especie, mas que, além de baseados na opinião do Dr. Schumann, temos visto com artículos e flores regressados ás formas do typo. Para as variedades bastam os catalogos horticolos. O habitat desta especie é a grandes altitudes, onde predominam as fortes neblinas e os extremos da temperatura, nas fendas das rochas ou das cascas das arvores. O seu caule chega ás vezes até 3-4 centim. de grossura na parte inferior, com uma epiderme amarellada fosca. Os ar- ticulos que formam as ramificações são em regra dichotomicos, mas existem às vezes 2-3, raro 4 articulos, sempre no apice do artículo immediatamente inferior, ou seguem-se 3-4 até 5 articulos um por cima do outro antes de ramificar-se o ultimo. São mais ou menos foliaceos com nervura central mais grossa, até 5 centim. longas e 3-5 centi. largas, truncados no apice e na base e com as margens com 2 a 3 dentes grossos. Os areolos são — 25 — escondidos no seno na base interna dos dentes com um pouco de lanosidade escura e, às vezes, umas cerdas pequenas. As flores são terminaes nos ultimos articulos pendentes, motivo por que costumam tomar uma posição mais ou menos horizontal para facilitar ás borboletas à fecundação, posição essa que lhes tem determinado a zygo- morphia. As folhas perigoniaes exteriores são mais ou menos concreseentes, livres do meio para o apice e em geral com o apice reflexo; as interiores “são mais longas até 3-4 centim. de comprimento (no cultivo chegam até IO centim.). mais livres entre si e curvadas para cima e para fora dando à flôr uma forma quasi bilabiada. A côr é de rosa até carmim, porém no cultivo adquirem todos os matizes. Os estames estão dispostos em varios | cyclos espiralados, tendo o interno as bases concrescentes em tudo e ali munido de uma membrana, aberta no centro para dar passagem ao estilete. Os outros cyclos espiralados, são inseridos no tubo perigonial em alturas differentes; são exsertos, e os apices acompanham a curvatura da flôr, brancas na parte inferior passam para côr de rosa ou carmim na parte superior. O estilete, da mesma côr que os estames, é mais comprido que elles e termina em 5-6 ramos com os estigmas na parte interna. O fructo é uma baga mais ou menos turbinada, côr de «rosa até 12 millim. de com- primento e 10 de diametro maior. As sementes são pequenas, irregulares, glabras e pretas. Além da Serra de Itatiaya, o habitat desta especie estende-se sobre grande parte das Serras dos Orgãos e do Mar, mas sempre com maiores ou menores intervallos. 2-— Zygocactus delicatus (N. E. Brown) Britt. & Rose. (Es- tampa III.) Epiphyllum delicatulum N. E. Br. Gard. Chron. III. Ser. XXXII. ERR noz: K. Sch/ Monatsschr. f. K, XIIH. 9; Mon. Cact. add! p. 74. fig. 9. 1003; Britt & Rose. Contr. U. S. N. Herb. Vol. 16. p. 9. pg. 260. (1913). Fruticosum ramosum, magis erectum; articulis oblongis vel ellipticis, serraturis 3-4 subulatis munitis, saturate viridibus; floribus zygomorphs, albo-roseo-suffusis; ovario tereti. Parece que esta planta é mais erecta que a precedente; os artículos 3,5-4,5 ctms, longos e 1,8 a 2,3 ctms. largos, de forma oblonga ou elliptica arredondados nas extremidades e pouco truncados no apice, com 3-4 dentes agudos, estreitos quasi aculeados, smm. longos, verde escuros. Os areolos nos senos têm algumas cerdas nas axillas. As flores são solitarias, terminaes, rodeadas na base por algumas cerdas * brancas, côr de rosa, no tubo e na base das folhas perigoniaes. Ovario 8 millim. longo, obconico, não anguloso, 6 millim em diametro no apice, . ' y | 00 dim glabro, verde claro. Perigonio zygomorpho, porém, não tanto quanto em Z. truncatus. As folhas exteriores, ou inferiores são reflexas, as primeiras 4 millim. e as ultimas 14 millim., largo-ovaes até oblongas, agudas mais ou menos coloridas de verde; as interiores 2,3-3,5 centim. longas, largo ovaes até oblongas, agudas; o tubo é 2,8-3 centim. longo, levemente curvo, não geniculado na inserção do ovario, gradualmente alargando para cima e levemente obliquo na fauce na qual se acha um annel, distinctamente es- pessado, crenado e côr de carmim brilhante. Os estames interiores, mais ou menos 2,8-3 centim. longos, reunidos na base em tubo de 8-9 millim. de comprimento, de cujo bordo inferior para dentro pende a membrana ge- nerica; os estames exteriores são inseridos sobre o tubo perigonial com filetes albos e antheras albo-amarellas. O estilete é do tamanho dos estames e cór de carmim, terminando em 8 estigmas da mesma côr. E esta a descripção do Dr. Schumann no annexo additivo à sua Monographia. Como patria dá simplemente Brasil 'sem outra indicação. Infelizmente não temos a Gardeners Chronicle na qual está descripta esta especie pelo proprio colleccionador Sr. N. E. Brown. Em qualquer caso acreditamos não haver duvida ser planta brasileira, assim como que deva pertencer a este genero que é o unico a ter a membrana intra-estaminal. Não conhecemos esta especie, nem parece ter sido encontrada depois “da colheita do Sr. N. E. Brown que, provavelmente, deve ter sido bastante no interior do Brasil, si não foi na Bolivia. X Seja isto como fôr, a especie em questão pertence a este genero e deve ter o logar que ahi lhe indicamos, sendo provavel que ainda seja encon- trada quando houver maror numero de estudiosos da botanica. 3 — Zygocactus opuntioides Lórcr. (Estampa IV.) Epipyllum obovatum Eng. in Sched. segundo Schum. Mon. Cactac. 224. Epiphyllum opuntioides Lófgr. e Dusén. Arch. Mus. Nac. Rio de Ja- neiro. Tomo XIII pg. 49. Sur la Flore de la Serra do Itatiaya. Dusén. Fruticulus petrophilus, decumbens vel epiphyticus, dependuus; truncus articulatus, tetes vel teretiusculus, elongatus, raptim foliaceo-articulatus, articuli foliacei, bini, ternisve, rarius ad quatuor, ovales vel elongatae ovales, fere integerrimi; squamae obsoletae; areoli sat remoti, lana densa, brevi, albescenti vestiti, setudis brevibus, 4-30 ornati. Flores singuli, bini, ternisve, terminalis, pro articulo, perigonium zygomorphum, phyllis lance- olatis, scarlatinis, interioribus superne reflexis, caeterum connatis, tubum sat longum formantibus; pistillum at stamina normali; stamina interiora m tubum brevum connata et intus membrana annulari breviuscula, depen- dente, appendiculatus; bacca depresso globosa, glabra; semina pro genero parva, irregularia, nitida vel sub lente minutissime foveolata. E” quasi um arbusto erecto, facilmente confundivel com as opuntias, mas a ausencia de glochidios e aculeos nos pulvillos, mostra logo que não o pode ser. O tronco chega, às vezes, a 30-40 centimetros de al- tura, sempre articulado com artículos de 2-6 centim. de comprimento e até 3 centim. de diametro, mais ou menos cylindricos, irregulares, de casca pardo-amarellada, fendilhada, escamosa e cheia de pulvillos de 1 a 2 millim. de diametro e de altura, frequentemente menos de 6 millim. distantes entre si, cobertos de lanosidade amarellada e aculeos de até 5 millim. de com- primento que irradiam em todas as direcções. Os artículos superiores se tornam cada vez mais planos e ramificam-se em 2-3 até 4, geralmente alongado-obovaes de 5-6 centim, de comprimento e 2-3 centim. de largura maxima e até 5-6 millim. de espessura, verde escuros, igualmente munidos de pulvillos lanosos, salientes, mas com numero menor de aculeos, tambem mais cerdosos. | As flores inseridas a uma, duas ou tres nos artículos terminaes são typicas para o genero, e si não alcançam bem o tamanho das do Z. trun- catus, pouco faita. A côr, mais côr de rosa e as tepalas exteriores iguaes, Os estames que formam o tubo interior são em numero de 14, com a competente membrana e as outras são inseridas em espiral sobre o tubo perigonial; são de tamanhos desiguaes acompanhando a zygomorphia, isto é a obliquidade da fauce. O estilete e o estigma 7-radiado são typicos. O ovario tambem é anguloso emquanto novo e o fruto maduro turbinado, frequentemente quasi disconforme. Esta curiosa especie não-tinha ainda sido descripta quando o Dr. Dusén a encontrou em Itatiaya. Entretanto não era desconhecida, porquanto muito antes nós a tinhamos trazido para o Horto Botanico de S. Paulo de uma excursão feita na Serra de Itatiaya. Foi então photographada e descripta com o nome de Epiphyllum opuntioides, o que communicamos ao Dr. Dusén quando elle nos consultou a respeito desta e outras especies colhidas na excursão delle para Itatiaya. Reconhecendo a minha prioridade adoptou elle o nome especifico por mim dado na sua descripção. Mais tarde o Sr. Campos Porto trouxe-a de novo para o Jardim Bo- tanico do Rio, onde o Dr. Barbosa Rodrigues a desenhou, dando-lhe o nome de Epiphyllum polycanthum, o que sentimos não poder conservar por causa das regras que regem a taxonomia. Não chegou o Dr. Barbosa Ro- drigues a publicar este desenho por causa do seu prematuro fallecimento. Quanto á nota do Dr. Schumann á pag. 224 da sua Monographia, rela- tiva a uma pequena amostra de um verdadeiro Epiphyllum no herbario do Muséo de Berlim, trazida do Brasil por Sellow e sendo ahi classificada por Engelmann com o nome de Epiphyllum obovatum, acreditamos primeiro que podia ser a mesma que a especie aqui descripta e estavamos dispostos a mudar o nome de « obovatum » por caber a prioridade neste caso a este, » E peca E O E Dee da 7 À a a + Rc; =) he — 28 — ” porém, como já referimos, o Dr. Schumann na addenda da sua Mono- graphia ao tratar da Epiphyllum Bridgesii, destrõe esta nossa ideia pelo que nada temos de rectificar. 4 — Zygocactus obtusangulus Lórcr. (Estampa V.) Epiphyllum obtusangulum Lindb. Schum. Mart. Fl. Bras. IV 2.198. Cereus obtusangulus Schum. 1. c. e Mon. Cact. Add. pag. 93. Cereus anomalus Schum. Chave da Monogr. Cact. 16. 1903. Só nome. Epiphyllanthus obtusangulus (Lindb.) Berger. Rep.- Missouri. Bot. Garden. Pag. 57. Maio 1905; Britton & Rose. Contrib. from the U. S. Nat. Herb. Vol. XVI. part. 9 pag. 262. The genus Epiphyllum and its Allies. Frutex ramosissimus, erectus vel ramis pendulis, articulatis; articulis truncis cylindricis, brevibus, ovatis, sphericis, vel fere disciformis; articulis ramificationis elongatis, cylindricis, ad apicem ramorum decrescentibus, plus minus conspicue angulatis, ad 2-3, rarius plurae, ex apice inferiorum erumpentibus. Areolace juniorum pulvillo in articulum descendente insi- dentes, squamosis, spiraliter dispositis. Floribus terminalibus, ex articulis sessuibus horizontaliter affixis, plus minus zygomorphis; perigonio phyllis spiraliter dispositis, inferioribus plus minus liberis, caeteris tubo perigonio mediocri formant; staminibus omnibus tubo perigonio adnatis, basi tubum membranula parva, inflexa et stilo opposita clausa; antheris parvis, lineari oblongis; stilo tereti, curvato superne subattennato; stigmato capitato, parvo, subgloboso e ramis papilosis brevibus composito; bacca globoso-piriformu, exocarpio crasso. E” um arbustinho epiphyta ou terrestre, entre rochas, especialmente nos altos da Serra de Itatiaya, acima de 2.000 metros de altitude. Na expo- sição ordinaria o seu tronco é composto de articulos cylindricos de TO a 16 millim. de grossura e de 20-25 millim de comprimento com casca amarello-fosca, côr de folha morta, fendilhada e com os areolos cerdosos persistentes sobre um pulvillo saliente de lanosidade escura, de 1 millim. de diametro, de onde sahem de 1-20 cerdas rectas, pardas, quasi pungentes de 1-6 millim. de comprimento (vide est. V, fig. A). Em exemplares que cresciam numa grota na subida para as Agulhas Negras onde raras vezes o sol penetrava e a humidade era constante, estes mesmos articulos che- gavam a mais de 30 millim. de comprimento, não passando de 10 millim. de diametro, de casca completamente lisa e sem signaes de areolos nem pulvillo ou cerdas, que só se encontram nos ultimos articulos portadores das flores, porém mais espaçadas e as cerdas mais molles. Em outros exemplares ainda, que cresciam bem no alto das Agulhas Negras, expostos ao sol, à chuva, ás neblinas e ás geadas, os artículos todos são reduzidos, “Elobosos, de forma de fuso truncado ou de tonnel, até ovoides ou obovoides, com casca mais grossa, mais fendilhada e areolos em grande numero, com « £y 9 b ” ; ES CAR cerdas numerosas mas mais curtas, e os proprios articulos floraes rarissimas vezes chegam a ser mais ou menos cylindricos (est. V, fig. B). Estas tres formas, collocadas ao pé uma das outras, parecem tres especies diversas, porém as numerosas transições e, sobretudo, o cultivo em condições iden- ticas para todas as tres, convence logo da identidade de todas ellas pelo apparecimento de artículos em tudo iguaes. Em todas as formas os arti- culos secundarios sahem a dois ou tres, raras vezes mais, dos artículos infe- riores e attingem a 20-25 millim. de comprimento, sobre 4-5, raro 6 millim. de diametro, termo médio. Os sulcos longitudinaes ou angulosidades que deram origem ao nome de obtusangulus, é caracter secundario e inconstante que só tarde apparece, porque no princípio os articulos são sempre perfeita- mente cylindricos e só muito depois tornam-se ás vezes irregularmente obtusangulados, mas tambem nem sempre. Em relação ás flores, são ellas sempre côr de rosa, mais ou menos clara, com folhas perigoniaes em numero de 20, sendo as 5-6 exteriores mais ou menos livres, começando por uma verdadeira escama de 1,5 millim. de comprimento, augmentando nas outras, gradativamente até a sexta que chega a 24 millimetros. As interiores são concrescentes formando tubo perigonial, mas com os apices livres, alcançando a parte livre no maximo até 14 millim., sendo o comprimento todo de 32 millim. reflexos, tanto os de cima, como os orientados para baixo, do mesmo modo como nas especies pendentes. O ovario por si só occupa mais 7-8 millim., é anguloso emquanto novo para tornar-se quasi turbinado no estado de maturação. Os estames estão inseridos em alturas differentes no tubo perigonial, sendo os infe- riores quasi que directamente sobre o ovario e o numero maior que encon- ramos foi de 26 e não de 40 como menciona o Dr. Schumann. Sobre a zygomorphia desta especie tem havido certa duvida, motivo por que os Srs. Britton & Rose, em vez de incluil-a no genero Zygocactus quando publicavam o seu trabalho, acceitaram o genero creado por Berger — Epiphyllanthus. O Dr. Schumann já dissera na addenda á sua Mono- graphia, pag. 39: « Esta planta — Cereus obtusangulus — é especialmente notavel, porque as suas flores, côr de carmim roseo, apresentam os cara- cteres do genero Epiphyllum; os estames formam dois grupos, os IO infe- riores, inseridos sobre o ovario, são adelphos e os superiores são inseridos sobre o tubo corollino, e como em Epiphyllum truncatum pende da base do tubo para dentro uma membrana anneliforme. Podia-se bem imaginar que esta especie representa o ponto de partida do genero Epiphyllum como uma mutação do genero Cereus ». Esta nota, em vez de firmar a especie em questão no genero Cereus, é antes um passaporte franco para o genero Epiphyllum que com toda a razão foi mudado para o de Zygocactus. Si, como quer o Dr. Schumann, a especie representa uma transição do genero Cereus, não ha motivo nenhum * — 30 — para a collocar neste genero, desde que todos os caracteres floraes a prendem dentro do genero novo, continuando apenas com alguns poucos caracteres vegetativos no genero antigo. O material que nos tem facultado esta comparação toda, foi trazido pelo Sr. Campos Porto de Itatiaya, não sómente ha pouco, como já em 1908, existindo agora em cultivo no Jardim. 5 — Zygocactus candidus sp. n. (Estampa VI.) Epiphyllum candidum Barb. Rodr. inedit in fig. Fructiculus epiphyticus vel saepe terrestris, ramosus, ramis plus minus pendulis, articulatis; articulis truncis cylindricis, crassis, glabris, 3-4 — plo longiores quam latis, arcolatis; areolis pulvinatis et setis 6-30 obscuris haud pungentibus mumitis, articulis ramorum cylindricis vel leviter ad apicem clavatis, 7-8 plo longiores quam latis; arcolis, setosis, distantibus, spiraliter dispositis, articulis ultimis stricte cylindricis, leviter clavatis, mitidis et minus setosis quam precedentibus, binis, rarissime termsve in articulis infe- riores erumpentibus. Floribus solitariis quam videmus, sessibus et leviter zygomorphis, candidis; tubus staminum interiorum membrana typica pro genero appendiculatus; bacca plus minus globosa, rubra. Foi trazida tambem pelo Sr. Campos Porto da varzea de Ayuruóca pertencente ao bloco de Itatiaya e acima de 2.200 metros de altitude, igual- mente logo antes do fallecimento do Dr. Barbosa Rodrigues que apenas teve tempo para deixar um esboço. Conservamos o nome especifico que elle lhe tinha dado. Os exemplares em cultivo aqui vieram de uma excursão mais recente, e o seu comportamento prova que não pode ser identica à Z. obtusangulus, da-qual pensavamos que fosse uma variedade, mas não pode haver duvida a respeito da sua novidade. Differe esta especie bastante da precedente porque além de ser sempre pendente, os artículos caulinos são ahi perfeitamente cylindricos, até 2 cen- timetros grossos no maximo e 5-6 centim. longos, com areolos maiores e cerdas iguaes. Os articulos secundarios são em regra 5-6, raras vezes 7 millim. de diametro, alongado-claviformes, às vezes levemente curvados e 3a s centim. longos, com areolos menores que no tronco, menor numero de cerdas e estas menos rigidas. A ramificação é de 2, raro 3, artículos e os ultimos, já perfeitamente cylindricos, glaberrimos e com areolos quasi obsoletos. Nas extremidades destes articulos, quasi rhipsaliformis, appa- recem as flores, inteiramente brancas, ainda com zygomorphismo distincto não só pelo angulo-que forma com o ovario, como pela obliquidade da fauce. O tubo perigonial é igual ao da precedente e com a mesma membrana cara- cteristica. Sómente não sabemos bem o numero das folhas perigoniaes, nem dos estames, por não ter ainda dado flôr o exemplar cultivado no Tardim. eh) E K Si é que os Epiphyllum, como quer o Dr. Schumann, representam uma transição do genero Cereus, é a flôr desta especie que mais se approxima e não a de Zygocactus obtusangulus. Pelos orgãos vegetativos, porém, nenhuma similhança ha entre os Zygocactus pachyarticulados e o genero Cereus, mas talvez antes com os do genero RJnpsalis, no qual a construcção floral, entretanto, é muito differente. Mais facil talvez seria procurar esta transição além do genero seguinte na qual a zygomórphia já quasi que desappareceu e ha tendencia para diminuir a concrescencia das tepalas. Existe ainda mais um desenho de Barbosa Rodrigues, de uma especie que se approxima muito da Z. opuntioides, mas na qual, segundo o desenho falta a membrana e a zygomorphia não é bem pronunciada. E tambem de Itatiaya, provavelmente, colhida pelo Sr. Campos Porto, mas não havendo mais indicações, não pode ser aqui descripta. GENERO SCHLUMBERGERA Lem, Por interessar especialmente á Flora Brasileira e, por. emquanto, sómente a titulo de nota preliminar, mencionamos agora este genero, resta- belecido ha pouco pelos Srs. Britton e Rose. Creado em 1858 pelo Lemaire para uma planta vinda da Serra dos Orgãos, à qual deu o nome"de Schlum- bergera epiphylloides, aconteceu que esta planta já estava classificada por Hooker em 1840 com o nome de Epiphyllum Russelianum, nome que o Professor Schumann conservou na Flora Brasiliensis quando restabeleceu o genero Epiphyllum creando o genero Zygocactus para as especies de zygomorphia pronunciada. O facto de elle ali não ter incluido as especies Ep. Russelianum e Gártneri, é sem duvida devido a não apresentarem a zygomorphia nem a membrana interior do tubo estamineo. Deixou-as por isso no genero Epiphyllum e a outra transportou para o genero Phyllocactus. » Restabelecendo agora os Srs. Britton e Rose o genero Zygocactus e substituindo pelo de Epiphyllum o genero Phyllocactus, este ultimo des- apparece e as duas especies acima, não podendo entrar no genero Zygo- cactus, tem que voltar para o antigo genero de Lemaire, o Schlumbergera para isso restabelecido na publicação da mencionada, « The Genus Epi- phyllum and its Allies» pag. 260. Neste genero Schlumbergera, porém, deve entrar tambem a especie Ep. Bridgesii tanto mais que o Professor Schumann na sua nota sobre a Epiphyllum Russellianum (pag. 77 na Addenda) diz: « A membrana interior do tubo na Ep. truncatum parece não existir na Ep. Russellianum pelo menos o Sr. Weber não a menciona. Esta especie deve portanto, relacionar-se com o Ep. Bridgesii que tambem não a tem, e que é do mesmo habitus. — 92 — Ora, si a Ep. Bridgesii tem o mesmo habitus e a mesma construcção floral, tem ella de fazer parte do mesmo genero e, portanto, mudar o nome para Schlumbergera bridgesii, ficando o genero constituido do seguinte modo: I. Artículos mais ou menos pilosos na extremidade . +... 1. Schl. gártnerii (Regel) Britt. II. Artículos glabros na extremidade. A. Flores levemente zygomorphas, cor de carmim, até 8 ctms. longas; articulos 5 ctms. . . 2. Schl. bridgesú (Lem.) nobis. B. Flores não zygomorphas, cór de rosa, até 5 ctms. largas; ar- ticulos 3 ctms. . . . . .. 3. Schl. ruselhana (Hook) Br. R, Parece que os Srs. Britton e Rose excluiram a especie bridgesit, pois, em parte alguma a mencionam, apezar do Dr. Schumann dizer que acreditava ser um hybrido de Ep. truncatum russellianum, mas é muito difficil acceitar esta hypothese. : Segundo o Professor Schumann, dizem ser ella originaria de Bolivia visto que o Sr. Bridges colleccionou ali, «acredita », porém, «que é do Brasil como todas as mais especies » e accrescenta na nota que o exemplar que com o nome de Epiphyllum obovatum Eng. existe no herbario de Berlim e que foi colleccionado pelo Sellow no Brasil, « não é differente do E. bridgesii ». Em vista destes dados, pois, acreditamos estabelecido para a Flora Brasileira, definitivamente, não sómente o genero Schlumbergera, como tambem as tres especies acima que são as que por emquanto são conhecidas. Arefe Sar Dot Fri de Janeiro IT - Ly Vonograplt.Caciacearua. Selma Asrgrerecinas edelcirndias NE Baum) Belton O Tese nERA4 NA as bord Bot vo delaneiro. nl «Arch. parcos ecra ? To ara AAA Z ndo ' ” Saresro 1. cat spp Po. del. Arefe.Savol Bot. L Cordeiro adnaé EM zo: de Janes 2 Arch. Jard. Bot. fee NADA EN AD ty RD nana Co RD ZE Cordeero ad nat del NS CAMA ppocmetiis 7 A Novas contribuições para o genero RHIPSALIS POR - Alberto Lóigren, Chefe da Secção de Botanica, COM 11 ESTAMPAS (VII A XVII) efa 5) 3 GENERO RHIPOALIS Em nosso ultimo trabalho sobre este genero, no primeiro numero dos « Archivos do Jardim Botanico » referimo-nos á grande probabilidade de haver mais especies ainda, além das que ficaram ali descriptas. Effectiva- mente e, apezar de transferida uma excursão projectada para Matto Grosso, que certamente teria produzido bastante material interessante, che- garam-nos varias especies novas que convem aqui registar, além de duas conhecidas que o Jardim ainda não tinha, e incluindo algumas variedades novas com”algumas observações fornecidas pelas especies em cultivo no Jardim. ALGUMAS REIPSALIS NOVAS Entre as plantas do herbario e colleccionadas pelo Sr. Paulo Campos Porto, encontramos tambem o de uma especie de Rhipsalis, da Serra de Itatiava, differente das que conheciamos. Informou-nos o Sr. Campos Porto que fôra elle quem a trouxera em 1908, na mesma occasião em que vieram os exemplares de Zygocactus, e como elle devia voltar para Itatiaya, pedimol-o que procurasse de novo aquella especie de Rhipsalis. Dentro de pouco tempo estava um bello exemplar no Jardim, florescendo logo depois. Julgamos, pois, de toda a justiça dar-lhe o nome do seu descobridor, aliás descobridor de tantas outras novas para a sciencia. 1 — Rhipsalis campos-portoana n. sp. (Estampa VII.) Caulis declinatus vel longe pendulus, cylindricus articulatus, perfecte glabrus. Articuli dichotomi, vel ultimi 3-4 verticillati, primariis 50 ctms. vel ultra longi, secundarii 15-25 ctms. et celeris gradatim reductis, ul- timis 4-5 ctms. longis 2 millim. diametralis, ad articulationes leviter in- crassatis. Áreolis distantes, squamis primum purpureis demum. palacaceis, late triangularis, seta et lana carentes. Flores lateralibus subterminals, albo hyalinis; bacca parva, globosa, rubra. Floret mense Setembro-Octobro. Esta especie epiphyta chega até 2 metros de comprimento com os articulos primarios pendentes, frequentemente mais de 60 ctms. de com- - prido e no maximo 5 millim. de diametro, cylindricos. As primeiras ra- mificações são dichotomicas, de 15-30 ctms. de comprimento e 3-4 millim. de diametro. levemente nodosas nas articulações. Os areolos são rela- tivamente distantes e pequenos, superficiaes, com escamas, primeiro ver- melhas que depois de seccas se tornam côr de palha e escariosas, largo- triangulares, ligeiramente mucronadas, sem-cerdas nem pulvillo lanoso por baixo. Os ultimos articulos são de 4-5 ctms. de comprimento e sempre mais ou menos de 2 millim. de diametro. Os brotos novos são cylindricos, verde-claros, como o são tambem as escamas. j As flores são pseudo terminaes, isto é, sahem do lado ou margem das extremidades, ás vezes até nas penultimas articulações e não abrem com- pletaménte, conservando-se campanuladas com o apice das petalas leve- mente reflexo, o que constitue uma differença grande para com a especie Rh. cribrata que lhe fica muito proxima, mas com flores sempre bem cam- panuladas. As tepalas como sempre decrescentes de fóra para dentro. São em todo 14-15, sendo 4-5 externas, quasi em fórma de escamas e 10 inte- riores, oblongas, até o maximo de 9 millim. de comprimento, sublineares, obtusas e apice levemente cucullado, raro reflexo. Os estames são pouco mais da metade do comprimento das tepalas, com filetes amarello-claros, quasi hyalinos e antheras albas. O estilete é quasi do tamanho das tepalas, com o estigma 3-4 radiado, e raios reflexos, tubo albo-hyalino. O ovario é ligeiramente turbinado, até 4 millim. de diametro. A baga é rubro-clara e subglobosa quando madura, com maximo 5 millim. de diametro e pouco menos de altura. : A posição desta especie é proxima da Rh. cribrata, no subgenero Eurhipsalis, da qual porém differe por serem os articulos mais grossos, nodossos nas inserções, ter flores menores, com menor numero de tepalas e nunca serem campanuladas. á Floresce nos mezes de Setembro-Outubro e está em cultivo no Jardim Botanico. 2 — Rhipsalis oblonga n. sp. (Estampa VIII.) Caulibus (an) primum erectis dein pendulis, rarissime triangularis vel trialatis, articulis 2-5 ad apicem erumpentibus, oblongo-obovatis, herbaceis, . flanis, apice obtuso et basin interdum quasi in petiolo attenuatis, nervo mediano applanato, utrinque prominente et lateralibus in areolos quidem quae articulos novos vel flores emittunt, alcantibus percursis; areolis in sumbus crenaturarum immersis, parvis; floribus ex areolis salutariis, parvis, albo-stramineis: fructus bacca viridescens, hyalina, subglobosa, perigonio marcescente persistens coronata. Floret mense Octobris et interdum Julio. ++ ve f a a à 7 : , A vd SET Foi encontrada na Ilha Grande numa excursão em companhia do Dr. Rose. Cresce na sombra em matta virgem. E” até agora a unica especie cujos artículos são tão delgados que chegam quasi a ser herbaceos. Não sabemos si o caule é primeiro erecto ou pendente, mas é provavel que sómente mais tarde o exemplar todo se torne pendente. Os artículos, são mais ou menos obsoleto-triangulares na base, oblongo-obovaes, geralmente um pouco mais estreitos na base e quasi obtusos, arredondados no apice, de 6-12 ctms. longos, raro acima de 3 ctms, largos, com nervura central saliente e as lateraes esboçadas e terminando cada uma numa crena, não oppostas. As crenas são pouco salientes com sinu pouco profundo quasi em forma de dentes deitados, obtusos. As margens nos exemplares um pouco expostos ao sol se coloram levemente de rosa. Os articulos superiores até 5 sobre a extremidade da anterior, em geral 1-3, verde-claros e quasi de consistencia herbacea. Os areolos são pouco profundos com escama pequena e as cerdas só apparecem depois da floração. As flores são rotaceas, abertas, ligeiramente estra- mineas, com apice fracamente rubescente, de 8-9 tepalas reflexas, das quaes as 3-4 exteriores são quasi escamas, às interiores até 8 millim. de comprimento. ()s estames são numerosos, quasi do tamanho das tepalas interiores, com filetes e antheras brancas. O estigma é 4 radiado, de raios brancos. O fruto é uma baga ovoide-globosa, não immersa, 7-8 millim. de comprido e 6-7 millim. em diametro, subhyalina, verde-amarellada ; sementes pequenas, pretas. Pertence naturalmente á secção das Phyllo-rhipsalis, devendo ficar proxima da Rh. rhombea, da qual differe pela consistencia herbacea, maior largura e fórma oboval das articulações que tambem são menores e de um verde muito mais claro, o que tudo dá à planta um habitus completamente differente. Está em cultivo no Jardim Botanico. 3 — Rhipsalis crispimarginata n. sp. (Estampa IX.) Planta pendula, basi subteretibus, lignosis; articulis binis, ternis vel ultra ex apice inferioribus interdum fasciculatis, oblongo-ovalibus, subher- baceis, marginis valde cripis, apice obtusis, basi angustatis quasi in pe- nolum attenuatis, vel perfecte ellipticis aut subrhombeis, crenatis, crenis plus minus approximatis; nervo mediano prominente, lateralibus obsoletis m areolis quidem quae flores emittunt; areolis in sinubus parvis, squa- mulis minutis suffultis; floribus im areolis solitaris, basi pube parca et mterdum aculeolo munitis; perigonio phyllis 7-8; staminibus perigonio faullo brevioribus; fructus bacca exserta, ovoidea, rosea, subhyalina, peri- gonio marcescente coronata. Floret mense Septembris. . Cresce nas mattas da Ilha Grande, onde foi colhida na excursão em companhia do Dr. Rose e Sr. Campos Porto. A presente especie está muito proxima da precedente, porém os seus - artículos são mais largos e as crenas muito mais approximadas e sem o caracter de dente alongado que tem as crenas na Rh. oblonga nobis. Os artículos são tambem um pouco mais largos chegando, por isso, às vezes a ser quasi elipticos ou rhombeos, todos com a margem inteira crespa e, de vez em quando, ao longo da nervura central uma aza dorsal ou quilha igualmente crespa. A consistencia desta especie muda com o habitat, tor- nando-se o exemplar que está ao sol mais carnoso que o outro conservado na sombra, modificação esta que se operou em menos de um anno. Os articulos primarios são muito estreitos mas sempre ancipitados e os artículos novos são frequentemente de uma bella côr de rosa que conserva por muito tempo, ao longo da margem herbacea e semitransparente. A flor quasi não se distingue das da precedente especie, excepto em que só tem 7-8 folhas perigoniaes completamente reflexas, sedosas, hyalinas, até maximo 7 millim. longas e 3 a 4 largas, com apenas 2 exteriores, esca- miformes. (Os estames são brancos com antheras brancas; o estilete é branco com estigma 3 ramoso. O botão é mais estreito, mais claro que em Rh. oblonga e mais amarellado, levemente avermelhado na extremidade. O fructo é igual em tamanho e fórma da precedente mas mais roseo-hya- lino com o perigonio secco persistente, 7-8 millim. longo e 5-6 de diametro ; as sementes são pequenas, atrobrunas. Pertence tambem á secção das Phyllorhipsalis na visinhança da prece- dente, da qual porém differe pela fórma e o crespo dos artículos, falta de uma tepala e a côr do fruto que a indicam como especie propria. Está cultivada no Jardim Botanico. 4 — Rhipsalis pacheco-leoni n. sp. (Estampa X.) Planta repens in saxa et arborum truncis ct ramos, dein pendula, polymorpha. Articulis primariis perfecte cereiformis, 6-9 costatis, areolis m costis valde aproximatis, pilis plus minus setosis, albis, fasciculatis, mumitis, secundariis et ceteris mitidis, plus minus polygoniis, facies cum arestis alternantia; areolis fere obsoletis, magis distantia, squamis parvis, setae et lana carentes. Flos parva, fere rotata, pallide rosca, perigonio phylla 5 exteriora et 5 interiora; estamina plura, perigonio phylla equantes; ovario immerso; stylus albus et estigma 3 radiantibus; bacca rubra, subglo- bosa, perigonio marcescente coronata. Floret mense Octobris-Novembris. Foi encontrada pelo Sr. Campos Porto numa excursão para o Cabo Frio em 1915 em companhia do Professor Rose. Habita as mattas nas fraldas das montanhas á beira-mar. E” uma das especies muito interessantes pelo polymorphismo que apre- senta nas diversas idades, pois, vendo uma planta nova e outra adulta, difficil é reconhecer nellas uma e mesma especie. Rasteira sobre galhos de arvores e provavelmente tambem sobre rochas, os seus articulos pri- marics de 5 até 15 ou mais centimetros de comprimento são inteiramente cereiformes — fig. com 6-9 arestos de 1-2 millim. de elevação, frequente- mente formando um espiral alongado, com cerca de 8-10 millim. de dia- metro. Nestes articulos os areolos são muito approximados e munidos de cerdas de 6-7 millim. de comprimento, brancas e com um pouco de lano- sidade na base. Ao passo que os novos artículos se formam, os areolos vão se afastando, até finalmente, nos de terceira ordem em diante, chegarem a uma distancia de 3 ctms. um do outro. Ao mesmo tempo desapparecem as cerdas e as arestas elevadas se tornam quinas que terminam num areolo com uma escama pequenina, 3-4 vezes mais larga que longa e levemente mucronada. Onde termina a aresta-quina com o areolo começa um plano cujas arestas, por sua vez, terminam com outros areolos, o que dá aos artículos uma secção quadrangular, pentagona ou hexagonal, succedendo-se sempre um plano a uma aresta, até que nos ultimos artículos quasi des- apparecem planos e arestas, para tornarem-se sub-cylindricos (vide Est. X). A côr dos articulos novos é um bello verde esmeraldino opaco, não luzente, que nos articulos mais antigos passa gradativamente a verde- cinzento. A ramificação é irregularmente dichotomica, porque às vezes sahem articulos novos sem ser de uma extremidade, mas nunca são verti- cillados. As flores são relativamente pequenas, bastante abertas, com 10 folhas perigoniaes, 5 interiores mais ou menos iguaes, ovaes, de base larga, 6-7 millim. de comprimento, obtusas, levemente carenadas, hyalinas, pallido- roseas no meio e mais intenso no apice; as exteriores são decrescentes até a fórma de escamas de colorido igual, apenas um pouco mais foscas. Os estames de 30-40, longos, alguns até exsertos, são brancos com antheras brancas. Estilete menor que os estames, com estigma 3 — ramoso, ramos reflexos e agudos. O ovario quasi que completamente immerso. O fruto é uma baga globosa de 6-7 millim. de diametro, rubra. A posição desta especie não é bem clara, porquanto devia mas não póde estar nos Goniorhipsalis por causa do ovario immerso. Não sendo tão pouco bem acertado ficar no Epallagogonium ao qual, todavia, mais se approxima, temos de collocal-a por emquanto entre Calamorhipsalis e Epallagogonium, até que outras especies que esperamos encontrar, melhor definam o seu logar. - O nome foi dado em homenagem ao distincto director do Jardim Bo- tanico, Dr. A. Pacheco Leão. Está em cultivo no Jardim Botanico. — 40 — 5 — Rhipsalis cassythoydes n. sp. (Estampa XI.) Planta habitus «cassythae » simulans, articulata, pendula. Articulis cylindricis, ramosis, ramis aproximatis, vel interdum pseudo verticillatis: areolis plus minus aproximatis, squamis parvis et seta rubrae ante anthesin evolutis. Flores pro genero minimis, viridis translucens; perigonio phylla 8; estamina 6; estigma 3 ramoso, ramis acutis paullo reflexis; bacca eliptica, parva, claroviride subalba, perigomo marcescente coronata. Das mattas proximas de Belém do Pará, foi offerecida ao Jardim Botanico pelo Exmo. Sr. Simão da Costa. Floresce no mez de novembro. E” uma planta que se confunde inteiramente com a Rh. Cassytha no porte e nas dimensões dos articulos, tendo quasi o mesmo habitus, talvez um pouco mais ramosa, sahindo os ramos em diversas alturas, ora apenas approximados, ora verticillados e por vezes apenas dichotomos, tornando-se o tronco perfeitamente lenhoso na base. O comprimento dos articulos, quer primarios, quer secundarios é desde IO ctms. até acima de 60 e provavelmente ainda mais nas mattas, com um diametro maximo de 8 millim., sendo os ultimos articulos sómente de 2-3 millim. Toda a planta é de um verde claro amarellado. Os areolos sao relativamente approximados 10-15 ctms. em espiral, quasi sem de- pressão e com escamas diminutas, 0,5-0.6 millim., sem cerdas nem lano- sidade, excepto por occasião logo antes da florescencia quando, juntamente com o botão, apparece uma cerda vermelha de 1-1,5 millim. de compri- mento, no lado da escama. ; As flores apparecem em abundancia, desde o mez de setembro, um pouco approximadas nas extremidades dos articulos, mas as ha tambem até nos artículos primarios; são de 6 a 7 millim. de comprimento, incluindo o ovario, com 8 a 14 tepalas, 3-5 exteriores e 5 interiores, 3-4 millim. longas e 1.5-2 millim. largas esverdeadas, hyalinas, agudas. Aberta, o dia- metro da flor não passa de 7 millim., conservando a fórma semi-campa- nulada com as folhas perigoniaes levemente reflexas. Os estames são 6-8, menores que as tepalas, dando-se, às vezes metamorphose regressiva pela transição de estames para tepalas, de que origina a desigualdade do numero das tepalas e dos estames; são brancas, hyalinas, mais curtas que as folhas perigoniaes e com antheras brancas. O estilete curto e grosso pouco excede aos estames, é branco com estigma 3, raro 4 radiado, raios horizontaes, agudos. O fruto maduro é albo, hyalino levemente esverdeado, 4 millim. de diametro. Pertence esta especie aos Eurhipsalis ao pé do Rh. cassytha da qual differe pela flor e menor numero de estames e fruto differente. | E” cultivada no Jardim Botanico. — 41 — 6 — Rhipsalis densiareolata n. sp. (Estampa XII.) Caulis primum erectis, dem pendulis, truncis Geonomae simulans, arti- culatis, articulis divergentibus, subverticillatis; areolis aproximatis, espi- raliter dispositis, 4-5-6 eadem spira, plus mimus elevatis, decurrentibus; squama diminuta, rubra, ocuminata, seta umca brevis, et lana parca ma- nita. Flos pro genero parva; perigonio phylla 6 exterora et 5 interiora, plus minus roseis, byalinas, sericeo-nitidis. Bacca intenso rosea, ovoidea. Floret mense Septembris. Esta interessante especie veio junto com um exemplar de Rh. lindber- giana K. Sch. encontrada numa excursão à “Tijuca pelo Dr. Rose e Sr. Campos Porto. E O caule é mais ou menos erecto, cylindrico, depois pendente até 50-60 ctms. longo e 10-12 millim. de diametro. Os areolos são dispostos em espiraes approximadas de 1-1,5 ctms. e com apenas 5-6 millim. entre cada areolo que, sendo saliente e um tanto decurrente, communica ao arti- culo o aspecto de tronco de palmeira do genero Geonoma. Os artículos em numero variavel até 6-7, sahem da extremidade do articulo inferior ou perto della em angulo bastante aberto, mas nunca em verticillo. A dimi- nuição do diametro dos artículos é pouca e os turiões são abrupto-agudos. Os areolos são munidos de escamas que nos articulos mais novos são largo- triangulares, 0,8-1 millim., mucronadas, rubras, na base e com uma cerda. plana por baixo, de 1-1,5 millim. de comprimento, sendo a lanosidade quasi imperceptível. A côr dos artículos é um verde claro amarellado que muda em cizento nos mais velhos que conservam as cicatrizes pretas das flores e dos frutos, assim como os restos das cerdas velhas. Os artículos secun- darios e terciarios são de 20-60 ctms. de comprimento e 5-7 millim. de diametro. As flores -apparecem em grande abundancia. São pequenas, 9 millim. de diametro, não completamente rotaceas, com 11 folhas perigoniaes côr de rosa clara, sendo 6 exteriores das quaes 4 escamiformes e duas regu- lares mais ou menos ovaes e 5 interiores, 3-5 millim. longas e 2 millim. largas, todas svbhyalinas com brilho de seda e roseas. Os estames são brancos, hyalinos como as antheras. O estilete é levemente roseo, com estigma 3 — radiado. O fruto, não immerso é uma baga côr de rosa carregada, ovoidea, 3-5 millim. longa e 2,5 — 4 millim. de diametro. — À posição desta especie é naturalmente entre os Eurhipsalis, apezar de não se approximar muito de nenhuma das que alli pertencem. Está em cultivo no Jardim Botanico. 7 — Rhipsalis bambusoides Weber. (Estampa XIII.) Bois. Dict. d. Hortic. 1.048. Hariota salicormioides DC. v. bambusoides Web. Schumann. — 42 — “ Nachtr. Monogr. Cact. 1898 bis 1912, pag. 138. Erecta ramosissima, basi lignosa, truncus articulatis, articulis brevis, nodosis, brunneis, ad nodis incrassatis et ramificatis; ramificationis brevis, cylindricis, vel obsolete clavatis, di vel triramificatis; semper ad apicem arti- culorum irrumpentibus; flos terminalibus, plus minus clausa, perigonil phylla aurantiaca; bacca plus minus turbinata, albescente-hyalina et leviter purpureo maculata. Esta bellissima especie erecta foi encontrada pelo Sr. Campos Porto na Ilha Grande, onde mais tarde foi encontrada de novo na excursão com o Dr. Rose. Não é, entretanto, novidade, sinão para o Jardim, pois já está descripta por Dr. Weber na « Revue Horticole » de 1892 como va- riedade de Rhipsalis salicornioides. Quando, depois, o Dr. Schumann pu- blicou os seus « Nachtrâge » para a « Monographia Cactacearum » elle a menciona e accrescenta que: « como não conheço transições entre esta va- riedade e a especie typica, seria talvez melhor fazer della especie indepen- dente ». Mas como até agora não a conheciamos, sinão pelas descripções e, além de Weber, ninguem se lembrava fazer della especie independente, parece agora occasião de fazel-o desde que já a estudamos e que temos varios exemplares em cultivo. Comparando-a com o typo de Rh. salicornioides, ou com qualquer de suas variedades: delicatula, robusta, minor, nodosa, ou globosa, vê-se que nenhuma dellas póde ser considerada élo de transição do typo para a bambusoides, de fórma que só resta acceitar as opiniões de Weber e de Schumann, tanto mais que, além das differenças marcadas nas partes vege- tativas, tambem as ha na flor e no fruto. Uma estampa da qual recebemos cópia photographica por gentileza do Prof. Dr. Rose da Smithsonian Insti- tution, reproduzida em « Bluehende Kaktéen », estampa 95, tem os arti- culos bastante mais claviformes do que nos nossos exemplares, sendo ao mesmo tempo um pouco mais compridos. Nos exemplares em cultivo no Jardim, o comprimento dos articulos nunca passa de 26 millim., ao passo que no desenho chegam a 32, distinctamente clavados o que não são nos nossos exemplares, onde os articulos são apenas levemente expressados no apice e na base. As flores desta especie são as mais alaranjadas da tribu e conservam-se muito clausas, deixando apenas o estigma um pouco exserto do tubo for- mado pelas tepalas interiores, conchegadas ao estilete, e como nenhuma vez observamos exserção dos estames, nem protrandria, concluimos que a pollinisação é operada por insectos bem pequenos ou talvez que as flores se abram durante a noite, o que não observamos ainda. Como um dos exemplares floresceu copiosamente, dando apenas dois frutos, esperamos até que o outro exemplar que estava um pouco retardado tambem florescesse e fizemos então a pollinisação em 4 flores com o pollen das mesmas e, em meia duzia de outras, pollinisação cruzada, tendo o prazer de ver todas frutificarem, confirmando a nossa theoria de que póde haver kleistogamia tambem. As flores de Rh. salicornioides typo, não são tão fechadas e a frutificação alli se dá muito regularmente. E de notar que o numero das tepalas de Rh. salicornioides é 15, ao passo que Rh. bambu- soides tem 18. Os estames de Rh. salicornioides são frequentes vezes aver- melhados, quando em Rh. bambusoides são inteiramente brancos. O fruto é maior em bambusoides e mais hyliano. Esta especie naturalmente entra no subgenero Hariota na qual tambem collocamos a Rh. clavata, porém este subgenero não deve continuar no logar onde o collocamos na nossa chave, porque o seu caracter principal está no tronco articulado, de artículos todos pequenos e em fórma quasi de phalanges — caracter este que só é encontrado neste grupo, permittindo dividir o genero em breviarticulatae e longiarticulatae. Mas como ainda temos um certo numero de novas para descrever, assim como varias es- pecies Argentinas e Paraguayas, convem esperar até que se possa reunir todas as especies conhecidas numa monographia completa, e ahi então construir nova chave definitiva, si é que não será necessario talvez crear generos novos. Em publicação separada pretendemos dar conta das nossas obser- vações sobre todas as variedades deste interessante grupo, ou tribu. 8 — Rhipsalis rosea Lagerheim. (Estampas XIV e XV.) Esta pequena especie foi encontrada pelo Dr. P. Dusén no Estado do Paraná em I9II que ênviou-a para Suecia, onde o Professor Dr. Lagerheim a cultivou e quando floresceu a descreveu e publicou com estampa em: « Svensk Botanisk Tidskrift. 1912. vol. VI fasc. 3, estampa 28». Mais tarde teve a gentileza de enviar a nós tambem um exemplar que ora está em cultivo no Jardim. Reproduzimos aqui a diagnose do Dr. Lagerheim por ser especie genuinamente brasileira. | Rh. caulibus erectis, non scandentibus; ramis (in speciminibus cultis) nutantibus; dichotomisvel trichotomis; articulis infimis saepe cereiformis; 3-5 gonis, jumoribus primum vubris, vel palhde viridibus, mitentibus, dem obscurius viridibus, opacis, carnosis, spathulatis, apice obtusis, ad basim et ad apicem purpureis, margine leviter crenato, m sicco nervo mediano wmstructis, areolis marginalibus purpureo cinctis, pube brevi et setis pluribus ornatis; floribus apicalibus, ex areola singulis, majusculis; ovario exserto, prismatico, tetragono, ad basin attenuato, nudo, squamulis nullis; phwllis perigoni circiter 12, infimis triangularibus, medis et summis lanceolatis, acutis; staminibus numerosis, dimidiam perigonium acquantibus; stilo stamina acguanti vel vix superante, im stigmata 3-4 recurvata diviso; bacca ignota. Y ” * “w Fruticulus epiphyticus (vel in caldario in solo humoso vigens), usque 25 centms. longus, pars inferior lignescens, ad 8 muillim. crassa; articulis angustatis crassis, suberosis, griseofulvis. Articuli juniore nom subérosi, ad 27 miliim. longi, basi 2-3 millim. diametro, in parte superiore usque 11 millim. lati, 2-3 millim. crassi. Crenae 2-3, levissimac. Gemmae florum rubrae. Flores speciosi, diamétro circiter 3-7 centms., odorati. Perigonii phylla rosea, infima 3-5 millim. longa, media circiter 12 maillim. longa, summa 19 millim., longa 6 millim. lata; Stamina 11 millim. longa, fila- mentis apice curvato attenuatis, roseis, antheris vitellinis; Stilus 13 mullim. longus, roseus, stigmatibus albis, 3 milim. longas. Si o exemplar do Jardim Botanico não tivesse sido fornecido pelo proprio colleccionador, seria bem justificado attribuil-o a uma especie diffe- rente quanto à parte vegetativa, como mostra a comparação das estampas (XIV e XV) dos dois exemplares, o de Stockholmo e o do Jardim Bo- tanico aqui. E” este mais um exemplo frisante do quanto as Rhipsalis são sensíveis aos factores do ambiente. Em conversa com o Prof. Dr. Rose, o grande cactologista, pediu-me elle para observar bem a florescencia desta especie, visto elle não acreditar ser uma verdadeira Rhipsalis. Até agora não tivemos essa opportunidade, por não ter ainda florescido o nosso exemplar. Entretanto, a julgar pelo desenho do prof. Lagerheim, só podemos notar um desenvolvimento um pouco fóra do commum, tal como em Rh. megalantha nob. O que especial- mente differe é, como já notamos, a parte vegetativa que no desenho do Dr. Lagerheim se approxima do tvpo Opuntia, ao passo que no nosso é, de um perfeito Cereus ramoso, em ponto pequeno, pelo menos até agora. A questão da côr da flor não tem a menor importancia visto termos um Rh. chrysantha com flores amarellas, as Rh. salicornioides e variedades com flores alaranjadas, e a Rh. myosurus com flores perfeitamente roseas, quasi rubras. ,O que nós figura mais divergente — na estampa — é o an- . droceo unido. Entretanto, esperamos brevemente poder estudar estas flores para verificar si a suggestão do Dr. Rose possa ou não ter logar. Além destas especies novas para a nossa flora podemos registar al- gumas variedades de especies já conhecidas, mas que differem de modo a justificarem ser elevadas a variedades. 9 — Rhipsalis elíptica Lindberg var. helicoidea n. v. (Estam- pa XVI.) Planta pendula, ramosa ut in typo, articulata, articulis mox rotundis et sob costa media longitudinaliter spiraliter tortis; flores et fructus ut àn typo. Foi trazida pelo Sr. Campos Porto de uma excursão para Iha Grande, onde habita ao sol sobre pedras. E” planta toda pendula, ramosa, mas com os artículos um pouco menores que no typo e talvez um pouco mais arredondados, porém sempre torcidos em espiral ao redor do eixo longitudinal, chegando a fazer mais de meia revolução, tomando a fórma de uma pá de helice. As crenas e os areolos em nada differem do typo, mas a coloração é de um rubro de cobre velho, que no principio nos tentava dar-lhe o nome de « cuprea », mas os articulos novos são verdes como no typo e sómente depois de certo tempo adquirem a côr mencionada, que no cultivo parece ir se attenuando, de fórma a constituir um caracter de muito menor valor que a torção. A flor é inteiramente identica a do typo assim como o fruto e as se- mentes, e a planta floresce tambem na mesma época e com a mesma abun- dancia. 10 — Rhipsalis clavata Web. var. delicatula n. v. (Estampa XVII.) Pendula, truncus articulatis et ramosis ut in typo, articulis typo di- midio diametro crassis; ceteris perfecte sumiliter; excepto floribus mino- ribus . à Esta variedade foi encontrada pelo Sr. Campos Porto nas mattas da Tijuca em companhia com o typo, pendendo mais de metro, dos galhos e troncos das arvores. A principal differença consiste em serem, tronco e artículos todos, mais finos, mais delicados. A flor tambem differe um pouco na fórma, porque quando abre toma a fórma de uma hemisphera ou campanula hemispherica de margens perpendiculares e não com petalas de apice reflexo como nas do typo. O botão tambem não é amarello, mas completamente branco e em fórma de cravo pequeno. E” uma das especies mais floriferas e de um verde claro que se destaca muito entre as plantas de côr verde-escura. Arch. Jara Bot rode Janeiro LT Androceo e MECCO 2 / Golos AS Lage PA, fanesro EM Arch. Jara. Bol. fero de CLA anto natural. É do dem 7. e sf AM dd. nuéde! Logr EL Cordeiro Arch Jara. Bot. fé 20.de fareero w47. ) Plos dlozso 2 ai 7%) SYA ST DL RO, Hd mate! L. Cordeiro o “ CA. AC Arch. Jarel Bol. ferro de Sameiro EM. ave aa H q Flor de tado A Chambellend E Cordeiro adzatdel. & parcticer leem Lgron Estigma R Llor de frente Md nal del, Eder | orais dsuniveodates La 7 - Arch Java Lot. Pe pe Jeseciro o LO hot. Delforge. ED «Siennsk Doternisk Tidshorafi BA OLE Elsa Poseriins par. Mgperenti AIC Legortcriro o £ Cobtivado em Sochitotmo Swecir Arch. Jara. Bot. Pio de Janeiro. e LT. Lol Meltorge -Jard Lol. Cs de no Sarcaze Lolezeco Arch. Jara Dol feo de Seane O. 247 7 E CL Corde ZE Are Jgrd Pot. Rio deJareiro v LE Plot. Jara Bot. f edetdcendinto e dedicon h ç / MIA darvatia 7 Ed NOVOS SUBSIDIOS A FLORA ORCHIDACEA DO BRASIL Alberto Lófgren, > Chefe da Secção de Botanica. COM ESTAMPAS Contribuições para a Flora Orchidacea Às seguintes especies novas provêm das collecções de plantas vivas trazidas principalmente pelo Sr. Paulo Campos Porto, e conservadas no viveiro emquanto não florecerem, para então serem determinadas e incor- poradas à collecção original do Jardim. Como estas, ainda não descriptas, provavelmente encontrar-se-ão mais, e, ao passo que forem estudadas e reconhecidas, serão publicadas nestes « Archivos ». Por emquanto ha sómente as que se seguem. Fam, ORCHIDACEAE Tribu PLEUROTHALLINZA E Genero PLEUROTHALLIS SECÇÃO HYMENODANTHAE GRUPO ELONGATAE 1 — Pleurothallis leucosepala n. sp. (Estampa XXIII. Fig. B.) Planta pusilla coespitosa; caulibus secundaris subfiliformibus, biar- ticulatis, folio elhiptico vel obovato, carnoso, apice obtuso et minute triden- ticulato; basi im petiolo attenuato, uninervio et limbo margine nervo cinclo; racemo solitário (quam vidi) erecto, folio longiore, paucifloro, bracteis ochreatis, membranaceis, pedicellis multo brevioribus; flores pro specie magmis, mutantes, pedicellatis; sepalis membranaceis glabris carinatis acutis, lateralibus fere usque ad apicem connatis, ad basm gibba antice productis, 3855 4 e BO mm > albis; petalis lienari-spatulatis, acutis, sepala dorsalis brevioribus, labello erecto, patulo, angustique unguiculato, ambitu oblongo, medio repando, apice obtuso, plus minus obsoleto supra ad medium verrucoso, columna longa, ecrecta; clinandrio marginibus leviter dentato; anthera acuminate. Habita nas arvores nas mattas de Guaratinguetá, onde foi colhida pelo Sr. Paulo Campos Porto. Esta pequena especie está muito proxima á Pl. tenera Barbosa Ro- drigues, mas tem flores muito maiores, pois as sepalas chegam a 10 millim. de comprimento e as petalas a 6; estas ultimas com 3 linhas violaceas lon- gitudinaes, mais vivas que as das sepalas, às vezes imperceptíveis. A gibba é conspicua. O clinandrio é finamente serrado e a anthera acuminada. Às folhas são tambem bastante maiores, pois chegam até 2 centim. de com- primento e 12 millim. de largura, carnosas, com apice minutissimo triden- tado. O caule secundario é 2-3 articulado. Não pode haver, pois, confusão entre esta nova especie e a de Barbosa Rodrigues. 2 — Pleurothallis simpliciglossa n. sp. (Estampa XIX. Fig. A.) Planta cespitosa, caulibus secundariis filifornubus, teretiusculis, q ar- ticulis, 2-5-3 ctms. longis, folio duplo et ultra longioribus, vagims dila- ceratis vestitis; folio coriaceo elliptico, acuto, apice minute 3 dentato, inferne satis attenuato, sessili, uninervio; racemis pluris, erectis, superne plurifloris, folio plus quam duplo longioris, basi spatha brevis inclusis, bracteis membranaceis, basi vaginantibus, pedicellis satis brevioribus; flo- ribus erecto-patulis, breviuscule pedicellatis, sepalis membranaceis, lan- ceolatis, acutis, dorso carinatis quasi alatis, glabris, solum supra mentum concrescentis, arcuato-reflexis, basi antice distincte gibbosis, 9 millim. longis; petalis acuto lanceolatis minutissime marginis serratis, unineruis, hyalinis; labello perfecte ligulato, 3 nervato, apice obtuso, inferne leviter contracto, carnoso, 2,5 millim. et 0,8 mullim. lato; columna breve, clavata, antice 2-alata, alis margines et clinandrio subtiliter dentato-laciniatis. Esta pequena especie foi encontrada pelo Sr. Campos Porto na subida para os Campos do Jordão. Floresce no mez de julho. E” uma das especies pequenas que pelo seu systema vegetativo muito se approxima da Pleurothallis campestris Barbosa Rodrigues da qual porém differe pelo porte bastante maior, folhas coriaceas em vez de carnosas e, sobretudo, pela flor cujas petalas e sepalas são quasi como em PJ. steno- petala, ambas da mesma forma e especialmente pelo labello, inteiramente . lnguaeforme, sem vestigio de lobos, callosidade ou crista. O logar desta especie deve, portanto, ficar entre PI. campestris e Pl. tenera na Flora Brasiliensis. é GRUPO DEPAUPERATAE 3 — Pleurothallis magnicalcarata n. sp. (Estampa XVIII. Fig A.) Planta caespitosa, caulibus secundarius breviter teretiusculis, univagi- natis, folio brevioribus; folio parvo; carnosulo lanceolato, apice minutissume tridentato, carinato; pedunculis capillaribus apice umfloris vel anterdum plurifloris, folio subaequilongis; floribus pro rata magnis viridis, pedicel- latis, minute bracteatis; sepalis subaequilongis, dorsali lineari-oblongo-acuti, lateralibus lanceolatis usque ad apicem perfecte connatis, basi antice calcar recto magno munitis; labello plus mainus carnoso; ambita subrhombeo, lobis Iateralis obtusos et lobo terminali apice subobtuso, disco mferne leviter bicristato et basim longe astenuatis in calcar occulta, petalis lateralbus obliquo lanceolatis ntegris et leviter ad dorso carinatis. Foi encontrada pelo Sr. Campos Porto nas mattas de Guaratinguetá. Floresce no mez de agosto. * Esta interessante especie fica perto de Eleanor bicristata da qual differe à primeira vista pelo calcar comprido. E” cespitosa, com folhas de 3-4 centim. de comprimento sobre 3-5 millim. de largura maxima, lan- ceoladas, minutissimo tridentadas no apice, estreitando a base em peciolo até a vagina unica do caule secundario curto. À cór é verde clara ama- rellada e a consistencia mais ou menos carnosa, fortemente carenada e as margens mais ou menos revolutas. O pedunculo, em regra unico, e fili- forme com um até tres botões dos quaes só um se desenvolve para flor pedicellada no apice, e munida de uma bractea vaginiforme na base do pedicello. A flor que attinge a 8 millim. de comprimento é de côr verde- amarellada esbranquiçada, aberta. A petala dorsal, 2,2 millim. de largura sobre 7,5 millim. de comprimento, oblonga linear, 3 nervada, com apice retuso agudo, os lateraes são concrescentes até o apice, deixando livres apenas dois dentes formados pelos apices, ambas 3 nervadas, sendo o nervo mediano quasi uma carena, a base calcarada com calcar de 3.5 mullim. desde o ovario; o labello fracamente 3 lobado é carnoso, de 5 millim. de comprimento sobre um e meio de largura maxima, arcado, tendo a base e o pé da columna envoltos pelo calcar, e com duas cristas ou dobras rasas marginaes desde o começo posterior dos lobos lateraes, até quasi ao apice do lobo central. O clinandrio é levemente clariforme, curvo e alado nas margens anteriores; anthera aguda e biauriculada na base frontal. E esta a Pleurothallis de maior mento que já passa para calcar ou esporão, mas differe completamente da R. calcarata Cogn. publicada nas suas « Addenda » para a Flora Brasiliensis, depois da terminação desta. — 52 — GRUPO PROREPENTES 4 — Pleurothallis cryptophoranthoides n. sp. (Estampa XXI.) Caulibus primarius repens; secundarii erectis, uni bi articulatis, 5-12 ctms. longi, folio inferioribus vel aequilongis, filiformis, maxime 1 múillim. crassis. Folio lineari-lanceolato, acuto, 10-15 centim. longo, 16-22 muillim. lato, coriaceo, basi obtuso, subcordato, margine plus minus revoluto, supra canaliculato, subtus carinato; spicis brevis, pluris, paucifloris, basi spatha adpressa glabra. apice obtuso, inclusis; bDracteis membranaceis, viginan- tibus, apice oblique truncatis; floribus satis parvis, patulis, subsessilibus, congestis; sepalis submembranaceis, aequilongis, 8 muúllim. longis et 2 millim. latis, basi apiceque modo cryptophoranthi clausis, ad medio tantum a latere apertis; petalis oblique rhombeis, 2-2,5 millim. longis et latis, abrupte acuminatis, uninervis, ad basin leviter contractis; labello 3 lobo, lobis late- ralis magnis, obtusissimis membranaceis, terminali acuto et margme plu- moso-laciniatis, basi leviter unguiculato et breviter biauriculato; disco papilloso, ad centrum lateraliter cristato, cristis crassis; columna brevis; clinandrio lacimato; capsula elongato-elliptica; calyce marcescente coro- nata, 20 millim. longa. Encontrada pelo Sr. Paulo Campos Porto na Serra da Mantiqueira é na Itatiaya, sempre em logares humidos. Esta especie é mais ou menos rasteira sobre troncos de arvores. Os caules secundarios são finos, cerca de 1 millim. de diametro, em regra uniarticulados e claro-verdes. As folhas são mais cartaceas que coriaceas e passam raras vezes de 15 ctms. de comprimento e até o maximo de 2.5 ctms. de largura, bastante abauladas aos lados da nervura central, claro-verdes. As flores são côr de palha, com as sepalas lateraes 3 ner-. vadas e mais ou menos côr de vinho por dentro. Estão sempre fechadas com aberturas lateraes iguaes às especies de Cryptophoranthus, entre as margens das lateraes e da sepala dorsal. As petalas são provavelmente amarelladas, rhombeas e membranaceas. O labello é especialmente curioso, por terminar o loho central em franjas papillosas e ter o disco igualmente franjado pa- pilloso com as duas cristas carnosas tão lateraes que quasi esconde total- mente os lobos lateraes com os quaes estão concrescentes nas extremidades; a base é unguiculada com dois pequeninos auriculos. A columna é pequena e curta e o clinandrio francamente laciniado. : Pertence esta especie sem duvida à secção das Hymenodanthae, grupo Prorepentes. on ” SECÇÃO SARCODANTHAE GRUPO AGGREGATAE 5 — Pleurothallis paspaliformes n. sp. (Estampa XX. Fig. B.) Caule primario repente; caulibus secundariis aproximatis, superne ca- naliculatis, umi-biarticulatis, et vaginatis; folia crassa, late elliptica, superne distincte canaliculata, et dorso carinata, apice leviter 3-denticulato, basi subrotundata; pedicellis pluribus, obsoletis; floribus fere sessilibus, spatha parva, fulva et punicco-maculata involitus; bracteis ochreatis, minutis pa- pyraceis; floribus parvis, compactis, patulis, vel mutantibus, sepalis car- -nosis, 3-5 nervis; sepalis lateralibus usque ad apicem connatis, ad basin leviter gibbosis, pagina inferioris perfecte plano formant, excepto gibb parva; dorsali oblonga brevioribus et carinata; alabastro spicula paspair perfecte simulant; basin et dorso plus minus lanoso-tomentosi; petalis, latissimo obliquo spathulatis, apice acuta apiculatis, trimervis, margine integerrimis, 3 nervis, clbis et leviter purpureis maculatis, nervis purpureis; labello car- nosulo, usque 5 millim. longo et 3 millim. lato, ambitu panduriforme, lobo terminalis integerrimo, disco ad medium lamellis bimis remotis carnosis arcuatis munito, im centro excavato, albo et maculis purpureis minutis, numerosis, ornato, ad basin leviter unguiculato. Columna brevi, clinandrio margunbus leviter undulatis. | Colhida na Serra da Mantiqueira perto de Queluz e Itatiaya pelo Sr. Campos Porto. Floresce no mez de maio. Differe da PI. spilantha Barbosa Rodrigues á primeira vista desde os caules secundarios que são muito mais approximados. As folhas são muito mais ellipticas e quasi do tamanho do caule, completamente ellipticas e carnosas, muitas vezes vermelhas ou manchadas de vermelho, sendo a nervura central sempre mais ou menos colorida, com 5 ctms. de compri- mento e 3 de largura média. As flores são praticamente sesseis, carnosas, 6-7. milim. compridas, 5-6 largas, e 3-4 millim. altas. As sepalas são carnosas, completamente soldadas, com a forma quasi de um casco de cavallo, a dorsal é menor e fecha como uma tampa carenada. As petalas são largas mas apenas da metade do comprimento ou menos das sepalas, membranaceas, albas e com 3 linhas e uma série de pontos purpureos na margem superior. O labello é pequeno, carnoso, estendido panduriforme com duas cristas curtas no centro perto das margens; todo albo e maculado de purpura. A columna é pequena, esverdeada e a anthera do typo commum. Pertence sem duvida à secção das Sarcandanthae e grupo das Aggre- gatae, onde o seu logar deve ser logo acima de Plewrothallis hamosa Bar bosa Rodrigues com a qual não pode ser confundida. 6 — Pleurothallis atroglossa n. sp. (Estampa XX. Fig. A.) Planta majuscula, caespitosa, caulibus secundariis' robustiusculis, te- retics, superne fere clavatis, 10,24 ctms. longis; foliis aequalibus vel longioribus, 4-5 articulatis, vaginis fissis munitis; folio crasse coriaceo, lincari-lanceolato, apice plus minus 3 dentato, basi obtuso, supra canali- culato; floribus 1-3 (quam vidi) leviter pedicellatis, singulis vel binae, bracteato vaginatis, glabris, sepalis crassis, latis, acutis, lateralibns leviter ad basin connatis, submentosis; petalis oblongo-subrhombeis, sepala dorsale dimidio brevioribus; labello petalis subduplo longiore, 3 lobato, basi atte- nuato. lobis lateralibus sobrotundis, crassis, atropurpureo maculatis, ter- minali latioris, profunde emarginato, excurvo, tuberculato, crasso, atropur- pureo; columna latiuscula, crassa, arcuata, lutea, leviter ad basin et frentem purpureo-striata. Anthera non videmus. Foi colhida em Santa Luzia de Carangola em Minas, pelo Sr. Pedro Ochioni e floresce nos mezes de março e abril. E” planta cespitosa sobre troncos de arvores. Os caules secundarios são 10-24 ctms, longos com folhas lanceoladas, mais ou menos do tâmanho do caule secundario, canaliculadas e recurvas com carena obsoleta, Às flores são entre as mais grossas do genero, glabras, fusco-amarelladas, S-10 millim. longas, atropurpureas por dentro; a sepala dorsal callosa no apice interno. As petalas são subrhombeas erectas, amarellas, subcarnosas e o apice levemente pontilhado de purpura na margem. O labello é de 6-7 millim. de comprimento e todo carmosa, 2,5-3 millim. de largura, 3 lo- bado com os lobos lateraes erectos; o lobo central curvado para fóra, alar- gado, emarginado, carnoso, atropurpureo, mais claro ho centro e quasi branco na base, sem callo mas com o lobo central verrucoso. À columna é curta, levemente arcada, amarellada com estrias de purpura clara na base e na face interna. Esta especie não pode ter outro logar senão ao pé do PI. hamosa Bar- bosa Rodrigues, podendo a chave talvez ser modificada para (vide Martius Fl. Br. III. IV. pag. 301): C. AGGREGATAR B. Folia valde carnosa. 1. Folia elongata lineari-lanceolata — P. atroglossa Lofgr 2. Folia breve. a. Folia conduplicata, reflexa — P. hamosa Barbosa Rodrigues. b. Folia erecta, plana, elliptica — P. paspaliformis Lofgr. Pra e DA o SECÇÃO ANATHALLIS GRUPO CAESPITOSAE 7 — Pleurothallis adenochila n. sp. (Estampa XXII, B.) Planta parva, caespitosa, radices numerosae, denso fasciculatae, fili- formis; caules secundarii numeros, 4-6 maillim. long. vagina arcte adpressa; folum erecto-patulum, oolongum, 1,3-5 centim. longum et 5-7 múillim. latum, carnosum, supra leviter canaliculatum, subtus non carinatum, apice biden- tato, base plus minus atenuatum; pedunculus communis crectus, flexuosus, capillaris, bracteis plus minus ochratis, acutis, pedicellis dimidio brevio- ribus; floribus succedaneis, minutis, distichis, pedicellatis; sepalis tenmter membranaceis, subaegulongis, divergentibus, 3 millim. longis e ad basin mento formant, circiter 1,5 mullim. latis, obsolete 3 nervatis, apice acutis, glaberrimis et linea fusca centralis notata; petalis lanceolatis 2,5-3 millim. longis, acutis, purpureis, apice hyalino incrassatis et ad marginem distincto glanduloso-ciatis; labellum erectum, mdivisum, supra granulatum, plus minus carnosum, purpureum, 2 millim. longum, apice in appendice curto, hyalino, terminato et ad basin glandula tubiforme productum, curtissime unguiculatum et biduriculatum, ad margines lateralis granuloso-piloso ; 2-3 dentato, 16-22 millim. lato; pedunculis commumibus, pluribus, capsula ignota. In montinum Itatiaia dictu et in silvam fluvialem ad Guaratinguetá ab claro vir. Paulo Campos Porto lecta. Floret mense Augustus. , E” uma pequena planta de folhas gordas, que raro passa de 4 ctms. de altura; as folhas são bastante gordas e os pedunculos floraes filiformes. As flores pequeninas côr de vinho, tem as sepalas bastante divergentes mas unidas na base, formando mento regular. As petalas lanceoladas são fina- mente ciliadas com pellos glandulosos e com apice transformado em papílla glanduliforme. O labello é quasi panduriforme com a base estreita e uma glandula tubular curta sobre o nervo central, as margens dos fracos lobos lateraes e as margens do central ciliadas de pellos glandulosos, toda a flor é mais ou menos de côr de vinho escuro, excepto as sepalas mais claras e a columna verde. Os primeiros exemplares trazidos de Itatiaya pelo Sr. Campos Porto, serviram para a diagnose acima. Mais tarde, depois de uma excursão às margens do Rio Parahyba proximo à cidade de Guaratinguetá, o Sr. Campos Porto trouxe mais alguns exemplares de porte maior, principalmente as folhas que chegaram até 6 ctms. de comprimento, sendo porém o mais; igual. Demos então a ella o nome de variedade major. SECÇÃO LEPANTHIFORMES 8 — Pleurothallis tigridens n. sp. (Estampa XXIII.) Caulibus primariis caepitosis, secundariis gracilibus, 3-6 articulatis, foliis aequantis vel usque duplo longioribus, vaginis tubulosis glabris, ner- vosis (apice sensim dilatatis obliquo-truncatis, acutisque, margine plus minus revolutis; folio maxime 7 ctms. longo coriaceo oblongo, apice obscuro 2-3 dentado. 18-22 millim. lato; pedunculis communibus, pluribus, capila- ribus, glabis, laxo plurifloris, succedaneis, folio brevioris, basi spatha minutissima inclusis, bracteis ochreatis, glabris, acutis, pedicellis longio- ribus; floribus ad 12 millim. longis, breviuscule pedicellatis; sepalis mem- branaceis, subaequilongis, lanceolatis, acutis, utrinque glaberrimis, dorsale leviter carinatis, lateralibus angustioribus, ad basin plus minus gibbosis et usque ad gibbam liberis, Givergentibus recurvatis; petalis oblique lanceolatis, carnosis, acutiusculis, basi fere membranaceis, extus supra basin ad medium zona lanata purpurea et intus ad basin pilis lanosis mumitis, sepalo dorsalis tertio brevioribus, labello carnosulo, petalis paullo breviore, brevissime an- qusteque unguiculato, et biauriculato, mobilissimo, ambitu lanceolato, dis- tincte trilobato, lobis lateralibus, ad appendices papiliformis, erectis, purpureipilosis, reductis; terminali lanceolato, acuto, ecalloso, supra longi- tudinaliter canaliculato, dorso non carinato, margines revolutis, basi ungui- culato ct leviter supra et subtus purpureo-pubescente. Columna breviuscula, claro viride; clinandrio fimbriato-bialato. Colhida no Morro do Jardim Botanico pelo Sr. Pedro Ochione. Flo- resce no mez de maio. E” curioso ter escapado por tanto tempo esta especie interessante, tão perto do Jardim Botanico. Distingue-se especialmente pelas bainhas maiores que de ordinario. As plantinhas são bastante variaveis em tamanho, ora o caule é do tamanho da folha, ora 2-3 vezes maior, chegando a planta toda até 20 ctms. de altura. As folhas são, termo medio, 6,5 ctms. longas por 2 ctms. largas, lanceoladas, rigidas, carenadas, agudas na base e no apice 2 dentato. As flores são alternas sobre o pedunculo flexuoso, curto pe- dicelladas, 10-12 millim. longas com mento conspicuo. As sepalas la- teraes são connatas na base formando mento e no resto livres e recur- vadas para traz, a dorsal, fracamente carenada, mais ou menos erecta com apice recurvado, todas de cor amarello-fusca, finamente pontuadas de purpura. As petalas erectas quasi do tamanho das sepalas são verdes manchadas de purpura, carnosas, menos na base que é pergamentacea e alba, lanceoladas, obliquas, agudas, canaliculadas e em cima com lano- sidade purpurea e o resto finalmente pubescente, 8 millim. longas. O la- “ bello tambem é lanceolado, não obliquo, erecto mais ou menos carnoso, 4:5 millim. longo, purpureo, com os dois lobos lateraes transformados em papillas erectas purpureo-pilosas, 1 millim. longas, a base biauri- culada com unha curta, estreita, membranacea e purpureo-lanoso-pilosa . A columna é curta, amarellada com clinandrio bialado mais ou menos fimbriado. Pertence á secção Lepanthiformis onde fica perto da Pleurothallis coilina B. R. O nome demos por causa da forma das duas petalas que são dois verdadeiros dentes de tigre. = Tribu LAELIINEÃE Genero EPIDENDRUM Subgen. PSILANTHIUM 9 — Epidendrum psilanthemum n. sp. (Estampa XXIX.) Rhizoma brevissimum, tortuosum; radicibus numerosis densiuscule fasciculatis, fleruosis, canescentibus. Pseudobulbi erecti ascendentes, saepius leviter arcuati, lateraliter compressi, mferne longe attenuati, plu- riarticulati, jumioribus squamis magnis omnino tectis, vetustioribus denu- datis; folis majusculis, coriaceis, oblongo-lanceolatis, apice acutiusculis, vel subrotundatis, usque 30 ctms. longis et 4-3 ctms. latis. Pedunculo; communi basilari, robustiusculo, simplici, squamis pluribus, majusculis, membranaceis, subfoliaceis, vaginantibus, laxe imbricatis, veshito, superne valde multifloro, nutante; bracteis triangulari-linearibus, acuminatis, pedi- cellis brevioribus; pedicellis 3-4 ctms. longis, floribus bediocribus, sepalis submembranaceis, linearis, reflexis, acutis, viridi-olivaceis, 2 ctms. longis, patentis, petalis idem; labellum columna adnatum, profunde trilobatum lobis lateralibus valde divergentibus, triangularis, albis, margine integer- rimis, vel leviter fimbriatis, ad margine exteriores, lobo terminal albo- viride, subrhombeiforme, breviter acuto, unguiculato et disco ad basin bicalloso; columna claviforme, elongata; clinandrio profundo margine mem- branaceo alato, irregulariter dentato. Ovario non evoluto. Floret mense Septembro. In regio Amazonicam ab cl. vir. J. Geraldo Kuhlmann lecta. Esta interessante especie foi encontrada no Amazonas e constitue o primeiro exemplar desta Secção do genero Epidendrum para a flora bra- sileira. Que devia existir algum representante, já o professor Cogniaux disse ao tratar das Orchideas — in brasilia septentrionali forsan adhuc invenienda — visto habitarem as especies conhecidas nas Guyanas. A es- pecie nova é bastante menor porque os pseudobulbos que em Ep. stam- fordianum attingem a 3 decim. de comprimento, em psilanthemum só chega a 10 ctms. com 2,5 millim. de largura maior. As folhas são loriformes, | lencare-lanceoladas, de 25-35 ctms. de comprimento sobre 2,5-3 ctms. de largura, agudas no apice e estreitas na base. O pedunculo floral sahe debaixo da base do pseúdobulbo, envolto por 4-5 bracteas foliaceas, inva- ginantes, e os pedicellos têm outras bracteas menores no logar da inserção. As flores não são muitas, com sepalas e petalas iguaes, oblongo lanceo- ladas. de 18-20 millim. de comprimento, agudas, apice submucronado e margens reflexas. O labello subpendente, é profundo trilobado com os lobos lateraes triangulares, divergentes e truncados com margem exterior irregularmente dentada; o lobo central é rhombeo, agudo com base ungui- culada e no disco duas cailosidades semiglobosas, decurrentes para a base concrescente em todo o comprimento com a columna claviforme e arcuada. O clinandrio é levemente dentado-fimbriado. Toda a flor é branca leve- “mente côr de creme. Está em cultivo no Jardim Botanico . Genero LEPTOTES 10 — Leptotes blanche-amesii n. sp. (Estampa XXII A. Planta pendula, cáulis flexnosis, internodiis partialiter vaginis fissis vestitis, brevis; folia parva, carnosa, subtriquetra, acuta, supra canali- culata, subtus perfecte carinata; floribus parvis, solitariis breve pedun- culatis, sepalis oblongis, acutis, lateraliter usque quartam partem adnatis; petalis lincaris, subspatulatis, apice solum recurvis, albis; labello elongato, plano, leviter trilobato, lobo terminali sepalis laterdlibus subaequilongo; lobis lateralis minutis, latissime triangularibus, columnam non amplecen- cibus, lobo terminali late ovato, margine involuto et serrato fimbriato, disco centrali leviter 3-costato, costae lateralia media breviora; columna crassa, clinandrio trilobato; anthera superne retusa; pollinia valde com- pressa. Habitat in sylvis supra arbores ad «Campos de S. Francisco — Lofgren 1896, — in Montius Itatiaya, ubi legit Dr. Oakes Ames et uxor 1915 et ad Campos Jordão posteriori ab. cl. Paulo Campos Porto. Floret mense Decembro. Esta pequena e elegante especie differe no seu habitus bastante das outras deste genero, sendo os caules secundarios a 5-7 millim. de compri- mento com uma bainha rasgada e 1 a 1,5 millim. de diametro. As folhas são carnosas; mais ou menos arcadas, oblongas, agudas no apice e na base, cerca de 20 millim. longas e 6-7 millim. largas, caniculadas em cima e carenadas por baixo. A flor é solitaria, curto pedunculada e bracteada. As sepalas são brancas, oblongas, de apice recurvado, até 13 milbm. longas e 4 largas, sendo as lateraes connatas na base. As petalas do mesmo tamanho, mas mais lanceoladas, 2-3 millim. largas, brancas. O labello branco é levemente trilobo com os lados lateraes levantados mas não aim- plexicaulos, o terminal largo oval, com a margem levantada crespa, den- tada e involuta, vermelho-aurantiaco e com as nervuras salientes nesta margem. O lobo terminal tem uma crista central com duas menores la- teraes, mais ot menos verrucosas todas. A columina é curta, robusta e o “clinandrio biauricúlado; a anthera é côr de purpura, typica; os pollinios são 6, dos quaes 4 maiores e 2 menores, múito compridos. Fruto, não temos ainda visto. Da primeira vez foi esta especie encontrada nas mattas de « pinhei- rinho » — Podocarpus lambertii — nos Campos de S. Francisco na Serra de Mantiqueira. Levada pata S. Paulo ahi a descrevemos e desenhamos e esperando o desenvolvimento guardamos apenas as notas. Morreu, porém, a planta sem a termos publicado, na esperança de encontrar -mais material, o que só conseguimos no começo do anno de I9ró quando o Dr. Oakes Ames voltou da sua excursão à Itatiaya onde fôra em com- panhia de sua senhora e o Sr. Paulo Campos Porto. Alguns mezes mais tarde o Sr. Campos Porto encontrou-a de novo nos Campos de Jordão, de forma que a sua distribuição parece estender-se sobre aquella cordi- lheira toda. E” curioso aqui notar que os exemplares da Itatiaya e do Campo do Jordão são cerca de 50 Y maiores em todas as stias medidas do que os exemplares dos Campos de S. Francisco, o que attribuimos a serem estes ultimos campos bastante mais seccos que os do Jordão, sendo facto que a humidade relativa ahi é menor. O nome foi dado em honra da Exma. Sra. do Dr. Oakes Ames, cujos bellos desenhos e aquarellas tanto ornam as publicações scientificas do celebre orchidologo norte-americano. O logar desta especie deve ser depois de L. minuta cuja diagnose na Flora é reduzidissima mas da qual differe especialmente pelo labello: albo com margem rubra, involuta e denteado-franjada. os ADO E Tribu MAXILLARIINAR Genero RODRIGUEZIA 11 — Maxillaria barbozae n. sp. (Estampa XXV.) Pseudobulbis mediocribus elongato conicis, 5-7 ctms. longis, glabris, r2-15 millim. maximo latis, bifoliatis; foliis coriaceis, anguste lineari-li- gulatis, usque 25 ctms. longis, acutis, supra canaliculatis, subtus cari- natis; inferne longiuscule attenuato-cuneatis; pedunculus unicus (quam vidi) erectus, bracteatus, pseudobulbis subaequilongo vel paullo superans, uniflorus; bracteis membranaceis acutis, vestitus; floribus mediocribus, subnutantes, segmentis albo-flavescentibus, superne sparso (nec semper) purpureo punctatis; petala erecta submembranacea paullo concava, lewiter obliqua, inférne vix attenuata, 10-12 millim. longa; labello erecto, trilobato, lobis margine integris, lateralibus erectis, terminali linguacforme, ad me- dium plus minus canaliculato, apice acuto, aurantiaco ad dimidium supe- riore et lobis lateralis purpureo-maculato, callo spathulato, intenso atro- purpureo vernicoso; columna subclavata, arcuata, viride et antice purpurco punctata; authera atro-purpureo-granulosa. Colhida pelo Sr. Paulo Campos Porto na Tatiaya em I9o8 e I9I5, floresce no mez de setembro. Esta especie quando colhida pela! primeira vez, foi entregue ao Dr. Barbosa Rodrigues que não teve tempo de a descrever antes do seu fallecimento, motivo por que deliberamos dar-lhe o nome do saudoso bo- tanico brasileiro, mais tarde, porém, o Sr. Campos Porto achou-a de novo no mesmo logar no Itatiaya. O logar desta especie é proximo a M. phoenicanthera, mas differe della, primeiro por causa dos bulbos mais longos, mais finos e completa- mente glabros, sem compressão lateral, nem sulcos. As flores extsrna- mente se parecem, mas o labello da M. phoenicanthera tem os lobos la- teraes mais avançados e o central obtuso com margens crespas. Não sabemos si esta planta é sempre uniflora como os exemplares até agora obtidos. Tribu ONCIDIINEAE Genero RODRIGUEZIA 12 — Rodriguezia maculata R. f. v. R. LONGIFOLIA LÕFGR. Pseudobulbi satis robustis, folia unica, erecta, rigida, usque fere 30 ctms. longa, non canaliculato nec carinata, 18-20 ctms. lata, ad apicen acuta et ad basin plicato-contracta; pedunculus communis erecto-patalus, apice laxe pauciflorus; labello subquadrato longo-unguiculato, apice late =— 6 — emarginato, margure satis undulato disco mferne quadricristato, cristis longioribus, apice rotundis. | Foi trazido pelo Sr. Pedro Ochione de Santa Luzia de Carangola ; flo- resce no mez de agosto. Esta nova variedade differe bastante das duas de Barbosa Rodrigues, o que prova a grande variabilidade da especie, sendo provavel encontrar-se ainda muitas outras. O orgão mais curioso nesta especie é o labello que aqui, no seu contorno, é triangular-panduriforme, 18-20 millim. longo e 10-11 millim. na maior largura, com o lobo terminal quasi' quadrado, pro- fundamente emarginado e com toda a margem crespo-ondulada,. mem- branaceo. O centro ou disco é mais ou menos carnoso com uma cresta qua- drilamellar, canaliculada no centro até a base, sendo as duas lamellas “exteriores terminadas em lobos ou auriculos na parte frontal lateral, assim como tambem a margem da unha que termina na base com dois auriculos ou appendices logo por detraz e por baixo das lameliulas exteriores da crista; a unha é geniculada na base, formando um mento na inserção com a columna, constituindo neste logar uma pequena cavidade nectarifera. A variação de uma especie como esta, deve ser talvez consequencia da fauna entomologica do logar onde habita. Tribu PLEUROTHALLIDINEAR = Genero PLEUROTHALLIS GRUPO ELONGATAÉE 13 — Pleurothallis montserratii PorcHm. (Estampa XXVI.) Wettstein e Sehiffner Ergeb n. d. Bot Esp. n. Sudbras. 1901. 1 Band pas 117. Em contribuição à distribuição geographica mencionamos aqui esta especie por ter agora sido encontrada em Itabira em Minas-Geraes. A primeira vez foi ella colhida em Itatiaya pela expedição austriaca que visitou principalmente o Estado de S. Paulo em 1901. O professor Porsch que a descreveu á pag. 117 da 1º parte dos trabalhos da Expedição pu- biicada em 1908 sob o titulo de Pteridophyta und Anthophyta, diz que a especie fica proxima á PI. gracilis Barb. Rodr. Antes de consultar a obra do Dr. Porsch já o tinhamos visto tambem pelo que a descrevemos como nova e a desenhamos. Não havendo, porém, duvida sobre a identidade das duas especies, apezar de ser o exemplar do Dr. Porsch um pouco - menor em quasi todas as suas dimensões os caracteres combinam perfei- “tamente. : Ade E pj A cor geral é um amarello de palha e sómente o labello tem uma linha central mais escura. A especie foi colhida pelo Sr. Paulo Campos Porto, e floresce nos mezes de dezembro-janeiro. Genero CRYPTOPHORANTHUS 14 — Cryptophoranthus atropurpureus Ropr. (Estampa XIX. B.) Engl. e Prantl. D. Nat. Pflanzenf. II. 6.135, lig. 134 K. Masdevalia fenestrata Lindb. Hook. Bot. Mag. Vol. 1. 1845. tab. 4164. Pleurothallis fenestrata. Hort. Esta curiosa especie das Antilhas é muito conhecida desde 1843 quando pela primeira vez foi enviada pelo Sr. Purcie para os jardins de Kew, onde floresceu em 1844 no mez de outubro. Dahi espalhou-se para o Continente todo e tornou-se conhecida pelos dois nomes que hoje passaram para a synonimia, prevalecendo na sciencia o de Cryptophoranthus atro- purpureus. Rodr. ; Entretanto, nunca fôra encontrada no Brasil e a Flora Brasileira não a menciona, de fórma que o encontro della pelo Sr. Campos Porto na Itatiaya onde tantos botanicos já estiveram, constitue uma facto de real interesse porque alarga assim consideravelmente a sua area de distribuição geographica e fornece mais uma prova do quanto ainda falta para co- nhecer-se a riquissima flora brasileira. O genero Crytophoranthus distingue-se pela concrescencia das se- palas deixando apenas duas pequenas aberturas lateraes por onde sómente insectos muito pequenos, talvez formigas, poderão penetrar para operar a fecundação, aliás ainda desconhecida para as especies deste genero curioso. As plantas são cespitosas com folhas oblongas estreitas na base. As flores são pedunculadas, com as sepalas concrescentes na base e no apice, deixando sómente uma abertura no centro em cada lado, cor de purpura e estriada de amarello na base, de 2 a 3 ctms. de comprimento. As petalas são mais ou menos rhombeas, agudas, quasi 5 millim. longas e 2.5-3 millim. largas purpureas e rende edi O labello é até 6 millim. longo e 3 millim. largo, lyratiforme com o apice agudo e os lobos lateraes erectos, carnosos e espessos com curta crista central finamente denteada, a base concrescente com o pé da columna formando mento, com auriculos flavos sendo o resto cor de purpura vinosa; a anthera é unilocular. flava, com aresta pontuada de purpura. A columna é curta, flava, e o ovario trian- gular. Floresce no mez de junho. Está cultivada no Jardim Botanico. Sleiorclhec Arch Jar Bot to de Janeiro v.L7 crelcentador Lar op ADA aum un ES ai EN e tu POL vala pad Column e celeiro Sa té A ad ug = Ena) Ee peço Sp Dem. A Column e clenrerzadiar aee Secção Foliar N Planta E Sepala dorsal «do nat del L digr el Cordeiro. Í A / VA ACE. Cc / — E fd nt v Pre ” ' + - P a eo: ZÉ a. Pê. he To Las LP a" Ê o. . “Rd r PRE O Labello cs (AAA CA 7 “Frete Jard. Lot fito de Se EDS A E qa” a A Au “Phot do Ter Dot Areta Sard Lot Leio delaneiro. vil Ri os O 1 , EE tor x TO Pelada. Secção da folha Á o Plor de cima 2,58 - EA A ES mata dos (obg y Flor de lado ) a e 05 see tara. nai: “Ao eat del Lófgr e rr o «Area. Sard. Bot Leto de Seneiro. v Al Llor natal Sepgalas MA Planta lama. ra Lori Es dod L Corazero ADE o Dea, rei, por Dad É Dt Dn RE Egas O dio IS É go delereero. vil «Arch Jerd Bot. Labeldloe colummna Antero Planta É 72. e N EA) S S e) N Ny É Planta tam. mol. EL. Cordeiro po EO ” ADE deleneiro. vi As Ta Labello X & Colerznzeo e CAUà TIO lamento aa eat del Tojr Léa add Za w Ea ER - E dA E > ç ca cov . 7 A Pe o e ea = o Pa .. ca” É des ê EM: a - PT 9 ea ar o, , a. a bd IN “a A qa ab i o . - DEM E ANA E e ” e aa ds , sa Pedapp” P Ve apar TT ee, Ss Cro. VU, cont Ligfigres del / E) Di AAA refe fardo Seo deJere Lot. do Jerd Dot. Dela a z Ao é PPRO L Z AD f- E . -. de se fio Arch: Sera Dot fo defaneiro. vAT ia E NRO Labello Ce Am Lero Planta damantfovateral o sSepatoas € Lelala A A Veanrlfocrero 4 Z DAQUI RARA e PARALAMA Anchera zo 2 né Seo delaneiro. vL Mrete. Ser. Anatel L Conde seddE A [109€ PAGA UM CASO DE HYBRIDAÇÃO NATURAL POR P. Campos Porto NATURALISTA-AUXILIAR DO JARDIM BOTANICO COM 1 ESTAMPA (XXVID “UM CASO DE HVBRIDAÇÃO NATURAL Entre as orchideas por mim colhidas na encosta da Serra de Itatiaya e cultivadas no Jardim Botanico, floresceu ultimamente um exemplar que differe de todas as especies determinadas e descriptas na Flora Brasi- hensis. As flores desta especie apresentam flagrante semelhança com as de outras especies conhecidas. Pela sua forma geral lembra a Cattleya loddi- gesii Lindl, da qual possue não só a coloração como a forma das petalas e das sepalas. A consistencia porem é mais da Cattleya guitata Lindl. Aliás com esta especie ainda apresenta outros pontos de contacto mor- phologico, como a semelhança do labello e as maculas das petalas e se- palas, que no exemplar adiante descripto se differenciam por um tom roseo vivo. Tudo leva a crêr que se trata, no caso, de um hybrido natural, de grande interesse. - O facto de serem muito frequentes na encosta do Itatiaya as Cattleyas loddigesii e guttata, vem corroborar a minha opinião de que sejam estas especies as de onde se origina a nova variedade, para a qual proponho o nome de Cattleya itatiayae. 7 Jardim Botanico, 1916. P. Campos Porto. Or 8850 “FAM. ORCHIDACE X GENERO CATTLEYA LINDI. Cattleya itatiayae C. Porto. Pseudo-bulbos alongados, robustos, cylindricos, articulados, nando por 2 folhas horizontaes; folhas largas, coriaceas, elliptico oblc apice obtuso, base estreitando em peciolo curtissimo; pedunculo comn terminal, robusto, 1-2 floro. Flores medianas; sepalas carnosas, ellip HC oblongas, as lateraes faleiformis, todas subcaritiadas, roseas, maculadas « roseo mais intenso; petalas elliptico-oblongas, mais largas e mais ob! : que as sepalas, com margens onduladas, roseas com pequenas macula o f roseo-escuro; labello coriaceo, fortemente 3 lobado, com lobos lateraes ra à volvendo a coltumna, obtusos, albos, com apice Havestelite, lobo terminal inverso triangular, apice subrecto; emarginado, sentireflexo, base tando, superficie tuberculada, cór purpureo-violacea ; columna grossa, subtriangular. Estampa XXVII. a Pseudo-bulbos erectos com 20-45 ctms. de comprimento. e de 12-20 ctms. de comprimento por 4-5 ctms. de largura; pedunculo fle- | xuoso, erecto, verde pallido, com 7-14 ctms. de altura; espatha de 4-5 de comprimento; sepalas de 4.5-5, x ctms. de comprimento e 18-23 millim a de largura ; labello recurvado de 3-3.5 ctms. de comprimento por sa emo Es él fevereiro — Cultiv EA no Jardim Botanico. ALSO hard Lot. Seco de fanesro VM ] ALGENS FUNGOS NOVOS DO BRASIL POR ELUGENIO RANGER Chefe do Laboratorio de Phytopathologia, COM 3 ESTAMPAS (XXVII A XXX) 1T— asa EES me ALGUNS FUNGOS NOVOS DO BRASIL Puccinia grumixamae RANGEL n. sp. Maculis amphigenis, sparsis vel gregarus, 1-4 millim. diam., junioribus diffusis, immarginatis, superne atropurpureis, mferne luteohs, senescentibus deorsus brunneis linea obscura limitatis, sursus sordide-albidis, margine testaceis, extus annulo circumdatis; uredosoris hypophyllis, minutis, rotun- datis vel ellipsoideis, sparsis vel conflwentibus, saepius totam maculam le. gentibus, tectis, mor erumpentibus pulverulentisque; uredosporis pirifor- muibus, ellipsoideis, globosis vel irregulariter alongatis, aurantiis, episporio hyalino, tenue (usg. ad 2,5 u), aculeis praeditis, 16,26 — 16-20 u (med. 22= 17 u); teleutosoris conformibus, magis coloratis; teleutosporis varia- libus, clavulatis, ellipsoideis vel oblongis, tunica anguista, im apicem non vel vix incrassatis, paulum constrictis, levibus, pallide-melleis, 28-48 — 16-22 u (med. 36,5 = 19 u); pedicello hyalino, caduco. Statim germinantbus. Hab. in follis vivis Eugêmae brasihensis. Jardim Botanico. Rio de Janeiro, Brasiliae. (Exs. 1.515). Estampa XXVIII. Fig. 1. A Puccinia eugeniae nobis, differt uredosporis minoribus (*). Puccinia cambucae PUTIEMANS. (Arch. do Museu Nacional do Rio de Janeiro, vol. XVIII, pa- ginas 153-I54.) O habitat deste fungo é na Marlierea edulis, Ndz. e não na Myrciaria plicato-costata, Berg. Puccinia simasii RANGEL n. sp. Maculis nullis; hypophylla; saepius im nervis, peciolis, pedunculis ra- mulisque galliis legentibus; soris purverulentis, tectis deim epidermide dila- cerata cinctis, plerumque confluentibus in vittis crustiformibus dispositis, cynamomeis; uredosporis rotundatis, subpiriformibus vel ovatis, tunica mi- (*) As médias acima assignaladas foram obtidas da medição de 40 esporos. — 70 — mute remoteque aculeis vestita, episporio colorato, tenue (usq, ad 2 u crasso), typice 2 poris germinationis, 22-30 = 20-24 u (Med. 25==22 4) flavis vel flavo-melleis; teleutosporis immixtis, oblongis, obovatis, ellipsoi- deis, clavatis vel sobrotundatis, verrucosis, non vel vix constrictis, episporio 4 u crasso, apice rotundatis vel cuneatis non vel vix incrassatis, concolo- ribus, 28-36 — 20-25 u (Med. 31,6==22 u); pedicello hyalino, caduco, usque ad 60 ==)4 — 6 u. Mesosporis paucis, ellipsoideis vel clavulatis. Hab. in foliis, peciolis ramulisque Breweriae Burchelii. Icarahy prope, Niteroy. Brasiliae (Exs. 1.514). (F. Simas). Estampa XXVIII. Fig. 2. Puccinia paulensis RANGEL n. sp. Aecidiolis in mervis caulicolisque, non vel inter accidia ortis, brun- neolis; aecidis amphigenis, peciolis ramulisque irregulariter distribuitis sacpius dense aggregatis, cupulatis vel conoideis, apice fissa dein dilacerata apertis, 250-750 ==2 00-350 u, aurantiis, e cellulis irregulariter polyedricis vel clavulatis (20-36 — 1624 u) dense tuberculatis contextu composito; aecidiosporis varialibus, alongatis, clavatis, piriformibus, ovatis, subglobu- losis vel angulo-globosis, guttulis auranthacis praeditis, episporio tenue, (ca. 1,5 U), hyalino, dense minuteque verrucosis, 20,35 == 12,24 u (Med. 24,8 = 1758 u); soris teleutosporferis in ramulis solum visis, sparsis, glo- bosis, purverulentis, atris, primo tectis tandem epidermide rupta cinctis, 200-320 diam.; teleutosporis oblongis, clavatis, subellipsoideis subrotun- datisve, episporio 3-4 u, apice rotundatis, attenuatis vel applanatis, pau- lulum (5-8 u) incrassatis, medio non vel vir constrictis, levibus, flavo- brunneis, 40-56 — 25-35 u (Med. 45 == 29 u); pedicello in centro vel late- raliter dispositis, persistenti, hyalino, 60-100-u longis, 5-7 w latis. Hab. in foliis ramulisque Capsici-annui. S. Paulo Brasiliae. (Exs. 1.530 ec 1.530 q.) Estampa XXIX. Figs. 1 e 2. Laestadia cambucae Noris. (Arch, do Museu Nacional do Rio de Janeiro, vol. XVIII, pag. 161.) O habitat deste fungo é na Marlierea edulis, Ndz. e não na Myreiaria pli- catocostata, Berg. Septoria miconiae RANGEL n. Sp. Maculis minutis, 1-2 millim. diam., amphigenis, sparsis, aggregatis rarius confluentibusve, primo isabellinis, dein pallescentibus linea nigra cinctis; pyenidiis amphigenis, punctiformibus, epidermide velatis demum erumpentibus, contextu pseudo-parenchymatoso, globosis, subglobosis vel sacuhformibus, sparsis vel gregariis, non vel vir prominulis, poro latiore pertusis, atris, 80-100 4 diam.; stylosporis filiformibus, saepius utrinque parum attenuatis, flexuosis curvatisve, granulosis, 2-4 septatis, hyalinis 24-16 = 1,5 4. 3 Hab. in foliis vivis Miconiae sp. Niteroy. Brasiliae. (Exs 1.013. Es- tampa XXIX. Figs. 3 e 4.) A S. Melastomatis Pat. et S. Melastomatum (Lev.) Berl. et Vogl. diversa. Cercospora genipae RANGEL n. sp. Maculis amplhagenis, irregularibus, q-10 millim. diam.; sparsis vel con- fluentibus, testaceis linea brunea limitatis; acervulis migris, amphigenis, hyphis e base minuta tuberculata assurgentibus, continuis, rarius umseptatis, curvatis vel tortuosis, fuligineis, 25-50 == 4-6 u; comidiús clavatis, medium mflatis, utrinque attenuatis obtusisve, multiseptatis, quandoque ad septum lemiter constrictis, fuligineis, 60-100 == 5-6 u, curvulis sinuosisve. - Hab. in foliis vívis Genipae sp. an americanae. Rio de Janeiro, Bra- siliae. (Exs. 5709.) Estampa XXX. Figs. 1 e 2. Helmintosporium manihotis RANGEL n. sp. Maculis majoribus, irregularibus, non vel marginalibus, sparsis aut confluentibus, amphigenis, superne magis conspicuis, effusis, ochraceis dein latericis; caespitulis epiphyllis interdum hypophyllis; conidiophoris fasci- culatis, tortuosis, non vel denticulatis, simplicibus rarius ramosis, ple- rumgne e forte stroma assurgentibus, 4-6 septatis, 50-05 == 4-6, u olivaceis; conidiis vermiformibus, clavulatis vel subfusoideis, utrinque rotundatis, vel besi sub acutiusculi deorsum attenuatis, 4-7 septatis, non vel lemter constrictis, 40-50 = 6-8 u, pallide olivaceis breve, tumicatis. Hab. in foliis vivis Mamhotis aipir. S. João Nepomuceno — Minas Geraes. Brasiliae. (Exs. 1.510). Estampa XXX. Figs. 3 e 4. Mycovellosiella (nov. nom.) Syn. Vellosiella, Rangel (nov. gen.) (Boletim de Agricultura. S. Paulo. Der. I5. n. 2, fevereiro de 1915). Vellosiella denominamos genero novo de Hyphomycetos, mas para evitar confundil-o com genero de egual nome das Scrophulariaceas mu- damol-o para Mycovellosiella. Jardim Botanico, 1916. a Archdara Bot fio de Janeiro VI EAR 3 — = IMP. NACIONAL 7- Tico pemmerameãs Auregolr a fo) 2 «teca senado; Hanpol tn af) Pre ape) gel (0 df) GE e fimulenses ARACORAME, 1 LFecocintia De / Dptoria ArehJLard. ot tiro de Janeiro VIH CE e Zenaa Lercrapor erga; Mengo (20: GPS PG elopenthogforeimm APROUAR, DAL), Mango (Pe GP) l915 e 1916 OBSERVAÇÕES METEOROLOGICAS EXPLICAÇÃO O facto de publicarem-se conjunctamente os dois ultimos annos das observações meteorologicas do Jardim Botanico, dá-se por não ter sido possivel publicar o numero dos archivos nos ultimos mezes do anno trans- “ acto, como estava planejado. As observações continuam a ser feitas com a maxima regularidade nos dois postos, o geral e o das mangueiras, pelo Sr. Dionysio Constan- tino, e a reducção das observações, calculos das tabellas e desenho dos diagrammas, pelo Dr. Manoel Lopes d'Oliveira do Amaral, o que lhes garante a exactidão. Jardim Botanico, maio de I9IZ. Alberto Lóferen. Observações meteorologicas no Jardim Botanico durante o anno de 1915 As observações meteorologicas no Jardim Botanico durante o se- gundo anno, em nada se afastaram do que fôra estabelecido para o pri- meiro, afim de garantir a identidade das condições, indispensavel para o estudo comparativo e para o valor dos resultados. Confrontando os dados obtidos, medias e sommas dos diversos ele- mentos durante o anno de 1915 (quadro n. 1), com os mesmos do anno anterior, verifica-se que, por exemplo, na temperatura as differenças têm sido minimas, pois a maxima absoluta deste ultimo anno excedeu apenas de 1º4,a de I914, a minima tambem era sómente de 0º,7 mais alta e a media ainda menos, porque só era de 0º,3 mais. A mesma pouca alte- ração se nota igualmente entre os outros elementos, com excepção da precipitação, cuja differença era surprehendente, pois chegou a cahir 1394,7 millims. ou 52 Y acima da quantidade cahida em 1914. Exami- nando a columna das observações do Horto Florestal (quadro n. 2), situado a 7o metros acima do Jardim, na encosta da montanha, vê-se que ali tambem a chuva foi grande, chegando até 1845,5 millim. sómente nos Io mezes em que houve observações. Com relação ás observações do Morro do Castello, as differenças continuam na mesma proporção mais ou menos que em I9I4, com ex- cepção aqui tambem, da chuva que foi de 76 Y, superior à cahida no observatorio no Jardim ou 1394.7 contra 792,0 millim. no Morro do Castello (vide n. 2), quando em r9r4 a differença era sómente de — S millimetros. E Não sendo ainda sufficientes os dois annos de observações, para querer estabelecer medias que requerem no minimo 5 annos, cingir- nos-emos a uma simples apreciação dos diversos elementos na sua marcha mensal. — 76 — A TEMPERATURA O quadro n. 3 e o diagramma 1 salientam a concordancia que con- tinúa a haver nos dados thermometricos entre o Jardim e o Observatorio Nacional, sendo as differenças havidas durante o anno findo insignifi- cantes, porquanto coincidem quasi que exactamente o que, aliás não devia dar-se attenta a situação de cada logar: o observatorio inteiramente a des- coberto, sem plantações proximas e recebendo a insolação total durante o | dia todo, e o posto do Jardim, rodeado de um arvoredo luxuriante e entrando na sombra da Serra do Cocorvado, bastante antes do occaso do sol. Estranha, pois, que a differença da media seja apenas de decimos de grão, no Jardim — 22º,8 C e no Observatorio 23º,2 ou quatro decimos. A concordancia estende-se tambem á oscillação (compare quadro 4 e dia- gramma II), tanto a media como a absoluta que eram praticamente as mesmas nos dois logares. à Em relação, porém, à marcha mensal da temperatura, notam-se certas divergencias entre os dois annos, assim como uma deslocação das maximas e minimas absolutas. No Jardim a maxima de 37º,4 deu-se no mez de janeiro que em 1915 tambem era o mez que apresentava a media mais alta, quando em 1914 a maxima do anno deu-se em março, sendo o mez de novembro o de media maior. A minima absoluta, que em 1914 se dera no mez de agosto, quando o mez mais frio, isto é, de media mais baixa, tinha sido o mez de maio, em 1915 deu-se no mez de junho, sendo julho a de media mais baixa e, portanto, o mais frio do anno. No obser- vatorio a maxima e a minima das medias mensaes deram-se nos mesmos mezes que no Jardim, assim como a maxima absoluta, mas não a minima absoluta que ali só se deu no mez de outubro. A deslocação havida nesta marcha das minimas, do mez de agosto em 1914 para o de junho no Jardim e para o mez de outubro no Obser- vatorio, talvez poderá ser explicada pela marcha das precipitações. TEMPERATURA DO SOLO Continuaram com toda a regularidade as observações da tempera- tura do solo desde a superficie até 40 centms. de profundidade, abaixo da qual as oscillações são tão diminutas que praticamente não influem mais sobre a vegetação cujas raizes attingem áquella profundidade. O quadro n. 5 e os diagrammas III e IV melhor patenteam a marcha deste elemento durante o anno que differe da do anno anterior sómente em que a oscillação era menos ampla, devido ao augmento consideravel na precipitação que conservava o solo mais humido e portanto naturalmente mais frio, pois a diminuição se manifestava desde a superficie, conser-' vando, comtudo, a proporção-com apenas pequena alteração da mesma do anno anterior. À proporção em 1915, tomando por base a oscillação, foi: superficie com 100 Y era IO centim. 54 Y e e 40 centim. 18 Y. À Como complemento para este serviço emquanto não se póde começar as experiencias physiologicas, procuraremos organizar uma serie de obser- vações phaenologicas, isto, é registro exacto das datas em que os diversos vegetaes no jardim apresentam as varias phases de seu desenvolvimento como, por exemplo, o desabrochar dos botões foliares ou dos botões flo- raes, a queda das folhas e das flores e o apparecimento dos fructos e sua maturação. Estes dados, confrontados com os elementos climatologicos obtidos neste posto, permittirão estabelecer certas regras deduzidas das relações reciprocas entre umas e outras observações, e que innegavelmente póde ser de bastante alcance para a agricultura da zona litoral. DD ps EVAPORAÇÃO Nenhuma feição especial apresentou este factor durante o anno, porque a pequena differença de 6,4 millim., para o anno anterior, não tem importancia. A differença que apresenta a evaporação ao sol tambem é pequena, porém não era esperado que fosse para mais, porque tendo augmentado consideravelmente as pficipitações, seria mais provavel uma diminuição da evaporação em virtude de maior saturação da atmosphera e, principalmente, pelo augmento da nebulosidade, factor este que está em relação directa com a evaporação, razões por que as curvas da evaporação forçosamente devem estar inversas à da chuva, o que tambem de facto estão como mostram as da marcha destes elementos nestes dous annos de observação. (Vide os quadros 6 e 2 e os diagrammas Vl e V.) O que aqui pode explicar a differença, seria o factor do vento mas que no jardim não tem sido observado, por causa da situação que não permitte obser- vações exactas pelo desvio que soffrem as correntes aereas pelas mon- tanhas que rodeam a Lagoa Rodrigo de Freitas. 4 No local onde foram collocados os pluviometros destinados a veri- ficar as differenças entre a chuva por baixo e por cima das arvores; foram installados mais dois evaporometros, um por baixo das copas das arvores e outro mais ou menos no meio da folhagem. A differença entre os dados destes dois instrumentos foi muito pequena, chegando a evaporação por baixo da copa a ser cerca de 10 Y maior (vide quadro 7) do que a do - centro da arvore, provavelmente em consequencia da forte transpiração E A em das folhas que mantinha o ar ali mais humido. Ha, porém, uma differença bastante grande entre esta evaporação e a, observada no logar do posto, das folhas que mantinha o ar ali mais humido. Ha, porém, uma diffe- rença que chega a uma media de 21 Y% para menos no posto das obser- vações geraes. Sendo apenas um anno de observações, convem esperar mais alguns annos para poder-se procurar as causas e tirar conclusões deste facto que, si effectivamente se reproduzir, é de bastante interesse e talvez importante para a questão controversa das relações entre as mattas e as precipitações, pela influencia daquellas sobre a humanidade atmospherica local. Er EA q A PRECIPITAÇÃO Já foi mencionado que a precipitação no Jardim Botanico durante o anno de 1915, excedeu a de 1914 com 52 Y% e comparada com a do Obser- vatorio no Morro do Castello durante o anno houve um excesso de 76 Y, demonstrando assim que a situação do Jardim ao sopé da montanha do Corcovado, necessariamente deve augmentar-lhe a precipitação. Que a causa principal directa deve ser procurada na direcção dos ventos predo- minantes, especialmente na época propria, é obvio, porém, no Jardim é quasi inexequivel obter observações anemometricas comparaveis, como ha pouco foi referido ao tratar da evaporação, de forma que por emquanto não podemos entrar na analyse destas causas. A marcha mensal das chuvas tambem soffreu alteração, porquanto a maxima deslocou-se em 1915 para o mez de junho, quando em 1914 occorrera no mez de abril. A segunda maxima, porém, conservou-se no mez de dezembro como no anno anterior, mas que ainda não permitte concluir qual deve ser o mez normal da maxima do anno, emquanto não houver maior numero de annos de observações. Examinando as curvas do numero de dias por mez em que houve precipitação — Vide o diagramma VII — vê-se uma quasi inversão entre os annos de 1914 e 1915 no Jardim, sendo bastante interessante que a maior precipitação mensal nem sempre coincidia com o numero maior de dias, como por exemplo o mez de setembro com 10 dias de chuva e 53,5 millim., ao passo que no mez de outubro só houve 7 dias de chuva mas com 102,9 millimetros. po! Comparando ainda esta curva com a mesma do Observatorio, vê-se que ha grande coincidencia e até a somma total dos dias de chuva durante o anno muito pouco differe nos dois logares, IIO no Jardim e 106 no Morro do Castello, de forma que a differença notavel de 76 Y, para mais de chuva cahida no Jardim, só pode ser explicada pela acção conjuncta TR a par Sto = do vento e da posição tão favoravel para a condensação e consequente precipitação immediata. CHUVA NO POSTO DAS MANGUEIRAS Ainda este anno não foi possivel obter observações completas, por- quanto faltam os dois primeiros mezes do anno, cujos dados nos pare- ciam duvidosos e por isso não convinha serem aproveitados. A causa . disto está em que as chuvas fortes precedidas por ventania trazem sempre folhas e outros objectos que ás vezes chegam e entupir completamente o funil do pluviometro. Com o novo dispositivo adoptado, acreditamos que não pode haver mais interrupção nestas observações. Obteve-se, comtudo, observações perfeitas durante 10 mezes, que demonstram com evidencia que existe uma differença constante na quantidade de chuva que cahe por cima das copas das arvores e por baixo dellas. Es Comparando as sommas mensaes da chuva cahida em cada um dos pluviometros (vide quadro n. 7 e o diagramma IX), vê-se que sempre houve uma differença entre a chuva recolhida pelo pluviometro acima das arvores e a que chegou até o receptor por baixo dellas. Esta diffe- rença naturalmente varia bastante de mez para mez como por exemplo nestes 10 mezes, de 43,6 Y% minima, até 98, 2 Y maxima, O que se expiica pela força do vento e pela violencia ou brandura com que cahe a chuva, porque está claro que uma chuva fina que cahe devagar ha de ter mais difficuldade para penetrar atravez da folhagem toda, do que uma chuva violenta e forte. Acontece, além disso, frequentemente, que por cima das arvores haja uma neblina densa com certa precipitação, sufficiente para ser accusada pelo pluviometro ahi collocado, ao passo que não chega para condensar-se por baixo das arvores, onde tambem deve ser mais quente, e, - portanto, nada pode condensar que possa ser accusado pelo pluviometro neste logar. Dahi tambem uma outra differença curiosa que se nota entre os dois pluviometros apezar de collocados praticamente no mesmo logar. differença que se accentúa no numero de dias de chuva, parecendo haver maior numero de dias de chuva por cima das arvores do que por baixo dellas. Verificando a porcentagem media das differenças durante os IO mezes, chega-se a 67 Y, o que coincide de um modo perfeito com as observações feitas nos Estados Unidos e na Europa, onde esta differença está fixada em vo Y, ou, que o solo por baixo das arvores, isto é, em todas as mattas, recebe directamente-apenas 70 Y% da chuva total que cahe por cima dellas e isso mesmo em chuva fina, miuda, pulverisada pelos milhões de folhas e outros pequenos obstaculos que se oppoem à queda directa das gottas, por maior que seja a violencia com que está impellida a chuva. 823 o) ss si 2 pa RE RR RR Si, pois, as mattas não iver em tr q a re as chuvas, esta já basta para d demor o ut enorme valor para os territorios. Y E Com um numero maior de observações, poderemos mais tard abordar este importante Problema; at - > Ende id À E - io Ss "DuRoANO SodoT *y MK OII 21 Fi / VVOST| QUaeo LENA | ORCOl ans opASia nao js lentóy tGror| Eg4 | ZºE6 | ZºEq o'og | 4º1g | SºSZ | 6:64 ceor |gsar lersr Igoshr oráoni || foros | (oN(ógr | iaói Quid None col Reto e OST si fem izohõs | olsio | njÃS o jetas le" koL: OT" o94] 06" CoL|ZOr COZ Irº9SZ |c9'2S4| 10º 54]29º 252 00º cZ) |gu' Z92]VE"694!6S*oZ4 | OuINazad | I IVIOL a VIGA “ONNY “| ONINHAON ONaNLNO ol 9 OI UI GS | 1º9g6 | Sº6gT| rogo vob | olor | Iºgê | orhg S"og | 8'98 | 1'09 | Er4b LNOZR | Orig | Beco | Luho co'tr | Sobr |ho'ér | Abi Ge Fã ASR dojuoja, | doi fe otiçoo | pao df Mont | io e-gr | Spr | Cor | gear aaja | onto | Lobo Pra io "64º Foz |vSºSoLjoS- 094 os" ogA ET" gSZ|S6" ZSA| 19* 194/10" 654 OJIKILAS OLSODV o'ghi T'99 Fe có T'ZA SCgr F61 o: 9*9I o*gê VZ: TOA 69" 654 AVE o'ty 9:62 Fr1g 66º 41 Fegi cho 9'91 ORE 69" T9L os" gSÁ vS"02L|g9" 12//16º 121/26: 14/60" goZ|4b* 294 ) ni I Ê Eros Cro FOOD o'So | 6º95 | g'v9 odor | odio Sou quo ForoZ | org4 Z4º91 |BI"gI |04º61 CEO ISA Sgt apa | Ae | judoro o'61 | 6º61 | 6ºgr B2/6 4 Foro oba co" CoL|Lo" Sod|jog' 9! 1F'oSZ|vE - CoZ|Zo* 194 00" c4/|29" 992/68 * 294 OHITUTAZH OHIINVÍ T *u cupend op OJWNN | * TANGO “Tool j * * TIQUIOS Y OpótIOdeAS * + * “TOS OP OBÍLIOdEAS “tIPoUL GADBI9I optprunE “BIpouw EjNTosqe opeprunty * OBÍLITOSO “* "BIPoW * * ONQUOUIT * * BLUTUTIA * “BUIXCIA “ * “BIP9) * * BUNTUIN , * * “QNQUOICI * “PUXE | GIGI e AA Quadro n, 2 Chuva e eee eee ms MADER: 2» 08. ,e 58 os gas po tha Ph, po ERR Fevereiro FEM PIA SA CA UA) ISA. qe Rd ME cs 68 Peço MS ja md Co Mo MORROS REED ci de Dna, DE a Sa A CM Julho. . ENCORE Sa o e o OR CN E Tio ars OT io a Setembro Outubro NOVE bEO +45 2: Ma Dezembro O RS De RR) JARDIM HORTO paes so 66.9 e 149.9 0.3 — ZM 130.2 ETTA IIT.2 34:7 34.7 10.8 148.0 225.1 79.7 280.3 365.4 96.7 169.5 272.0 70.4 98.1 138.4 35.5 53.5 78.0 2258 102.9 126.9 49.4 Fat 101.8 47.0 228.6 RALO 11274 1394:7 18455 792.0 M. A. Lopes d'Oliveira, - “s - a dd ld de: DE GL Da = Be guie Quadro n, 8 Temperatura 19125 Janeiro Fevereiro Niatcor ss =. fed pr Era UMa ss Junho. “bd laço RR Agosto Setembro Outubro .-;—. Novembro . Dezembro ... Anno. .. j JARDIM OBSERVATORIO S & [gs a [ao jr [a So dus eo bes | q [ES | q | S [EB] q |Es -D Oo By o) E -D zo By So a 2) em, zo A = Sa am = =º |. E as SE DORA ESA E 271 TOO 5 | 26.2 | 96.0] —. | 21.6 Ama SO LÓ POLO [e 270 | os gr paz Op |O po DEAOA No sap 22) |) LO-O|E. 4 | 24 OR GA | = 2050 DUBR Ro O, art T6-6 BR e 24 60 SL dep ON Bozo: Paoro 16.6 On 2478 | OZ [pe ea [EO A CORSO RD E Tio o ao On as pia | NOR 2270, 5.20 Ropas ns Doson 16.0 UU SO po 225) | IARS | Lar | 2000) [29:07 | CIÓGO DES SA SO L | LOr | TS 3 6 | 27:90.) 29 6/]5 =| 1673 Pico eo O) (O mb idas TE [No air STO SoRP om = 26. | tSn 20 140 | 20825 [DosnBu == E T6sor] aon6s Basa oA Ag | As anos Par o [1957 22,0 | 2744 | 27) 12.2 [17—V| 23.2 | 36.0 | 2081) 15.0 ) E Data M. A. Lopes d'Oliveir. al [SS 19175 Es w ] q O “Quadro Oscillação y da temperatura x É Rondo 4 AI mm ON pf t+ Janeiro . “ “ . . “ . “ “ “ . . . . “ “ . . Fevereiro . Março . Abril. . Maio . . Junho. . Julho. . Agosto . Setembro . Outubro . Novembro. . Dezembro. . Vw NO A. d q. RA: .. 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[11.1 aa 24.6| 2.8 leia be EE Ee dona 12.3/24.3/27.8|21.2] 6.6/25.3/260.4/24.2] 2.2 M, A. Lopes d'Oliveira, rd Goi “BR Set Quadro n, 6 Evaporação e POSTO GERAL MANGUEIRAS 1915 ao sol á sombra | em cima | em baixo DANCA. qo vo 8 ss ff sino vê Sos e 117.5 64.8 EX oz vida EERCREITO qe a asp za pu Petar 107.1 58 9 7O.1 76.3 NANECO = is” asia cute Dera do. eee 82.4 25.8 51.6 57.9 ORE algu rio Lot coa es o? SEM Et 79.6 44.0 42.8 53.1 MAIO | a a ser ça DE ia to: E pas aà 92.4 66.2 67.9 2.3 DUAS 5 e ad Se esito imo DS PAR LET Pato 47.3 34.0 44.5 42.1 QDO: at. ao A e a Dr Lona ASS 60.1 38.1 17.9 50.3 PRRCISEO Nr fe Mia pio E tg aa its a 86.8 46.0 57.8 61.4 ESCRAURO popa lo” 7a GU 6 CPO RE feio caido C6.5 48.4 68.4 69.3 DBO SEA tus a 03.7 49.5 632 62.2 PIVEIDDDO À 57 Ta ge pet Pe E 93.7 56.1 70.1 7208 ERRO Doors EEE SA conde 76.8 45.6 62.1 57.0 ADO 27h e do tee? DA pi 1015.4 aa 708.1 751.6 M. A. Lopes d'Oliveira. E 1 - Quadro n, 7 - Posto das mangueiras | CHUVA EVAPORAÇÃO NUMERO 19135 RCE o So | DE, DIAS) DE em cima |em baixo| “/ A SEA em cima |em Eine baixo Maneiro =... - -— — — =— — 71.7 print fo -6.s Fevereiro. . . — == — — -— 70.1 76-.3p + 6.2 IAiÇÕs 25 e I41.2 114.4] 81.0 I2 I2 51.6 aa) es DE) NIIT A a do 40.6 306.2] 89.2 7 3 2.8 send Si ore Rides == ias 70.1 SS 7950 5 5 67.9 RN ae E! Junho dog a 269.1] 68.2 I2 12 44.5 42.1] — 2.4 liga 236.5) - 146.3] 61.4 IO 8 47.9 50.3] + 2.4 Agosto. .. .|. 149.3] 118.1) 79.1 9 OI si po Ronda Pe O Setembro . .. 61.8 27.1) 43.6 IO 7 68.4 69.3] + 0.9 Outubro ... mL iidE mAsO) Gra 7 5 53.2 64.2) + II.O Novembro .. 100.2 51.8] 51.6 I4 II TONI v2.5) 5 2.4 Dezembro. ) 214.5) 165.4] 75.2 15 H 62.1 570 =" 56d Anno. . .| 1519.9] 1054.6| 69.0] oi va] - 708.1] 753.6 M. A. Lopes d'Oliveira. Janeiro . Fevereiro Março. . Abril... Maio .. AEE Junho. . Julho « Ha Agosto . Te Setembro Outubro . RR a bd My =” e 2 “Novembro. Ta Dezembro . A. Lopes d'Oliveira . er Diagramma I Conparação endre ad demperalieras Ao Jar DO ande eno E rarenelênio Dmeizo RR J E M A M J J A S O N D ne Max. abs. IMP. NACICNAL AA De 24 el Mad Diagramma HI Ls a rod o o Oo mt a e mins mi | o c Z mergal é O aBane EEE FE ils [MES LÁALCS le ABM SAS Gnana CEA E Ama Dh A sbssansaas sficie 470 centimetros 2. 040 centimetros E E q Rasaas B aRRE [1 na k] RUNASRDSS FUNHEZAMAS ASNDaNDaAS di nua VERESSSado GUGA SEGRSSATa nRaa IMP.NACIONAL AA Diaree tas BESSA CESSA SGAN SANEa NUNSECEnaS 1 4 Da E ey E SI O SD SD ANS SO NS) O 4 mr dapoosNMOo O Oda Doda SST MM erre re em ram es BESSA VENETO SEA ERES 1) es (jo (MD Cn AD SI do) (6) Sia gramma IV rails ADAS A M no J A S (0) N D Ra suqan aa ss abinia Fi E E Ansa dO centimetros A Da ree rs ” s Ex Ps er 24 ms e sm EX O 1 SA q AHH HH RASARAASNANA CRSRSASASA LESSA 1 ESSSSSSS UI a RES Ss EESSSSESSSS mm EE] EEEESEESTESSES == E RISSSSSTSSTISSSSSISA pa Ra RR E E E MENA REEA) Do EEE RaGSRDASEa ABENGENARA ZORAR ES) TETO! 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BunnHa Vega | > | A CERUNS Ranma O A 6 O CD SO O RS 300 250 10 5 Diagramm a VI Ouaporação PRO RN ua MR E OR A DADE q SR O e ND) | “400 300 E 200 || 100 | Diagramma VOL MANGUEIRAS Chuvas DA Ss F REM J ns A S “O nan E D dutos ar mosca Rc E RR fio Re HER OO) Rs = Ro Rn E sa ROGER EH um mm | PreResi sit 4 gana ana Fr se E ama | 7 E Ei A MU Vi so ]- | É O PRE ES HE 7 /) Hui Õ, tu ne | à dn Hal Ei) m NR Wi | No | JR É) É mo AR dl lá di HI SE e EEE ROSNaSESNENSENA DSNEo == Es TER ESESESESSSSE ==— EI=== Es ESSES TES Wma : NH! ES nEspradios PUSSERENHA SOSCLENGAR | | |) Na | SERENASAAS GaRSEaSaSa EE EE mA E | lo oh IH HH FE EÕ ES — IMP. NACIONAL MANGUEIRAS Ovaporação. MTO J E M A ; Mo É J J A S (O) N D 70, 66 50 40 LA Derrerts Diagramma X ndo rn TOO F M A M JU J A Ss (0) N IMP. NACIONAL A Da estos Ea a OBSERVAÇÕES METEOROLOCGICAS NO ANNO DE 1916 JARDIM BOTANICO Tal como nos annos anteriores as observações meteorologicas conti- nuaram sem interrupção, assim como sem mudança, quer nos methodos, quer nos apparelhos, de forma que continuam garantidas as condições para o estudo comparativo. Apezar de ainda prematuro querer estabelecer valores medios defini- tivos convem, todavia, desde já tirar as medias dos annos decorridos, para verificação e observação da approximação para as medias de oscillação minimal. Com relação ao conjuncto dos diversos factores climaticos no anno de 1916 (vide quadro n. 1), as differenças para com os annos anteriores foram muito pequenas, excepto na precipitação que era a maior regis- trada nestes trez annos, excedendo em mais que o dobro, ou 137 Y, às de “IOI4 que era um anno excepcionalmente secco, mas assim mesmo, com 56 % sobre o de 1915 que já estava acima da média geral do Rio de Janeiro. Excedeu tambem de 30 Y à precipitação registrada no Clser- vatorio Nacional do Morro do Castello, onde foi de 1672,6 millimetros. No Horto Florestal a differença era muito maior, pois chegou até 2402 millims. ou 221,8 millims. mais que no Jardim. Salientara melhor estas differenças o exame em separado de cada um dos factores, A TEMPERATURA (QUADROS 2, 3, 4, 5, IO. DIAGRAMMA 1, II) Durante o anno de 1916 as temperaturas mensaes seguiram a marcha acostumada, com uma só grande anormalidade no mez de setembro em que se deu uma alta extraordinaria no dia 27, subindo a temperatura até — 389º C. produzindo assim a maxima do anno que, sem este facto, ter-se-ia dado no mez de janeiro que assim ficou inmmediato (vide o quadro n. 2). Primeiro attribuimos o facto a um erro de observação ou leitura errada do instrumento, mas o registrador confirmou a observação “e mais tarde vimos nas tabellas do Observatorio Nacional que o pheno- meno deve ter sido geral, pois ahi accusou 37,6º. Assim mesmo esta alta fóra do commum, não chegou a affectar a média que este anno até foi menor do que nos annos anteriores, ou apenas de + 22,3º. Resultou, porém, que a média das maximas destes tres annos foi deslocada para o * mez de setembro, para onde voltará nas observações futuras. ! e 4, aa : o dy 4 — 92 — o TE As minimas foram inteiramente normaes, chegando até 11,2º no mez de junho que deve ser o mais frio do anno, como aliás já o indica tambem a media dos tres annos. As minimas do Jardim coincidiam tambem com as do Observatorio, sendo outra vez bastante grande a differença entre o Observatorio e o Jardim, attento à curta distancia entre os dois lo- gares, augmentando para o Jardim a amplitude da oscillação. Em 1915 a differença fóra de — 2,8 para o Jardim e em 1916 de — 2.4 tendo, pois, a oscillação do Jardim diminuído um pouco como mostra a relação se- guinte: Logar 1914 I9IS5 1916 Observatorio . .... + 194º + 210º + 24,0 Jardim): st ia Su e DA a Difterenga SE 4 sad 5.1 4,2 go diminuição essa que parece inversa à marcha das precipitações. Já foi explicado na nossa exposição de 1914 que esta differença é local porque provém da posição do Jardim que por isso muito antes do verdadeiro pôr do sol, entra na sombra do massiço do Corcovado, cuja proximidade tambem em certa hora do dia eleva um tanto a temperatura pela calma creada por esta muralha. TEMPERATURAS DO SOLO (QUADRO N. II. DIAGRAMMA N. III) Não foi ainda possivel dar começo ás projectadas observações phae- nologicas, parallelas às observações meteorologicas geraes e das tempe- raturas do solo. Continuarão, todavia estas, porque assim poder-se-á estabelecer as médias para mais tarde melhor apreciar a influencia que exercem as anomalias e os afastamentos das médias normaes sobre a vida vegetal. O augmento das chuvas mostrou tambem aqui a sua influencia augmentando um tanto a oscillação nas camadas mais fundas, ou por outra, fazendo a temperatura penetrar mais profundamente e mais de- pressa, elevando assim as oscillações a quasi o dobro do que foram o anno passado ou, tomando por base a oscillação à superficie, bem enten- dido entre os extremos do anno, e igual a 100 %, temos: ! r Oscillação a 10 centims, a 40 centims, TOA Se E a Da 44 % ES FOLECA fp Mrs ate quai fre o 54 % 18 TOTO GA o RE SS ça o UU so SEREIA * Que isso seja devido ás chuvas provam-no as medias mensaes que attingem a sua maxima exactamente nos mezes de mais chuva e para as duas profundidades medidas, de onde se pode concluir que em solo hu- mido a temperatura se faz sentir com mais intensidade e presteza do que no solo secco, o que para a lavoura secca é de importancia e vantagem, porque mostra que no terreno secco as temperaturas altas não penetram tanto nem tão depressa como si a terra estivesse molhada e que, portanto, a humidade do subsolo ahi não é tão ameaçada de evaporação como se poderia suppor. EVAPORAÇÃO (OMF ADROS 6 6-7) Ainda este anno não podemos estabelecer comparações entre o posto do Jardim e o do Observatorio relativamente a este factor, entretanto, comparando os dados de I9gIÓ com os dos annos anteriores vemos que: I9IT4 1915 1916 Emaporação. 1... - S7r,0 millim. s774 millim. 448,7 millim. houve uma diminuição sensivel que talvez se explica pelo augmento con- sideravel na precipitação, apezar de nenhuma influencia que essa precipi- tação parece ter exercido sobre a humidade relativa (vide quadro n. 8) que nem mesmo no anno mais secco de 19T4 fez differença, sendo a media exactamente a mesma que no anno findo de 1916, o que talvez se ex- plica por ser à beira-mar. Como é natural a evaporação ao sol foi de 47 Y, maior que à sombra, e continuou a ser maior tambem no posto das mangueiras, por de dentro e por baixo da densa folhagem daquellas arvores. Em 1915 a differença foi de 21 Y, para mais, sendo em 1916 de 34 Y, o que podemos attribuir somente a estarem os evaporometros no posto das mangueiras ao ar livre, ao passo que no posto geral está dentro do abrigo onde, effectivamente, a influencia do vento deve ser muito menor. A differença entre os evaporometros no logar das mangueiras, dis- tribuidos por de dentro e por baixo da folhagem, é tão diminuta e tão irregular nos diversos mezes,. sendo ora a favor de um, ora a do outro, que não permitte por emquanto deducção alguma. Mandamos collocar mais um evaporometro por fóra do abrigo do posto geral afim de ver si assim combinará melhor com os dados obtidos no posto das mangueiras. HUMIDADE RELATIVA (QUADROS NS. IO É 12) Este elemento directamente dependente da temperatura e das con- dições hydricas, continúa a manter-se pouco acima de 80 Y%, sendo o anno de 1916 igual ao de 1914 e um pouco mais alto que o de 1915 O que é um tanto estranho, visto a enorme differença que houve na preci- pitação. Em todo e qualquer caso é esta porcentagem extremamente fa- voravel do ponto de vista climatologico, porquanto traduz um excellente | termo medio altamente vantajoso para as condições hygienicas. Quanto á humidade absoluta ou tensão dos vapores, a sua relação mais intima é com precipitação, por traduzir a tensão que exercem os vapores aquosos sobre, a pressão barometrica e provavelmente tambem | sobre o esta hygienico. PRECIPITAÇÃO (QUADROS NS. 9, 13 É 14, DIAGRAMMAS 4 E 5) Tá na introducção foram feitas referencias ao augmento consideravel havido neste factor durante o anno de 1916, chegando a um maximo ainda não alcançado no'Rio, pois no Observatorio sómente em 1862 se regis- trara a altura de 1656 millim., ao passo que em I9IÓ6 chegou até 1672 millimetros. No Jardim Botanico a precipitação foi de 30 % maior ainda ou de 2181,2 millim. e no Horto Florestal chegou até 43 %, ou 2403 millimetros. Os mezes de maxima nestes ultimos tres annos foram respectiva- mente : 1914 : I9I5 1916 Dezembro 207,0 millim. Junho 280,3 millim. Março 379,5 millim. tendo porém havido outros mezes ainda em que a quantidade cahida quasi foi igual: e Jun; I915 1916 Abril 194,5 millim, Dezembro 238,6 millim. Dezembro 345,3 millim. | O que denota haverem sempre dois periodos chuvosos no anno como tambem mostram as curvas dos respectivos annos. E' de notar que a maxima das chuvas de 1916, tanto no Jardim como no Observatorio, deu-se no mez de março, quando nos annos anteriores tinha sido em junho em 1915 e em dezembro em 1914, o que attesta uma certa irre- + at no d ros 1 AR Da NM o E De rd = Po E PE SR A, “ RE RS a “ oh meti fica Ad 4 rel + dedo: "ne DORA O Da E Ed, Sn dana PR E J q PR LER Dae, gularidade que provavelmente desapparecerá com a continuação das obser- vações para reduzir-se a duas épocas fixas, a do inverno e a do estio. Com referencia exclusiva ao anno de 1916, é interessante de observar. que a maxima do mez de março que no Jardim era de 379,5 millim. em I8 dias, no Observatorio alcançou 468,3 millims. em 19 dias, ou apenas com um dia mais. O mez de setembro no qual se notara a maxima anormal da temperatura, tambem era o mez da minima da precipitação, tanto para o Observatorio onde se registou apenas 11,3 millim. como para o Jardim onde foi de 42,8 millimetros. Quanto ao numero de dias de chtiva houve tres mezes: I9I4 IgIS I916 Jlesrá sita, dd ERRA ga udiass rrgldias” RSS dias Observatorio . ...... : IoI dias r1o6-dias 164dias denotando que ha certa concordancia, porém, que apezar de ter chovido muito menos no Observatorio do que no Jardim houve, assim mesmo, maior numero de dias de chuva. No posto das mangueiras as chuvas muito differiam das do posto geral (vide quadros 7 e 9), pois por «ima das arvores foi accusada a quantidade de 2544,7 millim., e por baixo apenas 1728,2 millimetros. Es- tavam, pois, com uma differença de 47 Y, entre si e a favor da precipi- tação por cima das arvores que, por sua vez, estava I6 Y acima da preci- pitação no posto geral. Confirma, portanto, mais uma vez a diminuição de mais de 30 Y% de chuva cahida por baixo das arvores, o que na quan- tidade total representa um volume consideravel de agua cuja queda é tão lenta ou tão fraccionada que não é aceusada por ser retida pelas folhas e pelos galhos e troncos. : A differença de 16 Y% a favor da chuva por cima das mangueiras em relação à do Posto Geral, é muito interessante, mas por emquanto não tem explicação concludente, a não ser uma densidade diversa na dis- tribuição de cada chuva parcial sobre os differentes pontos que consti- tuem a area sobre a qual cahe, pois é conhecido o facto de accusarem resultados differentes cada um de quatro pluviometros dispostos nos quatro cantos de uma casa. Sómente observações continuadas por uma serie de annos poderão dar a chave para todas estas questões. Alberto Lôfgren. "Duda, sadoT “Y “W a o eee 6'gê 99" Sr EicIOs AL* og4|T S1 + S1 Z 9 9 ESPE] crEZ | SºEra] grub | 2ºSg | crEbi Ze. E OS |SRSRE TG ER 1 ZeRE | Sete Peop | Er BA Rostos Ze Fondgdo TO Pd 6ºog | B'gá | SEg | Zº19g | 1ºFg | Zº08 121 ,6S"gr |1£:S1 |zosgr |1bºbr |Eg*Er 9º61 | gos | ocgr | Zeta | Aºgi | 4*61 6'fz | EEz | 6ºoz | orrz | oro | 9º61 sor qsEr Icgrbr |-g'yr | Z"ci | Gsi oºSE | g'tE | broé | 6rgê | tr1€ | gro JUANAZA q OQUENTAON Ouga LAO OUEINALAS TI Lg S:Sp I*9Z 9'08 torfi Tg O! 15 pt 9'1€ HSZ CorgSL|t6rgSA ghrog4|16º 092] 19" 094 Z9º Lgi vz" goi 99º 894] Tv 691 oA" TAL ov*CZo 09* ZA g Zi reg] g*6gr Zope ie TºDZ; |NORES 2º Bor iigron Cerca. IBEZZa c'oI | o*hI c'Io | Sec etfr orZI otriE | 06 cictozI6E Foz cre Z92/6b* 294! c6' C9L| Tó Cod 9E*CgZ]Sa" 81 8! S-62€| tegai Ze | ds gro | £:99 g'ra | “cg o9*gI |oF*gi PeZIr| OB 6º€z | Erro (o pp UM ie ho pepe-pioes 194]Fg*094|€ C1 6ºZ1 o*g€ "“I9à E" oSZ br FSZjor* 252/29" SSZ|66º ZSZ o! cg tó" 694 Fo" go4|17*992]9Zº CgZ|6h* SgZ OIVW quav | RES Z = be “ Õ OUIHUTA A OUIANVÍ “Sep SOp OJoumN | ** vANTO gl: mo | * * * tTIQUOS Y OrÍtIOdrAs] *** * "TOS OP OLÍLIOdEAST * VIP9IN “VANT]I Oprprung “CIPoIN cenjosqe opeprunt| OTÍVI[SO “ VPIR * “ONQUWOUIOU * VUTUNA * CUIXCIN E Eesti * 2OWTUNN pros ONIUOJCI RR DTGT OOTURI0OM UWIPpICf “OIGF Op ouur Op SeoTDoToIosgoIN SOQÍvAINSAO SEP SEULWIOS O SEIPOM Tu opend Quadro n, 2 Temperatura —ea a T[][][]—m————————m——————————em 1916 Janeiro -... Eleerero = Marco... PATA Maio... bico RR Julho .. Agosto ... Setembro .. Outubro . .. Novembro . Dezembro .. Anno. . OBSERVATORIO E SE SE is RE go (ae) Go q Sa Á = 0 A SE É 34.9 |'— | 18.0 | — JO RSA se PLZ .9 | — 34.2 | = 19.4 == 30.0 | — | 19.3 | — 29.6 | — | 17.9 | — 31.2 | — | 14.2 | — 29.6 | — | 12.6 | — Dias ij FAROE 27.6 | — |-16.0 | — 23.5 | — | 15.6 | —+ eROR is ELZA OR — 33.4 | — | 16.6 | — 37.6 |27—IX| 13.6 |8—VII JARDIM Es as Ro E pes E |SS/A as|é q q DAS Sm 300" [PS LONE 7-0) 6 pos eis O) I TOO [Patr 23:9 | 34:4 Sp AreS I Dl tod Me UR Zro tg I Dip OU o ARO RS ME LOR ESTO a Roo o 19.8 | 30.6.| 28 | 11.2 8 OO e UN q | DITA Tor 7 ADE a6. Or | oGi Ao 4 20 ORE sor CAD Eraao 9 Dana E IAO DRE 8 DONS + OL) 2H SORO, PETS 229º [29.0 |27— 1X pet 1:26Vl LD TA A EE 3855 M. A. Lopes dº Oliveira. — 98 — Quadro n, 3 Oscillações das temperaturas OBSER- DIFFE- 1916 JARDIM VATORIO RENÇA DANEITO xp Do no je a 6 fam Cao Ea e MOR 18.1 16.8 + 1.3 REVERCINO'. vo sus Acta Emo, RAN da 18.8 15.9 2.9 MOÇO TS, EM Dra E E DE RE a 17.1 14.8 2.3 ABRE es o a NS DA EQ q Se 14.0 10.7 2-3 MAO o e O ei A SS ira jo PÉ Sp e AD 16.2 [3.4 3.9 JUDO 3-4 Estado ta ago a Degas te qe e 18.2 17.0 1.2 JULhOS na pau a opta bioma o pa cuia ao E 19.4 16.0 3.4 TRONO 2 A mê pondo op A S/D FR oo 18.7 16.6 2 BELEMDRO 22: da co aço ca UOL Do E o farei 24.7 21.6 ER BLEED REDE 24 5 AL ora fo fia inc fio Ria MR a 16.6 12.9 247 INOVERIDIO À css cimo Ago ode febucio pia 20.8 15.7 5.1 DEZORTDEO e aa to a oo Musa da DES DO Pa aa 19.6 16.8 2.8 MEGA pgs pas mal cia po EO qe E I9.4 15.6 3.8 EXDNQUIER e” dE” caio Pe Sera dio Dt? 24.0 M. A. Lopes d'Oliveira, OO E Quadro n, 4 Médias das temperaturas mensaes e annuaes MEZES e 1914. | 1915 | 1916 | yípias JSAÇÃO cado e e a 25.0 |. 26.4 24.5 25.3 FP ETETE TO) ie BSS ds pl Ph | 24.8 25.3 24.3 24.8 Rarço: er A RR o Aero) ap a 5 25.0 24.8 23.9 24.6 foot SE SRS RS spa PN PA RR 22.2 24.2 22.5 23.3 USO ARDE DR Solo fo Bode dE NERO 19.2 22.6 Dt 21.3 ahora si a ds 21.4 20.0 21.0 20,8 Clips dn a O Repor 20.0 19.5 19.8 19.8 fe EROGÃO) NUS CSL O pe ST PAD O 20.8 DT, 20.0 20.3 SEiecnro vs Ad RS REDE dese Ra 22,2 21.3 DOR, 21.8 CETTE o pipe; RO Be ED E DE. DID) 20.9 ma NNE ELOR E A isa sa siso o ta 24.2 22.4 23.3 23.3 Dezembro ... ciente GR DRE ps 23.6 23.9 Dai NRO Aa A A DD DOS 22.5 22.8 DP) 22.5 M. A. Lopes d'Oliveira. e TOO Deco Quadro n, 6 DM ee MEZES Janeiro . . Fevereiro . . Março: 2»«.- do RA MEIO É dor é Junho: «se. Julho. . . . Agosto . .. Setembro . . Outubro .. Novembro . Dezembro. Médias . . Anno. .. MAXIMAS ABSOLUTAS MINIMAS ABSOLUTAS 1914/1915 a MÉDIAS | 1914. | 1915 1916 |yépias 35.0 37.4 36.0 36.1 18.6 18.9 17.9 18.5 3.8 34.0 35.6 34.5 17.9 19.9 16.8 18.2 36.0 | 37.3 | 34:4 | 35:9 19.5 19.0 17.3 18.9 34.5 33.0 31.2 32.9 15.1 16.6 17.2 16.3 Ho:A *| P9640. |" SINO Bai 12.2 16.6 14.8 14.5 32.2 312 31.6 EL 13.0 12.2 13.4 12.9 91.2 32.9 30.6 31.6 14.0 12.3 11.2 I2.5 34.0 31.8 31.4 32.4 11.5 14.5 12.7 12.9 35.6 34.8 38.9 36.4 14.2 1283 14.2 13.9 Sesau a276 30.4 31.8 13.6 13.5 13.8 13.6 34.2 34.2 24.6 34.3 17.48 1522 13.8 15.4 31.8 35.4 35.6 34.3 16.6 14.9 16.0 15.8 33-3 | 34.2 | 33.4) 33:6 | 15.3 | 15.6 |) 14.0 | uSa 36.0 37.4 38.9 — | TI 198.3 125.5] 63.2 49.2 46.4] + 2.8 17 I4 Março 326.3] 971.4] 6242 40.7 40.9 0.2 Ig I7 Abril 227.2] 153.6] 67.6 33.1 33.9) — 0.8 I5 14 MIMO E 175.4] 136.2] “n8.m 47.8 44.6] + 3.2 15 8 IUBhO, Seta fe dê 276.3] 200.0) 70.2 55.0 52.6] + 2.4 1 II Julho. . ... 163.0) 90.4] 55.4] 55.6) 55.8] — 0.2 8 7 Agosto b 96.3 66.7] 69.2 43.6 43.1] + 0.5 8 7 Setembro . .. 46.4 31.8] 68.5 60.6 60.9] =EomS 6 6 Outubro. . ..| 283.2] 211.4] 74.6 44.5 45.6] — 1.1 15 13 Novembro. . . 88.5 51.5] 58.1 64.5 62.5] + 2.0 I4 12 Dezembro. . .| 405.1] 278.5] 68.7 71.0 65.2] + 5.8 15 I4 Anno...| 2544.7] 1728.2] 67.5] 614.4] 602.0 12.4) “I56] [AM : M. A. Lopes d'Oliveira. Quadro n, 8 Humidade relativa 1916 JARDIM OBSER- VATORIO SELETO e 6 PEGAR DEPT EE DU RS SRS RS 81.8 80.3 TEVE ne io! Esp que SR EO REDE RR RR PD 82.3 80.3 ane é side E Ss “ui e E ÇA E MRE A 84.8 83.1 SAL bas Cuie E E O Pierre (RES RE PRE RR E 86.2 82.8 RE O a ato O AN Te ava o Ta TA 83.2 78.5 READ E DR RR AC am 6 ao ato Po e e eo a 80.6 76.9 RR E raro a are e Bea 80.7 v7.8 EEE Cloe o e PAP od RES DR RR O 84.1 78.0 SIEABITÍBIO E. Ep NU RARE E ni ER RP A AR RP OR NR 81.7 78.2 CIEUHBIO IS pe ARE DEP a dep 83.3 80.2 Rem RaRaRA SE E a o a LESS Saio da 78.8 78.4 EZENSNDL o asse Oo Anac ad CR RR 80.9 Vias de BUDA ci o EUA AU a AA ER A 82.3 79.3 M, A. Lopes d'Oliveira, Janeiro . Fevereiro Março . Abril. . Agosto . Setembro Outubro Novembro Dezembro Quadro n. Chuva os du bio os Sh Corko, olhe otqa” RANA alto os o no" fa 0 do 190 9" pa nao NR uia o “au MO, E, Sof go PT ao sos. eo! dé e pé E ro TO OR RR 0 O CR Ma E da Dono Le ado URSS atm Rui o Cotia e RE ÇÃO pao O a ETR A pa o a Pa EO é Em" Ca do Qui O OT (ME SOM Do Nilo > (o Uia Ride io o da Loma ad reto [nos Too qa Fi jo Em, PR E MD ASA ea pas dd S JARDIM 135.0 188.4 379.5 189.8 148.1 236.7 143.2 85.7 42.8 213.5 73.2 3453 2181.2 OBSER — VATORIO 74.6 144.9 468.3 116.8 95-0 SDS 35:4 34:8 11.3 90.1 50.1 240.6 1672.6 — 508.6 HORTO FLORESTAL 177.1 242.5 4iI.I 244.9 - 17048 201.5 132.7 100.5 30.4 283.7 117.8 350.5 2403.0 + 221.8 M. A. Lopes d'Oliveira. — 105 — Quadro n. 10 Oscillações mensaes e annuaes no Jardim Botanico MEZES 1914 1915 1916 MÉDIA EneiroR a ED cmd. e 16.4 18.5 18.1 Die) Eevereiro .=-. =. 5 Foste 15.9 I4.1 18.8 16.3 Nico ses o So das aa RU SLÕES LO. 9 16.1 17.0 EN oral Ig gs 3 qo ERRO Da O 16.4 14.0 16.6 REMO qo td cinto Poço é E 72 19.4 16.2 17.6 JUDO EO o E TR O 19.2 I9.0 18.2 18.8 Auto Re a 17.2 20.6 19.4 19.1 CENESOISÍO RNA 5 re RR E2ss “17.3 LOS 16.2 Metembias ts pisar ses jane o aca 21.4 21.5 24.7 DS O LnrOR Daruma rea bo 18.8. I9.1 16.6 18.2 ENO VEMbros tvs o o 16.9 19.0 20 8 18.9 DS Guennoro ts sea pa 16.2 20.5 19.6 18.8 ATLIVO IR aa E ON 2º car cs Lao 18.6 18.5 I8.1 M. A. Lopes d'Oliveira. = 106 —— Quadro n. 11 Thermometro do solo SUPERFICIE A IO CENTIMETROS | A 40 CENTIMETROS sda g lt Ii lioja |i li ltols Ig li l&o Neo a Ds hr 28.1/43.2/21.7/21.5/26.8/33.0/21.2/11.8/26.8/28.2]24.6] 3.6 POVOREIRO E, Roni 27.5143.4/21.2)22.2/26.7|33.4/21.8]11.6]27.5]28.7)26.0] 2.7 Março. . . . . .. .|25.5]40.0/21.0/19.0/25.7/31.6/22.8|] 8.8]26.6/28.0/25.8] 2.2 Abril . .......|24.8]30.0 20.8] 9.2)24.3/28.2]21.6] 6.6]25.5/25.9]24.9] 1.0 Co RT E 22.8/25.4/18.6| 6.8/]22.6/24.8]20.0] 4.8]23.7]25.0/23.0] 2.0 e TA E 20.8/25.2/16.8| 8.4]21.2/24.3/17.9] 6.4]22.8]24.0/19.2] 4.8 ki rce Red AD A 19.5]23.1/15.0] 8.1/20.0/22.2/16.6] 5.6/21.6/]22.4/20.0] 2.4 Agosto . ..... .|20.4/25.2/16.8] 8.4]20.5/23.8/17.8] 6.0]21.8]23.0]20.9] 2.1 SELEMbro io ss 22.5/28.1/18.3] 9.8/22.7/26.5/19.2] 7.3/]23.4/25.1]22.0] 3.1 Ombro A a 22.5/28.0/18.9|] 9.1/22.6/26.6]19.2] 7.4]23.6]25.2]22.2] 3.0 Novembro . .'. . 21. 24.7/31.4/20.8/10.6/24.7/29.0/22.0 “7.0[25.3/27.0/24.0] 3.0 Dezembro . . . ... 25.0/31.8/20.4/11.4/25.2/29.6/21.3] 8.3/]26.3/27.4]24.2] 3.2 CNERO E ção a 23.7/43.4/15.0/28.4]23.6]23.4/16.6/16.8]24.6/28.7]19.2] 9.5 M. A. Lopes d'Oliveira., — 107 — Quadro n, 12 Médias mensaes e annuaes da humidade relativa no Jardim Botanico MEZES 1914. | 1915 1916 | mébDiA ERES SSI TOS at eR ssa ras 81.2 78.0 81.8 80.3 Fevereiro . ...... as AD E Ra 88.3 76.6 82.3 82.4 MAB are PT a ole CR OR nha SIT 81.0 81.2 84.8 82.3 dec) TA Card na E 6 op pp ae 87.1 81.4 86.2 84.9 TALO 0 O ias toirareo ido Spas E e 84.3 AE 83.2 81.5 Jiiíiito Sb Tape ARC ipea O o Se ATA e 79.6 84.3 80.6 81.5 tinto Ga se PATR ARE Dr GRE pd 78.8 82.3 80.7 80.6 ESC OST O Paim doman a gre afoae pa SS O ma 79.5 81.0 84.1 81.5 Setembro seara poi cu ie Sora toda RE 79.9 79.7 81.7 80.4 Cintia o SE a ARO o 81.3 79.9 83.3 81.5 Nvembross. Cano ETs 83.2 75.5 78.8 79.2 BIEZEm ROSA a ad ao ea do Soa 83.1 81.7 80.9 81.9 PA ÚCLICO jar PR RM Je 82.3 80.0 82.3 81.5 M. A. Lopes d'Oliveira. MEZES «em Janeiro. . . Fevereiro .. Agosto. . . . Setembro .. Outubro , .. Novembro . . Dezembro . . Tm =» Dinis GH Ss ds teste po gu oi ia da EE TOU = Quadro n. 18 Chuvas no Jardim Botanico 66.9 0.3 130.2 34-7 148.0 280.3 169.5 98.1 53.5 102.9 71.7 238.6 13947 143.2 85.7 42.8 213.5 73:2 345-3 2181.2 MÉDIA 87.0 86.7 188.1 139.7 117.9 IZ4.4 108.0 67.9 52.0 I44.1 68.2 263.8 1497 .8 M. A. Lopes d'Oliveira. e TO, Quadro n, 14 Numero de dias de chuva no Jardim Botanico MEZES 1914 1915 | 1916 MÉDIA Lendiro oe mta E e a I2 7 I5 NESA Pigs o ER ed ge Dado II I 16 To) PEMATÇON: frade RS o Sr a e TA 12 I8 I2.4 Se ID) O Lea o EAR AO AEE Ne cc 9 I7 II GIO Srs vitpes A A aa us ora Sa é 5 5 8 6 Enio: = a Sa pq e 2 I2 12 ONA io aaa a SE a E I IO o) 6.3 Agosto . EIREDO SE Ração ERES sos 4 8 o) 6.6 Setembro PEAaE Tas cias See 8 IO 7 8.7 Outros” tro Sais ro ada R 9 7 15 10.3 NoyembRor a es ara juro eai os dele 13 I4 I4 13.6 Wezembro, "5% fans Rage a eia o am I2 I7 I5 14.7 BUGS seas Ra 93 TIO 155 119.3 M. A. Lopes d'Oliveira. ">>" 3855 — Rio de Janeiro — Imprensa Nacional — 1917 ODIAGRAMMA I MALES dera en irao absolutas NC IMMENÍCE) e att le er Cl. edad « Pá abs € Maes JR EI > nas te Lts OLL TS RAS IE tt Li mu aa] ni [TT RaBR A eunanany a RP RERRIARA GARE SORERNS A 4BRAS AAA NEAR SRS SORA RA EEN auman IMP.NACIONAL ALA Dg-eeies 1914 RE ONO) cseeso LOG DIAGRAMMA li GT CoCI 2) (A (e ZA mperatera. | 1 | | Essas = a [O GDNS->: » — pd do ' po - mta = o PE ps ad à = á - * j. - à” 4 ” — " a e : , e aço > pm z e q A E mi 3 po mm E Eddo Pá 4 - 4 o a or » = a £ - a Sm , 3 a “mx sis od á n > dao gr fo o ds Cenpda + 5 ; a & U 8 á Vs fuga, AP o it «4 & Pa MN Pim us Cem cm emma “a. re ira cm arena «+ apo tra dy pt e, 14 O ce ieimetma & - 4 - s Ho o - danos, d a E Nx q q s q a ve “4 f d+ a aa ri : : eia ma pes + e: eme via. a o» esa es AD q ans eg Dip o RP 4 apa bas qa