OnE Ci CUEUEs et etre, ES 17 (RS ÉncnT pue pire tietetiarnet Ur se! enmatee [ * M CU s f entr ef F lose s tetes * DATE CEE » TTC Er ve mr . q aesiitee VE mme bte ee Nb bts à ve de y Connie real er iMeseres son DRETENET 7! re es rte de û nan PEINE 1e ALEET: MUC TOUTE Led es RIT et mis cour ane CLEA TINEN ere 1 hr ee mr ea TUE N te Perdre CET TONE PET Meri D DNS Ve Part 2 ee CAPES NRA ee HDIN prenee 0 | RTOVON SARA SAT Te rentes Ms rabptesas ; ACL Er diet At À Hit RE Re ur Eee REC EUTE US -OLC ETES CR CT ARE AS Le s Femasren RME , be ep Gare COUNENNN ER Las à rat 4 Moines ». = \ tes Dorian IS ETS da RM ER PR tt RÉRUer Pre rene er Tan CCR Pete trir-ieses Ttinnpennrr Maphrtbrereenriimin eu l etaient ennes ICE TN DOS TS Tree pris en ner RTE EE ner rente LOT AT + # tot te mb pbs vof dti nfnés à: paies be nene pd D he ha Dee) eau) Fotghonbmtetet re bns LT , CO PME rer LEE Tree Tente À ROC Ten COTES EE TI spa v ane Geo U ets Une DOTE tee Pre Sn RU TNT res MODE er TE nee) Ares nr LR RSR tion à donne do due 2 rates Hon Ÿ [A LES EC on rm tete A enr Lope RATE AIT re COCO TENImere ddr ete trernetese DROLE ED TS Men EL CE be eme re A 4 nn bel Ve Crhhseye 1! FN] 1 DOMAINE TETE rétlate tree de 0 ( HU 4; po pan DA ne nu : 3 : É $ - DANS Are rhe lot reR te L NEC ; (HA LT nr pet een pers Fear li Mesa À Ne 4 AURA dnuties y A Hronest aviaire Mans j Not À È UE US Mr SN rene er 5 Hi Rue AE nt deniers rt À | PT hr tri J es re | MA LH h Peter tr etes Pa D AN te Se LORIENT CEE } 4 F tours st ' RATES TT Dre ner euCres HARPOUE rire dits s HU Mel Ÿ CE els DT TO TNT br et ere Lt Prat Leis / ( s hi, ( LOL ME ere Er heurte robesn url A ; * \ î CRAN IE Mere boue Lt ren 4 ") HN) ; deb te AV. ywol Lorproqusn thyérear preens ! ] 1: “ri Pres ire , WE NAT Va RATIO UE at ? nl 4 ÿ DM TQUEE PT na Nirbee nil ARNO À | iédanet SO ET h } US re en ee £ Cr bus pau Û érrns tepeor | J , ï \ K LE CE ns ir éhvapteigs | si È NE Ann Nr rep Etes ÿ à { HAT TON DOCTEUR indie CAE HE PR CO RUN DOUTIOES DEET vers k + AAA LU hstsi ALES Ponte pire virpridats t Î A prete Lee n er EL Et ent De | ! RIDE RATE e RON sa LT 6 À 1 LA ? en Te as te 2n0e00 be eme ; MUR x } À nl 1" ; + À l | W if) j L à Rap MO M A IUT L L Op ÿ HIRAGA ENS NU ALAN Res ? | \ St. un) TUAEUIE 11 DA FT ANNE ET MAT Re TES 4 4 ED { inst THE 1 , PAtlne qu $ * } si à, 19 ira ue Cry arte , l ORAN obpist oUstENTe r ( } \ Um na UE f : à Etur 4 AE ONE er AU TEE Lrbaltier he tirs We! y % h 4 Var £ ë ve en 4 - © lu i t À ü ñ ANAL 22710" NT \ à Manate rot à } À ) | » ARMNERT ee | ÿre tt D pren a Se k 0 * HAE LIL ZEUT { Mit k AVES mrosieet en meet L , ' " A uen Abe DS Van an PE Y de 28 #50 Û d 1e à H 4 SA DO LEE nous entame st JA Pare malar es see arrénsel on s j , u C4 ND, ONLINE Masrert CEE TENTE ve : ; à : AR tr) LARMES er AT nn TI RAS D ; 1h s j ; YA ds Te ) Sn CELL PRE ENEE Elena LEE ESS û Je NT A PR AN TER ES Re œ0e a lee Lprerrholalete diel meer M: / ODA IA Mes OU RAM RRE INTER CENTRE DEEE REP E Sr 4e à OH ; PS IE Ter TE rer een TR Me TELE is Len re dree : < PR Ar: pm ET TU von slenelnenl: Dares h ñ 4 0 ' ob < 1 bain mt nr Pr Ë PU W Arles HET Heu NA j [HAN + #, LT ; dope l sep r es La Û , 0 COURTE DA MAN AE RTE ET 4 p puis (RO ET { n ' n i Loi COTE EEE) À He Peur ph se à 4 er QI TE AE TES TE D NE irhet a dde ; MS tte A ï n MLDOL RTE A HePtrirenan DES v : hs " . Ÿ L LT NE EU IAE D Er ans ES Para TA A ÉD L9 C2 : Cr Me j PEER He put en nent ; { AT L ADI, pue + : s À À CURRENT attirer sm Lente , ? AU Ut Ù 22 res Ve Did GA FAO F4 rod vEDt pr agvLe ) (Da an dit MONA 8 memes re par CUCET LOT TE Ü sw) i VU 4 CENTS .# TRE te een masters te rrrtrbte F. +: NAT IE ; PUITS NT HET ne CESR il, ÿ4 J £ ( és: Div AREA QU Prier ar parus ! (A > ne 4 OPA CNE Tnt verger a Si APE AND ab CRETE I PENTES “{ pe | ' THIN , À ; COSCEESIT ES Lars pére ge f (ypl ; (Noire RAM EUEAL Le ares pe lj Tr " À 1 L MAT er LE Core À : CA ; COPIER frs Î } RU TAU ! PR AAA TAN a) lei eee Pa n ÿ , ; il RAA AE LT RES dla Ava pe ' 0 » vs $ A v 1 Faenté CESSE res NT PTE per pt è 4 sus «. CUTE TEEN see fi ; sl s $ Aa RT pi el ras on le trees à D gronrréute entr mere v 1 . . + nl MR RER TRNOANN sien retiens LIT Eur + 1" , à rod : L at pb GARE LER TT TT Me Mégrin ent Vénérhe net ed get a 0 os AUUALE VS ee te net eat ess Sr il (1 Ps le espere rm n ele mn ] k }: pes DUSLO CPE ES en étersemmm dés enpiere el Ù he ha RP nee nee MARNE Pen red creer AAA Pt HUE ( EU + CRE EE TE en se TES ! [ni il TELE TPE espérirentanns des + nu, CLEMENT erevEe ter si pus ve tt A bent pertes mat vtt ele yenpade " CTI" ON CPR EE phone Ur t rs i Ne ins te mars anne 14] i , ARECODECT EE de (PET D , COMORES DENTS COMENT vor f pan \ A

RARES rer state

ND UE rt nraqubes cheb ESS hmre pare,

nn bee eg mt PHOTO ee Cheat ttenRe de IDTION ES COLE rés 44 CtAI

CID third

MANS et rene sara CON pres

CONECONEAEN rpranpet à os TEL TE een

SN pe brel th ROUE L lein uit

Vhreh DNA OST

ent presses ver mae à

HR is CE eu Re Let rer DRE

PRES: tops RS demptge thdeel Vers ee Phare 5e en D nr dr PEL 9 ÉTAIT Dove en à ve LA LLELCETETZ

LOI be tante. LEE

nr tennis

dent 147 de USENET 248 tartes ot RACE HEDETENS LDCNCON TRES

DDPCHT ONE ONE

ere eeness

tee Pr erne er d'u As Le D

Monte TAUPE re Line nere PE

un een

Î CRETE

È ROC

: { : . LATE ETES Ô men) à

nn ten ve POLE T tee

HARVARD UNIVERSITY

FE LS

LIBRARY OF THE

Museum of Comparative Zoology

Énaia

ATLAS D'ANATOMIE COMPARÉE

INVERTÉBRÉS

ATLAS D'ANATOMIE COMPARÉE

+ DES

INVERTEBRES

PAR

À. VAYSSIÈRE

Lauréat de l’Institut, Maître de conférences d'anatomie à la Faculté des sciences de Marseille.

AVEC UNE PRÉFACE

DE

M. F. MARION

Correspondant de l’Institut, Professeur à la Faculté des sciences, Directeur de la Station zoologique et du Musée d'Histoire naturelle de Marseille.

PARIS OCEAVNE DOIN, ÉDITEUR

8, PLACE DE L'ODÉON, 8

1890

Tous droits réservés.

US. COMP. 700L UBRARY

cat. 24 (5/56

HARYARD CRIYERSITY

PRÉFACE

M. le Dr A. Vayssière, mon adjoint au Laboratoire de Zoologie marine de Marseille dont il a été le premier étudiant, a dessiné pour guider les élèves dans les travaux pratiques une série de planches qui forment un véritable Atlas Manuel d’Anatomie des Invertébrés.

Certaines figures de cet Atlas sont des reproductions exactes de dessins pris dans les mémoires classiques, d’autres en plus grand nombre sont complétées et modifiées, d’autres enfin sont absolument originales. Toutes, d’une exactitude parfaite, ont une netteté particulière et isolent mieux qu’un schéma ne le fait chaque appareil. Elles sont conçues et exécutées en vue des besoins spéciaux du débutant, naturellement porté à analyser pour ainsi dire par plans un organisme animal, avant de saisir toutes les particu- larités morphologiques de sa masse, avant de pouvoir aborder la recherche de son évo- lution embryogénique.

Ces premiers exercices de dissection gagnent positivement à être simplifiés, et j'ai pu constater, par une épreuve de plusieurs années, que les démonstrations de M. Vayssière, aidées par les dessins qu’il exécutait, donnaient d'excellents résultats.

Aujourd'hui, M. Vayssière cédant à la demande de ses propres élèves, se décide à reproduire son Atlas Manuel par la lithographie, et j'accepte volontiers de le recom- mander à mes confrères. Il ne remplacera certainement ni les grands Traités, ni les Mémoires spéciaux qui devront ensuite être mis entre les mains des étudiants, mais il aura sa place sur la table de dissection, à côté des auges, des appareils à injection dont le voisinage est d'autre part peu salutaire aux Atlas de luxe ainsi qu'aux planches des périodiques. Cette seule considération suffirait pour assurer le succès du Recueil de M. Vayssière, même alors qu'il ne contiendrait pas les nombreuses figures originales dont la valeur sera reconnue des spécialistes.

Marseille, le 20 mars 1887.

A.-F. MARION,

Professeur de Zoologie à la Faculté des Sciences, Directeur du Laboratoire de Zoologie marine.

ERRATA

(Malgré tout le soin que nous avons apporté à la confection des planches de notre Atlas et à leur correction, il s’est glissé quelques inexactitudes, soit dans le texte, soit dans les figures; aussi nous prions le lecteur de vouloir bien consulter cet errata pour faire les corrections indiquées.)

1. 16€ ligne, 1'e colonne, 1" page, lire : Or, Or,

au lieu de or, cr. = 28e ligne, même colonne, même page, lire : en, au lieu de CN.

2. 18e ligne, 1e colonne, 2 page, lire : « 3, nerf palléal et 4, nerf accessoire du palléal », au lieu de «3, nerf accessoire du palléal. »

3. 7e ligne de l'explication de la figure 4, lire : « dans la cavité testiculaire limitée par la tunique génitale f, t, pénétrent... ».

Les lettres À et ce ont été oubliées sur la fi- gure 3 de cette planche.

8e et 9, ligne, 1"e {re colonne, page, lire : Cet C (parties dorsale etlatérales ducapuchon).

A la fin de l'explication de la figure 1, lire : Op, glande opaline.

Dans l'explication, de même que dans le dessin de la figure 3, les lettres va font double emploi; à propos de la veine anastomo- tique, représentée en noir, veine réunis- sant la veine horizontale du manteau et la..., il faut lire : vd au lieu de va.

8. 23° ligne, 1"° colonne, 1'° page, lire : pér, au

lieu de Per.

9e ligne, colonne, 1'° page, lire : C. au lieu

de €.

24° ligne, 1'e colonne, page, lire à la suite :

«olf,organe olfactifinnervé parcetronc.» 4e ligne, colonne, page; les deux lettres XX n'ont pas leur raison d’être. 35° ligne, 2 colonne, page, lire : « l'organe sensitif spécial O... »

PL. 12. 40° ligne, colonne, page, les lettres cr, cr ont été oubliées après le mot inférieurement.

PL. 15. 28° ligne, colonne, 1'e page, lire : « G, poche servant... », au lieu de « C, poche ser- vant,... ».

9 ligne, colonne, page lire après Pe : «e, connectif pédieux-viscéral. »

PE:

Pr,

PL.

PL.

Pr. PL.

Pr:

Br:

Br

Pre

PL.

Pr.

Pre

4 19.

20.

22

Ain

23.

26.

ligne, 1r° colonne, page, S au lieu de s. À la fin de l'explication de la figure 9, lire : p, p’ les deux pattes du dernier anneau thoracique. 37 ligne, 1'° colonne, 3 page, lire : /, branche latérale, au lieu de à. 18° ligne, 1"° colonne, 2 page, lire : lieu de c. 22° ligne, colonne, page, lire: «et Aa les deux artères », au lieu de «et les deux artères ». 25 ligne, 1'° colonne, 1" page, lire : « anneau; et l'artère sternale qui », au lieu de « anneau et l'artère sternale que ». Dans la figure 2 de cette planche on a oublié d'indiquer le cœur par la lettre c. 9e ligne, 1"° colonne, 2 page, lire : « est l’ar- tère sternale », au lieu de « c’est l’artère sternale... ».

C, au

4. 13° ligne, 2e colonne, 1" page, lire : « canal

collecteur de gauche, recevant », au lieu de « canal collecteur, recevant ». 19° ligne, colonne, page, lire C, au lieu dec. 25° ligne, id., id., dire : « lui ont donné naissance, » au lieu de « lui a donné naissance ».

. 20° ligne, colonne. page, lire : S, S, au

lieu de s, s.

ligne, colonne, 1e page, lire : « gan- glions préabdominaux a, a, a" et 4 ganglions postabdominaux », au lieu de « ganglions thoraciques a, a', a" et 4 ganglions abdominaux ».

. 34 ligne, colonne, page, lire : « les deux

prolongements de cet organe, » au lieu de « les deux prolongements coni- ques p, p'».

Sur la figure 7 de cette planche, la ligne ponctuée d' doit être un peu prolon- gée jusque dans la partie noire du des- sin.

PL. 29.

PL. 30. PL. 34,

PL. 35.

PL. 36.

PL. 41.

PL. 42.

PL. 44.

PL. 46.

PL. 47.

43e ligne, colonne, page, lire : «chitineuses L qui, » au lieu de « chitineuses qui ».

Ajouter au texte de la figure 10 : « Grossisse- ment 2 fois en diamètre. »

44° ligne, colonne, page :lire : «d, h,etg,» au lieu de « d, det g ».

5e ligne, colonne, page : « n, maxillaire », au lieu de «mm, maxillaire ».

Dans la figure 1 de cette planche on a oublié d'indiquer par les lettres tr, tr, tr le tronc trachéen latéral de droite.

47e ligne, colonne, 1" page, lire : «les quatre autres reposent, » au lieu de « les huit autres reposent ».

38e ligne, colonne, 2 page, lire : « ces deux conduits se réunissent », au lieu de « ces deux glandes se réunissent ».

Sur la figure 1 de cette planche, on a oublié de désigner par les lettres a, a, les nom- breuses petites ampoules fusiformes qui entourent l'anneau calcaire.

A la 22° ligne, 1'e colonne, page, mettre à la suite : « a, orifice externe du cloaque».

12e ligne, 2 colonne, 1'e page, lire : « ov, ov', oyiductes se réunissant en un seul et très court conduit qui vient aboutir, » au lieu de « 0v, ov' oviductes venant abou- tir ». Dans notre figure 4, le conduit ov doit se déverser dans la partie convexe duconduit ov'.

Dernière ligne, 1" colonne, page, lire : « fi- lets nerveux transversaux lesquels... »

Lire en tête de la planche, Trématodes, et non Thrématodes.

Lire en tête de la première page des Néma- todes...:/Planche XLVI, au lieu de XLIV.

28e ligne, colonne, 1'° page, lire : « celte dernière partie du tube digestif, .., » au lieu de « cette première partie... »

6e ligne, colonne, page, lire : « ce, tête à l'état de demi-protraction, » au lieu de « €, tête à l’état de protraction ».

18° ligne, colonne, 1'e page : c, cerveau, au lieu de « C, cerveau ».

14° ligne, colonne, 1" page, lire : canal ef- férent, au lieu de canal afférent.

A la fin de l'explication de la figure 3, lire : « latéral, formée par la réunion des deux extrémités cœcales de la glande b, extré- mités plus ou moins accolées et che- vauchant l'une sur l'autre ».

PL. 47. Figure 4. Lire « Fragment d'un des vais-

PL. 48.

Pr 101

Pr. 29. Pr 150

PL. 58.

PL. 60.

seaux ou sinus latéraux..., » au lieu de « fragment d’un des vaisseaux la- téraux... ».

Après le sous titre Branchiobdella (etnon Bran- chiodella), lire figure 7 au lieu de fi- gure 8; puis à la 7 ligne de l'explica- tion de cette figure, lire gl, au lieu de y, g. Et à la 15° ligne de cette explication, lire: a, a et «a a, les cinq paires d’anses..., » au lieu de «a, aet « à, les deux anses .. »

ligne, 2 colonne, page, lire : « copula- tion se trouvent dansle septième anneau, moirs... », au lieu de « copulation qui se trouvent dans le septième anneau moins... »

Dans notre figure 40 de cete planche, la ligne ponctuée vd devrait aller jusqu’au gros vaisseau médian rouge.

37e ligne, 1"e colonne, 2 page, lire : « du quinzième anneau en 0, » au lieu de « du quinzième anneau ». 36° ligne, 1'e colonne, page, lire : G, gésier au lieu de g, gésier.

39e ligne, 1" colonne, page, lire : de Morren, au lieu de Morrea.

42e ligne, 22 colonne, 1'° page, lire : « la chaine ou plutôt bande nerveuse... »

11e ligne, 1"e colonne, 2 page, lire : {v, vaisseau

tentaculaire ventral, dans lequel se trou-

vent un ou plusieurs corps rouges ver- millons Or, constitués par des amas de concrétions et de globules sanguins ; »

fin de l'explication de la figure 6, lire :

Un naturaliste, M. Fabre Domergue a

étudié ces urnes qu'il considère aussi

comme étant des infusoires parasites ;

il les a dénommés Pompholyæia Sipuneculi

(voir le mémoire accompagné de figures,

dans le tome XV de l’Association fran-

caise, congrès de Nancy 1886).

Titre : Octactiniaires, au lieu de Octatiniaires.

La lettre b, figure 4, de l'orifice bucral de l'individu nourricier 4, a été oubliée dans notre dessin.

7e ligne, 1" colonne, 1" page, lire : « chaque groupe s est composé... »

16e ligne, 2% colonne, 3 page, lire: « 5, &, pseudopodes ; p, pédicule;...»

A la

ATLAS D'ANATOMIE COMPARÉE

INVERTÉBRÉS

OUVRAGES DU MÊME AUTEUR

4875. Observations sur l'anatomie du Glaucus. Annales des sciences naturelles, série, tome I®r, plan- ches X et XI.

1879. Description du Marionia Berghii, avec une planche coloriée. Journal de Conchyliologie, d’avril 1879.

1879-1880. Recherches anatomiques sur les Mollusques de la famille des Bullidés. Ann. des Sc. natur., 6e série, t. IX, pl. I à XII.

1880. Etude sur les coquilles des différentes espèces de Pleurobranches du golfe de Marseille, avec une planche coloriée. Journ. de Conchyl., de juillet 1880.

Id. Note sur une espèce d’Aphide qui attaque le blé. Bulletin de la Société d'agriculture de Vaucluse.

1881. Etude sur l’état parfait du Prosopistoma punctifrons. Ann. des Sc. natur., 6€ série, t. XI, pl. I. Mémoire couronné par l'Académie des sciences. (Prix Thore de 1880.)

4882. Recherches sur l’organisation des larves des Ephémérines ou Ephémérides. (Thèse pour le doctorat ès sciences.) Ann. des Sc. natur., 6e série, t. XIII, pl. I à XI.

1883. Recherches anatomiques sur les genres Pelta (Runcina) et Tylodina. Ann. des Sc. natur., série, XV pl AT a IT.

1885. Recherches zoologiques et anatomiques sur les Mollusques Opistobranches du golfe de Marseille. re partie, les Tectibranches (avec 6 planches). Annales du Musée d'Hist. natur. de Marseille, tome II.

Id. Etude sur l’organisation de la Truncatella truncatula.— Journ. de Conchyliologie, d'octobre 1885, pl. XI et XIII.

4886. Etude sur leChionaspis Evonymi, cochenille qui ravage les fusains dans le midi de la France (avec une planche). Bulletin de la Société d'agriculture de Vaucluse.

Sous presse. Recherches zoologiques et anatomiques sur les Mollusques Opistobranches du golfe de Mar- seille. II° partie, les Nudibranches (avec 7 planches). Annales du Musée d'histoire natur. de Marseille, t. II.

ÉVREUX, DE L'IMPRIMERIE DE CHARLES HÉRISSEY

ATLAS D'ANATOMIE COMPARÉE

INVERTEBRES

A. VAYSSIÈRE

Lauréat de l'Institut, Maître de conférences d’anatomie à la Faculté des sciences de Marseille.

AVEC UNE PRÉFACE

DE

M. F. MARION

Professeur à la Faculté des sciences, Directeur de la Station zoologique et du Musée d'Histoire naturelle de Marseille.

PARIS OCTAVE DOIN,- ÉDITEUR 8, PLACE DE L'ODÉON, 8

1888

Tous droits réservés,

MUS. COMP. ZO8L F LIBRARY

RARYARD à BRIYERSITY .

INTRODUCTION

L'Atlas dont nous publions aujourd’hui les premières planches, a pour but de combler une lacune dans les ouvrages d'Enseignement supérieur. Presque jusqu’à ce jour, à moins de s'adresser à de grands Traités généraux tels que la belle édition du Æègne animal de Cuvier', ou les Tabulæ anatomiam comparativam illustrantes de G.-G. Carus (1826-1855), ou encore les /cones zootomicæ de J. Carus (1857), les livres dezoologie que les candidats à la licence avaient entre leurs mains n’offraient que peu de figures anatomiques.

Certainement la neuvelle édition française du Traité de Zoologie de Claus, traduit par M. G. Moquin-Tandon, ainsi que le Traité d’Anatomie comparée pratique publié par MM. C. Vogt et Yung, contiennent un élément iconographique important ; mais le point de vue auquel ces divers naturalistes se sont placés ne leur permettait pas de trop multiplier les figures.

Aussi avons-nous pensé qu'un Atlas qui réunirait dans une soixantaine de planches les figures anatomiques indispensables pour les travaux ordinaires de dissection serait favora- blement accueilli.

Nous donnons autant que possible les détails de trois ou quatre types des divisions principales de chaque ordre, sans avoir la prétention de faireune monographie anatomique de chacun d’eux, car un travail de ce genre nous entrainerait trop loin et nécessiterait l'emploi d’un nombre considérable de planches.

L'ouvrage paraîtra en quatre fascicules, comprenant chacun quinze planches; en regard de chaque planche se trouvera un texte explicatif dans lequel nous ne nous contentons pas de donner seulement la signification des lettres de nos figures ; nous ajoutons quelques dé- tails sur chacun des organes pour indiquer leur position naturelle, leur coloration, etc.

Le présent Atlas sera accompagné d’une préface que nous devons à l’obligeance de notre maitre et ami M. le professeur Marion.

Edition Masson, en 20 volumes, publiée par une réunion de professeurs.

il INTRODUCTION

Nous donnerons aussi quelques indications techniques sur les procédés les plus com- modes à employer pour la dissection de ces animaux.

Si nous ne livrons pas les planches dans un ordre déterminé, c’est que nous avons pensé qu'il valait mieux en donner au plus tôt un certain nombre se rapportant à chaque grand groupe des Invertébrés, du moment que chacune d'elles est accompagnée d’un texte expli- catif indépendant. Une fois l'ouvrage complètement publié, il sera facile au lecteur de classer les planches dans leur ordre numérique.

A. VAYSSIÈRE.

Marseille, le 28 mai 1887.

MOLLUSQUES

PLANCHE I

ÉLÉDONE MOSCHATA (Lam) o

Animal ouvert par la face ventrale; on a con- servé la moitié gauche (droite sur la figure) de l’entonnoir. Tout ce qui concerne l'appareil cireu- latoire a été emprunté au mémoire de M. H. Milne-Edwards (Voyage en Sicile, 1845), le reste a élé fait d’après des préparations originales.

V. C., veine céphalique; V’, V', branches vei- neuses venant des bras et de la région circeumbuc- cale; V. Æ. veine hépatique ; V.v., veines viscé- rales ou abdominales venant de la région dorsale ; V. cav., veines caves apportant le sang aux cœurs veineux C. V.; B. B, B’, B', organes de Bojanus; V. af., vaisseau afférent de la branchie de droite ; C. br.., troncs branchio-cardiaques recevant le sang artériel après son passage dans les organes respi- ratoires ; or. or., renflements, sortes d’oreillettes, que présentent les troncs branchio-cardiaques avant d'arriver au cœur; C., cœur artériel (parois d’un blanc jaunâtre) ; 4r., aorte; 4. g., aorte géni- tale ; À. abd., aorte abdominale.

S. S., glandes salivaires postérieures (blanc lai- teux); F., foie (ocre rouge); A. A., les deux conduits hépatiques qui embrassent le commencement de l'intestin ; £., premier estomac ou gésier ; £. sp., estomac spiral (ou appendice spiral) ; Z. Z. I., intes- tin; An., anus un peu rejeté à gauche; G.N., glande du noir (l'enveloppe de la glande est ar- gentée); C, N., conduit de la glande du noir venant déboucher dans l'intestin presque à l’ouver- ture anale.

Ex.,poche urinaire de gauche adhérant au cœur veineux ou cœur branchial (rouge sombre violacé); ec. a., canal aquifère faisant communiquer l'in- térieur de la poche génitale avec la poche urinaire.

Gén., glande génitale femelle (blane laiteux jaunâtre); ov. ov., oviductes (celui de gauche est dans sa position naturelle, celui de droite a été coupé au-dessus du renflement produit par la glande de l’albumine) (GL.).

_ot. ot., les deux otocystes placés dans l’épais- seur de la région ventrale du cartilage qui protège le collier nerveux. 1,1, nerfs viscéraux (celui de droite a été représenté dans toute son étendue); 4’, ramification du nerf 1 allant se perdre dans les téguments sus-jacents ; g. ex., ganglion fusiforme placé près de l’orifice externe de l’organe urinaire et envoyant des troncs nerveux au cœur artériel, à l'oreillette ou partie renflée Or., du tronc bran- chio-cardiaque de ce côté et à l'organe urinaire ; g. c., ganglion cardiaque reposant sur le cœur branchial C. V. et donnant naissance à divers nerfs : un pour le cœur branchial, un autre allant aux organes de la génération et un troisième qui suit l'artère branchiale (V. af.), envoyant une ra- mification dans chaque lamelle respiratoire.

2, nerf postérieur de l’entonnoir ( côté droit ) ; 3, nerf palléal de gauche ou nerf du ganglion étoilé; le ganglion qui le termine produit une douzaine de troncs nerveux se ramifiant dans les diverses parties du manteau; 4, nerf accessoire

LA . . . »* n CN du nn 5, 5, nerfs antérieurs de l'enton- autres nerfs (nerfs de la grande veine, nerfs noi | _ophthalmiques inférieurs), que nous n’avons pas

Entre les points d'origine des nerfs 1, 2, 3 et 4, | représentés dans ce dessin, mais que nous donnons et ceux des nerfs 5, on observe un certain nombre | dans la figure 2 de la planche II.

MOLLUSQUES PE

l'cav. ov.

L (Er Sauprrière del. ) DOIN ÉDITEUR PARIS DELMAS . AVIGNE

O

MOLLUSQUES

æ

F1G. 1. Animal ouvert par la face ventrale ; le foie et la glande du noir ont été rejetés, ainsi que l'extrémité de l'intestin, sur le côlé gauche pour mettre à découvert le reste de l'appareil di- gestif. La partie centrale du système nerveux a été complètement débarrassée du cartilage qui l'entoure ; toute la moilié gauche du ganglion pé- dieux a été enlevée pour permettre de suivre la marche de l'æsophage, du conduit excréteur des glandes salivaires postérieures et de l'aorte à tra- vers le collier nerveux.

Nous n'avons pas représenté la branchie de gauche pour ne pas compliquer notre figure.

La disposition générale de l'appareil circulatoire est empruntée aux figures données par M. H. Milne- Edwards dans son Voyage en Sicile, 1845.

C. V., cœur veineux (rouge sombre violacé) de gauche (de droite dans notre figure) pré- sentant au-dessous la veine cave V. cav., et les organes de Bojanus, B. B. (blanc jaunâtre), adhé- rant à celle-ci; V. af., vaisseau afférent dans le- quel arrive le sang poussé par le cœur veineux ; c. br., tronc branchio-cardiaque qui recoit le sang après son passage à travers la branchie; or, or., renflements en forme d'oreillette des troncs branchio-cardiaques; C., cœur artériel ; 4r., aorte antérieure qui suit toute la première partie du tube digestif et va se bifurquer au-dessous du bulbe buccal, l’une des branches 4. 5, va se rami- fier dans les quatre bras 4. 5’, 4.5’, …., de droite ;

PLANCHE II

ILÉDONE MOSCHATA (Lam) o

l’autre dans les quatre de gauche. L'aorte donne, avant de se bifurquer un certain nombre d’artères, nous n'avons représenté que les quatre princi- pales : 4. 1, artère palléale ; 4.9, artère hépatico- gastrique ; À. 3, artère œsophagienne, et 4. 4, groupe des artères pharyngiennes (pharynx, cer- veau, glandes salivaires postérieures ). Les artères A. 6, À. 6, artères branchiales, À. 7, artère duodé- nale et À. 8, artère anale, sortent d'un tronc unique sur le bord supérieur du cœur ; &. g., ar- tère génitale.

Buc, bulbe buceal vu de profil, les deux pièce cornées noirâtres sortent un peu en dehors du re- pli charnu dentelé qui sert de lèvres ; on aperçoit une partie de la glande salivaire antérieure de gauche (celle de droite a été enlevée pour laisser à découvert le ganglion nerveux buccal); æ@., œso- phage, présentant vers le milieu de sa longueur un renflement J., le jabot; €.s., €. s., canal com- mun des deux glandes salivaires postérieures S. S.; ÆE., premier estomac ou gésier ; À. h., con- duits hépatiques [le foie (ocre rouge) F. avec la poche du noir (nacré argentée), &. N. ont été re- jetés sur le côté gauche de notre dessin] ; £. sp., estomac spiral ou appendice spiral ; Z. Z. I., intes- Un, on peut suivre le long de la dernière partie de l'intestin, le canal excréteur €. n. de la poche du noir G. N.; An., anus.

Gén., glande génitale ; ov. ov., oviductes, celui

de gauche a été coupé un peu au-dessous de la glande de l’albumine G7.

Nous avons représenté sortant du bord gauche de l'æsophage une partie du ganglion cérébroïde ou cerveau (blanc un peu jaunâtre); le nerf optique prend naissance sur le côlé du cerveau et se renfle presque immédiatement, formant un gros gan- glion, le ganglion optique; sur la partie posté- rieure de ce ganglion, près de l'insertion du nerf optique, on observe un petit renflement ovoïde, olf., le ganglion olfactif. Enveloppant tout le ganglion optique, nous trouvons une multitude de filets nerveux s’entre-croisant (chiasma optique) avant d'atteindre la partie postérieure du globe de l'œil ; k, k’, coussinets de substance blanche graisseuse entourant le fond de l’æil et le ganglion optique.

P., moitié droite du ganglion pédieux; 3, nerf accessoire du palléal ; 5, nerf antérieur de l’enton- noir ; P.0., ganglion en patte d'oie donnant nais- sance aux quatre troncs nerveux qui innervent les bras de ce côté du corps. (Nous avons représenté le point de départ de trois troncs, celui du bras de la première paire n'a pas été figuré.) Au moment de pénétrer dans les bras, les nerfs tentaculaires sont réunis les uns aux autres par un anneau ner- veux À. {. qui entoure la cavité péribuccale. Les troncs tentaculaires présentent au-dessous de chaque ventouse un petitrenflement ganglionnaire duquel partent de nombreux filets nerveux allant se perdre dans l'organe de fixation.

A la base du bulbe buccal, nous avonsle ganglion buccal, bu, relié au collier æsophagien ( à la face

interne de la masse cérébroïde) par deux connec- tifs qui longent le canal exeréteur des glandes salivaires postérieures; de ce ganglion partent plu- sieurs nerfs innervant le bulbe, plus deux troncs nerveux qui demeurent accolés au tube digestif, donnant de nombreuses ramifications aux diverses parties de cet appareil. Sur les parois externes de l'estomac, près du point de départ de l'intestin, ils formentun ganglion e; ce ganglion stomacal four- nit un grand nombre de filets nerveux qui se ra- mifient sur les parois de l’estomac, sur celles de l'estomac spiral et de l'intestin.

FiG. 2. Collier nerveux de l'Elédone vu de profil, d'après J. Chéron. (Ann. Sc. natur., série, t. V, 1866.) Grossissement environ 40 fois en dia- mètre.

a, ouverture entre la commissure antérieure et la commissure postérieure par laquelle passe une artère ; b, troisième bande blanche du cerveau, en avant elle donne les nerfs buccaux et labiaux ; b’, seconde bande blanche ; b”, première bande ; C., cervelet ; opt., coupe du nerf optique.

1, nerf viscéral ; 2, nerf postérieur de l’enton- noir ; 3, nerf palléal; 4, nerf accessoire du pal- léal ; à, nerf antérieur de l’entonnoir; 6, nerf de la grande veine ; 7, nerf acoustique ; 8, nerf ophthal- mique inférieur et nerf moteur du globe oculaire; 9, 9,9 et9, nerfs tentaculaires sortant du ganglion en patte d'oie P. 0.; 10, nerf ophthalmique anté- rieur et supérieur et nerfs moteurs du globe ocu- laire ; 41, nerf ophthalmique postérieur et supé- rieur.

PL.

(Le)

EME Gr 1

Eledone Moschata

&. Vapooiére del.

MOLLUSQUES

PLANCHE II!

ORGANES DE LA GÉNÉRATION DE L'ÉLÉDONE MOSCHATA (Lan)

Fi. 1. Organes femelles. Grossissement 4 fois en diamètre. Ces organes sont vus par leur face ventrale, l’oviducte de droite (de gauche dans la figure) et ses annexes ont été représentés en entier, celui de gauche a été coupé à peu de distance de l'ovaire.

Une partie seulement de la masse ovarienne a été mise à nu par l’enièvement d'une portion no- table de la poche génitale ou tunique périto- niale é. é.

Nous avons retenus, contre les parois de la tu- nique, quelques groupes de follicules 4, a..…., ou corps ovulaires analogues à des vésicules de G-aff; chacun de ces follicules contient un ovule. Celui-ci arrivé à maturité déchire son enveloppe et tombe dans la cavité circonscrite par la tunique périto- néale {.., puis pénètre dans l’un des deux pavilions ou orifices inférieurs p. des oviductes ; ces orifices sont toujours placés l’un à côté de l'autre.

ov. ov., oviducte de droite (de gauche sur notre figure) ; GL., glande de l’albumine; or., orifice externe de l’oviducte s’ouvrant dans la chambre branchiale de droite.

c., canal aquifère accompagnant l'oviducte de droite, et mettant en communication la poche gé- nitale avec le sommet du sac urinaire ; €”, canal

aquifère de gauche ; wr., sac urinaire ouvert dans .

toute son étendue; d., masse spongieuse (rouge vineux rosé) en continuité directe avec les parois (rouge vineux sombre) de même consistance du

cœur branchial de droite V.; v. c., veine cave ap- portant le sang au cœur veineux et présentant insérés sur toute son étendue les corps de Bojanus b. b. (jaune paille); v. &., vaisseau afférent dis- tribuant le sang aux lamelles branchiales.

4, nerf viscéral de gauche ; g. e., ganglion fusi- forme envoyant des branches nerveuses à l’organe urinaire #r., à l’oviducte ov. et au canal aquifère ce. ainsi qu'une forte branche à l'oreillette et au cœur artériel; g. c., ganglion cardiaque ou g. bran- chial, avec les principaux nerfs qui en partent.

FiG. 2. Spermatophore de l’Elédone mos- chata. Gross. 6 fois en diamètre; e. e., étui (très transparent) ; #.7., réservoir spermatique (les amas de spermatozoïdes forment un cordon blan- châtre, blanc de lait, enroulé en spirale); e., con- nectif reliant le cordon spermatique à l'appareil éjaculateur d.

FiG. 3. Ensemble des organes génitaux mâles chez la même espèce de céphalopode; ces or- ganes sont vus par la face dorsale et ont tous con- servé leur position respective. Gross. 2 fois en diamètre.

T. T., testicule (blanc un peu hyalin); 4. glande prostatique ; /, renflement que présente le conduit déférent à en face de l’orifice du canal excréteur de la prostate ; 2’, renflement assez vo- lumineux, sorte de vésicule séminale que présente le conduit déférent #, ?, plus en arrière ; si nous

continuons à remonter le long du conduit déférent nous trouvons une nouvelle poche À moins forte que k’ et servant de premier réservoir au sperme arrivant par le canal efférent c. e. Les sinuosités nombreuses décrites par ce dernier canal ne sont pas visibles dans cette figure.

L'extrémité antérieure du conduit déférent s'ou- vreen o dans la poche de Needham W. N. ; sur le prolongement supérieur de cette poche nous avons le conduit génital c. d., offrant une seconde poche x beaucoup moins volumineuse, et se terminant ensuite par une sorte de pénis p. s'ou- vrant à son extrémité par un petit orifice or. Ce pénis peut sortir en entier par l'ouverture génitale mâle située dans la cavité branchiale de gauche.

c., canal aquifère de gauche, accompagnant le conduit génital jusqu’à la hauteur de la poche , puis il se dirige vers la poche urinaire placée de ce côté du corps et va s'ouvrir dans la partie su- périeure de la cavité de cette poche; b., quelques corps de Bojanus placés le long de la veine cave de gauche; V., cœur branchial sur lequel repose le sac urinaire ; 0. @., vaisseau afférent. Sur le côté droit nous trouvons la même disposition pour les organes excréteurs, mais il n’y a pas de conduit génital, celui-ci étant unique chez le mâle de

l'Elédone, comme chez tous les Céphalopodes ; a. g., artère génitale ; v. g., veine génitale.

FiG. 4. Organes mâles de l’£lédone moschata représentés seuls mais déroulés. Gross. 3 fois en diamètre.

La glande testiculaire, suspendue dans le sac pé- ritonéal, est constituée par un amas de tubes un peu hyalins. Arrivés à leur maturité les spermato- zoïdes tombent dans la cavité testiculaire, péné- trent dans le canal efférent c. e., c. e., auquel ils donnent une coloration blanche argentine; les corps spermatiques pénètrent ensuite dans la pre- mière poche séminale h, traversent le canal à, la deuxième poche séminale # et continuent leur course jusqu'en {. Dans ce parcours les enveloppes du spermatophore se forment, grâce aux subs- tances sécrétées, par les parois épaisses du canal à. En / arrive par le conduit @ le liquide prostatique fourni par À. et le spermatophore franchit le canal e pour arriver par l'orifice o dans la grande poche de Needham NW. N. Cette poche peut conte- nir de nombreux spermatophores.

€. d., conduit génital se terminant par un pénis fort long p.; à la base du pénis nous avons une seconde poche de Needham ., mais beaucoup plus petite.

MOLLUSQUES

Ce]

ZS 5

2 S =

<S à EN Eye it

O.DOIN-ÉDITEUR-PARIS

ledone Moschala

à 4 »

il

PT,

9s1eTC

(C2 2

MOLLUSQUES

PLANCHE IV

CÉPHALOPODES -

F16. 1. Ensemble de l’organisation du Calmar (Loligo vulgaris). Demi-grandeur naturelle.

Nous avons incisé le manteau M. M. à la face postérieure et sur toute la longueur pour mettre à nu l'appareil branchial; puis nous avons enlevé avec précaution les téguments qui recouvrent les viscères et avons rejeté sur la gauche l’intestin Z. avec la poche du noir G. N. qui lui est accolée; nous avons ensuite sectionné l'entonnoir suivant la ligne médiane, détruit toute la partie située à notre gauche tandis que nous avons conservé en entier celle de droite £n., en la rejetant le plus possible sur le côté.

Les centres nerveux pédieux et le ganglion opti- que de droite (gauche sur notre figure) sont mis à nu; le bulbe buccal D. est un peu dégagé et les bras rejetés sur les côtés.

L'extrémité du corps ainsi que les bras n’ont été représentés qu'en partie pour consacrer le plus de place possible aux organes occupant le milieu de l'animal.

b. b., première paire de bras; D’. b’., deuxième paire; b”. b”., troisième paire et b’”. b”., qua- trième paire de bras; bé. bt., les deux bras tentacu- laires pouvant chacun se retirer en entier dans une poche situéeentre le bulbe et les bras de latroisième et de la quatrième paire. L'ouverture de chaque ventouse présente ici un anneau corné finement dentelé sur son pourtour.

En., moitié de l’entonnoir et moitié de sa val-

vule £’.; M. M., lobes étendus du manteau; fu, tubercule cartilagineux de gauche (de droite sur la figure) allant s'appliquer contre une sorte de boutonnière, également cartilagineuse et placée contre les parois externes de l’entonnoir, lorsque l'animal veut fermer les ouvertures ou fentes laté- rales de sonsae branchial pour pouvoir lancer l’eau par son entonnoir.

s., section de la plume ou coquille interne du calmar ; cette plume aussi longue que la face antéro- dorsale est placée, dans la position que nous avons donnée à notre animal, sous le testicule etles autres viscères, entre eux et le manteau, dans une sorte de poche.

D., bulbe buccal; v., pièce ventrale du bec corné ; @. æ., partie antérieure de l'æsophage ; æ., partie postérieure venant de traverser la masse hépatique; £. E., l'estomac dont toute la portion supérieure est cachée par d’autres organes ; Ec., l'estomac spinal formant chez le Calmar un long cœcum non enroulé, à parois très délicates, se pro- longeant jusqu’à l'extrémité du corps (nous avons été obligé de ramener en avant sa pointe po.); I. I., l'intestin; GN.,\glande et poche du noir allant s'ouvrir à l'extrémité du rectum; An., ori- fice anal avec ses valvules.

$., une des deux glandes salivaires postérieures ; les glandes salivaires antérieures sont soudées l’une à l’autre chez ce type, comme chez tous les Céphalopodes Décapodes, et contenues dansl’épais-

seur des parois du bulbe buccal (glande intrabul- baire de L. Joubin : Recherches sur la morpholo- gie des glandes salivaires ; Archiv. de Zool., sé- rie, t. V bis, 1888). F. F., le foie (jaune paille) dé- versant ses produits à la base de l'estomac Æ£c.

Tous les Céphalopodes Dibranchiaux possèdent en outre une glande impaire, glande sublinguale de Livon t, placée sous la radula.

La veine céphalique V.; les deux grandes veines caves B., entourées des organes de Bojanus; C.V., lescœurs branchiaux avec les veines afférentes Vaf, distribuant le sang aux branchies. Les vaisseaux branchio-cardiaques Cbr., Cbr., portant le sang oxygéné au cœurC. (jaune paille); 4r. 4r., l'aorte antérieure; À. p., l'aorte postérieure qui ne tarde pas à se trifurquer. Les deux masses spongieuses u. u., dessacs urinaires, massesen communication directe avec les parois spongieuses des cœurs vei- neux; quant aux parois des sacs et à leur orifice commun et médian, nous ne les ayons pas repré- sentés ici.

P., partie postérieure du centre nerveux sous- æsophagien formé parlasoudure desdeux ganglions pédieux; Pa., partie antérieure de ce centre; 9’, nerf du bras tentaculaire droit (gauche sur notre figure).

3, 3, nerfs palléaux (celui de droite, gauche sur notre figure, a seul été représenté en entier); ces nerfs descendent le longdes piliers de l’entonnoir, les contournent, se bifurquentbientôt, leur branche interne continue sa course le long du pilier, tan- dis que leur branche principale aboutit au gan- glion étoilé x. En dehors des nombreux nerfs qui naissent de ce ganglion et qui se rendent dans l'épaisseur du manteau, de la partie inférieure du ganglion étoilé sort une courte anastomose se re- liant à la branche interne du palléal, puis un tronc nerveux 3” qui continue sa course parallèlement à la branche 3’.

Le ganglion optique g est rattaché au centre nerveux sus-æsophagien (les ganglions cérébroïdes intimement accolés l'un à l’autre) par un court pédoncule; de ce ganglion naissent de nombreux filets nerveux qui s’entre-croisent avant d'arriver sur la face postérieure de l'œil y.

bu., les ganglions buccaux.

T., testicule (blanchâtre) enfermé dans une grande pocher.r.; du milieu de cette poche part le

"Ch. Livon. Recherches sur la structure des organes di- gestifs des Poulpes. (Journal de l’Anatomie et dela Physio- logie, t. XVII, 1878.)

conduit efférent ce, tube blanc très sinueux; vs. vésicule séminale; pr., prostate; N., poche de Nee- dham, dans laquelle s'accumulent les spermato- phores; de., le canal déférentetson orifice externe or.

Fic. 2. Moitié d’une rangée de dents de la radula du Loligo vulgaris, d’après une préparation originale. Grossissement 65 fois en diamètre.

m., dent médiane avec ses trois pointes ou cus- pides; /. l. l’., première, seconde et troisième dent latérale de gauche; p., plaque cornée acces- soire.

FiG. 3. Moitié d’une rangée de dents de la radula de l’Elédone moschata.— Grossissement en- viron 65 fois en diamètre.

m., lent médiane avec ses cinq cuspides; /. ?. l”., première, deuxième et troisième dent latérale p., plaque cornée accessoire.

FiG. 4. Système nerveux central dela Sepiola, vu du côté droit. Dessin emprunté au mémoire de M. Paul Pelseneer « sur la valeur morphologique des bras et la composition du système nerveux cen- tral des Céphalopodes ». Archives de Biologie, t. VIII, 1888.

C., ganglion cérébral ou cérébroïde; b., gan- glion buccal supérieur; Po,, ganglion brachial ou ganglion en patte d’oie; P., ganglion pédieux ; P’., ganglion viscéral constitué par la partie posté- rieure du ganglion pédieux; opt., coupe du nerf optique; e., connectif cérébro-brachial; e’., con- nectif des ganglions buccal supérieur et brachial; [., connectif des ganglions cérébral et buccal supé- rieur; g., connectif pédio-brachial; 1, nerf viscé- ral; 5, nerf de l’entonnoir; 3, nerf palléal; bu., bulbe buccal; æ., œsophage.

FiG. 5. Appareil digestif de la Sepia officina- lis. Dessin emprunté à l'ouvrage de W. Keferstein sur les Mollusques « Die Klassen und Ordnungen der Thier-Reichs. von D'H.-G. Bronn; Malacozoa, 1862 ». Grandeur naturelle.

D., bulbe buccal vu de profil; v., la pièce ven- trale cornée du bec, lapièce dorsale a été enlevée; bu., ganglion buccal inférieur; S. S., les deux glandes salivaires postérieures avec leur conduit communs. ; l'œsophage &. adhérant aux deux lobes du foie et passant entre eux ; æ., partie inférieure de l’œsophage; £., l'estomac; Æc., estomacspiral; I. I., l'intestin et 4n., l'anus.

19 CHIPS Du Lo] ‘f14‘oftpoT

tel

F. F., les deux lobes du foie (rouge brique foncé) ; h. k., les conduits hépatiques, le long des- quels se trouvent de nombreuses digitations pan- créatiques; sf., ganglion stomacal innervant les deux estomacs et l’intestin.

GN, la glande et poche du noir allant s'ouvrir dans le rectum, même à son extrémité.

F1G. 6.— Appareil génital femelle de laSepia offi- cinalis, de grandeur naturelle; d'après une prépa- ration originale et avec l’aide des dessins de H. Milne-Ewards (Grande édition du règne animal de Cuvier) et de M. Grobben (4rb. «a. d. Zoologisch. Inst. der Univers. Wien und Triest ; t. V, 1883).

La cavité ovarienne ©. est ouverte pour montrer les grappes des capsules ovigènes en voie de déve- loppement, disposées suivant une ligne sinueuse; r.r., les parois de la cavité ou capsule ovarienne; sur le côté gauche (droit sur notre figure) se trouve

le vaste pavillon p. de l’oviducte; ov., première portion de l’oviducte, à parois très transparentes laissant voir les œufs d'un jaune verdâtre hyalin emplissant sa cavité.

Nd. Nd., les deux glandes nidamentaires, d’un beau blanc laiteux ; na. na., les trois glandes nida- mentaires accessoires d’une coloration variant du jaune-orange au rouge-orangé; ov’., partie supé- rieure de l’oviducte, à parois épaisses; go., glandes de l'oviducte; or., orifice génital placé un peu sur le côté, en arrière de l’anus.

Les cinq glandesnidamentaires versent leurs pro- duits dans l’ovidute à sa sortie de la capsule ova- rienne ?.

I.,partieterminaledel'intestin; 4n.,orificeanal; GN, glande et poche du noir, placés sous les glandes nidamentaires et reposant sur la capsule ovarienne et sur les poches urinaires; w. w., les orifices des deux poches ou sacs urinaires.

| ;

et

MOLLUSQUES

PLANCHE V

NAUTILUS MACROMPHALUS

F1G. 1. Nautile femelle sortie de sa coquille. Grossissement deux tiers de grandeur naturelle.

Nous donnons cette figure d'ensemble de l’ani- mal pour montrer la disposition des nombreux tentacules qui entourent le bulbe buccal; les ten- tacules du côté gauche ont été à peu près tous cou- pés à leur base.

c’, partie dorsale du capuchon avec ses deux forts prolongements latéraux €. c.; c’est la région du corps la plus colorée, en même temps la plus charnue, c’est elle qui ferme l'ouverture de la co- quille lorsque l'animal est complètement retiré dans celle-ci; £. e., {. e., extrémités supérieures des 18 tentacules externes du côté droitde l’animal (le capuchon représente la paire tout à fait dorsale de ces tentacules externes, ce qui porte à 19 le nombre de ces organes de chaque côté du corps); f.e.’, par- ties basilaires des tentacules externes de gauche.

Ces tentacules, le capuchon et l’entonnoir E en- tourent complètement la partie céphalique du Nau- tile.

En dedans des tentacules externes et des parties latérales du capuchon, nous trouvons le deuxième cycle de tentacules, fentacules médians ou tent. labiaux externes. On peut apercevoir, derrière le bulbe, les extrémités des tentacules médians de

droite; quant à ceux de gauche {. m., ils ont été sectionnés à leur base et l’on ne voit plus que les douze traces laissées par la coupe des parties ré- tractiles de ces organes.

Entre ces derniers et le bulbe buccal B.,mais sur les parties latéro-ventrales, nous avons de chaque côté les 12 tentacules internes t. 1. ou tent. la- biaux internes; à la face inférieure de la lamelle charnue qui relie les deux groupes de ces tenta- cules, nous avons des replis considérés comme un organe olfactif par Owen.

Au sommet du bulbe on voit, sortant d'un ori- fice frangé, les deux becs cornés qui ont une belle teinte noire.

Autour de chaque œil O0. nous avons deux tenta- cules, tent. oculaires, l’un au-dessus, l’autre au-des- sous. Entre l'œil, qui est pédonculé chez le Nau- tile, et lestéguments ventraux nous avons un lobe charnu enroulé, l'organe olfactif, qui est caché sur cette figure par le rebord ventralde l'organe visuel.

L'entonnoir volumineux Æ. est formé par deux grands lobes ne se soudant jamais l’un à l'autre, mais chevauchant l’un sur l’autre; vers la moitié supérieure de cet organe, nous trouvons une forte languette £.’, sorte de valvule dont la partie libre est dirigée en haut.

Les différentes figures de cette planche ont été dessinées d’après des préparations originales que nous avons faites sur deux individus conservés dans l’alcool, provenant des côtes de la Nouvelle-Calédonie. Ces animaux ont été

capturés en 1885 par M. Imhaus.

S.,$., manteau que nous avons un peu retiré en arrière pour mettre à découvert l'œil et la partie latérale de gauche du capuchon; $., funicule ou tube charnu pénétrant dans le siphon.

Fig. 2. Individu mâle ouvert par la face ven- trale pour montrer l’ensemble de l’organisation moins l'appareil génital. Grossissement */..

A la partie antérieure du corps sur le côté droit de l'animal (côté gauche de la figure), nous avons complètement enlevé les tentacules externes, puis nous avons étendu la partie charnue qui entoure de ce côté le bulbe buccal et qui supporte les ten- tacules médians {. #., ou tentacules labiaux ex- ternes. Ceux-ci au nombre de 12 de chaque côté sont subdivisés en deux groupes : l’un surtout dorso-latéral présentant huit tentacules (1 à 8), l'autre latéro-ventral composé de quatre tenta- cules (9 à 12). Chacun de ces tentacules, comme tous ceux du Nautile, offre une partie basilaire charnue, non rétractile, contenant dans son axe un corps cylindro-conique, annelé, pouvant ren- trer totalement à l'intérieur dela portion charnue.

Le premier groupe des tentacules médians de gauche (de droite sur notre dessin) est en partie caché par le sommet du bulbe buccal et aussi par un organe très volumineux sp., représentant le second groupe des tentacules médians de ce côté du corps. Cet organe spécial au mâle représente le bras hectocotylisé des autres Céphalopodes; il a reçu le nom de spadice. Il est formé comme nous venons de le dire par la coalescence des 4 tenta- cules médians 9 à 42.

Tout à fait à la face ventrale, sous le fourreau radulaire entre le bulbe et le second rang de ten- tacules, nous avons deux lames charnues L., for- mées chacune par plusieurs lobes (12 à 14), serrés les uns contre les autres, représentant peut-être, mais très atrophié, le eyele des tentacules internes de la femelle (£. 2. de notre figure 1), en même temps que les replis olfactifs de cette dernière.

Au-dessus et au-dessous des yeux 0. 0’, nous trouvons les tentacules oculaires {. 0., {. 0., en grande partie cachés à gauche par les rebords c. c. du capuchon; à droite nous n'avons représenté que le tentacule oculaire inférieur.

olf., tentacule olfactif de droite (cet organe est complètement caché à gauche par l'œil).

be., fragment de la partie du lobe gauche de l'entonnoir; d, d, sections du cartilage qui sou-

tient le collier nerveux; H. M°., sections longitudi- nales des masses musculaires très épaisses qui ont leurs points d'insertion sur la face inférieure du cartilage, et qui limitent toute la partie moyenne de la cavité du corps. Au-dessous de ces masses charnues, nous n'avons pas représenté les mem- branes qui les continuent et qui forment, avec le manteau que nous n'avons pas non plus figuré, les enveloppes externes de cette partie du corps.

B., le bulbe buccal, que nous avons un peu tourné de gauche à droite pour laisser voir les deux mâchoires cornées b, b’ qui forment le bec (b, mâchoire ventrale, bd’, mâchoire dorsale). Le bulbe est proportionnellement très volumineux chez le Nautile.

Au-dessous nous avons l’œsophage qui, après avoir traversé le collier nerveux, ne tarda pas à se renfler pour former le jabotJ.; ce dernier aprèsun certain parcours se rétrécit et l’on arrive alors à l'estomac £. L'estomac est assez volumineux, glo- buleux et présente dans l'épaisseur de ses parois antérieures une plaque cartilagineuse 6, nommée le centre tendineux.

Au point l'intestin prend naissance, nous trouvons une petite poche £. sp., à parois assez délicates, représentant l'estomac spiral des Cépha- lopodes.

Le tube intestinal n’est pas très long; aprèss’être replié une fois, il vient déboucher à l'extérieur dans la cavité branchiale, un peu au-dessous de l’entonnoir, sur la ligne médiane longitudinale du corps, au niveau des points d'insertion de la paire antérieure des branchies.

Sous l'intestin et l'estomac spiral, nous avons représenté une portion du foie; le lobe de droite I, H (de gauche sur notre dessin) et une partie du lobe médian A” qui relie le lobe précédent à celui de gauche que nous n'avons pas représenté.

V.c., la grande veine cave descendant dela ré- gion céphalique en suivantles téguments ventraux (nous l’avons un peu déplacée, elle occupe la ligne médiane); arrivée presque au niveau du cœur ar- tériel, cette veine se renfle et de ce point RÀ, par- tent alors quatre troncs v,v, v, v, se rendant aux quatre branchies (nous n'avons dessiné que les deux branchies de gauche, placées à droite dans notre figure).

Vers le milieu du parcours de chacun de ces quatre troncs, nous trouvons un groupe de digita- tions formé par une trentaine de tubes fusiformes, ce sont les corps ou organes de Bojanus B0ÿ., nous

O1

MOLLUSQUES | PL.

FIGE

9

1" 2 + r Nautilus e,

9 - CL. Sayssière del.

ne les avons figurés que sur la veine afférente de la branchie antérieure.

Au-dessous du point d'insertion de ces organes on voit le sac urinaire wr. avec le corps spongieux qui sécrète les produits uriques ; on trouve ceux-ci en plus ou moins grande quantité dans le fond de ce sac sous la forme d’une fine poussière jaunâtre. Chacun de ces sacs communique directement avec l'extérieur par un petit orifice placé en avant de la branchie près de laquelle il est.

Les veines afférentes v.v. n'offrent pas de ren- flement cardiaque avant de suivre le bord antérieur des organes branchiaux.

Le sang après son passage à travers les lamelles branchiales arrive au cœur par les vaisseaux 07.0r., renflés en leur milieu pour former les quatre oreillettes ; de ces points le sang est lancé dans le cœur proprement dit V. Cet organe à parois musculaires épaisses présente chez le Nautile une forme assez caractéristique.

Le sang artériel est ensuite conduit dans les di- verses parties du corps par deux gros troncs arté- riels : l'aorte postérieure 4.p. et l'aorte anté- rieure Ar.

L'aorte postérieure donne à sa base une artère As. qui traverse la cavité viscérale pour se rendre dans le siphon s.; quant au tronc principal il ne tarde pas à se bifurquer ; l’une de ses branches, Ai, Ai, se dirige vers l’intestin et se ramifie à la surface des parois de cetorgane (dans notre figure nous avons été obligé de couper cette artère à sa base); l’autre Ag. va se ramifier dans les organes de la génération,

L'aorte antérieure 4r est beaucoup plus volumi- neuse que la postérieure, elle se dirige vers la ré- gion céphalique en suivant le tube digestif; dans son parcours elle donne naissance aux artères sui- vantes :

Nous avons d'abord à gauche droite sur notre dessin) un tronc assez fort 4, qui ne tarde pas à se bifurquer ; sa branche supérieure À,, la moins grosse, se dirige vers les parties latérales de la ca- vité du corps et pénètre dans lamasse musculaire M. qu'elle irrigue, surtout dans sa partie latéro-ven- trale ; la branche inférieure que nous pouvons nommer artère hépatique se trifurque bientôt en À, À, het cestrois ramifications se rendent dans les lobes droit, médian et gauche du foie.

On trouve un peu plus haut, sortant du côté op- posé de l’aorte une artère que nous désignons par le signe 4,”; cette artère va se ramifier dans les

téguments musculaires A’, et fait en quelque sorte pendant à la branche 4,.

Au-dessous, mais du même côté que 4,”, nous avons le tronc 4, que nous pouvons nommerartère gastrique, car c’est en effet elle qui va se ramifier dans la région médiane du tube digestif; 4 va sur les parois du jabot J., 4,” sur celle du gésier Z et de l'estomac spiral £. sp.

Nous trouvons ensuite les deux artères 4,, et4, sortant symétriquement des deux côtés de l’aorte et allant porter le sang dans les parties dorso-laté- rales des parois musculaires H. M°.

Aumomentdetraverseravecl'æsophage le collier nerveux, l’aorte se subdivise en sept branches d’or- dinaire très rapprochées les unes des autres. Les deux inférieures qui sont les plus grêles se rami- fient sur la surface de l'æsophage et de la partie supérieure du jabot ; dans cette figure nous n'a- vons représenté que celle de gauche 4,.

Les autres trones sont donnés dans notrefigure3.

On ne voit ici que la partie ventrale du col- lier nerveux du Nautile. Cette partie comprend deux bandelettes nerveuses ; l’une inférieure, large, un peu étranglée en son milieu, correspondant aux ganglions viscéraux; l’autre supérieure, assez grèle en son milieu mais renflée à ses deux extré- mités, représente les ganglions pédieux.

Du bord inférieur de la grosse bande nerveuse et dechaque côté de son étranglement partent deux gros nerfs y, nerfs viscéraux proprement dits, qui après avoir suivi la face interne de la grande veine cave, vont innerver les orifices génitaux et excréteurs, ainsi que les organes branchiaux.

Les autres nerfs qui prennent naissance sur cette bande pénètrent plus ou moins dans les téguments du corps.

La bande nerveuse supérieure présente de chaque côté, sur le milieu de ses renflements gan- glionnaires, un otocyste contenant un seul otolithe lenticulaire (nous n'avons représenté cette partie de la bande que du côté droit de l'animal).

En dedans de l’otocyste nous voyons de chaque côté un nerf assez fort e, e ; ces nerfs se rendent à l’entonnoir. Un tronc un peu plus volumineux / naît presque au-dessus de l’otocyste, et se rend dans les enveloppes charnues qui entourent le bulbe et qui chez la femelle portent les tentacules la- biaux internes.

Tous les autres nerfs que nous désignons par la lettre { se rendent du renflement pédieux aux di- vers tentacules de ce côté du corps, leur nombre

est plus considérable que n’a pu le donner notre figure.

Au-dessous du renflement pédieux, sur la con- tinuation de la bande inférieure, nous avons le commencement des ganglions cérébroïdes ; en ce point nous avons, d'abord le nerf olfactif, tronc volumineux qui va se ramifier dans l'organe olf., sorte de lobe charnu enroulé qui se trouve placé contre le bord ventral de l'œil. Puis le nerf optique qui se renfle à sa base, formant cependant un gan- glion moins volumineux que chez les Céphalo- podes Dibranchiaux; sur les côtés de ce renflement partent de nombreux filets qui aboutissent au fond de l'œil.

Quant à l'organe visuel lui-même il forme une grande cavité, tapissée dans le fond et dans les parties latérales par la rétine ; à l’intérieur de cette cavité on ne trouve aucune trace de cristallin, ni aucun liquide spécial; la cavité communique libre- ment avec.le milieu ambiant au moyen d'un petit orifice placé au centre de l’organe et que l'animal peut ouvrir ou fermer.

Sur le cœur artériel V, près du point de départ de l’aorte 4r., nous avons dessiné une bandelette noirâtre en partie cachée par le renflement de la veine cave. Cet organe, comme l'ont démontré MM. Bourne etRay-Lankester (Quaterly,Journ. of. Microsc. sc., 90, avril 1883), est un second ca- nal déférentatrophié. Danslachambre branchiale,

l'on aperçoit, à gauche, le petit orifice qui est en communication avec la cavité de cette bandelette; mais si celle-ci communique encore avec l’exté- rieur, elle n’est plus en rapport avec la glande ge- nitale et s'arrête sur les parois du cœur.

F1G. 3. Bulbe du Nautile, isolé pour montrer la disposition des vaisseaux sanguins qui partent de l'extrémité supérieure de l'aorte. Grossissement 2 fois en diamètre.

d., pièce cornée dorsale du bec, recouverte par la pièce ventrale v, cette dernière est la plus volu- mineuse ; »., fourreau de la radula; @., œsophage ; J., commencement du jabot.

Ar., aorte antérieure donnant d’abord la paire d’artères œsophagiennes 4,, 4, ; puis au-dessus les deux grosses artères 4;, 4; qui se rendent dans tous les téguments céphaliques ; 4,, 4; artères laté- rales du bulbe buccal; 4;, artère dorsale du même organe.

L'on peut suivre sur notre figure les principales ramifications de l’artère latérale droite du bulbe ; la branche a pénètre dans les tissus qui entourent le fourreau radulaire; la branche b suit le bord la- téro-ventral de la pièce cornée v et envoie de nombreuses ramifications dans les tissus sous- jacents; la branche c suit le bord postérieur de vw en donnant de nombreuses artérioles dans les en- veloppes charnues de cette partie du bulbe.

MOLLUSQUES

PLANCHE VI

GASTÉROPODES

PULMONÉS

F1G. 1. Helix aspersa.— Dessin donnant l’en- semble de l’organisation de ce Gastéropode pul- moné, moins l'appareil circulatoire que nous avons représenté dans la Planche T. Grossisse- ment 2 fois en diamètre.

Appareil digestif : Bu., bulbe buccal (ocre brun pâle avec reflets nacrés); @., œsophage (brunâtre) qui ne tarde pas à s’allonger pour former une vaste poche allongée, l'estomac £. A la surface de l'estomac nous avons deux glandes salivaires comprimées, à contours très irréguliers et d’une co- loration blanche légèrement jaunâtre; GL., glande salivaire de droite et son canal excréteur g; ce canal ainsi que celui de la glande de gauche viennents'ouvrir en » à la face dorsale du bulbe, au- dessus de la radula. La première partie de l’intes- tin ?, constituée par la prolongation du renfle- ment stomacal, et offrant à sa partie terminale un diverticulum plus ou moins prononcé, le cœ- cum intestinal ci. Les parois de toute cette pre- mière moitié du tube digestif sont très délicates et d'une coloration brune un peu rouge laque.

En A. H. H. H., nous avons le foie formé par une masse glandulaire ocre foncée, multilobée, versant ses produits de secrétion immédiatement au-dessus du cœæcum instestinal par un large ca- nal hépatique }.; 2’, deuxième partie de l’intes- tin, à parois blanchâtres engagée dans le foie au milieu de la masse duquel il décrit une double si- nuosité ; 2., le rectum (blanchäâtre) et an., l'anus

Sur l'animal intact le rectum longe les parois la- térales de droite de la cavité pulmonaire et vient déboucher à l'intérieur de celle-ci, presque à l’ori- fice faisant communiquer cette cavité avec l’exté- rieur.

P., fragment des parois supérieures de la poche pulmonaire ; v., veine pulmonaire portant le sang oxygéné au cœur ; 0., l'oreillette et V., le ventri- cule contenus dans un péricarde de forme ovoïde.

B, organe ou corps de Bojanus (coloration ocre jaune).

Appareil génital. La coloration de tous ces organes est blanche ou blanche légèrement jau- nâtre.

he., he., glande hermaphrodite (surface grenue) enchâässée dansla partie supérieure de la masse hé- patique; e, e, conduit génital commun (blanc lai- teux) portant les ovules et les spermatozoïdes à la base de la glande de l’albumine 4 (blanc hyalin lé- gèrement jaunètre); en ce point le conduit génital commun prend un diamètre plus fort et occupe le milieu de la glande prostatique (jaune paille) ru- banée et gaufrée p, p. Au point p’ on voit se déta- cher de la prostate un petit canal d qui décrit une grande sinuosité sur le reste des organes génitaux ; après s'être soudé au long conduit f., le flagellum terminé en cœcum, le canal dquin’est autre qu’un canal déférent, se continue en ed et va aboutir à la gaine ou poche du pénis pe.; m., muscle rétrac- teur de cette graine.

A partir de p' le conduit génital commun pri- mitif se prolonge en avant et ne forme plus qu'un large oviducte 0. qui aboutit à l'utérus #. (jaune paille très elair).

S, poche ou vésicule séminale, d'une teinte lie de vin, accolée à la partie supérieure de la pros- tate : s’ conduit de la vésicule; s”, s”, deuxième conduit séminal, beaucoup plus long que le précé- dent et se terminant en cœcum près de la vésicule. Ces deux conduits se réunissent et forment alors le conduit s qui se renfle inférieurement et qui ne tarde pas à se fusionner avec la portion basilaire de l’oviducte.

D, poche du dard (blanc d’albâtre) contenant une lige calcaire opaline présentant sur toute sa longueur quatre ailerons très diaphanes. AL, digi- tations blanches de la glande multifide de gauche, glande secrélant dans l'utérus la substance cal- caire destinée à former la coquille des œufs; dans notre figure on n’aperçoit que quelques digita- tions de la glande de droite.

L'orifice extérieur unique de la génération est situé sur le côté droit de la tête, un peu au-dessous du tentacule dorsal de ce côté.

Système nerveux. Les ganglions du collier œsophagien, assez rapprochés les uns des autres, sont complètement enveloppés par du tissu con- jonctif; la masse quadrangulaire placée au-dessus de l’æsophage constitue le cerveau formé par les deux ganglions cérébroïdes; la masse située sous l'æsophage est produite par le groupement de sept ganglions difficiles à reconnaitre (les deux ganglions pédieux et les cinq ganglions viscéraux, ces derniers sont placés au-dessus des précédents).

Du cerveau sortent les nerfs suivants :

6, 6, nerfs buccaux (près de ceux-ci et en dedans partent deux nerfs délicats que nous n'avons point figurés et qui se rendent aux téguments frontaux); 7, 7, nerfs des tentacules labiaux 4, {: 8, nerf co- pulateur ou du pénis (on a indiqué à tort par le chiffre 3 la partie du nerf copulateur allant se ra- mifier sur le pénis pe., c'est 8 qu'il faudrait). 9,9, nerfs optiques; 10, nerf moteur de l'œil et du tentacule dorsal ou rhinophore de gauche.

nital (1° va à la glande hermaphrodite et le long du canal e, se rend à l'organe de Bojanus B.); 2, nerf respiratoire, innervant les parois de la ca- vité pulmonaire et se terminant sur le péricarde ; 3, grand nerf palléal de droite (3° celui de gauche), chargé de l’innervation du rebord charnu limitant

la cavité pulmonaire et les téguments voisins; 4, nerf palléal moyen; 5, nerfs palléaux anté- rieurs.

Quant aux nerfs pédieux nous ne les avons pas représentés pour ne pas trop compliquer notre fi- gure. Ces nerfs prennent naissance à la face infé- rieure de la masse nerveuse sous-æsophagienne et à peine sortis des ganglions pédieux s’enfoncent de suite à travers les bandelettes musculaires transversales du pied, sauf les deux grands nerfs pédieux postérieurs qui se prolongent un peu en arrière le long des nerfs 3, 3°, avant de s'enfoncer dans les téguments sous-jacents.

Les yeuxsontsitués à l'extrémité desrhinophores, un peu vers leur bord externe, lorsque ceux-ci sont complètement étendus ce qui n’est pas le cas dans notre figure.

Les otocystes reposent sur les bords externes de la base supérieure des ganglions pédieux; ils con- tiennent chacun de nombreux otolithes ovoïdes.

F1G. 2. Màchoire unique de l’Helix aspersa, grossie T fois.

Cet organe, de nature cornée, est placé à l’'en- trée de l’orifice buccal et occupe la moitié supé- rieure de cette ouverture.

FiG. 3. Trois dents de la radula de la même espèce d'Helix. Grossissement 250 fois en dia- mètre.

La radula est constituée chez un individu adulte de l'Helix aspersa par 150 à 180 rangées transver- sales de dents chitineuses; chaque rangée com- plète se compose d’une dent médiane et de 50 à 60 dents latérales de chaque côté, ce qui donne pour formule radulaire 50, 4, 50.

Les trois dents que nous avons représentées, vues de face, ont été prises sur une rangée trans- versale occupant le milieu de la radula; ?, dent médiane; /., première dent latérale de gauche; l’., trentième dent latérale du même côté.

Fi. 4. Testacella haliotidea. Ensemble

| de l'organisation d’après une figure empruntée à Les centres viscéraux donnent : 1, 1. le nerf gé-

la monographie anatomique de ce mollusque, pu- bliée par M. de Lacaze-Duthiers, dans le tome V (2° série des Archives de Zoologie Expér., 1881). Grossissement 3 fois en diamètre.

Le corps est ouvert par la face dorsale, les tégu- ments rejetés sur les côtés et les organes vus en place.

LAN ALL L = N I 799) DNA Elan ie

-g btj‘snœuur] UNO981S01L ‘e-J ‘fr xton

PE:G

GS

2 mn nm

ER

f)

TS

fl

QUES

OLLUS

M

l’., lestentacules labiaux ou petits tentacules; t, t, les rhinophores, tentacules dorsaux ou tenta- cules oculifères. N, cerveau formé par les deux ganglions cérébroïdes ou sus-æsophagiens; ces ganglions sont reliés aux centres sous-æsophagiens par un double connectif. Les centres sous-æsopha- giens sont au nombre de sept (les 2 ganglions pé- dieux et les 5 ganglions viscéraux, ces derniers constituant le groupe asymétrique); les otocystes sont placés sur les ganglions pédieux.

Bu., bulbe, buccal ou lingual; £, jabot ou pre- mier renflement stomacal sur la surface duquel se trouvent les glandes salivaires Gl.;e, deuxième région stomacale à parois épaisses; en h. viennent déboucherles quatre conduits hépatiques; H, H,H, le foie d’une coloration ocre jaune orangée: ?., ?., l'intestin. La dernière partie 2’ à du tube digestif, sorte de rectum, se trouve enfoncée dans la masse viscérale, passant sous le foie, sous la glande her- maphrodite et sous la chambre pulmonaire, et va s'ouvrir en an. dans la cavité du manteau placée sous la coquille, en avant du tortillon fr.

Organes de la génération. La glande herma- phrodite est enchâässée dans la partie postéro-infé- rieure du foie; le conduit génital commun, très sinueux mais moins long que chez l'Helix aspersa, vient aboutir à la base de la glande annexe A (glande de l’albumine) près d’une petite poche co- pulatrice que l’on ne peut apercevoir dans cette figure; nous avons ensuite la prostate p. A la partie antérieure de cette dernière glande les élé- ments mâles se rendent au pénis en passant par le conduit efférent d, d et dans le canal déférent cd ; ce dernier offre, en arrière, sur son prolongement le flagellum f. muni de son long muscle rétrac- teur m.

0., l'oviducte; ., l'utérus avec la poche copu- latrice pe. L'orifice génital commun est placé sous le tentacule dorsal de droite.

La chambre ou cavité pulmonaire est située en arrière du cœur, sous les téguments 7”., sur les- quels adhère la petite coquille de la Testacella ; cette cavité communique avec l'extérieur par un orifice placé à côté de l’anus an. La cavité pulmo-

naire présente deux poches supplémentaires k#, }. A côté du cœur nous avons le corps de Bojanus: O., l'oreillette ; V., le ventricule; ac., l'aorte cé- phalique ou ascendante; @2., l'aorte viscérale ou inférieure.

Fig. d. Limnœus pereger. Tête, cou et chambre respiratoire ouverts par le dos pour montrer l’ensemble du système nerveux chez ce mollusque. Dessin emprunté au mémoire de M. Lacaze-Duthiers, « Le Système nerveux des Gastéropodes. » (Archives de Zoologie Expérim., t. 1,1872.)

b., orifice buccal; @., partie inférieure de l’œ- sophage; V, le cœur; &., l'aorte; ai., l'aorte infé- rieure ou viscérale; ac., l’aorte antérieure ou cé- phalique.

B, B, l'organe de Bojanus coupé en deux par- ties.

pe., poche copulatrice, €., son conduit allant s'ouvrir dans l'utérus «.; f, orifice femelle de la génération; d, d, canal spermatique assez long, allant s’accoler contre les parois de la gaine du pénis avant d'aboutir au renflement cd qui consti- tue sa dernière portion ; pe., penis.

C, C, les deux ganglions cérébroïdes ou gan- glions sus-æsophagiens; la masse nerveuse sous- œæsophagienne est constituée par sept ganglions, les deux ganglions pédieux placés dans notre figure à l'intérieur du collier et les cinq ganglions viscéraux formant le groupe asymétrique.

Au-dessus du collier nous avons les deux petits ganglions buccaux réunis entre eux par une courte commissure, et reliés aux deux ganglions céré- broïdes par un connectif de chaque côté.

1, nerf optique de droite et o, o’ les deux yeux; 3, nerf tentaculaire; 4, nerf fronto-labial supérieur ; 5, grand nerf labial moyen; 1, nerf du pénis (ou nerf copulateur); 8, nerf de la nuque; 9, nerf cer- vical inférieur; 10, nerf columellaire; 11, nerf cervical supérieur ; 1’, nerf palléal post-vulvaire; 2’, nerf palléal latéral; 3’, nerf palléal prévulvaire: 3” deuxième nerf palléal antérieur ; 4’, nerf génital et 5’, nerf aortique.

»]

CT se

À

!

a

MOLLUSQUES

PLANCHE VII

APPAREIL CIRCULATOIRE ARTÉRIEL

Fi. 1. Le système artéreil chez l’Aplysia depilans, d'après une figure empruntée au mémoire sur l'appareil circulatoire de Mollusques de M.H. Milne-Edwards. (Voyage en Sicile, pl. XXV, 1845.)

L'animal est ouvert par le dos, le manteau a été enlevé, les viscères ont été rejetés sur le côté gauche ou en arrière pour dégager le cœur et l'aorte antérieure.

Le sang veineux, après avoir traversé l'organe de Bojanus, arrive par la veine branchiale affé- rente v. &., et passe ensuite à l’état de sang artériel dans la veine branchiale efférente v. e., ou canal efférent; Or., oreillette (parois peu épaisses ); V., ventricule (leinte blanc jaunâtre, parois très épaisses); C., crête de l'aorte. Ces trois parties de l'organe central de la circulation sont contenues dans le péricarde.

Entre le ventricule et la crête de l'aorte, pren- nent naissance deux troncs artériels : 4. p., l'aorte postérieure qui se ramifie dans la masse hépatico- hermaphrodite (A. et F. F.); et a. g., l'artère gas- trique qui porte le sang dans les parois du gésier G., du jabot J. et d’une partie de l'æsophage @.

Après la crête C. l'aorte principale 4. ou aortean- térieure donne d’abord quatre petites artères : deux allant dans les glandes annexes GL. et conduits de génération, une à la glande opaline 0p. et la quatrième dans les tissus de la branchie.

L'aorte antérieure passe ensuite sous l'appareil digestif et arrive presque à la base du bulbe buccal bu. sans donner de ramifications:; en ce point prennent alors naissance quatre fortes ar- tères : 40 la première P, sort du côté droit, décrit

une courbe dirigée en arrière puis se bifurque, lune des branches, l’artère parapodiale (artère palléale de Milne-Edwards) par., va se ramifier dans la parapodie de droite, l’autre l'artère pé- dieuse p. qui se prolonge jusqu'à l'extrémité du corps, porte le sang dans tous les tissus du côté droit du pied. l'artère P°, aussi volumineuse que la première prend naissance un peu plus en avant et à gauche; elle se bifurque et les deux branches par’, et p’ se rendent dans la parapodie et la moitié gauche du pied; et 4°, au-dessus du tronc P’ partent deux artères moins fortes ad et ad’, les artères céphaliques qui vont se ramifier dans les téguments latéraux et dorsaux de cette région du corps. Quant à l’aorte princiale 4, elle continue sa marche en avant, passe sous le bulbe et donne bientôt une nouvelle artère, l’a. pharyngienne, qui se ramifie dans les parois du bulbe; l'aorte va terminer sa course prèsde l’orifice buccal, formant en ce point quelques ramifica- tions (artères labiales).

T. T'.,rinophores ou tentaculesdorsaux; l {., ten- tacules labiaux; B., orifice du bulbe buccal; 0., ou- verture génitale ; pe., pénis; 7, intestin ; .,rectum.

F1G. 2. L'appareil circulatoire chez le Colima- con figure empruntée au même ouvrage de M. H. Milne-Edwards.

Le système artériel est injecté par la veine pulmo-cardiaque.

La chambre pulmonaire est ouverte et relevée ; le canal sous-intestinal c. 2. est représenté en noir ainsi que le vaisseau pulmonaire afférent p. Le

sang provenant de ces deux canaux après s'être chargé d'oxygène passe dans les veines pulmo- naires efférentes qui se réunissent pour former un canal unique ». e. lequel pénètre dans le péricarde. Or., l'oreillette; V. le ventricule ; pér. cavité du péricarde. Le tronc aortique en sortant du péri- carde se bifurque, la branche la moins forte, l'aorte postérieure, À. p., se dirige en arrière el porte le sang dans toute la masse viscérale hépa- tico-hermaphrodite; tandis que la plus volumi- neuse, l'aorte antérieure À. @, longeant l'appareil digestif se dirige vers la région céphalique. Ce trone donne d’abord une branche D qui se dirige en dessous et un peu en arrière, se ramifiant dans les téguments de la partie postérieure de Fanimal ; il produit ensuite l'artère gastrique a. g., et à côté de celle-ci une autre petite qui va se perdre dans les téguments latéraux. Arrivée près de la base du bulbe, l'aorte produit deux fortes artères p. p.’, les artères pédieuses; celle de gauche p. se rami- fie seulement dans les tissus du pied, tandis que celle de droite p.”, qui est plus volumineuse, donne en outre de nombreuses ramifications aux or- ganes annexes de l'appareil génital.

La partie terminale de l'aorte, d, se ramifie sur les parois du bulbe et dans les téguments cépha- liques.

bu., bulbe buccal; æ@., æœsophage; £., estomac.

FiG. 3. Appareil circulatoire chez la Moule.

Ce dessin d'ensemble a été établi d’après les nombreuses figures du mémoire sur la Moule de M. Sabatier (Ann. des Se. natur. série, t. V, 1877), et d’après quelques préparations originales.

l. p., veine longitudinale postérieure; /. @., veine longitudinale antérieure; v. @4., veine afé- rente oblique gauche du cœur (cette veine dans sa position normale est placée dans le couloir péricardique du corps de Bojanus) ; pér., péricarde ; Or., oreillette gauche; V., ventricule; b., bulbe aortique.

4, artère péricardique se ramifiant dans le plancher du péricarde, dans les parois del’estomac tubulaire et de l'intestin récurrent.

3, artère gastro-intestinale de gauche; cette ar- tère se bifurque de suite, la branche antérieure 32 se ramifie dans les parois de gauche de l’es-

tomac, tandis que la ramufication 37 partie de la base se dirige en arrière et porte le sang dans les tissus de la bosse de Polichinelle, b. P.; la branche postérieure 3? se ramifie le long de l’estomac tu- bulaire, de l'intestin récurrent et du rectum.

2, artère palléale de gauche. À peine arrivée le long des parois du manteau, cette artère se bi- furque, l’une de (2.2) ses branches se ramifie dans la partie antérieure de cet organe, l’autre (2. 2), dans la partie postérieure.

1, aorte; cette artère prend naissance au som- met du bulbe ; après avoir donné de chaque côté trois artères hépatiques, », »' k”, elle va se rami- fier dans les parties péribuccales (tentacules...) et dans le pied P.

Nous avons représenté en noir quelques canaux et sinus veineux : s?., sinus marginal du manteau; v. b., veine de la bosse de Polichinelle ; v. h., veine horizontale du manteau; v. @., veine anastomo- tique réunissant la veine horizontale du manteau et la veine longitudinale postérieure L. p. du côté droit; b. o., deux des piliers fusiformes ou corps godronnés en rapport avec la veine horizontale de gauche v. L’, dont nous n'avons représenté qu'une partie.

G., extrémité du conduit génital de gauche; 7., estomac tubulaire contenant la tige cristalline; by., point d'attache du byssus ; br. br., fragments du feuillet externe de la branchie de gauche ; br, fragment du feuillet interne de cette même bran- chie.

Pour ne pas surcharger notre dessin, nous n'a- vons pas représenté le rectum passant à travers le ventricule; dans la planche XIV, consacrée à l’ana- tomie de la Moule, on trouvera cette particularité anatomique.

Fi6. 4. Organe central de la circulation chez la Moule; figure schématique que nous don- nons pour bien montrer le point de départ des ar- tères.

Or. Or. , les deux oreillettes ; V. V., le ventricule; i., orifice par lequel passe l'intestin rectal; B,. bulbe aortique. 4, artère péricardique; 3, 3 les deux artères gastro-intestinales partant d’un même tronc et se bifurquant chacune (3%, 3? ; 3,3); 2, 2’, les deux artères palléales; 1, l'aorte.

[Si =) A4

SQUES

LU

MOL

æ ALXY)

NONDIAY SYW13q

S'OIA

SIAVd-HNALIQH-NIOGQ O

+ "Pur snmAy-

8 Ber'xtorr- Eur ersidy

> 22)

L

07274

L/4

DOTE

220 AO 19)

Fes + Ée | . Fr

| 1h

ds | TOILE T4

t

MOLLUSQUES

2

PLANCHE VII

APLYSIA, SCAPHANDER

F1G. 1. Aplysia punctata (Cuvier). (Grossisse- ment, 2 fois en diamètre.)

L'animal a été ouvert par le milieu du dos, dela partie céphalique jusqu'au bord antérieur du man- teau, puis nous avons incisé les téguments au- dessous de la branchie afin de pouvoir rejeter tout le manteau A. sur le côté gauche de la prépara- tion.

B, orifice buccal (ocre jaune clair) caché par le rebord des téguments céphaliques ; bu., bulbe buc- cal (jaune rosé chair); æ@., œsophage, parois assez fortes bien qu'un peutransparentes(blancjaunâtre); S.$., glande salivaire de gauche, d'une forme rubanée légèrement mamelonnée (blanc laiteux) ; S°, fragment inférieur de la glande salivaire de droite ; J., jabot, parois transparentes blanchâtres; G., gésier, parois très épaisses (teinte blanchâtre avecrefletsnacrés); &. &. 2.,intestin (jaune verdâtre); Ÿ, rectum ; À., conduit hépatique venant s'ouvrir dans le commencement de l'intestin ; 4. H., foie, masse glandulaire très volumineuse, d’une teinte vert brunâtre avec ponctuations blanches.

Pér., péricarde placé au-dessus et en avant de la masse viscérale; V., ventricule : Or., oreillette ; Br... plume branchiale placée sous le rebord droit du manteau /. M.

9. h., glande hermaphrodite subdivisée en nom- breux lobes et lobules (jaune orangé); cd., con- duit génital commun, très sinueux et d’un blanc laiteux argentin ; s., poche séminale; gl., glande de la glaire (jaune paille hyalin), et, enchässé en son milieu, nous trouvons la glande de l’albumine alb. (blanc rosé opaque); €. c., partie inférieure du conduit génital commun; 0g., orifice externe de l'appareil de la génération; €., poche copula- trice.

P., pénis (rouge violacé), s’ouvrant à l'extérieur au-dessous du tentacule labial de droite ; son ori- fice est relié à l'ouverture génitale 0g., par un con- duit ouvert longeant le flanc droit de l'animal.

0p., glande opaline (grappe de nombreuses vési- cules pyriformes, très hyalines, légèrement rosées), cet organe sécrète un liquide blanchâtre qui donne à l’eau une coloration opaline.

Comme nous avons représenté en détail le collier œsophagien dans la figure suivante, nous n'avons indiqué dans celle-ci que la marche des principaux troncs nerveux, surtout ceux de droite.

3,3, nerfs allant se ramifier dans les téguments qui entourent l’orifice buccal ; la première ramifi- cation externe de chacun de ces nerfs se rend dans

le tentacule labial dans lequel il forme plusieurs petits renflements.

4, nerf aboutissant au tentacule dorsal; il est accompagné dans la majeure partie de son éten- due par le nerf optique (petit filet d'une coloration noirâtre). Le nerf 4 envoie une ramification au bulbe oculaire, branche chargée de la fonction motrice de cet organe.

c., commissure grêle des ganglions pédieux (l'aorte passe à l’intérieur de cette commissure).

v. p., les deux ganglions viscéraux postérieurs (orangé vif), fournissant les nerfs, se rendant à la branchie et aux organes génitaux.

10, nerf pédieuxmoven.

9, grand nerf pédieux ou nerf pédieux postérieur innervant les lissus de la moitié postérieure du pied.

15, tronc innervant les téguments voisins de l’o- rifice génital et du point d'insertion de la glande opaline; ce nerf fournit une branche qui va s’anas- tomoser avec le ganglion viscéral postérieur de droite.

12, grand nerf latéral chargé de l’innervation de la parapodie de droite.

6, nerf branchial, présentant dans son parcours plusieurs renflements ganglionnaires.

7, nerf génital innervant tout l'appareil

8, tronc se ramifiant surtout dans les téguments voisins de l'anus.

st. st., nerfs œsophagiens ou stomato-gastriques se ramifient à la surface du jabot et forment en avant el en arrière du gésier un anneau nerveux avec quelques légers renflements ganglionnaires.

FiG. 2. Ensemble du collier œsophagien (face postérieure) chez la même Aplysia. Grossissement, 15 fois en diamètre.

C. C’., ganglions cérébroïdes ; P. P’., ganglions pédieux; V. V’., ganglions viscéraux antérieurs ou pariétaux. Ces divers centres nerveux sont colorés en jaune orangé, la teinte des g. cérébroïdes est toujours plus pâle que celle des autres ganglions ; C.p., C.p., connectifs cérébro-pédieux; €.v., c.v., connectifs cérébro-viscéraux ; €. c. s. commissure cérébroïdale sous-æsophagienne très grêle et inti- mement accolée à la grosse commissure pédieuse ;

aud. nerfs auditifs; of. otocyste de gauche ; com. p. commissure pédieuse à l’intérieur de laquelle passe l'aorte.

XX.1, 1, connectifs cérébro-buccaux; buw., bu, ganglions buccaux placés contre le bulbe sous le point de départ de l’æsophage ; r., nerfradulaire; @., nerfs œsophagiens innervant tout l'appareil di- gestif; s.s., nerfs des glandes salivaires; b. b’. b”., nerfs longeant les parois (droite ou gauche) du bulbe buccal et les innervant (b. passe au-dessus et b’ et D” sur les parties Lout à fait latérales).

2, 2, nerfs allant aux téguments du corps placés au-dessus du bulbe.

3, 3, gros troncs nerveux se rendant autour de l'orifice buccal, la première branche externe de cha- cun d'eux se ramifie dans les tentacules la- biaux.

4, 4, nerfs des rhinophores ou tentacules dor- saux ; ils sont chacun accompagnés par le nerf optique o. 0 (filet très fin d’une coloration noire). Les nerfs 4 envoient chacun une petite ramifica- tion à la base de l'œil placé près de lui, ramifica- tion chargée de l'incitation motrice de cet or- gane.

5, à, nerfs se ramifiant dans les téguments du corps, situés en avant des rhinophores. Celui de droite innerve aussi l’orifice externe du pénis.

V. br., ganglion viscéro-branchial accolé au ganglion viscéro-génital V. gén.; ces deux gan- glions forment les centres viscéraux postérieurs et sont reliés aux g. viscéraux antérieurs par deux longs connectifs v?. €, vi. c.

6, nerf génital formant à la base de la branchie un renflement ganglionnaire principal Br.et un peu en avant allant innerver l'organe sensitif spécial (organe olfactif ?), découvert en 1872 par M. de La- caze-Duthierschez les Gastéropodes pulmonés aqua- tiques. (Archiv. de Zoologie expérimentale, HAALSES)

7, nerf génital présidant à l'innervation de la glande hermaphrodite et des organes annexes.

8, nerf des tissus voisins de l'anus.

9,9, grands nerfs pédieux, allant se ramifier dans les téguments de la moitié postérieure du pied de l’Aplysie.

10, 10, nerfs pédieux moyens.

AD) L SIHVA-HNALITA-NIOG'O : NON DIAV SYM13Q ‘720 arche 2)

eg Preis ATdy

ë () OF HOIA

Gi 18 }

9O1

MOLLUSQUES

/ (5oë )

IT'OIu

11, 41, nerfs pédieux antérieurs.

42, 19, grands nerfs latéraux ou nerfs parapo- diaux. Ces troncs, un peu moins forts que les grands nerfs pédieux, vont se ramifier dans les expansions latérales du pied Par. Par., nommées parapodies.

43, 143, nerfs allant se perdre dans les téguments latéraux sous les rhinophores; celui de droite innerve aussi le pénis.

14, 14, petits filets nerveux suivant à peu près la même marche que les nerfs 13.

15, 15, nerfs des téguments latéro-dorsaux pla- cés en arrière des rhinophores; le nerf de droite donne une ramification 15° qui va se souder au ganglion viscéro-branchial, comme on peut le voir dans notre figure 4.

16,16, ces nerfs longent d’abord les troncs 9, puis s’en écartent pour aller innerver la partie postérieure des parapodies.

FiG. 3. Gésier de l’Aplysia fasciata ouvert montrant les empreintes que laissent contre ses parois les dents cornées lorsqu'on les a fait tomber. (Grandeur naturelle.)

F1G. 4. Une des grosses dents du gésier du même animal, vue de profil; b, sa base d'insertion. La teinte de ses dents est jaune cornée pâle. Gros- sissement, 2 fois en diamètre.

Fig. 5. Mächoires de l’Aplysia depilans éten- dues (couleur jaune d’ambre très foncé). Gran- deur naturelle.

F1G. 6. Un groupe de bâtonnets dissociés de mâchoires de la même Aplysie. Grossissement, 200 fois en diamètre.

FiG. 7. Radula étalée de l’Apl. depilans. La coloration générale de cet organe est d’un beau jaune d'ambre. Sur la ligne médiane se trouve la rangée longitudinale des dents centrales ou d. mé- dianes, puis sur les deux côtés de celles-ci, placées perpendiculairement, nous avons les rangées de

dents latérales. Le nombre des dents dans chaque demi-rangée varie de 25 à 30, ce qui nous donne pour formule dentaire de la radula de cette espèce 95 à 30, 4; 25 à 30:

Fi@. 8. Trois dents isolées de la radula de la même Aplysie (teinte jaune d'ambre pâle). Gross., 70 fois en diamètre.

a, dent médiane; b, première dent latérale de droite; €, la seizième dent latérale du même côté.

Les figures 3 à 8 ainsi que la fig. 11 ont été prises dans un travail que nous avons publié en 4885 dans les « Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille », tome II. (Recherches zoologiques et anatomiques sur les mollusques Opistobranches Tectibranches du golfe de Mar- seille.)

Fi. 9. Un des deux organes olfactifs de l'Haminea hydatis, vu un peu de profil à un grossissement de 40 fois en diamètre. Ces organes sont situés sous le disque céphalique, un de chaque côté du corps ; ils sont chacun constitués par une trentaine de lamelles placées de chaque côté d’une arête médiane ; »., tronc nerveux se ramifiant dans cet organe.

Fire. 10. Partie antérieure du tube digestif du Scaphander lignarius.Gross., un et demi.

B., bulbe buccal (rose chair); s., glande sali- vaire de droite (d'un beau jaune orangé); @., œsophage (café au lait jaunâtre) se renflant à sa partie basilaire; G., gésier dont la majeure partie des parois sont constituées par deux grandes plaques très dures P., une de chaque côté, et un peu en avant entre celles-ci, par une troisième, petite et de même nature mais en forme de coin ; ces plaques sont blanchâtres ; Z., commencement de l'intestin. On voit à la surface des parties mus- culaires nacrées du gésier une innervation très riche ; les deux troncs nerveux qui partent des ganglions buccaux, longent l’æsophage et, arrivés au gésier, forment deux anneaux nerveux l’un en avant, l’autre en arrière, reliés par des nerfs déli- cats. Ces deux dessins (fig. 9 et 10) ont été pris

L

r : | j; SE dans un mémoire que nous avons publié en 1879- | l'Oscanius (Pleurobranchus) membranaceus. 80, sur l’Anatomie des Bullidés. (Ann. des Se. nat., | (Gross., 200 fois en diamètre); 4, une plaque vue __ 6°série, tome IX.) par sa face interne; b, deux plaques vues de profil

| ra 1 +$ Fa > pour montrer leur mode d’artieulation l’une sur «" F16. 11. Quelques ne des mâchoires de | l’autre. d % 2? se # | à ? ti Te# ; + L ; # , à e . . LL p

mo

MOLLUSQUES

PLANCHE IX

GASTÉROPODES OPISTOBRANCHES

NUDIBRANCHES

F16. 1. Ensemble de l’organisation de l’Archi- doris (Doris) tuberculara. Dessin réduit de moitié d’une figure empruntée à l'ouvrage de Alder et Hancock « Monograph of the British Nudibran- chiate Mollusca », publié dans les Mémoires de la Société royale de Londres (1849 à 1856).

Les téguments dorsaux ont été fendus en leur milieu sur toute la longueur du corps, puis rejetés sur les côtés ou en arrière.

N., centres nerveux au nombre de quatre : les deux supérieurs médians forment les ganglions cérébroïdes, et les deux inférieurs latéraux, les ganglions pédieux; 10, 10, les nerfs reliant les ganglions branchiaux aux centres cérébroïdes; les autres nerfs représentés ici vont se perdre dans les téguments des parties voisines du collier æsophagien.

bu., bulbe buccal volumineux sur les côtés du- quel nous avons des amas glandulairesS., en con- nexion avec l'appareil vasculaire; s. s., les glandes salivaires rubanées versant leurs produits dans la cavité buccale de chaque côté du point de départ de l'œsophage; æ., l'æsophage; Æ£., l'estomac; î., partie antérieure de l'intestin; ?’., partie termi- nale aboutissant à l'anus placé au centre de la rosette branchiale.

br. br, les neufbranchies entourant l'anus (quel- ques-unes d’entre elles ont été coupées près de leur base).

Le cœur a été enlevé; A., base du tronc aortique, ce tronc se subdivise aussitôt en cinq ou six bran- ches principales : 4’, l'aorte antérieure distribuant le sang à l'estomac, aux organes annexes de la génération, au bulbe buccal et aux téguments voi- sins; À. }. h., branches artérielles hépatiques et génitales; p., cœur portal de Alder et Hancock, renflement du conduit de l'organe de Bojanus.

G. G., glande hermaphrodite dontles nombreux acinis forment une mince couche glandulaire con- tinue entourant le foie. Le canal génital commun d’abord très grêle se renfle ensuite et va aboutir au-dessous et à la base des glandes annexes g., de la génération (glandede l’albumine et glande de la glaire). Le canal se bifurque en ce point pour cons- tituer d’un côté un conduit déférent très long et sinueux venant déboucher au sommet de la gaine du pénis (pé.); de l’autre, un court oviducte en- châssé dans la glande de la glaire et allant s'ou- vrir au fond du vaste utérus, dans lequel débouche l'orifice de la gaine du pénis ainsi que le conduit de la poche copulatrice P. et du réservoir sperma- tique g. L'utérus communique avec l'extérieur par un large orifice placé sur le flanc droit de l'animal, en avant du corps, entre le pied et le manteau.

Fi. 2. Ensemble de l’organisation du Mario- nia (Tritonia) Blainvillea. Grossissement envi- ron # fois en diamètre.

Nous avons ouvert le corps par la face dorsale et rejeté les téguments sur les côtés.

V. Y., voile buccal avec ses nombreuses digita- tions; »., le rhinonophore ou tentacule dorsal de droite, pouvant se rétracter complètement dans sa gaine À.

Bu., bulbe buccal ; #., bandelettes musculaires d’un rouge chair recouvrant le sommet des mâ- choires ; s.s., les deux glandes salivaires ramifiées blanchâtres; Œ., l'œsophage; G., gésier, présen- tant à sa surface interne de nombreuses lames cornées, disposées longitudinalement; 2., l'intes- tin; @., point l'extrémité intestinale traverse les téguments pour aller s'ouvrir à l’extérieur vers le milieu du flanc droit de l'animal. Un peu en avant de l’anus nous trouvons l’orifice du conduit de Bo- janus Bo., conduit renflé à son extrémité.

H. H., partie principale du foie avec son volu- mineux conduit excréteur À.; H°., petit lobe hépa- tique indépendant s’ouvrant directement à la base de l’œsophage. La masse principale hépa- tique, d’une teinte brune, est presque complète- ment entourée chez les Marionia par les acinis orangés de la glande hermaphrodite Ae., he., he. ; du bord droit de cette dernière glande part le conduit génital commun e,e; S., grande vésicule séminale ; c., portion renflée du conduit génital commun, en partie enchassée dans les glandes annexes de la génération; gl., gl. glande de la glaire d’un jaune ambré hyalin ; 4, glande de l’al- bumine (blanchâtre). En c’., sur le bord antérieur de ces glandes, le conduit génital se bifurque l’une des branches forme le conduit déférent d., qui va aboutir à la base du pénis contenu dans la petite gaine pe., ; l’autre constitue l’oviducte ov. Dans l’intérieur de cette dernière branche vien- nent déboucher les canaux excréteurs des glandes de la glaire et de l’albumine, puis le canal p., de la volumineuse poche copulatrice P., et après un très court trajet, l’oviducte s'ouvre dans une sorte de cloaque génital à côté de l’orifice mâle.

Le cœur a été enlevé ainsi que la majeurepartie des vaisseaux sanguins, l’aorte postérieure quise ra- mifie à la surface de la masse hépatico-hermaphro- dite a seule été conservée; br., les trois dernières houppes branchiales de droite; br., les deux dernières de gauche (ces houppes sont d'ordinaire au nombre de six à neuf sur chaque côté du dos),

Le collier nerveux œsophagien entoure l’œso- phage. (Pour la signification des numéros des diffé- rents nerfs, nous renvoyons le lecteur à l’explica- tion de la figure 3, sauf pour ce qui concerne l’innervation du tube digestif.) b, connectif reliant le ganglion cérébroïde de gauche au ganglion buccal du même côté ; æ., le nerf œsophagien de droite, donnant quelques ramifications à la sur- face de l’œsophage, puis formant un peu en avant du gésier G., de petits renflements qui sont le point de départ de filets nerveux allant s’anasto- moser avec ceux du nerf œsophagien de gauche, demanière à constituer plusieurs anneaux stomato- gastriques envoyant des branches à l'intestin et aux deux lobes du foie (4. H. et H°.).

Fic. 3. Collier œsophagien du Marionia (Tritonia) Blainvillea, vu par sa face postérieure, à un grossissement de 10 fois en diamètre.

C.C., les ganglions cérébroïdes ; P. P., les gan- glions pédieux réunis l’un à l’autre au-dessous de l’æsophage par les deux commissures D, D, d, d, de grosseur différente, mais presque de même longueur. En dedans de la commissure D, et lon- geant les côtés internes des ganglions pédieux nous avons la délicate commissure cérébroïdale sous æsophagienne c., c.

ch, ch, les deux connectifs reliant les ganglions buccaux bu., aux deux centres cérébroïdes ; »., le nerf radulaire ; æ@. æ., les deux nerfs œsophagiens longeant l'æœsophage et allant former à la surface de l’estomac un plexus nerveux avec petits renfle- ments ganglionnaires. Les autres nerfs sortant des g. buccaux se distribuent aux diverses parties du bulbe buccal.

g., nerf de la glande hermaphrodite produit par la réunion de deux filets nerveux qui naissent des bords postéro-inférieurs des ganglions céré- broïdes.

0. 0., les nerfs optiques, celui de gauche por- tant l'œil à son extrémité, of. ot., les deux oto- cystes ou vésicules auditives contenant de nom- breux otolithes; 4, 1, nerfs olfactifs se ramifiant dans les rhinophores; 2, 2, nerfs du voile bucceal se rendant aux parties médianes du voile et aux parties latérales voisines des gaines des rhi- nophores; 3, 3, nerfs du voile buccal et de la partie supérieure de l'orifice de la bouche; 4, 4, nerfs buccaux se ramifiant autour des parties latérales et inférieures de la bouche; 5, 5, les grands nerfs pédieux ; 6, 6, les petits nerfs pé-

dieux ; 7, 7, les nerfs pédieux antérieurs et 8, 8, les nerfs des téguments latéraux du corps; 9, 9, nerfs accessoires des téguments latéraux (celui de droite qui est plus volumineux innerve en outre les ori- fices de la génération et une partie des organes annexes de cet appareil).

FiG. 4. Quelques dents d’une rangée de la radula du Marionia Blainvillea, grossies 50 fois.

m., dent médiane ou rachidienne; 2., dent inter- médiaire de gauche; /., uncini ou dent latérale prise vers le milieu de la demi-rangée de gauche. La formule dentaire de cette espèce est de 20 à 55, 4, 1, 1, 20 à 35.

F1G. 5. Une des lames cornées, d’un jaune d’ambre assez foncé, du gésier de la même espèce de Marionia. Grossissement 20 fois en diamètre.

F1G. 6. Ensemble de l’organisation d’une Fa- celina (Æolis ou Eolis) punctata. Grossissement > fois en diamètre.

Nous avons ouvert l’animal par la face dor- sale, un peu vers le flanc gauche, puis nous avons rejeté les téguments sur les côtés en faisant atten- tion de ne pas trop déchirer le péricarde placé même au-dessous. Dans notre figure, nous n’avons représenté qu’une petite portion des téguments TNT

t. t., les tentacules labiaux; 7., le rhinophore ou tentacule dorsal de droite.

Bu., bulbe buccal; f., fourreau de la radula vu par transparence ; @Œ., l’œsophage qui se renfle progressivement pour former une vaste cavité sto- macale Æ. ; à. 2., l'intestin; ?’., partie terminale ou rectale se dirigeant en arrière pour aller s’ouvrir en dessous et un peu au delà du deuxième groupe de cirrhes dorsaux de droite.

h. h., canal hépatique postérieur dans lequel viennent se déverser les produits amenés par les canaux hépatiques secondaires k, k, k, k, prove- nant de tous les groupes de cirrhes dorsaux 0, 0, moins ceux de la première paire; X’.k’., les deux canaux hépatiques antérieurs se rendant aux groupes de cirrhes de la première paire; n, n, poches cnidophores placées à l'extrémité des cirrhes et contenant chacun un grand nombre de nématocystes.

he. he., glande hermaphrodite divisée en lobes, subdivisé chacun à leur tour en une multitude d’acinis; e, conduit hermaphrodite se renflant après être passé sous l'intestin et formant alors

deux tours de pire €, avant de s’enchasser en par- tie dans l’amas des glandes annexes gl. gl. (glandes de la glaire et de l’albumine). S., poche spermatique dont le conduit va se déverser dans le canal hermaphrodite en €’.

Le conduit déférent d., se sépare de l’amas des organes génitaux, décrit en avant une ou deux si- nuosités et va aboutir à la base du pénis contenu dans la gaine pe.; M., organe glandulaire fram- boisé (prostate ?), #7, son conduit excréteur s’ou- vrant dans la cavité de la gaine. Quant à l’oviducte ici très court, il contourne le bord des glandes annexes et va déboucher à l'extérieur, à côté de l’orifice mâle, dans une sorte de cloaque génital.

Pér., le péricarde ouvert, montrant l'oreillette 0., et le ventricule V.; de cette dernière poche part en 4., un tronc aortique volumineux qui se bifurque presque aussitôt pour former une aorte antérieure et une aorte postérieure, non repré- sentées ici.

Nous ne donnons dans notre dessin que la partie droite du collier œæsophagien, rejetée sur le côté. Du ganglion cérébroïde partent plusieurs troncs nerveux : À, se renflant à la base du rhinophore, de ce renflement partent deux nerfs se ramifiant dans le tentacule; 2, nerf du tentacule labial ; 5, nerf des téguments céphaliques ; b., connectif re- liant le ganglion cérébroïde au ganglion buccal de droite. De ce dernier ganglion sortent plusieurs nerfs, entre autres le nerf œsophagien @., du ganglion pédieux partent les nerfs 9, 9 (nerf co- pulateur), 5 (grand nerf pédieux), ete.

L’œil avec son nerf optique très court et loto- cyste, se trouvent placés entre le ganglion céré- broïde et le ganglion pédieux.

Fig. 7. Les deux formes de nématoystes que l’on trouve dans les poches cnidophores de la Fa- celina (Éolis) punctata. Grossissement 500 fois en diamètre.

r., nématocyste à vésicule réniforme; son fila- ment urticant f., est projeté, il présente à sa base troisrangées de fortes barbelures; 0., nématocyste à vésicule oviforme avec son filament urticant f”., projeté ; le filament présente un doublerenflement à sa base avec des barbelures de grosseur différente.

ASCOGLOSSES

F16. 8. Ensemble de toute la partie antérieure du tube digestif de l’'Hermæa dendritica. Gros- sissement 20 fois en diamètre.

Dessin extrait d'un mémoire que nous venons de publier sur les Mollusques « Recherches sur les Mollusques Opistobranches du golfe de Mar- seille ; partie : les Nudibranches cirrobranches et les Ascoglosses », dans les (Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, t. II ; décembre 1888).

g- g., glandes à mucus entourant l’orifice buc- cal B.; f., fourreau radulaire; d., région anté- rieure descendante de la radula ; &4., asque.. sorte de poche contenant les premières dents formées chez ce mollusque, dents en voie de destruction. S., fragment de la glande salivaire de gauche; s., son conduit excréteur venant s'ouvrir vers la partie antérieure de la cavité buccale; æ., l'œso- phage; ÆE., l'estomac; ?., commencement de l’in- testin.

C., ganglion cérébroïde de gauche avec le ren- flement {, donnant naissance aux nerfs du tenta- cule gauche et des téguments céphaliques; P., gan- glion pédieux du même côté ; V., petit ganglion

viscéral de gauche; V’., ganglion viscéral médian; b., un des deux ganglions buccaux avec le connec- tif qui lerelie au ganglion C., En avant du connec- tif cérébro-pédieux nous avons la petite vésicule auditive ou otocyste, ne contenant qu'un seul gros otolithe sphérique.

F1G. 9. Les deux dents supérieures de la partie descendante de la radula de l'Ercolania (Emble- tonia) funerea. Grossissement 200 fois.

Ce dessin pris dans notre travail précédemment cité, est destiné à montrer le mode d’emboîtement des dents chez les Ascoglosses; chacune d'elles présente à sa face inféro-antérieure un sillon s.s., plus ou moins profond dans lequel peut venir se mettre à l'abri la lame ou prolongement vertical lamelleux postéro-supérieur ., de la dent précé- dente. Le bord de la lame est ici lisse, mais chez d’autres Ascoglosses (Elysia viridis, E. timida...) il offre de fines dentelures.

NONOIAY ‘Syvw713q

SINVA-HAALIAI-NIGG © 10 ARNO #7)

58 HERO ACRET SHOT EUR] * G-2 TU ‘eruoueW {j"ÉLI “SHOPIUIIY /

: 7 6.

227

PO

….

#—

MOLLUSQUES

PLANCHE X

GASTÉROPODES PROSOBRANCHES

F1G. 1.— Appareil digestif du Murex trunculus. Dessin établi d’après une figure du mémoire de M. Béla Haller sur « Die Morphologie der Proso- branchier », Morphologis. Jahrbuch....14° volume (1888); et aussi d’après le mémoire de Bouvier sur l’organisation de quelques Prosobranches sténo- glosses, publié dans Pull. Soc. Malac. de France, en 1888. |

t., tentacules dorsaux; y., les yeux.

bu., bulbe buccal contenant une trompe volu- mineuse dans la partie centrale de laquelle nous avons la radula; celle-ci se prolonge en arrière du bulbe pour former le fourreau radulaire À. Dans l’épaisseur des parties charnues de la trompe pr, nous avons de chaque côté une lame cartilagi- neuse rosée servant de point d'attache à une partie des muscles de l’organe proboscidien.

æ., première partie de l’œæsophage complètement repliée derrière le bulbe lorsque l'animal est con- tracté; j, renflement blanchätre, sorte de pharynx ou de gésier ; æ’., deuxième partie de l’œsophage, contre laquelle est accolée la masse glandulaire grisâtre (gris de fer). D. D., glande spéciale cor- respondant à la glande à venin des Prosobran- ches Toxiglosses, et terminée par une petite am- poule pédonculée X; cette glande D verse ses produits dans l’æsophage en 7»; æ’., troisième et dernière partie de l’æsophage allant aboutir au renflement stomacal £.

Toute cette première partie du tube digestif

possède des parois assez transparentes et d’un jaune blanchâtre.

L’estomac en forme de cornemuse est enchâssé dans la partie antérieure du foie ; ce dernier H. A, d’une coloration ocre-rouge, est volumineux et occupe presque tout le tortillon de la coquille.

î., l'intestin avec des parois blanchâtres assez épaisses; @., l'anus et G., glande anale ou rectale.

S!., les deux glandes salivaires blanchâtres, leurs conduits excréteurs s’ouvrent dans la partie an- téro-inférieure de la cavité buccale; s, les deux petites glandes, glandes salivaires accessoires, sortes de vésicules d’un jaune brunâtre hyalin reposant sur le plancher de la cavité viscérale, même sous la glande D; les conduits excréteurs de ces deux petites glandes se réunissent en un seul c qui va déboucher un peu en avant des ori- fices des autres glandes salivaires.

L’organe de Bojanus placé en avant et un peu à gauche du foie, forme une glande volumineuse, ocre jaune pâle

Au milieu de la masse hépatique se trouve la glande génitale, qu'il est toujours difficile de dégager par suite de l’adhérence de ces lobes avec ceux du foie,

F1G. 2. Ensemble du collier nerveux du Murex trunculus. Dessin emprunté au mémoire précédemment cité de M. Béla Haller.

C. C., les ganglions cérébroïdes ou sus-æso-

phagiens accolés l’un à l’autre; db. b., les deux ganglions buccaux donnant naissance aux nerfs chargés de l’innervation du bulbe buccal et du tube digestif. Ces ganglions b. b. sont presque soudés l’un à l’autre et ils sont reliés aux centres cérébroïdes par les connectifs d. d.

P. P., ganglions pédieux accolés l’un à l’autre (ces ganglions ne devraient pas présenter chacun d'une manière aussi accentuée cette bifurcation de leur partie inférieure).

Cg., ganglion palléal gauche; Cd., ganglion palléal droit; #, nerf palléal gauche; Sb, gan- glion sous-intestinal; Sp, ganglion sus-intestinal ; b., un des nerfs branchiaux; h, branche sus-intes- tinale de la commissure viscérale; }', branche sous-intestinale de la commissure viscérale.

Ces divers centres ganglionnaires sont tous d’une belle coloration orangée.

Les deux otocystes constitués chacun par une vésicule contenant un seul otolithe sphérique, sont placés au-dessous des ganglions pédieux et non en avant des ganglions cérébroïdes.

FiG. 3. Une rangée de dents de la radula du Murex trunculus. Grossissement 45 fois en diamètre.

m., dent médiane; /., L., les deux dents laté- rales.

FiG. 4. Partie antérieure du corps du Turbo rugosus, individu femelle. Grossissement 2 fois en diamètre.

l., L., tentacules dorsaux ou rhinophores; #, l’, pédoncules oculaires; P., fragment du pied; d, fragment de l’épipodium.

Les parois », m, de la chambre eloaco-bran- chiale, incisées suivant la ligne médiane, ont été rejetées sur les côtés pour mettre à découvert : la branchie Br, l'orifice externe du corps de Bojanus, placé au sommet d'un mamelon ou tube rénal B'; la partie terminale de l’oviducte « avec son ori- fice, le rectum r. contre les parois duquel se trouve la glande gaufrée sous-anale G, et enfin l'anus «.

En avant et à la face supérieure du bulbe buccal nous trouvons les deux mâchoires M., accolées l'une à l’autre et constituées chacune par une multitude de petits bâtonnets accolés les uns aux autres comme dans les mâchoires des Aplysiadés ; en arrière la partie étalée de la radula; Z., le four- reau radulaire; au-dessus la partie renflée de l’œso-

phage, ouverte et présentant dans toute son éten- due de nombreuses papilles plus ou moins déve- loppées; æ@, partie rétrécie du tube œsophagien.

FiG. 5. Système nerveux général de la Littorina littorea, moins les ganglions buccaux. Dessin un peu réduit d’une figure empruntée au mémoire de M. E. L. Bouvier : « Sur le Système nerveux, Morphologie et classification des Gasté- ropodes Prosobranches. » Ann. des Sc. Natur. Zoologie, ‘° série, t. III, 1887. Grossissement environ 12 fois.

C., C., les deux ganglions cérébroïdes ; Cg., gan- glion palléal gauche (ganglion viscéro-latéral de gauche) ; Cd., ganglion palléal droit ; P., les deux ganglions pédieux placés très avant par rapport au reste du collier œsophagien; P1, renflements des ganglions pédieux, desquels partent les nerfs pédieux médians; P2, renflements qui sont les points de départ des nerfs pédieux latéraux; M, nerf palléal de gauche; 22, l’anastomose palléale gauche; »’, nerf palléal de droite ; 31, l’anasto- mose palléale droite.

k1, connectifs cérébro-pédieux; 43, connectifs palléo-pédieux ; »’, branche sous-intestinale de la commissure palléale ; », branche sus-intestinale de la commissure palléale ; Sb, ganglion sous-intes- tinal; V., ganglion viscéral; Sp, ganglion sus- intestinal; d2, nerf pariétal de droite; e, nerf pariétal de gauche; p., nerfs proboscidiens et la- biaux; {., nerfs tentaculaires ; f, nerf optique.

b1l, b3 et b4., nerfs branchiaux; M9, nerf palléal gauche.

F1G. 6. Ensemble de l’organisation de la Lit- torine littorale. Grossissement environ 7 fois en diamètre.

Dessin emprunté à la partie zoologique du Voyage autour du monde de la Bonite (les Mol- lusques, PI. 33, fig. 2), publiée par Souleyet en 1852.

L'animal est ouvert par le flanc droit, les tégu- ments qui forment la voûte de la chambre bran- chiale ont été rejetés à gauche.

P. P., le pied; A., le mufle sur les côtés duquel se trouvent les rhinophores ou tentacules dorsaux t. t., présentant chacun un œil sur un renflement de leur bord externe; #., muscle columellaire, muscle rétracteur de la partie antérieure du corps.

bu., bulbe buccal ; c. c., les deux petits cæcums que présente l’œsophage presque à son point de

départ; s., les deux glandes salivaires (blanchä- tres) avec leur conduit excréteur; @., première partie de l’æsophage montrant à partir des glandes salivaires un renflement fusiforme, sorte de jabot, à parois mamelonnées; À., portion en- roulée du fourreau radulaire ; æ’., seconde et der- nière partie de l’œsophage, venant déboucher dans une vaste poche stomacale £. Dans cette po- che viennent aboutir les deux conduits hépatiques h, h, versant la bile sécrétée par le volumineux foie verdâtre H, H, H; à. à., l'intestin qui, en pénétrant dans la chambre branchiale se renfle et

devient fusiforme en ©”’.; @, l'anus, G., glande anale ou rectale.

Ov., l'ovaire enchâssé dans le foie ; od, première partie très étroite de l’oviducte ; w, seconde partie du même canal, d’abord sinueuse, puis droite et très renflée ; or., orifice génital.

Br., branchie; O., l'oreillette et V., le ventri- cule renfermés dans le péricarde. Du ventricule part un tronc aortique volumineux qui, à peine sorti du péricarde, se bifurque pour former une aorte antérieure et une aorte postérieure.

B., organe de Bojanus.

120 21710042 pe)

NON9IAY SYW13a

SIAVd-HNGLIAH-NIOT 0

O-C'tjeuuopr] : +'5u oqun} "6-64 xoany

MOLLUSQUES

PLANCHE XI

GASTÉROPODES PROSOBRANCHES

Fig. 1.— Système nerveux dela Patella vulgata. Grossissement environ 5 fois en diamètre.

Cette figure est empruntée au mémoire de M. E. L. Bouvier « Sur le système nerveux. Mor- phologie générale et classification des Gastéro- podes prosobranches. » (Ann. Sc. Nat., Zoologie; série, t. III, 1887.)

C.C., ganglions cérébroïdes; c., commissure sus- æsophagienne reliant les ganglions cérébroïdes; L., ganglions labiaux; B., ganglions buccaux; €’. €’., connectifs cérébraux-palléaux (ou cérébraux-vis- céraux); c”.c”., connectifs cérébro-pédieux; P. P., les deux ganglions pédieux presque accolés l’un à l’autre et se prolongeant chacun en arrière pour former les deux gros nerfs ganglionnaires P°. P’.; w, première commissure pédieuse ; w”, deuxième commissure pédieuse accessoire; Cd., ganglion pal- léal droit; Cg.. ganglion palléal gauche; g. et d, petits renflements ganglionnaires plus ou moins accentués et placés au point de départdes nerfs qui forment les ganglions palléo-branchiaux 2, ©. Les deux otocystes 0. o., sont accolés le long des con- nectifs palléo-pédieux.

m. m, nerfs palléaux; V., ganglion viscéral proprement dit; 2., ganglion sus-intestinal ou ganglions palléo-branchial de droite; ?’., gan- sous-intestinal ou ganglion palléo-branchial de gauche; 7. r., commissure viscérale croisée cons- tituant la chiastoneurie de Jhering.

Les divers centres nerveux de la Patella ainsi que les prolongements pédieux P. P’., ont une belle teinte orangée chez l'animal frais, quant aux nerfs ils sont toujours blancs ou blanc jaunâtre.

Fic. 2. Patella aspera, Bonnardi, espèce voisine de la Patella cœrulea de Lamark, vue de dos et grossie 2 fois.

Nous avons détaché avec soin la coquille en in- cisant délicatement le muscle circulaire €, €, €, qui la retient, puis nous avons enlevé avec précau- tion le revêtement palléal noirâtre qui recouvre la masse viscérale, enfin nous avons sectionné la partie antérieure du bord du manteau et l'avons figurée retournée pour mettre en évidence une portion br., de la branchie.

b., petites digitations garnissant les bords de l’orifice buccal ; £. {., tentacules dorsaux ou rhino- phores; y., les yeux; A. L., la masse hépatique (ocre jaune verdâtre ou brun verdâtre) à la sur- face de laquelle on aperçoit quelques circonvolu- tions du tube digestif. Æ. E., région stomacale ; E”., point ou commence l'intestin proprement dit ; Î.2.1 portion moyenne de l’intestin ; »°.7”.7".r”., le rectum contournant la partie postérieure, le bord latéral de gauche et les deux tiers du bord antérieur de la masse viscérale, et allant se termi- ner au sommet du mamelon &. Sur les côtés de ce mamelon anal, nous avons deux petits mamelons,

lesmamelonsrénaux, l’unà droite, l’autre à gauche, qui présentent chacun un orifice en rapport avec le corps de Bojanus de droite ou avec celui de gauche.

Les parois de l'estomac ont une teinte verdâtre sombre, celles de l'intestin offrent la même colo- ration, mais plus claire, sauf dans la partie termi- nale »” qui est jaunâtre.

m. m. m., les bords latéraux et postérieurs du manteau, bords présentant sur toute leur étendue ainsi qu’en avant, de petites digitations coniques ; ?. p., le pied de l’animal.

En détachant avec précaution tout le rectum (de r” à), en commençant par le mamelon anal on met à nu les bords d’une masse glandulaire très volumineuse d’un rouge brique ou bien d’un jaune ocre, c’est la glande génitale qui repose sur le pied et occupe toute la partie inférieure de la masse viscérale.

F1G. 3. Dessin un peu schématisé du tube di- gestif vu par sa face dorsale, chez la même espèce de Patella. Grossissement 4 fois en diamètre.

Nous avons cherché dans ce dessin à bien faire comprendrela marche des diverses circonvolutions du tube digestif à la surface et à travers la masse hépatique.

@.@., partieinférieure etrenflée de l’æsophage; E.E., estomac; £’., commencement de l'intestin ; le tube digestif descend en ce point sous la masse hépatique en décrivant la circonvolution #, &, à, puis en’, il revient au-dessus et forme l’anse 71 passe en» sous £” et sous la sinuosité 7, à et conti- nue sa course sur le devant de la masse hépatique, contournesuivant la courbe »,n, la partie gauche du foie ; en» il passe sous le commencement de l’esto- mac et aboutit en», commencele rectum. Celui- ci, 7, 7,7”, 7°, entoure dorsalement, comme on le voit dans notre figure 2, la masse viscérale et vient se terminer en 4 après avoir formé un petit prolongement libre »”” qui constitue le mamelon anal.

FiG. #. Partie antérieure du corps de la même espèce de Patella, vue sous un grossissement de 6 fois en diamètre.

Nous avons enlevé avec soin les téguments cé- phaliques en ayant la précaution de ne pas abimer le collier nerveux et les parois de l’œsophage.

L. L., rhinophores ou tentacules dorsaux; y. y., yeux ; C., ganglion cérébroïde de droite; c., com- missure intercérébroïdale; Cd., ganglion palléal et P., ganglion pédieux du même côté ; »#°., nerf

palléal; 0., l'otocyste de droite accolé contre le connectif palléo-pédieux et relié à l’octocyste de gauche par un filet très délicat. Le nerf auditif qui rattache l’octocyste 0 au ganglion cérébroïde C., suit le connectif cérébro-pédieux. A l’intérieur de la vésicule auditive, complètement sphérique, nous trouvons un grand nombre de petits oto- lithes arrondis.

b. b., bulbe buccal, la musculature de cet or- gane est d’une belle teinte rouge chair, elle est soutenue, latéralement par deux corps cartilagi- neux assez résistants, et en avant par une forte pièce chitineuse, la mâchoire.

La radula est très longue chez la Patella; elle forme un ruban replié sur lui-même postérieure- ment, de telle sorte que le cœcum terminal » vient se placer sous le bulbe buccal. La portion R de la radula, placée dans notre figure en de- hors et en arrière du bulbe, est enfermée dans un fourreau f que nous avons déchiré. Quant à la partie antérieure de la radula, elle vient s’étaler sur un mamelon charnu, la rofella, qui occupe le milieu de la face inférieure de la cavité buccale.

S.S., glandes salivaires latérales (jaune paille un peu orangé) accolées à l'œsophage et dont les conduits excréteurs s, $ viennent s'ouvrir en }.; s’, s’, les deux conduits des deux autres glandes salivaires, venant déboucher à côté des précédents presque à la naissance de l'œsophage. Le com- mencement de l’œsophage æ. à parois délicates et d’un jaune brunâtre; æ@., partie inférieure de l’œsophage, munie de parois épaisses d’un jaune orangé, présentant intérieurement de nom- breux plis transverses et quelques plis longitudi- naux ;2°.,”.etr”, partie terminale du rectum; @., mamelon anal et anus ; e, e’, les deux mamelons rénaux; 2., fragment du rein ou corps de Bojanus de droite, d'une coloration jaune clair.

O., portion droite de l'ovaire de cet individu (rouge brique); pér., péricarde ; Co. le cœur.

Fi@. 5. Une des rangées de la partie étalée de la radula, chez la Patella aspera. Grossisse- ment 60 fois en diamètre.

m.m.,les deux dents médianesducentre;2°.m., les deux dents médianes latérales; ces quatre dents que nous avons légèrement écartées les unes des autres dans notre dessin, semblent ne figurer qu'une seule dent; #. 2., les dents intermédiaires ; l. L., les trois dents latérales de chaque côté. Ges derniers organes sont assez hyalins et presque in-

colores, tandis que les crochets des dents mé- dianes et des dents intermédiaires offrent une teinte jaune d'ambre foncé.

FiG. 6. Mâchoire de la Patella aspera, vue par sa face concave et grossie 10 fois.

Cette pièce assez résistante, très incurvée et d'une coloration blanc jaunâtre, occupe le bord supérieur et les bords latéraux de la cavité buccale.

FiG. T. Dessin schématique du cœur de la Patella, emprunté au mémoire publié par M. Har- vey Gibson « Anatomy and Physiology of Patella vulgata », dans les Transactions de la Société royale d'Edimbourg, vol. XXXII, III partie, 1884-1885.

M. fragment du muscle circulaire du manteau; pé. pé., péricarde; les veines branchiales aboutis- sant à l'oreillette O.; V. ventricule ; v., valvule auriculo-ventriculaire; A., aorte de gauche; A’., aorte de droite; rg. mamelon rénal de gauche; 4, mamelon anal.

FiG. 8. Ensemble du système nerveux de la Fissurella, dessin emprunté au mémoire de M. L. Boutan « Recherches sur l'Anatomie et le développement de la Fissurelle » (Archiv. de Zoo- logie Expér.,? série, t. IIT bis, 1885). Grossisse- ment environ 5 fois en diamètre.

C. C., ganglions eérébroïdes; €., commissure intercérébroïdale; B., ganglions buccaux et sto- mato-gastriques ; c. c., les connectifs cérébro-pé- dieux et cérébro-viscéraux; P., ganglions viscéro- pédieux accolés l’un à l’autre; sur le milieu de leur bord antérieur nous avons les otocystes 0.; P’. P”., les deux prolongements postérieurs des centres viscéro-pédieux ; #’, la première commis- sure réunissant P’. à P”., en arrière de celle-ei nous en avons de six à huit autres, plus la large commis- sure terminale #”.

r,r’, commissure viscérale croisée; g et d (troi- sième ganglion asymétrique de Boutan) renfle- ments ganglionnaires qui sont les points de départ des troncs nerveux allant aboutir au centre viscéral proprement dit V, (cinquième ganglion asymé- trique de Boutan) fermantla commissure viscérale. Les ganglions branchiaux 2, 2; chacun d’eux relié par un nerf assez fort aux ganglions d ou g, envoie un nerf (e ou 6’) à l'anneau nerveux qui entoure l'orifice apical À de la Fissurella.

l, L, nerf de droite reliant le grand nerf péri- phérique M. M., du manteau au centre viscéro- pédieux du même côté; ?’, nerf de gauche. Nous avons représenté à peine le tiers du nerf palléal phériphérique 47.

F1G. 9. Dessin un peu schématique montrant l’ensemble de l’organisation d’une Fissurelle. Cette figure a été établie en partie au moyen d’un des- sin donné par M. Béla Haller (pl. V, fig. 14 de son mémoire « Unters.u marine Rhipidoglossen » publié dansle Morpholog. Jahrbuch. von Gegen- bawr, t. IX, 1883); et en partie à l’aide de prépara- tions originales.

P. P., les parties latérales du pied; ». m., les bords dentelés du manteau, bords incomplètement représentés ; £. £., les rhinophores ou tentacules dorsaux; y., les yeux.

bu., bulbe buccal (indiqué au pointillé ainsi que tout le reste du tube digestif moins le rectum); X., radula; @., première partie de l’æsophage, partie très renflée sorte de jabot; æ’. deuxième partie de l'œsophage venant s'ouvrir à la face inférieure de la vaste cavité stomacale Æ. L’estomac est com- plètement enveloppé par le foie X, h, h, k et ne peut s’apercevoir qu'après la destruction d’une partie du parenchyme hépatique ; ?., commence ment de l'intestin. Celui-ci après avoir décrit deux circonvolutions autour de la masse hépatique, la contourne en avant et à gauche et se dirige (r) vers l’anus & en traversant le ventricule V.

B., organe de Bojanus unique chez la Fissurelle; e., son conduit excréteur. V.,le ventricule traversé par le rectum ?.; 0. 0., les deux oreillettes placées chacune à la base d’une branchie; br., branchie de gauche; 4., l'aorte antérieure; 4”., l'aorte pos- térieure; 0v. ov., l’oviducte ; ov’., portion rétrécie mais incomplètement représentée, formant la der- nière partie de l’oviducte.

L'orifice génital, l'anus &.etl’orificeexcréteur e. de l'organe de Bojanus, s'ouvrent tous les trois près les uns des autres dans la cavité palléale ; c’est dans cette même cavité que nous trouvons les deux branchies.

Cette vaste poche communique avec l'extérieur par deux larges ouvertures, l’une antérieure placée au-dessus du bulbe buccal, l’autre tout à fait dor- sal, le trou ou orifice apical, en rapport direct avec l’orifice médian de la coquille.

TAVA-HNATICA NI

700 ONDES * PCR

6-8 ‘Pr vroamsst}2-7 SEX erro16q

[72

ODEDTE

09

GOODIA

5 HMUTUOU

MOLLUSQUES

es d L

PLANCHE XII

HALIOTIS, GHITON

MOLLUSQUES Li # Fi. 4. Haliotide ouverte par sa face dorsale,

montrant la disposition générale de l'appareil digestif et des organes branchiaux. Grandeur na- turelle.

Après avoir enlevé la coquille nous avons rejeté sur le côté gauche la portion du manteau qui pré- sente intérieurement de nombreux replis 7. (glande de la mucosité), tandis que l’autre portion, incisée sur toute sa longueur, a été relevée d’a- bord, puis ramenée sur le même côlé.

B., bulbe buccal (teinte jaune paille pâle avec les masses musculaires latérales couleur chair), en partie recouvert par le disque ou voile céphalique qui cache également l’orifice externe de la bouche; celle-ci est placée entre les deux prolongements L. L’. latéraux du manteau; p., pédoncules ocu- laires ; 4. f., tentacules labiaux ( vert de vessie) qui ne sont, comme structure et comme teinte, que des cirres analogues à ceux qui garnissent les bords du manteau, mais beaucoup plus déve- loppés ; s., glandes salivaires (blanc laiteux) ; 41., les deux poches latérales de l'æsophage (colora- tion gris jaunâtre) à parois internes offrant de nombreux replis transverses chagrinés ; œ., œæso- phage (jaune paille) ; £., première partie de l’es- tomac à parois très grenues et plissées (vert de vessie très foncé) ; £’., deuxième partie de l’esto- mac, parois lisses d’un vert pâle. Cette portion de l'estomac ainsi que son prolongement cœæcal e sont complètement plongés dans la masse hépa-

tique Æ. H., brun foncé ; £”., troisième et dernière partie de l'estomac reposant sur la première et offrant des parois internes lisses, d'un vert jau- nâtre ; 2, intestin (brun lorsqu'il est plein de substances alimentaires, jaune paille lorsqu'il est vide). L'intestin remonte presque jusqu’au bulbe buccal, puis revient sur lui-même et aboutit à un renflement rectal, adossé contre la partie feuilletée du manteau et se termine en An. par un petit

tube libre.

R., grand muscle rétracteur, rattachant la co- quille au pied; P, extrémité postérieure du pied.

Br., plume branchiale de gauche libre presque sur toute son étendue.

Br'., plume branchiale de droite retenue au manteau sur toute sa longueur; V., péricarde con- tenant le ventricule qui recoit le sang par les deux oreillettes placées une de chaque côté à la base des branchies. Du ventricule partent, l'un à côté de l'autre, deux trones aortiques, l’un l'aorte anté- rieure, volumineuse, desservant tout le corps, moins la masse hépatique qui recoit le sang de l'autre trone, la petite aorte postérieure.

Fic. 2. Ensemble du système nerveux de l'Haliotide. (Grandeur naturelle.) Ce dessin a été établi d'après plusieurs figures du mémoire de M. Lacaze-Duthiers sur le système nerveux de ce Mollusque.(Ann. des Sc. nalur., série, t. AIT, 1859.)

e. e., ganglions cérébroïdes (coloration d'un blane légèrement jaunâtre) donnant naissance à de nombreux filets nerveux se rendant aux yeux et dans le disque céphalique; b, les deux connectifs qui relient les centres buccaux ou stomato-gastri- ques aux g. cérébroïdes.

P., les ganglions pédieux rattachés chacun au g. cérébroïde de son côté par un double connectif; ces ganglions sont reliés l’un à l’autre par une grosse, mais courte commissure; 7, 7”, nerfs palléaux externes; Br. Br’., ganglions branchiaux reliés aux centres pédieux par les deux troncs ner- veux %, w: ol., les deux otocystes rattachés aux g. cérébroïdes par deux nerfs très grêles qui suivent les connectifs cérébro-pédieux internes; v, anse nerveuse viscérale reliant presque les deux gan- glions Br. Br’. et donnant naissance à divers troncs nerveux tels que pér. nerf péricardique moyen,…

L. L’, les deux troncs nerveux palléaux infé- rieurs ;

p., les deux grands nerfs pédieux. (Denombreuses

commissures transversales relient ces deux nerfs.) FiG. 3. Cavité buccale de l'Haliotide, ouverte

dans toute sa longueur, #.m., mâchoires (d'un beau jaune d’ambre) formées par de nombreux petits bâtonnets accolés les uns aux autres; R., ra- dula; os’ os’, les deux orifices des glandes sali- vaires, la glande salivaire de gauche a été seule représentée; f., fourreau radulaire quise prolonge assez en arrière sous l'œsophage et sous le com- mencement de l'estomac. v., valvule séparant la cavité buccale de la région œsophagienne et empêchant les aliments de revenir en arrière; A1. les parties supérieures des deux grands orifices qui font communiquer l’æsophage avec les deux poches latérales.

Fr@. 4. Une demi-rangée de dents de la radula de l’Haliotide, nous avons représenté ces organes à un grossissement de 250 fois en diamètre.

m.,dent médiane; n. n', les deux premières dents latérales; #.,2.,1°.,lestrois dentssuivantesoudents intermédiaires; {. {. L., les dents latérales propre- ment dites au nombre d'une cinquantaine. Ces dernières ainsi que les dents », n etn' ont une teinte jaune très pâle; les dents #, ©, ©’ sont au contraire d’une belle coloration jaune d’ambre foncée.

Fi@. 5. Quelques bâtonnets isolés d’une des

deux mächoires (jaune d'ambre).(Grossissementen diamètre, 350 fois environ.)

FiG. 6. Dessin représentant l'ensemble des appareils digestif, excréteur et génital du Chiton siculus. (Grossissement, 41 fois.)

Nous avons représenté pointillé les bords du manteau.—v., voile buccal ; 2n.,m°., masses mus-- culaires volumineuses soutenues chacune à l'inté- rieur, par une lame cartilagineuse blanchâtre; ces masses musculaires ont une belle teinte rouge chair. M, M, grandes poches latérales de l’œso- phage, offrant à leur intérieur sur un fond vert de nombreuses granulations rouge carmin. f!., fourreau de la radula (blanc jaunätre); @., æso- phage (vert sombre); Æ., estomac (vert sombre) plus ou moins enchässé dans les premiers lobes du foie ; £°., première partie de l'intestin, assez large et un peu gaufrée (teinte vert rougeàtre), #., &., à., intestin (vert päle) avecun aspect moniliforme lors- qu'il contient des excréments, ceux-ci étant dis- posés en petites masses ovoïdes distinctes. —AÆ. A., glande hépatique (d’une coloration gris verdâtre foncée) se subdivisant en plusieurs lobes et chacun d’eux en nombreux lobules.— 4., extrémité intesti- nale allant déboucher entre le pied et le manteau.

Br. Br. Br., nombreuses plumes branchiales placées sur les côtés du corps dans la rainure qui sépare le pied du manteau. G., glande génitale impaire (orangé pâle si l’on a affaire à un individu mâle, orangé rouge si c’est une femelle); €. g., conduit génital de droite allant s'ouvrir entre les cinquièmes et sixièmes plumes branchiales posté- rieures; 0. g., orifice par lequel passerait le con- duit génital de gauche.

r.r., corps de Bojanus, le long des deux canaux (jaune paille), nous avons de nombreuses ramifi- cations dendritiques (blanc jaunàtre), terminées en cœcum ; ?”, les deux canaux chargés de porter au dehors les produits sécrétés; ces canaux se ren- flent inférieurement, puis vont s'ouvrir en arrière des orifices génitaux entre les troisièmes et qua- trièmes plumes branchiales. (La disposition des conduits »’ a élé empruntée au mémoire de M. Béla Haller sur l’organisation du Chiton. (47- beit. Zool. Inst. der Wien und Triest, t. IV, 4882.)

Fig. 7. Partie antérieure du système nerveux de ce Chiton. (Grossissement, 25 fois en diamètre.)

L'anneau nerveux (jaune d'œuf pàle) qui entoure le bulbe buccal, par suite de la présence d’une rainure plus ou moins marquée, semble être double dans la majeure partie de son étendue. Nous pouvons en conséquence le diviser en un an- neauinterne complet B., B.,C.,C’.,C., et en un an- neau externe incomplet 4À., À. L'anneau interne donne naissance dans sa partie antérieure aux trones nerveux ?, #, ?, quise rendent dans le voile buccal et dans les tissus qui entourent la bouche; dans sa partie postérieure il produit les connectifs qui relient les ganglions pharyngiens ph. ph. et qui contournent en @, le point de départ de l’æso- phage en donnant les deux nerfs fr., quise ren- dent dans le fourreau de la radula; de la même région de cette partie de l'anneau partent égale- ment les connectifs qui rattachent les ganglions buccaux d. D’. (ganglions des organes subradu- laires de Haller). C'est aussi de cet anneau que sortent les grands nerfs pédieux P. P’., reliés entre eux par de nombreuses commissures qu'il est très difficile de suivre.

L'anneau externe À, À, fournit dans sa partie antérieure des filets nerveux #, #, n, qui se ren- dent dans les bords du manteau (nous n'avons re- présenté ces filets que du côté gauche de notre figure); cet anneau incomplet se continue latéra- lement par les deux troncs Z. L’, qui longent la

rainure qui sépare le pied du manteau envoyant des nerfs aux pinnules branchiales et aux tissus voisins. Ces deux trones L. L', se soudent l’un à l’autre à l'extrémité du corps.

Le collier nerveux ainsi que lestroncs L. L’'et P. P’, sont pleins de cellules nerveuses offrant peu d’adhérence entre elles.

F1G. 8. Un fragment de la première plaque calcaire, plaque céphalique, du Chiton siculus. Nous avons représenté très grossi ce fragment pour bien montrer les yeux, y. y., et les nom- breux petits corps rouges (rouge corail) qui les en-

| tourent.

F1G. 9. Coupe schématique des organes tac- tiles et des yeux du Corephium aculeatum ; réduc- tion de moitié d’un dessin emprunté au travail du professeur H. N. Moseley sur la présence des yeux sur les coquilles de certains Chitoni- dés, 1885; dans le Quarterly Journ. of Micros- cop. Science.

&, megalæsthete ; b, b, micræsthètes ; b’, b’, mi- cræsthètes innervés par une ramification du nerf optique »; e, tronc principal innervant plusieurs méga et micræsthètes; k, pigment de la capsule oculaire et de la cavité dela capsule oculaire ; h, iris; f, cornée calcaire de l'œil.

PL IE

USQUES

J a]

MO

e Amen NON91 AY SV WT

SIxVa-HNALIAH-NIO GO

6-9'Érj'uomyo cr hrj'snote

720 21204 7 D 8.

2?

pr LA e rs . e : . e n , - 2 n L) La + h Le à | : é “, a a F 7 Le

MOLLUSQUES

PLANCHE XIII

SCAPHOPODES er LAMELLIBRANCHES

SCAPHOPODES

FiG. À. Ensemble de l’organisation d’un individu du Dentale (Dentalium tarentinum), sorti de sa coquille et vu de profil. Dessin établi d'après plusieurs figures tirées de la Monographie anatomique du Dentale, publiée par M. de La- caze-Duthiers (Ann. des Se. Natur. Zoologie, 4e série, t. VI et VII, 1856-1857). Grossissement 5 fois en diamètre.

m, M, face dorsale du Dentale; m’, m', face ventrale et s. bord frangé de la partie supérieure du manteau. P., le pied; P’, lobe terminal ou médian de chaque côté duquel nous avons les deux lobes latéraux soudés l’un à l’autre à la face ventrale, mais distincts à la face dorsale; P”, le lobe latéral de droite. (En avant du lobe médian, le graveurareprésenté inexactement une doubleligne sinueuse dirigée vers bu de la figure ?; cette ligne qui n’a aucune signification aurait du être effacée.)

L., bulbe buccal avec ses huit tentacules fo- liacés entourant l’orifice de la bouche; /Z., lobe hépatique de droite; @n., anus; M., muscles ré- tracteurs de la partie dorsale.

G., glande génitale, mâle ou femelle suivant le sexe de l'individu; @, pavillon terminal vu en coupe longitudinale, b. b., bourrelet circulaire rattachant l'animal à sa coquille. La cavité e. ou sac palléal communique avec l'extérieur par un large orifice placé au niveau du bourrelet 4. b.,

orifice pouvant se fermer au moyen de deux valvules ou replis semi-lunaires.

L'appareil circulatoire lacunaire de ce mol- lusque se compose : d’un grand sinus pédieux 1; d’un sinus péri-anal ou bulbe 2, remplissant le rôle d’organe contractile; d’un sinus abdominal 5, indiqué sur notre figure par des lignes rouges ponctuées, et formé, par un grand sinus ventral longitudinal, par plusieurs sinus longitudinaux dorsaux et par plusieurs sinus transverses réunis- sant les précédents; d’un sinus péri-lingual 4 et d’un petit sinus sus-æsophagien adhérant presque au précédent.

En dehors de ces sinus nous avons de nombreux vaisseaux plus ou moins ramifiés, distribuant le sang dans toutes les parties de l'organisme; g, vaisseau palléal inférieur moyen et ventral; Q’, vaisseau palléal moyen dorsal ; 9”, vaisseau palléal ventral formant en r. un réseau assez étendu con- sidéré comme une branchie rudimentaire ; {., base du pédoneule de la houppe de cirrhes ou tentacules de droite, cirrhes non représentésici; 0., vaisseaux amenant le sang à cette houppe; 2, vaisseau re- liant le sinus péri-lingual au sinus abdominal.

Fig. 2. Système nerveux et appareil digestif chez la même espèce de Dentale; ces organes grossis 10 fois sont vus de profil. Dessin établi d'après les figures de M. de Lacaze-Duthiers (loc. cit.).

On ne voit ici que la partie droite du système nerveux.

Les deux centres cérébroïdes, sus-œæsophagiens ou céphaliques c., accolés et d’une teinte jaune orangé, se subdivisent chacun en deux lobes ; p., les deux ganglions pédieux; of., otocystes, con- tenant chacun de nombreux otolithes, reliés aux ganglions cérébroïdes par deux nerfs délicats lon- geant les connectifs cérébro-pédieux ; g., les deux ganglions anaux, abdominaux ou respiratoires, reliés de chaque côté aux renflements inférieurs des centres cérébroïdes par un long connectif v; t., nerf tentaculaire de droite (renflements gan- glionnaires secondaires de Lacaze-Duthiers) in- nervant la houppe de cirrhes de ce côté, ce nerf est logé dans l'épaisseur du pédoncule étalé por- tant la houppe de cirrhes de droite. Les cirrhes de longueur et de forme variables n’ont été repré- sentés ici que par des lignes ponetuées.

bu., ganglions buccaux reliés aux centres céré- broïdes par une paire de courts connectifs, et rat- tachés l’un à l’autre par une commissure assez longue contournant le mamelon lingual. Du mi- lieu de cette commissure naît le nerf radulaire ?. ; st., ganglions stomatogastriques reliés entre eux par une commissure et aux ganglions buccaux par deux connectifs longeant les parties latérales du bulbe lingual.

m.m., bord dorsal du manteau; m’.m., bord ventral; P., partie inférieure du pied et {a., sa région basilaire ou talon. Les huit lobes foliacés L., entourant la bouche; B., bulbe buccal, offrant, en dehors de sa cavité centrale, deux poches laté- rales ; À., radula mise à nu et étalée en partie sur le mamelon lingual, d, mamelon musculaire car- tilagineux ; f., extrémité en cœcum du fourreau radulaire ; £., l'estomac à la partie inférieure duquel viennent s'ouvrir largement les deux ca- naux excréteurs du foie; Æ., lobe hépatique de droite dont les lobules supérieurs ont seuls été représentés; 2., commencement de l'intestin; ©., intestin moyen qui, après s'être pelotonné sur lui-même, redescend en longeant la première partie 2., puis traverse le bulbe s et va aboutir à l'anus an.

d., corps de Bojanus; les produits de sécrétion de cette glande sont portés à l'extérieur par deux conduits, s’ouvrant latéralement et un peu au- dessous de l’anus ; l’orifice du conduit de droite 0. sert en même temps d'orifice pour le canal excréteur sexuel.

LAMELLIBRANCHES SIPHONÉS

F1G. 3. Animal du Solen vagina, vu dans sa coquille, la valve de droite‘, tandis que la valve de gauche a été rejetée complètement sur le côté. Demi-grandeur naturelle. Figure empruntée à l'Organisation du règne animal, publiée en 1860 par le professeur Em. Blanchard (Mollusques Acé- phales, pl. 15, fig. 1).

V., valve de gauche; c, son bord antérieur; e, son bord postérieur; d., la dent cardinale; @., impression du muscle adducteur postérieur; ., le ligament reliant les deux valves. P., le pied, excessivement développé et dont l'extrémité anté- rieure P’, sort seule en avant des bords du man- teau; B., orifice buccal; #». m., le manteau (partie gauche de cet organe); br., branchie de gauche dont l'extrémité postérieure sort un peu; b., siphon buccal-branchial; an., siphon anal.

Fig. 4. Animal du Teredo fatalis, sorti de son tube. Grossissement 2 fois en diamètre.

Ce dessin un peu schématisé de ce mollusque a été établi en partie d’après les figures du mémoire de M. Quatrefages sur les Tarets (Ann. des Se. natur., série, t. XI, 1849), et aussi avec l'aide de dissections originales.

Le corps de l'animal est un peu contracté, les siphons seuls ont été représentés dans leur complet développement; tousles organes sontvus partrans- parence à travers les téguments palléaux ®», m.

Y., valve droite de la petite coquille du Taret; V’., valve gauche; p., les deux palettes de nature calcaire de droite ; p’., les deux palettes de gau- che; ce., capuchon céphalique; P., prolongement charnu inféro-antérieur représentant le pied rudi- mentaire de ce mollusque. L’orifice buccal, ainsi que les deux paires de lobes buccaux rudimen- taires, ne peuvent se voir sur cette figure; £., l’es- tomae et ce., le cœcum stomacal volumineux, tous deux en partie enchässés dans la masse hépa- tique Æ. H., ainsi que les circonvolutions intesti-

4 Pour l'orientation d’un Lamellibranche on place tou- jours l'ouverture des valves en bas, la charnière est par suite tournée vers l'observateur ; le ligament doit être situë en arrière de la charnière, et la lunule en avant de celle-ci. Dans cette position, le bord antérieur de la coquille, celui près duquel se trouve l’orifice buccal, est en avant; le bord postérieur, celui qui présente les siphons, est placé en arrière.

nales 4; 7. r., le rectum qui traverse le ventricule et va se terminer en an. dans l'intérieur du canal anal ou cavité eloacale cl.

Le ventricule ve. avec l'oreillette de gauche 0g. Br., branchies de droite et Br”., celles de gauche; les parties antérieures de ces organes viennent s’appliquer contre la masse viscérale.

G., glande génitale mâle ou femelle suivant le sexe de l'individu.

br., cavité branchiale ou canal palléal; pa., les palmules; sb.,siphon inférieur ousiphon branchio- buccal; et sa., siphon supérieur ou siphon anal.

FiG. 5.— Animal du Pholas dactylus, vu par sa face dorsale. Dessin réduit d’un tiers emprunté à l'ouvrage de M. Em. Blanchard, « L'Organisation du règne animal ». Mollusques acéphales, pl. 4, fig. 1. Grandeur naturelle.

L'animal vu par le dos a été débarrassé de sa coquille ; le manteau a été coupé au milieu et sur le côté gauche pour mettre à nu le cœur, les oreil- lettes et la branchie; à droite le manteau a été respecté.

Br'., branchie de gauche; Od., oreillette de droite ; Og., oreillette de gauche; ve., ventricule et ., le rectum. En avant le ventricule donne naissance à l’aorte ascendante, celle-ci fournit l'artère hépatique À. et la grande artère abdomi- nale 4. dont on ne voit que le point d’origine ; elle donne ensuite les artères p. p’., des palpes ou lobes buccaux; {g., lobe de gauche et {d., lobe de droite; l'artère du muscle ZX. des pièces acces- soires de la coquille et les artères palléales b. En arrière, le cœur donne naissance à l'aorte descen- dante, formant les artères e, e, des siphons et celles de leurs muscles rétracteurs d, d.

S., les deux siphons superposés, réunis en seul corps cylindrique; o0s., position des deux orifices.

FiGc. 6. Ensemble du système nerveux du Cardium edule ; dessin réduit de moitié, emprunté au mémoire de M. K. Drost» Uber das Nerven- system und die sinnesepithelien der Hermuschel

(Cardium edule L.), » extrait des Morphologis- ches Jahrbuch, 12% volume, 1886. Grossisse- ment environ 4 fois.

P., pied; Br., branchies de droite; {d., lobes buccaux de droite; B., bouche ; m., moitié anté- rieure à bords lisses du manteau ; »’., moitié pos- térieure à bords frangés du manteau.

cg., ganglion cérébroïde de gauche réuni à celui de droite cd. par une commissure assez longue; p., les deux ganglions pédieux accolés l'un à l’autre et reliés aux centres cérébroïdes par les deux connectifs c.; v2., les centres viscéraux soudés et rattachés aux cérébroïdes par les deux longs connectifs cv. ; b. b., nerfs des branchies; 1, 2 et 3 nerfs palléaux postérieurs de droite (de gauche sur la figure), les ramifications de ces nerfs s’anastomosent entre elles et avec les rami- fications des nerfs palléaux antérieurs 1”, 2 et à, formant ainsi des plexus nerveux palléaux ; en #, point de rencontre des nerfs 1, 2 et 1”, ?,

avons un petit renflement ganglionnaire,

nous

Fig. 7. Animal du Tapes decussalus, vu dans sa valve droite.

Nous avons enlevé presque totalement le man- teau de gauche pour mettre à découvert les or- ganes sous-jacents. Grossissement 2 fois en diamètre.

s., sommet de la coquille ; /w., lunule; /?., liga- ment occupant le milieu du bord supérieur ou dorsal de la coquille; ba., bord antérieur de la coquille; bë., bord inférieur ou bord ventral et bp., bord postérieur.

ma., muscle adducteur antérieur; mp., muscle adducteur postérieur; #., fragment de la partie gauche du manteau; sa, siphon supérieur ou anal; sb., siphon inférieur ou branchio-buceal; rf, rf, bord frangé de la partie droite du manteau. De f à f’les deux parties droite et gauche du manteau ne sont pas soudées pour permettre au pied P. de pouvoir sortir.

Ig.,les deux lobes ou palpes buccaux de gauche; Br’. Br'., les deux feuillets branchiaux de gauche.

SIAVI-ANALIAI-NIOT

| 0 ‘700 2401 hDPQ : z'bra'sodez ‘9 Étj'umpar) ‘ç-Éu'sejoua:# By 'opeaer :ç-Bur'uoros ‘324 -Bumuequeq HECATE 6), db?

ÆE

MOLLUSQUES

PLANCHE XIV

LAMELLIBRANCHES ASIPHONÉS

FiG.1. Mytilus edulis débarrassé de ses deux valves 1, grossi 2 fois.

L'animal, placé sur sa face dorsale, les lobes de son manteau bien étendus, montre la disposition générale des diverses parties de son corps; le sys- tème nerveux est représenté en rouge orangé.

M., lobe de droite du manteau; M'., lobe de gauche; k, capuchon ou partie antérieure du man- teau, allant se loger dans le sommet de la coquille et présentant dans l'épaisseur de ses parois le muscle adducteur antérieur des valves, muscle très peu volumineux.

Les bords du manteau sont libres dans toute leur étendue, sauf en arrière ils sont réunis l’un à l’autre par la membrane anale (4 fragment de gauche de cette membrane) et par les parois s.s., du siphon rudimentaire (siphon supérieur ou anal). Les bords du manteau offrent deux lèvres : l’une interne, lisse en avant et autour du siphon, mais présentant des digitations di. dans sa partie pos- téro-inférieure ; l’autre externe en continuité avec l’épiderme de la coquille.

L. L., lobes, palpes ou tentacules labiaux supé- rieurs; ’./’., tentacules labiaux inférieurs; B., ori- fice buccal placé entre ces quatre tentacules. La

“Pour établir nos figures originales de l’Anatomie de la Moule, dessinées d’après de nombreuses dissections, nous nous sommes beaucoup aidé de la Monographie anato- mique de ce mollusque publiée en 1877 par le professeur A. Sabatier (Ann. des Sc. Nalur. Zoologie, série, t, V.).

face extérieure ou libre de ces tentacules est lisse, leur face interne est feuilletée transversalement.

P., le pied; ». r., les deux muscles rétracteurs antérieurs de cet organe et du mamelon du bys- sus D.; {, muscle rétracteur postérieur du pied (musele de droite);v,v°, muscles rétracteurs du bys- sus (muscles de droite); tous ces muscles viennent converger vers la base du pied ou vers celle du byssus. Le byssus est formé chez la Moule par une tige cornée donnant naissance à de nombreux fila- ments de même nature.

A., bosse de Polichinelle(abdomen de certainsau- teurs), en arrière de celle-ci nous avons le volumi- neux muscle adducteur postérieur des valves, puis l’anus an.; C, grande cavité latérale du flanc droit; og;papillegénitalede droite,portantl’orifice du con- duit de la génération et un peu au-dessous celui du corps de Bojanus; pi., piliers de droite de l'organe de Bojanus; 2r. Br., branchies de droite incisées longitudinalement dans toute leur étendue ; Br”., branchies de gauche. Ces organes respiratoires sont constitués de chaque côté par deux feuillets formés chacun par deux lamelles réunies l’une à l’autre par de nombreuses et courtes attaches.

c,c, les deux ganglions cérébroïdes(jaune orangé pâle) placés à la base des tentacules labiaux infé- rieurs, reliés l’un à l’autre par une commissure qui contourne en avant le commencement de l’œ- sophage; ces ganglions donnent naissance aux nerfs des tentacules et aux deux forts nerfs pal-

léaux m',m. Les deux petits ganglions pédieux p., (orangé) accolés l’un à l’autre, fournissent les nerfs du pied et du mamelon du byssus; d, d, con- nectifs cérébro-viscéraux reliant les ganglions €, c, aux deux ganglions viscéraux V, V (orangé); ces derniers centres nerveux sont rattachés l’un à l’autre par une large commissure. À peu de dis- tance des ganglions €, c, on voit les connectifs cérébro-pédieux se séparer des connectifs cérébro- viscéraux .

Les ganglions viscéraux donnent naissance aux nerfs branchiaux br., et aux nerfs palléaux m, m; ces derniers forment dans l'épaisseur des bords des lobes du manteau de nombreux plexus qui vont se relier avec ceux formés par les troncs ner- veux %°, d'origine cérébroïdale.

FiG. 2. Appareil digestif de la moule (Wytilus edulis) vu en place. Grossissement 2 fois en dia- mètre.

k, capuchon avec le muscle adducteur antérieur des valves; M., lobe de gauche du manteau; s.s., bord du siphon supérieur ou anal; P., le pied; b., le byssus avec le mamelon charnu qui le porte; 4, bosse de Polichinelle ; C. grande cavité latérale du flanc gauche, ouverte. V’, le ganglion viscéral de gauche avec son nerf branchial br. et son nerf m. du manteau.

B., orifice buccal; {. L., les deux tentacules la- biaux supérieurs; /’. l’., sections basilaires des deux tentacules inférieurs; @., l'œsophage, à parois plissées longitudinalement, ouvert ainsi que la ca- vité stomacale ou estomac utriculaire E; dans cette cavité on trouve, au milieu des nombreux replis, plusieurs orifices glandulaires qui sont les orifices excréteurs du foie, et aussi une ouverture plus grande donnant accès dans une sorte de cœ- cum. le diverticulum stomacal. L’estomac tubu- laire w, terminé en cœcum à sa partie inférieure u’ contient dans son intérieur la tige cristalline t. L.; à., intestin récurrent; ©., partie sinueuse de l'intestin ; r., le rectum traversant le ventricule Ve.; r, partie terminale du rectum allant aboutir à l’orifice anal an.

Pour mettre à nu l'appareil digestif nous avons été obligé de sectionner la masse glandulaire sur toute sa longueur et de déplacer plus ou moins vers la gauche diverses parties de cet appareil. H. H. H., masse hépatique, d'un vert olivacé; G.G., les glandes génitales, mâles ou femelles sui- vant le sexe de l'individu, occupant toute la bosse

de Polichinelle mais pouvant envahir les lobes du manteau dans toute leur étendue pendant l'époque de la reproduction.

F1G. 3. Fragment d'une Moule dépouillée de sa coquille, vu du côté du flanc droit et suivant la face dorsale. Même grossissement.

A1., lobe droit du manteau avec les nombreuses ramifications g. g’. g’. g’, de la glande génitale placée de ce côté du corps; v, partie inférieure des muscles rétracteurs du byssus.

Le cœur constitué par deux oreillettes et un ventricule se trouve contenu dans un péricarde dont nous n’avons pas représenté les limites dans notre figure, mais qui s'étend du point de départ des artères palléales 2, 2, au point de sortie du rectum. Or., l'oreillette de gauche, à surface ma- melonnée offrant des cellules brunâtres; Ve., ventricule, à moitié ouvert pour montrer le rec- tum ». 7.7", qui le traverse dans toute sa longueur; o., orifice faisant communiquer l'oreillette de gauche avec le ventricule, orifice pourvu de valvules. 1, l'aorte ou tronc artériel antérieur donnant latéralement les artères hépatiques .; 9, 2, artères palléales; 3, orifice du tronc des ar- tères gastro-intestinales qui se sépare aussitôt en branches droites et en branches gauches. (Voir pour le détail de l'appareil circulatoire nos figures 3 et 4 de la pl. T.)

FiG. 4. Corps ou organes godronnés du flanc droit de la Moule. Grossissement 2 fois en dia- mètre.

M., fragment du lobe droit du manteau. Les branchies ont élé complètement enlevées pour mettre à nu le tissu de l'organe de Bojanus, tissu très lâche offrant de nombreux sinus sanguins; e, e, corps godronnés; &., veine longitudinale anté- rieure; O., orifice par lequel le sang pénètre de la veine longitudinale dans la veine aférente oblique et de dans l'oreillette de droite. (Dans notre fi- gure 3 de la PI. 7 nous avons désigné deux veines par les mêmes lettres va.; nous ferons observer que le vaisseau anastomotique va. est en noir sur cette figure, tandis que la veine afférente va. est. en rouge ce qui permet de ne point les con- fondre.)

pi., piliers postérieurs de l’organe de Bojanus ; og., conduit génital et son orifice extérieur; ob., orifice excréteur de l'organe de Bojanus. Le muscle ad. ad., adducteur postérieur des valves sur lequel

repose le ganglion viscéral de droite V.; b., nerf branchial, », nerf palléal; d., connectif cérébro- viscéral de droite.

F1G. 5. Portion de la paroi externe (par rap- port à la ligne médiane longitudinale du corps) de la veine longitudinale postérieure vue par sa face interne, montrant trois arborisations du tissu bojanien en rapport avec l'insertion de trois or- ganes godronnés b, b, b, sur cette veine longitudi- nale. Grossissement 20 fois en diamètre.

Dessin réduit emprunté au mémoire de M. A.Sa- batier sur l’Anatomie de la Moule commune. (Ann. des Sc. Natur. Zool., série, t. V, pl. 3, fig. 5.)

F1G. 6. Portion de la branchie, attachée au vaisseau efférent et vue par la face extérieure à l’état frais. Grossissement environ 50 fois en diamètre, d’après M. Sabatier.

1, vaisseau efférent avec son épithélium vibra- tile; 2, nerf branchial; 3, voile ou ruban bran- chial dépendant du vaisseau efférent; 4, bord cilié de ce voile et double série de cellules, d'aspect festonné; 5, cloisons épithéliales; 6, filets bran- chiaux et leurs doubles rangées de longs cils; 7, disques branchiaux.

FiG. T. Deux disques branchiauX fixés par la glycérine et très grossis; toujours d’après M. Saba- tier (loc. cit.)

Le premier disque &, à peu près intact; d, disque les deux brosses de cils commencent àseséparer.

F16. 8. Fragment de la partie postérieure du lobe gauche du manteau du Pecten maximus ; d’après un dessin de M. Em. Blanchard. « L'Orga- nisation duRègne Animal», Mollusques Acéphales, pl. 30. Grandeur naturelle.

y. y., quatre yeux placés le long du bord du manteau entre les digitations de cet organe; #, nerf longeant le bord du manteau ou nerf palléal postérieur ; #, n’ quatre filets nerveux provenant de troncs sortis des ganglions viscéraux, ces nerfs en passant sur le nerf palléal s’anastomosent avec lui ce qui forme en ces points de petits renflements ganglionnaires.

FiG. 9. Coupe longitudinale médiane d’un œil du Pecten maximus. Dessin réduit au sixième d'une figure donnée par Sidney J. Hickson’s dans son mémoire « On the Eye of Pecten » (Journal

of Miscrosc. Science; vol. XX, nouvelle série, 1880). Grossissement 45 fois en diamètre.

b., la cornée; d, d, épithelium pigmenté; e, le cristallin supporté par un ligament transversal: n., nerf optique se subdivisant en de nombreuses branches à la base de l'œil. Ges branches se di- rigent en avant, puis au lieu de s'épanouir de suite pour former la rétine, par suite d’une inversion remarquable forment leur épanouissement un peu au-dessous du cristallin; », les bâtonnets dirigés d'avant en arrière; @., l'aire nacrée de Hansen, disque charnu avec son pigment argentin placé au-dessous.

F1G. 10.— Ensemble de l’organisation de l’Ano- mia ephippium, d'après une figure empruntée au mémoire de M. de Lacaze-Duthiers sur ce mol- lusque (Ann. des Sc. Natur. Zoologie, série, t. II, 1854).

L'animal est placé dans la valve de gauche, le lobe droit du manteau ainsi que la branchie de ce même côté ont été complètement enlevés.

Os., ossicule ou opercule osseux; 7#., muscle cy- lindrique traversant de part en part le corps d'un lobe du manteau à l’autre lobe; B., région buccale cachée en grande partie par l’ossicule et par le pied rudimentaire P., de ce mollusque; }., renfle- ment hépatique ;7., le rectumetan., l'anus. L’esto- mac est placé au centre de la masse hépatique, quant au volumineux cœcum stomacal non repré- senté ici, il est placé dans la partie moyenne et antérieure du corps, contre le lobe droit du man- teau.

M.M'.M’.,le lobe de gauche du manteau (M., la partie antérieure et M°., la partie postérieure) ; Br’. Br’., branchie de gauche constituée par deux feuillets accolés l’un à l’autre; v. v., vaisseau branchio-cardiaque, de droite (celui de gauche est placé plus profondément) aboutissant à l'oreil- lette droite Or.; Ve., le ventricule.

Le cœur chez ce mollusque ne serait pas contenu dans un péricarde, soit que celui-ci n’existe pas, soit que les parois péricardiques se soient intime- ment accolées à celles du cœur.

Fic. 11. Anomia débarrassée de sa coquille, des lobes du manteau, de l’ossicule et des muscles quis’insèrent sur la surface rugueuse de ce dernier. Dessin emprunté au mémoire précédent de M. de Lacaze-Duthiers.

b., veine distribuant le sang à la branchie de

*

droite Br.; b'., celle de la branchie de gauche Br’. B., orifice buccal; £., l'estomac contenu dans la masse hépatique, et g, le commencement du cœ- cum stomacal; Bo. Bo., corps de Bojanus dont les orifices sont un peu en dessus et en dehors des ganglions viscéraux.

c., ganglion cérébroïde de droite; c’., ganglion cérébroïde de gauche ; p., les deux ganglions pé- dieux accolés l’un à l'autre, placés à la base du

pied P. et beaucoup plus rapprochés du ganglion cérébroïde de gauche que de celui dedroite;vc.,con- nectif cérébro-viscéral de droite; d’, connectif cé- rébro-viscéral de gauche, entre les deux nous avons le nerf du muscle du byssus; V. les deux ganglions viscéraux intimement soudés; #., nerf branchial de droite; n’., nerf branchial de gauche; m., un des nerfs du manteau; M., muscle cylin- drique traversant de droite à gauche le corps de l'animal.

STAY “HN HLITEA- AIO 1 6 219706 APS ‘d) = 9) }

nov By eruouy ‘6-8 fauve :7-76U sun in

hi)

NON9IAv'SVW13Q

772

of

ADOBE

PIEAE:

“2 LA

= FOIX

IA =

ug-

ROM

(l AN

MOLLUSQUES

PTÉROPODES

Fi. À. Ensemble de l’organisation de la Hyalea complanata, d'après un dessin demi-sché- matique emprunté au mémoire de Gegenbaur « Untersuchungen uber Pteropoden und Hetero- poden, 1855 ».

A. A., bases des deux nageoires ou ailes; entre celles-ci nous avons l’orifice buccal /, ainsi que les ouvertures des organes de la génération.

C. C., cavité branchiale ou plutôt cavité palléale, limitée en dedans par le manteau et en dehors par la coquille; D, D, sac contenant les viscères; m., muscle collumellaire, traversant le sac viscé- ral dans toute sa longueur et allant se bifurquer à la base des ailes; ce muscle est chargé de rétracter les nageoires.

@., l'œsophage offrant antérieurement un petit renflement pharyngien contenant une radula tri- sériée ; £., l'estomac armé de quatre plaques chi- tineuses; 2., &., l'intestin, après avoir décrit une circonvolution dans la masse hépatique brunâtre H., va s'ouvrir en an dans la cavité palléale; B., B., organe de Bojanus avec son orifice or., qui débouche dans la cavité palléale.

br., br., br., branchies contenues dans une ca- vité spéciale communiquant avec la cavité C. Le sang, après avoir traversé les organes respira- toires, se rend dans une sorte de sinus sanguin # (vestibule du cœur de Gegenbaur), de là, dans

PLANCHE XV

PTÉROPODES er HÉTÉROPODES

l'oreillette O., puis dans le ventricule V. L'aorte a. se bifurque bientôt, la plus petite branche b se ra- mifie dans le foie et envoie une artère D’ dans l'appendice médian de la coquille; la branche la plus forte contourne l'intestin et l'estomac, puis remonte a’ le long de l’œsophage; arrivée au-des- sous du centre nerveux, l'aorte principale se bi- furque pour aller irriguer les deux ailes 4., 4.

g-, glande hermaphrodite.

N., centre nerveux volumineux, formant le sys- tème ganglionaire principal; ce centre est ventral (ou sous-æsophagien); il envoie une paire de nerfs en avant et une paire en arrière; of., les deux otocystes contenant chacun de nombreux oto- lithes.

F1G. 2. Croquis des organes de la génération emprunté au Trailé d’Anatomie comparée de MM. C. Vogt et Yung (1887).

N., masse nerveuse centrale; b., orifice buc- cal; @., pharynx et œsophage; £., estomac.

he., glande hermaphrodite; e., canal efférent; c., cœcum, sorte de réservoir séminal, venant s'ouvrir vers le milieu de ce canal; e.”, sorte d’'u- térus, renflement du canal efférent; d, dernière partie de ce canal allant déboucher en o à la base de l’aile droite; P., pénis et p., son orifice externe.

C., poche servant probablement à l'introduc- tion de l’eau dans la cavité péribranchiale.

Y., ventricule, O., oreillette; v. br., veine bran-

chiale sur toute la longueur des parois de laquelle”

nous trouvons de petites houppes branchiales br., et des vaisseaux arqués br., qui portent également des houppes branchiales sur toute leur étendue.

Fi. 3. Clio mediterranea. Gross., 10 fois en diamètre. Cette figure qui donne l’ensemble de l’organisation de ce Ptéropode gymnosome a été empruntée au mémoire déjà cité de Gegenbaur.

A., À., ailes; b., orifice buccal; æ., œæsophage, offrant un renflement au-dessous du collier ner- veux, puis se continuant inférieurement pour aller aboutir à un estomac allongé Æ.; 2., l'intestin s’ou- vrant en an dans la cavité palléale.

he., glande hermaphrodite; e, conduit sexuel commun; #, glande de l'utérus.

N, collier œsophagien formé par deux paires de ganglions sphériques (les deux ganglions céré- broïdes et les deux ganglions pédieux); of., oto- cystes avec nombreux otolithes.

V., la ventricule ; &4., l'aorte envoyant une ra- mification vers la masse viscérale, tandis que le tronc principal a’ se dirige vers la partie anté- rieure du corps.

HÉTÉROPODES

FiG. 4. Ensemble de l'organisation de la Ca- rinaire de la Méditerranée (Carinaria mediterra- nea), individu mâle. Dessin réduit d'après une belle figure donnée par Souleyet', dans la Relation zoologique du voyage scientifique exécuté par la Bonite (PI. 22, fig. 1), 1852.

L'animal est vu de profil, du côté droit; il est grossi près de deux fois.

Les téguments du corps de ce mollusque sont couverts de rugosités; un trait assez fin /, /,

délimite la vaste cavité générale de cet animal.

N, cerveau (ganglions cérébroïdes ou sus-æso- phagiens); y., œil de droite; r., nerf du tentacule de droite placé au devant du nerf optique; of., otocyste avec son unique otolithe sphérique; e.””, connectif de droite reliant les ganglions buccaux b au cerveau; c.’, connectif cérébro-pédieux de droite, reliant le cerveau aux ganglions pédieux Pe.; c.”, connectif cérébro-viscéral de droite ; G., ganglion viscéral. Le pied P. et la région cau- dale C. sont innervés par des nerfs sortant des centres pédieux.

r., radula projeté à l'extérieur; B., bulbe buc- cal; s., les deux glandes salivaires; £., estomac; ä., intestin qui pénètre bientôt à l’intérieur du nucléus, il décrit une anse 2 dans la masse hépatique brunâtre A.; l'anus an.

Br., lamelles branchiales; or., oreillette et v., ventrieule contenues dans une cavité péricardique. Le tronc artériel partant du ventricule ne tarde pas à se bifurquer, sa petite branche à irrigue les viscères contenus dans le nucleus, tandis que l’autre, l’aorte À., traverse la masse viscérale, pé- nètre dans la cavité du corps en suivant l'intestin, arrivée près du pied, elle donne une forte artère 4? qui se ramifie dans la partie caudale; un peu plus loin une autre artère 4” pénètre dans le pied. Puis l'aorte 4. se dirige en avant et arrivée près de l'orifice buccal, se bifurque de nouveau.

T., testicule ; d., cireonvolutions du canal défé- rent; ce canal vient s'ouvrir un peu en arrière de l'anus. Le sperme, une fois sorti, suit le sillon sé- minal cilié S. et va aboutir à l’intérieur de l'organe copulateur ou pénis co.; f., flagellum, appendice

conique attenant au pénis et présentant un petit.

orifice à son extrémité, orifice par lequel s'écoule une substance visqueuse produite par une glande contenue dans l'épaisseur du flagellum.

k * Dans certains traités de zoologie cette figure d'ensemble est donnée comme étant de Gegenbaur ; nous croyons à une erreur d'attribution, car dans les planches de l'ouvrage du naturaliste allemand publié en 1855, sur l’anatomie des Ptéropodes et des Hétéropodes, nous ne trouvons pas cette figure qui se rapporte au contraire très bien dans tous ses détails au dessin publié trois ans auparavant par le naturaliste français Souleyet, dans la Relation du voyage

de la Bonite.

15

PL

MOLLUSQUES

SIAVa-4N4HLIAG-NIOG O

Br eneuneo;c Bis 01934 Bree fx

720 ADNWCADE : FEES 6), À?

7

TUNICIERS

PLANCHE XVI

ASCIDIES

CIONA INTESTINALIS

F1G. 1. Dessin d'ensemble d’une Ciona intes- tinalis, mettant en relief la disposition des divers organes les uns par rapport aux autres et particu- lièrement. celle de l'appareil circulatoire. (Gr. na- turelle. -- Tu. Tu, tunique; Per. Per., derme, tu- nique interne ou seconde tunique en contact di- rect avec les organes; Br. b., orifice buccal-bran- chial externe; c. {., couronne tentaculaire; An. cl., orifice anal-cloacal.

Br. Br., parois de la cavité branchiale (jaune verdâtre comme les téguments de cet animal) ; D. D., membrane séparant la cavité viscérale du reste du corps; £., poche stomacale d’un aspect feuilleté (brun terre de Sienne); 2., courbure intestinale (orangé blanchâtre); #.’,2., intestin rectal (jaune clair très transparent). Ov., ovaire et ovid., oviducte (brun rougeâtre, pointillé). Sur les parois stomacales et intestinales nous trouvons les rami- fications blanchâtres du testicule, avec le conduit déférent c. d. (blanc laiteux), qui suit l’oviducte dans toute sa longueur; r., extrémité framboisée (rouge vermillon très vif) du canal déférent c. d. N., ganglion nerveux (blanc hyalin légèrement jaunâtre), reposant sur la glande hypoganglion- naire (blanc opalin).

Parois du cœur et du péricarde, lisses, très trans- parentes et d’un blanc jaune verdâtre. V. v., V. »., sinus ventral conduisant le sang provenant de la

branchie vers le cœur; V. {., V. {., vaisseau distri- buant dans la tunique le liquide sanguin à sa sor- tie du cœur; V. #., tronc aortique principal allant se ramifier sur les viscères; le sang après ce pas- sage dans cette région, se rend par une série de vaisseaux de calibre de plus en plus fort, à un si- nus dorsal, sorte de réservoir veineux, qui suit la branchie sur le côté dorsal jusqu'au ganglion ner- veux, distribuant le sang veineux dans les diverses parties de l'organe respiratoire. Nous n’avons pas représenté ce sinus veineux, mais il se trouverait placé derrière le raphé dorsal et il longerait les conduits génitaux.

F1G. 2. Région moyenne du tube digestif et organes de la génération, étalés pour mieux mon- trer leurs formes et leurs rapports. (Grossiss., 8 fois en diamètre.) Br. Br., branchie; æ., œsophage ; E., estomac; #.2., courbure intestinale ; 2.’, com- mencement du rectum ; Ov. Ov., ovaire retenu aux parois du tube digestif par quelques attaches mus- culaires ; ovid., oviducte; f. £. €, canalicules spermatiques superficiels convergeant vers la ré- gion pylorique; f./., canalicules spermatiques de la région rectale allant se réunir aux précé- dents, près du point de départ de l’oviducte, pour former le canal déférent c. d. ; celui-ci demeure accolé à l’oviducte sur toute son étendue.

Cette figure, ainsi que les figures 3, 4, 5 et6 ont été empruntées au mémoire de M. L. Roule, sur

l'organisation de la Ciona. (Annales du Musée d'H. nat. de Marseille, t. IF, 1885.)

FiG. 3.— Extrémité terminale, vue de profil, des conduits sexuels dans la cavité péribranchiale. (Gross., 12 fois.)

ovid., oviducte avec son pore excréteur p. par lequel sortent les œufs ; €. d., canal déférent for- mant avec l'extrémité de l’oviducte un petit renfle- ment présentant des cylindres r, de couleur rouge vif, percés chacun d'un petit orifice par lequel sortent des spermatozoïdes.

FiG. 4. Coupe longitudinale des conduits sexuels passant par les deux orifices mâles 7, # et par le pore femelle p. (Gross., 45 fois.)

L'extrémité du canal déférent, qui, comme on peut le voir par transparence dans la figure pré- cédente, est renflée dans le voisinage de ses ori- fices multiples, contient ici de nombreux sperma- tozoïdes À ; lorsque ce renflement du canal dé- férent atteint son maximum, l’orifice femelle p. est complètement fermé et les œufs ne peuvent sortir. Dans la présente figure qui est celle de M. Roule, mais un peu modifiée, nous avons représenté cette région du canal déférent incomplètement remplie de spermatozoïdes, de telle sorte que les œufs 0. peuvent, en contournant cette dilatation, arriver à leur pore excréteur p.

FiG. 5. Région antérieure de la branchie et partie du siphon buccal ouverts et étalés; le siphon cloacal est représenté en arrière, mais fermé. (Gross., 3 fois.)

c. L., couronne tentaculaire ; g. p., gouttière pé- ricoronale ; Br., branchie; 2.0., raphé ventral sous lequel se trouve l'endostyle; R. d., raphé dorsal muni d'une série de languettes; à la partie supé- rieure de ce dernier raphé se trouve l'organe ou pavillon vibratile V. et au-dessous de ce pavillon, nous avons le ganglion nerveux; An. cl, orifice externe du siphon cloacal par lequel sort l’eau venant de la branchie, entraînant avec elle les excréments et les produits sexuels.

F1G. 6.— Centre nerveux, vu par sa face externe. (Gross., 42 fois.) N., ganglion nerveux avec les divers troncs qui

en partent; Gl. Gl, glande hypoganglionnaire placée au-dessous du ganglion nerveux et commu- niquant avec la cavité branchiale par un conduit vibratile très court qui s’ouvre dans le pavillon vi- bratile V., que l’on voit ici de dos.

FiG. 7. Organe central de la circulation dans sa position naturelle. (Gross., 8 fois en diamètre.)

P. c., le péricarde formant une poche triangu- laire dans laquelle se trouve outre le cœur, un corps blanc opaque d. p. c., nageant dans le li- quide qui remplit le péricarde ; €. C.C. C. Cœur ayant la forme d’un tube replié, sur la surface du- quel on remarque, lorsque l'organe, se contracte des étranglements e, e, e, qui n'intéressent que les parois, maisne se continuent pas à l’intérieur de la cavité de l’organe.

v.v., vaisseau (veine cardiaque) venant de la branchie et amenant le sang au cœur; . d., aorte portant le sang dans les diverses parties du corps. Nous avons représenté les viscères digestifs dans leur position naturelle.

SYNASCIDIES

FiG. 8. Jeune colonie de Cércinalium, divisée en deux parties longitudinales pour montrer le cloaque c/. commun ouvert et trois individus placés autour, d'après M. A. Giard. (Gross., 25 fois.) L’anus de chacun d'eux vient s'ouvrir séparément dans le cloaque cl.; p. p., couche palléale com- mune ; €. C., Cœur; 0., œufs ; 2. 4., intestinyR. w., raphé ventral.

F1G. 9. Une colonie complète d'un Botryllidé. (Gross., 5 fois.)

cl., orifice externe du cloaque commun ; Br. b., Br. b., orifice branchio-buccal de chaque in- dividu.

F1G. 10. Jeune embryon de Synascidie dont le développement de la chorde dorsale ch. vient de se terminer (gross., 40 fois); les autres organes ne sont pas encore formés. Figure empruntée au mé- moire de M. le professeur Giard sur l’organisation des Synascidies, publié en 1872. (Arch. de Zool. empéT., We.)

PE 16

TUNICIERS

S14Va-ANALIQX-NIOQG'O

NON9D NY SvWI3Q

Mu Org BH sorposeus : 7er Étj'sqeuysoqu] euor) go amv

C , . fr S'OIA

Pur

À, 2?

7

71, |

$ *

ARTHROPODES

PLANCHE XVII

CRUSTACÉS

ENTOMOSTRACÉS (PREMIÈRE PARTIE)

BRANCHIOPODES

Fi. 1.— Limnadia mäle dont la valve droite de la carapace a été enlevée pour permettre de voir l'ensemble de l’organisation. Dessin en partie emprunté au mémoire de Klunsinger sur l’organi- sation des Limnadidés (Zeitschr. f. Wiss. Zool.. 14° Vol., 1864). Grossissement 12 fois en diamètre.

c. ©. c., valve gauche de la carapace ; 4., point d'attache ou pédoncule reliant le corps à la cara- pace.

r., rostre ou prolongement dela lèvre supérieure; y., œil composé de droite; L/., ocelle ou œil simple médian; 4.!, antenne antérieure de droite ou antenne de la première paire, avec poils olfac- tifs; 4.?, antenne postérieure de droite ou antenne de la deuxième paire; #., mandibule ; n., mä- choire de la première paire; #’., mâchoire de la deuxième paire.

L'ouverture de la bouche est située entre les mandibules; l'æsophage étroit et court décrit une courbe, puis s'ouvre dans une région élargie, l’in- testin 7.; celle-ci parcourt en droite ligne toute la longueur du corps et se termine à l’anus entre les deux crochets d du dernier anneau £ ; gl., glandes en grappe de l'intestin.

P., les deux premières paires de pattes ambula- toires, terminées par un crochet chez les mâles

seulement ; p.p.p., pattes ambulatoiresbranchiales |

au nombre d’une vingtaine de paires ; T., testicule; w., soies de la partie postérieure du corps.

C et V, cœur tubulaire avec ses nombreuses ouvertures latérales.

FiG. 2. Partie antérieure du système nerveux chez la même Limnadia, d'après Klunzinger (loc. cit.).

C., cerveau; 1, nerf de l'œil médian simple; 9,9, nerfs des yeux composés; 3, 3, nerfs des antennes tactiles (antennes de la première paire); g.*, ganglions sous-æsophagiens de la première paire réunis l’un à l’autre par la commissure /; æ., coupe de l’œsophage; 4,4, les deux troncs nerveux des antennes biramées (antennes de la deuxième paire); 4,4, nerfs accompagnant les précédents.

g.?, deuxième paire ganglions de la chaine ventrale avec les deux commissures qui les réunis- sent entre eux; $,,$ nerfs des mandibules; S”, ,S° nerfs accompagnant les précédents. g.°, troisième paire de ganglions dont les nerfs se rendent aux mandibules; g.*, quatrième paire de ganglions, les nerfs # qui en sortent se rendent aux pattes de la première paire.

Fc. 3. Mandibule du même animal, isolée et très grossie. Dessin d'après Klunzinger (loc. cit.).

Fi. 4. Un des pieds antérieurs foliacés chez

a même Limnadia. Reproduction réduite d’une figure de Klunzinger (Loc. cit).

p, région coxale s’articulant avec le corps; cr., prolongement maxillaire ou crochet; s, partie moyenne de la patte représentant le fémur et le tibia; Z., les trois premiers lobes garnis d’une double rangée de soies; {.”, quatrième lobe avec son prolongement terminé par une touffe æ de piquants crochus; £., appendice inférieur, sorte de tarse terminant la région moyenne S'; b, appen- dice ascendant ou appendice branchial interne dépourvu de soies et d’, appendice foliacé triangu- laire ou appendice branchial externe.

a, poil tactile isolé et très grossi.

FrG. 5. Larve âgée de douze heures de l’Zsaura (Estheria) cycladoïdes, N. Joly, figure empruntée au Mémoire de Joly sur ce petit crustacé (Ann. Sc. Natur., 2 série, t. XVII, PI. IX, 1849).

L., très grand labre ou rostre tridenté; 0., œil impair médian; p., pattes de la deuxième paire qui deviendront chez l'adulte les antennes posté- rieures biramées (les pattes de la première paire, ou antennes antérieures, sont rudimentaires chez cette espèce de larve nauplienne); #., pattes pos- térieures qui, après la chute des articles termi- naux », constitueront chez l'adulte les mandibules; i., tube digestif complet avec son orifice anal & placé entre les deux pointes terminales du corps. L'ouverture de la bouche est cachée par le labre 7.

CLADOCÈRES

FiG. 6. Jeune femelle de la Daphnia similis. Dessin emprunté au mémoire de M. GC. Claus, sur l’organisation des Daphnidés (Zeitsch. f. Wiss. Zool., t. XXVII, 1876). Grossissement environ 50 fois en diamètre. L'animal est vu par transpa- rence à travers les parois de la carapace; nous n'avons représenté, comme dans la figure 1, que les appendices faisant face à l’observateur. €, €, €, carapace; a, pédoncule reliant l'animal à son enveloppe protectrice; »., rostre. O, grande cavité incubatrice limitée postérieurement par des pro- longements épineux.

A.‘, antenne rudimentaire de la première paire; A7, antenne biramée de la deuxième paire; y., œil composé impair formé par la fusion des deux yeux; #., ocelle médian rudimentaire.

d., glande du test; C., cœur; N., cerveau; n., nerf

qui va aux poils tactiles de la partie postérieure de l'abdomen.

œ., œsophage; ?. 2., intestin; au commencement de ce dernier, nous avons figuré un des deux cœcums hépatiques 2.; an., l'anus placé entre et un peu en arrière des deux crochets terminaux de l'abdomen. Les organes génitaux forment de chaque côté du tube digestif une longue glande; chez les femelles, les ovaires s'ouvrent dans l’ovi- sac O., un peu en avant des crochets dorsaux ; chez les mâles, l’orifice sexuel se trouve derrière la dernière paire de pattes. 1 à 5, les 5 paires de pattes avec les lamelles branchiales / de deux d’en- tre elles; {A., les deuxième à cinquième segments thoraciques ; v, v’ el v”, les trois segments abdo- minaux.

FiG. 7. Partie céphalique plus grossie de la Daphnia similis, toujours d’après Claus (loc. cit.). Grossissement 300 fois.—4.t, antenne rudimentaire ou antenne tactile de gauche (première paire); l'antenne biramée de la deuxième paire n’a pas été représentée dans ce dessin; r., rostre ; m., œil médian atrophié; y., œil composé; AW, cerveau; E, ganglion sous-æsophagien; co., conneclif re- liant ce dernier ganglion aux centres nerveux suivants; g., cellules ganglionnaires de la peau dans la région du cou; n. et n.’, nerfs des antennes de la deuxième paire; c., carapace.

b., orifice buccal offrant en avant un fort prolon- gement glandulaire, glande labiale /.; en arrière, une lèvre postérieure au-dessous de laquelle nous avons les mandibules (4., mandibule gauche); on observe ensuite un court æsophage rétractile don- nant accès dans la région stomacale à. de l'intestin h., cœcum hépatique de gauche. d, groupe de cellules cylindriques près du rostre.

FiG. 8. Leplodora hyalina, figure de facies, d'après P.-E. Muller.

y., œil composé médian; 4.', antenne de la pre- mière paire; 4.7, antenne de la deuxième paire ; N, cerveau; #., rostre; p., les six pattes du côté gauche. Ces organes appendiculaires sont ici cylindriques et dépourvus de feuillets branchiaux ; l’abdomen a. est très long et un peu conique.

OSTRACODES

FiG. 9. Ensemble des appendices du Cypris candida.

Ce dessin, ainsi que les quatre suivants,sonttirés du mémoire « Monographie der Ostracoden », de Zenker. Archiv. fur Naturgesch, 22 année, t. Ier, 1854. Grossissement environ 20 fois en diamètre.

c.c., carapace bivalve dont les deux partiessont mobiles; y., œil composé de gauche; 4.t, antenne de la première paire; 4.?, antenne de la deuxième paire; »., mandibule; », mâchoire dela première paire avec son appendice branchial b. fort déve- loppé ; #', màächoire de la deuxième paire;6,appen- dice de la sixième paire, ou patte de la première paire; 7, patte de la deuxième paire servant à l'animal pour nettoyer l’intérieur de sa carapace.

q., extrémité caudale; @., orifice anal.

Chez les Cypridinés, les mâchoires de la deuxième paire et les pattes de la première paire sont lamel- leuses; les pattes de la deuxième paire sont repré- sentées par deux appendices filiformes.

Fig. 10. Une des mâchoires de la deuxième paire, plus grossie, chez la même espèce de Cypris. b., appendice branchial rudimentaire.

Fi. 11. Appareil digestif du Cypris ornata. Dessin grossi 30 fois.

@., œsophage; g., gésier présentant à son intérieur un corps charnu globuleux, armé de plusieurs séries de poils chitineux; e., estomac avec ses deux longs cœcums hépatiques À. placés un de chaque côté; t., région intestinale; 4., anus.

Fi. 12. Appareil sexuel femelle chez la même espèce de Cypris. Nous avons séparé cet appa- reil du tube digestif pour mieux faire ressortir ses diverses parties.

Les ovules se forment en au fond du cul-de- sac, puis se rendent dans le renflement utérin w.. ils se développent; s, poche copulatrice; 0., ori- fice externe de la génération placé à la face ven- trale du corps, en avant de l’anus, entre les pattes de la première paire.

FiG. 13. Appareil génital mâle chez le Cypris acuminala, toujours d’après Zenker.

t. 1, les six longs tubes testiculaires qui se réu- nissent à leur base pour former le canal déférent ed.; celui-ci vient aboutir au fond du corps pénial p.; g., glande du mucus (ou prostate ?) avec son conduit excréleur €.

PE:-17

( 1ère Partie)

ENTOMOSTRACES

A

STAVA-ANALI( I -NIOG O

-6-Bry'sr1dÂ9 7309" Prj'ermuydeg:

6

4

j'Ét'etpeuur

-72N 2/9106 D 4 PORTE 0)

CHDIET

nl

ne Lt - sx A AN + » | " a à + Fr æ ".

- __— w. ù

*

ne pus Ds | ,

% 4

ARTHROPODES

PLANCHE XVIII

CRUSTACÉS

ENTOMOSTRACÉS (Deuxièwe PARTIE)

COPÉPODES Fig. 1. ZLichomolqus sepicola (Weïbchen)

femelle; dessin réduit d’après une figure très gros- sie donnée par A. Wierzejski dans son mémoire « Ueber schmarotzkrebse von Céphalopoden », in- séré dans le tome XXIX du Zeits. f. Wiss. Zoolo- gie, 1871. Ce copépode, qui est parasite des bran- chies de la Seiche, est vu de dos.

y., les trois yeux simples; 4.1, antennes de la première paire, celles de la seconde paire, termi- nées par des crochets, sont placées sous le cépha- lothorax c.; 2, 3, 4 et 5, les quatre anneaux dis- tincts du thorax; «., anus placé à la face dorsale de l’avant-dernier segment abdominal.

0. 0., ovaire avec sesnombreusesramifications; o. 0, les deux oviductes qui aboutissent aux deux orifices génitaux placés sur les côtés de la face ventrale du premier anneau de l'abdomen; s, grande poche copulatrice dans laquelle viennent s’accumuler les spermatozoïdes après le coït. Ces spermatozoïdes fécondent les œufs presque au mo- ment de leur sortie des oviductes, avant leur en- trée dans les deux sacs à œufs S.

Chez les mâles de Lichomolqus, on constate la présence de testicules pairs n'offrant entre eux aucune communication.

F16. 2 Organes internesisolés du Plewromma abdominale. Ce dessin, ainsi que les sept suivants (fig. 2 à 9) sont empruntés au mémoire de C. Claus « Die frei Lobenden Copepoden », publié à Leipzig en 1863.

@., œsophage; Æ., estomac avec son cœcum hépatique impair X.; #. à., intestin; c., le cœur; T., testicule impair de chaque côté duquel part un conduit déférent cd, d’abord d’un faible calibre, mais qui, après avoir décrit une circonvolution se renfle considérablement en cd’.

F1G. 3. Calanella, vu de profil.

A.', antenne de la première paire ; 4.?, antenne de la deuxième paire; #, mâchoire; n°’, patte mâ- choire. Nous avons ensuite la palte gauche de la première paire thoracique, puis beaucoup plus en arrière, par suite de l'allongement du céphalotho- rax, les pattes des quatre autres paires ; e., esto- mac à la partie antérieure duquel nous avons deux paires de petits cœcums hépatiques; &., inteslin; &., anus; C., Cœur.

F1G. 4. Partie antérieure isolée du système nerveux du même animal.

N, cerveau; y., les deux yeux placés au point de soudure des deux nerfs optiques; @.4a., les

nerfs des antennes de la première paire; ot., les deux otocystes avec leurs otolithes; c., connectifs reliant le cerveau à la chaine ventrale.

FiG. 5. Corycæus germanus, mâle. Gross. environ 140 fois en diamètre.

Nous donnons, d’après Claus, la partieantérieure du corps de ce copépode pour montrer la structure d'un de ses deux gros yeux latéraux et aussi la concentration de son système nerveux.

4.', antenne de la première paire; 4.2, antenne de la deuxième paire; AN, cerveau réuni par de courts connectifs à un ganglion sous-æsophagien formant le seul centre nerveux de la chaîne ven- trale ; l'œil latéral de droite présente une cornée y., très volumineuse, et en arrière de son cristallin on observe un prolongement pigmentaire p.

FiG. 6. Canthocamptus staphylinus, femelle. Gross., environ 100 fois.

A.14.°,antennes des premièreetdeuxième paires; y, œil; x’, patte-mâchoire; 1, patte de la première paire; 2, 5, 4 et 5, pattes transformées des deuxième, troisième, quatrième et cinquième paires; S., sac à œufs unique chez ce type de Co- pépode ; sp., spermatophore qui vient d’être dé- posé par le mâle près de l'orifice sexuel; O., ovaire; &., anus.

FiG. 7. Mandibule de Cyclops. Chez d’autres copépodes cette pièce de la bouche possède un palpe plus ou moins développé.

Fig. 8.— Mâchoire de Cyclops ; p., son palpe.

FiG. 9. Appareil sexuel mâle d’un Cyclops.

T., testicule unique sur les côtés duquel partent les conduits efférents e. e.', qui reçoivent bientôt les produits des deux glandes annexes g. (mucus servant à former l'enveloppe externe des sperma- tophores); €. c’., les conduits déférents formant chacun, dans le premier segment abdominal, près des orifices externes 0., un renflement.

CIRRIPÈDES

FiG. 10. Un individu du Lepas lœvis, sans son pédoneule, sorti de son enveloppe testacée et dépouillé de son manteau; l'animal est vu de pro- fil (côté droit). Gross., 2 fois en diamètre.

M., empreinte du muscle servant à l'animal pour fermer son enveloppe testacée; 0, pédicule

reliant le corps du Lepas au pédoncule et conte- nant l’oviducte.

B., orifice buccal avec les diverses pièces de la bouche qui l'entoure; f., les prolongements fla- gelliformes placés sur le flanc de l’animal et se rattachant aux deux premières paires de pattes; 1, 2,3,4, 5et 6, les six pattes biramées du côté droit, celles du côté gauche n’ont pas été repré- sentées; P., le pénis, plus ou moins replié contre la face ventrale et entre les pattes.

Fig. 11. Partie posléro-dorsale du même cirripède. Gross., 10 fois.

a., les deux prolongements abdominaux rudi- mentaires formant le furca; or., orifice anal, en avant duquel se trouve le pénis P., dont nous n'a- vons représenté que la portion basilaire (cet or- gane est couvert de soies très courtes); sur les côtés du pénis nous avons les parties basilaires des deux dernières paires de paltes (cinquième et sixième paires). Les pattes sont toutes formées d’un long et fort article basilaire b., sur lequel est inséré un second article 4’, plus court; de ce der- nierpartent deux cirres c.,c’.,c.,c’.,multiarticulés, présentant, le long de leur bord interne, de forts piquants, et sur toute leur surface un plus ou moins grand nombre de soies.

FiG. 12, Dessin d'ensemble montrant toute l'organisation de ce Lepas. Gross., 5 fois en dia- mètre.

Les deux ganglions formant le cerveau NW, don- nant chacun naissance à un gros nerf qui se bi- furque, l'une de ses branches se dirigeant vers le muscle A et les tissus voisins, l’autre se rend dans le pédoneule; de la commissure intercérébroïdale partent trois filets nerveux qui vont aboutir à un œil rudimentaire et à deux petits organes fusi- formes placés de chaque côté de l'œil. Ces trois filets forment pour MM. Jobert et Pouchet le tronc commun du nerf ophthalmique et des nerfs op- tiques. (Voir leur mémoire « Contribution à l'his- toire de la vision chez les cirripèdes », tome XII du Journal de l'Anatomie et de la Physiologie, avec une planche, 1876.) Le cerveau est comme nous l'avons déjà dit formé par deux ganglions oviformes reliés l’un à l’autre parune trèscourte commissure ; il est rattaché à la chaîne nerveuse par deux longs connectifs embrassant l'œsophage. La chaîne ner- veuse est constituée par cinq paires de ganglions »’,r,r, accolés; les ganglions de la première paire

ou ganglions sous-æsophagiens »”, sont les plus gros, ils innerventles pièces de la bouche et les pat- tes de la première paire. Les trois paires suivantes innervent les pattes des deux, trois et quatrième paires. Quant aux ganglions de la dernière paire, un peu plus forts que les précédents ils envoient des nerfs aux pattes de la cinquième et de la sixième paire, ainsi qu’au pénis.

Le pédoncule pé., contenant les conduits g. g., des glandes cémentaires; O., ovaire (masse gra- nuleuse d’un jaune paille); l’oviducte ov., est con- tenu dans le pédicule qui rattache le corps du cir- ripède à son pédoncule. L’oviducte arrivé dans le corps se bifurque et ses deux branches vonts’ouvrir de chaque côté, au-dessus et un peu en avant du mamelon buccal. Lorsque la ponte s’effectue, les œufs au lieu de sortir du corps viennent se placer contre les parois internes du manteau ils forment deux grandes lames grenues et jaunâtres; ils sont alors fécondés et demeurent en ce point jusqu’au moment de leur éclosion.

Les organes mäles se composent de deux glandes testiculaires dont les nombreuses ramifi- cations 7. T., tapissent la face interne des parois latérales du corps et qui peuvent même se prolon- ger dans les articles basilaires des pattes; les sper- matozoides se rendent de chaque côté dans un premier conduit ou canal efférent, placé entre la chaine nerveuse et l'intestin, puis de dansle canal déférent d., tube assez gros, d'un jaune violacé et sinueux qui longe l'intestin et se dirige vers le pénis P., en diminuant graduellement de volume. Arrivé à la base de cet organe, il se soude en D avec le canal déférent d.” de la glande testiculaire de gauche, pour ne plus former qu’un canal uni- que qui s'ouvre à l'extrémité du pénis.

l., labre avec son palpe de droite; »., mandi- bule; #, première mâchoire; #', deuxième mä- choire ; @., œsophage; £., l'estomac (ocre-jaune pâle); sur la partie supérieure de l'estomac nous avons de nombreux replis X, h, h, s'étendant plus ou moins en arrière entre les conduits déférents, ce sont les cœcums hépatiques; . &., intestin à pa- rois délicates, venant s'ouvrir à l'extérieur au point or.

Fig. 13. Sacculine adulte, parasite du Carci- nus mæenas.

Dessin d'ensemble de l'organisation de ce Rhi- zocéphale, emprunté au mémoire de M.Yves Delage sur l’'Evolution de la Sacculinet. (Archives de Zoo- logie expérimentale, deuxième série, t. IT, 1584.)

L'animal est fendu perpendiculairement au plan saggital de symétrie, suivant un plan coronal pas- sant par les deux vulves V. et par le milieu du pédi- cule, et disséqué pour montrer le système nerveux.

La figure représente la moitié ventrale vue de face par la tranche de section. Le bord libre du mésentère a été excisé en partie pour montrer les nerfs du sphincter cloacal. La ponte étant presque mure, la couche chitineuse qui revêt la cavité in- cubatrice est soulevée par place.

R. R., racines pénétrant dans l'abdomen du crabe et allant s’accoler contre les parois de son intestin; &. &., couche chitineuse externe du man- teau, insérée en b, b, sur la membrane chitineuse de l'abdomen du eràbe; d, d, couche choriale du manteau remontant, d’une part, dans le pédicule, et formant, d'autre part, l'enveloppe de la masse viscérale.

e, deuxième couche chitineuse entourant la ca- vité incubatrice; f, f, sphincter du cloaque; g., orifice du cloaque; », enveloppe de la masse vis- cérale; 7, fissure séparant en deux la partie supé- rieure de l'ovaire ; #, cavité du pédicule.

T. T., les deux testicules coupés transversale- ment; 0. O., ovaire; o0v., canal médian de l'ovaire; gl. gl., glandes cémentaires; af., atrium ou carre- four commun à l’oviducte et à la glande cémen- taire de ce côté,

Y., vulve de droite mettant en communication l'atrium at., avec la vaste cavité incubatrice dans laquelle se réunissent les œufs; ceux-ci sont con- tenus par groupes dans des tubes %, à, à; l'enve- loppe de trois de ces tubes est déchirée en partie pour mettre à découvert les œufs qui sont dans leur intérieur.

N., ganglion nerveux; les nerfs viscéraux com- muns se subdivisent chacun en profond > et en nerf viscéral superticiel 7”; w, 4, nerfs palléaux.

nerf viscéral

D’après ce naturaliste, les Sacculines, les Peltogasters et les types voisins devraient former un ordre distinct des Cirripèdes sous la dénomination des Kentrogonides; cette séparation serait légitimée par les différences notables qui existent dans les stades larvaires des Sacculinidés et des Cirripèdes vrais.

. i = LA " ; À t . 0 i i : | - a « ' 1 ar v nm + + CIE DRE : L | Li . L « + } + | % ï | ad L - . ï . , : L à J + Æ L Fe Le n Li | L . a æ

PLA15

S42"€ Partie)

-ENTOMOSTRACE

CRUSTACES

SIA Va: ANALIAH-NIOG'O

ST R OF Sepodiut9 *6ey Bix"s4oap sopododos

‘72p HAS G ÿ 25)

ARTHROPODES

PLANCHE XIX

CRUSTACÉS

AMPHIPODES

;

F1G. 1. Phronima sedentaria, Forskal, indi- vidu femelle. Dessin d'ensemble de l'animal vu de profil d'après une figure du mémoire de G. Claus sur l’organisation des Phronimidés, extr. des « Arbeiten a. d. Zool. Instit. d. Univ. Wien und Zool. station in Triest; tome II (1879), pl. I, fig. 11. Gross., environ 10 fois en diamètre.

Les organes sont vus par transparence à travers les téguments.

y, œil composé inférieur ; y’, œil composé supé- rieur; À.!, antenne de la première paire; 4.?, antenne très rudimentaire de la deuxième paire ou paire interne ; p, pièces de la bouche. Ces piè- ces dont on ne peut guère voir les formes dans cette figure se composent d'une paire de mandi- bules avec palpes, d'une première paire de mâchoires également munies de palpes, d'une deuxième paire de mâchoires et d’une sorte de lèvre inférieure formée par la réunion des pattes- mâchoires de la première paire.

Nous trouvons ensuite les sept pattes thoraci- ques 1, 2, 3, 4, 5, Get 7 de gauche; celle de la cinquième paire offre un métacarpe et un doigt très développés constituant une forte pince ; 4 et 2 sont les gnathopodes ; im, nm, 1m, les trois pattes natatoires de l'abdomen formées chacune d'un article basilaire volumineux et de deux rames ; w.,

les uropodes ou pattes des trois derniers segments abdominaux.

Les anneaux thoraciques au nombre de sent sont assez inégaux entre eux; les trois premiers anneaux abdominaux @., a.”, a., sont à peu près de même force; le quatrième «a.°””, plus petit, est encore distinct, mais les deux autres ne forment plus avec le telson qu'une pièce unique £., peu développée.

£., estomac; 2., intestin venant s'ouvrir à la face inférieure du telson.

O., ovaire de gauche; l’oviducte après avoir longé quelque temps le tube digestif va s'ouvrir à la face interne de l’article basilaire de la cin- quième patte thoracique.

C., cœur tubulaire (le péricarde n'a pas été figuré) avec ses trois fentes de gauche par lesquelles entre le sang qui est ensuite poussé dans l’aorte anté- rieure ou dans l'aorte postérieure 7, ou bien encore, d'après Claus, dans deux artères placées vers le milieu du cœur.

Br. Br., les trois branchies lamelleuses de gau- che insérées à la base des dernières pattes du tho- rax ; D, glande de la pince de la cinquième patte; des glandes analogues se remarquent dans le fémur des autres pattes thoraciques et à la base des pièces de la bouche.

Sous le tube digestif on observe la chaine ner- veuse ventrale constituée par un ganglion sous- æsophagien, cinq ganglions thoraciques et quatre ganglions abdominaux; le cerveau ne se voit pas dans cette figure.

F1G. 2. Une des glandes isolée de la pince des pattes de la cinquième paire chez le même ani- mal. Ce dessin, également emprunté au mémoire précédent de Claus, est très grossi.

F1G. 3. Centres nerveux antérieurs du Phro- nima, vus par la face ventrale, toujours d’après Claus. Gross., environ 50 fois en diamètre.

La partie centrale bilobée du cerveau est en par- tie cachée par les commissures du ganglion sous- æsophagien @.; n,n, les deux masses cérébrales latérales donnant chacune naissance au nerf opti- que volumineux aboutissant à l'œil composé infé- rieur y, y; At À.!, nerfs des antennes de la pre- mière paire; À.? 4.?, nerfs des antennesinternes ou de la deuxième paire.

M, nerfs sortant des commissures et se rendant aux pièces de la bouche ;

Gn, les deux nerfs accolés de gauche (de droite dans notre figure) qui vont aboutir aux pattes- mâchoires; c., connectifs reliant le ganglion sous- æsophagien au premier ganglion thoracique.

FiG. 4. Fragment du cœur du Phronima. Dessin emprunté au mémoire déjà cité de Claus (PI. VI, fig. 44).

Cette figure, représentant à un grossissement d'environ 200 fois une des six fentes latérales du cœur ou orifices cardio-péricardiques, est destinée à montrer la disposition des fibrilles musculaires qui font contracter cet organe.

FiG. 5. Talitre injecté et fendu longitudina- lement pour montrer le tube digestif et l’appa- reil circulatoire. Dessin emprunté au mémoire de M. Yves Delage « sur la circulation des Edriophthalmes ». Archiv. de Zool. Expér., t. IX (1881), PI VIII, fig. 3. Gross., environ 6 fois en diamètre.

C., le cœur tubulaire s'étendant du premier anneau thoracique au sixième, avec ses trois fen- tes ou orifices cardio-péricardiques de droite ; pér.. le péricarde se prolongeant jusqu'à l’extré- mité de l'abdomen (toute la moitié antérieure du péricarde, celle qui contient le cœur, n'a pas été

représentée). En avant, le cœur, en se rétrécis- sant, forme un tronc aortique qui se trifurque presque aussitôt ; 4., branche aortique médian® ou aorte supérieure allant former aans la tête un anneau (anneau péricérébral de Delage) autour du cerveau NW, puis un second autour de la glande rénale » (anneau périrénal de Delage); cette même branche aortique fournit aussi les artères qui vont aux antennes de la deuxième paire 4.?, et de la première paire 4.'; l'aorte supérieure envoie également de petites ar- tères aux pièces buccales et va ensuite se jeter dans le sinus ventral s.

a’, la branche aortique latérale de droite ou artère faciale de droite se rendant aux parties latérales de la tête.

d, l'aorte inférieure, n2issant de la partie pos- térieure du cœur, se bifurque au niveau du troi- sième segment abdominal (3°) : le sang se dirige ensuite vers le sinus ventral s, le traverse et va aboutir dans les paltes antérieures de l'abdomen.

S., S.,s., grand sinus ventral placé sous le tube digestif ; le sang qui arrive dans ce -sinus par ses deux extrémités, forme deux courants en sens contraire qui se neutralisent, le liquide sanguin pénètre ensuite dans les vaisseaux afférents (vais- seaux bleus) des divers appendices, pattes, bran- chies (br., br.), épimères et lames incubatrices. Le sang, passant dans les vaisseaux rouges (vaisseaux efférents), s’accumule à la base de chaque groupe d'appendices et il est ramené de chaque côté vers le péricarde par un des vaisseaux péricardi-

ques.

E., estomac ouvert; 2.. intestin ; w., les uro- podes.

FiG. 6. Coupe au niveau du thorax chez

le même Amphipode, d'après Yves Delage (loc, cil.).

S., grand sinus ventral avec les vaisseaux affé- rents (bleus) se rendant dans les branchies Br., Br., dans les pattes £, £ et dans les épimères 6.”, é. Le sang est ensuite ramené par les vaisseaux efférents (rouges) vers les vaisseaux péricardiques p,p', qui le portent dans le péricarde pér.; de ilse rend dans le cœur C., par les trois paires d'orifices car- dio-péricardiques.

i., intestin; Æ., 1., les deux cœcums hépatiques ; m.,m., les masses musculaires latérales.

LOEMODIPODES

FiG. 7. Partie antérieure du tube digestif de la Protella phasma ; figure empruntée au mémoire du naturaliste suisse G. Haller sur l’organisation des Lœmodipodes filiformes (Zeilsch. f. Wiss. Zool., tome XXXIII, PI. XXII, fig. 18. 1879).

Coupe longitudinale optique à travers de l’une des moitiés d’une préparation au carmin.

æ., œsophage ; E, l'estomac à l'intérieur duquel nous avons de chaque côté sur les parois latérales une plaque verticale p., p., avec piquants; au milieu, se trouve un prolongement charnu P avec de nombreux crochets chitineux; inférieurement, l'estomac forme un petit cœcum dans lequel vien- nent s'ouvrir les deux tubes hépatiques ; h., orifice du tube ou cœcum hépatique de gauche (A, frag- ment de ce tube); 2., commencement de l'intestin ; d., repli ou diverticulum intestinal.

FiG. 8. Caprella æquilibra, dessin de profil de l'animal, emprunté à la monographie des Ca- prellidés par le D'P. Mayer. (Fauna and Flora d. G. von Neapel, NI° monographie, 1882). Gross., environ sept fois en diamètre.

A.!, antenne de la première paire ; A.? antenne de la deuxième paire ; y., œil; p., patte thoracique de la premiêre paire; p.’, patte thoracique de la deuxième paire avec sa forte griffe; p.”, patte thoracique du cinquième anneau, p.””, patte thora- cique du sixième anneau et p.””, patte thoracique du septième et dernier anneau. a., abdomen atrophié; br., les deux branchies de gauche insérées sur les côtés des troisième et quatrième segments thoraciques. Les numéros 1 à 7 indiquent les segments du thorax.

F16. 9. Extrémité postérieure du corps d’une Caprella æquilibra, mâle, d’après P. Mayer (Loc. cil.). Gross., 20 fois en diamètre.

T.,T., les deux testicules; c., les conduitsefférents allant aboutir séparément aux deux vésicules sémi- nales $., s., puis chaque conduit, poursuivant sa course, va s'ouvrir à l'extrémité d’un petit appen- dice placé à la base de l'abdomen, un peu en avant de l'anus à.

Dans cette figure nous avons aussi représenté les trois ganglions de la chaîne ventrale, oceu- pant : le premier, le milieu du cinquième anneau thoracique (5) ; les deux autres, le sixième anneau (6). Le septième segment (7) est toujours privé de ganglion nerveux.

F1G. 10. Partie antérieure du système ner- veux de la même espèce de Caprella, vue par la face inférieure, d’après P. Mayer (loc. cit.). Gross., environ 40 fois.

A. A.!, nerfs des antennes delapremière paire ; A.2 4.2, nerfs des antennes de la deuxième paire ; y., œil de gauche; W, partie centrale du cerveau, dont on ne peut pas voir dans cette position les quatre renflements dorsaux ; @., ganglion sous- œsophagien; 1, premier ganglion thoracique accolé au précédent; c., les deux connectifs qui relient ce ganglion au deuxième centre nerveux du thorax.

F1G. 11. Extrémité postérieure de la chaine nerveuse de la Caprella æquilibra, vue par la faceinférieure : toujours d'après P. Mayer. Gross., environ 60 fois.

c., les connectifs reliant le sixième ganglion (6) au précédent ; p.,p.,les nerfs serendantaux pattes de l’avant-dernière paire; €’, les connectifs reliant le sixième ganglion au septième (7). Ce dernier centre fournit les deux troncs nerveux %, »#, de la dernière paire de pattes; 4, a et a’ trois renflements ganglionnaires plus ou moins développés suivant les espèces de Caprellidés et représentant les cen- tres nerveux abdominaux de ces petits crustacés.

1

PI:.19

LS (Amphipodes )

>

CRUSTAC

Avavz

NONOIAY

sxW130

2 Br tepoudes 10 eperoag oc Br snnez #7 Bnj'euruouyq

1e

720 CaL700 fc 2)

#1

ARTHROPODES

PLANCHE XX

CRUSTACÉS ISOPODES

FiG. 1. Dessin schématique de l'appareil cir- culatoire d’un Isopode, emprunté au mémoire de M. Yves Delage, sur la circulation des Edriophtal- mes ; pl. XII, fig. À Arch. de Zool. expér., t. IX, 1881).

Dans le thorax, les téguments du côté droit sont enlevés pour laisser voir les organes internes; une portion du tube intestinal a été aussi extrait.

C., cœur tubulaire (ou pyriforme chez certaines espèces), situé vers la fin du thorax et le commen- cement de l'abdomen, contenu dans un péricarde p., assez vaste s'étendant jusqu'au telson é.!. L'aorte supérieure a., ou aorte thoracique, allant irriguer la partie antérieure de la tête (cerveau, antennes), puis se bifurquant et formant autour de l’œsophage, au-dessous du collier nerveux, un anneau sanguin ; de cet anneau part l'artère pré- nervienne b, b, située sous la chaîne nerveuse qu’elle longe dans toute son étendue.

a, artère latérale envoyant une branche dans chacun des quatre premiers anneaux thoraciques (4 à 4); chacune de ces branches se prolonge dans les pattes ; a4.”, artère latérale de droite sectionnée à peu de distance de son point d’origine. Les ra-

mifications des artères a.’ et a.’ avec le tronc prénervien b.

d., une des deux artères? ou aortes abdominales (celle de droite), allant irriguer tout l'abdomen.

t., les trois artères thoraciques de droite se sub- divisant dans les trois derniers segments du thorax à 7); celles de gauche sont représentées entiè- rement.

Le sang, après s'être répandu dans les divers organes, arrive dans une grande lacune périviscé- rale non représentée dans notre figure, puis pé- nètre dans les deux sinus latéraux thoraciques par les sept orifices que chacun d’eux présente. (Nous n'avons dessiné en entier que le sinus de gauche e, e, avec ses orifices; celui de droite e’, n’est repré- senté que dans sa partie postérieure.) Ces deux sinus se réunissent dans le premier anneau abdo- minal 1’ pour former un sinus médian unique, sus-nervien et sous-intestinal, se prolongeant jus- qu'à l'extrémité du corps ; c’est de ce dernier sinus que partent les vaisseaux afférents (bleus) des cinq paires de branchies (br., br., branchies de droite), puis le sang, après avoir parcouru ces organes respiratoires, est porté dans le péricarde par les

’, s'anastomosent

On aurait mettre dans la planche un 7 majuscule, la lettre { servant plus loin à désigner les artères thoraciques

postérieures.

2 La ligne ponctuée d s'arrête à tort sur le bord inférieur du péricarde, elle devrait se prolonger un peu au-dessous jusqu’au tronc artériel rouge placé en dessous et presque parallèlement au cœur.

vaisseaux branchio-péricardiques €, au nombre de cinq de chaque côté.

Les anneaux du thorax ont été numérotés (1, 3, 4,5,6 et 7), ainsi que ceux de l’abdomen (1’, 3’, 4, 5’ et 6’); le {., placé à l'extrémité du corps, désigne le {el/son; u., la sixième et dernière paire d’appendices de l'abdomen, les wropodes, qui ne servent jamais d'organes respiratoires.

ÆE., estomac; #., t., l'intestin ; 4.!, antenne ex- terne de gauche ou antenne de la première paire; A.?, antenne interne de gauche ou antenne de la deuxième paire ; »#., mandibule de gauche ; p m., patte-mâchoire de gauche.

9 5} 9?

,

Fig. 2. Section longitudinale un peu latérale de la partie antérieure de l’Asellus communis. Dessin emprunté au mémoire de M. A. $. Packard sur la « structure du cerveau des Crustacés à yeux sessiles », pl. I, fig. 4. (vol. IIT des Mémoires de l’Académie nationale des Sciences. Washington, 1884.)

N, cerveau ; À.!, antenne de la première paire; A.?, antenne de la deuxième paire ; m., mandibule avec son palpe p.; n, mâchoire première paire; n', mâchoire deuxième paire; p.#., patte-mà- choire.

Chacun des nerfs 4, a’, b, b’,b” et c, se rendant à ces divers appendices, présentent à leur base un renflement ganglionnaire plus ou moins fort; les renflements @. forment la masse nerveuse sous- æsophagienne ou ganglion sous-æsophagien, tan- dis que les autres sont en rapport direct avec le cerveau ou bien avec les connectifs reliant celui-ei à la chaine nerveuse ventrale; gt, premier gan- glion thoracique; », nerf se rendant à la patte de droite de la première paire.

£., estomac (la coupe n'étant pas médiane, l’œ- sophage n’a pas été pris); &., commencement de l'intestin ; O., ovaire ; d, aorte supérieure.

FiG. 3. Ensemble de l’organisation de l’47- madillo vulgaris, Latreille, type d'Oniscidés ; individu mâle sur le côté droit duquel nous avons indiqué au pointillé la position d'un des deux ovaires. Gross., 4 fois en diamètre.

La face dorsale des téguments a été enlevée avec précaution pour mettre à nu les divers organes.

L'œsophage est complètement caché; Z., l'esto- mac, dont la surface offre un aspect quadrillé dans toute son étendue, sauf le long de deux bourre- lets d., faisant saillie sur la ligne médiane longi-

tudinale, à peu de distance l’un de l'autre ; #., l'in- testin présentant dans sa partie inférieure de nom breuses granulations. La coloration des parois du tube digestif est d’un blanc légèrement jaunâtre, mais grâce à leur transparence elles prennent sur un animal frais que l’on dissèque une teinte jaune ambrée empruntée à celle des liquides digestifs ; h., h., les deux cœcums ou tubes hépatiques de gauche, d'une coloration jaune paille avec pone- tuations claires. Sur le côté gauche de l'estomac, nous avons représenté le dernier ganglion de la chaine nerveuse pour montrer à quel niveau il se trouve.

T., les trois tubes testiculaires de gauche (blanc hyalin); s., poche séminale (blanc laiteux) dans laquelle viennent déboucher les testicules; cd., conduit déférent de gauche, d’une coloration noir velouté, allant s'ouvrir à la face ventrale du sep- tième anneau thoracique, sur la ligne médiane, à côté de celui de droite.

Sur le côté droit de notre dessin nous donnons. comme nous l'avons déjà dit plus haut, les con- tours pointillés de l'ovaire de ce côté dans la posi- tion qu'il occuperait si nous avions affaire à un individu femelle.

A.?,4.°,antennesdeladeuxième paire; C., disque céphalique ; 4 à 7, anneaux thoraciques; 1’ à à”, les cinq premiers anneaux de l'abdomen, le sixième ne peut s’apercevoir dans celle position de l'animal et n’est représenté ici que par les lames /. /., ou plaques internes des pattes abdo- minales de la sixième paire; £., telson.

Fig. 4. Spermatozoïdes de l'Armadillo vul- garis. Gross., 600 fois.

a, un faisceau de spermatozoïdes ; b, un sper- matozoïde isolé.

F1G. 5. Un fragment de la muqueuse stoma- cale chez le mème crustacé.

Ce fragment a été pris sur le bord d’un des deux sillons ou bourrelets de la partie dorsale de cet organe ; ». ., série longitudinale de cellules à revêtement chitineux plus épais limitant le sillon.

Fig. 6.— Ensemble du système nerveux de l’Ar- madillo vulgaris. Gross., 4 fois.

Nous avons représenté isolément cet appareil, mais placé à côté de la figure 3, il est possible de se rendre compte de la position que peuvent occu- per les divers ganglions.

N, cerveau; 4.?, nerf de l’antenne externe ou antenne de la deuxième paire ; y., œil composé de droite; @., ganglion sous-æsophagien placé sur la limite de l'anneau céphalique et du pre- mier segment thoracique ; 1,2, 5, #4, 5,6 et T, les sept centres nerveux bilobés du thorax; le dernier (1), plus gros que les précédents, est chargé de l'innervation de toute la région abdominale. Le double connectif qui réunit entre eux les divers ganglions thoraciques, laisse voir en son milieu un filet nerveux très grêle représentant le système nerveux sympathique de cet Isopode.

F1G. 7. Antenne interne de droite (antenne de la première paire) chez le même animal. Gros- sie 26 fois.

A.?, base d'insertion de l’antenne externe.

FiG. 8. Mandibule de droite toujours chez le même Isopode, vue par sa face inférieure et gros- sie 11 fois.

M., fort denticule masticateur ; p., piquants plumeux ; #., faisceau musculaire.

FiG. 9. Patte respiratoire de gauche de la deuxième paire chez la même espèce d’Armadillo. Gross., 4 fois en diamètre.

Cette patte est vue par sa face supérieure, celle qui s'applique contre l'abdomen ; e, branche mé- diane ; , branche latérale ; b, position de la poche aérienne (il n'y a que les lamelles latérales 7, des deux premières pattes abdominales qui présentent cette espèce de cavité pulmonaire).

FiG. 10. Appendice latéral gauche de la na- geoire caudale ou fausse patte (wropodes) de la sixième paire chez l’Armadillo vulgaris. Gross., 4 fois en diamètre.

m., faisceau musculaire faisant mouvoir cette patte ; e, branche médiane ; #, branche latérale.

Fig. 11. Coupe longitudinale médiane d’une très jeune femelle de Portunion mœnadis, type du groupe des Entonisciens. Celte figure, ainsi que les deux suivantes ont été empruntées au mé-

moire de MM. A. Giard et J. Bonnier « Contribu- tion à l’étude des Bopyriens »; tome V des travaux de l’Institut zoologique de Lille et du laboratoire de zoologie marine de Wimereux, 1887.

Comme l'animal était légèrement contourné, la partie supérieure de la coupe, au lieu de passer entre les deux cavités du céphalogaster, passe au milieu d’une de ces cavités. Æ, céphaloga ter ou cavité stomacale ; 4.?, antenne externe ; 4.1, an- tenne interne; b., orifice buccal; p., patte-mä- choire. Tysopholis r, ou épaississement considé- rable des parois supérieures du tube digestif, pré- sentant, outre un revêtement chilineux très fort, de longs poils raides et serrés destinés à arrêter en ce point les particules solides qui arriveraient jus- qu'ici et qui ne doivent pas aller plus loin; Ra., organe de Rathke; h.h., foie ou plutôt un des deux cœcums hépatiques ; cg., corps graisseux ; C., cœur ; v.v., ses valvules ; vd., vaisseau dor- sal ; e, lames pleurales ou abdominales.

L'organe de Rathke Ra. est un organe contrac- tile et pulsatile, destiné par ses contractions ryth- miques à faciliter la succion et opérer aussi le re- tour dans le céphalogaster des liquides digestifs qui se sont accumulés dans les cœcums hépatiques.

Nous avons indiqué en ? le point de départ des lames incubatrices qui prendront plus tard un dé- veloppement considérable et qui formeront la vaste cavité dans laquelle les œufs seront logés après la ponte jusqu'au moment de leur éclosion.

FiG. 12. Tube digestif du même Portunion, vu par sa face dorsale (la partie antérieure a seule été représentée en coupe); les villosités de la double cavité stomacale £. £., sont très dévelop- pées ; {., tissu caverneux entourant l'estomac ; r., renflement du {yphosolis ; Ra., organe contrac- tile de Rathke ; A. A., les cœcums hépatiques; eg, ef, Corps graisseux.

FrG. 13. Système nerveux du Portunion mœæ- nadis.

N, cerveau ; c., commissure périæsophagienne ; £., les deux ganglions thoraciques et &4., le gan- glion abdominal ou cardiaque.

PLT20

(çIsopodes)

CÉS

CRUSTA

QT

"OI. Le

gi4Vda-4NALIAQ-NIoq'O

-C7-17 Prj'uorunioq ‘O1-S Pr orrpeuav * 8 PIJ SnJJoSv

LA

ut Or 914

=

Ze t

Se 0

veu

-70p D19ICCA DR * 72 Èe ÿ 6) 12

ARTHROPODES

PLANCHE XXI

CRUSTACÉS STOMAPODES, CUMACÉS ET SCHIZOPODES

CUMACÉS

F1G. À. Cuma Rathkii, Kr., individu mâle vu de profil et grossi 7 fois. Cette figure ainsi que les deux suivantes ont été empruntée à la thèse de J. Burmester « B. 3. Anatomie und histologie von Cuma Ralhkii» publié à Kellinghusen, en 1883.

A.!, antenne de la première paire ; y., les deux yeux composés sessiles qui sont accolés, presque soudés l’un à l’autre; Ce., céphalothorax ne re- couvrant que la tête et les trois premiers anneaux ; 4,5, 6, T et 8, anneaux thoraciques suivants. Les deux premiers segments du thorax portent les deux paires de pattes-mâchoires ; les six anneaux suivants offrent chacun une paire de pattes; 1”, ?, 9’, 4, D et 6’, les six anneaux abdominaux plus le telson t.,etles wropodes p., ou pattes abdominales du dernier segment de cette région du corps; les anneaux l’ et ? portent aussi chez ce Cuma des pattes rudimentaires #.

FiG. 2. Ensemble du système nerveux du même crustacé. Gross., 7 fois en diamètre.

N, cerveau bilobé; @., ganglion sous-æsopha- gien suivi de neuf paires de g. thoraciques et de six paires (1° à 6’) de g. abdominaux, le dernier est toujours le plus volumineux.

F16. 3. Patte-mâchoire de la deuxième paire chez le même Cuma. Gross., 20 fois. br., branchie.

STOMAPODES Fig. 4. Squilla mantis, vue de dos et gran- deur naturelle. Ce dessin est emprunté à la

partie des Crustacés du Règne animal de Cuvier (grande édition illustrée), rédigée par H. Milne Edwards.

4.1, antennes de la première paire; 4.°, antenne droite de la deuxième paire ; y.,y., les deux yeux composés ; Ce., céphalothorax; 2, patte-mâchoire de la deuxième paire ou patte ravisseuse de droite ; 3, patte subchiliforme de la première paire, (les deux paires de pattes suivantes semblables à la patte 3, n’ont pas été représentées); 6, T et 8, les trois pattes natatoires; 1” à 6’, les six segments de l'abdomen ; p.p., uropodes ou pattes abdominales de la sixième paire, formant avec le telson #., la nageoire caudale de ce crustacé.

C.C., cœur fusiforme très allongé, contenu dans un vaste péricarde B, B, dont une partie seu- lement a été représentée; le sang se rend des branchies dans le péricarde par l'intermédiaire de trones branchio-péricardiques (d. d., les cinq trones de droite). Le cœur donne naissance en

avant à une aorte qui se ramifie dans la région cé- phalique; sur les côtés du cœur sortent symétri- quement de nombreuses artères allant se ramifier dans la partie postérieure du thorax et dans les six anneaux de l'abdomen. En arrière, le cœur forme une aorte postérieure que l'on peut suivre jusqu'à l'extrémité du telson. Le sang, après avoir par- couru tout l'organisme, se rend aux cinq paires de branchies par des vaisseaux afférents, puis remonte vers le péricarde par les vaisseaux bran- chio-péricardiques.

FiG. 5. Patte abdominale gauche de la pre- mière paire chez la même Squilla. Grandeur na- turelle.

Nous avons rejeté complètement en avant et en dehors la plume branchiale br., pour mettre à dé- couvert l’article basilaire 4. de la patte ainsi que les deux rames, la rame interne ou médiane ?, et la rame externe e., sur laquelle est insérée la branchie.

F1G. 6. Ensemble du système nerveux et de l'appareil digestif chez la même espèce de Squilla. Nous avons fait ce dessin presque grandeur natu- relle.

Le cerveau, masse quadrangulaire blanchâtre, donne naissance aux troncs nerveux qui se rendent aux yeux composés .; aux antennes dela première paire 4.!, et aux antennes de la deuxième paire 4.?. Deux longs connectifs relient le cerveau à la chaine nerveuse sous-intestinale ; un peu en arrière de l'estomac, les deux connectifs sont réunis l’un à à l’autre par une délicate commissure transver- sale.

Le premier ganglion thoracique est volumineux et assez allongé, c’est lui qui innerve tout le cé- phalothorax moins les organes des sens; les deuxième, troisième et quatrième ganglions sous- intestinaux innervent les derniers anneaux thora- ciques {.; l'abdomen possède six centres nerveux, chacun envoie des ramifications dans le segment il se trouve; le dernier centre innerve non seu- lèment le sixième anneau de l'abdomen et les uro- podes », mais aussi le telson 4.

Nous avons rejeté l'appareil digestif sur le côté droit pour ne pas masquer la chaine nerveuse. £., l'estomac dont la partie postérieure & présente une paire de grosses pièces calcaires latérales à surface mamelonnée, analogues aux pièces ou dents latérales que l’on observe dans l'estomac du

crabe et de l’écrevisse, puis une grande pièce double placée inférieurement et se prolongeant en arrière dans le commencement de l'intestin ; ë., à., région intestinale d'une coloration jaune due à la présence d’un revêtement hépatique con- ünu ; ?., rectum allant se terminer en @ au com-

mencement de la face inférieure du telson.

SCHIZOPODES

FiG. T. Euphausia pellucida, vu de profil et grossi 8 fois. Dessin d'ensemble de l'animal emprunté au mémoire de G. 0. Sars « sur les Schi- zopodes recueillis pendant le voyage du Challen ger ; Zoologie, t. XIII, pl. XI, fig. 1 », 1885.

A.', antenne droite de la première paire; 4.2, antenne droite de la deuxième paire, en arrière de l’article basilaire de cette seconde antenne, on aperçoit les pièces de la bouche ; y., œil composé de droite sur le pédoncule duquel se trouve un des organes lumineux ; Ce., céphalothorax ; 2 et 3, pattes-mâchoires des deuxième et troisième paires disposées encore en forme de pattes ambulatoires ; 4 à T, les quatre pattes thoraciques suivantes. Toutes ces pattes (2 à 7) sont biramées ; sur le mi- lieu de la face externe de leur fémur, elles pré- sentent toutes un appendice formé par un article assez long, etun petit fouet. La patte de la hui- tième paire est atrophiée en partie; dans sa ré- gion basilaire elle porte, ainsi que le fémur de la troisième patte, un organe ou globule lumi- neux.

Toutes les pattes à partir de la troisième (3) offrent une branchie ; br., branchie volumineuse de la huitième paite.

à 6”, les segments abdominaux ; ., wropode de droite ; £., telson. Les cinq premiers anneaux de l'abdomen portent une paire d'appendices ou pléopodes, formés chacun par un fort article basi- laire et une double rame; {. {.L., organes lumi- neux placés à la base des pléopodes des quatre premières paires.

On apercoit par transparence la poche stoma- cale Æ., le foie A et l'intestin 2.

F1G. 8. Partie antérieure du système nerveux de l'Euphausiapellucida, toujours d’après le même travail de Sars. Gross., environ 20 fois en diamètre.

a et a’, renflements du cerveau qui sont les points de départ des nerfs antennaires; 0. 0., lobes optiques (les yeux ne sont pas représentés);

l. L., organes lumineux. €., les connectifs laté- raux rattachant le cerveau à la chaîne nerveuse ; un peu en avant du ganglion sous-æsophagien @., ces connectifs sont reliées l’une à l’autre par une courte commissure transversale ; s.s., nerfs stomato-gastriques.

Nous avons ensuite dix centres nerveux thora- ciques plus ou moins nettement bilobés; toute cette partie de la chaîne nerveuse ainsi que le ganglion æ, sont enveloppés dans une vaste gaine. Les deux connectifs r, reliant la partie thoracique de la chaîne avec les six paires de ganglions abdo- minaux, ganglions que nous n'avons pas repré- sentés dans notre dessin.

FiG. 9. Un organe lumineux isolé et très

grossi de la même espèce d'£uphausia, d'après Sars.

L’enveloppe externe présente une couche pig- mentaire qui est d'un beau rouge chez les indivi- dus frais ; en arrière de la lentille on trouve un bouquet de fibrilles en éventail qui sont irisées chez l'animal frais.

F1G. 10. Partie terminale de l'abdomen du Siriella gracilis, type de Mysidés ; toujours d’a- près le même travail de Sars.

6, sixième segment abdominal ; ., article basi- laire de l’uropode de gauche ; e., lame externe et inférieure, biarticulée de l’uropode ; 2., lame in- terne et supérieure avec son otocyste contenant un gros otolithe sphérique ; £., telson.

L

CRUSTACÉS (Stomapodes)

PL 21

F xay &

DELMAS -AVIGNKON

O©.DOIN-EDITEUR-PARIS

Cuma.Fig.1-3; Squilla, Fig.4G:Euphausia ra 210

4 : Vayavière , del.

7

ARTHROPODES

PLANCHE XXII

L'ÉCREVISSE. ASTACUS FLUVIATILIS

F1G. 1. Ensemble de l’organisation d’une écre- visse mâle. Grandeur naturelle.— 4.e., antennes externes; 4,2., antennules ou antennes internes ; æ., les yeux ; M., muscles abducteurs de la mandi- bule gauche (ceux de droite n’ont pas été repré- sentés); 7., rostre; s.c., sillon cervical; b.s., bran- chiostégite gauche (celui de droite ainsi que la par- tie médiane de la carapace, le cardiostégite, ont été enlevés) ; 4 à 6 anneaux ou somites de l’abdo- men; {., telson ; L., lobes latéraux de la nageoire caudale ; br. br., branchies de droite mises à nu; E., estomac (blanc bleuâtre); 4. h., foie divisé de chaque côté en trois lobes, un antérieur, un mé- dian supérieur et un postérieur; l’ensemble du foie est jaune orangé pâle ou ocre brun pâle, les extré- mités des tubes hépatiques sont blanchâtres ; . ?., intestin (ocre jaune) venant déboucher au milieu de la face inférieure du telson; c., cœur (blanc jaunâtre) enveloppé par le péricarde et donnant en avant cinq artères (l'artère céphalique ou artère ophthalmique 0. 4, très grêle; les deux artères an- tennairesa.a.,a.a., etles deuxartères hépatiques); en arrière la grosse artère abdominale &. abd., qui fournit deux branches symétriques à chaque an- neau et l'artère sternale que traverse la chaine nerveuse entre le quatrième et cinquième gan- glion thoracique et que l’on ne peut apercevoir dans cette position.

T., les deux lobes antérieurs du testicule (blanc hyalin) avec les deux canaux déférents c. d. (blanc

argentin) qui vont s'ouvrir séparément à la base des pattes ambulatoires de la cinquième paire ; v., glande verte de droite.

F1G.2.— Estomac ouvertsuivantla ligne médiane du corps pour montrer les diverses pièces de cet organe. (Grossissement, 3 fois en diamètre.) @., æsophage; g., empreinte du gastrolithe de droite ; d, crochet ptérocardiaque de droite (colo- ration blanche) ; #., ossicule médian cardiaque (blanc); d.{., grosse dent latérale (jaune corné vif); #., petite dent latérale (jaune corné); 0., ossi- cule pylorique (blanc nacré) ; P., région pylorique de l'estomac ; {. p., poche latérale; v.p., valve pylorique latérale ; v. m., valve pylorique médiane cæ., eæcum ; À., orifice du conduit hépatique des glandes de droite; #., intestin ouvert dans sa par- tie antérieure. Les paroisde la partie antérieure de l'estomac sont bleuûtres, celles de la région py- lorique et du commencement de l'intestin sont jaune rougeâtre ; nous trouvons entre la région antérieure et la région postérieure de l'estomac un mamelon k# couvert de poils brun noirâtre ; des poils plus ou moins longs mais de la même teinte se trouvent sur les parois voisine de ce ma- melon.

Fi. 3. Pièces stomacales isolées. (Grossisse- ment, 2 fois en diamètre.) Cette figure ainsi que toutes les suivantes ont été empruntées à l’ou-

vrage sur l'Ecrevisse qu'a publié en 1880 le savant naturaliste anglais 7h. H. Huæley.

m.., ossicule cardiaque; wc., apophyse urocar- diaque ; d. d., les deux crochets ptérocardiaques ; p. p., ossicule prépylorique ; #.{., dent médiane ; o., ossicule pylorique ; d. L., les deux grosses dents latérales.

Fic. 4. Partie antérieure du corps de l'écre- visse, vue de profil; la carapace a été enlevée en partie pour laisser voir la glande verte. (Grossisse- ment, 2 fois en diamètre.)

g. glande verte (d'un vert d'eau pâle, jaunâtre au milieu) ; s., lesac dans lequel les produits excré- tés sont déversés pour être portés à l'extérieur par un conduit qui s'ouvre au sommet de la pointe x de l’article basilaire de l’antenne externe. Les parois du sac sont minces et transparentes.

Fi. 5. Trois des différents aspects présentés par un globule sanguin de l’écrevisse pendant un quart d'heure d'observation. (Grossissement, en- viron 800 fois.)

FiG. 6. Cœur vu de profil, côté gauche. (Gros- sissement, 4 fois.)

., ouverture valvulaire latérale ; s., ouverture valvulaire supérieure ; 0. 4., artère ophthalmique; a. a., artère antennaire; h., artère hépatique; st., artère sternale ; &. abd., artère postérieure ou abdominale. Ces deux dernières sont les plus volu- mineuses ; l’une, la sternale, se ramifie à la face ventrale du corps et dans les divers appendices thoraciques ; l’autre porte le sang dans toute la région abdominale.

Fig. 7. Système nerveux central vu en dessus. {Grandeur naturelle.) 4., anus; an., nerf anten- naire; an., nerf antennaire interne ; €. €., commissure Circum-soæphagienne, C., cerveau ou centres sus-æsophagiens; 1, ganglion sous-æsopha- gien, premier ganglion thoracique; 2, 3, 4, 5, et 6 ganglions thoraciques; 7, 8,9, 10, 11, et 12, gan-

glions abdominaux; æs., section de l’æsophage ; o., nerf optique; s. &., section de l'artère sternale; s.g. n., ncrfstomatogastrique. (Tous les ganglions nerveux sont d'un blanc laiteux.)

F1G. 8. Un petit fragment d’une section du pédoncule oculaire très grossi (700/1); 4, cornée ; b, zone sombre externe ; €, zone blanche externe; d, zone sombre moyenne; e, zone blanche in- terne ; f, zone sombre interne; çr., cônes cris- tallins ; g., ganglion optique; sp., fuseaux striés.

F1G. 9. L'antenne interne ou antennule de droite vue par sa face interne. (Grossissement, 5 fois en diamètre.)

au., sac auditif vu par transparence à travers la paroi de l’article basilaire de l’antennule ; b.,soies auditives ; en., endopodite; ex., exopodite; à, poils simples ; . ’, poils barbelés.

F1. 10. Organes sexuels de la femelle. (Double de grandeur naturelle.) ov., ovaire. A travers ses parois on aperçoit de nombreux ovisaes dans chacun desquels se développe un œuf (coloration des ovisacs jaune brunâtre, parfois presque rouge); ovid., oviductes; o7., les deux orifices externes placés à la partie externe de l'ar- ticle basilaire des pattes ambulatoires de la deuxième paire.

FiG. 11. Organes mâles. (Double de grandeur naturelle.)

t. t., les deux lobes antérieurs du testicule; l, lobe postérieur (l'aspect de cet organe est grenu, sa coloration jaune pâle); e. d., etc’. d’., les deux conduits déférents. Chacun de ces canaux décrit autour du lobe postérieur du testicule de nom- breuses circonvolutions avant de se rendre à l’ar- ticle basilaire de la patte de la cinquième paire ambulatoire, se trouve l’orifice externe 07.

F1G. 42. Spermatozoïde de l’Astacus fluviati- lis, vu à un grossissement de 850 fois en diamètre.

PE

CRUSTACES - Décapodes

NONO! Ar

140

(2)P°

H'OIA

SINvYA-HAALIQI-NIOG ©

\ | 1 1e) SE 7

Z OI4

SI[PBIAN] J SN92PISV

G'OIu

CCE

REY,

Dr a 7 7e) 4} +

S'OId

8 914

«

7?0 ROAD)" 4)

L

1

pu

ARTHROPODES

PLANCHE XXII

LE CRABE, CARCINUS MŒNAS

(Toutes les figures de cette planche ont été dessinées d'après des préparations originales.)

F1G. 1. Individu mâle vu par la face ventrale. (Grossissement,2 fois en diamètre.) Les pattes ont été coupées, son abdomen étendu permet de voir la position de l'anus 4». et des organes copu- lateurs. 4. ?., antennule ou antenne interne; 4.e. antenne externe ; @., œil droit caché dans sa fos- sette protectrice; p.m. e., patte-mâchoire externe de droite, celle de gauche a été enlevée pour lais- ser voir les pattes-mächoires de la deuxième et de la première paire.

4, première patte ambulatoire, munie d'une forte pince; 2, 3, 4et 5 les quatre autres pattes ambulatoires ; P., pénis de gauche sortant de l’ar- ticle basilaire de la cinquième patte ambulatoire ; d, première patte abdominale de droite relevée contre la face ventrale ; celle de gauche d’ est ren- versée un peu latéralement sur l'abdomen; e, patte abdominale de la deuxième paire; cette patte, dont la pointe est engagée dans la précédente, n'est pas visible sur le côté gauche. Ces deux paires d’appendices d et e servent au mäle d'organes de fixation pendant la copulation. Les autres anneaux de l'abdomen n'offrent pas d’appen- dices chez le mâle mais chez la femelle les deux derniers anneaux sont seuls dépourvus de pattes abdominales, les quatre autres présentent chacun une paire de pattes biramées, garnies de

poils très longs, destinés à retenir les œufs sous le ventre de l’animal jusqu'à leur éclosion.

F1G. 2. Individu femelle dont on a enlevé toute la carapace pour montrer l’organisation in- terne (Gross., 2 fois.)

0.,ovaire du côté gauche (belle coloration orar- gée lorsque la glande est très développée, orangée päle lorsqu'elle l’est peu) ; 0°., lobe postérieur de l'ovaire ; l’oviducte, qui est très court, se trouve placé vers le milieu du lobe postérieur de la glande et vient s'ouvrir par une fente transversale sous le troisième anneau thoracique près de la rainure médiane.

H., lobes antérieur et médian du foie; A’, lobe postérieur (la masse hépatique est jaune paille ou jaune grisâtre); sur le côté gauche de notredessin, le foie est à peu près complètement caché par la glande génitale. £., l'estomac (blanc bleuâtre), retenu en avant par deux fortes bandes muscu- laires qui vont s'insérer sur la partie de la cara- pace qui protège le cerveau; #., intestin.

e., cœur enfermé dans le péricarde ; nous avons représenté sur la face dorsale du cœur et sur ses côtés les six orifices en boutonnières par lesquels le sang arrivé dans la cavité péricardiaque, pé- nètre dans le cœur. Cet organe, donne en avantel

un peu au-dessous, trois artères partant du même point, une médiane assez grêle 04, l'artère cépha- lique ou artère ophthalmique (yeux, cerveau.…), et 2 latérales, art. antennaires, allant se ramifier dans le foie et les glandes génitales, ainsi que sur les parois de l'estomac et dans les tissus voisins. En arrière, deux artères presque superposées, l’une, la supérieure, abd., va dans l'abdomen, l’autre s4., traversant le ganglion nerveux, c’est l'artère ster- nale. Cette dernière est chargée de porter le sang artériel dansles organes appendiculaires (pattes, pattes-mâchoires) et dans tous les tissus de la face inférieure du corps.

br., sixième branchie de gauche ; br., br, septième branchie; br”. br”. huitième branchie. Sur les branchies de gauche nous avons représenté par une forte ligne noire la position des vaisseaux branchiaux, vaisseaux chargés de porter le sang veineux dans les feuillets de chaque branchie; quant aux canaux branchio-cardiaques, canaux destinés à recevoir le sang artérialisé et à le por- ter au cœur, dans la position que présentent les branchies, ils ne peuvent être aperçus, car chacun d'eux occupe la face interne de chaque branchie.

FiG. 3. Patte-mâchoire externe, face externe. (Gross., 2 fois en diamètre.) »., maxille ; p., palpe; br., branchies (première et deuxième bran- chies insérées à la base de la patte) ; f., flagellum. Ce prolongement f., ainsi que ceux des deux pattes- mâchoires, servent par leurs mouvements conti- nus à renouveler l’eau dans la chambre respira- toire.

F1G. 4. Paite-mâchoire de la deuxième paire (Gross., 3 fois en diamètre.) »., maxille; p., palpe ; f., flagellum; br., troisième branchie.

FIG. 5. Patte-mâchoire de la première paire (Gross., 3 foisen diamètre.) —., maxille interne: m., maxille externe homologue du galea de la mâchoire des insectes; p., palpe ; f., flagellum ; br., quatrième branchie. (Les cinquième et sixième branchies sont insérées à la base de la première patte ambulatoire, la septième à la base de la deuxième patte et la huitième et dernière bran- chie à la base de la troisième patte ambulatoire.)

FiG.6.— Mâchoire de la deuxième paire. (Gross., 4 fois en diamètre.) Iei le flagellum, au lieu d'être allongé, forme une large plaque.

FiG. 7. Mächoire de la première paire. (Gross., 4 fois en diamètre.)

F1G. 8. Mandibule. (Gross., 3 fois en dia- mètre.) Cet organe, de nature calcaire, est très résistant et sert plus spécialement à briser les ali- ments que l’animal introduit dans sa bouche.

F1G. 9. Ensemble du tube digestif. (Gross., 3 fois en diamètre.) L'œsophage et l’estomac ont été ouverts et étalés.

æ., œsophage ; £., estomac avec les diverses pièces cornées-calcaires qui servent à la trituration des aliments : 4, pièce placée contre les parois supé- rieures de l'estomac, la partie crochue très résis- tante est d'une belle coloration cornée, le reste assez mou est jaune pâle hyalin; b, petite pièce calcaire (blanc opaque), supportant la partie cro- chue de la précédente; €, ce’, pièces latérales, présentant chacune une région masticatrice assez large, d'une teinte jaune brun, formée par une douzaine de replis transverses et de fortes bosse- lures latérales ; sur le côté interne de ces pièces, nous avons cinq petits crochets jaunes assez re- courbés; d, pièce médiane blanchâtre, en forme de lame de couteau, sa partie antérieure est un peu cachée par une sorte de languette cartilagi- neuse recouverte de poils très fins; e, valvules formant la partie tout à fait postérieure de l’esto- mac et venant faire saillie dans l'intestin; sous ces valvules, nous avons les deux orifices des con- duits hépatiques À. L.

p. p’., cœcums pyloriques, celui de droite a été sectionné près de sa base; —%., intestin moyen; L., renflement intestinal dans lequel vient débou- cher le tube ou cœcum rectal 0; au-dessous nous avons le commencement du rectum.

F1G. 10.— Quelques globules sanguins. (Gross., 750 fois en diamètre.) :

F1G. 41. Antennule de droite vue par sa face supéro-interne. (Gross., 6 fois en diamètre.)

ot. {position du sac auditif à l'intérieur duquel on trouve de nombreux corpuscules blane verdâtre au milieu d’une substance gélatineuse ; nombreux poils pennés insérés sur l’article basilaire a; bete, deuxième et troisième artieles; eæ., exopodile;e»., endopodite. Sur le bord concave de l’exopodite nous avons de nombreux poils filiformes et anne- lés qui peuvent être considérés comme des poils olfaclifs.

Fi. 12.— Système nerveux du Carcinusmaænas, (Gross., près de 2 fois en diamètre.) Après avoir relevé la carapace, nous avons successivement extrait le cœur, les glandes génitales, tout le foie, puis nous avons rejeté l'estomac Æ. sur le côté droit. A la partie tout à fait antérieure, nous avons enlevé avec précaution l'enveloppe calcaire qui protège Le cerveau ainsi que la partie de la cara- pace placée en avant des antennes (partie poin- tillée sur notre figure).

Les centres nerveux ont une coloration blanche, légèrement jaunâtre. Le cerveau, formé par deux ganglions intimement soudés, donne naissance aux nerfs qui vont aux organes des sens et dans les téguments du manteau. com., com., les deux connectifs œsophagiens donnant chacun en b quatre petits nerfs, un se ramifiant sur les parois stomacales, les trois autres remontant le long de l'œsophage innervent la bouche; c., commissure transversale sous-æsophagienne.

d, d.’, groupes de petits nerfs sortant du gan- glion thoracique et se rendant aux appendices de la bouche; e,e’, troncsnerveuxdela première paire de pattes ambulatoires; f, f”, troncs nerveux de la deuxième paire de pattes; g, g’, nerfs de la troi- sième paire; L, L', nerfs de la quatrième paire;

k, k', nerfs de la cinquième paire de pattes am- bulatoires. Chacun de ces dix troncs nerveux est accompagné par plusieurs nerfs d'importance di- verse se rendant aux organes voisins (branchies, museles...), m.,une dizaine de petits nerfs médians qui pénètrent dans l’abdomen en passant sous l'intestin; x. n’., nerfs se rendant aux muscles qui vont de l'abdomen au thorax.

F1G. 143. Partie droite du cerveau. (Gros- sissement, 10 fois en diamètre.)

1, les deux nerfs qui se rendent dans toute l’é- tendue de l’antennule ou antenne interne; 4’, trois petits nerfs ayant la même origine que les précé- dents et allant se perdre dans l’article basilaire de l’antennule (organe auditif et tissus voisins); 2, nerf de l’antenne externe d'ordinaire cachée par le prolongement du cerveau qui donne naissance aux nerfs 4 et 5. Ce prolongement a été rejeté en arrière dans notre figure; 3, nerf palléal. Ce tronc donne de nombreuses ramifications qui vont se perdre sous la matrice de la carapace; 4, nerf optique et 5, nerf moteur de l'œil ; ces deux nerfs sont en partie protégés par une sorte de gouttière calcaire reliant la base de l'œil à l'enveloppe pro- tectrice du cerveau.

SI VA -ANTLICTE > î IHLICIE - NIOG O0 ‘70 2100 ATX 1) = 0 4

PL-25

SBUDDUI SNUIOIET)

2) Le OT'OI y

des)

écapo

(D

CÈÉS

STA

CRU

AN

ARTHROPODES

PLANCHE XXIV

XIPHOSURES

(Toutes les figures de cette planche ont été prises dans le mémoire publié par M. le professeur A. Milne-Edwards, sur l’Analomie des Limules (Ann. des Sc. Natur., Zool. 5me Série, t., XVII, 1873.)

FiG. 1. Coupe longitudinale de la Limule (Limulus polyphemus). Le cœur et une partie de l'intestin ont été enlevés. Gross. demi-grandeur naturelle.

Ce., céphalothorax; 4b., abdomen; #., base du telson (cet organe, en forme d’aiguillon, est mobile et aussi long que le corps).

@., œsophage ; Æ£., estomac avec le revêtement chitineux qui tapisse une partie de ses parois; py., région pylorique dans laquelle viennent déboucher les quatre canaux hépatiques; }., orifice du conduit hépatique antérieur de gauche ; h.', base du conduit hépatique inférieur de droite. Le foie, divisé en quatre lobes, est très volumi- neux, il se trouve placé de chaque côté de l’esto- mac et du commencement de l'intestin.

1, patte de gauche de la première paire, consi- dérée par certains auteurs comme l’homologue du chélicère gauche du Scorpion mais, d’après le point de départ du nerf qui s’y rend, (le nerf sortirait du conneclif et non du renflement cer- vical), ce serait une véritable patte et non un appendice céphalique.

2, 3, ket 5, les quatre pattes suivantes: l'ar- ticle basilaire de chacune de ces pattes est très

fort, sa surface interne, plus ou moins épineuse, lui permet de remplir le rôle d'organe masticateur ; 6, sixième patte dont l'extrémité est polydactyle.

a., ce septième appendice, appendice thora- cique postérieur, ou appendice pectiniforme, représenterait le peigne des Scorpionides ; il for- merait avec celui de droite la lèvre inférieure de la Limule d’après Savigny.

4°, 2’, 8°, 4°, 5’ et 6’, pattes abdominales, remplissant le rôle d'organes respiratoires, sauf celles de la première paire qui forment une plaque ou opereule protégeant les pattes suivantes.

V., grande veine ou canal collecteur, recevant tout le sang qui doit se rendre ensuite aux bran- chies par les vaisseaux afférents v.

FiG. 2.— Limule dont les téguments dorsaux ont été enlevés pour mettre à découvert le cœur et les principaux troncs artériels dorsaux; (aucun de ces divers vaisseaux sanguins ne protège de trones nerveux). Le péricarde n’a pas été représenté. Gross., demi-grandeur naturelle.

C.. C.,le cœur, avec les huit paires d’orifices cardiaques permettant au sang de passer du péri- carde dans la cavité du cœur; celle-ci ne pré- sente pas de cloisons transversales la divisant en loges, comme on le constate chez les Scorpions, et plus ou moins chez tous les Trachéates. En arrière le cœur se termine en cœcum.

Cet organe donne naissance en avant à trois artères ; b, l'artère frontale qui passe sur l’esto- mac Æ., puis qui se bifurque ; a. a”, les crosses aortiques reliant le cœur au système artériel ven- tral qui sera représenté dans la figure 3.

d, d’, e, e’, f, f',eth, h’, les quatre paires d'artères latérales; (d, artère thoracique anté- rieure ; e, artère thoracique principale dont le prolongement » se trifurque bientôt : la branche se rendant dans le foie, la branche 7, artère marginale postérieure, et enfin A, M, artère marginale antérieure allant se réunir à l'artère céphalique b).

co., artère collatérale antérieure réunissant le tronc d'au tronce, puis se continuant en arrière pour former l'artère collatérale postérieure de gauche ? qui, après avoir recu les artères laté- rales f et À et s'être prolongée jusque vers l’extré- mité du cœur, passe au-dessus de cet organe et se réunit en ce point avec l'artère collatérale posté- rieure de droite 2’ pour former l'artère abdomi- nale supérieure #. Du bord interne de chaque artère collatérale postérieure (2 ou 2’) partent six troncs, les artères intestinales, et de son bord ex- terne sept vaisseaux, les six premiers formant les artères branchiales et le dernier se ramifiant dans les tissus de cette région du corps.

Comme on le voit sur notre figure, la plupart des troncs artériels s’anastomosent entre eux.

0., 0., orifices de section des vaisseaux bran- chio-cardiaques portant le sang des branchies au péricarde ; 0’, vaisseau provenant de la première patte abdominale dépourvue de branchie ; p., les six piquants mobiles du bord gauche de l’abdo- men ; {., base du telson.

Fic. 3. L'animal est ici vu par sa face ven- trale pour montrer une partie du système nerveux et le système artériel ventral, le seul contenant des parties de l’appareil nerveux. Gross., demi- grandeur naturelle.

D, D, face inférieure du céphalothorax; 4b., Ab., abdomen avec ses six piquants (p., p.), mo- biles de chaque côté ; £., base du telson.

A., anneau sanguin à l’intérieur duquel est con- tenu tout le collier nerveux œsophagien; au centre de cet anneau on voit la coupe de l'œsophage. L'anneau sanguin se continue en arrière pour former l'artère ventrale B qui contient toute la chaine nerveuse.

(Le détail des principaux vaisseaux sanguins

partant de l’anneau 4. sera donné dans l’explica- tion de la figure 4.)

1,2, 5, 4, 5 et 6, les six pattes thoraciques de gauche ; a., appendice pectiniforme ; 1’, ?, à, 4, 5’ et 6’, les six pattes branchiales de gauche.

Sur la partie gauche de notre dessin nous avons représenté, placé plus profondément, la grande veine ou canal collecteur V; ce canal recoit par les veines 2', L°?, tout le sang veineux prove- nant du foie et parcourant des vaisseaux à parois propres; tandis que la majeure partie du sang veineux, contenu dans de grands sinus (sinus péritonéal, sinus des membres, etc.), pénètre di- rectement dansle canal collecteur V par les orifices qu'il présente dans son étendue.

FiG. 4. Anneau sanguin circumæsophagien, vu en dessus et ouvert pour montrer le collier nerveux qu'il protège. Grandeur naturelle.

c.. les deux centres cérébroïdes peu volumineux et intimement accolés l’un à l’autre et aussi au bord antérieur de l’anneau ; ce dernier, très volu- mineux, ne présente pas de renflements distincts permettant de reconnaître les centres thoraciques et le premier ganglion abdominal, qui par leur coalescence lui a donné naissance, il existe seule- ment à son intérieur un nombre variable de com- missures transversales (de 4 à 9), reliant les deux parties de l’anneau l’une à l’autre, en arrière de l’æsophage.

N, commencement de la chaine nerveuse que l'on aperçoit par transparence dans l'artère sternale.

Donnons maintenant l’énumération des nerfs qui partent de cet anneau (nous n’avons dessiné presque que les nerfs de droite). 1, nerf de l’ocelle; 2, nerf optique allant à l'œil composé; 8 et 4, nerfs tégumentaires céphaliques; 5 à 10, nerfs cutanés de la face inférieure du thorax (ces nerfs sont libres à partir du renflement que l’on re- marque près de leur base). Les nerfs / de la pre- mière paire d'appendices thoraciques ; p., p., nerfs des cinq paires de pattes suivantes; d, nerf de l'organe pectiniforme; o, nerf de l’opercule ou fausses pattes branchifères (première paire de pattes abdominales).

Fig. 5. Un fragment de la chaîne nerveuse, pris au niveau des troisième et quatrième renfle- ments. Gross., deux fois en diamètre.

Les parois supérieures de l’artère sternale ont été enlevées pour mettre à découvert les deux gros connectifs nerveux. Du léger renflement 7 partent deux paires de nerfs; la première paire c est cons- tituée par deux nerfs libres qui vont aux ligaments de l’abdomen; la deuxième paire br est formée

par deux troncs nerveux volumineux, contenus dans toute leur longueur à l’intérieur des artères branchiales, se rendant aux branchies de la troisième paire (quatrième paire de pattes abdo- minales). Le deuxième renflement »’ donne nais- sance aux nerfs libres cutanés d, d.

PL.24

ES

HOSUR

XIP

w » NONOIAY'S

org

YVWnaq

SIA vA- ANALIQX-NIOG O

-snuouydAjod snpnur]

De

“ANA A he)

ARTHROPODES

PLANCHE XXV

ARACHNIDES PSEUDARACHNES

ACARIENS

Fr. 1. Tyroglyphus setiferus, individu vu de profil et montrant toute son organisation interne. Dessin emprunté à un des mémoires de G. Haller sur les Acariens ; « Etude surles Tyroglyphidés »» Zeilse. f. Wiss. Zool., t. XXXIV, pl. X, 1880. Gross., environ 40 fois.

N, cerveau; Æ., estomac antérieur; Æ., esto- mac postérieur; 2., intestin rectal ; L., cœcum sto- macal, probablement hépatique; s., sac excré- teur; s,s’, autres organes d'excrétion; 0., 0.’, poils olfactifs.

FiG. 2. Rostre et organes de la bouche de l'Uropoda vegetans, type de Gamasidés. Cette figure est tirée d'un des nombreux mémoires de M. P. Mégnin sur les Acariens ; « Etude sur quel- ques Gamasidés », Journ. de l'Anat. el de la Physiol., volume de 1876, pl. VIL, fig. 5. Gross., 100 fois en diamètre.

m., m.’, les deux maxilles (ou mächoires) sou- dés ; g., g’,, les galéas et pm., pm’, les palpes de ces maxilles; {., languette; A1, M’, les deux mandibules; mnt., le menton; vw, lv, les deux pièces symétriques (sortes de palpigères) de la lèvre inférieure ; pl., pl’, les palpes labiaux ; st., extrémité antérieure du sternum.

FiG. 3. Appareil génital mâle de l’Argas,

type d’Zxodidés. Ce dessin et les deux suivants sont empruntés aux travaux de Al. Pagenstecher sur les Acariens. Beitr. 3. Anatomie der Milben. 1860 et 1861.

L., testicule; c., conduit déférent de droite (de gauche dans notre figure); e.’, dernière partie assez renflée du même conduit; c.”, partie basi- laire du conduit déférent de l’autre côté; p., les nombreux diverticulums prostatiques; 0., orifice externe.

FiG. #. Appareil génital femelle de la même espèce d’Argas, d'après Pagenstecher.

O., l'ovaire; 0., partie très sinueuse de l’ovi- ducte; 0.”, partie inférieure et renflée de l’oviducte venant s'ouvrir ainsi que celui de l’autre côté,0.”, dans un vaste utérus w., présentant, près de son orifice externe v, deux petits tubes glandu- laires @.

Fig. 5. Ensemble de l’organisation de l’Zxo- des ricinus, d'après Pagenstecher.

N, cerveau; £.,estomac avec 4 de ses cœcums hé- patiques k.,h.,h.,h;g.,q.,lesdeux amas de glandes salivaires; »., le rectum, recevant en avant les tubes de Malpighin.,m, et allant se terminer à la face ventrale presque à l'extrémité du corps, à la fente anale a; s., s., les deux stigmates avec les nombreux troncs trachéens qui y abou- tissent.

PYCNOGONIDES OU PANTOPODES

Fig. 6. Individu de l’Ammothea pycnogoni- dea, vu par sa face ventrale, d’après un dessin de M. de Quatrefages, « Mémoire sur l’organisation des Pycnogonides», Ann. des Sc. Natur., série, tome IV, 1845.

r., rostre; p., les deux palpes maxillaires en dedans desquels nous trouvons la paire de petits chélicères de cette espèce; a., abdomen; Z., l’es- tomac occupant la partie centrale du corps; de cette cavité gastrique partent cinq paires de cœ- cums €.,c.,c., qui se rendent dansles chélicères et les quatre paires de pattes.

F1G. 7. Dessin de profil et suivant une coupe longitudinale du Barana Castelli. Cette figure est empruntée au mémoire de M. A. Dohrn sur les Pantopodes du golfe de Naples, III° Monographie publiée par la station Zoologique, 1881. Gross., environ 20 fois.

ph., pharynx très large, à la partie inférieure duquel (en p) nous trouvons le long des parois des épaississements transverses portant des piquants assez longs: @., œsophage; Æ, vaste cavité sto- macale de laquelle partent les cinq paires de cœæcums; 2., intestin très court ; 7., rectum et @., l'anus.

N, cerveau volumineux envoyant de nombreux nerfs qui aboutissent aux yeux simples 0,0; du cerveau part un fort nerf g. quise rend dans la trompe et qui donne plusieurs renflements gan-

glionnaires très inégaux desquels sortent des filets nerveux allant aboutir aux parois du pharynx. La chaîne nerveuse ventrale est ici for- mée par cinq paires de ganglions nerveux assez séparées les unes des autres.

4, chélicère de droite; 7, dernière patte de droite.

Fic. 8. Fragment de trois arcs chitineux transverses du fond du pharynx chez le Phoæichi- lus vulgaris (d’après Dohrn, loc. cit.). Ces ares très grossis portent de distance en distance de longs piquants très acérés.

TARDIGRADES

F1G. 9. Ensemble de l’organisation du Macro- biatus Schultzeri., figure établie d’après un des- sin emprunté aux mémoires publiés par Rich. Greef sur ces animaux (4rchiv. fur Mikrosk. Anat., tomes Let IT, 1865-1866).

b., orifice buccal; #., trompe dans laquelle viennent déboucher les conduits des deux glandes salivaires s.,s. ; m, deux stylets pouvant être pro- jetés par l’orifice buccal D; ph., pharynx; e, par- tie rétrécie du tube digestif allant s'ouvrir dans une région très renflée; £., sorte d’estomac qui diminue progressivement de diamètre et forme ensuite un rectum 7. très court s’ouvrant en g.

t,., les deux testicules et s., lavésicule séminale venant déboucher ainsi que l'ovaire O., 0., dans le rectum.

PE:

PSEUDARACHNES

‘6 Br4'ope

f/

p »

SI2AVa-HNALIAI-NIOG'O

dPipae] ‘8-9 14 sopruoBouoAq'e Br suoraeoy

DOLT

£ 720 à. ass / D GC

ç

»

ARTHROPODES

PLANCHE XXVI

ARACHNIDES

SCORPIONIDES-PÉDIPALPES

Toutes les figures de cette planche ont été empruntées au magnifique ouvrage de M. le professeur E. BLANCHARD, L'Organisation du Règne animal, 1853-1854.

SCORPIO OCCITANUS (AMOUREUX)

FiG. 1. Individu femelle vu de profil et ouvert de côté pour montrer l’ensemble de l’organisa- tion. Les téguments ont été coupés du côté dorsal jusqu'au cœur, et du côté ventral jusqu'aux or- ganes respiratoires. Grossissement environ 6 fois en diamètre.

ch., antenne pince ou chélicère de gauche; d, article basilaire du palpe maxillaire ou patte- mâchoire de gauche; e, e’, e”’et e’”, les quatre pattes du même côté. Tous ces appendices ainsi que les peignes placés immédiatement en arrière de la dernière paire de pattes, sont insérés à la face ventrale du céphalothorax.

1 à T, préabdomen formé par sept anneaux; 8 à 13, postabdomen constituant la région caudale du scorpion et formé par six anneaux; le treizième anneau est pyriforme, il contient les deux glandes à venin gl., qui versent leurs produits par un con- duit unique venant s'ouvrir à l'extrémité 0 très acérée et recourbée de ce dernier anneau.

C. cerveau bilobé avec les deux nerfs optiques aboutissant aux deux gros yeux médians y.; N., ganglion sous-æsophagien ou premier ganglion thoracique fournissant les troncs nerveux qui se

rendent aux pattes-mâchoires et aux quatre paires de pattes. En arrière du ganglion NW, nous avons une paire de connectifs s'étendant jusqu'à l’extré- mité du corps et présentant dans sa longueur trois renflements bi-ganglionnaires, ganglions thoraciques à, a’, a”, et 4 ganglions abdominaux ce, c’, c” c’”; puis la chaîne nerveuse se dédouble, embrasse le rectum, ces deux branches se réunis- sent ensuite de nouveau pour continuer leurs course jusque dans le dernier segment.

t., xaisseau veineux apportant le sang de la ré- gion caudale aux organes de la respiration; g. g., les quatre poches pulmonaires de gauche, chacune communique avec l'extérieur par un stigmate placé obliquement sur les côtés de la région ven- trale ; p. p., les sept vaisseaux pneumo-cardiaques; v. v., cœur divisé en huit chambres. Cet organe en se contractant envoie le sang : en avant, dans l'aorte antérieure Aa qui irrigue tout le céphalo- thorax; sur les côtés, dans les petites artères hépathiques; en arrière, dans l'aorte postérieure Ap. qui donne une branche æ allant se ramifier dans la partie ventrale de la queue, tandis que le tronc principal suit la face dorsale.

Nous n'avons représenté qu’une bien faible par- tie des ramifications artérielles ; quant au système veineux qui forme également des réseaux très

riches, il ne nous a été possible de donner que la grande veine caudale f.

La partie antérieure de l'œsophage ne s’aperçoit pas dans cette figure, nous ne voyons que la région renflée qui se trouve après le collier œsophagien et dans laquelle les glandes salivaires s. versent leurs produits de sécrétion. #7. m., région moyenne de l'intestin, dans laquelle viennent déboucher les cinq paires de tubes hépatiques disposés sur les côtés ; A. h., les lobes du foie qui occupent presque toute la cavité du préabdomen; wr., un des tubes de Malpighi (d’après M. Blanchard, il en existerait deux paires, l’une venant déboucher vers le milieu de l'intestin moyen, l’autre au commencement du gros intestin; c’est un tube de cette dernière paire que nous avons représenté).

». r., rectum offrant une série d’étranglements correspondant à l'intersection des anneaux; an., anus, placé à la face postéro-inférieure de l’avant- dernier anneau.

G. G., une partie de l'ovaire (la branche de gauche) avec des ovisacs très peu développés.

F1G. 2. Poumon isolé de cette mème espèce de scorpion. Grossissement 2/,.

a., orifice externe ou stigmate, mettant en rap- port avec l'extérieur les feuillets au nombre d’une cinquantaine qui composent cet organe.

FiG. 3. Portion supérieure du collier œsopha- gien. Grossissement */,.

Le cerveau est formé par les deux ganglions cérébroïdes €, intimement accolés; les connectifs qui relient le cerveau au centre sous-æsophagien, * sont représentés par ces deux nerfs partant des bords latéraux des ganglions; 2., nerf pharyn- gien ; y., les deux gros yeux médians avec leurs troncs nerveux volumineux et courts; 0., les nerfs optiques des yeux latéraux; @., nerf antennaire se rendant au chélicère de gauche; s., nerfs du vais- seau dorsal.

FiG. 4. Portion inférieure du collier œsopha- gien. Grossissement 2}.

b., nerfs buccaux; c., les deux connectifs qui re- lient la masse nerveuse sous-æsophagienne aux autres ganglions thoraciques. De cette première masse nerveuse sous-æsophagienne naissent tous les nerfs qui aboutissent aux cinq paires de pattes el aux parties voisines.

FiG. 5. Partie antérieure du corps du même scorpion, pour montrer le commencement du tube digestif. Grossissement 6 fois en diamètre.

ch., les deux chélicères vus de face, montrant la disposition de leur pince; d. d., bases des deux palpes maxillaires; @., œsophage se renflant au point viennent déboucher par quatre conduits les glandes salivairess. s.; m., commencement de la région moyenne de l'intestin avec les trois pre- mières paires de canaux hépatiques h. h.

F1G. 6. Appareil génital mâle.

t. t., glande testiculaire de gauche (cette glande peut offrir quelques différences individuelles dans le nombre des branches; les deux glandes peuvent quelquefois être réunies en une seule); c. c., ca- naux déférents; b. b., appendices cœcaux; g., glandes spermatiques; d. d., fourreaux des deux verges; o0., orifice externe s’ouvrant entre la par- tie basilaire des deux peignes; cet orifice est re- couvert par deux plaques ou valves.

F1G. 7. Appareil femelle, complètement isolé.

Nous n'avons représenté que la partie supérieure del’ovaire ; les embryons e. e. sont assez développés et prêts à sortir par les oviductes ov. et l’orifice externe 0. Get orifice est placé, comme chez le mâle, en arrière de la pièce sternale, entre les deux peignes; cette ouverture est également pro- tégée par deux plaques ou valves.

L'ensemble de l'ovaire qui ne forme qu’un seul organe est constitué par trois canaux longitudi- naux (un médian et deux latéraux), et cinq canaux transverses reliant entre eux les troncs longitudi- naux.

THELYPHONUS GAUDATUS DE LA MARTINIQUE

FiG. 8. Portion antérieure du tube digestif ; dessin grossi.

Cette région est vue en dessous et complètement isolée.

p., sorte de renflement pharyngien; @., œso- phage s’élargissant considérablement pour former une vaste cavité stomacale Æ, E, présentant de chaque côté quatre cæcums ou diverticulums e, e ,e”,ete”. Sur les côtés de l'æœsophage et de l’es- tomac nous avons les glandes salivaires s. $.;

m., intestin moyen avec la première paire de ca- naux hépatiques À.

FiG. 9. Appareil génital du Thélyphone mâle, et organes de sécrétion, vus en dessus et dans leur position naturelle.

Figure grossie.

t., les deux testicules; c. c., leurs conduits

déférents; d, d, d, glandes séminales avec les appendices tubuleux bifurqués , À; a., armature génitale contenant les deux verges; e, e, disques d'apparence cornée, enveloppés d’une membrane. L'orifice génital est placé au commencement de l'abdomen entre les stigmates de la première paire.

f f, organes de sécrétion avec leurs deux ori- fices externes 0.

| 7 . . LL hs : L . e - é se [1 + e à . ". . M * « se M Lu RL À émet, R'pat CT 2er

# 0

L ee! (+

KE D + e . é =

Q » trie sGust qui vs 2 let os de DFE l Cr Pro } EL ET 71 1

2 : » : ARS * Pal ! - mL

ns LL i y | …_ F et Ca cb - L e Fr

ARACHNIDES

S14va- SNHLIAH-NIOQ ©

618 "br4'snuoudAjou] #81 Br‘ orduo

S

ae

? ame D ; 6

127

ARTHROPODES

PLANCHE XX VII

ARACHNIDES

PHALANGIDES

Fi. 1. Individu mâle du Phalangium cor- nutum (Linné). Dessin emprunté à l'ouvrage de M. Em. Blanchard « Organisation du règne ani- mal; Arachnides, 1852-1860 ». Grossissement 3 fois en diamètre.

L'animal est vu de dos; les parties basilaires de la paire de pédipalpes p. p.’ et des quatre paires de pattes ambulatoires, 1, 1°, 2, 2, 3, 3’, 4et 4 ont été seules figurées avec les chélicères ce. c.’.

Sur le céphalothorax, en dehors des nombreuses ponctuations, nous avons vers le milieu un mame- lon sur les côtés duquel se trouvent les deux yeux médians #.; sur les bords de cette même région du corps, presque entre les premières et les deuxièmes pattes ambulatoires nous trouvons les deux points sombres /, l’, pris par plusieurs naturalistes comme une seconde paire d'yeux, mais que les recherches de Krohn (4rchiv. f. Naturgesch., 1867) et de W. Graaf ont démontré être les ori- fices de glandes céphaliques.

&., abdomen annelé (6 segments), contrairement à ce qui a lieu chez les Aranéides dont cette région du corps ne présente pas de divisions.

F6. 2, Squelette dermique de la face ven- trale du Phalangium parietinum (de Geer), indi- vidu mâle, Grossissement 4 fois en diamètre.

Figure empruntée au mémoire de M. H. W. de

Graaf « sur la construction des organes génitaux des Phalangiens », 1882.

Les différentes parties du squelette ont été déta- chées et posées dans leur position naturelle à une petite distance les unes des autres.

ce. c., chélicères, celui de gauche (de droite sur notre dessin) est représenté en entier; @., prolon- gement spiniforme situé au-dessus de la bouche; p. p., pédipalpes ; b., bouche; #., mâchoire de droite (de gauche sur le dessin), A., lèvre infé- rieure.

O., orifice génital sur les côtés duquel nous avons deux prolongements palpiformes coniques facilitant la copulation; /., bord labiatiforme du sternum, sous celui-ci on aperçoit par transpa- rence, et contenu dans sa gaine, le pénis P.

an., anus; autour de celui-ci on ne trouve pas de filières comme chez les Aranéides ou Arach- nides vraies.

s., stigmate de gauche (de droite sur notre des- sin), en partie caché par la hanche de la qua- trième patte.

Fic. 3. Système nerveux du Ph. parietinum mâle, vu par la face dorsale; d’après W. de Graaf (Mémoire déjà cité).

La partie centrale de ce système est liée à la plaque de chitine en forme de Æ élargie, plaque servant de squelette interne protecteur. Grossisse-

ment environ une quinzaine de fois en diamètre.

C. C.', les ganglions cérébroïdes ou ganglions supra-æsophagiens donnant à leur point de réu- nion deux prolongements nerveux, les troncs optiques, aboutissant aux deux yeux médians 7. ; au-dessous et en arrière des ganglions cérébroïdes nous avons le ganglion sous-æsophagien, relié aux précédents par deux commissures courtes et épaisses. Entre ces trois ganglions passe par l’ori- fice triangulaire l’œsophage.

pl., plaque chitineuse à la face inférieure de laquelle sont accolés les centres nerveux; cette plaque est placée dans le creux du céphalothorax, au-dessus de l’orifice génital.

c. c.’, nerfs des chélicères ; p. p.', nerfs des pé- dipalpes; 1, 1’, nerfs de la première paire de pattes; 2, ?’, nerfs de la seconde; 3, 3’, nerfs de la troisième paire; 4, #, nerfs de la quatrième paire.

m., nerf abdominal central, il se bifurque en passant sur les organes génitaux; ses deux branches, après avoir traversé chacune un gan- glion pyriforme n. n.”, ne tardent pas à être réunies par une commissure d ; puis elles forment au delà deux réseaux nerveux très riches innervant les fibres musculaires de la peau.

s. s.”, nerf du grand sympathique, les ramifica- tions de chacun de ces nerfs se rendent aux or- ganes de la digestion et au cœur, tandis que les deux troncs principaux vont innerver le pénis ou l'oviscapte, suivant le sexe de l'individu.

F1G. 4. Organes génitaux mâles du Phalan- gium parielinum. Grossissement près de 20 fois en diamètre. Figure empruntée au mémoire de Graaf.

Nous ne donnons pas dans ce dessin la muscu- lature destinée à faire mouvoir l'organe copula- teur.

L., bord labiatiforme du sternum vu par sa face interne ; P., pénis; p., partie glandiforme ou gland du pénis avec son crochet chitineux; cette extré- mité qui est mobile est projetée en avant au moment de la copulation au lieu d’être recourbée en arrière, comme le montre notre figure. L’orifice du conduit éjaculateur du pénis se trouve placé même à l'extrémité du crochet chitineux du gland.

u. u.”, les deux bandes de chitine plus épaisses servant de soutien à la membrane qui forme la gaine; les contours de la gaine sont représentés par une ligne ponctuée.

T. T., testicule; ve. ve., vaisseaux efférents qui se réunissent bientôt pour ne former qu’un con- duit unique très long et très sinueux e, e, qui se renfle ensuite sur une certaine longueur e’, puis vient aboutir à une région plus forte, le canal défé- rent Æ. Cette dernière région du conduit séminal est assez courte, à parois très musculaires; par sa constitution elle semble devoir remplir le rôle d'organe propulseur du sperme.

Les glandes accessoires G. G.’ placées sur les côtés de la partie antérieure de la gaine du pénis, versent leurs produits dans la cavité de la gaine, en avant du gland du pénis. Cette sécrétion doit, d’après Graaf, servir à faciliter la sortie et la ren- trée du pénis.

F1G. 5. Appareil génital femelle du PAalan- gium cornutum vu par la face dorsale et en place; d'après l'ouvrage cité de W. Graaf. Grosseur 15 fois environ.

1,1°,2, 2,3, 38°, 4 et 4’, indications des parties basilaires des quatre paires de pattes ambula- toires. O., orifice génital placé entre le bord labia- tiforme {. du sternum que l’on aperçoit à peine, et les deux palpes p. p.' servant à diriger l’oviscapte (ovipositor de Graaf.). Ov. Ov., ovaire; v. w., les deux oviductes venant aboutir à un utérus uf. en forme de cornemuse ; celui-ci se continue ensuite par un conduit unique assez long, décrivant deux grandes sinuosités v’ v’ et allant aboutir à la par- tie postérieure de la gaine qui enveloppe l’ovis- capte. Cet oviducte unique v’ pénètre dans l’inté- rieur de l’oviscapte dont il en occupe le centre sur toute la longueur et va s'ouvrir à l'extérieur au fond du creux formé par les deux prolongements, coniques p. p. Dans chacun de ces prolongements nous avons une glande dont les produits servent à agglutiner les œufs à leur sortie de l’oviducte. D., l'oviscapte, placé dans une double gaine, est constitué par un organe cylindrique un peu aplati dorso-ventralement, présentant à sa face externe 35 à 40 anneaux chitineux et de nombreux poils; au-dessous nous avons du tissu musculaire (museles longitudinaux) et au centre de l'organe une vaste cavité dans laquelle flotte l'oviducte; G. G.’, glandes accessoires s’ouvrant séparément sur les côtés des gaines, à l'intérieur de celles-ci, en avant du som- met de l’oviscapte.

tr. tr”, les deux troncs trachéens constituant tout l'appareil respiratoire des Phalangides et ve- nant s'ouvrir de chaque côté du ventre par un stig-

Em mn

ARACHNIDES

Fe

si M) am,

IN-FDITEUR - FARI

1

Phalangium

C4 Sayssrère 274

mate placé sous les hanches despattes de la qua- trième paire ; #.Mm.', muscles rétracteurs de l'ovis- capte.

FiG. 6. Partie terminale de l’oviscapte du Phalangium parietinum, d'après W. Graaf. Gros- sissement en diamètre près de 40 fois.

t. t.”, boutonstactiles servant à l'exploration des points sur lesquels la femelle va pondre ses œufs; ov., oviducte renflé supérieurement; Q., son ori- fice externe; g. g., deux diverticulums glandu- laires en rapport direct avec le sommet de la cavité de l’oviducte. Ces glandes versent un liquide qui sert à agglutiner et à fixer les œufs; r.r.”, receptaculums seminis.

FiG. 7. Appareil digestif isolé du Phalangium

cornutum, vu par la face ventrale. Dessin emprunté à l'ouvrage de M. E. Blanchard « Organisation du règne animal; Arachnides ». Grosseur environ 8 fois en diamètre.

@æ.,æsophage venant déboucher dans une grande cavité stomacale £; sur les côtés de celle-ci nous avons de nombreux cœcums placés symétrique- ment : 4. a, cœcums antérieurs; b. b., cœcums latéro-antérieurs ; ec. c., cœcums latéraux; 4, cœcum récurrent remontant vers la région anté- rieure du corps et se trouvant ici presque complè- tement caché par les deux cœcums latéraux; e.e.”, cœcums latéraux postérieurs; f., les deux cœcums postérieurs ; À. A’, les tubes urinaires ou tubes de Malpighi; 2., intestin.

ARTHROPODES

PLANCHE XXVIII

ARACHNIDES ARANÉIDES

F1G.1.—Moitié de l'abdomen du Chiracanthium" punctorium, de Villers (Clubiona natrix de Wal- kenær), type de la famille des Drassides.

Cette partie du corps, vue par la face ventrale est grossie environ 10 fois.

pé., pédicule rattachant l'abdomen au thorax; P., éminence produite par le poumon de gauche; B, l'épigyne, organe bien développé chez certains types d'Aranéides Dipneumones, surtout chez les Epeires et aussi chez le Chiracanthium, et devant selon M. Eug. Simon, jouer un rôle dans l’accou- plement; G., orifice génital femelle caché plus ou moins par le rebord inférieur de l'organe B.;m.Mm., empreintes des points d'insertion des muscles cons- tituant par leur ensemble deux larges bandes lon- gitudinales, des empreintes analogues, d'ordinaire quatre, se remarquent sur le milieu de la face dorsale de l'abdomen.

S., orifice stigmatique du poumon de gauche ; S°., orifice stigmatique impair produit par la soudure des stigmates de la deuxième paire.

f, ff’, f,et f” les six filières ; 4n., l’anus.

FiG. 2. Ensemble d’une partie de l’orga- nisation (appareil digestif, appareil venimeux, cœur, etc.) de la même espèce d’araignée. Grossissement 7 fois en diamètre.

On écrit aussi Cheiracanthium.

Nous avons ouvert l'animal par le dos et enlevé avec soin tous les téguments de cette face.

ch. ck., les deux chélicères; r, les crochets qui les terminent; V., glande à venin de gauche, d’une coloration blanche un peu opaline, à surface zonée, aspect à un grand nombre de bande- lettes musculaires transversales obliques qui en- tourent complètement l’organe; e, conduit de cette glande, allant s'ouvrir à l’extrémité du crochet r; e’, conduit de la glande de droite non figurée. s., glandes salivaires (blanc jaunâtre); N, cerveau légèrement bilobé et d’un blanc jaunâtre un peu hyalin ; æ., l'œsophage ; G., le gésier !; £. E., l'es- tomac ; d. d. d. d’., cœcums ou diverticulums sto- macaux envoyant un prolongement dans les ar- ticles basilaires des pattes. Les parois de l’estomac et des diverticulums sont blanches et très transpa- rentes lorsque ces cavités sont vides, mais d’ordi- naire elles sont d’une coloration ocre brun ou terre de Sienne, teinte qu’elles empruntent aux substances alimentaires contenues dans ces parties du tube digestif.

H. H., partie gauche du foie (ocre brun, souvent avec ponctuations blanc de craie); À. X., les con- duits hépatiques; X., le rectum très ‘gonflé chez l'animal frais par suite de la présence d’une sorte

« Pour se rendre compte des rapports de l’æœsophage, du gésier et des diverses parties de l’estomac, voir notre figure 8 qui représente cette partie de l'appareil digestif vue par la face ventrale.

de bouillie brune et blanche laiteuse, produite par le mélange des excréments et des sécrétions des tubes de Malpighi; A., partie basilaire des tubes de droite; ces tubes de Malpighi d’une colora- tion blanche (blanc de craie), quelquefois un peu jaunâtre, se ramifient à l'infini entre les lobes et lobules de la masse hépatique.

C., le cœur avec ses trois paires d’orifices (blane jaunâtre); 4., aorte antérieure qui se bi- furque bientôt, les deux branches ainsi formées continuent leur marche en avant, mais en diver- geant, et passent sous la partie antérieure de l’es- tomac ; ap., aorte postérieure ; @4., petites artères latérales.

p., palpe maxillaire de droite terminé par un petit crochet chitineux caché à moitié par les poils (nous n’avons représenté ceux-ci que sur la surface du dernier article); 1, 2, 3, 4, base des quatre pattes de droite.

{’., trachée latérale de gauche contournant le foie et allant se terminer près du cœur elle forme de nombreux replis.

pé., le pédicule reliant l'abdomen au céphalo- thorax.

F1G. 3. Appareil respiratoire et séricigène de la même espèce de Chiracanthium. Grosseur 7 fois en diamètre.

P. P., les deux poumons, une partie des feuillets de celui de droite ont été sectionnés et les autres écartés; chez les individus frais et que l’on vient à peine d'ouvrir sous l’eau, ces organes offrent une teinte argentine due à la présence de l’air enfermé dans l’intérieur des feuillets.

m.m., points d'insertion des muscles longitudi- naux ventraux.

l., trachée latérale de gauche; £. f. t., les deux trachées médianes. Ces tubes ont la même colo- ration blanche argentine que les feuillets des pou- mons, au point de vue de leur structure ces or- ganes ne présentent pas de fil spiral comme les trachées des Insectes et des Myriapodes. La tra- chée médiane de droite a été figurée dans toute son étendue à travers les sinuosités des deux longs tubes séricigènes d. d.

L'appareil sécréteur de la soie se compose de quatre paires d'organes glandulaires, chaque paire venant aboutir à l’un des quatre forts mamelons des filières; d, d, tubes longs et très sinueux, se dilatant inférieurement pour former les renfle- ments s. s; de chacun de ces renflements part un

conduit très fin (c., les deux conduits allant abou- tir au mamelon latéral antérieur; c’., les conduits du mamelon latéral postérieur du même côté, e”., ceux du mamelon latéral postérieur de gauche).

î., fragment de l'intestin; 2., le rectum; M. M1., les deux canaux communs des tubes de Malpighi.

FiG. 4. Ensemble du système nerveux du Chiracanthium punctorium. Grossissement 22 fois en diamètre.

N, cerveau bilobé relié au volumineux gan- glion thoracique fB par de très courts connectifs permettant à peine le passage de l’æsophage entre ces centres nerveux; le ganglion tho- racique est placé sous une pièce chitineuse, le thalamus, formant une sorte de plancher à une certaine distance des téguments thoraciques ven- traux, mais reliés à eux par plusieurs prolonge- ments latéraux de même nature ; le gésier repose même au-dessus du {halamus ; 0., nerfs optiques allant aux quatre yeux du milieu ; 0’.0°.,les nerfs des quatre yeux latéraux; ch., les nerfs des Chéli- cères; ?. p., les troncs nerveux des mâchoires et de leurs palpes; 1, 2, 3, 4, troncs nerveux des quatre pattes de droite; ab., prolongement ner- veux se dirigeant vers l'abdomen. Ce prolonge- ment se renfle un peu vers le milieu du pédicule, puis en entrant dans la cavité abdominale il se bifurque et chaque branche se ramifie à son tour plusieurs fois pour envoyer des nerfs aux diverses parties de cette région du corps.

F1G. 5. Extrémité d’une palte du Chiracan- thium punctorium, grossie environ 30 fois, vue de face pour montrer les deux forts crochets chi- tineux C. C., qui la terminent et les deux touffes de poils finement plumeux p. p. placées derrière les crochets; @., fragment de l’article terminal de la patte.

F1G. 6. Extrémité d’une patte de la deuxième paire de l’Epeira diadema. Grossissement en- viron 30 fois en diamètre.

C. C., les deux forts crochets chitineux termi- naux ou griffes supérieures; €, griffe inférieure; c’, griffes auxiliaires,

Fi. 7. Mâchoire et lèvre inférieure chez la même espèce d’'Epeira vues par leur face interne. Grossissement 8 fois en diamètre.

M. M., les deux mâchoires, présentant sur leur surface de longs poils et sur leur bord supérieur une rangée de poils courts et très résistants;

p. p., leur palpe (celui de gauche représenté en entier offre à l'extrémité de son cinquième article un assez fort crochet dentelé); L., la lèvre infé- rieure.

Fig. 8. Commencement du tube digestif du Chiracantium punctorium, vu par la face ven- trale. Grossissement 6 fois en diamètre.

L., lame de nature chitineuse occupant la partie dorsale de la cavité buccale; æ@., œsophage, tube toujours recourbé, résistant, d’une coloration jaune chitine ou jaune d’ambre foncé, et offrant une striation transversale très marquée sur toute sa longueur; G.,le gésier constitué par quatre plaques chitineuses reliées entre elles et mises en mouvement par un système de muscles quientou- rent tout l'organe. Le gésier vient déboucher dans l'estomac en Z.; celui-ci forme un anneau complet irrégulier, par suite de la soudure en £’. de ses deux branches latérales; d. d., diverticulums sto- macaux prenant naissance sur les branches stoma- cales et se prolongeant un peu à l’intérieur des pattes (3, 4). Au moment de pénétrer dans les pattes ces diverticulums produisent en dessous les renflements recourbés d’. d’.

î., commencement de l'intestin.

F1G. 9. Appareil génital femelle de la mème espèce de Chiracanthium. Grossissement 6 fois en diamètre.

0. O., les deux ovaires intimement accolés l’un à l’autre; les téguments de ces organes sont très transparents et laissent voir les jeunes ovules d’un blanc hyalin, et les ovules mûrs d'un blanc opaque ; 0. 0., les deux oviductes venant se réunir en %. pour former un utérus commun.

FiG. 9 bis. Extrémité d’un palpe maxillaire d’un Chiracanthium erraticum mâle. Grossis- sement 10 fois en diamètre.

Ce dessin est emprunté à l'ouvrage « Speders of Great Brithish » (t. I, pl. IV), de Blachwall.

Cette partie du palpe, transformée en organe copulateur comprend : g., la patella ou genou (3° article du palpe); £., le tibia ou article; d, le tarse; @., l’apophyse tarsienne; p., le stylet pénial; et b. le bulbe. portion charnue du tarse.

Fic. 10. Appareil mâle de la Tegenaria, d’après Berkau.

t. t., les deux testicules; c. c., les conduits défé- rents sinueux se réunissant près de l’orifice externe Gen un seul canal très court; s. s., les deux stig-

| mates.

an

: S1HVd-NNTaTTa- NICT 720 DAOTSS inp 4) ‘Or Puj'ereuobol] ‘9 bu'earod4 6-9 19 Pijpunrqueoranr GX 10

>] OF DIA

nu ? 59) ta sta 6 914 (9) Lu A TI [e) <a Œ «

ARTHROPODES

PLANCHE XXIX

MYRIAPODES

F1G. 1. Cerveau et système nerveux sympa- thique de la Iule (Zulus terrestris), d'après une figure empruntée aux « Icones de Carus ».

D, cerveau ; O, O, les volumineux nerfs et gan- glions optiques; 4.,4a., les nerfs des antennes ; V., point de départ et de bifurcation des nerfs viscé- raux ; 0., nerf viscéral médian qui suit l’æso- phage æ. et quine tarde pas à former un petit renflement ganglionnaire ; v.”, v.’, les nerfs viscé- raux latéraux qui sont réunis inférieurement au ganglion du nerf viscéral médian par deux filets nerveux.

La chaîne nerveuse sous-intestinale qui n’est pas représentée ici s'étend sur toute la longueur du corps ; elle est constituée par unesérie continue de renflements ganglionnaires accolés les uns à la suite des autres et produisant chacun deux ou trois paires de nerfs.

FiG. 2. Appareil génital femelle du Glomeris Mmarginata, d'après une figure du mémoire de M. H. Fabre, « Recherches sur l'anatomie des organes reproducteurs et sur le développement des Myriapodes»,Ann.des Sc. Natur.Zool.,4®série, vol. III, 1855

O., les deux ovaires contenus dans une sorte de poche qui a été ouverte ici; ov., oviducte com- mun se bifurquant bientôt ov.’, ov.'; ces derniers conduits vont s'ouvrir séparément en arrière de la deuxième paire de pattes.

Fic. 3. Appareil génital mâle du même Glo- meris, d'après H. Fabre (loc. cit.).

t.,t.,t., les vésicules testiculaires ; c., le conduit déférent qui se bifurque après un certain parcours; e., e.’, les deux conduits déférents qui vontdébou- cher séparément en arrière des pattes de la deuxième paire.

FiG. 4. Ensemble de l’organisation du Scolo- pendra morsitansmäle, dessiné d’après une de nos préparations. Gross., 2 fois en diamètre.

Nous avons ouvert l’animal par la face dorsale; même sous les téguments nous avons le système musculaire très développé blanc bleuâtre un peu hyalin, puis du tissu adipeux d’une teinte d'un brun chocolat et d’un aspect finement moniliforme. Sur la ligne médiane longitudinale, en partie englobé dans le tissu adipeux brunâtre, on observe sur toute la longueur du corps le vaisseau dorsal ; nous n'avons représenté que sa partie antérieure cet les trois vaisseaux ou troncs aortiques anté- rieurs @., a. et a, qui en sortent. Les deux troncs latéraux @., 4., embrassent l'œsophage et deux de leurs omibcations se réunissent l'une à l’autre, formant ainsi un anneau sanguin complet.

N, cerveau (blanc opalin) ;4., 4., bases des deux antennes composées chacune de vingtarticles;æ,æ, pattes de la dernière paire une fois et demi plus longues que celles des paires précédentes, mais ne possédant que six articles comme ces dernières,

æ., œsophage à parois délicates et hyalines; sur ses côtés, dans le quatrième et le cinquième anneau nous trouvons les glandes salivaires (S, les deux glandes de droite), glandes en grappes très fournies, d'une coloration blanchâtre, envoyant chacune un conduit excréteur qui longe l’æœsophage et qui vient s'ouvrir près de l’orifice buccal.

Æ, grande poche stomacale fusiforme, à parois très transparentes ; inférieurement en V les parois sont plus épaisses, blanchâtres et offrent intérieu- rement des plis longitudinaux présentant sur une certaine longueur de nombreuses petites plaques chitineuses couvertes d’épines. Un peu avant d’ar- river au repli transversal h, les plaques chitineuses disparaissent mais les plis longitudinaux devien- nent plus accentués.

I., intestin à parois plus ou moins plissées trans- versalement; inférieurement l'intestin reçoit les deux longs tubes de Malpighi », m, m, dont les nombreuses circonvolutions sont accolées aux parois du tube digestif.

r., le rectum d’un aspect blanchâtre, dont les parois épaisses et plissées longitudinalement mon- trent de nombreuses ramifications trachéennes.

Appareil génital constitué par dix à douze paires de testicules £., £.,t.,semblables à de gros grains de riz allongés comme forme et comme teinte, et présentant chacune quatre conduits excréteurs venant déboucher dans un conduit efférent com- mun €’, dont le calibre diminue après avoir reçu les conduits excréteurs de la dernière paire de testicules; le canal déférent e, décrit un grand nombre de replis, puis se renfle de nouveau, for- mant un conduit sinueux d, d qui vient s'ouvrir en avant de l’anus. La poche séminale p., débou- che près de la base du conduit déférent d., par ses deux extrémités; G., G., et g., g.,les deux paires de glandes (blanc laiteux) accessoires de l'appareil génital mâle.

Le système trachéen est constitué par des touffes de trachées jaunâtres (jaune brunâtre pâle), pla- cées sur les côtés du corps ; chacune de cestouffes est en rapport direct avec un stigmate. Les stig- mates, au nombre de neuf paires, sont situées sur les membranes qui réunissent les plaques dorsales des anneaux aux plaques ventrales des 3, 5, 8°, 10°, 12%, 14°, 16°, 18 et 20° anneaux.

FiG. 5. Système nerveux isolé de la même espèce de Myriapode (Scolopendra morsitans). Gross., 2 fois en diamètre.

N., cerveau bilobé donnant naissance aux nerfs des antennes @. et à ceux des ocelles o. Ces der- niers sont constitués de chaque côté par quatre nerfs réunis un peu en faisceau et se rendant cha- cun à la base d’un ocelle, il existe par suite de chaque côté de la tête, même sur le bord du bou- clier céphalique en arrière des antennes, quatre ocelles.

t, premier ganglion de la chaîne ou ganglion sous-æsophagien, le plus volumineux de tous après le cerveau; ce ganglion fournit les nerfs aboutissant aux pièces de la bouche et aux diver- ses parties du premier anneau; d, d, d, d, les vingt ganglions suivants tous reliés entre eux par un double connectif; d’, les deux derniers gan- glions placés dans le vingt-unième et dernier an- neau du myriapode. Tous ces centres nerveux ainsi que les connectif, sont d’une coloration blan- che légèrement hyaline.

FiG. 6. Extrémité antérieure de l’appareil sexuel mâle du même Scolopendre. Gross., 5 fois en diamètre.

c., extrémité cœcale du conduit efférent com- mun e.; €’., petit cœcum devant représenter un testicule en voie de développement; £., £., une paire de testicules, nous avons un peu écarté ces glandes l’une de l’autre pour bien montrer l’indé- pendance des conduits d et d’ de chacune; s., un spermatophore vu par transparence à travers les parois de la poche testiculaire, grâce à sa teinte d’un blanclaiteux mat.

Fic. 7. Partie inférieure du même appareil sexuel mâle du Scolopendra morsitans. Gross., ÿ fois en diamètre.

d., conduit déférent ; p.,p., poche séminale for- mantun anneau complet mais offrant sur une certaine longueur p’ un calibre beaucoup plus faible. G., G., les deux glandes accessoires exter- nes ; leurs conduits excréteurs longent le canal d’ et se réunissent bientôt en un seul qui débouche à l’intérieur de d’; g.,g., bases des deux glandes accessoires médianes, leurs conduits excréteurs au lieu de pénétrer au milieu des pièces chitineu- ses qui garnissent l’orifice sexuel, les suivent en partie extérieurement et s'ouvrent même à l’ori- fice sexuel.

FiG. 8. À, un fragment d’un des replis lon- gitudinaux de la partie inférieure V de l'estomac

(voir fig. 4), montrant sous un grossissement de

40 fois, les petites pièces chitineuses qui garnis-

sent les parois de cette région du tube digestif. B,une de ces pièces chitineuses très grossie (Ÿ).

FiG. 9. Pièces de la bouche chez le même Scolopendre, vues par leur face externe sous un grossissement de 3 fois en diamètre.

L., labre ; M., mandibule de gauche (de droite sur la figure); #., première mâchoire de droite avec son palpe triarticulé ;#’., deuxième mâchoire de gauche avec son palpe p, triarticulé; L., sorte de seconde lèvre inférieure avec 2 palpes (e) trans- formés en forts crochets venimeux. Nous avons indiqué grossièrement à l'intérieur du crochet ela disposition de l’appareil à venin; v., partie d’une glande à venin en grappe d’un blanc très hyalin; r., réservoir ; €., petit canal excréteur allant s’ou-

vrir à l'extérieur par un seul orifice un peu en arrière de la pointe du crochet.

F1G. 10. Appareil génital femelle du Scolo- pendre, dessiné d’après une de nos préparations et aussi avec l’aide de la figure du mémoire de H. Fabre (loc. cit.) (Ann. des Sc. Natur., série, tome III, 1855).

0., 0., ovaire, long tube blanchâtre placé entre le vaisseau dorsal et l'intestin, cet organe glandu- laire s'étend du huitième anneau au dix-septième; ov., oviducte unique contournant à droite le rec- tum et se terminant par un renflement w., sorte d'utérus.

À ce renflement viennent aboutir deux paires d'organes accessoires ; g., g., probablement deux glandes annexes (blanc hyalin); r.,r., deux récep- tacles séminaux.

. ; : U F . È " " . : ss | & ; : le 7 . t à “hé : Ü x : h r ï : = ci d - = er . à 3, ll L = æ - ! u # ; # rt | à : x LE . 7 : ! SA d ï > ' ; fa : , k j . g . = Æ . : f ° L - : - e RE : | : , | : - re di 1 FA ï n …p: N . : P . 0 L À . # * J Ç « = * æ ds d - : = % 1e :. . Û \ RS | ; -

vw #

PE.29

MYRIAPODES

SI4Vd4 NMAOALIAH-NIOG ©

+ Pr ‘eupuodoross'e-3 Bij'sriouors

614" samnp

É:

S

7 3 4 20 S/ 3 2 5 2 F)

5 2

$

+

Y%

‘7e

2/0 /DR * TL

ARTHROPODES

PLANCHE XXX

INSECTES

ORTHOPTÈRES

FiG. 1. Dessin de face des centres nerveux antérieurs du Caloptenus femur rubrum, espèce d’Acrididés d'Amérique. Figure grossie environ 10 fois d’après le mémoire « The brain of the Lo- cust » de À. S. Packard, 1880.

C.C.’, les deux ganglions cérébroïdes unis l’un à l’autre par une large mais très courte commis- sure ; opt. opt., ganglions optiques ; y. y.', posi- tion des deux yeux composés ; 0., les deux ocelles latéraux avec les nerfs qui les réunissent au cer- veau; 0’, nerf qui va à l’ocelle médiane ; 4. 4.’, les deux lobes cervicaux antennaires et @. a’, les deux nerfs qui en sortent pour se rendre aux an- tennes.

b, ganglion frontal du système nerveux du grand sympathique envoyant trois nerfs au tube digestif; d, d’, nerfs du labre ; æ, commissure inter-cérébroïdale sous-æsophagienne ; €. c.’, les deux connectifs qui embrassent l’æsophage et réu- nissent le cerveau au ganglion sous-æsophagienæ., de ce dernier sortent les troncs chargés de l’inner- vation des pièces buccales.

con., les deux connectifs qui relient le gan- glion æ. au premier centre thoracique.

FiG. 2. Premier stigmate de gauche du Cri- quet voyageur (Acrydium peregrinum), d'après une de nos préparations. Grossissement, 12 fois en diamètre.

Les bords de l'ouverture stigmatique sont lisses. la lèvre antérieure chevauchant sur la lèvre pos- térieure ; p., papille chitineuse très résistante, couverte de poils, placée sur le bord latéral supé- rieure externe du stigmate et devant protéger le fonctionnement de cet organe contre les pressions que pourrait lui faire subir le bord du corselet. €. €. C., épaississement chitineux des téguments séparant le prothorax du mésothorax.

F1G. 3. Deuxième stigmate de gauche chez le même Criquet. Grossissement, 14 fois. Ce stigmate est placé entre le mésothorax et le métathorax, il est complètement entouré par les épaississe- ments chitineux €. €.

Le premier stigmate abdominal est placé sur la partie latérale du segment dorsal du premier an- neau, même en avant de la cavité occupée par l’or- gane musical ou organe tympanique des Acry- diens.— Les 7 autres stigmates de l'abdomen sont placés près des angles antérieurs des segments dorsaux 2 à 8.

Fig. 4. Ensemble de l’organisation d'un Cri- quet voyageur (Acrydium peregrinum) femelle. Grossissement, près de 2 fois.

Nous avons enlevé avec précaution au moyen de petits ciseaux, toute la portion dorsale des té- guments; puis nous avons extrait la couche de

tissu adipeux qui recouvrait les organes digestifs et génitaux, enlevant en même temps le cœur ou vaisseau dorsal qui repose sur cette couche ainsi que les deux troncs trachéens latéraux dorsaux qui accompagnent les parois du péricarde sur presque toute la longueur de l’animal. Nous avons ensuite rejeté sur le côté gauche, l'appareil diges- tif, puis dégagé tout le système nerveux du tissu adipeux qui l’entourait.

C., la tête ; a. a., les antennes.

L'æsophage est très court et forme en se ren- flant une vaste poche J, le jabot, d’un brun noïi- râtre (la face interne des parois du jabot est rouge vermillon foncé et d’un aspect velouté). Sur les côtés de cette région nous avons les deux longues glandes salivaires (s.s. s., celle de droite), qui descendent jusqu'au premier anneau abdomi- nal.

Un étranglement assez prononcé sépare le jabot du ventricule chylifique V., et autour de cet étran- glemert nous trouvons 6 cœcums doubles €. c.’, d'une teinte café au lait clair avec un aspect gra- nuleux. Le ventricule chylifique V. forme près du tiers de la longueur totale du tube digestif, il est d’un brun grisâtre et présente extérieurement de nombreuses stries longitudinales. L’intestin 2., est aussi séparé du ventricule par un étrangle- ment autour duquel viennent déboucher de nom- breux tubes de Malpighi wr., sinueux, enchevêtrés les uns dans les autres et tous d’une teinte jaune rosée blanche. Les parois de l'intestin sont assez résistantes, présentent quelques gros plis longitudinaux et offrent ainsi que le rectum 2., une belle coloration rouge vermillon. Le rectum est assez renflé ; sur sa surface externe on observe six glandes rectales »., très allongées, d’un blane nacré.

Les deux ovaires reposent sur le ventricule chylifique; ils sont formés chacun par de nombreux cœæcums ovigènes æ.æ., d'un beau jaune d'ambre, insérés le long d’un tube f. {.; celui-ci se renfle dans sa partie inférieure pour constituer un vaste utérus w#{., d’un jaune d’ambre blanchâtre, rece- vant les œufs prêts à être fécondés. En se prolon- geant en arrière, l'utérus donne naissance à un oviducte 0. (parois épaisses et rougeätres) qui con- tournent l'intestin pour se réunir ensuite à l’ovi- ducte du côté opposé ; ov., sorte de vagin venant s'ouvrir à l'extrémité du corps, face ventrale.

S., glande annexe formée par un tube pelo- tonné ; d., son conduit excréteur; v., vésicule

dans laquelle vient déboucher le conduit d ; p. p. et p’, fortes pièces chitineuses d'un brun noirâtre remplissant le rôle d’un court oviscapte.

Le cerveau n’est pas représenté ; b., petit gan- glion frontal donnant naissance à de nombreux nerfs délicats allant au jabot, parmi lesquels nous en avons deux principaux sf qui forment chacun un petit ganglion en avant des cœcums c.

æ., centre nerveux sous-æsophagien ou pha- ryngien, nous avons, reliés entre eux et au gan- glion @., par un double connectif, les trois gros ganglions thoraciques, puis les cinq ganglions abdominaux (ab., ..….). Le dernier de ceux-ci que nous avons relevé et’placé au-dessus du vagin est toujours plus fort que les quatre précédents. On constate des deux côtés de la chaine nerveuse entre le premier ganglion thoracique et le deuxième, le deuxième et le troisième les anasto- moses e. e’; les nerfs ainsi formés se rendent aux muscles des ailes.

Tous les’centres nerveux sont rosés et entourés par du tissu adipeux jaune d’or.

Parmi les Orthoptères, l'appareil trachéen des Acridiens serait, d’après Léon Dufour, le seul offrant une association de trachées tubulaires (nu- tritives) et de trachées pulmonaires ou vésicu- laires (pour le vol). #r., les deux troncs tra- chéens de droite aboutissant aux stigmates thora- ciques de ce côté : tr.” tr.” tr, les huit troncs trachéens allant aux huit stigmates abdominaux.

Fi. 5. Fragment du tube digestif au niveau des cœcums, vu par sa face interne pour montrer les orifices 0. 0.’, des cæœcums antérieurs €., et 0.’ 0’, des cœcums postérieurs €.” J., partie in- férieure dujabot avec les 6 replis e. (sorte de val- vules) ; au-dessus, les parois du jabot présentent une multitude de verrucosités. Grossissement, 3 fois.

Fi. 6. Une des verrucosités très grossie (200/,) de la face interne des parois du jabot pour mon- trer les nombreux piquants chitineux qui recou- vrent son sommet arrondi.

Fig. 7. Màchoire de droite du Criquet voya- geur, face interne.

Grossissement 4 fois en diamètre.

m., maxillaire présentant sur son bord supéro- interne l'intermaxillaire 2., avec ses forts denti- cules d'un jaune noirâtre; g., galéa (la pièce que

Brullé désigne sous le nom de sous-galea, reliant le galéa au maxillaire n’est pas visible sur notre figure) ; p., palpe maxillaire constitué par cinq articles inégaux (le palpigère?ne peut se voir dans cette position de la mâchoire).

Fi. 8. Lèvre inférieure du même animal, face externe. Grossissement #4 fois.

sm., sous-maxillaire, pièce rattachant la lèvre inférieure aux téguments ; #., maxillaire portant sur sa face externe les deux palpes labiaux p. p.; sur le bord supérieur du maxillaire nous avons les deux galéas g. g., et les deux intermaxillaires 2. Les intermaxillaires qui sont ici très rudimen- taires, sont plus développés chez la Locusta viri- dissima, chez d’autres insectes ils arrivent à être aussi grands que les galéas.

FiG. 9. Mandibule de droite chez le même Criquet. Grossissement, 4 fois.

a., les forts denticules et replis noirâtres qui servent à l'animal à broyer les aliments.

F1G. 10.— Labre chez le Criquet. Grossissement 4 fois.

Cet organe, par sa face interne, n’est qu'un prolongement céphalique, région clypéenne, mal- gré son commencement de division chez cet ani- mal.

FiG. 10 bis. Languette ou hypopharynx du même insecte, Grossissement 6 fois.

Cet organe est vu par sa face supérieure; il pré- sente sur ses côtés et sur sa moitié postérieure des piquants chitineux très serrés les uns contre les autres.

FiG. 11. Organes génitaux mâles du Criquet voyageur. Grossissement 3 fois.

Ces organes ont été isolés et sont vus par leur face supérieure.

T., les deux testicules; {., prolongement anté- rieur que présente la membrane qui enveloppe les glandes génitales. Les testicules reposent sur le tube digestif, en partie sur le ventricule chylifique et en partie sur l'intestin. La glande génitale paraît au premier abord être impaire,

attendu que toute la masse glandulaire est entou- rée par une même enveloppe membraneuse, trans- parente, recouverte elle-même par une couche continue de tissu adipeux jaune d’or; mais un exa- men plus attentif avec l’aide d’un scalpel ou d’une pince pour dissocier la masse, permet de recon- naître que les testicules sont pairs. Chacun est formé par un grand nombre de tubes droits, blan- châtres, assez courts, terminés en cœcum venant déboucher isolément, ou par petits groupes de 3 4 tubes, dans un canal longeant un des côtés de la face inférieure de l’amas glandulaire, et qui en se continuant en arrière, constitue l’un des deux conduits efférents e.

Les conduits ou canaux efférents e.e., em- brassent le rectum et vont se réunir ensuite en un seul conduit de plus fort calibre, le canal défé- rent d., qui se rend à la base du pénis p.

Au point de jonction des deux conduits effé- rents, nous avons deux amas blanchâtres, appla- tis, formés chacun par un grand nombre de tubes sinueux g., terminés en cœcum, ce sont des glandes annexes de la génération ; les tubes de celle de gauche ont été complètement déroulés.

FiG. 12. Extrémité du pénis vue de profil. Grossissement 22 fois.

Cet organe présente un revêtement chitineux jaune assez mince, il offre aussi quelques petits piquants.

0., orifice génital de forme ellipsoïdale, placé à la face ventrale de l’organe ; /. L., deux prolonge- ments membraneux, sorte de lèvres protégeant l'orifice ; d., une des deux cavités que présente le pénis à la face dorsale, comme on peut le voir dans notre figure précédente. Les deux cavités sont séparées par une arête chitineuse arrondie en avant.

FiG. 13. Armure génitale femelle du Dec- ticus verrucivorus (espèce de Locustidés). Gros- sissement environ 4 fois son diamètre.

Tous les éléments sont écartés : b. b., ennato- tergites ou écailles anales ; €. c., ennato-épimé- rites; 2. 2, ennato-tergorhabdites ou stylets ; f., ennato-sternite ou gorgeret; d. d, et g sup- ports et pièce triangulaire du sternite qui servent

! Voir pour les variations des organes de la bouche chez les Insectes, Savigny, 1816; Brullé (Ann. des Sc. natur., 3e série, t. II, 184%); nous-même en 1882 dans notre travail sur l’organisation des Ephémérides nous avons consacré une planche aux modifications que présente la lèvre inférieure chez ces Orthoptères pseudo-névroptères (Ann. des Sc.

natur., série, t. XIII).

à ses articulations avec les pièces latérales ; @&, 4’, | Lacaze-Duthiers « Armure génitale des Insectes ;

ennato -épisternites et ennato-sterno -rhabdites | Ann. des Sciences natur., série, t. XVII, 1852 »,

confondus (écailles latérales et valves du four- | a pour but de montrer les éléments de l’armure

reau). et leur union; toutes les pièces sont vues par le Cette figure, empruntée au Mémoire de M. de | dos.

PL.30

x

INSECTES - ORTHOPTERES

xp p NONOIAV "SyWw13a

SIAV4 SNALIdA NI0d oO

‘720 2/70 CAD 7)

‘ep bt'esnoog re 3 Buj'umiphioy: Br: snuoydope :

{ 9

sigOL OI A

(er)

d_ SV OI

5 / 2 (—)

7 JF OIu

2

ARTHROPODES

PLANCHE XXXI

INSECTES s LARVES AQUATIQUES

Fi. 1.— Larve aquatique du Culex nemorosus, dessin emprunté au mémoire de T. W. Raschke, sur l’organisation de cet insecte (Archiv. f. Natur- geschichte, 1881).

L'animal grossi est vu de dos.

a., a., ses antennes ; L., le labre ; NW, le cerveau; y., les yeux composés.

g., les deux glandes salivaires ; À, appendices stomacaux ; c.,intestin chylifère avec les tubes de Malpighi #, insérés à son extrémité postérieure ; r., rectum ; À, le siphon.

Fic. 2. Extrémité postérieure du corps de la larve précédente; (ce dessin est emprunté au même travail de Raschke). Cette partie du corps est vue de profil pour bien montrer les rapports du si- phon 4 avec l’extrémité de l'abdomen.

r., rectum avec des débris alimentaires sur le point de sortir ; d, bouclier chitineux recouvrant la face dorsale du dernier segment abdominal ; à la face ventrale de ce dernier segment, nous trou-

vons un grand nombre de longs poils remplissant

le rôle de gouvernail. Les quatre lamelles respi- toires b, ou lames trachéo-branchiales, parcourues par de nombreuses ramifications trachéennes ; ces lamelles entourent l’orifice anal.

t., £., tronc trachéen principal représenté sans ses nombreuses ramifications. Ce tronc est mis di-

rectement en rapport avec l'extérieur par un ori- fice qui termine le siphon 4, orifice fermé par trois clapets @, 4.

Tant que la larve demeure entièrement dans l’eau, les fonctions respiratoires s'effectuent par l'intermédiaire des quatre lames trachéo-bran- chiales b; mais de temps en temps, cette larve élève au-dessus de la surface de l’eau l'extrémité de son siphon, relève les clapets et ouvre ainsi l'orifice terminal du tronc trachéen, puis sous l’ef- fet des contractions de son corps, chasse en par- tie l'air vicié contenu dans ce tronc et le rempla- ce par une égale quantité d'air pur.

Fig. 3. Larve d'Heptagenia longicauda, type d'Ephéméridés que l'on trouve très fréquemment sous les pierres dans les grands cours d’eau de la France et de toute l’Europe. Gross., 6 fois en dia- mètre.

Cette figure ainsi que toutes les suivantes (4 à 12) sont prises dans un mémoire que nous avons publié dans les Annales des Sc. Nat. Zool., série, t. XIII, 1882. « Recherches sur l’organisation des larves des Ephémérines. »

Cet animal est arrivé vers la fin de sa vie lar- vaire, comme l’atteste le fort développement des fourreaux dans lesquels se forment lesdeux paires d'ailes.

c., le clypeus, pièce impaire de la région cé- phalique supportant les antennes 4 et l’ocelle ou stemmate médian 0’, et sur son bord postérieur les deux ocelles latéraux 0; e., l’épicrane formé par deux pièces symétriques qui recouvrent le cer- veau bilobé et volumineux de cet insecte; y., y., les deux yeux composés.

pr, pièce dorsale du prothorax, sous laquelle nous avons représenté le premier centre nerveux de la chaine, le ganglion sous-æsophagien @., chargé de l’innervation des pièces de la bouche. À la suite de ce ganglion nous en avons d’abord trois autres un peu plus gros (1, 2 et 3), les trois gan- glions thoraciques qui innervent les trois anneaux du thorax et leurs appendices ; f, fourreau de l'aile supérieure dedroite; f”, fourreau de l’aile in- férieure de gauche; p. p’. p”., parties basilaires des trois pattes de droite.

Nous trouvons à la suite du thorax, dix anneaux abdominaux; le premier, assez intimement soudé au métathorax, ne peut guère se reconnaître que par la présence sur ses bords latéraux postérieurs d'une paire de trachéo-branchies ; le dixième et dernier segment porte toujours trois soies pluri- articulées s.

Les trachéo-branchies au nombre de sept paires n’ont été représentées que sur le flanc gauche de l'animal; chacun de ces organes quelle que soit sa grandeur, est formé par une lame chitineuse, lé- gèrement concave en dessous, servant à protéger une houppe de longs tubes simples ou bifurqués venant tous s’'insérer à la base de la lame protec- trice.

FiG. 4. Une trachéo-branchie en voie de dé- veloppement chez une très jeune larve d’Hepta- genia longicauda. Gross., 35 fois en diamètre.

L., la lame protectrice commence à se former, tandis que la houppe respiratoire À n’est encore représentée que par un tout petit cæcum.

FiG. 5.— Une trachéo-branchie d’une larve plus âgée, de la même espèce d'Heptagenia, vue sous le même grossissement.

L., lame assez étendue, présentant la forme d’une cuiller ; L., la houppe constituée par un pe- tit nombre de filaments encore assez courts.

FiG. 6. Tube digestif isolé de la même larve, vu à un grossissement de 6 fois. @.; œsophage; £., estomac volumineux, dont

les parois présentent une teinte jaune verdâtre due au revêtement glandulaire hépatique de cette ré- gion du tube; ?, ventricule chylifique, à la partie antérieure duquel viennent déboucher de nom- breuses vésicules pyriformes ; chacune de ces vé- sicules v sert de réceptacle aux produits urinaires de 5 à 6 canaux (7.,m.,) de Malpighi. Ces canaux ou tubes de Malpighi sont formés chacun d’une région glandulaire renflée et d’un conduit excré- teur très gréle.

Fig. 7. Larve d’un Tricorythus, genre voisin des Cœnis. Gross., 5 fois en diamètre.

Nous avons donné cette figure pour montrer les transformations subies par certaines de ces tra- chéo-branchies. Celles de la première paire £, é, sont représentées chacune par un petit corps fusi- forme porté sur un article basilaire court inséré sur le bord du premier anneau thoracique.

Les trachéo-branchies de la deuxième paire sont formées chacune d’une grande plaque protectrice P, protégeant non seulement la petite houppe res- piratoire insérée à sa base, mais aussi les quatre trachéo-branchies qui suivent. Ces dernières sont constituées chacune par une plaque garnie de di- gitations sur son pourtour et par une petite houppe insérée près de leur base à leur face interne.

Sur le côté droit, nous n'avons pas représenté la grande plaque protectrice pour mettre à décou- vert les trachéo-branchies des 3°, 4°, et paires (3, 4, 5 et 6) ; les organes respiratoires de la sep- tième paire font ici défaut.

Fig. 8.— Larve avancée du Prosopistoma punc- tifrons. Gross., 12 fois en diamètre.

L., labre; c., clypeus; e., épicrane divisé lon- gitudinalement en deux parties symétriques.

La grande carapace F, qui recouvre toute la face dorsale du thorax etdes six premiers anneaux de l'abdomen, est divisée longitudinalement en deux parties bien symétriques par une ligne; dans notre figure, nous avons laissé la moitié de droite de la carapace et enlevé la partie de gauche pour mettre à découvert les organes sous-jacents. Cette carapace est formée par les téguments dorsaux du prothorax réunis aux fourreaux des ailes supé- rieures; par suite de cette disposition, la face in- terne de la partie antérieure de la carapace est en contact direct avec les organes internes (£., l’es- tomac, 0., les ovaires), limitant dans toute cette région la cavité générale du corps ; en arrière,

cette même carapace forme le plafond d’une deuxième cavité comprise entreelleet la face dor- sale du métathorax et des six premiers segments thoraciques. Dans cette dernière cavité, nous avons les fourreaux f’ des ailes inférieures et toutes les trachéo-branchies. Par suite de la sou- dure des bords de la carapace, cette seconde ca- vité ou chambre respiratoire, est close et l’eau destinée aux fonctions respiratoires est obligée d'entrer par deux ouvertures placées sur les côtés de la face ventrale et de sortir par un petit orifice médian dorsal or.

Les trachéo-branchies sont lamelleuses et au nombre de cinq paires; celles de la première paire m sont triangulaires et celles de la deuxième paire ñ sont quadrangulaires ; toutes les quatre servent par leurs mouvements à activer le passage de l’eau à travers la chambre respiratoire, tandis que celles des trois autres paires, constituant des la- melles digitées, sont chargées plus spécialement des fonctions respiratoires.

Chez cette larve, les soies s sont rétractiles à l'intérieur du dernier anneau d, lequel peut lui- même rentrer dans l’avant-dernier.

Nous renvoyons pour tous les détails se rappor- tant aux métamorphoses, à l’organisation et au genre de vie de ce petit animal, aux deux mémoires que nous avons publiés dansles Ann. des sc. nat., série, t. IX (1881) ett. XIII (1882).

FiG. 9. Ensemble du système nerveux de la larve du Prosopistoma, grossi 30 fois; ce dessin est destiné à montrer la concentration considérable que présente ici la chaine nerveuse.

N, cerveau; æ, ganglion sous-æsophagien; B, gros ganglion thoraco-abdominal innervant tout le corps moins la tête.

FiG. 10. Une des trachéo-branchies des six dernières paires, prise chez la larve de lOligo- neuria garumnica et vue sous un grossissement de 25 fois.

Dans cet organe, vu par sa face inférieure, la lame protectrice {. forme une espèce de godet en partie fermé, dans lequel on apercoit par l’orifice une houppe respiratoire À. assez fournie.

FiG. 11. Trachéo-branchie, isolée de la pre- mière paire chez la larve du Cloeopsis diplera. Gross., 50 fois en diamètre.

L., lamelle supérieure; #, m, lamelle infé- rieure. ;

F1G. 12. Trachéo-branchie, isolée de la sep- tième et dernière paire chez le larve de l’Zphe- mera vulgata. Gross., 18 fois en diamètre.

Les deux parties de l’organe ne sont pas com- plètement lamelleuses, ce sont plutôt deux tubes coniques comprimés, réunis par leur base et por- tant sur leurs bords de nombreuses digitations.

Fig. 13. Larve de l’ÆsAna grandis, type de Libellulidés, grossie 3 fois.

L'animal a été ouvert parle dos et l’on a enlevé tous les téguments de la face dorsale moins ceux de la région céphalique, d’une partie du protho- rax et du dernier anneau de l’abdomen. Nous avons ainsi mis à découvert les viscères, mais ce dessin ayant surtout pour but de montrer le mode de distribution du système trachéen, nous n'avons laissé que le tube digestif.

L, masque oulèvreinférieure fort développée qui peut être projetée en avant par l'animal, comme nous l’avons représenté dans notre dessin ; à, ligne suivant laquelle la lèvre se replie pour pouvoir se rabattre sous la têteetle thorax; L., labre ou lèvre supérieure; y., les deux yeux composés (en dedans de ces organes nous avons les deux antennes); p., pattes de la première paire.

æ., œsophage; J., jabot à la base duquel on trouve quatre fortes dents chitineuses ; , ventri- cule chylifique d’une teinte jaune soufre, colora- tion due au revêtement hépatique; AL., tubes de Malpighi venant déboucher à la ligne de sépara- tion du ventricule et de l'intestin ?; R., partie rec- tale dans laquelle s'effectuent les fonctions respi- ratoires ; r, partie terminale du rectum.

T., tronc trachéen principal de droite, en b ce tronc donne une ramification assez forte qui se bifurque aussitôt ; à la partie interne au niveau de b,letronce T. se soude à son homologue de gauche ou se trouve être rattaché à lui par une courte tra- chée, du milieu de laquelle sortent une ou deux petites trachées.

Le trone qui sort en b, se bifurque, avons-nous dit, l'une des branches se dirige inférieurement vers la région ventrale, l’autre la trachée »’ croise au-dessus du tube digestif son homologue #, puis longe le côté gauche de l'intestin, envoyant de nombreuses trachées dans les parois du ventricule chylifique et de l'intestin, puis son extrémité va se souder au tronc trachéen £. Ce dernier prend nais- sance à l'extrémité postérieure du tronc principal T. et remonte le long de la face ventrale latérale

en émettant de nombreuses ramifications. Au ni- veau du jabot J., le tronc principal forme un an- neau sur le bord externe duqug se trouve le stig- mate s placé latéralement entre le prothorax et le mésothorax ; au-dessus de l’anneau, nous avons deux troncs trachéens céphaliques, un supérieur qui est interne dans notre figure et un inférieur qui est externe.

L’air qui doit s’oxygéner dans la région rectale R, (partie dorso-latérale), arrive en ce point par de nombreuses branches ramifiées, émisessurtout par le bord interne de la portion terminale du tronc principal 7.

Nous n'avons représenté dans cette figure, que la partie droite de l'appareil trachéen. Toutes les trachées, surtout les plus volumineuses, ont une belle coloration violette nacrée due au revêtement interne de ces tubes. A l'extrémité du corps, nous

avons les pièces caudales ; L., l’., pièces latérales, e,pièce dorsale ; au-dessus des pièces Z, [nous en avons deux autres très acérées qui constituent des pièces accessoires.

FiG. 14. Dessin de la moitié antérieure d’une des six doubles séries longitudinales de lamelles trachéo-branchiales de l’Æshna grandis, vue à un grossissement d'environ 8 fois.

Les bords frangés de chaque lamelle sont vio- lacés et semblent comme hérissés.

FiG. 15. Fragment plus grossi (30 fois) d’une des lamelles de l’organe précédent.

£., tronc trachéen se ramifiant dans la lamelle et dont les dernières branches pénètrent dans les filaments trachéo-branchiaux.

PE :51

INSECTES (Larves aquatiques)

"GI

SINVd-HNALIAH-NIOG O

ey Brj'euysay 6-8 Br'eutogsidosoug: Z'Bry'sny}A1oo1]

n

:9-ç'Br4

eu

‘720 2277000 » D oBesdo :3-1'B14*xomn

ARTHROPODES

PLANCHE XXXII

INSECTES THYSANOURES ET HÉMIPTÈRES OU RHYNCHOTES

THYSANOURES

Fic. 1. Dessin demi-schématique destiné à montrer la disposition de l'appareil trachéen et du système nerveux chez le Japyæ.— Cette figure, ainsi que la suivante, ont été établies d’après les descriptions et les figures données par le profes- seur B. Grassi de Catane, dans son mémoire « I progenetori degli Insetti dei Myriapodi. L'Iapyx e la Campodea », extrait des : Aéti dell, Academia Giænia di Scienze naturali in Catania; série 3, vol. XIX, 1855.

4,9, 3, 4, 5, 6, 7,8, 9, 10 et 11, les onze ouver-

tures stigmatiques de droite.

D, cerveau quadrangulaire; @., ganglion sous- œsophagien; {. ({h., les trois ganglions thoraci- ques ; &. @. a., les sept premiers ganglions abdomi- naux; &@, le dernier ganglion de la chaine, innervant les trois derniers segments de l’abdo- men.

A., l’anus placé entre les deux forts crochets chitineux qui terminent le corps.

FiG. 2. Appareil digestif chez le même ani- mal; figure demi-schématique; æ@., œsophage; V, intestin moyen sans trace de tubes de Malpi- ghi; r., rectum; s. s., glandes salivaires.

HÉMIPTÈRES VRAIS

FiG.3.— Appareil trachéen d’une larve d’Aphis Pelargonii. Gross., environ 50 fois en dia- mètre.

Ce dessin est une réduction au tiers d’une des figures données par Em. Witlaczil dans son mé- moire « Zur Anatomie der Aphiden »; extrait des Arb. a. d. Zool. Instit. d. Univ. Wien und d.Zoo)l. Stat. in Triest; t. IV, 1882.

L'animal est vu par sa face dorsale; le tube à miel ou cornicule de droite e a été seul figuré. C, la tête présentant sur ses parties latérales deux yeux composés volumineux y.; À., base des anten- nes; p. p. p.”, les parties basilaires des pattes; 1,1’, les stigmates prothoraciques; 2, stigmates métathoraciques; 3 à 9, les sept stigmates abdo- minaux de gauche; a4., premier anneau de l’abdo- men. (Gelte partie du corps est constituée ici par neuf segments.)

FrG. 4. Dessin un peu schématisé de la même espèce d'Aphis, vu de profil pour montrer l'en- semble de l’appareil digestif, des organes génitaux femelle, et du système nerveux; d’après le même travail de E. Witlaczil. Gross., environ 160 fois en diamètre.

r., rostre ; 2 et 3, deuxième et troisième pattes de droite (la première n’a pas été figurée).

N., cerveau bilobé très volumineux, donnant naissance aux nerfs des antennes (4. nerf de l’an- tenne gauche); aux nerfs optiques que l’on ne peut voir dans cette position de l’insecte; y, l'œil composé de gauche avec trois divisions plus for- tes (0), inférieures et un peu séparées du reste de l'organe visuel. F, ganglion sous-æsophagien, légèrement bilobé; G.,ganglion thoracique accolé au précédent, formant ensemble un volumineux centre nerveux, qui montre des traces plus ou moins appréciables de divisions.

Ce centre nerveux donne naissance à tous les nerfs du thorax et à ceux des premiers anneaux de l’abdomen; les autres anneaux de cette région du corps reçoivent leur innervation de troncs par- tant du cordon }, qui se prolonge presque jusqu'à l'extrémité du corps.

b., la bouche; @., l'œsophage avec ses deux glandes salivaires s.; Æ, renflement stomacal auquel fait suite un long intestin glandulaire ?,, à.,d”. qui décrit deux ou trois sinuosités, et qui forme ensuite un rectum 2. très long, fusiforme, assez renflé, allant se terminer à l’anus, an., placé à la face inférieure du dernier anneau abdo- minal.

0., 0.,tubes ovigènes; d, sorte de glande vitello- gène en forme de fer à cheval, versant ses pro- duits dans l’oviducte ov. par un seul conduit par- tant de son bord convexe; v., vulve.

t., tube à miel ou cornicule de gauche, montrant par transparence le conduit excréteur qui vient s'ouvrir à son sommet.

F1G. 5. Ensemble de l'appareil digestif et du système nerveux de la Nèpe (Wepa cinerea), d’a- près deux figures empruntées au travail de Léon Dufour : « Recherches anatomiques et physiologi- ques sur les Hémiptères »; Extr. des Mémoires de l’Académie des Sciences, t. IV, 1833. Gross., environ 6 fois en diamètre.

C, tête dans un étatd’extension forcée; B.,ensem- ble des pièces de la bouche; 0.0.,ocelles; y., yeux composés.

æ., œsophage, sur les côtés de celui-ci, dansla région thoracique, nous avons deux petits cæœcums;

S.S.,glandes salivaires ; s., glandes salivaires sup- plémentaires; d, d, glandes adorantes (?); V. ., ventricule chylifique à la partie inférieure duquel viennent s'ouvrir deux longs tubes de Malpighi!, m.m.; l'intestin 2., suivi d’un renflement rectal noirâtre R., remplissant, d’après Léon Dufour, le rôle de vessie natatoire. P, dernier segment abdo- minal; é, siphon respiratoire, sorte de gouttière amenant l’eau dans une cavité dans laquelle se trouvent les orifices des deux trachées termi- nales,.

N, cerveau avec ses renflements optiques laté- raux ; le ganglion sous-æsophagien est caché par le commencement de l’œsophage; {A., gan- glion thoracique représentant toute la chaîne nerveuse ; #. n., les deux grands nerfs posté- rieurs innervant les derniers anneaux de l’abdo- men.

FiG. 6. Appareil mâle de la même espèce de Népe, vu sous un grossissement de 10 fois.

t., trois tubes testiculaires déroulés; #., trois autres tubes testiculaires pelotonnés; e., conduit efférent trèssinueux allant se réunir à celui du côté opposé (e’.). Un peu avant leur réunion, chacun de ces conduits présente une glande annexe b, un peu fusiforme; cd., canal déférent ; f, armure copulatrice.

HÉMIPTÈRES HOMOPTÈRES

FiG. 7. Ensemble de l’organisation d’une Cigale mâle (Cicada orni). Gross., 3 fois en dia- mètre.

Nous n'avons représenté dans cette figure que l'appareil digestif, une partie des organes génitaux et le système nerveux.

@æ., æsophage (blanc très transparent); près de la partie antérieure de l’æsophage nous trouvons de chaque côté deux groupes de glandes salivaires S., composés de cœæcums d’un blanc opalin; £, premier renflement stomacal (blanc demi-opaque), dans lequel les aliments ne font que passer; V., partie antérieure du ventricule chylifique (parois peu transparentes d’un blanc jaunâtre), caracté- risée par de nombreux replis transverses; 4. v., région très rétrécie du ventricule chylifique, poin-

* Souvent, dans les figures de Léon Dufour et de plusieurs autres naturalistes anciens, les tubes de Malpighi semblent venir déboucher à la base du ventricule chilifère par leurs deux extrémilés; une dissection minutieuse montre que l’une des deux extrémités de chaque tube est toujours terminée en cæcum et qu’elle est simplement accolée aux parois

externes de cette région du tube digestif.

tillée d’ocre jaune ou de blanc suivant les parties. Cette dernière région forme une anse très longue dont l'extrémité postérieure vient aboutir en /, pénètre dans le renflement £, et se continue ensuite en / pour former l'intestin 2. 2. (blanc hya- lin). Avant d'arriver à l'anus, l'intestin se renfle, constituant ainsi un rectum R., à parois épaisses, sur les côtés duquel nous avons deux petits amas glandulaires ». r., les glandes rectales ; »,m, les quatre tubes de Malpighi, très longs et très sinueux, venant s’ouvrir séparément en /.

t., glande testiculaire de gauche (les acinis de cette glande sont d’un blanc laiteux); e. e., con- duit efférent(blanc); À, k, glande annexe (blanc très hyalin) qui, avant de déboucher dans le con- duit efférent, se renfle sur une certaine longueur ; d. d., les deux canaux déférents, venant aboutir à la base de l'organe copulateur P'; k’ ete’, parties

basilaires de la glande annexe et du conduitefférent de droite.

N., cerveau bilobé donnant naissance aux nerfs des yeux composés y. y., à ceux des ocelles 0. o. et 0”. et aux nerfs des antennes À.

th, premier renflement ganglionnaire ou centre nerveux prothoracique intimément accolé au sui- vant {’. Ces deux masses nerveuses (blanc hyalin) constituenttoute la chaine nerveuse; en arrière du dernier centre partent deux longs nerfs #. n., comme chez la Népa, nerfs qui donnent de nom- breuses ramifications aux organes contenus dans la partie postérieure de l’abdomen.

M., masse musculaire qui actionne l’organe musical de gauche. (Voir, pour la connaissance approfondie de cet appareil, le mémoire de M. Carlet. Ann. Sc. natur., série, tome V, 1871).

4 Dans la planche ôn a désigné par erreur cet organe par la lettre R comme pour le rectum.

4 ï

+ : A en > » ) i d . . c f ï " Ce 2 + x L r : à : d L] » | [] L ï : . i

PL:S2

INSECTES-HEMIPTERES

SIA VA HAALIQY NIOG ©

Z'Brq'epesi) "oc Br edon ‘4e Bi'siydy: 37 5 der

‘72 219761 AG 0

ARFHROPODES

PLANCHE XXXIII

INSECTES

DIPTÈRES

FiG. 1. Ensemble de l’organisation de la Mouche de la viande (Calliphora vomiloria), d’après un dessin de M. Em. Blanchard (grande édition du Règne animal, de Cuvier ; Insectes, pl. 160).

Grossissement, environ 15 fois en diamètre.

Individu femelle ouvert par la face dorsale ; les organes sont représentés dans leur position natu- relle. Tout l'appareil trachéen céphalo-thora- cique ainsi que les grandes poches ou vésicules aériennes de l’abdomen sont colorés en rouge yineux.

a. a., antennes avec leurs soies tactiles ou arista i. 2: y, y, les deux veux composés; C., le cer- veau avec les deux gros nerfs optiques et les nerfs antennaires ; p', p?, p°, les trois paires de pattes ; À. 4’., les ailes antérieures; b. b’, les balanciers représentant les ailes postérieures; m m, les écailles recouvrant les balanciers. Ces derniers organes # et sont doubles chez certains Dip- tères (Sfomozxys,,.…) ; ils font défaut chez d’autres (Conops,.…).

En arrière du cerveau nous avons l’œsophage, tube assez court, aboutissant au jabot J. Sur cette figure, on peut voir sur le côté gauche le cæcum stomacal £ (jaune d’ambre), qui est placé normalement sous la poche aérienne abdominale de gauche, son long et grèle pédicule qui le rat- tache au jabot passe sous Le ventricule chylifique ;

ce cœcum stomacal est un organe aspirateur chargé d'aider la succion en pompant les liquides. V., première moitié du ventricule chylifique, région longue et annelée (ocre-aune très pâle); la deuxième partie du ventricule chylifique V’, pré- sente des parois lisses dans toute son étendue et une coloration ocre jaune assez accentuée. Nous avons ensuite un étranglement annulaire autour duquel se trouvent les deux tubes collecteurs d (blanc très hyalin) des organes de Malpighi; ces derniers organes #, w, sont surtout constitués par la bifurcation de chaque tube collecteur, ils sont très longs, sinueux, moniliformes et d’un beau jaune soufre.

1. intestin (blanc-hyalin) assez court, séparé du rectum par un fort étranglement; le rectum pré- sente en son milieu un gros renflement portant les quatre glandes rectales À. Les paroïs du rectum sont extérieurement granuleuses et un peu jau- nâtres.

L'anus se trouve à l'extrémité de l'abdomen (face ventrale) au-dessus de l’orifice génital.

0. 0’., les deux ovaires fortement développés chez cet individu; les cœcums ovigènes, au lieu d'être dirigés d’arrière en avant, le sont de bas en haut (nous n'avons dessiné que les tubes du pour- tour des ovaires pour ne pas compliquer la figure) ; t, glande fusiforme (réservoir du mucus) de droite ; g, orbicelle de droite, corps glandulaire à tégu-

ments épais et très hyalins, laissant voir intérieu- rement une masse noirâtre ; g, oviducte.

Dans la région thoracique, nous avons deux troncs trachéens médians qui suivent de chaque côté le tube digestif, envoyant chacun dans leur partie inférieure et en dehors un tronc trachéen bifurqué dans la musculature des ailes; en avant, au niveau du jabot, ces troncs médians fournissent chacun une autre trachée latérale. Arrivés dans la région céphalique et au-dessus du cerveau, nos deux troncs s’anastomosent et fournissent en ce point cinq trachées (les deux externes se renflent aussitôt).

Dans l'abdomen, les troncs trachéens médians forment les deux grandes poches aériennes P. P’, puis continuent leur course en arrière sous la masse viscérale, donnant naissance à de nom- breuses trachées que nous n’avons pas représen- tées. L'appareil trachéen communique avec l’exté- rieur au moyen de7 paires de stigmates : 2 paires thoraciques et cinq paires abdominales; chez les Culicides, il existe huit paires de stigmates : deux paires thoraciques et six paires abdominales. Les trachées sont une teinte grisàtre, les poches aérien- nes sont toutes d’un blanc nacré.

F1G. 2. Ensemble du système nerveux du même Diptère, d'après M. Em. Blanchard (Règne animal... Grossissement, environ 15 fois. c. c.’, les deux ganglions cérébroïdes (blanc lai- teux) formant le cerveau; 0. 0’., les deux gros nerfs optiques se rendant à la base des yeux com- posés y., y.’; oc. le petit tronc innervant les trois ocelles; @. a.’,nerfs des antennes; @., le ganglion sous-æsophagien ou pharyngien; {h., ganglion prothoracique accolé en avant du gros ganglion méso-métathoracique (A. ; ch., chaine nerveuse abdominale. Le léger renflement du point de départ de chaque paire de nerfs sur cette chaine peut être regardé comme le représentant d’un ganglion plus développé chez d’autres espèces de Diptères telles que les Tipules, les Taons, les Volu- celessr.

FiG. 3. Organes génitaux mâles du Calli- phora vomiloria ; dessin emprunté aux Recherches anatomiques et Physiologiques sur les Diptères, par Léon Dufour. (Mémoires de l'Académie des Sciences, t. XI, 1851.) Grossissement, environ 6 fois.

T., les deux testicules avec leur tunique acces-

soire de nature adipeuse ; b, vésicules séminales; cd, conduit déférent allant aboutir au pénis et aux diverses pièces formant l’armure génitale p.

FiG. 4. Appareil génital d’un individu mâle du Dacus oleæ. (Ge dessin, ainsi que les deux sui- vants, sont pris dans un travail inédit que nous avons fait en 1881 sur cette mouche parasite de l'olivier.) Grossissement 45 fois.

T. testicule de gauche, cette poche pyriforme présente un revêtement continu de petites cellules adipeuses d, hyalines, d’un jaune d’or; en dehors de ces petites cellules on en voit parfois quelques- unes beaucoup plus grosses b, b, d’une teinte lai- teuses, opaques, occupant la cavité du corps et en partie accolées aux testicules; ce., conduit effé- rent; ce’, fragment du conduit efférent dedroite; 9. 9. g., six tubes glandulaires (vésicules sémi- nales de Léon Dufour), terminés en cœcum et ve- nant, ainsi que les deux tubes gg’ d’un diamètre double, s'insérer au point de réunion des deux conduits efférents; »#., canal efférent commun; ej, poche ouréceptaele séminal à paroisextérieures très musculaires, à la base de cette poche, au point le canal » vient seréunir à elle nous avons un anneau chitineux; au-dessous se trouve en #” une glande blanche hyaline devant fournir un li- quide mucilagineux.

a., dernier anneau de l'abdomen; l'avant der- nier anneau abdominal a.’ présente une gouttière sur laquelle s'appuie le conduit déférent c.d., terminé par un pénis p. muni de pièces chitineuses de soutien.

F1G. 5. Organes génitaux femelles du Dacus oleæ. Grossissement, 25 fois.

O., les deux ovaires dont les tubes ovigènes ou ovariens sont peu développés; ov., oviducte formé par la réunion des deux conduits séparés ame- nant les œufs de chaque ovaire; wf., renflement de l’oviducte, sorte d'utérus, dans lequel viennent s'ouvrir presque au même point les quatre canaux m,M,NN.

g., glande annexe (orbicelle de Léon Dufour) de gauche présentant une enveloppe hyaline cons- lituée par de grosses cellules sur une ou plusieurs assises, et au centre un corps noir bleuâtre, sorte de canal sinueux, en rapport direct inférieurement avec le canal m; «à, poche également glandulaire avec une cavite centrale assez vaste en continuité avec la cavité du canal 7 ; {., tarière ou oviscapte,

courte et de nature chitineuse, contenue dans un fourreau f.

FiG. 6. Fragment supérieur très grossi (300 fois) du tube sinueux noir bleuâtre, placé au centre de la glande annexe g., de l'appareil géni- tal femelle chez le Dacus.

FiG. 7. Trompe du Calliphora vomitoria. Grossissement, environ 18 fois en diamètre.

0., orifice ou pavillon; g., région glandulaire (grosses cellules hyalines blanchâtres ou jaunâtres) placée sous les téguments, immédiatement en ar- rière du pavillon; «@, tube chitineux noirâtre formé par les diverses pièces constitutives de la bouche des insectes, mais ici rudimentaires (lèvre inférieure, labre, mandibules et mâchoires); b., bâtonnet chitineux de gauche destiné à faire avancer ou reculer l’ensemble des pièces a ; p, les deux palpes maxillaires.

FiG. 8. Trompe du Culex pipiens femelle. Grossissement, 18 fois en diamètre.

Dans cette figure nous avons écarté les unes des autres toutes les pièces qui composent cet or- gane.

L., lèvre inférieure, de nature membraneuse,

présentant une profonde gouttière dans laquelle toutes les autres pièces buccales peuvent être ren- fermées; m. m., les deux mâchoires avec leurs palpes p.p., triarculés, peu développés chez la femelle mais qui chez le mâle sont aussi longs que la trompe ; »,#, les deux mandibules; e., épipha- rynx, la pièce de la bouche la plus effilée, d’or- dinaire contenue dans une rainure que présente la labre /., à sa surface inférieure. Cette dernière pièce /., d’un beau jaune chitine, recouvre toutes les autres lorsque celles-ci sont enfermées dans la gouttière labiale Z.; le labre est presque aussi long que la lèvre inférieure et il présente à son extrémité une forte pointe conique.

FiG. 9.— Extrémité très grossie (240 fois) du labre du Culexæ pipiens femelle. Nous donnons cette figure pour prouver que c’est bien cet or- gane qui est chargé avec sa forte pointe de percer les tissus pour permettre ensuite à l'animal de pomper le liquide nourricier de sa proie; /, gout- tière dans laquelle est logé l'épipharynx.

Fig. 10. Extrémité très grossie (320 fois) d’une des mâchoires, montrant les denticules qui garnissent le tranchant de cet organe vers sa pointe.

PL.835

- DIPTÈRES

= "

S

INSECT

v'Svm13q

SIAVA - HN ALITA-NIOQ'OQ

‘OI-8 Btj'xomo:9-#brx ‘snoeq:1we Puy

po

(En

re) (2 (

vaoydif[85

ie PA 72

C2Do - (er: LS 1?

ARTHROPODES

PLANCHE XXXIV

INSECTES

HYMÉMOPTÈRES

F1c. 1. Ensemble du système nerveux et de l'appareil trachéen de l’Abeille (Apis mellifica), d’après deux dessins empruntés à l'ouvrage de M. Em. Blanchard « Métamorphoses, mœurs et instincts des Insectes », 1868. Grossissement, 12 fois en diamètre.

Le système nerveux se compose d’un cerveau €., formé par deux ganglions accolés ; de ce cerveau partent : les deux gros nerfs optiques 0. 0.’, les nerfs des ocelles qui ne sont pas représentés ici et les nerfs antennaires 4.a.’. En arrière, nous avons la chaine nerveuse ventrale, reliée au cerveau par une double commissure qui entoure l'æso- phage.

La chaine ventrale est constituée par un nombre plus ou moins grand de centres nerveux, suivant les espèces que l’on étudie; chez l'abeille, nous en avons huit. Ces différents centres, réunis entre eux par un double connectif, sont formés chacun par deux ganglions intimement accolés. Le premier centre nerveux de cette chaîne ventrale est le ganglion pharyngien ou sous-æsophagien @. ; il innerve les organes de la bouche. Viennent ensuite les deux ganglions thoraciques, le pre- mier {. innerve le prothorax etla première paire de pattes ; le second £.’, beaucoup plus volumineux, est produit par la coalescence en un seul des gan- glions mésothoracique et métathoracique; il pré- side à l’innervation de toute cette région du corps

et des organes appendiculaires qui en dépendent (les deux paires d'ailes et les deuxième et troi- sième paires de pattes).

Dans l’abdomen, la chaîne nerveuse présente cinq ganglions : un b à la fin du premier anneau ; le second à la fin du troisième ; D” à la fin du quatrième ; et b”” et b”” au niveau du cinquième anneau. Ces deux derniers centres tendent à n’en former plus qu'un ; b”” est toujours plus gros que les quatre précédents, c’est lui qui innerve les organes génitaux (et l'appareil venimeux chez les femelles et chez les ouvrières).

Même en avant de chaque centre nerveux, nous trouvons entre les deux connectifs un petit gan- glion arrondi envoyant un nerf très délicat au tube digestif.

Chez le frelon (Vespa crabro), le cerveau et les ganglions thoraciques ont à peu près la même disposition que chez l'abeille, mais les cinq gan- glions abdominaux offrent quelques différences ; chez cet hyménoptère, par suite du plus fort allongement de l'abdomen, les quatre derniers ganglions sont moins rapprochés les uns des autres.

Tous les centres nerveux présentent chez l'abeille comme chez le frelon une teinte blanche assez hyaline.

Nous avons figuré en rouge vineux l'appareil tra- chéen; celui-ci se compose de deux troncs longitu-

dinaux symétriques, placés à la face dorsale, et desquels partent de nombreux troncs trachéens secondaires.

Dans la région thoracique, ces deux troncs occupent presque la ligne médiane, passent avec l’æsophage entre le cerveau et le ganglion sous- æsophagien et vont se réunir l’un à l’autre dans la partie antérieure de la tête ; ces troncs s’anas- tomosent aussi dans le métathorax. Dans leur parcours, ces troncs donnent de nombreuses ramifications, nous ne signalerons que les quatre principales, placées dans la partie postérieure du thorax, et qui tendent à devenir, surtout les der- nières, des trachées vésiculeuses (trachées utricu- laires).

Dans l'abdomen, les deux troncs longitudinaux deviennent immédiatement vésiculeux et sont presque accolés l’un à l’autre, puis se continuent en suivant les parties latérales du corps. Outre les quelques ramifications que nous avons figu- rées, ces troncs vésiculeux donnent au niveau de chaque segment abdominal, aussi bien à la face ventrale qu'à la face dorsale, de fortes trachées transverses accolées aux téguments et venant se réunir les unes aux autres sur la ligne médiane ventrale, ou sur la ligne médiane dorsale.

L'appareil trachéen communique avec l’exté- rieur au moyen de sept paires de stigmates, une paire métathoracique placée en avant des pattes de la troisième paire, et six paires abdominales situées sur les côtés de cette région du corps, à la face ventrale.

Chez le frelon, les troncs trachéens vésiculeux de l'abdomen sont moins renflés.

Fic. 2. Tête du Frelon (Vespa crabro). Grossissement, 5 fois en diamètre.

cl., clypeus, en avant duquel nous avons les mandibules 3. m.' (les autres pièces de la bouche sont cachées par celles-ci); e., épicräne, sur le milieu de sa partie postérieure, nous avons les trois ocelles ou stemmates o.; sur ses côtés les yeux composés y. y.’ et en avant, mais toujours un peu latéralement, les antennes &, formées chacune de 12 articles chez les femelles, de 13 chez les mâles (chez ces derniers, les articles sont tous proportionnellement plus longs).

FiG. 3. Lèvre supérieure du Frelon. Gros- sissement, 6 fois en diamètre. L., lèvre supérieure ou labre rattaché au bord

antéro-inférieur du clypeus ; e., épipharynx avec les rangées transversales de poils qu'il présente.

FiG. 4. Mâchoire de gauche du même hymé- noptère. Grossissement, 6 fois.

m., maxillaire proprement dit, supportant le palpe p., le galéa g., l’intermaxillaire 5. et une pièce 9.’, en partie soudée au galéa.

FiG. 5. Lèvre inférieure du Frelon. Gros- sissement, 6 fois.

n, grande pièce maxillaire sur laquelle sont insérés : les deux palpes p. p., offrant chacun, au bord interne de leur avant-dernier article, un petit bâtonnet chitineux crochu; g. g, les deux galéas ; 2., les deux intermaxillaires (ces quatre pièces sont en partie soudées entre elles).

F1G. 6. Mandibule de gauche du Frelon. Grossissement, 6 fois.

Fi. 7. Ensemble des appareils digestif, à venin et génitaux d’une femelle de Frelon. Grossissement, 4 fois en diamètre.

Nous avons enlevé avec soin les téguments dor- saux, puis nous avons déroulé toute la partie du tube digestif située dans l'abdomen et l'avons sortie de cette région du corps pour mettre à découvert les glandes à venin et les glandes génitales femelles rudimentaires de cet individu.

C., partie postérieure de la tête ; æ., æœsophage (blanc-laiteux), la première partie de ce tube est complètement cachée par les amas de glandes salivaires (et cirières ?) s dont les nombreux acinis ont une coloration blanchâtre ; inférieurement, l’œsophage s’élargit un peu, traverse le pédoncule et forme à son entrée dans l'abdomen une vaste poche, le jabot j., pouvant acquérir des dimen- sions trois ou quatre fois plus fortes que celles que nous lui avons données dans notre figure. En effet, si l’on dissèque un frelon pris au moment il va pénétrer dans son nid, on trouve le jabot très gonflé par la présence d’un liquide jaunâtre, mucilagineux, destiné à former la nourriture des larves ou à augmenter les dimensions du nid.

À la partie postérieure du jabot, nous avons représenté intérieurement quatre mamelons jau- nâtres M., hérissés de très petits piquants chiti- neux destinés à déchirer les aliments. Un tube assez court relie la base du jabot au ventricule chylifique ; celui-ci V. V., offre un aspect annelé

très marqué, ses parois, en partie glandulaires, sont assez épaisses et d’un blanc légèrement brunâtre.

A l'extrémité du ventricule, nous avons un léger étranglement autour duquel sont insérés un grand nombre de tubes de Malpighi wr, wr, longs et sinueux. L’intestin 2. a des parois délicates, blanchâtres, ainsi que le rectum R., mais si cette dernière partie du tube digestif est remplie de substances alimentaires, elle prend alors une belle coloration d’un brun violacé ; An., anus.

Au commencement du rectum R., nous avons six corps allongés, placés dans l'épaisseur des parois intestinales ; ce sont les glandes rectales r.r.; ces organes ont une teinte blane violacé et reçoivent chacun une trachée assez forte qui se ramifie dans son intérieur.

v. v’, les deux glandes en cœæcum qui produisent le venin ; ve, réservoir du venin; {., conduit por- tant le liquide à la base de l’aiguillon ; 7, pièce dorsale du septième anneau, la pièce ventrale fait toujours défaut ; a., écaille anale ; /., écaille laté- rale avec ses deux prolongements cornés f., un de chaque côté du dard et formant ce que l’on appelle le fourreau du dard ; g., gorgeret, dard ou aiguillon présentant sur toute sa longueur, mais à la face ventrale, un sillon dans lequel se logent deux pièces chitineuses, plus ou moins dentelées à leur extrémité, pièces qui ont reçu le nom de séylets. Ce sont elles qui dirigent le venin après avoir fait et avoir agrandi la plaie par leurs mouvements.

O., ovaire de gauche (celui de droite n’a pas été représenté) ; €., oviducte qui va se réunir à celui de l'ovaire droit, pour former un réservoir S., assez vaste, à la base duquel se trouve une petite poche copulatrice. Le réservoir S. se continue inférieure- ment par un court canal, sorte d’utérus qui vient s'ouvrir à la face ventrale, presque à la base du dard.

h, , deux amas glandulaires, sortes de glandes anales, d’une teinte blanc rosé, placés immédia- tement contre les parois ventrales du sixième anneau ; la partie terminale triangulaire de ce der- nier anneau est toute percée de nombreux petits orifices par lesquels s'écoule le liquide sécrété par les glandes X, X’.

Fi6. 8. Une des quatre grosses papilles charnues situées au fond du jabot, chez le Vespa crabro. Grossissement, 30 fois en diamètre.

Ces papilles forment, à l'entrée du conduit qui relie le jabot au ventricule chylifique, une sorte de gésier : sur toute leur surface elles présentent des crochets chitineux très nombreux, disposés en éventail. A l'intérieur de ces papilles se trouve une grosse trachée médiane se renflant supérieu- rement et donnant naissance en ce point à deux trachées, de moindre volume, revenant en arrière.

FiG. 9. Un des crochets chitineux très grossi, de l'organe représenté figure 8.— Grossissement, 600 fois en diamètre.

FiG. 10. Larve adulte d’un Frelon mâle. Grossissement, 3 fois en diamètre.

Après avoir ouvert l'animal par la face dorsale et fixé les bords des téguments au fond de la cuvette à dissection, nous avons enlevé avec pré- caution la masse de tissu adipeux blanc jaunâtre, formant un réseau serré et continu entre les organes internes et les téguments. Contre la face interne des téguments, on remarque les bande- lettes musculaires cutanées, peu développées par suite de l’immobilité relative des larves; ces ban- delettes sont blanches hyalines.

Sur le milieu du corps, nous avons l'appareil digestif constitué par un tube droit; @., æsophage court et blanchâtre ; ÿ., jabot rudimentaire d’une coloration bistre presque noire; V., ventricule chylifique, région un peu fusiforme, d'un fort calibre, représentant à lui seul plus des trois quarts de la longueur du tube. La coloration du ventricule est brun rougeûtre s’il est rempli d’ali- ments, mais ses parois elles-mêmes sont blanches avec des stries nombreuses brunes à leur face interne. Le ventricule chylifique se termine en cæcum et ne communique pas avec l'intestin. i., région intestinale, très courte, servant de chaque eôté de point d'insertion à un long tube de Malpighi wr, wr, qui, après être remonté presque jusqu'au jabot en décrivant des sinuo- sités le long du ventricule, revient sur lui-mème et va se terminer en cœcum près du point s’insère l’autre extrémité. Ces tubes de Malpighi sont d’un beau jaune soufre. r., rectum, région renflée d’une teinte jaune soufre pâle.

Sur le milieu de la face dorsale du ventricule chylifique, nous avons figuré les deux testicules # en voie de développement ; on peut déjà aperce- voir les tubes en cæceum qui les constitueront.

L'appareil respiratoire est formé par dix paires de troncs trachéens fr. tr. tr’, tr.”,... se ramifiant à l'infini dans toutes les parties du corps; ces troncs sont mis en communication avec l'extérieur par dix paires de stigmates, une paire par anneau (sur les côtés), moins à la tête, au pro- thorax et aux deux derniers segments du corps qui n’en possèdent pas.

Le système nerveux est formé par un cerveau bilobé ; y. y., les deux yeux composés en voie de développement, un ganglion sous-æsophagien, trois ganglions thoraciques et huit ganglions ab- dominaux. Le dernier, bien qu'un peu moins gros que les {thoraciques, est toujours deux fois plus gros que les autres ganglions abdominaux. Tous ces centres nerveux, d’une coloration blanche opaline, sont formés par la réunion en un seul de deux ganglions ; ils sont tous réunis les uns aux autres par un double connectif.

FiG. 11. Appareil génital mâle du Frelon. Grossissement, 3 fois en diamètre.

Nous avons complètement isolé cet appareil, ne laissant attenant à lui que les deux derniers gan- glions de la chaîne ventrale.— Les testicules T. T. sont placés dans la partie antérieure de l'abdomen au niveau des deuxième et troisième anneaux,

même au-dessus des circonvolutions du ventricule chylifique, en avant de l’amas formé par les vais- seaux de Malpighi. Ces testicules accolés l’un à l’autre, mais non en communication directe, pré- sentent chacun une fine tunique soyeuse, nacrée (aspect probablement à des espèces de petites écailles), d’un jaune très pâle. A l’intérieur de ces corps on constate la présence de nombreux tubes en massue. {, {’, les conduits afférents, entou- rant la masse viscérale, renflés inférieurement et possédant chacun en ce point une poche séminale d'un blanc laiteux s. s.”; d., les deux conduits dé- férents (blanc diaphane) se réunissant en un seul vers le milieu du fourreau pénial g; ce four- reau, de nature chitineuse, ouvert sur toute la longueur de sa face ventrale, est terminé par deux spatules; 7, l’ fortes pièces chitineuses, les forceps d’une teinte presque noire, protégant le fourreau pénial. La pièce l'est placée dans sa position natu- relle, seulement un peu écartée de g; la pièce ? est renversée latéralement pour montrer le nerf m qui y pénètre, et la pièce chitineuse acces- soire 7.

F1G. 12. Un tube testiculaire isolé du Frelon. Grossissement, 450 fois. a, a, amas de spermatozoïdes.

PL: 3#

S - HYMENOPTÈRES

TE

STAVA-HNALIOQH-NIOG'O

‘81e 8 br edso'j' br stdy

+220 21916C/D6 /2C PAOI0 dat 7

. ve

ARTHROPODES

PLANCHE XXXV

INSECTES LÉPIDOPTÈRES

FrG. 1. Dessin d'ensemble de la chenille de la Piéride des choux (Pieris brassicæ). Gross., 4 fois en diamètre.

Les téguments de l’animal ont été incisés sui- vant la ligne médiane dorsale du corps et sur toute sa longueur. Nous nous sommes débarrassé de tout le tissu adipeux qui est jaune verdâtre dans les parties superficielles de l’organisme, et blanchätre dans les parties profondes, plus ou moins sous-intestinales; le tissu adipeux affecte chez cet animal un aspect rubané très sinueux.

Le vaisseau dorsal est le seul organe qui ne soit pas représenté dans cette figure; si on veut l’ob- server, il faut inciser latéralement les téguments dorsaux de la chenille, puis, après les avoir enle- vés avec précaution, chercher le vaisseau au mi- lieu de la face interne de ces téguments.

._@., œsophage (blanc hyalin, légèrement gri-

sâtre); V., V., ventricule chilifique ou partie mé- diane du tube digestif, avec des parois plus épaisses que celles de l’œsophage et d’un blanc un peu jaunâtre; ?., intestin, et »., petit ren- flement rectal (blanc hyalin).

S., glande séricigène de droite (blanc hyalin) ; s, son conduit excréteur venant s'ouvrir en arrière de l’orifice buccal; s’, conduit excréteur de la glande séricigène de gauche.

m., Mm., Mm., les 6 tubes de Malpighi, disposés

par groupes de trois, qui se réunissent pour for- mer de chaque côté un conduit unique (a) s’ou- vrant au commencement de la région intestinale.

C., les téguments céphaliques, assez résistants, incisés pour mettre à nu le cerveau bilobé W; au- dessous de l’æsophage nous avons le ganglion sous-æsophagien réuni au cerveau par une double commissure; {h., (h., les trois ganglions thora- ciques ; bd, b, b, les six premiers ganglions abdo- dominaux ; D’, les et 8 g. abdominaux presque soudés en un seul ; €., c., c.”, les doubles connectifs qui relient entre eux les divers ganglions de la chaîne, les connectifs de la ré- gion thoracique sont toujours très distincts, ceux du reste de la chaine sont accolés et difficiles à séparer. Tous les centres nerveux sont d’un blanc opaque, les connectifs et les nerfs sont assez hyalins.

Chez les chenilles sur le point de se métamor- phoser en chrysalide on remarque sur les parties latéro-dorsales de l'extrémité du ventricule chyli- fique deux corps brunâtres (brun violacé), ce sont les organes génitaux en voie de développe- ment; leurs conduits excréteurs ne sont pas encore complètement formés. G., glande génitale de droite; d, son conduit excréteur.

Appareil trachéen.— #r., tr., tr., tronc trachéen latéral de droite (il est presque ventral et d'une

coloration blanche argentine); il est en rapport avec l'extérieur par neuf orifices stigmatiques ; O., premier orifice ou stigmate prothoracique; 4 à 8, les huit orifices stigmatiques de l’abdomen. Des troncs trachéens latéraux partent,surtout dans le voisinage des stigmates, de nombreux bouquets de trachées qui vont se ramifier dans tous les organes, plus spécialement sur les parois du tube digestif.

FiG. 2. Un des stigmates de l'abdomen. Gross., 5b fois.

L'orifice, permettant à l’air de pénétrer à l’inté- rieur de l'appareil trachéen, est obstrué par une série de rayons hérissés de petits poils raides dont la fonction est d'empêcher les poussières et corps étrangers d'entrer avec l’air dans l'organisme de la chenille.

Fic. 3. Une des pattes thoraciques, terminée par un crochet chitineux. Gross., 14 fois.

Fig. 4. Une des fausses pattes de la chenille, patte de la première paire. Gross., 15 fois.

Ce mamelon présente à son sommet une rangée æ de piquants crochus (une trentaine environ), portés sur le bord d’une lame charnue pouvant se rétracter en partie. Nous n'avons pas représenté dans notre figure les poils qui garnissent en grand nombre toute l'étendue du mamelon.

FiG. 5. Face inférieure de la tête pour mon- trer l’ensemble des pièces de la bouche chez cette espèce de chenille. Gross., 8 fois.

L., labre relevé; m., m., fortes mandibules ; m.',m., màchoires (la partie supérieure de celle de droite sur notre figure n’a pas été représentée pour ne pas masquer la base de la mandibule de ce côté). L., lèvre inférieure; a., a., les deux antennes rudimentaires de cet animal.

Fi. 6. Fragment de l'extrémité d’un des tubes de Malpighi, grossi 30 fois. On voit par transparence sur les côtés, la couche des cellules glandulaires contenant chacune de très fines gra- nulations.

FiG.7.— Fragment d'une desglandes séricigènes. toujours chez la chenille de la Pieris brassicæ, Gross., 26 fois en diamètre.

Ce fragment, pris vers la partie postérieure de

la glande, est formé par un tube hyalin à parois sans structure appréciable, dans lequel est logé un corps cylindrique blanchâtre un peu sinueux constitué par de grosses cellules laissant entre elles des espaces libres plus ou moins marqués.

Fi. 8. Chrysalide de la Pieris brassicæ. Grandeur naturelle.

Nous donnons le dessin de cette chrysalide pour montrer la manière dont elle est retenue aux pa- rois contre lesquelles elle se trouve placée.

s., s., petite toile soyeuse que l’animal établit sous lui, à la surface des corps étrangers; p,cordon soyeux qui relie l'extrémité du corps de la chry- salide à la toile; &., anneau soyeux servant à retenir la partie supérieure de la chrysalide; r., rostre de l'animal.

Les diverses parties du corps de cette chrysa- lide sont plus ou moins anguleuses, caractère que nous retrouvons chez toutes les chrysalides des papillons diurnes, tandis que les formes sont plus ou moins oblongues et arrondies chez les espèces nocturnes.

FiG. 9. Ensemble de l’organisation d’un indi- vidu mâle adulte l’état d’imago), d'une Pieris brassicæ. Gross., 4 fois en diamètre.

Après avoir coupé les deux paires d'ailes et avoir fixé l’animal au fond de la cuvette à dissec- tion, nous avons ouvert le corps sur toute la lon- gueur de la surface dorsale, moins la tête qui est représentée de profil, pour mettre en relief les pièces de la bouche.

A., les antennes; y, œil composé de droite; m., m., les deux mâchoires écarlées l’une de l’autre ; M., M., les deux mandibules rudimen- taires ; p., palpes labiaux,

æ., œsophage à parois très hyalines (l’intérieur de ce tube est souvent rempli d’air, ainsi que le jabot); s., s., les glandes salivaires; J., jabot volu- mineux à parois très délicates offrant à leur face interne de nombreux petits piquants ou poils raides; cet organe présente à son point d'at- tache un bourrelet charnu et blanchâtre. Nous avons ensuite un petit gésier G. dont les parois offrent intérieurement un revêtement chi- tineux, une sorte de tube, très hyalin; au gésier fait suite le ventricule chylifique V., longue poche un peu fusiforme, à parois fortes, d'un jaune ver- dâtre très pâle et légèrement annelées ; ».,m.,m., les six tubes de Malpighi (très hyalins et d’un

jaune verdâtre pâle), qui se réunissent par trois de chaque côté; 2., à., l’instestin, deux fois plus long que le ventricule, possède des paroïs assez épaisses avec striations très fines et très serrées à sa surface. r., le rectum dont les parois très fines mais assez résistantes montrent de nombreux disques char- nus blanchâtres (au moins une cinquantaine); sur la face inférieure du rectum se trouve une poche assez vaste r.” communiquant avec lui et présentant un prolongement cœcal c.; an., l'anus placé au-dessous d’un fort stylet chitineux cons- tituant la valve supérieure de l’armure génitale; P., P’., les deux grandes pièces latérales.

Le système nerveux se compose d'un cerveau bilobé et d’un ganglion sous-æsophagien, contenus dans la tête ; de trois g. thoraciques, {4., les deux premiers presque soudés l’un à l’autre; {k'., le troisième allongé et peu large; dans l’abdomen nous trouvons quatre centres nerveux 4,4',4”,a”. Entre ces divers ganglions, le long des connectifs qui les relient et partant de ceux-ci nous avons plusieurs paires de nerfs, surtout entre le thorax et l'abdomen.

Organes génitaux. T., testicule formé par la fusion en une seule des glandes mâles primitives que l’on constate chez la chenille au moment de sa transformation en chrysalide (coloration rouge vineux). De cet organe partent d’un même point deux conduits efférents e.”, d’abord accolés l’un à l’autre, puis qui se séparent en s’amincissant con- sidérablement, e., e.; ces deux conduits vont abou- tir à la partie inférieure des glandes annexes », n, tubes hyalins distincts, terminés en cœcum. Après la jonction de chaque conduit efférent avec la glande annexe placée de son côté, les nouveaux tubes ainsi formés ne tardent pas à se réunir en un seul, au point , pour constituer un très long eanal déférent d., d., d., d’un blanc laiteux qui va aboutir à la base du pénis en formant en ce point un renflement coudé cd.assez fort. L'organe co- pulateur est placé au-dessous du stylet rectal protégeant l'anus, entre les grandes pièces laté- rales P., P..

Tous ces conduits sont tellement enchevêtrés les uns avec les autres et retenus par les rami- fications trachéennes et par le tissu adipeux jaune paille ou jaune foncé, qu'il faut beaucoup de soin pour arriver à les dérouler. Pour faciliter cette préparation, il est bon de laisser séjourner dans l’alcool l'animal frais pendant une heure ou deux avant de le disséquer.

F1G. 10. Pénis isolé de la Piéride des choux. Gross., 6 fois en diamètre.

cd., partie inférieure et coudée du conduit déférent ; s., pièce chitineuse de soutien de l’or- gane pénial semi-chitineux, p.

F1G. 11. Organes femelles de la génération chez la même espèce de Piéride. Gross., 6 fois en diamètre.

O., O., gaines ovigènes (nous n’avons repré- senté que les quatre gaines de droite, celles de gauche sont sectionnées à leur base); ces organes ont une teinte jaune paille due à la coloration propre des œufs contenus à leur intérieur ; #., w., les deux utérus se réunissant pour former un vaste oviducte ov. qui se rétrécit un peu en se rapprochant de l’orifice génital externe; 0., un œuf avancé présentant, autour de sa masse vitelline jaunâtre, une enveloppe côtelée très hya- line. Les parois des diverses parties de l'appareil sont blanchâtres et assez transparentes.

p, réceptacle séminal, présentant à côté un renflement fusiforme et blanchâtre qui se conti- nue par un tube assez long P, terminé en cœcum. E et D, poche copulatrice volumineuse à parois très résistantes, offrant intérieurement un revête- ment chitineux qui se prolonge aussi dans toute l'étendue du conduit d. c, €, glandes tubulaires sécrétant un liquide jaunâtre (jaune verdâtre) qui vient s’accumuler en C (d’un beau jaune avec pointillé brun foncé), puis qui est porté à la base de l’oviducte par le petit conduit c.”; ce liquide sert à former l'enveloppe externe d'un jaune d’or opaque des œufs etprobablementaussi à fixer ceux- ei contre les corps sur lesquels s'effectue la ponte.

PTÈ

,

S- LEPIDO

PL. SE"

RES

TE

INSEC

JT

NONOIAY'SVA 130

9

D)e6

SIAVA-XNALITŒA-NIOG O

dOISSPAG SIAOI

20 212 26s/21

C

N 2

}

L

)

er //

ARTHROPODES

PLANCHE XXXVI

INSECTES

COLÉOPTÈRES

FiG. 1. Dessin montrant l’ensemble de l’orga- nisation de la Cétoine dorée (Cetonia aurata). Gross., 5 fois en diamètre.

L'animal a été ouvert par le dos après avoir eu le soin d’enlever les élytres et les ailes.

C, région céphalique ; 4. 4’., les antennes (les prolongements lamelleux des trois derniers articles de À sont représentés écartés) ; y., y.’ les yeux com- posés ; {h., prothorax ; {h.', mésothorax et 4h.”, métathorax.

æ., œsophage ; V. V., ventricule chylifique à surface granuleuse. A l’état de vacuité, cette partie moyenne de l’appareil digestif est d’un blane un peu opalin, mais lorsqu'elle est remplie de sucs nutritifs elle prend une coloration brunâtre fon- cée, parfois presque brun noirâtre.

m.,Mm., tubes de Malpighi, très longs, plus ou moins pelotonnés et remontant souvent jusqu'à l’œsophage ; ces organes glandulaires ont une teinte jaune verdâtre très pâle et hyaline dans toute leur longueur, ou seulement dans les parties terminales, mais alors leurs parties basilaires prennent une teinte blanchâtre (blanc de craie) due à la présence à l’intérieur de leur canal excré- teur d’une grande quantité de dépôts uriques.

î., intestin grêle; R., première partie du rectum, d’une teinte ocre jaune, à parois épaisses présen- tant de nombreuses lignes transversales ocre brun ;

r., deuxième partie du rectum offrant des parois délicates et plissées longitudinalement.

s,S, premières paires de stigmates placés à la face dorsale du mésothorax entre les points d’in- sertion des élytres et des ailes ; s., stigmate de droite du métathorax. Nous n'avons représenté à gauche qu'une partie du trone trachéen latéro- dorsal de ce côté, pour montrer en dehors de la position du stigmate s. et des six stigmates abdo- minaux, les modifications que présentent presque toutes les trachées. Ces dernières offrent sur leur parcours des renflements vésiculaires ou cylin- driques plus ou moins volumineux destinés à faciliter le vol du hanneton en allégeant son corps. Les deux premiers stigmates abdominaux sont placés entre les pièces dorsales et ventrales sur la membrane qui les réunit, les huit autres reposent sur les pièces ventrales.

0., O., les tubes ovigènes formant l'ovaire de droite ; cestubes contiennent chacun deux ou trois œufs d’un blanclaiteux etplusoumoinsdéveloppés ; ov., oviducte allant se réunir à celui (ov”.) de l'o- vaire gauche pour ne constituer ensuile qu'un très court conduit s’ouvrant presque au milieu de la face inférieure de l'utérus ; p, réservoir séminal d'une teinte blanchâtre sur la base duquel vient s'ouvrir la glande g.; w., partie supérieure de l’u- térus, terminée en un cœcum renflé remplissant le

rôle d'une grande poche copulatrice ; w.”, moitié inférieure de l'utérus, servant de vagin, et dans laquelle vient déboucher l’oviduete commun et les organes annexes de l’appareil sexuel.

F1G. 2. Lèvre inférieure de la Cétoine dorée. Gross., 9 fois en diamètre.

Cet organe est vu par sa face interne.

p.p., palpes triarticulés : #1, m, point d’attache, à l'extrémité de prolongements chitineux, des muscles destinés à faire mouvoir la lèvre.

FiG. 3. Màchoire de droite, vue par sa face interne et grossie 9 fois.

g., galéa ; t., intermaxillaire ; M., maxillaire ; s., sous-maxillaire; p., palpe maxillaire et 7., faisceau musculaire.

FiG. 4. Mandibule vue par sa face interne et grossie 9 fois.

m.m., deux faisceaux musculaires.

F1G. 5. Languette, grossie 9 fois.

m., faisceau musculaire.

Toutes les pièces de la bouche, même les mandibules, offrent une consistance relativement faible par suite du genre d'alimentation de la Cétoine à l’état adulte.

F1G. 6. Organes génitaux mâles de la Can- tharide (Cantharis vesicatoria). Dessin grossi em- prunté à un des mémoires de M. H. Beauregard sur les Insectes vésicants (Journal de l'Anatomie et de la Physiologie, t. XXIX, pl. XVII, 1886).

&., t., testicules ; d., d., canaux déférents ; e., conduit éjaculateur ;r.,renflement dans lequel viennent déboucher les canaux déférents et toutes les glandes annexes de la génération ; æ, æ, tubes à cantharidine ; s. s., glandes ou tubes scorpioïdes ; v, glandes de la seconde paire.

FiG. T. Mâchoire du Carabe doré (Carabus auratus), vue par sa face inférieure ou ventrale. Gross., 5 fois en diamètre.

S., Sous-maxillaire ; M., maxillaire ; ., inter- maxillaire se terminant par un fort crochet; sur toute la longueur de son bord interne l’intermaxil- Jaire présente une quantité de poils courts et assez résistant ; g.”, sous-galéa ; g., galéa; p.', palpigère etp. le palpe formé par quatre articles.

FiG. 8. Mandibule chez le même Coléoptère,

vue par sa face supérieure ou dorsale. Gross., 5 fois en diamètre.

m., une des masses musculaires qui font mou- voir cet organe. Chez ce coléoptère très carnassier la mandibule est très forte, son bord tranchant

présente une dent d. et de nombreux poils courts et serrés formant brosse.

Fi. 9. Appareil digestif et organe de la génération du Carabe doré, dessiné au double de grandeur naturelle. Cette figure a été établie en partie d’après celle de Léon Dufour et en partie d’après plusieurs préparations originales.

C, la tête; y., les yeux composés ; 41., les mandi- bules ; @., l’œsophage (d’un blanc jaunâtre) ; J., le jabot (brunâtre plus ou moins foncé suivant la quantité de liquide nutrilif que cette poche con- tient); G., le gésier (rose chair nacré) offrant à l'intérieur une dizaine de forts replis recouverts dans toute leur étendue par une multitude de poils assez longs d’un jaune d’ambre ; V., le ventricule chylifique et ses nombreux petits diverticulums d'une coloration blanche. Vers le bas de cette der- nière région viennent déboucher les quatre tubes de Malpighi ». m.m., tubes très sinueux et très longs, libres à leur extrémité cœcale, d’un jaune verdâtre sur plus de deux tiers de leur longueur et blanchätre dans leur dernière partie, celle qui vient s'ouvrir dans le tube digestif. Nous avons ensuite un intestin grêle £., très court, qui se renfle pour former le rectum ZX. (ocre jaune).

A., glande anale de gauche, r., son réservoir à parois musculaires et c., son conduit excréteur ; e’., conduit excréteur de la glande anale de droite.

t. t., les deux testicules formés chacun par un tube blanchâtre, pelotonné sur lui-même ; e., les deux conduits efférents allant déboucher en & et a’ vers les parties basilaires des deux glandes annexes g. g., (blanc jaunâtre nacré); ces deux glandes se réunissent un peu en dessous pour ne plus former qu’un canal unique d (blanc nacré) pénétrant dans le pénis.

L'orifice de l'organe copulateur n’est pas ter- minal, il se trouve sur le dernier tiers de la partie convexe de cet organe p.

Fig. 10. Partie antérieure et dorsale d’une larve de Hanneton commun (Melolontha vulgaris) pour montrer l’ensemble de son système nerveux ; d'après une figure de M. Em. Blanchard, prise dans la grande édition du Règne animal de Cuvier

(Insectes, pl. #). Gross., environ 6 fois en diamètre.

C., les deux ganglions cérébroïdes ; @. a., nerfs des antennes ; b., les nerfs optiques encore à l’é- tat rudimentaire, la larve étant privée d’yeux ; f, ganglion frontal; #., nerf de la mandibule de gauche ; g., ganglion œsophagien ; s., ganglion stomato-gastrique ; ?, ganglion de l'appareil res- piratoire.

æ, commencement de l’œsophage ; 1, 2, 3, 4, 5, 6, ï, 8, 9 et 10, les dix centres nerveux sous- intestinaux accolés les uns aux autres ; le pre- mier 1 représente le ganglion sous-æsophagien ou pharyngien; les trois suivants sont les thora- ciques et tous les autres appartiennent à l'abdomen.

Fi. 11. Système nerveux du Hanneton commun (Melolontha vulgaris), mâle ; d’après une figure du professeur Em. Blanchard (Grande édi- tion du Règne animal, de Cuvier ; Insectes, pl. 3). Gross., environ à fois en diamètre.

e., les deux ganglions cérébroïdes accolés l’un à l'autre; de cette partie centrale partent, de chaque côté, les nerfs optiques presque aussi volumineux que le cerveau et qui se rendent chacun à un des deux yeux composés y.; le nerf antennaire @., allant se ramifier dans les sept lamelles olfactives qui chez cette espèce terminent chaque antenne ; d le nerf du labre; enfin en dedans de ce dernier sort un nerf qui se dirige un peu en avant et vers la ligne médiane pour former avec son homologue de l’autre côté, le petit ganglion frontal f.; de ce dernier ganglion part un tronc nerveux médian qui va se souder au premier ganglion de la chaine nerveuse.

s., ganglion stomato-gastrique reposant sur le jabot b.

1, premier ganglion de la chaîne nerveuse sous- intestinale (ganglion sous-æsophagien ou ganglion céphalique de Blanchard). A la face supérieure du ganglion sous-æsophagien se trouvent deux paires de petits ganglions que nous avons repré- sentés par des points noirs ‘, la première paire sont les ganglions de l'appareil circulatoire, la deuxième paire, les ganglions de l'appareil re:pi- toire.

2, ganglion prothoracique ou deuxième gan- glion sous-intestinal ; de ce centre nerveux partent les troncs p. p., de la première paire de pattes: en avant de ceux-ci nous avons une paire de nerfs se rendant aux muscles rétracteurs de la tête et aux muscles laléraux du corselet.

3, ganglion méso et métathoracique formant le troisième centre de la chaine ; p.’ p.’, nerfs de la deuxième paire de pattes et p”, p”., nerfs de la troisième paire ; /, {, nerfs des ailes antérieures ; l, l’, nerfs des ailes postérieures envoyant des ramifications dans les muscles du métathorax.

4, ganglion abdominal ou quatrième et dernier centre nerveux de la chaine sous-intestinale. Ce ganglion représente toute la partie abdominale de la chaîne ; il envoie dans chaque segment de cette région du corps une paire de nerfs se ramifiant dans la musculature,sauf à son extrémité posté- rieure nous avons deux paires de nerfs, l’une (l'avant-dernière du ganglion) innervant le rec- tum »., et l’autre (la dernière paire) les organes de la génération, (ici l'organe copulateur ou

pénis &).

* Dans notre dessin ces quatre points noirs sont très peu visibles.

e Rep 4 SIUVd-MNALIQH-NIOQ'O 7e 29188106 ‘97

Rent 11-01 Prq'euquojoron 6 Br" snqeues 9'BrJ ‘sueyque):c Br eruogs Hi

PL.36

4 | ] 6

A! g'9 NW, c'orx in

à x” L a"

ECHINODERMES

PLANCHE XXXVII

ÉCHINIDES

ECHINIDES (OURSINS) RÉGULIERS

FiG. 1. Ensemble de l'appareil circulatoire etde la première moitié du tube digestif chez l'£chinus sphæra, d'après un dessin emprunté au mémoire de M. E. Perrier sur « l’Appareil circulatoire des Oursins ». Archives de Zoologie Expér., t. IV, 1875.

La moitié supérieure de l’oursin a été enlevée avec soin; les glandes génitales et la dernière moitié du tube digestif n’ont pas été représentées.

Le test calcaire est formé d’un très grand nombre de plaques constituant dans leur ensemble dix larges bandes ou zones allant d'un pôle à l’autre; cinq de ces bandes #, f, €, l, €, sont nommées zones ambulacraires parce qu'elles portent dans toute leur étendue plusieurs séries longitudinales d’ambulacres; les cinq autres 4, 4, t, t, t, intercalées entre les précédentes qu'elles séparent, ont reçu la dénomination de zones interambulacraires. C’est sur la surface interne de ces dernières bandes que reposent les cinq glandes génitales mâles ou femelles, suivant le sexe de l'individu.

b. b., emplacement du bulbe buccal ou lanterne, organe formé par un grand nombre de pièces cal- caires dont le détail est donné dans notre figure 6. @.@., æsophage (blanc-rosé légèrement brunâtre), la partie de l’æœsophage comprise dans la lanterne offre cinq forts replis longitudinaux; 2. 2. à. &.,

première courbure intestinale rattachée aux parois du test calcaire par de nombreuses brides muscu- laires 1. M... C'est à l’intérieur de cette courbure que s’effectue presque toute la digestion, les parois sontrichement vascularisées et présententune colo- ration externe d’un brun très foncé ; la face interne de ces parois offre une teinte jaune-rouille due à une sorte de revêtement hépatique; #.”, commence- ment de la seconde courbure de l'intestin; cette dernière partie du tube digestif, colorée en blanc

jaunûâtre, décrit en sens inverse une courbe aussi

étendue que la précédente, et arrivée au niveau du commencement de la première courbure, elle donne naissance à un tube assez court, le rectum, allant s'ouvrir au milieu du pôle apical (ou dorsal, la bouche occupant le milieu de la face ventrale chez tous les oursins réguliers.)

s. $., siphon intestinal, naissant en x de l'extré- mité supérieure de l’œsophage et aboutissant presque à l'extrémité de la première courbure de l'intestin en 3 il conduit l’eau de mer qui rem- plit l’œsophage, sans que celle-ci ait à passer par la courbure intestinale 2. 2., obstruée par les ali- ments et dont elle pourrait aussi gêner, par son passage continu, les fonctions digestives.

Appareil cireulatoire. S. canal du sable, le long duquel se trouve un corps allongé, sorte de diverticulum, en rapport avec le canal du sable; ce diverticulum a été considéré longtemps comme une sorte de cœur, M. Perrier pense que c’est un

organe glandulaire dont le produits sont rejetés au dehors à travers les pores de la plaque madré- porique, il le nomme glande ovoide; sa coloration est ocre-jaune brunâtre.

c., anneau vasculaire situé sur le plan supérieur de la lanterne et auquel aboutit le canal du sable. De cet anneau partent les cinq vaisseaux ambula- craires @4. &..., et le vaisseau v'; ce dernier re- monte l’æsophage puis se réfléchit sur le bord libre de l'intestin pour former le vaisseau mar- ginal interne v. v.v. C’est (1: ce vaisseau que par- tent les nombreux troncs, se ramifiant à l'infini (nous n’en avons représenté qu'une partie) sur les parois de la première courbure intestinale %. et quelques-uns aussi sur le commencement de la se- conde courbure ?’. Ces ramifications permettent au sang de se rendre du vaisseau v au vaisseau margi- nal dorsal ou marginal externe d. d, etde dans le grand canal de dérivation #, w... Ce dernier canal sanguin, nommé vaisseau collatéral, flotte librement dans la cavité générale du corps et s’a- bouche dans le vaisseau d par ses deux extrémités, après avoir parcouru un cercle presque complet.

n. n. n.…, branches vasculaires ascendantes au nombre de deux par zone ambulacraire, branches qui vont aboutir au vaisseau collatéral u.

Les vaisseaux sanguins v, d et w sont tous les trois très contractiles, sans posséder toutefois une contractilité rhythmique comparable à celle du cœur.

FiG. 2. Ambulacre du Strongylocentrotus (Toxopneustes) lividus (Brandt), oursin comes- tible des côtes de la Provence. Grossissement, 15 fois en diamètre.

Get ambulacre est représenté contracté ; 4., le tube ambulacraire; v., la ventouse à bords char- nus sinueux, possédant dans l'épaisseur de ses parois quatre pièces (1, 2, 3 et 4) calcaires, en forme de quart de cercle, dont le pourtour est garni de denticules soutenant les bords de la ven- touse. Ces quatre pièces ont été figurées un peu écartées les unes des autres pour mieux en mon- trer la forme.

FiG. 3. Un des nombreux pédicellaires de la même espèce d'oursin, garnissant à l'extérieur la membrane buccale, celle qui rattache la lanterne au test. Grossissement 40 fois.

P-. p', deux des trois pièces calcaires, à bords dentelés et percées d'orifices, ces trois pièces cons-

tituent la tête ou pince pédicellaire; e., la mem- brane qui enveloppe ces pièces dans la majeure partie de leur étendue, se continuant ensuite (c’, c’), sur toute la longueur du pédoncule; #». m., muscles qui relient la tête au sommet de la baguette calcaire b. Cette baguette, renflée à ses deux extrémités, sert de soutien à la partie basi- laire du pédoncule.

FiG. 4. Une des cinq glandes génitales chez le même Shongylocentrotus. Grossissement 2 fois en diamètre.

Dans ce dessin nous avons représenté une seule glande génitale d'une femelle (l'aspect général des glandes génitales chez le mâle est à peu près le même, la coloration diffère seule un peu, au lieu d’être d'un beau rouge orangé, elle est orangée pâle.)

G., la glande génitale dont le conduit va s’ou- vrir par l'orifice de la plaque madréporique; S., canal du sable avec quelques tubes glandu- laires excréteurs (vert ou brun) à sa base; 0, 0, trois autres conduits génitaux; @, a, les nom- breux petits orifices qui font communiquer les ambulacres avec les feuillets vésiculeux b; R., le rectum; d., anneau calcaire entourant l'anus et faisant saillie à l'intérieur de l’oursin; €. e., petits creux que présentent à leur face interne les plaques occellaires.

FiG. 5. Une des cinq pyramides de la lanterne chez la même espèce d’oursin. Grossissement 2 fois en diamètre.

En 4, nous avons représenté la pyramide b, vue par sa face interne, avec toutes ses pièces calcaires annexes; celte pyramide b ou mâchoire, de nature également calcaire, possède une ouverture longi- tudinale à bords dentelés. Placée dans l'intérieur se trouve la dent d., de forme courbe, très dure, taillée en bee de plume à son sommet; c., petite pièce, en forme de carré long, nommée faux par Valentin, venant s'appliquer au point de contact des bords inférieurs de deux pyramides contiguës, et maintenues en place par de petits ligaments et aussi par une autre pièce a (le compa de Valentin) qui la recouvre; /., ligaments de cette dernière.

En B, nous ne donnons que le corps de la pyra- mide D vue par sa face arrondie externe ; 0., grand orifice que présente cette face.

F1G. 6. Dessin du pôle apical ou roselte api- cale chez le même oursin. Grossissement 2 fois.

&., anus, g. g. g. g., les quatre plaques géni- tales; »., la cinquième plaque génitale, nommée aussi plaque madréporique par suite de son aspect; e. e. e., les cinq plaques radiales infé- rieures, dites plaques ocellaires, chacune d'elles termine une zone ambulacraire. Entre l'anus et l'anneau formé par les plaques génitales etradiales nous avons un grand nombre de petites plaques mobiles.

F16. 7. Dessin schématique de l'appareil cir- culatoire du Spatangue, d’après une figure du mémoire de M. R. Kæhler « Recherches sur les Echinides des côtes de Provence ». Ann. du Mu- sée d'Hist. natur. de Marseille, t. 1°, 1883.

Le test est ouvert par la face dorsale.

B., orifice buccal; æ., œsophage ; 2. à. à., pre- mière moitié de l'intestin ou intestin moyen, offrant dès son commencement un diverticulum €, volumineux; /. /., seconde moitié de l'intestin ou courbure intestinale supérieure se terminant par un tube droit ; R., le rectum, qui s'ouvre sur la

face postérieure du Spatangue ; p., plaque de sou- tien du commencement du tube digestif; s.s, s., siphon prenant naissance à la fin de la région œæsophagienne et venant s'ouvrir en b vers la fin de l'intestin moyen.

d. d. d., vaisseau marginal externe envoyant dans toute sa longueur des ramifications sur les parois de l'intestin moyen 7 et du diverticulum e. v. v., vaisseau marginal interne se bifurquant en passant sous le siphon : l’une de ses branches v’ v’, d’un fort calibre, suit le siphon et l'intestin jus- qu’en à elle donne de nombreuses ramifications qui s’étalent à la surface de l'intestin moyen; l’autre branche & suit la partie antérieure du siphon et produit une branche bc., branche de communication, qui remonte le long de l’œso- phage et va aboutir à l'anneau sanguin péribne- cal 4.

V, canal du sable, représenté en bleu dans lies figures de Kæhler et que nous avons figuré ici en noir; ce canal va s'ouvrir sous la plaque madré- porique dans le conduit excréteur ex. de la glande madréporique.

ÉCHINIDES

JE (Gel

e S AN

PE:27

IN-EDITEUR-PARI]

0.20

Echinus,Fig.l;Spatangus, Fig. 7

Ve Here Del,

9 (44)

CS

ÉCHINODERMES

PLANCHE XXX VIII

ASTÉRIDES

Fr. 1. Ensemble de l’organisation d’un Astro- pecten aurantiacus. Grandeur naturelle et vu par sa face dorsale.

Nous avons enlevé les téguments dorsaux dans toute leur étendue pour mettre à nu les organes sous-jacents; les bras sont numérotés (1, 2, 5, 4 et 6) en commençant par celui qui est opposé à la plaque madréporique et les autres en allant de droite à gauche.

Faute de place nous n'avons représenté à peu près en entier que le bras numéro 4, avec tous les organes qu'il contient.

c., le canal du sable, d’une teinte rosée, lon- geant la cloison tendineuse interradiaire p; en p’ nous avons dessiné la coupe d’une seconde cloi- son intermédiaire; P. P., quelques vésicules de Poli.

r.r.7., cœcums rectaux reposant sur la partie centrale de la grande cavité stomacale £. EÆ.; e.e.e.e., poches stomacales d’un aspect gaufré ; d, d, d, cœcums brachiaux coupés à leur base; h, h, cœcums du bras 4 représentés presque en entier, celui de gauche a été rejeté en dehors pour mieux faire ressortir la disposition des cœcums secondaires.

g. g., les deux glandes génitales, mâles ou fe- melles suivant le sexe de l'individu, placées dans l'espace interradiaire compris entre le quatrième et le cinquième bras; nous n'avons pas repré- senté celles qui occupent, les autres espaces inter-

radiaires, sauf quelques digitations de l’une des glandes situées près du canal du sable. Cesglandes, fixées aux téguments dorsaux près du sommet de la cloison interradiaire, communiquent en ce point avec l'extérieur par plusieurs orifices (de quatre à six orifices.

a. a., Sachets ou ampoules ambulacraires, vési- cules bilobées placées chacune à la base d’un am- bulacre et en rapport direct avec le canal aquifère du bras; ces vésicules sont disposées dans le vide que les plaques ambulacraires », n, laissent entre elles.— m.m. m., plaques marginales, dorsales ou supérieures avec leurs courts piquants; 4, à, 2, forts piquants insérés sur les plaques marginales ventrales ou inférieures; X, fragment des tégu- ments dorsaux pour montrer les corpuscules cal- caires, nommés paæilles qui garnissent toute leur surface externe.

FiG. 2. Trois paxilles, grossies 15 fois et vues de profil, chez la même espèce d’Astropec- ten.

p., üge ou pilier de la paxille portant sur son sommet élargi de nombreux piquants ou aiguilles ; t. t., tubules dont l’intérieur communique directe- ment avec la cavité viscérale.

Fic. 3. Coupe longitudinale de l'extrémité d'un bras chez le même type d’Astéride, pour montrer la position du renflement oculaire 0.; ce

renflement placé sous la pièce calcaire £. terminale du bras, offre sur toute sa surface de nombreuses ponctuations d’un beau rouge vermillon ; 4., quel- ques ambulacres.

Fic. 4. Asterina (Asteriscus) gibbosa, dont on a enlevé les téguments dorsaux dans toute leur étendue pour montrer l'ensemble des organes. Grossissement ? fois en diamètre.

1,9, 3, 4 et 5, les bras; Æ. E., cavité stomacale avec ses nombreux diverticulums; an., l'anus, un peu excentrique, entouré par de petits cœcums rectaux; À, À, h, les cœcums brachiaux; 4. 4., ampoules, vésicules ou sachets ambulacraires bilo- bés; ç., canal du sable appuyé contre la cloison interradiaire entre le troisième et le quatrième bras; p, coupe d'une autre cloison interradiaire; 9, g, quatre des dix glandes génitales disposées par paire. Ces glandes mäles ou femelles suivant le sexe de l'individu, offrent toujours la même forme, leur teinte seule diffère; elle est rouge- orange chez les femelles et jaune pàle chez les mâles.

FiG. 5. La même As{erina, vue par sa face ventrale ou orale. Grossissement 2 foisen dia- mètre.

Nous n'avons représenté que la moitié du corps.

B., orifice buccal, avec ses cinq plaques cal- caires pluridentées, destinées à couper et à saisir les aliments; @. a&., séries doubles d’ambulacres, placés dans les sillons ambulacraires : 0. 0. o., les petits orifices des glandes génitales, placés dans les espaces interradiaires, assez près de la bouche.

FiG. 6. La plaque madréporique de la même espèce d’Asterina. Grossissement 12 fois en dia- mètre.

Cette plaque d’une étendue un peu variable sui- vant les individus, est entourée de tubercules cal- caires æ, æ, æ, plus développés en ce point que ceux qui garnissent la surface des téguments de cette étoile; £. {. £., tubules ou cœcums respira- toires.

Fi. 7. Ophiura (Ophioderma) longicauda, vue par sa face ventrale ou orale et de grandeur naturelle.

Nous n'avons représenté en entier que l’un des bras.

v. 0. v. v., plaques ventrales des bras; /. L., pla- ques latérales avec leurs petits piquants; n, n, n, les cinq plaques médianes interambulacraires, l'une d'elles, offrant un petit orifice en son milieu, cons- titue la plaque madréporique; les cinq plaques calcaires péristomiales b entourant l’orifice buccal. A l'intérieur de cet orifice on aperçoit quelques ambulacres.

Les dix fentes génitales placées dans les espaces interradiaires sont chacune subdivisées en deux par suite de la soudure du milieu des lèvres, dis- position qui constitue un des caractères principaux de la famille des Ophiodermatidés. Ces fentes qui servent à la sortie des produits sexuels, donnent également accès à l’eau ambiante dans de grandes cavités respiratoires que l’on trouvera représen- tées dans la figure suivante. L'eau pénétrerait par les fentes externes g, g, g et serait ensuite chassée par les fentes internes g’, g’, g’.

FiG. 8. Ophioglypha lacertosa. Grandeur naturelle et vue du côté dorsal après avoir enlevé les téguments à surface granuleuse.

Dessinemprunté au mémoire de M. N.Apostolidès « sur l'Anatomie et le développement des Ophiu- res ». (Archives de Zoologie Expér. t., X, 1882.)

4,4, 4, lesbras;'Æ., l'estomac avecsescinq grands cœcums ou diverticulums stomacaux B, B, B,etses cinq petits diverticulums b, b, b; r.7r.r. r., sacs respiratoires au nombre de dix; g. g.g., les glandes génitales mâles ou femelles suivant le sexe de l'individu et ne différant que par leur coloration qui est rouge orangé chez les femelles et jaune chez les mâles. Ces glandes versent leurs produits dans les sacs respiratoires.

t.t.t., téguments.

Fic. 9. Ophiotrix rosula, d'après Apostoli- dès (loc. cit.).

La partie considérée à tort autrefois comme le canal du sable; l'enveloppe e. e., a été déchirée pour mettre à nu le canal aquifère ca. ca., et la glande piriforme g. Le canal ainsi que le conduit de la glande vont aboutir à l’orifice de la plaque madréporique m.

PE

ASTÉRIDES

HONDIAY SV

ty fg'emiudo 9:

SRVA an

+ fy'euraoysy

UT NIOG O

‘6-1 6:

u9199odo4sy

7? ? arch ÿ 4) Pat

CD) tal SA

14 PA d nR

ÉCHINODERMES

PLANCHE XXXIX

CRINOÏDES

Fic. 1. Jeune larve de Comatule (Comatula Mediterranea de Lamarck ou Antedon rosaceum de Links), vue de profil et grossie 50 fois.

ce, fossette résultant de la fermeture de la bouche primitive ; p, fossette correspondant à l'extrémité du pédoncule ; f, plaque calcaire terminale du pédoncule; d, d, d, d, les quatre bandelettes de cils vibratiles ; 0. 0., trois des cinq plaques orales; b. b., trois des cinq plaques basales; s, première plaque et s’, s’ les sept autres plaques calcaires du pédoncule.

Les téguments de la larve sont jaune orangé et les bandelettes blanchâtres.

FiG. 2. Coupe longitudinale de cette larve. Grossissement 50 fois en diamètre.

c., vestibule, cavité dans laquelle se dévelop- pent bientôt les tentacules.

La cavité digestive est encore fermée; 4, 4, sacs péritonéaux; P., pédoncule.

F1G. 3. Coupe longitudinale d’une larve plus avancée vue sous le même grossissement.

C., cavité orale, tentaculaire ou vestibule avec deux tentacules oraux f. {., en voie de développe- ment; o., orifice de la bouche: D., cavité digestive ; r, cavité résultant du développement du sac péri- tonéal droit; r”’, axe péritonéal du pédoncule P.; af, rectum.

Fig. 4. Jeune Pentacrine avant la formation des bras, toujours chez la même espèce de Coma- tule. Grossissement 50 fois en diamètre.

t. t.t.,les tentacules oraux devant constituer plus tard les premières pinnules (pinnules stériles) des bras; S., corps sphériques de nature glandulaire, spéciaux aux Comatules; s, la première plaque du pédoncule qui d’après Thompson deviendrait plus tard la plaque centro-dorsale; s’, s’, s’, les sept autres plaques calcaires du pédoncule P.; f., la plaque calcaire de fixation.

b. b., quatre des cinq plaques basales; 0. o., deux des cinq plaques orales.

Ces quatre figures ont été prises dans l'ouvrage de M. E. Perrier « [es Colonies animales », Paris, 1881 ; les figures 2 et 3 proviennent du mémoire de M. Alex. Goette sur l'Embryogénie de la Coma- tule (Archiv., Mikrosk. Anatomie, t. XII, 1876).

Fic. 5. Corps d’une Comatule (Antedon ro- saceum) vu par sa face ventrale ou orale. Gros- sissement 3 fois en diamètre.

Dans ce dessin, nous ne donnons que les parties basilaires des bras; ceux-ci sont numérotés, le premier (1, 1) est placé sur le bord opposé au tube anal, et pour les autres (2, 2, 3, 3, 4, 4, et 5, 5), nous continuons en allant de droite à gauche.

B., orifice buccal occupant le centre de cette face; R., la partie libre du rectum avec son orifice anal an.

Les sillons tentaeulaires 7. T. T. partent de la bouche et ne tardent pas à se bifurquer; chaque branche poursuit sa course le long des bras; au point de départ de chaque pinnule p. p. p. p. le sillon tentaculaire envoie une petite ramification. Ces sillons sont bordés des deux côtés et un peu intérieurement par de petits tentacules ramifiés rétractiles.

Fi. 6. La même Comatule dont nous n'avons représenté que les parties solides de la face dor- sale ou apicale et du commencement des bras. Grossissement 3 fois en diamètre.

a, sommet de cette face ou coupole du calice, occupé par la plaque centro-dorsale; c.c. c.c., une partie des cirrhes au nombre d’une vingtaine; ces organes servent à l’animal à se cramponner sur les corps étrangers.

9, 2, 9, 2 et 2 les cinq secondes plaques ra- diales; 3, 3, 3, 3 et 3 les cinq troisièmes plaques radiales. Sur chacune de ces dernières s’insèrent deux petites plaques, plaques brachiales, ne por- tant jamais de pinnules. Les plaques suivantes servent toutes de point d'attache à une pinnule (. p. p.,) placée alternativement sur le bord ex- terne ou sur le bord interne de chaque article, mais la première est toujours insérée sur le bord externe.

FiG. 7. Appareil digestif de la même espèce de Comatule, vu par sa face dorsale et ouvert presque sur toute sa longueur. Grossissement 6 fois en diamètre.

Dans ce dessin nous donnons, complètement isolés, l'appareil digestif et la majeure partie des viscères ; pour arriver à séparer ainsi ces organes du reste du corps, il faut inciser délicatement les téguments de la face ventrale, près de la naissance des bras, puis relever lentement toute la face des viscères en coupant les attaches musculaires ou autres qui la retiennent au calice.

l. t., tissus reposant sur la face interne de la plaque centro-dorsale et offrant de nombreuses vacuoles non représentées ici.

B., orifice buccal placé au centre de la face ventrale et indiqué ainsi que le tube œsophagien par des lignes ponctuées; æ., point débouche l’œsophage dans la cavité stomacale £;2. ©. et 2”., l'intestin ; €. c., orifices mettant en communica- ion l'intestin avec les diverticulums ou cœcums intestinaux. R., le rectum; an., l'anus.

Les parois internes de ces diverses régions du tube digestif présentent un revêtement éphitélial brun verdâtre, plus ou moins épais et se détachant avec facilité.

F1G. 8. Une pinnule fertile d’un individu fe- melle de l’Antedon rosaceum. Grossissement 10 fois en diamètre.

ce. c., les pièces calcaires formant l’axe de la pinnule; o., œufs contenus dans la poche incuba- trice; o’., un œuf que la pression de la lamelle couvre-objet a fait sortir; p. p. p., papilles gar- nissant les bords du sillon de la pinnule et présen- tant sur leur surface des poils.

s, s, zooxanthelles, vésicules contenant de nom- breux corpuscules coniques regardés comme des groupes d’une espèce d’algue parasite.

FiG. 9. Reproduction un peu diminuée d’une partie d’une coupe schématique de la Comatule, d’après un dessin du mémoire de M. E. Perrier « sur l'organisation et le développement de la Comatule de la Méditerranée », mémoire publié dans les Nouvelles Archiv. du Museum d'Hist. Natur. de Paris ; ® série, t. IX, 1886.

Ce fragment de la coupe est pris dans la partie centrale de l’animal, près du pôle dorsal.

An. An., anneau nerveux ; }., tronc nerveux se rendant dans le bras br.; N°. commencement d’un autre tronc brachial; #. n.,nerfs des cirrhes ci. ci.

V. V. V. V., partie centrale du système aquifère, avec un réseau vasculaire au-dessus et en dedans de l’anneau nerveux, et une série de canaux À ou &, a, parcourant les bras et les parties périphé- riques du corps; S., anneau sanguin servant de point de départ à un système de vaisseaux 5, 5,8, se distribuant surtout au milieu de la masse vis- cérale.

G.G. G., glande génitale mâle ou femelle suivant le sexe de l'individu; les produits à peine formés sont portés dans les poches incubatrices des pin- nules ils arrivent à maturité.

E., un fragment de l'estomac; c., un des cœ- cums intestinaux.

F1G. 10. Une espèce de Myzostome, probable- ment le Myz. cirriferum, parasite que l’on trouve sur le corps de l’Antedon rosaceum. Ce type d'In- vertébré, voisin des Annélides Polychètes, est vu par sa face ventrale à un grossissement de 12 fois.

t., la trompe retirée dans son fourreau; e., la

=

région stomacale dans laquelle viennent débou- cher de nombreuses arborisations jaunâtres; 2., l'intestin et @., l'anus.

O., les deux ovaires, d’une teinte rosée, placés sur les côtés de la partie postérieure de l'estomac; m, M, les deux orifices génitaux mâles, chacun avec son réceptacle séminal bicorne.

v. v., les quatre paires de ventouses et p. p., les cinq paires de parapodes; chacun de ceux-ci est armé d’une soie crochue au-dessous de laquelle on en distingue deux ou trois autres de rempla- cement.

Sur le pourtour du corps se trouvent vingt cirrhes mobiles mais non rétractiles.

SINHVAd-HNILIQAX NI0OG O0

ve te 20 2491000 0 | J'ÉI (umaoesoi uopaquy } 2[NjewO) ÉCHNN SNOTE)

ES

CRINOIL

ÉCHINODERMES

PLANCHE XL

HOLOTHURIDÉS

HOLOTHURIDÉS ASPIDOCHIROTES

(Hozoraurres à tentacules scutiformes.)

Fig. 1. Ensemble de l’organisation d’une Holothuria impatiens, femelle. Demi-gran- deur naturelle.

Après avoir ouvert le corps de l'animal nous avons sectionné l'anneau calcaire À pour pouvoir étaler les téguments dans le fond de la cuvette à dissection; £. quatre des tentacules scutiformes ; @., œæsophage à parois assez transparentes et d’une teinte orangée jaune ; Z, région médiane du tube digestif avec ses replis mésentériques d’une couleur orangée vermillon; ?., rectum (jaune blanchâtre hyalin) allant déboucher dans une vaste poche cloa- cale cl. dans laquelle aboutissent également les poumons p.,p.,dont les ramifications dendritiques (ocre-jaune un peu verdâtre) sont un peu con- tractées.

C.,C., tubes ou corps de Cuvier en nombre consi- dérable et d’une coloration blanc de lait.

L'appareil circulatoire présente un anneau san- guin supérieur entourant l'anneau calcaire; de cet anneau sanguin partent les cinq vaisseaux ambu- lacraires qui suivent chacun le milieu d’une des bandes ambulacraires b.,b.,b.,et les vaisseaux qui se rendent aux ampoules @., a., et aux tentacules. Cet anneau supérieur est relié à un anneau san-

guin inférieur, anneau œsophagien par cinq vais- seaux ; en rapport avec ce second anneau, nous avons la vésicule de Poli P. et les deux vaisseaux sanguins qui longent, l’un (e) le bord externe du tube digestif, l’autre (2) le bord interne de l'œ- sophage puis du mésentère dans lequel il envoie de nombreuses et délicates ramifications sangui- nes. —s. canal du sable ou canal pierreux.

G, ovaire formé par un grand nombre de tubes effilés, d’une coloration orangée rosée, insérés sur un repli mésentérique du bord interne de l’œ- sophage; cet organe glandulaire femelle est ici peu développé, il possède un conduit excréteur qui remonte le long de l’œsophage et qui va s’ou- vrir sur la face dorsale près des tentacules.

F1G. 2. Fragment d'une des pièces de l’an- neau calcaire chez la même espèce d’Holothuria. Gross., 400 fois en diamètre.

Fic. 3. Quelques tubes isolés des corps ou organes de Cuvier pris chez l’'Holothuria impa- tiens. Gross., ? fois en diamètre.

Un de ces tubes (a) sous l'effet d’une légère traction, esten train de se dérouler.

Fig. 4. Quelques cœcums de l'ovaire du même animal, représentés séparément pour mon- trer leur mode de ramification. Gross., 6 fois.

HOLOTHURIDÉS DENDROCHIROTES

(HozorauriEs à tentacules ramifés et plus ou moins dendriformes.)

F1G. 3. Ensemble de l’organisation du Cucu- maria Planci, individu mâle. Grandeur natu- turelle.

t, quelques tentacules (ces organes peuvent rentrer dans des poches e, e, entourant la masse pharyngienne; s, canal pierreux (jaune ver- dâtre).

m., m., deux des cinq bandelettes musculaires destinées à rétracter à l’intérieur du corps la masse buccale, l’une ("”.) de ces bandelettes a été coupée, l’autre (m.’) est encore attachée par son extrémité postérieure au muscle longitudinal ambulacraire b’. Ces muscles longitudinaux b, b, b’ et les mus- cles rétracteurs du pharynx sont d’une coloration rose nacrée. @., l'œsophage (ocre jaune); 2., l'intestin (jaune rouille assez foncé) ; r. rectum (jaune rouille plus pâle avec taches foncées); cl., cloaque dans lequel viennent déboucher le rectum et les organes respiratoires ou poumons p., p. Ces derniers organes présentent de nombreuses rami- fications assez longues et d’une teinte ocre jaune assez pâle.

d, quelques-unes des fines bandelettes musculai- res qui relient les parois du cloaque aux parois du corps.

A., anneau sanguin péri-æsophagien le long duquelnous avons trois vésicules de Poli P., P., de même grosseur.

G., glandes génitales mâles, d’une belle couleur vert pomme et vert bleuâtre ; c., le conduit excré- teur venant s'ouvrir à l'extérieur entre les deux tentacules dorsaux.

SYNAPTE DE DUVERNOY

FiG. 6. Partie antérieure ouverte du corps de ce Synapte d’après un dessin emprunté au mémoire de M. de Quatrefages sur cet Échinoderme. Ann. des Sc. Natur., 2% série, t. XVII, 1842. Gross., 3 fois en diamètre.

{., L., tentacules un peu rétractés avec leurs organes cupuliformes s, s, pris pour des ventouses et considérés maintenant comme des espèces de boutons sensitifs.

ph., cavité pharyngienne dont les parois sont formées d'une épaisse couche de fibres musculaires longitudinales, recouverte par une couche de fibres transverses ; m., m., muscles éleveurs de la masse buccale ; æ,, æœsophage (le commencement de cette partie du tube digestif est ouvert pour montrer l’étroitesse de l’orifice qui la fait commu- niquer avec le pharynx).

A., un des vaisseaux ambulacraires qui suit la bande musculaire de droite b.; b.’ deux des autres bandes musculaires; €., c., anneau cartilagino- calcaire entourant le sommet de la masse buccale.

G, G, organes hermaphrodites de la généra- tion dont les deux conduits se réunissent derrière la masse buccale pour s'ouvrir au dehors par un seul orifice placé à la face dorsale près des tentacules.

FiG. 7. Hamecçon et bouclier articulés chez la même espèce de Synaple, d'après un dessin emprunté au même travail de M. de Quatre- fages.

Ces pièces calcaires contenues dans l'épaisseur destéguments sont destinées à leur donner plus de consistance et aussi, suivant la volonté de l’animal, à faciliter sa marche ou à le retenir contre les corps étrangers qui l'entourent.

FL :70

S

HOLOTHURIDE

Hon

CRD L

OIAV'SvVWI3G

9 Pr

‘odeuiç:

<

SIAVA-ANHIIAH-NIOG O

'hrj'eraeunons +} 614 BIINUJOJOH

720 CES 2

VERS

PLANCHE XLI

TURBELLARIÉS RHABDOCŒLES

MESOSTOMUM EHRENBERGHII

F1G. 4.— Dessin montrant l’ensemble de l’orga- nisation de ce Mésostomum, d’après les travaux de Graf, Leuckart et Schneider. (Cette espèce de Rhabdocæle se trouve assez fréquemment en Europe dans les mares d’eau douce.)

L'animal est vu par transparence avec un gros- sissement de dix fois en diamètre.

f., glandes fileuses sécrétant un mucus qui sert à ce ver à s'emparer de sa proie; »#., cellules né- matogènes, produisant les bâtonnets, sortes de petits corps cylindriques très réfringents que l’on trouve dans les téguments; N., centres nerveux blanc jaunâtre) formés par deux ganglions aecolés et sur le milieu de chacun nous trouvons une grande tache noire, œil rudimentaire, sans cris- tallin; ph., pharynx ou tonnelet qui est enveloppé par une sorte de sac, le vestibule pharyngien, dans lequel viennent déboucher les deux canaux aqui- fères d. d.; à. i., intestin (jaune brunâtre à l’état de vacuité) ; G.s., groupe des glandés salivaires de gauche ; d.d., canaux aquifères ; d’, branche an- térieure du canal aquifère de gauche ; d”, branche postérieure du même canal. (Le long de cette branche d” nous avons représenté quelques-uns de nombreux canalicules formant réseau qui com- plètent cet appareil.)

Les organes de la génération n'ont été figu- rés que sur le côté droit de notre dessin.

ul., utérus de droite contenant des œufs d'hiver

(d'une teinte brune); V. V., glandes vitellogènes supérieures et inférieures, versant leurs produits par un canal commun dans le réservoir général R.; 0., germigène de ce dernier organe qui n’existe que du côte droit; les œufs se rendent dans le ré- servoir général À. ; au-dessus de ce réservoir nous trouvons un corps pyriforme €., la glande co- quillière, qui lui aussi vient déboucher dans le même réservoir; 2., testicule de droite dont le conduit excréteur, canal déférent ou spermiducte, passe derrière les organes femelles et vient aboutir dans un petit réservoir contigu à 2., et dans le quel se trouve le pénis; gén., orilice génital externe.

FiG. 2. Coupe schématique du pharynx du Mésostomum Ehrenbergii, empruntée au « Traité d'anatomie comparée pratique » de MM. C. Vogt et E. Yung.

a, bouche externe ou bouche vestibulaire qui se trouve à la face ventrale; b, b, lèvres du précé- dent orifice ; d, d, les deux canaux aquifères ve- nant déboucher au-dessous de la bouche vestibu- laire ; X, isthme du pharynx ; ph., cavité pharyn- gienne; @., œæsophage très court; ?., intestin ; p. t., parois intestinales; gl, glandes pharyn- giennes ; r. #., canaux excréteurs des glandes sali- vaires : {. d., téguments dorsaux ; {. v., téguments

ventraux.

Pic. 3. Cette figure schématique de la dispo- sition des parties centrales de l'appareil génital à

été faite pour bien montrer les rapports des divers organes et conduits chez le Mésostomum Ehrenbergii.

ov., oviducte de droite mettant en rapport l’uté- térus ut. de ce côté avec le réservoir général 2. (loviducte de gauche ov.” passe derrière la poche du pénis) ; 0., germigène débouchant par son con- duit €. 0. dans le réservoir 2., ainsi que la glande coquillière C. Au-dessous et à gauche de l’orifice génital externe gén. nous trouvons le pénis p. enfermé dans une gaine à la partie supérieure de laquelle viennent déboucher les deux conduits dé- férents ou spermiductes €. £. c’. P.

A côté de l’oviducte de droite 0v. nous avons le conduit c. v.desglandes vitellogènes, quivients’ou- vrir dans le réservoir À. ainsi que celui de gauche dont l’orifice interne b. a seul été représenté.

MONOCELIS BALANI. (P. HALLEz, 1879.)

F1G. 1. Fragment de la partie antérieure du corps de ce rhabdocæle d’après un dessin du pro- fesseur Hallez. Gross., environ 60 fois (con- tribution à l'Histoire naturelle des Turbellariés, 1879. Institut zoologique de Lille). Oc., grande tache pigmentaire brun foncé provenant de la réunion des points oculiformes ; of., otocyste con- tenant un gros otolithe sphérique très réfringent et deux petits de même forme; M., cerveau mon- trant les points de départ des nerfs antérieurs et postérieurs.

PROSTOMUM LINEARE. (OErsrEp, 1814.)

FiG. 5. Ensemble de l'organisation générale de ce Prostomum, moins les organes génitaux femelles. Ce dessin a été établi d’après plusieurs figures empruntées au mémoire de M. P. Hallez, sur cette espèce de rabdocæle. (4rchives de Zoo- logie expérimentale, tome II, 1873.)

L'animal, grossi environ 50 fois, est vu par sa face ventrale.

tr., trompe garnie de papilles dans sa moitié antérieure (nous n'avons pas représenté les ban- delettes musculaires qui la font mouvoir); ce., ce., orifices des canaux excréteurs ; ce’ l’une des deux branches du canal excréteur de gauche se termi- nant en cæcum près de l'extrémité du corps; ce”, l'autre branche donnant sur son parcours de nom- breux rameaux et servant plus spécialement à

recueillir dans la masse du corps les produits qui doivent être rejetés.

A., les deux centres nerveux; un peu au-dessus nous avons les deux points oculiformes dépourvus de cristallin.

æ., orifice buccal donnant accès dans la cavité pharyngienne.

T., testicule ; $., vésicule séminale ; ç. d., canal déférent plissé dans une partie de sa longueur par suite de la projection du stylet p. ou aiguillon, dont la pointe sort par l’orifice sexuel mâle ; g., tige de la gaîne du stylet; f., gaine formée par l'extrémité du canal déférent, remplissant le rôle de pénis. On voit sortir de l’orifice sexuel des sper- matozoïdes tandis que l'extrémité de l’aiguillon laisse échapper des granulations du venin.

V., glande en grappe à venin dont les produits arrivent par un canal excréteur très court dans la vésicule à venin v.v. (Deux flèches placées dans la figure indiquent la direction que suivent les gra- nulations de cette glande pour se rendre de leur point d'origine à l'extrémité de l’aiguillon.) Un peu au-dessus de l’orifice mâle, nous avons l'orifice sexuel femelle.

F1G. 6.— Organes femelles de la génération chez le Prostomum lineare, d’après P. Hallez. (Archives de Zoologie expérimentale, tome Il, 1873.) Ces organes sont isolés et vus à un grossissement d'environ 80 fois en diamètre.

O0.0., ovaire ou germigène; ov., oviducte; d. d. d.., deutoplasmigène ou vitellogène ; €. d., deutoplasmiduete, conduit mettant en communi- cation la glande précédente avec le vestibule commun V. €.; €. 0., capsule ovigène dont le canal excréteur vient s'ouvrir également dans le vestibule commun; 7. s., receptaculum seminis avec des amas de spermatozoïdes; o7., orifice externe de l’appareil femelle.

F1G. 7. Pharynx vu de profil, à un grossis- sement d'environ 70 fois en diamètre, d’après P. Hallez. (Archives de Zoologie expérimentale, tome If, 1873.\

æ., orifice externe ou bouche; p., pharynx avee sa musculature formée par des bandelettes musculaires longitudinales et circulaires ; gl. gl., glandes salivaires ; ., œsophage très court don- nant directement accès dans la masse du corps; t., téguments de la face ventrale, couverts de cils vibratiles.

»

ELLARIES.- Rhabdocæles

PL .#1

TURB

vx

NONOIAV'SVW1301

L

G "bij" unwoyso

LE)

08

0

Il

d

SIAVA-ANALITI-NIOG'C

‘5 DL sooouoy ‘e-1'Ét unwrososow

4 (Do TOI

SON

7

"0

‘PC PIE)

VERS

PLANCHE XLII

TURBELLARIÉS DENDROCŒLES

(Les figures 1 à 6 ont été prises dans l'ouvrage de M. A. LanG « Die Polycladen » 1884.)

PLANOCERA GRAFFITI. (Lanc.)

FiG. 4. Un individu, vu par transparence, grossi.

N., centres nerveux; r. »”, tentacules. Autour de la base de ceux-ci et autour des ganglions ner- veux, nous avons une multitude de points oculi- formes. B., orifice buccal ; pA., pharynx à pa- rois très musculaires, des parties latérale et antérieure duquel partent de nombreux diverti- culums intestinaux, ramifiés et moniliformes: ?, diverticulum antérieur ; #. 2. 2. 1., diverticulums latéraux.

0. 0. 0., ovisacs (ces corps n'ont été représentés que dans la partie droite de notre figure); wt., les deux utérus dans lesquels sont reçus les œufs ; co., glande coquillière; v., vagin pyriforme s’ouvrant directement à l'extérieur par l’orifice Q.

t. t. ., vésicules spermatiques (elles n’ont été dessinées que dans la partie gauchedenotre figure); s. s’., réservoirs séminaux communiquant par deux conduits transversaux avec une cavité, la poche séminale, placée à la partie antérieure de l’organe copulateur P, lequel a son orifice sur la ligne mé- diane du corps (face ventrale) en G', un peu en avant de l’orifice femelle,

F1G. 2.— Parties centrales des organes génitaux mâles du Planocera Grafjii.

S. S’., réservoirs séminaux ; €. d’, €. d., conduits déférents; p. s., poche séminale: pr., prostate ; P., organe copulateur à parois très musculaires. (La poche séminale, la glande prostatique et le pénis sont contenus dans une grande poche.)

F1G. 3.— Extrémité projetée de l'organe copula- teur du même animal.

F1G. 4. Partie centrale des organes génitaux femelles du Planocera Graffi.

ut., ut, les deux utérus; ov. ov.’, oviductes venant aboutir dans la poche accessoire p. c.; c. o., amas des glandes coquillières ; v., vagin.

FiG. 5. Centres nerveux de la même espèce de Planocera.

c.c., renflements dorsaux des centres nerveux; au-dessous et sur les côtés de ces renflements par- tent de nombreux nerfs, offrant entre eux de fré- quentesanastomoses. N.N.’, les deux grands nerfs postérieurs, réunis l’un à l’autre par plusieurs commissures; 0. 0. 0. 0. taches pigmentaires oculiformes entourantles centres nerveux ; 0°. 0’., taches oculiformes formant un anneau à la base du tentacule de droite.

Fig. 6. Prosthiostomum siphunculus.— Ani- mal grossi.

N., centres nerveux; o. formes.

B., orifice buccal ; ph., pharynx très musculaire à la partie inférieure duquel nous avons un pro- longement ? qui porte les nombreux diverticulums intestinaux ramifiés et moniliformes; s. s.”, réser- voirs séminaux venant aboutir à la base de l’or- gane copulateur, lequel sort par l’orifice marqué du signe mâle G'; wt., utérus central dans lequel se rendent tous les œufs qui sont ensuite expulsés par l'orifice femelle © : v., ventouse.

Dans cette figure nous n'avons pas représenté les diverticulums intestinaux de gauche, niles cel- lules ovariennes et spermigènes placées entre les ramifications de l'intestin comme chez le Planocera Graftii.

0., points oculi-

Fic. 7. Ensemble de l’organisation du Gunda segmentata, d’après une figure réduite de moitié, empruntée au mémoire de M. À. Lang (Mitheil. Zool. st. Neapel, NI° vol., fase. 1-2 (1881).

N., cerveau donnant en avant un certain nombre de nerfs ; g., les deux yeux, P. P.’, les deux troncs nerveux postérieurs formant en arrière deux anses et communiquant entre eux par de nombreux filets nerveux transversaux lesquels se continuent

ensuite jusque vers les bords du corps de l'animal. Les troncs postérieurs envoient aussi deux nerfs au pharynx.

B., orifice externe de la bouche ; ph., pharynx la base de cet organe nous avons des glandes); ü, 2, t, à, diverticulums latéraux de l'intestin; ?’, diverticulum médian.

Or., orifice commun des organes reproducteurs; cl., cloaque sexuel (cet animal est monogonopore, tandis que les deux précédents que nous avons figurés sont digonopores); ut., utérus ; ov., ov.’, oviductes venant aboutir aux deux ovaires O0., 0.’ ; les glandes vitellogènes sont placées sur les côtés du corps, près des testicules ou spermisacs 4, 4, lt, l, entre les anses intestinales. Quant aux spermatozoïdes, arrivés à maturité, ils sortent des nombreux spermisacs et se rendent dansles deux conduits déférents c. d.;p., pénis. (Grossissement, 15 fois en diamètre.)

F1G. 8. Tète de l’Eolidiceros panornus, vue en dessous ; figure empruntée au mémoire de M. de Quatrefages sur les Planaires. (Ann. des Sc. natur., série, t. IV, 1845.)

FiG. 9. Tête du Prosthiostomum elongatum, vue en dessus, dessin d’après M. de Quatrefages (loc. cit.).

PL.42

ES

ENDROCŒL

S DE

Ë

TURBELLARI

2 “Amey) Fe

4 NON9IAV'SVW13Q

epuns) :

4

S14VA -ANALIQI-NIOQ O

9'tjtunwoysouyySOL : C

-1 ty eooouerq

CO)

2e 2emehne"?)

VERS

PLANCHE XLIII

RHYNCHOC(ŒLES ou NÉMERTIENS

FiG. 4. Ensemble de l’organisation de l'Am- phiporus lactifloreus d’après un dessin réduit em- prunté à l'ouvrage de Mac-Intoshsur les Némertiens (1874). (Grossissement, environ 925 fois en dia- mètre.)

0., 0, fossettes ciliées donnant accès dansles or- ganes latéraux l. l ; 0.t., orifice par lequel sortla trompe; dr. tr., trompe contenue dans l’intérieur d’une cavité particulière; g. g., la gaine dela trompe, qui s'étend jusqu'à l'extrémité du corps. La trompe présente quatre régions principales : le boyau proboscidien, partie qui peut sortir tout entière au moment de la dévagination; les parois internes de cette région présentent des pa- pilles très fortes destinées à agglutiner les corps qu'elles touchent; la chambre à stylets pré- sentant le stylet médian et les deux vésicules styli- gènes; la région musculaire dans laquelle se trouve la glande à venin; et la queue de la trompe ; celle-ci se termine par les deux muscles rétracteurs 72. m.

æs., œsophage (l'orifice buccal, formant une fente transversale, est placé à la face ventrale de l'animal, sous le système nerveux); d, d,d, partie antérieure de l'intestin avec les digitations irrégu- lières que présente celui-ci, nous n'avons dessiné que la portion de l'intestin qui va de l’œsophage jusque sous le stylet, mais il se continue en possé-

dant la même conformation jusqu'à l'extrémité du corps et va aboutir à l’orifice anal, an.

C. C’., les parties dorsales des centres nerveux, reliées entre elles par une petite commissure sus- proboscidienne; P. P.’, parties ventrales des cen- tres nerveux réunies sous la trompe par une large commissure; #. n.,n.n.,les deux grands nerfs postérieurs qui partent de la partie postérieure de P.P.'etse prolongent jusqu'à l'extrémité du corps; r,r,7, 7°, nerfs antérieurs sortant de la région dorsale des centres nerveux.

v.v., vaisseau médian partant de la commissure post-ganglionnaire et cheminant jusqu'à l’extré- mité du corps entre la gaine de la trompe et l'in- testin, en arrière ce vaisseau vient aboutir à la commissure postérieure qui relie les deux troncs latéraux v. L., v. l’.; ceux-ci cheminentsur les cô- tés de l’animal, à la face ventrale, mais en arrière des ganglions nerveux se rapprochant un peu de la ligne médiane du corps, forment la commissure post-ganglionnaire, puis ilsse continuent dans la tête ils constituent l’anse céphalique a. €.

Fig. 2. Moitié droite du système nerveux du même animal, vue par la face ventrale (d’après Mac Intosh). Grossissement, 55 fois.

C, partie supérieure ou dorsale du ganglion; P., partie inférieure; r. r.”, nerfs se rendant dans la région céphalique, innervant les yeux et les tégu- ments de la tête; N., grand nerf postérieur don- nant de distance en distance de petts filets ner- veux; nous avons pointillé la commissure nerveuse

qui passe au-dessus de la trompe; {r., trompe; a.c., fragment de l’anse céphalique; €. n., commis- sure transversale post-ganglionnaire ; du milieu de cette commissure part le vaisseau médian v.; vais- seau latéral de droite v. Z.

o., orifice de la fossette ciliée; Z., organe latéral; e., canal excréteur s’ouvrant dans le fond de l’or- gane latéral.

FiG. 3. Fragment d’un jeune individu mâle de Tetrastemma flavida que nous avons dessiné d’a- près une préparation originale pour montrer la disposition des cæcums intestinaux €. 2., €. ?., et leurs rapports avec les organes sexuels g., spermi- sacs, dans lesquels se trouvent des groupes de sper- matozoïdes; n. n’., le tronc nerveux latéral; e., épithélium vibratile. (Grossissement, 120 fois.)

L'intestin 7, ainsi que les cœcums présentent un aspect granuleux, avec une coloration ocre jaune à la lumière directe, et une teinte grisâtre à la lu- mière réfléchie.

FiG. 4. Région du stylet chez le Tetrastemma flavida (d’après Mac Intosh). (Grossissement, envi- ron 140 fois en diamètre.)

À, partie inférieure du boyau proboseidien; sf., stylet médian avee son manche; {., enveloppe mus- culaire hyaline du manche; ». v’., vésicules ou po- ches styligènes communiquant avec la cavité du boyau proboscidien et contenant chacune trois stylets de remplacement; 4., amas glandulaire en- tourant la base du manche; p., poche à venin avec son canal excréteur qui passe sousle stylet médian ; Q., queue de la trompe.

F1G. 5. Coupe longitudinale de la partie anté- rieure du corps du Honopora (Borlasia) vivipara, d’après un dessin de M. Salensky. (4rchiv. de Bio- logie, 1. V, fase. 4, PL. XXX, 1884.) (Grossissement, environ 30 fois.)

Ce type de Némertien est surtout remarquable par la position de l'œsophage æs. et de la trompe tr., qui viennent déboucher tous les deux dans une cavité commune à laquelle Salensky a donné le nom de atrium prostomial; cette cavité commu- nique avec l'extérieur par un orifice B., placé à la partie antéro-ventrale du corps de l'animal. MW, système nerveux; GL., glande céphalique; v., face ventrale du corps; d., face dorsale. Nous n’avons représenté qu'une petite portion de l’épithelium cilié qui enveloppe tout le corps.

F1G. 6. Armature de la trompe du Drepano- phorus spectabilis, dessin emprunté à un travail inédit du professeur Marion. (Gross., 120 fois.)

Les neuf stylets &, a’,a”, de nature calcaire sont insérés sur un mamelon c., corné chilineux mu par un faisceau de muscles #.

FiG. 7. Extrémité du corps du Lineus gesse- rensis, dessin réduit d’après une figure empruntée au travail de Mac Intosh sur les Némertiens. (Gros- sissement, 100 fois en diamètre.)

n,n,n, n,nerfslatéraux; v., vaisseau médian donnant de chaque côté de nombreuses anses vas- culaires, placées symétriquement, et allant débou- cher dans les canaux latéraux ®. L., 0. l.

MALACOBDELLA VALENCIENNEI. (Blanchard)

F16. 8. Ensemble de l’organisation, plus spé- cialement le système nerveux, d’après un dessin de M. E. Blanchard. (Ann. des Sc. natlur., troisième série, t. IV, 4845.) (Grossissement, 7 fois en dia- mètre.) L'animal est vu par la face dorsale.

or., orifice proboscido-buccal; An., anus; N. N.', ganglions cérébroïdes; n.n.’, les deux chaînes nerveuses offrant de distance en distance des ren- flements ganglionnaires et venant se terminer en G.G.; entre ces deux ganglions se trouve une com- missure; {>., trompe se prolongeant presque jus- qu'au dernier quart de la longueur du corps; cette trompe vient s'ouvrir même dans la cavité buccale B.; æs., œsophage; ?., intestin; »., rectum.

F1G. 9. La ventouse très grossie, vue par la face ventrale pour montrer les divers ganglions qui président à son innervation. Figure d’après M. E. Blanchard.

F1G. 10. Appareil circulatoire de la Malacob- della, d’après M. J. Kennel. (4rb. Zool. Inst. in Wurzburg, t. IV, 1878.)

Les parties antérieure et postérieure de l'a- nimal, vues par la face dorsale. (Grossissement, 12 fois en diamètre.)

or., orifice proboseido-buccal; B., cavité buccale dans laquelle vient également déboucher la trompe #r.; &., intestin; Àn., anus s'ouvrant à la face dorsale de la ventouse; %. v., vaisseau médian; v./.,0. L.', vaisseaux latéraux formant en avant l’anse céphalique ac. et en arrière quel- ques ramifications aveugles en dehors des deux commissures €’., €’.

PL.4+5

RHYNCHOCŒLES ou NEMERTIENS

S14Vd-HNGLIQA-NIOG O 720 ‘2m00ADÇ 7 ) ‘e G »

fra

G'OIA Z'OIA

(=)

SOI

/

fr

OMOIM UE

VERS

PLANCHE XLIV

TRÉMATODES

DISTOMES, POLYSTOMES

EiG. 1. Distoma! squamula, espèce d'abord enkystée dans la peau de certaines grenouilles, puis dans l'intestin du Mustela putorius. Ensemble du tube digestif et de l'appareil excréteur, vu par la face ventrale, d’après un dessin emprunté au mémoire de M. J. Fraipont « sur l'appareil excré- teur des Trématodes et des Cestoïdes ». Arch. de biologie, t. 1°", 1880.

B., orifice buccal placé au fond de la ventouse buccale; ph., pharynx; @., œsophage ; £.EÆ., les deux grands cœcums stomacaux; P., ventouse ventrale.

V., grande vésicule terminale s’ouvrant à l’exté- rieur par l'orifice v.; cette vésicule se bifurque et de l'extrémité de chaque bifurcation partent deux canaux . mMm.,n.n. Les canaux externes 7. m., passent en Æ. et en À." sous les cœcums stomacaux etse dirigent vers l’orifice buccal en suivant les cô- tés du corps; les canaux internes x. n.,se dirigent un peu au-dessus de la ventouse ventrale et s’a- nastomosent l’un avec l’autre en a; de ce point «

partent deux conduits anastomotiques r.r qui réu- |

nissent les canaux internes aux canaux externes. Ces derniers (les canaux externes) produisent

de nombreux diverticulums entre autres un à la

partie antérieure du corps, duquel part lesystème

de fins canalicules 4.4. Près du point d'origine des gros canaux #. et n. de droite nous avons un second système de canalicules 2’. Ces divers cana- licules se terminent tous par de nombreux enton- noirs Ciliés €. €. €.

FiG. 2. Un entonnoir cilié du Distoma squa- mula vu isolément et très grossi (environ “"/,), d’après le mémoire précédemment cité de M. J. Fraipont.

c., chapeau de l’entonnoir formé par une masse protoplasmique, en dessous et faisant partie de cette masse nous avons la flamme vibratile f. ou fouet dont l'extrémité en pointe pénètre dans le commencement du canalicule d; 0., ouverture, sorte de grande fenêtre ovale par laquelle pé- nètrent les liquides qui doivent être expulsés de l'organisme par l'appareil exeréteur.

FiG. 3. Distomum hepaticum. Ensemble des organes de la génération d’après une figure empruntée au mémoire de Sommer sur l’organi- sation de cet animal. (Zeëtschr. f. Wiss. Zool., t, 34. 1880). Grossissement environ 16 fois en dia- mètre.

v., ventouse buccale présentant en son milieu l’orifice de la bouche ; V., ventouse ventrale.

* On dit indifféremment Distoma et Distomum, certains auteurs emploient la terminaison féminine, les autres la

terminaison neutre.

0., orifice génital mettant en communication le cloaque génital avec l'extérieur.

t.t.t.t., lobes du testicule de droite ou testicule antérieur ; c.c., conduit déférent de ce testicule portant les spermatozoïdes dans un fort renflement s., sorte de vésicule séminale qui repose sur la ventouse ventrale: e.”, conduit déférent du testicule postérieur qui n'est pas représenté ici. De la vésicule séminales, part un petit canal quitraverse un amas glandulaire gl. et se rend à la base du cirre ou pénis p.; M., pore génital mâle s’ouvrant dans le cloaque.

Ov., ovaire ou germigène formant une glande multilobée, représentée en noir dans notre figure; vi. vi. vi. vi., glandes vitellogènes. Le vitellus se rend par les conduits latéraux r, r, etr 7”, dans une petite poche centrale et de par un canal unique vers le milieu de la glande coquillière co. En ce point le vitelloducte rencontre l'oviducte et par leur réunion en un seul, ces deux canaux for- ment l'utérus; celui-ci reçoit bientôt par un petit canal les produits de la glande coquillière, puis se dirige vers la partie antérieure du corps en aug- mentant progressivement de volume. Nous dési- gnons par les lettres w, u,u, u. les nombreuses circonvolutions décrites par l'utérus et dans les- quelles viennent s’accumuler les œufs; l'utérus arrivé près de la ventouse V. diminue rapidement de calibre et vient s'ouvrir rapidement dans le cloaque génital par le pore f.

F1G. 4. Coupe longitudinale verticale de la partie antérieure du Distomum hepaticum, d'après le mémoire de Sommer cité précédemment.

v., ventouse buccale au fond de laquelle se trouve l’orifice donnant accès dans le pharynx ph.; les parois de ce dernier sont très musculaires et très épaisses; @., œsophage; e. région stomacale précédant la bifureation.

Fic. 5. Dessin d'ensemble du même Distome (face ventrale) montrant le système nerveux, la moilié gauche de l'appareil digestif el la moitié droite de l'appareil excréteur; cet ensemble a été établi d'après plusieurs figures données par Som- mer sur l’organisation de cet animal (Loc. cit., 1880). Grossissement, environ 10 foisen diamètre.

v., ventouse buccale à la suite de laquelle nous avons le pharynx, puis la dilatation stomacale e, In ce point, l'appareil digestif se divise en deux eongs cœcums 2, 2. ©., offrant de nombreuses rami-

fications plus ou moins découpées sur leurs bords externes, tandis que leurs bordsinternesaprèsavoir contourné la ventouse ventrale V. se rapprochent et ne présentent presque point d'échancrures dans toute leur étendue.

C., cerveau formé par deux glanglions dorsaux réunis l’un à l’autre par deux commissures, une sus-æsophagienne courte etune sous-æsophagienne assez longue. De chacun de ces deux ganglions partent en avant quelques filets nerveux; enarrière un nerf latéral x qui se perd bientôt le long des bords de l’animal et un nerf "” très fort qui se prolonge à la face ventrale sur toute la longueur de l'animal.

0., orifice ou pore terminal de l’appareil excré- teur; {., tronc collecteur impair (nous l’avons figuré un peu sur la droite de la ligne médiane, tandis que en réalité, il occupe l’axe longitudinal du corps); ce tronc collecteur est formé en avant par la réunion des quatre troncs b, D’ (troncs anté- rieurs dorsaux) et €, c’ (troncs antérieurs ventraux), et plus loin par de nombreuses branches latérales L. L. 1. Ces divers troncs constituent par leurs nombreuses anastomoses un réseau de fins cana- licules d. d. d.

F1G. 6. Ensemble du tube digestif et du sys- tème nerveux du Distoma clavatum, d’après un dessin emprunté au mémoire de M. J. Poirier sur l'organisation des Trématodes (4rch. de Zool. expér., ? série, t. IT, 1885).

v., ventouse buccale ; V., ventouse ventrale.

ph., pharynx suivi d’un œsophage très court, ï. à. t.1., les deux cœcums intestinaux.

E, la vésicule terminale de l'appareil excréteur; e’, vaisseau ventral de droite (celuide gauche n’est pas représenté); e, vaisseau dorsal de gauche (celui de droite n’est pas figuré).

C., ganglions cérébroïdes formant le cerveau ; a., nerfs antérieurs ; p. p.', nerfs postérieurs laté- raux offrant chacun au-dessus de la ventouse ven- trale deux renflements ganglionnaires; €. €. c., commissures annulaires; À et À’, commissures antérieure et postérieure situées au niveau de la ventouse ventrale; ». n, les deux nerfs postérieurs ventraux ; "”., nerf de la vésicule terminale.

Fig. 7. Dessin d'ensemble de l’Axine Belones, type de Trématodes Polystomiens; d'après une figure du mémoire de M. L. Lorenz sur l'organi- sation des genres Axines et Microcotyle (4rb. Zool. Instit. Wien und St. Triest., t. 1, 1878). -

B., orifice buccal muni de deux ventouses rétrac- tiles; æ@., œsophage suivi de deux longs cœcums stomacaux, sf. st. st., ramifiés dans touteleuréten- due. V. V., rangée de petites ventouses qui ter- mine le corps de l'animal.

T., testicules; les spermatozoïdes arrivés à ma- turité se rendent dans le canal déférent cd., puis vont s’accumuler dans le renflement s., sorte de vésicule séminale; le canal se termine dans le cloaque génital placé à la face ventrale de l’animal et s’ouvrant par l’orifice or.

vi. vi. vi., petites masses vitellogènes dissémi-

nées entre les ramifications intestinales; v., vagin; d., renflement auquel vient aboutir le vagin, l’o- viducte r et les trois courts vitelloductes; c., poche copulatrice; 0., germigène ou ovaire proprement dit. Les œufs fécondés et enveloppés de vitellus se rendent dans le conduit qui offre bientôt un ren- flement fusiforme autour duquel se trouve la glande coquillière qui sécrète l'enveloppe protec- trice des œufs; ces derniers se rendent ensuite à l'extérieur en remontant le conduit r jusqu’à l’o- rifice génital or.

R ' si F ' .

= L- : - se

: ». EL + ;

dus f

; ET : s F : 3 ï s . c. « È CE Æ | * « . _

THRÉMATODES PL.44

:

eo ce ;

à =

\ Lo Pers er hr, re, Se ea

EE =

ho

£ f 2 =

Re Ur

. D

Ne

Ua S_-7

°$ === K INK S

TEE ARE ANNEES

Distoma, Fig.1-6; Axine, Fig. 7:

CL.

VIGNON

DE LMAS, A

O.DOIN.EDITEUR-PARIS

yshere del.

2] [T4 e

sexy se

PLANCHE XLIV

NÉMATODES, ACANTOCÉPHALES

VERS NÉMATODES F1G. 1. Ascaris lumbricoïdes. Extrémité antérieure fendue longitudinalement. Dessin

emprunté au Trailé d'Analomie comparée pra- tique de MM. C. Vogt et Yung (1886).

a, lèvre dorsale; b, b, les deux lèvres laté- rales ; -c., canal œsophagien; d, couche mus- culaire des parois de l’æsophage ; N., anneau nerveux, rompu et étalé; e. e., épiderme.

Fic. 2. Appareil génital femelle isolé du même Ascaris. Grossissement, environ !!/,. 0. 0. 0. 0., les ovaires, tubes blanchâtres très effi- lés terminés en cœcum; ov. ov. ov., les deux oviductes. Ceux-ci augmentent progressivement de volume et forment bientôt deux canaux assez larges w. u.”, sortes d'utérus qui se réunissent pour constituer le vagin v.; o7., orifice externe de l’ap- pareil situé à la face ventrale, vers le milieu du corps, au centre d’un petit mamelon.

FiG. 3. Ascaris mâle. Grossissement, près de 3 fois en diamètre. Nous avons ouvert l'animal par la face ventrale, suivant la ligne médio-ven- trale.

€. c. cc, champs latéraux; d., ligne médio- dorsale (cette ligne est en grande partie cachée par l'appareil digestif). æ., œsophage; £. à. &., tube intestinal.

t. t. L., replis nombreux du tube testiculaire ; ce tube augmente progressivement de diamètre, il vient déboucher dans un canal assez volumineux v, v désigné sous le nom de vésicule séminale et il se termine par un court conduit assez étroit, sorte de canal éjaculateur, s’ouvrant dans le

rectum près de l’orifice anal ; s., les deux spicules de nature chitineuse, projetés à l'extérieur. Ges deux spicules qui servent d'organes de fixation pendant l’accouplement, sont logés dans deux cœcums p., placés à la face dorsale de la vésicule séminale v.

Fig. 4. Acanthopharynæx oculata. Partie antérieure d’un individu femelle. Grossissement,. 120), Ce dessin a été emprunté au Mémoire de M. F. Marion sur les Nématoïdes non parasites marins (dnn.des Sc. natur., série, t. XIIT, 1870).

b., bouche ; d, pièce chitineuse constituant l'armature buccale ; æ., œsophage * y., les deux yeux.

Fig. 5. Oxyuris blattæ encore jeune, avec jabot rudimentaire, montrant distinctement l'ap- pareil excréteur ou gastro-vasculaire. Grossisse- ment, environ 60 fois en diamètre.

Cette figure est empruntée au Mémoire sur l’organisation et le développement des Oxyuridés, par M. O. Galeb (4rchiv. de Zool. Expér., 1" sé- rie, t. VII, 1878).

b., orifice buccal ; æ., œsophage ; b.d., bulbe dentaire armé de pièces chitineuses servant à broyer les aliments ; ?., renflement stomacal, avec le jabot j., peu développé chez les jeunes individus, mais le devenant beaucoup chez les adultes. À. 2., intestin (cette première partie du tube digestif est un peu plus longue que le corps chez les individus adultes, elle décrit par suite quelques sinuosités) ; 4., anus.

s., saccule avec son orifice externe ou pore 07.; g. g., canaux de l’appareil excréteur.

m. L., m.l., membranes latérales.

L'annulation externe des corps est toujours assez marquée.

F1G. 6. Anguillule terrestre (Rhabditis terri- cola, Dujardin). Grossissement, environ 150 fois en diamètre.

Dessin emprunté au Mémoire sur l’Anguillule terrestre de M. Pérez (Ann. des Sc. natur., sé- rie, t. VI, 1866).

Nous ne donnons dans cette figure que l’appa- reil génital! avec l'extrémité postérieure du corps.

T., testicule ; A. 4., les deux appendices glan- dulaires latéraux (prostates ?) ; n., extrémité cœ- cale du testicule avec quelques jeunes cellules mâles ; v, v’, cellules mères à différents degrés de développement ; v”, les mêmes cellules arrivées à maturité et allant bientôt se déchirer pour laisser échapper des cellules filles g, g, donnant nais- sance aux spermatozoïdes s.; 7., raphides, sortes de spicules se détachant des parois du tube géni- tal; Æ., canal éjaculateur se terminant par un pénis p., de nature cornée; O7, orifice génital. (M. Pérez croit que l'anus ne correspond pas à l'orifice génital, ce qui nous parait peu probable.)

c. c., capuchon caudal, sorte d'expansion mem- braneuse recouvrant la face dorsale de l'extrémité du dos ; d, d, cirrhes qui garnissent le capuchon.

FiG. T. Quelques spermatozoïdes pris dans le canal éjaculateur et vus isolément. Grossissement, environ “®/, (d’après M. Pérez).

FiG. 8. Fragment de l’appareil femelle de la même espèce d'Anguillule, toujours d'après le Mémoire de Pérez. Grossissement, !*°/,. Or., orifice externe de l'appareil, situé sur le milieu de la face ventrale du corps ; #.’, fragment de l’utérus anté- rieur ou matrice venant se réunir à l'utérus pos- térieur w. pour former un vagin très court. L'u- térus postérieur contient des œufs b, b, dont le développement est plus ou moins avancé, ainsi qu'un certain nombre de jeunes anguillules &. @., qui viennent d’éclore et qui vont sortir du corps de leur mère.

FiG. 9. Embryon du Gordius aquaticus. Grossissement, environ 145 fois en diamètre. Dessin emprunté à la Monographie des Dragon-

neaux de M. A. Villot. (4rchiv. de Zoolog. expér., 1" série, t. III, 1874).

L'embryon vient de sortir de l'œuf; sa trompe est rétractée à l’intérieur du corps; le tube digestif est à ce moment complet.

ce, tête à l'état de protraction, la trompe étant rétractée; @., œsophage; ?., intestin; v, rectum; ñn, anus; g, cellules de l’appareil sécréteur dont le canal f repose sur l’æsophage et vient s'ouvrir à l'extérieur en 0; 23, cellules embryonnaires ; m., couche musculaire ?

FiG. 10. Partie antérieure du Gordius gratia- nopolensis. Grossissement, environ ‘°/. D'après le même mémoire de M. A. Villot.

La tête À est dans un état complet de protrac- tion; B, partie antérieure du corps; {., trompe; h, bouton terminal de la trompe; o., orifice buccal ; s., stylets; c. c., calotte qui sert de base à la trompe et sur laquelle sont insérés les piquants; ?., premier rang de piquants; 7, deuxième rang de piquants ; 7.”, troisième rang de piquants.

ACANTHOCÉPHALES

FiG. 11. Echinorynchus angustatus, mâle ; dessin d’après un mémoire de Leuckart.

L'appareil digestif fait complètement défaut chez cette espèce d'Echinorhynque comme chez tous les Acantocéphales.

t., trompe en partie dehors, avec sa garniture de crochets chitineux; cette trompe peut se retirer en totalité dans une gaine que l’on aperçoit au- dessous ; N., ganglion nerveux ; L. L., les lemnis- ques ; 2., ligament puissant faisant office de muscle rétracteur de la région antérieure du corps.

T., les deux testicules possèdent chacun un conduit déférent distinct ; ceux-ci se réunissent bientôt en un seul; ce dernier présente alors sur ses côtés des organes glandulaires prostatiques pr. et va déboucher dans une vésicule séminale contractile d. à la suite de laquelle se trouve le pénis p. Le pénis peut sortir en dehors par le renversement de la poche campanuliforme dans laquelle il est enfermé.

1 Les organes génitaux mâles ou femelles sont toujours placés sous le tube digestif chez les Anguillules

VERS

PLANCHE XLV

CESTODES

TŒNIAS. BOTHRIOCEPHALES

FiG. 1. Un anneau ou proglottis du Tœnia mediocanellata. Réduction d'un dessin du mé- moire de F. Sommer sur l’organisation des Tœ- nias.(Zeëtsch.f. Wüiss. Zool.,t. XXIV,1874.) Gros- sissement, environ 34 fois en diamètre.

Lt. . t., corpuscules spermatiques versant par de nombreux petits conduits leurs produits dans un canal déférent commun d., allant aboutir au pénis D. ; le pénis qui ne sort pas par l’orifice or., mais qui demeure toujours à l’intérieur de cette espèce de cloaque génital, laisse échapper dans celui-ci les corps spermatiques. Les spermatozoïdes, mis en liberté, pénètrent dans le canal e se dirigeant vers le renflement fusiforme qui semble terminer l’autre extrémité de ce canal et former en ce point une sorte de vésicule séminale.

Les œufs produits par les ovaires V. V.,ou ger- migènes, descendent par le canal v ils sont fé- condés, reçoivent par un conduit spécial du vitel- lus provenant de la glande 4. (glande de l’albumine ou vitellogène), puis une enveloppe coquillière sécrétée par la glande €.

Ainsi constitués, les œufs se rendent dans l’uté- rus #. u.; ses parois étant extensibles, cette poche peut augmenter de volume au fur et à mesure que les œufs arrivent; bientôt l'utérus envahit la ma- jeure partie de la cavité de l'anneau.

n.n., les deux gros troncs nerveux longitudi- naux; en dedans de ces nerfs nous avons les deux

grands vaisseaux aquifères À. A., avec les vais- seaux transverses v. {., v. £., qui les font commu- quer l’un avec l’autre à la fin de chaque anneau.

FiG. 2. Dans ce dessin, nous n'avons repré- senté que le point de jonction du canal e, au-des- sous de son renflement (vésicule séminale), avec les divers conduits provenant des glandes de l’ap- pareil femelle.

e, poche séminale ; V, fragment du germigène ou ovaire; v, canal par lequel passent les ovules; ceux-ci sont fécondés en 0; ils reçoivent ensuite par le conduit a l’albumine ou vitellus sécrété par la glande vitellogène et presque en ce même point leur enveloppe coquillière fournie par ce. Les œufs ainsi formés pénètrent dans l'utérus par l'ovi- ducte ov.

Fi. 3. Un anneau plus âgé de la même espèce de Tœnia.

Dessin réduit d'après F. Sommer. Grossisse- ment, 10 fois en diamètre.

Les glandes génitales mâles et femelles se sont atrophiées: les nombreuses ramifications de l’uté- rus 4. u., dans lesquelles les œufs se sont accumu- lés, ont envahi tout l'anneau.

Fire. 4. Tête du Tœnia cœnurus Reconstruction schématique du système ner-

veux du scolex, établie d’après des coupes par M. J. Niemiec. « Recherches sur le système ner- veux des Tœnias. » (Recueil 300log. suisse, L. I, 1885.)

&. $., anneau nerveux supérieur duquel partent les nerfs qui se rendent aux crochets; des bords inférieurs de cet anneau partent huit troncs ner- veux 7. ñn., disposés deux par deux et allant abou- tir à un second anneau, anneau nerveux Moyen, formé par les commissures transverses €. €., el ayant une forme hexagonale. Au niveau de cet an- neau moyen et en rapport avec lui, nous trouvons un gros ganglion central G. disposé transversale- ment et reliant les deux ganglions latéraux g. q.. Au niveau de la partie inférieure des ganglions g. g. nous avons un troisième anneau @. À. @. à., offrant une disposition hexagonale comme le pré- cédent, et relié à lui par les ganglions latéraux et par les connectifs longitudinaux ?.

Au point de rencontre de l'anneau médian et de quatre des troncs nerveux sortant de l'anneau su- périeur, nous trouvons deux bandelettes nerveuses transversales, passant au-dessus du milieu du gan- glion central G.

Au-dessous de cette partie centrale du système nerveux, on voit sortir dix nerfs, dont deux très forts, qui se prolongent dans toute la longueur du corps du Tœnia. (Pour ne pas trop compliquer la figure, nous n'avons pas représenté les nerfs 9 et 10 opposés aux nerfs 4 et 5, ainsi que la partie pos- térieure de l'anneau inférieur @. ., 4. à.)

V. V., deux des quatre ventouses (nous n'avons pas dessiné la ventouse antérieure et la ventouse postérieure).

Fig. 5. Un segment médian du corps du Bo- thriocephalus punctatus, montrant l’ensemble de l'appareil excréteur. D’après un mémoire de M. J. Fraipont, sur l'appareil excréteur des Tré- matodes et des Gestodes (Archiv. de Biologie, t. II, 1881).

d, d, réseau superficiel des canaux de l’appa- reil excréteur; ce réseau est, d’une part, en rap- port avec de nombreux et fins canalicules terminés chacun par un entonnoir cilié; d’autre part, avec le système des gros canaux longitudinaux ou ea- naux descendants, Ces derniers €, €, €’, €’, e”, €”, au nombre de douze, six sur chaque face (nous n'avons représenté qu'une face de l’anneau), sont reliés entre eux par de nombreuses anastomoses obliques ou transversales ; les canaux les plus ex-

ternes c”, c” donnent chacun par anneau trois ou quatre branches allant s'ouvrir à l'extérieur par de petits orifices p., p.,p., nommés foramina secun- daria.

F1G. 6. Anneau du Bothriocephalus latus, d’après une figure empruntée au mémoire de EF. Sommer et L. Landois, sur l’organisation de ce Cestode (Zeitsch. f. Wiss. Zool., t. XXII, 1872).

{., L., L., corpuscules spermatiques; leurs pro- duits se rendent dans le canal déférent sinueux s. s. s, par l'intermédiaire de fins canalicules. Les spermatozoïdes arrivés dans la poche du dard P., au lieu de sortir par l’orifice externe de la géné- ration, pénètrent, par la fente placée au-dessous de l’extrémité du pénis, dans le canal ».; celui-ci se renfle progressivement jusqu'en ., il forme un volumineux réceptacle séminal.

V, V, germigènes ou ovaires proprement dits; les ovules produits par ces glandes arrivent par un canal unique dans le conduit génital commun. En ce point les ovules sont fécondés par les sper- matozoïdes venant du réceptacle R., ils sont ensuite enveloppés par une couche vitelline provenant des glandes vitellogènes 4, 4, À (nous n’avons figuré ces glandes que sur la droite de notre figure); puis ces mêmes œufs sont recouverts par une couche de nature calcaire provenant de la glande coquillière C., et pénètrent après dans l'utérus. Cet organe u. u. u., d'abord assez étroit, se renfle peu à peu, tout en décrivant un certain nombre de sinuosités et vient déboucher à l'extérieur, sur la ligne mé- diane un peu au-dessous du premier orifice génital.

FiG. 7. Figure destinée à bien montrer les rapports du réceptacle séminal 2. avec les autres conduits génitaux.

r., partie antérieure du conduit amenant les spermatozoïdes; R., partie inférieure renflée du même canal: d, conduit génital commun dans le- quel arrivent par le canal » les ovules produits par le germigène V; &, a, a, vitelloductes apportant le vitellus produit par les glandes vitellogènes; C., glande coquillière : #., commencement de l'utérus.

FiG. 8. Amphilina foliacea, parasite de la ea- vité viscérale de l'Esturgeon. Figure grossie don- nant l’ensemble un peu schématique de l'organi- sation de ce Cestode, d’après un mémoire de M. W. Salensky.(Zeitschr. f. Wiss. Zool., t. XXIV, 1814.)

En ge en io

V., ventouse; va., vagin offrant à sa partie su- | utérus. Cette poche w., allongée et sinueuse s'ouvre périeure une poche copulatrice qui communique | dans le voisinage de la ventouse. avec les autres organes de l'appareil femelle; O., lt, {, l, glandules Spermatiques; €. d., conduit ovaire ou germigène ; vé. vé., glandes vitellogènes ; déférent; p., pénis contenu dans un renflement du v., vitelloductes; c., glande coquillière; w. w., | conduit déférent; Or., orifice externe mâle.

j . ‘ui UT PE TL CENT .? Ne $ nl Le : L TA mn id ro { Î 7 1

LA

er + Le a 7 LE * » LA 4. ne Ée Pun c É

PL.45.

8°"9O1]:4

'Brjeuryduy

:28GBtj'sneydosouuyiog er Brjetuoo)]

IHV4 HOHLIQS NIOQ 0

‘720 AND PCT RENPEE

)

PL.46

EMAT

# |

ELMINTHES

SIAVA-ANHLIQAA-NIOG'O

‘PC are AR 1)

OF6 BLrSnpa09 *9-9 br super er Bur'streosy

IT OI

= |e

ta

09

OT 914 7

+

VERS

PLANCHE XLVII

HIRUDINÉES

HIRUDO MEDICINALIS

F1G. 4. L'animal a été ouvert par le dos pour montrer l’ensemble de l’organisation. (Grossisse- ment, 2 fois en diamètre.)

Le tube digestif a été rejeté sur le côté droit pour laisser voir le système nerveux et les organes de la génération.

ph., pharynx (blanchâtre); £., les deux pre- mières paires de cœcums stomacaux intimement soudées l’une à l’autre; £’, £’,... les huit autres paires de cœcums avec leurs prolongements trans- versaux ; £”, la onzième et dernière paire dont les cœæcums se prolongent fort en arrière. Les parois de toute la région stomacale sont blanchâtres hya- lins; &., première partie de l'intestin (blanc grisâtre); r., deuxième partie ou rectum (blanc grisâtre) allant s'ouvrir à la face dorsale, au-dessus de la grande ventouse.

C., cerveau (teinte d’un blanc gris verdâtre ainsi que tousles centres nerveux, tandis que les connec- tifs qui les réunissent sont d’un vert foncé gri- sâtre).

1, premier ganglion de la chaine nerveuse ou ganglion sous-pharyngien. A la suite de celui-ci, nous trouvons une vingtaine de centres nerveux moins gros, plus ou moins espacés les uns des autres, et à l'extrémité de la chaine un fort gan- glion V., oviforme, provenant de la coalescence de plusieurs centres.

Le cerveau fournit les nerfs de la région cépha- lique (organes des sens et téguments), le premier ganglion ceux de la région buccale; chacun des autres sauf le dernier, produit deux paires de nerfs qui vont se ramifier dans les tissus du segment dans lequel se trouve le ganglion. Quant au der- nier ganglion, il donne cinq paires de troncs ner- veux qui sont chargés de l’innervation de toute la région de la ventouse.

Dans la partie moyenne du corps nous voyons de chaque côté de la chaine nerveuse neuf glandes testiculaires £.4. {. (sur le côté droit nous n'avons représenté que les deux premiers testicules); ces organessont réunis entre eux par un canal afférent commun allant constituer de chaque côté un épidi- dyme e., corps d’un blanc de lait formés par les replis du canal ; d., canal déférent aboutissant à la base du pénis P.

En arrière du pénis nous avons les deux ovaires les deux oviductes qui, après un très court trajet se réunissent en un seul canal sinueux allant s'ou- vrir au fond de l'utérus.

L'orifice externe mâle se trouve placé sur la ligne médiane ventrale entre le vingt-quatrième et vingt-cinquième anneau extérieur; et l'orifice fe- melle entre le vingt-neuvième et trentième.

Les organes segmentaires, au nombre de dix- sept de chaque côté du corps, sont placés en travers des vaisseaux latéraux. Nous n'avons pas repré- senté ces organes dans cette figure.

v. d., vaisseau dorsal directement accolé sur les parois dorsales de l'appareil digestif ; ce vaisseau envoie des deux côtés des branches qui se ramifient à la surface de cet appareil.

v. L., 0. L., vaisseau latéral de gauche ; de ce vais- seau naissentles vaisseaux latéro-dorsaux/.d., L.d., un par segment du corps. Chacun de ces canaux, après un certain parcours dans le parenchyme bru- nâtre placé au-dessus du tube digestif, se bifurque ; la branche antérieure &, qui est la plus forte, se dirige obliquement en avant etse termine brusque- ment par de nombreux petils canaux qui passent au-dessus du vaisseau dorsal et vont s’anastomoser avec les petites ramifications de la branche anté- rieure du vaisseau latéro-dorsal du côté droit du corps. La branche postérieure b., se dirige en arrière et présente avec celle de droite les mêmes rapports que la branche &. Toutefois, la branche antérieure a’ du vaisseau latéro-dorsal /.’ d’., de gauche nous à paru communiquer directement avec celle de droite, sans présenter de réseau capil- laire; quant à la branche 4” du vaisseau /”. d”. elle irait se ramifier sur les parois de l'intestin.

l. 1. L., vaisseaux latéro-latéraux allant se rami- fier dans les téguments des côtés du corps.

Du côté interne le vaisseau latéral de gauche v.. fournit dans chaque segment un petit tronc chargé de la nutrition de l'organe segmentaire placé près de lui (et des organes de la génération si l’on est dans un des anneaux sexuels), puis ce tronc con- tinuant sa course vers la ligne médiane, passe au- dessous de la chaîne nerveuse et va s’anastomoser avec celui de droite. Les deux vaisseaux latéraux sont également réunis l’un à l’autre à leur extré- mité postérieure par une anse vasculaire.

v.v., vaisseau ventral (ce canal sanguin dont nous avons exagéré le calibre et que nous n'avons représenté que dans la partie postérieure du corps, entoure la chaîne nerveuse dans presque toute son étendue et donne quelques canalicules qui suivent les troncs nerveux et qui vont se perdre dans les tissus sous-jacents).

Fi6. 2. Région antérieure de la même espèce de sangsue (d'après une figure en partie schéma- tique de Leydig).

4, Cerveau; b, centre nerveux sous-pharyngien: d, nerfs sympathiques de l'intestin (entre ces deux filets nerveux, nous avons la chaîne ganglionnaire formée de centres nerveux reliés entre eux par deux cordons accolés l’un à l’autre); f, ff, les huit paires

d'yeux; e, e, e, les organes sensitifs cupuliformes; h, masses charnues soutenant les trois mâchoires.

F1G. 3. Partie centrale des organes de la géné- ration. (Grossissement, 6 fois en diamètre.) (Nous n'avons représenté que la partie droite des organes mâles.)

t., le dernier testicule ou testicule supérieur (blane grisâtre un peu hyalin) versant ses produits dans le canal efférent (blanc laiteux), €. e., par un court conduit c.'; e., épididyme (blanc laiteux opaque); de, conduit déférent (aspect nacré), celui de gauche est représenté en partie; Pr., prostate (blanc laiteux opaque) à l’intérieur de laquelle nous avons le réservoir séminal dans lequel vien- nent s’accumuler les spermatozoïdes amenés par les deux conduits déférents ; p., pénis (blanc nacré bleuàtre).

0. 0’., les deux ovaires (blanc grisâtre) avec leurs conduits distincts qui ne tardent pas à se réunir pour former un oviducte commun ov., lequel dé- crit deux ou trois sinuosités à l'intérieur de la glande de l’albumine; V., vagin (jaune chamois, si ce n’est dans sa partie supérieure qui prend un aspect nacré). Le vagin seul est dans sa position naturelle, le reste de l'appareil femelle a été ren- versé en arrière pour mieux montrer les diverses parties.

g. g., trois des centres nerveux de la chaîne gan- glionnaire, réunis entre eux par un double con- nectif.

v., vésicule de l'organe segmentaire, communi- quant directement avec l'extérieur au moyen d’un très court canal s’ouvrant à la face ventrale; cette vésicule reçoit les produits séerétés par l'organe segmentaire au moyen d'un canal blanchâtre @, nommé canal vésiculaire; b, région glandulaire (blanc jaunâtre) offrant dans sa masse un conduit excréteur allant se mettre en rapport avec le canal vésiculaire; d, extrémité interne (ou lobe testicu- laire de Bourne), placée en dedans du vaisseau latéral.

F1G. 4. Fragment d'un des vaisseaux laté- raux de l’'Hirudo medicinalis, vu à un faible grossissement microscopique (20 fois environ), pour montrer les petites bandelettes ou fibres museu- laires d’un jaune paille qui facilitent les mouve- ments de contraction de ces vaisseaux sanguins.

FiG. 5. Une des mâchoires de la même espèce de sangsue. (Grossissement, 15 fois en diamètre.)

F1G. 6. Tube digestif de l’Aulostoma vorax ou gulo, d'après P. Gervais et J. Van Beneden. (Zoologie médicale, 1859.) (Gross., 2 fois en dia- mètre.)

ph., pharynx; Æ., estomac tubuleux offrant à sa partie postérieure deux longs cœcums c. €’., der- niers restes des deux grands cœcums stomacaux des Hirudo, Hæmopis...; 2. ., intestin présentant plusieurs étranglements et se terminant par une dilatation rectacle ». avant d'arriver à l’anus.

BRANCHIODELLA

F6. 8. Branchiobdella Astaci. Animal vu par la face dorsale. Ce dessin a été établi d’après deux figures données par M. H. Dorner dans son mémoire sur l’organisation de cette Hirudinée. (Zeitsc. f. Wiss. Zool., t. XV, pl. XXXVI, 1865.)

ph., pharynx; ar., armature buccale composée de deux pièces chitineuses superposées; g. g., glandes céphaliques; æ., œæsophage qui se renfle bientôt en un vaste estomac Æ.; 2., intestin; ?., rectum d’abord très renflé, mais dont le diamètre diminue progressivement jusqu’à l’anus @n., qui est dorsal; sur les côtés du rectum, nous trouvons un certain nombre de glandes (gl. de la ventouse).

v. d., vaisseau dorsal dontle milieu remplit les fonctions d’un cœur; @, a eta’, a’, les deux anses reliant en avant le vaisseau dorsal au vaisseau ventral v. v. (ce dernier vaisseau qui passe sous la chaine nerveuse est pointillé dans notre figure) ; b, b’, les deux anses médianes, situées dans le hui- tième anneau, reliant le vaisseau dorsal au vais- seau ventral. En arrière, le vaisseau dorsal se bifurque et les deux branches c, €’, ainsi formées vont, en s'éloignant l’une de l’autre, décrire une courbe dans le voisinage de la ventouse, puis s’anastomoser avec l'extrémité postérieure du vai- seau ventral. Le courant sanguin va d’arrière en avant dans le vaisseau dorsal, et en sens inverse dans le vaisseau ventral.

Organes segmentaires : l’entonnoir cilié p., la portion pelotonnée s et l’anse d du premier organe sont dans le troisième anneau, tandis que l’orifice externe or. se trouve dans le quatrième ; le second organe segmentaire est en majeure partie dans le quatrième anneau; l’anse seule pénètre dans le cinquième.

Quant aux deux organes segmentaires posté- rieurs $’. $’., ils sont placés symétriquement sur les côtés du rectum dans le neuvième anneau,

moins leurs orifices externes or. or’, situés dans le dixième anneau.

Organes de la génération. Dans le sixième an- neau, nous avons 7. T., les testicules et #. le ré- servoir spermatique ; £. L., les conduits déférents et l'organe de copulation qui se trouvent dans le sep- tième anneau moins les deux entonnoirs ciliés des conduits déférents par pénètrent les sperma- tozoïdes lesquels sont placés sur les côtés du tube digestif dans l'anneau précédent.

FiG. 8. Partie antérieure, face ventrale, d’un Branchellion (Br. Rhombi) pour montrer lestrois premières paires d'organes branchiaux br. lamel- leux qui garnissent les côtés du corps. (Dessin d'a- près MM. J. Van Beneden et Hesse, Recherches sur les Hirudinées et les Trématodes marins. 1863.) (Grossissement, 3 fois en diamètre.)

F1G. 9. Spermatophore grossi d’une Pontob- della, parasite du Rhinobatis, d'après J. Denis Macdonald « The Trans. of. Linnean Society of London », série, Zoologie, t. I*, pl. XXXIV.

CLEPSINE

Fig. 10. Clepsine complanata. Ensemble de l’organisation d’un jeune individu, moins les or- ganes génitaux; l’animal est vu par la face dor- sale.

Ce dessin est une reproduction un peu diminuée de la figure donnée par M. Ch. O. Whitman dans son mémoire sur l’'embryologie de cet animal (The Quat. Journ. of. Microsc. sci., série, vol. XVIII, pl. XIII. 1878.)

V., ventouse postérieure; {r., trompe s’ouvrant à la face ventrale; ph., pharynx inerme à la suite duquel nous avons un œsophage très court; £, Æ, les six premières paires de cœcums stomacaux; E’ E’, la dernière paire se prolongeant presque jusqu'à la ventouse; ?, première partie de l'intestin offrant de chaque côté quatre petites digitations, Quant à la deuxième partie ou région rectale, elle va s'ouvrir à la face dorsale en 4n.

C., système nerveux (on ne peut apercevoir que la partie antérieure de cet appareil, c’est-à-dire le cerveau, et le ganglion sous-æsophagien, le reste de la chaine est caché par les autres organes).

v. d., vaisseau dorsal contractile dans sa région moyenne; il produit dans la première moitié du

corps huit anses vasculaires, quatre de chaque côté 1,2,3,4), reliant le vaisseau dorsal au vaisseau ven- tral. En arrière le vaisseau dorsal forme un anneau vasculaire entourant l'anus; sur les côtés de cet anneau prennent naissance 14 anses vasculaires, 7 de chaque côté (5, 6, 7, 8, 9, 10et 11), reliant le vaisseau dorsal au v. ventral (ce dernier est représenté pointillé en rouge dans notre figure).

En dehors de ce système circulatoire clos, il exis- terait un système lacunaire que nous avons repré- senté par de petits traits noirs; ce système lacunaire

se composerait de deux sinuslatéraux S$. S°. etd'un grand sinus médian ventral relié aux précédents par denombreuses anses tranversesn., n.,... n.', n.'.….

Sur le côté gauche, nous avons un des organes segmentaires s ou canaux en lacet avec son orifice externe ventral en e et son orifice interne en @.

Quant aux organes de la reproduction, placés à la face ventrale et s'ouvrant sur la ligne médiane à la hauteur du septième segment du corps (orifice mâle en avant, orifice femelle en arrière), ils ne

sont pas représentés dans ce dessin.

HIRUDINÉES

BL 47

110:

+16

lepsine I

g-7,C

1

Ex T = = S = e " —_— A © + = Ce = e = = G Lui ae] Lo | Lo Te

j-

Iirudo Fi

AVIGNON

DELMA

O0 DOIN-EDITEUR-PARIS

dd.

yooiere

7] Œ

AR

VERS

PLANCHE XLVIII

ANNÉLIDES-OLIGOCHÈTES

FiG. 1. Lombric ouvert par la face dorsale pour laisser voir l’ensemble de l’organisation des 21 premiers segments du corps. Grossissement à fois en diamètre.

En dehors de nos préparations, nous nous sommes aidés, pour établir cette figure, des tra- vaux anatomiques publiés sur ce Ver par MM. de Quatrefages, Claparède et E. Perrier.

N, cerveau formé par les deux ganglions céré- broïdes (blanc un peu argentin) accolés, donnant en avant deux paires de nerfs, et en arrière la commissure c., qui relie le cerveau à la chaîne nerveuse abdominale. Celle-ci, que nous n'avons pas représentée, est constituée par une bande ner- veuse blanchàätre, assez large, offrant un renfle- ment ganglionnaire au milieu de chaque anneau; de chacun de ces renflements partent deux paires de nerfs.

or. orifice buccal; #., trompe; ph.,le pharynx, qui forme une masse globuleuse blane jaunâtre, occupant les troisième, quatrième et cinquième anneaux; sa surface est toute recouverte de fortes papilles glandulaires.

Du sixième anneau au quinzième, nous avons l'œsophage, d’une teinte jaune rosée; la partie de l'æœsophage comprise dans les dixième, onzième et douzième anneaux présente trois paires de glandes très vasculaires, les glandes de Morren, ou glandes du calcaire (nous n'avons fait ressortir dans notre dessin que la première paire).

L'estomac £. forme une vaste poche à parois épaisses, d’une coloration ocre jaune; G., gésier, d'un aspect blanc argentin à la constitution fibreuse de ses parois très épaisses; cet organe occupe les dix-septième et dix-huitième segments du corps.

Immédiatement après nous avons l'intestin #.4., à parois assez délicates, offrantunrevêtementexterne hépatique d'un brun jaunâtre. Cette dernière partie du tube digestif occupe tout le reste de l'étendue du corps et présente au niveau de chaque cloison un étranglement assez fort; il offre en outre sur la majeure partie de sa longueur un refoulement de ses parois supérieures, formant un second tube intestinal flottant dans la cavité de l'intestin; ce refoulement a été nommé le {yphlosolis. Sa dispo- sition est indiquée dans la figure 2.

Nous n'avons figuré ici qu'une partie de l’appa- reil circulatoire. En rouge : le vaisseau dorsal d,d,d,d présentant dans sa région sus-æsopha- gienne de fortes anses moniliformes disposées par paire, nommées cœurs latéraux et portant le sang du vaisseau dorsal au vaisseau ventral sus-ner- vien v.; en dehors de ces anses vasculaires, il envoie des troncs vasculaires dans les glandes de Morren et dans les téguments; æ,æ, quelques-unes de ces ramifications cutanées partant du milieu des anses transverses du vaisseau dorsal. En bleu: les vais- seaux sanguins qui irriguent plus spécialement les parois du tube digestif; », #m, vaisseaux latéraux,

»n, vaisseau sus-intestinal continuant ceux du typhlosolis et en partie enfoncé dans l'épaisseur des parois du tube digestif.

Organes segmentaires s,s,s,s, s’,s’,s’, une paire dans chaque anneau du corps, sauf dans les trois premiers. (Pour ne pas trop compliquer notre dessin, nous n’en avons représenté que quelques- uns.)

Les organes reproducteurs occupent du neu- vième au quinzième anneau. 0. 0.’, ovaires insérés sur la cloison du treizième anneau; les ovules arrivés à maturité tombent dans la cavité générale de cet anneau et sont reçus par les pavillons ciliés des oviductes ov. ov.’. Ceux-ci s'ouvrent à la face inférieure du quatorzième anneau, près des soies internes.

Nous avons deux paires de testicules: l’une fixée contre les parois antérieures du dixième anneau (un testicule de chaque côté de la chaine ner- veuse), l’autre dans le onzième anneau.

Chacune de ces glandes mâles est enveloppée par une membrane qui forme autour d'elle une vaste poche (poche ou vésicule séminale), destinée à recevoir les corps spermatiques d’une teinte blanche légèrement jaunâtre. Ces poches S, $, au nombre de deux de chaque côté du tube digestif, peuvent envoyer des prolongements dans les

anneaux voisins, prolongements qui peuvent faire |

croire de prime abord à l'existence d'un nombre plus considérable (trois à quatre de chaque côté) de ces vésicules.

Les spermatozoïdes sont reçus ensuite par des pavillons ciliés (un au fond de chaque poche), puis portés dehors par des conduits spéciaux ed, qui se réunissent dans le douzième segment pour ne former qu’un seul canal déférent de chaque côté, allant s'ouvrir à la face inférieure du quin- zième anneau. (Dans notre figure, nous n'avons représenté que les organes génitaux mâles de gauche.)

En dehors des organes sexuels que nous venons de décrire, il existe aussi dans les segments de cette région du corps un certain nombre de petites vésicules blanchâtres p, p,p,p, ppp. poches copulatrices placées en avant des cloisons et s’ou- vrant directement à l'extérieur par un très court canal.

Il n'en existerait que deux paires chez le Lum- bricus agricola (neuvième et dixième anneaux); chez l'espèce de lombrie commune aux environs de Marseille, et qui nous a servi pour faire nos

préparations, nous en avons toujours observé sept à huit paires occupant du sixième au douzième anneau (du cinquième au douzième lorsqu'il y en a huit paires).

FiG. 2.—Coupe schématique d’un lombric dans le milieu de la région intestinale, d’après Claparède. «RecherchesanatomiquessurlesOligochètes, 1862.»

d., vaisseau dorsal; À, ', anses transverses allant aboutir au vaisseau ventral sous-ner- vien Ÿ. n.; %., vaisseau ventral donnant des ramifications latérales €, c', qui se rendent aux téguments, dans l'intérieur desquels elles se subdivisent en branches délicates e, e’, puis le“ sang, après s'être oxygéné, revient dans les anses h.h'. Le vaisseau dorsal donne naissance, à sa face inférieure, à {rois troncs sanguins, deux latéraux ë, à, qui se ramifient dans l'épaisseur des parois intestinales, et un médian @, qui plonge dans la cavité du typhlosolis {., après avoir produit deux branches b., qui parcourent l'épaisseur des parois de ce refoulement de l'intestin.

ñn, coupe d’un ganglion de la chaine nerveuse; s.s., soies dorso-latérales; s.° s.’, soies ventro- latérales.

Fic. 3. Soies de l'espèce de lombric qui nous a servi pour notre figure 1. Grossissement, 40 fois en diamètre.

A, deux soies complètement développées; B, soie en voie de formation.

FiG. 4. Spermatozoïdes du même animal à divers états de développement. Grossissement, environ 960 fois en diamètre.

a, phase morula avancée d’une cellule sperma- tique ; b, phase plus avancée, les spermatozoïdes sont sur le point de se séparer de la cellule cen- trale; ec, spermatozoïde complètement développé.

FiG. 5. Grégarines trouvées en abondance dans les vésicules séminales de notre lombrie. Grossissement, environ 300 fois.

a, pseudo-navicelles très hyalines, venant à peine de sortir d'un kyste; b, pseudo-navicelle plus avancée offrant déjà de nombreuses granula- tions à son intérieur; €, grégarine dont le proto- plasma commence à se subdiviser à l'intérieur pour former des pseudo-navicelles ; c’, une autre forme de grégarine, c'est dans la partie renflée n, que se développeront les pseudo-navicelles;

d, kyste dont les masses protoplasmiques sombres viennent de former déjà de nombreuses sphérules hyalines qui se transformeront ensuite en pseudo- navicelles.

FiG. 6. Un organe segmentaire isolé du même lombric. Grossissement, 35 fois en dia- mètre. Dessin établi d’après une préparation et en nous aidant de la figure donnée par Claparède.

p., pavillon vibratile s’ouvrant à l’intérieur de la cavité de l'anneau; €. c., première partie en lacets du canal excréteur; c., partie du canal en lacets à l'intérieur duquel on voit très nettement le battement des cils vibratiles; X, A, région renflée diminuant un peu de diamètre en s’éloi- gnant de son point de départ (parois glandulaires); en #, le canal devient d’un calibre plus petit, puis va aboutir à la dernière partie n, #, à parois musculaires et d’un aspect blanchâtre allant s'ou- vrir à la face ventrale de l’animal par son orifice 0. Tout l'organe segmentaire est enfermé dans une mince enveloppe transparente £. {. {. Nous avons indiqué les régions €, h, m et n au moyen de hachures différentes.

FiG. T. Partie antérieure de l'appareil digestif de l'Urocheta corethrura (Er. Muller), sorte de lombricien intraclitellin des pays tropicaux. Dessin emprunté au Mémoire de M. E. Perrier « Organisation des Lombriciens terrestres » publié dans les Archiv. de Zoologie expérimentale, tome III (1874). Grossissement, 6 fois.

or., orifice de la bouche ; N., cerveau ou gan- glions cérébroïdes, produisant en avant plusieurs nerfs céphaliques; c., commissure proboscidienne reliant le cerveau à la chaine ventrale.

tr., trompe ; ph., pharynx musculaire et glan- dulaire ; @., œsophage antérieur; g., parois internes fortement chilinisées ; @.', portion æsophagienne postérieure; d, d', d”, les trois pairesde glandes du calcaire ou glandes de Morrea qui présentent ici un développement considérable ; i. t., intestin moniliforme à parois brunes.

gésier à

D. D., vaisseau dorsal ; »., réservoir du vaisseau sus-intestinal d’où partent les cœurs intestinaux ci. cè., qui vont aboutir au vaisseau ventral sus- nervien ; t{., branche d’anastomose du réservoir r. et du vaisseau sous-nervien.

p.p. p.”, les trois paires de poches copula- trices; cd, cd., canaux déférents s’ouvrant à la face ventrale du vingtième anneau.

Le typhlosolis, cloison médiane longitudinale supérieure, flottant à l’intérieur de la cavité intes- tinale, n’occupe guère que la région moyenne de l'intestin moniliforme, du vingt-troisième anneau au commencement du rectum. Cette dernière partie du tube digestif se trouve placée dans les quatre-vingt-dix derniers anneaux de l'animal.

F1G. 8. Partie antérieure grossie du Chœto- gaster diaphanus (Gruith.), sorte de Naïdien; d’après un dessin emprunté à l'ouvrage sur les Oligochètès du D’ Franz Vejdovsky (1584).

N., cerveau ou ganglions cérébroïdes; €., com- missures reliant le cerveau à la chaine nerveuse abdominale #.n. n.; b, les deux ganglions sous- pharyngiens reliés au cerveau et innervant le pharynx.

or., orifice buccal; ph., pharynx suivi d’un æsophage très court, puis du premier renflement stomaco-intestinal e.

d. d., vaisseau dorsal ; v.v., vaisseau ventral sus-nervien; @., une première anse transverse reliant le vaisseau dorsal au vaisseau ventral v. A la surface du renflement stomacal nous avons représenté en bleu les vaisseaux sanguins qui irri- guent cette partie du tube digestif.

F1G. 9. Un groupe de soies très grossies chez le même Naïdien, d'après Vejdovsky (1884).

n., petit amas nerveux chargé de l’innervation du groupe de soies ; s., les quatre soies; f, f, les bandelettes musculaires les faisant mouvoir.

OLIGOCHÈTES | | PL.48

Lumbricus, Fig.1-6; Uroc heta,Fig.7;Choœtogaster, Fig. 8-9.

N \ \ À f f = D a CT LVL - FT]

22 ere de, ;

9 [24

CS

Q. DOIN-EDITEUR-PARIS

«

VERS

PLANCHE IL

ANNÉLIDES-POLYCHÈTES

Fic. 1. Partie antérieure et dorsale d’un Polynoé lunulata.— Grossissement 6 fois en dia- mètre.

Dessin emprunté au mémoire d’E. Claparède. « Annélides Chétopodes du golfe de Naples », Genève, 1868.

A., antenne médiane ; @. &@., les deux antennes latérales ; p.p., les palpes labiaux; é. é., les deux paires de cirrhes tentaculaires ; e. e., la première paire d’élytres. e’. e’. ete”. e”., la deuxième et la troisième paire d’élytres; /c., le lobe céphalique.

Nous avons représenté par transparence le sys- tème nerveux; C., le cerveau formé par les deux ganglions cérébroïdes accolés; c. c., connectifs circum-æsophagiens reliant le cerveau à la chaine nerveuse; celle-ci forme une bande ganglionnaire continue; 2, 2, nerfs du second segment; 3, 3, nerfs du troisième et 4, 4, nerfs du quatrième seg- ment.

F1G. 2. Une soie de la rame supérieure chez le même Polynoë. Grossissement 100 fois; en diamètre ; d’après E. Claparède (Zoc. cit.).

Fi1G. 3. Une soie de la rame inférieure chez la même Annélide. Grossissement 100 fois: tou- jours d’après E. Claparède.

F1G. 4. Face ventrale de la région antérieure du Polynoé spinifera, grossie 45 fois; d'après une figure donnée par E. Ehlers dans son mé-

moire : « Die Borstenwurmer, Annélida Cheto- poda, 1864-1868. »

A., antenne médiane; @., les deux antennes latérales ; p. p., les deux palpes labiaux; £. 4, les deux paires de cirrhes tentaculaires, chaque paire avec son acicule à la base ; B., orifice buccal; pa., première paire de parapodes avec les cirrhes ven- traux cv. cv., quant à leurs cirrhes dorsaux ils sont transformés en élytres (e., l’élytre de droite); pa. deuxième paire de parapodes avec les cirrhes ventraux cv. et les cirrhes dorsaux cd. cd.; pa”., parapodes de la troisième paire avec les cirrhes ventraux cv., et les cirrhes dorsaux e’. transformés en élytres.

Il peut exister une alternance régulière dans la succession des parapodes à cirrhe dorsal fusiforme et à cirrhe dorsal en forme d’élytre; ou bien à une paire de parapodes munis de cirrhes dorsaux transformés en élytres, peut succéder deux ou plusieurs paires de parapodes à cirrhes dorsaux ordinaires.

FiG. 5. Eunice cingulala, région antérieure et dorsale d’après un dessin d’E. Claparède : « 4n- nélides Chétopodes du golfe de Naples, 1868. » Grossissement 5 fois en diamètre.

A., l'antenne médiane; a. a., les deux paires d'antennes latérales portées par le lobe céphalique le.; à la base des antennes latérales on distingue plus ou moins une paire d'yeux rudimentaires.

b., segment buccal; b’., deuxième segment buccal portant une paire de tentacules dorsaux a’, a’; les sept segments qui suivent (1, 2, 3, .. 7) portent chacun une paire de parapodes. Ces der- niers organes possèdent tous un cirrhe dorsal cd. cd., et un cirrhe ventral, mais les parapodes des anneaux 8 à 10 offrent, en outre, une branchie rudimentaire br., qui, à partir du onzième seg- ment, est bien développée (br°.).

Fic. 6.— Pied du neuvième segment de la même Eunice, toujours d’après Claparède (oc cil.). Grossissement 98 fois en diamètre.

Cet organe est vu de profil; br., la branchie rudimentaire; cd., cirrhe dorsal; cv., cirrhe ven- tral; s., les soies sétacées ou aciculées et f., les soies falcigères.

Fic. T. Extrémité d’une soie falcigère biden- tée, grossie 200 fois, toujours d’après Claparède.

Fi. 8. Système nerveux grossi de l’Eunice sanguinea, d'après M. de Quatrefages. Grande édition du Règne animal de Guvier; Annélides, pl. 1 d., fig. 1.

C. C., les deux ganglions cérébroïdes accolés et subdivisés chacun en une partie antérieure et une partie postérieure ; 4, ganglion cervical; c. c., les deux connectifs cireum-æsophagiens ; 1, ganglions sous-æsophagiens ou ganglions de la première paire, accolés et desquels partent les nerfs ». ; 9 3,4, ganglions de la 2, et paire. Les ganglions aussi bien que les connectifs qui les relient les uns aux autres sont intimement réunis et n’offrent aucune trace de subdivisions.

c’, c’, origine du système nerveux proboscidien inférieur ou labial; b., ganglion labial, de ce gan- glion partent deux nerfs qui s’éloignent en diver- geant.

d, premier ganglion du système nerveux pro- boscidien supérieur; e, second et e’, troisième ganglion; e”, point de réunion du système pro- boscidien supérieur avec le système proboscidien inférieur; d’. d’., deux paires de nerfs embrassant la trompe et reliant encore les deux systèmes pro- boscidiens.

Fig. 9. Coupe longitudinale d’un œil d'Eu- nice (£unice Harassit). Dessin réduit au tiers d’une figure du mémoire de M. Et. Jourdan : « Histo- logie du genre Eunice »; Ann. des Sc Natur. Zoologie, série, t. II, 1887.

t, t, cuticule; h, h, cellules épithéliales des téguments ; 0, pore dont la cuticule est percée au niveau du pôle antérieur de l'œil; cr., cristallin entouré d'une membrane très fine en continuation avec la paroi du pore et par suite avec la cuticule; v., corps vitré formé de bâtonnets réfringents chacun en continuité avec un élément de la ré- tine ». 7.

Fic. 10. Nereis Dumerilii, partie antérieure et dorsale d’un individu dépourvu de tout carac- tère sexuel, d’après E. Claparède « Annélides Ché- topodes du golfe de Naples, supplément ».Genève 1870. Grossissement 7 fois en diamètre.

a., deux tentacules céphaliques ou antennes laté- rales, insérées sur le lobe céphalique qui porte aussi deux paires d'yeux; p. p., les palpes labiaux; LC, OU. di. et le, 0les quatre Nparesie cirrhes tentaculaires; p4a., parapodes (nous n'a- vons représenté ces organes que du côté droit).

b., segment buccal; B, entrée de la partie renflée de la trompe; dans l’intérieur de celle-ci nous trouvons les deux fortes mâchoires #»., de nature chitineuse et d'une teinte jaune d’ambre; gl., une paire de cœcums glandulaires; 2. 2., les deux premiers renflements intestinaux.

V., vaisseau dorsal se bifurquant vers le milieu du lobe céphalique pour former les deux vaisseaux latéraux 0. 0. v.; br., branchies.

Fi. 11. Moitié d'un segment d’une petite Néréide (Nereis Dumerilii) mûre, vue en supina- tion. Grossissement 80 fois environ, d’après Claparède (Loc. cit.).

cd., cirrhe dorsal; cv., cirrhe ventral; /. l., lan- guettes pédieuses; s., soies falcigères; p., acicule de la rame inférieure; k, k, corps glandulaires; cl., cloison séparant cet anneau du précédent; 2., moitié du renflement intestinal; v., anse vascu- laire. S., organe segmentaire; o2., son orifice interne s'ouvrant dans l’anneau précédent; oe., son orifice externe; les parois de ce canal sont ciliés dans toute leur étendue.

F16. 12. Un des deux organes annexes très grossis du Lacydonia miranda. Dessin réduit au tiers d’une figure du mémoire de MM. Marion et Bobretzky sur les « Annélides du golfe de Mar- seille », Ann. des Sc. Natur. Zoologie, série, t. II, 1875.

p.…. poche à parois fibreuses épaisses contenant

un amas de glandules; c., canal excréteur de cette poche; L., lames symétriques et s. deux serpes en- tourant l’orifice o. de ce canal; G. G., deux glandes annexes versant leurs produits par leurs deux conduits excréteurs c’., vers le sommet du canal excréteur c.

Fig. 13. Syllis fiumensis. Partie antérieure et dorsale d’un individu, d’après une figure réduite de moitié, empruntée au mémoire de M. E. Elhers, « Die Borstenwurmer, Annélida Chetopoda », 1864-1868. Grossissement 20 fois en diamètre.

4., antenne ou tentacule céphalique médian; a. a., antennes latérales; p. p., palpes labiaux; sur le lobe céphalique /c. nous trouvons, en outre, deux paires d’yeux. Les deux paires de cirrhes tentaculaires {. {., sont portées par l'anneau buccal; P, l, les cirrhes dorsaux annelés des parapodes de droite. T., la trompe avec un fort denticule corné; Ve., le proventricule; v., le gésier; £., le ventricule avec les glandes en forme de T., gl., gl., placées sur ses côtés; 2. ?., les deux premières anses intestinales.

FiG. 14. Asterope candida (Alciope candida

de Delle-Chiaje), grossie 8 fois. Partie antérieure en pronation de cette annélide, d’après Claparède. (Ann. Chét. Supplément 1870.)

T., la trompe extroversée; 4., antennes supé- rieures; @’., antennes inférieures; A., tubercule représentant l'antenne médiane; p’.p’., tentacules ou palpeslabiaux; y. y., les deux gros yeux munis chacun d’un cristallin cr., très bombé. Les deux premières paires de parapodespa.sont dépourvues de cirrhes dorsaux; cd. ed., les cirrhes dorsaux cordiformes de la troisième paire de parapodes. C., cerveau bilobé; V., vaisseau dorsal.

F16. 15. Organe segmentaire de l’Asférope candida d’après Claparède (loc. cit.). Grossis- sement 140 fois en diamètre.

ot., orifice interne s’ouvrant dans la cavité générale de l’anneau précédent; b., la partie du tube cilié décrivant une anse en forme de boucle avec mouchets de poils raides #. m.Mm.; ©, la suite à peu près rectiligne du tube; d, la partie élargie constituant la vésicule séminale; eo., ori- fice extérieur de l'organe segmentaire, orifice placé à la base du pied ou parapode.

‘cr 'odoups vie) BL SNS" H-O7 BAS IOuEN :6-G BL ooun7 + j'ÉLj'ooukto4

Je 1

700 PR POAR We)

"o0ë

PAIE EC AE

PL. F9;

08

MOI

.

Se

RON

*

POLYCHETES

\

VERS

PLANCIIE L

ANNÉLIDES-POLYCHÈTES

FiG. 1. Arenicola marina. Linné (Arénicola piscatorum, Lamarck) ouverte et vue de profil pour montrer son organisation interne. Grossisse- ment près de 3 fois en diamètre.

Cette figure a été empruntée au mémoire de H. Milne-Edwards sur la Circulation chez les Anné- lides (Grande édition du Règne animal,-de Cuvier: Annélides, pl. I).

a, trompe ; b, pharynx; d, premier renflement stomacal ; e, appendice cœcal de gauche ; #, région stomacale ou plutôt intestinale.

Cv, anse vasculaire de gauche remplissant les fonctions d’un cœur et réunissant le vaisseau dor- sal V., au vaisseau ventral V’.; vd. v., vaisseaux afférents et efférents des houppes branchiales br. de gauche; Vé., vaisseaux intestinaux formant un - riche réseau sanguin à la surface de cette partie du tube digestif.

Fig. 2. Serpula Philippi, extrémité supé- rieure ouverte par la face dorsale. Ce dessin est emprunté au mémoire de M. G. Pruvotsur le Sys- tème nerveux des Annélides Polychètes (Archiv. de Zoologie Expérim., 2 série, t. III, 1885). Grossissement près de 8 fois en diamètre.

C., les deux ganglions cérébroïdes se subdivisant chacun en un lobe antéro-supérieur et en un lobe postéro-inférieur ; x. n., les deux nerfs branchiaux renflés à la base des branchies; 0., ramification nerveuse de l’opercule; c., les connectifs reliant

le cerveau à la chaine ventrale en échelle de cette espèce d’annélide ; 1, 1, la première paire de ren- flements, ganglions reliés l’un à l’autre par la commissure d; 2, 2, 3, 3 et 4, 4 les trois paires suivantes. Ces diverses paires de ganglions sont reliées entre elles par les connectifs ©’. €’. €’. et les ganglions de chaque paire par les commis- sures d”.

FiG. 3. Ophelia bicornis. Extrémité supé- rieure ouverte par la face dorsale, d’après M. G. Pruvot (loc. cit.). Grossissement environ 8 fois en diamètre.

C., cerveau ne formant qu'une seule masse ner- veuse compacte; €. c., connectifs circum-æsopha- giens reliant le cerveau à la chaîne ventrale ch, ch. Cette dernière ne forme chez cette espèce qu'un

‘cordon moniliforme; sur les côtés de chaque ren-

flement naissent deux nerfs pédieux p. p.

En s nous avons le point de départ du nerf sto- mato-gastrique de gauche.

d. d’. d’., deux diaphragmes musculaires en par- tie incisés, formant un appareil injecteur de la cavité céphalique.

T., la trompe repliée sur elle-même; b, sorte de pharynx; £., renflement stomacal ; ?. ?., commen- cement de l'intestin.

V., vaisseau dorsal envoyant de nombreuses anses vasculaires autour de l'intestin ; Cv., renfle- ment cordiforme,

Fuc. 4. Saccocirrus papillocercus. Région antérieure du corps, vue par la face dorsale à un grossissement de 16 fois.

Ce dessin ainsi que les quatre suivants sont em- pruntés au mémoire de MM. F. Marion et N. Bo- bretzky sur les Annélides Chétopodes du golfe de Marseille (Ann. des Sc. Natur. Zoolog., série, t. II, 1875).

le., lobe céphalique avec ses deux taches ocu- laires, £. {., les deux tentacules céphaliques ou antennes; f., fossette vibratile de droite; b., seg- ment buccal; pa. pa., parapodes très réduits et complètement dorsaux chez cette espèce d’Anné- lide; v, v, sacs basilaires; s, canal transverse et c. c., canaux tentaculaires destinés à amener la turgescence des tentacules à la suite de la contrac- tion des sacs ®, 0.

FiG.5.— Région terminale du même Saccocirrus, vue par la face ventrale pour montrer ses deux appendices papillaires p. p. Chacun de ces appen- dices est constitué par une rangée de bourrelets pouvant fonctionner comme ventouses, ce qui per- met à l'animal d'adhérer fortement aux corps étrangers par cette région.— Grossissement16 fois.

F1G. 6. Coupe de la région intestinale d’un in- dividu femelle du Saccocirrus papillocercus, tou- jours d’après Marion et Bobretzky.

ce, €, C, hypoderme; {. {., faisceaux de muscles transverses; /. L., coupe de faisceaux de muscles longitudino-dorsaux: ?’. l'; coupe des faisceaux de muscles longitudinaux des loges latérales L. L.; ñn. n., les deux bandelettes nerveuses ventrales; ä. à. t., parois de l'intestin.

Pa., parapode de droite avec les quelques soies qui la composent rétractées; vs, poche copula- trice; s, le canal; e, l’orifice externe de ce canal, orifice placé à la face ventrale de l'animal; ov., ovaire; æ, coupe du canal vibratile dorsal (ovi- ducte) homologue du conduit déférent des indivi- dus mâles.

Fi. T. Moitié d'un anneau d’un individu mâle, vu par sa face dorsale chez la même espèce d’Annélide.

L., intestin; £, {., deux testicules; oë. où, orifices internes de deux canaux déférents, d, partie ren- flée du canal supérieur; 0e., son orifice externe ; pa., parapode projeté.

F1G. 8. Moitié d'un anneau d’un individu fe-

melle de Saccocirrus, vue par la face dorsale, d’après Marion et Bobretzky (loc. cit.).

I. I., deux renflements intestinaux consécutifs; Ov. ov., deux ovaires; p4@., parapode rétracté; vs, vs, poches copulatrices, s, s, leurs canaux; e., orifice externe du canal supérieur.

FiG. 9, Salmacis œdificatrix, vu par sa face ventrale.— Dessin grossi 40 fois, emprunté au mé- moire de Claparède « Annélides Chétopodes du golfe de Naples ». Supplément, Genève, 1870.

co., collerette; d, d, les huit tentacules bran- chiaux; {c., lobe céphalique; gl., glandes tubi- pares; £., estomac; ?. 2. &., intestin; an., anus; e, membrane thoracique; 0. 0., œufs mûrs; pa.pa., parapodes thoraciques placés à la face ventrale.

F1G. 10. Serpula crater, représenté grandeur naturelle et pris dans le même travail d’'E. Clapa- rède.

0p., opercule; d, d, tentacules branchiaux ; co., collerette; s2., sillon.

Fi. 11. Amphitrite incana, toujours d’après le même ouvrage de Claparède.— Grandeur natu- relle.

br., houppes branchiales; ci. ci. ct., cirrhes très longs.

FiG. 12. Tige branchiale operculaire de l’4po- matus similis, d'après le mémoire précédemment cité de MM. Marion et Bobretzky.

0p., opercule; br., les ramifications branchiales insérées symétriquement sur les deux côtés du pé- doncule.

FiG. 13. Partie antérieure du Spérographis Spallanzanii, vue par la face dorsale à un grossis- sement de 4 fois en diamètre, d’après un dessin de H. Milne-Edwards, grande édition du Règne ani- mal, de Cuvier, Annélides, pl. IV.

co., collerette ; pa. pa., parapodes; &., les deux antennes ; P. P., pédoncule du côté gauche, con- tourné en spirale ; P’ pédoncule réduit de droite; ff, f., l., filaments branchiaux longs et nom- breux garnissant les bords des deux pédoncules, (nous n’en avons représenté que quelques-uns avec ou sans les barbelures).

Fr&. 14. Un des quarante crochets disposés suivant une ligne courbe à la surface de chaque

parapode de la région thoracique, face ventrale, chez le Spirographis Spallanzanii.

Ce crochet a été dessiné d’après une préparation originale, à un grossissement d'environ 210 foisen diamètre.

FiG. 15. Une des soies de la même espèce de Spirographis, grossie 160 fois.

F1G. 16. Un des filaments branchiaux de la même Annélide, vue par transparence pour montrer l'axe cartilagineux de soutien ax., envoyant des prolongements de même nature 4, a et &’ dans les barbelures ou petites digitations branchiales garnissant les deux bords du fila- ment.

PE:5 0;

9j-97 Pr'stydefoadst "3e gt ‘emduss ‘G'BrJ SLOBUIES 8 -# DL 'SnA10O008S ‘| ÉLJ'eLo oruouy

SVA-HNALIAH-NIOG O ' Ë)

pi PR PRES, TE)

LAS = NC fut} un

VERS

PLANCHE LI

GÉPHYRIENS

SIPUNCULUS NUDUS

F1G. 1.— Siponcle ouvert par le côté. (Grandeur naturelle.) Les téguments ont été complètement étendus sur le fond de la cuvette à dissection; pour ne pas compliquer la figure, nous n'avons représenté la musculature interne de ces téguments qu'à l'extrémité du corps. Le tube digestif a été complètement déroulé et rejeté sur le côté gauche; les nombreuses et délicates attaches musculaires très transparentes qui retiennent le tube digestif contre les parois du corps n’ont pas été figurées.

A. B., première partie de la région buccale du tube digestif s'étendant de la trompe au dia- phragme formé par la base des quatre muscles rétracteurs 7!, 7°, »° et r* (jaune paille ou ocre avec lignes longitudinales plus foncées) ;

B. C., deuxième partie de la région buccale ou anse remontante, ainsi nommée parce que celte région intestinale, après être descendue jusque vers la moitié du corps, revient au diaphragme auquel elle est fortement attachée(même coloration que la partie précédente) ;

C. D., intestin moyen pouvant être considéré avec la partie B.C., comme la région stomacale (parois très hyalines-blanchâtres).

D. E., intestin terminal (parois également très hyalines), avec le diverticulum qui est inséré sur le rectum et qui peut avoir une longueur assez va-

riable, suivant les individus; gl., glandes rectales offrant, sous un faible grossissement, l'aspect de deux points blancs opaques;s.7., s. d., s.1., sillon intestinal ocre brun avec une ligne blanche en son milieu. Ge sillon s’observe sur toute la longueur du tube digestif.

T., tentacules rétractés (jaune paille ou rosé); H., houppe sensitive (jaune paille très pâle), repo- sant sur le bord antérieur du cerveau. A., cerveau, sur les côtes de celui-ci se trouvent les nerfs tenta- culaires au nombre de cinq de chaque côté; la chaine nerveuse, reliée au cerveau par deux con- nectifs qui embrassent l’œsophage, présente dans toute son étendue de nombreuses paires de nerfs qui pénètrent immédiatement dans les téguments sous-jacents ; à son extrémité postérieure la chaine offre un renflement fusiforme assez volumineux. (teinte du cerveau et de la chaine, rose brunâtre ou blanchätre).

S. S., organes segmentaires (vert olivätre in- tense), or., orifice interne de celui de droite placé au-dessous de la partie colorée en vert; r! et?*, deux des quatre muscles rétracteurs de la trompe ; nous n'avons pas représenté les deux autres, placés à la même hauteur de l'autre côté de la chaine nerveuse.

F1G. À bis. Partie basilaire de l'organe seg- mentaire de droite pour mettre en relief l'orifice interne or., par lequel entrent les produits sexuels.

F16. 2. Région antérieure du tube digestif et du système nerveux. (Grossissement, 10 fois en dia- mètre.)

H., houppe sensitive accolée à la partie antéro- inférieure du cerveau ; des côtés de celui-ei partent les nerfs tentaculaires au nombre de cinq; puis au point de départ des connectifs con., con., qui em- brassent le tube œsophagien, nous voyons de chaque côté un tronc nerveux %., formant le grand sympathique, allant inerver le tube digestif.

l. v., vaisseau tentaculaire ventral ; £. d., vaisseau tentaculaire dorsal; ces deux vaisseaux sanguins, colorés en rouge dans notre figure, se terminent inférieurement en cæcum dans le voisinage du diaphragme; s.2.,sillonintestinal d'une belle teinte ocre brun avec une ligne blanche en son milieu. Ce sillon peut se suivre sur presque toute la lon- gueur du tube digestif, mais il est surtout bien distinct dans la première moitié de cette organe.

FiG. 3. Une digitation de la houppe sensitive. (Grossissement, environ 120 fois ; réduction de moi- tié d’un dessin fait sur le vivant, emprunté au traité d'Analomie comparée de C. Vogt et Yung.)

a enveloppe transparente; b, noyaux situés dans cette enveloppe ; €, cupules vibrantes, vues de face et de profil; d, fibres musculaires ; e, amas pigmen- taires placés sous les cupules.

Fi. 4. Corpuscules sanguins pris dans la cavité générale du corps. (Gross., 900 fois.) Ces corpuscules sont légèrement colorés en rouge brique ; 4, corpuscules normaux, de face et de pro- fil; b, formes assez rares.

F1G. 5. Corpuscules sanguins de la cavité gé- nérale d'un Phascolosoma, dessinés d’après une préparation du professeur Et. Jourdan.

FiG. 6. Urnes, une de face et une de profil. (Gross., 500 fois.) Corpuscules beaucoup plus gros que les globules sanguins, flottant dans la ca- vité générale du corps du Sipunculus nudus ; ces corps sont considérés par les uns (C. Vogt, Yung) comme des infusoires parasites, par d’autres comme des débris de l’épithelium des tentacules ou de l'intestin.

F1G. 7. Un lobule d'une des deux glandes rec- tales. (Gross., 300 fois.)

BONELLIE

Les figures 8 et 9 ont été empruntées à la mono- graphie anatomique de ce Géphyrien, publiée par M. Lacaze-Duthiers en 1858. (Ann. des Sc. natur.)

F1G. 8. Bonellie femelle ouverte par la face dorsale, montrantson système nerveux, son appa- reil circulatoire, l'organe segmentaire et une par- tie du tube digestif (læsophage, le commencement de l'estomac, l'extrémité du rectum avec les deux glandes rectales ou anales *).

Coloration des téguments externes, vert très foncé, la musculature est blanchâtre; le liquide de la cavité viscérale est rouge brique; l'appareil cir- culatoire est d’un rouge vermillon, teinte due aux globules sanguins. ;

A. B., région buccale (jaune verdàtre olivacé plus ou moins pâle) ; B. B’, partie de la région sto- macale (orangé), (région moyenne de l'intestin ou région hépatique de Lacaze-Duthiers); D. E., extré- mité postérieure du rectum (jaune verdâtre pâle). Presque à l'orifice anal, nous avons, venant s'ou- vrir dans le rectum, les deux glandes (rouge brique) rectales 3, 3. :$., organe segmentaire (jaune paille rosé) unique, venant s'ouvrir à l’exté- rieur sur le côté gauche de la ligne médiane ven- trale; P., orifice interne ou pavillon de l'organe segmentaire (plus vivement coloré en jaune rosé), faisant communiquer la cavité viscérale avec l'in- térieur de l'organe, c'est par cet orifice P que passent les œufs qui s'accumulent à l’intérieur de cet organe ils sont fécondés par les mäles pla- nariformes.

Ov., ovaire (jaune paille), retenu aux parois du corps par un repli mésentérique. À, X, K, K, tronc nerveux sus-æsophagien faisant le tour de la trompe, envoyant denombreux nerfs dans les bords de la fourche et représentant par suite de sa posi- tion le cerveau des Géphyriens; au-dessous de l'œsophage, les deux parties du tronc nerveux sus; œsophagien se réunissent pour former la chaîne ventrale. Celle-ci n'offre pas de renflements dans son parcours, mais produit de nombreux nerfs qui sortent par paire et vont se perdre dans les tégu- ments. Dans notre figure nous n'avons représenté que les nerfs de droite.

* Faute de place, nous avons aussi retranché la moitié de la trompe ; la base et l'extrémité fourchue ont été seules

figurees,

f. f., vaisseau sanguin portant le sang de l’inté- rieur du corps vers la bifurcation de la trompe; en ce point, f”, le vaisseau se divise en deux branches et chacune d'elles e’, e’ suit, en dehors du tronc nerveux, les bords de la fourche, puis descend le long de la trompe é, é, et vase réunir même au- dessous de l’œsophage avec le tronc de l’autre côté. Après un très court parcours, ce vaisseau se bifurque de nouveau, ses branches entourent la base de l'organe segmentaire, puis se réunissent une seconde fois pour former un vaisseau qui, après avoir décrit une ou deux sinuosités, suit le tronc nerveux jusqu’à l'extrémité du corps. Après la partie sinueuse sort à angle droit un fort vais- seau 7 qui ramène par deux branches le sang au grand sinus M. Cette grande poche sanguine, accolée aux parois stomacales, se bifurque à sa par- tie supérieure; les deux branches ainsi formées embrassent la base de l’æsophage et se réunissent ensuite en un troncunique #7 qui, en se continuant, va se confondre avec le vaisseau f. Nous avons coloré en rouge tout l'appareil circulatoire.

Fi. 9. Fragment grossi (environ 75 fois) d'une des arborescences d'une des glandes rectales de la Bonellie pour montrer le calice et la direc- tion que prennent les granulations de dehors en

dedans par suite du battement des cils vibra- tiles.

F1G. 10. Dessin d’un des deux crochets de la Bonellie verte, variété minor, de la Méditerranée. (Grossissement, 40 fois.)

FiG. 11. Mâle planariforme de la Bonellie, d’après Spengel. Le corps est couvert de cils vibra- tiles danstoute son étendue; ?., intestin terminé en cœcumenavant;s.,organesegmentaire ;p.s., pavil-

lon vibratile de l'organe segmentaire, s’ouvrant

dans la cavité du corps; c., cellules spermatiques prenant naissance sur le péritoine. Les spermato- zoïdes pour sortir au dehors entrent dans l'organe segmentaire par le pavillon vibratile et sortent à la partie antérieure du corps par un petit pore.

GEPHYRIEN

-D 1

PT

fl OI

MOT

lave

1: ANALIAF-NIOG

U02

PRE

er

CR

USE

PP arch 7)

sig L'OIA

ét

7

VERS

PLANCHE LI

BRYOZOAIRES er BRACHIOPODES

BRYOZOAIRES

Fic. 1. Vue en profil d’un jeune individu mâle du Loxosoma phascolosomatum (GC. Vogt), Bryozoaire endoprocte. Dessin emprunté au mémoire de M. Carl Vogt sur le « Loxosome des Phascolosomes ». (Archives de zoologie expérim., t. V, 1816.) Grossissement environ 65 fois en diamètre.

L'appareil tentaculaire composé de 12 à 18 ten- tacules (£. £. £.) est développé, chaque tentacule présente à sa face interne deux rangées de longs cils ou fouets vibratiles.

L., lèvre antérieure ; l’., lèvre postérieure; b., orifice buccal; æ., œsophage; £., estomac englobé dans une masse hépatique assez volumineuse d’une coloration jaune ; &., l’intestin et r., le rectum ve- nant s'ouvrir dans le vestibule V., vaste cavité entourée par la couronne tentaculaire ; e, sphinc- ter du capuchon.

s., vésicule séminale; F, tige de soutien de l'a- nimal, dépourvue à sa base de glande pédale; S, position des deux organes segmentaires décrits par L. Joliet chez les Loxosoma et les Pédicellina. Entre ces organes segmentaires et la vésicule sé- minale s., se trouve un ganglion nerveux, non figuré ici et constituant le cerveau du Bryo- zoaire.

FiG. 2. Un individu mâle de la même espèce

de Loxosome, vu par sa face ventrale, au moment de l'émission du paquet de zoospermes. Figure empruntée au mémoire précédemment cité de M. C. Vogt. Grossissement 50 fois.

Tous les organes sont vus par transparence. t. ., les tentacules rétractés ; z, frange découpée de l’orifice du capuchon; €. c., cellules entou- rant le bord extérieur du capuchon.

T. T., les deux testicules ; s., la vésicule sémi- nale ; p. p., plis cutanés palmiformes; Z., le pa- quet de zoospermes.

b., orifice buccal et œsophage; Z., estomac ; F, partie supérieure de la tige ; B., bourgeon en voie de développement.

FiG. 3. Groupe de trois œufs réunis par les tiges é. {. des ovisacs, chez le Loxosoma phasco- losomatum, toujours d’après M. CG. Vogt. Grossissement près de 200 fois en diamètre.

A, œuf entièrement fractionné, à l'état de mo- rula.

B, œuf à un état plus avancé l'on ne voit guère qu'une masse granulée.

C, embryon en voie de formation ; b., mamelon buccal; M, M, la couronne vibratile constituée par de longs cils ; 2., ébauche de l'intestin ; p.,ex- trémité postérieure sur laquelle ne tardera pas à paraître les taches ou points oculiformes, les organes en lunette et l’appendice caudal.

Fic. 4. Les organes segmentaires très grossis d'une Pedicellina echinata, d'après une figure empruntée au mémoire de L. Joliet sur « l'or- gane segmentaire des Bryozoaires endoproctes ». (Archives de zoologie expérim.,t. VIII,1879-1880.)

s. s’., les deux organes segmentaires soudés par leur base (celui de droite s’, n’a été figuré qu'en partie); chacun offre un orifice distinct 0. 0’. qui débouche dans le vestibule; p., pavillon s'ouvrant dans la cavité viscérale du corps. Dans toute l'étendue de l’organe de l’orifice externe à l'ouverture du pavillon nous avons un canal cilié.

Ces organes sont placés un peu au-dessus du ganglion nerveux, entre celui-ci et l’orifice buc- cal.

Fig. 5. Coupe schématisée d’un individu ou zoécie d'une colonie de la Ælustra membranacea. Dessin emprunté au mémoire « Beitr. zur Kentnniss Bryozoen » du docteur Hinrich Nitsche. (Zeitschr. f. Wiss. Zoologie, t. XXI, 1871.)

t. t. t., tentacules entourant l’orifice buccal 0. ; N., ganglion nerveux ; &., œsophage renflé suivi d’un étranglement; e., première partie de l’es- tomac ou estomac cardiaque; £., région moyenne de l'estomac ; r., rectum et @., anus.

m., muscle rétracteur de l'individu.

m., muscle rétracteur de l’opercule; o., dia- phragme operculaire ; 0”, pli de la base de ce dia- phragme.

c. c. c., cordon latéral.

s, 8, 8, lames funiculaires ou bandelettes rete- nant le zoécie aux parois de sa loge, lames prises par les anciens naturalistes pour un système ner- veux colonial,

P., piquant.

FiG. 6. Zoëcie ou individu de Bugula avicu- laria, vu par transparence el que nous avons re- présenté dans sa loge. Grossissement 50 fois en diamètre.

t., les tentacules ciliés au nombre d’une dou- zaine ; b., région buccale placée au fond de l’en- tonnoir formé par la couronne tentaculaire ; i. d.et 2”., les diverses régions intestinales cons- tituant une sorte de vaste cavité stomacale, à pa- rois assez épaisses, d'une belle teinte jaune et offrant à l’intérieur un revêtement cilié comme tout le reste du tube digestif ; ., le rectum séparé de l'intestin par un étranglement ; @., l'anus.

m., muscle rétracteur de la partie antérieure de l’animal.

A., aviculaire, corps formé par deux pièces, la supérieure offrant l’aspect d’un bec d'oiseau, l’in- férieure à peu près droite; l’aviculaire est ici rat- taché à la loge par un court pédoncule ; 7, musele rétracteur de l’aviculaire.

B., bourgeon à travers les parois duquel on distingue la partie antérieure D du jeune indi- vidu.

BRACHIOPODES

FiG. T. Ensemble de l’organisation de l’4r- giope Kowalevskii, réduction de moitié d'une des figures données par M. A. Schulgin dans son mé- moire sur ce type de Brachiopode Testicardine. (Zeitsch. f. Wiss. Zoologie, t. XLI, 1884.) Gros- sissement environ 12 fois.

L'animal est complètement ouvert. 2., lobe dorsal de son manteau; V., lobe ventral; B. B., les bras avec leurs cirrhes tentaculaires {. £., la plupart sectionnés près de leur base.

b., orifice buccal auquel fait suite un œæsophage en forme d'anse que l’on peut apercevoir par transparence ; £., l'estomac et c., le cœcum in- testinal ; À. A, digitations hépatiques venant s’ouvrir à la partie antérieure de la cavité stoma- cale.

0. O., les ovaires ; s. s., les oviductes.

f, f, muscles destinés à fermer la valve dorsale de la coquille; n, n, et m. m., muscles rétracteurs de la valve ventrale.

Fic. 8. Magellania (Waldheimia) flaves- cens, coupe vue de profil pour montrer les muscles de la coquille. Figure empruntée au Ma- nuel de Conchyliologie de M. P. Fischer (Paris 1887).

v.. grande valve ou valve ventrale ; d., petite valve ou valve dorsale ; p., le pédoncule; @. @., muscles adducteurs ; b, muscles déducteurs.

FiG. 9. Valve dorsale d'une Terebratulina caput-serpentis desséchée, vue par sa face in- terne pour montrer l’ensemble des bras dont la charpente squeleltique est une dépendance de cette valve. Grossissement 2? fois en diamètre.

A., bord antérieur de la valve; 2., bord posté- rieur; B., grand bras avec les cirrhes qui gar- nissent son bord externe ; @., arc de communica- tion des grands bras; ., petit bras s’enroulant

une fois sur lui-même et se terminant en cœcum comme on peut le voir en b’, sur la moitié infé- rieure du petit bras de gauche.

c., arborisations dues au dépôt des concrétions calcaires placées dans l'épaisseur du lobe dorsal du manteau.

F1G. 10. Réduction au tiers d’une figure ana- tomique de la Terebratula vitrea, empruntée à la monographie de cette espèce, publiée par les pro- fesseurs GC. Vogt et Yung dans leur traité « d'Ana- tomie comparée pratique » (1888). Grossisse- ment environ 8 fois en diamètre.

L'animal dépouillé de sa coquille est complète- ment ouvert; le feuillet ou lobe dorsal D du manteau est rejeté en avant, le feuillet ou lobe ventral V. en arrière; les bras ont été enlevés sauf l'arc de communication B B, avec les cirrhes qu'il porte ; £. {., le grand tube brachial.

æ., œsophage; £., estomac (coloration noirätre) entouré par les cæcums hépatiques 2. h.; c., le cœæcum intestinal formant la partie terminale du tube digestif privé d’anus chez ce type comme chez toutes les autres espèces de Brachiopodes Testi- cardines.

N, ganglion sous-æsophagien avec les nom- breux nerfs qui en partent; n., filet nerveux se rendant à la glande sexuelle de droite.

g. g.et g. g'., organes génitaux (mâles ou fe- melles suivant le sexe de l'individu) du feuillet palléal dorsal et du feuillet palléal ventral ; S.S., les deux tubes ou entonnoirs génitaux indépen- dants, sortes d'organes segmentaires portant au dehors les produits sexuels; p. p., leur pavillon

interne. Ces tubes s'ouvrent par deux petits ori- fices placés de chaque côté de la bouche.

L., ligament gastro-pariétal, et d, cloison mé- diane mésentérique.

FiG. 11. Appareil digestif et système nerveux de la Crania rostrata ; dessin établi d'après deux figures du mémoire de M. L. Joubin sur « l'Ana- tomie des Brachiopodes inarticulés ».(4rchives de Zoologie Expér., série, t. IV, 1886.)

b., orifice buccal placé au milieu de l’are de communication des bras, les cirrhes ont tous été coupés près de leur base; /., lèvre; @., première partie de l’æsophage, disposée en anse; le tube æsophagien descend ensuite (æ’.) et vient aboutir au renflement stomacal Æ., suivi d’un secondren- flement £’. A la partie supérieure de l’estomac on observe les deux forts conduits hépatiques appor- tant la bile sécrétée par les lobes antérieurs f, f, les lobes moyens f”, et les lobes postérieurs f”, f”, du foie ; 2., l'intestin; R., le rectum et @., l'anus situé en arrière et à la face dorsale, entre les deux museles adducteurs postérieurs ; #., membrane enveloppant le tube digestif ainsi que la masse hépatique.

c., les deux ganglions cérébroïdes réunis l’un à l’autre par une courte commissure; des bords externes de ces ganglions part un tronc nerveux embrassant l’œsophage et formant en son milieu un ganglion sous-æsophagien. Le cerveau donne naissance aux deux nerfs des bras, et le ganglion sous-æsophagien aux deux nerfs palléaux; chacun de ces derniers se subdivise bientôt pour se rendre dans le lobe dorsal et dans le lobe ventral du

manteau.

PE : STAVA-HNALITE-NIONO | 720 26 Â 0% 16) bpemueant 7 BA 'odorfay :spodooeag 9'ÉLI'emông """C-L'ÉLJ'eUOS0x0"] :S91E0ZOAIY

PL: 02

IOPODES

BRYOZOAIRES ET BRACI

.

VERS :

PLANCHE LIT

ROTIFÈRES er ENTÉROPNEUSTES

ROTIFÈRES

F1G. 1. Brachionus plicatilis, vu par sa face ventrale. Dessin réduit de moitié d’une figure du mémoire de M. K. Mæbius sur « l’Anatomie de cet animal. » (Zettschr. f. Wiss. Zoologie, t. XXV, 1865). Grossissement environ 120 fois en dia- mètre.

v, Ÿ, cellules et couronnes ciliées constituant l'organe rotateur de l'animal ; {., trompe ou tube sensitif spécial derrière lequel se trouve l’orifice buccal placé au centre de l'organe rotateur.

ph., le mastax pharynx contenant l'appareil masticateur ; £., l'estomac à la partie antérieure duquel viennent déboucher les deux glandes sto- macales g. g. Les parois externes de l’estomac présentent un revêtement de grosses vésicules jaunûtres e, e, sortes de diverticulums stomacaux; r., l'intestin rectal, vaste renflement dans lequel vient s'ouvrir la poche V., sorte de vessie qui re- coit les produits des deux canaux aquifères ou tubes segmentaires s, s’, placés sur les parties latérales du corps. Ces tubes très sinueux se pro- longent jusque dans la région antérieure de l’a- nimal et offrent de distance en distance des entonnoirs ciliés 2, ?, à, s’ouvrant dans la cavité générale du corps.

L’anus a. est placé à la face dorsale, au com- mencement de la région caudale; cette dernière présente en dehors de muscles longitudinaux, un

appareil glandulaire G., qui vient déboucher à l'extrémité, entre les deux branches p., de la pince caudale.

0., l'ovaire.

FiG. 2. Colurus uncinatus, vu de profil. Dessin emprunté au mémoire de M. K. Eckstein sur « Die Rotatorien der umgegend von Giefsen ». (Zeitsch. f. Wiss .Zoologie, t. XLI, 1883).

C. C., cuirasse comprimée; oc., les deux yeux ; ph., le mastax pharynx armé; £., l'estomac; r., Je rectum; V., la vésicule dans laquelle viennent aboutir les deux tubes excréteurs, tubes non figurés ici. Q., ovaire; G., glandes caudales avec leurs deux orifices? en 0g ; p., la pince.

Fic. 3. Triophthalmus dorsualis, vu par sa face dorsale ; figure empruntée au mémoire pré- cédemment cité de M. K. Eckstein.

R., appareil rotateur; oc., œil central ; oc’. oc’., yeux latéraux.

ph., pharynx armé présentant une pièce mé- diane, le fulcrum, et quatre pièces latérales; æ., æsophage ; £., estomacavec ses diverticulums e.e.e.; g. g., les glandes stomacales. V., poche urinaire sorte de vessie contractile dans laquelle viennent déboucher la paires d'organes excréteurs s,s, s; les pavillons ciliés ?, 1, de ces organes s’ouvrent dans la cavité générale du corps.

G., glandes caudales; p., les deux branches de

la pince terminant la queue pluriarticulée de ce . Rotifère.

Fig. 4. Hydatina senta, femelle, vue de pro- fil. Ce dessin ainsi que le suivant sont emprun- tés au mémoire de F. Cohn « Ueber die Fortpflan- zung der Raderthiere.»(Zeitsch f.Wiss. Zoologie, t. VII, 1856.)

R., appareil rotateur; b., orifice buccal ; ph., mastax ou pharynx armé; Æ£.. estomac ;7., rec- tum ; cl., orifice du cloaque.

s, s, tube excréteur de gauche allant s'ouvrir dans la poche ou vésicule contractile V.; O., ovaire; p., pince caudale.

F1G. 4 bis. Hydatina senta, mâle, vu de pro- fil, d’après F. Cohn.

R., appareil rotateur ; f., fossette ; m., quelques faisceaux musculaires; 7, le testicule; P., le pénis et sa gaine; V., la vessie ou poche contractile ; G., les glandes caudales et p., la pince.

L'appareil digestif est complètement atrophié chez cet individu comme chez la majorité des Ro- tifères mâles.

FiG. 5. Apsilus lentiformis d'après un dessin du mémoire de M. E. Metschnikoff sur cet animal. (Zeitsch. f. Wiss. Zoologie, t. XVI, 1866).

tr., trompe rétractée; or., orifice de la trompe ; ph. ph., pharynx volumineux offrant en son milieu les pièces masticatrices; Æ., estomac avec les deux glandes stomacales g. g.; l’ovaire O.; les parties pelotonnées s’. s’., des deux organes seg- mentaires, s,s, et V., la grande vésicule contrac- tile dans laquelle ils viennent déboucher.

lt. t. t., trois taches pigmentaires superficielles ; c., tube chitineux.

F1G. 6. Trompe projetée de l’Apsilus lenti- formis, d'après M. Metschnikoff (Loc. cit.).

or. orifice très élargi de la trompe; £. £., or- ganes tactiles; ph., le commencement du pha- rynx.

F1G. 7. Partie antérieure d'une femelle épanouie du Melicerta ringens, vue de profil ; reproduction un peu réduite d’une figure de la

monographie des Mélicertes, de L. Joliet. (4r- chives de Zoologie Expérim., ® série, t.1, 1883.)

R. R., organe rotateur composé de quatre lobes ciliés; f., orifice de la fossette vibratile ; L., la lèvre et gL., la glande de cette fossette.

a., antenne de gauche; sd., soie dorsale; pA., pharynx armé ; g., glandes stomacales ; {u., tube gélatineux enfermant le reste du corps. Des bou- lettes formées par les particules de corps divers, accumulées dans la fossette vibratile, sont ensuite agglutinées par l’animal au moyen de sa lèvre L., contre les parois externes du tube.

ENTÉROPNEUSTES

Fic. 8. Jeune Balanoglossus très grossi. Figure empruntée au « Traité de Zoologie de Claus » (2° édition francaise, 1884).

tr., la trompe fortement projetée.

c., la collerette; br., fentes branchiales de

droite; 2. 2., l'intestin vu par transparence; a., l'anus. Fi. 9. Balanoglossus Talaboti, grandeur

naturelle, vu par sa face dorsale. D’après un des- sin du mémoire de M. F. Marion sur deux espèces d’'Entéropneustes. (Archives de Zoologie Expérim., 2 série, t. IV.)

tr., la trompe ou gland un peu rétractée ; e., la collerette ; br., les fentes branchiales ; sd., sillon dorsal ; {., commencement de la région intestinale du corps.

Fig. 10. Coupe transversale un peu oblique faite dans la région branchiaie du Balanoglossus Hacksii. Dessin tiré du mémoire précédemment cité de M. Marion. Grossissement 7 fois en dia- mètre.

sv., sillon ventral ; sd., sillon dorsal ; s/., sillon latéral de droite, dans celui de gauche on observe l'orifice br., d'un des pores branchiaux.

e. e. e., épiderme; #, n, n, hypoderme et museles longitudinaux ; #1. m. m., museles trans- verses ; ÿ, g, ovaires ; d., vaisseau dorsal; ., vais- seau ventral; ph., cavité pharyngienne ; b., une des chambres branchiales de gauche; c., lamelle cartilagineuse.

9'Ptj'sussorfoure

ELA

LAVad-AN

“o-e fr

«

nn

S

nsdy ‘L'ÉE ‘snuoryouag

sa? 9

(a

0 S949JN0}

PGrER 1)

COELENTÉRÉS

PLANCHE LIV

POLYACTINTAIRES ou ZOANTHAIRES

F1G. 1 .—Un petit fragment d'un filament mésen- térique de l'Adamsia palliata (Bohd). Grossisse- ment, 15 fois en diamètre.

Fi. 2. Deux des nombreux nématocystes contenus dans un filament mésentérique de l’A- damsia palliata. Grossissement, 400 fois en dia- mètre.

a., nématocyste avec son fil urticant déroulé; b., nématocyste dont le fil est encore à l’intérieur de la capsule.

FiG. 3. Moitié d'une coupe longitudinale d'un filament mésentérique de Calliactis (Adamsia) effæta, Linné; dessin emprunté au Mémoire de M. E. Jourdan sur les Zoantaires du golfe de Mar- seille (Ann. de Sc. natur. série, t. X, 1880). Grossissement, 300 fois.

n., couche de nématocyste; h., couche granu- leuse; 4., axe fibreux du filament.

F1G. 4. Fragment d'une coupe transversale d’un tentacule du eyele interne chez le Cerianthus Mmembranaceus, Gmelin, d'après M. E. Jour- dan (loc. cit.). Grossissement 170 fois.

ec., ectoderme ; #2. m., mésoderme ; en., endo- derme; d., couche granuleuse ; £. {., nématocyste;

g. g., cellules glandulaires sécrétant un mucus abondant; c., fibres musculaires cireulaires; L., coupes de fibres musculaires longitudinales.

F1G. 5. Nématocyste isolé et très grossi (environ 900 fois) des parois du corps chez le Corynactis viridis, Allman, d’après E. Jourdan (loc. cit.).

FiG. 6. Coupe transversale faite vers le milieu du corps d'un Chitonactis Richardi, Marion. Gran- deur naturelle.

Nous avons schématisé cette coupe transversale afin de bien montrer la succession des cloisons qui divisent plus ou moins la cavité du corps.

0, tube œsophagien, les parois de cette région offrent des replis assez réguliers ; ?p. p. p., parois extérieures du corps ; 4.1... Les six doubles cloi- sons formant autant de poches correspondant aux six premiers! tentacules de l'animal, premier cyele de tentacules ; 2. 2.,... les six doubles cloisons for- mant le deuxième cycle tentaculaire ; 3. 8.,... les douze doubles cloisons du troisième cycle, et 4.4, les vingt-quatre doubles cloisons du quatrième cycle tentaculaire. Les burds internes des six pre- mières paires de cloisons sont soudés au tube œæso- phagien, tandis que les bords internes de toutes les autres sont libres sur toute leur longueur sauf

* Les recherches de J. Haime, Kowalewsky et de Lacaze-Duthiers ont prouvé qu’à l’origine il ne se formait que quatre tentacules, puis un peu plus tard deux autres portant à six le nombre de ces appendices.

à leur partie tout à fait supérieure. Les cloisons présentent toutes le long de leur bord libre des replis mésentéroïdes 2. plus ou moins forts, sui- vant l’âge de la cloison.

Fig. 7.— Coupe longitudinale médiane faite à travers la même espèce d’Actinie (Chitonactis Ri- chardi). Grandeur naturelle.

?. p., région pédieuse dont le pourtour est sou- vent rétracté en dedans ce qui forme une sorte de poche au-dessous du corps de l’animal.

0. tube œsophagien ; les numéros 1, 2 et 4 in- diquent trois cloisons d'âge différent que montre cette figure (voir l'explication de la figure 6).

Lesloges formées par les cloisonscommuniquent toutes entre elles à la partie inférieure du corps, au-dessus du rebord œsophagien.

FiG. 8. Coupe verticale d’un polype d’4s- troîides calycularis, Lamoureux, destinée à mon- trer les rapports des diverses parties. Ce dessin grossi a été emprunté au deuxième mémoire de M. de Lacaze-Duthiers sur le « Développement des Coralliaires ». Arch. de Zool. expérim., vol. Il, pl. XIL fig. 4, 1873.

0., œsophage; #7. m., mésentéroïdes, cloisons charnues avec les replis mésentériques qu'elles présentent le long de leur bord interne libre; #. #., testicules; €. €. €... septa ou cloisons calcaires du polypier; d, columelle; p., parois externes du corps de ce zooïde.

FiG. 9. Coupe longitudinale d’un Saccanthus purpurescens d'après H. Milne-Edwards, (Hist. Natur. des Coralliaires « suites à Buffon », 1857.) Grandeur naturelle.

Cette coupe longitudinale nous montre bien le second cyele de tentacules (tentacules internes) que possède tous les types de Gérianthidés, seule- ment dans ce genre nous ne trouvons pas de pore à la partie inférieure du corps comme chez les Cé- riantrus.

tt... tentacules du cycle externe; s. s.,... ten- tacules du cyele interne; @., région œsophagienne; c.c., cloisons mésentériques que l’on aperçoit entre le refoulement œæsophagien et les parois du corps; #.7.,.. replis mésentériques; p., partie inférieure d'une des cloisons montrant la dispo- sition arborescente d'un repli mésentérique.

PL. 54

ES

OANTHAIR

NIAIRES ou Z

POLYACTI

SIMVA-HNAHLITH-NIOG ©

‘6: snyqueooes eg Brj'sopronsy: 9" fr4" sroeuoyuo :ej'Érx ‘erswuepy

il

PER

COŒLENTÉRÉS

PLANCHE LV

OCTATINIAIRES ou ALGYONTATRES

FiG. 1. Dessin d'un zooïde d’une colonie de Clavularia crassa. Grossissement 10 fois en dia- mètre. Cette figure est empruntée ainsi que les trois suivantes au mémoire de MM. A. Kowalewsky et F. Marion (Ann. du Musée d'Hist. Natur. de Marseille, t. [‘", 2 partie, 1883).

On voit au-dessous des huit tentacules £. £. de cette espèce ovipare d'Octactiniaires, des œufs qui viennent d'être rejetés par l’orifice buccal, puis englobés autour du corps par une masse mu- cilagineuse 0.

FiG. 2. Spicules ou sclérites calcaires isolés de la région tentaculaire et servant de soutien à ces organes chez le Clavul. crassa. Grossissement, 155 fois en diamètre.

FiG. 3. Un des nombreux spicules de la co- lonne ou corps du zooïde de la même espèce. Grossissement, 155 fois.

FiG. 4. Spicule des téguments des parties stoloniques du Clavul. crassa. Grossissement, 155 fois.

Ces figures 2, 3 et 4 sont destinées à faire res-

sortir les variations de grosseur qui existent entre les spicules suivant les points ils sont pris ; à peu près les mêmes variations existent chez la ma- jorité des types d'Octactiniaires (Alcyonidés, Gorgonidés..….).

F6. 5. Portion d’une tige de Corail (Coral- lium rubrum) dont l'écorce a été fendue suivant la longueur et en partie enlevée.

Ce dessin, ainsi que les figures 6, 7, 8,9 et 10, ont été empruntés à l'ouvrage que M. de Lacaze- Duthiers a publié en 1864 sur le corail « Histoire Naturelle du corail».

P.P., deux polypes ou zooïdes ouverts et vus dans des positions différentes. Le polype P. a ses tentacules £. {. épanouis ; 4., la bouche, l’une des lèvres est conservée; æ@., œsophage; &., bourrelet ou sphincter inférieur de l'œsophage; »., replis radiés ou mésentéroïdes. P.', polype à tentacules rentrés qui paraissent en d, d, dans les loges péri- æsophagiennes; e., espace circulaire autour de la bouche et œsophage; €. c., orilices correspondant aux tentacules retournés; D., partie du corps formant le tube saillant lorsque l’animal est épa- noui; &., festons du calice.

! Chez les Alcyonidés nous ne trouvons pas de polypier calcaire, le sarcosome est soutenu dans les colonies de ces Octactiniaires par de nombreux spicules calcaires qui lui donnent une certaine consistance; les zooïdes commu niquent entre eux par un système de canaux en réseaux irréguliers. Quant à l’organisation des zooïdes elle est la

même que chez le corail.

A. A. À.,sarcosome avec ses vaisseaux en réseaux irréguliers 4. A. h. et en réseaux à tubes longitu- dinaux f. f. f.; ces derniers entourent d'une ma- nière immédiate l'axe calcaire ou polypier can- nelé p., chaque tube longitudinal f se logeant dans une des cannelures.

En dehors de l’axe calcaire ou polypier du Co- rail, on observe dans l'épaisseur des tissus du sar- cosome une multitude de spicules courts et très rugueux destinés à donner plus de consistance à ces tissus.

Sur la coupe p.' du polypier on peut voir les stries d’accroissement.

FiG. 6. Un bras ou tentacule grossi d’un zooïde pour montrer en f les barbelures les plus petites placées sur la face supérieure du côté de la bouche; g., les plus grandes occupant le milieu et À. celles de l'extrémité.

Fig. 7. Puntarella ou extrémité du s0antho- dème (colonie) de corail avec les zooïdes 3. 3.5. en partie épanouis et en partie rétractés ?. 7.,... Grandeur naturelle.

Fig. 8. Coupe horizontale profonde faite dans le sarcosome du Corail, montrant: @&, les parois du corps d'un zooïde; e, les cloisons avec les replis mésentéroïdes ou intestiniformes; d, la bouche; h.h. h., canaux vasculaires irréguliers du sarco- some. On observe aussi une enveloppe tégumen- taire externe /. £.

Dans les tissus du sarcosome on trouve un grand nombre de sclérites ou spicules calcaires, assez analogues à ceux de notre figure 4, mais d'une belle couleur rouge.

FiG. 9 et 10. Deux figures de larves du Co- rail, l'une la figure 9 est une larve contractée, l’autre (fig. 10) est au contraire très allongée. Ces larves d’une coloration blanche hyaline ont toute la superficie de leur corps couverte de cils vibra- tiles. Grossissement environ de 18 à 20 fois en diamètre.

F1G. 11. Un des prolongements latéraux d’un Ptéroïides griseum. Grossissement 2 fois en dia- mètre.

Chez les Pennatulinés l'axe principal du corps bien que très développé, ne porte pas de zooïdes; ce sont des axes secondaires transverses, prolon- gements latéraux, en nombre variable suivant les espèces et aussi suivant l’âge de l'individu, qui sont chargés de porter des individus sexués et asexués. Notre dessin représente un de ces prolon- gements vu par la face supéro-dorsale, le sar- cosome est soutenu ici par de nombreux spieules cylindriques très allongés, sorte de petites ba- guettes réunies en faisceaux et formant les rayons r.r.r.…..; les zooïdes p, p,p, sont répartis près du bord supérieur de cette face.

F1G. 12. Un zooïde isolé d'une colonie d'Isis (Mopsea elongata). Grossissement, 25 fois en dia- mètre.

Nous avons représenté ce zooïde rétracté pour montrer la disposition des nombreux spicules qui sont contenus dans le sarcosome, autour du poly- pier; on remarquera plus spécialement la pré- sence des huit gros etlongs spicules un peu inclinés s. S.S..., qui entourent la colonne du zooïde.

&

PE.55

RES

OCTACTINIAI

SIAVA -ANUHLIC Üoc'o b JE 4 1HVa-UN ALI A1 AE 2J24 FE 42 “O1-S' Br wunrpetos ‘ÿ‘errepnaer)

PA

+OIa(Ÿ 4

GAS

ul

}

t (ES

"2

Lit . ARèxt AU

COELENTÉRÉS

PLANCHE LVI

HYDROMÉDUSES

Fig. 1. Coryne fructicosa, Hincks. Une colonie grossie environ 35 fois en diamètre.

h., ge ou hydrocaule reliant la colonie à la partie radiculaire ou hydrorhyse qui sert à fixer l’ensemble de l’hydraire au sol et sur des corps étrangers (algues, coquilles, etc.); 2., individu nourricier ou Aydranthe (brun jaunâtre) avec son orifice buccal b.; autour de cet individu nous avons un certain nombre de tentacules capités, t.t.t., de longueur assez inégale, à extrémité ren- flée, d’un jaune rosé et portant des némato- cystes.

Entre ces tentacules nous avons des bourgeons sexuels (jaune paille) ou gonophores, s, s, s, à divers états de développement; l'appareil gastro- vasculaire qui forme une vaste cavité m», d’un brun sombre, au milieu de la colonie, envoie des prolongements »,n, en massue, de lamêmeteinte, à l’intérieur de ces bourgeons.

FiG.2. Un des tentacules, capités, plus grossi, pris chez la même espèce de Coryne. Gross., 200 fois environ.

n, n, cnidoblastes ou cellules urticantes conte- nant chacune un nématocyste; {.,enveloppe tégu- mentaire; c., cone de grosses cellules endodermi- ques, cellules nummulaires de G.du Plessis, cylin- driques et beaucoup plus larges que longues surtout dans la partie basilaire du tentacule.

Fi. 3. Un nématocyste isolé de la Coryne fructicosa. Gross., 450 fois en diamètre. e, vécicule basilaire ; b, piquants; f., filament.

FiG. 4. Méduse de la Syncoryne pulchella, d’après le mémoire de G.-J. Allman « À Monograph of the Gymnoblastic or Tubularian Hydroids, 1871, part. I, pl. VI ».

m., Mmanubrium, tube stomacal ou pédoncule buccal;t.,les quatre tentacules marginaux le long desquels on trouve des groupes de cnidoblastes w, u, u; les boutons urticants qui terminent les tenta- cules sont sphériques et plus volumineux w, w u'. À la base de chaque filament ou tentacule marginal, nous avons une tache oculaire.

Fic. 5. Plumularia similis, Hincks. Gross., environ 45 fois en diamètre.

B. fragment d’un rameau présentant trois zooï- des 3. z., dont les tentacules sont plus ou moins déployés; À., hydrothèque; e., ce. nématophores.

À, un zooïde un peu plus grossi, sans son kydro- thèque, vu de trois quarts et dont l’orifice buccal o. est dilaté.

Fic. 6. Figure schématisée d’un des zooïdes de l'espèce précédente de Plumularia.

t.,tentacules ; »., nématocystes; 0., orifice buc- cal; b., la cavité buccale séparée de la cavité gastri-

que g. par un étranglement. Cette dernière, qui a un revêtement interne de grosses cellules ocre jaune, communique inférieurement avec l'appa- reil gastro-vasculaire p, de la colonie; X., hydro- thèque; Æ, H, l'anneau de la colonie supportant le zooïde; €, nématophore.

Fic. 7. Un tentacule isolé de Plumularia similis. Gross., 160 fois. À sa base on observe deux petits nématocystes.

F1G. 8. Un nématocyste pris à la base d’un tentacule et isolé. Gross., environ 600 fois.

FiG. 9. Tubularia indivisa, Allman. Ce dessin estemprunté au mémoire de G.-J. Allman « A. Monograph of the Gymnoblastic or Tubula- rian Hydroids », 1872, part. IT, pl. XX.

Hydranthe ou individu isolé d’une colonie mâle. ce, petits tentacules supérieurs entourant l’orifice buccal; £., {. , tentacules inférieurs ou externes; h., pied ou Aydrocaule supportant le zooïde; 5, s, pédoncules ou rameaux portant les bourgeons sexués ou gonophores mâles; ces bourgeons nais- sent sur le corps du polype entre les deux séries de tentacules.

F1G. 10. Un bourgeon sexuel de la Tubula- ria indivisa, d'après un dessin du même ouvrage d'Allman.

S., fragment d'un pédoncule portant le bour-

geon sexuel b, ou gonophore femelle; », prolonge- ment du canal de l'appareil gastro-vasculaire à l'intérieur du bourgeon; 4., la méduse entrain de sortir.

F1G. 11. Méduse isolée de l’espèce précédente, toujours d’après Allman.

G., cavité gastro-vasculaire ; »m., manubrium ou pédoncule buccal à bords digités; {., tentacules marginaux; c. cloche de la méduse.

F1G. 12.— Glossocodon (Liriope) eurybia, Hæc- kel. Figure empruntée au mémoire de M. E. Hæc- kel sur les Hydroméduses (1° partie, les Géryo- nidés, 1865, pl. II, fig. 12.)

cl, substance gélatineuse du manteau et de l’ombrelle; S, $, glandes génitales; G. cavité gas- trique; M, m, pédoncule buccal; /, appendice lingual conique placé à l’entrée de la bouche; v.,v., vésicules sensitives ou vésicules marginales; f, les quatre longs tentacules avec leurs boutons urti- cants #4, ü, u.

FiG. 13. Vésicule marginale isolée chez la même espèce de Glossocodon, d’après le mémoire déjà cité d'Hæckel (pl.IT, fig. 22.)

Cette espèce de vésicule auditive repose sur un renflement nerveux M., et présente à son intérieur un corpuscule calcaire 0; n, n double faisceau nerveux aboutissant et entourant le corpuseule calcaire.

PL.56

EDUSES

HYDROM

SIAVA ANAIIAA-NI0Q ©

“gr-a1 Pix ‘uoposossojo"}.6 ia een ec Beuemuna"e 1 Bi ouKuo

‘720 CPAS 270)

De

,

CÆLENTÉRÉS

PLANCHE LVII

ACALÈPHES

CALYCOZOAITRES

Fig. 1. Lucernaria pyramidalis, Hæckel. Coupe longitudinale empruntée au mémoire de M. Ern. Hœckel. « Das system der Medusen » ; Iéna, 1880, pl. XXII, fig. 8.

c., canal du pédoncule de l’ombrelle ; G., cavité gastrique centrale dans la partie inférieure de la- quelle nous trouvons quatre forts bourrelets Z., garnis chacun le long de ses bords de nombreux filaments gastriques ; b., bord frangé de l'entrée de la cavité gastrique.

S, S, S, glandes génitales mâles ou femelles suivant le sexe de l'individu ; ces organes au nombre de huit sont réunis deux par deux par leur partie inférieure (supérieure dans la figure par suite de la position donnée à l'animal) de manière à former un fer à cheval à branches di- vergeantes, isolées l’une de l’autre par une cloi- son; ?., une des quatre poches vasculaires, dans chacune de celles-ci nous avons deux moitiés de glandes génitales, appartenant chacune à un fer à cheval différent; m., bandelette musculaire constituant la cloison séparant deux poches vas- culaires contiguës et se continuant ensuite sous forme de bourrelet »', dans l'intérieur du canal du pédoncule.

T, T, trois des huit prolongements coniques de l'ombrelle de la Lucernaire; chaque prolonge-

ment se termine par un renflement sphérique 7". supportant de nombreux petits tentacules capi- tés. L 6.

&. 2., sommets de deux des quatre cavités inter- radiales; >, parois stomacales; #, (la lettre r placée vers l'extrémité du prolongement T de droite) coupe du canal circulaire.

Fi. 2. Extrémité très grossie d’un des tentacules capités de la Lucernaria pyramidalis, d’après le prof. Hæckel (Loc. cit.).

Sur toute la partie superficielle du renflement terminal du tentacule nous avons une multitude de petits nématocystes». n., que le moindre attou- chement font sortir de leurs cellules cnidogènes; e., canal du tentacule ; e.e., épithélium ectoder- mique ; #, épithélium endodermique.

CHARYBDÉES (Cuboméduses d'Hæckel).

F1G. 3. Coupe du bord de l’ombrelle de la Charybdea marsupsialis, faite au niveau d'un des quatre corps marginaux, d’après un dessin emprunté au mémoire de C. Claus sur l’organisa- tion de ce type de Méduse. (Arb. a. d. Zoolog. Ins- tit. d. Univ. Wien und st. in Triest, 1878.)

m, m, partie gélatineuse de l'ombrelle; V.,bord du velum ; 0., corps marginal présentant un sac à otolithes et plusieurs yeux ou taches oculaires.

DISCOPHORES F1G. 4, Fragment d'une Chrysaora, vue par

sa face inférieure, d’après une figure d'Hæœckel. Das system der Medusen » ; Iéna, 1880.)

T., un des huittentacules marginaux de premier ordre; f. £. t., trois des seize tentacules mar- ginaux de second ordre; 0. 0., deux des huit corps marginaux que l’on observe sous les bords de l’ombrelle.

G. G., organes génitaux hermaphrodites, d'une belle coloration orangée, que l’on aperçoit par transparence et qui sont misen partie à nu en, par une section des téguments.

P, section de deux des quatre bras buccaux en- tourant la bouche.

Fic. 5. Pelagia noctiluca, vue par sa face inférieure. Figure réduite empruntée à la grande édition du « Règne animal » de Cuvier. (Zoophytes, rédigés par M. H. Milne-Edwards.)

&. tt. t. t., les huit tentacules marginaux ; 0, 0, 0, les huit corps marginaux (appareils au- ditif, optique et olfactif rudimentaires), insérés ainsi que les tentacules sous les bords du ve- lum V. V. V.

P. P. P., les quatre bras buccaux avec leurs prolongements frangés, entourant l’orifice buccal; f., quelques filaments gastriques que l'on apercoit par transparence.

G. G., deux des quatre glandes génitales uni-

sexuées de cet animal, placées dans des cavités génitales.

Fic. 6 et T. Dessins en partie schématisés d’un Rhizostomé (Cannorhiza connexa) d’après Ern. Hæckel. « Das system der Medusen », Iéna, 1880.

La figure 6 donne l’animal vu de profil.

u, l'ombrelle ; 0. o., les corps marginaux. Les bords de l'ombrelle sont chez cet animal dépour- vus de tentacules marginaux.

G. G., glandes génitales ; C., cavité stomacale; r.7.7., Canaux radiaires mettant en communica- tion la cavité C., avec le vaisseau circulaire ©. . ; S. $. s., canaux secondaires reliant les parties la- térales des canaux radiaires avec le vaisseau péri- phérique v.; P, bras buccaux soudés entre eux sur la majeure partie de leur longueur.

Figure 7 donnant la coupe longitudinale du même individu.

u, l'ombrelle; V. V., bords de l’ombrelle ou velum ; P, P., bras buccaux; C., cavité stomacale (partie supérieure); C’., cavité stomacale (partie inférieure) ; ». »., canaux radiaires.

d, d, canaux des piliers des bras.

©. c., canaux brachiaux.

?, p, bords frangés avec sucoirs que présentent les bras sur toute leur face interne.

G. G., deux des quatre glandes sexuelles dans leurs cavités génitales g. g.

à L

+)

1-10 ALTAX-NTO

Z-9'Pt'owuoqsoziy *G Bree

d'rPu raoes {ay ‘8-p Puj'eueudoon

BAPE A )

COŒELENTÉRÉS

PLANCHE LVIII

SIPHONOPHORES er CTÉNOPHORES

SIPHONOPHORES

Fic. 1. Dyphia acuminata d'après un dessin emprunté au traité de Zoologie de C. Claus (1884). Gross., 4 fois en diamètre.

L., réservoir dans la vésicule natatoire supé- rieure V.; V.’, vésicule natatoire inférieure; #., tige portant une série de groupes d'individus ; chaque groupe est composé d’une petite cloche protégeant un polype nourricier et son filament prébensile, ainsi que un ou plusieurs bourgeons sexuels.

Fig. 2.— Eudoxia Lessoniti, vue de dos et gros- sie 6 fois.

Dessin emprunté à un desmémoiresde W. Fewkes sur les Siphonophores « Studies of the Jelly-Fishes of Narragansett-Bay »; Bull. of the Mus. of Comp. Zool. at Harward College, vol. VIII, 1881.

N, enveloppe cartilagineuse primitive ou bou- clier ; e, e, nectocalyce; c, somatocyste ; d, d, fila- ment préhensile avec ses boutons tentaculaires f, f; 9; 9, tubes chymifères du nectocalyce; P., po- lypite ; R, clochette contenant le bourgeon sexuel femelle.

FiG. 3. Physophora hydrostatica de gran- deur naturelle.

P.,pneumatophore ou vessie aérienne d’un reflet argentin ; V. V., vésicules ou cloches natatoires à parois cartilagineuses et transparentes ; À, tige verticale sur laquelle s’insèrent les cloches nata- toires, et formant inférieurement une sorte d’épa- tement ou disque sur lequel se trouvent tous les organes inférieurs.

L. t., tentacules, au centre de ceux-ci se trouvent les individus ou polypes nourriciers #, n,n; d, d, filaments pêcheurs ou filaments préhensiles por- tant de distance en distance des boutons urticants pédonculés %. w. u. (ces filaments sont trois à quatre fois plus longs que ce que nous les avons représentés) ; S., grappes sexuelles mâles et fe- melles.

Fig. #. Une portion du disque du Physophora hydrostatica pour montrer le mode d'insertion des divers organes. Gross., T fois en diamètre.

Cette figure a été empruntée au mémoire du professeur C. Vogt « sur les Animaux inférieurs de la Méditerranée» (Siphonophores de la mer de Nice). Genève, 1868.

a, cavité du disque ; b, bord du disque; €, tige rose des polypes ou individus nourriciers ; e, touffe de bourgeons cylindriques reposant sur un rebord en couronne ; à, filament pêcheur ; g, partie jaune du polype traversé par la cavité digestive; À, par-

tie antérieure du polype; à, sa bouche. Moitié mâle d’une des grappes sexuelles #»; moitié fe- melle 7.

FiG. 5.— Dessin demi-schématique, grossi 3 fois de la Vélelle de la Méditerranée (Velella spirans), établi à l’aide de plusieurs figures de l'ouvrage de C. Vogt sur les Siphonophores de la mer de Nice. Genève, 1868.

L'animal est vu par sa face inférieure.

B, polype central (coloration ocre jaune) avec son orifice buccal et sa partie basilaire formant un vaste sac gastrique 4, tissu spongieux brun rougeâtre, sur lequel serpentent les canaux aéri- fères à reflet argenté; p, p, individus reprodue- teurs ou individus prolifères (ocre jaune très clair) possédant chacun, à leur extrémité libre, un ori- fice buccal et à la base de leur pédoneule des groupes de petits bourgeons médusaires.

t. {. L., quelques tentacules; ces organes d’une coloration bleu verdâtre sont insérés sur la limite entre le limbe L. {., et la face inférieure du disque ou bouclier formé par la coquille.

F1G. 6. Bourgeon médusaire détaché de la Vélelle précédente, et nageant librement dans l’eau. Gross., 80 fois en diamètre.

Ce dessin est une reproduction diminuée de moitié de la figure 24, pl. II du mémoire déjà cité de M. C. Vogt.

a, couche extérieure de l’ombrelle; b, b, or- ganes urticants disposés sur quatre rangées ; €, un tentacule naissant; d, ouverture de l’ombrelle ; e,e, cellules jaunes disposées sur huit rangées : f. f., organes frangés internes placés suivant quatre rangées ; g, estomac ; ?, sommet de l’om- brelle par lequel la petite méduse était attachée à la base de l'individu reproducteur.

CTÉNOPHORES

Fi. 7. Partie centrale d’un Cestum Veneris, montrant l'ensemble de l’organisation, d’après une figure empruntée à la Monographie des Cténo- phores du golfe de Naples, par le D' Carl Chun.1880.

0., orifice buccal ; e. e., estomac; £., entonnoir duquel partent les quatre canaux interradiaux ou canaux gastro-vasculaires 2.1.; m,m. vaisseaux du milieu enrapport avec les sommets des canaux 6, 2.

a., organe sensitif central ; C., cordon tentacu- laire ; {.”, tentacules péribuccaux ; {. {., tentacules latéraux.

R1,R2?,RS,R.",R.S,R., R'.et R4, leshuitran- gées de palettes natatoires reposant sur les pro- longements des canaux interradiaux.

Fi. 8. Ensemble de l’organisation de l’Hor- miphora, type de Cydippidés. Gross., 4 foislen dia- mètre.

Dessin emprunté à l'ouvrage précédemment cité de C. Chun.

0., orifice buccal et pôle oral; &., pôle apical et organe sensitif ; e., estomac; s. s., parois stoma- cales; Æ£., entonnoir terminé supérieurement en cœcum. De cet entonnoir partent quatre volumi- neux Canaux ?. ?., Canaux interradiaux; cha- cun d'eux se bifurque bientôt pour former des ca- naux secondaires d, d, d, allant chacun aboutir à un des canaux c. c., placés sous les rangées de palettes natatoires ; ».! à n.*, quatre des huit nerfs longitudinaux radiaires : R.° à R.*, trois des huit rangées de palettes natatoires.

F.F., les deux longs filaments tactiles ou tenta- cules, pouvant se rétracter complètement dans deux vastes poches dont les contours sont indiqués au pointillé ; b, b, b, filaments latéraux; #4, pa- lette æolidiforme de Ghun.

bo 1Q a [ab

*

- CTENOPHOR

SIPHONOPHORES

a

None

NAV'SYWN 144

MOI

2 Br eaoyduriog y Brrumaso) 9; Bu epoay pe Dr 7

ee ul UN ALL \\ Mc

PSN LAR AUTRES À LE!

J'eoydosAU 3-5

PAydIq

2 214$ D

[e]

e

D

COELENTÉRÉS

PLANCHE LIX

SPONGIAIRES

Fi. 1. Coupe faite à travers le Corlicium candelabrum, O. Schm. D'après un dessin em- prunté au Mémoire de M. Fr.-E. Schulze publié sur cette espèce d'Eponge en 1880 (Zeitschr. f. Wiss. Zool. t. XXXV). Figure grossie.

C., un des grands canaux aboutissant à un os- cule ; €. c., canaux pariétaux s’anastomosant entre eux et présentant de distance en distance des ren- flements v, v, chambres à parois ciliées ; s.s., dif- férentes sortes de spicules siliceux.

FiG. 2. Un spicule siliceux très grossi de la mème espèce d'éponge, dessin d’après Fr.-E. Schultze (loc. cit.).

FiG. 3. Coupe que nous avons faite à travers un Suberites domuncula (type de la famille des Subéritidés). Grandeur naturelle.

Cette coupe part du groupe d’oscules que l’on remarque à la surface de l'éponge et se dirige vers le centre de l'individu ; la portion corticale est violacée ou orangée, tandis que la majeure partie du sarcosome est ocre jaune.

0., oscules donnant accès dans deux grands ca- naux présentant de nombreux orifices o., oseules secondaires, qui permettent à l'eau de pénétrer dans la masse de l'éponge par les canaux €. €..….; ä. 1... petits vaisseaux de sortie de l’eau s'ouvrant à la surface externe par de très petits orifices ou pores p.p. Cette éponge s'étant développée autour

d'une coquille de Gastéropode occupée par un Pagure, ce dernier, au fur et à mesure que le Su- beriles grossissait, s'est ménagé à l’intérieur de la masse un large vestibule de sortie dont on voit deux fragments en V et V'; les parois de ce vesti- bule présentent un grand nombre de pores #.#. r., plus marqués et plus réguliers que ceux de la surface externe de éponge.

On observe dans le parenchyme du Suberites domuncula un enchevêtrement de spicules siliceux laissant très peu d'espaces vides ou occupés par du sarcosome.

FiG. 4. Quelques spicules siliceux du Subé- riles domancula. Grossissement, 200 fois.

Les spicules terminés à une de leurs extrémités par un léger renflement, sont les plus abondants.

F1G. 5. Un petit fragment de la partie super- ficielle d’une espèce de Reniera, pour montrer le réseau à mailles assez grandes que présentent les éponges de la famille des Réniéridés; s.s.s., spicules. Grossissement, 20 fois.

F1G. 6. Quelques spicules siliceux isolés de l'espèce précédente. Grossissement, 150 fois en dia- mètre.

Souvent, surtout dans la partie superficielle, ces spicules sont réunis entre eux non seulement par le sarcosome, mais aussi par un empâtement siliceux qui soudent leurs extrémités.

Fi. 7. Esperia syrina, espèce d'éponge sili- ceuse à trame assez lâche, dont les spicules allon- gés «., en forme d’aiguille, sont disposés en fais- ceaux assez volumineux soutenant les mailles du réseau ; de distance en distance on trouve des groupes de spicules crochus b., en forme d’ancre, disposés en éventail ou en rosace, les parties élar- gies étant en dehors.

a, Grossissement, 300 fois; b (spicules vus de profil, de dos et de face). Grossissement, 800 fois environ.

Fic. 8.— Tethya Lyncuwreum (Johnst). Coupe passant par le centre faite à travers un individu frais pour montrer la différence de structure entre sa partie corticale presque homogène c.c.,de con- sistance cornée, et sa partie centrale constituée par un tissu assez lâche divisé en nombreux segments s. s.s., par les rayons r.r. Ces rayons ne sont for- més que par des faisceaux compactes de spicules allongés, il en est de même du centre, tandis que dans la région corticale nous trouvons associés aux précédents spicules, de nombreux corpuseules de nature siliceuse, ayant une forme sphérique étoi- lée. Grandeur naturelle.

Fic. 9. Deux spicules siliceux allongés dont on constate la présence dans le sarcosome central du Tethya Lyncureum. Grossissement, 150 fois.

FiG. 10. Un spicule sphérique étoilé de la ré- gion corticale de l’éponge précédente. Grossisse- ment, 240 fois.

F1G. 11. Plusieurs sortes de spicules siliceux de l'Euplectella aspergillum, Owen. Grossisse- ment, 150 fois environ.

a, morceau d’un des longs filaments de la por- tion inférieure de l'éponge ; b et e, spicules des parois du corps. Les spicules sont très difficiles à isoler chez cette espèce, car ils sont presque tou- jours intimement soudés entre eux, ce qui em- pêche d’en reconnaître la forme.

Fic. 12. Fragment de fibres élastiques cons- tituant la trame de l'éponge domestique, £uspon- gia adriatica; O. Schm. Grossissement, 60 fois.

Fi. 13. Quelques spicules calcaires d’une grande espèce méditerranéenne de Calcispongiée. Grossissement, 120 fois.

4

7 TI) L SIXvV4a-HNALITa-NIOQ O ee non : | ce FA) à

(où NON9QIAY SYN13q

à ar buerbuodsn:01-8 fr eye fra soqueqns' ar Buumtonio) | ä * Fo]

Lu

O

FA

(e]

à.

MÉSOZOAIRES ET PROTOZOAIRES

PLANCHE LX

MÉSOZOAIRES

Rhopalura Giardii (Metschnikoff), espèce d'Or- thonectidé, parasite de l'Ophiocoma neglecta (Amphiura squamata).

Toutes les figures que nous donnons de ce lype du groupe des Orthonectidés, ont été empruntées au Mémoire de M. C. Julin sur cet animal. Archiv. de Biol., t. IIT, fasc. 1, 1882.

FiG. 1. Individu mâle adulte ; les sperma- tozoïdes se meuvent dans le corps testiculaire 4.; on distingue les fibrilles musculaires qui sont réu- nies en faisceaux. Grossissement, 510 fois en diamètre.

F1G. 2. Embryon mäle formé de quinze blas- tomères. Grossissement °1°/,.

F1G. 3. Planula mâle; la couche ectoder- mique est complète et ciliée; quatre cellules inter- médiaires, 2 en avant, ? en arrière ; la cellule en-

dodermique e. est fractionnée en plusieurs petites cellules. Grossissement 511/,.

Fi. 4. Embryon plus développé vu à la surface, Grossissement ‘!°/,.

F1G. 5. Individu femelle adulte, forme cylin- drique. Grossissement 22/,.

FiG. 6. Individu femelle adulte, forme apla- tie. Grossissement 2#/,.

Une partie des cellules œufs 0. 0., aélé expulsée artificiellement ; ces œufs sont plongés dans une substance granuleuse.

FiG. 7. Jeune planula femelle. Grossisse- ment *°/,.

F16. 8. Embryon plus déveJoppé d'un indi- vidu femelle. Grossissement *°/,.

PROTOZOAIRES

GRÉGARINES

Fic. 9. Gregarina gigantea, d'après M. Ed. Van Beneden. Cette espèce habite dans l'intestin du Homard. Grossissement, environ 25 fois.

c.c., cuticule ou épicyte, membrane résistante et incolore enveloppant toute la masse protoplas- mique ; #., noyau avec son nucléole.

F1c. 10 et 11. Diverses phases de la transfor- mation du eytode générateur en grégarines, d’après M. Ed. Van Beneden.

a, cytode générateur ou stade monériforme.

b, cytode formant ses deux pseudopodes.

ce, dans ce cytode, les deux pseudopodes sont très développés.

d, pseudofilaire.

e, pseudofilaire qui s'est raccourci, mais très renflé.

f, le corps s’est allongé et la membrane cellu- lairé se différencie.

F1G. 12. Hoplorhynchus olygacanthus, gré- garines très commune dans les larves de l’Agrion (Callopteryx virgo), d'après M. A. Schneider (Archiv. de Zool. expér.,t. IV; 1875).

p., protomérite ; »., rostre muni de pointes disposées en étoiles; d., deutomérite. Dessin grossi.

F1G. 13. Monocystis agilis, parasite des or-

ganes génitaux du lombric, d’après M. A. Schnei- der (4rchiv. de Zool. expér., t. IV, 1875).

a, kyste macrospore contenant des corpuseules falciformes ou pseudo-navicelles. Dessin très grossi.

b, kyste duquel sortent les corpuscules falei- formes.

RADIOLAIRES

Fig. 1%. Acanthocystis aculeata, d'après Hertwig et Lesser; cette espèce habite les eaux douces.

en., endosarque ; ec., ectosarque ; v., vacuoles ou vésicules contractiles; €.c., carapace sphé- rique formée de plaques mobiles, souvent munies d’épines; s.s., pseudopodes passant dans les in- tervalles laissés par les plaques.

INFUSOIRES

FiG. 15. ÆEuglena viridis, d'après Stein. Infusoire Flagellate que l’on trouve en abondance dans les flaques d'eau stagnante.

a., individu adulte avec son flagellum /., son noyau #. muni de son nucléole ; v., sa vésicule contractile ou vacuole.

b, Euglena en voie de segmentalion et dont les

deux individus ainsi formés sont sur le point de se séparer.

Fi. 16. Balantidium entozoon, infusoire hétérotriche, d’après Stein.

A gauche, nous avons représenté un individu adulte avec son péristome p. garni de cils raides ; ses vésicules contractiles v. v.; son endoplaste e. et son endoplastule a.

A droite, nous avons figuré un individu en voie de segmentation ; le péristome primitif p. va dis- paraitre et les peristomes nouveaux se développe- ront près de la zone de longs cils c., qui forme un anneau autour de l'infusoire ; le noyau #. n., est sur le point de se diviser totalement.

F1G. 17. Didinium nasutum, infusoire habi- tant les mares d’eau douce ou d’eau saumâtre. Dessin emprunté au mémoire de M. Balbiani. Archiv. de Zool. expér., t. II, 1873.

ñ., noyau ; v., vésicule contractile ; on observe une trompe protractile à l’aide de laquelle l'animal peut capturer les êtres microscopiques qui for- ment la base de sa nourriture.

FiG. 18. Deux individus du Carchesium epis- tylidis d’après l'ouvrage de Saville Kent sur les Infusoires.

Dans l'individu non contracté l’on voit Le péris- tome p., entouré par une couronne de longs cils vibratiles; v., vésicule contractile; 7., noyau c., pédicule contractile.

Fic. 19.— Podophrya Lyngbyei (Ehr.), d'après un dessin du mémoire de C. Robin « Sur la structure de quelques Infusoires tentaculés », Journ. de l’Anat. et de la Physiol., 1879.

s.s., pseudopodes; ., pédicule; v., vésicules contractiles ; 4, quatre bourgeons ou gemmes en voie de développement.

à æ * ps

SOZOAIRES et PR

LQ

OTOZOAIRES

ME

S "NE È ‘720 291 AD £ SIAVa-HNALQA-NIOG O, 20 QU AS A]

O1 Perumipouereg‘erbtj'euarñna "176 ft euraeboo g-j'eunçedoyy

891:

GTOIA

#1 IA

CHOI

ral Ë ee Me OMDILTÉE

re LA n: . .

LE SL : + FER ® nf . ES “0 1 + A « AT L « À: » * : . +

+ ; : .

2 is n. EE ne. Ce % . R * + " 170 4. #

‘+.

\ vu ! ous LATE * L : | FAX ) FO

AUTA

oh à 1

AUTEUR AE

FR AO HT

EUR y

NN

2044 072 201 510

date bear ser we A grub pus dr es eineee Sie

Led

pe dns 1 trot jee REC EN

AONUTHEE

rt pères à Are

ts

Ales gore

Trent HS CAT A pure our a AN rer

return e Tage

Û née

de he 98 rater FU dr

er ren

FE pre

neue Een)

open

Fret RSR see en rot 2e Et PT ETS NE EE

ER

HR ps

ons th oead potabsé 19-46 6 pop ratios mens ont

SCENE ÉRARRRSEE Er NES htc

at ve

HT

Rnsiaen se

CERN ns 1e

dla les DU Al note mt ae pires

SR

ae

Phi del

périne ee

Al À ve

AA TX

drame er els à estone

per DOS

rt pars tt Sroure met ARE ue

net Nr)

Ar

1e set

+

RER qe

pen »

sp -p)

Li

vi Hl

1 td nie

ei, 4 CRETE CRC EEUTE

ne RAR TITI son

Monts Doris

“02

RES HR CR

4

PULEA De nt

ee

aie 2. AUERETEN riens ADS LATAE pp 4 À LANCE ACTE HO TN PEN

bee ETES D Ten re

A de 1er PAS

DT TS a,

a À) à nr Re (

U Huet Jess Lure V'AQUN rat af AN durs re nat 4.

Sara RO ASVTRENS

PAIUIE Sais PR ETAT

tte D gente ar À!

DS

TOME at

ph + De HAL TANT " RAR ee 0 4

CHE ee ve Et

; Hlste tea Mise vds de dm

RATE PEINE eniratrimal R nr pes PS

Letmate

pe sit

LCR [XOOPS en Love

qe RULES

4)

Haine

net etape een NT

CUPMDT

Nes ohne rimes rte D

IT TURETEve

y ts VE A RATEN ES qi ins ALNTAN inv

AR Re Me PA n PR EURE HS RE MALE er bre

4e À Der tn

Led areatiuiartt Fe remggnte HOTTES

ee

Menara La Rate mu

Sr LA

none à

Les ann MEL ÉCOLE en pres pties lie

er | rer eee Ter ardt Dogue Pres LE qi se LED RTES

RTE nneente

T er nt Vtt n ms 4 6 ms rnii nn I iN Eee yne tareai et sn retea done TN TL EP

AE sereine Copie oinnetre 0 ie PIN ess

RNA ARE ES pareil HE

Dar D Pret ren he rs promener tn Se ge

. LI

a 0 CA

aigue on à IE ane ne

Hs

tire

Pt

tre

Probe LA

HE

PE

ou ITA om

ReR HE Nine ha

qe se Poe

eat) ter lite)

CHE

Ho

DDC TIR 28 VAL 0) TT:

Hs Flex nine

Det S et

RAR TAN Hi

qi dette he Ye (se

Na bt pete dr (

ah

NA

pd

dilutes FL

laut

de

ik }

ait

res To se

Sp pti enyt La 4 Ur 4 (dia à

4e

DNA

te 42

(M

FPE Le

ee

fiesness SUR ee .

ee

ps

eh AE

RETNE

LEE

RDOOUCET Ar tr

tr .

ven

HET EN

w joe

TO spedr eo Pt pret

CES 5

(RUN RCE UT je FH CONCTIOUSS

COTE

2h rss!

A

Me Le rip Ca

un ay AIN

( er TEMTTE sa 2 4p DM DUMONT

ie

it NT

A elt4 de

Lee Mere

Hunts

a

ME RQUE

—_

PAROLE

10

Fr Fe

nt

%

8

tr

NS UT rien ro

Dm et:

ÉTE

PERTE we tp Met

sat

dRetaest à . t . cs

HA fur

de Latl CAT OO NE PA Lu al Me 0e 0 0

Vel STONTTALTE

HR Lque

eut yes # fe [RU . ant CORAILLUA) ie 1

“RH ;

MMA EEE rt CH AAOI Are totet

LOUE HAL nb

Ur EU TT ete

REPAS NET

RL CENT EP

CES ARA ARTE

it \

DATENT 4

TAN) COR M COPA

PDC ANA

dent

PROC

d'olal te HARAS

LR DO

ni}

RP

NIPARATOUA

AO EN

ant dot

at ‘|

agit}

dt Lis HAL Le gs

his

ni

RARE) Rai \

(AE

ic

nt qe un

ÿ ET PAN TUE

Ur ti MTS QU QU

dt

AA CANTT AK EUR

[Hype An on Wie

api

Vus MAMA ON A EE Dir on

Ft GET 1 REA A ES Debut Parent UN ww ue Mie! trier! RAP ACTA ITA RP ANTON PU

pu

+) k 0 OP HE art CE y

EU ro F

Ed Fe

pi CE RCÉAUES Û

an À toute hote ait

RO

Leoide à EU A 4 wa TE RATS Lo Debins été { 4

ee re DOS PONT EEEPN

le ie

Rand pet À Ctepeler a: AURONT ETS RICA RECANE NP IPNTES

nds ts

RAA:

(10 Cote rat

W HW QU

AUDE PE QU TIEN

pe JONE LALOPONTEE Ü

x OU DNS

dar paie FFT

DOUCE

ReTAUE