pen ERA EURO MILENT IT. PAPA CANTAL DENT Ip Ll +! sf Lu ki le L FR d 24 / . À (— A * “ | : VE À = PL l re "af >, ù e >. TN d } | qi l SN | a FU } a e LA À | Te A LUE Qu \ | { A æ s \ \ f | h $ [1 = ta À É | fn l "1 Li à « TS bh,7e É “ [ESC 1 PATATE 1 d ll { % 4 hi . ; , L à (Ÿ "re , \ Le h L { ! * Ù ; { ' « \ MAT 4 EM ls EP * Re Fascicule I (1903). | RER IMPRIMERIE A NOUGUIÉS EE BATOTHECA EUROPÆA PUBLIÉ PAR EH. SUDRE Professeur à l'Ecole normale d'Albi (France) rAAn Paraïit par fascicules annuels de 50 numéros. Les collaborateurs qui fournissent 5 numéros préparés à 20-25 parts recoivent un fascicule en échange. Chaque part doit comprendre, autant que possible, deux rameaux, l’un florifère, l’autre fructifère, plusieurs feuilles avec segment de tige de première année et quelques pétales préparés à part. Il est bon de noter, au sujet de chaque espèce, la couleur des pétales, des étamines et des styles, Prix du fascicule : 25 fr. “ AAA COLLECTEURS POUR LE PREMIER FASCICULE Dr Bouly de Lesdain, à Dunkerque (France), nos 19, 20. X T. Chaboisseau (France), nos 9, 17, 28. D' W. O. Focke, à Brême (Allemagne), nos 7, 39, 44, 49. x Gast. Genevier (France), n°s 4, 12, 13, 26. H. Hofmann à Grossenhain (Saxe), nos 2, 34, 35, 42, Jaquet, à Châtel (Suisse), nos 11, 41, 45. F. Kretzer, professeur à Braunsweich (Allemagne), nos 3, 31, 37, 38. x Levent (France) nos 30. x P.-J. Müller (Alsace), n°s 29, 48, 50. H. Sudre à Albi (France), nos 1, 5, 6, 9, 10, 14, 15, 16, 18, 21, 22, 23, 24, 25, 27, 33, 36, 40, 43, 46, 47. x Timbal-Lagrave (France), n° 32. Ce fascicule renferme 22 Rubus qui n’ont jamais été distribués dans des exsiccata numérotés. RSS OBSERVATION Après entente avec la Direction du musée de Lausanne, je dispose des centuries que le batologue alsacien P.-J. Müller avait réunies pour son Herbier normal, qui ne parut jamais. Elles proviennent des récoltes de Chaboisseau, G. Genevier, Levent, Timbal-Lagrave et P.-J. Müller. Le 1e" fascicule en renferme quelques-unes fort bien conservées; les autres seront distribuées ultérieurement. H. SupRE. NOTES SUR LES PLANTES DISTRIBUÉES —><û© Sect. I. — Suberecti P.-J. Müll. 1 — IR. NIREDUS W.et N. Microg. R. oblon- gifrons Sud. — France: Tarn (H. Sudre). — Plan- te voisine des À. hamulosus Leïf. et M. et divari- catus P.-J. Müll. Diffère du À. hamulosus par ses folioles plue étroites,largement oblongues, ses ra- meaux peu armés et son inflorescence pauciflore portant de rares aiguillons falqués. S’éloigne du 2 divaricatus par sa foliole caulinaire terminale à base plus élargie, émarginée, par ses aiguillons plus rares sur le rameau et sur linflorescence, qui est pauciflore, non divariquée ; enfin par ses étamines plus longues et ses pétales rosés. Est assez commune dans le Tarn et très constante dans ses caractères. Le turion est faiblement cana- liculé ; la foliole caulinaire terminale assez courtement pétiotulée ; les étamines sont blanches et dépassent peu les styles verdâtres ; le calice est assez nettement réfléchi. La plante a le pollen très imparfait et ne fructifie souvent que partiellement. Toutefois, comme c'est la seule forme de cette section qui se rencontre aux environs d'Albi, il n’est pas possible d'y voir un produit de croisement. 2 — I. SENTE OSEUS Kœhl. — Saxe (H. Hofmann). — La plante distribuée est plus généra- lement connue sous le nom de 2. montanus Wirtg. (1857). Mais comme il existe un À. montanus. Libert datant de 1813 et que, d’après les recherches faites par M. Du Pré (Cf. Comple-rendu séance 16 av. 1898, Soc. roy. bot. Belg:.t. XXXNIL 2 p: pp. 32-39); cce Pubs pourrait bien être l'espèce appelée R. leucandrus par M. Focke (1875), le nom de A. montanus ne peut plus servir à désigner l’espèce publiée par Wirtgen, qui paraît bien être la même que celle que Kœæhler avait appelée R. senticosus (1829). RE et us à Kretzer). — C’est le type de l'espèce, correspondant à PA Sect. IT. — Silvatici P.-J. Müll. Gr. a Grali Sud. MR. VULGARIS W.et N.—Süd-Harz(F. la var. À viridis W. N. des Rub. germ. Æ — HR. CE ATHROPHILEUS Gen.! — Vendée (Genevier. — J'avais d’abord subordonné cette plante au À. vulgaris W. N., mais aujourd'hui que je l’ai vue d’une foule de localités en spécimens bien identiques entre eux, je suis porté à la consi- dérer comme une espèce de 1 ordre. Son inflores- cence presque inerme et sa foliole caulinaire termi- nale la font reconnaître aisément. 5 — R.CLATHROPHILI US Gen. S0sp. R. tarnensis Sud. — France : Tarn (H. Sudre). — Diffère du AR. clalhrophilus Gen. par sa foliole caulinaire terminale moins nettement obovée-cus- pidée, sa denticulation plus grossière et ses organes floraux d’un beau rose vif. AC. dans le Tarn et dans l'Aveyron où le R. cla- {hrophilus est très rare. 6 — X R. PSEUDO-TARNENSIS Sud. (n. hyb). — R. larnensis X ulmifolius. — France : Tarn (H. Sudre). — Diffère du 2. {tarnensis Sud. par ses feuilles d’un vert sombre en dessus, nettement blanches-tomen- teuses en dessous, à folioles plus larges et plus courtes, par ses sépales réfléchis et ses étamines courtes ; du R. wlmifolius Schott par ses turions peu ou point glauques, ses feuilles pubescentes en dessous et son inflorescence presque inerme. Il est entière- ment stérile. Gr. b. Euvirescentes Gen. 5 — IR. MAASSIE Focke ! — Hanovre (D' W. : O. Focke). S — I. QUESTIEILZE Lef. et M.s.-var. fal- laæ Chab. ! (pr. sp.). — Vienne) Chaboisseau). — Chaboisseau dit ce Rubus commun etlui donne com- me synonymes À. acuminalus Gen. et À. calvalus Bor. Il est manifeste qu'il visait le R. Questieri Lef. et M. dont Müller allait publier la description en même temps que celle du 2. fallax. La plante qu’il avait A envoyée à Müller, et que je distribue, n’est qu’une for- me grêle, élancée, probablement jeune, du R. Questie- ri. Le botaniste alsacien n'avait pas remarqué l’extré- me affinité des deux formes puisqu'il les a publiées sous des n°%très distants (58,94) dans son Versuch. J'ai acquis la conviction qu'il connaissait mal son R. Questlieri, pour lequel il avait exceptionnellement conservé le nom proposé par Lefèvre : dans la collec- tion de de l'Isle j’ai rencontré de nombreux numéros de cette espèce auxquels il appliquait des dénomina- tions nouvelles, ne paraissant pas reconnaître celle que son collaborateur avait dédiée à l'abbé Questier. Genevier ne faisait pas la distinction entre R. Questieri et À. fallax et peut-être y aurait-il lieu de l’imiter. Pour marquer la nuance qui sépare cette forme du type habituel, je l’ai envisagée comme une simple SOUS-variélé. 9 — IR. QUESTIERI Lef. et M. Microg. R. pyrenaicus Sud. — France : Cauterets (H. Sudre). — J'ai vu de nombreux spécimens de À. Questiert et l’ai observé vivant dans six ou sept départements ; je l'ai toujours rencontré avec des fleurs roses et des styles carnés. Le R. pyrenaicus a constamment des fleurs à peu près blanches, même dans les lieux ombragés, et des styles verdâtres. IL est de plus beaucoup plus robuste que le R. Queslieri, dont il me paraît constituer plus qu'une simple variété. 10 — KR. MACROPHYEELUS VW. N. Microg. R. calvifolius Sud. Rub. Pyr. p. 100 — Fran- ce : Tarn (H. Sudre). — S’éloigne sensiblement du type #acrophyllus par ses turions subarron- dis et très légèrement pubescents ; par ses folio- les presque glabres en dessous ; par son inflores- cence peu poilue, églanduleuse ; enfin par ses pétales très larges. La glabrescence de son feuil- lage le rapproche du RÀ. Questieri Lef. et Mül. dont il diffère par ses fleurs blanches et ses turions pubescents. Gr. c. Discoloroides Gen. LA — KR. MERCIERLI Gen. — Suisse (Ja- quet.) — Il est possible que cette plante soit un hybride fixé dont la formule serait : AR. candicans X vestilus. Mais dans ce cas le R. Mercieri devrait se rencon- trer ailleurs, et jusqu'ici il n’est guère connu qu'en 26 Res) Suisse. Toutefois M. Bouvet à récolté en Maine-et- Loire une forme peu éloignée de la plante de Mercier, et j'ai moi-même rencontré dans le Tarn des formes que j'ai identifiées au À. Mercieri et qui ne sau- raient dériver du À. vestlilus puisque ce dernier manque dans les régions où j'ai récolté cette espèce. J'ai déjà fait observer (Rubus Herb. Boreau p. 53) que la plante de la Mayenne nommée À. Mercieri par Genevier était un hybride des À. adscitus Gen. et Sprengelii Wh. (R. Chedæanus Nob.). 12-R.ALTERNIRFLORUS Mil.etLef. Sbsp. ER separinus Gen. — Vendée (G.Genevier). — Letype R. alternifiorus M. et L. a les aiguillons bien égaux et est très peu glanduleux. Je crois que sa place exacte est avec les R. stlvatici. Le R. separinus Gen., que j'ai pu observer sur place _ en 1901, me paraît plus rapproché du R. alterni- florus que de toute autre espèce ; il est toutefois plus glanduleux et présente parfois un peu d'hété- racanthie. Il est très’ abondant et très fertile et cer- tainement pas hybride. Les fleurs sont parfois un peu rosées; le turion est assez nettement glauque sur le vif, caractère aujourd'hui peu apparent sur D nimes absolument authentiques que je dis- tribue. 413 — X KR. MICROCARPUS Gen.! — R. separinus xX ulmifolius Sud. — Vendée (G. (Genevier). — Le N° 483 de l’Assoc. rubol. distribué sous le nom de R. microcarpus ? et provenant de Beaucouzé (M. et L.) ue R. Genevieri X ulmifolius = R. breviatus Sud. et Bouv. Sect. III. — Discolores P.-J. Mül. Gr. a Gypsocaulon P.-J. Mül. Ce groupe comprend tous les R. discolores à turion glauque : R. ulmifolius Schott, R. Godroni Lec. et Lo., À. Winteri P.-J. Mül.et À. propinquus P.-J. Mül. 44 — KR. ULMIFOHIIUS Schott. Sbsp. HR. vulgatus Sud. Rub. Pyr. p.192. — France: Tarn (H. Sudre).— Mercier appelait À. rusticanus les formes les plus diverses du groupe 2. ulmifolius Schott et subor- donnait à cette espèce, comme variétés, le 2. bifrons Vest et quelques hybrides de À. wlmifolius et de APRES tomentosus. On ne peut donc appliquer le nom de rusticanus à une form2 particulière de ce groupe; c'est pour cela que j'ai appelé À. vulgatus la sous- espèce définie par Genevier et par M. l'abbé Boulay (2. p.) sous le nom du À. ruslicanus (sensu stricto). 45 — Microg. BB. Cruentiflorus Sud. — Tarn (H. Sudre). — Le turion arrondi, la foliole cauli- naire terminale orbiculaire, entière, cuspidée, les fleurs d’un rouge vif, font aisément reconnaître cette belle Ronce. 16G — KR. GODRONE Lec. et Lam.— Sbsp FR. WVinteri P.-J. Mül. — Ariège (H. Sudre)}. — La plante que je distribue me paraît être assez exac- tement la même que celle que Winter avait récoltée aux environs de Sarrebruck et dont j’ai vu de bons spécimens dont la collection de P-J. Müller. Le R. Winteri n’est pas rare dans le centre de la France et je l’ai récolté dans la Corrèze, le Cantal et le Puy- de-Dôme. L'Association rubologique l’a distribué de la Seine-Inf. (R. serratus Boul. et Let. ex parte), de la Saône-et-Loire (2. cavaticaulis B. et Gill. ex parte). La collection des Rubi Gallici le renferme du Puy-de- Dôme, où je l’ai vu en abondance, sous le nom de R. longicuspidatus B. et Luc. var. discolor. Le R. Rivuli Boul. et Quincy, de Saône-et-Loire, en diffère à peine. Voilà donc une espèce jusqu'ici assez méconnue. 17 — KR. PROPINQUUS P.-J. Müll! — Vienne.: Pindray (loco clas.) (T. Chaboisseau). — Plante assez abondante sur tout le Plateau Central particulièrement dans le Cantal et dans le Puy-de- Dôme. On pourra peut-être un jour la subordonner au R. Godroni quand on aura trouvé des formes la rehantr au RP WinienmeLR.-immiiis-bBor Men Genev.!) n’en est. qu'une variété accidentelle, peu normale: : Le» R: dumosus.Eef. ASS. rub. (ex Char ies 420, 485, 542), dont le turion est assez nettement glauque, n’en est qu'une variété à inflorescence contractée. Müller, qui avait recu cette plante de Lefèvre. l’avait du reste rapprochée de son propin- quus. Le R. propinquus des Ronces vosgiennes n° 106 n'appartient pas à la même espèce. M. N. Boulay (ap. Rouy et Cam. F1. Fr. €. NI p. 49) considére la plante que je distribue comme un 2. ulmifoliusX{hyrsoideus. Comm2 cette Ronce est très EPA US fertile et qu’elle est assez communé dans tout l’ouest et tout le centre de la France, — je l'ai vue d’une douzaine de départements —, il est inutile d’insister pour montrer l’invraisemblance de cette hypothèse. 48 - X R. PILETODERMIS Sud. — R. pro- pinquus X veslilus (Micr. leucanthemus). — Can- tal : Aurillac (H. Sudre) — Diffère du ÆR. pro- pinquus P.-J. Mül. par son turion beaucoup plus velu ; par ses feuilles coriaces, parsemées de poils en dessus, vwelues en dessous comme chez le 2. vestitus W. N., à folioles plus courtes et plus lar- ses, la terminale suborbiculaire, en cœur, cuspidée ; par son rameau très velu ; par son inflorescence pius hérissée, très multiflore, à pédoncules étalés. I s’éloigue du R. leucanthemus Müll. par son turion très glauque, anguleux ; par ses aiguillons égaux et ses glandes nulles, par ses feuilles plus dis- colores et ses pétales moins larges, roses. Il est stérile et a un peu l'aspect d’un 2. veslitus roséiflore. Le AR. propinquus P.-J. Müll. est abondant aux environs d’Aurillac ; il en est de même du 2. leu- canthemus. dans les vallées de la Cère, de l’Allagnon, de la Jordanne, etc. Gr. b. Hedycarpi Focke (pr. sp. coll.) 19 — KR. BIFMRONS Vest — France: Ver- sailles (D' B. de Lesdain). 20 — X KR. PERROUDI Sud. — R. bifrons X ves- tiltus ; R. macroacanthos Perroud p. p. non W. N. — France : Versailles (D'B. de Lesdain). — En société avec le À. bifrons Vest. IL en diffère par ses folioles beaucoup plus larges et plus poilues, qui lui donnent lapparence d’un X. veslitus, par ses rameaux et ses axes plus hérissés, par ses pétales plus larges et la présence de quelques rares glandes stipitées sur les pédicelles. Ses turions très anouleux, ses aiguillons égaux, très comprimés, ses glandes à peu près nulles, le distinguent du R. vestilus. Son pollen est entièrement atrophié. 24 —HR.GEILE DIE N. Boul. var. nemophilus. — Tarn (H. Sudre). — Ce Rubus, extrêmement commun dans le centre de la France et très constant dans ses caractères, me paraît être une espèce de premier ordre LR ayant autant de valeur que le R. bifrons Vest. C’est certainement, après le 2. wlmifolius, l'espèce la plus facile à reconnaître sur le vif. 22 — X R. PSEUDO-GILLOTI Sud. — 2. GillotiX ulmifolius. — Tarn (H. Sudre). — Cet hybride, pro- venant du croisement de deux espèces voisines et d’une même section, est tout à fait stérile ; il en est de même de celui que j'ai appelé Æ. densifiorens (ulmifolius X Gilloti) Bul. Ass. pyr. n° 283: Ces faits nous prouvent surabondamment qu'on ne sau- rait réunir en une même espèce collective tous'les Rubus de cette section, malgré l’existence d’un cer- tain nombre de formes très embarrassantes. 23 — KR. PUBESCENS Wfh. Microg. 11 evagatus Sud. Bul. ASS. pyr. n° 204. — France : Tarn (H. Sudre). — Très voisin du type À. pubescens Wh. En diffère par sa foliole caulinaire terminale courtement pétiolulée, son inflorescence moins lâche, munie de larges bractées, à pédoncules non ramifiés dès leur base, à pédicelles plus courts. Son pollen est de même très imparfait. Le À. evagatus est très abondant dans le Tarn et dans le Cantal, à Aurillac, Ytrac, Yolet, etc. 24 — HR. arrigens Sud. .5sp. — France: Tarn (H. Sudre). — Robuste ; turion élancé, faiblement canaliculé, glabre, à aiguillons vigoureux, très com- primés à la base. Pétioles à aiguillons denses, falqués ou crochus, très dilatés à la base. Feuilles grandes, gla- bres en dessus, grises ou blanches-tomenteuses et pubescentes en dessous, grossièrement el irrégulière- ment dentées. Foliole terminale à pétiolule égalant la 1/2 ou le 1/3 de sa hauteur, largement ovale, échan- crée, brièvement acuminée ; les inférieures pétiolulées. Rameau anguleux, glabrescent, à aiguillons forés, très dilatés à la base, fortement falqués ; feuilles la plu- part 3-nées, grossièrement dentées, à foliole terminale ovale, échancrée, aiguë ou acuminée. Inflorescence grande, feuillée à la base, poilue, à aiguillons forts, nombreux, la plupart géniculés, queiques-uns crochus; pédoncules élatés à angle dr'oil, très nullifiores ; pédi- celles {rès aiguillonnes ; calice tomenteux, poilu, rarement aculéolé, réfléchi. Pétales ovales, retrécis en onglet, blancs ou faiblement rosulés ; étamines blan- SIT ER ches, dépassant les styles verdàätres ; jeunes carpelles velus. Plante fertile, mais à pollen érès imparfait. Diffère du À. robustus Mül. (macrostemon Focke) par ses turions plus nettement canaliculés, glabres ; ses feuilles plus grossièrement dentées ; son inflores- cence plus làche, bien plus armée, à pédoncules plus étalés ; par ses pétales moins larges, et surtout par son pollen bien plus imparfait. Se rapproche beaucoup du R. agastachys Mül. et Wirtg. Ab. rub. rh. Ed. I n° 129, qui a toutefois l’inflorescence beaucoup plus lâche, à pédicelles beaucoup plus longs, divariqués, à aiguil- lons moins denses et moins courbés, et le turion plus profondément canaliculé. Plante commune dans l’Albigeois, ne paraissant pas d’origine hybride. Gr. c— Thyrsoidei. 25 —R. THYRSOIDEUS Wimm.Subsp. KR. lacertosus Sud. — France: Tarn (H. Sudre). — Se rapproche du À. robustus Mül. par ses pétales larges et son pollen peu mélangé. Il en diffère parses turions nettement canaliculés, glabres, etses pédoncu- les moins étalés, plus ascendants. _ Sect. IV — Appendiculati Gen. Gr. a. Tomentosi. 26 — KR. TOMENTOSUS Borckh. Sbsp. R. Lloydianus G.Gen ! — Deux-Sèvres : (G.Ge- nevier). — Bien que Genevier ait pu confondre sous ce nom des formes dérivées du À. {tomentosus par éroise- ment, je crois que la plante qu'il a particulièrement visée dans sa description et que je distribue, constitue plus qu'une simple variété du 2. tomentosus (canes- cens). Elle est en effet très commune sur de grands espaces et douée par conséquent d’une certaine cons- tance. Dans le Tarn le type canescens est à peu près introuvable tandis que le À. Lloydianus est très fréquent et ordinairement sans traces de tomentum à la face supérieure des feuilles. 27 — IR. INCANESCENS Bert. — Tarn (H. Sudre). — Cette plante, très abondante dans la Montagne-Noire (Tarn), appartient au même groupe TIRE que le R. {omentosus Borckh. Je possède des spéci- mens qui sont nettement intermédiaires entre les deux espèces et qui, ayant également le pollen parfait, ne sont certainement pas hybrides. Comme l'hétéra- canthie est manifeste, au moins sur les turions, il m'a paru bon de détacher ce groupe des R. discolores de le mettre dans les Appendiculati Gen. Gr. b. Vestili Focke. 28 — R. CHABODESS EE P.-J. Mül. Vienne (Chaboisseau). — On pourrait peut-être le subordonner au R. allerniflorus M. et Lef.; toutefois les turions sont plus arrondis, un peu glanduleux, à aiguillons plus fins, un peu inésaux, de sorte que sa place est plutôt dans les vestiti. D'un autre côté il se rapproche beaucoup des À. macrostachys Mül., scabri- dus Mül., callichrous Sud., R. rubellus Mül., qui appar- tiennent plus manifestement à la section des À. appen- diculatli. Je le laisse provisoirement indépendant des formes voisines. 29 — R. NERIIERS W. N. — Microg. R. leucanthemus P.-J. Mül. ! — Alsace (Müller). — J'ai observé cette plante en grande abondance sur le Plateau central, en 1903, dans les vallées de la Jor- danne, de la Cère, de l'Allagnon (Cantal), de la Dore, de la Dolore (Puy-de-Dôme) ‘et ailleurs, et n'ai pu ren contrer, sur des terrains les plus divers, un seul buisson à fleurs roses. La couleur blanche des fleurs ne dépend ni de l'exposition, ni de la nature du ter- rain et n’est donc pas accidentelle : il y à par con- séquent ici un caractère dont la fixité n’est pas dou- teuse, c’est pour ‘cela-que j'envisage -cetté orme comme une espèce de 3° ordre ou microgène. 30 — R. CONSPICUUS P.-J. Mül. — Sbsp. I&. magnificus P.-J. Mül. — Marne (Levent). — J'ai trouvé dans les Rubus légués au musée de Fri- bourg par feu Perroud, sous le nom de R. macroa- cantnos Cott. et Cast. ! Guide bot. Frib. (ex parte) non W. N., un hybride de la formule R. bifrons X vestitus (R. Perroudi Sud. in hb. mus. Frib.) qui est tout à fait stérile et distinct du 2. CONSPICUUS. Il en est de mèê- me de la plante récoltée à Versailles par M. le D' de Lesdain (Bal. eur. n° 20). Je crois que le À. conspi- cuus à la valeur d’une bonne espèce et je lui subor- 0 UE ES donnele R. magnificus, plante que M. l'abbé Toussaint a récoltée dans l'Eure et qui s'observera sans doute ailléurs. Gr. c, Radulæ Kocke. S1—-R. RADUIA Wb. — Sûüd-Harz (F. Kret- zer). — La plante de M. Kretzer paraît bien corres- pondre au type de l’espèce ; c’est très exactement le R. decipiens P.-J. Mül. des environs de Wissembourg ! 32 - Microg.R. pustulatus Mül. inédit. — France : Environs de Toulouse (Timbal-Lagrave). — Diffère du type À. Radula Wh. tel que l’a récolté M. Kretzer par ses folioles caulinaires terminales profondément émaroinées, par ses dents longuement mucronées et surtout par son inflorescence /rès vaste, ample, peu ou point feuillée, munie d’aiguillons droits ou déclinés, à pédoncules {rès allongés et très élalés à angle droit, portant des fleurs longuement pédicellées. Les fleurs sont petites, blanches. J'en ai vu de nombreux spé- cimens très homogènes provenant des localités sui- vantes : Æle-Garonne : Balma près de Toulouse, et forêt de Bouconne ; Tarn-et-Garonne : bois de Grizol- les. Il est commun dans ces stations, d’après Timbal, qui l'avait communiqué à Müller sous le nom de 2. Bailleti ; mais P.-J. Müller avait transmis au botaniste toulousain la note suivante : «C'est le À. pustulalus ! espèce commune répandue dans la plus grande partie de la France et qui tient de près au À. Radula W. N. » Je dois ajouter que:je n'ai pas vu d’ailleurs cette curieuse plante et ne l’ai même pas encore trouvée dans le Tarn. 33 — Sbsp. HR. oreus Sud. (n. subsp.) — Can- tal (H. Sudre). -— Turion glabre, anguleux, à faces pla- nes ou un peu excavées, scabre, à aiguillons faibles, déclinés, inégaux, à glandes nombreuses, fines. Pétiole glabrescent, à aiguillons fins, déclinés. Feuilles la plu- part 5-nées, glabres en dessus, grises-lomenteuses et brièvement pubescentes en dessous, à dents /arges, inégales, superficielles ; foliole terminale à pétiolule égalant à peu près le 1/3 de sa hauteur, obovale, échancrée, brusquement acuminée. Rameau angu- leux, pubescent, à aiguillons fins, déclinés ou falqués ; feuilles 5-nées, grises en dessous, à foliole terminale obovée. Inflorescence feuillée à la base, tomenteuse, 0e courtement poilue, à glandes assez abondantes, mais courtes, à aiguillons pelits, droits ou déclinés ; pédon- cules étalés-ascendants, fins, pluriflores, munis de larges bractées ; calice tomenteux, poilu, peu ou point glanduleux, non aculéolé, réfléchi. Pétales d’un blanc pur, ovales, rétrécis en onglet ; étamines blanches, dépassant les styles verdâtres ; jeunes carpelles gla- bres. Pollen assez imparfait. À rapprocher du R. papulosus Mül. et Lef. dont il diffère par ses aiguillons beaucoup plus fins, ceux des pétioles non érochus, simplement déclinés, à base moins large ; par ses folioles plus élargies, à dents moins profondes ; par son inflorescence moins lâche, à pédoncules plus ascendants, munis de bractées beaucoup plus larges ; enfin par son pollen bien plus imparfait, contenant à peine 1/3 de grains normaux au lieu de 5/6 Plante commune dans le Cantal, particulièrement dans la vallée de la Jordanne où elle remonte jusqu'à Mandailles, et dans les bois du Lioran d’où elle des- eend jusqu'à Murat. 34 — R. FUSOCUS Wh. Microg. R. acanthodes Hofm. ! (Saxe). — Par ses turions presque lisses et la pilosité de la face inférieure des feuilles, la plante se rapproche des R. vestiti. Toutefois l'hétéracanthie est très prononcée sur les rameaux, ce qui me la fait met- tre avec les R. radulæ. Elle à le faciès du 2. retro- dentatus M. et Lef., mais en diffère par ses glandes beaucoup plus longues et ses feuilles plus velues en dessous. 35 — IR. FOLIOSUS W.N. 5952. KR. pini- cola Hofmann.— Saxe (H. Hofmann)! — La brièveté des étamines rapproche cette plante du À. derasus M. et Lef; elleen diffère par ses folioles ovales, son inflorescence plus feuillée et plus hérissée et ses styles rouges. 3G — I. INSERICATUS P.-J. Mül. ap. Wirts. — Microg. R. silvigenus Sud. — Puy-de-Dôme : Arlanc (H. Sudre). — Turion faible, obtusément angu- leux, glaucescent, {rès poilu ; aiguillons inégaux, fai- bles, un peu comprimés. déclinés ; glandes éparses, inégales ; pétiole à aiguillons fins, déclinés ou falqués. Feuilles la plupart 5-nées, à poils épars en dessus — 13 — vertes et poilues en dessous, à dents fines, inégales. Foliole terminale à pétiolule égalant à peu près le 1/3 de sa hauteur, étroitement ovale ou subrhombée, entière ou très faiblement émarginée, finement acu- minée ; les inférieures pétiolulées. Rameau un peu anguleux, très poilu, à aiguillons fins, déclinés, à olandes courtes, éparses ; feuilles la plupart 3-nées, vertes en dessous, à foliole terminale rhombée ou obo- vée. Inflorescence courte, peu feuillée, poilue, à aiguil- lons érès faibles, à glandes éparses, plus courtes que le diamètre de l'axe ; pédoncules étalés-ascendants, 2-3-flores ; pédicelles courts ; calice poilu, peu ou point glanduleux, non aculéolé, réfléchi ; pétales oblongs, d’un beau rose ; étamines rouges, dépassant les styles verdâtres ou plus ou moins rosés ; jeunes carpelles velus. Fertile. Diffère du À. insericalus P.-J. Mül. par ses turions moins hérissés, ses feuilles moins poilues en dessous, présentant quelques poils épars, pectinés le long des nervures, plus finement dentées. Elle est commune dans la vallée de la Dore (Puy-de-Dôme) et vient aussi près de Bort (Corrèze) et à Labastide-St-Laurent (Ardèche). 37 — I. INFESTUS Wh. — Sudwest-Harz (F. Kretzer). — Cette curieuse ronce tient à la fois des R. vestili et des radulæ. Toutefois, sur la plupart des tiges qui composaient la centurie de M. Kretzer, l’hé- téracanthie était manifeste et aussi prononcée que chez le R. Radula Wh. ; c’est ce qui me la fait placer dans le même groupe que cette dernière espèce. Gr. d. Rudes Sud. 3S — KR. RUDIS W. N. — Südwest-Harz (F. Kretzer). — Forme un peu grêle, mais à peu près typique. 39 — R. SCABER Wh. — Allemagne (Dr W. O0. Focke). Gr.e. Hystrices Focke. #0 — HE. KŒHIERE Wbh. Sôsp. R. doranus Sud. ; À. longicuspis Gen. (ex parte) non Mül. — Puy- de-Dôme : Mont-Dore (H. Sudre). — Les échantillons PR 0 a que Je distribue ont été cueillis dans un endroit ombragé et sont presque entièrement virescents. Ordinairement les feuilles sont nettement discolores en dessous. La plante abonde au Mont-Dore, particuliè- rement dans le vallon de la Vernière, et descend jus- qu’à la Bourboule. Elle se reconnaît aisément à ses turions glabrescents, anguleux, armés comme chez le R. Kæhleri ; à ses feuilles caulinaires la plupart 5-nées, très finement serrulées, ordinairement nette- ment discolores ; à son inflorescence grande, très multiflore, feuillée à la base, nettement hérissée, à aiguillons abondants, fins, jaunâtres. Le calice est réfléchi ; la plante fructifie et ilme paraît difficile d'y voir un veslilus X Bellardii. Le R. longicuspis P.-J. Mül. est une forme du groupe du À. Schleicheri Wh. et est bien distinct de la plante que je distribue. Gene- vier avait groupé sous le nom incorrect de À. longicul- pis des formes très hétérogènes. AA — ER. K ŒHEREREX Wh. Sisp. R.Reu- teri Merc. var. brevistamineus Sud. — Suisse (Jaquet). — Diffère du R. Reuleri Merc. par ses turions très peu olanduleux, ses folioles caulinaires terminales plus larges, à base un peu échancrée, les raméales moins nettement cunéiformes ; par son inflorescence ordinai- rement nue et non très feuillée, à pédoncules étalés ; enfin par ses étamines un peu plus courtes que les styles. Le calice est vraisemblablement étalé, ce qu’on ne peut voir sur les spécimens distribués, qui ont été cuelllis trop tôt. Gr. f. Glandulosi P.-J. Mül. A — I. SCHIEICHERE Wh. — Saxe(H. Hofmann). — Je considère la plante distribuée comme représentant. bien le type de l'espèce, qui a été en partie mal figurée par Weihe et Nees. Le À. spinu- losus P. J. Mül. ên Flora p. 169 est à peu près la même plante. 43 — I. .SERPENS Whe Sbsyp. R.crini- tus Sud. — France: Tarn (H. Sudre).— Reconnaïissable à son turion très glauque, très poilu ; à ses feuilles très mollement poilues, veloutées en dessous, tendant à devenir discolores ; à son inflorescence arquée, très hérissée, et à ses étamines très courtes. Ses carpelles sont glabres ; fructifie abondamment. 44 — HR, BELELARDIE Wh. — Allemagne (Dr W. O. Focke). 5 — IR. VILLE ARSINANNUS Focke. — Suisse (Jaquét). — Si cette plante provenait du croi- sement des À. hirlus et cæsius on devrait la rencon- trer ailleurs qu'en Suisse, les parents présumés n'étant pas rares dans la plupart des régions montagneuses. Il est vraisemblable que c'est plutôt une forme de transition entre ces deux espèces. L’hybride des 2. hirtus et cæsius, que j'ai signalé dans les Pyrénées, est tout à fait stérile tandis que le À. Villarsianus fruc- tifie abondamment. Sect. V —- Triviales P.-J. Mül. Æ4G — X KR. AMPLIFOLIATUS Sud. À. ulmi- USE CycæEsius (hyb.- coll.) var. 4 "vulgaris. France : Tarn (H. Sudre). — Je distribuerai prochaine- ment les var. /hanmocharis (Mül.) et aconlophorus (Mül.). | 24" — X KR. OREIFORMIS Sud.; R. oreus X cœsius — Cantal (H. Sudre). — Diffère du À. oreus par ses turions moins glanduleux et moins scabres, un peu glaucescents ; par ses stipules larges ; par ses folioles plus amples, souvent 3-4 nées, plus profondé- ment dentées, la terminale largement ovale-suborbi- culaire, cordée, aiguë ; par Ses rameaux peu glandu- leux ; par son inflorescence plus courte, à glandes peu visibles, et par ses pétales orbiculaires.$Ses turions anguleux, à aiguillons un peu comprimés ; ses feuilles orises-tomenteuses en dessous ; son inflorescence allongée, multiflore, munie de larges bractées, et ses sépales réfléchis le distinguent du À. cæsius L. Il est stérile. Il n’est pas rare dans le Cantal, particulièrement dans la vallée de la Jordanne. Les spécimens que je distribue croissaient pêle-mèêle avec le 2. oreus, à l'entrée de la vallée d’Albepierre, près de Murat. AS — Et. CAÆSITUS |. — À. ligerinus Gen. — Alsace (Müller). — C'est sous la forme Zigerinus Gen. que le ZX. cœæsius se rencontre à peu près par- tout : il y a donc lieu d'envisager cette forme comme le type de l'espèce. La forme que Genevier considérait ue comme typique n'est qu'une variation de son R. riva- lis, d’après les spécimens authentiques que j'ai vus dans l'herbier de Müller. Subg. Idæobatus Focke. #49 — X R.IDÆOIDES Ruthe v. pseudo-cæsius(Lej.) — Allemagne (D' Focke). — Obtenu artificiellement par notre savant collaborateur M. le D' Focke en fécondant le R. Idæus parle R. cœsius. Le R. cœæsio- Idœus P.-J. Mül., dont je possède une bonne centurie récoltée par Müller lui-même, est à peu près la même plante. 50 - KR. ID ÆUS !I,. v. inermis G. Br. — Alsace (Müller). H.SSUDRE: Novembre 1903. Albi.— Impr. A. NOUGUIES, rue de l’Hôtel-de-Ville, 33 Ha 10 { 3 DEC. 1906 DU MÉME AUTEUR : Les Hieracium du Centre de la France, (l'après les types de Jordan et de Boreat, avec : 32 pl contenant 200 fig. GODIN RATE rc On ie RTE UN D TRS Pr8fr. Les Rubus de lherbier Boreau, étude sur les espèces de GeGenevier: (102) ES EME 7 Cr NRC Pr) etre. Rubus des Pyrénées françaises (Description, analyse, tables), (1898-1903) . .. :... RAP ne D ET an Con LEA Pr. Gr. Révision des Rubus de l’herbier du Tarn, (de De Martrin- DONOSLUL LE NE RP A ARR ER AC EUR EE LA ARENA Se Dr Astrs: “ BATOTHECA EUROPÆA PUBLIÉ PAR H. SUDRE Professeur à l'Ecole normale de Toulouse (France) Allées St-Michel, 19 ++ FASCICULE II, 1904 +94 _— Parait par fascicules annuels de 50 numéros. Les collaborateurs qui fournissent 5 numéros convenus d'avance et préparés à 25 bonnes parts, reçoivent un fascicule en échange. Prix du fascicule : 25 fe. 4—e— COLLECTEURS POUR LE 2° FASCICULE X T, Chaboisseau (France), n° 78. D' W. ©. Focke, à Brème, (Allemagne), n° 96. X G. Genevier (France), n° 62. A. Gentil, professeur au Mans, Sarthe (France), n°5 73, 79. F. Gravet, à Louette-St-Pierre (Belgique), nos 51, 55, 56, 87, 90, 94. A. Henry, au Maus, Sarthe (France), n° 79. H. Hofmann, professeur à Grossenhain (Saxe), nos 58, 60, 95. Jaquet, à Châtel (Suisse), no0s 69, 84. Peet agent principal d'assurances, à Verneuil, Eure (France), n°5 52, 61. F. Kretzer, professeur à Braunsweich (Allemagne), n°5 76, 97, 100. x Levent, Marne (France), no 81. : Rv. E. F, Linton, Salisbury (Angleterre), n°5 77, 80. x P.-J, Müller (Alsace), nos 53, 92, 99. D' H. Sabransky, à Sochau (Autriche), nos 74, 75, 86. G. Sampaio, jardin botanique de Porto (Portugal),-n°s 66, 88. H. Sudre, professeur à Toulouse (France), nos 54, 57, 64, 65, 67, 68, 141,82, 83,185,.89,.91, 93, 96. x Timbal-Lagrave (France), n°s 63, 70, 72. Ce fascicule renferme 26 Rubus qui n’ont jamais été distribués dans des exsiccata numérotés. J'ai reçu dés collaborateurs beaucoup d’autres Rubus qui n’ont _pu trouver place dans le 2e fascicule, mais qui seront distribués dès que l’étude en sera faite. H. SUDRE. ete sect. |. — Suberecti P.-J. Müll. NI — IE. SUBERECTUS Ands. Beloi- que : Louette-St-Pierre (F. Gravet). La description du ZX. Nessensis W. Hall. s’appli- quant aussi bien au 2. fissus Lindl. qu’au À. suberec- tus Ands., je crois, avec M. Focke, qu'il est préférable de faire usage du terme d’Anderson pour désigner la plante représentée par le n° 51. J’ai vu des spécimens d’Anderson identiques à ceux que distribue M. Gravet. La planche ? des Rubi germanici représente sous le nom de À. fasligiatus (ex p.) un rameau de À. sube- rectus (M. Focke). NB — He. NIHEBDEUS W.N. Sbsp. FR. ho- lerythrus Focke. — Eure : forêt de Breteuil (Jourdes). Le nom le plus ancien donné à cette forme serait celui de À. pleonacanthus appliqué par Müller en 1861 (Bonplandia) à de beaux exemplaires trouvés à Beaumont près de Valogne (Manche) par Lebel. La plante est longuement décrite dans les mémoires laissés par Müller mais n’a pas été publiée. NS — It. MUICATUS Vest. — Alsace: Wissembourg (P. J. Müller). Le n° 9537 de l’Æerbarium europæœum de M. Baenitz, cueilli en Silésie, est un ZX. sulcatus très normal que M. le D' Utsch considère comme un =. macrophyllus x candicans. En France le À. sulcalus n’est pas rare dans le midi où le 2. #nacrophyllus manque ; cette observation, que l’on pourrait appuyer de beaucoup d’autres considérations, montre l'invraisemblance de l’origine hybride du À. sulcatus Vest. \ La table IT des Rubi germanici(R. fasligiatus W.N.; figure des feuilles caulinaires de R. sulcalus Vest et -un rameau de À. suberectus And. D’après M. Focke, à qui est due l'observation précédente, pareille confu- sion existait dans les exsiccata de Weiïhe. Le nom de kR. fasligialus est donc à rejeter. Le R. sulcalus a par- fois des turions à faces planes, même sur des’ pieds vigoureux. es” a Sect. II! — Silvatici P.-J Müll. Gr. a. Grali Sud. N° 5% 4 — Ft. repentinus Sud.— "Tarn (H:Sudre). Turion anguleux, à faces planes ou un peu concaves, glabrescent, non glanduleux, à aiguillons égaux, com- primés. Feuilles 5-nées, à quelques poils en dessus, la plupart grises-lomenteuses et pubescentes en dessous, finement dentées ; stipules à quelques glandes cour- tes; pétiole plan, à aiguillons déclinés ou falqués ; foliole terminale suborbiculaire, en cœur, brusquement acuminée, à pétiolule égalant environ la 1/2 de sa hauteur, les autres larges, se recouvrant par les bords. Rameau obtusément anguleux, pubescent, à aiguil- lons déclinés ou falqués, à feuilles grises-tomenteuses en dessous. Inflorescence courte, läche, pauciflore, souvent corymbiforme, très brièvement poilue, à quel- ques glandes courtes, peu apparentes, à aiguillons ordinairement assez robustes, droits, déclinés ou un peu falqués ; calice gris-tomenteux, ordinairement aculéolé et parfois un peu glanduleux, à lobes un peu appendiculés, élalés ou lächement apprimés ; pétales étroitement ovales, blancs ou un peu rosulés ; étami- nes blanches ou à base un peu rosée, dépassant à peine les styles verdâtres ou à base rosée ; jeunes carpelles glabrescents ou glabres. Plante très fertile. On peut provisoirement la rapprocher du À. vulgaris W. N. dont elle diffère par sa foliole caul. terminale suborbiculaire et longuement pétiolulée, caractère qu'elle à de commun avec le R.rhamnifolius W.N. Je la posède de 3 localités du Tarn ; elle à été récoltée à Nantes et à Auverné (Loire-Inférieure) par de l'Isle. Il n’en existe qu'un buisson dans la forêt de Sérénac, de sorte que les parts distribuées sont un peu mai- gres, mais elles montrent suffisamment les caractères de l'espèce. No S5%5 — KR. CHLOROTHYRSUS Fock. var. MICRADENES. — Belgique : Prov. de Namur (F. Gravet). Diffère du type de l'Allemagne septentrionale par ses turions plus anguleux, glaucescents, glabrescents ; par ses folioles caulinaires terminales largement ovales, nettement cordiformes, très acuminées ; par ses glandes très peu visibles sur les axes et les pédi- of es celles, presque sessiles ; enfin par ses pétales plus étroits. No 56 — KE. ORTHOCLADUS A Ley. Belgique, prov. de Namur (F. Gravet). Le R. orlhocladus N. Boul. Ronc. vosg. 127 (1869) étant la même plante que le À. anoplostachys P.-J. Mül. (1861) d'après M. N. Boulay lui-même (ap. Rouy et C. F1. fr. t. NI p. 122), le nom donné par M. le Rév. A. Ley peut être conservé à cette remarquable espèce. Le R.orthoctadus À. Ley est bien distinct des À. Spren- gelii Wh., Arrhenii Lge, hemistemon P.-J. Mül. par ses turions glabrescents ou glabres, son inflorescence brièvement et peu poilue, à glandes abondantes, à pédoncules ascendants ; ses sépales verdâtres, bordés de blanc, apprimés sur le fruit, et ses étamines lon- oues. Il est plus manifestement hétéracanthe que les autres Rubus de ce groupe et se rapproche un peu de quelques formes de la série des À. rudes Sud. M. M. Rogers (/ÆZandb. of Brit. Rub.) le place dansles À. ves- ÉiLt. Gr. b. Euvirescentes Gen. N 57 — R. ELORGATISPINUS Sud! — Ariège : Aulus (H. Sudre). J'ai d'abord présenté cette plante comme une sous- espèce du R. Questieri Lef. et M.; mais ce dernier à le turion glabre tandisle À. elongalispinus l'a couvert d'une pubescence courte mais dense, ce qui me porte à l’envisager comme une espèce de 1t"ordre, au même titre que le R. fagicola de Martr., que M. N. Boulay subordonne également au À. Queslieri, mais à tort selon moi. Le A. elongalispinus parait spécial aux Pynénées, où il est assez commun. NS — KR. SILESIACUS \Vh. - Allema- one : Dresde (H. Hofmann). | N°0 59 — I. SILVATIOUS \V. N. — Alle- magne : Brême (Dr Focke). Gr. c. Discoloroides Gen. No GO — K. VILEIICAULIS Kœhl. — Saxe (H. Hofmann). Le R.incarnatus P.-J. Müll., dont je possède une centurie récoltée par Müller lui-même, est sensible- ment distinct du À. villicaulis Kœæhl. Je le publierai prochainement. N° GA — IR. ARGENTEUS W. N. Supsp. ER. consobrinus Sud. var. ROSEIFLORUS. — Eure : Acou (Jourdes). S'éloigne dutype du midi de la France par ses aiguil- lons plus forts, surtout dans l'inflorescence, ses folio- les moins larges. ses fleurs à organes’ Colorés ' en est sans doute une forme e aprique. Le turion olabrescent, la foliole caul. terminale émargirée, Les bractées éelan- duleuses, le séparent du 2. ar genteus W. N. dont il est voisin, d'après notre savant collaborateur M. le D' Focke. S'éloigne beaucoup du type À. villicaulis Kœæhl, auprès duquel je lai placé dans mes Æubus des Pyrénées p. 46. Vient aussi dans le Finistère, le Mor- bihan, la Loire-Inférieure (de l'Isle), lAnjou (Bouvet), le Poitou {de Lacroix), le Tarn et le Portugal iG. Sam- paio). N° G2 — Kt. EINIBRICN' LES Hort. — Ven- dée : Mortagne (Genevier). J'ai observé sur quelques rares spécimens de cette plante que le calice restait étalé ; c’est évidemment une exception. Des individus semés en°1901 et ayant fleuri en 1904 pour la 1'e fois ont le calice réfléchi ; il l’est aussi manifestement dans la centurie de Gene- vier. Il vaut donc mieux placer cette espèce dans les R. discoloroides, au voisinage du À. rhamnifolius W. N. Par quelques-unes de ses variétés (var. Cariensis en particulier) elle se rapproche beaucoup du 2. affi- nis W. N. On ne saurait toutefois la mettre dans les R. suberecli ; encore moins dans les 2. friviales comme le faisait Genevier, qui dit les pétales « orbicu- laires à onglet court » alors qu'ils Sont ovales et rétré- cis en onglet à la base. Varie à feuilles presque toutes vertes en dessous où la plupart discolores. Le type d'Angleterre est plus franchement virescent : « Lea- flets...paler and pilose benaeth » (Bab. /. c.) Encore une espèce passablement polymorphe. Sect. IIT. — Discolores P.-J. Müll. Gr. a. Gypsocaulon P.-J. Müll. N° GG. — Et. UE RASE 4)EEUS Schott Sbsp. HR. vulgatus Sud. 247. MUCRONIFOLIUS. — france : Foulouse (Fimbal). = 09 Variété reconnaissable à ses folioles caulinaires ter- minales courtement obovées, tronquées et assez lon- guement apiculées au sommet: à dents inégales, acé- rées ; inflorescence inerme ; fleurs roses. Serait com- mune à Toulouse, d’après l'étiquette de Timbal. N°0 GA — IR. UE REERFOHEUS Schott Sbsp. IR. anisodon Sud. var. GENUINUS. — Tarn (H. Su- dre). Cette sous-espèce comprend toutes les formes à foliole caulinaire terminale largement elliptique ou plus souvent obovale, ordinairement entière à la base, toujours atténuée-aiguëé ou acuminée au sommet, jamais tronquée-cuspidée. La denticulation est irrégu- lière et les aiguillons pétiolaires sont crochus. N° GS. — EH. ULMEF OLIUS Schott Sbsp. IR. dilatatifolius Sud. — Tarn: Albi (H. Sudre). Foliole caulinaire suborbiculaire ou largement ovale, ordinairement entière, aiguë ou cuspidée ; denticula- tion assez irréculière. L2s folioles caractéristiques sont celles des feuilles prises vers le milieu du turion ; celles de la base sont parfois émarginées, et celles du sommet ont une tendance à devenir obovées. C'est autant que possible dans la région moyenne que les feuilles caulinaires de Rubus doivent être prélevées. N° 66G — R. PROPINQUUS P.J. Mül. Sbsp. HR. Caldasianus G. Samp.! — Portugal : montagnes de Gérez (G. Sampaio). Diffère du R. propinquus P.-J. Mül. par ses folioles plus obovales, manifestement poilues en dessus, ses fleurs blanches et ses aiguillons moins comprimés. Ses turions et ses rameaux sont aussi moins angu- leux, plus arrondis, caractère qui rapprocherait la plante du R. Godroni Lec. et Lamt. Toutefois, par le tomentum et la pilosité de la face inférieure des feuil- les, par la denticulation assez irrévulière et la villosité des axes florifères, ce Rubus me paraît plus rappro- ché du À. propinquus que du À. Goudroni. — « La plante est une des espèces les plus belles du Portugal, fréquente dans les montagnes du Nord, et bien dis- tincte par ses belles fleurs blanches, semblables à celles du poirier. » (G. Sampaio, in lit.). AE. HYBRIDES N° G7 — X R. MODESTIFRONS Sud. — R. BIFRONS X ULMIFOLIUS. — Tarn : Brassac (H. Sudre). Rappelle le 2. bifrons Vest par la forme de ses folio- les, leur denticulation fine et son turion non glauque. Il en diffère toutefois par son inflorescence plus lâche, à axe peu poilu, ses fleurs d’un rose plus vif, tout à fait stériles, à pollen entièrement atrophié. Ses feuilles ont le tomentum ras du À. ulmifolius Schott et les folioles raméales sont obovées-cuspidées comme dans la sous-espèce R. vulgalus Sud. de ce dernier. Jai récolté ce mème hybride dans la vallée du Dadou, au pont de Grandval, et à la côte du Pont de Cirou (Tarn). No és — X R. EVAGATIFORMIS Sud.; R. EVAGATUS X ULMIFOLIUS. — Tarn (H. Sudre). Principaux caractères du 2. evagatus (Batot. N°93). En diffère par ses feuilles d’un vert plus foncé en dessus, à tomentum presque ras en dessous, à foliole terminale moins acuminée; par son inflorescence bien plus vaste, multiflore, moins poilue, ses pétales plus larges, suborbiculaires, roses, ses étamines moins longues. Ces différences sont dues à l'influence du R. ulmifolius Schott qui à joué ici le rôle de porte- pollen. Plante à peu près stérile. Gr. b. Æedycarpi Focke. N 69 — KR. ROBUSTUS P.J. Müll — suisse : Canton de Fribourg (F. Jaquet). D’après M. l'abbé Boulay (Rév. aut. des Rub. discol.) Müller aurait « singulièrement varié dans l’interpré- tation de son À. robustus ». Or, en faisant l’étude de la collection du batologue alsacien j'ai acquis la preuve que Müller groupait sous ce nom des éléments très homogènes, identiques au type distribué dans les Ronces vosgiennes n° 7. Les échantillons de Steinseltz, du 50 juin 1858, que M. Boulay appelle À. macroslemon v. r'obustus, ne diffèrent pas de la forme des Vosges. Müller, qui ne procédait qu'avec une extrême pru- dence à l'identification de deux formes de Rubus, est très affirmatif au sujet de nombreux spécimens de À. robustlus provenant de Coblence, de lOise, de la Vienne, des Ardennes, de Lorraine et d'ailleurs. Ses étiquettes portent des observations telles que les sui- vantes : Q« Type de mon À. robustlus ; c’est là le véri- table À. robustlus ; ceci me paraît un =. robustus -des plus normaux !; A. robustus, ce qu'il y a de plus authentique ff! ete. » Or les plantes ainsi appelées cor- respondent au À. macroslemon (pr. max. p.) de la Flore de France, qui est aussi celui de M. Focke. Le nom de Müller doit donc être conservé. G. c. Candicantes Focke. J'avais appelé ce groupe À. {hyrsoidei dans le fer fasc. du Balotheca ; mais ce terme a été employé par Halacsy et Braun pour désigner un ensemble très com- plexe de Rubus et appliqué par Genevier à un mélange de formes hybrides et d'espèces appartenant en partie au gr. hedycarpi Focke. J'adopte le terme de M. Focke tout en plaçant dans le groupe des À. sublomentosi le R. Arduennensis Lib. N OO — KR. THYRSOIDEUS Winmm. Sbsp. ER. candicans Wh. var. CoARCraATUS P.-J. Müll ! (pro. sp.) Alsace (P.-J. Müller). Turion canaliculé ; foliole caulinaire terminale ovale, échancrée, brièvement acuminée ; folioles raméa- les, simplement aiguës ou peu acuminées, la terminale ovale ou elliptique, à contour assez nel par suite de la denticulation peu irrégulière des feuilles. Inflores- cence plus ou moins lâche, peu ou point feuillée, à pédoncules ascendants, peu armés ; pétales ovales, pales. Les nombreuses variétés que présente le X. can- dicans étant fréquemment confondues, j'ai donné les caractères de la var. coarclalus d'après les spécimens que je distribue et que Müller considérait comme typiques, sauf quelques rameaux appauvris prove- nant d'un fourré, entre La Chapelle et St-Germain, qui sont accompagnés des étiquettes de Müller lui- même ! N° SA — X KR. POLYANTEAUS P.-J. Müll. ; R. cAN- DICANSX LLOYDIANUS Sud. — Tarn : Terssac (FH. Sudre). L'influence du 2. Lloydianus Gen. est manifeste ; celle du À. candicans Wh. se déduit du turion cana- liculé, glabre ou à peu près, et de la forme des folioles, qui sontassez étroites. Le A. polyanthus P.-J. Müil. PEAR ES du Fersuch, n°30, me parait être un 2. collicolus .X Lloydianus (=R. candens Sud. Rub. Herb. de Martr.) Gr. d. Subtomentosi Sud. Plantes intermédiaires entre les 3 groupes précé- dents et 2. {omentosus Borckh., toujours fertiles et ne paraissant pas hybrides. Peut-être hybrides fixés ? N°0 32 — HE. collicolus Sud. — Toulouse Chabal). . Les parts que je distribue sont un peu maigres, sur- tout en feuilles caulinaires. Cela tient à ce que la 1/2 des feuilles de la centurie de ‘Timbal étaient étran- sères à cette espèce et appartenaient au À. wlmifolius. Le R. collicolus a le pollen ordinairement peu mélangé et fructifie bien. Il est possible que ce soit un hybride fixé dérivé du R. {lomentosus Borckh. ; toutefois il est assez commun en France sous plusieurs formes et se rencontre souvent là où le R. {omentosus manque.‘La plante n’est nullement hétéracanthe et je ne vois pas qu'on puisse la subordonner au AR. {omentosus ainsi que je lavais d’abord fait. Bien que quelaues parts n’aient que des feuilles caulinaires 3-nées, celles-ci sont le plus généralement 5-nées. Sect. 1V. — Appendiculati (en. Gr. b. Vestili Focke. N 53 — R.andegavensis Bouv. — Sarthe (A. Gentil). Cette curieuse plante a le pollen assez imparfait et ne fructifie parfois que partiellement. Elle est assez commune en Maine-et-Loire (M. Bouvet) et se rencon- tre dans la Sarthe (M. Gentil) et dans la Loire-Infé- rieure (de Lisle). Son origine hvbride me paraît des plus douteuses. Elle se rapproche du À. veslilus W. N. par ses axes florifères très hérissés et du R.conspicuus P.-J. Müll. par ses feuilles glabrescentes en dessus et peu poilues en dessous. Son turion glauque, ses folio- les non orbiculaires, sa denticulation très superficielle, ses glandes rares et peu apparentes la distinguent aisément de ces deux espèces. nr N0 TA — HR. PODOPELY LEUS P.-J. Müll. Microg. R. holochlorus Sabrs. — Autriche : Styrie orientale (D' A. Sabransky). Plante très voisine du type À. podophyllus P.-J. Müll. de Gérardmer (Vosges). En diffère par-ses folioles caulinaires terminales plus larges, suborbiculaires, cordiformes et longuement pétiolulées, par ses elan- des plus courtes dans l'inflorescence ét ses étamines moins longues. M. le Dr Focke la considère comme une variété de son RÀ. epipsilos (Syn. p. 258) dont elle paraît différer surtout par sa denticulation simple et superticielle et ses feuilles vertes et légèrement pubes-:. centes en dessous, à folioles plus larges. N° 3% — HR. basalticazumn Sud. U4T. AVARICUS Sabrs. — Autriche : Styrie orientale (D' H. Sabransky). Ne diffère de la plante d'Auvergne que par ses ai- ouillons caulinaires un peu plus forts et ses folioles caulinaires terminales nettement émarginées à la base. Paraît aussi moins bien fructifier. M. Sabransky me l’a adressée sous le nom de R. feslivus M. et Wirte. var. avaricus ; mais le À. feslivus est beaucoup plus olanduleux et plus hétéracauthe et me parait appar- tenir au groupe des À. hystrices K., ce qui n’est pas le cas de la plante distribuée. N° 3G — HR. SCHMIDEELYANUS Sud. Var. LONGIGLANDULOSUS. -- Allemagne : Süd-Harz (F. Kreizer). Le R. Schmidelyanus comprend tous les Rubi vestili à turion anguleux, poilu,’ à. feuilles caul.. 5=mées; poilues en dessous, à inflorescence hérissée et à calice étalé. Le N° 76 diffère du type de Fribourg par ses turions moins velus, ses feuilles plus pubescentes en dessous, à poils plus manifestement pectinés le long des nervu- res, ses dents plus superficielles, son inflorescence plus fortement poilue-hérissée et munie de glandes très longues. Il rappelle la var. arvernensis Sud. par la forme et les caractères de son inflorescence, mais en diffère par sa denticulation plus régulière et ses feuilles bien plus poilues en dessous. Le R. tereliusculus Kalt., Wirtg. Ab. rub. rh. Ed. 101 (p. max. p:) et ed. IT 43 (pr. max. p.) à le turion nettement arrondi, des aiguillons courts, linflores- cence moins hérissée et munie de glandes courtes. Il me paraît spécifiquement distinct du À. Schmidelya- nus, bien qu'appartenant à la même série. Gr. c. Radulæ Focke. No ST — Ki. RADUI A Wh. Sbsp. KR. eri- cetorum Lef. — Angleterre : Bournemouth (E. K. Linton). J'ai recu la même plante de la Sarthe et la publierai prochainement. Je la considère comme distincte du R. uncinalus P.-J. Müll. des Vosces. Le R. fissipelalus Gen. (non Müll.) n’en diffère pas sensiblement. J’ai vu plusieurs spécimens nommés 2. dtralus par Genevier qui n'étaient pas distincts du À. ericelorum Lef. N°7 — EH. GENE VIRERE Bor.! — Vienne: Pindray (T. Chaboisseau). Cette plante est très constante dans ses caractères et assez commune dans l'Ouest de la France. Notre dis- tingué collaborateur, M. Gonçalo Sampaio, l’a décou- verte en Portugal et m'en a adressé de beaux spéci- mens. Je suis porté à la considérer comme une espèce de 1° ordre. N°0 © — HE. obovatifrons Sud. — Sarthe (A. Gentil et'A. Henry). Turion anguleux, à faces planes ou un peu concaves, glabre ou à poils rares, non glauque, à glandes inéga- les, {rès héléracantlhe, à grands aiguillons comprimés, plus ou moins obliques ou même falqués. Stipules étroites, glanduleuses; pétiole à aiguillons courts, falqués ow crochus. Feuilles 5-nées, à quelques poils épars en dessus, verles ow les Supérieures grises el pubescentes en dessous, lrès finement el Superficielle- ment denlées, à dents aiguës, la plupart simples ; foliole terminale à pétiolule ne dépassant guère le 1,3 de sa hauteur, courlement obovale ow obovale- orbiculaire, un peu émarginée à la base, brusquement acuminée ou cupidée; les inférieures brièvement pé- tiolulées. Rameau anguleux, glabrescent, glanduleux, à aiguillons très inégaux, courts,les plus forts falqués, quelques-uns géniculés ow crochus ; feuilles 3-nées, finement dentées, à foliole terminale obovale, large, cuspidée, les supérieures parfois un peu discolores. Inflorescence courte, large, un peu interrompue et feuillée à la base, tronquée au sommet, Z4chement 2e PQ poilue, olanduleuse, à aiguillons pales, nombreux, déclinés ou falqués ; pédoncules moyens étalés-ascen- dants, multiflores ; sépales tomenteux, très hérissés, un peu glanduleux et aculéolés, non ou peu appendi- culés, réfléchis ; pétales blancs, ovales ; étamines blan- ches, dépassant les styles verdàtres ; carpelles glabres. Pollen mélangé (1/2 de grains normaux). Voisin du À. granulatus Mül. et Lef. En diffère par ses turions glabres, plus scabres, ses folioles plus élargies, ses rameaux glabrescents, son inflorescence plus courte et plus large, à villosité plus lâche, et ses pétales moins étroits ; il est aussi plus hétéracanthe et a une tendance’ à devenir discolore, ce qui le rapproche du À. Radula Wh. NSO — Ki. GRANULANTUS M. et L. Micros. R. melanodermis Focke. — Angleterre : Bour- nemouth. (E. F. Linton). Le type R. granulatlus M. et L. a été cueilli dans l'Oise par Lefèvre et dans les Ardennes par Callay ! Ce n’est certainement pasun =. SprengeliixXmacrophytllus, ainsi que l’admet M. N. Boulay (ap. R. et C. F1. Fr. NI p. 106). Le R. melanodermis Kocke n’en diffère guère que par son inflorescence plus dense et moins glan- duleuse ! I n’en est peut-être qu'une variété. N° SE — HE. FOLIEOSUS Wh.et N. Microg. R. flexuosus Müll. et Lef. ! — France : Marne (Levent. La détermination de cette plante est due à Müller lui-même ! D'après Levent elle est très commune dans les bois de la Marne et très polymorphe. J'ai vu dans l’herbier Müller des spécimens de Gremli appe- lés R.salluum par M. Focke qui m'ont paru identiques à la plante que je distribue. Le 2. flexuosus M. et L., qui n’est peut-être qu'une variété du R. foliosus W.N., en diffère par ses folioles caulinaires terminales ellip- tiques, ses dents plus superticielles et plus fines, ses pédoncules très peu poilus, courts, souvent ramifiés dès la base et à pédicelles fasciculés ; ses feuilles sont ordinairement coriaces et un peu discolores. Gr. d. Rudes Sud. N°0 SE — Et. MERLANOX YILON Mül. et W. var. GLABRESCENS — Tarn (H. Sudre). Diffère du type par ses feuilles elabrescentes en ee 0 dessous, son inflorescence moins feuillée et plus dense ; ses styles roses. Le calice est étalé. Il existe dans le Morbihan, à Vannes (Arrondeau), des buissons qui correspondent exactement à la plante de Wirtgen. Le À. perdurus Hol. et Borb.(R. durus Hol. prius non Sauvage), d’après les spécimens de Holuby “R Jai en herbier, se rattache au À. melanoxylon et: WW. N° S 3 — EH. superbus Sud.— Tarn (H.Sudre). J'ai décrit la plante comme ayant un turion non glauque ; mais depuis j'ai remarqué qu'on observe assez souvent un peu de glaucescence sur les tiges de première année, et c’est le cas dans les spécimens distribués. La plante est intermédiaire entre À. Guen- theri W.N.et R. ulmifolius Schott, mais est toujours très fertile et n’en est probablement pas hybride. Elle se’ place entre les R. rudis W. et N. et scaber W. N. tout en étant bien distincte de ces deux espèces. Gr. e. Hystrices Focke. NS4— HR. LEJEUNEE Wh.Sbsp. KR. bal- neariensis Sud. tar. REVERSUS. — Suisse : KFri- bourg (Jaquet). Mes spécimens de À. balneariensis de Luchon ont le calice imparfaitement réfléchi. D’autres échantillons cueillis par M. Schmidely dans le canton de Fribourg ont de même le calice étalé, de sorte que le À. balnea- riensis tel que je l’ai décrit paraît bien exister en Suisse. Toutefois dans les spécinens récoltés par M. Jaquet et que je distribue, les sépales se réfléchis- sent nettement à la fin, tout en restant assez long- temps étalés. À noter aussi que l'inflorescence est plus dense et à les pédoncules plus ascendants. Par la forme de l’inflorescence la plante se rapproche du R. Lejeunei Wh., mais par ses turions glabres et ses folioles larges elle tend vers le 2. rosaceus W. N. No 5% — KR. erythranthemus. — Tarn : Sérénac (H. Sudre). Grèle el élégante. Turion swbarrondi, rougeülre, glaucescent, glabrescent, très glanduleux, à aiguil- lons très inésgaux, les grands comprimés, déclinés ou droits. Feuilles /a plupart 3-nées, quelques-unes 4-5- nées, à poils apprimés en dessus, les moyennes et — 30 — | les supérieures grises ou blanches-lomenteuses et à nombreux poils brillants en dessous, {rès finement et presque simplement denticulées ; foliole terminale courlement obovale, échancrée, aiguë ou un peu acu- minée, à péliolule égalant environ les 2,5 de sa hau- teur. Rameau peu anguleux, flexueux, peu poilu, à nombreuses glandes pourpres, à grands aiguillons déclinés, rarement falqués ; feuilles Supérieures disco- tores, à foliole terminale large, obovée, cuspidée. Inflorescence courte, large el lâche, peu ou point feuil- lée, courlement poilue, à nombreuses glandes pourpres, très inégales, à aiguillons médiocres, droits ou décli- nés : pédoncules moyens élales, divisés en pédicelles longs el divariqués ; calice tomenteux, courtement poilu, glanduleux, quelquefois un peu aculéolé, impar- failement réfléchi ; pétales grands, ovales, d'un rouge vif ainsi que les ctamines et les styles ; élamines très longues ; jeunes carpelles un peu velus. Pollen peu mélangé, pur aux 9/10 environ. Les feuilles discolores et finement dentées le distin- guent du À. Lejeunei Wh. Est à rapprocher des R. mulabilis Gen., rubrans Müûll, angustlicuspis Sud. (R. setulosus Rogers non M. et L.), morvennicus Gill. et d’un certain nombre d’autres formes affines que lon peut subordonner au À. obfruncatus P.-J. Mül. Le R.formidabilis Baenitz Æerb. eur. 10365 (non Lef. et M.) paraît très voisin du =. erythranthemus. N° SG — HK. pilocarpus Gremli. — Autriche : Styrie (D' H. Sabransky). Tout à fait identique aux spécimens de Gremli pro- venant des environs de Zurich ! Se place dans le voisi- nage des R. mulabilis Gen., erinaceus Schmid... eæpo- litus Sud:.-etcs que lon peut rapprocher du 2. ob{run- catus P.- “4 Müll. (1858). Ce dernier ne diffère guère du R. pilocarpus que par ses turions slabrescents, ses folioles moins larges et sa denticulation: moins pro- noncée. NST7 — KR. ROSACEUS \Wh. Sûsp. IR. coronatus N. Boul. — Belgique, prov. de Namur (F. Gravet). La plante de Belgique, bien qu'à styles colorés et à sépales presque réfléchis, paraît bien être la même que celle de Phalempin (Nord). L'hypothèse de M. Fabbé N. Boulay, qui considère ce Rubus comme un À. Spren- — 31 — gelii X foliosus, ne me paraît pas admissible : la glau- cescence du turion, la denticulation grossière des feuilles, l’aculéation si remarquable de linflores- cence, la longueur des étamines, sont des caractères qui ne peuvent provenir d'aucun des parents présu- més. J’estime, avec M. Gravet, le collecteur de ce N°., que le 2. coronatus doit être envisagé comme une forme pure. N SSs - KR. KEHERERE \Whe, Microg. R. gereziacus (x. Sampaio! — Portugal: Mont. de Gerez (G. Sampaio). Diffère du type par ses aiguillons moins denses, ses feuilles souvent 3-nées, glabrescentes en dessous, à denticulation beaucoup plus vive, sa foliole caulinaire terninale plus rétrécie et presque entière à la base, insensiblement et longuement acuminée, son inflores- cence peu ou point feuillée, à axe beaucoup plus poilu; enfin par ses sépales non réfléchis et son pollen encore plus imparfait. Fructifie partiellement. Le À. Kæhleri Wh. manque probablement dans le sud-ouest de l'Europe et il me paraît difficile de ne voir dans ce n° 88 qu'une simple variété de cette espèce. Gr. f. Glandulosi P.-J. Müll. No S9 — I. SCHELEICHEREKE VWhe, Microg.R. fulvus Sud. — Tarn (H. Sudre). Forme caractérisée par ses turions glabres, peu ou point glauques ; ses aiguillons forts, denses, la plupart fortement géniculés ou vivement crochus ; par ses folioles étroites, rhombées, son inflorescence olabres- cente, très armée, à glandes longues et à aiguillons forts et denses ; enfin par ses étamines longues et ses calices réfléchis. N° DO — HR. RIVULNARBRES Mül. et Wirto. Microg. R. leptobelus Sud. — Belgique : Prov. de Namur (F. Gravet). Turion glabre, non glauque, fortement glandnleux- aciculé. Feuilles 3-5-nées, vertes et Cubes entes en dessous, grossièrement dentlées ; foliole caul. terminale courlement péliolulée, oblongue-rhombée, insensible- ment el longuement acuninée, émarginée à la base. tameau glabrescent, à feuilles grossièrement dentées,. At Inflorescence /4che, plus ou moins feuillée, pâle, à axe non poilu. Pédoncules et sépales portant de nombreu- ses soies jaunes; calice fructifère étalé ; étamines égalant les styles pales. Carpelles velus. Se rapproche du À. horridulus P.-J. Mül. par ses turions glabres, mais en diffère pas ses feuilles gros- sièrement dentées, à folioles de forme très différente. Il ressemble un peu au À. viridis Kalt., mais ce der- nier a le turion et le rameau visiblement velus, l'axe de l'inflorescence un peu poilu et les étam'nes longues. Le À. leplobelus a été récolté dans la Vienne, au Rond, allée de Dauzé, par l'abbé de Lacroix (Herb. Müller). NO — R.SELRPESS Wh. Sbsp. ER. ma- pophiloides Sud. — Puy-de-Dôme (H. Sudre). La plante distribuée a été récoltée dans un endroit très frais et le turion est bien moins poilu que d’habi- tude, presque glabrescent. Je crois, malgré cette légère différence, que ce Rubus appartient à la même forme qu'un grand nombre d'autres que j'ai groupés sous ce nom dans mon herbier. Le AR. napophilus Mül., des environs de Wissembourpg, en diffère par sa denticu- lation plus vive, à dents longuement mucronées et plus ou moins divariquées, ses folioles longuement acuminées, son inflorescence courte mais très lâche, à pédoncules longs et très étalés à angle droit, à pédi- celles presque divariqués; ses étamines dépassent à peine les styles. Il appartient aussi au groupe du R.serpens Vhe tel que je le comprends. N°92 — HR. HER EACAEEES P.-J. Müll.! — Alsace (P.J. Müller). Le À. lereticaulis P.-J. Müll. est assez souvent mal interprété. Il est surtout caractérisé par son inflores- cence {rès brièvement poilue,munie de glandes courtes, la plupart de longueur inférieure au diamètre des pédoncules. Fen possède de nombreuses formes qui seront publiées ultérieurement. N° O3 — H. HEAR TUS W. K. Sbsp. ER. jae- tabundus Sud. -- France : Cauterets (H. Sudre). La plante a été cueillie dans un lieu très ombragé etest moins rougeàtre que les formes habituelles du R. hirtus. Klle est remarquable par sa denticulation très fine, superficielle, ses folioles étroites et son inflo- rescence poilue-hérissée. — 39 — No O4 — KR. HIRTUS \WV. K. Yicrog. R. pec- tinatus Sud. et Grav. — Belgique : Prov. de Namur (F. Gravet). Turion subarrondi, glaucescent, très poilu, à glandes nombreuses, à acicules rares, à aiguillons faibles, les orands un peu comprimés à la base. Feuilles 53-nées, à quelques poils épars en dessus, vertes et très pubes- centes en dessous, à poils abondants et pectinés le long des nervures comme chez le 2. pyramidalis Kalt., à dents très superticielles, médiocres, inégales, la plu- part simples ; foliole terminale ovale-rhomboïdale, un peu émarginée et faiblement acuminée. Rameau très poilu, à aiguillons médiocres, déclinés ; foliole ramé- ale terminale obovale-cunéiforme, entière, superfi- ciellement dentée. Inflorescence petite, courte, feuil- lée, très poilue-hérissée, à aiguillons médiocres, à glandes abondantes, rouges, la plupart dépassant un peu le diamètre des pédicelles; calice poilu, glandu- leux, aculéolé, à lobes étroits, étalés ; pétales étroits, blancs ; étamines blanches, bien plus courtes que les styles roses ; jeunes carpelles glabres. M. le Dr Focke (in herb. F. Fravet) a rattaché cette forme comme var. brevislamineus au R. rubiginosus P.-J. Mül. Le type 2. rubiginosus du Pigeonnier, près de Wissemboureg, a le turion glabre, les feuilles gla- bres en dessous, l'inflorescence à axe glabrescent, les étamines longues et les pétales larges ; il me paraît totalement distinct de la plante de Belgique. E Sect. V. — Triviales P. J. Müll. N° 9% — X R. DISSIMULANS Linde.; R. PLICATUS X CæÆsius Sud. — Saxe (H. Hofmann). L'intervention d’une forme de la sect. des R. sube- recti dans la production de ce numéro est assez mani- feste. La brièveté des étamines ne peut être due qu’au R. plicalus W. N. Bien que les aiguillons caulinaires soient faibles, j'en ai remarqué quelques-uns de nette- ment comprimés à la base; de plus le R. Æolandrei P.-J. Mül., que je considère comme un ZX. suberectus X cæsius, à la denticulation beaucoup plus fine. N° 96 — X R. LUMECTORUM Sud.; R.HOLERYTHRUS X cæsius. — Allemagne (D' Focke). Cette forme correspond en partie au À. corylifolius des batologues anglais et M. Focke me l’a adressée D es sous le nom de 2. corylifolius var. flor. roseis. Je crois que la pubescence de la face inférieure des feuilles, les nombreux aiguillons de l'inflorescence, la colora- tion rose des pétales et des étamines, ne peuvent pro- venir que du À. holerythrus Kocke, qui n’est pas rare dans le sud de l'Angleterre. Ne diffère pas sensiblement de la plante que j'ai récoltée entre Mortagne et Evrunes (Vendée) en 1901. N° 97 — X R. SULCATIFORMIS Sud. — R. suLca- TUS X CÆsIiUs. — Allemagne : Sûd-Harz (F. Kretzer). Sous ce nom je comprends tous les hybrides plus rapprochés du À. sulcalus Vest que du R. cæsius L. et paraissant provenir de la fécondation du premier par le second. Dans les beaux exempiaires cueïllis par M. Kretzer la prédominance du À. sulcalus est mani- feste. J’ai vu de nombreux spécimens de cette forme dans l'herbier P.-J. Müller et provenant des environs de Wissembourg ; l’un était rattaché à tort au R. vir- guiltorum P.-J. Mül. et les autres ne portaient aucun nom. Gremli appelait À. frulticosus le R.sulcalus Vest. Ce qu'il a décrit sous le nom de À. cœsius-frulicosus, Beilr. p. 24 paraît bien être la même plante que le R. sulcaliformis. Il existe d’autres hybrides plus rap- prochés du À. cœsius que du R. sulcatus qui corres- pondent à la formule À. cœsius X sulcalus. No9s — X R. ASSURGENS Boul.et Bouv. var. vul- garis ; R. cœsius X ulmifolius — Tarn: Cambon (H. Sudre). Bien que plus rapproché du À. cæsius que du 2. ul- mifolius Schott, ce Rubus porte l'empreinte du À. ulmi- folius (vulgatus) dans la forme de ses folioles caulinai- res terminales, qui sont un peu obovales. Le nom de AR. patens Merc. est bien antérieur à celui de À. assurgens; toutefois Mercier appelait R. palens non seulement toutes les formes issues du croisement des 2. ulmifolius et cœæsius, mais encore des hybrides de la forme /omentosus X cæsius et autres, ainsi que je l’ai constaté dans l’herbier P.-J. Müller! Ce nom, manquant de précision, est donc à rejeter No 99 — X R. CUSPIDATUS P.-J. Müll. ; À. Ra- dula X cœsius Sud. — Alsace (P.-J. Müller). Les rameaux de cette plante ressemblent beaucoup — 39 — à ceux du À. Raduta et Müller, en 1857, étiquetait ce Rubus : R. Radula Wh. Le R. cuspidalus des Ronces vosgiennes, n° 19, à l'inflorescence moins poilue, pres- que inerme, munie de glandes plus courtes, la denti- culation plus fine. Je le considère comme un 2. obsec- lifolius X cæœsius — R. cuspidaliformis M. in hb. Mül- ler. Dans la centurie de Müller j'ai trouvé un assez orand nombre de rameaux qui appartenaient visible- ment à une autre forme de la mème section ; toute- fois la description du Flora, faite à l’aide des maté- rlaux récoltés en 1857, vise uniquement la forme que je publie. N° 4100 — KR. CA SIUS |. Micro. R. spicu- latus Boul. et Bouv. — Allemagne : Sûüd-Harz (K. Kret- zer). M. F. Kretzer m'a adressé cette forme sous le nom de 2. cæsius X rudis Î: supercæsius. TI n'est pas impos- sible que ce soit un hybride en voie de retour au À. cœæ- sius L.; toutefois l'influence de l’autre parent est si peu marquée qu'il me paraît bien dificile de préciser l’origine de la plante. Je crois plutôt qu'elle dérive du R. cœæsius L. par simple variation ; son pollen est en effet pur ou très peu mélangé, mais il est, dans beau- coup de fleurs, détruit par un champignon microsco- pique qui provoque une stérilité partielle en même temps que le développement exagéré des sépales et de quelques pétales (macropétalisme). Je ne vois pas de différence appréciable entre ce n° et le À. spiculalus Boul. et Bouv. tel que M. Bouvet lui-même me l'a fait récolter à Angers, étang St-Nicolas, et qui me paraît se rattacher au À. cœæsius comme forme pure. Le R. rivalis (Gen. en est très voisin mais il a les pédon- cules et les sépales munis de glandes courtes et rares. ÉrSUDRE: Novembre 1904. Albi.— Impr. A. NOUGUIËS, rue de l’Hôtel-de-Ville, 33 M Pa VS DUR EPPRT rs 2 BATOTHECA RUROPÆA PUBLIÉ PAR H. SUDRE Professeur à l'Ecole normale de Toulouse (France) Allées Saint-Michel, 19 rt FASCICULE III — 14905 La ge ur Paraïit par fascicules annuels de 50 numéros. Les collaborateurs qui fournissent 5 numéros convenus d'avance et préparés à 25 parts, reçoivent un fascicule en échange. Prix du fascicule : 25 fre. COLLECTEURS POUR LE 3° FASCICULE C1. Bicknell, à Bordighera (Italie), n° 147. X T. Chaboisseau (France), nos 130, 138. D" W.-0. Focke, à Brème (Allemagne), n° 109. X G. Genevier (France), n° 148. F. Gravet, à Louette-Saint-Pierre (Belgique), n° 102. H. Hofmann, prof. à Grossenhain (Saxe), nos 104, 127, 129, 142, 146. Jaquet, instituteur, à Châtel (Suisse), n° 132. Jourdes, à Verneuil, Eure (France), nos 103, 134. F. Kretzer, prof. à Braunsweich (Allemagne), n° 101. Rv. E.-F. Linton, Salisbury (Angleterre), n0s 105, 106, 107, 144. X P.-J. Müller (Alsace), n°5 115, 128, 150, 126 p.p. X N. Boulay, prof. à Lille (France), n° 125. X Questier (France), nos 108, 110, 112, 133, 149, 126 p.p. Dr H. Sabransky, à Sochau {Styrie), nos 136, 141, 143. G. Sampaio, Porto (Portugal), nos 111, 116, 122, 124, 137, 145. H. Sudre, prof. à Toulouse (France), nos 113, 114, 117, 118, 119, 123, 131, 135, 140. x Timbal-Lagrave (France), nos 129, 121, 139. Ce fascicule renferme 24 Rubus qui n’ont jamais été distribués dans des exsiccata numérotés, et 29 numéros d’une authenticité absolue ! H. SUDRE. PPRPPPPPIISPII OBSERVATION Je prie les collaborateurs qui récoltent des Rubus hybrides de vouloir bien m'adresser un exemplaire de chacun des parents présumés. J'accepte les essèces non déterminées pourvu qu'elles soient bien préparées. | La préparation du Batotheca ayant lieu chaque année en octobre, les envois doivent me parvenir au commencement de ce mois. er ONE Sect. I. — Suberecti P.-J. Müll. N°0 AO — HE. PLICA US W. N. var. ACU- MINATUS Sud. — Allemagne : Braunsweich (F. Kretzer). Var. voisine du =. rosulentus P.-J. Müll., mais en différant par ses feuilles caulinaires très grandes, plus régulièrement dentées, à folioles insensiblement et longuement acuminées. Diffère du R. opacus F. par ses étamines plus courtes, ses fleurs roses et ses folioles inférieures subsessiles. Le calice paraît se réfléchir incomplètement. N° #O@2 — R. cæresijiensis Sud.et Gravet.— Beloi- que : Louette-St-Pierre (F. Gravet). Diffère du R. plicatus W. N. par ses aivguillons pe- tits, ses feuilles très pubescentes en dessous, à foliole caulinaire terminale moins large à sa base, à folioles latérales pétiolulées ; par son inflorescence plus poi- lue, à quelques glandes fines et courtes sur les sépales et les pédicelles. Le calice se réfléchit lâchement et la plante se rapproche du À. nilidus. Ainsi nommée de l’ancien pays des Cæreses, où elle a été découverte. M. Focke la rattache à son 2. ammobius, mais celui-ci a des étamines plus longues, des feuilles un peu discoiores et n’est pas glanduleux, N O3 — HR. NAHEAIBES% W.N. Sbsp. EF. in- tegribasis P.-J. Müll. — Orne : forèt du Perche (Jourdes). Bien que les feuilles caulinaires aient été cueillies trop tôt et ne soient qu'imparfaitement développées, la plante est très typique. N°0 1024 — I. SEEN TICOSUS Koœhler. — Saxe (H. Hofmann). Sect. Il. — Silvatici P.-J. Müll. Gr a tCGraii Sud. N° 405% — I. CAIRFPENERFOEEUS Wh. — Angleterre : Shirley (E.-F. Linton). N°0 410G — KR. VUEGAERIES W, et N. — Sbsp. KR. Selmewi Lindo. — Angleterre : Bourne- mouth (E.-F, Linton). ‘tel 20 — Dans mes « Observations sur Set of Brilish Rubi », je l'ai rapproché de mon À. brachylhyrsus. Maintenant que j'ai pu étudier toute la centurie de M. Linton, il me paraît préférable de le subordonner au À. vulgaris W. N., à cause de ses glandes à peu près nulles et de ses pétales ovales. Le calice e paraît se réfléchir impar- faitement. N°0 407 — HR. I W PONRLIAL ACCUS Focke, Subsp. FR. mucronatiformis Sud.— Angleterre (E.-F. Linton). Diffère du 2. nypomalacus Focke surtout par ses turions plus anguleux, à aiguillons plus comprimés, et par la forme le ses folioles, qui sont plus élargies, nettement cuspidées et un peu plus superficiellement dentées. Ses anthères sont glabres. Ce caractère, la glabrescence du turion et la rareté de ses olandes, le distinguent du À. mucronifer Sud. (R. mucronatus Blox. non Ser.), auquel il ressemble par la forme de ses folioles, mais qui est plus hétéracanthe. Très fer- tile. N1OS — H&t. SPHRHN&EIEA Wh. — France (Questier). + plante distribuée est le R. nemocharis Müll. et Lef. !, qui a les feuilles caulinaires souvent 5-foliolées et les aivuillons en général moins courbés que dans la plante de. Allemagne. Il me semble qu’il n’y a pas lieu de la distinguer du type, même à titre de variété. N° 109 — RBUBUS CHEII OIRO'REN Y He- SUS Focke ! — Allemagne (D' W.-0. Focke). Gr. b. Euvirescentes Gen. N° 11O — HR. OŒUES'HERAREX Lef. et Müll.! — France, forêt de Villers-Cotterets (Questier). spécimens authentiques. N° A4 4 — 18. Sampaianus Sud. — Portugal (G. Sampaio). Apparemment sous-espèce du 2. rhombifolius Wh. En diffère par ses folioles plus irrégulièrement den- tées, les terminales moins nettement rhombées et moins acuminées; par ses aivuillons plus courbés, plus denses, surtout dans linflorescence, qui est moins 2 1 Me feuillée et à pédoncules plus étalés, enfin par ses organes floraux pàles. Se rapproche aussi des 2. car- pinifolius Wh. N. mais s’en éloigne par ses axes flori- fères plus velus, ses sépales réfléchis, non aculéolés. Il sert de transition entre ces deux espèces. Son inflo- rescence très armée l’éloigne du 2. leucander Focke. N 42 — HE. PYIRAMIDALES Kalt. — France : Valois (Quertier). N°141453 — HR. glaucoxylon Sud. — France : Tarn (ASudre). Diffère du 2. pyramidalis Kalt. par ses turions gla- bres et slaucescents, ses aiguillons plus denses, plus inégaux, moins élargis à leur base ; ses feuilles plus finement dentées, à dents non étalées, à foliole caul. terminale largement ovale, un peu échancrée, à pé- tiolule égalant le 1/8 de sa hauteur; par ses rameaux munis d'aiguillons petits, inégaux ; son inflorescence moins longuement hérissée, manifestement glandu- leuse ; ses sépales tomenteux-verdâtres, non ou cour- tement poilus. AC. dans la partie septentrionale du Tarn. N° 44% — ER. SCHL ECHEENDAELI Wh. — Tarn : Carmaux (H. Sudre). Weihe et Nées attribuent à leur plante des pétales blancs et des étamines roses; dans la forme distri- buée les pétales sont rosés et les étamines plus pâles, mais je n’attache pas grande importance à cette lé- oère différence. Sur le même turion, à côté de feuilles à foliole caulinaire terminale obovale et absolument conforme à celle de la planche des Rubi germanici, s’en trouvent quelques-unes d’elliptiques. Il me sem- ble que la plante du Tarn doit être plus rapprochée de la plante type de Mennishüffen que celles de l'Oise, que je distribuerai prochainement, et surtout d’An- oleterre que l’on rattache à la même espèce. Gr. c. Discoloroides Gen. N° 4% — ER. incarmatus P.-J. Müll. ! — Alsace (Müller). Le R. incarnalus Müll., dont je distribue des spéci- mens authentiques, est intermédiaire entre le À. vit licaulis Kœhl. et le R. Godroni Lec. et Lamt. Le À. sfe- EST . reacanthus P.-J. Müll., qui est (salt. ex ple) le R. vil- licaulis B. incarnalus Focke ap. Asch. et Gr. Syn. VI p. 516, est pour moi une simple variété du type R. wil- licaulis. I en est de même des spécimens que j'ai reçus de M. Focke sous le nom de À. villicaulis Sbsp. incarnatus (non P.-J. Müll.). No 4 #G — HK. incarnatus P.-J. Müll. var. subincertus (G. Samp.). — Portugal (G. Sampaio). Diffère du type par sa denticulation plus grosse et plus irrégulière, ses aiguillons plus espacés, son inflo- rescence peu poilue et ses sépales plus verdâtres. Se rapproche un peu du À. afjinis W. et N. NIET — IR. VELKLICAULIS Kœhl. Sbsp. IR. ornatus Sud. — France : Tarn (H. Sudre). Diffère du À. villicaulis Kœhl. par ses turions plus velus, à aiguillons plus denses et plus eoniques ; par ses folioles caulinaires terminales plus larges, et sa denticulation plus superficielle ; par son inflorescence courte, large et lâche, à pétales étroits. Il est souvent presque entièrement virescent. Ses aiguillons rap- prochés rappellent ceux du À. fagicola de Martr. Commun dans l’Albigeois ; précoce et fertile. N1IIS -— I. ALBI ORUS N. Boul.et Luc. — Puy-de-Dôme (H. Sudre). Cette plante est normalement discolore, mais com- me elle croît le plus souvent dans des lieux très om- bragés elle devient subvirescente. Le turion est visi- blement poila et non glabrescent comme l'indique la Flore de France. Certaines formes que j'ai reçues de Saône-et-Loire se rapprochent beaucoup du 2. flacci- dus P.-J. Mül. et il est possible que les À. albiflorus et flaccidus ne soient que deux variétés extrêmes d'une même espèce. Elles ont beaucoup de caractères com- muns : feuillage flasque, inflorescence très hérissée, pollen imparfait, etc. Le 2. flaccidus de P.-J. Müll. (non Baenitz Æerb. eur. 8554 !) diffère de la plante dis- tribuée par l'absence de glandes, le feuillage plus dis- colore, la foliole caulinaire terminale plus petite, un peu obovée et moins échancrée, son inflorescence plus ample, ses aiguillons plus forts. Il semble se placer dans le voisinage du Æ. pubescens Whe, mais peut- ètre n'est-il qu'une variété aprique du 2. albiflorus ? 2 AD Le Sect. III. — Discolores P.-J. Müll. Gr. a. Gypsocaulon P.-J. Müll. N° AA — K. ULMIFOEIEUS Schott. Mi- crog. R. contractifolius Sud. var. disjunclifolius (Boul. et Let. ex parte). — Tarn : Albi (H. Sudre). La forme très étroite des folioles caulinaires termi- nales n’est pas due à la station ; dans la même loca- lité croît le R. dilatatifolius Sud. dont les folioles sont à peu près orbiculaires. NEO — ER. ULREEFOKIUS Sbsp. FR. ani- sodon Sud, var. peliolulalus (Mül. et Timb.) ! — Toulouse (Timbal). Foliole caulinaire terminale subobovée-rhombifor- me, entière, atténuée-en pointe, très loncuetient pétiolulée ; dents inégalement incisées-anguleuses ; aiguillons pétiolaires courts, falqués ; panicule plus ou moins inerme. Forme cérinostyle. La plante est en partie atteinte de pilosisme ; l'axe de l’inflorescence n’est pas normalement tomenteux-floconneux. No 4121 — X R. PLATYPETALUS P.-J. Müll. et Timb.; À. ulmifolius X lacertosus Sud. — Haute- Garonne : Grizolles (Timbal). La plante de St-Urcisse (Tarn) que Timbal avait rapportée au 2. plalypelalus M. et T. et qui est décrite dans la Florule du Tarn est quelque peu différente du type primitif, que je distribue : toutefois il est possi- ble, étant donné le polymorphisme du À. wlmifolius, que cette plante ait la même origine que celle-ci et ne soit pas un hybride compliqué ainsi que je l’ai pensé autrefois (Rév. Rub. Hb. Tarn). Je groupe sous le nom de À. platypelalus tous les hybrides de la forme : ulmifolius X lacerlosus. Ce n° représente une forme moyenne de cet hybride, où l'influence du À. wlmifo- lius (culgatus) est prédominante ; cette forme n'est pas rare aux environs d'Albi et dars le Tarn, où les parents abondent. J'espère que les circonstances me permettront de récolter le À. Bosquelianus Timb. et M., qui est un À. lacertosus X ulmifolius. N° 42% — HR. ellipticifolius Sud. — Portu- Sud. — Portugal : Porto (G. Sampaio). Turion glauque ! caractère que je n’avais pas noté ne Je — mais que possèdent bien mes spécimens des Pyré- nées. La plante est à rapprocher du R. Godroni Lec. et Lamt. et non du À. hedycarpus Focke. C’est peut-être une espèce de premier ordre? Gr. b. Æedycarpi (Focke). N 223 — He. CUSPIDIREHR Mül. et Lef. var. rhombophyllus Sud. — Tarn (H. Sudre). Diffère du type cuspidifer par ses folioles caulinai- res terminales moins larges, rhomboïdes, aiguës ou brièvement et insensiblement acuminées, entières à la base, son inflorescence plus dense, moins feuillée. Par la forme de ses folioles, cette variété se rappro- che un peu du À. amiantinus Focke (R.lepidus MüL.); mais elle en diffère par sa denticulation plus irrégu- lière, son turion plus pubescent et surtout par ses pétales orands et larges, plus pâles. N°0 124 — I. PUBESCINS \WVh. Sbsp. KR. adunceispinus Sud. — Portugal : Povoa de Lanhoso (x. Sampaio). Folioles assez finement dentées, la caulinaire termi- nale obovale, entière, cuspidée. Aiïguillons pétiolaires et raméaux la plupart vivement crochus. Inflorescence maigrement hérissée, à pédicelles souvent fasciculés dès la base et un peu ascendants. N'est pas rare dans l’ouest de la France : Loire-Inf., Maine-et-Loire, etc. N 125 — KR. PROCERUS P.J. Müll.! — France : Vosges (N. Boulay). M. Focke rattache le À. procerus Müll. à son ZX. leu- cander (ap. Asch. et Gr.). J’estime, avec M. l’abbé N. Boulay, que les 2. robustus Müll. et procerus Müll. ne sont que deux variétés d’un même type. Dans le n° 69 duiBatolheca j'ai adopté le nom de À. robustus, qui date de 1859, pour désigner ce groupe spécifique ; mais comme il existe un X. robuslus Presl. antérieur à celui ‘de Müller,’ l'espèce doit porter le nom de R. procerus. Le n° 69 doit être envisagé comme une variété de celui-ci: 2. procerus P.-J. Müll. var. robustus. Gr. c. Candicantes Focke. , N°0 126 — KR, THYRSOIDEUS Vimnim. Sbsp. KR. phyllostachys P.-J. Müll. var. #0onl1- genus (P.-J. Müll.)! — Alsace, Marne et Valois (Müller, Levent et Questier). Jurion visoureux, canaliculé, glabrescent, à aiguil- lons forts; pétiole à aiguillons robustes, falqués ; feuilles erossièrement et irr eg ulièrement dentées ; foliole terminale, ovale, échancrée, acuminée ; rameau à aiguillons /rès forts, à base large, falqués, devenant même assez souvent crochus dans la région de linflo- rescence, dont les rameaux sont un peu ascendants ; pétales ovales; pollen très imparfait. NOT — 1. THVESOIDEUS Vimm. Sbsp. . candicans Wh. — Saxe (H. Hofmann). La plante distribuée est une forme moyenne, pou- vant servir de type. N°32 — Et. candicans Wh. var. excelsior (P.-J, Müll. !) — Alsace (Müller). Cette variété est caractérisée par des turions glabres, à angles obtus, à faces planes ou peu excavées ; des folioles terminales ellipliques, acuminées, à base moins large que dans la var. coarctalus, assez souvent entières; les folioles raméales terminales sont étroiles el acuminces, très irrégulièrement dentées ; l'inflores- cence est vaste, peu armée, plus ou moins feuillée, à pédoncules moyens éfalés, très mutlliflores ; les pétales sont ovales, blancs ou un peu rosés. No 129 — HE. candicans Wh. var. excelsior (P.-J. Müll.) — Saxe (H. Hofmann). Gr. d — Sublomentosi Sud. N130 — R. ARDUENNENSIS | ibert. Sbsp. &. obtusatus P.-J. Müll.! — France, Vienne (Chaboisseau). Spécimens authentiques! — Javais d'abord pris cette plante pour un hybride ; mais d’après une note de Chaboisseau jointe à la centurie distribuée, le R obtusalus n’est pas rare dans la région granitique de la Vienne et du Limousin. D'autre part, j'ai main- tenant la conviction que mon À. anglesensis n’en est pas sensiblement différent, ainsi qu’on pourra en juger par les spécimens du numéro suivant. Le 2. oblusalus a donc bien les apparences d'une forme pure, qui se place dans le voisinage du À. arduennensis Lib. N° 131 — HE. ARDUENNENSIS |ib. Sbsp. Æ&. obtusatus P.-J. Müli. — France : Tarn (H. Sudre). Fructifie bien ; a le turion plus nettement canali- culé que la plante de la Vienne, mais ne me paraît pas en différer. Le 2. consobrinus Sud. croît dans la montagne d’Anglès, mais je ne crois pas que le n° 151 en dérive. Est très répandu dans toute la montagne d’Anglés. Sect. IV — Appendiculati Gen. Gr. b — Vestili Focke N° 132 — R. VESTITUS Wh. — Suisse (Jaquet). N°33 — KR. ADSUIT US Gen. — France : Valois (Questier). N° 13% — X R. TOUSSAINTI Sud.; R. adscilus X ulmifolius. — France, Orne (Jourdes). Rappelle le R. adscilus Gen. par la pilosité des turions, de la face inférieure des feuilles et des axes florifères , le R. ulmifolius Schott par ses turions glaucescents et ses feuilles d’un vert sombre en dessus. N°o13% — KR. MUCEHRONIFEE Sud. Sbsp. IR. parcepilosus Sud. — Hautes-Pyrénées (H. Sudre). N°13G — KR. COLEMANNE Blox. Sbsp. IR. Gremlii Focke — Styrie (Sabransky). La forme distribuée, répandue en Styrie, en Ba- vière, en Bohême, en Moravie, etc., est plus glandu- leuse, plus robuste et plus hétéracanthe que le type de Gremli, mais des intermédiaires insensibles sem- blent la rattacher directement à ce type. Diffère des R. Colemanni Blox. surtout par ses aiguillons moins forts et moins courbés dans l’inflorescence, ses éta- mines moins longues et ses folioles terminales insen- siblement acuminées. Gr. c. Radulæ Focke. N° 137 — KR. GENEVIERLI Bor. Micr. R. brigantinus G. Samp. ! — Portugal (G. Sampaio). LUEUR Diffère du R. Genevieri Bor. par ses turions subar- rondis, ses aiguillons un peu coniques, ses dents plus fines, son inflorescence plus étroite, plus dense, peu armée et à glandes courtes. Se rapproche de % — He. KEinlianus Ser. — Sarthe (Henry). Parait mal fructifier et dérive apparemment du R. lomentosus Sbsp. Lloydianus par croisement. — Naturalisé sur un grand nombre de points en France. Sect. IV. — Appendiculati Gen. a. Tomentosi Wirtg. N0EGG — I. TONMENTOSUS Borckh. — Toulouse (H. Sudre). A été cueilli en pleine forêt. b. Veslili Focke. N°0 1G7 — ER. VESTEMUS Wh. Sbsp. K. leucotrichus Sud. — Sarthe (Henry). Diffère du R. vestilus Wh. par ses aiguillons à peu près égaux, ses glandes rares et courtes, ses feuilles minces, glabres ou à poils rares en dessus, à foliole caul. terminale obovale, entière, cuspidée ; son inflo- rescence à villosité blanche, longue et dense. Ce n° à mal fructifié en 1906, probablement à cause de la séche- resse exceptionnelle de l’été. La même plante a bieu fructifié à l'Epau (Sarthe) cette année, ainsi que l'a observé M. Henry. N 416S — IR. VES TITUS \WVh. Sbsp. KR. leucotrichus Sud. var. SUBEGLANDULOSUS..— An- gleterre, Edmondsham (E. F. Linton). Se sp t Diffère du précédent par son inflorescence à glandes à peu près nulles, ses turions plus anguleux, moins hérissés. Il n’est pour ainsi dire pas héréracanthe et semble appartenir aux À. silvalici ; il a dû pousser à l'ombre car, si certains rameaux sont assez nettement discolores, d’autres sont entièrement virescents. N° 469 — KE. PrODOPEHE Y ILE US P.J. Müll. var. LUTETIANUS Sud. — Seine (B. de Lesdain). Turion glaucescent, à glandes nombreuses ; feuilles plus discolores que dans les autres variétés de cette espèce ; foliole caul. terminale courtement obovée, un peu échancrée, brusquement acuminée ; inflores- cence ample, presque nue, peu armée, à axe très poilu- hérissé, à pédoncules étalés ; pétales elliptiques ; car- pelles très hérissés ; pollen peu mélangé. Se rappro- che du À. apiculatus Wh. Croît aussi dans la forèt de Rambouillet (Mlle Bélèze). N°0A%O — Et. RMEUCIRONHEEES Sud. Sbsp. IR. cenomanensis Sud. — Sarthe (Henry). Diffère du AR. mucronifer surtout par ses turions olauques, ses folioles obovales, bien plus étroites, ses anthères glabres. N°04'S A — He. HEBECAUXHES Sud. Sbsp. IR. podophylloides ej. — Tarn (H. Sudre). Diffère du A. hebecaulis par ses folioles obovales, finement dentées ; est ordinairement discolore. c. Radulæ Focke. N 472 —X R. BREVIATUS Sud. et Bouv.; KR. GENEVIERI X ULMIFOLIUS. — Sarthe (Coilliot). : Diffère du R. Genetvieri Bor. par ses turions glau- ques, peu hétéracanthes, son inflorescence à glandes courtes, ses fleurs roses. Stérile. NAT3 He. MICANS God. Sbsp. FR. he terochrous Sud. var. BARBATUS (Sabrs.) — Styrie (Sabransky). 05 Diffère du R. helerochrous des Pyrénées par sa den- ticulation plus vive, son inflorescence plus allongée et très feuillée. S’'éloigne du À. obscurus Kalt. par ses feuilles un peu discolores, et du ZX. insericalus P.-J. Müll. par ce même caractère et ses sépales étalés. No 434 — HR. H'ENARBAE-H,AGER A W EH P.-J. Müll. ! — Luchon (Timbal-Lagrave). Plante spéciale à la vallée de Luchon et indiquée à tort par Timbal comme commune dans les Pyrénées. Le calice est nettement réfléchi et non plus ou moins redressé comme le dit la Flore de France, où cette erreur n'a pas été rectifiée malgré la remarque que j'ai faite dans mes Rubus des Pyrénées ; de plus les styles sont constamment verdàâtres et non d’un rose vif ! N°43% — FH. FUSCUS \WVh. var. INSECTIFO- us (Lef. et M.) — Valois (Questier). Spécimens tout à -fait conformes aux types de Lefèvre. No 5136 — HE. INFESHU%S Wh,, microg. R. altipratensis Sprib. ! — Silésie (Spribille). Diffère du 2. infestus WA. par ses aiguillons moins courbés, son inflorescence allongée, feuillée, ses éta- mines courtes. Semble fructifier partiellement. Peut- être pourrait-on en expliquer sur place l’origine par croisement ? N° 177 — IR. INFESTUS Wh. Microg. R. holochlous Sud. — Belgique (F.Gravet). Grèle ; turion subarrondi, glabrescent ; feuilles ver- tes et velues en dessous, grossièrement et irréguliè- rement dentées, les caul. 3-5-nées; foliole caul. termi- nale ovale. échancrée, insensiblement acuminée. Rameau velu, à aiguillons faibles et pales. Inflores- cence allongée, hérissée, non feuillée, à aiguillons pâles, nombreux, fins ou médiocres, déclinés ou fal- qués ; sépales verdâtres, étroits, acuminés, làche- ment relevés sur le fruit ; pétales blancs, étamines blanches, dépassant les styles verdâtres ; carpelles glabres. N° 1378 — KR. PALLEDUS Wh. Sbsp. ER. foliolatus Lef. et M. — Belgique (F. Gravet). À l'inflorescence un peu plus glanduleuse et les folioles un peu plus étroites que le type de Lefèvre, mais y est relié par des formes ihtermédiaires et je ne crois pas qu’il y ait lieu de l'ensséparer. No 479 — HE. PALILTHbUS Wh. Sbsp. ER. hirsutus \Wirts. Var. PSEUDO-ERUBESCENS. — Belgique (F. Gravet). | Turion très anguleux et très hétéracanthe ; denticu- lation grossière, irrégulière ; feuilles supérieures gri- ses en dessous ; foliole caul. terminale largement ovale-rhombée, acuminée ; fleurs blanches, à étami- nes longues ; carpelles velus. Le À. erubescens Wirtg. est à rapprocher du À. folio- latus L. et M. NASO — I. OBSCUMRUS Kalt. Micros. Et. sprengelifiorus Sud. — Aisne (Questier). Je l’avais d’abord rapproché de mon À. erralicus (Rub. Hb. Bor. p. 67), mais l'examen de la centurie de Questier m'a convaincu que les plantes étaient réelle- ment distinctes. d. Rudes Sud. N°0 SE — M. VAILLISPAIRSUS Sud. — Tarn (H. Sudre). Dans la série des À. rudes, le R. vallisparsus com- prend toutes les formes faibles, à turion glaucescent, à fleurs roses et à sépales plus ou moins relevés sur le fruit. Mes 2. pergraliosus, separatus, granilophilus et alnicolus rentrent dans ce groupe, entendu dans un sens très large. Le n° 181 a le turion pubescent, mais est relié aux formes habituelles par de nombreux intermédiaires. e. Hystrices Focke. NES? 16. HR CARBPUS P.-J, Müll. Microg. R. vagabundus G. Samp. — Portugal : Vieira (G. Sampaio). 259 = Diffère de la plante des Vosges par ses pédoncules plus courts, ramifiés dès Ia base, ses pédicelles plus ascendants, ses étamines plus longues et ses carpelles olabres ; il fructifie moins bien. Je subordonne au R. hebecarpus les R. hystrices discolores et à fleurs blanches : À. aceralispinus, infesliformis, Lapeyrou- sianus, doranus, spissifolius, disjunclifiorus, rubri- glandulosus Sud., bavaricus Focke, etc. N1S3 — HR. H 6 EE 0 Q— Paraïît par fascicules annuels de 50 numéros. Les collabo- rateurs qui fournissent 5 numéros convenus d'avance et préparés à 25 parts, reçoivent un fascicule en échange. Chaque exemplaire doit comprendre, autant que possible, deux rameaux, l’un florifère et l’autre fructifère, plusieurs feuilles caulinaires et quelques pétales préparés à part. Les espèces déjà distribuées ne sont admises que si elles diffèrent quelque peu des formes publiées. Prix du fascicule : 25 fr. TP S—— COLLECTEURS POUR LE 9° FASCICULE D' Biau, à Bruyères (Vosges), nos 427, 444, Dr Bouly de Lesdain, à Dunkerque (Nord), n° 426. X Chaboisseau (Vienne), n°s 405, 408. Charbonnel, à La Chapeile-Laurent (Cantal), nos 421, K. Fritsch, à Gratz (Stvrie), n° 423. x Gravet (Belgique), nos 404, 432, A. Henry, Le Mans (Sarthe), nos 409, 440, 446. H. Hofmann, à Grossenhain (Saxe), n° 439. x Levent (Marne), n° 431. X P.-J. Müller, à Wissembourg (Alsace), nos 402. A. Ninck, à Bar-le-Duc (Meuse), n° 401. Du Pré (Belgique), no°s 415, 441. X Questier, à Thury-en-Valois, n°5 416, 417, 419, 420, 424, 425, 445, 447, 448. Dr Sabransky, à Sœchau (Styrie), nos 407, 422. Spribille, prof. à Breslau (Silésie), n°5 430. H. Sudre, à Toulouse, nos 406, 410-12, 414, 418, 428, 429, 433, 434, 436. 437, 438, 442, 443, 449, 150. x Timbal-Lagrave, à Toulouse, n° 413. Wolley-Dod, à Walton-on-Thames (Angleterre), n° 403. OBSERVATIONS Les collaborateurs sont priés de ne pas récolter les espèces déjà publiées dans le Batotheca. — Ce fascicule renferme 31 Rubus non distribués dans des exsiccata numérotés. Le fasc. X sera cousacré aux À. Radulc. H. SUDRE. — 102 — Sect. IV. — Appendiculati Gen. B — Vesriri Focke a. — Hypoleuci Sud. No AO — HE. conspieuus P.-J. Müll. — France : Meuse (A. Ninck). N° 4O@% — X KR. CERINOSTYLUS P.-J. Müll. ! — Alsace (P.-J, Müller). Spécimens authentiques. N° 405% — KR. Wolley-Dodii Sud. — Angleterre (Wolley-Dod). Voisin du À. macrostachys Müll. mais inflorescence bien plus armée, dentelure plus fine, fleurs blanches. No 4O@% — R. infrarugosus Sud. — Belgique (Gra- vet). N°0 4O% — Et. septorum P.-J. Müll — France : Vienne (Chaboisseau). Spécimens authentiques préparés par Chaboisseau pour les exsiccata de Müller. No 4@G — R. clethrocharis Sud. — France : Tarn (H. Sudre). N° 4@'3 — R. styriacus Hal. — Styrie (Sabransky). N° 4OS — IR. saxigenus Var. BELOSTACHYS Sud. — France : Vienne (Chaboisseau). Voir les observations de Chaboisseau jointes aux spécimens. C’est peut-êtreun À. ChaboisseauiXulmi- folius ? N°4O0%% — KR. BOREAUANUS Gen. — France: Sarthe (Henry). N° % # © — R. secedens Sud. — France : Vendée (EH. Sudre). — 103 — Plante née en 1902. Identique à la forme sauvage de Mortagne, murs du village. N°oÆ#Æ#Æ —R. continens Sud. — France : Ariège (H. Sudre). N° 412 — IR. densipilus Sud. — France : Hte-Garonne (H. Sudre). Intermédiaire entre R. Chaboisseaui Müll. et À. ads- cilus Gen. Commun dans la région toulousaine. N° 445 — X R. PSEUDO-CONFORMIS Sud. — France : Hte-Garonne (Timbal). Ne dérive pas du R. conformis, ainsi que je l’avais pensé tout d’abord, car le R. conformis manque à Balma. Je n'ai pu retrouver cet hybride à Balma. N° 44% — X R. SEMIDENSIPILUSSud.— France: Hte-Garonne (H. Sudre). Etait presque stérile en 1908, mais a fruciifié par- tiellement en 1909. Se rapproche du À. macroslachys Müll. var. scabridus Sud. Aub. Eur., mais je le crois dérivé des 2. densipilus et lacerlosus (roseiflorus) au milieu desquels il croît. b — Virescentes Sud. N° 4% — R. Prei Sud. — Belgique (du Pré). M. Du Pré avait récolté de nombreux spécimens de cette plante, qu'il rapportait avec doute au À. subcanus Müll. Quelques exemplaires avaient été appelés R. Menkhei par M. Focke. N° 4 G — R. truncifatus Sud. — France : Aisne (Questier). Feuilles moins finement dentées que dans les autres formes de ce groupe. N2AT — M. MUEIEERE [ef. — France: Oise (Questier). N°44 — HR. NEUHHE HE EEE [ef — France : Tarn (H. Sudre). — 104 — Plante très précoce. J’ai cueilli les rameaux florifè- res sur un pied que j'ai planté dans mon jardin. N° 449 —R. grypoacanthus L. et M.! — France : Aisne (Questier). Aiguillons caractéristiques. N° 42 — He. splendidu+ M. et Lef. ! — France : Aisne (Questier). Mériterait d’être étudié sur place ; c’est peut-être un hybride de À. rudis et de quelque forme à fleurs roses. Les rameaux fructifères que j’ai vus portaient des fruits assez bien développés. N°0 AB — M. COLMMANNEE Blox. — France : Cantal (Charbonnel). Me paraît à peu près conforme au type de Bloxam, de Coventry, type qui a disparu aujourd'hui d’après M.M. Rogers. N 422 — HI. Gremlii FF. var. MACROCARDIACUS Sabrs. — Styrie (Sabransky). N° A2% — R. lasiaxon Borb. et Waisb. — Styrie (K. Fritsch). M. Fritsch a bien voulu me récolter son 2. apum pour le Batotheca ; ce n’est pas une espèce nouvelle mais très exactement le 2. lasiaxon B. et Waisb. N°0 42% — He. inopaocatus M.et LL. — France: Valois (Questier). Plante fertile. C’est exactement le n° 2453 de Billot (R. infestus, non W. N.) N42% — I. flavescens M. et L. ! —France: Valois (Questier). C’est très exactement le type de Lefèvre ! N° Æ 2G — . eriostachys M. et Lef., var. ACUMINATUS Sud. — France : Seine-et-Oise (B. de Les- dain). — 105 — c — Hebecaules Sud. N 427 — K. SCHMIDELYANUS Sud. — France : Vosges (D' Biau et Lemasson). N° 428 KR. SUCHNIIDELYANUS Sud. Var. BREVIGLANDULOSUS. — France : Tarn (H. Sudre). Intermédiaire entre le type et le R. Borreri B. Salt. N° 429 — KR. Borreri Bell. Salt. — France : Larn (H. Sudre). C’est après avoir rencontré de nombreux buissons de cette plante que j'ai acquis la conviction que mon R. pauciglandulosus var. montisparsus, dont je n’a- vais tout d’abord vu qu’un seul buisson, n’était pas autre chose qu'une variation aprique et robuste du À. Borreri. La forme distribuée me paraît identique à celle d'Angleterre (Set of Brit. Rub. n°38). N 4230 — IR. teretiusculus Kalt. v. LIN- GUIFORMIS Sprib. — Silésie (Spribille). No BA — IR. Aamictus Müll. ! — France : Marne (Levent). C’est là le type authenthique de Müller. Commun dans le bois de Mersy, d’après Levent. No AS? — KR. GRATIOSUS M. et L. — Belgique (Gravet). Me paraît identique au type de lx forêt de Retz. N0 435 — K. GRATIOSES M ct |. var. MISELLUS Sud. — France : Hte-Garonne(H Sudre). Voir les caractères dans mes Rub. Europæ. N°45 - KR. ellipticifrons Sud. — France: Hte-Garonne (H. Sudre). N° 435 — KR. HEBEC AULIS Sud. var. CHÆROPHYLLOIDES (Spribille). — Silésie (Spribille). — 106 — N° A43G — IR. HEBECAURLK.IS Sud. Migr. R. condensatus Müll. var. coMPruLus Sud. -— France : Tarn (H. Sudre). N°4833 — KR. salisburgensis F. Var, ACU- TIFOLIUS Sud. — France : Tarn (H. Sudre). N° 438. - EH. podophylloides Sud. — France : Hte-Garonne (H. Sudre). La forme distribuée a le turion un peu scabre et se rapproche du 2. lacteicomus Sud. (gr. du À. micans God.) ; elle est toutefois moins hétéracanthe. C — Rapuzzæ Focke a. — Micantes Sud. N°A39 — HI. KR ADUE A Wh. — Saxe (H.Hof- mann). N° AIO. HR. R ADUIA Wh — France : Sarthe (AtHenty): Le À. Radula Wh. est rare en France. La forme de la Sarthe me paraît se rattacher au type. No ARE — X R. RADULIFORMIS Sud. ; R. RapuLA X ULMIFOLUS Sud. — Belgique (du Pré). Du Pré avait pris cette forme pour un 2. ulmifolius X vestilus, ainsi qu'en font foi les pétales qu'il avait préparés ; mais l’hétéracanthie du rameau et Ja dentelure des feuilles rappellent le 2. Radula. N° AA® — R. pustulatus Müll. — France : Hte-Ga- ronne (H. Sudre). A mal fructifié en 1906 à cause sans doute de l’ex- trême sécheresse du mois de juin de cette année. N° AA — R. Baiïlletii Sud. — France : Hte-Garonne (H. Sudre). Faciès du À. discerpltus Müll., mais turion glabre; fleurs d’un rose très vif. — 107 — N°44 — HR. uneinatus P.-J. Müll. — France: Vosges (D' Biau). Peu ou point discolore ; mais l'été de 1910 ayant été très pluvieux, le tomentum des feuilles ne s’est pas développé. À peut-être végété dans un endroit cou- vert ? No AAS — I6. ericetorum [Lef. — France : Valois (Questier). N° AAG — KR. ericetorum lef. — France : Sarthe (A. Henry). N° A4% — HR. aspericaulis |. et M. — France: Valois (Questier). N° 448 X R. SEMIASPERICAULIS ; 2. aspericaulis Xulmifolius. — France : Valois (Questier). N° A9 — HR. pallidiformis Sud. — France : Ariège (H. Sudre). Est habituellement plus discolore ; dans les endroits couverts il devient même tout à fait virescent. N° 450 — KR. papulosus M.etL. — France : Hte-Faronne (H.‘Sudre). H. SUDRE. Toulouse, avril 1911. Albi.— Impr. A. NOUGUIËS, rue de l’Hôtel-de-Ville, 33 BATOTHECA EUROPÆA PUBLIÉ PAR EH. SUDRE Professeur à l'Ecole normale de Toulouse (France) 12, rue André Délieux RER EE FASCICULE X — 1912 CGR OR— Paraît par fascicules annuels de 50 numéros. Les collabo- rateurs qui fournissent 5 numéros convenus d'avance et préparés à 25 parts, reçoivent un fascicule en échange. Chaque exemplaire doit comprendre, autant que possible, deux rameaux, l’un florifère et l’autre fructifère, plusieurs feuilles eaulinaires et quelques pétales préparés à part. Les espèces déjà distribuées ne sont admises que si elles diffèrent quelque peu des formes publiées. Prix du fascicule : 235 fr. COLLECTEURS POUR LE 10° FASCICULE X N. Boulay (Nord), n° 496. G. Bouvet, à Angers (M. et L.), no 492. Coilliot, au Mans (Sarthe), n° 469, L. Corbière, à Cherbourg (Manche), nos 495, 496. K. Friderichsen (Slesvig), n°0 497. © X G. Genevier (Vendée), n° 483. A. Henry, au Mans (Sarthe), nos 455, 465, 477, 485, 488, 489. H. Hofmann, à Grossenhain (Saxe), nos 7499, 500. Jaquet (Suisse), n° 474. x Questier, à Thury-en-Valois, n0s 454, 473, 486, 487, 491, 498. Dr Sabransky, à Sæchau (Styrie), no 470. H. Sudre, à ici nos 451-3 456-7, 460-4, 4€6-8, 471-2, 475-6, 479-82, 484, 498. Wolley-Dod, à Walton-on-Thames (Angleterre), n° 459. Zinsmeister à Wengen (Bavière), n°s 458, 478. OBSERVATIONS Les collaborateurs sont priés de ne pas récolter les espèces déjà publiées dans le Batotheea. — Ce fascicule renferme 30 Rubus non distribués dans des exsiccata numérotés. Le fasc. XI sera consacré aux RÀ. rudes et aux R. hystrices. H. SUDRE. — 110 — Sect. IV. — Appendiculati Gen. C. — Rapuzæ Focke. a. — Micantes Sud. 451 — IR. timendus Sud. — Tarn (H. Sudre). C’est là le type à fleurs blanches, ou à peine rosu- lées, tel qu’il Se rencontre toujours dans le Tarn. 4532 — HR. timendus Sud. var. ROSEIFLORUS Sud, — France : Le Laurenti (H. Sudre). Forme commune dans le Laurenti et le St-Giron- nais (Ariège). Z2% 3 — KR. FOLIATUS Sud. ; R. TIMENDUS XULMIFO- LIUS. — France : Tarn (H. Sudre). ZE 4 — IR. GENEVIERE Bor. — France: Valois (Questier). C'est la plante publiée par Billot (n° 1470) sous le nom de À. bracteatus Bor. Me paraît inséparable du type. 5% — KR. DISPANSUS Sud. ; R. GENEVIERIX ADSCITUS. — France : Sarthe (Henry). 2% 6G — I. brevistachys Sud. — France : Tarn (H. Sudre). Selon M.M. Rogers, la plante est abondante aux envi- rons de Plymouth, S. Devon. L'auteur du Æandbook ajoute : « A very distinct and constant form. » (Zandb. De); La plante distribuée a souffert de la sécheresse; de plus elle avait été coupée l’année précédente et est peu normale ; elle est plus grêle et a le tomentum plus ras que d'habitude. Mes spécimens de 1898 ne me paraissent pas différer de ceux de Set of British Rubi n° 69 ; ceux de 1904, pris sur les mêmes buissons, s'en éloignent quelque peu, surtout par leurs feuilles — 111 — 3-nées, à tomentum presque ras en dessous ; chez quelques fleurs atteintes de pilosisme le calice est étalé. 25 'T—IR. APICULATUS Wh. — France : Hte-Garonne (H. Sudre). Même plante que le n° 139. Comme les spécimens de Timbal étaient maigres, j'ai fait moi-même une cen- turie de la même station. 4SS — KR. APICULIATUS Wh. — Bavière (Zinsmeister). Forme un peu grêle, albiflore et peu discolore, pou- vant toutefois être rapportée au type. 459 — KR. APICURLATUS Wh. var. NewBouzpni. — Angleterre (Wolley Dod). C’est exactement la plante de Set of Brit. Rub. n° 66! GO — IR. lauracensis Sud. — France : Lauraguais (H. Sudre). AG — I. MICANS God. — France : Tarn (H. Sudre). Je l’ai cueilli trop tard, de sorte que les sépales sont presque réfléchis. Sans correspondre exactement à la plante de Nancy, me paraît peu éloigné du type. AG? — I. MICANS God. var. SCHISTOPHILUS Sud. — France : H.-Pyrénées (H. Sudre). Je l'avais cueilli un peu tard, en 1899, et les sépales étaient lâchement réfléchis ; ils étaient manifestement étalés en 1910, ce qui m’a fait rattacher la plante au R. micans. 4GS5 — I. MICANS God. var. ÆSTIMABILIS Sud. — France : Hte-Garonne (H. Sudre). S'éloigne beaucoup du type et constitue vraisembla- blement une microgène ou une sous-espèce de ce groupe. — 112 — GA — HE. subrotundus Sud. — France : Hte-Garonne ‘H. Sudre). C. dans les régions basses du Tarn et dans la Hte- Garonne. ÆAG% — HR. subrotundus Sud. var. GRANULA- TIFRONS Sud. — France : Sarthe (A. Henry). Rappelle le À. granulatus L. et M. par la forme de ses folioles, mais sépales étalés. Æ4GG — KR. garumnicus Sud. — France : Hte- Garonne (H. Sudre). %2G'3 — IR. pauciglandulosus Sud. — France : Tarn (H. Sudre). Il ne m'a pas été possible de le cueillir plus tôt ; à la fin les sépales sont lâchement réfléchis, mais ils restent longtemps étalés après l’anthèse. GS — IR. pauciglandulosus Sud. var. TENEBRICOSUS. — France : Tarn (H. Sudre). Quelques échantillons fructifères sont aussi trop avancés. GG — It. pauciglandulosus Sud. var. ELLIPTICUS. — France : Sarthe (Coilliot). 43O® — X MATOUSCHEKILT Sabrs. — Styrie (H. Sabransky). M. Sabranskyi a fait de cette plante un À. epipsilus Xmacrostachys, mais son À. macrostachys n’est point celui de P.-J. Müller. La dentelure fine des feuilles de cet hybride me paraît due au R.holochlorus Sabrs., qui croit dans les mêmes lieux. Æ'"8 A -- ER. subsimilis Sud. — France: Htes- Pyrénées (H. Sudre). Presque entièrement virescent en 1910, mais l'été fut très pluvieux. — 113 — "3 2 — HR. subsimilis Sud. v. OPLOCLADUS, — France : Tarn (H. Sudre). J'ai cueilli cette plante trop tard, de sorte que le calice est devenu entièrement réfléchi ; de plus le buisson ayant été récemment coupé, je n'ai pu récolter que des spécimens peu vigoureux montrant mal les caractères de cette variété. J’en distriburrai de plus typiques à la 1'e occasion. "33 — HR. pulcher M. et L. — France: Valois (Questier). 23 Zi — HR. subocanus Müll. var. PILETONEURUS Sud. — Suisse (Jaquet). "3% — KR. lacteicomus Sud. — France : Tarn (H. Sudre). J'ai trouvé cette plante dans lherbier de Progel ; elle croît à Waging (Bavière) (Cf. H. Sudre Rub. Eur.) "3 G —R. lacteicomus Sud.var. GLOSSOPHYLLOIDES. — France : Hte-Garonne (H. Sudre). Bien distinct du type et n’en dérivant probablement pas. b. — Concolores Sud. 4'8"3 — HR. ohovatifrons Sud. — France : . Sarthe (Henry). Plante un peu discolore, intermédiaire entre R. gra- nulatus M. et L. et À. timendus Sud. 43% — Er. traunsteiniensis Kaufm. — Bavière (Zinsmeister). Intermédiaire entre R. granulatus M. et L. et R. omalus Sud. Le R. epipsilus Focke f. concolor Progel ! est la même plante. 4"6D — 1. TMENBAR-HAGIERA VIE P.-J. Müll. — France : Hte-Garonne (H. Sudre). — 114 — SO — KR. virgatus Sud. — France : ‘Tarn (H. Sudre). Plante grêle, précoce, à pollen peu mélangé. SA — HI. occitanieus Sud — France : Tarn (EH. Sudre). A2 — HR. oc£titanieus SU. Var. BELLUS. — France : Tarn (H. Sudre). Se rapproche aussi du À. subrotundus, mais sépales assez nettement réfléchis. AS — HR. occitanieus Sud. var. CYNOMORUS (Gen.!) — France : Vendée (G. Genevier). Spécimens authentiques | Æ#.3 2. — KR. INCONDITUS Sud. ; R. occITANICUSX ULMIFOLIUS. — France : Tarn (H. Sudre). AS% — ER. acutipetalus L.et M. — France : Loire-Inférieure (A. Henry). N’a pas les pétales aussi nettement aigus que le type de la forêt de Retz, mais il en possède tous les autres caractères. ASG — IR. angustifolius M.etL. — France: Valois (Questier). Exactement conforme au type de Lefèvre | ASS — HR. retrodentatus M. et L. — Valois (Questier). ASS — 2. apiculatiformis Sud. — France: Sarthe (Henry). A une tendance à devenir discolore et se rapproche du À. apiculalus Wh., mais a l’inflorescence plus armée et le turion plus velu. AS9 — KR. SEGREENSIS Sud. ; R. APICULATIFORMISX IMBRICATUS. — France : Maine-et-Loire (A. Henry). — 115 — D'après M. Henry ce Rubus serait commun depuis Segré jusqu'à Châteaubriant (Loire-Inférieure), le long des voies ferrées ; il fructifie parfois partiellement. 490 — R. corymbosus P.-J. Müll. — France : Vos- ges (N. Boulay). Mème plante que celle des Ronc. vosg. ; déterminée par Müller. A9 — R. flexuosus M. et L. ! — France : Valois (Questier). C’est le complément de la centurie publiée par Billot n° 2058. A92 — IR. conspectus Gen. — France Angers (G. Bouvet). 4193 — KR. trunceifolius M. et L. — France : Valois (Questier). C’est la même plante que le n° 1868 de Billot. ASA — TR. truncifolius M. et L. var. CALLIS- TEMON Sud. — France : Tarn (H. Sudre). Plante peu fertile, dont l’origine reste douteuse. Se rapproche des 2. vestilus et apiculalus, qui manquent dans cette station. 495 — K. truncifolius M.et L.var. THYRSI- GERIFORMIS Sud. — France : Cherbourg (Corbière). Forme embarrassante. se rapprochant du À. apicu- lalus par ses feuilles un peu discolores, et du R. Men- Rei par ses feuilles en partie 3-nées. Ce n° m'est par- venu sans étiquette, avec le suivant ; les 2 formes me paraissent appartenir à la même variété. A9G — HR. truncifolius M. et L. v. THYRSIGE- RIFORMIS Sud. — France : Cherbourg (L. Corbière). L'abbé N. Boulay avait distribué cette plante (Ass. rub. n° 1086 |!) sous le nom de À. uncinalus, mais il n’a — 116 — pas cité ce n° dans la Flore de France de Rouy et Camus, ce qui prouve que la plante lui avait paru dis- tincte du X. uncinatus Müll. A9 — ER. trunceifolius M. et L. var. ACCLINIS Sud. — France (H. Sudre). 4198 — KR. Drejeri G. Jens. — Slesvig (K. Fride- richsen). M. K. Friderichsen, en dernier lieu, faisait de cette plante une variété du 2. horridicaulis P.-J. Müll, ainsi qu’en témoignent les enveloppes des pétales qui accompagnent les spécimens. Mais ce dernierest beau- coup plus hétéracanthe et appartient aux R. Hystrices. 199 — HI. caliginosus Sud. — France : Puy- de-Dôme (H. Sudre). Plante faible, se rapprochant des 2. glandulosi. 500 — I. PALLIDUS VW. et N. — Saxe (H. Hofmann). H. SÛDRE: Toulouse, février 1912. D —————_—_—————_— ———— ——— "— —————————————— ————————————— " —"—"— 2 ——_—_—_—_—_—_—_————————"———"————" —"—"_—————_———_…———…—…—….…"…"…"…"…".…—"…"…"…"…”"…"_—_—…—…——…_"——……—— Albi.— Impr. A. NOUGUIËS, rue de l’Hôtel-de-Ville, 33 1m" u UV. ile BATOTHECA EUROPÆA PUBLIÉ PAR EH. SUDRE Professeur à l'Ecole normale de Toulouse (France) 12, rue André Délieux — 8 — FASCICULE XI — 1913 ———— + he Paraît par fascicules annuels de 50 numéros. Les callabo- rateurs qui fournissent 5 numéros convenus d'avance et préparés à 25 parts, reçoivent un fascicule en échange; ils payent une cotisation annuelle de 2 fr. pour couvrir les frais d'impression des étiquettes et de port du fascicule qu’ils reçoivent. Chaque exemplaire doit comprendre, autant que possible, deux rameaux, l’un florifère et l’autre fructifère, plusieurs feuilles caulinaires et quelques pétales préparés à part. Les espèces déjà distribueés ne sont admises que si elles diffèrent quelque peu des formes publiées. Prix du fascicule : 25 fr. —— "0 —— COLLECTEURS POUR LE 11° FASCICULE Dr Biau, à Castres (Tarn), nos 516, 518, 539. Charbonnel, à La Chapelle-Laurent (Cantal), nos 548-550 X Gravet (Belgique), nos 504, 505. Gugler (Bavière), n° 525. H. Hofmann, à Grossenhain (Saxe), nos 501, 531. H. Kinscher, à Péterwitz (Silésie), nos 522, 540, 541. X P.-J. Müller (Alsace), n°5 529, 545. X Questier, à Thury-en-Valois, nos 502, 503, 507, 527, 532, 538, 546. D' Sabransky, à Sæœchau (Styrie), n° 528. Spribille, prof. à Breslau (Silésie), nos 517, 521, 536. H. Sudre, à Toulouse, nos 506, 508-515, 519, 520, 526, 530, 534, 535, 537, 542, 543, 544. Wolley-Dod, à Walton-on-Thames (Angleterre), n° 547. J.-B. Zinsmeister (Bavière), nos 523, 524, 533. OBSERVATIONS Les collaborateurs sont priés de ne pas récolter les espèces déjà publiées dans le Batotheea. — Ce fascicule renferme 30 Rubus non distribués dans des exsiccata numérotés. Le fasc. XII sera consacré aux À. Hystrices et aux R. glandulosi. H. SUDRE. — 117 — C — Rapuzæ Focke SO — R. microstachys N. Boul. — Saxe (H. Hof- mann). Croît en société avec les À. suberectus, nilidus, vil- licaulis, candicans, Radula, misniensis, etc., mais ne paraît pas hybride. OZ — R. drymophilus M. etL.— France: Valois (Questier). 503 — IR. chlorocaulon Sud. var. FUSCI- FORMIS. — France : Valois (Questier). 53O4 — HE. Lohzri Wirtg. var. FOLIOLATUS. — Belgique (F. Gravet). SO5 — ER. Lochxi Wirtg. Var. CHLORONEUROIDES Sud. — Belgique (F. Gravet). 50G — HER. obseurus Kalt. var. PRÆLATUS Sud. — France : Tarn (H. Sudre). 507 — KR. entomodontus P.-J. Müll. — France : Oise (Questier). C’est là le n° 2451 de Billot, portant le nom de R. Schleicheri. 50% — KR. purpurascens Sud. — France : Tarn (H. Sudre). 509 — KR. GRANDIDENTATUS Sud. ; R. PURPU- RASCENS XULMIFOLIUS. — France : Tarn (H. Sudre\. Croit au milieu des parents et est très abondant. æ410O — R. obscuriformis Sud. — France : Hte- Garonne (H. Sudre). S 11 —R,. obscuriformis Sud. v. PULCHRIFACTUS. — France : Hte-Garonne (H. Sudre). — 118 — S12 — R. DEFECTUS Sud. ; R. oBsCURIFORMSX LLoYDrANUS. — France : Hte-Garonne (H. Sudre). Croît avec le n° 510 et est stérile. 5153 — KR. erratieus Sud. — France : Tarn (EH. Sudre). S 14 — IR. erraticus Sud. var. ŒNOSTACHYS Sud. — France : Tarn (H. Sudre). S1% — KR. calvifrons Sud. — France : Tarn (ES udre) 00 Grèêle, étamines très courtes. Très fertile. S16G — KR. NMIENEKEHEE Wh. — France : Vos- ges (D' Biau). Fructifie incomplètement, sans doute par suite de l'humidité exceptionnelle de l’été en 1910. 517 — I. muricatus B. et Gill. — Silésie (Spribille). M. Spribille m'a adressé cette plante sous le nom de R. twardatvicus Sprib,. mais elle ne diffère pas du R. muricatus de France. S1S — R. brachyadenes P.-J. Müll. — France : Vosges (Dr Biau). D — Rüupes Sud. S419 — EI. OM AUS Sud. — France : Tarn (H. Sudre). C’est la forme vulgaire et typique. 520 — . OMALUS Sud. var. UMBROSUS Sud. — France : Pyrénées (EH. Sudre). Cueilli en plein bois, dans un endroit couvert. SM — R. Schummeélii Wh.— Silésie (Spri- bille). 09 — 22 - HR. Schummelii Wh. — Silésie (Dr Kinscher). 523 — KR. thelybatus Focke. — Bavière (Zinsmeister). S224 — HR. thelyhbatus Focke. — Bavière (Zinsmeister). Ce n° m'a été adressé sous le nom de R. epipsilusx rudis vel epipsilus X{raunsteiniensis par M. Zinsmeis- ter. Bien qu’en partie atteint de pilosisme il fructifie normalement et je ne crois pas que ce soit autre chose qu'une variation du À. {helybatus, que le n° 523 repré- sente plus typique. 525 — HR. thelybatus Focke. — Bavière (W. Gugler). C’est là le À. Gugleri Erdner ! Ce n’est pas autre chose qu’une variation du 2. éhelybatus F. et non un hybride. Les échantillons sont presque tous atteints de pilosisme, ce qui fait que les axes florifères paraissent très hérissés, alors qu'ils sont à peine poilus sur les inflorescences non malades. Bien que ce numéro soit peu normal, je le distribue à cause de son authenticité. 526 — KR. risiduliformis Sud. — France : Tarn (H. Sudre). | 527 — IR. MÉLANOXYION M. et Wirtg. — France : Valois (Qnestier). Il y a quelques feuilles caul. peu normales : habi- tuellement la foliole terminale est à base large et cordée. 52 — R. rhodopsis Sabrs. — Styrie (Sabransky). — Voir la description dans mes Rubi Europe. 29 — IR. insolatus Müll. ! — Alsace (P.-J. Müller). 30 —RKR. PRAVUS Sud.; R. SUPERBUS XULMIFOLIUS. — France : Tarn (H. Sudre). — 190 — Les premiers rameaux qui ont fleuri ont tous été stériles ; d’autres, qui ont fleuri beaucoup plus tard, ont en partie fructifié. SSA —- Re. RUDIS Wh. — Saxe (H. Hofmann). 532 - KR. RUDIS Wh. — France: Valois (Questier). 5335 — KR. RUDINUS Sud.; R. RUuDISXBIFRONS Sud. — Bavière (Zinsmeister). Das separatus Sud. — France : Ariège (H. Sudre). 9295 — IR. GLAUCEEIEUS Sud. — France: Tarn (H. Sudre). P36G — I. scaherrimus Sud. var. SUBNIGER (Sprib.) — Silésie {Spribille). Feuilles caul. la plupart 5-nées ; fructification par- tielle. 537 — IR. luteistylus Sud. — France: Ariège (H. Sudre). Se rapproche de la var. pubescens Sud. L. c. E — Hysrrices Focke 53S — KR. MFUSCO-ATER VWh. var. PHYLLOPHORUS (L. et M.) — France : Valois (Questier). C’est exactement la plante publiée par Questier dans Billot /. c. N° 53376. 39 — KE. oigocladus M. et L. — France : Vosges (D' Biau). 524O — ER. absconditus L. et M. var. SILENSANUS Kinsch. ! — Silésie (H. Kinscher). — 191 — 524 — KR. SUBROTUNDICAULIS Kinsch. ; R. 4Bs- CONDITUS var. siensanuSXRADULA Sud. — $Silésie (H. Kinscher). Le tomentum et la dentelure des feuilles rappellent le À. rRadula Wh. ; la coloration de la fleur est celle du R. abscondilus var. silensanus. 5242 — HR. mutabilis Gen. var. ACANTHOPHYL- LUS Sud. — France : Tarn (H. Sudre). Je distribuerai des rameaux florifères dès qu’il me sera possible d'en récolter. 542 — I. rubrans P.-J. Müll. — France : Htes-Pyrénées (H. Sudre). Me paraît exactement la même plante que celle de la Vienne. | 544 — HR. rubrans P.-J. Müll. var. ALBELLUS Sud. — France : Tarn (H. Sudre). 9495 — IR. Lejeunei Wh. var. ATROVIRENS (P.-J. Müll.!) — Alsace (Müller). Turion distinctement velu ; foliole caulinaire termi- nale ovale ou largement rhombée, inflorescence héris- sée, moins làche que dans le À. Lejeunei Whe. J’en ai vu des spécimens de Climbach (butte calcaire), de Bobenthal et du rameau latéral du vallon de la Lauter- bach (grès vosgien), près de Wissembourg. Ces diffé- rents échantillons ne m'ont pas paru différer sensible- ment les uns des autres. Il est possible que les pétales distribués proviennent de Climbach. Le pollen est très peu mélangé sur les exemplaires où j'ai pu l’observer, et il y a lieu de croire que cette Ronce est une forme pure. »>546G — I. formidabilis L. et M. — France : Valois (Questier). C’est la plante distribuée par Questier dans les exsic- Wa) © Billot n° 970, sous le nom de 2. Lejeunei (non 947 — I. formidabilis L. et M. — Angle- terre : — Surrey (Wolley-Dod). — 192 — 545 — KR. drepanophorusSud. — France: Cantal (Charbonnel). 049 — EE. drepanophorus Sud. — France: Cantal (Charbonnel). : Forme aprique, plus ou moins atteinte de pilosisme, ayant une tendance à devenir un peu discolore. 550 — KR. DREPANOPHOROMORPHUS Sud. ; R: DREPANOPHORUS X LLOYDIANUS. — France : Cantal (Char- bonnel). H._ SUDRE. Toulouse, Janvier 1913. SE à PORN AN Er D eee Re JR ee Rs Le Re PRE LOUE UE Ce, Albi.— Impr. A. NOUGUIËS, rue de l’Hôtel-de-Ville, 33 4 SNOV. 191$ BATOTHECA EUROPÆA PUBLIÉ PAR EH. SUDRE Professeur à l'Ecole Normale de Toulouse (France) 12, rue André Délieux — MARS De ———— FASCICULE XII — 1914 RER e— Paraït par fascicules annuels de 50 numéros. Les collabo- rateurs qui fournissent 5 numéros convenus d'avance et préparés à 25 parts, reçoivent un fascicule en échange; ils payent une cotisation annuelle de 2 fr. pour couvrir les frais d'impression des étiquettes et de port du fascicule qui leur est attribué. Chaque exemplaire doit comprendre, autant que possible, deux rameaux, l’un florifère et l’autre fructi- fère, plusieurs feuilles caulinaires et quelques pétales prépa- rés à part. Les espèces déjà distribuées ne Sont admises que si elles diffèrent quelque peu des formes publiées. Prix du fascieule : 235 fr. COLLECTEURS POUR LE 12° FASCICULE D' Biau, à Castres (Tarn), n° 568. D’ Bouly de Lesdain, Dunkerque (Nord), Nos 557, 567, 598, 600. J.-B. Charbonnel, à La Chapelle-Laurent (Cantal), n° 592. Duffort, Masseube (Gers), N° 552. Dr ©. Focke, Bremen (Allemagne), N° 597. X Gravet (Belgique), n° 551. A. Henry, Le Mans (Sarthe), No 570. - H. Hofmann, à Grossenhain (Saxe), nos 563, 579, 588. Jourdes, Verneuil (Eure), N° 556. Dr Kinscher, Steinach (Thuringe), nos 555, 561, 565, 571, 572. S. Kupcok, Bakabanya (Hongrie), N° 581. x Questier, à Thury-en-Valois, n°5 552, 554, 520, 585. Dr Sabransky, à Sæœchau (Styrie), n° 577, 582, 583. Spribille, prof. à Breslau (Silésie), n°5 564, 599. H. Sudre, à Toulouse, n0s 558, 559, 560, 566, 569, 573-6, 578, 584, 586, 587, 589-91,593-6. Zinsmeister, Wengen (Bavière), n° 553. OBSERVATIONS Les collaborateurs sont priés de ne pas récolter les espèces déjà publiées dans le Batotheca. — Ce fascicule renferme 35 Rubus non distribués dans des exsiccata numérotés. Le fasc. XIII sera consacré aux R. glundulost. H. SUDRE. — 124 — Sect. IV. — Appendiculati Gen. E — Hysrrices Focke SSI — KR. coronatus N. Boul. — Belgique (Gravet). SE — IR. HYSTHREX Wh. var. VELATUS (Lef.) — France : Valois (Questier). D’après Genevier la couleur des organes floraux serait : pétales roses, étamines et styles pâles. 553 — K. bavaricus Focke. — Bavière (Zinsmeister). 554 — KR. spinulifer M.et L. — France : Valois (Questier). S'éloigne beaucoup du type À. KXæhleri W. et ne saurait lui être rattaché comme simple variété. 555 — KR. spinulifer M. et L. — Silésie (H. Kinscher). Le R. subconicus Kinsch., que représente ce N°, me paraît la même plante que le N° 554. 556 — KR. asperidens Sud. — France : Eure-et-Loir (Jourdes). Quelques échantillons sont atteints de pilosisme et montrent mal les caractères de l'espèce ; ordinaire- ment les axes florifères sont plus armés. 557 — IR. asperidens Sud. — France : Seine-et-Oise (B. de Lesdain). Cueilli un peu trop tôt ; sur quelques spécimens les sépales s’étalent manifestement. 55S — IR. asperidens Sud. var. HISPIDULI- CAULIS. — France : Seine-et-Oise (H. Sudre). A fleuri pour la 2e fois en 1910. — Ne diffère en rien de la plante sauvage de la forêt de Rambouillet, d’où il m'a été envoyé par Mlle Bélèze. — 1925 — 559 — KR. leptocereus Sud. — France : Ariège (H. Sudre). Calice étalé ; folioles terminales longuement acumi- nées. 56GO — KR. SEPARATIFORMIS Sud. — R. LEPTO- CERCUS XSEPARATUS. — France : Ariège (H. Sudre). SGL — KR. Reuteni Merc. var. PYGMÆOPSIS Sud. — Allemagne : Silésie (H. Kinscher). S5G2 — I. Roeuteri Merc. var. PYGMÆOPSIS. — France : Gers (Duffort). Plus robuste US le N° 561, mais mêmes caractères généraux. 563-R. apricus Wimmer. — Allemagne: Saxe (H. Hofmann). D’après M. Hofmann, l'espèce, commune en Silésie, est très rare dans la Saxe. 564 —R. subpygmæopsis Sprib. — Silésie (Spri- bille). 565% — KR. pygmæus Wh. — Silésie (H. Kinscher). 5G6G — KR. saxicolus P.-J. Müll. — France (H. Sudre). Plante née en 1898 et ayant fleuri pour la 3° fois en 1904, époque à laquelle j'ai quitté Albi et n’ai pu poursuivre mes observations sur cette forme. Elle est encore jeune et peu normale, avec des turions arron- dis et des feuilles en partie 3-nées ; mais la plante- mère de Cauterets me paraît pouvoir être rapportée au type À. saxicolus Müll. J'ai obtenu, dumême semis, une forme bien différente, stérile et à étamines lon- gues. 567 — H. saxicolus P.-J, Müll. var. PARI- SIENSIS Sud. — France : Seine-et-Oise (B. de Lesdain). — 1926 — GS — KR. horridicaulis P.-J. Müll. — France : Vosges (A. Biau). Feuilles caulinaires la plupart peu normales. On doit toujours les prélever sur des turions bien déve- loppés et vers le milieu de ceux-ci. 569 — HE. rotundellus Sud. — France: Cantal (H. Sudre). 570 — EH. totundellus Sud. var. PSEUDOGLAU- CELLUS. — France : Loire-[Inférieure (Henry). 5'3 1 — I. rotundellus Sud. v. PLATYDACTY- LUS (Kinscher). — Silésie (H. Kinscher). 572 — K. polyoplon B. et Mot. v. RHAPHIDORACHIS (Kinscher). — Silésie (H. Kinscher). 533% — KR. impolitus Sud. — France : Gers (H. Sudre). F — GLanDouLosi P.-J. Müll. 574 — I. FURVWVUS Sud. var. FALLAX. — France : Tarn (H. Sudre). 55% — KR. PURPURATUS Sud. — France : Tarn (H. Sudre). La plante distribuée est intermédiaire entre le type et la var. lenerrimus Sud. I. c. SG — R. prædatus Schmid. — France : Tarn (EH. Sudre). 537 — HR. brumalis Sud.—Styrie (Sabransky). 52% — KR. brachyandroides Sud. — France Ariège (H. Sudre). 579 — HE. SCABEHEE Wh. — Saxe (H. Hof- mann). Calice làâchement réfléchi. — 127 — 5SO - KR. TERETICAULIS P.-J, Müll. Var. MICRODONTUS (M. et L.) — France : Forêt de Retz (Questier). SS1-R. TERETICAULIS P.-J. Müll. Var. LIPOTRICHUS (S. Kpk). — Hongrie (S. Kupcok). Fertile et non hybride de À. thyrsanthus K.; a le turion glabrescent et se rapproche aussi du 2. finili- mus Sud. 582 — R. TERETICAUXIS P.-J. Müll. Var. RUBRISTYLIFORMIS Sud.— Styrie (Sabransky). Se rapproche du. 2. finitimus var. rubristylus Sud. mais ses turions très pubescents me le font rattacher au À. lerelicaulis P.-J. Müll. Pétales larges, glandes très courtes. 983 -— KR. FRITSCHII Sabrs. ; R. TERETICAULISX DURIMONTANUS Sud. — Styrie (Sabransky). 984 — R. fragariiflorus P.-J. Müll. var. SERPENTI- FORMIS Sud. — France : Tarn (H. Sudre). Se rapproche du 2. chorostachys Müll. du gr. du R.serpens Wh., mais a les glandes courtes du À. {ere- ticaulis Müll. 2892 — HE. derasifolius Sud. — France : Valois (Questier). 58G — HE. derasifolius Sud. — France : Massif d’Arbas (H. Sudre). 985 — I. curtiglandulosus Sud. — France: Tarn (H. Sudre). Bien que les carpelles soient glabres, la plante peut être rapportée au type, qui les a velus. 585 — KR. curtiglandulosus Sud. — Saxe (H. Hofmann). 289 — HE cCcurtiglandulosus Sud. var. PRO- TENSUS Sud. — France : Tarn (H. Sudre). — 128 — 590 — R. subalpinus Sud. — France : Htes-Pyré- nées (H. Sudre). DD1I — I. argutipilus Sud. — France : Tarn (H. Sudre). 592 — KR. argutipilus Sud. var. ANAMPHIES- TUS (G. Br.) — France : Cantal (Charbonnel). Turion pruineux, Jus: pales. Se rapproche du R. serpens Wh. 093 — I. argutipilus Sud. var. ARBASCENSIS. — France : Hte-Garonne (H. Sudre). Se rapproche du R. purpuratlus Sud., qui croît dans le même massif. 594 — KR. finitimus Sud. — France: Tarn (EH. Sudre). Plus grêle que le type primitif de Cauterets. 59% — KR. finitimus Sud. var. MEGATHYRSUS. — France : Tarn (H. Sudre). Inflorescence vaste, aphylle, poilue ; folioles larges ; glandes pâles. 596 — R. finitimus Sud. var. SIMULANS. — France : Tarn (H. Sudre). Diffère du R. curtiglandulosus Sud. par ses turions glabres, ses étamines courtes ; du À. argultipilus Sud. par ses étamines moins longues. 599 — R. SCHLEICHERLI Wh. — Alle- magne (Focke). 598 — KR. SCHILEICHEERE Wh. var. Con- JUGATUS Sud. — France : Nord (B. de Lesdain). 299 — KR. SCHLEICHEEKX Wh. var. MIrIS Wimm. et Grab. — Silésie (Spribille). — 129 — 600 — KR. SCHEEICHERLX Wh. var. SEQUANENSIS Sud. — France : Seine (B. de Lesdain). Croît avec le À. saæxicolus var. parisiensis. Se rap- proche des À. hirlus W. et K. et humifusus Wh. Hs SUDRE Toulouse, avril 1914. FÊA SE Albi.— Impr. A. NOUGUIËS, rue de l’Hôtel-de-Ville, 33 BATOTHECA EUROPÆA PUBLIÉ PAR H. SUDRE Professeur à l'Ecole Normale de Toulouse (France) 3, rue André Délieux — LORS Te —— FASCICULE XIII — 1915 ER ——— Parait par fascicules annuels de 50 numéros. Les collabo- rateurs qui fournissent 5 numéros convenus d'avance et préparés à 25 parts reçoivent un fascicule en échange; ils payent une cotisation annuelle de 2 fr. pour couvrir les frais d'impression des étiquettes et de port du fascicule qui leur est attribué. Chaque exemplaire doit comprendre, autant que possible, deux rameaux, l’un florifère et l’autre fructi: fère, plusieurs feuilles caulinaires et quelques pétales prépa- rés à part. Les espèces déjà distribuées ne sont admises que si elles diffèrent quelque peu des formes publiées. Prix du fascicule : 25 fr. RS COLLECTEURS POUR LE 13° FASCICULE Dr Biau, à Castres (Tarn), n° 636. D' Bouly de Lesdain, à Dunkerque (Nord), n° 603. X D' Gillot (Saône-et-Loire), n° 604, X< F. Gravet (Belgique), no0s 631, 639. A. Henry, Le Mans (Sarthe), nos 628, 645, 648. H. Hofmann, à Grossenhain (Saxe), nos 608, 615. Dr H. Kinscher, (Thuringe), nos 607, 610, 611, 614, 617, 620, 633. X S. Kupcok, Bakabanya (Hongrie), nos 619, 622-3, 626, 642-3. X Levent (Marne), n° 640. X P.3 Müller (Alsace), nos 624-5, 629. x Pierrat (Vosges, u° 630. X Questier (Valois), nos 634, 644. 650. D' H. Sabransky, (Styrie), no°s 612, 618, 621. G46. Spribille, Breslau, n°5 601, 616, 627, 638. H. Sudre, Toulouse, nos 602, 604-6, 635, 637, 641, 647. G49. J.-B. Zinsmeister, (Souabe), nos 613, 632. OBSERVATIONS Les collaborateurs sont priés de ne pas récolter les espèces déjà publiées dans le Batotheea. Ce fascicule renferme 36 Rubus non distribués dans des exsiccata numérotés. Le fase. XIV sera consacré aux À. Glundulosi et aux R. Triviales. H. SUDRE., — 132 — Appendiculati Gen. F — GranpuLosi P.-J. Müll. GOT — K. INFESTIFRONS Sud. et Sprib. — Silé- sie (Pribille). Semble bien dériver du 2. silesiacus WA. ; l’autre parent est douteux. Rappelle un peu le R. infestus Wh. D’après M. Spri- bille, ce serait là le À. {hyrsiflorus Wimm. (non Wh.). GOTZ — R. dissectifolius Sud. — France : Tarn (H. Sudre). GO% — KR. chloroxylon Sud. — France : Nord (B. de Lesdain). G6OÆ4 — KR. conterminus Sud. var. piletofrucius. — France : Hte-Garonne (H. Sudre). : GO — R. conterminus Sud. var. saxorum. — France : massif d’Arbas (H. Sudre). GOG — R. laceratus Müll. var. inæquabilifrons Sud. — France : Tarn (H. Sudre). G@'7 — KR. humifusus Wh. — Silésie (Kinscher). Ne paraît pas différer sensiblement du type ; toute- fois fructification incomplète, ce qui peut être dû à la station. G6OS — RER. humifusus Wh. var. brachyslachys (Müll.). — Saxe (H. Hofmann). GO9 — R. humifusus Wh. var. humifusiformis Sud.— France : Morvan (Gillot). GO —R. BICOLORIFOLIUS Kinsch. ; À. humi- fususx Radula Sud. — Silésie (Kinscher). GA2 — R. irrufatus P.-J. Müll. — Silésie (Kins- cher). — 133 — G12 —R. inæquabilis Sud. var. s{ylosus (Sabrs. !). — Styrie (H. Sabransky). M. Sabransky a rapproché sa plante du 2. /{hyrsiflo- rus Wh., mais ses glandes longues, son inflorescence aciculée, me la font ranger dans les À. glandulosi. 615 -R. RIVULARIES M.et Wirtg. — Souabe (Zinsmeister). Pédoncules plus étalés ‘et inflorescence moins aci- culée que dans le type, sans qu'il y ait lieu d’y voir une variété notable. GIZ - R. RIVULAMRIS M. et Wirtg — (Kinscher). Il y à quelques feuilles caulinaires (prises sans doute vers la base du turion) qui sont largement ovales et qui rappellent un peu celles du ZX. setiger L. et M. G15% — R. lusaticus Rost. — Saxe (Hofmann). GG — R. lusaticus Rost. var. heidewilæensis (Sprib.). — Silésie (Spribille). G17 — R. incultus Wirtg. var. subincultus Sud. — Silésie (Kinscher). G1S — KR. PERSETOSUS Sabrs. ; R. spinosulus X bifrons Sud. — Styrie (Sabransky). Aculéation du À. spinosulus ; tomentum du ZX. bi- frons. Peu ou point fertile. G19 — KR. VIETUS Kupcok ; R. spinosulus X Lloydianus Sud. — Hongrie (S. Kupcok). 620 — R. horridulus Müll. var. rigidatus Sud. — Silésie (Kinscher). Me paraît bien être la même plante que le n° 159 de 2 (ZZerb. norm.) portant le nom de R. rigidatus 5 9! ia G224 —R. horridulus Müll. var. canifolius (Hayek). — Styrie (H. Sabransky). Re Me paraît simple var. du R. horridulus et non hy- ‘bride. — J'ai dû éliminer de la certurie des feuilles très discolores qui appartenaient à une forme diffé- rente. 622 — R. horridulus Müll. {var. Degenianus (Kup- cok). — Hongrie (S. Kupcok). Très rapproché du 2. spinosulus Sud. ; mais étami- nes courtes. Certains rameaux ont des glandes pour- pres et tendent vers le Z. hirtus W.K. (minuliflorus). 623 — KR. VRANYI Kupcok ; À. leplobelus X bi- frons Sud. — Hongrie (S. Kupcok). Peu ou point fertile. G24 — IR. SERPENS Wh. var. elegans (Müll. !). — Alsace (Müller). 625 — R. SERPENS Wh. var. calliphyllus (Müll. !). — Alsace (Müller). 626 — R. KUPCOKIANUS Borbas! ; 2. serpens x Lioydianus Sud. — Hongrie (S. Kupcok). Stérile. L'influence des ? parents est manifeste. 627 — I. nmapophiloides Sud. — Silésie (Spribille). G2S — KR. napophiloides Sud. — France : Sarthe (A. Henry). Les n°5 627, 628, sans être identiques, peuvent être rapprochés du type. 628 a parfois des glandes un peu rougeûtres et tend vers À. hirius W. K. 629 — R. corylinus P.-J. Müll. ! — Alsace (Mül- ler). Spécimens authentiques. 63O — R. corylinus P.-J Müll. var. rectinalispi- nus Sud. — France : Vosges (Pierrat). — 135 — G31 — EH. flaccidifolius Müll. - Belgique (F. Gravet). Peu éloigné du type vosgien. G32 — KR. flaccidifolius Müll. var. Mmem- branaceus Sud. — Bavière (Zinsmeister). Se rapproche de À. vepallidus Sud. ; toutefois den- telure plus fine. 633 — KR. flaccidifolius Müll. var. Kinscheri (Sprib.) — Silésie (Kinscher). Feuillage ample du 2. flaccidifolius, mais dentelure orossière, inégale, rapprochant la plante du 2. obro- sus Müll. 634 — KR. analogus M. et L. — France : forêt de Retz (Questier). Même plante que le N° 2057 de Billot (2. Guentheri). 635% — I. vepallidus Sud. — France : Tarn (H. Sudre). 636 — I. chlorostachys Müll. — France : Vosges (Biau). 637 — HI. crinitus Sud. — France : Tarn (Sudre). De Ia même station que le n° 43 du Batotheca. 63S — IR. leptadenes Sud. var. lividus G. Br. — Saxe (Spribille). 639 — KR. LEPTADENOIDES Sud. ; 2. leptadenes Xsiloalicus ? — Belgique (Gravet). Le regretté F. Gravet m'avait adressé cette plante sous le nom de À. podophyllus (Müll.) ; elle est vrai- semblablement hybride, mais l’origine en reste dou- teuse. Est stérile. 640 — EH. oreades M.et Wirtg. var. brevi- spiculalus Sud. — France : Marne (Levent). — 136 — Très rapproché du ÆR. serpens var. calliphyllus (Müll.), toutefois feuilles caul. la plupart 8-nées, aiguil- lons plus courts, turion et axe florifère moins velus, étamines plus courtes. GÆ# — R. offensus Müll. var. gracilescens Sud. — France : Tarn (H. Sudre). Fleurs blanches ; étamines dépassant les styles ver- dâtres. Remarquable par sa station très basse. — Très grèles dentelure très ne, G42 — HI. Guentheri Wh. var. Lengyellii (Kupcolk}. — Hongrie (Kupceolk). Fructifie normalement et ne paraît pas hybride. 64% — KR. RIPENSIS Kupcok; 2. Guentheri X rivularis Sud. — (Hongrie (S. Kupcok). Certains rameaux rappellent le 2. rivularis et d’au- tres le À. Guentherti. 644 — I. nigricatus M. et Lef. — France : Valois (Questier). C’est là le À. hirtus de Billot (n° 2056 p. p.). G45 — IR. nigricatus M. et L. -- France : Sarthe (Henry). G46G — KR. pectinatus Sud.et Gr. v. chlorosericeus Sabrs. — Styrie (Sabransky). GA'T — R. pectinatus Sud. et Gr. v. adenoneurus Sud. — France : Tarn (H. Sudre). Récolté aux Vidals, le long du chemin de Montalet. GAS — KR. pectinatus Sud. et Gr. var. Henryanus Sud. — France : Sarthe (Henry). G49 — H. Kaltenbachii Metsch var. fore- ziacus Sud. — France : Puy-de-Dôme (H. Sudre). 650 — R. rubiginosus Müll. var. érichacanthus (Müll.). — France : Oise (Questier). — 137 — Je distribue le complément de la centurie de Billot n° 2056 (p. p.) qui représente le R. {richacanthus Müll. D SUDRE: Toulouse, mai 1915. MOIS Alb1.— Impr. A. NOUGUIES, rue de l’HOtel-de-Ville, 33 nn. 7 BATOTHECA EUROPÆA PUBLIÉ PAR H. SUDRE Professeur à l'Ecole Normale de Toulouse (France) 3, rue André Délieux FASCICULE XIV — 1916 SE —— — — Paraît par fascicules annuels de 50 numéros. Les collabo- rateurs qui fournissent 5 numéros convenus d'avance et préparés à 25 parts reçoivent un fascicule en échange; ils payent une cotisation annuelle de 2 fr. pour couvrir les frais d'impression des étiquettes et le port du fascicule qu'ils reçoivent. Chaque exemplaire doit comprendre, autant que possible, deux rameaux, l’un florifère et l’autre fructifère, plusieurs feuilles caulinaires et quelques pétales préparés à part. Les espèces déjà distribuées ne sont admises que si elles diffèrent quelque peu des formes publiées. Prix du fascieule : 25 fr. COLLECTEURS POUR LE 14° FASCICULE C. Bicknell à Bordighera (Italie), n° 683, Dr Biau, à Castres (Tarn), n° 667. X Billot (Alsace), 1° 689. J.-B. Charbonnel. La Chapelle-Laurent (Cantal), nos 675, 684, 687. X Chaboisseau (Vienne), ne 681, Charrier (Vendée), n° 676. X Coilliot, Le Mans (Sarthe), n° 688. Duffort, à Masseube (Gers), n° 680. A. Henry, Le Mans (Sarthe), n° 673. H.. Hofmann, à Grossenhain (Saxe), nos 662, 665, 667. Holzfuss, à Stettin (Poméranie), nos 661, 663, 666, 670, 671, 692, 696. D: Kinscher, Steinach (Thuringe), no 668. X S, Kupcok (Hongrie), n° 652. .xX Levent (Marne), nos 682, 686. X P.-J. Müller (Alsace), n°s 653, 672, 685, 690, 695, 697, 699, X Questier (Valois), n°5 654, 669, 678, 693. D' H. Sabransky (Styrie), n° 655. Spribille, Breslau, (Silésie), n° 691; H. Sudre, à Toulouse, n°s 654, 656-660, 674, 679, 694, 698, 700. 1.-B, Zinsmeister (Bavière), n° 664. OBSERVATIONS Les collaborateurs sont priés de ne pas récolter les espèces déjà publiées dans le Buatotheca. Ce fascicule renferme 26 Rubus non distribués dans des exsiccata numérotés. H. SUDRE. — 140 — Sect. IV — Appendiculati Gen. F —.GLANDULOSI1 P.-J. Müll. GS — R. ACICULARIS L. et M. ; R. rubig. v. tri- chacanthusX horrens Sud. — France : Valois (Questier). Paraît assez répandu du côté de Lévignen, mais toujours presque stérile. 6%2Z — R. CUNICULICOLUS Kpk. ; R. rubigino- susXmutabilis ? — Hongrie (Kupcok). Les glandes pourpres montrent l'influence d’une forme du groupe hirtus, apparemment le À. rubigi- nosus ; l’autre parent est douteux. 6553 —R. minutiflorus Müll. ! — Alsace (Müller). Spécimens authentiques ! 6%S4 — KR. minutiflorus Müll. var. horridifactus Sud. — France : Tarn (H. Sudre). G%% — R. HOPLOPHORUS Sabrs. ; R. minuliflo- rus var.Xholochorus. — Styrie (Sabransky). . Glandes et aculéation du À. minulifiorus, mais den- telure, pilosité et forme des feuilles rappelant le 2. hotochlorus. Peu fertile. G%6G — KR. trachyadenes Sud. var. glabrescens. — France : Tarn (H. Sudre). Dentelure moins grossière que d'habitude. Se rap- proche un peu du ZX. tenuidentatlus var. jaclabundus. G6%'7 — R. declivis Sud. — France : Tarn (H. Su- dre). Floraison très précoce ; station très basse. Très fertile. 65%5s —RkR,. VIDUATUS Sud. ; À. declivisXlacertosus. — France : Tarn (H. Sudre). En société avec les parents et tout à fait stérile. SEAT Sect. V — Triviales P.-J. Müll. 659 — R.CÆSIUSIL. var. milissimus (Rip.) — France : Tarn (H. Sudre). G66GO — R. SERRULATUS Lindg. : À. nitidus X cæsius. — France : Tarn (H. Sudre). Peu ou point fertile. Le X. nilidus n'est pas rare dans la région. GG — KR. SCABROSIFORMIS Sud. ; 2. integriba- sisx cœsius. — Allemagne : Poméranie (Holzfuss). Forme très rapprochée du 2. integribasis Müll. 662 —R. GOTHICUS Fr. et Gel. ; X. gratusxX cæsius Sud. — Saxe (Hofmann). 6653 — R. SEMISPRENGELII Sud. ; R. Sprengelii cæsius. — Poméranie (Holzfuss). Fleurs et principaux caractères du À. Sprengelii Vh., mais pétales et folioles larges. Fructifie partiellement. GG — KR. ZINSMEISTERI Erdner |! ; À. rhombi- foliusxXcæsius Sud. — Bavière (Zinsmeister). Considéré par l’auteur comme un À. cæsiusXepipsi- lus, mais ne rappelle nullement ce dernier. 66G> — R. WARNSTORPFII Focke ; R. silesiacusX cæsius Sud. — Saxe (H. Hofmann). Le R. silesiacus Wh. se rencontre dans la même localité, d'après M. Hofmann. 66G6G — KR. SEMIPYRAMIDALIS Sud. ; 2. pyrami- dalisX cæsius. — Poméranie (E. Holzfuss). La pilosité de la face inférieure des feuilles ne peut provenir que du À. pyramidalis Kalt., qni estfréquent dans la région. 667 — KR. BALFOURIANUS Blox. — France : Vosges (Biau). Hybride fixé dont l’origine reste douteuse. — 149 — ‘66S - KR. BALFOURIANUS Blox. ; 2. ciliotentus Kinscher ! — Silésie (Kinscher).' LL, SORTE M. Kinscher a considéré cette plante comme un KR. cœsiusX Balfourianus. Il ne me paraît pas qu'il y ait lieu de la séparer du n°667. 669 — R. UMBELLIFORMIS M. ét L.!: À. macro: Phyllus Xcæsius Sud. — France : Valois (Questier). Plus rapproché du À. macrophyllus que du À. cæsius; très peu fertile. 670 — R. SEDINENSIS Holzfuss ; À. nemorensisX cœæsius Sud. -Poméranie (Holzfuss). | Rappelle beaucoup le À. nemorensis L. et M., que M. Holzfuss m'a adréssé des environs de Stettin. 671 — R. PRUINOSUS Arrh : À. cæsiusXvilli- ‘caulis Sud. — Poméranie (Holzfuss). 1 Forme aprique, un peu discolore, se rapprochant du R. Wahibergii Arrh. 672—R. CARNEISTYLUS Müll.! ; À. cœsiusX incarnatus Sud. — Alsace (Müller). Très rapproché des n°667, 668, mais inflorescence non glanduleuse, turion presque grabre. Pourrait je crois dériver du ZX. incarnatus, qui croit dans les mêmes lieux. 673 — KR. OPLOTHYRSOIDES Sud. ; À. oplothyr- susXcæsius. — France : Sarthe (Henry)... Croît dans le voisinage du À. oplothyrsus et fructifie partiellement. . 6724 — KR. HEMILASIOTHYRSUS Sud.; 2. lasio- lhyrsusX cæsius. — France : Hte-Garonne (H. Sudre). Rappeile un peu les hybrides de cæsius et de fomento- sus, toutefois turion pubescent, dentelure plus fine. Le R. lasiolhyrsus est CC. dans cette région des Pyré- nées. 67% — R. SEMIALBIFLORUS Sud. ; 2. atbifiorus Xcæsius. — France : Cantal (Charbonnel). DE! A + CARE — 143 — 676— R. IMBRICATIFORMIS Sud. ; R. imbricalus X cæsius. — France : Vendée (Charrier). Forme aprique et peu normale, dérivant du R. im- bricatus var. virescens. 67 — R. IMBRICATIFORMIS Sud. var. semisaxo-: nicus Sud. ; À. imbricalus var.saæonicus Hfm.Xcæesius — Saxe (Hofmann). Très rapproché de la var. saxonicus (KR. saxonicus Hfn). Le À. Wahibergit dérive du R. villicaulis Kœæhl, 67s — R. VALESIENSIS Sud. ; À. cardiophyllusxX cesius. — France : Valois (Questier). G79 — FR. MARTRINII Sud. — France : Tarn (EL. Sudre). | à Probablement hybride fixé de ZX. cæsius et de R. ulmifolius. Fertile et iEes répandu. _6S0 — R. AMPLIFOLIATUS Sud. ; 2. wmifolius X cæsius. — France : Gers (Duffort). Stérile. 6S1 — ER. AMPLIFOLIATUS Sud. var. (hamno- charis (Müll. !) Spécimens authentiques réunis par Chaboisseau pour les exsiccata de Müller. 6S2 — R. AMPLIFOLIATUS Sud. var. acantho- phorus (Müll.) — France : Marne (Levent. 6S3 — R. ASSURGENS B. et Bv.f. Provostii Gen.; R. cæsiusXulmifolius. — Italie (C, Bicknell). GS 4 — KR. ASSURGENS B. et Bv. var. polyadenes Sud. — France : Hte-Loire (Charbonnel). | Provient de quelque forme très aculéolée de R.ulmi- folius. 6S%s — R. AMBIGUUS Müll. ! 2. Godrontiixcesius. — Alsace (Müller). NN PR "D TS LP NE FAN T EE +” L NE — 144 — Quelques échantillons étaient sans étiquette, mais tous proviennent apparemment de la même localité. 6S6 — KR. DISCOIDEUS Müll. ! ; 2. WinterixX cæsius Sud. — France : Marne (Levent). G6S'7 — R. DURICORIUS Gen. p. p. ; R. cesiusx Winteri Sud. — France : Cantal (Charbonnel). Ronce grêle, rappelant le À. Wäintéri par la forme des folioles et la dentelure des feuilles. 6SS — R. MACROPETALUS M. et L. ; R. propin- quusX cæsius Sud. — France : Sarthe (Coilliot). G6S9 — KR. MOUGEOTIT Billot ! ; R. cesiusXbi- frons Sud. — Alsace (Billot). Echantillons sans feuilles caulinaires, que je distri- bue à cause de leur authenticité | 690 — R. MOUGEOTII Billot ; 2. cesiusXbifrons Sud. — Alsace (Müller). Echantillons authentiques de 2. roseiflorus Müll., provenant de plusieurs localités et dépourvus de feuil- les caulinaires. Müller avait reconnu lui-même que sa plante était identique à celle de Billot (n° 689). GA — R. MOUGEOTII Billot ; R. cæesiusXbifrons. — Silésie (Spribille). Le R. Aschersonii Sprib., bien que rappelant un peu les hybrides de À. candicans, doit dériver du Æ.bifrons, dont l'intervention rend compte de ia coloration rose des fleurs et de la dentelure fine des feuilles. 692 — R. MOUGEOTII Billot. ; À. cesius Xbifrons. — Poméranie (Holzfuss). Forme moyenne, que j'ai reçue du collecteur sous le nom de R. ambifarius. 693 — R. HEMISTENOPETALUS Sud. ; À. stenope- talus Xcesius. — France : Valois (Questier). ASE 692 — R. EXOTERICUS Sud. ; 2. lacerlosusx cesius. — France : Tarn (H. Sudre). Avec le R. lacertosus. Stérile. G9% — R. VIRGULTORUM P.-J. Müll. ; 2. candi- cansX cæsius. — Alsace (Müller). C’est là la forme appelée 2. fasciculatus par Müller (p. p.) et rappelant le R. candicans var. coarctatus. Quelques parts sont dépourvues de feuilles caulinai- res. — Müller avait récolté cette plante dans son jar- din, à Wissembourcg. G696G —'R. AMBIFARIUS Müll. ; 2. {hyrsanthusX cæsius. - Saxe (H. Hofmann). 697 — R. LEUCOPHÆUS P.-J. Müll.! 2. cæsius X tomentosus Sud. — Alsace (Müller). 698. — R. LEUCOPHÆUS P.-J. Müll. ! ; R. cœsius Xtomentosus Sud. — France: Hte Garonne (H. Sudre). Feuilles de l'extrémité des turions tomentelleuses en dessus. 699 — R. DELTOIDEUS P.-J. Müll. ; 2. {omento- sus LloydianusXcæsius. — Alsace (Müller). #60 — KR. PSEUDODEGENER Sud. ; À. cœsiusx tomentosus Lloydianus. — France : Tarn (H. Sudre). H. SUDRE. Toulouse, juillet 1916. Albi.— Impr. A. NOUGUIES, rue de l’Hôtel-de-Ville, 33 N BATOTHECA EUROPÆA PUBLIÉ PAR EH. SUDRE Professeur à l'Ecole Normale de Toulouse (France) 5, rue André Délieux — rc S Te ——— FASCICULE" XVe =1917 — —— — Paraît par fascicules annuels de 50 numéros. Les collabo- rateurs qui fournissent 5 numéros convenus d'avance et préparés à 25 parts reçoivent un fascicule en échange; ils payent une cotisation annuelle de 2 fr. pour couvrir îles frais d'impression des étiquettes et le port du fascicule qu'ils reçoivent. Chaque exemplaire doit comprendre, autant que possible, deux rameaux, l’un florifère et l’autre fructifère, plusieurs feuilles caulinaires et quelques pétales préparés à part. Les espèces déjà distribuées ne sont admises que si elles diffèrent quelque peu des formes publiées. Prix du fascicule : 25 fr. COLLECTEURS POUR LE 15° FASCICULE C. Bicknell et Pollini à Bordighera (Italie), n° 733, Dr Biau, à Castres (Tarn), nos 715, 738. Dr Bouly de Lesdain, à Dunkerque (Nord), n° que G. Bouvet, à Angers ‘(Maine-et- -Loire), nos 715, J.-B. Charbonnel, La Chapelle-Laurent A Fe 740, 744, 745. D' Chassagne, à Lezoux (Puy-de-Dôme), n0s 746-8. >< Chaboisseau (Vienne), n° 716. X F. Gravet (Belgique, 10 724. A. Henry, Le Mans (Sarthe), nos 708, 711. H. Hofmann, à Grossenhain (Saxe), nos" 714, 719, 720, 729, 730, TENTE EL E. Kaufmann. Nürnberg (Bavière), n° 750. D' Kinscher, Steinach (Thuringe), n'5 717-8, F. Kretzer, Cube nos 703, 706. x S.Kupcok, Bakabanya (Hongrie), no 742, X P.-J. Müller (Alsace), n°s 702, 731. x Questier (Valois), n°3 705, 709, 725. Dr H. Sabransky ( CAE nos 727, 732, 741, 749. Spribille, Breslau, (Silésie), n°s 704, 713, 721-3, 726, 728. H. Sudre, à Te nos 701, 735, 743. OBSERVATIONS Les collaborateurs sont priés de ne pas récolter les espèces déjà publiées dans le Batotheca. (Ce fascicule renferme 28 - Rubus'non distribués dans des exsiccata numérotés. H. SUDRE. — 148 — Sect. V. — Movies P.-J. Müll. N° TO — KR. ALBIGENSIS Sud. ; R. (cœæsius X Re — France : Tarn (H. Su- re). NO — KR. scasrosus P.-J., Müll.! ; À. vestitus X cæœsius Sud. — Alsace (Müller). La pilosité des turions et surtout de la face supé- rieure des feuilles montre l'influence du À. vestitus. N°33 — R.IMITABILIS K. Frid. — À. mucro- nifer X cœsius Sud. — Aïlemagne : S. Harz (E. Kret- zer). La moitié des spécimens récoltés par M. Kretzer appartenaient au À. Balfourianus Blox., d’où des parts un peu maigres. No 3O@% — KR. IMITABILIS K. Frid.; R. mucroni- US cæsius Sud. — Allemagne : Hannover (Spri- ille). N '7O% — R ASPRETICOLUS L. et M.!; À. Muel- leri X cœsius Sud. — France : Valois (Questier). N°36 — KR. CUSPIDATUS Müll ; À. Radula X cæsius Sud. — $S. Harz (F. Kretzer). M. F. Kretzer m’a adressé cette plante sous le nom de R. rudis X veslilus, mais elle appartient manifes- tement aux À. triviales. N° "307 — R. PLATYANTHUS Sud. ; À. uncinatus X cœsius.- France: Vosges (Biau). Au milieu des parents (D: Biau). N'z0sS — RP. DISSOLUTUS Sud. ; R. ericelorumx cæsius Sud. — France : Loire inf. (Henry). N° 369 — R. HORRIFACTUS M. et L.; 2. papu- losus X cæsius Sud. — France : Oise (Questier). La plupart des spécimens étaient mélangés au 2. papulosus. ; OR PT PET TT TS — 149 — N° 710 — HE. HIRTICAULIS L.et M.: R. Gene- … vieri X cæsius Sud. — France: Seine-et-Oise (B. de _ Lesdain). NT. — R. DISCERPTIFORMIS Sud. ; R. dis- cerplus X cæsius. — France : Sarthe (A. Henry). N° 312 — KR. SEMIMICANS Sud.; 2. micans X cæsius. — France : Vosges (Dr Biau). Il est possible que ce soit la var virenticanus qui ke - ait produit cet hybride. : P N° 343 — R. FABRIMONTANUS Spribille ; À. obs- . curus erraticusXcæsius. — Silésie (Spribille). +R a N° 3424 — R. OMALOIDES Sud. ; À. omalusX cæsius. — Saxe (Hofmann). Je n'ai pas vu de Saxe le À. omalus, mais comme il est fréquent en Bavière et en Silésie, il est probable qu'i existe aussi en Saxe. à e- N'Z141% — KR. DECORATUS Sud. et Bouv.; À. me- > ZLanoxylonXcæesius. — France : Anjou (Bouvet). | N°26 —R. ADENOLEUCUS Chab. ! 2. rudis X L cæstius. — France : Vienne (Chaboisseau). * spécimens authentiques. F - - N°727 — R. OREOGETON Focke; R. KæhleriX 1 cœsius. — Silésie (Kinscher). _ N°T712S —R. OREOGETON Focke ; À. KæhleriX _ cæsius. — Silésie (Kinscher). C’est le À. laticors Kinsch. L’aculéation de l’inflo- rescence est celle du 2. Kæhleri Wh. | _ N° 719 — R. OREOGETON Focke ; R. KæheriX … cæsius. — Saxe (Hofmann). - Dentelure plus fine que dans les n°5 717, 718, mais . feuilles caul. 5-nées. Ronce vigoureuse, me parais- . sant dériver aussi du Z. Xæhleri ou de quelque forme - de ce groupe. — 150 — No 320 — R. IDÆIFORMIS Sud. et Hofm. — R. oreogetonX Idæus. — Saxe (H. Hofmann). L'influence du À. Zdœus n’est pas douteuse ; l’acu- léation est celle du n° 719 ; toutefois les glandes man- quent. Forme très curieuse ! No'T22 — KR. PILOSUS Wh. ; R. scaber X cœsius sud. — Silésie (Spribille). Les spécimens de Weihe, qui sont du reste peu ho- mogènes, ont le turion un peu pubescent. Je crois qu'ils ont la même origine que ceux-ci, que M. Spri- bille appelle À. polycarpiformis (R. polycarpus FI. Schles.) No 322 — R. ORTHACANTHUS Wimmer ; R. Schleicheri X cæsius Sud. — Silésie (Spribille). N°'323 — R. CAPITULATUS Utsch ; 2. Bellardi Xcæsius Sud. — Silésie (Spribille). Forme des feuilles caul. rappelant le À. Bellardiüi ! N° 72% — KR. SEMIRIVULARIS Sud. ; À. rivula- risxXcæsius. — Belgique (Gravet). N°725 — R. SPINETORUM M. L.!; À. serpens angustifronsxXcæsius Sud. — France: Valois (Ques- tier). No 3 2G& — R. SEEBERGENSIS Pfuhl ; R. leplade- nes Xcæsius Sud. — Silésie (Spribille). Forme grèle, rappelant beaucoup le R. serpens (lep- tadenes). N°'727 — R. HOLOSERICEUS Vest. ; À. Villar- sianusXtomentosus Sud. — Styrie (Sabransky). Tient à la fois des 2. hirtus, cœsius et fomentosus. No 528 — R. SUBTILISSIMUS Sud.; 2. cœsiusx hirius fa. — Silésie (Spribille). Ce n° pourrait être un À. cæsiusX hirlus lenuiden- talus. k =: < : 1 j ; PTS NAT STE PIE DE a LG ENT SE ? ue * F D ñ — 191 — Idæobatus Focke N 929 — KR. ID ÆUS L. f. pryllanthus Lge. — Saxe (Hofmann). N330O0 — KR. ID ÆUS !. var. denudatus Sch. et Sp. — Saxe (Hofmann). N° #31 — R. IDÆOIDES Ruthe; 2. Zdœæusxcæsius F. — Alsace (Müller). Spécimens authentiques de À. cæsio-ldœus P.-J. Müll. ! N°32 — R. IDÆOIDES Ruthe ; À. /dœusXcesius F. — Styrie (Sabransky\). Cylactis Raf. N° 733 — MR. SAXATILIS L — Italie (Bicknell et Pollini). Chamæmorus F. N° 934 — KR. CHAM ÆMORUS I. — Riesengebirge (Hofmann). Sect. Silvatici Müll. 7 N 735% — KR. querceticolus Sud. — Fran- ce : Hte-Garonne (H. Sudre). N536 —- KR. PYRAMIDALIS Kalt. var. siliens Hofm. — Saxe (Hofmann). N537 —- KR. PYRAMIDAEIS Kalt. var. siliens Hofm. — Saxe (Hofmann). Voisin de la var. similalus,mais dentelure plus fine, fleurs plus petites, feuilles vertes en dessous. Lg, LC de _N93S — R. ARGENTEUS W. et N. var. brevistamineus Sud. — France : Anjou (Bouvet). D'après M. Bouvet ce n’est pas une forme acciden- telle car il est répandu dans la région de St-Léger et de St-Jean de Linières. N° 339 — ER. AINMBRIECAÆEUS Hort. v. saxonicus (Hofm.). — Saxe (Hofmann). Sect. Discolores Müll. N°34 — R. HOLOLEUCOIDES Sud. ; À. propin- quusxX Lloydianus. — France : Cantal (Charbonnel). Sect. Appendiculati Gen. VesTiri Focke. N° 344 — R. PASTORALIS Sabrs. ; Sud. Rub. Eur. p. 262 (1913). — Styrie (Sabransky). Paraïit stérile; mais origine douteuse. No 342 — ER. Caflischii F. var. mulleus (Kpk.). — Hongrie (Kupcok). N 5423 - ER. MURILZLAEN Lef. var. cine- rellus Sud. — France : Hte-Garonne (H. Sudre). N°34% — R. FLAVIDULUS Sud.;R. ColemanniixX Lloydianus. — France : Cantal (Charbonnel). Rapuzæ Focke. N° 34% — I. subcotundus Sud. var. ramo- sipes. — France : Cantal (Charbonnel). N°0 34@ —R. abruptifolius Sud. var. superveslilus. — France : Puy-de-Dôme (Chassagne). N° 74% — R. CHASSAGNEI Sud.; R. abruptifo- lius var. superveslilus X albifiorus. — France: Puy- de- Dôme (Chassagne). ais d’abord supposé que la plante dérivait du caliginosus, mais elle croit pêle-mêle avec le n° 146, dont elle provient vraisemblablement. LES | | N° 3248 — R. SEMISUPERVESTITUS Sud. ; R. abruplifolius var. supervestilusxulmifolius. — Fran- Puy-de-Dôme (Chassagne). N° 329 — R. GRANULATUS Met ir. lucifugus (Sabrs.) — Styrie (Sabransky). : GLANDULOSI Müll. FE SUDRE: — Albi.— Impr. A. NOUGUIBS, rue de l’Hôtel-de-Ville. 33 uma CA #4 l'E er, Le hk AU 1. : M | rets ï 4 a. > ne dif do Ë M fl k re ue HIT re ve vw Le 4 TUE Crete ve s Set APR SN À Gus apr PE TAN puy LEA .7 1 r Fan ve ne à Cr .. MIRE Et DALE APPUI DR d me ann ' PAT (4 4 IST -EE ‘ : # # st D 47 1 “ ei ï ; pu Hegtes LTDNP Bmaret 2 ( HPATTETAET DEUTRAURA Li) pe Us = r CHA IUES CITE RATE TETE + Dei CT MUC UEANRS CLIN Ne ER E ë ' ? HOT DID ATLOTN COUR n°? PRE PUN Ü CE x ; Pa je