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PAR ORDRE ALPHABETIQUE
Bevor (M.). — No 314. — Sur la variation des caractères spécifiques chez

les Nemertesies.

CHEYREUX (Ed.). — No 319. — Sur les Amphipodes du genre Cyphocaris
Boeck recueillis par la Princesse-Alice au moyen du filet Richard
_à grande ouverture.

FAUVEL (Pierre). — No 316. — Deux Polychetes nouvelles (Disoma Watsoni
n. sp. et Hyalinecia Brementi n. sp.)

GADECEAU (Emile). — No 321. — Les Forêts submergées de Belle-Ile-en-
mer.

: GEORGÉVITCH (Jivoin). — No 322.— Note sur les Myxosporidies des poissons
de la baie de Villefranche et de Monaco.

Jounin (L.). — No 317. — Etudes Préliminaires sur les Céphalopodes
| recueillis au cours des croisiéres de S. A. S. le Prince de Monaco.
D 4 Note: Chiroteuthis Portieri nov. sp.

-Nuspaum-Hicarowicz (Dr Joseph). — No 315. — Sur la Structure du canal |
| digestif chez Gastrosiomus Bairdii (Gill et Ryder).

Ovon DE Buen (Prof.). — No 318. — Premiere campagne de l'Institut
espagnol d’Oceanographie dans la Méditerranée.

Route (Louis). — No 320. — Notice préliminaire sur quelques espèces
nouvelles ou rares des Poissons provenant des croisieres de
S. À. S. le Prince de Monaco.

Sars (G. O.). — No 323. — Liste systématique des Cyclopoides, Harpac-
ticoidés et Monstrilloides recueillis pendant les campagnes de
Ss: A. S. le Prince Albert de Monaco, avec descriptions et figures
des especes nouvelles.

TABLE DES MATIERES

Le numéro de chaque article se trouvant au bas du recto de
chaque feuillet il est très facile de trouver rapidement l’article
cherché. |

Nos 314.

319%

318.

319.

320.

3214

322.

323.

x
Sur la variation des caracteres specifiques chez les Nemertesies,
par M. Bevor.

Sur la Structure du canal digestif chez Gastrostomus Bairdii
(Gill et Ryder), par le Dr Joseph Nusspaum- HıLarowicz,
professeur ord. de Zoologie et d’Anatomie comparée a Lwöw
(Lemberg).

Deux Polychetes nouvelles (Disoma Watsoni n. sp. et Hyali-
necia Brementi n. sp.), par Pierre Fauve, professeur a
l’Université Catholique d’Angers.

Etudes préliminaires sur les Céphalopodes recueillis au cours
des croisières de S. A. S. le Prince de Monaco. fe Near:
Chiroteuthis Portieri nov. sp., par L. JouBin, professeur au
Museum d'Histoire Naturelle et à l’Institut Océanographique.

Première campagne de l’Institut espagnol d’Océanographie
dans la Méditerranée, par le Directeur Prof. Op6n DE Buen,

Sur les Amphipodes du genre Cyphocaris Boeck recueillis par
la Princesse-Alice au moyen du filet Richard à grande
ouverture, par Ed. CHEVREUX.

Notice préliminaire sur quelques espèces nouvelles ou rares des
Poissons provenant des croisières de S. A. S. le Prince de.
Monaco, par Louis Route, professeur au Muséum National
d'Histoire Naturelle.

Les Forêts submergées de Belle-Ile-en-mer, par M. Emile
GADECEAU.

Note sur les Myxosporidies des poissons de la baie de Ville-
franche et de Monaco, par Jivoin GEORGEVITCH.

Liste systématique des Cyclopoidés, Harpacticoides et Monsiril-
loides recueillis pendant les campagnes de S. A. S. le Prince
ALBERT de Monaco, avec descriptions et figures des espèces
nouvelles, par G. O. Sars.

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Les auteurs sont priés de se conformer aux indications suivantes :

1° Appliquer les règles(de la nom menclature adoptées par les Congrès À

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internationaux. | = | | PAPE
2° Supprimer autant que possible les abréviations. ee
30 Donner-en notes au bas des pages ou dans un index les indications
bibliographiques. ~~ ~~ |
4° Ecrire en italiques tout nom scientifique latin, ER
5° Dessiner sur papier- ou bristol bien blanc au crayon Wolf (H. B.) I
a l’encre de Chine.
6° Ne pas mettre la lettre sur les dessins originanx mais sur les papiers
calques les recouvrant.
70 Faire les ombres au trait sur papier ordinaire ou au 1 crayon noir sur
papier procédé. | ;
Se Remplacer autant que possible les lence par des figures dans le
texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou d’un LAURE plus grands que
la dimension définitive qu’on désire: se i hs = i,

*
* % ;
Le ss = ? :

Les auteurs reçoivent 5o exemplaires de leur mémoire. Ils peuvent, en
outre, en faire tirer un nombre quelconque — faire la demande sur le
manuscrit — suivant le tarif suivant :

50 ex. | 100 ex. | 150 ex. | 200 ex. | 250 ex. | 500 ex.

Un quart de feuille. SEA 5f20 | 6f80 8f40 | 10 40 | 17f80
Une démi-feuille.4:....:.|: 4701 6 70 | 8/80 | rt » | 13 40.) 2280
Une feuille entiere...... ee 9 80 | 13 80 | 16 20] 19 40 | 35 80

‘Il faut ajouter a ces prix celui des planches quand il y a lieu,

Adr esser tout ce qui concerne le ‘Bulletin a l'adresse. suivante : eos

Musée océanographique Bun), Monaco. ;

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BULLETIN DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE
(Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco)
No 314. — 30 Janvier 1916.

Sur la variation des caractères spécifiques

chez les Nemertesies.

Par M. BEDOT.

Deux Némertésies nouvelles, récoltées près des Açores par
les Expéditions scientifiques du Prince de Monaco, offrent un
intérêt particulier pour l'étude des caractères qui servent à
distinguer les espèces de ce genre. Nous donnerons leur diagnose
avant de décrire les variations que l’on peut observer dans
leurs colonies et les rapports qu’elles présentent avec les formes
voisines.

Nemertesia belini n. sp.

Bem. 564, profondeur 845%: Stn. 889, profondeur 208";
Stn. 2210, profondeur 1229". Sur un câble télégraphique sous-
Metin, rompu a 52 milles E. S. E. de la pointe orientale de
Vile de Pico, le 26 février 1903, profondeur 1160" (1 exemplaire
présenté par M. le colonel Chaves).

Hydrorhize formant une couche mince sur le substratum.
Hydrocaule non fasciculée et non ramifiée, atteignant 37 cent.

de hauteur, à segmentation bien marquée dans la région
proximale, mais disparaissant dans les régions moyenne et
distale. Hydroclades verticillés. Le nombre des hydroclades
composant un verticille varie de 1 à 6; il est le plus souvent
de 3. Le mode de segmentation des hydroclades est trés variable.

ce i ee

Il est rare que les articles intermédiaires manquent comple- |
tement, mais ils ne sont jamais en aussi grand nombre que
les articles hydrothécaux. Il n’y a donc jamais d’alternance
régulière. Les hydroclades débutent souvent par un article
sans hydrothèque. Ces articles intermédiaires apophysaires se
rencontrent plus fréquemment dans la région proximale que
dans la région distale de la colonie. Les nématothèques cauli-
naires sont nombreuses et placées sans ordre apparent ; sur les
apophyses, on en voit en général 2 ou 3 paires suivies de 1
à 3 médianes, mais leur disposition et leur nombre varient.
Sur les articles hydrocladiaux, le nombre des nématothèques
est également variable et c’est là un des caractères saillants de
cette espèce. Outre les 2 nématothèques supracalycinales, qui
ne manquent jamais, on trouve de ı à 5 (le plus souvent 3)
nématothèques médianes proximales et de 1 à 3 (le plus souvent
2) nématothèques médianes distales. Les articles intermédiaires
ont de 1 à 4 (le plus souvent 2 ou 3) nématothèques.

Les gonothèques, fixées à l’aisselle des apophyses, sont
ovoïdes, avec un couvercle ovale et aplati, placé près du sommet,
un peu sur le côté.

Nemertesia incerta n. sp.

Stn. 584, profondeur.845": Stn. 600, "profondenr mes.
Stn. 866, profondeur 599”; et Stn. 1349, profondeur >09.

Hydrorhize composée d’un petit nombre de tubes fixés sur
le substratum. Hydrocaule non ramifiée, non fasciculée,
atteignant 7,5 cent. de hauteur et divisée en sesmenis bien
marqués, mais de longueur très variable. Hydroclades formant
2,3 ou 4 rangées lengitudinales, ou disposés irrégulièrement.
1 Ou 2 nématothèques caulinaires entre 2 hydroclades super-
posés. 1 paire de nématothèques et 2 nématothèques médianes
sur les apophyses. Hydroclades à segmentation homonome ;
très rarement des articles intermédiaires. Articles hydrothécaux
de longueur variable, portant 1 paire de nématothèques supra-
calycinales et 2 nématothèques médianes, l’une au-dessus,
l'autre au-dessous de l’hydrothèque. Les articles hydrocladiaux

Be ns

peuvent avoir des épaississements périsarcaux ou en être
dépourvus.

Les gonothèques, fixées a l’aisselle des apophyses, sont très
recourbées et en forme de corne d’abondance.

N. belini differe surtout des autres Némertésies par le fait
que le mode de segmentation de ses hydroclades et le nombre
des nématotheques sont normalement très variables. Elle
forme, avec N. antennina, N. perrieri et leurs variétés un
groupe d'espèces qui ont en commun les caractères suivants :
hydrocaule monosiphonique ; hydroclades à segmentation hété-
ronome, soit présentant entre les segments à hydrothèques un
Su plusieurs segments intermédiaires sans hydrotheques ; gono-
thèques ovoides pourvues, à leur extrémité libre, d’un couvercle
aplati plus ou moins incliné sur le grand axe de la gonothèque.

CHA NN. aniennina et N. ‚perrieri, l’article hydrothécal
Presemte toljours une paire de nématothèques à côté et 1
-nématotheque au-dessous de l’hydrothèque. En outre, les
articles hydrothécaux sont normalement séparés par 1 seul
cle intermédiaire portant, chez la première espèce, 1 seule
nématothèque et, chez la seconde, 2 nématothèques médianes.
Beaucoup de colonies montrent toujours cette disposition
typique. Mais, entre ces 2 formes spécifiquement bien distinctes,
viennent s’intercaler des variétés qui établissent des termes
de passage. C’est d'abord l’A. perrieri var. antennoides que
Billard (1) a trouvée dans les collections récoltées par le
HAVE LEUR et le TALISMAN, Dans les colonies, pechees
par le TALISMAN, 70 °/, des articles intermédiaires présentaient
2 nématothèques, tandis que 23°/, nen possédaient qu’une et
7 °/, n’en avaient point. La proportion était un peu différente
dans les échantillons du TRAVAILLEUR dont 35 °/, des articles
intermédiaires portaient 1 seule nématothèque, tandis que l’on
ne trouvait pas d’article intermédiaire sans nématothèque.
Chez cette variété, il n’y a qu’un seul article intermédiaire

(1) BıLLarn, A. — Contribution à l'étude des Hydroides, Ann. Sc.
nat. Zool. (8) T. 20 1904.

BILLARD, À. — Hydroides. Expédition scientifique du Travailleur et
du Talisman. T. 8. Paris 1906. |

(314)

a
entre 2 articles hydrothecaux. Mais Quelch (1) a décrit sous le
nom d’Antennularia ırregularıs une espece que Stechow (2)
considère avec raison comme une simple variété de N. perrieri.
Chez elle, il y a tantôt un seul article intermédiaire avec
2 nématothèques, tantôt 2 articles intermédiaires consécutifs
portant chacun 1 nématothèque.

Nous avons donc tous les termes de passage entre N. anten-
nina et N. perriert; mais ces deux espèces peuvent cependant
se présenter à l’état de colonies absolument typiques, c’est-
à-dire chez lesquelles on n’observe aucune variation dans le
mode de segmentation des hydroclades et la disposition des
nématotheques.

Examinons maintenant les rapports et différences que l’on
peut constater entre ces deux espèces et N. belini. Ce qui frappe
lorsque l’on examine un grand nombre de colonies de N. belini,
c'est qu'il n’est pas possible d’établir une formule exprimant
la disposition type des nématothèques et le mode de segmen-
tation des hydroclades.

N. antennina et perrieri montrent en général une grande
régularité dans l'alternance des segments hydrothécaux et
intermédiaires. Chez N. belini, les segments intermédiaires
manquent souvent, ou, au contraire, on en voit parfois 2, 3
ou même 4 qui se suivent. Sur 100 segments intermédiaires,
le nombre des nématothèques varie dans les proportions sui-
vantes :

1 nématothèque par article intermédiaire 10 °/,

2 — — — — SES à
3 — — — _ 37.8
ee

Sur les segments hydrothécaux, les nématothéques distales,
soit celles qui sont placées au-dessus de l’hydrothèque, manquent

(1) QuetcH, J. — On some Deep-Sea and Shallow-water Hy aroqoa.
Ann, Mag. nat. Hist (5) vol. 16, pp. 1-20, pl. 1-2. 1885.
(2) Stecuow, E. — Hydroidpolypen der japonischen Ostküste. Abh.
math. phys. Klasse ee Akad. Wiss. 1, Suppl. Bd. 6. Abh. 1909.

A TE

toujours chez N. antennina et N. perrieri (sauf de très rares
exceptions), tandis qu'on en trouve toujours 1 à 3 chez N. belint.
Le cas le plus fréquent (61 °/,) est celui où il y en a 2. Onne
connaît jusqu’à présent aucune Nemertesia qui ait normalement
plus d’une nématothèque médiane proximale, au-dessous
de l’hydrothèque. N. belint se distingue a cet égard des autres
espèces, car elle peut avoir de 1 à 5 nématothèques proximales;
on les trouve le plus souvent (48 °/,) au nombre de 3.

On voit donc que N. belini a certains traits d’organi-
sation qui permettent de la rapprocher de N. antennina et
N. perrieri, mais qu'elle montre cependant des caractères
particuliers qui autorisent à la considérer comme une espèce
distincte, ‘Ges 3: espèces paraissent représenter des types
différents d’un groupe de formes chez lesquelles les caractères
spécifiques ne se sont pas encore définitivement fixés et peuvent
facilement varier suivant la nature du milieu dans lequel elles
se trouvent. On pourrait faire remarquer que les formes qui
présentent le plus de fixité sont celles qui habitent les plus
faibles profondeurs. Mais cet argument n’a pas une grande
valeur, par le fait que les espèces des grandes profondeurs
sont beaucoup moins bien connues que les autres.

N. incerta se distingue de N. ramosa par sa tige monosi-
phonique et la forme de ses gonothèques, et de N. norvegica
G. O. Sars par le fait que cette dernière n’a qu’une néma--
totheque supracalycinale et que sa tige est fasciculée (Comp.
Bonnevie (1) et Brown (2)).

Billard, dans sa monographie des Hydroïdes du TALISMAN,
a décrit une N. ramosa var. plumulariodes qui ressemble a
notre N. incerta, mais malheureusement il ne donne aucun
renseignement sur la fasciculation de la tige et la forme des
gonotheques. Si la tige de cet Hydroïde n'est pas fasciculée,
on pourrait admettre son identité avec N. incerta (en supposant

(1) Bonnevie, K. — Hydroida. Norske Nordhavs-Expedition 1876-1878,
XXVI. 1809.

(2) Browne, E. T. — The Hydroids collected by the « Huxley » from
the North Side of the Bay of Biscay in August 1906. Journ. Marine biol.
Assoc vol. 8..n° 1; 1907.

(314)

Mesa: A ths

que les gonotheques soient semblables), mais alors il ne
serait pas possible de la considérer comme une variété de
N. ramosa dont la tige est toujours fasciculée. |

On ne semble pas avoir, jusqu’a present, accordé une assez
grande importance, pour la distinction spécifique des Némer-
tésies, à la structure de l'hydrocaule. Nous ne parlons pas
de la disposition et du nombre des canaux endodermiques,
mais du fait que la tige peut être composée d’un seul ou de
plusieurs tubes périsarcaux (fasciculée). Dans beaucoup de
descriptions de Némertésies, on ne trouve aucun renseignement
à ce sujet. C’est cependant un caractère important etui
ne semble pas, comme on est tenté de le croire dr peade
uniquement de la grandeur des colonies. En effet, chez
N. antennina qui est une des plus grandes espèces du genre,
de même que chez N. belini qui atteint 57.cent. de hawteur
la tige est toujours formée d’un seul tube. En revancher ehr
N. ramosa la tige est toujours fasciculée, même chez de très
jeunes colonies ne mesurant pas plus de 3 cent. La fasciculation
ne semble donc pas avoir pour but le renforcement de la tige
lorsque la colonie s'accroît.

La segmentation, chez les Hydroides, ne paraît pas être en
relation avec le mode de formation et de développement de la
colonie. C’est un caractère d'ordre mécanique qui est fortement
influencé par les mouvements du milieu ambiant et leur doit
très probablement son origine. |

La résistance qu’une tige de Némertésie peut présenter à un
courant va en diminuant de la base au sommet de la colonie.
La force de résistance peut être accrue par la formation d’annu-
lations, soit de cloisons transversales du périsarque, ouvertes
au centre pour laisser un passage aux canaux endodermaux, et
délimitant les segments de la tige. Chez N. belini, de même que
chez d’autres Nemertesies, les annulations, très nombreuses et
rapprochées dans la région proximale, diminuent et s’éloignent
de plus en plus pour finir par faire complètement défaut dans
la région distale ou, par le fait de sa flexibilité, la tige, lorsqu'elle
est courbée, ne présente plus qu'une très petite sunu de
résistance au courant.

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La même action exerce son influence sur les hydroclades.
Ici, non seulement la résistance va en diminuant de l'extrémité
proximale a l’extrémité distale de ’hydroclade, mais encore la
résistance totale d’un hydroclade est d’autant plus forte qu'il se
trouve attaché plus prés de la partie la moins flexible, soit de la
base de la tige. |

Ce fait nous donne une explication des variations de longueur
des apophyses de N. belini. Elles mesurent en moyenne 220 y,
dans la région proximale et ggo „ dans la région distale de la
toc En outre, les hydroclades débutent soit par un article
hydrothécal, soit par un article intermédiaire apophysaire. Or,
en examinant la répartition de ces articles dans les différentes
régions de la tige, on voit que, sur environ 1000 hydroclades,
ceux qui débutent par un article intermédiaire apophysaire se
trouvent dans la proportion de :

82,7 °/, dans la région proximale,
29,8 °P — — moyenne,
lo — — distale.

On peut en conclure que ces articles intermédiaires apophy-
saires se forment aux dépens de la partie distale de l’apophyse,
par l’apparition d’une cloison transversale destinée à augmenter
la solidité. Dans la partie distale de la tige qui est flexible, les
apophyses peuvent mieux résister à l’action du courant et les
articles apophysaires sont beaucoup moins nombreux.

Dans une note sur les Hydroides (1), J'ai montré que l’on
devait probablement attribuer à l’action du mouvement des eaux
la formation d’épaississements internes du perisarque chez
certaines Plumularides, et, entre autres, chez Plumularia selacea.
La N. incerta est intéressante à cet égard. Les épaississements
du périsarque peuvent prendre un très grand développement
chez cette espèce, mais leur répartition n’est nullement régulière.
On en compte jusqu’à 14 dans un seul article, où ils s'étendent
de la face supérieure de l’hydroclade sur les côtés et parfois
même jusqu'à la face inférieure. En revanche, ils paraissent

(1) Bevor, M. — Nouvelles notes sur les Hydroïdes de Roscoff. Arch.
Zool. expérim. T. 54, pp. 79-98, pl. 5. 1914.

(314)

u tae

faire défaut sur d’autres articles, ou n’étre plus représentés que
par des traces à peine visibles près de leurs extrémités.
Billard, en décrivant une- Némertésie qu'il rapporte à
N. ramosa, parle de ces épaississements. Il dit qu’ils « ne sont
marqués que dans la partie inférieure âgée de l’hydroclade
et ne se voient pas dans la partie jeune régénérée ». Dans

quelques colonies de N. incerta, où les hydroclades sont

normaux et ne présentent pas de traces de régénération, les
articles hydrocladiaux voisins de la tige sont largement pourvus

Hydroclade de N. incerta n. sp.

d’épaississements périsarcaux, tandis que les autres n’en ont
pas. On peut se rendre compte de cette disposition sur la figure
que nous donnons ici et quireprésente un de ces hydroclades

dont malheureusement plusieurs nématothèques sont tombées.

Il paraît probable que ces épaississements du périsarque
se forment dans les parties de l’hydroclade qui ont besoin
d’être consolidées pour pouvoir résister à l’action des courants,
etil ne semble donc pas que l’on puisse attribuer une grande
importance, au point de vue spécifique, à un caractère qui
présente sipeu de rite.

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Le Bulletin est en dépôt au Musée Océanographique.
Les numéros du Bulletin se vendent- séparément aux

suivants et franco : _

Nos 2 : ; < =
- 296. — Diagnoses d’Amphipodes nouveaux provenant des Campa-

nes de la Princesse-Alice dans l’Atlantique nord, par

D. CHEVREUX 5 a a oe Hs ae a ee

297. — Vingt-sixième campagne scientifique (Hirondelle 11),
= (26° de la serie complete). Note de S. A. S. le Prince
ALBERT DE MONACO. un es ets nn tt oem

298. — Etude dnatomique du Larynx du Dauphin, par E. Lesianc

299. — Sur une Perinereis cultrifera Gr. anormale, par René Herrin

300. — Campagne scientifique de l’Hirondelle II (1914). Liste des
Stations (avec une carte), dressée par J. RICHARD. .......

301. — L’hemiplexie et la phylogénie des Echinodermes, par

Edgard HÉROUARD.......,.,,...,........,..4. nee

302. — Un mollusque énigmatique commensal des Synaptes, par

R. HERPIN.... .»0 0200 2.1 0 » 0 die Er Be ee NS

303. — Une Rossella des Açores /Rossella nodastrella n. sp.) par
E. TOPSENT CoCo meee ee vr Er Er er Br Be Br seer Er eeeseeheesesesese

304: — Note preliminaire sur les Madréporaires recueillis au cours

des croisières de la Princesse-Alice et de l'Hirondelle II, -

de-1893 à 1913 inclusivement, par Ch. GRAVIER........0%

305. — Polychètes pélagiques nouvelles des Campagnes de la
Princesse-Alice. (Note préliminaire), par Pierre FauveL..

306. — Le tannin-et le sucre dans la Parthénogénèse des Oursins. -

(Réponse a Dorothy Jordan :Lloyd), par Y. DELAGE et
M>.ASOLDSMITH esl. 6s 9c mn eign o's cate senecsceeeesetenmmene as

307. — Sur quelques points intéressants dans la structure des reins ~

chez Gastrostomus Bairdi (Gill et Ryder), Argyropelecus -
hemigymnus (Cocco) et Chauliodus Sloanet ( Bloch },
(Résultats des Campagnes scientifiques de S.A. S$. Albert Ist
Prince de Monaco), (Note préliminaire), par le D* Joseph
NUSBAUM-HILAROWICZ. .. ess. 5. ne en D à

308. — Bathymyxum piscium nov. g. nov. sp., nouveau protozoaire

‘parasite dans l'intestin de Melamphaes mizolepis (Günther) :

ét de Stomias boa (Risso), (Note préliminaire}; par le
D: Joseph NusBAUM-HILAROWICZ. reste ss mots ete ee Cd ne
309. — Observations nouvelles-sur le genre Eryoneicus, par M.

= E.-L. BovviEr, de l’Institut 0.0. soe eee eee tase eee ee euey

310. — Les Dromies sur les côtes françaises de la Manche, par _

ae E. Topsent ee ee ee ee ee ee ee ee eee

311. — Description d’une nouvelle espèce d’Astrophiura, l’Astro-

phiura Cavellæ, par R. KOEHLER coves. os 0,5.

_ 312. — La régénération (restitution) chez Hermaea dendritica

(A. et H.) (Nudibranches), (Note Pe par la
Comtesse Andraea Zucco-Cucacna et le Prof. D" Joseph
NUSBAUM-HILAROWIECZ <A So des ves cass ss 0:0 dered nc ces Seas Op bie
313. — Quelques remarques sur les organes génitaux femelles de
Gastrostomus Bairdii (Gill et Ryder), (Note préliminaire),
par le D' Joseph NusBAUuM-HILAROWICZ...:,,,,..,.......

314. — Sur la variation des caractères spécifiques chez les Né-

mertesies, par M.-BEDOR 0 en

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MONACO. — IMPR, DE MONACO.

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Les auteurs reçoivent 50 ae de leur mémoire, Is Deon
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‘BULLETIN DE L’INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE
(Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco)
No 315. — 1er Février 1916.

Sur la Structure du canal digestif

chez Gastrostomus Bairdit (Gill et Ryder).

Par le Dr. Joseph NUSBAUM-HILAROWICZ

Professeur ord. de Zoologie et d’Anatomie comparée
a Lwöw (Lemberg).

(Matériaux provenant des Campagnes Scientifiques de
S.A. S. le Prince de Monaco).

Dans une note préliminaire publiée dans le « Bulletin de
l’Institut Océanographique » en 1912 J'ai donné une description
du canal digestif chez Cyclothone signala, Argyropelecus hemi-
gymnus, Stenopiyx diaphana, Chauliodus Sloanei et Mala-
costeus niger. Je donne maintenant la description de cet organe
chez Gastrostomus Baird (Gill et Ryder). Une description
plus complète avec planches en couleurs sera publiée dans la
deuxième partie de mes « Études sur l'anatomie des poissons
de grande profondeur », qui doit paraître dans les Résultats
des Campagnes Scientifiques de S. A.S. le Prince Albert [°' de
Monaco.

Le canal digestif du Gastrostomus Bairdii (Gill et Ryder).

Le canal digestif du Gastrostomus Bairdii se compose des
parties suivantes : 1° la gigantesque cavité buccale ; 2° l’oeso-
phage ; 3° l’estomac ; 4° Vintestin pylorique ou duodénal ;
5° lintestin moyen ; 6° l’intestin postérieur ou rectum. Avec

% au 2 FR

le canal digestif se trouvent en connexion physiologique ou
seulement topographique : 1) le pancréas ; 2) le foie; 3) la rate;
4) un organe que j'appelle rate accessoire ou « paralien ».

La cavité buccale, sous la forme d’un sac gigantesque, est
limitée latéralement et ventralement par une grande membrane,
qui s'étend entre les os maxillaire, hyomandibulaire, quadratum
et mandibulaire de chaque côté et entre les branches mandi-
bulaires droite et gauche, en formant un sac, qui sert comme
réservoir pour les détritus représentant la nourriture princi-

pale du Gastrosiomus. A l'extérieur cette membrane est formée

par la peau, à l'intérieur elle est tapissée par l’épithélium, qui
a le même caractère que celui de la peau. "Entre les “deux
couches épithéliales, externe et interne, se trouve une couche
de tissu conjonctif fibrillaire, dans laquelle il y a de nombreuses
fibres musculaires courtes, qui courent dans diverses directions,
principalement dans la direction circulaire et causent la grande
contractilité de la membrane buccale. A l’aide de la méthode de
Weigert (résorcine-fuchsine) j'ai trouvé un grand nombre de
fibrilles élastiques très subtiles, qui courent dans diverses
directions entre les fibres musculaires. Grâce à cette structure
la membrane buccale est contractile et élastique, ce qui est très
important pour son rôle physiologique. L’epithélium interne,
comme celui de la peau, se compose de plusieurs couches de
cellules et est extrêmement riche en glandes unicellulaires,
parmi lesquelles nous distinguons deux sortes : 1) les cellules
mucinogènes, ovoides, sacculiformes, avec le protoplasme
alvéolaire et un noyau aplati, situé latéralement ou à la base ;
2) les cellules séreuses qui ont une structure décrite par moi et
mon collaborateur M. W. Kulczycki dans les cellules séreuses
de la peau chez T'inca.

L’oesophage. Il est très court et sa muqueuse forme
beaucoup de plis longitudinaux. L’épithélium se compose,
comme dans la cavité buccale, de plusieurs couches de cellules,
dont la plus basale est la plus haute, presque cylindrique. Les
glandes unicellulaires séreuses manquent déjà complètement ;
au contraire les glandes mucinogènes sacculiformes, ovoides sont
nombreuses. Le tissu conjonctif sous-épithélial est compact.
Les fibres musculaires striées forment principalement une
épaisse couche circulaire, mais des fibres isolées courent aussi
dans d’autres directions, sans former une couche distinctement
délimitée. —

Den, À :

cule! ip at

L’estomac est trés vaste, sacciforme. On peut distinguer
ici une partie antérieure plus large, ou les plis de la muqueuse
sont tres bas et une partie postérieure plus étroite où les
plis longitudinaux sont hauts et ramifiés.

L’épithélium stomacal se compose d’une couche de
cellules hautes, cylindriques, munies, sur la face libre, des
« tampons » caractéristiques (Pfropf). Les tampons ne sont
pas homogènes, mais montrent de très fines striations longi-
tudinales.

Les glandes stomacales sont développées partout uni-
formément, en une couche continue et ne forment pas des
groupes isolées. On voit de courts conduits glandulaires,
tapissés par l’épithélium cylindrique ou cubique avec une
bordure plasmatique striée. Le court conduit passe dans la
partie sécrétoire de la glande, qui est tubuleuse, unique ou,
ce qui est plus fréquent, divisée dichotomiquement en deux
ou trois tubes. Les cellules sécrétoires sont cubiques ou un
peu aplaties, avec un protoplasme granuleux, une bordure
homogène sur la face libre et un noyau ovoïde placé près de
la base. Les granulations sont accumulées principalement
dans la partie basale de la cellule; dans la partie apicale le
protoplasme montre des striations longitudinales trés fines.
Entre les tubes glandulaires pénetre abondamment le tissu
conjonctif fibrillaire, qui forme en dehors de la couche glan-
dulaire une couche épaisse, riche en cellules, fibrilles, capillaires
et en cellules pigmentaires noires, qui se trouvent aussi en
deers de la couche musculaire et causetit la forte couleur
noire de la paroi entière.

La musculature de l'estomac est très fortement développée.
Dans la muqueuse même, juste sous la couche glandulaire,
se trouve une couche musculaire qu'on peut designer comme
muscularis mucosæ et qui se compose principaiement de fibres
longitudinales isolées, lisses. Nous trouvons ici seulement une
très petite quantité de fibres courant dans d’autres directions,
par exemple circulairement ou radialement.

La couche musculaire proprement dite (muscularis) se
compose ordinairement d’une couche interne plus épaisse de
fibres circulaires et d’une couche externe plus mince de fibres
longitudinales, les unes et les autres lisses. Dans la partie
antérieure de l’estomac et principalement la où commence

(315)

AUN BE oa ee Nae

l'intestin pylorique (duodenum) ces relations sont quelquefois
autres. Par exemple la couche externe des fibres musculaires
longitudinales est interrompue, composée de faisceaux isolés
l’un de l’autre et faiblement développés; dans d’autres points
nous voyons ici parfois une inversion des couches musculaires :
la couche des faisceaux de fibres longitudinales est interne et
la couche circulaire est externe. La séreuse est très riche en
grands troncs‘ de vaisseaux sanguins. Il faut encore ajouter
que cà et là, dans la partie la plus périphérique de la couche
du tissu conjonctif fibrillaire, située en dehors de la muscularis,
se trouvent de grosses fibres musculaires striées longitudinales
et obliques, isolées, probablement d’origine œsophagienne.

L'intestin. La partie antérieure de l'intestin ou intestin
pylorique (duodenum) nait de l'estomac du côté droit, au point
où la grande artère gastrique pénètre dans la paroi stomacale.
Il s'étend en avant, forme un arc, au milieu duquel se trouve
un rétrécissement (sphincter), puis se dirige en arrière, où il
passe dans l'intestin moyen. Ce dernier se rétrécit un peu en
arrière, forme deux ou trois courtes anses et passe dans l'intestin
rectal.

Il est très intéressant de noter que la partie initiale de
l'intestin pylorique est très étroite et s'étend dans la paroi
stomacale même, entourée par une couche musculaire (circulaire —
et longitudinale) commune pour la cavité stomacale et la cavité
de l'intestin pylorique.

Le fait que la musculature circulaire, tres fortement
développée, est commune pour l'estomac et pour la partie
initiale du duodénum, est d’une grande importance physio-
logique, parce que la contraction de ces deux organes doit étre
simultanée.

Dans la première partie de mes « Études », qui est
sous presse, j'ai exprimé l'hypothèse que chez beaucoup de
poissons de grande profondeur les parties dures, .indigestes
des aliments sont très probablement rejetées au dehors par la
bouche à cause d'une forte contraction des parois stomacales.
Le fait mentionné ci-dessus parle à un haut degré pour cette
opinion, parce qu'ici la forte contraction des muscles circu-
laires de l'estomac ferme en même temps la partie initiale du
duodénum. Je pense que les contractions de la muscularis mucosæ
et les faibles contractions des fibres circulaires de la muscularis

suffisent pour conduire les parties alimentaires fluides et assez
molles de l’estomac à l’intestin, tandis que les contractions
trop fortes de ces fibres, en rétrécissant en méme temps la
partie initiale de l'intestin pylorique, agissent ici comme
sphincter et ne permettent pas la pénétration des parties trop
dures dans l’intestin (dont les parois, comme nous le verrons,
sont très minces), en les rejetant en dehors.

Nous pouvons distinguer dans le duodénum trois régions :
1° l’extérieure, tapissée exclusivement par l’épithélium stomacal
avec les glandes stomacales 2° la centrale (située encore dans la
paroi stomacale), tapissée dans la moitié gauche par l’epithelium
stomacal avec les glandes et dans la moitié droite par l’Epi-
thélium intestinal et 3° la postérieure (qui forme l'arc), tapissée
exclusivement par l’epithelium intestinal. Dans le voisinage
direct de l’orifice gastro-duodénal (pylorique) la cavité duodénale
est divisée en trois parties par deux cloisons transversales
du tissu conjonctif, tapissées d’epithelium glandulaire, cir-
constance qui aide encore à la fermeture hermétique de
l’orifice pylorique pendant la contraction des muscles circulaires.

Les muscles propres du duodénum, qui répondent à la
muscularis mucose de l'estomac, se composent de fibres
circulaires internes, de fibres longitudinales externes et aussi
d’un certain nombre de fibres radiales et de fibres qui se
croisent dans diverses directions. La musculature est lisse.
Les fibres, qui se croisent, sont principalement situées du côté
gauche, où cette musculature se réunit avec la muscularis
mucosæ de l’estomac. La où sur l'arc antérieur du duodénum
se trouve un rétrécissement, il y a de fortes fibres circulaires.
Le duodénum, dans l’arc antérieur duquel s'ouvrent les
conduits hépatique et pancréatique, passe directement dans
la partie intestinale moyenne, plus large que la première.

Dans cette région antérieure plus large de l'intestin
moyen la muqueuse forme un certain nombre de plis longi-
tudinaux, qui sont tellement hauts qu'ils se réunissent au centre
de la cavité intestinale; entre ces plis longitudinaux il y a
aussi ca et la des plis transversaux. A cause de telles relations
la cavité intestinale n’est pas ici unique, mais sur les coupes
transversales elles apparait comme divisée en un certain nombre
de cavités isolées l’une de l’autre par les cloisons radiales et
en partie transversales, ce qui augmente à un haut degré la

(315)

En Le

surface interne de l'intestin. Ces cloisons sont formées par
le tissu conjonctif fibrillaire et tapissées par l’épithélium ;
les fibres musculaires ne pénètrent pas dans ces cloisons.
Plus en arrière on voit déjà une cavité intestinale unique et
les plis forment seulement (sur les coupes transversales) un
réseau de cloisons dans la partie périphériquede cette cavité.

La paroi intestinale est très mince, comme chez beaucoup

d’autres poissons de grande profondeur, d’après mes recherches;

la relation de l'épaisseur de l’épithélium au reste de la paroi:

intestinale (couche de tissu conjonctif fibrillaire et musculature)
est comme 5 411:

La musculature de l’intestin moyen est très faiblement
développée. Nous ne trouvons pas ici des couches épaisses,
comme chez la plupart des autres poissons, mais seulement
des fibres musculaires (lisses) isolées, plongées dans le tissu
conjonctif fibrillaire de la muqueuse. Parmi ces fibres nous
distinguons les internes circulaires et les externes longitudinales,
les unes et les autres formant des couches très minces.

Quant à l’épithélium intestinal, les cellules sont très hautes,
cylindriques, à base amincie, avec un protoplasme alvéolaire
ou très finement granuleux et avec des noyaux arrondis ou
un peu ovoides, situées au centre et pauvres en chromatine.

Les cellules épithéliales sont munies d’une bordure en
brosse très bien développée. Dans les préparations colorées
par l’hématoxyline de fer de Heidenhain j'ai observé qu’à
la base de chaque élément de la brosse se trouve un corpuscule
baciliforme, qui se colore intensivement en noir (comme les
corpuscules de la base des cils). J’ai vu aussi les éléments d'un
réseau apical intercellulaire(Schlussleiztennetz) bien développés.

Les cellules mucinogènes sont hautes et leurs noyaux sont
partout situés à la base. Leur nombre est assez grand.

Dans l'intestin rectal la couche de tissu conjonctif est
beaucoup plus épaisse que dans l'intestin moyen, les noyaux
de l’épithélium sont plus allongés et situés plus près de la
base ; la bordure en brosse est bien développée. La couche
musculaire est ici de même un peu plus développée ; les fibres
circulaires forment une couche continue, tandis que les fibres
longitudinales forment une couche interrompue.

Les cellules pigmentaires noires, abondamment développées
dans la muqueuse, causent une couleur noiratre du rectum.

y
9

*
1:1

ne

Les parties accessoires du canal digestif chez Gastrostomus
sont: |

fete foie:

2° le pancréas ;

ala rate;

4° la rate accessoire (paralien) ; ces deux derniéres réunies
avec lecanal digestif seulement anatomiquement.

He foie est tres grand et se compose de deux lobes (un
antérieur et un postérieur) presque de même grandeur. De
chaque lobe sort un conduit et ces deux conduits se réunissent
en un canal commun extrêmement court qui s'ouvre dans le
duodénum (dans l'arc antérieur). La vesicule biliaire est très
petite, arrondie. Je ne donne pas ici une description de la
structure histologique du foie, je remarque seulement que dans
la partie périphérique amincie du foie il y a un grand nombre
de troncs artériels, munis de parois extrêmement et exception-
nellement épaisses ; leur épaisseur dépend d’un très fort déve-
loppement du tissu conjonctif fibrillaire.

Le pancréas du Gastrostomus se compose d’un grand
nombre de tubules ramifiés, dispersés dans un tissu fibrillaire
lâche, qui forme un corps prismatique triangulaire situé entre
l'estomac et la partie large de l’intestin moyen et réuni à l’aide
de plusieurs prolongements de ce tissu avec ces organes.

Les tubules pancréatiques sont formés par une couche de
cellules épithéliales pyramidales, élargies à la base et plus
étroites au sommet ; la cavité centrale étroite est encore tapissée
par les cellules très aplaties centrales (centroacinäre Zellen). Ces
dernières sont ici sont ici très pauvres en protoplasme de sorte
que presque seulement leurs noyaux aplatis sont visibles sur
les coupes.

La cellule glandulaire contient un protoplasme alvéolaire et
les granules caractéristiques, qui se colorent intensivement et
sont accumulés dans la partie centrale, plus étroite de la cellule.
Les noyaux sont ronds, situés à la base et pauvres en chro-
matine. Les conduits pancréatiques minces sont formés seu-
lement par une couche de cellules épithéliales cubiques, les
conduits plus épais sont munis d’une couche spéciale de tissu
conjonctif fibrillaire et en dehors de celle-ci d’une couche mince
de fibres musculaires lisses circulaires ; dans le conduit principal
on trouve aussi en dehors de cette couche musculaire des fibres

(315)

on he

musculaires isolées longitudinales. Enfin nous trouvons deux
ou trois très grands groupes de cordons solides cellulaires de
Langerhans trés riches en capillaires sanguins.

La rate (lien) est en connexion anatomique très intime avec
le pancréas, parce qu'elle est située dans l’angle interne (dirigé
vers l'estomac) du corps prismatique triangulaire de tissu
conjonctif fibrillaire qui contient les tubules pancréatiques et
leurs conduits. Cet organe a la structure suivante A l'extérieur
se trouve une membrane extrêmement mince du tissu conjonctif
fibrillaire, qui passe à l’intérieur en un réticulum très fin avec
des noyaux allongés ; le réticulum présente un système continu
de cellules ramifiées, réunies ensemble. Dans les mailles de ce
réticulum se trouvent les leucocytes assez riches en protoplasme.
Un tel réticulum se trouve seulement à la périphérie de l’organe,
où il forme une couche assez mince, tandis que la plus grande
partie (centrale) de l'organe se compose des trabécules du tissu
conjonctif fibrillaire assez compact et des lacunes sanguines.
entre ces trabécules, tapissées par l’endothelium. Dans le tissu
des trabécules se trouve un très grand nombre de capillaires
sanguins. Les noyaux de ce tissu conjonctif sont fortement
allongés, très souvent divisés à une extrémité en deux parties
plus grosses, tandis que l’autre extrémité est amincie et unique ;
on rencontre aussi souvent des noyaux grossis aux deux extré-
mités et amincis au milieu. Dans les lacunes sanguines (tapissées
par l’endothélium) on rencontre partout un grand nombre de
leucocytes du même type que dans le réticulum périphérique.

Chez deux individus de Gastrostomus j'ai trouvé devant la
rate, directement réunie avec cet organe, une formation trian-
gulaire sur les coupes transversales. La base de ce triangle est
réunie avec le corps du tissu conjonctif, qui contient des tubules
pancréatiques. C’est une sorte de « rate acessoire » ou paralien.

Cet organe se compose de tissu gélatineux qui renferme un
très grand nombre de capillaires sanguins, de leucocytes et de
cellules allongées et ramifiées, avec des noyaux ovoides ou
fortement allongés. Dans la gelée qui représente la substance
basale intercellulaire de ce tissu, se trouvent beaucoup de
fibrilles fines. Je ne peux rien dire sur le rôle physiologique de
cet organe énigmatique. >

DAFA =

a. N - A et 7 ; pes

le Bulletin est en | dépôt au Musée Oteanpe

Les numéros du‘ Bulletin se vendent séparé

2 suivants: et franco eee Te 3

- x ~

=

g à er DE, a Fe
297. - — Vingt-sixième campagne scientifiq ue (Hirondelle
| (26° de la série complète). Node SANS. Te
ay ALPERT DE: MONA Re eae

| 300. — Campagne Ter de Hirondelle 11 or Liste des
=! 51 Stations (avec une Carte), dressée par J. RICHARD

Bor — L'hémiplexie et la phylogénie des Echinod es
: Edgard HEROVARD.. un none eegareene an ersrean ne

302. — Un mollusque énigmatique commensal des Synaptes, p
x RO HERPIN SH pds sneer rs Vows ann aa ae gee =

303. _ Une: Rossella des or (Rossella’ nodastrella fre spy par
.»E. Toprsent A sengeersseensceeetaenees

304. — Note préliminaire sur les Madréporaires recueillis au cours
~~. des croisières de la Princesse-Alice et de. l’Hirondelle IL,

‚de 1893 à 1913 inchusivement, par Ch. GRAVIER, eee) hee

305. = Polychetes pélagiques nouvelles des - Campagnes. ‚de Shays
Princesse- Alice. (Note préliminaire), par Pierre. Fauver.. G

306. — Le tannin et lé sucre dans la. Parthénogénése des‘ Our ins.
(Réponse | à Dor Only Jor dan ee) par Y: Derace et
I MO GOLDSNITA SN Te La us ds sad cia eee

307. — Surq quelques points intéressants dans Ta. structure des: reins
‚chez Gastrostomus Bairdi (Gill et Ryder), Argyı pelec
hemigymnus (Cocco) et Chauliodus - Sioanei (Block
(Résultats des Campagnes scientifiques de S'A.S. Alb 5
Prince de Monaco), (Note preliminaire), par le D Jose
~ NuUsBAUNM- a ec x

308. — — Batlıymycum Fiscium nov. g.nov. Sp., nouveau protozoaire
- parasite dans l'intestin de Melamphaes mizolepis er Bi
et de Stomias boa (Risso), (Note préliminaire
D: Joseph NusBaum- Hirarowıcz. ee eee

309. — Observations nouvelles sur le genre >
= VE er ws ee IR

ee :
i E. ose Ne “eee cece ee eee eee gene.

31 it Ser, d’une nouvelle espece d’Astre
BE ‚phiura. Cavellæ, par R. KoEHLER. re

312. — La régénération - (restitution) ä
BR (A. et H.) (Nudibranches), Note re ara
a ‘Comtesse Andraea Zee et le Pr FD: I serph
EN = à Nuspaum-HiLarowicz . Be ee de coh
315 — Quelques remarques sur les organes génit aux femell
_ Gastrostomus Bairdii (Gill et Ryder), (Note A.
_ par le D* Joseph NusBAUM-HILAROWICZ. :........

314: FSU la wariation des caractères spécifiques Ge Ss
_ mertésies, par M. Bepor. pérenne vere.

Serb — Sur la Structure” ‘du canal digestif chez Gastrostomus
. Bairdii (Gill et Ryder), ‚par. le” Bs ‚Joseph N er is
- © Air anOWiOE inc seen nn | Fe

Deux | Polychètes nouvelles —

\

Vatsoni n. Sp. et Hyalinæcia Bremenlin. sp)

GS CU

_ Par Pierre FAUVEL.

Protect = J’Universite Catane d'Angers.
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ey BG auteurs sont priés de : se conformer aux indicatio
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ae Supprimer autant que possible les abréviations.

a (bibliographiques. x - à RO Re
> op. Echire en italiques. tout nom latin.
50 Dessiner sur papier ou, bristol bien blanc au hee Wolf

a l'encre de ‘Chine.

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papier one = Ge / Lou | 4 ar
80 Remplacer autant que bre ee ee par doe f
| texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou d’un quant plus gı
la dimension définitive qu’on désire. ie sae

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Les auteurs reçoivent 50 en de leur; memoire. Ils. peuvent, €
‘outre, en faire tirer un nombre quelconque — faire la. demande su

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manuscrit. LT suivant le tarif suivant :

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50 ex. | 100 Dex. | 150 ex. | 200 ex. | 250 es

Un quart dé feuille...... ge cee - 6F80 8140
Une demi-feuille...: 4 704 < 6:70") 78 80. ır 1:
UO pecienile entiere. st 84 er 80 | 133 0 | 16 20 19

Il faut ajouter à ces prix ae plan ches quand i ye a lie

— 5 —

BERTLETIN DE L'INSTIFUT OÖCEANOGRAPHIQUE
(Fondation ALBERT I‘, Prince de Monaco)
No 316. — 25 Mars 1916.

Deux Polychetes nouvelles
(Disoma Watsoni n. sp. et Hyalinacia Bremenit n. sp.)

Par Pierre FAUVEL.

Professeur à l’Université Catholique d’Angers.

Famille des DISOMIDÉS, Mesnil

Genre Disoma, (Ersted

Disoma WATSONI n. sp.

Campagne de l'HIRONDELLE II de Qua.
Stn. 3473, profondeur 1332 métres. Parages de la Nouvelle-
Ecosse.

Diagnose. — Prostomium fusiforme, en carène, terminé
antérieurement en bouton. — Cirres dorsaux et ventraux du
17 sétigere lancéolés, dirigés en avant de part et d’autre du
prostomium. Rames dorsales et ventrales à soies capillaires. —
2 setiecre sous le 1° setigere, un peu incliné en avant et en
bas, à cirres dorsaux et ventraux lancéolés, un peu plus petits
que ceux du 1° sétigere ; soies dorsales capillaires, lisses ; soies
ventrales arquées, plus courtes, sub-aciculaires (Fig. 1, c, d). —
Au 3° sétigère, cirre dorsal charnu, cirre ventral globuleux ;

soies de deux sortes, en rangée transversale : 1° capillaires lisses ;
2° 5-6 grosses soles aciculaires (Fig. 1, 2). Au 4° sétigére, cirre

A A AVS: oR N, > BR! amas? at taf Kal Awe ra Rh 70 ke
E ti > » À BURN x “Me ‘oo [23 ' i

— 2 —

dorsal lenticulaire, épais, charnu, cirre ventral globuleux ; soies
capillaires aux deux rames. — À partir du 5° setigere, cirres
dorsaux et cirres ventraux globuleux ; soies dorsales capillaires
(Fig. 1, e, f), soles ventrales de deux sortes : 1° soies à double
courbure, très finement épineuses (Fig. 1, g); 2°, 5-6 grosses
soies dorées cultriformes, à limbe large et strié, a pointe fili-
forme redressee (Fig. 154). |

Du 6° au 8° sétigère, ces soies sont beaucoup plus grosses
qu'au 5° et au 9°. — Pas de soies en lancelle.

Fic. 1. — Disoma Watsoni n. sp. — a, b, Partie antérieure, face dorsale
et face ventrale X 10; c, d, soies ventrales du 2e sétigère X 14056, f,

soies dorsales X 140; g, soie ventrale du 6° sétigère X 140 ; Ah. sote

ventrale géante du 6¢ sétigère X 140 ; 7, crochet et soie capillaire du
3e sétigère X 140.

Cette espèce, recueillie à la même station que le Disoma
carica, était renfermée dans le même flacon. Il n’en existe qu’un
seul spécimen, réduit à un fragment antérieur de 9 sétigères,
long de 4 mill. sur 2 mill. de large. vane

Le Disoma Watsoni se rapproche du D. carica par plusieurs
caractères : la forme du prostomium est peu différente, la dispo-
sition des deux premiers sétigères, à cirres lancéolés, est la

. EN Ne

nenne, et le 3° Sétigère porte aussi des soies aciculaires. Les
cirres dorsaux et ventraux ont également tous le bord entier
(Fig. 1, a, b).

Mais. Ja sarretent les ressemblances. Au 2° sétigére,. le
Disoma Watsoni n’a pas de soies fortement épineuses, mais
seulement des soies arquées, presque aciculaires (Fig. 1, c, d).
En outre, les soies dorsales sont distinctes des ventrales. Les
cirres dorsaux sont plus charnus et les cirres ventraux beaucoup
plus gros et globuleux. Ils n embrassent pas le parapode comme
une lèvre postérieure en coquille charnue. Enfin, la différence
de beaucoup la plus importante tient à l'absence de soies en
lancette, même à partir du 5° sétigère, et a leur remplacement
par de grosses soies cultriformes caractéristiques, à large limbe
strié, qui n'existent pas chez les deux autres espèces de Disoma
ie. PR

Les autres soies ventrales de ces segments sont lisses, ou
très faiblement épineuses à un fort grossissement, au lieu d’être
en brosse comme celles du Disoma carica, mais ce caractère
est moins important, car elles ont à peu près la même forme
générale (Fig. 1, g).

Pa tarsescence des cirres pourrait être due à une cause
accidentelle ou à une différence sexuelle. Bien qu'elle frappe
l’œ1l immédiatement, elle est moins importante que la présence
de ces soies cultriformes, dont la forme si particulière rappelle
celle de certains couteaux de chasse.

Je dédie cette espèce à mon ami M. A. T. Watson, de
Sheffield, dont les travaux si intéressants sur les mœurs des
Annélides sont bien connus.

Habitat : Atlantique Nord (Parages de la Nouvelle-Écosse).

Disoma carıca, Birula

Disoma carica, BıruLa, An. Mus. Zool. St Petersbourg, 1897, T. 1, p. 99,
Biv he er.
Nevaya Whiteavest, Mc’Inrosu, An. Mag. Nat. Hist. Ser. 8, Vol. vu (rgtt).
ps 140, Pl. v, fig: 1:
Stn. 3437, profondeur 1332 mètres. Parages de la Nouvelle-
Ecosse.

(316)

TER eee RAO ee ER COR Ot ER RS EAE Fawn
: Ÿ ’ RY * >

— 4 un
Diagnose. — Prostomium fusiforme termine, en arriere,
en tentacule occipital. — Cirres dorsaux et ventraux du

i* -sétigere lancéolés, dirigés en avant de part etd auire du
prostomium. Rames dorsales et ventrales à soies capillaires.
— 2° sétigere vertical, sous le 1° sétigère ; cirre dorsal trian-
gulaire, cirre ventral conique; soies ventrales longues, épimeuses,
courbées et rangées en collerette, pas de soies dorsales. — Au
3° sétigère, cirre dorsal et cirre ventral courts, obtus, des soies
capillaires lisses et 5-6 grosses soles aciculaires en rangée
verticale. — Au 4° sétigère, cirres dorsaux et ventraux charnus,
lenticulaires, a bord entier, soies dorsales et ventrales capillaires,
lisses, quelques-unes des ventrales plus courtes, légèrement
aciculiformes. — A partir du 5° sétigère, cirres dorsaux charnus,
à bord entier, soies dorsales capillaires très finement épineuses.
Rame ventrale volumineuse, cylindrique, terminée par un
cône enchassé entre une lèvre antérieure épaisses et Doch.
ventral en forme de coquille charnue, à bord entier. Un faisceau
de soies en lancette entourées de soies a double courbure,
fortement épineuses.

Région postérieure à segments dépourvus de soles dorsales
et acirres papilliformes tres petits.

Le seul exemplaire ramené par le chalut est un fragment
antérieur a 13 sétigeres, mesurant 5 millimetres de longueur
sur 3 millimètres de diamètre, soles comprises.

Il ne présente que des différences insignifiantes avec le
Disoma carica, de la Mer de Kara, décrit par Birula. Le
prostomium est plus conique en arrière, et au: 4° scehipere
je trouve surtout des soies capillaires dont. quelques-unes
seulement sont un peu plus courtes et légerement aciculiformes.
D'autre part, l'espèce décrite par Mc’Intosh sous le nom de
Nevaya Whileavesı, provenant du Golfe du St Laurent, me
semble identique.

L’aspect général est tout a fait analogue, le prostomium est
aussi terminé par un tentacule occipital, les cirres du 1° sétigere
forment également quatre cirres tentaculaires lancéolés encadrant
la tête. Mc’Intosh attribue au 2° sétigère les grosses soies

Be

aciculaires, mais l’examen attentif de ses figures ı et ra, pl. v,
-montre clairement qu’elles appartiennent bien au 3°. On
distingue, en effet, sur la fig. 1 a, les cirres dorsaux et ventraux
du 1° sétigère, formant quatre cirres tentaculaires ; seulement
Mc’Intosh a pris pour les soies dorsales du 1° sétigère le grand
faisceau de soles ventrales dirigé en avant. Le faisceau dorsal,
situé en arrière et plus petit, a dû échapper à son attention.
Peut-être ces soies étaient-elles tombées ? Sous les cirres du
1°" setigere, on distingue nettement, sur la figure de Mc’Intosh,
les cirres dorsaux et ventraux du 2° sétigère, auquel appar-
tiennent les soies arquées, dirigées en avant en collerette
engainante, que cet auteur attribue, à tort, à la rame ventrale du
1 sétigère. Enfin, les grosses soles aciculaires sont bien
figurées à leur place au 3° sétigère.

A part la question du segment porteur de soies aciculaires,
que je pense avoir éclaircie de façon satisfaisante, l’espece de
Mc'Intosh ne diffère de celle de Birula que par la structure des
soies du 2° sétigère qui seraient robustes, recourbées et lisses.
Il est possible qu'il y ait eu confusion. En tout cas, ce détail
seul et douteux me paraît insuffisant pour contrebalancer toutes
les similitudes sur les autres points.

Le Disoma carica, assez voisin du Disoma multisetosum
d’CErsted, s’en distingue : 1° par ses cirres entrers et non lobés
ou tuyautés ; 2° par les soies barbelées du 2° sétigère ; 3° par
l'absence d’yeux.

Nous avons vu plus haut en quoiil se distingue du Disoma
Watson.

Habitat: Atlantique Nord (Golfe du St-Laurent, Nouvelle-
Écosse), Mer de Kara.

Famille des EUNICIENS, Grube
Genre Hyalinoecia, Malmgren
HYaLiNœciA BREMENTI, n. sp.

Environs de Monaco : Baie de Roquebrune, 21 juin 1905.
Drague, 35-40 mètres ; et 23 mai 1906.

(316)

ln 1 ur Wr Don Pan A En BET D RQ TS RS LA a he an
x : I RA DR NN NER UFER Ra

CAM Er

Pointe de la Vieille, 8 mai 1905. Drague, 52 mètres.

Diagnose. — Deux gros palpes globuleux en coussin
transversal; 2 antennes frontales ovoïdes ou sub-cylindriques ;
5 antennes occipitales à long cératophore annelé, les 2 anté-
rieures 5-6 fois plus courtes que les postérieures, à cératostyle
subulé à peu près de la longueur du cératophore, les postérieures
à très long cératostyle atteignant, en arrière, Jusqu'au 14-10°
sétigère. — Une petite tache oculiforme près du côté interne
de la base de chaque antenne antérieure et une autre au côté
externe de la base de chaque antenne postérieure latérale. —
Pas de cirres teniaculaires. — 1° branchie “au 2° Semeere.
Branchies cirriformes, toutes simples, existant jusqu’au 60°-70°
sétigère. — Cirre ventral subulé aux 6 premiers seligeres. —
Lèvre pédieuse postérieure cirriforme aux 1 1 premiers seligeres.
— Soles : aux premiers séligères, des soies capillaires et des
soles falcigères à article terminal tridenté et à capuchon bivalve ;
aux suivants, des soies capillaires et des soles pectinées, en
outre, à partir du 11°-21° sétigère, 2 soies aciculaires jaunes
bidentées, encapuchonnées ; 2-3 acicules Jaunes et, dans la
base du cirre dorsal, plusieurs acicules capillaires.

Coloration : Aux 6 premiers segments, deux grosses taches
brunes arrondies, aux suivants, quatre taches : une grosse à la
base de chaque pied et deux plus petites rangées transver-
salement ; plus en arrière, il s’y joint, en outre, Mumetotmte
transversale brune, au-dessus des deux taches médianes, plus
allompées (ig. 2040).

Mächoires :: M. 1 = crocs: M. I] = 78 oii
8—0; M. IV — 6— 9-10 ; M. V = 2 plaques chitineuses
pâles. — Labre à deux pièces allongées transparentes dont la
. partie centrale est seule pigmentée de brun. |

Taille: 25 a 35 millimetres de longueur, sur 1,5 millimetre
de diamètre. |

Tube : inconnu.

Cette espèce n’est encore représentée que par 4 spécimens,
sans leur tube, et tous tronqués postérieurement. Un jeune,
tronqué au 31° sétigère, ne mesure que 6 mill. sur 0,7 mull.

Jusqu'au 5° sétigère, le corps est ferme et arrondı, tends
qu’ensuite il s’aplatit assez fortement (Fig. 2, a).

Lapa

Les 5-6 premières paires de parapodes sont plus développées
que les suivantes, plus écartées, et les deux premières sont
dirigées en avant.

Le premier sétigère (Fig. 3, a) porte un long et robuste cirre
dorsal subulé et un cirre ventral analogue, mais un peu plus
court. Le mamelon pédieux se termine par deux lèvres entre
lesquelles sortent les soies. La lèvre antérieure est courte et
arrondie, la postérieure est conique, allongée comme un

A
A
Ey

Lg

0700, att
000095, AN AE N
AG

Fic. 2. — Hyalinœæcia Brementi, n. sp. — a, Partie antérieure X 10; b,c,
segments médians et postérieurs, face dorsale X 10; d, soie pectinée
> 0: e,f, deux soles,composees du 1er setigere X 330; g, sole. acı.
eulaire >< 140; h, soie capillaire supérieure du 9e setigere >< 333.

véritable cirre. Les soies sont de deux sortes : 1° capillaires ;
2° composées, à article falciforme tridenté, long, ou court,
enfermé entre deux valves chitineuses (Fig. 2, e, f).

Aux segments suivants, le cirre ventral diminue progres-
sivement de taille ; au 5° sétigère il est encore nettement subulé,
Aube SON cextremite, est arrondie (Fis3;; d), au, 7°,..ce. n'est
plus qu’un mamelon globuleux qui ne tarde pas à se transformer
envi bourrelet vertical saillant, vers le. 12% setigere...Des: le

(316)

2° sétigère, apparaît la 1° branchie et, au 3° sétigère, sa taille
est à peu pres égale à celle du cirre dorsal. Toutes les branchies
sont simples et cirriformes ; leur taille reste sensiblement égale
à celle du cirre dorsal jusqu'au 70° sétigère, quand elles existent
encore à ce segment car, suivant la taille des spécimens, elles
disparaissent brusquement au 30°, 60° ou 70°.

Le prolongement cirriforme de la levre posterieure du
mamelon pédieux n’existe qu’aux onze pieds antérieurs (Fig. 3,
6); a partir du 12° il est atrophié. Sur le petit specmmen |
n'existe même qu’aux g premiers sétigères.

Dans la région moyenne de corps, les parapodes sont donc

Fic. 3. — Hyalinecia Brementi, n. sp. — a, Parapode du 1er sétigère
x 56; b, parapode du o¢ sétigère X 56; c, un parapode de la région
moyenne X 56 ; d, parapode du 6e sétigère X 56.

réduits à un gros mamelon obtus portant les soies et au cirre
dorsal accompagné de la branchie qui a sensiblement même
taille et même aspect (Fig. 3, c). |
Tous les spécimens étant tronqué, le pygidium et les urites
n'ont pu être observés.
Les soies sont de plusieurs sortes. Aux 6 premiers sétigères,
les parapodes portent des soies capillaires fines et raides, à

a oe 7
limbe presque nul, et des soies composées. Ces dernières ont
un article terminal falciforme tridenté, renfermé entre deux
lames chitineuses formant gaine. La troisième dent est plus
petite que les deux autres, plus fine, et parfois tres rapprochée
de la deuxième.

Au 1° sétigère, les soles composées sont au nombre de 5-6,
les unes à long article, les autres à serpe plus courte (Fig. 2, e, f).
Les soies capillaires sont seulement au nombre de deux. Aux
pieds suivants, le nombre des soies capillaires augmente,
tandis que celui des soies composées diminue, et la serpe de
es dertieres Se raccourcit- Au 6° sétigère, il ne subsiste,
d'ordinaire, qu’une seule soie composée accompagnée de 5-6 soies
capillaires.

_ Aux segments suivants, les soies capillaires sont un peu plus
développées, à limbe moins étroit (Fig. 2, h). Des le 9° sétigère,
peut-être auparavant, il s'y joint une ou plusieurs soies
Beesmees, tres transparentes, à extrémité. taillée en biseau
(Fig. 2, d).

Des soies aciculaires jaunes, bidentées, a capuchon trans-
Parent, apparaissent ensuite vers le 11°, 16° ou 21° sétigere,
suivant la taille des individus (fig. 2, 9). Parfois, l’usure à fait
disparaitre le capuchon.

Il existe, en outre, 2 à 4 acicules jaunatres, indépendamment
des fins acicules capillaires, très souples, qui pénètrent dans
la base du cirre dorsal.

Les machoires sont du type courant.

Le labre est analogue à celui de l’Hyalinecia bilineata.

En résumé, l’Ayalinacia Brementi se différencie des autres
espèces connues : 1° par sa coloration tout à fait caractéristique ;
2 par l'apparition des branchies dès le:2° setigere ; 3° par ses
Eirres ventraux coniques jusqu'au 6° sétigère et ses lèvres
pedieuses cirriformes jusqu'au 11° sétigère.

Par ses soles composées à serpe tridentée, il se rapproche
dein. Grubi, et-suttout de l'F: rubra, dont il 4 aussi les
longues antennes postérieures. Mais cette dernière espèce a
une coloration différente et des branchies seulement à partir
du 4°-5° setigere, des cirres ventraux subulés jusqu’au 5° setigere
et des lèvres pédieuses cirriformes jusqu’au 9°.

(316)

L’Hyalinecia rubra, très voisin de l’Hyalinæcia bilineata,
n’en est peut-être qu'une forme jeune ou une simple variété. Il
n’est pas impossible non plus que l’Æ. Grubii ne soit à réunir
a lH. bilineata dont il ne diffère que par des caractères peu
importants. Ces espèces auraient besoin d’une sérieuse révision.

Quant à l’Hyalinœcia Brementi, nous venons de voir qu'il
diffère de tous les Hyalinecia à tube souple par de nombreux
caractères et il s'éloigne encore davantage de ceux à tube
corné rigide dont lHyalinecia lubicola est le type. |

Sur le désir qui m'en a été exprimé par son Directeur,
M. le D' J. Richard, je dédie cette espèce a la memone de
M. Brément, Préparateur au Musée Océanographique de
Monaco, mort glorieusement au champ d'honneur le 21 octobre
1914 à Vienne-le-Château (Argonne).

Je saisis d'autant plus volontiers cette occasion de rappeler
le souvenir de M' Brement que l'ayant rencontré au cours
d'un de mes séjours au Laboratoire Maritime de Tatihou, où
il étudiait alors les Ascidies, j'ai été à même de le connaitre
et de l’apprécier.

ey
à
ju

Me Bulletin ae en dépôt a au 1 Musée Océanographique.

Les numéros du Bulletin se ‚vendent sépare aux prix
suivants et franco : | |

VG D ste : ER
| 298. — Étude anatomique du Larynx du Dauphin, ; par E Lesuane Erik x
299. — Sur une Peri inereis cultrifera Gr. anormale, par René Herrin | as a )

: 300. — Campagne scientifique de l'Hirondelle II (1914). Liste des.
Da Stations (avec une carte), dressée par J. RICHARD. ........

301. — L’hemiplexie et la phylogénie des Echinodermes, Pan.
) jo: Hd gard HBROUARD Ass 2 ne ee ae re eee 5

nae — Un ‘mollusque ‘énigmatique commensai des Synaptes, par
1 R. fhe ee

- 303. — ‘Une Rossella des Açores (Rossella nodastrella n. sp.) par
SE, TORSENT. non ae sad cents ce ae

304. — Noi préliminaire sur les Madréporaires recueillis au cours
_— des croisières de la Princesse-Alice et de l' Hirondelle 2,
de 1893 à 1913 inclusivement, par Ch. GRAVIER. ..:......-

Polychètes pélagiques nouvelles des Campagnes de dae
_ Princesse-Alice. (Note préliminaire), par Pierre FauveL.,

Le tannin et le sucre dans la Parthénogénèse des Oursins: — m = =
(Réponse a Dorothy. Jordan Lloyd), par-Y. DELAGE et

. GOLDSMITH bette cence tener ee eee ee ranseneeeneeeeet ees

Sur a points interessants dans la structure des reins
chez Gastrostomus Bairdi (GiH et Ryder), Argyr opelecus
~ hemigymnus (Cocco) et Chauliodus Sloanet loch Sak EA ES
(Résultats des Campagnes scientifiques de S. A. ‘So Mbat a eS
Prince de Monaco), {Note eh par le Dr Joseph : De
NusBaum- HipsROWIEZ. der epee en eee 0 50

"Bathymyzum piscium NOV. g: Nov. sp., nouveau 1 protozoaire —
parasite dans l'intestin dé Melamphaes mizolepis (Günther) pee
et de Stomias boa (Risso), (Note pré éliminair €); PAL: 167
D' Joseph Nussaum- M re are :

309. — Observations nouvelles sur le genre Eryoneicus, par M. :
er à Pret Bouvier, ide’ l'Institut user en ste re Bi

Er 310. — Les Dromies sur les côtes françaises de’ la Manche, par
E. -TOPSENT ee Me ee

3 Il. — Description d’une nouvelle espèce d’Astrophiura, l’Astro- |
-<. phiura Cavellæ, par R. KoEHLER......cusecnereceennnns

312. — La- ee (restitution) | ee Hermaea dendriti 2°
- (A. et H.) (Nudibranches), (Note préliminaire), par, Boe
Comtesse Andraea Zucco- Cucacna et le Prof. ‚D* Joseph
Nussaum-HiLAROWICZ wen eee eee nett ence eens eemessee

313. — a remarques sur les organes genitaux femelles Er
_ Gastrostomus Bairdii (Gill et Ryder), (Note préliminaire), _
Nr Spare Joseph NusBAUM-HILAROWICZ. . RS Pr net BOT.

en ‚Sur la variation des caractères spécifiques ‘chez les -Né- Fe ER
-- mertesies, par M. BEDOT. + ensnsocyansaenen consonnes ete, 25

315. — Sur la Structure, du canal digestif chez - Gastrostomus
> Bairdii (Gill et Ryder), ‚par le Dt Joseph. Nussaun-

Hizarowicz eseerennnninsenasedangssnesernunnen seien

316. — Deux _Polychétes nouvelles (Disoma Watsoni n. Se
Hyalinecia Brementi 1, ne: b ee Herre e Fauve... +

=)
7

\
ee
À
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'
5

Io Avril 1916.

(Fondation ALBERT ler, Prince ne Monaco)

‚SUR LES

TS 2 c RE d a

| Céphalopodes ae

Bar L J OUBIN

Professeur au Museum d’ Histoire Naturelle
et a l'Institut Océanographique

PCA Appliguen les règles de la “nomenclature pe
internationaux. AS DSS ASS ee
-20 Supprimer autant que peal les abréviations. =
-30 Donner eh notes au bas des pages ou dans un index

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eu eee en ilies tout nom scientifique latin.

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texte en donnant les dessins faits d'u n tiers ou d un L'quArE plu: B if

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"Un quart dé feuille...) 4t-»| 5f20,
- Une demi-feuille... ne]. 78 670
Une feuille entière. Gé al es à 80

1

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Adresser tout ce qui. concerne le Bulletin a l'adre

7 EHEM

SME LETIN DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE
(Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco)

No 317. — 10 Avril 1916.

ETUDES PRELIMINAIRES

SUR LES

Céphalopodes recueillis au cours

des croisières de S. A.S. le Prince de Monaco.
4° Note : Chiroteuthis Portieri nov. sp.

Par L. JOUBIN

Professeur au Museum d'Histoire Naturelle
et a l’Institut Océanographique

Le Céphalopode dont il va être question dans cette note est
malheureusement en mauvais état, aussi la description en est-elle
fort incomplète. . Cependant, en raison des caractères. très
spéciaux qu'il présente encore et des différences importantes
qui l’eloignent des autres espèces décrites dans le genre Chiro-
teuthis, je crois devoir en faire une espèce nouvelle que je dédie
au Professeur Portier, de l’Institut Océanographique.

Ce Céphalopode a été capturé le 2 août 1911 à la station 3100,
b=9) 05 de lat. N. et 16° 08 30” de long. W.; cette localité
se trouve dans les parages des îles Salvage. Il fut pris entre
o et 3500". de profondeur au moyen du filet Bourrée manœuvré
em vitesse. Cet engin présente la très importante qualité de
capturer les animaux grands nageurs qui facilement échappent
à un filet trop lent mais il a le défaut de comprimer les êtres
délicats contre le filet, ce qui les détériore. De plus la vitesse du
courant d’eau traversant l’engin détermine une usure des

— 92 —

parties délicates des Céphalopodes, la pointe des bras, le bout
de la nageoire, la peau en général. Nombre d'échantillons de
Céphalopodes ont souffert de cet inconvénient, compensé

d’ailleurs par la capture d'espèces bathypélagiques inconnues -

(

ou trés rares avant son emploi.

Le nouveau représentant du genre Chiroleuthis, dont je
donne la description dans cette note, a été signalé dans une
note préliminaire que j'ai fait paraître dans les Comptes rendus
de l’Académie des Sciences en 1912,(1) mais sans donner de
détails.

L'ensemble de l’animal est caractérisé par la grande gracilité

des 8 bras dont 6 sont très longs ; cette disposition contraste,

avec ce que l’on voit habituellement dans les Chiroteuthis et
frappe immédiatement par ce qu’elle donné à l’ensemble de
l'animal une physionomie très spéciale. Le corps est allongé,
étroit dans sa partie céphalique, un peu renflé dans la région
abdominale. La nageoire est soudée à la peau terminale de
l'abdomen. Les deux yeux, ainsi que le bulbe buccal étaient
sortis de leurs cavités. Les ventouses, exceptionnellement petites,
sont réparties en très grand nombre sur les bras. Bien que les
tentacules manquent complètement l’animal a bien l’apparence
générale qui caractérise les Chiroteuthis ; l’étude des détails
confirme cette impression première. Ce qui le fait différer
surtout des espèces déjà connues c’est l’absence des gros bras
qui, ici, sont aussi gréles les uns que les autres. :
La téte, en y comprenant toute la partie comprise entre la
naissance des bras et l’ouverture de la cavité palléale, est étroite
et très allongée ; un étranglement peu marqué la sépare de la
couronne brachiale ; celle-ci est peu développée, en raison de la
gracilité des bras. La figure ci-jointe représente très exactement
cette disposition, mais elle indique aussi une déformation due
au mauvais état de l’échantillon ; on y remarque en effet une
torsion qui a rejeté l’ensemble des bras vers la gauche. Ce fait

(1) L. Jousin. Sur les Céphalopodes capturés en 1911 par S. A. S. le |

Prince de Monaco. Comptes rendus de l’Académie des Sciences, T. 154,
p. 398, seance du 5 feyrier 1902.

Le: Lan “hr ie Vie ET re A ML NT ES 4 er et oe PU 2 D Care | u : ‘6 leg
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à DOTÉ: RAR go : . \
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a repoussé les 2 bras courts d’un rang et produit un sillon
partant entre les 2 yeux et aboutissant à la couronne a gauche,

Fic. 1. — Chiroteuthis Portieri.
L’animal, un peu réduit, vu par la face ventrale.

alors qu'il devrait aboutir directement au-dessus dans le plan
de symétrie de l’animal. Il est facile de remettre les choses en

(317)

Sala) ett
place en repoussant les deux bras courts a droite et a gauche du
plan sagittal. 3

Toute la tête est à demi-transparente et laisse soupconner
les organes internes, notamment les ganglions nerveux.
L'ensemble céphalique, depuis le niveau du bulbe buccal
jusqu’à la marge ventrale de l’orifice palléal, a environ 4 centi-
metres.

Le siphon est très adhérent à la tête et son tube terminal
seul est fortement recourbé et libre ; ses piliers latéraux sont
longs ; on distingue, sous l’ouverture inférieure, la partie canali-
culaire du canal du noir. Aux angles inférieurs se trouve, de
chaque côté, leur fossette adhésive cartilagineuse ovoïde dont
il sera question plus loin. Je n'ai pu distinguer de valvule dans
le siphon. L'ensemble de cet organe est faible, mou, à parois
mince et donne l'impression d’avoir appartenu à un animal
médiocre nageur, ce qui d’ailleurs correspond bien au peu de
développement de la nageoire caudale.

Il. est impossible de: rien dire des yeux. qui sont vides,
exorbités et flasques. Je n’y ai vu aucune trace d'organes
lumineux sur l’enveloppe du globe ou sur la peau du voisinage.

L’organe adhésif se compose d’une paire de boutonnieres
placées sur le pli du siphon, de chaque côté,au-dessus du pilier ;
sa forme est ovoide ; l'ouverture ovale, un peu plus étroite en
haut, est pourvue d’une mince crête membraneuse, ondulée,
transparente, qui forme une frange aux bords latéraux et
supérieur de l’orifice. En dedans l’ouverture est bordée d’un
anneau blanc, opaque, nacré, de fibro-cartilage. La cavité est
creusée dans un cartilage transparent, épais, faisant saillie au
dessous de Vorifice dans le pilier du siphon. L'ensemble de
l'organe a 4 millimètres de hauteur, la moitié environ est occupée
par l’orifice, l’autre moitié par la cavité cartilagineuse ovoide
où se loge le bouton.

Le bouton, placé sur le bord interne du manteau, a la forme
d'un crochet courbé en bas, à pointe mousse, posé sur un petit
support cartilagineux sensiblement rectangulaire. Il a environ
4 millimètres de long; l’ensemble de l'organe adhésif est donc
petit par rapport à la dimension générale de l'animal et la

ee APPR Mate EN FE

solidité de la fermeture palléale qu'il produit doit être médiocre.
Ceci est en rapport avec la faiblesse du siphon et de la nageoire.

Le manteau, malheureusement en assez mauvais état, est
d'un blanc jaunätre, de forme ovoïde allongée, un peu renflé
vers le tiers supérieur. Son orifice est un peu plus étroit que son
diamètre moyen. Le bord palléal ventral est circulaire, sans
sinuosités ; sur le dos il forme une forte pointe remontant sur la
nuque où il s'articule par un cartilage a sillons et crêtes recti-
lignes. Sur la face interne du bord ventral on aperçoit les deux
petits crochets blancs déjà décrits.

Frc. 2. — Organe adhésif. A gauche la boutonniere sur le siphon.
A droite le bouton sur le bord interne du manteau. Grossis-
sement 8 fois.

La nageoire est relativement petite, ronde ; ses deux moitiés
sont séparées par la terminaison pointue de l’abdomen. Celui-ci
se prolonge en un très petit tubercule entre les nageoires ; mais
Iest Gechire et il est impossible de se rendre compte de ses
proportions exactes ; d’ailleurs toute cette portion du corps est
macérée et si molle qu’il est difficile de trouver les relations des
parties entre elles. Il est probable que ce petit tubercule médian
était l’amorce d’un appendice plus développé. Sur la face dorsale
les nageoires remontent légèrement de part et d'autre de la ligne

(317)

NUN BEER) A PE ARTEN TP OA aga PAR REDEN TEHERAN OHNE
f À > À Lise: î
x LA

a Ge

médiane et s’effacent bientôt. Le bord des nageoires est mince,
transparent, légèrement ondulé.

Le sac palléal laisse voir par transparence la gaine de la
plume, mais il a été déchiré et il ne reste en haut qu’un tout
petit bout de cette plume brune et filiforme ; elle semble, à en
juger par la forme du sac, avoir eu un élargissement au niveau,
de l'insertion supérieure des nageoires.

Les bras sont remarquables par la grande longueur des trois
paires dorsale et latérales, la gracilité des 4 paires, le peu de
développement de leurs muscles ; ils s’atténuent peu a peu et
très légèrement, à partir de la tête pour devenir filiformes dans
leur partie terminale. Leur base est rattachée à la tête par une
membrane brachiale rudimentaire, formant une couronne très
peu saillante ; ils sont donc presque complètement indépendants
les uns des autres. Leur section est approximativement trian-
gulaire ; la base du triangle correspond à la face du bras
partant de la bouche ; le sommet du triangle forme une carène
extérieure qui n’est bien marquée que dans la partie basilaire
du bras; elle se perd bientôt. Lai facé intérne”desms,
dans leur tiers inférieur et surtout autour de la bouche, est
pigmentée en rouge pourpre. Cette teinte s’atténue à mesure
que l’on s'éloigne de la bouche. u

Tous ces bras sont usés, leur pointe extrême manque sur
une plus ou moins grande longueur, et quelquefois elle est
réduite à la partie musculaire. Je n'ai trouvé aucune trace
d'organes lumineux sur ces bras.

Les bras ventraux, 4° paire, n’ont que, l’un 76e
68 milimètres ; ils sont donc beaucoup plus courts que les
autres; leur section est aussi plus nettement triangulaire ;
la base est plus vivement colorée, méme en dehors, que celle
des autres bras. Le premier centimètre ne porte pas de
ventouses, puis elles commencent, d’abord espacées, alternant
à droite et à gauche, plantées sur les deux bords qui limitent
la face orale du bras ; puis elles sont plus serrées. Vers le tiers
de la longueur deux lignes nouvelles de ventouses viennent
sintercaler entre les deux autres, par conséquent sur la face
orale des bras; cela fait donc 4 lignes de ventouses. Vers

ne
le milieu deux nouvelles lignes apparaissent; cela en fait
donc alors 6. Elles sont très serrées les unes contre les autres
et il est très difficile de se sendre compte de leur ordre d’implan-
tation; elles forment d’abord six rangées parallèles longi-
tudinales, mais comme elles ne sont pas au même niveau elles
donnent en outre l'apparence d’une disposition par rangées
transverses obliques de six ventouses chacune. Pour se rendre
compte de cette double symétrie il faut examiner la face orale
plane du bras avec grande attention car ces ventouses sont
excessivement petites et comme, de plus, elles sont longuement
pédicellées, elles s’enchevétrent les unes dans les autres. Cette
disposition sur six rangées ne se voit qu'au milieu du bras;
bientôt il n’y en a plus que 4, puis, sur le dernier quart du bras
il n’y en a plus que deux. Au bout, comme le bras est très
Meele, les arêtes sont très rapprochées et les ventouses
paraissent se confondre en une seule ligne.

Les bras moyens sont beaucoup plus longs que les ventraux;
PAS (paire dépasse 30 centimètres, sa base ‘est légèrement
renflée, mais très rapidement elle acquiert sa dimension
moyenne et son aspect grêle; ce n'est que tout à fait au bout
qu’elle devient filiforme. Les ventouses commencent dès la
base, très près du bulbe buccal, à avoir une disposition à
Hransees: deux centimetres plus loin on trouve les 6 rangées
qui continuent jusqu’au dernier quart où il n’y a plus que
4 rangées. C’est seulement à la pointe qu’on n’en trouve plus
au 22. Jette paire de bras ne paraît pas avoir eu de
capone, mals elle est-en si mauvais, état que je ne puis
l’'affirmer.

Les bras moyens de la 2° paire atteignent aussi 3ocentimètres;
les ventouses y sont disposées comme dans la 3° paire. On
distingue un peu mieux à la base la carène de la face externe
aborale.

La 1'° paire, dorsale, ayant un peu moins de 30 centimètres
est tout à fait analogue par ses dimensions, sa forme, la
disposition des ventouses, aux deux précédentes ; il est inutile
d’y insister.

Tous ces bras, trés indépendants les uns des autres par

(317)

PR ie

suite de la dimension insignifiante de la membrane inter-
brachiale, présentent cependant, sur 2 à 3 centimètres, à leur
base, une très légère crête membraneuse latérale, prolon-
gement de cette petite palmure. 3
Quant aux tentacules, je ne puis rien en dire; il n’en restait
qu'un tronçon filiforme de quelques millimètres, réduit a l’axe
musculaire, attaché à la place normale. |
Les ventouses, sont extrêmement petites; chacune d'elles
est portée sur un léger renflement de la peau, au sommet duquel —
est implanté un pedoncule musculaire très grêle, ayant l'aspect

F1G 3. — Ventouses brachiales. À gauche vue de la face ouverte ; à droite
vue de la face fermée. Au milieu vue de profil. Grossissement 100 fois
environ.

d’un brin de soie. Au bout est la ventouse cornée, jaune et
brune. Ily ena plusieurs centaines sur chacun des bräs; elles
sont toutes à peu pres de même taille, sauf cependant a
l'extrémité filiforme des bras où elles diminuent de près de
moitié de leur longueur. Elles ont en tout, y compris le pédicule,
de'2 à 3 millimetres de long. Wa partie corneeyaven note
1/3 de millimetre: | |

La cage cornée de la ventouse a la forme d’ un dé à coudre
sur le côté duquel on aurait percé une large fenétre ronde:
Sur le bord de l’ouverture latérale se trouvent des dents; les

Ed
deux moyennes, les plus éloignées du pédoncule, sont pointues
et légèrement crochues ; les autres sont: moussés ; la plus
grande est, de chaque côté, la plus voisine de la dent pointue ;
puis les autres vont en diminuant à mesure qu’elles descendent
vers la base.'Il y a 4 dents mousses de chaque côté. Le bord
inférieur de l'orifice circulaire est pourvu de toutes petites
ondulations, trop restreintes pour être qualifiées de dents.
Le tiers inférieur de l’orifice de la ventouse est masquée par
une très mince membrane cornée transversale en forme de
voile transparent, un peu enfoncée à l’intérieur de la ventouse.
Les dents et le cercle qui les porte sont brun foncé. La cage
fermée de la ventouse est bombée, lisse, sans ornements ni
saillies analogues à celles qu’on trouve sur les ventouses d’autres
représentants de la même famille.

ouverture du bas de la ventouse est large et donne
insertion à l’épanouissement du pédoncule. Le pourtour de cet
orifice est arrondi en arrière, mais échancré en dessous de
l’ouverture latérale. Le pédoncule très grêle laisse voir par
transparence un double système de fibres musculaires qui
s’entremelent en deux spirales contrariées dans l’intérieur de
la ventouse dont elles forment le piston. J’ai examiné un grand
nombre de ventouses, elles sont toutes semblables et ne different
que par d’insignifiants détails de la denture.

ie bulbe buccal était arraché de. son alvéole ; (jar “pu
constater qu'il est très petit, je n'ai pu voir la disposition des
levres.-

Il me reste à donner quelques mesures prises sur ce Cépha-

lopode.

Po Me MTEC eV LAE Le TOR in aed Sh aoe een ea. RACE
=. .delabdomen:(ligne.mediane ventrale).......... 39
— — (ligne médiane dorsale) =, #70 67

Beitenmdes nageoites......2......... PA pera: 18

Di mit des napeoires.. 4... Ace een 17

1 bras dorsal gauche (incomplet) 286™™ droit (incomplet) 284

2° — latéral — 202 -— — 22)

3°, — lateral — 308 — — DD

2 yentral’ — 76 — 68

(317)

Malgré l’absence des tentacules et le mauvais état général
de l'échantillon on peut conclure que l'animal appartient
réellement au genre Chiroteuthis. On peut penser aussi que
ce Céphalopode est un pélagique à mouvements lents, en raison
de la faiblesse de sa musculature natatoire, et qu'il doit se
nourrir de microplancton en raison de la petitesse de ses
ventouses et de son bulbe buccal. Il doit capturer ce plancton
en agitant lentement ses bras autour de lui ; l'absence d'organes
lumineux me fait penser qu'il vit à une faible profondeur.

Le Bulletin est en | dépôt au Munde Océanographique. a
mr “ec |

Les numéros du Bulletin se vendent” séparément aux prit
suivants et | franco > / a

Nes, ; meg ty
300. — Campagne scientifique de 7 honte 11 (aid) Le. des. use
Stations (avec une carte), dressée par, J, RICHARD... beat =f a;
= 301 „mE hemiplexie et la phylogenie des Échinodermes, | par! ==
- Edgard HÉRODARDE rat te Ca pee ES A ee

302. — Un mollusque énigmatique commensal des Synaptes, par :
Rs: HERPIN. N. Na a sat ee eens ee

303. — Une Rossella des Acores fRossella nodastrella n. jee Kr |
LE TOPSENT Jeans as sdeh essen ann dete fee se eme eee ane

304. — Note préliminaire sur les Madréporaires recueillis. au cours vue
© des croisières de la Princesse-Alice et de l’Hirondelle II,

‚de 1893 à 191 3inclusivement, par Ch. GRAVIER. ........ ir 2 :

3057 — Poly chètes pelagiques nouvelles des Campagnes de ‚la sao
Princesse-Alice. (Note préliminaire), par Pierre FauveL., ı 50

306. — Le tannin et le sucre dans la Parthénogénése des Oursins..
5 (Réponse à Dorothy Jordan Lloyd), par Y. DELAGE oe
Se M: GOLDSMITH 206 len en sonne span gue ee sandra near

— Sur quelques points intéressants dans la structure des reins
chez Gastrostomus Bairdi (Gill et Ryder), Argyropelecus —
7 hemigymnus (Cocco) et Canoe —Sloanet (Bloch), :
(Résultats des Campagnes scientifiques de S. A. S. Albert 1°
- Prince de Monaco), (Note préliminaire), par le Dt Joseph |
NusBaum- HILAROWIGZ «ee ererenenene rene nere nent een ;

— Observations volles sur le genre on par M.
E. -L. Bouvier, deTinsttnt dec CU
— Les Dromies sur les côtes françaises de la: Manche, par.
_E. ToPsENT Sec en tenons |
— Description d’une nouvelle espèce de bY Astro- ,, e
) phiura Cavelle; par R. KOEHLER. ne 2
= "La régénération (restitution) chez Hermaea dendr itica a aes
i (A,"et H.) (Nudibranches), (Note preliminaire), par la
- Comtesse Andraea rer et le Prof. D*. oseph —
oS: : Nussaun-Hirarowicz Bes Nema epee eer ee à
3r3. — Quelques remarques sur les “organes génitaux femelles e
Gastrostomus Bairdii {Gill et Ryder), (Note préliminaire), !
par le DE Joseph NusBAUM-HILAROWIGZ....,......:..:.4. À © 50!

Sue — Sur_la variation des caractéres spécifiques chez les Né-

—)

-mertésies, par M. Benen. 2 0 RE
3 15. — Sur la Structure du canal digestif chez Gastrostomus
Li Bara tl, (onl et Ryder ue te Joseph Nussaun-
Hizarowicz nisietessleseéereesesereseneers been vteret
3 0 — - Deux et in de (Disoma ‘Watsoni mn Sp et
Hyalincecia Brementi n. sp. AR par- „Pierre FauvED A sy eee
beg ce — Rte préliminaires - sur les. Céphalopodes recueillis au
-. cours des\croisiéres de S. A. S. le Prince de Monaco
4° Note <. Chiroteuthis Portieri nov. Ai ei Le Jousin.

~ oe AN 4

{

| INSTITUT DANONE

(Fondation ALBERT Ier, Prince Br Monaco) 7

| z = Premiere campagne
‘de Pinstitut espagnol d’Oceanographie

. dans la Méditerranée

Par le Directeur Prof. ODON de BUEN

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_intérnationaux. = =
2° Supprimer autant que possible is abréviations. Z

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4° Ecrire en italiques tout nom one latine Si
‚50 Dessiner sur papier ou bristol bien blanc au enya Wolf in. B. ) ou
a l'encre de Chine. | ee : ee =
6° Ne pas mettre la lettre sur les dessins originanx mais sur les papiers EE
_! calques les recouvrant. | Ree ry
7 Faire les ombres au trait sur papier ordinaire ou au crayon noir sur

papier procédé. : | £ es
80 Remplacer autant que possible les planches par des heute dune ere
texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou d’un que plus Ds que”
la dimension définitive qu’on désire.

y

Les auteurs reçoivent 50 totales de leur mémoire. Ils peuvent, ¢ en
outre, en faire tirer un nombre quelconque — faire la demande sur. le
manuscrit — suivant le tarif suivant: _ Mana eu

50 ex. | 100 ex. | 150 ex. | 200 ex. 250 ex. S00 8x. |

— = — no —

at Un quart de feuille......| 4f » | 5f20 | 6f80 | 8f40 ro 40 | ı 1780 ae
po. = «Une dèmi-feuille....:::.1"4 701 6.70.|-8 Bo). 22 » 23.20 oe 80 wae

Une feuille entiere.......| 8 10 | 9 80| 13 80 | 16 20 | rg 40 |

Il faut ajouter a ces prix celui des planches quand il y a lieu.

Fe

nr a Adresser tout ce qui concerne le Bulletin a Bi suivante
Ei Musée océanographique (Bulle), Monaco, =

24
1
<>

BULLETIN DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE
(Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco)
Ne 318. — 25 Avril 1916.

Premiére campagne
de l’Institut espagnol d’Oceanographie
dans la Méditerranée

Par le Directeur Prof. ODON de BUEN

Liste des Stations et des Opérations

Les tristes circonstances causées par la guerre ont retardé
l’organisation de l’Institut espagnol d'Océanographie.

Mais, malgré tout, le Ministère de la Marine mit à ma
disposition, pendant les mois d’aout et de novembre de 1914
rd win à septembre de 1915, une petite cannonnière, le

VASCO NUNEZ DE BALBOA, avec laquelle j'ai réusssi à

obtenir des données intéressantes.

L'Espagne n’a pas oublié le compromis acquis à Rome
dans la Commission internationale pour l'exploration scien-
tifique de la Méditerranée; cette campagne du BALBOA a eu

mig <afactere préliminaire, de: préparation; elle n'a pas été

une campagne définitive et n’a pas accompli un plan complet ;
mon objet était d'acquérir des notions sur la variation des
constantes océanographiques sur les côtes espagnoles, de
continuer les travaux méthodiques commencés par les Labo-
ratoires des Baléares et de Malaga; d'essayer des méthodes
et procédés ; d’habituer le personnel à l'emploi des appareils.

M D ee

Autant que possible, j'ai suivi les accords de la réunion
de Rome (voyez le Bulletin n° 289); seulement dans la ther-
mométrie j'ai été obligé d'employer de préférence les thermo-
mètres à maxima et minima de Miller-Casella.

La canonnière BALBOA a 300 tonnes, une marche de
9 milles ; à cause de son armement et de sa faible grandeur
elle n'offre aucune commodité et n’a pas l’espace nécessaire
pour les manipulations chimiques, qui ont dû être entreprises
dans le laboratoire de Malaga. Nous avons eu la nécessité
de vaincre de grandes difficultés pour le transport de l'eau
recueillie en vue de doser l'oxygène, et à cause de cela le
nombre des analyses a été restreint; un grand nombre
d'échantillons sont restés inutilisés.

La chaleur de l'été de 1915 a-été excessive!

Les grandes pêches ont été peu nombreuses Bar mir
des diflicultes de la manœuvre.

La machine à sonder Lucas a dû être actionnée à la main
et à cause de cela, les séries océanographiques complètes ont
ete difliciles:

Dans la liste des Stations, on peut voir les premiers
résultats obtenus, j'ai introduit une modification que je crois
d'intérêt, parce qu’elle simplifie et évite des confusions.

Je nomme stations (Sf.) les situations bien déterminées
dans lesquelles ont été faits quelques travaux (observations,
prises d’eau, de fond, d'animaux, de plantes), que je signale
avec numération romaine (St.1; St.11...). Chaque observation,
prise ou pêche est une opération (Op.) numérotée avec un chiffre
ordinaire (Op, 1 Opie. 4)

Ont pris part à cette campagne préliminaire, les professeurs
Raphael de Buen (Sous-directeur), Ferrer Hermandez (pour
les travaux chimiques) et les assistants Galan, Loro et Becerra.
Les Lat, et Long. ont été déterminées, par Messie
officiers du BALBOA A. Azarola (1914) et J. Gonzalez Hontoria
(1915).

Je me suis servi des moyens offerts par le Ministère de
la Marine, par les Laboratoires des Baléares et Malaga et par
ceux que m'a envoyé opportunément le Musée de Monaco.

ph RE NE ME REN DID og ig a a PS Pear
x : À oy Es HET CU RAM is . \

~

Ba

La petite carte ci-jointe indique a peu pres la position

des stations dans lesquelles on a fait les travaux.

Sont particulièrement intéressants les résultats obtenus

autour des Bouches de l’Ebre.

INSTITUTO ESPANOL DE OCEANOGRAFIA

es

Campanas del Balboa 19/4 et 19/5.

Principales Staciones

Prof. O.de Buen.
09

Barcelona @

ee OSE XIV

0 St.XVI

Vege ee Delta del Ebro

oe ——— oSt XVIII SU_XIll
CO Saray cs ©
CE MR BE CNE Monet ture
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Yalencıa ® OSt.XX sl 2
St. o ‘
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‘Denia OSt.V

Alicante @

O°(GSreenwich)

(318)

45°

19

NUMERO

de

STATION

| No d’Operation

VD =

4

DIRE)

CO

=
Le]

Ow GO

HEURE

eee ee ln ee
|

1914

24 août

DRA Gut

OOe NI Unf Dour De.

”ONN

de amen”. A 4
RECOLTE LATITUDE LONGIT. (Greenwi
Majorque

Filet fin étroit
Drague
Boeuf

Entre ile Toro et Fétallenii
Pres Miramar
Pres du torrent Pareys

Drague Près du torrent Pareys ©

Bourgin Torrent Pareys
Filet fin étroit Entre torrent Pareys el cap Formento
Drague Baie de Pollensa
Drague Baie de Pollensa
Gangui Baie de Pollensa

Bourgin Baie de Pollensa
Divers

Mouillage de Pollensa
Bourgin

Baie de Pollensa

Baie de Palma
Au large de Cala Figuer:
390 17:49 N. Ba

Filet fin etroit
Eau
Sondeur Leger
Bu Richard = T?’Chabaue

Eau
Filet Nansen
Be Richard 40 Chabaud
Filet fin etroit

Baie de Palma
Baie de Palma
Au large de Cala Figuer
39° 112 20” N°.) 20/23 40,38

Sondeur Léger
Eau
Palancre
B. Richard - T. Chabaud

Eau
Bo Richard Chabaud
Disque de Secchi

Filet fin etroit Au large de Cala Figuer:

5440 h.-11 h. —
26 aoüt
27 aoüt
I —
12 an
I Sept.
I 4 =
Anes —
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3115 dae: —
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10

BER.
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par litre

OBSERVATIONS

a
ae

(3 AE ET Et) |

Valonia, Hyalincecia, Inachus,Ophiurides

Brvozoaires, Ascidia mentula, Doris,
Coquilles mortes

Hyalinæcia, Lambrus, Tethya,

Sertularia, Valonia |

Mugil, Pagellus, Lichia, Chromis, Mullus

(12h. 30° — 15 h.)

Vidalia, Amphioxus, Palinurus, Antedon,

Sepiola

Vidalia, Amphioxus, Palinurus, Antedon,

Sepiola

Cistoseira, Scyllium stellare, Amphioxus,

Stichopus

Mugil, Sargus annularis, Uranoscopus, |

Atherina, Mullus

Banc de Pinna nobilis |

Nuit):.Conger, Sarzus, Scorpena, «4

Smaris, Septola

(8 h. 30° — g h. 15’) |

(9 h. 20° — 10 h. 30’)

(14 h. 30’ — 15h.)

(roa 11 his}
(11 h. — 11 h. 53’)
(gh 20° — 10 h. 207)

Visible jusqu’a 36 metres
(16 h. 45° — 18 h. 187)

ROFONDEUR | Nature | TEMPERATURE
en du PE ae. S 0/00
METRES FOND EAU AIR
Surface
60
50
50
surface
45
35
35
|
Surface
a 249,0 {:33° 9: | 37,03
309 Vase
200 130 6 38,22
150 130 6 3550
100 140 3 37,66
75 14° 7 37,41
50 160 3 36,92
25 249 5 37,07
surface 24° 9
30-Surf.
200 130 5 38,17
Surface |
610 Vase
Surface 230 2) 2605 |, 371,18
610
#550 130 2 38,48
450 130 3 38,46
2550 130 4 38,49 |
250 130 4 38325
200 130 3 38,28
150 130 8 38,03
100 14° 1 37872
75 140 8 37,50
50 1500 36,82
40 170 3 30,70
30 19° 5 36,78
surface 250,2. 250.3
20 249 5 | 37,03
Surface | |
|

(318)

—
h
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EINE PROCEDE Ka -OCALITE un lee TEMPERATURE Lo
NUMERO | = ; de Pa | CL —_—— : 3 ae
| de | =] nzure DATE Er, BER: du S 0/00 | cc OBSERVATIONS
Cane RECOL UDE LONGIT, (ey METRES FOND EAU AIR par litre |
2 = Ir PRES Ri _ SSSR - ar =
1914 PIRE. ee . Majorque
24 août Filet fin etroit Entre ile loro et Estallench Surface (man era ni)
E #2 Drague 4 Pres Miramar 9 4 60 Valonia, Hy-alinæcia, Inachus,Ophiurides
9 25 aout Bœuf Pres du torrent Parey & 50 Brvozoaires, Ascidia mentula, Doris,
3 x ae ys 3 . Coquilles mortes
a Drague Pres du torrent Pareys | 50 Ayalinecia, Lambrus, Tethya,
, # : Sertularia, Valonia
son be Se 4 Bourgin . Torrent Pareys Mugil, Pagellus, Lichia, Chromis, Mullus
6 = Filet fin étroit Entre torrent Pareys et cap Forment Surface 1. ah 307 15) he) |
| 7 ete Drague Baie de Pollensa 45 | Vidalia, mé LU Antedon,
| depiola |
| 8 Lao Drague Baie de Pollensa 35 Vidalia, Aie Palinurus, Antedon,
| 2 . e | € ! Septola
he u Gangui Baie de Pollensa 35 Cistoseira, Scyllium stellare, Amphioxus,
- 5 | | : Stichopus
a 27 août Bourgin Baie de Pollensa | | Mugil, Sargus annularis, Uranoscopus,
Atherina, Mullus
ba Divers Mouillage de Pollensa | Banc de Pinna nobilis
12 = Bourgin Baie de Pollensa | Nuit: Conger, Sargus, Scorpena,
- f Smaris, Sepiola
13 3 sept. Filet fin étroit Baie de Palma, | Surface (8 h. 30° — g h. 15’)
14 = — Au large de Cala Figuera — Pailin Wile (9 h. 20° — 10 h. 30’) |
St. 1 RTS = Eau 390. 17, 457. N.| 2025855 — 2400| 2509 | 37,03 |
ur 16} 13 h. — Sondeur Léger — = 309 Vase ar IM
— 17|13 h. 55? — B. Richard - T. Chabaud — = 200 13° 6 38,22
= 18 14h 3 we, a cae er 150 130 6 37,30
ks 10[14 h. 44 om ie cs = 100 140 3 37,66
cri 573 = = = = 7 we 7 37,41
== 21/15 h. 7’ = = = = alg 16° 3 36,92
2 22|ı5 h. 17) = + ge er 25 240 5 37,07
— 23115 h. 30° — Eau — = Surface 24° 9 |
= || 2 — Filet Nansen — 7 280-Surf. | eee | | (14 h. 30’ — 15 h.)
= 25/15 h. 30° = i 3 2 = 200 1905 38,17 |
= 15 h. 30 B. Richard = it Chabaud j oe Birfice : RL à
26 4 sept. Filet fin étroit Baie de | men
2 — = Baie de rae ‘at = | | le he nn bt 53)
= 5 i = | gh 20° — 10 h. 20
ae ee Re 5 sept. À re Au large SE ce 105° HE 610 wae | | (gh o 0")
3 NP We Seo Leger _ 39° 11° 20 |: aa’ Surface 250 2 | 2605 | 37,18
Se NET ee = Balansre > = eo . =|
— | 32/13 h. 22’ = B. Richard - T. Chabaud — a > oe 38,48
— | 33113h.46) — - NE 2 aoe 130 3 38,40
— | 34114h, 7’ aa = = = ae 130 4 38,49
— | 35/14 h. 287 = eat u 1304 38,35
— | 36/14. h. 45” = FR = = ie 130 3 38,28
Se 27)t4 he So} == = = — oe Hoe) a
= 38/15 h. 127 == BE ee kn | “00 [40 1 273720 |
— I) = Zu pe N iS 140 8 37,30
— || abe Be) ae = 3 à 2 150 9 36,82
ner = = = ER 170 3 36,76| .
eR 42115 h. 55 + = — = F Surf ER 36,78
Zt o = 55° a BE a = | EN 250 2 | 2503
— 16h. 4 ae : € = 5 240 5 3
= i 16 h. "+ B. Kiekend - T. Chabaud Fe = N > ER Visible jusqu’a 36 metres
46 Isque de Secchi == Cala Figuerd urface (16 h. 45 — 18 h.18)
= Filet fin étroit Au large de
SS

(318)

NUMERO
de

STATION
1

| No d’Operation

SES ES EN |

SI
Nn

HEURE

=a

DDR =.

UN Un UN Ur,
ON ON

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— Ed bd a

a
ae

150%

LOVIN 20

13 h. 40°
LAID
14, 53,
15h,

DATE

9-10 sept.

16 sept.

sept:

SUR

sh a

NT ge EEE N
rere SE NO

oe
x
Li

a

PROCEDE
de

RECOLTE

Filet fin étroit

Sondeur Léger
B. Richard - T. Chabaud

Eau
Drague

Sondeur Leger
Filet fin etroit

Bourgin

Péche aux Calmars
Bourgin

Trémails

Filet fin etroit
Drague

Haveneau sous project.
Trémails
Bourgin

Filet fin étroit
Sondeur Léger
Filet Bourée en vitesse
Drague
Filet fin étroit
Trémails

Gangui

Filet fin étroit

Sondeur Léger

B. Richard - T. Chabaud
Eau
Filet fin etroit
Sondeur Leger
Filet Nansen

|

LOCALITE

>

LATITUDE a (Greenwich

Baie de Palma
Baie de Palma

Au large de Cala Figuera
39°) a0 2a

N. 2037,

39° 20’ N.t. 20927 3.58
Baie de Palma
Baie de Palma
Baie de Palma

Entre Cap Blanco et ile Cabreı

Mouillage de Cabrera

Mouillage de Cabrera
Port de Cabrera

Port de Cabrera

Entre les iles Cabrera et Cone;
20 50/15,5 70

300: 107 180 NG

Mouillage de Cabrera

Port de Cabrera
Port de Cabrera

Au large de Cabrera
05’ 507 N. 3808

08° 3 a5) Ne
Au large de Cabrera
Port de Cabrera

399

39°

Pres Cap Enderrocat

Ente Palma et Ibiza
Entre Palma et Ibiza
O6* 30 De

Au tages d’Ibiza
Au large d’ Ibiza
54 2a N.

—

20 48° 46,57

10 53° 10,5”

1:54 F

30,5’ u

10 43738, 5” bg

DE

WOFONDEUR
en
METRES

surface

110
80
50
9c
35
surface
110

122
surface

surface

83-88

surface

surface
1603
603-0
135
‚urface

40

‚urface
700
717
500

‚urface

378
50-140
‚40-70
o-Surf.

NATURE

Vase

OBSERVATIONS

TEMPERATURE
TN ST S 0/00

EAU AIR
14° 9 37,54
16° 3 37,03
220 3 | 30,76
21308 240 837,05
130 37,10
25000250 5 | 37,10

(18 h.-18 — 19 h. 15’)

(13 h. 30° — 14.h. 40’)

|
|
|
|
|

Centrostephanus, Placostegus, Spatangus,
Palmipes

(17 h. 45° — 18 h. 14’)
(18 h. 14’ — 18 h. 40°)
(rt h. — 12 h. 40’)
(12 h. 40° — 14h.)
Pagellus breviceps, Charax, Atherina,
Sargus annularis
Calmars
Nuit : Calmars, Sepiola, Sepia, Octopus,
Pagellus, Sargus
Nuit : Scorpæna, Pagellus, Serranus
scriba, Oblata
(8 h. 30° — g h. 30)
Trachinus, Coquilles de Hyalæa, Sti-
chopus, Luidia, Palmipes, Hyalinæcia,
Tethya, Ascidia mentula, Dorippe,
Dromia.
Calmars, Belone, Pagellus breviceps,
Heteronereis |
Nuit : Belone, Boops, Sargus annularis
Nuit Charax, Mugil, Pagellus,
breviceps, Boops, Atherina, Sepia
(9 h. — 9 h. 43’) |

Cyclothone
Terebratulina, Funiculina, Antedon, Bryozoaires
(16 h. — 16h. 30’)
Nuit : Pagurus dans Cassis, Boops,
Scorpena, Pagellus, Sargus

Péchetresriche: Suberites, Sphoerechinus,
Labrus, Serranus, Moana

(gh. 25’ — ıı h. 25’)

(11.2909 15, lies 3 5x)

|

(star 20° — 17 h. 40") |
(8 h. 15’ — 9 h. 40?)

rope st tn 30)

(318)

”
Gi
| Ze
Wie PROCÉDÉ LOCALE SS TEMPERATURE O |
Numéro | = de —_ pRorONDEUR | NATURE | 5 à
de | Z| HEURE DATE ee ns J en du So/oo | CC” OBSERVATIONS
Res | = D} L DE LONGIT, (een METRES FOND EAU AIR par litre
= —_———
— -
| 1914 } Vey gate) ; |
| 47 5 sept. BU eto pele de Palma Surface (18 h. 18° — 19 h. 15°)
| 48 7 sept. = hee large de Cui 5 (wisi to, — nl Inn, Zion),
| = ee Ay: pee et ee Ce iGalaaa { nat In, Bho) = }
St 49 150h = Sondeur Leger 39° 16° 25” _ 58 37 gg — (13 h. 30 14 h. 40’)
St. I JO ae GE £ 24 x i 110 er
= a = B. Richard - T. Chabaud > = 1409 37,54
En 52115 h. 25° = IF = te 50 160 3 ae
eo) rouures = ae ar — 350% ol 220 5 | 20,70
nine = hee AZ — Surface | 250 | 2408 | 37,05 $
| 551 ar rague — a 110 | Centrostephanus, Placostegus, Spatangus,
| À . 5 Palmipes Si
56116 h. 50° = Sondeur Leger 39° 20 _ N.| 2039? gs a P
57| = Filet fin etroit | eae ae ee Surface (17 N N 5 he 14’)
58 | — = 1 e Palma = (TS h. 14° — 18 h. 4o’)
Sal 8 sept. — Baie de Palma = (tt h. — 12h. 40)
| Gol = —. Entre Cap Blanco et ile Cabrera — (t2 h. 4o” — 14 h.)
RES = Bourgin Mouillage de Cabrera Pagellus breviceps, Charax, Atherina,
- Sargus annularis
62 = Pêche aux Calmars Mouillage de Cabrera Calmars a
| 63 8-9 sept. Bourgin Port de Cabrera Nuit : Calmars, Sepiola, Sepia, Octopus,
£ Pagellus, Sargus |
| 64 — Trémails Port de Cabrera Nuit : Scorpæna, Pagellus, Serranus |
| scriba, Oblata
| 65 9 sept. Filet fin étroit Entre les îles CabreraetConejeragy Surface (ls Si — fo) In Si) |
| 66) = Drague 390 10’ 18” N.| 20 56)15,5) EM 83-88 Trachinus, Coquilles de Æyalæa, Sti-
| | . chopus, Luidia, Palmipes, Hyalinecia,
Tethya, Ascidia mentula, Dorippe,
Dromia. |
| s ;
| 67 2. = Haveneau sous project.| Mouillage de Cabrera Surface | Calmars, Belone, Pagellus breviceps, |
| \ Heteronereis |
| 68 9-10 sept. Trémails Port de Cabrera Nuit : Belone, Boops, Sargus annularis
69 — Bourgin Port de Cabrera | Nuit : Charax, Mugil, Pagellus,
D. breviceps, Boops, Atherina, Sepia |
7 10 sept. Filet fin étroit Au large de Cabrera ‘Surface (9 h. — 9 h. 45) |
71|10 h. 20 — _ Sondeur Léger 399 05’ 50” N.| 3008 30,5 E, a |
| 72 = Filet Bourée en vitesse — M... “weed Cyclothone |
73 = Drague | 39° 08 35” N.| 2° i 46,5” E: Bi Lorena ye: eee eee Bryozoaires
74 = Filet fin étroit ~ Au large de Cabrera ace ; (16 h. — 16h. 30)
75 10-11 sept. Trémails Port de Cabrera Nuit : Pagurus dans Cassis, Boops,
he 3 | 8 __ Seorpena, Pagellus, Sargus 5
70 11 sept. Gangui Près Cap Enderrocat | 4 Péche gs ee ne ae ON,
abrus, Serranus n
7 5 n F Surfac "2 ME
7% 15 sept. Filet fin étroit Entre Palma et Ibiza | piace (gh. 25’ — 11 h. Sa
SE A aid = ; we Entre Palma EE h = (11 h. 30? — 13 h. 35)
ee & ln a = Sondeur Léger 308.007, 30. N Fan an 7
= 119 sae = ; = Fa 2 300
= a 15 i Re = B. Richard - T. Chabaud — Surface we ea
sa ee 2e pue aa Be — a 250 | 2505 | 37,10 (x5 I 5 h. 40’)
= Filet fin étroit | Au large d’Ibiza x ; Me) ae N nu Ro |
Sr 4 we 16 sept. 2a | Au large d’Ibiza_ PE, 3, i (8 h. 15 — 9 h. 40) |
lung 9 h. 50 = Sondeur Léger 380 54 25” N.| 1043 > Bio-tao ase
= = Filet Nansen — = I 149-70
— | 8s 2 = = = 70-Surf.
ll el 27 <4 =!

(318)

NEL SE ROT. LA

es BO KEN ee WN eae As Rs Fe 4
k
SB oy 4
NUMÉRO = PROCÉDÉ LOCALITE
de = | Heure | DATE de : Bi
STATION | 7 RECOLTE LATITUDE LONGIT. (Greenwi
1914 N
80] ıı.h. 16 sept. Eau 380 54 25” N.| 1043 55,5”
golıı h. 8 — B. Richard - T. Chabaud — — 3
01411 h. 20 — = ze zie
G2| 11h, 32" — ie an ‘i
Ost Mur — — ae à
94| 12.11.59, = Sondeur - Leger 380 52’ ese N.| 1058 4 0,5” | ;
95 — Drague
96 LIRSEHT. Filet In ewoir Au large d’ Ibiza.
97.014 Dh. _ Sondeur Leger 380 50° 10” N. 7° 18°
98 _- Drague 380.50. 107 ‚Na en
99 = Filet fin étroit Entre ile Vedra et tle Formente
100 = == Au large de Formentera —
101 18 sept. Sondeur Leger 370 18 N. 2000, 19,5 \
102 — Filet Bourée en vitesse
103 == Filet fin étroit Entre “Aguilas et Garrucha
104 — == Entre Mesa Roldan et cap a
105 26 octobre Sondeur Léger 360 32% 307 »N.] 402557 ae
106 — B. Richard - T. Chabaud = —
107/13 h. 10’ _ Sondeur Leger 360. 37.0 Nele re
108| 13 h. 30’ = B. Richard - T. Chabaud — —
100|13:h:59 = — — a
riod a7 — — — —
111/14 h. 20’ — — — _—
112/14 h. 30° — En = —
113|14 h. 43’ — — = =
114|14h 45 = Eau — _
11 — Drague = —
116 27 octobre Filet fin etroit Au large de Malaga
117411 h. 90 — Sondeur Léger 360 28/1290 N. 40.8137
118/13 h. 10 — B. Richard - T. Chabaud
119 28 octobre Filet fin étroit he large de Malaga
120 31 octobre — Au large de Malaga
121} O0, 40: — Sondeur Leger 36° 30? 'N.| 40 16° 49”
122 — Drague _
123 — Gangui 360 40? N.| 4° 419” ©
124 — Drague De Torre del Mar vers Mala
125 — Filet fin étroit Entre Torre del Mar et Mala
126 3 nov A Entre Malaga et Torre del Mk
127, — = \Entre Torre del Maret Torr
128 — Drague En face Torrox
120] 12 45 _ Eau En face Torrox
130 = Filer mn. etroit Entre Nerja et Motril «
Ya 4 nov. — Au large de Motril Ri
192 — Sondeur Léger 360 35? Ae N.| 30 30’ su T
133 _ Boeuf FA
134 — Filet fin étroit Au lar ge de Motril À

Que ri MN € vi M ANT OR OR CE PE See Tr A M ee, OR ASE AT ep oe 255 RE
RE Ya EN NE aa a Fra NE Ber a: Ta nat? Fl R +
ME RARE | APRES RR Nr" th A HA este A . , po 4 ;
: " x x ‘i

, DECOR 9 GER
OFONDEUR | Nature | TEMPERATURE O
en du Som roe. re 0/00 | ce’ OBSERVATIONS
{ETRES FOND EAU AIR par litre
surface 29012. 1.2.00 8 137,00
100 1401 37,90
70 149 9 37,63
50 160 2- 36,98
25 230 6 36,96
573 Vase
573 Pheronema ?, Isis elongata ?
‚urface (8 h. 55’ — 10 h. 45’)
127
ee. Centaines de Terebratula et Ostræa,
Spatangus, Centrostephanus
urface (HSE Sea. 48h35!)
— (19h. 35? —.21h. 30)
2230 Vase
940-0 Argyropelecus, Cyclothone
urface (16) h..30 — 18 h. 3%)
nt. | (19 h. 40° — 22h. 30’)
510 Vase
225 Vase
200 330 5 38,22
150 130 5 38,17
100 1307 38,03
5 150 Dre
€ HO a
25 150 8 36,80
urface 180 2 | 1090 5 | 36,38
425 Vase Thenea ? Paralcyonium, Funiculina
urface (9 h. 5° — 11 h. 30’)
630 Vase
500
urface (8 h. 50° — 10 h. 25’)
— (Sch 75.9.1232)
140 Vase
140 Spherechinus, Veretillum, Alcyonium,
Stichopus avec Fierasfer, Pieridium,
Xenophora, Aphrodite, Pennatula,
Palmipes, Arnoglossus.
78 Lophius, Tethis, Capros, Pteridium,
Pennatula, Alcyonium.
60 Gorgonia, Filigrana, Bryozoaires
urface (r4«h., 25" 15. hi. 745")
ae (8 h. 50° — 10 h.)
= (10 h. — 11h. 10’)
73-83 Asterias, Tethis, Pinna, Stichopus avec
| Fierasfer, Avicula, Veretillum, Pen-
natula. |
urface 130.8 | 169 2°] 37,63
= (13h. 15 — 15h. 20)
Eu (10 h. — 10 h. 45’)
643 Vase
643
urface (Ah 45” — 15h. 25’)

a ei

(318)

SS
B
| NUMERO | =
de = | HEURE
STATION | >
=

PRÈS
PROCEDE LOG LITE in| ee TEMPERATURE o
DATE de — PROFONDEL 1 a ‘
RECOLTE LATITUDE * = RL a 14 OBSERVATIONS
Mrz LONGIT, (Grey METRES FOND EAU AIR par litre
ER BEN
1914
16 sept. Eau 380 54 N] 10 49° x EE 250 2 | 2608 | 35
= iché = ‘ 43 55 5» urtace S 37509
= B. Richard ae Chabaud = 5" 8, 5 Be 140 ı 37,90
= aS = es 70 14299 37,03
= A = 50 i = 36,98
= rs Ta, : ——— 55 230 6 36,06
aa eae 380 52’ 40” N.| jo 58° 40,3” E ; 573 Vase 5
75 er ao = D 553 Pheronema ?, Isis elongata ?
17 sept Filet fin étroit Au large Tr 4 Le nema <, Isıs elongata :
= Sondeur Leger en „a oe - (8 h. 55° — 10h, 45)
ane : PT: 2 27 à :
= Drague 380 50’ 10” N.| to 5 40” N 127 de Terebratula et Ostrea,
2 as RTE : ue , ; patangus, Centrostephanus
= Filet fin étroit a alt Vedra et ile Formenteng S812°° (136.39 — 14 h.35)
arge de 2 Ar] 5 Ri
18 sept. Sondeur Léger 37° 18 3 N. 70 (EE 2230 Vase Wal)
— Filet Bourée en vitesse = CHR 940-0 Argyropelecus, Cyclothone
0 > 4 aay . + JT. > tory, CE]
re DOS or SE ee cee Garrucha ff Surlace GER. 30 — 18h. 3)
: a Ro 5 eS sae so
26 octobre Sondeur Leger 360 32’ 30” N. FS = ss si 510 Vase LORS ee)
= B. Richard - T. Chabaud = |
— Sondeur Léger 360 37 6” N.! 40153 225 Vase
— |B. Richard - T. Chabaud i | = ey 130 5 38,22
en = Ri: et 150 130 5 38,17
ae = et; | iz 100 130 7 38,03
trs LS => = 75 150 37,47
— = av = 30 150 1 7,19
— — — = 22 150 8 36,80
= Eau = = Surface 180 2 | 190 5 | 36,38
= Drague = = oe Vase Thenea ? Paralcyonium, Funiculina
27 octobre Filet fin étroit Au large de Malaga Surface (9 h. 5° — 11 h. 30’)
= Sondeur Léger 360 28” 25” N.| go 8130 Wi 070 Vase
sears B. Richard - T. Chabaud = = 200
28 octobre Filet fin étroit Au large de Malaga Surface (8 h. 50? — roh. 25°)
_|31 octobre = Au large de Malaga > (8 h. 45° — 9 h. 35’)
= Sondeur Léger 360 30° N.| 49 16’ 49” W 140 Vase
= Drague cay = od Spherechinus, Veretillum, Alcyonium,
Stichopus avec Fierasfer, Pteridium,
Xenophora, Aphrodite, Pennatula,
ME “8 Palmipes, Arnoglossus.
u Gangui 360 40’ N.| 4° 4719 ID Lophius, Tethis, Capros, Pteridium,
tach Kal Pennatula, Aleyonium.
= _ Drague De Torre del Mar vers Malag! Bitface Gorgonia, Filigrana, Bryozoaires
Pia Filet fin étroit Entre Torre del Mar et Ma ae (14 h. 25 — 15 h. 45’)
3 nov = ' Entre Malaga et Torre del M " z (8 h. 50° — 10 h.)
= =e Entre Torre del Mar et Tort | en othe =e nected
+e Drague En face Torrox : Asterias, Tethis, Pinna, Stichopus avec
| Fierasfer, Avicula, Veretillum, Pen-}
Surf: natula.
= Eau En face TorroX , place 130 8 | 160 2 | 37,63
De Filet fin étroit Entre Nerja et Motil Bo I (13h. 15 — 15 h. 20)
4 Br = Au large de Motil, \\ 543 V (oh 10 hs)
a eee PE 360 35° 40” N. 30 30 ae ; 643 ase
> au — 7 Urfa d
= Filet fin étroit Au large de Motril 5° [14 he 45° — 15 he 15")
— pn he

mm

(318)

NUMERO
de

STATION

| No d’Operalion

O15 hi:

|

HEURE

13 hh.
14 h.
meh,

DE AE AE à
SRE TS

UE D BR

15 11.750.
14 h.

PROCÉDÉ LOCALITÉ
|. de NS ig :
RECOLTE LATITUDE |LONGIT. (Greenwit

Filet fin étroit Entre Motril et Torre del Ma
FADEN, \

Gangui | 36° 417: 307) (NAME Ag”

Au large de Malaga
N40. 92.0"

Filet fin étroit |
Chalut a étriers 369 32’

Filet fin étroit Au large de Malaga
— Au large de Malaga
-- Entre Malaga et Marbella”
= Entre Marbella et Gibraltaı

Filet Nansen 368. .15° SOR N Amer

vr

Eau = are
B. Richard-T-o. f. für 1. B. = 3

Filet fin etroit Pres de Gibraltar
_ Baie d’Algeciras
— Entre Algéciras et Tarifa
—- Entre Tarifa et Cadiz 4
== Au large de Cadiz

4
y
&
+
f
18

Tube sondeur Buchanan| 36° 1 30” N.) 5023
B. Richard - T. Miller Casella — ie We Sere
-Sondeur Léger

~~
À Asa hee

nay

(0%)
(er)
©
uo

SI
a
ais
©
Len |
N
Lou!
=>
à

Eau nd rae
B. Richard - T. Miller Casella = a

Eau = =
Filét fin ctroit Au large de Malaga
Tube sondeur Buchanan| 36° 33’ 30” N.| 40 8 44”
— 360: 32° 427 NT ge mas

Eau —
B. Richard - T. Miller Casella ae Ne eR

Poo Rg ieee eng

Tube sondeur Buchanan| 36° 35’ 48” N.|-4° © 49”

Eau — —

Filet fin étroit Au large de Malaga 1

a [Entre Malaga et Torre del M

— _ [Entre Torre del Mar et Salobre

Plomb de sonde En face Salobrena =
Eau —:

NATURE | TEMPÉRATURE

ROFONDEUR
en du Sportec To
METRES FOND EAU AIR
Surface
55
Surface
520
Surface
50-200
‚00-100
100-50
o-Surf. :
surface 1702| 170
200 130
150 110 4
100 110 2
surface.
630
400 1206
180
52> |
surface 16e 5 | 1%
200 120.5
50 120 5
200 1208
100
‚urface 16° 3 | 2008
385 Vase
445 Vase
‚urface 180 5 | 1904
35. 130 8
50 1.30 2
75 120 9
100 120 7
150 120 4
200 12075
300 1205
365 Vase
surface F8° 5 | 200 5
90
surface 180 6 | 200 5

CO O0 0 O0 OONI I I]

US UO GS GO GI US UI Us

cs
par litre

N

OBSERVATIONS

(8 h. 45° — 12 h. 30’)

Asterias, Sepia, Trachinus,

Trigla, Arnoglossus

(g h. 15° — 10 h. 50’)

Lophius, Apporrhais, Pennatulides,
Stichopus

h. 15° — 16h. 45’)

— 12 h. 30’)

Torpedo,

HORS 410: NE 25?)
(16h. 25’ — 17h.)
(7 h. 55’ — 9 h. 40°)
(10 h. — 17 h. 30’)
(8h. 10 — oh. 15’)

4-50 — 15 h. 357)
(9h. — toh. 107)
(to h. 50” — 13h. 15’)

—-1l —
eS ae “a ; nn — — — 1
. B PROCEDE -OCALITÉ > — é OO
NUMÉRO | = = en E 7 gun | NATURE TEMPERATURE 9
le 2 | HEURE DATE de TT pnoroND d Ba ee RS 3
ue Sun) RECOLTE LATITUDE |ro 7 en cS Sefoo | cc OBSERVATIONS
STATION | © Nair, (rena MÈTRES FOND EAU AIR par litre
ES ae j — —|-— 3
| 1914 Ts
95 | 5 nov. Filet fin étroit Entre Motril et Torr
136 — Gangul 36° 41° 30” N.| go on M Surface | AS AE ae h. 45° — 12 h. 30’)
f | ) Wy 55 | orpedo, Aster ias, Sepia, Tr achinus.
137 6 nov. Filet fin étroit | Le „Au ose € Malaga ce | fet a, Arnoglossus
138 gs Chalut à étriers 36° 32 | 40 7 30" Surlace A Gs) 15’ — 10 h. 50°)
; + Re we? à W, 220 | Lophius, Apporrhais, Pennatulides,
139 ir Filet fin etroit Au large de | Malaga Ace | | sh Stichopus
140 9 nov. = Au large de Malaga ae a To, — 16h 45)
141 11 nov. = eae ieee aga et Marbella = 8 meee ie 3 30°)
142 — a > ntre Marbella et Gibral st ; A)
San Be) =e Filet Nansen 36° 15’ 30” N.| 50 W567 =| Fe 300 (11 h. 25° — 12 30)
= re m ac} TE Te 200-100
- He) + a F7 as » 100-50
u MOL. 2 wie su 53 = 50-Surf.
SS Arar elas — ; Baur en at u. ot lee |
— 48) 14h. 25) = B. Richard-T.0. f. fürl.B. == = | ce 5e 4 38 30
— |149|14 h. 45° = =) FR = 150 110 37 05 |
NA en | ae SRE = |Z ce se 3600
151 — Filet fin étroit Pres de Gibraltar Surface | (15 h. 15’
152 = — Baie d’Algeciras I - ; ED de 16 h. 251)
153 12 nov. — : Entre Algéciras et Tarifa | a \ i pee ten m h. )
154 — — Entre Tarifa et Cadiz = u x 2: SR sil
155 14 Nov. == large a diz I — 17 h. 30
4 Au large de Cadiz = (Sh. 10° — oh. 15’)
1915 C
156|10 h. 30| 22 juin |Tube sondeur Buchanan| 36° 1’ 30” N.} 5023! WE 60
157|11 h.o — B. Richard - T. Miller Casella = = 100 120 6 29 59
z : ee 3 N | 40 2 38
158 25 juin Sondeur Léger | | 180 an
St. vaut |159 — = 360 37° 6” N.| 4015) 13 W 222 |
160 11 h. — Eau — = Surface 5e 5 oy ||
à a € 10e 5 190 37,3
— or nr la. — B. Richard - T. Miller Casella | = | == 200 1205 yes?
— 162 11 b. 30° — = — | = 30 a 38.13 5
= 163 14 h. = — — 3 200 a in + 2
— |164|14 h. 20’ = dni = _ 100 a 8,20) [74,23
— {165} 14 h. 45’ = Eau = Surface 50 3
A Paral A ’ ne oe] Sieve ll ras
166 20 juin 3 Filet fin étroit Au large de Malaga a ER 3) | POPS |] nz Shy isto a.
a 167 = Tube sondeur Buchanan| 36° 33’ 30” N.| 4° 8 44° W 385 Vase 2% Is
St. ıx 168 tbe Ad 360 32 ABEND erg 6245 ® 445 Vase
— 109 } a — Eau Sr =, Surface 180 5 | 199° 4 | 37,03 | 5,65
= oo Ss ee B. Richard - T. Miller Casella — = 25 358 | ” SH
— |ı7zılıı h. 50’ A, ‘ nn ; 130 8 37,05 | 4,62
1 + 20 = = 30 2 ave 5
= pl] Lou, — ae x — 4 75 1302 37,74 | 4,39
178 ON sep = = =, — | 100 29 9 38,03 :
— 174 14h 40° (ex u wi = 150 WIN 7 38,15 4529
Rules = u = _ 200 20 4 38,21 | 4,69
=. ij, 55 ei. \ 300 205 38,31
a 3 = = Lg ro, tt! ) a 120 9
144 nee jot — |Tube sondeur Buchanan] 36° 35 ar N. 4400 Se Vase : Poe N
: =: Eau rlace
17 : 180 5
te Res Filet fin étroit Am large de u a D — 80 5 | 200 5 ing’ SOL HR
181 a aa Entre Malaga et N Salobreiil Er (Ko) Int, = (0) lav, i)
182113 h. 50° Me = Ent ne et An = Gem iy eee Ine
APCE Per Plomb de sonde En face Salobre st
+ — | ace 3
— = : 18° 6 | 200 5 | 36,29 | 5,71
= leer er
(318)

NUMERO
de

STATION

St. XI

HEURE DATE

No d’Opération

184 28 juin

185 30 juin
186| 9 h. 45’ —
187 —

5 juillet
191 on
102 —
103 7 juillet

205 8 juillet
200 —
N cs,
208 —
209 9 juillet
210|14 h. 15’ ==
214/141h. 32) ==

213 —
214 —
249 10 juillet
270), —
207 —
12 juillet
210 14 juillet
220 _
DOM _
222 —
223 15 juillet

D

-

CO
~~

4

SMS ins M —

6 22 juillet
7

8

2301 19. 1.095: —
231/15 h. 45’ —
232, 100.77 =

RECOLTE LATITUDE LONGIT. (|

Gangui En face Salobrena
Tube sondeur Buchanan} 36° 40’ NA 30.30! : 77722
Eau — —
Chalut à etriers En face Torrox ;
Filet fin etroit Entre Malaga et Torre Veleg

Sondeur a coupe 360 Fr 30” N.| 2018 77

B. Richard-T.M. Casella D SR

Eau — —

Gangui Au En d’Almeria ~

Filet fin étroit

= Entre Almeria et cap Gata

— Entre cap Gata et Mesa Rold:

— Entre les baies de Vera et Mazarre

= Entre cap Tinoso et Cartage!

Sondeur a coupe 380 30° Ds CR V
Eau — —

B. Richard-T. M. Casella — LS
Sondeur à coupe 370.28 90 IN tare |
Filet Nansen == 10

Filet

Filet

Sondeur à coupe
Tube sondeur 390 18 N:1.20 25404
B. Richard-T. M. Casella == =

PROCÉDÉ

N 3 bs
de ae NT \

i m nn nn
ood

7 Entre Velez Malagaet T.delaCale
== Entre Almunecar et Calahonc
= Entre Calahonda et Adra
== ‚Au en d’Almeria

Eau LEA

fin étroit Au | large de Cartagena
— Entre cap Agua et Punta la Espac
— Entre Torrevieja et Santa Po
— Entre cap Santa Pola et Alican
— Entre Alicante et Benidorm
= En face Denia

_ Entre Denia et Vile d’Ibiza
—- Entre Denia et Vile Vedra
— _ Entre Punta Roig et Ibiza
— Au large d’Ibiza ;
— Entre Vile Ibiza et Cala Figue
Eau 17 milles au SW. de Cala Figue:
fin étroit Entre Palma et Cala Figuere
— Au large de Cala Figuera_

'ROFONDEUR | NATURE

Pen
METRES

90-42

270
Surface
90

100 - 60

Surface

265
Surface

Surface
80
Surface

—

160
Surfacc
25
900

Surface

TEMPÉRATURE

PR. COS - —_

du

FOND EAU AIR

S 0/00

Sc
par litre

mms | eee | mm | memes

200

2307 | 2605
120 5
120 5
120 Q
130
130
1309

230 8 | 190 8

Vase
24° 4 | 2505
160 8

Vase

2505 | 2390 5

FORTS
38,10
38,03
37,81

36,89

OBSERVATIONS

Stichopus, Alcyonium, Eledone,
Peristedion, Merlucius

Pinna, Stichopus avec Fierasfer,
Sphaerechinus, Pennatula
Antedon, Veretillum, Stichopus avec
Fierasfer, Inachus, Avicula, Sebastes,
Lophius.
(9 h. 30° — 11 h.)
(ribs 25.— 13, h.)
(14 h. — 16 h.)

(16h. — 18 h. 30’
(8 h. 45° — gh, 40)

Coquilles mortes
(14 h. 40° — 15 h. 30’)
(6 h. — 7 h. 30’)
(Sle 10% -
(or d=) 5h 19)
(16 h. 20° — 17 h. 10°)

(13 h. 35° — 16h. 20’)
(6 h. 30° — 7 h. 25’)
(On 20% = ir. fy. 5.04)
(HR 52272. he 5° )

(5 h. 30° — 8h.)
[9 ba == no bh: 30")

(rah, 4or 3 81h30
(14 h. — 15 h. 25’)
(16h. 30° — 18 h.)

(8 h. 45’ — 11 h. 30’)

(12 h. 40° — 14 h. 30’)

(12 h. 50° — 13 h. :
(13h. 50° — 14 h.

— 12 — |
me de cr PROCÉDÉ _ LOCALIME
NUMERO | = de = mn
El SAE Se
ei RECOLTE LATITUDE |LonGire (4
Istarıon | = | Teeny)
2 eee
ok [eee = Ss
mr 1915 i ER. | N
184 28 juin Gangul En face Salobrena
185 30 juin |Tube a Buchanan} 360 40’ N.J 30 30! ” W
oF , En au = ge
ee nen en Chalut a etriers En face Torrox
187
188 = gu =
5 juillet Filet fin étroit Entre Malaga et Torre Vele
oe Z = — Entre Velez Malagacı T.de laCalet
ae = — Entre Almunecar et Calahonda
rae = — Entre Calahonda et Adra
103 7 juillet A “x: Au large d'Almeria
St.x |104 — Sondeur à coupe 360 42” 30” N.) 218 WW
~_ |195| 10h. — \ Eau = =
— |196|10 h. 10 — B. Richard-T. M. Casella = =
— |197|r0 h. 30° = or = =
— |1r98|10 h. 47’ = a = —
— |199}11 h. 3’ = = = = |
— |200)12 h. 35° = = — = |
— |201|12 h. 45° = = = =
= 202 73h u Eau. — =
203 == Gangui Au large d’Almeria
204 = Filet fin etroit =
205 8 juillet = Entre Almeria et cap Gata
206 = — Entre cap Gata et Mesa Roldan
207 = — Entre les baies de Vera et Mazarron|
208 — = Entre cap Tinoso cet
St. xı |209 9 juillet Sondeur a coupe 380 30° N.] 10 5 .
— 210/14 h. 15 = Eau — a
= icin, shy = B. Richard-T. M. Casella ae ae.
22 — Sondeur a coupe 379.28, 307 N. 19 ig
213 — Filet Nansen = a
214 = Filet fin étroit Au large de alt
215 10 juillet = Entre cap Agua et Punta la oe 1
216 = — Entre Torrevieja et Santa M
au = = Entre cap Santa Pola et sue
218 12 juillet a Entre Alicante 5 Benidor
219 14 Juillet a En face Denia .
20 ee = Entre Denia et l'île d ve |
Er = = Entre Denia et lle a
tae D == Entre Punta Roig et ID
223 15 juillet Per Au large dl N Figuen
en 7 — Entre l’île Ibiza et oa Figuen
a a Eau 17 milles au SW. de Te Figuera
226 22 juillet Filet fin etroit Entre Palma et ee riguera
er ea — Au large de Cala ME |
à a = Sondeur à cou SUD
t. x DE 25) 40
ne. Be 15 h. 35 = ‚Tube sondeur 390 18° N. Be
ln 1 = B. Richard-T. M. Casella = =
— Bla, 7 we! = SU =
SRE en I ER

| MTL

en
METRES

go-4?

270
Surface
00

100 - 60

Surface

265
Surface
200

> 50
Surface
80
Surface

160
Surface
25

goo

Surface

100

246
200
100
75

NATURE
du
FOND

EE.

TEMPÉRATURE o
u Scan ieec® OBSERVATIONS
EAU AIR parlitre |
|
Stichopus, Alcyonium, Eledone,
Peristedion, Merlucius
170 6 | 200
Pinna, Stichopus avec Fierasfer,
Spherechinus, Pennatula
Antedon, Veretillum, Stichopus avec
Fierasfer, Inachus, Avicula, Sebastes,
Lophius.
(9 h. 30’ — ır h.)
(Tete dis rs ne)
(14 h. — 16 h.)
(16 h. — 18 h. 30°
(&h. 45 — 9 h, 40’)
230 7 260 5
120 5 58,13
120 5 38,10
120 9 38,03
130
130 37,81
1309
230 8 | 190 8 | 36,89 :
Coquilles mortes
(14 h. go’ — 15h. 30’)
(6 h. — 7 h. 30’)
(8 h. 10° — 10 h. 25’)
(ir h. — 15 h. 157)
(16 h. 20° — 17 h. ro!)
240 4 | 2505 36,89
160 8 36,69
(13h, SN TG 20)
(6 h. 30° — 7 h. 25’)
(9 h. 20° —- 11 h. 50)
(1 Vet, GS sie) Ve, 41599)
(5h. 30? — 8 h.)
(9 h. — 10 h. 30’)
(11 h, 4o? — 13 h. 30’)
(14 h. — 15 h. 25’)
(16 h. 30’ — 18 h.)
(8 h. 45” — 11 h. 30’)
(12 h. 4o’ — 14 h. 30!)
RP tee ON BT (12 h. 50’ — 13 h. 207)
(13 h. 50’ — 14 h. 45’)
120 5 38,22
120 7 38,22
120 7 38,22
(318)

Nie a Shei à Re ne 3
RE EE UE

NUMERO | = PROCEDE LOCALITE =
de | 2{|uHeurRE| DATE de ‘rae 4
STATION | > RÉCOLTE LATITUDE LONGIT. (Greenw
Re Ban deat =
1915 ri
St.xm [233116 h. 18} 22 juillet |B. Richard-T. M. Casella} 390 18° NA 225° 40% :
— 1234|16 h. 40’ _ _ — _
—, | 1235/16 25) — Eau — ——
— . |236|16 h. 50° = Filet Nansen — —
> 42371717 h. -- — — —
— 123817 h. ı — | —
239 — Filet fin étroit Au large de Cala Figuell
240 24 juillet — Entre chateau S. Carlos et ile To
241 — — Entre île Toro et île Dragone
242 = == Entre île Dragonera et Solle
243 — Bourgin Port de: Soller
244 25 juillet Taler win, étroit Entre Soller et Morro de la Va
245 — — Entre cap Formento et Solle
246 a Bourgin Port de Soller
247 26 juillet Filet fin étroit Au large de la côte N. île Majordp
St. xu |248| 11 h. 50° - Tube sondeur 409 2 1.20.52 20
— 240 he — B. Richard-T. M. Casella 33 cag
— {250/14 h. 6 — — — —
— 1251/14 h. 44 — — _- =
— DIR Eee De) = = = —,
— [253116 h. 4 — - _ —
— 1254116 h.25 — _- — —
== 28/255 101,80 ~- Eau — a
— 1256| 16h. 42’ = B. Richard-T. M. Casella — =a
— [257116 h. 55’ — — u
— 1258|16.h. 50") = Haveneau — —
— |259|17 h. 5 — B. Richard-T. M. Casella = a
260 = Talet tin étroit Entre Soller et cap Forment
261 .— = Baie de Pollensa
262 27 juillet Bourgin Port de Pollensa
263 = Filet fin etroit Baie Pollensa et au large du cap Formal
264| 10 h.-45’ — Sondeur Léger 40° 0’ 48” N.| 30 8407
263|--—— — Sondeur à coupe 39° 59° 48° - N. 3000287
260 --- Corailliere — —
207 — Gangui En face du cap Pinar
208 28 juillet Bourgin Port de Pollensa
209 29 juillet Divers Baie de Pollensa ©.
270 = Divers | h
271 —. Bourgin Baie de Pollensa
272 30 juillet Filet fin etroit Entre Cap Pinar et cap Dartri
273] 13.20, — Eau 39° 47° 24” N.|: 49.12 x
27414 h. — Sondeur Léger i
275|14 h. 45° rg E 390 47° 42” N.| 40 4527
276 — Drague avec fauberts re

| en

TEMPERATURE O |
en du HR nor) Solace. OBSERVATIONS
MÈTRES FOND EAU AIR par litre
50 140 3 38,08
25 200 8 37,50 |
surface 3.62.54 ...230.: P3761
200-100 |
Jo-Surf |
o-Surf | 30) |
Surface a 7 h. 30 8 h. 30’) |
Bi | (3: h. a Ears 55]
ae (9 h. een his)
a. (11 h. 20° — 13 h. 40°) |
Nuit : Sargus, Boops, Oblata, Apogon,
Sphyır cena, Sepia |
Surface (9 35’ — 10 h. 50’)
om pare 30° — 13 h. 15’)
Nuit: Epinephelus Coste, Apogon,
Trachurus, Dentex, Conger
surface (10 h. 20° — 11 h. 30°) |
1400 Vase |
1250 120 5 37,79 |
1000 1208 38,40
500 120 8 |
500 120 8 |
300 120 8 38,37
200 129 5,1. : 38,22
surface 270 200 37,20
100 1209 an
25 I 0 8 ©) 8 ’ 7
surface 2 oe Salpa
50 140 38,02
surface a ; (er 105210.)
et. (19.h. 15’ — 19 h. 50°)
Box salpa, Atherina moxo, Oblata,
Scorpæna, Mugil, Charax
surface Din ui hi)
665 Vase
TO.
110 Corallium, Lambrus, Terebratula, Tere-
bratulina, Meger ha iCrantia) ! Kuni-
culina, Antedon, Filigrana, Doro-
cidaris.
40 Vidalia, Echinaster, Cynthia,
Myriozoum, Spatangus
Scorpena, Sepia, Sargus, Oblata,
Mullus, Atherina
Dichelaspis sur Scyllarus
Banc de Pinna
Smaris, Atherina, Sargus, Mullus, |
Julis, Sepia, Mugil |
surface (gh. 15 — 12h. 35°)
— 249.8 |: 290. | 37,52
270 :
120 | |
120 Antedon, Centrostephanus |

(318)

3
= 14 — à — | 5 ——=
a = 2: 3 r a. 1
— A ! y | RE
| jae Wee PROCEDE LOCALITÉ oroNDEUR | NATURE TEMPERATU O
r = p NUE Teer & 2 4
| NUMERO | € ure | DATE de u = 5 du So/oo | ec? OBSERVATIONS
de = HEURES , RECOLTE LATITUDE LONG à ae FOND EAU AIR par litre
STATION | © -ONGIT, (ren) METRES
e: BR: Br RER er SE
1915 ES
- Q juill B. Richard-T. M. Casella} 39° 18° N. 50 1 : 149 3 38,08
texn {233/16 h. 18) 22 juillet |B. ; |) El >. 200 8 37,56
alé hote] Er = = 25 ee. ar
2 235 16h 25 = Para a — 8 Surface AST eee 2730,
— |236]16 h. 50 = Filet Nansen va = 2200-100
li == = = = pur
— 38117 h. 10° Re : AL eee i ~- §o-Sutt. a 209 3 an
530 7 ca Filet fin etroit Au large de Cala Figuer Surface Va aS IOs LS h. 30’)
aio 24 juillet — Entre chateau S. Carlos et ere = ie t 40° — g h. 55°)
er 73 — Entre île Toro et fle Dra once =a ( CS 3 oe pa N
an cs = Entre ile Dragonera et alle = Nuit : nn Bye OM {pogon
242 zy, ei Port dale ù : Sargus, Boops, ata, Apogon,
243 Bourgin ort de Soller Sphyrena, Sepia
244 25 juillet Filet fin étroit Entre Soller et Morro dela Vaca Surface (2 BS cee va je En
245 | = Bea Entre a et Soller = Nuit : Epinephelus Costæ, Apogon,
240 277 g de Soller Trachurus, Dentex, Conger
247 26 juillet Filet fin étroit Au large dela côte N. ile Majorque Surface Vase (OPEN) ar EE)
St. xm |248| 11 h. 50° == . Tube sondeur AO 2) N.| 2055%10% FR. as + 120 5 37,79
— [249113 h. 15 = B. Richard-T. M. Casella = — a 20 À 38,40
= 20) 14 h. 6 ; 7 a ow > 500 1208
= za 14 h 44 = Th 5% = 500 1298
== 2k 15 23 — = = = 300 1208 38,37 |
= ale D oe u a ae = 200 1205 38,22 |
Sao Base 7 3 cs Surface 270 | 280 | 37,95 |
— [255/16 h. 30 _ : Eau = = ie 13010 |
— 1256| 16 h. 42 — B. Richard-T. M. Casella = == Air more Bei, 5 |
— |257|16 h. 55 = ate = = 22 7 37,94 97 |
NO See Surface Salpa
— |258/16 h. 50 — . Haveneau = = 56 1409 38,04
— on SP — B. Richard-T. M. Casella = =; Surface 5 : (17 h. 10° — 19 h.)
260 = Filet fin étroit Entre Soller et cap Formento 4 (19 h. 15° — 19 h. 50’)
201 ae za Baie de Pollensa Box salpa, Atherina moxo, Oblata,
202 27 juillet Bourgin Port de Pollensa Scorpena, Mugil, Charax
ze ae RE nat Surface (gh. 5° — 10 h. 25’)
a 5 = Filet fin etroit Baie Pollensa et au large du cap Firm 665 Wee
264] 10 h. 45’ = Sondeur Léger 400 0’ 48” N.| 3° 540. em
209 == Sondeur a coupe 390 59° 48” N.| 3° SOS 110 Corallium, Lambrus, Terebratula, Tere-
200 u Corailliere = as bratulina, Megerlia, Crania, Funi-
culina, Antedon, Filigrana, Doro-
cidaris. f
Br : Pinar 40 Vidalia, Echinaster, Cynthia,
By aoe Gangui En face du cap 51 Myriozoum, Spatangus
< BE : Scorpena, Sepia, Sargus, Oblata,
268 28 juillet Bourgin Port de Pollensa Mullus, Atherina
5 : ee
à ue A Dichelaspis sur Scyllarus
289 29 juillet Divers Baie de Pollens Banc de Pinna
ade: ae Divers : a Si Smaris, Atherina, Sargus, Mullus,
we = Bourgin Baie de Pollen 3 Julis, Sepia, aaa
270 tre , £ Dartruch] Urface (g h. 15° — 12 h. 35’)
en _,| 30 juillet Filet fin étroit Entre Cap Pinar et cap, + 2408 | 250 | 37,52 |
27513 h. 50 aS Gath 390 47° 24” N.| 4° 12 270 ;
2 >
Sn ae ‘ =; Sondeur Leger — 167 ER 120
276 FES ne Fi 300 47°. 42” N-| 4° poi ee Antedon, Centrosiephanus
A Drague avec fauberts = ee
— ’ ee — a SSS =

(318)

HET aii
NUMERO | = PROCEDE
de =| HEURE| DATE de |
STATION | > RÉCOLTE LATITUDE LONGIT, Gen
=
1915
| 277 30 juillet Filet fin etroit Entre île Aire et Mahon
278 — — Seal) oe Port de Mahon
279 31 juillet — Port de Mahon
280 = Drague avec fauberts | 390 58.1727 IN. aon 5a"
281+ Th, — Eau — —-
282 = Filet fin etroit Port de Mahon
203/78 h. 40 |. 1 août Divers Port de Mahon
284 2 aout Fulépenn étroit Entre île Aire et cap Dartru
285 — — Entre île Menorca et cap Formen
280 _- — Entre cap Formento et Solle
287 — Filet fin étroit Entre cap Formento et Solle
288 3 août — Entre île Mallorca et Barcelo:
289 3-4 août = —
290 4 aotit =
201 10 août — Au large de Barcelona
202 — - Entre Barcelona et Tarrago
St. xiv 1203 = Tube sondeur 408. 55's 20%. N a0 za
— |294/14 h. 27 — B. Richard - T. M. Casella — —
— 1295/14 h. 49’ — — — —
— |296|15 h. 10’ — — — ke
== 1297| 19 hh. .25° — B. Richard - T. M. Casella — —
1420015 1:50! — = = =
— [299115 h. 53° — — — —
— [300/16 h. 5’ — = er =
— 1301/15 h. 45’ -- Eau —
502, 0h: 304 11 aout Tube sondeur 40° 397. Niel POs Dea |
303 — Filet fin étroit Entre Tarragona et Vinaroz
St. XV 304° 11 sh. — Tube sondeur 400 50’ 187: N.l.10 27.347
| SON ER — B. Richard - T.M. Casella _
—.=1300|11.1..25 — = as ER
ae OA — = a
308|11 h. 30’ — Eau — _
St. xvi |}309| 13 h. Tube sondeur 400 43’ N.| 00 56’ 20”
— 4310 TO — B. Richard - T. M. Casella — —
— "31113 Rire — == = a.
— 1312113 h. 26! — = ace Mc
441931911925 — Eau — =
St. kV 314/14 hb. 15 — Tube sondeur 409 43’ <6 ING 12 Or as
Ze SL ONL A D 2 — B. Richard - T. M. Casella _- —
MO TONA ta) — a = 7
— 1317114 hy 41? — = = Er:
— 1318|14 h. 50’ —z = A om
—..\319|15 he 5: — me 3 7
— |320|14 h. 50° — Eau Ss —— 3
: — Filet fin étroit Entre Tarragona et Vinaroz
St. xvau à Tube sondeur 40° 15° 42” N.| 0° 24 467 0
—..1323|11h.3 — B. Richard - T. M. Casella — —

rn
+

Os Go

D N

) D
=

©

mg

bo

©,

D

[et]

©

[er

(oman

ROFONDEUR
en
METRES

Surface

SO

Surface

Surface

25
Surface
68
Surface

Surface

38

aS

20

10
Surface

80

7

50

3,5

20

Io
Surface

. 40

35

20

10
Surface

NATURE
du
FOND

Caılloux

Vase

Vase

Vase

Vase

Vase

Vase

TEMPERATURE

OO SR

EAU

ms | as Pf —

AIR

260 5

S 0/00

37501

Ge.
par litre

OBSERVATIONS

(16 h. 20° — 16h. 42’)
(HOME 552° —. 17 h.13')

(9 h. — oh. 20’)
Laminaria, Rodriguez, Cynthia, Sym-
podium, Spatangus, Dromia, Calappa,
Hyalinæcia.

(12 h. 5 — 12 h. 20’)

Mytilus minimus, Zoobotryon, Caulerpa,
Arbacia, Anemonia

(Soh 25% 5rr i. 53)

(11 h. go’ — 14 h. 30’)

(16h. 35’ — 18h.)
Doch row 22.1. 302)
(23 h. (3 août) — 4 h. 30’ (4 août)
(4 h. 50° — 5 h. 30’)
(9 h. 10° — 11 h.)
(11 h. 30° — 13 h. 40’)

(9 h. 35° — 10 h. 45’)

(15h ro 18 h. 80!

On

(318)

—<

2:
— 16 — em
____—s . x = .
re ue PROCEDE LOCALITE TEMPERATURE 5
NUMERO | = | de LORS ovoNDBUR | NATURE | 3 <
de 2 | HEURE DATE See ins à LA du S 0/00 LE OBSERVATIONS
eee = R LTE LONGIT, (Greeny METRES FOND EAU AIR par litre
= a na
| I TE I ee
Se ge let fin etroit Entre ile Ai
-| 30 juillet Filet fin etrol ntre 11e Aire et M EEE 16.0. 202 16.12.92)
>72| 30 ja == : ; Port de Mate Re (16 h. 55? — T h. #3
se 31 juillet — h BB. Port de Mahon N a | (9 h. — 9 h. 20°)
ool = Drague avec fauberts | 39° 58 12” N.) 409159» RI a | Cailloux Laminaria, Rodriguezii, Cynthia, Sym
200) } > | podium, Spatangus, Dromia, Calappa,
| Eau 5 ; Hyalinecia.
à — 5 ri — eras 240,5 | 2508 | 37,61 | 5,03
ag san uss Filet fin étroit Port de Mahon Aie zi ie (12 h. 5 — 12 h. 20’) |
983|18 h.10'| 1 août Divers Port de Mahon 260 2 | 250 7 | Mytilus minimus, Zoobotryon, Caulerpa,
Filet fin étroit Entre île Aire et D | en En
28 2 août 11E A - et cap Dartry Surfac (8 h. 25’ — rr h. 5)
pes a = Entre île Menorca et cap Pode D (tr h. 40’ — 14 h. 30!)
286 u =. Entre cap Formento et Soller = |
as a Filet fin etroit Entre cap Formento et Soller er (16h. 35° — 18 h.)
288 3 août = Entre île Mallorca et Barcelona = (CON 10? 22.11. 501)
289 3-4 aout = = >= (23 h. (3 a en 30” i août)
200 août = 7 = (4 h. 50° — 5 h. 30
+ A août = . Au large de Barcelona ex ie h.. 10” — tr he)
202 ae 2 Entre Barcelona et Tarragona = (the 302 sr 3i he 0)
St. xiv !293 — Tube sondeur 400 55% 6” N.ı T0 218220) 260 Vase
— 204/14 h. 27? — B. Richard - T. M. Casella — == SEA 130 ic
— |295}14 h. 49° = 7, me oa 200 192 38,17 | 4,57
— |206|15 h. 10° — — mr FR 150 130 38,10 | 4,88
= oy ne — B. Richard- T. M. Casella = => Fo 100 130 ı 38,10 | 5,43
— 298115 h. 36” — = En = 75 130 4 38,03 | 5,30
— {299/15 h. 53? — — = = 30 RHO) | a 37:94 | 5,87
— |300/16 h. 5° — | = = =| 4 210 4 Sr || Bon,
— 301115. h. 45° — Eau EN van, a Surface 270 | 2608 | 37,25 | 4,47
302| gh. 30’) 11 août Tube sondeur 40° 59” N.| 10e 68 Vase as f=
303 _ Filet fin etroit Entre Tarragona et Nina Surface (9 h. 35° — ro h. 45’)
St. xv 1304| 11 h. — Tube sondeur 400 50° 18” N.| 10 2345 84 Vase ve
— 1|305lıı h. 15’ — B. Richard - T. M. Casella — zZ 50 130 3 37,43 | 4,65
— |306)11 h. 25’ = — = “a 20 140 37,90 | 5,28
— poli Beh — — — = 2) 16° 8 37,81 | 5,57
308|11 h. 30°] — Eau = on pl Suttace 270 3 | 260 5 | 35,75 | 4,35
St. xvi (300! 13h. = Tube sondeur 400 43° N. | (00h 28 Vase
— |310|13 h. 8 — |B. Richard - T. M. Casella — = 5 150 37,90 | _
— 311/13 h. 18? = = — de 20 180 37,01 | 3,60
— |312/13 h. 26° _ = — ES N 10 F 2299 37,52 | 4547
378 733252 = Eau = : 3” pe trace 270 3 | 260 5 | 37,43
St.xvu 314 14 h. 15 — Tube sondeur 400 43° 6” N.} 1° 0 oe | 80 Vase |
— 31514 h. 21’ — B. Richard - T.M. Casella = ‘a ie 120 7 37,95 | 4,13
— 1316/14 h. 32° = 8 Er = | 20 130 6 | Sao || Sek
PUR REINE a © 35 160 4 37,86 | 5,56
— ‚|318|14 h. 50’ = = — = = 200 2 37,56 | 4,87
= 229 15 S 5 = = — = SR 2501 ne ‘
a 20|1I 50% — — : 270 2 | 260 3 | 37,52 ,08 . aI |
321 4 = Filet fo dion Entre Tarragona et Nu an f 3 2 : (15. h. 10" — 18 h. 30’)
St. xvmt}322/10 h. 30’) 12 août Tube sondeur 400 15° 42” N.| 0° Zhan | 1 Vase N
= 1323)ır h. 3° — _|B.Richard -T. M. Casella = = 1 160 3 37,81 | 4,25
= a II Hb 30° te, ur 1. =a = 19° 37,72 5,48
~~ |222117 h. 40° — a = re | 240 2 3
— |326)11 h, 25? ds Pau er N Surface 37 260 5 34786 3,80 |

(318)

NUMERO
de

STATION

St. XVIII
St. AIX

HEURE

| No d’Opération

327

328|14 h. 20’
329|14 h. 40°
350 14.0524
33115.h..0/
332 105 Mew on
3331 15h
334

333

336

3471. 14h.

Saale alt

35610. h. 35)
357. ve
358 rl:

PROCEDE
DATE de

RECOLTE LATITUDE LONGIT. (Greenwie)

1915 |

ı2 aout Filet fin étroit Entre Vinaroz et Castellon
— Tube sondeur 390 55° 187 N. 30011’ 407
—— B. Richard - T. M. Casella — — 4
aL a le Be

8

= Eau — “= :
— Gangul — — 5
= Filet fin étroit Entre Vinaroz et Castellon

13 aout — Entre Castellon et Valencia.
= Sondeur Leger 39°. 34’ 36”. N.1 00 0 44”. Me
— Drague == — 4

à
as Tube sondeur 39° 287,187 NA oe ae VW
= B. Richard - T. M. Casella ease — ..
— Eau — | m
— Filet fin étroit Entre Castellon et Valencia

17 août Bourgin Port de Gaudia
= Filet fin étroit Entre Gaudia et ile Ibiza
— Eau Entre Cap Nao et ile Vedra
a Filet fin étroit Entre Cap Nao et ile Vedra
— — Au large d’Ibiza
== — Entre ile Formentera et Ibiz

18 août = Au large d’Ibiza —

19 août — Entre Ibiza et Cala Figuera

— Eau —
_ Filet fin étroit —

21 août Sondeur Léger 39° 28:15” N.| 20374370
-- — 390 26507 N, 2092.08 vw
= = 39° 27’ 20” N.| 20337527 ae
— Eau — —

— Sondeur Léger _ 20 34° 42”
= — 390.97 26 Nes
— | — 39° 27” 20%: N.| 2039137 us
— Eau — — @
— Sondeur Léger 39° 27 22” N.| 2040 67 m
= _ 39° 27’ 20” N.| 20 4074670
— — 390 27° 25" N.| 2047450
— — 39° 27’ 27° N.| 20450000
= = 39° 27’ 15” N.|.2043’40”
= Eau 390 30° 4” N.| 2044557
— Sondeur Léger 39° 30° 4” N.| 2244355
— — 390 30° 5” N.| 2043 48% u
zen = 39° 30° 5? AN mean A
— == 39° 30° ı1”. N.| 20 41.327
— os 39° 30° 15” N.| 2040 28208
— — 39° 30, 4% N. 2000 @
— Eau — 20 37 237008

— Sondeur Léger — —

Rm NT a CNR Oe

ROFONDEUR | nature | TEMPERATURE O
en fee’ ET Shake OBSERVATIONS
METRES FOND EAU AIR par litre
Surface (12 h. 50° — 14 h. 10)
60 Vase
56 150 6 3700 927
35 180 5 SHC 3,89
20 2703» 37,90. 4,32
10 24° 9 375 2u le 4500
Surface | BOO 280). 375520104 15
60 Alcyonium, Antedon, Dorippe,
Axinella, Bryojoaires
Surface | (16 55717 h. 45’)
=== (10 h. 30° — 12 h. 20’)
45
45 Peyssonnellia, Valonia, ee zoum,
: Cynthia, Caryophyll 1a
ii
85 14° 8 38,04 | 4,90
50 160 3 37509. | 15,20
25 200 37281: 109512
Surface 209 Dl 279. 2 | 37,017» 4,10
ae (15 h. 20° — 16 h. 25’)
Mullus, Engraulis, Squall. Sepia,
Trachurus, Sargus
Surface (10 h. 23h, ]
== 20270 SIT TO: | 3,30
= | (14h. — 16h.)
ae (17h. — 18 h.)
ZI; (18h. — 19h.)
ae (9 h. 20° — 10 h. 15’)
To (9 h. — 12 h. 30’)
— 2009300270 4 37,00 || 4,30
oa (13h. — 15 h.)
AT
55
531
Surface BF Oe 0270 09725
37
SE
Surface 270 Swe 702 A W 397,25

4,53
> | 4,48

NUMERO
de

STATION
Û

JE
|
|
|

U5 US DI Lo Us DI Us US

— 18 —

| No d'Opération

ow Oo
ne =

=r ica

>

X)

O2 U3 Üs C5 U5 D DD
bon SO

as

50

U2 US U9 Us t

143) nt)

Us U2 Ld DSL

10 h. 15
10 h. 35
cn Ju,
ore doh,
ııh. 18

PROCEDE
de
RECOLTE

Filet fin étroit
Tube sondeur

B. Richard - T. M. Casella

Eau
Gangui

Filet fin étroit
Sondeur Léger
Drague

Tube sondeur

B.Richard - T. M. Casella

Eau :
Filet fin étroit
Bourgin

Filet fin étroit
Eau
Filet fin étroit

Eau
Filet fin étroit
Sondeur Léger

Eau
Sondeur Léger

Eau
Sondeur Léger

Eau
Sondeur Léger

Eau
Sondeur Léger

LOCALITÉ
am | |
CL
LATITUDE |
DE |LONGrr. (ren erres

[a Be

Entre Vinaroz et @

2 CE) 1919 astello; Surfac
29° A N. 09 11° 40” n Le e
= =; 56
ae = 35
un a 20
= = 10
i Zr Surface
Ta 60
Entre Vinaroz et Castell Surface
Entre Castellon et van u
39° 34° 36” N.| 00 9) yy W. 3
a ai 5
39° 28’ 18” N.| oo ite 30” W, 87
me Zu 8
2; => 50
Br en Surface
Entre Castellon et Valencia 3 ‘
Port de Gaudia
Entre Gaudia et ile Ibiza) Surface
Entre Cap Nao et ile a >
Entre Cap Nao et ile Vedra as
Au large d'Ibiza =
Entre ile Formentera etlba fl —
Au large d’Ibiza | ==
Entre Ibiza et Cala Figuera | =
20 28 15” N.| 2031743” E. | 7
390 26 50” N.| 2032/28” E: 5
390 27° 20” N.| 2033) ae R 53
== — urface
== 20 34° 42" F 57
390 27’ 21” N.| 2 35! 58 51
3g0 27’ 20” N.| 2°39) 13” Ei hs i
au = urface
390 27° 22” N.| 20.40’ Du fy » 47
390 27° 20” N.| 224040, EM 27
300.272 251, N. Zoran 29
390 27 27” N.| 2° 5 tel saa 27
39° 27’ 15” N. 20 43 40, E 5 21
390 30° 4” N.| 2044 35, ER Surface
390 30° pie N. 20 44 35° E. 5,5
390 30? 5”? N. 2043 4, ip 15
390 30’ 5” N. 20 4 39” E en
390 30° 11” N.| 2041, a E\ 36
390 30’ 15” N.| 2°40,°° FA
9 > 4 N.| 20 39) EM 3
399.20, 4. 20 37 23" | Surface
LS LES ty 40,5

— 19 —
du Sofoo | ec’ OBSERVATIONS
FOND EAU AIR parlitre
(12 h. 50° — 14 h. 10°
Vase 4
150 6 37901105527
180 5 37,86 | 5,85
2103 37,50-) 4,52
| 24°9 37,52 | 4,05
| 270 6 | 280 | 37,52 | 4,15
Alcyonium, Antedon, Dorippe,
Axinella, Bryozoaires
(16 h. 55’ — 17 h. 45’)
(10 h. 30° — 12 h. 20’)
Peyssonnellia, Valonia, Myriozoum,
Cynthia, Caryophyllia
140 8 38,04 | 4,90
160 3 37,95 | 5,26
200 37,81 | 5,12
27° 5 | 2702 | 37,61 | 4,10
(15 h. 20° — 16 h. 25’)
Mullus, Engraulis, Squilla, Sepia,
Trachurus, Sargus
(to h. — 13h.)
280 | 270 5 | 37,10 | 3,30
(14 h.— 16h.)
(17 h. —18 h.)
(18 h. — 19 h.)
(9 h. 20’ — 10 h. 15’)
(9 h. — 12 h. 30’)
27013 | 270 4 | 37,00 | 4,36
(13h. — 15h.)
270250 270203752501, 4,03
2705 | 2705 | 37,25 | 4,48
272,8, 0270057527, 1 440
270 2 | 260 7 | 37,23 | 4,53

(318)

NUMERO | = PROCEDE LOCALITE 4
de |& | neure | DATE de ee 1
STATION | > RECOLTE LATITUDE LONGIT. (Greenwic
a
— 2 |
1915 i
377| 178 | en aont Sondeur Léger 399 30° 64” N.! 2035587
37317 h. 27 = — 39° 30° 8” N.| 2054550
379.117. 0.30 ~~ — 39° 30° . 4” N.| 20337 487
380,18 h. 8° — ue ee 2033 7” m
381 = Filet fin étroit Baie de Palma 8
382 13h. 22 aoüt Sondeur Leger 39° Fuer N.| 2036-4 4
383l13 h. 20’ = Be ne 20 37° 19” |
384/13h.37) — a ge 32’ N. 2038" 5” ©
385 13 N. — — RA, 20 40’ 3Q” I
386| 14 h. — Eau — ee
387|14 h. 18° — Sondeur Leger om 20 41’ 58” +
388|14 h. 45’ — — 390. 32’. 48” N. 20 531500
38g) To he: — _— -- 20 40’ I
300|172.h.23 — — = 20 38 50” - u
391|15.h. 45 — — a 2038 1,
3O2 1a. 35, = — — 2037 367.0
503 7 10.h. — Eau 390 32’ 48” N.| 2037.36
394|16 h. 10° — Sondeur Léger 390 32’ 187. N.) 2036.42 Te
30510 h.120.| 23 aout = 390 27° 18” Nil 20327 557) Ve
396,10 h. 40’ = — 39° 28° 18” N.| 20.3524” ae
397|10 h. 50’ = 390 28’ 16” N.|, 2092 45000
398|11 h. 7 -- — 39° 28 19” Ni} 2034" 5000
3991, 11 ah: — Eau | — —
400|11 h. 25’ —- Sondeur Léger 39° 28° 9 Nam SU
4orjıı h. 35° a — 390 27.247 IN. | 20 37728
402) 19 sh. = — 39° 28,7167 AN. —
403) Toh. —- Eau — — |
404. io 25: — Sondeur Leger —- 2039 1°. a
405|13 h. 40’ _- a “= 2940'28” Æ
406118 h2 5) — — 390 28’ 17” N.| 2041 30”
407|14 bh. 10° — — 390 28° 27” N.].20 45.757 sae
408|14 h. 17’ _ — 390 28’ 24” N.| 2043 10” u
409/14 h. 30’ — — 39°. 29°: 12” N.| 2043) 527
410|14 h. 42’ — — 39° 29 12° 'N.| 90 42’ 45” ww
Avr) 140092, — — 39° 29° 14° N.| 20.4702 ae
412) 15h, = — 399 29° 17” N.| 2040 13”.
Ara: i Simin — Eau — — 5
414|15 h. 23’ — Sondeur ÉSEr 399 29° 12” .N.| 2038/2000
415 15 ley) — — 39° 290 1W1LN.1 2080570
416|15 h. 48° — — 300 297-112 Me. 205 E
417|16,h..> — - 39° 29° 10” IN.) 20233 2
418|16 h. 20’ _- _ — 20 33’ 30” 2
419/16 h. 45’ — — 399 31 4° N.| 20920450
420) 170" — — — 2033 57 11
APTA 1 7 _ Eau — — i
422| 9 h. 35%, 24 aout Sondeur Léger 39° 32° 3” N.| 203g? 17200
429 Roth. 551 _ — 39° 31° 7 N.| 2098 10
424|10 h. 8’ = = 390 31”..g” .N.| 2° 36 40
425|10 h. 17 ae ar . | 390. 31° 4” N.| 20 35°28” Te
426|10 h. 25’ — 39° 31” 9” N.l 203437
427 — Filet on étroit Baie de Palma 1
428 — Palancre Près de Cala Figuera ©
#
na

ES ee

ROFONDEUR
en
METRES

2
Sartace
34
of
28
20
Surface
12
16
19
23
DT
Surface
29

42

14

TEMPERATURE

cc”

par litre

i fC | | ee | ont eq ————

NATURE
SS en
du
FOND EAU AIR
BigP 2 | 270 8
2702 | 260 5
260 5 | 246 5
2608 | 2505
260 5 | 250 2
BOP 11290: 1

97,12

3727

37027,

4,55

4,50

3,84

4,50

440 |

(18 h. 15’ — 18 h. 55’)

(10 h. 30 — 12 h. 30’)

Serranus cabrilla, Trachinus, Pagellus,

Trigla

(318)

{ \

eS og >

|
| Soe

PROCEDE |
LOCALITÉ 3 TEMPERATURE
: O

xunino | € | =
de || HEURE DATE de re
STATION | © RÉCOLTE à & PROFONDEUR | NATURE | _
= LATITUDE Lone 3 en du — ne —_ S ae cc?
a ee ee Su one 2
| 1915 —_ (Geenyi METRES FOND EAU | AIR miles OBSERVATIONS
ER: 18 21 août Sondeur Léger Sop) 30) 4? aN DE — = Zr =
270|17 v md — NE ul 5 co
379117 h. 5 = = N, 20 3 Fan 40
380 18 h. 8? =; — OR ek) 4 N.| 20 3 os E, 39
a = Filet fin étroit Pa: No,
382) 12 N. 22 aou S 2 : a e 27
383 age ar One Dee 390 32° D x ee 4 Surface
38413 h. 37° ur I — SE 3 Cif, wale el SS
385113 n Ba RE CE 390 32’ N,| 2 3000 E ER ach LIE IB aS)
386| 14 h. 2 Ban = VON Mi
39 99 20 40038
387114 h. 18 = Sondeur Léger = wee me
388} 14 h. 45 = Sere A = 20. aa Surface 270 2 | 2708 | 37,18 =
389/15 h. 7° — 7 390 32’ 48” N 2 a E. 12 ir
390| 15 h. 25° a Be — 5% je. EF 9
301/15 h. 45 = = 20 18 50” E. 16
392/15 h. 55 a = == Be, 19
393) 16 h. = a a > ee Ei 2
394|16 h. 10) — ; : 300 32° 48” N.| 203 0 2
39510 h. 20°| 23 août Sondeur Léger 390 32’ ton N a 3 36” E, Surface age ee | pel
306110 h. go} — = So 27718" Ne 33 singe lea
397/10 h. 50’ = = 39° 28° 18” N. RL E 33
398] 11h. 7” ei = 390 28° 16” N.| 2039/43? ER 37
ze Da 300 28° 19” N.| 203,40” EM 2
4oo|ı1 h. 25° et a = Ee | es
gorlir h. 35] — Sondenn eget 390 28° 0” N.| 2035755” Bl Surface ner ee
402| 13 h. Fr 39° 27 24” N.| 203 ee ni #8 7 4,50
eu a bs =a ar 39° 28’ 16” N. TEE .
3) )0 ah = = ’ = | 9
405|13 h. 40’ = Sondeur Leger = RS Surface 2289385 x
el a. da ee 2030, Du Q = 2505 |.37,23 | 3,8.
406|13 h. 53 = ta 2 en 48 D »84
407/14. 10) — = 390 28° 17” N.| 20 MES DE}
408|14 h. 17 — 3 eh; 2° 41 30 all 32
17 — 90 28° 27” N.| 2042 15 E SE
Dane = ir 39° 28’ 24” N.| 2043’ 10" E| 2
410/14 h. 42 es — 390 29° 12” N.| 20 43 Son 9
fe I4 ee es = 39° 2 12” N.| 20 42" 45° E. 36
Nol ee = oro tN ae 2 >
4rg|i5h. 23°] 0 — Ben ge 29° 17” N.| 204013) BIER. 4
15/15 20 ES os on 2 a2 = | urface Spade *
ate 13 ny 18 55 aad Dsger 39° 29° 12” N.| 203820" El ae 2605 | 2502 | 37,27 | 4,50
417|16 h. 3 == “= 39° 29° 15” N.| 20 36 37” EAM 45
418|16 ih 50 = Pa ab 20? a0 N 20 a . En 45
ggh6h45) — = 30° 29° 10” N.| 2°33 49 me 2
420/17 h. 5° = LE cs pee 20 33, 30 + oe 21
is kes Z a Me
2 =) tone = 2033 97 4 2
3 ae = 24 août Soe ; dE: > D Surface Ei
424|10 h.® = a Eger 390 32’ 3” N.| 2° 39) 17. E\ 26 260 5 | 2501 | 37,27 | 4,40
le 1 = a. = 390 31 7” N.| 2° 39) 16” E:\ 36
Ha = 3 ago 317 9° N.| 236,40) Ei &
= = | go 37 4? N.| 203528, m
x Me tn ere: 390 31° g” N.| 23437) Bi sure,
= unit Baie de Palma f Surface
Près de Cala Figueté | 10-24) ee na)
' | Serranus cabrilla, Trachinus, Pagellus
Trigla i

(318)

NUMERO
de

STATION

St. xxı

| No d’Operation

DATE |

1915

24 aoüt

D
(SA

28

OONI
a
(a)
T
A

CLR LE tn PF Akon PP ak m1
Sap 6A Sp CIC AR ae PURE NN
x ~)

BE 1 ea

PROCEDE
de
RECOLTE

Tube sondeur Buchanan
Eau
Plomb de sonde
Filet Bouree en vitesse
Eau
Filet fin etroit
Eau
Sondeur Leger

Eau
Filet fin etroit
Eau
Tube sondeur Buchanan
Palancre
B. Richard-T. N. Zambra
Eau
B. Richard-T.M. Casella
Filet fin etroit
Eau
Filet fin etroit
Eau
Filet fin etroit

Eau

fin etroit

Filet

Eau

Filet fin etroit
Eau
Filet fin etroit

LOCALITE

a

LATITUDE LONGIT. (Greenwi
39° 79. 13 U Di Gaels oan
39° 18° £0” N). 2029032”
39° Ta N. 22027. 32%

Baie de Palma
Pres Cala Figuera #

Pres chäteau San Carlos
3ge 31° 5” N.| 2030 4077 a
39°31". 7) Nel 2er as,
39°. 31’ 87 ING) Zeal 207
39031". GN. 20.431 45%

Pres Cap Enderrocat }
Baie de Palma
20° 02. Neb 2027 480

Baie de Palma
En face la Porrasa
Au large d’Ibiza
En face Ibiza

Entre Ibiza et cap Palos

Entre cap Palos et Cartagen

En face Escombreras

Entre Escombreras et Cartage

Entre cap Tinoso et Aguila
Entre cap Sacratif et Nerje

Pres cap Sacratif
‚x Press Nena
Entre Nerja et Malaga

see DD Fi cd
ROFONDEUR | Nature | TEMPERATURE O
en’ du a ee OBSERVATIONS
MÈTRES + | FOND Eau. ADR y LA par litre
280
Surface 20° 811 250.5. (37203
F385 Vase
350-0 Argyropelecus, Phyllosoma, Firola
Surface 28° 8 | 260 5 | 37,00
LE (15 h. 30° — 17 h. 35’)
Surface 200 451.200 137,23
— BOO me 0240 857,25
33 |
29
27,9
Surface 2607 |.250.8 | 37,29
un (10 h. 45’ — 13 h.)
— 24011250 8113710
257
207
170 130
surface Bae 2507. 137,14
25 250 37,01
surface (15 h. 30*— 17 h.)
— 2608152607.) 37,30
ER | (14 h. 30° — 17 h. 43’)
— 270 | 200.2 1137505
— we) (17 h. 45’ — 20 h.)
= (20 h. — 24 h.)
= (oh. 2? — 4h.)
—_ | (4 h. — 8h. 30’)
— CR ER
— 27040270 | 30,85
— ale 340 51} 36,87
= (ions 10; == 15: h122?|
== (15 h. 30’ — 18 h.)
=a (7h. 45’ — 10h.)
— 209 4 | 200 6 | 36,58
— 2193110220 36,53
— (roh. 10° — r2 h. 30’)
— 210.8 1230, 1.350,65

(12 h. 30° — 13 h. 45’)

(318)

—22—
— —
nunino | = PROCEDE LOCALITE ; cre | TEMPÉRATURE 5
de || HEURE DATE de rn nn PROFONDEUR de Be à
station | = RECOLTE LATITUDE n #% a Sefoo} cc OBSERVATIONS
z LONGIT, (Green s MÈTRES FOND EAU AIR par litre
Se li — — | fe Wich)
1915 — 50 nee i
429| 13h. | 24 aout Tube sondeur Buchanan} 39° 19 15” N
430| 13 h. — Eau 77 | Se 280 j a hee te
431/13 h. 40° — Plomb de sonde 309 18 10” N — “fp Surface ; | 260 8 | 2505 | 37,03
432 = Filet Bouree en vitesse | ie | 20220 359 Vase }
433| 15 h. _ Eau 200 18 _ zu 350-0 c re yropelecus rilos Ds
334 | — Filet fin étroit PTE Baia i 20 217 39» Surface | 280 8 | 260 5 | 37,00 EEE » Phyllosoma, Firola
435) 17h. | = Eau ence Cala Pen = ire > KON (15 h. 30° — 17 h. 35’)
436) gh. | 25 aoüt = Prés hate: a Figuera Surface ae 4 260 37,23
437| 9 h. 25 — Sondeur Léger 390 37 5” Na San Carlos = 260 4 | 24° 8 | 37,25
438| a h. 40° = = 300 37 4” N Br 39° ON 32 |
439 10 h. rz a 39° 37’ do» N. 22 ae 28” E, + |
440| 10 h. 15° — ae 390 317 6” Sy ag 42’ 20” EF. 17,9
441| ıch. — Eau BreeeCa Toate on red Par 5
442 = Filet fin etroit Bai PB nderrocat Surlace 0 7 | 2508 | 37,29
St. xxr |443| 13 h. — Eau 390 20° er N Palma = a) : (10 h. 45’ — 13 h.)
— [444113 h. 15’ = Tube sondeur Buchanan Ra | 2° fea i VE PUS
mm El Le — Palancre = sa SA |
— Ho) vi In, _ B. Richard-T. N. Zambra = Px ia 3 |
4 sh ne Eau = + 2 le:
— J448|15h.20| — |B. Richard-T.M. Casella ex = a ET ERAS
— i can FE = . aes 9 37,0
in ite = Filet el Baie de Palma Surlace ee 2 “yo (ro 30% 17 hy)
451 27 aout Filet fin étroit En face la Baus ® 260 8 | 26° | 37,30
452/16 h. 55° — Eau Au large d'Ibiza = ae À (14 h. 30° — 17 h. 45’)
453 = Filet fin étroit En face Ibiza 27° | 209 2 37,05
454 J “aad Entre Ibiza et cap Palos | (17 h. 45° — 20 h.)
455 28 aout N: pr 4 (20 h. — 24 h.)
456 = Ex = = gi lee)
5 os = — 8h. 30°
138 rh, 45° = ba Entre cap Palos et Cartagena pee Le h. — a ae
459|14 h. 30’| 6 sept. ee = = 2704 | 27° | 36,85 :
460 = en oe; En face Escombreras 240 | 240 5 | 36,87
461 7 sept. et fin etroit Entre Escombreraset Cartagend a (ES hy Yo! == nS eae
462 8 sept >> Entre cap Tinoso et Aguilas” = (15 h. 30 — 18 h.)
463| 8h. Sas = Entre cap Sacratif et Nerja ff (7h. 45’ — 10 h:)
Akon: a, Eau Prés cap Sacratif ‘a 20° 4 | 200 6 | 36,58
465 = HU Oe Pres Nerja sl 2103 | 220 | 36,5
466|12 h. 30’ = ilet fin étroit Entre Nerja et Malaga J) (ro h. 10° — 12 h. 3o’)
467 GE A — 2108 | 230 | 36,65
ilet fin étroit = | (12 h. 30° — 13 h. 45’)

(318)

he

ard
Caan

AVIS ae

5

Le Bulletin est en dépôt au Musée Océanographique.
Les numéros du Bulletin se vendent séparément aux.
suivants et franco : | a
Nos r apes
303. — Une Rossella des Açores (Rossella nodastrella n. sp.) par.

E. ToPpsEnNT se alain es see ete eee sc one eee eee dc ee» ee ere

304. — Note préliminaire sur les Madréporaires recueillis au cours
des croisières de la Princesse-Alice et de l’Hirondelle II,
de 1893 à 1913 inclusivement, par Ch. GRAVIER..........

305. — Polychètes pélagiques nouvelles des Campagnes de la
Princesse-Alice. (Note préliminaire), par Pierre FAUVEL.. —

306. — Le tannin et le sucre dans la Parthénogénése-des Oursins.
(Réponse à Dorothy Jordan Lloyd), par Y. DELAGE et

M. GOLDSMITH soso resserre see ses uesess seen

307. — Sur quelques points intéressants dans la structure des reins
chez Gastrostomus Bairdi (Gill et Ryder), Argyropelecus
hemigymnus (Cocco) et Chauliodus Sloane: (Bloch),
(Résultats des Campagnes scientifiques de S.A. S. Albert I*

Prince de Monaco), (Note préliminaire), par le Dt Joseph
NUSBAUN-HILARBROWICZ oa a ence seks «cece sola s Seen

308. — Bathymyxum piscium nov. g. nov. sp., nouveau protozoaire
parasite dans l’intestin de Melamphaes mizolepis (Günther)

et de Stomias boa (Risso), (Note preliminaire), par le

. D: Joseph NuspauM-HILAROWICZ# 24,4...
' 309. — Observations nouvelles sur le genre Eryoneicus, par M.
E.-E: Bouvier, de l'Institut, 2: So er

310. — Les Dromies sur les cötes frangaises de la Manche, par
Bi TOPSENT) or ce conte se RS a RE

311. — Description d’une nouvelle espèce d’Astrophiura, l’Astro-
phiura Cavelle@; par-R- KOEHLER. sc 22% soon sie sae pee
312. — La régénération (restitution) chez Hermaea dendritica

(A. et H.) (Nudibranches), (Note préliminaire), par la
Comtesse Andraea Zucco-Cucacxna et le Prof. Dr Joseph
NUSBAUM-HILAROWICZ 5 un «ie nen a ee ES
313. — Quelques remarques sur les organes genitaux femelles de
Gastrostomus Bairdii (Gill et Ryder), (Note preliminaire),
par le Dt Joseph NusBAumM-HILAROWICZ...........,.,....
314. — Sur la variation des caractères spécifiques chez les Né-
mertesies,-par M.* Bears.) cout os eae tds oss eee

315. — Sur la Structure du canal digestif chez Gastrostomus
Bairdii (Gill et Ryder), par le D' Joseph Nussaum-
HILAROWICZ sence eee e nee e ete w nee nee ees sees esse

316. — Deux Polychétes nouvelles (Disoma Watsoni n. sp. et
Hyalincecia Brementi n. sp.), par Pierre FAUVEL.........

317. — Etudes préliminaires sur les Céphalopodes recueillis au
cours des croisières de S. A. S. le Prince de Monaco.
4° Note : Chiroteuthis Portieri nov. sp., par L. Jousin....

318. — Première campagne de l’Institut espagnol d’Océanographie
dans la Méditerranée, par le Directeur Prof. Opon DE BUEN.

319. — Sur les Amphipodes du genre Cyphocaris Boeck recueillis par
la Princesse-Alice au moyen du filet Richard à grande
ouverture, par Ed. CHEVREUX ..................,,...4...

320. — Notice préliminaire sur quelques espèces nouvelles ou rares.
des Poissons provenant des croisières de S. A. S. le Prince
de Monaco, par Louis RouLE.......................:....

MONACO. — IMPR. DE MONACO.

ER 3 a, 2 NT —

Bee

DCEANOGRAPHTOUL

, ) 4 Cd
= ,

Monaco) 3

du genre 6 yphocaris |

re

Boeck recuei lis par la Princesse- Alice

Ht + x … w

2 Par Ed. CHEVREUX _
a8

10000
ns

internationaux. = i = N

2° Supprimer autant que possibile les ten ser
30 Donner en notes au bas des pages ou dane un index de:

y 7 Las ve

here ee one.
4° Ecrire en italiques te tout nom rue latin. |
veh) Dessiner sur papier ou bristol bien blanc au crayon Wolf (

a | encre de Chine.

ee procédé. |

- 80 Remplacer Rees gfe (possible les re par. des Be S:

ae en donnant les dessins faits d’un tiers ou d'un lees pi
a dimension définitive qu on_desire:.

\

manuscrit = — suivant le tarif suivant : we:

)

po pee ee 100 ex. | 150 ox.

> — - ==

Un: Shark de ile AE a 520 | 6f80 123
Une demi- A ee 70 | 6,70 | 8 80 | 11 »|ı
“Une feuille entière... e116 I a | 13 a 16 20] 1

Musée oesanographigue | Bu

Rea NR MA ue M0 Be GO atte Lee CAL de, PC ln
I N N AT TA “N
x RE Ed on st NT a
> ; bay à à . N
w M WE

BULLETIN DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE
Ä (Fondation ALBERT I", Prince de Monaco) |
No 319. — 30 Avril 1916.

Sur les Amphipodes du genre Cyphocaris
Boeck recueillis par la Princesse-Alice
au moyen du filet Richard a grande
ouverture.

Par Ed. CHEVREUX

Cyphocaris Richardi Chevreux

7009, Crphocarıs Richardi Cuevreux (fl), p. 1, fig. 1 et fig. 2, À à 2, 6 du
| texte. |
1906. Cyphocaris Richardi STEBBING (4), p
1910. Cyphocaris Richardt STEBBING (3), p.

a 3
1915. Cyphocaris Richardt STEPHENSEN (6), p. 37, fig. 21 et 22 du texte.

Q
.

Cc

Les campagnes de 1904 et de 1905 n’ont procuré que de
jeunes exemplaires de cette espèce et le spécimen qui a servi à
Sa description, mesurait seulement 12%" de longueur. Deux
«exemplaires de grande taille ont été capturés au cours de la
eapagne de 1910. L'un, de 4o™™ de longueur, provenait de la
station 3003, au large du cap Finisterre, par 0-4900 mètres.
L'autre, encore plus grand, était mutilé, toute la moitié posté-
rieure du corps manquant. Il provenait de la station 3030, à
l’ouest du cap S!-Vincent, par o-4750 mètres. Chez cet exem-
Blame. 16 mesosome mesure 257% de longueur, ce qui permet
d'évaluer sa longueur totale à 52" environ en admettant que
les relations entre les tailles du mésosome, du métasome et de
Purosome soient les mêmes que chez les exemplaires plus petits.

Cyphocaris anonyx Boeck

C'est l’espece la plus commune dans les pêches verticales
de la PRINCESSE-ALICE. Elle a été trouvée dans vingt-neuf
stations et soixante-deux exemplaires ont été obtenus. La plus
grande femelle recueillie mesure 13%" de longueur, Pa ze
d'un male adulte ne dépasse pas 12,

Les yeux de la femelle sont réniformes, leur partie inferieure,
la plus large, se trouvant contenue dans les lobes latéraux de la
tete. Chez le mâle, les yeux, beaucoup. plus) mono,
parallèles au bord antérieur de la tête. |

La femelle de 13™™ de longueur portait des embryons dans
sa poche incubatrice. Les antennes ne possèdent pas de calcéoles.
Le premier article du flagellum des antennes supérieures est de
la longueur du pédoncule. Les antennes inférieures atteignent

a peu près la longueur du corps. L’avant-dernier article du

pédoncule est un peu dilaté en arrière, le dernier article, étroit,
présente des bords parallèles. Le flagellum comprend soixante-
mei artiches.

Chez un male adulte, long de ı2"", les antennes sont garnies
de calcéoles. Le pédoncule des antennes supérieures n'atteint
que les deux tiers de la longueur du premier article du flagellum.
Les antennes inférieures dépassent de beaucoup la longueur du
corps. Les deux derniers articles de pédoncule sont fortement
dilatés en arrière. Le dernier article se prolonge un peu le long
du bord postérieur du flagellum, qui comprend cent-vingt-cing
articles. :

Plusieurs des males examinés, mesurant jusqu’a 11™ de
longueur, ne portent pas de calcéoles aux antennes. Sans doute
ne sont-ils pas tout à fait adultes.

Cyphocaris Challengeri Stebbing

1888. Cyphocaris Challengeri STEBBING (8), p. 661, pl. xvit.

1905. Cyphocaris Alicei, Cuevrzux (®), p. 1, lie. net 1g. 2, Aree
texte.

1906. Cyphocaris Challengeri STEBBING (4), p. 29.

1906. Cyphocaris Alicei STEBBING (A), p. 717.

1909. Cyphocaris Alicei A. O. WALKER (9%), p. 327.

1915. Cyphocaris Alicei STEPHENSEN (6), p. 37.

BT)

3 eos

Depuis la publication de ma note sur les premiers spécimens
de Cyphocaris Alice: provenant de la campagne de 1904 de la
PRINCESSE-ALICE, j'ai eu occasion d’examiner de nombreux
exemplaires de cette espèce, provenant de quinze opérations
différentes effectuées au moyen du filet à grande ouverture, et
leur étude m'a permis de constater que C. Alicei n'était autre
que la forme adulte de C. Challengeri. Je m'étais basé, pour
séparer spécifiquement ces deux formes de Cyphocaris, sur la

Pic. 1. — Cyphocaris Challengeri STEBBING. — A, péréiopode de la troi-
sième paire d’un exemplaire de 7,5mm de longueur ; B, même péréiopode
chez un exemplaire de 6mm ; C, même péréiopode chez un exemplaire
de 4 mm, (X 36).

présence de dents au bord postérieur de l’article’ basal des
pereiopodes de la troisième paire chez C. Challengeri, tandis
que ce même bord était lisse chez les exemplaires examinés
dee, Alicei, mais jai trouvé depuis, dans les récoltes de la
PRINCESSE-ALICE, plusieurs formes de passage.

ie type du €. Alicei, décrit et figuré en 1905, était un mâle,
portant des calcéoles aux antennes et semblant adulte. Il
metre own de longueur, ce qui est à peu près la taille des
plus grands exemplaires recueillis. Chez ce male, le bord pos-
térieur de l’article basal des péréiopodes de la troisième paire
er liase, Or, ce mème: bord porte une petite dent chez une
femelie. de 7,5u de longueur, trois dents chez un exemplaire
Du Bew plus petit, mesurant 67%, et sept dents chez un jeune
exemplaire de 4™™ de longueur, qui possède ainsi des péréiopodes

(319)

a
de la troisieme paire semblables a ceux du type, long de 5™™,
dragué par le CHALLENGER. Il faut done admemzaa
dents diminuent en nombre a mesure que l’Amphipode
augmente en taille, pour en arriver a disparaitre completement
chez l’adulte. |

Alfred O. Walker a signalé la capture, dans le plankton de
l'océan Indien (N. O. de Desroches Atoll), de plusieurs exem-
plaires de C. Alicer, dont l'un mesurait 3™™ de longueur, tandis
que les autres atteignaient Jusqu'à 15™™, Le petit exemplane
portait des dents au bord postérieur de l’article basal des péré-
1opodes de la troisième paire ; ce bord était lisse chez les grands
exemplaires. C’est une confirmation de l’identite de C. Alice et
de C. Challengeri.

Cyphocaris Bouvieri, nov. sp.

Campagne de 1905 : Stn. 2185, profondeur 0-3000 mètres.
Fosse de | HIRONDELLE (Acores). Un mâle adulte, un jeune
exemplaire.

Espèce très voisine de Cyphocaris Challenger:. Longueur

du male adulte, 12™". Bord dorsal du premier segment du
mésosome fortement convexe, très peu prolongé en avant et ne
recouvrant qu'une faible partie du bord supérieur de la tête.
Bord dorsal du premier segment de l’urosome présentant une
protubérance arrondie, suivie d’une échancrure très profonde.

Plaques coxales de la cinquième paire à peine plus larges
que hautes et ne présentant pas de crochet à l’angle antérieur.

Antennes supérieures atteignant les deux tiers de la longueur
du corps. Premier article du pédoncule deux fois aussi long
que l’ensemble des deux articles suivants. Premier article du
flagellum un peu plus long que le pédoncule et portant une
vingtaine de rangées de soies sensitives, articles suivants
portant tous une calcéole au bord postérieur. Flagellum
accessoire un peu plus court que le premier article du flagellum
principal et comprenant six articles, le premier d’entre eux
atteignant la longueur de l’ensemble des trois articles suivants.

Antennes inférieures plus longues que le corps. Avant-
dernier article du pédoncule fortement idilaté ‘en Aarau.
dernier article très étroit et n’atteignant que les deux tiers

de la longueur de l'article précédent. Articles du flagellum
portant, de deux en deux, une calcéole au bord antérieur.

Pièces buccales, gnathopodes ét'\péréiopodes des deux
premières paires différant à RE des appendices correspondants
de C. Challengert.

Article basal des péréiopodes de la troisieme paire portant
quelques épines au bord antérieur, bord postérieur armé de
de dents aiguës. Eperon lisse sur
ses deux bords, brusquement rétréci
dans sa partie distale et n’atteignant
qu'un peu au-delà de l’article méral.
Carpe beaucoup plus court que lar-
ticle méral. Dactyle atteignant les
deux tiers de la longueur du propode.

Pereiopodes des deux dernières
paires ne différant de ceuxde C. Chal-
lengeri que par le grand nombre
des demts qui garnissent le bord
postérieur de leur article basal.

Biamches des ‚uropodes. de. la :
dernière paire subégales, atteignant
te double de la longueur du pe-
demeule. qui présente, comme, les
branches, un bord interne garni de

soles ciliées. Fic. 2. — Cyphocaris Bou-
lelson près de trois fois aussi vieri. — Péréiopode de la
long que large à la base, fendu sur troisième paire. (>< 18).

plus des trois quarts de sa longueur.

Pongueur du jeune exemplaire, 7™™. Bord postérieur de
: l’article basal des péréiopodes de la troisième paire armé de
huit dents. Extrémité de l’Eperon atteignant le milieu du carpe.

Cyphocaris Bouvieri se distingue facilement de l'espèce
pececdente par la longueur de l'éperon des pereiopodes de la
ffoisicime paire, cet éperon étant beaucoup plus court que le
nee cu propode,. tandis que, chez. C: Challengeri, l’eperon
dépasse, à tous les ages, l'extrémité du propode.

die, suse hengeux d'offrir la dédicace de cette’ espèce a
M: E. L. Bouvier, l'un des collaborateurs de S. A. S. le Prince
de Monaco pendant la campagne de la PRINCESSE-ALICE
El TOO).

(319)

Le tableau suivant permettra de distinguer entre elles les

f

Prolongement antérieur du premier segment du méso-
\ some aussi long que le reste du segment.........

<

Prolongement beaucoup plus court que le reste du
SCOMEMOM en. HA lee). ay sca chee ee As

ah Eperon des péréiopodes III denticulé des deux côtés
~ À Bord antérieur de l’eperon lisse..... RAR A

( Éperon dépassant l’extrémité du propode ........
( Eperon ne dépassant pas le milieu de l’article meral

— à 6 DS "AR Nu re

quatre espèces actuellement connues du genre Cyphocaris.

C. Richardı.

2

C. anonyx.
Y
3

C. Challengeri.
C. Bouvieri.

Oo

II ANT OP ae ae D, nn + afro
AN ER Se

INDEX {BI BLIOGRAPHIQUE

. CHEvREUX (Ed.), Description d’un Amphipode, (Cyphocaris Richardt

noy. sp.), provenant des pêches au filet à grande ouverture de la
dernière campagne du yacht « Princesse-Alice » (1904). Bull. Mus.
Océanog. Monaco, no 24, 12 mars 1905.

Cuevreux (Ed.), Cyphocaris Alicei, nouvelle espèce d’Amphipode

voisine de Cyphocaris Challengeri Stebbing. Bull. Mus. Océanog.
Monaco, n° 27, 23 mars 1905.

STEBBING (Th. R. R.), Report on the scientific results of the voyage
of H. M.S. Challenger during the years 1873-1876. Zoology,
vol. xxix. Report on the Amphipoda. Edimbourg 1888.

STEBBING (Th. R. R.), Amphipoda, 1. Gammaridea. Das Tierreich, xx1,
Berlin 1906.

STEBBING (Th. R. R.), General Catalogue of South African Crustacea,

Ann. South African Museum, vi, décembre 1910.

STEPHENSEN (K.), Report on the Danish oceanographical Expedition
(1908-1910) to the Mediterranean and adjacent seas. Vol u.
Biology. 1. 15 avril 1915.

WALKER (A. O.), Amphipoda Gammaridea from the Indian ocean,
British East Africa and the Red Sea, Trans. Linn. Soc. London
(2), Zoology, vol. xu, p. 4, no xvıı, janvier 1909.

(319)

pe ee numéros du Bulletin Sg vendent séparément aux p
— suivants et franco : SE =

> 301. - — replies et „la: ae ace D
Edgard HéROUARD, Share rer eS

- 302. — Un mollusque énigmatique commensal des Sur.
SE Re HERP IN: ES Lee a eee

303, — Une Rossella des Açores (Rossella nodastrella ne sp par.
eee: DE TOPSENT „u. co qe eens eros sarieheeas eng saan nar aa a

E73 — Noté préliminaire. sur les Madréporaires recueillis au cours
des croisières de la Princesse-Alice et de l’Hirondelle ERS
- _de 1893 a 1913 inclusivement, par Gh. GRAVIER... Ep

= ne pelagiques nouvelles des Campagnes~ de da;
7 Princesse-Alice. (Note préliminaire), par Pierre FauveL.. —

— Le tannin et le sucre dans la Parthénogénése.des | Oursins.
se ee ae a Dorothy Jor dan Lloyd), Bar Y. DELAGE et
> GOLDEMIT Eien ona es ones eves SRO able CE Re

— nt qdelgues points intéressants dans ia siehe des reins _
chez Gastrostomus Bairdi (Gill-et Ryd , Argyropelecus —
hemigymnus : (Cocco ) “et Chauliodus ‘Sloanei- (Bloch),
— (Résultats des Campagnes scientifiques de S. A. S. Albert Mm 2
Prince de Monaco), (Note préliminaire), par le Dar
NusBAUM- “HILAROWICZ. 2. un eau ee de Pe dures yet sagan Lan

308. — Bathymyxum. piscium. nov. rat sp., nouveau iprbtonoaiee: ie

parasite dans l’intestin de elamphaes mizolepis (Günther) - i
et de Stomias boa (Risso), (Nöte préliminair €); er le.
D: Joseph. NUSBAUM<HILAROWICZ. - Sia slots 0 de a a

. — Observations nouvelles sur le genre Eryoneicus, par- M.

%

E.-L. Bouvier, de Institut...

Ne Les Dromies sur les côtes | francaises de la Manche, par, 2
i E ToPsENT EE sen

— - Description d’une nouvelle espèce > -d’Astrophiura, l’Astro- Rs.
_! phiura Cavellæ, par R. KoEnrEer..:......... repesesese =

— ‘Ea: régénération | (restitution) chez Hermaea. dendritica à de

_ (A. et H.) (Nudibranches), (Note préliminaire), par la ©
_ Comtesse Andraca, Zucco=CucaGxa et je Prof, zn Joseph
Nuspaum-HILAROWICZ Be Sa eye ee eee

5 PA Pas Are

— -, Quelques remarques sur les organes génitaux femelles de:
Gastrostomus Bairdii {Gill et Ryder), (Note préliminaire),
“par 1e-D* Joseph NuSBAUM-HILAROWICZ......

4. — Sur la variation des caractères spécifiques” chez les |
< mertésies, par M.“Beppry wi... Ms Vi Aero

Re

-— Sur la Structure du canal! eus chéz Gus
Bairdii (Gill et Ryder), par PILE Joseph” NusBAaum-
HiLAROWICZ sitet ee ete ners veeeeeagundvcses bees

— Deux “Polychètes nouvelles (Disoma Watsoni ne” sp. ef:
; Hyalinæcia Brementi n. sp.), par Pierre FAUVEL

— Études préliminaires. sur les. Céphalopodes recueillis ‘a
‘cours des eroisières de S. A. S. le Prince de-
- 4° Note :° Chiroteuthis Portieri nov. Sp., par L. Jou

- Sur les Amphipodes du genre Cyphocaris Boeck fecu
la Princesse-Alice au moyen du filet Richard.
DEEE, pas Ed, ee sors

té. ;

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DE.

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ITUT OCÉANOGRAPHIQUE

(F ondation ALBERT Jer, PRINCE DE Monaco)

2

Par oe ROULE

*

Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle

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10

(x ou

MONACO

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40 er les de la oi Ne par ia Congres
internationaux.» . pee ee |
2° Supprimer autant que possible les abréviations. ie.
30 Donner en notes au bas des pages ou dans un index les indications m
bibliographiques. Siig a eu à
4° Ecrire en italiques tout nom a le latin.

5° Dessiner sur papier ou bristol bien blanc au crayon Wolf (H. B. Jo

a l’encre de Chine. | Re |
6° Ne pas mettre la lettre sur les dessins originanx mais sur les papiers |
calques les recouvrant. - | a |
7° Faire les ombres au trait sur papier ordinaire ou au Fran noir sur‘.
papier procede. 2 te
_8o Remplacer autant que possible les bebe par des figures dans 1e: eee
texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou d’un quart plas grands: que ae
ol dimension définitive qu’on désire. RE

Les auteurs recoivent 5o exemplaires de leur mémoire. tls peuvent, en ae
outre, en faire tirer un nombre quelconque — faire la demande sur je}

=

manuscrit — suivant le tarif suivant : 2 er

| 50. ex. | 100 ex. | 150 ex. | 200 ox. | 250 0x. 500 an
Un quart de feuille......| 4f » | 5f20 | 6f80 8f 40 10 40 17680 | Fo
. Une demi- Role à à 4-70 | 6:70 | :8 80 | 11 :» | 13907232 800 2
“Une feuille entiére. . |: 8 to | 9 80 | 13 80 | 16 20 19:40 35 a

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ces prix celui des a quand il ya lieu.

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Muse océanographique (Bulletin), Monaco. a

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EREELETIN -DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE
(Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco)
Ne 320. — 20 Mai 1916.

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= SEP 101016
72

“oma Muses

Notice préliminaire sur quelques espèces
nouvelles ou rares des Poissons pro-
Venant des Croisières de S. A. S. le

Prince de Monaco.

Par Louis ROULE

Professeur au.Muséum National d’Histoire Naturelle

Ces espèces font partie d’une importante série qui contient
les résultats des croisières comprises entre celles dont l’étude
a été faite par Collett (5) et celles dont l'examen a été effectué
par Zugmayer (50). Il s'y est ajouté, par surcroît, les espèces
Peeviciilies pendant la croisière de 1914. Les recherches que j'ai
consacrées à cette collection étant terminées, je publie seu-
lement ici, à titre de notice préliminaire, les descriptions
succinctes des espèces nouvelles, en leur adjoignant diverses
observations intéressantes sur quelques formes déjà décrites,
mais encore discutées ou imparfaitement connues en raison
de leur rareté. Le mémoire complet contiendra les descriptions
entières, accompagnées de planches aujourd’hui achevées, et il
renfermera en outre toutes indications utiles sur les nombreuses
espèces qui, appartenant à la collection, ne sont point signalées
pourtant dans le présent travail.

Tio: waa 2 a eT a ee Re eS a A NE ME CE RV SER teh
X x 4 Y £ tes + vr
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\ f I i
(!

Famille des EURYPHARYNGIDES

Eurypharynx pelecanoïdes, Vaillant.

1882. Eurypharynx pelecanoides, VAILLANT, (®S), p. 1226.

1883. Gastrostomus Bairdi, GiLı. et RYDER, (s), P-. 27%.

1887. Saccopharynx pelecanoides, GUNTHER, (#4), p. 262.

1887. Saccopharynx Bairdi, GUNTHER, (#4), p. 262.

1888. Eurypharynx pelecanoides, VAILLANT, (29), p. 198, Pl. xvu, fig. 1
1896. Gastrostomus Bairdi, GooDE-BraAn, (40), p. ia Pl. xxix, fig. 181-182.

1906. Macropharynx longicaudatus, BRAUER, (8), p, 134, Pl. vin, fig. 2.
1911. Gastrostomus Bairdi, ZUGMAYER, (30), p. 88, Pl. ıv, fig. 3.
1914. Eurypharynx pelecanoïdes, L. RouLE (@M), p. 1821.

Campagne de 1904 : Stn. 1713, profondeur 1530-1 ane metres,
pres de Penerite. Un leur mutile.

Campagne de 1914: Stn. 3591, profondeur o-1500 mètres ?,
au large du Cap Finisterre. Un exemplaire. — Stn. 3602, pro-
fondeur o-2100 mètres, entre les Acores et le Ponte ein
exemplaire. — Stn. 3608, profondeur 0-2600 mètres, entre les
Acores et le Portugal. Un exemplaire.

Les premiers exemplaires connus de cette remarquable
forme, ayant été décrits de facon incomplète en 1882 et 1883,
ont paru appartenir à deux espèces différentes. Cette distinction
erronée s'est maintenue par la suite. Ges divers noms me
désignent en réalité qu'une seule et même espèce, ame eo
le démontrent les exemplaires sans défauts que le Prince de
Monaco a pu recueillir. Grâce à eux, Zugmayer (1911) a fait
tomber en synonymie une espèce de Brauer, et décrit exac-
tement les caractères essentiels. Grâce à eux encore, j'ai pu
identifier ces échantillons nouveaux avec ceux de Vaillant (1882)
que l'expédition du TRAVAILLEUR et du TALISMAN avait
obtenus, et faire tomber en synonymie l'espèce de Gill-Ryder.
Selon les lois de la priorité, c’est en effet le nom le plus ancien,
celui qua donné Vaillant, qui doit seul être conservé.

me ALES id NP DAME LE ne MN OUR, PL ee NS
a ect ne gran dE a ion

Eurypharynx Richardi, nov. sp.
1914. Eurypharynx Richardi, L. RouLE, (84), p. 1821.

Campagne de ıgoı : Stn. 1236, profondeur 1500 mètres,
Madère. Un exemplaire entier, bien conservé.

Diagnose essentielle. — Corps étiré et étroit ; organe caudal
présent. Museau court, tronqué carrément en avant des yeux.
Dents très petites, formant plusieurs rangées sur les bords de
la mâchoire supérieure et de la mandibule.

Ligne latérale composée de groupes de tubules, et présente
seulement sur la région antérieure du tronc, car elle s’in-
terrompt à peu de distance en arrière du niveau de l'anus.

Coloration : tronc entier et occiput d’un blanc jaunätre
uniforme ; faces latérales et inférieure de la tête de teinte brun
roussätre et brun bleuätre ; organe caudal partiellement teinté
de noir ; un étroit liseré brunâtre, interrompu par places, au
long de l’insertion de la dorsale.

Dimensions principales :

Poneueupiotale Lyc... LRO HA us PRE
Bonsueur de la mächöire................. pan
ETC EN Var LOCO MM ee sty 2 aan: San
Frauteur du tronc au niveau des branchies.. 15%"
Hauteur du tronc au niveau de l’anus ...... or
maureen dur Mamentcaudal, ?.2........... ese
Bin enicepredonsale..... 2... ce eh Ope
In tanee preanale......-., LA ET SA ROUE

D. 150 environ (30 en avant de l’anus); A. 110 environ;

P. 8-9 dont plusieurs bifides.

Diagnose différentielle des caractères essentiels : E. pele-
canoides Vaillant. — Museau faiblement acuminé ; ligne
latérale étendue sur tout le corps; coloration du tronc d’un noir
uniforme.

(320)

IE
E. Richardı L. Roule. -- Museau tronqué ; ligne laterale
‘absente en arrière de’l’anus : coloration du tronc d’un blanc-
jaunätre.
Cette espèce est dédiée à M. le D' J. Richard, directe
Musée Océanographique de Monaco. = | |

Famille des SYNAPHOBRANCHIDES

Synaphobranchus pinnatus, Gunth. ;
var. parvipinnis, nov. var.

Campagne de 1901 : Stn. 1248, profondeur 1500 metres.
au Sud-Est du Portugal. Un exemplaire.

Cet exemplaire offre plusieurs caractères spéciaux, qui.
le distinguent des. représentants typiques, de lespece nets
contours sont plus graciles, sa tête étant plus mer 1700
corps plus eflilé. L’insertion de sa dorsale est reportée un
peu pius en avant, sans atteindre toutefois l’aplomb de l’anus.
Enfin ses pectorales, petites et étroites, sont assez avancıees
pour que l’angle anterieur de leur insertion se place presque
au niveau du bord posterieur de l’orifice branchial. Cet individu
conserve donc la plupart des caracteres juveniles mentionnes
par Holt et Byrne.

Longueur totale : 282",

Famille des CONGERIDES
Pseudophichthys latedorsalis, nov. gen., nov. sp.

Campagne de 1902: Stn. 1338, profondeur 950 mètres.
Iles Acores. Deux exemplaires entiers.

Diagnose essentielle. — Corps de forme régulière, presque
cylindrique en avant, légèrement comprimé en arrière. Ligne
latérale compléte, bien marquée. "

Tête grosse, à museau épais et surplombant. Bouche

ssl iit ah ale’ ga ale ne SA ee mI
ASE me EL : bi

le

subventrale et non terminale. Langue libre. Cavités mucifères
nombreuses.

Narines antérieures placées sur la marge de la lèvre supé-
rieure, portées sur un tube court et taillé obliquement. Narines
postérieures grandes, ovales, placées immédiatement en avant
de la partie supérieure de l’œil.

Dents en velours égales sur les bords des deux machoires.
Une plaque médiane de dents en velours a la voute buccale.

Nageoires impaires plus larges a leur extrémité postérieure
que dans leurs autres parties, ainsi qu’il en est chez la plupart
des Ophichthydés, mais avec cette différence que le troncon
deta queue ressemble à celui des Congéridés et n’est point
Here. Pectorales petites et courtes, leur sommet n atteignant
pas le niveau du début de la dorsale.

Orifice anal situé dans la moitié antérieure du corps, la
“distance préanale mesurant les 2/5 de la longueur totale.

Coloration (en solution formolée) : gris-roussâtre clair
uniforme, tournant au bleuatre sur la tête.

Dimensions principales :

No ı No 2
Benenmeur totale Vite. Da [000m
fPemeueur devia) tête..." an SOS
Brianccapreanale... ii i. es toga PAS
Brscanee prédorsales 24.1... Cou See
Diestaneespreonbitaire...,.v....: Ben en
Longueur de la fente buccale... 11" In
ID meine orbitäite +... 20.43.22. DES GES
Foncteur.des pectorales......... 4 rom™ ome
MTC IG Gata étés hour LOMME pis
Base derta Cele eye ici re pos
Largeur du tronc à l’anus...... ten mom
Frauteur, du) trone) a lamisil. +... Tele Brunn
Diagnose différentielle. — Ce genre se rapproche surtout

de Promyllantor Alcock (1) de l'Océan Indien. Il s’en écarte

(320)

sr Pp ee A EA vi Shr a ea al es M ete Po ENS RENE v DER CIO) ANT ie DA
ett L'ART ga ee Balhae a LEA 5
N: N U 5. 3 : CRUE Boe oly IR
‚ ‘ Rs 2

\

ey

par ses nageoires impaires élargies en arrière, par la petitesse
de ses pectorales, et par la position plus antérieure de son anus.

Famille des MURENIDES

Uropterygius Grassi, nov. sp.

Campagne de 1901 : Stn. 1155, profondeur 52 mètres. Iles
du Cap Vert. Six exemplaires.

Diagnose essentielle. — Pores céphaliques tres développés,
appartenant a deux ordres de grandeur. Les grands pores, régu-
lièrement espacés et les moins nombreux, sont ainsi places:
5 sur chacun des bords de la lèvre supérieure ; 4. sur chacun
des bords de la lèvre inférieure ; 4 médians sur le museau ;
1 sus-oculaire et juxtaposé à la narine postérieure. Les petits
pores, plus fréquents, s’assemblent en séries linéaires qui
parcourent la face supérieure de|la tête, les Joues ene
mandibule.

Dents maxillaires bisériées en avant. Une ou deux dents
vomériennes, la plus grande se montrant deux fois plus longue
environ que les dents maxillaires antérieures.

Coloration (en solution formolée) : roussatre, tachetée de
blanc et de blanc-jaunatre. Les taches varient en nombre et en
étendue selon les individus.

Dimensions principales du plus grand individu :

Longwenr totale Ue Gave cost ere TO2 ee
Lionsweur delastete. v0. ee Paige
Hauteurderla tee eC PESTE roan
Diametre orbitaire re ne 1
Distance préorbitaire ner nn aa
Longueur de la fente buccale ques
Lonpueuride da queue 122.228 roo

Distance ‘Préanale m 2.1 2 Su ee

a Seid a Lee Le ns a iS AAC 3 ie QE PAR ee
eof he 4 . 2 \ % x

ey

Diagnose différentielle. — Cette espèce se caractérise par le
nombre et la taille de ses pores céphaliques, ainsi que par son
système de coloration. On ne peut l'identifier, pour ces deux
raisons, ni avec U. necturus Jord. et G. du golfe de Californie,
ni avec U. concolor Rüpp. de la Mer Rouge. L'état incomplet
de ses nageoires impaires la range dans le genre Uropterygius.
Sinon, par ses autres particularités, elle paraît se rapprocher
du genre Gymnothorax, dont plusieurs espèces ont été décrites
des parages où elle oo an du Cap Vert). Est-ce une forme
juvénile ?

Getre espece est dédiée a M. le Prof: B: Grassi, de l'Uni-
versité de Rome. Elle s'accorde probablement avec celle qu'il
a décrite sans la nommer (1913), d’après un individu de grande
taille (252™" de longueur totale) qui appartient aux collections
du Musée de Florence après avoir été prise à Nice (?).

Famille des OPISTHOPROCTIDES

Opisthoproctus soleatus

1888. Opisthoproctus soleatus, VAILLANT, (89), p. 106, Pl. xu, fig. 1
1906. — — BRAUER, (3), p. 15, Pl. 1, fig. 8-10.

Campagne de 1914 : Stn. 3608, profondeur o-2600 mètres,
a l’est des Acores. Un exemplaire. |

Cet exemplaire est le troisieme connu, les deux premiers
étant ceux qu'ont successivement décrits Vaillant et Brauer. Il
se fait remarquer par sa grande taille relative ; sa longueur
fotze atteint 1092 contre 22™™" pour Fexemplaire de Vaillant
pour celui de Brauer.

L’exemplaire de Vaillant, conservé dans les collections du
Muséum après avoir, servi à établir le type du genre et de
l'espèce, est trop incomplet pour prêter à une comparaison
suffisante. Par rapport à l’exemplaire décrit par Brauer, celui
du Prince de Monaco, tout en ayant une même allure générale,
possède une tête plus courte, un tronc plus allongé, et une
dorsale plus avancée. L’anale fait vraiment défaut, car l’examen

(320) |

Pro

radiographique démontre, contrairement à l’avis de Vaillant et
de Brauer, que l’on ne peut considérer comme telle la part
inférieure de la caudale. Cette privation d’anale vraie distingue
O. soleatus Vaillant d'avec O. Grimaldii Zugmayer.

i

Dimensions principales :

Dongukur totaler... 2. Le eee Ira U
Longueur sans lacaudale...! ne new somm
Hauteur du tronc à la base des pectorales. 2 77 aaa
Largeur du tronc a la base des pectorales > 373
Longueur de la/tète rh Lite en 200"
Hauteur de la tête en arrière de l’örbite 2 20%)
Lonsueur'dusmuseaut "ent PPO RSR jou"
Larseur ide leet ick. Se, N JA
Distance! predorsale;r i500...) Peep are oe
Longueur dela (sole ventrale, 2). 22 0008 GOT
Largeur dela sole ventrale > te Ho

P.13%,V, 11% Derr 33" 08 2er Gar a

L'examen radiographique dénote qu'il existe une confor-
mation tératologique de la colonne vertébrale (voussures,
inégalités des centres vertébraux, défauts d’ossification). Cette
particularité, jointe à celles que l’on peut tirer de l’atrophie de
certaines nageoires ou parties de nagéoires, et, de lalkır
générale, autorise à estimer que les Opisthoproctus sont proba-
blement des formes monstrueuses d'espèces dont les formes
normales, encore inconnues, se rapprocheraient sans doute des
Winteria Brauer. S'il n’en est pas ainsi, la conformation de ces
êtres est assez spécialisée pour motiver la création d’une famille
distincte pour eux seuls.

Famille des BATHYLAGIDES

Bathylagus elongatus, nov. sp.

Campagne de 1914: Stn. 3591, profondeur 1500 à 3500
métres, au large du Cap Finisterre. Un exemplaire.

er

Diagnose essentielle. — Corps allonge, dont la longueur
‘totale fait cinq fois la longueur de la tête, et, sans la caudale,
4 fois 3/4 cette même dernière longueur.

Museau court et obtus. Diamètre orbitaire supérieur à la
moitié de la longueur de la tête. Espace interorbitaire égal
à la moitié du diamètre orbitaire. — |

Coloration : noir bleuatre avec des reflets roussatres.

Dimensions principales :

Boneweur Sansa caudalés.. 4.27. 1as0m
Klaren, dw trone. An... en 37mm
Ponsueuride laxteten boas. 34mm
EBiastteun de la tetet 2:2 ets ten: Zope
Dittnetre orbitaires eka... a a ite ORE
ÉpacerinterorDitaire. 6. kt user jomm
Pons dir museau. 4. 6mm
Bist ucespredorsale. Tr ... M2, ke Wh ets
istance preamale rt rte inst HO
Distance preventrale 12... 00... RO hatte

Reena yo. AY 17: by to 2 €: 38-405: LI:.36.

Diagnose différentielle. — Cette espèce appartient à une
série qui contient également B. atlanticus Gunth. (Holt-Byrne
1906), B. euryops Goode-Bean, et B. Benedicti Goode-Bean.
Elle se distingue de ces dernières espèces par la longueur
de son corps, la briéveté de son museau, la dimension de
son diamètre orbitaire, et sa formule de rayons :

_B. atlanticus Gunth. (Holt-Byrne 1906). — Longueur totale
faisant 3 fois 3/4 celle de la tête ; hauteur du tronc inférieure
à la longueur de la tète; diamètre orbitaire égal à la moitié
de la longueur de la tête; espace interorbitaire inférieur à la
mole du diametre orbitaire; D 9; A 15.

B. euryops Goode-Bean. — Longueur totale faisant 4 fois
celle de la tête ; hauteur du tronc inférieure à la longueur de
la tête ; diamètre orbitaire égal à la moitié de la longueur de
la tête ; espace interorbitaire inférieur à la moitié du diamètre
erbitaire.: ©, 9 : D. 9 ;A..10.

(320)

B. Benedicti Goode-Bean. — Longueur totale faisant 4 fois
1/2 celle de la téte ; hauteur du tronc égale a la longueur de la
téte ; diamétre orbitaire égal 4 la moitié de la longueur de la
téte ; espace interorbitaire supérieur a la moitié du diamétre
orbitaire, dont al fait les. 2/3 3,210 50/9820) |

B. elongatus nov. sp. — Longueur totale faisant 5 fois la
longueur de la tête ; hauteur du tronc inférieure à la longueur
de la tête ; diamètre orbitaire supérieur à la moitié de la
longueur de la tête ; espace interorbitaire égal à la moitié du
diamètre orbitaire; P23: D'or |

Il est probable que B. Atlanticus Gunth. (Holt-Byrne) et
B. euryops Goode-Bean font double emploi. Il est probable, en
outre, que ces quatre formes équivalent à des sous-espèces
localisées d'une espèce principale répandue dans l'Atlantique
septentrional et méridional.

Famille des ALÉPOCÉPHALIDÉS

Xenodermichthys socialis, Vaillant

1884. ? Aleposomus Copei, GILL, (®), p. 433. 2

1888. Xenodermichthys socialis, VAILLANT, (%9), p. 162, Pl. xin. fig. 1.
1896. Aleposomus socialis, GoopE-BEan, (40), p. 48, fig. 58.

1896. Xenodermichthys socialis, CoLLETT, (&), p. 138.

1896. — — KOEHLER, (48), p. 520, Pl. xxvu, fig. 11.
1908. oe — HoLT-Bryrne, (16), p. 48, Pl. v, fig. 2.
1915. — — L. RouLe, (26), p. 42.

Campagne de 1914 : Stn. 3566, profondeur 0-1700 mètres,
Golfe de Gascogne. Un exemplaire. — Stn. 3591, profondeur
o-1500 mètres ?, au large du Cap Finisterre. Un exemplaire.

Cette espèce a été insuflisamment décrite par les premiers
auteurs. Collett, Koehler, Holt et Byrne, ont successivement
précisé les caractéres laissés en suspens. L’excellente conser-
vation des exemplaires recueillis par le Prince de Monaco ma
permis à mon tour de compléter les premières diagnoses (1915),
et de montrer que cette espéce appartient vraiment au genre

AR ES PA UCN ee) YR V GANS MEY PR die CaM a ZN weh NRA LES © Br UN RE HO
ML ET, LE NES AS te RATES 2 Ss Veg et x : 5
FIN D Ca eur Hit

Xenodermichthys créé par Gunther en 1878, non pas au genre
Aleposomus créé par Gill en 1884 pour un individu dont la parti-
cularité distinctive semble douteuse. :

Talismania mollis, Koehler

1896. Bathytroctes mollis, KOEHLER, (48), p. 517, Pl. xxvı, fig. 2.

Campagne de 1902 : Stn. 1331, profondeur 1805 mètres,
Terceira des Acores. Un exemplaire.

Cet exemplaire est le deuxième connu, le premier ayant été
pris dans le Golfe de Gascogne par le CAUDAN et décrit par
R. Koehler. Il prouve la validité de l’espéce, et sa dissemblance
d'avec B. homopterus Vaillant, dissemblance sur laquelle
Koehler a justement insisté.

Gere espece appartient au genre S’alismania,, créé .par
Goode-Bean (1896), comme subdivision de Bathytroctes Gunth.,

pour comprendre les formes spécifiques dont la dorsale et l’anale

s’inserent sensiblement à la même hauteur. Sa description a
été donnée avec soin par R. Koehler (1896). Il suffira de men-
Bonner, en outre, la dorsale à 18 rayons au lieu de 17, la
présence d’un large repli membraneux bordant l’opercule, les
deux crêtes parallèles infra-orbitaires qui remontent en arrière

- de l’ceil, et la coloration uniforme (note de couleur sur le frais)

d’un noir violacé avec reflets cuivrés.

Dimensions principales :

hongueur totale..." 335mm
Hauteur du tronc.. 32. 65mm
konsteurn,de latte... .A 960
# : Fentébuccalé #2... Komm
Diamètre orbitaire..... 2 mm
Distance predorsale.. 1.120970
Distance préanale...... AO

Disa AS Pr Lis 50.

(320)

Cette espèce se distingue surtout de T. homopiera Vaillant
par ses écailles plus grandes, de T. antillarum Goode-Bean

par l’ampleur de sa bouche, qui dépasse l'œil en arrière et dont .

la commissure se place en arrière du bord postérieur de l'orbite.

Platytroctes apus, Gunther ë

1878. Platytroctes apus, GUNTHER, (13), p. 240.

1887. — — GUNTHER, (14), p. 229, Pl. ivi, fig. AS
1896. — — GoopeE-Bran, (£0), p. 35, fig. 53.

1899. — — "ALcoek,.(#), P- 177-

IQII. — — ZUGMAYER, (80), p. 8.

Campagne de 1901 : Stn. 1123, ‘profondeur 17800. 11
Canaries. — Un exemplaire. | |

Cet exemplaire est le quatrième connu. Le premier, recueilli
par le CHALLENGER dans l’Atlantique intertropical (1500
brasses), a servi de type a Gunther pour sa description. Le
deuxième, mentionné par Alcock, a été pris dans l’Océan
Indien, au voisinage des Laquedives (740 brasses). Le troisieme,
signalé par Zugmayer, a été dragué par le Prince de Monaco
en 1910. Celui-ci, le quatrième, non cité encore, fût antérieur
pourtant au précédent car sa capture date de 1901.

Dimensions principales :

Longueur sans la caudale” #20 OH
Hauteur du'irones. er 52m
Lonsueur -devlanteteui ren, So
Longueur du museau... ..... GA NE ee Sie
Diametré orbitaine.s 1er ice oe Io
Longueur du pédoncule caudal... 12™™
Distance predorzsale.... 2.0.27 662"
25-28 :

D 18 5A uys Bealllesı rome

Cette curieuse forme mérite, par l’importance de ses carac-
teres, de constituer a elle seule une famille des Platytroctidés,

SUD ee

distincte de celle des Alépocéphalidés. La conservation parfaite
de l’exemplaire de 1901 m’a permis de compléter les
descriptions données par les auteurs. La papille du début
de la ligne latérale, à laquelle ni Gunther mi Alcock ne
font allusion, et que Zugmayer signale brièvement, est en
_ réalité le canal excréteur pigmenté d’un appareil glandulaire
spécial. Les bordures noires du pédoncule caudal ne sont point
seulement des accidents de coloration, mais dénotent l’em-
placement de singuliers organes pigmentés, que recouvrent
en simbriquant des écailles élargies et munies d’une épine
formant carène. Ces dispositions remarquables, jointes à celles
des nageoires, contribuent à donner à la famille des Platy-
troctidés une autonomie indiscutable.

Famille des BATHYPTÉROIDÉS
Belonepterois viridensis, nov. gen., nov. sp.

Campagne de 1901 : Stn. 1209, profondeur 3477". Ile de
Sal, Cap Vert. Un exemplaire.

Je crée ce nouveau genre pour les Bathypterois munis, a
leurs nageoires ventrales et caudale, d’un ou de deux rayons
très allongés et terminés à leur sommet par une tête ovalaire.
Ge genre se sépare de Baihypterois s. st., dont le type est
B. longifilis Gunth., par cette particularité même ; il se sépare
de Synapteretmus Goode-Bean, dont le type est S. quadrifilis
Gunth., par la grande taille du rayon long de chaque ventrale
et par la possession de deux rayons longs à la caudale. Je
classe dans ce genre, outre la présente espèce, Bathypterois
Gunther: Alc. et B. insularum Alc. de l'Océan Indien.

ees caractères les plus saillants de cette espèce lui sont
donnés par ses nageoires. L'origine de la première dorsale est
sensiblement placée vers le milieu de la longueur du corps
sans la caudale ; la longueur d'insertion de cette nageoire
fait environ le cinquième et demi de la longueur du corps.
La 2° dorsale se place presque à égale distance de la fin de

(320)

a
la 1° dorsale et du début de la caudale. Lanale, un peu plus
petite que la 1° dorsale, commence au-dessous du milieu de
cette dernière. Le rayon supérieur de chaque pectorale, le
plus long de tous, dépasse à peine, en arrière, la terminaison
de la 1° dorsale. Par contre, le rayon inférieur de chaque ventrale,
le plus long de tous et terminé par une tête ovalaire, dépasse
en arrière le début de la caudale et même son échancrure
postérieure. Enfin, les deux rayons inférieurs de la caudale,
plus longs que les autres et terminés par une tête ovalaire

simple ou bifide, courbés sur eux-même en arc, ont une
longueur supérieure au double des deux rayons supérieurs
de cette même caudale.

Dimensions principales :

Longueur-sans dacaudale, Re 29 pm
Hauteur du trone? a aan re ATH |
Longueur dela tere... 3% Pp ER MON, ete ac By bem |
Distance „predorsale, 2c. 2 Pete ee i vol
Distance preanale ren 2% Be Sa Un i TRS |
Longueur des grands rayons des ventrales.... MR |

Longueur des grands rayons de la caudale... 145%" |
P.6+:5; V7 bifurqués et. multifurqués ; Dm eo,
18511248. |

_ Coloration (dans une liqueur formolée). — Gris bleu foncé,
lavé de roussatre sur la téte, les joues, les machoires. Nageoires |
paires et impaires de teinte roussatre. FFE

Famille des BERYCIDES
Melamphaes typhlops, Lowe

1845. ‘Metopias typhlops, Lower, (@@), p. 90. | |
1887. Melamphaes ty phlops, GUNTHER, (#4), p. 26, Pl. v, fig. À
1806, : —— — Goope-Bean, (#0); p. 177, fig 7982

EN

~ Campagne de 1901 : Stn. 1249. Surface, au S.-E. du Portugal.
Un exemplaire. |

Cet individu se rapporte surtout à M. typhlops Lowe, mais
il présente en outre plusieurs particularités qui le rapprochent
de M. crassiceps Gunth. Sa tête est grosse, presque aussi large
et aussi haute que le tronc ; son museau est presque droit; sa
bouche est fendue jusqu’à l’aplomb de la moitié postérieure de
l'œil ; ses pectorales atteignent presque la terminaison de la
dorsale ; en revanche ses ventrales, plus courtes, n’atteignent
pas l’anale ; ses écailles, moyennes, portent des lignes concen-
triques très accusées.

Longueur sans la caudale..... Are Te
Longueur du pédoncule caudal... 20™™
Prete ioe Di 17 5A. 0.- Ll-24.

Ce curieux exemplaire à caractères composites fût trouvé
mort à la surface de l'Océan.

Famille des TRACHICHTHYDÉS
Leiogaster atlanticus, var. spinulosus nov. var.

1889. Hoplostethus atlanticus, CoLLETT, (4), p. 306.
1896. — — Corunna pau pl ill. étre:

Campagne de 1896: Stn. 703, profondeur 1360 mètres,
Flores des Acores. Un exemplaire.

Cet exemplaire est remarquable par sa grande taille, et par
sa privation de nageoire caudale, occasionnée, selon l’apparence,
par une amputation accidentelle qui s’est cicatrisée. Il appartient
au genre Leiogaster, créé par M. Weber (1913) pour les Hoplos-
tethus dont les boucliers de la carène abdominale sont peu
marqués. Le type du genre Letogaster est L. melanopus Web.
indo-pacifique. L'espèce atlantique a été créée par Collett pour
un seul individu pris en 1888, par le Prince de Monaco, au

(320)

Fa x 4 LÉ y 5 LEA 1 de à er) \/ < Dy +4 ie J Wen es ar! | un ass va ER SOF De Zu Ÿ Bar A SA Mn ne Er peas. (fo ae
N “ . a >, u wir \ CR: Ds ee PT NE A UE à NUE

— 16 =

voisinage de Flores des Acores. Il est intéressant de constater
que le présent exemplaire, qui est le deuxième, a été également
dragué dans le même voisinage de l’île Flores. Sa dorsale et
son anale ont leurs bases d’inse.tion engagées dans une rainure
qu’encadrent des écailles spinulées.

Dimensions principales :

Longueur sans la caudale. 238"
Hauteur du troncs nee Loe
Longueur de Wa tete cies 1007
Diametrevrorbalre. een 20

P.i+tig; V. 146; D. 6+19; A. 2412. — LI. 30.

Famille des LYCODIDES
Lycenchelys crassiceps, nov. sp.

Campagne.de 1903: 'Stn.. 1453, profondeur 14551 men
Golfe de Gascogne. Deux individus.

Diagnose essentielle. — Téte grosse et relativement courte,
comprise 7 fois 1/2 dans la longueur totale. Museau obtus et large.
Lèvres épaisses et charnues. Diamètre orbitaire compris 5 fois
environ dans la longueur de la téte.

Pectorales larges, presque régulièrement ovalaires, un peu
plus courtes que la longueur de la téte. Nageoires impaires
hautes et consistantes, la distance prédorsale faisant le 1/2 de la
distance préanale, et sensiblement le 1/5,5 de la longueur totale.

Coloration (dans une liqueur conservatrice au formol) brun-
roussatre, semee ‘sur’ le “corps: entier, sauf la: tere, de ies
ponctuations plus claires, qui correspondent a autant de
minuscules écailles incluses, et s’etendent aux nageoires

impaires.
Dimensions principales :
Longueurctotale ere 30977 et 320 1m
Hauteut du tronc a. 0 Ao et ao

1

gh Ra N a th ge a ga eae aa AG Le
xt = ‘ ? Fi > 4 / "
7 0 bat

— 17 —
konsueun dewlasteie..... 42" et Lynn
Distance prédorsale. ..... bonthetaiGT Te
Distaincespréanalé vtt. nig het e
Diamètre orbitaire...:... GP TÉNO NT
Eanpuenr du museau.... .:19mm-eét 77 4mm
Diagnose différentielle. — Plusieurs espèces atlantiques

de Lycenchelys ont été décrites par les auteurs, la plupart
d'après des individus jeunes. La plus commune, et la plus
voisine de celle-ci, parait être L. paxilius Goode-Bean, dont
la présente espèce nouvelle diffère par sa tête plus grosse,
son museau plus obtus, ses yeux plus petits, et son ‘tronc
plus haut.

Famille des BROTULIDÉS
3 Barathrites abyssorum, nov. sp.

Campagne de 1897 : Station 819, profondeur 5285 mètres,
Fosse de Monaco. Un exemplaire.

Diagnose essentielle. — Teguments minces ; écailles indis-
cernables dans toute la moitié postérieure du corps.

Tête grosse et courte, dont la hauteur fait environ les 6/7
et la largeur les 5/7 de la longueur.

Pectorales faisant les 6/7 de la longueur de la tête; ventrales
faisant les 3/5 de la longueur de la tête.

L

Coloration jaune pâle uniforme, lavée de rose dans la
région céphalique.

Dimensions principales :

Poneuerisansele caudale.»..22..2:..2.2.. 2300
RES da Lone Run. ES ma ee re, Sa
Largeur du tronc a l’aplomb des pectorales z4"”
Eonsueur dentartetessi. an use we. 35mm
Space IMLCLON OM AINE u. nr pa
Distance preanaler er en se sare Bele gia

Ted oes View» De hl seis A S756) To
| (320)

TE Pog

Diagnose différentielle. — Cette espèce se distingue de
B. iris Zugm., l’autre espèce du genre, par l’absence d’écailies
et par la minceur extreme des téguments dans la moitié posté-
rieure du corps. Elle s’en distingue en outre par sa tête plus
forte et son tronc plus élevé, son anus plus antérieur, ses
pectorales plus courtes et ses ventrales plus longues, a 'par
sa coloration plus päle et plus uiforme.
- B. iris Zugm. ayant été pris a un niveau plus élevé (3465m),
B. abyssorum peut-etre considere comme une forme a
sentative du genre aux tres grandes profondeurs.

Barathronus Parfaiti, Vaillant
1888. Alexeterion Parfait, Vaillant (29); p. 283, pl. xxv, fig. 2.

Campagne de 1806 : een 698, profondeur 1846™, Acores.
Un exemplaires.

Le genre Alexeterion Vatlant doit disparaitre, comme
faisant double emploi avec Barathronus créé par Goode-Bean
en 1883. Les caractéres invoqués par Vaillant pour établir le
genre Alexeterion portent sur l'absence de dents vomériennes,
de ligne latérale, et de nageoires ventrales. L’examen que j'ai
fait de l’exemplaire unique servant de type m'a montré que
les dents vomériennes manquent, mais que, malgré le mauvais
état de l'échantillon, la ligne latérale et les ventrales existent
vraiment. Le défaut de dents vomeriennes doit s’imputer sans
doute à la petitesse de l'individu. En somme, l'échantillon
décrit par Vaillant est un Jeune, de la présente espere
contre, celui que le Prince de Monäco a recueilli, et-qui-est en
bon état de conservation, possède des dimensions plus fortes.
de beaucoup, caralmesure 11700 de lonsueur: totale:

Les autres espèces connues du genre Barathronus sont :
B. bicolor Goode-Bean des Antilles, B. diaphanus Brauer et
B. affinis Brauer de l'Océan Indien. La présente espèce se
distingue d'elles par son tronc plus allongé, par sa tête plus
courte et plus massive avec épaisseur très forte de la mandibule,
par ses yeux plus grands et moins rapprochés du vertex,

LOO a Beene pee ST NS RES Ri OR

x PET PA NE re PT peg AS
PT De M ni Ne ka Pape

al

v

Be [9 —
par les rayons de ses pectorales partiellement dissociés et

filamenteux, enfin par ses formules de nageoires : P 26, V1,
D-0 A 063, C 10. | |

Grimaldichthys profundissimus, L. Roule

1913. Grimaldichthys profundissimus, L. RouLe (#8), p. 1-8.

Campagne de 1901 : Stn. 1173, profondeur 6035 mètres,
Iles du Cap Vert. Un exemplaire.

Je cite pour mémoire cette remarquable espèce, que j'ai déjà
décrite à part, antérieurement, dans le mémoire précité.

Grimaldichthys squamosus, nov. sp.

Campagne de 1896 : Stn. 652, profondeur 4261 mètres, au
large des Acores. Un exemplaire.

Piette Espèce est fort voisine de la: précédente, et pourrait
lui être adjointe sans diflicultés, si elle n’en différait par un
caractère important, qu’exprime le qualificatif spécifique, celui
d’avoir des écailles bien développées, et partiellement exsertes
au lieu d’être entièrement incluses. De plus, le tronc est élevé,
et compte une trentaine d’écailles sur une ligne transversale ;
la ligne latérale, incomplète, est à peine visible en arrière ; la
base des pectorales est large ; enfin les téguments sont colorés
. (note de couleur), et montrent une teinte générale roussatre, qui
passe au gris bleuatre vers la tête, avec des pectorales brun
foncé.

Dimensions principales :

Bonsueunstotale. tir 260
Krater QU OMC... +152" Loinm
Bonsueur de lautete... 0. 55mm
Diametre-orbitaire 2.2.0... sun.
Espace interorbitaire . 4.2: ya
Distance preanale.. „u... BIOS
Longueur-“des: :pectorales.:. 607"
Eonsueur des ventrales 7. "oe

(320)

La conformation de cette espece, quant a la ligne latérale,
porte a supprimer la mention correspondante dans la diagnose
générique, puisque cette ligne est ici incomplète comme chez
Dicrolene Goode-Bean et Pteroidonus Gunther.

Famille des MACRURIDES
Goelorhynchus Vaillanti, n. sp.

1888. Macrurus japonicus, Vaillant (29) non Schl.; p. 254, pl. xx1, fig. 1.
1888. ? Macrurus affinis, Vaillant (29); p. 51 (seulement nommé).

Campagne de 1902 : Station 1311, profondeur 1187 mètres,
Acores. Dix exemplaires.

Campagne de 1902 : Station 1344, profondeur 1095 mètres,
Acores. Deux exemplaires.

Cette espèce, recueillie en premier lieu par le T RAVAILLEUR,
a été décrite par Vaillant sous un nom spécifique qui ne lui
convient pas, car elle est vraiment distincte de C. japonicus
Schlegel. Elle est pourtant valable, à la condition d'être
rapportée à son genre véritable, et elle mérite par conséquent de
porter le nom de son fondateur. On ne doit point la confondre
avec C. occa Goode-Bean du Golfe du Mexique ; elle diffère
de ce dernier par sa queue plus longue et plus mince, par la
longueur du rayon filamenteux des ventrales qui dépasse
Panus, par sa tête plus étroite relativement à sa longueur, par
le dessin différent des crêtes céphaliques, enfin par son ceil
plus grand dont le diamètre égale ou dépasse Île 1/4 de la
longueur de la tête. 2 |
- Sous la réserve de ces differences, C. occa et C. Vaillant
constituent deux formes représentatives d’un type atlantique
fondamental, l’une du versant occidental de l'Océan, et l’autre
du versant oriental.

(ACTE D à "Ve Mn. EP
‘ Pat fae Gi ie un IR Ve ok wer
N >; ee er bg 4 un TER ast

M 2
En URL \

Nematonurus gigas, Vaillant

1888. Coryphænoides gigas, Vaillant (29); p. 232, pl. xx, fig. 2.
1896. Nematonurus gigas, Goode-Bean (10); p. 416, fig. 346.

Campagne de 1902 : Station 1322, profondeur 3020 metres,
Acores. Trois exemplaires.

Bette espèce a été bien décrite par Vaillant, mais mal
figurée et rapportée à tort par lui au genre Coryphoenoides
Gunth., dont elle n’a point la dentition. Goode-Bean ont jugé
plus exactement en proposant une nouvelle attribution géné-
rique, sur la foi même de la description donnée par Vaillant.
Je confirme cette attribution d'après l’examen des échantillons
étudiés par Vaillant, et de ceux que le Prince de Monaco a
recueillis.

Presta remarquer que les spinules des écailles, chez cette
espèce, tout en se disposant le plus souvent sur 8 à 10 rangées,
sont parfois moins nombreuses ou moins hautes, selon les
individus et les parties du corps. Gunther a reconnu l'existence
de faits identiques sur N. armatus Hector, l’espèce type du
genre. Comme la différence principale entre N. armatus et
N. gigas porte sur ce que les spinules de la seconde espéce
sont plus hautes et plus nombreuses que celles de la première,
il se pourrait que ces deux formes soient les variantes extrêmes.
l’une du Pacifique. l’autre de l'Atlantique intertropical, d’une
seule espèce fondamentale, la transition étant assurée par
N. affinis Gunth. de l'Atlantique méridional. Sans doute
_Nematonurus asper Goode-Bean (Macrurus asper G.-B.,
Macrurus Goode: Gunth., Hymenocephalus Goodei G.-B.,
Nematonurus Goodei J.-E.) fait-il également partie de ce cycle
de formes.

Trachonurus asperrimus, Vaillant
1888. Coryphoenoides asperrimus, Vaillant (29); p.220, pl. xvi, fig. 2.

Campagne de 1806: Stn. 743, profondeur 1494 metres,
Açores. Six exemplaires.

(320)

Ka PNR OR ere PRE AN hag la) PARTS a TR TR

NE

wo \

— 22 —

Campagne de 1901 : Stn. 1118, profondeur 1098 mètres,
au large du Maroc. Un exemplaire.

Cette espèce, déjà décrite par Vaillant, appartient vraiment.

au genre Trachonurus, et se rapproche sensiblement de
T. sulcatus Goode-Bean. Mais elle est valable pourtant, et se
distingue de cette dernière par son corps plus gracile et plus
effilé, par sa tête haute et longue avec museau en pointe dépassant
la bouche, par ses pectorales et ses ventrales plus courtes, ses
nageoires impaires plus basses, enfin par les spinules des écailles
moins nombreuses et plus longues.

Echinomacrurus mollis, nov. gen.,nov. sp.

Campagne de 1904: Stn. 1787, profondeur 5413 mètres,
‘Fosse de Monaco. Un exemplaire.

Diagnose essentielle. — Tête volumineuse, ovalaire, flaccide,
avec rostre épais et large, conique, surplombant la bouche très
reculée en arrière. Bouche grande, fendue en fer à cheval,
armée de dents en cardes fines sur plusieurs rangées aux deux
machoires. Un barbillon court et grêle.

Tronc étroit, aplati dans le sens transversal, s’eflilant progres-
sivement en une longue queue gracile. Ligne latérale continue
et complète.

Pectorales et ventrales présentes, avec leur sommet brisé
sur l’echantillon, mais longues sans doute si l’on en Juge d’après
la grande taille des rayons qui subsistent. Première dorsale
élevée, avec premier rayon non épineux, et premiers rayons
longs et grêles. Seconde dorsale basse. Anale élevée, à rayons
longs et grêles.

Téguments minces et transparents, flaccides quoique coriaces,
et remarquables en ce que leur écaillure se trouve remplacée,
sur le corps enlier, par des mamelons hérissés d’épines. Ces
mamelons, que séparent de faibles intervalles, et qui se groupent
sans ordre apparent, sauf sur le tronc où ils se disposent
quelque peu en files longitudinales, mesurent en moyenne 1 à
3mm de diamètre sur ımm à ımm 5 de hauteur. Chacun d’eux est
hérissé d’épines en bâtonnets longs et droits, à base étoilée

TEA Ce
À ah
! le a a NN

— 23 —

comme ceux des écailles de Trachonurus, et dont le nombre le
plus fréquent varie de 8 à 12 par mamelon. Ces mamelons
eux-mêmes présentent des zones concentriques d’accroissement,
comme le feraient des écailles normales ; 1ls correspondent sans
doute à des formations écailleuses arrêtées dans leur dévelop-
pement, ou plutôt à des gaines d’écailles faiblement infiltrées
de calcaire et portant elles-mèmes les spinules habituelles des
écailles des Macruridés.

Coloration (Note de couleur): gris roussätre clair, laissant
discerner par place la pigmentation viscérale très foncée.

Dimensions principales :

Ponemern totale... an. ass... STORE
omemenr: dela, tele. ys i. Lire net Sous
Liteur de la teten»... in iris 46mm
Flanteur.du tronc à la. mi-longueur.... -13™™
Bearzeur desla tete 7.220.222 2 ate. JOUE
Largeur du tronc à la mi-longueur .... Gum
Drainmerse Orbitaire fn... san
Buumcerpreanale. eg 2.0. eels an

Een eV 09, 1.2D.8; 2%D.1002.1105 À.-120 à 130.

Diagnose différentielle. — Les aflınites d’Fchmomacrurus
vont vers les trois genres Trachonurus, Cetonurus, Macrou-
roides.

Il diffère de Trachonurus par la structure de ses téguments,
privés d’écailles vraies, et portant pour les remplacer des
mamelons spiniféres. Il diffère de Cetonurus en ce que cette
privation et ce remplacement s'adressent au corps entier, et
non pas à la tête seulement.

. Les affinités les plus directes vont vers Macrouroides. Ce
genre a été récemment créé par Smith et Radcliffe (27) pour
un individu dragué en eau profonde au voisinage des îles
Philippines. Ces deux auteurs, donnant à cet individu le nom
de Macrouroides inflaticeps, en font le type d’une famille
nouvelle, celle des Macrouroididés. Comme son nom l'indique,

(320)

rigs BE NA io My PPAR SM AT ORNE gl a Ar N
\ a D RN EE dE Na TR OT

— 24 —

cette famille se rapproche de celle des Macruridés, mais elle
en différerait par l’absence de nageoires ventrales et par la
présence d’une seule dorsale. Par contre, les autres caractères
seraient ceux des Macruridés.L’allure générale de Macrouroides,
ainsi que la conformation des téguments, rappellent de pres
Echinomacrurus. On ne saurait toutefois aller plus loin dans
cette comparaison, et dans cette recherche d’une ressemblance
qui pourrait reconnaitre pour cause un phénomene de conver-
gence, car Æchinomacrurus est un vrai Macruridé pourvu de
toutes ses nageoires paires et de deux dorsales, contrairement
a Macrouroides qui, si l’exemplaire qui a servi de type est
intact, montre en cela une atrophie digne de considération.

Famille des LABRIDES

Diastodon speciosus, Bowdich

1825. Diastodon speciosus, Bownicn, (%), p. 238, fig. 41.
1839. Labrus scrofa, Cuvrer-VALENCIENNES (6), T. xt, p. 93.
1839. ? Crenilabrus caninus, Lowe, (89), p. 84.

1862. Cossyphus scrofa, GUNTHER, (1%), T. Iv, p. 111. a
1887. Lepidaplois scrofa, Jorpan, (4%), p. 631.

Campagne de 1901 : Stn. 1140, profondeur 15 mètres, îles
du Cap Vert. Un exemplaire.

Cette magnifique espèce, littorale et non bathybiale, n’a
jamais été figurée, depuis le dessin au trait, reconnaissable
pourtant, que Bowdich en a donné lorsqu'il créa l’espece pour
un individu pris à Madère. Elle a été mentionnée plusieurs fois,
sous différents noms, et elle a prêté à des confusions nombreuses.

Le genre Diastodon Bowd. est voisin du genre Harpe Lac.
(Cossyphus C. V.); il diffère par conséquent de Labrus, de
Crenilabrus, et des autres satellites de ces deux genres. Il se
distingue de Harpe en ce que sa dorsale et son anale ont en
arrière des contours arrondis, et qu’elles ne s’étirent point en
une longue expansion. Gill, en 1862, avait créé pour lui le nom
de Lepidaplois, méconnaissant ainsi la priorité de Bowdich. En

Ann

fait, c'est la désignation donnée par ce dernier auteur qui doit
étre conservée. |

Cette espèce, dont la chair est fort estimée, semble assez
répandue aux Canaries, à Madère, aux iles du Cap Vert.
L’individu pris en 1901 mesure 480™™ de longueur totale.

Famille des ODONTOSTOMIDES
Odontostomus perarmatus, nov. sp.

Campagne de 1914 : Stn. 3602, profondeur o-2100 mètres,
à l’est des Acores. Un exemplaire.

_ Campagne de 1914 : Stn. 3608, profondeur 0-2600 mètres,
à l’est des Acores. Six exemplaires.

Diagnose essentielle. — Dentition caractéristique. Machoire
supérieure armée de deux rangées de dents en cardes, longues
et fines, tournées en arrière et en dedans, les intérieures
étant les plus longues. Machoire inférieure armée d’une rangée
extericure de fines dents en cardes, et d’une rangée intérieure
de dents plus fortes en hamecon, au nombre de 8-10, décroissant
de hauteur d'avant en arrière, la 2° étant la plus haute. Langue
mme sun toute l'étendue de sa face supérieure, de dents
EPuisses en cardes, recourbées en arrière, décroissant. de
Hunter vers le fond der la ‘bouche, les antérieures et plus
hautes étant bicuspides.

Nageoires impaires peu élevées. La 1' dorsale commence
un peu en avant de laplomb du début des ventrales. La
2° dorsale égale sensiblement, par ses dimensions, la moitié
meld nf set sinterrompt en avant de la fin de l’anale. Anale
longue. Base de la caudale enchassant le pédoncule sur une
étendue égale au 1/3 de sa propre longueur.

Coloration : corps transparent, jaune clair, violacé au niveau
des viscères abdominaux Une tache foncée sur l’occiput. Des
stries brun-jaunâtre sur le dos, se croisant en losanges ; des
ponctuations de même couleur bordent la ligne latérale. Les
nageoires sont de teinte violacée fort pâle.

(320)

RE og OR NE RP ae ear De Hae wl

a ee
Dimensions principales d’un exemplaire : ~
Longueur sans la caudale..... gem
Hauteur dustrone.. 000 ee
Distance fpréanaie v2 we > ASE
Longueur de latte ‘0. 160
Hlauteursdedasee 02 IT
Diametre orbitaire vertical 24: Ha
Espace intererbitaite. a 25) as Cay

Pao nev sop siren oe

Diagnose différentielle. — Cette espece se distingue d’O.
bulbo Risso (O. hyalinus Cocco), l’autre espèce du genre, par
les dents en cardes de la mâchoire supérieure, la forte pro-
portion des dents en hamecon de la mâchoire inférieure, la
présence de dents bicuspides sur la langue,les nageoires impaires
peu élevées, la grande taille relative de la 2° dorsale, la grande
étendue de la base de la caudale, la présence de. lignes et7de
points colorés bien marqués, enfin par la formule des rayons
des nageoires.

Brauer (3) a décrit, sous le nom de Dissoma anale, des
petits individus qui paraissent être des formes jeunes d’un
Odontostomus. |

Famille des MALTHIDÉS

Dibranchus atlanticus, Peters

1875. Dibranchus atlanticus, PETERS (@®), p. 730.
1881. Halieuthea senticosa, Goone (&@bis), p. 67.
1896. Dibranchus atlanticus, Goove-Bean (46), p. 501, fig. 413.

Campagne de 1901 : Stn. 1196, profondeur 1300 metres.
Iles du Cap Vert. Un exemplaires.

Campagne de 1901 : Stn. 1199, profondeur 875 metres.
Iles du Cap Vert. Deux exemplaire.

Il m'a paru utile de mentionner cette espèce en raison du
petit nombre d'individus que les explorations de l’Atlantique

En LIRE"

he Hi

oriental ont pu obtenir. Cette pénurie contraste avec l’abon-
dance relative de cette espèce dans les eaux abyssales du
Nouveau Monde. Les descriptions données par les ichthyo-
logistes américains s’appliquent sensiblement aux individus
dragués par le Prince de Monaco.

Famille des CERATIADES

Cryptopsaras Couesi, Gill

tong. nary ptopsaras Couest, GILL (9); pP. 217, 227.

1887. Ceratias carunculatus, GUNTHER (AA) ; p. 55, Pl. x1, fig. D.
1896. Cryptopsaras Couesi, GoopE-BEAn (10) ; p. 491, fig. 402.
1906. Ceratias Couesi, BRAUER (8); p. 317, pl. xv, fig. 7.

Campagne de 1914 : Stn. 3602, profondeur o-2100 mètres,
entre le Portugal et les iles Acores. Un exemplaire.

Cet exemplaire, en excellent état de conservation, mesure , |

5o™™ de longueur totale. J'accepte, à son amd, l’opinion de 22 arf
Brauer, portant à estimer que C. carunculatus Gunther, du |
Japon et C. Couesi Gill, de l'Atlantique et du Golfe d’Aden,
appartiennent à une même espèce, car le présent échantillon
présente des caractères mixtes, ayant à la fois la formule de
rayons du type Couest et la brièveté du tentacule dorsal ainsi
que la grande taille des caroncules du type carunculatus.
MS jestime en outre, 4 l'encontre de cette opinion, que
le genre Cryptopsaras Gill est valable, et qu'il se distingue
vraiment du genre Ceratias Kroyer. Chez les véritables Ceratias
en effet, le 2° rayon dorsal est long et tentaculiforme comme
je premier, quoique plus court ; par contre, chez Cryptop-
mares, ce 2° rayon est. court, et réduit à un petit tubercule.
Cette dernière disposition est bien celle de l'espèce dont il est
ici question.

(320)

— Om oe

Famille des SOLEIDES
Bathysolea albida, nov. s.-gen., nov. sp.

Campagne de 1901 : Stn. 1186, profondeur 660 mètres.
Iles du Cap Vert. Un exemplaire.

J’ai montré récemment (26 bis) la nécessité de créer, dans
le genre Solea, un sous-genre nouveau, auquel j’ai donné le
nom de Bathysolea, pour Solea profundicola Vaillant et pour
la présente espece. Ces deux formes se séparent en effet des
véritables Solea (Eusolea) par leurs pectorales courtes et fila-
menteuses, présentes des deux côtés, et par le petit nombre de
leurs villosités céphaliques. Elles sont propres aux fonds
abyssaux de profondeur moyenne, et se caractérisent biologi-
quement en ce qu'elles vivent à l'extrême limite de 2 zone
d'habitat des Pleuronectes vers les régions abyssales.

Diagnose essentielle. — Museau court et épais, tronque et
coupé carrément, ne surplombant pas la bouche. Bouche petite,
atteignant à peine la moitié de l’aıl inférieur. Yeux grands,
presque juxtaposés, recouverts en grande partie par une paupière
verticale écailleuse ; œ1l supérieur dépassant quelque peu en
avant loeil inférieur. Villosités céphaliques brèves, peu serrées,
formant des bandes étroites sur les bords de la tête et autour
de la bouche. Dents en cardes très fines, un peu plus fortes du
côté aveugle que de l’autre. |

Région gulaire postérieure et infra-operculaire séparée du
tronc par un sillon profond. Ecailles finement cténoïdes des
deux côtés du corps.

Coloration : Teinte générale uniforme des deux côtés, très
pale, blanc-roussatre ou blanc jaunatre, sans taches ni ponc-
tuations. Nageoires de méme couleur, mais portant de place en
place des macules brunatres sur le côté aveugle.

Dimensions principales :
Lonpueur totaler. 2er 10007
Hauteur du (rote cee See a. Re SIE

—u29 mac

KFonzneurdelasstete......sir.e.. zo
Diametre GLOMaIneias aes. tk a Gmm5
Distance préoculaire supérieure. . 5mm
Bonsueun de la gaudale.......... Don

Diagnose differentielle. — Cette espece est voisine de Bathy-
solea (Solea) profundicola Vaillant. Elle diffère delle toutefois
par un certain nombre de caractères qui sont énumérés dans le
tableau suivant :

1° B. profundicola Vaill. — Museau obtus, mince, dépassant
la bouche, et plus long que le diamètre orbitaire.

Longueur de la tête faisant environ le 1/5° de la longueur
totale.

Longueur de la caudale faisant du 1/8° au 1/0° de la longueur
totale.

toners di corps différentes sur les deux faces. et de
teintes foncées : le côté oculifère est gris-brunâtre foncé, avec
quelques macules indistinctes ; le côté aveugle est jaune uni-
karıme.

Couleurs des nageoires impaires différentes de celles du
corps, et de teintes encore plus foncées, de nuance brun-noiratre
coupée de bandes plus claires.

2° B. albida nov. sp. — Museau tronqué, épais, ne sur-
plombant pas la bouche, et plus court que le diamètre orbitaire.

Longueur de la tête faisant environ le 1/6° de la longueur
totale.

Longueur de la caudale faisant environ le 1/10° de la longueur
totale.

Couleurs du corps semblables sur les deux faces, et de teinte
pale, uniforme, blanc-jaunâtre ou blanc-roussatre.

Couleurs des nageoires semblables a celles du corps, avec
quelques macules brunatres sur le coté aveugle.

(320)

Liste des espèces

mentionnées dans la présente notice.

Famille des EURYPHARYNGIDÉS.
Eurypharynx pelecanoïdes Vaillant.
— Richardi nov. sp.
Famille des SyNAPHOBRANCHIDES.

Synaphobranchus pinnatus Gunther, nov. var. parvipinnis.

Famille des CoNGERIDES.

Pseudophichthys latedorsalis nov. gen., nov. sp.
Famille des MURÉNIDÉS.
Uropterygius Grassi nov. sp.
Famille des OPISTHOPROCTIDÉS.

Opisthoproctus soleatus Vaillant. st

Famille des BATHYLAGIDES.

Bathylagus elongatus nov. sp.

Famille des ALEPOCEPHALIDES.
Xenodermichthys socialis Vaillant.
Talismania mollis Koehler.

Famille des PLATYTROCTIDES.

Platytrocies apus Gunther.

Famille des BATHYPTEROIDES.

Beloneptorois viridensis nov. gen., Nov. sp.

Famille des BÉRYCIDÉS.

Melamphaes typhlops Lowe.

Famille des TRACHICHTHYDES.

Leiogaster atlanticus Collett, nov. var. spinulosus.

Famille des LycoDiDés.

Lycenchelys crassiceps nov. sp.

Famille des BroïuLIDÉs.
Barathrites abyssorum nov. sp.
Barathronus Parfaiti Vaillant.
Grimaldichthys profundissimus L. Roule.
Grimaldichthys squamosus nov. sp.

Famille des MaACcRURIDÉS.

Celorhynchus Vaillanti nov. sp.
Nematonurus gigas Vaillant.
Trachonurus asperrimus Vaillant.
Echinomacrurus mollis nov. gen., nov. sp.

Famille des LABRIDÉS.

Diastodon speciosus Bowdich.

Famille des ODoNTOSTOMIDÉS.

Odontostomus perarmatus nov. sp.

Famille des MALTHIDES.

Dibranchus atlanticus Peters.

Famille des CÉRATIADÉS.

Cryptopsaras Couesi Gill.

Famille des So.tipts.

Bathysolea albida nov. s.-gen., nov. sp.

Soit un total de 27 espèces, dont 12 nouvelles, plus 2 variétés
d'espèces connues.

(320)

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ZUGMAYER, Résult. Camp. Sc. Prince de Monaco; Fasc. XXKY,
Poissons; Monaco, 1911. |

Me
sde En

Le Bulletin est en dépôt au Musée Océanographique.

Les numéros du Bulletin se vendent séparément aux

suivants et franco : . ee En,
Nos te Ce ee
302. — Un cioltwaqne En had commensal des Synaptes, par :
KR. HERPIN. ees ee cence cect ence cere cease cesse teens

303. — Une Rossella des Açores (Rossella nodastrella n. = J par
E. TOPSENT un nn esse css der oh eee

304. — Note préliminaire sur les Madréporaires recueillis au cours ne
des croisières de la Princesse-Alice et de l’Hirondelle AT ee

de 1893 à 1913 inclusivement, par Ch. GRAVIER.......... 2 »
305. — Polychétes pélagiques nouvelles des Campagnes. de Ja
| Princesse-Alice. (Note préliminaire), par Pierre FAuver..
306. — Le tannin et le sucre dans la Parthénogénèse dés Oursins.

(Réponse à Dorothy Jordan Lloyd), par Y. DeLaGE et

M. GOLDSMITH RS Ove

307. — Sur quelques points intéressants dans la structure des reins _
- chez Gastrostomus Bairdi (Gill et Ryder), Argyropelecus

hemigymnus (Cocco) et Chauliodus Sloanei (Bloch),

(Résultats des Campagnes scientifiques de S.A. S. Albert I EN: 5

Prince de Monaco), Note préliminaire), par le Dt Joseph

NusBAum- HrLAROWICZ 4570210 led bee +,

308. — Bathymyxum piscium nov. g. Noy. sp., nouveau ‚protozoaire
parasite dans l'intestin de Melamphaes mizolepis (Günther) —
et de Stomias boa (Risso), {Note préliminair e); par ie:
Dr Joseph NusBaUM-HILAROWICZ.....sceseeees A OT

309. — Observations nouvelles sur le genre Eryoneicus, par M. :
E.-L. Bouvier, de Ver | &

Be à

310. — Les Dromies sur les côtes françaises de la Man he, par ee
ioe TOPSENT : bbe bale tes op ee Page ss he Sans se eo Gate ee IE:

311. — Description. d’une nouvelle espece d’Astr ophiura, l’Astro-
phiura Cavell@, par R-ROERLER.:.-.,..4, 20.0 2

312. — La régénération (restitution) chez Hermaea dendritica See re
(A. et H.) (Nudibranches), (Note préliminaire), par la
Comtesse Andraea Zucco-Cucacna et le Prof. D* Joseph Fe oh
Nuspaum-Hirarowicz Feet e eee eee e tener esse A :

313. — Quelques remarques sur les organes génitaux femelles de

Gastrostomus Bairdii (Gill et Ryder), (Note préliminaire), Tu
par le Dt Joseph NüsBAUM-FHILAROWICZ..,.:......, 2.5.

eS RE
À

314. — Sur la variation des caractères spécifiques chez les Né- A =
: EN mertesies, par M. a een.
315. — Sur la Structure du canal digestif chez Gastrostomus =:

Bairdii (Gill et Ryder), : par 1e "De ce Nussaum- : |
FYE AROWICZ LS oan Da te NU IEEE CE TDR a al >

316. — Deux Polychètes nouvelles (Disoma Watsoni n. Spee
_ Hyalinecia Brementi n. sp.), par Pierre Pavey ae

317. — Études préliminaires sur les Céphalopodes recueillis au
cours des croisières de S. A. S. le Prince de Monaco
4° Note : Chiroteuthis Portieri nov. sp., par L. Jounin. see

319. — Sur les Amphipodes du genre Cyphocaris Boeck recueillis par _
la Princesse-Alice au moyen du filet Richard a Bar
ouverture, par Ed. CHEVREUX .......................... |

320. — Notice préliminaire sur quelques espèces moines ou rares.
des Poissons provenant des croisières des. A. S. de Pong

de Monaco, par Louis men

MONACO. — IMPR. DE ae ar

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Les auteurs sont pries de se conformer aux indications suivantes : ae

ae | io Appliquer les règles de la nomenclature adoptées par les Congrès Re
=. : internationaux. > ae Een | ns
Ben 2° Supprimer autant que possible les abréviations. 0 7 755
| 30 Donner en notes au bas des pages ou dans un index les indications IE
er bibliographiques. 5 ee
Br 4° Ecrire en italiques tout nom Siemens latin. : en,
5° Dessiner sur papier ou bristol bien blanc au crayon Wolf. (He D k ou eat EN
a l’encre de Chine. N De Ze =

6° Ne pas mettre la lettre sur les dessins originanx mais sur = papiers |
calques les recouvrant. : SPORE ORNE
ths Faire les ombres au trait sur papier joie ou au crayon | noir sur

LE OS

papier procede. ee
8° Remplacer autant que possible les planches par des ss dans ie
texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou d’un quart plus Brands que Se
7 dimension définitive qu ’on désire. ees ee ne
: oh Ae are à ps Weegee ie
= ‘

Les auteurs reçoivent 5o exemplaires de leur mémoire. Ils peuvent, en
outre, en faire tirer un nombre quelconque — faire la demande sur len:
manuscrit — suivant le tarif suivant : a pees

50 ex. | 100 ex. 150 ex. 200 ex. | 250 ex. | 500 ex. | vas : N
3 Un quart de feuille... pats] 5Ezo 6F 80. 8f40 | 10 40 |17f80
: Une: demi-feuilles.. ......24 70 | 6 70} .8.80 | 11° » 1340 22 20. it

fo. 4. Une feuille-antiere=,.< ... . 78 1017-9 80 | 13 80 | 16 20-{ 12 424 LES Bo

TR faut ajouter à ces prix celui des planches one il y a lieu vs oS

» = ls
4

Adresser tout ce qui concerne le Bulletin a l'adresse suivante : . por A a
Musée DEAR AU (Bulletin), Monaco.

BULLETIN: DE L INSTITUT OCÉANOGRAPHIQUE
(Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco)
No 321.— 15 juillet 1916.

Les Forêts submergées de Belle-Ile-en-mer.'‘

Par M. Emile GADECEAU.

Dans mon suppiément à l’Essaı de Géographie botanique
sur Belle-Ile-en-mer (1), je signalai, sur divers points de la
côte, la présence de forêts submergées et je donnai une liste des
graines, déterminées par M. Clément Reid, extraites des tourbes
de l’Anse du Vieux Chateau qui m'avaient été communiquées
Parade Rn. P. Le Gallen, ancien maire de Sauzon.

Ayant engagé cet ami éclairé, qui s’interessait ardemment à
tout ce qui concernait « son ile » (2), à poursuivre ces recherches,
il a bien voulu me faire part des résultats des quelques fouilles
Meet pl etlectiier, depuis, avec des moyens de fortune (3).

Ces nouveaux matériaux, plus abondants que les premiers,
ont sensiblement accru mes connaissances sur le sujet, malgré
l’insuflisance des procédés d’investigation. Ils ont été étudiés
par moi avec le concours obligeant de MM. Clément Reid, de
Londres et Ph. Guinier de Nancy.

Craignant que ces documents soient perdus, encouragé par
fe yeecinent. porté sur leur valeur par M. C. Reid, dans son
récent ouvrage fy enim, desireux- que ces recherches soient
continuées, je me suis did à les faire connaître

(1) Tir. à part des Mém. Soc. nationale Sc. nat. et math. de Cherbourg
T. xxv. — 1905-1906.

(2) Le R. P. Le Gallen a publié, en 1906, une importante Histoire de
Belle-Ile (Vannes, Lafolye).

(3) Ces fouilles rudimentaires ont été faites aux frais de M. Damon,
graveur en médailles a Paris.

(4) « One of the most interesting of the submerged forests seen between
« tide-marks on the French coast was that discovered, a few years since,
« by Monsieur Emil Gadeceau in Belle-ile .. it carried further south the
« examination which was then being made into the flora of the Peas oe
« forests. The results were somewhat surprising. 2. Clement Weide:
« Submerged forests ; Cambridge 1913, p. 103.

tla Ost, GR: Ac. Bess 9 uillet 1916.

Belle-Ile est située par 47° 17° latitude N. ;5° 24’ longitude W.
Elle est séparée de la côte méridionale de la Bretagne par un

Po du Veux Chéri 2

az Port de SQ / TO Pont des Pou. bode

< NS 4

(thane See 2 | de 4
a Borders Port DEA ENS ED A |

0:
S N
| L:
BELLE-ILE EN MER

Danke Oe Poe 0

bras de mer nommé « Les Coureaux », de 14 kilomètres environ
de largeur, s'étendant entre elle et la presqu’ile de Quiberon. (1)

(1) Le périmètre de l’île est de 49 kilom.; la superficie, de 8400 hectares.

Ree iil

Deja, dans mon Essai (1), je signalais, a la pointe des
Poulains, à l'extrémité septentrionale de Vile, entre Deuborc’h
et Bordéri, des souches d’arbres submergées qui ne découvrent
qu’aux basses mers des grandes marées et qui furent rapportées
au Chêne à fleurs sessiles (Quercus sessiliflora) par feu le pro-
fesseur Fliche, de Nancy, à qui je les avais communiquées.
Dans mon supplément (2), je parlais des couches de tourbe,
visibles à chaque marée, à Port Kérel et à Port Goulphar, en
Bangor, sur la côte S. W. de l'île et dans lesquelles les villageois
voisins aflirment qu'on voit des racines d'arbres.

Le banc de tourbe qui nous occupe, se trouve situé à l’extré-
fee. W.de Wile au lieu dit ; Port du Vieux Chateau ou
Borufaouen (en breton : la borde du hêtre) le mot « borde »
étant employé ici, comme dans certaines provinces pour désigner
une métairie. Ce port se compose de deux bassins ayant une
Gomimrinme embouchure : Sier Voën (la rivière étroite) et Sier
Vras (la grande rivière). C'est à cette embouchure qu'est située
la forét submergée. |

Ce banc de tourbe s'étend au milieu de l’anse, sous une
couche de sable et de galets de quartz. Il ne découvre qu'aux
BASS mers des grandes marées, ce qui rendait les fouilles
d'autant plus difliciles qu'on ne disposait pas d’une équipe
de travailleurs suflisante pour profiter du court intervalle qui
sépare les périodes de flux et de reflux.

La tourbe repose sur des schistes cristallins dont la décom-
position produit une couche d’argile constatée sur le côté S.
de l’Anse, la où la couche de tourbe va en diminuant à mesure
meow secarte du milieu. La roche dominante de Vile se
rattache aux phyllades de St Lö (y) avec des schistes gneissiques
(y¢"), alternant avec les schistes séricitiques.

«On a fouillé au niveau des plus basses marées et en
« remontant jusqu'à 6 à 8 mètres sur la plage qui est en
Meoemue assez sensibie... En certains endroits, on est allé
« jusqu'à 1 mètre ou 1 mètre 50 de profondeur, mais ordi-
« nairement on n a fait qu’enlever des morceau de la croûte...
« La profondeur de l’eau va de o mètre à 3 ou 4 mètres au-

9

« dessus de la tourbe visible à mi-marée (3) ».

reis Eissai fir.-a P., p. 38:
(21: Supplément à l’Essai t. a p., p-7:
2) Eentre duck. P. Le Gälllen, 2: janvier 1013.

(321)

LR pny TR Fe Nuc OD eh eter cea Wit LE EEE CR EE ME NT
Kg 1 RE À ete FRA Sos ur: BETT FE ale ENS re PUR AR

x ; ESS COVER TS

x : PAIX :

—— 4 —
On n'a trouvé jusqu'ici dans ces tourbes aucun objet
permettant de les dater. Je crois devoir néanmoins signaler

la découverte dun crane humain et d’un gros caillou. Celui-ci,
appartient au système géologique de l'ile : c'est une granulite.

Sa forme et les cavités qu'il présente permettent de lesen

très facilement en main pour s’en servir comme instrument
contondant. Voici la relation de cette découverte.

« Tout en piochant, les jeunes élèves ont deterre um crane
« humain, incrusté dans le terrain noir et semblant en faire
« partie. Impossible qu'il ait été incorporé à cette masse par
« les vagues de la mer. Il était enterré avant la submersion
« du vallon... N’étant pas présent quand on a trouvé le crane,
« je ne puis dire à quelle profondeur dans la tourbe: ise
« trouvait incrusté (1).

Ce crane a été soumis à l'examen de MM. les Professeurs
Boule et Verneau. Il a donné lieu aux observations suivantes.

Le crâne, par sa teinte brunatre et par les rugosités visibles
surtout sur l'un des pariétaux (dues aux stigmates laissés par
les racines des plantes de la tourbe) présente bien l'aspect
extérieur habituel de ces cranes des tourbières. On possède
seulement les deux pariétaux et l’écaille occipitale : sutures
disjointes ; os très remarquables par leur peu d'épaisseur ;
pariétaux très saillants et bosses pariétales offrant un grand
développement. On remarque aussi un bombement très
prononcé à locciput dans le triangle supérieur de Pécaille,
au-dessus de la protubérance occipitale. Ces caractères doivent,
d'après MM. Boule et Verneau être considérés comme purement
infantiles ; « le crâne est trop incomplet et appartient à un
« sujet trop jeune pour qu'il soit possible d'en tirer aucune
« donnée ethnique » (2). | |

Je me contenterai, dans la présente Note, d'indiquer les
déductions que je crois pouvoir tirer de la comparaison de
cette flore fossile avec la flore actuelle de Wile tele queue
est exposée dans mon Essai (3).

L'examen de la liste ci-jointe des graines déterminées par
M. Clément Reid, fait apparaître, tout d’abord, labsenee
absolue de toutes les plantes spéciales de l'Ouest de la France
et de toutes les espèces méridionales qu'on pourrait même

) Lettres du R. P. Le Gallen, 13 septembre r912 et 21 janvier magn.
) Lettre de Mr le Professeur Verneau du 21 juin 1915.
) Essai tir, ap. pure.

I
2
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2

RC tn ne ee ae ee OE ee et Ne eT TO eas Ce ee Ee See ee eee eee Seer eee

5 a a a ee

j

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|

DER AR

qualifier de méditerranéennes, dont j'ai pu donner une liste
de 54 espèces croissant actuellement spontanément dans l'île (1).
L'élément septentrional y est seul représenté et, comme la
écrit- M. Clément Reid, il n'y a rien là qui puisse distinguer
cette flore fossile de la flore actuelle des districts maritimes
du nord de l'Angleterre. 2

L'absence des espèces halophiles (2) (littorales ou palu-
déennes) est aussi très remarquable. Elle acquiert un surcroit
d'intérêt par la détermination des Diatomées fossiles que
M. le D' Forti, de Vérone, a bien voulu faire. Ces Diatomées
appartiennent, pour la plupart, aux genres Pinnularıa et Epi-
thamia; on voit aussi des spicules de spongiaires (Euspongilla
lacustris), le tout faisant partie des formations typiques d’eau
douce. Rien ne trahit la pénétration de la mer.

Enfin je dois insister sur la prédominance des Hygrophiles
et même des Hydrophytes (3), habitant les eaux douces à
courant très faible : (Polamogeton nalans), (dominant) ;
Myriophyllum spicatum; Scirpus lacustris etc. (23 espèces
sur 39 déterminées); cette prédominance est d’autant plus
frappante que le caractère essentiel de la flore actuelle est
au contraire la rareté des hygrophiles et la prépondérance
des xérophiles, ainsi que je l’ai montré (4).

Douze des espèces de la liste ci-jointe marquées X n’existent
plus dans l'ile, à ma connaissance, au moins à l’état spontané;
huit sont des hygrophiles ou des hydrophytes ; quatre sont des
sylvicoles.

On peut signaler, en particulier, l’extréme abondance, dans
les tourbes sous-marines, du Potamogeton nalans que je n’ai vu
nulle part et celle de l’Alnus glutinosa qu’on ne rencontre pas
davantage aujourd’hui et dont les débris, parfois convertis en
charbon, sont nombreux dans les dépôts. Le Noisetier (Cory lus
Avellana) n'a jamais été vu dans Vile, d’après le R. P. Le Gallen.
La présence du Sonchus palustris nous a beaucoup surpris ; cette
espèce est aujourd’hui absente de toute la région occidentale

tie lssal tit. à DD: 126.

(2) À l'exception de la forme maritime du Raphanus Raphanistrum
L. var. maritimus Sm. et d’un Ruppia.

(3) J'entends par Hygrophiles les plantes adaptées aux milieux
humides et par Hydrophytes les plantes vivant dans l’eau, adaptées à la
vie complètement aquatique.

(a BSsaietirs api, pi 122%

(321)

RTE ir

de la France. Quoique montrant en Europe des tendances
méridionales, elle remonte ca et là, dans le nord de la France et
même dans le sud de l'Angleterre où elle est rare. Les graines
examinées avec le plus grand soin par M. Clément Reid, ne
lui ont laissé aucun doute sur leur spécification.

sn résumé, nous sommes en présence de forêts submergées,
dans une région où les arbres ne peuvent aujourd’hui subsister
que grace à des abris habilement ménagés(1)(2) et le changement
survenu dans les conditions climatiques est rendu indubitable
par la prédominance des hygrophiles, coincidant avec l’absence
totale de l'élément méridional et même occidental. Ces forêts
devaient être marécageuses et assez distantes de la mer pour
que l'influ2nce saline ne s’y fit pas sentir. Les graines de plantes
des buissons, du bord des rivières: Rubus frulicosus ; Solanum
Dulcamara; Iris Pseudo-Acorus; les amas compactes de feuilles
d'Aulnes et Saules ont du être charriés par des cours d’eau.

L'existence de forêts marécageuses sous-marines sur le
littoral de la Manche et de l'Océan a été signalée depuis

longtemps notamment par de Quatrefages (3) Durocher (4),

Geslin de Bourgogne (5), Ch. Barrois (6). et autres géologues. Peu

de temps après mes premieres recherches a Belette wie

Professeur Jules Welsch (7) de Poitiers, à communiqué a lAca-
démie des Sciences une série d’explorations qui étendent de
beaucoup nos documents vers le sud de la baie de Biscaye. Il
a étudié, avec le concours de M. Clement Reid, ksar mon
de tourbes sous-marines du Croisic (Loire-inf'®), se reliant ainsi
à ceux de Belle-lle,’ puis vers le sud, de Brengnolles et ders
Gacherie (Vendée), de l’île d'Oléron, de la côte du Médoc vers
Montalivet. Il conclut que tous ces gisements sont du même
age. De même qu'à Belle-Ile on n'y rencontre aucune espèce
caractéristique de France ou même des régions méridionales.

ID Voir Essaı ta p..p. 4%

(2) Voir. Trochu J. L — "Creation de: la. ferme et du bog dc acme
sur un terrain de landes a Belle-ile-en-mer avec un atlas. Paris, Bouchard-
Huzard 1846.

(3) QuUATREFAGES (de). — Souvenirs d'un naturaliste (1854).

(4) Durocaer (J.). — Forêts sous-marines de l'Ouest de la France (C.
R. ACHSE. 1850).

(5) GEsLiN DE BOURGOGNE. — Du mouvement de la mer etc. — Congres

scientifique de St Brieuc 1872.
(6) Barrois (Ch.). — Ann. Sos. geol. Nord, 1877. Bull. See pas
Morbihan. 1883.
(7) Weuscn (Jules). — Sur les dépôts de tourbe littorale de l'Ouest de
la France (GER. Ac. Se, 13 quinroro).

a 70 rm

Mais à quel age doit-on les rattacher? L'absence de tout matériel
de nature à les dater ne permet pas encore de conclure sur ce
point. Il serait désirable que de véritables fouilles pussent être
entreprises à Belle-Ile. La présence de homme est attestée la
par le crane humain et par les débris de charbons (provenant
d’essences qui ne vivent plus dans l'ile) peut-être aussi par le
caillou de granulite.

En Angleterre, on appelle ordinairement toute cette série
d’alluvions préhistoriques : « néolithiques » mais le caractère
septentrional de la flore fossile de Belle-Ile suggère l’idée d’une
antiquité plus grande que l’âge de la pierre polie. Dans les plus
basses, et par suite les plus anciennes des forêts submergées
Brenpleteire, on na. trouvé que des silex éclatés (flaked
implements) et c'est avec ces forêts les plus anciennes que les
dépôts fossiles de Belle-Ile devraient peut-être être comparés,
aussi M.C. Reid incline-t-1l à croire qu'ils devraient être appelés:
« paléolithiques ».

De plus, l'absence de l'influence saline sur cette flore nous
conduit à supposer qu'elle pourrait remonter à l'époque où
Belle-Ile n'était pas séparée du continent; un léger changement
de niveau n'aurait pu produire qu'une très légère différence dans
la ligne côtière. Il faut pour expliquer cette flore des vallées de
l’intérieur que nous constatons ici, admettre qu'un changement
de niveau d'au moins 20 mètres se soit produit, correspondant
aux plus basses forêts submergées de l'Angleterre (1).

Liste générale des graines et débris végétaux

relevés dans les tourbes sous-marines de Belle-Ile-en mer.

Batrachium aquatile L., (3 sp.)
Ranunculus Sardous Crantz.
se | repens lL.
Raphanus maritimus Smith.
Silene: gallica L.
Vitis vinifera L., graine non mûre.
S. X Rhamnus Frangula L., graines et débris de branches.
S: Prunus spinosa L., graines, fragments et rameaux.

DE

(1) Lettre de M. Clément Reid du 28 mai 1916.
(321)

Er N? Le D he 7 2
f Sup yt eo

5: Rubus fruticosus L. :
Potentilla (species). :
Rosa (Sp.).
S. X Pirus Malus L., graine ; plus un fragment de bois d'un Pirus indé- x
terminable.
H. X Myriophyllum ! spicatum L ?
H. Hydrocotyle vulgaris L.
Et. (Enanthe silaifolia Bieb.
DE Sambucus nigra L.
Galium (sp.)
sonchus: !oleraceus L..r à
— asper All.
EP i = palustris L. !
FT; Solanum Dulcamara L.
El. Mentha aquatica L. nie

He X Lyeopus.europaeus-L.,

H. X Chenopodium rubrum L.
Atriplex patula L.
Polygonum aviculare L.

— Convolvulus L.
= {Spare
Rumex (sp.).

H. X Ceratophyllum demersum L.

S. Ulmus ! campestris I.., (probable) fragment de bois.

Se X eQuercus:! pedunculata Ehrh ? {très probable} fragment de bois
et charbon a structure bien
conservée.

S. X Corylus Avellana L., fruit et débris (tiges, bois, rameaux).

H. Salix (sp.), fragment de bois.

H. X Alnus! glutinosa L.? (très probable) fragments : bois, branches,
rhytidome, charbon à structure
bien conservée(espèce dominante
dans les dépots).

Iris Pseudo-Acorus L., graines et nombreuses feuilles.

Alisma Plantago L.

H. X Potamogeton natans L., (graines extrêmement abondantes, do-

| minante dans les dépôts).

— polygonifolius Pourr.
— crispus L.
Ruppia (sp.).
Zannichellia pedunculata Rchb. |
X Eleocharis uniglumis Link, graines et feuilles.
Scirpus Tabernaemontani Gmel.
lacustris L.
Carex (mult. sp.).
Phragmites communis Trin., feuilles.

ar:

e

= mii

Soit 49 espèces dont 39 ont pu être déterminées et dont 12 n’existent
plus dans lile (X).

Nota. — H. = Hydrophytes ou Hygrophiles.
S: =="Sylvicoles.

#4

AVES A

‘ Le Bulletin est en dépôt au Mu Océanographique

Les numéros du Bulletin se vendent pa aux pri 4
suivants et franco : | ER oe
304. — Note préliminaire sur les Madréporaires recueillis au cours ee

des croisières de la Princesse-Alice et de V Hirondelle II, ike
de 1893 à 1913 inclusivement, par Ch. GRAVIER...

Re Polychètes pélagiques nouvelles des Campagnes dé. Ta Ly Ate
Princesse-Alice. (Note préliminaire), par Pierre FAuvEL,. ~ 1 Te 1

306. — Le tannin et le sucre dans la Parthénogénése des Oursins.
Ha a Dorothy Jor dan Lloyd), par 3 DEEE et
SAÄSOLDSMIT EI ee

307. — a he points intéressants dans la structure des reins
chez Gastrostomus Bairdi (Gill et Ryder), Argyropelecus
hemigymnus (Cocco) et Chauliodus Sloanei (Bloch);
(Résultats des Campagnes scientifiques de S.A. S. Abe
Prince de Monaco), (Note préliminaire), par le D: Joseph |

À NusBaUn- ee... ee ee

. 308. — Bathymyxum piscium nov. g. Nov. Sp., Nouveau protozoaire
parasite dans l'intestin de Melamphaes mizolepis eee
et de Stomias boa (Risso), (Note préliminaire), par le.
: D' Joseph NusBaum- ILAROWICZ M 22 oy dis ese RE

309. — Observations nouvelles sur le genre Eryoneicus, par M.
E.-L:-Bouvier: de l'nstitut. (5. yes 00. 2

310. — Les Dromies sur les côtes françaises de la Manche, par
N E. TOoPsSENT err eons oss ne No Vo

311. — Description d’une nouvelle espèce d’Astr ophiura, 1: Astro-
phiura Cavelle; par. BR. KOEHLER Ss oo nee

312. — La régénération (restitution) chez Hermaea dendritica ~
(A. et Hs) (Nudibranches), (Note préliminaire), par la
Comtesse Andraea Zucco- CucaGna et le Prof. Dr Joseph —
NUSBAUM LE AROWICZ 4 ere o's wins) oprah ah a US

313. — Quelques remarques sur les organes génitaux femelles de …
Gastrostomus Bairdii (Gill et Ryder), (Note préliminaire),
par le D* Joseph NusBaum-HILAROWICZ....:..,........

314. — Sur la variation des caractères Speciiigucs chez Tes: Ne- En à
mertésies, par MBBDOT....2 05.00 eae SR >

315. — Sur la Structure du canal digestif cher Gast =
Bairdii (Gill et Ryder), par le D' Joseph NusBaum- |

THRAROWICZS ISIN à RO aes eee eS D

316. — Deux Polychètes nouvelles (Disoma Watsoni n. Sp. et.
Hyalinecia Brementi n. sp.), par Pierre FAUvEL......... —

317. — Études préliminaires sur les Céphalopodes recueillis au

_cours des croisières de S. A. S. le Prince de Monaco. Es

4° Note : Chiroteuthis Portieri nov. sp., par L. Jousin.... ı»

318. — Première campagne de l’Institut espagnol d’ Gros eus

dans la Méditerranée, par le Directeur Prof. Opon DE BUEN.

319. — Sur les Amphipodes du genre Cyphocaris Boeck recueillis par a

la Princesse-Alice au moyen du oe Richard à grande =

ouverture, par. hd. Current

320. — Notice préliminaire sur quelques espéces nouvelles ou | rares |

eee : des Poissons provenant des croisières de S. A. S. le uns ©
: ee de Monaco, par Louis RE ocean ee

321. — Les Foréts submergées de Belle-ile-en-mer, par. Eile

GADECEAU.n. 0.00 nern ee nan en eee eee e neta eee eee FEES

fe >

MONACO. — IMPR DE MONACO.

a SEP a

ANOGRAPHIQUE

oe (Fondation ALBERT Jer, PRINCE DE Monaco)

Note sur les Myxosporidies

_ des poissons

baie de Villefranche et de Monaco.

~ Par Jivoin GEORGEVITCH

\

100000
(DO) ‘Ny h
N

MONACO

Un quart dé feuille......| 4f » | 5f20 | 6f8o | 8f40 | 10 40 Gee

1° Appliquer les règles de la nomenclature + par les oa

internationaux. - 3 Pa un
2° Supprimer autant que possible les. abréviations. ae de ee
30 Donner en notes au bas des pages ou dans un. index les indications ‘ oe
bibliographiques. | D tu. pet cae
4° Ecrire en italiques tout nom seientifique latin. 290) aaa

So Dessiner sur papier ou bristol bien blanc au crayon Wolf (H. B). ou
a l’encre de Chine. ; S He
6° Ne pas mettre la lettre sur les dessins originaux mais sur les papiers

calques les recouvrant. ‘à PRE
7° Faire les ombres au trait sur papier ordinaire ou au crayon noir sur ER
papier procede. at

830 Remplacer autant que Be les planches par des ea Er le.
texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou d’un ques plus grands que
dimension définitive qui on désire.

* * : à % £
Les auteurs recoivent 5o pie de leur mémoire. Ils peuvent, en IE
outre, en faire tirer un nombre quelconque — faire la demande sur le
manuscrit — suivant le tarif suivant: © ee ee Ras

AR nr
3 Ca Pane

50 ex. | 100ex. | 150 ex. | 200 ex. | 250ex. | 500 ex.

5 = — — — _— a4

Une:demi-feuille........., | 4 70| 6 70 | 8 80") ıı » 1540000
Une feuille entiere...... -| 8 10] 9 80 | 13 80 | 16 20 | 19 40 | 35 80.

[| faut ajouter à ces prix celui des planches quand il y a lieu.

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3 : SAE ak D
; BIS LS ee

| Adresser tout ce qui concerne. 2 Bulletin à l'adresse suivante : Bo
Musée Donner seas (Bulletin), Monaco. — ee

ison ee at eee ip . :
ree a 2 a ane in AE aan ina ET ee

BULLETIN DE L’INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE

(Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco)
No 322. — 15 août 1910.

aS
SEP
#,

ER Lion
Note sur les Myxosporidies :

des poissons

de la baie de Villefranche et de Monaco.

#Par Jivoin GEORGEVITCH

Les Myxosporidies des poissons de la Méditerranée ont
été étudiées par plusieurs auteurs, notamment par Thélohan,
Doflein, Parisi et Pr. Jameson. On peut dire que depuis 1894,
époque a laquelle parut la travail de Thélohan, on a progressé
davantage dans ces recherches qu’on ne l'avait fait depuis
le commencement des études sur ces parasites. Cependant
nous n’avons encore affaire qu’a des notices et des fragments
et il nous manque toujours un travail d’ensemble sur cette
matière, ce qui est très compréhensible quand on songe à
la rareté du matériel frais, nécessaire pour ces études et aux
courts séjours des travailleurs au bord de la mer.

J'ai eu l’occasion de travailler au laboratoire russe de
Villefranche de mars a juin et au laboratoire de Monaco durant
tout le mois de mai. Aidé par les dirigeants de ces deux labo-
ratoires, très bien dotés de tout.ce qui est nécessaire pour ces
études, j'ai eu à ma disposition plus de 559 poissons vivants
dont 300 environ se sont montrés parasités par les protozoaires.

Je saisis cette occasion pour exprimer ma gratitude aux
directeurs des stations de Villefranche et de Monaco, MM. les
professeurs Davidoff et Richard, pour l’amabilite la plus parfaite
avec laquelle ils ont mis à ma disposition toutes les richesses
dont disposent leurs laboratoires. |

jan inst;
Up;
uy

?
1019163

| Muse?

Je suis très reconnaissant à M.le D'Oxner pour la manière la
plus amicale avec laquelle il a bien voulu faire tout son possible
pour me procurer constamment les poissons vivants, très variés.

On verra plus loin, dans le tableau, la liste des poissons
examinés ; ce que je veux faire ressortir c'est le nombre des
poissons. infectés, — plus de 502),.-Ceci tent = ee se
quelques poissons se sont montrés très parasités : Box salpa
2/3, Scyllium canıcula 2/3, Coris julis 1/2, Coris Giofredi 1/2,
Hippocampus guitulatus 1/1, Syngnathus acus 1/1 — et par
cela excessivement favorables pour l'étude des Myxosporidies.
Je mentionne encore Box boops, qui est parasité à raison
de 100 °/,, mais il est vrai que c’est par d’autres parasites que”
des Myxosporidies. Ces deux espèces de Box se recommandent
plus particulièrement à l'étude non seulement par le nombre
des hôtes parasités, mais surtout par la diversité des parasites.

Ainsi dans la vésicule biliaire de Box salpa de Monaco
nous avons trouvé en grand nombre une espéce nouvelle
Ceralomyxa Herouardi déjà entrevue par Jameson mais non
reconnue comme telle.

Dans la vésicule biliaire de Box boops de Villefranche nous
avons trouvé Ceralomyxa pallida et dans le cloaque de la
plupart des individus des deux espèces on trouve en quantité
des flagellés, des opalines et des haplosporidies (?) déjà
mentionnés par bien d’autres auteurs. >>

La même richesse en parasites, par le nombre; ou par
l'espèce, se trouve chez les chiens de mer — Scyllium canicula,
dans la vésicule biliaire desquels pullulent : Ceratomyxa
sphaerulosa et Chloromyxum Leydigi, très souvent ensemble
sur le méme individu. Enfin, a Villefranche on trouve en
abondance, dans la vésicule biliaire de deux girelles : Corus julis
et Coris Giofredi un Ceratomyxa que nous croyons devoir
appartenir à une nouvelle espèce et que nous appellerons Cera-
tomyxa Coris; on le rencontre. très souvent en secit ae
Glugea Marionis, déjà décrite par Thélohan.

Les deux espéces nouvelles de Ceratomyxa ont attiré plus
spécialement mon attention et comme je les avais en abondance,
je serai prochainement en état de donner une étude détaillée
de leur développement et de la formation de leurs spores. Ici,
je veux donner une description sommaire de ces deux espèces
nouvelles. |

,

examinés

POISSONS Nom des parasites

Nombre d’échantillons|
indemnes

Nombre'd’éetiantillonsl 4
Nombre d'échantillons!|
infectés

Bleunius tentacularis Brün. Monaco

Ceratomyxa pallida
Flagelles
Box boops L. Mon. Villefr. Opalina

Haplosporidies (?)

Ceratomyxa Herouardi
Box salpa L. Monaco Ä 36 |Opalina
Flagelles

Cantharus vulg. Monaco :

Glugea Marionis

Coris Gioffredi Villefranche Ceratomyxa coris n. sp.

Ceratomyxa coris n. sp.
Glugea Marionis

Coris julis | Villefranche| 100

Crenilabrus pavo C. V. Monaco

Heliases chromis Gthr. Monaco Ceratomyxa arcuata Thel.
Hippocampus gultulatus Cuv, Villefranche Sphaeromyxa Sabrazesi L. et Mesn.
Labrus sp. Monaco

Maena sp. Monaco 2. Geratomyxa Sp.

Meletta phalerica Monaco

Mugil cephalus Monaco

Muraena sp. Monaco

Nerophis annulatus Vp. | Monaco

Pagellus sp. Monaco

Sargus Rondeletti C. V. | Monaco

Scorpaena porcus L. Monaco

Chloromyxum Leydigi

Scyllium canicula Cuv. Monaco
3 Ceratomyxa sphaerulosa

Syngnathus acus L. Villefranche 5 Sphaeromyxa Sabrezesi L. et Mesn.

%

1. Ceratomyxa coris n. sp.
Fig. 1-3

Les spores (fig. 1) plus ou moins elliptiques avec leur
grand diamètre perpendiculaire au plan sutural. Les prolon-

gements valvaires courts et tronqués. Le plan sutural n'est.

jamais exactement au milieu du grand axe de l’ellipse; il
partage presque en deux moitiés égales les deux sacs des
capsules polaires et le sporoplasme. Quelquefois ce plan sutural
passe entre les deux noyaux du sporoplasme, quelquefois il

les laisse d’un côté ou de l’autre. Les sporoplasmes er Jes

deux capsules polaires contiguës sur les bords, séparés par
une discontinuité étroite du protoplasme tout le long du grand

axe, ont la forme de la spore même : arrondie, elliptique ou

plus ou moins allongée. Capsules polaires arrondies, presque
sphériques, non convergentes. Le sporoplasme ne remplit

jamais l’espace laissé libre par les capsules polaires.

N of de ce oe

ENS ES PE PT TO RS ST TPE SE SE Cet ee EU

4
|
|
1

RAT ES

Disporée (fig. 2) dans la majorité des cas. Quelquefois et.
assez rarement on voit plusieurs spores dans la même masse
plasmatique (fig. 3); on se trouve ici devant une espèce qui
peut être en même temps disporée ou polysporée.

Masse plasmatique le plus souvent en massue, quelquefois
sphérique ou allongée, très souvent avec des pseudopodes lobés
ou eflilés.

Vesicule biliaire de Corts julis et Coris Giofredi, Villefranche.
Par la forme de sa spore cette espèce se rattache au genre
Leptotheca, mais le caractère distinctif est, que le sporoplasme
ne remplit jamais l’espace laissé libre par les capsules polaires,
comme c’est le cas pour Leptotheca. Par ces caractères
morphologiques, par le fait qu’elle se présente disporée
comme aussi polysporée et par son habitat non signalé jusqu’a
présent cette espèce me semble nouvelle.

2. Ceratomyxa Herouardi nov. sp.
Fig. 4-5

Myxosporidies présentant de grandes variation de formes
surtout chez les individus complètement développés. Cette
diversité de formes est le caractere qui frappe le plus quand
on voit pour la premiere fois cette gigantesque et belle espéce.
La plupart revétent la forme allongée, quelquefois même très
allongée, d’égale largeur sur tout le parcours, sauf à une
Emereimmte où elle est un peu eflilée ; très souvent le corps
allongé est renflé en massue à une de ses extrémités et alors
ce renflement peut être arrondi ou lobé. D’autres individus,
surtout les jeunes, ont un aspect ramassé et les plus jeunes
sont presque sphériques ou piriformes ; les pseudopodes
peuvent alors se montrer longs et eflilés, ou ramassés et bi-
ou multilobés.

Tous les individus, les jeunes aussi bien que les adultes
sont incolores; leur protoplasme est homogène et finement
granuleux. Chez les adultes et après l'abandon des spores
et des schizontes on rencontre très souvent des espaces vides
en nombre variable dans l’endoplasme homogene ; quelquefois
ces espaces se confondent en un seul et l'individu revêt alors
la forme d’un cornet à double paroi. Pour de tels individus

(322)

PNR FA US 4 wok ER
TAN ;

le cycle vital est achevé et l'on n’a plus que des enveloppes =

vides, d’oü sont sortis les nombreux schizontes ou des De
en nombre plus ou moins grand.

Polysporee. — Les spores se forment soit à Vimerious du
plasmode, soit à l'extrémité renflée en massue dans des

bourgeons extérieurs. Ordinairement dans chaque bourgeon

il n’y a que deux spores. Ce sont ces individus qui portent

les bourgeons (fig. 4) en nombre variable, qui frappent le plus
quand on se trouve pour la premiere fois en présence d’une
espèce si curieuse. |

Les sporés (fig. 5) sont elliptiques, allongées et très petites
en comparaison des plasmodes qui les engendrent. Ce qui
frappe le plus chez ces spores ce sont la grandeur et la forme

RO Se eS 1 2 SNA

à a 7 ce

_ des capsules polaires. Ces capsules sont très grandes, en
comparaison de la grandeur des spores; toujours presque
sphériques, elles sont le plus souvent contigués, ne laissant
pas place méme au plan sutural. Ce plan divise exactement
E@edeax moitiés tout aussi bien la spore entière que leur
sporoplasme, qui ne remplit jamais l’espace laissé libre par
les capsules polaires. Les deux noyaux du sporoplasme sont
très petits et toujours tous les deux dans une même moitié
de la spore.

_ Habitat : Vésicule biliaire de Box salpa L. Monaco.

Geer eertaimement. cette espèce qui a été déjà vue par
Jameson et par Dobell. Jameson dit précisément que cette
espèce si curieuse a toute l’apparence de Leptotheca, mais
qu’elle n’est ni Ceratomyxa pallida ni Henneguya neapolitana,
les deux espèces connues de la vésicule biliaire du même
poisson. Jameson n’a pu se former une opinion, attendu qu'il
n'en a pas trouvé les spores ; c’est pourquoi il ne la mentionne
pas dans son tableau d'ensemble.

Par tous les caractères morphologiques énumérés plus
haut, nous croyons aussi que cette espèce ne concorde pas
avec les deux myxosporidies, connues jusqu’à présent de la
vésicule biliaire de Box salpa. C’est pourquoi nous pensons
avoir affaire à une espèce de Ceratomyxa nouvelle et nous
la dédions à M. Hérouard, professeur à la Sorbonne, notre
ancien maître et excellent ami.

ASR

(322)

-

INDEX BIBLIOGRAPHIQUE a

AuerBacH. — Die Cnidosporidien. Leipzig 1910. . EURE A

— Unsere heutige Kenninisse über die geographische Ver-
breitung der Myxosporidien. Zoolog. Jahrb. Abt. f.
Syst. Bd. 30. 1911 :
DorLeiN. — Studien zur Naturgeschichte der Protozoen. IT. Uber Myxo-
sporidien. Zoolog. Jahrb. Abt. f. Anat. Bd 11. 1898.

GurLey. — The Myxosporidia. Rep. U. S. Comm. Fish. and Fisheeries.
Washington 1894. |

Jameson (P.). — A note on some Myxosporidia collected at Monaco.
Bullet. Inst. Océanogr. de Monaco. No 273. 1913.

Em

Lappe (A.). — Sporozoa. Tierreich. 5 Lief, Berlin 100 Br ray?

Parisi (B.). — Primo contributo alla distribuzione geographica dei Misso-
sporidi in Italia. Att. d. Soc. ital. d. Sc. Natur. Milano
vol. 50. Fasc. 4. Pavia 1912.

THELOHAN Pr. — Recherches sur les Myxosporidies. — Bullet. scient.
France et Belgique T. xxvı. 1894.

of

AVIS

Le Bulletin est en dépôt au Musée Océanographique.
Les numéros du Bulletin se vendent séparément aux prix
suivants et franco : | ; Sor ee

Ne: een
305. — Polychètes pélagiques nouvelles des Campagnes de la .

Princesse-Alice. (Note préliminaire), par Pierre FAUVEL... _1 5e :

306. — Le tannin et le sucre dans la Parthénogénèse des Oursins.

(Réponse a Dorothy Jordan Lloyd), par Y. DeLace et …

M. GOLDSMITH ss cesses ncacenseugbenatecsts sues ee a

307. — Sur quelques points intéressants dans la structure des reins =

chez Gastrostomus Bairdi (Gill et Ryder), Argyropelecus :
hemigymnus (Cocco) et Chauliodus "Sloane: (Bloch),

(Résultats des Campagnes scientifiques de S.A. S. Albert I= —

Prince de Monaco), (Note préliminaire), par le D" Joseph .
NusBAUM-EHHLAROWICZ..:..........,..,1..4..2..4 20 000

oo 308. — Bathymyxum piscium nov. g. nov. sp., nouveau protozoaire

parasite dans l’intestin de Melamphaes mizolepis (Günther) _

et de Stomias boa (Risso), (Note préliminaire), par le =

; D* Joseph NuspauM-HILAROWIGCZ. «0 5... 2, ccnp: ose eeu ie ee

309. — Observations nouvelles sur le genre Eryoneicus, par M. =

E.-L. Bouvier, de VInstitut Dar ur Beer rer ur Bere) CE. ce eos e .. oa Nye DS Br

310. — Les Dromies sur les côtes françaises de la Manche, par :
; 5 E. TOPSENT Cee ee eee eee eee essences ai DES

311. — Description d’une nouvelle espèce d’Astrophiura, l'Astro- — ce

phiura Cavelle, par R. KoëurERr.... 4 SR aa

312. — La régénération (restitution) chez Hermaea dendritica = |
(A. et H.) (Nudibranches), (Note préliminaire], par la. acy a

Comtesse Andraea Zucco-Cucacna et le Prof. D" Joseph … : pn LES

: NuSBAUM-HILAROWICZ 20.2 0s+ecseeccncateseseseseneesssp OMG. PT.

313. — Quelques remarques sur les organes génitaux femelles de +

-Gastrostomus Bairdii (Gill et Ryder), (Note préliminaire), © = +}

_ par le D" Joseph Nussaum-HiLarowicz................) 0 50 fF

314. — Sur la variation des caractères spécifiques chez les Né-

ia

mertésies, par M. BEpor. .—o0 00002 ee se ee ewes .... ae I : we es =
315. — Sur la Structure du canal digestif chez Gastrostomus ne.
ae Bairdii (Gill et Ryder), par le Dt Joseph Nussaum-_ feet
À 5 HILAROWICZ ea nee Dee
316. — Deux Polychètes nouvelles (Disoma Watsoni n. sp. et = = fF
Hyalineecia Brementi n. sp.), par Pierre FauvEL......... 1 » Jf —
: - 317, — Etudes préliminaires sur les Céphalopodes recueillis au = 1
: cours des croisiéres de S. A. S. le Pr de Monaco, ie et
ve 4° Note : Chiroteuthis Portieri nov. sp., par L. JouBIN.... ı» —
3 318. — Première campagne de l’Institut espagnol d’Océanographie = ——
“i # 7 VRR; , . 2 = 5
Be dans la Méditerranée, par le Directeur Prof. Opönpe BuEN. 2 »
taf 319. — Sur les Amphipodes du genre Cyphocaris Boeck recueillispar
la Princesse-Alice au moyen du filet Richard à grande
À ouverture, par Ed. CHEVREUX ...,.......,..........0.0.0 D D
© ‘320. — Notice préliminaire sur quelques espèces nouvelles ou rares
à des Poissons provenant des croisières de S. A.S. le Prince ”
a de Monaco, par Louis ROULE. ee oe: Sessesecses r . aac = ese

321. — Les Forêts submergées de Belle-lle-en-mer, par Émile :

4 a 3 CADE CEM Uses TE ea ci bse waa pied «R09 lies rasta eee foe
322. — Note sur les Myxosporidies des poissons de la baie de .

Villefranche et de Monaco, par Jivoin GEORGEVITCH..

1

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MONACO. — IMPR. DE MONACO.

(Fondation ALBERT. ler, Prince DE Monaco)

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1

res auteurs sont priés de se conformer aux indications suivantes : see

10 Appliquer les règles de la nomenclature adoptées par. les Congrès = Be
internationaux. : Eee ce =
2° Supprimer autant que possible les abreviations. = Be
30 Donner en notes au | bas des Pages -ou dans un index les indications

bibliographiques. : feck: . po ae FE a a
4° Ecrire en ne tout nom scientifique latin; à CN
50 Dessiner sur papier ou bristol bien blanc. au IR Wolf (H. Bjo : ne
a.l’ener& de Chine. = ao, pe Bis = =
6° Ne pas mettre la lettre sur les dessins originanx mais sur les papiers ts
calques les recouvrant. + . = Seg are Re :
79 Faire les ombres au trait sur papier ordinaire ou au ı crayon noir sur Rear

papier “procédé. RN, GR,
8° Remplacer autant que possible les planches par des fear dane: ie

5: texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou d’un quer plus cae que : ne

dimension definitive qu'on désire. Fra

By

Lg £ È TA

Les auteurs reçoivent 50 exemplaires 2 leur mémoire. Is peuvent, en. €. Be
outre en faire tirer-un nombre quelconque - — faire la demande sur. le ae = #4
manuscrit — suivant le tarif suivant: es oe we Se
50 ex. 100 ex. | 150ex. | 200 ex. 250 ex: 500 ex. | en 4

— b ——= — . — = —.

Ae [17480 |

Un quart de ne 4f » | 5f20 -6F80 8f4o | 10 40. ies
Une demi-feuille.........| 470] 6 70 | 8 80] 11 » | 13 40 | 22 80 |.
Une feuille Euer: 8 +04 -9,80.| 13,807) 16: 20 19404 LE +:

Dee

‚I faut ajouter à ces a celui. des planches quand il a a lien

POEL TIN DE L INSTITUT OCÉANOGRAPHIQUE
(Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco)

No 323. — 30 Septembre 1916.

Liste systématique des Cyclopoidés, Har-
pacticoidés et Monstrilloidés recueillis
pendant les campagnes de S. A. S. le
Prince Albert de Monaco, avec des-
criptions et figures des espèces nouvelles.

Par G. O. Sars

EYCLOPOIDA
1. Section GNATHOSTOMA |
Beau OLLNONIDE . à
1. Genre Oithona, Baird

I. Spinirosiris, Claus (et var. plumifera).
2. similis, Claus.
3. helgolandica, Claus (= nana, Giesbrecht).

He Famille: CYCLOPID/A:
2. Genre Euryte; Philippi

4. longicauda, Philippi.

2. Section SIPHONOSTOMA
III. — Famille ASCOMYZONTIDE

3. Genre Dermatomyzon, Claus

5. nigripes, Brady.

IV. — Famille PONTOECIELLIDÆ

4. Genre Hyalopontius, G. O. Sars
6. tepicus, GO. Sarsır,

V. — Famille MYZOPONTIIDÆ

5. Genre Myzopontius, Giesbrecht

7. pungens, Giesbrecht.

6. Genre Neopontius, Scott
8. dilatatus, GeO. Sars in sp.
VI. — Famille DYSPONTIIDE
7. Genre Bradypontius, Giesbrecht

9. magniceps, Brady.

VII. — Famille ARTOTROGIDÆ

8. Genre Artotrogus, Boeck

10. orbicularis, Boeck.

(1) Décrit dans le Bulletin No 147, 1909.

3.24% Section Pecitostoma
VIII. — Famille LICHOMOLGID 4

g. Genre Macrocheiron, Brady

Li. sargassi, G.10, Sars, n. sp.

10. Genre Pseudanthessius, Claus

12. liber, Brady.

11. Genre Pseudomolgus, G. O. Sars, n.

122 leptostylis,-G..O:, Sars, n. sp.

IX. — Famille ONCEIDE

12. Genre Onceea, Philippi

14. venusla, Philippi.

15. mediterranea, Claus.

16. media, Giesbrecht.

ig. outta, G. OL Sars, n. Sp:
18. minula, Giesbrecht.

19. conifera, Giesbrecht. —
20. tenella, G. O. Sars,.n. sp.

13. Genre Lubbockia, Claus

21. aculeala, Giesbrecht.

14. Genre Pseudolubbockia, G. O. Sars
dada G. ©, Sats (1).
(1) Décrite dans le Bulletin, n° 147, 1909.

(323)

23;

a (ES;

SS)
D

0
Cyr ss

15. Genre Pachysoma, Claus

punctatum, Claus.
tuberosum, Giesbrecht.

X. — Famille SAPPHIRINIDÆ

16, Genre Sapphirina, Thompson.

iris, Dana.

angusta, Dana.
gemma, Dana.
lactens, Giesbrecht.
opalina, Dana.
auronitens, Claus.
nigromaculata, Claus.
metallina, Dana.

17. Genre Corina, Giesbrecht

granulata, Giesbrecht.

18. Genre Copilia, Dana

vilrea, Haeckel.
denticulata, Claus.
quadrata, Dana.

XI. — Famille CORYC HID

19. Genre Corycœus, Dana

anglicus, Lubbock.
elongatus, Claus.
furcifer, Ciaus.
speciosus, Dana.

|
|

ai... ovals, Claus.
42. obtusus, Dana.
23. senusius, Dana.

44 accus, Giesbrecht.

20. Genre Corycella, Farran

As, rosirata,. Claus.
46. longicaudis, Dana.

HARPACTICOIDA

XII. — Famille MISOPHRIIDÆ

21. Genre Benthomisophria, G. O. Sars

noe palliala, G. ©. Sars (1).

XIII. — Famille ECTINOSOMIDÆ

22. Genre Ectinosoma, Boeck

Aes neglectum, G.O. Sars.

23. Genre Microsetella, Brady

Ag. rosea, Dana:
50. norvegica, Boeck.

XIV. = Hamilles HARPACTIGIDZA

24 Genre Harpacticus, M. Edwards
De umiremis,) Kroyer.
2 BLOT alts, <r Ol, Sars.

(x) Deerite dans le Bulletin, no 147, 1900.

(323)

25. Genre Tigriopus, Fischer

535. fuivus, Kischer.

XV. — Famille PELTIDIIDÆ

26. Genre Alteutha, Baird

54. interrupta, Goodsir.

XVI. — Famille IDY AID

27. Genre Idyæa, Philippi (Idya)

59. furcala, Baird:

56. tenera,-G..O.7Sars:

28. Genre Psamathe, Philippi

57. longicauda, Philippi.
58. - sargassi, GO: Sars, n. sp.

XVII. — Famille THALESTRIDÆ

29. Genre Thalestris, Claus

59. gibba, Kroyer.
60. longimana, Claus.

30. Genre Rhynchothalestris, G. O. Sars

61. helgolandica, Claus.

31. Genre Dactylopusia, Norman

62... vulgarıs, "G. On Sans,

XVIII. — Famille CANTHOCAMPTIDÆ
32. Genre Ameira, Boeck.

63. longipes, Boeck.

MIX. — Kamille DIOSACCIDÆ

33. Genre Amphiascus, G. O. Sars

64. nasutus, Boeck.
65. hispidus, Norman.

20. Famille TACHIDIIDE
34. Genre Euterpina, Norman
66. acutifrons, Dana.
35. Genre Danielssenia, Boeck

67. fusiformis, Brady.

36. Genre Clytemnestra, Dana

68. scutellata, Dana.

21. — Famille SETELLIDÆ

.37. Genre Setella, Dana

69. gracilis, Dana.
mo. oeulata, G. ©. Sars, n. sp.

(323)

38. Genre Miracia, Dana

TT. eperata, Dana.

XXII — Famille EGISTHIDE
39. Genre Ægisthus, Giesbrecht
72... acııleatus,, Giesbrecht.

73. mucronatus, Giesbrecht.

74. dubius, G. O, Sats. sp,

MONSTRILLOIDA
XXIII. — Famille THAUMALEIDÆ

40. Genre Thaumaleus, Kroyer

75. longispinosa, Bourne.

Descriptions des especes nouvelles.

Signification des marques accompagnant les figures :Q, femelle; 0”, male ;
R, rostre ; Siph., tube siphonal ; a', antennes antérieures ; a’, antennes
postérieures ; M, mandibules ; mp', maxillipedes antérieurs ; mp’, maxil-
Mpedes postérieurs ; p=”, pattes de la 1e-5e paires ; rz, rame interne des
pattes.

Neopontius dilatatus, G. O. Sars (Pl. 1)

Taille : 1mm go

Femelle. — Corps assez robuste et ramassé, avec la division
antérieure fortement dilatée et de forme ovale arrondie.
Segment céphalique grand et répandu, avec les bords latéraux
_ également courbés; rostre fort recourbé. Les 3 segments suivants
diminuant graduellement en largeur et ayant les lobes latéraux
simplement arrondis. Segment dernier du tronc rétréci a la
base et un peu proéminent de chaque côté. Queue assez grêle,
dépassant un peu la demi-longueur de la division antérieure,
et ayant les 3 segments antérieurs légèrement carénés latéra-
lement et se terminant de chaque côté en un angle aigu ;
segment génital n’atteignant pas la longueur des 3 segments
suivants réunis et à peine rétréci en arrière ; segment anal simple
et plus long que le segment précédent. Pièces furcales assez
allongées et un peu rétrécies vers le bout ; soie du bord extérieur
un peu écartée du bout. Antennes antérieures ne dépassant
que peu la demi-longueur du segment céphalique et composées
HS articles bien définis, dont le dernier est le plus long et
pourvu, près du bout, d’un organe sensoriel bien développé.
Antennes postérieures assez petites et ayant l’article pénultième
bien défini du précédent ; article terminal pourvu de 4 soies
ciliées, une latérale et 3 apicales ; rame appendiculaire tout à fait
rudimentaire, tuberculiforme. Tube siphonal comparativement
court, de forme conique. Pièces buccales ressemblant en général
en structure à celles de l'espèce typique. Pattes natatoires très

(323)

— 10 —

fortement développées, tout en montrant la structure parti-
culiere au genre. Pattes de la derniere paire comparativement
petites,avec l’article basilaire imparfaitement séparé du segment;
article terminal se terminant en dedans par une saillie spini-
forme et portant en dehors 3 soies petites.

Espèce très distincte, se distinguant nettement de N. angu-
latus Scott tant par la forme générale du corps que par la
structu e de quelques-uns des appendices. Stn. 970 (un seul
exemplaire).

Macrocheiron sargassi, G. O. Sars (PI. 11)

Taille Q : 1mm 03

Femelle. — Division antérieure du corps un peu aplatie et
de forme ovale, plus rétrécie derriere que par devant. Segment
céphalique assez grand et montrant dans sa partie postérieure
une suture transversale faiblement indiquée limitant le céphalon
du 1°" segment pédigere, bord frontal tout également courbe.
Segment dernier du tronc assez étroit. Queue dépassant a peine
la demi-longueur de la division antérieure ; segment génital
un peu renflé au milieu et plus long que le reste de la queue.
Pièces furcales comparativement courtes et épaisses, ne
dépassant que peu en longueur le segment anal. Antennes
antérieures assez grêles et de structure toute normale, 7-arti-
culées. Antennes postérieures robustes, avec les 2 premiers
articles très épais, les 2 suivants imparfaitement séparés, article
terminal petit, mais bien défini, et pourvu au bout d’un
nombre de soles fortes et. courbées et en outre d 2a
un peu inégales, la plus forte finement denticulée au bord
tranchant antérieur. Piéces buccales ressemblant en général
en structure à celles de lespéce typique. Pattes natatoires de
même très semblables, excepté que la rame interne den
4° paire ne se compose que d’un seul article, qui cependant
montre au milieu du bord externe une échancrure bien
définie. Pattes de la dernière paire représentées de chaque
côtés par un article étroit cylindrique courbé en arrière et
portant au bout 2 soies inégales.

Male plus petit que la femelle et facilement reconnaissable
par le segment génital fortement renflé et par les maxillipedes
postérieurs beaucoup plus développés et préhensiles, se ter-
minant par une griffe longue et très mobile.

Espèce voisine de M. fucicolum Brady, mais en diffère
par les pièces furcales plus courtes et épaisses, par la structure
des antennes postérieures, enfin par la rame interne des pattes
de la 4° paire qui n’est composée que d’un seul article.

Stn. 2013 (Mer des Sargasses).

Genre Pseudomolgus, G. O. Sars

Ce genre nouveau est en particulier caractérisé par la forme
tres compacte et ramassée des antennes postérieures, par la
rame interne des Pattesı de la" paire bien développée et
3-articulée, enfin par la structure des pattes de la dernière paire.

Type : Lichomolgus arenicola, Brady.

Pseudomolgus leptostylis, G. ©. Sars (Pl. m)
Taille 9: 2mm go

Très voisin de P. arenicola Brady, mais en diffère par
la forme plus élargie de la division antérieure du corps, et
particulièrement par les pièces furcales beaucoup plus allongées
et minces (1).

Stn. 2450 (un seul exemplaire).

Oncæa curta, G. O. Sars (Pl. ıv)
Taille © : omm66 ; o7 : omm48

Femelle. — Corps de forme assez courte et épaisse, avec
la division antérieure régulièrement ovale et également convexe
sur la face dorsale. Queue ne dépassant pas la demi-longueur
de la division antérieure, et ayant le segment génital plus court
que dans O. media, étant égal en longueur au reste de la queue.

(1) Cette espèce sera décrite en détail prochainement dans l’ouvrage
du présent auteur sur les Crustacés de la Norvège.

(323)

ete

Pieces furcales plus longues que le segment anal; soie du
bord externe attachée en avant du milieu; soie apicale interne
deux fois aussi longue que l’externe. Antennes et pièces buccales
de structure toute normale. Pattes natatoires avec les épines
de la rame externe plus minces que dans O. media. Pattes
de la dernière paire peu développées, mais ayant les 2 soies
apicales bien distinctes.

Espèce très voisine de O. media Giesbrecht, mais en diffère
par la taille assez inférieure, par la forme du corps plus courte
et épaisse, enfin par la dimension différente du segment génital
de la femelle relativement au reste de la queue.

Sim. 401 (assez fréquente)

Oncæa tenella, G. O. Sars (Pl. v)
Taille Q: omm35; o7 : omm30

Femelle. — Corps assez grêle, avec tous les téguments
extrêmement minces et transparents. Division antérieure
oblongue fusiforme, plus de deux fois aussi longue que large ;
segment dernier très petit. Queue’ égale en loneueur ia
moitié de la division antérieure; segment pénital passez
allongé, plus de deux fois aussi long que le reste de la queue;
les 2 segments suivants très courts et faiblement séparés ;
segment anal plus grand que ces 2 segments réunis. Pièces
furcales assez courtes, n’atteignant pas la longueur du segment
anal; soie du bord externe placée environ au mılew or
apicale interne à peine plus longue que l’externe. Antennes
antérieures avec l’article 3° assez grand, dépassant en longueur
les 2 articles précédents réunis. Antennes postérieures n’ayant
qu'une seule soie spiniforme recourbée à la partie proximale
de l’article terminal. Maxillipèdes postérieurs avec le propode
assez grand et de forme étroite oblongue. Pattes natatoires
comparativement grêles et plus ou moins courbées en dehors ;
celles de la 1" paire: distinguées par. la forme, mau
presque spatulée de l’article terminal de la rame externe, cet
article n’ayant en dehors que 2 petites épines, tandis qu’une
épine extrêmement longue et mince est attachée au bout. Epine

ne
correspondante sur les autres pattes de méme d’une longueur
extraordinaire et fortement denticulée au bord externe. Pattes
de la derniére paire toutes rudimentaires, chacune ayant la
forme d’un petit tubercule portant au bout une seule soie courte.
_ Espèce très distincte, distinguée nettement par sa petitesse,
par la forme grêle du corps et les téguments extrêmement
minces et fragiles, enfin par la structure de plusieurs des
appendices.
Stn: 401.

Psamathe sargassi, G. O. Sars (PI. v1)
| Taille Q : omm 70

Femelle. — Corps assez court et ramassé, avec la division
antérieure large et répandue. Segment céphalique occupant plus
de la moitié de cette division et un peu rétréci par devant. Lobes
épiméraux des 3 segments suivants bien développés et étalés
latéralement. Segment dernier du tronc assez étroit. Queue
atteignant à peine la demi-longueur de la division antérieure ;
segment génital presque deux fois aussi large que long et
faiblement divisé au milieu. Pièces furcales très courtes, avec
les soies apicales longues et grêles. Structure des appendices
assez semblable à celle de l'espèce typique, quoique par une
comparaison attentive quelques petites différences peuvent être
constatées.

Hspece très voisine de P. Jongicauda Philippi, mais en
diffère par la taille assez inférieure et par la forme du corps plus
eourte et Tamassee.

Stn. 2103 (Mer des Sargasses).

Setella oculata, G. O. Sars (Pl. vi)
Taille ® : ımm 30

Femelle. — Corps très grêle et eflilé, s’amincissant graduel-
lement en arrière. Céphalon distinctement défini du ı° segment
pédigère et, comme dans l'espèce typique, pourvu immedia-

(323)

= 14 —
tement devant l'insertion des antennes antérieures d’une
lamelle rostrale mobile dirigée en bas; partie frontale un peu
proéminente et arrondie au bout, contenant une paire de
lentilles oculaires très distinctes et réfringentes, semblables
à celles du genre Miracia. Queue égale en longueur à la
division antérieure, et ayant le bord postérieur des segments
finement denticulé ; segment génital de forme cylindrique et à
peine divisé au milieu. Pièces furcales un peu aplaties et plus
courtes que dans l’espèce typique ; soies apicales de même moins
allongées, n’atteignant pas, et de loin, la longueur du corps,
et fortement denticulées aux bords.

Male un peu plus petit que la femelle et facilement recon-
naissable par les antennes antérieures beaucoup plus fortes et
distinctement préhensiles, aussi bien que par le segment génital
distinctement divisé au milieu.

Cette espèce est tout vraisemblablement identique à une
forme mentionnée par Dana sous le nom de Miracia gracilis.
Comme cependant elle n’est pas une Miracia, mais une vraie
Setella, et que le nom spécifique gracilis a été déjà donné à
l'espèce typique, ce nom doit être changé pour l'espèce présente.

Stn. 1696 (2 exemplaires © et Gi.

Ægisthus dubius, G. O. Sars (PI. vin

Taille (sans la furca) : ımmıo

Male. — Corps à peine dilaté dans sa partie antérieure.
Céphalon seulement très faiblement défini du 1° segment pédi-
gère, et ayant la partie frontale comprimée et arrondie au bout,
sans aucune trace d’un rostre. Les 3 segments suivants du tronc
très distinctement définis les uns des autres, et assez voütes sur
la face dorsale. Queue (sans y comprendre la furca) compa-
rativement courte, atteignant à peine la demi-longueur de la
division antérieure, et composée de 5 segments bien définis, le
premier plus grand que les autres et contenant (chez l’exem-
plaire examiné) un spermatophore bien distinct; segment
anal, presque aussi long que les 2 précédents réunis. Furca

cil ie Se a

(composée des 2 pieces furcales cohérentes) excessivement pro-
longée, presque 5 fois aussi longue que le corps. Antennes
antérieures très longues et eflilées, surpassant en longueur
Pr dieision antérieure du corps, et coudées près de la base,
mais à peine préhensiles, chacune composée de 7 articles très
différents en forme et en longueur, le pénultième excessivement
prolongé et étroit. Antennes postérieures du même assez grêles,
mais dépassant à peine en longueur 1/4 des antérieures ; rame
appendiculaire petite, avec une seule soie apicale. Mandibules et
maxilles tout à fait absents. Maxillipedes antérieurs de structure
Beaucoup plus simple que chez les autres espèces ; 1° article
basilaire tout nu, 2" saillant au bout en dedans en forme d’une
griffe grêle courbée par devant, partie terminale tout à fait
rudimentaire. Maxillipedes postérieurs réduits aux 2 petits
tubercules sans aucune armature. Pattes natatoires fortement
développées et dune structure semblable à celle des autres
espèces. Pattes de la dernière paire de même assez grandes et
composées chacune de 2 articles très distinctement définis, le
proximal pourvu. en dehors pres de la base d’une petite soie
er au bout dune épine forte et denticulée dans sa partie
extérieure, article distal armé de 4 épines semblables, 2 latérales
et > apicales, le bord interne portant. près de la base 2 soles
recourbées.

Ir me semble tres douteux que cette forme remarquable
puisse être regardée comme le mâle d'aucune des espèces
antérieurement décrites, quoique la structure des pattes soit
mesez. semblable à celle de Æ. mucronatus. Giesbrecht. Les
Emaereres les plus distinctifs sont: 1° la forme. tout a fait
aberrante de la partie frontale, 2° la structure des antennes
antérieures, 3° la réduction remarquable des pièces buccales.

Deux exemplaires seulement obtenus, l’un à la Stn. 2112,
Pautrea la Stn..2153.

(323)

Neopontius dilatatus, G. O. Sars

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Macrocheiron sargassi, G. O. Sars

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Les numéros du Bulletin se vendent séparé ‘he
suivants et franco ah | = a ee.

— Le tannin et le sucre dans la Parthénogenese: des Oursi
(Réponse à Dorothy Jordan Lloyd), par La DELAGE Bon

M. GOLDSMITH sereess eee essences

Ses Sur quelques points intéressants dans la structure: des r rein: a
chez Gastrostomus Bairdi (Gill et Ryder), Ar BYTO, elecus —
hemigymnus (Cocco) ct Rate Sloaner (Bloch)
(Résultats des Campagnes scientifiques de S. A. S. Albert I
Prince de Monaco), (Note préliminaire), par Je Dr Joseph
NUSBAUM-HILAROWIOZ.. „un ¢ scent ere eeeeerecerecetenns

— Bathymyxum piscium nov. g. NOV. sp., nouveau protozoaire =
parasite dans l'intestin de Melamphaes mizolepis (Gunther.
et de Stomias boa (Risso), (Note pr éliminair e), ‚par. le
D* Joseph NusBauM-HILAROWICZ EU

. — Observations nouvelles sur le genre Eryoneicus, par. M.
E.-L. BOUVIER, de Plnstitut en 4e LAURE

— Les Dromies sur les côtes françaises de la Manche, Par,
E. Torsent see e nett etter eee eee cert ener eee ee sees ne

— Description d’une nouvelle espèce d’Astr ophiura, | l'Astro= |
0 pura Cavelle, pareRKOEHLER.: 2.4 M Re
— La ee (restitution) chez Hermaea dendritica _
= (A. et H.) (Nudibranches), (Note preliminaire), par la
Comtesse Andraea Zucco- Boker) ete Prof, De Joseph
NuSBAUM—HALAROWICZ nn ne nah Sie PAT
— Quelques remarques sur les organes génitaux bles de
Gastrostomus Bairdii (Gill et Ryder), (Note préliminaire),
par le D* Joseph Nussaum-HILaRoWiez.. un a
— Sur la variation des caractères spécifiques chez les Né- _
mertésies, . par M. BÉDOT.: 322 220 0 us ee SRE :

— Sur la Structure du canal digestif chez Gastrostomus
Bairdii (Gill et Ryder), par le D Ba. Nase É
HILAROWICZ eee nen eee nn ee a el OS Tr

— Deux Polychetes ogy (Disoma so ne sp. oe
Hyalincecia Brementi n. sp.), par Pierre FauvEL.........

. — Etudes préliminaires sur les Céphalopodes recueillis au
cours des croisières de S. A. S. le Prince de Mona
4° Note : Chiroteuthis Portieri nov. sp., par L. JouBın

. — Première campagne de I’ Institut espagnol d’ Océanogra’ hi
dansla Méditerranée, par le Directeur Prof. Opon be BUEN.

— Sur les Amphipodes du genre. Cyphocari is Boeck recueill
- la Princesse-Alice au moyen du filet Richard a grande TR
ouverture, par Ed. CHEVREUX .. an... a dee oe
— Notice préliminaire sur quelques espèces nouvelles ou. ares
des Poissons provenant des croisières des S. A. S. 1
de-Monato, par Eouis-Rovker.....,. are.
— Les Foréts ee de Belle-lle- en-mer, p: E
GADECEAU..... ee ee
‚, — Note sur ‘les Myxesporidiea des poissons de la ba
Villefranche et de Monaco, par Jivoin GEORGÉVITCH :
323. — Liste systématique des Cyclopoidés, Harpacticoidés e et
trilloidés recueillis pendant les campagnes de S. A
Prince Albert de Monaco, avec ns ey: et fig
espèces nouvelles, pan G. 0: Sars. HR

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BULLETIN

DE :

L'INSTITUT OCÉANOGRAPHIQUE
DE MONACO

(Fondation ALBERT Ier, Prince DE Monaco)

TABLE DES MATIÈRES
mer. 13153 — Ne 1 à 323
(1904-1971 6)

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MONACO

AU MUSEE OCEANOGRAPHIQUE

Ouvrages en dépôt au Musée de Monaco.

ALBERT ler, PRINCE DE monaco. La Carriere d'un Navigateur. (Edition
illustrée de 150 dessins par Louis Tinayre). Hachette et Cie, 79, bou-
levard Saint-Germain, Paris. Prix : broché, 20 fr. ; relié, 50 ir.

ALBERTO Io, Principe pr Monaco. La Carriera di un Navigatore. Tradu-
zione di Mathilde Serao. (Franc. Perella, Napoli). Prix: broché, 4 fr.

ALBERT ler, Prince DE Monaco. La Carrière d’un Navigateur. Imprimerie
de Monaco. Prix : broché, 3 fr. 5o.

H. Bourée. De la surface aux abimes. (111 figures dans te texte, 4 planches
couleur hors texte), Ch. Delagrave, 15 rue Sontlog Par =.
broché 741150 relses oO ir

L. Jousin. La Vie dans les Océans. (45 illustr. dans le texte). E. Flammarion,
260; rue Racine; Paris: Prix : broché 3.1 50;

J. Rıcnarn. L’Océanographie.(Nombreuses illustr. dans le texte). Vuibert et
Nony, 63, boulevard Saint-Germain, Paris. Prix: broché, 10 fr.

J. Ricnarp. Les Campagnes Scientifiques de S. A. S. le Prince de Monaco.
1910. (Nombreuses illustr. dans le texte). Imprimerie de Monaco.
Prix broché 3 ac.

J. Rıcnarnd. Guide illustré du Musée Océanographique et de lV’ Aquarium
de Monaco. Prix: 1 fr.

Autres documents en vente au Musée.

Cartes postales en noir, représentant les salles du Musée, etc. 18 cartes
a Oi. ıqapieee

Photographies format 18 X 24, représentant les salles du Musée, etc.
18 vues à 1 fr. piece ; les mêmes, edition artistique, à ı fr. vo pre

Souvenir de la Campagne scientifique de la ‘‘ Princesse-Alice ”. 24 cartes
postales brochées en un cahier. Prix : 2 fr. 40.

‘* Dépeçage de Cétacés ” a bord de la ‘“‘ Princesse-Alice ”. Carte postale
en couleurs d’après photo-couleurs de M. Bourée. Prix: o fr. 25.

BULEE TEN

DE

L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE

(Fondation ALBERT I", Prince de Monaco)

(En dépôt au Musée Océanographique de Monaco)

TABLE DES MATIERES

Vol. 1a 13 — Nos I a 323 — (1904-1916)

Les numéros du Bulletin se vendent séparément aux prix
suivants et franco:

Vol. I - 1904

Nos | Er.

1. — RıcHaro (J.), Introduction ; Campagne scientifique de
Buharncesse-Aliee (1003), Liste. des stations.....:... Lat)

2. — Brnarp (Ch.), Projet d’expedition océanographique
double travers le bassin polaire arctique...,......: ie

3. — SCHRADER (F.) et SAUERWEIN (C.), Sur l’emploi du tachéo-
graphe Schrader pour les travaux d’hydrographie.... o 50

4. — THOULET (J.) et SAUERWEIN (Ch.), Sur la carte ns
bathyrmetnique-dessocéansw 2... nen ade o 50

5. — Maas (O.), Révision des Méduses appartenant aux Tamils

des Cunanthidæ et des Æginidæ et groupement nou-
EU S DENTS ee syd Oe Ra Pua wn ea b ree o 50

6. — ALBERT Ier, Prince DE Monaco, Les progres de l’Océa-
TOO A DE ed nn sua decor gis ONE Gh Pooh 10)

7. — PERAGALLO (Maurice), Première note sur les Diatomées
DÉNONCER ARE nasse I)
8. — LÉGER, Sondeur a drague — Sondilo skrapanta....... 12)

9. — Tuourer (J.), Les lois physiques de l'Océan et leurs
relations avec lessetres. qui l’habitent.-:.1,....... De

10. — Topsent (E.), Sarostegia a ee iuällde nouvelle
destes du Cap Vert... ei. Se ieee pee Tig)

11. — RicuHarp (J.), Campagne scientifique du yacht Princesse-

Alice en 1903, Observations sur la Sardine, sur le
Plankton, sur les Cétacés, sur des filets nouveaux,

etc., etc., (avec résumé esperanto — kun esperanta
resumo) . a ier ane ae, en ee nee DET Ten)
12. — IHoULET, Mesures des courants marins au moyen de

l analyse physique et chimique, d'échantillons d’eaux
récoltés en SÉTIeS....,......:..... ;

Nos

21.
22.

Jon

24.

23,

26.

DE
28.

20.
30.

30.

32.

ALBERT Ier, PRINCE DE Monaco, Sur la cinquième cam-
pagne scientifique de la Princesse-Alice Il........ à

ALBERT ler, Prince DE Monaco, Progrès de la biologie
Marine 2.22.88. Sn he Éd fe nee A ey Sd

BRÔLEMANN (H. W.), Chilopodes monégasques.........

Route (Louis), La place des Antipathaires dans la ee
matique et la Classification des Anthozoaires..

THouLer (J.), Océanographie de la région des hoes

SABROU (L.G.), Analyses des échantillons d’eau de mer,
recueillis pendant la Campagne du yacht Princesse-
Alice en 1003. 2... Ian de oii st ENCORE

RICHARD (J.), Campagne scientifique de la Pricesse-Alice
en 1904, liste des Stations (ayec r-cartél . . 2

Jousın (L ), Note sur une nouvelle Nancie PER
iNectonemertes Grimaldü). ....2... 0202 Neue ‘

TxHouLet (J.), Carte bathymétrique générale de l'Océan.

SABROU (L. G.), Rapport sur la Réunion des Assistants
hydrographes à Copenhague et sur les méthodes
d'analyse en usage dans les laboratoires du Conseil
international permanent pour l'exploration de la Mer.

Vol. 2. - 1905

BRÔLEMANN (W. H.), Re et Diplopodes moné-
BASQUES: + Amen eee va 5

ore eee es es er we eee Bee

CHEVREUX (Ed.), Description a Amphipode (Cypho-
caris Richardi nov. sp.) provenant des péches au filet
a grande ouverture de la derniere campagne du yacht
Princesse-Alice (1904) v.12 = on. TR ee

ALBERT Ier, Prince DE Monaco, L’Outillage moderne de
’Oceanographie........+2.. .. te. eee ed oe

Sars (G. O.), Liste préliminaire des Calanoides recueiliis
pendant les campagnes de S. A. S. le Prince Albert
de Monaco, avec diagnoses des pS et des espèces
homvelles: un are ee ee HET

CHevrEUx(Ed.),Cyphocaris Alicei, nouelfe espèce d’'Am-
phipode voisine de Cyphocaris Challengeri Stebbing.

Bouvier (E. L.), Palinurides et Eryonides recueillis dans
l'Atlantique oriental pendant les campagnes de l’Hi-
rondelle et de la: Princesse- Alice. 22... ee ee

Bouvier (E. L.), A propos des Langoustes ee
desiiles:du Cap Verts, Ver same 5

Hansen (H. J.), Preliminary Report on the Schirabeds
collected by H. S. H. Prince Arserr of Monaco
during the cruise of the Princesse-Alice in the year

1904 „ee ee @eeeeee ee fe eeeeeeerekeee#e 8Cresteeoemereeseweee @ e eoeee
CHEVALLIER (M.), Relation entre la densité et la san
des-eaux-de mer... i EC Ra ta Mel ER Sr

CHEVREUX (Ed.), re prædator, type dun
nouveau genre de Lysianissid@.......... Mee ee

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40.

49.

50.

Salt

22,3:

Jousin (L.), Note sur les organes photogènes de l’œ1l de
JO CA TR DIN Se RD mean nennen nee

TuouLet, Cours d’Oceanographie fondé à Paris par
S. A. S. le PRINCE DE Monaco

@ + + see 0 © © © 0 © 6 ee ot ve 4 wre

Cuevrevux (Ed.), Descript:on d’un Amphipode (Katrus
obesus, nov. gen. et sp.), suivie d’une liste des Amphi-
podes de la tribu des Gammarina ramenés par le filet

à grande ouverture pendant la dernière campagne de
la Princesse-Alicesen 1904.4. 2...

Jaquet, Description de quelques parties du squelette du
Pseudotriacis microdon Capello....

CCC ee eee ee

CuHevreux (Ed.), Liste des Scinid® de la Princesse-Alice
et description d’une espece nouvelle

Tuoutet (J.), Etalonnage d’une lunette colorimétrique
marine pour S. A. S. le Prince DE Monaco

ee

ALBERT ler, PRINCE DE Monaco, Sur la campagne de la
Princesse-Alice

“lea le, esters rue se are ee. nee ele Oe ee. le ie Fe ee =

Sars (G. O.), Liste préliminaire des Calanoïdés recueillis
pendant les campagnes de S. A. S. le PRINCE ALBERT
DE Monaco, avec diagnoses des genres et des espèces
nouvelles (2e partie)

re 0... oO

RıcHARD (J.), Campagne scientifique du yacht Princesse-
Alice en 1904. Observations sur la faune bathypela-
gique, etc., (avec résumé espéranto — kun esperanta
RESUMAO) re 0

00 00 0 Pwo 0. «©

Hansen (H. J.), Further Notes on the Schizopoda......

ALLEMANDET (G. H.), Analyses des Echantillons d’eau de
mer, recueillis pendant la campagne du yacht Prin-
cesse-Alice en 1904.

oO) re), sy us lo le) e) ere © = Oe ve, 0.0, © 0, 16 0 8 0,0 + 9 ev

HERGESELL (H.), La situation actuelle et quelques Pro-
blèmes futurs de la Météorologie maritime. Exposé
présenté à S. A. S. le Prince ALBERT DE Monaco...

Jougin (L.), Cours @Océanographie fondé a Paris par
S. A. S. le Prince DE Monaco

se oe © 0 0.0 eee + Oe

RICHARD (J.), Campagne scientifique de la Princesse-Alice
en loos, liste.des Stations (avec-1 carte).r............

ALBERT Ier, Prince DE Monaco, Sur les lancements de
ballons sondes et de ballons pilotes au-dessus des
océans

S''olel el 8, 0, er ie sel Oe ele te: © © sie ele, 0. 6, ee ere no. Le e's In ee Eee

CouTIEre (H.), Note préliminaire sur les Eucyphotes
recueillis par S.A.S. le Prince pr Monaco à l’aide du
filet à grande ouverture, Campagnes de la Princesse-
Alice (1903-1904)...

CHEVREUX (Ed.), Description d’un Amphipode pélagique,
nouveau comme genre et comme espèce

eeee +e @ eee + © +

HERGESELL (H.), Ascensions de ballons en pleine mer,
pour étudier les conditions de température et d’humi-
dite, ainsi que les courants atmosphériques, jusqu’à
des altitudes très élevées de l’atmosphère

0... »

Bouvier (E. L.), Nouvelles observations sur les Glau-
Cothoés 20 ids à SESH AR ATARI

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RicHARD (J.), Sur des instruments destinés à la récolte et
à l'examen préliminaire du plankton microscopique
et sur la présence du genre Penilia dans la Méditer-
ranée, (kun resumo esperanta)....

"ee + so -

HERGESELL (H.), Sur une exploration de l'atmosphère
libre au-dessus de l’océan Atlantique, au nord des
régions tropicales, en 1905.

ALLEMANDET (G. H.), Analyses des échantillons d’eau de
mer recueillis pendant la campagne du yacht Princesse-
Aliceen 1905, (kun esperanta traduko} 2.2 2 2 2

Bouvier (E.L.), Surles Crustacés Décapodes (abstraction
faite des Carides) recueillis par le yacht Princesse-
Alice au cours de la campagne de 1905.......

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ALBERT ler, PRINCE DE Monaco, Considerations sur la
Biologie marine”. ser er ok eee eee

Vol. 3. - 1906

BERGET (A.), Cours d’'Océanographie, fondé a Paris par
S. A. S. le Prince DE Monaco, (2e année). La Houle
et.les vagues... 2 de Pr mee oe SERRES -

Jousiın (L.), Cours d’Oc&anographie, fondé à Paris par
S. A.S. le Prince DE Monaco, (2e année). Les larves
et les métamorphoses des animaux marins..........

Jousin (L.), Notes préliminaires sur les gisements de
Mollusques comestibles des Cötes de France. — Les
Côtes de la Loire a la Vilaine (avec 1 carte et 2
planches) 17 ee ee ee Ft DE

HÉrouARD (Ed.), Sur Pelagothuria Bouvier: (Holothurie
pélagique nouvelle) recueillie pendant la campagne du
yacht Princesse- Alice en 100322 ;

BERGET (A.), Cours d’Océanographie, fondé a Paris par
S. A. S. le Prince DE Monaco, (2° année). Phénomènes
d’Interferences. — 'Seiches, 2... BS ee

NATHANSOHN (A.), Sur l’influence de la circulation ver-
ticale des eaux sur la production du plankton marin.
CHEVALLIER (A.), Courants marins profonds dans l’Atlan-

9

tique Nord {avec S:planches) 2 PR 22 2

KeHLer (René) et Vanry (Clement), Description d’une
nouvelle larve d’Asterie appartenant très vraisembla-
blement à une forme abyssale, (Stellosphaera mira-
DAS SN NE TE RER eee RS EAU ae ie

SEURAT (L. G.), Cours d’Oceanographie, fondé a Paris
par S. A. S. le Prince DE Monaco, (2e année). Les îles
coralliennes de la Polynésie. Structure. — Mode de
formation." Faune étiFlore ti RER Re

Jousrn (L.), Cours d’Océanographie, fondé a Paris par
S. A. S. le Prince DE Monaco, (2e année). Les Coelen-
PORES TT EL Se dt et |

Guerin (J.), Notes préliminaires sur les gisements de Mol-
lusques comestibles des Côtes de France. — Le Golfe
du Calvados (avec 2 planches et 1 carte en couleurs).

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BERGET (A.), Cours d’Oceanographie, fondé a Paris par

S. A. S. le Prince DE Monaco, (2¢ année). Les Marees.

ALBERT ler, Prince DE Monaco, Sur la septième cam-
Hage sceptique de la Princesse-Alicen....n.e.....

CouTikre (H.), Notes sur la synonymie et le develop-
pement de quelques Hoplophoridæ, Campagnes de la
nuneesse- Alte 7901.100) wa an Gh erste

Jousin (L.), Cours d’Oceanographie, fondé a Paris par
S. A. S. Je Prince DE Monaco, (2e année). Conside-
rations sur la Faune des côtes de France. La répar-
tition des animaux dans ses rapports avec la nature des
Bvaesstkescotesrocheuses St omic’) oles «oi

Jousin (L.), Cours d’Oceanographie, fondé a Paris par
S. A. S. le Prince DE Monaco, (2¢ année). Considé-
rations sur la distribution des animaux sur les côtes
océaniques de France. — Les animaux des plages...

BERGET (A.), Cours d’Océanographie, fondé a Paris par
S.A.S.le Prince DE Monaco, (2e année). Les Courants
Rest KerGull- Stream... seen ula sich picts

Jousin (L.), Cours d’Océanographie, fondé a Paris par
S.A. S. le Prince DE Monaco, (2° année). La répar-
tition des animaux marins sur les côtes françaises de
ON STADE mean Sos. ola Weg ane seis oies

SEURAT (L. G.), Cours d’Oceanographie, fondé a Paris
par S. A.S. le Prince DE Monaco, (2¢ année). La Nacre
et la Perle en Océanie. — Péche. — Origine et mode
delotmarionedes perles 2 rane es Li in. 2

Porrier (P.), Cours d’Oceanographie, fondé a Paris par
S.A.S. le Prince DE Monaco, (2° année). Les Poissons
PCI Tier cor get Se sh ae ae à

BERGET (A.), Cours d’Oceanographie, fondé a Paris par
S.A. S. le PRINCE DE Monaco, (2e année). Utilité de
Née: déSICOULADES oc eee ruse NE ER 2 Me sts

Jougix (L.), Description des Nemertiens bathypélagiques
captures au cours des dernières campagnes du Prince
DE Monaco (1898-1905)..

Jaquet (M.), Anomalie de la nageoire anale chez des
Sehastes daciyloplera ire HAT Nee ee

Bouvier (E. L.), Zoologie. — Sur les Gernadas ou Pene-
idessbatiypelasıquese..., Sek cae et li

Bouvier (E. L.), Observations sur les Pénéides du genre
Haliporus Sp. Dale as RL OMLE Dpt nes el ne

Mancın (L.), Cours d’Oceanographie, fondle a Paris par
S. A. S. le PRINCE DE Monaco, (2e année). Distribution
des Algues : algues fixées, algues du Planiston. 3 2";

Topsent (E.), Farrea occa (Bowerbank) var. foliascens

Mani. sr; ER

Ce ee ess ee

ANTHONY (R.), Contribution a l’etude du mode de vie et
dela locomotion du Pecten..:.... is AAC AREAS ENS

Fr.

o 50

4 50

150

Nos

86.

87.

90.

OT.

ne Ge

Jousin (L.), Institut Océanographique (fondation ALBERT
ler, PRINCE DE Monaco). Séance d'ouverture des Cours
d’Océanographie, le 5 novembre 1906, à la Sorbonne.

RıcHarn (J.), Campagne scientifique de la Princesse-
Alice, en 1906, liste des Stations (avec 2 cartes)......

Vol. 4. - 1907

ALLEMANDET (G. H.), Analyse des échantillons d’eau de
mer recueillis pendant la campagne du yacht Princesse-
Alice en 1906, (kun esperanta traduko)... 2 2.2.

Joupin (L.), Notes sur les gisements de Mollusques
comestibles des Côtes de France. — La région d’Auray
(Morbihan) avec une carte. Mr Reese: :

Jaquet (M.), Description de l’extrémité postérieure du
corps anormale chez deux Motella fusca Risso, (avec
une planche doubles. near es

ALLEMANDET (G. H.), Analyse de quelques échantillons
de Pélagosite recueillis dans le port de Monaco, (kun

esperanta traduko)..... .. ala es ee
Jousin (L.), Conference du ıer décembre 1906. La
Presqu’ile de Quiberon (avec quatre planches)... ....

Bouvier (E. L.), Quelques impressions d’un naturaliste
au cours d’une campagne scientifique de S. A. S. le

PRINCE DE Monaco (1905).......... er oe Bei aa ONE |
VLEs (Fred), Sur l'existence de la Mye dans la Méditer-
D'ANNÉE ee oa sg) a's ee ee
ALBERT ler, Prince DE Monaco, Sur la huitième cam-
pagne de lax Princesse Alice He eae SF ae
CHEVREUX (Ed.), Orchomenella lobata, nouvelle espèce
d’Amphipode des regions aretiques 2.2... 0. 2.00

PorTIER (P.) et RıcHaro (J.), Sur une methode de prele-
vement de l’eau de mer destinée aux études bacterio-
logiques is. u en ee es sr Sighs ath

CoUTIERE (H.), Questionnaire relatif aux espèces comes-
tibles de Grüstaces....... EV Er

K@uHLER(R.), Note préliminaire sur quelques Astéries et
Ophiures provenant des campagnes de la Princesse-
Alte ig rn a een ae

MaırtarD (L.), L’Industrie des Salines côtières (avec
8 planches). es ir Dee sen ea

Sars (G. O.), Notes supplémentaires sur les Calanoides
de la Princesse-Alice (corrections et additions)......
Jaquet (M.), Note sur une forme jeune de Trigla... 17.

Joupin (L.), Note sur les Brachiopodes recueillis au cours
des dernières croisières du PRINCE DE Monaco.......

COUTIERE (H.), Sur quelques formes larvaires énigma-
tiques d'Eucyphotes, provenant des collections de
S.A. S. le PRINCE DE Monaco. a 2.2: RS RS

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O

50

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Go
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INDEX ALPHABETIQUE

mupert de. Monaco, 6, 13, 14, 25, 30,
47; 150, 69, 95, 124, 137,185, 186,
ey. 200; 254; 268, 207.

Allemandet, 43, 54, 88, or.

Anthony, 85.

Bedot, 314.

Benard, 2.

Er ort, 97, 01, 08, 73, 77, 107, 170, 280.

Bertel, 219, 224.

Bethe, 284.

Bourée, 175. |

Bouvier, 28, 20,.51, 55, 80, 81, 93, 119,
309.

Brement, 248, 250, 237, 200.

Brian, 110, 250, 280, 324.

Brolemann, 15, 23.

Buen (©. de], 295, 378.

Buen (R. de), 229.

Calvet, 215.

Carin et Malaquin, 205.

Gepede, 202.

Chaves, 123.

Chelle, 200, 281; 282.

Chevallier, 31, 63.

Chevallier et Sudry, 133.

Chevallier et Thoulet, 181.

Chevallier et Vérain, 255.

Cirrewmeux. 24, 27, 32, 35,:37, 40, 96,
Be 1 127, 122,120, 150, 156,
201,239, 202, 291, 206, 310.

Clark, 285, 294.

Coquidé, 153.

Coutiere, 48, 70, 98, 104, 197.

Dautzenberg, 161.

Delage, 198, 231, 267.

Delage et Goldsmith, 306.

Devoir, 125.

Dobell, 283.

Dubois, 191.

Rage, 225.

Famincyn, 200.

Fauré-Fremiet, 192, 216.

Fauvel 107 21142 104, 270, 287, 305;
316:

Franeötte, 222:

Gadeceau, 321.

Gain, 278, 279.

Georgévitch, 322.

Germain, 230.

Germain et Joubin, 228.

Goldsmith et Delage, 306.

Gravier, 304.

Greink23), 242, 240, 200.

Gross et Uexküll, 149.

Gruvel, 24r.

Guerin-Ganivet, 67, 105; 131, 132, 135,
154, 195, 170,.178,.184, 180, 199,203,
207, 217 244:

Guiart, 264.

Hansen; 30,42, 210.

Hauteur 201.

Heilbronn, 211.

Llergesell, 44, 50, 55.

Herouard, 60, 145, 177, 239, 301.

Herpin, 293, 299, 302.

Isachsen, 114.

Jameson, 273.

Jaquet; 36, 79, G0, 102, 109.

JoUbIN 20335245 38,50 007 1.172,
TH TO 80 20, 025. [Os .1155 116,
130, 739, 141,104, 105, 108.172, 1745
2.06 220, 220527227). 33078

Joubin et Germain, 228.

Koehler; 90,.196,.214, 311.

Koehler et Vaney, 64, 118.

Krüger, 223%

Teblane,.298:

Eegendrer 82, iit. 144, 158, 1704220

beser, ©:

Lemoine, 277:

Loman, 238.

Maas, 5, 185, 212.

Maillard, 100.

Malaquin et Carin, 205.

Mangin, 82.

Marcelet 258, 205, 271, 290.

Marini, 143.

Minkiewicz, 146, 152.

Nathansohn, 62, 140, 163, 188.

Nielsen, 209.

Nusbaum, 246) 207,308, 313,212

Nusbaum et Oxner, 325.

Nusbaum et Zucco-Cucagna, 312.

Oxmier 1085127549 39, 250.

Oxner et Nusbaum, 325.

Peebles, 263.

Peragallo, 7.

Pesta; 280.

Pettersson et Schott, 128.

Portier, 06,160.

Portier et Kichard, 97.

Richard, 1,7117, 19%Ar, 46, 52,87, 106;
112, 120, 197, 190,002) 182, 218.297,
274, 300.

Richard et Portier, 97.

Richard et Sirvent, 160.

Richardson, 227.

Rose 24, 270.

Rouch, 206.

Roule, 10,134, 171, 243,201, 202. 520:

»1705@

Runnström, 240, 245, 247.

Sabrou, 18, 22.

Sars, 26,.40,[107,5 147,93

Sauerwein et Schrader, 3.

Sauerwein et Thoulet, 4.

Schott et Pettersson, 128:

Schrader et Sauerwein, 3.

Seurat, 09742

Sirvent et Richard, 160.

Sudry, 130, 199.

Sudry et Chevallier, 133.

Termier, 256.

Thoulet, 9; 12, 17, 21, 34, 36,5800, 200:

Thoulet et Chevallier, ı81.

Thoulet et Sauerwein, 4.

Topsent, 10, 83, 120, 15%, 156,29», 03.
310.

Uexküll, 148.

Uexküll et Gross, 149.

Vaney et Koehler, 64, 118.

Vérain, et Chevallrer 233:

Vinciguerra, 138.

Vles, 94.

Zucco-Cucagna et Nusbaum, 312.

Zugmayer, 193, 253, 254, 288.

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