AO aa aT in ER 13 A A : eats hy Brann 5 Wi TINS 4 ke " à f Y ME Wee ER i fy by ay Ay sh ad iby Whyte Py te 7 Sur A Er iN ACA) w AR : N Ay ey Al LE eat at nee fos ge NR ep UE. Rus RCE RE Sh NE ei: ‘ ifs ' 2 % À BR Sau : <= L Be af era er ey BULLETIN DE N INSTITUT OCÉANOGRAPHIQUE DE MONACO Ns 279-300 MONACO AU MUSEE OCEANOGRAPHIQUE Os ee > FABLE DES MATIERES PAR ORDRE ALPHABETIQUE ALBERT ler, PRINCE DE Monaco. — No 297. — Vingt-sixieme campagne scientifique (Hirondelle IT) (26me de la Série complete). BERGET (A.). — No 289. — Commission Internationale pour l’exploration scientifique de la Mer Méditerranée. (Rome, février 1914). Berne (Albrecht). — No 284. — Les globules du sang des Ascidiens sont-ils perméables pour les colorants acides ? (Note préliminaire). Brian (Dr A.). — No 286. — Copépodes parasites provenant des récentes wanipacmes > serentitiques- de S..A..S, le Prince ALBEert Ie de Monaco ou déposés dans les collections du Musée Océanographique. CHELLE (Dr Louis). — No 281. — Les Bromures des Eaux marines. CHELLE (Dr Louis). — No 282. — Les Bromures dans les sels alimentaires. CHEVREUX (Ed.). — No 291. -— Sur quelques Amphipodes pélagiques nou- veaux ou peu connus provenant des Campagnes de S. A. S. le Prince de Monaco. CHEvREUX (Ed.). — No 296. — Diagnoses d’Amphipodes nouveaux pro- venant des Campagnes de la Princesse- Alice dans Atlantique nord. CLark (Austin H.). -- No 285.-- The Circulation of the Abyssal Waters of the Oceans, as indicated by the Geographical and Bathymetrical Distribution of the Recent Crinoids. CLark (Austin H ).-— No 294. — Une étude philosophique de la relation entre les crinoides actuels et la température de leur habitat. Dosey (Clifford). — No 283. — Le Cycle évolutif de l’Aggregata. (Note preliminaire). Fauver (Pierre). — No 287. — Aphroditiens pélagiques des Campagnes de ’Hirondelle, de la Princesse-Alice et de l’Hironde!le II. (Note preliminaire). Gain (L.). — No 279. — Algues provenant des Campagnes de I’ Hirondelle II (1911-1912). Herrin (René). — No 293.— Un cas de bourgeonnement latéral chez Sy-llis hamata Clpd, 4 x. _ HERPIN (René). — No 299. — Sur une Perinereis fera) Leeranc (E.). — No 298. — Etude anatomique du larynx du 1 | ah de 5, A. S. le Prince de Monaco lors de ses croi tifiques. (Deuxieme note ee Pesta (Dr Otto). — No 280. — Note sur un oxeraplaine du genre oe = provenant de la Campagne Scientifique de la Erna, Alice en 1909. (Avec six figures). | Ricwarp (J.). — No 300. — Campagne schen de l'Hirondelle IT (1 914). Liste des Stations (avec une carte). ; Ih Monaco. = # ba ZUGMAYER (Erich). — No 288. — Diagnoses de quelques poissons ie provenant de campagnes du ach Hirondelle IT (1911-1913). TABLE DES MATIERES Le numéro de chaque article se trouvant au bas du recto de chaque feuillet il est très facile de trouver rapidement l’article cherche. | Nos 279. — Algues provenant des Campagnes de l Hirondelle II (1911-1912), par L. Gain, Docteur ès-sciences. 280. — Note sur un exemplaire du genre Corycaeus provenant de la Campagne Scientifique de la Princesse-Alice en 1909, (avec six figures), par le Dr Otto Pesta, Vienne. 281. — Les Bromures des Eaux marines, par M. le Dr Louis CHELLE, professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Bordeaux. 282. — Les Bromures dans les sels alimentaires, par M. le Dr Louis CHELLE, professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Bordeaux. 283. — Le Cycle évolutif de l’Aggregata, (Note préliminaire), par M. Clifford Dosezr, (Londres). 284. — Les globules du sang des Ascidiens sont-ils perméables pour les colorants acides ? (Note préliminaire), par Albrecht BETHE, (Kiel). 285. — The Circulation of the Abyssal Waters of the Oceans, as indi- cated by the Geographical and Bathymetrical Distribution of the Recent Crinoids, Austin H. CLARK. 286. — Copepodes parasites provenant des recentes Campagnes scien- tifiques de S. A. S. le Prince ALBERT Ier de Monaco ou deposes dans les collections du Musée Océanographique, par le Dr A. Brian. 287. — Aphroditiens pélagiques des Campagnes de |’ Hirondelle, de la Princesse-Alice et de l’Hirondelle II (Note preliminaire), par Pierre Fauve , professeur à l'Université Catholique d’Angers. 288. — Diagnoses de quelques poissons nouveaux provenant des campagnes du yacht Hirondelle II (1911-1913), par Erich ZUGMAYER, 289. iw) ‘© © 4 À = LA ee “Ts TEA RE re Ra Commission Internationale pour l’exploration scientifique de — la Mer Méditerranée (Rome, fevrier 1914), par A. BERGET. Analyses des huiles préparées a bord des yachts de S..A. S, le Prince de Monaco lors de ses croisières scientifiques (Deuxième note préliminaire), par Henri MArRcELET, Docteur : de l’Universite de Montpellier. Sur quelques Amphipodes pelagiques nouveaux ou peu connus provenant des Campagnes de S. A. S. le Prince de Monaco, I. Scinidæ, par Ed. CHEVREUX. Diagnoses préliminaires des larves de Poissons Apodes recueillies dans ses croisieres par S. A, S. le Prince de Monaco, par Louis Route, professeur au Museum National d’Histoire Naturelle. Un cas de bourgeonnement lateral chez Syllis hamata Clpd., par Rene Herrin, Licencié es-sciences. Une étude philosophique de la relation entre les crinoides actuels et la temperature de leur habitat, par Austin H. CLARK. L’Institut espagnol d Océanographie, Le M. le Prof..Opon DE Burn, Directeur. Diagnoses d’Amphipodes nouveaux provenant des Campagnes de la Princesse-Alice dans l’Atlantique nord, par Ed. CHEVREUX. Vingt-sixième campagne scientifique (Hirondelle II) (26me de la série complete), Note de S. A. S. de Prince Ameer pe Monaco. Etude anatomique du larynx du Dauphin, par E. Leeranc. Sur une Perinereis cultrifera Gr. anormale, par-Rene Herrin, Licencie es-sciences. Campagne scientifique de l’Hirondelle II (1914), Liste des. Stations (avec une carte), dressée par J. RICHARD. 2 Janvier 1914. 2 Et TITUT OCRANOGRAPHIGUE (Fondation ALBERT Ier, PRINCE DE Monaco) ss ihe es RR > Algues provenant des Campagnes | a de l'Hirondelle IT (1911-1912). 5 = £ À es Fe c à sy. bar BA | | : Docteur-ès-Sciences OOOH DAD N - 339 MONACO AVIS Les auteurs sont priés de se conformer aux indications suivantes : 10 Appliquer les règles de la nomenclature adoptées par les Congrès intérnationaux. 2° Supprimer autant que possible les abréviations. 30 Donner en notes au bas des pages ou dans un index les indications bibliographiques. 4° Ecrire en italiques tout nom scientifique latin. 5° Dessiner sur papier ou bristol bien blanc au erence Wolf (H. B. :).9 a l’encre de Chine. 6° Ne pas mettre la lettre sur les dessins originanx mais sur les papiers calques les recouvrant. 7° Faire les ombres au trait sur papier ordinaire ou au crayon noir sur papier procédé. 8° Remplacer autant que possible les planches par des figures Gans le texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou d’un quart plus grands que la dimension définitive qu’on désire. Les auteurs reçoivent 50 exemplaires de leur mémoire. Ils peuvent, en outre, en faire tirer un nombre quelconque — faire la demande sur le manuscrit — suivant le tarif suivant : } 4 50 ex. | 100 ex. | 450 ex. Un.quartxde feuille .').... | 4b» 3620| 6580 Une demi-feuille...,.... | 47041070): © 80 Une, feuille\entiere........ 8 10 | 9 80 | 13 80 200 ex. 8f 40 19 16 20 250 ex. Io 40 | 13 40 19 40 500 ex. 17180 22 80 + 35 80 Il faut ajouter à ces prix celui des planches quand il y a lieu. Adresser tout ce qui concerne le Bulletin à l'adresse suivante : : Musée océanographique (Buren), Monaco. “BULLETIN DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I, Prince de Monaco) mt? No 279. — 2 Janvier 1914. Algues provenant des Campagnes de l’Hirondelle IT (1911-1912). par L. GAIN. Docteur-ès-Sciences Les algues qui font l’objet de cette note ont été recueillies par nous au cours des campagnes de |’HIRONDELLE II de 1911 et 1912 dans la région des Iles Madère et Açores. Elles proviennent des localités suivantes : 3 Localite & Date Latitude Longitude Profondeur = Greenwich dope | 2bjüillet : 1911 Mouillage de Gibraltar Surface (flottantes) 3096 | 1 août — Grande Salvage À marée basse 2 | 12. aout — Madère 0 - 20 metres 3122 | 12 août — | Grande Déserte (Pointe Sud) A marée basse Ao} 17 août =~ | 60, 56290 N. =| 240,52 WW. Surface (flottantes) 3151 | 2 septembre — | Ilot de Villafranca (Açores) A marée basse Banc Gorringe 3153 Hseptémbre —— | 560 26° N. env. | 11°52’ W. env. 60 - go metres 3236 | 12 aout 1972... 300 48° N. 25938 Nr Surface sur carapace (au sud des Acores) de Thalassochelys caretta. 3274 | 21 -22 août — | Mouillage de Flores (Açores) | A marée basse - o->m, SEIEN. 4310.12’ W. — 2— Nous passerons successivement en revue les algues recueillies ou observées en ces différentes stations. En outre, nous donnerons pour la Grande Salvage et les Acores une liste des algues mentionnées jusqu’a ce jour, les études algologiques pour ces deux régions n’ayant donné lieu jusqu’à présent à aucun travail d’ensemble de leur flore marine. I. Station 3075. — Mouillage de Gibraltar, 26 juillet 1977. Cystoseira concatenata (L.), Ag. — Cette algue se présente en touffes abondantes que l’on trouve flottantes dans le fond de la baie d’Algesiras. II. Station 3096. — Grande Salvage, 1 août 1911. Cette petite ile est située par environ 30° 07° de Janie N. er 15° 51 ide long. Wr &r. C’est Constantino Cabral de Noronha, fils du popriétaire de Pile, lequel habitait Madére, qui rapporta, avec une collection de phanérogames et de cryptogames, les premieres algues de la Grande Salvage. De 1860 à 1868 il fit en effet, de juin à octobre, des visites périodiques a cette ile. Ses collections furent remises au baron do Castello de Paiva qui les communiqua aR. T. Lowe. Celui-ci en publia une liste en 1869 (1). Les algues se rapportaient à 5 espèces. Le 5 aoüt 1882 le Capitaine Enrico d’Albertis, qui avait entrepris aux iles Madere et Canaries une croisiere sur un voilier du nom de CORSARO, faisait escale a la Grande Salvage, recueillait une collection algologique qui fut étudiée en 1884 par Piccone (2). Sur les 16 espèces rapportées, 14 étaient nou- velles pour la localité. En juin 1911, au cours d’un voyage scientifique, NM. .T. Garreta fit de nouvelles recherches algologiques ala Grande Salvage (3). Sur les 25 espèces recueillies,- 21 étaient meuwelles pour Vile. (1) R. T. Lowe. Florule Salvagicæ tentamen. London 1860. (2) A. Pıccone. Crociera del Corsaro alle Isola Madera e Canarie, del Capitano Enrico d’Albertis. Alghe. Genova 1884, p. 11. (3) L. Gain et R. Mrranpne. Note sur les algues recueillies par M. L. Garreta aux îles Salvages et Canaries (Bull. Mus. Hist. Nat., 1912, n°, P- 479- OR AA Le 1 août 1911, | HIRONDELLE II faisait une courte escale sur la côte sud de l’île. Les récoltes que nous avons faites pro- viennent de la baie des pêcheurs : elles comprennent 27 espèces dont 9 nouvelles pour la région. SCHIZOPHYCEE. Calothrix confervicola (Roth) Ag. | Lyngbya majuscula (Dillw.?) Harv. Symploca hydnoides Kuetz. CHLOROPHYCEE. Ulva lactuca L. Enteromorpha compressa Grev. — ramulosa Hook. — intestinalis Link. Chaetomorpha aerea (Dillw.) J. Ag. Codium adhaerens Ag. Il forme une zone trés nette, presque continue, tapissant les anfractuosités des rochers, au-dessus du niveau des basses mers. PHAEFOPHY CEA: Sphacelaria Hysirix Suhr Forme des petites touffes parasites, denses, régulières, plutôt globuleuses, ne dépassant pas 1 cm. de hauteur, groupées vers l'extrémité des branches du Cystoseira abies-marina. Stypocaulon scoparium (L.) Kuetz. Hydroclathrus cancellatus Bory Cutleria multifida (Sm.) Grev. Sargassum vulgare Ag. var. diversifolium J. Ag. Cystoseira abies-marina (Turn.) J. Ag. Cette espéce présente 4 la Grande Salvage le méme habitat (279) que M. Sauvageau lui a trouvé à Puerto Orotava (Ténériffe). Elle forme sur les rochers une zone bien definie dun jaune brunatre au niveau de la basse mer, zone dont l’epaisseur ne dépasse pas o™,50. Ce sont des gazons très denses dont les rameaux peuvent atteindre jusqu’à o™4o de longueur. Nous n'avons pas trouvé cette espèce à de grandes profondeurs (30-40 mètres) comme Me Vickers la signale à la Grande Canarié (1). Cystoseira Canariensis Sauv. Padina paronia Gaillon. RHODOPHYCE A: Plerocladia capillacea Bornet Chrysymenia uvaria (L.) J. Ag. Ricardia Montagner D. et S. Parasite sur Laurencia oblusa. Tétraspores et cystocarpes. Polysiphonia Erythraea (Schousb.) J. Ag. Chondria tenuissima (Good. et Wood.) Ag. Herposiphonia secunda (Ag.) Naeg. Laurencia obtusa (Huds.) Lamour. Dasya arbuscula (Dillw.) Ag. Ceramium ciliatum Ellis — echinotum J. Ag. Jania granifera Decaisne Corallina officinalis L. Si nous nous reportons aux diverses recherches algologiques entreprises à la Grandes Salvage, nous constatons, par la liste suivante, que 50 espèces y sont actuellement connue rt flore algologique peut être rapprochée de celle des îles Canaries avec laquelle elle présente de grandes affinités (1). (1) Mlle A. Vickers. Contribution à la flore algologique des Canaries, (Ann. Se. Nat. Se Serie, Bot. 1. 1800). - Liste des Algues recueillies aux Iles Salvages. CYANOPHYCEAE. Microchaete grisea ‘Vhur. Lyngbya majuscula (Dillw. ? Harv. Symploca hydnoides Kuetz. Calothrix confervicola (Roth) Ag. ULVACEAE. Ulva lactuca L. Enteromorpha ramulosa Hook. — compressa Grev. — intestinalis Link. V ALONIACEAE. Valonia utricularis Ag. CLADOPHORACEAE. Cladophora pellucida (Huds.) Kuetz. -- penicillata Kuetz. — Neesiorum Kuetz. Chaelomorpha aerea (Dillw.) J. Ag. CoDIACEAE. Codium adhaerens Ag. PHAEOPHYCEAE. SPHACELARIACEAE. Sphacelaria Hystrix Suhr. Siypocaulon scoparium (L.) Kuetz. (279) ENCOELIACEAE. Hydroclathrus cancellatus Bory CUTLERIACEAE. Cutleria multifida (Sm.) Grey. FUCACEAE. Cystoseira Canariensis Sauv. — abies-marina (Turn.) J. Ag. — barbata J. Ag. — abrotanifolia C. Ag. Sargassum vulgare Ag. var. diversifolium J. Ag. —- Desfontainesii (Turn.) Ag. — fissifolium (Mert.) Ag. — bacciferum (Turn.) Ag. DicTYOTACEX. Padina paronia Gaillon Dictyota fasciola (Roth) Lam. Zonaria flava Ag. RHODOPHYCEE. HELMINTHOCLADIACEE. Liagora distenta (Mert.) Ag. CHAETANGIACEZÆ. Galaxaura umbellata (Esper) Lamour. GELIDIACEE. Pterocladia capillacea Bornet Ni GIGARTINACER. Gigarlina acicularis (Wulf.) Lamour. RHODYMENIACER. Chrysymenia uvaria (L.) J. Ag. BONNEMAISONIACEE. Ricardia Montagnei D. et S. RHODOMELACEE. Polysiphonia erythraea (Schousb.) J. Ag. — Brodiaei Dillw. Chondria tenuissima (G. et W.) Ag. Herposiphonia secunda (Ag.) Naeg. Laurencia obtusa (Huds.) Lamour. Dasya arbuscula (Dillw.) Ag. CERAMIACEZÆ. Callithanmion sp. Ceramium ciliatum Ellis — echinolum J. Ag. = elegans Ducl. CORALLINACEE. Melobesia farinosa Lamour. Lithophyllum expansum Phil. forma stictaeformis (Aresch.) Fosl. Jania granifera Decaisne Corallina officinalis L. III. Station 3121. — /le Madère, 11 aout 1911. La flore algologique de l’ile Madère nous est surtout connue (279) a par le Guide de Madere.de Ellen Taylor (1), ka a de Piccone (2), les récoltes faites au cours de la croisiere du NOVARA en 1862-63 par le D' Liebetruth, celles de Bory de S' Vincent, de Mandon (Algae Maderenses). | Nos récoltes ont été faites a marée basse, sous le fort place à l'Est de Funchal. Elles se rapportent aux 17 espèces suivantes: SCHIZOPHY CE az Calothrix conferricola (Roth) Ag. CHLOROPHXCE Ulva lactuca L. Enteromorpha compressa (L ) Grev. — ramulosa Hook. var spinescens. Codium adhaerens Ag. PHAEOPHYCEZÆ. Cladoslephus spongiosus (Lightf.) Ag. Rejeté à la côte. Halopleris filicina (Grat.) Kitz. Colpomenia sinuosa (Roth) Derb. et Sol. Cystoseira discors (L.) Ag. = abies-marina (Turn.) Ag. Rejeté a la cote. Padina pavonia Gaillon | Zonaria flava (Clem.) Ag. RHODOPHYCEE. Plocamium coccineum (Huds.) Lyngb. Nitophyllum sp. Fragment rejeté à la côte. Spyridia filamentosa (Wulf.) Harv. (1) Ellen M. Taylor : Madeira, its scenary, and how to see it. With letters of a year residence, and list of the trees, flowers, ferns and seaweeds. London 1882, p. 181. (2} Log. Cit. Doe 9 PER Ceramium rubrum (Huds.) Ag. Jania rubens Lamour. IV. Station 3122. — Grande Deserte, 12 aout 1911. A une dizaine de milles dans le S. W. de Madère se trouve un groupe de trois les, les îles Desertes (Chao, Grande Déserte, Bugio). Inhabitees, inhabitables, elles sont formées de roches volcaniques (cinérites, tufs, basaltes) qui sortent de la mer en de superbes falaises dont la hauteur moyenne, pour celle des deux plus grandes iles, est voisine de 400 métres. En certains points, la mer a rongé la falaise et formé au pied de celle-ci comme une sorte de trottoir. C’est de l’une de ces plateformes, en partie découverte à marée basse, située sur la côte S. W. de la Grande Déserte, que nous avons recueilli la petite collection suivante qui comprend 27 espèces. CYANOPHYCEZX. Calothrix eruginea Thur. — confervicola (Roth.) Ag. Filaments en divers états de développement. Quelques-uns se terminent par un poil ; d’autres sont tronqués au sommet, et de leur gaine vide sont sorties des hormogonies. Quelques hormogonies en voie de germination. Lyngbya majuscula (Dillw ?) Harv. — confervoides C. Ag. CHLOROPEHY CE As. Ulva lactuca L. Enteromorpha lingulata J. Ag. — compressa (L.) Grev. Cladophora prolifera Kuetz. Aegagropila repens (J. Ag.) Kuetz. Bryopsis plumosa Ag. Codium adherens C. Ag. Dasycladus claræformis Ag. (279) PHAEOPHYGEE. Halopteris scoparia (L.) Sauv. Colpomenia sinuosa (Roth) Derb. et Sol. Hydroclathrus cancellatus Bory Sargassum Desfontainesii (Turn.) Ag. Fragments rejetés à la cote. Cystoseira sp. Fragments. Padina pavonia (L.) Lamour. Zonaria flava (Clem.) J. Ag. RHODOPHYGE 3». Gelidium corneum Lamour. Lomenlaria articulata (Huds.) Lyngb. Plocamium coccineum (Huds.) Lyngb. Polysiphonia Brodiaei Dillw. Laurencia obtusa (Huds.) Lamour. Dasya sp. Ceramium rubrum (Huds.) Ag. — elegans Ducl. Corallina rubens Lamour., sur diverses algues. La flore algologique de ces iles est comparable a celle de Madère et voisine de celle des iles Salvages et Canaries. V. Station 3135. — En mer, 36° 58 30? N. 242. 92 Gr., 17 aoül. Carpomitra cabrerae (Clem.) Kuetz. — Trouvée flottante a quelques milles dans l’ouest de Vile Santa Maria (Acores). Cette Sporochnacée provenait sans doute de Vile Santa Maria ou des Formigas ou elle a été trouvée ulterieurement. Quelques touffes de Sargassum vulgare Ag. var. diver- sifolium J. Ag. VI. Station 3153. — Banc Gorringe, 7 septembre 1911. Ce haut fond, de faible étendue est situé par environ 36° 20 N. et 11° 52° W. Gr., à quelques 150 milles à l’ouest du Cap SP Vincent. Les derniers sondages de S. A. S. le Prince de Monaco (1912) ont permis de constater que son sommet, très restreint, se trouve par 40 mètres de profondeur. La surface de ce banc, sur laquelle abonde une faune ichthyologique variée, est balayée par de puissants courants. Les algues que nous avons recueillies ont été prises à la ligne de fond par des profondeurs variant de 60 a 80 mètres. Elles fournissent des renseignement précis sur la répartition de quelques algues en profondeur. Les 9 espèces recueillies sont des fragments arrachés par les hamecons et les plombs des lignes du sol sous-marin. PHHOPHYCE. Desmarestia ligulala (Lightf.) Lamour. Cette intéressante espèce, qui est plutôt une algue des pays froids se trouve depuis les Feroè et les Orcades jusqu’à la côte nord d’Afrique. Dans le pacifique on la rencontre aux Chiloé et vers le Cap Horn. Elle a aussi été rencontrée dans les régions polaires australes (Terre de Graham). | Laminaria digitata Lamour. (est aussi ine espèce des mers froides et. temperees. On la trouve dans tout l’atlantique Nord et plus rarement jusque sur la côte d'Espagne. Zonaria flava (Clem.) Ag. Haliseris poly podioides (Desf.) Ag. RHODOPHYCE AL. Rhodymentia palmetta (Esp.) Grey. Plocamium coccineum (Huds.) Lyngb. Hypoglossum Woodwardii Kuetz. Brongniartella byssoides (Good. et Woodw.) Schmitz Melobesia farinosa Lamour. (279) — — VII. Station 3236. — En mer, par 36° 41 N. et 25° 38 W. (17... 12.20U 7072 Polysiphonia Havanensıs Montagne. Nous avons recueilli cette floridée sur la carapace des tortues marines appartenant à l'espèce Thalassochelys caretta, lesquelles, par les belles journées calmes, se voient Rompe ala surface de la mer dans les parages des Acores. Le 12 août; S. A. S. le Prince .capturait 6 tostues, Mantes avaient leurs carapaces couvertes, dans la région marginale qui reste toujours baignée par l’eau de mer, de P. Havanensis. Cette plante fut décrite et représentée (sans les appareils de fructification) par Montagne (1) et Ramon de la Sagra (2). Nous avons eu la bonne fortune de trouver le P. Havanensis en état de fructification. Fixée a la carapace des tortues par de nombreux crampons, l’algue forme à la base un plexus irrégulier d'où s’elevent des filaments dressés, présentant parfois quelques rares ramifications (2 à 5 environ), le tout ne dépassant pas une longueur de 1 centimetre. Les rameaux, sensiblement égaux dans toute leur longueur, ont un diamètre moyen de 50 à 60 ». Les rameaux secondaires sont d’autant plus développés qu'ils sont plus inferieurs. Les rameaux sont articulés dans toute leur longueur, les articles étant plus longs vers la base et surtout la partie moyenne du rameau que vers la partie terminale ou chaque article est aussi large que long. Les tétraspores naissent dans les rameaux supérieurs (Bis. At). | Les anthéridies occupent le sommet de l’article inférieur des filaments dichotomes dont la partie supérieure de chaque rameau est couverte. Elles sont cylindriques, allongées (Fig. B) parfois legerement en forme de croissant mesurant environ 25 a 30 u. de diamètre sur une longueur de 100 y. (1) Cent. pl. cell. exotic. — Ann. Sc. Nat., 2e Serie, Bot., Tom. VIII, P7392. (2) Hist. Nat. Cuba, p. 34. Tableau V, fig. 3. Polysiphonia Havanensis Montagne. — A. Partie terminale d’un rameau portant des tetraspores (t). — B. Extremite d’un rameau portant des antheridies a différents stades de leur développement. — C. Un cysto- carpe à l’état de maturation : 0, orifice, - sp., spores mises en liberté. (279) ge Les cystocarpes sont brievement pédicellés, globuleux, d’un diamètre voisin de 300. A maturation, les spores, obovales, sortent du cystocarpe par un orifice circulaire placé au sommet de celui-ci (Fig. C). Le P. Havanensis ne peut se confondre avec le P. insidiosa Crouan chez lequel il existe une différence très marquée dans les diamètres de la base et du sommet des filaments. VIII. Algues des Açores. Nous examinerons successivement les points suivants : ii: Algues recueillies et observées sur Vilot de Villafranca (Station aif ie 2. Algues recueillies et observées au mouillage de Flores (Station 3274). 3. Collection algologique du Musée d'Histoire naturelle des Acores et vue d’ensemble sur la flore algologique de l’archipel. 1. Station 3151. — Ilot de Villafranca, 2 septembre 1g11. L’ilot de Villafranca n'est autre qu'un ancien cratère adventif placé à un demi mille de la côte de Vile San Miguel. La mer, par un étroit passage de quelques mètres pénètre à l’intérieur de ce cratère où elle forme un lac circulaire dont la profondeur ne dépasse pas 2 à 3 mètres. Vers le large, sur les rochers battus par la mer, les algues sont assez abondantes, et les Corallinacées tapissent d’une jolie teinte mauve et lie de vin les nombreuses failles dans lesquelles la mer s’engouffre. Nous avons trouvé les 20 espèces suivantes : SCHIZOPHY CE Az. Rivularia bullata (Poir.) Berkeley CHLOROPHY €E Zs. Ulva lactuca L. Enteromorpha compressa (L.) Grev. Chaetomorpha aerea (Dillw.) Kuetz. forma fibrosa Kuetz. Bryopsis plumosa Ag. PHAEOPHYCEE. Cladostephus spongiosus (Lightf.) Ag. Fragment rejeté à la côte. Halopteris scoparia (L.) Sauv. Ascophyllum nodosum (L.) Le Jolis, Fragment rejeté a la cote. Fucus platycarpus ‘Thur. var. spiralis L. Sargassum vulgare Ag. var. diversifolium. Fragment rejeté a | la eöte. Cystoseira abies-marina (Gmel.) Ag. Padina pavonia (L.) Lamour. RHODOPHYCEE. Gelidium spinulosum (Ag.) J. Ag. Fragment rejeté à la côte. Pterocladia capillacea (Gmel.) Born. et Thur. Lomentaria articulata (Huds.) Lyngb. Plocamium coccineum (Huds.) Lyngb. Ceramium ciliatum (Ellis) Ducl. Corallina officinalis L. — rubens L. Callithamnion sp. 2. Station 3274. — Mouillage de l'ile Flores, 21-22 août EQGI2. La cote de la partie N. de Vile est surtout formée de roches basaltiques qui sortent de la mer en falaises atteignant plusieurs centaines de mètres de hauteur. Cest a marée basse, sur Îles Quelques petites plages très rocheuses voisines de Ponta Ruivo, ainsi qu'en bordure des énormes rochers qui surgissent de la mer, que nous avons trouvé les 23 espèces suivantes : CHLOROPHYCEZÆ. Ulva lactuca L. Enteromorpha ramulosa (Engl. bot.) Hook. (279) De doe Chætomorpha linum (Muell.) Kuetz. Cladophora prolifera (Roth) Kuetz. Codium adherens C. Ag. PHEOPHYCEE. Clasdostephus verticillaius (Lightf.) Ag. Rejeté à la côte. Halopteris scoparia (L.) Sauvag. Colpomenia sinuosa (Roth) Derb. ct Sol. Liebmannia Leveillei J. Ag. Fucus platycarpus Thur. var. spiralis L. Sargassum vulgare Ag. var. diversifolium J. Ag. Rejeté a la cote. — fissifolium (Mert.) J. As. Rejeté à la côte. Padina pavonia (L.) Lamour. Zonaria flava (Clem.) Ag. RHODOPHY CEA Gelidium spinulosum (Ag.) J. Ag. Plerocladia capillacea (Gmel.) Born. et Thur. Plocamium coccineum (Huds.) Lyngb. Rejeté a la cote. Polysiphonia fruticulosa (Wulf.) Spreng. Laurencia oblusa (Huds.) Lamour. Ceramium rubrum (Huds.) Ag. Rejeté à la côte. Corallina officinalis L. — rubens L. ?Lathothamnion membranaceum (Esp.) Fosl. 3. Herbier du Musée de Ponta Delgada et vue d'ensemble de la flore algologique marine des Açores. Monsieur le Colonel Chaves, Directeur du Service Météo- rologique des Acores et Directeur du Musée de Ponta Delgada, a bien voulu mettre à notre disposition, pour le revoir, l’herbier des algues des Acores. Nous l’en remercions vivement. La collection comprend 36 espèces provenant des différentes iles de l'archipel. Sur la liste générale des algues que nous donnons plus loin, ces espèces sont marquées d’un astérisque. en Nous:ne nous etendrons pas sur les diverses recherches algologiques entreprises dans cet archipel. Disons seulement que les principaux documents concernant la flore marine nous Bas cite fournis par les travaux de Seubert: (1), Drouet (2), Seer seardh (3), Piccone (4), Trelease (5) et les recherches effectuées par nous au cours des campagnes de 5S. A. S. le Prince de Monaco. Dans la liste générale des algues des Acores que nous donnons ci-apres, et qui comprend 105 especes, nous avons Mode pour chaque espèce les localités où elle ont été rencontrées. Liste des algues marines des Acores. GYANOPHYCEF. Rivularia bullata (Poir.) — San Miguel. Calothrix confervicola (Roth) Ag. — San Miguel. CHLOROPHY CE At. ULVACEE. *Ulva lacluca L. — San Miguel. Pico, Flores. | ; — forma rigida Le Jolis-S' Maria, San Miguel, Bayalı 9. Jorge, Flores. (1) M. SEUBERT. — Flora Azorica, Bonn, 1844. (2) Fl. Drover. — Catalogue de la Flore des iles Açores, Mem. Soc. Acad. Aube, 3-1866, pp. 220-223. (3) I. G. AGarDH. — Om de under Korvetten Josephines expedition, sistliden Sommar, insamlade Algerne. Kongl. Vetenskaps-Akademiens Förhandlingar 1870, No 4, Stockholm. (4) À. _ Pıccone. — Alghe della Crociera del CORSARO alle Azzorre (Nuovo giornale botanico Italiano Vol. XXI, No 2, Aprile 1880). (5) TRELEASE. — Botanical observations on the Açores (Eighth annual Report on the Missouri Botanical Garden. September 9, 1897). (279) mara * Enteromorpha compressa (L.) Grev. — San Miguel, Sta Maria. ._ — var. prolifera Kjellm. os Linza J. Ag. — St Maria. : — ramulosa (Engl. bot.) Hook. — San Miguel, Graciosa, Corvo, Flores. — intestinalis Link. — S™ Maria. CLADOPHORACEÆ. * Chaelomorpha aerea (Dillw.) Kuetz.,f. flörosa Kuetz. — San Miguel. —- = f. crassa Kuetz. — San Miguel. -— linum (Muell.) Kuetz. — Corvo, Flores. * Cladophora prolifera (Roth) Kuetz. — S® Maria, San Miguel, Fayal, Corvo, Flores. — catenata (Ag.) Ardiss. — San Miguel. Aegagropila repens (J. Ag.) Kuetz. — St Maria. BRYOPSIDACEE. Bryopsis penicillata Suhr — San Miguel. — plumosa Ag. — San Miguel. x CoDIACER. Codium lomentosum Stackh. — St Maria. —. adhaerens C. Ag. — Ste Maria, Flores. — bursa Ag. — St Maria. PHAEOPHYCEE. SPHACELARIACEÆ. Sphacelaria cirrosa (Roth) Ag. — S' Maria. — iribuloides Menegh.— San Miguel (sur Sargassum). ee verticillatus (Lightf.) Ag. —S™ Maria, San Miguel, Fayal, Flores. — spongiosus (Lightf.) Ag. — San Miguel. | SES ey i th ER sen sa do ER * Halopteris scoparia (L.) Sauv. — S* Maria, San Miguel, Fayal, Flores. | k — filicina (Grat.) Kuetz. — St Maria, San Miguel. ENCELIACEE. *Colpomenia sinuosa (Roth.) Derb. et Sol. — S Maria, San Miguel, Corvo, Flores. * Scytosiphon lomentarius (Lyngb.) J. Ag. — San Miguel. *Phyllitis fascia (Muell.) Kuetz. — San Miguel. CHORDARIACE. Myrionema strangulans Grev. — Fayal. Leathesia difformis Aresch. — St Maria. Liebmannia Leveillei Ag. — Corvo, Flores. SPOROCHNACEAE. Carpomitra Cabrerae (Clem.) Kuetz. — Formigas, S Maria (flottantes). CUTLERIACEZ. Cutleria multifida (Sm.) Grev. — S. Maria. FUCACEZ. * Ascophyllum nodosum (L.) Le Jolis. — San Miguel, Pico, Fayal, Terceira, St Maria. * Fucus platycarpus Thur., var. spiralis L. — St Maria, San Miguel, Terceira, Flores. — ceranoides L. — S Maria, Terceira. *Sargassum vulgare Ag., var. diversifolium. — St Maria, San Miguel, S. Jorge, Gra- ciosa, Flores (flottante). — — var. spiralis L. — San Miguel. — bacciferum (Turn.) Ag. — San Miguel (flottante). — fissifolium (Mert.) J. Ag. — St Maria, San Miguel, Retceiras Corvo, Hores: (279) do — ‘Sargassum cymosum Ag. — Desfontainesii (Turn.) Ag. S" Maria. — ?endiviefolium Bory — S" Maria. *Cystoseira abies-marina (Gmel.) Ag. — Formigas, S' Maria, | San Miguel, Graciosa, Terceira. : — abrotanifolia C. Ag. — San Miguel, S. Jorge. DIGTYOTACEAE. * Padina pavonia (L.) Lamour. — Iles Acores. *Zonaria flava (Clem.) Ag. — Iles Acores. — variegala Mert. — Formigas. * Taonia atomaria (Good. et Wood.) J. Ag. — S!a Maria, San | Miguel. | Dictyota dichotoma (Huds.) Lamour. — S™ Maria. Dictyopteris polypodioides (Desf.) Lamour. — Formigas, Ste Maria. RHODOPAY Cis. HELMINTHOCLADIACER, * Liagora viscida (Forsk.) C. Ag. — San Miguel, Terceira. Nemalion lubricum Duby — Terceira. GELIDIACER. Caulacanthus ustulalus (Mert.) Kuetz. — Terceira. *Gelidium latifolium Bornet. — San Miguel, Fayal. — filicinum Bory. — Terceira. 4 — spinulosum (Ag.) J. Ag. — S® Maria, San Miguel, Graciosa, Corvo, Flores. — carlilagineum (L.) Gaill. — Fayal. * Pterocladia capillacea (Gmel.) Born. et Thur. — Iles Açores. GIGARTINACEZ. Chondrus crispus (L.) Stackh. 2 gm Miguel. Gigarlina Teedii (Roth) Lamour. * Gigartina acicularis (Wulf.) Lamour. — St Maria, San Miguel. Gymnogongrus crenulatus (Turn.) J. Ag. — San Miguel. RHODOPHYLLIDACE®. Rhodophyllis bifida (Good. et Wood.) Kuetz. — St Maria. SPHAEROCOCCACEE. Sphaerococcus coronopifolius Ag. * Hypnea musciformis (Wulf.) Lamour. — San Miguel. RHODYMENIACEE. Rhodymenia palmella (Esp.) Grev. — St Maria, San Miguel. * Lomenlaria arliculata (Huds.) Lyngb. — San Miguel. Chrysymenia uvaria (L.) J. Ag. | — depressa Ardiss. et Staff. — S' Maria. Hooperia Bailey ana (Harv.) J. Ag. * Plocamium coccineum (Huds.) Lyngb. — San Miguel, Terceira, Flores. DELESSERIACEA. Nitophyllum laceratum (Gmel.) Grev. — San Miguel. _ uncinatum (Turn.) J. Ag. — St Maria. Hypoglossum Woodwardii Kuetz. —S™ Maria, ? San Miguel. RHODOMELACEE. Polysiphonia Havanensis Mont. — San Miguel. Au large des îles, sur T’halassochelys caretta. — fruticulosa (Wulf.) Spreng. — S® Maria, Corvo, Flores. à — subcontinua (Ag.) J. Ag. — San Miguel. Chondria lenuissima (Good. et Wood.) Ag. Laurencia obtusa (Huds.) Lamour. — Fayal, Corvo, Flores. (279) * Laurencia pinnatifida (Gmel.) Lamour. — San Miguel. Pterosiphonia parasitica (Huds.) Falk. — St Maria. Dasya sp. — S" Maria. CERAMIACEZÆ. Spermothamnion Turneri (Mert.) Aresch. Callithamnion tetragonum (With.) Ag. — San Miguel. Griffithsia sp. — St Maria, San Miguel. Vickersia ? baccata (J. Ag.) Korsakoff. — St Maria. Ceramium diaphanum (Lightf.) Roth — Fayal. — clavulatum —- Terceira. — rubrum (Huds.) Ag. — Pico, Flores. : — ciliatum (Ellis) Ducl. — San Miguel. (GRATELOUPIACEE. * Graleloupia filicina (Wulf.) Ag. — San Miguel. NEMASTOMACEE. Schizymenia obovata J. Ag. — Corvo. — undulata J. Ag. — Terceira. SQUAMARIACEÆ. Peyssonnelia squamaria (Gmel.) Decaisne —S" Maria, Terceira. CORALLINACEAE. Amphiroa Beauvoisit Lamour. — St Maria, Fayal. Melobesia pustulata Lamour. — Pico, Fayal, Terceira. Lithothamnion membranaceum (Esp.) Fosl. — Pico, ? Flores. "Corallina officinalis L. — San Miguel, Graciosa Flores. * — — granifera Ell. et Soland. — San Miguel, Fayal. — corniculata L. — rubens L.— St Maria, Graciosa, Corvo, Flores. Jania ? Natalensis Harv. — St Maria. | ELT eget Ss Nous navons pas la pretention d’avoir voulu donner une liste définitive des algues des Acores. Il est certain que la flore _ marine de cette région est encore peu connue et les recherches spéciales, suivies, interessant les divers groupes d’iles, per- mettront certainement d’augmenter dans de grandes proportions le nombre des espèces habitant la zone des Acores. (279) SR Te SCA" Le Bulletin est en dépôt chez Friedländer, 1 a ee Berlin et chez M. Le Soudier, 174-176, boulevard Saint Germain à Paris. Erw 4 ” “>: Les numeres du Bullena se vendent séparément | aux prix suivants et drancos or, À pute, a Nes DR aan Fr i 201... Notice préliminaire sur Gr sna ht profundissimtus no nov. RR gen., nov. sp. Poisson abyssal recueilli à 6.035 mètres de profondeur dans l'Océan Atlantique par S. A. Sie Prince de Monaco, par Louis ROULE...,.....,...:......20 262. — Sur quelques intéressantes espèces d’ Amphipodes provenant des parages de Monaco et des pêches pelagiques de la Princesse-Alice et de l’Hir ondelle II en Méditerranée, par Ed: Carvreuxs. ls here OR Ne CR 263. — Regeneration acöler Plattwürmer. ip Ana diversi- | color. Mit 4 Textfiguren. (Vorläufige Mittheilung), von “Florence: PEEBLES, Ph? D: 2... an eta ee 264. — Crustacés commensaux et parasites de la baie de Cohen, par le D' Jules GUTARTS me 265. — L’arsenic et le manganèse dans quelques végétaux marins. _ (Deuxième note préliminaire] par Henri MArcELET..,... 266. — Ein Meeres-Photometer, Von Klaus GREIN. esses sees sees 267. — La question du Goémon de fond, par Yves DELAGE, Directeur de la Station Biologique de Roscoffy ae >68. — Vingt-cinquième campagne scientifique. ( Hirondelle IL), Note de S. A. S. le Prince ALBERT DE. "Monaco... 269. — Surla présence, en Méditerranée, d’une variété de I’ Aplidium lacteum Huitf., Synascidie arctique et a à PAT st Ernest BRÉMENT.:....4 444444. essen rete eer wiens nenn 270. — Quatrième note preliminaire sur les PoLvch&tes provenant. des campagnes de l’Hirondelle et de la Princesse-Alice, — ou déposées dans le BE Océanographique de Monaco, par Pierre: FABVELL 4 0. 02e er VOD 271. — Analyses des huiles préparées à bord. des yachts deS, A. 8. le Prince de Monaco lors de ses croisieres scientifiques (Première note Pr eliminaire), par Henri MaRCELET ..:... — 272. — Etudes sur les Gffements de Mollusques comestibles des Cötes de Frante- La Méditerranée : de Cerbère à l'em- - bouchure de T Hérault (avec une carte), par L. Jousin.... 273. — A note on some Myxosporidia collected at Monaco. By : A PRINGLE JAMESON S Jen nos AU Weve ln Ries eh De ee 274. — Campagne Scientifique de l'Hirondelle II (1913), Liste des | Stations (AVEC UNE CARTE) nie 075 es ARE vee | 275. — Études. préliminaires sur les Céphalopodes recueillis au cours des Croisieres de S. A. S..le Prince de Monaco. 3e Note: Mastigotheuthis magna, nov. S. p., par L. Jounin. 276. — RR Biologiques sur le Plankton (Deuxieme note), _ par Maurice ROSE Si, ar ne DR = pe eee nee 277. — Quelques expériences sur la croissance. acs algues marines Ban a Roscoff (Note préliminaire), par M”° Paul Lemoine .... 5 278. — Campagne du Sylvana (février-juin 1913). Mission ComteJean de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations par L. Gain. rs 279. — Algues provenant des Bu de l'Hirondelle (191 ae LE 1012); par .L. RN ee r r MONACO. — IMPR. DE MONACO. > Pr > ocauvounientaue || ALBERT Ier, N z R - PRINCE DE Monaco) > IR A = provenant de la Campagne Scienti ifique de la PRINCESSE-A LICE en 1809 5 En aS (Avec six figures.) | a. LE Le . Parle Dr Otto PESTA, Vienne. Les auteurs sont priés de se “conformer aux indications suivantes : pee 10 Appliquer les règles de la nomenclature adoptées par les Congrès internationaux. | REN I N 2° Supprimer autant. que possible les abréviations. ._ Ks 3 AR a ns À ce _3e Donner en notes au bas des pages ou dans un index les indications Lu + bibliographiques. re : ee ne hi 4° Ecrire en italiques tout nom scientifique. latin. _ 5e Dessiner sur papier ou bristol. bien blanc au crayon Wolf. (H. B. 3.) 0 ou a l’encre de Chine. > 7 3 oe 6° Ne pas mettre la lettre sur les ea orleans mais sur les papiers | calques les recoüvrant. ET 7 = BER FR REN | 7e Faire les ombres au trait sur papier ordinaire ou au crayon noir sur Papier procédé. ET . 80 Remplacer autant que possible les planches. par des figures dans te: texte en donnant les. dessins faits d’un tiers ou d’un quart. pis pente ane la dimension définitive qu’on désire. Den Les auteurs reçoivent 50 exemplaires de leur mémoire. Ils peuvent, en : outre, en faire tirer un nombre quelconque — faire la demande sur le . manuscrit — suivant le tarif suivant: S0 ex. | 100ex. | 150ex. | 200ex. | 250ex. | 500ex. | — — — — Un quart de feuille......| 4f » | 5f20 | 6f80 | 8f40 | 10 40 ‘Une demi-feuille. .:......|:4 76 | -6°70 |. 8 80 | 11 » | 13 40 | 22 80 Une feuille entiere.......| 8 10 | 9 80 | 13 80 | 16 20 | 19 40 Be 80 Il faut ajouter à ces prix celui des planches quand il y a lieu. = Adresser tout ce qui concerne le Bulletin a l'adresse suivante : = Musee Be, an), Monaco. PO a el ta mE a a a pee Nel ee ARE ee rete, “ © BULLETIN DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE a (Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco) No 280. — 10 Janvier 1914. Note sur un exemplaire du genre Corycaeus provenant de la Campagne Scientifique de la PRINCESSE-ALICE en 1909. (Avec six figures.) Par le Dr Otto PESTA, Vienne. En étudiant les Copépodes des pêches de surface collec- données durant les Campagnes scientifiques de S.A. S. le Prince de Monaco, j’ai trouvé parmi les formes de la Station ar 1000, 22 août; 20° .17 N..Lat, 8° 21’ W. Longit. Greenwich ; filet fin étroit, 9 nœuds, 8 h. — 8 h. 30 soir) un exemplaire d’une espèce de Corycaeus qui est différente de celles connues jusqu ici et représente probablement un stade de la dernière mue. Il possède les caractères suivants (voir fig. 1-6) : Longueur 2"" (soles caudales non comprises). Partie antérieure du corps plus courte que la partie posté- -rieure, la largeur étant un peu plus grande que la moitié de la longueur. Premier anneau thoracique séparé de la tête. Angles me > £% hy = = te pr Sy" 7 1 Due bam LS if postérieurs du troisième anneau thoracique fortementen saillie; Fic. 1. — Corycaeus sp. juvenis. L’habitus vu d’en haut. 2 — le quatricme anneau thoracique est reuni avec le’ précédent er uns cornes. Carene ventrale arrondie. Le corps posterieur plus long que lecorps anterieur, se composant d’un abdomen uni-articulé et d’une longue furca. Palettes caudales aussi longues que le reste de l'abdomen et non divergentes. Soie interne à l’extrémité avec un bord hyalin. Les couvercles génitaux placés dans la région du ventre, avec.une grosse soie comme appendice. Antenne antérieure construite normalement, à six articles. Antenne postérieure avec soles basales fortement pennées et presque de même longueur, avec une épine visible à l’intérieur du coin antérieur et avec une série de pointes qui sy rattachent. Les griffes de l'extrémité presque égales et pas très considérablement allongées. Rame externe de la quatrième. patte natatoire avec 1, 0, I épines externes; rame interne se composant d'un cône avec une soie pennée. (La soie basale n’a pas été observée). REMARQUES. L’abdomen étant uni-articulé etles soies basales des antennes postérieures étant pennées, notre exemplaire se classerait dans à ai Es OY ee ee le groupe des Coryceides désigné par Farran (1911) sous le nom de Corycella. Mais comme les espèces de ce groupe (C. Fic. 2. — Partie postérieure vue de côté. rostratus, gibbulus, concinnus, gracilis, carinatus et longicaudis _Giesbr.) se caractérisent d’une part par leur petitesse (© 0.72- noe) oy 0.64-0.89""), d'autre part par le manque complet d’une rame interne a la quatrie- | me patte natatoire, on ne saurait classer dans ce groupe l’exem- plaire en question. Il s’agit donc très probable- ment d’un stade non développé d'un autre groupe des Cory- caeus; car F. Dahl (1894) a mon- me que toutes les Corycæides possèdent les caractères qui ont été exposés plus haut. Excepté Corycella, parmi les six autres groupes que M. Dahl (1912) a désignés sous le nom de sous- espèces, ilyena seulement deux Bie mo de ebalete hquientrent en ligne de compte : Canale. (a. savoir Corycaeus s. str. et Urocorycaeus) pour la comparaison avec l’exemplaire dont il sagit. Le premier comprend quatre espéces, dont l’une (Cor. speciosus) serait surtout a considérer. D’apres F. Dahl (1894) 4 = et M. Dahl (1912), Dana (1852) a décrit et reproduit sous le nom = de C. longicaudis une forme non adulte de C. speciosus. Fic. 4. — Antenne anterieure. Cependant il n’est pas sûr que notre exemplaire soit identique à celui de Dana; car on ne peut trouver que peu de détail dans son ouvrage. Il est très sûrement rapproché du sous-genre A Fic. 5 Antenne Fic. 6. -— Quatrieme postérieure. patte natatoire. Urocorycaeus. De ce dernier on ne connaît que l'espèce Jongi- stylis qui se trouve dans l'Océan Pacifique. Il ne reste alors que les deux espèces lautus et furcifer, dont la présence dans l'Océan Atlantique et la Mer Méditerranée correspondrait à celle de notre exemplaire. Comme on ne connaît pas beauoup les stades non adultes des espèces de Corycaeus, il est peut- être bon de publier les observations qui s’y rapportent. Er = | à ed Nias, seat : s1 Me 4 prea = anne Le Bulletin est en dépôt chez Friedländer, 1 14, als ee et chez M. Le Soni, 174-170 boulevard Saint- Germain. a Paris, ee Les numeros du Bulletin. se vendent séparément aux prix suivants et franco E se : | a armen. 262. — Sur quelques. intéressantes espèces d’ Asiphinoder provenant EEE des parages de Monaco et des pêches pélagiques de la ee oe a, ¢ Princesse-Alice et de l’Hirondelle II en Méditerranée, par 2 3, Ed -ÜCHEVREUX.n 0, ea ne ee ieee eee ee 263. — Regeneration acöler Plattwürmer. I. er. diversi-. ET color. Mit 4 en en. (vorlaußge Mittheilung), VOU Ge ere Florence PEEBLES, P er TF Ro | 264. — Crustacés commensaux et parasites. de la baie de Concarneau, ee ee ae parle D’ Jules GprART......::...1.., ere TOO | 265. — L’arsenic et le manganèse dans quelques végétaux Marne as ee (Deuxiéme note préliminaire) par Henri MARS tp ee 266. — Ein Meeres-Photometer, Von Klaus GREIN. EEE LE D 267. — La question du Goémon de fond, par Yves DeracE, _ — Directeur de la Station Biologique de Roscoff... 19 268. — Vingt-cinquième campagne scientifique (Hirondelle II), —-. « Note de S.-A. S. le. Prince ALBERT DE MONACO... 050 - 269. — Sur la présence, en Méditerranée, d’une variété de l'Aplidium. | lacteum Huitf., Synascidie arctique et subarctique, par Ernest BREMENT 22 2e 0 anes use ses esoreeascctreccesenacess Sieg I die Zé 270. — - Quatriéme note préliminaire sur les PoLYCHETES. provenant Ai Me des campagnes de l’Hirondelle et de la Princesse-Alice, . : ©" ou déposées dans le Musée Océanographique de Monaco, = = ~— par Pierre ee en soak twas He 271. — Analyses des huiles préparées a bord des yachts deS. AS. 0 le Prince de Monaco lors de ses croisieres scientifiques ea (Premiére note préliminaire), par Henri MAnckLEr at 50m @ 272. — Etudes sur les Gisements de Mollusques comestibles ds = Côtes de France. La Méditerranée : de Cerbére à l’em- EEE bouchure de l'Hérault (avec une carte), par L. Jousin.... 2 50. 273. — A note on some Myxosporidia collected at Monaco. By re 7 A PRINGLE JAMESON 457.2 Ga ee vn ee ee eee SO 30 Far 274. — Campagne Scientifique de l’Hirondelle = (1913), Liste des = RE re Stations (AVEC UNE CARTE). ..s.éesesssesssesesesssterses 1 D > es — Etudes préliminaires sur les Céphalopodes vecuciiis “al gee : cours des Croisières de S. A. S. le Prince de Monaco. - ite Mon 3° Note: Mastigotheuthis : magna, nov. s. p., par L. JOUBIN. — NE is? ee 276. — Recherches Biologiques sur le Plankton (Deuxième ele). par Maurice ROSE... ses essse essences 1 277. — - Quelques expériences sur la croissance des al ues marines 2 : à Roscoff (Note préliminaire), par M= Paul EMOINE vec. — Le 50. ae — Campagne du Sylvana (fevrier-juin 1913). Mission Comte Jean = : de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations par EL. Gain. La = Sah: — Algues provenant des Campagnes de l'Hirondelle II (191. IR 1912), par L. GAINe vee cae ceescee cater eteecegesesesasese 2 yn. . 280. — Note sur un exemplaire du genre Corycaeus provenant de ne et eu Lo. Er (avec Sk feu scientifique de la Priucesse-Alice en 1909 À : (avec six figures), par le Dr ae Pesta nc el aS MONACO. — IMPR. DE MONACO. ‚Janvier 1914. © A BULLETIN . a TUT OCEAVOGRAPHLOUE Fondation ALBERT ler, Prince DE Monaco) Les Bromures des Eaux marines. — Par M. le Dr Louis CHELLE. Professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Bordeaux. : je Fes TE f ; ath MALE 10000 16400 N re MONA GO? wey À 27 d \ Peay: ta RL ess auteurs sont priés (de se conformer aux indications s due re Appliquer les règles de la nomenclature cae ee: intérnationaux. | REN! ee N Supprimer autant que possible les ‘abréviatidnes 0 AR 3e Donner en notes au LAS des Pages € ou er un inde 1 en bibliographiques. so ag RE era Ob Jo. Ecrire en ae tout nom nee latins: suet | _ 5° Dessiner sur papier ou | bristol. bien blanc au crayon Wolf m. Ä FAT aa l'encre de Chine. TS DV TRE SEN 6° Ne pas mettre la lettre sur les dessins originaux : mais sur les papiers à calques les recouvrant. Ne a BROS OD. RO 7° Faire les ombres au trait sur papier ordinaire. ou au crayon à noir st sur papier procédé. “iris | RER a N es oh ae 80 Remplacer autant que oc Ie = planches par fies: ae dans le ii texte en donnant les dessins faits d’un tiers. ou d’un quart pr grands HUE: 0..." la dimension definitive qu’ on désires N Re & vf + « ! ns a N Ç = x " | \ ie AN N Rots Haas Lehi. ; : ‘ RAR, Dede Bu \ Î } | Les auteurs reçoivent 50 exemplaires de leur mémoire. tis. peuvent, en outre, en faire tirer un nombre quelconque — faire la demande sur. le Ban Soc — suivant le tarif suivant : | 4 50 ex. | 100 ex. | 4 to), Un quart ‘de feuille ee ees 4f » | 5f20. ons Une demictetillen. v4 sad | 4390 126 70. ISCH . Une feuille entiére rs" 8410 yo 80 x Il faut ajouter a ces: prix celui des planches quand ily y a lieu 4 BE N Woe) 3 Fas + Fe # Ver x i x ’ ER ‘ Bs Fee r - Wain “ " be { Y y Pr he ic) ae liad ‘Adresser tout ce qui concerne le Bulletin à l'adresse. suivante : < À j di CR ae ERELETIN DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco) No 281. — 25 Janvier 1914. Les Bromures des Eaux marines. Par M. le Dr Louis CHELLE. Professeur agrégé à la Faculté de Médecine de Bordeaux. Dans une précédente note(1) nous avons donné les résultats de nos recherches relatives à la teneur en brome des eaux marines; notre travail portait sur 14 échantillons d’eau de mer et nous concluions que le brome qu'ils renfermaient représentait, envi- ron, de 3 à 4 millièmes de la quantité totale de chlore. Depuis cette époque, nous avons pu nous procurer 27 nouveaux échan- tillons dans chacun desquels nous avons dosé le chlore et le brome ionisés et nous avons eu la satisfaction de constater que toutes nos conclusions antérieures se vérifiaient encore de la manière la plus complète. Nous ne reviendrons pas sur la technique de l'opération con- cernant le dernier de ces halogènes ; nous rappellerons, seule- ment que notre réaction est fondée sur ce fait que le brome libre donne, avec la fuchsine décolorée par l’acide sulfurique (1) L. CHeLLe. Les bromures des eaux marines (Bulletin de l’Institut Océanograghique, Fondation Albert Ier, Prince de Monaco), n° 260, 30 mars TOU. + dilué, un dérivé coloré de la rosaniline d’une grande richesse de teinte et soluble ‘dans le chloroforme qu'il colore en zouse violet. | Cependant nous croyons devoir insister sur un point de cette technique. Nous disions dans notre premier travail : « Pour « avoir des résultats absolumeut rigoureux et définitifs, il est « bon d'effectuer les opérations de contrôle avec des solutions « bromurées additionnées suffisamment de CINa exempt de bro- « mures, pour que leur titre en chlorures soit aussi voisin que « possible de celui des eaux marines essayées. » Nous devous nous hâter de dire que le chlorure de sodium chimiquement pur, que livrent les drogueries contient toujours des traces de brome ; du reste dans une prochaine note, nous pouverons ce fait en étudiant la teneur en brome des sels ali- mentaires et des chlorures de sodium commerciaux. Le chimiste qui voudra pratiquer le dosage tel que nous le préconisons, aura donc l'obligation de purifier le chlorure de sodium qu'il emploiera dans ce but, s’il veut qu'il soit exempt de brome. Un procédé très simple pour arriver à ce résultat, est le suivant : Préparation du chlorure de sodium exempt de bromures. — Faire une solution saturée à chaud de CINa. Verser 150 centi- metres cubes de cette solution encore chaude dans un litre d’al- cool à 95°. Le ClNa se précipite, on décante la majeure partie de l'alcool, puis on projette le magma résiduel sur un filtre qui retient le CINa. Le précipité est lavé à l’alcool, puis al :tuer. On n’a plus qu’à déssécher et on obtient ainsi, très rapidement, du chlorure de sodium exempt de bromures. Ceci dit,voici les résultats numériques auxquels nous sommes arrivés : es wee |= MERS SE = dede TE & Mas A. = ae - Bra Nllantiquer...ne...2..02..: kn] 20. 123.0 7e 37 — LES ONE RER AAA EE Bl#20;07.0 78,3 D site ee ROC SEE (3)! 20590.0 86.4 402 —- (eee onmilies den Su eZ |r... 23075 ..0 100.0 4.0 MerMediterranée (Ceuta).......: (4)| 20945.0 80.5 DO = (Melita) met (4)| 20945.0 781 Den = PANISeS ras) ere (4)| 20945.0 80.0 3.8 — (Malaga):...... (4)| 23840.0 82.0 Ve _ IMessinelhee =>. (4)|® 21655.0 SOR. 307 — (Port Said) a2. .(3)|, 2041220 she 37 — (Détroit de Bonifacio). (Sif. - 2130046 85.0 SPC OééammPacinique (Japon)........ (51 4185000 82.2 4.4 Neer da Japom. : ...:7.:..... (64191010 82.8 41.3 ==, LP cdg Arnone ae a Grace Ree RER (7) 2197020 Or 26 2h es nee lee 9520 © 84.4 4.3 Ole an Indien. u. eu... (3) (8)| 19702:0 AD DT Grand Lac Amer (SueZzY......... (SH 2775720 107.0 3.9 Ces nouveaux résultats nous montrent encore une fois que, contrairement aux données extrêmement discordantes apportées par les auteurs qui jusqu’à nos recherches, ont étudié la répar- tition des bromures dans les eaux marines, la teneur de ces (1) Eau prélevée en pleine mer entre Montevideo et Rio, par M. Pelet, à bord du Burdigala. (2) Eau prelevée aux environs des îles Canaries par M. Pelet. Bir@es eaux nous ont été procurees par l’intérmédiaire de M. Porte, professeur à l’École de Santé navale de Bordeaux. (4) Ces échantillons ont été prélevés, à notre intention, par M. le Pro- fesseur Sauvageau, de la Faculté des Sciences de Bordeaux. (5) Eau prélevée aux environs des côtes Japonaises, à la température de — 202, par M. Lagrange. (6) Cette eau nous a été envoyée par M. Lagrange. (7) Ces eaux nous sont parvenues par l’intermédiaire de M. le Consul de France à Tokio. (8) Eau prélevée en pleine mer entre Diego-Suarez et les iles Seychelles. (281) — 4 — caux en ion brome est remarquablement constante, a part les exceptions expliquées antérieurement pour la Mer Noire et la : 5 Br ct la Mer Baltique. Il en est de même du rapport ——. Cl | Grâce à l’obligeance de S. A. 5..Albert 1°, Pipe Ho- naco, nous avons pu aller plus loin dans cette voie et étudier 10 échantillons de surface et de profondeur prélevés dans la méme verticale et dont un, en particulier, provenait d’une profondeur de 4682 mètres. Les chiffres consignés dans le tableau ci-dessous résument nps déterminations sur ce dernier point. ne x Rapport STATION (a) eee rn. | Cl Br (I ( Surface 030 70 20412 84 neat 2864 (1) } profondeur 4682" | @ — 3034 | a meee eh SOE ace DE RE 20590 94 4.3 sep, ( Profondeur ı27om | 6 = 11° go 20590 88 4.5 a (Surface DOS 18105 75 4.1 322017 (, Profondeur 14580) 07 ==7 3248 19125 80 4.0 | „| Surface (== 780 18460 76 dt gp) (nProfondeur 127 u | 20, 7 30952 19880 76 30 3 le Suntace de 2 18460 72 3. | ne (. Profondeur; 2654. | 0 ==. 30451 19880 80 4.0 | re EEE So BER a Il résulte donc définitivement de ces chiffres que la constance presque absolue que nous avions trouvée par le rapport des bromures et des chlorures des eaux marines dans les divers (a) STATION DATE Latitude N. Lone OCEAN (Greenwich) (1) 2864 | 4 aoüt 1909 420 55’ 190 55° Atlantique (2) 2895 | 22 — 1009 360 36° 80 50° = (3) 3436 | 26 — 1913 42° 40’ 620 49° 30” — (4) 3446 | 27 — 1913 430 18 600 1 — (5) 34501728 — 21918 430 26’ 59° 03° — ie rx … PUS PS échantillons précédemment étudiés par nous à ce point de vue est complètement vérifiée par ces nouvelles données quels que soient le pointet la profondeur du prélèvement des eaux. Si nous exprimons en bromure de sodium la valeur moyenne de la quantité de brome existant par litre d’eau de mer, nous pouvons dire qu’elle est approximativement de 1 décigramme. Cette valeur est, comme nous allons le voir, extrêmement consi- dérable si on la rapporte à la masse des Océans. Peumen fournir une idée un peu concrète, rappelons que l’ensemble des eaux marines du globe occupe un volume d’envi- ron 1.200 millions de kilomètres cubes. Nos résultats numériques établissant que ces eaux marines contiennent à peu près le dix- millieme de leur poids de bromures, exprimés en BrNa (08" 10 de BrNa par litre), il est aisé d’en déduire que la totalité des Océans renferme 120.000 milliards de tonnes de ce sel, soit 80.000 tonnes par téte d’habitant du globe (1.500.000.000 d’ha- bitants). Si chaque étre humain en utilisait 1 kilogramme par an, il faudrait donc 80 millions d'années pour épuiser ces réserves. En prenant, en chiffres ronds, la valeur 3 comme densité du bromure de sodium fondu, le volume de ce sel des mers est 120.000 milliards de tonnes 3 — 40.000 milliards représenté par de mètres cubes. Si la totalité de ce sel était répandue uniformément sur la surface totale de la France (536.408 kilomètres carrés), 1l occu- perait une hauteur de 73 mètres. S'il était réparti sur la surface du département de la Gironde dont la superficie occupe 9.740 kilomètres carrés, c’est-à-dire 1/55 de la France, il représenterait une montagne cylindroïde ayant pour base et pour sommet le département et pour hau- ur 23255 = 4.015 mètres. On peut apprécier, par là, l'énorme stock de réserves bro- murées que le monde neptunien recèle dans son sein. (281) COMPLÉMENT. Mer Morte (1). Il est une mer que nous avons Jugé utile d’etudier séparé- meent étant données ses conditions géologiques spéciales : c’est la mer Mer Morte. A lanalyse nous avons trouvé : Chlore zen eee . 936" of pain diene: Brome: ee I 955 . — Br Rapport — 21.1 Comme on le voit, cette eau renferme beaucoup plus de chlorures (environ 5 fois plus) et de bromures que les eaux Br ER marines. Mais le rapport Ep esticizu.n, tandis que pour les autres mers nous avons vu qu'il oscillait entre les chiffres 3 et 4. Ce fait est dû à ce que la Mer Morte peut être considérée comme un vaste marais salant naturel dont les eaux, en dépo- sant leurs chlorures, ont gardé en dissolution le brome combiné qu’clles renfermaient, absolument comme nous avons montre(2) | Br i ae dans les eaux de Satins, le rapport —— s’accroitre à mesure que Cl leur concentration augmentait. (1( Cette eau nous a été procurée par M. l’abbé Dupont, économe du Grand Séminaire de Bordeaux. (2) L. Curette. Etude d'ensemble sur le dosage et la diffusion des bro- mures dans les eaux minérales françaises (Bulletin des travaux de la Société de Pharmacie de Bordeaux, février 1913, p. 60). ET ENS RER ERA Sean CAE SE) A AVIS Le Bulletin est en dépôt chez Friedländer, 11, | Cou Berlin et chez M. Le Soudier, I 74-3470, boulevard Saint Germain à Paris. Les numéros du Bulletin se che séparément aux. prix. Sulyants et franco re ke OL NS UT RE Nos | Nicene © ‚Er 262. — Sur quélques intéressantes espèces d’ Amphipodes provenant. ler des parages de Monaco et des péches pelagiques de la NS Princesse-Alice et de l’Hirondelle II en Méditerranée, par + 1:8 Ed. ee D DE ne 263. — Regeneration acöler Plattwürmer. I, Aphanostoma diversi: Sun color. Mit 4 Textfiguren. (Vorläufige Mist nenne eh ben Fiorence PEEBLES, Ph. Diss 52020, Re oe bees be eee tee es 264. — Crustacés commensaux et parasites de la baie de Concarneau, eh par le D* Jules GUIAR ES ee 2 de see CO DE 290; re. 265. — L’arsenic et le manganése dans quelques végétaux marins. : a {Deuxième note préliminaire) par Henri nn saa se kee we 266. — Ein Meeres-Photometer, Von Klaus GREEN. one RE ee 267. — La question du Goémon de fond,, par Yves Dinar ee Sade ae Directeur de la Station Biologique de Rose tus N a it? $ 268. — Vingt-cinquième campagne scientifique (Hirondelle I, 7 ME Note de S. A. S. le Prince ALBERT DE MONAGO. ose. 64 cs PO Dr: 269. — Surla présence, en Méditerranée, d’une variété de l’Aplidium : a, lacteum Huitf., Synascidie arctique et subar coda. PAT at Ernest BREMEN Ts v0 05.0 ee praca Dy 270. — Quatrième note préliminaire sur les PoLYCHÈTES vrovenant Ad i ; des campagnes de l’Hirondelle et de la Princesse-Alice, ou déposées dans le Musée Océanographique de Monaco, NE par Pierre \FAUVELH NUE ES ee ba fine «il RS beg ee DIRE Te 271. — Analyses des huiles dE Dares à bord des yachts deS. A.S. senate tees, | le Prince de Monaco lors de ses croisiéres scientifiques | ne EH Sn ies (Première note préliminaire), par Henri MarceLeT’...... 150 — 272: — Études sur les Gisements de Mollusques comestibles des ey Côtes de France. La Méditerranée : de Cerbère a Pen), ART bouchure de l'Hérault (avec une carte), par L. JoUBIN.“.4° #2, 50 273. — A note on some Myxosporidia collected’ at Monaco. By Ny + AHYPRINGLE JAMESONS OL LU a ae nd ee 090, PUR | 274. — Campagne Scientifique de l'Hirondelle IT (1913), Liste des eee Stations (AVEC "UNE CARTE). nenne + ye sgh ote PAT NN oF Re Études préliminaires sur ea Céphalopodes recueillis AM NA A DE cours des Croisières: de S.A.'S. Te, Prince de Monaco. Ne | ‚3° Note : Mastigotheuthis magna, nov. s,p.,par L. Jousin. ı » | 376. — Recherches Biologiques sur le Plankton (Deuxième note), + \ |. MS + y | par Maurice ROSES ag ne Aono Cee ae ae LU Din EN ge ies 277. — Quelques expériences sur la croissance des.algues marines 4 | a Roscoff (Note préliminaire), par Me Paul Lemoine .... 150 { 278. — Campagne du Sylvana (février-juin 1913). 1 Mission Conite Jean. i") de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations par L. Gain, 1°» I 279. — Algues provenant des Campagnes de VHirondelle II (gite EAN es BS 1912), par L. GAIN) ter oN leet pi Ante EAN CNE N RR | ) 280. — Note sur un exemplaire du genre _Corycaeus provenant de: Dee TASSE la Campagne scientifique de la Priucesse-Alice.en 1909. (avec six figures), par le Dr Otto PESTA. 0 Ave ce yee 2 381, Les bromures des eaux marines, par le Dr. ‚Louis CuELLe.. 5 | MONACO. — IMPR. DE MONACO. F i nvier I PIILOUR i (Fondation ALBERT Ter, PRINCE DE Monaco) PER MMA Men romures dans les sels alimentaires. — ARTE ATs Par M. le Dr Louis CHELLE. — rofesseur agrégé a la Faculté de Médecine de Bordeaux. 1 % une x re EURE hi ; \ BOO RR 6 ‘ tat ‘ a 1 MONACO \ Be | ‚Les auteurs sont pries de se conformer. aux : indications suivantes : 10 Appliquer les règles de la nomenclature adoptées par eS Congres. internationaux. Bet à | fi 2° Supprimer autant que ge les eee 30 Donner en notes au pee des pages ou dans un index nn indications bibliographiques. | | Cie 40 Ecrire en italiques tout nom scientifique latin, MN MR 5° Dessiner sur papier ou bristol bien blane au aver Wolf (H. Bou. : à l’encre de Chine. | | ie DONE he nn as 7 6° Ne pas mettre la lettre sur les dessins originanx mais sur ‘les papiers calques les recouvrant. LA coc Riche ce PNR ra eis 7° Faire les ombres au trait sur PADES ordinaire ou au crayon noir § sur papier procédé. ~ | ER NER 80 Remplacer autant que possible les fancies par des fignies dais I texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou dq" un quart Pins grands que la dimension definitive qu’on désire. | y 7 5 j 3 : À. + EN RER UN: Un Lu Les auteurs recoivent 50 exemplaires de leur mémoire. né peuvent, en outre, en faire tirer un nombre quelconque — faire = demande sur le manuscrit — suivant le tarif suivant : | I ‘ 7 50 ex. | 100ex. | 150 ex. 200 ex. | 250 ex. 500 ex. Un quart de feullee, 22.220» 5f20 | 6f80 8f 40° 10 40 | 1780 | = Une:demi-feuille.. 22.2...) 4 70 1/6 7041880 frr 023 ae ee eae Une feuille entiere....... SOs 9 ai 13 oe 16 20 | 19 48: 35 Be. ER i et L2 ’ » ¥ Il faut ajouter a ces pire celui des planches aust il y a ‘ia > * of TEUER | | Adresser. toi ce qui concerne le Bulletin a l'adresse suivante : 2 ae py À Aus ae océanographigque (Bulletin), Monaco. SA à BULLETIN DE L’INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco) No 282. — 28 Janvier 1914. Les Bromures dans les sels alimentaires Par M. le Dr L. CHELLE Professeur agrégé a la Faculté de Médecine de Bordeaux. Dans une de nos notes relative aux bromures des eaux mari- nes (1) nous disions avoir constaté que le chlorure de sodium, méme prétendu chimiquement pur que livrent les drogueries, contient toujours des traces de brome. Il n’est donc pas étonnant que Labat en ait trouvé dans les échantillons de gros sel qu’il a examinés et dont il parle brie- vement dans sa thèse à propos de la voie d’entrée du brome dans l’organisme (2) et s’il n'en a « souvent pour ainsi dire pas » rencontré dans « le sel de table plus pur et bien raffiné » c’est que le degré de sensibilité de la méthode qu'il a employée pour - ses dosages est très notablement inférieur (5 à 6 fois moindre) à celui de notre procédé. En effet, pour notre part, nous avons (1) L. Cuerıe. Les bromures des eaux marines (Bulletin de l’Institut Océanographique, Fondation Albert Ier, Prince de Monaco), no 281, 25 janvier 1914. (2) Lasat. Introduction à étude de la présence du brome dans les or- ganes de l’homme, (p. 54). — 2 <= rencontré des bromures dans tous les echantillons de sels que nous avons eus en notre possession, si bien raffinés fussent-ils. Le mémoire que nous publions actuellement a, par suite, pour but de faire connaitre, sur cette importante question, nos recherches entreprises dans l'intention d’etendre et de généra- liser beaucoup plus complètement qu’on ne l’avait fait jusqu’à présent l’étude de la détermination de l’ion brome dans les sels alimentaires d'origines les plus diverses. Ici encore, comme dans les eaux marines, il fallait, pour doser le brome, opérer par comparaison avec des solutions bromurées de titre connu mais renfermant des quantités de chlorures équivalentes à celles qu’on mettait en solution dans l'essai des sels considérés. Pour obtenir du chlorure de sodium exempt de bromures nous avons suivi la technique que nous avons déjà indiquée (1). Dosacr. — On fait une solution renfermant 100 grammes par litre du sel examiné. A 10° de cette solution on ajoute 0° 4 de Cl H, of 5 de réactif fuchsiné, 0° 4 de chromate de potasse, 2° de SO* H° et 1% de chloroforme en suivant la technique in- diquée pour les eaux. Suivant la teinte que prend le chloroforme, il est aisé de voir si l’on peut pratiquer le dosage du brome sur cette solution à 100 grammes par litre ou bien s’il est utile de la diluer à moitié, au quart ou au dixième. Selon la teneur en CI Na de la solution à laquelle on se sera arrêté pour effectuer le dosage, on prendra, comme étalon, une solution de titre connu en brome mais renfermant exactement la même dose de chlorure de sodium. LT Ainsi que nous l’avons mentionné plus haut, nous avons étendu nos recherches, non seulement aux sels alimentaires provenant des marais salants, mais encore aux sels provenant des mines de sel gemme et à ceux qui résultent de l’industrie du nitrate de potasse obtenu, par double décomposition, entre les nitrates de soude du Chili et le chlorure de potassium. (1) L. CHELLE. Les bromures des eaux marines, 2e note, loc. cit. j À 4 K > } Le A Ro 725 +6 À | ep Sat Voici les résultats de nos expériences : EN GRAMMES PAR LITRE Do aa oO Ua on Ns _ = = 5) = a> CINa Cl Bee je |e = HSE AN les Site | Midi (gros) ....| 98.28 59.64 0,018 2300 18-3 Sel Meet), 99.45 60.35 0,058 g6 15855 I Bayonne (gris).| 93.60 56 80 0,015 20.118100 0 0 de Mer | Midi (gros) ....| 99-45 60 35 0,030 | 0.49, |2 30 0 Salies (gros) ...| 94 67 TSI 0,020 DA 20 Sel ù ‘ “ae Mine Bayonne (gros}| 97.11 58.98 0,013 OL 22733 Bayonne (fin)..| 95.94 58.22 0,008 Orde) ose [ Chlorure de po- tassium initial. A221 0,140 2.0 Sel GEIS i. “u... F-40020 54 31 0,090 1:62 [700.5 industriel } Gros blanc..... 87.75 53.25 0,070 ithe 79.6 ae uns, "90.00 55720 0,085 ee) 93.4 KiResidas. ...... 89.50 SL 0,008 O 14 FIrembesı.. a Flee 95.94 58422. 01. 0,002 YO NAT Ce tableau nous montre, d’abord, que tous les sels alimen- taires, quelle que soit leur origine, renferment du brome. De 1000 Br CI est beaucoup plus faible que dans les eaux marines et dans les eaux thermales. Cela tient, certainement, à la différence de solu- bilité des bromures et des chlorures qui fait que la majeure partie des premiers doit rester dans les eaux-mères. Nous avons déjà fait des remarques analogues, relatives à cette différence de solubilité, à propos des eaux de Salins (1) et des eaux de la Mer Morte (2). plus que, pour les sels de mer et de mine, le rapport (1) L. Cueive. Etude d'ensemble sur le dosage et la diffusion des bromu- res dans les eaux minérales françaises. (Bulletin des travaux de la Société de Pharmacie de Bordeaux, 1913, p. 60). (2) L. Cuette. Les bromures des eaux marines. (Bulletin de l’Institut Océanographique. Fondation Albert Ier, Prince de Monaco, no 281, 25 jan- vier 1914. (282) Be Pour vérifier cette hypothèse, nous avons alors pratiqué le dosage du brome sur une eau de mer, puis sur cette même eau après qu'elle eût traversé les diverses étapes d’un marais salant jusqu’à ce qu’elle soit arrivée à abandonner le sel. Nous devons la possession des échantillons qui ont servi à cette étude à l'extrême obligeance de notre ami le Docteur E. Simonot qui a bien voulu les prélever lui-même, sur place. Les résultats de ces recherches sont consignés dans le ta- bleau suivant : En milligrammes par litre = = os ane |= ed © Cl Br NE SEE (Plage de Beaumer) | Eau de l'Océan Atlantique da do 19557 76.0 3.8 Baur Ges étanss per eee 33075: 83.3 330 usec nae | —, Ct Tour arena 56800 216.8 3,8 nk -— entre vasiéres et œillets | 181075 686.0 3.49 — apres un premier preleve- ment de sel (eau sursaturée).... .| 181050 1750.0 0.7 / Eau desscetanies Me SRE el 28400 110.0 3:8 | — N yassieresi. RARE 78100 286.0 3.6 Marias salant — œillets (non encore de Kerdual sursatureel. ea 173990 842.02 11 Ab — œillets (pendant qu’on \ retire le sel...... .| 181050 1580.0 8.8 1000 Br Le simple examen du rapport confirme pleinement CI notre hypothèse antérieure ; il nous montre en effet que les eaux-mères se sont enrichies en brome, car ce rapport qui était de 3.8 dans l’eau de mer s’est maintenu constant durant tout le passage à travers le marais salant tandis que, dès que du sel a été abandonné, par le fait de la sursaturation, ce même rap- Port est monte 28,8 et 9,7, Nous avons aussi examiné le sel qui a été prélevé sur le marais salant méme et nous avons trouvé: | | RAPPORT |Nilligrammes | EN GRAMMES POUR 100 de brome 1000 Br ie ee a is Ch ee —— | pour 100 gr CI Na Cl Br ry de CI Na Serdu reno. ss... 83.070 50 41 0.035 0.69 AU Sel de Kerdual.....| 86.580 52.34 0.040 Oo 76 46 2 Nous croyons devoir ajouter, aux documents qui précèdent, la détermination que nous avons faite, des bromures, dans un sel de cendres du Congo employé par les indigènes de l’Ibenga comme sel alimentaire et dont l’analyse complète a été publiée en 1909 dans les Mémoires de la Société de Biologie par MM. Denigès et Pachon. Voici cette analyse : Humidité Re RTS SL DS TE. ES 3222 2100) GAR. 86.43 \ à od SC QE RO a “5 Portion soluble | PO = : 5 | ns Peat EIER ST Le 2.07. 2.09.00 | GENE ee rs hoes o 66 | NC lENam TE an, 0.60 / | Oxyde de fer et alumine 0.50 ge ed Stier nein oe ae 0.40 eee eee CO ae ot ray hat ose 0.20 I 48 | Matières organiques et ; volatlesar. 720. 88, 0.38 Toten 3: 100 00 Chlore total... 42.04 pour 100 Nous avons trouvé, pour 100 grammes de ce sel, 2 milli- 1000 Br grammes de brome ce qui correspond a un rapport Se ee 0.05. Ce chiffre, trés inférieur au rapport des sels alimentaires, montre cependant que le brome a subi partiellement, de la part des végétaux qui ont fourni ces cendres, l’absorption bromurée (282) ag ae sol. Concı.vsıions. — De ces recherches, de beaucoup les plus completes de celles qui ont été publiées sur cette question, un point des plus intéresants parait définitivement acquis: l’expli- cation par le seul usage des sels alimentaires de la presque totalité des bromures qu'on rencontre à l’état normal dans les urines. | Se | En effet, des travaux de Labat (1) et ensuite de leur confir- mation par nos propres recherches (2) il résultait que l’urine renferme normalement de 2 a3 milligrammes de brome par litre pour des teneurs en chlorures oscillant autour de ı5 gram- mes, dans le méme volume. Or, l’absorption d’une dose de sel alimentaire voisine de 15 grammes amenerait l’introduction, dans l’économie, d’environ la méme quantité de brome, soit 2a 3 milligrammes, si on s’en rapporte aux chiffres de notre tableau. Il en résute donc que le sel de l’alimentation apporte à lui seul sufisamment de bromures pour expliquer que le brome dit normal de l’urine en provient d’une maniere sinon exclusive, tout au moins prépondérante. | TE Un autre point qui, bien que plus secondaire, n’en a pas moins son importance est que dans les sels de mer et de mine 1000 Br RN ET (1° tableau) le rapport or st toujours inférieur à l'unité; au contraire, pour les sels industriels il lui est supérieur et BF RAR atteint 1. 5. Donc l’examen de ce rapport Cy Joint à la recher- che des nitrates peut permettre de s’assurer, très nettement, si un échantillon de sel donné provient de la préparation indus- trielle des nitrates ou a une origine naturelle ce qui, dans cer- tains cas, peut avoir une incontestable utilité. (1) LaBarT. Loc. cit. (2) Denıcks-CHELLE Détermination rapide des bromures dans les uri- nes, Bulletin des travaux de la Société de Pharmacie de Bordeaux, 1913, page 15. en même temps que l’absorption chlorurée des matériaux du 4 ri a } € [4 - . ANAL Le Bulletin est en depöt chez Friedlander, ‚El Carlstrasse, | an ie et chez M. Le ae 174-176, boulevard Saint-Germain a Paris. it a x ‘ i 2% } (à ee Les numéros du Bulletin. se vendent séparément | aux prix suivants et franco : ‘ SR UNE ti Nes at } Bonen eee 2 on 263. — Regeneration acöler Plattwürmer. ]. KR diversi- 4 color. Mit 4 Textfiguren. (Vorlaufige tne von tee Florence Prrsres)Ph., D? 5000 1... N ee car iene nan tant 264. — Crustacés commensaux et parasites de la baie de Cochet de par le Dt Jules Gurarr.....,.........,..............0.. 265. — L’arsenic et le manganèse dans quelques végétaux marins. {Deuxième note préliminaire] par Henri PÉRRARR EEE 266. — Ein Meeres-Photometer, Von Klaus GREIN. DAS PAST EE Eu 267. — La question du Goémon de fond; par Yves DELAGE, Directeur de la Station Biologique. de Roscoff... ny 268. — Vingt-cinquième campagne scientifique ( Hirondelle II), - : N Note de S. A. S.. le: Prince ALBERT DE Monaco... ru. | 269. — Sur la présence, en Méditerranée, d’une variété de!’ Aplidium lacteum Huitf., Synascidie arctique et subarctique, par Ernest BRÉMENT S.à Leo en ob tan clase tne ee OPEN 270. — Quatrième note préliminaire sur lesPoLycHÈèTEs provenant — des campagnes de l’Hirondelle et de la Princesse-Alice, ou déposées dans le Musée Océanographique de Monaco, ! par Pierre FAUVEL. „weinen sas ene mbiceie bt oa ee al et 271. — Analyses des huiles préparées à bord des yachts de Si AS u cate le Prince de Monaco lors de ses croisières scientifiques AP TE (Premiere note préliminaire), par Henri MARCELET ...... I 272. — Etudes sur les Gisements de Mollusques comestibles des oie Côtes de France. La Méditerranée : de Cerbère à l’em- bouchure de l'Hérault (avec une carte), par L. Jousın. Se 273. — A note on some Myxosporidia collected at Monaco. ‚By © VA PRINGLE JAMESON..onenoneeennssnnnonnnnennntennenenee 274. — Campagne Scientifique de PHirondelle abel, (1913), Liste des Stations (AVEC (UNE) CARTE) A. LU. ee ne ose see UNE 13 275. — Études préliminaires sur les Céphalopodes recueillis ei le x me J cours. des“ Croisières de S.vA.’S. le Prince de Monaco” Se INOLE : Mastigotheuthis magna, NOV. 8. p., par L. Jousin. ie 276. — Recherches Biologiques sur le Plankton (Deuxiéme note), par Maurice Roses ann allen nenn ofp epee ne in en 1 277. — Quelques expériences sur la croissance des algues marines jé fe à Roscoff (Note préliminaire), par M”®, Paul Lemoine ..:. / 1 278.—Campagne du Sylvana (fevrier-juin 1913). Mission Comte feat ere de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations par L. Gain. , (1 N Algues provenant des CARD AREAS de l'Hirondelle LE (191 ara : 1.1912), par L. GAIN... eee eee eee cee eee te eee eee sets ele et 280. — Note sur un exemplaire du genre Corycaeus re de A an | la Campagne scientifique de la Priucesse-Alıce en a NER (avec six» figures), par le Dr Otto PESTA... es. eee sees eens 1 281. Les bromures des eaux marines, par le D' Louis CHELLE.. hear 282. — Les bromures dans les sels. ne par le: Le Louis, AN ty Ui, 6 We : en MONACO. — IMPR. DE MONACO, - CB t NN ct, ER / “ 7 _ BULLETIN DE + Er KR i v4 4 RE 4 | Le Cycle évolutif de l'Aggregata. Pr - (Note préliminaire) (Londres.) 0000 OUI Ro) ai) \W iw az 3 ent A ve MONACO Pi 30 Janvier 1914. TUT OCEAVOGRAPIIOLE ER (Fondation ALBERT Ier, Prince DE Monaco) Par M. Clifford DOBELL. internationaux. oe ie ee. ae as 20 Supprimer autant que sable At les abréviations. à 3° Donner en notes au a des pages « ou 1 dans un index les indica Va “bibliographiques. brea, ee 3 be: ; on Be it LAS Ecrire en italiques tout nom ae latin. RR al neh. 5° Dessiner sur papier ou prista: ace ao au crayon Walk {He B. ye où oY ds a a l'éncre-de Chines it ; rn Pam N aie A 617 > 69 Ne pas mettre la lettre sur te dessins. originanx mais sur “les papiers | | calques les recouvrant. © PA NT Pid N | ge Faire les ombres au trait sur - papier. ordinaire ou au crayon noir sur na | papier procede. 1 | Pie RE ge AR I, || 80e Remplacer autant | que possible Le REN par des fares dans de à texte en donnant les dessins faits dun tiers ou d'un uen, plus Sands. qu UE ten € la dimension definitive qu on desire. | A SLU) NR ei RE Les auteurs reçoivent 5o exemplaires de leur mémoire. Ils peuvent, en outre, en faire tirer un nombre. quelconque - — faire la demand¢: sur Le Gi manuscrit - — suivant le tarif suivant : PO Stee Be oe Se REDNER ha OD a 150 ex. | 200 6x. 250 ex. | 500 | | ‚Un quart de en 4f » | 5f2o is 6f80 | 8F 40 | 10 40° Fa "Une demi-feuille........41} 470 |.6:70.| 8,80.| ı1“ ». [18 40 | ‚Une feuille. PIE N Io 9 80 23 80 ‚16, 20 149 40 | 358 N j ‘ Up x ces Pee celui des planches auandı il ys a lieu Il faut ajouter à Musée océanomraphique (Bulletin) A. IN ER u? be Be ee ay Wao BULLETIN DE L’INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I", Prince de Monaco) Ne 283. — 30 Janvier 1914. Le Cycle évolutif de lAggregata. (Note preliminaire) s Par M. Clifford DOBELL. (Londres.) Bien que l’Etude du cycle évolutif des parasites apparte- nant à la famille des Aggregatidae ait occupé l’attention de beau- coup de zoologistes, notre connaissance de ces organismes intéressants reste, néanmoins, très incomplète ; et il ya beau- coup de choses, concernant leur structure, leur développement, et leur classification, qui sont encore très contestables. Depuis 1908 j’etudiais plusieurs espèces d’Aggregata, et je viens d'achever l'étude, en détail considérable, de l’évolution d’une forme. Mais la publication immédiate de mes résultats in exienso est impossible ; et par conséquent, je me propose d'enregistrer, sous forme de cette petite note préliminaire, les résultats principaux que J'ai obtenus. On sait que l’Aggregata est un parasite sporozoaire qui subit un développement asexuel chez un crabe alternant avec un dé- veloppement sexuel chez un céphalopode. Ce fait a été établi par les recherches admirables de Léger et Duboscq(1). Ces au- teurs ont étudié le cycle asexué de l’Aggregata eberthi chez un — (1) Arch. f. Protistenk. Bd. ı2, 1908. — 92 — crabe (Portunus depurator) en grand détail, mais ils n’ont pas décrit de façon comparable le cycle sexué chez l’hôte céphalo- pode (Sepia officinalis). Cette étude a été faite par Siedlecki (1) et par Moroff(2) dont les descriptions sont tres différentes, — particulierement en ce qui concerne les phénomenes de la fécondation. D’après Siedlecki l Aggregata est une Coccidie a fécondation typique, tandis que d’après Moroff la macrogamète de Siedlecki est un sporonte, et ses sporoblastes sont les ma- crogamètes vrais: et par conséquent, Moroff a été amené à croire que l’Aggregata n’est pas une Coccidie mais une Schizogré- garine. L'étude de l’évolution sexuelle de l Aggregata offre beaucoup de difficultés, qu'il ne faut pas considérer ici en détail. Mais je mentionnerai la plus importante de celles-ci, parce que c’est celle qui a été responsable de beaucoup d’assertions erronées. C’est le fait que chez chaque Céphalopode bien infecté, beau- coup de parasites sont toujours dégénérés et anormaux. La découverte des formes normales est donc une tâche nullement courte ni simple. On peut ajouter de plus qu'il faut traiter les parasites avec beaucoup de soin, avec des précautions spéciales, pour obtenir de bonnes préparations cytologiques. Par consé- quent, beaucoup de stades de développement déjà décrits et figurés représentent des formes dégénérées ou artificielles. J’ai eu à ma disposition beaucoup de matériel — dérivé des Cephalopodes et des Crustacés — que j'ai obtenu à Naples en 1908 et à Monaco en l’année présente. Mes études sur les para- sites du poulpe (Oclopus vulgaris — la seule espèce infectée) restent encore incomplètes : mais j’ai terminé l'étude de l’évo- ‘lution d’une Aggregata qu’on trouve chez la seiche (Sepia offi- cinalis — aussi la seule espèce infectée du genre) et chez Por- tunus depuralor. En ce qui concerne ce dernier hôte, mon travail a eu pour résultat principal de confirmer les recherches de Léger et Duboscq: ainsi je réserve la description de ceci pour mon mémoire in extenso. Ici je donnerai seulement une descrip- tion tres courte de l’évolution de l’Aggregata chez Sepia. {1} Ann, Inst. Pasteur, T, 12, 1898: (2) Arch. f. Protistenk. Bd. 11, 1908. : BE SUR pe Chez S. officinalis on ne trouve — à Naples et à Monaco — qu'une espèce unique d’Aggregata. Elle vit dans le cecum spi- ral et dans l’intestin. Elle est tres polymorphe — les variations de taille et de grandeur qu'elle présente étant liées à sa situa- tion chez l'hôte et à l’intensite de l'infection. Les six especes d’Aggregata décrites chez S. officinalis par Moroff ne consti- tuent probablement qu'une seule espèce en réalité — celle que j’ai étudiée et que j’identifie comme Aggregata eberthi Labbé. La même espèce a été étudiée par Siedlecki (« la Coccidie de la Seiche » Benedenia octopiana Schneider — Klossia eberthi Labbé) chez Sepia, et chez les Crustacés par Léger et Duboscq (« Aggregata (Eucoccidium) eberthi Labbé »). La seiche s’infecte probablement en mangeant les crabes parasités. Les mérozoïtes de l’Aggregata — les derniers pro- duits de l’évolution schizogonique chez le crabe — pénètrent l’épithélium intestinal, et subissent leur développement entiè- rement dans le tissu conjonctif sous-muqueux. De bonne heure ils se différencient en mâles et femelles (microgamètocytes et macrogametocytes). Les parasites des deux sexes acquièrent une membrane kystique, dérivée des tissus cellulaires de l’hôte. Les individus jeunes sont sphériques ou ovoides, le noyau contenant un grand karyosome. Les parasites plus avancés pos- sèdent plusieurs karyosomes, formés par bourgeonnement du karyosome originel. Les changements végétatifs qui se produi- sent dansle noyau et le cytoplasme pendant la croissance seront décrits dons mon travail détaillé. L'évolution des microgamètes. — La division nucléaire commence chez le parasite mâle quand il est tout jeune encore. Le noyau passe à la périphérie de l’organisme, et pendant sa migration le karyosome donne naissance à une quantité de ma- tière en forme de granulations fines, qui se condensent plus tard en formant un nombre de chromosomes irréguliers. Un fuseau -achromatique se produit en même temps dans le noyau, à la place où il touche à la surface. Les chromosomes se placent sur le fuseau, en plaque équatoriale. La membrane nucléaire disparait, et les karyosomes résiduels sont libérés dans le cyto- plasme, où ils dégénèrent plus tard. La première division du (283) PL re noyau s'achève par une mitose à forme particulière, en donnant deux noyaux sœurs, qui commencent bientôt à se diviser encore — les noyaux continuant à se diviser à la surface de l’organisme. Lorsque ce dernier est couvert de petits noyaux, la surface devient quelquefois plissée ou invaginée. Entre l’organisme et sa membrane kystique un espace se développe, rempli d’un liquide clair. En cet espace les noyaux commencent à se projeter en formant ainsi les spermatides. Chacun de ceux-ci est composé d’une tête arrondie (qui contient un noyau) attachée par une « queue » {ou tige) de cytoplasme à la surface de l’organisme. Chaque spermatide, au stade suivant, s’allonge de plus en plus en forme de filament, dont la plus grande part consiste en substance nucléaire. À l'extrémité distale, ou antérieure, de chaque filament deux flagelles se développent. A ce stade les spermatides sont devenues des microgamètes mûrs. Ils abandonnent le reliquat microgamétocytique — qui dégé- nère plus tard — et émigrent activement dans le tissu conjonc- tif de la seiche, en quête des gamètes femelles. L'évolution des macrogamètes. — Les jeunes parasites femelles ressemblent beaucoup aux mâles. Ils continuent à croi- tre, par contre, sans se diviser. Lorsqu'ils sont de très grande taille, chaque parasite femelle (macrogamètocyte) se transforme en macrogamète. Le noyau passe à la périphérie, et se dispose sous forme d’un corps ovoïde à la surface. Du karyosome sort une quantité de granulations fines, qui forment un amas de petits grains et filaments très délicats. Ceux-ci passent de la région centrale du noyau jusqu’à la place où celui-ci se trouve au con- tact de la surface. A ce stade le macrogamètocyte se transforme en macrogamète femelle, prêt à être fécondé. Fécondation. — Un microgamète entre dans le macrogamete à la place où le noyau de ce dernier touche la surface. Immé- diatement après, le microgamète pénètre l’amas de grains et fila- ments que le macrogamète a formé à ce lieu. Très vite le micro- gamète lui-même se transforme en petites granulations, qui se confondent inextricablement avec celles de l’élément femelle. Un peu plus tard, cet amas entier s’allonge sous forme de filaments très délicats, qui s'étendent d'un bout du noyau jus- 4 ‘ = Ey ie ot qu’a l’autre. Ainsi est formé un « fuseau de fécondation » cha- ractéristique des Coccidies. (On remarquera que le « fuseau » est intranucléaire, et qu'il est formé chez Aggregata apres — et non avant — la pénétration du microgamète). Quand le microgamete a pénétré le macrogamète, celui-ci s’entoure d’une membrane mince. Plus tard, cette « membrane de fécondation » se fusionne avec la membrane kystique (déri- vée de l’hôte). L’oocyste est ainsi constitué. Après la féconda- tion, le cytoplasme du macrogamète (zygote) subit des change- ments profonds de structure. Sporogonie. — Dans le zygote, les éléments filamenteux du « fuseau » commencent à se retirer vers la surface de l’orga- nisme — c’est-a-dire vers le point où le microgaméte a fait son entrée. A ce point même, un petit corps achromatique devient visible à ce moment. Il croît rapidement, devenant d’abord sphérique, puis fusiforme. En même temps les filaments nu- cléaires s'organisent en chromosomes irréguliers, qui se placent sur le fuseau achromatique en plaque équatoriale. A ce stade, la première mitose du noyau fécondé s'effectue. A ce stade — ou un peu plus tard — la membrane nucléaire du macrogamète disparaît. En même temps les karyosomes résiduels deviennent libres dans le cytoplasme, où ils continuent ee Ve LA à dégénérer pendant les stades suivants du développement. Les divisions nucléaires du sporonte (zygote) s'effectuent d'une manière curieuse. La première mitose n’est guère ache- vée que déjà les deux noyaux sœurs commencent encore à se diviser — avant qu'ils soient complètement séparés l’un de l’autre. Les mitoses suivantes se succèdent très rapidement d'une façon comparable, sans former de noyaux au repos nette- ment séparés. Quand plusieurs noyaux (6 à 10) sont ainsi formés, ils se séparent complètement et entrent en stade de repos à la périphérie du sporonte. A ce stade ils deviennent à peu près entièrement achromatiques, et difficiles à distinguer. Plus tard, ces noyaux commencent encore à se diviser, par une mitose particulière. Ils deviennent de plus en plus nom- breux, et, en se multipliant, deviennent plus chromatiques. En même temps ils sont devenus plus petits, et leur mitose s’est (283) ee Aie simplifiée jusqu’à ressembler à une amitose. Dès lors, la surface du sporonte devient plissée et invaginée d’une manière com- pliquée, qui a pour résultat la fragmentation complète de l’or- ganisme dans un nombre considérable de petits sporoblastes uninucléées. Il n’y a pas de reliquat oocystique. Les sporoblastes s’arrondissent, et chacun se couvre d’une membrane mince et dure — le sporocyste. Ils se transforment ainsi en spores. | Dans chaque spore, le noyau se divise en deux. L’un de ces noyaux se divise encore une fois, afin que la spore devienne trinucléée. Le cytoplasme se divise autour des noyaux, donnant naissance ainsi a trois sporozoites uninucléés. Ceux-ci sont ver- miformes, à noyau terminal, étroitement enroulés dans la spore. Les spores normales sont toujours sphériques, trizoïques (anor- malement tétrazoïques ou polyzoïques), et mesurent de 8 à 9 y de diamètre. Les spores complètement formées, l’oocyste dégénère, les libérant dans la couche sous-muqueuse de l’intestin de l'hôte. Par conséquent une ulcération intestinale se produit chez la Sepia. Il en résulte qu'elle se débarasse de morceaux de la mem- brane muqueuse — parfois en lambeaux de plusieurs centimè- tres — qui passent à l’extérieur avec les matières fécales. Ces fragments de tissu évacué sont bourrés de spores de l Aggregata. C’est probablement ainsi que les spores sont disséminées dans la nature. Les Portunus depurator sont aisement infectes en leur faisant manger les spores dérivées de l’intestin de la Seiche. Dans !’in- testin du crabe, les spores s’ouvrent, en laissant échapper les sporozoites, qui traversent la paroi intestinale et s’arrétent dans la couche conjonctive. Dans cette situation ils croissent en grands parasites immobiles, ou schizontes, qui donnent naissance aux merozoites tres nombreux. Cette évolution schizogonique a été déja décrite par Léger et Duboscq. | | Il est bien évident, par la description précédente, que l'évo- lution sexuelle de l’Aggregata eberthi chez la Sepia officinalis s’accomplit d’une manière semblable à celle décrite par Siediecki. « La fécondation a lieu au stade où il l’a décrite, et non au stade © où Moroff a prétendu la trouver. | Re ee De plus, il est manifeste que l’Aggregata est une Coccidie et non une Schizogrégarine — l’interpretation de Siedlecki étant juste a cet égard aussi. Je réserve la considération de ces choses, et d’autres questions connexes, pour mon mémoire détaillé. Je ne puis pas terminer cette note sans exprimer ma recon- naissance au Musée Océanographique, qui a place, d’une ma- nière magnanime, son laboratoire et son « Bulletin» à ma dis- position. En particulier, je veux remercier encore une fois mon ami M. le D' M. Oxner, qui, en l’absence du Directeur, a fait tout son possible pour assurer le succès de mon travail pendant mon séjour à Monaco. Londres, décembre 1913. phe A wi 1 RK 4} Le Bulletin est en dépôt chez Friedlander, 1 al, Cars, | Pos et chez M. Le Soudier, 174-176, boulevard Saint-Germain | a Paris. : Les numéros du Bulletin se vendent séparément aux prix. \ suivants et franco : Nes . a Fr 263. — Regeneration acöler Plattwürmer. I. Ahoi ine e color. Mit 4 Textfiguren. (Vorläufige Mittheilung), von Florence, Przsıes, Ph Diy... 0... 245. En 264. — Crustacés commensaux et parasites de la baie de Concarneau, | ie par le=D* Jules Gpiart . „un. du 2. ee PNR 265. — L’arsenic et le manganèse dans quelques operas. marins. | : (Deuxiéme note preliminaire) par Henri MARCELET =. DE re 266. — Ein Meeres-Photometer, Von Klaus GREANS Ara gi 267. — La question du Goémon dé fond, par Yves DELAGE, | . Directeur de la Peto Biologique de, Roscoff! er » 268. — Vingt-cinguieme campagne*scientifique ( Hirondelle II), Note de S. A. S. le Prince ALBERT DE MONACO. ren o 269. — Surla présence, en Méditerranée, d’une variété de I’ Aplidium lacteum Huitf., Synascidie arctique et subarctique, par Ernest BREMENT. ..ueeeneeererennennenneenerunenaseenunun 1 270. — Quatrième note préliminaire sur les POLYCHÈTES provenant des campagnes de l’Hirondelle et de la Princesse-Alice, ou déposées dans le Musée Océanographique de Monaco, — par: Pierre MAUVE p< gee u core ne seen De SR ER 271. — Analyses des huiles préparées a bord des yachts deS. A.S. le Prince de Monaco lors de ses croisiéres SÉRIE y (Première note préliminaire), par Henri MarCELET ...... 1 50 272: — Etudes sur les Gisements de Mollusques comestibles Hee Côtes de France. La Méditerranée : de Cerbère à Vem- bouchure de l’Herault (avec une carte), par L. Jousin.... 2 273. — A note on some Myxosporidia collected at Monaco. By À -PRINGLE (Jameson. nc aku ne ee te SE RE com 274. — Campagne Scientifique de l’Hirondelle II (1913), Liste des £ Stations (AVEC UNE CARTE): 2.5 2. „den ds Zee RO de AN ES 279. — Études préliminaires sur les Géphalopedes recueillis au cours des Croisiéres de S. A. S. le Prince de Monaco. 5 3° Note: Mastigotheuthis magna, nov. s.p.,parL.Jousın. 1. 276. — Recherches Biologiques sur le a DT eels ee par Maurice ‚ROSE... #2. ve tp un ee ioe ER | 277. — Quelques expériences sur a croissance des algues marines Ase i | à Roscoff (Note préliminaire), par Me Paul Lemoine .... 1 | 278. — Campagne du Sylvana (fevrier-juin 1913). Mission Comte Jean EN i HU de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations par L. Gain. , DR 279. — Algues provenant des Campagnes de l'Hirondelle IT tron 16 5 Ho TO T2); par LÉ GAIN nen eet gies a pe ee De 280. — Note sur un exemplaire du genre "Corycaeus provenant ders Bare n ee scientifique.de la Priucesse-Alce : ‘en 1909 12 (avec six figures), par Je Dr’ Otto Pusra.. une. n. 20 281.— Les bromures des eaux marines, par le D' Louis CHELLE.. 1 yee 282. — Les bromures dans les re Sn ua par le D? Louis BEER RE 283. — Le Cycle évolutif de l'Aggregata. (Note préliminaire), par. Ve ak tae | M. Clifford ee An RE 1 MONACO. — IMPR. DE MONACO. LS (Fondation ALBERT Jer, PRINCE DE Monaco) > À ‘ - 15 | perméables pour les colorants acides? _ N Era... (Note préliminaire) Par Albrecht BETHE (Kiel). STITUT OCEANOGRAPHLOUE 10 Appliquer les rales tia LE nomenclature adoptées } par. les “Congres internationaux. Hs US nr 20 Supprimer autant que possible les abréviations. phe es 30 Donner en notes au bas des pages « ou dans un index les indications | bibliographiques. 5 | UN aioe Coll CRS 4° Ecrire en italiques tout nom ea dan Se a AN ‘38 Dessiner sur papier ou bristol bien Lies au ‘nee Wolf La 8. 8.) 0 ou a l'encre de = "9 DR a OY RN le les recouvrant. | | REN aa gi eet ven er v1 se, Haire les inde ce au trait sur. PERS ordinaire ou au crayon noir sur. papier procédé. | i | an à Sens RS GS So Remplacer autant que qe a les ale par des Pe, dans di ae en donnant les dessins faits d’un tiers ou d’un quart eae grands que ey a dimension définitive qu’on désire. | 4 | Les auteurs reçoivent 50 exemplaires de leur : mémoire. ds peuvent, « en outre, en faire tirer un nombre Ha — faire la demande sur le. co AL manuscrit — ‘suivant le oe suivant : Hubs As Sa N A, N a De ae Auer ae 200 ex. 250 ex. 500 ex. N 1. Um quart. de feuille ....:. ee, 98201, 6f80 | 8f 40. 10 40 | | ipa (Une demi-fewille sy Sig 7a 20" 70.1 OS Bo 1h oie 13: 40 122% 80, Hi Une feuille ere mo 9 80 1760 16 20. FA a = So | cH faut ajouter à ces prix celui des planches quand il y: a lieu ae | PS , # La : ah Musée ooéanographique (Bulletin, Monaco, a Er: N 4 y D? gts Fs ve BOULIETIN DE L INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE «a | a (Fondation ALBERT I‘, Prince de Monaco) nn - No 284. — 15 Février 1914. Les globules du sang des Ascidiens sont-ils perméables pour les colorants acides ? (Note préliminaire) Par Albrecht BETHE (Kiel). Malgré les travaux de Overton, Hôber, Ruhiand et d’autres auteurs sur la possibilité de la pénétration des colorants orga- niques dans la cellule vivante, cette question n'est pas encore résolue d’une manière satisfaisante. Puisque les colorants basiques sont capables de colorer les cellules des animaux et des plantes, mais que généralement les colorants acides ne sont pas capables de le faire, on pourrait songer que cela coïncide avec la réaction neutre ou légèrement alcaline de la plupart des cellules. On sait que les colloïdes emmagasinent les colorants basiques beaucoup plus fortement en solution neutre ou alcaline qu’en solution acide ; le contraire se montre avec les colorants acides. Si la réaction jouait un rôle dans la coloration vitale des cellules, alors les cellules au suc acide se laisseraient plus facilement colorer avec des colo- rants bade et elles devraient étre moins capables que ne autres” cellules, d’absorber les colorants basiques. | D'après les expériences de Henze les globules du sang des « Ascidiens possèdent un suc cellulaire très acide. J'ai fait des « expériences avec de nombreux colorants acides et basiques 4 (dissous dans l'eau de mer) avec des cellules et j'ai étudié le résultat de la coloration. Si tout de même le résultat est positif, © c'est-à-dire si la cellule se colore, il faut malgré cela s'assurer 4 par des essais plasmolytiques que la sémiperméabilité des mem-« branes plasmatiques n’est pas changée, car on sait que toute cellule morte se colore avec les colorants acides. | J'ai pu en effet obtenir avec une série de colorants acides des ~ colorations bien nettes des cellules dont la membrane plasma- 3 tique était intacte. Ensuite j'ai pu constater que les mêmes © colorants n'étaient pas capables de teindre d’autres cellules non © acides chez les mêmes animaux. En ce qui concerne les colo- « rants basiques, j'ai trouvé qu’en général ils colorent les cellules — du sang d’une manière très faible, plus faiblement queles autres celluies des mêmes animaux. Donc mes résultats concordent avec l’hypothèse énoncée plus haut. Je remercie le Musée Océanographique d’avoir bien voulu . mettre à ma disposition un cabinet de travail et un grand nombre d'animaux nécessaires à mes études. yt SS a Le Bulletin est en dépôt chez Friedlander, 11, Carlstrastes Berlin et chez M; Le Soudier, 174-170, boulevard Saint Germain de A Paris: Sse tae ea { Les numéros du Bulletin se vendent séparément aux prix. suivants et franco :. | | oy Na ES | ne MAT Re Re en 264. — Crustacés commensaux et parasites de la baie de Concarneau, par Je Dt Jvles GULART PSN Sai AL ne alee wore og ere ee 265. — L’arsenic et le manganèse dans quelques végétaux marins. _ (Deuxiéme note préliminaire) par Henri MAR OGL ET LE ae 366. — Ein Meeres-Photometer, Von Klaus GREIN.:....:.....2... ih 267: — La question du Goémon de fond, par Yves DELAGE, N | Directeur de la Station Biologique de Roscoff. eee OCF 268. — Vingt-cinquièmé campagne scientifique ( Hirondelle iL, Note de S.. A'S. le: Prince ALBERT DE MONACO owt 269. — Surla présence, en Méditerranée, d’une variété de l’Aplidium _ lacteum Huitf., penis arctique et LRU DIET ee par # | Ernest BRÉMENT code ah de Den den a a cee hha ek 270. — Quatrieme note ripe a athe sur les POLYCHETES provenant des campagnes de l’Hirondelle et de la Princesse-Alice, ou déposées dans le Musée Océanographique de Mee x par: Pierre: FAUNEL ss. 0 Aue er 271. — Analyses des huiles ee: a bord des yachts dé S. A. SU ° le Prince de Monaco lors de ses croisières I. RR (Premiere note préliminaire), par Henri MaRCELET ...... 272. — Etudes sur les Gisements de Mollusques comestibles des | Côtes de France. La Méditerranée : de Cerbère à Lem bouchure de l'Hérault (avec une carte), par L. Jousin.... — 273. — A note on some Myxosporidia collected at Monaco. By A PRINGLE JAMESON, 2 no She ee aa A 274. — Campagne Scientifique de l'Hir ondelle IT (1915), Liste dés "| Stations (AVEC UNELCARTE).-../ 4.440 eee ne nec od aan Etudes préliminaires sur les: Céphalopodes recueillis au cours des- Croisières de S. A. S. le Prince de Monaco. 3° Note : Mastigotheuthis magna, nov. s.p.,par L. JouBin. 1 276. — Recherches Biologiques sur le Plankton (Deuxième note), e GER par.Maurice ROSE... ... cece eet et eee eee eee eter ecemeeee ED al Be ide ee Quelques expériences sur la croissance des algues marines | Wide (es ; à Roscoff (Note préliminaire), par M Paul Lemoine .... 2 278.— Campagne du Sylvana (février-juin 1913). Mission Comte Jean .de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations par L. Gain. : 279: — Algues provenant des Garmpeenes de l’Hirondelle II (igtı- 1912), Par. GANG a ee De ae 280. — Note sur un exemplaire du genre Corycaeus provenant. de RR la Campagne scientifique de la Priucesse- Au en 1900 ue SA (avec six figures), pat le Dr Otto Pasta... ee 281.— Les bromures des eaux marines, par le D' Louis CHELLE.. Sean 282. — Les bromures dans les sels alimentaires, par le D: Louis: ‘: ÉCHELLE INA NN eo... Pee ened eee eee eee ee teehee renden ei “1 283. — Le Cycle évolutif de l’Aggregata. (Note préliminaire), Par PA eee M. Clifford DOME D de on 284. — Les globules du sang des Ascidiens sont-ils perméables À pour les, colorants acides ? (Note pr eliminaire), par a ae brécht PERDRE, Sn ne ee tein wa athe ne * MONACO. — IMPR. DE MONACO. Février LE 9 I 4. i nun 1 (Fondation ALBERT ler, PRINCE. DE Monaco) oe of the Abyssal Waters of | a A x i EM aes en as indicated aby. the rar ‘ y \ N Nu: ort the Recent Camis: i ( Austin H. CLARK ‚la dimension définitive qu’on desire. a O2 MAL et Ried RTE B N internationaux. | 1% 2° Supprimer autant que possible tes. eo ee a 2 a a 30 Donner en notes au bas des pages ou dans un index les indications a bibliographiques. : 3 a ise oy i STAR nA a 4° Ecrire en italiques tout nom scientifique latin. Pah BPs RER 5° Dessiner sur papier ou bristol soe blanc au crayon Wolf iM. B. 0 rie a l’encre de Chine. finite ) EGE a A oe 6° Ne pas mettre la lettre sur les dessins originanx ı mais sur les. papiers | 1 calques les recouvrant. x? Gh a A ze Faire les ombres au trait sur papier ordinaire ou au crayon noir sur. à papier procédé. — = 5 Me tan Lives : ae 8° Remplacer autant que possible les ER par des figures A jé: 4 10 texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou d’un quart plus grands a > So ie ZEN ‘ } RR} 4 TA ARE LE ht RER ACER) Les auteurs reçoivent 50 exemplaires ae leur mémoire. Ts peuvent, € en outre, en faire tirer un nombre quelconque — faire la demande sur des f manuscrit — suivant le tarif SUIVANT ie 2” OO, ea Me aa i je we eat — Y Toes ’ “2. Cr ae ) ++ ? Riel ex, an 450 ex. | 200 ex. 250 Dex. | 500 Vex. "nr ‚Un art de feuille... 4f » | 5f20 | 6f80 | SF 40 | 1 10 40! 17180 SE Une demi-feüille.........| 4 70 | 6 70 | 8 80] 11 » 13 40 | 22 80 | Une feuille entiere 5 8 10 9 80 1, 80. Are ie 40 | Ja 80 | A } = en cu A ca Bee 4 Adresse tout | ce qui concerne le Bulletin a l'adresse suivante > | L Musée océanographique Bulletin), Monaco. | ‘ BULLETIN DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I, Prince de Monaco) No 285. — 25 Février 1914. The Circulation of the Abyssal Waters of the Oceans, as indicated by the Geogra- phical and Bathymetrical Distribution of the Recent Crinoids. Austin H. CLARK Page NEE OI GR nA ea are eee ea I Bars of the Crinoids..............,..,.,..,.... 2 tite Ieanee-Of the Genus Floromeira................:... 3 Significance of the facts brought out by the distribution el aie species of the genus Floromeira ............. 6 The Ocean Currents in the North Pacific Basin......... 10 Comparison of Conditions in the Sea of Japan, the Sea of Okhotsk and the Bering Sea with those in the Pacific ye i Sie te Sei Ee Bie bee oe Don He Conditions off the Coast of California:............ 17 The Oceanographic Conditions in the Northeastern Pacific 17 mue em amas in the Kuril Islands. .......:....-..-»: 19 The Source of the Water forming the Currents of the Bee iONS din... 24 Bi Badisions in the Atlantic: Ocean.............-.:- 25 The Effect of Oceanographic Change in the Antarctic... 25 NT ES ig BO eve Pt ee ee 26 PREFACE Although much work has been done in the application of the facts brought out by the study of the distribution of organisms in the oceans, especially of the organisms composing the so-called plankton, toward the solution of many of the _ probiems bearing upon the broader aspects of oceanography, still scarcely a beginning has as yet been made in the application of these facts to a solution of the problems connected with the ET N NN ee circulation of the water in the deeper levels of the oceans. Through an examination of the plankton, antarctic organisms have been detected in the north Atlantic, and it has therefore been suggested that a part of the north Atlantic water is of antarctic origin ; but further than that little has been accom- plished ; and unfortunately plankton organisms furnish the least convincing data fora study of this kind. : In the following pages I shall indicate, upon the basis of the data afforded by the distribution of the recent crinoids (much of it as yet unpublished) the general plan of the circulation of the water in the deeper portions of the oceans, and shall show that the littoral regions of the antarctic belong not with the littoral regions of the remainder of the globe, but that the water bathing them is an integral part of that system which over the rest of the world constitutes the abysses. Tue Hasits of THE Crinorps. Before taking up the bearing of the distribution of the recent crinoids upon the broader aspects of oceanography, it is advisable briefly to explain the habits of these animals, and to indicate the reason for considering their distribution as significant in indicating the course of the deeper currents of the oceans. | The comatulids are at no time in their life history pelagic ; the young are attached to the pinnules of the parent until they are ready to affix themselves, when they are liberated and, after a few hours, settle down as minute stalked crinoids. After the loss of the stalk certain species may occasionally swim about more or less, but so far as we know the great majority of the species, and the great majority of the indi- viduals of the few. remaining species, attach themselves practically for life. Thus the comatulids as a class are practically fixed bottom living animals throughout life. We do not know the young of any of the stalked crinoids, but there is no reason to suppose that their young are pelagic, and the adults are even more permanently fixed than are the adults of the comatulids. “ à TENTE In many, if not in most, groups, as in the ophiuroids, the adults, at least of most of the species, are bottom living, but the young are pelagic and rise toward, or even to, the surface in order to undergo development, sinking again when the adult form is attained. It is evident, therefore, that such animals, though living as adults in deep water, are distributed entirely by the surface currents. The crinoids, from the nature of their development, are distributed very slowly, and such distribution as they attain must of necessity be the result of a circular dispersal or scattering of the young from each parent if there are no currents where they exist, or the result of the motion of the water by which they are immediately surrounded. The crinoids cannot become dispersed through the action of the currents in the higher water levels above them in the way common to most of the other bottom inhabiting marine types. The fundamental difference in the factors governing the dispersal of the ophiuroids, echinoids and asteroids on the one hand, and the crinoids on the other, was strikingly brought to my attention in the course of my work in the north Pacific ; for it was no uncommon occurrence to find in the same dredge haul typical Magellanic crinoids (brought from the south by the deep currents) mixed with typical arctic ophiuroids, echinoids and asteroids (the larve of which had been brought from the north by surface currents flowing high above the habitat of the adults). THE RANGE OF THE GENUS FLOROMETRA. The distribution of the species of the genus Floromelra (1) offers an interesting problem in zodgeography and, considered (1) The type of this genus is Antedon marie A. H. Clark, 1907, from southern Japan. Properly speaking the genus is only a subgenus of Promachocrinus, which I consider as including the subgenera Proma- chocrinus, sensu stricto (Promachocrinus kerguelensis P. H. Carpenter), Solanometra (Antedon antarctica P. H. Carpenter), Anthometra (Antedon adriani Bell), and Florometra (Antedon asperrima A. H. Clark, Antedon hondoensis A. H. Clark, Antedon inexpectata A. H. Clark, Antedon laodice A. H. Clark, Antedon magellanica Bell, Antedon marie A. H. Clark, Antedon perplexa A. H. Clark, Antedon rathbuni A. H. Clark, Antedon serratissima A. H. Clark, and Antedon tanneri Hartlaub). (285) wee in connection with similar data offered by other organic types, suggests certain definite conclusions in-regard to the oceano- graphy of the deeper levels of the ocean which are at least worthy of attention. Species of Floromelra have been collected at 98 localities, 12 in the Magellanic region and 86 to the northward. Briefly stated, the species range from Cape Horn northward along the west coast of South and North America to Alaska, thence westward to Attu Island, at the extreme western end of the Aleutian chain, and from Yezo Strait southward to Tokyo and Sagami Bays. In condensed form the details of the Msn of the species of Floromelra occurring outside of the antarctic regions are as follows : | 8 2 tee angi Range f E LOGALIT ¥. Big in Depth in Temperature | 2 5 = fs (Fathoms ) Depth | Degrees Fahrenheit] ~ = © Bay of Panama 5 280-782 557 |: 38.549 1 u Mexico and Lower Cal. 2 171-676 424 | 38.0-46.3 AQ ET Off So. California 29 48-1062 209.1 VAT 47.4 Off No. California 9 40-240 115 43.7-50.9 47.8 Off Oregon 3 59-345 157 :| : 40. Q-45e7 AS Off Washington i) 49-685 212 37 .9-47 8 43.1 Gulf of Alaska 9 6-625 301 37.3-48.9:| 40.7 Bering Sea 0 109-406 397. | 3% 02002 38.0 E. coast of Japan ca 107-533 296 | -34.9-49.6 | 40.4 So. coast of Japan 4 70-587 324 | 38.9-56.3 47.6 Totale. 80 6-1062 287: |. 34.956068 Bi The range of the species of this genus from the Magellanic 3 region to Attu Island appears to be continuous and unbroken ; we have not yet dredged it between the Magellanic region and Le fascicule XLII des “Campagnes Scientifiques ” de S. A. S. le Prince de Monaco, actuellement sous presse, ne sera distribué que dans quelques mois. 1 > Fe - 4 + « ‘6% . { a 4 ‘ > ; A . sl see Panama but, as the same species occurs in both localities, it undoubtedly also occurs at intermediate points. There is a broad gap between Attu Island (at the extreme western end of the Aleutian chain) and Yezo Strait, on the two sides of which different species occur. None of the dredge hauls along the coast of Kamchatka and the Kurile Islands have ever yielded any specimens. | The bathymetric ranges of the species of this genus in all the localities where they occur have been given above; it is, however, instructive to consider them in a somewhat different light. : | The range (in fathoms) over which the species extend in each locality is as follows: Average Masellamc. region.s....».r!... 164° | Bao banama....c.or..oss.. AGES. ti re + 368 Mexico and Lower California... 505 Off Southern California. ........ OA aa Pie ays 1014 On Northern California...:..... 200 USS as VPE 286 ON NY ashinsten. 0... vk ee es (UT APE ge 409 Fi AI ASE ER ER 619 Berns Sea....: pee APG eA 2070 9 Past coast of Japan... ....:.7. ee er 471 South coast of Japan............ sup) The thermal ranges of the species of this genus in all the localities where they occur have been given; but it is instruc- tive to consider them as the bathymetric ranges have just been considered. The thermal range (in degrees Fahrenheit) over which the species extend in each locality is as fellows : Average Strait ot-Magellan.....,.4,!... 30.1 Pay Ol Panama... eee. de 60.4 EEE Bes Mexico and Lower California... 60.3 Off Southern California........ LIO.6:.° | Off Northern California........ 70.2 | Oi Orten een asile, 40.8 Gere 80.4 Dit ANS Te (cinq innen on 99.9 \ Sal at Alaska... nern. 110.6 Berg Sd... 40. 0 Sey a Ne 0°.4 Act a APE East coast of Japan: ........... 140.7 ( South: coast of Japan..2........ 150.4 , (285) ne In the region between southern California and Alaska the average without the high range off southern California is 7°.3. Though undoubtedly future investigations will to some) extent alter these figures, yet it appears to be plainly indicated that there is a progressive increase in the bathymetric and thermal range of the species of Florometra as one proceeds northward from the Magellanic region, westward from Alaska, and southward from the western Aleutian Islands. Corres- ponding to this, and correlated with it, there is a marked increase in the deviation from the average type of the genus, first through individual, and later through both individual and specific variation. Especially noteworthy is the great bathymetric range off southern California, and the great thermal range off southern California and in the Gulf of Alaska. Tue SIGNIFICANCE OF THE FACTS BROUGHT OUT BY A STUDY OF THE DISTRIBUTION OF THE GENUS FLOROMETRA. The progressive increase in the bathymetric and thermal range, and in the coéfficient of individual and specific varia- bility, of the species of Florometra from the Magellanic region northward, westward and southward clearly indicates the origin of the genus in the Magellanic region, and its subsequent extension north, west and south from that locality. The antarctic origin of Florometra is further confirmed by the fact that all of the most closely related genera (Promacho- crinus, Solanometra and Anthometra) are confined to the antarctic regions. The life history of the comatulids shows that their distri- bution can only be influenced by the conditions immediately surrounding them. In perfectly stagnant water comatulids (or stalked crinoids) would soon spread to all situations in which the physical and economic conditions were such as to permit of their existence. In the case of motion of the water immedia- tely surrounding them they would naturally extend themselves | MES à slowly in lines parallel to the direction of that motion as far as the conditions permitted. The extension of the species of the genus Floromelra from the Magellanic region to Alaska, the western Aleutian Islands and southern Japan indicates an unbroken continuity of physical and economic conditions at the depth at which these species live, and these conditions are not quite the same as those in the abysses, into which the species do not descend. The difference, however, is an economic and not a physical one, for the water in which these species live does not, so far as can be seen, differ in temperature or in salinity to any extent from the abyssal water. The species of Florometra are all of large size, being, in fact, among the largest of the recent crinoids ; they therefore require a large amount of food; that is, they must exist in or beneath water carrying a relatively large amount of plankton. Therefore where a strong current exists parallel to the coast, preventing the diffusion of the water, loaded with inorganic material, from the land and restricting it to a narrow belt along the shore, the species will ‘be restricted to the region below this narrow belt of shore water, and to that portion of the current adjacent to it, and will consequently have a small bathymetric range. When the current slackens, allowing the coastal water to become more widely diffused, these crinoids will at once increase the breadth of the coastal strip which they inhabit, and consequently also their bathymetric range. If in any locality there is a seasonal motion of water perpendicular to the coast, whereby the littoral water becomes widely diffused over the ocean, in such a locality the coastal strip inhabited by these crinoids, and their bathymetric range, will at once become very great. | True abyssal crinoids are all very small, with very large mouths. The great development ofthe digestive system enables them to subsist upon food with a maximum of waste and a minimum of nutritive value, such as falls upon them in the deep sea; but the species of Florometra are typical littoral (285) d'ou types, and therefore are dependent upon the existence of essentially littoral conditions. Though it is conceivable that the species of Florometra might have attained their present distribution by slowly spreading along the stagant water bordering the abysses, still it is not possible to imagine such a perfect continuity of physiological, economic and physical conditions in the water at the depths at which Florometra lives without at the same time (taking into consideration what we know in regard to the distribution of littoral organisms and the effect of the surface currents) enter- taining the supposition that a continuous, though slow, flow of water along these levels serves to preserve this uniformity. From the progressive increase in the bathymetric and thermal range of the species of this genus northward, westward and southward we should infer that such a flow originated ın the antarctic, and was continued, with gradually decreasing velocity, north to Alaska, west to Attu Island, and thence south by some undetermined channel to Japan, eventually reaching Tokyo and Sagami Bays. It is not necessary to suppose that the water in which these species live is at all points entirely derived from the antarctic regions. At first all of it is, but, during the passage of this antarctic stream northward along the western coast of South America, the rotation of the earth turns much of it seaward ; this very action, however, brings to the surface further in-shore abyssal water, indistinguishable from it, which continues the northerly course. Probably before the antarctic water reaches the equator a considerable amount of it is lost; but no matter how much may be lost off shore, it will all be replenished by exactly the same quality of water, brought up from the deeps. Off the west coast of South America we find the powerful South Pacific, Peruvian or Humbolt current, flowing northward. This, on approaching the equator, at the surface becomes more and more deflected toward the west, chiefly through the action of the winds, but alsoto some extent by the action of the rotation of the earth, and disappears as a surface current at about the latitude of the equator. But the identical species of crinoid peculiarly characteristic of the Magellanic region Pe ie ht De) tcp CE eh P ES ge (Florometra magellanica) occurs in deep water on the Central American coast from the Bay of Panama to the Gulf of California. It is therefore only reasonable to suppose that, though the Humbolt current disappears as a surface current under the equator, it continues in its original direction as a deep current to the Central American coast, carrying with it along the bottom such organisms, as crinoids, as are able to accomodate themselves to a deep water habitat. It is probable that the intermediate water about the Gala- pagos Islands is in reality the water of the western portion of the Humbolt current at this latitude, and that therefore many of the organisms now known from moderate depths about those islands will eventually prove to inhabit also similar or compa- rable depths along the South American coast to the southward. Among such organisms, as an example, I may mention the curious stalked crinoid Calamocrinus diomedæ, now known from the Galapagos Islands and from Central America, a distribution most easily explained by supposing it to be, like Florometra magellanica, in reality an inhabitant of the water of the Humbolt current. The occurrence of Calamocrinus diomede in the Galapagos Islands and off the Central American coast should be considered in connection with the distribution of the species of the allied genus Plilocrinus, which is represented off the Queen Charlotte Islands, British Columbia (Ptilocrinus pinnatus), and in the antarctic regions in the vicinity of Cape Horn (Ptilocrinus antarcticus and Pt. brucet). While we are concerned chiefly with the facts brought out by the distribution of the species of the genus Florometra, it may not be out of place to mention the corroborative evidence along the same lines offered by the distribution of the stalked crinoids of the west American coast, all of which are better fitted for an abyssal habitat than are the species of Florometra. Calamocrinus diomedæ occurs in the Galapagos Islands in 392 fathoms, and off Panama in 782 fathoms; this is the only known species in the genus. Ilyerinus australis occurs in the antarctic abysses southeast (285) of Africa in from 2514 to 4636 metres; the most closely related species, Ilycrinus complanatus, occurs from the Commander Islands to southeastern Alaska in from 1567 to 1569 fathoms. ' Ptilocrinus antarcticus occurs in the antarctic regions south of the region of Cape Horn in 480 metres, and Pt. brucei occurs in the same region, but further to the east, in 2485 fathoms; the third species of the genus, Pt. pinnatus, occurs in the Queen Charlotte Islands, British Columbia, in 1588 fathoms. These records, fragmentary as they are, indicate a close faunal connection between the deep water bordering the antarctic continent and the deep water off the western coast of North and South America, exactly as the same thing is indicated by the species of Florometra; furthermore, they indicate that there is a flow of water northward from the antarctic along this coast even at great depths. Also the range of the genus Plilocrinus in the antarctic from 266 fathoms (480 metres) to 2485 fathoms, a vertical range of 2219 fathoms, indicates that here, quite contrary to what is found in the arctic, physical, phystological and economic conditions are essentialy the same at all depths. Tue SURFACE CURRENTS IN THE NORTH Paciric BASIN. In order properly to appreciate the data presented by the distribution of these antarctic crinoids, it is necessary briefly to consider the main features of the circulation of the water in the north Pacific basin. ; On the eastern shore the largest of the currents, and by far the most important, is the warm current from the south carry- ing water of high salinity known as the Kuro-Siwo or Japanese current, which corresponds to the so-called Gulf Stream of the western Atlantic. On reaching the coast of Japan and the peninsula of Korea, the Kuro-Siwo divides into three parts ; the principal part advances along the southern coast of Japan; the second enters the Sea of Japan through the Straits of Korea and forms the so-called Tsu-Shima current; the third turns westward and resembles in its general characteristics a similar branch which is given off from the Kuro-Siwo south of Formosa (Taiwan). The Tsu-Shima current does not occupy the entire width of the Korean Straits, for there is a zone of cold water with a low specific gravity along the Korean coast which is part of a similar zone occupying the entire western part of the Sea of Japan. On entering the Sea of Japan through the Korean Straits, the Tsu-Shima current turns to the right and runs north- eastward along the Japanese coast, reaching the Straits of Tsugaru, through which a large amount of water flows to the eastward from the Sea of Japan to the Pacific; continuing further toward the northeast, the greater part of what remains of the Tsu-Shima current flows through the Straits of La Pérouse into the Sea of Okhotsk, and a comparatively small portion continues northward along the west coast of Sakhalin. Along the east coast of the island of Sakhalin there is a very cold current of low salinity which, passing through the Straits of La Pérouse, is continued down the Asiatic side Ofte Sei ot Japan to, or even through, the Korean Straits. This current occupies a fairly broad strip at the surface, but at the bottom a much narrower strip, so that the line of division between it and the Tsu-Shima current slopes strongly downward toward the west. All of the water both of the Sea of Japan and of the Sea of Okhotsk in derived from these two sources, from a branch of the Kuro-Siwo passing through the Straits of Korea, which supplies the warmer water of the central and eastern portions, and also the abyssal water (which, though cooler, has the same salinity), and from the current which flows southward along the shore of Kamchatka, enters the Okhotsk Sea and, keeping to its western side, passes through the Straits of La Pérouse and continues southward along the Asiatic shores of the Sea of Japan. Thus it happens that the crinoids characteristic of the (285) shores of the north Pacific, if they do not occur on the coast of Kamchatka or in the region of the Korean Straits, are absent from the Sea of Japan and the Sea of Okhotsk, for the only two passages by which crinoids can enter these seas are (1) south of Kamchatka, in the very cold water of low salinity, in which they cannot exist, or (2) through the Korean Straits, in the warm water of high salinity, in which also they cannot live. | The Kuro-Siwo only follows the coast of Japan as far as Cape Inaboie Saki, at that point turning to the east. In the summer, however, the warm water extends much further to the northward than the parallel of Cape Inaboie Saki though, judging from the gravity observations, the northern limit of the Kuro-Siwo scarcely passes 40° N. At that latitude the surface water of the Kuro-Siwo turns to the eastward. From this point the Kuro-Siwo flows in a broad curve, finally turning southward at some distance from the North American coast; but the westerly winds, which in these latitudes blow steadily and with great force for about ten months in the year, carry the surface water of the Kuro-Siwo eastward to the north-west coast of North America, which it reaches in about latitude 54° N., there dividing into a north and a south stream. The northerly stream sweeps the shores of Alaska and the Aleutian Islands, while the southerly sweeps along the coast of Washington, Oregon and California as far as Point Conception, where the greater part is deflected seaward ; a weak continuation passes southward along the coast of California to Cape St. Lucas, Lower California, where it, too, is deflected seaward. | A peculiarity of this soutberly current, usually called the California current, is that it loses its heat in passing from north to south, so that by the time it reaches the coast of California it has become a cold current instead of a warm one as it was originally, and as it is further to the north. The equatorial current strikes the Central American coast about at Acajutla, and passes northward into the Gulf of Cali- fornia, turning west at Cape St. Lucas. The region between DES Abs Acajutla and Point Aguja, Peru, appears to be free from any large oceanic currents. The South Pacific, Peruvian or Humbolt current strikes the South American coast at about Chiloé Island, a part being deflected northward along the shores to Point Aguja, Peru, where it is deflected toward the Galapagos Islands. Another part is deflected southward, and sweeps the coast of South America from Chiloé Island to the Straits of Magellan. The Kuro-Siwo is a comparatively deep current, carrying an enormous volume of water, and it sweeps the bottom at some distance from the shores of Japan. But the other surface currents of the equatorial and north Pacific, especially those on the American coast, are all superficial. CoMPARISON OF THE CONDITIONS IN THE SEA OF JAPAN, THE SEA OF OKHOTSK, AND THE BERING SEA, WITH THOSE IN THE PACIFIC. Makaroff suggested that the deep water of the Pacific is of antarctic origin, and Bishop has suggested that the cold water off the California coast as well as the deep water of the Pacific is of antarctic origin, deriving the latter through the former. It seems to me that we may arrive at the most logical con- clusions regarding the broader aspects of the oceanography of the Pacific basin by reasoning from what we know of the similar, though much smaller, basins containing the Okhotsk, Bering and Japanese Seas, and then testing our results with the data supplied by the distribution of the characteristic organisms. In the Sea of Japan a heavy (warm) water enters through the Korean Straits, fills all of the deeper portions and, impelled by the rotation of the earth, keeps to the right and forms a broad current which proceeds rapidly northward along the Japanese coast ; superposed upon this are certain small currents, such as that from the entrance to the Inland Sea, which merely serve to conceal it from surface observation. In the Sea of (285) — 14 — Okhotsk a similar (a continuation of the same) current enters through the Straits of La Pérouse, similarly filling the abysses and, in the eastern portion, continuing as a surface current east and north. In the Bering Sea a similar current (originally a part of the Kuro-Siwo) provides the water of the abysses and also, directly and indirectly, makes itself felt in the western portion. | From these instances of the action of heavy water entering an enclosed basin it seems not unreasonable to assume that the heavy (though cold) water which we know as the South Pacific, Peruvian or Humbolt current, having its origin in the antarctic regions, flowing south of the Pacific first from west to east, then gradually turning to the northward and continuing up the South American coast Is, as in the case of the heavy current flowing northward along the east coast of the Sea of Japan, in reality the actively moving border of an enormous mass of water slowly moving from the antarctic regions, made a powerful surface current first through the action of the strong west winds of the extreme southern latitudes, and turned northward and kept as a surface current through the effect of the earth’s rotation, which turns it to the left and forces it toward the South Ame- rican coast, this at the same time, through geographical consi- derations, resulting in an increase of velocity. In the Sea of Japan, the Sea of Okotsk, and the Bering Sea the water of the abysses, and the northward moving water along the eastern shore, has its origin in a heavy, but warm, water from the south. In the Pacific the water of the abysses, and the northward moving water along the eastern shore, has its origin in a similarly heavy, though cold, water from the south. This apparent difference is in reality not a difference at all, for. in dealing with currents and withthe equilibrium of oceanic water we are dealing only with the comparative specific gravities, and are not in the least concerned with the question of thermal values. There is no Pacific abyssal water in the Sea of Japan or in the Sea of Okhotsk ; in these seas all the abyssal water is of aa yas purely local origin. Hence there are no abyssal crinoids in these “seas, as none have been able to enter. The reason for the absence of Pacific abyssal water is that the water of the deeper portions all enters these basins originally in the form of the Tsu-Shima current through the Straits of Korea, and the Tsu- Shima current fills the Korean Straits to the bottom. No Pacific abyssal water can enter through any of the very few other available channels for the reason that it cannot force itself against the pressure in these seas, arising from the great volume of water which enters the Korean Straits, a pressure which is sufficent to raise the surface both of the Sea of Japan and the Sea of Okhotsk slightly above that of the Pacific in the same latitudes. Of course in the Sea of Japan, the Sea of Okhotsk and the Bering Sea the rotation of the earth acts to turn the currents entering from the south toward the east, so that they keep as closely as possible to the eastern shores; but off the western coast of South America south of the equator the same force operates to turn the northward flowing currents to the left, away from the coast. As already explained, however, the Humbolt current continues in a northerly direction through the. latitudes where this effect is greatest, and succeeds in reaching the Central American coast, where, and beyond which, the influence of the rotation of the earth is to cause it to keep as closely as possible to the coast, as in the case of the northward flowing currents in the three enclosed seas. Hhére is, so far as we can see, no marked difference in temperature or in salinity between the Humbolt current, the antarctic water, and the abyssal water of the Pacific; they are in all probability the same, together forming a single unit of which we are accustomed to differentiate the southern and southeastern portions as currents simply because they are in rapid motion, and reach the surface, exactly as we differen- tiate the currents along the southern and eastern shores of the Sea of Japan and of the Sea of Okhotsk from the abyssal waters of those seas, of which they are in reality an integral part. (285) ge From southwestern South America this heaped up border of the water of the Pacific abysses, which is moving rapidly northward, continues, passing under the superficial equatorial and other currents, to and along the Central American coast,, and thence northward along the North American coast to Alaska, westward along the Aleutian Islands; beneath the warm and (here) superficial Kuro-Siwo, thence southwestward to the Kuril Islands and Japan, reaching as far as Tokyo and Sagami Bays. In its passage beneath the Kuro-Siwo along the Aleutian Islands and then southwestward to southern Japan this current becomes progressively weaker, for it has already lost much of its energy in certain lateral movements (to be considered later), and is in constant competition with the increasingly powerful Kuro-Siwo, a competition which is particularly disasterous on account of the fact that both currents are of practically the same salinity, and therefore, though of different temperatures, their waters do not keep separate, but tend to mingle. The effect of the Kuro-Siwo above it is rapidly to retard its progress, and to force its raised level down into the general level ofthe abyssal, comparatively stagnant, water of the mid Pacific, if this water may be considered to possess a general level. Off southern Japan it disappears entirely, and merges slowly into the abyssal water. This is indicated by the fact that its crinoids, which are not fitted for an abyssal habitat, do not extend beyond this point. Though it is easiest to do as we have just done, to speak of this abyssal current as involving only the outer border of the abyssal water just beneath the superficial surface currents, still it must be borne in mind that this movement of the water is by no means confined to this border. If the fragmentary evidence afforded by the distribution of the abyssal stalked crinoids is of any value, it would appear that this abyssal current involved the flow of water, though probably with a velocity decreasing in proportion to the depth, to at least 1600 fathoms. 4 — 17 — THe CONDITIONS OFF THE COAST OF CALIFORNIA. In the summer the removal of the surface water off the coast of California to the south and southwest in the form of the so-called California current results in the immediate appearance at the surface of the cold, supposedly abyssal, water. From the strictly antarctic character of the entire crinoid fauna of this region, here attaining to a vertical distribution of 1014 fathoms and a temperature range of 11°.6 Fahrenheit, as a result of the seasonal churning of the water, ! believe that this so-called abyssal water is not truly abyssal in the strict and commonly accepted sense, but is drawn mainly, if not entirely, from the northward extension of the Humbolt current, and is of antarctic origin; that is, that it is not the stagnant water of the abysses drawn to the surface, but is the northward moving peripheral water of the deep Pacific basin. Along the eastern shores of the middle and north Pacific the rotation of the earth would tend to maintain the integrity of a current formed by the peripheral portion of the abyssal water moving northward, for this water is heavier than the water of the layers above it, and is therefore more influenced by the rotation of the earth, while at the same time this rotation, constantly thrusting it to the right, tends to restrict it to a smaller area, and thus to preserve its forward motion. Conditions similar to those off the Californian coast occur off the northwestern coast of Africa; and I believe that the water which is here similarly brought to the surface is not the water of the abysses properly speaking, but the water brought northward originally by the Benguela current. THE OCEANOGRAPHIC CONDITIONS IN THE NORTHEASTERN PACIFIC. Off Washington and in the Gulf of Alaska the species of the genus Florometra have a bathymetric range of 634 fathoms, and a temperature range of 10°.8 Fahrenheit. These ranges (285) eeu Clea? are much greater than those at any point in the territory inhabited by the genus, except off southern California. It seems reasonable to suppose that there is here some factor which operates to (1) raise the antarctic water, with the crinoids which live in it, considerably above the depth at which it normally occurs, and (2) to mix it with warmer water. The pocket-like Gulf of Alaska undoubtedly acts as a bar- rier to the cold antarctic water which, also impelled to turn to the right (east) through the here strong action of the earth's rotation, on the coast of Alaska and as far southas Washington, is thus driven up near or to the surface. The surface water of the Kuro-Siwo, driven into this region by the strong westerly winds, at first maintains more or less unaltered its original] integrity; but the southern branch gradually becomes more and more mixed with the antarctic water over which it flows, this mixing being greatly facilitated by the. fact that the two are of the same salinity so that no distinct plane of separation or division can be main- tained between them. Consequently this southerly current, derived originally from surface drift from the Kuro-Siwo, as it progresses becomes colder and colder, and exhibits the apparent anomaly of a current becoming colder as it proceeds southward, so that when it reaches the California coast it has become a cold current the water of which is derived (1) from the easterly drift of the Kuro-Siwo, plus (2) an ever increasing amount of antarctic water dissolved, so to speak, by it, and carried backward over the course it travelled a short time before. This is the only possible explanation of the cooling of this current as it proceeds from north to south which accords with the distribution of the antarctic organisms in the region. Our knowledge of the northerly derivative from the drift of the Kuro-Siwo, which enters the Gulf of Alaska and turns westward, running along the Aleutian Islands, is too limited to permit us to say much about it; but so far as we can see the same phenomena occur as in the case of the southern derivative. Probably the entry of the drift of the Kuro-Siwo into the region of the Gulf of Alaska is chiefly a summer phenomenon, at least in the northern portion, the water from the antarctic more or less supplanting it in the winter. THE CoNDITIONS IN THE KURIL ISLANDS. We do not know any antarctic (or any other) crinoids from the Kuril Islands. Along the Kuril chain in the summer the con- ditions are the same as those described for the Californian coast ; that is, typical abyssal water rises to the surface, giving the islands, particulary the central, a forbidding arctic climate. From the occurrence of the species of the genus Florometra further south, from the southern extremity of the Kuril chain to Tokyo and Sagami Bays, they having in this region a remarkably extended bathymetric and thermal range comparable to that which they have off southern California, we may assume that, as in California, the water which wells up along the Kuril chain is ultimately of antarctic rather than of local abyssal origin, reaching the Kurils from the western Aleutian Islands by passage southwest under the surface currents. The cause of the welling up of the deep water along the Kuril chain is probably, in addition to the occurrence of westerly winds blowing the surface water off shore, the approximation to those islands inthe summer of the powerful Japanese current which, by here turning to the right toward the open Pacific, creates a sort of vacuum along the Pacific side of the Kuril chain which is ‘occupied partly by water drawn southward from the Kamchatka current, but mostly by abyssal water drawn to the surface trom under, and to the northwest of, the Kuro- Siwo. Thus the action of the Kuro-Siwo in its relation to the conditions to the east of the Kuril Islands is identical with the action of the California current in its relation to the conditions off the coast of California. Probably the effect of this upwelling of abyssal water is no (285) confined to the vicinity of the Kuril Islands, where only, however, it reaches the surface, but also occurs, gradually diminishing in intensity, southward along the coast of Japan as far as Tokyo and Sagami Bays, where it is represented by a more or less marked seasonal rise in the upper level of the cold bottom water. | As the Kuro-Siwo approaches the Kuril Islands every summer, so does the Gulf Stream approach the northeastern coast of North America, and here a parallel to the region represented in the Pacific by the Kuril Islands is furnished: by the coast line from Cape Cod northward to Nova Scotia. Along this coast, as along the Pacific coast of the Kurils, the water in summer is very cold, though the salinity is not particularly high. Judging from a comparison with the conditions off northwest Africa, southern California and the Kuril Islands, the coldness of the water off this coast is most logically to be explained by the action of the Gulf Stream in pulling to the surface north- west of itself abyssal water, and at the same time drawing from the north a considerable amount of coastal water of low salinity, derived in part from the St. Lawrence river, and in part from the Labrador current, which is extended southward just as the Kamchatka current is drawn southward along the Kuril chain. As this strip of coast is very much less in length than the Kuril Island chain, and the available supply of water to the north is very much greater, moreover having no outlet toward the west as has the Kamchatka current about Cape Lopatka, the abyssal wateris not drawn unmodified to the surface but, thanks to the action of the very powerful tides, is mixed with the light water from the north which, however, it helps to cool. | As evidence thatin the Gulf of Maine the water is at least partly of abyssal, and ultimately of antarctic, origin, it. may be mentioned that here there occurs within 25 fathoms of the surface acrinoid (Hathrometra tenella) closely related to another species (Hathrometra exigua) occurring. in. from 50-10 179 fathoms in the vicinity of Marion Island, in the antarctic regions southeast of Africa. SOURCE OF THE WATER FORMING THE CURRENTS OF THE ANTARCTIC REGIONS. Since the voyage of the CHALLENGER it has been recog- nized that the surface water of the antarctic regions resembles in its physical characteristics the water of the abysses, and in the Pacific, at least, it has been assumed that the abyssal water is derived from the water of the antarctic. If we may depend upon the data presented by the distri- bution of the erinoids this is not quite true. While the abyssal water of the Pacific, Atlantic and Indian Oceans is of antarctic origin, it is not directly derived from the antarctic surface water by a northward flow into the abysses. It represents instead the slack water on the western (left-hand) edge of the at first eastward and then northward flowing currents from the antarctic, water which, moving at reduced speed, in the southern hemisphere constantly tends to become turned to the west (left) away from the main current and, after losing its speed, to fall to the bottom. The water of the abysses, therefore, does not originate as a northerly flow from the antarctic regions, but as a centri- petal flow from the entire outer border of the currents skirting the eastern shores of the great oceans. In short, the compara- tively simple conditions which furnish the abyssal water of the Sea of Japan and the Sea of Okhotsk are repeated on a much grander scale in the Pacific, Atlantic and Indian Oceans. If this were true it would of course naturally follow that the abysses of the southern hemisphere would be filled with water which 1s in comparatively rapid circulation, while the abysses of the northern hemisphere would be filled with water which is comparatively stagnant; for the rotation of the earth would divert a large part of the water from the eastern shores of the oceans into the abysses of the southern hemisphere, while it would at the same time tend to prevent the water from falling into the abysses of the northern hemisphere, tending instead (285) to raise its level all along the coasts, facilitating its appearance at the surface as off northwest Africa, southern California and the Kuril Islands. It is on account of the fact that the abyssal circulation of the oceans is anticlockwise about their entire periphery, and that therefore in the southern and eastern portions of their basins these currents lose in the southern hemisphere a vast amount of water from their inner (northern or western) border, while in the northern hemisphere they are by the same force drawn away from the abysses and pressed against the coasts, that large, deep and powerful currents, carrying an enormous volume of water, such as the Kuro-Siwo in the Pacific and the Gulf Stream in the Atlantic, can exist only in the northern hemisphere; for in the southern hemisphere the bottom water is maintained at such a high level that the existence of large and powerful currents above it is not possible. Therefore the abysses of the southern hemisphere would be better fitted to support abyssal life than those of the northern hemisphere, and so far as our limited knowledge of the facts permits us to judge, abyssal life is actually more abundant in the south. Both in the Atlantic and in the Pacific north of the equator the littoral crinoids living within the influence of the antarctic water descend to very considerable depths on the eastern and northern shores, but on the western shore the littoral crinoids, which live within the influence of currents superposed upon the antarctic water, possess only a very small bathymetric range. This is due to the fact that the physical conditions in the east and north are such that the only barrier to unlimited descent is the question of food supply, while on the western coast there are also physical barriers of temperature to be considered. Similarly south of the equator in the Pacific, Atlantic and Indian Oceans the truly abyssal crinoids approach nearer the surface on the western than on the eastern shores. The infer- ence is that truly abyssal conditions, biologically speaking, occur nearer the surface in the west than they do in the east. re N IONS? ae Now biologically abyssal conditions are quite different from physically abyssal conditions. Of two localities on the sea floor, each ata depth of 1000 fathoms and with a temperature of 36° Fahrenheit, and each situated beneath a similar rich belt of plankton, one may be biologically truly sublittoral, the other just as truly abyssal. In one of these localities, situated let us say toward the eastern shore of an ocean, there might be a constant west wind blowing over. the surface of the sea which would drive the surface water inshore, gradually submerging the littoral water which would carry down with it all of its included plankton, rendering possible the existence of sublittoral crinoids even at the great depth given. In the other locality, let us say toward the western shore of an ocean, there might exist along the coast an abyssal current moving southward which would continually draw up and carry along with itself water from greater depths. Such a current would prevent to a large degree the deposition of the plankton falling from the layers above it, for these plankton organisms would remain suspended in its upper layers and would be deposited chiefly in the belt of slack water between it and the more superficial currents. Thus in this locality there could exist only typically abyssal organisms which, aided by the drawing up of the water from the abysses, would here thrive and, secure from the competition of economically more perfect sublittoral types, would extend their range to far higher levels than those usually inhabited by them. Off the Atlantic coast of southern South America, off the southeastern coast of Africa, and south of Australia and New Zealand the distribution of the abyssal crinoids is such that it can only be explained by supposing a southerly, and slight upward, movement of the abyssal water. For on these coasts the local deep water crinoids extend their ranges very far to the southward, just as on the opposite coasts (the northeast Pacific and the northeast Atlantic) they extend their ranges far to the northward and westward. It is probably from the abysses of these regions, therefore, (285) from the southwesternmost part of the Atlantic, Indian and Pacific Oceans, that the antarctic regions derive their water, | the deep water in these localities being gradually drawn to the surface and becoming the water of the circumpolar antarctic current asa result of the unstable equilibrium produced by the enormous loss of water northward from the antarctic current through the Humbolt, Benguela and Australian currents. The rise of the abyssal water in these regions is undoubt- edly assisted by the turning eastward of the south equatorial currents, the Brazilian, Mozambique and Madagascar, and East Australian currents, as a result of the rotation of the earth; the turning eastward of these currents tends to cause the abyssal water beneath and south of them to come to the surface, in exactly the same manner as has already been explained in treating of the oceanographic conditions off southern California and northwestern Africa, and off the Kurils and New England. The identity of the antarctic and the abyssal water of the remainder of the oceanic areas is therefore due to the fact that the antarctic derives its water from the abysses of the Pacific, Atlantic and Indian Oceans, and not to the fact, commonly accepted, that the antarctic supplies the abysses with water. In this connection it is interesting to note that all of the crinoids of the antarctic represent types well know as inhabi- ‘tants of the abysses in other parts of the world. Even the littoral species are most nearly related to species occuring in 1200 fathoms or more in the Indian Ocean off the east coast of Africa. There is no antarctic crinoid fauna as distinct from the abyssal crinoid fauna of the Pacific, Atlantic and Indian Oceans. The antarctic seas are oceanographically really an integral part of the abysses of the oceans to the north, and the antarctic currents are an integral part of the circulation of the abyssal water of the remainder of the globe, with no relation to the superficial circulation further than giving rise to the Humbolt, Benguela and Australian currents which, after a longer or shorter course as surface (as well as deep) currents, plunge beneath the surface out of sight. ~~ THE CONDITIONS IN THE ATLANTIC. In the Atlantic the conditions are, judged upon the basis of the distribution of the crinoids, essentially the same as in the Pacific, the Benguela current corresponding in every way to the Humbolt current of the Pacific, and carrying the deep water genera of South Africa to the latitude of the Bay of Biscay, and the abyssal genera of the deeps of the antarctic southeast of Africa to the deeps southwest of Iceland. The return water reaches the antarctic along the coast of south- eastern South America, coming up from beneath the Brazilian current. _ The parallel between the conditions off the northwest coast of Africa and those off southern California, and between the conditions off the New England coast and those off the Kuril Islands, has already been discussed. THE EFFECT oF OcEANoGRAPHIC CHANGE IN THE ANTARCTIC. The cold of the antarctic continent is undoubtedly very greatly intensified by the broad band of abyssal water which circulates about it, completely isolating it from the influence of the drift from an equatorial current such as is responsible for the mild climate of southern Alaska and of Europe. A most impressive example of what the effect of abyssal water may be is afforded by a visit to the central Kuril Islands in the summer time. Since the present cold of the littoral portions of the antarctic continent is very largely due to the influence of the abyssal water which now circulates about it, it is evident that any _ change in the past which interrupted this circulation of abyssal water would have immediately resulted in a profound change in the antarctic climate. Much has been written on the similarity of the fauna of southern South America, New Zealand, and Tasmania and (285) TOO ee Australia, and many alternatives have been offered to explain the former land connection between the localities, which undoubtedly once existed. If Tasmania and Australia, and New Zealand, and southern } South America were connected with the antarctic continent at the same time, it is probable that at that time the portion of the antarctic littoral between them enjoyed a very mild climate, even though it did not extend further toward the north than it does today; for the antarctic stream would have been inter- rupted, resulting in the sinking of the abyssal water in the south Pacific to a very much lower level than it now reaches, and the south equatorial currents of the Pacific, immensely increased in size and power and more nearly comparable to the Kuro- Siwo or the Gulf Stream, would have been able to extend themselves over the cold abyssal water like a blanket, per- mitting, through their effect upon the shore climate,the existence in the antarctic littoral of many, if not most, of the types which we now know as common to South America, New Zealand, and Tasmania and Australia. SUMMARY. The water of the antarctic regions is entirely abyssal water, derived from the abysses of the Pacific, Atlantic and Indian Oceans. The circumpolar antarctic currents, and the currents originating in the antarctic and flowing thence northward (the Humbolt, Benguela and Australian currents) belong to the abyssal circulation of the oceans, and are in no way related to the surface currents of more northern latitudes. Antarctic water enters the basins of the Pacific, Atlantic and Indian oceans as great peripheral currents flowing along the southern, southeastern and eastern borders, which plunge beneath the surface at about the latitude of the equator, but are continued as deep currents northward and then westward and again southward along the eastern margins of these basins. At every point these currents are giving off water from their seaward (left) side which falls into the abysses and forms the strictly abyssal water; this process is far more marked in the southern hemisphere than in the northern. In the southwestern portion of these basins abyssal water is constantly rising and flowing southward to take the place of the water lost from the antarctic circulation through the Humbolt, Benguela and Australian currents. In the central portions of these basins the general motion of the water is from east to west, the water lost from the northerly currents crossing the abysses and being picked up by the southerly currents on the opposite shores. This circulation of water in the central part of the basins is much more rapid in the southern than in the northern hemisphere. The water of the circumpolar west wind drift of high southern latitudes, north of the true antarctic current, is mainly surface water from the north caught up and driven forward by the strong wind. This west wind drift forms a band dividing the abyssal antarctic circulation from the surface circulation further north. By this drift many organisms, pelagic at some stage of their existence, or capable of clinging to floating objects, are distributed throughout the southern latitudes, though they are unable to withstand truly antarctic conditions ; and to this is largely due the similarity of the faunas of southern Africa, southern South America, southern Australia and New Zealand. The shallow water crinoids of South Africa are very different from those of southern Australia, and could not have been at any time part of the same fauna; both faunas are derived from the much richer faunas lying immediately to the northward of them. The crinoids of southern South America are entirely antarctic, and have nothing whatever in common with the crinoids of South Africa or of southern Australia, but are derived from the abyssal types of the Indian Ocean. ot A pk Le Bulletin est en dépôt ches Friedlauden, aa, | Carlstrasse, à Parl et chez M. Le Soudier, ue boulevard Saint- Germain | ‘a Parts: petal CY 1 Les numéros du Bulletin. se vendent | séparément re ie suivants et franco. "na Buena ee "No ‘ : 5 Lie at RR Seale oo ae 266. — Ein Un es "Von Klaus GREIN... NN à 267. — La question du Goemon de fond, par ‘Yves: DELAGE, Directeur de la Station Biologique de’ ROSCOM rs 268. — Vingt-cinquième campagne scientifique ( Hirondelle. bien Note de S. A. S. le Prince ALBERT DE MONA CO een 269. — Surla présence, en Méditerranée, d’une variété de l’ Aplidium lacteum Huitf., rte arctique et ie Pale Aye Ernest BRÉMENT: „Na TE AR Nr ‘ Bh WR 9 ' 270. — Quatrième note preliminaire sur les POLYCHETES ‘ordvenaint | des campagnes de l’Hirondelle et de la Princesse-Alice, ou déposées dans le Musée Océanographique de Monaco, … par Pierre FAUVEL s+. e hes ereeeeet tte ee tenet er nennen ‘ 271. — Analyses des huiles préparées à/bord des yachts dé SAS LA le Prince de Monaco lors de ses croisières SR, ag (Premiere note preliminaire), par Henri MARCELET | NE, 272. — Etudes sur les Gisements de Mollusques. comestibles. des Côtes de France. La Méditerranée : de. Cerbere a re bouchure de l’Herault (avec une carte), par iy Jougin.. deat 273. — A note on some Myxosporidia collected at Monaco. Bye A PRINGLE JAMES ONG eu cn ie Leone arene ea ae I 5 \274..— Campagne Scientifique de l'Hirondelle IT (1913), Liste des. Mi, | Stations (AVEC UNE CARTE) sD. Use Ve REA ERE TS si 279. — Etudes preliminaires sur les Céphalopodes NN Qu cours des Croisières de S. A: S. le Prince de Monaco. 3° Note : Mastigotheuthis magna, Nov. Ss. p. , par L. Jousin. 5 276. — Recherches Biologiques sur le ‚Plankton {Deuxième note), . …, par Maurice ROSE ue on once AND sw te ei SCENE fe ea BOT oat - Quelques expériences sur la croissance des algues marines AA : a Roscoff (Note preliminaire), par M Paul LEMOINE Salone "m 278. __ Campagne du Sylvana (février-juin 191 3). Mission Comte jean , de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations par L. GAIN, 279. — Algues: ‘provenant des Fans de l'Hirondelle II a \ 1912), PA DER GAIN Aa lie ee ae see OAI a 280. — Note sur un exemplaire A genre Corycaeus provenant de -» ‘la, Campagne scientifique de la Princesse-Alice en. 1000 | (avec six figures}, parde DrOtto Pesta. 2... en An 281. bes bromures des eaux marines, par le D Louis CHELLE.: | 282. — Les, bromures dans les sels alimentaires, ‘par le D Louisa Ae 983. — Le in NOR de. l'Ager egata. (Note bide par RP M. Clifford DoBerLes.................esseeses | 284. — Les globules du sang des Ascidiens sont-ils a pour les colorants acides ? (Note Pr climate €); oe aie! | | brecht. eM UE ee EKER 1285: — The Circulation of the Abyssal Waters of ine Dan) ‘as indicated by the Geographical and pee Pe kgf of tbe Recent ‚Ctinbids, Austin H. CLaRK.: > MONACO: — IMPR. DE MONACO. BULLETIN (Fondation ALBERT Ier, Prince be Monaco) mY a Let nn scientifiques de S A. le re Albert I" de Monaco ou déposés dans les Par le Dr A. BRIAN. KR A vi a suivantes : N | _bibiographiques : RER 5 RN AU 4° Ecrire en italiques tout nom > onéque | Jatin, 4 _ 5e Dessiner sur papier ou bristol bien oe au Frayon é a l'encre de ne | oe dimension dinate qu’ on desire. X N 7 Le manuserit ass suivant à tarif suivant : { x OF Saree eee Un quart de ane! sequal ae 4 » |: 520 | 6t8o | Une demi-feuille.........| 470 | 670) 880} Une feuille entière........ 8 10 | 9 80 13 80 Bar 3 U - Ke fl faut ajouter à ces Sag celui des planches quand il y Pile rin DE L INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I", Prince de Monaco) Ne 286. — 5 Mars 1914. Copépodes parasites provenant des récentes Campagnes scientifiques de S.A.le Prince Albert I" de Monaco ou déposés dans les collections du Musée Océanographique. Par le Dr A. BRIAN. Nous présentons, dans cette note, la détermination de quel- ques copépodes parasites faisant partie des collections de S. A. le Prince de Monaco et provenant, presque tous, de ses dernieres campagnes scientifiques. Nous signalons d’abord avec plaisir une forme nouvelle de Caligus, capturée dans les grandes profondeurs de l'Océan Atlantique. Parmi les autres especes, toutes plus ou moins in- téressantes au point de vue de leur distribution géographique, il yen aun petit nombre qui, quoique déja connues, attirent. notre attention à cause de l’extréme dégénérescence ou deforma- tion de leur corps ; ce sont surtout les especes suivantes : Ni- cothoé astaci, Herpyllobius arcticus et Penella sagitta. Dans les spécimens de cette dernière, nous avons reconnu et étudié deux états larvaires a différents degrés de développement dont nous donnerons la description. Très remarquable aussi au point de an in ee { =, ISTIr on a 2 \ vue du parasitisme est un spécimen de Lernaeenicus eristalifor- mis, que les campagnes scientifiques du Prince ont permis de retrouver, pour la troisieme fois, sur des poissons bizarres (1). NicoTHoË Astacı, Aud: ev M: E: N° 2482 (Collections du Musée Océanographique). Golfe de Valinco en Corse. Beaucoup de specimens sur les branchies d’un Homard géant pris à 102 mètres de profondeur et donné par M. Marty de Nice. Caricus curtus, Müll. Stn. 3425, 13 août 1913, lat. 449 o.N., lone 02 20 W., profondeur 75 mètres. Deux spécimens femelles d’une longueur de 10 millimètres et demi, trouvées sur la peau de un Gadus eglefinus. CaLiGus BALISTAE, Stp. et Ltk. © et gi Stn. 3413, 9-10 août 1913, lat. 39° 59° N., long 56° 25° W., surface. Sargasses. : Plusieurs échantillons © et Gt sur un Monacanthus sp. Nous les avons rapportés à l’espece fondée et décrite par Steenstrup et Lütken en 1861 et trouvée sur le poisson Balistes, parce que, avec celle-ci, ces échantillons nous semblent présen- ter une identité presque parfaite. CALIGUS BI-ACULEATUS, N. SP. (Fig. 1-5) Stn. 3113, 9 août 1911, lat. 329 54 45° N. ,lone nor, W., 1700 metres de profondeur. | Aucune indication de l'hôte. Trouvé libre dans le chalut qui a ramené un Macrurus et des Bathygadus. (1) Une fois sur le Bathypterois dubius et deux fois sur le Gastrostomus . Bairdi. BR La longueur totale de cette nouvelle espèce de Caligus est Mon zum. 1/2. En y comprenant les deux tubes. ovifères la longueur du copépode est de 3"" 1/4 environ. La carapace est assez bombée, ovale, plus large dans sa par- tie postérieure, se rétrécissant graduellement vers le bord fron- tal qui est assez étroit. Sa longueur est de 1™™ 10, à peu près moitié de celle de tout le corps. Le maximum de sa largeur sur sa partie postérieure, sans compter les bords transparents, =] Fig. 1. Caligus bi- Fig. ı a. — Lobe late- aculeatus (femelle, ral et posterieur de face dorsale). Ja carapace. est de 1 millimètre environ. Les deux lunules ou ventouses frontales sont grandes, d’un diamère de o"" 12 environ et entre les, deux-la distance est de o™™ 20. L’anneau libre qui fait suite au céphalothorax n’est pas net- tement marqué, il semble être plus large que long. Sa largeur dans sa partie la plus rétrécie est de o™ 20. Le segment génital est ovalaire mais plus étroit en avant. Seionemeur est de oum6o et sa largeur de o™ 55 environ, Ses bords latéraux sont assez convexes et ses angles postérieurs — 4 — légerement arrondis et pourvus chacun de deux petites épines ou courtes soies (rudiments de la 5° paire de pattes). Post-abdomen court et large, presque carre, pourvu de deux petites James caudales bien distinctes avec trois longues soies plumeuses sur chacune et deux petites épines sur les côtés. Les tubes oviféres sont droits, cylindriques, long de o™™ 85 et contenant chacun 15 œufs. Ce Caligus appartient au nombre des espè- ces de petites dimensions. Les formes qui lui ressemblent le plussont le Caligus rufimaculatus Wilson, C. latifrons Wilson, C. Schistonix Wilson et C. teres Wilson, mais notre espèce se sépare de toutes celles-ci, à premiere vue, à cause de ses petites dimensions et surtout par un caractère bien marqué, la présence d’une petite épine chitineuse sur chacun des lobes Fig.2.— abdc- postérieurs de la carapace (d’où le nom de bi- men et post- ; abdomen. aculeatus, que nous lui avons donné). Quelques particularités et différences sont aussi à noter dans la structure de sa première paire de pattes natatoires. En effet sur la partie distale du premier article de celle-ci, il y a une longue soie plumeuse qui semble manquer dans les autres espèces, comme aussi sur le bord postérieur du deuxième article, on observe une frange de poils occupant plus de la moitié de la longueur, et que nous ne trouvons pas indiqués sur d’autres Caligus. Description des appendices. Les antennes de la première paire n'ont rien d’extraordinaire. Elles sont bi-articulées, sétigères, comme dans la plus grande partie des espèces ; le premier article, large, foliacé, pourvu de nombreuses soies plumeuses et légèrement recourbées. Dans son extrémité distale il donne naissance au deuxième article, libre qui a la même longueur que l’article basal, mais est tout à fait grêle et garni sur sa pointe d’un faisceau de petites soies. iy pe CN Cr aly La deuxième paire d'antennes est fortement crochuec et l’ar- ticle basal est armé d’un court prolongement styliforme corné, assez aigu, ct dirigé en arrière. Les hamuli extérieurs sont de simples crochets falciformes. Sucoir ovalaire, assez gros et saillant, présentant sur les côtés des appendices ou mächoires rudimentaires (maxilla) sous la forme de petites épines chitineuses. Les pattes maxillaires de la premiere paire sont allongées et gréles, composées de trois articles, le basilaire tres court et les deux autres d’une grande longueur, le troisieme portant sur l'extrémité libre deux ongles falciformes de différente longueur et sur le bord dorsal un troisième appendice court et épais. La deuxième paire de pattes maxillaires est de beaucoup plus robuste et développée, tri-articulée, pourvue sur le troisième article, d’un crochet terminal plus fort et d’une petite épine secondaire. La fourche sternale ( furcula) à branches simples légèrement divergentes laisse entre celles-ci un Jumen en forme de demi- cercle. Première paire de pattes natatoires tri-articulées (Fig. 3). Fig. 3. — Fourche sternale et patte nageuse de la ıre paire. L'article basilaire est trapu, ovalaire et pourvu d’un long poil plumeux, supérieurement, sur l'extrémité distale, et d'un autre un peu plus court, sur le bord postérieur. Le deuxième article nous montre sur son bord inférieur une frange de poils d'une certaine longueur qui occupe plus de la moitié du bord. L'article terminal, à sa partie distale, est armé de deux épines qui nous paraissent bifides à l'extrémité comme dans le (286) Go Caligus Schistonix et le C. latifrons de Wilson, et d’un long poil épineux sur l’angle interne et postérieur. Sur la face inférieure de cet article on voit trois grandes soies plumeuses formées un peu differemment que dans d’autres especes. Ces soies non seu- lement portent une bordure plumeuse sur les deux côtés, mais présentent en plus une série de petits poils serrés, fixés pres de leur base, de la même façon que les soies correspondantes du Caligus mutabilts (1). La deuxième et la troisième paire de pattes natatoires n’ont rien de bien remarquable. La quatrième paire est allongée et grêle et nous offre quelque ressemblance avec: celle qm Wilson a décrite et dessinée pour le Caligus teres(2). Elle est tri-articulée (Fig. 4, 5) et le deuxième article triangulaire sé ter- Fig. 4. — Patte nageuse de Fig. 5. — Extrémité distale la 4e paire. de la patte de la 4e paire. mine extérieurement par une épine ; une autre épine se présente encore sur le côté externe du troisième article qui, tout au bout, (1) Voir Wizson : North American parasitic Copepods (Caligidæ), Pro- ceedings of the United States National Museum. Vol. XXVIII, 1905, p. 574, pl. VIII, fig. 99. (2) Witson, idem’. 1905, pP. 051, pl. XXVIy fig.2 >32. CUT hae tra A. — 7: — est pourvu de deux longues et fortes épines, une plus allongée que l’autre. Sur les côtés, près dela base et au milieu de ces épines terminales on aperçoit trois bourrelets allongés, frangés ou lamelles garnies de petits poils. PANDARUS BICOLOR, Leach © Stn. 3377, 1-2 aoüt 1913. Mouillage de Calheta (S. Jorge, Acores). Trois femelles adultes et une forme jeune(?) sur Galeus canis. Br premières ont environ 8™™ 1/4 de longueur, la dernière presque. o™™-1/2. C’est une espèce assez fréquente. PENELLA SAGITTA, Linné © (Fig. 6.) Bene 5595, 0 aotit 1013, lat. 30° 09° N., long. 44° 56’ W., surface, (dans les sargasses). Neuf spécimens femelles de Penella sagitia Lin. a différents degres de développement, et une forme tout à fait larvaire (ou phase d’accouplement) ont été trouvés sur le poisson Antenna- rius ; cing étaient placés sur le côté gauche et quatre sur le côté droit du poisson ; tous étaient enfouis et cachés entre les mus- cles de celui-ci pénétrant jusqu'aux visceres, et ne laissant voir en dehors que l’extrémité postérieure de leur abdomen et post- abdomen (ou appendice penniforme). Ces copépodes montrent une préférence pour les parties molles du corps, cherchant les membranes ou les parois et organes internes bien arrosés de sang pour pouvoir en extraire facilement le liquide nourricier. En outre des neuf spécimens indiqués, nous avons pu exa- miner encore une petite forme larvaire que nous avons trouvce accrochée par ses antennes postérieures sur la peau du poisson du côté droit près de la tête. Cette forme était totalement ecto- parasite. Elle correspond à une des premières phases du déve- loppement, peut-être à la phase d’accouplement (Begattungsta- dium), de notre espèce, et ressemble au Baculus elongatus de (286) PA Grae Lubbock (1), jeune forme de Penella, que cet auteur avait pris pour un nouveau genre a cause de ses caractères spéciaux, mais - que plus tard d'autres auteurs (Lütken, Mrazek) ont reconnu appartenir au genre Penella (2). Description de la jeune forme correspondant probablement à la phase d’accouplement. La forme larvaire (appartenant vraisemblablement au sexe feminin) que nous avons eu la chance de découvrir (Fig. 6), est longue de 5 millimetres environ et nous JS présente dans sa structure trois régions du TT AY corps bien distinctes, une région antérieure a (céphalothorax) avec une carapace ovale | allongée, bien développée graduellement | et légèrement plus étroite vers l’extrémité postérieure et une région postérieure (ab- domen) presque cylindrique, plus mince et un peu moins allongée que le céphalo- thorax. Entre le céphalothorax et l’abdo- men on apercoit la région médiane formée de 4 anneaux portant les pattes natatoires biramées, parfaitement développées avec beaucoup de soies plumeuses et avec une structure semblable à celle que Mräzek nous a fait connaître pour sa jeune Penella dans son ouvrage, Über Baculus (op. cit., voir pl. J; 18.4.7). u TR (1) Laressemblance est frappante avecla phase Jarvaire de Baculus décrite par Mräzek. Voir pour la description l’ouvrage de Mrazek: Über Baculus Lüb. u. Hessella Br., Sitzungsberichte der Königl. böhm. Gesells. der Wissensch. 1895. Fig. 6.— Larve de Pe- (2) Après la découverte et l’examen de notre nella Sagitta corres- jeune forme, contrairement à l’opinion exprimée pondant a l’etat de : : Baculus, vuedu cote ecemment par M. Quidor (Cop. par. de la deu- ventral. xieme exped. antarct. francaise. Paris 1913) nous croyons pouvoir conclure que le Baculus elongatus et l’Hessella cylindrica Brady sont effectivement des formes larvaires de Penella et non des formes larvaires voisines de Lernæa branchialis. ig L’abdomen est pourvu tout au bout libre, de deux petits bour- relets garnis de quelques soies, les vestiges de la furca caudalıs. Les appendices de la partie antérieure du corps sont repré- sentes par deux paires d’antennes, les unes sétiferes, pluri- articulees, (les articles ne sont pas tres distincts, nous avons cru en reconnaître quatre ou cing), les autres crochues; par des rudiments de mächoires (bifides); par un rostre presque cylin- drique mais trapu et pas trés saillant, et par des pattes maxil- laires armées de plusieurs griffes. La carapace présente sur les deux côtés en arrière deux petites pointes. Voici les dimensions des différentes et principales parties du corps de cette forme larvaire : Longueur totale 3"" environ. Longueur du céphalothorax 1%" 40. Longueur des 4 anneaux thoraciques mesurés ensemble 02.30. Longueur de l’abdomen ou segment génital 1", Largeur maxima du céphalothorax o™™ 44. Largeur de l'abdomen o™ 22 environ. L’ceil nauplien placé près du bord antérieur de la tête est représenté par une tache noire avec deux lentilles réfringentes en avant. | Tout le corps se montre sur la face dorsale tacheté avec du pigment brun-foncé et laissant quelques espaces symétriques blancs, mais sa couleur sur la face ventrale est presque tout à fait blanche. Description d'autres jeunes formes. Un autre degré plus avancé de développement correspon- dant à un état jeune, est donné par quatre autres spécimens. eur céphalothorax est encore bien différent de celui de la forme adulte, il est ovalaire allongé et ressemble un peu à celui de l’état larvaire. Au contraire l’abdomen mince, cylindrique est déjà très allongé, avec l’ébauche d’un appendice penniforme, laissant deviner la forme Penella adulte. Dans cet appendice les prolongements styliformes qui se développeront plus tard des deux côtés, ne sont tracés que par de petits mamelons à peine saillants. (286) Fe Voici encore quelques mesures pour mieux caractériser ce, deuxième type de forme qui montre déjà des empreintes de déformation bien plus marqué que dans la larve, 4 cause de sa vie endo-parasitaire. Un de ces spécimens mesure une longueur totale de 17 millimetres; 2 millimetres se rapportent au céphalothorax, 10 millimètres à l’abdomen et 5 au post-abdomen ou appen- dice penniforme. Le céphalothorax, de même que dans la larve décrite précé- demment, finit, à l’arriere, sur les deux angles postérieurs, par deux sortes d’épines: sur le devant il nous montre latéralement deux renflements hémisphériques. Les appendices du corps sont encore tous présents et bien visibles, surtout sur le céphalothorax ; néanmoins les antennes de la premiere paire sont un peu plus courtes et garnies d’un nombre moindre de soies que dans l’état larvaire précédent. Dans les pattes natatoires de l’abdomen on relève déjà un commencement de regression parasitaire car tous ces appen- dices ne conservent pas leurs deux rames et soies plumeuses. Nous donnerons la description de la forme adulte dans un mémoire in-extenso qui paraitra dans la grande publication du Prince avec de nombreuses figures. | Bien que Linné ait été le premier à nous faire connaître en 1754 cette espèce, suivi par plusieurs auteurs Ellis, Esper, La- marck, Blainville, etc., une description rigoureusement scienti- fique de la P. sagitta ne date que de 1832, quand Nordmann publia ses celebres Mikrographische Beiträge. Steenstrup et Lütken plus tard (1861) en completerent la description. LERNAEENICUS ERISTALIFORMIS, Brian 9 (Fig. 7.) Stn. 3414, 10 août 1913, lat. 40° 15’ N., long. S62 7 2 profondeur 0-4000 metres. Un spécimen femelle. L’höte sur lequel se trouve ce parasite est un bel échantillon de Gastrostomus Bairdi & d'une longueur de<45; cemtimetres. Be Cepépode (Fig. 7) se présente. avec une longueur totale ee millimetres. Il se trouve fixé sur: le côté gauche de la region céphalothoracique et dans un point éloi- mie de 4 centimetres de l’extremite antérieure ae a tere du poisson, et de 8 millimetres en dessous de la ligne dorsale. La portion libre sortant des muscles du Gas- trostomus, représentant la partie inférieure de l'abdomen, avait une longueur d’environ 24 mllımaetnes,, et tout le reste du corps, sur une longueur de 11 millimetres, se trouvait caché, enfoncé dans le corps de cet hôte en arrivant avec sa téte cornigere jusqu’au contact des apophyses de la colonne vertebrale. Dans ce spécimen de Lernaeenicus la portion cylindrique plus grosse de l’abdomen ou segment génital mesure environ 22 millimètres de longueur et par sa structure il n'offre rien d’extraordinaire, ressemblant aux autres spécimens adultes étu- pis -. Lernace- diés par nous dans un ouvrage précédent (Stn. fortis Brian © Boag 2 et 3030). Ce qui frappe l’attention, au contraire, est la portion ante- rieure de l’abdomen qui se montre moins allongée que dans ces échantillons et un peu repliée ou courbée d’une facon singulière comme l'indique la figure. La curieuse modification de cette portion antérieure de l’ab- domen de notre spécimen, n'est probablement qu'un effet de la vie parasitaire, car cette portion restant plongée dans le corps du poisson est sujette aux pressions exercées sur elle par les muscles ou par les parties dures du squelette, et ne peut toujours se développer d’une facon régulière. | Le céphalothorax par sa forme est tout a fait normal. Voici les dimensions des différentes portions du corps de ce parasite : Longueur du céphalothorax 3™™ 5. Longueur du renflement antérieur de |’abdomen 6m", Longueur de la portion médiane et rétrécie de l’abdomen 3mm 5, (286); a Ne Longueur de la portion postérieure de l’abdomen ou seg- ment génital 22™™ environ. | Largeur ou diamètre de l’abdomen dans sa partie plus volu- imnneuse Saar Pour la description des appendices qui se trouvent dans cette espece, nous renvoyons le lecteur ä notre ouvrage précé- dent (1912) (1). Le spécimen décoloré par l’action de l’alcool, ne montre plus que du pigment d’un rouge brun pâle, mais comme l'ont montré d’autres spécimens examinés de suite après leur cap- ture, la couleur naturelle de l'espèce est d’un beau remee vit foncé. HERPYLLOBIUS ARCTICUS, Stp.-Ltk.? (Stlenium polynoés Kr.) (Big. 8:) Sin. 162, 3 juillet 1887, lat. 46°50’ 06" N., long se O., profondeur 155™. Parages de Terre-Neuve. | Un specimen femeile parasite d’une Gathyana cirrhosa Pallas (Nychia cirrosa Pall.) Ce parasite bizarre se compose de deux portions, de la por- tion. posterieure ou abdomen qu’on voit ressortir en dehors de son höte, et d’une portion antérieure qui reste eachee ex enfoncée dans le corps de l’an- nélide (céphalothorax) (Fig. 8). La premiere presente: “ume forme sub-globuleuse, ovale et ressemble à peu pres à un hari- cot microscopique, aplati longi- tudinalement du côté ventral ; Fig,8.— Le parasite Herpyllobius ee te arcticus montrant la partie anté- la derniere qui est la partie la rieure de son corps cachee et plus etrange du corps, prend enfoncée dans l’annélide (gross. 20). naissance de la région postéro- (1) Fascicule XXXVIII. Résultats des Campagnes scientifiques de S. A. S.le Prince de Monaco. Monaco 1912. TV VS ere Bot: ir ÈS daa he mage di es « D: DE aes ventrale de l'abdomen, avec un pédoncule cylindrique qui se prolonge en dehors à angle droit, donnant lieu à un amas de protoplasma mou, sans cellules distinctes, divisé en lobes foliacés de forme irrégulière laissant entre ceux-ci des vides. Cette espèce de céphalothorax ainsi déformé est entouré par ‚une cuticule mince. Le pédoncule, a sa base, avant de s’élargir et de s’enfoncer dans le corps de l'hôte, se montre entouré par un anneau chitineux. Ce copépode est déformé à outrance par l’action du parasi- tisme. La portion antérieure est devenue un organe volumineux n’ayant d’autre but que d’aspirer par endosmose les sucs nutri- tifs au moyen des volumineux appendices foliacés, et en méme temps de tenir bien fixé le parasite dans le corps de l'hôte. La longueur totale de la partie externe ou postérieure de Heine specimen est de 17% 1/2. Cette région est pourvue de ses deux sacs ovifères ovaliformes qui ont chacun un millimètre de longueur. La partie antérieure du corps caché dans la Gathyana est presque aussi grande que la partie externe. La couleur du parasite est d’un blanc sale. Les sacs ovifères sont légèrement colorés en jaune pâle. Plusieurs auteurs se sont occupés de ce parasite : d’abord Steenstrup et Lütken (1861), puis Kroyer (1863) qui lui donna le nom de Silenium et enfin Levinsen (1878) qui a décrit le male -vivant accroché sur la femelle même, et présentant l’aspect d’un petit cyclops. Ce Copépode a été signalé au Grönland sur Harmothoé imbricata L. et Eunve Oerstedi Mgrn. Le Silenium crassirosiris décrit par M. Sars (1870) provenant de Norvège, est probable- ment synonyme de cette espece. Nous croyons pouvoir identi- fier le seul spécimen que nous avons observé avec l’espece fondée par Steenstrup et Lütken. . (286) INDEX ALPHABETIQUE des animaux marins énumérés dans cette Note, sur lesquels on a trouvé des Copépodes parasites. Antennarusspe. 0.2. Penella sagitta L. ; Gadus aesfehnus.r. +2 Caligus curtus Müll. sGaleus*€anis re. Pandarus bicolor Leach. . Gastrostomus Bairdi... Lernaeenicus eristaliformis Br. . Gathyana cirrhosa Pall. Herpyllobius arcticus St. et Ltk. „»Homarusesper pee Nicothoë Astaci A. et M. Edw. . (Hoôte inconnu) ee _ Caligus bi-articulalus n. sp. . MOnacanthusep 222 Caligus Balistae St. et Ltk. RR pe ve 3 x in } Le Bulletin est en dépôt he. Picdiden IT, Garlögnasse,” eee et chez M. Le Soudier, 174-176, boulevard Saint-Germain a Paris. | + | ar de i: ch Les numéros du Bulletin se vendent séparément aux. prix suivants et franco : | Nos 268. — Vingt-cinquième campagne scientifique | Hirondelle 1, Note de 5. A. S. le Prince ALBERT DE MONACO, «.veseess 269. — Surla présence, en Méditerranée, d’une variété de | tae tha pe ; lacteum Huitf., Synascidie arctique et subarctique,, Bar ae Ernest DR ooh. N N ae ee 270. — Quatrième note préliminaire sur les PoLycu£tes provenant des campagnes de |’Hirondelle et de la Princesse-Alice, _ ou déposéesidans le Musée te Miata de ae Da pax#Pietre TP AUN Ei sis we la 271. — Analyses des huiles préparées à bord des yachts de S. AG; le Prince de Monaco lors de ses croisières scientifiques (Première note préliminaire), par Henri MARCELET ...... 27 Etudes sur les Gisements de Mollusques comestibles des GEN _. Côtes de France. La Méditerranée : de Cerbère à lem- - ‘bouchure de l'Hérault (avec une carte), par L. Jousın.... | 273. — A note on some Myxosporidia collected at Monaco. By tse ACOPRING LAD AMESON. à 21 22 ee ea N 274. — Campagne Scientifique de l’Hirondelle IT (1913), Liste des hi | Statens (AVECUUNE CARTE), I disc cies 6 sums dde ee OU 273. — Etudes préliminaires sur les. .Céphalopodes recueillis au © cours des Croisières de S.A. S. le Prince de Monaco. "0" 4 3° Note : Mastigotheuthis magna, nov. s. p., par L. Jousin. 276. — Recherches Biologiques sur le Plankton (Deuxieme note), : par Maurice ROSE ea 277. — Quelques expériences sur la croissance des algues marines à Roscoff (Note préliminaire), par M° Paul LEMOINE .... 278. Hate du Sylvana (février-juin 1913). Mission Comte Jean : de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations par L. Gain. ee 279. 7 Algues provenant des Campagnes de l’ Hirondelle IL (191 I- | 1912); par 1% GA „wa cia le os Pe alate la HEIN fo bin DE 280. — Note sur un exemplaire du genre Corycaeus provenant de la Campagne scientifique de la Princesse- Alice en 1909 (avec six figures), par le D® Otto PESTA... 6... ee be ee 200 281. — Les bromures des eaux marines, par le D". Lotfis CuELLE.. 282. — Les PB dans les sels alimentaires, par le Dr Louis 283. — Le Cycle: évolutif de l’Aggregata. (Note préliminaire), par MS CHR OP DOBELEE SMILE re “284. — Les globules du sang des Ascidiens sont-ils perméables as pour lee colorants acides ? Nore pr EHHRITE), par SE 2 brecht DEIHE.. na ats ee oie Lion ay otal pee AE ER 0: 285. — The Circulation of ae Abel Waters the ‘Oceans, GR as indicated by the Geographical and Bathymetrical + Distribution of the Recent Crinoids, Austin’H. Crark.. 1 286. — Copépodes parasites provenant des récentes Campagnes HR scientifiques de S. A. le Prince Albert I** de Monaco ou déposés dans les collections du Musée Oc&anographique, par 1e D' A. BRIAN esses seeds eee settee eee tees rene ee : | hel ares MONACO. — IMPR: DE MONACO. + . (Fondation ALBERT ler, Prince DE Monaco) ~ Durs pélagiques des Campag nes 4 de l'Hirondelle, de la Princesse-Alice (Note préliminaire) Par Pierre FAUVEL Professeur à l'Université Catholique d'Angers. à À x , A A 0 f 5 Ne D My et \ oyu 10 ue les ne de la nomenclature adoptées par Me “internationaux. FU gays A | a AR 4 20 Supprimer autant que Poste | les abréviations. N | N bibliographiques. NE à | A ‚40 Bene: en taliques ı tout nom » scientifique latin. a l'encre de Chine: Coie Ar u EN RN... 6° Ne pas mettre la lettre s sur les dessins originanx a lee alques les recouvrant. ji NE R ee 7° Faire les ombres au trait sur Papier ordinaire ou au crayon noir st Vus procéder u: | | de pa ety 8e Remplacer autant que ci de planches par des figu texte en donnant les ni de faits d’un tiers ou a un ABA, la. AM definitive qu’on desire. | manuscrit as suivant le tarif : suivant : 4 * Er ty 400 ex. mn 14 Un quart de feuille......| 4f » | Sf2o Une demi-feuille..... 4 70 6 70 Une feuille entière... nn. ne? 80 “Musée cobanographique Gulletin, Monaco.) BULLETIN DE L’INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I", Prince de Monaco) No 287. — 10 Mars 1914. Aphroditiens pélagiques des Campagnes de l'Hirondelle, de la Princesse-Alice et de l'Hirondelle II. (Note preliminaire) Par Pierre FAUVEL Professeur à l’Université Catholique d’Angers. Famille des APHRODITIENS, Savigny. Genre Harmothoé, Kinberg. HARMOTHOË LONGISETIS, Grube. Stn. 2714, 0-1230 mètres, parages du cap Saint-Vincent.— / ’ ’ o Stn. 2010, 0-520 métres, parages des Baléares. 3 ) Plusieurs petits spécimens representent la forme jeune de celte espèce. HARMOTHOË JounstToni, Mc’Intosh. Stn. 1639, 0-3000 metres, Golfe de Gascogne. — Stn. 1849, 0-3000 mètres, Acores. — Stn. 1851, 0-3000 mètres, Acores. ~ Stn. 3118, 0-2380 mètres, Madère. < 140. — EX". 91. — Soies dorsales diver eng, trémité d’une grande sole : dorsale >< 140. — Ventrale de deuxsortes: 1° courtes, arquées, inférieure X 140. — Pointe crénelées ; 2° très grandes, droites, transparentes, à plaquettes en spi- rale, à extrémité terminée par deux pointes mousses. — Soies de ventrale supérieure X 140. ui a ventrales supérieures longues, minces, épineuses, à extrémité acuminée, bidentée ; ventrales inférieures courtes, élargies, presque lisses, bidentées. — Un appendice caudal. — Incolore, transparente. — Taille : 4 à 6 millimètres de long sur 2 à 5 millimètres, soles comprises. Cette variété ne diffère du type d’Ehlers que par ses soies dorsales terminées par deux pointes arrondies et par ses soies ventrales bifides. Cette espèce, qui n’est peut-être que la forme jeune d’un Hermadion, ressemble, à première vue, à la Lagisca Hubrechti Mc’Int. Elle s’en distingue par l’absence de cornes frontales, par ses antennes latérales plus courtes et surtout par ses soles dorsales bien différentes. Genre Lagisca, Malmgren. bacisca Husrecnti, Mc’ Intosh: 5) Stn. 1639, 0-3000 mètres, Golfe de Gascogne. — Stn. 2194, . 0-2500 metres, Acores. — Stn. 2260, 0-3000 mètres, entre les Acores et Gibraltar. — Stn. 2955, 0-2000 mètres, Golfe de Gas- cogne. — Stn. 3118, 0-2380 mètres, Madère. — Stn. 3150, 1740 mètres, Acores. — Stn. 3360, o-3500 metres, Golfe de Gasco- gne. — Stn. 3526, 0-200 mètres, Acores. Toutes opérations faites avec le filet Richard 4 grande ouver- ture. Dans le mémoire sur les Annélides non pélagiques j'ai décrit les grands spécimens de cette espèce qui ont jusqu'à 46 sétigè- res, dont les 14 derniers ne sont pasrecouverts par les élytres, et montré qu'elle doit rentrer dans le genre Lagisca. Les exemplaires pélagiques sont de petite taille, 6 à 18 mil- limètres de longueur, sur 3 à 6 millimètres de large, pieds com- pris ; avec les soies le diamètre atteint 6 à 10 millimètres, c’est- a-dire que chez les petits il est sensiblement égal à la longueur. J'avais déjà remarqué que certains individus présentaient des soies plus longues et plus fines que les autres et, comme Mc'Intosh, je pensais qu'il s'agissait d’une sorte d’épitokie. (287) = 4 — L'examen des stades jeunes a modifié mon opinion à ce sujet. En réalité, les longues soies caractérisent seulement les indivi- dus jeunes et pelagigues. A mesure qu’ils grandissent et tombent au fond leurs soies ventrales deviennent proportionnellement plus courtes et plus robustes, la différence entre les ventrales supérieures, presque capillaires, et les ventrales inférieures s’atténue progressivement et chez les exemplaires de grande taille toutes les soies ventrales sont unidentées et rappellent beaucoup celles des Euroë. L’appendice caudal est très développé chez les jeunes. Genre Nectocheeta, Marenzeller. Nectocu#ra Grimardı, Marenzeller. Stn. 256, 2200 mètres, Atlantique. — Stn. 815, surface, parages des Canaries. — Stn. 1639, 0-3000 mètres, Golfe de Gascogne. — Stn. 2016, 0-1800, parages de Gibraltar. — Stn. 2092, 0-1500 mètres, Atlantique. — Stn. 2194, 0-2500 mètres, Acores. — Stn. 2269, 0-3000 metres, entre les Acores et Gibral- tar. — Stn. 2290, 0-1300 metres, entre Gibraltar et les Baléares. — Stn. 2704, 0-1665 mètres, entre les Baléares et Gibraltar.— Stn. 2714, 0-1400 mètres, pres Gibraltar. — Stn. 2738, 0-4800 mètres, côtes du Portugal. — Stn. 2875, 0-5700 mètres, Atlan- tique. — Stn. 2876, o-1000 metres, Atlantique. — Stn. 2902, o-1800 mètres, entre Gibraltar et les Baléares. — Stn. 3118, 0-2380 mètres, Madère. | Toutes opérations (sauf les deux premières) a avec le filet Richard a grande ouverture. Cette espece a été decrite par Marenzeller d’apres le spéci- men de la Stn. 256. Les nombreux spécimens recueillis depuis me permettront de compléter cette description sur plusieurs points. J'ai pu constater que le nombre des segments sétigères varie de 15 à 34 et celui des paires d’élytres de 7 à 15. Cette variation, de plus du simple au double du nombre des segments et des élytres, indique clairement que cette forme pélagique n’est pas Bee un animal adulte. C’est le stade post-larvaire, nageant, d’un Aphroditien vivant sur le fond a l’état définitif. La forme adulte -est sans doute une Lepidasthenia, tres probablement la L. ma- culata Potts, déjà étudiée dans les Annélides non pélagiques. L’Aphroditien figuré par Lo Bianco, dans les péches de la “MAJA-aux environs de Capri (1904, p. 49, pl. xxvım, fig. 110), sous le nom de Nectochæla Grimaldi, n'appartient sûrement pas à cette espèce ; comme je le montrerai, c'est probablement l’'Harmothoë benthophila ou une jeune Lagisca Hubrechtr. NECTOCHÆTA CAROLI, n. sp. Stn. 2704, 0-1665 mètres, entre les Baléares et Gibraltar. Diagnose. — Corps allongé, plus de 22 segments sétigères. — Prostomium du type Lepidonolus. — 4 petits yeux noirs, ze | I Fig. 2. — Nectocheta Carolin sp. — De haut en bas : Parapode cirrigere > A Soles ventrales inférieures de profilyet deface x 140. — Soie dorsale supérieure X 140. disposés en trapeze, visibles d’en dessus. — Antennes paires A insertion marginale, plus longues que le prostomium.— Antenne impaire deux fois plus longue que les latérales. — 2 gros pal- (287) bees: pes, un peu plus courts que l’antenne impaire.— Cirres tentacu- laires beaucoup plus longs que les palpes, avec acicule et soies a la base. — Tous ces appendices sans papilles. — Au moins 11 paires d’elytres, inserdes sur les sepiments 2.4/5, 9). a, 24. — Parapodes très allongés, sesquirèmes. — Cirres dorsaux très longs, dépassant les soies, à {rès volumineux cirrophore cylindri- gue ou ovoide, beaucoup plus long et plus gros que l’elytrophore. — Rame dorsale réduite à un acicule. — Rame ventrale à deux lèvres aplaties dans le sens vertical. — Soies ventrales supé- rieures très longues et minces, légèrement épineuses, terminées en fine pointe capillaire; ventrales inférieures plus courtes, élargies, à 2 rangs de spinules, à pointe unidentée, capillaire, aiguë, flexible. — Cirres ventraux plus courts que la rame ven- trale. — Trompe foncée. — Corps incolore, transparent. — Taille : 13 :mull. sur millimètres; L’exemplaire, unique, a été recueilli dans le filet Richard à grande ouverture en compagnie de nombreuses WNectochela Grimaldii, dont il se distingue à première vue par ses énormes cirrophores. | Cette espèce se rapproche de la Drieschia pelagica Michaelsen, telle qu’elle est figurée par Ehlers (Expédition allemande au pôle Sud 1913, pl. xxvu, fig. 12) et beaucoup plus encore de la Drieschia pellucida Moore, mais celle-ci, comme la D. pelagica, est completement dépourvue derame dorsale et d’acicule dorsal. Sur ce point Moore est aussi formel que Michaelsen et Elhers. La forme que nous avons étudiée ne peut donc pas étre rangée dans le genre Drveschia, elle appartient au genre Neciocheta, mais la reduction prononcée de sarame dorsale en fait un type de transition entre les deux genres. Genre Macellicephala, Mc Intosh. MACELLICEPHALA AFFINIS, N. SP. Stn. 3118, 0-2380 mètres, Madère. Filet Richard à grande ouverture. Diagnose. — Forme courte, massive. — 18 sétigères. — Prostomium bilobé, sans yeux, a cornes frontales peu marquées. on — Pas d'antennes latérales ; antenne impaire très longue, fili- forme, garnie de longues papilles, insérée entre les deux lobes du prostomium sur un cératophore cylindrique. A la base de la trompe, un tubercule facial a deux lobes divergents, séparés. par des replis. — Longs palpes glabres, un peu plus courts que l’an- tenne impaire. — Cirres tentaculaires filiformes, a peu pres de la longueur des palpes, garnis de longues ll . ° k LAS papilles. Un acicule à la EE base. — Elytres, 8 paires 9 9 insérées sur les segments Fig. 3. — Macellicephala affinis n. sp. — Partie antérieure X 10. = 1%» 7,08,.11,13,.19.— Parapodes massifs, à gros élytrophore cylindrique. Aux segments sans élytres un cirre dorsal à gros cirrophore cylindrique et un tubercule dorsal termine en longue papille cirriforme ciliée. — Rame dorsale petite, aiguë, à acicule saillant, engainé, et deux faisceaux de soies, le supérieur à 2-3 grosses soies courtes, à poches, l’inferieur à soies analogues, mais plus fines, plus longues, plus nombreuses. — Rame ventrale un peu arquée, courte, à extrémité tronquée, à long acicule saillant, engaîné. Nombreuses soies allongées, aplaties, élargies à l'extrémité, transparentes et crénelées sur le bord. — Cirre ventral filiforme, plus court que la rame ventrale. — Pas de grosses papilles néphridiennes. — Cirres dorsaux?. — Coloration dans l'alcool, violet foncé sur le dos jusqu’au 5°-6° sétigère, ensuite une ligne longitudinale violette jusqu’au milieu du corps. Taille: 7 mill. sur 3 millimètres, pieds compris, sans les soles. L’unique spécimen a été recueilli avec la Nectocheta Gri- maldii et l’'Harmothoë Johnstoni. Cette espèce, fort intéressante, se rapproche, par certains caractères, de la Macellicephala abyssicola Fauvel mais elle en diffère notablement : 1° par ses cornes frontales rudimentaires ; 2° par la présence d'un tubercule facial bilobé; 3° par ses pa- (287) cg tas pilles dorsales cirriformes, ciliées ; 4° par l’absence de rangées de verrues sur la face supérieure des parapodes qui sont, en outre, plus courts et plus arqués ; 5° par ses soies dorsales de deux sortes et de constitution differente. SAS ee N WS a Ss rie be. —— ta a eal | m a Eee << SNS SE SSA SEA NE RH Fig 4. — Macellicephala affinis n. sp. — De haut en bas : Courtes soies dorsales de face et de profil X 140. — Parapode cirrigere a papille 1 ciliée X 30. — Soie ventrale X 140. — Longue soie dorsale X 140. Elle s'éloigne encore davantage de toutes les autres espèces du genre Macellicephala. Son trait le plus caractéristique est la présence de ces longues : papilles cirriformes ciliées au-dessus des cirres dorsaux. Cet organe ressemble beaucoup à une branchie cirriforme de Siga- — lionien, mais dans ce dernier groupe cette branchie existe indif- féremment aux segments porteurs d’elytres et à ceux qui por- tent des cirres. me La disposition présentée par la M. affinis semble résulter d'un allongement considérable des tubercules dorsaux, déjà terminés en pointe conique chez la M. mirabilis, mais beau- coup plus courts et non ciliés chez cette dernière. : RTS ET PR AR ie Le Bulletin est en dépot Mes Friedlander, IE, Carine 4 Berlin et chez M: Le Soudier, 174-170, boulevard Saint- Germain x oe a Paris. a ae FREE ale WE e à DW 5 ft Toe) Les numéros du Bulletin se vendent séparément aux suivants et franco : ne ale 270. — Quatrième note preliminaire sur les Poe de provenant : US des campagnes de l’Hirondelle et de la Princesse-Alice, ‘ ou déposées dans le Musée Océanographique de Monaco, par Pierre PAUVRE use A ae 271. — Analyses des huiles préparées a bord des yachts deS. A.S. en le Prince de Monaco lors de ses. croisieres scientifiques | (Première note préliminaire), par Henri MARCELET ...... es 25%, — Etudes sur les Gisements de Mollusques comestibles des : Côtes de France. La Méditerranée : de Cerbère a l'em-. Se | bouchure de l'Hérault (avec une carte), par L. Jousin... bie n 273. — A note on some Myxosporidia collected at pastis By" | A PRINGLE JAMESON ans ann ua el INRP nie Rate 274. — Campagne Scientifique de l'Hirondelle u (1913), L iste des. „Stations (AVEC “UNE: CARTE) Las 24 N uate gee oe ee en ENERE 279. = Etudes préliminaires sur les ( éphalopddes recueillis au’ cours des Croisières de S..A. S. le Prince de Monee fe 3° Note : Mastigotheuthis magna, nov. s.p., par L. JOUBIN. 276. — Recherches Biologiques sur le Plans (Deuxieme note), ay pan Maurice Rose. ss geese see cam slim RSS ane MeN 277: = Quelques expériences sur Ja croissance des algues marines: : . a Roscoff (Note préliminaire), par M Paul Lemoine. pits Re Sylvana (février-juin 1913). Missioh Camel ‚de Polignac, Louis Gain. Liste des on pes Le sn 1912), pars Gaia ue LS CON 280. — Note sur un exemplaire du genre Corycaeus provenant de : la Campagne scientifique de la Princesse-Alice en 10909 (avec six figures), par. le Dt Otto Prsta.. „cr 281. — Les bromures des eaux marines, par le D' Louis Creve. 282, — Les. bromures dans les sels alimentaires, par le De Louis. 283. — Le Cycle évolutif de ger ee (Note meanness par ; M. Clifford os ee 284. — Les globules du sang des Ascidiens sont-ils perméables _ vire _ pour les colorants acides ? (Note préliminaire), par Al- — Se EASE CME MBET EME 50 ga a yak dco EN QE RCE ER RARE 285. — The Circulation of the Abyssal Waters of the Oceans, 2 a as indicated by the Geographical and. Bathymetrical — Distribution of the Recent “Crinoids,. Austin H. C LARK. 286. — Copepodes parasites provenant des récentes Caripa re es 2 QU scientifiques de S. A. le Prince Albert I* de Monaco ou … déposés dans les collections du Musée Océanographique, - es par le D‘ A. BRAS ys ee te à tant 0 ue N 287. — Aphrodiens pélagiques des Campagnes de l’Hirondelle, de 5 la Princesse-Alice et de. BE ONCE II. (Note Pr à RER par Pierre PAUVEL+ eus ieee nett sees tect eee, 2 \ : + AA BER Er Sit OA MONACO. — IMPR’ DE MONACO. 5 N N ONE du eu Hirondelle I (1911. a | nr a N DON KO a Ra CS, Ind x KA > Er QUE 4 A f i À ar ie } 5 ; ne i N | NOT, oe Ki en Les auteurs sont pries te se conformer aux indications suivantes : Le 10 Appliquer les règles de la nomenclature adoptées par les one à 2 internationaux. De ; 2° Supprimer autant que possible les abréviations. RO à à a ee 30 Donner en notes au bas des pages ou dans un index les indications ee bibliographiques. LT ARTE à 40 Ecrire en italiques tout nom scientifique latin. = Er re Ren. 5° Dessiner sur papier ou bristol bien blanc au crayon Wolf. (H. B.) ou ar a l’encre de Chine. N | 6° Ne pas mettre la lettre sur les dessins originanx mais sur les papiers calques les recouvrant. | a 7° Faire les ombres au trait sur papier ordinaire ou au crayon noir sur papier procédé. À ; | 8° Remplacer autant que poetiile les planches par des gran dans ie texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou d’un quart plus Brands: que Be la dimension definitive qu’on Bau, Les auteurs recoivent 50 exemplaires de leur mémoire. Ils peuvent, en outre, en faire tirer un nombre quelconque — faire la demande - sur le i manuscrit — suivant le tarif suivant : : Ee de foe | | 50 ex. | 100 ex. | 150 ex. 200 ex. | 250 ox 500 ex. Un quart de feuille ......| 4f » | 5f20 | 6f80 | 840 ape 1780 | Une demi-feuille.........]:4701:.670|: 8 80 | #1,» 1173 40722250 Une feuille entiere...... ..|,,8/ 20 | 39° 80 13 80 | 16 20 19 A 35. 80 | Ul faut ajouter a ces prix celui des planches quand de \y a lieu. | >. Adresser tout ce qui concerne le Bulletin à. Padresse suivante : is a ae Musée océanographique (Bulletin, Monaco. Ne ae Qe BULLETIN DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I’, Prince de Monaco) Ne 288. — 20 Mars 1914. Diagnoses de quelques poissons nouveaux provenant des campagnes du yacht Hirondelle II (1911-1913). Par Erich ZUGMAYER. Pendant les années 1911 à 1912, l’ÂÆJIRONDELLE II prit un certain nombre de Stomiatidés nouveaux, dont les diagnoses ont été publiées en janvier 1913". Outre ces poissons, les nouveaux genres et especes qui suivent ont été recueillis. Famille des ALEPOCEPHALIDAE. Genre Aleposomus. ALEPOSOMUS CYANEUS, N. SP. Stn. 3312, 3500-0 métres, 1912, filet Bourée en vitesse. Un exemplaire, 150™™, Ce poisson se rapproche de A. lividus Brauer et de A. sgua- milaterus Alc. par sa ligne laterale tres distincte; mais cette ligne ne porte pas d’écailles. Le nombre des rayons de la dor- sale et del’anale est ici de 30 et 27, tandis qu'il est de 19 A 21 " E. Zucmayer, Diagnoses des Stomiatidés nouveaux provenant des cam- pognes du yacht HIRONDELLE II (1911 et 1912). Bull. Inst. Océan., no 253, rer Janvier 1913. — 1 — et 18 à 19 dans les deux autres espèces. Chez À. cyaneus la lon- gueur de la tete est contenue 4,15 fois dans celle du corps (A. lividus 3, A. squamilaterus 3,6). Famille des SCOPELIDAE. Genre Lampadena. LAMPADENA BRAUERI, n. Sp. Stn. 3414, 4000-0 mètres, 1913, filet Bouréé en vitesse. Deux exemplaires, 130 et ı35"m, — Stn. 3447, 1100-0 mètres, 1913, filet Bourée en vitesse. Un exemplaire, 135™™, dans l’estomac d'un Stomias oa Risso. Voisin de Lampadena Chavesi Coll., L. speculigera J. et B. et L. luminosa Garm. Les trois poissons, qui concordent entre eux, se distinguent de L. Chavesi en ce que les plaques lumi- neuses caudales sont plus petites que le diamètre de l'œil et qu'elles sont situées à l’arriere des organes postanaux, et non à avant. D'ailleurs, L. Chavesi est bleu d'acier, L. Braueri d'un noir foncé. Ils se séparent nettement de L. speculigera par la présence de deux organes postanaux, qui font complètement défaut chez l’autre espèce. Enfin, ilne peuvent être réunis avec L. luminosa par les rai- sons suivantes. Ici les organes pectoraux, au nombre de 5, sont dans une série, pendant que là un organe s’écarte de cette série. Ici il y a 3 organes précaudaux, là 4. Ici les organes anaux an- térieurs sont au nombre de 6 à 7, là au nombre de 5. Ici l'organe le plus bas de la série supra- -anale est sur la même hauteur que les organes ventraux, la il est situé beaucoup plus haut. Je prie M. le professeur A. Brauer d’accepter la dedicace de cette nouvelle espece. | ein wg oie Famille des NEMICHTHYIDAE. Genre Gavialiceps. GAVIALICEPS TINAYREI, n. Sp. Stn. 3082, 4000-0 mètres, 1911, filet Bourée en vitesse. Un exemplaire, 140™™. | La dorsale et la caudale sont très distinctes, ce qui sépare ce poisson de G. microps Alc., de G. hasta Zugm., la nouvelle espèce se distingue par la présence d’une dorsale, d'une anale et d’une caudale grandes et à nombreux rayons. Je prie M. Louis Tinayre, peintre-naturaliste à bord du yacht, d’en accepter la dédicace. Famille des ZOARCIDAE. Zoarcites, n. g. ZOARCITES PARDALIS, N. SP. Stim, 3492,25 metres, palancre. Un exemplaire, 560", Près d'Halifax. Zoarcidé à dorsale continue, sans ventrales, sans écailles, à peau solide. Dents fortes sur les machoires, le vomer et les palatins. Corps allongé, anguilliforme. Dorsale et anale lon- gues, bien développées. Les yeux sont de grandeur moyenne. Ligne laterale distincte sur le dernier quart du corps seulement, invisible sur le reste. Famille des TRACHYPTERIDAE. Genre Regalecus. REGALECUS CAUDATUS, N. SP. Stn. 3202, 3000-0 mètres, 1912, filet Bourée en vitesse. Un exemplaire, 1go™™. La seule espéce connue, qui posséde une nageoire caudale. | (288) ER RR A M VE PA ERA Es Pan Ri Steen SL acne FR ig aad Vay EWR TE N et PR ; Ewe eS 2 Saas i TER F4 A a Famille des CETOMIMIDAE. ; : Cetostoma, n. g. CETOSTOMA REGANI, n, ‘Sp. Stn. 3215, 2000-0 mètres, 1912, filet Bouree eu vitesse. Un | excinplaire,.97™™. ‘4 Cetomimidé sans ventrales, aux yeux rudimentaires. bo a a comprimé ; sa hauteur diminue à l’arriere de la tête et s ‘agran- dit vers la naissance de l’anale et de la dorsale, qui spi à peu pres sur la méme verticale. 4 Je prie M. C. Tate Regan, M. A., de bien vouloir accepter la à dédicace de cette nouvelle forme. Le Bulletin est en dépôt ches Friedlander, 11, Carla. Berlin et chez M. Le Soudier, 174-170, boulevard Saint- Germain a Paris: > Ru ; Ve SER) Les numéros du Bulletin. se vendent séparément aux prix. suivanıs et franco: ER | FAX! HN an A ACER Satie We Nos + an NAT f 271. — Analyses des Miles préparées à bord des yachts des JA Ss. N | le Prince de Monaco lors de ses croisières: scientifiques | \ (Premiere note preliminaire), par Henri MARCELET a 272. — Etudes sur les Gisements de Mollusques comestibles des : Côtes de France. La Méditerranée : de Cerbère à Vem- | bouchure de l'Hérault (avec une carte), par lis JOUBIN. RL 273. — A note on some Myxosporidia collected at! Monaco. Bye A PRINGLE JAMESON Cs aso aos sets reine alah RR meter aon 274. — Campagne Scientifique de PRtronlielle IT (1913), Liste des. he Stations (AVEGVUNE CARTE). en ala RSR ES 275. = ‘Etudes préliminaires sur les Céphalopodes Feel au cours des Croisières de S. A. S. le Prince de Monaco. 3° Note : Mastigotheuthis magna, nov. s. p.,par.L. Jounin. 276. — Recherches Biologiques sur le Platon (Deuxième note) | par Maurice Rose.... se. une» 28e eme ens tle geal, 277: — Quelques expériences sur la croissance des algues. marines u à Roscoff (Note préliminaire), par M"° Paul LEMOINE LD 278. — Campagne du Sylvana (février-juin 1913). Mission Comte Jean Ke 4 se de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations par L. Gain. | 279. — Algues provenant des Campagnes de V'Hirondelle. I (194 ee 1912), Parka) GAIN LE en ee a a men ES 280. — Note sur un exemplaire du genre Corycaeus dan de la Campagne scientifique de la Princesse- Alice en ‚1909 (avec six figures), par le Dr Otto Pesta....... en eet cag sige? 281. — Les bromures des eaux marines, par le Dt Louis CHELLE NW 282.— Les bromures dans les sels alimentaires, par le D* Louis chose Cina Weta tie ee Ua a rains a ee À 283. — Le Cycle évolutif de l’Aggr egata. (Note préliminaire), Ron 3 | ME Clifford DOBELUA LT. 4. aa ee a NE 284: — Les globules du sang des Ascidiens sont-ils montre | pour les colorants acides ? (Note ‚prelimmäireh, Pak ae Brecht BE THE’ u. ee ae Ses nn ie nee Cua aay "285. — The Circulation of the Abyssal’ Waters. of the ‘Oceans, a oe ‘as indicated by the Geographical and: Bathymetrical — 4 Distribution of the Recent Crinoids, Austin Hx CLARK. 286. — Copépodes. parasites provenant des récentes Campagnes ; ce | scientifiques de S. A. le Prince Albert I: de Monaco ou : deposes dans les collections du Musée Oeeanographique, © par le ‘D: A, Bia en. ae Na a aa ar 287. — Aphrodiens pélagiques des Campagnes de l'Hirondelle, de. EN la Princesse-Alice et de l’Hirondelle II. (Note prélimi- RARE naire), par Pierre Mune ea . 288. — Diagnoses de quelques poissons nouveaux Panes des campagnes du oo Hirondelle H (1911-1913), par. Bric no ZUEMAYER x... . NR RR ue Pie me sets Là Fee l MONACO. — IMPR DE MONACO. u... BULLETIN ||, STITUT OCÉANOGRAPHIQUE || Ae ondeiitn ALBERT Ier, Birinci oe Monaco) Pgs Td | Commission Internationale ee “pour l'exploration scientifique cf de la Mer Méditerranée. A de. (Rome, février 1 914) 1 is dy) ( “i > 4 k l x, 3 Piel COCO Ce \ à ‘ es ree RN Le. ES . 1. ni xX) oe iy ~~ J , \ | QE Vi | Se : : MONACO Sve oe Les auteurs sont priés de se conformer aux indications suivantes oe > Sa ar MCE ae, 10 Appliquer les oe de la nomenclature adoptées. par N Congrès internationaux. , N | 2° Supprimer autant que possible les abréviations. Final By 30 Donner en notes au bas des pages ou dans un à index les indications ae bibliographiques. see oy ni a ie one | . | go Ecrire en italiques tout nom en latino) Ha 2e a | 50. Dessiner sur papier ou bristol bien blanc au + crayon Wolf im. B. Bt ou S oa l'encre de Chine. Los pint! 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Ils peuvent, en. de | 4 _ outre, en faire tirer un nombre quelconque - _ a la demande : sur dé og manuscrit — suivant le tarif suivant : 4 à | Ha a | 50 ex. 100 ex. 450 ex. | 200 ex. ie Soden | ‘Un quart de feuille Se a UT 5f20 6f80 | -8f40_ 10 40 ago | ‘= Unedemi-feuille. 20.011) 4.7044) 6 70 | 8-80 ar a ıa 40. 22 80 Une Femi entiere....... | 8 10 9 80 | 13 80. 16 20 19 ae 35. ne h ; i + Uy t ‘ } = N) a faut alpurer a ces prix celui acs planches quand i il ya lien. BR > Adresser tout ce faa concerne. le Bulletin à } l'adresse. suivante > on Musée scéanographique Bulletin), Monaco. N I hy BULLETIN BE’LINSTIFUT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I, Prince de Monaco) No 289. — 30 Mars 1914. Commission Internationale pour l'exploration scientifique de la Mer Méditerranée. BUREAU. CENTRAL Œ DEUXIÈME RÉUNION Tenue a Rome, le 3 février 1914, au Palais Corsini (Académie dei Lincei) à 2 heures et demie. La séance est ouverte sous la Présidence de M. le Ministre de la Marine du Royaume d'Italie. Ont pris place auprès de lui, S. Exc. le Prince di Scalea, S. Exc. l'Ambassadeur d'Espagne, S. Exc. le Ministre de Grèce, S. Exc. le Ministre de Monaco. M. LE PRÉSIDENT ouvre la séance et annonce a la Commission que S. A. S. le Prince de Monaco, pris d'une indisposition qui Voblige à garder la chambre, est dans l'impossibilité de présider la séance. Il propose de constituer le Bureau par la nomination d'un Vice-Président et d’un Secrétaire. M. LE SÉNATEUR Vito VOLTERRA est nommé à l'unanimité vice- président de la Commission et prie M. re ProrzssEur BERGET de remplir les fonctions de secrétaire. Puis il donne la parole à —I— M. Bourée, lieutenant de vaisseau, aide de camp de S. A. S. le Prince de Monaco. - -M.--Bour&£e, transmet à la réunion les vifs regrets de S. A.S. de ne pouvoir l’inaugurer et en diriger les travaux, mais Elle espere pouvoir néanmoins en présider la séance de clöture et la féliciter de l’œuvre qu'elle aura accomplie. I] fait l'historique de la Commission, dont l’idée créatrice était d'associer l'effort des différents États riverains de la Médi- terranée, pour l'étude scientifique de cette mer. Per aac! essor a été donné par l’union de l'Italie et de l'Autriche. La réunion de Monaco, en 1910, était préliminaire, et un des vœux qu'elle avait émis consistait à souhaiter que le Prince demandât aux différents Gouvernements de nommer des délé- gués qui renforceraient de leur autorité le noyau des savants réunis à Monaco. Cette première Commission, ainsi élargie, devait se réunir à Rome en 1911. Différents événements parmi lesquels la guerre qui survint, empêchèrent cette réunion qui ne put être tenue qu'aujourd'hui, 3 février 1914. Mais déjà plu- sieurs États y sont représentés ; ce sont: l’Autriche-Hongrie, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Italie, la Principauté de Mo- naco et la Tunisie. Les délégués, d’ailleurs, n'en sont ici qu'à atome mais un des vœux que le Prince compte formuler est le sui- vant Quand le programme de travail sera établi, il émet le vœu que la Commission devienne une Conférence internationale. Le Gouvernement Espagnol serait heureux de convoquer en 1915, cette Conférence internationale à Madrid, en prenant comme point de départ et base de ses délibérations les travaux de la Commission de Rome en 1914. Le Prince a l'espoir, d’ail- leurs, qu’à ce moment, les Gouvernements représentés seront plus nombreux encore, et que leur nombre s’augmentera des États riverains de la Mer Noire. M. Vito VoLTERRA, président, pense que, au début des tra- vaux, il convient de se diviser, comme on l’a fait pour la Com- ER Mate mission de l’Adriatique, en deux sous-commissions, l’une biologique, l'autre physique. M. Corominas, Ministre de Grèce, demande s’il ne faudrait pas, d’abord, poser les questions générales, avant de se diviser en sous-commissions ?... Ne serait-il pas bon de créer, en pre- mier lieu, un Bureau central qui étudierait la question comple- tement et fournirait ainsi, à la Conférence de l’an prochain, le programme complet de ses travaux ? M. VincicueErra fait remarquer à M. le Président que, déjà, à Monaco, en 1910, un programme général a été élaboré et demande si le Secrétaire n’en a pas une copie. A la demande de M. Viro Votterra, M. Bercer donne lec- ture du projet Vinciguerra tel qu'il a été adopté a la réunion de Monaco. M. VortTerra propose de suspendre un instant la séance pour que les délégués puissent échanger leurs pensées a ce sujet. Pa seanee est reprise dix minutes apres, et le President procède d’abord à l'appel nominal des délégués, puis, on s’oc- cupe des questions d'ordre général. M. Brückner pense que, ainsi qu’on l’a décidé à Monaco, il faut procéder à quatre croisières par an, mais il insiste sur le choix des profils suivant lesquels ces croisières seront effectuées. Cette question des profils est très importante, et il faudra que chaque Etat se voie attribuer une région et des profils determi- | nés. Dans l’Adriatique, on a fait 8 profils déterminés ; dans la Méditerranée, il ne sera peut-être pas possible de faire des pro- fils aussi serrés ; mais, en tous cas, il faut faire des croisières ainsi que cela a été décidé à Monaco. M. pe Marcu, en ce qui concerne le Bureau Central, pense que sa création doit être décidée à la fin, quand on saura à quoi s’en tenir. Mais une des premières questions est, en effet, le is 4 — choix des profils suivant lesquels doivent étre faites les explora- tions ; c’est une question générale qui intéresse autant la physi- que de la mer que sa biologie. M. Vincicuerra demande si le choix des profils n’est pas plus intéressant pour les physiciens et les hydrographes que pour les biologistes. M. Brückner fait remarquer que le plankton est également intéressant à étudier suivant des profils déterminés et il pense que ceux-ci pourraient être arrêtés par une sous-commission mixte. M. Vincicuerra fait remarquer à ce propos que le programme, arrêté à Monaco et dont on a donné lecture, comprenait l'étude du plankton, suivant les itinéraires choisis pour les observations hydrographiques. M. Brückner fait la proposition que, conformément à la décision de Monaco, on admette le principe des quatre croisières annuelles selon des profils déterminés par la sous-commission: de physique. M. Grassi accepte la première partie de la propo- sition. M. VinciGuERrRA insiste sur ce que les profils doivent être fixés une fois pour toutes. M. pe Marci exprime le désir que des cartes de la Méditer- rannées soient mises sous les yeux de la Commission, afin de lui fournir les données nécessaires. M. Giavorro demande si les quatre croisières prévues sont obligatoires pour chaque nation ?... M. VoLTerra répond que ces mots « pour chaque nation » seront ajoutés a la rédaction. Il met aux voix le principe : « Chaque pays contractant devra, en général, effectuer 4 croi- « sières par an ; celles-ci se feront simultanément et, autant que « possible, suivant des profils arrêtés une fois pour toutes. » La proposition mise aux voix, est adoptée à l'unanimité. ee M. Grassi demande que les matériaux provenant des recher- ches soient conservés et mis a la disposition des savants des autres nations contractantes. M. BrÜcKNER pense que cette question Interesse surtout la biologie et propose quelle soit renvoyée a la sous-commission de biologie. M. Bourée estime qu’il ya encore une difficulté à résoudre, c'est la question de la publication des travaux effectués. M. Macrını répond que ce sera là la tâche du Bureau central. M. le Ministre DE GRECE fait remarquer qu’on se trouve dès maintenant ramené à examiner la question du Bureau central dont il avait, au début, signalé la création comme nécessaire. M. Brückner fait remarquer qu'il est difficile, au point de vue de la conservation et de la communication des résultats, d’assimiler les matériaux zoologiques qui sont des objets avec les matériaux hydrologiques qui sont le plus souvent des don- nées. M. Grassi accepte alors le renvoi à la sous-commission de biologie, et ce renvoi, mis aux voix est adopté. M. Jousin fait remarquer que l’étude littorale de la mer peut et doit se faire par l'entente entre les stations permanentes: cette proposition sera étudiée par la sous-commission de bio- logie. M. LE PRÉSIDENT VOLTERRA, propose alors de voter le prin- cipe de la création d’un Bureau central et son installation à Monaco. M. Brückner dit, par expérience, que les Gouvernements ont un peu peur des bureaux centraux : il cite comme exemple le temps qu’on a mis à en instituer un pour la carte du monde au millionième. — M. Vincicurrra dit qu'il faut que nos décisions soient faites dans un esprit d'indépendance : il sera assez temps de voir ce (289) ER a que feront les Gouvernements. Pour lui, il voit l’utilité d'un Bureau central et il est partisan de sa création. M. tr PRÉSIDENT VOLTERRA met aux voix, en faisant voter par État (appel nominal). | La 1" partie, création d'un Bureau central est adoptée a ’unanimite. La 2° partie, le Bureau sera situé à Monaco est adoptée a l'unanimité. | | M. Bour£e donne lecture du vœu suivant, que S. A. S. le Prince de Monaco propose à la Commission de formuler : « La Commission Internationale pour l’étude de la Mer « Méditerranée, représentée par des délégués officiels de l’Au- « triche-Hongrie, de l'Espagne, de la France, de la Grece, 4e « l'Italie, de la Principauté de Monaco, de la Régence de Tunis, « émet le vœu qu'une conférence internationale, convoquée « par voie diplomatique, soit réunie sous l'initiative du Gou- « vernement espagnol en 1915, pour prendre les décisions « effectives destinées à assurer l'exécution des propositions « arrêtées par la Commission réunie à Rome, en 1914. » Sur la proposition de M. Grassi, ce vœu est adopté par accla- mations. S. Exc. L’AMBASSADEUR D’ESPAGNE remercie au nom de son Gouvernement, à qui il se fera un plaisir de transmettre le vœu exprimé par la Commission de la Méditerranée. Aprés quoi, les membres présents se partagerent en deux sous-commissions, l’une de physique, l’autre de biologie, et la séance est levée A 5 heures. LE PRESIDENT, (Signe) VITO VOLTERRA. LE SECRÉTAIRE : (Signé) A. BERGET. DEUXIEME SEANCE (Rome, 6 fevrier 1914) _ La séance est ouverte à 3 heures, sous la présidence de M. le Sénateur Vito Volterra ; à ses côtés, prennent place, S. Exc. M. l'Ambassadeur d’Espagne, et S. Exc. M. le Ministre de Grèce, ainsi que M. Berget, Secrétaire. Au début de la séance, M. Volterra donne lecture d’une lettre par laquelle S. A. S. le Prince de Monaco, toujours souf- frant, s'excuse de ne pouvoir présider la réunion d'aujourd'hui. Il annonce que l’on se réunira le lendemain samedi 7 février, au Grand Hôtel, à midi, pour tenir la séance de clôture sous la Présidence du Prince, avant le déjeuner auquel celui-ci a convié la Commission, à 1 heure, sauf contre-ordre. Alors commencent la lecture et la discussion des propositions faites par les deux sous-commissions. M. pr MarcHı demande qu’on remplace pour la premiere, le mot de « physique » par celui d’ « hydrologie » (adopte). sur le N° 4, une discussion s'engage entre MM. L’AmiraL CHIERCHIA, VINCIGUERRA et BRÜCKNER au sujet de la conservation du mot « plankton ». Finalement le mot est conservé et le texte est maintenu. En revanche, au N° 5, le mot « plankton » est ajouté. Sur le N° 8, on supprime le mot « laboratoire central » et on ajoute : « on émet le vœu que les instruments soient vérifiés « aussi souvent que possible, et au moins une fois par an, dans « les laboratoires de vérification, existant dans chaque pays. » Sur le N° 9, une vive discussion s'engage entre MM. Brücx- NER, Macrini, GiAvorto et DE Marcu. M. Brtckner proposait de désigner de suite les noms des spécialistes appelés à former les (289) Eng ES sous-commissions : M. MaGrini était de cet avis ; mais M. Co- ROMINAS, Ministre de Grèce, est d’avis contraire, et fait remar- quer que cela sort des attributions de la Commission actuelle. M. Bercrr et M. Jounin font remarquer que la Commission actuelle n’est pas qualifiée pour procéder à ces nominations. M. BrtcKNer propose de nommer dès maintenant, une partie des membres, sauf à laisser au bureau central le soin de nom- mer l’autre partie. M. Giavorro fait remarquer l'inconvénient qu'il y aurait à nommer ainsi des sous-commissions par moi- tiés. M. DE Marcui craint qu'il n’en résulte des conflits et de- mande que la nomination des sous-commissions soit laissée au Bureau Central. C'est cette dernière opinion qui l'emporte, et l’article 9 est adopté, avec l’adjonction, sur la proposition de M. Cor, d’une cinquième sous-commission, chargée d’étudier les moyens de rendre comparable les méthodes et les instruments, et avec addition du texte suivant: « Ces sous-commissions seront « nommées par le bureau central, d'accord avec les Gouverne- « ments intéressés, de facon que chaque Etat y soit autant que « possible, représenté. » En ce qui concerne la discussion des propositions de la sous-commission de biologie, M. Grassı demande que, comme l'a fait la sous-commission d’hydrologie, on fixe la liste des instruments à recommander et a employer. M. Jousin et M.. VINCIGUERRA combattent cette manière de voir, en faisant remar- quer la perfectibilité incessante des instruments. M. Grassi n’insiste pas. | Au N° 10, M. Grassi propose d’ajouter le mot: « d’autres animaux ». (Adopté). Au N° 14, M. Jounin fait remarquer qu'il y a des redites et propose en particulier de supprimer le mot « les huîtres ». (Adopté. + En ce qui concerne les travaux des stations au $ 2, on sup- prime le mot « le sondeur Léger » et on ajoute « en prenant pour base, les instructions données par le Professeur THOULET ». Au § 3, al’annexe c on décide, sur la proposition de M. Brück- NER, d’ajouter ceci: « la Commission émet le vceu que chaque station étudie le régime du mouvement des eaux dans sa région. » Et, sur la proposition de M. Jounin, on adopte la disposition suivante : « Les présentes instructions seront communiquées aux « Compagnies de navigation, de cables télégraphiques, et aux « propriétaires de bateaux susceptibles de faire quelques recher- « ches scientifiques. » Enfin, en ce qui concerne l’organisation, la Commission _adopte une proposition de M. Opon be Burn, relative à la cons- titution du Bureau Central provisoire. M. VinciGuERRA propose alors de nommer S. A. S. le Prince de Monaco, Président du Bureau Central provisoire, et de lui laisser le choix de ses collaborateurs. Cette proposition est votée par acclamations. En sorte que le texte des propositions votées est le suivant : A) HYDROLOGIE. 1. « Afin de pouvoir convenablement apprécier les differen- « tescouches d’eau au point de vue physique et au point de « vue de leur action sur les organismes, il faut connaitre les « éléments suivants: température, salinité, alcalinité, quantité « de gaz dissous (oxygène, azote, acide carbonique) et, en géné- « ral, les constantes physiques et chimiques aux différentes « époques de l’année. » 2. « On organisera des croisières périodiques, régulières et « simultanées, au moins quatre fois par an, à la fin des mois de « février, mai, août et novembre. Au cours de ces croisières « seront examinées les conditions physiques et chimiques de « l’eau de mer, et ces croisières seront faites sur des profils dont « la liste est annexée ci-après. » 3. « Dans chaque station, il faudra faire des observations « hydrologiques, sur des échantillons conservés, aux profon- (289) — 10 — deurs de 0, 5, 10, 20, 30, 50, 100, 300, 500, lege... a0, 3000, 4000 metres et sur le fond dont on ramenera un échan- tillon. On soignera particulièrement les observations faites au commencement de la couche homothermique et sur le fond. « On déterminera la température avec le thermomètre à renversement, et la salinité par la titration du chlore selon la méthode de Knudsen. La quantité d’oxygene contenue dans l'air atmosphérique absorbée par l’eau, doit être déterminée immédiatement à bord, par la méthode de Winkler. Pour la determination de l’azote et de l’anhydride carbonique, on doit prendre des échantillons d’eau à des profondeurs convenables, et les conserver dans des tubes où l’on a fait préalablement le vide pour les examiner ensuite à terre. Pendant le jour, il faudra déterminer à chaque station la transparence de la mer. De plus, à chaque station il sera procédé au lancement de trois couples de flotteurs. » 4. « Pendant la marche du navire, on fera, autant que pos- sible toutes les heures, des observations de la température de la surface de la mer, de la salinité et du plankton, ainsi que des observations météorologiques : température, pression, direction et force du vent, état hygrométrique et état du ciel. 5. « Dans certaines stations choisies au cours de chaque croisière, il sera procédé à des séries de détermination de 25 heures consécutives, le navire étant mouillé. Ces observations consistent en prises de températures toutes les héures aux profondeurs indiquées : en prises de salinité toutes les deux heures, en mesures de courants, et en prises de plankton à différentes profondeurs. Ces mesures de courants seront faites toutes les heures dans les petites profondeurs et, dans les grandes, aussi souvent qu’il sera possible. 6. « La distance entre les stations, au cours d’une même croisière, sera déterminée suivant qu'il s’agit de stations de premier ordre ou de second ordre. Les stations de premier ordres sont celles dans lesquelles les mesures étagées suivant les profondeurs indiquées au N° 3, sont faites de la surface au : i > ee. 3 x = x. bo ie, P24 1 be oe } ET ru ES « « fond ; les stations de second ordre sont celles ou les mesures s’arretent à la profondeur de 50 metres. « Les stations de premier crdre seront placées, à partir de la cöte, sur le profil parcouru, a des distances de 10, 20, 40 et 60 milles marins. Au dela, on choisira emplacement de la station conformément au conditions du fond, mais sous la réserve que la distance entre deux stations consécutives ne dépasse pas la valeur de 50 milles, au maximum. « Il est recommandé, si les circonstances le permettent, de faire entre les stations de premier ordre, des stations de second ordre intermediaires. | « Enfin, aux stations de premier ordre, il sera procédé a des determinations d’oxygene sur le fond, à la surface et aux pro- fondeurs de 100, 500, 1000 et 2000 mètres. » 7. « On recommande l’emploi de thermomètres du systeme Richter. On recommande la bouteille de Richard, celle d’Ek- man et, pour les grandes profondeurs celle de Pettersson- Nansen. « Pour les observations météorologiques, on recommande le thermomètre d’Assmann. « On recommande, dans les sondages, de manceuvrer le navire de facon.que le fil soit toujours sensiblement vertical a son entrée dans l’eau ; si c'est impossible, il faut indiquer l'obliquité du fil sur le registre d’observations. » © «On -emet le vœu que les instruments soient vérifiés aussi souvent que possible, et au moins une fois chaque année, dans le laboratoire de vérification existant dans chaque pays. 9. La Sous-Commission émet le vœu qu’une sous-commis- sion spéciale soit nommée pour s’occuper de l’etude des marées dans la Méditerranée, d’accord avec l’Association géodésique internationale. Cette sous-commission aurait a proposer un programme complet qui serait soumis a la réunion de Madrid en 1915. « La Sous-Commission émet également le vœu que quatre (289) autres sous-commissions analogues soient nommées, l’une pour l'étude des courants, la seconde pour l’étude de la chimie de la mer et des propriétés de l’eau normale, la troisième pour l'étude de Ja météorologie marine, d’accord avec le Comité météorologique international, la quatrieme, pour préparer un rapport à la réunion de Madrid sur les méthodes et les instruments relatifs à la récolte des échantillons d’orga- nismes marins. | « Ces sous-commissions seront nommées par le Bureau central, d’accord avec les Gouvernements intéressés, de facon que chaque nation y soit représentée autant que possible. » Propositions de la Sous-Commission d’Hydrologie. Liste des profils fixes pour les croisieres d’etudes. Detroit de Gibraltar (14 16. Detroit de Messine. milles). 17. Tripoli- Malta-Syracuse- 2. Cap de Gata-Cap Tres Reggio (340™). Forcas (28®). 18. Santa Maria de Leuca- Cap de Nao-Ténès (148”). Santiquaranta (8o”). 4. Cap de Nao-Iles Baléares 19. Cephalonia-Reggio (250) (2462): 20. Cephalonia (prof. max. Ma- . Mahon-Barcelone (148). gnaghi)-Bengasi (420). . Mahon-Oristano (2 16”). 2oPis Syracuse- prof. Magna- 7. Toulon-Philippeville(388"). shi. : Port. "Vendres” -, Ajaccio 21. Cap Matapan (prof. max. (som). | Pola)-Tobruck (300™). . Monaco-Bastia (112%). 22.-Pireo-Ganeafao, 10. Bastia-Livorno (70). 23. Creta-Rodi (150). 11. Civitavecchia - Bonifacio- 24. Rodi-Marmaresch (14"). Asinara (150™). 25. Pireo-Chio (ae 12. Napoli-Cagliari (292™). 26. Volo-Mitilène (200"). 13. Cagliari-Bizerte (120™). 27. Dardanelles et Bosphore. 14. Cap Bon-Trapani (98™). 28. Alexandrie-Adalia (340). 15. Trapani-Napolı (200"). 29. Larnaca-Beyrouth (116). sae oe a B) BIOLOGIE. 10. Au cours des croisières périodiques, on devra recueillir régulièrement, au moyen de pêches horizontales et verticales. avec des filets ouverts et à fermeture, des échantillons de plank- ton pour l'analyse quantitative. La récolte du plankton doit être faite aussi avec des centrifugeuses et des filtres. 11. Dans les croisières biologiques spéciales, on devra, à l’aide de filets appropriés, et aux époques convenables, recueillir les œufs et les jeunes des poissons et d’autres animaux, dans le but de constater les régions et les lieux de ponte. fo 12 Qh déterminera les migrations des poissons par le moyen d’apposition de marques. 13. On exécutera des pêches expérimentales sur des fonds exploités par les pêcheurs, dans le but d'en déterminer aussi exactement que possible l'étendue, la profondeur, etc. 14. On fera des recherches sur la faune abysssale. 15. Les espèces que l’on doit étudier sont, en premier lieu, les espèces comestibles, et notamment le thon, le maquereau, la sardine, languille, etc. En second lieu, on devra poursuivre l'étude des éponges, du corail, etc. 16. Dans chacun des Etats participants, on enregistrera chaque année le nombre, la catégorie, le tonnage et les équipa- ges des bateaux employés pour la pêche. Les données statis- tiques doivent être recueillies au moyens de bureaux spéciaux. 17. Dans les ports principaux, on organisera, autant que possible, une statistique du marché des poissons et autres pro- duits de la mer amenés à terre, en tenant compte du temps et de la distance parcourue. 18. Dans les croisières biologiques, on fera des observations systématiques sur le rendement des filets et des autres engins (289) YB Oe NEE a, tu RS Dre LON RD at Vee OR. Re dE RN é “ tte i ER — 14 pase employés pour les différentes péches, dans le but de déterminer les méthodes de pêches les plus rationnelles. C) ORGANISATION. 19. La Commission, composée des délégués des divers Etats contractants, sera administrée par un Bureau Central. Ce Bureau Central provisoire comprendra : Din President, Un Secrétaire général. Un membre représentant chaque Etat adhérent. Trois Secretaires-adjoints. Le Bureau central provisoire fonctionne comme commission spéciale pour recueillir toutes les propositions qui lui seront faites et préparera le programme qui doit étre soumis a la réu- nion de Madrid, en se partageant entre les sous-commissions qui seront nommées conformément à l’article g. Le Bureau central provisoire, en tant que Commission pré- parera et soumettra à la Réunion de Madrid les bases de l’orga- nisation et du fonctionnement du Bureau définitif. 20. La Commission demandera aux Etats intéressés de par- ticiper, par une subvention à ses frais généraux. D) TRAVAIL DES STATIONS. 21. Chaque Station établira une carte bathymétrique de sa région à l'échelle de 1/50.000, sur le modèle de celle qui a été publiée par le D' Richard dans le N° 160 du Bulletin de l'Ins- titut Océanographique de Monaco. 22. Chaque Station établira la carte lithologique de sa région en prenant pour base les instructions données par le Professeur Thoulet. 23. Chaque Station étudiera les conditions hydrologiques de sa région, au moyen d’observations faites aussi réguliére- ment que possible, en des points déterminés une fois pour toutes. ad — I) — Note. — La Commission n'indique aucune espèce de ther- momètre: elle recommande simplement de les faire vérifier, au moins une fois par an, dans des laboratoires spéciaux. L'analyse et la conservation des échantillons d’eau: seront faits d’après les méthodes adoptées par la réunion des hydro- graphes et employés dans les laboratoires du Conseil permanent international pour l'exploration de la mer, à Copenhague (on les trouvera dans le N° 22 du 30 décembre 1904, du Bulletin du Musée Océanographique de Monaco). La Commission émet le vœu que chaque station étudie le régime du mouvement des eaux dans sa région. 24. Chaque Station entreprendra l’Etude de la biologie et de la distribution géographique, principalement d'animaux utiles : (mollusques, crustacés, poissons, etc.) et des plantes marines. On se servira de la carte N° 1 pour indiquer la distribution des êtres sédentaires, adultes ou immatures, et la marche des ani- maux migrateurs. Poa chacun des points indiqués au N° 23, on fera des prises de plankton aussi régulières que possible. 26. Les mémoires relatifs à l’océanographie de la Méditer- ranée seront complétés par un court résumé, fait autant que possible par l’auteur et qui sera publié par les soins du Bureau Central. 27. Il ya lieu d'entreprendre la publication par fiches sépa- rées, analogues à celle de la Paleontologia Universalis, d'un Atlas de la Faune et de la Flore de la Méditerranée. 28. Le Bureau Central déterminera ultérieurement les moyens de fusionner les différentes cartes partielles obtenues dans les stations. 29. On demandera aux Gouvernements riverains d'autoriser leurs agents maritimes à fournir au Bureau Central les rensei- gnements utiles pour les recherches ci-dessus indiquées. Les présentes instructions seront communiquées aux Com- (289; ae pagnies de navigation, de cables télégraphiques, et aux pro- prietaires de bateaux susceptibles de faire quelques recherches scientifiques. A la suite de l’adoption de ces articles, la Commission de la Méditerranée a adopté les propositions suivantes, faites par le D' BRÜCKNER. a) Il est désirable que la Mer Noire ainsi que les parties de l'Océan Atlantique limitrophes du détroit de Gibraltar soient étudiées simultanément avec la Mer Méditerranée. b) Il paraît indispensable que les observations faites par des croisières annuelles s'étendent sur une période de trois années consécutives à partir de 1916, à la date exacte qui sera A par la Conférence de Madrid. c) On recommande aux institutions océanographiques de chaque pays de faire des observations spéciales des courants de marée et des ondes internes, à bord de petits bateaux mouillés près de la côte, conformément à la méthode de Mertz. d) On recommande de faire une estimation aussi exacte que possible du débit des fleuves se jetant dans la Méditerranée, ainsi que de la quantité de pluie tombée et de l’évaporation qu’elle subit, afin de pouvoir établir le bilan hydrologique résultant pour toute cette mer. Et, pour cela, il sera nécessaire de solliciter des Gouvernements le concours des services publics susceptibles de fournir ces renseignements. Enfin, la Commission a émis un certain nombre de vœux (cinq). Les trois premiers ont été proposés par la Sous-Com- mission de Biologie. Le quatrième par M.Grassi et le cinquième par M. Brickner ; ce dernier a. donné lieu à une discussion, entre l’auteur, M. ’Amiral Cutercuta et M. GIAvoOTTo. VŒUX La Commission, en conséquence du plan d’études arrêté par elle, recommande instamment aux Gouvernements riverains de la Méditerranée, de créer des stations biologiques dans les régions ou elles font défaut et d’augmenter les moyens d’action scientifiques de celles qui existent déjà. 2. La Commission est d’avis que la partie des matériaux recueillis dans la croisière et qui n’aura pas encore été utilisée par des spécialistes du pays qui l’a recueillie, soit confiée de préférence à des savants des nations qui participent aux croisiè- res. Les matériaux étudiés seront conservés et tenus à la dispo- sition des personnes qui désireront en avoir communication, et, en premier lieu, des savants des nations représentées dans la Commission. A cet effet, les auteurs des études indiqueront, dans leurs publications la collection où les matériaux sont déposés. 3. Les membres de la Commission auront le droit de faire au Bureau Central des propositions pour l’étude collective de problèmes spéciaux pour la solution desquels on pourra consti- tuer des commissions particulières. 4. Aux croisières faites par les différentes nations pourront éventuellement prendre part des savants d’autres pays, et, de préférence, de ceux qui ont adhéré à la Commission de la Médi- terranée. 2 Fest désirable que les navires de guerre en cours de croisières fassent, au cours de leurs voyages, des stations hydrologiques et biologiques, et que ces observations soient faites par des spécialistes embarqués à cet effet. Il serait parti- culièrement intéressant que cela fut fait par les navires de guerre qui seront envoyés en 1915, à l'inauguration du canal de Panama. M. VortTerra met alors aux voix l’ensemble des résolutions, cet ensemble est voté à l’unanimité. M. VOLTERRA propose que, pour la conférence de Madrid, qui aura lieu en 1915, des invitations soient adressées pour y convoquer les Gouvernements intéressés: États souverains, pays de protectorat, possessions et colonies. Cette proposition est adoptée à l'unanimité. (289) M. Jounin donne lecture du document ci-dessous : MUSEUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELEE DIRECTION « Messieurs, « Le navire le POURQUOI PAS ? qui sei au Per Jean Charcot à faire sa seconde expédition antarctique et qui fut spécialement construit dans ce but, est devenu, depuis le retour du célèbre explorateur, la propriété du Museum National d’Histoire Naturelle de Paris. « Ce navire, qui a donné la preuve de sa solidité par un séjour de 14 mois dans les glaces polaires, et de son aptitude à la récolte des documents scientifiques, est aménagé pour les recherches océanographiques. Bien qu’elles ne puissent être exécutées dans les fonds dépassant 2.500 metres cl sont d’une grande facilité dans les profondeurs moindres que ce navire peut atteindre ; il peut donc, dans ces limites, ren- dre de grands services: La preuve en est que, tous #0 depuis son retour de sa mission polaire, le POURQUOI PAS ? sous le commandement du docteur Charcot, fait une croisière de trois mois dans le golfe de Gascogne, les mers d’Ecosse, des îles Feroer, d’Islande, et, en 1913, de Vile Jan de Mayen dont ıl a remporté de très importantes collections. « Les Professeurs du Muséum, mes Collègues, ont pensé que si la Commission internationale de la Méditerranée éla- borait un plan général de travaux scientifiques à exécuter dans cette mer, le POURQUOI PAS ? pourrait comtribmer a l'exécution d’une partie de ce programme. « Le Docteur Charcot accepte volontiers de sechs; de cette participation, et si, les circonstances et les ressources dont il pourra disposer le permettent, de conduire une croi- sière du POURQUOI PAS ? dans la Méditerranée. « J'ai donc l'honneur, conformément à la délibération prise par le Conseil des Professeurs du Museum National d'histoire « naturelle de Paris, et d’accord avec le docteur Charcot, d’in- « former la Commission internationale de la Méditerranée que mile mavire le POURQUOI PAS? pourra être chargé. d’exécuter « une partie des recherches scientifiques qu’elle decidera de « recommander. ; « Paris, le 31 janvier 1914. « Le Directeur du Muséum « Membre de l’Institut de France, « Signé : Enmonp PERRIER. Bene. Lrof.. JOUBIN. » flea lecture de ce document est accueillie par-d’unanimes applaudissements. | M. Vorrerra déclare alors terminés les travaux de la Com- mission et, avant de lever la séance, exprime l'espoir que la santé de S.A.S. le Prince de Monaco lui permettra de recevoir, demain, la conférence avant le déjeuner du Grand Hôtel. (Applaudissements.) M. Jouin, se faisant l’interprète de tous ses collègues, memercie le President de la précision, de la courtoisie et de la fermeté, avec lesquelles il a dirigé les débats (applaudissements). La séance est levée à 7 heures 20. LE PRÉSIDENT, (Signé) VITO VOLTERRA. LE SECRETAIRE, iene) A.’ BERGET. COMMISSION TT gett Be RES ak ed LE À LOC, SA ES INTERNATIONALE POUR L’EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE LA MER MEDITERRANEE. Réunion de Rome (3 Février 1914). Liste des Délégués. Autriche-Hongrie. Autriche. Prof. BrückNER, Vienne (+) » Cort, Trieste (+) Hongrie. Prof. Loczy pr Locz, Buda- pest. » DE KOWESLIGETHY, Bu- dapest. » DE CuHoLnoky, Kolosv. Espagne. S. Exc. M. L’AMBASSADEUR, Rome (+) Prof. Obon DE Buen, Ma- drid (+) Gap. ode Corvette ne ue Furxte, Madrid (+) M. Rafaél pr Buen. France. Prof. Jousın, Paris (+) N. B.— Le signe (++) indique les délégués qui assistaient à la Réunion de Rome. Prof. Pruvor, Paris (+) Grèce: S. Exc. M. Corominas, Mi- nistre plén., Rome (+) [lalie. Sénateur Vito VOLTERRA, Rome (+) Sénateur Grassi, Rome (+) Amir. CHIERCHIA, Rome (+) Prof. Macrini, Venise (+) » pEMarchHı, Padoue(+) Cap. de vaisseau GIAVoTTO, Génes (+) | Prof. Vincicuerra, Rome (+) M Monaco. Lieut. de Vaisseau Bourke, ‘Monaco (+) Prof. A. Bercrt, Paris (+) Tunisie. Prof. Jousın, Paris (+) Nos 272. ae) 277: 279. 280. 281. 282: le! see: 284. 285. 236. 287. EE LE Bulletin est en depot chez Friedlander, fee ae et chez M. Be Soudier, 174-176, boulevard Saint. Germain. à Paris. Les numéros du Bulletin se Vole séparément aux prix suivanıs et franco : 288. 2710 AVIS. Cane Fer 1 Y 7 ) Etudes sur les Gisements de Mollusques men dee . Côtes de France. La Méditerranée : de Cerbere a l'em- bouchure de l’Herault (avec une carte), par L. Jousin.... — À note on some Myxosporidia collected at Monaco. “By A PRINGLE JAMESON.... Pie A De ieee — Campagne Scientifique de l’ Hirondelle IT (1913), Liste des Stations (AVEC UNE CARTE). „ch ee 250 . 0. . — Études préliminaires sur les Céphalopodes recueillis au BR cours des Croisieres de S. A. S. le.Prince de Monaco. 3° Note : Mastigotheuthis magna, nov. s.p., par L. Jounin. - Recherches Biologiques sur le Plankton (Deuxième mer par Maurice ROSH ci ee en Quelques expériences sur la croissance des algues marines a Roscoff (Note préliminaire), par M™° Paul Lemoine .... a. — Campagne du Sylvana (fevrier-juin 1913). Mission Comte Jean de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations par L. ‘Gio — Algues provenant des Campagnes de l'Hirondelle IT (gr Te im 1912) (Par ALLS GAIN. ee en ow! sin he ee ote ie ees ge os — Note sur un exemplaire du genre Corycaeus provenant de a ie : Camp RE scientifique de la Princesse-Alice en 1909 : (avec six figures), par le Dr Otto PESTA..,............... — Les bromures des eaux marines, par le Dt Louis GHELLE. . 5 — Les bromures dans les sels alimentaires, par Je Louis CHELEE Se a, — Le Cycle évolutif de l’Aggregata. (Note preliminaire) par Sa : M. Clifford DORE. nn nr rer rnennnn | ve Les globules du sang des Ascidiens sont-ils permé éables - 7 pour les colorants acides ? (Note préliminaire 2), par, Al brecht BETHE. srs en hats rss ae Pre eel ec The Circulation of the Abyssal Waters‘ of the Oceans, — as indicated by the Geographical and Bathymetrical — Distribution of the Recent Crinoids, Austin H. Crark.. 1 | — Copépodes parasites provenant des récentes Campagnes scientifiques de S. A. le Prince Albert I** de Monaco ou déposés dans les collections du Musée Océanographique, par le Dr A. BRIAN... 60s ee ce oe cid es enw net Reel Aphrodiens pélagiques des Campagnes de 1’Hirondelle, der la Princesse-Alice et de l’Hirondelle II. ‚(Note prélimi-_ ae naire), par Pierre FauveL.......ner.00. cane cee ate nen nt se ae Diagnoses de quelques poissons nouveaux provenant des campagnes du yacht Hirondelle I] (1911-1913), par Erich ZUGMAYER. Le... eeeeee ee ceeeeée rene es Commission Internationale pour l'exploration A or de la Mer Méditerranée. (Rome; fevrier lee RE | ve wee ete cece ete cee e eee ne tee were tee eeee if Yale MONACO. ( i A She SAN - ! RETRO — IMPR. DE MONACO. Stag eS 30 Avril 1914. (Fondation ALBERT Ter, PRINCE DE Monaco) les | s de Par Henri MARCELET © ® AM Docteur de l'Université de. Montpellier. : RR 20 oS RB a IAS à 3 1S “MONACO se internationaux. 3 =, 2° Supprimer autant que Fe les “abréviations. Fa 30 Donner en notes au Le des Pees ou dans un index les i in Ne “biblostaphiqnes: | EUR ae Ä ee ER _4 EGrire en italiques tout nom nie Jatin. 5e Dessiner sur papier ou bristol. bien due au Leaves Wolf [Le B.) o + Tear de Chine. LEER 6° Ne pas mettre la lettre sur ies dessins originaux ı mais sur les, pa Diers role les recouvrant. 1. Be Bee Der ET A A ar AE A ie a, Pte th # VTT de £ (nae 3 2 N as suivant le tarif suivant : hs À in à Fu à : 50 ex. | 100 ex. | UE Fe PRE Un quart de feuille .....: |. 4f pte 5630 680. 40 Une demi-feuille.......:.| 4 70 | 6 70 | 8 8o | rt. oy 5 Une feuille entiere.......| 8 10 | 9 80 | 13 80 | 16 20 194 BULLETIN DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco) No 290. — 30 Avril 1914. Analyses des huiles préparees a bord des yachts de S. A. S. le Prince de Monaco lors de ses croisieres scientifiques. (Deuxième note préliminaire) Par Henri MARCELET Docteur de l'Université de Montpellier. Dans une précédente note (1) nous avons indiquéles résultats analytiques qui nous avaient été fournis par les huiles de Céta- ces préparées lors des croisières scientifiques de S. A. S. le Prince de Monaco. Nous rapportons dans cette deuxième note les résultats que nous avons obtenus en étudiant les huiles de Tortue et de Poissons de mer (squales 1 à 8, chimére 9). L’exposé des résultats a été rapporté dans le même ordre que dans la première note : la première partie comprend les _ propriétés physiques; les propriétés chimiques sont ensuite exposées dans la deuxième partie. Le principe de chacune des déterminations a été rappelé très brièvement en indiquant les ouvrages où se trouvent exposées, en détail, les techniques suivies. | Les huiles étudiées dans cette note proviennent des campa- de 1910-1912-1913. Nous avons réuni en un tableau les rensei- nements généraux sur la capture des animaux qui les ont fournies, la localité, la profondeur, etc. (1) Bulletin de l’Institut Océanographique No 271. 6 août 1913. inpeyo se « 99IN op SUOJITAUH SLOLEITZ GOOT A te wee ss ST slid SU EX Sp] R | ZEET | AAT WOE 49€ 069 | "N «OE QEoeh | gr6r xt "9 | Elbe |": -euery8Aoçes enorme | 6 3 sı9uefed 0891 * AA «67 06 "N «06,07 och | O161 "ma ‘he | 110€ |» 0° sıdofopwa snuw{osonus | > sl9uejed 0891 "M «OT 06 "NI, OC 0e 00h | OO “TA Ve | 1706 1° Me Esrdoro 09 Enuulkaso u À 91duefed 076 IN LE of "N OI OF oLb CIOL TK. © Izee |**spueis snsowenbs snıoydonmusy 2 sıauejfed 9791 "AA OL OO AN oO OP oe. OLOL: *MTA ren) sezog acess concoupmbs snıoydonmusy a : sl9uejed 9791 * AA 01.001 | IN „0. Okoge | ONOT “tA CIE | 270g le “=e: snsomenbs-snioudoiues) 4 | slouejfed oz6 * AA col | “NP 01 Gr ocr @lOl. KI ee ITEE ee synod snasfe) snıoydon1usy = ER smueed IOPI "AA ‚99 08 "N 2,0. 1.03 09 ¢ Oro 221226 BVOG | a oe Aon are) snloudemu>y | neousaedg | ooRjins. | “AA REN Ay ogg | z100 “AMA ates) Oca RSR ERNEST much 5 a ALIOIAU g 2 opmı3uo7 opnıner] = = @ ad B 2 u m aLlva un SAOHdS4 SHd SNON aqdadooud Oo ALITVOOT 2 a NP PTT EE COTE ee VO Ur ET 1 ge RT IA; an Er EN kee PREMIERE PARTIE Proprietes physiques. ee Les constantes physiques qui ont été determindes sont: 1° Le poids spécifique. 2° L'indice de réfraction determine par : a) Voléoréfractometre d’Amagat et F. Jean. by te réfractomètre de Féry. 3° Le pouvoir rotatoire. 4° La solubilité dans l’alcool. — Température critique de dissolution. — Indice de Crismer. 5° L’échauffement sulfurique. 6° Le point de fusion et de solidification des acides gras. 1° Poips SPÉCIFIQUE. Le poids spécifique a été déterminé par la méthode du fla- soma ro (Bau 1) Hero korme..... is SM ee D dE 0.9326 me Gentmophorus calceus........., 0.8814 2. — — petits.... 0.8714 >» @entrophöorus Squamosus....:.2 0.8690 4. — rn DU M AE 0.8683 D — — grands 0.8753 02 Centroscymmnus c@lolepis...:.... 0.8866 ae — cadets Bens 0.8854 Bae PCKAITCILUS<6MSEUS nn, 0... 0.9099 ee »Llarfiottarraleyghiana.......... 0.9004 Il est curieux de noter l’écart sensible des densités des deux dernieres huiles. (290) == —= Les densités que l’on trouve rapportées dans les ouvrages sont, en général, pour les poissons, superieuresa celles aime nous avons obtenues (1). eee es eeee ee @ Tortue Menhaden........ Sardine du Japon. Sard me nese veces Clupea harengus .. — pallasi..... Saumon =... Monet U MAR a be CE Pole 5.0, Requin arctique... du Japon. ®) Qu ire OF=O (® .9192 - 0.9198 .0311 - 0.9338 .9160 - 0.9338 .9250 - 0.9330 .9202 - 0.9391 .9178 - 0.9251 0.9258 .922 - 0.941 0.9307 929 - 0.934 0.923 .9105 - 0.9163 .9156 = 0.9177 2° [INDICE DE REFRACTION Cet indice a été déterminé à l’aide de: a) Voléoréfractometre d’Amagat et F. Jean. b) le refractometre de Féry. a) Oléoréfractomètre d’ Amagat et F. Jean. — Les détermi- nations ont été faites à 22° — sauf pour l’huile de Tortue — ~ directement sur l’huile, puis ensuite sur l'huile lavée à l’alcool _ bouillant. Examen Examen ; direct apres lavage en 1... lotte (a Jo) nc eee: . + 24.2 » ¥ i. -Centrophonus calceus. 49-5) 20 + 67.7 + 66.1 é 2 — — petits...... + 88.5 -+ 81 2 3. Centrophorus squamosus. 2, er 3, + 93.5 AG — — ET + 98 + 96.2 5% — — srands. + 83 + 78 (1) Voir à la fin de la note la synonymie des noms des poissons dont les analyses ont été rapportees. Examen Examen “ direct après lavage Br wentroscyimnus:ceelolepis ....... + 55 59,2 Fr — N eee + 53 + 52 Se ERsanchus griseus..,c..:....... rn. 3.0 DAMON... se ike ese eb se + 18 + 18 La graduation de l’appareil n’atteignant pas la plupart des chiffres ci-dessus rapportés, nous avons dû décentrer totalement le volet. Les déviations indiquées dans les ouvrages classiques n’at- teignent pas les chiffres que nous avons obtenus. Sardine du Japon... + 50 - + 53 ROE WE ur ct sue oe otre + 38 - + 53 De méme que pour les huiles de Cétacés nous avons vérifié nos determinations en leur appliquant la formule de MM. Le- brasseur et Grassot (1): 1.406882 0,00025 m, a 22°C. m == déviation lue a l’oléoréfractomètre. n — déviation réfractométrique. et en comparant les résultats ainsi obtenus avec les déviations observées directement avec le réfractomètre de Féry. BEE OUEN 2 es Race » i, Ccntrophorus calceus.......... 2.4853 D, — = Petits... 1.4890 + Céntrophorus squamesus...... 1.4926 4. — N nt eee To 1.4928 Se — — grands 1.4883 6. »Genttoseymnüs ccelolepis........ 1.4818 7. —— alee RN, 1.4818 Ope PACKANCHUS PTISEUS. .,.. «rene 1.4696 See Harmiotta raleyshiana... .. <4... 1.4799 mir), Rev. gener. Chimie pure et appl., t. ie N°4. 20 février 1900. (290) Pa eae (Ee Ae me ie te rs NE re — Cet b) Déviation réfraclométrique. Indice de réfraction. indice a été déterminé à 15° à l’aide du grand réfractometre de Beery (1.5 1,. Otte oe meee a's! Faw secede 1.4654 1.) Gentrophorus calcens 2.272 oak 1.4855 2; — — :. petits, 2° » 3. . Centrophorus squamosüs....... aa 4. — EN RER 1.4930 5 He Sia grands » 6.—Centroseymnus ccelolepis 7h... 1.4840 Tr ==. = Bye 1.4830 î & WHexanehis prises +0 PAR 19.4720 9. Harriotta raleyghiana...... NEE » Si l’on compare ces résultats à ceux obtenus par le calcul on constate que les différences sont minimes. Observé Calcule Difference 1.2 Torte. era Bain toes 1.4654 » » 1. -Centrophoruscalceus.......1.4855 1.4853 7 Br000> 2 _ — pelils » 1.4890 » 3. Centrophorus squamosus 1.4921 1.4926 0.0005 4. — — 1.4930. 1.4928 02000702 > _ — | Brands wre Ne LE » 1.4883 » 6. Centroscymnus cœlolepis 1.4840 7.498 000> Fie — — 1.4830 1.4816 0.0003 : 8. -Hexanchus griseus...... 134716) 4600062028 ; 9. 1Harriotta raleyehnana. . » -1.4733 » Ces déviations correspondent a peu près à celles signalées dans les ouvrages qui traitent des huiles d'animaux marins : Prone cn ia. RR : 1.4665 - 1.4677 Sardine du Japon... 1.4805 Clupanadon re 1.4802 - 1.4808 (1) Nous adressons nos remerciements a M. le Professeur H. Imbert de l'Ecole Supérieure de Pharmacie de Montpellier, qui a eho voulu nous déterminer les indices de réfraction. ee TORUS is ue... 1.4621 - 1.4852 1 SDS Seale eee Sate 1.4830 Rlerlansvent........: 1.4786 IRCCS ths Sica ee a8 1.4790 39 Pouvoir ROTATOIRE. Cette détermination a été effectuée sous une épaisseur de 200 millimètres et les résultats rapportés en décimales. 2... Se Re nie. — 0.06 enc .cntrophorus calceus. .......... — 2.70 2% — NE pets ee — 1.58 À 3. Centrophorus squamosus ..... à — 1.18 4. — = EM nha ae — 1.10 sé = — grands. — 1.66 Mn Centroscymnus cœlolepis .: .... — 3.50 ae — EN 8s, — 3.58 ar Hexanchus griseus ..........,. — 5.13 ©: Larsiorta raleyghiana,......:... — 6.83 Cette determination quoique interessante est généralement négligée, nous n’en avons trouvé que deux résultats. Morue..»... — 0.20 Menhaden. — 1.0 4° SOLUBILITE. — TEMPERATURE CRITIQUE DE DISSOLUTION. INDICE DE CRISMER. La solubilite a été déterminée à l’aide de a) lalcool alsolu. b) l'alcool a 90° (a 15°). en operant, daus les deux cas, en tube scelle (1). a) Alcool absolu : Bone MEN ee. a ehren 74... 0 > Centrophorus calceus:........2..:: mie >, — DO ULES cep sat DE MT 15 m x ; ” orgs ite 4 N “> * ER 3, Gentrophorüs squamesus.. 2. 72.0 4. — — Cas som 74.0 >: — — grands... 2 ae 6. .Centroscymnus c@lolepis eee 80.0 a — = MR : 80.0 8. Hexanchus griseus. .... re 84.5 } 9. Harriotta raleyehiana... ae = » b) Alcool 4 90°. Indice de Crismer. i; vorne ee seer ae N. ae 153.0 1: -Gentropherusiealeeusi se, afte 154.0 2 — = » PETITS. eo 192.0 3. :Gentrophorus squamosus ... . 2.2. 2. 4. — — A - 1530 5 ao — grands... 155.0 6. -Centroscymnus cælolépis. m0 w 156.0 7 — a UNIES KE 15623 8. \Hexanchus ariseus. eek 159.5 9. Harriotta raleyghiana........ N, » En général les huiles ne présentent pas de pareils indices, seules les paraffines se rapprocheraient de ces résultats. 5° ECHAUFFEMENT SULFURIQUE. La technique suivie pour cette determination est celle de Maumené modifiée par Tortelli(1) ; mais, étant donné l’eleva- tion considérable de température lorsqu'on ajoute à l'huile l'acide sulfurique, les huiles à examiner ont été diluées avec de l'huile d'olive dont nous avions au préalable soigneusement déterminé l’Echauffement. Les résultats ont été ensuite rappor- tés par le calcul aux huiles pures. dy gal CRUE: AE Le DR Ve N. 94.79 1. Centro phorus: caleus 22 0 137.0 2% en — petit 162 3". : Centrophorus squamosus wur re 173.573 (1) Annales des falsifications, mars 1909, p. 133. en Ce Sr nc on a Gentrophorus squamosus.......…... 192.0 5 — — Brands: 15320 6. Centroscymnus cœlolepis......... 113.0 Al: = Fe ee ein eae ae ne > > Hexanchus griseus”. .,..,.. MR 53.0 a klarriotta raleygliana............. » Ces indices sont, pour les Centrophorus, tres élevés; géné- lement les huiles siccatives présentent un échauffement dépas- sant 115°, telle l'huile de lin (124.4 Tortelli), mais aucune huile de poisson n’approche des températures atteintes avec ces huiles. Sardine... .. | 112: 5. Portells Morue 2s... 102 Tortelli RS PRES 113-116 Maumené Menhaden... 123 - 120 Maumené 6° PoINT DE FUSION ET DE SOLIDIFICATION DES ACIDES GRAS. Ces deux déterminations ont été effectuées sur les acides gras provenant de l'indice de Hehner ; le point de fusion a été obtenu d’après le procédé du tube capillaire fermé, tandis que le procédé du tube à essai ouvert a été utilisé pour le point de solidification (1). Fusion Solidification ONC ee vee ae ek ds SEO a a, Pentiophorus calceus.... 7... 30.0 DT 2 — ue, Pettis... 39.0 29.2 3. Centrophorus squamosus ...... 30.5 26.8 4. _ — Pe EE IE nO DEC 5 — — grands 31.0 20. 3 ©. Centroscymnus coelolepis...,.. 26.0 2 FE == SRE TRS 28.0 23:9 Ow: Elexanclus. griseus ......:...... HO 261.3 9. Harriotta raleyghiana..... ay Se » » (1) Halphen. loc. cit., p. 107-114. (290) i TE SEP DA re ae ei DEUXIEME PARTIE Propriétés chimiques. —_ Les constantes chimiques que nous avons cherché a établir sont les suivantes : | 1 Acıdite. 2° Indice d’iode. 3° Insaponifiable. 4° Indice de saponification. 3° Andicerde Hiehner. 6° Acides solubles. 7° Acides volatils solubles. 8° Acides volatils insolubles. 9° Dérivés bromés. 10° Essai de l’elaidine. Toutes ces déterminations ont été effectuées un grand nom- bre de fois afin d’être certain des chiffres que nous indiquons; nous rapportons seulement, pour chacunes d'elles, deux ou trois séries de résultats. IT A cIDITE: L’acidité libre des huiles a été déterminée en dissolvant un poids connu d’huile dans de l’éther, préalablement neutralise, ; a N puis en titrant l’acidité au moyen d’une solution alcoolique = de potasse. L’addition de liqueur alcaline ayant lieu — en pre- sence de phénol-phaléine — jusqu’a persistance de la teinte rose pendant dix secondes. Les résultats exprimés en acide oléique ont été rapportés à 100 gr. d’huile. 4 i £ | LOTERIE ODNCAG 031685 =. @entrophorus caleeus.......... 071054 0%..103 2. — ei pot 06200 | 07.027 3. Centrophorus squamosus...... 0.037. 0.0565 5e — = ns NO ET 0.280. 0.289 ols — = STANaS= 5/0, O20: 72 0,027 0 Centroscymnus caelolepis....... Onis le 0.1903 7 — DE CE 0.026: 0.026 Ss jexanchus’griseus....;...:.:.: On. 94 MP OT 40 2° INDICE D'IODE. Les indices de Hübl ou de Vijs expriment la quantité d’iode fixée par 100 gr. d’huile. La technique de Vijs (1), au trichlo- rure diode, a été suivie de préférence à celle de Hübl. A B PME ORC a anne 143 Wg =” Gemeropnorus calceus......:... 221 1.225 2. — => ey? Petits. 222 222 = Gentrophorus squamosus....... 225 22 Ay —_ ne Ans nu ee 221 DOD SE — — grands 222 2.0 A) Ge Gentroscymnus celolepis......: 208 208 7 — | — EIER 206 206 Oe Hezanchus griseus. .....r...;,; gl 90.9 Les huiles de poissons possedent, en general, un indice d’iode élevé; quelle que soit la technique suivie, les résultats ne different pas énormément, mais aucune huile ne possède un indice aussi élevé que celui obtenu pour les échantillons de Centrophorus et de Centroscymnus. Ainsi les huiles suivantes possedent toutes un indice d’iode beaucoup plus faible : Morten. ea are Shiels beh Menkaden.... 227.2... 159.2 172.0 Mübl) Sardine du Japon ... 100.1 - 164.0 — (1) Marcille. Annales des falsifications, octobre 1910, p.418. (290) Glupanadon ss er 180.6 - 187.3 (Hübl) Sardine. 4%. ICO ORNE Mareng..# oe. BEER 103.1 - 142 — SAIN OTS wer a 2107.42 ~- ANCROTS. Mr CUERE 152.4-109.3 — Morue. #22 Soe 5 ACTA ar Se es 159.0 - 176.9 (Wijs) Ange. i260 sures tine es 187 (Hübl) Merlatvért-.cirescer 1535 Ve Requim En: Me 120 — Then. REIN 199.9 — Erlen... 20 tk 179 — Reguin arctigue „or. 114.6 = — du Japon .... 128.3-130.0 — 30 INSAPONIFIABLE. Le dosage des matieres insaponifiables a été effectué d’apres le procédé de M. Leys (1) permettant en outre de déterminer les indices de saponification de Hehner et de doser les acides solubles et les acides volatils, Nous reviendrons d’ailleurs sur ce procédé dans une prochaine note. Nous allons rapidement résumer le principe de la technique suivie. Le corps gras pesé dans l’appareil de Leys (ballon tubulé muni d’un robinet) est saponifié à l’aide d’une solution alcooli- que de potasse, en présence de benzine cristallisable ; on ajoute ensuite de l’eau qui permet de séparer la benzine tenant en dissolution les matières insaponifiables et la solution hydro- alcoolique de savon. En décantant, dans des récipients différents, à l’aide du robinet, les solutions précédentes on sépare les divers constituants du corps gras. D’une part on possède les matières insaponifiables en solution benzénique, qu'il suffit d’évaporer pour les doser et d’autre part la solution hydroalcoolique de savon qui permet de déterminer l’indice de Hehner, etc. comme (1) Journal de Pharmacie et de Chimie No 12. 16 juin 1912, p. 577. ee ee Oe ee ee a ee ee a ee ee sas isco 4. 5 ‘ 0 A An si l’on opérait sur une huile ne contenant pas ou très peu d’in- saponifiable. Les résultats que nous avons obtenus par ce procédé sont très concordants, nous les avons vérifiés plusieurs fois en fai- sant varier la quantité de corps gras et chaque fois nous avons obtenu des résultats identiques, en rapportant, naturellement, chacun d’eux à 100 gr. de matière grasse. Pour l’huile de Tortue, seule, nous avons employé le pro- cédé d’Halphen. M DOME.) dise ia me CEndophorus calceus.... 2 — — pelils. 3. Centrophorus squamosus 14 — — 5. Centrophorus squamosus PUAN Soe ic... 6. Centroscymnus ccelolepis 7 — — © Hexanchms griseus :,.,.. Parmi les huiles déja étudiées nous n’avons trouvé aucun A 1.32 60.87 76.59 84.02 86.64 12.43 53.55 55.14 A212 B 1.30 60.47 76.64 a2 86.27 71-30 34.37 53,08 41.81 C 7631 60.61 FOO] 84.26 86.39 71.87 53270 53.02 » résultat se rapprochant de ceux que nous avons obtenus. Sardine du Japon... Satline rares EHO SUMEB COM er os Roussette pointue... Forpnlle. nr... ae ae Polssonlune..n...... 0.6 0.4 2-0.79 8- 14,01 1.78 19.200 2 Sag 24.12 0.54 -4.60: 144-210 5e = 17.90 Cee (290 — 14 — _ 4° INDICE DE SAPONIFICATION. L’indice de saponification, ou de Keettstorfer, exprime le nombre de milligrammes de potasse fixé par les acides gras libres ou éthérifiés contenu dans ı gr. de corps gras. Nous avons du modifier legerement la technique die à cause de la quantité considérable d’insaponifiable dont nous avions à nous débarrasser pour déterminer convenablement cet indice. Seule l'huile de Tortue a pu être saponifiée directement sans que la quantité d'insaponifiable gêne la réaction. Pour les autres huiles nous avons opéré sur la solution hydroalcoolique provenant de la séparation de l’insaponifiable avec l’appareil de Leys. Cette solution de savon a été traitée exactement comme si l’on avait opéré sur une huile ordinaire (1). L'indice de saponification a été: A B C Ves MPOTTUE eke ot ee eee » 52: QO rey » 1... GentropHorus . jo TR 71 2. — — petits.... 43 44 43 3. - Centrophorus squamosus ... 31 1 31 4. — A RES OA 29 28 29 ay — — grands 54 2) 33 6. - Centroscymnus ccelolepis.... -... 73 75 76 Te — a RS FACE TOR OS 8: Hiexanchus sriseus 77e SAN es ae Il est curieux de noter les écarts notables d’une part entre les huiles de Centrophorus calceus et d'autre part entre les : huiles de Centrophorus squamosus. : ê Toutes ces huiles possèdent des indices très inférieurs aux résultats rapportés dans les ouvrages classiques : OM ne . 209 - 211 Menhaden Me re 188.7 - 193. Sardıne.an, Japon ver. 134.1 - 196.2 (1) Villiers, Colin, Fayolle. Aliments lactés et aliments gras, p. 232. ale sy Ss! oe 79 2103.7 Saumlon.. nenne 082,8 HOT DILL SARA LAS 2 Porson lune ies 147.6 Scholl Ai... 0e 188.1 IREM CARRE RE 108.3 - 191.4 NE An le dois ee 185.4 kKeguin arctique. ..... TON so =. du Japon ..... 163.4 5° INDICE DE HEHNER. L’indice de Hehner represente pour 100 gr. de corps gras le poids des acides fixes et volatils insolubles dans l’eau, plus les matieres insaponifiables lorsque celles-ci ne sont pas en quantité sufhsante pour être séparées — c’est le cas de l'huile de Tortue. Les acides gras mis en liberté (1) ont été desséchés dans le vide et pesés. A B C MR ROIS 5... ce. 91.80. 91.73 » Pr Cntiophorus calceus. . 38.88 : 39.10. 38.90 2 — u else = ee NO Re RE 0 71 >. Gentropnoruse squamosus - 15.80 14.12 - 13.87 4. _ — 192204 2019.29 5 136.34 5. Centrophorus squamosus ANUS SP EN ur 28,094. 2000 720.13 6. Centroscymnus ceelolepis. 46.03 45.90 » Te — — 40:728,.2.40.70.2, 406.60 Sa fiexanchus griseus.:...... 206g 7 » » On retrouve pour cet indice les mémes différences entre les huiles de Centrophorus calceus et Centrophorus squamosus que l’on avait observées pour l’indice de Ketttstorfer. Il est en outre très interessant de signaler les quantités très ‘faibles Mr villiers, Golin,-Fayolle. Loc. cit., p.235" (290) Be. d’acides gras contenus dans les huiles de Centrophorus squa- mosus. Nous n’avons trouvé qu’une seule mention de cet indice parmi les huiles qui ont déjà été étudiées : More u 2.0.8 or 93.87 6° ACIDES SOLUBLES. Sous cette dénomination nous comprenons les acides vola- tils et fixes, solubles dans l’eau, provenant de la determination de l’indice de Hehner (1). Ces acides sont exprimés en acide x butyrique et rapportés à 100 gr. de matière grasse. A B 1.2: Ores: sen Sg ETF A 2:02 2.03 L.. Centrepherus calceus. ... 2.2.22. 0.63 0.60 3 = — petits..... 0.55 0.54 3. Centrophorus squampsus...... 0.44 0.41 4. — A A ré 0.43 0.44 5 — — grands 0.46 0.45 6. Centroscymnus/cælolépis ee 0:35 0.355 a — u 0.293,28 Hexanchus griseus........ 2 GE 0.78 7°-8° ACIDES VOLATILS SOLUBLES ET INSOLUBLES. Le procédé employé pour ces deux determinations est celui de Leffmann-Beam (2) adopté par le Ministère de l'Agriculture français, mais en séparant auparavant — sauf pour l'huile de Tortue — les matières insaponifiables d’après la méthode de Leys. Les résultats rapportés a 5 gr. de corps gras, représentent le nombre de centimetres cubes de solution décinormale de potasse nécessaire pour neutraliser les acides entrainés par la distillation. (1) Valliers, Colin; "Fayolle. ee. cit.) p. 232. (2) Halphen.-Loe.eit., p. 135: Fr 2% m BR RUE, Li 3 - — 17 — Acides volatils solubles. A B C 2 lorwe....: URS NAY eae ER tea MASON AN 4, A i Centropkorusscalceus......,... Pa He Oe ON OF od Do — Petts ls. 2.1 0249 214 2° Centrophorus squamosus...... PAINS, MEAD: 0 4. — a D 2 7.209.244, 2.0 Si — — eirands 2.03. 2.10.22] 8. Céntroscymnus ccelolepis....... Su ser et 7 — en. ee Ong ©. Hexanchus griseus...::... ee AR Ong A. Se le Acides volatils insolubles. A B C MOTUS oo ge ee ee en Rede TON TA i Centrophorus calceus.......... DOM O ON OO 2. — — petits..... 049 "080! 2.050 % (entrophorus squamosüs.....: 1.0.8 1, OF a. 7 4 — ee her tune P20 et 40/8 5 — — Brands. PO. 7110.01 659 m Céniroscymnus ccelolepis ...... FO AO 105 7 — ad Ba #3, 55 Pr Éleéxanchus griseus............. LH As nd Si l’on multiplie ces résultats par 1.1, comme l’a montré Mougnaud (1) on les transforme en indices de Reichert. Acides volatils Acides volatils | solubles insolubles 1... 200 ee eee Ph. a ee ATS 2 = Centtophorus calceus...2 20.42. 22.38 0.88 2 — arte pÉTITS 2 oa. 2,01 0.99 >> Centrophorus squamosus...... 20.79 15, LO A. ER NEN NEN Ne 3.02 1.10 5. — — grands 2.20 OP 05 Centroscymnus c@lolepis....... 9.24 2.09 a — a sk Se 10.78 274 2 flcxamchus. Sriseus ........0:.. 20) F 04 (1) Mougnaud. Thèse doctorat Université de Paris, 1902. (290) Tr ag OR AE RE a CE Di ee ee a ANT Rear Ss FRE er *% . RUE ug Les indices deja signalés se rapprochent, sauf pour le Centroscymnus et l’Hexanchus, des chiffres que nous avons obtenus : Tormeer nee 4.6 - 4.8 Menhaden..... 12 Esprof a. 2.4 Sau Mon ou 0435 Moruer sas ex: 0.40 - 0.76 9° DÉRIVÉS BROMES. Le réactif d’Halphen (1) ajouté aux huiles, permet d’après l'aspect du mélange de les classer dans l’un des quatre groupes établis par M. Halphen : « 1° Huiles ne donnant pas de précipité, ni de suite, ni plus tard, limpides, même après une heure de repos. « 2° Huiles ne donnant pas de précipité sensible, même après une heure de repos, mais donnant une solution légère- ment trouble. | « 3° Huiles donnant un trouble très net se résolvant en un précipité nageant dans le liquide et se rassemblant, plus ou moins rapidement, au fond du tube. « 4° Huiles donnant de suite un trouble se résolvant, par le repos, en deux couches liquides et différentes. » C'est dans le groupe 3 que M. Halphen classe les huiles d'animaux marins. | Les huiles que nous avons examinées donnent toutes, y compris l'huile de Tortue, un trouble immédiat qui se résoud en un précipité, lequel, au bout d’un moment, se transforme en un liquide très épais, ce qui permet de faire entrer ces huiles dans les groupes 3 et 4, ce dernier ayant pour type l'huile de Colza. (1) Halphen. Loe. ceit., p- 192 ir iain’ EINE 10° ESSAI DE L ELAIDINE. Cet essai a été effectué suivant la technique de Poutet (1). Toutes les huiles étudiées dans cette note ont donné : Au bout de 3 minutes, un trouble ; le mélange est tres épais, de couleur rouge-brique. Au bout de 20 minutes, la teinte est devenue lie de vin ou chocolat. Au bout de 3 heures, de beaux cristaux se forment dans la masse. Nous avons réuni en un tableau général les résultats rap- portes dans cette note préliminaire. Auparavant nous avons cru utile d’indiquer les différents noms attribués aux poissons dont les analyses ont été rapprochées des résultats que nous avons obtenus. (1) Lewkowitsch. Techn. des huiles et graisses, T. I, p. 404. (290) EE ee SYNONYMES Menhaden — Alose — Alosa Menhaden Creo. — Brevoortia | tyrannus. Sardine du Japon. — Poisson du Japon. — Clupanodon mela- mosiica Pet Se Sardine. — Cluvea sardinus L. Hareng. — Clupea harengus C. et V. Hareng. — Clupea pallasi C. et V. Saumon. — Salmo salar S. Morue. — Gadus morrhua. Ange. — Squatina vulgaris. Eglefin. — Melanogrammus œglefinus L. Merlan Vert. — Sey. — Pollachius virens L. Requin arctique. — Scymnus borealis. Tortue. — Thalassochelys caretta L. Torpille. — Torpedo marmorata. Poisson lune. — Mole de la Méditerranée. — Orthagoriscus mola Bl. Esprot. — Clupea sprattus Cuv. Anchois. — Engraulis encrasicholus Rond. Thon. — Thynnus vulgaris. Esturgeon. — Accipenser sturio. Roussette pointue. — Hoi en norvégien. Lingue. — Molva vulgaris. « « « « « Ce 9 — « gr + |: gi + | P6o6°o |" -"*"eueryS#Âoçes eo 6 a = 2 5 N ee oe a ke 606 0 2°. "7+. snesiis SOUOUEXS TIR ag Ce Oe. |.@ L211 .| 6°967,:05085|.96:6, | Og8r- 1 zg + ec + | b¢gg-o |" sıdajogoa snumAdsoajuag | £ Gem 70202, 0.017, |0.951.|.0:08, ,,00 5 - voran, 276 == co + | gggg°o |*****"" sıdapogaos snuwuAosonus?D | 9 200 RO TES ONG TA 0-551.) G pL | 99°1 — « gl + 88 + | gs/g‘o |‘spuei8 snsowenbs snioydonusy | ¢ | | Due Hotel osccı | O PL) OT — OCOntT |< 90. 1. 86 + | egggo |**" ""*snsowenbs snioydonuep | + | | kr, Doz neo | GL oir G agli © elm Gl Tal icOren Me. GO L6 + | o69g°0 |°****** snsowenbs snıoydonuay | € “I ; | OG 020 | com ozzcı co cl sc, « To EN COS I Frzgo, er sad snooçeo snioydonusD | 7 | 122 lool 0 cu open OR One CC nee OO ER PO) a MIRRS ON "au. iso ee snıoydoyusn | I 2 Le em. | Gov. lotcan | oA, 0000 | cok. « ere loco ve] (it an UL) ao 1 ae | à = nenn ce ; = | Se 2 o- aS BAe] i iz oyıpıyox | wong = = JauIstd) | ‘sqe ae = 5 agile 7 219911p "p a = | 5 5 = = = ext ae © : > SVU) SAQV ie 3111191708 3 o AULINOLIVYIAUOTTO = = = Es © GERNE RE ee ee So ge ae TR EL CES EY AE 72 *****+-snod suasfes snioydonusy « « « « « « a « rte seuergsfogei eporuepp | 6 Wet RM EL Ol ET ge Capa Gesch 16 Treo. naar ee emestig SHUSUBxSr] Le v’E 8'6 | 62°0 09‘ oF LL ZO"CE 907 95970. wur ar gtdaloreoo snuunkosonus) L | Barreca ee "Oo CO-OP” | Eee 907 Terre! ee snuwfÄssonNus) |9 Pas) 1°T | 9p'o | 60°92 GG “LS GET GEOAD: TUE orl mit Ne evo, | OC EI 6z O¢°98 | Ize 6gz°O j°°°°°--°: snsowenbs snioydonuey | + Onl sche iso € Levey IE gz‘ rg Ct Lco'o tere snsowenbs snioydorus? urn sneaea snJoydonusn aieq loudisoiq| 1°1 Gy i Zor z% NOR 10 || O61 rear chi FOr OA eye en Do D ET) SMAIOT. Loa = ‘{qnjosuy | sapgnpog | ©. a 2 s =: = = ° 5 SIWNOAA a zn = ; «9 a. Q SHAINAC OO 4 op 5 ap qegruo esul =: a ALIGIOV SH TINH © = weag-uuswgeT =, 991PUI = = a. | STALYIOA SAQIOY = a. © spueis snsowebs snioydonusg | ¢ pegs HER DIE, Peers 3 Fis ae et cher M. Le Soudier, 124-170, Bet a Paris. | Er | Les numéros ane Bulletin. se - vendent. sep suivanıs ei franco : . — A note on some ee, collected” ar Mon =. A PRINGLE JAMESON. vce san ee ne ee = = Campagne Scientifique de l’Hirondelle II (1913), L \ Stations (AVEC UNE CARTE). ss secs tea Études préliminaires sur les ee a reilli a _ cours des Croisières de S.A. S. le Prince de Mo 3° Note : Mastigotheuthis magna, nov. s. p., par L. Jour Recherches Biologiques sur le Plankton. De no ÜPAI>MänriceRoOsE er a ee Quelques expériences sur la. croissance des alg sues a Roscoff (Note préliminaire), par M™ Paul I ue — Campagne du Sylvana (février-juin 1913). Mission Con e Jean ae Folegnae, Louis Gain. Liste des Se Day a nn ee de la ee 196 gutes) Pax le Dr. Otto Pasta... RE REN à (avec six = "282. — Les bromures dans les a lese par. le DF] fel > CHB a Se an None yo errors 283. —Le Cycle évolutif de l’Aggregata. (Note ue i M? Clifford ie Ree a en Ê , — Les globules du. sang des Ascidiens sont- Sis permeal es. pour les colorants acides ? (Note préliminaire e)s=PAr., ; -brecht BETHES. Oss ee nme nee — The Circulation of the Abyssal. Waters of the Cela _ as indicated by the Geographical and Bathymetrical 4 = Distribution of the Recent Crinoids, Austin H. CL: — -Copépodes parasites provenant des récentes Campagne — scientifiques de S. A. le Prince Albert I de Mona deposes dans les collections du Musée Océanographique, par le DER, BRIAN eons foes ee Aphroditiens pélagiques des Campagnes de Hirondelle, di la Princesse-Alice et de |’ re Il. (Nase: naire), par Pierre FAUVEL res idea Diagnoses de quelques RE prove campagnes du yacht Hirondelle 2 (1911-1913), -LUGMAYER....... nesseretes seems — Commission Intérnationale pour l'exploration scientifique Re oder Ja Mer Méditerranée. (Rome, février 1914). 290. - Analyses des huiles préparées à bord des yachts des Ex ‚de Prince de. Monaco lors de: Ses. croisières scientifi 30 Mai 1914. hist } DUÉANOGRAPHIQUE {Fondation ALBERT. Le, PRINCE DE Monaco) ur une | Amphipodes pélagiques nou- a: connus ee des de SCD. Par Ed. CHEVREUX. POOR) tr À N A nig dM (dh! > NZ Cy Jan ® papier dde à Eee era = 80 Rep autant que possible les _ plan Les auteurs ere So exemplaires de 2: Te On quart de fee Sr m a Une demi- feuille. rauen Une feuille entière. à ee BULLETIN DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco) No 291. — 30 Mai 1914. Sur quelques Amphipodes pélagiques nou- veaux ou peu connus provenant des Campagnes de S. A. S. le Prince de Monaco. _ I. SCINIDÆ. Par Ed. CHEVREUX. Scina incerta Ed. Ch. _1900. Scina incerta Chevreux, p. 123, pl. xiv, fig. 9@ à gi. Stn. 1639, 17 juillet 1904, un peu en dehors du golfe de Gascogne (lat. 46° 15’ N., long. 7° og’ W.), filet Richard a grande ouverture, 0-2000 metres. Une femelle incompletement adulte. — Stn. 1874, 12 septembre 1904, parages des Acores ar 37° 20 N:, Jongit. 219 40°. W.), filet Richard à grande ouverture, 0-2000 mètres. Un mâle adulte. — Stn. 2212, 2 sep- tembre 1905, parages des Acores (lat. 39° 26’ N., longit. 31° 23’ 30” W.), filet Richard à grande ouverture, o-1200 mètres. Deux jeunes exemplaires. — Stn. 2714, 17 juillet 1908, dans Pouest de Gibraltar (lat. 35° 56’ N., longit. 8° 00’ W.), filet Richard a grande ouverture, 0-1400 (?) metres. Un mâle adulte. _ — Stn. 3089, 30 juillet 1911, au large de la côte océanique du Maroc (lat. 32°21’ 30” N., longit. 12° 31’ W.), filet Richard a grande ouverture, 0-4000 métres. Un jeune mâle. (297) — > — L’exemplaire de HIRONDELLE (Stn. 253) avait été capturé dans l’Atlantique, au moyen du filet bathypélagique à gouver- nail, par une profondeur de 1300 mètres. Cette espèce n’a jamais été prise à la surface et semble rare dans les profondeurs où elle a été recueillie, puisque les nombreuses péches bathypélagi- ques effectuées par la PRINCESSE-ALICE et par | HIRONDELLE II n'en ont ramené que six exemplaires. Le male qui a servi à la description de l'espèce était en très mauvais état de conservation. L’extrémité des antennes était brisée, les uropodes et le tel- son manquaient, le corps était à tel point déformé qu'il a été A décrit comme lisse au bord dorsal. D'autre part, les gna- thopodes et les péréiopodes étaient assez bien conserveset _ présentaient des caractères assez remarquables pour qu'il fut possible de différencier cette forme de toutes les Scina connues. Il n’est pas sans intérêt de compléter la description de cette rare es- pèce et les exemplaires, en parfait état, obtenus au cours — des dernières campagnes, me Fig. 1. — Scina incerta. — À, partie permettent d'établir la dia- 3 dorsale des segments II a V du . 3 * gnose suivante : mesosome ; B, urosome, uropodes £ et telson (X 12). Mâle adulte. — Longueur du corps, 8", Bord postérieur de chacun des segments du mésosome se relevant brusquement en forme de bourrelet. Bord inférieur des mêmes segments recourbé en dehors pour former une carène latérale qui se continue de chaque côté du métasome. Yeux assez petits, ovales, proéminents. Antennes supérieures atteignant les trois quarts de la lon- gueur du corps. : | x Be 25 Antennes inférieures-a peu pres aussi longues que les anten- nes supérieures. Bord antérieur du propode des gnathopodes portant une dent distale. | | Péréiopodes I et II allongés, carpe dilaté, propode très grêle, aussi long que le carpe, dactyle petit. Péréiopodes III aussi longs que le corps. Article basal crénelé au bord postérieur, lisse au bord antérieur, qui se termine par une dent deux fois aussi longue que l’article ischial. Carpe plus long que l’article méral et que le propode, qui sont d’égale taille. Dactyle tres petit. Pereiopodes IV a peine plus courts que les péréiopodes III. Bord antérieur de l’article basal portant une dent distale. Carpe plus long que l’article meral, mais un peu plus court que le propode. Dactyle trés petit. Péréiopodes V a peine plus longs que l’article basal des pereiopodes précédents. Article méral, carpe et propode d’égale taille. Dactyle semblable a celui des péréiopodes précédents. Branche externe des uropodes I et II rudimentaire, repré- sentée par une très petite épine. Bord externe des uropodes I denticule dans sa moitie distale, bord interne arme d’une dizaine de dents. Uropodes II denticulés seulement au bord interne. Pédoncule des uropodes III aussi long que la branche interne, qui est denticulée au bord interne. Branche externe atteignant les trois quarts de la longueur de la branche interne, bord interne finement denticulé. Telson petit, subtriangulaire, n’atteignant pas tout a fait le quart de la longueur du pédoncule des uropodes III. Scina curvidactyla nov. sp. em. 2885.11 aotit 1909, lat: 40° 191,N., longit. 13° 11’ W.; filet Richard à grande ouverture, o-3000 mètres. Quatre jeunes exemplaires. — Stn. 2910, 28 août 1909, lat. 37° 46’ 10” N., longit. 0° 05’ W., filet Richard à grande ouverture, 0-520 metres. Un jeune male. — Stn. 2926, 7 septembre 1909, lat. 39° 36° N., longit. 5° 56’ E., filet Richard à grande ouverture, (297) oa . o-2800 mètres. Deux jeunes males. — Stn. 3021, 31 août 1910, lat. 38° 46’ N. longit. 10° 10’ W., filet Richard à grande ouverture, o-1550 mètres. Une femelle, deux jeunes exem- plaires. | Diagnose d’un mäle, incompletement adulte, de la Stn. 2926: Corps long de 6™, lisse au bord dorsal. Yeux petits, ronds, composés de douze ocelles, rouges après un long séjour dans l’alcool. + Antennes I atteignant les deux tiers de la longueur du corps (exactement, l'ensemble de la tête, du mésosome et du premier Fig. 2. — Scina curvidactyla.— A, antenne inférieure ; B, gnathopode I; C, gnathopode II; D, pereiopodel; E, péréiopode III; F, pereiopode IV ; G, péréiopode V ; HAH, urosome, uropodes et telson. (Toutes les les figures X 12). segment du métasome), denticulées sur leurs deux bords, encore ponctuées de rouge après un long séjour dans l’alcool. 5 Antennes II aussi longues que l’ensemble de la tete et du pédoncule des antennes I et composées de huit articles. Gnathopodes I relativement allonges. Article basal aussi long que l’ensemble du carpe et du propode. Article méral tres court, un Propode atteignant les deux tiers de la longueur du carpe, ces deux articles etant garnis de nombreuses soies. Dactyle attei- gnant la moitié de la longueur du propode. | | Gnathopodes II aussi longs que les gnathopodes I, mais beaucoup plus gréles. Propode un peu plus long que le carpe. Dactyle atteignant le tiers de la longueur du propode. Péréiopodes I et IT beaucoup plus longs que les gnathopodes. Article méral plus court que lé carpe et que le propode, qui sont subégaux. Dactyle très petit. Péréiopodes III à peu près aussi longs que le corps. Article basal un peu plus court que l’ensemble de l’article méral et du carpe, dentelé sur ses deux bords, le bord antérieur portant dix dents, tandis que le bord postérieur en présente dix-sept, dent distale très longue, droite. Article méral un peu plus long que le carpe. Propode atteignant un peu plus du tiers de la lon- gueur du carpe. Dactyle petit, fortement courbé, très large à la base, puis profondément échancré au bord interne. Péréiopodes IV beaucoup plus courts que les péréiopodes III. Article méral beaucoup plus long que le carpe. Carpe un peu plus long que le propode. Dactyle semblable à celui des péréio- podes III. _ Péréiopodes V à peine plus longs que l’article basal des pé- réiopodes IV. Article méral un peu plus long que le carpe et que le propode, qui sont d’égale taille. Dactyle semblable à celui des péréiopodes III et IV. Uropodes I beaucoup plus longs et plus robustes que les uropodes IT et III. Branche interne un peu plus longue que le pédoncule, portant quelques épines au bord interne et une ran- gée de spinules au bord externe. Branche externe représentée par une petite épine. Uropodes II lisses au bord externe. Branche interne attei- gnant près du double de la longueur du pédoncule et portant 4 ‚de fines spinules au bord interne. Branche externe représentée par une petite épine. Uropodes III lisses au bord interne. Branche interne un peu peu plus longue que le pédoncule, finement crénelée au bord externe. Branche externe atteignant.un peu plus de la moitié de la longueur de la branche interne. (291) Telson ovalaire, un peu plus long que large, arrondi à l’ex- trémité, atteignant à peu près le quart de la longueur du pedon- cule des uropodes III. On n’avait rencontré, jusqu'ici, en Méditerranée, que quatre espèces du genre Scina : S. crassicornis (F.), S. stenopus (Stebb.), S. marginata (Bovall.) et S. borealis (QO. Sars). Les pêches des stations 2910 et 2926 permettent d’ajouter a cette liste une cinquième espèce, S. curvidactyla. EN Acanthoscina acanthodes (Stebbing). On ne connaît que peu d’exemplaires de cette forme si inté- ressante. Le type décrit par Stebbing (1895, p. 352, pl. 11) était une femelle provenant de l’Atlantique équatorial (lat. 7° 54’ N.; longit. 17°25" W.)). Vosseler-(1901, p. 114, Pl m 4e eee) décritla méme espece, sous le nom d’Acanthoscina serrata, d’aprés sept exemplaires provenant des péches au filet vertical de l’expédition du PLANKTON dans les parages de l’equateur. Tous ces exemplaires étaient des femelles. Enfin, Tattersall (1906, p. 14) signale la capture d’une femelle d’Acanthoscina acanthodes sur la côte occidentale d’Irlande. La PRINCESSE-ALICE a recueilli cette espece dans neuf stations différentes de l’Atlantique, stations situées entre 20° 11’ et 37° 30’ de latitude nord. Onze femelles ont été ramenées par le filet Richard a grande ouverture, de profondeurs comprises entre o et 4000 mètres. Il est surprenant qu’aucun male de ce curieux Amphipode n’ait encore été capturé. + ry oe a ea ÿ ae “= he Acanthoscina macrocarpa Chevreux. Cette espéce- a été décrite (1905, ‘n° 37) d'apres cing femelles provenant de deux stations des parages des Acores. La PRINCESSE-ALICE l’a prise depuis dans deux stations del’Atlan- tique, en sorte que son habitat est limité jusqu’ici entre 30° 04’ et 37° 13’ de latitude nord. (291) PRINT ES Un seul mâle a été capturé, provenant de la Stn. 2269 (lat. 37° 13’ N., longit. 19° 10° W.). Ce mâle ne diffère de la femelle “que par ses antennes inférieures, qui attel- gnent près de la moitié de la longueur des antennes supérieures. Tandis que, chez les femelles, ces antennes inférieures, absolu- ment rudimentaires, ne sont représentées que par une forte épine conique, l’antenne du mâle de la Stn. 2269 à l’aspect des antennes inférieures des jeunes mâles de Scina. Le premier article, qui ressemble a. l’épine représentant l’antenne inférieure de la femelle, est armé d’une forte dent, dépassant de beaucoup l’extrémité de l’article suivant. L’ensemble de ces deux articles et des deux articles qui suivent semble correspondre au pedoncule de -l’antenne. Le flagellum est représenté par un article aussi long que Fig.3.— Acanthos- l’ensemble des trois derniers articles du pé- i Ce er Lee : — Antenne infe- doncule, suivi d’un article notablement plus rieure d’un mäle >. „2... 2 2 N er aes jmm 5 Ponsueur dela téte....... RA eat aes corks ci, mm Distance pré-dorsale (rostro-dorsale Grassi)... 7o™™ Distance pré-anale (rostro-anale Grassi) ..... SAT Mhieneun des pectorales.:.,...,....1.14.4, En MA netre vertical des Veux ................ ea) Nombre total des myomeres............... 136 Nombre des myomeres pré-anaux.......... 110 Nombre>des myomeres post:anaux...!...... 26 La caudale, confluente à la dorsale et à l’anale, possède 26- 28 fayons. La mâchoire supérieure porte 17 dents, dont 1 croc amietieur, 7 dents fortes, o dents postérieurespetites. La ma- hojre inlerieure porte également 17 dents, dont 1 €roc anté- rieur, 12 dents fortes et décroissant d’avant en arrière, 4 dents postérieures petites. a a AT Pigmentation. — Corps transparent. Pas de pigmentation dorsale ni laterale. Pigmentation abdominale présente, consis- tant en une ligne de points aréolés qui accompagne l'intestin depuis l'extrémité antérieure du tronc Jusqu'à une courte dis- tance en avant de l’anus. Formule de la dentition Ces exemplaires, recueillis en 1904, sont donc à ajouter à la liste de ceux que le MICHAEL-SARS a récoltés ultérieurement dans l'Océan Atlantique au large du Maroc, etque Léa a décrits Hot) 3. Leptocephalus Congrimurenæ balearicæ (Coll. Monaco C.) 1913. Grassi. Leptocephalus Ophisomatis balearici, p. 69, Pl. 1. 2935. (ea. Eeptocephalus Congri balearici, p. 25, Pl. 11, fig. 3. Un exemplaire.. — Stn. 3518, 27 septembre 1913, 44° 55 loneir. W., et 38° 58’ lat, N. ; o-2000 mètres, filet Richard à grande ouverture. J’identifie comme il est dit ci-dessus ce petit Leptocéphale, La en raison de sa forme, de son anus très reculé, de sa dorsale (292) trés courte, et du nombre total de ses myomeres (131), bien que le chiffre atteint par les myomères post-anaux (15) soit un peu plus élevé que dans la règle. Cet exemplaire possède encore : quelques dispositions de la prélarve. Mensurations : Lonsucur totale een nn: son Hauteur maxima. voue Rae SOS AE Longueuride larteter... 22.2 ey ame Distance pre-dorsale ... arme SA Distance préanale mern ve je + ee Longueur des pectorales2 2 ee Dr EN Diametre des yeux 0-7. Re oun) Nombre«total. des myomeres. 2.22 131 Nombre des myomeres pré-anaux .... 116 Nombre des myomères post-anaux ... 15 & 1 + 5 Formule dentaire : ————— 1 + 5 Pigmentation. — Corps transparent. Pas de pigmentation dorsale ni latérale. Pigmentation abdominale présente, consis- tant en une ligne de points qui accompagne l'intestin, en se doublant, dans sa part postérieure, d’une autre ligne plus courte. DEUXIÈME PARTIE Larves non identifiées ou d’identification douteuse. Les noms réguliers des larves sont ceux des espèces dont elles dépendent. Toute autre désignation est ‘deicemmemce ar devient donc superflu d’accorder aujourd’hui, aux larves des Poissons Apodes nouvellement décrites, des appelations binaires semblables à celles dont se sont servis les anciens auteurs qui ignoraient la nature larvaire de ces êtres. Il suffit d'indiquer les collections où les types décrits sont conservés, et enregistrés sous des lettres ou des numéros d’ordre. Les descriptions ne peuvent servir, en pareil cas, que de matériaux destinés à pré- parer le travail ultérieur d'identification. | SI | À. Tiluropsis sp. (Coll. Monaco D) Biie<émplare— Stn: 3286, 25 août 1912, 35° 40° longit. W, et 39° 10’, lat. N.; 0-1000 mètres, filet Bourée en vitesse. Je rapporte cet exemplaire au type larvaire que J'ai désigné (1911-1913) par le terme de Tiluropsis, en précisant que ce type Petattactte étroitement à celui de Tilurus, dont il ne diffère mucie que par les yeux télescopiques. Le filament caudal a disparu. Mensurations : Foneuenr totale ....... 290™ (sauf l’extrém. poster. absente) Hauteur maxima...... jomm Eoneueur de la téte..... orm Distance pré-dorsale.... yj mm Mistamce presanale..... 282mm Diam. vertical des yeux. 2 mm Nombre des myomeres. 260 (discernables jusqu’à une distance de so=™en- avant dé l'extrémité postérieure). La mâchoire supérieure porte en avant 2 petits crocs, et, sur chacun de ses côtés, 16 dents qui décroissent régulièrement avant en arrière. Les dents de la mâchoire inférieure sont plus fortes, au nombre de 12 de chaque côté ; elles décroissent avec régularité de l’avant vers l'arrière. | Le Formule dentaire : ——__— 162 Pigmentation. — Corps transparent. Pas de pigmentation dorsale ni laterale. Pigmentation abdominale présente, mais minime, et consistant en une ligne de points aréolés qui accom- pagne l'intestin dans la moitié antérieure du tronc. 5e Leptocephalus sp. (Coll. Monaco E) 1912. J. Murray et J. Hsort. Leptocephalus sp., fig. 66, p. 86. 1913. LEA. Leptocephalus splendens, p. 29, Pl. ıv, fig. 2. (292) Cette remarquable larve est suffisamment caractéristique pour qu'il n'y ait aucun doute sur son attribution, malgré quel- ques différences d’avec le type du MICHAEL SARS. Un exemplaire entier.. — Stn. 3216, 8 aout rom 0027 longit. W., 30° 45° 30” lat. N. ; o-1000 me£tres, filet Boures en vitesse. | | Forme. — Corps allonge, relativement haut. Téte petite, séparée du tronc par un etranglement collaire assez net. Anus pas trop reculé. Pectorales étroites, falciformes. Caudale assez longue, adjacente à la dorsale comme à l’anale et se distinguant nettement d'elles par la longueur plus grande de ses rayons. Dorsale et anale assez longues, portées sur des crêtes basilaires qui, se dressant en saillie, augmentent la hauteur du tronc entre l’anus et la caudale. Yeux grands, télescopiques. Mensurations : Eongueur totaler... N eee DR Hauteurtorde (er, ea BE es Longueur dela tete see DRE gras Distance pre-dorsaled!, tes 220 Some Distance pré-anale..... NER. “En Longueur de l'anale..........,..... > oa) Longueur. desi pectarales ur... am Diamètre vertical de l’eil........... gma 5 Nombre total -desanyomeres 2 2er 125 Nombre des myomères pré-anaux ... 75 Nombres des myomeres post-anaux. 50 Mâchoire supérieure armée de 2 crocs antérieurs, et, sur chacun de ses côtés, de 5 fortes dents et d’une petite postérieure. Machoire inférieure armée de 2 crocs antérieurs, et, sur chacun de ses côtés, de 5 fortes dents et de 2 petites posterienees I 5 I Formule dentaire : are 20 1 +5 +2 Pigmentation. — Corps transparent. Pigmentation dorsale absente. Pigmentation ventrale bornée à quelques points sur le trajet de l'intestin. Pigmentation latérale abondante, dissé- — 9 — minée, constituée par des groupes épars de petits points. Cinq de ces groupes, plus larges que les autres et presque équidis- tants, sont placés avec régularité de la façon suivante : quatre au-dessous de l'axe notocordal entre la tête et l’anus; un au- dessus de cet axe, entre l’anus et la caudale. Cette pigmentation caractéristique est exactement celle du type. Le présent exemplaire diffère de ce dernier : par sa taille ius grande (117m contre 56mm de longueur) ; par ses crêtes dorsale et anale un peu plus hautes ; par le nombre de ses myomères (125 contre 135); par le nombre plus élevé des fortes dents, et, en conséquence, un chiffre plus faible des petites dents. Ces dissemblances ne paraissent point dépasser les limites de celles que l’on a constatées ailleurs entre formes larvaires d’une même espèce. 6. Leptocephalus sp. (Coll. Monaco F) 1912. J. Murray et J. Hsorr. Leptocephalus sp., fig. 79, p. 93. Hous) Lex Leriocephalus Cyematis atri, p. 19, Pl. 1, fig. 6. Wn e€xeraplaire entier. — Stn: 3205, 6 août 1912, 23° 45’ Mme Ws. er Sto oO! lat. N. ; o-3000 metres, filet Bourée en vitesse. Forme. — Corps ovalaire, foliacé, tres haut relativement à la longueur. Tête petite, allongée, étroite, nettement distincte du tronc. Anus : pas trop reculé. Pectorales _ f | > petites, peu allongées. Cau- À . a dale ne se distinguant — 3 Z | GY point de l’anale ni de la — — dorsale, qui sont assez Fig. 5. — Leptocephalus sp. F (Coll. Monaco — L. Cyematis atri Lea. — longues. Yeux relative- Larveentière,grandeur naturelle (1/1). ment petits, non télesco- piques. Mensurations : Longueur totale... EG RS Ann Hameur MARINI Per eu ee agin (292) Longueur deta tete, 2 22 ai eG TR Distance pre-dorsage:. on mer eee 3008 Distance: pré-anale ı zu en. a Longueur.des peetoralest: he ar Diamètre vertical del celta eee Pam Nombre totalides myomeres 2 68 Nombre des myomeres pré-anaux.... 44 Nombre des myomères post-anaux ... 24 ; Mâchoire supérieure armée de 2 crocs antérieurs et de» dents assez petites. Machoires inférieure armée de 2 crocs an- térieurs, inerme sur le reste de sa loneweur. 1+ 5 I ” Formule dentaire : Pigmentation. — La pigmentation dorsale consiste en quatre taches espacées dans la partie la plus haute du tronc. La pigmentation ventrale consiste en deux taches distantes, situées vers le milieu du corps. La pigmentation latérale con- siste en huit taches distantes, groupées sur une bande verticale allant des deux taches dor- sales postérieures a la tache ventrale postéemenre: ime neuvieme tache latérale est placée un peu en avant de l'extrémité postérieure. Cette disposition des ta- ches pigmentaires s'accorde avec celle des exemplaires (4) recueillis par le MICHAEL SARS. Identification. — Lea (1913) considère cette darve comme étant celle de Cyema Fig. 6. — Leptocephalus sp. F (Coll. : Monaco). — Tête et extrémité an- Alrum Gunth. Ilse base prin- térieure grossies 6 fois envir. (6/1). cipalement sur le nombre des myomeres (73-78) des quatre exemplaires qu il a examinés, plus élevé que celui (68) de l’exem- plaire des collections du Prince de Monaco. Sans méconnaitre l’importance de cet argument, renforcé du fait qu’une valeur numérique aussi basse est exceptionnelle chez les Apodes, je ne puis accepter une telle identification ferme. Mes raisons sont les suivantes : 1° Les phases hémi-larvaires étant encore inconnues, il ne saurait s'agir en cela que d’une présomption, et non pas d’une démonstration sur pièces, seule acceptable pour motiver une identification catégorique et précise. = Ss, le nombre des myomères établit une ressemblance entre cette larve et Cyema, en revanche la forme générale rap- pelle plutôt celle des formes larvaires de Nettastoma (Hyopro- rus Köll.). | 3° Cyema faisant partie de la famille des Nemichthydes, ses larves devraient ressembler à celles de Nemichthys, et apparte- nir à un type voisin de Tilurella, plutôt qu’à un type aussi différent. Ces raisons sont suffisantes, à mon avis, pour porter à con- sidérer comme provisoire jusqu’à plus ample information, et non encore fondée, l'identification proposée par Lea. (292) a 1013, 1013, 1912. 1910. IOIT. 1915. 1914. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE Grassi (B.), Metamorfosi dei Murenoidi, Tena. Lea (E.), Murenoid Larve ; Report on the Scientific Results of the « Michael-Sars » North Atlantic Deep Sea Expedition -1910, Vol. ill, Part. J, Bergen. Murray ıJ.) et Hsorr (J.), The Depths of the Ocean, London, Route (Louis), Notice préliminaire sur la description et Videntifi- cation d’une larve Leptocephalienne appartenant au type Oxystomus Raf. (Tilurus Köll,); Bulletin de l'Institut Oceano- graphique, n° 171, Monaco. RouLe (Louis), Sur quelques larves de Poissons Apodes ; Comptes Rendus de l’Académie des Sciences, T. CLIII, Paris. Route (Louis), Etudes sur les formes larvaires Tiluriennes des Poissons Apodes recueillis par le « Thor » ; Annales de l’Insti- tut Océanographique, T. VI, Paris. Route (Louis), Sur les phases larvaires et les métamorphoses des Poissons Apodes appartenant a la famille des Nemichthydes ; Comptes Rendus de l’Académie des Sciences, T. CLVIII, Paris. Le Bulletin est en dépôt chez Friedlander, LES eo Berlin et chez M. Le Soudier, 174-176, boulevard Saint-Germain: ; a Paris. a eee Les numéros du Bulletin se vendent séparément. aux prix suivants-et franco : LE Nos ; EN ‘Me AY 276. — Recherches Biologiques sur le Plauiktan (Deus note), par Maurice ROSE. ee nan AE eee 277. — Quelques expériences sur la croissance des algues marines ie à Roscoff (Note préliminaire), par Mm Paul LEMOINE . te: ee a re — Campagne du Sylvana (fevrier-juin 1913). Mission Comte Jean. de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations par L.. Gain. + = — Algues provenant des Campagnes de l'Hirondelle PT. Ange 1912), par. L. GaIN.............,,,,4.4..... esse 2 — Note sur un exemplaire du genre Corycaeus provenant de er oe _ Ja Campagne scientifique de la Princesse-Alice en 1909 - (avec: six:figures), parle DriOtte Pasta. Len eo À — Les bromures des eaux marines, par le D' Louis CHELun. 2 © —Les bromures dans les sels alimentaires, par le D Lois CHEAT, «soin cock PA Davy et ra sas Te .— Le Cycle évolutif de l’Aggregata. (Note préliminaire) par M. Clifford Dor gy — Les globules du sang des ‚Ascidiens sont-ils perméables — = pour les colorants acides ? (Note pr éliminaire), par. Al- Bere brecht ne ee The Circulation of the Abyssal. Waters of the: Oceans, | as indicated by the Geographical and Bathymetrical ~ “ Distribution of the Recent Crinoids, Austin H. CLark.. ~ Copépodes parasites provenant des récentes Campagnes scientifiques de S. A. le Prince Albert I" de Monaco où déposés dans les collections du Musée ne rs par 16 DEAN Baia UE PE ea Aphroditiens pélagiques des Campagnes de l’Hirondelle, de la Princesse-Alice et de l'Hirondelle II. (Note prelimi- naire), par. Pierre FAUVEL, esse cece ees t esse ee er een en RT Diagnoses de quelques poissons nouveaux provénant des. campagnes du yacht Hirondelle Il (1911-1913), par Erich | ZUGMATER LE ee Bo 5 Commission Internationale pour l'exploration scientifique _ . de la Mer Méditerranée. (Rome, février 1914). wave e eee Analyses des huiles préparées à bord des yachts deS. A. Ss. P le Prince de Monaco lors de ses. croisieres scientifiques A (Deuxieme note preliminaire), par Henri MARCELET .. ee Sur quelques Amphipodes pelagiques nouveaux ou. peu. connus provenant des Campagnes de S.A. S. ae Prince | a de Monaco. (I. Scinidæ), par-Ed. CHEVREUXS 4.222 aes Diagnoses préliminaires des larves de “Poissons. Apodes ke Ri recueillies dans ses Croisieres er ee at 2: le Po de. Monaco. par. M. Louis ROULE.. + esse vet es heise eee eens 7. $ < 2 x tr Br x « > DELANORRAPHOLE Y - Less 5 ? ic d i i * I 5 . > y (Fondation ALBERT Ier, Prince pz Monaco) BP A de bourgeonnement lateral ui bande Gina. Par René HERP IN = Licencié és sciences . on KD 10 N Rs) internationaux. - = SE ee, ae nae. SS autant que possible les abrévie bibliographiques. ae PS en ialiques tout nom scene lat | calques les recouvrant: RER RAS de 2 Faire les ombres au trait sur papier ordina . papier procédé. wor, 02, Pe 80 Mae autant que possible les 5 planche ÿ Er ire ou au cra 0) outre, en faire, tirer. un éme ne = manuscrit — suivant + tarif suivant : 4 ; “A 5 1 RTS a a 50 ex. | {00 ox | 18 Un quart de be RE 4 ; - Une demi- feuille.. Ar = EA S Une feuille entière. RE t A 7 - PN Adresser tout | Pe: qui concerne 1 ‘BULLETIN DE L’INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I", Prince de Monaco) No 293. — rer Juin 1914. Un cas de bourgeonnement latéral chez Syllis hamata Clpd. Par René HERPIN Licencié és sciences Le Syllidien qui fait l’objet de cette note a été récolté à la marée le 26 septembre 1912, au nord de Mesquer (Loire Infe- rieure) dans les rochers découvrant a marée basse a l’entree de l’anse de Penbe. Ce specimen attira immediatement mon attention par la bifurcation qu'il présentait à sa partie postérieure: L’étude qui suit a été faite sur l'échantillon monté en préparation dans la gélatine glycérinée. Comme on peut le voir sur la figure (1, A), la souche se bifurque postérieurement en deux branches ayant chacune les caractères d’un stolon. Celui de droite est pourvu d’une tête, celui de gauche est acéphale. Souche. — La longueur de la souche prise sur l’échantillon Mee est de 25m, Elle se compose de 73 segments sétigères plus ou moins pigmentés ; la pigmentation augmentant graduellement à mesure qu'on se rapproche de la partie postérieure. Deux anomalies de segmentation sont à noter, l’une au 58° sétigère, l’autre au 62°. Ze , Fa Se Le 7 5 x - - ae La partie droite du 58° segment (Fig. 1, B), plus longue que la partie gauche, porte deux parapodes et est divisée, dorsa- lement, jusqu’a la ligne médiane, ventralement, jusqu’au quart seulement (Fig. 1, C). Par compensation le 59° setigere est moins développé du cöte droit. Plus loin une anomalie inverse se produit, quoique toute- fois un peu différente: un demi segment en forme de coin s’in- tercale à gauche entre les 61° et 62° sétigères, lesquels sont sen- 2D ABReR DS SI N) POLL] aT is N > Fig. I. — Syllis hamata Clpd. — A, individu bifurqué, face dorsale. Gr. 4. — B, segments anormaux de la partie postérieure de la souche, face dorsale. — C, même région, face ventrale. : siblement réduits de ce côté. Ce demi segment ne semble pas i pénétré par le tube digestif. | $ Du 67° au 70° sétigère inclusivement, le corps, se rétrécis- | sant tres sensiblement prend la forme d’un tronc de cöne. Les AR Week parapodes deviennent un peu plus saillants et le pigment plus abondant, spécialement entre les segments et latéralement. A la base des cirres dorsaux apparait graduellement un peu de pig- ment semblant encadrer de grandes cellules. Au 71° sétigère, une modification brusque se produit, qui se poursuit sans aucun changement aux deux segments suivants. Pour la première fois apparaît à chaque parapode un faisceau de soies capillaires dorsales très nombreuses. En même temps les parapodes deviennent très allongés et à la base de chaque cirre dorsal se montre une tache pigmentaire très noire, arron- die et nettement délimitée. Ces cirres dorsaux sont formés de 15 à 25 articles comme ceux de la partie antérieure de la souche dont ils ne diffèrent pas non plus par la longueur ou par la largeur. Stolon acéphale de gauche. — Ce stolon est composé de quinze sétigères et d'un pygidium. Il prolonge la souche, dont il se distingue, même à l’œil nu, par son absence de pigmenta- tion et le faible développement de ses cirres dorsaux. Au microscope, on aperçoit cependant encore un peu de pigment diffus aux deux premiers sétigères ; mais à aucun seg- ment n'existe plus la moindre trace de tache pigmentaire à la base des cirres dorsaux. Ces derniers sont beaucoup plus courts et plus étroits que ceux de la souche ; ils possèdent un nombre d'articles moitié moindre (une douzaine au maximum) et les articles de l’extrémité distale sont longs et peu distincts. La longueur des cirres et le nombre d'articles diminuent d’ailleurs à mesure qu’on se rapproche de l'extrémité posté- rieure ; ceux du dernier sétigère ne possèdent qu’un article. Des faisceaux de soies capillaires dorsales existent à tous les segments sauf au dernier sétigère ; mais le nombre et la lon- gueur de ces soies vont en diminuant. J’observe de même un nombre très réduit de soies à crochet aux derniers sétigères. Les divers segments de ce stolon présentent de notables variations de forme: le premier, dont la délimitation avec le dernier segment de la souche est peu nette, est beaucoup plus (293) Ae | développé du côté droit. Cependant ses parapodes sont sensible- ment égaux; mais celui de droiteest inséré à la partie postérieure du segment. C’est également à la partie postérieure droite de la face dorsale de ce segment que s’attache le pédicule origine du stolon pourvu d’une tête. Les trois segments suivants sont très courts et, ainsi que le premier sétigère, possèdent des parapodes allongés analogues à ceux de la partie postérieure de la souche, Per TE DL. Sa 2552 x RETZ “oe Fig. II. — Syllis hamata Clpd. — Région bifurquee. Gr. 30. — En haut: M derniers segments de la souche. — A gauche: stolon acéphale. — A droite : stolon pourvu d’une tête. mais très petits. Les segments suivants sont au contraire plus longs et possèdent des parapodes courts rappelant ceux de la partie antérieure de la souche. RE Cp ee Une anomalie de segmentation existe au 9° sétigère dont la partie droite porte deux parapodes. | Je n’ai pas vu d’urites au pygidium ; peut-être étaient-ils tombes. Le tube digestif est visible par transparence a la partie pos- térieure de ce stolon. Stolon pourvu d’une téte. — Ce stolon, situé a droite surla préparation vue dorsalement, présente sa face ventrale tournée vers l’observateur. Même à l’ceil nu, on y distingue très nette- ment deux régions : l’une antérieure, très fortement pigmentée et pourvue de longs cirres ; l’autre postérieure incolore et pour- vue de cirres courts et étroits. La région antérieure se compose de trois sétigères et d’une tête. Son premier sétigère se rattache au premier segment du stolon acéphale par un étroit pédicule inséré sur la partie pos- térieure droite de la face dorsale de ce dernier. Pédicule et séti- gère recouvrent complètement le parapode droit du premier segment du stolon acéphale. C’est sur la partie antérieure gauche de ce premier sétigère que s’insere obliquement une tete très nette bien que de faibles dimensions. Cette tête, placée ainsi dans l’angle des deux stolons, se com- pose d’un prostomium et d'un segment buccal. Le prostomium, bien développé, possède deux paires d'yeux rouges disposés en trapèze ; il porte 2 palpes bien développés et une paire d'antennes latérales grosses et courtes semblant composées de deux articles seulement. Je n’ai pas vu d’antenne médiane. Le segment buccal, difficilement visible, semble plus rudi- mentaire ; on ne le distingue que du côté de la tête situé dans l'angle même de la bifurcation. De ce côté partent 2 cirres ten- tentaculaires dont je ne puis voir que les premiers articles d’ailleurs très nets. Les trois sétigères de la région antérieure du stolon sont de largeur croissante. Par leur pigmentation très forte, leurs longs et larges cirres dorsaux possédant une vingtaine d'articles et (293) oP ag te par leurs faisceaux de soies capillaires, il sont tout a fait ana- logues aux trois derniers segments de la souche. La partie posterieure du stolon commence au 4° setigere. Ainsi qu’il a été dit plus haut elle est completement dépourvue de pigment. Comme le stolon acéphale, elle possede des cirres dorsaux courts, étroits, composés d’une dizaine d’articles seule- ment, dont les derniers sont longs et peu nets. A mesure que l’on avance vers l’extrémité postérieure, les cirres dorsaux sont de plus en plus rudimentaires, les derniers ne possedent qu’un article. Les soies capillaires deviennent aussi plus courtes; leur nombre diminue et elles semblent manquer aux trois derniers sétigères. Dans toute l'étendue de cette région le tube digestif est visi- ble par transparence. Il se termine au pygidium par un anus pourvu de papilles anales. l.ateralement s’insere deux longs urites articulés. D'après Albert (1), le stolon acéphale de Haplosyllis spongi- cola Gr. se distinguerait de la souche par les caractères suivants: 1° Apparition de soies capillaires natatoires dorsales ; 2° Allongement des parapodes ; 3° Transformation des taches pigmentaires de la base des cirres dorsaux en organes lenticulaires (2) ; 4° Diminution de longueur et de largeur des cirres dorsaux. Je constate l'existence de ces caractères à partir du 71° séti- gère de la souche, à l’exception toutefois de la diminution de longueur et de largeur des cirres dorsaux. Mais l'apparition des soies capillaires, en rapport avec la vie pélagique du stolon après sa séparation de la souche, me semble suffisante à elle seule pour me permettre d'affirmer que nous nous trouvons ici (1) ALgert. Uber die Fortpflanzung von Haplosyllis spongicola Gr. (Mitiheilungen aus der zoologischen Station zu Neapel. VII Band. 1 Heft,) (2) D’après MALAQUIN, ces organes lenticulaires seraient de véritables yeux, dont la structure tiendrait le milieu entre celle d’un ceil simple et celle d’un ceil compose. Maraquin. Recherches sur les Syllidiens. Lille 1893, (p. 167, Pl. xin, fig; 7,8 eig). — f= en présence de la partie antérieure d’un « Schwimmknospe » en voie de formation. | Voyons maintenant comment ce stolon d’abord unique a pu se bifurquer : On n’a pu manquer d’être frappé de l’analogie complete que présentent les trois derniers segments de la souche et les trois premiers sétigères du bourgeon de droite: même pigmentation, mêmes cirres, mêmes soies capillaires. Mais d’autre part, ceux- ci ne se rattachent aux derniers segments de la souche que par l'intermédiaire du premier sétigère du stolon de gauche, seg- ment qui présente des caractères différents : cirres et parapodes plus petits, forme asymétrique, pigmentation faible. L’ensem- ble de ces caractères me fait supposer que ce segment, forte- ment traumatisé, mais non détruit et restant adhérent au segment de droite, a régénéré ses parapodes et a bourgeonné toute la partie postérieure du stolon acéphale de gauche. La production de cette branche anormale aurait eu pour effet de rejeter de côté la partie postérieure normale de l’animal. Cette partie postérieure aurait subi un second traumatisme, ne laissant intacts que ses trois premiers segments, lesquels au- ‘raient régénéré la partie traumatisée, donnant ainsi le pygidium et les onze sétigères non pigmentés qui terminent cette région de l’animal. Il reste à expliquer la formation d’une tête dans une espèce qui, normalement, ne produit que des stolons acéphales. Je ne puis la considérer comme tête normale de stolon : en effet, elle s’insère latéralement, au lieu de prendre naissance par deux bourgeons latéraux symétriques (1). De plus elle n’est pas située à la partie antérieure du stolon. Il s’agit 1a selon toute vraisemblance d’un phénomène de régénération consécutif au traumatisme qui a déterminé la bifurcation. Cette régénération aurait peut-être eu pour cause l’état d’étranglement du pédicule reliant cette région à la partie antérieure de l’anımal. (1) Pruvor. Sur la régénération des parties amputées comparée à la stolonisation normale chez les Syllidés. Association francaise pour l’avance- ment des sciences. Limoges, 1890, 2e partie, p. 525. (293) Malgré ses faibles dimensions, je ne crois pas devoir attri- buer la formation de la tête à un troisième traumatisme surve- nu apres les deux premiers. En effet les tetes régénérées sont parfois de dimensions tres réduites : telle est, par exemple, celle de la Syllis alternoselosa décrite par de Saint Joseph (1). Le faible volume de cet organe et l’absence de nouveaux sétigères développés sont d’ailleurs conformes à la loi énoncée par Pruvot (2): | tube bourgeonnement, tant céphalogène qu’urogene, est « d’autant plus rapide et plus actif que le tronçon qui le pré- « sente occupe une plus grande partie du corps. » En résumé je propose l'explication suivante : Ce spécimen de Syllis hamata, dont l'extrémité postérieure était déjà transformée en stolon, aurait subi un double trauma- tisme : l’un, supprimant tous les segments à partir du 7° sétigère du stolon primitif, aurait été suivi d’une simple régé- nération de cette région caudale ; l’autre, latéral, aurait forte- ment entamé le 4° sétigère de ce même stolon primitif et probablement aussi un peu le 5°. Cette blessure aurait à la fois entraîné la formation du stolon acéphale de gauche et l’appa- rition d’une tête sur le côté du 5° sétigère du stolon primitif. (1) DE SAINT JosepH. Annelides des côtes de Dinard (An. sc. nat., 7e série, 1. 1, p. 154, Bl. yo, He: 19): (2) Pruvot. Evolution des formations stoloniales chez les Syllidés (CR, Acad. Sc. Paris, 1902, 1.134; p. 433). EHEN Dak a eS tases Neth ahs, Sch I il laa tc ES gaye Here En RES Te Er =f. Le Bulletin est en dépôt Chez Friedlander ı TAG Calne Berlin et chez M. Le Soudier, 174-176, boulevard Saint GRAS a Paris. =, PS RE Les numéros du Bulletin se vendent séparément aux prix suivants et franco: . | 6; a Nos EN U 277: — - Quelques, expériences sur la croissance des dede marines , à Roscoff (Note préliminaire), par M™* Paul Lemoine ..... es 50 278. ee du Sylvana (février-juin 1913). Mission ComteJean ve de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations par L. Gain. 1 APN ss 279. — Algues provenant des Campagnes de l’Hirondelle II (191 fe es 1912), par L. GAINS 2 u ae eh oi ces ties ary sin ee ee 280. — Note sur un exemplaire du genre Corycaeus provenant de: la Campagne scientifique de la Princesse-Alice en 1909 : Rare * “(avec six figures), par le Dr Otto PESTA m. Se Res 3, 281.— Les bromures des eaux marines, par le Dr Louis CHELLE.. © AR 282.— Les bromures dans les sels alimentaires, par le Dr Lowis CHELLE eee e et ee eee secs eeeeeaeetaentceseseretenes Db 283. — Le Cycle évolutif de l’Aggregata. (Note préliminaire) pee oe M Clifford Dos ire it ME DEN IAE ke 284. — Les globules du sang des Ascidiens sontèils perméables + : pour les colorants acides ts (Nate pr éliminaire )s ‚DaB: AT pa tes brecht BETHE 05255 sje ok wns Che ue: een de AMC NO 285. — The Circulation of the Abyssal Waters of the “Oceans, = as indicated by the Geographical and’ Bathymetrical : Distribution of the Recent Crinoids, Austin H. CLark.. 236. — Copépodes parasites provenant des recentes Campagnes 2 scientifiques de S. A. le Prince Albert I de Monaco ou ~ déposés dans les collections du Musée Océanographique, 7 par. le A. "BRYANT. sn. aa ec Cag DE 287. — Asien pelagiques des Campagnes de l’Hirondelle, de la. Princesse-Alice et de !’ Hirondelle Il, (Note prelimi naire) par Pierre RAUVEL Den. so. spew Cetin ee 288. — Diagnoses. de quelques paissoris ‘nouveaux provenant des campagnes du yacht Hirondelle Il (1911- 1913), par Erich … ZUCMANER 2755 Ati s ooo th ire di Pa ee 289. — Commission. Internationale. pour | l'exploration scientifique — | en de la Mer Méditerranée. (Rome, février LOI Sean casey Bs à 200. — Analyses des huiles préparées à bord des yachts des. A252. i : ~~ Je Prince de Monaco lors de ses croisières scientifiques | (Deuxiéme note préliminaire), par Henri MARCELET . ee 291. — Sur quelques Amphipodes pélagiques nouveaux ou peu ree : connus provenant des Campagnes de S. A: S. le Prince de Monaco. (I. Scinide), par Ed. CHEVREUX ne 292. — Diagnoses preliminaires des larves de Poissons Apodes px recueillies dans ses Croisieres par S. A. S. le Prince d Monaco. par M. Louis ROULE Ace 293. — Un cas de ee. latéral chez a hamata ADR : pay nee ei ee ee MONACO. — IMPR. DE dation ALBERT Ie, Prince | DE Monaco) — ae ES RARE Ine étude philosop relation entre les crinoides actuels — Par Austin H. CLARK. 2 # 7 i KN 1000040) internationaux. 158 ER 2° Supprimer. autant que. ee =, brava LE 30 Donner en notes au bas des pases ou dans un inc ex _ bibliographiques. Pis SR re 4 Ecrire en ae tout nom scientifique latin, x 80 Rerplacer autant que DoSen I ies platen a des ee dans texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou Ld” un RATE. plus grands q la em Deran definitive qu ‘on, desire. | : v4 Moana ues — suivant le tarif suivant : i i 1 50er. | 400 =. 150 0x. |: Un ie de foie ae ~ Une demi- feuille. SER Une feuille entiere.. ReneS Il fast Fo ces ie celui des planches quand il y ¢ ‘ BULLETIN DE L'INSTITUT OCÉANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I‘, Prince de Monaco) No 294. — 20 Juin 1914. _ Une étude philosophique de la relation entre les crinoïdes actuels et la température de leur habitat. Pap Austin H CLARK _ La relation phylogénétique entre les animaux marins d’au- jourd’hui et la température de leur habitat nous donne un des meilleurs guides à la température des époques passées dans lesquelles les mêmes types, ou types strictement comparables, ont été dominants. Une telle étude, cependant, est rendue très difficile, d’abord par la petite quantité des observations de température, et secondement par le manque d’une connaissance assez sufh- sante de la signification phylogénétique de plusieurs structures parmi même les types les plus ordinaires. Les crinoïdes actuels sont singulièrement favorables pour une telle étude, pour trois raisons: 1° leur registre paléontolo- gique est sans égal, de sorte que les représentatifs passés des espèces actuelles, aussi bien que la valeur comparative phylo- génétique de leurs caractères, sont capables d’une détermina- tion très exacte ; 2° ils sont en comparaison peu nombreux, de sorte qu’on peut se rappeler les particularités de toutes les espèces à la fois; et 3° les observations de température sont assez nombreuses. | | A présent les crinoides sont distribués universellement; ils se trouvent dans toutes les mers, ils vivent des côtes à une pro- fondeur de 2900 brasses, et dans de l’eau d’une température de 28° 7 F. aussi bien que dans de l’eau d’une température de 8o°o F., ou même plus; c’est-à-dire qu'ils se trouvent de l’eau la plus froide des régions polaires à l’eau la plus chaude des côtes des tropiques. A présent les crinoïdes à tigé ont été largement remplacés par un type curieux, les comatules, lesquelles sont corrélatives avec les pentacrines, différant de ce type par la restriction et la compression de la partie organique de la tige dans le cercle d’un seul article, le dénommé « proximal » des crinoïdes à tige, et distingué chez les comatules comme le « centrodorsal ». Les comatules, groupe phylogénétiquement très insigni- fiant, sont devenues extraordinairement développées, dans les mers d'aujourd'hui, et elles ont subi entre elles une différen- ciation spécifique et générique à un tel degré qu'à présent elles sont à elles seules, sans les types à tige, exactement l’égal en valeur biologique des échinoïdes, des astéroïdes, des ophiures, ou des holothuries. C'est-à-dire que les comatules, bien qu’elles forment seulement une section très petite et tout à fait insigni- fiante de l’arbre généalogique des crinoides, sont, parlant en termes de la biologie du présent, un ordre véritable, tout comme les autres divisions des échinodermes. Avec le développement des comatules, les crinoïdes à tige sont venus jouer un rôle toujours diminué dans la biologie de la mer, de sorte qu’à présent, quoique sept familles existent encore, elles sont d’une conséquence très petite quand on les confronte avec les vingt familles et sous-familles entre lesquelles les comatules actuelles se divisent. Les comatules sont divisées en deux sous-ordres, dont l’un l'Oligophréata, renferme douze familles et sous-familles, et dont l’autre, le Macrophréata, renferme huit familles et sous- familles. La plupart des comatules fossiles qui peuvent se déterminer appartiennent au premier sous-ordre. Les espèces des genres de l’Oligophréata sont développées surtout dans les eaux chaudes des mers actuelles, et elles sont caractéristiques particulièrement de l’eau très chaude des côtes N tropicales. Les especes qui se trouvent dans cette eau chaude sont, ä peu pres sans exception, fort spécialisées, et elles sont specialement remarquables par une grande réduplication dans le nombre des bras, lesquels sont souvent au nombre de cent à deux cents, et aussi par une taille tres grande. Dans ces deux caractères elles dépassent beaucoup leurs représentants fossiles. Une étude de l’ontogénie des plus extrêmes de ces types fait voir que les caractères essentiels des adultes se montrent à un âge extraordinairement précoce, et aussi elle suggère que ces caractères n’indiquent pas une vraie progression phylogénétique qui conduira éventuellement à l’évolution de types nouveaux, mais qu'ils indiquent plutôt un hyperdéveloppement plus ou moins pathologique, une exagération anormale des tendances phylogénétiques normales, qui ne conduira nulle part, mais se terminera simplement avec l'extinction des espèces dans les- quelles il est manifeste. La nature fondamentalement aberrante de ces types est fortement indiquée par la conservation invariable de quelque caractère primitif, par exemple bords épineux aux ossicules des « division series » ou aux brachiaux, une disposition régulière des syzygies, un type très primitif de cirres ou de pinnules, ete: Les espèces des genres de Macrophréata sont développées le plus souvent dans les eaux plus froides des mers actuelles, et cet ordre renferme toutes les comatules des régions polaires, et aussi celles des abimes les plus profonds et les plus froids. Les espèces qui se trouvent dans cette eau très froide sont à peu près sans exception fortement primitives, et elles sont remarquables spécialement par une réduplication des radiaux, une conservation de la carination des ossicules des « division series » et des brachiaux, une conservation et une exagération des épines qui d'ordinaire se trouvent seulement parmi les jeunes, une brièveté anormale des brachiaux et des articles des pinnules et des cirres, une condition primitive du calice et des bases des bras, aussi bien que l’état très grand et très primitif des pentacrinoïdes, chez lesquelles la plaque radianale {appelée à tort par les auteurs la plaque «anale ») s'approche de sa situa- ‘ion originelle sous le radial postérieur droit. (294) ge Les bras de ces especes ne sont jamais plus de dix, a l’excep- tion des cas ou il y a dix radiaux, et alors il y a 10 ou 20 bras. La plupart des espèces de l'eau la plus froide sont remarqua- bles par leur taille très grande, et renferment parmi elles les crinoïdes les plus grands connus, actuels ou fossiles. Une étude soigneuse de ces types, conjointement avec une comparaison détaillée entre leurs caractères et les caractères montrés par d’autres espèces qui se trouvent dans l’eau anor- malement froide, pour leur tige phylogénétique directe, nous montrent que les caractères apparemment primitifs ne sont sans doute pas le résultat d’une répression ou d’une inhibition du développement phylogénétique normal. D'ailleurs, en combi- naison avec ces caractères nous trouvons toujours d’autres caractères qui indiquent une condition de spécialisation bien marquée, comme par exemple un nombre très grand de pin- nules proximales, lesquelles sont munies à leurs extrémités de peignes terminaux plus ou moins développés (caractères qui se trouvent autrement tous les deux seulement dans les comatules d'eau très chaude, à l’extrême de température précisément opposé), et une grande spécialisation du centrodorsal. Les espèces de l’eau très froide ressemblent pour cela aux espèces de l’eau très chaude par la possession d’une construc- tion fondamentalement aberrante, car elles conservent et exa- gèrent certains caractères très primitifs, mais en même temps elles montrent une condition de développement très grande le long de lignes différentes. C’est parmi les espèces de l’eau la plus froide, et aussi de l’eau la plus chaude, qu’on trouve la plus grande taille, aussi bien que la plus petite taille, et le nombre le plus grand d’articles dans les bras, dans les pinnules, et dans les cirres. Quelque extraordinaire que cela paraisse, dans tout ce grand développement les comatules de l’eau la plus froide se mettent d’accord plus intimenent avec les espèces d’eau très chaude, qui appartiennent toutes à l’autre sous-ordre Oligo- phréata, qu’avec aucune des espèces des eaux intermédiaires. La conservation et l’exagération des structures juvéniles qu'on voit dans les types de l’eau froide n’indiquent pas une x = fr + a i % — > — condition fondamentalement primitive dans ces espèces ; car s’il en était ainsi ces structures juvéniles assurément ne seraient pas unies à un degré bien élevé de spécialisation. Elles indiquent plutôt une inhibition ou une répression demi-pathologique du cours normal du développement phylogé- nétique, amenée par le froid. Cette inhibition a produit une condition qui d'une manière singulière n’est pas en équilibre, et dans laquelle le développement phylogénétique qui est réduit est uni à une inhibition abrupte de l’ontogénie, par laquelle ont été développés et exagérés quelques caractères propres aux jeunes de toutes les comatules. A ce propos il est intéressant de se souvenir du fait que les comatules les plus grandes, aussi bien que les comatules les plus petites, se trouvent également aux deux extrémes de tem- pérature, tout comme les espèces avec le nombre le plus grand d’articles dans les bras, les pinnules, et les cirres. Ainsi nous voyons tant pour les comatules de l’eau la plus chaude que pour celles de l’eau la plus froide une condition curieusement aberrante qu’on peut expliquer seulement par l'hypothèse que dans les deux situations les conditions ont donné de la même manière naissance à une structure aberrante qui est tout à fait la même, une structure phylogénétiquement anormale qui ne peut pas se porter plus avant, mais qui doit, sans qu'on puisse l’éviter, mener à l’extinction, sans postérité, des types qui la possèdent. Le caractère par lequel les comatules de l'eau la plus chaude sont séparées plus évidemment des autres espèces, le grand nombre des bras, est fort variable, tant parmi les individus d’une seule espèce que parmi les espèces d’un seul genre. En plusieurs types le nombre des bras peut varier de vingt ou moins à plus de cent, et on peut trouver un tel nombre même parmi des espèces isolées. Ce fait paraît de lui-même suggérer que le nombre de bras excessif de ces habitants de l’eau chaude du littoral est un développement sans stabilité phylogénétique, un caractère ind- viduel ou spécifique, transitoire, qui ne mènera nulle part, produit par une ambiance phylogénétiquement défavorable. (292) AB cs On peut dire précisément la même chose al’égard des carac- téristiques des comatules de l’eau tres froide: le doublement des radiaux chez Promachocrinus et Thaumatocrinus, la carina- tion épineuse fort développée d’Anthometra, les ossicules sou- dainement raccourcis de Solanometra, la nature fortement épineuse d’Eumorphomelra, et ainsi du reste. La mise a part curieuse de ces caractéres dans des genres trés divers, précisé- ment.comme est mis a part le nombre de bras excessif dans des genres divers de l’eau chaude aussi bien que leur manifestation aberrante, indique qu'ils sont des atavismes passagers d’un Caractere Outre, Dans les abimes froids des mers actuelles on trouve la famille des Plicatocrinidae (comprenant les genres actuels Calamocri- nus, Ptilocrinus, Hyocrinus, Gephyrocrinus et Thalassocrinus), le dernier restant de l’ordre, à peu près exclusivement paléo- zoique, des Juadunata, un type tout autre que les types actuels, qui appartiennent tous à l’ordre des Articulata. Les espèces vivantes de la famille des Plicalocrinidae se trouvent seulement dans les eaux froides, et on peut supposer que ce fait indique que les mers de l’époque paléozoïque étaient froides. Mais l'évidence offerte par les crinoïdes de la famille des Plicatocrinidae est en tout sans valeur. Cette famille, la dernière des familles paléozoïques, depuis l’époque triasique a eu à faire concurrence aux espèces de l’ordre des Articulata d’origine postérieure, et avec une période bien plus avancée de vigueur la plus grande. Pour cela les Plicatocrinidae ont été obligés de vivre dans des localités ou les espèces de l’Articulata ne se sont pas introduites en nombre suffisant pour les extirper, et ils ont été extirpés partout où les espèces de l’Articulata ont trouvé des conditions favorables pour leur existence. De cette manière les Plicatocrinidae se trouvent seulement dans une eau si froide qu'elle est peu désirable pour les plus vigoureuses, et d’une manière avantageuse pour les espèces de l’Articulata; quoique sans doute autrefois, avant l’évolution de l’Articulata, elles existaient en tous lieux. Les écarts thermiques des ordres, des familles et des sous- — 7 — familles des crinoïdes actuels sont comme suit (en degrés Fahrenheit): Lomasteridae..::..1:::, 28,3 44,5-80,0 Capillasterinae...... 34,0. 135,5) 44,5-78,5 Comaetiniinae...... 9:9, (18,0) 62,0-71,9: Gomasterinae.... 7. 27, 52,3-80,0 Zreometridae.. ........ 6,0 (23,9) 56,1-62, 1 Himerometridae. ....... (Pas d'observations) “Martamettidae......... Ba to) 62,1-74,8 Galobometridae ......». 27,1 52,9-80,0 Mrepiometridae ...5. oe. (Pas d’observations) Calometridae:. 2.4.2... 22,8 ae 7907 Thalassometridae....... 40,3 34,2-74,5 Ptilometrinae. …..., (une observation) 60,6 Thalassometrinae... 40,3 34,2-74,5 Chatitometridae ....:... 32,4 39, 5-71,9 Amtedonidae ».......... 59,4%. (51,3) 28,7-79,1 Antedoninae ....... 19,2, (31,0) 49,0-62,1 Thysanometrinae .... 54,0 41,2-75,2 Zenometrinae...... 31,9 32,7-64,6 Perometrinae....... ZN 52,0-79,1 Heliometrinae...... 3158 28,7-60,5 Bathymetrinae...... 10,0 32,7-42,7 Pentametrocrinidae..... 27,1 33,5-60,6 Mielecerinidae..........: (une observation) 30. OLIGOPHREATA.......... 45,8 34,2-80,0 MACROPHREATA ....,.... 5,1 DL) 28,7-79;1 Pentactinitidae ......:.. 35,0 36,0-71,0 Apieefinidäe........... IA 36,7-38,1 Ehırynoerinidae....:.... 1,9 38,1-40,0 Bourgueticrinidae ...... 41,65 20,1-70,73 Holopedidae..)......... (une observation) 71,0 PUR ELOCUIAT A Sia oS gen 3m) 28,7-80,0 Piiestvermide 2... os. 12,8 31,1-43,9 INABONATK: un. 12,8 31,1-43,9 GION T EES ana 9153 28,7-80,0 CRINOIDES A TIGES....... 41,9 29,1-71,0 Si nous comparons les écarts thermiques des familles de l’Oligophreata avec ceux des familles du Macrophréata, la pre- miere chose qui nous frappe c’est le plus grand écart des familles du dernier. | Tandis que cet écart, chez les familles de l'Oligophréata, va de 37.2 280,0 (un écart de 45, 8),.l'écart, chez les familles du Macrophréata va de 28,7 à 80,0 (un écart total de 51,3) ; l'écart entier des familles du Macrophréata excède par conséquent celui des familles de l’Oligophréata de 5,5. Mais l'écart moyen des familles de l'Oligophréata est 27,3, et celui des familles du Macrophréata est de 27,5, de sorte qu’il (292) ess RE yaune différence moyenne de 0,2 seulement en faveur des familles du Macrophréata, différence tout a fait négligeable. Les écarts thermiques des familles et sous-familles des cri- noïdes ‘actuels en intervalles de 5 degrés montrent l’arrange- ment suivant. | En quelques points de ce tableau (Capillasterinae, Comacti- niinae, Zygometridae, Mariametridae et Antedoninae) peu d’observations sont à notre disposition, bien qu’on sache que quelques espèces de ces familles se trouvent dans le littoral chaud des régions tropicales ; les espaces sont en conséquence marqués avec un « O » jusqu’à la colonne de 80° à 85°. oO 250 300 350 400 550 60° 65° 70° 75° 800 30° 350 40° 450 50° 55° 60° 65° 700 750 800 850 Se x x we O On fe) Comastéridae. 2.2.2: — — — X Gapillasterinae. 2... — — — X Comactiniinae..... — el Comasterinae....2. — — — — Zygometsidaer seen — — — — Himerometridae (pas d'observations) Mariametiridae u... u m Colobometridaer ar. — Tropiometridae (pas d'observations) Calometzidae) ter — LI XX XX XX X OXXXX OX KKK OX OX X Ox ooxX | | | | | X | Xl XX xx X X X © xo Thysanometrinae.. — Zenometrinae....., — PARC OC ee OX tl KOK Ail KX RASSE Bathymetrinae..... — Pentametrocrinidae.... — Atelecrinidae 4. 27700 — | | | | vel | | Apiecrinidee nd 2103 — Phrynocrinidae”, 1% — Bourgueticrinidaer . oF x Holopodidae (une observ.).. _— Plieatocrinidae 2... — el POG) SCIEN KK XX KOEI SS Oh PC OOOO LX PRG ere nest en e: Radeon oo rec. | | eel a Kale RER RX > X 2 Per aly EEE] Kl ROKK eX XK RESET bd D - Lam | bd © - N Lea} nN bd (oe) bd D beet Q n D - 1S) Lou } D - © — © nD D Total sans les espèces à lige.. Lis Deen gc MS MAR Lee eS Le nombre total des familles de comatules, le nombre des familles de l’Oligophreata et du Macrophréata, et l’excés des familles d’un sous-ordre ou de l’autre aux différentes tempéra- tures sont comme suit : Excès Comatules Oligophreata Macrophreata Oligophreata Macrophreata 250-300 I oO I O 1 300-350 5 I 4 O 3 350-400 7 2 5 O 5) 400-450 8 3 5 0 2 450-500 8 3 5 O 2 500-550 12 6 6 O O 550-600 13 7 6 I O 600-650 16 10 6 4 ) 650-700 Lo (12) 8 (9) 219) 6 O 700-750 10 (12) 8 (9) 2:13] 6 O 72° 80° 6 (10) 4 (7) 2 (3) 2 (4) 0 800-850 D Nora 2 (6) o (1) 2 (6) ) Au-dessous de 550 14 6 8 O 2 Au-dessus de 550 16 (18) 10 (12) 6 4 (6) O De cette table il est évident que, quoique l’'Oligophréata et le Macrophréata soient représentés par le même nombre de familles, six, entre 50° et 55°, les familles du Macrophréata prédominent à toutes les températures au-dessous de celles-ci, et les familles de l’Oligophréata à toutes les températures au- dessus; mais la somme des familles du Macrophréata au-dessus de la somme des familles de l'Oligophréata au-dessous de 55°, n'est que deux, tandis que la somme des familles de l’Oligo-. phréata au-dessus de la somme des familles du Macrophréata au-dessus de 55° est six. Parmi les familles de ’Oligophréata on voit un accroisse- ment par degrés de 30°-35°, ou une seulement est représentée, jusqu’à 60°-65°, où on en trouve dix, et puis un décroissement plus graduel à mesure que la température augmente. Parmi les familles du Macrophréata on voit un accroissement, d'abord plus subit que dans le cas de l’Oligophreata, de 25°- 30°, où l’on trouve une famille, jusqu’à 50°-65°, où il y en a six et puis un décroissement, d’abord beaucoup plus abrupt que parmi les familles de l’Oligophréata, à mesure que la tem- pérature augmente. (294) En l’Oligophréata donc, on trouve le nombre de familles le plus grand entre 60° et 65°, en le Macrophréata entre 50° et 66°, le nombre, dans le cas des familles de l'Oligophréata, diminuant par degres a mesure que la temperature augmente, et le nom- bre, dans le cas des familles du Macrophréata, diminuant par degrés a mesure que la température diminue. En examinant le total pour toutes les familles de comatules on trouve la représentation la plus grande entre 55°-65°, avec la force sur 60°-65°; les seuls crinoides a tige dont nous avons une connaissance suffisante (les familles Pentacrinidae et Bour- gueticrinidae se trouvent aussi a ces températures, tandis que trois des autres (les familles Apiocrinidae, Phrynocrinidae et Plicatocrinidae) se trouvent au-dessous, et une (Holopodidae),est connue seulement d’au-dessus. Parmi les comatules, nous sommes sans observations suff- santes pour le cas de quatre familles (Himerometridae, Tropio- melridae, Ptilometrinae et Atelecrinidae) ; mais une de celles- cı (Ptilometrinae) est actuellement connue de cette température, tandis que les trois autres sans doute se trouvent ici, si on peut juger de la température moyenne de la mer aux profondeurs ou elles sont connues vivre. | Sans aucun doute, toutes, à l’exception de trois, et avec peu peu de doute toutes, les familles de comatules se trouvent entre 55° et 65°, et non seulement celles-ci, mais aussi les deux familles de crinoides à tige les plus dominants (Pentacrinitidae et Bourgueticrinidae). F--parait. donc que l'écart de temperature entre >>" a 65° (12°78 et 18° 33 C.) représente la temperature ply lesene= tiquement la plus convenable aux crinoides actuels. Ily aun fait tres curieux pour les crinoides qui se trouvent entre 55° et 65°; ils sont tous de moyenne taille, aucun nest tres grand, et aucun très petit, et ils ont tous conservé leurs caracteres, n’ayant jamais un grand nombre de bras, d’ordinaire dix seulement. | Ce fait paraît indiquer que l'écart de température entre 55° et 65° représente la température physiologiquement la plus con- convenable aux crinoides, contribuant à soutenir un conserva- ee 1 tisme phylogénétique, et à supprimer toute tendance au type extrême de développement caractéristique des crinoïdes de l’eau chaude, ou caractéristique de ceux de l’eau froide. Autant qu’on peut voir, c'est avec les espèces actuelles qui se trouvent entre ces températures que les comatules fossiles s'accordent le mieux, et pour cela on peut hasarder l'exposé que c’est principalement, sinon entièrement, entre ces tempé- ratures que les crinoïdes de la faune post-paléozoïque, caracté- risée par un développement fort grand de l’ordre à présent dominant, l’Articulata, ont été développés. (294) ae ae Bulletin: est en es cee Friedlander, SF Berlin et chez M. Le Se ee, boulevard = Paris. Les numéros du Bulletin Se: vendent. ‘séparém _ suivants Ot franco_ = Se X a Nos " à € -278. — Campagne du Syinana rn 1 913). ie % de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations 279- -— Algues provenant des Campagnes de I’Hiron | 1912), par L. GAINes eee sede eee sence Saas a see — Note sur un exemplaire du genre ‚Coryeaeus provenant de la POSE scientifique de la Princesse-Alice (avec six figures), par le Dr Otto Pesta... — Les bromures des. eaux marines, par le Dr Louis CuerL — Les bromures dans les sels alimentaires, par le : * Lou . GHELLE ac) du ven eye ee .— Le Cycle évolutif de l’Aggregata. (Note reliminaire), - M: Clifford De Oe LA — Les globules du sang des Ascidiens sont-ils our les colorants acides ? (Note préliminaire), recht BETHE, + Enge uns opener euere — The Circulation of the Abyssal. “Waters. of. the € as indicated by the Geographical and Bath Distribution of the Recent “Crinoids, Austin H. C ARK — - Copépodes- pærasites provenant des récentes Campagnes scientifiques de S. A. le Prince Albert I* de Mo _ déposés dans les collections du Musée Océanogra par le DAS BRIAN. sers ressens eee ee Aphroditiens pélagiques des Campagnes de l’H =. Ja Princesse-Alice et de l' Hirondelle -II. (No naire), p ar Pierre Bauen os ee ie — ace de quelques poissons nouveaux pro na “campagnes du yacht Hirondelle Il (1911-1913), pa ZUGMAYER oo cece cece eens eee e eee c eset eee en enon san — Commission Internationale peur |’ exploration scientifique de la Mer Méditerranée. (Rome, février 1014)... — et des huiles préparées à bord des yachts de S „le Prince de Monaco lors de ses croisières scieı (Deuxième note pr ‘éliminaire), ‘par. Henri Mar EL! — Sur quelques Amphipodes pélagiques nouveau :- connus provenant des Campagnes dé S. A. S. de Monaco. (I. Scinidæ) ) par Ed. CHEVREUX...3. + — Dies préliminaires: des larves de Poissons Apode recueillies dans ses Croisières. par Ss A. Ss le Pata d os Monaco. par M. Louis Route... Fave waa aes — Un cas de bourgeonnement lateral chez Sys. ham Clpd., par Rene HORPine: 2.30% > = Une étude. philosophique de la relation Se Cri noides actuels et la un détenus: ee Pat 22 J uin 1914. | - BULLETIN. ITUT OGEANOGRAPHIOUR (Fondation ALBERT Ier, Prince pe Monaco) EN js re Linstitut espagn ol d’Oceanographie. | EC ' i = mx) 3 1 à \ Par M. le Prof. ODON DE BUEN. Directeur. > OO | (UM) 15 Cy à l'encre de Chine. AE _ | “6° Ne pas mettre la lettre s sur les dessins originanz. x Be _calques les recouvrant. . à Bes À 7e Faire les ombres au trait sur papier ordinaire on as ER? ee ei 80 Remplacer. autant que possible les planches pure ds dimension definitive qu on désire. he Les auteurs reçoivent 50 sa de leur n mi m manuscrit | — ‘suivant le tarif suivant : fi Un quart de Rule. Le Une demi-feuille... = = a a> Une feuille entière... ; es : { KL Se RS FREE fe Ne > BULLETIN DE L'INSTITUT OCÉANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I*, Prince de Monaco) N° 295. — 22 Juin 1914. L'Institut espagnol dOcéanographie. Par M. le Prof. ODON DE BUEN. Directeur. L'Institut espagnol d'Océanographie a été créé par un Décret Royal récent organisant les services d’Océanographie et de Biologie marine en Espagne et en établissant le plan de déve- loppement pour l’avenir. Antécédents. — Il existait déjà des Laboratoires côtiers à Santander, à Malaga et dans les Baléares ; les deux derniers accomplissaient depuis quelques années des travaux d’Océa- nographie, modestes il est vrai, ä cause du manque d’embar- cations convenables ; avec de petits bateaux a voile on avait accompli des campagnes d’été sur le littoral du Rif et autour des iles Baléares, en obtenant des données interessantes. Des professeurs étrangers et espagnols avaient réalisé ces derniéres années des études importantes dans les Laboratoires des Baléares et de Malaga ; dans ces laboratoires et dans celui de Santander on faisait aussi le service universitaire en organisant _des cours de vacances et en envoyant des exemplaires vivants et conservés pour les Universités et Laboratoires de l’intérieur. ‘Il est juste de reconnaître que pendant les premiers temps le concours de l’éminent professeur de Lacaze-Duthiers con- tribua eflicacement au développement des études de Zoologie — 9 — marine en Espagne ; véritablement le Laboratoire des Baléares est le fils de celui de Banyuls-sur-Mer où professeurs et étudiants espagnols trouvèrent une fraternelle hospitalité et une orien- tation moderne ; le professeur Pruvot et le docteur Racovitza savants directeur et sous-directeur actuels du Laboratoire Arago, prirent une part active avec le bateau LE ROLAND, véritable laboratoire flottant, dans l'exploration des fonds et de la faune des Baléares. Nos relations avec le Musée Océanographique de Monaco, l'intervention enthousiaste et généreuse de S. A. S. le Prince ; le concours prêté aux professeurs et étudiants qui sont allés visiter le Musée et ont pris part dans les travaux et campagnes océanographiques, motivèrent le développement des services dans les laboratoires espagnols qui jusque la ne travaillaient exclusivement que dans l'étude de la Biologie marine et où l’on commence des travaux d’Océanographie physique et chimique. Un mémorable voyage de S. A. S. le Prince à Madrid, ses conférences en présence du Roi, de la Cour et des plus hautes représentations intellectuelles et politiques de l’Espagne,créérent vers les études océanographiques des courants de sympathie que j’ai taché d’utiliser et d’entretenir par une active campagne dans la presse et dans les cours et conférences de vulgarisation. L’honneur d’avoir proposé au Roi l’organisation de l’Institut espagnol d’Océanographie, appartient à l'actuel Ministre de l’Instruction Publique, le professeur Bergamin, mais la justice oblige à rendre un hommage enthousiaste à S. M. le Roi Alphonse XIII, qui suit avec un grand intérêt, en leur prétant son appui, tous les travaux accomplis pour faire prospérer en Espagne les études d'Océanographie. L’Océanographie doit aussi son vif appui au Ministre de la Marine, l'amiral Miranda, qui en luttant avec de grandes difficultés, a mis à la disposition de l’Institut pour ses premiers travaux une petite cannonière. Il est donc né, l’Institut espagnol d’Océanographie, avec une base solide qui est une garantie pour son rapide développement. | Royal décret de création. — On a créé, dans ce décret, l’Institut sur les bases suivantes : ar aes. à de * ae = A oe Se 1° On constitue l’Institut espagnol d’Océanographie, qui aura comme objet l’etude des conditions physiques, chimiques et biologiques des mers qui baignent notre territoire, avec ses applications aux problemes de la péche. 2° Le laboratoire de biologie marine des Baléares et les stations de biologie marine de Santander et de Malaga serviront comme base pour l'organisation de cet Institut, en complètant le réseau de Laboratoires cötiers par deux autres qui doivent s’etablir a Vigo et dans les Canaries. 3° La direction de cet Institut et des laboratoires qui en dépendent, s’etablira à Madrid, où seront créés successivement, à mesure que les ressources du budget le permettront, un Bureau Central, un Laboratoire, un Musée Océanographique et un Aquarium. 4° L'Institut doit se charger de la diffusion des connaissances océanographiques, au moyen de cours d'enseignement, de confé- rences et de publications. On sollicitera et organisera le concours des officiers de la Marine civile et des sociétés océanographiques, on pourra confier aussi à des professeurs étrangers des confé- rences et des cours spéciaux. D’acord avec le Ministère de la Marine, l'Institut organisera et accomplira des croisières pério- diques pour faire des études dans la haute mer, et associera ses travaux à ceux des Commissions internationales de la Médi- terranée et de l'Atlantique. 5° Le personnel technique de l’Institut se composera d’un Directeur, chef de tous les services, professeur de l’Université de Madrid ; des chefs des sections que le développement de ces services exige ; des assistants nécessaires, docteurs ou licenciés es-sciences. Tous ces emplois seront compatibles avec le pro- fessorat. 6° De la même manière, au laboratoire, au bureau, à l'aquarium, au musée central et aux laboratoires de la côte, pourront être attachés des professeurs, ingénieurs et officiers de la Marine pour accomplir des travaux spéciaux. 7° L'Institut aura comme émoluments : les sommes signalées dans le budget de l'Etat ; les subventions ou les offrandes volontaires que lui accordent des corporations ou des particuliers, (295) ig et le produit de la vente des publications, des entrées aux Musées et Aquariums et dela vente des produits qu’on obtiendra dans les viviers ou laboratoires. 8° Le Ministre de l’Instruction Publique a dès maintenant la faculté de nommer le Directeur de l’Institut et le personnel qui y est attaché, à mesure que cela sera nécessaire et que les ressources de l’Institut le permettront. Réseau côtier de Laboratoires. — Les côtes de l'Espagne sont très étendues et ses conditions très différentes ; pour les étudier, en assemblant avec méthode des observations suflisantes, il est nécessaire d’avoir des laboratoires dans la Cantabrique, dans les Rias de la Galice, dans l’Atlantique, dans le détroit de Gibraltar et dans la Méditerranée occidentale. Les endroits qu’on désigne sont : Santander, Vigo, les Canaries, Malaga et Palma de Majorque. On compte, en outre, sur le concours de professeurs et marins qui enverront des données prises dans les endroits intermédiaires : San Sebastian où il existe une Société océano- graphique ; La Corogne qui compte quelques amateurs; Cadix, qui a une Faculté des Sciences ; Valence, qui a une Université; Barcelone, qui possède une Faculté des Sciences Naturelles. Les laboratoires côtiers feront le service universitaire, offriront l'hospitalité aux professeurs et étudiants espagnols et étrangers pour accomplir leurs études et investigations ; en outre ils feront de continuelles et méthodiques observatioñs des constantes océanographiques et biologiques, noterontles données météorologiques indispensables et, en somme, feront dans la mer et dans l’atmosphère marine tous les travaux qu’on leur confiera ; ce seront de véritables observatoires océanographiques permanents qui travailleront sur un même plan et avec une seule direction. Laboratoire et Bureau Central. — L'existence d'un réseau côtier de laboratoires, l'envoi des observations prises par des professeurs et marins, la réunion des nombreuses captures de plankton et des échantillons d’eau de mer; la coordination de tous les travaux pour obtenir l’unité qui permettra d'établir des conclusions ; la publication du Bulletin qui contiendra la valeur des constantes océanographiques et biologiques dans a ie les divers endroits du littoral ; l’obtention de graphiques et de cartes; le tout exige l’etablissement d’un Bureau Central et des Laboratoires qui doivent se créer a Madrid, servis par des professeurs de la Faculté des Sciences et par des Assistants qui seront licenciés ou docteurs, les ingénieurs et les marins pouvant prêter aussi leur aide pour des travaux spéciaux. Pyinstitut: n’etudiera-pas. exclusivement la Science pure; l'État a besoin de l’enseignement scientifique comme base du développement économique, et l’Espagne obtient de la mer des ressources qu'on évalue a plus de deux cents millions de francs annuels, sans qu il soit possible de donner aujourd’hui une statistique exacte. Le Bureau Central réunira les données nécessaires pour la statistique raisonnable de la péche et fera des péches expérimentales dans les endroits fréquentés par les pêcheurs avec les mêmes appareils ou avec d’autres per- fectionnés, ainsi que des expériences de pisciculture et de pisci- facture. Musée et Aquarium. — Un Musée et un Aquarium sont les meilleurs moyens de divulgation océanographique et, dans les grands centres de population et de culture, l’eflicacit€ de leur action est extraordinaire. Le Musée réunira le matériel d'investigation et d’utilisation de la mer, des collections d’animaux et de plantes des diverses mers; les associations naturelles suivant les fonds en repro- duisant avec la plus grande exactitude possible le milieu ot habitent et vivent les étres marins ; des modeles, graphiques Seitparatiis, des cartes de toutes sortes ; des procedes, appareils: et bateaux de pêches des divers départements maritimes de l’Espagne ; en somme, tout ce qui peut intéresser peur faire: connaitre 1 Ocean, sa ‚vie, son exploration et ses exploitations, en exceptant tout ce qui concerne la navigation et la marine de guerre, parce qu'il existe déjà à Madrid un Musée Naval annexé au Ministere de la Marine. Les Musées ne doivent pas avoir exclusivement un caractére d'exposition seulement statique, une vie centripète, ils doivent misst etre les centres d’une grande diffusion, centrifuges, intensivement dynamiques ; au Musée doit s’ajouter lachaire, (295) ee et les conférences avec projections cinématographiques doivent étre fréquentes dans le méme Musée et, par le personnel technique de celui-ci, dans les grands centres de population ; il convient d’avoir un matériel portatif pour la divulgation au moyen de la parole et des projections ; on doit préparer de petites collections pour les centres d’enseignement; publier des feuilles et brochures de propagande ; organiser des soirées de distractions attractives pour les enfants, en comptant avec les éléments de Aquarium ; contribuer à ce que la connaissance de la mer arrive à toutes les classes de la société et ait une influence eflicace dans l'éducation des générations futures. Il n'y a pas de doute que l’Aquarium et le Musée sont des elements pedagogiques de premier ordre et peuvent £tre de grands motifs d’inspiration artistique. L'Institut espagnol d’Océanographie s’inspirera de ces idées. Concours de professeurs étrangers. — La Science a comme atelier et pour berceau la patrie des savants qui la cultivent ; chaque pays jouit de la lumière intensive que produisent ses grands hommes de science et des prémices de leurs découvertes 5 mais 1l est aussi difficile de limiter les conquêtes scientifiques que d'établir des limites à l’utilisation de la chaleur et de la lumière du soleil. De toutes les manifestations humaines, la plus internationale, celle qui a supprimé les frontières, en établissant une véritable confraternité, fuyant les convention- nalismes, c'est la Science. L'Institut espagnol d’Océanographie ne remplirait pas son but sans appeler a collaborer chez lui les plus estimés océa- nographes ; sans offrir aux investigateurs de tous les pays la plus franche, la plus noble et la plus loyale hospitalité ; sans collaborer dans les travaux des commissions internationales de la Méditerranée et de l’Atlantique et dans toutes celles qu’on créera dans l’avenir pour exploration scientifiques des mers. Apres l’année prochaine quelques professeurs étrangers seront invités aux travaux du Laboratoire Central et dans les laboratoires du littoral. La même année on célèbrera à Madrid la Conférence internationale pour l'exploration scientifique de la Méditerranée, décidée dans la dernière réunion de Rome, et le Lg nouvel Institut s’obligera à exécuter les travaux qu’on lut confiera dans la zone correspondant à l'Espagne. Plus tard, quand les services océanographiques dans la Cantabrique et dans l'Atlantique seront organisées, il demandera à prendre part dans les accords du Conseil international per- manent pour l'exploration de la Mer. Je ne dois pas cacher qu’en Espagne on aura besoin de quelque temps pour développer ce plan. L’Océanographie a été à peine cultivée ; notre pays, essentiellement maritime, n’a pas eu un grand enthousiasme pour les études de la Mer ; les vicis- situdes historiques ont retardé son développement scientifique ; aujourd'hui il existe un véritable mouvement de régénération ; il y a partout le désir de savoir, le désir de collaborer dans les grandes entreprises de l'intelligence humaine ; une élite diin- vestigateurs et de penseurs travaille avec une activité extraor- ‘dinaire ; mais peut-être les moyens actuels ne sufliront pas pour que l’impulsion ait l’intensité désirée. En outre, les Sciences naturelles et leur enseignement ont encore une tendance fatale vers la systématique ; dans les Facultés universitaires il y a d’habiles et intelligents déter- minateurs d'espèces, mais les biologistes manquent; et la Biologie marine est celle qui a eu le moins de cultivateurs. HrSfommeér ce milieu nest pas une tâche facile et courte et ce sera une de nos meilleures conquêtes. Croisières dans la haute mer. — Les observations littorales, l'étude du plateau continental, c’est la le travail patient et métho- dique des laboratoires côtiers. La coopération internationale d’un côté, et aussi la meilleure connaissance des causes océano- graphiques que nous pouvons appeler de haute mer ou du large, exigent des campagnes avec un grand bateau. L’Institut espagnol se propose de les accomplir. Cette année méme, avec le concours du Ministère de la Marine, il fera une petite cam- pagne préliminaire dans la Méditerranée, autour des îles Baléares et s’il est possible suivant la côte du Maroc qui se trouve sous le protectorat de l'Espagne. Nous ne devons pas oublier dans ces campagnes que nous avons une position stratégique et l'intérêt mondial exige la (295) N rapide étude des questions qui se rapportent aux relations entre l'Atlantique et la Méditerranée par le détroit de Gibraltar, aux émigrations de certaines especes marines, les plus impor- tantes au point vue économique, en relation avec les variations du Gulf Stream; à la dynamique des eaux entre les Canaries et la côte d’Afrique, entre les Canaries et la Péninsule lbérique; aux courants verticaux et horizontaux dans la partie occidentale de la Méditerranée. Le plan de nos campagnes et les appareils adoptés sajusteront exactement aux accords qui seront pris dans les commissions internationales. Emoluments ; publications ; personnel. — Maintenant l’Ins- titut dispose seulement de la somme inscrite dans le budget du Ministère de l’Instruction Publique et de quelques subventions concédées aux Laboratoires cötiers par les Conseils municipaux et des départements, Pour l’année prochaine on a inscrit 70000 pesetas pour toutes les dépenses, exceptant le personnel, mais j'espère que cette somme sera augmentée considérablement. Le personnel qui dirigera et le personnel technique appar- tiennent aux Universités et ont seulement des gratifications modiques et des émoluments journaliers selon les jours de travail à la mer. Avec un tres bon sens le Décret de création donne à l’Institut les sommes qu’on lui accorde, les subventions oflicielles ou privées, les produit des entrées dans les Aquariums et Musées, et de vente des objets obtenus dans les laboratoires et viviers, sauf pour les services officiels qui sont toujours complètement gratuits, de même que ceux qu'on prête aux investigateurs et centres officiels étrangers. L'Institut commencera l’année prochaine à publier son Bulletin et des Mémoires des travaux accomplis ; ces publications auront la plus grande étendue, comprenant l’Océanographie et la Biologie marines avec toutes les questions qui ont une relation avec elles. Un bref extrait en français accompagnera chaque travail. On acceptera et sollicitera la collaboration des savants de tous les pays, en s’efforcant de les rétribuer suivant les moyens disponibles. Maintenant, sous ma direction, préteront leurs services a l’Institut : M. le Professeur Rıosa, Directeur de la station biologique de Santander. M. le Professeur Rafael de Burn, de la Faculté des Sciences de Cadix. M. le Professeur Fusret, de la Faculté des Sciences de Bar- celone. | M. le Professeur FERRER HERNANDEZ, de la Faculté des Sciences Chimiques de Séville. M. le Docteur ALAEJos, Assistant de la station de Santander. M. le Lic. GALAN, Assistant du Laboratoire des Baléares. M. le Lic. Loro, Assistant de la station de Malaga. L'organisation définitive du personnel, auquel on associera le plus grand nombre possible de spécialistes, ne pourra pas se faire d’une manière officielle avant 1915. Je vais finir cette brève relation, qui a pour objet de présenter aux océanographes le nouvel Znstitulo español de Oceanografia, en rappelant ces mots que J'ai prononcés à la Société Zoologique de France, quand elle m'honora, en 1908, par la Présidence d'honneur de sa xv° Assemblée générale : « Je ne me reposerai pas un moment dans ce travail pour créer, dans ma patrie, une atmosphère favorable à la culture de la Science. C’est une chose bien compréhensible que, parmi nous, très petit soit le nombre des chercheurs scientifiques ; vous n’en devez pas être étonnés ; l'ambiance manque; nous la formerons. Et si dans le present nous n’arrivons pas à découvrir de nouveaux faits, nous réussirons du moins à préparer un peuple qui produira plus tard une légion de travailleurs désintéressés. Peut-être le don-quichottisme de la science prépare-t-il une grande Espagne ! » @ st la mer «est le sein fecond de la vie, trois mers envi- ronnent la Péninsule Ibérique, et les peuples de cette Pénin- sule peuvent trouver dans l’étude biologique de la mer la même grandeur qu ils ont acquise dans les temps passés en parcourant les Océans inconnus et en entourant le monde d’un équateur d’heroisme ! » Et pour qu'il ne manque pas à l’Institut qui vient de naître, un parrain approprié, qui soit une garantie morale d'une vie (295) feconde, je suis certain que S. A. S. le Prince de honore l'Espagne en occupant une haute place comme contre- amiral de la Marine dans laquelle il est resté pendant | ‘heureux | temps de sa jeunesse en voudra bien ae la direction honoraire. ae 3 reer) t Le Bulletin est en dépôt chez Friedland : Ir; Ge | Berlin et chez M. Le Soudier, 174-176, moe Saint- Germain 2 a Paris. = | “HE MS ott SR oe Ba PA À oir Les numéros du Bulletin se vendent séparément aux prix. \ Suivants et franco : | | | Nos | | ER % N © Fr. A 278. SoC apenas du Sylvana Éreediia 1913). Mission Écrits Bee . de Polignac, Louis Gain. Liste des Stations par L. GAIN. 279. — Algues provenant des Campagnes de l’Hirondelle II (191 QU > Sr 1912), par di. Gans 0 en (alee ee ty ee ee { 280. — Note sur un exemplaire du genre. Corycaeus provenant de re Camp HORE scientifique de la Princesse-Alice en 1909 (dvec’six figures), par le Dr Otto Peso 281.— Les bromures des eaux marines, par le D' Louis CHELLE.. 282.— Les bromures dans les sels alimentaires, par le D* Louis CHEER op ee ho 283. — Le Cycle évolutif de l’Aggregata. (Note préliminaire), par M: Clifford DOBERR nee nee ner ns à 1% 284. — Les globules du sang des Ascidiens sont-ils ‘perméables — A our les colorants acides ? (Note Brenig > Par AIS SE recht BeTHE 72.050 ice cps ne ea an BD. 285. — The Circulation of the Abyssal Waters of the Da as indicated by the Geographical and Bathymetrical Distribution of the Recent Crinoids, Austin H. CLArK., ~ 236. — 'Copepodes parasites provenant des récentes Campagnes scientifiques de S. A. le Prince Albert I* de Monaco où + déposés dans les collections du Musée Océanographique, Ho D par Je D'ASBRTAN SE: rn De EN Re te ene oe 287. — Aphroditiens pélagiques des Campagnes de l’Hirondelle, dei la Princesse-Alice et de l’Hirondelle II. (Note prélimi- == ah os aare), pat: Pierie Fauve meri er! 288. — Diagnoses de quelques poissons nouveaux provenant des campagnes du yacht Hirondelle 71 (191 I-Igt 3, par Erich ZUGMÄNERN Lise same ee ae ghee De betes Die DT CRU 289. — Commission Internationale pour Vexploration scientifique nae de la Mer Méditerranée. (Rome, fevrier LGA) RE 1 290. — Analyses des huiles préparées à bord des yachts des. AS. , . le Prince de Monaco lors de ses croisières Rte os ‘7 (Deuxième note préliminaire), par Henri MARCELET ..... pie 291. — Sur quelques Amphipodes pélagiques nouveaux ou peu - - connus provenant des Campagnes de S. A. S. le Prince 5 de Monaco. (I. Scinidæ), par Ed. CHEVREDS, 2... RO T 298 — Diagnoses préliminaires des larves de Poissons Apodes > BER : — recueillies dans ses Croisières par S. A. S. le Prince ee EBEN “Monaco. par M. Louis Rove as eee 5 203. — Un cas de bourgeonnement lateral chez Syllis hamata PB 5 Cipd., "par Rene Herein, sa. wp odes ices nl 294. — Une étude philosophique de la relation entre les crinoïdes actuels et la température de leur habitat, par Austin CLARK. à ce lee oe Le CE 205. — L'Institut espagnol d’ Océanographie, par M. le Prof, Opon > DE BUEN, Directeur... ER SER MONACO. — IMPR. DE MONACO. 2 | 2 cs Juin 1914. BBLLETIN a ITUT OCEANOGRAPHIGUE | Pos = B En RE R % F oe (Fondation ALBERT Ier, Prince pe Monaco) = el Se x ) ‘ aps . a } i Fa > ox 2 "ess + 5 zu res d'Amphipodes nouveaux a AOS x email. des ue | ee eee À ern. Bo ne Les auteurs sont priés de se "conformer aux i eS, 10 Appliquer. les de la nomenclature NCÉPATORARE > eR age DR = Ae es en cae ious nom à lati | De Dessiner sur a ou 2 bristol bien blanc au cr - ae ee ae les recouvrant. Sn i yo Paire: les ombres au trait : sur papier ordinaire _ papier “procédé, ER ei PATES ‚80 Remplacer autant que Dossible tés planches ar des fig texte en donnant les dessins faitsıd’un tiers où es un qua tph 5 la dimension definitive qu’ on desire. Ra en € : 50 ex, 100€ ex. Un quart de feuille. Une demi-feuille... Une feuille entière... uand RL | Adresser. tout ce qui. concerne le Bu le Musée océanographique (Bul ET de COPA A OREM a Mey Mr ei woh TEST Ria Se ae go PDA a CE Ie Ae a als Fe A gly = “ by < r BERETLLIIN DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE | (Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco) | No 296. — 25 Juin 1914. Diagnoses dAmphipodes nouveaux provenant des Campagnes de la Princesse-Alice dans l'Atlantique nord. Par Ed. CHEVREUX. (Suite) Tironidae DORBANELLA (1) ECHINATA NOV. gen. et sp. Sin. 2004, 20 juillet rgıo. Golfe de Gascogne (lat. 46° 17 30” N., longit. 5° 42° W.), chalut, 4380 mètres. Une jeune femelle, ne possédant que des lamelles incubatrices rudimen- taires. Corps grêle, peu comprimé, mesurant 7™™ du bord anté- ment de la tere au bord postérieur du premier segment du = métasome. Premier segment du mésosome portant, au bord DET EEE Pee OR EU ee Cu SENS LR TNT RENE D SR LR nr EC - ot TER - NN DR À igs Ye) ; ecke dorsal, deux longues épines garnies de spinules. Segments suivants du mésosome, segments du métasome et premier segment de l’urosome armés chacun d’une épine semblable a celles du premier segment du mesosome, toutes ces épines étant à peu près aussi hautes que les segments correspondants. Tête, segments du mésosome, du métasome et premier seg- iment de l’urosome garnis de nombreuses petites épines. Deuxième et troisième segments de l’urosome soudés ensemble, (1) De Dorban, nom arabe du porc-épic. Da ope eg aia IY a AS aE ac ag oe ie ie a ae les Le ~/ D — Tete (les dents distales non comprises) aussi longue que l’en- semble des deux premiers segments du mésosome ; rostre petit, brusquement coudé, aigu à l'extrémité, accompagné, de chaque côté, par une dent interantennale, grêle et aiguë, atteignant les deux tiers de la lon- gueur dela tete. Plaques coxales I et II affectant la forme d’une dent aigué, beaucoup plus haute que les segments correspondants. Plaques coxales IH, IV et Wrplus petites, fourchues, la dent antérieure étant beaucoup plus longue que la dent postérieure. Plaques épi- mérales des segments du métasome terminées en ar- rière par une dent longue et aiguë. Organes de vision non apparents. Antennes très longues et très greless Pedonsule Fig. 1. — Dorbanella echinata. — Tête, premier segment du mésosome et gnathopode I, X 22. des antennes supérieures atteignant à peu près la longueur de l’ensemble de la tête et des six premiers segments du mésosome. Premier article aussi long que la tête, deuxième article trois fois aussi long que le premier, troisième article n’atteignant que le quart de la longueur de l’article précédent. Flagellum mutilé, ne possédant plus qu’une dizaine d’articles très allonges, flagellum accessoire uniarticulé, égalant la moitié de la longueur du premier article du flagellum principal. Pédoncule des antennes inférieures plus long que celui des antennes supérieures et dépassant en longueur l’ensemble de la tête et du mésosome. Dernier article un peu plus long que l’ar- ticle précédent. Flagellum mutilé, ne possédant plus que quel- ques articles très allongés. Bord libre de la levre antérieure non échancré. Mandibules courtes et robustes, processus molaire bien développé, tres sail- lant, palpe grêle et court, son troisième article n’atteignant pas la moitié de la longueur de l’article précédent. Lèvre posté- rieure possédant des lobes internes. Lobe interne des maxilles Fig. 2. — Dorbanella echinata. — A, antenne supérieure ; B, antenne in- férieure ; C, mandibule ; D, maxille antérieure ; Æ, maxille postérieure ; F, gnathopode II ; G, péréiopode I; H, péréiopode III; 7, péréiopode ro (Avis. I. Gad, Ix) 12 5 C,D,E)J X 352). antérieures portant deux soies au bord distal, lobe externe armé. de neuf dents, palpe bien développé, dilaté à son extrémité, qui porte sept épines. Lobe interne des maxilles postérieures beau- coup plus étroit que le lobe externe. Maxillipedes normaux. Gnathopodes I longs et grêles, garnis de nombreuses soies. Article basal beaucoup plus long que l’ensemble des trois arti- cles suivants, propode atteignant un peu plus de la moitié de la longueur du carpe et légèrement dilaté dans sa partie distale, bord palmaire armé de deux épines, dactyle long et robuste, un peu dilaté en son milieu. (296) Gnathopodes II de meme forme mais un peu plus longs que les gnathopodes précédents. Carpe tres gréle et trés allongé, propode n’atteignant pas la moitié de la longueur du carpe. Péréiopodes très longs et très gréles, atteignant à peu pres la longueur du corps. Péréiopodes IV et V d’égale taille, un peu plus longs que les péréiopodes des trois dilaté. Dactyle de ‘tous les péréiopodes à peu près aussi long que le propode et terminé parun ongle qui semble arti- cule avec lui. Pédoncule des uropodes I trés al- longé, atteignant le doublede la lon- gueur de l’urosome et dilaté à son extrémité, qui porte une dent crochue. Branche externe égalant la moitié de la longueur du pédoncule, branche interne n’atteignant pas la moitié de la longueur de la branche externe. Pédoncule des uropodes II un peu plus court que l’urosome. Branche ex- terne mutilée, branche interne atteignant la moitié de la longueur du pédoncule. Pédoncule des: uropodes, III tres Fiz. 3. — Dorbanella echinata. — Urosome, uropodes ettelson, X 22. interne aussi longue que la branche interne de uropodes II. Telson plus long que le pédoncule des uropodes III, large- ment échancré sur les deux tiers de sa longueur, lobes étroits, portant chacun une longue épine distale. Ce nouveau genre s’écarte quelque peu des Tironidae par le lobe interne de ses maxilles antérieures, qui ne porte que deux soies distales, et par ses maxilles postérieures, dont le lobe interne est plus étroit que letobe externe. paires précédentes. Article basal non court. Branche externe mutilée, branche Le Bulletin est en: dépôt chez. Friedländer, 1], Ze 2 Berlin et chez M. Le Soudier, 174- 170; boulevard Saint- ‚Germain a Paris. Ss Les numéros du Bulletin se vendent séparément | aux prix À suivants et franco a eee ee Nos y ‘ : VE SA si = N A Ange Er : 280. — Note sur un exemplaire du genre Corycaeus proyenant. de - la Campagne scientifique de la Princesse-Alice en 1909 à {avec six figures), par le Dr Otto PESTA... ...%.. ters suas > 281.— Les bromures des eaux marines, par le D: Louis. CHELLE. LÉ 282.— Les bromures dans les sels alimentaires, par le ‘Dr Louis 2 CHE ering Maer re tee 283. — Le Cycle évolutif de l’Aggregata. (Note préliminaire), par M: Clifford Dose ee ee ab 4 — Les globules du.sang des Ascidiens sont-ils. perméables our les colorants acides ? (Note pr elimmatsd) par Al- TECHLSBETHRL en o 50° 285, = The Circulation of the Abyssal Waters of thie Oceans, a as indicated by the Geographical and Bathymetrical - ; Distribution of the Recent Crinoids, Austin H. CLARK, 236. — Copépodes parasites provenant des récentes Campagnes scientifiques de S. A. le Prince Albert I: de Monaco ou. oe ita, déposés dans les collections du Musée po par le D' A. BRIAN. ee secveeeeeeeereeeetceeteeeneeeseeee | HL ne 287. — Aphroditiens pélagiques des Campagnes de |’Hirondelle,de ~ la Princesse-Alice et de l’Hirondelle II. (Note prélimi- : naire), par Pierre FPAUVEL Ss eves sce seeeeeseves ens pete = 288. — Diagnoses de quelques poissons nouveaux provenant Me campagnes du yacht Hirondelle Il (1011-1913), par Erich | ZUGMAYER: PA, 5 os sidan Os ois ike oy SET US es ee a 289. — Commission Internationale pour l'exploration ane de la Mer Méditerranée. (Rome, février 1914):.,...:... 290. — Analyses des huiles préparées à bord des yachts deS. A. S. - le Prince de Monaco lors de ses croisières Scientifiques 2 eae (Deuxième note préliminaire), par Henri: MARCELET .... 291. — Sur quelques Amphipodes pélagiques nouyeaux ou peu ania : connus provenant des Campagnes de S. A. S. je Prince | ue 2 de Monaco. (I. Scinidæ); par. Ed. CHEVREUX. . 4... 4.00 | 292: — Diagnoses preliminaires des larves de Poissons Apodes recueillies dans ses Croisières par S. A. S. le Prince de Monaco. par M. Louis ROULE... esse 203. — Un cas dé bourgeonnement lateral chez Syllis hamata Clpd., par Rene PERRIN, à or ne ee 2.294. — Une étude philosophique de la relation entre les erinorders sie : actuels et la température de leur habitat, ‚par Austin ‘a. oe CLARKS is en de 0 Be Se i re 299. — L’Institut espagnol d’Oc&anographie, par M le Prof. Onëx ae DE BUEN, Directeur..........:...,.....1.,.sr.se 296. — Diagnoses d’Amphipodes nouveaux provenant ea Caen gnes de la Princesse-Alice dans l'Atlantique nord, par Ep. CHEVREUX, een eee serres sonee sereine tours ue MONACO. — IMPR. DE MONACO. __ DGRAPHTOUE J = : Se n us (Fondation ALBERT ler, Prince pe Monaco) jentifique | rt-sixiéme campagne sc Hirondelle II) _ = RR az de S. A. S. le Prince ALBERT DE MONACO ~ (PU 4) sie BADIM (XI Re intérnationaux. ER => 2° Supprimer autant que possible les abre @ a _. 30 Donner en notes au 1 bas ‚des pages ou ı dans un n index ; bibliographiques. : 2 4° Ecrire en italiques tout nom A latin. 3 5° Dessiner sur papier ou EPS TOR bien blanc au | crayon 1 Wolf (F a l'encre de Chine. ere = RR Ae palates les recouvrant. é Bae a 7° Faire les ombres au trait sur papier ordinaire ou au crayon = abier procédé. | À du een Sa 08 Remplacer autant We possible les ee par des en dans le texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou d un que A [ue la dimension définitive qu'on désire, ee y [ses a recoivent 5o een de leur memoire. a peuvent, der “outre, en faire tirer un nombre quelconque —_ faire la de mande su manuscrit — suivant te tarif suivant : ee aed _ : 400 ex. | 150 ex. EUX ex. 250. Un quart de feuille ... EL, St26 | 6180 | BF 4o | Ae 40 A CE Une demi-feuille.......:.1 4°70] 6 70) 8 BOL LE: ai ie 40 En 80 a ne feuille entiére....... BER 5 = ie | 20 | 40 | 35 80 Adresser tout ce quik concerne le Bullelin « a l'adresse su Musée océanderaphique: Bulletin), Monaco ERELETIN DE EONS hr? UT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco) No 297. — 30 Juin 1914. Vingt-sixieme campagne scientifique (Hirondelle IT) (267° de-la Série complete) Note de S. A. S. le Prince ALBERT DE MONACO EN La zröisiere de 1913, commencée le 22 juillet au Havre, s'est terminée le ro octobre à Monaco. Cette fois, je voulais poursuivre deux objets principaux dont l’un comprenait l’exten- sion de mes recherches océanographiques jusqu’au voisinage de Amérique du Nord, avec un armement très supérieur à celui que j employais dans les mêmes parages, avec | HIRONDELLE I, en 1887, et dont je présentais les résultats à l’Académie voilà 26 ans ; mon deuxième but comprenait la recherche spéciale des Céphalopodes abyssaux qui semblaient devoir être abon- dants aux niveaux profonds dominés par les bancs de Terre- Neuve où certaines espèces des niveaux supérieurs foisonnent, et aussi parce que, d'autre part, on y avait déjà constaté l’appa- rition d'espèces géantes appartenant aux abimes. Mais le résultat obtenu dans la poursuite de ce deuxième but n’a pas été celui qu'on attendait, et les niveaux profonds explorés dans la Fosse de Sigsbee, au large de l’île de Sable ou de la Nouvelle-Ecosse, mont donné, cette première fois, peu d'informations intéres- santes sur le groupe des Céphalopodes habitant les profondeurs. En revanche, les perfectionnements apportés aux engins qui -— 9 — nous servent pour les recherches bathypélagiques et pour la mesure exacte des niveaux explorés dans chaque opération, nous. ont permis d’établir plus de précision dans un fait considérable souvent signalé par moi et qui projette une lumiére nouvelle sur la physiologie des animaux de la région profonde. Un batho- mètre enregistreur construit par Schäffer et Budenberg a Mag- deburg et l'emploi d’une traction méthodique spéciale contrôlée par cet instrument nous ont confirmé que certains organismes, et notamment des poissons, recherchés autrefois seulement pendant le jour, et qui n'étaient trouvés dans ces conditions que si le filet descendait au moins à 1000", sont obtenus com- munément à 200" quand on les recherche pendant la nuit. Il reste à savoir comment cette différence de 100%!" ou au-delà peut être tolérée au cours d’oscillations diurnes et nocturnes incessantes. Devant ce probleme, il me vient à l'esprit que, d’autre part, nos recherches dans la profondeur nous ont fait connaître, ces dernières années, les changements de niveau imposés à l'habitat de certains organismes selon différentes périodes de leur état larvaire ou de leur forme terminale; et je pose, pour ceux qui, dans cette deuxième période, ne sont pas contraints à une rési- dence littorale, l'hypothèse que leur constitution garde une élasticité provenant des formes diverses par lesquelles ils ont passé en séjournant à des niveaux tres différents. Voici donc un élément nouveau à introduire dans l’étude de la loi qui gouverne cette marée verticale engendrée par une influence très puissante de la lumière sur toute une faune pré- cédemment considérée comme ne pouvant osciller qu'entre des limites restreintes par la pression et la décompression. Cette fois, mes opérations contrôlées avec un bathomètre excellent, ont fourni la courbe précise des niveaux parcourus. Dès lors nous pouvons établir quelle longueur de cable il faut filer et quelle vitesse de traction il faut donner à un filet d’une résis- tance déterminée, pour le faire travailler à une profondeur voulue. Et nous avons pu constater certains effets ignorés qui se produisent dans une opération de ce genre par l’ensemble des forces développées. x ga Ainsi, le filet descendu verticalement a la profondeur fixée pour l’exploration commence par se rapprocher tres vite de la surface quand le navire est mis en marche. Mais bientöt le cable d’acier avec son poids considérable forme une chainette en lut- tant avec l’inertie de l’engin. Si l’on stoppe le navire périodi- quement afin de maintenir la marche du filet au voisinage de la profondeur fixée, on trouve que la résistance de l’engin, dont l’ouverture se tourne alors vers le bas par l’entrainement de la chainette, ralentit cette descente comme le ferait un parachute, au point dela prolonger pendant des heures, tandis que le juge- ment de l'opérateur peut s’égarer jusqu’à laisser le filet atteindre le fond même de la mer et s’envaser avec sa récolte fragile. L’instrument qui permet ces observations, grâce auxquelles nous pouvons aujourd’hui mener les recherches bathypela- giques en leur faisant parcourir un niveau constant, est formé par un manomètre enregistreur installé dans une coquille métal- lique bivalve, et dont le mouvement d’horlogerie ainsi que la feuille d'enregistrement sont protégés par un boulonnage très puissant contre la pénétration de l’eau. Cet appareil, que nous expérimentons et que nous retouchons depuis plusieurs années pour obtenir de lui une étanchéité permettant de le faire fonc- tionner à des profondeurs de plus en plus grandes, vient de nous livrer des résultats satisfaisants jusqu’à la profondeur de 2000", et nous aurions sans doute constaté le même succès beaucoup au-delà de ce point si le bathomètre ne nous avait pas été enlevé par un accident. Considérant, à la suite de ces recherches, que l'évaluation d’une profondeur explorée par des expéditions antérieures avec un filet analogue au mien, mais sans contrôle précis, a toujours été porté au-dessus de sa véritable valeur, je me suis borné cette fois encore, malgré le progrès obtenu avec le bathomètre en question et je continuerai jusqu'à ce que d’autres progrès auxquels nous travaillons nous permettent, prochainement peut-être, d'éliminer les dernières causes de doute, à men- tionner, pour le trainage des filets bathypélagiques, les limites extrémes mais certaines de son parcours. _ Pour ce qui regarde la nouveauté des formes recueillies au (297) ge cours de ces recherches, ma derniere campagne n’a livré que peu de résultats, et l’uniformité de la faune bathypelagique dans l’Atlantique Nord parait s’etablir mieux chaque année avec le perfectionnement de nos moyens d'investigation, per- fectionnement dû surtout aux efforts du lieutenant de vaisseau Bourée plus spécialement chargé de ces questions pendant mes croisières. | Le filet vertical Richard de grande ouverture a donné une belle récolte en descendant à 2000", sur un point situé entre l'Amérique et les Acores, d’où il a rapporté des spécimens nombreux appartenant à plusieurs groupes, notamment un Amphipode nouveau et un autre dont le genre était connu seu- lement dans l’océan Indien et l’océan Pacifique ; avec cela beau- coup de Crustacés, de Némertes et de Chétognathes. Le filet Bourée.en vitesse, lancé de om à 20007 eme bathometre de Schäffer, a fourni les plus beaux résultats de cette croisière. Parmi eux je citerai de grandes Méduses de la pro- fondeur (Alolla et Periphylla), le plus grand spécimen connu (r11™™) d’un Crustacé schizopode (Thysanopoda cornuta) dont on ne connait qu’une douzaine d’exemplaires. Un Crustacé amphipode nouveau et très grand aussi (Lanceola) de 55™™, Un grand nombre de Crustacés (Gennadas) tellement considé- rable qu'on a pu les utiliser à table. Un certain nombre de Céphalopodes plus ou moins lumineux dont un magnifique Chiroteuthis laceriosa tres peu connu, long de 1™, et d’autres encore fournissant une indication utile pour la distribution géo- graphique. Les Poissons constituent avec les Céphalopodes la majeure partie des récoltes du filet Bourée qui, progressivement, nous apprennent que telle ou telle espèce considérée comme très rare jadis, lorsque les opérations n'étaient pas multipliées sur des points ou à des niveaux très divers, est en réalité commune dans certaines régions. Le chalut à étriers qui servit trois fois a rapporter de la Fosse Sigsbee, où il atteignit le niveau de 5270", un nombre d'animaux qui montre combien certaines formes peuvent prospérer à des profondeurs considérables, notamment de nombreux tubes vides ou habités d’une Annélide NEN (Samythopsis Gruber) connue seulement par un spécimen que le CHALLENGER recueillit dans le Pacitique a la profondeur de 4000”. D’autres Annélides, mais tres banales et connues jus- qu’ici de faibles profondeurs, remonterent également a la Fosse Sigsbee nous donnant la surprise de les voir habiter un niveau tellement bas. Certaines recherches appartenant à la Physiologie et com- mencées pendant la campagne précédente par M. Albert Ranc, préparateur a la Sorbonne, ont été reprises cette année. Ce savant prélevait des échantillons de sang et de tissu hépatique chez différents animaux capturés ; maintenant il fait l'analyse chimique de ces documents pour apporter une contribution à l'étude de la fonction glycogenique et de la glycémie protéidique chez les-animaux marins. M. Ranc a, en outre, déterminé la teneur en sucre libre du sang exprimé en gramme de glucose pour 1000" de sang et qui est de 08,50 chez Raia batis, de 08, 34 chez Raia sp., de 08,73 chez Mustelus vulgaris, de 08,76 chez Gadus Eglefinus, de o8, 61 chez Urophysis, de 08,82 chez Thalassochelys Caretta. | Les opérations océanographiques réalisées pendant la cam- pagne forment le total suivant qui s’applique ala Méditerranée comme à l’Atlantique, depuis Monaco jusqu’à New-York et au Canada: 12 sondages en eau profonde atteignant 5270™; 3 prises d’echantillon d'eau et de température ne dépassant pas 1944" ; A lancements de chalut divers, jusqu’à 5270" ; 7 descentes de palancres jusqu’à 1690" ; 10 opérations avec les filets bathypélagiques de Richard et de Bourée, jusqu’à 4000" ; 147 opérations avec le filet étroit de Richard pour l'obser- vation du Plankton de surface ; 14 opérations de haveneau dont une sous projecteur ; 4 poses de trémails côtiers. Si, dans une croisière plus longue, j'exécute parfois, aujour- d’hui, moins d'opérations qu’autrefois pendant une expédition plus courte, c’est parce que le nombre total des stations que J'ai faites pour mes recherches d’océanographie s’élevant à plus (297) VER Bg. Fade MEV SE Rae de 3500 pour l’Atlantique Nord, la connaissance que j J'ai i acquise | 4 de cet océan m’oblige à étendre le champ de ces opérations et a 3 grandir l'importance de quelques-unes ; à scruter plus intime- 1 ment certaines questions et à combler da lacunes qui restent E dans l’espace ou dans les faits. ay: = MM. le lieutenant de vaisseau Bourée, le docteur Jules — Richard, Albert Ranc et Louis Tinayre constituaient le per- q sonne! attaché aux travaux scientifiques. 240) (Extrait des Comptes rendus de l’Académie des Sciences, 25 mai 1914). ; Sa i Paris. Les numéros du Bulletin se vendent. séparément suivants et fran Te “2 A 280. 22 _ Les bromures dans les sels ee par le oe. GURU ER AR a Cees N 5 283, 3. — Le Cycle évolutif de l'Aggre ata. {Note ne M? Clifford Di os . — Les globules du sang des ‚Ascidiens- sont- ils He „pour les colorants acides ? (Note préliminaire), par A béécht BETHE SN SC RE — The Circulation of the Abyssal Waters of the Oceans, as indicated by the Geographical and _Bathymetrica Distribution of the Recent Crinoids, Austin H. Crärk... .— Copépodes parasites provenant des récentes. Campagnes scientifiques de S. A. le Prince Albert Ie" de Monaco ou ~—. déposés dans les collections du Musée Océanographique, + pare DA Brian. san — Aphroditiens pélagiques des Campag nes del’ ‘Hirondelle, di © la Princesse-Alice et de l'Hirondelle 11. (Note p étais naire), par Pierre Papen ani ce et — Diagnoses de quelques poissons nouveaux provenant des. campagnes du yacht Hirondelle IL(1911-10913), par Erich BUCMÄIER Ye .. N — Commission Internationale pour l'exploration scientifique : de la Mer Méditerranée. (Rome, février 1914). = — Analyses des huiles préparées a bord des” yachts de S. A. Su le Prince de Monaco lors’de ses croisières scientific 18: (Deuxième note pr éliminaire), par Henri MaRCELET -— Sur quelques Amphipodes pelagiques nouveaux ou connus provenant des Campagnes de SSAC Se: ‘Princ Ades Monaco. (I. Scinidæ), par Ed. (CHEVREUX. — Diagnoses préliminaires. dés larves de. Poissons . ode recueillies dans ses Croisiéres par S. A. S. le Pr nce £ Monaco. par M. Louis LOD Esteve trees ee Pe “Un cas de ‘bourgeonnement latéral ee. Se ses CU Ipä;, par Rene HEREIN nn ihe oes 294- Une étude philosophique de. la relation entre. ie crino des actuels et cS temperature de a habitat, 2 A Hr 2 CBRN IS IE a Ten ee Cie eel ore ee ee 5.33 Inshrur er d’ De par M. le Pr DE Buen, Directenr, an... Ver Pa ee r 296. = Diagnoses" d’ Amphipodes nouveaux provenant des Campa- gnes de la Princesse-Alice dans ee nord =, EB. CHEYREUL.N es : or — Vingt-sixieme campagne. scientifique Bee: { (26° de la serie complète). Note de S. A. 3, ‘le P AR DE MONACO... ensenennenerennenenn | MONACO. — IMPR. DE M 10 ay uillet > TIDUT OCEANOGRUPHTOUI X (Fondation ALBERT ler, PRINCE DE Monaco) ae + & 5 par E. LEBLANC vn 00000 DD) N VOR) RE "MAR oe R31 2% ational We 7 20 Supprimer autant t que € pose les m Les auteurs regoivent 50 exemplaires de leur mémoire. outre, en faire tirer un Sombre. > quelconque - un quart de feuille . Une demi-feuille......... x Une feuille “entière... rte PDA DETIN DE L INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco) No 298. — 10 Juillet 1914. ee SSS = Etude anatomique du larynx du Dauphin. par E. LEBLANC (Travail du laboratoire ad Anatomie de la Faculté de Médecine d’Alger). La digsection et l’examen attentif d’une série de larynx de Delphinus delphis m'ont conduit à constater, avec tous les caracteres anatomiques d’un organe parfaitement adapté aux conditions biologiques, la conservation si nette des traits qul distinguent le larynx des mammifères terrestres à aptitude vocale, que je crois nécessaire d’infirmer la conclusion ancienne de Homer er Cuvier touchant l’inexistence, chez le dauphin, « de ce qu’on peut croire propre à produire une voix dans les larynx ordinaires >; — conclusion si formelle, qu'elle a été depuis lors généralement acceptée par les anatomistes. Ce travail traitera d’abord des faits anatomiques précis dont quelques-uns ont déjà été décrits, puis tentera par l'examen des principaux de ces faits de.démontrer que le dauphin possede en réalité un appareil vocal suflisant pour émettre des sons et rappelant de tres pres la constitution du larynx des mammiferes non aquatiques. SITUATION ET RAPPORTS. Le larynx de Delphinus delphis, situé dans la région anté- rieure du cou pour sa partie postérieure, appartient, par sa portion antérieure, à la région de la base du crane. Le larynx . Fic. 1. — Coupe sagittale médiane de la tête du dauphin. — a, Orifice mediane de communication avec les fosses nasales ; b, Loge respi- x ratoire du pharynx ou pharynx nasal; c, Epiglotte; d, Labyrinthe M ventriculaire ; f, Anneau musculaire enserrant le bec du larynx et séparant le pharynx nasal du pharynx digestif. f est en effet composé de deux conduits cartilage vu postérieur thyro-cricoidien cylindrique, un antérieur ayténo- épiglottique conique, dont les axes forment entre eux un angle dense = Le bord postérieur du cricoide qui le limite en arrière, oe 4 en EAD cis répond à un plan passant par la partie postérieure du condyle occipital. Le bec, formé par l'affrontement des extrémités antérieures de l’arytenoide et de l’épiglotte est situé un peu en arrière et au-dessous du cartilage d’union du basi-occipital et du basi-sphénoïde. La partie postérieure thyro-cricoïdienne est, par sa face inférieure, en contact avec les muscles sous-hyoïdiens et le corps thyroïde. Par ses faces supérieure et latérales il répond au pharynx et aux gouttieres pharyngo-laryngées largement creusées de chaque côté, reposant sur le cartilage cricoïde et la partie inférieure de l’arytenoide et de l’épiglotte. La partie supérieure et antérieure des deux cartilages juxta- posés : aryténoïde et épiglotte, d’abord située dans le pharynx buccal, passe ensuite dans le pharynx nasal. Il faut être fixé sur la conformation du pharynx, pour établir les rapports de cette partie supérieure du larynx. Cette dernière est incluse dans le pharynx, et sauf en avant et en bas où il est arrêté par le muscle hyo-épiglottique, le doigt peut faire le tour des cartilages sans sortir de la cavité pharyngée. Mais le pharynx est divisé en deux étages par le voile du palais réuni aux gros muscles constricteurs insérés à la base du crâne. La séparation entre les deux étages est perforée d’un orifice dont le bord est coapté aux cartilages vers le milieu de leur longueur, de telle sorte que cette pénétration dans l'étage supérieur nasal, la direction des cartilages, et la présence du gros muscle hyo-épiglottique rendent impossible le déplacement de la partie antérieure du larynx. L’étage supérieur du pharynx, situé au-dessus de l’anneau musculaire, s'étale en arrière et forme une sorte de poche ne communiquant avec la cavité réelle du pharynx que par l’orifice décrit et occupé par les cartilages, mais s’ouvrant en avant dans les fosses nasales par une fente assez étroite, médiane, se divisant au niveau du basi-sphénoïde pour se diriger dans chacune des fosses nasales. | L'aspect de la muqueuse, ses rapports, différencient cette cavité de l'étage inférieur. Elle est un diverticule des fosses (298) a) gee nasales, tandis que l’Etage inférieur dans le prolongement direct de la cavité buccale, offrant les mémes plis muqueux, représente bien le vrai pharynx exclusivement digestif. | C’est dans le diverticule nasal qu’est logé le conduit laryngé antérieur qui, encerclé énergiquement par l’anneau épais des muscles palatins et pharyngiens, et retenu par le trés fort muscle hyo-épiglottique qui ne permet pas le retrait, maintient en permanence le bec cartilagineux dans le prolongement du canal nasal. La séparation parfaite du conduit aérien et du conduit digestif est ainsi réalisée et l'animal peut respirer, quel que soit l'état d’ampliation de son pharynx. Ce cas semble bien particulier aux Delphinides, parmi les cétacés, car il n’est pas relevé chez les Balénides étudiés par Beauregard et Boulard (Journal de l’anatomie 1882). CARTILAGES. L'appareil cartilagineux est surtout caractérisé par le développement considérable de l’aryténoïde et de l’Epiglotte qui, juxtaposés, forment une sorte de bec bivalve allongé dans le pharynx nasal. Cartilage thyroïde. — Il forme un demi-anneau à con- cavité supérieure et loge dans cette concavité le Grieemtencs la partie inférieure de l’épiglotte et des aryténoides. Il s'articule avec l’épiglotte en avant et le cricoïde en arrière. La partie moyenne du corps est haute, soudée en avant au cartilage épiglottique, se terminant en pointe en arrière, est légèrement convexe ; ‘sa hauteur est de4 cm. Les parties latérales ou ailes sont planes dans le sens vertical, convexes dans le sens transversal. Fortement dirigées en haut et en dedans elles forment avec le corps un angle de 45°. La face inférieure est convexe dans l’ensemble, sans tubercule saillant; vers langle postérieur, orifice semi-lunaire formé par une membrane percée de trous vasculaires. La face supérieure concave forme avec le cricoide une gouttiere logeant les muscles constricteurs et la glande pha- ryngienne. nal SER . Le bord antérieur est mince, soudé à l’épiglotte dans sa partie médiane, se relevant sur les ailes en un crochet dirigé en avant dont la face externe rugueuse sert d'insertion au constricteur ; réuni en arrière à angle droit au bord pos- t i | Mi A x (8 AN N N NS Ç RN À N\ i Ww UI GAN \ QS NN e d Fic. 2. — Cartilages du larynx moins le thyroïde. — a, Epiglotte ; b, C. aryténoide; c, cricoide ; d, corne postéro-inférieure du C. ary- ténoïde ; e, ligament aryténo-épiglottique ; f, articulation crico- arytenoidienne. terieur. Le crochet represente, non pas comme le dit Bouvier, l'équivalent des cornes antérieures, mais le tubercule supérieur de l’aile thyroidienne des primates; une crête angulaire le joint au tubercule inférieur situé sur l’ogive du bord inférieur (298) du cartilage, sur laquelle s’inserent le sterno-thyroidien, le thyro-hyoidien et le constricteur inférieur. Le bord postérieur forme deux larges ogives séparées par le prolongement aigu du corps, et sur lesquelles s’insere de chaque côté le crico-thyroidien. Le bord supérieur, legerement arrondi, est dans le plan de la créte supérieure du cricoide. La corne postérieure qui le termine est longue de 3 centim. et articulée par son sommet avec le cricoide. | Cartilage cricoïde. — C’est un anneau incomplet, ouvert en bas par une petite brèche en arrière de l'angle postérieur du corps du thyroïde. C’est une large plaque se continuant en arrière et en bas par deux cornes obliques dont le sommet assez aigu se termine en arrière du thyroïde presque sur la ligne médiane. Face supérieure dorsale concave, avec une crête médiane terminée à la partie antérieure par un éperon. De chaque côté de la crête et de l’éperon. s’insere le chice-aryteneidien postérieur. Les cornes inférieures traversent la gouttière crico-thyroi- dienne et l’ogive du bord inférieur du thyroïde. La face inférieure ventrale est endo-laryngée. Le bord antérieur est convexe. À la jonction avec le bord antérieur de la corne, facette articulaire à grand axe dirigé de dedans en dehors, convexe, pour s’articuler avec l’arytenoide. Le bord postérieur, convexe sur les côtés, offre une encoche sur la ligne médiane. En arrière et dans le prolongement de la facetté articulaire aryténoïdienne. du. bord antérieur existe une petite surface articulaire pour la corne postémeure du thyroïde. Cartilage aryténoide. — Double lame mince rappelant par la forme une aile d’hélice, d’une longueur de 10 centimètres, dirigée en haut et en avant, située en haut et en avant du cri- coide, en haut et en arrière de l’epiglotte. Réuni à l’aryténoïde du côté opposé par une membrane très courte, il forme avec son symétrique la gouttière supérieure du tube laryngien juxta- posée à la gouttière inférieure de l’Epiglotte. he = ie 2 = a a La face externe concave en avant et simplement recouverte du périchondre présente en arrière : 1° Une saillie arrondie, apophyse musculaire, sur les bords de laquelle s’insèrent : le crico-aryténoidien postérieur, le crico- aryténoidien latéral, l’ary-arytenoidien et le thyro-aryténoïdien. 2° Une profonde rainure parcourant la corne inférieure et postérieure du cartilage, dans laquelle s’attache l’épais et court ligament aryténo-épiglottique et dans laquelle s’adapte la corne postérieure et inférieure de l’épiglotte. La corne postérieure et inférieure de l’aryténoïde beaucoup plus mince et plus souple que le reste du cartilage paraît pouvoir jouer en raison de sa conformation et de ses rapports un rôle dont l'importance a échappé aux anatomistes et qui me semble irréfutable : celui d’une véritable corde vocale. Les coupes de cette corne inférieure de l’arytenoide montrent sa constitution très particulière. En les suivant depuis une ligne horizontale passant par la partie inférieure de l'articulation crico-aryténoïdienne on voit qu'elle est formée : 1° du bord antérieur du cartilage qui après s'être aminci vers la pointe se recourbe en haut pour se continuer avec une tige cartilagineuse grêle qui rejoint l'articulation. Ces deux tiges ascendante et descendante contournent la rainure profonde où s’insère, sur la face externe, le ligament aryténo-épiglottique. Entre ces deux cordelettes cartilagineuses, se glisse une troisième pièce isolée, de 1 centimètre de longueur environ. Ces trois pièces de cartilage hyalin sont séparées les unes des autres par du tissu fibreux. Dans la partie supérieure les deux pièces principales, au niveau de la fossette d'insertion du ligament aryténo-épiglottique, sont séparées par une cloison fibro- cartilagineuse établissant comme une continuation de la corne aryténoïdienne avec la corne épiglottique par l’intermédiaire du ligament. Ces caractères nous mènent à considérer la corne aryté- noïdienne comme une corde ligamenteuse, remplacée par places par du cartilage, et s’insérant à la base articulaire de l’arytenoide @ use part, ala base de l'épislotte d'autre part. Cette corde rappelle, avec les modifications signalées de trajet et de structure, (298) Ra la physionomie ordinaire de la corde vocale inferieure des primates. La face interne, convexe en avant, concave en arrière, est endolaryngee. Le bord antérieur convexe, mousse en arrière, fait saillie dans la cavité laryngée et, en se rapprochant de celui du côté opposé, forme une double lèvre épaisse avec une fente étroite interposée, l'ensemble, en arrière, donnant impression d’une fente glottique qui serait dirigée de bas en haut et d’arrière en avant, en divisant le tube laryngé en deux étages : l’un correspondant à la gouttière aryténoïdienne et l’autre à la gouttière épiglottique. Le bord supérieur ou postérieur est réuni à l’aryténoide opposé par une membrane étroite. Vers la partie inférieure, le bord s’élargit et porte une facette articulaire concave destinée à s'unir à la facette du cartilage cricoïde. La portion terminale est accolée au bord antérieur de la corne cricoïdienne. Epiglotte. — Gouttière à concavité tournée en arrière et embrassant les aryténoides. Sur le bord antérieur, formant angle diedre très arrondi,est une longue empreinte pour l'hyo- épiglottique. Ce bord antérieur s'infléchit en bas en s’élargissant et se soude au corps du thyroïde. - Chacun des bords postérieurs de la gouttière se termine par une apophyse qui vient se placer dans la rainure de la lame postérieure de l’arytenoide. Le bord inferieur court et convexe est débordé en bas par le diverticule en labyrinthe de la cavité laryngée. | L’extrémité supérieure est retroussée en bourrelet et s’unit au bec de l’arytenoide par une partie membraneuse assez läche qui permet l’agrandissement facile de l’orifice du larynx. ARTICULATIONS DIRECTES. 1° Articulation crico-arytenoidienne. 20 — thyro-cricoïdienne. 3° — thyro-épiglottique. Les deux premières dont j'ai décrit les surfaces articulaires r= - nes at avec les cartilages sont des diarthroses, la troisieme une synarthrose. Articulation crico-aryténoidienne. — Les surfaces articulaires sont: l'une convexe, celle du cricoide, l’autre concave, celle de l’arytenoide. Une synoviale tapisse la capsule fibreuse serrée, maintient en contact étroit ces surfaces articulaires, detre some que les mouvements sont assez. limités. Ces mouvements se font seulement dans le sens transversal et portent la corne aryténoide en dedans et en bas ou en dehors eben Nat. Articulation thyro-cricoidienne. — Les surfaces articulaires sont réduites a deux petites facettes avec synoviale et capsule fibreuse. L’exiguité de cette articulation ne laisse pas supposer de grands mouvements des surfaces en contact; mais sa persistance méme montre bien que thyroide et cricoide surtout, subissent des déplacements, si minimes soient-ils, sans lesquels l'articulation aurait disparu. L’articulation {hyro-épiglollique est représentée par une soudure des deux cartilages ne permettant pas le moindre déplacement. ARTICULATIONS A DISTANCE. Elles sont réalisées par les ligaments : . Thyro-hyoidien, Crico-trachéal, | qui unissent respectivement le larynx à l’os hyoïde et à la trachée, ligaments extrinsèques par conséquent. | Thyro-cricoïdien, Crico-aryténoïdien, Ary-aryténoidien, Ary-épiglottique. qui unissent les cartilages entre eux. MUSCLES INTRINSEQUES. Les dissections les plus rapides montrent toute l'importance de la musculature intrinsèque dont le développement est con- (298) NAS ER RP SE PE One he ge AR de sidérable et la disposition absolument semblable à celle des * mammifères terrestres de l’ordre le plus élevé. | ee Malgré la position horizontale de la plus grande partie du … larynx qui devrait alterer la dénomination des muscles, il importe pour permettre l’analogie facile, de leur conserver le « nom quileur convient chez les mammiferes a larynx vertical ou a Fic. 3. — Muscles du larynx. — Le cart. thyroïde est sectionné et récliné. a, Cart. aryténoide ; b, muscle cerico-arytenoidien‘ postentcure c, muscle crico-aryténoïdien lateral ; d, muscle thyro-arytenoidien ; e, muscle ary-arytenoidien ; f, cart. thyroide. legerement oblique. Pour chacun, ce nom reste malgré tout, parfaitement compréhensible. | Muscle crico-thyroidien. — Muscle large de la face inférieure du larynx à trajet oblique de bas en haut et d'avant en arrière. Il sinsere : 1° sur les extrémités inférieures des cornes cricoi- — II — diennes par des fibres directes et des fibres croisées ; 2° sur le bord inférieur de l’ogive du thyroïde, sur toute la longueur de cette ogive. La disposition des fibres leur permet de mobiliser en bas et en dedans la corne inférieure du thyroïde articulée sur le cricoïde. Mais ce rôle paraît devoir être très accessoire et le crico-thyroïdien agit surtout sur les prolongements inférieurs du cricoïde qui ramenés en haut et en avant, permettent à la plaque cricoïdienne de basculer en bas et en arrière ; de plus, solidarisé avec les fibres thyroïdiennes des crico-aryténoïdiens postérieur et latéral, il fixe le cartilage thyroïde qui pourra servi de point d'appui pour le redressement du cricoide antérieur. Muscle crico-arylenoidien postérieur. — C'est un muscle considérable, épais et large occupant la plus grande partie de la face supérieure du cricoïde. Il s’insere sur cette face cricoidienne, sur l’éperon, sur la partie postérieure de la corne thyroidienne. Cette derniere insertion en fait un muscle thyro- crico-arytenoidien. De la les fibres dirigées en avant et en dehors vont s’attacher a l’apophyse externe de l’aryténoïde. Rapports. — En haut le pharynx. En bas le crico-aryté- noidien lateral. En avant l’ary-arytenoidien. Action. — Le thyro-crico-arytenoidien posterieur porte en mern en bas et en dehors la corne arytenoidienne, écarte par conséquent le bord inférieur et antérieur du côté opposé et agrandit la fente inter-aryténoïdienne. Muscle crico-aryténoidien latéral. — Ce muscle est en apparence confondu avec le précédent. Mais Vespace celluleux Gur lem sépare, ses insertions reportées en bas et en avant sur le cricoide, son action différente sur le cartilage aryténoide qui est porté par sa contraction en bas et en arrière, en font uuatuscle distinct. Muscle thyro-arylenoidien. — Large muscle vertical occupant toute la largeur de l’espace situé entre la face supé- rieure du thyroïde d’une part, le cricoïde et l’aryténoïde d’autre part. (298) pt. Sen ri IR ag Le! rh TRS EE SS Pe RARE ike Cot Su a En: — 2 — Il s’insère en bas, sur toute la hauteur de la partie médiane M du thyroïde. Son insertion opposée se fait: 1° à la partie M inférieure de la tubérosité de l’arytenoide — 2° sur la partie supérieure du bord antérieur de la corne cricoïdienne. Il est « donc en réalité thyro-crico-aryténoïdien. ‘4 Fic. 4. — Muscle thyro-aryténoïdien. — a, C. arytenoide ; b, Epiglotte ; c, C. cricoide; d, articulation crico-arytenoidienne ; e, m. thyro=… arytenoidien ; f, glande laryngée de situation et annexée au pharynx; ~ g, Extremite de la corne supérieure du C. thyroide et articulation thyro-cricoidienne. Dans l’ensemble, ce muscle forme avec celui du côté opposé une large sangle à concavité supérieure et interne. Il est en rapport : en dehors avec le cartilage thyroide, en dedans avec le diverticule labyrinthique de la cavité laryngée et la ee SF em corne inférieure de l’aryténoïde, en avant avec le pharynx et la glande pharyngienne ; en arrière avec le cricoide. Action. — Sa contraction a pour effet d’abaisser et de rap- procher de la ligne médiane le bord, saillant dans le larynx, He lémyténoide. Sa partie inférieure accentue encore ce deplacement.en appuyant sur la face externe de la corne aryténoidienne et de l’épiglotte. La fente interarytenoidienne est donc diminuée, dans la contraction bilatérale. CONFIGURATION INTÉRIEURE. L'ensemble de la cavité laryngée est représenté par la super- position de deux cylindres de base inégale : un cylindre large en arrière formé par les cartilages cricoïde et thyroïde ; un autre plus étroit en avant et en haut, formé par les aryténoïdes et l’épiglotte. Mais par le rapprochement même des arytenoides ce deuxième cylindre est divisé en deux cavités secondaires. La supérieure assez vaste, allongée dans la continuité de la trachée, est le larynx respiratoire. L’inferieure, beaucoup plus étroite, ne communiquant avec la première que par la fente interaryténoi- dienne et un orifice assez étroit qui termine cette fente en bas et en arrière, semble être l'équivalent d’un étage vocal, spécia- lisation qui s’afirme encore à considérer les modifications profondes de la muqueuse laryngée dans cet étage. Dans la cavité supérieure respiratoire, la muqueuse unie et mince sur les aryténoïdes s’épaissit en bas et en arrière sur le cricoide et le thyroide en prenant un aspect pectiné dont les stries se réunissent vers orifice terminal de la fente interary- ténoidienne en une créte longitudinale qui parcourt le canal antérieur. Dans ce canal le repli, assez haut, est accompagné d’autres plis muqueux de moindre importance entre lesquels viennent ‚s’ouvrir les cryptes du diverticule multiloculaire dont la masse se renfle entre la cavité laryngée et le muscle thyro-arytenoidien, au-dessus du cartilage thyroide. Cette cavité, véritable labyrinthe de la muqueuse, creusée dans un tissu spongieux, est logée dans la concavité du thyroide (298) et correspond visiblement aux cavités décrites sur les mysticètes M par Boulard et Beauregard, par Turner sur certains Cétodontes (Grampus, Delphinaptére) et que Bouvier avec Murie, Watson et Eschricht assimile déja au ventricule de Morgagni. L’examen histologique de la cavité la montre, sur des coupes Fic. 5. — Coupe transversale de la cavite larvngée montrant la structure des replis muqueux avec les ilots glandulaires. (Chambre claire) transversales, formée de franges séparées par des sillons plus ou moins profonds dont l’ensemble constitue un diverticule irrégu- lierement anfractueux. | Chacun des plis ou franges comprend une charpente fibreuse qui traverse toute son épaisseur, depuis le muscle thyro- aryténoïdien et s’épanouit sous la forme de tractus plus ou moins épais arrivant jusqu’à l’épithélium. Bas ae as L’épithélium plat et stratifié tapisse uniformément toutes les cavité secondaires, mais quelques heures aprés la mort, nest plus apparent que par places et plus particulièrement dans les petits sillons du bord libre des franges. De trés nombreuses glandes, groupées en ilots situés en dedans de l’épithélium, remplissent la presque totalité des plis muqueux. On constate également dans le chorion muqueux, la présence de nombreux éléments lymphoides arrondis et de vaisseaux disséminés dans le stroma conjonctif. _ Le tissu lymphoide est aussi très abondant dans le conjonctif qui entoure les tubes secréteurs des glandes. Il n’y a pas de muscle propre à la cavité diverticulaire, la limitant en bas comme il a été décrit. Le seul muscle existant à ce niveau est le thyro-aryténoïdien, séparé de la muqueuse et de ses éléments par une coque conjonctive. INNERVATION. Comme chez les mammifères terrestres, l’innervation du larynx est assurée par le pneumogastrique. Au niveau de la partie moyenne du bord postérieur du cartilage thyroïde, le pneumogastrique donne une branche qui se dirige en avant et en bas: le laryngé antérieur [laryngé supérieur du larynx vertical]. Après avoir donné deux rameaux, Pun postérieur, l’autre antérieur au crico-thyroïdien, le laryngé antérieur passe entre l’aile du thyroïde et le muscle thyro- hyoïdien externe, traverse, en avant du crochet thyroïdien, la membrane thyro-hyoïdienne, passe entre les deux muscles thyro-aryténoïdien et thyro-hyoïdien interne et se ramifie sous la muqueuse laryngée. Le laryngé postérieur ou récurrent suit la face latérale ou postérieure de la trachée, traverse le cryco-aryténoïdien pos- leur, passe en arrière et en dedans de la corne inférieure du thyroïde et après avoir donné une branche à chacun des muscles crico-aryténoïdiens vient se terminer dans le thyro- aryténoïdien. (298) MS CONCLUSIONS. « ,.... Je suis porté à penser, comme l'a deja ir unter, « dit Cuvier dans son Anatomie comparée, que les Cétacés, du « moins les dauphins et les marsouins, n’ont aucune voix pro- « prement dite, caril nya dans leur larynx rien de ce qu’on « peut croire propre a en produire une dans les larynx ordi- « naires. » : Malgré l’autorité de Cuvier, il me paraît très facile de se refuser à souscrire à une telle affirmation. D'autres auteurs accordent d’ailleurs à beaucoup de cétacés la faculté d'émettre des sons plus ou moins intenses, tels le Cachalot, l'Hyperoodon et même le Dauphin. D'après Bouvier, Murrie a décrit au Grampus deux cordes vocales longitudinales comme chez certains ruminants, et Turner de fausses cordes vocales rudimentaires dans Balenop- tera Sibbaldit. Chez Delphinus delphis l'aspect général du larynx, la dis- position des articulations, l’orientation des cartilages aryténoïdes, la division du canal endolaryngé, la musculature intrinseque puissante, la présence d’une cavité labyrinthique assimilable a un ventricule, tout aflirme, à l’inverse de la conclusion de Cuvier, qu’il existe dans le larynx. de ce cétacé tout ce que lon pene croire propre a produire des sons. Il ne peut étre question de faire jouer le principal röle vocal a la créte médiane qui parcourt de bas en haut et d’arriere en avant la partie antérieure du tube laryngien. Mais on ne peut pas penser davantage que les gros muscles attachés aux cartilages ne sont que les vestiges inutiles d’une musculature ancienne et active. Leur innervation abondante et précise calquée sur celle des mammifères terrestres les plus élevés et la presence co rélative d’articulations peu mobiles, mais mobiles cependant, aflırment la possibilité de déplacement de l’arytenoide dont les mouvements se traduisent en effet utile par le rapprochement ou l’éloignement du bord antérieur du cartilage quant à la ligne médiane. pl ke En raison de ce déplacement et dans la même mesure se modifie la fente interarytenoidienne. La colonne d’air expirée suit, pour la plus grande partie, la cavité posterieure comprise entre les aryténoides, mais une partie passe inévitablement par l’écartement des aryténoïdes dans la portion antérieure du tube après avoir heurté et le bord antérieur des aryténoïdes et la crête médiane correspondant au thyroïde et à l’épiglotte. Le son produit par vibration de la colonne d’air sur les saillies cartilagineuses et membraneuses est susceptible d’être renforcé par sa réflexion dans la cavité labyrinthique à travers laquelle on peut supposer se constituer des courants tourbillonnaires analogues à ceux qui se forment dans le ventricule laryngé des mammifères terrestres. 298 “Le Bulletin ester: “dépôt chez Fe % 414! Carlstras e, Berlin et chez M. Le Soudier, WA: 1176, boulevard a a Paris. Les numéros du Bulletin se vendent séparément suivants et franco : | es | Nos 282. — Les bromures dans les sels ae par 1e De ‘Louis CHELLE DR CR wenn neh anne eves Din co Le 283. — Le Cycle évolutif de l'Aggregata. (Note préliminaire), a M. Clifford DOBELLeen e sence cece esse ee sene eee sees ee — Les globules du sang des Ascidiens sont-ils perméables pour les colorants acides ? (Note préliminaire), Per Al- ‘ brecht-BErBe re etes NO une aaa an . — The Circulation of the Abyssal Waters of the. ‘Oceans as indicated by the Geographical and Bathymetrical Distribution of the Recent Crinoids, Austin H. CLark. — Copépodes parasites provenant des récentes Campagne scientifiques de S. A. le Prince Albert I* de Monaco ou déposés dans les collections du Musée ‚Oc&anographique, par le Dt A. BRIAN« pig ooo) I ee ee : Aphroditiens pélagiques des Campagnes. de VHirondelle, de la Princesse-Alice et de l’Hirondelle 11. (Note prélim nairé)x par Pierre FAUNE De ne als lee ns das TUE É — Diagnoses de quelques poissons nouveaux provenant des campagnes du yacht Hirondelle Il (1911-1913), par Erich — | LUGMAYER. 4.4... ete eceereenr ee = — Commission Internationale pour |’ exploration re de la Mer Méditerranée. (Rome, février 1914). : sonner Analyses des huiles préparées à bord des. yachts des. AS le Prince de Monaco lors de ses croisieres scientifiques (Deuxième note préliminaire), par Henri MARCELET . de — Sur quelques Amphipodes pélagiques nouveaux ou pe connus provenant des Campagnes de S. A, S. le ‚Pri: de Monaco. (I. Scinide), par Ed. CHEVREUX..... eS Diagnoses préliminaires des larves de ,Poissons Ap : recueillies dans ses Croisiéres par Ss. a le ER de - Monaco, par M.bouis Rowe: 4 tiers we ; Un cas de bourgeonnement lateral chez Syllis a at - Clpd., par Rene HERPIN. oes eee e esse ee ee ender Une étude philosophique de la relation entre les crinoides actuels et la température de leur habitat, par Austi “Hi: GUAR Ao ys oo ee cg ee Dies OO NET ee . — L'Institut espagnol: d’Oc&anographie, par. M. des Prof Ovo 2 an er PA bf i € DR 3 campagne erleiden: a Br de la serie Be Note de 2a A _ MONAGO. — IMPR. DE MONA ER er : re y à < OCLANOGRAPIIOU B N Pe e {Fondation ALBERT Ter, PRINCE DE Monaco) | À BER Fsbo i> 77 ae 17 à « i une Perinereis cultrifera Gr. anormale. | fe = 5 % P ar René | HERPIN Licencié ès-sciences _ oo Se fesy : en Re: 10 en les. le de la nomenclature. : adoptées p par 1 des ee. internationaux. | | rt a, : 2° Supprimer autant que. possible les abréviations. LENS u _ 30 Donner en notes au bas des pages ou dans un index les indications | bibliographiques. - ee ‚4° Ecrire en italiques tout nom | scientifique latin. = x 5° Dessiner sur papier où bristol bien blanc au craven ‘Wolf (He B. Jo où. a-Vencre de Chine 7 5 ore ee 6° Ne pas mettre la lettre sur les dessins originaux 5 mais sur les papiers calques les recouvrant. - 2 : ete enact PES 7° Faire les ombres au trait sur papier ordinaire ou au crayon noir sur : papier procede. . ne RE DE 80 Remplacer autant que possible les che par des Gale dans le. texte en donnant les dessins faits d’un tiers ou d’un ue pue grands que la dimension définitive qu’on désire. = | Les auteurs reçoivent 50 exemplaires de leur ı mémoire: Ta Haren en? outre, en faire‘tirer un nombre quelconque — faire la demande: Eat, ie manuscrit — suivant le tarif suivant : RT NE a RR Sex. | A0dex:-] 450 ex. | D00ex, À 958 ox 500 ex: 1 Un quart = one. eel Ar» Sao). 6880 | -8f40 | 10, 40 | 17180 | Une demi-feuille.…....4}"470 | 6-70 | 8 80.1 11.» 1.123 420122 Sa ‚Une feuille entière... 29.10) .0.80 E73 So 16 a0 ee 133 80. ke > pa + I faut ajouter a ces prix celui des oes quand i il = a lieu. _Adresser tout ce qui concerne le Bulletin at adresse suivante : 2 En _ Musée océanographique (Bulletin), Monaco. Mage noe = BB ITETIN DE LL INSTITUT OCÉANOGRAPHIQUE (Fondation ALBERT I”, Prince de Monaco) No 299. — 1er Octobre 1914. Sur une Perinereis cultrifera Gr anormale. Par Rene HERPIN Licencie és-sciences Beste Perinereis- cultrifera. anormale a été trouvée, le 13 avril 1914, A un niveau assez élevé, dans une fente de rocher de l’anse Sainte-Anne pres de Cherbourg. Monsieur Fauvel a attiré notre attention sur ses anomalies et nous a engagé à les décrire. (1) ete Perinereis culirifera Gr., tout a fait aberrantè, ne possede méme pas les paragnathes coupants caractéristiques du genre. De plus sa téte présente, du coté droit, des cirres tenta- culaires rameux. Trompe. — L’anneau maxillaire est complètement dépourvu de paragnathes. A l’anneau basilaire (fig. 1, a) le groupe médian (v) manque. Les groupes latéraux (v1) ne sont pas symetriques et sont (1) Nous saisissons avec joie cette occasion pour exprimer a un maitre aimable et devoue toute la gratitude que nous éprouvons pour l’aide et les conseils si précieux qu'il nous a prodigués en maintes circonstances, notamment lors de l’etude de la Syllis hamata Clpd. bifurquée qui a fait l’objet d’une précédente note : R. Herrin. — Un cas de baue nement lateral chez Syllis hamata Clpd. (Bulletin de "Institut océanographique de Monaco. No 203.) PT he ES EGF eS OES le ETS POMS AO Me EERE Ete r 256 à BL, 1p ea P2 — 92 — dépourvus de paragnathes cultriformes: Celui de gauche porte | un paragnathe arrondi et assez gros et plus loin un paragnathe conique et de petite taille. Celui de droite comprend d’abord un paragnathe isolé conique situé vers la limite des groupes v et VI, puis 3 paragnathes rapprochés : les deux internes arrondis, LE a6: oe = oo © uf SeSeaee er ay PR a eee Fig. 1. — Perinereis cultrifera Gr. — Tete et trompe deyasinee: Gr. 5. — a, face dorsale. — B, face ventrale. non coniques, de taille médiocre ; l’externe en forme de croissant à pointes inégales, mais non coupant. La face ventrale de l'anneau basilaire (fig. 1, B) porte une double rangée de paragnathes coniques, sauf au milieu (groupe vn) où il mya qu’un rang unique de 3 paragnathes et aux extrémités, composées chacune d’une rangée unique de 2 paragnathes. Leur distribution est assez irrégulière : le groupe vin de droite (à gauche surla - fig. 1, B) en contient seize; le groupe vill de gauche (à droite sur la fig. 1, B) n’en LA contient que onze. ; Fic. 2. — Perinereis Tête. — Le prostomium ne présente cultrifera Gr. — Téte et rien de particulier. | à trompe dévaginée vues ’ d A a dicate Ronan Il n’en est pas de même du segment = buccal et du premier sétigère, qui, bien distincts en dessous et a gauche, sont plus ou moins confondus du côté droit de l'animal (ip. 1, 4 er mar). La partie gauche du segment buccal (fig. 1, a) porte anté- rieurement quatre cirres tentaculaires normaux. La partie droite de ce méme segment (fig. 1, a et fig. 2) est tout a fait aberrante: non seulement sa délimitation avec le premier sétigére est peu nette mais de plus ces deux segments portent cing cirres tentaculaires dont trois sont ramifiés. Les deux cirres supérieurs, insérés non loin du palpe sur le segment buccal, sont assez gros et tout a fait analogues aux appendices symétriques de droite. Les trois autres appendices sont ramifiés, moins longs et plus étroits. L’un comporte 2 branches encore existantes et la base de deux autres tombées ; un autre en forme d’U est formé de deux petites branches ; le dernier porte deux branches inégales et, au milieu, la trace d’une troisieme; il semble inséré sur le premier setigere. . Parapodes. — Dans le but de comparer cette Perinereis cultrifera anormale a un echantillon normal nous avons examiné des parapodes pris dans les diverses régions du corps. Tous ont été pris du côté gauche de l’anımal et aux 5°, 10°, 15°, 2, Ad, 58°, 71°, 86° setigeres, le nombre total de sétigéres étant 98. Sur tous les parapodes examinés la distribution des soies est la suivante : Rome dorsale:..... Meet Arétes homogomphes. ( nombreuses arêtes homogomphes. Faisceau supérieur ! oe ( quelques serpes hétérogomphes. Rame ventrale R Din ( quelques arêtes hétérogomphes. ( Faisceau inférieur : Bin, nombreusesserpes heterogomphes. Le 86° parapode ne se distingue des précédents que par la eiandeur relative des mamelons setigeres et le plus petit nombre de soles. Aucune différence sensible n’est à noter entre les parapodes et les soies de ce type aberrant et ceux d’une Perinereis cul- trifera normale. Méme analogie en ce qui concerne la coloration. D'autre part on ne peut guère ici se baser sur le nombre, la forme et la disposition des paragnathes. En effet les anomalies de paragnathes sont frequentes chez Perinereis cultrifera : elles (299) ER a M N ont. precisement été signalées par al aux ens Cherbourg ; Gravier en a aussi figuré plusieurs exemples. Perinereis floridana Ehlers, qui n'est quit une variété | d Perinereis culirifera. — | ER La forme anormale (en croissant) de l’un d? eux, précisément du côté présentant les cirres tentaculaires rameux, semble bien a indiquer que la trompe présente ici des caractéres aberrants. oe Sans donc retenir l’absence, peut-étre accidentelle, de para- — gnathes al’anneau maxillaire, nous constatons que nous sommes à ici en présence d'une Perinereis cultrifera aberrante, remar- quable par l'absence de paragnathes cultriformes, et par la présence (du coté droit seulement) de cirres tentaculaires rameux, dont un au moins semble s’inserer sur le premier séligère. re et chez M. Le Soudier, 1747 176 sod a a Paris. Les numéros ae Billleda” se vendent mn 1 suivants et franco ER | Ne JK 5 2 EB. Fee Er > £ 282. — Les orig dans des sels oe par ler CHELLE ik 2605 ideo as see UN Toute SR 283. — Le Cycle évolutif de l’Aggregata. (Note préliminaire), | "M. Clifford Doni ie 6 ee we Les. globules du sang des Ascidiens. sont-ils perméable pour les colorants Das ? (Note préliminair 'e),.par Ale DreCht BETH 2.02. SW ou es we ees eared oon mieten 285. — "The Circulation of thie Abyssal — Waters of ie ee as indicated by the Geographical and, Bathymetrica ‚Distribution of the Recent Crinoids, Austin H. Crark., | ‚236. — - Copepodes parasites provenant des récentes Campagnes scientifiques de S: A. le Prince Albert I" de Monaco ou. déposés dans les collections du Musée: Océanographi 1e, par le D' A. BRIENS ons t rte ne Wie ates ed Ci FR ER — Aphroditiens pélagiques des Campagnes de l’Hirondelle, de la Princesse-Alice et de l'Hirondelle II. (Note prélimi naire), par Pierre: FauvEL.c...... SO ee - Diagnoses de quelques poissons nouveaux. provenat campagnes du yacht Hirondelle I] (1g11- 1913), LUGMAVER. ere nue Ahern tee ete ae . — Commission Internationale pour l’exploration scientifique de la Mer Méditerranée. (Rome, février 1914)..... . Analyses des huiles préparées à bord des yachts. deS. A. le Prince de Monaco lors de ses croisières. scientifiques _ (Deuxième note préliminaire), par Henri MARCELET . Sur. quelques Amphipodes pelagiques nouveau < connus provenant des Campagnes de S..A. S. le de Monaco. (I. Scinidæ), par Ed. CHEVREUK+ +6545, ‘Diagnoses préliminaires des laryes de Poissons Apodes recueillies dans ses Croisiéres ‚Bar = A: Ss. le Pe Ice de: Monaco, par M: Louis Rowers, Sue ae :— Un cas de bourgeonnement later i chez Syllis “hamata =: Clpd., par René HErPIN. on 0.1.00 sees ee eee eae 29: — Une étude philosophique de la relation. entre les crin ides ‘actuels et la température de leur habitat, pa Austi n CLARK a Wis petra ret an ar et stele See Ma ee 298. — L’Institur espagnol d’Océanographie, par. M. le. Prof, ‘Ovox ; DE Buen, DirectenT ss... here beeen eee eens 206. - — Diagnoses d’Amphipodes nouveaux provenant des ce ë gnes de la apes ess ne Ran ) 297. - _ en ‘campagne Scie ue one ie age (26° de la série complète). ‘Note. de S. A, eon AG oe e Gade ee ER | MONACO. — IMPR. DE MONACO, ‘on co Nom PRINCE DE. er BERT AE datio a LE DEL 5 ON HIR FIQ rl ressee LA ir Es % par 50 Dessiner sur p papier ou bristol page blanc au a is == | | ‘ = ie de Chine. F x Re + M PES ne IE recouvrant. 1 ee AR = a =: a a 7° Faire les ombres au trait sur papier ordinaire ou auc Fa “texte en one ies dessins faits ae tiers ou 1d un quart ph a, dimension definitive as on. désire. £ { mm) | Key : \ > +, x — % ‘Un quart de feuille .. :: |. = 520 | pr Une demi- feuille... Re Te Ge 670 8 80} 2 Une feuille. entière. Re ie a = So. as 80 7 FR En 2e Ps je BEIGE À - 3 ai ra a ee he Gegue Rz ‚Adr esser tout ce qui, concerne ” Bulletin a l'adresse si a DE L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE ie | 3 2 (Fondation ALBERT Ir, Prince de Monaco) No 300. — 30 Decembre 1914. _ CAMPAGNE SCIENTIFIQUE DE L’HIRONDELLE II (1914) Dressée par J. RICHARD (AVEC UNE CARTE) a TS, NUMERO de | STATION 3559 3560 3561 3562 3563 3564 3565 3566 3567 3568 3569 3570 35914 357% 3573 3574 3575 3576 357% 3578 3579 3580 3581 3582 3583 3584 3585 3586 DATE 19414 29 avril 16 juillet 17 juillet 18 juillet 24 juillet 2>junllet 26 juillet woot Fe N be if : the f2 di fe past See ot LOCALITE | p LATITUDE LONGITUDE (Greenwich) 142048 N. 8048! SDS, ! Pres de la Corse ) \ | (420 48 N. Sor ao Beaty l Pres de la Coreg I 49023 30 EN. 30 19 W. AG? OV 308 N. 40 W. 47°08 Ne 6°: .09' 507242) 47° Ir N: 69.03 36 NV: 400 Sa) eee IN 6° 05’ W. 46° 46° N. 50 40’ W. 450. 50° N. u) W. 44° 31’ N. 4° 24’ N: 430 49° N: 4° 08 W. 430 41° N. 40 35? W. 44° 08’ N. 6° 00° W. 449 02’ N. 6° 18’ W. 43056 N. 60 1B ie 44906 90% N: 60 45 W. 449 03 30” N. 6° 49 W. 44° 00 30” N. 6° 49° W. 44° 02’ N. 6° 49’ Ww. 44° 00’ N. 79 EV W. 490, 33. N. 80 26’ nr: 43° 00’ N. 10° 18 W. = oh Z D = aa Der waere | ’ a3 = =; LT = sie Free een ea = N % ‘ DRE Le 4 ye a le an mg = k an 32 ee 2 2 =% D PROCEDE JRE pu FOND de 2 RECOLTE 3 3 lests i & Palancre hi FY Pilet fin etroit OBSERVATIONS Perdu ° 12 nœuds (19 h. — 19 h. 50) _ 12 — (oh. — oh. 30) à Di Re, ARE 0.250) 4 [2 — (12 h. — 12 h. 30) Pope ine: he 35 15) hs) ; Xenodermichthys,Systellaspis,Periphylla = 12 nœuds (19 Hon es 10 -H. 39) ; 127 — - (19h. 35 — 20h05) | OM NOR One 0 — 7, Ona 30) : RP EN RAP a 12,5 — (7h 35 — 8h. 05) 19° 0-2 (lah = —— 12: ho) io — (12h. 35 — 13 h. oi) 9,2 — (oh. — oh. 3o) 9 — (7 tees. 2 7>h 436) 9 — (qh. 35.— — 3 he od} Centrosc. celolepis, Synaphobranchus Perdu 8 nœuds (oh — oh. 30) oS (a — 7h. 30) 8 — (Jone 35, #8 1.65) 10 — (oh. == 0th» 30) — A(t) Filet Bourée en vitesse Filet fin étroit 2, = A | = A > A j 3 lests / Palancre eg 3 lests À D ests x | 3 lests | 4 2 Palancre 3 Filet fin etroit : = 5 # a A ra étroit à mailles plus grandes. : | (300) Er LOCALITE PROCEDE NUMÉRO ra ae ION RE DU FOND ge OBSERVATIONS a pee LATITUDE LONGITUDE (Greenwich) M i Een: 1914 | ; | 420 48° N. a zieh Stow iS NY £ 3 lests 3559 29 avril l Près de la Corse ) 20 3560 = Fa Se la E F | 1q cc PE ee 39 23’ 30” N. 30 19! W. Sut Filet fin étroit 12 nœuds (19 h. — 19 h. 30) 17 juillet 49° ov 30” N. LEA = En Er gi NN. 6° 09° 30” W. = BOY ee ee) 2: 47° 10 N. 60 03’ 30” W. Er 2 — (12h. — 12h. 3o) = = Ar) 12 — (12h. 35 — 13h) | = Filet Bourée en vitesse | Xenodermichthys,Systellaspis,Periphylla Ay Filet fin etroit 12 nœuds (19 h. -- 19 h. 30) | = — A 1 — (19h. 35 — 20h. 05 18 juillet 450 50! N. 50 13° W. — 125 — (oh. — oh. 30 = = 25) (7 h. — 7h. 30 = er — A 12,5) = — (7h 35— 8h. 05) = = 10 — (mh. —12h. 30) = as — A 10 — (12h. 35 — 13 h. 05 24 juillet 430 41° N. 40 35° W — 9,2 — (oh. — oh. 30 == . W. u 9 — ih. — 7h.30 _ — — = A JT (7 h. 35 — Sh. 05 = 44° 02’ N. 60 18 NE 26 3 lests = 430 56) N. 60 18’ W. Palancre Centrosc. ceelolepis, Synaphobranchus = 44° 06! 30” N. 60 45° W. 3 lests — 44° 03° 30” N. 6° 40) W. 3 lests — 44° 00’ 30” N. 60 49? W. 3 lests a 44° 02? N. 6° 49? W. Palancre Perdu. 25 juillet 44° 00° N. 7e 1 W. su Filet fin étroit 8 nœuds (oh. — oh. 30) = 430 33? N. 80 26° Vio 4 Ye (7 1s — 7h. 30) 7 — — h. 35 — 8h. 05 26 juillet 430 00° N. 100 18” W 22 2 5 ra 7 nee Soul a4 désigne un filet fin étroit à mailles plus grandes. NUMERO LOCALITE de DATE aaa | STATION LATITUDE LONGITUDE (Greenwich) ET 1914 | 3587 26 juillet 42° 40’ N. 119 10’ W Surf 5588 — — — = 3589 — 429 22’ N 110 50’ W. - 3590 _ 42° 10 N 120 03 W. 45 3591 = 42° 18’ N 120 08’ W. 0-3 3592 27 juillet |. 42008 N 120 30 W. Sur 3593 Be I 50s aN 130 90° W. - 3504 — — — + 3595 — 410 26’ N 140 35’ W 3596 -- — _ 3597 — 40° 52’ N 16° 20’ W 3598 28 juillet 40° 30’ N. 170201 W. 3599 — 39° 50’ N 180 40’ W 3600 — — — 3601 — 39° 48 N 180 51’ W 3602 — == im 3603 as 39° 27 N 19° 45’ W 3604 = a | = 3605 29 juillet 7399 10° N. 200 45’ W 3606 = 380,92 N. 220.30 W. 2 8607 = = = 1 = +8608 eh 380 35’ N. 220.57, 308 5 3609 — 380 20’ N. 230,307 0 : 8610 = = 3611 30 juillet 38° 10° N. 240 50? W k 3612 = 380 05° N. 250 48 © NN pie | 3613 — 30158730" ING 250. 92.19 = 2614 = 37059 N. 250 51° 15” W 3615 — 38° 00° N. 250 50’ W pay rn re ne ÜBTE TE nennen Ze BR EAN SEC ES À 25° 20° 15° 10° 59 W.Gr. 0° E.Gr. 5° 10° I EE TETE um TT au] TT TNT TTT OTN mun El] 500 NN zu EL Ss FO — GO ea U UL HN a ae a a a SS ee === DE a SSS pam sr SS EE a eS a a a an, et ı i ! SS SS a ae LU A | 50 LE HAVRE % CAMPAGNE SCIENTIFIQUE H DE | . SWIRONDELLE” | | > 20 Avril 27 Avril igi 5 Juin __.... 14 Juin 191k Q 16 Juillet... 8 Août 1914 _ITINÉRAIRE | \ TTT Im Nm erssaeststatonsEremtiyestarosts® 5505 _ 3644 | K À H y , Sondes : chiffres penchés ., 123 4588 1% - LE Hp ET IE MERE 45° 3570_71 T MONACO | =| | | | : | | La Corogne E | A | EI | E =) | Cap Finisterre A a S| | | a © [| | a E | : > H | | My = | | Cap de Creux z Sell | à | | lg | | RE | | E | | IE | | | SARDAIGNE ho? o® 3589_ 5600 5601_02 MAJORQUE © CA NO C.San Antonio 3606_07 8611 äo Miguel Gy 8 5619 5622_23 Cap Palos: | ES 3626 a 3624-25 x 5620_21 3627_28 X Santa Maria [| 363435 : 881285 3656_37 I Banc Gorringe (Gettysburg) SF (SS SS See = Tell TS I Tee CE D SI IE a tt oo T SIS EE ES (SS ES ES Sram as SSS SS oem De ES (else ST feet 3 35° RATT a Co rt NISTEINGETTRETISENETETTE hime T non Anm (TN UE I GITE TT CONTE TT NT TET PRTC CTT neun TTT To DESTINE TE TNIN TT nn mio —— 1 ET i o o o jo 25° 20° 15 10 5 W.Gr. © E.Gr. 50 Alan en ten CRT Ne RE 0 aa TE À eaten hai ne Br ddr remaniement din or ds ey rg res RUAN ER EN ER EA RENTE AR Of ; ies } | | ie 2 I" SURE ou FOND =. | PROCEDE à den RÉCOLTE Filet fin étroit = A Tube sondeur Buchanan Filet Bourée (a fermeture)| Bathylagus, Gastrostomus, Gigantocy pris Filet fin étroit — A — A — A Pompe a plankton Filet Bourée en vitesse‘ OBSERVATIONS 10. nœuds . (7 à. — 7h30) 10 — (7 h. 35 — 8h. 05) 10 —. (12h. — 12h, 30) Q,7 nocuds. (oh. >. — oh 3a) oho eae Ale 9,9 — (7h. 35 — 8h, 05 10) f= (12h Ceratias, Gastrostomus, Pasiphea, etc. Filet fin étroit ro nœuds (19 h. ~ — roth, 30) — A 10 — (19h. 35 — 20 h. 05) — 12 — (oh. — oh, 30) — 12 — (7h... 7h50 — A 12 — (7h.35 — 8h. 05) Filet Bourée en vitesse | Gigantocypris, Opisthoproctus, Diretmus Filet fin étroit onœuds (19 h. « —‘19 he 36) — A 9) — (19h. 35.— 20 h..eB) — Do (oh. — oh. 30) — 8 — her Pg he) So lests Palancre Perdu Filet fin étroit g noeuds (12 h. — 12 h. 30) (300) MEET RS SOE MRE eS TO ae 2 . > ee i | à a D : ie ; eu a 3... a NUMERO LOCALITE de DATE rr RON LATITUDE LONGITUDE (Greenwich) 1914 3616 | 31 juillet-1er août Ponta Delgada e 361% er août 37° 40° N. 259 07 W. urf | 3618 == ar va - 3619 2 aoüt 370 30° N. 24° 12’ W. ~ 3630 — 370 10? N. 210 40? W. 4 3621 vi ss ae 4 36223 — 370480 N: 200 40’ W. 4 3623 Se a 73 4 3624 = 370 18 N. 199 38s W. 2 : 3625 = ws ee + 3626 3 aoüt 398: 13, NG 170 40’ W = A 3627 — 37° 00° N. 150 40° W. 4 3628 = = | az : 3629 = 360 45 N. 140 20° W. 2 3630 _ — air = 3631 un 360 30’ N. 120 21’ W. gee 363% — _— — & 3633 4 aoüt 360 20’ N. LID 251 W. 3 3634 = 360 15? N. 10° 12’ W. 3635 ou = a8 1 3636 — 36° 10’ N. 80 05’ W. | 3637 ar fe | RT 3638 — 350 55? N. 6° 00° W. 3639 = 23 Le 3610 5 août | 36° 04° N. SONO W | 3641 = | 360 28 N. 30 11°) aaa | 3612 _ a inet 3643 a 360 40° N. 10 Sa So Br 3644 — a= = ER: ie PROCEDE JRE pu FOND de OBSERVATIONS a RECOLTE t | Trémail Divers | Filet fin étroit 13. neeuds (10h44 19 h.30) : = 1309 9 (19 h. 35 — 19h05) : ra Der oh. ol , us 0 FT ee eae E og Ai Aor be 352 hrs : == D (rns ely 30) ; Em 130,0 (12135 135 Hoss — 19% 0-2 TOR — 19 h. 30) = 13 — (19 h. 35 — 20 h. 05) ao 12. 2 (eo hs ~o hosel N = 13 — (7D — 7h. 30) > 13 — (7h.35— 8h. 05) 3 ess 13,8 — (12h. + 12h. 30) 4 ar 33,8. == (rh 35 13 he ool 5 LS 13,8 — (19h. — 19h. 30) a 13,8 — (19h. 35 — 20h. 05) — 13,8 — (oh. —"0:h530)% re 13,8 — (7h — 7h. 3o) ane 13,8 — (7h. 35 — 8h. 05) ne 13,8 — (12h. : — 12 h. 30) Le 13,8 — (12h. 35 — 13 h. 05) at 15,00 =. (1¢:h — 19 h. 30) Za fee PO hs es 20 herent = 13 — (oh. — oh. 3o) = 13,5 — (7 h — 7h30) ee 13,5 — (7h. 35 — 8h. 05) = 13,7.2 007 (12: 1 12 530) L ue ae (1h35 03 bon) NUMERO de STATION LATITUDE LOCALITE mn LONGITUDE (Greenwich) PROCEDE de RECOLTE OBSERVATIONS 3618 = 3620 = 3621 = 3622 — ww e = e u » o = 1914 31 juillet-ıer aout ıer août 2 aoüt 360 20° 360 15° 360 10° 350 55? Ponta Delgada 2 250 01’ 20° 40! 140 20 120 21 6° 00° 10 54 W. W. Vz Tremail Filet fin étroit Divers 13 nœuds (19 h. — 19 h. 30) 123 — (19 h. 35 — 19 h. 05) 13 — (oh. — oh. 35) in = (7h. — 7h. 30 13 — (7h. 35— 8h. 05 3 — (12h. — 12h. 30 13 — (12h. 35 — 13 h. 05 123 — (19h. —19 h. 30) 123 — (19h. 35 — 20h. 05 121 — (oh. — oh. 30) 130 — (7h. — 7h. 30 13 — (7 h. 35 8 h. 05 13,8 — (12h. + 12h. 30) 13,8 — (12h. 35 — 13 h. 02 13,8 — (mh. —19h. 30) 13,8 — (19 h. 35 — 20h. 05 13,8 — (oh. — oh. 30) 13,8 — (7h. — 7h. 30 13,8 — (7h. 35 — 8 h. 05) 13,8 — (12h. — 12h, 30) 13,8 — (12h. 35 — 13h. 05 13,8 —. (igh. — 19h. 30) 13,8 — (19h. 35 — 20h. 05) 13 — (oh. — oh. 30 13,5 — {7h — 7h. 30) 13,5 — (7h.35— 8h. 05 13,7 — “12h. —12h, 30 (12 h. 35 — 13 h. 05) Pal re 4 IN Le us ten dae chez Fried : | ee et chez M. Le Soudier, 74-170, bouleva eos Paris. = er Ae eee Ss Ems Les numéros du Bulletin se e vendent séparément aux “suivants et HERO 5 = Des 283. Sieg cig rel nut de A regata. Nas ar ar FR Gyele vol nif de Paggregata. (Note préliminaire is 284. = Les globules du sang des Ascidiens sont-ils Pers pour les colorants acides ? (Note préliminaire), par. Al. > brecht. BTE, des First ngs copy age) ie des eee ; 285. — The Circulation of the Abyssal Waters of. the Oceans, _-. as indicated. by the’ Geographical and Bathymetrical Distribution of the Recent Crinoids, Austin H. Crarw.. 286, — Copépodes” parasites provenant des récentes Campagnes — ee de-S.-A. Ie Prince: Albert Ie de Monaco où : _ déposés dans les collections du” Musée -Océanogräphique;. parle DE AS BRIAN 22 sakes sme pen ee 287. — Aphroditiens pelagiques des ne del ‘Hirondelle, de ae la Princesse-Alice et de l'Hirondelle II. (Note prélimi- Sete Naw ey, pat ıbierre FAUVEL cece eset ere ee reenter esse 288. = ee de. quelques poissons nouveaux provenant. des 2. campagnes du yacht Aironaelle IT (191 1-1913), par Erich: AUS Cots Lt cree credo ee 289. — Commission Internationale pour l'exploration scientifique de la Mer Méditerranée. (Rome, février TOT4Jeeersesiee. A ago: — Den des huiles préparées à bord des yachts de SAS: Je Prince de Monaco. lors de ses croisières SCHEIN IR - (Deuxième note préliminaire), par Henri MARCELET | ES 291 = ‘Sur quelques Amphipodes pélagiques nouveaux ou- peu. ~ connus provenant des Campagnes de S. A. S. le Prince de Monaco, (I. Scinide),. ‚par Ed. CHEVREUX.. ro. : 292 — Diagnoses preliminaires des larves de Das Apo SEE recueillies dans ses Croisières par S. A. S. le ‚Prince. Monaco, par M. Louis RW eet Eee 293. — Un cas de bourgeonnement lateral chez. Syllis”h mata Me Clpd., par René HERBE sas Dore Renee aes 294. — Une étude philosophique de la relation entre les cri vides” actuels et la fen pa aS ‚de deur u er Auer F En ÉTÉ ee EEE TR es = À, Institut at d’ Oremassaphie. par M. je: Prof. - DE Re DE ne ee 297: ere: campagne | dlentifig ue es : (26° de la série complete). Katee de S. A. Ss Te: P D “ ALBERT DE MONACO... ss. een eee ae tne Ses oe ec 208- — Étude “anatomique du Larynx du Dauphin, ı par EL 299. — Sur une Perinereis cultr fera Gr. anormale, | par René Herr 7300. — Campagne scientifique de V'Hirondelle. 17: (1914). "List à Stations ee une Se). dressée noe J. ‚RICHARI Soph a ae REX pes En ( “MONACO, — IMPR. DE Bay city f | t Pan 1 1 f N { f 0 d N 1 i i i 1 y N ’ t Ag à ii, Saye 74 4 T Ko ? CRE er ot SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES 2 ee va . u j N à 4 y A i Fi à ‘ . 4 7 " N rot + Bey HAT \ \ SA “ Kuh a A À RU 0 ‘ : f N i ï ie N 5 he, à Heth ie i t eS Lt : A Kr HELA ‘ eet Ar i i DEM à f : 3 9088 01299 8753 BA WE mys Koh WET RI OR ARTEN) A i Wale SEA Saya et NR Ir Ae & Pad Saipan TUE Wh vente ‘x yy ; B : ; f tie ‘ 4 4 Parente ba 4 et EU 44) À tt, \ À i ; , $ f A ! re } \ 4 i i e t ni = 0 AUTANT EL ETS $ \ : ER NI Qu Vy a 1% SRH | rity ! à ' NEN RS ” | ‘ bad AN sasha gee : : v LOL BE PR / 5 CAPE PL RC ‘ ma a) ‘ uv Say PEL LA CH dite À oa) ie SAY ‘ CR ve RTS } j Ae AA RER vs ER Fa Bam WO y a THE EU ‘ . Kr \ ur FEN, NND Wr ON deat he Ys Fe ut Ty DE CEE ‘ ret E Vy Von \ vy { N hf i it N FRE EEE N WS EE | \ EEE FIR ¢ Wien, (ee we tt oan En ns a Ui A he Pe Et ; “ ; PEAU TERRE RES KR 4 RR ‘ Pet Pia ey Cas sho Lr Mt? at ein ME ‘ EHEN DOTE FAX CPR DE LP RI, ru HN ALT: A + 1 ; a a’ ‘ J b i La Del a TEE TEL EE TS AU CHER i iV 1 \ ‘ i LR: Lo An SALES Fer SS CORTE TAC : FERN Naar CA aa MERCI RL AD, % Î au d'un lt : ALM AU ge tt ote cen oltre Wath ew DER Ear MW RST DELL "IE TRE AE ORES SARL A) AVA, MERAN TETE ' , ua RUN Pa DA ae MU ANA 0 EMI et, nel B \ SU fan € CRM: EM Si US YAW dre re Eb tas Seay) gta ge et) } . a ALA A ORAS AL GSA WAI Ne a ns AN, SE CARE 8. AURA A LR AA ET ES te RIND, Aue Le a M anal BR Wal, ALM AN, AeA Mints VA CHIEN DURE NULS VISE ER Bl, Mt Es TIR TEL u i OFS PN, : ves 4 a “ty en amd Lo Kan ET Ag nr | CIATEUTE H N say ke Vee : ; ER Hash Waele CIC AL EE as ‘ 4 ARE AAA Vers di, Ark i wa rst i Ni; hae wy 2 ET DR, VE Wr Wy a i Hea dye N ia et ter HR nit i FREE NE EL EE ALR. 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