> ^f -J ' _ f?- ■■- :2!E|WY0RKB0TANICALGARp^ BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE (Ancien MONDE DES PLANTES) BULLETIN DE L'ACADEMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE (Ancien MONDE DES PLANTES) Tome XII ANNÉE 1903 « J'ai vu Dieu; j'ai vu son passage et, cale et scientifique, 23, rue Racii Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fils, iq, rue Hau feuille. il LONDRES W. 1 DuLAu and C°, Foreign booksellers, : Soho Square. William Wesley and C°, 28, Esî Street, Strand. BERLIN, S. W. 46 Gcbriider Borntraeger, Schôneberg» strasse, 1 7, a. Dépositaire pour VjU magne et V Autriche. I NEW^YORK Ph. Heinsberger, i5, First Avenue! I Ouvrages offerts k la Bibliothèque \ De la part de MM. Robert Bell et Macoun (i vol), H. Sudre(i voi.),j Em. de Bergevin (i br.), George G. Hedgcock (i br.), L. Hémet (i br.), Alex.J Zahlbruckner (i br.), L. Corbière (i br.),PiETRO Revedin (i br.), M. Gandoger' (2 vols.). G. DiSMiER (i br.), Sam. Bain (i br.), H. Léveillé (2 vols, et i br.) Mouvement de l'Herbier 1 De M. l'abbé Hervier des Epilobes de la Loire. De M . G andoger des Carex et deux autres espèces de Madère et des Canaries» 12' Annf.f. (3" Sc'rie) N" 158 i"' Janvier iqo3 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE SÉANCE DU 3 NOVEMBRE 1902 Le dépouillement de la correspondance donne lieu à d'intéressantes observations de la part des membres présents. M. Leveillé lit un travail avec documents à l'appui sur les Polygonum de Chine et M. Vaniot commu- nique son mémoire sur les Composées de l'herbier Bodinier. ELECTION DU DIRECTEUR POUR 1903 Inscrits : 187. Votants : 73. Majorité absolue ; 37. MM. Treub : 42 voix, élu. Henriques : i3 voix. R. A. Philippi : 10 voix. David Prain : 6 voix. F" HÉRiBAUD : I voix. Bulletin nul : i voix. Le dépouillement des votes a eu lieu en séance d'Académie, le mercredi 3 déeembre.'A cette même séance, M. Gentil a communiqué ses Epervières sarthoises et M. Vaniot, ses Composées du Kouy-Tchéou, parmi lesquelles deux genres nouveaux Leveillea et Martinia qu'il a créés. M. Treub remercie les membres de l'Académie de son élection au Direc- torat. Ceux-ci, ainsi que les titulaires de la Médaille scientifique internatio- nale, offrent leurs vœux respectueux de nouvel an au nouveau Directeur ainsi qu'au vénérable Directeur sortant. Nous espérons donner, selon l'usage, le portrait et la liste des travaux de notre nouveau Directeur. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE ELECTIONS M. G. Radde est élu membre titulaire. MM. BouDiER et Corbière sont élus membres correspondants. Sont classés comme suit, en vue d'une prochaine élection : MM. Schinz, Britton, Clos, Coulter. N O M I N AT IONS Par décision en date du 8 décembre, sont nommés membres auxiliaires àQ l'Académie : M. Château, instituteur à Bourg-le-Comte, par Marcigny (Saône-et-Loire), présenté par MAI. Léveillé et Z)r Gillot. M. Basset, instituteur à Mont, par Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire), pré- senté par MM. Léveillé et D"" Gillot. M. RossET-BouLON, instituteur, Ecole de la Bajatière, Grenoble (Isère), présenté par MM, Léveillé et Girod. M. Bach (abbé V.), curé de Sérignac, canton de Puylévêque (Cantal), pré- senté par MM. Léveillé et l'abbé Charbonnel. M. DE JoiNviLLE (Pierre), 9, rue de la Neva, Paris VIII, présenté par MM. Léveillé tt Vaniot. M. Savouré (Saintange), receveur buraliste, Domfront (Orne), présenté par MM. Léveillé et Gentil. M. CoNiLL (L.), instituteur à Sorède (Pyrénées-Orientales), présenté pai' MM. Léveillé et Gentil. M. Gandoger (Michel), Arnas par V'illefranche (Rhône), présenté par MM. Léveillé et Vaniot. M. CosTE (abbé Hippolyte), chanoine honoraire, curé à Saint-Paul-des- Fonts, par Tournemire (Aveyron), présenté par MM. Léveillé et Gentil. M"" Belèze (M'°), correspondant du ministère de l'Instruction publique, officier d'Académie, 62, rue de Paris, Monfoi t-l'Amaury (Seine-et-Oise), présentée par MM. Léveillé et Vaniot. Le Directeur, R. A. PHILIPPI. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE BOTANIQUE RURALE Diverses Eécoltes en Provence et Annotations (Suite). V.— Silène pauciflora Salzni. J'en ai rencontré, 23 mai 1902, un pied fruci. au vallon de la Masque, entre Aubagne et Roque- fort (B.-du-Rh.). Celte Silénée, nouvelle pour la France conti- nentale, avait été déjà découverte, en 1901, à Saint-Pons de Gémenos (unique exemplaire aussi), par mon confrère L. Char- rel, qui me la fit connaître. Plante à rechercher dans toute la basse Provence, où on doit l'avoir méconnue à cause de sa res- semblance avec S. italica. Crat^gus monogyna Jacq. var. macrocarpa N. non Heg. Cette Aubépine, assez fréquente dans les B.-du-Rh., m'a fourni, à Aubagne, 5 fruits exceptionnels à double pyrène, sans qu'elle se confonde avec le C. ruscinonensis Gr. et El. dont deux beaux sujets existent non loin des Aires de cette ville. ? Sedum Clusianum Guss. Partout où croît, chez nous, le S. micranthum Basi., j'ai observé que de nombreux pieds ont les pétales aigus, constituant un passage de la plante de Bas- tard (pétales obtus) à celle de Gussone : ces deux Orpins sont-ils suffisamment séparables l'un de l'autre ? Calendula ARVENsis L. var AMBiGUA Pcr. Lar. in Willk. et Lang, Prodr. Flor. Hispan. [C. inicrantha var. ambigun Guss.) Çà et là, non très rare, dans les champs des B.-du-Rh. et sans doute du littoral français méditerranéen entier. Le C. cerato- sperma Viv., qui est notre forme la plus répandue du groupe arvensis, montie en Afrique le bec des akènes extérieurs rac- courci, égal à la semence ou plus court, et en Provence un bec davantage allongé ; toutefois son akène rostre n'atteint point la dimension de celui de la variété de Perez Lara : « Var. ambigua a typo difiért achaeniis marginalibus dimidiomajoribus ». Je me demande quelle différence précise existe entre cet ambigua et le C. MALACiTANA Boiss. et Rcut . dont la description s'appliquerait également à merveille à la plante des B.-du-Rh. Il est vrai, le 4 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Conspectus de Nyman (s'appuyant peut-être sur la petitesse des anthodes jeunes et sur le faible débordement des ligules par rap- port au péricline, caractères variables sur un même pied) fait du malacitana une sous-espèce du C. œgyptiaca Desf. ; pareille opinion semble discutable, vu le silence de Willkomm et Lange à qui V œgyptiaca était connu; leur Prodrome donne seulement pour synonyme au Souci de Malaga : « C. ai-vensis Boiss., Voy. Bot., ex parte »; Boissier, plus tard, dans son Flora Orientalis^ n'eût pas manqué d'indiquer l'affinité des malacitana et œgyp- tiaca : or, il n'en dit rien. Chenopodium ambrosioides L. J'ai rencontré deux des variétés que décrit le Prodrome de la Flore d'Espagne : var. comosa Willk. et var. polystachya Willk., mêlées au type bien plus abondant, en 1901 et 1902, à TEstaque et à Arenc~les-Crottes (Marseille) qu'à Avignon (Vaucluse) où j'en trouvai plusieurs pieds, en iSgS, sur des décombres aux bords du Rhône. Cette dernière var. polystachia^ par sa particularité : « spicae ob glome- rulos approximatos subcylindricae et propter folia floralia abbre- viata inter glomerulos occulta primo intuitunudas», est d'autant plus facile à confondre avec le C. anthelminticum h. , vivace, qu'à Marseille le Chénopode à odeur d'ambroisie vit incontes- tablement plusieurs années, malgré l'indication de racine annuelle inscrite dans toutes les Flores. QuEucus COCCIFERA var. integrifolia Lag. in Willk. et Lang . Prodr. Flor. Hispan. (Q. cocciferaysiV. integrifolia Boiss., FI. Orient.; Q. mesto Boiss., Voy. Bot.,pro specie; Q. coc- cifera subsp. Q. mesto Nym., Consp.) Caractères saillants : «... foliis planiusculis obsolète utrinque i-3 dentatis, saepè integris... » [Voy. Bot. )\ «.. .folia vix denticulata vel intégra squamas adpressae vel breviter apice echinatae. . . . » [FI, Orient.) Ce chêne, qui n'était cité que dans l'Espagne du sud et le Portugal, a été ensuite indiqué, par Boissier, comme vul- gaire en Orient. L'ayant reconnu en Provence, je n'en possédais qu'un rameau avec fruits excessivement jeunes (mars 1891, bois de pins à Gémenos près d'Aubagne). Ledit Quercus m'est tombé sous la main, cette année, en parfaite fructification, dans une nouvelle localité : sur un monticule-garrigue, à droite de la ACADEMIE UE GEOGRAPHIE BOTANIQUE route d'Aubagne à Eoures, un peu avant le chemin de Font-de- Mai ; legi 28 août. Les cupules des vieux glands sur le sol n'on aucune écaille récurvée, toutes sont apprimées ou légèrement soulevées-incurvées. La maturation étant bienne comme chez le coccifera et les feuilles ne portant nulle trace du tomentum de ïllex, le nom spécifique emprunté par Boissier à l'espagnol : mesto (bâtard), ferait à tort supposer une hybridation. Le caractère de Vintegrifolia (il eût mieux valu dire : subinte- grifolia] relatif à ses écailles apprimées, à peine redressées, rap- pelant le fruit du Chêne-vert, existe aussi, en Provence, chez une variété de Chêne-kermès laquelle je nomme appressosur- RECTA par opposition à ma variété recurvatissima ; toutes les deux, termes extrêmes (quant à la cupule) de Tinfini polymor- phisme du Q. coccifera^ ont les feuilles ondulées-crispées et munies de nombreuses dents épineuses, tandis que la var. inte- grifolia de Lagasca et de Boissier a un feuillage planiuscule à peine denté, sinon entier. QUERCUS ALBANIENSIS, Q. CONIFORMIS, Q. LANCEOLATA, Q. MAS- siLiENsis, Q. pseudo-Ilex, q. Saport^ var. oblongifolia et var. suBROTUNDiFOLiA, Q. UNDULATA sout huit raccs inédites dont je donnerai lesdescriptions dans une Note spéciale à l'espèce col- lective, conventionnelle et provisoire, Q. MixTA, qui englobera, selon mes prévisions, une douzaine au moins de Chênes analo- gues actuellement à l'étude. Aucune de ces races n'est hybride si ce n'est hypothétiquement : d'ailleurs, les Yeuse et Chêne- kermès, au fond unique stirpe, réunissables sous le nom prima- tial de Q. sempervirens, se relient par trop d'intermédiaires pour admettre des produits de croisement autres que des métis : tel le Q. MESTOiDEs Reyn. in Bull. Soc. Rochel., igoi, p. 28, petit arbre, pourtant vigoureux, presque stérile, toute sa pro- duction de 1902 a été dix fruits impropres au semis. PoLYGONUM Bellardi var. GaridelianumN. Puisque les lois en vigueur delà Nomenclature (heureusement révisables !) interdi- sent de remplacer l'appellation Bellardi par celle de Gari- deli., on ne peut rendre hommage à notre grand botaniste pro- vençal qu'en lui dédiant une simple variété. Et pourtant, avant Bellardi et Allioni, Garidel a fort bien connu la Renouée 6 ACADliMll'; DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE admise aujourd'hui comme bonne espèce; il n'y a qu'à lire avec soin le signalement de huit lignes en latin très clair, sinon cicé- ronien, que contient Y Histoire des Plantes des environs d'Aix, p. 374, pour y reconnaître le futur P. Bellardi. Loiseleur- Deslongchamps, non sans louable justice, a fait connaître cette concordance ; je propose donc de nommer var. a Garidelia- num la forme typique du Bellardi, c'est-à-dire les pieds assez forts, à feuilles bien développées : « ... folia vulgari paulo longiora et latiora... (Garfiie/)», assez distincts des autres variétés : P . arenarium Lois., P. virgatum Lois., P. dissitiflo- mm Guss., P. gracile Guss., etc. Eragrostis megastachya Link var. parvispicula N. Epillets sensiblement plus petits que chez le type : en général, moitié moins de fleurs. La Gavotte, Saint-Antoine^ etc. : terres sablon- neuses. Andropogon isch^mum L. var. ramosissimum N. La souche émet divers chaumes dont les plus vigoureux montrent jus- qu'à 7 panicules (à 4-5 épis). Six panicules sont portées cha- cune par une ramification du chaume que termine la septième. Par « chaume rameux » de ïischœmum, les Flores veulent parler, chez la forme typique très souvent simple, de 1-2 panicules seulement en plus de celle terminale du chaume ramifié. Cà et là en basse Provence, dans les sols meilleurs que l'aride stat ordinaire de Vischœmum. — Ma var. est sans doute, avec majo- ration de 4 panicules, la même « forme robuste, individu ra- « meux, à chaume divisé vers le haut en 3 longs rameaux grêles, « tel qu'on en rencontre dans l'Europe australe et dans a l'Orient », que M. Franchet a vue dans l'herbier de Tourne- fort comme représentant le Gramen dactylon^ villosum, ramo- sum, altissimum, galloprovinciale des Inst. rei herb. Cette plante est nominalement celle dont Garidel donne deux habi- tats ; peut-être Gérard a-t-il eu tort de la rapporter en synonyme à son Andropogon {provincialis Lmk) ayant une vague ressem- blance en ce qu'il possède une taille élevée et le chaume quelque- fois rameux au sommet. VI. — Au nombre des espèces étrangères à la France, mais naturalisées en de rares départements, figure le Panicum pla- ACADEMIE DE GÉOGMaPHIE BOTAMQUE TENSE Spr. : Var. : Hanry pour le Cannet du Luc, Bertrand pour Fréjus ; Gironde: Neyraut pour Bordeaux. Le 3 octobre de cette année j'en ai rencontré bon nombre de pieds dans un terrain inondé de La Madrague (quartier suburbain de Mar- seille). Pour moi cette plante n'était pas nouvelle, la possédant parmi mes récoltes, en 1873, à Buenos-Aires. J'ai constaté tou- tefois avec plaisir sa première apparition dans les Bouches-du- Rhône; s'y maintiendra-t-elle, de même que le Roubieva multi- FiDA Moq.-Tand; couvrant, fin septembre 1902, tout le terrain vague d'un enclos à.Marseille-Arenc? A Aubagne, j'ai trouvé, ce dernier printemps : sur un mur du quartier de Notre-Dame, une petite colonie de Fumaria ana- TOLiCA Boiss., espèce devenue en quelque sorte indigène aux environs de Marseille ; — plusieurs pieds d'AoROSTis nebulosa Boiss., évidemment venus de graines échappées des parterres ; — enfin^ sans immodestie_, je crois avoir le droit d'être satisfait pour être parvenu à savoir le vrai nom d'une troisième plante que deux botanistes responsables déterminèrent erronément : Crépis asperaL., lorsque je lui mis la main dessus il y a dix ans. Cette synanthérée précieuse est I'Endoptera DioscoRmis DC! {Crépis Dioscoridis L.!). Très abondante à Aubagne : 1° au vallon de Toupin vers l'entrée septentrionale du tunnel de Cas- sis ; 2° au défilé de la Masque; 3° entre le quartier rural des Espillières et la route de Toulon. La Société Rochelaise la dis- tribue cette année. Alfred Reynier. [A suivre.) Contribution à, la Flore de la Mayenne Par M. H. Léveillé (Suite). Trifoliatum striatum L. — AR. — La Gravelle : route de Vitré à I kil. du bourg! Montsurs : Teloché {Ern. Rocher) v ! Saulges : Haut-Pré et pelouses incultes de Chemeré et de Saulges,AC. [Jos . Daniel) ; La Pôoté, non loin du Sarthon ! Saint- Laurent-des-Mortiers; excavation du marais entre Beaumont et la Grande-Roche ! — Chemeré : Thévalles, Maubusson ; 8 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Saulges : la Mercerie, Montguyon [Jos. Daniel) ; Daon : champs du vieux chemin de Querré ! Trifolium scabrum. L.-R. — Argentré : hauteurs cal- caires du Rocher {Barré) ; Chemeré : Thévalles, Chauvières- de Maubusson [Jos. Daniel) v! Revu à Argentré sur la Roche aux Mouettes par M. Chenu. — Saulges : La Cité [Jos. Daniel). Trifolium médium L. — AR. — Cigné : route de Torcé [Mercier^ Barré, i^" Paul); Ernée : les Bradellières [Gougis) v! Jublains : murs du camp romain [Mercier et Chenu). Trifolium resupinatum L. — RRR. — Laval : route de Saint-Joseph-des-Champs et environs de Barbé, i^^ juillet et 5 août 1879 [abbé Vanioi) v! — A rechercher . Trifolium subterraneum L. — AR. — Saint- Laurent-des- Mortiers : excavation du marais entre Beaumont et la Grande- Roche! Montsurs sur les buttes le long de la voie du chemin de fer [Ern. Rocher). — Thorigné : les Halais {Jos. Daniel). Lotus angustissimus L. — AR. Montsurs : buttes le long de la voie du chemin de fer [Ern. Rocher) v ! [ublains : queue de l'étang près la Grande-Métairie {Chenu et Mercier); Mézangers : étang de Mézangers {Mercier et Chenu) v! Laval : extrémité du champ de tir opposée à la route [Chenu] v ! Lotus corniculatus L. — CC. — Var. villosus Thuill. — Mayenne : i" route reliant Parigné à la route de Mayenne à Ois- seau [Delaunay). Anthyllis Vulneraria L. — AR. — Revu à Argentré : four, à chaux du Rocher, c'est-à-dire la Corbinière, par M. Mercier-, St-Christophe-du-Luat ; Cossé-en-Champagne : rive gauche du Treulon, vers le Baste [Mercier] ! Andouillé : le long de la Mayenne, introduit, {Trillon). Astragalus glycyphyllos L. — AR. — Chemeré : près la Foucaudière et chemin de Venez ; Saulges : près le pont du Gué {Jos. Daniel] ; Cossé-en-Champagne : route de Poillé ! — Se trouve par pieds isolés ou peu nombreux. Hippocrepis comosa L. — RRR. — Revu à Argentré : la Roche aux Mouettes par MM. Chenu et Mercier. {A suivre). a<:adémie ue géographie botanique CAREX DU JAPON Par MM. Léveillé et Vaniot. [Suite). Le R. P. Faurie nous ayant fait un important envoi de Carex recueillis principalement dans les petites îles du Japon et les localités les moins explore'es de cette contrée, nous en donnons l'énumération nous réservant de donner plus tard les diagnoses des espèces déjà connues mais que nous n'avons pas décrites dans notre précédent travail. Carex polyschœna sp. nov. Epis distincts, le supérieur mâle; i épi mâle, un peu fusiforme, assez longuement pédicelié; à écailles d'un jaune paille^ arron- dies au sommet et échancrées, mucronées ; épis femelles 2, ses- siles ou subsessiles, petits (environ i cm. de longueur) ordinai- rement pauciflores, placés, le supérieur auprès de Tépi mâle, l'inférieur à 5 ou 6 cent, plus bas. Racine fibreuse à nombreuses radicelles, entourée au collet de nombreux restes d'anciennes feuilles. Chaumes glabres, assez nombreux, médiocres, grêles, trigones, scabres surtout dans le haut. Feuilles glabres, très nombreuses, très étroites, presque ser- rulées sur les bords et scabres sur la face supérieure, plus lon- gues que les chaumes ; bractées vaginantes, à limbe médiocre. Stigmates 2. Ecaille : scarieuse, formant manteau autour de l'utricule arrondie au sommet et émarginée avec la pointe courte et serrulée de la nervure dorsale semblant sortir de Téchancrure, Utricule : ve/M, triquêtre d'un vert foncé, strié, comme enve- loppé tout entier dans l'écaillé ; à bec court. N. 4928. Ile de Tsushima, in siccis silvarum, mai igoi. Espèce à faciès de C. nexa Boott. {A suivre.) 10 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Les plantes des terrains salés Par M. A. Feret [Suite). Hippophae rhamnoïdes L. — Argousier, en provençal argo spoiicho^ aigo pounicho . Arbrisseau épineux ami des sables ma- ritimes et propre à les maintenir, à bois blanc et dur, croît aussi dans les eaux courantes, utile à planter le long des torrents. Ses baies acides sont mangées en Savoie, l'on peut en user comme condiment. En décoction elles sont utilisées contre la vermine des animaux. La germination de la. graine est lente et demande, dit-on, deux années. Aussi multiplie-t-on la plante par ses rejetons ou par marcottage. Hordeum pseudo-murinum. Hordeum secalinum. — Donne un foin d'une grande finesse et augmente par son mé- lange à d'autres espèces le rendement du fourrage. Hutchinsia petraea R. Br. — H. procumbens Desv. Hydrocotyle vulgaris L. — Employé jadis comme résolu- tive diurétique et vulnéraire. Jasione littoralis Koch. — J. montana L. Juniperus^excélsa. — Croît notamment sur les bords de la mer Caspienne. Juniperus prostrata de l'Amérique septentrionale. Juniperus virginiana L. — Arbre de 12 à 18 mètres, connu sons les noms de Cèdre de Virginie, Cèdre rouge. Se plante au voisinage de la mer sous la seule condition que le sol ne soit pas marécageux. Change d'aspect suivant l'âge, lent à croître durant les 10 premières années, il fournit un bois incorruptible très précieux pour les constructions sous l'eau, est très estimé pour la charpente, la menuiserie, la confection des crayons. Sert à reboiser les dunes et jouit, par son odeur agréable, de la pro- priété d'éloigner les insectes. Koehia hirsuta Nolt. Launaea bellidifolia Cass. Laureola Hypericorde. Lepidium Draba L. — L. latifolium. — Se mange en salade. A passé longtemps pour guérir la rage. Aimé du bétail. L. ruderale L. [A suivre). ACADÉMIE ni-: GK0GI5APH1E ROTAtSIQUK H La préexistence des germes Par M. H. Léveillé Les deux faits suivants donnent raison à notre théorie de la préexistence des germes que nous formulons ainsi et d'où découle la loi suivante : Sur toute la terre, existent dans le sol les germes des mêmes espèces. Ces germes se développent dès qu'ils rencontrent les condi- tions climatériques qui leur sont nécessaires et en d'autant plus grand nombre que ces conditions sont plus favorables . Du blé, découvert en novembre 1901 dans des souterrains de Naours (Somme), oii il fut caché en 1709, a donné une superbe récolte. Quand on creusa les fossés de fortifications de Paris on pro- voqua l'apparition d'une végétation nettement méridionale. « Donc, disait M. Chatin, ces graines étaient restées enfouies sans perdre leur vitalité, depuis l'époque où la température parisienne était voisine de la température actuelle du midi ». Donc l'hypothèse des centres de création n'est pas recevable, donc l'émigration des espèces de l'est à l'ouest, vraie pour les espèces domestiques (ex: cocotier, arbres fruitiers) et pour quel- ques espèces végétales, ne saurait s'appliquer à l'ensemble du règne végétal. On remarquera qu'il suit de notre théorie que la végétation d'un pays se modifie sans cesse et que le botaniste trouvera tou- vera toujours à glaner même dans les régions les mieux connues. 12 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAINIQUE Carex de l'herbier de Shanghaï Par MM. Léveillé et Vaniot, Aux Carex de Corée et du Japon le R. P. Faurie a joint 4 pages renfermant des échantillons de Carex de l'herbier des Pères Jésuites de Shanghaï. L'un de ces Carex est nouveau et nous le dédions au regretté P. Heudes dont la science déplore la perte. Carex rubro-brunnea Clarke. — Cueilli au Chensi, reçu en 1895; n" 465g. Diffère du type par ses écailles longue- ment acuminées qui lui donnent un aspect plumeux et per- mettraient presque de le distinguer spécifiquement. Carex songarica Kar. et Kir. — Shanghaï, i8g5 ; n" 4664. Carexjsp? Chensi, n" 466. Le P. Faurie le note comme voisin du C. dispalata. Les échantillons trop jeunes ne permet- tent pas une exacte détermination. Nous croyons qu'il serait à rapprocher du C. W ahuerisïs C. A. Mey. Carex Heudesii 5/? . 7iov. Epis distincts, le supérieur mâle ; 1 épi mâle très petit et très maigre, à écailles jaunâtres et très aiguës avec nervure dorsale verte; épis femelles 2-3, très allongés, les inférieurs longue- ment pédicellés, quelquefois décomposés à la base ; le supérieur quelquefois mâle au sommet. Racine ? Chaume glabre, grêle, médiocrement élevé. Feuilles toutes radicales, glabres, très larges (12-14 mm.) dépassant longuement les chaumes ; bractées brièvement vagi- nantes à limbe très court et très 'étroit. Stigmates ? ? Ecaille : de couleur paille, très étroite, beaucoup plus courte que l'utricule, brièvement acuminée ; à nervure dorsale triple concolore. Utricules : grisâtres, légèrement pubescents,s\viés^ (12-16 stries), globuleux ; espacés^ alternes^ de 3o à 40 dans les épis inférieurs; à bec long et bifide. Chensi (in herb . P. Heudes à Shanghai ;) n° 4999 . Diffère des C . parciflora, sparsinux et Roiiyana par ses utri- cules nombreux ex velus^ du sparsinux par ses écailles, du Rou- yana par son épi mâle peu éloigné de l'épi femelle supérieur, du filipes par ses utricules nombreux. ACADÉMIE DK GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 13 PREMIER SUPPLÉMENT A LA LISTE DES CHAMPIGNONS SUPERIEURS ET INFERIEURS DE LA FORÊT DE RAMBOUILLET Et des environs de Montfort-l'Amaury (S.-et-O.) Par M"'' Marguerite Belêze (i). Amanita pnellaris Pers, — Bois, près Tétang de la Porte- Baudet ou des Morues, 8 octobre 19C0; et autour de Tétang des Bruyères (F. de R.), 3 octobre 1901 (Assez rare et surtout localisé) . A. mappa. — var: vetiista Boud. — Dans l'herbe, route aux Vaches aux étangs de Hollande (F. de R.), 3i août 1901 (Assez rare). A. pantherina D. C. — Sous Quercus rnbur L. - Route du Chêne-Baudet à la Mare-Ronde, 18 septembre 1901; Autour de l'étang des Bruyères, 3 octobre 1901 (F. de R.), Bois de la Marechantreuil, près Mt., 5 novembre 1901 (Commun). A. rubescens Fr. — Bois de la Marechantreuil, près Mt., 5 novembre 1901 ; Route du Chêne-Baudet à la Mare-Ronde (F. de R.), 18 octobre 1901 (Commun). A. aspera Fr. — Talus humides, routes des Fonds, près les Morues (F. de R.), 7 octobre 1901; (Assez rare). A. spissa Fr. — Talus sablonneux; bois du Lieutel, près Mt., 3o mai 1901 ; Rare. Lepiota ilinita Sch. — Pelouses, parc de Groussay, à Mt., 2 octobre 1901 ; Route des Longues-Mares (F. de R.), 26 décembre 1900 (Assez rare). L. excoriata Sch. — Pelouses, parc de Groussay, 2 oc- tobre 1901 ; Bois du Lieutel, près Mt., 7 décembre 1901 (Assez rare). (i) A remarquer que Mt. et F. de R. sont les abréviations de Mont- fort l'Amaury et de forêt de Rambouillet. Voir Bull. Ass. française de Botanique: Année igoo. — pages g 5 et suivantes. 14 ACADÉMIK DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE L. rhacodes Viît. — Dans l'herbe, route de l'e'tang de Vitry, en face du parc d'En-Haut (F. de R.), 26 novembre 1900 (Assez rare). L. cristata Boud. — Bois de l'étang des Bruyères (F. de R.), 8 octobre igoo (Assez rare). Amillaria mellea Vahl. — Jardins à Mt. ; pieds des arbustes, 3 et 24 décembre igoo; Bois de l'étang des Bruyères (F. de R.), 3 octobre 1901 (Très commun). Tricholoma sulfureum B. — Bois de l'étang des Bruyères (sous Pinus sylvestris) (F. de R.), 3 octobre 1901 (Rare). T. équestre L. — (Sous Pinus sylvestris). Poteau des Deux- Châteaux (F. de R.), 9 novembre 1901 (Rare). T. nudum B. — Planches de Dauciis Carota. L. — Jardin à Mt., 9 octobre 1901; Bois de la Marechantreuil, près Mt., 18 novembre 1901 (Assez commun). T. albobrimneum. — Feuilles tombées; dépressions de la route du Chêne-Baudet à la Mare-Ronde, 18 octobre 1901 (Rare). T. flavo-brunnea Fr. — Mêmes localités, dates et observa- tions. T. portentosum Fr. Parmi les feuilles tombées ; Bois de la Marechantreuil. près Mt., 18 novembre 1901 (Rare). T. carneum B. — Mare desséchée; route du Chêne-Baudef à la Mare-Ronde (F. de R.), 18 octobre 1901 (Rare). T. arcuatum. B. — Jardins à Mt., 3 décembre 1900 (Assez rare) . T. humile Fr. — Prairies, près l'étang du Bois-Nivert (F. de R.), 14 décembre 1900 (Assez rare). T. immundum Berck. — Bois sablonneux de la Marechan- treuil, près Mt., 5 novembre 1901 (Assez rare). T. terreum Sch. — Bois de l'étang des Bruyères, 3 octobre 1901 ; Route du Chêne-Baudet à la Mare-Ronde (F. de R.), 8 octobre 1901 (Assez commun). S . subpidverulentum — Bois sablonneux de la Marechan- treuil, près M., 5 novembre 1901 (Rare et localisé). Collybia biityracea — {Type l) Sous Pinus sylvestris : routes de Longues-Mares, 6 novembre 1900; des Fonds, près les ACADÉMIE Dli GÉOGRAPHIE BOTANIQUE IS Morues, 7 octobre 1901 ; Carrefour du poteau de Deux-Châ- teaux, 9 novembre 1901 ; du Chêne-Baudet à la Mare-Ronde, 18 octobre 1901 (F. de R.). Marechantreuil près Mt., 5 novembre 1901 (Assez commun). C.fiisipes B. — Bois autour de l'étang des Morues, 2 octobre et routes de l'étang Neuf et du Chêne-Baudet (Gambays) (F. de R.), 3 octobre 1901 (Assez rare). C. semitalis Fr. — Chemin sablonneux ; bois de la Mare- chantreuil, près Mt., 5 novembre 1901 (Assez rare). Laccaria laccata Scop. — (T)-pe). Dans l'herbe; routes du Chêne-Baudet, à la Mare-Ronde, 18 octobre 1901; des Fonds près l'étang des Morues (F. de R.), 2 octobre 1901 ; bois de la Marechantreuil, près Mt., 5 novembre 1901 (Très commun). — [forma). Chapeau aplati, stipe fascié, tordu, et marqué de rides heliçoidales. — Dans l'herbe, Mare-Ronde (F, de R.), 24 septembre 1874 (Rare). Clitocybe nebularis Bastch. — Bois de la Marechantreuil, près Mt., 5 novembre 1901 (Rare). C. brumalis Fr. — Prairies sylvatiques aux Essartons, 8 décembre 1 900 ; Bois delà Marechantreuil, près Mt., 5 novembre 1901 (Assez commun). C. infudibiiliformis Sch. — Dans l'herbe; route du Chêne- du-Roi au Monnereau (F. de R.), 3 octobre 1901 (Assez com- mun). C. odora B. — Dans les herbes du fossé entre le Chêne- Baudet et la Mare-Ronde, 18 octobre 1901 ; Bois de l'étang des Bruyères et du Carrefour du Sycomore (F. de R.), 3 octobre 1901; Bois de la Marechantreuil, près Mt., 5 novembre 190 1 (Rare). C. inversa Scop. — Mêmes localités et dates mais plus com- mun. C. cyathiformis E . — Dans l'herbe ; route de Vitry, près le parc d'En-Haut (F. de R.), 11 décembre 1900 (Assez rare). Mycena mueor Batsch. — Dans la mousse ; carrefour de la Mare-Ronde (F, de R.)i2 octobre 1874 (Assez commun). M. acicula Sch. — Mêmes localités, dates et observations. M. vitilis Fr. --- Dans l'herbe ; route de l'étang de Vitry, en 16 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE face le parc d'En-Haut (F. de R.), 19 novembre 1900 (Assez commun). M- galopus Fr. — Mêmes localités et observations. 14 dé- cembre 1900. M. galericulata Scop. — Bordures de buis ; jardin à Mt. 24 juillet 1901. Dans l'herbe ; bois de la Marechantreuil, près Mt. 5 novembre 1901. Route du Chêne-Baudet à la Mare-Ronde (F. de R.) 18 octobre 1901 (Assez commun). — var. calopus. — Sous Pinus sylvestris. Bois de la Mare- chantreuil, près Mt., 5 novembre 1901. Assez rare. M. pura Pers. — {Type) Sous Pinus iylvestris. Carrefour des Deux-Châteaux (F. de R.) 9 novembre 1901 (Assez com- mun). Omphalia pyxidata. B. — Dans l'herbe ; berge de l'étang du Bois-Nivert. i^"" juillet 1901 (Assez rare.) O. pseudo-aud7~osacea B. — Mares desséchées. Route du Chêne-Baudet à la Mare-Ronde. 18 octobre 1901. Berges de l'étang des Bruyères (F. de R.), 3 octobre 1901 (Assez com- mun.) Pleurotus sapidus KaXch . — Sur vieilles souches d'Ulmus campestris. L. — Berges de Tétang du Bois-Nivert, près Mt. i" juillet 1901 (Rare). Hygrophorus cossus Sow. — Prairies sylvatiques aux Essar- tons, près Mt. 8 décembre 1901 (Assez rare). H. coccineus Sch. — Mêmes localités, dates et observations. H. chlorophanus Fr. — Bois delà Marechantreuil, 5 novembre 1901 (Assez rare). H. hypothejus Fr. — Sous Pinus sylvestris ; bois de la Mare- chantreuil, près Mt. 18 novembre 1901 (Rare). Cantharellus aurantiacus Wulf. (Type). Même date et localité (Assez commun). — var. vetustus. Boud. (Idem). Lactarius torminosus. Sch. — (A divers états). Bois de la Marechantreuil, prèsMt., 5 novembre 1901 ; Roule du Chêne- Baudet à la Mare-Ronde (F. de R.) 18 octobre 1901 (Commun). [A suivre.) ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 17 ONOTHÉRACÉES DE CORÉE Par M . H , Léveillé Nous avons eu la bonne fortune de recevoir des Epilobes et autres Onothéracées ainsi que des Renonculacées de Corée du P. Urbain Faurie qui a fait un voyage dans ce pays reculé, à à l'effet d'y récolter des plantes. C'est, croyons-nous, la première fois que l'on recueille méthodiquement des échantillons de la Flore Coréenne. Voici rénumération des espèces à nous adressées pour la détermination. Epilobium spicatum Lamk. — Montagnes de Ouen-san, août 1891 ; n° 284. Epilobium hirsutum L. — Ouen-san, près des eaux, août 1901 ; n° 285 . Epilobium palustre. L. — Lieux humides db milieu de la Corée, 4 sept. 1901; n° 294. — Lieux tourbeux du milieu de la Corée, 4 sept. 1 901 ; n° 293. — Intérieur de la Corée, 7 sept. 1901 ; n° I . — Milieu de la Corée, 4 sept. 1901 ; n" 6. Epilobium ceplialostigma Hausskn. — Lieux humides des monts Nai-piang, 24 août 1901; n° 286. — Vallées du milieu de la Corée, 3 sept. 1901 ; n" 288. — Ouen-san : maré- cages, août, 1901 ; n" 297. — Ouen-san, août 1901 ; n" 4. ■ — Plaine de Ouen san, août 1901 ; n° 3. Epilobium Rouyanum Lévl. — Fusan, 4 oct. 1901. — Ouen-san : prés humides, août 1901 ; n" 291 . Epilobium nervosum Boiss. et Buhse. — Monts Ouen- san, le long des ruisseaux, août 1901 ; n° 289. — Lieux humi- des des monts Nai-piang, 24 août 1901 ; n° 292 . Epilobium calycinum Hausskn. — Monts du milieu de la Corée, 4 sept. 1901 ; n° 287. Epilobium Japonicum Hausskn. — Chinampo, lieux humi- des 12 sept. 1901 ; n° 296. Epilobium laetum Wallich. — Lieux humides du milieu delà Corée, 4 sept, 1901 ; n" 290. 2 18 ACADÉMIE DE GÉOGKAPHIE BOTANIQUE Epilobium minutiilorum Hausskn. — Fusan, 3 octobre 1901 ; n" 5. Epilobium "Wallichianum Hausskn. — Ouen-san, sables humides au bord de la mer, août, igoi ; n° 295. Ciracea quadrisulcata Maxim. — Ouen-san, dans les fos- sés, août 1901 ; n° 283. Jussiaea japonica Lévl. — Ouen-san : parmi les légumes du jardin du P. Bret. — Bord des thermes du milieu de la Corée, 5 sept. 1901 ; n" 298. — Rizières de Chemulpo, 28 sept. 1901 ; no 3o2. La pubescence des graines ne semble pas un caractère constant mais au contraire accidentel. Toutefois le tégument paraît papilliforme. Jussiaea Philippiana Lévl. — Ouen-san: jardin du P. Bret., pas retrouvée dans le voisinage, août 1901. Jussiaea Fauriei Lévl. — Fossés du milieu de la Corée, 3 sept. 1901 ; n° 3oo. — Rizière de Fusan, 4 oct. 1901 ; n° 299. Le Jussiaea des Iles de la Sonde, rattaché au J. suffruticosa L. semble plutôt se rattacher à cette espèce qui est peut-être au stirpe suffruticosa ce qu'est le /. diffusa Forsk. au J. repens L. J. Parmentieri Lévl. — Rives du fleuve Séoul, 24 sept. 1901 ; n° 3oi. Semble être une forme plus aquatique du précé- dent. A ces Onothéracées étaient joints des échantillons de Calli- triche aquatica DG. recueillis daes les rizières de Fusan en octobre 1901 et deux pages de Myriophyllum vertieillatuiri L. recueilli au bord du fleuve Séoul le 23 sept. 1 901, sous le n" 281 el dans les lieux inondés près de Chemulpo où il est noté comme commun, juin 1901 ; n° 3o3. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 19 PLANTAE BODINTERIANAE COMPOSÉES Par m. Eug. VANIOT Senecio (Eusenecio) Ganpinensis sp. n. Tige glabre, striée, raide, assez haute, simple, terminée par un corymbe étroit; Feuilles glabres et vertes sur les deux faces, entières, en coin à la base, acuminées au sommet, finement dentées sur tout leur contour, brièvement pétiolées, à limbe un peu décurrent sur le pétiole, grandes (9-10 cent, de long. 2 cent, de large) alternes, nombreuses ; Capitules médiocres, ligulés-enroulés (7-8 ligules) ; involucre un peu hérissé; Aigrette simple, blanche, plus longue que l'akène roux, strié, épais. Dia gnose latine. Caulis glaber, striatus, strictus, sat altus, simplex, in corym- bum angustum desinens; Folia glabra et viridia utrinque, intégra, cuneata ad basim, ad apicem acuminata, minute per totum circuitum dentata, breviter petiolata, limbo nonnihil in petiolum decurrente, magna (9-10 cent, longa, 2 cent, lata), alterna, multa ; Capitula mediocria, ligulata, ligulis 7-8 involutis ; involu- crum parce hispidum; Pappus simplex, albus. longior akenio rufo, striato, crasso. Chine; Kouy-tcheou, environs de Gan-pin. Dans la mon- tagne, He-che-teou. L. Martin legit, 11 juillet 1897. Herbier Bodinier, n" (i) Nous doanerons ultérieurement l'énumération des espèces antérieure- ment connues. 20 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Saussurea lanuginosa sp. n. Tige subligneuse, lisse, glabre à la base, velue aranéeuse dans sa moitié supérieure; haute, simple, divisée au sommet en 3 ou 4 rameaux, i-2 céphales ; Feuilles alternes, les inférieures très longuement pétiolées, les supérieures devenant sessiles et se transformant en bractées et bractéoles étroites et courtes ; ovales-allongées, en coin à la base, à dents nombreuses et fortes, d'un vert jaunâtre en dessus (sur le sec), blanches aranéeuses en dessous; Capitules étroits-allongés, rappelant la forme de ceux àuSer- ratula : Involucre à folioles multisériées, les supérieures ne paraissant pas beaucoup plus longues que les moyennes, les inférieures petites présentant une pointe noire, courbée en dehors ; toutes uniformément revêtues d'un tomentum abondant, blanchâtre, qui donne au capitule un aspect fourré; Fleurs à tube violet, à étamines d'un violet très foncé, les tubes dépassant l'involucre; réceptacle paléacé; aigrette plumeuse, d'un blanc sale à la base, plus clair au sommet ; plus courte que la fleur, 3-4 fois plus longue que l'akène roux, strié, glabre. Dia gnose latine. Caulis sublignosus, laevis,glaber in parte inferiore, araneosus a medio, divisus in très quatuorve ramos mono vel bicephalos î Folia alterna; inferiora longissime petiolata, superiora sessilia et in bracteas bracteolasque tenues brevesque evadentia ; ad basim cuneata, ovato-oblonga, dentibus mucronatis et multis armata, supra luteo-viridia, infra incano-villosa ; Capitula oblongo-angusta ; involucri folia multiseriaia, ferè aequalia, inferiora tamen paulo' minora et acumine nigro recurva ; omnia aequaliter et dense villosa ; Flores tubulo et staminibus violaceis involucrum superan- tibus; pappus sordide albus, flosculo brevior, triplo longior akenio rufo, striato, glabro. Ghine^ Kouy-tcheou, district de Gan-pin, à Pâ-tsiao-ken. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 2i Fleurs d'un violet très foncé (Note du Collecteur). Léon Mar- tin legit, 25 octobre 1898. Herbier Bodinier, sans numéro. Saussurea crispa sp. n. Tige subligneuse, assez haute, blanche aranéeuse, se divisan en longs rameaux feuillus jusqu'au sommet; Feuilles ovales, en coin à la base, acuminées au sommet, for- tement dentées, et sinueuses à la base ; vertes dessus, blanches- tomenteuses dessous, alternes, très courtement pétiolées ; Capitules assez gros; involucre crépu, formé de folioles sur plusieurs rangs, les inférieures courtes, ovales, terminées en un appendice pectine et courbé en dehors ; les supérieures plus longues et plus étroites, à sommet lacinié plus ou moins recourbé ; Réceptacle pailleté ; tubes des fleurs dépassant peu l'invo- lucre ; Aigrette plumeuse, d'un blanc sale, aussi longue que la fleur tubuleuse, bien plus longue que l'akène, petit, noir, velu. Diagnose latine. Caulis sublignosus, striatus. altus, araneosus, divisus in ramos ^ongos et usque sub capitula foliosos ; Folia ovalia, basi cuneata acuminata, dentata nec non sinuata, supra viridia. infra vero incano-tomentosa, alterna, brevissime petiolata; Capitula sat crassa ; involucri crispi foliola pluriseriata : infe- riora brevia, ovalia, ad apicem pectinata et recurva ; superiora longiora et angustiora, ad apicem laciniata et recurva. Receptaculum paleaceum;tubuli florum involucro non altiores; Pappusplumosus, sordide albus, flosculo par, multo longior akenio parvo, nigro, hispido. Chine, Kouy-tcheou, environs de Kouy-yang, Mont du collège. J. Chaffanjon legit, septembre 1898. Herbier Bodinier, n" 2487. Serratula Martini sp.n. Tige élevée, striée, glabre ou glabrescente, divisée au-dessous du milieu en plusieurs longs rameaux, les uns monocéphales, les autres bicéphales ; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Feuilles alternes, nombreuses, sessiles, vertes sur les deux faces, montant jusqu'aux capitules, profondément divisées en lobes, les inférieurs nettement séparés donnant à l'ensemble une apparence pennée, le terminal beaucoup plus grand ; Capitules gros, allongés ; involucre multisérié à folioles triangulaires, brunes au sommet ; Fleurs pourpres, longues, à tube très étroit, réceptacle paléacé ; aigrette à poils simples, unisériés ; d'un blanc sale; beaucoup plus courte que la fleur, deux fois plus longue que l'akène ; celui-ci roux, glabre. Diagnose latine. Caulis altus, striatus, glaber, in plures ramos mono vel bice- phalosdivisus; Folla alterna, sessili a, utrinque viridia, multa et usque ad flores ascendentia, profunde divisa in lobos quorum terminalis, multo ceteris major, estipse sublobatus dentatusque; Capitula magna, oblonga ; involucri phylla multiseriata, triangula, ad apicem fusca ; Flores purpurei sat longi, tubulo valde angusto ; Receptaculum paleaceum ; pappus sordide albus, setissimpli- cibus et uniserialibus constans, tubulo multo minor, duplo lon- giorakenio rufo, glabro. Chine, Kouy-tcheou, route de Tsin-tchen à Gan-pin ; assez commun dans la montagne. Léon Martin legit, i3 septembre 1887. Herbier Bodinier, n° 1923. Blumea Hongkongensis sp. n Tige simple, striée, très velue, haute de 5o à 60 centim. Feuilles inférieures plus ou moins pétiolees, longues de 10-12 centim., longuement en coin à la base, ovales allongées, à dents espacées ; velues sur les deux faces, vertes en dessus, glauces- centes en dessous ; les caulinaires très étroites, petites, sessiles, dentées ; Inflorescence en épi thyrsoïde, composée de têtes terminant de courts pétioles, chaque tête renfermant 5-6 capitules sessiles ; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 23 les têtes inférieures assez espacées à l'aisselle des feuilles, les supe'rieures plus rapprochées et enfin agglomérées au sommet de la tige; Capitules médiocres ; involucre bi-trisérié, à folioles vio- lacées, marquées d'une nervure noire et parsemées de poils blancs ; réceptacle alvéolé ; Aigrette à poils simples, d'un blanc terne; akène, petit, velu. Diagnose latine. Caulis simplex, striatus, valde hispidus, 5o-6o centim. alius Foliainferiora plus minusve petiolata,in longum cuneum basi attenuata, ovato-longa, laxe dentata, utrinque villosa, supra viridia, infra glaucescêntia; caulina angusta, parva, sessilia, den- tata ; Inflorescentia in spicam thyrsoideam efformata, constans capitibus breviter petiolatis ; singulis capitibus 5-6 capitula sessilia obtinentibus ; inferioribus sat Iaxis ad axillas foliorum, superioribus approximatis et demum confertis ; Capitula mediocria ; involucrum bi-triseriatum, phyllis hispi- dis violaceis cum nervo nigrescente; receptaculum alveolatum ; Pappi setae simplices, obscure albae ; akenium parvum, his- pidum. Hong-Kong, bois de Béthanie. Em. Bodinier legit, 9 décembre 1893. Herbier Bodinier de Hong-kong, n° 372. Blumea Bodinieri sp. n. Tige herbacée, médiocre, droite, simple, entièrement cou- verte, au sommet surtout, d'une villosité cendrée, étalée, mêlée de poils glanduleux plus courts ; Feuilles alternes, toutes munies à la base de deux oreillettes, et couvertes d'une villosité abondante cendrée en dessus, un peu blanchâtre en dessous; les inférieures pétiolées, ovales, en coin à la base, fortement et irrégulièrement dentées, arrondies et mucronées au sommet; les caulinaires devenant sessiles, nette- ment dentées; les supérieures se changeant en bractées. 24 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIOUK Inflorescence en corymbe très resserré, spiciforme ; très ramassée au sommet ; Capitules petits, plus ou moins pédicellés ; involucre 2-3 sérié, à folioles velus glanduleux; réceptacle alvéolé; Fleurs hermaphrodites centrales peu nombreuses, rouges ; fleurs femelles à la circonférence, nombreuses^ étroites; aigrette simple, blanche, égalant le fleuron, plus longue que l'akène très petit, étroit, velu. Diagnose latine. Caulis herbaceus, mediocris, rectus, simplex, intègre sed ad apicem praesertim vestitus villis cinereis, longis, promissis, pilis glandulosis brevioribus intermixtis; Folia alterna, omnia duabus auriculis munita ; lanugine multacinerea supra, infra albescente cooperta ; inferiora petio- lata, ovata, ad basim cuneata, dentata, ad apicem obtusata cum mucrone ; caulina sessilia evadentia, aperte deniata ; summa in bracteos mutata. Inflorescentia in corymbum valde constrictum, spiciformem ; ad apicem conglobata ; Capitula parva, plus minusve pedicellata ; involucrum 2-3 seriatum ; phyllis villosis glandulosisque ; receptaculum alveola- tum; Flores hermaphroditi in centro pauci, rubri ; feminei in ambitu sat multi, angusti; pappus simplex, albus, flosculo par, longior akenio minimo, angusto, villoso. Espèce à tige entièrement simple, à inflorescence contractée, et formant comme une tête au sommet; à villosité grisâtre abon- dante et parsemée de glandes. Chine, Kouy-tchéou, entre Hin-y-fou et le Hoa-Kiang ; talus des rizières. C. Emile Bodinier legit, 20 avril 1897. Herbier Bodinier, n''i578. Blumea globata.v/». n. Tige anguleuse, velue, non glanduleuse, courte (25-3o cen- tim.), droite, très simple; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 25 Feuilles alternes; les inférieures ovales, pe'tiolées, à pétiole élargi ; crénelées, acuminées au sommet, en coin à la base ; les caulinaires allongées, crénelées, pointues, à pétiole court, large, semiamplexicaule ; Inflorescence en tête globuleuse ; capitules médiocres, peu nombreux; involucre unisérié, velu ; Réceptacle alvéolé ; Fleurs centrales hermaphrodites peu nombreuses (5-6) ; rouges; fleurs delà circonférence femelles, très nombreuses, très étroites, rougeâtres ; Aigrette simple, d'un blanc roux, dépassant un peu Tinvolucre et les fleurons ; Akène très petit, noirâtre, velu. Diagnose latine. Caulis angulosus, hispidus, non glandulosus, brevis, reclus simplicissimus ; Folia alterna ; inferiora ovalia, petiolata petiolo alato, crenata, acuminata adapicem, ad basim cuneata ; caulina elongata, cre- nata, acuminata^ petiolo brevi, alato semiamplexicauli ; Inflorescentia globata; capitula mediocria, non multa ; invo- lucrum uniseriatum, villosum ; receptaculum alveolatum ; Flores centri hermaphroditi, pauci (5-6?), rubri ; flores ambi- tusfeminei, plurimi, angustissimi, rubelli ; Pappus simplex, albiderufus, superans involucrum et flores ; Akenium minimum, nigrescens, hirtum. Espèce à tige simple comme le B. Bodinieri, mais d'un aspect différent ei de feuilles très dissemblables. Chine ; environs de Yun-nan-sen. C. dans les cultures. Em. Bodinier legit, novembre 1896. Herbier Bodinier, n» 14 D. Blumea Duclouxii sp. n. Tige droite, striée, rameuse dès la base, couverte d'une villo- sité cendrée courte, mêlée de poils glanduleux. Feuilles inférieures pétiolées, en coin à la base, régulièrement dentées, arrondies ou acuminées au sommet, courtement velues ; feuilles caulinaires courtement pédicellées, bien 26 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE dentées, feuilles raméales plus petites, arrondies, dentées ou presque entières ; Inflorescence de la tige principale en corymbe étroit; celles des rameaux plus ou moins enroulées scorpioides ; Capitules petits, nombreux, plus ou moins pédicellés, invo- lucre unisérié, velu ; réceptacle alvéolé; Fleurs centrales hermaphrodites, à tube évasé 5-denté, blanc à la base et jaune safran au sommet ; fleurs de la circonférence femelles, nombreuses, étroites, roses ; Aigrette simple, blanche ; akène petit, velu. DiagJiose latine. Caulis reclus, striatus, a basi ramosus, lanugine cinerea curta cum glandulis iniermixtis vestitus ; Folia radicalia petiolata,cuneata, dentata, ad apicem rotundata vel acuminata, breviter pilosa; caulina breviter petiolata, bene dentato; ramea minora, rotundata, dentata vel omnino inicgra ', Inflorescentia caulis in angustum corymbum efformata; ramo- rum inflorescentiae convolutae scorpioides; Capitula parva, multa, plus minusve pedicellata ; involucrum uniseriatum, phyllis villosis; receptaculum alveolatum ; , Flores centri hermaphroditi,tubo ad apicem dilatato, quinque dentato, croceo ; flores ambitus feminei, multi, angusti, rosei; Pappus simplex, albus ; akenium minimum, hirsutum. Espèce bien distincte du B. Bodinieri par sa tige rameuse et beaucoup plus feuillue, par la forme de ses feuilles et leur vil- losité plus rare. Chine. Environs de Yun-nan-sen ; bord des rizières ; plaine. Fr. Ducloux legit, i6 février 1897. Herbier Bodinier, sans numéro. Blumea Martiniana sp. n.. Tige haute de i m. 5o, revêtue, ainsi que toute la plante jus- qu'aux pédicellés inclusivement, d'une toison épaisse, soyeuse, blanche, brillante ; Feuilles pétiolées, à pétiole non décurrent sur la tige ; les inférieures dépassant 40 centim. dont 5 ou 6 pour le pétiole, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE 27 atteignant en largeur i5 centim.; nervure médiane inférieure, revêtue d'une toison plus épaisse encore que celle du limbe; Inflorescence en panicule haute de 40 centim., large de 20, formée de pédoncules, naissant à Taisselle des feuilles, et divisés en pédicelles nombreux, monocéphales ; Capitules larges de 14 mm., hauts de 8 mm; involucre 4-sérié, à folioles rouges, scarieux aux bords, laciniés au sommet; récep- tacle alvéolé ; Fleurs très nombreuses; les hermaprodites (30-40) au centre, à tube rouge, 5-denté, dépassé par les anthères d'où sortent brièvement les deux branches du style; les femelles à la circon- férence, très nombreuses, très étroites, assez longuement dépassées par le style et ses deux rameaux ; Aigrette simple, blanc roussàtre, égalant les fleurons, 3-4 fois plus longue que l'akène ; Akène quadrangulaire, blanchâtre, fortement strié, hispide. Diagnose latine. Caulis I m, 5o altus, vestitus vellere sericeo, spisso, albo, splendente ; et sic tota planta cum ipsis capitulorum pedicellis ; Folia petiolata, non in caulem decurrentia ; inferiora ultra 40 centim. longa(petiolo 5-6 centim. longo), ultra i5 centim. lata ; nervo medio paginae inferioris multo villosiore quam est ipse limbus ; Inflorescentia paniculata, 40 cent, alta, ultra 20 cent, lata, constans pedunculis ad foliorum axillas nascentibus et divisis in pedicellos monocephalos ; Capitula i5 mm. lata. 8 mm. alta; involucra 4-seriata, phyl- lisrubris,ad marginem scariosis, ad apicem laciniatis; recepta- culum alveolatum; Flores innumeri ; hermaphroditi (30-40) in centro, tubo rufo, quinquedentato, breyiore antheris unde breviter eminent duo styliramuli; flores feminei in ambitu, quam plurimi, angustis- simi, sat alte superati stylo duobusque ejus ramulis; pappus simplex, rufule albus, flosculispar, triplo vel quadruplo longior akenio quadrangulo, albido, costato, hispido. Magifique espèce, que nous dédions avec plaisir au collecteur, le R. P. Martin. 28 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Chine, Kouy-tchéou ; bords du Hoa-kiang. Rare. L. Martin legit, 17 février 1899. Herbier Bodinier, n° 256j. Picris divaricata sp. n. Racine épaisse ; tige dressée, striée, hérissée, surtout dans le bas, de poils fourchus au sommet ; donnant naissance à des rameaux raides, divariqués, les inférieurs presque horizontaux, d'où une inflorescence en corymbe diffus ; Feuilles inférieures nombreuses, serrées sur la base de la tige, ovales-oblongues, atténuées en pétioles, ondulées-dentées, obtuses au sommet, vertes, alternes, ciliées, hérissées sur la page et surtout la nervure inférieures; feuilles caulinaires rares, sessiles, étroites, dentées, se changeant en bractées à la base des rameaux supérieurs, ciliées, hérissées ; Capitules assez gros, 1-2 à l'extrémité des rameaux, ligules; involucre à folioles hérissées; Fleurs jaunes, nombreuses; aigrette plumeuse, blanche^ éga- lant Pinvolucre, aussi longue que l'akène; celui-ci roux, courbé, élargi au milieu, s'atténuant au sommet, à côtes transversale- ment striées. Diagnose latine. Radixspissa; caulis rectus, striatus, ad basim praecipue pilis furcillatis hirsutus, promittens ramos rigidos divaricatos, infe- riores fere horizontales, corymbun difFusum efformantes ; Folia inferiora multa, ad imum caulem spissa, ovato-oblonga, in petiolum attenuata, undulato-dentata, ad apicem obtusa, viridia, alterna, ciliata; in pagina inferiori maxime ad nervum hirsuta; caulina pauca, sessilia, angusta, dentata, evadentia in bracteas ad ramorum superiorum basim, ciliata, hispida; Capitula mediocria, singula vel bina ad apicem ramorum, ligulata; involucrum phyllis hispidis ; Flores lutei, multi ; pappus plumosus, albus, involucrum aequans, par akenio rufo, curvo, ad médium dilatato, ad apicem attenuato, costis transversum striatis. Diffère du P. hieracioïdes par sa forme, sa tige et ses rameaux moins hispides, ses feuilles caulinaires moins nombreuses. Chine, environs de Yun-nan-sen. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 29 Abonde dans la plaine sur le bord des canaux, rizières, champs (Note du collecteur). E. Bodinier legit, 24 mars 1897. Herbier Bodinier, sans n°. Un autre échantillon, de la même localité, mais recueilli en novembre 1896, semble être un individu de la même espèce, mais moins développé. Egalement sans numéro. Leveillea Genus novum. Capitula homogana, tubiliflora, violacea; Involucrum subhemisphaericum^ phyllis pluriseriatis, exter- nis brevibus sat latis, mediis paulo angustioribus, internis an- gustis elongatis, universis ad margines ciliatis, medio villosis, aliquantum acuminatis, macula rubra ad acumen ; Receptaculum planum, vellere spisso albo akenia abdente onustiim ; Corollae circuitus tubulo angustissimo ; corollae disci latio- res, limbo campanulato ad apicem bilabiato breviter et anguste hiante, pilis albis ad normam apicis aucto ; antherae... ? Stylus inclusiis, bifidus, ramis linearibus approximatis ; Akenia plurima, minima, nigra, hispida, pappo coronata ; pappus setis simplicibus albis ^ akenio quadrupla longioribus: earumc opia flosculos quasi demersos continente, et ad primum intuitum sola secus capitulorum convexitatem apparente ; Capitules homogames, tubuli/lores, violets ; Involucre subhémisphérique, à folioles plurisériées, les exté- rieures courtes, assez larges, les moyennes un peu plus étroites, les intérieures étroites allongées; toutes ciliées aux bords, velues au milieu, un peu acuminées, tachées de rouge au sommet. Réceptacle plan, chargé d'une épaisse toison blanche qui cache les akènes : Corolles du bord à tube très étroit ; corolles du centre plus larges, à limbe campanule, bilabié au sommet , ouvert étroitement et brièvement couronné d'aune houppe depoils blancs ; anthères,,.? style inclus, bifide, à rameaux linéaires, rapprochés ; Akènes très nombreux, petits, noirs, velus, couronnés d'une aigrette; aigrette formée de poils simples, blancs, quatre fois plus longs que l'akène ; leur abondance noyant pour ainsi dire 30 ACADÉMIE UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE les fleurons et, au premier aspect, apparaissant seule à la con- vexité des capitules. Ce genre appartient au groupe des tubuliflores , mais la forme de son mvolucre, celle des fleurs du disque, l'abondance des soies des akènes, l'épaisse toison du réceptacle sont des carac- tères qu'on ne trouve réunis dans aucun des genres connus jusqu'à présent. De plus, la seule espèce que nous possédons est une liane dont \3itige aphylle offre un faux air de clématite, étrange dans une composée. Nous nous faisons un plaisir de dédier ce genre à M. Hector Léveillé, fondateur et secrétaire de plusieurs sociétés botaniques florissantes, et donataire de l'herbier Bodinier, où se trouve l'unique échantillon de notre nouveau genre. Leveillea Martini sp. nov. Tige lianeuse (notre fragment a 65 centim. de long), striée, glabre à la base, couverte au sommet d'une pubescence grise, couchée ; aphy lie ; donnant naissance à des rameaux horizon- taux, courts (8-9 centim.), ramifiés, alternant au nombre de 18 à 19 sur les deux côtés de la tige, portant des feuilles coriaces, ovales-allongées, obtuses ou un peu acuminées, à dents mucro- nées rares, brièvement pétiolées ; portant aussi des capitules tantôt solitaires à l'extrémité de pédicelles axillaires, tantôt groupés 2-5-6 au bout de chaque rameau ; ensemble rappelant un peu l'aspect d'une clématite; Capitules 6-10 sur les rameaux les plus chargés, solitaires au sommet de la plante, formant un thyrse très allongé ; pour les diverses parties des capitules, voir la description du genre. Dia gnose latine Caulis sarmentosus, striatus, glaber ad basim, ad apicem lanugine cinerea depressa vestitus ; aphyllus ; emittens ramos transversos, brèves {8-9 centim.), divisos, alternos 18-19 secus caulem, ferentes folia coriacea, ovato-oblonga, obtusa vel acu- minata, mucronibus raris dentata, breviter petiolaia ; ferentes etiam capitula nunc solitaria ad apicem pedicellorumaxillarium, nunc 4-5-6 ad singulorum ramorum apicem aggregata ; uni- versa planta habitum clematitis referente ; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 31 Capitula 6- 1 o in ramis onustioribus, ad apicem caulis solitaria, elongatum thyrsum efformantia ; Pro ceteris capitulorum partibus, confer generis descriptionem. Chine, Kouy-tcheou ; montée du torrent de Koan-lin. Tiges laineuses, fleurs d'un blanc violet (Note du collecteur). Léon Martin legit, i5 février 1899. Herbier Bodinier, n° 2569. Martinia, Genus novum. Composées tiibidiflores-radiées \ Tribu des Astéroidéées ; Sous-tribu des Bellidéées. Caractères. Capitule radié, à ligules bisériées, longues, bleues; à disque jaune ; Réceptacle conique, nu, alvéolé-fimbrillé ; Involucre hémisphérique, bisérié, k folioles peu inégales, sca- rieuses, ciliées. Akènes du centre fertiles, amygdaliformes, trigonesparune côte coupant l'une des faces; bordés d'une callosité jaune; les trois faces hérissées de poils rudes, nombreux surtout au-dessus du milieu ; Akènes de la circonférence stériles, aplatis, velus ; Aigrette 0;dans quelques akènes stériles une petite couronne scarieuse. Plante herbacée ou suffrutescente, tantôt très rameuse, tantôt à tige simple ; feuilles alternes, les inférieures pinnatilobées, les supérieures dentées ou même entières. Dans la sous-tribu des Bellidéées, le genre Garuleum, du Cap, a de grands rapports avec le Martinia : ligules bleues et disque jaune ; akènes sans aigrette, à bordure calleuse; récep- tacle convexe, nu, alvéolé ; Mais les différences sont importantes : Dans le Garuleum, ce sont les akènes du disque qui sont sté- riles et ceux de la circonférence qui sont fertiles ; les akènes n'ont pas de côte qui les rende trigones ; ils sont transversa- lement rugueux ou lisses, mais non hérissés de poils ; la plu- part des feuilles sont rassemblées à la base des tiges et non toutes distribuées sur les tiges et les rameaux; enfin, la distance des lieux de végétation s'ajoutant à toutes ces différences, nous croyons justifiée la création d'un genre nouveau, que nous dé- dions au R. P. Martin, missionnaire au Kouy-tchéou. 32 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE N.-B. — Par l'aspect extérieur, sans tenir compte des carac- tères, notre espèce ressemble assez à l'Aster Mongoliens Fr. et au Chrysanihemum Indieum L. Martiuia polymorpha sp. n. Racine traçante à longues fibrilles; tige striée, glabre en bas, pubérulente en haut, tantôt herbacée, simple monocéphale, ou divisée vers le sommet en rameaux et pédicelles monocéphales ; tantôtsous-ligneuseet divisée dès la base en nombreux rameaux. Feuilles alternes, glabres, les inférieuresbrièvement pétiolées, à 6-8 lobes plus ou moins profonds, dentées ; paraissant quel- quefois pinnatilobées ; les supérieures subsessiles, ovales-allon- gées, quelquefois très entières ; Inflorescence monocéphale, bicéphale, oligocéphale en co- rymbe maigre, ou polycéphale en corymbe abondant ; Capitules bleus à la circonférence, jaunes au centre ; Fleurs du disque tubuleuses, courtes, à sommet 5-denté, large ment ouvert ; fleurs de la circonférence ligulées, bisériées : les extérieures à tube très court, les branches du style sortant à 2 mm. à peine au-dessus de l'akène, à limbe long très étroit; lesintérieures à limbe plus court, ovale-arrondi ; Involucre hémisphérique, à folioles peu inégales, larges, ciliées, acuminées ; Réceptacle conique, nu, alvéolé, fimbrillé ; aigrette O; akènes de la circonférence stériles, aplatis, velus, couronnés d'une étroite bande scarieuse ; akènes du centre développés, chauves, amygdaliformes, mais rendus trigones par une côte coupant l'une des deux faces, cette côte et les deux bords présentant une bordure d'un jaune clair; faces, surtout dans la moitié supé- rieure, hérissées de poils crochus, épais, assez nombreux. Diagnose latine Radix repens, fibrillis longis; caulis striatus, infra glaber, supra puberulus; wMnc /7er^aceM5, simplex-monocephalus, aut divisus sursum in ramos pedicellosque monocephalos ; nunc sublignosus et a basi in plurimos ramos effusus ; Folia alterna, glabra, viridia ; inferiora breviter petiolata, 6-8 lobis plus minus altis et dentatis, aliquando quasi pinnatifo- lia; superiora subsessilia, ovato-oblonga, interdum integerrima. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 33 Inflorescentia mono-, bi-vel oligocephala et tune corymbum macilentum efficiens ; nunc polycephala in latum et densum corymbum efiformata ; Capitula ligulis caeruleis, disco luteo ; flosculi disci tubulosi, brèves, ad apicem 5-dentati et late aperti ; ligulae biseriatae : exteriores tubulo ita brevi ut ramuli styli emineant vix 2 mm. supra akenium,limbo angusto et elongato; interiores limbo bre- viori et latiori ; Involucrum hemisphaericum, pluriseriatum, phyllis parum inaequalibus, latis, ciliatis, acuminatis ; Recepiaculum conicum, nudum, alveolatum, fimbrillatum ; Pappus O ; akenia circuitus sterilia, compressa, hirta, cum coronula scariosa ; akenia disci fertilia, calva, amygdaliformia, trigona tamen propter costam in una facie eminentem; costa illa et utroquemargine limbo luteolo insignitis; triplici facie (praeser- tim supra médium) pilis aculeatis, crassis, sat multis asperata. L'herbier Bodinier contient plusieurs échantillons de cette espèce : 1° N° 1913. Chine, Kouy-tcheou, environs de Kouy-yang ; dans la plaine, bord des Rizières. — Fleurs bleues, tiges très branchues dont l'échantillon envoyé n'est qu'une branche. (Note du collecteur). Em. Bodinier legit, 8 septembre 1897. 2°N°i739; un premier échantillon entier avec racines, à feuilles supérieures entières, à tiges rameuses dès le milieu. Même localité que le n° 1 9 1 3, mais dans les champs en friche de la montagne. Em. Bodinier legit, 3i juillet 1897; Un second échantillon cueilli à côté du premier et le même jour, à tige peu rameuse ; remarquable par ses feuilles presque toutes entières, les inférieures à peine grossièrement dentées ; 30 N" 2474, même localité que les précédents, dans le lit d'un ruisseau: trois échantillons à feuilles très lobées, les supérieu- res dentées; l'un monocéphale, l'autre tricéphale, le troisième oligocéphale; Em. Bodinier legit, 10 novembre 1898 (i). (i) Les deux genres Martinia et Leveillea seront figurés avec le Bodinieria dans les Icônes qui paraîtront dans le cours de igo3. {A suivre). 3 34 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Un coin de la Flore des Vosges PLANTES DES ENVIRONS DE RAMBERVILLERS xoxjEs EX obse:rva.xioivs Par m. Ch. Claire [Suite). H. quadrangulum L. — A C. dans les prés des terrains si- liceux. 6 Occidentale Y TSinch. FI. Loir-et-Cher, p. 97; R. et F. 1. c.3, p. 335. — Tiges rameuses dès la base; sépales un peu dissem- blables. — A Rambervillers, Autrey. H. pulchrum L. — Bois des terrains siliceux. A. G. St-Gor- gon, Rambervillers. H. hirsutum L. — C. Bois et haies de tous les terrains. ë congestum Bor. FI. centr. Fr. éd. 3, p. i25. — Plante de 25 à 3o centim. à panicule courte, très serrée; feuilles redres- sées contre la tige. — R. Trouvée une fois à Rambervillers, dans un pré frais. H. humifusum L, — AC. dans les champs des terrains sili- ceux. Forma (R. et F. 1. c. 3, p. 34.5) H. Liottardi Y'ûl. (pro specie). P. C. Roville-aux-Chênes (F. Gérard), Rambervillers. Helodes palustris Spach. — Abondant dans les fossés des prés entre Génavoid et Autrey, à Housseras, Jeanménil. LINÉES Linum catharticum L. — C. Prairies et champs de tous les terrains. ê segetale Adam Ann. de la Soc. Vogeso-Rhénane i885, p. 12 — Ch. Magnier FI. selecta n" 3233. — Plante rameuse presque dès la base. — Champs après la moisson. A C. sur le muschel- kalk. Romont ! (Adam), entre Roville-aux-Chênes et Saint- Maurice. Radiola linoïdes Gmel. — Champs sablonneux humides entre Rambervillers et Bruyères (Billot, Boulay). {A suivre.) ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 35 Les Zingibèracées de l'herbier Bodinier Par M. F. Gagnepain D'après les échantillons du Muséum, Therbier Emile Bodi- nier comprend plus de 900 feuilles de Hong-Kong et de 3ooo spécimens récoltés au Kouy-Tchéou. C'est de 1893 à 1896 qu'il a herborisé dans l'île anglaise de Hong-Kong. En 1 897, au cours d'une mission dans le Yunnan, le P. Bodinier commençait ses récoltes dans cette province sud-occidentale de la Chineen com- pagnie du Fr. Ducloux et associait, en 1898, à ses excursions dans le Kouv-Tchéou, MM. Chaffanjon, Martin, Laborde et Cavalerie, qui l'accompagna encore en 1899. Le Fr. Ducloux est un collecteur qui prépare très convenable- ment; il envoya au Muséum plusieurs collections dont une fut en partie déterminée par nos soins (i) et il est à espérer que, parmi les compagnons du P. Bodinier.il s'en trouvera plusieurs qui auront l'ambition de suivre ses traces et de contribuer, eux aussi, par des envois multiples, à faire connaître la flore si riche et si variée des différentes contrées du sud-ouest de l'erripire chinois. La disparition du regretté Adrien Franchet, dont la compétence sur cette flore était si spéciale, ne doit pas décourager un seul instant les collecteurs ; la collection si importante qu'il a étudiée est maintenant complètement rangée et ce nouvel état de choses permettra dorénavant des comparaisons et des déter- minations beaucoup plus rapides. Il est évident que le Muséum, qui contient les matériaux les plus complets du monde sur la végétation de l'empire Céleste, se doit à lui-même d'augmenter ce trésor par tous les moyens employés à le former. Les Zingibéracées que nous avons en vue dans cette courte note sont peu abondantes et viennent toutes du Kouy-Tchéou. Cette province est située au sud du Su-Tchuen, au nord du Kouang-Si et au nord-est du Yunnan . C'est un vaste plateau d'une altitude moyenne de 1000 mètres, semé de hauteurs qui s'élèvent parfois à 1800 ou 2000 mètres et qui ressemblent, sui- (i) F. Gagnepain, 5hj- la nouvelle collection Ducloux du Yu7inan in Bull* Mus. hist. nat. Paris (1901) p. So, 36 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE vant l'expression pittoresque d'un voyageur, à un troupeau épars dans un champ. Le peu d'inclinaison du Kouy-Tchéou, dans la direction du sud au nord, fait que les eaux s'y écoulent difficile- ment dans leYang-tsé-kiang par certains de ses affluents, forme çà etlàdes maraisinsalubres etcontribue,avecl'altitude, à donner au pays une température plutôt basse pour sa latitude. Les oscil- lations extrêmes du thermomètre sont en effet comprises entre G et 3o degrés. C'est une température un peu insuffisante pour les Zingibéracées organisées pour les chaleurs tropicales, et il n'est pas étonnant qu'on ne les trouve qu'en petit nombre dans le Kouy-Tchéou. Le P. Bodinier a récolté et préparé parfaitement ses échantil- lons. Peut-être était-il guidé, lui aussi, par Franchet qui entre- tenait une correspondance suivie avec les collecteurs de l'extrême orient, leur demandait un supplément pour les échan- tillons intéressants ou un complément pour ceux reconnus insuffisants par manque de fleurs ou de fruits. Le P. Bodinier paraît s'être prêté de très bonne grâce à ces conseils et desi- derata. En ce qui concerne les étiquettes, l'exemple du P. Bodi- nier doit être cité à nombre de collecteurs. Très soignées et dé- taillées, elles renferment des renseignements nombreux etprécis qu'elles suffisent à peine parfois à contenir ; rien n'est oublié en ce qui concerne la date de récolte, l'abondance ou la rareté, la station préférée, la couleur des fleurs, l'usage de la plante, son indigénat ou sa culture. L'herbier personnel du P. Bodinier est devenu, peu de temps après sa mort, la propriété de M. H. Léveillé, secrétaire perpétuel de l'Académie internationale de géographie botanique; c'est de lui que nous tenons les Zingibéracées et autres genres voisins de l'herbier personnel. La comparaison de ces échantillons avec ceux de l'herbier de Chine est très intéressante : car on s'aper- çoit que le P. Bodinier n'a conservé pourlui-même que les parts les moins belles, envoyant le meilleur de sa récolte à notregrand herbier national ; il semblait donc n'avoir le souci de conserver une collection que pour se référer aux numéros et pouvoir ainsi satisfaire aux demandes de duplicata, en même temps que pour son instruction personnelle. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 37 Les Zingibéracées de l'herbier Bodinier sont au nombre de 4, appartenant à trois genres dififérents ; toutes sont repre'sentées au Muséum, sauf une seule qui lui a probablement été donnée par un ami. L'écriture de Tétiquette qui est différente, la prépararation défectueuse de l'échantillon ne laissent aucun doute à cet égard. Globba biilbosa Gagnep. (Bull. soc. bot. Fr, t. XLVIII, p. 204, pi. IV). — N" 2450 « environs de Kouy-yang; mont du Collège, gorges de Yang-pa ; fleurs jaunes; rare; 20 juillet 1898. C'est un double de l'échantillon type de cette espèce, très bien caractérisé, sauf pour la base de la tige qui présente mal le renflement qui lui a valu son nom. Le genre Globba est répanda surtout dans les Indes anglaises et la péninsule Indo-Chinoise ; il est plus rare dans les Philip- pines et les îles de la Sonde. Les espèces sont nombreuses, 26 sont enregistrées dans V Index Kewensis ei elles s'augmentent de plus en plus à mesure des études et des investigations; ainsi M. Baker en a publié i5 dans le Flora 0/ British India; 10 sont dues à Mr Ridley (i) etnous-même en avons décrit i 3 espèces (2). Très certainement les collecteurs en quête d'espèces nouvelles doivent donner toute leur sollicitude au genre Globba. Le Globba bulbosa appartient à Isl section des Aplanthera dont l'anthère est entièrement nue et dépourvue detout appendice ailé ou calcariforme. Il ressemble beaucoup à un G. orixensis ou à un G. Wallichi Bak. ; mais il adesgaines velues, des feuilles ciliées sur les nervures, à la page supérieure, le colletde la tige est manifestement renflé. Cette espèce semble être une de celles qui s'avancent le plus vers le nord, et le Kouy-Tchéou paraîtêtre surla limite continen- tale et septentrionale de l'aire d'extension de ce genre. Peut- être supporterait-elle facilement les étés en plein air dans les jar- dins botaniques du centre etdu midi de l'Europe, à la condition d'être soigneusement abritée pendant l'hiver, comme le Z/w^z'^er Mioga par exemple. (i) Ridley. The Scitamineœ of the Malay Peninsida in Journ. of Straits Asiat. Soc. (1899), pp. 92-98. (2) Gd.^nep3i\n .Zingibéracées nouvelles de l'herbier du Muséum. Bull. Soc. bot. Fr. t. XLVIII, pp. 202 et suiv. et sess. extraord., p. LXXII. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Zingiber roseum Roscoe, Scitam. t. 87. — « N" 1 162, environs de Kouy-Yang, etc. ; très cultivée dans les jardins; haies près des habitations; je ne l'ai pas vue spontanée dans la montagne, mais c'est, je crois, une plante du pays, et non venue d'ailleurs, fleurs blanc-jaunâtre; 7 septembre 1897 ''• L'étiquette du Muséum comporte cette addition : « Le capitule floral, avant l'épanouis- sement, est un légume fort estimé des Chinois; on le sert comme condiment, après macération dans le sel; en chinois Yang-ho. » Cette plante est évidemment le Z. roseum Rose. 87 : les carac- tères extérieurs sont communs; cependant dans l'échantillon du P. Bodinier les inflorescences radicales sont plus longuement pédonculées (i dm et plus au lieu d'être subsessiles) à écailles distantes, à épi moins fourni; ses feuilles paraissent avoir un port plus ferme que dans la pi . de Roscoë ; les ligules sont nette- ment scarieuses, brunâtres et fendues dans toute leur longueur en deux lobes ovales-lancéolés non figurés dans le superbe ouvrage de Roscoë qui mentionne seulement «une gaine embras- sante et terminée à la partie supérieure par une longue stipule ou ochrea » ; c'est vainement aussi que l'on chercherait dans l'échantillon de Kouy-Yang les feuilles villeuses en dessous que Roscoë attribue à son espèce. Les caractères floraux ressortent assez mal des analyses sommaires de Roscoë; les voici d'après nos observations patientes : Calice tubuleux grêle, tridenté, à dents égales, très courtes ; tube de la corolle dépassant le calice de moitié, à peine dilaté à la gorge, à lobes inégaux, le postérieur lancéolé aigu, dressé, deux fois plus large que les latéraux qui sont de même longueur et de même forme ; labelle largement elliptique, trilobé par, la présence dedeux oreillettes (staminodes)courtes, obtuses soudées avec lui depuis l'onglet court jusqu'à son premier tiers, le som- met du labelle étant arrondi, entier ou à peine sinué; étamine avec sa pointe égalant environ le labelle ; disques 2 en alêne ; ovaire velu. L'échantillon du P. Bodinier est identique au n°884 du P. Far- ges récolté dans le Su-Tchuen oriental, près de Tchen-Kéou- Tin où la plante est cultivée sous le même nom chinois de Yang- ho et sert aux mêmes usages. C'est très probablement une race ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 39 culturale spéciale, jouissant de propriétés organoleptiques par- ticulières, mais que nous ne pouvons séparer comme espèce nou- velle. Les Zingiber roseiim sauvages originaires du Yunnan, de l'Hupeh, du Su-tchuen, sont beaucoup plus grêles, à feuilles plus molles et minces, à ligules divisées en deux lobes arrondis plus courts. Cette espèce se trouve au voisinage des Z. rubens Roxb., Mioga Rose, et du Z. atrorubens Gagnep. qui se publie en ce rnoment dans le Bulletin de la Société botanique de France. De tous les genres de Zingibéracées, les Zingiber sont les plus faciles à distinguer à l'analyse, car la présence de la longue pointe arrondie et courbée qui termine l'anthère, les distingue absolu- ment de tout autre genre et empêche toute hésitation ; s'il y a eu confusion, c'est qu'à défaut d'analyse les botanistes se sont basés sur les seuls caractères extérieurs ; c'est ainsi que le Donacrodes macrocephala Zoll. qui n'est autre que VElettaria macrocephala Miq. est un Zingiber longtemps méconnu parce que l'analyse n'en a jamais été faite sérieusement. M. K. Schumann en a fait le Z . macrocephalus et nous sommes encore ici entièrement de son avis. Hedychium coronarium var. maximum Bak, in Flor. British India IV, p. 226, =• H. maximum Rose. Scitaminearum t. 52 « N° 2741 ; Tsin-gay, cultivée dans un jardin ; cultivée aussi dans maints jardins de Kouy-Yang; je ne l'ai jamais vue dans la mon" tagne ; superbe plante de 2 m. de haut à grandes feuilles alternes, terminée par un gros épi donnant io-i5 belles grandes fleurs blanches, 5 sept. 1899 [J. Laborde et Em. Bodinier). Cette description sommaire, complétant l'échantillon formé de une feuille, de plusieurs bractées et de fleurs épanouies arrachées à l'épi, rend la détermination aussi facile que certaine. Rien dans la plante ne diflfère de la belle planche de Roscoë etde la description circonstanciée qui l'accompagne. Ainsi que la plupart des plantes de cette famille V H. maximum n'a pas un besoin absolu de la température constante des serres» où il fleurit difficilement, puisqu'il manque d'une période de repos qui lui est nécessaire. Ses fortes tiges sont alors en perpé- tuelle végétation comme celle des H.flavescens, spicaium et des 40 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Hedychium en général cultivés dans les serres ; en sorte que l'appareil végétatif l'emportant sur le système sexuel, on ne jouit que rarement de ses grandes fleurs blanches, odorantes, d'un efifet si ornemental, qui couronnent la tige et se succèdent sur une inflorescence ovoïde, large et strobiliforme. Hedychium spicatum Hamilt., Rose. Scitam. t. 48. — — « Tchang-chang; belle fleur rose chair, 21 juillet, n° 5oo ». Le collecteur de cet échantillon est inconnu ; c'est probablement quelque ami ou correspondant du P. Bodinier qui le lui a com- muniqué. Il est intéressant en ce qu'il est identiquement l'espèce figurée par Roscoë dans sa pi. 48, avec ses feuilles lancéolées, ferrugineuses à la dessiccation, glauques en dessous, son épi allongé, dont les bractées laissent voir çà et là un axe velu : par la taille, ses fleurs rappellent celles d'un H. coronarium et dif- fèrent beaucoup par l'ampleur de toutes celles que nous avons vues dans les nombreux échantillons de l'herbier. Ce spécimen devint précieux à ce titre. Il a tous les caractères individuels d'une plante cultivée et représente probablement une race plus robuste, plus ornementale obtenue par une culture prolongée dans le Népaul, le Kumaon et, on en a maintenant la preuve, dans le Kouy-Tchéou. Cette opinion est d'autant plus vraisem- blable que les Hedychium se multiplient très facilement par division des rhizomes et que les individus successifs restent constamment les mêmes, échappant ainsi aux variations que la reproduction par semis ne manquerait pas d'apporter. Cette étude des Zingibéracées de la collection Bodinier a entre autres avantages de faire connaître et de donner en exemple aux collecteurs, un des récolteurs les plus soigneux et les plus consciencieux de l'Extrême-Orient, de signaler un exten- sion plus grande vers le nord de quelques espèces de cette famille tropicale, de montrer que dans ces conditions un certain nombre d'entre elles ne doivent pas être constamment soumises dans les serres à une température élevée, mais qu'elles pourront mieux fleurir dans les jardins botaniques ou d'agrément de l'Europe centrale et méridionale si elles y sont mises en plein air pendant la saison chaude. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 41 Notes sur quelques HIERACIUM des Pyrénées Par M. H. Sudre. On trouvera dans la liste suivante les Hleracium que j'ai ré- coltés aux Eaux-Bonnes pendant la session de l'Association française de Botanique en 1899, et l'indication de nouvelles localités pour quelques espèces rares ou peu connues. Presque tous ces Hieracium ont été nommés ou revus par M. Arvet- Touvet, que je remercie ici de son obligeance. Sect. ACCIPITRINA Koch. H. BREVIFOLIUM Tausch. var. latifolium Arv.-T. — Ariège : Entre Mérens et l'Hospitalet. H. SERIDIS Fr. - Ariège, rochers siliceux, entre Mérens et l'Hospitalet. H. LATIFOLIUM Spreng. ; H. umbellatum var. latifolium Grisb. — Pyr.-Or.: bois, en arrivant à Vernet-les-Bains. H. DELTOPHYLLUM Arv.-T. ! -Ariège: Ax-les-Thermes, bois de las Planes. H. TRIDENTATUM Fr. — Ariège: environs de Foix. Pa- raît rare dans les Pyrénées. Les H. tridentatum Fr. et delto- phyllum Arv . -T . , ce dernier comprenant les H. dryadeum, dyscolum, œstivale^ dryophihim et firmatum Jord. ! ap. Bor. FI. cent.., sont pour moi deux sous-espèces de l'H. rigidum WaiXim. {sensu latissimo) (i ) . Sect. AUSTRALIA A. -T. H. HETEROSPERMUM Arv.-T. — Sbsp. H. subhirsu- tum Jord. ! ap. Bor. FI. cent. 384 ; Sudre, Hier, du Centre ! p. 41, tab. IX, planta tota. H. serratulinum et heterospermum V. serratulinum A. -T . ! — M. Arvet-Touvet ne voit dans cette (i) On trouvera dans mes Hieracium du Centre de la France l'interpréta- tion qu'il y a lieu de donner à ces espèces jordaniennes. 42 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANlOUE plante et dansl'/f . provinciale Jord. que de simples variétés de son H. heterospermum; j'estime qu'elles doivent être envisagées comme deux bonnes sous-espèces de ce groupe dans lequel je place en outre les H. Hervieri A. -T. et symphytaceum A. -T. VH. subhirsutum^ en particulier, est bien constant dans ses ca- ractères et très répandu dans le midi de la France où il remonte jusqu'à St-Bonnet et à Vaugneray, près de Lyon [Jordan); il paraît manquer dans le Beaujolais et en Auvergne, les spéci- ' mens de ces régions que Boreau avait ainsi appelés appartenant à une autre espèce ! UH. subhirsutum paraît assez rare dans les Pyrénées, Je ne l'ai rencontré qu'à Ax-les-Thermes [Ariègé]ei à Olette, chemin de Nyer [Pyr.-Or.]. p. niveobarbatum Sud. — H. heterospermum y . niveobar- batum A. -T. I — Plante plus abondamment poilue-hérissée ; denticulation irrégulière ; involucre à poils églanduleux très abondants. Pyr. -Orientales : Vernet-les-Bains, rochers granitiques. H. RECTUM Grisb. — La plante d'Ax-les-Thermes [H. pseudo-eriophorum Loret et Timb.! H. rectum y. pseudo- erio- phorum A. -T. j est remarquable par ses feuilles grossièrement et très inégalement dentées, par sa panicule souvent très allongée, à rameaux ascendants, ordinairement courts et épais, par des involucres à poils glanduleux accompagnés de nombreux poils simples, et enfin par ses stigmates d'un jaune sale ou même livides-brunâtres à la dessiccation. A Vernet-les-Bains {Pyr.-Or.)^ dans les bois et sur les ro- chers granitiques, on trouve en assez grande abondance une plante voisine mais bien distincte de celle d'Ax, et qui me paraît constituer une espèce de 3^ ordre ou microgène (i) de ce même groupe. Elle diffère de l'H. pseudo-eriophorum par les feuilles (i) Le mot forme étant employé pour désigner tantôt les espèces de 3° ordre, tantôt de simples modifications de la variété et pouvant donner lieu à de fausses interprétations, j'ai, dans mes Hieracium du Centre de la France, employé le mot microgène pour désigner les espèces de 3" ordre ou petites espèces [formes de la Flore de MM. Rouy, Foucaud et Camus, formes stationnelles de M. Foucaud). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUË 43 de la base de la tige généralement non détruites au moment de l'anthèse, plus sensiblement rétrécies à leur base, plus élargies vers leur milieu et plus ou moins rhomboidales ; par sa denticu- lation bien plus fine et plus régulière, à dents étalées, souvent réduites à leur mucron, surtout dans la moitié supérieure de la tige ; par sa panicule courte, oligocéphale, très ample et très lâche, à pédoncules très allongés, mono-oligocéphales, étalés- ascendants ou étalés à angle droit, muni de bractées étroites et espacées, et non larges, nombreuses et rapprochées ; par ses involucres à poils presque tous glanduleux ; enfin par ses stig- mates d'un beau jaune d'or, restant jaunes à la dessiccation. Quelques-uns de mes spécimens ont été appelés par M. Arvet- Touveti/. rectum Grisb. v. pseudo-eriophorum A. -T.; d'autres, à feuilles rouges en dessous, i/. recfzïm Grisb. v. rubiginosum Arv.'T., et correspondraient à VH. myriophyllum Scheele ; enfin un autre, incomplètement développé mais ne paraissant qu'une simple forme rabougrie de la même plante, //. rectum Grisb. var. Costœ K.-T . et serait H. Costœ Scheele a;?. WK. et Lge. J'estime qu'il n'y a pas à Vernet-les-Bains 3 variétés diflférentes d'une même espèce mais une seule plante que je désigne sous le nom d'H. tramitum. H. PYRENAIÇUM Jord. ! H. pyrenœcum Rouy. — Cette plante, assez abondante du côté de Gèdre (i/.-i^r.), est rare ailleurs. — Basses-Pyr.: des Eaux-Chaudes à Gabas, où je n'en ai vu qu'un pied ; Htes-Pyrénées : gorge de Rieumajou, près Tramezaigues ; Hte-Gar.: vallée du Lys et Superbagnères ; Ariège : Aulus, chemin de la prise d'eau^ sur les schistes. H. BURSERIANUM Arv.-T. ! — Basses-Pyr.: Les Eaux- Bonnes, Les Eaux-Chaudes, Gabas, etc., où elle n'est pas rare ; Htes-Pyrénées : Cauterets, promenade des Lacets et mont Pé- guère ; Arreau, bois de Bédat. Certains pieds récoltés aux Eaux-Chaudes par Loret et exis- tant dans l'herbier Boreau sous le nom d' H. nobile {G. G.) ont absolument le faciès de VH. Lamyi F. Schultz ! Toutefois ce dernier, que j'ai récolté récemment dans le Tarn et que je con- sidère dans mes Hieracium du Centre de la France [p. 43 et tab. X) comme une sous-espèce de VH. pyrenaicum iord., a le 44 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE réceptacle simplement cilié-hérissé et dépourvu de longues soies fibrilleuses comme on en observe chez le Burserianum A. -T. ; malgré cette légère différence les deux plantes sont extrêmement affines. H. ADANSONIANUM Av-T. et Gaut. H. Gall. 5g et 261, var. priojioptertmi Arv.-T in herb. Coste et in herb. Sud. ! — Le réceptacle, dépourvu de longues fibrilles, paraît être le même que dans H . Lamyi. Cette plante ne diffère de la plante de Bort que par ses feuilles plus grossièrement dentées, plus lon- guement acuminées etplus nettement embrassantes à leur base. Semble n'être qu'une variété de l'H. Lamyi F. Schultz (v. um- brosum mihi). Hte-Garonne : Luchon, forêt de Superbagnères, au-dessus de la douane, et sentier conduisant à la fontaine d'Amour ; lieux couverts. Sect. PRENANTHOIDEA Koch. H. LANCEOLATUM Will. — Basses. -Pyrénées : Bois de Gabas. V. fuscum Arv.-T. — Cauterets, sur le Péguère. V. pseudoprenanthes A. -T. — De Mérens à THospitalet [Ariège). H. RAPUNGULOIDES A.-T. v. intermedium A.-T. — Ariège : En amont de Mérens. Sect. PULMONAROIDA Koch. H. VULGATUM Fr. ?>bsp. H. deductum Sudre Bull. Ass. pyr. et Hier, du Cent. ! p. 57, tab. XVIII, planta tota. — ^r/è^e; Aulus, Ganac, etc. , . Hies-Pyr.: Cautereis, valdeJéret; Basses-Pyr.: des Eaux-Bonnes à Gourette. A cette sous-espèce, qui embrasse les H. improperum^ inum- bratum, latebrosum, medioximiim Jord. et VH. Lortetiœ Bor., je rattache comme microgène: H. aurulentum Jord.! ap. Bor. FI. cent. 899, qui est repré- senté dans les Pyrénées par les var. suivantes : p paucifoliatum Sud. Hier. Cent. ! ; H. paucifoliatum Jord. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 45 Ariége : Entre Mérens et l'Hospitalet. y. hepaticum Nob. — H. vulgatum v. hepaticum A.-T. in herb. Sud.! —Tige rude, à 2-4 feuilles rudes, largement lancéo- lées, grossièrement dentées, ordinairement lavées de rouge en dessous ainsi que la tige ; involucre noirâtre ; stigmates livides. //^e^-Pj^r.; pentes du Péguère, à Cauterets. H. MURORUM L. — Dans ce groupe rentrent : H. gentile Jord. (sensu amplo) v. scabripes Sud. Hier du Centre ! H. scabripes Jord. ap. Bor. ! — Pj^r. -Orient.: Les Al- bères {Leg. G. Gautier); Ariège: Foix, sur le St-Sauveur. H. macrodon Sud. Bul. Ass. pyr . et Hier, du Cent. tab. XXII; H. fallens de Martr. D. ! non Jord.! — Cauterets, vallée de Lutour {H.-Pyr.). H. exotericum Jord. (sensu amplo) var. viridicollum Sud. Hier, du Centre, p. 74, tab. XXIII ; H. viridicollum Jord. ! ap. Bor. /7. 416. — B.-Pyr.: Les Eaux-Chaudes, gorge calcaire du Hourat. p hirsutum Sud.! 1. c. — H.fagicoluin., pilosulum et acutum Jord. in Bor. ! — H.-Pyr.: Cauterets, val de Jéret, cascade de Cérizey ; B.-Pyr.: des Eaux-Bonnes à Gourrette. H. cardiophyllum Jord.! Sud. Le. tab. XXIII— Pyr.-Or.: bois, autour de Camélas (Dr Pons in herb. Sudre, sous le nom d'H. murorum v. pilosissimum). H. PR^COX Sch. Bip. Microg. H bounophilum Jord.! — Htes-Pyr.: Cauterets, chemin de la Raillère et val de Jéret, rochers granitiques. H. COMATULUM Jord.! ap . Bor.; Sudre/. c. p. 88, tab. XXVII ; H. cyaneum Arv.-T. ! — var. brunellseforme Sud. Hier. cent. :H. brunellœforme Arv.-T \ — Forme naine du type. Ariège : Entre Mérens et l'Hospitalet. Sect. CERINTHOïDEA Koch. H. OLEICOLOR A. -T. et Gaut. ! —B.-Pyr. : Bois de Gabas, Courette, près des Eaux-Bonnnes ; Htes-Pyr. : Cauterets, val de Lutour et ancien lac de Huats; H. -Car.: route forestière de 46 ACADÉMIE UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Superbagnères et cascade des Demoiselles, près Luchon ; Pyr.- Or. : Olette, chemin d'Oreilla. H. VIDUATUM Arv.-T. —B.Pyr.: de Gabas à Bious-Arti- gues, raillère de Cézy ; des Eaux-Bonnes à Courette. H. PRASIOPHJEUM Ar.-T. et Gaut. — Ariège : Aulus, vers le col de Saleix. H. GODERIANUM Arv.-T. et Gaut. — //fe^-P^r. : gorge calcaire d'Ardengost. p. umbrosum Sud. — H. Sudreanum Arv.-T in herb. Sud.! Snàre, Bull. Ass. pyj- . I — Feuilles amples, bordées de dents grosses, aiguës ; capitules peu nombreux, grands, longuement pédoncules. Ariège : Aulus, cascade du Fouillet. Je cultive cette plante depuis 3 ans, et en ai obtenu plusieurs générations ; les caractères que présentait la plante sauvage ne se sont pas maintenus et il y a lieu de ne voir dans cette Eper- vière qu'une simple variété du Coderianum. Du reste, M. Arvet- Touvet, de son côté, est arrivé à la même manière devoir que moi. H. BORRAGINEUM Arv.-T. v. dilatatum A. -T. — Ariège : Entre Mérens et l'Hospitalet. H. ASTURIGUM Arv.-T. — //.-P;^r.; Pentes du Péguère, à Cauterets. H. MACRORHIZUM Arv.-T. — Ariège : Aulus, chemin de la Cascade d'Arse, ait. 900 met. ; Bas.-Pyr.; ? Les Eaux- Bonnes, Cascade du Gros-Hêtre. La plante de cette dernière localité a été cueillie un peu trop tard et reste douteuse. H. GYMNOCERINTHE Arv.-T. et Gaut. — B.-Pyr.: bois de Gabas, raillère de Cézy ; Ariège : Aulus, gorges de FArse et du Fouillet, vallée du Garbet. V. mucronatum A.-T. — A. mucronatum Arv .-T. et Gaut. — B.-Pyr.'. Gorge du Hourat, aux Eaux-Chaudes. H. CERINTHOIDES L. — Htes-Pyr.: Cauterets, cascade de Cérizet, lac de Huats, mont Péguère ; B.-Pyr. : Raillère de Cézy. p nanum Sudre. — H. cerinthoides v. tenue et v. pumilum Arv.T.! in herb. Sud. — Plante grêle, basse, fortement poilue, à tige monocéphale. Lieux élevés et bien exposés. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAPflQOË 4T B.-Pyr.'. Pic d'Arcizette, raillère de Cézy, col de Tortes, base du pic du Midi d'Ossau. Les spécimens de cette dernière localité ont été appelés H. Briquetianum Arv,-T. in John Briq. nd. d'Ep. p. 1 1 forma reducta} par M. Arvet-Touvet. Il ne me paraissent différer en rien de ceux des autres localités. Y cinereum Sud. — H. vogesiacum v. subcinereum A. -T. ? in herb. Sudre ! — Feuilles plus étroites que dans le type, entières ou sinuées; 2-6 capitules sur des pédoncules très étoiles- farineux ainsi que l'involucre ; celui-ci un peu moins grand que dans le type. Plante à feuilles nettement poilues en dessus et à poils à peu près tous églanduleux, caractères qui permettent de la distinguer sûrement de VH. vogesiacum Moug. B.-Pyr.: Rochers entre Gourette et le col de Tortes, où elle passe insensiblement, à mesure qu'on s'élève, à la var. nanum ! Bosc-Nègre, près Gabas. S. pullatum Sud, Hier, du Centre de la France p. g2 tab. 3o. H. pullatum A. -T. ! — Feuilles plus ou moins sinuées ou même assez grossièrement dentées, peu ou point poilues en dessus ; capitules grands. Lieux frais ou herbeux. Htes-Py r. — Pentes du Péguère, à Cauterets, avec le type. M. Arvet-Touvet m'a informé récemment que la forme du Péguère n'était pas exactement \'H. pullatum d'Auvergne. Je ne vois pas en quoi cette plante diffère de celle que j'ai récoltée au Mont-Dore et dont je dois la détermination à M. Arvet-Touvet lui-même. L'i/. pullatum A -T. ne se rencontre guère que dans les endroits herbeux et un peu frais et est relié à \'H . cerin- thoïdes L. par des intermédiaires insensibles ; il a parfois le faciès de VH. vogesiacum Moug., qui n'est tout au plus qu'une sous-espèce du cerinthoïdes. £. intermedium Sud. ; H. vogesiacum v, subglandulosum forma ? Arv.-T. in herb. Sudre ! — Plante élancée, ayant le faciès de H. vogesiacum., à feuilles peu poilues en dessus, entières ou sinuées-dentées; tige rameuse ; 2-6 capitules longue- ment pédoncules, plus petits que dans le type, mais à poils très abondants et tous églanduleux. Bses-Pjyr.: Les Eaux-Chaudes, route du Col de Tortes, rochers humides et ombragés, au-dessous de Ley ; Htes-Pyr.'. Cauterets, sur le Péguère. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE H. VOGESIAGUM Mougeot. — Cette plante, qui est pour moi [Hier. Cent. p. 92 et tab.XXX], une simple sous-espèce du précédent, se distingue de VH. cerinthoïdes L. par ses feuilles glabres en dessus, peu poilues aux bords et sur les pétioles, bor- dées de dents aiguës; par ses capitules ordinairement plus petits, à poils fortement entremêlés, les glanduleux toujours très visi- bles. H. REMOTUM Jord. Sud. Hier. Cent. p. g3 tab. XXX; H. lividum A. -T. ! — Paraît n'être aussi qu'une sous-espèce de H. cerinthoïdes avec lequel elle croît. H. Pyr. — Pont d'Espagne, près Cauterets. H. SAXATILE Will. — B.-Pyr. : Col de Tortes, pic du Midi d'Ossau, le Gourzy. H. ERIOPOGON Arv.-T. et Gaut. l — Htes-Pyr.: schistes de la vallée d'Aulon où il est très rare. Alt, gSo m. Sect. PSEUDOCERINTHOIDEA Koch. H. AMPLEXIGAULE L. — Htes-Pyr.: Cauterets, val de Jéret ; B.-Pyr.: Eaux-Chaudes, gorge calcaire du Hourat ; pic du Midi d'Ossau. H. PETROPHILUM Arv.-T. ! Ariège : rochers schisteux du Picou, près de Ganac. H. URTIGACEUM Arv.-T. et Rav. ! — Ariège : Foix, ro- chers calcaires du Pech, vers Montgaillard. J'ai déjà fait remar- quer en 1894 [Bull. Ass. des Pyr. 106) que cette plante ne saurait être hybride des H. humile et amplexicaule puisque sur le Pech de Foix elle est très abondante et que les parents pré- sumés manquent dans cette station. Sect. ALPINA Fr. H. HUMiLE Jacq. — B.-Pyr. : rochers calcaires, au pic d'Arcizette, où il est rare. Albi, 20 Janvier 1902. Le Secrétaire perpétuel, Gérant du a Bulletin » : H. LÉ VEILLÉ. Le Mans. — Imprimerie de l'Institut de Bibliographie de Paris. — xi-1903. 12® Année '3® Série) N° 159 !*'■ Février 1903 r' BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » CJe iiiiiiiéi*o sk paru le îSO Janviei* 4003 SOMMAIRE DU N» 159 Nominations. Election du Directeur pour igoS. A propos du Congrès de Vienne en iqoS. Trois déjeuners dans les montagnes de l'Andalousie orientale, M. Gandoger. La Flore de l'Ile de Montréal (Canada) [suite). R. P. Joseph-C. Carrier. A propos du Hieracium Asturicum, M. Carlos Pau. Excursions batologiques dans les Pyrénées {fin), M. H. Sudre. Carex Galhecica, sp. nov., MM Léveillé et "Vaniot. Liste des champignons de la Vienne, M. J. Poirault. Premier supplément à la liste des champignons supérieurs et inférieurs de la forêt de Rambouillet et des environs de .Monfort-l'Amaury (Seine-et-Oise) (suite). Made- moiselle Marguerite Belèze. LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (typographie monnoyer) 12, Place des Jacobins, '2 1 9 03 Académie internationale de Gréographie Botanique Directeur : M. TREUB. Secrétaire perpétuel-Trésorier^ : M. H. LÉVEILLÉ, ||, 78, rue de Flore, Le Man^ (Sarthe). Conseil de l'Académie : MM. Treub, Léveillé, p, Le Gendre, ||, King, A. Engler Philippi. On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. Secrétariat-Rédaction Nos Collègues hors France peuvent nous adresser leurs cotisations soit par la poste, soit£l*AYilLBLES A\J ]%IA]\S, au COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE, à la SOCIÉTÉ GÉNÉ- RALE, ou au CRÉDIT LYONNAIS. I>Eï»OXS : Abonnement .• 12 fr. ; Le numéro : 1 f r PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médi- cale et scientifique. 20, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fils, 19, rue Haute- feuille. LONDRES W. DuLAU and C% Foreign booksellers, Sy, Soho Square. William Wesley and C°,_28, Essex Street, Strand. BERLIN, S. W. 46 Gebriider Borntraeger, Schôneberger- strasse, \ 7, a. Dépositaire pour V Alle- magne et r Autriche. NEW- YORK Ph. Heinsberger, i5, First Avenue. Collection unique du Bulletin de l'Académie internationale de CSréog-rap>liie bo-taniq ure Depuis l'origine, soit onze années, prix. : CEXX VIIVGX franos Collectioji aujourd'hui épuisée Ouvrages offerts à la Bibliothèque De lapartde MM. A Sodiro (2 vol.), H. Sudre (i vol.). G. Kukenthal (i br.), F. Gagnepain (4 br.), Zach G. Pantu (3 br.), I. Thériot (i br.), Karl Ort- LEPP (i br.), M. Petitmengin (i br.), Procopianu-Procopovici et Z. G. Pantu (i br.), Garlos Pau (i vol.), R. Maire (i vol.). Mouvement de l'Herbier De Mlle Belèze, un lot d'espèces parisiennes en nombreuses parts. I 129 Année (3* Série) N" 159 i^' Février 190B BULLETIN DE L'ACADEMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE NOMINATIONS Par décision en date du i8 janvier est nommé Membre d'Honneur de l'Académie : M. Engler (D'' Adolf), conseiller royal, profesî.eur de botanique de l'Université, direc- teur du Jardin royal de botanique et du \ useum, Grunewaldstrasse, I. Berlin W. Par décision en date des I'"' et l8 janvier sont nommés Membres auxiliaires de l'Académie : iVl. PoiRAULT (J.) pharmacien de l"" classe, professeur à l'Ecole de médecine et de phar- macie. 36, rue des Trois-Piliers, P,.itiers (Vienne), présenté par MM. Léveillé et Renaudet- M. iMuNiE^ (Abel), jardin botanique de Buenos-Aires (République Argentine), présenté par MM . Aiitran et Léveilté. M. CoPiNEAU (Charles), juge au Tribunal civil à Doullens (Somme), présenté par MM . Lèveilié et Corbière. M. DuFFORT (L.), pharmacien. Président de la Société botanique et entomologique du Gers, à Masseube (Gers), présenté par MM. Léveillé et Arbost. M. MoTELAV (Léonce), lauréat de l'Institut, 8, cours de Gourgues. Bordeaux (Gironde), présenté par A/A/. Leyeillé et Gentil. M. HusNOT (T.), Directeur de la Revue bryologitjue, Cahan par Athis (Orne), présenté par MM. Léreille clGeiilsl. M. DES Chesnes (Henri), château du Mesnil, Nonant-le-Pin (Orne), présenté par MM. Léveillé et Vaiiiot. M. Faure (Alph.), instituteur à Gap (Hautes-Alpes), présenté par MM. Léveillé et Girod. M. Hervier (abbé Joseph), 3l, grande rue de la Bourse, Saint-Etienne (Loire), présenté par MM. Léveillé et Gillot. M. Bain (Samuel M.), Professeur de botanique à la station expérimentale d'agriculture, Université du Tennessee, Knoxville. l'ennessee (Etats-Unis), présenté par A/A/. Hitchcock et LévcHlé. iM. Camus (D-- Fernand), 35, avenue des Gobelins, Paris XHI, présenté par A/ A/. Léveillé et Moitguilioii . M. IvoLAS ([.), professeur au Lycée Descartes, 64, rue de Boisdenier, Tours (Indre-et- Loire), présenté par MM. Léveillé et Gentil. M. Marchand (Pierre-Marie), instituteur, rue de Chanliau, Le Creusot (Saone-et-Loire;, présenté par MM. Léveillé et D' Gillot. Le Directeur. TREUB. ÉLECTIOJ^ DU DIRECTEUR POUR 1903. (Résultat définitif). Inscrits : 187. LlBKA Votants: 80. viCWN Majorité absolue : 41. Mivv MM Treub, 47 voix ÉLU. liOiT '•■'^'' Henriques, 14 voix. oU i R. A. Philippi, 10 voix. p David Prain, 7 voix. F'" HÉRiBAUD, I voix. Bulletin nul : i MM. Raddb, Boudier et Corbière remercient de leur élection en qualitéde membre titu- laire et de membres correspondants. L'importante promotion à' Associés libres qui devait paraître en janvier paraîtra au bulletin de Mars. Sur la demande d'un certain nombre de nos collègues et avec le concours de plusieurs d'entre eux, nous comptons cette année organiser une session botanique dans le Cantal. Les nombreuses adhésions à l'Académie, qui ont profondément touché son secrétaire, per- mettant de faire paraître le bulletin à raison d'un minimum de 48 pages par mois, doréna- vant les travaux seront rarement fractionnés et d'autres améliorations seront apportée» au Bulletin auquel seront annexées de, temps à autre, des Icônes des plantes qui y sont décrites. KO ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE A propos du Congrès de Vienne, en 1905 Nous avons reçu de quelques Collègues, et en particulier de M. L. GiRAUDiAS, quelques observations relatives au Congrès de Vienne. L'extrait suivant de la lettre de M. Giraudias les résume toutes : « Permettez-moi d'appeler votre attention sur l'importance que doit avoir le Congrès de Vienne; s'il n'a pas d'autorité, ses prescriptions seront encore moins observées que celles du Congrès de Paris, dont les botanistes les plus autorisés ne prennent que ce qui leur plaît. Il serait donc utile d'y intéresser les botanistes sinon coiame je l'ai dit, il y a longtemps, ce sera la tour de Babel, et il sera impossible de s'y reconnaître. Il est vraiment extraordinaire que, par suite des diverses circonstances, cette question de nom [qui est aussi souvent, par- donnez-moi 1 expression, une question de boutique] soit arrivée à primer toutes les autres, Et cepeadant elle est secondaire ; elle n'est qu'un moyen de s'entendre. Aussi pensé-je qu'il serait bon que le Bulletin de l'Académie s'en occupât spécialement en faisant une enquête sur les diverses réformes à faire. Pour cela, il serait utile de publier, d'abord en son entier, le code de 1867 et de demander à chacun son avis sur les diverses réformes à introduire. Les botanistes de Berlin en ont proposé quelques-unes qui sont à adopter, notamment l'interdiction d'altérer les noms en les écrivant en langue latine. Il faut savoir que TSorœi veut dire de "Boreau ; G-idecœi, de G^deceau; Malinvaldi, de Malinvaud\ la postérité n'y com- prendra rien. En ce qui nous concerne, et cela fera sans doute l'objet d'une communication^ j'estime [et je voudrais qu'en cela la loi eut un effet rétroactif] lorsqu'une espèce passe d'un genre dans un autre, qu'elle y conserve le nom de l'auteur qui l'a nommée le premier, et nullement celui du botaniste qui a fait la mutation. Ainsi Anémone rernalis L. serait Pulsatilla vernalis L. et non P. vernalis Mill., etc. La mesure radicale serait de supprimer le nom de l'auteur ; mais, à raison des divergences qui existent au sujet de l'étendue de l'espèce, je crois que ce n'est pas possible. Autrement, cela mettrait à néant bien des vanités et détruirait bien des prétextes à créations nouvelles. D'ailleurs, j'estime que tout fait réel doit avoir son nom. > Selon l'expression de notre sympathique collègue, la tribune est dressée ; à nos collègues d'y monter. Ici c'est la liberté absolue pour chacun de faire entendre sa vois. Peu après le Congrès de 1900, l'Académie fut invitée à faire con- naître ses délégués; on pressait la réponse et il est difficile quelque- fois de prendre un engagement cinq ans d'avance. Le directeur d'alors, M. G. King et le Secrétaire perpétuel répondirent qu'ils se rendraient au Congrès de Vienne. Quand l'heure sera venue, nous demanderons, s'il y a lieu, à tous les membres, de sanctionner cette désignation. Ils auront d'ailleurs à désigner un troisième délégué, puisque le chiffre des membres de l'Académie dépasse notablement deux cents. Nous avons reçu, quoique tardivement, confirmation de la mort de notre collègue M. Bataille Bertrand, membre auxiliaire, décédé à Alger, en mars 1902. I ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 51 TROIS DEJEUNERS Dans les montagnes de l'Andalousie orientale Par M . Michel Gandoger Les lecteurs de ce Bulletin, dont beaucoup sont d'anciens mennbres de l'Association française de Botanique, m'excuseront de les entretenir souvent de l'Espagne, car j'estime qu'il est superflu de parler de plantes exotiques quand nous avons à nos portes l'une des Flores les plus curieuses du globe. Parmi les explorations exécutées cette année dans le midi de l'Espagne, j'en prends trois, au hasard, pour montrer ce que le botaniste rencontre de merveilles dans cette flore. La première de ces excursions concerne la sierra Magina, dans la province de Jaën. Parti de grand matin du village de Cabra del S. Cristo avec bagages, guide et mulets, j'arrivai au pied du pic Magina (21 35 mètres) sur le versant oriental, encore inexploré, de la chaîne, au-dessus du dernier village, La Mora- leda. Assis sur les bords du torrent alimenté par la fonte des neiges, nous prenions notre premier déjeûner entourés par : Moricandia Ramburei^ Iberis subvelutma, Hutera riipestris, Clj'peola eriocayya^ Biscutella tomentosa^ Thlaspi granatense, Helianthemum micranthiim, penicillathiim^ Reseda stricta, Hegelmaieri, Silène corymbifera f. jennensis^ Ulex ianthocla- dus, Genista cinerascens, 07'etana, BoissiejH, etc., Ononis rigida. Hippocrepis squamata, Vicia lanciformis^ Anthyllis hispida^ Webbii, Sedum nevadense, Saxifraga Linnaei^ Feridago grana- tensiSy Bunium Macuca, Heterotaenia glaberrima^ arvensis, Asperula denudata, Cirsiiim Flavispina, Anthémis tuberculata^ Matricaria Courrantiana, Chamaepeuce hispanica, Campanula longipes, Teucrium subtriphyllum, granatense, Salvia Blan- coana^ oxyodon, arachnoïdea^ Hegelmaieri^ Linaria tenella, lilacina. aeruginea, oligantha^ Antirrhinum glutinosum, Eufragia atroviolacea, Quercus Mesto, Corbularia hedraeantha, Festuca laevis et cent autres qu'il serait trop long d'énumérer. Du sommet du pic la vue s'étend sur une grande partie de l'Andalousie : au nord, la noire sierra Morena; au sud, les nei- 52 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ges éternelles de la sierra Nevada ; à l'ouest, les ondulations infinies de l'ancien royaume de Cordoue ; à l'est, le massif de Cazorla et de la Sagra, encore couverts de neige vers le lo juin. Le deuxième déjeûner auquel je fais allusion est celui de la sierra de Gador, limite des provinces de Grenade et d'Alméria. Disons de suite que le déjeûner était des plus maigres et presque insuffisant pour réparer les forces du botaniste qui affronte ces solitudes désolées. C'est que, en effet, il n'y a pas de routes, pas de villages, partout des pics formidables, des rochers verticaux, des fissures profondes dans un sol tourmenté que brûle un soleil plus africain qu'européen. Mais, à côté de ces misères matérielles, combien le cœur du botaniste est réjoui par l'énorme quantité d'endémiques qu'il rencontre de toutes parts ! C'est là que j'ai vu vivantes, pour la première fois, les rarissimes Berberis hispanica^ Ew^omodendron Bourgaeaniim, Moricandia/œtida, baetica^ Diplotaxis intricata^ pendilla var. hispida (bien semblable à la plante d'Egypte), Helianthemum Guiraoi^ Catha europaea^ Hypericiim lusitani- cum, Genista retamoïdes, ramosissima, Seseli intricatum, Duriaea juncea, Heterotaenia thalictrifolia , Reutera puberula^ Bupleurum Bourgaei^ Galium pmiinosum, ephedt^oïdes^ Leys- sera capillifolia, Z ollikoferia cervicornis^ Thymus silvestris, Teucrium cinereum, Ifitricatum, Suaeda vera^ Thesium neva- dense, Ai'istolochia baetica^ Forkholea Cossoniana, Corbularia obesa, Nardurus montajius^ etc. Sur 287 espèces récoltées dans cette sierra, plus de la moitié sont spéciales à l'Espagne. Le moyen le plus commode pour aller à la Punta Higuena (ait. 2880 m.) pic principal de la sierra de Gador, est de des- cendre à la station de Sta-Fé (ligne de Linarès à Alméria) ; on passe ensuite par Alhama la Seca, Huécija, Le Fondon, au pied du grand cerro del Lobo (sierra Nevada) et, de là, on prend, au sud, par les vallées extrêmement tourmentées qui rayonnent de la Punta. 11 faut emporter des provisions, de l'eau, des couver- tures et une tente, si l'on veut éviter un dénûment complet. Au lieu de revenir par le même chemin, on peut, comme je l'ai fait, traverser les Alpujarras, l'un des plateaux volcaniques les plus ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 53 curieux du globe, longer la sierra Nevada par Canjayar, Ujijar, Lanjarron et arriver à Grenade, c'est-à-dire en pays civilisé, après une fructueuse moisson de près de 800 espèces. Que dire, maintenant de cette sierra Nevada, dont le nom poétique rappelle tant de souvenirs ! La partie occidentale de la chaîne est bien connue ; mais celle du centre et de l'est, d'un accès autrement difficile, ne le sont que peu ou pas du tout. J'ai essayé de combler un peu de cette lacune en les explorant en 1902. Je vais parler ici de mon ascension du Cerro del Almi- rez situé à Textrémité orientale de la chaîne. C'est une région inexplorée et d'un accès très pénible. Parti du gros village de Fihana où je m'étais fixé pendant une dizaine de jours, j'organisais mon expédition pour herboriser le plus fructueusement possible. On accède au Cerro (pic) en re- montant le cours du fleuve Alméria, qui y prend sa source ; la dernière partie de cette excursion est difficile à cause de l'exces- sive déclivité de la montagne qui atteint ou dépasse souvent 60 degrés. On traverse de beaux bois de chênes et, plus haut, vers 1800"°, des taillis du superbe Adenocarpus decorticans qui atteint i 2 à i5 pieds de hauteur, mêlé à Berberis hispanica^ Helianthemum asperum, ciliatum, piliferum^ Astragalus Cliisii^ Cratsegus lasiocarpa, Lonicera arborea,\Qiiercus Ballota^ etc. Vers 2000 cesse la végétation arborescente ; elle est remplacée par une foule de plantes ou sous-arbrisseaux épineux croissant en énormes touffes hémisphériques qui donnent un caractère étrange à cette région ; ce sont surtout : Koniga spinosa^ Arenaria pungens^ Genista Haenseleri, bœtica, Erinacea pungens, etc., au milieu desquelles croît tout un monde d'endémiques. On laisse là les montures et, pendant près de looo"" on gravit les escarpe- ments formidables qui entourent le Cerro dans sa partie nord. A 2500"°, les végétaux épineux ne croissent plus et sont rem- placés par la végétation courte et rase des Ranunculus nevaden- sis^ Aleae^ acetosellifolius, Alyssum granatense, Potentilla nevadensis, Prunus prostrata, Saxi/raga granatensis, etc. Nous étions arrivés au dessus de la limite des arbres, S4 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAISIQUE vers 2000"° d'altitude, nous nous assîmes sur les bords d'une source dont l'eau glacée descendait des neiges qui sur- plombaient au-dessus de nos têtes. C'est là que bêtes et gens réparèrent leurs forces qu'une course de sept heures avaient rendu nécessaire. Mais j'avoue qu'en prenant mon déjeûner, j'étais bien distrait par la végétation merveilleuse qui m'entourait. Les pelouses et les rochers étaient couverts par : Arabis parvula, Sisymbriiim granatense^ contortum^ hispanicum, Biscutella laxa, Hutchinsia granatensis^ Erysimum lînifoliiim^ Reseda Gussonii^ Cerasthim dichotomitm, Arenaria nevadensis Boiss. (seconde localité connue), Ajîthyllis arundana, Minuartia montana, Her- niaria baetica,/rigida, scabrida, Sempervivum minutum, Saxi- fraga hispanica^ Anthriscus neglecta^ Butinia bwîioides, Cen- t7~anthus nevadensis, Jurinea humilis^ Cirsium gregarium^ Flavispîna, Filago micropodioïdes^ Leontodon nevadensis^ Hypochœris adcendens, Picridium crassi/olium, Androsace im~ bricata, Gentiana Boryi, Verbascum nevadense, Myosotis lutea^ minutiflora^ Thymiis serpylloïdes^NepetaBoissieri, Marrubium sericeum^ Phloinis crinita, Digitalis nevadensis^ Thesium neva- dense^ Eiiphorbia nevadensis, Narcissuspallidiilus. Crocus grana- tensis^ Orchis Durandii, Bromus humilis^ Co7~ynephorus ma- crantheriis^ Festuca granatensis, indigesîa^ elegans.Ven omets^ et des plus rares, sur les deux cent soixante-six plantes récoltées dans cette excursion. Du sommet de TAlmirez (environ 3ooo™), la vue s'étend sur un immense panorama. L'époque où je l'ai gravi m'a permis de récolter la flore printanière qui manque toujours dans les herbiers. C'était surtout mon but. De retour à Fihana, l'auteur de ces lignes était invité, en qualité d'étranger et d'explorateur, à présider les solemnités eu- charistiques dont la magnificence, inconnue chez nous, n'a d'égale que la foi et la religion des habitants, la beauté et la grandeur du paysage qui lui sert de décor ; d'un côté, la plaine aux ondulations fantastiques, de l'autre, les neiges étincelantes de la sierra Nevada orientale, partout, l'éclatante lumière du soleil andalou entourant de ses rayons d'or le Dieu de l'Eucha- ristie porté en triomphe au milieu d'une population croyante. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 55 La Fiore de l'Ile de Montréal, Canada Lat. moyemte, 45''32' N. ; Long-, moyenne., j3°34 E. de Greemvich Par le R, P. Joseph-C. Carrier, C. S. C, Professeur de Sciences {Suite) 275. Prenanthes crepidinea Michx, — Terrains riches ; Août-Sept, ; c ; ?-'. 275. Prenanthes serpentaria Pursh. — Bord des bois ; Août-Sept. c ; ¥. 277. Rudbeckia hirta Linn. — Prés humides ; Juil. -Août ; cc;c?, ^• 278. S enecio aiir eus 'L'inn. — Prairies humides; Mai-Juil. ; ce ; 2.'. 279. Senecio vulgaris Linn. Champs et décombres ; Mai- Juil. ; ce 0. 280. Senecio jacobœus hinn. — Lieux humides ; Juin-Août ; 281. Solidago bicolor L., var, concolor F. et G. — Mont Royal ; Juil. -Sept. ; ce ; ^. 282. Solidago cœsia, Linn. — Taillis riches et bois ; Août- cet. ; ce ; 2i. 283. Solidago canadensis Linn. — Bord des champs ; Août- Oct. ; ce ^'. 284. Solidago cœsia, var. axillaris Gr. — TailUis riches et humides ; Août-Oct. ; c ; ¥. 285. Solidago lanceolatahinn. — Lieux découverts humides; Août-Oct. c ; ?-'. 286. Solidago latifolia Linn. — Bois et taillis riches ; Août- Oct. ; ce ; ^. 287. Solidago macrophylla Pursh. = squarrosa Miihl. — Terrains secs ; Août-Oct. ; c ; ^. 288. Solidago canadensis., var. procera Linn. — Bord des bois ; Août-Oct. ; r ; ^. 289 Solidago nemoralis Ait. — Bord des chemins et des prairies ; Sept.-Nov. ; ce ; ?'. 56 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 290. Solidago petiolaris Kh. — Bord des bois; Août-Oct. c ; 2i. 291 . Solidago rugosa Mill. — Taillis et champs; Août-Oct. ; 292. Solidago seroiina. — Taillis et champs humides ; Août- Oct. ; ce ; ^\ 293. Solidago serotina, var. gigantea Gr. — Lieux bas et découverts ; Août-Oct. ; ce ; 2:. 294. Solidago squarrosa Muhl. — Terrains pierreux ; Août- Oct. ; ce ; ^'. 295. Tanaceium vulgare Linn. — Près des habitations et bord des chemins ; Août-Nov. ; ce ; -| — |- ; 2^. 296. Sonchus asper Y'iW. — Près des jardins et décombres ; Août-Sept. ; ce ; 0. 297. Sonchus arvensis Linn. — Terrains cultivés ; Août- Sept. ; ce ; ?^. 298. Sonchus oleraceus Linn. — Près des jardins et décom- bres ; Août-Sept. \ ce ; -| — |- ; 0. 299. Taraxacum dens-leonis Desf. — Champs et prairies ; Avril-Juin ; ce ; v. 300. Tragopogon prateitsis Linn. — Bord des chemins ; Juil.-Août ; rr ; (/. 3oi. Tragopogon porrifolius Linn . — Près des habitations ; Juillet-Août ; ce ; -| — |- ; ?-', 0. 302. Xanthiwn strmnarium, var. echinatum Gr. — Lieux humides ; Août-Sept. ; r ; 0. 303. Xanthiwn strumarium^ var. canadense Mill. — Près des maisons ; Août-Sept. c ; 0. 304. Xanthiwn strwnarium Linn. — Chemins humides ; Août-Sept. ; ce ; 0. LOBELIACE^ 305 . Lobelia cardinalis Linn. — Bord des ruisseaux et maré- cages ; Juillet-Sept.; ce ; zr. 306. Lobelia inflata Linn. — Bois secs ei taillis; Juillet- Sept. ; ce ; 0, cf. 3oy. Lobelia kalmii L\nn. — Bord des eaux; Août-Sept,; c;c?. {A suivre). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 57 A propos du Hieracium Asturicum. Par M. Carlos Pau. M. H. Sudre, dans le Bulletin du i" janvier igoB, p. 46, mentionne le Hieracium Asturicum Arv.-T. Comme j'ai publié ce même nom, pour e'viter la confusion, je propose de changer le H. Asturicum en Hieracium asturianum nom. nov. H. Asturicum Arv.-T. Bull, de VHerb. Boiss. Vol. V, n" 9, p. 722 (1897) et ine'd. in Herb. Univers. Lausanne {ïSg4.). H. ASTURICUM PsiU,Not. tot. fasc. VI, p. 73 (1893). Excursions Batologiques dans les Pyrénées Par m. h. Sudre [fin) (i). Haute-Gar. — AC. aux environs de Luchon : vallée de l'Hospice, chemin de la Cascade-des-Demoiselles,Superbagnères, vallée du Lys, etc. Y- umbrosus. — Pétales, étamines et styles roses ; inflores- cence lâche. Hautes-Pyr . — Arreau, bois de Bédat Hybrides : X R. BEDATIGUS Nob. — R. omalus v. umbrosus X am- plistipulis. — Grêle; turion non glauque, glabrescent, à glandes rares. Feuilles 3-5-nées,superliciellement dentées, lessupérieures blanches-tomenteuses en dessous; foliole terminale brièvement pétiolulée, ovale-cordiforme, acuminée. Inflorescence un [peu glanduleuse, poilue, à pédicelles grêles ; calice réfléchi ; étami- nes blanches égalant les styles verdàtres ; stérile. Bois de Bédat, près d'Arreau (Hautes-Pyr.). (i) Cf. Bulletin de V Association française de botanique, tome IV, pp. i54, 228, -292; tome V, pp. 33, i5i, 202, 23q. S8 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE X AGNATUS Nob. — R. omaliis X valdeproxîmus. — Tarions du R. omaliis ; feuilles plus grossièrement dentées, poilues en dessous ; foliole terminale très brièvement pétiolulée, échan- crée. Inflorescence courtement poilue, à glandes pâles, àpédon- cules grêles, étalés, ramifiés presque dès la base ; pétales blancs, étroits ; étamines blanches, dépassant les styles verdâ- tres ; stérile. Plante grêle, d'un vert jaunâtre. Hautes-Pyr.\ Bois de Bédat, près d'Arreau. X R. CONSANGUINEUS Nob. — R. omalus X sparsus. — Turions du R. omalus, mais plus poilus et peu glanduleux ; feuilles un peu poilues sur les deux faces, très finement dentées, vertes en dessous ; foliole terminale ovale, échancrée, acuminée. Inflorescence étroite, dense, feuillée dans sa moitié inférieure, hérissée ; pédoncules courts,, peu étalés ; pétales roses; étamines roses égalant à peine les styles rouges ; carpelles glabres. Plante peu fertile. Rappelle le R. omalus par la forme de ses feuilles et leur den- ticulation, et le R. 5^ar^z« par son inflorescence hérissée, étroite et feuillée. Hautes-Pyr.'. Arreau, bois de Bédat. X R. RUBICUNDIFLORUS Nob. — R. omalus Xfurvus. — Grêle ; turion anguleux, glabre, à aiguillons comprimés, déclinés. Feuilles 3~nées, vertes et glabrescentes en dessous, minces, superficiellement dentées ; foliole terminale ovale, un peu échancrée, acuminée. Inflorescence courte, lâche, pubes- cente, à glandes très fines, à aiguillons pâles, nombreux, longs, grêles, droits; pédoncules fins, étalés ; calice réfléchi ; pétales rouges; filets rouges dépassant les styles rouges. Pollen très imparfait. Stérile. Haute-Gar.: Luchon, prèsdela cascade des Demoiselles. R. alpinus Sudre, Rub. Caut. p. 17 ! — J'ai récolté de très beaux spécimens de cette plante à Gabas [Bas-Pyr.], aux bords du gave de Bious, près du poste de douane. C'est dans le groupe des R. rudes qu'elle doit se placer et non dans les R. radulœ. Par son turion et son inflorescence elle se rapproche du R. ri- gidulus Schmid, dont elle se distingue par sa foliole caulinaire terminale orbiculaire, profondément émarginée, brusquement ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 59 et brièvement acumine'e; par les pédoncules de l'inflorescence moins étalés, subascendants, la plupart simples; par ses carpelles glabres, etc. Son calice est imparfaitement réfléchi. 2 formes. R. rigiduliformis Nob. — Grêle ; turion moins anguleux, gla- brescent, fortement aciculé. Feuilles, Z-nées, poilues en dessus, glabrescenies en dessous, vertes^ très finement et superficielle- ment dentées ; foliole terminale étroitement ovale ou un peu obo- vale, émarginée, brusquement et brièvement acuminée, à pétio- lule égalant presque la 1/2 de sa hauteur. Rameau subarrondi, glabrescent, à feuilles vertes et glabrescentes en dessous. Inflo- rescence, étroite, dense, pubescente, glanduleuse, à aiguillons forts, nombreux, xvès inégaux; pédoncules peu étalés ; calice aculéolé, imparfaitement réfléchi ; pétales blancs, étroits ; éta- mines blanches, dépassant longuement les styles verddtres\ car- Y>Q\\es poilus ; fertile. Htes-Pyr. — Près du village de Barrancoueu, schistes. Diffère du R. rigidulus Schm. par ses folioles très finement dentées, poilues en dessus et à peu près glabres en dessous, de forme différente ; son inflorescence plus fortement aiguillonnée, ses étamines longues, etc. R. faucium Nob. — Robuste ; turion un peu anguleux, glabre, pruineux, à aiguillons décli?tés \ feuilles 5-nées, grandes, d'un vert jaunâtre et glabres en dessus, vertes, grises ou blanches- tomentejises et à tomentum peu poilu en dessous, k dents fines, superficielles ; foliole caulinaire terminale orbiculaire, échan- crée, cuspidée, à pétiolule égalant le i/3 de sa hauteur. Inflores- cence grande, très lâche, un peu hérissée, à glandes très nom- breuses ; aiguillons droits ou unpeufalqués', calice étalé', péta- les blancs; étamines blanches, égalant à peine les styles verdd- tres; jeunes carpelles glabres. Diffère du R. alpinus par ses turions moins anguleux, parfois presque arrondis; par ses feuilles ordinairement discolores ; par son inflorescence très lâche et très multiflore, à pédoncules allongés, très étalés, à glandes plus longues, plus nettement en saillie sur la villosité ; par ses étamines plus courtes, etc.. La var. p, que j'avais rattachée d'abord au R. scaberrimus, diffère 60 ACADÉMIE DE GliOGRAPHlP: BOTANIQUE de ce dernier par ses larges folioles, sa denticulation plus fine, son calice subréfléchi, ses feuilles supérieures grises en des- sous, etc. a, discolor. — Robuste; feuilles coriaces, nettement blanches- tomenteuses en dessous. B.-Pyr. — Les Eaux-Chaudes, gorge calcaire du Hourat, où elle est commune; route de Gabas, en amont du pont d'Enfer. p, virescens. — R. scaberrimus v. latifoliiis Sud. Riib. de Caut. p. 20 ! — Moins robuste ; feuilles presque toutes vertes en dessous, minces. B.-Py7~. — Les Eaux-Bonnes, route de Laruns. — H.-Py7~. — Cauterets, route de Pierrefitte. R. blandus Nob. — ■ Turion anguleux, à iaces planes^ poilii^ non glauque^ à nombreuses glandes courtes, à aiguillons peu inégaux, les grands comprimés, déclinés. Feuilles 5-nées, de couleur sombre^ vertes et glabrescentes sur les deux faces ^fine- ment et superficiellement dentées ; foliole caulinaire terminale à pétiolule égalant la 1/2 de sa hauteur, largement ovale ou un peu obovale, échancrée, brusquement acuminée. Rameau angu- leux, poilu, à glandes courtes, à aiguillons grêles, déclinés ou falqués ; feuilles vertes et très peu poilues en dessous. Inflores- cence courte^ presque nue^ large^ lâche^ très brièvement poilue, à glandes nombreuses mais courtes et peu visibles, à aiguillons fiombreux, faibles ; pédoncules longs, étalés, les moyens 3-flo- res; calice verdàtre, poilu, glanduleux et aculéolé, à lobes courts lâchement relevés ; pétales ovales, roses ; étamines roses^ éga- lant les styles roses ; jeunes carpelles glabres. Fertile. Diffère du R. rudis W. N. par ses turions un peu poilus, ses folioles échancrées, ses fleurs d'un rose vif et ses sépales appri- més". Son inflorescence courte et lâche, ses étamines courtes, son calice relevé l'éloignent du R. Lejeunei W. Il est trop glabres- cent pour pouvoir être rapproché du R. obscurus Kalt. Hte-Gar. — Luchon, près de la cascade des Demoiselles. R. superbus Sud. 'T{ub. de VAriège, p. 76. Hte-Gar. — Luchon, en montant au Mail de la Soulan. Belle ronce, ordinairement robuste, à feuillage discolore, à denticulation fine, à étamines courtes et à calice nettement ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 61 apprimé. Celle de Luchon a les pétales roses et est très fertile. p. aciculifer. — Aiguillons faibles, très inégaux. H.-Gar. : Luchon, sentier qui monte à la fontaine d'Amour. Le 1^. superbus tient des R. Guentheri et iilmifolius, mais ces deux dernières espèces donnent en se croisant des hybrides sté- riles. R. SGABER W. N. in Bluff et Engr. Comp. fl. germ. I p. 683. — Fock. Syn. 840. Je crois qu'il est possible de grouper sous ce nom collectif une foule de formes ayant pour caractères communs des turions procombants, scabres, ordinairement arrondis, plus ou moins pruineux ; à inflorescence peu poilue, glanduleuse, à glandes dépassant les poils; à fleurs ordinairement blanches, à sépales diversement étalés. Les formes ou sous-espèces suivantes appar- tiennent à ce groupe. R.abstrusus Nob. — Turion subarrondi, très peu pruineux^ poilu^ à aiguillons falqués ou réclinés, à glandes peu abondan- tes ; feuilles 5-nées, d'un vert terne, poilues et pâles en dessous, à dents aiguës, très inégales^ la plupart composées ; foliole ter- minale largement ovale ^ à peine échancrée, longuement acumi- née^ à pétiolule égalant le i/3 de sa hauteur. Inflorescence à glandes courtes, à aiguillons droits ou un peu falqués; étamines dépassant les styles ; calice réfléchi; carpelles glabres. H.-Pyr : Arreau, route de Sarrancolin. R. scabidus Nob. — Turion subarrondi, très peu pruineux^ glabre^ à aiguillons falqués ou réclinés ; feuilles 3-nées, d'un vert pâle, glabrescentes sur les deux faces^ à dents très fines, simples, presque égales ; foliole terminale largement ovale^ échancrée, acuminée, à pétiolule égalant le i/3 de sa hauteur. Rameau à aiguillons la plupart très crochus ; inflorescence courte, lâche, à aiguillons déclinés ou crochus \ calice subréflé- chi] pétales roses; étamines à base rose, dépassant les styles rouges ; carpelles glabres. H.-Pyr . : Guchen, murs. Le R. laxatiflorus Sud. Rub. de Caut. p. 23, doit se placer dans le voisinage des précédents. R. Scaberrimus Sud. 'T{iib. Caut. p. 19. 62 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE La var. pubescens de cette espèce rappelle le 9^. humifusus W. N. tel que je l'ai reçu de M. Focke. Toutefois ce dernier a le turion plus anguleux, non glauque, des feuilles caulinaires 5-ne'es, le rameau plus anguleux et glabre, les glandes de l'inflorescence très pâles et le calice apprimé. R. dispectus Sud. 'Œ{iib. Caiit. p, 21 ! Bsses-Pyr. — De Gabas aux Eaux-Chaudes. R. luteistylus Sud. T{iib. Ariège^ p. 76. Hte-Gar. — Luchon, vallée du Lys; Lège, etc Les formes suivantes me paraissent appartenir à ce groupe. R. gratifolius Sud. 'T{ub. de PArièg-e p. 64. — Plante à calice lâchement ?'elevé, caractère que je n'avais pu observer sur mes spécimens d'Aulus et qui Téloigne du T{. podophyllus. Le turion est un peu poilu, point glauque, peu glanduleux; les feuilles sont vertes et glabrescentes, l'inflorescence pubescente et peu glanduleuse ; les étamines sont blanches et très courtes. Fer- tile. Hte-Gar. — Luchon, vallée du Lys. p. latifolius. — Grêle ; feuilles caulinaires 3-nées, la termi- nale largement ovale. Inflorescence courte et lâche ; pétales rosés. Très fertile. Hte-Gar — Luchon, route forestière de Superbagnères. X R. PLA.NICAULIS Nob. — R. gratifolius X ulmifolius. — Turion non glauque, à faces planes, à quelques poils appri- més, non glanduleux, à aiguillons forts, presque égaux. Feuilles 5-nées, d'un vert sombre et glabres en dessus, la plupart vertes et peu poilues en dessous, à dents inégales ; foliole terminale étroitement ovale, entière, acuminée. Rameau pubescent, à quelques glandes courtes, à feuilles 3-5-nées, les supérieures blanches-tomenteuses en dessous. Inflorescence allongée, très feuillée, multiflore, tomenteuse, un peu glanduleuse, à glandes courtes peu visibles; calice réfléchi; pétales roses; étamines blanches plus courtes que les styles verdâtres. Stérile. Hte-Gar. — Luchon, montagne de Superbagnères, près du poste de la douane. R. alnicolus Nob. — Turion arrondi, un peu glaucescent, peu poilUf à aiguillons forts, droits ou déclinés', feuilles 5-nées, d'un ACADÉMIE DE GÉOGKAPHIE BOTANIQUE 63 vert pâle en dessus, les supérieures grises et poilues en dessous; dents fines, superficielles ; foliole terminale ovale, échancrée^ ^cwmmee, à pétiolule égalant presque la 1/2 de sa hauteur. Rameau à aiguillons forts, les grands déclinés ou falqués, à feuilles 3-5-nées. Inûorescence grande, feui liée â la base, très lâche, brièvement hérissée, à aiguillons forts et nombreux, décli- nés ou falqués ; pédoncules moyens longs, étalés^ multiflores ; calice imparfaitement réfléchi; pétales rosés, étroits ; étamines blanches ou rosées égalant à peine les styles roses ; jeunes car- pelles poilus. Hte-Pyr. : Vallée de la Neste de Louron, en aval de Bor- dères. Hte-Gar. : Val de Burbe, près Luchon. Diffère du R. luteistylus par ses turions un peu poilus, ses aiguillons plus forts et plus nombreux, son inflorescence allon- gée et feuillée, un peu hérissée, ses fleurs rosées, ses carpelles poilus, etc. Le R. surdifolius Sud. Rub. Ariège p. 'jy, a le turion glauque, à aiguillons courbés, des folioles plus étroites et bien plus acu- minées, une inflorescence plus feuillée et plus élargie, des fleurs blanches et des carpelles glabres. R. accessivus Nob., Herb. (1897). — Turion arrondi, glau- cescent^ pâle, glabrescent, à glandes courtes, à aiguillons très inégaux, les grands déclinés ou un peu falqués. Feuilles 3-5- néeSj amples, très peu poilues^ vertes en dessous^ à dents médio- cres, la plupart simples, presques égales ; foliole terminale lar- gement ovale, échancrée, acuminée, à pétiolule égalant le i/3 de sa hauteur. Rameau subarrondi, poilu, à glandes courtes, à feuilles vertes en dessous. Inflorescence interrompue et feuillée à la base, multiflore, arquée au sommet, poilue, à nombreuses glandes courtes, à aiguillons faibles ; pédoncules moyens étalés, multiflores ; calice verdâtre, glanduleux et aculéolé, à lobes ovales-lancéolés, apprîmes ; pétales blancs ; étamines blanches égalant presque les styles ordinairement verdàtres ; jeunes carpelles glabres. Plante fertile. Plus grêle que le R. luteistylus ; turion plus glauque ; inflo- rescence dense, arquée, beaucoup plus glanduleuse ; calice nette- 64 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUIi ment apprimé. Il se rapproche du suivant, mais en diffère par ses folioles plus larges, ses e'tamines moins courtes, ses pétales beaucoup plus larges et ses sépales moins acuminés. Bses-Pyr. — Les Eaux-Chaudes, au-dessous de rétablisse- ment thermal et vers le Pont-d'Enfer. — Htes-Pyr. — Vallon de Barrancoueu. R. praetextus Sud. Rub. Ariège^p. 78. — var. viridistylus. — Styles verts. Hte-Gar. — Luchon, val de Burbe. — Htes-Pyr. — En amont de Tramezaygues. Doit être rapproché du R. scabiosus Sud. de Cauterets, qui s'en distingue par ses aiguillons bien plus cou- rts, ses folioles obovales, à denticulation plus vive, etc. R. GLAUCELLUS Sud. Rub. Caut. p. 22. M. Focke estime que cette plante appartient au groupe du R. serpejîs W. Comme je l'ai déjà dit, on trouve dans les différentes subdivisions des R. appendiculati des formes grêles qui relient insensiblement les R. spectabiles Mtll. aux R. glandulosi. Ces formes de transition peuvent se placer aussi bien dans l'un que dans l'autre groupe. Je considère le R. glaucellus comme spéci- fiquement distinct du R. serpens et plus rapproché du R. scaber. Il est remarquable par ses glandes, souvent peu nombreuses et toujours relativement courtes, ne dépassant pas le diamètre des pédicelles ; de plus il n'est que peu ou point aciculé, tandis que la plupart des R. glandulosi le sont très fortement. Bses-Pyr. — Des Eaux-Chaudes à Gabas. ^.fallax. — Calice subréfléchi ; forme des lieux couverts. Hte-Gar. — Luchon, bois qui dominent les Thermes. Y. rosellus. — Pétales et souvent styles roses. Bses-Pyr. — Gabas, au poste des douaniers. — Htes-Pyr. — Fréchet-Aure, bois de Hèche, sol calcaire. R. contiguus Nob. — Diffère du R. glaucellus par ses feuilles moins finement dentées, à dénis plus larges., plus irrégulières ; par son inflorescence lâche et ses étamines très courtes^ ses péta- les sont blancs et le calice est nettement apprimé. Hte-Gar. — Route forestière de Superbagnères, près Luchon. R. amœniflorens Nob. — Turion anguleux., à faces pla?ies., très glauque, à poils épars^ à nombreuses glandes courtes, à ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMOUB 6B aiguillons grêles^ déclinés, très inégaux. Feuilles 5-nées, d'un beau vert, glabrescentes en dessous^ très finement denticiilées ; foliole XQvminaXe suborbiculaire^ entière ou peu échancrée^ brus- quement acuminée, à pétiolule égalant la 1/2 de sa hauteur. Rameau anguleux, peu poilu, à glandes nombreuses, pdles^ courtes, à aiguillons grêles, déclinés ou falqués, à feuilles vertes et glabrescentes en dessous. Inflorescence feuillée souvent jus- qu'au sommet, cour tement poilue, à glandes très courtes, fines^ peu apparentes, à aiguillons grêles, rares; pédoncules faibles, ascendants, pauciflores, à bracté.es foliacées dépassant les fleurs. Calice tomenteux, verdàtre, à lobes bordés de blanc, à glandes peu apparentes, un peu appendiculés, apprimés; pétales étroits, d'un rose vif; étamines rouges dépassant peu les styles verts; jeunes carpelles glabres. Fertile, Hte-Gar, — Luchon, vallée du Lys. p. gracilentus. — Grêle; feuilles moins finement dentées ; foliole terminale échancrée ; inflorescence étroite, moins feuillée ; étamines plus courtes. R. amœniflorens X purpuratus ? Luchon, vallée du Lys. Par son inflorescence , feuillée et ses fleurs vivement colorées le R. amœniflorens se rapproche du R. Lejeunei W. N. ; mais il en ditîère par ses turions très glauques, ses folioles finement dentées, beaucoup plus larges, et son calice relevé sur le fruit. Gr. d. — Hystrices. R. ROSACEUS W. N. La plante de l'Ariège, que j'ai rattachée au type de l'espèce, n'est pas identique au R. rosaceus de Belgique [Rub. Gall.^ 141, 142), dont le calice est plus ou moins relevé sur le fruit, la den- ticulation des feuilles grossière et l'inflorescence très courte. Elle est remarquable par ses aiguillons très longs et très rap- prochés, ses folioles terminales étroites, finement dentées, son inflorescence allongée, feuillée, à axe poilu, ses aiguillons pâles, rappelant les formes du groupe du R. rivularis, et son pollen presque pur. Je crois devoir la distinguer de la forme typique et lui donne le nom de R. metuendus. 5 66; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE R. excultus Nob. — Robuste ; turion anguleux, à faces planes, glabre, rougeâtre, à glandes rares, à aiguillons très iné- gaux, les grands comprimés, presque droits ou falqués, vulné- rants, les autres courts, coniques, rendant la tige très scabre ; stipules filiformes ; pétiole plan, à aiguillons falqués ; feuilles amples, 5-nées, d'un vert sombre et glabrescentes en dessus, vertes et à quelques poils brillants en dessous, grossièrement et inégalement dejitées ; foliole terminale largement ovale, en cœur, brusquement acuminée, à pétiolule égalant presque la 1/2 de sa hauteur. Rameau d'un brun rougeâtre, poilu, très rude, glanduleux, à aiguillons forts, falqués ; feuilles 3-nées, vertes en dessous, grossièrement dentées. Inflorescence grande, lâche, nue, poilue, à nombreuses glandes rouges, à aiguillons forts, déclinés ou [falqués ; pédoncules moyens allongés, ordinaire- ment très multiflores ; calice tomenteux, un peu glanduleux et aculéolé, à lobes courtement appendiculés, réfléchis ; pétales rouges, étroits ; étamines rouges, dépassant les styles rouges ; jeunes carpelles poilus; pollen pur aux 3/5. Rappelle le R. LejeuniW. N.par ses fleurs vivement colorées, mais en diffère totalement par les turions glabres, son inflores- cence non feuillée, ses pétales étroits et ses folioles plus larges. Son inflorescence allongée, nue^ hérissée, munie de glandes relativement courtes ; son calice nettement réfléchi, ses carpelles poilus, ses fleurs très vivement colorées, le font reconnaître aisé- ment. B.-Pyr. — Les Eaux-Bonnes, route d'Argelès et vieille côte de Laruns. R. expolitus Nob. — Turion un peu anguleux, poilu, glan- duleux, à aiguillons très inégaux, les grands comprimés, décli- nés ou falqués, vulnérants ; stipules étroites ; pétiole à aiguil- lons falqués; feuilles 5-nées, à poils épars en dessus, les moyennes grises, les supérieures blanches-tomenteuses et poilues en dessous , finement dentées ; foliole caulinaire terminale ovale ou un peu obovale, un peu échancrée, brusquement et finement acuminée^ à pétiolule égalant le i/3 de sa hauteur ; les autres brièvement pétiolulées, acuminées. Rameau subarrondi_, peu poilu, à glandes et à aiguillons pourpres, ceux-ci déclinés ou un peu ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 67 falqués ; feuilles 3-nées, blanches et courtement poilues en des- sous. Inflorescence allongée^ feuillée dans sa moitié inférieure, tomenteuse, courtement poilue, à glandes pourpres longues et inégales, à aiguillons longs, droits ou un peu falciformes ; pé- doncules moyens peu étalés, courts, 3-4-flores ; calice tomen- teux, glanduleux à lobes étalés ; pétales roses; étamines roses, dépassant les styles roses ; jeunes carpelles glabres. Pollen pur aux 3/4 ; plante fertile. H.-Pyr. : Ardengost, bois de Gertoux. Paraît peu éloigné du R. mutabilis Genev., dont il diffère par les aiguillons des pétioles non crochus, les feuilles finement dentées, l'inflorescence dense, les étamines roses et le calice étalé. R. ardens Nob. — Turion un peu déprimé, pâle, glabre^ rude, à nombreuses glandes courtes, à sii^mWons faibles , décli- nés, Feuilles 5-nées, grises ou blanches-tomenteuses en dessous, simplement et finement dentées ; foliole terminale à pétiolule égalant le i/3 de sa hauteur, obovale, émarginée, acuminée. Rameau arrondi, peu poilu, très glanduleux, à aiguillons faibles, droits ou déclinés, à feuilles nettement discolores. Inflorescence grande, lâche, occupant une grande partie du rameau, feuillée jusqu'au milieu de sa hauteur, pubescente, très glanduleuse, rougeâtre_, à aiguillons grêles, nombreux ; pédoncules moyens accompagnés de grandes bractées, dressés-étalés, longs, mul- tiflores ; calice verdâtre-tomenteux, glanduleux, aculéolé, à lobes appendiculés, étalés. Pétales grands, ovales, d'un rose vif; étamines rouges dépassant longuement les styles roses; carpelles poilus. Fertile. Pollen pur aux 4/5. Le turion glabre et verdâtre, la denticulation simple et régu- lière des feuilles et leur tomentum l'éloignent 4u R- Lejeunei W. N. auquel il pourrait être subordonné. Hte-Gar. — Luchon, val de Burbe ; granit. X R.CUNEIFERNob. — R. ardens X ulmifolius [rusticanus). — Turion obtusément anguleux, glaucesceni, à quelques poils apprîmes, à quelques glandes courtes et rares, à aiguillons pres- que e^awAT, -comprimés, forts. Feuilles 5-nées, d'un vert foncé et à poils rares en dessus, blancheS'tomenteuses et poilues en 68 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE dessous ; dents inégales, peu profondes ; foliole terminale à pétiolule égalant la 1/2 de sa hauteur, obovale-cunéiforme, entière, cuspidée. Rameau obtusément anguleux, rougeâtre, à quelques glandes courtes, à feuilles discolores. Inflorescence Idche^feiiillée, tomenteuse, à quelques glandes peu visibles^ à aiguillons rares ; pédoncules moyens peu étalés ; calice tomen- teux, réfléchi ; étamines blanches dépassant les styles. Stérile ; carpelles hérissés. La plante porte-pollen pourrait être le R. clathrophilus, mais laglaucescence du turionnepeut provenir que du R.ulmifolius. Hte~Gar. — Luchon, val de Burbe, avec le précédent. R. balneariensis Nob. — Turion obtusément anguleux^ glabre ou à poils rares, à aiguillons très inégaux, les grands compri- més, déclinés ou falqués. Feuilles 5 -nées, vertes et glabrescentes en dessous, régulièrement et assez finemeiit dentées ; foliole ter- minale à pétiolule égalant la 1/2 de sa hauteur, ovale ou un peu obovale, échancrée, acuminée. Rameau subarrondi, à aiguillons forts, très inégaux. Inflorescence fresque nue^ allongée^ courte- ment hérissée^ très glanduleuse mais à glandes relativement courtes^ à aiguillons nombreux, médiocres; pédoncules moyens étalés, longs, très multijlores, dépassant les bractées ; calice verdâtre, poilu, glanduleux, aculéolé, à lobes lancéolés, étalés ; pétales d'un rose vif, étroitement ovales ; étamines rouges dépas- sant les styles verts ; carpelles glabrescents. Pollen pur aux 4/5. Fertile . Rappelle le R. excultus, mais en diflfère par ses feuilles plus régulièrement dentées, ses styles verts, son calice étalé. Hte-Gar. — Luchon, route d'Espagne, près Gastelviel, où il est assez fréquent. R. lithophilus Sudre, Rub. de Caut., p. 24 ! H.-Pyr : Vallon de Barrancoueu. P) rubristylus . — Etamines blanches ; styles rouges ; jeunes carpelles glabres. Les deux plantes ne paraissent pas différer . autrement. H.-Pyr. : Vallée d'Aulon, sur les schistes. Le R. lithophilus, peu éloigné du R. apricus Wimm., s'en distingue aisément par ses fleurs vivement colorées. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 69 R. XŒHLERI W. N. R spissifolius Nob. — Plante voisine du R. Lapeyrousia- nus Sud. Rub. Ariège, p. 79, mais plus grêle ; feuilles plus peti- tes, coriaces, mollement poilues en dessous ; folioles moins acu- minées, celle des rameaux plus larges, ovales ousuborbiculaires, les supérieures nettement discolores; aiguillons plus faibles, d'un rouge obscur ; glandes beaucoup plus abondantes ; inflo- rescence couj'te, dense, trèsfeuillée, plus glanduleuse, à aiguil- lons plus faibles. Ses fleurs sont de même blanches et son pol- len est pur aux 4/5 ; le calice est imparfaitement réfléchi. Voisin du R. brevis Schmid. (an Gremli.?). Hte-Gar. — Luchon, en montant au Mail delaSoulan. R. validispinus Nob. — Turion obtusément anguleux, gla- brescent, à aiguillons vigoureux, droits, comprimés. Feuilles 3-5-nées, ver^e.s et poilues en dessous, finement et simplement dentées; foliole terminale à pétiolule égalant la 1/2 de sa hauteur, ovale, échancrée, acuminée. Inflorescence fortement hérissée, feuillée à la base, dense, étroite, très glanduleuse, à aiguillons vigoureux, droits ou déclinés ; pédoncules moyens étalés, courts 2-3-flores ; calice imparfaitement réfléchi ; pétales blancs ou rosulés, étroitement ovales, très rétrécis à leur base ; étamines blanches dépassant peu les styles verdâtres ; carpelles glabres. Fertile. Diflfère du R. Kœhleri par ses feuilles finement dentées, son inflorescence étroite, dense, hérissée, peu feuillée et à pédon- cules étalés. Diffère de la f drymophila Gôtz [Herb. Eur.) de la même espèce par ses aiguillons très forts, très inégaux, plus abondants, et son inflorescence plus étroite et plus allongée. Hte-Gar. Vallée du Lys, près Luchon. (X?) R- cataractarum Nob. — R. Timbal-Lagravii X rivu- laris} — Robuste; turion obtusément anguleux, glabrescent, rougeâtre, très glanduleux, à aiguillons /or?5, très inégaux, les grands comprimés, déclinés ou falqués. Feuilles 5-nées, ver- tes et peu poilues en dessous, très finement et superficiellement dentées, \a terminale k pétiolule égalant la 1/2 de sa hauteur, courtement obovale-suborbiculaire, entière, cuspidée. Rameau arrondi, peu poilu, très glanduleux, à aïgmWons très abondants, 70 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE forts ^ très inégaux ] folioles obovales, entières, cuspidées. In- florescence occupayit une grande partie du rameau^ feUillée jusqu'au sommet^ brièvement poilue, fortement glanduleuse- ac/cz//ee, à aiguillons /orf^, rougeâtres, décWnés^très abondants ; pédoncules peu étalés, très multijlores, à fleurs dépassées par les bractées foliacées; calice aculéolé, à lobes étroits, étalés; pé- tales roses,, étamines blanches dépassant peu les styles verdâ- tres ; carpelles glabres. Fructification partielle. Croît avec le R. Timbal-Lagravii et en dérive probablement. Hte-Gar. — Montauban, près Luchon, dans le voisinage de la cascade. Gr. e. — Glandulosi. O Fleurs roses. R. FURVUS Sud. Rub. Ariège p. 8i {sensu amplo). — Cette espèce se reconnaît aisément à ses aiguillons pâles, les grands comprimés, à son inflorescence peu ou point poilue, à ses pétales d'un beau rose, ses étamines et ses styles pourpres.' a) latifolius. — Foliole caulinaire terminale largement ovale- suborbiculaire, échancrée, acuminée ; carpelles glabres ; inflo- rescence dense. Plante remarquable, à pollen à peu près pur, le plus souvent aux 9/10 ou même à grains déformés très rares, et devant être considérée comme type de l'espèce. Hte-Gar. — Luchon, route d'Espagne, vallée de l'Hospice, chemin de la Cascade-des-Demoiselles, où elle est abondante. ^) patulipes. — Foliole terminale de la var. a, mais inflores- cence grande, pyramidale, multifiore, à pédoncules très étalés. Pollen pur aux 4/5. Luchon, à l'entrée de la vallée du Lys, route forestière de Superbagnères, y) glabrescens . — Plante glabrescente dans toutes ses parties ; aiguillons forts, plus courbés ; foliole terminale large ; calice verdâtre à lobes brusquement appendiculés ; étamines égalant les styles ; carpelles poilus. Luchon, près la cascade des Demoiselles. o)/erox. — Aiguillons très rapprochés sur le turion, le ra- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAINIQUE 71 meau et l'inflorescence, allongés; foliole terminale moins large; denticulation superficielle; carpelles poilus. Ariège. — Ascou. [R. furviis Sud. Riib. Ariège). t)fallax. — Foliole caulinaire terminale obovale; aiguillons très comprimés ; calice étalé ; carpelles poilus. Hte-Gar. — Luchon, route d'Espagne. X R. ARCANUS Nob. — R. furvus v. latifolius X tdmi/o~ lins. — Grêle; turion subarrondi, àglandes courtes^ àaiguillons forts, presque égaux ; ïeuWles 3-nées, finement dentées, vertes en dessous \ïo\'iole terminale ovale, échancrée, acuminée. Ra- meau à feuilles supérieures grises-tomenteuses eri dessous . Inflo- rescence très/euillée^ à fleurs dépassées par les bractées folia- cées, à glandes nombreuses mais courtes et peu visibles ; pédon- cules ascendants ; calice à lobes étroits, plus ou motns relevés; pétales d'un rose vif; étamines rouges égalant les styles verts. Stérile . Hte-Gar. — Luchon, route d'Espagne, près Castelvieil. X R. LABANS Nob. — R./urvus \. fallax X ulmifolius [rus- ticus). — Plante grêle, virescente, ressemblant à la var. fallax, mais en différant par ses aiguillons presque égaux, ses glandes nulles ou rares et courtes. Son inflorescence est simplement tomenteuse ; ses pétales sont rosulés ; ses étamines blanches dépassent peu les styles rougeâtres. Plante peu fertile. Hte-Gar. — Luchon, route d'Espagne, près Castelvieil. R. notabilis Nob. — Plante d'un vert pâle', turion arrondi, non glauque, glabre., à glandes courtes, à aiguillons très vigou- reux, très inégaux, les grands à base dilatée, droits ou déclinés, pâles ; pétiole à aiguillons falqués ou géniculés ; feuilles 3-5- nées, glabres en dessus, un peu poilues en dessous, les supé- rieures un peu grises; dents fines, superficielles ; foliole terminale à pétiole égalant le i/3 de sa hauteur, largement ovale-rhom- ■boïdale, entière ou un peu émarginée, brièvement acuminée. Rameau glabrescent,trèsscabre, à aiguillons très inégaux, les grands très comprimés, forts, falqués ; foliole terminale obo- vale, entière. Inflorescence grande, lâche, feuillée à la base, pubescente, non poilue, à aiguillons/br^^, nombreux, les grands déclinés ou falqués ; pédoncules longs, dressés-étalés, multi- "72 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE flores ; calice tomenteux, courtement poilu, à quelques glandes courtes, à lobes lâchement relevés ; pétales roses, étroitement ovales ; étamines roses égalant les styles verdâtres ; jeunes ca.r- "peWes, glabres. Fertile. Pollen pur aux 5/6. Ses aiguillons à base dilatée, en partie courbés, le rappro- chent du R. Schleicheri, dont il s'éloigne par ses fleurs roses et les autres caractères indiqués. Hte-Gar. — Luchon, chemin de la cascade des Demoiselles et route d'Espagne. II rappelle un peu le R. alnicolus^ mais en diflfère par son inflorescence glabrescente, à glandes plus longues, son calice plus nettement relevé, ses fleurs plus vivement colorées, etc. X R. PATULISPINUS Nob, — R. notabilis X rivularis [acu- tispinus). •— Turion non glauque., peu poilu, jaunâtre, glandu- leux-aciculé ; aiguillons forts., droits ou déclinés ; feuilles 3-nées, à quelques poils apprîmes sur les deux faces., vertes en dessous ; foliole terminale ovale, peu échancrée, aiguë, à pétio- lule égalant la 1/2 de sa hauteur. Rameau à nombreuses glan- des courtes, à aiguillons/brf^, pâles, droits ou déclinés. Inflo- rescence étroite., allongée., feuillée, très glanduleuse, à aiguil- lons forts., nombreux ; pédoncules très étalés ; calice apprimé ; pétales blancs ; étamines blanches, plus courtes que les styles à base rose. Plante peu fertile. Hte-Gar. — Luchon, route forestière de Superbagnères. X R. RETENTUS Nob. — R. notabilis X serpens. — Aspect et caractères généraux du R. notabilis, mais feuilles poilues en dessus, plus finement dentées. Inflorescence très lâche, un peu poilue, courte ; calice à divisions longuement appendiculées ; fleurs roses; étamines courtes. Stérile. Hte-Gar. — Luchon, route d'Espagne. R. rosellus Nob. — Turion subarrondi, glabre, glaucescent, à aiguillons pâles, comprimés, forts, très inégaux ; pétiole à aiguillons déclinés. Feuilles 3-nées, peu poilues en dessous, finement et asse^ régulièrement débitées, la terminale ovale, échancrée, acuminée. Rameau glabrescent, à aiguillons forts. Inflorescence allongée, interrompue et feuillée à la base, pubes- cente, non poilue, k glandes pâles, à aïgmWons nombreux, très ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 73 inégaux ; pédoncules moyens étalés, pauci flores ; calice tomen- teux, un peuaculéolé, apprimé ; pétales' ro^e^ ; étamines roses plus courtes que les styles verdâtres ; carpelles glabrescents. Htes-Pyr. — Vallée d'Aulon, sur les schistes. Vient aussi dans le Tarn. R. PURPURATUS Sud. Rub. Ariège, p. 82. P) tenerrimus. — Inflorescence à peu près inerme ; folioles finement et superficiellement dentées. Le typeet la var. communs sur la montagne de Superbagnères, près Luchon. Hte-Gar. Plante rappelant le R. hirtus W. K., mais en diffé- rant par les pétales d'un rose vif, les étamines et les styles rouges. X R. PUR,PURATIFORMIS Nob. — R. purpuratus X palli- dipes. — Aspect et caractères généraux du R. purpuratus, mais inflorescence étroite, pâle, tomenteuse, à glandes courtes; pétales blancs; étamines blanches, plus courtes que les styles rouges. Diffère du R. Guentheri W . l^/e5 à base rose; jeunes carpelles glabres. Fertile. Pollen pur aux 5/6. Hte-Gar. Luchon, derrière les Thermes; bois. 74 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Plante moins rougeâtre que le R. ptirpiiratus à glandes beau- coup plus courtes, à feuilles pâles ou grises en dessous, à inflo- rescence poilue et àe'tamines blanches. R. innoxius Nob. — Turion arrondi, glabre, peu ou point glauque, à glandes courtes^ aciculé, à aiguillons petits, déclinés, peu vulnérants. Feuilles 3-nées, peu poilues et vertes en des- sous, très finement et supej^ficiellemejit dentées ; foliole cauli- naire terminale courtement pétiolulée, largement obovale^ écJiancrée, cuspidée. Rameau peu poilu, à glandes courtes, à aiguillons très grêles. Inflorescence dressée, dense, un peu rou- geâtre, peu ou point feuillée, brièvement poilue, à glandes courtes^ égalant le diamètre des axes, presque inerme ; pédon- cules dressés-étalés, 2-3-flores ; calice tomenteux, à glandes courtes, non aculéolé, à lobes étroits, lâchement relevés ; pétales roses, ovales ; étamines blanches, égalant à peine les styles ver- dâtres ; jeunes carpelles glabres. Hte-Gar. — Luchon, forêt de Superbagnères. 0 0 Fleurs blanches. R. SCHLEICHERI Wh. in Tratt. Ros. Mon. III, 22. — Fock. 6yn.p. 36i ; N. Boul. ap . R. et C. FI. Fr. Vl,p. iii. Turion arrondi ou un peu anguleux, à aiguillons pâles, les grands comprimés, à base dilatée, ordinairement falqués ; feuil- lage et inflorescencelpales ; ^fleurs blanches ; calice diversement étalé. R. flaviramus Nob. — Plante d'un vert jaunâtre; turion peupoilu, k faces planes, à aiguillons très nombreux et très iné- gaux, les grands comprimés, vulnérants, la plupart déclinés ; glandes nombreuses, pâles; stipules étroites ; pétiole canaliculé, à aiguillons falqués ; feuilles "b-nées, poilues en dessus, les infé- rieures vertes, les autres grises-tomenteuse s en dessous, peu poi- lues ; dents aiguës, inégales ; foliole terminale ovale ou un peu rhomboïdale, entière ou peu échancrée, acuminée, à pétiolule égalant le i/3 de sa hauteur. Rameau flexueux, anguleux, poilu, à glandes et aiguillons jaunes, ceux-ci forts, comprimés, déclinés ou falqués. Inflorescence feuillée jusqu'au sommet., ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 75 peu et courtement poilue, très glanduleuse^ à aiguillons très nom' breux, jaunâtres, forts, déclinés ou f al que s ; pédoncules ascen- dants; calice blanc, glanduleux et diC\ûéo\é, réfléchi \ étamines blanches, de'passant les styles verdâtres ; plante très fertile. H.-Pyr. Vallée du Lastie, à Ys. R. fîssurarum Nob. — Turion peu poilu, à aiguillons cour- bés ; stipules étroites ; pétioles à aiguillons crochus; feuilles la plupart 3-nées, d'un vert pâle, peu poilues, grosièrement den- tées, vertes et glabrescentes en dessous, à foliole terminale étroi- tement ovale, acuminée, à base entière ou peu échancrée, à pétiolule égalant le i/3 ouïe 1/4 de sa hauteur; rameau arrondi, poilu, à aiguillons falqués ou crochus ; inflorescence étroite, allongée, feuillée à la base, d'abord penchée au sommet, héris- sée, à aiguillons faibles ; calice imparfaitement ré fléchi ; pétales obovales ; étamines blanches, dépassant longuement les styles verdâtres; jeunes carpelles glabres. Pollen pur aux 7/8. H.-Pyr. — Ardengost, bois de Gertoux; fente des rochers calcaires. Alt, 1000 ^environ. R. torrentium Nob, — 'Turion glabrescent à aiguillons cour- bés ; stipules étroites ; pétiole à aiguillons crochus ; feuilles 5-nées, d'un vert pâle, glabrescentes et vertes en dessous ; gros- sièrement dentées; foliole terminale largement ovale , échancrée, acuminée, à pétiolule égalant les i/3 de sa hauteur ; les autres amples, subsessiles, se recouvrant par les bords. Rameau poilu, à aiguillons falqués ou crochus. Inflorescence courte, dense, arquée, feuillée dans sa moitié inférieure, très hérissée et très glanduleuse., à aiguillons forts et nombreux ; calice lâchement relevé sur le fruit ; étamines dépassant les styles ; carpelles glabres, H.-Pyr. Vallée d'Aulon, schistes. Ses larges folioles, son inflorescence courte, son calice sub- apprimée l'éloignent du précédent. Il est très voisin du n° 4g bis des Ronc. Fo^^., portant le nom de R. cavatifolius Miill,;mais ce numéro est très différent du n° 49, qui représente la même espèce. M. Boulay est porté à voir dans le n° 49 bis un R. Schleicheri X serpens. Je ne crois pas qu'il en soit de même de la plante des Pyrénées. 76 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE R. glabellus Nob. — Tur'ion un peu anguleux, glabre^ glau- que, presque lisse, à glandes courtes, à aiguillons peu inégaux. falqués ou déclinés ; pétiole à aiguillons falqués. Feuilles 4-5- nées, vertes et glabres en dessous, finement dentées ; foliole ter- minale à pétiolule égalant presque la 1/2 de sa hauteur, ovale., entière ou peu échancrée, acuminée. Rameau anguleux, gla- brescent, à quelques aiguillons forts, déclinés ou falqués. Inflo- rescence lâche., allongée, presque nue, très peu poilue, à nom- breuses glandes brunes, à aiguillons longs, déclinés ; pédon- cules longs, étalés-ascendants , multiflores ; calice verdâire, à lobes étroits., bordés de blanc, aculéolés, imparfaitement réflé- chis; pétales blancs, obtus, étroits; étamines blanches, dépassant les styles verddtres ;]e\ines, cSiTY^eWes glabres. Pollen pur aux 9/ 10 Fertile. Hte-Gar. Luchon, route d'Espagne, en aval de Castelviel. Ses aiguillons peu inégaux, ses folioles régulièrement et sim- plement dentées, son inflorescence lâche, non hérissée, ses sépales verdâtres, longuement acuminés, le distinguent des pré- cédents. X R. SESSILIGLANDOLUS Nob. — R. glabellus X ulmifo- lius. — Plante virescente, à glandes peu abondantes, la plupart sessiles et peu visibles. 'Turion anguleux, glabre, à aiguillons presque égaux. Feuilles 5-nées, vertes et glabres en dessous, grossièrement dentées ; foliole terminale étroitement ovale, entière, acuminée. Feuilles raméales supérieures discolores. In- florescence allongée, tomenteuse, à glandes sessiles ; calice réfléchi ; pétales roses ; étamines rosées, égalant les styles rou- ges. Stérile. Hte-Gar. Luchon, route d'Espagne. R. status Nob. — Turion arrondi, poilu, glaucescent, très glanduleux, à aiguillons déclinés. Feuilles 5-nées, très peu poi- lues en dessus, très finement et superficiellement dentées; foliole terminale à pétiolule égalant le 1/4 de. sa hauteur, orbiculaire, en cœur., acuminée ; les autres amples, se recouvrant, subsessiles. Rameau arrondi, poilu, à aiguillons déclinés. Inflorescence grande, multiflore, peu feuillée, lâche, poilue, à aiguillons fai- bles, k pédoncules grêles, portant des pédicelles longs, tfzvar/- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 77 ^«e^; calice gris-verdâtre, poilu, aciculé, àlobes étroits, lâche- ment relevés ; pétales blancs, étroits; étamines blmiches, dépas- sant les styles verddtres ; jeunes carpelles glabres ; pollen mé- langé. Fertile. Son turion poilu, ses aiguillons peu courbés, ses larges folio- les, sa denticulation très fine, le font reconnaître aisément. Il se rapproche du R. serpens par la forme de son inflorescence. Hte-Gar. Luchon, derrière les Thermes. R, conterminus Sud. Rub. Ariège, p. 84. ^) pilosus. — Feuilles très mollement poilues en dessous; les caulinaires 5-nées, la terminale à base large, en cœur ; in- florescence plus lâche ; étamines plus courtes ; styles verts ; plante moins fertile que celle de l'Ariège. On pourrait y voir un produit de croisement du R. schistophilus et du R. serpens [flavi/lorens], mais ses turions sont glabres ce qui reste inexpli- cable. Htes-Pyr. Pailhac, chemin du bois de Hêche. R. aspernatus Nob. — Turion arrondi, glabre^ non glauque^ à aiguillons falqués, faibles. Feuilles 3-nées, Yenes ex pubes- centes en dessus, à dents médiocres, simples, presque égales ; foliole terminale à pétiolule égalant presque la 1/2 de sa hau- teur, obovale^ un peu échancrée, acuminée. Rameau peu poilu, à grands aiguillons falqués. Inflorescence ilj^ve:31-.il-e3 Nous recevons directement avis de la mort, à Prague-Smi- chow, le 16 janvier, à l'âge de bj ans, de Joseph Franz Freyn, monographe des Renonculacées, bien connu par ses travaux botaniques. E3 rt 1=5. .A. T .A. P. 2, lire M. Bach, curé de Se'rignac (Lot). P. 7, au lieu de : Trifoliatum, lire : Trifolium. P. 14, 1. 6, au lieu de : Amillaria, lire : Armillaria, P. 14, 1. 34, au lieu de : S. subpuverulentum, lire : T. subpulverulentum. P. 29, 1. 9, au lieu de : homogana îubilijlora, lire : homogama tubulijlora. Le Secrétaire perpétuel^ Gérant du ii. Bulletin ■» .-H. LÉVEILLÉ. Le Mans. — Imprimerie de l'Institut de Bibliographie de Paris. — 1-1903. 12* ANNF.n '?* SiîrieI N» 160 i" Mars ipoS BULLETIN DE L'\C4DÉM1E INTERMTIOiMI de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » CJe miBiiéi^o n paru le SS févi*îef 1003 SOMMAIRE DU No 160 Nominations. Plantae Bodinieriajiae, Saxifragacées, M. H. Léveillé. Planlae Bodinierianae, Composées, (s«/fe), M. Eue. Vaniot. Botanique populaire dans l'Albret, M. Ducomet. Exposé systématique et description des Lichens de l'ouest et du nord-ouest de la France (suite), M. l'abbé H. Olivier. Première liste des Mousses aux environs de Vire (Calvados), M. Emile Balle. Icônes. LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (typographie monnoyer) 12, Place des Jacobins, '2 1 9 03 Académie internationale de Géographie Botanique Directeur : M. TREUB. Secrétaire perpétuel-Trésorier : M. H. LÉVEILLÉ, ||, 78, rue de Flore, Le Mans (Sarthe). Co7iscil de l'Académie : MM. Treub, Léveillé, p, Le Gendre, il, King, A. Engler, ^ Philippi. j On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auieurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. Secrétariat-Rédaction '■■M\ {'• iartlie — Jt-''ara.nce) Nos Collègues hors France peuvent nous adresser leurs cotisations soit par la poste, soit[;i*il.YiVBLES AU UBA^'S, au COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE, à la SOCIÉTÉ GÉNÉ- RALE, ou au CRÉDIT LYONNAIS. OE1*OXS : Abonnement .• 12 fr. ; Le numéro : 1 fr PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médi- cale et scientifique, 20, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fils, 19, rue Haute- feuille. LONDRES W. DuLAU and C°, Foreign booksellers, 37, Soho Square. William Wesley and C°, 28, Essex Street, Strand. BERLIN, S. W. 46 Gebrûder Borntraeger, Schôneberger- strasse, 1 7, a. Déposilairepour V Alle- magne et VAiitriçlie. NEW>YORK Ph, Heinsberger, i5, First Avenue. Ouvrages offerts a la Bibliothèque Notes de géographie botanique et Contribution à la Flore de Saône-et-Loire, M. Basset, 7 pagcb. Les Zingibéracées de l'herbier Bodinier, M. Fr. Gagnepain, 7 pages. Le Davidia involucrata, M. Ed. André, 3 pages, i figure. La Luzerne en arbre, M. Ed. André, 4 pages, 3 figures. Note sur quelques Carex rares ou nouveaux des Alpes lémaniennes, M. H. Christ, 3 pages. La perfidie des homonymes : Aloès purgatif et bois d'aloès aromatique, D^ Saint-Lager, 12 pages. Siudien ueber Brasilianische Flechten, D"" Alex. Zahlbruckner, 76 pages, 2 pi. Nomenclature des champignons récoltés aux environs de Laval, avec la dési- gnaiion de l'endroit où ils ont été cueillis, P. Corfec, 38 pages. Mouvement de l'Herbier De M. Augusiine Henry, une cinquantaine d'espèces du Yunnan, types et raretés. 126 Année (3" Série) N" 180 i^' Mars ipoS BULLETIN DE L'ACADEMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE NOMINATIONS Par dérision en date du i février, sont nommés membres auxiliaires de l'Académie : M. D"" G. -A. PicQUENARD, ig, rue de Brest, Quimper (Finistère), présenté par MM. Léveillé ex. Monguillon. M. ScHODD'jYN (abbé), professeur à l'Institution St-Winoc, Bergues (Nord), présenté par MM. Léveillé et l'abbé Declercq. M. Lachot (Henri), lauréat et correspondant de l'Académie des Sciences de Dijon, instituteur à Magny-la Ville, par Seniur (Côte-d'Or), présenté par MM. Léveillé et /)■• Gillot. M. Carbonel (J.), instituteur à St-Hippolyte (Aveyron), présenté par M. H. Léveillé et l'abbé Coste. M. RocHEREAU (abbé), 3, rue de la République, Goutras (Gironde), pré- senté par MM. Léveillé et l'abbé Cassât. Par décision, en date du i3 février, sont promus Associés libres : M. J. Arechavaleta, de Montevideo. M. Giov. Briosi, de Pavie. M. le Df H. Christ, de Bàle. M. l'abbé Friren, de Montigny-lès-M£tz, Lorraine. M. E. W. Hervey, de New-Bedford, Mass. (Etats-Unis). M. G. Kukenthal, de Grub am Forst, près Gobourg. M. J.-M. Laborie, d'Auterrive (Gers). M. B. Marcowicz, d'Alagir (Gaucase). M. (J. Martelli, de Florence. R.-P. Merino, de La Guardia (Galice) Espagne. M. E. Monguillov, de Roëzé (Sarthe). M. F. Sahut, de Montpellier. M. S. Sargent, de Jamaïca Plain. Mass. (Etats-Unis). M. H. SuDRE, d'Albi (Tarn). M. L Thériot, du Havre (Seine-Inférieure). M. Eug. Vaniot, du Mans (Sarthe). M. M. DE Vilmorin, de Paris. M"" Olga Fedtschenko, de Saint-Pétersbourg. Le Directeur, TREUB. 8 114 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE SEANCE DU J JANVIER 1^0^ M. LÉVEiLLÉ présente le Fascicule igo3 de la Cénomane. On lit un tra- vail de M. PoiRAULT, sur les champignons de la Vienne; MM. Léveillé et Vaniot présentent leurs Mémoirej sur les Plantae Bodinierianae avec échantillons à l'appui. Ces travaux concernent notamment les Composées et les Pedicularis. SÉANCE DU 4 FÉVRIER 1^0^ M. Gentil lit une note sur quelques Ronces sarthoises, se rapportante la section des suberecti veri, et établissant que ces formes appartiennent toutes à une seule et même espèce dénommée par lui viridicalyx. Il pré- sente de nombreux échantillons à l'appui de sa communication. Parmi les travaux lus ou analysés ; une note de M. Balle sur les Mousses viroises et le début d'un travail de M. Ducomet sur la botanique populaire dans l'Albret. PLANTAE BODINIERIANAE SAXIFRAGACÉES HYDRANGEA Par M. H. LÉVEILLÉ Hydrangea Maximovriczii sp. nov. Planta toia velutino-tomentosa; caule frutescente ; ramis tetra- gonis striatis'; foliis amplissimis^ subtus conspicue nervato- reticulaiis et incano-tomentosis, supra autem pilosis, inaequa- liter et recfe fimbriato-denticulatis, inferioribus ovato-cordatis, superioribus late oblongis, valde petiolatis, floribus fertilibus minutis ; sepalis parum liberis, hirsutis, acuminatis ; stylis duobuSy stamina paulo superantibus ; floribus sterilibus albis, sepalis 4 petaloideis, eleganter et proeminenter ramoso-nervatis et crenato-dentatis ; inflorescentia subcorymbosa. Kouy-Tcheou : environs de Gan-pin, grande rocaille ; petit arbuste à fleurs stériles blanches, rare, 11 juillet 1897 > ^^ juil- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE lt5 let 1899 (L. Martin et Em. Bodinier); environs de Touchan, juillet 1897, ^° 22 (/. Cavalerie). Nous dédions cette espèce à Maximowicz auteur de la Revisio Hydrangea?'um Asiae orientalis. Hydrangea Kamienskii sp. nov. Planta tota parce pilosa ; caule frutescente, rotundato, parce lineato ; foliis petiolatis, late ovatis, nervatis (basi excepta) den- tatis, folia Viburni Lantanae referentibus ; floribus fertilibus mediocribus ; staminibus inaequalibus stylos brèves et incrassa- tos vixque liberos valde superantibus ; sepalis acuminatis, gla- brescentibus, petalis lanceolatis quam stamina brevioribus ; florum sterilium alborum sepalis 4 nervatis sed integris ; inflo- rescentia thyrsoïdea et bracteosa ; calice accrescente, Kouy-Tcheou : Monts de Lou-tsong-Koan ; arbuste de i-3 m. Fleurs stériles blanches ; ac dans la montagne, 12 juillet 1897 > n" 1661. {Em. Bodinier) ', environs de Gan-pin, bords de la route; environs de Touchan, 19 août 1897 et août 1899; n" 1661 bis [L. Martin et Em. Bodinier). Hydrangea Arbostiana sp. nov. Caule frutescente et non raro erubescente, tereti, elineato et exfoliato ; foliis petiolatis, elongato-Ianceolatis, suprema parte tantum dentatis, nervatis, flavo-viridescentibus ; floribus steri- libus mediocribus ; florum sterilium sepalis 4 (sœpissime et abortu tribus), inaequalibus^ eleganter et proeminenter nervatis, flavo-viridescentibus, integris ; capsula rotundata, aululariam tri-vel quadripedem stylis persistentibus efïingente; apice inter stylos déhiscente ; inflorescentia corymbosa ; semine flavo, imperfecte oblongo, pellucido et conspicue striato. Kouy-Tcheou : Mont du Collège ; arbuste ; çà et là dans la montagne ; fl. juin, fr. 21 juillet 1897 5 "" '694 [Em. Bodinier). ii6 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE PLANTAE BODINTERIANAE COxMPOSÉES Par m. Eug. VANIOT [suite) Pertya Bodinieri sp. n. Tige sous-ligneuse, haute de 60 cent, à i m., glabre à la base, se hérissant de poils raides dans sa partie supérieure, se divisant en nombreux rameaux étalés formant une ample panicule ; Feuilles ovales-arrondies, variant beaucoup; tantôt dentées, tantôt entières, quelquefois bien arrondies, d'autres fois lan- céolées; à sommet spinescent, ciliées-glanduleuses, hérissées sur la nervure à la page inférieure, vert-rougeâtre (sur le sec) et ver- ruquées par dessus, blanches en dessous, ordinairement alternes, quelquefois groupées par deux-trois autour d'une gemme sur- montée d'une houpe blanchâtre; devenant très petites à l'extré- mité des rameaux; Capitules très nombreux, très allongés (atteignant 2 centi- mètres), étroits, uniflores ; Involucre multisérié, velu, à folioles rosées au sommet; I Fleuron, long et large, à anthères dépassant le tube, à style obtus très brièvement bilobé ; Aigrette longue de i3-i4 mm., à poils simples, sessile, blanche ; Akène gris, strié, hispide. Diagnose latine. Caulis sublignosus, 60-100 centim. altus, ad basim glaber, pilis rigidis hirsutus ad mediam et summam partem, in plures ramos divisus amplam inflorescentiam efformantes ; Folia ovaio-rotundata, valde varia ; nunc dentata, nunc inté- gra ; nunc roiundata, nunc lanceolata; acumine spinescentia, ciliato-glandulosa, ad nervum infra hispida, viridirufa et verru- cosa ad paginam superiorem, ad inferiorem incana ; fere alterna, vel duo triave ad axillam gemmae in apicem sericeum desinentis adnata ; minima ad ramulorum summitatem evadentia ; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 117 Capitula multa, elongata ad duo centimetra, angusta, unidora. Flosculus unus. sat longus et latus, antheris tubulum bene superantibus, stylo obtuso brevissimè bilobato; Pappus i3-i4 millim. longus, sessilis, albus, pilis simplicibus constans; Àkenium cinereum, striatum, hispidum. Fleurs roses; voisin du A. pertyoïdes Fr. dont il semble dif- férer parles feuilles, la tige glabre, etc. (Note du Collecteur). — Il diffère surtout du G. Ainsliaea par son aigrette à poils simples, non plumeux, et doit se ranger dans le G. Pertya. Chine. Environs de Yun-nan-fou; dans les ravines de la mon- tagne. Em. Bodinier legit, 27 janvier 1897, Herbier Bodinier, n*' 10. D. Ainsliaea spicata, sp. n. Tige légèrement pubescente, droite, petite, très simple, à inflorescence spiciforme ; Feuilles arrondies-ovales, toutes radicales, sessiles, couvertes sur les deux pages d'un duvet blanc-jaunâtre long, étalé ; ciliées, spinescentes ; Capitules médiocres, 10 à 12 constituant tout l'épi, solitaires, alternes ; Involucre multisérié, à folioles très inégales, les extérieures très courtes; 3 Fleurons ; aigrette plus courte que la fleur, roux pâle, plu- meuse ; Akène court, gris, velu, la villosité dépassant le sommet et for- mant une petite couronne soyeuse à la base de l'aigrette. Diagnose latine . Caulis leviter pubescens, rectus, brevis, omnino simplex, in spicam desinens ; Folia rotundo-ovata, omnia radicalia, sessilia, utrinque lanu- ginefalva compressaque vestita, ciliata, spinifera; Capitula mediocria, octo vel decem spicam totam efformantia, alterna ; H 8 ACADÉMIE UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Involucrum pluriseriatum, phyllis inaequalibus, exterioribus brevissimis; Flosculi très ; pappus flosculo fere duplo minor, plumosus, rufulus ; Akenium brève, cinereum, villosum, villis akenium paulo superantibus et quasi coronulam circa imum pappumefforman- tibus ; Espèce spiciforme comme le A. Yunnanensis ; mais très dis- tincte par son aspect général et surtout par ses feuilles. Chine, environs de Yun-nan-sen; talus au pied de la mon- tagne. Feuilles sessiles, fleurs roses (Note du Collecteur). Ducloux egit, 28 janvier 1897. Herbier Bodinier, n° 9. D. Ainsliaea sparsiflora sp. n. Tige sous-ligneuse, droite, lisse, couverte, du collet de la racine au sommet, d'une abondante villosité jaune, nue dans son tiers inférieur, simple dans son tiers supérieur, donnant dans son tiers moyen naissance à 4-5 rameaux alternes, presque horizon- taux, velus ; Feuilles ovales-oblongues, très brièvement pédicellées, alternes, dentées, ciliées et velues sur la nervure inférieure, vertes des deux côtés ; — inflorescence non spiciforme; Capitules solitaires ou 3-4 brièvement pédicellés à l'aisselle des feuilles; involucre multisérié, composé de folioles extiérieures courtes, intérieures longues et acuminées ; 3 Fleurons ; aigrette sessile, à soies plumeuses, d'un blanc roussâtre; akène assez long (5-6 mm.) strié, densément velu. Diagnose latine. Caulis sublignosus, rectus, laevis, a radice ad apicem lanu- gine rufa cooperius, nudus infra, simplex supra, in medio vero ramos4-5 fere horizontales promittens ; Folia ovato-oblonga, brevissime pedicellata, alterna, dentata, ciliata et ad nervum inferioris paginae hirsuta, utrinque viridia ; Capitula vel solitaria vel 3-4 breviter pedicellata ad foliorum axillas; involucrum pluriseriatum phyllis inferioribus brevibus, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE 119 superioribus longis acutisque ; flosculi très; pappus sessilis, plumosus, rufè albus ; akenium sat longum (5-6 millim.), stria- tum, dense hirsutum. Même inflorescence que dans l'A. ovalifolia ; mais l'aspect général et les feuilles séparent nettement ces deux espèces. Chine, environs de Yun-nan-sen ; bois de la pagode de He- long-tan. Tiges sous-ligneuses, feuilles vertes des deux côtés (Note du Collecteur). Emile Bodinier legit, 24 février 1897. Herbier Bodinier, Ainsliaea ovalifolia sp. n. Tige sous-ligneuse, légèrement striée, velue surtout a la base, divisée, vers son tiers inférieur, en deux branches divergentes ; Feuilles bien caractéristiques : ovales, sessiles, cordées à la base, acuminées, ciliées, trinerviées, vertes en dessus, blanches- tomenteuses en dessous, alternes, montant jusqu'au sommet de la tige ; Inflorescence non spiciforme : capitules médiocres, naissant à l'aisselle des feuilles, solitaires, ou 2-3, sur unpédicelle velu ; Involucre plurisérié ; 3 fleurons ; aigrette sessile, plumeuse, roussâtre ; akène (3-4 mm.) noir, strié, hérissé. Diagnose latine Caulis sublignosus, leviter striatus, praesertim ad basim rufe villosus, infra médium in duos ramos divaricatos divisus ; Folia valde insignia : ovalia, sessilia, cordata, acuminata, ciliata, trinervata, supra viridia, infra incano-tomentosa, alterna, ad summum caulem usque ascendentia; Inflorescentia non spiciformis : capitula mediocria, ad axil- lam foliorum singula, bina vel terna, villoso pedicello nascen- tia ; Involucrum pluriseriatum ; flosculi très ; pappus sessilis, plumosus, rufulus ; akenium (3-4 mm.) nigrum, striatum, hirsutum. 120 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Cette espèce et le A. sparsiflora se rapprochent par leur inflorescence ; mais elles se distinguent très nettement par la forme générale, et par les feuilles très différentes ; elles ont été recueillies dans la même station. Chine, environs de Yun-nan-sen ; bois de la pagode de He-long-tan. Tiges sous-ligneuses, feuilles blanches en dessous (Note des collecteurs). Legerunt Em. Bodinier et D"" Deblenne, 24 Février 1897. Herbier Bodinier, n» 78. Cnicus [Cephalanoplos] Cerberus, sp. n. Racine grosse, tubéreuse, pleine ; tige simple, profondément striée, glabre à la base, couverte au sommet d'une villosité cendrée ; Feuilles non décurrentes, vertes et glabres des deux côtés, non ciliées , les radicales atténuées en pétiole ailé, les cauli- naires sessiles un peu amplexicaules; toutes pinnatifides à lobes triangulaires aigus presque entiers, spinescents, séparés par des sinus profonds; Capitules 3 agglomérés au sommet de la tige, médiocres, arron- dis, d'un pourpre violet ; involucre à folioles plurisériées, ciliées, acuminées en épine très faible ; Fleurs nombreuses ; aigrette plumeuse, roussâtre ; akène roux, strié, glabre. Diagnose latine. Radix tuberosa, plena ; caulis simplex, alte striatus, infra glaber, supra cinerea lanugine vestitus ; Folia non decurrentia; utrinque viridia et glabra, non ciliata; radicalia in petiolum alatum attenuata ; caulina sessilia et medio- criter amplexicaulia, universa pinnatifida lobis triangulis, acutis, fere integris, spiniferis, profundo sinu discretis ; Capitula tria ad apicem caulis spissa, mediocria, rotunda, purpureo-violacea ; involucrum phyllis pluriseriatis ciliatis in fragilem spinulam desinentibus ; flores multi ; pappus plumo- sus, rufulus ; akenium rufum, striatum, glabrum. Cette espèce se fait remarquer par ses trois capitules serrés au ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 121 sommet de la tige, et par les lobes aigus et profonds de toutes ses feuilles. Chine, Kouy-tchéou, environs de Gan-pin; dans les herbages marécageux. C. E. Bodinier legit, 29 avril 1897. Herbier Bodinier, n» i553. Cnicus (Onotrophe) Bodinieri sp. n: Tige droite, fortement striée anguleuse, revêtue surtout à la base d'une épaisse villosité cendrée, simple, se ramifiant seule- ment au sommet ; .Feuilles non décurrentes, mais embrassant la tige par deux oreillettes arrondies, épineuses; vertes et glabres des deux côtés, excepté la nervure médiane inférieure assez abondamment velue ; pinnatifides à lobes séparés par un sinus profond et large, sublobés et spinescents; ciliées de fines et courtes épines ; Capitules gros, arrondis, pourpres, 5-6 au sommet de la tige et des rameaux ; Fleurs nombreuses ; aigrette plumeuse, rous- sâtre, plus courte que le fleuron, plus longue que l'akène fauve pâle, un peu rétréci au sommet; Dia gnose latine Caulis rectus, valde striatus et angulatus, spissa lanugine cinerea maxime ad basim vestitus, simplex, superne tantum in 3-4 ramos divisus ; Folia non decurrentia, sed caulem auriculis rotundatis spini- feris amplexantia ; utrinque viridia et glabra, praeter nervum médium infra sat villosum ; pinnatifida, lobis lato et profundo sinu discretis, sublobatis, spinescentibus ; brevibus spinulis ciliata ; Capitula crassa, rotundata, purpurea, 5-6 ad caulis et ramo- rum apicem; Flores multi ; pappus plumosus, rufulus, flosculo brevior, multo longior akenio pallide rufo, ad apicem paulum attenuato. Diffère du C. Japonicus par la disposition de ses capitules au sommet des rameaux courts qui terminent la tige simple et très velue, et parla nervure médiane inférieure abondamment velue. 122 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Chine, Kouy-tchéou, environs de Kouy-yang, mont du Col- lège, etc, etc. A.C. Em. Bodinier legit 29 mai 1898. Herbier Bodinier, n° 2288. Cnicus [Onotrophe) monocephalus sp.n. Tige simple, droite, fortement striée, peu velue excepté au sommet où elle est aranéeuse, se terminant par un capitule gros, arrondi ; Feuilles non décurrentes ; les inférieures pétiolées, très longues, atteignant plus de 40 centim. pétiole compris ; les caulinaires semiamplexicaules, vertes et glabres sur les deux faces; pinnatifides à lobes ordinairement plus larges que le sinus qui les sépare, sublobés, à lobules aigus terminés par une épine ; ciliées de spinules assez espacées ; Capitules unique, blanc légèrement bleue ; involucre très sen- siblement aranéeux; Fleurs nombreuses ; aigrette roussâtre, plumeuse ; akène pâle. Dia gnose latine Caulis simplex, rectus, valde striatus, parce villosus praeter apicem sub capitule araneosum ; Folia non decurrentia ; inferiora petiolata, ultra 40 centim. cum petiolo longa ; caulina semiamplexicaulia,utrinque viridia et glabra ; pinnatifida lobis fere sinu discernente latioribus, sublobatis, lobulis acutis in spinam desinentibus ; spinulis non confertis ciliata ; Capitulum unicum, rotundatum, crassum, album caeruleo leviter dilutum ; involucrum bene araneosum ; Flores multi ; pappus rufulus, plumosus ; akenium albidum. Cette espèce se signale à l'attention par son capitule unique, gros, aranéeux, et par le développement de ses feuilles infé- rieures. Chine, Kouy-tchéou, environs de Kouy-yang, plaine et mon- tagne. A. C. E. Bodinier legit, 5 novembre 1897. Herbier Bodinier, n" 1953, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 123 Vernonia spelaeicola sp. n. Tige sarmenteuse, striée, lanugineuse ; Feuilles alternes, pétiole'es, à pétiole s'enroulant sur la tige ou sur les plantes voisines, largement arrondies, échancrées pro- fondément en cœur à la base, à dents courtes et espacées, acu- minées au sommet, vertes et un peu velues à la page supérieure, blanches-tomenteuses en dessous ; Capitules réunis par S-y-io, au sommet d'un pédoncule velu, assez court, naissant à l'aisselle des feuilles ; assez grands, étroits, longs ; involucre unisérié, à folioles fauves tomenteuses, noirâ- tres sur les bords et au sommet ; Réceptacle ? Fleurs toutes tubuleuses, dépassant de moitié l'involucre ; aigrette de poils simples, denticulés, longs, avec quelques poils plus courts à leur base ; aussi haute que les fleurs, 3 fois plus longue que l'akène ; celui-ci ayant à la base un rebord calleux arrondi en forme de bouton, coupé carrément au sommet, strié superficiellement, étroit, noir, glabre. Diagnose latine Gaulis sarmentosus, striatus, lanuginosus ; Folia alterna, petiolo convoluto petiolata, rotunda, profunde cordata, ad apicem acuminata, laxe dentata, supra viridia, infra incano-tomentosa ; Capitula 5-7-10 congregata, pedunculo villoso et brevi ad axillam foliorum nascente , sat magna, angusta, longa ; involu- cro uniseriato, phyllis fulvis tomentosis ad oras et apicem nigrescentibus ; receptaculum. . .? flores omnes tubulosi, duplo longiores involucro; pappuspilis simplicibus denticulatis longis cum brevioribus ad basim nonnullis ; flosculis par, multo longior akenio ; akenium callo infra munitum, supra recte qua- dratum, leviter striatum, angustum, nigrum glabrumque. Chine, Kouy-tcheou ; environs de Hoang-ko-chou ; fond d'une grande grotte ; tiges lianeuses, fleurs blanches (note du collecteur). L. Martin legit, 23 février 1899. Herbier Bodinier, n''2570. 124 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Vernonia ampla sp. n. Chaume raide, strié, velu-glanduleux surtout au sommet, divisé en plusieurs rameaux plus ou moins dressés ou divari- qués, formant une inflorescence haute et large ; Feuilles alternes, montant jusqu'aux extrémités des rameaux, sessiles ou très brièvement pétiolées, oblongues, dentées, acu- minées, velues sur les deux faces, un peu plus pâles à la page inférieure ; Capitules bleu-violet, petits, nombreux au sommet de chaque pédicelle; Involucre unisérié, à folioles scabres, hérissées, acuminées, glabres et violacées au sommet ; Réceptacle alvéolé ; fleurs toutes tubuleuses ; aigrette de poils simples, blancs et violacés, plus longs que l'involucre, un peu plus courts que les fleurs, mais dépassant beaucoup les akènes roux, à côtés peu nombreuses, glabres. Diagnose latine Caulis strictus, striatus, ad apicem praesertim villoso-glandu- losus ; in plures ramos divisus erectos vel plus minus divarica- tos et amplam inflorescentiam efiformantes ; Folia alterna, ad capitula usque ascendentia, sessilia vel bre- viter petiolata, oblonga, dentata, acuminaia, utrinque villosa, infra paulo pallidiora ; Capitula hyalina, parva, multa in singulorum pedicellorum summitate ; Receptaculum alveolatum ; involucrum uniseriatum, phyllis scabris, hispidis, ad apicem vero acuminatis, glabris violaceis- que ; flores omnes tubulosi ; pappus pilis simplicibus, albo- violaceis constans, involucro altior, flosculis brevior, multo longior akenio parvo, rufo, glabro, leviter sulcato. Chine, Kouy-tcheou ; environs de Hoang-ko-chou, rocailles près de la Cascade. L. Martin legit ii février 1899. Herbier Bodinier, n° 2571. Vernonia Martini, sp. n. Tige sous-ligneuse, assez haute, striée, velue-visqueuse, di- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 125 visée en rameaux pluriflores; feuilles alternes, montant jusque sous les capitules, coriaces, subsessiles, oblongues, à dents espa- cées, à nervures saillantes à la page inférieure, velues-hérissées sur les deux faces, plus pâles en dessous. Capitules assez petits, allongés, nombreux; involucre multi- sérié, plus court que les fleurons et que les aigrettes, à folioles aiguës, les inférieures recourbées en dehors ; Fleurs violettes ; réceptacle alvéolé-fimbrillé ; aigrette à poils simples, d'un blanc roussâtre, égalant les fleurons, quatre fois plus longue que l'akène ; akène roux, turbiné, terminé à la base par une callosité arrondie en forme de bouton, carrément coupé au sommet, portant lo côtes jaunâtres, et garni dans les entrecôtes de poils blancs et longs. Diagnose latine Caulis sublignosus, altus, striatus, villoso-viscosus, in ramos plurifloros divisus; folia alterna, ad capitula usque ascendentia, membranacea, subsessilia, oblonga, laxe dentata, subtus cons- picue nervata, et pallidiora, utrinque villoso-hispida ; Capitula mediocria, oblonga, multa ; involucrum pluriseria- tum, phyllis acuminatis, inferioribus recurvis, constans, flosculis et pappo brevius ; Flores violacei ; receptaculum alveolato-fimbrillatum; pap- pus simplex, rufe albus, flosculis par, akenio quadruplo longior ; Akenium rufum, turbinatum, callo rotundo infra, supra mar- gine recto terminatum, decemcostatum, pilis albis longisque intra costas vestitum. Se rapproche de Vernonia Andersoni Glarke (Cumingiana Benth), mais s'en distingue nettement par ses fleurs du double plus petites, beaucoup plus nombreuses, à aigrette blanchâtre, et non couleur de feu, par ses feuilles plus étroites, et enfin par son port qui n'est pas celui d'une liane. Chine, Kouy-tcheou, sous-préfecture de Tchen-lin-théou, à Ou-la-gay. Léon Martin legit, 9 oct. 1897. Herbier Bodinier, n" 1922. 126 ACADÉMIE UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Vernonia subarborea sp. n. Tige ligneuse, à peine striée, glabrescente à la base, légère- ment velue au sommet, partagée en rameaux allongés ; Feuilles coriaces, très courtement pétiolées, acuminées aux deux bouts, grandes, longues de 14-15 centim. pétiole compris, noires sur le sec, plus pâles en dessous, presque glabres, lâche- ment et faiblement dentées; Inflorescence en corymbe inégal, comme jeté d'un seul côté, feuille, à pédoncules longs de 7 à 8 centim., à pédicelles attei- gnant 8 à 10 mm., les uns et les autres pubérulents ; Capitules médiocres, lo-flores ; involucre plurisérié, à folioles obtuses à peine mucronulées, rousses au sommet; Fleurs rosées sur le vif, plus courtes que l'aigrette ; aigrette roussâtre ; akène roux, velu, Diagnose latine Caulis ligneus, leviter striatus, basi glabrescens, parce ad api- cem pubescens, in ramos sat longos divisus ; Folia membranacea, brevissime petiolata, utrinque acumi- nata, magna, 14-15 cent, cum petiolo longa, in sicco nigres centia, infra pallidiora, fere glabrescentia, laxeet vix dentata ; Inflorescentia corymbum inaequalem, fere unilateralem, folio- sum efformans; pedunculis 7-8 centim. longis, pedicellis, 8-10 mm., utrisque puberulis ; Capitula mediocria, lo-flora; involucrum pluriseriatum, phyl- lis obtusis vix mucronulatis, ad apicem rufis ; Flores pallide rosei, pappo breviores ; pappus rufulus : ake- nium rufum, hispidum. Espèce distincte du V. Seguini par son port d'arbuste, ses feuilles plus grandes, son aigrette non blanche, mais roussâtre. Chine, Kouy-tcheou ; montée du torrent de Koan-lin. Sous-arbrisseau de 2 m. 5o ; fleurs rosées (Note du collecteur). L. Martin legit, 14 février 1899. Herbier Bodinier, n° 2568. {A suivre). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 127 La Botanique populaire dans l'Albret ESSAI LINGUISTIQUE Par M. DucoMET Le Bulletin de l'Académie a déjà publié quelques études sur les noms vulgaires des plantes. Il m'a paru intéressant de me livrer à un travail analogue au sujet d'une région bien moins connue des botanistes qu'elle ne le mérite (i). L'ancien duché d'Albret avait ses dépendances distribuées dans l'Agenais, le Gondomois et le Bazadais, comprenant un ensemble de territoire réparti aujourd'hui entre les départements de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne et du Gers. Une grande partie du sol appartenait donc à ce grand golfe pliocène landais qui s'est, en très grande partie, recouvert de forêts de pins maritimes dans la deuxième moitié du dernier siècle. ^ Divisée en deux parties par le sol, cette région l'était aussi par l'o- rigine de ses habitants, la population comprenant au moment de la conquête romaine d'un côté des Celtiques, les Nitiobriges, de l'autre, les Vasates et les Sotiates, aquitaniens dépendant de la Novempopu- tanie. Il serait intéressant de s'arrêter aux vicissitudes que subirent ces populations depuis l'occupation romaine jusqu'à l'arianisation par les Goths qui, à leur tour, sont vaincus par les Francs au commencement du vie siècle, d'examiner de près les résultats de l'invasion des VaS' cons ibériens vers la fin du vie, des Maures au viii«, des Normands au ixe, de l'occupation anglaise, continue ou non, du xi^ au milieu du xv", etc. Nous trouverions là des données intéressantes au point de vue de l'origine et de l'évolution de la langue ou plus exactement du dialecte, de ce patois qui s'altère de plus en plus, incessamment modifié par des apports nouveaux. Ces apports, cause de mélanges et de combinaisons variées, existent réellement; l'altération n'est pas le simple résultat de la généralisation de la langue d'oïl, de la langue française qui n'arrivera que bien tard sans doute à supplanter l'idiome local. Elle est surtout le résultat de la pénétration d'éléments voisins à idiomes différents. Elle est la conséquence forcée de l'extension continue des facilités de communication, corrélative de la mise en valeur de cette immense lande de nos pères, de ce Far-West français (i) Nous le montrerons dans une « Etude de Géographie Botanique • que nous comptons publier prochainement. 128 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE qui, il y a 60 ans à peine, ne pouvait nourrir que quelques maigres troupeaux de moutons et qui, bientôt, sera partout devenu directe- ment un ensemble forestier des plus prospères, si la constitution minéralogique du sol n'en n'a pu être modifiée, si la transformation agricole n'en n'a pu être faite par cet apport de limon pyrénéen que rêvait Chambrelent. Quel que soit l'intérêt que les recherches linguistiques puissent présenter, nous ne saurions nous engager dans cette voie en nous en tenant au cadre restreint des dénominations botaniques. Qu'il nous suffise donc de constater que l'Albret, que sa portion landaise plus encore que l'autre, a aujourd'hui une population mixte au point de vue de son idiome, mixte tant parle fait de ses origines que par le fait de mélanges contemporains; qu'en plus de la population autochtone, si tant est qu'on puisse supposer sa persistance, de nombreux éléments nouveaux se sont introduits, venant tant du. nord et de l'est que du sud, tant de la plaine de la Garonne et de la rive droite de la Baïse que de l'Armagnac et des Landes proprement dites. Il en résulte un patois mixte différent des voisins et particulièrement difficile à étudier, ce qui ne fait qu'accroître l'intérêt que la question peut présenter. C'est précisément dans cette région mixte que nous nous sommes placé pour rayonner, du point que nous avons pris comme centre — zone de convergence des trois départements du Lot-et-Garonne, du Gers et des Landes — vers les régions voisines et en particulier vers les Landes au sud, vers la plaine Garonnaise au nord, là où les diffé- rences et variantes sont le plus accentuées. Abrano. (Erica scoparia). Appelée en français Bruyère à balai, traduction du latin scopa (balai). Dans la région, les balais de bruyère ne sont cependant pas faits avec cette espèce, mais avec Ei-ica vagans dont les rameaux sont plus souples. Erica scoparia n'est employée que pour le chauffage (chauffage des fours avec la partie aérienne, fabrication de charbon avec ses racines que l'on arrache au pic, (l'opération se nomme trounca: arracher les troncs). On dit aussi brano, dans les landes brane et vers la plaine brande ; l'association se dit abrana ou brana. Abranoun. On dit aussi branoun et dans la lande bruc. Branoun, abranoun sont des diminutifs de Brane, abrane. Ces noms s'appliquent aux autres bruyères (voir Paillât). On dit communément Branoua : pâturer dans les bruyères {Baou ha branoua : je mène mes animaux à la bruyère). Aglau. (Fruit du chêne en général, voir Cassou). Le nom d'aglanè est appliqué aux futaies de chênes où l'on conduisait les porcs qui y prenaient directement leur nourriture. On dit aussi aglana (ramasser des glands). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 129 Agnèsto. (Sarothamnus scoparius). Se dit aussi gnesto, agèsto, dans le Bordelais ginét, dans la plaine de 1» Garonne ginesto ou plus souvent ginestoun, le nom de ginesto étant plutôt appliqué au Spartium jiinceum. Ces diverses appellations sont, on le voit, des corruptions de l'ancien mot celtique ge^i, petit buis.son. L'association se dit agnesta, agesta, ginesta, c'est à dire qu'on remplace la voyelle terminale o par a comme nous l'avons vu à l'article Abrano ; nous en verrons d'autres exemples. Agréou. (Ilex aquifolium). Le houx est beaucoup moins abondant chez nous que dans les terres plus compactes et plus calcaires du nord-est du département, du Lot, du Tarn- et-Garonne où il est connu sous le nom de grifoul ou agrifoid Aont le mot iig»-20M est sans doute sorti ; Grifoul vient sans doute du mot griffo (gritTe) dérivé probablement de l'allemand greiffen (saisir). Les auteurs antérieurs à Linné le désignaient également sous le nom à'' A grifolium {Agrifolium {dorso folii echinato — Dodonasi, Stirp. Hist. p. 658). Certaines personnes supertitieuses en placent dans les porcheries pour détourner les malétices et l'on voit encore des bouviers tenir beaucoup à prendre comme bâton de conduite (^appelé toucadéro) une branche de houx, pensant qu'ils seront ainsi à l'abri des accidents. Nous nous empressons néanmoins de reconnaître que ces croyances bizarres sont en voie de dispa- rition. Aguillétos : petite aiguille (ag^in/Zo, venant de l'Italien aguglia). Ce nom s'applique chez nous, comme dans beaucoup d'autres régions, la Provence et le Languedoc par exemple, à Erodium c/cM^^riMm, mais dans la plaine on l'applique aussi au Scandix pecten-veneris qui, dans la région de Montauban, s'appelle /enoM./Zacfo en raison des découpures des feuilles. Ail. Se dit al dans la plaine, mot venant du sanscrit alu (racine alimentaire). C'est Allium sativum qui, jeune, avant ia formation de caïeux, s'appelle aillét ; il est également consommé à cet état soit en nature, soit ajouté à certains mets, les œufs surtout. Le mot d'ailloc est également employé pour désigner diverses espèces sauvages {Allium vineale et autres). Alouèto. (Delphinium Ajacis). Vient directement du français; abréviation de Pied-d'alouette. Aloum. (Ulmus campestris). Le mot à' aloum s'applique à l'orme étêté; les jeunes branches sont coupées de temps en temps, séchées à l'ombre et employées l'hiver à la nourriture du bétail {couscout). Les feuilles sont également récoltées pour l'alimenta- tion des porcs, soit en nature et vertes, soit après mélange avec d'autres ali- ments (pommes de terre surtout). L'arbre non étêté se dit aloumo et l'association alouméro. Les rejets qui se forment très nombreux après l'abatage portent le nom d''aloumassos. Aménlè. (Amygdalus communis). Se dit aussi menlè, et dans la plaine Amélie. Le truit porte le nom pré- cédent à voyelle terminale remplacée par o {amenlo, menlo, améllo). 9 130 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Amouré. (Morus nigra.) Du latin morus ; le fruit amouro, — ne pas confondre avec tnouro (fruit des Ronces, voir Ai-roumec), Amouréto. (Briza média.) Ce nom poétique lui est donné dans la plupart des pays. Pourquoi? Parce qu'à la moindre brise, ses fleurs se balancent, tremblantes sur leurs pédicelles mobiles, comme un cœur de jeune fille palpite sous une pensée d'amour (M. Barthès). Anièro. (Agrostemma githago.) Nom dérivé sans doute du latin nigra, à cause de la couleur noire de ses graines. Le nom serait altéré dans la plaine où l'on prononce agnêlo (qui en français signifie agneau femelle). Ce mot pourrait provenir du sanscrit anila (bleuâtre) par allusion à la teinte violacée de ses fleurs. Anitor. (Lepidium sativum). Porte aussi dans la plaine le nom de nasitort d'où anitor est sans doute sorti, Nasitorào'xt venir du latin nasus tortus (nez éprouvé) à cause du prin- cipe irritant de cette plante. Dans le Tarn-et-Garonne, on distingue V anitor fol (fol employé dans l'acception de sauvage), qui est le Lepidium gramini- folium. Aouba (Salix alba). Corruption du mot latin alba (blanc). Aux environs de Toulouse ce nom d'alba lui est donné quelquefois; le plus souvent cependant on désigne sous ce nom le Populus alba, le saule blanc s'appelant Saoulé. Le nom d'aouba s'applique à l'arbre étêté ; non étêté il se dit aoubaro (nom féminin comme aloumo). Un lieu planté de saules est une aoubarédo. Aoubiéco (Lagenaria vulgaris). voir Cajoun. Aouguéto (Agrostis setacea Curt.). On a dû prononcer aouquéto, nom provenant de aouquo, par allusion à la plume de l'oie, en raison du toucher soyeux de ses feuilles, caractère qui lui a valu aussi son nom spécifique. M, Debeaux donne à Lampsana com- munis ce même nom d'aouquéto qui serait employé aux environs d'Agen ? Aouranéro (Corylus avellana). Le fruit est appelé aouran; ces noms nous paraissent provenir de daou- rat (doré) par allusion à la couleur de l'enveloppe. On dit abélaniè, abelano dans la plaine, aoulaney dans le bordelais, ce dernier nom n'étant qu'une corruption avec raccourcissement à.''aouranêro que l'on remplace d'ailleurs parfois par aourané. Quand à abelano, ne viendrait-il pas du latin avellere (arracher) par allu- sion à la cupule que l'on arrache quand on mange les noisettes vertes ? Aouratché (Avena sterilis). C'est là sans doute une corruption du vaoX. arraché. L'avena sterilis est en effet très commune dans les céréales et les cultivateurs qui la connaissent très bien, même dans le jeune âge, s'empressent de la détruire par arrachage à la main. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 131 D'ailleurs les cultivateurs de la plaine, dans les environs de Toulouse surtout, la désignent sous le nom d'arracho. Il est plus difficile de s'expli- quer le mot de Couilloulo qui lui est appliqué dans les mêmes régions. Aoureillo dé Lêbé (Plantago lanceolata). Litt. Oreille de lièvre, par allusion à la forme de ses feuilles. Dans la plaine on dit plus communément Erbo dé cinq costos (Herbe à cinq ner- vures). Aouricouté (Armeniaca vulgaris). Le fruit s'appelle aouricot. Arrabo (Brassica râpa). On dit aussi rabo et un champ planté de raves, raba ou arraba. Dans la Lande on dit rabe ; il est d'ailleurs de règle de voir la voyelle finale o rem- placée par la voyelle e plus douce. Arrabucho. (Raphanus silvester). Diminutif à'arrabo comme Rabanèlo, d'ailleurs, nom sous lequel cette plante est connue dans la plaine où elle est confondue avec le Rapistrum rugosum. Les deux noms existent dans l'arrondissement de Nérac où Rabanèlo désigne exclusivement le Rapistrum. Arraflé. (Raphanus sativus). Se dit aussi rajlé et même Rafé dans la plaine. Arrasin. (Raisin). On dit aussi rasitn et même rasin; ce dernier nom doit être une altéra- tion du premier qui vient du latin racemus ('grappe). Arrasiméto. (Ribes rubrum). Se dit également rasiméto, diminutif de raisin (litt. petit raisin). Arroumec, (Rubus discolor et Rubus fruticosus). Se dit aussi rouméc et même roumet, ce dernier nom employé surtout dans la plaine où il est du féminin {uo roumet, uo arroumet, alors que chez nous il est du masculin {un arroumec). Il est é^lement du féminin dans le nord du département où l'on dit roumégo. Arroumégoun. (Rubus caesius). Se dit aussi roumégoun et roumè dans le nord du département. Observations générales. — Dans la lande toutes les ronces portent le nom de sègues, l'association se disant séguèssa, mot remplacé chez nous par Rou- mességua. On dit aussi séguassa, mais pour désigner un fourré de buis- sons épineux quelconques qui se dit communément bourri. Arroumec-gaouarro. (Rosa divers, canina, etc.). Litt. Ronce-ajonc (voir gûOMaj-ro). Mêmes remarques que pour arroumec. Arrouzèro. (Papaver Rhaeas). Mot venant d'arrous (roux), par allusion à la couleur des fleurs; se dit aussi Rou^èro) . lo2 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Artichaou. (Cynara Scolymus). Ce mot vient directement du français artichaut. La syllabe française au se traduit toujours par aou. (Ex. : Pau se dit Paou , chaud, caou etc.). Aspic. S'applique indifféremment à Lavandiila vera DC. et latifolia Vill. que Linné réunissait sous le nom àQspica. Le mot aspic est directement issu du latin spica épi. On dit communément aussi Espic, et même Esprit, Erbo d'esprit. Le mot d'Espic quelquefois employé nousparaît impliquer que Esprit doit plu- tôt être considéré comme une corruption d'Aspic que comme une allusion aux propriétés de la plante ; (elle a longtemps été considérée comme un cal- mant du système nerveux céphalique). [A suivre.) EXPOSÉ SYSTÉMATIQUE ET DESCRIPTION DES LICHENS DE L'OUEST ET DU NORD-OUEST DE LA FRANCE (Normandie, Bretagne, Anjou, Maine, Vendée) Par M. l'Abbé H. Olivier (i). [Suite . ) 5. Calic. Aciculare Nyl. Syn. Cyphelium aciculareARN. L. Jura. p. 228, Munch. p. io5. Calicium phœocephalum v. aciculare. Nyl. Prodr. 29 ; Calic. p. 12; Oliv. L. Orne. p. 23o ; Harm. L. Lorr. p. 87. » aciculare Nyl. Scand. p. 39; Syn. p. 148; L, Paris p. 21 ; Malbr. Catal. p. 38 : De La Godel. Catal. p. 28; RiCH. L. D. -Sèvres, p. 190. (i) Le premier vol., de ce travail, prix : 8 fr., vendu séparément, chacun des trois fascicules parus du second vol., prix : 2 tr., chez l'auteur : M. l'abbé H. Olivier, naturaliste, Bazoches-au-Houlme (Orne). Les trois fascicules du second volume et le début du 4"" sont extraits du Bulletin de r Associa- tion française de Botanique. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUK 133 Exs. Schœr. 637; Malbr. 353. IcoN. Nyl. V. f. 14; Bayrh. Lich. III. f. 20. IV. f. i5 n« 37; Harm. III. f. 43, C. Thalle pâle cendré, très mince, largement étale'; pulvértdent- lépraroïde on à peu près nul. Apothécies à stipe très court ; capitules obconiques, plus allongés que dans l'espèce précédente, plus ou moins jâunes- pruineux ; masse sporale gonflée, saillante, allongée. Spores 2,4 de diamètre. Habit. Sur les vieux bois. Calvados. Falaise. — De Brébisson. Ille-et-Vilaine. Fougères. — De La Godelinais. Deux-Sèvres. Champbrille, Bougon, La Mothe-Saint-Héray, sur les vieux chênes. — Richard. 6. Galic. Melanophœum . E. Fries. Syn. Cyphelium melanophœum. Krb. Syst. p. 314; Mass, Mem. p. 157 ; Arn. L. Jura. p. 228 ; Munch, p. io5. Calicium melanophœum. E. Pries, p. 391 ; Schœr. Spicil. p. 236; Enum. p. 171 ; Nyl. Prodr. p. 3o ; Calic. p. 14; Scand. p. 40; Synops. p. i5i, L. Paris, p. 21 ; Lamy. M. D. p. 10, Caut. p. 8; RicH. L. D. -Sèvres, p. 190; Wainio. Adjum. I. p. 94: Hue L. Canis p. 134, L. Cantal, p. 22 ; Harm. L. Lorr. p. 87. Exs. Malbr. io3, Harm. 122 (p. p.), 124. IcoN. Massai. Mem. f. 195 ; Nyl. Syn. V. f. 17; Bayrh. Lich. III. f. 19 ; Harm. III. f. 47, 48. Thalle blanc ou roussdtre, granulé ou verruqueux, à granula- tions friables, peu adhérentes, plus ou moins agglomérées; ou disséminées. Apothécies à stipes vigoureux, 1,2 mill. environ, noir foncé, quelquefois rameux ; capitules turbines, bruns ou brun-noirs en dessous ; masse sporale brune ou un peu ferrugineuse, par- fois gonflée. Spores 3,8 de diamètre. 134 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE R. CH. Thalle K + rougit. Habit. Manche. Sur une vieille barrière à Ganisy. — Hue. Deux-Sèvres. Chênes à Putigny; châtaigniers à Champbrille, — Richard. Sarthe. Sur de vieilles poutres à Saint-Le'Onard-des-Bois. — Mon- guillon. 7. Calic. Brunneolum. Schœr. Syn. Cyphelium brunneolum. Krb. Syst. p. 3i6 ; Arn. L. Jura. p. 229. Calicium. trichiale v. brunneolum Nyl. Prodr. p. 3o ; Syn. p. i5i ; Malbr. Catal. p. 40 ; Oliv. L. Orne. p. 23 1 . » brunneolum. Schœr. Enum. p. 172; Nyl. Calic. p. 14, L. Paris, p. 22; Lamy. M. D. p. 10, Caut. p. 8 ; Harm. L. Lorr. p. 88. Exs. Schœr. 9 , Arn. 946, 1 147 ; Flag. L. F. C. 338; Roumeg. 527 ; Harm. i25. IcoN. Nyl, Syn. V. f. 16; Harm. III. f. 49. Thale indiqué par une simple tache blanc verddtre^ ou à peu près nul. Apothécies à stipes noirs, grêles, brillants, allongés de 2,3 mill.: capitules noirs ou brun noir, assez longuement tur- bines ; masse sporale brun pâle, peu foncée ; spores 2,4 diam. ; à peine colorées. Habit. Calvados. Sur de vieux bois à Vire. — Le Normand. C. EUCALICIUM SPORES OVOIDES-ELLIPSOIDES 8. Calic. Parietinum. Nyl. Syn. Calicium claviculare v. pusillum. Ach. L. U. p. 236. » lenticulare. E. Pries, p. 186 (p. p.); Nyl. Prodr. p. 3o, Calic. p. 20. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 135 » parietinum, Nyl. Synops. p. i58, Scand. p. 42, L. Paris, p. 22 ; Malbr. Catal. p. 42 ; Oliv. L. Orne. p. 282; Arn. L. Jura p. 227 ; Munch. p. 104; L. Tyrol. XI. p. 52o. XXIII. p. 8; Wai- Nio. Adjum. I. p. i5 ; RicH. D. -Sèvres p. ilo; Harm. L. Lorr. p. 84. Exs. Arn. 288 ; Malbr. 2 ; Roumeg. 273 ; Flag. L. F. C. 179 ; Harm. i36. IcoN. Mass. Mem. f. igS; Nyl. Syn. V. f. 26 ; Harm. III. f. 37, 38. Thalle à peu près nul ou indiqué par une simple tache blan- châtre . Apothécies à stipes noir mat ou luisants, parfois un peu bru- nâtres, courts ou un peu allonge's, variant de 1/2 mill. à I millim. 1/2 ; capitules lenticulaires, ou subturbinés, parfois cendrés pruineux en dessous; masse sporale noire. Spores fusilormes-ellipsoides, 5nn^/e5, b,ii X 3,6. Spermaties ovales, légèrement courbées, 4,5 X 2 . A. V. MiNUTELLUM Nyl. Syn. p. i5g. Thalle formant une mince tache blanche, soyeuse, plus prononcée. B. V. Pallescens. Nyl. Scand. p. 289, Base des stipes et souvent aussi dessous des capitules plus ou moins pâles. Spores plus petites. 5,7 X 2,4. Habit. Type et var. a : Eure. Brionne sur des gaulettes d'espalliers. — Malbranche. Deux-Sèvres. Type = sur des châtaigniers et à l'intérieur de vieux saules à Ghampbrille; vieilles portes à Bougon. Var. Pallescens = Saint Léger de-Montbrun, sur une jeune branche de chêne. Très rare. — Richard. 9. Calic. Corynellum. Ach. Syn. Calicium Corynellum. Ach. Meth. p. 94, L. U. p. 234» Syn. p. 56. E. Pries, p. 398 ; Krb. Syst. p. 309 ; Shhœr. Enum. p. 166; Nyl. Prodr. p. 3i, Calic. p. i5; Synops. i52, L. Paris, p. 22; Rich. L. D. -Sèvres p. 191. 136 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE IcoN. Nyl. Syn. V. f, 20. Thalle jaune verddtre ou soufré^ lépreux, pulvérulent, assez mince. Apothécies à stipes cylindriques, très courts, noirs ou parfois un peu recouverts par la poussière jaune du thalle; Spores uniseptées, légèrement resserrées au milieu. 10,18 X 4,8. Habit. Deux-Sèvres. Peyratte, sur les granits à la forge de la Meil- raye. — Poirault. 10. Calic. Hyperellum. Ach Syn. Calicium hyperellum Ach. Meth. p. 93 ; L. U. p. 237 (a), Syn. p. Sg (a) ; Duby. p. 63/; Krb. Syst. p. 3i I ; ScHŒR. Spicil. p. 229 ; Enum. p. 166 ; Nyl. Prodr. p. 32, Calic. p. 16^ Scand. p. 41 ; Syn. p. i52; Malbr. Catal. p. 40; Oliy. L. Orne. p. 23 1; Lamy. M. D. p. 10; Arn. L. Jura p. 222, L. Tyrol. XI. p. 5i6; De La Godel. Catal. 28; Rich. L. D. -Sèvres, p. 191 ; Wainio. Adjum. I. p. 94; Harm. L. Lorr. p. 81. Exs. Schœr. 241 : Arn. io5 ; Malbr. 202 ; Flag. L. F. C. 22 ; Roumeg. 272; Harm. 134. IcoN. Dillen. hist. musc. XIV. f. 3, B; Ach. L. U. III. f. 2 ; Schœr. Enum. VI. f. 2-. Nyl. Syn. V. f. 23 ; Massai. Mem. f. i83; Roumeg. Crypt. illustr. f. 25; Linds. Sperm. XV. f. 22, 23; Jatta Monogr. VII. f, 33-35 î Harm. III. f. 3. Thalle jaune verddtre, granulé ou lépreux. Apothécies à stipes noirs, allongés, assez robustes, i à 2 millim. ; capitules globuleux-lentiformes, row5.yûi^re ou brun noirâtre en dessous; masse sporale noire ou brun noir, peu proéminente. Spores uniseptées, ellipsoïdes ou légèrement atténuées aux deux extrémités, parfois un peu resserrées au milieu ; 10,14 X 4i6- Habit. Ecorces et vieux bois, pins, chênes, etc. Orne. Bazoches au Houlme, vieilles clôtures en chêne. — Ipse. CALVADOs-Vire ; Saint-Hilaire-du-Harcouet. — De Brébisson. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 137 Ille-et-Vii.aine. Fougères ; Redon, sur les bois, — De la Godelinais. Deux-Sèvres. Bressuire; La Mothe-Saint-Héray, sur les chênes. — Richard. 11. Calic. Trachelinum Ach. Syn. Cyphelium trachelinum. Cheval. FI. Paris. I . p. 319. Calicium clavellum. dc. Fi. Fr. II. p. 344. » claviculare v. trachelinum. Ach. Meth. p. 91. » hyperellum v. Salicinum. ScHŒR.Spicil. p. 23o, Enum p. 167. » Salicinum. Arn. L. Jura. p. 223, Munch. p. 102 ; Harm. L. Lorr. p. 82. » trachelinum Ach. L. U. p. 237 (a), Syn p. 58 (a) ; .Duby. p. 637; E. Fries. p. 290 ; Krb. Syst. p. 3 II ; Nyl. Prodr. p. 32, Calic p. 1 8, Scand . p . 41 ; Syn. p. i 54 ; L. Paris p. 23 ; Lamy. M . D. p. I o ; Caut. p. 8 ; Le Jolis, Catal. p. i 3 ; Malbr. Cat. p. 41, Suppl. p. 7 ; Oliv. L. Orne. p. 23i ; De La Godel. Catal. p. 28; Rich. L. D.-Sèvres, p. 191; Wainio Adjum. I. p. 95 ; Hue L. Canis. p. 9. 121 ; L. Cantal, p. 23. Exs. Schœr. 243 ; Malbr. 55 ; Oliv. 28; Roumeg. 137; Harm. i35. IcoN. Dillen. Hist. Musc. XIV. f. 3. A; Massai. Mem. f. 184; Nyl. Synops. V. f. 24 ; Linds. Sperm. XV. f. 23- 3i ; Jatta. Monogr. VII. f. 3o, 3i, 32 ; Harm. III. f. 26, 27. Thalle blanc cendré, mince, granulé ou à peu près nul. ApoTHÉciEsà stipes noirs, un peu allonge's, i, 2 milli m., brillants à la base ; capitules turbines, globuleux, puis lenticulaires, non pruineux, ?^oux-ferriigineux en dessous ; masse sporale noire. Spores uniseptées, ellipsoïdes, arrondies aux extrémités et res- serrées au milieu, 8, i3 X 4, 7. Spermaties 5, 7 X i 1/2. A. V. XiLiLONELLUM. Ach, Syn. p. 58. Stipes cendrés et un peu comprimés à la base ; capitules noirs, généralement plus glo- buleux. 138 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Habit. Commun sur les écorces et les vieux bois. La Var. a. à Falaise, Bernay. — Malbranche. 12. Calic. Quercinum. Nyl. Syn. Cyphelium quercinum. Cheval. FI. Paris. I. p. 3 19. Galicium sphœrocephalum V. Quercinum Ach. Meth. p. 92. trachelinum V. quercinum Ach. L, U. p. 237, syn. p. 59 ; Oliv. L. Orne. p. 23 1 . )> lenticulare v. quercinum. Schœr. Spicil. p. 235, Enum. p. 168. » lenticulare. E. Pries, p, 386. (p. p.); Arn. L. Jura. p. 224, Mûnch. p. io3. » Quercinum. dc. FI. Fr. II. p. 344, Duby. p. 637. Nyl. Prodr. p. 3i, Calic. p 19, Syn. p. i55. L. Paris, p. 2?; Le Jolis. Catal. p. i3 ; Malbr. Catal. p. 41 ; De la Godel. Catal. p. 28; RiCH. L. D.^Sèvres. p. 191 ; Hue L. Canis. p. 9, Cantal, p. 2*3 ; Harm. L. Lorr. p. 82. Exs. Schœr. 5o5 ; Malbr. i ; Harm. i3o. IcoN. Bayrh. Lich. 111. f. 16, IV. f. 4 n° 35 ; Massai. Mem. f. i85. Linds. Sperm. XV. f. 32, 33 ; Harm. III. f. 28, 29. Thalle blanc ou blanc cendré, granulé ou à peu près lisse, sou- vent presque nul. Apothécies à stipes assez robustes, noirâtres, atteignant environ I mill.; capitules turbinés-lentiformes. couverts en-dessous et sur les bords d'une fruine blanche ; masse sporale noire, ar- rondie. Spores ovoïdes ellipsoïdes, uniseptées, un peu resser- rées au milieu, 5, 9 X 3, 5. A. V. ViREScENS. Schœr. Enum. p. 168. Thalle composé de pe- tites granulations dispersées, verdâtres. Habit. Sur les vieux bois, surtout les chênes. Commun. La Var. a. Sur les vieux chênes à Vire. — Lenormand. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 139 13. Calic. Curtum. E. Fries. Syn. Calicium sphœrocephalum v. abietinum. Ach. Meth. p. 92, Syn. p. 58 ; Duby. p. 638. » quercinum V. curtum. Nyl. Prodr. p. 3i, Calic p. 19. » nigrum v. curtum. Schœr. Spicil. p. 237, Enum p. I69. » curtum. E. Pries, p. 387 ; Nyl. Scand. p. 42, syn. p. I 56, L. Paris p. 23 ; Krb. Prg. p. 294 ; Le Jolis Catal. p. 14; Malbr. Catal. p. 141 ; Oliv. L. Orne p. 232; Lamy. M. D. p. 11, Caut. p. 8 ; Arn. L. Jura p. 225, Munch. p. io3 ; De la Godel. Catal. p. 28; Rich, L. D. Sèvres p. 191 ; Décuil. L. Angers, p. 23 ; Hue L. Canis. p. 9, 121, L. Cantal p. 23 ; Harm. L. Lorr. p. 83. Exs. Schœr 248 ; Le Jolis. 9 ; Roumeg. 10, 173, 201, 304, 3o5 ; Harm. i3i. IcoN. Mass. Mem. f. 182 ; Hai'm. 111. f. 3o, 3i. Thalle très mince, cendré, granulé ou à peu près nul. Apothécies à stipe court, à peine i millim., noir ou presque noir, épais; capitules turbines cylindriques ou un peu lenti- culaires, cendrés au bord et souvent aussi sur la masse spo- rale, ou même à pruine faisant complètement défaut, et alors entièrement noirs ; masse sporale gonflée^ très allongée à la fin. Spores ellipsoïdes, uniseptées, non, ou à peine resserrées au milieu, 7, 14 X 4, 7. Spermaties 4, 6 X 1/2- A. V. FusciPES. Nyl. in Rich. sup. cit. Stipes de couleur brune. Habit. Cà et là sur les vieux bois. Commun. La Var. a. sur des vieilles barrières à Bressuire (Deux-Sèvres). Richard. 14. Calic. .Pusillum. Krb. Syn. Calicium subtile. F. Fries. p. 388. (p. p.) Nyl. Prodr. p. 3o, Calic, p. 21 (p. p.); Flag. Alg. p. 86. 14^0 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE » nigrum v. pusillum. Schœr. Spicil. p. 237, Enum. p. 169. » lenticulare V. débile Nyl. Alg. 32 1. » sphœrocephalum v. pusillum. Ach. Meth. p. 92. » curtum V. pusillum. Oliv. L. Orne. p. 238. » pusillum. Krb. Syst. p. 3o8 ; Nyl. scand. p. 42, Synops. p. 157, L. Paris p. 23; Malbr. Catal. p. 42 ; Lamy. M. D. p. ii;Arn.L . Jura, p 225, Mûnch. p. 104; Rich. L. D. -Sè- vres p. 190, Wainio. Adjum. I. p. 96 ; Hue L. Canial. p. 23 ; Harm. L. Lorr. p. 83. Exs. Malbr. 104; Flg. L. F. C. 388 ; Roumeg. 172, 202 ; Harm. i3i. IcoN. Mass. mém. f. 197; Harm. HI. t. 32, 33, 34. Thalle nul, ou indiqué par une simple tache blanchâtre ou cendrée, Apothécies à stipes grêles, noirs, courts, environ 1/2 mil- lim, brillants, ordinairement renflés à la base, capitules entiè- rement noirs, tubinés ou subglobuleux. Spores élipsoides, uni- septées, 5, 10 X 2,5. Spermaties droites, 4 X 1/2. Habit. Eure. Vieux bois à Brionne. Malbranche. Deux-Sèvres. La Moihe-Saint-Héray, Avon, Bougon, Souvigné, Septvret; sur les vieux bois. — Richard. 15. Calic. Populneum. Duby. Syn. Calicium pictavicum. Rich. L. D. -Sèvres, p. 190. » populneum Duby, p. 638; Schœr. Enum, p. 170, Krb. Prg. p. 289; Nyl. syn. p. 159; Malb. Ca- tal, p. 43 ; Oliv. L. Orne. p. 232 ; Lamy, M. D. p. 11; De la Godel. Catal. p. 28; Arn. L. Jura, p. 226, Munch. p. 104; Harm. L. Lorr. p. 84. Exs. Arn. 60 ; Malbr. 2o3 ; Oliv., 127: Roumeg. 352 ; Flag. L- F. C. 276 ; Harm. 137. IcoN. Harm. HI. f. 35, 36. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I4i Thalle hypophléode, indiqué par une mince tache pâle ou blan- châtre. Apothécies à stipe grêle, environ 1/2 mille de hauteur, noir, brillant, très fragile; capitules très petits, turbines, brillants^ masse sporale noire. Spores ellipsoïdes, uniseptées, non res- serrées au milieu ; 10,12 X 5,6. Spermaties courbées, 5,6 X I. Habit. Commun sur les jeunes branches de peuplier, mais très faci lement brisé. LXX. GONIOCYBE. E. Fries. Syn. Coniocybe. E. Pries, p. 382 ; Schcer. Enum. p. 174; Krb. Syst. p. 3i8;Nyl. Synops. p. 161; Monogr. Calic, p. 24; Th. Pries, Gen. hete- rolich. p. 102. Thalle pulvérulent ou granulé, étalé, mince, parfois à peu près nul. Apothécies stipitées, jaunes pâles, blanchâtresou roussâtres. Spores globuleuses, hyalines, ou jaunâtres sous le micros- cope, jamais noires. j Thalle jaune Purfuracea . ( i .) I Th. blanchâtre ou indistinct 2. Stipes pâles ou un peu jaunâtres Pallida. (3.) Stipes noirs 3 . ^ Spores 2,3 diamètre Gracilenta. (2.) ' I Spores 4,9 diamètre Parinacea. (4.) 1. Gonioc. Furfuracea. E. Fries. Syn. Sclerophora furfuracea. Cheval. PI. Paris, 1. p. 3i5. Galicium sulphureum. DG. PI. Pr. II, p. 600. « capitellatum Ach. Meth. p. 98, L. U. p. 241. Goniocybe furfuracea. E. Pries, p. 382 ; Duby. p. 636 ; ScHŒR. Spicil. p. 6,240; Enum. p. ^jS ; Krb. Syst. p. 3 18 ; Nyl. Prodr. p. 33, Galic. p. 24, Scand. p . 43, Syn., p. 1 6 1 , L. Paris, p. 24 ; 2 142 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Malbr. Catal. p. 43 ; Oliv. L. Orne, p. 233 Lamy. m. D. p. 12 ; Arn. L. Jura, p. 23 1 Mûnch. p. 106 ; Rich. L. D. Sèvres, p. 191 De La Godel. Catal. p. 28 ; Wainio, Adjum. I, p. 97 ; Harm. L. Lorr. p. 90. Exs. Schœr, 14; Arn. io63; Malbr. 3 ; Roumeg. 177, 204, 529; Flag. L. F. C. 389. Fulva. Schœr. 296. IcoN. Ach. L. U. III. f. 7; Schœr. Enum. VI. f. 3. Bayrh. Lich. III. f. 21, IV, n° 38 ; Nyl. Syn. v. f. 37 ; Roumeg. Crypt. illustr. f. 3i; Harm. III, f. 53, 54. Thalle pulvérulent, composé de fines granulations jaune soufré ou jaune verdâtre. Apothécies à stipes allongés, de 2 à 4 mill. , filiformes flexueux, noirs, mais le plus souvent recouverts d'une pruine cendrée- jaunâtre; capitules globuleux ou un peu cupuliformes; masse sporale d'abord livide, puis brun clair. Spores unisériées, globuleuses, 2,3 de diamètre. Stérigmates simples ; sperma- ties ellipsoides ou oblongues. A. V. Fulva. E. Fries, p. 382. Stipes plus courts ; capitules semi-globuleux. Habit. Calvados. Falaise à la base des pins. — De Brébisson. Eure. Brionne, Franqueville, vieux pins. — Malbranche. Sarthe. Ste-Sabine. Sur les sapins et à l'intérieur des souches de chêne. — Monguillon. 1lle-et-Villaine. La Morinais-en-Bains ; parois des grottes schis- teuses. — Desmars. Maine-et-Loire. Racines et vieux troncs : Angers ; Avrillé, etc. — Décuillé. Deux-Sèvres. Racines à Bressuire ; sur l'argile dans les haies à la Mothe-St-Héray. — Richard. 2. Conioc. Gracilenta. Schœr. Syn. Calicium gracilentum Ach. L. U. p. 243, Syn. p. 62. Coniocybe gracilenta. E. Fries. p. 383 ; Schœr. Enum p. 175, Krb. Syst. p. 319 ; Nyl. Syn. p. 162 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 143 Calic. p. 26 ; Arn. L. Jura. p. 233 ; Harm. L. Lorr. p. 91 . Exs. Arn. 18, 1062. IcoN. Ach. L. U. III, f. 6 ; Bayrh. Lich. III, f. 8 ; Nyl. syn. V. f. 43 ; Harm. III. f. 55. Thalle cendré verdâtre, lépreux ou granulé, très mince. Apothécies à stipes assez longs, 2,3 millim.^ grêles, simples ou rameux, brim ;zofr opaque, légèrement pruineux étant jeunes; capitules globuleux ou oblongs ; masse sporale pâle-cendrée. Spores globuleuses, unisériées, 2,3 de diamètre. Habit. Sarthe. Ste-Sabine, forêt de Mézières, à la base des pins, aux Moulières. Monguillon. 3. Gonioc. Pallida. E. Fries. Syn. Calicium cantherellum. Ach. Meth. p. 96, Syn. p. 61. DC. FI. Fr. VI. p. 180. « Stilbeum. Schœr. Spicil. p. 4, 241. Cyphelium cantherellum Cheval. Fr. Paris, I, p. 3 18. Coniocybe Stilbea. Krb. Syst. p. 319. « nivea v. pallida. Arn. L. Jura. p. 233, Miinch. p. 106. pallida. E. Fries. p. 383, Schœr. Enum. p. 174; Nyl. Prodr. p. 33, Calic. p. 26, Synops. p. i63, L. Paris, p. 25 ; Massal. Mem. p. i59;Lamy. M. D. p. 12; Harm. L. Lorr. p. 91. Exs. Schœr. 7 ; Roumeg. 178. IcoN. Mass. Mem. f. 198; Nyl. synops. v. f. 38, 39; Harm. III, f. i5. Thalle blanchâtre, très mince, lépreux ou nul. Apothécies à stipe court, à peine i millim., grêle, de couleur hyaline, transparent ou jaunâtre ; capitules turbines-lenticu- laires, blanc pruineux ou un peu pâles. Spores globuleuses, unisériées, 4, p de diamètre. A. V. RuFicEPS. Nyl. in Flora 1874, p. 3i8. Capitules bruns, ou brun couleur de brique ; spores 4,6 de diamètre. 144 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Habit. Orne, Vieux chênes à Bazoches au Houlme. — Ipse. Sarthe. Mayenne. « sur de vieilles écorces de chênes». — Desportes. Var Ruficeps. Deux-Sèvres. Champbrille, à la base des vieux châtaigniers. Richard. 4. Conioc. Farinacea. Nyl. Syn. Sclerophora farinacea Cheval. FI. Paris, I, p. 3i5. Coniocybe farinacea. Nyl. Prodr. p. 33, Calic. p. 27, Syn. p. i63, L. Paris, p. 25 ; Arn. L. Jura^ p. 232 ; RicH. L. D. -Sèvres, p. 192. IcoN. Chevall. IX, f. 19 ; Nyl. Syn. V. t. 42. Thalle blanchâtre, très mince, ou à peu près indistinct. Apothécies à stipes noires, asse\ robustes, d'environ, i millim. de long ; capitules blancs, gros^ globuleux ; spores 8°^, uni- sériées, 4, 9 de diamètre. Habit. Deux-Sèvres. Sur les chênes à Bougon; intérieur d'un vieux saule à la Mothe-St-Hérav, — Richard. DEUXIEME SECTION LICHENS HOMÉOMERES Thalle de nature homogène c. t. d. non stratifié; entièrement celluleux ou filamenteux. DIX-HUITIÈME TRIBU. PSOROMÉS LXXI. PSOROMA. Nyl. Thalle granulé-squameux, de texture entièrement celluleuse et pourvu de vraies gonidies. Apothécies lécanorines; spores 8°', ellipsoïdes, simples. Arthro- stérigmates ; spermaties courtes, cylindriques, légèrement renflées aux extrémités. ACADÉMIE DE GlîOGItAPHIE BOTANIQUE 145 Psorum. Hypnorum. Nyl. Syn. Patellaria hypnorum. DC. FI. Fr. II, p. 362. Parmelia Lepidora Ach. Meth. p. i85. « hypnorum E. Fries, p. 98 ; Schœr. spicil. p. 427 ; Enum. p. 53. Squamaria hypnorum. Oliv. L. Orne, p. 117. Pannaria hypnorum Krb. Syst. p. 108; Th. Fries. Arc- toi. p. 178. Lecanora lepidora Ach. L. U. p. 418 ; Dury. p. 666; Cheval. F1. l^aris. I . p. 552. « hypnorum Ach. Syn. p. igS; Nyl. Lapp. Or. p. 125 ; Th. Fries. Scand. p. 222; Lamy M . D. p. 56 ; Caut. p. 36. Psoroma hypnorum Nyl. Prodr. p. 66; Scand. p. 122 ; Syn. II. p. 22; L. Paris, p. 44; Th. Fries. Spitsb. p. 17; Malbr. fCatal. suppl. p. 26; Wainio. adjum. 1. p. 142. Exs. Schœr. 546. IcoN. Nyl. Syn. I. f. 4. Thalle jaune roussàtre ou brun jaunâtre, un peu doré, granulé- squameux ; composé de petites squames imbriquées ou éparses, . à bord crénelé, pâles en dessous. Apotkécies grandes, i à 6 mill. de diam., rousses ou brun roux, planes ou concaves, entourées d'un rebord thallin granulé ou crénelé^ persistant. Paraphyses grêles, lâchement cohérentes, brunies au sommet; thèques cylindriques, renflées au sommet; spores ovoïdes ou ellipsoïdes^ souvent un peu aiguës, 16, 24 X 8, 10. R. Ch. Gélatine hyméniale I -f- bleu ^ rouge vineux. Habit. Calvaods. Sur les mousses, Roquettes, Fontaine de Grécy. — De Brebisson. DIX-NEUVIÈME TRIBU. PANNARIÉS LXXII. PANNARIA Nyl. Syn. Pannaria pro parte Krb. Syst. p. io5; Nyl. Pro^r. p. 66; 16 146 ACADÉMIE DE GÈOGKAPHtE BOTANIQUE m ■• Scand. p. 122; Syn. II. p. 27; Th. Fries. Arctoi p. 162. Pannaria NYLin Flora, 1882, p. 457, 468, L. Paris, p. 44. Thalle granulé, granulé-squameux, ou foliacé-rayonnant, de nature entièrement celluleuse. Couche gonidiale composée de petites gonimies bleuâtres brièvement monoliformes, réunies par 3 à 6 ; hypothalle noir. Apothécies lécanorines. Spores 8"« hyalines simples, disposées à peu près sans ordre dans les thèques, ou parfois presque unisériées. Arthrosterigmates ;jspermaties courtes, cylindriques ou un peu renflées aux extrémités. Thalle foliacé, membraneux Rubiginosa. Thalle granulé Nebulosa. 1. Pan. Rubiginosa. |Ach. Syn. Imbricaria cœrulescens. DC. FI. Fr. II. p. 390. Parmelia rubiginosa. Ach. Meth. p. 212, L. U. p. 467 ; syn. p. 202; E. Fries. p. 88; Schœr spicil. p. 462, Enum. p. 36. Pannaria rubiginosa. Duby. p. 606; Krb. Syst. p. io5 ; Nyl. Prodr. p. 66, Scand. p, 122^ Syn. II, p. 29; L. Paris, p. 44; Pyr. Or. p. 32 ; in Hue add. 420 ; Th. Fries. Arctoi. p. 172 ; Le Jolis. Catal. p- 41 ; Malbr. Gâtai, p. 124; Oliv. L. Orne. p. 1 1 3 ; Lamy. M. D. p. 52; Caut. p. 34; RiCH. L. D. Sèvres p. 207; De La Godel. catal. p. 34 ; Flag. L. F. G. p, 204 ; Harm. L. Lorr. p. 248. Exs. Type: Schœr. 563 ; Malbr. 23o ; Roumeg. 376. conoplea : Schœr. 369 ; Malbr. 23 i; Flag. L. F. G. 36o ; Harm. p. 416. IroN. Nyl. Syn. IX. f. i5. Thalle glauque livide ou pâle, membraneux, lacinié-lobé^ un peu crispé au hord^klaciniures rayonnantes^ rapprochées, in- cisées ou crénelées, pâles et fibrilleuses en dessous. Apothécies i, 2 mill. de diam., lécanorines, rouge-brun, k Lord ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 147 thallin concolore au thalle ei plus ou moins crénelé; planes ou planiuscules, en grande partie centrales et souvent déformées par l'âge. Paraphyses rameuses, enchevêtrées, plus ou moins cohérentes; spores ellipsoïdes, quelques-unes atténuées aux extrémités, i6,25 X 6, ii. A. V. CoNOPLEA Ach. L. U. p. 477. Thalle couvert sur les bords et surtout au centre de nombreuses sorédies bleuâtres. R. Ch. Gélatine hyméniale I -j- bleuit. Habit. Troncs et rochers moussus. Manche. Octeville, Bricquebec, La Glacerie ; etc. ; type et variétés communs aux environs de Cherbourg. — Le Jolis. — Yar.Conoplea, également sur les troncs à Cariisy, St-Ebrémond de Bonfossé. — Hue. Finistère. Assez répandu dans le département. — Picquenard. Ille-et-Vilaine. Forêt de Fougères, snr les arbres; halage de la Vilaine à Redon. - De la Godelinais. Deux-Sèvres. Type: Chizet, Champbrille, Septvret, Prailles, Bres- suire, etc., sur les arbres. — Var. Conoplea: rochers de Ghamp- brilleet du Puy d'Enfer à St-Maixent; chênes àSeptvret. — Richard. 2. Pan. Nebulosa. Nyl. Syn. Lecanora brunnea. DC. FI. Fr. II. p. 35o ; Duby. p. 666 (non brunnea Ach. ni E, Fries.). Pannaria nebulosa. Nyl. Prodr. p. 67 ; Scand. p. i25; Pyr.-Or. p. 32, in Hue add. p. 422, L. Paris, p. 44: Le Jolis. Catal. p. 42; Malbr. Catal. p. 126; Oliv. L. O. p. 1 1 5 ; Lamy. M. D. p. 53 ; Caut. p. 34 ; RiCH. L. D. -Sèvres, p. 207; Arn. L. Jura. p. 73 ; De La Godel. Catal. p. 34 ; Décuil. L. Angers, p. 49; Flag. L. F. G. p. 2o5; Alg. p. 21 ; Hue L. Canis. p. 35; Harm, L. Lorr. p. 218. Exs. Le Jolis, 76 ; Malbr. 72 ; Oliv. 1 24 ; Flag. L. F . G . 3o8 ; Roumeg. 408; Harm. 418. Goronata. Arn. io32. IcoN. Nyl. IX. f. 17; Roumeg. crypt. illustr. f. 99; Harm. XV. f. i3. 148 ACADÉiMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Thalle granulé inégal, cendré grisâtre ou cendré bleuâtre, lâ- chement cohérent et très fragile; granulations grosses, épais- ses, crénelées, souvent subascendantes et simulant presque de petites squames. Apothécies d'environ i mill. de diam., lécanorines brun rous- sâtresouun peu rougeâtres, généralement nombreuses, planes ouplaniuscules, un peu saillantes dans le type ; paraphyses un peu articulées, cohérentes au sommet; thèques cylindriques ; étroites; spores ellipsoïdes ou tusiforraes oblongues, i5, 24 X 6,9. ■ . A. V. CoRONATA. Nyl. Scand. p. i25. Apothécies plus enfon- cées et fortement couronnées de petites granulations thal- lines. R. Ch. Gélatine hyméniale I + bleuit ^ rougit. Habit. Assez commun dans l'argile et les terrains siliceux : banque des fossés, bords des bois, murs, etc. LXXIII. PANNULARIA Nyl. Syn. Pannaria pro parte. Krb. Syst. p. io5 ; Nyl. Prodr. p. 66, Scand. p. 122; Th. Fr. Arctoi p. 162. Pannularia Nyl. in Flora 1879 p. 36o, h. Paris, p. 44; Lamy. Caut. p. 34. Thalle foliacé, squameux ou granulé, d'aspect extérieur et de composition anatomique entièrement semblables au genre précédent. Apothécies biatorines ou lécidéines, dépourvues de bord thal- lin : spores simples ou cloisonnées. Arthrostérigmates ; sper- maties courtes, cylindriques ou un peu renflées aux extré- mités. J Apothécies blanches Microleuca (6) ) Apoth. brun roux ou foncé 2. Thalle foliacé, subm )nophylle Plumbea (i) 2. \ Thallesquameux,au moins au pourtour. 3 j Thalle granulé, ou à divisions coral- \ loïdes très fines 4. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 149 Squames blanches en dessous Muscorum (3) Squames foncées en dessous Microphylla (2) I Spores atténuées aux extrémités, simple. Triptophylla (4) I Spores ellipsoïdes-arrondies; 1-3 cloison. Nigra (5) 1. Pan. Plumbea Ach. Syn. Imbricaria plumbea. DC. FI. Fr. II. p. 391. Parmelia plumbea. Ach. Meth. p. 212, L. U. p. 466, p. 202 ; E. Frif.s. p. 87; ScHOER. Enum. p. 35. Pannaria plumbea. Duby. p. 606 ; Delise. Lich. de France, p. 9. Krb. Syst. p. 109; Nyl. Prodr, p. 66, Pyr. Or. p. 32; Malbr. Catal. p i25; Oliv. L. Orne. p. 114; De La Godel. p. 34. Coccocarpia plumbea Nyl. Scand. p. 128, Synops. II. p. 42, in Hue add. 430 ; Le Jolis. Catal. p. 43 ; Lamy. m . D. p. v54 ; Flag. Alg. p. 2 1 . Pannularia plumbea. Harm. L. Lorr. p. 25 i. Exs: type = Schœr. 564 ; Delise. 4 ; Malbr. 373 ; Flag. Alg. 216. Myriocarpa = Malbr. 322;Roumeg. 339. IcoN. Dillen. Hist. muscor. XXIV. f. 73 ; Jatta. Monogr. IV. f. 179 ; Harm. XV. f. 20. Thalle d'environ 6 à 14 cent, de diam. ou plus, cendré livide ou plombé, typiquement monophyllé, irrégulièrement plissé, rugueux, lobé, rayonnant à la circonférence ; lobes plans, arrondis, crénelés au pourtour et imbriqués au centre ; le dessous est tomenteux-tibrilleux et plus ou moins plombé- bleuâtre. Apothécies de o,5 — i mil!, de diam. environ, roux testacé ou brunes, planes ou convexiuscules, à bord pâle, blanchâtre, refoulé à la fin. Spores ellipsoïdes, souvent acuminées aux extrémités, 14, 22 X 5,9. A. v. Myriocarpa. Duby. p. 606. Thalle à centre granulé, ou à divisions mycrophylles ; apothécies petites, souvent pourvues au bord de granulations thallines. B. Cyanoloma. Schœr. Enum. p, 36. Apothécies rassemblées en masse brun noirâtre. 150 ACAOÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Habit. Troncs et rochers. Calvados. Vire. Malbranche. Manche. Cherbourg, Bricquebec, Octeville, Sauxmesnil, La Glacerie, etc. Assez commun, type et variétés. Le Jolis. lLLE-ET-Vn,AiNE. Forêt de Fougères; Redon; Roche du Theil. — De La Godelinais. Lon 7- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHII': BOTANIQUK 151 R. Ch. Gélatine hyméniale I -|- bleu ^ rouge ou jaune. Habit. Calvados Sur les grès à Falaise. — Malbranche. Illf.et-Vilaine. Etang du Vial à Redon. — De La Godelinais. Maine-et-Loire. Rochers schisteux à Avilie'. Décuillé, Deux-Sèvres. Puy d'Enfer, près St-Maixent. Richard. 3. Pan. Muscorum. Ach. Syn. Lecanora muscorum Ach. Syn. 193 ; Cheval. FI. Paris, \. p. 552. Parmelia muscorum E. Pries, p. 95. carnosa. Schœr. Enum. p. 53. Massalongia carnosa. Krb. Syst. p. 109 ; Th. Pries, Arctoi. p. 180. Pannaria carnosa. Wainio Adjum. L p. 142; De la Godel. Catal. p. 34. » muscorum. DuBY.,p.6o7; Nyl. Scand. p. 127; Prodr.p. 68; Syn II. p. 40; Malbr. Catal. p. 127; Oliv. L. Orne. p. 114; Lamy. M. D. p. 34. Pannularia muscorum. Lamy. Caut. p. 35 ; Harm. L. Lorr. p. 25i . Exs. Schœr. 482; Harm. 424. IcoN. Nyl. IX. f. 28; Harm. XV. f. 19. Thalle brun livide ou brun châtain, formant de petites plaques de 3 à 7 cent, environ, lobé-squameux, subcrustacé au centre; squames ou squamules laciniées, lobées, planes, diversement divisées, crénelées, ou même granulées au hord, blanches en dessous. Apothécies. 1,2 mill.de diam., brunes ou roussâtres, planes ou un peu concaves, à bord plus pdle^ entier^ plus ou moins refoulé. Spores, . 8""= oblongues ou fusiformes, oblongues, sim- ples, ou par exception uniseptées, 16, 28 X 5, 7. R. Ch, Gélatine hyméniale I -|- bleuit. Habit. Calvados. Terre des rochers à Vire. — Delise. Ille-et-Vili.aine. Aucfer. Le Pont aux ânes prés Fougères, — De La Godelinais. Finistère. Helgoat. Tormeur. — Herbier Crouan. — Coteaux de Leurriou et de Ty-ma-fourman en Kerfeunteum ; Sulvintin en Ergué. — Gabérie. — Picquenard. "152 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 4. Pan. Triptophylla. A.ch. Syn. Parmelia triptophylla. E. Pries, p. 91 (p. p.). Paiellaria microphylla v. triptophylla. Duby. p. 655. Lecidea_^triptophylla. AcH. L. U. p. 21 5; Schœr. Enum. "p. 98. » microphylla v. triptophylla Ach. Syn. p. 53. » microphylla v. Schraderi. Schœr, spicil. p. 1 10, 191. Pannaria triptophylla. Krb. Syst. p. 107 ; Nyl. Prodr, p. 67 ; Scand. p. i25 ; Syn. II . p. 36 ; Th. Pries. Arctoi. p. 176; Arn. L. Jura. p. 72; Miinch. p. 40; Lamy. M. D. p, 53; Rich. L. D. -Sèvres, p. 207; Plag. L. P. C. p. 206 ; Wainio. Adjum. I. p. 141. Pannularia triptophylla. Lamy. . Caut. p. 35 ; Harm. L. Lorr. p. 25i . Exs. Schœr, 159; Roumeg. 64; Plag. L. P. C. 24; Harm. 419. IcoN. Massai. Rich. f. 222 ; Nyl, Syn. IX. f. 23 ; Linds. sperm. XIV. f. 32-35 ; Jutta. Monogr. IV. f. 22 ; Harm. XV. f. 18. Thalle brun noir ou cendré-plombé, composé de petites squames] très finement laciniées, divisées au bord, ou gra- nulées coralloides, reposant sur un hypothalle noir très dis- tinct. Apothécies environ i mill. de diam., roux ou brun roux, à bord souvent plus pâle, persistant ou refoulé à la fin, planes ou concaves, brun pâle en dedans. Paraphyses fortement cohé- rentes au sommet qui est bleu verdâtre ; spores ellipsoïdes, simples, atténuées aux extrémités^ 12,19 X 6, 8. R. Ch. Gélatine hyméniale I -f- bleu foncé. Habit. Deux-Sèvres. Murs à Bressuire ; terre calcaire des coteaux a Fretevaux, aux Hameaux; grès et pierres calcaires à Pas de Jeu. — Richard. {A suivre) ACADÉMIE DE GÉOfiRAPHIE BOTANIQOE 153 PREMIERE LISTE DES Mousses récoltées aux environs de Vire (Calvados) Par M. Emile Balle \ . Ephemerum-serrati'm. Hpe. — Fructifié. — Pré delaTige- rie, à St Germain de Tallevende, bord delà rivière, i" décem- bre 1901. 2. Phascum cuspidatiim.. Schreb. — Fructifié. — Sur la terre nue, de mon jardin, place St-Thomas, à Vire, i5 septem- bre 1901 . 3. Pleuridium subulatiim. Br. Eur. — Sur la terre des vieux murs, les rames, à Vire, 5 mai 1 902 . — Fructifié. — • Talus de la route de St Sever à St Pois_, forêt de St-Sever, 29 mai 1 902 ., etc. 4. Hymenostomiim tnicrostomum. Br. Eur. — Fructifié. — Talus du Bois de la Brousse, à Vaudry, près Vire, 16 mai 1902, 5. Weissia viridula. Brid. — Fructifié. — Chemin du Moulin de Neuville, sur la terre des talus, 3 mai 1902. 6. Dicranoweissia cirrata. Lind. — Fructifié. -- Sur une vieille barrière, route de Tinchebray commune de Roullours, près Vire, 2 mars 1902. 7. Dicranella varia. Sch — Fructifié. — Environs de Vire, sur la terre argileuse humide, i5 mars 1887. 8. Dicranella heteromalla. Sch. — Fructifié. — Sur la terre dans un fourré de la Forêt de St-Sever, près l'Ermitage, 29 mai 1902, et sur un talus du Bois du Promenoir, 5 mai 1902. 9. Dicranwn scoparium. Hedw. — Fructifié. — Sur un talus du chemin du Moulin de Roullours, 16 novembre 1901, Fu- taie du Boisde St Martin, 2 décembre 1901. 10. Dicranum palustre. La Pyl. — Fructifié, — Talus humides du chemin de St- Pair, près Vire, 23 novembre 1902. I I. Campylopiis polytrichoides. DeNot. — Stérile. — Rochers de la Rue Basselin,présle Pont des Vaux, à Vire, 3i octobre 1902. 12. Leucobryum glauciim. Sch. — Stérile. — Futaiedu Bois de St Martin, sur la terre, 2 décembre 1901. II i54 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE i3. Fissidens bryoides . Hedw. — Fructifié. — Ruelle des Jardins, à Vire, près la voûte du Chemin de fer, 26 mai 1901. Chemin de St-Pair, 12 mars 1902. 14. Fissidens decipiens. De Not. — Fructifié.. — Petit chemin de Mabon à Roullours, près Vire, talus, 26 Octobre 1902. i5. Fissidens taxifolius. — stérile. — Ruelle de Neuville, près le Séminaire de Vire, talus, 23 mars 1902. Vieux chemin creux du Bosq, à Burcy, 24 avril 1902. 16. Fissidens adianthoides. Hedw. — Fructifié. — Vallée des Vaux, près le Pont des Vaux, rochers humides, 17 mars 1902. 17. Ceratodon purpureus. Brid, — Fructifié. — Landes de Martilly, sur la terre, 7 mars 1902, etc, etc. 18. Pottia truncata. Br. Eur. — Fructifié. — Le Bosq. à Burcy, 28 novembre 1901, etc. etc. ig. Pottia truncata, var. major. Br. Eur. — Fructifié. — Chemin des Landes de Martilly, près Vire, 24 novembre 1901, 20. Didymodon rubellus. Br. Eur. — Fructifié. — Murs de la rue de Lorient,aVire, près la rouie de Condé, 23 novembre 1902. 21. Barbula muralis. Br. Eur. — Fructifié. — Sur un mur, près du bourg du Neuville, 26 mai 1902, etc. etc. 22. Barbula muralis var. incana. Br. Eur. — Fructifié. — Talus de la ferme de Pissot, à Vaudry, 19 avril 1902. — Pierres du pont de l' AUière, près La Planche, à Neuville, 9 janvier 1 902 . 23. Barbula unguiculata. Hedw. — Fructifié. — Murs de St-Nicolas, près Vire, 16 janvier 1902. 24. Barbula unguiculata., var.obtusi/olia. Br. Eur. — Fructi- fié. • — Chemin des Cascades de Pont-ès-Retour. sur la terre, 5 décembre 1901. 25. Barbula revoluta. Schw. — Fructifié. — Sur un mur, à Billard près Vire, i*"" décembre 1901. — Sur un mur entourant la Chapelle de l'Ermitage de la Forêt de St-Sever, 29 mai 1902. 26. Barbula subulata. Brid. — Fructifié. — Murs du chemin de la Brasserie, près Vire, 5 Mai 1902. — La Besnardière, près Vire, sur la terre, 27 novembre 1901. 27. Barbula lœvipila. Brid. — Fructifié. — Sur un tronc d'arbre du pré du Bosq, à Burcy, 17 avril 1902 . 2^. Barbula ruralis. Hedw. — Fructifié. — Sur la terre ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOlAINIQUE 155 d'un mur de la Cour de Neuville, 27 juin 1902. — Sur un toit de chaume du Moulin de Roullours, 5 juillet 1902. 2g. Grimmia apocarpa. Hedw. — Fructifié. — Rochers sous le Pont Viaduc de Mariilly, 7 mars 1902. 30. Grimmia rivularis. Schw, — Fructifié. — Sur une pierre baignée de la rivière, pré du Bourg, le Bosq à Burcy, i3 novembre 1902. 3 1 . Grimmia pulvinata. Sm. — Fructifié. — Vire, vieux murs de la Rue des Cordeliers, 10 novembre 1901, etc, etc. 32. Grimmia Schult\ii. Brid. — Fructifié. — Vaux de Vire, sur les rochers, i5 mars 1887. 33. Grimmia trichophylla. Grev. — Fructifié. — Rochers du Pont de Canvi, près Vire, i3 mai 1902. 34. Rhacomitrium aciculare . Brid. — Fructifié, — Pré de la Tigerie, à St-Germain-de-Tallevende, 1" décembre 1901. — Mare de Mabon, à Roullours, près Vire, 26 octobre 1902. 35. Rhacomitrium heterostichum. Brid. — Fructifié. — Ro- chers de la Route de Vire à Maisoncelles, \^^ Mars 1902. Rochers du chemin de TE rmitage, forêt de St-Sever, 29 mai 1902. 36. Rhacomitrium heterostichum^ var. affine^ f. epilosum. Cor- bière. — Fructifié. — Rochers avant le Pont de Canvi, en face un bief, 4 mai 1902. 37. Rhacomitrium lanuginosum. Brid. — Stérile. - Pierres formant clôture des prés, sis avant la Tigerie, 19 mars 1902. 38. Rhacomitrium canescens. Brid. — Stérile. — Rochers de la Croix des Monts, à Vire, i3 juin 1902. 39. Rhacomitrium canescens^ var. ericoïdes. Br. Eur. — Stérile. — Rochers de la Croix des Monts, à Vire, 1 3 juin 1902. 40. Hedwigia ciliataEhvh. — Fructifié. Rochers de la Croix des Monts à Vire, i3 juin 1902, etc, etc. 41. Ptychomitrium polyphyllum. Br. Eur. — Fructifié. — Route des Vaux, près le Pont des Vaux, 17 mars 1902. — Mou- lin des Monts, 19 mars 1902. Chemin de Vire à Maisoncelles, rochers, 1*' mars 1902. 42. Zygodon viridissimus . Brid. — Stérile. — Sur les Pommiers du plant du Château du Bosq, a Burcy, 17 avril 1902. 156 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 43. Ulota crispa. Brid. — Fructifié. — Forêt de St-Sever, environs de l'Ermitage, sur les arbres, 2g mai 1902. 44. Orthotrichum anomalum. Hedw. — Fructifié. — Rochers du château de Vire, 5 juin 1902. — Rochers des Rames, 17 mars 1902. 45. Orthotrichum affine. Schrad. — Fructifié. — Chemin des Cascadesde Maisoncelles, près Vire, sur arbres, 23 avril 1902. 46. Orthotrichum tenellum. Brch. — Fructifié. — Arbres de la futaie du bois de St Martin, i3 mai 1902. 47. Orthotrichum diaphanum. Schrad. — Fructifié. — A la base des pommiers du plant du Château du Bosq, à Burcy, i3 novembre 1902. 48. Orthotrichum Lyellii. H. et T. — Fructifié. — Le Bosq à Burcy, arbres bordant le chemin vicinal, 16 octobre 1902. Trouvé à l'état stérile en divers autres endroits. 49 Orthotrichum leiocarpum. Br. Eur. — Fructifié. — Arbres de l'Avenue de Clermont, à St-Martin-de-Tallevende, 1 5 mai 1 902. 5o. Funaria hygrometrica Hedw. — Fructifié. — Chemin du Promenoir, murs de la Brasserie, 2j novembre 1901 — etc. etc. 5i. Bryum murale Wils. — Fructifié.— Bords du chemin de Maisoncelles, i" décembre igoi. 52. Bryum atropurpureum. W. et M. — Fructifié. — Murs de clôture, sur le sommet, Ruelle Barbiche à Vire, 10 juin 1902. 53. Bryum alpinum. Linn. — Stérile. — Rue Basselin à Vire. Rochers humides, i^' mars 1902. 5.f. — Bryum argenteum. Linn — Fructifié. — Ruelle Bar- biche, à Vire. — Sur un mur de la Cour du Cottin à Vire, 18 mars et 2Û octobre 1902. 55. Bryum capillare. Linn. — Fructifié. — Sur un mur de la ruelle des Capucins à Vire^ 11 juin 1902. — Ruelle de la Besnardière, à Vire, 20 juin 1092. — Murs de la rue Basselin à Vire, 2 décembre 1901. 56. — Mnium affine. Bland. — Stérile. — Le Bosq, à Burcy, sur les bords de l'Allière, 28 novembre 1901. — Chemin de St- Pair, près Vire, talus, 14 novembre 1901. 57. Mnium undulatum. Hedw. — Fructifié. — Chemin de St- Pair, talus, 12 mars 1902, etc. etc. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 1^7 58. Mnium hornwn. Linn. — Fructifié. — Ruelles de Neu- ville, talus près la Bassetière, i i mars 1901. — Talus du che- min de St-Pair, 12 mars 1902, etc, etc. 59. Mniiini punctattim . Hedw. — Fructifié. — Ruelles de Neuville, près la Bassetière, dans le bas d'un talus humide, 1 1 mars 1902. Rochers mouillés du Chemin de l'Etang du Mou- lin-des-Monts, près Vire, 19 mars 1902. 60. Aulacomnium androgynum. Schw. — Stérile. — Talus du chemin des Landes de Martilly, 25 juin 1902. 61. Aulacomnium palustre. Schw. — Stérile. — Sur la terre, landes de Martilly, près Vire, 25 juin 1902. Blanche-Lande, près la forêt de St-Sever, 23 septembre 1902. 62. Bartramia pomifonnis. Hedw. — Fructifié. — St Nico- las, près Vire, sommet des Murs, 14 novembre 1901, etc, etc. 63. Philoîiotis fontana. Brid. — Fructifié. — Bords d'un ruis- seau de la Vallée des Vaux, 7 mai 1902. 64. Atrichum undulatum. P. B. — Fructifié. — Le Bosq, che- min de la Roquette à Burcy, 28 novembre 1901, etc, etc. 65. Pogonatum nanum. P. B. — Fructifié. — Cur un talus, chemin de Pont-ès-retour, près Vire, 14 novembre 1901, etc. 66. Pogonatum aloides. — P. B. — Fructifié. — Chemin du Moulin-des-Monts, 19 mars 1902, etc. 67. Polytrichum fonnosum. Hedwn. — Fructifié. — Chemin du Gage près Vire, 14 novembre i90i,etc. 68. Polytrichum piliferum. Schreb. — Fructifié. — Rochers de Canvi, près Vire, i3 mai 1902. 69. Polvtrichum juniperinum. Hedwn. — Fructifié. - Che- min de St-Clair à Versailles, près Vire, 23 mai, 1902. y o. Polytrichum commune. Linn. — Stérile. — Forêtde St-Se- ver, ma-écagesprèsde la rivièrevoisinedel'Ermitage,29mai 1902. j \ . Fontinalis antipyretica. Linn. — Stérile. — Fontaine voisine du Moulin de Roullours, 16 novembre 1901, etc, etc. 72. Fontinalis squamosa. Linn. — Stérile. — Dans la rivière du chemin du Moulin-de-RoulIeurs, 6 juillet 1902. 73. Neckera pumila. Hedwn. — Fructifié. — Forêt de St- Sever, chemin de l'H^rmitage à la rivière, sur arbre, 29 mai 1902. 158 ACADÉMIE DE GÉOGItAPHIE BOTANIQUE 74. Neckera complanata. Sch. — Fructifié. — Talus du che- min de Vire à Clinchamps, i3 octobre 1902. 75. Homalia trichomanoides. Schb. — Fructifié. — La Guil- lerie, à Burcy, sur des pierres bordant la rivière, 3ooctobre 1902. 76. Leucodon sciuroides. Schw. — Stérile. — Tronc d'arbre au bord de l'Allière, le Bosq, à Burcy, 17 avril 1902. 77. Pterogonium gracile. Sw. — Stérile. — Promenades du Château de Vire, 5 juin 1902. 78. Antitrichia curtipendula. Brid. — Stérile. — Chemin au Moulin de Maisoncelles, rochers, 22 juin, 1902. 7g. Leskea polycarpa. Ehrh. — Fructifié. — Racines d'ar- bres, près la rivière, le Bosq à Burcy, 23 octobre 1902. 80. Anomodon viticulosus. H. et C. — Stérile. — Rochers du Château de Vire, 7 mars 1902. Chemin de la Motte, à Burcy, sur racines d'arbres, 17 avril 1902. 81. Thuidium tamariscinum. Sch. — Fructifié. — Talus au chemin de St-Pair, près Vire, 23 novembre 1902. 82. Climacium dendroides. W. et M. — Stérile. — Le Bosq, à Burcy bords delWllière, 28 novembre 1901. Pré de la Tige- rie à St-Germain-de-Tallevende, i^' décembre 1901. 83. Isothecium myurum . Brid. — Fructifié, — Bois de la Brousse, près du bourg de Vaudry, sur tronc d'arbre, 16 mars igo2. Le Bosq, à Burcy, talus du vieux chemin, 23 octobre 1 902. 84. Homalothecium sericeum. Sch. — Fructifié. — Murs de mon jardin, place St-Thomas, à Vire, 10 décembre 1901, etc, etc. 83. Brachytecium velutinum. Sch. — Domaine du Bosq, à Burcy, talus du grand Champ, 20 mai 1902. Ruelle des Jardins, près la voûte du chemin de fer, à Vire, 16 mai 1902. 86. Brachytecium rutabulum. Sch. — Fructifié. St Pair, près Vire, talus, 12 mars 1902, etc, etc. 87. Brachytheciuni plumosiim. Sch. — Fructifié. — Mare de Mabon, à Roullours, pierres mouillées, 26 octobre 1902. 88 Eiirhynchium myosuroides. Sch. — Fructifié. — Rochers du bois de laTigerie, près Vire, i^'' mars 1902. 89. Eurhynchium striatum. Sch — Fructifié. — Talus des Ruelles de Neuville, 11 mars 1902. — Bois de la Brousse, à Vaudry, 16 mars 1902. ACADÉMIE DE GÉOGltAPHIE BOTANIQUE 159 90. Eurhynchium crassinervium. Sch. — Stérile. — Ruelle de la Besnardière, à Vire, sur un mur, 20 juin 1902. 91. Eurliynchium piliferwn. Sch. — Stériles. — Promenades du Château de Vire, parmi les herbes, 24 octobrre 1902. g2. Eurkynchium Stokesii. Sch. — Fructifié. — Talus du chemin des Noës-David, à Vire, 14 avril 1902. — Vallée des Vaux, 17 mars 1902, etc. 93. Rhynchostegium confertum Sch. — Fructifié. — Sur les pierres bordant un ruisseau de la route de Clinchamps, près Vire, i3 octobre 1902. 94. Rhynchostegium murale . Sch. — Fructifié. — Place St- Thomas, à Vire, sur les pavés d'une rigole, 25 décembre 1901. — Mur de Tescalier de l'Ermitage de la torêt de St-Sever, 23 sep- tembre 1902. g5. Rhynchostegium rusci/orme, Sch. — Fructifié. — Cas- cades de Pont-ès-retour, sur les rochers baignés, 5 décembre 1901 . — Rochers baignés, du moulin du Faye, à St-Germain-de- Tallevende, 21 mai 1092, 96. Thamnium alopecurum. Sch. — Stérile. — Chemin du Promenoir, près Vire, sur rochers, 27 novembre 1901 . 97. Plagioihecium denticulatum. Sch. — Fructifié. — Bois du Promenoir, sur la terre, 5 mai 1902. — Talus de la route de St- Sever, à St-Pois, forêt de St-Sever, 29 mai 1902. 98. Plagiothecium sylvaticum^ var. orthocladium . Sch. — Stérile. — Ruelle de la Besnardière, à Vire, 20 juin 1902. 99. Amblystegium serpens. Sch. — Fructifié. — Entrée de la ferme des Mancellières, à Vaudry, près Vire, sur un mur. — Le Bosq, à Burcy, bords de l'Allière, au pied des arbres, 14 avril et 17 avril 1902. 100. Amblystegium Jluviatile. Sch. — Stérile. — Lavoir de St-Pair, près Vire, 26 octobre 1902. 101. Amblystegium riparium. Sch. — Fructifié. — Sur des pierres baignées bordant la mare de la Fontaine, à Presles, 2 octobre 1902. 102. Hypnum cupressiforme . Linn. — Fructifié. — La Bes- nardière, près Vire, 27 novembre 1901, etc., etc. io3. Hypnum cupressiforme var . tectorum. Sch. — Fructifié. Chemin du Promenoir, sur pierres, 27 novembre 1901. 160 ACADÉMIE DE CÉOGRAPHTE BOTANIQUE 104. Hypmim ciipressiforme, var. uncinatum. Sch. — Fruc- tifié. — Sur les rochers du bois de la ligerie, près Vire, i^'' dé- cembre 1901. io5. Hjypnum cupressi forme, var. filiforme. Brid. — Fruc- tifié. — Chemin de Mabon, à Roullours, sur tronc d'arbre, 2 mars 1902. — Forêt de St-Sever, sur tronc d'arbre, 29 mai 1901. 106. Hypnum cupressif orme ^ var. imbricatum. — Boul. — Frucfifié. Le Gage, près Vire, sur les murs, 5 décembre 1902. 107. Hypnum resiipinatiim . W^ils. — Stérile. — Bois du Promenoir, sur un hêtre, 5 mai 1902. 108. Hypnum cordifolium. Hedw. — Stérile. — Bois à i\4ai- soncelles, dans une flaque d'eau, 5 décembre 1901. — Route du Moulin-du-Faye, à St-Germain-de-Tallevende, dans une flaque d'eau, 2 I mars 1902. 109. Hypnum cuspidatum. Linn. — Fructifié. — Talus hu- mide de la route des Vaux, 17 mai 1902. iio. Hypnum purum.lÀnn . — Fructifié. — Talus du chemin de Mabon, à Roullours, 26 octobre 1802. — A l'état stérile cette mousse est commune partout. 111. Hylocomium splendens. Sch. — Stérile. — Rochers de Vaux de Vire, i3 janvier 1902, etc. 112. Hylocomium squarrosum. Sch. — Rochers mouillés. Vallée des Vaux, 17 mars 1902, etc. i i3. Hylocomium triquetrum. Sch. — Fructifié. — Bois de la Brousse, près du bourg de Vaudry, talus, 16 mars 1902. — Talus de la route de St-Sever à St-Pois, forêt de St-Sever, 29 mai 1902. 1 14. Hylocomium loreum. Sch. — Fructifié. — Talus du bois delà Brousse, 16 mars 1902. Se trouve dans différents autres endroits, mais à l'état stérile Toutes les déterminations ci-dessus ont été revues par des bryologistes compétents : MM. Thériot, Dismier et Corbière, auxquels nous adressons nos remerciements. Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H. LÉ VEILLÉ. Le Mans. — Imprimerie de l'Institut de Bibliographie de Paris. — ii-1903 Bulletin de l'Académie de Géographie botanique (mars igo3). LÉVEILlLÉ ICONES Dessins de Gonzalve de CORDOUe' I. — RuBus BoDiNiERi Lévl. et Vnt. (In Bull. A. I. G. B. 1902, n" 149-150, p. 97). 12 2. — RuBus Chaffanjoni Lévl. et Vnt. (In Bull. A. 1. G. B. 1902, n" 149-150, p. 98). s^rz::Z 3. — RuBus Gentilianus Lévl. et Vnt. (In Bull. A. I. G. B. 1902, n" 149-150, p. 99). 4» — BODINIERIA THA (In Bull. A. I. G. I. Portion d'inflorescence. — 2. Follicu) k 3 *^\ •RiFOLiA Lévl. et Vnt. go2, n" 148, p. 48) îdonculés. — 3. Déhiscence des follicules. 3. — RUBUS MULTIBRACTEATUS Lévl. Ct Vnt , (In Bull. A.|I. G. B. 1902, 11° 149-130, p. 99). 6. — RuBus MoNGUiLLONi Lévl. et Vnt. (In Bull. A. I. G. B. 1902, n" i4g-i5o, p. loi). 7- — RuBUs Jamini Lévl. et Vnt. (In Bull. A. I. G. B. 1902, n" 149-150, p. 102). 8. — Anémone begonifolia Lévl. et Vnt. (In Bull. A. I. G. B. 1902, n" 148, p. 46). li 9- — Anémone Boissi^i Lévl. et Vnt. (In Bull. A. I. G. B. 1902, n° 148, p. 47). 2. — Capitule grossi. 3. — Réceptacle soyeux. I, 4, 6. — Fleurons du centre, campanules, surmontés d'une aigrette blanche. 5, 7, 8. — Fleurons de la circonférence, avec akènes et aigrettes. (In Bull. A. I. G. B. (1902) n" i58, p. 2g-3o, iqoS). 1 1 . Mari i (In Bull. A. I. G. B )( POLYMORPHA Vnt. 02), n" ibS, p. 3i-32, igoS), ^m 8 1 1 bis. Martinia polymorpha Vnt. 1, 8. — Demi-fleurons ou ligules delà circonférence ; 2, 7. — Fleurons du centre; 3, 9. — Akènes stériles de la circonférence; 4, 5, 6. — Akènes développés du disque (grossis). 12, — Vaniotia Martini Lévl. (In Bull. A. I. G. B. 1903, n" 161-162). Corolle — Pistil — Etamines. v>< i3. — Trapa antennifer Lévl. (In Bull. A. I. G. B. 1899, n" 117-118, p. 229). 12® Année '3® Série) No' 161-162 Avril-Mai igoS BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES Oe iiiiiiiéi*o sk pîii*ii le 3JL ]H!£àL*i§» J.003 SOMMAIRE DES N»» 161-162 Herborisations dans les Alpes-Maritimes, M. A. Vi\uon. Ptantae Boiinierianae. Vaniotia, Veronica et Vaiidellia, M. H. Léveillé. Liste des ciiampignons de la Vienne {suite), M J. Poirault. Quelques Lichens des Pyrénées, récoltés par feu Goulard (fin). Abbé H. Olivier. Sur VAchillea Millefolium L , M. I. Maranne. Au Pays du Pavot blanc, v»"« et M. Renaudet. Notes sur quelques plantes récoltées en Dordo^ne, M. J.-P. Hoschedé. Un coin de la Hore des Vosges [suite), par M. <",h. Claire. La Flore del'Ile de Montréal (Canada) (suite). R. P. Joseph-C. Carrier. Exposé systématique et description des Lichens de l'ouest et du nord-ou< France (suite), M. l'abbé H. Olivier. Planlae Bodinirrianae. Composées, (s«j/e) M. Eug. Vaniot. Catalogue des Flores locales de France [suite), MM. Léveillé et Ch. Guffrov. Plantae linJinierianae, Vacciniacées et Eiicacées, Paris, M. H. Léveillé. )uest de la LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (typographie monnoyer) 12, Place des Jacobins, ï2 1 903 Académie internationale de Gréographie Botanique t Directeur : M. TREUB. Secrétaire perpétiiel-lYésoriei- : M. H. LÉVEILLÉ, p, 78, rue de Flore, Le Mans' (Sarthe). Conseil de l'Académie : MM. Treub, Léveillé, p, Le Gendre, P, King, A. Engler, Philippi. j On peut se procurer au Secrétariat le diplÔ7ne spécialement gravé pour l'Académie 1 au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. Secrétariat-Rédaction TS, Kite de Flore, T (îSax"-ttLe — r^rance) Nos Collègues hors France peuvent nous adresser leurs cotisations soit par la poste, soit PAYABLES AU 1IIAI%S, au COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE, à la SOCIÉTÉ GÉNÉ- RALE, ou au CRÉDIT LYONNAIS. I>El*OTS : Abonnement ; 12 fr. ; Le numéro : 1 fr PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médi- cale et scientifique, 23, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fils, ig, rue Haute- feuille. LONDRES W. DuLAU and C°, Foreign booksellers, 37, Soho Square. William Wesley and C°, 28, Essex Street, Strand. BERLIN, S. W. 46 Gcbrûder Borntraeger, SchÔneberger- strasse, 1 7, a. Dépositaire pour P Alle- magne et r Autriche. NEW-YORK Ph. Heinsberger, ]5, First Avenue. Ouvrages offerts à, la Bibliothèque Matériaux pour la Flore algérienne, Tlemcen, Nemours, Ern. Olivier, 1900, 12 pages. 23 planches coloriées de Ranunculus de Poiteau et Duménil. Don de M . Charbonneau. Notes floristiques sur la chaîne des Aravis et les environs de la Clusaz (Haute- Savoie). E. G. Camus, 29 pages. Flora von Deutschland, Œsterreich und der Schv^'eiz in Wort und Bild, Prof. D' Thome. Editeur : Friedrich von Zezschwitz, Géra, Reuss, ]. L. Livraisons 2, 3, 4, 5,6,7,8. — 256 p. 86 planches coloriées. Les Eucalyptus au Jardin botanique de Toulouse, D"" D. Clos, 14 p. Mouvement de l'Herbier De M. le B°° Ed. Hisinger, Carex alpina et C.lagopina en triples parts. De rinstitut botanique de Montpellier, un lot d'espèces. 4 128 Année (3« Série) N°' 161-162 Avril-Mai igoS BULLETIN DE L'ACADEMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE NOMINATIONS Par décision en date du ig mars, sont nommés Membres auxiliaires de l'Académie : MM. Vicioso (Benito), pharmacien ; Calatayud (Espagne), présenté par MM. Léveillé et Pau. Lagnv (A.) Le Chétif-Puits. Gien (Loiret), présenté par MM . Léveillé et Gentil. M. Potier de la Varde (Robert), Lieutenant au 48° d'Infanterie, i, rue de la Madeleine, Guingamp (Côtes-du-Nord), présenté par MM. Léveillé &t D"" Picquenard. MM. Delmas (abbé J.-P-), curé de St-Marc, par Aix (Bouches-du-Rhône), présenté par MM . Reynier et Léveillé. Le Directeur. Treub. SEANCE DU 4 MAI\S 1^0^ M. Léveillé attire l'attention des membres présents sur la publication rubologique de M. Sudre : Balhoteca europœa. Les travaux suivants sont ensuite lus ou analysés : Notes sur quelques plantes récoltées en Dordogne, M. J.-P. Hoschedé ; Herborisations dans les Alpes-Maritimes., M. G. Vialon ; 'Plantae Bodinierianae^ Boraginaceae (2 espèces nouvelles Trigonotis macrophylla qi Lithospermum albiflorum). M.Eug. Vaniot ; Vaniotia [gen. nov.) Martini, M. H. Léveillé; Icônes: Cariées. La séance est levée vers lo h, i/4. M l62 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Herborisations dans les Alpes-Maritimes Par m. g. Vialon Quel que soit le lieu, où le caprice guide les pas du botaniste qui parcourt les Alpes-Maritimes, il est certain de faire, un peu partout, d'abondantes et fructueuses récoltes. Du rivage de la plus gracieuse des mers, jusqu'aux hauts sommets neigeux qui festonnent l'horizon, dans le nord du département, il passe, par gradations insensibles, de la flore parfumée des pays chauds, à la végétation frileuse des régions arctiques. Mais les herborisations y sont toujours extrêmement pénibles, à cause de Textrême déclivité des pentes hérissées de roches, qu'il faut gravir, ou descendre, sous un soleil de feu. Aussi, pour ceux de nos collègues dont le temps est limité, ou dont les jarrets paresseux protestent trop vite contre les esca- lades, nous croyons utile de signaler quelques coins privilégiés, où ils sont assurés de glaner en peu de temps et sans fatigues inutiles un maximum d'espèces intéressantes : I. — L'Embouchure du Var A quelques kilomètres à l'ouest de Nice, le Var se jette à la mer par une large embouchure, en formant, sur sa rive gauche, des marécages d'une grande étendue, que la culture et les endi- guements ne sont point parvenus à faire disparaître, Ces marais, fréquemment arroséspar les eaux salées, possèdent une végétation paludéenne exubérante, que nous nous proposons de signaler au lecteur, en y ajoutant les espèces qui croissent aux alentours dans un rayon d'à peine un kilomètre, soit sur les bords du Var, soit sur le rivage de la mer : A lisma lanceolata With . et ^ . plantago L . — Fossés et marais '■> eaux stagnantes. Apium graveolens L. — Com. dans les marais. Aristolochia clematitis L. et rotunda L. — Lieux secs, gra- viers maritimes, bord des champs ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 163 Arundo Pliragmites L. et ^. Donax L. — Abondants dans les marais. Asparagus officinalis L. — Sables et alluvions du Var. Aster tripoliimi L. ^— Prés et fossés humides, non loin de la mer. Atriplex halimus L. — Haies entre le Var et la Californie. Bartsia viscosa L. — Lieux humides (apud Ardoino). Bartsia latifolia S. et Sm. — Lieux sablonneux. Bidenstripartita L. — Nouvelle pour la flore du département. — Eaux stagnantes (2 5 septembre 1900). Cakile littoralis Jord. — Graviers maritimes. Centrophylhim lanatum DG. — Lieux incultes et arides. Chlora perfoliaia L. — Lieux humides, talus, etc. Cirsium monspessulaniDu Ail. — Bords des eaux. Crépis pulchra L. — Talus, prés secs. Crithmum maritimum L. — Graviers maritimes. Crypsis aculeata Ait et C. Schœnoïdes Lamck. — Sables hu- mides (apud Ardoino). Cyperus globosus AU., fuscus L., flavescens L., distachyos AH., serotimis Rottb. — Marais, fossés, prairies spongieuses. Cladium mariscus R. B. — Marais salés de la rive droite. Carex flava L., hispida^'iW., vulpina L., distans L., vesicaria L. (Ardoino), punctata Gaud (Ardoino). — Marais, fossés, lieux humides. Calamagrostis littorea DC. — Sables des bords du Var. Dorycnium suffruticosum Vill. — Lieux secs et arides. D. gracile Jord. — Prairies (apud Ardoino). D. rectum Ser. — Bords des prairies, fossés. Echium italicum L. — Lieux arides, graviers. Echinophora spinosa L. — Sables et graviers maritimes. Epilobium parviflorum Reicht. et hirsutum L. — Marais, bords des eaux. Epipactis palustris Crantz. — Prairies marécageuses. Eryngium maritimum L. — Graviers maritimes. Erjrthrœa pulchella Pries. — Prairies humides. Euphorbia peplis L. et Paralias L. — Sables maritimes, E. pubescens Vahl. — Lieux humides. 164 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Feniculum piperitum DC. — Lieux arides, graviers maritimes. Fimbristylis dichotoma Vahl. — Sables humides aux bords des marais. — Rive gauche, dans le champ de tir. Galeopsis arvatica Jord. — Graviers maritimes de la rive gauche. Galium cruciata Scop. — Prairies humides. G. débile Desw. — Marais. Glaucium flavum Crantz. — Lieux arides, graviers mariti- mes. Gnaphalium luteo-album L. — Sables humides et alluvions du Var, Gratiola officinalis L. — Lieux inondés, (apud Ardoino); semble avoir disparu. Heleocharis palustris R. Br. — Eaux stagnantes. H. multicaulis Dietr. — (apud Ardoino). Iris pseudo-acorus L. — Abonde dans les marais. Isatis tinctoria L. — Bords du Var. Juncus obtusiflorus Ehrh., buffonius L., glaucus Ehrh., maritimus Lamck, effusus L. ; — marais, prairies humides, etc. J. striatus Schousb. — Sigualé par Ardoino. Lagiirus ovaius L. — Sables maritimes. Lemna minor L. — Eaux stagnantes. Linum angustifolium Huds. — Lieux secs. L. maritimum L. — Prés marécageux. Lotus corniculatus L., edulis L. — Lieux incultes^ L. Allionii Desf., ornithopodioides L. — Graviers maritimes. Ljycopus europœus L. — Bords des eaux. Lysimachia vulqaris L. — Marais. Lythrum salicaria L., Greffœri Ten. — Marais, bords des eaux. Malcolmia parviflora DC. — Sables maritimes (Ardoino). Medicago marina L. et littoralis Rhode. — Sables et graviers maritimes, surtout sur la rive droite. Melilotus alba Lamck et sulcataDest. — Lieux arides, graviers maritimes. Myriophylluni spicatum L, — Eaux stagnantes. Myricaria germanica Desv. — Sables et alluvions du Var, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE 165 Nasturtium officinale var. siifolium St. — Marais, eaux courantes. Odontites serotina Rchb. — Graviers, lieux arides delà rive gauche, vers le champ de tir. Œnanthe peucedanifolia Poil. — Bords des marais, non loin de la mer, rive gauche. Onobrychis Captit-Galli Lamck. — Champs pierreux, lieux très secs, rive droite. Onojiis Natrix L. et ramossissima Desf. — Lieux arides sables, etc. Orchis paliistris Jacq. et latifolia L. — Prés mare'cageux. Orlaya maritima Koch. — Sables maritimes. Panicum colonum L . — Lieux humides de la rive gauche (Sept. 1899); espèce nouvelle pour la flore française. Paniliim Criis-Galli L. — Fossés. Lieux marécageux. Plantago coronopus L. — Lieux pierreux. P . lagopus L. — Lieux sablonneux. P. Bellardi AU. — Lieux très arides. P . Psyllhim L. — Lieux très arides. Polygonum maritimum L. — Graviers et sables maritimes. P . salicifolium Brouss. — Marais, fossés. Polypogon monspeliensis Desf. — Fossés, lieux marécageux. Potamogeton densus L. var. laxifolius G. G., plantagineus Ducr., natans L., crispus L. (d'après Ardoino), pectinatus L. (Ardoino). — Dans les eaux courantes. Ranunculus repensh.ei Sardous Crantz. — Lieux marécageu.'C.. R. scelaratus L. — Signalé par Ardoino (?) Samolus Valerandi L. — Lieux humides. Salsola Kali L. — Graviers maritimes. Scitpus savii Sm. — holoschcenus L., Rothii Hoppe, lacustris L., compressus Pers., maritimus L. — Marais, fossés, prairies humides. Scolymus hispanicus L. — Lieux arides. Scrofularia aquatica L. — Lieux marécageux. S . lucida L. — Lieux arides et pierreux. Sonchus maritimus L. — Bords du marais, près de la mer. Sorghum halepense Pers. — Sables des bords du Var. 166 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Spa7'ganiiini ramosum Huds. — Eaux stagnantes. Spiranthes œstivalis Rich. — Prés marécageux. Symphitum officmale L. — Abonde dans les marais. Tamarix af ricana Poir. — Rivages de la mer. Taraxacum palustre DC. - Lieux humides (apud Ardoino). Teucrium scordium L. — Lieux humides. T. polium L. — Lieux arides et pierreux. Tetragonolopus siliquosus Roth. et purpureus Mœnch (d'après Ardoino). — Lieux humides. Typha latifolia L., aiigustifolia L., minur Sm. — Dans les marais ; la dernière espèce plus abondante sur les rives du Var. Utricularianeglecta Lehm., et minorL. (d'après Ardoino). — Eaux stagnantes. Veronica beccabunga L. — Bord des eaux. PLANTA E BODINIERIANAE VANIOTIA, VERONICA et VANDELLIA Par M. H. Léveillé. Vaniotia gen. nov. Generi Veronicae a.^ms staminibus duobus et corollae lobis quinque, inter se inaequalibus nec labiatis ; a quo tamen difîert foliis omnibus perfecte radicalibus et capsula elongata minime cordata. Vaniotia Martini ip. nov. — Tota planta hirsuta ; caule nullo; foliis omnibus radicalibus longissime petiolatis ovato- rotundatis crenatis, ad basim saspe truncatis ; pedunculis pluri- bus, radicalibus unifloris vel bifloris ; sepalis lanceolatisvenosis ; apice acuminatis; petalislonge adnatis,ovatis, obtusis et venosis ; duobus minoribus fauce pallidiore ; staminibus duobus, filamen- tis dilatatis, squamiformibus, cordatis ; antheris flavescentibus» hirsutis ; ovario hirsuto, stylo elongato, glabro. Floribus casruleis et speciosis. KouY-TcHEOu : environs de Gan-pin ; sur les parois du Ta- tong, juin 1899; n" 2683 [L. Martin). [A suivre). ACADÉMIE DB GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 167 LISTE DES CHAMPIGNONS SUPÉRIEURS OBSERVÉS JUSQU'A CE JOUR DANS LA VIENNE Par M. .1. PoiRAULT. [Suite] columbetta Fe. — [Tr. colombette). Dans les bois de chênes, les. bruyères. — Eté-Automne. — C. — Comestible et même délicat. Croutelle ; Nouaillé ; vallée de Ja Boivre ; La Sablonnière, 21 septembre 1897; Fontaine- le-Comte, 27 octobre 1899 ; Maison-Neuve, 25 octobre 1894; forêt de Moulière. imbricatum Fr. — (Tr. imbriqué). En groupes dans les bois de pins. — Automne. — AR — Co- mestible; mais aliment grossier. — Forêts de Châtellerault ; de la Guerche; de Moulière, i5 octobre 1901 ; Fontaine-le-Comte, 19 octobre 1901 ; La Moudurerie, 2 novembre 1901. vaccinum Pers. — [Tr. écailleux). Sous les pins. — Eté-Automne. — RR. — Comestible, mais peu délicat. — Forêt de Moulière, 3o octobre 1901. immundum Bk. ^ [Gyrophila capniocephala Q.). Dans les bois de pins. — Automne. — RR. — Suspect — Fon- taine-le-Comte, novembre 1900. murinaceum Bull. — {Tr. gris de souris). Dans les bois. — Automne. — AC. — Comestible. — Lou- dun-; F"ontaine-le-Comte, 10 et 24 octobre 1901 ; Forêt de Moulière, 24 octobre 1902 ; Bois de pins à l'Ecorcerie, 4 novem- bre 1902. gausapatum Fr. — {Tr. vêtu). Dans les bois, surtout d'arbres verts. — Automne. — RR. — Fredilly, près Loudun (Bernier). terreum Sow. — {Tr. terreux). {Gyroph. tristis Q.) — En groupes dans les bois de pins. — Hiver-Automne. — CC. — 168 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Comestible . — Forêt de Meulière ; Nouaillé ; La Trémouille ; St-Julien, 5 janvier i8g8 ; Bignoux, 5 février et 3o mars 1898 ; Mignaloux, 8 novembre 1892. Var. argyraceiim Bull. — {Tr. argenté). Bois de pins, champs. — Printemps-Eté-Automne. — AC. — Comestible. — Forêt de Moulière, vallée de la Boivre; La Tré- mouille, bois de la Roche ; Malaguet, 20 octobre 1896 ; Mau- roc, i5 novembre 1902. Var. triste Fr. — {Tr. triste). Dans les bois de pins. — Automne, — CC. — Comestible. sulfureum Fr. — [Tr. couleur de soufre). Dans les bois, surtout de conifères. — Eté-Automne. — AC. — Vénéneux. — Croutelle ; Maison-Neuve, 25 octobre 1896; forêts de St-Hilaire ; de Moulière, 29 novembre 1901 ; La Rei- nière, 17 octobre 1902. inamsenum Fr. — Tr. déplaisant). Dans les bois de pins. — Eté-Automne. — R. — Suspect. — Bois de Ripaille, près Loudun ; Mauroc i5 novembre 1902. lascivum Fr.;; — [Tr . lascif). Dans les bois feuillus. — Automne. — R. — Suspect. — Forêt de Moulière, 9 novembre 1901. ionides Bull. — [Tr. violacé). Dans les bois. — Eté-Automne. — R. — Comestible. — St- Julien-l'Ars, i5 janvier 1898. saponaceum. Fr. — [Tr. à odeur de savon). Dans les bois. — Été- Automne. — AC. — Suspect. — Crou- telle; Bernagout ; La Troussaie ; Maison-Neuve, 2 5 octobre 1896; forêt de Moulière, 3o octobre 1901 ; Fontaine-le-Comte, 9 novembre 1899. Var. atrovirens Pers. [Tr. d^un vert foncé). — Forêt de Mou- lière, 8 novembre 1901. sudum Fr. — (Tr. serein). Dans les gazons des bois. — Automne. — RR. — Suspect. — Bignoux, 29 octobre 1898. — Forêt de Moulière, 19 octobre 1901. ACADIÎMTE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 169 virgatum Fr. — {Tr. vergeté). Dans les forêts, surtout de pins. — Automne. — RR. véné- neux. — Bois de La Cassette, 3o octobre 1891 ; Forêt de Mou- lière, 2 novembre igoi. aggregatum Schœf. — [Tr. aggrégé). Bois de chênes. — Automne. — RR. — Forêts de la Guerche et de Mareuil. cinerascens Bull. — {Tr. cendré). Dans les bois et les prés moussus. — R. — Bois de Rogues, Loudun (Bernier) ; La Trémouille ; Nouaillé, 7 décembre 1900 ; Bois de La Marche, 17 octobre 1902. cartilagineum Bull. — {Tr. cartilagineux). Dans les bois de chênes, surtout sur l'emplacement des char- bonnières. — Automne. — R. — Comestible, mais peu recom- mandable Châteilerault. Georgii Fr. —[Tr.de la St-Georges). — T. gambosum. Fr. Dans les bois, les prés, les friches. — Printemps. — AC. — Comestible, excellent. — Quinçay, Chaumelonge, i5 avril et 21 mai 1808; Coursée, 24 novenxbre 1899; Grand-Pont, 21 mars 1897 ; Montmorillon ; Couhé ; Vouneuil, Var. gambosum Fr. — AC. War. al bel lum DC. — R. — Lusignan ; Bonneuil-Matours ; Nieuil. pes-caprae. Fr. — [Tr. pied-de-Chèvre). Sur le gazon, — Été-Automne. — RR. — Comestible. — Nouzilly, près Loudun (Bernier); Maison-Neuve, 25 octobre 1896. Schumacheri Fr. — [Tr. de Schumacher) . Dans les bois sous les hêtres. — Eté-Automne. — RR. — vénéneux. — Silly, près Loudun (Bernier). album Schœf. — [Tr. blanc). Dans les bois. — Automne. — AR. — vénéneux. Forêt de St-Hilaire, 6 novembre 1879; Bois de St-Pierre ; Nouaillé ; 170 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE St-Benoist; La Sablonnière, 21 septembre 1897; Maison-Neuve, 25 octobre i8g6 ; Le Pontereau, i3 novembre 1899. leucocephalum Fr. — (7>. à tête blanche). Bois, prairies humides. — Automne. — AR. — vénéneux. — Sables de Silly, près Loudun (Bernier). Forêt de Ghâtellerault. personatum Fr. — [Tr. travesti)' Gyroph. amethystina. Q. Dans les pelouses des bois, les pâturages, les jardins. — fin de l'automne. — G. — Comestible excellent. — St-Eloi; Loudun; St-Benoist; Maison-Neuve, i5 octobre 1891 i forêts de St- Hilaire et de Moulière; Lusignan ; bois de La Loge ; Nouaillé; Mignaloux; Bignoux, Le BreuiM'Abbesse, 19 octobre 1897. nudum Bull. -^{Tr. nu). Dans les bois, surtout de pins, — Hiver-Été- Automne. — G. — Comestible excellent. — Fief-Glairet ; Fontaine-le-Gomte; Bellejouane ; forêts de l'Épine et de Moulière; Mignaloux, 17 novembre 1898 ; St-.Tulien, 27 janvier 1898, etc. sordidum Fr. — {Tr. sale). Dans les prés, les vergers, les pâturages. — Automne. — R. — Comestible . — Fontaine-le-Gomte, 19 novembre 1900. panseolum Fr. — [Gyrjph. nitnbata Q). Dans les prés, les bruyères. — Automne. — G. — Comestible. Forêt de Moulière, 2 i octobre 1896 et 2 novembre i go i ; Nouail- lé, I novembre 1898; Anxaumont, i3 octobre 1899; Polygone, 8 octobre 1902 ; La Reinière 17 octobre 1902, etc. grammopodium Bull. — [Tr. à pied rayé). Dans les bois et les pâturages. — Automne. — AG. — Comes- tible mais peu agréable. — Loudun , La Trémouille ;*forêt de Moulière; Le Touffenet, i novembre 1898; Fief-Glairet, 28 octobre et 10 novembre 1898 ; Lusignan, 7 novembre 1900. melaleucum Pers. — \Tr. blanc noir). Dans les prés et les clairières des bois. — Été-Automne. — AG. — Comestible, mais fade . — Forêt de St-Hilaire; Loudun; La Roche-de-Brant, 22 octobre 1897; La Gassette, 3i octobre 1901. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 171 arcuatum Fr. — {Tr. argué). Dans les lieux herbeux. — Eté-Automne. — R. — Comesti- ble.— Bignoux, 17 novembre I 898. humile Pers. — {Tr. humble). Dans les pelouses et les jardins. — Été-Automne — RR. — Comestible. — Loudun, forêt de Mareuil ; Mignaloux-Beauvoir, dans un pré, près de la gare, 7 décembre 1900. subpulverulentum Pers — Gyroph. média Q. — (Tr. pul- vérulent). Champs, pelouses, jardins. — Été-Automne. — R. — Comes- tible. — Coteaux de la Chaussée de Gourgé (2 Sèvres) ; La Troussaie, 20 octobre 1892. Gen. V. — Clitocybe Fr. Clitocybe. Omphalia Q. pro parte. nebularis Batsch. — (Cl. nébuleux). Bois et pâturages. — Automne. — CC — Comestible. — Bois de Givray, forets de St-Hilaire; de Moulière, de Châtelle- rault ; de Mareuil ; Bois de Vouneuil-sous-Biard ; de Migna- loux, 8 novembre 1892; de Fontaine-le-Comte ; de La Roche- de-Brand, etc, hirneola Fr. — {Cl. hirnéole.) Dans les prés et les bois, parmi les mousses. — Automne. — R. — Comestible. — Forêt de St-Hilaire; bois de Vouneuil- sous-Biard ; La Cassette, 21 octobre 1886. socialis Fr. — {Cl. sociable). En touffes sur les aiguilles des pins. — Automne, — RR. — Comestible — Loudun. (Bernier). odora Bull. — {Cl. odorant). Omphalia viridis Q. Dans les bois, adhérant par son mycélium aux feuilles mor- tes. — C. — Comestible. — Bois de St-Pierre; de Fontaine-le- comte ; de Ruffigny, octobre 189? ; de Maison-Neuve, 25 octo- bre 1896 ; de la Reinière, 17 octobre 1902 ; Forêt de Moulière, 2 et i3 novembre 1901. Var. viridis. — Forêt de Châtellerault. 472 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE cerussata. Fr — {CI. blanc de céruse). En cercle dans les bois humides, surtout de conifères. — Eté-Automne. — AC. — suspect. — A l'état jeune il ressemble à Clitopilus orcella., mais il n'a pas les lamelles rosées ni l'odeur de farine. — Forêt de Moulière, 3o septembre 1902; Migna- loux. tornata Fr. — {Cl. fait au tour). Dans les bois de pins et de chênes. — Été-Automne. — AR. — suspect. — Bois de Prault, près Loudun, novembre 1872. (Bernier), forêt de Moulière, 24 octobre 1902. pithyophila Fr. — {Cl. qui aime les bois de pins). En groupes dans les bois de pins. — Automne. — AC. — Frédilly, près Loudun (Bernier). Les 2 espèces précédentes ont été réunies à Cl. cerussata par Quelei. phyllophila Fr. — {Cl. qui aime les feuilles). Dans les bois, surtout de pins et de hêtres adhérent aux feuil- les mortes par son mycélium. — Eté-Automne. — AC. — sus- pect. dealbata Fr. — {Cl. blanchi). Vulg. Oreillette. Dans les prés, les friches, bords des chemins. — Automne. — C. — Comestible. Bois de La Roche; Châtellerault ; Ligugé, forêt de Moulière, 24 octobre 1902; La Reinière, 17 octobre 1902; route de La Torchaise, etc. candicans Pers, — {Cl. blanchâtre). En groupes sur les feuilles mortes des bois humides. — Eté- Automne. — AC. — suspect. — Fontaine-le-Comte; Petit- Chateau, i*"" novembre 1898; La Reinière, 17 octobre 1902. ampla Pers. — {Cl. ample). Gyroph. molybdina Q. En touffes dans les bois de chênes et de hêtres. — Automne. — Comestible. — Nouaillé, 17 octobre 1902. fumosa Pers. — {Cl. enfumé). Collybia Q. En groupes dans les prés et dans les bois. — Automne. — RR. — suspect. — La Reinière 17 octobre 1902 ACADÉMIE UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 173 gymnopodia Bull. — [Cl. à pied nu). Dans les bois, cespiteux sur les souches. — Automne. — AR. — Comestible ? Fontaine-le-Comte ; forêt de Moulière. geotropa Bull. — [Cl. geotrope). Cl. maxima Alb. et Schw. ; Omphalia geotropa Q. Dans les bois sombres, les prés. — Automne. — C. — Co- mestible. — Grand Mazais ; forêt de l'Epine ; St-Benoist ; Fon- taine-le-Comte ; forêt de Moulière, décembre 1869 et 2 novem- bre 1901 ; Parc de La Reinière, dans une fosse, 4 novembre 1902. gigantea Sow. — [Cl. gigantesque). Paxillus giganteus Fr. Ordinairement en grands cercles dans les prés, les friches et les bois de pins. — Automne. — AR. — Comestible, mais coriace. — Bois entre Nouaillé et les bois de St-Pierre, 2 3 sep- tembre 1902 , infundibuliformis Schœf. — {Cl. en entotinoir). Dans les bois, les friches, les prés. — Été-Automne. — AC. — Comestible. — Bois de la Roche; Bois du Fou, 5 octobre 1892; Bois de la Sablonnière, 21 septembre 1897; forêt de Ghateilerault ; Fontaine-le-Comte, 21 septembre 1901 ; la Cha- boissière. parilis Fr. — {Cl. analogue). Dans les bruyères et les bois. — Été-Automne. — RR. Lou- dun (Bernier). gilva Fr. — {Cl. fauve). Paxillus Alexandri Fr. Gil. Bois de conifères parmi la mousse. — Automne. — AR. — Comestible. — Bignoux; Nouaillé; Fontaine-le-comte, i^"" no- vembre 1898; Roche-de-Brant, 19 novembre 1900. inversa Scop. (Cl. retourné). En groupe dans les bois de pins. — Eté-Automne. — C. — Suspect. — Forêt de Moulière 2 et 2 3 novembre 1901. ilaccida Sow. — {Cl. flasque). Dans les bois, isolé ou en cercle. — Été- Automne. — AC. — Suspect. — Nouaillé ; Forêt de Moulière; Bois de Vernon. 174 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE cyathiformis Fr. - {Cl. en forme de coupe). Dans les bois, les bruyères, les pâturages. — C. — ^Comesti- ble. — Le grand-Mazais; La Chaboissière, i8 octobre 1891 ; Fontaine-le-Comte, etc. expallens Pers. — [Cl. palissant). ^Dans les bois, les bruyères, les prés. — Automne. — AC] — Comestible . vibecina Fr. — {Cl. vergeté). Dans les bois de pins parmi les mousses et les aiguilles de pins auxquelles il adhère par son mycélium. — Automne. — R. — Comestible . — Bois Bodin (Bernier) près Loudun. suaveolens Schum. — [Cl. à odeur suave). Dans les bois de pins, au milieu des mousses. — Eté-Automne. — AC. — Comestible. — Bois de Mazais; St-Laon; Maison- Neuve, 2 5 octobre 1896; forêts de[ Chatellerault ; de la Guer- che ; Sillards. brumalis Fr. — {Cl. d'hiver). [Omphalia Q.) . Dans les bois, surtout sous les pins. — Automne-Hiver. — AC. — Comestible., assez délicat. — Forêts de Moulière ; de Chatellerault ; de la Guerche . orbiformis Fr. — [Cl. orbifornie). [Omphalia Q) , Bois de pins — Automne. — RR. — Bois Bodin, près Lou- dun, octobre 1874 (Bernier). metachroa Fr. — (Cl. à couleur changeante). Sous les pins parmi les mousses et les feuilles. — Automne. — AR. — Bois de Prault, près Loudun (Bernier) ; La grand' Vallée, 23 octobre 1892. fragrans Sow. — \Cl. d odeur agréable). Dans les bois, surtout de conifères, à travers les mousses. — Automne. — AC. — Comestible. — Bois de l'hôpital, près Loudun (Bernier); bois de la Sablonnière, 21 septembre 1897 • La Roche-de-Brant,"2 5 novembre 1900. obsoleta Batsch. — Cl. à odeur faible). Dans les bois, sous les pins.— Automne. — AC. — Fontaine- ie-Comte j Le grand-Mazais, i" novembre 1898. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE 175 angustissima Lasch. — {CL d feuillets étroits). Dans la mousse et l'herbe des bois. — Automne. — RR. — Bellejouane, 23 octobre 1892. laccata scop — (Cl. laqué). Collybia Q. Dans les bois, les bruyères, au bord des chemins. — Très variable. — Printemps-Eté-Automne. — CC. — Comestible peu délicat. var. amethystina. — CC. tortilis Boit. — {Cl. tortillé). Collybia Q. Au bord des chemins, dans les bois humides et ombrage's. — Eté. — R. — Loudun (Bernier). {A suivre). Quelques Lichens saxicoles des Pyrénées-Orientales Récoltés par feu le D"" Goulard, Et déterminés par /'Abbé H. Olivier [Fin). 98. Lecid-Strepsodea Nyl. Pyr. Or. p. 24. Thalle à peu près indistinct; apothécies o,5-o,8 mill. noires, concolores en dedans, planes irrégulières, difformes, à bord persistant, flexueux à la hn; thecium légèrement coloré en rose; paraphyses grêles, cohérentes ; spores 8°® ellipsoïdes, simples 7,1 iX3. — La Mfs- sane. 99. — BuELLiA suPERANs Nyl. Pyr. Or. p. 38. Espèce en réa- lité très voisine de Leptocline Flot. La réaction est un peu dif- férente : Leptocline donne : Thalle I ^p bleui; C — ; K+ un peu jauni. Superans donne : Thalle I r:^ bleui ; C -j- rouge; K + un peu jauni. Superans à Port-Vendres. 100. BuEL. spuRiA Schœr. Enum. p. 114. Thalle cendré, K + jaune, I "J^ bleui; spores brunes, i-septées, 12,1 5 X 7,9. Cap. Bear, Port-Vendres. loi, BuEL. Atroalbella. Nyl. in Flora 1881 p. 181. Var. tEthalea Ach. Cette variété se distingue du type à la couleur plus foncée du thalle qui est gris-fumée obscure, au lieu d'être 47t> ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE blanc ou blanc cendré. Sa réaction est K + jaune ^ rouge, I qi bleui — . Spores brunes, uniseptées, un peu resserrées au milieu 12,18 X 6,10. Gap Béar. 102. BuEL. ^THALEOiDEs Nyl. iu Flora i885 p. 42. Thalle cendré, mince, aréolé-fendillé; apothécies petites, noires, enfon- cées dans les aréoles thallins ; spores brunes, uniseptées, 10,16 X 6,8. Port Vendres. — Se distingue de yEthalea surtout par l'action du réactif. Son thalle en effet est simplement amyloide : I r^ bleui ; et demeure complètement insensible à l'action de K. io3. BuEL. Stellulata. Th. Fries. Scand. p. 6o3. Thalle K + Jaune; insensible aux autres réactifs. Spores petites, bru- nes, uniseptées 9,12 X 4,5. Massanne. 104. Buel. Abstracta. Nyl. in Flora i883. p. loi. Thalle cendré, lépreux, ou à peu près nul ; pas de réaction. Apothécies 0,3-0,5 mill. de diam. noires, concolores en dedans, planes, à bord mince concolore, proéminent ou un peu refoulé à la fin. Paraphyses brunies et capitées. Spores brunes 8"% uniseptées, 10,14 X 3,4. Abbaye de Valbonne près Collioure. io5. BUEL-DispERSA. Nyl. Pyr. Or. p. 26. Thalle blanchâtre, aréole, K -j- jaune. Apothécies noires, concolores en dedans, saillantes_, entourées d'un bord propre, entier, persistant, élevé, spores brunes, uniseptées 11,16 X 6,7. Coi de Pal ; Cap Béar. 106. BuEL-ATRO-ALBiCA^NS Nyl. Pyr. Or. nov. p. 35. — Rhi^o- carpon polycarpum Th. Fries. Scand. p. 617. Thalle cendré ou bruni, fortement aréole ou granulé verruqueux. I :+: bleui — , Apothécies noires, foncées en dedans, égalant à peu près les aréoles thallins, planes, marginées, convexes à la fin. Spores uniseptées, 20.24 X io,i2.Tour de la Massane. La grandeur des spores aide facilement à distinguer cette espèce de ses congénères. 107. BuEL. BAYRHOFFERi. Schœr. Euum. p. -324. — Thalle composé de petites squames olivâtres ou brun cendré, disper- sées; sans réaction. Apothécies, o, 5-o,6 mill. de diam,, plusieurs par squame, noires, concolores en dedans, nues, planes, à bord proéminent. Parap. articulées, brunies au sommet. Spores 8°« brunes, uniseptées 18,20 X 9» 10. Port-Vendres. Tout ce que j'ai renccuitré de cette espèce vivait en parasite sur le Pertusaria communis f. saxicola. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 477 108. BUEL.MYRIOCARPAV. STIGMATEA Krbr. SySt. p. 220. C'CSt le type même à station saxicole. Spores 12,16 X 7,8, Collioure, Banyuls, Cap Cerbère. 109. BuEL. MYRiocARPELLA Nyl. Pyr. Or. p. 59. Banyuls-s- mer. — Se distingue de stigmatea à son tiialle à peu près nul et à ses spores plus petites 9,10 X 4-5. no. BuEL. Canescens Ach. L.-U. p. 216. Thalle blanc paie, lobé-rayonnant au pourtour, K -|- Jaune. Spores unisep- tées, 12,14x6,7. Schistes à Banyuls-s-mer. 111. Buel. exentrica. Nyl. Scand. p. 234. Thalle blanc, mince, fendillé, à apothécies dispersées. Spores 8°«, hyalines ou un peu brunies à la tin, à divisions murales, 22, 27 X n, 20. Col de Pal. 112. Buel. Epipolia v. venusta Krbr. Prg. p. 179. Le thalle est très blanc, presque façonné au bord, mais non pulvérulent comme dans le type ; apothécies planes, puis convexes à l'état adulte, i5, 18 X 8, 9, d'abord triseptées, puis la plupart mura- les à la fin. Port Vendres. ii3. Buel. lavata. Nyl. Scand. p. 224. Diffère du Buellia pœtrea Flot., surtout par ses spores hyalines. Elles sont à divi- sions murales et mesurent 20, 28 X 8, 12. Banyuls-sur-Mer. 114. Buel. GEOGRAPHicA v. coNTiGUA. Schœr. Enum. p. 206. Port-Vendres. Belle forme, à aréoles plans, d'un beau jaune et tout à lait contigus. ii5. Buel. porphyrica. Arn-L-Auf. in Tyrol. Vlll. p. 3oo. Thalle blanc cendré, mince, étalé, aréolé-fendillé, parfois même comme subsquameux, ordinairement en petits îlots au milieu des autres espèces ; K -f" jaune > rouge. Apothécies environ 0,5 mill. de diam., noires, concolores en dedans, arrondies ou anguleuses, enfoncées dans le thalle, ce qui peut leur donner une fausse apparence lécanorine. Spores 8"«, brunes, d'abord uniseptées, puis triseptées avec plusieurs nucleus, et devenant murales à la tin, 18, 22 X 6, 9. Collioure, N. D. de Conso- lation. 1 16. Opegrapha lutulenta Nyl. Prodr. p. i53. Thalle d'un roux sale, assez mince et presque lépreux, ou fendillé, brisé lorsqu'il est plus développé. Lireiles noires, concolores en |5 178 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE dedans, nues, superficiaires) oblongues et difformes, rimiformes étant jeunes, puis dilatées et planes. Spores 8"% hyalines, 3-sep- tées, i5, i8 X 6, 7. Collioure. 117. Opegr, calcarea Ach. L. U. p. 25o. Thalle blanchâtre, légèrement pulvérulent. Lirelles linéaires allongées, rimiformes ; thèques pyriformes, épaissies et vides dans la partie supérieure ; spores allongées, plus obtuses à une extrémité, 3-septées ; 14, 1-8 X 5, 6. Spermaties cylindriques, un peu courbées 5 X i, à peine. Banyuls-sur-Mer. Port- Vendres. Pierres calcaires. 118. Opegr. Monspeliensis. Nyl. Prodr. p. i53. Lirelles noires, concolores en dedans, courtes, oblongues, ou parfois sub- arrondies, irrégulières, rimiformes, souvent agrégées 2 à 3, plus rarement bifurquées. Spores brunes, ovoides oblongues, 3-septées 16, 20 X 7? 8. Banyuls-snr-Mer. Pasasite sur le thalle du Lecanora calcarea. 119. Verrucaria purpurascens Ach. Lamy. L. Gant. p. 109. Remarquable par son thalle rose pourpre, mince, continu. Apo- thécies dimidiées, immergées; spores simples, 22, 23 X 12, i3. Cap Béar. 120. Verruc. Œthiqleola. Ach. L. U. p. 292. Thalle très mince, vert olive continu et même à peu près nul. Apothécies à pyrenium entier ou simplement bruni à la base ; spores hya- lines, 8°% simples, 14, 24 X 7, 10. Cap Cerbère. 121. Pannularia nigra Nyl. L. Paris, p. 44. Thalle noir ou brun-noir, formant une couche granulée-crustacée ou fendillée, àgonimies bleuâtres; hypothalle noir bleuâtre, très distinct dans les échantillons complets. Apothécies lécidéines, noires, brunies, en dedans, spores ellipsoïdes, quelques-unes simples, les autres en majeur partie uniseptées 11, 18 X 5, 7. Port Vendres, vieux forts. var. Triseptata Nyl. Prodr, p. 67. Spores normalement tri- septées et un peu plus grandes ; 16, 20 X b, 8. Banyuls-sur- Mer. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQOE 179 Sur l'ACHILLEA MILLEFOLIUM L. Par M . I. Maranne VAchillea Millefolhim L., ou Achillée Millefeuille, appelée aussi vulgairement Millefeuille, Herbe aux charpentiers, aux voituriers, aux militaires, aux coupures, sourcils de Vénus, etc., donne naissance à des fleurs de couleur différentes : blanches et roses. Tous les botanistes sont d'avis de consi- dérer ces deux couleurs comme se rapportant à une même espèce de plantes. Cependant, un examen plus attentif permet défaire remarquer que ces deux plantes présentent entre elles des caractères assez distinctifs pour qu'on puisse les séparer et en faire deux espèces ou tout au moins deux variétés distinctes. Ces caractères diffé- rentiels sont, comme nous allons le voir, bien plus apparents pour ces deux plantes que ceux qui, dans un grand nombre d'autres cas, différencient deux variétés chez d'autres végé- taux. I. — Aspect des fleurs. Ne nous arrêtons pas aux couleurs déjà signalées et nommons les deux variétés d'après ce caractère pour les distinguer provi- soirement et abréger le langage. I. — Variété a fleurs blanches. — En général^ les fleurs blanches sont plus grandes que les fleurs roses. Mais ce caractère n'a aucune valeur, car il n'est pas rare de rencontrer des fleurs roses aussi grandes que les blanches. Un caractère plus distinctif peut-être est la forme du réceptacle et de ses bractées: Dans la variété à fleurs blanches, le réceptacle est : i" ou bien ovoïde et couvert de bractées d'un vert pâle et bordées de jaune {Fig. i). Ou : 2» allongé et couvert de bractées d'un vert foncé et bordées de brun {Fig. 2). Ainsi, dans cette variété, la base des fleurs est à deux formes bien distinctes. Pour observer ce caractère, il faut prendre plu- 180 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE n ? sieurs pieds à fleurs blanches, car la même forme est constante pour toutes les fleurs d'un même pied. Enfin, le caractère le plus nettement de'fini est le suivant : Quand on regarde un pétale d'une fleur blanche avec une loupe ou même à l'œil nu, on constate que les trois dents sont très sensiblement d'égale gran- deur {Fig. 3). II. — Variété a fleurs ROSES. — En général, les fleurs sont plus petites que dans la variété à fleurs blanches, mais, com- me nous le disions plus haut, leur grandeur est très variable. Dans cette variété, toutes les fleurs ont le réceptacle comme la deuxième forme indiquée pour la variété à fleurs blanches, c'est-à-dire allongé, avec bractées verf/bnce bordées de brun. Enfin, comme pour la variété pré- cédente, le caractère le plus saillant réside dans les dents des pétales. Elles sont d'inégale grandeur, la dent médiane étant plus petite que les dents latérales (Ffg-. 4). IL — Aspect des feuilles. L'aspect des feuilles est bien plus caractéristique, car il saute aux yeux. I. — Variété a fleurs blanches. — Les feuilles sont très peu divisées en général et, dans ce cas les divisions sont larges (i™ environ). Quelquefois, cependant, elles sont assez divisées, mais les divisions apparaissent dans un même plan [Fig. 5). II. — Variété a fleurs roses. — Au contraire, dans cette variété, les feuilles sont toujours très '3 5. ACADÉMIE DE GÉOGHAPHIE BOTANIQUE 181 divisées et présentent un aspeci frisé [Fig. 6), qui les distin- guent, à première, vue des feuilles de la variété blanche. En résumé, on peut distinguer ainsi ces deux variétés (i) : Var. ALBA f,, fr. Var. ROSEA Fleurs blanches. Réceptacle ovoïde à bractées d'un vert pâle bordées de jaune, ou allongé à brac- tées d'un vert foncé bordées de brun. Pétales à trois dents ine'gales. Feuilles en général peu divi- sées et à divisions dans un même plan. Fleurs roses ou blanc rosé. Réceptacle toujours allongé, à bractées d'un vert foncé, bordées de brun. Pétales à dent médiane plus petite que les dents laté- rales. Feuilles très divisées, pré- sentant un aspect frisé ca- ractéristique. (i) Nous avons remarqué, dans le Maine, notamment, ces formes y com- pris la forme d'un pourpre très foncé, et toutes les nuance intermédiaires ; nous les avons regardées jusqu'ici comme des variations dues au terrain et à l'exposition. La présente note attirera sur elles l'attention et provoquera des observations et des expériences. H. L. 482 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE AU PAYS DU PAVOT-BLANC. Par G.-A. LEVETT-YEATS (de Ghazipur, Inde) (i) TE^ADUIT ET ANNOTÉ PAR Mlle M.-L. RENAUDET et M. Georges RENAUDET, Professeur de Lettres , Pharmacien-Chimiste I. — Parmi les Cuves d'opium. C'est un plaisir esthétique d'errer parmi les champs couverts de rosée dans la douce lumière de l'hiver hindou pour obser- ver les calices d'albâtre des fleurs de Pavot, brillant au dessus du vert frais de leurs tiges et pour écouter le bourdonnement des abeilles innombrables voltigeant autour d'elles. L'esprit, charmé par ce spectacle environnant, tombe dans un agréable songe où passent de brillantes visions de rêves provoquées par le redoutable soporifique ('2). Le sévère squelette des affaires se cache sous les traits charmants du paysage fleuri. Pour le cul- tivateur, la production de l'opium est l'objet de sa méditation intérieure; il rêve de grosses capsules et de moissons mêlées au bruit agréable des pièces d'argent. Le produit de ces milliers d'arpents de champs de pavots est destiné à endormir les douleurs ou à contribuer aux plaisirs du monde en général, mais plus particulièrement des races mongoliennes qui, étant amoureuses du repos, aiment à trans- porter avec elles un commode dieu du Rêve (3). Cet océan du (i) In the Land of the White Poppy by G. Levett-Yeats {Macmillan's Magasine, August, iqoi). — Nous avons déjà fait paraître, sous ce titre (année 1900, Bulletin A. F. B. p.p. 7g et suiv.) un article sur la culture du Pavot somnifère et la récolte de l'Opium de l'Inde; nos relations suivies avec l'auteur nous permettront de continuer la série sur le même sujet ou des sujets analogues, nous réservant d'ajouter les commentaires nécessaires à l'intelligence du texte ou destinés à le compléter. (G. Renaudet). (2) Sleep-compeller (G. A. L. Yeats). (3) L'auteur fait allusion ici aux propriétés sédatives de l'opium qui est très employé contre l'élément douleur, bien que la morphine tende aujour- d'hui à le remplacer. Il rappelle aussi l'emploi qu'en font trop souvent les ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 183 sommeil n'a que deux passages à travers lesquels il puisse se répandre dans le monde, ce sont les deux factoreries d'opium de Ghazipour et Patna. Dans un précédent article, nous avons raconté comment le visiteur à Ghazipour, après s'être ouvert de vive force un che- min à travers la mendicité bruyante du lieu de son débarque- ment, avait à endurer les ennuis d'une longue course dans une étrange boîte montée sur roues appelée palkigharri (i). Pous- siéreux et grillé, mais sauf, il est enfin déposé devant un solide édifice de briques rouges situé juste en dehors des murs de la factorerie d'opium. Gette construction, dont le style architec- tural est particulier au Service des Travaux Publics de l'Inde, et combine avec beaucoup d'ingéniosité, quoique pas toujours avec un heureux effet, les toits plats des maisons indigènes avec les arcades gothiques et les frises hautement décorées, cette cons- truction, dis-je, c'est le bureau du Surintendant de la Factore- rie. Celle-ci est aussi jalousement protégée contre toute promis- cuité extérieure qu'un hôtel de la Monnaie. En outre de l'aver- tissement habituel informant le public qu'aucune admission n'est permise, sauf pour affaires, des barrières massives et un gardien armé sont là pour empêcher l'intrusion des flâneurs. Gelui qui vient en amateur (2), cependant, reste désolé, comme la péri à la porte du Paradis, devant ce farouche appareil de défense. Tout ce qu'il a à faire est d'envoyer sa carte au Surin- tendant et ce courtois gentleman lui procurera tout de suite un laisser passer et un guide. Armé de ces signes visibles de l'auto- peuples orientaux, après lui avoir fait subir une préparation spéciale insuf- fisante d'ailleurs à rendre inoffensive la nouvelle substance. Les fumeurs et les mangeurs d'opium ou thériakis se procurent ainsi une sorte d'ivresse accompagnée d'insensibilité et d'hallucinations agréables. Mais cette ivresse est suivie de prostration, de perte des forces, d'un abrutissement physique et moral grandissant chaque jour, et qui amène chez beaucoup une mort rapide. Ces désordres sont assez comparables à ceux qu'éprouvent nos ivrognes occidentaux. — Les arabes fument également l'opium mêlé à des feuilles de chanvre. En Europe même, le snobisme aidant — mais d'une dangereuse imitation, cette fois, — on fait usage d'opium préparé suivant la méthode cantonnaise auquel on donne le nom de Chandoo et qui semble appelé à une vogue vraiment inquiétante! (G. Renaudet). (i) Cf. Bull, de l'Assoç. française de Bot., igoo (pp. 200-201). (2) The visitor need not (G. A. L. Yeats). 184 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE rite, il pourra approcher de la porte sans crainte. Devant l'en- trée principale de la factorerie, sont montées deux vieilles pièces de douze, reliques de quelque équipage de siège dans une précédente mutinerie; mais à présent elles sont autant une parcelle de la factorerie que ses murs et ses portes. Elles ont été soigneusement montées sur des plates-formes de pierre et ne remplissent plus que le devoir pacifique d'avertir les bonnes gens de Chazipour qu'il est midi. Ayant dépassé la porte d'en- trée et sa garde, le visiteur trouve qu'il n'a fait que pénétrer à travers la carcasse extérieure de la citadelle et qu'il doit encore franchir une autre formidable ligne de fortifications consistant en clôtures couvertes de grillages en fer et dominées par une seconde barrière. Devant l'autorité irrésistible de son laisser- passer, cette barrière tombe aussi et il se trouve enfin au cœur même du temple de la fabrique d'opium du monde. Longeant quelques bâtiments élevés, dont l'usage sera expliqué plus tard, le visiteur arrive dans une vaste cour où environ douze cents jarres de terre sont rangées en séries de cent chacune. Ces jarres renferment de l'opium comme il vient des districts, et leur contenu, après avoir subi un examen rigoureux de la part du Surintendant, est maintenant emmené par un convoi de coolies vigoureux et à demi-nus. Chacune de ces cruches contient une masse d'opium pesant quatre-vingt-deux livres « avoirdupois » (i) mais les hommes les tiennent en équi- libre sur leur tête et s'en vont aussi indifféremment qu'une assemblée de fourmis se précipitant vers leur nid avec leur butin provenant d'un champ voisin. Nous suivons les hommes et nous pénétrons à gauche dans une salle où il est impossible (i) La «livre avoir-du-poids n (a pound avoirdupoids) est employée en Angle- terre,auxEtats-Uniset dansl'Indeanglaisepour laplupart des marchandises : elle vaut i6 onces (oiojce) soit environ 453 gr. 60, l'once valant exactement 28 gr. :-!5. Pour l'or et l'argent ainsi que pour les usages pharmaceutiques, on emploie la « livre troy » (tj-oy weight ou apothecarie's weight). La livre médicinale se partage en 12 onces: elle vaut exactement SyS gr. 246. Néan- moins, la pharmacopée Britannique et celle de Dublin ont adopté la pre- mière mesure. Nous rappellerons ici d'ailleurs que les divers pays ont généralement deux- sortes de poids, celuidu commerce et celui des pharmaciens. (G. Renaudet). ACADÉMIE DR GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 185 de rien distinguer pendant quelques secondes, tant la vue est brouillée par le brusque passage de la blanche lumière de la cour à la demi-clarté de cette chambre élevée. Cependant on découvre bientôt sa forme rectangulaire et l'on voit que la par- tie centrale en est occupée par un certain nombre de réservoirs ou de cuves avec des murs élevés à environ cinq pieds du plan- cher. Entre chaque groupe, de trois ou quatre de ces cuves, court une étroite allée à angles droits qui va rejoindre le pas- sage circulant autour de la pièce. Pour le visiteur, qui n'est pas initié, le spectacle est d'une confusion indescriptible. Des hommes portant des jarres d'opium courent en différentes direc- tions, d'autres, les mains vides, se précipitent vers la cour; des femmes, avecdes vases d'opium sur latête, descendent lesallées et disparaissent ; un bruit discordant, comme celui de poids de métal qui tombent, se mêle à un lourd et continuel clapotement comme celui de pierres jetées dans un puits; les voix aiguës et perçantes des femmes courent à travers les grondements rauques des voix d'hommes, tandis que, de temps en temps, les notes stridentes de quelqu'un qui commande traversent ce chaos de sons, comme la flamme brillante perce la lourde obscurité d'un nuage orageux. Il est parfois surprenant de constater que le mouvement et l'activité régnent seuls en maîtres au cœur même de la forteresse du dieu du Sommeil. Des centaines de mille livres d'opium sont approvisionnées dans cette salle, mais rien dans les mouvements rapides, les yeux brillants et les visages pleins de saiité de ces essaims de coolies, n'indique que la marchandise exerce sur eux quelque attraction. Chacun de ceux, remarquons-nous, qui ap- portent une jarre d'opium, s'arrête un moment à la porte où on lui indique à quelle cuve particulière il doit déposer sa charge. Là, une bande d'hommes attendent son arrivée, quelques-uns d'entre eux sont assis sur les murs unis de la cuve, tandis que les autres aident le porteur à enlever le fardeau de sa tête. Celui- ci tend les jarres pleines à ceux qui sont assis sur les murs et qui, en saisissant le contenu avec leurs mains, jettent l'opium en masse dans les cuves, produisant ainsi le clapotement dont nous 186 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE avons déjà parlé. Gravissant les marches le long des murs de l'une des cuves (marquée comme contenant deux mille cent « maiindi « ou plus de quinze cents quintaux), nous voyons qu'elle est pleine jusqu'aux bords d'une substance couleur d'a- cajou, qui, par endroits, a commencé à durcir en croûte bril- lante. Cette substance, c'est ropiiim et on nous informe que la plupart des cuves que nous voyons dans la salle seront remplies et vidées plusieurs fois avant que le travail de la saison ne soit terminé. Faire un pas dans l'une de ces cuves serait aussi dan- gereux que d'entrer dans du sable mouvant ; cependant des hommes, dont le devoir est de retirer une certaine quantité de leur contenu pour le travail quotidien, y entrent journellement. La difficulté est surmontée au moyen d'une large planche sur laquelle les hommes se tiennent comme si c'était un radeau. A. l'extérieur de la cuve, où ces hommes flottent au-dessus de la surface frissonnante et spongieuse de son contenu, plusieurs femmes se tiennent, chacune, avec un vase de cuivre dans les mains, attendant vivement son tour pour le faire remplir. Les hommes retirent l'opium en le puisant avec leurs mains et rem- plissent les vases qui sont instantanément enlevés pour être pe- sés à une balance voisine, portés ensuite par l'allée la plus pro- che à la balance de contrôle, où une foule de porteurs impatients entourent un aide à l'air fatigué qui est si occupé qu'il a à peine le temps de respirer. Le bruit discordant des poids et des balan- ces est causé par l'opération que nous avons observée, et la con- fusion apparente qui existe dans cette partie de la factorerie finit par se débrouiller dans un ordre et un travail méthodiques. Aussi vite que les hommes du contrôle pèsent et enlèvent un tagar d'opium (comme le vase de cuivre est appelé) la femme a qui il appartient se hâte de le transporter dans une chambre ad- jacente, où quatre longues citernes peu profondes occupent cha- cun des quatres coins, laissant au milieu un passage en forme de croix. Dans chaque citerne se tiennent trois ou quatre coolies musculeux dont les membres vigoureux brillent de sueur comme s'ils étaient coulés £n bronze. Ils sont armés de larges râteaux de bois qu'ils font tourner autour de leurs tètes et qu'ils abaissent, comme un fabricant de A(JADÉMIE UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE, 187 chaudrons se sert d'un marteau de forgeron, frappant les dents de leurs armes dans la profondeur des masses d'opium, et en retirant des portions qu'ils déposent en différentes directions autour d'eux. Cette furieuse bataille n'est qu'une des opérations nécessaires au mélange convenable de l'opium. Quand les hommes avec leurs râteaux ont travaillé un temps suffisant à cette besogne, leur place est prise par un autre groupe d'ouvriers qui sautent dans les cuves et qui, saisissant comme point d'appui, une série de cordes suspendues aux charpentes de la toiture, commencent une procession à travers la substance visqueuse où ils s'enfon- cent Jusqu'aux genoux. Les hommes restent souvent dans ce bain de pieds d'opium pendant plusieurs heures, mais on n'a jamais observé que de fâcheux effets aient suivi cette immersion partielle dans une substance si énergique. Ce foulage de l'o- pium a d'ailleurs un tout autre but que le foulage des raisins. Aucun suc rougeâtre ne s'écoule des masses pourpres de fruits pour être ensuite converti en ce liquide vermeil que Hafiz (i) célèbre en vers passionnés pour être meilleur que les eaux les plus douces de Ruknabad ou les fontaines de Moussoul; aucun chant ni aucun rire n'accompagne les exercices énergiques des hommes, transformant leur tâche en fête joyeuse et en travail à la fois ; aucune auréole de poésie lumineuse n'enveloppe leur mémoire. Pour la plupart des gens, c'est une chose prosaïque, un sim- ple détail qui se rapporte au meilleur mélange de l'opium, une étape préparatoire aux opérations de manufacture. Cependant le spectacle ne manque pas de pittoresque. Les hommes, nus travaillant de toutes leurs forces à leur tâche avec leurs muscles gonflés, leurs peaux brunes brillant sous les rayons de lumière jaune qui traversent les hautes fenêtres étroites au-dessus des (i) Hafiz, poète Persan, fait ici une comparaison entre le foulage des grappes et celui des masses d'opium. Dans plusieurs de ses odes, il célèbre le vin avec enthousiasme; dans l'une d'elles, en particulier, il prétend que le vin qu'il boit est préférable aux eaux merveilleuses de Ruknabad ou de IVloussoul, pourtant célèbres de son temps. (Mlle M. L. Rcnaudet). 188 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE cuves, concourent tous à former un tableau que seul peut-être pourrait reproduire le crayon de M. Clausen (i). Au sortir de cette scène de violence et de tumulte nous entrons dans une autre chambre offrant exactement les mêmes dimensions et la même disposition. Les cuves de cette chambre contiennent l'opium précédemment mélangé et versent déjà leur contenu dans les mains affairées des ouvriers de la manufacture. Ici il y a plusieurs balances où de larges vases d eiain remplis d'opium doivent être pesés. Aussitôt que chaque vase a subi cette opération, un porteur l'enlève et se précipite dans le caking- rooni (2) où l'opium prend la forme sous laquelle John China- man (3) est habitué à l'obtenir des princes du commerce qui tra- fiquent de ce coûteux objet de luxe. Le bourdonnement de plusieurs voix s'accroissant graduelle- ment nous avertit pendant quelques instants que nous appro- chons du caking-room. Au moment où l'on pénètre dans cette longue salle encombrée, la première impression est une sorte d'effarement. Un millier d'hommes sont autour de nous, tra- vaillant tous comme si leur vie dépendait du train dont ils peu- vent expédier leur travail. On est encore très frappé par cette remarque que, si le dieu Pavot sommeille, ses ouvriers sont au contraire tout grand éveillés. Un certain nombre de cages de fer occupent la partie centrale de la salle; dans chacune d'ellesest assis un ouvrier placide pesant l'opium d'une manière aussi calme que le gros bunniah pèse dans le bazar ses petites doses de farine frelatée et de grain mangé par les charançons. Chaque cage est munie d'une petite porte près de laquelle, un plat de terre à la main, se tient courbé un lutin dans l'attente. L'opium est, comme il convient, dirigé dans le plat, et l'esprit (i) M. Clausen, artiste anglais dont les tableaux puissants représentent des hommes et des femmes au travail (Mlle M. L. Renaudet). (2) Le caking-room désigne la salle où Ton donne à l'opium la forme de gâteaux, opium cakes (G. Renaudet). (3) John Chinaman est un « sobriquet» qui désigne les Chinois en géné- ral, de même que Jolm Bull pour les Anglais, Jonathan pour les Américains, etc. (G. Renaudet). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 189 disparaît, se perdant dans la longue rangée de démons bruns semblables à lui qui se tiennent devant leurs maîtres, les faiseurs de gâteaux (i). Les mouvements de cette escorte couleur sépia nous guident vers l'endroit où les faiseurs de gâteaux sont assis, alignés en deux longues rangées sur les côtés opposés de la chambre. Sur les murs au-dessus de la tête de chaque homme, se lit son numéro peint en noir sur un cercle blanc. Arrêtons-nous devant le n" i qui est, d'une manière fort pré- sumable, le doyen du métier, et voyons ce que ses doigts habiles peuvent faire. Lui-même est un homme dans la fleur de l'âge avec une tête symétrique et de beaux traits d'aigle ; une petite moustache noire bien coupée s'enroule d'un air farouche au- dessus de ses lèvres ; ses grands yeux sont pleins d'intelligence et ses longs doigts minces se meuvent rapidement et presque mécaniquement pour accomplir son travail. C'est un Brahmane des Brahmanes, et il est courtoisement abordé, quand ils lui parlent, par tous les hommes de la caste inférieure, sous le nom de « Maharaj (Grand Roi) ». Il est assis sur un tabouret incliné ; il a enlevé son gilet, car on est au mois de mai et la température de la chambre est inexprimable, quoiqu'il ne soit que neuf heures du matin environ. De grosses gouttes de sueur perlent sur son dos et ruissellent des épaules jusqu'aux coudes. Nous-mêmes, quoique notre marche ait été plutôt une flânerie, nous sommes en train d'essuyer nos fronts comme nous poursuivons notre route. Mais Mahadeo Maharaj, comme il est connu populairement, est trop absorbé dans son travail pour accorder beaucoup d'attention à la chaleur. Il se penche vers un plateau à ses pieds^ dans lequel est placé un vase de cuivre. Près des bords du plateau on voit un plat de terre avec une petite quantité d'opium. Une petite coupe pleine de cette substance liquide, que nous avons dit être l'opium, est à sa droite ; à sa gauche, s'élève une pile non pas de gâteaux comme il semblerait d'abord, mais réellement d'enveloppes formées avec (i) Cake-makers (G, A. Levett-Yeats). 190 ACADÉMIE DE GÉOGIUPHIE BOTANIQUE les pétales de la fleur du pavot. Une petite boîte d'étain avec des billets de papier portant son numéro est accrochée au bord de son plateau. Devant lui s'agenouille son aide, tenant respec- tueusement dans ses mains une des enveloppes. Mahadeo lance un regard sur nous de son œil pénétrant et se remet au travail avec un calme parfait. Il a travaillé devant une plus nombreuse assistance que maintenant, car le grand Lord Sahib qui règne sur le Bengale l'a regardé faire ses gâteaux. Déchirant la feuille que son aide lui tend pour lui donner les dimensions conve- nables, il l'arrange comme il faut dans la coupe de cuivre et l'enduit d'opium liquide. Il en ajoute par petites quantités, ses doigts remuant sans cesse comme l'aiguille d'une machine à cou- dre jusqu'à ce qu'un doux et beau lit de feuille ait été fait. Puis, en un instant, il y place l'opium et, retournant les bords de la feuille, il le recouvre ; d'une manière qui échappe à la descrip- tion, en quelques minutes, il fait une sphère parfaite qu'il laisse tomber de la coupe dans la paume de sa main gauche et qu'il orne de Tun des petits billets de la boîte d'étain. Il tend alors le gâteau, ainsi que cette sphère est appelée, à son aide qui le reçoit avec précaution dans le creux de ses deux mains jointes, car il est encore moux et pulpeux, et le porte à celui qui esc chargé de vérifier. Celui-ci n'est pas longtemps embarrassé de ce gâteau qui est de forme régulière et de poids convenable. Le gâteau est une fois de plus passé au lutin qui le porte dans une grande boîte où se trouve une substance comme de la poussière, ressemblant à de beau son, et le saupoudre à moitié avec cette substance. Ensuite, le plaçant dans une petite coupe de terre tirée d'un tas de coupes semblables, il le transporte dans la grande cour pavée de pierre que nous avons traversée déjà sur notre chemin vers le malkhana ou magasin. Là, il le dépose en face d'une plaque de métal portant le numéro de l'ouvrier et s'empresse de retourner pour satisfaire les désirs de son maître. Traversant maintenant la cour parsemée de gâteaux qui gisent l'un près de l'autre dans leur coupes de terre, nous entrons dans l'un des hauts bâtiments qui s'élèvent à droite. L'intérieur de la construction dans laquelle nous pénétrons est occupé par des claies de bois qui s'étendent presque jusqu'aux charpentes du ACADÉMIE DE GÉOGKAPHIE BOTANIQUE 191 toit. Ces claies sont complètement remplies de gâteaux d'opium avec leurs coupes. Un écriteau à l'entrée nous informe que ce godown^ nom donné au bâtiment, contient deux cent mille gâteaux. Les claies sont disposées de cette manière pour per- mettre une libre ventilation et des ouvertures s'y font jour de toutes parts. Des bandes de coolies au travail prennent les gâteaux quand ils sont ôtés des claies pour les passer en revue, La manière dontles gâteaux sont descendus est intéressante et forme un des spectacles curieux de la factorerie. Quelques ouvriers grimpent en groupes le long d'une claie ; celui qui se trouve le plus au sommet, ôtant un gâteau avec sa coupe, le jette à celui qui est placé au-dessous ; ce dernier le passe au suivant jusqu'à ce que le gâteau atteigne enrin le dernier delà troupe qui se tient sur le sol. De cette manière, une claie contenant de deux à trois cent mille gâteaux est vidée avec une rapidité inconcevable. Les gâteaux sont remontés de la même façon, jetés deux par deux d'un ouvrier à l'autre, la coupe, quoiqu'elle ne soit en aucune manière fixée au gâteau, le suit d'aussi près que si elle y y était complètement adhérente. Le spectacle est charmant, le travail ne peut être exécuté que par des hommes qui, comme ces coolies, ont passé des années à cette besogne. 11 arrive très rarement qu'un gâteau soit manqué ou dans la partie ascendante, ou dans la partie descendante de son voyage. Quand ce fait se produit, l'ennui règne dans le godown^ et les hauts fonctionnaires de la tactorerie s'assemblent sur le lieu de la catastrophe où le cas est examiné et résolu selon son impor- tance. La forme du gâteau d'opium est beaucoup plus semblable à un boulet de trente livres ou à quelque gros fruit qu'à un gâteau. Cependant ce nom, quoique impropre, s'est tellement lié â l'histoire de la fabrication de l'opium qu'on ne peut le changer maintenant. Un gâteau d'opium, quand il est à point, ressemble assez à une pomme sauvage hâtive, par l'aspect et la couleur. La surface extérieure en est grisâtre et lisse. Quand il est coupé, la ressem- 192 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE blance avec un fruit en est encore plus frappante, car le lit de feuilles dans lequel le gâteau est enveloppé présente l'apparence d'une peau épaisse d'un demi pouce environ, tandis que Topium rappelle la partie charnue du fruit. Ce n'est qu'au commencement de l'hiver, ou environ six mois après la fabrication que les gâteaux sont considérés comme prêts pour l'exportation. Ils sont alors enfermés dans de grandes caisses fabriquées dans les Provinces du Nord-Ouest avec du bois de manguier, et expédiés à Calcutta oià ils sont achetés dans des ventes mensuelles par les marchands d'opium ; de là, ils sont dirigés vers la Chine et les Détroits, marché de tout l'opium qui est préparé sous cette forme. Celui qui est employé dans l'Inde elle-même est fabriqué différemment ; il est d'abord séché sur des plateaux jpeu profonds exposés au soleil jusqu'à ce qu'il atteigne un certain degré de chaleur ; il est ensuite pressé entre des blocs carrés ressemblant d'une façon extraordinaire à des gâteaux de savon transparent. Pendant le temps où nous avons achevé le tour d'un des cake- godowns et où nous sommes retournés à l'air extérieur, la cour s'est remplie de rangées de gâteaux fraîchements faits. La pro- duction quotidienne, nous dit-on, est de vingt-mille gâteaux, ce qui équivaut à soixante et un mille cinq cents livres avoir- dupois d'opium ; et le travail dure environ cinquante jours. Dans cette vaste factorerie il y a beaucoup d'autres services spéciaux tous intéressants en leur manière ; mais ils s'effacent tous devant les scènes dont nous venons d'être témoins. Le bruit, la chaleur, et peut-être aussi l'odeur énergique de ce puissant narcotique commencent maintenant à agir sur nos sens qui n'y sont pas habitués, et nous sommes heureux de sortir en plein air, bien que le soleil brille avec une ardeur dont il est seul capable dans les plaines brûlantes de la Haute-Inde. Montournais, le3i mars 1902. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 493 Notes sur quelques plantes récoltées en Dordogne Par M. J.-P. HoscHEDÉ. Ayant herborisé la saison dernière, de tin avril à fin Juillet, dans le de'partement de la Dordogne, aux environs de Mareuil- sur-Belle, la Roche-Beaucourt, Nontron, Pre'gut et Javerlhac, j'eus d'abord l'idée, en vérifiant mes récoltes, à mon retour, de publier, dans ce Bulletin, une liste des plantes rares ou nou- velles pour le Département, que j'y avais observées lors de mes excursions; mais, quand cela fut fait, je me rendis compte que mon travail n'aurait d'intérêt que pour le botaniste du pays même, et de valeur, uniquement, comme matériaux pour un catalogue départemental. Je dois dire, que c'est en feuilletant l'ouvrage de Des Moulins Catalogue raisonné des Plantes de la Dordogne, que je constatai, combien de vides mes maigres trouvailles eussent cependant comblés; combien de stations nouvelles j'eus pu ajouter pour bien des plantes rares ; mais, si justifié que serait un nouvel ouvrage sur la végétation spontanée de la Dordogne, le catalo- de Des Moulins, datant de 1 840-1 858, une simple liste, résultat d'excursions faites sur une restreinte partie d'un département et en une seule saison, n'aurait de valeur et d'intérêt que, si elle devait être complétée par la suite. Comme ce n'est point le cas et que je n'aurai, sans doute, pas le plaisir d'étudier à nouveau la flore de la Dordogne, j'ai préféré ne pas publier une liste qui eût été fastidieuse pour la plupart de mes confrères, et me bor- ner aux quelques notes ci-dessous, sur plusieurs formes et varié- tés que je crois nouvelles ou non décrites. Je les indiquerai sous les noms que je leur ai donnés dans mon herbier et signalerai, en outre, chaque plante dont je crois la présence, dans cette région, d'un intérêt général et non purement local comme le seraient beaucoup d'autres. Clematis vitalba. L. — Deux pieds, situés à quelques mètres l'un dé l'autre, à Javerlhac, sur le bord du Bandiat, près du moulin, ottraient : l'un des rameaux (pas tous) à feuilles alternes 16 194 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE OU bien opposées, à une simple foliole très re'duite; l'autre des rameaux à feuilles verticillées par trois. — J'ai vainement cherché ailleurs cette anomalie, j'ai toujours trouvé C/. vitalba k îeuilles opposées. Nigella Damascena L. — J'ai fréquemment rencontré, avec le .type, dans les champs loin de toute habitation, des formes appauvries à fleurs pâles et semi-doubles: La Roche-Beaucourt, sur le plateau d'Argentine ; les Graulges et Beaussac, près Mareuil-sur-Belle. Aquilegia yulgaris L. — J'ai récolté, non loin de Nontron, au bord d'un ruisseau, au-dessous de Bord, une forme qui se rapporte bien à A. colliua Jord. (Echantillons communiqués à M. Sudre). Papaver micranthum Bor. — Plateau d'Argentine, près la Roche-Beaucourt. N'est indiqué en Dordogne ni par Des Mou- lins, ni dans la flore de MM. Rouy et Foucaud. Lepidium campestre R. Br. ^. simplex Rouy. — Dans les champs maigres aux environs de Javerlhac, notamment derrière Puymoger. X Capsella gracilis Gren. — M'a bien paru être un produit hybride des C. Bursa-Pastoris et C. rubella : i° par sa stérilité presque constante ; 2° par son développement exagéré ; V par la présence des deux parents en son voisinage immé- diat. — A. G. Biscutella Guillonii Jord. — Rochers et éboulis calcaires près de la voie ferrée au-dessous d'Argentine et dans les carrières abandonnées sur le plateau de la Roche-Beaucourt. La var. scabrida Rouy, à Argentine. B. Guillonii Jord. est indi- quée, dans la flore de France, dans plusieurs départements limitrophes de celui de la Dordogne, mais pas en Dordogne même. Silène Gallica L. a agrestina Jord. et Four, [pro specie) s. var. roseiflora Mihi in herb. — Fleurs d'un rose carné. Champs à Javerlhac vers la « Petite Forêt». ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 195 Arenaria controversa Boiss. — J'ai observé assez fréquem- ment, aux environs de Mareuil-sur-Belle, des touffes de cette plante atteignant de grandes dimensions ; quelques pieds m'ont suffi pour récolter une centurie de cette espèce qui est, quaod elle commence à fleurir, de dimensions plutôt restreintes et très ditiérente d'aspect de la plante complètement fructifiée. Des Moulins, dans son catalogue (p. J2), fait remarquer ces deux états. Linum lœve Scop. a. genuinum Rouy. — Plateau de la Roche-Beaucourt. N'était pas encore indiqué en Dordogne, du moins à ma connaissance. Linum coUinum Guss. c. Loreyi Jord {pro specie). — Pelouses rases derrrière Argentine, près la Roche-Beau- court. Bien que non encore indiquée en Dordogne, cette espèce devait évidemment y être rencontrée puisqu'elle croît sur ses limites, en Charente. J'ai observé, mêlé au L. Loreyi Jord., une forme à tiges très feuillées appliquées sur le sol, uniflores et à pédoncules non lecourbés, continuant la direction des tiges : je l'ai rapportée et classée en herbier sous le nom de s. var. minor Rouy. Acer monspessulanus L. d. dentata Rouy. — Plateau d'Argentine, près la Roche-Beaucourt et dans la forêt de Bois- Blanc, au Quéroy (Charente) (i). Rhamnus infectoria L. b. latifolia Rouy. — Forêt de Bois-Blanc, près de Touvre ^Charente), Genista bisflorens Rouy. — Je ne cite cette espèce, que j'ai rencontrée en diverses localités de la région^ notamment à St- Martin-le-Pin, que pour faire observer que c'est sans doute cette plante que Des Moulins aura prise pour Genista hirta Rouy {Cytisus hirsutus L.) qu'il indique à la Chapelle-Conaguet où je ne l'ai point vue. (i) Je cite cette localité et la citerai à nouveau, quoi qu'elle ne soit pas périgourdine, parce qu'elle est voisine des limites du département de lu Dordogne. 196 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Anthyllis communis Rouy/z. tricolor Rouy. A . vulnerariaL. var. rubida Lamotte. Dans toute la région que j'ai visitée, je n'ai observé, à l'état spontané, que cette forme de^. vulneraria bien distincte par le calice nettement bicolore, pourpré au som- met, et par les fleurs à corolles d'un jaune livide très pâle, sauf à l'extrémité des ailes et de l'étendard qui sont pourpres : la carène l'est entièrement et, plus la floraison avance, plus la fleur devient rouge, ce qui fait qu'à la fin les pétales semblent entiè- rement pourpres. J'ai trouvé sur une friche, à Javerlhac, vers la Petite-Forêt, une variété de cette forme à fleurs moins rouges et dont la partie inférieure des pétales ordinairement jaune livide très pâle, était d'un jaune d'or tranchant fort joliment avec les parties rouges de la corolle et du calice (s. var. aurea Mihi in herb.) Dans les prairies artificielles, notamment à Forgeneuve, près Javerlhac, j'ai observé Anthyllis communis R. a. genuina Rouy, [A. vulneraria L., a. vulgaris Koch.) mais il y était évi- demment cultivé comme fourrage ; nulle part, je ne l'ai vu spon- tané dans le département et cela est d'autant plus curieux, que Des Moulins [Cat. p. 46) dit n'avoir jamais vu A. vulneraria L. « qu'à fleurs jaunes », puis, dans le 2* fascicule de son supplé- ment, il insiste {p. 84) sur ce fait. — Je ne sais si la plante du sud du département, et notamment des environs de Lanquais, où Des Moulins a surtout herborisé est la même que celle que j'ai trouvée partout au nord, sur les pelouses et les coteaux cal- caires, mais, je puis être affirmatif pour celle-ci, car j'en ai com- muniqué des échantillons au savant botaniste qu'est M. Sudre et il les a rapportés, comme moi, à A. Communis Rouy h. tricolor Rouy. Trifolium subterraneum. L. c. longipes H. Gay. — Non- tron ; bords sablonneux du canal conduisant l'eau à l'usine productrice d'électricité. Trifolium pallidulum Jord. — Ce n'est pas à tort que M. Rouy, dans sa flore de France [V. p. 124), après avoir cité deux localités françaises pour T. pallidulum, fait remarquer que cette espèce est à rechercher dans le midi et le centre où elle ne ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE i97 doit pas être rare, car je l'ai observée en'^abondance dans la forêt de Bois-Blanc (Charente), à Forgeneuve près Javerlhac, à Saint- Martin-le-Pin (Bois de Bosredon), etc. — Outre les caractères indiqués par M . Rouy, T. pallidulum est bien distingué, tout au moins sur le vif, de T. ocliroleucum^ par un port très différent, les tiges sont plus longues, élancées, couchées en cercle à la base puis redressées ; elles sont plus rameuses et les rameaux atteignent, pour la plupart, la même hauteur que la tige princi- pale; les capitules sont portés sur des pédoncules ±: allongés et atteignent parfois un décimètre. Enfin, cette espèce commence à fleurir lorsque T. ochroleucum est déjà défleuri depuis près d'une semaine. Coronilla scorpioïdes Koch. — J'ai récolté à Mareuil-sur- Belle et à Javerlhac des individus ayant la racine munie d'une série de renflements assez semblables à ceux de A vena precatoria Thuill.,et dus probablement, soit à une piqûre, soit à un champignon. # Rubus Questieri Lef. et Muell. — Le Bourdeix, Tranche- couillère et Saint-Martin-le-Pin. Rubus emoUitus Sud. Exe. bat. p. 56. var. tomentellus Sud. in lit. — Rentre dans le groupe du R. pubescens W . et N. Bords de la route qui va de Rudaud à Ladosse, près Beaussac. Rubus Linkianus (Seringe) Focke. — Dans une haie, au Breuil, près Nontron, avec une variété à fleurs d'un beau rose (s. var. rubriflorus Mihi in herb.). Rubus collicolus Sud. Exe. bat. p. 3. — Varaignes près Javerlhac : au bord de la route allant à « La Cote » et près de « Grand-Moulin ». Dans cette espèce, rentrent les R. aduneiis R\p., suberti Rip., tenuiflorus Rip., stenophyllus L. et M., patulus Gen. etc., qui seraient tous des produits hybrides, d'après M. Boulay ; ce n'est pas l'avis de M. Sudre qui a eu l'obligeance de déterminer les espèces que je viens de citer. Potentilla montana Brot. b. lilipendula Chab. — Le Bourdeix, près Nontron, et sans doute pas rare. 198 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Rosa stylosa Desv. c. chlorantha S. et M. — Forgeneuve, près Javerlhac. Laserpitium latifolium L. s.-var. rubriflora Mihi in herb. — Feuilles hérissées, à la face inférieure, de poils rudes comme dans la s. var. asperum Rony et Cam., mais fleurs pourpres. — Forêt de Bois-Blanc au Queroy (Charente). Œnanthe Lachenalii Gmel, var. abortiva Mihi in herb. — Fleurs_, mêmes les extérieures, à pétales se développant impar- faitement, souvent tout à fait avortées, ne dépassant pas^ ainsi que les étamines qui sont très courtes et recroquevillées, la longueur des styles, rosés ou jaunâtres, ce qui donne à l'ombelle une cer- taine coloration que n'a pas le type dont les fleurs sont d'un beau blanc ; les rayons extérieurs de l'ombelle n'ont souvent que des ombcllules réduites et avortant, tandis que les ombellules inté- rieures fructifient toujours bien. J'ai observé cette forme, fré- quemment aux environs de Javerlhac, dans les prairies du Bandiat. Bupleurum opacum Lange b. nanum Timb. — Pelouses rases et très sèches, à Beaussac, près du pont du Râteau. Garum Garvi L. a genuina Rouy et Cam. s.-var. rosei- flora Mihi in herb. — Nontron, sur le talus du canal conduisant l'eau à l'usine productrice d'électricité. Bellis perennls L. var. flosculosa Mihi in herb. — Fleurs toutes flosculeuses. — Pelouses, au-dessous de la Tour de Piégut. Ma.tricaria inodora L. var. sterilis Mihi in herb. — Fleurs toutes ligulées, stériles. — En abondance dans un champ à Augii;nac, près de la route de Nontron. Garduus nutans L. s-var. albiflora Mihi in herb. — Friches à Mareuil-sur-Belle. . Garduncellus mitissimus De. — Cette plante, comme bien d'autres d'ailleurs, varie quant à la dimension de ses tiges, sui- vant les conditions dans lesquelles elle se trouve. Ordinairement, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 199 les tiges sont de taille réduite, parfois inême, sur les pelouses rases et pierreuses, elles sont absolument nulles, les capitules naissant au milieu d'une rosette de feuilles radicales (s.-var.acau- lis Mihi in herb.\ Carthamus humilis Lamk.); mais, si la plante se développe dans un milieu moins aride, sur le bord d'un talus longuement herbeux, sur la lisière d'un bois, les tiges atteignent alors jusqu'à 2 décimètres et plus, et sont munies, de une ou plusieurs feuilles semblables aux radicales (s.-var. caulescens Mihi in herb.). — J'ai récolté ces deux variétés avec le type (je le considère comme étant constitué par les formes intermédiaires), sur les pelouses et les friches calcaires, aux environs de Mareuil- sur-belle, La Roche-Beaucourt, Javerlhac, etc. Erica scoparla L. s.-var rubriflora Mihi in herb. — Fleurs rougeâtres, surtout du côté de la lumière. — Mareuil-sur-Belle, Forgeneuve près Javerhlac, etc. X. Primula variabilis Goupil. — Nontron; prés et buis- sons au-dessous de Bord. Convolvulus arvensiS L. b. obtusifolia Reichb. s.- var. ûsssi Mihi in herb.. — Corolles fendues jusqu'à la base en cinq lobes. — Javerlhac; talus de la route de Saint-Martin, de- vant le château de Puymoger. Anchusa Italica Retz, s.-var. albiflora Mihi in herb. — En Charente, à Touvre, près Angoulême, plusieurs magnifiques pieds, au milieu des champs. Echium vulgare L. s.-var. albiflora Mihi in herb. — Sur le talus de la voie ferrée à Nontron, près du viaduc de Javerlhac. Cette variation à fleurs blanches avait déjà été signalée en Dor- dogne (Des Moulins. Cat. supplément final., p. i52). Myosotis silvatica Hoffm. s.-var. albiflora Mihi in herb. Nontron : bois au-dessus de la route de Chalus : Le Bourdeix : au pont du Doyé. Digitalis lutea L.var. longibracteata Mihi in herb.— Fleurs non ou à peine unilatérales, subverticillées ou en fascicules al- ternes, accompagnées d'une bractée ordinairement plus longue 200 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAINIQUE qu'elles, les inférieures surtout ; plante plus robuste que le type. Etait abondant au bord d'un chemin à l'entrée de la forêt de Bois-Blanc à Touvre (Charente). Verbascum pulverulentum Vill . var. bracteata Mihi in herb. — Glomérules floraux munis d'une bractée foliacée bien plus longue qu'eux et très large, presque orbiculaire, brusque- ment cuspidée. — Forgeneuve près Javerlhac. X. Verbascum Schottianum Schrad. ; V. nigro-pulveru- lentum Sm. — Cet hybride varie à feuilles radicales longuement atténuées en pétioles [a. attenuatum Mihi in herb.), et à feuilles brusquement contractées en pétioles tronquées ou arrondies subcordées à leur base [b. contractum Mihi ib herb.). La pre- mière de ces deux formes à Mareuil-sur-Belle, Varaignes et Ja- verlhac ; la seconde à Tassât, près Javerlhac, au bord de la route de Nontron, près du pont de la Doue. Veronica anagalliformis Bor. — Varaignes : bords du « Ruisseau des Forêts^), près de Grand-Moulin. Brunella vulgaris Mœnch. — J'ai distingué plusieurs va- riations de cette espèce; elles s'établissent ainsi: a. genuinaGodr. — Feuilles toutes entières. CC. ■ S. -var. involucrata Mihi in herb. — Epis munis à leur base de quatre feuilles bractéales et non deux seulement comme dans le type. — Javerlhac. b. pennatifida Godr. — Feuilles inférieures entières, les moyennes auritées, les supérieures pennatifides. — Javerlhac, c. diversifolia Mihi in herb. — Feuilles inférieures de la var. a : les moyennes comme dans la var. b. mais plus étroites; les supérieures entières, non auritées ou auritées d'un seul côté, très allongées, linéaires-lancéolées. Friches à Forgeneuve, près Javerlhac, où cette var. était abondante, mais sur un espace relativement restreint. Ne pas confondre ces variétés à feuilles pennatifides avec Brunella irjtermedia Link. (Prunella pennatifida Pers.) qui est vraisemblablement un hybride dû au croisement de B. vulgaris Mœnch. et de B, alba Pall. Est d'ailleurs assez facile ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 201 à distinguer, mais sur le vert seulement, par ses fleurs d'un blanc sale, bleuté ou rosé et, par un port se rapprochant de celui de B. alba. Ces caractères, bien que très faibles, m'ont paru être les seuls à distinguer B. intermedia Link des variations à feuilles ±: p^nnatitides de B. vulgaris Mœnch. ; il ne peut guère .y en avoir d'autres, les parents étant excessivement voisins. (L. Corbière. Nouv.fl. de Norm. p.p. 44b ; Add. et Tiectif.p. \o6 et 2° \Suppl. p. 186. Tétrel. Bull. Soc. d'ét. Louviers., i8g4, vol. 2). Plantago lanceolata a. genuina G. et G. s.-var. albes- cens Mihi in herb. Epis d'un vert blanchâtre. — Prairies voisi- nes de la Tour de Piégut. Endymion nutans Dumort. — J'ai récolté dans les prés voisins du pont du Doyé, au Bourdeix, plusieurs pieds de cette plante à fleurs blanches et qui commençaient seulement à fleurir bien que le type fut déjà défleuri. Est-ce E. Lacaillei Corb. {fl. Norm. p. 574)? Je n'ai pas observé que la partie tubuleuse des fleurs fût beaucoup plus allongée ni plus étroite que dans le type, comme l'indique M. Corbière pour cette forme. Serapias Lingua L. var. longibracteata Mihi in herb. — Caractères généraux de L. lingiia L. mais port de S. longipe- tala. Poil, dont il a l'aspect à cause des bractées dépassant -±1 longuement les fleurs, les inférieures foliacées très longues. Labelle visiblement pubescent. — Prairies bordant la route qui va de Saint-Martin-le-Pin au Bourdeix, un peu avant la descente de Tranchecouillère. Cette variété m'a beaucoup embarrassé ; j'en ai communiqué des échantillons à M. E.-G. Camus, le savant monographe des Orchidées françaises, qui m'a répondu que ma plante lui parais- sait être « S. lingua var. de passage au S. longipetala et offrant un cas de mimétisme avec 5". intermedia de Forestier ». [E. G. Camus in lit.). — Il ne peut être en effet question d'hybridité pour ma plante, car un seul des parents du S. intermedia Forest., le S. lingua, existe dans la région, à ma connaissance du moins. (Des Moulins ne cite point S . longipetala dans son catalogue et je ne le vois cite nulle part en Dordogne.) — Cette variété ne 202 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE doit pas être très rare, elle doit même se trouver assez souvent avec le type, car M. Duffort de Masseube (Gers) m'écrit avoir trouvé des formes semblables à ma plante dans le département du Gers. Orchis mascula L. s.-var. albiflora Mihi in herb. — Fleurs d'un blanc de lait ou un peu jaunâtre, dégageant une odeur agréable ; bractées et ovaires blanchâtres ; plante aussi robuste que le type. — Abondant dans un pré bordant la route de Nontron^ au-dessous de Villejaleix. Orchis palustris Jacq. — Indiqué dans la monographie de M. E.-G. Camus, comme R. dans l'Ouest et T. R. dans le Centre. Je l'ai récolté dans les prairies calcaires bordant la Lisonne, entre Beaussac et les Graulges, devant le château d'Aucors. X Orchis alata Fleury ; O. Morio-laxiflora'Re\x\.,ap. Keichb. ; Bor. — Presqu'aussi abondant que les parents et pour ainsi dire partout où ils croissent ensemble; St-Martin-le-Pin, Ville- jaleix, Nontron, Bord, etc. — J'ai trouvé à St-Martin-le-Pin, un pied dont les fleurs avaient la même coloration carnée que cer- taines formes de O. Morio. X Orchis subalata Gadeceau. — Ne se distingue guère du précédent que par son port plus grêle, sa grande ressemblance avec O. Morio dont il ne diffère que par les divisions extérieu- res du périanthe qui sont, non conniventes en casque, étalées toutes sur un même plan, comme dans O. alata, mais pas tou- jours munies de nervures vertes ou, du moins, celles-ci peu visi- bles. Orchis alata et subalata constituent donc, comme le fait remarquer iM . E.-G. Camus {Loc. cit., p. 60), deux formes inverses de l'hybridation de l'O. Morio et de l'O. laxiflora. Cependant O. subalata semble moins fréquent que O. alata. — Je l'ai trouvé à St-Martin-le-Pin et à Villejaleix. Cœloglossum viride Hartm. var bracteata Reichb. — Villejaleix, St-Martin-le-Pin. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 203 Ophrys apifera Huds. — J'ai récolté, à Forgenuvee, près Javerihac, et à St Martin-le-Pin, la var. chlorantha Heg. et H.; à Mareuil-sur-Belle, la var. intermedia E. G. Cam.; à Forge- neuve J'ai également récolté la var. immaculata Bréb. (E. G, Camus loc. cit., p. gi et g2.). Ophrys Trollii Reichb. — J'ai trouvé à St-Martin-le-Pin, dans une friche au-dessous du Bois de Bosredon, un ophrys que je rapporte à O. Trollii Reichb. J'avais d'abord cru, ainsi que M. E.-G. Camus, auquel j'en ai communiqué un échantillon, que cet Ophrys était un produit hybride des O. apifera et Scolopax ou arachnites, mais ce n'est point l'avis de M. Duffori qui a trouvé à Masseube (Gers), cet hybride {O. Apifera X scolopax) qu'il a décrit dans le Bulletin de vulgarisation des Sciences naturelles, organe de la Société botanique et entomologiste du Gers {tome 2, IÇ02). L'O. minu- ticauda Duffort (O. apifera X scolopax) semble être une tout autre plante que la mienne, autant que je puis m'en rendre compte, par la description de M. Duffort et par les dessins qu'il a bien voulu m'en communiquer. D'après cetéminent botaniste, ma plante serait Ophrys Trollii Reichb. ; elle se rapporte, en effet, parfaitement bien à la description qu'il en donne: « Labelle plutôt petit, étalé ou un peu convexe, à lobe « médian allongé subtriangulaire ou étroitement ovale lancéolé, « entier au sommet et à direction souvent oblique. « (L. Duffort. Contribution à la flore du département du Gers, fascicule II, p. 26.). J'ajouterai à cette très exacte description que le labelle n'offre pas tout à fait la même coloration que dans l'O apifera ; les lignes sinueuses du lobe médian sont disposées autrement et généralement avec asymétrie. O. Trollii est indiqué par M. Duffort à Condoms (Descomps) dans le Gers. M. E.-G. Camus n'indique aucune localité pour cette plante dans sa monographie des Orchidées et semble la considérer comme un produit hybride voisin de O. Albertiana G. Cam. (O. apifera X arachnites) ; pour ce qui est de ma plante, il me parait dfîîcile de la considérercomme étant hybride puisque 204 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE je n'ai pu, malgré toutes mes recherches, trouver en son voisi- nage ni O. Scolopax, ni O. arachnites c{\.\e. je n'ai point vus dans la région ; seul, O. apifera était assez abondant avec O. musci- fera et O. aranifera, mais il ne peut être question de ces deux derniers comme parents supposés de 0. Tf^ollii. Il me reste à remercier MM. E.-G. Camus et L. Duffort pour l'obligeance avec laquelle ils m'ont aidé de leurs avis et de leurs renseignements; je suis heureux de le faire ici, publiquement. Arum Italicum Mill. - - M. L. Corbière, dans le 2^ supplé- ment à sa flore de Normandie {p. ig5)^ signale sous le nom de var. Foucaudi une forme de A. Italicum dont le spadice est rouge violacé et non jaune, comme dans le type dont elle a en outre tous les caractères. — J'ai trouvé cette variété à Javerihac, au bois de Graine et je considère, comme M. Corbière, que ce n'est point un hybride puisque A. vulgare Lam. n'existe pas ou est très rare en Dordogne (Des Moulins ne l'y signale pas). D'ailleurs, Arum Italicum est fort variable ; j'en ai observé une autre variation (var. maculatum Mihi in herb.) dont le spadice est pourpre comme dans la var. Foucaudi mais dont la spathe est également violacée dans sa partie inférieure (partie embrassante) Qxl±. maculée de pourpre dans le reste de son éten- duej; les feuilles sont veinées de blanc comme dans le type mais en outre ± maculées de taches brunes. On se demande quelle différence existerait] entre ces_, varié- tés de A. Italicum et l'hybride qui peut fort.bien^se produire en d'autres lieux entre A. Iialicum et A. vulgare Lam. Elles restent d'ailleurs bien distinctes de ce dernier par la longueur du pé- tiole, et par « la massue aussi longue que son support (à partir de l'anneau de fleurs avortées) » tandis que dans A. vulgare la. massue « est sensiblement plus courte que son support ». (L. Corbière, loc. cit.^ p. i g5). Des Moulins [cat.p. 1 33) signale une variété à feuilles imma- culées et non veinées (var, immaculatum De.) je l'ai trouvée au Moulin d'Ars et à Forgeneuve près Javerihac. Juncus tenuis Willd. — Bois de Châtaigniers à Augignac au bord de l'étang de St-Estèphe ; Etang d'Ethouars et sous les ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 205 châtaigniers en remontant vers la Couge, où j'ai recueilli une forme à panicules congestées par suite de l'extrême brièveté des pédoncules des cimes (var. congestus Mihi fn herb.). Shœnus riigricans L. — C. dans les anciennes carrières sur le plateau d'Argentine, près La Roche-Beaucourt où il croît sur le calcaire sec, parmi les Helianthèmes et autres plantes xérophyl- les ; d'ailleurs, il ne paraît nullement souffrir des conditions de sa station, car il atteint là des dimensions très grandes. Eriophorum angustifolium Roth. b. congestum Mert. et Koch . J'ai trouvé près de la Tuilerie de Bord, près de Nontron, des échantillons de cette var. tellement bien caractérisés qu'à première vue je les pris pour E. vaginatum L., les épis étaient si courtement pédoncules qu'il semblait n'y en avoir qu'un seul. Garex glauca ^. erythrostachys Anders. — Saint-Martin- le-Pin, au bord du bois de Bosredon ; le Buisson, près Javer- Ihac. J'ai trouvé mélangé à cette var., à Saint-Martin-le-Pin, une forme qui en est une exagération, si je puis ainsi dire ; dans la var. erythrostachys^ les pédoncules des épis femelles sont beau- coup plus courts que dans le type et dressés ; dans la forme dont je parle, les épis femelles étaient réduits à un seul utricule normalement développé et sessile bien entendu (var. depaupe- rata Mihi in herb ) Garex vesicaria L. var hexasticha Mihi in herb. — Utri- cules disposés sur 6 rangs dont quatre plus saillants, ce qui fait que les épis femelles ne sont plus cylindriques, mais quadran- gulaires, comme des épis d'orge. Phlœum Bœhmeri Wibel b. imberbe Corb. — Coteaux calcaires derrière et en face Forgeneuve, près Javerlhac et, sans doute, ailleurs. Agrostis setacea Curt. b. filava Du Rieu : Desm. Catal. Dordogne., p. i5o. — Mélangé au type dans les bois entre le Grand-Gillon et laFarge, près Javerlhac. 206 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Kœleria setacea Pers. c. pubescens Pari. — Je ne puis rapporter qu'à cette var. une forme récoltée sur les coteaux, en face Forgeneuve, près Javerlhac, dont les épillets étaient pu- bescents et non « glabres à glumelle supérieure ciliée sur la ca- rène )) comme ils le seraient d'après Grenier et Godron {FI. de France, tome IIl^ p. 828) dans Kœleria setacea Pers. b. ci- liata G. et G., qui est d'ailleurs assez commun dans la région. Bromus erectusHuds. — J'ai observé un peu partout, dans la région, une variation de cette espèce à épillets pubescents non velus et à tiges ordinairement munies de poils plus nombreux^ jusque sur la feuille supérieure (var. pubescens Mihi in herb . ) ; dans le type, outre les épillets qui sont glabres, les gaines des feuilles inférieures seules sont munies de poils, et celle de la feuille supérieure est glabre. Nardurus Laehenalii Godr. a genuinus G. et G. s. -var. subramosa Mihi in herb., Triticumfestuca ûC- — Epillets in- férieurs ±: rameux. Saint-Estèphe ; au bord de la route de Nontron, etc. Geterach officinarum Willd. var. sublobata Milde. — Nontron : rochers ombragés près du viaduc de Javerlhac. Je ne sais si Milde, dans sa diagnose, indique d'autres caractères diffé- rentiels outre les segments des frondes ±: crénelés-sublobés, mais j'ai constaté, dans les échantillons que j'ai récoltés, que ces seg- ments sont séparés entre eux par un sinus aussi large qu'eux, ce qui n'a pas lieu dans C. officinarum type, dont les segments ar- rivent fréquemment à se toucher par les bords, le sinus étant très étroit. Des échantillons que M. Reynier m'a très aimable- ment envoyés, et qui ont été récoltés par lui à Septêmes et Saint- Antoine de Marseille, offrent la même particularité. La var. sublobata Milde ne doit pas être très rare dans les pays où croît le type; je viens de dire que M. Reynier l'a récoltée en Provence, et c'est probablement cette variété qui a été signalée dansTOrne, à Banvou (Chevalier), et que signale M. L.Corbière {2- Suppl. d la fl. de Normandie, p. 200) comme variation à 4 lobes crénelés ». Giverny, le 12 Février 1903. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE :207 Un coin de la Flore des Vosges PLANTES DES ENVIRONS DE RAMBERVILLERS IVOXES EX OBSICRVA.TIOIVS Par m. Gh. Claire [Suite]. DROSÉRACEES Drosera rotundifoliaL. — Lieux tourbeux, parmi les sphai- gnes. Assez abondant à Génavoid, au bord du bois de St-Gorgon, et sur la colline de Ghilimoni. Parnassia palustris L. — Prairies tourbeuses entre Génavoid et Autrey. PYROLACÉES ' Pyrola rotundifolia L. — A. G. dans les bois de Rambervil- 1ers et Romont. P. miuor L. — Forêt de Rambervillers derrière le Stand, Col- line des Eaux (Perrey). P. secunda L. — Rambervillers (Bouiay) . MONOTROPÉES Monotropa hypopithys L. — Parasite sur les racines des arbres, surtout des pins et des chênes, dans les forêts sur le mus- chelkalk et le grès bigarré. P. G. Rambervillers! à Métendal (F. Gérard), Romont (Adam). OXALIDÉES Oxalis Acetosella L. — G. dans les bois siliceux, plus rare sur le calcaire. BALSAMINÉES Impatiens Noli-tang^ere L. — Colline-des-Eaux sur le grès vosgien. GÉRANIACÉES. Géranium Robertianum L. — Lieux frais, haies et vieux murs. T. G. sur tous les terrains. Forma G. minuti/lorum Jord. {pro specié], Pug. i852, p. 39; Bor. FI. centr., Fr. éd. 3, p. i3i. — Plante très fétide, d'un vert sombre ou d'un rouge foncé ; pédoncules dépassant tous les feuilles; pétales petits dépassant peu le calice. — A. G. Vieux murs à Romont ! (Adam), entre Roville-aux-Chênes et Saint- Maurice, Rambervillers. 208 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE G. molle L. — C. Champs incultes, bords des chemins. G. pasillum L. — G. Lieux secs, bords des chemins. G. dissectum L. — Champs incultes. C. sur le calcaire. G. columbinum L. — Champs, bords des chemins. C. sur le calcaire, plus rare sur Talluvion. G. pyrenaicum L. — R. Rambervillers, au pied des murs de jardins sur la route de la Forge et au bord de la route de Luné- ville en tace de la Papeterie. G. pratense L, — Naturalisé au bois du Boucan, commune de Moyemont. Erodium cicutarium L'Hér. — Forma E. trivialei ovd. (pro specie), Pug. i852, p. 43 ; Bor. FI. centr. Fr. éd. 3, p. i32; E. cicutarium a immaculatum Koch; F. Gérard. Notes, p. 16. — A. C. Talus aux bords des routes à Rambervillers. Formai", pimpinellœfolium Sibth. [pro specie)^ Oxon, 211 ; E. cicut. 6 maculatum Koch.; F. Gérard 1. c. — Cette forme se présente sous les deux var. suivantes : a commixtum iord. {prospecte), ap. Billot Arch. 164; Bor. FI. centr. Fr. éd. 3, p. 1 32 ; Gren. FI. ch. Jur. p. 144. — Stig. mates carnés non dépassés par les filets fertiles. 6 prœtermissum Jord. [pro specie), ap. Bor. 1. c. p. i3i. — Stigmates d'un pourpre-violet foncé dépassés par les filets fertiles. TILIACÉES Tilia ulmifolia Scop. [i'jji)\\T.silvestris Desf. (1804). — Dis- séminé dans les torêts de Romont ! (Adam) et de Rambervillers. ACÉRINÉES Acerplatanoides L. — Bord delaMortagneà Rambervillers! (Adam). A. pseudo-platanus L. — Bois de Romont 011 il a été planté. A. campestre L. — C. dans les bois et les haies de tous les terrains. CELASTRINEES Evonymus europseus L. — C. dans les haies de tous les ter- rains. RHAMNEES Rhamnus cathartica L. — Haies et bois humides, bord des eaux. — A. C. sur tous les terrains. R. Frangula L. — T. C. Bois de tous les terrains. {A suivre). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 209 La Flore de l'Ile de Montréal, Canada Lat, moyenne, 45^32' N.; Long, moyenne.^ ^3^34 E. de Greenwich Par le R. P. Joseph-G. Carrier, C. S. C, Professeur de Sciences [Suite] CAMPANULACEAE. 308. Campanula americana Linn. - Taillis riches; Août- Sept. ; ce ; 2:. 309. Campanula rapunculoïdes Linn, — Terrains riches cul- tivés ; Août-Sept. ; c ; ^. 309 bis Campanula médium Linn. Près des jardins ; ,Août- Sept. c ; ++ ?^ ;c?. ERICACEAE. 3io. Andromeda poliifolia Linn. Marais ; Juin-Août ; r ^- ; petit arbrisseau h. i 1/2 p. 3ii. Chiones hispidula T. et G. — Forêts dé sapins ; Mai- Juillet ; c ; ^, sous arbrisseau rampant. 3i2. * Epigœa repens Linn. — Taillis et Mont-Royal ; Mai- Août ; c ; ^, tige de i i j2 p. rampante. 3i3. ** Kalmia glauca Ait. — Savanes ; Mai-Aoùt ; ce \ -i;- \ lige de 2 p. de h. 314. Ledum palustre Linn. — Marais; Juin-Août; c; ^' ; arbrisseau h. de 2 p. 3i5. Monotropa uni/lora Linn. — Bois secs ; Août-Sept. ; r ; 2i ; parasite sur les racines du hêtre. 3 16. Oxycoccus palustris Pers. — Marais tourbeux; Juin- Oct. ; r ; ^'. 317. Pyrola elliptica Nutt. — Bois riches ; Juin-Sept. ; c ; y- 3 18. Pyrola rotundifolia Linn. — Bois sablonneux, Mont- Royal; Juillet-Sept. ; c ; :?r. 319. Pyrola secunda. var. pumila Gr.— Forêts de pins humi- des ; Juillet-Sept. ; c ; ^. 320. Chimaphila umbellaia Nuti. — Bois sablonneux ; Juil.- Sept. \ c ; ^. 321. ** Gaulteria procumbens . Linn. — Bois de pins; Juin- Oct. ; ce ; y. '■ ' '•' ' '~ ■ »7 210 . ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQDE 322. Vaccinium corymbosum Linn, — Marais et bois humi- des ; Mai-Août ; r ; ^ ; arbrisseau h. de i 1/2 . 323. Vaccinium canadense Kalm. — Lieux pierreux et humi- des ; Mai-Juillet ; r ; ?^ ; arbrisseau h. de i 1/2 p. AQUIFOLIAGEAE. 324. llex Aquifolium Linn. — Près des jardins; Août- Oct. ; rr ; ?£ ; arbrisseau h. de 10 à 1 2 p. PLANTAGINAGE^. 325. Plantago lanceolata Linn. — Bord des chemins et pâtu- rages ; Juin-Juillet ; ce ; (^, ^f. 326. Plantago major Linn. — Près des maisons et chemins ; Juin- Août ; ce ; ¥. 327. Plantago Rugelii Dec. — Parc du Mont-Royal; Juil.- Sept. ; rr ; -j~|- ?; 0, 2:. {A suivre). EXPOSÉ SYSTÉMATIQUE ET DESCRIPTION DES LICHENS DE L'OUEST ET DU NORD-OUEST DE LA FRANCE (Normandie, Bretagne, Anjou, Maine, Vendée) Par M. l'Abbé H. Olivier {Suite) 5. Pan. Nigra. Nyl Syn. Patellaria arithracina. Duby. p. 653. Gollema nigrum. DC. FI. Fr. IL p. 38i ; Ach. L. U. p. 628, Syn. p. 3o8. Lecothecium corrallinoïdes. Krb. Syst. p. 398; Th. Fries, Arctoip. 385. Lecidea nigra. Ach. Meth. p. 76. « triptophylla v. corallinoïdes. Schcer. Spicil. , p. 1 12, 191. Placinthium nigrum. Massal. Mem. p. 18; Arn. L.Jura, p. 73, Mûnch. p. 40. Pannaria triptophylla v. nigra. Nyl. Prodr. p. 6j ; Le Jolis. Catal. p. 42. « nigra. Nyl. Scand. p. 126, Syn. IL p. 36; Malbr. Catal. p. 126 ; Oliv, L. Orné. p. n5 ; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQOE 2ll Lamy, m. D. p. 54 ; RicH. L. D. Sèvres, p. 207; De La Godel. catal. p. 84 ; Flag. L. F. C. . p. 207, Alger, p. 22 ; Décuil. L. Angers, p. 49. Pannularia nigra. Lamy. Gaut. 35, Nyl. L. Paris, p. 44; Harm. L. Lorr. p. 249. Exs. Type. Schœr. 226, Malbr. 27; Harm. 426. Psotina. Le Jolis 75 ; Flag. Alger. 217. Gœsia. Flag. L. F. G. 208, Alger. 218. Triseptata. Oliv. 174 ; Roumeg. 409, 434. IcoN. Hoffm. Enum. III. f. 6 ; Massai. Mem. f. ii5; Rich. f. 21 5 ; Nyl. Scand. I. f, 2, Syn. IX. f. 24-27 ; Tu- lasne. Mem. VI. f. i3, 14 ; Jatta. Monogr. IV. 16-21 ; Harm. XV. f. 14, i5, 16. Thalle brun noir ou noir, composé de petites squames micro- phylles, subrameuses dont l'ensemble forme une couche gra- nule'e, crustacée, souvent fendillée; hypothalle noir, bleuâtre, très visible dans les échantillons complets. Apothécies i-i mill. 5 de diam., noires, planes ou planiuscules, brunies, à l'intérieur, à bord entier, plus ou moins refoulé, Paraphyses assez lâchement cohérentes, brunies au sommet ; spores hyalines, normalement uniseptées, ellipsoïdes arron- dies, II, 18 X 5,7. A. v. G-ESiA Nyl. Paris, p. 54. Thalle noir, couvert d'une pruine bleuâtre. B. V. Psotina, Nyl. Scand. p. 126. Apothécies entièrement blanches en dedans. - G. V. Triseptata. Nyl, Prodr. p. 67. Apothécies les unes noires, les autres brun foncé, à spores 3 septées, un peu plus grandes que dans le type, 16-20 X 6,8. R. Gh. Gélatine hyméniale I -\- bleu foncé. Habit. Commun dans le calcaire, surtout sur les pierres à fleur de terre. — La var. triseptata est la forme la plus fréquente chez nous. 6. Pan. Microleuca. Nyl. Syn. Pannaria microleuca Nyl in Flora 1 865 p.^ 602, in Hue add. 428 ; Malbr. Catal. p. 127. -- •; 212 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Thalle peu développé, mince, noirâtre ayant l'aspect d'un petit coUema. Apothécies très petites^ blanchâtres^ subhyalines. Paraphyses épaissies au sommet ; spores ellipsoïdes, simples, 14, 16 X 8, 9. R. Ch. Gélatine hyméniale I -{- rouge vineux. Habit. Forêt de Gerysi, sur la terre le long des ruisseaux. Godey, VINGTIÈME TRIBU. HEPPIES, LXXIV. HEPPIA. Nyl. Syn. Heppia Nyl. Enum. p. iio ; Synops. II. p. 44. Thalle vert obscur étant frais, gris cendré ou foncé à l'état sec, granulé, squameux et étroitement adhérent, ou monophylle, umbiliqué ; de nature entièrement celluleuse. Gonimies. Apothécies planes ou endocarpées. Sterigmates simples. j Thalle granulé-squameux étroitement adhérent. .. . Lutosa. { Thalle monophylle, umbiliqué Guepini. 1. Hepp. Lutosa. Nyl. Syn. Collema lutosum. Ach. Syn. p. 309. Pannaria lutosa. Nyl. Prodr. p. 68. Heppia lutosa. Nyl. Synops. II. p. 45; Rich. L. D.- Sèvres, p. 208. Thalle cendré noirâtre ou noir olive, petit, peu développé, crustacé squameux., ou Jinement granulé inégale., comme brisé ; grains gonimiaux grands, agglomérés. Apothécies d'environ i mill. de diamètre, pressées, planes, roux rougeâtre, à bord thallin grossièrement crénelé. Paraphyses ..épaisses, articulées; spores ellipsoïdes, simples, le plus sou- vent atténuées aux extrémités, 18, 20 X 9- R. Ch. Gélatine hyméniale I -f- bleu A rouge vineux. Habit. Deux-Sèvres. Sur la terre des murs calcaires au bord des . chemins à Pont-l'Abbé près la Mothe-St-Héray et à Pas-de-Jeu — Richard. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 243 2. Hepp. Guepini. E. Fries. Syn. Endocarpon Guepini E. Pries, p. 410; Schœr. Enum. p. 233 ; Nyl. Prodr. p. 175, Pyren. p. 1 3. Heppia Guepini. Décuil. L. Angers, p. 5o. Exs. Roumeg. 96. Thalle vert olive étant frais, gris cendré ou glauque à l'état sec, monophylle, umbilique\ squames très petites, plus ou moins incisées et révolutées au bord ; pâles en dessous. Apothécies très petites, punctiformes, endocarpoides ; spores 10, 16 X 6,9. Habit. Maine-et-Loire. Rochers schisteux à Pruniers, près Angers — De'cuillé. Finistère. Quimperlé, où il est bien développé — Picquenard — Indiqué à Brest par L. Crié. VINGT-ET-UNIÈME TRIBU. COLLÉMÉS. LXXV. GOLLEMA Ach. Syn. Collema Ach. L. U. p. 129, Syn. p. 3o8 ; Nyl. Prodr. p. 19, Syn. p. loi, L. Paris, p. i3; Harm. L. Lorr. p. 48. Thalle assez variable, foliacé ou squameux, vert obscur ou noirâtre, plus ou moins pulpeux^ gélatineux étant frais. Pas de couche corticale ; le thalle est uniquement composé de filaments entrelacés au milieu desquels se rencontrent de nombreuses gonimies monoliformes, ordinairement bleuâ- tres. Apothécies lécanorines, brunes ou brun rougeâtre. Spores sim- ples ou diversement cloisonnées. Spermogonies immergées, concolores au thalle. Stérigmates simples ou arthrostérigmates; spermaties ellipsoïdes, oblon- gues. Nota. L'emploi de l'Iode, bien compris, peut rendre de grands services dans l'étude des Collémés. Voici les différents résul- tats qu'il peut donner pour le thalle, et qui sont invariables pour une même espèce. 244 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 1° Le thalle entier est coloré en rouge. Thalle I + rouge. 2° Les régions corticales sont seules colorées. Thalle zt rouge. 3" Aucun effet n'est produit. Thalle I. =. 4° Quelquefois la coloration rouge ne se produit que plus tard, à mesure que la préparation imbibée d'iode se dessèche ; on marque alors : Thalle I ^; > rouge après la dessication. Pour se rendre compte de ces réactions, on étudie sous la : loupe de dissection une mince coupe du thalle imbibée d'iode, et placée entre deux lames de verre, puis, s'il est nécessaire, on enlève une des lames pour laisser dessécher la préparation. Dans cette étude, l'iode est généralement employé aux pro- portions suivantes : Iode 2. lodure de potassium 4. Eau distillée i oo« Spores simples Chalazanum. (i.) Spores à cloisons transversales 1. < ou longitudinales 2. Spores partagées en petites cel- lules arrondies ou oblongues Verruciforme. (16.) ' Thalle I = 3 . Thalle I ±: rouge 4. 2 . { + Thalle I + rouge, au moins en desséchant 5 . Spores murales Mœlendm. (i5.) Spores non murales ; thalle en 3 l petits coussinets Aggregatum. (4.) Spores non murales ; thalle à lobes larges, arrondis Flaccidum. (2.) 1 Spores 8"»^ 16,24X7,10 Pulposum. (i3.) ^' I Spores 4"«, 24,37 X 12,19.... Limosum. (14.) Lobes thallins larges, peu dé- . coupés 6. Lobes thallins petits lobules découpés ' 8 . , Thalle plissé en rayonnant. .. . Nigrescens. (3.) Thalle non plissé en rayonnant 7. 8. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 215 Lobes entiers, granulés des deux côtés Furvum. (7.) ) Lobes découpés, granulés en \ dessus seulement Auriculatum. (6.) Corticicole Conglomeratum. (14.) Terre mousses, rochers calcaires 9. Apoth. à bord granulé ou lo- bule 10. Apoth. à bord entier ; thalle appliqué Tenax. (9.) Apoth, à bord entier; thalle à lobes gonflés ou dressés Polycarpum. (12.) Spores, 19,25 de long Crispum. (10.) Spores 25,40 de long ; bord des 10./ lobes dressés, granulés Cristatum. (i i.) Spores 25,40 de long; bord des lobes non granulés Cheileum. (8.) 1. Coll. Ghalazanum . Ach. Syn. Lempholemma compactum. Krb. Syst. p. 401. Physma compactum. Krb. Prg. p. 408. » chalazanum. Arn. Lich. Frag. II. p. i, L.Jura p. 292, L. Tyrol, XII. p. 524. CoUema plicatile v. papulosum. Schœr. Enum. p. 258. » chalazanum. Ach. L. U. p. 63o, syn. p. 309; Nyl. Prodr. p. 21, L. Alg. p. 319, syn. p. 104; Malbr- Catal. p- 19; Oliv. L. Orne. p. 98; Lamy. Caut. p. 3 ; Harm. L. Lorr. p. 48. Exs. Harm. 41. IcoN. Harm. I. f. 7. Thalle noir foncé à l'état sec, plus pâle et souvent un peu rou- geâtre sur les bords étant frais ; étroitement adhérent, épais, lobé ou lacinié ; lobes difformes, crénelé-granulé au pourtour. Apothécies 0,5 — 0,7 mill. de diam. environ, le plus souvent urcéolées, enfoncées dans les verrues thallines, rarement émergentes, à disque roux clair ou rouge, entouré d'un rebord ^16 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE persistant. Paraphyses grêles, à peine articulées; thèques courbées, difformes ; spores 8°*, ovoïdes-ellipsoïdes, hyalines simples^ 20, 33 X 9, 1 3. Stérigmates simples, cylindriques; spermaties grêles, obtuses^ 2 1/2 X i à peine. R. Ch, Gélatine hyméniale 3 -}- rouge vineux. Habit. Manche. Sur la terre et les mousses à Garterets — De Bfé- bisson. Sarthe. Sainte-Sabine, route de Gonlie au bord des fossés. — Mon- guillon. 2. Coll. Flaccidum, Ach. Syn. Lethagrium rupestre. Massal. Mem. p. 92; Arn. Lich. Fragm. III. p. 11, L. Jura p. 279, Munch. p. 125, L. Tyrol. XVIII. p. 261; Flag. Alger, p. io5. Synechoblastus flaccidus Krb. Syst. p. 41 3; Th. Fries. Arctoi p. 38i . CoUema rupestre v. tlaccidum. Schœr. Spicil. p. 527, Enum. p. 252. » flaccidum Ach. L. U, p. 647, syn. p. 322; Duby. p. 607; Nyl. Prodr. p. 21, scand. p. 29, syn. p. 107 ; in Hue add. 61, L. Paris p. 16; Malbr. Catal. p. 20; Oliv. L. Orne p. 99; Le Jolis. Catal. p. 7 ; Lamy. M. D. p. 4, Caut. p. 3 ; De La GoDEL. Catal. p. 27; Rich. L. D. -Sèvres, p. 188; Wainio Adjum. I. p. 89; Décuil L. Angers p. 19; Hy. L. Anjou p. 26; Harm. L. Lorr. p. 5o; Hue L. Vire. p. 307. Exs. Schœr. 41 2 ; Arn. 617; Malbr. 1 5 i ; Oliv. 2 14 ; Roumeg. 3, 277, 53o ; Harm. 46. IcoN. Massal. Mem. f. 109; Arn. L. Fragm. III. f. 73-76 ; Harm. I. f. i3. Thalle vert obscur ou noirâtre, opaque, d'une étendue de 4, 5 cent, environ, membraneux; d'abord lisse, puis avec l'âge plus ou moins couvert de granulations furfuracées grisâtres ou incolores. Lobes profonds, arrondis, flexueux, plissés, ondu- . lés, mais plans, entiers, ou parfois sublobés et un peu crénelés. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 217 Apothécies assez rares, o,5 — i mill. de diam., éparses, rous- sâtres ou brun rougeâtre, concaves puis planes ou planius- cules, à bord mince, entier, refoulé à la fin. Spores 8°6, hyali- nes, fusiformes et atténuées aux deux extrémités ; 3,5 cloisons, 35, 37 X 7, 10, ou même pïus. Arthrostérigmates ; sperma- ties droites 2X1. /. Majus Schœr. Lobes larges, très développés, y. Granulosum. Grogn. Thalle vieux, chargé degranulations ou d'excroissances foliacées. R. Ch. Gélatine hyméniale I -f- bleuit. Thalle I=, Habit. Rochers humides ou ombragés ; pied des arbres. Orne. Rabodanges, St-Aubert, Ste-Croix-sur-Orne ; rochers humides des bords de l'Orne. — Ipse. Calvados. Falaise. — De Brébisson. — Vire. — Delise. Sarthe. Tennie, Ghemiré-en-Charnie, Sillé-le-Guillaume, St-Denis- d'Orques, où il est abondant et fertile. — Monguillon. Manche. Mortain. — Malbranche. — Assez commun sur les arbres et les rochers aux environs de Cherbourg. — Le Jolis. Ille-et- Vilaine. Rochers humides et ombragés à Fougères. — De La Godelinais. Maine-et-Loire. — Murs à St-Gemmes-sur-Loire ; Pruniers. — Décuillé. — Angers ; Juigné-s-Loire ; Bécon, sur le granit ; Beau- lieu ; sur le marbre. — Hy. Deux-Sèvres. La Mothe-Saint-Héray, murs calcaires ; butte de Moncouet, à Taire, sur les grès; Prailles, sur les frênes. — Richard. 3. — Coll. Nigrescens. Ach. SvN. Lethagrium nigrescens. Massal. Mem. p. 92. Synechoblastus vespertilio, Krb. Syst. p. 414. nigrescens. Th. Pries. Arctoi. p. 38o ; Arn. L. Fragm. IIL p. 12, L. Jura. p. 279, Munch,, p. 124; Flag. Alger, p. 107. Collema vespertilio. Schœr. spicil. p. 524, Enum. p. 252 (a.). » nigrescens. Ach. L. U. p. 646, Syn. p. 32 1 ; DC. FI. Fr. II. p. 384 ; Duby. p. 607 ; Che- 218 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE VAL. FI, Paris. I. p. 633 ; Nyl. Prodr. p. 23, Scand. p. 3i; Syn. p. 114, L. Paris, p. 16, in Hue add. 75 ; Tuslane. Mém. p. 204 ; Le Jolis. Catal. p. g ; Malbr. Catal. p. 26 ; Oliv. L. Orne. p. io2];':Lamy. M. D. p. 5, Caut. p. 5 ; De la Godel. catal. p. 27; Rich. L. D. -Sèvres, p. 188; Dècuil. L. Angers, p. 21 ; Wain. Adjum. I. p. 90; Hue L. Canis. p. 7 ; Hy. L. Anjou p. 26; Harm. L. Lorr. p. 5o. Exs. Type: Schœr 410; Le Jolis. 6. Malbr. loi ; Oliv. 121. Roumeg. 6; Flag, L. F. G. 149, Alger. 286 ; Harm. 63. Furfuraceum : Oliv. 122 ; Roumeg. 334; Flag. L. F. G. 297 ; Harm. 63. •^coN. Massai. Mem. iio ; Dillen. hist. Musc. XIX f. 20; Tu- lasne, Mém. VI, f. 21, 22 ; Arn. Lich.. Fragm. III. t. 93, 94 ; Roumeg. Grypt. illus. f. 16, Harm. I ; f. 14. Thalle grand, brun olive ou vert noirâtre, submonophylle ^ orbiculaire^ assez mince, rugueux lobé; lobes arrondis, flexueux, entiers ou légèrement crénelés, p/î55e en raj^onnant. Apothécies o, 8 — I mill. de diam., brunes ou brun rougeâtre, planes ou convexiuscules, nombreuses, centrales surtout, à bord thallin entier. Spores 8"% hyalines fusiformes-cylindri- ques, multiseptées ; 3o, 42 X 5, 6. Arthrostérigmates ; sper- maties droites, 4, 5 X 1/2. A. V. Furfuraceum. Schœr. Enum. p. 252. Thalle couvert de nombreuses granulations furfuracées Jioirâtres ; lobes du pourtour rayonnants, très élargis. R. Gh. Gélat. Hyméniale I + bleuit. Thalle I + rougit en desséchant. Habit. Commun sur l'écorce des troncs; saules, ormes, peupliers, etc. La var. A. est généralement plus fréquente que le type. 4. CoU. Aggregatum. Nyl. Syn. Lethagrium fasciculare. Massal. Mem. p. 92. Synechoblastus aggregatus. Krb. Prg. p. 419. Th. Fries> ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQOK 249 Arctoi. p. 38o; Arn. L. Frag. III, p. 12, L. Tyrol. IV. p. 629; Munch. p., i25. CoHemafasciculare. DC. FI. Fr. II, p. 383 (exclud. var.) » nigrescens v. fasciculare. Schœr. Spicil. p. 525, Enum. p. 252. » fasciculare v. aggregatum. Ach. L. U. p. 648, Syn. p. 3 17! Cheval. FI. Paris. I. p. 63o. » aggregatum. Nyl. Alg. p. 3 18, Prodr. p. 23, scand. p. 3i, syn, p. 1 1 5 ; Le Jolis. Catal. p. 10 ' Malbr. catal. p. 26; Oliv. L. Orne. p. 102; Lamy. m. D. p. 5 ; De La Godel. catal. p. 27 ; Hue L. Canis. p. 7 ; Harm. L. Lor. p. 5i. Exs. Schœr. 600; Arn. 184; Le Jolis. 7; Malbr. 253 ;"Roumeg. 5 ; Harm. 66. IcoN. Dillen. Hist. Musc XIX f. 27. A, B; Massai. Mem." f. m; Nyl. syn. II. f. 9 ; Arn. L. Frag. III. f. 95, 96; Harm. I. f. i 5. Thalle noir verdâtre, formant de petits coussinets de 2 à ^ cent., isolés, ou parfois réunis plusieurs ensemble, membra- neux, monophyle, raide, plissé, mais non en rayonnant; lobes ascendants, entiers, crénelés, souvent granulés, crispés. Apothécies 0,8 — I mill. 5 de diam., brunes ou rougeâtres, nombreuses qi oblitérant presque le thalle, concaves — urcéo- lées, puis planes ou planiuscules, à bord thallin entier ou un peu crénelé. Spores 8°% hyalines, fusiformes, multiseptées elle plus souvent diversement flexueuses. 35,65 X 4,5. Arthros térigmates, R. Ch. Gélat. hyméniale I + bleuit. Thalle I =. Habit. Troncs et rochers moussus. Calvados. Falaise; Vire — De Brébisson. Manche. Montvason, sur les troncs parmi les mousses. Le Jolis; Canisy, Gourfaleur, commun sur les ormes et les chênes. Hue. Ille-et- Vilaine. PeupHers à Fougères. De la Godelinais. Loire-Inférieure. Troncs de peupliers à Pornic. Dominique. Finistère. Vieux chênes à Kergoval en Kerfeuten. Picquenard. 220 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 5. Coll. Conglomeratum. Nyl. Syn. Synechoblastus conglomeratus. Krb. Syst. p. 412. Lethagrium conglomeratum. Arn. L. Fragm. III. p. 11, Miinch. p. i25 ; Flag. Alg. p. 106. Collema fasciculare v. conglomeratum. Ach. L. U. p. 640 ; syn. p. 317; Cheval. FI. Paris I. p. 63o. » aggregatum v. conglomeratum. Oliv. L. Orne. p. io3. » conglomeratum. Nyl. Alg. p. 3 19, Prodr. p. 24, syn.p. ii5, in Hue add. 74, L. Paris, p. 16; Massal. Mem. p. 83; Le Jolis. Catal. p. 10; Malbr. Catal. p. 27; Lamy. M. D. p. 4, Caut. p. 5; Harm. L. Lorr. p. 49. Hy. L.Anjou, p. 25. Exs. Schœr. 415,499; Mallr. 52; Flag. L. F. C. 5o ; Harm. 67. IcoN. Massai. iVem. f. 92. Nyl. syn. III f . ; Arn. L. Fragm. III. f. 87, 88; Harm. I. f. 8 infra. Thalle brun olive ou brun verdâtre, membraneux, peu déve- loppé, formant de petits groupes subpodicillés, lobés, créne- lés. Apothécies 0,6 — I mill. de diam., brunes ou rougeâtres, con- vexiuscules, nombreuses, oblitérant presque le thalle. Spores 8"^, hyalines, fusiformes, 3,4 cloisons, mais parfois simple- ment uniseptées ; 15,27 X 4,6. Arthrostérigmates; spermaties droites, 2 1/2 de long. R. Ch. Gélat. hyméniale I + bleuit. Thalle I + rougit en déchessant. Habit. Sur les troncs. Orne. Argentan. Vieux saules — ipse. Sarthe. Sainte Sabine ; Grannes ; Le Mans; Bourg-le-Roi. Mon- guillon. Manche. Urville — Hague — Le Jolis. Seine-Inférieure. Cà et là aux environs de Rouen. — Malbranche. > In,E-ET-ViLAiNE. La Folle près Antrain, sur un vieux chêne — De La Godelinais. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 221 Maine-et-Loire. Juigné-sur-Loire ; Pont de Ce; Saint Rémy-la- Varenne ; Beaufort en Vallée — Hy. 6. Coll. Auriculatum Nyl. Syn. Parmelia granosav. vulgaris. Schœr. Spicil. p. 541. Collema granosum. Schœr. Enum. p. 253; Krb. Syst. p. 407 ; Massal. Mem. p. 85. Arn. L. Fragm. III. p. 9, L. Jura. p. 280, Mtinch. p. i25; Harm. L. Lorr. p. 58. Collema auriculatum Nyl. Prodr. p. 21, Syn. p. 106; Malbr. Gâtai, p. 20 ; Ouv. L. Orne, p. 98, Lamy, m. D. p. 4, Caut. p. 3. Exs. Schœr. 432 ; Arn. 867 ; Flag. L. F. G. 96 ; Roumeg. 53 1, Harm. 45 ; IcoN. Schœr. Enum. X f. 3 ; Massal. Mem. f. 98 ; Roumeg. Grypt. illustr. f. i3 ; Harm. I. f. 25. Thalle vert obscur, ou brun glauque, plus pâle en dessous, membraneux, large, irrégulièrement divisé et lobé^ fortement granulé en dessus ; lobes imbriqués, arrondis, crénelés ou incisés, ridés transversalement au bord. Apothecies rares, de grandeur moyenne, rouge carné ou bruni à la fin, d'abord un peu enfoncées, concaves, puis convexes, entourées d'un bord thallin granulé^ crénelé, lobule. Spores murales à la fin, 20, 3o X 8, 12. Arthrostérigmates. R. Gh. Gélat. hyméniale I X bleuit. Thalle I 4 rouge sang. Habit. Terre et mousses des rochers calcaires à Gaumont (Eure). Malbranche. 7. Coll. Furvum Ach. Syn. GoUema rupestre v. furvum. Shœr. Spicil. p. 528, Enum. p. 252. « furvum. Ach. L. U. p. 55o, Syn. p. 323 ; DG. FI. Fr. II. p. 385 ; Duby. p. 609 ; Ghevàl. FI. Paris I. p. 632 ; Krb. Syst. p. 406; Nyl. Prodr. p. 21 ; Scand. p. 29, synops. 107 ; Th. Fries Arctoi p. c 378 ,' Massal. Mem. p. 85 ; Le Jolis. Gâtai, p. 8 ; 222 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Malbr. Catal. p. 21 ; Oliv, L.Orne, p. 99 ; Wainio Adjum. I. p. 90; Arn. Lich. Fragm. III. p. 10 ; L. Jura, p. 281; Mûnch. p. 126 ; Décuil. L. An- gers, p. 21; Hy. L. Anjou, p. 26 ; Harm. L. Lorr. p. 58 ; Flâg. Alg., p. io5. Exs. Schœr. 414 ; Arm. 336 ; Oliv. 21 5 ; Flag. L. F. G. 148 ; Harm. 47. IcoN. Dillen. hist. Musc. XIX. f. 22. A ; Massai. Mem. f. 100; Arn. L. Fragm. III. f. 77-80 ; Harm. I. f. 26- Thalle brun ou noir verdâtre, un peu épais, large, membra- neuXr et couvert de granulations furfuracées qui se retrou- vent souvent jusque sur la face inférieure ; lobes ascendants, flexueux, crispés, fré.s ew^/er5, ayant parfois un aspect cana- liculé. Apothécies o, 8 — I mill. 3 de diam., brun rougeâtre ou noirâ- tre avec l'âge, d'abord concaves puis planes ou planiuscules, à bord mince, entier. Spores hyalines, ovoides ou ellipsoïdes obtuses, 3, b cloisons transversales, puis murales ; 18, 24, X 9, 12. Arthrostérigmates. R. Gh. Gélat. hyme'niale J -\- bleuit. Thalle J -\- rouge. Habit. Murs et pierres calcaires. Espèce généralement assez répan- due dans le calcaire, mais le plus souvent stérile. Signalée sur des rochers de porphyre a Rochefort-sur- Loire. — Hy. 8. Coll. Cheileum. Ach. Syn. GoUema granosum De. FI. Fr. IL p. 382. > crispum. Schœr. spicil. p. 535 ; Enum. p. 257. » cheileum. Ach. L. U. p. 63o, Syn. p. 3io, Duby. p. 608 ; Krb. Syst. p. 402 ; Nyl. Prodr. p. .22, scand. p. 3i. Syn. p. iii,Pyr. Or. p. 49, in Hue add. 79, L. Paris, p. 14 ; Massal. Mém. p. 81 ; Le Jolis. Gâtai, p. 9 ; Malbr. p. 25 ; Oliv. L. Orne. p. loi ; Arn. L. Fragm. III. p. 9, L. Jura. p. 282, Miinch. p. 126 ; Lamy. M. D. p. 3, Caut. p. 4 ; RicH. L. D. Sèvres p. 188 ; Décuil. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 223 L.Angers, p. 19 ; Hy. L. Anjou, p. 27 ; l^'lag. Alger, p. 104 ; Harm. L. Lorr. p. 52. Exs. Schœr. 425,426 ; Arn. 1409 ; Malbr. 02 ; Oliv. 216 ; Roumeg. 2,3o2; Flag. L. F. G. 296, Alg. 188 ; Harm. 61. IcoN. Dillen. Hist. Musc. XIX. f. 23 ; Tulasne. Mém. VII. f. 7-20 ; Massai. Mém. f. 85-90 ; Arn. L. Fragm. III. f. 53-55 ; Harm. I. f. 16. Thalle vert olive ou vert obscur, un peu noirâtre étant sec, pulpeux-gélatineux comme le Coll-pulposum, mais toujours plus mince ; très variable dans ses formes extérieures ; lobes crénelés^ ascendants^ granulés, plus petits au centre, un peu déprimés aux bords, souvent garnis en dessous de nombreu- ses rhizines ; hyphes internes, beaucoup plus serrés que dans les autres espèces. Apothécies 0,2 — I mil. 5 de diam., brun rougeâtre ou rous- sâtre, concaves puis planes ou planiuscules, centrales, et à bord thallin granulé ou crénelé. Spores 8°«, oblongues ou ellipsoïdes, ordinairement à 3 cloisons transversales, puis murales, 30,40, X 10, i5. F. nudum. Schœr. Enum. p. 257. Thalle plus développé; lobes plus élargis et nus. F. monocarpum. Thalle réduit à quelques lobes qui entourent les apothécies. A. V. Hyporhizum. Nyl. Paris, p. 14. Thalle muni en dessous de rhizines blanches. B. V. Metzeleri Krb. Prg. p. 412, Thalle composé de petites rosettes orbiculaires, confluentes, et paraissant comme granu- lées au centre ; apothécies à bord garni de petits lobules thal- lins. R. Ch. Gélatine hyméniale J + bleuit. Thalle J + rouge. Habit. Assez commun dans les terres calcaires, sur les pierres et les rOwhers. A : Bazoches au Houlme. Ipse. — B. Orne : Pierres cal- caires à Bazoches au Houlme. Ipse. — Seine-Inférieure : Fécamp, la Bouille, Gaumont-Malbranche. 224 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 9. Coll. Tenax. Ach. Syn. CoUema multiflorum. Arn. L. Fragm. III. p. 8. )) pulposum V. Tenax. Nyl. Scand. p. 3o, Syn. p. no; Le Jolis. Catal, p. 8; Malbr. Catal. p. 23 ; Oliv. L. Orne. p. loo ; Déguil. L. Angers., p. 20 ; Flag. Alger, p. io5. » Tenax AcH. L. U. p. 635. Syn. p. 3i4 ; Krb. Syst. p. 104 ; Schœr. Spicil. p. 53/; Enum p. 254 ; Nyl. in Flora i885.p. 298, in Hue add. 68, L. Paris p. 14 ; Massal. Mem. p. 83 ; Lamy. M. D. p. 4, Caut. p. 4; Arn. L. Jura. p. 284 ; Miinch. p. 127; Harm. L. Lorr. p. 55. Exs. Schœr. 427 ; Flag. L. F.C. 697 ; Harm. 55. IcoN. Dillen. Hist. Muac- XIX. f. 26. A. B. D. Massal. Mem. f. 94 ; Arn. L. Fragm. III. f. 41-45 ; Harm. I . f . 2 1 . Thalle petit, vert obscur, suhm.onophylle , presque adhérent, sub- orbiculaire, à lobes arrondis, crénelés ou incisés. Apothécies assez grandes, rougeâtres, planes ou concaves, un peu enfoncées et paraissant comme couronées par le thalle, à bord entier. Spores 8"^, 3, 4 cloisons transversales puis mu- rales : 18, 25 X 8, 10. A. V. Prasinum. Ach. Syn. p. 3 12 ; Thalle d'un beau vert; apo- thécies pâles, urcéolées. R. Gh. Gélat. hyméniale J -j- bleuit. Thalle J + rouge. Habit. Sur la terre et les murs. Calvados. Lisieux, Falaise, de Brébisson, Prasinum, au pied des murs à St-Pierre-sur-Dîves. Manche. Cherbourg, Gatteville. Le Jolis. Maine-et-Loire. Angers, Décuillé. 10. Coll. Grispum. Ach. Syn. Colleam crispum v. crenulatum. Duby. p. 609. » Crispum Ach. L. U. p. 632. Syn. p. 3i2 ; DC. FI. Fr. II. p. 383 ; Cheval. FI. Paris. I p. 629 ; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 225 Nyl. Prodr, p. 22, Scand. p. 3o, syn. p, iio, L. Paris, p. i3 ; Le Jolis. Catal. p. 9 ; Malbr. p. 24 ; Oliv. L. Orne. p. loi ; Lamy. M. D. p. 3, Caut. p. 4 ; Arn. L. Fragm. III. p. 3 ; L. Jura, p. 283 ; RicH. L. D. Sèvres, p. 188 ; DÉcutL. L. Angers, p. 19 ; Hv. L'Anjou p. 24 ; Flag. Alg. p. io5 ; Harm. L. Lorr. p. 56. Exs. Harm. 5i, Sg. IcoN. Arn. L. Fragm. III. f. 48 ; Harm. I. f. 22, 23. Thalle vert olive, brun verdâtre ou noirâtre, pulpeux, gélati- neux, brillant ; divisions centrales ascendantes, imbriquées, paraissant granulées ou verruciformes ; celles du pourtour appliquées^ subrayonnantes, arrondies digitées. Apothécies planes ou convexiuscules, roux obscur, à bord thallin granulé et crénelé. Spores ovoïdes, à 3 cloisons trans- versales puis murales ; très variables et souvent de forme irré- gulière, 19, 25 X 8, 10. A. V. Cristatum. Ach. Syn. p. 3i2 ; (non Hffm.). Lobes thal- lins tous incisés-dentés, redressés en crête ; bord des apothé- cies entier ou sub entier. B. V. Ceranoides. Borr. Nyl. L. Paris, p. 14. Le même à thalle plus petit et plus étroitement divisé. R. Ch. Gélat. hyméniale I -{- bleuit. Thalle I + rouge. Habit. Çà et là sur la terre calcaire, parmi les roches et les pierres. — Peu commun. 11. ColL Cristatum. Hffm. Syn. Parmelia multifida v. cristata. Schœr. Spicil. p. 53 1. Callema hypergenum. Nyl. in Flora 1876, p. 232, in Hue add. 64. » Cristatum. dc. FI. Fr. II. p. 383; Schœr. Enum. p. 255; Krb. Syst. p. 408; Nyl. syn. p. 109; Massal. Mem. p. 84; Arn. L. Frag. III. p. 10; L. Jura, p, 282 ; Décuil. L. Angers, p. 19 ; Hy. L. Anjou, p. 23; Flag. Agér. p. 104; Harm. L. Lorr. p. 57. 226 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Exs. Schœr. 417 ; Flag. L. F. C. 48 ; Harm. 49, 5o IcoN. Massai, mem. f. 96; Harm. I. f. 24. Thalle membraneux, noir olive ou brun noir, lobé, lacinie', crénelé ; lobes assez larges, relevés en crête et à lobules gon- flés, pressés, ressemblant à des granulations. Apothecies grandes, brunes ou rougeâtres, d'abord concaves, puis planes, à bord granulé. Spores'j8°S très variables et sou- vent de forme irrégulière, 3 septées, puis murales : 24,43 X 8,12. R. Gh. Gélat. hyméniale I + bleuit. Thalle I + rouge. Habit. Orne. Bazoches au Houlme ; tere et mousses. — Ipse. Sarthe. Saint-Pierre-sur-Orthe. — Sur la terre. — Monguillon. Maine-et-Loire. — Assez commun parmi les mousses des murailles. — Décuillé ; Hy. Vendée. — Noirmoutiers, dunes de la Clavé, sur le sable à la Mag- deleine. — Ile d'Yeu, sable des dunes. — Viaud Grand-Marais. 12. Coll. Polycarpum. Krb. Syn. Parmelia multifida v. polycarpa. Schœr. Spicil. p. 532. Lethagrium polycarpon. Flg. Alg. p. 106. Collema mœlenum v. polycarpon. Th. Fries. Arctoi p. 377; RicH. L. D. Sèvres, p. 388. » Multifidum v. polycarpon. Krb. Syst. p. 409 Schœr. Enum. p. 255; Massal. Mem. p. 82; Nyl. syn. p. 109. Polycarpon. Harm. L. Lorr. p. 59. Polycarpum, Krb. Prg. 417; Nyl. in Flora i883. p. io5, in Hue add. 67; Lamy. Caut. p. 4; Arn. L. Fragm. III. p. 11, L. Jura. p. 280. Exs. Schaer. 421 ; Flag. L. F. C. 349; Harm. 52, IcoN. Schœr. Enum. X. f. 4; Arn. L. Fragm. III. f. 6j., 68; Roumeg. Crypt. illustr. f. "14, A; Harm. I. f. 27. T nxi-L^ petit ^ noir ou noir olive, à lobes serrés., rapprochés., ondulés et gonflés. Apoth. 0,7 — I mill. de diam. ; brun rouge, oblitérant presque le thalle, un peu convexes, à bord épais., entier. Spores 8°% » ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 227 subfusiformes, 3 septées, 21, 32 X 8, plus ou moins terminées en pointe. R. Ch. Gélat. Hyméniale I + bleuit. Thalle I + rouge.- Habit. — Deux-Sèvres. Murs calcaires à Bougon. — Richard. 13. Coll. Pulposum. Aeh. Syn. Collema crispum v. pulposum. Duby. p. 609. » pulposum. AcH. L. U. p. 632, syn, p. 3ii ; Krb Syst. p. 404: Cheval. FI. Paris, I. 63o;Schœr Enum. p. 258 (a); Nyl. Prodr. p. 22, Scand. p. 3o, Syn. p. 109, Alger, p. 307, L. Paris, p.i3; Th. Pries. Arctoi. p. 377; Massal. Mem. p. 81 ; Le Jolis. Catal. p. 8; Malbr. Catal. p. 22; Oliv. L. Orne p. 100; Lamy. M. D. p. 4, Caut. Arn. L. Fragm. III. p. 6, L. Jura. p. 284, Miinch. p. 126; Rich. L. D. Sèvres, p. 188; Décuillé. L. Angers, p. 20; Hy. L. Anjou, p. 24; Harm. L. Lorr. p. 54. Exs, Schœr. 428, 429, 430; Arn. 154; Le Jolis, 7 ; Malbr, 5i; Oliv, 19; Flag. Alg. 287; Harm. 53. IcoN. Dillen. Hist. musc, XIX. f. 26, G; Ach. L. U. XIV. f. 9; Schœr. Enum. X. f. 5; Tulasne. Mem. VIL f . i — -5 ; Massal. Mem. f. 86, 87, 88 ; Arn, L. Fragm. III. f. 26 — 3o; Roumeg crypt. illustr. f . i 5 ; Harm. If. 18, 19. Thalle membraneux, épais, vert noirâtre ou obscur, pulpeux- gélatineux, luisant à l'état humide ; lobes souvent disposés et% rosettes^ pressés, ondulés, entiers ou grossièrement crénelés, ascendants, souvent granulés au centre. Apothécies de i mill. 5 à 3 mill. de diam., ou plus, brun-rou- geâtre ou pâles, centrales surtout, nombreuses, planes ou convexes, à bord thallin entier, plus ou moins refoulé par l'âge, mais paraissant granulé quand l'apothécie est enfoncée dans le thalle. Spores 8"=, ovoïdes-ellipsoïdes, à 3 cloisons transversales puis un peu murales : 16,24 X 7,10. A. V. Compactum Ach. Syn. p, 3x3. Thalle noirâtre, compliqué, imbriqué ; apothécies jaune roussâtre. 228 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE B. V. Hydrocharum. Ach. syn. p. 319. Thalle vert jaunâtre, à lobes discrets, étalés, amincis étant secs; apothécies profon- dément immergées (solorines), puis élargies et convexiuscules avec l'âge. C. V. LiGERiNUM. Hy. L.Anjou p. 24. Hypothécium à éléments plus serrés; gonimies un tiers plus grosses et plus allongées, mesurant 6 et plus. R. Ch. Gélat. hyméniale I + bleuit. Thalle I ±: rouge. Habit. Pierres, murs, terre, mortiers. Commun dans le calcaire. Var. A. Rouen. Malbranche. Var. B. Roche d'Oitre (Orne). La Brèche-au-Diable, près Falaise. De Brébisson. Var C : sur des troncs de frênes au bord de la Loire, à Juigné. Hy. 14. GolL Limosum Ach. Syn. CoUema glacescens. Krb. Syst. p. 4o3 ; Arn. L. Fragm. III. p. 8 ; Massal. Mem. p. 84; Nyl. L. Paris, p. i5 , Hy. L. Anjou, p. 25. » pulposum V. limosum. Oliv. L. Orne, p. loi. » Limosum Ach. L. U., p. 629, syn., p. 3o9 ; Nyl. Prodr. p. 22, syn. p. 1 10 ; Le Jolis. Catal., p.9 ; Malb. Catal. 23 ; Arn. L. Jura, p. 283, Munch., p. 127 ; De La Godel. Catal., p. 27 ; Harm. L. Lorr., p. 55. Exs. Schœr. 427 ; Arn. i55 ; Malbr. 3oi ; Harm. 54. IcoN. Ach. L. U. XIV. f. 8 ; Arn. L. Fragm III. f. 46-51 ; Harm. I. f. 20. Thalle petit, noir bleuâtre ou noir verdâtre, appliqué, lobé^ crénelé au bord, Apothécies assez grandes, i-i mill. 5 de diam. ; nombreuses, oblitérant parfois le thalle, planes, rougeâtres ou brunâtres, immarginées à la fin. Spores ovoïdes-ellipsoïdes, quatre par thèque, à trois cloisons tranversales, puis murales : 24, 37 X 12, 19. R. Ch. Gélat. hyméniale I X bleuit. Thalle I dn rouge. Habit. Terre argileuse. ACADÉMIE nE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 229 Manche. Montaigu près Cherbourg. Lebel. Seine-Inférieure. Rouen, Gatteville. Lenormand. Ille-et-Vilaine. St-Juan-des-Guérets. De la Godelinais. Maine-et-Loire. Angers. Hy. 15. Mœlenum. Ach. Syn. Collema Multifidum. Krb. Syst. 409 ; Schœr. Spicil., p. 53o, Enum. p. 254; Massal. Mem. p. 82 Arn. Lich. Fragm, III. p. 10, L. Jura, p. 281 ; Munch. p, 126 ; Harm, L. Lorr. p. 60. « Mœlenum. Ach. L. U. p. 636, syn. p. 3i5 ; Nyl. Prodr. p. 22, Scand. p. 29, Syn. p. 108 ; L. Paris, p. i5; Th. Fries. Arctoi, p. 367 ; Le Jo- lis. Catal. p. 8 ; Malbr. Catal., p. 21 ; Oliv, L. Orne, p. 99 ; Lamy, Caut. p. 3 ; Rich. L. D.-S., p. 188 ; Wain. Adjum. I. p. 90; Flag.. Alger, p. 104. Exs. Schœr. 420 ; Malbr. 35 1 ; Roumeg. 4 ; Flag. L. F. C. gS ; Harm. 43. Jacobeifolium. Schœr. 422. IcoN. Dillen. hist. Musc. XIX f. 25. Schœr. Enum. X f. 4. a. c. ; Massal, Mem. f. 89 ; Tulasne, Mem. VI. f. 1-9 ; Arn. L. Fragm. III. f. 56-66; Harm. I. f. 28. Thalle noirâtre, noir verdâtre ou olive étant frais, membraneux, orbiculaire, profondément lacinié divisé; lobes crispés, cré- nelés, à bord redressé ; les terminaux gonflés et paraissant parfois comme granulés. Apothécies de I — i mill. 5 de diam., brun rougeâtre, souvent marginales, planes ou un peu concaves, a bord presque entier Spores 8°*, à 3 cloisons transversales, puis murales. 21, 27 X 9,1 1. A. V. Jacobeifolium. Ach. L. U. p. 637. Lobes thallins étroits, canaliculés, lacérés, pinnatifides. R. Ch. Gélat-hyméniale J-}-bleuit. Thalle J=. Habit. Rochers, terre, murs calcaires, Commun. 230 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 16. Coll. Verruciforme. Nyl. Syn. Collema furvum v, verruciforme. Ach. L. U. p. 65o, Syn. p. 323. » rupestre v. verruciforme. Schœr. Spicil. p. 52g, Enum. p. 253. » quadratum. Krb. Prg. p. 411 ; Nyl. Lapp. Or.- p. io5 ; Arn. L. Jura. p. 286. » verruciforme. Nyl. Prodr. p. 23, Syn. p. 112 ; Th. Pries Arctoi p. 3/9 ; Arn. L. Fragm. III. p. 6 ; RicH. L. Di Sèvres p. 188 ; Hy. L. Anjou, p. 25. Exs. Schœr. 416. IcoN. Nyl. Syn. IV. f. 19. Arn. L. fragm. III. f. 24, 26. Thalle brun olive ou brun obscur, ferme, lobé, compliqué, formant de petits amas serrés de 7, 8 mill. Apothécies roux obscure, ou à peu près concolores au thalle, petites, immergées, au sommet des verrues thallines, puncti- formes-urcéolées et comme endocarpées, à bord thallin gon- flé. Spores 8°% obtuses, tronquées-ellipsoïdes, divisées inté- rieurement en petites cellules irrégulières, arrondies ou oblon- gues, II, 16X7,10. R. Gh. Gélat-hyméniale l-|-bleuit. -j- Thalle I _|_ rouge. Habit. Maine-et-Loire. Sur le peuplier à Gennes, Lue; sur le Saule au Guédémiau — Hy. Deux-Sèvres. Sur des peupliers à Pas de Jeu — Richard. LXXVI. LEPTOGIUM Nyl. Syn. Collema pro parte. Ach. L. U. p. 129, syn. p. 3o8 ; Schœr. Enum. p. 247. Leptogium. Nyl. Prodr. p. 24, scand. p. 32, Syn. p. 118, L. Paris p. 18. Thalle de forme extérieure variable, foliacé membraneux, ou plus ou moins finement divisé, lacinié, parfois même subfru- ticuleux. Gonimies monoliformes. La présence d'une couche corticale celluleuse nettement distincte, sépare ce genre des Collema. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 231 Apothécies brunes ou brun rougeâtre ; spores 8"» hyalines, murales. Spermogonies un peu immergées. Arthrostérigmates. Sper- maties petites, oblongues. Thalle J-j-rougi 3 . Thalle J — ; pourvu de rhizines '' j blanches Hildebrandii (3). Thalle J — ; sans rhizines 2. / Gonimies 4 de diam. ; spores i 2 1 27 X 8,9 Tremelloides (6). Gonimies 6,10 de diam. ; spores 34-48 X 10, ig,.... Lacerum (8). Thalle subfruticuleux Schraderi (10). } 3. Thalle membraneux 4. Ecorces ou vieux bois ; thalle épais, pulpeux Microphyllum (i) . 4. ( Ecorces ou vieux bois; thalle mince, membraneux Microphylloides (9). Terre, mousses, rochers 5 . Thalle d'apparence plus ou moins granulée ou furfuracée 6. j Thalle lisse ou simplement réticulé 7. M usicole, ; ,j spores 20,37 X 10,17 Chloromelum. (4). Terre ou rochers; spores i8,25 X 6,8 Plicatile. (2). Thalle à divisions élargies, en- tières ou crénelées Sinuatum. (7). Thalle à divis. linéaires allon- gées, révolutées aux bords. . . Palmatum. (6). 1. Lept. Microphyllum. Ach. Syn. Collema fragrans Ach. syn, p. 3ii ; Duby. p. 608. » nigrescens V, microphyllum. Schœr Spicil. p. 526, Enum. p. 252. 6 232 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE » microphyllum. Ach. L. U. p. 63o, syn. p. 3io; DC. FI. Fr. II. p. 38i ; Duby. p. 608 ; Cheval. FI. Paris I. p. 629; Krb. Syst. p. 406; Nyl. Prodr. p. 23, syn, p. 1 13 ; Massal. Mém. p. 83 ; Le Jolis, Catal. p. 9 ; Malbr. Catal, p 25 ; Oliv. L. Orne p. io2VArn. Lich. Fragm. III. p. 6. L. Jura. p. 286, Miinch. p. 127; Lamv. M. D. p. 3. RicH. L. D. Sèvres p. 188; Hue L. Canis. p. 7; Hg. L Anjou p. 25. CoUemodium microphyllum. Lamy. Caut. p. 5; Flag. Alg. p. io3 ; Nyl. L. Paris, p. 16. Leptogium microphyllum. Harm. L. Lorr. p. 61. Exs. Schœr. 41 1 ; Malbr. i53 ; Oliv. 73; Roumeg. 278, 532; Harm. io5. IcoN. Massal, Mem. f. 93 ; Arn. L. Fragm. III. f. 20, 21, 22 ; Harm. I. f. 29. Thalle olive obscur ou brun verdâtre, microphylle^ composé de petits lobes épais, granulés, à bords incisés, plus ou moins imbriqués et formant de petites masses rapprochées . Apothécies 0,4-0,7 mill.de diam.^ pâles roussâtres, nombreuses, parfois oblitérant presque le thalle, urcéolées, à bord entier. Spores ovoïdes-ellipsoïdes, d'abord à trois cloisons transver- sales, puis murales, 16, 24 X 8, 12. F. Macrocarpa Nyl. in Malbr. Catal. p. 26. Apothécies plus grandes et presque concolores au thalle. R. Ch Gélat. hyméniale I -)- bleuit. Thalle I 4. rouge. Habit, Commun sur l'écorce des arbres : ormes, saules, peupliers, pommiers, etc. 2. Lept. Plicatile Ach. Syn. Collema plicatile. Ach, L, U. p. 635, syn. 314; Krb. Syst. p. 409 ; Schœr. Spicil. p. 543, Enm. 258 ; Nyl. Prodr. p. 22, Scand, p. 3o, syn. p. 109; Arn, L. Fragm. III. p. 8 : Malbr. Catal. p. 22 ; Oliv. L. Orne. p. 100 ; Décuil. L. An- gers.p. 21. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 283 Collemodium plicaiile. Nyl. in Flora i883. p. io5, in Hue add. 114; L. Paris, p. i6; Lamy. Caut. p. 6 ; Arn. L. Jura. 287 ; Flag. Alg. p. io3. Leptogium plicaiile. Hy. L. Anjou, p. 29 ; Harm. L. Lorr. p. 62. Exs. Arn. 61 ; Flag. L. F. C. 147, 299; Harm. 106. IcoN. Dillen. hist. musc. X. f. 24, B, C ; Ach. L. U. XIV. f. 10 ; Arn. L. Fragm. HI, f. 57; Harm. I. f. 3o, 3i. Thalle vert noirâtre, brun ou brun olive, orbiculaire, imbriqué, lobé ; lobes étroits, arrondis, ondulés, crispés, plissés; re- dressés et très entiers au centre, ceux du pourtour plus larges et plus applanis. Apoth. i-i mill. de diam. ; brun roussâtre, éparses ou rassem- blées, concaves urcéolées, puis planes, à bord thallin entier, mais plissé, sillonné. Spores 8*°, fusiformes ellipsoïdes, à trois cloisons tranversales, puis murales; 18, 25 X 6,8. Les sper- mogonies très nombreuses donnent à la surface du thalle une apparence granulée bien caractéristique, spermaties droites, 5 X I. A. V. TuRGiDUM. Ach. Syn. p. 3i3. Thalle à peine plissé; apo- thécies à bord gonflé, subinfléchi, granulé-rugueux. B. V. FiRMUM. Nyl Scand. p. 34. Thalle absolument lisse, non plissé, quoique plus ou moins granulé-furfuracé. Nota. Nylander : synops. p. 109, réunit ensemble les Collema turgidum et Plicatile ; dans ses Lich. de Paris, p. 16, il donne Collema Jîrmum comme synonyme de Plicatile. R. Ch. Gélat. hyméniale 1 + bleuit. Thalle I + rougit. Habit. Pierres et rochers calcaires. Orne. Bazoches-au-Houlme; Gampcerie. ipse. Calvados. Vire. Lenormand. Seine-Inférieure. Rouen. Malbranche. Sarthe. St-Galais, Aron. Desportes. Ille-et-Vilaine. Terres calcaires à Saint -Jacques. De la GodeU- nais. Maine-et-Loire. Schistes humides à Pruniers. Décuillé. Var. tuv gidum: sur le porphyre à Rochetort-sur- Loire. — Hy, var. Jir- mum. Sainte-Gemmes-sur-Loire, rochers schisteux ; Hy. 234 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 3. Lept. Hildebrandii. Nyl. Syn. Collema Saturninum. Duby. p. 607 (non Ach.). » myochroum v, saturninum. Schœr. Spicil. p. 534, Enum. p. 256. Mallotium saturninum. Massal. Mem. p. gS ; Arn. L. Fragm. III. p. 3. » Hildebrandii. Krb. Syst. p. 417. Leptogium Hildebrandii. Nyl. Prodr. p. 26 ; Syn. p. 127 ; Le Jolis. Catal. p. 11 ; Malbr. Catal. p. 32 ; Oliv. L. Orne. p. io5 ; Lamy. Caut. p. 6 ; Harm. L. Lorr. p. 70. Exs. Schœr. 423; Malbr. 3o3 ; Harm. 83 ; Flag. L. F. C. 200. IcoN. Massal. Mem. f. 114; Harm. I. f. 3,4. Thalle brun plombé ou brun verdâtre en dessus, monophylle, épais, presque orbiculaire, légèrement lobé et ondulé, irré- gulièrement plissé et comme réticulé des deux côtés ; cendré en dessous, avec des rhi:{ines blanches^ de i à plusieurs millim. de longueur. Apothécies I — 3 millim. de diam., roux obscur ou brunâtre, subpodicillées, planes ou convexiuscules. Spores ellipsoïdes, à 3 cloisons transversales puis murales à la fin : 1 6,24 X 9, 1 1 • R. Ch. Gélat. hyméniale J -{- bleuit. Thalle. J — . Habit. Manche. Troncs d'arbres, à Bricquebec. — Lenormand. 4. Lept. Chloromelum. Ach. Syn. Collema ruginosum. Schœr. Enum. p. 25i. » chloromelum. Ach. L. U. p. 646, Syn. p. 321 . Leptogium ruginosum. Nyl. Prodr. p. 25. » chloromelum. Nyl. Syn. p. 128 ; Le Jolis Ca- tal. p. 12 ; Malbr. Catal. p. 32 ; Oliv. L. Orne, p. io5 . Exs. Malbr. r56. Thalle foliacé-membraneux, brun plombé ou noirâtre, orbicu- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQHE 235 laire, submonophylle, profondément et irrégulièrement sinué, plissé, lobé ; lobes petits, arrondis, obtus, fortement réticulés sur toute leur longueur, couverts, çà et là, de granulations par- fois furfuracées noirâtres. Apothécies 0,5 — T mill. dediam., roux brun, planes ou con- caves, à bord thallin épais, rugueux, plissé ou furfuracé-gra- nulé. Spores ellipsoïdes, brièvement atténuées, 3 à 6 cloisons transversales puis murales : 20,37 X 10,17. R. CH. Thalle J 4" rougit un peu, surtout dans les régions cor- ticales. Habit. Manche. Sur la mousse, parmi les arbres à Bricquebec. — Le Jolis. 5. Lept. Tremelloides. Ach. Syn. Collema tremelloides. Ach. L. U. p. 6b5, Syn. p. 325 ; Shhœr Spicil. p. 523, Enum. p. 25 1. Leptogium tremelloides. Nyl. Prodr. 25, Scand. p. 35, Syn. p. 124, L. Paris p. 19 ; Massal. Mem. p. 71 ; Krb. Syst. p. 420 ; Arn. L. Frag. III. p. 2 ; Malbr Catal. p. 3i ; Oliv. L. Orne. p. io5 ; RicH L. D. -Sèvres p. i8g; Wainio. Adjum. I. p. 91 ; Hy. L. Anjou, p. 3o ; Harm. L. Lorr. p. 64 ; Hue. L. Vire. p. 307. Exs. Cyanescens : Schœr. 409 ; Malbr. 3o2 ; Flag. L. F. C. 200 ; Harm. 81 . IcoN. Nyl. Syn. II. f. 7, Arn. L. Frag. III. f. 2; Roumeg. Crypt. illustr. f. 18 ; Harm. II. f. 3, 5. Thalle foliacé membraneux, plombé, glauque ou olive, très mince, subdiaphane, plus ou moins couvert de petites gra- nulations isidioïdes concolores ; lobes larges, allongés, imbri- qués ou crispés, à bord très entier; gonimies mesurant environ 4 de diamètre. Apothécies o, 8 — i mill. 5 de diam., brun rougeâtre, planes, subpodicillées, à bord entier ou finement denté, plus pâle que le disque. Spores ovoïdes-ellipsoïdes, rétrécies aux extrémités, 3 septées puis murales : 21,27X8,9. 236 ACADÉMIE DE GÉOGRAPOIE BOTANIQUE A. V. Gyanescens. Sch. Enum. p. 25o ; Azureum. Ach. Thalle cendré bleuâtre. R. Ch. Thalle I. — Habit. Rochers, troncs moussus. Calvados. A. Falaise, au pied des arbres. — De Brébisson. Manche. Mortain ; type et variété — Passy. Seine-Inférieure. Quevilly, au pied des saules — Malbranche. Finistère. St-Guénolé-en-Ergué — Gabéric — Picquenard. Ille-et-Vilaine. Type à Fougères sur les murs; var. A. Port de Roche-en-Laugon; Beaufort-en-Plerguer — De La Godelinais. Maine-et-Loire. Base de troncs à St-Rémy-la-Varenne ; Juigné; Pont-de-Cé, St-Jemmes — Hy — Pierre- Bècherelle; La Pointe — Décuillé. 6. Lept. Palmatum. Ach, Syn. CoUema corniculatum. DC. FI. Fr. II. p. 384; Duby p. 609 ; ScHŒR. Enum. p. 249. » palmatum Ach. L. U. p. 643, syn. p. 3i8. Leptogium palmatum Nyl. Prodr. p. 25, Scand. p. 35, Alg. p. 317, syn. p. 126, L. Paris p. 18; Le Jolis. Catal. p. 1 1 ; Malbr. Catal. p. 32; Oliv. L. Orne. p. 106; Lamy. M. D. p. 7; De LaGodel. Catal. p. 27 ; Rich. L. D. Sèvres, p. 189 ; Hue. L. Canis. p. 8,49,121 ; Hy. L. Anjou p. 3o ; Flag. Alg. p. loi ; Harm. L. Lorr. p. 65. Exs. Mallr. 53. Icon. Harm. II. f. 9. Thalle foliacé, membraneux, brun cendré ou plombé, luisant, souvent un peu plus foncé aux extrémités ; lobes divariqués^ comme palmés, à bords plus ou moins roulés en-dessous. Apothécies roux pâle, urcéolées, à bord thallin entier, conco- lore. Spores ellipsoïdes, atténuées aux extrémités, murales : 28,34X16,18. R. Ch. Thalle J + rougit. Habit. Terre, mousses, murs ou rochers moussus. Calvados. La Brèche ah diable près Falaise — Brébisson. Eure. Brionne — Malbranche. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 237 Manche. Bricquebec — Lenormand — St Ebrémond et St Sauveur de Bonfossé — Hue. Seine-Inférieure — Rouen — Malbranche. Sarthe. Ghemiré-en-Charnie ; Butte-d'Enfer — Monguillon. Ille- ET- Vilaine. Fougères: Redon — De la Godelinais. Finistère. Quimperlé — Picquenard. Deux-Sèvres. Murs de granit à Bressuire — Richard. Maine-et-Loire. Angers — La Beaumette — Décuillé — Bouche- maine; Juigné-sur-Loire — Hy. 7. Lept. Sinuatum. Schœr. SyN. Collema Sinuatum. Schœr. Enum p. 25o. Leptogium scotinum. Nvl. Prodr. p. 25, Scand. p. 34. syn. p. 123; Le Jolis. Gâtai, p. 11 ; Malbr. CataL p. 3i; Oliv. L. Orne, p. 106; Flag. Alg. p. loi. » sinuatum. Krb. Syst. p. 418; Massal. Mem. p. 88 ; Arn. L. Fragm. IIL p. 2. L. Jura p. 287 ; Lamy. m. D. p. 7, Gaut. p. 6; Rich. L. D. Sèvres, p. 188 ; Hue. L. Ganis. p. 8,121 ; Nyl. L. Paris, p. 26; Hy. L. Anjou p. 3i ; Harm. L. Lorr. p. 66. Exs. Sinuatum : Schœr. 405 ; Malbr. 352 ; Oliv. 329 ; Roumeg. 179; Flag. L. F. G. 298; Harm. 78. Scotinum: Oliv. 33o ; Roumeg. 2o5 ; Flag. Alg. 191; Harm. 78. Pollinieri : Roumeg. 3oi. IcoN. Dillen. hist. musc. XIX. f. 33, 34; Massal. Mem. f. 106 ; Arn. L. Fragm. HI. f. 19; MaJbr. L f. 16; Harm. H. f. 11, 12, i3. Thalle foliacé membraneux, brun noir ou plombé, légèrement réticulé cà et là; lobes du pourtour élargis, flexueux, décou- pés, crénelés aux bords, ceux du centre plus petits, dressés serrés. Apothécies 0,5 — 0,7 de diam., disposées sur les deux côtés des lobes centraux^ urcéolées puis planes; rougeâtres, puis brunies et à peu près concoiores au thalle, à bord gonflé, très 238 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE entier. Spores ovoïdes, presque aiguës, murales, 25,40 X 10,18. A. V. ScoTiNUM. Achi. L. U. p. 65i. Thalle moins divisé, à lobes entiers ou presque entiers. B. V. PoLLiNiERi (Del) Nyl. syn. p. i23. Thalle petit, de cou- leur verdâtre. R. Ch. Thalle I J rouge. Habit. Mousses et rochers moussus. Assez répandu surtout dans le calcaire. — Lavar. B. à Vire. Lenormand. 8. Lept. Lacerum. Ach. Syn. Collema atrocœruleum. Schœr. Spicil. 5 16, Enum. p. 248. » Lacerum. Ach. L.U. p. 657, syn. p. 827; DC. FI. Fr. II, p. 384; DuBY. p. 609; Cheval. FI. Paris. I . p. 632. Leptogium atrocœruleum. Massal. Mem. p. 71 ; Arn. L, Jura. p. 288, Mtinch. p. 127. » Lacerum. Krb. Syst. p. 417, Nyl. Prodr. p. 25, Scand. p, 33, Syn. p. 122. L. Paris, p. 18 ; Le Jolis. Catal. p. 10; Malbr. CataL p. 3o ; Oliv. L. Orne. p. 107; Lamy. M. D. p. 6, Caut. p. 6 ; Wainio. adjum. I. p. 91; Hue L. Canis. p. 8; Hy. L. Anjou, p. 3i ; Flag. x\lg. p. 102; Harm. L. Lorr. p. 64. Exs. Lacerum : Schœr. 104; Le Jolis. 8; Malbr. i55; Oliv. 171 ; Roumeg. 180, 280 ; Flag. Alg. 193 ; Harm. 84. Fimbriatum : Oliv. 20; Roumeg. 421 ; Flag. L. F. C. 98. Pulvinatum : Schœr. 406; Malbr. 102; Oliv. 21 ; Rou- meg. 8,401 . Flag. L. F. C. 100, Alg. 194 ; Harm. 84. Lophœum : Schœr. 407 ; Flag. Alg. 307; Harm. 84. IroN. Dillen. hist. musc. XIX f. 3 1^ A — C ; 34 A ; 35 Schœr. Enum. X f . 2 ; Tulasne. Mém. VI f. 10 — 12 ; Nyl. syn. II. f. 6 ; Massal. Mém. f. io5 ; Arn. L. Fragm. III f. 17; Roumeg. Crypt. illustr. f. 17; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 2li9 Malbr. I. f. 9, i5, 20; Harm. I. f. 33; II. f. 6, 7, 10. Thalle foliacé membraneux, cendré-plombé, brun noirâtre ou un peu bleuâtre_, profondément et irrégulièrement lobé; lobes réticulés, rugueux longitudinalement, finement crénelés et denticulés aux bords. Gonimies mesurant 6,10 de diamètre. Apothécies. 0,5 — I mill. de diam. environ, sessiles, superfi- ciaires, éparses, à disque roux ou rougeâtre^ entourées d'un rebord entier, pâle et même blanc jaunâtre dans le jeune âge. Spores ovoïdes, 6, 8°*, parfois un peu rétrécies aux extrémi- tés, murales : 34,48 X 10,19. A. V. FiMBRiATUM Nyl. Syn. p. 122. Thalle aussi développé que le type, mais plus finement découpé, à lobes longuement et finement laciniés, fîmbriés. B. V. PuLviNATUM Ach. L. U. 657. Thalle en petits coussins brun livide, à petites divisions très serrées et comme em- brassantes, redressées et à extrémités granulées, crispées. G. V. LoPHŒUM. Ach. L. U. p.65i. Thalle en coussinets encore plus petits, à laciniures nombreuses, étroites, allongées, sou- vent presque cylindriques et comme subfruticuleuses. R. Gh. Thalle I — . Habit. Sur la mousse, au pied des arbres et dans les haies ; sur terre et les murs calcaires ; commun. 9. Lept. Microphylloïdes Nyl. Syn. Leptogium microphylloïdes Nyl. syn. p. 121 ; Malb. Gâ- tai, p. 3o ; Oliv. L. Orne. p. 107; Hy. L. Anjou, p. 3i . Exs. Malbr. 164. Thalle assez développé, quoique petit, membraneux, cendré- verdâtre, ou un peu bruni, composé de petits lobes diverse- ment divisés, relevés, granuleux ; granulations petites, bru- nâtres, contiguës ou séparées, marginaires ou superficiai- res. Apothécies o,5-i mille de diam. ; planes ou concaves, pâle tes- tacé, à bord concolore, épais, entier. Spores 6,8"% ellipsoïdes, 3, 5 cloisons transversales, puis murales : 21, 22 X lo, i5. 240 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE R. Ch. Thalle I + rougit. Habit. Orne. Bazoche-au-Houlme, à l'intérieur d'un vieil orme. Ipse. Seine-Inférieure. Quevilly, à la base des saules. — Letendre. Sarthe. Sur les peupliers, ormes, etc. Sainte-Sabine, Saint-James; Bourg-le-Roi. — Monguillon. Maine-et-Loire. — Sainte-Gemmes-sur-Loire : écorce des saules près Belligan. — Hy. 10. Lept. Schraderi. Nyl. Syn. Gollema Sendtneri. Shrœr. Enum. p. 249. » Schraderi Ach. L. U. p. 658, syn. 328. Collemodium Schraderi. Nyl. L. Paris. Suppl. p. 2. Leptogium Schraderi. Nyl. Alg. p. 3 18, Prodr. p. 26, syn. p. 123, L" Paris, p. 19 ; Malbr. Catal. p. 34, suppl. p. 7 ; Oliv. 1. Orne. p. 108 ; Arn. L. Jura. p. 291, Munch. p. 128 ; Lamy. Caut. p. 7; Hy, L. Anjou, p. 32; Flag. Alg. p. 102; Harm. L. Lorr. p. 68. IcoN. Harm. H. f. 3o. Thalle petit, 2-6 mill., brun noir, membraneux à la base et sub- fruticuleux dans la partie supérieure^ à divisions linéaires, applaties, anguleuses, irrégulièrement sillonnées longitudi- nalement, 4, 5 sillons par lobe, divisées à l'extrémité en 2, 3 ou 4 petits rameaux secondaires. Apothécies « situées sur le milieu des rameaux (non terminales) un peu enfoncées dans le thalle, à disque concave, rougeâtre. Spores. ...» Malbranche. A. V. Schraderrullopsis Wedd. île d'Yeu, p. 259. Moitié plus petit que le type, formant de petits coussinets compactes, d'environ i cent., rameaux courts, épais, souvent renflés. R. Ch. Thalle I + rouge au bout de quelque temps. Habit. Terre calcaire parmi les mousses. Calvados. Vire. — Lenormand. Eure. Bois de Saint-Cyr, à Elbœuf. — Malbranche. Seine-Inférieure. Dieppedale, près Rouen. — Malbranche. .Maine-et-Loire. Saumur ; talus sablonneux au bois Bard. — Hy. Vendée. Var. A. Ile d'Yeu ; sur les mousses à fleur de sol. Rare. Weddell. (A suivre). ACADÉMIE DK GÉOGRAPHIE BOTAISIQDB 241 PLANTAE BODINTERIANAE COMPOSÉES Par m. Eug. VANIOT {suite) Vernonia Seguini sp. n. Tige ligneuse, striée, finement pubérulente ; Feuilles coriaces, très brièvement pétiolées, ovales-allongées, médiocres, acuminées aux deux extrémités, vertes, plus pâles en dessous, et finement pubescentes sur les deux faces, alternes ; lâchement dentées ; Inflorescence en corymbe feuille ; Capitules petits, à 10-12 fleurs; involucre plurisérié, à folioles obtuses finement acuminées, rousses à leur sommet ; Fleurs petites, rouges sur le sec, dépassées par les poils de l'aigrette ; Aigrette blanche ; akène petit, noirâtre, strié, velu. Diagnose latine Caulis ligneus, striatus, leviter tomentosus ; Folia membranacea, brevissime petiolata, ovato-elongata, mediocria, utrinque attenuata, alterna, laxe denticulata, viridia, infra pallidiora, in utraque pagina parce tomentosa ; Inflorescentiain foliosum corymbum efformata ; Capitula parva, 10-12 flora; involucrum pluriseriatum, phyl- lis obtusis, mucronulatis, ad apicem rufis ; Flores parvi, pappo breviores, in sicco rufi ; Pappus albus ; akenium parvum, nigrescens, striatum, hispi- dum. Cette espèce se fait remarquer au premier coup d'œil par la blancheur de son aigrette. Chine Kouy-tchéou, environs de Hoang-ko-chou, dans les terres incultes. J. Séguin, 9 octobre 1898. Herbier Bodinier, n° 2472. Dicbrocephala Leveillei sp. n. Tige striée, pubérulente, simple à la base, se divisant vers le sommet en plusieurs rameaux monocéphales; »9 ^42 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Feuilles alternes, entières, ovales-allongées, atténuées à la base en pétiole largement ailé et un peu amplexicaule, acuminées et ordinairement mucronées au sommet, lâchement dentées, ciliées et un peu pubérulentes ou mamelonnées sur les deux faces, se rétrécissant et devenant même de simples bractées sur les rameaux ; Capitules petits, hémisphériques, solitaires à l'extrémité de chaque pédoncule, multiflores; involucre bi-trisérié, à folioles presque égales, velues, tantôt obtuses, tantôt acuminées mucro- nulées ; réceptacle conique, nu; Fleurs petites ; akène aplati, sans bec, sans aigrette, glabre. Diagnose latine Caulis striatus, puberulus, basi simplex, ad apicem divisus in aliquot ramos monocephalos ; Folia alterna, intégra, ovato-elongata, ad basim in petiolum late alatum et semiamplexicaulem attenuata, ad apicem acumi- nata et saepius mucronata, laxe dentata, ciliata, nonnihil in utraque pagina puberula vel papillosa, coartacta et secus ramos in bracteas evadentia ; Capitula parva, hemisphaerica, solitaria ad pediculorum api- cem, multiflora ; Involucrum bi-triseriatum, phyllis fere aequalibus, villosis, nunc obtusis, nunc acuminatis et mucronulatis ; receptaculum conicum, nudum ; Flores minimi ; akenium compressum, erostre, sine pappo, glabrum. Par ses feuilles indivises et à pétioles ailés, cette espèce se dis- tingue de celles qui sont déjà connues. Chine, Kouy-tcheou : environs de Kouy-yang : mont du Col- lège, montée de N.-D. de Liesse. Em. Bodinier legit, le 8 sept. 1898. Herbier Bodinier, n° 2475. Dichrocephala Bodinieri sp. n. Tige herbacée, courte, simple ou divisée dès la base, remar- quable par ses longs poils blancs étalés ; Feuilles alternes, les inférieures pétiolées à pétiole plus ou li- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 243 moins ailé; les caulinaires amplexicaules : toutes divisées pin- natilobées, à lobe supérieur plus grand, arrondi, crénelé; vertes, velues sur les deux pages surtout sur les nervures; Capitules peu nombreux, petits, solitaires, pluriflores; involu- cre bisérié, à folioles courtes, obtuses, ciliées-velues; Fleurs très petites ; akène comprimé, piriforme la pointe en bas, sans bec ni aigrette. Di a gnose latine Caulis herbaceus, brevis, simplex aut statim a basi divisus, pilis albis et promissis conspicuus ; Folia alterna ; inferiora petiolata petiolo plus minusve alato ; caulinaamplexicaulia; universa divisa, pinnatiloba, lobo ultimo majore rotundato, sublobaio ; viridia utrinque, maxime ad ner- vos hispida ; Capitula pauca, parva, solitaria, pluriflora ; involucrum bise- riatum, phyllis brevibus, ciliatis, hispidis ; Flores minimi ; akenia compressa, piriformia acumine inverso, erostria, pappo destituta. Parla forme de ses feuilles et Tabondante villosité de sa tige, cette espèce se sépare bien des D. long: folia, sonchifolia et chrysanthemifolia ; elle a plus de rapports avec le D. lyrata mais elle n'est pas rameuse, et n'a pas ses capitules solitaires au milieu des feuilles supérieures. Chine, Kouy-tchéou : environs de Kouy-yang, pl9ine et mon- tagne. Em. Bodinier legit, 26 mai 1898. Herbier Bodinier, n» 2274. Dicrocephala minutifolia sp. nov. Tige droite, striée, velue-glanduleuse, peu élevée (io-i5 cen- tim.), rameuse dès la base ; Feuilles alternes, pétiolées, velues-laineuses, divisées en lobes dentés très écartés les uns des autres, d'autres petits lobes occupant le rachis dans les intervalles ; Inflorescence en corymbe serré sur des pédicelles longs, velus, glanduleux ; Capitules petits, hémisphériques, serrés, velus ; involucre à folioles presque égales, hispides ; 244 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Fleurs tubuleuses; celles du centre saillantes, glanduleuses sur les côtés ; Akène chauve, aplati. Diagnose latine. Caulis rectus, striatus, villoso-glandulosus, brevis(io-i5 cen- tim.), a basi ramosus ; Folia alterna, petiolata, lanato-villosa, longissima, lobis den- tatis valde remotis, lobulisintervalla obtinentibus; Corymbus angustus, pedicellis iongis, villoso-glandulosis ; Capitula parva, hemisphaerica, stipata; involucrum phyllis villosis subaequalibus ; Flosculi tubulosi, ex centro eminentes, 'utrinque ad latera glandulosi ; Akenium calvum, compressum. Cette espèce, voisine du D. latifolia DC, s'en distingue à première vue par ses feuilles très longues et divise'es en un grand nombre de lobes alternativement grands et petits. Chine, Kouy-tcheou, dans le midi, bords du fleuve Hoâ Kiang, à Ouang-mou. Belles fleurs bleues ; odeur de camomille (Note du Collecteur) . A. Schotter legit, décembre 1 897. Herbier Bodinier, sans num. Lactuca {Charisma) crepidioides sp. nov. Racine grosse, noueuse, un peu rampante, donnant naissance à plusieurs tiges ; Tige herbacée, glabre, très rameuse, striée ; Feuilles radicales très allongées, rétrécies en court pétiole, longuement acuminées, a quelques grosses dents donnant à la ■feuille un aspect pinnatifide; vertes et glabres sur les deux faces; feuilles caulinaires sessiles, largement embrassantes ; Capitules relativement grands, 12-20 flores; involucre à fo- lioles longues, obtuses, glabres, entourées à la base de folioles très courtes en forme de calicule ; Fleurons jaunes; aigrette à poils blancs, simples, plus courte que la fleur, 4 fois plus longue que l'akène; celui-ci strié, court, aussi large que haut, comprimé, étranglé brusquement en un bec plus court que lui et surmonté d'un disque ou capsule por- tant l'aigrette . ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 245 Diagnose latine Radix crassa, nodosa, subrepens, aliquot caulesemittens; Caulis herbaceus, glaber, striatus, in plures ramos divisus ; Folia radicalia anguste elongata, in brevempetiolum attenuata, longe acuminata, cum aliquot elongatis dentibus quorum gratia pinnatifida videntur; viridia utrinque et glabra; caulina sessilia late amplexicaulia ; Capitula pro habitu magna, i2-2oflora; involucrum phyllis longis, obtusis, glabris, ad basim foliolis brevibus calyculum effingentibus ; Flosculi lutei; pappi setae albae, simplices, flosculo breviores, quadruplo longiores akeniis ; akenium striatum, brève, asque altum et latum, compressum, subito constrictum in rostrum ipso brevius, et deinde dilatatum in discum vel cupulam pappo coronatam. Cette espèce offre au premier coup d'oeil l'aspect d'un Crépis virensde petite taille. Chine, environs de Yun-nan-sen. C. surles berges des canaux, rizières. Fleurs jaunes. Em. Bodinier legit,mars 1897. Herbier Bodinier,sans numéro. Lactuca (Sororia) diversifolia sp. nov. Tige herbacée, grêle, glabre, finement striée, atteignant 70-80 centimètres ; Feuilles à formes très variées : les radicales longuement pétio- lées, profondément cordées, à peu près quadrangulaires, entières, lâchement et finement dentées, légèrement ciliées, glabres excepté sur les nervures ; les caulinaires inférieures pétiolées, cordées à la base, divisées en trois lobes : deux latéraux médio- cres, arrondis, denticulés, placés de chaque côté à des hauteurs un peu différentes; le terminal très grand, triangulaire, sublobé, denté; tous les trois à nervures bien apparentes ; les caulinaires supérieures à pétiole ailé, à limbe triangulaire denté ; devenant enfin très étroites sous la panicule; Panicule médiocrement ample, à rameaux divergents courts, divisés en pédicelles monocéphales ; 246 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Capitules très étroits (larg. i mm., long. lo mm., avant la fructification), 4-6 flores, roses; Involucre formé de 5 folioles longues, étroites, et de bractéoles en forme de calicule; Aigrette non plumeuse, blanche ; akène noir, non comprimé, à côtes; atténué légèrement en un bec très court, épais, blanchâ- tre au sommet. Diagnose latine Caulis herbaceus, gracilis, glaber, tenuiter striatus, 70-80 cen- tim. altus ; Folia valde polymorpha : radicalia longe petiolata, cordata, intégra, quadrangula, laxe et tenuiter dentata, leviter ciliataet ad nervos aliquantum puberula; caulina inferiora petiolata, cor- data, divisa in très lobos denlatos, nervis apparentibus praeditos; latérales duos, médiocres, rotundatos, hinc et hinc altitudine nonnihil diversa positos ; terminalem magnum, triangulum, sublobatum ; caulina superiora petiolo alato et limbo triangulo dentato constantia; sub paniculo tandem angusta; Panicula mediocriter ampla, ramis divaricaiis non longis, in pedicellos monocephalos desinentibus ; Capitula longa et ante fructificationem angusta (longa 10 mm. lata I mm.); 4-6 flora, rosea ; involucrum quinque phyllis longis et angustis, brevissimoque calyculo constans ; Pappus non plumosus, albus ; akenium nigrum, non com- pressum, costatum, leviter attenuatum in rostrum brevissimum, crassum, apice subalbidam. Cette espèce appartient à la section Sororia Fr., subdivision de la section M.ycelis. L'herbier Bodinier possède deux échantillons de cette espèce. 1° Chine, Kouy-tcheou, environs de Kouy-yang, bois de Kien-lin-Chan. Fleurs roses ; tiges et feuilles très variables de hauteur et de forme. (Note du collecteur.) Bodinier legit, 7 juil- let 1898. n° 2400. 2° Chine, Kouy-tcheou, environs de Tou-Chan. J. Cavalerie legit, juin 1898, Même numéro. [A suivre). 17 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 247 63 1. G. rubrum L. 632. G. Prostii Jord. 633. G. rubidum Jord. 634. G. laetum Jord. 635. G. myrianthum Jord. 636. G. alpicola Jord. 637. G. brachypodum Jord. 638. G. luteolum Jord. 639. G. leucophœuni GG. 640. G. papillosum Lap. 641 . G. commutatum Jord. 642. G. Fleuroti Jord. 643. G. collinum Jord. 644. G. Timeroyi Jord, 645. G. silvestre Poil. 646. G. implexum Jord. 647. G. scabridum Jord. 648. G. intertextum Jord. 649. G. anisophyllon Vill. 65o. G. saxatile L. 65i. G. argenteum Vill. 652. G. lapeyrousianum Jord. 653. G. montanum Vill. 654. G. tenue Vill. 655. G. cometerhizon L ap. 656. G. pyrenaicum Gouan 657. G. caespitosum Ram. 658. G pusillum L. 6b9. G. helveticum Weigg. 660. G. megalospermumVil. 661 G. débile Desv. 662. G. uliginosum L. 663. G. palustre L. 664. G. elongatum Presl. 665. G. setaceum Lamk. 666. G. tenellum Jord. 667. G. , parisiense L. 668. G. divaricatum Lamk, 669. G. Aparine L. 670. G. spurium L. 671 . G. tricorne With. 672. G. saccharatum AU. 673. G. murale AU. 674. G. minutulum Jord. 675. G. verticillatumDauth G. Vaillantia 676. V. muralis L. ^11- V. ( hispida L. G. ASPERULA 678. A. odorata L. 679. A. galioides DC. 680. A. lœvigata L. 681. A. taurina L. 682. A. cynanchica L. 683. A. longiflora W. K. 684. A. tinctoria L. 685. A. hirta Ram. 686. A. arvensis L. 687. A. hexaphylla AU. G. Sherardia. 688. S. arvensis L. G . Crucianella 689. G. maritima L. 690. G. latifolia L. 691 . G. angustifolia L. Fam. VI. — Loranthacese G. ViSCUM 692. V. album L. 248 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 18 G. Arceutobium 693. A. oxycedri Bieb. Fam. VII. — CaprifoliacesB G. Sambucus 694. S. Ebulus L. 695. S. racemosa L. 696. S. nigra L. G. ViBURNUM 697. V. opulus L. 698. V. tinus L. 699. V. lantana L. G. LiNNŒA 700. L. borealis L. G. LONICERA 701. L. caprifolium L. 702. L. implexa Ait. 703. L. etrusca Santi 704. L. periclymenum L. 705. L. pyrenaica L. 706. L. Xylosteum L. 707. L. nigra L. 708. L. alpigena L. 709. L. cœrulea L. Cl. il - ANNULIFLORiE Fam. VI II. — Campanulacese G. Jasione 710. J. humilis Pers. 711. J. montana L. 712. J. perennis Lamk. G. Phyteuma. 71 3. P. pauciflorum L. 714. 715. 716. 717. 718. 719. 720. 721 . 722. 723. 724. 725. 726. 727. 728. 729. 730. 731 . 732. 733. 734. 735. 736. 737. 738. 739. 740. 741. 742. 743. 744- 745. 746. P. hemisphœricum L. P. Scheuchzeri Benth. P. orbiculare L. P. spicatum L. P. nigrum Sm. P. Halleri AU. P. scorzonerœfolium. Vill. P. betonicaefolium Vill. G. Specularia S. falcata DC. S. hybrida DC. S. spéculum DC. S. pentagonia DC. G. Campanula C. speciosa Pourr. C. médium L. C. barbata L. C. Allionii Vill. C, spicata L. C. thyrsoidea L. C. glomerata L. C. cervicaria L. C. pyramidalis L. C. petrœa L. C. Erinus L. C. latifolia L. C. Trachelium L. C. rapunculoides L. C. simplex DC. C. rhomboidalis L. C. lanceolata Lap. C. caespitosa Scop. C. pusilla Hasnk. C. excisa Schl. C. linifolia Lamk. 19 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 249 747' . C. rotundifolia L. 770. , C. europœa L. => ma- 748. C. Scheuchzeri Vill. jor DC 749- C. rapunculus L. 771. C. epithymum L. 750. c. patula L. 772. C. alba Presl. 751. c. persicifolia L. 773. C. Trifolii Babingt. 752. c. G. cenisia L. Wahlenbergia. 774- 775. C. corymbosa DC. C. monogyna Vahl. 753. W . hederacea Rchb. Fam. XII. — Acanthaceœ G. ACANTHUS Fam. IX Lobeliacese 776. A. mollis L. G. LOBELIA r L. . urens L. Fam. XIII. — Asperifoliœ 754. 755. L. Dortmanna L. G. Cerinthe G. Laurentia 777- C. minor L. 756. L. Michelii DC/ 778. 779- C. aspera Roth. C. alpina Kit. Fam. X. — Convolvulaceœ G. BORAGO G. CONVOLVULUS 780. B. officinalis L. 757. C. sepium L. G. Symphitum 758. C. Soldanella L. 759. C. tomentosus Chaix. 781. S. officinale L. 760. C. althœoides L. 782. S. tuberosum L. 761 . C. arvensis L. 783. S. mediterraneum Koch. 762. C. lanuginosus Desv. 784. S. bulbosum Sch. 763. C. Cantabrica L. 764. C. lineatus L. G. Anchusa 765. C. tricolor L. 785. A. italica Retz. 766. C. hirsutus Stev, 786. A. officinalis L. 767. G Siculus L. 787. A. undulata L, G. Cressa 788. A. sempervirens L. G. Lycopsis 768. C. cretica L. 789. L. arvensis L. Fam .XI. — Cuscutaceae /'^ X T G. NONEA G. CUSCUTA 790. N alba DC. 769. C. epilinum Weihe. 791. N. pullaDC. 250 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 20 G. Alkanna 792. A. tinctoria Tausch. 793. A. lutea DC. G. Onosma 794. O. echioides L, 795. O. helveticumBoiss. 796. O. arenarium W.et K. G. LiTHOSPERMUM 797. L. prostratum Lois. 798. L. fruticosum L. 799. L. oleœfolium Lap. 800. L. Gastoni Benth, 801 . L.purpureocœruleumL. 802. L officinale L. 803. L. apulum Vahl. 804. L. incrassatum Guss. 805 . L. arvense L. G. ECHIUM. 806. E. vulgare L, 807. E plantagineum L. 808. E. creticum L. 809. E. maritimum Willd. 810. E. pustulatum Sibth. 811. E . italicum L. 812. E. calycinum Viv. G. PULMONARIA 81 3. p. angustifolia L. 814 . P. officinalis L. 81 3. P. mollis Wolff. 816. P. grandiflora DC. = saccharata Mill. 817. P. tuberosa Schranck == a\urea Bess. G. Myosotis 818. M. palustris With. 819. M. lingulata Lehm. 820. M. Sicula Guss. 821 . M . pusilla Lois. 822. M. hispida Schlecht. 823. M. alpestris Schmidt. 824. M. pyrenaica Pourr. 825. M. versicolor Pers. 826. M. Balbisiana Jord. 827. M. slricta Link. 828. M. sparsiflora M. K. 829. M. Lebelii GG. 830. M. silvatica Hoffm. 83 1. M. intermedia Link. G. Eriotrichum 832. E. nanum Schrad. G. ECHINOSPERMUM 833. E. Lappula Lehm. 834. E. deflexum Lehm. G . Cynoflossum 835. G. cheirifolium L. 836. G. Dioscoridis VilL 837. G. officinale L. 838. G. pictum Ait. 839. G. montanum Lamk. G. Omphalodes 840. O. linilolia Mœnch. 841 . O. verna Mœnch. 842. O. littoralisLehm. G. ASPERUGO 843. A. procumbens L. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 251 PLANTAE BODINIERIANAE VACCINIACÉES ET ERICACÊES Par M. H. Léveillé. Agapetes vaccinioïdea sp. nov. — Frutex, cortice griseo, maculis nigris consperso; ramulis angulatis, flexuosis, gemmi- feris, foliatis. glabris; foliis giaberrimis, subtus glaucescentibus, obovato-oblongis, subcoriaceis, ad basim rotundato-petiolatis, dentatis, acu mi natis, nervis vixconspicuis, marginenon revoluto; floribus solitariis et revolutis; calice parvo, piloso, rubescente, lo- bis acuminatis; coroUa producta, roseo-purpurea, lobis involuto- revolutis^ obtusis; staminibus lo; filamentis brevibus, biseria- tim connaiis, anthera brevioribus ; antheris longe bicornutis; cornibus luteis et primum adnatis ; stylo elongato et rubescente; capsula perfecte globosa, calice dentato et accrescente vestita, sub-glabra, rubescente, nullomodo baccata sed prorsus siccata. KouY-TCHEOu: environs de Kouy-yang, mont du Collège; çà et là, petit sous-abrisseau; fleurs rosées-pourprées, 26 mai 1898; n° I7i6bis(£'m. Bodinier). — Mont de Lou-Tsong-Koan, petit arbuste très cassant, çà et là dans la montagne; fleurs en juin, 21 juillet 1897; n° 1716 {Em. Bodinier). Espèce à port très marqué de Vaccinium Myrtillus. Pieris Gagnepainiana sp. nov. — Frutex cortice griseo et rugoso; tota planta villoso-hispida ; foliis ovatis, longe ciliatis margine revolutis, obscure dentatis, rigidis, submuricatis, brevi- ter petiolatis, apice vix acuminatis vel obtusis; floribus spicatis, lerminalibus, longe bracteatis; bracteis erubescentibus; calicis parvi lobis acuminatis; corolla urceolata, alba, nervis pur- pureis munita; staminibus 10 inclusis; 5 antheris muticis, 5 fere abortientibus; filamentis villosis, calcaratis; sub anthera duplici cornu antheram non superante munitis; stylo vix exserto; capsulaglobosa,nigrescente ceterumque villosa, pedun- culata; semine flavo, subgloboso et alveolato. Environs de Yun-nan-sen, c au pied des rochers, bord des sentiers de la montagne; fleurs blanches, à nervures pourpres, floraison hâtive, 3 décembre 1896, sans n\xmévo [Em. Bodinier). 252 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Les feuilles de cette espèce sont de la taille du. Rhododendrum ferrugineum et non moins coriaces. Pieris divaricata sp. nov. — Frutice vel arbore magno, ramis gracillimis, maxime fragilibus et divaricatis, cortice grisée; foliis petiolatis, ovato-oblongis, sat conspicue nervatis, minute dentatis, utrinque perfecte glabris; floribus albis vel leviter roseis, terminalibus, inflorescentiam Odontitis sed am- pliorem referentibus ; pedicellis bractea minuta prœditis • calice parvo et incano, lobis acutis; corolla anguste et elon- gato-urceolata, villosa; staminibus villosis, inclusis, breviter appendiculato-cornutis; stylo exserto. Kouy-Tcheou : environs de Kouy-yang ; bois de Kien-lin- chan ; grand arbuste, quelquefois petit arbre; branches très cassantes; fleurs blanches, parfois légèrement rosées; 7 juil- let 1898; n° 2399 {Em. Bodinier). L'inflorescence de cette espèce rappelle celle de VOduntites. Pieris repens sp. nov. — Habitu Salicis repentis minimus et repens frutex; foliis parvis, oblongis, argutesetoso-dentatis, gla- brescentibus, subtus glaucis; ramis multis, maxime floriferis glanduioso-hispidis ; floribus spicatis etiam axillaribus, albo- purpureis ; pedicellis bracteatis; calice parvo, lobis incano- villosis non raro pectinatis, subacuminatis ; petalis margine ciliatis; corolla urceolata ; staminibus styloque inclusis; anthe- ris appendiculato-cornutis. Kouy-tcheou: montagnes entre Hin-y-fou et le fleuve Hoa- kiang; partie haute de la montagne; très petit arbuste; fleur d'un blanc pourpré, 20 avril 1897: n° i56o [Em. Bodinier). Pieris Martini 5p. nov. —Frutex cortice rugoso ; apice ramo- rum tomentoso, foliis glabris etlucidis, margine revolutis, coria- ceis, conspicue nervosis, integris, apice anguste et longe acumi- natis; floribus albis roseo notatis, e ramis sub foliis terminalibus enascentibus, in spicas nutantes dispositis ; calice glabro, lobis acuminatis ; corolla vix urceolata patenti ; staminibus styloque exsertis ; staminibus conspicue appendiculato-cornutis. Kouy-tcheou: environs de Gan-pin, mont près de la ville; arbuste à fleurs blanches teintées de roses, 5 juin 1898; n° 2 3o8 [L. Martin). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE '253 Pieris Kouyangensis 5p. nov. — Frutice parvo 5o cm. non excedente ; cortice rubescente, obscure striato et glabrescente ; foliis oblongis, petiolatis, integris^ margine revolutis, supra glabris nec conspicue nervatis ; infra autem parum et passim villosis, nervis conspicuis ; floribus nutantibus in spicas axilla- res vel terminales dispositis, eleganter constricto-tubulosis ; pedicellis hispidis et longis ; calice parvo et campanulato ; se- palisliberis : corolla tubulosa, alba et pubescente ; stylo elon- gatoat parum exserto ; antheris muticis. Kouy-tcheou : environs de Kouy-yang, c. sur les montagnes du Collège; petit arbuste à fleurs blanches, i8 mai 1898; n° 2264 [E m. Bodinier). Pieris Duclouxii sp. nov.. — Frutice 2-3 m. alto et robusto, cortice griseo ; foliis coriaceis, ovato-oblongis, serrulatis, vix petiolatis, pallide viridibus, acuminatis, subtus pallidioribus, margine revolutis, acuminatis; floribus nunc in spicas, nunc in fasciculos praesertim axillares foliis breviores dispositis ; pe- dicellis bracteatis; calice glabro, lobis subacutis; corolle urceo- lata glabra ; staminibus styloque incluso ; antheris appendicu- lato-cornutis. Environs de Yun-nan-sen, bois de la pagode de Kiong-chou- se ; grand arbuste de 2-3 mètres ; 2 mars 1897 [Em. Bodinier) ; item à My-tsao, 6 mars 1897; item, mont Ma-Kay, 4 avril 1897 {Fr. Ducloux). Très voisin du P. Kouyangensis., dont il diffère par ses fleurs très denses, à peine pédicelle'es et par ses feuilles dentées. Pieris Bodinieri sp. nov. — Frutex, cortice brunneo et sub- striato; fo^w^g^/a^er; foliis oblongis, coriaceis, serrulatis, subtus nervosis et rettculatis, petiolatis, erectis, glabris et glaucescen- tibus ; floribus in racemos terminales dispositis ; pedicellis bracteatis ; calice campanulato, sepalis fere liberis ; corolla alba, urceolato-vesiculosa, glabra ; staminibus inclusis, stylo exserto ; antheris muticis. Environs de Yun-nan-sen, c, dans la montagne; fleurs blan- ches ; arbuste ; premières fleurs, 29 janvier 1897 ; n" 60 [Em. Bodinier), 9 mars 1897 {Fr. Ducloux). Zenobia cerasifLora sp. nov. — Frutice tereti robusto et 254 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE elato ; cortice griseo ; foliis glabris, ovatis, acuminatis, serru- latis, alternis, glaucescentibus, longe petiolatis ; nervis conspi- cuis ; floribas in fascicules axillares dispositis ; calice 5-partito, aestivatione aperto, sepalis persistentibus acuminatis, quam petala 5-6 plo minoribus ; corolla gamopetala, campanulata, late aperta, lobis integris et venosis ; staminibus lo, ad basim dilatatis et villosis, apice bicornutis ; cornibus antheras flavas aequantibus, divaricatis, reflexis et recurvis ; stylo simplici, elongato coroUam aequante ; stigmate simplici et indivise ; capsula globosa, eleganter et conspicue 5-costata, loculicide 5-valvata ; bracteis ac bracteolis ad pedicellos nullis. Malgré l'absence de bractées et de bractéoles aux pédicelles, nous ne pouvons rapporter qu'au genre Zenobia cette curieuse et belle espèce dont la foliation et l'inflorescence rappellent exactement le port et l'aspect du Ce?'asus avium. Kouy-tcheou : Collège ; Tang-kio-chan, 20 mai 1900 [Em. Bodinier). Pyrola Gorbieri^p. nov. — Glabra ; caule elato, robusto, 1-2 squamis bracteiformibus munito ; inferne sed non ad radi- cem conferte foliato, squamis interjectis ; foliis oblongis, gla- bris, longe petiolatis (petiolis alatis), obscure et parce denticula- tis, obtuse acuminatis, margine revolutis, subcoriaceis, nervis parcis sed conspicuis ; floribus 3- 10, Iaxis, pro génère 7naximis, conspicue pedunculatis, bracteis squamiformibus pedunculos aequantibus; lobis calycis oblongis, margine hyalinis, corolla fere triplo minoribus; petalis late obovatis, speciosis,intus albis extus autem brunneo-purpureis, margine pallidioribus ; stami- nibus rubris inclusis petala non aequantibus ; stylo deflexo pri- mumincluso vel vix exserto,persistenteetsubstigmate annulato, demum (capsula matura et marcescente) elongato ; stigmate 5-plici ; capsula réfracta, subglobosa necangulata, Malvae fructum referente, valvis levi sinu notatis ; seminibus fulvis vel brun- neis, recurvis. Distinct des P. renifolia Maxim, et P. atropurpurea Fran- chet par la forme de ses feuilles ; s'écarte de V atropwpurea par ses feuilles grandes, ni cordées, ni suborbiculaires, ses fleurs nombreuses et ses étamines incluses. ACADÉMIE DE GÉOGIUPHIE BOTANIQDK 255 Voisin du P. minor L., il s'en écarte par ses styles infléchis, ses fleurs très grandes, ses feuilles obtuses, sa souche pivo- tante. Kouy-tcheou : environs de Kouy-yang, monts du Collège, dans les bois. Belles fleurs blanches intérieurement, brunes pourprées extérieurement ; 26 mai 1898, n» 2286 [Em. Bodinier). PLANTAE BODINIERIANAE Genre PARIS Par M. H. Léveillé. Paris Ghristii sp. nov. Planta robustissima; caule elatissimo (8o°'°-i'")et striato ; foliis 8, maximis, ovatis, glabris et erosis, marginali nervo notatis ; longe petiolatis ; apice contractis, acuminatis, membranaceis, circiter ly"^" longis, lo*'™ latis, nervis conspicuis ; pedunculo quam folia duplo longiora ; sepalis 8, ovatis acuminatis, amplis 6"" longis et 2*="' latis, saepe rubro maculatis, petalis 8 flliformibus sepala fere aequantibus ; staminibus 20, filamentis brevibus vel fere nullis, vix dimidiam partem antherarum aequantibus ; con- nectivo antheram non superante ; ovario cartilagineo, perfecte sphaerico, ad apicem costato, stylis brevissimis, stigmatibus 8, revolutis et contortis. — Kouy-Tcheou [Em. Bodinier). L'ovaire de cette espèce n'étant pas bacciforme, ne permet pas de la rattacher à la section Euparis^ d'autre part sa forme par- faitement sphérique ne permet pas de la comprendre dans les sections Eiiihyra et Parisella. C'est une nouvelle preuve entre mille de l'instabilité et du peu de valeur des sections. Paris Mercieri sp. nov. (Parisella) Caule elato et striato, e vagina spathiformi enascente ; foliis 5-6, ovatis, petiolatis, amplis (140^ longis, 7^" latis), erosis et marginali nervo notatis, lucidis, flaccidis, nervis conspicuis ; pedunculo quam folia duplo longiore ; sepalis 5, sessilibus^ ova- tis, acuminatis, flaccidis ; petalis 3 apice dilatatis, sepala vix 256 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE aequantibus ; staminibus 8, filamentis brevissimis quintam tan- lum partem staminis eflFormantibus, connectivo antheram non superante ; ovario inconspicue alato ,pyramidali truncato, den- tato, elongato et muricato ; stylis 3. rubesceniibus, in columnam ovario acquilongam basiadnatis; stigmatibus 3, revolutis. Bien distinct du Paris Delavayi^ notamment par ses feuilles molles, son pédoncule double des feuilles, ses 8 étamines, ses 3 styles et ses pétales plus allongés. La colonne stylaire naît du sommet de l'ovaire qui fait saillie tout autour d'elle à la façon d'une plate-forme. Kouy-Tcheou : bois de Kien-lin-chan, environs de Kouy-yang, 17 juillet 1898 ; n° i635 [Em. Bodinier) \ montagne de Lou- tsong-Koan, dans les taillis ou fourrés humides de la montagne, i3oo™, i*"" juin 1897 ; n" i635 i^Em. Bodinier). Paris Franchetiana sp. nov. [Parisella). Gaule robusto et elato, foliisS, ovatis, amplis, 15*™ longis et 4-5-" latis, longe petiolatis et rubescentibus, erosis et conspicue nervatis, submembranaceis, acuminatis;^e(iMncM/o folia aequan- te\ sepalis 8, angustis, lanceolatis^ acuminatis, in petiolum non raro alatum attenuatis; petalis 8, filiformibus petala fere aequantibus; staminibus 10-12, filamentis tertiam antherae partem aequantibus ; connectivo antheram non superante ; ovario elongato, truncato, 8-alato ; apice purpurascente, non dentato; stylis brevibus, rubescentibus, stigmatibus 3-4, crassis rubris eL revolutis. Kouy-Tcheou [Em. Bodinier). A raison des côtes de l'ovaire, nous rattachons cette espèce à la section Parisella, bien que ses affinités soient avec les espèces de la section Euthyra. Elle diffère du P. Fargesii et du P. Chinensis, entre lesquels elle est intermédiaire, par ses verticilles foliaires et floraux externes, 8-mères. Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H. LiËVEILLÉ. Le Mam. — Imprimerie de l'Institut de Bibliographie de Paris. — iii-190» 12* Année '3® Série) N° 163 I«''JUIN IQ03 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique (c LE MONDE DES PLANTES » C!e iiiiméi-o a pai-ii le 40 l^ui JL003 SOMMAIRE DU No 163 Notifications de MM, Lhomme, Richter, Thomas, Blind, Audin, Aubouy. Notes sur quelques Roses du Massif central, M. L. Lavergn'e. Plantae Bodinierianae : Polygoiiatum, M. H. Léveillé. Contribution à la Flore de la Mayenne. M. H. Léveillé. Diverses récoltes en Provence et annotations, .M. Alfr. Reynier. Note rectificative, M. I. Thériot. La Flore populaire dans l'Aibret, M. Ducomet. Bibliographie. LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (typographie monnoyer) 12, Place des Jacobins, 12 1 9 03 Académie internationale de Géographie Botanique Directeur : M. TREUB. Secrétaire perpétuel-Trésorier : M. H. LÉVEILLE, p, 78, rue de Flore, Le Mans (Sarthe). Conseil de l'Académie : MM. Treub, Léveillé, <^, Le Gendre, p, King, A. Engler, Philippi. On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. Secrétariat-Rédaction TS. Rue de Floi-e, TS Nos Collègues hors France peuvent nous adresser leurs cotisations soit par la poste, soit PAYABLES A\J IIIA]%S, au COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE, à la SOCIÉTÉ GÉNÉ- RALE, ou au CRÉDIT LYONNAIS. DÉPÔTS : Abonnement ; 12 fr. ; Le numéro : 1 f r PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médi- cale et scientifique, 20, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fils, 19, rue Haute- feuille. LONDRES W. DuLAu and C% Foreign booksellers, Sy, Soho Square. William Wesley and C°, 28, Essex Street, Strand. BERLIN, S. W. 46 Gebrûder Borntraeger, Schôneberger- strasse, 1 7, a. Dépositaire pour V Alle- magne et r Autriche. NEW-YORK Ph. Heinsberger, i5, First Avenue. Allgemeine Botanische Zeitschrift Revue botanique générale pour le système, la détermination et la géographie des plantes, etc. Paraît depuis janvier iSgS avec le concours d'un grand nombre de botanistes renommés. La revue donne des traités sur des groupes de plantes difficiles, des diagnoses d'espèces, de formes, de plantes hybrides, des descriptions de régions intéressantes au point de vue de la flore et de la géographie des plantes, des relations de voyages botaniques, des rapports sur les travaux d'instituts botaniques, de sociétés, de sociétés pour l'échange des plantes, cic, des biographies de botanistes remarquables, des personnalités, des annonces, etc. L'Allgemeine bot. Zeitschrift paraît le i5 de chaque mois précis, brochée et munie d'une enveloppe contenant i à 2 cahiers, au prix de G, 00 marks par an ; elle est expédiée sous bande et sans frais de port. Des spécimens vous seront adressés gratuitement. Karlsruhe en Bade (Allemagne), Le rédacteur en chef: A. Kneucker, Werderplatz, 48. Editeur : J.-J. Rëiff. Mouvement de l'Herbier Du R. P. Faurie, d'Aomori (Japon), un volumineux envoi d'Amentacées (en particulier Salix), Polygonums, Amarantacées et Epilobes pour la de'termi- nation. r 2« Année (3* Série) N° 163 I" Juin iqoS BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE NOMINATIONS Par décision en date du 25 mars, sont nommés membres auxiliaires de l'Académie : M. Lhomme (Léon), directeur de la sucrerie de Mayot, par La Fère (Aisne), présenté par Al AI. Vicioso et Léveillé. M. RiCHTER Lajos, Privatbeamter, Andrassy-ut, 3, Budapest, Hongrie, présenté par AlAI. Léveillé et Gandoger. M. Thomas (C), pharmacien de i'^' classe à Saint-Dizier (Haute-Marne), présenté par AI AI. Lachot et Léveillé. M. Blind (Charles), maire d'Azans, par Dôle (Jura), présenté par AfM. Brunard et Parmentier. M. AuDiN (Marius), secrétaire général de la Société botanique de Lyon (Rhône), présenté par AfAf. Léveillé et Saint-Lager. M. AuBouY (A.), 12, rue de la Gendarmerie, Montpellier (Hérault), pré- senté par AIAI. Léveillé et Durand. Le Directeur, TREUB. SEANCE DU l^^'AVî^IL 903 Parmi les ouvrages déposés sur le bureau, on remarque la Flora von Deutschland, Œsterreich und der Schwei^ du D' Thomé, éditée par F. von Zezschwitz de Géra. Les travaux suivants sont lus ou analysés : Notes sur quelques Roses du sud du AI assif central, par M. Lavergne ; Contribution à la Flore mycologi- que de l'Auvergne, par M. Brevière ; Plantae Bodinieridnae, Polygonatum, par M. Léveillé ; Diverses récoltes en Provence, par M. Reynier. 20 258 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Notes sur quelques Roses du sud du Massif central Par L. Lavèrgne Instituteur à Maurs (Cantal). J'ai rédigé ces quelques modestes notes en me livrant à l'é- tude des Roses de l'herbier Malvezin. Les rhodologues, à les parcourir, pourront y trouver quelque intérêt, par certains aperçus personnels, par certaines stations botaniques y men- tionnés. Les doubles et l'herbier lui-même, de feu Malvezin, contien- nent plusieurs centaines de numéros de Roses. J'en ai extrait 4 ou 5 récoltes, datant de 1879, et de provenances diverses. Les cinq ou six stations ayant fourni des matériaux intéressants so n i°Le Lioran et ses environs (sol volcanique). 2° St-Santin-de-Maurs, Montmurat (Cantal), en plein bassin calcaire tertiaire. 30 Figeac(Lot), sols calcaires des environs. 4" Capdenac, Asprières^ St-Julien-d'Empare (Aveyron). Cal- caires et schistes cristallins. Toutes ces espèces ont été déterminées, revues soigneusement par deux botanistes compétents, MM. EouUuet Loret. J'ai pro- fité largement de leur expérience. Voici donc la liste des espèces, formes^ variétés que j'ai exa- minées attentivement (i). I- Rosa arvensis Huds (Rouy VI, p. 242). Cantal : Vieux chemin de Moissac aux rochers de Guze. — Courbelimagne. (J. de Puyfol). 2. R. communis Rouy VI, p. 281 =R. canina L. et auct. mult. I. Subsp. R. stylosa Tiesv . S systyla Bak. = R. sytsyla Bast = P trivialis Gren. infl. Juras p. 240. (i^ Quant à la classillcalion, j'ai suivi l'ordre adopté par M. G. Rouy, dans son excellente P'I. de Fr., t. VI. ACADÉMIE DE GliOGRAPHlE BOTANIQUE 259 Cantal : St-Santin. Montmurat. — Lot : Figeac. S systyla Bak. s. va.r./astig-iata Rouy = fasti- giata Bast. Ce n'est qu'un état du R. systyla Bak, à styles moins sail- lants. Boreau a été vaincu par l'évidence en rencontrant, parfois sur le même buisson, ces deux prétendues espèces. Cantal : St-Santin-de-Maurs. Montmurat. — Lot : Figeac. II. Suhsp. canina (L.) Rouy. x^ tomentella Bak. folioles petites. Œ Cette plante me paraît de la section des canines non des rubigineuses. Quoi qu'en dise Déséglise, car j'ai des échantil- lons authentiques donnés par l'auteur à Delille, et les folioles n'ont point de poils glanduleux en dessous, comme l'ont cru plusieurs botanistes » Scrip. Loret. Cantal: Montmurat. St-Santin-de-Maurs. — Lot : Figeac. — Aveyron : St-Julien-d'Empare. V squarrosa Rau, à feuilles un peu plus petites que dans le R. dumalis Bechst. Aiguillons nombreux sur les rameaux florifères. Cantal : Montmurat. St-Santin. — Lot: Figeac. — Avey- ron: Gapdenac. St-Julien-d'Empare. ; Lutetiana Lém. 0. Considéré comme le type linnéen du Canina » Scrip. Loret. Cantal : Ravin des Gardes, près le Lioran. Route du Lioran à Laveissière. l^ dumalis Bechst. Cantal: Du Lioran à Laveissière. St-Santin. Montmurat. — Aveyron : St-Julien-d'Empare. Asprières. l'^ Andegavensis Bast. Cantal : Du Lioran à Laveissière, à St-Jacques. St-Santin. Montmurat. — Lot : Figeac, — Aveyron : Gapdenac. St-Julien- d'Empare. Asprières. ?'" urbica Lém. Cantal : Du Lioran à Laveissière, à St-Jacques. Ravin des Gardes. — Aveyron : Asprières. 0 globosa Desv. = R. sphœrica Gren. !260 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE a Grenier, après s'être convaincu que la forme des fruits varie dans la même plante, avait fini par ne plus croire à son espèce» Scrip. Loret. Cantal : Route du Lioranà Laveissière. 0*' dumetorum. Thuill. « à pédicelles glanduleux (an. R. trichoidea. Rip ? » Scrip. Boullu). « C'est un dumetorum Thuill. M. Godron en fait une forme du R. canina^ dans sa fl. de Lorraine. » Scrip. Loret. Cantal: St Sa.min. Montmurat. T. agraria. Rip. « var. fructu-globosa. » Scrip. Loret. Cantal : Montmurat. IIL Subsp. R. Pou:{ini. Tratt. = R. micrantha DC. (non Smith). J'ai examine' des quantités de pieds et j'ai trouvé indifférem- ment les styles glabres ou hérissés. Cantal : Montmurat (déterm. Boullu). — Lot : Figeac. — Aveyron : Asprières, Capdenac. IV. Subsp. R. glauca. Viil. et auct. mult. (non Bor.) =s» R. Reuteri. Godet. Cantal : Ravin des Gardes près le Lioran. — Route du Lio- ran à Laveissière. 3. R. Rubrifolia. Vill. (Bor. p. 177. Ed. IL n" 672). « Commun dans les montagnes du Cantal » Scrip. Malvezin. 4. R. viscaria. Rouy. VI. p. 346. I. Subsp. R. agrestis. Savi = sepiiim Thuill. « In herb. Mal- vezin: R. sepium. Thuill, forme à petites feuilles = R. agres- tis Savi qui n'est qu'une variation insignifiante du R. sepium. Thuill, que Savi n'avait pas connu » Scrip. Loret. X. virgultorum. Rouy (Rip.) « qui n'est qu'un sepium à fruits ronds» Loret. — Lot: Figeac. — Aveyron : Asprières. VI. Subsp. R. rubiginosa. L. (Rouy. p. 369). a. comosa. Dumort. Cantal: Route de Ste-Anastasie, sous les rochers de Laval. Lot: Figeac. — Aveyron: Asprières, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 261 5. R. tomentosa. Smith. (Rouy VI. p. 379). Gantai : Bois d'Algères. — Lavaissière, Commune de Raulhac, (J. de Puyfol.). — Aveyron : St-Julien-d'Empare. 6. R. villosa. (L. Rouy. VI. p. 390). a. pomi/era. Desv. « rentre dans le R. tomentosa, Smith., tel que beaucoup d'auteurs l'ont compris. » Loret. Cantal: Lavaissière, de Raulhac (J, de Puyfol). 7. R. pimpinellifolia L. (Rouy. VI. p. 416). jE. inermis. DC. = R. mitissima. Gmel. « Linné (Mantis. p. 399) propose de supprimer le nom du R. pimpinellifolia qui avait établi de grandes confusions et il vaut mieux dire : R. spinosissima. L. Var. mitis. Gmel. » (Scrip. Loret). Cantal: Rocs de Vassivière, près le Lioran. — Lot : Figeac. — Aveyron: Capdenac (i). Maurs, j5 mars igo3. PLANTAE BODINIERIANAE Genre POLYGONATUM Par M. H. Léveillé. Polygonatum ensifolium sp. nov. Gaule debili fiexuoso angulato et striato, vix piloso ; foliis alternis, angustis, petiolatis, ensiformibus, dense nervatis, folia Cephalantherae ensifoliae referentibus ; floribus nutantibus solitariis, breviter pedicellatis ; bacca globosa, pulposa, brun- nea ; seminibus 6-8, pallide luteis, subglobosis. Kouy-Tcheou : environs deTsin-gay, haute montagne à Kao- po, en fruits 16 déc. 1897 (■^' Laborde et Em. Bodinier). (i) Toutes les plantes ci-dessus, sauf quelques-unes dues à M. Jordan de Puyfol, ont été récoltées par Jean Malvezin. 262 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Polygonatum Martini sp. nov. Caule robi{stissimo,a.ngu\axo^ subobscure striato, lucido;foliis alternis^aw;j/mzm/5,breviteretalato-petiolatis,conspicuestnato- nervatis ; floribus magnis, albescentibus et angulatis^ perianthio villoso ; inflorescentia axillari pedunculis ramosis et multiplici- bus composita ; staminibus 6 inclusis, medio tubo affixis, fi]a- mentis brevibus et complanatis ; stylo filiformi, apice obscure lobato perianthium aequante. Kouy-Tcheou : route de Pin-yue à Kouy-yang, 12 mai 1899, n* 2639 [L. Martin). Plante remarquable parson périanthe velu extérieurement, son inflorescence formée de pédoncules rameux comme dans le P. macropodum, mais bien distincte de celui-ci par ses feuilles énormes (25 centim. de long sur 8 centim. de large), très nervées et nettement pétiolées. Le P. macropodum Turcz. a d'ailleurs son périanthe glabre, ses fleurs plus petites et ses pédoncules plus longs, ramifiés au som- met et non rameux presque dès la base comme dans le P. Martini, Polygonatum Bodinieri sp. nov. Rhizomate flexuoso et interdum furcato ; caule parum flexuoso, gracili et anguloso ; foliis maxime petiolatis, basi rotundatis, lucidissimis., alternis et flaccidis ; inflorescentia axillari uni vel biflora; floribus mediocribus, extus violaceo-purpureis, conspersis autem inius maculis brunneo purpureis ; perianthio parce villoso. Kouy-Tcheou : Environs de Kouy-yang. Mont du Collège. Montagne de Lou-tsang-Koan, à l'entrée de la grotte de Ke-ma- tong, endroits toujours humides et ne voyant presque pas le soleil. — Plante rare. — Fleurs violacées, teintées de rose, quel- quefois tachées d'un brun-pourpre, violet-pourpré extérieure- ment, taches brunes pourprées intérieurement, !««■ juin 1897 et 26 mai 1898, n°s 1597 et 1597 bis {Em. Bodinier). Cette espèce n'est pas seulement distincte des autres espèces du genre par ses feuilles nettement pétiolées et ses fleurs colo- rées, mais encore par ses feuilles à nervures peu notables deve- nant très visibles et laissant voir par transparence toutes les mailles de leur réseau. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 263 Contributions à la Flore de la Mayenne Par M. H. Léveillé {Suite). Lathyrus sylvestrls L. — AR. — Bazougers : anciens fours à chaux de la Mardelle (Barré) : La Chapelle-Anihenaise : gare (Mercier, Chenu et Mme Chenu). Lathyrua latifolius L. — La Chapelle-Anthenaise : talus de la voie ferrée, près la gare ei eu allant vers Monlsurs ! .Viaisoncelles : bois de Bergault près de maisons en ruines 1 Subspontané. Lathyrus Nissolia L. — AR.— Bonchamp: haie près de la ferme du Plessis-Guyeux et voie ferrée de Laval à Château-Gontier en face de la ferme de Fougerolles; assez abondant sur une longueur de 3om. environ [Barré) v ! Amorpha frutioosa L. — Légumineuse américaine rencontrée jadis par M. Gougis près Jublains sur les ruines, v ! A exclure. Prunus Mabaleb L. — RRR. — Chemeré ; Chauvières de Maubusson (naturalisé). Cet arbrisseau provient sans doute, ainsi que Berberis vulgaris, du parc du château de Thé- valles (J. Daniel). Prunus spinosa L. var. fruticansWeihe. — R.— Chemeré : La Forge (Jos. Daniel); Bonchamp (J. Barré] v ! Jublains : la Brisette et l'Ermitage ! Prunus Padus L.— RR.— Jublains : la Garenne; planté mais se reproduisant. Cratsegus oxyacantha L. — AR. — Epineux-le-Séguin : route de Ballée! Bonchamp: chemin allant de la route de Forcé au moulin de la Porée. Presque aussi commun que le C. monogyna et présentant tous les passages (Barré et Mercier); Chemeré {Jos. Daniel) vl Wontrgnc; haies bordant le chemin latéral de la ferme de Chambort aux fours à chaux de la gare. Fleurs à odeur nauséabonde [Chenu et Mercier) ; Chemeré : allée de Thévalles ; chemin des châteaux [Jos. Daniel). Le C. oxyacantha varie à 2-5 styles. Pyrustorminalis Ehrh. — AR. — Ballée; près le bois de Lignières ! Bonchamp (J. Barré); Laval: près le pont de Changé! Maisoncelles : bois de Bergault! Meslay .• petit chemin près la Saulais ! Port-Brillet et Olivet : çà et là dans le bois de Misedon (L.Daniel et Chenu); Cossé-en-Champagne; Saulges; Chemeré ; croit spontanément par pieds séparés dans les haies [Jos. Daniel)] Daon ; (Barré); St-Fort; (Barré et éMer- cier); Chailland; forêt de Mayenne! Pyrus aucuparia Sm. — AR. — Forêt de Bourgon [Mercier) et Chenu) ; Maison- celles : bois de Bergault I et environs de la Pierre ! Meslay : petit chemin près la gare I bord des ruisseaux partant de la Motte et allant vers la Dorée (CAewM); Landivy(C/ientt); forêt de Mayenne (Gougis) v ! Désertines ! Daon [Barré] ! Agrimonia odorata. — Forcé, près les fours à chaux (Labbé et Poirier) ; chemin des bois du Château de Cornesse à la ferme du Bac-de-Pertuis (Labbé, Mercier et Chenu). Rosa stylaris Gentil. Leucochroa. — f. chlorantha. — St-Jean^sur-Erve : route de Thorignél Chemeré (Jos. Daniel). [R. leucochroa Desv. et R. chlorantha Sauz. et Maill.). Glabra. — Chemeré (Jos. Daniel). (R. rusticana Déségl. et virginca Rip.). RosEA.— Chemeré [Jos. Daniel] v! [R.systyla Bast et R. parvula Sauz. et Maill.). Rosa canina L. HispiDA.— Chemeré: Maubusson (Jos. Daniel)^\ Cette rose à pétioles velus et à fo- lioles pubescentes en dessous sur les nervures, ayant été communiquée à M. Gentil, il lui a anne.Ké la note suivante : « Cette rose, qui me parait bien être un R. canina du groupe hispida, correspond à la forme que Desportes nommait mollis à pétioles velus inermes, nervures des folioles pubescentes, pédoncules hispides.» Je n'ai jamais ren- contré cette forme dans la Sarthe. DuMALis. — Chemeré [Jos. Daniel: v! Rosa canina X provinoialis— Chemeré: ferme de la Diochère, haie bordant l'aire (Jos. Daniel] v ! Celte forme, qui a toutes les allures d'un rosier indigène, a étéconsidë- rée par M. Gentil comme l'hybride du R. canina X gallica. Sa situation à une trentain" de pas du R. canina confirme cette détermination. 11 en existe deux buissons. Rosa provinoialis Ait. — Chemeré! ferme de la Uiochêre, haie d'un champ (Jos Daniel) v ! Plusieurs pieds, reste de culture. Rosa rubiginosa L.— Ernée : Panard (Gougis) v ! Rosa micrantba §mith. f. permixïo Déségl — Argentré : coteaux de la Corbinière (Mercier et Chénu)\ 1 le 264 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Rosa tomentosa Sm. — La plus répandue dans les parages de Pontmain et de Lan- divy {Chenu et Mercier). Rubus silvaticus Muel. — Var. Questieri Weihe f. Victoris Sudre. Bouessay (Sudre). Rubus hedycarpus Focke. — s. esp. GiUoti Boul. — Andouillé : bords de l'Ernée en face le moulin de la Forge (J. 'Barré) v I varie à fleurs doubles. Rubus vestitus W. et N. — Andouillé: bords de l'Ernée en face le moulin de la Forge J. 'Barré). Rubus adsoitus Gen. X Chedœanus Sudre (R. ascitus X Sprengelii, R. Mercieri Genev. p. p., R. vilUcaiilis Bor p.p. non spectabilis Merc). — Mayenne : chemin de la Croix iChedeau in herb. Boreau). Rubus foliosus W.M. f. conspectus Gen.— Bouessay. Rubus caesius L. — A fleurs doubles. Andouillé : près du moulin de la Forge, sur le bord de la route de la Baconnière (/. 'Barré). Potentilla Comarum Nestler non Scopoli (P. palustris Scopoli). — AR. — St-Ger- main d'Anxure: étang de Marigny (J. "Barré); Mézangers: étang de Mézangers(A/erc:>r et Chenu); Désertines: les Gruaux ! St-Aubin-Fosse-Louvain : queue de l'étang 1 Potentilla vema L.— AR. — Epineux-le-Séguin ! Ballée! Cossé-en-Champagne ! rive gauche du Treulon vers la Baste [Mercier): Bonchamp et Forcé: entre la ferme de l'Orbière et les anciens fours à chaux de Rochévier sur les coteaux surplombant la Jouanne (Chenu et Mercier). Potentilla tormentilla Scop. Var procumbens Sibth. — R. — Ernée : Vauragines (Gougis) v! Epilobium spicatum Lamk, (E. neriifolium Lévl). — AR. —Andouillé : bord du ruisseau de la Gastardiere, vallon dépendant de la ferme de la Blinière {'Barré); Olivet : bois de Misedon, près de l'étang du gué de l'Aune à gauche de la grande allée ! Mar- tigné: bord de la Mayenne au-dessous de Boussard ! Ernée: pont de Vahais (Gougis)\ (loc. précisée); Moulay: bord de la Mayenne ! Port-Brillet: bois aux Moines chemin du Moulin-Neuf! Epilobium montanum L. F. verticillatum Mert. et Koch.— Laval : chemin de Rouessé à la Croix-des-Landes {Chenu). Epilobium palustre L.— R.— Laval : petit bois de Croix-Bataille (J. 'Barré] ; Oli- vet : bois de Misedon, ruisseau au nord du Gué-de-1'Aune (Ern. Rocher) et bords de l'étang, abondant ! St Denis-de-Gastines : Funieçon (M^rcfer, Chenu ei 'Barré). St-Au- bin-Fosse-Louvain : queue de l'Etang (C/zénu) ! Deux-Evailles ; étang de la Panderie Chenu et Gautier); Olivet: bords de l'étang du Gué-de-l'Aune (Mercier, Chenu et Gautier) ! Epilobium roseum Roth.— AR.— Saulges : petit chemin près la Foillardière (Jos. 'Daniel) v 1 St-Berthevin : long chemin creux allant de la Chouannière vers les prairies sur la droite en face du débarcadère de la mine d'anthracite du Genest (Mercier et Che- nu); Chailland : Robinet et près de l'école libre 1 abondant. Onothera communis Lévl. (O. biennis ex parte). — Laval : bord de la Mayenne presque en face Changé! Chailland : rive gauche de l'Ernée entre Aubert et la Claye (£. Labbé et Fre Paul) ; Laval : bord de la Mayenne (Gavtier et Laborde). Ludwigia palustris L. —AR. — Chemeré : prairie de Thévalles (.fos. 'Daniel) \\ Ernée : l'Etang-Neuf (Gougis) ! St-Aubin-Fosse-Louvain : ruisseau à la queue de l'étang (Savoure) 1 Trapa natans L. — Arquenay : étang du moulin de Vassé (Chenu) ! Mézangers: étang de Mortry (A/ercfer et Chenu). Myriophyllum spicatum L. — AR. — Sacé: la Verrerie, mare près des Carrières et dans la Mayenne! Bonchamp: étangs du Grand-Coudray, de Noisement, la Bou- grière, etc. CBarré); Parné : étang des Hairies (Chenu) ! Ernée: rivière d'Ernée au Val {Gougis)M 1 St-Jean-sur-brve: moulin de la Motte! Chemeré (Jos. "Daniel); étangs de Jublains (CAénu et A/erc/er); St-Aigiian-sur-Roè : étangs delà Guiardiere (C/itfMî/) ; St- Aubin-Fosse-Louvain : étangs I Chemeré : mare de Cénière et dans l'Erve ; Saulges ! Montguyon et le pont du Gué, dans l'Erve (Jos. "Daniel) Entrammes : dans la Mayenne ; St-Denis-d'Anjou : près Varennes ! Myriophyllum alterniflorum DC. — AR. — Petite mare près de l'Aubière à la li- sière du bois de Bourgon (Mercîer): St-Jean-sur-Mayenne: bassins de pisciculture de l'écluse de l'Ame! et fossé aquatique au bord de la Mayenne rive gauche! Brétignolles : bord de la Mayenne au-dessous de la Thibaudièrel Landivy : ruisseau près Mausson ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 265 Mercier et Chenu); Menil: mare près le chemin de halage presque vis-à-vis Fourmus- son (Fre Paul} ! Myriophyllum verticillatum L. — R. — La Bazouge-de-Chemeré : dans la Vaige {Jos. "Daniel) v\ Saulges : étang de Soulgé (Jos. Daniel) \\ Mézangers: éiang de la Conuère {Mercier et Chenu). Portulaca oleracea L. — Entrammes : la Trappe! Gorrigiola littoralis L. — AR. — Landivy : champs sablonneux des Terriers [Chenu); Monttioiirs : en face le château de la Motte (J. 'Barre); Athée : cimetière (Fre Paul). Scleranthus perennis L. — R — Parné : passage à niveau de Cheré, sur le» talus (Chenu et Mercier) v ! Argentré : bord de la Jouanne (Mercier e\ Chenu). Herniaria vulgaris I.. s. esp. glabra L. — AR. — Cossé-en-Champagne : auloor des fours à chaux et des carrières I Ghémeré (Jos. Daniel). Port-Brillet : décombres, route de la Gravelle I Laval : extrémité du champ de tir opposé à la route (Chenu) v I s, esp. Hirsuta L. — R. — Laval : Tliévalles {Mercier et Chenu). Sempervivum tectorum L. — Daon : toits dans le bourg I et moulin de Four- musson ! Seduoi Fabaria Koch. — R. —Rochers au bord de la Mayenne, de Mayenne à St- Jean-sur-Mayeiine ! Sedum anglicurc Huds. — R. — Bonchamp et Louvigné; çà et là [J, Tiarré) ; Bonchamp : la Porée, bord de la Jouanne (Chenu et Mercier) v ! Sedum villosum L. — Var pentandrum Bor. — RRR. — Louvigné : terrains arides en face la ferme de la Grande-(>orbinière (J. 'Barré) v ! fSedam elegans Lej. — R. — Cossé-en-Champagiie : route d'Avessé, premier che- min après la Maillardière [Jos. Daniel) ! et rive gauche du Treulon vers la Baste I St- Jean-sur-Mayenne : talus au bord de la Mayenne, rive gauche ! Tillaea muscosa L. — AR. — St-Fraimbault-de-Prières : polygone de Glaintin ("Barre, Savouré, Chenu et Mercier) v ! Ribes rubrum L. — R. — Montourtier : forêt de Bourgon, partie marécageuse à I kil. environ au nord du château (Mercier et Chenu); rive gauche de l'Oudon, à i kil. en amont de Méral (Hareau). Ribes uva-crispa L. — Melleray : la Gasnerie ! Brétignolles : route de Melleray, en sortant du bourg! La Pooté : bords du Sarthon ! Montsûrs (Ern. Rocher). Drosera longifolia L. — A exclure de la Mayenne, la plante indiquée sous ce nom comme probable dans le département, se rapportant au D. intermedia . D. intermedia Hayne. — Mézang-ers : étang de la Conuére (Mercier et Chenu) ; et landes marécageuses près l'étang de Gué-de-Selle \Houlbert). D. rotundifolia L. — Entrammes : pré marécageux situé entre le château du Vallon et la rivière [J. 'Barre) ; Andouillé (Trillon); Mézangers; étang de la Conuère {Mercier et Chenu) : sud-est du bois de Bourg-en-Bourg (Labbé). Parnassia palustris L. — RR. — Assé-le-Bérenger : prairies tourbeuses près le moulin de Lauiiay 1.S84 (Houlbert). La Pooté : route de St-Léonard (&hhé Réchin). Chrysosplenium oppositifolium L. — AR.— Athée : bords de l'Oudon (J . "Barré); Si-Berthevin : Vallée du Vicoin (Chenu ei Mercier); Chailland ; petit ruisseau de la propriété du chapelain delà Forge (Fri? Paw/) v I Brétignolles: pâtis au-dessous delà Thibaudiére, au bord de la Mayenne ! Landivy : commun sur les lisières des prairies marécageuses des Terriers et surtout de celles situées entre les fermes du Lattay, de Genselinais et de la Chauvière [Chénu]\ Montgiroux ; fontaine sur le chemin de halage (Chenu et Labbé). (Chailland : Villeneuve (Mercier) I Larchamp : chemin derrière la Bi- gottière ; Ernée : parc de Montguéret (Fre Paul) ; bord de la foret et bord d'un petit ruisseau entre Vautorte et Ernée (Harré). Tordylium maximura L. — AR. — Laval : hauteurs de Bootz, talus des chemins {Chenu) ; Montsiirs ; route de Brée, à 50 m. de l'hôtel faisant face à la gare (Rocher filsl V ! Laval : talus de la route de Grenoux à partir de la caserne, très abondant (Chenu); La Chapelle-Anthenaise : gare (revu par MM- Mercier, Chenu et Mme Chenu) ; Thorigné : les Halais Jos. Daniel) v ! Entrammes, (Mercier, Gautier et Chenu) ; Che- meré : la Croix, le Clos Changion, route de Vaiges entre la Moinerie et les Tablettes; Saulges : la Croix (Jos. Daniel]. Peucedanum carvifoliura L. — RR. — St-Denis-d'Anjou : prairies au bord de la Sarthe depuis la Torpiniere jusqu'au bac de Pincé. (H. Léveillé et C. Hlin). Espèce nouvelle pour le département ; St-Denis-d Anjou : prés entre le lac de Pincé et le ruis- seau de la Berardière I Orlaya grandiflora lloffm. — RR. — Argentré : la Corbinière, four à chaux du 266 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Rocher (revu par MM. J. Barré, Chenu et Mercier^ 1899) v 1 — Thorigné : les Halais près la grotte Rochefort (!oc. rectifiée) iJos. T>aniel); Cossé-en-Champagne : coteau cal- caire sur la rive droite du Treulon.au nord de la ferme du Pont (Jos. Daniel) v ! Torilis anthriscus Gmel. f. rosea. — La Rouaudière : route de St-Aignan près le bourg ! La Selle-Craonnaise, route de la Crue ! Torilis heterophylla Guss. — R. — Cosse'-en-ChampagTie : route d'Avessé, i" che- min après la MaiUaraière (Mercier et Chénu)\ Saulges: près le Plessis {Jos. Daniel); Thorigné : les Halais [Jos. Daniel) v 1 Saulges : les rochers du Pont-du-Gué [Jos. Da- niel) v ! Epineux-le-Séguin : route de Poillé ! Torilis nodosa Gaertn. — R. — St-Denis-d'Anjou, prés Varennes ! Cossé-en- Champugne, près le bourg, route de Chemeré {Jos. Daniel) ! et près le four à chaux du Fourneau et route d'Avessé (C. "Blin)'. Saulges : le Pont-du-Gué {Jos. Daniel) v l Chemeré : Chemin de St-Pierre près le bourg, chauvières de Maubusson ; Cossé-en- Champagne, près la maison d'école des garçons et four à chaux delà Croix (Jos. Daniel). Caucalis daucoïdes L. — R. — Thorigné : les Halais [Jos. Daniel) ; Cossé-en- Champagne*: rive gauche du Treulon vers la Baste [Mercier) ! et route d'Avessé avant celle de Poillé {Mercier) \ Chemeré: la Foltière (,Jos. Daniel) v\ Silaus pratensis ; Bess. — Cossé-en-Champagne : route d'Avessé, après la Maillar- dière ! Sl-Jean-sur-Erve : route de Thorigné ! Œnanthe Phellandrium Lamk. — Forme à ombelles supérieures assez longuement pédonculées. Ernée : Etang-Neuf (Gowg-;'s) v. Œnanthe fistulosa L. — AR. — Parné : étang des Hairies (C/ien:/) ! Arquenay : étang du moulin de Vassé 1 étang d'Olivet [Mercter e\. Chenu). St Germain d'Anxure : étano- de Marig-ny [J. 'Barré). Jublains : prairie de la Brisette ! Mézangers : étang de Mézangers {Mercier et Chenu) ; St-Aignan-sur-Roë : étang de la Guiardière (Mercter)!; St-Pierre-la-C our : queue de l'étang du Moulin-Neuf près Port-Brillet ! Athée, près l'Ile CBarré). Œnanthe média Gris. (A. silaifolia DC. non M. B.) — RR. — St-Denis-d'Anjou: fossé aquatique au-dessous de la Torpinière ! Menil et Daon ; bords de la Mayenne ! A rechercher dans le département. Apium graveolens L. — St-Pierre-la-Cour : ruisseau près du i='four à chaux à l'in- tersection des routes de Brial et du Val! Port-Brillet -.déversoir du grand étang sous la digue. Naturalisé en ces deux localités. Petroselinum segetum Koch. — R. — Cossé-en-Champagne : route d'Avessé avant la Maillardière (Jos. Daniel) l Chemeré: bord des chemins, Maubusson ; Saulges: le Plessis, Montguyon {Jos. Daniel). Sison Amomum L. — St-Aignan-sur-Roë (Chenu) ; La Rouaudière ! Senonnes I Helosoiadium inundatum Koch. — AR. — St-Pierre-la-Cour : étang de CornesseJ Chailland : Colombier] (Gougis) v! Aron : étang de Beaucoudray (C/îe'nM et Mercier);' Mézangers : étang de Mortry (Mercier et Chenu] v ! St Aignan-sur-Roë : étang de la Guiardière ! FougeroUes : queue de l'étang de Goué dans le ruisseau qui l'alimente {Chenu) ; Désertines : les Gruaux ! St-Aubin-Fosse-Louvain ; queue de l'étang I Helosoiadium nodiflorum Koch. var. ochreatum DC. f. "Barreanum Lévl. — Pédoncules plus long? ou aussi longs que les rayons de l'ombelle, parfois pourvue de 2-5 bractées rudimentaires. Bonchamp (Barré). .Sgopodium Podagraria L. — AR. — Brétignolles : la Brosse ! Landivy : entrée du chemin delà Thubertière au Bois-du-Maine {CAe?ZM et Mercier); Couptrain (J . Clermont) v ! Olivet : route du Genest avant et après le bourg ! Landivy : très répandu sur les talus au voisinage du bourg (Chenu) : Andouillé ; bourg et au Grand-C oudray (Trillon) ; St Berthevin : rues du bourg au pied des murs (Chenu et Labbé) ; St-Denis- de-Gastines {Mercier, Chenu et Harré). Athée {Barré). Fœniculum officinale Ail. — AR. — Saulges: Montguyon (Jos. Daniel) v. Mes- lay ! Louverne ! Laval : voie ferrée entre la gare et le viaduc! St-Jean-sur-Mayenne : bords de l'Ernée ! C ossé : champ près la Croix (Jos. Daniel) ; Entrammes : la Trappe ! Daon : bords de la Mayenne ! Myrrhis odorata Scop. — Ambrières : dans le bourg (Chenu) ! C hailland : près de l'entrée de Villeneuve (Mercier) ! Pastinaca aativa L. — R. — Mayenne : talus de la cour de l'école de Mayenne-Est (Housscau). Bupleiirum tenuissin um L. — RR. — C hemeré : Thévalles, Chauvières de Mau- busson ; Saulges : Montguyon, et les rochers du Pont-du-Gué ; St-Pierre-sur-Erve ACADÉMIE DE GÉOGKAPHIE BOTANIQUE 267 laClémencière ; Cossé-en-C hampagne : ancien four à chaux de la Croix ((Jos. Daniel) v ! Bupleurum rotundlfolium L. — Non revu en 1891^, dans la station indiquée (Joi. 'Daniel). Sanicula europaea L. — C ossé-en- Champagne : route d'Avessé, rochers du pre- mier chemin après la Maillardière ! Eiyngium campestre L. — AR. — Epineux-le-Séguin ! Ballée I Bannes vCossé-en- Champagne ! St-Laurent-des-Morlieis ! Smyrnium olus-atrum L. — RR — Laval : haies des environs du hameau de la Morinière (Mercier et Chenu). Revu à Laval, rue de Baclerie, par M. Mercier, 1899. Daon ; bord Je la Mayenne, près du bourg au sud (SMercier) ! Viscum album L. — A été trouvé en 1874, à Sainte-Suzanne, par le D' Prévost, sur Quercus pedunculata. Lai souche détachée existe au musée d'Alençon (abbé Lelacq). Adoxa moschatellina L. — Chailland : bord de l'Ernée ; val au Bourdois et parc de la Forge {Frère Paul}. Lonicera xylosteum L. — Chemeré : rive gauche de l'Erve, un peu au-dessous du moulin de Thévalles, i loufFe tJos. Daniel) v. ! Probablement échappé du parc de Thévalles. Fubia peregrina. L. — AR. — Bonchamp : bords de la route du Mans, à 2 kil. de Soulgé {J. 'Barré); Chemazé et Saint- Fort (©irrre et Mercier); Areentré : fours à chaux du Rocher, près la Corbinière {'Barré) v. 1 Saint-Laurent-des-Mortiers ! Saint- Michel-de-Feins! Epineux-le-Séguin 1 Ballée 1 Beaumont-Pied-de-Bœuf ! Saint-Loup- du-Dorat I Louverné, prés des carrières et de la gare (J. 'Barré). Cossé-en-Cham- pagne 1 Rubia uliginosa Lévl. — Saint-Pierre-la-Cour : étang de Moulin-Neuf! Landivy : abondant dans les prairies marécageuses delà Motte {Chenu). Rubia palustris Lévl. var. DEBiLis Desvaux. — Ernée : bords de l'Ernée, le Val (Gougis) V. ! Saint-Aignan- »ur-Roë : étan" de la Guiardière. var. elongata. — Chailland : bords de Tétang de Villeneuve [Mercicr)\ Rubia silvestris Lévl. — Cossé-en-Champagne : rive gauche du Treulon vers la Baste (C/ienîi) !— Chemeré: Thévalles; Saulges : la Mercerie ; Ballée : le petit Rous- son {J . Daniel) v ! Tiges glabres ou velues à la base. var. BoccoNi. — Argentré : coteaux de la Corbinière {Mercier et Chenu) v ! Rubia saxatilis. Lévl. — Ernée, c [Gougis) v! Pori-Brillet et Olivet : répandu dans le bois de Misedon {Ern. Rocher] ! — BrétignoUes : au-dessous de la Thibaudière ; Saint-Céneré : chemin de la Légerie {Ern. 'Rocher) v! Mézangers : près l'étang de Mortry {Chenu et Mercier) v ! Chailland {Gautier) ! Centranthus ruber DC. —Saint-Laurent-des-Mortiers ! Saint-Michel-de-Feins ! Valerianella eriocarpa Desv. — AR. — Argentré : la Roche-aux- Fées {Mercier, Geslin, Chenu et M'"« C/u''«"). Epineux-le-Séguin: route de Poiilé, notamment près de la limite du département ! Saulges, Montguyon. La Lande ; Vaiges : gare du tram- way; Cossc-en-Champagne : rive gauche du Treulon, vers la Baste {Jos. Daniel)\ Chemeré ; Saulges {Jos. Daniel) v! Meslay : champ aux environs de la Saulais {Mer- cier, Chenu et Jos. Daniel) ! Laval : bord de la Mayenne, près l'écluse de Belle- Poule! Chemeré : bord des chemins, champs; Cossé-en-Champagne: Célandes, la Bri- sardiere, etc. ; Saulges : le Coudray, la Louisière ; Thorigné : les Halais ; Saint-Pierre- sur-Erve : la Clémencière {Jos. Daniel). Cossé-en-Champagne {Jos. Daniel)\ Cossé-en-Champagne : route de Bannes {Chenu) 1 Saint-Denis-d'Anjou : bord de la Sanhe I Daon : petit chemin de Fourmusson à la route de Coudray (Mercier) ! "Valerianella Morisonii DC. — RR. — Thorigné : les Halais (Jos. Daniel) v! La localité indiquée précédemment est à rapporter au V. eriocarpa. Laval : hauteurs méri- dionales du champ de tir. Forme glabre {Chéjiu). Scabiosa columbaria L — Chemeré : Thévalles, Manbusson, etc. ; Saulges ; la Cité, l'cat. iS3i^), le Pont-du-Gué, Montguyon ; Thorigné : les Halais. Saint- Pierre- sur-Erve : la Clémencière; Chemeré: la Foltière ; Saulges: la Mercerie; Ballée: le Petit-Rousseau {Jos. Daniel). Senecio aquaticus Huds. var barbareifolius Krock. — Montsûrs : Vallée de l'Evaille {Chenu et Gautier) ; Saint-Denis-d'Anjou : bord de la route! Senecio crucifolius L. — Saint-Pierre-la-Cour : route de Brial, près les fours à chaux 1 Senecio vlscosas. L. — RR. — Bonchamp : bords de la Jouanne sur les vallons entre la Corbinière et le pont de Cherré {'B.irré} v 1 268 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Erlgeron acre. L. — AR. — Cossé-en-Champagne : carrière du Fourneau (Jos. "Danieli v ! Laval : murs de la rue du Séminaire {^Mercier et Chenu); Argentré : fours à chaux du Rocher, près la Corbinière {"Barré) v ! Laval ; carrière des fours à chaux de Saint-Louis (Chenu et Mercier). Doronicum plantagineum F,, var. scorpioïdes Willd. (D. scorpioïdes Bor. Le Grand et auct. plurim.) — AR. — Château-Gontier : le Bout-du-Monde (Evêque) ! Chailland : propriété du Chapelain-de-la-Forge {Frère Paul), assez abondant. Inula graveolens Desf. — R. — Cossé-en-Ghampagne ; carrière du Fourneau Ços. Daniel) v ! Meslay (Gautier) ; Saulges : champ des Molières (Jos "Daniel). Achillea millefollum L. — f. purpurea. — Saint-Denis-d'Anjou : prairies au bord de la Sarthe, non loin du bac de Pincé ! Petasites vulgaris Desf. — AR. — Rive gauche de la Jouanne, à loo m. au-dessus du pont ae Cherré, sur les limites de Bonchamp et de Parné (J. "Barré) v! Bonchamp : au-dessus du pont de Cherré sur le bord de la Jouanne ( Barré) \ Saint-Jean-sur- Mayenne : bord de l'Ernée! Les Agets : route de Saint-Brice, en sortant du bourg; Saint-Jean-sur-Erve ; moulin de la Motte {zMercier)\ Chemeré : pré de Venez, sur le bord d'un ruisseau Ijos. "Daniel). Artemisia Absinthium L. — Ernée : autour des habitations (Gougis) v ! Tanacetum vulgare L. — AR. — Laval : l'Epine, près Avesnières (Labbé); Mes- lay, près la Herrière! Moulin de 'Villeneuve (^arre)\ Athée: bords de la route de Cossé, en face Chauvigny ("Barré). Onopordon acanthium L. — AR. — Saint-Laurent-des-Mortiers : autour de l'ex- cavation du Marais, entre Beaumont et la Grande-Roche! Cossé-en-Champagne I Saint-Denis-d'Anjou ! Daon : moulin de Fourmusson (Frère Paul et Geslin) ! et route de Fourmusson ! Chemeré : Maubusson, Thévalles ; Saulges : Haut-Pré, Montguyoïi le Pont-du-Gué, la Croix; Thorigné : les Halais ; Chemeré: Venez; Saulges: la Réhairie (Jos. "Daniel). La variété viridifolium Desp. est instable et n'est à considérer que comme une simple variation. Silybum Marianum Gaertn. — AR. — Chemeré: Thévalles; Cossé-en-Champa- gne : route d'Avessé, près le Fourneau (Jos. "Daniel) 1 route de Saulges à Bannes (Jos. "Daniel); Andouillé (Trillon) ; Daon : vieux chemin de Querré et bords de la Mayenne et çà et là ("Barré et Frère Paul)\ Chemeré : route de Vaiges, entre la Moinerie et les Tablettes, Maubusson (Jos. Daniel); Saulges: la Croix; Ballée : le Petit-Rousson Jos. "Daniel) ; Athée ("Barré). Serratula tinotoria L. — RR. — Limite de Louvigné et de Bonchamp, bord du chemin de la Porée à Bécheveau, à 200 m. de cette dernière ferme (J. "Barré) v ! Mont- sûrs : bois de la Cafforie {Mercier) v! Centaurea calcitrapa L. — Saint-Denis-d'Anjou : au-dessous de la Torpinière, près a rivière! et près de la Couterie (C. "Blin)\ Cossé-en-Champagne ! Louverné : près les Gravus et les carrières, et près La Roche (J . "Barré); Louverné: coteaux calcaires de la Roche, près la grotte (Chenu et zMercier) ; Saulges; Chemeré ; Cossé-en-Cham- pagne (Jos. "Daniel) v! Chemeré : Maubusson, la Foltière; Cossé-en-Champagne : la Croix, la Brisardière, etc.; Saulges: Montguyon, la Croix, le Pont-du-Gué, etc. Thorig^né : les Halais (Jos. Daniel) v! Kentrophyllum lanatum DC. — R. — Argentré : four à chaux du Rocher (= la Corbinière). Revu par €M{M. Mercier et Barre; Argentré : la Roche aux Fées (revu par cMiM. éMercier, Geslin, Chenu et qM<^^ Chenu) ; Saulges : la Réhairie ; Chemeré : La Fol- tière; Ballée: le Petit-Rousson; Chemeré: Maubusson ; Thévalles ; four à chaux de Venez; Saulges : Montguyon, la Cité ; Thorigné : les Halais, la Bazouge-de-Chemeré ; four à chaux, près la Cour (Jo5. Daniel). Sonchus arvensis L. — AR. — Maisoncelles : près du château de la Jupellière ("Barré) ! Arquenay : étang du moulin de Vassé (Mercier et Jos. Daniel) ! Ernée : la Bigottière (Gougis) ! Lactuca perennis L — AR. — Cossé-en-Champagne (Mercier et C. DUn) ! Ar- gentré {"Barré, Mercier et Chenu) ; Nuiilé-sur-Ouette (Mercier et Chenu) ; Louverné [ St-Laurent-des-Mortiers ! Bazougers [Darré) ; Montsûrs [Ern. Rocher) ; Epineux-le- Séguin 1 Montsûrs : voie ferrée entre Montsûrs et la maisonnette de Brée (Ern. Rocher). Plante éminemment calcicole. Lactuca virosa L . — Saint-Aignan-sur-Roë : étang de la Guiardière (Mercier) ! La Rouaudiere : dans le bourg ! Lactuca scarlola L. — Louverné : gare ! Martigné : gare ! Lactuca saligna. — Martigné : gare ! Gommer : gare ! ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 269 Lactuca muralis L. — Port-Brillet : talus derrière l'usine {Chenu, Labbé et iMer- cier) ; Montsûrs : talus autour de l'église [Ern. Rocher). Chailland ! Montjean : ruines du château {Chenu et zM&rcier). Choadrilla juncea L. — R. — Cossé-en-Champagne : bord de la route de Brûlon près la Croix (Jos. Daniel) v. I Cheméré : Maubusson, î6 juillet 1896. (Jos. Dantel). Barkhausia lœtlda DC — AR. — Argentré : le Rocher {J. 'Barré) ; Montsûrs: déblais des carrières du Buron {Ern. Tiocher). v. 1 Barkhausia setosa. — DC. — AR. — Cossé-en-Champagne : pièce de terre près la Croix {Jos. Daniel) v. ! La Cropte : Compté dans une luzernière yJos. Daniel) v. 1 Tragopogon porrifolium L. — Cossé-en-Champagne : la Maillardière .éMercier).— Arquenay: ancienne carrière de sable, route de Villiers {Ern. 1{ocher) ! Arnoseris minima Link. — AR. — Environs de la gare de Saint-Fraimbault-de- Pricres (Savouré, 'Barré, Chenu et tMercter) et Glaintin {Chenu et Savouré). Phyteuma spicatum L. /. cceruleum Reich. — Chailland ['Barré, Labbé) 1 Specularia spéculum. — AR. — Bonchamp : Launé-Briîlé {"Barré" ; Montsûrs : route de Sable, près la Croix-Boucher {Ern. Rocher). Forcé : bord du chemin, près de l'ancien moulin de Soulfrette (/. "Barré) ; Saulges : près le bourg, sur le bord de la route de Chemeré (J. Daniel) v. ! Specularia hybrida DC. — RR. — Saulges : champ de la Lande, près le moulin de Thévalles {Jos. Daniel) v. ! Campanula rotundifolia L. — RR. — Mayenne : chemin de halage {Cou- lange) V ! Campanula patula. — R. — Route de Montsûrs à Deux-Evailles {Chenu et Gau- tier] ; Gorron : route de Lesbois, près la Pommeraie 1 Campanula glomerata L. — Rectifier ainsi : Saulges : la cité {Duclaux) et rochers du Pont-du-Gué {Jos. Daniel) ! Erica cinerea L . /. albijlora. — La Selle-Craonnaise : route de la Crue (é^ercj>r) ! Vaccinium MyrtlUus L. — Saint-Aignan-sur-Roë : bois de la Pagerie {Labbé) I Chemeré : bois de la Forge (Jos. Daniel). Pyrola minor. — L. — RRR. — Retrouvé, sur les indications précises de Mlle Marie Mauloré, àOlivet: bois de Misedon, un peu à gauche de la grande allée, {Ern. Rocher] ! et sur le bord de l'étang du Gué-de-l'Aulne, à droite (Ern. Rocher et C. "Blin) et à ga\ic\\t {Causard) de cette même allée ! Monotropa hypopitys L. — AR. — Courcité : chemins de la Louvetière et de Groslay et près du village de la Bussonnière, sur la route de Trans à Courcité {Hareau). Jasminum fruticans L. — Argentré : sur un mur de clôture près le Rocher U. "Barré). Lilao vulgaris L. — Brétignolles 1 Subspontané. Vinca major L. — R. — Athée : bord de la route d'Athée à celle de Cossé à Craon, près Le Clos ["Barré). Indigène. Livré : petit chemin près d'une ancienne carrière à droite de la route de Craon à Livré CBarré). Bannes : route de Thorigné, naturalisé! Les Agets : route deBoutssay! Daon : route de Fourmusson, naturalisé ! Melleray : route du Pont de Torcé. Menyanthes trifoliata L. — AR. — Vautorte : près du moulin de la Guyottière, c. Bonchamp : prés marécageux du Petit-Boissay, dans la Jouanne, près Pochard, et dans le ruisseau du Quartier CBarré); Parné ; étang des Mairies {Ern. Rocher) ! Arquenay : étang du moulin de Vassé ! Ernée : étang de Boisberranger (Goug^is) v.I Mézangers : étang de la Gonuère {Mercier el Chenu) ; Olivet : bord de l'étang du Gué-de-l'Aune I Désertines : les Cruaux 1 Chailland : marécage de la Forge {Labbé et Fre Paul) ; Saint- Germain-le-Guillaume : prés tourbeux, entre la forêt et la Berlincheiterie {Fre Paul). ■Vautorte : prairie au-dessous de la Guyottière et ruisseau marécageux au bord de la route de Mayenne, près la Coutanière {"Barré). Limnanthemum peltatum Gniel.— AR. — Parné : queue de l'étang des Mairies (Mme Œhlert). Deux Evailles: étang des Trois-Soulaires {Chenu et Gautier); Mayenne : en amont de la ville et en aval de ^Twes (Delaunar) ; Andouillé : bord de la Mayenne à 800 mètres, au nord de la Nourrière; Craon : étang de Boutigné (Barre). CaUora perfoliata L. — AR. — Forcé {J. "Barré] ; Chemeré : Chauvières de Mau- busson iJos. Daniel) v. I Maisoncelles : allée du bois de Bergault, près du château de la Jupellière (CAenu) 1 Argentré : la Corbinière (revu par MM. y. "Barré, Chenu et cMer- cier, 1899) ; Saint-Germain-le-Fouilloux {"Barré). Gentiaua pneumonanthe L. — AR. — Ernée : les Rondillières, i87o, semble avoir 270 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE disparu depuis 1880 (Goî/g-/s) V. 1 Montsûrs {Erti. Rocher); Désertines : les Gruaux (L-Tèèé) I Juvigné : terrain marécageux, côté ouest de l'Etang-Neuf CBarré ,et Vadis) ; Andouillé : abondant parmi les ajoncs, les bruyères, sur les landes sèches, argileuses, entre Origné et la Haute-Corderie (/. Tiarré]. Gicendia pusilla Gris. — R. — Saini-Aignan-sur-Roë : étang de la Guiardière, rive gauche. (tMercier et 'Barré). Erythraea pulohella Horn. — AR — St-Aignan-sur-Roë : étang de la Guiardière (ôMcrcier) ! Livré : chemin de Rafeu [Barré). Guscuta Trifolii Babington. — Maisoncelles : route du Bignon {Ern. Rocher) \ Va- riété du C. epithymum. Cynoglossum officinale L. — AR. — Chemeré : four à chau.x de Venez, Mau- busson ; Thévalles : route de la Gropte, à la sortie du bourg [Jos. "Daniel) ; Cossé-en-Champagne : Chemin d'Epineux, au-dessous de l'étang (J os. Daniel): Bon- champ : route du Mans, sur une longueur de 200 mètres, entre le pont de la Corbi- nière et le Moulin-Neuf {Harré): Louvigné : bord de la route, entre le pont de la Corbinière et la ferme de la Grande-Corbinière {J. 'Barré). Louverné': coteaux calcaires de la Roche, près la grotte (Chenu et zMercier): Saint-Laurent-des-Mortiers : routes de Contigné et de Saint-Michel-de-Feins, en sortant du bourg ! Louverné : près des carrières (J, 'Barré); Cossé-en-Champagne [SMercier) ; Jublains, Douce, chemin allant à la Chapelle [Chenu et zMercier). Daon : route de Fourmusson (Frère Paul) ! Lycopsis arvensis L. — RR. — Jublains . ruines, (Chenu et Mercier). Myosotis sylvatica Ho ffm. — AR. — Menil : bords du chemin de halage; Daon : répandu çà et là, et surtout au bord de la Mayenne 1 Se trouve en Maine-et-Loire, au- delà du ruisseau des Vallées 1 Myosotis palustris Roth. Var. repens Don. — Olivet ; bois de Misedon, ruisseau au nord de l'étang du Gué- de-l'Aune (Chenu et C. Blin) ! Symphytum tuberosum L. — Laval, route de Craon {Chenu} v,! Symphytum ? — Feuilles non décurrentes. Landivy : prairie sur la rivière, U Futaie, près Mausson (Chenu et cMercier.) Echium vulgare L. Var. Schifferi Lang. Chemere' (Jo5. "Daniel) v.l Pulmonaria angustifolia L. — AR. — Ballée : route de Saint-Loup I La Pooté : prairies bordant la Sarthe et le Sarthon (abbés Letacq et Olivier) ! La forme angustifolia semble constituée par des tiges stériles. Saulges: la Louisière (Jos. "Daniel) \.\ Bord de la route de Louvigné à Bazougers en face les Bozées et petit chemin en face la Bodinière (J. Barré) ■ Louvigné : entre la Doyère et la route de Laval [Barré et SMer- cier). Bouessay ^■petit chemin reliant les routes de Souvigné et de Grez I Menil: che- min de halage vers Daon 1 liithospermum officinale L. — AR. — Argentré : à Montroux [J. Barré) ; Ernée (Gougis) V. ! Saint-Ouen-des-Toits: chemin parallèleau ruisseau {C/;éKu)v. ! Entrammes : près la Trappe I Saulges : petit chemin entre Valtro et les Rues [Jos. "Daniel). Heliotropium europaeum L. — RR. — Azé : champ près du bourg (abbé Landais) \ .\ Âmsinckia angustifolia Lehm. — Laval, plateau de Bel-Air et des Ribaudières à un kilomètre au nord du viaduc (Chenu) et coteau de Bootz (éMercier) v.! Couptrain : dans les jardins, non cultivé (abbé Nugue) v! Nous avions rapporté cette plante à VAlkanna lutea qui est, par conséquent à rayer de la Flore de la Mayenne . C'est également YAmsinckia qui a été signalée au Mans. Omphalodes verna Mœnch.— Athée : bords de l'Oudon à 2 kilomètres au nord, dans le bois du moulin Martin, près la source (Barré) v 1 Echappé de culture! Hyoscyamus niger L. — Argentré: ferme de la Grande-Corbinière [Mercier); Laval : la Riverie, non loin du ruisseau du Quartier, entre Laval et Louverné (/. "Barré) ; St-Laurent-des-Mortiers : routes de Contigné et de St-Michel-de-Feins, et excavation du Marais, près Beaumont et la Grande-Roche ; Chemeré : Maubusson ; Saulges ; le Pont-du-Gué ; Montguyon (Jos. Daniel). Solanum cornutum Pers. — Mayenne : voie ferrée de Laval à Caen, près le pas- sage à niveau de la Frilousière (Leroyer et Rousseau). Datura Stramonlum L. — AR. — Laval : en face le bois de Bourg-en-Bourg, chemin faisant suite à celui du Préfet [Labbà) ; Andouillé : route d'Alexain en face l'école de garçons. Reparu (/. 'Barré). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 271 Lycium valgare Dun. — Le |Genest : le Haut-Bourg naturalisé (Mercier et Chenu). Verbascum Lychnitls L. /.album Mœnch. — Louverné : les Gravus (J. 'Barré); Cheméré : chauvières de Maiibiisson et non de l'Ambergerie {Jos. Daniel). Verbascum nigrum L. — AR. — Eniée [Gougis) v 1 Ambrières, Gorron. Hercé, Vieuvy 1 Si-Aubin-Fosse-Louvain ! Désenines I Lesbois I Verbascum Blattaria L. — Louverné : les Gravus (J. Barré) ; Alliée (Barré). Melampyrum pratense L. f . variegatum. — St-Aignan-sur-Roë ; route de la Grue (Godeaii). Melampyrum arvetise L. — R. — Saint-Cenéré : champs sur les hauteurs avoisiiiant la Jouaime au nord-est de l'ancien moulin de Grenusse (y. Harré] ; Ballée : le petit Rousson (J. 'Daniel), v ! La station de la route de Forcé à Laval ne fait que préciser la localité des environs de Forcé due à M. £Mercier. Bartsia viscosa L. — AR. — Bois de Glermont et de Misedon (L. éMercier) \ St- Pierre-hi-Cour : lande à gauche et au-dessous de l'étang de Moulin-Neuf, pies Port- Brillet ! Maisoncelles : champs avoisinant le château de la Jupellière et route du Bi- gnon (Erii. T{ocher) ! Digitalis lutea L. — Après enquête, cette plante n'a jamais été jusqu'ici, ni recueillie ni même vue dans la Mayenne I Gratiola officiralis L. — AR. — Argentré : moulin de Monthesnard (J . 'Barre) ; St-Aignan-sur-Roé .• étang de la Guiardière (Mercier) ! Aron ; étang de Beaucoudray, (Chenu et ^Jeroier), Montsûrs : bord de la Jouanne, pré de l'Assemblée (Ern. Rocher). Menil : mare près du chemin de hâlage, presque en face le moulin de Fourmusson ('Barré et éMercier). Vandellia erecta Benth. — RRR. — Revu en octobre 1902, près du pont d'Eiitram- mes 1 C'est bien le Vandellia erecta et non Vllysanthes gratioloïdes qui est à Entrainmes. Il ne me parait pas prouvé que le Vandellia erecta Benth. et \t Lindennia pyxidaria AU. soient une seule et même plante. Veronica scutellata L. var. parmiiiaria Poit. et Turp. — La.Gravelle : queue de l'étang de la Beurie I Ar- gentré : étang des Trélonnières (Chenu et Mercier). Veronica montana L, — AR. — Port-Brillet : taillis derrière l'usine près le Vicoin, et bord du ruisseau qui va du Moulin-Neuf à l'étang de Port-Brillet (Chenu, Labbe et Mercier), •; ! Veronica acinifolia L. — R. — Laval : Champs près et au delà de l'étang de Barbé à l'angle formé par l'étang et la route d'Argentré (Chenu et Mercier) ; Louvigné : bord de la route du Mans à Laval entre la Corbinière et le Moulin-Neuf CBarré et cMercier) ; Laval : chemin latéral à l'ancien champ de courses (ancien chemin d'Ernéej. (Chenu, éMercicr et Barré). Veronica Teucrium L. — RR. — Cossé-en-Cham pagne : rive gauche du Treulon vers la Baste (C . Btin) ! Contest : châtaigneraie du château, probablement adventice dans cette dernière station, (abbé Nourry) ; Chemeré : Thévalles, Maubusson ; Cossé- en-Champagne : Célande-la-Brisardière ; Saulges : La Lande, le Pont du Gué, la Cité ; St-Pierre-sur-Erve : la Clémencière ; Thorigné ; Les Halais (Jos. Daniel.). Veronica praecox AU. — RR. — Louvigné : à droite delà route du Mans à Laval entre la Corbinière et le Moulin-Neuf (Barré et Mercier) v 1 ; Laval : champ près et au- delà de l'étang de Barbé à l'angle formé par l'étang et la route d'Argentré (L. Mercier). v. I Lathraea clandestina L.AR. — Bonchamp-lès-Laval : bord du ruisseau au-dessous de la Grignonnière (J. Barré) ; Chailland : le long du ruisseau de Clivoy ce (Frère Paul) ; St-Cénéré : ferme de la Vallée, petit pré entre la route et les bâtiments de la ferme auprès du pont du chemin de fer. (Ern. Rocher] ; Olivet : bois de Misedon au nord près de l'étang du Gué-de-l'Auiie (Ern. Rocher) i Vautorte : bords des ruisseaux et partie nord de la foret prés le ruisseau de la Guyettière (Barré). Orobanche cruenta Bert. — AR. — St-Laurent-des-Moriiers : route de Contigné près le carrefour et près le bourg e de la Grande-Roche ! Louverné : près des carrières de la gare (.1 . Barré). Cossé-en-Champagne : route de Bannes ! et rive gauche du Treulon vers la Baste : St-Denis-d'Anjou : prairies au bord de la Sarthe (C. Blin) ! Chemeré; Saulgesl^os. Daniel). [A suivre). 272 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE BOTANIQUE RURALE Diverses Récoltes en Provence et Annotations (Suite). VI. — Dans le numéro de Janvier igoS, on est prié de corri- ger un lapsus calami : p. 5, 1. i6, lire Laguna au lieu de Lagasca. VII. — Négligeant, à cette heure, la série de localités nou- velles que j'ai observées en ce qui concerne nombre d'espèces inscrites dans les Catalogues ou Flores de la Provence, je con- tinue ici ma liste de plantes présentant assez d'intérêt, moyen utile à maintenir l'émulation de plusieurs groupes herborisant sur un même territoire : car il suffit de porter, par la voie d'une Revue, à la connaissance des confrères la présence, en tel lieu, de tel végétal peu commun, pour que des stations inédites en soient plus ou moins tôt découvertes, au grand profit de la Botanique rurale. Ainsi ai-je pu éprouver un vrai plaisir, sans amour-propre, en lisant, dans un compte rendu d'herborisations de Tan dernier, les noms de deux espèces intéressantes : Urtica membranacea P. et Ophrys arachnitiformis G. et P.. Depuis le jour où, le premier, je signalai publiquement l'existence de Tur- ticée dans la commune de Marseille et celle de l'orchidée dans un arrondissement des B.-du-Rh,, j'étais surpris qu'elles ne figurassent pas encore parmi les récoltes de quelque bota- niste acquérant droit à l'addition de nouveaux habitats. Au cours de mes promenades, je cherche réciproquement ce que mes amis publient comme découvertes personnelles et, s'il y a lieu, je m'empresserai de leur faire savoir l'extension de l'aire provençale de ces plantes. Glematis Flammula var. canaliculata (L.). Aubagne. — Même espèce, var. fragrans (T.). Marseille. — Anémone stel- LATA var. GRANDiFLORA P. Entre Aubagne et Guges. — Nigella DAMASCENA var. MiNOR B. Aubague. Papaver RouBiiEi V. (siirpe Rhœas). La Gavotte. — Glaucium cORNicuLATUM var. PHŒNicEUM G. Daus un champ entre La ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 273 Gavotte et Septêmes, unique pied à fleurs fort petites, onglet concolore, sans panachures. FuMARiA OFFiciNALis var. psEUDO-WiRTGENi N. Je possèdc d'Al- sace la Fumeterre de Wirtgen, laquelle, fait singulier, ne fut pas admise par Jordan au rang d'espèce; «... F. officinalis varieta- tem sistit », dit-il. En basse Provence (B.-du-Rh.! et probable- ment Var ainsi qu'A. -M. où on a cite' la Wirtgenï)^ la Fume- terre officinale offre des exemplaires à feuilles décompose'es en lobes plans et divergents, toutefois les fruits ne sont point très obtus à la maturité comme chez la Fumaria alsacienne: le mucron n'existe que pendant la jeunesse de la capsule, neuf fois sur dix il se produit ensuite une visible dépression, sinon échan- crure. D'où ma pseiido- Wirtgeni formant passage de la F. offi- cinalis vj'^t à la Wirtgeni vraie. — F. elegans J. Aubagne: à La Louve et à Pin-Vert. Mes exsiccata de 1902 sont en tout semblables à une Fumeterre déterminée elegans -çdsyxxi botaniste parisien de mérite. (A part l'inscription du nom de cette plante dans le Conspectus de Nyman, a-t-il été publié une diagnose jordanienne de Velegans ?) Toujours est-il que, selon la tempé- rature hivernale et la sécheresse printanière, il arrive à la plante d'Aubagne d'être moins haute, moins grimpante-diffuse, à fleurs plus colorées, feuillage ténu, se métamorphosant en F. capreo- lata var. provincialis R. et F.; à preuve': j'avais recueilli, en 1896, au même endroit précis, cette provincialis hlen carac- térisée teste Albert ! — F. capreolata var. atrosanguinea B. et N. Toulon : versant méridional du Faron. — F. parviflora var. ERECTA H. J'ai cité cette jolie variété d'Algérie dans mon Petit Coin de Provence ; elle se trouve en outre à AUauch, Aubagne. — Même espèce, var. umbrosa H. (La F. leucantha V., malgré l'o- pinion de De Heldreich, est-elle bien identique? je la croirais plutôt affine de la F. glauca J. Etiquetée « F. leucantha V. », Gussone envoya, de Sicile, à Jordan la variété de parvijlora que ce dernier érigea en espèce, disant : « F. glauca, quam cl. Gus- sone mihi misit, a simillimd F. leucantha V. differt ») Mêlée à la var. erecfa, mais plus abondante; nullement spéciale aux stations ombragées et plus d'une fois à corolle rosée. — F. spi- GATA var. ochroleuca L. En dehors de l'habitat des Cadenaux, 21 274 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE un second exemplaire m'est tombé sous la main à Aubagne, parmi une petite colonie de la var. viridi-alba N. ; en cherchant avec attention, peut-être rencontrera-t-on en Provence la var. aurantiaco-crocea G.. Rien de jaune, d'orangé ou de safrané dans ma viridi-alba: les pétales sont d'un blanc pur, sauf la tache vert livide du sommet; sur le littoral, çà et là. SiNAPis ScHKUHRiANA (stirpe arvensis). La Gavotte. — Ionopsi- DiuM ACAULE R. Cette siliculeuse tend à se naturaliser, les graines étant jetées par-dessus les murs avec des balayures, auprès des villas de Marseille où on la -cultive. — Alyssum maritimum var. DENSUM L. Marseille : sous le Moulin-du-Diable, dans la direc- tion de Séon ; nombre restreint de pieds. En ayant vu, de plus, à la fin de- la saison, un sujet à L'Estaque, je présume que ladite densiim de « Bonifacio, près de la citadelle, Kralik in R. et F. » existe sur d'autres points du littoral continental français. Elle m'a paru un cas pathologique de 1'^. maritimum var. MiCROCARPUM N. non moins répandue que le type à fruits sans conteste plus gros. — Clypeola suffrutescens D. et N. (stirpe Jontlilaspi). Gémenos : montée de Saint-Pons au pic de Bertagne ; Marseille : Mazargues. Dans ces deux localités, rare et sur terrain venant d'être remué : j'en déduis que l'on a afifaire, au fond, à un C. petrœa J. et F. luxuriant par suite de racine mieux nourrie. — C. psilocarpa J. et F. (même stirpe). La Gavotte, très peu abondant. Mes exemplaires (à silicules gran- des), qui ne sont glabres que sur le disque, ont été vus par un floriste expérimenté : malgré cette garantie, je demande si un yév'nahlQ psilocarpa ne doit pas être glabre à la marge : autre- ment, où peut résider sa nette différence d'avec le lapidicola J. et F. ? Au surplus, il existe, à La Gavotte, entre mon psilocarpa et le C. ambigua], et F., une Clypéole, peu rare, intermé- diaire pour la grandeur des fruits (diam'ètre supérieur à 2 mil- lim, et demi), qui doit être C. lomatotricha J . et F. dont j'ai vainement cherché la description. — Isatis campestris var. vil- LosA R. et F. Aubagne : La Louve, Fenestrelle. — Iberis lep- TOPHYLLA J. (type de 1'/. linifolia). Toulon : au pied méridio- nal du Faron. — Thlaspi improperum J. (stirpe perfoliatum). Les Pennes, Septêmes, Marseille, AUauch, Aubagne. — Lepi- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 275 DiuM viRGATUM, L. POLYCLADUM, L. MixTUM. Trois dérivations jordaniennes du stirpe graminifolium à peu près aussi commu- nes l'une que l'autre dans la région de Marseille. — Rapistrum ORIENTALE var. MACROCARPUM R. et F. Marseille : La Viste. — Erophila minutissima DC. Marseille : Saint-Antoine. Cette miniature se confond probablement avec VE. minima L, que l'on dit plus ou moins propre à l'Istrie, la Grèce, la Palestine, la Syrie, le Caucase. Notre minutissima est semblablement exiguë et a de même les silicules très petites, suborbiculaires, atténuées à la base, très convexes, oligospermes — Capsella GRACiLis G. (stirpe Bursa-Pastoris) . Aubagne. Cisrus ALBiDUs var. platyphyllus N. Feuilles 2-3 fois plus grandes, en largeur et longueur, que chez le type. A Aubagne, après l'avoir observée en premier lieu dans le Petit Coin. — C. SALviFOLius var. MicROPHYLLUs T. Aubaguc. — Helianthemum SALiciFOLiuM var , PROSTRATUM D. Lcs Pcnncs. — H. sulfureum Willd. (X H. pulverulento-vulgare De M.). Les Cadenaux : parmi le gazon sec ; rare, — H. marifolium DC, var. micro- PHYLLUM N. Remarquable par ses feuilles très petites compara- tivement à la var. tomentosiim G. G. Les Pennes : Jas de Rhodes. Marseille: La Nerte. — Fumana Spachii var. ericoides R. et F. Marseille : La Viste. Reseda lutea var. gracilis G, G. Septêmes : bords des fossés. — R. Phyteuma var. microsepala C. et var. integrifolia T. Marseille : Séon et Saint-Antoine. Silène italica var. arenicola D. Aubagne : Fenestrelle. — Melandrium pratense var. macrocalycinum R. et F, Aubagne : Camp-Major. Marseille : Château-Gombert. Alsine tenuifolia var. Vaillantiana DC. Septêmes. — Are- naria minutiflora (L.) (stirpe serprllifolia) . Aubagne, outre les Pennes, Septêmes, Marseille. — Cerastium glutinosum var. LiTiGiosuM R. Dans une multitude d'endroits des Bouches-du-- Rhône. Je ne vois pas bien la différence entre cette variété et le C. prœcox T. que les uns réunissent au C. litigiosum De L. et les autres au C. campanulatum V. — C. brachypetalum var. glandulosum (F.) Aubagne: flanc méridional de Garlaban. — C. SEMIDECANDRUM var. ARENARiuM (T). Marseille : lieux sablonneux 276 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE àVaufrège. — Même espèce, var. pellucidum (C.) Marseille : Mazargues. — Stellaru obscura Sar. Les Pennes, Septêmes, Marseille, Aubagne. — Spergularia Bocconei Fd. Marseille : La Blancarde. — S. sperguloides F. et M. Marseille : L'Es- taqae. —S. arenosa Fd et S. Marseille : Mazargues. LiNUM GLxvcESCEJ^s J . et F . {stirpe campanulatum). Les Pennes, Septêmes, Marseille, Aubagne. Malva siLVESTRis var . SUBCUNEIFOLIA N. Mimet (B . -du-Rh.) : vieux mur. Cette variété doit vraisemblablement croître sur tout le littoral méditerranéen. — M . Viviana R. Marseille: Saint- Antoine. — M. MicROCARPA. Que cette Mauve soit ou non l'es- pèce de Desfontaines (dont il n'existerait point d'exsiccatum authentique), elle se présente, telle que la décrivent Grenier et Godron, passim dans les B. -du-Rh. ; m'a paru non indigène, issue sans doute de semences d'origine inconnue mélangées aux grains servant à nourrir la volaille. Erodium suBTRiLOBUM J. [stirpe malachoîdes) . Septêmes : val- Ion de la Rougière. Marseille : sous le Moulin-du-Diable. Très rare. Paraît une pure variation de VE. malvaceum J. — E. pim- piNELLiFOLiuM var. ACAULE R. La Gavotte. Hypericum perforatum var. angustifolium DC. Variété plus commune que le type dans les B. -du-Rh. OxALis FLORiBUNDA O. yVvait été coustatéc subspontanée à Hyères par Shuttleworth, S'échappe parfois des parterres dans le périmètre du Petit-Coin; mais fugace. Tribulus terrestris var. macrocarpus et var. brevispinosus R. Çà et là ; souvent les deux micromorphes sur le même pied et, si le sujet est un peu vigoureux, il arrive, par surcroît, d'y décou- vrir le T. elongatus J. et F. ! Rhamnus Alaternus var, spinulosa N. Marseille: vallon de Môrgiou; un seul pied. Fort distincte des autres var. de l'Ala- terne, sauf du R. picenensis D.-J. dont ma plante n'est peut-être qu'une variation rarissime. Les feuilles sont, comme chez ce dernier, parfois sublobées à la base, du double plus grandes. De chaque côté de la feuille, trois-cinq dents bien accusées qui paraissent vulnérantes, mais l'acumen est sans rigidité. — R. picenensis D.-J. (stirpe Alaternus). Déjà cité dans m.on Petit- ACAhliMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 277 Coin ; se trouve aussi à Aubagne. J'écris « picenensis » comme Duval-Jouve dont j'ai une étiquette autographe de sa « species nova », Le docte professeur ne se serait-il pas trompé sur l'or- thographe de l'adjectif spécifique? Si l'on en croit les historiens géographes, la ville de Pezenas portait jadis le vocable de Pis- cenum : c'est donc piscenensis qui serait seul correct. — R. Alaternus var. integrifolia O. Les Pennes : dans une haie aux Cadenaux ; un seul pied à feuilles elliptiques, de grandeur moindre que chez la curieuse plante de l'île de Porquerolles et de Corse; je propose le nom de s. -var. minor N. PisTACiA Lentiscus var . latifolia C. Toulon, Marseille, plus rare que le type. — Même espèce, var. angustifolia DC. Il eût été surprenant que Y angustifolia, dont le synonyme « Lentiscus angustifolius, massiliensis » intéresse la piété filiale de la ville, à laquelle Tournefort en fit la dédicace, ne s'y rencontrât plus de nos jours ! On lit dans le Cat. des PI. qui croissent le long du Rhône, par Fourreau : « Lentiscus massiliensis . Saint-Nicolas (Gard) et probablement [sic] Bouches-du-Rhône. « Une flore en cours de publication mentionne, pour toute la France, un seul habitat : « Très rare : environs de Nice, H. Pellat legit » I Mar- seille localité classique réclame à bon droit : elle possède Van- gustifolia à en revendre au Gard et aux Alpes-Maritimes. — P. Terebinthus var. angustifolia L. et L. J'avais déjà signalé cette var. à Marseille-Séon ; Aubagne me l'a aussi fournie. — Même espèce, var. heterophylla DC. Marseille et Aubagne. Ce n'est point une variété, mais une déformation du feuillage se produi- sant surtout après le recepage des bûcherons chaufourniers. Cet état anomal passe au narbonensis L. pro parte lorque les folioles, au lieu d'être ovales oblongues ou lancéolées, sont ovales-orbi- culaires comme chez le Pistachier à fruits comestibles. L'hete- rophylla et le narbonensis pro parte ont, selon mon observation dans les B.-du-Rh., fréquemment des feuilles unifoliolées : Decandolle ne leur accordait que la rare réduction à 3 folioles. — CoTiNus coccYGRiA s.-var. LiEvis E. Aubagne : audéfilé de la Masque. — Rhus Coriaria var. angustifolia R. Aussi répandu que le type dans la basse Provence. Ononis natrix L. Grenier et Godron attribuent à VO. vis- 278 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE cosa L. seul des feuilles parfois unifoliolées ; je possède le natrix, de Marseille^ présentant pareil appauvrissement. — O. minu- TissiMA var. CALYCiNA W. ct L. Marseille : La Viste. — Medicago LupuLiNA var. Cupaniana (G.) Marseille : Mazargues. Aubagne : Font-de-Mai.'^- M. aculeata G. Aubagne: à Fenestrelle, deux pieds que le docteur Marnac et moi avons partagés. — M. lit- TORALis var. BREvisETA DC. Marseille : Endoume et, à Mont- Redon, depuis Bonnevaine jusqu'au delà des Goudes. — M. lap- PACEA D. TYPE. Aubagne : Camp-Major, un seul exemplaire. — Melilotus leiosperma p. (stirpe sulcata). Aubagne : coteau entre Camp-Major et Font-de-Mai. — Trifolium tomentosum var. MINUS G. et B. Aubagne. — Astragalus hamosus var. buce- RAS R. Les Pennes. — Vicia toriilosa J. La Gavotte : quelques pieds aux bords d'un champ où avait été cultivée la V. sativa. ■ — V. Timbali L. Aubagne : pente méridionale de Garlaban, sur deux points dont l'un est une station relativement riche pour cette plante. — Scorpiurus subvillosa var. breviaculeata B. et T. Marseille : Mazargues. -^ Même variété, s.-v. erio- CARPA R. Toulon ; près du fort d'Artigues. Cette intéres- sante sous-variété (qui est le S. acutifolia V.) m'a été envoyée, l'an dernier, sur ma demande, de la même station que le S . sul- cata L., par mon excellent confrère M. Guillemot. Elle con- firme sans réplique la distinction des S. subvillosa et S. sulcata L., puisqu'elle en est le trait d'union fallacieux. — Coronilla JUNCEA L. var. bicolor N. Marseille : L'Estaque, dans le vallon à l'ouest de l'entrée du tunnel de la Nerte ; un seul pied. Fleurs d'un coloris agréablement nuancé : mi-partie jaune, mi-partie blanc. Si la culture pouvait fixer cette déviation du type, je l'eusse faite connaître à un horticulteur, malheureusement la C. juncea^ revêche, ne prospère point dans les jardins. — C. lotoi- DES K. (stirpe minima). Les Pennes, Septêmes, Marseille, Auba- gne. — Onobrychis collina J. (stirpe sativa). Aubagne : coteau vers La Tuilière. — Hedysarum humile L. C'est le type et non la var. lœvis (dite» plus répandue en France «) que j'ai récolté au Castellet. A part une station dans le Vaucluse, si elle n'a pas été détruite, on ne trouve actuellement, entre le Rhône et la frontière italienne, r/îM?7îz7e que dans la susdite unique localité ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 279 du Var découverte par Chambeiron ; quant à l'indication d'Aix (B.-du-Rh.), elle repose sur un passage de Garidel où les termes « dans les vergers d'olivier et dans les vignes. .. » prouvent que ces quelques pieds de Sainfoin, disparus depuis, prove- naient d'un antique essai de culture fourragère autour de la bonne ville du roi René. — Lathyrus Gouani R. Dans le nu- méro du i^"" octobre 1902 du présent Bulletin, j'avais écrit: « n'importe quel pied de L. setifolius est disposé à pro- « duire des gousses hypogées pourvu que le terrain immédiate- « ment proche soit favorable » J'ai donc lieu d'être sur- pris qu'un travail résumé dans le Compte rendu de la séance du 12 décembre de Société Botanique de France (imprimé en mars igo3) donne comme observation inédite ce qui suit : « Nous « sommes portés à croire que le L. ^e^z/b/fî/^ peut devenir aisé- « ment amphicarpe : il suffit que la plante croisse dans des ter- ce rains rocailleux » L'auteur notre collègue reconnaîtra, j'en suis sûr, que c'est là une paraphrase de ce que j'avais dit. En vertu du Ciiique suum, je revendique la priorité de l'observation, si minime qu'en soit le mérite; 1° pour la bonne règle (on est toujours censé prendre date); 2° pour compenser mes débours en vue d'apprendre ce qui se publie en phytologie et d'éviter ainsi scrupuleusement toute atteinte aux légitimes droits d'autrui. (A suivre). NOTE RECTIFICATIVE A propos du TRICHOSTOMUM TRIUMPHANS, de Not. A la page 32 3 de mes » Excursions bryologiques dans les Alpes françaises, j'ai reproché à M. G. Limpricht d'avoir main- tenu comrne espèce, à côté du Trichostomum triumphans de Not, le T. pallidisetum H. Mull. Quand j'écrivais ce mémoire, je n'avais pas entre les mains le dernier fascicule (n" 3y) de « Kï'yptogamen- Flora ^ die Laubmoose » publié par cet éminent et regretté bryologue. Aussi je suis heureux de faire connaître qu'à la page 695 de ce fascicule, Limpricht rectifie sa première opinion ; et ma satisfaction est d'autant plus grande que les vues de cet auteur sont complètement d'accord avec celles que j'ai exprimées dans le travail cité plus haut, d'une part, au sujet duT. pallidisetum qu'il ramène au rang de simple variété, et d'autre part, à propos des caractères distinctifs tirés de l'anneau capsu- laire dans les différentes formes du T. triumphans. Le Havre^ 19 mars 1903. I. Thériot. 280 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE La Botanique populaire dans l'Albret Par M . DucoMET {Suite). Âzéraou (Acer campestrel. Aou^éral dans la plaine de la Garonne. Nom latin légèrement modifié. Baquèro (Lactarius lactifluus). Litt. vachère, de baquo (vache) par allusion au latex qui s'écoule abon- damment du champignon quand on le blesse. Ce champignon porte d'ailleurs^, des noms à même signification dans beau- coup de pays: [vache dans les Vosges, vachotte ou viau en Lorraine, vélau en Champagne). Barbazin (Allium ericetorum). Barbo (Isolepis). En raison de l'aspect des touffes. Barboto (Lathyrus cicera). Baréjos (Erigeron canadense). Litt. Balai, en raison du port de la plante. Ce nom devenu Baléjos est donné dans la plaine au Sorgho à balais appelé chez nous Milloco (voir ce mot). Aux environs de Montauban, l'Erigeron est appelé P/'/ousse^ blancs, le mot de Priousses sans qualificatif étant appliqué à l'Inula graveolens. Bastoun de Jacob (Campanula persicifolia). Allusion au port érigé. Se dit Campanèlo dans la plaine. Béchio dé Loup (Lycoperdacées diverses). Litt. vesse de Loup, allusion au nuage despores qui s'échappe brusque- ment quand on presse le champignon mûr. Bèr (Alnus glutinosa). Du celtique Gwern, d'où est venu v ryta (printanier); allusion au précoce développement. Un massif d'aunes se dit Bérnèro. Bérmèno (Lippia citriodora). Se dit aussi S'f//^o donné parfois aussi aux Laitues sauvages (Lactuca saligna et virosa). On dit Leytirou dans la plaine et Leytugue dans la Lande où l'on appelle Léytiiq les diverses Euphorbes qui sont connues dans la plaine sous le nom de Leytsaoumos (de saoumo, ànesse, litt. lait d'ànesse) et que nous appelons Erbo de cidre (Voir ce mot). Léngo-Buon (Rumex pulcher). Litt. Langue de Bœuf, du \^.x.\n lingua et du celtique èzoow (bœuf) que Ton prononce encore de cette façon dans la région toulousaine. On dit Léngo dé beou dans la Plaine pour désigner Anchusa italica (en français Buglosse, même étymologie), les Rumex y portant dans certains milieux le nom de Rou^émbrès. Lin (Linum usitatissimum). Du celto-breton /;' intégralement conservé dans la plaine. Liri (Lilium candidum). Litcho-crabo (Lonicera periclymenum). De litcha, diminutif de léca (lécher) et crabo (chèvre) allusion au port de la plante qui. bien qu'enroulée autour des arbres, n'est cependant pas à l'abri de la dent des chèvres. Le nom français de chèvrefeuille a d'ailleurs la même origine. Luzerno (Onobrychis sativa). Dans toute la Gascogne et même une partie du Languedoc (depuis Castel- naudar}' fie sainfoin est ainsi appelé luzerne, alors que la luzerne s'appelle sanfouin [sanfoin). 11 y a là une remarquable inversion. Un champ lu:^erna. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 297 MajoHraino (Origanum vulgare). Du latin Majoranum d'où esi sorti Marjolaine. • Mandras (Mentha rotundifolia). Se dit mentastré ou Mentastro dans la plaine dementha (menthe) et alra (mauvais). Le mot Mandras n'est qu'une corruption de mentastré ; l'alté- ration est même poussée plus loin dans le nord du Lot-et-Garonne où l'on dit Maltastré, ce nom étant d'ailleurs souvent appliqué à une autre labiée de physionomie approchée, le Marrubium vulgare. Manto (Mentha piperita). On dit aussi mento, surtout dans la plaine. MaoTibiou ^Ligustrum vulgare). Litt. mal vivant [bioii, vif) par allusion à sa prétendue propriété de guérir le muguet dit maou (mal) blanc des jeunes enfants. Maougo ^Malva silvestriset rotundifolia). On dit aussi surtout dans la plaine Malbo ou, maoubo d'où est sorti maougo. Ces mots dérivent du latin malva; la syllabea/ est ainsi transformée en aoii (comme dans mal =^ maou, cheval = chibaou ; quant à la consonne v elle se transforme presque constamment, comme nous l'avons déjà vu en b; ici elle est devenue plus tard g Maougo blanc (Althasa officinalis). Litt. mauve blanche. Marguèrito (Leucanthemum vulgare). De margarito (perle). On dit aussi margarido et même mar^adido. Margaridéto (Bellis perennis). Diminutif du nom précédent (petite marguerite). Marrangano (Russula virescens'. De marron (bélier) et engana (s'engana = manger gloutonnement) ; par allusion à ce fai: que ce champignon, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, est recherché et avidement consommé par les moutons. Pour la même rai- son peut-être, on lui donne encore le nom de Bidaou, altération de Biraou c'est un champignon comestible ; on en détourne {en biron) les moutons. Marrounié (^sculus hippocastanum). On d'w. Marrouney dans la plaine et surtout dans le Bordelais ; le fruit marrouno . Martyriaou (Mercurialis annua). Par allusion à ses propriétés émollientes ; les coliques qu' sont parfois intolérables' (/îèM souffri lous martyris : font souffrir les martyres) sont ainsi chassées. C'est pour la même raison que les Toulousains l'appellent Mour- tayrol (oh voit là le mot niourt, mort), tout aussi expressif que le mot français Fo/ro//c . Matalèno ^Sedum altissimum, etc.). Faut-il voir dans ce mot une allusion à ce fait que la plante est diîficile à tuer (de mata ^= mater, tuer, dompter, et léno -~ haleine, pour vie). 298 ACADÉMIE DE GÉOGKAPHIE BOTANIQUE Merdo de Pouzouère (^thalium septicum). Litt. Excrément de sorcière. L'origine de cette appellation ne doil être recherchée q-ie dans le développement du champignon dont la soudaine apparition est bien faite pour frapper l'imagination de gens superstitieux. Méroun (Gucumîs melo). Corruption de melon ; Méloun dans la plaine. Mésplè (Mespilus germanica). ' On dit aussi Mésvléro (féminin); Mespley dans le Bordelais; Mispoulie dans le nord du Lot-et-Garonne ; le fruit mésplo, mispoulo. Mill (Panicum miliaceum). Milloco (Sorghum vulgare). Signif. gros mill.- Miouranè(Punica granatumj. Le fruit Mioiirano. Le nom français Grenadier est conservé avec une légère altération dans le Lot (Granadié) ; le fruit y est connu sous le nom de Poumo dé Migraino, par allusion sans doute à ses nombreuses graines (litt. Pomme avec mille graines), Migraino s'étant transformé chez nous, où graine se dit gnano, en miourano . Moulazoun ('Stellaria média). Moula\ou, mouradoun, mouradou dans la plaine. Mounêdo dou^ Papou (Lunaria biennir). Simple traduction du français monnaie du Pape. Mountchét^(Dolichos unguiculatus). Se dit aussi Cournard (voir ce mot). Mountchéto (Phaseolus vulgaris). Un champ de haricots, mountchéta. Certaines variétés à petites graines arrondies se disent mountchoun, diminutif de mountchéto comme mountchet d'ailleurs, la terminaison 0!(?2 impliquant l'idée de petitesse et l'idée de mâle. Ces mots nous paraissent avoir comme origine commune mountcho {rt\\- gieuse) dérivé du celto- breton monach (solitairej à cause sans doute de la couleur typiquement blanche des graines cloîtrées dans leur gousse. Moussarico (Morchella esculenta et conica). Moussarico dé Pin (Hydnum erinaceum). Litt. morille de Pin, cette espèce étant commune sur les vieilles souches. Moussaroum (Tricholoma Georgi). Mousso. S'applique à toutes les mousses ; mais dans la Lande on donne particu- lièrement le nom de mousso à Nypnum purum si commun dans les bruyères et récollé avec elles pour litière (voir Paillât); on en distingue: La Mousso pountchudo (Polytrichum). Liit. mousse pointue, allusion au port érigé de la plante à feuilles serrées contre Taxe ; ACADÉMir: DE GÉOGUAPHIE BOTAMQUE 299 La Mousso de Mares (Sphagnum). Mousse de marais : Sphagnum rubellum est distinguée des autres espèces sous le nom de Mousso roujo. Le nom de Mousso est encore donné à des lichens : Mousso blanco (Ciadonia rangiferina). Mousso de Surré (Usnea barbata). Litt. mojsse de chêne liège (voir Surré). Considérée à tort comme très amère, le sens gustatif impressionnable sans contact direct. L'erreur provient de ce qu'un autre lichen, Pertusaria amara, est très fréquemment mêlé aux touffes d'Usnée. Nabèt (Brassica napus). N2 1 9 03 Académie inteiDationale de Géographie Botanique É Directeur : M. TREUB. * Secrétaire perpétuel-Trésoi'ier : M. H. LÉVEILLÉ, p, 78, rue de Flore, Le Ma; (Sarthe). Conseil de l'Académie: MM. Treub, Léveillé, 0, Le Gendre, 0, King, A. Engli!^ Philippi. s On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs LWcadémie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. Secrétariat-Rédaction Nos Collègues hors France peuvent nous adresser leurs cotisations soit par la poste, soit PAYABLES AU miAl%S, au COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE, à la SOCIÉTÉ GÉNÉ- RALE, ou au CRÉDIT LYONNAIS. OERO'IS s Abonnement ; 12 fr. ; Le numéro : 1 fr PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médij cale et scientifique. 20, rue Racin Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fus, 19, rue Haut feuille. LONDRES W. DuLAU and C% Foreign booksellers, 3 Soho Square. William Wesley and C°, 28, Esse: Street, Strand. BERLIN, S. W. 46 Gebrûder Borntraeger, SchÔneberge strasse, 1 7, a. Dépositaire pour PAlle- magne et V Autriche. NEW- YORK Ph. Heinsberger, i5, First Avenue 1 SÉANCES DE L'ACADEMIE 3 juin, i"" juillet, 7 octobre, 4 novembre, 2 décembre Mouvement de 'l'Herbier De M. G. Kukenthal des Carex asiatiques, américains, néo-zélandais, et de nombreux hybrides de l'Europe centrale. Du Jardin botanique de Calcutta (M. Prain), Asphodelus fistulosus. 12" Année (3* Série) N° 164 i«r Juillet iqo3 BULLETIN DE L'ACADEMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Dr GusTAv RADDE MEMBRE TITULAIRE, DIRECTEUR DÉSIGNÉ POUR 1 9O4 Décédé à Ti/lis (Géorgie), à yi ans. Nous payons un tribut de sincère regret à notre éminent collègue, G. Radde, Directeur du Muséum du Caucase et con- seiller impérial de l'Empire russe, le regretté défunt était titulaire de la seconde classe de notre Médaillé scientifique internationale. Membre de notre Académie, depuis le i5 Juillet iSgS, le D"" Radde s'intéressait à tout ce qui concernait notre union académique. Originaire de Dantzig, il habitait la Russie depuis 24 ans et se consacrait principalement à l'étude de la flore, orientale (Caucase, Arménie et Sibérie orientale). Ses travaux (voyages, mémoires botaniques, monographie du muséum du Caucaseï, sont connus des botanistes. Membre de nombreuses sociétés savantes, G. Radde avait reçu, il y a peu de temps, tant du gouvernement français que du gouvernement russe, les plus flatteuses distinctions. Son nom a été attaché à plusieurs types botaniques. Nous offrons à sa famille nos plus sympathiques condo- léances. 306 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ELECTIONS En raison du décès du D' Radde, notre collègue, les membres d'honneur, titulaires et correspondants, sont appelés à élire un nouveau membre titulaire et un nouveau membre correspondant. Sont candidats au titre de membre titulaire : MM. Clarke, Grecescu, BouDiER et Corbière. Sont candidats au titre de membre correspondant : MM. Schinz, Britton, Clos, Coulter. Nos collègues sont priés de bien vouloir envoyer leurs votes au secréta- riat le plus tôt possible. NOMINATIONS Par décision en date du 3 mai, sont nommés membres auxiliaires de l'Académie : M. Véran (abbé Jean), professeur au petit séminaire de Grasse (Alpes- Maritimes), présenté par MM. Vidal et Léveillé. M. le duc de Lesparre, 62, rue de Ponthieu, Paris, VIII, présenté par MM. le duc de Doudeauville et H. Léveillé. M. JiMENEZ (Francisco de P.), Alto, g, Cartagena (Espagne), présenté par MM. Pau et Léveillé. Le Directeur, TREUB. SEANCE DU D MAI 1 6 903 M. le Secrétaire perpétuel annonce la mort du D"' Radde, de Tiflis, direc- teur désigné pour 1904, et résume la carrière de notre éminent collègue. Il soumet son portrait aux membres présents. Dorénavant, nos collègues pourront adresser, pour les séances, des, plantes traîches à communiquer aux 'membres présents. Il ne sera fait mention que des espèces réellement rares ou critiques. UOphrys bombylifera, adressé par M. Vialon, est examiné avec intérêt ainsi que des photographies de Pedicularis japonais de M. Bonati dont le P. Fauriaeae tsphcQ nouYtWQ. Sont ensuite lus ou analysés les travaux suivants ; Herborisations dans les Alpes- Maritimes, de M. Vialon; Sur un cas de fasciation cliei Carlina vulgaris \^., de M. M. Petitmengin. Ace sujet, M. Gentil rappelle qu'il a observé une fascie avec dissociation chez un Betula. M. Léveillé a observé que toutes ses cultures de VO. gigas Hugo von Vries forme de l'O. communis étaient fasciées en 1902. Il annonce la découverte faite dans la Mayenne par MM. Rocher, du Lemna trisulca, nouveau pour le département. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE 307 La Botanique populaire dans l'Albret Par M . DucoMET {Suite) Topinambour (Heliqnthus tuberosus). D'introduction relativement récente dans nos cultures, le nom français est conservé intact. Certains disent néanmoins P/Hamèoi^r; dans le Tarn-et- Garonne Truffos blancos (Truffes blanches), le nom de Truffe étant dans cette région appliqué à la pomme de terre ; il en est ainsi d'ailleurs dans beaucoup de régions. Tranglo (Cyperus longus) Corruption de Triangle en raison de ses hampes trigones. On dit aussi communément Sigorro. Traouco-iÀur (Parietaria ofticinalis). Litt. troue-mur, en raison de sa station de prédilection. Traouco-Sac (Bromus sterilis, maximus). Litt. troue-sac, allusion aux glumelles aristées. ^ Trêflo (Trifolium incarnatum). /^aro«c/i dans la plaine, un champ Tréfla. Trêflo d'Olando (Trifolium pratense). Trèfle de Hollande. Trémou (Populus tremula). Du grec tremo (trembler). Tréscalan (Hypericum perforatum). Se dit aussi Trigalan, Erbo de trésgalans aux environs de Montauban (Herbe des trois amoureux). Pourquoi ? Nous disons plus communément Pérpétui (voir ce mot). Tréoulét (Medicago lupulina). S'applique assez souvent aussi au Trifolium campestre si commun dans certains chaumes {éstouillas) . La distinction en est au contraire soigneuse- ment faite dans certains pays, le Tarn-et-Garonne par exemple, où le Trèfle se dit Immourtélos folos (immortelles sauvages), allusion à la persistance des enveloppes florales, et la lupuline Trufélét . On dit Trifoulet dans le Bordelais; Tréoulét n'est donc qu'une corruption de trèfle (signif. petit trèfle). Turguét (Zea mays). Un champ Turguéta. L'écimage est une pratique culturale constante; les portions retranchées se disent turguétos (nom féminin) ou cabeillos, de cap ou cab = tête. On dit Mil loc dans la Lande, Blat d'Espagno vers la plaine. Turc (Solanum tuberosum). On dit aussi Patato\ plus rarement Mandorro, plus communémen Poumo deterro ou même Poumos par abréviation. 308 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Turo dé plaço (Terfezia leonis). Litt. pomme de terre de place; on en trouve par places dans les clairiè- res landaises dépourvues de végétation ligneuse, au voisinage d'Helianthe- mum guttatum. Uillét (Dianthus caryophyllus etc.) Se dit quelquefois Giroujlét dans la plaine. Uouéro (Amanita cesarea). De uou (œuf) allusion à la couleur et à la forme du champignon jeune. Gomme on le voit, 3oo plantes environ (i), dont près des deux tiers spontanées, sont distinguées dans le pays d'Albret sous des noms spéciaux. Nous nous sommes attaché à rechercher l'origine parfois bien lointaine, de ces dénominations souvent si bizarres en appa- rence; nous ne saurions avoir la prétention de croire y avoir pleine-, ment réussi. Mais, en dehors de l'intérêt synonymique et étymologi- que, que cette étude peut présenter, nous croyons avoir assez nettement dégagé un certain nombre de faits qui viennent corrobo- rer notre affirmation du début au sujet de la nature complexe d'un patois en pleine évolution. On a vu, à maintes reprises, les noms changer suivant qu'on s'a- dressait à la portion landaise ou à l'autre; dans la partie orientale et septentrionale les affinités avec les régions voisines, Bordelais et Agenais par exemple, sont même souvent beaucoup plus grandes qu'avec la Lande, ce qui n'a rien d'étonnant vu la plus grande similitude de sol beaucoup plus riche et capable de nourrir une population plus dense et moins stationnaire. Jusqu'à une date très rapprochée de nous, l'habitant de la Lande est resté chez lui, isolé. Peu à peu cependant des relations se sont établies entre les deux régions qui se sont mutuellement pénétrées pour constituer cette zone hétérogène à divers titres que nous avons choisie comme centre. C'est de là qu'est né ce patois mixte dont l'origine étymolo- gique de beaucoup de noms botaniques aurait été impossible à trouver si nous n'avions porté nos investigations en deçà comme au delà, dans les milieux où nous pouvons supposer l'idiome local conservé dans toute sa pureté. C'est ce qu'il importe de faire res- sortir pour justifier l'introduction dans notre travail d'un certain nombre de noms ayant déjà paru dans des flores locales (2). Nous pourrions maintenant nous arrêter à quelques considérations (1) Nous n'avons pas tenu compte de celles (une vingtaine au moins) qui portent dei noms français presque pas altérés {Barsamiuo, Ba'jeli, Espjnar, Escour^ounèro, etc.) (2) Notamment : O. Debeaux : Flore Agenaise, 1887. — Lagrèze-Fossat : Flore du Tarn-et-Garonne, 1847. — Laterrade : Flore bordelaise, 1829. — Noulet : Flore du bas- sin sous-pyrénéen, 1837. — Puel : Catalogue des plantes du Lot, l852. ACAHÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 309 sur les rapports de notre idiome primitit avec les idiomes voi- sins, avec le français et ses origines. Nous ne reviendrons pas sur ces transformations de v en b, de / en h, de au en aou, de on en oun, etc., qui ne souffrent pour ainsi dire aucune! exception, qui peuvent même en être regardées comme l'une des caractéristiques essentielles. Nous n'insisterons pas davantage sur la consonnance beaucoup plus douce de la plupart des mots dans la plaine de la Garonne et le fond des Landes que dans l'Albret ; cela nous entraînerait trop loin et sortirait du cadre que nou9 nous sommes imposé. Mais nous voudrions en terminant attirer l'attention sur la richesse de notre vocabulaire patois. Nous ne ferons que rappeler ce fait que de simples terminaisons comme oc [Ailloc, etc.) ou asso (Pomnérasso, etc.) sont usitées pour désigner des types spontanés, sauvages, pour insister davantage sur la simplicité de dénomination des associations végétales. Les plantations d'espèces arborescentes ou arbustives se désignent très simplement par la terminaison èro (Bimoiicidèro pour osier, 'Biou- ladéro pour peuplier, etc.), les cultures par la terminaison a (raves arraba; choux, caouleta). Il en est de même pour les véritables asso- ciations, associations naturelles, groupement sur une espace donné d'individus d'une espèce déterminée en nombre suffisant pour impri- mer au paysage une physionomie particulière qui la caractérise elle- même. C'est ainsi par exemple qu'une association dJErica scoparia se dit Brana, de Fougère aigle, Héouguera. de Genêts, Agnésta. etc. C'est ce dernier point surtout qui mérite d'être pris en considéra- tion. Aucune description détaillée n'est nécessaire pour nous donner la physionomie de la station que nous désignons par un nom em- prunté à la plante dominante lorsque nous connaissons les exigences climatiques et geïques de cette plante, lorsque nous savons qu'elle entraîne toujours avec elle tout un cortège d'autres espèces, l'ensem- ble étant constitué par des types à exigences similaires, se prêtant même souvent un mutuel appui, capables en somme de profiter au maximum des conditions favorables du milieu et de résister victo- rieusement aux diverses causes de souffrance et d'anéantissement. Or la végétation contribue dans une très large mesure a donner au paysage son caractère propre; c'est l'expression la plus parfaite de l'ensemble des conditions qui font le climat, c'est elle surtout qui favorise ou entrave l'expansion de l'homme. C'est la raison pour laquelle l'étude de la détermination des rap- ports multiples de la végétation avec le climat doit nous intéresser au premier chef. Que l'on s'occupe de cette question ou de n'im- porte quelle autre, la condition essentielle du progrès c'est que ceux 310 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE qui poursuivent le même but, qui s'occupent de la même science puissent se comprendre ; et ils ne peuvent se comprendre aisément que si un vocabulaire suffisant et précis existe. Malheureusement, comme le fait justement remarquer M. Fla- hault, il arrive qu'à l'inverse de la plupart des patois profondément pénétrés de la poésie de la nature, nés du contact constant de l'homme avec elle, notre langue française, toute littéraire, savante, née dans les salons où se réunissait jadis la bonne compagnie, n'a pas de mots pour exprimer ce qu'elle n'a pas connu. Nos vieux parlers ont des mots très expressifs, beaucoup plus expressifs que de longues périphrases pour distinguer les choses de la nature ; pourquoi ne pas les emprunter pour désigner ces choses que notre littérature ne devrait pas ignorer? Deux Nouveautés pour la Mayenne Grâce à Tardeur et au zèle des botanistes qui l'explorent, le dépar- tement de la Mayenne voit croître chaque année le nombre des espèces végétales qu'il renferme. Les botanistes mayennais rivali- sent avec les botanistes sarthois. Tandis que ces derniers décou- vraient successivement YEpipactis microphylla et le Lathraea squa- maria, les premiers augmentaient la tîore de la Mayenne d'une demi- douzaine de raretés mentionnées d'ailleurs dans les contributions publiées dans ce bulletin. Pour nous borner aux découvertes de cette année, M.Cam. Rocher, notre collègue, et son fils M. Ern. Rocher, de Montsiàrs, élève au Lycée de Laval, découvraient à un mois d'intervalle \q Lemnatrisulca à iMontsûrs, et le Ranunculiis mmorosiis à la Chapelle-Rainsouin. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 311 BOTANIQUE RURALE Diverses Eécoltes en Provence et Annotations (Suite). Herniaria glabra L. var. subciliata W. « Foliis ciliolatis », dit le Prodr. Flor. Hisp. : c'est bien ce qui distingue du type dépourvu de tout cil la plante d'Aubagne (plusieurs localités), laquelle constitue un trait d'union entre l'espèce linnéenne et VH . maritima Link {H. ciliata Bab.). BuNiuM incrassatum B. et t. Le docteur Marnac et moi en avons découvert quelques exemplaires à Aubagne, dans un champ de blé vers Fenestrelle, fruct. le 4 juin 1902. M. l'abbé Coste, à qui j'en ai communiqué un spécimen, m'écrit :« Jus- qu'à présent cette ombellifère n'avait été rencontrée que dans l'Aude et l'Hérault. Il est probable que la description et le des- sin que donne ma Flore la feront chercher et trouver en d'au- tres endroits. )> Ne saurait être prise, au premier abord, que pour Kundmannia sicula. Valerianella multidentata L. et P. (stirpe discoidea). Auba- gne. ScABiosA maritima L. vivipare. Robert, Cat. des PI. des envir. de Toulon, parle d'un pareil cas tératologique rattaché par lui, comme variété, au S. Columbaria. 11 a confondu les deux Sca- bieuses d'autant plus sûrement, que j'ai cueilli aux Sablettes (où il indique sa variété) la Scabieuse maritime vivipare. Cette singulière déformation se perpétue longtemps là où elle se pro- duit : je la revois toutes les années à Marseille : Saint-Antoine, La Nerte, etc. Existe aussi prè-^. de Roquebrune (Var), legit Bertrand. — Même espèce, var. cinerea N. Tiges, feuilles, etc., couvertes d'un indûment appliqué, tomenteux cendré. La Ga- votte, mêlée aux pieds à faciès vert. AsTERiscus AQUATicus var. PYGM^us C. et K. Avec le type, dans les B.-du-Rh., partout où le terrain est très sec , d'ailleurs je n'ai jamais vu cette Astérolide dite aquatique dans des lieux le moins du monde inondés. — Inula viscosa var. laxiflora 312 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Boiss. Marseille : le long de la route de L'Estaque au Rove. En la remarquant je crus avoir affaire à une hybride. A été ren- contrée, l'an dernier, à Ajaccio par MM. Gerber et Delacour, qui ont figuré et décrit, dans une note intéressante, ces « bran- ches anormales » : très rarement un Inula viscosa présente toutes ses tiges ainsi laxiflores. — Santolina villosissima P. (stirpe chamœcjyarissus) . Aix : sommet de Sainte-Victoire. — FiLAGO SPATHULATA var . pROSTRATA Willk. uou Pari. La Gavotte : crête entre le Moulin-du-Diable et Jas de Rhodes. — Helichry- suM DECUMBENS G. Cette synanthérée avait été indiquée vague- ment, par Grenier et Godron, en Provence. Après l'avoir recon- nue d'abord, en 1894, au golfe des Lecques (Var), j'ai constaté sa présence à Mont-Redon près de Marseille, en 1902. — H. OLiGOCEPHALUM N. Çà et là dans les B.-du-Rh., loin du rivage maritime. Reconnaissable à ses corymbes peu fournis et au péricline d'un jaune assez terne. Tient le milieu entre H. decum- bens G. et H. serotinum B. A comparer avec VH. leptophyllum de Jordan, auquel il est peut-être identique. — Jasonia saxatilis Guss. var. procera N. (tiges élancées, 20-3o centim., ramifiées seulement vers le haut) et var. congesta N. (tiges ramassées, for- mant une forte touffe, rameuses presque dès la base). J'avais négligé de fournir la diagnose de ces deux variétés dans mon Petit Coin — Cardlus recurvatus J. (stirpe nigrescens). Lieux incultes de la basse Provence, — Microlonchus Clusii var. lep- tocephalus n. Calathides visiblement plus étroites que dans le type. Aussi commune que lui en Provence. — Carlina corym- BOSA h. Maintes fois cette Garline n'a, chez nous, nullement l'inflorescence en corymbe ; je présume que c'est cet écart mor- phologique qu'ont euen vue, pourrEspagne,Willkommet Lange parlant d'un « Carlina corymbosa \ar. calathiis subracemosis {C. racemosa Gouan non Linné). » Tournefort et Garidel ont cru à l'existence à Aix du C. racemosa véritable, mais c'est une des nombreuses confusions de nos Anciens, lesquelles se rectifient avec laconnaissance plus exactedes loisde géographie botanique. — CiCHORiUM Intybus var. POLYSTACHYLM P. Marseille :à L'Es- tablon. — Lagoseris nemausensis K. vai . ramosissima DC. Mêlée au type dont elle diffère par une ou deux des bractées ordinaires ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 313 développées en véritables feuilles. De Candolle ajoute « éparses sur la tige » : elles se trouvent toujours, en réalité, aux bifurcations caulinaires et raméales. Toute la basse Provence. — PoDOsPERMUM LACiNiATUM var. GussoNii Ten. Marseille. Les Pennes, Septêmes, Aubagne. — Sonchus maritimus var. aqua- TiLis B. Bords du canal de la Durance à La Gavotte et à Saint- Antoine. Fraxinus australis g. (stirpe excelsior). Aubagne : Fenes- trelle. Phyllyr^a latifolia D. Aubagne : chemin de La Tuilière et au Douar. Les Pennes : Bas Cadenaux. Myosotis pusilla L. J'ai vainement cherché, ce printemps, à Mazargues, parmi les rares pieds qu'une sécheresse exception- nelle avait épargnés, les var. perpusilla et heterodoxa P. Quel- que année favorable on les démêlerait sansdoute. Il est à repro- cher à plusieurs Flores de séparer, à tort, le Myosotis de Loi- seleur d'autres affines d'après les poils du calice, affirme-t-on, courbés tous en crochet chez le pusilla ; la loupe montre, il est vrai, sur cette plante, des poils crochus couvrant le tube calici- nal, mais ceux des lobes calicinaux n'ont jamais le moindre croc. Delà, méconnaissance de ce Myosotis dont, au surplus, la corolle est fréquemment bleue, non blanche. — Scrophula- RiA CANiNA var. FLORiBUNDA B. Tel est le nom exact de la var. de Saint-Antoine à laquelle j'attribuais provisoirement le nom de bicolor S. Retrouvée à Aubagne. — Linaria acutangulv Ten. (stirpe Cymbalaria). Marseille et Gémenos (B.-du-Rh.). — Ve- RONiCA HEDER^FOLiA var. LONGiPEDiCELLATA N. Serait la forme typique, par opposition aux exemplaires de la Véronique à feuilles de lierre qui ont les pédicelles très courts. En observant ma plante au mois d'avril, je me disais que ses longs pédicelles ne doivent guère dépendre de l'influence vernale, puisque Wil- komm et Lange ont créé, pour la V. polita, une variété espa- gnole aiitumnalùs chez laquelle les pédicelles sont plus longs que les feuilles. — ? Odontites viscosa var. australis B. Nous avons, dans les B.-du-Rh., une variation, non rare, de l'O. viscosa se rapprochant tout à fait de la plante de Boissier qui peut être acceptée pour variété, point comme espèce, rang au- 314 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE quel Boissier et Reuier ont élevé, sous le nom d'O. hispanica, l'ancien australis. L'ayant reçu de la péninsule ibérique, Je ne constate, chez cet O. hispanica, que des différences minimes avec notre plante provençale. Lavandula fragrans J. (sùrpe vera). Marseille: sommet de L'Etoile. — L. St^chas var. macrostachia Benth. Toulon : au cap Brun. — Pulegium hirtiflorum Op. (stirpe vz^/^are). Sep- témes : Fabregoules. Les Pennes : Plan-de-Campagne. — Thy- mus Serpyllum var. spicatus N. Septêmes : Tubié, Remarquable par ses glomerules floraux allongés en épis gros et courts sem- blables à ceux du T. Chamœdrys F. — Hyssopus cinerascens J. et F. (stirpe officinalis). Toutes les fois que j'ai rencontré, en Provence, à basse altitude, cette Hysope, elle m'a paru sub- spontanée ; au contraire, l'H. pubescens J. et F. [H . officinalis var. canescens DC), de la chaîne de L'Etoile, paraît autochtone. Je présume que \q pubescens sauvage, étant cultivé, passe à l'état de cinerascens s'échappant çà et là des jardins. — Satureia gra- ciLis N. (stirpe montana) . La Sarriette des montagnes est assez variable pour que Jordan et Fourreau l'aient démembrée en plusieurs espèces auxquelles les multiplicateurs peuvent ajouter ma gracilis. Berre : rive gauche de l'Arc, vers La Fare ; Les Pennes : Jas-de-Rhodes. Le vocable dépeint on ne peut mieux la réduction de la taille, des feuilles et des fleurs. — Galamintha Nepeta var. laxiflora N. Passim en Provence, N'est pas hy- bride, mais intermédiaire entre C. Nepeta et C . nepetoides par ces cymes assez pédonculées et ses fleurs à pédicelles longius- cules. — Melissa officinalis var. elatior Mut. (M. hirsiita Balb.) Saint-Antoine : bords du ruisseau descendant aux Ayga- lades. — Lamium amplexicaule var. ambiguum N. Ressemble, à s'y méprendre, au L. intei-medium F. ; mais je n'oserai affirmer qu'il y ait identité, puisque on regarde le Lamium de Fries comme un produit de croisement desL. amplexicaule et L. pu}~- pureum : or, ce dernier ne croît pas dans la station de Marseille où j'ai noté ma variété. — Sideritis Cavanillesii Lag. Je rap- porte à cette Crapaudine d'Espagne plusieurs pieds de Sideritis trouvés dans les B.-du-Rh., en compagnie du S. provincialis J. et F. — Glechoma hederacea var. hirsutaG. Aubagne : ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 315 bords de l'Huveaune. — Marrubium pannonicum Kchb . {M . remo- tiim Kit.). Honoré Roux l'avait signalé, sans nom dans son Catalogue, à Simiane, au milieu des M. peregriniim et M. vul- gare. .l'ai pu, en septembre 1902, cueillir une première petite tige fructiiiée issue de jeune racine qui peut-être, cet été, me fournira plusieurs parts dudit hybride. Saint-Antoine, avec les parents. — Brunella vulgaris var. major B. et T. Mar- seille : Les Aygalades et Saint-Giniez ; Aubagne. — Teucrium scoRDioiDES Schreb. Saint-Antoine, aux bords d'une prairie artificielle, dans la propriété La Martine. Y est peu abondant, toutefois j'ai pu me rendre compte, sur le vif, de la différence entre cette Germandrée et le T. Scordiwn var. pseudo-scor- dioides Cam. Le T. scordioides Schr. a été cité à Raphèle (près d'Arles) par Fourreau, Catal. des PI. croissant le long du Rhône ; je n'ai vu à Raphèle que la susdite variété décrite par M. Camus, laquelle, sous maintes variations (entre autres une forme microphylle), n'est point rare dans la basse Provence. L'habitat de Marseille est le premier qui puisse être indiqué comme certain pour le Teucrium de Schreber dans les B.- du-Rh. Plantago subulata var. longispicata Deb. Marseille : pente nord-ouest du cap Pinède. Statice minuta var. microphylla DC. Marseille : aux Goudes. Amarantus silvestris D. var. unicaulis N. Saint-Antoine et L'Estaque. Tige unique, sans le moindre rameau. Pieds sem- blables assez nombreux. — Rumex intermedius var. hetero- PHYLLus Willk. Ça et là, lieux secs en basse Provence. Salsola tragus var. pubescens N. et var glabra N. La difie" rence de ces deux formes citées dans mon Petit Coin est rela- tive à la pubescence couvrant les tiges et les feuilles, om absente. Polygonumaviculare var. depressum M. Marseille et Septêmes. EuPHORBiA segetalis var. longibracteata (DC). Aubagne : à Solans ■ ■ ' Asparagus acutifolius var. commutatus et var. ambiguus De Not. Marseille. 316 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE JuNiPERUs OxYCEDRUs var. iNTERMEDius Schuttl. Allauch : Plan de Cuques. TuLiPA FRAGRANS Munby (stirpe silvestris). Aubagne : pente nord-ouest de l'Anguilar, où nombre de pieds fructifient, ce qui se voit rarement chez nos Tulipes,, plantes d'habitude abortives en Provence. Il m'a été possible, en igo2, d'étudier cette /ra- grans que certains pieds m'avaient porté à considérer comme T. gallica Lois. Présentement, ma conviction demeure qu'il faudrait voir des fruits très mûrs de la T. acrocarpa pour croire que Jordan n'a pas basé son espèce (rarissime!) sur des capsules au tiers ou à moitié de leur développement parfait. Il est certain que le fruit de la. fragrans non mûr est oblong, atténué au som- met et à la base; mais la rencontre, à Aubagne, de vieilles cap- sules ayant passé l'hiver sur hampes desséchées m'a fourni la preuve que les fruits, d'abord nommables acrocarpes, deviennent obovoïdes-globuleux, aussi larges que longs, après gonflement définitif faisant disparaître l'atténuation. Loiseleur n'ayant pas pas établi son gallica d'après les particularités de la capsule, il en résulte que pour maintenir cette Tulipe comme autonome, Grenier a été contraint d'emprunter le caractère carpologique à la plante de Jordan. En l'absence donc de fruit absolument mûr, les T. acrocarpa Jord. et T. gallica Lois, reposent sur une distinction exagérée d'avec T. fragrans M., T. Celsiana DC, T. alpestris Jord.; bref, il n'y aurait qu'une sous-espèce du stirpe T. silvestris L., laquelle devrait prendre le nom de Celsiana, le plus ancien après celui de silvestris. Allium paniculatum var. pseudo-flavum N. Septêmes : pied occidental de L'Etoile. UA.flavum L. croissant sur la pente méridionale de cette haute colline, quelqu'un pourrait supposer une hybridation, tellement cette variété possède une teinte jaune; mais, comme en Provence je n'ai nulle part vu 1'^. pani- culatum avec la couleur rose que tors les Aoristes attri- buent à son périanthe, je me borne à signaler la similitude de coloris jaune de la var. de Septêmes avec l'espèce de Linné, sans attribuer à la pseudo-flavum une importance qu'elle n'a pas. Gladiolus dubius Guss. Marseille : Séon, près de la station de ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANKiUE 317 VAnemone palmata; y est très rare. Pas plus commun à Auba- gne : Camp-Major et Fenestrelle. Iris olbiensis Hén. Mon Petit Coin avait déjà signalé cette plante dans les B.-du-Rh. Croît aussi à Aubagne : vers La Tui- lière . PoLYPODiuM vuLGARE var. SERRATUM Sch. Aubagne : vallon de Toupin. Lfes Pennes : Bas Cadenaux. Etc. — Asplenium Tri- CHOMANES var. ACUTiLOBUM N. (? Trichomanes folUs eleganter incisis Dill., variété indiquée à Saint-Tronc près Marseille, par Castagne). Lobes des segments aigus et dirigés un peu oblique- ment ; segments obtus-crénelés chez le type. Cassis : calanque des Vaux. Marseille : calanque de Sugiton ; rochers de Mont- Redon; escarpement de Barreau couchant de la propriété De Foresta, à La Viste. — Même espèce, var. lobato-crenatum DC. Allauch : vallons de La Bourdonnière. Aubagne : défilé de La Masque. — Même espèce, var. auriculatum Milde. Marseille: à Séon. Variation plutôt que variété, toutes les frondes d'un même pied sont loin d'oifrir cette curieuse aberration, fort rare. — ScoLOPENDRiuM SAGiTTATUM DC. Mêlé, dans le massif de Marsilho-Veïré et à l'île de Maire, à la forme Hemiojiitis. — Adianthum Capilll's-Veneris var. multifidum De Rey-Pailh. Saint-Antoine, parois intérieures d'un puits et grotte voisine, au vallon de Peïrar. [A suivre). Alfred Reynier. PLANTAE BODTNIERIANAE COMPOSÉES Par m. Eug. VANIOT [suite] Lactuca [scariola] rubrolutea .sp . n. Racine assez épaisse, donnanl naissance à plusieurs tiges striées, entièrement glabres, simples, se partageant au sommet en rameaux pauciflores formant des corymbestrès contractés ; Feuilles radicales roncinées, à lobes très étroits et très écartés, glabres, à limbe décurrent sur le pétiole plus ou moins 318 ACADÉMIE UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ailé ; les caulinaires peu nombreuses, devenant lancéolées entières vers le sommet ; Capitules assez gros, souvent solitaires à l'extrémité des rameaux ; involucre à folioles intérieures longues et étroites, les extérieures petites, formant calicule ; Fleurs jaunes veinées de rougedtre ; Aigrette simple, blanche, longuement pédicellée; Akène roux, atténué à la base, terminé par un col au moins deux fois plus long que lui, à 8-10 côtes transversalement striées. Dia gnose latine. Radix subcrassa, plures emittens caules striatos, glabros, sim- plices, ad apicem divisos in ramos paucifloros inflorescentias angustas efformantes ; Folia radicalia runcinata, lobis angustis et discretis, glabra, limbo decurrente in petiolum plus minusve alatum ; caulina pauca^ ad apicem lanceolata intégra evadentia ; Capitula mediocria, saepe solitaria in ramorum fastigio ; in volucrum phyllis interioribus longisangustis, exterioribus parvis et calyculatis ; Flores lutei, rubro venati ; Pappus simplex, albus, longe pedicellatus; Akenium rufum, ad basim attenuatum, supra desinens in col- lum exile ipso duplo saltem longius, 8-10 costatum, costis transverse striatis. Chine ; Pékin, parc impérial de Pan-chan, bord des eaux. Emile Bodinier, mai 1889. Herbier Bodinier, sans n°. Lactuca {Mycelis}) lignea^jf. n Racine dure, donnant naissance à plusieurs tiges ligneuses striées, glabres, se divisant dès la base en rameaux nombreux, subdivisés en d'autres rameaux, portant chacun une fleur à son sommet, dressés et constituant un corymbe serré ; Feuilles radicales et caulinaires- rares, linéaires, courtes, don- nant à la plante un aspect sec et dénudé; Capitules nombreux, petits; involucre à folioles intérieures ACADÉMIE DE GÉ(tGRAPHIE BOTANIQUE 319 longues et assez larges, à folioles extérieures plus petites et simu- lant un calicule ; fleurs peu nombreuses (8-10); jaunes; Aigrette simple, blanche, dépassant bien l'involucre; Akène roux, atténué en bec court, à 6-8 côtes. Diagnose latine. Radix dura, promittens plures caules lignées, striatos, gla- bres, divisos a basi in plures. ramos iterum divisos in ramuscu- los monocephalos, erectos, corymbum angustum constituentes ; Folia radicalia et caulina rara, linearia, curta, plantam quasi nudam et siccam exhibentia ; Capitula multa, mediocria; involucrum phyllis interioribus longis atque largis, exterioribus parvis in modum calyculi cir- cumpositis ; Flores pauci (8-10), lutei; Pappus simplex, albus, involucrum bene superans ; Akenium rufum, in rostrum brève attenuatum, 6-8 costatum. Planie d'un aspect étrange, ligneuse, rappelant une bruyère privée de ses feuilles; les quelques feuilles linéaires qu'on aper- çoit sur les tiges et les rameaux sont insuffisantes à en dissimuler la nudité et la sécheresse. Chine, Kouy-tchéou : entre Hin-y-fou et le fleuve Hoa- kiang ; çà et là dans les cultures. Emile Bodinier legit, 19 avril 1897. Herbier Bodinier, n" i56i. Lactuca {Ixeris) erythrocarpa sp. n. Racine grossse ; tige s épanouissant dès la base en rameaux formant éventail, striée, glabrescente; Feuilles rappelant celles du L. muralis, mais moins grandes, à lobe terminal grand, triangulaire ; glabres, vertes, mais pâles en dessous; Inflorescence en corymbe très étalé; capitules nombreux, petits, à fleurons jaunes pauciflores (6-8); involucre à folioles extérieures longues, étroites ; à folioles extérieures petites, en iorme de calicule; Aigrette à poils simples ; Akène d'une couleur de brique très caractéristique ; atténué à la 320 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE base, se terminant au sommet en un bec 3-4 fois plus court que lui, à côtes (8-10) dont deux plus larges, presque en forme d'ailes étroites. Diagnose latine. Radixcrassa ; caulis statim a basi divisus etquasi in flabellnm expansus, striatus, glabrescens ; Folia, ut illa Lactucae mwalis sed minora, lobo terminal! triangulo majori, glabra, viridia sed infra pallidiora; Inflorescentia late corymbosa; capitula multa, parva, lutea, pauciflora ; involucrum phyllis exterioribus longis, angustis, acutis; exterioribus parvis ad modum calyculi ; Pappus albus, pilis simplicibus ; Akenium insigne colore rubro^ latericio; ad basim attenua- tum, apice in coUum ipso quadruplo brevius angustatum, costis (8-10), quarum una et altéra in alas angustas acutae videnrur. Chine, Kouy-tchéou; Kouy-yang. C. sur les murs des jardins ; rocailles. Emile Bodinier legit, 1 5 juin 1 899. Herbier Bodinier, n° 262 1 . Lactuca {Mycelis) pseudosenecio s'p. n. Racine grosse, donnant naissance à plusieurs tiges glabres, striées, très grêles et très hautes, se divisant en rameaux, portant à diverses hauteurs et aux extrémités des fleurs agglomérées ; Feuilles radicales, longuement pétiolées, roncinées-ondulées ; à dernier segment arrondi beaucoup plus grand que les autres; rappelant bien celles du Senecio aquaticus ; glabres, à page infé- rieure plus pâle; les caulinaires pétiolées, roncinées, à lobes garnis de longues dents ; Capitules très petits, nombreux, à longs pédicelles munis de bractéoles; Involucre à folioles intérieures longues, étroites; à folioles extérieures courtes, en calicule ; Fleurs relativement nombreuses (i 2-14) pour la grosseur du capitule, jaunes ; Aigrette simple, blonde, égalant l'involucre sans le dépasser; Akène très petit, cendré, aplati, un peu ailé, paraissant lisse, atténué en un bec très court, épais. [A suivre). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 321 5 Exposé systématique et description des Lichens De l'Ouest et du. Nord-Ouest de la. France (Normandie, Bretagne, Anjou, Maine, Vendée) Par M . H . Olivier (suite) LXXVII HOMODIUM Nyl. Thalle d'aspect extérieur assez variable, granulé-coralloïde, membraneux, ou filiforme arrondi et même rameux. Comme structure anatomique, il est entièrement celluleux, avec les cellules extérieures souvent un peu plus petites, et se dis- tingue ainsi nettement des Leptogium dont la couche corti- cale est seule celluleuse. Gonimies monoliformes. Apothécies et spores du genre Leptogium. ; Thalle à cils blancs Albociliatum. (4.) \ Thalle non cilié ; I -j- plus ou l . N i moins rougi 2 . \ Thalle non cilié ; I — . 5 . 1 Thalle lobule, granulé 3. 2. \ Thalle finement découpé, laci- I nié 4. / Apoth. urcéolées ; spores larges ) de 11,12 BiATORiNUM. (2.) i Apoth. planes l'spores larges de 11,17.. Cretaceum. (3.) [ Divisions centrales paraissant 4. ] granulées-coralloïdes Subtile. (5.) Divisions toutes semblables .. . Tenuissimum. (8.) Thalle bleuâtre, granulé coral- loïde Byssinum . ( i ). Thalle rameux, ou filiforme arrondi 6. Thalle membraneux, appli- qué MiNUTISSIMUM. (7.) / Thalle filiforme , enchevê - II tré MUSCICOLUM. (9.) i Thalle non enchevêtré, simple- ment rameux Microscopicum. (6.) 24 322 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 1. Hom. Byssinum. Nyl. Syn. Collemacheileum v. byssinum Krb. Syst. p. 402. » byssinum Krb. Prg. 410. Leptogium byssinum. Nyl. Prodr. p. 24, Syn. p. 120 ; Arn. L. Jura. p. 291, Mûnch. p. 128 ; LeJolis. Catal. p. 10 ; Malbr. Catal. p. 28 ; Oliv. L. Orne. p. 104 ; Décuil. L. Angers, p. 23. Exs. Arn. 33/ ; Harm. 68. IcoN. Malbr. I. f. 21. Thalle cendré foncé ou un peu bleuâtre, étalé, petit, grossiè- 7'ement lobé^ granuleux^ très friable ; ayant un peu l'aspect de Pannaria nebulosa. Apothécies 0,5 — I mill. de diam ; rouges pâles ou obscures, abord entier mais souvent couvert de granulations qui le font paraître crénelé. Spores 8°^, ovoïdes ou oblongues, 3 septées puis murales, 20,27 X 8, 12. R. Ch. Gélat. hyméniale J + bleuit. Thalle J — . Habit. Terre des murs et des talus. Calvados. Vire. — Pelvet. Manche. Octevîlle. — LeJolis. Sarthe. Roézé, talus sabloneux. — Monguillon. Maine-et-Loire. Ste-Gemmes-sur-Loire; murs de la Levée, — Dé- cuillé. 2. Hom. Biatorlnum. NyL Syn. Collema pulposum v. biatorinum. Oliv. L. Orne. p. loi ; DÉCUIL. L. Angers, p. 20. » biatorinum. Nyl. Prodr. p. 22; Syn. p. 110; Malbr. Catal. p. 24. Leptogium biatorinum. Hy. L. Anjou, p. 32. Homodium biatorinum. Nyl. L. Paris, p. 17. Thalle petit, brun ou brun verdâtre, lobule^ granulé^ imbriqué. Apothécies petites, rougeâtres, à bord pâle, urcéolées. Spores. 8°^ovoides, 3, 4 cloisons transversales puis murales : 25,28 X 11,12. R. Ch. Gélat. hyméniale J -j- bleuit. Thalle J -f rouge, ACADÉMIE DR GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 323 Habit. Terre calcaire. Calvados. Vire. — Lenormand. — Aubigny. — De Brébisson. Maine-et-Loire. Angers en Frémur. — Décuille'. 3. Hom. Cretaceum. Ach. Syn. Collema cretaceum. AcH. L. U. p. 642,8711. p. 3i8 ; ScHŒR. Enum. p. 25q. Leptogium cretaceum. Nyl. Prodr. p. 24, Syn. p. 120 ; Malbr. Gâtai, p. 28; Suppl. p. 5 ; Oliv. L. Orne. p. 104; Hy. L. Anjou, p. 32. Homodium cretaceum. Nyl. L. Paris, p. 17. Thalle petit, microphylle, lobule granulé, brun olive ou brun noir, un peu pulpeux-gélatineux étant frais ; étalé en petites rosettes à lobes inégalement crénelés, presque imbriqués. Apothécies o, 3 mill. de diam. environ, roussâtres ou roux obs- cur, centrales, concaves, puis égalant le bord qui est plus pâle. Spores ovoides-fusi formes, 3, 5 cloisons, puis murales : 18,40 X 11,17- R. Ch. Gélatine hyméniale J + bleuit. Thalle J -j- rouge. Habit. Eure. Rochers calcaires ombragés à Mauny. — Malbranche. Maine-et Loire. Rochers calcaires à Saint-Maur près le Thoureil. -Hy. 4. Hom. Albociliatum . Nyl. Syn. Gollema albociliatum. Nyl. syn. p. 117; Roumeg. Grypt. illustr. p. 27. GoUemodium albociliatum. Lamy. M. D. p. 6, Gaut. p. 6. Leptogium albociliatum. Nyl. Prodr. p. 25, Scand. p. 35 ; Hy. L. Anjou, p. 3o. Homodium albociliatum. Nyl. in Flora, 1884. p. 391. Thalle vert olive, obscur ou un peu plombé, opaque, assez petit, lobé ; lobes ondulés, crénelés ou dentés, entassés, à bords couverts de nombreux petits cils blancs d'environ I mill. à peine. « Spores fusiformes, i septées : i8,23X 7 » Nyl. sup. cit. R. Gh. Thalle j + rougit. Habit. Maine-et-Loire. Bouchemaine ; Juigné-sur-Loire ; murs et rochers parmi les mousses. — Hy. 324 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 5. Hom. Subtile. Schrad. Syn. Gollema subtile. Ach. L. U. p. ôSg, syn. p. 328; Schœr. Enum. p. 25o. Leptogium subtile. Krb. Prg. p. 484; Nyl. Prodr. p. 24, (non synops.), scand. p. 84 ; Arn. L. Fragm. III. p. 4, L. Jura. p. 290; Malbr. Catal. p. 28, L. Argile p. 5 ; Oliv. L. Orne, p. 108 \ RiCH. L. D. Sèvres, p. 188 ; De La GoDEL. Catal. p. 27; Hue L. Canis. p. 8» Décuill. L. Angers, p. 23; Hy. Anjou p. 32; Hame. L. Lorr. p. 66. Exs. Roumeg. 422 ; Harm. 70. IcoN. Massai. Mem. f. 102 ; Arn. L. Frag. III. f. 6,)0,i2,i3; Malbr. I. f. 18; Harm. IL f. 14— 17. Thalle très petit, vert olive ou brun noir, verdâtre étant frais, lacinié microphylle ; ïoliolestrès finement découpées^ a. lobules simples ou divisés, subcylindriques ; ceux du centre ont sou- vent Vaspeci de granulations et paraissent soudés en croûte coralloide, étoilée. Apothécie 0,2 — 0,5 mill. dediam., brunes, à bord entier, par- fois urcéolées et paraissant bordées par les lobules du thalle. Spores 8"^ ovoïdes obtuses, murales : 20,30X9,12. R. Ch. Gélat. hyméniale J+bleu violet. Thalle. I+rougit un peu dans les régions corticales. Habit. Terre des murs. Calvados. Caen ; Falaise — De Brébisson. Eure. Elbeuf — Etienne — Bernay — Malbranche. Manche. Schistes près la gare de Canisy — Hue. Ille-et- Vilaine. Sur la terre à Fougères — De la Godelinais. Maine-et- Loire. Pruniers; La Rive près Angers — Décuillé. Deux-Sèvres. La Mothe-St-Héray, pierres calcaires dans les champs à la Villedé — Richard. 6. Hom. Microscopicum. Nyl. Syn. Leptogium Schraderi v. microscopicum. Harm. L. Lorr. p. 69. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIR BOTANIQUE 325 i microscopicum. Nyl. Prodr. p. 26, syn. p. 122 ; Le Jolis. Catal. p. i i ; Malbr. Catal. p. 33; Lamy-Caut. p. 7; Arn. L. Jura, p. 26o,-RiCH. L. D. Sèvres, p. 189; Hy. L. Anjou, p. 33. Homodium microscopicum. Nyl. L. Paris, p. ry, IcoN. Nyl. syn. IV. f . i 7 ; Harm. II. f. 3i, 33, 37. Thallk noirâtre, ou brun cendre' verdâtre, très petit, noueux, dressé, rameux, subfruticiileiix dans la partie supérieure ; ramifications nombreuses, serrées, anguleuses et comme digi- tées d r extrémité. « Apothecies très petites, 0,1 — o,3, concaves, d'un brun noi- « râtre, à bord concolore, à thèques allongées cylindriques ; « spores ovoïdes-ellipsoïdes, à 4,5 cloisons transversales, « murales 24 X 8. » Harmand. R. Ch. Thalle I—. Habit. Manche. Les Fourches près Cherbourg, pierres talctiques des murs — Le Jolis. Sarthe. Brulon, rochers — Monguillon. Deux-Sèvres. Taire; butte de Moncouet, sur la terre sablonneuse ; Pas-de-Jeu ; sable durci des bois de pins — Richard. Maine-et-Loire. Angers, sur la terre et les pierres schisteuses et siliceuses — Hy. 7. Hom. Minutissimum . FL-K. Syn. Collema minutissimum. ScHŒR.Spicil. p. 570,Enum.p.25i . Leptogium lacerum v. minutissimum ; Oliv. L. Orne, p. 107. » intermedium Arn. Lich. Frag. III. p. 3. L. Jura, p. 289, Miinch. p. 128. » minutissimum. Krb. Prg. p. 423 ; Malbr. Catal. p. 29, suppl. p. 6 ; Hue. Canis. p. 8. Exs. Schoer. 498; Flag. L. F. C. 99; Roumeg. 422, 533. IcoN. Arn. L. Fragm. III, f. 11, i5, 16, 18; Malbr. I.f. 17, 19. Thalle très petit, membraneux.^ lisse, brun ou brun-noir, avec des nuances cendrées étant sec. étalé sur la terre, à lobes imbriqués, obtus, inci^és-crénelés aubord, mais non fivibriés. 326 ACADÉMIE UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Apothécies 0,1 — 0,3 mill. de diam., nombreuses, pressées, su- perficiaires, concaves, brun roux, à bord pale. Spores S^^ ob- tuses, murales, 22, 26 X 9, ii- Arnold. Lich. Fragm. sup. ciiato, rapporte aux trois variétés suivantes les différentes forme de cette espèce. A. V. Intermedium. Arn. Thalle brun, plus large; apothécies concolores ; spores 3o, 36 X i5, 16. B. V. Plumbeum. Srw^. Thalle plombé à l'état sec, à bord entier Spores du type. C. V. Subtile. Nyl. syn. p. 121 (non Nyl. Prodr.) Thalle divisé lacéré ou digité au bord ; apothécies rougeâtres ; spores 2r, 27 X 10, 12. R. Gh. Thalle I, — . Habit. Sur la terre et les écorces parmi les mousses. Eure. Brionne, Elbeuf — Malbranche. ' Seine-Inférieure. Rouen, St Aignan — Malbranche. Manche. Ganisy, St-Ebrémont-de-Bonfossé — Hue. Sarthe. Ste-Sabine ; Joué-en-Charnie. — Monguillon. 8. Hom. Tenuissimum. Dicks. Syn. Collema spongiosum. Ach. L. U. p. 621, Syn. p. 329. » atrocœruleum v. tenuissimum. Schœr. Spicil. p. 519, Enum p. 249. Leptogium spongiosum. Nyl. Prodr. p. 193, Scand. p. 33, Syn. p. 119; Arn. L. Fragm. III. p. 5 ; Malbr. Gâtai, p. 35 ; Oliv. L. Orne. p. 34; Hy. L. An- jou, p. 32. » tenuissimum. Krb. Syst. p. 419; Arn. L.Jura. p. 290,Munch. p. 128; Rich. L. D. -Sèvres, p. 188, De LaGodel. Catal. p. 27; Harm. L. Lorr. p. 67. Exs. Schœr. 408 ; Harm. 72. IcoN. Arn. Lich. Frag. III. f. 8, 9 ; Massai. Mem. f. 99 ; Nyl. Syn. IV. f. 10; Harm. II. f. 18,26. Thalle biun plombé ou vert noirâtre, membraneux^ formant de petits coussinets à lobes plus ou moins lacérés-déchiquetés, fourchus^ bilobés ou même digités ; plus développés dans les échantillons stériles. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 327 Apothécieso,5 — imill. 2 de diam., brun roux ou un peu rou- geâtres, urcéole'es, puis planes ou un peu convexes, à bord plus pâle. Spores 8"«, 3, 5 cloisons transversales puis murales. 18, 3o X 9>i2. R. Ch. Gélatine hyméniale J -|- bleuit. Thalle -j- rouge vermillon, surtout dans les régions corticales. Habit. Ille-et-Vilaine. Rennes, sur la terre, parmi les mousses. — Le la Godelinais Eure. Terre des murs : Bernay, Elbeuf. — Malbranche. Calvados. Sur la terre, à Vire. — Pelvet. Maine-et-Loire. Terre argileuse à Montbreuil. — Belfroy. — Hy. Deux-Sèvres. La Mothe-Saint-Héray, murs calcaires. — Richard. 9. Hom. muscicolum. Ach. Syn. Corniculariamuscicola DC. FI. Fr. II. p. 33i ; Duby. p. 617. Polychidium muscicolum. Krb. Syst. p. 421 ; Arn. L. Fragm. III. p. 2. Collema muscicola. Ach. L. U. p. 660, Syn. p. 328 ; ScHŒR. Spicil. p. 5i5, Enum. p. 248. Leptogium muscicola. Nyl. Prodr. p. 26 ; Alg. p. 3o7 ; Scand. p. 36, Syn. p. 134; Le Jolis, Cal. p. 12 ; Malbr. Catal. p. 34 ; Oliv. L. Orne, p. 108 ; Lamy. m . D. p. 7, Caut. p. 7 ; Rich. L. D. -Sèvres, p. 188 ; De La Godel. Catal. p. 27 ; Décuil. L. Angers, p. 23 ; Flag. Alg. p. 102 ; Harm. L. Lorr. p. 70 ; Hv. L. Anjou, p. 34. Homodium muscicola. Nyl. L. Paris p. 17. Exs. Schœr. 403 ; Malbr. 304 ; Roumeg. 281 ; Harm. 88. IcoN. Schœr. Enum. X f. i ; Nyl. Syn. IV. t. 11 — i5 ; Malbr. I. f. 22 ; Harm. II . f. 34-36. Thalle brun, fruiiculeux, rameux, ^^/z/b^'wze ^rron^/f ou un peu comprimé, à divisions enchevêtrées, rameuses, obtuses aux extrémités , celles qui portent les apothécies beaucoup plus élargies. 328 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Apothécies 0,3 — I mill. de diam.,brun rougeâtre, planes ou un peu concaves, à bord thallin pâle ou à peu près conco- lore au disque. Spores 8°^, hyalines, i septée, souvent un peu courbées ; 23,27 X ^^J- A. V. Filiforme. Arn. Miinch. p. 128. Divisions courtes, fili- formes, arrondies, subaiguës et toutes semblables. R. Ch. Thalle J — . Habit. Terre, mousses des pierres et des rochers. Calvados. Vire. — Lenormand. — Falaise. — De Brébissoh. Eure. Filiforme : Mauny, Orival. — Malbranche. Seine-Inférieure. Filiforme: rochers calcaires ombragées à Saint- Léger-du-Bourg-St-Denys. — Malbranche. Manche. Murs de granit à Riville, près Cherbourg. — Le Jolis. Sarthe. Cherniré ; Joué-en-Charnie ; Saint- Léonard-des-Bois. — Monguillon. Ille-et-Vilaine. Terre des rochers à Fougères, La Bigotais en Ste- Marie. — De La Godelinais. Maine-et-Loire. Pruniers; Angers ; Epiré. — Décuillé. — Roche- fort, Beaulieu. — Hy. Deui-Sèvres. Puy-d'Enfer, près St-Maixent ; landes granitiques à Bressuire. — Richard. LXXVIII. OMPHALARIA. Nyl. Syn. Omphalaria. Nyl. Enum. p. 88, Prodr. p. 19, Syn. p. 98 ; Flag. Alg. p. 108. Thalle squameux, umbiliqué, simple, ou diversement divisé plus ou moins profondément ; de texture entièrement filamen- teuse. Grains gonimiaux non moloniformes, mais associés ensemble par 4 à 6. ou dispersés dans les éléments thallins. Apothécies endocarpées, immergées dans le thalle ou plus ou moins superficiaires. Spores elliptiques ou globuleuses Sté- rigmates simples, ou arthrostérigmates ; spermaties allongées, ellipsoïdes. ' Spores murales Pannarium. (i). ^ Spores simples, globuleuses.. , Coralloides. (5). ) Spores simples non globuleu- ses 2 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 329 Thalle I + rouge Pulvinata. (4.) Thalle I —; spores S'"* Girardi. (2.) Thalle I — ; spores 16,24 P^^ thèque Nummularia. (3.) 1. Omph. Pannarium. Nyl. Syn. Collema pannarium. Nyl. Prodr. p. 21, Syn. p. 106. Malbr. Catal. p. 19 ; Oliv. L. Orne. p. 98. Thalle brunâtre, imbriqué-squameux \ squames aggrégées, cré- nele'es au bord, le plus souvent ascendantes. Apothécies convexes, rougeâtres. Paraphyses grêles, peu nom- breuses, souvent presque nulles. Spores 8"=, ovoïdes, 5,7 cloisons transversales, puis un peu murales, 20,23 X 8,9. Arthrostérigmates. R. Ch. Gélatine hyméniale I -\- rouge. Thalle I + rouge, au moins en desséchant. Habit. Calvados. Sur la terre au bord d'un étang à Gollevile. — Roberge. Nota. — La disposition des gonimies fait seule placer cette espèce ici, et|la sépare des Collema dont]elle a les spores. 2. Omph. Girardi. Nyl. Syn. Omphalaria Girardi. Nyl. Alger. 320, Prodr. p. 19, Syn. p. 99 ; Rot meg. Crypt illustr. p. 27 ; Hy. L. Anjou p. 20; Flag. Alg. p. 109. Exs. Flag. Alg. 195. IcoN. Nyl. syn. IV. f. 8; Roum. Crypt. illustr. f . i 1 . Thalle petit, environ 10,1 5 mill. de diam., noir, umbiliqué, parfois cendré bleuâtre, monophylle, simple, ou à divisions larges, arrondies, entières, redressées aux bords ; nerveux- rugueux en dessous dans les échantillons plus dévelopés. Apothécies endocarpées ou urcéolées. Spores 8"% brièvement ellipsoïdes, 9,1 1 X 6,9. Spermaties 2,3 X ^ • R. Ch. Gélat. hyméniale I -|- bleuit. Thalle. I — . Habit. Maine-et-Loire. Rochers porphyriques à Rochefort-sur- Loire. — Hy. 330 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 3. Omph. Nummularia. Nyl. Syn. Omphalaria nummularia. Nyl. Alg. p. 320, Prodr. p. 19, Syn. p. 9g; Flag. Alg. p. iio. Exs. Flag. Alg. 294. Thalle noir ou noir châtain, d'un diamètre de 3 à 5 mill. sub- monophylle, incisé, lobé ; plissé et noduleux étant fertile. Apothécies, roux obscur, petites et dispersées, ou confluentes et dilatées. Spores 16,24 par thèque; 7,9 X 4,5. R. Ch. Gélat. hyméniale 1 -j- bleuit. Thalle I - . Habit. Calcicole. Indiqué à Brest par L. Crié. 4. Omph. Pulvinata. Nyl. Syn. Tyrea pulvinata. Arn. L. Fragm. III. p. 12, L. Jura. p. 294. Collema Stygium V. pulvinatum. Schœr. Spicil. p. 544, Enum. p. 260. Omphalaria pulvinata. Nyl. Prodr. p. 19, Syn. p. 99; RouM. Crypt. illustr. p. 27; Hy. L.Anjou. p. 20; Harm. L. Lorr. p. 48; Flag. Alg. p. 1 1 1 ; ToNGLET. L. Dinant. p. 3. Exs. Schoer. 435, Arn. 220; Flag. L. F. G. 25o, Alg. 298; Harm. 32. IcoN. Harm. I. f. 10,11. Thalle, de 10,1 5 mill. de diam., noir ou le plus souvent pruineux bleuâtre, à lobes agrégés, compliqués, plus ou moins profondément incisés ; rugueux verruqueux ou plissé en travers. Apothécies pâles, tuberculeuses, en partie situées sur le bord des lobes, à peine proéminentes. Thèques cylindriques ; spores 8"^, brièvement ellipsoïdes, 10,11 X 6,7. F. Latior. Nyl. syn. p. 99. Thalle plus large, jusqu'à 2 cent. 1/2; lobes profonds irréguliers ou presque submonophylles. R. Ch. Gélat. hyméniale 1 -f- bleuit. Thalle I -|- rougit, au moins en desséchant. Habit. F. Latior ; ACADÉMIE DE GÉOGIUPHIE BOTAMQUE 331 Maine-et-Loire. Pruniers; schistes baignés par les eau^c delà Maine. — Hy. Nota. — Je n'ai pas vu d'échantillons du type provenant de notre rayon. 5. Omph. Coralloïdes. Mass. Syn. Peccania corralloïdes. Arn. L. Jura. p. 284; Hy. L. Anjou, p. 2 I . Omphalaria coralloïdes. Nyl. syn. p. 101 ; Roumeg. Crypt. illustr, p. 27 ; Flag. p. 1 10. Exs. Arn. 63 ; l'oumeg. 241 ; Flag, Alg. 298. Thalle noir ou parfois un peu pruineux bleuâtre, composé de petites squames stipiti/ormes dressées^ environ ^, 5 mill. de haut, fastigiées. crénele'es et lobulées au sommet. Apothécies 0,5 — I mill. 3 de diam., concolores au thalle, planes ou concaviuscules, à bord thallin souvent un peu pro- éminent. Spores 8°° hyalines, globuleuses : environ 8 de diamètre. R. Ch. Gélat. hyméniale I -f bleuit. Thalle I =. Habit. Deux-Sèvres Thouars. Rochers shisteux de Grevant. Jœcker. LXXIX. ANEMA. Nyl. Thalle lobe, umbiliqué, diversemenr divisé ou noduleux, de structure anatomique, entièrement celluleuse. Gonimies non monoliformes, mais incluses i à 2 dans chaque cellulethalline; petites Spores simples. Nodulosum. Nyl. Syn. Collema nodulosum. Nyl. Prodr. p. 20, syn. p. 104, in Flora 1886, p. 465. in Hue, add. 1913. Anema nodulosum. Flag. Alger, p. 108. Exs. Roum. 35 I ; Flag. Alg. 292. Thalle noir ou noir bleuâtre, noduleux, entassé, formant d'assez forts glomérules. 332 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Apothécies à peu près concolores au thalle, ou roux obscur, un peu enfoncées, à peine visibles, quoique nombreuses. Para- physes légèrement articulés ; spores 8°°, oblongues ; 1 1 X 6,7. R. Ch. Gélatine hyméniale I -{■ bleuit. Thalle I — . Habit. Deux-Sèvres. Rochers calcaires à Thouars. Richard. LXXX. COLLEMOPSIS. Nyl. Syn. Psorotichia. Krb. Prg. p. 434. Pyrenopsis. Nyl. Enum. p. 88, syn. p. 97. Collemopsis. |Nyl. in Flora. 186g, in Hue add. 17, L. Paris, p. I 2. Thalle petit, crustacé verruqueux ou à granulations coralloïdes, entièrement composé de cellules à texture lâche ou un peu confuse ; gonimies non monoliformes, agglomérées et enfer- mées dans les cellules du thalle. Apothécies urcéolées ou lécanorines ; spores hyalines, simples. Stérigmates simples, spermaties oblongues ou cylindri- ques. , Apothécies grandes, lécanorines Schœreri. l Apothécies petites, urcéolées, carné rou- I. / geâtre Rehmii. I Apothécies petites, urcéolées, pâles ou roussâtres ^ (2). IThèques polyspores Spores 8"^; thalle englomérules Picina. Spores 8"° ; thalle granulé étalé Subareolata. 1. Coll. Fuscatula. Nyl. Syn. Pyrenopsis fusculata. Nyl. Enum. p. 143, syn. p. 97 ; Le Jolis. Catal. p. 7; Malbr. Catal. p 18; RouMEG. Crypt. illustr. p. 26. Collemopsis fuscatula. Oliv. L. Orne. p. iir. IcoN. Roumeg. Crypt. illustr. f. 8. Thalle brun obscur ou brun noir, petit, étalé, granulé, assez ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE ROTAMQUE ;f3o adhérent, composé ordinairement de granulations réunies cà et là, et formant, par leur confluence, des glomérules dépri- més plus ou moins discrets; ailleurs, ces granulations plus déprimées, forment de petites taches irrégulières diversement confluentes. Les cellules extérieures, très laxes, ont une teinte roussâtre. Apothécies vues mal développées. Spermaties 2 X 1/2, R. Ch. Gélatine hyméniale I + bleuit. Habit. Manche. Rochers schisteux à Urville-Hague, où il est très rare. Le Jolis. 2. Coll. Rehmii. Krb. Syt. Psorotichia Rehmii. Krb. Prg. p. 435. GoUemopsis Rehmii. Malbr. Gâtai, suppl. p. 4 ; Oliv. L. Orne. p. 1 1 1. Thalle brun noir, étalé, composé àe petites granulations coral- loïdes pressées, réunies en petits coussinets. Apothécies nombreuses, petites, carnée-rougedtre^ urcéolées, entourées d'un rebord plus clair, proéminent. Paraphyses grêles ; spores hyalines, oblongues, ou ovoïdes: i5, 16 X 8, 10. Habit. Rochers. Signalé par Malbranche (supr. citato) sans indication de localité. 3. ColL Schœreri. Mass. Syn. Pannaria Schœreri. Massal. Rich. p. 114. Psorotichia Schœreri. Arn. L.Jura, p. 295. Pyrenopsis Schœreri. Malbr. Catal. p. 18. GoUemopsis Schœreri. Nyl. in Flora 1876 p. 571, in Hue add. 90 ; Oliv. L. Orne. p. 1 1 1. suppl. p. i5 ; Flag. Alg. p. 108. Exs. Schœr, 226; Flag. Alg. 3oo. Icon. Massal. Rich. t. 225. Thalle entièrement adhérent, crustacé, continu ou fendillé, brun noir, pulpeux gélatineux étant frais. Apothécies o, 6 — i mill., nombreuses, lécanorines, égalant le thalle ou le dépassant un peu, roussâtres, à bord pâle ou con- 334 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE colore au disque, refoulé à la fin. Spores 8°^, simples, à i ou 2 nucleus : 12. 16 X 6, 8. Habit. Orne. Mur calcaire à Bazoches au Houlme — Ipse. Eure. Mauny, pierres calcaires; Brionne, sur un mur en briques — Malbranche. 4. Coll. Picina. Nyl. Syn. Synalissa picina Nyl. Prodr. p. 19, Syn. p. 96; Roum. Crypt. illustr. p. 26; Malbr. Catal. p. 17; Oliv. L. Orne, p. 112. Collemopsis picina. Nyl. L.' Paris, p. 12. Thalle noir opaque, assez mince continu, inégal, ou aréolé- fractionné, concolore et brillant en dedans. Apothécies endocarpées, pâles blanchâtres. Paraphyses très grêles ; spores ellipsoïdes, 76", 82 par thèque : 6, 7 X 4, 5. R. Ch. Gélat. hyméniale I -|- bleu ^ rouge fauve. Habit. Sur des coussinets de mousses à Vire — Lenormand. 5. Coll. subareolata. Nyl. Syn. Pyrenopsis subareolata. Nyl. scand. p. 27. Collemopsis subareolata. Nyl. in Flora 1884. p. 391. Thalle noir ou brun noir, opaque, brisé-aréolé, ou granulé, étalé^ asse\ mince ; aréoles plans ou convexes. Apothécies. o, 2 mil. 5 de diam., innées, siibpyrénoïdes, à bord thallin souvent peu proéminent. Paraphyses médiocres, lâches, irrégulières ; spores 8°^ : 1 1 , i 5 X 7, 9. R. Gh. Gélat. hyméniale I -{- bleuit^ rouge vineux. Habit. Rochers calcaires à Vire — Pelvet. VINGT-DEUXIÈME TRIBU. LIGHINÉS. LXXXI. LICHINA. Nyl. Syn. Chondrus. Duby. Bat. Gallicum. Fucus. De Gand. FI. Française. Lichina. Nyl. Prodr. p. 17, syn. p. 91. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 335 Thalle petit, fruticuleux, noir ou brun noir, cartilagineux, fer- me. Quelques cellules très petites, peu distinctes, forment à la superficie comme une légère couche corticale ; les autres son allongées, linéaires ou fusiformes, obtuses, subparallèles entre elles. Gonimies bleuâtres, de forme ovale ou arrondie, soli- taires ou diversement associées entre elles. Apothécies terminales, incluses dans des réceptacles globuleux, à déhiscence étroite ou irrégulière, ce qui les fait paraître nu- cléiformes, bien qu'en réalité elles soient lécanorines. Spermogonies petites, situées dans le voisinage des apothécies ; stérigmates un peu allongés, rameux à la base, mais non arti- culés ; spermaties oblongues. Thalle de 1,2 cent.; comprimé. Pygmea. Thalle de 2,3 millim., non comprimé 2 . Gonimies 5,6 de diam Confinis. Gonimies 7, 1 3 de diam Transfuga. 1. Lich. Pygmea. Nyl. Syn. Fucus pygmeus. DC. FI. Fr. v. p. 5. Chondrus pygmeus. Duby. p. 948. Lichina pygmea. Nyl. Prodr. p. 17, Scand. p. 24, syn. p. 91 ; TuLASNE. Mém. p. 187; Le JoLfs. Catal. p. 7; Malbr. Catal. p. 16; Oliv. L. Orne, p. iio; RouMEG. Crypt. illustr. p. 26; Wedd, L'Ile d'Yen p. 257 ; De La Godel. Catal. p. 27 ; Hue L. Vire, p. 317. Exs. Malbr. 252 ; Harm. 22. Icon. Tulasne. Mém. IX f. 2, 3 ; Nyl. syn. II. f. 16 ; Roumeg, Crypt. illustr. t. 4. Thalle brun noir, rameux, haut de i~, 2 cent. ; gazonnant, un peu comprimé^ surtout en dessus. Apothécies du genre. Paraphyses légèrement tuméfiées ; spores 8"^, hyalines, simples, unisériées : 22, 29 X i i, 17. R. Ch. Gélatine hyméniale I. Habit. Assez commun sur les rochers maritimes couverts par la 336 ACADÉMIE l)E GÉOGRAPHIE BOTANIQUE marée —Cherbourg; St- Mâlo ; Mt St-Michel; Cancale; Ile d'Yeu ; etc... 2. Lich. Connnis. Nyl. Syn. Stereocaulon confine. Ach. Method. p. 317. Chondrus pygmeus v. minor. Duby. p. 948. Lichina pygmea V. minor. Oliv. L Orne. p. iio. » confinisNvL. Prodr. p. 17, Syn. p. 92 ; Krb. Syst. p. 430 ; TuLASNE.. Mém. p. 188; Le Jolis. Catal. p. 7 ; Malbr. Catal. p. 17 ; Wedd. I/e-d'Yeu p. 257 ; Nyl. in Flora 1875. p. 441, in Hue add, 39 ; De La Godel. Catal. p. 27. Exs. Roumeg. 420. Entièrement semblable à l'espèce précédente, mais plus petit, 2, 3 mill. seulement^ arrondi et non comprimé; en gazon plus serré. Gonimies mesurant 5, 6 de diamètre. Habit. Rochers maritimes avec le précédent ; mais à une zone plus élevée et moins fréquemment immergée par la mer. 3. Lich. Transfuga. Nyl. Syn. Lichina transfuga. Nyl. in Flora. 1875, p. 440 ; in Hue add. 40 ; Wedd. L. Ile-d'Yeu. p. 257. Thalle en petites toufifes gazonantes dépassant peu i mill., plus dressé que le précédent, à gonimies d'un diamètre ea (L.). P. flemmensis ,Scop). Eur. med. P. nudiuscula Gdgr. Gall. Helv. Tirol. 5. Hepatica Mill. 1 . H. ti>iIoba Chaix. Eur. H. média Simk. H. angulosaX triloba ej. Transs, 2. H. angulosa DC. H. multiloba Schur. H. transsilvanica Fuss. Eur. or. 358 RANUNCULACEAE 6. Adonis L. a. EuADONis Gdgr. 1 . A..aestlvalis L. A. miniata Jacq . Eur. A. Welwitschii Gdgr. Lusit. A. ambigua Gaud. A. maculata Wallr. Helv. Germ. A. micrantha Urv. Ross. mer. A. abortiva Hssk. A. aeslivalis X flammea ej. Saxon. A. squarrosaStev. Taur. Creta. Rhodus. 2. A» autuxnnalie L. A. annua Mill. Eur. med. mer. A. barcinonensis Gdgr. Hisp. or. A. perramosa Schur. Transs. 3. A., baetîca Coss. Hisp. mer. 4. A. parviflora Fisch. Taur. 5. A. flava Vill. A. citrina Hoffm- Eur. med. mer. A. divaricata Gdgr. Hisp. Mure. 6. A. microearpa DC. Eur. mer. A. CupanianaGuss.Ital.mer.etc. A. fumarioides Gdgr. Ital. mer. Sicil. 7. A. intermedia Webb. Hisp. Lusit. 8. A. dentata Del. Hisp. mer. 9. A. flammea Jacq. Eur. med. mer. A. anomala Wallr. Saxon. A. pallida Koch Seub. Boruss. A. caudata Stev. Eur. or. A. Presiii Tod. Sicilia. A. citrina DG. Eur. mer. A. albescens Gdgr. Hisp. centr. b. CONSILIGO DC. 10. A. vennalîsL. A. Helleborus Cr. A. Guiraoana Gdgr. Mure. Gran. A. Walziana Sink. A. vernalis X wolgensis ej. Transs. A. parviflora Jka. A. sopronien- sis Mygind. Hung. 1 1 . A. '«volgcnsis Stev. A. chaero- phylla Fisch. A. Marschal- liana Andrz. Ross. Transs. A. cicutaria Gdgr. Transs. A. viilosa Ledeb. Ross, Transs. A. hybrida Wolfn. Transs., etc. 12. A. apennina L. Ital. mer. A. distorta Ten. Ital. mer. 13. A pyrenaica DC. Pyren. or. 14. A. cyllenea Boiss. A. Sibthor- pii Orph. Graec. i5, A. Bibirica Ledeb. Ross. Ural. 7 . Myosurus L . I. M. minimus L. M. cauda mu- ris Gilib. M. scaposus ej. Europa. 8. Thalictrum L. a. EUTHALICTRUM DC. 1 . X. glaucum Desf. Hisp. Lusit. Pyren. T. speciosum Pers. Hisp. 2. X. commutatum G. A.M.Ross. mer. or. 3. X. flavum L. Eur. T. robustum Gdgr. Gall. or. T. prorepens, riparium, udum, capitatum, hybridum, por- rectum Jord. e Gall. T. belgicum Jord. Belg. T. rufinerve Lej. Court. Belg. T. sphaerocarpum Lej. Court. Belg. T. heterophyllumLej.nonSchur. Belg. T. soboliferum Schur. Transs. T. latifolium Tausch. Bohem. T. vaginatum Desf. Eur. med. T.angustatum Weinm. Eur. bor. 4. X. nïgi'icanB Jacq. Eur. T. medianum Jord. T. porrigens ej. Gall. T. spurium Tim. Gall. T. Dufourii Gdgr. T. maritimum Duf. non Auct. Hisp. mer. or. 5. X. lucidum L. Eur. mer. Cors. T. iongifolium Krock. Siles. T. mediterraneum Jord. Gall. mer. Cors. 6. X. exaltatum Gaud. Helv. Lomb. 7. X. anguatifolium L. Eur. excl. arct. RANUNCULACEAE 359 T. angustissimum Cr. Austr. T. princeps Dumrt. Belg. T. fulgidum Gren. Gall. T. flaccidum Schleich. Helv. T. budense Simonk. T. angus- tifolium X collinum ej. Hung. T. rosmarinifolium Poil. Lomb T. bulgaricum Velen. Bulg. S. X. laBerpîtiîfoIiuna W. Eur or- T. peucedanitolium Gris. Eur. or. T. Morisonii Gm. Badia. T. iodostemon Borb. T. elatum X angustifolium ej. Transs- 9. X. elatum Murr. Eur. média. T. ambiguum Schleich. Helv. 10. X. kemenae Fr. Eur. arct. T. mucronatum Ledeb. Ross. mer. T. leptophyllum Nyl. Lapp. or- T. viperinum Andrz. Ross. occ. 1 1 . X. médium Jacq . Eur. média. T. nothumJord. (T. abortivum) nitudulum, parisiense, silai- folium, affine Jord. (non Le- deb ), e Gall. T. Jordani Schultz. Gall. Germ. T. olympicum B. Heldr. Graec. T. acuminatum Schur. Transs. T. Barthii Schur. Transs.' 12. X. strlctuui Ledeb. Hung. T. Schurianum Gdgr. T. rufi- nerveSchurnon Lej . Transs- i3. X. rar-itloi-uu» Fr. T. Friesii Rupr. Eur. bor. T. distans Laest. Lapp. T. rotundifolium Laest. Scand. 14. X. sîmplex. L. Eur. med. bor. T. tenuifolium Sw. Suec. T. dubium Schur. Transs. T. alpicolum, laetum, parado- xum, procerulum, rhoda- nense, subspicatum, Time, royi Jord,, e Gall. T. Leyii Lôhr. Germ. occ. T. axilliflorum Schur. Transs. T. Costae Timb. Hisp. or. Py. ren. or. 14 bis. T. affine Ledeb. Ross. Ural. i5. X. DauhinI Cr. T. Bauhinianum Wallr. T. galioides Nestl' Eur. média. T. Nestleri F. Sch. Gall. bor. or. T. elongatum Jord. Gall. or. 16. X. «Iac(|uinîanuin Koch. Eur. média. 17. X. flexuosum Bernh. Eur. mé- dia. T. cp.rdaminefolium Gdgr. Scot. etc. T. eminens, Laggeri, oreites, praecox, praeflorens, pyre- naicum Jord. e Gall. Helv. T. capiliare Rchb. Germ. Hung. Ross. T. gracile Schur. Transs. T. Csatoi Schur. Transs. 18. X. Kocliii Fries. Suec. 19. X. eaxatîle Schleich. Eur. occid T. nutans Schleich. Helv. T. neglectum Wallr. Saxon. T. monticolum Jord. Delph. T. Delarbrei Lamotte. Gall. centr. T. Mulelii Gdgr. T. strictum Mutel non Ledeb. Delph. T. flavovirens Ledeb. Ross. 20. X. collînum Wallr. Eur. média mer. T. virgatulum Gdgr. Transs. 21. X. majus Murr. Eur. média. T. hirtitolium Gdgr. Hisp. bor. T. Grenieri Loret. Gall. T. ambigens, arngens, dumu- losum, elegans, expansum, obscuratum, propendens, tortuosura Jord., e Gall. T. cuneatum,hirtellum,inclina- tum, subalpinum Schur, e Transs. T. serotinum F. Sch. Germ. occ. T. glaucescens W. Austr. Transs. T. rhaeticum Brûgg. T. majus X simplex ej. Helv. 22. X. Bilvaticum Koch. Eur. med. T. aurigeranum Timb. Gall. mer. T. petrosum Schur. Transs. T. transsilvanicum. Schur. Transs. 36o T. Arnaudiae, frutetorum, Go- droni, macilentum, Schultzii Jord,, e Gall. a3. X. mlnuB L. Eur. média. T. calcareum Jord. Gall. T. pratense F. Sch. Gall. or. T. Schultzii Jord. Gall. T. dunense Dumrt. Belg. T. depauperatum Dumrt. Belg. T. montanum Wallr. Eur. mé- dia. T. maritimum Auct. Brit. T. Billotii F. Sch. Gall. or. T. Savatieri Lloyd. Gall. occid. T. praeruptorum Timb. Pyren. T. stenocarpum Timb. Pyren. T. polycarpum Loret. Pyren. T. porphyritae F. Sch. Alsatia. T. clypeatum Timb. Pyren. T. virgultorum Jord. Gall. T. thamnophilum Jord. Gall. T. Vrabelyi Schur. Transs. T. crossaeum Heldr. Charrel. Maced. 24. X. pubescens Schleich. Eur. med. bor. T. Huteri Gdgr. Tyrol. T. glaucovirensTimb. Pyren. or. 25. X. appendiculatum C. A. M. Ross. med. T. odoratumG. G.Delph. Hisp. bor. T. brevepubens Jord, Delph. 26. X. foetidum L. Eur. média. T. incisifolium Gdgr. Helv. Hung. T. majellense Gdgr. Ital. centr. T. alpestre Gaud. Helv. T. acutilobum DC. Eur. centr. T. olidum Jord. Delph. b. Stylothalictrum Nym. 27. X. calabrleumSpr.T.calabrum Ten. Ital. mer. Sicil. T. purpureum Ten. Ital. mer. a8. X. podoltcum Lecoyer. Ross, occ. C. HOMOTHALICTRUM FficS. 29. X. alplnum L. Eur med. bor. RANUNCULACEAE 3o 3l, 32. 33, 34. X. uncinatum Rehman I T T. petaloideum Auct. eur. non L. Galiz. or. d. Physocarpum DC. X. ixiaci*ocai>pomGren. Pyren. e. Tripterium DC. X. aqnllegifollumL. Eur. med. mer. T. Borderi, integratum, obtu- silobum, platyphyllum, Pyrrha, tenerifolium Gdgr, e Gall. T. niveum Bmgt. Transs. T. pauciflorum Schur. Transs T. varium Engesser. Germ. Schwarzwald. X. ati-o purpureum Jacq. T. formosum Sims. Eur. med. T. juranum Gdgr. Jura. T. auriculatum Bess. Podol. X.RegcllanumBrûgg. T. aqui- legifolium X simplex ej. Helv. y. Syndesmon Hoffmsg. Anenio- nanthe Spach non DC. 35. X. tuberosum L. Gall. mer. Hisp. 36. X. orientale Boiss. Graecia. III. RANUNCULEAE DC. 9. Ficaria Huds. 1. F. -verna Huds F. communis Dum. Cours. F. polypetala Gilib. F. ranunculoides Moench. Eur. F. bulbifera Gdgr. Eur. med. F. maculata Gdgr. Eur. med. F. violifolia Gdgr. Eur. med. F. ambignafBor. Gall. etc. F. nudicaulis Kern. Hung. Transs. 2. F. caltblfolia Rchb. Eur. mé- dia. F. intermedia Schur. Transs. F. transsilvanica Schur. Transs. F. major Gdgr. Ital. F. peloponesiaca Nym. F. Bor- yi Heldr. Graec. F. pumila Velenov. Bulgar. 3. F. grandifloi-n Robert. Eur. mediterr. F. Roberti F. Sch. Gall. mer. lo. Ranunculus L. a. Ranunculastri'm DC. 1. It. oi'îentalis L. Arch. graec. 2. R. iatliniicus Boiss. Graec. Corinth. 3. R. olyssîponc'BÎs Pers. R. spi- caïus Auct. eur. non Desf. Hisp. occ. Lusit. 4. R. nigi-esccns Freyn. Hisp. occ" Lusit R. Henriquezii Freyn. Lusit. 5. R. chaci-opliyllos L. Eur. me- diterr. R. acinacilobus Freyn. GalL 6. R. Agcnli Bert. Eur. mer. or. R. peloponnesiacus Boiss. Graec R. granulatus Gris. Turc. 7. R. nhodcnsis Boiss. Rhodus . 8. R. illyricus L. R. tomentosus Moench non Poir. Eur. raed. R. Tenorii Jord. Neap. 9. R. monspeliaeus L. Eur. mer- OCcid. R. ruscinonensis Pons. Pyren. or. R. albicans Jord. GalL mer. R. lugdunensis Jord. GalL or. R. Gonnetii Jord. Gall. mer. R. cylindricus Jord. Deiph. 10. R. saxatilis Balb. Eur. mer. occid. R. rotundifolius Jord. Gall mer. R. monspessulanus Jord. Gall. mer. R. cyclophyllus Jord. Gall. mer. 11. R. i-umelicus Gris. Eur. orient. 12. R. psilostacliys Gris. Eur. orient. RANUNCIILACEAE [3. R. 36 1 Turc. oxy»pcrmus M. B. Ross. mer. R. amoenifolius Gdgr. Ross. Azoff; 14. IS. creticus L. Creta, Scarpanto. i.S. I«- flabollatus Desf. Eur. mer. R. gregarius Brot. Eur. medi- terr. R. algarbiensis Gdgr. Lusit. mer. R. rufulus Brot. Lusit. Hisp. mer. R. dimorphorhizus Brot. Lusit. Hisp. mer. R. comatus Link. Lusit. 16. R. pe(lunculai*is V'iv. Cors. Sard. Ligur. R. chaerophylloides Jord. Gall. mer. R. insularis Viv. Cors. Sard. 17. R. riipostfis Guss. Sicil. R. malacitanusGdgr. Hisp. mer. R. blepharicarpos Boiss. Hisp. mer. 18. R. Hollistnus Rchb. Lusit. Hisp. occ. R.suborbicuiatusFreyn? ncvadensis Willk. Hisp. mer. cai*petanus B. R. Hisp. média. R. eecurialeneis Boiss. Hisp. centr. R. Sprunei-ianus Boiss. Graec. Creta. R. divergeas Jord. Graec. R. Heldreichianus Jord. Graec. R. euboeus Gdgr. Euboea. 23. R. îneon™panal)Hig Jka. Bulgar Maced. 24. R. pedatus W. K. Eur. or . 25. R. mUlefoliatus Vahl. Eur. mer. or. R. garganicus Ten.Ital. or. 26. R- Canuti Coss. R. Spreitzen- hoferi Heldr. Ligur. Ital. Graec 27. R. cupneus B. H. Creta. 28. R. Millii Boiss. Graec. 29. R. tliasiuB Halacsy. Turc. b. Cyprianthe Spach. 30. R. asiaticus L. Ital mer. Creta. 19. R. 20. R. 21 22, 362 RANUNCULACEAF, c. Thora DC. 3i. R. Xhora L. Eur. med. mer, R. scutatus W. K. Hung. Transs. R. carpathicus Wahlb. Carp. 32. R. liybridus Biria. Lomb. Bav. Austr. R. Phthora Cr. R. pseudothora Host. R. brevifolius Ten. R. brachy- phyllus. Ten. Ital. Graec. Creta. d. Callianthemum C A M. 33. R. rutifoliua L. Eur. média. 34. R. anemoides Zahibr. Austr. Transs. Call. tenerrimum Freyn. Tyrol. Ital. bor. e. Hecatonia DC. 34(3. R. aconitifoltus L. R. lobatus Murith. Eur. 35. R. platanifolîus L. Eur. R. palmatus Murith. Helv. R. médius Bernh. Austr. R. heterophyllus Lap, Pyren. R. dealbatus Lap. Pyren. 36. R. lacerus Bell. R. laciniatus Clairv non Bmgt. R. platanifolius X pyrenaeus Auct. Helv. Lomb. R. vallesiacus Suter. Helv. R. frigidus Schrank. Bohem. 37. R. glacialis L. Eur. R. crithmifoliusRchb. Austr. R. gelidus Hffsg. Germ. Helv. R. glacialis X alpestris Brûgg. 38. R. Seguieri Vill. R. Columnae Ail. Gall. - Ital. Carinth. 39. R. alpestris L. Eur. média. R. laciniifolius Gdgr. Carinth. Pyren. R. dissectus Portenschl. Austr. R. Traunfellneri Hpe. Eur. centr. 40. R. ci-cnatus W. K. R. vagina- tus Somm. Eur. centr. R. magellensis Ten. Ital. Serb. Al ban. 41. R. bilobus Bert. R. Bertolonii Hsm. Lomb. Tirol. 42. R. acetoeellifoliuB Boiss. Hisp. Nevad. 43. R. Pallaeii Schlecht. Eur. arct. R. spitzbergensis Gdgr. Spitz. Cap. Thordsen. 44. R. parnassifolius L. R. COr- datus Murith. Eur. centr. 45. R. amplexicaulis L. R. plan- taginifolius Salisb. Pyren. Alpes occid. 46. R. pyrenaeus L. Alpes. Pyren. Hisp. bor. R. bupleurifolius Lap. R. lan- ceolatus Murith. Alpes. Pyren. Astur. R. plantagineus Ail. Alpes. Pyren. R. tauriensis AU. Pedem. R. Bluteiii Gdgr. R. lacerus Mutel ; G. G. Delph. R. angustiTolius ÛC. Pyren. Hisp. or. R. alismoides Boiss. Hisp. Ne- vad. EuRANUNCuLus DC. ', Gdgr. R. grandiflorus L. Transs. R. carpathicus Herb. Carp. R. szurulensis Lerchenf. R. dentatus Simk. Transs. R. Lerchenfeldianus Schur. R. Schurii Fuss. Transs. 5i. R. brutius Ten. Ital. Graec. Turc. 52. R. serbicus Vis. Ponc. Eur. mer. or. 53. R. caucaeicus MB. Taur. 54. R. dissectus MB. Taur. R. Goldii Meinsh. Volhyn. 55. R. demissus DC. Hisp. Graec. R. Marschlinsii Steud. Cors. 56. R. Viliarsii DC. R. Hornschu- chii Hpe. Eur. centr. R. oreophilus MB. Eur. or. R. pseudo — Viliarsii Schur. Tianss. R. accessivus, eriotorus, Gre- nieranus Jord., e Delph. R. alpicola Timb. Pyren. R. inops Schott. Hung. R. aduncus Gr. Godr. Delph. 47- 48. 49, 5o, RANUNCULACEAE 363 37. R« Sartorianus B. H. Graec. Turc. 58. R. nemorosus DC. Eur. média. R. pinetorjin Gdgr. Delph R. Lecoquii Bor. Gall. R. radicescens Jord. Gall. R. spretus Jord. Gall. R. polyanihemoides Bor. Gall- R. Breyninus Cr. R. Crantzii. Hedw. Schur. Austr. etc. R. Amansii Jord. Gall. mer. R. chrysanthus Brûgg.nemoro- sus X repens e. Helv. R. aureus Schleich. Helv. R. astrantifolius Schur. R.sani- culifolius Schur. Transs. 5g. R. niîxtus Jord. Gail. R. Questieri Billot. Gall. bor. R. Delacourii Mabille Gaudef. Gall. bor. 60. R. tuberosus Lap. R. Peyrou sianus Timb. R. Timbali Mabille. Pyren. 61. R. polyantlienios L. Eur. med* bor. R. Consolidae Gdgr. Ross. occ. Suec. R. ambiguus Jord. Delph. R. multiflorus Gilib. R. polyan- themoides Schur. non Bor. Transs. Ross. occ. 62. R- nepene L. R. infestusSal. R. prostratus Poir. Eur. R. reptabundus Jord. Gall. or. R. lucidus Poir. Eur. mer. R. semidecurrens Opiz. Bohem. R. oenanthifolius Ten. Guss. Ital. mer. Sard. ! 63. R. Gouani W. R. furcatus. Berg. R. involucratus, Lap. Pyren. R. croaticus Schott. Croa'. R. gruinalis Schott Transs. R. trilobatus Kit. Carpathi. 64. R. montanus Willd. Eur. med. R. polymorphus Roch. Hung. Transs. R, concinnatus Schott. Monté- négro. R. nyssanus Petrovic. Serbia- merid. 65. R. geranifolius Pourr. R. ca- rinthiacus Hpe. Eur. centr. R. tenuifolius Schleich. Helv. R. gelidus Schur. Transs. R. pseudo-montanus Schur. Transs. 66. R. polyrhizos Steph. Ross. or. 67. R. lanuginosuB L. Eur. med. R. detonsus Gdgr. Serb. bor. R. Orphanidis Boiss. Graec. R. umbrosus Ten. Guss. Ital. or. Sicil. 68. R. aci-î» L. R. subterraneus Gi- lib. Eur. R. laevissimus Gdgr. Islandia. R. nemorivagus, pascuicolus, stipatus, lomophyllus, vul- gatus Jord., e Gall. R. Franchetianus Bor. Gall. occ. R. napellifolius Cr. Austr. R. Barthii, KIadnii,propinquus, pseudoacris.subtilis. trachy- ticus, verrucosus Schur, e Transs. R. major Dumort. Belg. R. siculus Presl. Sicil. R. subacris X bulbosus Wes- mael. Belg. R. bulbosus X nemorosus Crép. Belg. 6q. R. Bilvaticus Thuill. R. Steve- ni Andrz. Eur. R. platyrhynchus Gdgr. Rema- nia. R. Friesianus Jord. Eur. med. bor. R. Boraeanus Jord. Eur. med. R. granatensisBoiss. Hisp. mer. R. Csatoi, Kayseri, malacophyl- lus, platyphyllus, strigulo- sus Schur, e Transs. 70. R- borealis Trautv. Eur. arct. R. glabriusculus Rupr. Ross. arct. R. lanuginosiformisSelin.Lapp ross. R. squarrosus Laest. Lapp. 71. R. cassubicus L. R. reniformis Gilib. Eur. med. R. flabellifolius HeufF. Banat. R. alliarifolius (Rchb). Transs. 364 RANUNCULACEAE 73 R. homonymus Gdgr. R. ambi- guus Schur nonJord. Transs. 72. R. aui-ieomus L. R. mitis Gilib- R. variifolius Sal. R. ver- nus Spenn. Eur. R. binatus Kit. Croat. Transs. R. pseudocassubicus Schur. Transs. R. fallax (Wimm. Grab. ut var). Eur. centr. R. affinîs R. Br. Nova Semija, Spit/:b. R. arcticus Richardson. R. peda- tifidus Sm. Spitzberg. R. Willanderi (Nathorst). Spitz- berg. R. constantinopolitanus Urv. Turc. R. tauricus Freyn. Taur. R. oxyrliynchus |Gris. Maced. R. velutinus Ten. Eur. imedi- terr. R. Pantocsekii Gdgr. Monténé- gro. R. Haarbachii de Not. Graec. R. Tommasinii Webb. Istria. R. er-iophylluB G. Kock. Taur. 74 73 76 77 78 79 Buigar. merid. Lusit. Hisp. Brot. Lusit. R. palustrîs L. Eur. R. corsicus DC. R. macnopliyllus Desf. Hisp. Cors. Sard. R. balearicus Freyn. R. Broteri Freyn. mer. 80. R. adscendens Hisp, mer. R. Welwitschii Gdgr. Lusit. R. Lagascanus DC. R. pubes- cens Lag Hisp. bor. R. heucherifoliu; PresL Calabr. SiciL R. procerus Moris. Sard. R. pratensis PresL SiciL R. granularis Gdgr. Cors. R. noapolitanu» Ten. Eur. me- diterr. R. perpiexus Gdgr. Istria. R. Dalltisii Moris. Sard. R. Weyleri. .Vlares. Balear. R. panormitanus Tod. Sicil. 81 82 84. 85. R- i%.leae Wilik. Hisp. Lusit. Gall. mer. R. cafetellanus B. R. Hisp. R. bulbosus L. R. laetus Salisb- Eur. R. cruciatus Gdgr. Siles. R. brachiatusSchleich. R. brac- teatus ej. Helv. R.bulbifer, sparsipilus, valdepu- bens .Tord, e Gall. R. albonaevus (villiferus) Jord. e Gall. R. cibinensis Schur. Transs. R. anemonerhizos Coincy. flisp. bor. R. Lessonii Gdgr. R. pratensis Lesson non Pr. Gall. occ. R. maculatus Lesson. Gall. occ. R. erinifolius Bocc. Neap. SiciL g. Arctophthalmus Gdgr. R. sulphureus Sol. R. altaicus Laxm. R. frigidus W. Eur. arct. R. cuneatus Sommerfelt. Spitz. 87. R. nîvalis L. Eur. arct. 88. R. pyginaeue Wahlb. Eur. arct. R. Reutermani Gdgr. Lapp. bor. R. Tappeineri Bamb. Austr. Hung. R. tricrenatus Rupr. Ross. arct. R. Baerianus Bogusl. Ross. arct. R. samojedorum Rupr. Ross. arct . 8g. R. hyperboreus Rottb. R. Ammani Gunn. Eur. arct. R. "Rur-shii Hook. Ross. med. 86. go h. Flammula Dod. gi . R- gramineusL.Eur. mer. occ. R. luzulit'olius (Boiss). Hisp. 92. R. abnoriniB Cutanda. Hisp. centr. 93. R. Lingua L. Eur. med. 94. R. Flammula L. Eur. R. idionanthus Gdgr. Gall. or. R. aviculariifolia Gdgr. Ross. centr. R. caespititius Dumrt. Belg. R. petiolaris Marshall. Brit. 95. R. reptan» L. Eur. med. bor. RANUNCULACEAE 3 65 99 lOI R. prostratus Lam. ^ R. protensus Kit. Hung. i. lONOSMANTHus (Jord. Fourr.). g6. R. bullatus L. Eur. mediterr. R. rhombifolius,semicalvus, su- pranudus Jord. Fourr,, e Cors. Sard. j. CopTiDiuM (Beurl). gy. R. lapponicus L. Eur. arct. k. ECHINELLA DC. 98. R- anvensis L. R. echinatus Gr. Eur. R. segetalis Kit. Eur. centr. R. tuberculatus DC. Eur. med. R. reticulatus Schm. Regei. Gall. or. Boruss. R. tracliycni-pus F. M. R. rhynchocarpus CAM. Turc. , R. 8ai-dous Cr. R. Philonotis Ehrh. R. verrucosulus Poir. Eur. R. leiosepalus Gdgr. Scot. Istr. R. subtrifolius Schur. Transs. R. hirsutus Gurt. R. pallidior Chaix. R. pallidus Russel. R. agrarius AIL Eur. R. pseudohirsutus Schur. Transs. R. pedunculatus Viv. Cors. R. laciniatus Bmgt. non al. Transs. R. palensis Bergeret. Pyren. occ. R. mediterraneus Gris. Eur. mer. R. verrucosus Rchb. Eur. med. R. parvulus L. Eur. R. angulatus Presl. Sicii. Graec. R. coi-digei>u8 Viv. Cors. R. Pouzolzii Soleirol. Cors. R. ti>ilobu8 Desf. R. ammoides Pall. R. Rosani Ten. Eur. mer. occ. R. Calcarae Tin. Sicil. R. sceleratus L. R. digitatus Gilib. Eur. R. reptabundus Rupr. non Jord. Ross. arct. 10 io3 104 io5 106 1 10. m 1 12, R. HelvellusHulsen. Boruss. 107. R. muricattis L. R. lobatus Mœnch. Eur. mer. R. brachyacanthus Gdgr. Ital. Sard. Hisp. Lusit. R. graecus Gris. Graec. Ital. mer. 108. R. cliius DC. R. incrassatus Guss. R. Schraderianus F. M. Eur. mer. 109. R. parvifionus L. Eur. mer. R. subapetalus Auger. Gall. R. Xatardi Lap. Pyren. or. Hisp. bor. R. humilis Huet non Pers. Sicil. R. marginatus Urv. R. glecho- moides Gris, Maced. R. polyphyllus W. K. Eur. or. R. oppositifolius Kit. Hung. R. ophioglossifoliusWill.R. cochlearifoIiusHorn. R. cor- difolius Bast. R. fistulôsus Brign. R. ophioglossoides Willd. R. pusillus Poir. R. telonensis Rob. Suec. or. Eur. mer. ii3. R. rontanus Presi. R. erinifo- lius Ten. Neap. Sicil. R. uliginosus Ten. Neap. R. parnassioides Gdgr. Sicil. 114. R.longîpesL. R. pedunculatus Lge non. Viv. R. dichoto- miflorus Lag. Hisp. R. Revelieri Bor. Cors. R. thracicus Aznav. Byzant. ii3. R. nodifloi-us L. Gall. occ. Hisp. centr. 116. R. latei-itloi-us DC. R. Nendt- vichii Friv. Eur. mer. 1 1 . Ceratocephalus Mœnch. 1. C falcatus Pers, Eur. mer. C. aragonensis Gdgr. Hisp. G. leiocarpus Stev. Taur. Hisp. etc. C. platyceras Stev, Taur. C. incurvus Stev. Taur. 2. C. oi'thoccrae DC. Eur. med. C. giaberrimus Gdgr. Ross. or. Hung. Austr. 366 12. Batrachium F. s. Gray. 1. B. fluîtans Wimm. B. fluviatile (Web.) B. peucedanifolium (Dumrt.) B. peucedanoides (Desf.) Eur. média. B. pumilum (Poir.)Eur. med. B. Bachii Wirtg. Germ. occ. Angl. B. cambricum (Bennett), Angl. 2. B. mafiaum Fr. Eur. bor. 3. B. circînnatum Spach. B. di- varicatum Wim. B. abrota- nifolium (Auct.). B. stagna- tile (Wallr). Eur. B. submersum (Hiern). Angl. B. fucoides (Freyn). Hisp. mer. 4. B. tricliophyllum F. Sch. Eur. B, calopodum Gdgr. Hibern. Belg. Polon. B. bipontinumF. Sch. Germ. occ. B. villosum F. Sch. Transs. etc. B. aspergillifolium Drart, Belg. B. lutulentum Perr. Song. Eur. occ. B. rosellum Gdgr. Gall. or. B. Rionii Lagg. B. sedunense (RionU Helv. Transs. B. trichophylloides Humnicki. Gall. or. B. paucistamineum (Tausch). Eur. B. grandiflorum Gdgr. Suec. med. B. crassicaule Schagerstr. Suec. med. 5 . B. pantothr-lx (Gray). B. pectina- tum (Dubois). Eur. B. submersum (Gdgr.^ Eur. B. capillaceum (Thuill.). Eur. B. caespitosum (Thaill.). Eur. B. rigidum Dmrt. B. lugdunense Gdgr. Gall. or. 6. B- Drouetil Nym. Eur. med. bor. B. salsugiaosum Dumrt. Belg. Dan. 7. B. confei-volde» Fr. Eur. bor. med. B. micranthum Brùgg. B. gla- ciale Gdgr. Helv. RANUNCULACEAE B. eradicatum Laest. Lapp. B. admixtum Nyl. Fennia. 8. B. divei-siroliam (Schrk). Eur. med. B. radians Revel. Eur. med. bor. B. rhipiphyllum (Bast). Gall. Angl. B. Godroni (Gren). Eur. med. B. heleophilumArvet. T.Delph. B. carinatum Schur. Eur. centr. 9. B< peltatum Presl. Eur. B. elongatum F. Sch. Gall. centr. B. truncatum Dumrt. Eur. occ B. penicillatum Dumrt. Eur. occ. 10. R. floribundam Dumrt. Eur, occ. B. reconditum Gdgr, Fennia. Suec. B. pseudofluitans Newt. Eur. occ. B. flaccidum Thuill. Eur. B. trichotomum (Chaix). 1 1 . B. hetei'opbyllum S. F. Gray. Eur. B, dichrosepalum Gdgr. Eur. occ. B. triphyllum Dumrt. Belg. B. lusitanicum Freyn. Lusit. 12. B. aquatiie (L.). B. capillare (Gâter.). B. diversifolium (Gilib.). Eur. B. matricarifolium Gdgr. Gall. or. B. arnassense Gdgr. Gall. or. B. Bauhini (Tausch). Eur. centr. B. Friesii (Beurl.) Scand. B. luteolum Revel. Gall. occ. i3. B. confusum F. Sch. B. leios- permum (Wallr.). Eur. occid. B. chamaemelifolium Gdgr. Angl. Scot. 14. B. Baudotiî F. Sch. Eur. occ. B. leontinense (Freyn). Hisp. mer. B. italicum Gdgr. Ital. or. B. minutum DôU. Badia. B. Baudotii X Drouetii Groves. Angl. RANUNCULACEAE 36; i5. B. tripartitum Presl. Eur. occ. mer. B. tomentosum Gdgr. Gall. bor. B. trinacrium Huet. Sicil. B. triphylios (Wallr.). Eur. occ. B. Langei F. Sch. Dan. B. Petiveri Koch. Eur. occ. i6. B. ololeucos F. Sch. Eur. bor. occ. B. obtusiflorum Gray. Eur. occ. B. dubium (Freyn).Hisp. centr. B. intermedium Nym. Eur. med. 17. B. lienormandii Fries. Eur. occ. 18. B. hederaceum S. F. Gray. B. hederifolium (Salisb). Eur. bor. occ. B. coenosum Guss. Neap. Sicil. Hisp. B. omoiophyllum (Ten). Neap. B. lutarium Revel. Gall. occ. IV. HELLBOREAE DC 13. Nigella L. a. NiGELLASTRUM Mœnch. DG. 1. W. sativa L. Eur. mer. 2. I%I. segetalîs MB. Ross. occ. 3. X. fumai-ifoiia Kotschy . Gracc. Karpalhos. N. tanaicensis Gdgr. Ross. mer. b. NiGELLARIA DC. 4. IV. bispanica L. N. amœna Sal. N. polygama, Mœnch. Eur. mer. occ. granularis Gdgr. Hisp. mer. gallica Jord. N. confusa. N. arvensis X divaricata Pau. Gall. mer. Hisp. or. gaditana Soleirol. Hisp. mer. IV. arvensieL. Eur. med. mer. N. tuberculata Gris. Rumel. N. fœniculacea DC Bulg.Taur. N. CatenaeTen. Guss. Ital. mer. N. agrestis Presl. Sicil. N. cretensis Stev. Creta. IV. arlatata S. S. Graec. Turc. N. N. N. 7. IV. divaricata Beaupr. Eur. mer. N. bithynica Aznavour. Turc. c. Erobatos DG. 8. IV. damascena L. N. coerulea Lam. N. elegans. Salisb. N. involucrata, Mœnch. N. mul- tifida Gâter. Eur. mer. N. coarctata Gm. Eur. mer. N. taurica Stev. Taur. N. Bourgaei Jord. Hisp. 14. G-aridella L. I. G. IVigellastrum L. G. anethlfo- lia Salisb. Eur. mer. occ. 15. Isopyrum L. I. thalictroides L. J. thalictri- folium Sal. Eur, med. I. aquilegioides L. Tirol. Ital. bor. (Conf. Roepert in Flora I, i83o, p. 129). 16. Coptis Salisb. c. trirolia Salisb. Ross. or. 17. Helleborus L. 2. I . U. livîduH Ait. Balear. H. corsicus W. H. argutifolius Viv. H. heterophyllus Wen- der. H. trifolius Mill. H. triphyllus Lam. Cors. Sard. 2. H. foetidus L. Eur. med. mer. H. macranthus Frey. Ital. H. catalaunicus Gdgr. Hisp. or. H. rhodanicus. H. beugesiacus, H. deflexifolius J. F. e Gall. H. nemoralis Jord. Fourr. Gall. or. 3. H. orientalîs Lam. Turc. H. cyclophyllus Boiss. Graec. 4. H. odonus W. K. Eur. or. H. graveolens Host. Austr. 5. H. atnoi-ubens W. K. H. atro- purpureus Schult. Eur. or. H. serbicus Gdgr. Serb. H. cupreus Host. Austr. H. purpurascens W. K. Eur. or. 368 RANUNCULACEAE H. BaumgarteniKovacs.Transs. H. transsilvanicus Gdgr. Transs. I. H. -vii-idis L. Eur. med. mer. H. brevicaulis Fourr. Gall. H, occidentalis Reut. Helv. Gall. Hisp. H. aetnensis Gdgr. Sicil. H. pallidus Host. Croat. H. PersonnatiMasclef. Gall. or. H. istriacus Schiffner. Istr. H. intermedius Schiffner. Sicil. H. dumetorum W. K. H. laxus Host. Eur. or. . H. multifidus Vis. Eur. or. H. angustifolius Host. H. siculus Schiffner. Sicil. H. Bocconi Ten. Eur. occ. . H. niger L. H. grandiflorus Salis. Eur. med. H. altitolius Hayne. Austr. H. hirtus Gdgr. Ital. H. vernalis D. Don. H. inter- medius Host. non Schiffner. H. latitolius Mill. Carn. Croat. 18. Eranthis Salisb. . E. biemalis Salisb. Eur. média. 19. Trollius L. . X. curopaeus L. T. globosus Lam. F. sphaericus Sal. Eur. T. Tratrae Borb. Hung. T. transsilvanicus Schur. Transs. T. montanus Salisb. Eur. mer. T. humilis Cr. T. minimus Wender. Austr. T, aconitifolius Hort. Eur, med. T. altissimus Cr. T. médius Wender. T. napellitolius Roep. Eur. med. bor. T. carpathicus Gdgr. Roman. Transs. X. asiaticuB L. Ross. T. sertifio- rus Salisb. T. Ledebourii Rchb. Ross. or. T. tauricus Tausch. Ross. mer. 20. Caltha L. C paluatris L. C. major Mill. C. vulgaris Pall. Eur. C. acutiloba Rostan. Pedem. C. alpestris Schott. N. K. Austr. C. arnassensis Gdgr. Gall. or. C. cornuta Schott. N. K. C. re- cuvirostris Schur. Eur. or. C. dentata Gelak. Bohem. C. Freyniana Heldr. Graec. bor. Austr. C. grosseserrata Pantocs. Mon- ténégro. C. Guerangerii Bor. Gall. Angl. C. hispanica Gdgr. Hisp. C. intermedia Schott. N. K. Austr. C. laeta Schott. N. K. C. alpina Schur. Eur. or. C. latifolia Schott. N. K. Austr. Transs. C. longirostris Beck. Bosnia. C. macrorhyncha Gdgr. Angl. C. minor. Mill. Eur. C. nymphaeifolia Gdgr. Serb- C. pallidiflora Martr. D. Gall. mer. C. parvifloraPérard. Gall.centr. C. procumbens Hans. Germ. C. pumila Schur. Transs. C. radicans Forst. Scot. Siles. C. ranuncuioidesSchur. Transs. C. riparia Don. Eur. med. C. subintegerrima Regel. Ross. mer. C. truncata Beck. Hung. Galiz. C. ucranica Ràciborski. Ross. mer. C. uralensis Gdgr. Ross. C. zetlantica (Beeby). Scot. Norv. bor. 2 I . Aquilegia L . A. vulgai-îs L. Eur. A. aggericola, collina, dumeti- cola, nemoraiis, praecox, Jord., e Gall. A. ruscinonensis Timb. Pyren. or. Le Secrétaire perpétuel, Gérant du «.Bulletin » : H. LÉVEILLE. Imp. de l'Institut de Bibliographie (Ane. Maison Monnoyer). — vi-1903 I2« Année '3« Série) N°^ 165-166 i«^ Agit i*"'' Septembre iqoS BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique LE MONDE DES PLANTES » Ce iiiiiriéi»o a pairu le 2^ Juillet 1.003 SOMMAIRE DU N°^ 165-166 Nominations. Exposé systématique et description des Lichens de l'ouest et du nord-ouest de la France {Jîn}, M. Tabbé H. Olivier. Contribution à la Flore mycologique de l'Auvergne (Jin), M. L. Brevière, Novus Conspectus Horae europae, M. Michel Gandoger, Catalogue des Flores locales de France (suite), MM. Léveillé et Ch. Guffroy. Liste des champignons de la Vienne (suite), M. J. Poirault. Essai sur la géographie botanique du Beaujolais, M. Audin. LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (typographie monnoyer) 12, Place des Jacobins, 12 1903 Académie interrationale de Géographie Botanique ?icrSVA™^^ M. H. LÉVEILLÉ, ||, 78, rue de Flore, Le Mans ^^^Cmhl de l'Académie: MM. Treub, Léveillé, p, Le Gendre, P, King, A. Engler, Philippi. ^ . On veut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement grave pour l Académie au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. ÎR, 1 Secrétariat-Rédaction T», Rue de Flore, T^ Nos Collègues hors France peuvent nous adresser leurs cotisations soit par la poste, soit PAYAOLES AU MAXS, au COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE, à la SOCIÉTÉ GÉNÉ- RALE, ou au CRÉDIT LYONNAIS. DÉPÔTS : Abonnement ; 12 fr^ Le numéro : 1 fr PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médi- cale et scientifique, 23, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fils, 19, rue Haute- feuille. LONDRES W. DuLAu and C% Foreign booksellers, 37, t; Soho Square. William Wesley and C°, 28, Essex Street, Strand. BERLIN, S.W. 46 Gebrûder Borntraeger, Schôneberger- strasse, 1 7, a. Dépositaire pour V Alle- magne et r Autriche. NEW-YORK Ph. Heinsberger, i5, First Avenue. SÉANCES DE JL' ACADÉMIE 3 juin, i"' juillet, 7 octobre, 4 novembre, 2 décembre Mouvement de l'Herbier De M. Otto Leonhardt de Nossen des Carex, Onothéracées et Renoncula- cees. 'ees Du R. P. pAURiEde nombreux Carex., autres Cypéracées, Joncées et Epilobes d^Extrême-Orient (Japon, Corée). Ouvrages offerts à, la Bibliothèque Contribuzioni alla conoscenza délia flora dell' Africa orientale, A. Engler. XIV. XXIII. , ^ Ueber die gliederung der végétation von Usambara und der angrenzenden gebiete, A. Engler. 1894,86 p. Ueber die geographische verbreitung der Rutaceen im verhaltniss zu ihrer systematischen gliederung, A. Engler. 1896,27 p. 3 pi. nombr. cartes.^ Ueber die geographische verbreitung der Zygophyllaceen im verhaeltniss zu ihrer systematischen gliederung, A. Engler. 1896, 36 p. i pi. cartes. I2« Année (3" Série) N°^ 165-166 i^r Août- i" Sept 1903 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE NOMINATIONS S. A. I. Bonaparte (Prince Roland), avenue d'Iéna, 10, Paris, XVI, pré- senté par MM. Léveillé et de Boissieu. M. l'abbé Ribaud (Michel), 223, avenue de Saxe, Lyon (Rhône), présenté par MM. Léveillé et Gillot. M. Poirier, pharmacien de i""" classe, place du Palais, Laval (Mayenne), présenté par MM. Labbé et Léveillé. M. HiCKEN (Prof. C), Galle Corrientes, 3284. Buenos-Aires, République Argentine, présenté par MM. Autran et Léveillé. M. Orzeszko (N.), Villa Polonia, avenue Leopold II, Cimicz-Nice (Alpes- Maritimes), présenté par MM. Vidal et Léveillé. Coulange (Auguste), Usine de Fontaine-Daniel près Mayenne (Mayenne), présenté par MM. Léveillé et Mercier. Le Directeur, Treub. ELECTIONS M. L. Corbière a été élu membre titulaire. M. H. ScHiNZ a été élu membre correspondant. MÉDAILLE SCIENTIFIQUE INTERNATIONALE En raison de la session tenue dans le Cantal par PAcadémic du 6 au i3 août, les promotions et nominations dans la Médaille scientifique seront insérées au bulletin d'octobre. NOVUS CONSPECTUS FLORAE EUROPAE Nos collègues et lecteurs ont pu voir que M. Gandogcr publie sous ce titre un travail analogue, mais non identique au Conspcctus Florae Euro- pae de Nyman, si apprécié des botanistes. 27 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE La publication de ce travail est appelée à durer un certain nombre d'an- nées. L'un de nos Collègues a bien voulu nous inspirer l'idée d'ouvrir une souscription pour hâter la publication de ce travail en s'inscrivant lui- même comme donateur. Chaque feuille nous revenant à 67 francs nous ajouterons au Bulletia une feuille ou une demi-feuille selon que l'on nous adressera 67 fr. ou 33 fr. 5o. SEANCE DU ^ JUIN 1^0^ Sur le bureau Sturm : Deutschland Flora acquis à la vente Jordan. Lec- ture est donnée des lettres du Directeur M. Treub annonçant son rétablis- sement et l'envoi prochain de sa photographie et de la liste de ses travaux; du Frère Héribaud Jh préparant la session du Canial de concert avec MM. Laubv, Charbonnel et Lavergne ; de M. Lauby adressant sa bio-biblio- graphie du Cantal; des nouveaux membres remerciant de leur admission. M. Engler adresse à l'Académie plusieurs de ses travaux. M. Gentil présente un Tulipa celsiana Vent, qu'il considère comme une forme du Tulipa silvestris. M. Bossavy, à la veille de quitter Le Mans, offre à la bibliothèque de l'Académie plusieurs brochures. M. Gentil donne lecture d'un intéressant travail intitulé : les Tribula- tions d'un Rubus : M. Léveillé présente les Doronicum de la Flore fran- çaise, d'après l'herbier de l'Académie et fait observer que la Mayenne possède le D. plantagineum et sa forme scorpioïdes {emarginatum Le Grand). SEANCE 9 JUILLET i 90^ M. Gentil est excusé. M. Henry indique une localité nouvelle du Rubus suberectus aux environs du Mans. M. LÉVEILLÉ annonce la découverte dans la Mayenne du Myosurus mini- mus à Montsûrs, par M. Ern. Rocher et de VAnthriscus silvestris à Aron et Saint-Georges-Buttavent, par MM. Rousseau et Coulange. Il indique ensuite quelques localités nouvelles de plantes rares pour la Sarthe. On lit ensuite un travail de M. Bonati sur des Pedicularis du Japon. MM. LÉVEILLÉ et Vaniot présentent enfin les Salix Japonais parmi lesquels trois nouveautés sont plus spécialement soumises aux membres présents. La séance est levée vers g h. 1/2. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 369 Exposé systématique et description des Lichens De l'Ouest et du Nord-Ouest de la. Francio (Normandie, Bretagne, Anjou, Maine, Vend ée) Par M. H.Olivier (5 z^ïe) Eph. Pubescens, Nyl. Syn. Cornicularia intricata. DG. FI. Fr. II. p. 32i. » pubescens. Ach. L. U. p. 610, Syn. p. 3o2 ; DuBY. p. 617. Parmelia velutina V. pubescens. Schœr. spicil p. 514. Collema pubescens. Schœr. Enum,p. 248. Ephebe pubescens. Nyl. Prodr.-p. 17, Scand. p. 24, Syn. p. 90, L. Paris, p. 11; Th. Fries. Arctoi. p. 389 ; Malbr. Catal. p. 16 ; Oliv. L. Orne. p. 109; Lamy. M. D. p. 2, Caut. p. 2 ; RicH. L. D. -Sèvres, p. 187 ; De La GoDEL. Gâtai, p. 26 ; Décuil. L. Angers, p. 18 ; Hy. L. Anjou, p. 16 ; Hue. L. Vire. p. 307. Exs. Malbr 221 ; Roumeg. i .; Harm. 19. IcoN. Nyl. Syn. II. f. i, 17-20; Roumeg. Grypt. illustr. f. 3. Thalle arrondi, noi)' ou brun noir\ brillant, très rameux et enchevêtré, un peu digité au sommet ; légèrement rugueuxet de'combant. Apothécies petites, blanchâtres ; paraphyses nulles ; spores 8"% hyalines, oblongues, simples, ou plus rarement uni-septe'es; 11,16 X 3,4. Espèce dioïque. R. Gh. Gélatine hyme'niale I — ; ou légèrement violacée. Habit. Calvados. Vire ; Falaise, grès humides. — De Brébisson. Manche. Rochers de la cascade de Mortain. — Hue. — Falaises de Gréville ; Rochers du Câtel. — Le Jolis. 28 370 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE' Sarthe. Saint-Léonard-des-Bois ; rochers siliceux. — Monguillon. Ille-et-Vilaine. Fougères ; Redon, sur la terre des rochers. — De La Godelinais. Maine-et-Loire. Rochers schisteux de Roc-Epine. — Décuillé. — Juigné-sur-Loire ; Le Fief-Sauvin ; Noyant-la-Gravoyère. — Hy. Deux-Sèvres. Champbrille ; Puy-d'Enfer ; Argenton-le-Château, rochers schisteux. — Richard. LXXXIir. SPILONEMA. Born. Syn. Spilonema. Nyl. Prodr. p. 17, Syn. p. 89; Roumeg. Crypt. illus. p. 25 . Thalle grêle, sub-cylindrique, fruticuleux, rameux, formant un court gazon d'environ 2 mill. Gonimies placées en bandes circulaires plus ou moins espacées, et plongées dans un tissu de cellules oblongues. Apothécies lécidéines. Paraphyses épaisses, articulées ; Spores simples. Spermogonies tuberculeuses, noires. Arthrostérigmates. Spilon. Paradoxura. NyL Syn. Spilonema paradoxum. Nyl. Prodr. p. 17; Scand. p. 23, Syn. p. 89 ; Roumeg. Crypt. illustr. p. 25 ; RiCH. L. D, -Sèvres, p. 187; Nyl. Pyr. Or. Nov. p. 2. IcON. NyL syn. II. f, 3 ; Roumeg. Crypt. illustr. f. 2. Thalle brun ?ioir, opaque, k rameaux dressés^ flexueux souvent courbés, d'environ 2 mill. de hauteur. Apothécies 0,4 m. environ de diam., noires, concolores en dedans, lentiformes^ immarginées. Paraphyses articulées, noirâtres au sommet; spores 8"", hyalines, simples, unisérices, oblongues, 9X4. Spermaties courtes, cylindriques. R. Ch. Gélat. hyméniale I -|- bleu foncé > violet obscure. Habit. Deux-Si- vres. Rochers de micaschiste dans la vallée de Champbrille (mal développé). — Richard. ACADÉMIE DE GÉOGRAPIIIE BOTANIQUE 311 C. LEPRARI^ Lichens incomplets ou dégénérés, composés d'un simple tlialle foliacé ou granulé stérile ; toujours dépourvue d'apothécies et de spermogonies. Ces thalles sont pourvus de vrais gonidies (haphlogonides) ou de gonimies. LXXXIV. LEPROCAULON Nyl. Thalle pourvu de podétions comme les Stereocaulon ; haphlogo- nidies. Thalle céphalodé Delisei. Thalle non céphalodé Nanum. 1. Lepr. Nanum. (Ach.) Nyl. Syn. Stereocaulon quisquiliare. Schoer. Spicic.p. 272-yEnum. p. 178. » nanum. Ach. Meth. p. 3i5, L. U, p. 588, Syn, p. 285 ; Duby. p. 619 ; E. Pries, p. 20 5; Krb. syst. p. 14; Nyl. Prodr. p. 42, Scand. p. 66. syn, p. 253 ; Th. Pries. Scand. p. 53 ; Le Jolis. Catal. p. 24; Malbr. Caial. p. 78 ; Oliv. L. Orne, p. 61; Rich. L. D. -Sèvres p. 193 ; Plag. L. P. C. p. 92, Alg. p. 5. Leprocaulon nanum. Nyl. in Flora 18; 6 p. 578, in Hue add. 1907. L. Paris, p. 27; Hue Canis. p. 120. Exs. Schoer. 588; Malbr. 263; Roumeg. 21; Harm. 161. Squames basilaires nulles. Podétions grêles, filiformes, i cent, environ, pressés, simples ou un peu rameux et fastigiés dans la partie supérieure, 372 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE couverts de granulations pulvérulentes, squameuses ou nodu- leuses, blanches glauques ou vert-de-gris. Pas de céphalodies. Habit. Nulle dans le calcaire, cette espèce est assez fréquente sur la terre, dans les fissures des murs et des rochers, dans le schiste, le granit, les grès. 2. Lepr. Delisei. Dub. Syn. Stereocaulon Delisei. Duby. p. 619; Delise. Lich. de France p. 19 ; Schoer. Enum. p. 178, Nyl. Syn. p. 242, Prodr. p. 42; Malbr. Catal. p. 76; Oliv. L. Orne. p. 59. Exs. Delise. 18. IcoN. Nyl. Syn. VII. f. 17. Squames basilaires nulles. PoDÉTiONs de 1-2 cent., lâchement cœspiteux, simples et nus à la base^ rameux et comme dendroïdes dans la partie supé- rieure, ou ils sont couverts de squames crénelées ou divisées digitées^ pressées et comme-agglomérées, surtout au sommet, souvent pulvérulentes et comme sorédiées. Céphalodies cen- drées^ et comme ponctuées de noir. Habit. Rochers et landes de la haute Normandie ; Vire. — Delise. LXXXV. LEPROLOMA. Nyl. Thalle étendu, membraneux, haphlogonidies. Leprol. Lanuginosum (Ach.) Nyl. Syn. Imbricaria lanuginosa. QC. FI. Fr. V. p. 188. Parmelia caperata V. membranacea. Shœr. Enum. p. 35. » lanuginosa V. membranacea. E. Fries. p. 89. » lanuginosa. Ach. L. U. p. 465, syn. p. 201. Amphiloma lanuginosum. Nyl, Prodr. p. 69, Scand. p. 129; Le Jolis, p. 43 ; Malbr. Catal. p. 1 28 ; Oliv. L. Orne. p. 112; Lamy. M. D. p. 55 ; RiCH. L. D. -Sèvres, p. 208. Leproloma lanuginosum. Nyl. in Flora 188?. p. 107, in Hue add. I908, L. Paris. io3 ; Lamy. Gaut. p. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE liOTANIQUE 373 35 ; Hue L. Canis. p. 120 ; Harm. L. Lorr. p. 482. Exs. Malbr. 374; Roumeg. 66 ; Harm. 433. IcoN. Roumeg. Grypt. 'illustr. f. 102. Thalle membraneux, mou, submonophylle^ appliqué, jaune soufré ou blanchâtre^ très pulvérulent sur toute sa superficie, composé de lobes pressés, imbriqués, visibles au bord seule- ment. A. V. SoREDiosA. Lamy. M. D.p. 56. Thalleentièrement sorédié, pulvérulent; lobes invisibles. Habit, Commun sur les troncs et les rochers moussus dans les lieux ombragés. LXXXVI. DENDRISCOCAULON. Nyl. Thalle fruticuleux, dressé ; homéomère. Gonimies, Dendr. Bolacinum (Schœr.) Nyl. Syn. Collema atrocœruleum v. bolacinum. Schœr. spicil. p. 519, Enum. p. 249. Cornicularia Umhausensis. Arn. L'. Tyrol. VH. p. 280. Dendriscocaulon bolacinum. Nyl. in Flora 1876, p. 578, i885, p. 299, in Hue add. 1906; Harm. Observ. Lich. p. 3, L. Lorr. p. 482. Exs. Arn. 480 ; Malbr. 314 ; Roumeg. 1 16 ; Harm. 93. Thalle brun ou olivâtre, en petits coussinets a divisions fruti- culeuses, dressées, arrondies ou comprimées, rameuses dans la partie supérieure, et fortement granulées, surtout au som- met. Texture filamenteuse. Habit. Su les thalles de Ricasolia (jlomuli/era. ^ LXXXVII. LEPROPLAGA Nyl. Thalle granulé pulvérulent, figuré au pourtour comme les Placodium. Haphlogonidies. 374 ■ ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAINIQUE Lepr. Xanthoiyta. Nyl. Syn. Lecanora Xanthoiyta. Nyl. in Flora 1879. p. 36 1, i883. p. 107. Placodium Xantholytum. Nyl. L. Paris, p. 46. • Leproplaca Xantholita. Nyl. L. Paris, p. io3. Thalle jaune ciîrin, blanc en dedans, parfois assez étendu, mince, mou, lépreux pulvérulent, légèrement crénelé et subef- figuré aux bords. Thalle K + rouge ou rose violet. Se rapproche un peu de certaines formes stériles de Placodium cirrochrouni. Habit. Bazoches au Houlme. Calcaires durs — Ipse. LXXVIII LEPRARIA. Ach. Thalle composé de simples granulations nues ou pulvérulentes — Haphlogonidies. 1. Lepr, Farinosa. Ach. Syn. Lichen farinosus. Hoffm. Enum. p. 8. Lepra farinosa. Schœr. Enum. p. 239. . Lepraria farinosa. Ach. L. U. p. 666, syn. p. 33i ; Nyl. L. Paris, p. io3. IcoN. Hoffm. Enum. I. f. i. Thalle. K + jaune ; granulé, très blanc, farineux pulve'ruîent, fendillé inégal ; granulations subarrondies ou ovales, agré- gées, sessiles. Habit. Sur l'écorce des vieux arbres. 2. Lepr. Flava. Ach. Syn. Lichen flavus. Hoffm. Enum. p. 2; Hagen. L, Prussic. p.39. Byssus pulverulenta flava. Dillen. Hist. musc. p. 1 . Parmclia citrina v. flava. Ach. méth. p. 180, L. U. p. 663. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 375 Lepra flava. Cheval. FI. Paris. I. p. 575, Lepraria flava, Ach. syn. p. 33o ;'Nyl. L. Paris p. io3. Exs. Oliv. i5o. IcoN. Dillen, hist. musc. I. f. 4 ; IIofFm. Enum. I. f. 4. Thalle très jaune ^ granulé-étalé, égale, mince, à granulations sub globuleuses^ou ovales, simples ou agrégées, nues, puis pulvérulentes à la fin. Habit. A la base des vieux troncs ; chênes, pins, etc. 3. Lepr. Sulphurea. Ach. SvN. Lichen iutescens. Hoffm. Enum. p. 3 Lepra sulphurea. Sch. Enum. p. 239. Lepraria glaucella. Ach. L. U. 665. )) sulphurea. Ach. Syn. 33o. Exs. Schœr, 235 ; Oliv, 100. TuALh-E jaune paie sou/ré, très étendu, comme du reste les pré- cédents ; entièrement composé de très petites granulations pulvérulentes. Habit. Sur les vieux troncs, et en particulier à la base des pins. 4. Lepr. Chlorina. Ach. Syn Pulveraria chlorina. Ach. Meth. p. i. Lepra chlorina. Schœr. Enum. p. 240. Lepraria chlorina. Ach. L. U. p. 662, sy>i. p. 33o, Nyl. L. Paris, p. io3. Exs. Sch. 2. IcoN. Ach. Méthod. L f. i ; Lich. Univ. XIV f. 12, B, TuALhE jaune verddtre, assez épais, largement étendu composé de petites granulations agglomérées, molles, formant une couche pulvérulente continue ou dispersée. Habit. Fissures des rochers dans les lieux ombragc's. 5. Lepr. Latebrarum. Ach. Syn. Pulveraria latebrarum. Ach. Meth. p. 2. Lepra œruginosa v. latebrarum. Schœr. Enum. p. 241. Lepraria incana v. latebrarum. Ach. L. U. p. 665. 376 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE » latebrarum. Ach. syn. p. 33 ; Nyl. L. Paris, p. io3. Exs. Schœr. 294. Thalle grisâtre ou glauque verddtre, composé de granulations agglomérées, assez fortes, formant une couche pulvérulente. — Ce n'est guère que le précédent, plus ténu et de coloration différente. Habit. Fissures des rochers. ACADÉMIE DE GÉOr.RAPHIE BOTANIQUE 377 D. PARASITANTES. Cette section comprend les espèces vivant toujours en para- sites, c'est-à-dire se développant sur le thalle ou les apothécies des autres lichens, qu'elles soient, ou non, pourvues d\m thalle propre. Elles sont désignées sous des noms différents, suivant que les auteurs les reportent à la classe des lichens ou à celles des champignons. Nous donnerons de ces noms une synonimie aussi complète que possible. Plusieurs, peut-être, seront un peu surpris de voir figurer ici seulement les genres Sphinctrina et Trachylia. La raison est que les seules espèces qui représentent ces genres dans notre rayon sont toutes parasites. Nous ne parlerons pas ici, naturellement, des vrais lichens à substratum naturel, et qui se trouvent parfois revêtir acciden- tellement le thalle des autres espèces comme, par exemple : caloplaca vitellina, iirceolaria bryophila, etc. Apothécies pulviniformes . , 2 . Apothécies non pulviniformes 3. Ni paraphyses, ni thèques Spilomium XIV. Apothécies pourvues de thèques ; spore simples Sphinctrina. II. Apothécies pourvues de thèques ; spores uniseptées Trachylia. I . [ Apothécies Lécanorines «... Rinodina. III. \ Apothécies Lécidéines 4. ( Apothécies Pyrénodées 6. Thèques arthonioïdes Arthonia. VIII. Thèques non arthonioïdes, spores brunes Buellia. VII . Thèques non arthonioïdes, spores hyalines 5 378 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE / Spores simples Lecidea . V . 5. ■ Spores uniseptées Catillaria VI . ■ Spores polyseptées Bilumbia IV . Apothécies composées ; spores hya- lines Melanothf.ca. X. Apothécies simples ou spores bru- nes 7. Spores polyseptées ; hyalines Arthopyrenia .IX. Spores polyseptées ; brunes 8. Gélatine hyméinale I + rouge Eudococcus. XI. Gélatine hyméniale I — ; thèques ar- ihonioïdes Micoporum, XII . Gélatine hyméniale I — ; thèques fu- sifornes Shhœrîa. XIII. I. TRACHYLIA. Nyl. Apothécies à surface pulviniformc ; spores uniseptées. Traeh Stigonella. Nyl. Syn. Acolium inquinans v. sessile. Krb. syst. p. 3o3. » sessile. Arn. L.Jura, p. 222. » stigonellum. Krb. Prg. p. 284; Massal. Mem. p. 25i ; Arn. L. Fragm. XVI. p. 6 ; Oliv. L. Orne. p. 2g5. caliciuni stigonellum. Ach. L. U, p. 332, syn. p. 56 ; » E. Fries. p. 401. « sessile. DC. FI. Fr. II. p. 345. « inquinans v. sessile. Schœr. Enum. p. 164. Trachylia stigonella. Nyl. Prodr. p. 28, scand. p. 46, calic. p. 32, syn. p. 167 ; Le .Tolis. Catal. p. 14, Mallr. Catal. p. 44 ; Oliy. L. Orne, p. 243; Lamy. m. D. p. 8; RicH. L. D. Sèvres p. 190 ; Harm. L. Lorr. p. 93. Exs. Schœr. 5o2 ; Malbr. 14; Oliv. 126 ; Rounieg. 3o3 ; Harm. 1 1 5. ACADÉMIE DE GÉOGRAPIITE BOTANIQUE 379 IcoN. Nyl. Syn. V. f. 33 ; Roumeg. Crypt. illustr. f. 34 ; Harm. III. f. 57. Apothécies 0,7 mill. de diam. environ, noir foncé, sessiles, pla- nes, ayant l'aspect extérieur d'une lecidea. Spores 8"% brun noir, ellipsoldes-arrondies, réunies en poussière fine sur le disque des apothécies comme dans les Calicium ; uniseptées ; 9, 17 X 7, 10. R. Ch. Gélatine hyméniale I + bleuit légèrement. Habit. Sur le thalle des pertusaria communis, etc. II. SPHINCTRINA. Nyl. Apothécies à surface pulviniforme ; spores simples. l Spores globuleuses Turbinata. ) Spores fusiformes-ellipsoïdes Microcephala. 1. Sph. Turbinata Nyl. Syn. Calicium sessilev. turbinatum. Duby. p. 639. » turbinatum. Ach. Meth. p. 89, L. U. p. 32, syn. p. 56. DC. FI. Fr. II. p. 345 ; E. Fries. p. 402; ScHŒR. Enum. p. i63. Sphinctrina turbinata. Nyl. Prodr. p. 33, Calic. p. 6, Alger, p, 3o8, syn. p. 142, L. Paris, p. 20; Krb. Syst. 3o5 ; Le Jolis Catal. p. i 3 ; Malbr. Catal. p. 37; Oliv. p. 233 ; Arn. Lich. Fragm. XVI p. 8, L. Jura. p. 233, Mûnch. p. 107, Lamy. m. D. p. 12 ; RicH. L. D. -Sèvres p. 192 ; Hue L. Canis. p. 8 ; Harm. L. Lorr. p. 79 ; Flag. Alger, p. 86. •Exs. Schœr. 6, Harm. 145. IcoN. Ach. L. U. III. f. 3 ; Bayrh. III. f. i5. ; Massai. Mem. f. 189 ; Tulasne Mem. XV. f 14 — 17 ; Nyl. syn. V. f. 5i ; Roumeg. Crypt. illustr. f. 23; Harm. III. f. 16. Apothécies o,3 — o,5 mill. de diam., noir foncé, brillantes, glo- buleuses ou sub globuleuses, sessiles ou brièvement pédicellées, à bord propre épais, infléchi. Spores 8°% noires, simples, uni- sériées dans les thèques; réunies en poussière fine sur Thyme- 380 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE nium comme dans les calicium, globuleuses ou subglobu- leuses, 3,8 de diamètre, souvent entremêle'es de quelques-unes ovoïdes ou ellipsoïdes. R. Ch. Gélatine hyméniale I -|- bleu > brunit. Habit, Sur les Pertusaria, surtout : Communis et Widfenu. 2. Sph. Microcephala. Nyl. Syn. Calicium microcephalum ; Tulasne, Mem. p. 78. Sphinctrina tubeiformis. Krb. Syst. p. 3o5. » microcephala. Nyl. Prodr. p. 34, Calic. p. 6, syn. p. 144, L. Paris, p. 20; Le Jolis. Catal. p. i3; Malbr. Catal. p. 37; Oliv. L. Orne. p. 234; Arn. L. Fragm. XVI. p. 8, L. Jura. p. 234, Mûnch. p. io7 ; Lamy, M. D. p. 12 ; Rich. L. D. Sèvres, p. 192; Flag Alger, p. 86; Harm. L. Lorr. p. 79. Exs. Arn. 245 ; Oliv. 276 ; Roumeg. 175. IcoN. Tulasne. Mem. XV. f. 20; Massai. Mem. f. 190; Nyl. Syn. V. f. 3; Harm. III. f. 2. Apothécies de l'espèce précédente. La seule différence est dans les spores qui sonifusi formes-ellipsoïdes, et mesurent 1 1,16 X 6, 8. Habit. 'Snr \q% Pertusaria : melaleiica, Cocodes, eic; moins fréquent que le précédent. III. RINODINA. Apothécies Lécanorines ; spores brunes, uniseptées. Rinod. obnascens Nyl. ' Syn. Lecanora obnascens. Nyl. in Flora 18S6, p. 462 ; in Hue add. 1929. Thalle noir, finement furfuracé, étalé, Ahothécies o, 5-0,8 mill. de diam., noires, planes, à bord thallinmince, blanchâtre. Paraphyses grêles; spores 8"*^, ^rw- «^5, oblongues ou ellipsoïdes, imiseptées ei un peu reserrée à la cloison : 12 iS X 7, 10, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 381 R. Ch. Gélat. hyméniale I + bleu > fauve vineux. Habit. Ile d'Yeu (Vendée) ; sur le thalle du Lecanora intermutans. — Richard. IV. BILIMAIA. Apothécies lécide'ines; spores hyalines, polyseptées. \ Sur Lecanora subfusca ; spores 10,12 X 3... Subfuscaria, \ Sur Sticta ; spores i 5, 23 X 5, 7 Stictarum. 1. Bilim. Subfuscaria Nyl. Syn. Lecidea subfuscaria. Nyl. in Flora i8d8. p. i65, 1873. p. 23 ; RicH. L. D. -Sèvres, p. 22^ ; Harm. L. Lorr. p. 426. Bilimbia subfusca. Arn. L. Fragm. X. p. 9 ; XVI. p. 10. Apothécies noir fonce', petites, convexes ou planiuscules, arron- dies. Paraphyses grêles; thèques fusiformes; spores hyalines, 8"^, 3 septées : 10, 12 X 3. Habit. Deux-Sèvres, [.a Mothe-St-He'ray, sur le thalle du Leca- nora subfusca V . campestris. — Richard. 2. Bilim. Stictarum. Tul. Syn. Sticta pulmonaria v. pleurocarpa. Sch. Enum. p. 3o. Celidium stictarum. Tuslane. Mem. p. 121 ; Krb. Syst. p. 217 ; Arn. L. Fragm. XVI. p. 17 ; L. Jura. p. 297 ; Jatta. Monogr. p. 172 ; MALBR.Catal. suppl. p. 61 ; Oliv. L. Orne. p. 85-2i6, Exs. Schœr. 55o ; Oliv. 417, IcoN. Tul. Mem.I. f. 18; XIV. f. 5-8 ; Delise. Stict. XVI. f. 61 ; Roumeg. Crypt. illustr. f. 186. Apothécies très petites, noir foncé, maculif ormes ^ concolores en dedans, dépourvues de toute espèce de rebord. Paraphyses cohérentes, plus allongées que les thèques ; spores 8'"", hyali- . nés, oblongues-elliptiques, très obtuses, 3 septées; i5, 23 X 5,7. spermaties droites, très petites. Habit. Sur les apothécies du Sticta pulmonacea. Assez fréquent là où le Sticta fructifie. 382 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE V. LECIDEA. Apothécies lécidéines; spores simples, hyalines. Sur les Cladonia Cladoniaria. Sur les Bœeomyces ; spores obtuses Inquinans. Sur les Cetraria, Parmelia; spores aiguës. Oxispora. 1. Lecid. oxispora. Nyl. Syn. Abrothallus. oxispora. Tulasne, Mém. p. ii6. Nesolechia oxispora. Krb. Prg. p. 462: Arn. L. Fragm. XVI. p. II, L. Jura p. 297; Malbr. Catal. suppl. p. 61 ; Oliv. L. Orne, p. 295. Lecidea oxispora Nyl. Enum. p. 127, Prodr. p, 145, Scand. p. 246; Malbr. p. 2i5 ; Lamy. M. D. p. 14 5; Harm. L. LoRR. p. 425. Exs. Malbr. 344. Harm. 11 83. IcoN. Tulasne. Mém. XVI. f. 27; Roumeg. Crypt. illustr. f. i38; Harm. XXVI. f. 3i. Apothécies 0,2 mill. dediam. environ, noires ou brun noir, concolores en dedans, plus ou moins régulières, planes ou convexes^ un peu saillantes. Paraphyses cohérentes, brunies et renflées au sommet, beaucoup plus longues que les thèques. Thèques épaisses, très obtuses, cunéiformes. Spores S""-", fusi- formes, aiguës aux extrémités, simples, hyalines, avec deux nucleus bien distinctes : ^12, 19 X 4, 8. R. Ch. l-\- bleuit fortement les thèques. Habit. Sur le thalle des Cetraria et des Parmelia. 2 Lecid. Inquinans. Tul. Syn. Abrothallus inquinans. Tulasne. Mem. p. 117. Nesolechia inquinans. Krb. Prg. p. 462 ; Arn. L. Fragm. XVI. p. II, L. Jura. p. 297; Malbr. Catal. suppl. p. 61 ; Oliv. L. Orne p. 295. . Lecidea inquinans. Nyl. Prodr. p. 145, syn. p.43i ; Rich. L. D. -Sèvres, p. 228. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 383 IcoN. Tulasne. Mem. XIV. f. 4 ; Njl. Syn. I. f. 9. Apothécies, o, 3 mill. de diani. environ, noir foncé, con- colores en dedans, sessiles, superficiaires, convexes, réunies plusieurs ensemble en petites taches brunes. Paraphyses cohé- rentes, plus allongées que les thèques ; spores brièvement ellip- soïdes, obtuses, simples, 8"% un peu brunies par l'iode : 9, 12 X4, 6. R. Ch. I + bleuit les paraphyses et les thèques. Habit. Sur le thalle des Bœomyces . Seine-Inférieurk. Forêt de Roumare — Malbranche. Dkux-Sèvres. Bressuire — Richard, 3. Lecid. Cladoniaria. Nyl. Syn. Nesolechia Cladoniaria. Arn. L. Fragm. XVI . p. 11 . Malb. Gâtai, suppl. p. 61 ; Oliv. L. Orne. p. 295. Lecidea cladoniaria. Nyl. Enum. suppl. p. SSj, 339 ; Le Jolis, Caial. p. -jo ; Malbr. cat. p. 270. Lecidea cladoniarum. leigh. Lich. Flor. p. 388. Apothécies petites, noires, foncées ou concolores en dedans, opaques, rugueuses, légèrement proéminentes. Paraphyses médiocres ; spores 81'' hyalines ou parfois un peu brunies, oblongues, simples : 10 X 3 1/2. R. Ch. Gélatine hyméniale I + bleuit. Habit. Sur Cladonia uncialis et Bellidiflora. Montagne du Roule, près Cherbourg — Le Jolis. VI. CATILLARIA. Apothécies lécidéines ; spores hyalines, i septées. Sur les Lecanora Episema. Sur les Leptogium , Leptogica. Sur les Peltigera Wallrothii. 1. GatiL Episema. Arn. Syn. Lecidea episema Nyl. in Flora 1868, p. i65, Prodr. p. i25. Coll. G. Pyr. p. 12, in Hue add. i5o4, L. Paris, p. 89 ; RiPART. in Bull. S. Bot. de France (1876) 384 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE XXIII. p. 261 ; Lamy. Caut. p. 96, Rich. L. Deux- Sèvres p. 227. Bilimbia episema. Arn. L. Fragm. X. p. 9 ; XVI p. 10; Flag. Alg. p. 112. Exs. Arm. 691, 11 94; Flag. Alg. 198. ApoTHÉciES 0,5 mill. de diam. en moyenne, nombreuses, géné- ralement pressées et groupées plusieurs ensemble^ noir foncé, concolores en dedans, arrondies, p/i^/îe^, à bord saillant^ rare- ment convexes et immarginées. Paraphyses simples, un peu épaissies, brunies au sommet; spores 8"% hyalines, ellipsoïdes ou oblongues allongées, simples, puis uniseptées à la fin : 10, 18X4.5. R. Ch. Gélat. hyméniale I 4- bleu > rouge vineux. Habit. Sur le thalle et les apothécies du Lecanora calcarea. Deux-Sèvres. La Mothe-St-Héray, Bougon, Pas-de-Jeu. Rarement bien développé — Richard. 2. Catil. Leptogica. Nyl. Syn. Lecidea leptogica. Nyl. in Flora 1873 p. i 3 ; in Hue add. i5o6; Rich. L. D. Sèvres p. 227. Apothécies de o,3 mill. de diam. environ, noirâtres, pâles en dedans, à peu près planes, immarginées ou à bord écrasé. ^ Paraphyses grêles ; spores 8^^, hyalines, ellipsoïdes, unisep- tées à la fin, 9, 12X4, 5 1/2. R. Gh. Gélat. hyméniale I — . Thèques I -|- rouge fauve. Habit. Deux-Sè:vres. Sur Le Leptogiiim muscicola à Bressuire — Richard. 3. Catil. "Wallrothii. Tul. Syn. Scutula epiblastematica. Arn. Miinch. p. i3o. » Wallrothii. Tulasne. Mem, p. 119; Nyl. Prodr. p. 108; Krb. Prg. p. 454; Th. Fries. Arctoi p, 288; Arn. L. Fragm. XVI p. 12, L. Tyrol. VI, p. 1145; Malbr. Catal. supplem. p. 61 ; Oliv. L. Orne, p. 295. Lecidea anomala V. Wallrothii. Nyl. scand. p. 2o3. » Wallrothii. Nyl. L. Paris, suppl. p. 6. 2 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 38S IcoN. Tulasiie. Mem. XIV. f. 14 — 24. Apothécies 0,3 raill. de diam. environ, brun noir puis noires rudes, discoïdes, sessiles, planes et marginées, ou convexes à la fin. Paraphyses cohérentes; spores 6-8 par thèque, hyali- nes, ovoïdes-ellipsoïdes, obtuses, les unes simples, les autres uniseptées; g, 12x5,7. R. Ch. Gc'lat. hyme'niale I -{- bleuit légèrement ^ rouge vi- neux. • Habit. Elbeuf (Eure) sur le Pdltigera canina. Malbranche. VII. BUELLIA Apothécies lecidéines ; spores brunes, cloisonnées. Spores uniseptées, à loges égales.. .. Parmeliarum (5). I. \ Spores uniseptées, à loges inégales.. Microspermus (6). Spores 3 sepiées 2 . Sur le X anthoria parietina Physciaria (4). Sur les Lecanora et Pertusaria 3. Apoth. fortement marginées ; para- ph. cohérentes 4. ^' j Apoth. faiblement marginées; para- physes articulées Lamyi (3). ^ Spores 11,16 X 5 Parasitica ( i ) . ( Spores 12,26 X 8,9 Glaucomaria (2). 1. Buel. Parasitica. Schœr. Syn. Dactylospora Flœrkei. Krb. syst, p. 271 ; Arn. L. Fragm. XVI. p. ig, L. Tyrol VIII. p. 3oi ; Malbr. Catal. suppl. p. 62 ; Oliv, L. Orne. p. 296. Leciographa Flœrkei. Krb. Prg. p. 463 ; Jatta. Monogr. p. 172. Lecidea inspersa. Tulasne. Mém. p. 118, » Parasitica. Schœr, Spicil. p. i63, Enum. p. i36- Nyl. Prodr. p. 144, L. Paris. Suppl. p. 8 ; Malbr. Catal. p. 216; Lamy. M. D. p. 144; Rich. L. D.- Sèvres. p. 226; Harm. L. Lorr. 426. Buellia parasitica. Th. Fr. Arctoi, p. 333. 2q 386 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Exs. Harm. 1 171. IcoN. Harm. XXVI. f. 32. Apothécies, 0,5-0,7 n^iH- ^^ diam., noires, concolores en dedans, nues, sessiles ou subinnées, d'abord urcéolées^ puis plattes et à bord asse:{ épais ; convexes à la fin. Paraphyses cohérentes ; thèques claviformes ; spores 8°% oblongues^ obtuses, brunes^ 3 septées : 11,16 X 4,6. R. Ch. Gélat. hyméniale I -\- rouge-fàuve. Habit. Sur le thalle et les apothécies des Pertusaria et du Lecanora parella. 2. Buel. Glaucomaria. Nyl. Syn. Lecidea glaucomaria. Nyl. Prodr. p. 144, Scand. p. 245 ; Lamy. m. D. p. 145 ; Rich. L.-D. Sè- vres, p. 227 ; Harm. L. Lorr. p. 427. Apothécies o,5 mill. de diam. environ, noires, concolores en dedans, opaques, superficiaires, souvent un peu agglomérées, à bord épais^ subriigueux. Paraphyses cohérentes, un peu irré- gulières ; spores ovoïdes, 3 septées, brunies à la fin ; i5,25 X 6,9. R. Ch. Gélat. hyméniale I -|- bleu> rouge vineux. Habit. Deux-Sèvres. Pas-de-Jeu, sur Le Lecanova glaucoma. — Ri- chard. 3. Buel. Lamyi. Nyl. Syn. Lecidea Lamyi. Nyl, in Flora 1875, p. 446, in Hue add. 1499 ; Wain. Adjum. H, p. 119; Rich. L. Deux- Sèvres, p. 227. Apothécies, 0,2 mill. de diam. environ, noires, concolores, en dedans, faiblemement marginées. Paraphyses épaisses, le plus souvent articulées^ renflées et brunies au sommet ; thèques pyriformes ; spores 8°^^ brunes, 3 septées ; i 5,23 X 6,7. R, Ch. Gélat. hyméniale I -|- bleuit. Thèques I -f- bleu > rouge-vineux. Habit. Sur Le Lecanora Hori^a Ach. Charente-Inférieure. Marennes. — Richard. Deux-Sèvres. La Mothe-St-Hérav. — Richard. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 387 4. Buel. Physciaria Nyl. Syn. Lecidea physciaria. Nyl. L. Paris, Suppl. p. 8 ; Rich. L. D. -Sèvres, p. 227. Apothécies 0,5 mill. de diam., noires, concolores en dedans, à peine marginées. Spores 8°", brunes oblongues 3 septées : 12,17 X 9- Spermaties bacillaires, grêles, droits, 3 1/2 X 1/2. R. Gh. Gélat. hyméniale I -|- rouge fauve. Habit. Sur le Xanthoria parietina. Calvados. Falaise. — De Brébisson. Charente Lnférieure. Marennes. — Richard. 5. Buel. Parm erum. Nyl. Syn. Endocarpon parasiticum. Ach. Syn. p. 100. Parmélia saxatilis v. parasitica. Schœr. Enum. p. 40. Abrothallus Bertianus et Buellianus. Massal. Rich. p. 88. « Smithii. Tllasne. Mem. p. ii3 ; Krb. Syst. p. 21 5 ; Th. Pries, Arctoi. p. i53. « parmeliarum. Arn. L. Fragrn. XVI, p. 14, L. Tyrol, XIV, p. 491, L. Jura. p. 298, Mûnch. p. i3i. Malbr. Catal. Suppl. p. 61 ; Oliv. L. Orne, 70, 296. Lecidea buelliana. Wain. adjum. II, p. 119. « Parmeliarum. Nyl. in Flora 1869, p. 296, L. Paris, p. loi ; Ripart. in Bull. Soc. Bot. de France, XXIII, p. 260 ; Lamy. M. D. p. 144, Caut. p. 96 ; Rich. L. D. Sèvres, p. 227 ; Harm. L. Lorr. p. 426. Exs. Arn. 3i9 ; Harm. 1174. IcoN. Ach. L. U. IX f. 2 ; Massal. Rich. f. 180, 181 ; Harm. XXVI. f. 34. Apothécies 0,4-0,5 mill. de diam., pulviniformes ^ noires ou brun noir, proéminentes, discoïdes, entoure'es d'un rebord saillant, convexes à la fin, souvent convoites dhinepruine cou- leur de rouille. Paraphyses cohérentes; thèques claviformes, très épaissies au sommet ; spores 8"% noires ou brun olive, ovoïdes, obtuses, uniseptées, 10,12 X 5,6. 388 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE R. Ch. Gélatine hyméniale I -|- bleu > rouge vineux. Habit. Sur les Parmelia = sulcata, saxatilis, physodes, etc. 6. Buel. Microspermus Tul. Syn. Abrothallus microspermus. Tul. Mém. p. ii5 ; Krb. syst. p. 299; Arn. L. Fragm. XVI p. 14, L. Jura. p. 299 ; Malbr. Catal. suppl. p. 61 ; Oliv, L. Orne. p. 296. IcoN. Tul. Mém. XVI. f. 22-26. Apothécies de l'espèce précédente, mais jamais recouvertes de pruine couleur de rouille, et à spores plus petites^ à deux loges inégales = 9, 11 X 3,4- R. Ch. Gélat. hyméniale I -\- bleu > rouge vineux. Habit. Sur le Parmelia Caperata. VIII. ARTHONIA Apothécies arrondies ou allongées ; thèques pyriformes ; géla- tine hyméniale I -\- rouge vineux. i' Spores i-septées Subvarians. Spores 3 septées ; sur lecanora. . , Varians. ^ Spores 3 septées ; sur X anthoria Varia . 1. Arth. Varians. Arn. Syn. Celidium grumosum, Krb. Prg. p. 457. » Varians. Arn. L. Fragm. XVI. p. 18, L. Jura, p. 298; Malbr. Catal. suppl. p. 62; Oliv. L. Orne. p. 296 ; Flag. Alger, p. 112. Arthonia glaucomaria Almq. Arthon. p. 59. » Parasemoides. Nyl. Alg. p. 33o. » Glaucomaria et parasemoides Nyl. Arthon. p. 98, Prodr. p. 168. » Varians. Nyl. Scand. p. 260; Wedd. L. Agde. p. 20 ; Lamy. m. D. p. 154, Caut. p. 100. Exs. Arn. 2 10, 21 1 . IcoN. Mass. Rich. f. 6. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 389 Apothécies d'environ o,5 mi 11. de diam., maculi formes^ noires, cendrées, obscures en dedans, subarrondies, planes ou conve- xiuscules, abord rugueux, souvent confîuentes. Paraphyses re'gulières, assez distinctes; thèques largement claviformes, renflées au sommet; spores 6,8"% hyalines, ovoïdes, obtuses, 3 septées i5,i8 X 6,8. R. Ch. Gélat. hyméniale I + bleu > rouge vineux. Habit. Calvados. Fourneaux. Sur Lecanora Glaucoma — ipse. Eure. Brionne. Sur Lecanora Glaucoma et Lecanora Hagcni f. iimbrina. Malbranche. Sarthe. Saint-Léonard-des-Bois. Sur Lecanora glaucoma. — Mon- guillon. 2. Arth. Subvarians. Nyl. Syn. Conida démens. Tul. Mem. p. 124. Krb. Prg. p. 458. » Apotheciorum Arn. L. Jura. p. 297, Munch. p. i3o; Flag. Alg. p. i i3. » Subvarians. Arn. L. Fragm. XVI. p. 16, L. Tyrol. X. p. loi. Arthonia Apotheciorum Almq. Arthon. p. 58. » Subvarians. Nyl. in Flora 1868 p. 345, Pyr. Or. p. 60, L. Paris, p. ii3; Wedd. Nov. Rev. de Blossac p. 20 ; Lamy. M. D. p. i 54; Rich. L. D- Sèvres p. 23o; Harm. L, Lorr. p. 457. Exs. Arn. 378, 3g6 ; Flag. Alg. 3o6; Harm. 1280. IcoN. Arn. L. Fragm. V. f. 4,5 ; Harm. XXIX. f. 46. Apothécies très petites, o,3 m. de diam. au plus, noires ou brunâtres, pâles en dedans, maculiformes, rugueuses, souvent confluentes, Thèques pyriformes ; spores hyalines, 8°", uni- septées et à loge supérieure plus élargie 12,1 5 X 4, 5. R. Ch. Gélat. hyméniale I -\- bleu> rouge vineux. Habit. Çà et là sur les apothécies du Lecanora galactina. 3. Arthon. Varia Tul. Syn. Phacopsis varia. Tulasne. Mem. p. i25. Celidium varium . Arn. L. Fragm. XVI. p. 18, L. Jura. p. 298 ; Krb. Prg. p. 456 ; Malbr. 390 ACADÉMIE DE GliOGRAPIllE BOTANIQUE Catal. suppl. p. 62; Oliv. L. Orne. p. 296 ; Jatta. Monogr. p. 173. Exs. Arn. 335. IcoN. Tulasne. Mem. XIV. f. i-3 ; Roumeg. Crypt. illustr. f. i85. Apothécies maculiformes ou tuberculeuses, orbiculaires, noires, rugueuses. Thèques pyriformes ; spores 6, 8°% oblongues, hyalines ou le'gèrement brunies, 3 septées, obtuses^ 12, 16 X R. Ch. Gélat. I -j- bleu > rouge vineux. Habit. Elbeut; sur le thalle du Xanthoria parietîna. — Malbranche. IX. ARTHOPYRENIA. Apothécies endocarpées; spores cloisonnées. Sur les Bœomyces Pycnostigma. Sur les Buellia Advenula. Sur le Tonimia vesicularis Vesicularia. Sur les Leptogiutn , Corniculata. 1. Arthop. Advenula Nyl. ( Syn . Xenosphœria rimosicola. Krb. Prg. p. 467; Arn. L. VI. p. 1145; L. Fragm. IX. p. 2 36; Malbr. Catal. suppl. p. 63. Phœospora rimosicola. Arn. L. Fragm. XVI. p. 29, L. Jura. p. 3oi ; Mûnch. p. i33. Verrucaria advenula. Nyl. in Flora i865. p. 606, in Hue. add. 1857 ; Rich. L. D. Sèvres, p. 234. Exs. Arn. 379. Apothécies petites, noires, punctiformes, convexes, perforées au sommet, à pyrenium entier ou bruni. ParapJiyses nulles. Spores 8"^ ovoïdes oblongues, puis brunies, 3 septées et sou- vent rét?'écies aux cloisons : i 5, 22 X 6, 8. R. Ch. Gélat. hyméniale I -)- rouge vineux. Habit. Deux-Sèvres. Chemin de la Prêle, près Champbrille, sur le Buellia concentrica . — Richard. ACADÉMIE DE GÉOGRAmiE BOTAMQU/-: 391 2. Arthop. Pycnostgima Nyl. Syn. Phœospora pycnostigma. Arn. L. Fragm. XVI. p. 3o ; Malbr. Catal. suppl. p. 63 ; Oliv. L. Orne, p. 297. Verrucaria pycnostigma. Nyl. in Flora. i86g. p. 297; in Hueadd. 1812; Malbr. Catal. p. 256. Apothécies très petites, innées^ légèrement proéminentes dans la partie supérieure, à pyrenium entièrement noir. Spores 8"% brunes ellipsoïdes, 3 septées, 21, 24 X 8, 9. R. Ch. Gélat. hymen. I — . Habit. Calvados. Sur le Bœomyces riifiis, près Falaise. — Godey. 3. Arthop. vesicularia. Linds. Syn. Microthelia vesicularia. Linds. Observ. p. 543. Phœospora vesicularia Arn. L. Fragm. XVI, p. 3 ; Rich. L-D. Sèvres, p. 234. Apothécies très petites, noires, étroitement agrégées, siipcrfi- ciaires, rarement immergées. Spores brunes, fusiformes-al- longées, 3 septées à la maturité i5,25X 7, 8. R. Ch. Gélatine hyméniale I — . Habit. Sur le Toninia vesicularis à La Mothe-St-Héray (Deux- Sèvres. — Richard. 4. Arthop. corniculata. "Wallr. Syn. Obryzum corniculatum. Tulasne mém. p. 46, 204; Nyl. Alg. p. 3 18, Prodr. p. 27, syn. p, i36 ; in Flora 1875. p. 106. Verrucaria corniculata. Leigh. Lich. Flora p. 497. Apothécies très petites, o m. i 1/2 environ, immergées, éparses, apparaissant sous forme de petits tubercules noirs. Paraphy- ses nulles ; spores 8"'= hyalines, brièvement fusitormes, atté- nuées et comme siibacuminées aux deux extrémités^ obscuré- ment cloisonnées 16,21 X 5,6. R. Ch. Gélatine hyméniale I — . Habit. Sur le Leptogium pabnatum. Finistère. Picquenard, 392 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE X. MELANOTHECA. Apothécies composées, c'est-à-dire plusieurs hymenium con- fluents dans une apothécie collective. Melan. Superveniens. Nyl. SfN. Melanotheca superveniens. Nyl. in Flora 1854 p. 358, in Hue add. 1879 ; Crouan. FI. du Finis- tère, p. 85 . Apothécies noires, foncées en dedans, innées, arrondies, bor- dées par le thalle étranger. Paraphyses grêles, anastomosées ; spores, 4, 8"^, hyalines, fusiformes, 3 septées et atténuées à une extrémité ; 32, 36 X Ç>-,7 • R. Ch. Gélat. hyméniale I -\- rouge vineux. Habit. Finistère. Sur le thalle du Parmelia siilcata — Crouan. XI. ENDO Apothécies endocarpées ; spores brunes ; uniseptées. Para- physes, nulles. Gélatine hyméniale I -|- rouge vineux. Spores 80, 100 par thèque Erraticus. Spores, 8, 1 2°^ ; 9 X 3 Arnoldi. Spores 8"«; 8, 11 X ^ij Gemmiferus,- 1. Endoc. Erraticus. Nyl. Syn. Microthelia pygmea. Krb. syst. p. 374. Tichotelium erraticum. Flag. Alger, p. 1 13. « pygmeum. Krb. Prg. p. 467 ; Arn. L. Fragm. XVI. p. 26, L.Jura. p. 3oo, Mûnch. p. i32. Endococcus rugulosus Nyl. Prodr. p. 193. « erraticus. Nyl. Pyren. p. 64, Scand. p. 283 ; Lamy. m. D. p. 167, Caut. p.ii5; Wain. Adjum.II.'p. 200; RicH. L. Deux-Sèvres p. 235 ; Hue. L . Canis. p. 1 20. Exs. Arn. 247, i i 56, 1 195 ; Flag. Alg. 304. Apothécies o,3 mill. de diam. au plus, noir foncé, agrégées, ACADÉMIE DE GÉOGIUPIIIE BOTANIQUE 393 immergées OU semi-immergées ; pyrenium entièrement noir. Paraphj'ses nulles ; thèques rcnÛcesi ; spo7'es très nombreuses (jusqu'à 80, 100 par thèque), brunes uniseptées, ellipsoïdes; 7, I I X 4,6. Spermaties droites, grêles. A. MICROPHORU3. Nyl. in Flora 1S81 p. 189 ; microcarpa Arn. L Tyrol XIV. p. 477. Ne diffère du type que par des spores plus exiguës ; 4, 7 X 2, 3. R. Ch. Gélatine hyméniale I -{- rouge vineux. Habit. Manche — Sur le thalle du Lecidea leptoderma — Hue — Deux-Sèvres. Type. Sur Lecanora Calcarea à la Mothe-St-Héray ^ var. Microjhorus sur Placodium callopismum — Richard. 2. Endoc. Gemmiferus. Nyl. SvN. Verrucaria gemmifera. Schœr. 'Enum. p. 118. Microthelia propinqua. Krb. Syst. p. 374. Tchotecium gemmiferum Krb. Prg. p. 468, Arn. L. Fragm, XVI. p. 28, XXV. p. i5.L.Tyrol.XV. p. 367. L. Jura. p. 3oo, Mûnch. p. 1 32 ; Malbr. Gâ- tai, suppl. p. 62; Oliv. ;L.Orne. p. 297; Flag. Alger, p. 1 1 3 . Endococcus gemmiferus. Nyl. Pyren. p. 64 ; Th. Fries. Arctoi. p. 375, Spitsb. p. 5i ; Lamy. M. D. p. 67 ; Caut. p. I 1 5 ; Vainio adjum . II. d. 201 ; Hue. L. Ganis. p. 120. Exs. Arn. 19, 779; Flag. Alg. 304. Apothécies o, 3 mill. de diam. au plus, noires, globuleuses, semi-immergées, perforées au sommet ; pyrenium entièrement noir. Para^hyses nulles ; thèquesclaviformes. renflées ; spores brunes, 8°% obtuses, iiniseptées et parfois un peu resserrées au milieu ; 8, 11 X ^j"- R. Gh. Gélatine hyméniale I -|- rouge vineux. Habit. Sur le Xanthoria parietina — Malbranche. Sur le Lecidea coniiguah. St-Gilles (Manche). Hue. 3. Endoc. Arnoldi. Krb. Sy:-. Tichotecium Arnoldi. Massal. Miscel. p. 27 ; Krb. Prc^. p. 469 ; Arn. L. Fragm. XVI p. 27, XXV. 394 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAINIQUE p. i5. L. Jura. p. 3oo ; Malbr. Catal. suppl. p. 62 ; Oliv. L. Orne. p. 297. Apothécies très petites pressées^ punctiformes, sessiles, noires, perforées au sommet. Paraphyses iiulles ; thèques elliptiques ; spores 8, /o, 12 par thèque, ellipsoïdes, brunes, uniseptëes ; 9X3. R. Ch. Gélatine hyméniale I -|- rouge vineux. Habit, sur Urceolaria scrtiposa. — Malbranche. XII. MYGOPORUM. Flot Apothécies du genre précédent, mais à gélatine hyméniale insen- sible à l'Iode ; thèques arthonioïdes. Myc. Physeiicola. Nyl. Syn. Mycoporum physeiicola, Nyl, in Flora iSjS. p. 29g, in Hueadd. 1891 ; Rich. L. Deux-Sèvres, p. 234. Apothécies o, i mil. dediam. au plus, noires, saillantes, ^z/è/ze- misphéi'iques . Paraphyses nulles ; spores 8°% brunes, oblon- gues ou oviformes — oblongues, uniseptées et un peurétrécies au milieu ; 10, i3 X 4< 6. R. Ch. Gélatine hyméniale I — . Habit. Pas-de-Jeu (Deux-Sèvres) et Ranton (Vienne) sur le Xanthoria parietina croissant sur le peuplier — Richard. XIII. SPHOERIA. Nyl. Thèques fusi formes ou cylindriques ; spores cloisonnées ; Géla- tine hyméniale non rougie par l'Iode. l Spores hyalines Epicymatia. '( Spores brunes Homostegia. 7. Sph. Epicymata. Nyl. Syn. Sphœria epicymatia. Nyl. in fiora 1857. p. 688, Prodr. p. 85 ; Arn. L.. Fragm. XVI p. 32 ; Malbr. Catal. suppl. p. 62; Oliv. L. Orne, p. i52, ACADÉMIE DE GliOGUAPIIlE BOTANIQDE 395 297 ; Lamy. M.D. p. 72 ; Rich. L. D. Sèvres, p. 2l3. Apothécies punctiformes, innées, noires, blanches en dedans. Paraphyses nulles ; spores 4,. 8 par thèque, oblongues-fusifor" mes ou cylindriques uniseptées, hyalines : i3, 14 X 3,4. Habip. Sur les apothécies des lecanora subfusca eialbella] commun. 2. Sph. Homostegia. Nyl. Syn. Sphœria homostegia Nyl. Lich. Auvergne. i856 p. 35o ; in Flora 1857, p. 688, Prodr. p. 56; Arn. L. Fragm. XVI, p. 32; Malbr. Catal. suppl. p. 62; Oliv. L. Orne, p. 70, 297, Etude, s. Les Parmelia. p. iS. Apothécies punctiformes, formant de petites taches noires, épar- ses, arrondies, convexes à la fin, d'environ i mill. de diamè- tre, et comprenant plusieurs hyménium réunis dans une apo- thécie commune. Paraphyses grêles, non cohérentes ; spores 8"®, brunes, oblongues, 3 septées. Habit. Sur le Parmelia Sexatilis . XIV. SPILOMIUM. Nyl. Ni Paraphyses, ni thèques ; apothécies uniquement composées de spores. ) Spores hyalines Olivaceum. (2). / Spores brunes 2. I Sur les Xanthoria Xanthoriœ. (3). 2. s Sur le Pertusaria corallina Shœrale. (4). Sur les arthonia, opegrapha Graphideorum (i). 1. Spilom. Graphideorum. Arn. ( Syn. Coniocarpon nigrum. DC. FI. Fr. II. p. 324. Lecanactis lyncea v, spilomatica, E. Friès. p. 376. Spiloma melaleucum. Ach. Syn. p. 2; Schœr. Spicil. p. 2 19 ; Enum. p. 241 . Spilomium graphideorum. Arn. L. Fragm. XVI. p. 21 ; 39d académie de géographie botanique Nyl. Prodr. p. i52 ; Malb. Catal. suppl. p. 62 ; Oliv. L. Orne, p. 242,297 ; Rich. L. D.- Sèvres, p. 280. Exs. Malbr. 47; Oliv. 149, Apothécies formant sur le thalle des opegrapha et des arthonia de minces taches de poussière noirâtre renfermant unique- ment de petites spores noires, subglobuleuses, irrégulières; 6, 8 de diamètre. Habit. — Commun en particulier sur les opegrapha du chêne et du frêne . 2. Spilom. Olivaceum. Ach. Syn. Coniocarpon olivaceum. DC. FI. Fr. II. p. 323. Spiloma olivaceum. Ach. L. U. p. 140, Syn. p. 4; Cheval. FI. Paris. I. p. 582. Apothécies formant sur le thalle des opegrapha de Y^tûXQ's taches de poussière un peu convexes, j'^z/ne^-, puis d'un brun olivâtre compose'es de spores hyalines. Habit. — Rencontré sur ï opegrapha varia à Bougon (Deux-Sèvres). Richard. 3. Spilom. Xanthoriœ. Oliv. Apothécies formant sur le disque des apothécies du Xanthoria parietina une mince couche de poussière noire, granulée, qui le recouvre parfois entièrement. Spores légèrement brunies^ très nombreuses, globuleuses, 6 de diamètre. Habit. — Bazoches-au-Houlme (Orne) sur le Xanthoria parietina. 4. Spilom. Sphœrale. Ach. Syn. Spiloma Sphœrale. Ach. Syn. p. 2. Apothécies formant de petits amas noirs, pulvérulents, d'un diamètre d'environ 0,2 — o,3 mill. scabres, subglobuleux, convexes ou plans, composés de spores brunes, irrégulières, les unes globuleuses ; 8 de diamètre, les autres un peu oblongues ; 10X7. Sarthe. — Chemiré-en-Charnie. — Sur le Pertiisaria corallina Ach. Monguillon. ACAhKMIE DE GÉOGHAPHIE BOTANIQUE 397 CLEF GÉNÉRALE DES GENRES Observation. — Nous fractionnons cette clef en plusieurs sections dans le but de la rendre plus claire et de faciliter davantage les recher- ches. Elle ne peut être juste, bien entendu, qu'appliquée aux Genres tels qu'ils sont compris et décrits dans cet ouvrage. — Ainsi que nous l'avons dit plus haut, (I. p. 5. nota) il en est de même pour toutes les clefs particulières des Genres. LICHENS HÉTÉROMÈRES. Thalle à stratification régulière 2 . LICHENS HOMÉOMÈRES. Thalle '• S sans stratification distincte VIII. [ LEPRARI.E IX. V PARASITANTES, (voir p ' Apoth. discoïdes 3 , \ Apoth. lirellines, oblongues ou irrégu- ^' j lières V. Apoth. endocarpées t... VI, / EPICONIOIDES. Spores réunies en poussière sur le disque des apothé- cies VII. Spores renfermées dans les thèques... 4. Thalle fruticuleux I. Thalle foliacé II . '^" ) Thalle squameux, figuré au bord, ou granulé 5. i Apothécies lécanorines r. III. ( Apothécies lécidéines IV. \ l. ( Thalle et apoth. creux à l'intérieur ,. , a, ( Thalle et apoth. pleins 3, 398 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Thalle formé de podétions plus ou moins pourvus de squames foliacées à la base ou à la superficie Gladonia. VIII. Squames formant à la base des podé- tions une couche granulo-crustacée l très adhérente Pycnothelia. IX. Base et superficie des podétions entiè- rement dépourvus de squames Gr.ADINA. VII. ' Thalle couvert de granulations coral- \ loïdes plus ou moins crénelées Stereocaulon. X. I Thalle dépourvu de granulations coral- V loïdes 4. Thalle ou sorédies G + rouge Rocella, VI. Thalle et sorédies G = 5. Couche- médullaire chondroide, très ' 5. dure Usnea. I. ( Gouche médullaire arachnoïde 6. / Thalle allongé 7 . 6. ' Thalle ne dépassant pas iS, 20 mil- ( limètres Dufourea. III. ' Thalle arrondi, à ramifications nom- \ breuses, filiformes et enchevêtrées. . Adectoria. XI. 7' y Thalle plan ou comprimé; pas de ra- y mifications filiformes et enchevêtrées S. Apoth, et .spermogonies marginales... Cetraria. XI. Apoth. et spermogonies èparses sur le thalle ■ 9 (Thalle discolore en dessous, ou à cou- che corticale rompue transversale- ment; spores simples Everna. IV. I Thalle concolore des deux côtés ; cou- [ che corticale non rompue^; spores V uniseptées Ramalina. V. II.' r Thalle pourvu de vraies gonidies 3. { Thalle à gominies 2. Apoth. superficiaires Stictina XVII. Apoth. adnées ; antica Peltigera. XIX. ( Apoth. adnées ; postica Nephromium. XVIII. Thalle umbiliqué ; spores simples. .. . Gyrophora. XXIV. Thalle umbiliqué ; spores murales. . . U.mbilicaria. XXIIl. f Thalle non umbiliqué 4. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE ROTANIQUE 399 ( C Spores simples 5. ■ { Spores cloisonnées 7* Apoth. et spermogonies marginales .. Platysma, XII. Apoth. et spermogonies éparses sur le thalle G. Spermaties aciculaires, droites Parmelia. XIII. Spermaties cylindriques, arquées Parmeliopsis. XIV. ( Spores fusiformes-allongées S. • Spores ovoïdes-ellipsoïdes, brunes. .. . Physcia. XXI. f Spores ovoïdes-ellipsoïdes, hyalines... Xanthotia. XXII. ( Apothécies adnées Peltidea. XX. ( Apothécies superficiaires 9. Thalle à cyphelles ou à pseudocy- phelles Sticta. XVI. Ni cyphelles ni pseudo-cyphelles Ricassolia. XV. III ( Thalk Thalle squameux ou rayonnant au pour- tour 2. le entièrement crustacé 3 . Théqucs polyspores Acarospora. XXVI . Théques à huit spores, polariloculaires. Placodium. XXVII. I Thèques à huit spores, simples ou V uniseptées Squamaria. XXV. / Spores devenant murales à la fin 4. ] Spores non murales ; brunes Rinodina XXIX. ( Spores non murales ; hyalines 5. Thalle C -j- rouge ; K — Urceolaria. XXXIII. Thalle G — ; K. + jaune Telotrema. XXXVI. Thalle C — ; K, -|- jaune > rouge .... Phlyctis , XXXV. Spores ellipsoïdes ou oblongues 6. Spores fusiformes-aciculaires Hœmatomma. XXXII. / Spores simples 7. 6. ( Spores cloisonnées ou simples à apo- ( thécies vitellines 8. Apothécies enfoncées dans les verrues thallines ; paraphyses rameuses et enchevêtrées • Pertusaria . XXXIV. Apothécies non enfoncées dans les verrue thallines ou à paraphyses grêles, cohérentes Lecanora . XXX . [ 400 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAîSlQUE / Apothécies jaunes ou foncées, mais à \ spores polariloculaires Caloplaca. XXVIII, '■ i Apothécies roux pâle ou foncés ; spores V I 3 cloison Lecania. XXXI. 7 Spores solitaires megalospora XLIII. 1. ^ Spores 2 à huit pour thèques 2. Spores très nombreuses par thèques. . Biatorella. XLVII. ( Spores simples ; apothécies stipitées .. Bœomyces. XXXVII. 2. < Spores simples ; apothécies sessiles.. . Lecidea. XLVIIl. ( Spores cloisonnées ^. , Thalle chrysogonique 4. 3. rhalle à gonidies ordinaires 5. ( Thalle à petites gonidimies oblongues. Bœomyces. XXXVII. ( Apothécies noires, planes ou convexes. Lecanactis. XLV. 4 ■ Apothécies urcéolées; ou planes, mais ( colorées Gyalecta. XLVI. j Apothécies stipitées Gomphilus. XXXVIII. ■ I Apothécies sessiles 6. i. Spores brunes ou murales Buellia. L. '■ ( Spores hyalines, non murales 7. / Thalle squameux ou huileux squa- ' meux ToNiNiA. XXXIX. ( Thalle entièrement crustacé. S. ( Spores uniseptées Catillaria IL. 8. Spores polariloculaires Blastenia XLIV. ' Spores polyseptées 9. j Spores aciculaires Bacidia. XL. ^" I Spores fusiformes ou oblongues 10. j Spores droites, régulières Bilimbia XLII. '* j Spores diversement contournées Arthrospora. XLI. V L Thèques polyspores Lithographa. LI . ( 6 à 8 spores par thèque 2. ,. Spores simples Xilographa. LII. 2. ) Spores cloisonnées I + bleuies Graphis. LUI. ( Spores cloisonnées ; I — 3. / Apothécies immergées dans le thalle 3, ] ou les verrues thallines 4. \ Apothécies superficiaires 5. ACADÉMIE DE GKftGRAPniE HOTAMIQUE 401 ( Spores 5, 7 cloisons Stigmatidium'. LVIII. ) Spores 3 septées Ghiodecton. LIX. j Paraphyses indistinctes Arthonia. LVI. ) Paraphyses grêles, distinctes 6. I Spores uniseptées Melaspilea. LVII. I Spores polyseptées 7. ^ Lirelies lécidéines Opegrapha. LIV. ' ' ( Lirelies bordées par le thalle Phatygrpaha. LV. VI / Thalle squameux ou imbilique' 2 . Thalle crustace', spores très nombreu- ses par thèques Thelopsis. LXVI. Thalle crustacé ; spores S" au plus ... 3^ ' Spores fusiforraes-oblongues, 5. 7 y cloisons N0RMANDINA. LX. 2 Spores ellipsoïdes, i. 2 cloisons ou murales Endocarpon. LXI. Spores uniserie'es dans les thèques... Acrocordia. LXIII. Spores polysériées 4. I Spores simples Verrucaria. LXV. I Spores cloisonnées 5. ^ Spores murales Polyblastia. LXII ( Spores non murales 6 . , ( Apothécies confluentes Melanotheca LXYII- ( Apothécies non confluentes Arthopyrenia. LX IV VII Thalle fruticuleux Sphœrophcron.LXVIII Thalle crustacé 2. ^ Spores jaunâtres ou hyalines Coniocybe. LXX. ( Spores brunes ou noires Galicium. LXIX. C Haphlogonidi ( Gonimies VIII es PsoROMA LXXI. I 2, ' Thalle filamenteux ou filiforme arron- \ di 3. ) Thalle membraneux, squameux ou V crustacé 5. 2. 20 402 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANMQUE / Gonimies monoliformes ; thalle fila- l menteux Leptogium, LXXVI . Gonimies monoliformes ; thalle cellu- / leux HoMODiuM . LXXVII . \ Gonimies non monoliformes 4. / Gonimies en bandes circulaires Spilonema. LXXXIII. Gonimies éparses, bleuâtres Lichina LXXXI. ( Gonimies éparses, glauques, grisâtres. Ephebe LXXXII. Gonimies plus ou moins monoliformes 7. Gonimies non monoliformes, thalle fi- 5 . l lamenteux Omphalaria. LXXVIII Gonimies non monoliformes ; thalle \ celluleux 6. / Gonimies grandes Heppia. LXXIY. l Gonimies petites ; thalle umbiliqué ou <■ noduleux Anema. LXXIX. / Gonimies petites ; thalle crustacé ou granulé-coralloïde Collemopsis. LXXX. Thalle entièrement filamenteux Collema LXXV. Thalle entièrement celluleux 8 • Couche corticale seule celluleuse Leptogium LXXVI. / Spores murales ou thalle à cils blancs Homodium. LXXVII. l Spores non murales; apothécies le'ca- 8. ( norines Pannaria. LXXII. / Spores non murales; apothe'cies léci- V déines Pannularia. LXXIII. I l 1 IX Thalle fruticuleux, dressé ' 2, Thalle foliacé, membraneux Leproloma. LXXXV. Thalle granulé, pulvérulent ou figuré au bord 3. Thalle cendré ou glauque Leprocaulon. LXXXIV. Thalle brun foncé ou olive Dendriscocaulon.LXXXVI. Thalle K -{- rouhe ou rose Leproplaca. LXXXVII. Thalle K— Lepraria. LXXXVIII. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE DOTAMQUE 403 CLASSIFICATION GENERALE MODIFIÉE ET COMPLÉTÉE THALLE FRLTIGULEUX THALLE FOLIACÉ THALLE CRUSTACÉ A. LICHENS HETEROMERES I. EULICHENS UsNÉs I Usnea. . , ( Alectoria. Alectories l r-. c ( Durourea. Ramalinés Evernia. (, Ramalina. RocELLÉs I Rocella. / Cladina. ^ . } Cladonia. Lladonies ' I Pycnotheha. \ Stereocaulon. ^ , C Cetraria. Letraries l -^, ( Flatysma. Parmelia. Parmeliés ' Parmeliopsis. r Ricassolia. ( Sticta. Stictes ) „ . . ^ Stictina. / Nephromium. Peltigérés ' Peltigera. ( Peltidea. _ , ( Xanthoria. Pyscies ■ ^, ( Physcia. ^ , ( Umbilicaria. Gyrophores ] ^ , { Gyrophora. Squamaria. Acarospora. Placodium. LÉCANORÉs / Caloplaca. Rinodina. Lecanora. Lecania. 40i ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAISIQUE LÉCANORÉS LÉCIOÉS THALLE CRUSTAGÉ Graphidés , Endocarpes Hœmatomma. Urceolaria. Pertusaria. Phlyctis. Thelotrema, Bœomyces. Gomphilus. Toninia. Bacidia. Arthrospora. Bilimbia, y Megalospora. Blastenia. Lecanactis. Gyalecta. Biatorella. Lecidea. Catillaria, Buellia, Lithographa. Xilographa. Graphis. Opegrapha. Platygrapha. Arthonia, Malaspilea. Stigmatidium. Chiodecton. Normandina. Endocarpon. Polyblastia. Acrocordia. Arthopyrenia. Verrucaria. Thelopsis. Melanotheca. 11. EPICONIODES Sehœrophorés I Sphœrophoron. _ , . Calicium, Calicies l ^ , Coniocybe. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 405 B. LICHENS HOMEOMERES PsoROMÉs I Psoroma. _ , i Pannaria. Pannaries i r. 1 • f Pannularia. Heppiés ] Heppia. Collema. Leptogium. „ , , , Homodium. LOLLEMES ( ^ , 1 • Omphalaria. Anema. CoUemopsis. LiCHiNÉs , . I Lichina. „ , , i Ephebe. tLPHEBES ■ 5 o 1 Spilonema. C. LEPRARIŒ Leprocaulon. Leproloma, Dendriscocaulon. Leproplaca. Lepraria. D. PARASITANTES Voir plus InsLut : Page 377 ERRATUM Page 3S7 : Au lieu de : IV. BILIMAIA. — Lire : IV. BILIMBIA. 406 ACAOÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAINIQUE ADDENDA Nous donnons ici la description de quelques espèces décou- vertes trop tard chez nous pour pouvoir figurer dans le cours de cet ouvrage. Cladon. Incrassata. Flk. Syn. Cladonia cornucopioïdes v, incrassata. E. Fr. p. 237. » extensa v. cylindrica. Schœr. Enum. p. 187. » incrassata. Flk. Clad. p. 21. Krb. Syst. p. 29; Th. Fr. Scand. p. 71. Wain. Cladon. I. 182. Squames basiliaires petites, incisées ou crénelées, jaunes ou jaune-olivâtre en dessus, blanches en dessous, nues, plus ou moins pulvérulentes au bord et en-dessous. PoDÉTiONS de I cent, environ, jaunâtres^ granulés-verruqueux ou rarement un peu pulvérulents dans la partie supérieure, cylindriques ou renflés au sommet, brièvement rameux, as- cyphés ou à petits scyphus prolifères très irréguliers. Apothécies rouge sang, solitaires ou agglomérées et confluentes, convexes, immarginées, spores 8, 1 1 3, X 4- R. Ch. Thalle et podétions K. — Habit. Terre, bois pourris. Finistère. — Coteaux du Lostcoat-en-Guengat j vieux troncs à Poullar feunteum en Guengat. Picquenard. Parm. Xanthomyela. Nyl. Syn. Parmelia xanthomyela. Nyl. in Flora 1874. 3o6 ; Lamy.M D. p. 33 ; HuK. Lich. extra Europ. n" 2 36. Thalle blanc ou blanc glauque, étendu, membraneux, irrégu- lièrement lacinié-divisé, à médule jaune. Divisions crénelées ou profondément lobées, sorédiées., surtout aux extrémités ; noires et fibrilleuses en dessous jusqu'au bord. Stérile. ACADÉMIE DE r.ÉOGRAPIIIE BOTANIQUE 407 I . Thalle K + jaune. Finistère. — Vallée du Stangala, près Quimper. Monguillon . Parm. Omphalodes. Ach. Var. Fallax. Oliv. Je désigne ici sous ce nom une forme stérile présentant exté- rieurement tous les caractères de la var. Panni/ormis Nyl., mais ne rougissant pas par la potasse. La couche corticale seule est simplement jaune. Thalle K ± jaune. Sarthe. — Rochers à Saint-LéonarJ-des-Bois. — Monguillon. Lecanora. Gangaliza. Nyl. Syn. Lecanora gangaliza. Nyl. in Flora 1874, p. 8; in Hue ad dend. n" 612. Thalle blanc, lisse, fendille-crevasse. Apothècies 0,3 — 0,5 mill.. noires, pâles en deda.ns, planes, in- nées, ne dépassant pas la superficie du thalle, à bord mince. Spores 8°« 8,12 X 5,6. R. Ch. Gélatine hyméniale I -\- bleu > rouge vineux. Thalle K + jaune. Habit. — Sarthe. — Rochers à Saint-Léonard-des-Bois. — Mon- guillon. Bilimb. Corisopitensis. Picq. Syn. Bilimbia Corisopitensis. Picquenard. Bull, de la Soc. des Sciences natur. de l'Ouest. i8gg, p. 87. Thalle mince, blanchâtre, le plus souvent indéterminé. Apothècies 0,6 — i^S de diamètre, noir foncé, concolores en dedans, éparses ou agglomérées, et alors plus ou moins angu- leuses ; planes, à bord propre, épais, proéminent, Jlexueux, persistant. Paraphyses grêles, flexueuses, légèrement renflées et brunies au sommet. Spores 8°° fusiformes-obtuses, droites ou un peu courbées, à 5, 6, ou 7 cloisons : 23,26 X 5,6. R. Ch. Gélatine hyméniale I -)- bleu ^ rouge violet. Les apothècies planes et la nature des spores distinguent facile- ment cette espèce des voisines. 408 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Habit. — Vieux bois. Finistère. — Penhoat et Saint-Pierre-de-Curon-en-Kerfeunlum ; Kerlestrec-en-Briec. — Picquenard. Lecidea Ostreata. Schœr. Syn. Lecidea scalaris. Ach. Syn. p. 52. » ostreata. Schœr, Enum. p. 97; Nyl. Prodr. p. 137; Scand, p. 242; Th. Friès. Scand. p. 214; Flag. L. F. C. p. 404. Thalle pâle glauque ou couleur de paille, à petites squames im- briquées ou discrètes, ascendantes, planes ou un peu flexueuses, rarement subcrustacé-crénelées, blanches en-dessous et sur les bords. Apothécies 1-2 mill. 5, d'un beau noir en dessus, brun noir en dedans, planes, rarement convexes, souvent un peu prui- neuses, à hord plus pâle, Jlexueux.^ ordinairement persistant. Paraphyses cohérentes ; spores S""", souvent peu développées, 10,12 X 2,4. R. Ch. Thecium N° 5, violet; K — Thalle C rfi rouge ou rose. Habit. Vieux bois à Roezé (Sarthe) — Monguillon. Buellia Subdisciformis . Leight. ^ Syn. Lecidea subdisciformis. Leigt. Lich. Flora (3^ édition), p. 322 ; Nyl. in Flora 1878, p. 452 ; L. Paris p. 98. Thalle cendré, mince, granulé, limité de noir. Apothécies 0,6-1 mill., noires^foncées en dedans, planes, plus ou moins pruineuses, à bord fiexueux, persistant, entier. Para- physes libres, renflées et brunies au sommet. Spores 8", brunes, i sepiées : 11,19 X 7,8 — R. Ch. Th. K -|- Jaune ^ rouge. Rochers de Penmark (Finistère). — Monguillon. Ces quelques espèces portent à 473 le nombre des espèces proprement dites décrites dans ce 1 1® volume, et à ^ôj le nombre des espèces connues aujourd'hui dans l'ouest et le nord-ouest de la France. ACADÉMIE DE GÉOGhAPUIE BOTANIQUE 409 Contribution à la Flore mycologique de l'Auvergne Par Louis Brevière LES URÉDINÉES, Tulasne [Suite) Gemre MELAMPSORA, Castagne. Téleutospores unicellulaires ou plus rarement pluricellulaires étroitement serrées les unes contre les autres et formant une croûte compacte qui se développe sous Tépiderme des feuilles nourricières. Quelques Melampsora ont une forme aecidienne nommée Coeoma caractérisée par l'absence du peridium. Démontrée par les expériences de Rostrup et Hartig en ce qui concerne le Melampsora du Tremble infesté parles rouilles du Pin et du Mélèze [Coeoma pinitorquum^ A. Br. et Laricis, West.), l'exis- tence de cette forme paraît encore conjecturale dans les autres cas. Malgré d'attentives recherches, je n'ai, jusqu'à présent, pu observer que des formes à urédospores et à téleutospores. Melampsora Helioscopi^, Pers. Syn. Uredo Eiiphorbiae, Reb., Mel. Euphorbiae, Cast. Ambert, Ariane, sur Euphorbia Cyparissias, dulcis tx heliosco- pia; Le Lioran, sur Euphorbia platyphy lia. Melampsora Lini, Pers. Svn. Uredo. Lini. DC. Ambert, sur Linum catharticum. Melampsora farinosa, Pers. Syn. Uredo caprearum, Berck; Melampsora salicina Lév., Mel. Salicis-capreae Pers. Ambert, sur Salix caprea. Melampsora mixta Schlecht. Ambert, sur Salix purpurea. Melampsora vitellinae, DC. Syn. Uredo vitellinae DC. 3i 4iO ACADÉMIE DE GÉOCKAPHIE BOTANIQUE Ambert, sur Salix vitellina, triandra et pentandra ; Ariane, sur Salix vitellina ; Le Lioran, sur Salix pentandra et phylici- folia . Melampsora Tremulae, Tul. Syn . Uredo ovata Strauss. Ambert, sur Populus Tremula. Observation. — D'après Rostrup, on devrait distinguer sur le Tremble trois espèces de Melampsora, selon que la forme aecidienne se manifeste sur les mercuriales [Cœoma tnercurialis^ Pers.), sur les jeunes pousses du Pin sylvestre [Cœoma pini- torquum A. Br.), ou sur les aiguilles du Mélèze [Cœoma La- ricis West.). Mais la différentiation de ces espèces présente les plus grandes difficultés et ne peut être établie d'une manière certaine que par des expériences d'infection. Melampsora aecidioides,DC. Syn, Uredo aecidioïdes, DC. Amhen, SUT populus alba. Melampsora POPULiNA, Jacq. Syn. Uredo cylindrica^ Strauss ; Uredo longi capsula, DC. Ambert, sur Populus pyramidalis\ Ariane, sur Populus nigra. Melampsora hypericorum DG. Ambert, sur Hypericum pulchrum. Melampsora betulina, Pers. Syn. Uredapopulina, var. betulina, Pers. Ambert, sur Betula alba. MelampsoPvA Garpini, Nées. Ambert, sur Carpinus Betulus, Melampsora Epilobii, Pers. Syn, Uredo pustulata, Pers. Ambert, sur Epilohium spicatum. Melampsora Padi, Kze et Schm, Ambert, sur Prunus Padus. ACADÉMIK DE GÉOGRAPHlb: BOTAMQUE 4H Melampsora Vacciniorum, Link. Ariane, sur Vaccinium Myrtillus . Melampsora Cerastii, Pers. Ambert, sur Stellaria graminea ; Le Lioran, sur Stellaria ne- morum. Genre COLEOSPORIUM, Lév. Téleutospores sans pédicelles, composées de trois à quatre cel- lules superposées, entourées d'une massegélatineuseet formant des coussinets compactes de couleur rougeâtre. I. — EUCOLEOSPORIUM, Winter. Spermogonies et aecidiospores sur une plante nourricière, uré- dospores et téleutospores sur une autre plante d'un genre différent. Coleosporium senecionis, Pers. Syn. Uredo farinosa, var. Senecionis^ Pers., Peridérmium Pini, Chev. Peridérmium oblonfrisporium^ Fckl. Aecidiospores sur les aiguilles du Pinussylvestris, Ambert. Urédospores et téleutospores sur Senecio vulgaris et nemorosus^ Ambert. Observation. — La forme aecidienne nommée Peridérmium se distingue par un peridium faisant saillie hors du support sous forme d'une vésicule fermée qui se déchire irréguliè- rement. II. — HEMICOLEOSPORIUM, Pers. Des urédospores et des téleutospores sur une même plante ; la forme aecidienne manque. Coleosporium Sonchi, Pers. Syn. Uredo Sonchi-arvensis^ Pers. Ambert, sur Sonchus arvensis et oleraceus et sur Senecio Fuchsii. 412 ACADÉMli: Dli GÉOGUAPIIIK BOTANIQUE COLEOSPORIUM TUSSILAGINIS, Lév. Syn. Uredo Tussilaginis^ Pers. ; Coleosporium Cacaliae, DC; Coleosporium Patasitis Lév. Ambert, le Mont-Dore, sur Tussilago Farfara ; Neussargues. sur Petdsites officinalis. Coleosporium CAMPANULiE, Pers. Ambert, sur Campanula glomerata, trachelium et rotundifolia et sur Phytewna spicatum. Coleosporium Euphrasiae, Schum. Syn. Uredo Rhinanthaceariim^ DC. Ambert, sur Euphrasia officinalis^ Odontites verna^ Pedicula- ris sylvatica^ Melampyrum pratense et Rhinantus major. Genre CRONARTIUM, Pries. Téleutospores unicellulaires, oblongues ou fusiformes, intime- ment soudées entre elles, disposées à la surface de réceptacles cylindriques non gélatineux, perpendiculaires au support. Cronartium klaccidum, Alb. et Schw. Syn. Cron. Pœoniae^ Cast. Aecidiospores inconnues. Urédospores et téleutospores sur les Pivoines cultivées^ Am- bert. APPENDICE Formes imparfaites dont les téleutospores sont inconnues. UREDO, Pers. Uredo agrimoniae, DC. Ambert, sur Agrimonia Eupatoria. Uredo Polypodii, Pers. Syn. Uredo filicinum, Desm. Ambert, Ariane, sur Cystopteris fragilis. ACADÉMIK DK GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 418 Uredo Mulleri, Schrôt. Syn. Chrysomyxa albida, Kiihn? Ambert, sur un Rubus. Uredo Pyrolae, Grev. Syn. Melampsora Pyrulae, Gmel. ? Ambert, sur Pyrola min or . AECIDIUM, Gmel. Aecidium aquilegiae, Pers. Ambert, sur Aquilegia vulgaris. Aecidium Periclymeni, Schum. Ambert, sur Lonicera Periclymenum. Aecidium. Compositarum, Mart. Ariane, sur Crépis virens. PERIDERMIUiM, Link. Peridermium elatinum, Alb. et Schw. C'est ce champignon qui produit les balais de sorcière d'un si singulier effet sur les sapins du Lioran, Nota. — 11 existe certainement en Auvergne beaucoup d'au- tres urédinées, car les plantes qui leur servent de support y croissent spontanément ou y sont plus ou moins cultivées. Le tableau alphabétique suivant comprend, en même temps que les espèces énumérées plus haut (indiquéesen italique)^ celles que je n'ai pas encore observées et que l'on pourra rechercher plus particulièrement. 414 ACADÉMIE DE GÉOGRAnilK BOTANIQUE W cri u o z U H fi u et: O eu t/j O H •-» S h H U c/) :£) ai O & t/3 O c: a • s LO U Q 2 O H Z '3 CD ■W Q z o a - *-• CB (U ' 5 2 n C3 <<< cr u S D «-« c3 -d . D en C n O) es T3 ^ ■ i O «•:: a O « C ,— r- u c oauuu C8 • il 3 > t/i E ^ o s a; zi > C .:- o QU aj o 4-* cb" O O 3 u > rt C m D o u C C- aj -^ ce CQ_3_J JQ- «-■ u. O a> u 3 es • •-> w (U ce "3 ce i- o 3 ._ o c 3 G E eu t>D« ce <^-^ > E 'tfi u X. ce ce ce -3 O a. 3 'ce e t/) t/5 ' G S C i> "^ -^2 rt.3 Ë c t/) O .Ç-) r-" t— ^ c 5 eu o (/) tn > (U '^5 Z ^ -ll ^ . u 1 oT 'Si; cjrj oT Fi o ~ il '.ZZ 8 o «-« ;2 T (- < 'J r^ 1- 3 ■ < -^ œmu 4—* E « 3 § J3 ::> p^ CAl G ^ r •^ 0) > ^ ni 1— • — u ■'J *— <-' o ' — ' r- ^ ^ . ^^ U.2 ' C -^ "T Ui CÛ • • (U oj • S> QQ ^ (U U r- <- _ • — Q ce 1) o on o !/) S 3 UJUh *^ C/5 3 >, "> J3 trt C co e" ce u ce o "C •0 CD JS 3 c 4-> V. 0 E 3 ce "u. o o o «i C c; "u ca "3 "' à- Ë o ce (/) O ce u .2 1 es c^^- U 6C u t3 'S ]o 8 m c/> ■5 .:f c on. u o ^_3 C tfl in 3 ce j= '" 1/5 :2 -s OJ — — o = *-■ c: t. rt • — ^ £ t/) 3 a-z; '-'-IJh 3 ct'o-^ Ils (/) rj ■n C *— » "3 u t/) » iperus commun iperus Sabina. iperus commun iperus Sabina. ulus alba et ca t/i _3 3 Cl- eo e". C3 G C3 g 3 'y: — o CO 4— ( Ë 3 ce OJ t— (/) G G OJ 3 ce ■3 'ë co 3 F c ^ il T '-^ ^ ° C « «J 3 X (^ u b .2 c c c/) C 'e c 'o > 'S. 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  • ~ s ■;:;.>>• i-i c r; ans8ilvaiiîca Schur. A. Baumgarteni Schur. Transs. A. Fussii Zimmet. Transs. A., nevadensis Boiss. Hisp. mer. A. tejedensis Gdgr. Hisp. mer. A. Bei-nardi Gr.Godr. A. corsica Soleirol. Cors. 6. A. glandulosa P'isch. Hung. Bucov. 7. A. alptna L. Alpes centr. A. montana Sternb. Austr. A. Reuteriana Rchb. t. Pedem. A. Sternbergii Rchb. Eur. centr. 8. A. aunea Jka. Maced. 9. A. Ottonis Orph. Boiss. Graec. Ital. centr. A. Amaliae Heldr. Graec. )0. A. viscosa Gou. Gall. mer. A. Magnolii Loret, Gall. mer. A. hirsutissima Timb. Ligur. A. Kitaibelii Schott. A. viscosa W. K. non Gou. Eur. centr. A. montenegrina Gdgr. Monten. II. A. pyrenaica DC. Pyren. A. Reuteri Boiss. Gall. mer. Ital. bor. A. aragonensis Willk. Pyren. arag. I a. 3. 4- 5. discolor Lcresche Lev. Hisp. bor. i3. A. Baiihînl Schott. Helv. Austr. A. Einseleana F. Sch. Bavar. Austr. A. confusa Rota. Ital. bor. A. Bertolonii Schott. Ital. bor. A. Portae Huter. Tyrol. Ital. bor. A. thalictrifolia Schott. Tyrol. Ital. bor. 22. Aconitum L. a. Anthora DC. i . A. Anthora L. Eur. mcdia. A. anthoroideum, Decandollii, eulophum, Jacquini Rchb., ex Eur. med. nemorosum MB. Transs. A. b. Lycoctonum DC. A. Lycoctonum L. A. toxica- rium Salisb. Eur. medja. A . aegophonum, arctopho- num, cynoctonum, galeocto- num, Lamarckii, luparia, myoctonum, pallidum, per- niciosum, ranunculifo- lium, theriophonum, tra- goctonum, strictissimum, zooctonum, Rchb., ex Eur. média, etc. A. monacense Schmidt. Bavar. A. delphinifûlium Hort. Eur. med. A. altissimum Mill. Eur. centr. A. intermedium Host. Austr. A. pauciflorum Host. Austr. A. rectum Bernh. Austr, A. Jacquinianum Host. Austr. A. albidum Rchb. Ross. (Tam- bow). A. triste Fisch. Ross. A. septentrionale Koell. Eur. A. thyraicum Blocki. Galicia. A. arcticum Gdgr. Lapp. ross. A. fallacinum Blocki Galicia. Vulparia Rchb. Eur. med. 3a 426 RANUNCULACEAE A. Phthora R'chb. Eur. centr. A. australe Rchb. Eur. centr. A., pynenaîcïnn L. Eur. med. A. nevadense Gdgr. Hisp. mer. A. leptanthum Rchb. Ross. A. neapolitanum Ten. Ital. mer. A. giganteum Zumagl. Pedem. A. orientale Mill. Eur. or. A. lasianthum Rchb. A. lasios- tomum Schur. A. ochroleu- cum Baumgt. Transs. A. Baumgartenianum Simk.Tr. A. Hosteanum Schur. Transs. A., moldavicum Hacq. Carp. A. transsilvanicum Schur. Transs. c. Napellus DG. A. Xapellus L. A. fornicatum Gilib. A. vulgare DC. Eu- ropa. A. acuminatum, acutum, amoe- num, ampliâorum, autum- nale, Braunii, callibotryon, , commutalum, compactum, eustachyum, firraum, for- mosum, Funckii, hians, Hoppeanum, Koehleanum, Koeleri, laetum, lasioste- mum, laxùm, Mielichhoferi, Meyeri, molle, oligocarpum, rigidum, Schleicheri, stric- tum, taurericum (tauricum Wulf.), trichocarpum, ve- nustum, virgatum, Willde- nowii, Wulfenianum Rchb, exEuropa med. etc. A. alpinum Heg. Helv . A. angustifolium Pall.; Rchb. Eur. A. Baumgarteni Schur. Transs. A. bracteosum Presl. Bohem. A. Clusii Pohl. A. Clusianum Rchb. Bohem. A. densiflorum Hpe. Austr. A. elatum Mey. Salisb. Germ. A. eminens Koch. Germ. Helv. A. geraniifolium Host. Austr. A. humile Delarbre ; Bernh. .'* Gall. Austr. A. lusitanicum Rouy. Lusit. A. montanum Hegets. Helv. A. multifidum Koch. Germ. .\. nanum Baumgt. Transs. A. napelloides Sw. Eur. bor. A. Napellus X Anthora Phi- lippe. Pyren. A. neomontanum Wulf. Austr. A. neubergense DC. Germ. A. nutans Hort. Eur. A. obtusifolium Host. Austr. A. parvifolium Host. Austr. A. plicatum Koehl. Germ. A. praecox Koch. Germ. Helv. A. pubescens Moench. Eur. A. furpureum Host. Austr. A. pygmaeum Vest. Austr. A. pyramidale Mill. Eur. A. pyramidatum Wender. Aus- tr. A. rectirostre Tausch. Bohem. A. spicatum Don. Eur. A. squarrosum Koch. Germ. A. subglabrum Schleich. Helv. A. tenuifolium Host. Schleich. Austr. Helv. A. TrattinickiiBess. Austr. Ross, occ. A. umbrosum Schleich. Helv. A. divergens Pane. Serbia. A. Cammarum L. Eur. centr. A. austriacum Tratt. Austr. A. eriostomum DC. Eur. med. A. exaltatum Bernh. Austr. A. hortense Hort. Eur. med. A. médium Schrad. Eur. med. A. rostratum Bernh. Austr. A. superbum Fritsch. Bohem. A. speciosum Otto. Eur. centr. décorum, hamatum, palma- tifidum, Sprengelii. Stœrke- anum, versicolor Rchb. ex Eur. centr. A. variegatum L. Eur. centr. or. A. album Mill. Eur. med. A. bulbiferum, leucanthum. mixtum, rhynchanthum. Rchb. ex Eur. med. A. glabrum DC. Eur. med. RANUNCULACEAE Lam. Ëur. lo. A., paniculatuiu centr. A. cernuum Wulf. Eur. centr. A. macranthum Rclib. Eur. centr. A. molle, reflexum, toxicum Rchb. ex Eur. centr. A. Willemetianum Deiarbre. Gall. centr. 23. Delphiaium L. a. Geratosanthus Schur. 1. D. A.coniti L. Turc. 2. o. Ajacîs L. D. simplex Salisb. Eur. mer. D. euboeum Gdgr. Graec. Eu- boea. D. addendum Mac Nab. Angl. 3. D. orientale Gay. Eur. med. D. hispanicum Willk. Hisp. D. ornatum Bouché. Ital. Transs. 4. D. LoBcosii Costa. Hisp. 5. D. brevicornu Vis. Daim. Ce- phalon. 6. D. tomentosum Auch. D. hel- lesponticum Boiss. Turc. D. macedonicum Halacsy. Ma- ced. 7. D. i>i|;îduiii DC. Daim. 8. D. divai-icatum Ledeb. Eur. or. D. leiocladum Gdgr. Ross, me- rid. 9. D. Consolida L.D.segetum Lam. D. versicolor Salisb. Eur. D. paniculatum Host. Eur. mer. D. pubescens DÇ. Eur. mer. 10. D. tenuissimum SS. Graec. b. Delphinellum D.C. 11. D. pere;ii*inum L. Eur. mer. D. Hirchfeidianum Heldr. Graec. D. junceum DC. Hisp. Ital. mer. D. arundanum Gdgr. Hisp. mer. 12. D. cardiopetaluni D.C. D. Garumnae Lap. D. verdu- 427 Hisp. nense Balb. Gall. Sard. D. gracile DC. Hisp. Sard. D. baeticum Gdgr. Hisp. mer. l'i . I>. halteratum SS. Ital. mer. Sicil. Graec. Turc. D. longipes Mor. Sard. Sicil. Hisp. c. Delphinastrum Spach. 14. O. elatum L. Eur. med. D. alpinum W. K. D. amœnum Bernh. ; D. Clusianuin Host. Eur. centr. D. cuneatum Stev. D. kiovense Bess. Ross. occ. D. gratum Hoffmsg. Austr. D. hebegynum Hegets. Helv. D. intermedium Ait. Eur. centr. D. montanum DC. D. hirsu- tum Roth. Eur. med. D. pallidum Hort. Eur. med. D. oxysepalum Borb. Hung. D. pyrenaicum Pourr. Pyren. D. speciosum Janka. Hung. D. villosum Stev. Ross. 15. D. emai-ginatum Presl. ; D. peatagynum Brot. non Dest. Sicil. Hisp. Lusit. D, malacitanum Gdgr. Hisp, mer. D. nevadense.Kze. Hisp. mer. 16. D. iissum W. K. D. velutinum Bert. ; D. hirsutum Roth. Eur. med. D. orophilum Gdgr. Delph. 17. D. hybridum Steph.; D. tauri- cum Pall. Ross. mer. D. puniceum Pall. Ross. mer. d. Staphysagria Spach. 18. D. Stapbysagcia L. Eur. me- diterr. ig. D. Requieniî DC. Eur. mer. occ. D. pallidum Gdgr. Sicil. D. moschatum Soleirol. Cors. D. pictum W. D. maritimum Cav. Sard. Balear. 428 RANUNCULACEAE. BRRBERIDACEAE . NYMPHAEACEAE V. PAEONIEAE DC. 24. Paeonia L. 1. p. anoinala L. Lapp. or. Ross. or. 2. I». Intenmedla C. A. Mey. Ross. arct. 3. I». corallina Retz. P. foemina Mill. P. intégra Murr. Eur. merid. P. promiscua Tausch. Austr. P. triternata Pall. Taur. P. Cambessedesii Willk. Balear. 4. I». Ruesi Biv. Cors. Sard. Sicil. Daim. P. corsica Sieb. P. flavescens Presl. Sicil. 5. I*. Brotenî B. R. P. lusitanica Juss. Hisp. Lusit. P. lobata Boiss. non Desf. Hisp. mer. P. coriacea Boiss. Hisp. mer. 6. 1*. offlcînalls Retz, P. nemoralis Salisb. Eur. med. mer. P. adornata Gdgr. Gall. or. P. festiva Tausch. Gall. P. banatica Roch. Banat. P. porrigens Rchb. Germ. P. pubens Sims. P. rosea Host. Eur. or. P. cretica (DC). Greta. 7. I». peregrlna Mill. Eur. med. P. psilocarpa Gdgr. Gall. mer. Hisp. bor. P. paradoxa Anders. Eur. mer P, lusitanica Tausch. Lusit. P. microcarpa B. R. Hisp. Lu- sit. 8. I*. décora Anders. P. byzantina Hort. Serb. Turc. P. romanica.Brandza-Romania. 9. I». tenuifolia L. Eur. or. P. hybrida Pall. P. laciniata Willd. Ross. mer. 25. Cimicifuga L. 1. C foetlda L. Eur. centr. or. 26. Actaea L. I . A., spicata L. Eur. II. BERBERIDACEAE Vent. I. Berberis L. 1. B. vulgaris L. B. irritabilis Sa- lisb. Eur. B. emarginata Friv. Turc. B. articulata Lois. B. provin- cialis Audibert '' — Gall. B. nitens Schrad. Creta. B. obovata Schrad. Arch. Greta. 2. B. aetnensis Presl. B. siculaJan. Sicil. Sard. Cors. B. hispanica B. R. Hispania. ï. B. cretica L. B. pauciflora Sa- lisb. Graec. Turc. 2. Epimedium L. 1. E. alpinum L, Eur. med. E. pubigerumi Morr. Dcne.Turc 3. Leontice L. I . L.. Leontopetalum L. Grsc. Turc. 2. t.'. altaîca Pall. Taur. L, odessana Stev. Ross. mer. 4. Bongardia C. A. Mey. I. R. Rauwolfîl c. A. Mey. Leon- tice Ghrysogonum L. Rho- dus. B. Olivier! C. A. Mey. Arch. III. NYMPHAEACEAE DC. I . Nymphaea L. I. x. alba L. N. officinalis Gâter. N. splendida Gdgr. Eur. bor. N. Milletii Bor. Gall. N. permixta Bor. Gall. N. suaveolens Dumrt. Belg. Lu- • xemb. NYMPHAEACEAE. PAPAVERACEAE 429 N. exumbonata Rupr. Ross. bor. N. Asopii Orph. Graec. N. Dioscoridis Heldr. Graec. N. erythrocarpa. rotund i foli a, splendens, parviflora, ur- ceolata, venusta Hentze, e Germ. N. fennica Mêla. Fennia. N. minor Besl. non DC. Eur. med. bor. 2. IV. candida Presl. Eur. med. bor. N. intermedia Weiker. Saxon. N. Kosteletzkii Palliardi. Bo- hem. Lapp. N. biradiata Sommer. Eur. cen- tr. bor. N. neglecta Hausl. Boruss, etc. N. semiaperta Klingraeft. Eur. centr. or. 3. I¥. thermalU DC. N. Lotus W. K. noa L. Hung. 2. Nuphar Sm. 1. m. luteum Sm. N. umbilicalis (^Salisb.) Eur. N. rivulare Durmt. Luxemb. N. minor Durmt. Belg. Helv. N. spathulifera Rchb. Saxon. N. Casparyi Gdgr. Boruss. or. N. sericeum Lang. Jura. Eur. or. 2. IV. intermedium Ledeb. N. lu- teum X pumilum. Gaspary. Eur. bor N. fluvialile, grandifolium, gra- veolens, latifolium, lobatum [.aest. e Lapp. N. lapponicum Gdgr. Lapp 3. M- pumilum Sm. N. minimum Sm. Eur. med. bor. N. juranum Magnin. Jura. N. tenellum Rchb. Helv. N. Spennerianum Gaud. Jura. Bavar. N. vogesiacum Hussenot. Vosg. IV. PAPAVERACEAE DC. I . Papaver L. 1. I". somnirepum L. Eur. P. roseopurpureum Martin. Arag. 2. 1*. Betigei*um DC. Eur. med. mer. P. setigerum X hortenseAuthe- man. Galloprov. P. baeticum Gdgr. Hisp. mer. P. hortense Auct. Eur. merid. P. indehiscens Dumrt. Belg'. 3. I*. orientale L. P. grandiflorum Mœnch. P. spectabileSalisb. Sicil. 4. I». Rlioeas L. P. arvensis Salisb. Eur. P. agrivagum, arvaticum, cru- ciatum, erraticum, insigni- tum,rusticum,segetaleJord, e Gall. P. trilobum Wallr. Saxon. P. intermedium Becker. P. du- bium Xf^hoeasRchb. Germ. P. Roubiaei Vig. Gall. mer. P. integrifolium Vig. Hisp. P. corsicum Thouin non Jord Cors. P. commutatum F. M. Ross mer. Transs. 3. P. pinnatiadum Mor. Ital. Li- gur. P. rumelicum Velenov. Bulgar. Turc. Serb. 6. l».s»ti-îsosum. Bogenh.Eur. med. 7. p. dubium L P. parviflorum Lam. Eur. P. macuiosum Schur. Transs. P. ambiguum,angustulum, con- fine, depressum, erosulum, errabundum, erroneum, im- properum, luteorubrum, ra- ripilum, vagum Jord., e Gall. P. homonymum Gdgr. P. cor.- sicum Jord. non Thouin. Cors. 43o P. Lamottii Bor. Gall. 8. I*. colllnum Bogenh. Germ. Gall. P. Lecoqii Lamotte. Eur. occ. g. I*. obtusifolium Desf. Sard. Sicil. 10. P. laevlgatum MB. Eur. or. P. modestum Jord. Gall. P. nothum Stev. Ross. mer. 11. I*. i%.rgeiiione L. P. clavige- rum Lam. Eur. P. leiocarpon Gdgr. Hisp. P. maritimum With, Angl. P. micranthum Bor. Gall. 12. I*. apulum Ten. Ital. SiciL Graec. P. argemonoides Cesati. Ital. Daim. Serb. i3. r*. hybrîduin L. P. hispidum Lam. Eur. med. mer. P. Frentanum Ten. Neap. P. siculum Guss. Sicil. 14. I*. rupîfragnm B. R. P. phoe- niceum Clémente. Baetica occ. i5. ï*. alpînum L. Eur. med. P. leiodes Gdgr. Sabaud. Helv. P. pyrenaicum W. P. aurantia- cum Lois. P. suaveolens Lap. Eur. occid. P. Burseri Cr. Eur. centr. P. rhaeticum Leresche Helv. mer. i6. I*. nudicaule L. P. radicatum Rottb. Eur. bor. arct. P. spitzbergense Gdgr. Spitz. 2. Meconopsis Vig. I. M. cambrica Vig. Eur. occ. 3 . Grlaucium Scop. I. G. corniculatum Curt. G. phoeniceum Cr. Eur. G. aurantiacum Martr. D. Gall. mer. G. tricolor Beinh. Germ.. Hisp. G. rubrum S. S. Hisp. Graec. Turc. G. elegans F. M. Ross. mer. PAPAVERACEAE. FUMARIACEAE G. Serpieri Heldr. Graec. 2. G. flavum Cr. G. luteum Scop. G. fulvum Sm. G. glaucum Moench. G. litorale Salisb. Eur. G. maritimum Bernh. Eur. mer. 4. Roemeria Med. I. R. hybrîda DC. R. violacea Moench. Eur. mer. 5. Chelidonium L. 1. C majiie L. Eur. C. haematodes Mill. Eur. mer. C. laciniatum Mill. C. querci- folium Thuill. Gall. SiciL 6. Hypecoum L. I . H. grandiflorum Benth. Gall. mer. Hisp. Graec. H. pseudo grandiflorum Petro rie. Serb. 2. H. procumbensL. H.arcuatum Moench. H. nodosum Lam. Eur. mer. H. littorale Wulf. Austr. litt. H. glaucescens Guss. H. gra- cile Bory Ch. Ital. Graec. 3. H. patensWilld. Hisp. mer.? 4. H. pendulum L. Eur. mer. H. caucasicuBQ Koch. Taur. V. FUMARIACEAE DC. I . Fumaria L . A. S1»HAER0CAI»»I08 DC. a. Agrariae Hausskn. 1. F. agraria Lag. Gall. mer. Hisp. Lusit. 2. F. macrocarpa Pari. F. mega- locarpa Boiss. Daim. Graec. 3. F. i-upestris B. R. f. F. Se- gurae Gdgr. Hisp. Mure. 4. F. major Bad. Eur. mer. F. Sibthorpiana Gdgr. Graec. FUMARIACEAE 43 F. amarysia B. H. Graec. F. spcctabilis Bischoff. Gall. mer. Daim. b. Capreolata Hasskn. 5. F. macrosepala Boiss. Hisp. • mer. F. malacitana Hassk. Hisp. mer. F. arundana Hssk. Hisp. mer. 6. F", capi'eolata L. Eur. med. mer. F. elegans, pallidiflora, speciosa Jord. ex Eur. mer. 7. F. flabellata Gasp. Eur. mer. F. neapolitana Gdgr. Neap. F. gaditana Hssk. Hisp. mer. c. Murales Hssk. 8. F. BoraeiJord. Eur. occ. F. Bastardi Bor. Gall. Brit. Hisp. Lusit. F. média Lois. Eur. med. mer. F. Martini Magnier. Gall. centr. F. recognita De Lacroix. Gail. centr. g. F. Guesonii Boiss. Eur. mer, F. disjuncta Jord. Gall. Cors. Sicil. F. serotina Guss. F. Jordani Guss. Ital. Sicil. F. afîinis Hamar. Ital. F. vagans Jord. Cors. Ital. 10. F. niuralis Sond. Eur. occ. F", apiculata Hamar. Hisp. mer. F. sepium Boiss. Hisp. mer. d. Officinales Hssk. 1 1 . F. ofUcinalis L. F. officinarum Neck. F. pulchella Saliib. Eur. F. Gasparrinii Bab. Eur. occ. mer. F. Sturmii Opiz. Germ. 12. F. Wirtgeniî Koch. Eur. med. mer. F. adriatica Gdgr. Istr. F. tenuiflora Fr. Scand. e. Latisepalae Hssk. i3. 14. i5. 16. 17' F. preheuBilis Kit. F. cirrhata Rhode. F. rostellata Knaf. Eur. plur. F. transsilvanicaSchur.Transs. F. densiflora DC. Eur. med. mer. F. micrantha Lag. Hisp. F. Linkiana Gdgr. Lusit. F. calycina Bab. F. litoralis Dumrt. Angl. Belg. F. anatolica Boiss. F. Kraliki Jord. Eur. med. mer. F. olivetorum Gdgr. Graec. F. Reuteri Boiss. Hisp. centr. F. Thureti Boiss. Eur. or. F. Heidreichii Boiss Graec. F. pikermiana B. H. F. brac- teata Boiss. Graec. f. Parviflorae Hssk. F. Vaillantii Lois. Eur. F. carinata Schur. Transs. F. Laggeri Jord. Delph. Helv. Germ. occ. F. Chavini Reut. Helv. occ. F. Schrammii Asch. Hssk. Eur. med. mer. F. pai-viflora Lam . F. leucan- tha Viv. F. tenuifolia. FI. wett. Eur. med. mer. F. albens Gdgr. Hisp. med. F. caespitosa Loscos. Hisp. F. Petteri Rchb. F. deflexa Heuff. Daim. Banat. F. glaucaJord. Germ. Sicil. F. Sclileieher'î Soy. Will. F. acrocarpa Peterm. Eur. med. F. supina Jka. Transs. F. Jankae Hssk. Hung. B. I^LATYCAI^J^IOS (Bernh). 20. F. epicata L. Eur. mer. occ. F. Echeandiae (Pau). Hisp. med. or. F. granditlora (Rouy). Hisp. mer. 19, 432 F. Todaroi Gdgr. Sicil. 21. F. sax.icoIa (Willk). Hisp. mer. C. I»EXROCAl»IVOS Coss. 22. F. africana Lam. F. corym- bosa Desf. Hisp. mer. 2. Sarcocapnos DC. 1. s. enneaphylla DC. Gall. mer. Hisp. Lusit. 2. S. baetîca B. R. Hisp. mer. S. integrifolia Boiss. Hisp. mer. 3. S. speeiosa Boiss.Hisp. mer. S. ornithocephala Gdgr. Hisp. Gran. 3. Corydalis DC a. BuLBOCAPNOS Bernh. 1. c rutîfolia DC. Cyprus. C. uniflora Nym. Creta. 2. C. Marschalliana Pers. Transs. Roman. Ross. 3. C cava Schw. Koert. C. tube- rosa DC. Eur. med. mer. C. lactescens Gdgr. Austr. Transs. Ross. C. blanda Schott. Moaten. C. bicalcarata Velen. Buig. C. parnassica B. H. Graec. C. pseudocava Pantocs. Mon- ten. 4. c. solida Sw. C. buibosa. DC. C. albiflora Kit Hung. Ross. C. australis Hausm. Tyrol. Helv. C. depauperata Schur. Transs. C. densiflora Presl. Eur. mer. C. Halleri Ten. Neap. C. intermedia Merat. Eur. med. C. Stummeri Pantocs. Bosn. C. tenuis Schott. N. K. Daim. C. tridentata Gdgr. Westphal. 5. C. tenclla Ledeb. Ross. med. Rumel. 6. c laxa Fr. Suec. Fennia. Gerni. bor. FUMARIACEAE. CRUCIFERAE C. siivenensis Velenov. Rumel. Bulg. 7. c. pixmîla Rchb. Eur. med. bor. C. decipiens Schott. N. K. Transs. C. pseudopumila Schur. Transs. C. Lobelii Tausch. Germ. Ital. Suec. c. fabacea Pers. Eur. med. C. alpina Gay. Helv. b. Corydalis Bernh. 8 C- lutea DC. Eur. occ. c. saxatilis Kit. Hung. 10. U. ochroleuea Koch. Eur.med. or. C. acaulis Pers. Istr. Daim, u.c. capnoides Wahlbg. C. Geb- leri Ledeb. Eur. centr. or. 12. C uralensîs Fisch. Ross.Ural. i3. C. clavîculata DC. Eur. occid. VI. CRUCIFERAE Juss. A. t.OaBEI«TACEi%.E I. Cakilinae DC. I . Chorispora DC. I. <:h. tenella DC. Ross. Roman. 2. Cakile Scop. I. c mai-îtima Scop. C. pinnatifida Stock. C. Serapionis Gaertn. Eur. C. crenata, edentula, hispanica, littoralis Jord.,ex. Fur. mer. occ* C. aegyptiaca W. C. sinuatifo- lia Stock. Eur. mer. C. monosperma Lge. Hisp. occ. Gall. occ ! 3, Hutera Porta Rigo. I . H. i-upestnîs Porta Rigo. Coincya Rouy. Hisp. mer. or. II. ANCHONIEAE DC. 4. Sterigma DC. 1. s. tonicntoeum DC . Ross. mer, or. 5. Groldbachia DC. I. Ci. laevîjsata DC. Ross. mer. or. G. torulosa DC. Turc. 6. Morisia Gay. j M. Iiypogaea Gay. Cors. Sard. III. RAPHANEAE DC. 7 . Raphanus L . i.R. Raphanlsti-uiii L. R. articula- tus Stock. R. infestus Salisb. R. silvestris Lam. R. arven- sis Wallr. Eur. R. albiflorus Presl. Sicil. R. albus Boenngh. Westph. R. fugax Presl. Sicil. Neap. R. microcarpus Lge. Hisp. Lusit. 2. R. niafîtimiis Sni. Eur. occ. 3. R. Landi-a Moretti. Eur. mer. R. odessanusAndrz. Ross. mer. 4. R. sativus L. Radicula Pers. Eur. 8. Enarthrocarpus Lahill. 1. E. arcuatus Labill. Graec. 2. E. lyratus DC. Graec. 9 . Rapistrum Ail. 1. R. costatuni DC. Ross. mer. 2. R. peï-enne Berger. R. diffusum Cr. Eur. med. 3. R. oi-îentale DC. Eur. medi- terr. CRUCIFERAE 4 liirsutum R. I-UgOSMlll Ail. R. Host. Eur. R. cordubense Gdgr. Hisp. mer. R. stylosLim Gochnat. Eur. or. R. glabrum Host. Austr. R. hirtum Host. Austr. R. yenosum Pers. Gall. mer. Hisp. R. Lîniiaeanum B. R. R. his- panicum B..R. Eur. mer. R. microcarpum Jord. Gall. mer. R. eriosphaerum Gdgr. Gallo- prov. 10 Didesmus Desv. 1. O. tenuifolUis DC . Graec. 2. D. aegyptius Desv. Graec. I I . Crambe L. a. Sarcocrambe DC. 1. C inai'itînia L. Eur. med. mer. C. suecica Mill. Suec. C. pontica Stev. Taur. 2. <% Steveiiiana Rupr. C. pin- natifida Aact. ross. non M. B. Taur. 3. c. latai«îa Wulf. Eur. or. C. Biebersteinii .Ika Transs. C. transsilvanica Gdgr 1884. C. aspera MB. C. caspica Racu- sch. Transs. Ross. mer. b. Leptocrambe DC. 4. c. Iiîspauica L. Eur. mer. 5. C glabrata DC Hisp. or. 6. Ci. i-enîfomiîs Desf. Hisp. mer. C. filiformis Boiss. Hisp. mer. IV. ERUCARIE3AE Gaertn. 12. Erucaria Gaerîn. I . E. aleppica Gaertn. Hisp. mer. I?. Guiraoa Coss. I. G. ai-venaîs Coss. Hisp. Mur. 434 CRUCIFERAE B. SILIQUOSAE I. ARABIDEAE DC. 14. Matthiola R, Br. a. Pachynotum DC 1. m. incana R. Br. Eur. mer. M. alba (Mill.) Eur. mediterr. M. coccinea L. Eur. mediterr. M. annua L. Eur. mediterr. M. graeca Sweet Graec. M. rupestris DC. Neap. Sicil. 2. M. glabi-ata DC. Gall. mer. Cors. M. undulata Tin. Sicil M. euboea Boiss. Graec. 3. M. einuata R. Br. Eur. mer. M. glabricaulis Gdgr. Ital. mer, Sicil. Graec. M. oyensis Ménier Viaud.Gall. occ. 4. Bl. glanduloea Vis. Daim. M. patens Presl. M. sicula Hort. Sicil. b. LuPERiA DC. 5. M. otloi'atîssima R. Br. Taur. 6. M. f'i>agans Bge. Ross. mer. 7. M. varia DC. Hisp. Graec? M. valesiaca (Gay). Eur. centr. 8. M. thessala Boiss. Graec. g. M. trîstis R. Br. Eur. mer. M. coronopifolia DC. Eur. mer. C. ACINOTUM DC. 10. M. bicornîs DC. Graec. M. Pumilio DC. Rhodus. 11. M. tricuspïdata R. Br. Eur. mediterr. 12. JM. lunata DC. Hisp. mer. i3. M. i>în"vilïoi-a R. Br. Hisp. mer. Lusit. mer. i5. NoTOCERAs R. Br. I. IV, eanai'iense R. Br. Hisp. mer. N. hispanicum DC. Hisp. mer. 16. Cheirantlius L. I. Ch. Cheîi-î L. Eur. med. mer. C. fruticulosus L. Eur. C. corinthius Boiss. Graec. C. Senoneri Heldr. Graec. 17. Barbarea L. 1. B. strîçta Andz. B. parviflora Pries. Eur. bor. med. 2. B. praecox R. Br. B. patula Pries. Eur. occ. B. australis, brevistyla, longi- siliqua Jord. e Gall. 3. B. yulgaris R. Br. B. lyrata Garcke. Eur. B. silvestris Jord. Cors. B. rivularis Martr. D. Gall. mer. B. longirostris Auct. Germ. etc. B. Kayseri Schur. Transs. B. hirsuta Whe. Eur. B. velutina Gdgr. Ross, centr. B. taurica DC. Ross. mer. 4. B. orthocer-as Ledeb. Lapp. or. B. ciliifera Steud. Graec. 5. B. arcuata Rchb. Eur. med. B. afEnis Gdgr. Gall. med. mer. 6. B. întermedîa Bor. Eur. B. augustana Bor. Helv. mèr. B. vicina Martr. D. B. pyre- naica Jord. Gall. mer. Py- ren. B. balkana Pane. Serb. 7. B. rupîcola Mor. B. rupestris Mor. Sard. B. brevicaulis Jord. Cors. B. humilis Presl. Sicil. 8. B. sicula Presl. Ital. mer. Sicil. B. prostrata Gay. Hisp. bor. med. g. B. bracteosa Guss. Ital. mer, Sicil. B. apennina Gdgr. Ital. centr. mer. B. trachycarpa Gdgr. Ital. mer. Sicil. B. conferta Boiss. Heldr. Graec. 1 8 . Turritis L , CRUCIFERAE 8. A. I. X. giabra L. Eur. T. perfoliata Neck. T. semiglabra Gdgr. Ross. Volhyn. 19. Arabis L. A. EUARA.BIS Gdgr. a. PsEUDOTURRiTis Nym. 1. A. pseudotnni-itîsB. H. Graec. A. crepidopoda Gris. Herceg. 2. A. laxa S. S. Graec. 3. A. l>i-assieifoiMiiis Wallr. Eur. med. A. paucifloraGarcke- b. TiiRRiTA Nym. 4. A. Turr-ita L. A. elongataSal. A. ochroleuca Lam. A. ru- gosa Moench. A. umbrosa Cr. Eur. A. eriocarpa Schur. Transs. 5. A. pendula L. Ross. med. c. TuRRiTiNA Nym. 6. A. Ger-ar-di Bess. Eur. med, A. planisiliqua Rchb. Germ . A. glastifolia Rchb. Germ. A. Kochii Jord. Germ. A. rubricaulis Jord. Batav. A. procera Jord. Gall. or. 7. A. hirsuta Scop. A. hispida Lam. A. praecox Sm. non Kit. Eur. A. curtisiliqua Fr. Suec, etc. A. conferta Rchb. Germ. A. incana Roth. Germ. Helv. A. intermedia Brûgg. A. hir- suta + alpestris ej. Helv. A. Marschalliana Hort. Taur. A. moschata Hort. Eur. med. A. Raii Presl. Angl. Bohem. A. accedens, collisparsa, graci- lescens, idanensis. jugicola, petricoia, propera, propin- qua, pubigera, vesulaJord., e Gall. A A A A A A 9. A. 10. A. 11. A. 12. A, A i3. A. 14. A. i5. A. A A A A A 16. A. 17. A, 18. A. 19. A. 20. A. 21 . A. ea^ittuta DC. Eur. . autaretica Gdgr. Gall. or. . constricta Gris. Turc. . Hprnungiana Schur. Transs. . nemorensis Rchb Germ. . permixta, rigidula,virescens Jord. e Gall. mer. . Retziana Beurl. Scand. Hisp. bor. . sudetica Tausch. Sudeti. lusîtanica Boiss. Lusit. Hisp. bor. ocliroleuca B. H. Graec. longisiliqua Presl. Ital. mer. Sicil. . purpurascens Presl. Sicil. collina Ten. Ital. mer. Sicil. . panormitana Gdgr. Sicil. cilîata R. Br. Hibern. Angl. occ. Hisp. bor. ciliata + hî«"suta Murr. Tyrol. alpesti*is Schleich. A. ar- cuata Shuttl. Eur. med. . subnitens Jord. Delph. . vesulaJord. Delph. . stricta Sieb. Austr. . cenisia Reut. Pedem. . hybrida Reut. Helv. occ. sabauda Brùgg. A. alpestris + bellidifolia ej. Sabaud Helv. 8ei>pyllirolia Vill. Eur. med. . nivalis Guss. Ital. mer. Monten. Serb. Allionii DC. Pcdem. Delph. inuralis Bert. Eur. mer. . delphica Gdgr. Graec. Eu- bea. . humilis Schleich. Helv. nemoricola, rosella,saxigena Jord. , e Gall. mer. . cretica B. H. Crela. . rosea DC. Ital. mer. stricta Huds. Angl. Hisp. bor Gall. . Sieberi Tausch. Austr. Costae Willk Pyren. centr Cantabr. 436 CRUCIFERAE d. TuRiTELLA Nym. 22. A. saxatilis Ail. A. nova Vill. Alpes occ. Hisp. A. stenocarpa B. R. Hisp. centr. Lusit. 23. A. auriculata Lam. A. aspera AU. A. patula Walir. A. recta Vill. Eur. med. mer. A. ri§ida Walir. Germ. A. dasycarpa Andrz. Eur. med- mer. A. thlaspoides Fenzl. Graf. Norica. A. carnulosaTscherning. Austr. int. A. Malinvaldiana Rouy. Hisp. 24. A. parvula Duf. A. brachypoda Boiss. A. Roemeriana Andrz ■ Hisp. A. latifolia Duf. Hisp. or.. 25. A. verna R. Br. A. violacea Moen^h. Eur. mer. A. tephrocarpa Gdgr. Hisp. or. Calabr. e. Hesperina Nym. 26. A. cebennensis DC. A. ino- dora (Gou.). Gall. mer. A. pedemontana Boiss. Pedem. f. Arabidium (Spach). 27. A. albida Stev. A. caucasica W. Eur. or. A. sicula Stev. Sicil. A. apennina Tausch. A. Teno- rii Huet. Ital. mer. 28. A. alpina L. A. incana Moench. Eur. A. saxeticola Jord. Gall. A. monticola Jord. Gall. A. declinata Tausch non Schrad. Bohem. A. crispata W. A undulata Lk. Kur. A. Clusiana Schranck. Germ. A. nana Simk. Transs. A. anachoretica Porta. Tyrol. A. Lerchenfeldiana Schur. Transs. A. obtusifolia Schur. Transs. 29. 01 04 A. thyrsoideaS. S. S. olympica Sibth. Graec. A. cantabi'îca Leresche Lev, Hisp. bor. 3o. A. g. EUARABIS AuCt. W. K. Eur. A. A. A. A. 32. A 33. procun-ens or. A. praecox Kit. Eur. or. A. bellidiTolia L. Eur. med. A. intermedia Hpe non Brûgg. Austr. subcoriacea Gren. Gall. lucida L. Austr. Soyeri Reut. Pyren. rhaetica Brûgg. A. bellidi- folia + pumila ej . Helv. coerulea Haenke Eur. med. A. subnivalis Brûgg. A. coeru- lea X pumila ej. Helv. A. pumila Jacq. A. scabra AU. Eur. med. A. ciliaris W. Austr. A. stellulata Bert. Ital. " h. Arabidina Nym. A. Hallei-i L. Eur. med. A. tenella Host. Austr. A. Sternbergii Gdgr. Cardamine diversifolia Sternb. Austr. A. multicaulis Bell. Ital. bor. A. dacica Heuff Banat. A. ovirensis Wulf. Carinth. A. stolonifera DC. Eur. med. A. ai-enosaScop.Eur. med. bor. A. heterophylla Schur. Transs. A. petrogena Kern. Hung. Transs. A. segetalis Schur. Transs. A. multijuga Borb. Hung. A. borealis (Fries). Scand. A. carpetana Willk. Hisp. centr. 36. A. neglecta Schult. — Hung. Galic. Styria. A. floribunda, glareosa, trans- silvanica Schur, e Transs. A. croatica Schott N. Ky. Eur. or. 37. A. petnaeaLam. A. Crantziana 35. 38. 39. 40. Ehrh. A. runcinata Eur. A. LœstadianaGdgr. Suec bor. A. hastulata (Sm). Angl. A. hispida L. Eur. bor. med. A. faeroensis (Horn). Feroear. Island. B. DOLLIIVERA. (Saut.) i%. ciliata Scop. A. Scopoliana Boiss. Eur. centr. j^. vochîneiisis Spr. Austr. A., bi'yoîtles Boiss. Graec. CRUCIFERAE Lam. I 4-V C SXEÎV'OPHRAGMA. (CelaU. 41 42. iV. Tlialîsina L. A. ramosaLam. Eur. A. trichopoda Gdgr. Hisp. centr. A., sueeîca Fries. Eur. bor. 20. Parrya R. Br I*. macroeai-pa R. Br. — Ross, arct. P. nudicaulis Regel. Ross. arct. P. arctica R Br. Spitzb. 21. Nasturtium R. Br. a. Cardaminum DC. 1^. officinale R. Br. N. aquati- cum Wahlg. Eur. N. microphyllum Rchb. Eur. N. Dodonaei Lej . Court N. siifolium Rchb. Eur. Belg. b. RoRiPA (Spach). !1J. austi'iacum Cr. Eur. med. N. tomentosum Gdgr. Ross. centr. N. astylon Rchb. N. austriacum X silvestre e) . Eur. centr. N. capillipes (Borb.) Transs. N. hungaricum (Borb.) N. aus- triacum X amphibium ej. Hung. N. Turczaninowii Czern. N. austriacum XReichenbachii (Borb).N.hybridum (Schur). Ross. Transs. IX. ainpliibiuiu R. Br. Eur. N. riparium Tausch. N. stolo- niferum Presl. Bohem. N. aquaticum Wallr. Saxon. N. Borbasii (Menyarth). Hung. N. terrestre Tausch. Eur. med. N. commutalum Opiz, Bohem. N. amphibium Xsupersilvestre Auct. Germ. bor. N. erythrocaule (Borb.). N. am- phybium X palustre ej • Hung. N. neogradense (Borbas). N. amphibium X silvestre Ktze. Heidenreicli. Saxon. Hung. Boruss. or. N. superamphibium. X silvestre Auct. Germ. bor. IV. an ceps DC. Eur. med. N. iMenyharthianum (Borb). Hung. N. stenocarpum Godr. Gall. mer. IV. ai-moracioides Tausch. Eur. centr. or. N. Haynaldianum Borb. IV. silvestre R. Br. Eur. N. rivulare Rchb. Germ. N. brevistylum Knaf. Bohem. N. astyloides Knaf. Bohem. N. mucronulatum De Lacroix. Gall. centr. N. riparium Gremli. Helv. N. procerum Hy. N. silvestre X pyrenaicum ej. Gall. occ. N. stenophyllum (Borb). Transs. N. subglobosum (Borb). N. silvestre X amphybium ej. Hung. . IV. bai-bareoides Tausch. Eur. centr. N. Reichenbachii Knaf. N. uli- ginosum Simk. Eur. centr. or. N. danubiale (Borb). Hung. N. Morisonii Tausch. Bohem N. amphibium X silvestre Hei- denreich. Boruss. 438 CRUCIFERAE I I 12. 8. IV. aurcum Boiss. Ross. mer. 9. Ki. bi-acbycarpuni CA. Mey. Ross. mer. N. Kerneri Menyarth. Tyrol- N. proliferum Heuff. Ross. or. 10. IV. palustre DC. Eur. N. islandicum (Gunn.)N. ramo- sissimum Laest. Lapp. Is- land. N. arvense Laest. Lapp. N. Thuillieri Gdgr. N. hybri- dum ThuiU. GalL bor. N. pumilumLam. N. pusillum ViU. GalL N. palustre X silvestre Ktze. Saxon. RJ. lippizense DC. N. Wulfe- nianum Host. Eur. med. or. N. thracicum Grisb.Turc. Bulg. I%f. pyrenaîcumRS. Eur. med. mer. N. hispanicum B. R. Hisp. C. SiSYMBRELLA (SpRch). i3. IV. aspejfum L. GalL mer. Hisp. 14. m. Boîssîerî Coss. Hisp. Lusit. N.laevigatum (Will). Hisp. N. bursifolium (Pourr). Pyren. or. 22. Aadreziowskia Rchb. 1. A. Cardamine Rchh. Turc. 23. Cardamine L. 1. C. latîfolîa Vahl. C. raphanifo- lia Pourr. C. runcinata Pourr. Pyren. Hisp. bor. C. undulata Lardmb. GalL Tarn. C. legionensis Reut. Hisp. bor. 2. C aci-ie Gris. Eur. or. 3. C. pnatensîs L. Eur. C. fragilis Degland. GalL occ. C. herbivaga, praticola, udicola Jord., e GalL C. pseudopratensis Schur. Transs. C. scaturiginosa Wahb. Hung. C. grandiflora Hallier. Austr. C. deciduifolia Royer. GalL or. C. dentata Schult. G. paludosa Knaf. C. palustris Peterm. C. stolonifera Tausch. Eur. med. C. Hayneana Welw. Austr. Hung. 4. C. Matthiolî Moretti. Pedem. Helv. mer. C. calabrica Arcangeli. Calabr, 5. C i-îvularîs Schur. Transs. C. amethystea Pane. Bulgar. Maced. 6. c. gr-anulosa AU. Pedem. 7. C amara L. G. melananthera Stock. Eur. C. grandis Schur. Transs. C. Bielzii Schur. Tran, . C. Libertiana Lej . G. umbrosa Lej. non Andrz. Belg C. bicolor, borealis, crassifolia Opiz, e Bohem. C. Opizii Presl. Bohem. Sudeti. C. dubia Nicotra. Sicil. or. C. amara X pratensis Ktze. Sa- xon. 8. C. uliginoea M B. Rossia mer. C. amethystina Pane. Maced. Bulg. ? C. Fialae Fritsch. Herceg. 9. c clielidonia L. Ital. Croat. Serb. 10. C impatiens L. C. apetala Gi- lib. C. saxatilis Salisb. Eur. C. brachycarpa Opiz. Bohem. G. dasycarpa M B. Taur. 11. C. pectioata Pall. Graec. 12. C eilvatica Lk. C. flexuosa With. C. muscosa Vahl. Eur. C. nemorosa Wender Hassia. G. umbrosa Andrz. Eur. or. G. duraniensisRevel. GalL occ. G. pusilla Schur. Transs. C. drymeia Schur. Transs. i3. C tiirsuta L. Eur. C. acaulis Berg. Berol. C. praecox Pall. Taur. C. micrantha Spenn. Helv. inter- media. 14. i5. med. 16. 17- 18. 19. C. multicaulis Hpe. C. média Horn. Eur. C pafvîflora L. Eur. C. tetrandra Hegets. Heh C. i-esedifolîa L. Eur. mer. C. cinerea Gdgr. Pyr. or. C. heterophylla -Host. Austr. C. gelida Schott. Tyrol. Pe- dem. Hisp C. nivalis Schur. Transs. C. hamulosa Bert. C. hastulata Bert. non Sm. Ital. med. C alpiaa VVilld. Eur. med. C. bellidit'olia L. Eur. arct. C. ti"irolia L. Eur. centr. C. asarit'olia L. Eur. centr. CRUCIFBRAE 439 phyllum (Presl). Eur. mer. or. P. dalmaticum (Vis). Daim. P. longirostre Jka. Banat.Serb. Roman. 24. Pteroneurum DG. a. Cryptoneuron Gris. 1. I». glaucum (Spr.) Cardamine corydaloïdes Juss. C. Ber- geriana Andrz. Eur. mer. or. P. kopaoenikensis (Panc.)Serb. Herceg. Monten. 2. 1*. I*Iumiein (Vill.). Gard, tha- lictroides Ail. Eur. med. P. bipinnatum Rchb. Austr. mer. P. Bocconi (Viv ) P. ceum DC. Cors. 3. I*. eai*nosiim (W. K.] merid. croaticum (Schott. Croat. Daim. Bosn. serbicum (Pane). Serb. P. P. b. OxYPTERON Grisb. 4- «* , gnaeeum (L.) Eur. mer. P. Rochelianum Rchb. Banat. P. corsicum Jord. Cors. P. trichocarpum Jord. Gall. mer. P. Cupani Jord. Sicil. Ital. mer. P. creticum Jord. Creta. 5. I*. maritlmum (Port.) P. micro- D. D. D. 25. Ricotia L. I. R. eretîca Boiss. Heldr. Creta. 26. Dentaria L. I. D. oehroleuca Gaud. Helv. Lomb. polyphj'lla W. K. Eur. mea. pianata Lam. D. heptaphylla Viil. Eur. med. or. D. acutissima Gdgr. Helv. D. Rapini R. F. D. pinnata X digitata Rap. Helv. Gall. bulbifera L. Eur. med, D. pilosa Gdgr. Suec. Ostrog. quinqucfolia MB. D. hypa- nica Bess. Ross. mer. centr. Turc. or. D. tenuifolia Ledeb. Ross. 6. O. enneapli;^lios L. Eur. med. excl. Ross. glandulosa W. K. Eur. med. or. dîgîtataLam. D. pentaphyl- los L. tur. med. occid. Sond. ili. D. lerklin gg- D. X polyphylla. Helv. canescens Ten. Neap. trîfolia W. K. Eur. centr. D. altéra Schul/er Kan. Sla- von. II. STSYMBRIAE DG. 27. Clausia Korn. Trotz. c. aprica K. Trotz. Hesperis aprica Poir. Ross. or. 7. o. D. [ledera- D. intermedia Sond. mer. Tyrol . ) Slav. D. digenea Gremli. D. digitata X pinnata Merklin . Helv. N. K.) Gall. D. Killiassii Brûgg. D. digitata D. D. 440 crttciferat: 28. Hesperis L. a. Kladnia Schur. H. ti-îstî8 L. Eur. centr. or. H. glutinosa Vis. H. Visianii Fourn. Eur. or. H. dalmatica Fourn. Daim. H. secundiflora Boiss. Graec. Maced . b. Deilosma (Andrz). H. lacinîata Ail. H. hieracifolia, Vill. Eur. mer. occ. H. aeruginaea, purpurascens, spectabilis Jord. e Gall. mer. H. lutescens Gdgr. Vosg. Gall. Alp. Marit. H. villosa DC. Galloprov. H. dinarica Beck. Bosn. H. Cupaniana Guss . Sicil. H. dauriensis Amo. Hisp. Gran H. matronalis L. Eur. H. romana Gdgr. Ital. centr. H. euganea Marsigl. Venet. H. inodora L. H. silvestris Gr. H. heterophylla Ten. Ital. A- bruz. H. elata Hornm. Ross. or. H. nivea ,Bmgt. H. alba Fleis- chm. Transs. Garn. H. benearnensis Gdgr. Pyren. occ. H. caucasica Rupr. Taur. suveolens Andrz. Ross. mer. desertorum Velen. Bulgar. umbrosa Herbich. Hukow. candida Schulz. Kan. Sla- von. H. alpina Schur. H. pendula Ten. Transs. Ital. etc. albiflora(leucantha), monili- formis, oblongifolia, parvi- flora Schur, e Trans. Velenovskyi Fritsch. Bulg. Banat. 5. H. nuncinata W. K. Eur. centr. or. H. H. H. H. H. H. H. bituminosa Savi. H. ungui- nosa Sckrk. Ross. H. Steveniana DG. Ital. mer. Graec. Bulg. Tauria. c. Arabidium Nym. 6. H. cretacea Adams. Ross. mer. or. 7. H. pygmaea Hook. H. Hookeri Led. Nova Semija. 29. Malcolmia R. Br. M. cymbalarîa Ileldr. Sart. M. angulifolia B. Graec. M. ser- bida Pane. Serb. M. 3. M. 4. M flexuosa Sibth. M, incrassata DG. Eur. mer. or. ai-enaria DC. M. ramosa Coss. Balear. Ibiza. mai-itima R. Br. Eur. medi- terr. M. Pancicii Adamovic. Serb. 5. M. gi-aeca B. Spr. Graec. 6. M. chîa DC. Graec. Daim. M. hydraea Heidr. Graec. 7. M. bîcolor B. H. Graec. M. veluchensis B. H. Graec. 8. M. Oi-sînîana Ten. Ital. Daim, Monten. 9. M. afrîcana R. Br. Eur. mer. 10. M. lacera DC. M. triloba Spr. Hisp. Lusit. M. erosa DC. Hisp. mer. Lusit. mer. M. castellana Rouy.Hisp. centr. M. patula DC. Hisp. Lusit. M. lîtoi'ea R. Br. Eur. mer. occ. M. Welwitschii Gdgr. Lusit. M. Broussonnetii DC. Hisp. et Lusit. mer. M. alyssoides DC. Hisp. mer. Lusit. M. parviflora DC. Eur. OCC. M. catanensis Gdgr. Sicil. M. cotifusa Boiss. Graec. Ital. mer. Gall. mer. ,5. M. ci-enulata Boiss. Rumei. 16. M. contontuplîcata Boiss. Ross. mer. or. 1 1 12 13. 14. 21 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 441 G. Heliotropium 844. H. supinum L. 845. H. curassavicum L. 846. H. europasum L. Fam XIV. Verticillatse -G. Lavandula 847. L. Spica L. 848. L. Stœchas L. 849. L. latifolia Y'ûl. 850. L. multijida L. G. Mentha 85 1. M. rotundifolia L. 852. M. sylvestris L. 853. M . viridis L. 854. M. aquatica L. 855. M. arvensis L. 856. M. Pulegium L. G. Preslia 857. P. cervina Fresen. G. Lycopus 858. L. europœus L. 859. L. exaltatusL. fil. G. Origanum 860. O. vulgare L. 861 . O. virens Link G Thymus 862. T. vulgaris L. 863. T. serpyllum Fries 864. T pannonicus Ail. 865. T. Chamœdrys Fries G. Hyssopus 866. H. officinalis L. 867. H. aristatus Godr. G. Satureia . 868. S. montana L. 869. S. hortensis L. G. MiCROMERIA 870. M. juliana Eemh. 871 . M. grœca Bemh. 872. M. piperella Benth. G. Galamintha 873. G. grandiflora Mœnch 874. G. menthœfolia Host. — ascendens Jord. 875. C. Nepeta Link 876. G. officinalis Mœnch 877. C. alpina Lamk. 878. C. Acinos Clairv. 879. G. Glinopodium Benth G. HORMINUM 880. H. pyrenaicum L. G. ROSMARINUS 881 . R. officinalis L. 882. S. 883. S. 884. S. 885. S. 886. S. 887. S. 888. S. G. Salvia officinalis L. verticillata L. glutinosa L. viridis L. , Sclarea L. , ^thiopis L. . horminoides GG. = clandestina L. 33 442 CATALOGUE DES FLORES LOCALKS DE FRANCE 2-2 889. s. pratensis L. 890. s. silvestris L. 891. s. Verbenaca L. G. Nepeta 892. N. Nepetella L. 893. N. lanceolata Lamk 894. N. Cataria L. 895. N. latifolia DC. 896. N. nuda. L. G. Dracocephalum 897. D. Ruyschiana L. 898. D. austriacum L. 899, G. Glechoma G. hederacea L. G. Lamium 900. L. amplexicaule. 901 . L. longiflorum Ten. 902. L. hybridum Vill. = = incisum Wild. 903. L. album L. 904. L. maculatum L.. 905. L. purpureum L. 906. L. flexuosum Ten. 907. L. ( Galeobdolon Crantz G. Leonurus 908, L. Cardiaca L. 909. L. Marrubiastrum L. G. Galeopsis 910. G. angustifolia Ehrh. 911. G. pyrenaica Bartl. 912. G. dubia Leers Ql3. G . iiitermedia Vill. 914. G, . versicolor Curtis 915. G . bifida Bœnning. 916. G, , Tetrahit L. 917. G. , praecoxJord. G. Stachys 918. S. lanata Jacq.^ 919. S. barbata Lapeyr. = heraclea AH. 920. S. italica Mill. 921 . s. germanica L. 922. s. alpina L. 923. s. recta L. 924. s. maritima L. . 925. s. annua L. 926. s. hirta L. 927. s. palustris L. 928. s. arvensis L. 929. s. silvatica L. G. Betonica 930. B. Alopecuros L. 93i. B. hirsuta L. 932. B. officinalis L. G. Ballota 933. B. fœtida Lamk. = alba L. 934. B. nigra L. 935. B. spinosa Link. G. Phlomis 936. P. Lychnitis L. 937. P. Herba-Venti L. 938. P. fruticosa Lap. = ochroleuca Lamk. 939. G. S1DERITIS S. hyssopifolia L. 23 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 443 940. S. hirsuta L. 941. S. scordioides L. 942. S. romana L. 943. S. montana L, G r. Marrubium 944. M. vulgare L. 945. M. supinum L. G. Melittis 946. M. melissophyllum L G . SCUTELLARIA 947- S. hastifolia L. 948. S. alpina L. S. Columnae Ail. S. galericulata L. S. minor L. G. Brunella 952. B. grandiflora Mœnch 953. B. vulgaris Mœnch 954. B. hyssopifolia Bauh. 955. B. alba Pall. G. Ajuga 956. A. pyramidalis L. 957. A. reptans L. 958. A. genevensis L. 959- A. Chamaepitys Schreb. 960. A. Iva Schreb. G. Teucrium 961 . T. fruticans L. 962. T. : pseudochamcepitys L. 963. T. Botrys L. 964. T. , Scordium L. 965. T, . scordioides Schreb. 966. T ScorodoniaL. 967. T. massiliense L. 968. T. lucidum L. 969. T. Chamœdrys L. 970. T. flavum L. 971 . T. Marum L. 972. T. montanum L. 973. T. aureum Schreb. 974. T. pyrenaicum L. 975. T. Polium L. 976. T. capitatum L. Fam. XV. — Ramondiaceae G. Ramondia. 977. R. pyrenaica Rich. Fam. XVI . — Menyanthese G. Menyanthes 978. M. trifoliata L. G. Limnanthemum 979. L. Nymphoides Link = peltatum Gm. Fam. XV 1 1 .— PolemoniaceaB G. P0LEM0NIUM 980. P. ceeruleum L. Cl. III. — TUBIFLORiE Fam. XVIII. — Jasminese G. Jasminum 981 . J. fruticans L. Fam. XIX. — Oleacese G. Fraxinus 982. F. biloba GG. 444 CATALOGUE DES FLOUES LOCALES DE FRANCE 24 983. F, parvifolia Lamk. 984. F. excelsior L. 985. F. oxyphylla Bréb. 986. F. Ornus L. G. Olea 987. O, europœa L. G. Phillyrea 988. P. angustifolia L. 989. P. média L. G. LiGUSTRUM 990. L. vulgare L. Fam. XX. — Verbenacese G. Verbena 991 . V. officinalis L. G. LiPPiA 992. L. nodiflora Rich 0=» repens Spr. G. VlTEX 993. V, Agnus-castus L. Fam. XXI. — Asclepiadese G. Cynanchum 994. G. acutum L. G. ViNCETOXICUM 995. V. nigrum Mœnch 996. V. contiguum GG. 997. V. officinale Mœnch 998. V. laxum GG. G. ASCLEPIAS 999. A. syriaca DC. G. GOMPHOCARPUS 1000. G. friiticosus R. Br. Fam. XX. — Apocynese G. ViNCA looi . V minor L. 1002. V. major L. ioo3. V. média Link. G. Nerium 1004. A''. Oleander L. Fam. XXI. — Gentianeae. G. ioo5. E. 1006. E. 1007. E. 1008. E. 1009. E. loio. E. ion . E. 1012. E. ioi3. E. Erythr^a tenuifolia Griseb. diffusa Woods, latifolia Smith, pulchella Fries. grandiflora Biv. Centaurium Pers. chloodes GG. = linarifolia Pers. spicata Pers. maritima Pers. G. C1CENDIA 1014. G. filiformis Delar- bre ioi5. G. pusilla Gris. G. Chlora 1016. G. imperfoliata L. 1017. C, perfoliata L. 1018. C. serotina Koch G. Gentiana 1019. G. Lutea L. 23 CATALOGUE DES FLORES LGCvLES DE FRANCE 445 I020. G macrophylla Bert. 1049. S. miniatum Willd. I02I . G. punctaia L. io5o. S. villosum Lamk. 1022. G. purpurea L. io5 I . s. Dulcamara L. I023. 1024. 1025. G. G. G. Burseri Lap. pannonica L. Pneumonanthe L. io52. G. Physalis P. Alkekengi L. 1026. G. excisa Prsl. 1 G. Atropa 1027. 1028. G. G. acaulis L. sabauda Reut. io53. A, , Belladona* L. 1029. G. Cruciata L. Fam. XXV. — Daturacese io3o. io3i . io32. io33. G. G. G. G. Frœlichii Jan. asclepiadea L. pyrenaica L. brachyphylla Vill. 1054. io55 . D. D G. Datura . Stramonium L. . Tatula L. 1034. G. verna L. G. Hyoscyamus io35. io36. 1037. io38. G. G. G. G. pumila Jacq. bavarica L. campestris L. germanica Willd. lOfiÔ. 1057. io58. H H H . niger L. . albus L. . major Mill. 1039. G. amarella L. Fam. XXlIV. — Personatae 1040. 1041 . G. G. tenella Rottb. ciliata L. G. SCROPHULARIA 1042. G. utriculosa L. 1059. S. vernalis L. 1043. G. nivalis L. 1060. S. peregrina L, G . SWEERTIA 1061 . 1062. S. s. pyrenaica Benth. Scorodonia L. 1044. S. perennis L, io63. s. lucida L. Fam XXIV. — Solanaceae 1064. s. alpestris Gay 1045. 1046. 1047. G. Lycium L. barbarum L. L. mediterraneum = europœwn L . L. afrum L. 106 5. 1066. 1067. 1068. 1069. 1070. s. nodosa L. S. aquatica L. S. Ehrharti Stev. S. ramossima Lois. canina L. S. Hoppii Koch 1048, G. SOLANUM S. Morella Desv. 1071 G. Antirrhinum A. Orontium L. UQ CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 26 1072. 1073. 1074. 1075. 1076. 1077. 1078. 1079. 1080. I081. 1082. io83. 1084. io85. 1086. 1087. 1088. 1089. 1090. 1091 . 1092. 1093. 1094. 1095. 1096. 1097. 1098. 1099. I 100. I 101 . 1 102. A. sempervirens Lap . A. Asarina. A. tortuosum Bosc, A. latifolium L. A. majus L. A. ruscinonense De- beaux G. Anarrhinum A. bellidifodiumMill. G. LiNARIA L. Cymbalaria Mill. L. spuria Mill. L. Elatine Desf. L. grasca Chav. = commutata Bernh. L. cirrhosa Willd. L. arvensis Desf. L- italica Trev. L micrantha Spr. L. simplex DC. L. pelisseriana DC. L. vulgaris Mœnch E. chalepensis Mill. L. juncea Desf. = spartea H. et L. L. triphylla Mill. L. striata DC. L. propinqua B. el R. L. alpina DC. L. petrœa Jord. L. thymifolia DC. L. supina Desf. L pyrenaicaDC. L. arenaria DC. L. villosa DC. L. origanifolia DC. iio3. L. rubrifolia DC. 1104. L. minor Desf. iio5. L. praetermissa Del. G. Gratiola 1106. G. oflficinalis L. G. Lîndernia 1107 L. pyxidaria Ail. G. Ilysanthes 11 08. I. gratioloides Benth. G. SiBTHORPIA 1 109. S. europaea L. G. LiMOSELLA 1 1 io. L. aquatica L. G. Erinus 1 1 1 1 . E. alpinus L. G. DiGITALIS I 1 12. D. lutea L. iii3. E. grandiflora Ail. 1 1 14. D. purpurea L. G. EUPHRASIA iii5. E. minima Schleich, 11 16. E. officinalis L. 11 17. E. salisburgensis Funck. 11 18. E. nemorosa Pers. = gracilis Fr. G. Odontites I 1 19. O. lutea Rchb, 1120. O. lanceolata Rchb. 1 121 . O. verna Rchb. 1122. O. serotina Rchb. 1123. O. viscosa Rchb. 1124. O. jaubertiana Diet. 27 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 447 G Bartsia 1 125. B. alpina L. I 126. B. spicata Ram. G. Trixago 1 127. T. apula Stev. G. EUFRAGIA 1128. E. viscosa Benth. 1129. E. latifolia Griseb. G. Rhinanthus 1 1 5 I . M. silvaticum L. 1 1 52. M . praiense L. ii53. M. nemorosum L. 1 1 3o. R. major Ehrh. I i3i . R. minor Ehrh. I l32. R. angustifoliusGmel. G. Pedicularis ii33. P. foliosa L. 1 134. P. recutita L. ii35. P. verticillata. ii36. P. rosea Wulf. 1137. P. versicolor Whlbg. m38. P. sylvatica L. 1 139. P. palustris L. 1 140. P. comosa L. 1 141 . P. rostrata L. 1 142. P. fasciculata Bell. 1 143. P. cenisia Gaud. i'i44. P. incarnata Jacq. 1 143 . P. pyrenaica Gay. 1 146. P. gyroflexa Vill. M47. P. tuberosa L. 1148. P. Barrelieri Rchb. G. Melampyrum 1149. M cristatum. I i5o. M. arvense L. G. TozziA 1 1 54. T. alpina L. Fani. XXVII . — Veronicacese G . Veronica ii55. V. spicata L. ii56. V spuria L. 1157. V. Teucrium L. ii58. V. latifolia L. 1159. V. prostrata L. 1 160. V. urticaefolia L. 1 161 . V. Chamaedrys L. 1 162. V. Beccabunga L. ii63. V. anagalloides Guss. 1 164. V. Anagallis L. ii65. V. scutellata L. 1166. V. montana L. 1 167. V. aphylla L. 1168. V. Allionii Vill. I ) 69. V. officinalis L. 1 1 70. V. alpina L. 1171. V. nummulariaGouan 1172. V. fruticulosa L. 1173. V. saxaiilis Jacq. 1174. V. bellidioides L. 1175. V. Ponse Gonan. 1 176. V. serpyllifolia L. 1177. V. peregrina L. 1178. V. acinifolia L, II 79. V. verna L. 1180. V. arvensis L. 1181. V. praecox Ail. 448 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 28 1 182. V. triphyllos L. ii83. V. persica Poir. — Buxbaumii Ten. 1184. V. hederagfolia L, ii85 V. Cymbalaria Bord. 1 186. V. agrestis L. 1 187. V. polita Fries 1 188. V. opaca Fries Fam. XXVIII — Verbascese G. Verbascum II89. V. Thapsus L. 1 1 90 . v. montanumSchrad. 1 191 . V. thapsiforme Schrad I 1Q2. V. phlomoides L. I 193. V. sinuatum L. II94. V. banaticum Schrad. I 195. V. Boerhavii L. I 196. V. pulverulentum Vill, II97. V. Chaixi Vill. II98. V. lychnitis L. 1199. V. nigrum L. 1200. V. Blattaria L. I20I . V. virgatum With. G. Celsia 1202. G. glandulosa Bouché Fam. XXIX. — Orobancheae G. Lathr^a i2o3. L. squamaria L. 1204. L. Clandestina L. G. Orobanche i2o5. O RapumThuill. 1206. 1207. 1208. 1209. 1210 121 1 . 121 2. 1 2 1 3 . I 214. 121 5 . 1216. 1217. 1218. 1219. 1220. 1221 . 1222. I 223. 1224. 1225 . 1226. 1227. 1228. I 229. I 23o. I23l . 1232. 1233, 1234. o. procera Kch. O. crinita Viv. spartii Gus. cruenta Bertol. variegata Wallr. Satyrus de Not. Columbariœ GG. O O O O O O O fuliginosa Reut. GaliiVauch. = ca- ryophyllacea S m • O. speciosa DC. O. epithymum DC. O. Scabiosae Koch O. rubens Wallr. O Salvice Schultz O. laurina Bert. O. Teucrii Holl. O. Ritro GG. O. Artemisias Vauch. O. Crithmi Bert. O. Picridis Schltz. O. pubescens d'Urv. O . cernua Lœfl. O. miner Sutt. O. amethysteaThuill. O. castellana Reut. O. Hederae Dub. O. Cervariae Suard = brachysepala Schltz. O. Laserpitii - Sileris GG. O. major L. G. Phelipœa 1235. P. cœsia Reut. 1236. P. arenaria Walp. 29 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FKAISCE 449 1237. P. cœrulea Mey. 1262. P viscosa AU. 1238. P. olbiensis Coss. 1263. P. graveolens Heg. 1 239, , P. lavandulacea 1264. P. latifolia Lap. Schultz 1265. H. Auricula L. 1240. P. Muteli Reut. 1266. P. marginata Curt. 1241 . P. ramosa Mey. 1267. P. integrifolia L. I 242, . P. albitlora GG. 1268. P. AUionii Lois. Faiii. \XX. - Lentibulariese G • '. CORTUSA G. , PiNGUICULA 1269. G. Matthioli L. 1243 P. vulgaris L. G . Gregoria 1244. p. grandiflora Lamk. 1245. P. leptoceras Rchb. I 246. P. alpina L. 1247. P. lusitanica L. G. Utricularia 1248. U . intermedia Hayne 1249. U . minor L. i25o. U . vulgaris L. i25i. U. neglecta Lehm. Pam. XXXI . — Primulaceae • G . HOTTONIA 12 5?. H. palustris L. G. Primula 1253. P. intricata GG. 1254. P. grandiflora Lamk. 1255. P. officinalis Jacq. 1256. P. suaveolens Bert. 125;. P. elatior Jacq. 1258. P. Thomasinii GG. 1 259. P. farinosa L. I 260. P. longiflora Ail. 1261 . P. pedemontana Thom . 1270. G. Vitaliana Dub. G. Androsace 1271. A. helvetica Gaud. — bryoides DC. 1272. A. pyrenaica Lamk. A. alpina Lamk. A. pubescens DC. A. cylindrica DC. A. imbricata Lamk. A. lactea L. A. carnea L. A. Chamoejasme Host. A. obtusifolia AU. A. villosa L. A. maxima L- A. septentrionalis L. A. Chaixi GG. G. Cyclamen C. repandum Rchb. C. europaeum L. C. neapolitanum = hederœfolium Ait. 1288. C. balearicum Willd. 1273 1274 1275 1276 1277 1278 r 279 1280 1281 1282 1283 1284 1285 1286 1287 480 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 80 G. SOLDANELLA I 289 . S . Alpina L. 1290. S. montana Willd. G . Glaux 1291 . G. maritima L. G. ASTEROLINUM 1292.. A. stellatum Link. G. Lysimachia 1293. L. thyrsiflora L. 1294. L. Ephemerum L. 1295. L. vulgaris L. 1296. L. Nummularia L. 1297. L. nemorum'L. G. Trientalis 1298. T. europcsaL. G. CoRis 1299. G. monspeliensis L. G. Centunculus i3oo. G; minimus L. G. Anagallis i3oi. A. arvensis L. i3o2. A. caerulea Schreb. 1 3o3 . A. crassif'olia Thore i3o4. A. tenella L. G. Samolus i3o5. S. Valerandi L. Fam. XXXI I. — Globulariese G. Globularia i3o6. G. nudicaulis L. 1307. i3o8. 1309. i3io. i3i I . i 3l2. G. vulgaris L. G. Wilkommii Nym. G. cordifolia L. G. nana DC. G. Alypum L. G. spinosa L. Fam. XXXI. — Piantaginese 3i3. P. major L. 314. P. intermedia Gilib. 3i5. P. brutia Ten. 3 16. P. Gouani Gmel = Cornuti Gou. 317. P. média L. 3i8, P. Coronopus L. 319. P. crassifolia Forsk. 320. P. carinata Schrad. 32 1 . P. alpina L. 322. P. maritima L. 323. P. subulata L. 324. P. serpentina L. 325 P. albicans L. 326. P. Bellardi Ail. 327. P. Lagopus L. 328. P. lanceolataL. 329. P. argentea Chaix 330. P. montana Lmk. 33 1. P. fuscescens .Tord. 332. P. monosperma Pourr. 333. P. Psyllium L. 334. P. arenaria Werk. 335. P. Cynops L. G. LiTTORELLA i336. L. lacustris L. 31 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 451 Fam. XXXIV. — Plumba- gineae G. Plumbago I 337. P. europaea L. Fam. XXXV. — Staticese G. Armeria i338. A. majellensis Birss. 1339. A. ruscinonensis Gir. 1340. A. juncea Girard 1341 . A. maritima L. 1342. A. alpina Willd. 1343. A. pubinervis Boiss. 1344. A. cantabrica Boiss. 1345. A. bupleuroides GG. 1346. A. plantaginea Willd. G. Statice 1347. S. sinuata L. 1348. S. Limonium Rchb. 1349. S. serotina Rchb. i35o. S. rariftora Drej. i35i. S. virgata Willd. i352. S. pubescens DC. i353. S. girardiana juss. 1354. S. Dodartii Gir. i355. S. occidentalis Lloyd i356. S. duriuscula Gir. 1357. S. lychnidifolia Gir. i358. S. ovalifolia Poir. 1359. S- confusa GG. i36o. S. minuta L. i36i S. Dubyei GG. i362. S. bellidifolia Gouan i363. S. echioidesL. 1364. S. ferulacea L. i365. S. diffusa Pourr. G. LiMONlASTRUM i366 L. monopetalum Boiss. Sér. II. — Thalamiflorae Cl IV DISCIFLOR^ Fam. XXXVI. — Gelastri- nsB G. EVONYMUS 1367. E. ladfolius Scop. i368. E. européens L. Fam. XXXVII. — Staphy- leacese G. Staphylea 1369. s . pinnata L. Fam XXXVIII. — Ilicineœ G. Ilex 1370. /. Aquifolium L. Fam. XXXIX. — Cornese G. Cornus 1371. C. sanguinea L. 1372. C. masl.. Fam. XL. — Araliacese G. Hedera 1373. H. Hélix L. 452 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 32 Fam. XLI. — Umbellatse G Daucus 1374. D. gummifer Lamk. iSyS. D. maximus Desf. 1376. D. Gingidium L. 1377. D. Carota L. 1378. D. mauritanicus L. 1379. D. Bocconei Guss. i38o. D. muricatus L. G. Orlaya i38i. O. maritima Koch. i382. O. grandifloraHoffm. i383. O. platycarpos Koch G. TURGENIA 1384. T. latifolia Hoffm. G. Caucalis i385. G. daucoides L. G. TORILIS i386. T/nodosa Gaertn. 1387. T. leptophylla Rchb f. i388. T. Anthriscus Gmel. 1389. T. infesta Wallr. 1390. T. heterophyllaGuss. G. BiFORA 1391. B. testiculata DC. 1392 . B. radians MB. G. Thapsia 1393. T. villosa L. 1394. T. polygama Desf. G . Laserpititjm 1395. L. latifolium L. 1396. L. Nestleri Soy. Will- 1397. L. Panax Gouan 1398. 1399. 1400. 1401 1402, L. gallicum L. L. pruth'enicum L. L. Siler L. G. Siler S. trilobum Scop. G. Levisticum L. officinale Koch. G . Angelica 1403. A. pyrenaea Spreng. 1404. A. sylvestris L. 1405. A. ebulifolia Lap. 1406. A. heterocarpa Lloyd G . Selinum 1407. S. CarvifoliaL. G . Anethum 1408. A. graveolens L. G . Peucedanum 1409. 0. paniculatum Lois I4IO. P. parisiense DC. 141 1 . P. officinale L. I4I2. P. venetum Koch 1413. P. alsaticum L. I4I4. P. cervaria Lap. 141 3 . P. Oreoselinum Mœnch 1416. P. Schottii Bess, 1417. P. palustre Mœnch 1418. P. austriacum Koch 1419. E. lancifolium Lge. 1420 G. Palimbia P. Chahrœi Gaud. 33 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FllANCE 4o3 G. Imperatciria I42I . I. Ostruthium L. 1422. I. angustifolia Bell. G. Ferula 1423. F. nodiflora L. 1424. F. glauca L. 1425. F. Ferulago L. G . Opoponax 1426. 0. Chironium Koch G, Pastinaca 1427. P. ureas Requien 1428. P. sativa L. G. Heracleum 1429. H. Lecokii G. G. 1430. H. Panaces L. I43I . H. sphondylium L 1432 H. setosum Lap. 1433. H minimum Lamk 1434. H. alpinum L. G. Tordylium 1435. T. maximum L. 1436. T. apulum L. G. Gaya 1437. G. simplex Gaud. G . Crithmum 1438. G. maritimum L. Ci . Endressia 1439. E. Pyrenaica Gay. G. Meum 1440. M. athamanticum Jacq. 1441. M. Mutellina Gaertn. G. SiLAUS 1442. S. praiensis Bess. 1443. S. virescens Boiss. G. LiGUSTICUM 1444. L. corsicum Gay. 1445. L. ferulaceum Ali. 1446. L. pyrenasum Gouan 1447. L. sinapifolium Viv. G. Athamanta 1448. A. cretensisL. G. Trochiscanthes 1449. T. nodiflorus Koch G. Cnidium 1450. G. apioidesSpreng. G. Dethawia 145 1. D. tenuifolia Endl. G. Xatardia 1452. X. scabra Meissn. G. Seseli 1453. S. Hippomarathrum L. 1454. S. nanum Duf. 1455. S. elatum L. 1456. S. glaucum L. 1457. S. tortuosum L. 1458. S. montanum L. 1459. S. coloratum Ehrh. 1460. S. carvifolium Vili. 1461. S. Bocconei Guss. 4o4 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 34 G. LiBANOTlS 1483. B. gramineum Vill. 1462. 1463. 1464. L. montana G. L. Candollei Lge. L athamanthoides 1484. 1485. i486. 1487, B. B. B. B. fruticescens L. spinosum Gouan ranunculoides L. petrœum L. 1488. B. Gerardi Jacq. G. • Brignolia 1489. B. junceum L. 1465. B. pastinacœfolia 1490. B. affine Sadler. Berh. 149 1. B. tenuissimum L. G. Fœnigulum 1492. 1493. B. B. glaacum Rob. aristaium Bartl. 1466. F. officinale Ail. 1494. B. Odontites L. 1467. F. piperitum DC. 1495. B. rigidum L. G . ^THUSA. 1496. 1497. B. B. falcatum L. semicompositum 1468. JE. Cynapium L. L. G, . Œnanthe 1498. B. fruticosum L. 1469. Œ. crocata L. G . SiuM 1470. I47I. Œ. GE. pimpinelloidesL. fistulosa L. 1499. S. latifolium L. 1472- Œ . globulosa L. 1 G. Berula 1473. Œ, . Lachenalii Gmel. iSoo. B. angustifolia Koch 1474. Œ. , silaifolia DC. 1475. Œ. peucedanifolia G . PiMPINELLA Poil. 1476. Œ. Phellandrium Lamk, G. RlDOLFIA 1477. R. segetum Moris. G. BUPLEURUM 1478. B. rotundifolium L, 1479. B. protractum Link 1480. B. stellaium L. 1481. B. longifolium L. 1482. B. angulosum L. i5oi. P. Tragium Vill. i5o2. p. peregrina L. I bo3. P. magna L. i5o4. P. Saxifraga L. G. Carum i5o5. G. verticillatuni Koch. i5o6. G. Carvi L. 1507. G. incrassatum Lge. G. BUNIUM i5o8. B. Bulbocastanum L. iSog. B. pyrenaeum Lois. 35 CATALOGUE DES FLOKES LOCALES DE FKAiSCE 4S5 i5io. B. alpinum W. et K. G. tEgopodium i5ii. JE. Podagraria L. G. Ammi I 5 12. A. majus L. i5i3. A. Visnaga Lamk. G. SisoN i5i4. S. Amomum L. G . Falcaria i5 I 5. F. Rivini Host. G . Ptychotis i5i6. P. Thorei GG. iSiy. P. heterophylla Koch i5i8. P. ammoides Koch G. Trinia iSig. T. vulgaris DC. G. Petroselinum i520. P. segetum Koch G. Apium i52i. A. graveolens L. G. Helosciadium i522. H. inundatum Koch i523. H. nodiflorum Koch 1524. H. repens Koch i525. H. Crassipes Koch G. CicuTA i5?6. G. virosa L. G. Scan DIX 1527. S. PectenL. !528. S. hispanica Boiss. 1 529. S. australis L. 1 530. S. nodosa L. G. Anthriscus i53i. A. vulgaris Pers. i532. A. silvestris HofFm. i533. A. torquatus'Dub. = alpestris W. et G. G. CONOPODIUM 1534. G. denudatum Koch G. Chœrophyllum • i535. G. Villarsii Koch 1 536. G. hirsutum L. , 1537. G. bulbosum L. i538. C. aureum L. 1539. C. temulum L. G. Myrrhis 1540. M. odorata Scop. G. Pleurospermum 1541. P. austriacumHoflfm. G. MOLÔPOSPERMUM 1542. M. cicutarium DC. G. Physospermum 1343. P. aquilegifolium Koch G. Echinophora 1544. E. spinosa L. G. Smyrnium 1545. S. OIus atrum L. 1546. S. rotundiTolium DC. 1547. S. perfoliatum L. 456 CATALOGUE DES FLORES LOCALES DE FRANCE 36 G. CONIUM 1548. G. maculatum L. G. Cachrys 1549. ^- lasvigata Lamk. G. Hydrocotyle i55o. H. vulgaris L. G. ASTRANTIA i55i . A. major L. i552. A. minor L. G. Eryngium i553. E. viviparum Gay » 1554. E. maritimum L. i555. E. alpinum L. i556. E. campestre L. 1557. E. Spina-alba Vill. i558. E. Bourgati Gouan. G. Sanicula 1559. S. europaea L. Fam. XLII. — Adoxeœ. G. Adoxa 1^60. A. moschatellina L. Fam. XLIII. — Acerinese G. Acer i56i. A. pseudoplatanus L. i562. A. platanoides L. i563. A. manspessulanum L 1564. A. opulifolium Vill. I 365. A. campestre L. Fam. XLIV. — Resedacese G. Reseda i566. R. lutea L. 1567. R. Phyteuma L. i368. R. aragonensis Losc. 1569. R. Jacquini Rchb. 1570. R. suffruticulosa L. = alba L. 1371 . R. glauca L. 1372. R. Luteola L. G. ASTEROCARPUS 1373. A. sesamoides Gay I 574. A. Clusii Gay Cl. V. - SERTIFLORtE Fam. XLV. — Nymphœaceae G. Nymphœa 1575. N. alba L. G. NUPHAR 157Ô. N. luteum Smith 1577. N. pumilum Smith Fam. XL VI. — Ranuncu- lacese G. Atragene I 578. A. alpina L. G. Clematis 1 579. C. erecta L. I 58o. C. viticella L. i58i. C. Flammula L. i582. C. Vitalba L. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 457 LISTE DES CHAMPIGNONS SUPÈRiEURS OBSERVÉS JUSQU A CE JOUR DANS LA VIENNE Par M. J. PoiRAULT. (Suite) Gen. VI. — Collybia Fr. — {Collybic). radicata Relh. — [Col. enraci?ié). Dans les bois près des vieilles souches. — Automne. — AC. — Suspect. — Forêt de Moulière ; Couhc, i3 octobre 1899; Parc des Ormes; Fontaine-le-Comte, 18 octobre 1901; Roche- de-Brant, 29 octobre 1899. longipes Bull. — [Col. d long pied) Marasmius longipes Q.). Dans les bois, sur les racines ou les morceaux de bois en- fouis dansle sol. — Automne. — AC. — Comestible. — Nar- danne, près Loudun ; Bois de la ^Roche ; Mazais; La Chabois- sière; Mauroc; Bois de St-Pierre, 7 octobre 1899; Maison- Neuve, 25 octobre 1896. platypliylla Fr. — {Col. à feuillets larges). — Col. grammo cephala Q. Dans les bois sur les vieilles souches. — Eté-Automne. — C. Suspect. — Bois de La Roche ; Forêt de Moulière ; Bois de St- Pierre, 7 octobre 1899; Fontaine-le-Comte, g juin 1901. semitalis Fr. — [Col. des sentiers). Dans les bois de pins, aux bords des routes et des allées. — Automne. — R. — Suspect. — Bois de la Sablonnière, 21 octobre 1897 ' Fontaine-le-Comte 6 octobre 1899. fusipes Bull. — [Col. d pied, fusiforme). Dans les bois, en touffes sur les souches et au pied des arbres. — Eté-Automne. C. — Comestible à létat jeune. — Forêt de Châtellerault et de la Mareuil; Bois de. St-Pierre, 7 octobre 1899, etc. maculata Alb. etSchw. — [Col. tachetée). En groupes dans les bois, surtout de pins. — Automne. — AR. — Suspect. — Forêt de Moulière; Bois de St-Benoisi. -H 458 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE butyracea Bull. — [Col. butyreuse) . Dans les bois à travers les feuilles mortes. — Eté-Automne. C. — Suspect. — Forêt de St-Hilaire ; Maison-Neuve, 25 octo- bre 1896; Fontaine-le-Gomte, 2 5 octobre 1900; Forêt de Moulière; La Reinière, 19 octobre 1902. Var. phœopodia. — Agaricus phœopodhis Bull. — [Col. a pied châtain). Forêt de Moulière, 2 octobre 1901. velutipes Curt [Col. à pied velu)., Pleurotus velutipes Q. — Dans les bois sur les vieilles souches. — Automne-Hiver. -ce. hariolorum Bull. — [Col. des devins) Marasmius Q. Dans les bois en groupes nombreux sur les feuilles en décom- position. — Automne. — R. — Forêt du DefFend. conigena Fr. — [Col. des cônes). Sur les cônes de pins enfouis dans la mousse. — Automne. — AC. — Loudun, Forêt de Moulière près Bignoux. tuberosa Bull. — [Col. tubéreuse). Dans les bois près des vieilles souches et sur les champignons en décomposition. Lactaires, Russules. — AR. — Forêt de Moulière; Bois des Genêts, près Loudun ; Forêt de St-Hilaire, 28 octobre 1886 sur le Russula virescens. collina Scop. — [Col. des collines). Dans les prés, les pâturages, aux bords des chemins. — Prin- temps-Eté. — Comestible. — Antran; Châtellerault. xanthopus Fr. — [Col. à pied jaune) . Dans les bois de pins. — Eté-Automne. — R. — Environs de Loudun (Bernier). numraularia Bull. — [Col. nummularia). En groupes sur les troncs moussus et les feuilles mortes. — Eté-Automne. — Bois de Prault, près Loudun (Bernier). clavus L. — [Col. en forme de clou). Dans les bois sur les vieux troncs, les feuilles, les rameaux et ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 459 les vieux cônes de pins enfouis dans la mousse. — Hiver-Prin- temps-Automne. — AR. — Comestible. — Forêt de Moulière. acervata Fr. — (Col. entassée). C. erythropus Q. En groupes dans les bois sur les brindilles et les feuilles tom- bées. Eté'- Automne. — AR. — Comestible coriace. — Forêt delà Guerche, 6 juillet 1902. « dryophila Bull. — [Col. dryophile) qui aime les bois de chênes. En groupes dans les bois, parmi les feuilles tombées. — Eté- Automne. — C. — Comestible. — Loudun ; Bois de Ligugé ; Croutelle; St-Benoist ; Bois de St-Pierre ; Forêt de Châtelle- rault; Maison-Neuve, 4 mai et 21 octobre 1902, etc. var. aquosa Fr. — [Col. aqueuse). Dans les bois ombragés parmi les mousses. — Printemps- Automne. — R. Coulombiers. rancida Fr. — [Col. rance). En groupes dans les forêts, surtout de pins. — Automne. — R. — Suspect. — St-Benoist. muscigena Schum. — [Col. des mousses) Mycena Q. Dans les bois ombragés à la base des troncs moussus. — Eté- Automne. — R. — Bois de Seneuil, près Loudun (Bernier). Gen. VII. — ^Mycena ¥v. [Mycèné). pelianthina Fr. — [M. violet noirâtre) M. denticulata Q. Dans les bois sur les feuille mortes. — Eté- Automne. — R. — Loudun (Bernier). elegans Pers. — (M. élégante). Sur les samares du frêne et les aiguilles des pins. — Au- tomne. R. — Environs de Loudun (Bernier). pura Pers. — [M. pure). Dans les bois. — Automne. — CC. — 'Suspect. — Bois de St-Benoist ; — Forêt de St-Hilaire ; Maison-Neuve, etc. 460 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Seynii Quel. Sur les cônes de pins, dans les fossés. — Automne. — AR. Forêt de Moulière ; Bois de St-Pierre. adonis Bull, (M. a^fon/s) élégante. Sur les feuilles mortes dans les bois humides. — Automne. — RR. — Nardanne, près Loudun (Delastre) . lineata Bull. — (M. rayée). Dans les bois ombragés parmi les mousses. — Automne. — R. — Loudun (Bernier). flavo-alba. — Fr. — [M. blanc jaunâtre). Lieux humides parmi les mousses. — Eté-Automne. — RR. — Environs de Loudun. (Bernier). lactea Pers. — (M. blanc de lait). En groupes. Dans les bois de pins. — Automne. — Loudun (Bernier) ; Forêt de Moulière. gypsea Fr. — (M. couleur de plâtre) . En groupes sur les brindilles de bois mort et sur les vieux troncs d'arbres. — Été-Automne. ~ R. — Loudun (Bernier). excisa Lasch. — [M. atténuée). En touffes sur les souches des forêts de pins. — Eté-Au- tomne. — R. — Loudun, bois sur la route de Moncontour, 8 octobre 1872 (Bernier). rugosa Fr. — (M. rugueuse). Sur les vieux troncs et les vieilles souches dans les bois. — Eté-Automne. —AC. — Bois de La Roche; Forêtde Moulière; Bois de Verrières, près Loudun; Fontaine-le-Comte, 20 octobre 1900. galericulata Scop. — (M. en casque). En touffes sur les vieux troncs et les vieilles souches. — En toute saison. CC. — La Trémouille ; Ligugé ; Forêts de Chà- tellerault et de Moulière; La Reinière, 17 octobre 1902, etc. ACADÉMIE m GÉOGUAPIUE DOTAMIQUE 461 polygramma Bull. — (M. d stries nombreuses). Cespiteux sur les vieux troncs et les vieilles souches. — Eté- Automne ce. — Bois de La Roche; Bois de Mazais; La G''- Vallée, 23 octobre 1892; Forêt de Moulière, 12 septembre 1902 etc. inclinata Fr. — (M. inclinée). En touffes sur les vieux troncs dans les torêts. — Efé-Au- tomne. — R. — Bois de Verrières, près Loudun, novembre 1874 (Bernier). parabolica Fr. (M. inclinée). En groupes sur les vieux troncs, principalement de pins. — Hiver-Automne. — RR. — Bois de La Roche. epipterygia Scop. — [M. epiphylle). Sur le terreau et les feuilles mortes dans les forêts et les bruyères. — Eté-Automne. — AC. — Bois de La Roche; Forêts de St-Hilaire et de Moulière ; Loudun; Maison-Neuve, 25 octobre i885, 1896. sanguinolenta Alb.etSchw. — [M. sanguinolente). En groupes parmi les mousses et aiguilles de pins. — Eté- Automne. — RR. — Loudun (Bernier). galopus Pers. — [M. à pied laiteux). Sur la terre parmi les mousses dans les bois d'arbres verts. — AC. — Forêt de Moulière. alcalina Fr. — [M. alcalina). En groupes dans les bois au pied des vieux arbres. — Loudun, Bois de St- Pierre, septembre-novembre 189g. atro-cyanea Batsch. — [M. d'un noir bleu). Dans les bois sur les aiguilles et les brindilles des pins. — R. — Forêt delà Guerche, 6 juillet 1902. filopes Bull. — [M. à pied filiforme) . Dans les bois parmi les feuilles et les mousses. — Eté- Automne. — C. — Loudun ; Bois de La Cassette ; Nouaillé ; Forêt de Châtellerault, etc. 461' ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE speirea Fr. — (M. brime) Omphalina speirea Q. En touffe sur les vieux troncs moussus. — RR. — Loudun (Bernier). acicula Schœf. — (M. aciculé). Sur les feuilles mortes et les brindilles dans les bois. — Automne. — AR. — Bois de Silly, près Loudun. mucor Batsch. Sur les feuilles en décomposition, et les graminées dessé- chées. — R. — Forêt de St-Hilaire. corticola Schum. — (M. dus écorces). Sur les vieux troncs parmi les mousses et les lichens. — Automne-Hiver. — CG. hiemalis Osbeck — (M. d'hiver). Sur les écorces des vieux arbres, les troncs moussus à la fin de l'automne et pendant tout l'hiver. — CC. Gen. VIII. — Omphalia Fr. [Omphalie) [Omphalina Q.). pyxiotata Bull. — (O. en forme de boite). Dans les bois et les prés. — Eté-Automne. — AG. ^ St- Benoist ; Béruges, etc. epichysium Pers. Sur les bois humides et les troncs pourris. — Eté-Automne. R. — St-Benoist. philonotis Lasch. — (O. des marais). Dans les marais parmi les sphaignes — Printemps-Eté. — AR. — Forêt de la Guerche, 6 juillet 1902. umbellifera L. — (O. en forme d'ombrelle). Dans les bois et les bruyères sur les troncs pourris. — Prin- temps-Eté-Automne. — R. — Bois de Frédilly, près Loudun (Bernier) ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 463 umbratilis Fr. — (0. ombralilé). Sur la terre, dans les fossés et les chemins. — Eté-Automne. — R. — Forêt de Moulière, 29 octobre 1901. setipes Fr. — (O. à pied grêle). Sur la terre parmi les mousses dans les bois de pins. — Eté- Automne. — AC. — Forêt de Moulière; Mignaloux. fibula Bull. — (O. en forme de fibule). Dans les lieux humides parmi les herbes et les mousses. — Eté-Automne. — AC. — Dardonne près Loudun ; Bois de la Roche; Bois de St-Pierre, 7 octobre 189g. Gen. IX. — Pleurotus Fr. — [Pleurote). Calathinus et Pleurotus Q. dryinus Pers. — {PI. des chênes). Sur les troncs d'arbres, chênes, pins. — Eté-Automne. — R. — Forêt de Moulière, 8 octobre 1902. corticatus Fr. — {PI. des écorces). Sur les vieux troncs. — Eté-Automme. — R. — Bois Leroy, près Loùdun (Bernier). ulmarius Bull. — {PL des ormes). Gyroph. Q. Sur les troncs des arbres languissants. — Automne. — AC. ' Comestible. — Loudun ; Blossac ; Lusignan, etc. subpalmata Fr. — {PI. palmé] Gyr. palmata Q. En touffes sur les arbres vivants ou morts. — Automne. — R. — Bois Leroy, près Loudun (Bernier). olearius Fr. — [PI. de V Olivier) PL phosphoreus Q. En touffes sur les souches de chênes coupées. — Eté- Automne. — RR. — Vénéneux. Hymenium phosphorescent dans l'obscurité. — Bois au-dessus de la Maison-Coupée, i3 août 1901 ; Mignaloux. Eryngii DC. — {PI. de VEryngium — Oreille de chardon) PI. cardarella Q. 464 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Sur les vieilles tiges du chardon Roland. — Automne. — CG. — Comestible excellent. — Coteaux de La Cassette, 2 novem- bre 1896 ; St-Benoist ; Lavergne ; Moulin ; Le Genèbre, i3 no- vembre 1898; Les Ormes, etc. cornucopise Paul. — Quel. p. 334. PI. sapidus Kalch. Cespiteux sur les vieilles souches, orme, frêne, chêne. — Eté- Automne. — AC. — Comestible. — Poitiers; Lusignan; Bois de St-Pierre,etc. ostreatus Jacq. — [PI. ostracé) en forme d'écaillé dliuUre. Cespiteux sur les vieux troncs d'arbres, tilleuls, peupliers, ormes, etc. — Automne-Hiver. — GC. — Comestible à V état jeune. — Loudun ; Poitiers ; Lusignan ; vallée de la Boivre, etc. var. glandulosus [PL glanduleux) . Sur les troncs des vieux arbres. — Automne-Hiver. — CG. Comestible. — Forêt deMoulière; Blossac; Maison-Neuve, 3i décembre 1895, etc. salignus Fr. {PI. du saule) PI. conchatus Q. Sur les vieux troncs de saule. — Automne-Hiver. — AR. — Comestible. — Poitiers, Leigné-sur-Usseau ; Loudun. geogenius DG. — [PI. terrestre). Sur la terre, dans les bois près des souches. — Automne. — AR. — Suspect. — Bois de La Roche; Nouaillé; Verrières, près Loudun; Forêt de Moulière, 2y septembre 1902. petaloides Bull. — [PI. pétaloide). Solitaire ou en groupes sur les vieilles souches dans les bois. Eté-Automne. — AC. — Comestible . — Forêt de la Guerche ; Les Ormes; Loudun; Bernagout, 10 octobre 1894; Forêt de Moulière, 7 novembre 1901 ; La Sablonniére, septembre 1902. nidulans Pers. — [PI. en forme de nid) . Sur les bois pourris, pin, hêtre, etc. — Automne. — RR. — Forêt de Châtellerault. applicatus Batsch, — [PI. appliqué) Calathi?ius Q. Dans les bois sur les troncs pourris ou coupés . — Printemps- Eté-Automne. — GC. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 46.*> Essai sur la Géographie botanique du Beaujolais Dans les temps reculés de l'histoire, le Beaujolais [Bellojo- censis ager) était une petite province dont la première capitale, Beaujeu, est désignée dans les chartes sous les noms de Belli- jocum, ou Bellijovium. Il s'étendait au nord du pays lyonnais aux dépens duquel il avait été en partie formé, et il était lin>ité au levant et au couchant par les deux grandes voies fluviales de la Saône et de la Loire. Malgré ses vicissitudes nombreuses, son histoire tient en quel- ques lignes: Ce fut, avant la domination romaine, le pays des Ségusiaves. Il passa successivement des mains des Burgondes, qui s'en étaient emparé quand ils envahirent les Gaules au milieu du V^ siècle, dans celles des rois de Provence, jusqu'à ce que « pour le bien de la paix et d'un commun accord », dit le chanoine F. Cucherat {Les origines du Beaujolais, Lyon 1886) « on créa, vers le milieu du x*' siècle, un petit pays souve- « rain et neutre, embrassant une certaine étendue de territoires « détachés des comtés de Màcon et de Lyon, du pays de Tour- te véon et du diocèse d'yVutun ». Le vieux prince Wilhelm, comte de Forez, qui tenait le gouvernement de Beaujolais, des libéralités de Bozon, roi de Provence, désigna Béraud, son fils puîné, pour fonder la dynastie de la première maison de Beau- jeu, dont la puissance devait égaler plus tard celle des plus grandes maisons du royaume de France. « Au royaume de France ne soûlait avoir que trois baronnies : Bourbon^ Coucy et Beaujeu ». [Grand Coutumier). Avec Edouard II, mort sans postérité, tout au commencement du xve siècle (1400), s'éteignit la première Maison de Beaujeu ■ dont les possessions, qui s'étendaient alors sur la plus grande partie du pays de Dombes, passèrent à la Maison de Bourbon. Puis le Beaujolais ayant été confisqué par François P"", celui-ci le céda à Louise de Savoie, sa mère (i 525 ?). Quelques années plus tard (i56i), le Beaujolais et la souve- raineté de Dombes faisaient retour à la Maison de Bourbon, restitués par le roi François II à la célèbre famille de Mont- pensier. Enfin, apporté en dot à Gaston d'Orléans, frère du roi 35 466 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Louis XIII, il resta en apanage aux princes de cette puissante Maison, jusqu'à Textinction définitive du droit fe'odal. * C'est sur le gigantesque rocher de Pierre-Aiguë^ qui domine les gorges porphyriques de TArdière, que Béraud, qui jeta les bases du petit État, songea à accrocher sa redoutable demeure. Les seigneurs qui lui succédèrent en garantirent les approches en semant la route de la plaine de fiefs et de castels. Il ne reste plus rien de l'altière féodalité de ces lieux, que des ruines informes et méconnaissables, pitoyables vestiges d'une puissance déchue. Mais le pays a survécu à ses causes dispa- rues; il est resté dans le langage et dans la tradition ; il existe ! Est-ce donc une région naturelle ? * Une région naturelle est, dit-on, un territoire dont l'ensemble des caractères, combinés et complexes, constitue une entité homogène et distincte des régions voisines. L'orographie, l'hy- drographie, la flore peuvent, soit ensemble, soit isolément, réa- liser des régions naturelles. Mais c'est la géologie surtout qui imprime à un pays son caractère propre, ce je ne sais quoi qui le distingue tout de suite du pays voisin. Il est remarquable, en efifet, que la nature géologique du sol influe d'une manière très évidente, non seulement sur le relief montagneux, l'importance et la direction du réseau hydrogra- phique, la nature et l'exubérance de la végétation, mais encore et jusque sur les animaux et sur l'homme lui-même, dont la force, la vigueur, le tempérament, sont intimement liés à la nature et à la fertilité du sol. On a pu dire, même, que « l'histoire d'un peuple, ses progrès « dans la civilisation et jusqu'aux moindres détails de ses habi- « tudes, sont en relation étroite avec la composition minéralo- « gique du sol qu'il habite » (i). C'est donc la géologie qui, par répercussion, crée les régions naturelles. Est-ce le cas pour le Beaujolais ? (i)Nivoit : Cours de géologie. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 467 Géologiquement, le relief du pays donne lieu à deux interpré- tations assez différentes, selon qu'on regarde certaines vallées à orientation N.-S. très nette — particulièrement la vallée de l'Azergues — comme des vallées de plissement, produites par les grands mouvements orogéniques ou, au contraire, comme des vallées d'érosion n'ayant, par conséquent, avec le relief pri- mitif, que des relations indirectes et confuses. Si l'on adopte la première opinion, on admet implicitement un ralentissement considérable de la poussée alpine qui aurait mas- qué la direction des premiers plissements, « Les lignes domi- « nantes de l'orographie, dit en effet M. Michel-Lévy (i), sont « dues aux soulèvements tertiaires ». Le Beaujolais serait ainsi un pseudo-anticlinal tertiaire, admi- rablement limité à l'est par la vallée de la Saône, à l'ouest, par celle de la Loire, normalement attaché et parfaitement parallèle aux grandes failles et aux voûtes tertiaires des côtes mâconnaise, châlonaise et charollaise (2). Les confins septentrionaux, cepen- dant, sont très obscurs et difficiles à saisir, sauf la transition géologique du massif cristallin, aux collines calcaires de Fuisse, Pouilly, Solutré. Mais c'est au midi, surtout, qu'il est malaisé de fixer au Beau- jolais, une limite rigoureuse, si l'on reste placé dans l'hypothèse d'un relief tertiaire. Rien de plus confus, en effet, que cette sorte de socle dont le mont Boncivre est le point culminant (1004 m.), dans lequel aucun alignement n'existe plus ; ce n'est pas un chaînon, mais une masse, un nœud orographique où convergent de nombreux torrents, où nulle vallée ne se dessine; c'est une zone de transition entre la chaîne hercynienne du Lyon- nais et cet ensemble considérable qui se déploie avec une direc- tion N.-S. très nette jusqu'au plateau charoUais et dont la pous- sée alpine a rectifié l'orientation première. Il serait donc aussi difficile de rattacher ce massif à la chaîne beaujolaise que de la séparer du Lyonnais, si la pétrographie et la botanique ne venaient ici au secours delà géologie. (i) Michel-Lévy : Le Morvan et ses attaches avec le massif central . (Ann. Géogr. nov. 1898). (2) Michel-Lévy : loc. cit. 468 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Au point de vue pétrographique, en effet, les roches schis- teuses du massif de Tarare, à cause de leur métamorphisme intense, se rapprochent beaucoup plus de la confusion étrange du subtratum beaujolais que des roches nettes et si typiques du Lyonnais. Fondamentalement, la flore des deux pays, tararais et lyon- nais, est la même; c'est bien, de part et d'autre, cette végétation silicicole, caractéristique des sols granito-gneissiques, porphy- riques ou schisteux ; mais si l'on descend dans les détails, on remarque entre eux plus de différence que de ressemblance . C'est d'abord la présence du Sapin dans les montagnes tararaises et, par répercussion, celle de plusieurs espèces, endémiques en quel- que sorte, de cet arbre qu'elles accompagnent à peu près cons- tamment (i) ; on pourrait citer, au hasard de la mémoire : Ana- gallistenella, Doronicum cordatian, Stellaj-ia nemoralis^ Sorbus aiiciiparia, qui, en même temps que le Sapin, manquent au Lyonnais. C'est ensuite l'existence sur les gneiss secs et chauds de cette dernière région, d'une foule de plantes d'origine méri- dionale, qui achèvent la dissemblance des deux flores. Enfin le climat et surtout l'abondance des précipitations, ten- dent encore, comme on le verra plus loin, à rapprocher le mas- sif de Tarare de la montagne beaujolaise. Si, au contraire, on regarde la haute vallée du Rhins et de la Trambouze et celle de l'Azergues comme le simple résultat du travail des eaux sur le relief primitif, la délimitation du pays est toute autre. On se trouve, dès lors, en présence d'une série de plissements ayant tous conservé la direction S.-O. N.-E. de la chaîne hercynienne dans laquelle l'Azergues et les vallons laté- raux du Rhin et de la Trambouze, ne sont plus que des acci- dents secondaires dus à l'éi'osion consécutive et aux failles qui ont disloqué le pays. La vallée du Gier, celle de la Brevenne, celle de la Bourbince, jalonnées de dépôts houillers plus ou moins puissants (Saint- Etienne, Rive-de-Gier, Ste-Foy, l'Argentière, Courzieux, l'Ar- bresle, le Creuzot, Montceau-les-Mines), sont autant de dépres- (i) En vertu des lois d'association végétale, si bien mises en lumière par M. le D' Magnin {Ann. soc. bot. Lyon, i883 ; G.-R. des séances p. i8g). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 469 sions marquant le fond des synclinaux hercyniens, dans lesquels se sont accumulés les végétaux charriés par les torrents de l'épo- que carbonifère. Les lambeaux houillers delà vallée de l'Azer- gues, celui de Ste-Paule, tout au moins, ne seraient-ils pas eux- mêmes les témoins d'un pli synclinal parallèle à la Brévenne ? C'est, en effet, dans la disposition concordante des chaînons montagneux qu'a dessinés le soulèvement carbonifère, ou.plutôt dans la série de dépressions parallèles qui en ont été la consé- quence, qu'il faudrait rechercher une délimitation raisonnable du pays ; et si nous avions pensé être quelque peu suivi dans une voie sans doute un peu périlleuse, c'est, au sud, à la vallée même de la Brévenne dont la basse Azergues n'est, en réalité, que le prolongement naturel, et c'est au nord, à celles du Sor- nin et de la Grosne, que nous aurions aimé à fixer les limites du Beaujolais. Au surplus, M. Cl. Roux, dans ses Etudes géologiques ourles Monts Lyonnais (i), n'a-t-il pas, lui-même, limité à la Brévenne, son Lyonnais tectonique ? Or, à moins d'intercaler entre le Lyonnais et le Beaujolais, une région tout à fait secondaire, le Tararais, ne faut-il pas confiner la montagne beaujolaise à cette même vallée de la Brévenne ? Rappelons subsidiairement, que Griiner lui-même a placé Saint-Galmier en plein Beaujolais. Nous ne serions donc plus, comme dans l'hypothèse précé- dente, en face d'un faux anticlinal tertiaire, mais d'une longue voûte hercynienne limitée au N.-O. et au S.-E. par deux dépres- sions carbonifères dont subsistent des témoins irrécusables : les entassements houillers de Dun, de Ste-Foy et de l'Arbresle. Mais cette interprétation apporterait une telle perturbation dans ce que l'on est accoutumé à considérer comme les vérita- bles limites du pays, que nous y renonçons volontiers. • ♦ ♦ Au point de vue géographique, le Beaujolais se présente sous un double aspect: à la base, étendu au pied d'une haute mu- raille montagneuse, qui lui fait comme un vaste écran contre les souffles brutaux venus du nord, le Bas-Beaujolais — celui des gourmets — qui étale au soleil brûlant du solstice, ses pam- (i) In Ann. Soc. Linnéenne de Lyon, 1896- 1901. 470 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE près, vieux comme le pays lui-même. Au-dessus, plus pauvres et plus sévères, les pentes de la montagne, couvertes de forêts, de genêts, de bruyères ou de vastes labours : c'est le Beaujolais des touristes et des pastoureaux.. On s'est trompé, pourtant, quand on est venu parler de disso- ciation^ dans le sein même du pays, entre le haut et le bas Beau- jolais (i). La distinction est toute nominale et sans réalité objec- tive. Il n'y a, entre les deux zones, aucune barrière de quelque nature que ce soit. Il est impossible aussi, de prendre au sérieux la dualité économique qu'on s'est plu à créer entre le vignoble et la montagne, dont les rapports sont constants et les liens étroits. N'est-ce que l'existence d^nn Syndicat agricole du Haut- Beaujolais ? Mais, ce groupement au lieu d'isoler les intérêts économiques de la montagne, rapproche au contraire les inté- rêts communs de la plaine et des hauteurs. Géométriquement, ses limites coupent nettement Taxe de la montagne au lieu de lui être parallèles (2): c'est le contraire, à peu près, de ce qu'on a voulu démontrer. Il semble qu'il eût été sage, avant de faire de l'existence de cette organisation économique, une preuve de séparation entre le haut et le bas pays, de voir avec un peu plus de soin, quels sont les territoires qui la forment. Cependant, M. Privât, qui n'est pas beaujolais, est excusable de n'avoir pas compris le sens vrai des mots haut et bas Beaujo- lais. Parlant d'un pays dont l'étendue altitudinale n'est pas moindre de 800 m. en pente brusque et continue, il était tout naturel qu'il plaçât le Haut-Beaujolais à la partie culminante du massif et le Bas-Beaujolais à sa base. C'est bien ainsi, en effet, que ces mots devraient être compris ei c'est bien ainsi que nous les comprenons nous-même. Pourquoi la tradition populaire le veut-elle autrement ? En fait, le haut et le bas Beaujolais, sont (i) P. Privat-Deschanel : Le Beaujolais {un pays de la vieille France) Bull. Soc. Se. nat. Tarare 1901. (2) Le Syndicat agricole du Haut-Beaujolais omprend, en effet, outre les cantons de Lamure et de Monsols, dont l'ensemble du territoire est dans la zone supérieure, la totalité de celui de Bcaujeu qui s'étend, à l'est, jus- qu'aux limites mêmes du département, voisines de la Saône et qui com- prend les communias entières de Régnié, Villié-Morgan, Thiroubles, Jullié- nas et Fleurie. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 471 déterminés non par l'altitude supramarine, mais par la latitude et sont séparés par une ligne qui passerait à peu près à Bel- leville, Lamure et Thizy. M is, même envisagés dans leur véritable sens géographique, les deux zones ne s'opposent pas l'une à l'autre, au double point de vue du climat et de la végétation. C'est le sort commun à tous les pays ayant une grande étendue ahitudinale, que d'offrir dans leurs régions élevées, un climat plus sévère et une végétation plus rustique. Il n'y a pas là le moindre contraste ni la plus petite opposition; c'est un changement progressif, sans transi- tion brusque, risquant de compromettre l'unité du pays. Cependant, même liées Tune à l'autre, ces deux parties, évi- demment dissemblables, du Beaujolais, ne réalisent pas tout à fait ce cachet, cette allure particulière qui caractérisent une région naturelle. Si, a l'est, le pays se distingue bien de la Bresse, sa voisine ; si a l'ouest, le cours de la Loire suffit à le distinguer du Forez, au midi, la montagne beaujolaise ressemble étrange- ment — à quelques détails près — à la montagne lyonnaise, et les coteaux calcaires de LaChassagne etdu Bois-d'Oingt sont le pendant du Mont d'or lyonnais ; au nord, les côtes mâconnaises sont le prolongement, sans transition, des coteaux beaujolais. * Au contraire et dans un ordre d'idées différent, si au point de vue économique ou industriel, il n'y a qu'une petite partie de la montagne beaujolaise qui, à cause des mauvaises condi- tions qui lui sont faites par un sol d'une extrême aridité, a demandé à l'industrie les ressources que la terre lui refuse, il faut bien reconnaître que les bas coteaux du versant ligérien — si on les considère comme beaujolais — sont totalement distincts des territoires agricoles du reste du massif. L'industrie est donc, de ce côté, une cause de séparation dans le sein même du pays. Les données de l'histoire, mieux que la géographie physique, expliquent notre Beaujolais actuel, mais elles sont impuissantes, quand même, à en faire une région naturelle. Au moment de la plus grande puissance de ses princes, les confins du Beaujolais furent très lointains. Son domaine s'éten- 472 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE dait de la Saône à la Loire et même au-delà du fleuve. Au midi, cependant, la domination de la maison de Beaujeu ne dépassait pas le territoire inclus de VAger Dinicensis, (Denicé) de'taché à son bénéfice du comté de Lyon et au nord VAger Monciocensis (Monsols) ; puis son influence se limita vers l'occident à la vallée de la Trambouze ; ce sont à peu près les limites de notre cir- conscription administrative actuelle, c'est-à-dire de l'arrondis- sement de Villefranche, Tout cela, on le voit, est on ne peut plus fictif et artificiel. Il nous reste à parler d'un autre Beaujolais — et non le moin- dre — celui qui a porté jusques aux limites mêmes de la civilisa- tion, la renommée non usurpée de'notre vieille terre ségusiave : nous voulons dire le Beaujolais viticole, le vignoble. « Le nom de Beaujolais, dit un auteur, éveille dans Tesprit, « ridée d'un pays plantureux, couvert de riches vignobles et de « jolis villages, parsemé de châteaux et de villas coquettement « étages sur de riants coteaux. » C'est vrai pour une partie res- treinte du pays, celle qui s'étend depuis les prairies de la Saône, jusqu'aux dernières ondulations des coteaux, et pour beaucoup, le Beaujolais tient tout entier dans ces terrasses généreuses où coule à flot, septembre venu, l'enivrante liqueur qui réjouit le cœur de l'homme jusqu'à la plus joyeuse ivresse. Ces riches coteaux sont presque uniformément granitiques ; ils présentent dit M. Michel-Lévy, l'exemple le plus net de la concordance du soulèvement carbonifère avec la composition géologique du sous-sol. Et c'est peut-être, en effet, le seul témoin véritablement indiscutable en tant que conséquence dynamique, du grand phénomène orogénique qui avait donné au pays son relief primitif. Et c'est tout ce que nous retiendrons, pour le moment, de ce Beaujolais fameux, mais essentiellement, artificiel, sur lequel nous aurons occasion de revenir plus loin. Nous avont rappelé toutes ces interprétations du nom de Beaujolais, pour montrer que ce pays est trop divers pour être une véritable région naturelle. L'interprétation purement tecto- nique réaliserait bien cette condition et c'est malheureusement la seule qui nous soit interdite. [A suivre). M. Aubin Le Secrétaire perpétuel, Gérant du aBulletin-n .-H. LÉVEILLÉ. Imp. de l'Institut de Bibliographie (Ane. Maison Monnoyer). — viI-igoS. 12* 'Année '3* Série) Nos 167-168 le'- Octobre, i"'' Novembre igoS BULLETIN DE LACADÉMI NATIONALE de Géographie Botanique LE MONDE DES PLANTES ^' CJe niiniéro a purw le S Ootobi»© 1003 I SOMMAIRE DU No» 167-168 Nominations à la médaille scientifique internationale. Note sur VEttphorbia teniiifolia Lmk, MM. J.-P. Delmas et Alfred Reynier. Note sur l'acclimatation de l'/l^oZ/a yi7;C!(/oiie5 Lam, dans le nord delà France, M. L. DucAMP. Liste des champignons de la Vienne [fin), M. J. Poirault. Planlae Bodinicrianae. Composées, |sîaYc). M. Eug. Vaniot. Carex du Japon [suite), MM. H. LÉvEiLt.É et Elug. Vaniot. Herborisations dans les Alpes-Maritimes, M. G. Vialon. Note sur quelques espèces du genre Peciicularis, M. Bonati. I)iagnoses différentielles de quelques carex des environs du Mans, M. Eug. Vaniot. Catalogue raisonné des Plantes indigènes du bassin de la Haute-Ariège, M. Mak- cailhou-dWymeric. Tribulations d'un Rubus, M. Anib. Gentil. Excursions batologiques dans les Pyrénées [suite), Conclusions, M. H. Sudre. LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (typographie monnoyer) 12, Place des Jacobins, I2 1 9 03 Le numéro de Janvier contiendra le Compte-rendu de la session du\ Cantal et la liste des Membres de l'Académie. Nou? comptons commencer, en i904, la Monographie très complète des CAREX FRANÇAIS. ^^^^^^^^^^^^^^^^^ Nous rappelons que le Kecoiivï-ement de la Clotiisa- tioii de lOO^ aura lieu, coraine d'usage, dans la première quinzaii^e cle Décembre. Secrétariat-Eédaction , IKiie de Floi-e, T Nos Collègues hors France peuvent nous adresser leurs cotisettions soit par la poste, soit I*iVYi^BLES A\J MA^S, au COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE, à la SOCIÉTÉ GÉNÉ- RALE, ou au CRÉDIT LYONNAIS. I>EI»OXS S Abonnement ; 12 fr. ; Le numéro : 1 fr PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médi- cale et scientifique, 20, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fils, 19, rue Haute- feuille. LONDRES W. DuLAU and C°, Foreign booksellers, Sy, Soho Square. William Wesley and C°, 28, Essex Street, Strand . BERLIN, S. W. 46 Gebrtider Borntraeger, Schôneberger- strasse, 1 7, a. Dépositaire pour V Alle- magne et r Autriche. NEW^YORK Ph. Heinsberger, i5, First Avenue. Mouvement de l'Herbier De M. C. Pau, le Callitris guad?'ivalvis Vent., nouveau pour l'Europe. De M. Andréas Kneucker, directeur de VAllgemeine Botanische Zeitschrijt, la livraison XI de ses Carices exsiccatae et la livraison V de ses Cyperaceae et Juncaceae exsiccatae. De M. I. DôRFLER, directeur de la Wiener botanischen Tauschanstalt, 37 Renonculacées. De M. AuTRAN, de Buenos-Aires, un lot d'espèces américaines et trois Ono- théracées. De iVi . S.-B. Parish, de San-Bernadino (Californie^ un lot important de plantes américaines parfaitement desséchées comprenant, avec couleurs conser- vées, notamment des Renonculacées, Onothéracées et Carex, De MM. GuiGNARD, de Melun, Climaphila maculata. De M. Lavergne, Draba ai\oides f. elongata Host. Du Frère Héribaud, Saxifraga hieracijolia. i pied et des Diatomées. De M. Arechavaleta des Onothera et Jussiaea de l'Uruguay. De M. l'abbé Planés, des Renonculacées, Onothéracées et Cypéracées de la Palestine. De Mlle Marguerite Beleze, un important lot de plantes. De M. R. Potier de la Varde, Dia?ithus Armeria L. f. virescens Corb. I ( 12" Année (3« Série) N"' 167-168 i*"" Oct.-i"Nov. iqo3 BULLETIN DE L'ACADEMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE MÉDAILLE SCIENTIFIQUE INTERNATIONALE Par décision, en date du 6 août, sont nommés dans la médaille scientifi- ques à la deuxième classe : La Société la Haute-Auvergne d'Aurillac. A la troisième classe : MM. Bigot, de Caen, pour l'ensemble de ses travaux de géologie; Deleuil, de Marseille, pour ses recherches botaniques ; D' Pradenhes, d'Aurillac, pour ses recherches botaniques; ^ -^«RRAR- A. Lauby, de Glermont, pour ses travaux de paléo-botanique. ,,^^. '• Le Directeur, TREUB. QAKU^Î^ Note sur l'EUPHOilBIA TENUIFOLIA Lmk Historique et Aire d'extension. — Liotard, de Saint-Etienne- de-Crossey (Isère), botaniste du xyiii*^ siècle, 1729- 1796, fut l'inventeur de cette Euphorbe, communiquée par lui à De La- marck; cueillie, lui dit-il, «dans les montagnes voisines du mont Ventoux». L'unique exemplaire permit de se rendre compte que c'e'tait une espèce nouvelle et elle reçut, en 1786, dans le Dictionnaire Encyclopédique^ partie Botanique, le nom d'Euphorbia tenuifolia Lmk ; sa description y est succincte. De son côté, Villars trouva la même Euphorbe en Dauphiné. Il la décrivit non moins incomplètement et l'appela, dans le Flora Delphinalis : E. gramiitifolia « foliis lineari-gramineis » ; dans V Histoire des Plantes du Dauphiné : E. leptophylla (? Ti- tfrymalus leptophyllos Mathioli Dalechamps). Un troisième ad- jectif spéci6que est donné par une étiquette de l'herbier de Vil- lars qui toutefois n'a pas produit ce nom en public: E. littifo- lia. C'est surtout cet exsiccatum linifolia Vill. inédit que Mutel, en l'identifiant de visu au leptophylla de VHist. des PI. du Dauph.^ utilisa pour bien préciser les caractères de l'Euphorbe provenant de Blueis près du Buis (Drôme). Grâce au dessin de 36 474 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE l'atlas de la Flore Française^ 1837, de Mutel, les botanistes arri- vèrent à juger de quelle espèce il s'agissait au juste: on avait pu croire à une plante critique. Entre temps Loiseleur Deslongchamps, à côté de I'jE". lepto- phylla Vill. mentionné hors delà Provence, avait créé, en 1806, l'^". ^rac///5 désignant une Euphorbe récoltée à Salon (B.-du- Rh.) par De Sud'ren ; plus tard, en 1828, 2^ éd. du Flora Gal- lica, il avait annulé le vocable g-racilis, la plante salonaise ayant été reconnue identique à celle de Villars. Enfin, De CandoUe {Flore Française) et Godron, apud Gr. et Godr. Flore de France^ ont relégué à la synonymie E . lepto- phylla Vill. et réhabilité le nom princeps d'^". tenuifolia Lmk, adopté depuis par Boissier, Nyman, etc. Tant soit peu ballottée nominalement, l'Euphorbe de Liotard, Lamarck, Villars possédait donc un habitat provençal (Salon : « en Coustiero d'Arles ») lorsque Requien ajouta une nouvelle station : Fos lez Martigues, au dire de Loiseleur ; mais la loca- lité exacte est La Pissaroto, non loin de Fos, c'est là que l'indi- que Castagne, Catal. des PI. des B.^du-Rh. et FI. de la Crau opuscule posthume). Féraud est ensuite inscrit par Godron comme lui ayant envoyé de Carpentras l'^". tejiui/olia. Dans ce département de Vaucluse l'abbé Gonnet le récolta aussi à Blau- vac. Deux plus modernes collecteurs furent Peuzin et Autheman qui le cueillirent à Mollégès près de Saint-Remy (B.-du-Rh.). En résumé, le Dauphiné et la Provence occidentale sont seuls à offrir çà et là cette endémique du Sud-Est. Quant àuBagnols (Pyrénées) » où, d'après Mutel, De Lapey- rouse indiqua l'Euphorbe de Villars, c'est sans doute une loca- lité erronée. Plus que douteuse apparemment est encore la sta- tion du Tholonet près d'Aix (B.-du-Rh.). L'herbier d'Achintre contient une seule part d'^". tenuifolia récoltée t Saint-Remy par Autheman ; et une note additionnelle, de l'écriture d'Achin- tre, prévient que : « Cette plante indiquée au Tholonet n'y a pas été retrouvée ». Castagne — il a dû confondre avec £". Gerardiana var. tenuifolia Godr. — serait seul responsable de l'indication de cet habitat que la dernière édition du Catal. des PI. des env. d'Aix d'Achintre et De Fonvert a eu le tort de ne pas faire sui- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 475 vre d'un signe de doute, au contraire on ajoute: « dans les mois- sons » (i), Nyman [Conspecius) ne signale, sauf la France, aucun pays d'Europe comme possédant VE. tenuifolia^ qualifié par lui avec raison de «planta rara », honneur peu habituel sous sa plume. Maintenant, quel est le stat où croît ladite Euphorbe? Tels Aoristes disent: «coteaux arides » [Villars, Godron, Boissier^ Saini-Lager in 8" éd. de la Flore de Cariot) ; tels autres: «in herbidis humidiusculis») (Loz^e/ez/r), «lieux herbeux» [Mutel)^ «lieux frais» {Saint-Lager in Catal. des PI. du Bassin du Rh.), « c'est une plante de marais plutôt que de coteaux » [Honoré Roux). Notre croyance est qu'en dehors des rives marécageuses — les exemplaires que l'un de nous est allé quérir, le 6 juil- let igoS, aux paluds de Mollégès le démontrent — une humidité relative soit du sol, soit de l'atmosphère, est au moins favorable, sinon indispensable, à 1'^'. temiifolia. Description. — Sont, dans leurs grands traits, conformes aux textes de De Lamarck, Villars, De Candolle, Loiseleur, Mutel les descriptions de la Flore de France^ par Grenier et Godron, et du Prodromus Systematis Naturalis . Malheureusement Go- dron n'a pas eu à sa disposition de larges parts de cette Eu- phorbe, la preuve en est dans les passages suivants : « glandes de rinvolucre jaunes (LwzA"), d'un pourpre foncé [DC) », «grai- nes », aveux de pénurie d'exemplaires vivants non moins que d'exsiccata. Si Grenier avait élaboré la famille des Euphor- biacées de la susdite Flore, il n'aurait probablement pas réussi à décrire avec plus de détails l'^". temiifolia^ car Mutel nous raconte ; « Grenier s'est procuré à Besançon et a partagé « avec moi quelques débris de plantes venant d'un herbier de « Villars, dont la famille est dans cette ville [suit la pré- « sentaiion des débris-reliques de VE. leptophylla) Gre_ II) Honoré Roux et Huet [Catalogues des Plantes de Provence) n'ont reçu VE. tenui- folia ni des Basses-Alpes, ni du Var, ni des Alpes-Maritimes. Ces deux statistiques itcrales sont généralement véridiques, néanmoins nous sommes surpris de constater une erreur de fait telle que le passage laissant croire contenue en l'herbier de Huet ladite Euphorbe : « Aix lAchintre) >. Faudra-t-il donc bientôt faire les même prudentes réserves vis-à-vis des sources d'informations contemporaines que pour celles d'il y a quatre ou cinq siècles ! 476 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE « nier m'a donné aussi l'échannllon de l'^", linifolia Vill. iné- « dit, avec la localité du Buis, que j'ai figuré de grandeur natu- « relie » Ce qu'a écrit Boissier dans le Prodromus de De Candolle est, on va le voir, à peu de chose près, en latin, la description due à Godron. Voici in extenso les textes de Godron et de Boissier, précé- dant ce qu'une petite étude consciencieuse de nombre de pieds à l'état frais vient de nous permettre d'utilement confirmer, recti- fier et augmenter : « Ombelle à 3-5 rayons filiformes, bifurques; feuilles du verticille om- Bellaire linéaires-lancéolées, aiguës; bractées libres, vertes, réniformes, en cœur à la base, mucronées au sommet. Glandes de l'involucre calycilorme jaunes [Lmk), d'un pourpre foncé [DC), en croissant, à pointes assez lon- gues. Capsule glabre et lisse, à coques arrondies sur le dos. Graines. ... v . Feuilles glabres, fermes, luisantes, entières, étalées-dressées, raides, écartées les unes des autres, linéaires, aiguës^ canaliculées, très étroites; les supé- rieures longues de 2 centimètres, les inférieures de plus en plus courtes. Tiges nombreuses, grêles, raides, dressées, nues dans le bas, portant dans le haut 3 à 8 rameaux axillaires courts et unilîores. Souche grêle, rameuse. Plante de 2-3 décimètres, glabre.» {Flore de France, i856, t. III, pp. 88, 89; auctore Godron.) « Glabra, glaucescens, rhizomate tenui repenti, caulibus erectis, tenuiter, virgatis; umbella; radiis 3-5, brevibus, bitidis; foliis integris, firmis, strictis, lucidis, facie superiori subplicatis, angustè linearibus, acutis ; umbellaribus lineari-lanceolatis, floralibus parvis e basi subcordatà ovatis, acutis; invo- lucri campanulati lobis ovato-rotundis, ciliatis; cornubus glandulae latitu- dine subbrevioribus; capsula ovatâ, laevi {ex clar. Gren. et Godr.), semine 2: In coUibus aridis Delphinatus (Vill.), Galloprovincias circa Carpen- tras ! Arles, Salon! etc. Planta - .^ — i pedalis. Folia 8-10 lin. longa, 2 — I lin. lata, ab infimis ad superiora elongata. » {Prodromus de De Can- dolle, vol. XV, 2° partie, 1862; auctore Boissier.) Ombelle à 3-5 (exceptionnellement 6) rayons filiformes, d'habitude sim- plement bifurques, mais, sur les sujets vigoureux, 2 fois biiurqués. Feuilles du verticille ombellaire aiguës au sommet; de largeur et longueur varia- bles: le plus souvent linéaires-lancéolées, parfois en totalité ou partielle- ment identiques aux bractées. Bractées libres, vertes, réniformes, en cœur à la base, mucronées au sommet, à surface finement gaufrée. Glandes de l'involucre calyciforme d'un jaune verdàtre dans l'état non avancé, rare- ment, étant jeunes, d'un brun foncé, cette dernière coloration se manifestant lorsque les glandes commencent à se flétrir, à mesure que la capsule mûrit; en croissant, à pointes peu aiguës, médiocrement longues. Capsule glabre, lisse sur les côtés, finement chagrinée sur le dos. Graines soit d'un gris cendré ou bleuâtre, soit brunes, très lisses, ovoïdes, munies d'une caron- cule blanche-jaunâtre brièvement relevée. Feuilles glabres, à surface fine- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 477 ment gaufrée, fermes mais non raides, luisantes, entières, étalées-dressées, écartées les unes des autres, linéaires, aiguës, canaliculées seulement après dessiccation ( i), très étroites; presque toujours courtes en bas, tandis que les supérieures sont longues de 2, 4, 5 centim. (quelquefois celles de moitié ou des trois quarts plus courtes remontent assez haut, mélangées aux feuilles longues, ou les longues descendent assez bas, mélangées aux courtes). Tiges peu nombreuses (i, 2, 3 habituellement, peu souvent 4, rarement 5), grêles, raides, dressées, nues dans le bas; soit simples, soit pourvues, au dessous du verticille ombellaire, à Faisselle des feuilles, de rameaux dont le nombre peut s'élever jusqu'à 16; lesdits rameaux de longueurs inégales et diverse- ment composés: les uns unitlores si le rameau n'est pas bifurqué; d'autres biflores, la bifurcation se produisant; d'autres quinquetlores, à savoir: une fleur isolée, presque sessile à la bifurcation et 2 fleurs à l'extrémité de cha- cun des ramuscules de la bifurcation. Rameaux stériles non toujours ab- sents: pouvant se montrer vers le haut, seuls ou en mélange avec des ra- meaux fertiles; au nombre de i-3 qui dépassent tantôt l'inflorescence, tantôt plus courts qu'elle; dans les deux cas, avec feuilles menues. Souche plus ou moins grêle, traçante, courte, tortueuse, terminée par de longues racines. Plante glabre, d'habitude de 25-40 centimètres, atteignant assez fréquem- ment 3o-Go centim. si elle croit dans un terrain remué, tel que celui résul- tant du curage des fossés. J,-P. Delmas et Alfred Reynier. LISTE DES CHAMPIGNONS SUPÉRIEURS OBSERVÉS JUSQU A CE JOUR DANS LA VIENNE Par M. J. PoiRAULT. (Fin) striatulus Fr. — [PI. strié) Calaihinus Q. Dans les bois sur les branches mortes. — Automne. — Envi- rons de Loudun (Delastre). Gen . X , — Hygrophorus Fr. — [Hygrophore) . agathosmus Fr. [H. à bonne odeur). En groupe dans les bois de conifères. — Automne. — AC. — Suspect. — Odeur d'anis ou de laurier-cerise. — La Fenêtre , Fontaine-le-Comte, 2 5 novembre 1900; forêt de Moulière, 24 octobre 1902. limacinus Scop. — [H. gluant). Dans les bois humides. — Automne. — C. — Bois de La Ro- che, 22 octobre 1879 ; Givray ; Croutelle ; St-Benoist ; Berna- (i) La Flore de la France, par MM. Bonnier et De Layeiis, dit : « feuilles en gout- tière en dessous ». C'est évidemment une faute d'impression, lire : «eu dessus». 478 ACADKMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE gout^ 25 octobre 1896; Bignoux ; bois de Mazais ; forêt de Moulière, 19 octobre 1901, etc. olivaceoalbus Fr. — [H. olivacé-blanc)^ gliitinosus. Bull. 2b8. Dans les bois sous les pins. — Automne. — AR. — Bois de La Roche ; bois de Mazais hypotejus Fr. — [H. d feuillets couleur de soufre). Dans les bois de pins. — Fin de l'automne. — AR. — Comes- tible. — Mignaloux ; forêts de Moulière et de Châtellerault. pudorinus Fr. — [H. modeste), glutinosus. Bull. 539. Dans les bois sous les pins. — Eté-Automne. — R. — Comes- tible. — Forêt de St-Hilaire. russula Schœf. — [Fausse russule). Dans les bois, par groupes. — Automne. — AC. ^ Comesti- ble. — Bois de Virolet, 5 décembre 1895 ; Maison-Neuve, 2 5 octobre 1896 ; forêt de Moulière, 7 novembre 1901 ; Fon- taine-le-Comte, 24 septembre 1902. arbustivus Fr. — [H. des bois). Dans les bois de chênes. — Automne. — AR. — Comestible. — Forêt de la Guerche ; Antoigné. eburneus Bull.. — (H. d^un blanc d'ivoire). Dans les bois. — Automne. — CC. — Comestible. — Bois de St- Pierre ; Montmorillon ; La Reinière ; forêts de Moulière, de Châtellerault, de St-Hilaire, etc. niveus Scop. — [H. d'un blanc de neige). En troupe dans les prés et les pâturages. — Automne. — CC. — Comestible. virgineus Wulf. — (H. virginal). Dans les bruyères, les pâturages, au bord des bois. — Eté- Automne. — CC. — Comestible. nemoreus Fr. — [H. des bois). Dans les bois, les bruyères. — Automne. — R. — Comestible. — Le Petit-Château, 20 novembre 1898. pratensis Pers. — {H. després). Dans les prés humides, les Bruyères. — Eté-Automne. — AR. — Comestible. — Loudun (Delasire); Bois des Essarts; Lu- signan ; i5 novembre 1902 (Moreau). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 479 unguinosus Fr. — [H. glutineiix). Dans les bois humides. — Automne. — RR. — Fontaine-Ie- Comte, novembre i8g5. psittacinus Schœf. — [H. perroquet). Prés secs, bruyères, bords des chemins. — Automne. — AC. — Bois de St-Pierre ; I.a Cassette, 2 novembre 1896 ; La Rei- nière, 17 octobre 1902. chlorophanus Fr. — [H. jaune verddtre). Près et bois siliceux. — Eté-Automne. — La Trémouille ; Bois de La Sablonnière, 21 septembre 1897. conicus Scop. — [H. conique). Prés, bruyères, bords des chemins. — Eté-Automne. — CC. — La Chaboissière ; St-Benoist ; Nouaillé ; Mazais ; Maison- Neuve ; La Reinière, etc. obrusseus Fr. — (H. jaune d'or). Prés et pâturages. — Eté. — AR. — La Trémouille, 5 novem- bre 1899. puniceus Fr. — {H. ponceau). Prés, bois, pâturages, bruyères. — Eté-Automne. — AR. — Mazais. — Bernagout ; La Chaboissière, 18 octobre 1891 ; La Sablonnière, 2 novembre 1896 ; La Trémouille, 2 novembre 1899; forêt de Moulière, 6 novembre 1901. miniatus Fr. — [H. couleur de minium). Prés humides, tourbières, bruyères. Eté-Automne. — AR. — Forêt de Moulière. coccineus Schœf. — {H. écarlaté). En troupe dans les prés et pâturages. — Eté-Automne. — AC. — Bois de La Roche ; forêt de St-Hilaire ; Mazais ; Nouaillé; La Cassette, 2 novembre 1896. ceraceus Wulf. — [H. jaune de cire). Prairies, pâturages, bruyères. — Eté-Automne. — AR. — Mai- son-Neuve, 25 octobre 1896 ; La Sablonnière, 2 novembre 1896. Gen. XI. — Nyctalis Fr. — [Nyctale). asterophora Fr. — [N. à spores étoilées). Dans les bois, sur le Russula nigricans. — Eté-Automne. — RR. — Loudun (Delastre). V 480 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Gen. XII. — Cantharellus Adans [Chanterelle)^ Catitliarellus et Craterellus Q. cibarius Fr. — [Ch. comestible). En groupe dans les bois. — Eté-Automne. — CC. — Comes- tible. — Forêts de Moulière et de St-Hilaire ; Nouaillé; Lusi- gnan, etc. aurantiacus Wulf. — Fr. — {Ch. oratige). Dans les bois surtout de pins. — Aut. — CC. — Suspecte. — Forêt de Moulière ; La Grande-Vallée, 23 octobre 1892; Fon- tainele-Comte ; Les Quatre-Assiettes, 7 octobre 1899. albidus Fr. [Ch. blanchdtt^e). Dans les bois et prés parmi la mousse. — Automne. — Co- mestible. — Loudun (Delastre). tubœformis (Scop) Fr. — [Ch. en tube) Craterellus Q. Dans les bois autour des vieilles souches. — Automne. — Sus- pecte.— Forêt de St-Hilaire ; forêt de Moulière, 12 octobre 1901 ; Bernagout, 25 octobre 1896. infundibuliformis Scop. — (Ch. en entonnoir). Craterel- lus Q. . En groupe sur les vieilles souches et le terreau dans les bois. — Eté-Automne. — AR. — Bois de Givray ; Fontaine-Ie- Comte, II juillet 1897. cinereus(Pers). Fr. — [Ch. cendrée). Dans les bois. — Automne. — RR. — Suspecte. — Loudun (Delastre). Gen. XIII. — Lactarius Fr. — (Lactaire). torminosus Sthœf. — (L. à coliques). Dans les bois et les bruyères. — Eté-Automne. — AR. — Sus- pect. — Petit-St-Benoist ; Vallée de la Boivre ; — Grand-Ma- zais ; Bois de la Cassette, 3o octobre 1891 et 2 novembre 1896. controversus Fr. — {L. infléchi., renversé). Clairières des bois. — Automne. — AC. — Comestiblede qualité médiocre. Vallée de la Boivre ; Persac, bords de la grande Blourde, i octobre 1891 ; Bois du Fou, octobre 1892 ; forêt de Moulière, 22 octobre 1901. ACADÉMIE DK GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 481 velutinus Bert. — (L. velouté). Dans les bois de chênes. — Automne. — RR. — Bois de la Reinière, 17 octobre 1902. zonariusBull. — [L. loné). Dans les bois, les bruyères, les prés. — Eté-Automne. — CC. — Vénéneux. St-Benoît; bois de La Roche ; Ligugé ; Iteuil ; Bernagout ; forêt de Moulière, 19 octobre 1901 ; Basse-Fontaine. blennius Fr. — (L. glaireux). Dans les bois. — Automne. G. — Suspect. — Forêt de Châ- tellerault; bois de La Roche; Nouaillé ; La Chaboissière, 18 octobre 1891 ; Mauroc ; i8 octobre 1893, etc. uvidus Fr. — (L. humide). Dans les bois humides. — Été-Automne. — G. — Vénéneux. — Bois de La Sablonnière, 21 septembre 1897 ; Maison-Neuve; Bernagout ; forêt de Moulière, 19 octobre 1901, etc. pyrogalus Bull. — (L. caustique). Dans les bois et les prairies. — Eté-Automne. — AG. — Vé- néneux. — Forêt de Moulière, 17 octobre 1902. theiogalus Bull. — {L. d lait jaune de soufre). Dans les bois de Gonifères. — Été-Automne. — GG. — Vé- néneux. — Forêt de St-Hilaire (Delastre) ; Groutelle ; bois des Essarts, 19 octobre 1896 ; forêt de Moulière, 3o septembre 1902, etc. chrysorrhœus Fr. — (L. à lait doré). Dans les bois de toutes essences. — Automne.— AG. — Fene- neux. — ¥orè\ de Ghâtellerault ; Nouaillé; La Troussaie, 18 oc- tobre 1892 ; Maison-Neuve, 25 octobre 1896; bois de La Sa- blonnière, 2 1 septembre 1 897 ; forêt de Moulière, 1 9 octobre 1 90 1 . acris (Boit). Fr. [Lactaire acre). Dans les bois parmi les feuilles. — Été-Automne. — R. — Loudun (Delastre). piperatus (Scop.) Fr. —[L. poivré). En groupes dans les bois feuillus. — Eté-Automne. — CC — Comestible. — Gouhc ; forêt de Moulière; Basse-Fon- laine, etc, 482 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE pergamenus (Swartz) Fr. — [L. parcheminé). En groupes dans les bois. — Eté-Automne. — C. — Comes- tible.— Basse-Fontaine, 18 Juillet 1902; forêt de Moulière^ 24 juin 1900. vellereus Fr. — (L. laineux). Dans les bois. — Eté-Automne. — CC. — Suspect. — Ligugé; LaTrémouille; forêt dé Moulière; Nouaillé ; Bernagout 10 oc- tobre 1894, etc. fascinans Fr. (L. fascinant). Bois, prés humides, bruyères. — Automne. — R. — Bois de Nouaillé ; Le Breuil-l'Abbesse. deliciosus (L.) Fr. [L. délicieux). Dans les bois de pins. — Été-Automne. — CC. — Comestible. pallidus (Pers.) Fr. (L. pâle). Dans les bois. — Eté-Automne. — AR. — Forêt de la Guerche. vietus Fr. — (L. flétri). Dans les bois humides. — Automne. — AC. — Suspect. — Forêt de St-Hilaire ; forêt de Moulière, 19 octobre 1901, etc. quietus Fr. — (L. modeste). Dans les bois. — Eté-Automne. — R. — Suspect Forêt de Châtellerault ; bois de la Reinière, i 7 octobre 1902. rufus Fr. — (L. roux). Dans les bois de conifères. — Automne. — Vénéneux. — La Trémouille, 8 octobre 1899. fuliginosus Fr. — {L. fuligineux) L. a'{onites Q. Dans les clairières et au bord des bois. Eté- Automne. — CC. — Suspect. — Bois de St-Pierre ; forêt de St-Hilaire ; forêt de Moulière, 22 octobre 1901 ; Fontaine-le-Comte, 24 septembre 1902, etc., 22 juin 1903, etc. volemus Fr. (L. gros) L. lactifluus Schœff. Q. Dans les bois. — Été-Automne. — AR. — Comestible . — Fo- rêt de Châtellerault; St-Benoist ; Basse-Fontaine, 18 juillet 1902 et 6 juillet igoS ; Moulismes. serifluus (DC.) Fr. (L. à lait séreux). Dans les bois et les bruyères. — Eté-Automne. — CC. — Co- mestible. ACADÉMIE DE GÉOGRAPFIIE BOTANIQUE 483 subdulcis. (Pers.) Fr. — [L. douceâtre). Dans tous les bois. — Eté-Automne. — CC. — Comestiblei mais peu recommandable ; St-Benoist ; Nouaillé ; La Cassette ; forêt de Moulière, 19 octobre 1901, etc. camphoratus (Bull.) — Fr. (L. camphré. Dans les bois. — Eté-Automne. — AR. — Comestible. Odeur de mélilot. — St~Benoist; forêt de St-Hilaire ; laTrémouille; La Grande- Vallée. subumbonata Lindg. — (L. à chapeau légèrement mame- lonné] L. cimicarius Batsch . Dans les prés, les lieux herbeux des bois. — Eté-Automne. — Suspect. — Odeur fétide dans un âge avancé. Forêt de Moulière, 3o septembre 1902. Gen. XIV. — Russula Fr. — [Russule). nigricans Fr. — [R. noircissante). Dans les bois couverts, — Eté-Automne. — CG. — Sus- pecte. — St-Benoist ; Ligugé ; Moulière ; La Sablonnière ; Basse-Fontaine, etc. adiista (Pers.) Fr. — [R. brûlée ). Dans les bois. — Eté-Automne. — AC. — Suspecte. — Forêt de Moulière, sur la route de Bignoux à Coursée, 24 juin igoo. delica Fr. — [R. délicate). Dans les bois, surtout de conifères. — Automne. — AG. — Comestible. — Bors du Fou ; Fontaine-le-Comte ; La Trous- saie ; forêt de Châtellerault, etc. furcata Fr. — [R. à lamelles fourchues). Dans les bois. — Eté-Automne. — R. — vénéneuse. — La Trémouille, 10 octobre 1901 ; forêt de Moulière ; Fontaine-le- Comte. sanguinea (Bull.) Fr. — [R. sangimie). Dans les bois, sous les pins. — Eté-Automne. — R. — Sus- pecte. — Fontaine-le-Comte, 5 décembre 1895. sardonia Fr. — [R. changeante). Dans les bois de pins et de chênes. — Eté-Automne. — AG. — Vénéneuse. — Bois de St-Pierre ; forêt de St-Hilaire ; bois de Ligugé. 484 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE depallens (Pers), — Fr. — {R. palissante). Bois, prés, bruyères, pâturages. — Printemps-Automne. — C. — Comestible . — La Trémouille ; torêt de Moulière ; forêt de L'Epine ; Nouaillé, etc. lactea (Pers.) Fr. — [R. blanc de lait). Sur la terre, dans les bois. — Eté-Automne. — RR. — Comestible. — Forêt de Moulière, 19 octobre 1901. rosea Schœf. — [R. rosée] . Dans les forêts sablonneuses et ombragées, — Eté. — RR. — Comestible. — Le plus délicat du genre, d'après Quelet ; forêts de Châtellerault et de Mareuil. virescens (Schœf.). Fr. — [R. verddtre). Palomet. Dans les bois, les bruyères, sous les haies. — Eté-Automne. — C. — Comestible. — Bois de la Roche ; forêt de St-Hilaire; forêt de Moulière; Couhé, i3 octobre 1899; Montmorillon ; La Trémouille, 7 septembre 1897; Basse-Fontaine, 14 juin 1902, etc. lepida Fr. — [R. agréable). Dans les bois. — Eté-Automne. — AC. — Comestible. — St- Sauveur-de-la-Foucaudière ; forêt de Mareuil ; forêt de Mou- lière, 7 octobre 1899 et 16 novembre 1 901, etc. rubra Fr. — [R. rouge). Dans les bois. — Eté-Automne. — AC. — Très vénéneuse. — Bois de St-Pierre ; bois de la Roche ; forêt de Moulière ; Le Breuil-l'Abbesse ; La Reinière, 17 octobre 1902, etc. cyanoxantha (Schœf.j Fr. — {R. bleuâtre). Charbonnier . Dans les bois, — Eté-Automne. — C. — Comestible . — Forêt de Châtellerault ; St-Benoist ; Ligugé ; l'Epine ; Basse-Fon- taine, 23 novembre 1899 et 18 juin 1903, etc. heterophylla Fr. — [R. à lames variables). Dans les clairières des bois, les prés, au bord des chemins. — Eté- Automne. — AC. — Comestible., excellente. — LaTroussaie; forêt de la Guerche ; forêt de Moulière, 27 seprembre 1902, Basse-Fontaine, etc. consobrina Fr. — [R. consanguine) R. livescens Q. Dans les bois de pins. — Eté-Automne. — R. — Suspecte. — Forêt de Moulière, 3o septembre 1902, ACADÉMIE DE GÉOGHAPHIE BOTANIQUE 485 fœtens (Pers.) Fr. - (R. fœtide). Dans les bois, les bruyères, les prés. — Eté-Automne. — C. — Suspecte. — Forêts de St-Hilaire et de Moulière; Ligugé; Mauroc : La Reinière, 17 octobre 1902 ; Basse-Fontaine, 25 juin 1903, etc. Queletii Fr. — [R. de Qiielet]. Dans les bois de pins. — Automne. — C. — Vénéneuse. — St-Benoist ; La Trémouille ; Forêt de Moulière ; Forêt de l'Epine 19 octobre 1893 ; La Reinière, 17 octobre 1902, etc. violacea Quelet. — [R. violacée). Dans les forêts ombragées. — Eté-Automne. — RR. — Sus- pecte. — Bois de St-Pierre, 7 octobre 1899. lilacea Quelet. — [R. lilacine). Dans les bois. — Eté. — R. — Comestible. — Foret de Châ- tellerault. emetica (Pers.). Fr. — [R. emétique). Dans les bois. — Eté-Automne G. — Très vénéneuse. — St- Benoist; Le Breuil-l'Abbesse; La Chaboissière ; Maison-Neuve, 25 octobre 1896, etc. ochroleuca (Pers). Fr. — [R. jaune blanchâtre). Dans les bois. — Eté-Automne. — AC. — Suspecte. — Le Breuil-l'Abbesse; forêt de l'Epine; Mignaloux. aeruginea Fr. -— {R. vert de gris). RR. graminicolor Q. Dans les bois surtout sous les pins. — Eté-Automne. — Comestible. — Forêts de Mareuil et de Châtellerault. intégra (L.) Fr. — [R. parfaite). Dans les bois de toutes essences, — Eté. — CC. — Comes- tible. — Nouaillé ; La Troussaie ; forêt de Moulière; Pouxioux ; forêt de Châtellerault; Basse-Fontaine, etc. xerampelina Schœf. Dans les bois frais. — Eté-Automne — AC. — Comestible. — Forêt de Moulière, 26 juin 1903, etc. alutacea Fr. — {R. alutacée). / Dans les bois. — Eté-Automne. — AC. — Comestible. — Bois de St-Pierre; Le Breuil-l'Abbesse ; Rufïigny ; Forêt de l'Epine; 19 octobre 1893 ; Moulière, 17 septembre 1902, etc. 486 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE olivacea Schœf. — {R. olivacée). Dans les bois de pins. — Eté-Automne. — AC. — La Bour- geoisie, 5 août 1901 . ochracea Alb. et Schaw. [R. ochracée). Dans les bois de pins. — Eté- Automne. — AR. — Suspecte. — Forêt de l'Epine, 19 octobre 1893. veternosa Fr. — {R- languissante). Dans les bois et les bruyères. — Eté. AR. Suspecte — Basse- Fontaine, 25 juin 1903. aurata With. — [Russule do7~ée) . Dans les clairières des bois secs. — Eté-Automne. — AC. Comestible. — Bois de Ligugé ; St-Benoist; Précharraud ; fo- rêt de Châtellerault ; forêt de Moulière, 3 octobre 1901 et 24 septembre ; Basse-Fontaine, 18 juin 1903. nitida Pers. — [R. brillante. Dans les bois. — Eté. — AR. — Forêt de Moulière, 7 oc- tobre 1899. puellaris Fr. — [R. jeune). Bords des chemins dans les bois humides. — Eté-Automne. — RR. Le Breuil-l'Abbesse. lutea (Huds.) Fr. — [R. jaune). Dans les bois. — Eté-Automne, — AC. — Comestible. — Fore de Moulière, 26 octobre 1901; Basse-Fontaine, 18 juin 1903. vitellina (Pers.). Fr. Sous les pins dans les forêts. — Eté-Automne. — R. — Forêt de Châtellerault. Gen. XV. — Marasmius. — Fr. {Marasme). urens Bull. — (M. brillant). En groupes dans les bois sur les feuilles mortes. — Eté-Aut. — C. — Bois de Givray ; Bois de Mazais, etc. peronatus Boit. — (M. chaussé). Dans les bois sur les feuilles tombées. — Eté-Aut. — R. — Loudun, bois de L'Hôpital; forêt de Châtellerault. porreus Pers. (M. à odeur de poireau). Dans les bois sur les feuilles sèches tombées. — Aut. — R. — Bois de L'Hôpital, près Loudun ; bois de Givray. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 487 oreades Boit. [Vulg . faiix-mousseron). Prés secs, pacages, bords des chemins. — Print.-Eté. — CC. — Comestible, très estimé. prasiosmus Fr. — (M. à odeur de ciboule). Dans les bois ombragés sur les feuilles tombées. — Aut. — AR. — Comestible. — Forêt de Saint-Hilaire ; bois de Mazais ; Maison-Neuve. fœtidus (Sow.) [M. fétide). Dans les bois sur les brindilles de bois mort. — Eté. — RR. — Suspect. — Bois de Verrières, près Loudun (Bernier). ramealis (Bull.). — (M. des rameaux). Dans les bois . Toute l'année sur les ramilles tombées. — CC . rotula (Scop.). Fr. — [M. en forme de petite roue). Dans les bois sur les vieilles souches, sur les rameaux et les feuilles tombées. — Toute l'année. — CC. androsaceus (L.) (Fr.). — (M. androsace). Dans les bois sur les feuilles tombées, les écorces des vieux arbres, les aiguilles de pins. — Eté-Aut. — AC. — Parc de Mesmé, près Loudun (Delastre); forêt de Moulière; forêt de Saint-Hilaire. epiphyllus Fr. — [M. des feuilles mortes). Sur les feuilles tombées, surtout celles du lierre. — Eté-Aut. — CC. Gen. XVI. — Lentinus. — Fr. tigrinus (Bull.). Fr. [L. tigré). Sur les vieilles souches, les vieux bois de construction. — Eté-Aut. — C. — Saint-Benoist, sur un vieux saule; Bignoux ; bords de la Boivre; Maison-Neuve, 9 mai 1895 et 8 octobre 1901, etc. Gen. XVII.— Panus. Fr. stypticus (Bull.). Fr. [P. styptique). Sur les souches, les vieux troncs. Toute l'année. — C. — vénéneux. Loudun; bois de Mazais, etc. cyathiformis Schaef. Sur les souches de pin. — Automne. — R. — Foret de Moulière, 22 novembre 1901. 488 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Note sur racclimatation de VAzolla filiculoïdes Lam. Dans le Nord de la France Par M. L. Ducamp Grâce à l'obligeance de M. Hallez, professeur à la Faculté des Sciences de Lille, j'ai pu jeter, en mars 1898, dans le vivier du Laboratoire de Zoologie de TUniversite' quelques échantillons âCA^^olla filiculoïdes Lam., provenant du Jardin botanique et vivant en serre froide. Cet étang est entièrement exposé au nord-est dans une cour rectangulaire recevant beaucoup d'om- bre et par suite assez peu de soleil. L'année même, en juillet, les exemplaires qui couvraient une partie du vivier fructifièrent. Depuis cette date, nos petits A^olla apparaissent plus nomoreux à chaque printemps. Ils forment des taches vert-rougeâtres sur une grande partie de la nappe d'eau, grimpent sur les masses de Vauchéries qui nagent à la surface, et sur les pieds des plantes aquatiques vivant sur les bords. Il y a deux ans, je portais quelques-uns de mes échantillons fructifies dans les fossés du bois de la Deûle. Je ne fus pas étonné tout cet été de les retrouver le long des bords en pente douce parmi les Lemna, grimpant sur la terre humide. Ces exemplaires montraient des sporanges. Voilà, cinq ans que cette jolie petite plante végète à Lille et qu'elle fructifie en dehors de toute serre, sans soin, sans abri; il y a deux ans qu'elle est dans le bois de la Deûle dans un excellent état de végétation. Je crois que c^est suffisant pour la considérer comme acclimatée. Cette année j'ai transporté de ces exemplaires dans différents fossés à Lemna, des départements du Nord et du Pas-de-Calais. Cette plante, d'origine américaine, est citée dans la Flore de Lloyd (5« édition publiée par les soins de Gadeceau, p. 427) comme végétant dans le Bordelais, la Charente-Inférieure, les Deux-Sèvres, l'Ille-et-Vilaine. Elle a été introduite, il y a une dizaine d'années dans les environs de Cherbourg où elle est parfaitement acclimatée [Coxhxtre, Nouvelle Flore de Normandie 1894, p. 681). Jusqu'à cet essai elle n'avait pas encore végété à une latitude aussi élevée. On peut dès maintenant ajouter VAzolla à notre flore du nord de la France. ACADÉMIE DE GÉdGRAPIIIE BOTANIQUE 489 PLANTAE BODTNIERIANAE COMPOSÉES Par m. Eug. VANIOT (suite) Lactuca pseudosenecio sp. nov. Diagnose latine. Radix, crassa, promittens aliquot caules glabros, siriatos, gra- ciles et altos ; e quibus rami nascuntur, ad diversas altitudines et in fastigiis flores glomeratos ferentes ; Folia radicalialonge petiolata.runcinato-undulata, ultimo lobo rotundato et multo ceteris majore, habitu foliis seriecionis aqua- iici bene similia, glabra, viridia, infra vero pallidiora; caulina peiiolata, runcinata, lobis longe dentatis; Capitula parva, multa, longe pedunculata cum bracteolis : Involucrum phyllis interioribus longis,angustis; exterioribus parvis, calyculatis ; Flores pro capitule sat'multi (12-14,) lutei ; Pappus simplex, albus, involucrum aequans, sed non superans. Akenium parvum, cinereum, compressum necnon alatum. laeve (ut videtur), in collum brève et crassum attenuatum. Espèce bien caractérisée par la forme de ses feuilles radicales, par ses tiges hautes et grêles, par ses capitules nombreux et petits, et pourtant non pauciflores. Chine; environs de Yuan-ran-sen ; sur les murs, les talus; dans la plaine. Ducloux legit, 7 février 1897. Herbier Bodinier, n" 68. Gynura pinnatifida sp. nov. Tige herbacée, striée-anguleuse, glabre, très rameuse, haute de 60-80 cent. ; Feuilles alternes; pinnatifîdes, à lobes allongés, étroits, acu- minés, fortement sublobés et dentés, les inférieurs très écartés les inférieurs confluents, le dernier grand, très profondément divisé, denté ; toutes auriculées-embrassant^s, à oreillettes arrondies épineuses ; 37 490 {ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Inflorescence en vaste corymbe très ramifié; Capitules d'un jaune orange, médiocres, 7-8 à l'extrémité des rameaux ; involucre bi-sérié, à folioles étroites, scarieuses au bord, le sommet excepté ; à calycule formé de bractéoles filiformes, égalant le quart de la hauteur de l'involucre; récep- tacle alvéolé-fimbrillé ; Fleurs nombreuses; tube à base cornée, très long, limbe court à 5 divisions dépassées par les extrémités des styles ; aigrette à soies nombreuses, fines, simples; akène cendré, strié, muni d'un rebord blanchâtre à la base et au sommet. Diagnose latine. Caulis herbaceus, striato-angulatus, ramosissimus, glaber, 5o-6o centim. altus ; Folia alterna ; pinnatifida, lobis elongatis, angustis, acutis, valde sublobatis et dentatis, inferioribus remotissimis, superio- ribus confluentibus, ultimo magno alte diviso, dentato; auricu- lata amplexicaulia, auriculis rotundatis spiniferis ; Inflorescentia in corymbum vastum ramosissimumque effor- mata ; Capitula luteo-aurantia, mediocria, 7-8 ad apicem ramorum; involucrum biseriatum, phyllis angustis ad margines scariosis (acumine excepto), et bracteolis filiformibus in modum calyculi, involucro quadruplo brevioribus, constans ; Receptaculum alveolo-fimbrillatum ; Flores multi ; tubo ad basim corneo, angusto, longo ; limbo brevi quinquefido, stylorum appendicibus superato ; pappi setae multae, molles, simplices; akenium cinerascens, striatum, margine albo ad basim et ad apicem munitum. Chine, Kouy-tcheou ; environs de Gan-pin; bord du torrent des Ligularia. Tige de 60 à 80 centim., belles fleurs jaune orange. (Note du collecteur). L. Martin legit. 19 juin 1898. Herbier Bodinier, no 238o. Pulicaria Kouyangensis sp. nov. Tige quadrangulaire, laineuse, se divisant vers le haut en rameaux feuilles; ACAOÉMIK DE GÉOGRVPIIIE imiANlQUE 491 Feuillesgrandes, ovales-allongées (i 5- 17 cent, sur 5-6 delarge) acuminées aux deux bouts, courtement péticjlées, vertes en des- sus et pubescentes, blanches-tomenteuses en dessous, dentces- mucrone'es, alternes; pétiole à deux oreillettes ; Capitules médiocres, assez nombreux, terminant des pédi- celles assez longs, bractéolés ; Involucre plurisérié, à folioles blanchâtres, étroites, obtuses, un peu plus courtes que les fleurons. Fleurons assez nombreux, ceux de la circonférence ligules, à ligule étroite 2-3 dentées au sommet ; Aigrette double, l'extérieure constituant une couronne scarieu- se très courte, l'intérieure formée de soies blanches, serrulées ; Akène strié, veiu, quelquefois un peu étranglé au dessus du milieu, dilaté au sommet en un disque qui porte la double aigrette, Diagnose latine. Caulis quadrangulus, lanatus, divisus supra médium in ramos foliosos; Folia grandia, ovato-elongata (long. 15-17 cent., lat. 5-6), utrinque acuminata, breviter petiolata, petiolo biauriculato circa caulem, viridia et pubescentia supra, infra incano-tomentosa, dentato-mucronata, alterna ; Capitula mediocria, sat multa, ad apicem pedicellorum sat longorum bracteolis praeditorum ; involucrum pluriseriatum, phyllis incanis, angustis, obtusis, paulo fîosculorum acumine inferioribus ; Flosculi sat multi, ad ambitum ligulati, ligulis angustis 2-3 dentatis ; Pappus duplex, alter exterior corona scariosa brevissima constans, alter interior setis albis serrulaiis ; Akenium striatum, hispidum, costatum, leviter supra médium angustatum,denique dilatatum in modum disci untrumque pap- pum gerentis. Les feuilles de cette espèce rappellent un peu celles de l'Inula Helenium, mais elles sont brièvement pétiolées et plus étroites. L'akène a sa double aigrette nettement caractérisée. 492 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Chine, Kouy-tchéou, environs de Kouy-yang ; dans les bois de la pagode de Kien-lin-Chan. E. Bodinicr legit, i3 novembre 1897. Herbier Bodinier, n° 1999. Aster flabellum sp. nov. Tige droite, striée, pubérulente, haute de 5o à 60 cent., très rameuse au-dessus du milieu ; Feuilles alternes, veloutées, allongées, obtuses au sommet avec un court mucron, élargies à la base et sessiles; les raméales plus petites; Inflorescence en corymbe large, multiflore, en éventail] Capitules petits, en têtes serrées au sommet des capitules, à rayons blancs ? petits ; Involucre bi-trisérié, à folioles petites, scarieuses et laciniées au bord, verdàtres sur le dos ; Réceptacle à alvéoles dentelées. Aigrette à poils simples, roussâtres, deux fois plus longs que l'akène ; Akènes très velus, à poils supérieurs simulant parfois une seconde aigrette courte; les uns ovales un peu comprimés, les autres oblongs peu développés. Diagnose latine. Caulis rectus, striatus, puberulus, 5o-6o cent, altus, supra médium ramosissimus ; Folia alterna, villosa, elongata, ad apicem obtusa cum brevi mucrone, ad basim fere quadrata, sessilia ; folia ramorum minora; Corymbus latus, multiflorus, flabelliformis ; capitulis parvis, ad pedicellorum extremitates stipatis, ligulis parvis, albis? Involucrum bi-triseriatum, phyllis parvis, scariosis, laceratis ad margines, dorso viridescentibus ; receptaculum alveolis denti- culatis; Pappi setae simplices, rufulae, duplo longiores akenio. Akenia valdehirsuta, pilis superioribus quasi alterum pappum breviorem efficieniibus ; alia ovata nonnihil compressa, alia oblonga macilenta. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 493 Chine, Chang-tong, sur les collines derrière la ville de Tché- fou. Em. Bodinier legit, lo septembre 1889. Herbier Bodinier, sans numéro. Aster tricapitatus sp. nov. Racine traçante; tige haute (60-80 cent.); mollement velue- blanche du haut en bas ; très simple, portant au sommet trois pédoncules monocéphales ; Feuilles toutes sessiles, semiamplexicaules, allongées-ovales, obtuses au sommet, aiguillonnées sur les bords, sur les deux faces, et surtout sur la nervure médiane; montant jusque sous les capitules. 3 capitules, gros, à ligules d'un poupre violet; involucre trisé- rié à folioles extérieures velues, les intérieures presque glabres; Aigrette roussâtre, égalant le fleuron tubuleux, un peu plus longue que l'akène; Akène en cœur, comprimé, uninervié, densément velu et cilié. Diagnose latine. Radix repens; Caulis altus 60-80 cent.; incano-villosus a basi ad apicem, simplicissimus, très pedunculos monocephalos ad summitatem emittens; Folia universa sessilia, semiamplexicaulia, elongato-ovata, ad apicem obtusa, aculeata in utraque facie, ad margines et in nervo praesertim inferiore; sub capitula usque ascendentia; Capitula tria crassa, ligulis purpureo-violaceis ; involucrum triseriatum phyllis exterioribus villosis, interioribus glabres- centibus; Pappus rutulus, tubulo par, paulo longior akenio; Akenium cordiforme, compressum, in facie uninervatum, dense villosum et ciliatum. Chine, environs de Yun-nan-sen, dans la montagne. Emile Bodinier legit, 3 décembre 1896. Herbier Bodinier, sans numéro. Aster nigrescens. sp. nov. Tige droite, striée, glabre, rameuse ; 494 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Feuilles radicales ?; Caulinaires acuminées aux deux bouts, allongées étroites (i 5 cent, de long, pétiole compris, 2 cent, de large) ; pétiolées ; finement et lâchement dentées au sommet (à peine 3-4 petites dents de chaque côté) ; noircissant par la des- siccation et rappelant alors les feuilles de ïorobiis nige7~ ; Capitules en corymbe médiocre, à ligules blanches ; Involucre à [folioles étroites, bi-trisériées; réceptacle alvéolé '■> Aigrette rousse, plus longue que l'akène; celui-ci petit, velu. Diagnose latine Caulis rectus, striatus, glaber, ramosus ; Folia radicalia ?... ; caulina utrinque acuminata, elongato- ovata (longa 14 cent, petiolo incluso, lata 2 cent.) ; petiolata ; tenuiter et rarissime dentata versus apicem (vix 3-4dentes utrin- que) ; Nigrescentia post dessicationem, et folia Oj'obi nigri referentia ; Capitula in corymbum mediocrem distributa, ligulis albis ; Involucrum phyllis angustis, 2-3 seriatis ; receptaculum al- veolatum ; Pappus rufus, longior akenio parvo, villoso. Chine,Kouy-tchéou ; environs de Kouy-yang ; à l'entrée de la grotte du Crapaud. Emile Bodinier legit, 4 novembre 1897. Herbier Bodinier, n" 1909 bis. Aster laticorymbus sp. nov. Tige haute, striée, glabre, légèrement pubescente sur les ra- meaux, divisée à partir du milieu en nombreux rameaux dont l'ensemble forme un ample corymbe ; Feuilles radicales ?... caulinaires inférieures à pétiole ailé, acuminées aux deux extrémités, longues (pétiole compris) de 14-16 cent., larges de 3 ; munies de grosses dents très écartées (7 à 8 de chaque côté) ; feuilles supérieures et raméales devenant très petites ; Capitules nombreux, médiocres, à ligules blanches ; Réceptacle semiconique, alvéolé ; involucre plurisérié, à folioles étroites, obtuses, ciliées, rougeâtres au sommet ; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 495 Aigrette roussâtre, aussi longue que les fleurons tubuleux, plus longue que les akènes. Akène petit, étroit, velu. Dia gnose latine Caulis altus, striatus, glaber, puberulus secus ramos, divisus a medio in multos ramos latum corymbum efformantes ; Folia radicalia ?.. . ; caulina inferiora petiolo alato, utrinque acuminata,longa 14-16 cent., petiolo incluso, lata 3 centim., dentibus crassis et remotis [j-^ utrinqne)munita; caulina supe- riora et ramealia gradatim minora et tandem minima ; Capitula multa,mediocria, ligulis albis ; Receptaculum semiconicum, alveolatum ; involucrum plurise- riatum, phyllis angustis, obtusis, ciliatis, ad apicem subrubris ; Pappus rufulus, tubulo par, longior akenio parvo, angusto. hispido. Chine, Kouy-tchéou, environs de Kouy-yang. Mont du col- lège, bois de N. D. de Liesse. Tiges 40-60 centim. ; fleurs blanches. (Note du collecteur). Emile Bodinier legit, 20 septembre 1898, Herbier Bodinier, n° 2473; 1909. Aster breviscapus sp. nov. Racine épaisse, dure ; tige striée, velue ou glabrescente à la base, hérissée au sovavaei \ courte (18-20 centim.) ; simple-mo- nocéphale, ou divisée dès le tiers inférieur en 2 ou 3 rameaux longs, monocéphales ; Feuilles la plupart radicales, pétiolées, ovales-arrondies, ob- tuses au sommet, ciliées, glabrescentes, entières ou un peu on- dulées ; feuilles caulinaires petites, se changeant en écailles étroites, et laissant la tige ou les rameaujf longuement nus au sommet ; Capitules à ligules bleues, longues, très étroites ; Réceptacle subconique, alvéolé ; involucre tri-sérié, à folioles longues, étroites, aiguës, velues ; Aigrette rousse, égale au fleuron tubuleux, plus longue que l'akène ; Akène petit, velu. 496 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Diagnose latine Radix crassa, dura ; caulis striatus, hispidus aut glabrescens infra, hirtus supra ; brevis (18-20 cent.), simplexmonocephalus, velinfra médium divisus in 2-3 ramos longos, monocephalos ; Folia pleraque radicalia, rosulam efficientia, petiolata, ova- to-rotunda, ad apicem obtusa, ciliata, glabrescentia, intégra vel subundulata ; folia caulina parva, in bracteas angustas evadentia, caulem aut ramos longe nudos ad apicem relinquen- tia ; Capitula ligulis caeruleis, longis, angustissimis ; Receptaculum subconicum, alveolatum ; involucrum trise- riatum, phyllis longis, angustis, acutis, hispidis ; Pappus rufus, tubulo par, longior akenio minimo hispido. Chine, environs de Yun-nan-sen ; dans les herbages de la montagne. Em. Bodinierlegit, 9 novembre 1896. Herbier Bodinier, n° 16. Aster millefolius Sp. nov. Tige dressée, striée, velue-hispide surtout au sommet, divisée dès la base en une multitude de rameaux dressés qui forment une panicule très haute et étroite ; Feuilles très nombreuses ei très étroites^ celles delà tige prin- cipale mesurant 3 mm. de large sur 25 mm. de haut, celles des rameaux larges de 1-2 mm. longues de 7-8 mm. ; montant en diminuant de taille jusque sous les capitules ; toutes couvertes et ciliées de poils crochus un peu âpres au toucher ; Capitules nombreux; disque 10 mm. de diam., lig. 5-6 mm. de long ; couleur ? Involucre bi-trisérié, à folioles étroites, velues, acuminées ; réceptacle convexe, alvéolé-fimbrillé ; Aigrette rousse, plus longue que l'akène ; akène en amande, comprimé, très hérissé. Diagnose latine Caulis rectus, striatus, villoso-hispidus praesertim ad apicem, ab imo divisus in plures ramos erectos paniculam altam et angustam efficientes; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 497 Folia quamplurima et angustissima ; caulina longa 25 mm., lata 3 mm. ; ramea longa 7-8 mm., lata 1-2 mm. ; ascendentia et gradaiim decrescentia ad capitula usque; universa aculcis asperis cooperta et ciliata ; Capitula multa, ligulis 5-6 mm. longis, disco 10 mm. lato ; colore ...? Involucrum pluriseriatum, phyllis angustis, hispidis, acumi- natis; receptaculum convexum, alveolato-fimbrillatum ; Pappus rufus, longior akenio amygdaliformi, compresso, dense hispido. Chine, Pékin, collines au Pè-Keou, etc., près des Trappistes, F. François legit, septembre 1888. Herbier Bodinier, sans numéro. Aster macilentus Sp. nov. Tige dressée, striée, hispide, surtout dans le haut, par des poils courts, blanchâtres, crépus; divise'e vers le sommet en longs rameaux mono ou oligocéphales ; Feuilles alternes, les inférieures pétiolées, les supérieures ses- siles; coriaces, allongées-ovales, dentées lâchement dans la moitié supérieure, vertes un peu pâles en-dessous, velues-granu- leuses sur les deux faces ; Inflorescence en corymbe maigre à 7-8 capitules distants, médiocres ; fleurons blancs ; Réceptacle alvéolé; involucre plurisérié, folioles extérieures d'un rouge foncé, très velues, ciliées; folioles intérieures d'un rouge clair, ciliées, moins velues que les extérieures; Aigrette d'un blanc jaunâtre, 2 fois plus longue que l'akène ; Akène strié, velu, gris, un peu dilaté sous l'aigrette. Diagnose latine Caulis rectus, striatus, hispidus praesertim ad apicem pilis curtis, albis, crispis ; versus summitatem divisus in longos ramos mono vel oligocephalos ; Folia alterna; inferiora petiolata ; superiora sessilia ; universa coriacea, ovato-oblonga, laxe dentata versus apicem, viridia et infra pallescentia, utrinque villoso-granulosa ; 498 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Capitula 7-8 mediocria, discreta, ligulis albis, corymbum macilentum efficientia ; Receptaculum alveolatum; involucrum pluriseriatum, phyllis exterioribus rubris, villosissimis ciliatis; interioribus roseolis, ciliaiis, villosis ; Pappus luteo-albus, duplo longior akenio striato, cinereo, hispido, aliquantulum infra pappùm dilatato. Chine, Kouy-tchéou ; environs de Gan-Pin, dans la montagne. Léon Martin legit 16 août 1897. Herbier Bodinier, n" 19 14. Aster candelabrum Sp. n. Tige haute de 60 cent., hérisse'e d'aspérités mêlées de longs poils blanchâtres très étalés surtout au sommet; très simple^ divisée à soji sommet en 7 ou g rameaux divariqués mono ou oligocéphales ; Feuilles alternes, nombreuses du bas au sommet, ovales-oblon- gues, acuminées au sommet, entières, ciliées, velues sur les deux faces, sessiles, semiamplexicaules par deux oreillettes arrondies ; Capitules 20-25, médiocres, ligules blanc-bleuté; Réceptacle plan, alvéolé-fimbrillé ; Involucre plurisérié, à folioles étroites, velues ; Aigrette d'un blanc sale, égalant le fleuron tubuleux, plus longue que l'akène ; Akène petit, quadrangulaire, velu. Diagnose latine Caulis 60 cent, altus ; aculeis longisque albidis pilis et ad apicem effusis hirtus; simplicissimus; divisiis versus sunimi- tatem in y-g ramos divaricatos mono vel oligocephalos ; Folia radicalia?... ; caulina alterna, multa a basi ad apicem, ovato-oblonga, acuminata, intégra, ciliata, utrinque villosa, ses- silia, semiamplexicaulia duabus auriculis rotundatis; Capitula 20-25, mediocria, ligulis caeruleo-albis; Receptaculum planum, alveolato-fimbrillatum ; Involucrum pluriseriatum, phyllis angustis hispidis ; Pappus sordide albus, tubulo par, longior akenio parvo, qua- drangulo, hispido. ACAftÉMIE DE GÉOGRAPHIE ROTAÎNIQDE 499 Chine, Kouy-tchéou; environs de Kouy-Yang. C. sur les montagnes du collège. Item^ aux environs de Gan-pin. Léon Martin legit, 3o août 1897. Herbier Bodinier, n° 191 5. Aster curvatus Sp. n. Racine noueuse, épaisse, traçante, à fibres nombreuses; Tige ligneuse, striée, anguleuse, étroitement ailée, glabre à la base, velue-blanchâtre au sommet, divisée dans sa moitié supé- rieure en plusieurs rameaux ; se dirigeant d'abord presque hori- :[ontalement jusque vers le i jS de sa hauteur^ puis se recourbant pour prendre la direction verticale ; Feuilles ne paraissant que vers la courbure ; alternes ; étroites, allongées (67 cent, de long, pétiole compris, 7-8 mm. de large), brièvement péiiolées, à bords un peu repliés en dessous; vertes un peu pâles en dessous où la nervure médiane est saillante; serrées sur la tige, et montant sur les rameaux jusqu'aux der- nières ramifications des pédicelles ; Inflorescence en corymbe médiocre ; capitules peu nombreux, à ligules blanches; Réceptacle arrondi, alvéolé, un peu fimbrillé ; Involucre tri-sérié, à folioles vertes, velues, ciliées ; Aigrette rousse, un peu plus longue que l'akène ; Akène en amande, trigone, à face plane uninerviée, légère- ment hérissé. Diagnose latine Radix nodosa, spissa, repens, fibris rnultis ; Caulis ligneus^ striatus, angulatus et auguste alatus ; infra glaber, incano-hispidus supra ; supra médium in plurcs ramos divisus ; infra médium primo secus solum transversus, deiîide curvatus et in ah uni recte pergens; Folia nonnisi versus flexuram apparentia ; alterna; angusto- elongata (long. 6-7 cent, petiolo incluso, lata 7-8 mm.); brevi- ter petiolata ; margine aliquantum infra reflexo ; viridia, palles- centia in pagina inferiori cujus nervus médius eminet ; secus caulem spissa, et usque ad ultimos pedicellos ascendentia ; Capitula non multa, mediocrem corymbum efformantia, ligu- lis albis ; 500 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Receptaculum subconicum, alveolato-fîmbrillatum ; Involucrum triseriatum, phyllis viridibus, hispidis, ciliatis ; Pappus rufus, paulo longior akenio ; Akenium amygdaliforme, trigonum, in facie plana uniner- vatum, parce hispidum. Chine, Kouy-tchéou ; environ de Kouy-yang ; bords de la rivière à Niou you tang. Emile Bodinier legit i8 novembre 1897. Herbier Bodinier, n° 1998. Artemisialancea^p. nova Tige haute de o,5o centim. (dans nos échantillons privés de leur partie inférieure), profondément striée, glabre, donnant naissance à des rameaux courts (5-6 centim.), florifères dès le tiers inférieur, dressés serrés contre la tige et donnant à la plante un aspect étroit ; Feuilles (toutes ?) simples, aciculées, d'un vert foncé presque noir en dessus, à bords roulés et à tomentum blanc en dessous, portant assez souvent à leur aisselle des capitules solitaires ; Inflorescence caractéristique, en fer de lance, étroite à la base, un peu plus large au millieu, se terminant en pointe allongée, mesurant 22-25 centim. de haut, sur 6-7 dans la plus grande largeur ; formée de rameaux dressés d'abord, puisse recourbant en dehors à leur sommet, feuilles à la base, nus en haut, por- tant un grand nombre de capitules en têtes serrées les unes sur les autres ; Capitules petits, oblongs, entièrement glabres, couleur de cui- vre foncé brillant; involucre bi-trisérié, scarieux ; réceptacle nu; Fleurs 5-6 tubuleuses, rougeâtres ; akènes chauves, les uns comprimés, les autres arrondis, ou quadrangulaires, glabres. Diagnose latine Caulis (in exemplaribus nostris basi carentibus) 5o cent, longus, profonde sulcatus, glaber, emittens ramos (5-6 centim. longos), infra médium caulem jam capituliferos, strictos et ad caulcm adpressos, universae plantae angustum habitum fa- cientes ; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 501 Folia (an omnia ?) simplicia, acicnlata, intense vîridia fere nigra supra, infrareflexa et incano-tomentosa, ad axillas non- nunquam capitulis singulis onusta ; Inflorescentia insignis inlanceam formata, ima parte angusta, média paulo latiore, suprema in longum acumen desinente ; 22- 25 centim. longa, 5-6 centim. ubi latissima ; ramis constans primo erectis, deinde ad apicem extra recurvis, infra foliosis, supra nudis, plurimas capitulorum congeries stipatas feren- tibus ; Capitula parva, oblonga, omnino gîabra, intensum cupri sub- fulgentis colorem referentia ; involucrum bi-triseriatum, sca- riosum ; receptaculum nudum ; Flosculi tubulosi 5-6, rufescentes ; akenia calva, glabra, alia compressa, alia teretia. Cette espèce, par sa partie inférieure resserrée, par son in- florescence étroitement lancéolée, par la teinte sombre de ses feuilles et la couleur cuivre-rouge de ses capitules, se distingue facilement des espèces voisines : A. Scoparia ; A. Japonica ; A. trichophylla, te. Chine, Kouy-tchéou, environs de Gan-Pin, bord de la route, ce. Léon Martin legit, 6 août 1 897. Herbier Bodinier, n° r 762 . Gnaphalium (Anaphalis) sericeo-albidum sp. nov. . Tige élevée (60 cent.), droite, très simple, toute soyeuse blan- châtre, à feuilles alternes, plus ou moinsblanches soyeuses sur les deux faces, nombreuses, les inférieures rétrécies en pétiole, les moyennes et les supérieures brièvement décurrentes, acumi- nées, oblongues, étroites, très entières, trinerviées, devenant» ycrs le sommet, des bractées à l'aisselle desquelles naissent des pédoncules multiflores ; Inflorescence en corymbe étroit; capitules assez nombreux, médiocres, à ouverture évasée ; Involucre plurisérié, à folioles scarieuses, les extérieures ta- chées de roux, les intérieures blanches striées à l'extérieur, avec une bande verte à l'intérieur ; réceptacle glabre, alvéoléfim- brillé ; 502 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE Fleurs de la circonférence nombreuses et linéaires ; celles du centre plus larges, rougeàtres, en petite quantité ; Aigrette à poils blancs, simples, presque lo fois plus longs que l'akène noir, très petit, paraissant glabre. Diagnose latine Caulis 60 cent, altus, rectus, simplicissimus, ab imo ad sum- mum sericeo-albidus, foliis alternis, multis, utrinque plus minus incano-sericeis, inferioribus in petiolum attenuatis, mediis et superioribus breviter decurrentibus, acuminatis, oblongis, an- gustis, integerrimis, trinerviis, ad apicem evadentibus in brac- teas quarum ex axillis pedunculi multifiori promittuntur ; Inflorescentia corymbum strictum angustum efficiens, capitu- lis sat multis, mediocribus, ore patulo ; involucrum plurise- riatum, phyllis scariosis rexteriorjbus macula rufanotatis ;inte- rioribus albis et striatis, viridi nervo intus insignitis ; recepta- culum glabrum, alveolato-fimbrillatum ; Flosculi ad circuitum multi lineares; ad discum latiores, rufi, non multi ; ' Pappi setae albae, simplices, fera decuplo longiores akenio nigro, minimo et, ut videtur, glabro. Chine, Kouy-tchéou, environs de Kouy-yang, mont du Col- lège ; Emile Bodinier legit, septembre 1898. Herbier Bodinier, sans numéro. Hieracium Sinense sp. n. Tige hispide-pruineuse, tantôt simple monocéphale, tantôt divisée au sommet en rameaux et pédoncules formant un co- rymbe maigre ; Feuilles radicales nulles à la floraison, les inférieures dessé- chées, les moyennes ovales-allongées, étroites, acuminées aux deux bouts, brièvement pétiolées, entièresou plus souvent à 2-3- 4 dents, nombreuses ramassées ; les supérieures changées en. bractées devenant très étroites au sommet, et laissant demi-nue la partie supérieure de la tige ; Capitules 1 ou 5-6, médiocrement grands ; involucre- bise- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTÂISIQUE f)03 rie, les folioles intérieures obtuses^ longues, égales; les exté- rieures très petites; ligules jaunes, une fois plus longues que l'involucre, à languette assez large 4-5 dentée au sommet, stig- mate y^z^ne ; Aigrette rousse, à poils simples; akène noir, quadrangulaire, atténué à la base, coupé carrément au sommet. Diagnose latine Caulis pruinoso-hispidus, nunc simplex monocephalus,nunc inramos et pedunculos corymbum macilentum efformantes di- visus ; Folia radicalia sub anthesim nuUa ; inferiora siccata ; média ovato-oblonga, angusta, utrinque acuminata, breviter petiolata, intégra vel saepius 2-3-4 dentata, multa et confertim spissa; su- periora in bracteas et bracteolas evadentia_, parte caulis superiore seminuda. Capitula i vel 5-6, mediocria ; involucro biseriato, phyllis interioribiis obtusis, longis, aeqiialibus ; exterioribus minimis ; iigulis luteis, involucro tanto longioribus, sat latis, 4-5 dentatis, stigmatibus luteis ; Pappus rufus, simplex; akenium nigrum, quadrangulum, ad basim attenuatum, supra guadratim resectum. Cette espèce, au premier abord, ressemble à notre H. umbel- latum ; mais elle s'en distingue nettement par les folioles de son involucre, et par sa tige supérieure privée de feuilles, n'ayant que de petites et rares bractées. Chine, Kouy-tchéou, environs de Tou-chan. J. Cavalerie legit, juillet 1890. Herbier Bodinier, n° 2664. {A suivre). 504 ACAnÉMIK DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE CAREX DU JAPON Par MM. Léveillé et Vaniot. [Suite). Carex heteroclita Franch. — In insula Tsushima, in siccis silvarum, mai igoi ; n°493o. Carex Biwensis Franch. — In insulis Goto, in humidis, mai 1901 ; n°4g43. Carex alta Boott. — In insula Tsushima, in herbidis, mai 1901 ; n° 4932. Carex macrocephala Willd. — Fusiyama, sans numéro. Carex brunnea Thunb. — In insula Nippon, in monte Mayasam, i5oct. 1901 ; n°4945. Carex Nambuensis Franch. — Iles du sud du Japon, 1895, reçu des Japonais ; n» 4663. Ichifusa, juin 1900 ; n° 4662. Carex cernua Boott. In insulis Goto, in herbidis secus rivos, mai 1901 ; n° 4939. Carex malacocarpa Lévl. et Vnt. — In insulis Goto, mai 1901 ; n'' 4944. — In insula Tsushima, in herbidis humidis,. mai 1901 ; n° 4937. * Carex Prescottiana Boott. — In insulis Goto, in herbidis humidis, mai 1901 ; n° 4940. Carex vulgaris Fries, — Kamitsuge, i3 mai 1899 n° 4660. Carex limosaL. — Guwassan, 1897; n' 4665. Carex cryptocarpaMey. — In insula Tsushima, in humidis silvarum, mai 1901, n''4933. * Carex tristachy a Thunb. In insula Tsushima, in silvis, 3 mai 1901 ; n° 4946. * Carex pocilliformis Boott. — In insulis Goto, mai 1901 n° 4942. In insula Tsushima, incoUibus, communis, mai 1901 ' n°4934. Carex mitrata Franch. — Shidzuoka, avril 1892 ; n° 7738. * Carex lasiolepis Franch, — Asamayama, 2 mai 1899 ; n" 8023. ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 8Ô8 Carex multipes Lévl, ei Vnt, — In insula Kiushu, in siccis Nagasaki ; 3 mai 1901 ; n°4952. Carex breviculmis R. Br., — In insula Tsushima, mai 1901 ; n° 7. — Ibidem i5 mai 1901 ; n° 4 et 5. — In insulis Goto, mai 1901 ; n°4953. — In insula Kiushu, in herbidis sic- cis Nagasaki ; 4 mai 1901 ; n" 4949. — In insulaTsushima in herbidis, communis, mai 1901 ; n° 4950. — In insula Kiushu, in pratis siccis, 3 mai 1901 ; n'^ 4948. — In insula Kiushu, Naga- saki, communis, 3 mai 1 90 1 ; n'' 495 1 . — In insula Tsushima, in herbidis, mai 1901; n°493i . — In insula Tsushima in herbi- dis inter silvas, mai 1901 ; n° 4929. — Matsushima, mai 1900 n°466i. *Carexpilosa Scop. — Montagnes de Sapporo, 23 mars 1899; n" 6826. * Carex auriculata Franch. — n° 352. Carex Moro'wii Booti — Nikko ? Reçu des Japonais, 1895 ; n° 15584. Carex maculata Boot — Reçu des Japonais en 189 5 ; n" 15563. Carex macroglossa Franch. et Savat. — In insulaTsushima, insilvis, mai 1901, n° 4936. CarexischnostachyaSteudel — In insulaTsushima,in herbi - dis humidis, mai 1901 ; n°4927. — In insulis Goto, in herbidis silvarum,mai 1901 ; n° 4941. Carex transversa Boott — In insula Tsushima, in herbidis humidis, mai 1901 ; n° 4935. Carex shareusis Franch, — Fusiyama, 10 juin 1898 n° i556. Carex dispalata Boott — Sorachi, 12 juill. 1898; n» 1688. Carex japonica Thunb — Var Alopecuroidea Franch. Na- gasaki, 3 mai 190 1 ; n° 6. Carex Michauxiana Bœck. — Aomori, sept. i885; n" io3i, Guwassan, 28 sept. 1899, n" 1 107. Les espèces dont nous n'avons pas donné de diagnose dans nos précédents Carex du Japon som précédées d'une astérisque. (A suivre). 38 806 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Herborisations dans les Alpes-Maritimes Par M. G. Vialon n. — DE MONACO AD MONT AGBL ET AU MONT BAUDON Le mont Agel, dont le sommet fortifié se dresse à 1 149 mètres d'altitude, domine la Principauté de Monaco de ses escarpe- ments dénudés. Il lui fait un rempart infranchissable contre les vents du nord et lui assure une température hivernale qui en fait la reine de ces villes de rêve et de fleurs écloses tout au long delà Côte d'Azur, entre Hyères et San-Remo. C'est à cet écran gigantesque que Monte-Carlo doit ses jardins splendides où prospère en pleine terre la végétation luxuriante des pays chauds. De Monaco, l'escalade laborieuse dure environ trois heures. Le chemin muletier que nous prenons, en ce matin de mai, et qui nous conduira d'abord au bourg de La Turbie, suit la rive droite du vallon des Moneghetti et monte, parmi l'aridité des rocailles, et les champs en terrasses plantés d'oliviers gris, de figuiers tortueux, etçà et là de rares orangers et citronniers. A gauche, sur le flanc est de la « Tête de Chien », un bois de pins d'Alep drape d'un manteau de verdure la teinte neutre de la montagne. Nous commençons ici l'herborisation pour conti- nuer de ci de là dans les cultures, sur les pentes arides et les rochers. La flore est nettement provençale et xérophile. Voici la liste des espèces récoltées jusqu'au village de La Turbie: Clematis Flammula L. — Bords des champs et des chemins. Anémone stellata Lamck. — Lieux incultes. Ranunculus muricatiis L. — Bords humides des chemins. Ficaria grandi/Iora Rob. — Com. dans les champs. Papaver dubium L. et hybridum L. — Lieux cultivés. Fumaria capreolata L., agraria GG^ ofjicinalis L. — Lieux cultivés. Diplotaxis tenuifolia DC et viminea DC. — Bords des champs et des chemins. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 80? Alyssum maritimum Lamck. — Très commun dans les lieux incultes. A . calycinum L. — Landes rocailleuses. Draba muralis L. — Bords des champs. , Rapistrum rugosum AU. — Champs en friche. Cistiis albidus L. , salviœfolius L., monspeliensis L. — Lieux incultes, rochers. Helianthemum Fiimana Dun., lœvipes Pers., glutinosum Pers., salicifolium Pers., vulgare Gaertn. — Lieux arides. Viola propinqua Jord. et /loribundaJoTd. — Sous les oliviers aux bords des champs. Polygaîa nicœensis Risso. — Lieux ombragés incultes. Saponaria ocymoides L. — Bords des champs. Silène italica Pers. — Bords des champs. Dianthiis longicaiilis Ten., liburnicus Bartl. — Lieux arides. Tunica saxifraga. — Lieux arides et pierreux. Hypericum Coris L. — Rochers. Malva nicœensis Ail. — Bords des chemins. Lavatera cretica L. — Cultures. Lavatera maritima Gouan — Rochers. Althœa hirsuta L. — Champs en friche. Géranium columbinum L., dissectum L., rotundifolium L. Robertianum L. — Bords des champs et des chemins. Erodium walacoïdes Wûld., cicutariiim l'Hérit., romanum Willd., moschatum l'Hérit. — Bords des chemins. Ruta bracteosa DC et angustifolia Pers. — Lieux arides, rochers. Cneorum tricoccum L. — Rochers, lieux arides, bords des bois. Rhamnus alaternus L. — Lieux incultes, rochers. Pistacia Leniiscus et terebinthus L. — Bois, rochers, lieux arides. Coriaria myrtifolia L. — Lieux frais, bords des champs, ravins. Calycotome spinosa Link. — Lieux arides. Spa7'tium junceum L. — Lieux arides. Argirolobium linnœanum Walp. — Lieux arides. 508 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQDE Medicago lupulina L., denticidata Willd., maculata Willd., îribuloides Lamck., tenoî'eana DC. — Bords des champs. Trigonella monspeliaca L. — Entre les pierres du chemin muletier. Trifolium stellatum L.^ fragiferum L., angustifoliiim L., procumbens L. — Bords des champs et des chemins. Psoralea bituminosa AU. — Lieux arides. Lathyrus Ochrus DC, Clymenum L. — Cultures. Lathyrus latifoliiis L., seiifoliiis L. — Bords des champs. Vicia sativa L., lutea L. — Bords des champs. Ervum hirsutum L., Ervillia Willd. — Bords des champs. Scorpiuriis siibvillosa L. — Champs en friche. Coronilla scorpioides Koch. — Champs en friche. Hippocrepis iinisiliquosa L. — Lieux arides et rocailleux. Potentilla hirtaya.r. pedata Loret. — Bords des bois. Rosa sepium Thuill. — Haies. Rubus discolor Weih. — Bords des chemins et des champs. Cratœgus monogyna Jacq. — Bords des chemins et des champs. Prunus Mahaleb L. — Rochers sous la Turbie. Myrtus communis L. — Bords des bois, landes rocailleuses. Lythrum Grœfferi Ten. — Lieux humides. Hedera Hélix L. — Vieux murs. Orlaya platycarpos Koch. — Champs. Fœniculum piperitum DC. — Lieux pierreux et secs. Bupleurwn aristaturn Bartl., junceiim L. — Lieux arides. Bupleurum protractum Link. — Champs. Pretroselinum sativum Hoff. — Cultures. Galium murale Ail. — Entre les pierres du chemin muletier. G. saccharatum Ail. — Cultures. G. purpureum L. — Lieux pierreux et secs. • Asperula arvensis L. et Slierardia arvensis L. — Cultures. Asperula longi/lora W. et K. — Lieux rocailleux. Centranthus ruber DC. — Vieux murs et rochers. Scabiosa leucantha L. — Lieux arides, rochers. Scabiosa maritima L. — Lieux arides. Galactites tomentosa Mœnch. — Bords des chemins. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 509 Cardiius sanctœ BalmœLo'is. — RocaiUes. Helichrysum Stœchas DC. — Lieux arides, rochers. Phagnalon sordidurn DC et saxatile Cass. — Rochers. SenecioCineraria DC. — Rochers sous la Turbie. Leucanthemum palletis DC. — Prairies sous les oliviers. Hedypnois polymorpha DC — Bords des champs. Hyoseris scabra L. — Entre les pierres du chemin muletier. Rhagadiolus stellatus DC. — Cultures. Tragopogon australis Jord. — Lieux incultes, bords des champs. Urospermum Dalechampii Desf. et picroïdes Desf. — Cul- tures. Campaniila Trachelium L. — Haies. Campanula macrorrhi:{a Gay — Rochers. Phillyrea angustifolia L. — Dans les bois rocailleux. Litnospermiim purpureo-cœruleiim L. — Lieux ombrage's. Veronica agrestis L., Cymbalaria Bod., Tournefortii Gmel. — Cultures, bords des chemins. Scrofularia lucida L. — Lieux incultes et pierreux. Antirrhijium latifolium DC. — Vieux murs, rochers. Orobanche speciosa DC. — Sur les fèves et le trèfle à mi- chemin entre Monaco et la Turbie. Salvia hormitioides Pouvr — Lieux incultes. Rosmarinus officinalis L. — Lieux incultes. Melissa officinalis L — Champs ombragés sous la Turbie. Stachys hirta h., recta L. — Lieux incultes. Ballota fœtida Lamck. — Bords du chemin. Ajuga Iva Schreb, — Lieux arides. Coris monspeliensis L. — Lieux arides et rocailleux. Globularia vulgaris L. — Bords des bois. Globularia alypum. — Lieux incultes et rocailleux. Rumex intennediusDC. — Bords des bois. Daphne gnidiumL. — Bords des bois. Euphorbia spinosa L., dendroides L. — Lieux arides et ro- cailleux. Euphorbia amygdaloïdes L. — Bois. Theligonum Cynocrambe L. — Vieux murs. 510 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Quercus Ilex L. — Bois, rochers. Juniperiis Oxycedrus — Bois, rochers. J. phœnicea L. — Rochers escarpe's sous La Turbie. Ophrys Bertolonii Moretti, aranifera Huds., apifera Huds. — Pelouses, talus des champs, lieux incultes. Iris germa?îica L. — Bords des champs ombragés. Gladiohis segetum Gawl. — Abonde dans les champs. Crocus versicolor Ker. — Lieux rocailleux . Asparagus acutifolius L. — Lieux ombragés. Ruscus aculeatus L. — Lieux rocailleux ombragés. S^nilax aspera L. — Bois rocailleux, haies, etc. Leucoium hyemale DC. — Pentes rocailleuses sous La Turbie. Allium subhirsutum L. — Champs ombragés sous La Turbie. Allium neapolitanum L. — Cultures. Allium sphœrocephalum L. et acutiflorum Lois. — Lieux arides et rocailleux. Arum italicum Mill, — Bords des champs. Afîdropogon Ischœmum L. — Lieux incultes. — hirtus L. — Lieux incultes, — distachyosL. — Lieux incultes. Lagurus ovatus L. — Cette plante des sables maritimes est assez commune au bord sablonneux du chemin vers 400 mètres d'altitude sous La Turbie. Nous l'y avons observée depuis plusieurs années. Aristella bromoïdes Bert. — Lieux arides. Festuca duriuscula L. — Lieux arides. Ceterach officinarum Willd. — Vieux murs, rochers ombra- gés. Polypodium vulgare L. — Vieux murs, rochers ombragés. Asplenium Trichomanes L. — Vieux murs, rochers ombragés. Asplenium Petrarchœ DC. — Fentes des rochers ensoleillés. Une route stratégique monte en serpentant de La Turbie au fort du mont Agel. Nous suivons à gauche le chemin muletier de Peille qui passe sous des rochers verticaux tapissés de cystes et de clochettes bleues du Campanulamacrorrhi^a.Snr les racines du Cistus albidus nous cueillons Cytinus Hypocistis L. dont les ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 511 sommités jaunes et rouges tranchent vivement sur la terre grise. Dans unepetite fontaine qui alimente le bassin de la Turbienous pouvons récolter Zanichellia paliistris L. Là, quittant le chemin de Peille nous prenons à droite un sentier à peine tracé qui grimpe de rochers en rochers sur les escarpements du mont Agel et nous conduira sur la route stratégique par jbo mètres d'altitude. Tout en grimpant péniblement nous glanons: Lepidium hirtum DG. Laserpitium gallicum L. Ptychotis heterophylla Koch. Satureia montana L. Lavandiila officinalis Chaix et latifolia Vill. Teucrium Polium L., montanum L., chamœdrys L. Thesium divaricatum Jan. Leucoium hyemale DC. A nacamptis pyramidalis Rich . Orchis Simia Lamck. et trideniata Scop. Vers 800 mètres d'altitude des champs assez bien cultivés s'é- tendent, ceinturés par la lande caillouteuse où apparaissent les corolles blanches de VOrnithogalum tenuifolium Guss. La végétation a changé d'aspect; avec quelques espèces médi- terranéennes apparaissent un grand nombre d'espèces de la zone montagneuse. Au bords des champs nous trouvons: Lathyrus fili/ormis Gay Vicia onobrychioides L. et tenuifolia Roth. Lotus Delorti Timb, Ajuga chamœpitys Schreb. Leucanthemum vulgare Lamck. Euphorbia fîavicoma DG. Dans les lieux humides; Calepina Corvini Desv. Tetragonolobus siliquosusL. Scabiosa succisa L . Scirpus Holoschœnus L. Carex distans L., glauca Scop. Dans les champs : 512 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Ranunculus arvensis L. Brassica Eriica L. Thlaspi perfoliatum L. Viola agrestis Jord. Lychnis githago Lamck. Bupleurum rotundifoliuyn L. Galium Aparine L. Valerianella discoidea Lois,, echinata DC. Centaurea Cyanus L. Hedypjiois polymorpha DC. Odontites verna Rchb. Melampyrum arvense L. Polycnemum arvense L. Echinaria capitata Desf. Dans les taillis : Polygala comosa Schrank Lonicera etrusca Santi et implexa Ait. Bryonia dioica Jacq. Listera ovata R. Br. Orchis hircina AU. Nous élevant peu à peu sur le flanc sud du Mont Agel, que nous contournons de l'ouest à l'est, à traves les taillis de chênes verts et de Genista cinerea^ nous rencontrons : Helianthemiim montanum Vis. Linum narbonense L., catharticum L., suffruticosum L., îenuifolium L. Stachys Heraclea AU. Inula montana L. Sideritis hirsuta L. Orobanche rapum Thuill. et cruenta Bert. Orchis conopea h. et tridentata Scop . Cephalantera rubra Ydch . y pallens Rich., ensifolia Rich. Nous dominons bientôt les vallées de Menton et pouvons admirer un des plus magnifiques points de vue qu'il soit pos- sible de contempler. A nos pieds se creuse un cirque profond, formé à l'ouest par le mont Agel et la cime des Cabanelles, au nord par l'arête du mont Baudon, le mont d'Ougran, les ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 513 rochers verticaux de Sainte-Agnès, le col de Gastillon, à Test par les monts Rasel, Grammont, et le Berceau ; des bois de pins; des bourgs riants enfouis dans la verdure des oliviers: Gorbio et Castellars, deux vallons : Le Borrigo et le Careï et tout en bas, assise sur le rivage de la plus gracieuse des mers, la ville d'hiver de Menton avec ses villas éparpillées parmi les bosquets de citronniers; puis la côte d'Italie toute proche. Ajou- tez la transparence de l'atmosphère, la limpidité du ciel, l'azur intense de la Méditerranée, les jeux de lumière et d'ombre — Mais rien ne saurait décrire la beauté de ce spectacle prestigieux que nous savourons ravis, tout en remontant vers la cîme des Cabanelles. Dans une petite source nous trouvons Carex mairii Coss. et G. La station de cette cypéracée, en cet endroit découvert, est très curieuse. Une petite forêt qui escalade la montagne, à rouest_, jusqu'aux murailles du fort, nous ofifre : Aquilegia viscosa Gouan Arabis alpina L. war. saxeticola. Hutchmsia petrœa R. Br. yEthionema saxatile R. Br. Helianthemiim italicum Pers. Linum viscosum L. et narbonense L. Acer opulifolium Vill. Coronilla Emerus L. Potentilla verna L., caiilescens L., saxifraga Ard. Saxifraga granulata L., cuneifolia L., lingulata Bell. Bellidiastriim Michelii Gass. Ilex Aqiiifolium L. Gentiana acaulis L. Eriniis alpinus L. Primula vulgaris Huds., officinalis Scop. Daphne Laureola L. Euphorbia dulcis Jacq. et amygdaloides L. Ulmus campestris L. Qiiercus Robur L. Corylus Avellana L. 514 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE Ostrya carpinifolia Scop. Pinus silvestris L. Juniper us communis L. Neottia Nidus-avis Rich. Sesleria cœrulea Ail. Etc. Au col des Cabanelles (i loo m. environ), dont l'arête étroite domine verticalement la vallée de Gorbio, nous recueillons parmi les rochers : Cerastium pumilum Curt. et arvense L. Ayithyllis montana L. et Vulneraria L. Scabiosa ca7îdicans 5 ord. Campanula macrorrhi:{a Gay Thymus serpyllum L. Calamintha aci7ios Glairv. Globularia vulgaris L. et cordifolia L. Orchis simia Lamck., mascula L. Ornithogalum tenuifolium Guss. Le sentier qui traverse une étendue désolée aride, jonchée de blocs de pierre grisâtres, où croît un gazon maigre et des touffes aromatiques de lavande, serpollet, armoise camphrée, sarriette, nous conduit, en 3/4 d'heure, au col de La Madone (954 m.), où passe le chemin muletier de Gorbio à Peille. En face de nous le mont Baudon, que nous allons gravir, érige sa masse dénudée et ses hautes falaises de rochers verticaux. Après avoir cueilli Ophrys scolopax, sur une pelouse, nous commençons l'ascension sous le soleil brûlant de midi, parmi les éboulis de pierrailles et les marnes qui glissent sous nos pieds. Jusque vers 1 100 m. la végétation n'offre rien de particulier, c'est celle des montagnes chaudes que nous venons de parcourir. Les rochers, près du sommet, possèdent quelques espèces qui méri- tent d'être signalées, ce sont : Alyssum Halimifolium L. j^thionema saxatile R. Br. Saxifraga lingulata Bell, et lantoscana . Lactuca perennis L. Du sommet du mont Baudon la vue s'étend, au sud, sur toute la côie, depuis la pointe italienne de Bordighiera, jusqu'aux ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 515 montagnes de l'Esterel ; au nord sur les crêtes des Alpes dont les hauts sommets neigeux scintillent aux rayons du soleil. Le versant nord du mont Baudon, presque partout boisé, dont la pente rocheuse très inclinée descend jusqu'au torrent du Gaudissard, possède une flore extrêmement variée, où abon- dent les plantes rares. Voici l'énumération des principales espèces que nous y avons récoltées : Ranunculus Caniiti Coss. — Çà et là sur les pelouses rocheu- ses du sommet entre 1 1 5o et 1 263 m. Ranunculus Villarsii Willd. Pœonia peregrina Mill. Corydalis solida Sm. Géranium silvaticiim L., nodosum L. Cytisus Ardoini Fournier. — Abonde sur les pelouses rocail- leuses entre looo et i263 m. Lathyrus niger Wimm. Saxifraga gramilata L. et cuneifolia L. Bupleurum gramineum Vill . Viburnum Lantana L. Valeriana tuberosa L. Solidago virga aurea L Inula squarrosa L. Bellidiastrum Michelii Cass. Phytewna orbiculare L. Ca mpa nula persic i/o lia h. Gentiana acaulis L. Pulmonaria saccharata Mill, Erinus alpinus L. Euphrasia salisburgensis Funk, Odontites lanceolata Rchb. Thymus serpyllum L. Micromeria piperella Benth. Lamium longi/Iorum Ten. — Éboulis de rochers près du sommet. Teucrium lucidum L. — Éboulis de rochers. Primula vulgaris Huds., officinalis Scop. Primula marginata Gurt. — Rochers vers 1200 m. altit. 516 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Armeria plantagineaWiWd. Planta go média L. Daphne Laureol a Mercurialis perermis L. Fagus silvatica L, Pinus silvestris L. Jimiperus communis L. Orchis us tu la ta L. Polygonatum officinale Ail. Fritillaria involucrata Ail. — Dans les pelouses et les taillis entre 800 m- et i263 m. Gagea stenopetala Pries. — Dans les pelouses près du sommet. S cilla italica L. Erythrojiium Dens-canis L. Phalangium liliago Schreb. Lii^ula Forsteri DC, campestris DC, maxima DC. Carex Halleriana Kss. , ferruginea Scop. Sesleria cœriilœa Ail. Melica uniflora Retz. Aspidium rigidum . — Dansleséboulis de rochers, vers 1200m. Cys top teris fr agi lis . Asplenium Halleri DC, et Adianthum-nigrum L. A mi-côte nous trouvons le chemin muletier de Peille qui nous conduit d'abord à Sainte-Agnès, puis de là à Menton, où nous arrivons fourbus et exténue's vers 8 heures du soir. ACADÉMIE DE GÉOGIUPHIE BOTANIQUI': 517 Note sur quelques espèces du genre Pedicularis Récoltées au Japon par le R. P. Faurie Le R. P. Faurie m'envoyait en février dernier sept pédiculaires re'colte'es par lui au Japon et dont l'étude des plus attrayantes pourra sans doute intéresser les lecteurs du Bulletin. Je rappellerai que M . David Prain, dans son magistral ouvrage « The species of Pedicularis of de Indian Empire and its fron- tiers », signale au Japon huit espèces de pédiculaires réparties comme il suit dans les différents groupes du genre. I. LoNGiRosTRES. orthorytichœ. P. Keiskei Franchet. iP. yesoensis Maxim. P. resupinata L. P. ChamissonisStev.v. Japo- nica M. ... l P. venusta Schang. bidentatœ. { ^ , , -, n-r • ( P. apodochila Maxim. ^^^ . \ sceptrae. P. gloriosa Biss et Moore. III. Anodont^.j ,. .... n f . \/f • ( verlicillatœ P. retracta Maxim. Depuis la publication de l'ouvrage de M. Prain, sont venues s'ajouter à cette liste les Pedicularis praeclara Franch. et Nippo- nica Makino appartenant tous deux aux anodontas sceptrae et très voisins du P. gloriosa Biss et Moore. Le Japon possède donc, ou du moins, l'on n'a signalé jus- qu'alors au Japon que dix espèces de Pedicularis. Ce nombre paraît très faible puisque M. Prain signale 20 pedicularis dans les régions circumpolaires, 40 en Europe, 5o en Sibérie, 45 au Caucase, loi dans l'Himalaya, 24 en Amérique et 49 en Chiiae. Des renseignements plus récents portent le nombre des espèces chinoises à 127 et le nombre total des Pedicularis connus à 285 espèces. Parmi les Pedicularis envoyées par le R. P. Faurie, j'ai cons- taté assez facilement la présence des espèces suivantes : P. resupinata L. Récolté à Aomori en sept. 1902 (sans nom et sans numéro). P. chamissonis Stev. v. japonica Miq. (Nippon in .monte Miyokosan. supra i5oo m. 23. 7 1897) n" 227 (s. b. n. verticill, V. réfracta. Max. 518 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE P. nipponica Makino (Nippon in monte Guwassan). n° 228 Sub. Nom. Nipponica Makino. Restent quatre espèces, l'une étiquetée verticillata v. réfracta Max. n" 23o du R. P. Faurie. Et les autres sans noms, portant les n°s 229, 3536 et 3537. L'examen approfondi de ces plantes m'a permis de conclure avec MM . Léveillé et Vaniot, qui ont bien voulu dans ces recher. ches assez ardues m'éclairer de leurs lumières, que je me trou- vais en présence de plantes non encore décrites. Je vais donc exposer sommairement les diagnoses de ces Pedicularis et je joindrai des photographies des plantes décrites et des schémas des diverses parties de la fleur. Je désire ainsi arriver non seulement à faire connaître ces plantes, mais sur- tout à provoquer l'avis des spécialistes du genre Pedicularis sur les espèces du R. P. Faurie. PEDICULARIS FAURIŒI Bonati. P. verticillata V. réfracta Maxim [R. P. Faurie plantœ ' japonicœ n° 2J0). Groupe des aduncce, hyporthorrhynchœ., myriopliyllœ^ voi- sine des P. chamissonis Stev. et curvituba Maxim. Souche oblique renflée. Tige élancée (3o-5o cm) anguleuse, simple, dressée, arquée au sommet. Feuilles disposées par 4-5 en verticilles peu nombreux (3-4) et écartés, grandes (8 à 10 cm) ; les inférieures longuement pétio- lées (pétioles 2 cm à 2 cm 5) les supérieures presque sessiles et étalées, réfléchies. — Limbe à contour ovale-lancéolé aigu, pinnatiséqué ; segments des feuilles inférieures lancéolés aigus ou subaigus, dentés en scie ; ceux des/euilles supérieures linéaires lancéolés, à dents peu nombreuses, les supérieurs entiers. Bractées inférieures foliiformes réfléchies, les supérieures linéaires-lancéolées pinnatifides, puis linéaires et à peine dentées, les inférieures pétiolées, les supérieures sessiles ; toutes égalant les fleurs et dépassant celles-ci assez Igt avant l'anthèse. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 519 Fleurs pédicellées disposées par verticilles d'abord écartés, puis très rapprochés, formant une grappe spiciformeinterrompue à la base et penchée au sommet. Calice à tube un peu courbe', à nervures très saillantes, à 5 dents inégales, aiguës et entières. Corolle à tube deux fois plus long que le calice. Lèvre supé- rieure aussi longue que le tube, prolongée en un bec long et grêle, lèvre intérieure sessile un peu plus courte que la supé- rieure et à lobe médian proéminent plus étroit que les latéraux. Style très allongé. Filets antérieurs seuls hérissés, insérés à la base. Capsule ovale globuleuse, incluse dans le tube du calice ou le dépassant à peine. Graines ? Plante très caractérisée par son inflorescence et par la forme et la longueur de ses bractées, glabre dans toutes ses parties. Habit : Nippon mont Hakkoda 1200 m. (Faurie i 3 août 1897) PEDICULARIS LEVEILLEANA Bonati. Groupe des Aduncœ, rhyncholophœ, hyposiphonanthœ, race- mosce^ voisine des P. Yezoensis Maxim, resupinata L. racemosa Doug. N" 3536 de M. Faurie (Plantae japonicee) sans nom. Plante pluricaule à tiges simples, nombreuses, dressées (3o à 40 cm), glabres et anguleuses. Feuilles, — Nulles dans la partie inférieure de la tige, puis nombreuses, alternes (longueur 3 à 4 cm), les inférieures pétiolées, les supérieures subsessiles, ovales, oblongues, aiguës, arrondies à la base, rudes, page supérieure hérissée de granula- tions et de poils courts, page inférieure glabre réticulée. Pétio- les ailés. Bractées. — Foliiformes égalant les fleurs. Inflorescence. — Fleurs inférieures solitaires à l'aisselle des feuilles, les supérieures groupées en tête serrée. Fleurs. — Calice campanule, un peu renflé à la base, à deux lobes entiers, tronqués au sommet et terminés par un mucron à la partie antérieure, hérissé de poils courts et rudes. 520 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Corolle à tube plus long que le calice. Lèvre supe'rieure large, terminée en casque brusquement contracté en bec court et recourbe', grêle, émarginé à l'extrémité. Lèvre inférieure plus longue que la supérieure qu'elle recouvre entièrement ; lobe médian, relativement très petit et étroit, pédicellé. Filets soudés au tube de la corolle et Jte devenant libres que vers le tiers inférieur du tube . Style n'atteignant pas l'extrémité du bec. Capsule peu développée dans mes échantillons, paraissant rester incluse dans le tube du calice. Graines ? Habit : Japon : « Riishiri in monte looo metris et supra, 2 5 juillet 1899» U. Faurie. [A suivre) . Diagnoses différentielles de quelques Carex des environs du Mans Par M. Eug. Vaniot Carex vulpina L. — Tige triquêtre, rude; épi avec bractées plus ou moins longues ; écailles, dans le jeune âge, scarieuses avec une nervure dorsale verte ; se colorant ensuite plus ou moins de roux sur les bords. Carex muricata L. — Epillets 6-8 ramassés et serrés au sommet de la tige, avec ou sans bractées ; écailles rousses plus ou moins foncées. Forme elongata. — (C. Guesphalica Baenning.) Epillets inférieurs plus ou moins espacés, à bractées plus ou moins longues, quel- que fois nulles ; écailles devenant d'un roux plus ou m.oins foncé avec l'âge. Carex divulsa Good. — Epillets très espacés, les inférieurs plus ou moins ramifiés, bractées filiformes souvent aussi longues que l'épi ; écailles généralement blanches-scarieuses avec une nervure dorsale verte ; forme généralement plus grêle, plus faible que le C. muricata. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 521 La a Callitris quadrivalvis » Vent . nueva para la flora de Europa. Con el fin de tomar el vapor que debia conducirme à Huelva, pasé este mes de Mayo à Cartagena ; Y el Sr. Jimenez me mostrô las plantas recojidas ûltimamente y que yo no conocia. Fui muy agra- dablemente sorprendido al notar algunas espe- cies que no se consideraban vecinas de la Pe'ninsula, co- mo les Scilla obtiisifo l ta, Poir. (nueva para Espaùa. Véase Socie- dad aragonesa de ciencias na- turales, tomo II, no. 8, Mar- zo igoS, ejem- plares con ho- )as: Merende- ra filifolia Cennb., admi- tida con duda entre las plantas espanolas y hoy demostrada su existencia ; pero sobre todo, la Callitris quadrival- vis^ por su inesperada presencia, me Uamo laatencion. Yo la considère realmente espon- tanea y como restos de una vege- tacion antiquisima. El Sr. Jimenez me dice lo si- guiente : « Este arbol », que va à desaparecer prompto de esta flora, es sumamente raro, pues como OCTOBRE-NOVEMBRE. Callitris quadrivalvis en place. Le «Callitris quadrivalvis » Vent. nouveau pour la flore d'Europe. Afin de prendre le vapeur qui devait me conduire à Huelva, je passai ce mois de Mai à Carthagène et M. Jimenez me montra les plan- tes récoltées dernièrement et que je ne connaissais pas. Je fus très agréablement surpris de noter quel- ques espèces qui ne se con- sidéraient pas comme ^habi- tant la Pénin- sule, comme le Seilla oblusifo- lia, var. nou- velle pour l'Es- pagne. (Voir Société arago- naise de scien- ces naturelles tome II, n» 8, Mars igoS) en exemplaires avec feuilles Merendera fili- folia Comb ? admise avec doute parmi les plantes espagnoles et dont l'existence est aujourd'hui démontrée, mais surtout le Calli- tris quadrivalvis, par sa présence inespérée appela mon attention. Je la considère réellement spontanée et comme le restant d'une végé- tation très ancienne. M. Jimenez me dit ce qui suit : « Cet arbre, qui va disparaître bientôt de cette flore, est excessivement rare, puisque, comme je vous le dis, je n'en ai vu 39 532 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE déje à V"* solo he visto cinco ejem. plares en estas cercanias ; todos en los montes. Hay un ejemplar en el « Coto Alquerias », très à la en- trada del « Barranco de Avenque » y uno en le « Penya del Aguila ». Quiza haya en la sierra algun pié mas, pero hasta hoy no he encon- trado mas que los citados. Son estos arboles de pequena talla. El del coto Alquerias tendra unos dos métros de altura, los de Avenque son o.lgo mayores, y el de h Penya del Aguila es mas pe- queno. Para que pueda V. formar juicio exacto incluyo una fotografia que hice el domingo, en la cual el amigo Ibanezsirve de tipo de com- paracion. Charles Pau. que cinq exemplaires dans ces en- virons, tous dans les montagnes. Il y en a un exemplaire au Coto Alquerias, trois à l'entrée du Bar- ranco de Avenque et un à la Penya de V Aguila. Peut-être il y en a-t-il quelquepieddanslamontagne, mais jusqu'à présent je n'ai rencontré que ceux déjà cités. Ce sont des arbres de petite taille. Celui du Coto de Alquerias a environ deux mètres de hauteur, ceux de Aven- que sont plus grands et celui de la Penya de V Aguila est plus petit. Pour que vous puissiez vous en faire une idée exacte, j'inclus une photographie que j'ai faite diman- che, dans laquelle l'ami Ibanez sert de point de comparaison. Charles Pau. CATALOGUE RAISONNÉ des plantes phanérogames et cryptogames indigènes Du bassin de la Haute-Ariège Par MM. H. Marcailhou-d'Aymério et l'abbé A. Marcailhou-d'Ayméric Notre Bulletin aura la bonne fortune de publier la suite de cet important travail des deux savants et intrépides frères, dont un seul, hélas! poursuit la publication de ce remarquable monu- ment scientifique, fruit d'une grande expérience, de longues années d'études et de nombreuses, continuelles et persévérantes herborisations. L'œuvre entreprise est plus qu'un catalogue. N'était l'absence de description des espèces, ce serait une véritable et énorme Flore. Encore, à défaut des diagnoses d'espèces, y trouve-t-on une foule de notes critiques extrêmement précieuses, qui prouvent que les auteurs ont su voir et observer, qu'ils ont su, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE ROTANIQUE o23 avec un véritable talent, entrevoir le rapport des espèces et leurs ve'ritables caractères. D'ailleurs, les lecteurs en pourront juger par eux-mêmes. Ce que nous voulons ici, c'est simplement dire quelques mots des fascicules parus dans le Bulletin de la très florissante Société dliistoire naturelle cfAutun. Les deux premiers fascicules de cette excellente monographie ont paru en 1898 et 1899. ^^ premier fascicule débute par une notice biographique sur M. Tabbé Al. Marcailhou-d'Ayméric, décédé le 7 août 1897, à Ax-les-Thermes, à l'âge de 58 ans ; smyent. une Introduction et des Observations préliminaires où nous trouvons la pensée des auteurs sur l'espèce, ses divisions, la subordination des caractères et le tableau des diverses formes du bassin de la Haute- Ariège. Toutes ces formes existent dans leur herbier. Le Catalogue se divise en deux parties : la première, à laquelle est consacré le fascicule premier, nous donne le cadre dans le- quel est contenue la végétation : aspect physique du bassin avec une carte au 1/80.000 en deux couleurs, œuvre de M. H. Mar- cailhou-d'Ayméric ; physionomie générale et historique bota- nique. Cette partie renferme une véritable étude de géographie bota- nique. Les régions limitrophes elles-mêmes (Llaurenti et Cap- sir) ne sont pas négligées dans cet aperçu. Le deuxième fascicule explique quelques termes propres à r Ariège et employés dans l'ouvrage; l'auteur y expose ses idées sur la classification et sur la linguistique et la nomencla- ture botanique et donne la liste de ses précédents travaux. C'est alors que commence le catalogue proprement dit. Cha- que espèce ou forme est accompagnée de toutes indications utiles : habitat station, date et durée de floraison, altitude, etc. Notes et observations critiques émanant soit de l'auteur, soit de spécialistes, sont jointes aux plantes critiques. Le catalogue s'arrête dans ce fascicule aux Polygalacées. Le troisième fascicule, paru en 1900, continue l'énumération commencée. Il va des Caryophyllacées aux Papilionacées inclu- sivement. 524 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Le quatrième fascicule, publié en igoi, est tout spécialement intéressant, en ce que l'auteur, attentif au mouvement scienti- fique et aux progrès de la science, a tenu large compte des récents travaux parus sur certains genres et certaines familles. On le remarquera en particulier pour les Rosacées et les Onothé- racées. Travaux de Boulay et de Sudre pour les Rubus, de Crépin, pour les Rosa, de Briquet et Camus, pour les Alchimilla, de Léveillé, pour les Epilobium et autres Onothéracées, sont éga- lement mis à contribution, et quand l'auteur ne s'y conforme pas absolument, il donne le pourquoi de sa manière de voir et les raisons de son opinion. Ce fascicule va des Amygdalacées aux Onothéracées inclusi- vement. L'œuvre de MM. Marcailhou-d'Ayméric a donc une grande portée. Ce n'est plus un catalogue régional. C'est un travail qui s'impose à l'attention de tous les botanistes français et que même nos voisins consulteront avec joie. Précisément, à raison de ces tendances et de cet intérêt général qu'il présente, nous croyons que nos collègues seront heureux de la publication du volume II dans notre Bulletin. Ce second volume sera digne du premier et d'égale importance. Il comprendra quatre fasci- cules de I 5o à i6o pages chacun. Ce sera assurément une œu- vre propre à faire aimer la botanique et à faire avancer la science (i). (i) Le prix de chaque fascicule est de 2 fr. 5o. Le volume I ou ensemble des 4 fascicules parus : 10 fr. En vente chez l'auteur à Ax-!es-Thermes (Ariège), ou chez J.-B. Baillière, 19, rue Hautefeuille, Paris. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQUE 525 CATALOGUE RAISONNE des plantes phanérogames et cryptogames indigènes Du bassin de la Haute-Ariège (Canton d'Ax-les-Thermes, etc.) Far MM. H. Marcailhou-d'Ayméric et labbé A. Marcailhoud'Aymério INTRODUCTION AU TOME DEUXIEME Par suite de circonstances particulières et après une entente amiable, la publication de notre Catalogue raisonné ^commencée dans le Bulletin de la Société d"" Histoire naturelle d'Autun, sera continuée dans le Bulletin de l'Académie internationale de Géo- graphie botanique avec les mêmes dispositions que précédem- ment. Notre distingué collègue, M. le D' Gillot, a publié récem- ment un compte rendu sommaire de notre premier tome ( i) dans la Revue de Botanique systématique et de Géographie botanique publiée sous la direction de M. G. Rouy (i^e année, Bulletin n" 2, i^r mars igoS, pages 23 et 24). En voici la reproduction in extenso: «... Ce Catalogue, préparé par les frères Alexandre et Hippolyte Marcailhou-d'Ayméric et dont la mort prématurée du premier a laissé à son frère tout le soin de la publication, e^t le résultat de 2 5 années d'herborisations suivies, actives et persévérantes, dans une région des plus riches et relativement peu connue des Pyrénées, sur les confins de l'Espagne et de l'Andorre. Les variations de la flore y sont relatées dans les plus minutieux détails avec une abondance et une précision d'indications bibliographiques, de renseignements historiques et de discussions critiques qui, dépassant le cadre d'un simple catalogue, font du travail de MM. Marcailhou-d'Ayméric, une œuvre documentaire des plus importantes pour la flore pyré- néenne tout entière. Les genres polymorphes y ont été révisés par les monographes les plus compétents. Nous citerons en par- (i) Nous rappellerons que le tome I est formé de la réunion de 4 fasci- cules, parus, de i8qS à 1902, dans le Bulletin de la Société d'Histoire naturelle d'Autun, tomes Xl^ XIII, XIV et XV. 526 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ticulier le genre Alchimilla dont 14 formes, réparties dans 4 es- pèces principales, ont été revues par M. Buser et fournissent de précieux matériaux de comparaison avec les formes des Alpes françaises ou helvétiques, plus spécialement étudiées jusqu'à ce jour par MM. R. Buser et J. Briquet. Le genre Rubus, annoté par M. N. Boulay, ne comprend pas moins de 59 espèces ou variétés dont 48 ont reçu, de M. H. Sudre, des dénominations nouvelles à titre d'espèces, variétés, ou hybrides. Nous ne voyons dans ce luxe d'innovation, qui nous ramène au temps de l'école Jordanienne la plus fervente, que les résultats d'un con- cept personnel exagérant l'importance des formes locales et des variations indéfinies souvent fortuites. Mais, cependant, les au- teurs y ont mis un ordre et une subordination systématiques qui permet, à quelque point de vue qu'on se place, d'utiliser leurs observations au profit de la batologie française dont elle comble une lacune géographique. Le premier volume du Catalogue de MM. Marcailhou-d'Ayméric s'arrête aux Ombellacées et com- prend 55o pages. C'est en dire l'importance ! ». Nous suivrons pour le deuxième tome le même ordre systé- matique que pour le premier, d'après les classifications les plus récentes et les plus généralement admises par les auteurs. Comme précédemment, nous citerons, à l'appui des plantes énumérées, divers ouvrages iconographiques, surtout les figures des Ico72es florœ germanicœ et helveticœ de Reichenbach, celles de V Herbier delà Flore française de Cusin et Ansbergue, etc., quand il sera possible de les identifier à nos spécimens. Nous citerons aussi les no' (TExsiccata connus (F. Schultz, Billot, Magnier, Société dauphinoise, Société rochelaise, etc.). Les renseignements bibliographiques, les discussions criti- ques, les observations relatives à l'usage économique, industriel, etc. des plantes seront toujours l'objet de nos soins. Nous ferons enfin tous nos efforts pour mener abonne fin, en 4 années consécutives, cette œuvre scientifique que la mort prématurée de notre frère et collaborateur bien-aimé, nous a laissé la charge entière de rédiger et de publier. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 527 Famille XXXVI. — OMBELLACÉES ou OMBELLIPÈRES Tribu i. — SAIVICUI.ÉES Koch, Umb., p. i38 442. — A. major L. var. involucrata Koch, Syn.^ éd. 2, p. 309; Rchb. til. le. fl. germ. et helvet., XXI, tab. 2, f. 2.; A. pallida Presl — Exsicc. : Soc. daiiph., n° 4.535. C. Prairies, pelouses humides, bords des rouies, etc. dans les terrains siliceux des zones inf. et subalp. — RR. dans la zone alpine — Juin-Septembre, Nos exemplaires ont été récoltés de 660"" (prairies de Lau- cate, à la limite intérieure du canton d'Ax) à 1.875™ (vallon de Gabantsa, pelouses de la fontaine de Cazalinth) et principale- ment aux alentours d'Ax, d'Ascou, de THospitalet, de Mérens, d'Orlu,etc. Cette variété est caractérisée par son involucre 1/2 et i fois plus long que les fleurs. Sa racine est purgative. Nous avons vainement cherché dans notre circonscription florale la var. vulgaris Koch, /. cit. 443. — A. minor L. et auct. mult. ; A. alpifia Clairv. ; Rchb. f. /. cit., t. 3, f. I. — Exsicc. : Soc. daiiph., n" i.2i3. ce. Rochers humides, pâturages des z. subalp. et alp. — AR. dans la z. nivale. — Juillet-Août. Nos exemplaires (plus de 2 5 localités) ont été récoltés de 1.460'" (vallon du Nabré, rochers aux bords du torrent) à 2460'" (plateau de Camp-Ras dominant le Llaurenti) et principalement dans les montagnes siliceuses d'Orlu, de Mérens et de l'Hospi- talet. Cette espèce parait se plaire surtout dans la zone alpine (1800- 2400™) ; accidentellement on la rencontre dans la zone subalpine, aux bords des torrents et des ruisseaux qui l'y ont entraînée. Ei*yngiuin L. 444. — E. BourgSitiGouan., lllustr. et observ. bot., p. 7, tab. 3; E. amethystinum Lamk. Fl.fr., III, p. 401, non L.; Cusin et Ansbergue,ifer^. fl.fr., vol X, Umb., t. 191 ; £". Tourne- 528 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE fortii Bubani, FI. pyr., II, p. 342. — Exsicc. : Soc dauph.., n° 1 .214 bis. AR. Lieux secs et pierreux, bords des routes des terrains chisteux ou calcaires dans les z. subalp. et alp. — Juillet- Septembre. Montagnes de Prades: bord de. la grand'route près du pont de Coumener (i3oo™) et du pont de la Réjade (i3i5™); éboulis calcaires du Roc des Scaramus (à 1760" et à 1780™). Montagnes d'Ascou : crête calcaire de Paillères (1990™) et pelouses de la pinouse de Paillères vers le Rocdel'Orry (2010"'). Nos exemplaires se rapportent à la var. a. pyrenaicum Lange, in Willk. et Lge, Prodr . fl. hisp., III, p. 12, caractérisée par les divi- sions de ses feuilles oblongues -cunéiformes, brièvement atténuées en épine, par ses involucres à folioles iancéolées, environ de moitié plus longues que le capitule. C'est une espèce spéciale aux Pyrénées, non figurée dans les Icônes de Reichenbach ; toute la partie supérieure de la plante ne prend la teinte violacée qu'au moment de la floraison. 445. — E. campestre L. AC. Lieux incultes, bords des chemins, fossés, etc. Dans les terrains schisteux ou calcaires des z. inf. et subalp. — Juin- Septembre. Nos exemplaires ont été récoltés de 700°^ (rochers calcaires du chemin de Perles à Unac) à io3o ^ (fossés de la route de l'Aude entre Ascou et l'ancienne forge) et surtout aux alentours des villages d'Ascou et de Tignac. Tous nos exemplaires correspondent au type (var. a. genuinum Rouy et Camus, Fl. de Fr.,Vll, p. 219. La racine du Panicaut champêtre, dit aussi à cent têtes, Chardon- roulant, Barbe-de-Chèvre , etc. est apéritive. On peut aussi la man- ger en salade. Tribu 2. — 1./^SE:»P1XIÉE:S Tausch, in Flora (1834) I. p. 344. Laserpîtium L. 446. — L. latifolium L. var. asp erum ?iOy ,-^^\\\. Observ. bot. (1828J, p. 154; Koch, Syn.., éd. i (1837), p. 3io; L. aspe- rum Crantz, Stirp. austr.., éd. 2, fasc. 3, p. 179, tab. i, f. 2 et ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 529 6; Rchb. f. le. Jl. germ. XXI, t. 144, f. 5 et 6. — Exsicc. : Soc. rochel., n° 3.272. AR. Bois, prairies, rochers des terrains granitiques ou schis- teux dans les z. inf. et subalp. — Juin-Août. Bois de Gourdou sous Ignaux et au-dessus du ravin d'Ey- chenac (880 ™) ; route d'Espagne: rochers en amont du pont de Berduquet (go5 ") et rochers en aval du pont del Fraré (935 m) ; prairies d'Ascou_, rive gauche de la Lauze sous le bois de la Luzéro (1.070 ■") et dans ce bois (1.260 ■") ; rochers bordant la route nationale, en amont de Mérens (1.080™); prairies de l'Hospitalet, sous le village (1.420 m); valle'e de Mourgouillou, rochers des Escaliès (1.490"). Cette plante est broutée dans sa jeunesse par le bétail qui n'en est pas cependant très avide. Suivant la juste observation de Zetterstedt {PI. vasciil. Pyr. princip., p. 114): » La plante pyrénéenne a les pétioles hérissés au-dessous ainsi que les folioles, les fruits sont hérissés de poils courts, appliqués et les rayons de l'ombelle ordi- naiicment rudes, du côté inférieur, par la présence d'une ligne de poils tuberculeux ». Le botaniste suédois ajoute: « Je n'ai pas ren- contré la forme glabre » . Elle est, en effet, très rare dans notre cir- conscription et ne diffère de la var. asperum que par sa glabréité. Var. glabrum Soy.-Will., /. cit. ; L. glabrum Crantz, /. cit.^ p. 181 ; Rchb. /. c/f., f. 1-4. RR. Juillet. Environs d'Ax, pelouses d'Entre-Serres, sous la métairie Garsal (900"*). Le Laser à feuilles larges ou Laser d'Hercule passe pour être doué de propriétés toniques et excitantes. 447. — L. Nestleri Soy.-Will. Observ. sur qiielq.pl. de Fr. (1828), p. 87 ; L. aquilegifolium DC. FI. fr. 3" édit, V (181 5), p. 5 10, won Jacq. ; L. trilobiim et aquilegifolium Lap. Hist. abr. pi. Pyr., p. i5i ; Cus. et Ansb. Herb. fl.fr., X, Umb. t. 3o . Exsicc. : Bourg. PI. Pyr. esp.., n° 365. AR. Bois, prairies et pelouses des z. subalp. et alp. — Juillet- Août. Vallée de la Lauze, bifurcation des 4 chemins sous Monimija (i.36ora); bois de Fontfrède de Prades, bords du chemin fores- tier (i-Sâo»", 1.370°» et 1.400'"); bois du Lauzet, sous le col S30 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE d'En-Ferrié (i .380""); bois du bac de l'Ourza d'en-bas (i.4oo'"); pelouses du lac de Couart (2 . 23o '"). Pour éviter toute confusion avec le L. aqiiilegifolium Jacq. FI. austr., II, p. 29, t. J47, qui est le Siler trilobum Crantz, Soyer- Willemet lui a donné le nom de son ami Nestler. lequel avait déjà dénommé la plante L. ciineifoliiwi dans son herbier et dans ses litter. ad amicos {snivanx. Bubani, FI. pyr., II, p. Sgg). Le nom à'aquilegi- foliian donné par de Candolle n'est donc qu'un synonyme puisqu'il existait déjà pour une autre espèce; il rappelait mieux la forme de cette espèce assez voisine du L. latifoUum mais qui s'en distingue surtout par son involucre à 10 folioles sétacées, caduques, ses fruits glabres et son ombelle à i5-3o rayons et ses folioles plus profon- dément et irrégulièrement dentées, souvent élargies au sommet. Les feuilles, comme la plupart de celles des espèces de ce genre, sont tantôt glabres, tantôt pubescentes, suivant Tépoque, le lieu de la récolte et l'âge de la plante. Loret dans ses Glanes d'un botaniste in Bull , Soc. bot. de Fr. VI (i85g) p. 778, l'indique « à Prades de Mon- taillou (Ariège), Juillet i858i>. 448. — L. Siler L. ; Siler montanum Crantz, Stirp. austr.., éd. 2, p. 1 55; Rchb. f. /. czY., t. 148. — ^xsicc: Soc. dauph.., n° 3.737. AR. Escarpements des rochers calcaires et schisteux exposés au midi et à l'est dans les z. subalp. et alp. — Juillet-Août. Montagne de Prades : base du Roc d'En-Calqué, au bord de la route de Prades (i .250"^) et escarpement méridional de ce Roc, près du sommet (i.885™); escarpements méridionaux du Roc des Llamprés(i .370°') ; escarpements orientaux du Roc des Scaramus ( i .760 ™ et 1 780 ™). Montagnes d'Ascou : escarpements S.-E. de la Baouzeille du Tarbézou (1.880"'). Cette espèce, dont nous ne possédons que la variété glabre, avait été déjà indiquée en cette dernière localité par Jeanbernat et Timbal- Lagrave dans leur Massif du Llaurenti, p. 191, du tirage à part. 449. — L. gallicum L. ; Rchb. f. /. cit.., t. 1 55. RR. Montagnes de Prades : éboulis calcaires du Roc des Scaramus (1.760'"). — Juillet. Nos exemplaires se rapportent àlavar. [i.formosuni Lange Prodr. fl. hisp.,l\.\., p. 3o {L. formosum Willd). Les divisions ultimes des feuilles sont en effet petites, oblongues-cunéiformes, profondément trilobées, à lobes oblongs, cuspidés, écartés ou le plus souvent divariqués. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 531 Tribu 3. — OAUCII%'ÉKS Koch, Umb , p. 76. Daucus (Tournef.) L. 450, -- D. Carota L. et auct. plur. ce. Champs, prairies, bords des chemins, rochers, etc., de tous les terrains arides de la Z. inf. — Juin-Octobre. Timbal-Lagrave a démontré, par des observations multipliées et par des expériences de culture, continuées pendant plusieurs années, que les différentes variétés de cette espèce polymorphe, si éloignées qu'elles paraissent être les unes des autres au premier abord, appar- tiennent toutes à un même type spécifique. La grandeur des fleurs, la couleur des pétales, quelquefois violets ou d'un rouge sang, mais souvent blancs ou roses, la forme des fruits ovales, ellipsoïdes oblongs, la forme de l'ombelle tantôt plane, tantôt concave ou même convexe, les dimensions des aiguillons qui revêtent les côtes secon- daires des fruits, sont très variables. Nous nous contenterons de rapporter au type nos exemplaires d'herbier qui sont trop incomplets, pour permettre une détermination certaine de la variété. Nous dirons cependant que les formes D. agrestis Jord., D. serrants Timb. et la var exiginis (Herm.) Pers. ont été observées par nous sur le vif dans notre circonscription florale. La var. exigiiiis se ren- contre surtout dans les champs maigres après la moisson. Les usages alimentaires des racines de la carotte cultivée (var. sativus) dans nos jardins sont connus de tous. En médecine on l'emploie comme emoUient, râpée, en cataplasmes contre les tumeurs cancéreuses et comme diurétique dans les maladies de foie et des voies urinaires. L'industrie se sert du jus de la carotte pour colorer le beurre ; les bestiaux recherchent avec avidité non seulement les racines mais aussi les feuilles de la carotte. Tribu 4. — CA.UC ALITÉES Koch, Umb., p. 79. Caucalis (L. pr. p.) Hoffm. 45 1. — G. daucoidea L. (2); Rchb. f. 2c. fl. germ., XXI, t. 170. — Exsicc: Soc. i*acliytliyi*sus Sud. Grêle; folioles larges, glabrescentes, finement dentées ; inflorescence à glandes nom- breuses R. FRUTECTORUM Sud. 11^ — Turion à faces convexes. Turion poilu; étamines ne dépassant pas les styles; feuilles caulinaires 3-5-nées R. Sprcngelîî Wh. Virescente; étamines roses égalant les styles roses R. vallicularum Sud. Discolore; étamines blanches plus courtes que les styles R. saltuivac.us Sud. Turion glabre; étamines dépassant les styles rouges R. tenuatus Sud. 546 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Sect. III. — DISCOLORES P.-J. Muell. 12^ — Turion glauque-pruineux ; feuilles d'un vert foncé et glabres en dessus, blanches et à tomentum ras en dessous; pollen parfait. . . . R. ulmirolius Schott. Je n'ai mentionné jusqu'ici qu'un petit nombre de formes de ce groupe. En ayant étudié récemment de nombreux spécimens provenant des récoltes de Muller et de Timbal-Lagrave dans la vallée de la Pique (Pyrénées centrales) et conservés dans l'her- bier de P.-J. Millier, qui est en ce moment entre mes mains, j'ai repris l'étude d'un certain nombre de Rubus que j'avais rattachés sans plus de précision au R. uhnifolius Schott. La plupart des formes analysées ci-après proviennent des environs de Luchon, mais comme beaucoup d'entre elles sont communes dans toute la France, on les trouvera vraisemblable- ment ailleurs dans les Pyrénées. Avec Genevier et M. l'abbé N. Boulay, j'avais jusqu'ici appli- qué le nom de R. rusticaniis Merc. à la forme habituelle de ce groupe, caractérisée par sa foliole caulinaire terminale obovée, entière, cuspidée, ses fleurs roses, etc.. Or j'ai vu dans l'her- bier Millier que Mercier appelait de ce nom non-seulement les formes les plus diverses de ce groupe spécifique, mais encore le R. bifrons Vest. et quelques hybrides de R. iilmifolius et de tomentosus ; le noni de R. rusticanus Merc. est donc [saltem ex pa?~te) un simple synonyme de R. iilmifolhis Schott et ne saurait convenir pour désigner une forme particulière de ce groupe. J'appelle R. viilgatus la sous-espèce définie par Genevier et, d'une façon beaucoup plus large, par M. l'abbé Boulay {Rubi Discol. p. 5o5). © Axe de l'inflorescence simplement tomenteux, PEU ou POINT POILU-HÉRISSÉ. A — Foliole caulinaire terminale très largement ovale ou subor- biculaire. a — Profondément échancrée à la base et insensiblement acuminëe, jamais arrondie ou tronquée - cuspidée ; fleurs roses. ACADÉMIE UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 547 = Fol. caul. term. largement ovale, à pétiolule égalant environ le I / 3 de sa hauteur, i nflorescence à aiguillons médiocres R. peduncularis Timb.-Lag. — Fol. caul. suborbiculaire, à pé- tiolule égalant la 1/2 de sa hauteur; inflorescence à ai- guillons ordinairement forts.. . R. MELANOÇAUI.ON Sud. b — Nettement échancrée à la base, arrondie et subtronque'e au sommet, cuspidée, fleurs roses... R. subtruncatus Sud. Jeunes carpelles poilus; inflorescence à ai- guillons nombreux, courbés V. glapliynis (Rip.) Jeunes carpelles poilus; inflorescence à ai- guillons rares v. Weilieanus (Rip). Jeunes carpelles glabres ; folioles larges v. calcarcus (Rip). c — Entière à la base, rarement un peu émarginëe, cuspi- dée R. dilatatiiolius Sud. — Dents des feuilles médiocres. Styles verts; rameaux à aiguillons falqués, assez robustes v. genuinus. Styles verts; rameaux à aiguillons grêles; inflorescence inerme v. avellanus (M. et T.). Styles verts; rameaux à aiguillons vivement crochus V. recurvus. Styles rouges ; dents grosses v. aggericolus. — Dents des feuilles très fines. Styles roses; feuilles petites; carpelles velus R. PARvisERRATus Sud. Styles verts; feuilles assez grandes; car- pelles glabrescents — Denticulation régulière ; inflo- rescence dense R. serriculatus Rip. — Denticulation un peu irrégu- lière; inflor. lâche, à pédon- cules étalés, à aiguillons forts; axe un peu poilu.. R. tetragonophyllusM.T. B — Foliole caulinaire terminale ovale ou plus souvent ovale- elliptique ou même oblongue-lancéolée, toujours acuminée ou atténuée-aiguë au sommet. a — Foliole caul. terminale relativement large, ovale ou ovale- elliptique, fréquemment émarginée. — Pétales blancs; foliole caul. terminale ovale, émarginée R. rusticus Sud. — Pétales roses; foliole caul., terminale ovale- elliptique 548 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Longuement pétiolulée, à base large, échan- crée ; denticulation grossière R. dispalatus Sud. Feuilles velues en dessous; axe de l'in- florescence épais; styles et étamines roses v.belonacanthus{Mù\.). Courtement pétiolulée, à base arrondie, émar- ginée; dents médiocres," styles roses R. insignitus M. T. Feuillage d'un vert gai; fleurs pâles. .. . R. striatus B. et T. Turion très velu; axes poilus R. subdolus Sud. b — Foliole caulinaire terminale étroite, obloiigue ou oblongue- lancéolée, acuminée, ordinairement entière, pétales et styles roses ; dents médiocres R. contractifolius Sud. — Feuille amples, assez finement dentées. Fol. caul. terminale arrondie ou subtronquée à la base. v. genuinus. Fol. caul. terminale rétrécie à la base, sublancéolée., v. disjunctifolius{Boul. etLtt.. ex parte). — Feuilles petites, étroites, grossièrement dentées. Fol. caul. terminale tronquée-subémarginée à la base v. Bouveti (Gen.). Fol. caul. terminale rétrécie à la base, subrhombée. v. sublenis (Boul. et T.). C — Foliole caulinaire terminale rarement ovale, plus générale- ment obovale, ordinairement entière à la base, plus ou moins acuminée, jamais tronquée -cuspidée au sommet; den- ticulation irrégulière. a — Foliole caul. terminale relativement courte, longuement pétio lulée ; dents irrégulières ; fleurs roses. R. anisodon Sud. — Feuilles d'un vert foncé, relativement larges, étamines et styles ordinairement roses. Inflorescence aculéolée à aiguillons épars. v. genuinus. Inflorescence aculéolée à aiguillons forts et très abondants v.enoplostachys [l\.t\.l .). Inflorescence à peu près inerme ; styles rouges; carpelles glabrescents v. Bastardianus [Gqu. -p.p.). = Feuilles d'un vert pâle en dessus, moins larges; élamines et styles pâles. Aiguillons médiocres v. pallescens (Rip.). Aiguillons vigoureux, falqués ; inflores- cence lâche, un peu poilue, à pédi- celles étalés v. drepanacanthus (Mûl.). b — Foliole caulinaire terminale étroitement obovée, à pétiolule égalant au plus le i/3 de sa hauteur, fleurs roses. R. ANGUSTIFACTUS Sud. = Inflorescence subinerme. Denticulation assez grossière; jeunes car- pelles poilus; styles souvent roses v. confusus [Ri^i-)- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 549 Denticulation fine ou médiocre; jeunes carp. glabrescents; styles verts v. controversus {Rip.). = Inflorescence à aiguillons nombreux. Etamines blanches; styles verts; aiguillons médiocres v. geminatus (M. T.) Etamines blanches; styles roses; aiguillons forts et nombreux sur Tinflorescence.. . . v. polyanchos. c — Pétales d'un blanc pur R. albidiflorus Sud. D — Foliole caulinaire terminale nettement obovale^ tronquée ou arrondie-cuspidée au sommet, ordinairement entière à la base. a — Foliole caulinaire terminale courtement obove'e, à pe'tiolule égalant environ la 1/2 de sa hauteur. R. vulgatus Sud. = Très brièvement apiculée. — Styles roses; denticulation assez grossière; aiguillons falqués sur le rameau v. genuimis. Styles roses; denticul. plus tine; folioles larges- v. apiculifer (M. et T.). Styles roses; aiguillons nettement crochus sur le rameau v. tenacellus (Gen.). Styles roses; denticulation très fine v. parvidens. — Styles verts; rameau grêle, flexueux v. expallescens {}A. T.). — ; rameau vigoureux, droit v. anchostachys (Rip.)- = Asse:^ longuement apiculée. Denticulation très vive; feuilles souvent cunéi- formes; styles pâles v. mucronifolius {M,T.). Styles roses; inflorescence très étroite, très dense v.congestus [Boul. et M.). Dents obtuses; foliole terminale longuement pétiolulée v. apiculatifolius. h — Foliole caulinaire terminale étroitement obovée, souvent courtement pétiolulée; dents fines; fleurs roses; jeunes carpelles glabrescents; inflorescence subinerme. R. cuNEATus B. et B. Inflorescence à aiguillons nombreux, courbés. . v. ischnoacanthus . Folioles allongées, suboblongucs, lon- guement pétiolulées, etamines et styles pâles v. constrictifolius (B. et T.) 00 — Axe de l'inflorescence floconneux et assez fortement POILU-HÉRISSÉ; feuilles assez fréquemment pubescentes en dessous. A — Fleurs blanches R. garbetinus Sud. B— Fleurs roses R. heteromorphus Rip. (sensw ijw/'/o). 5o0 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE = Foliole caul. terminale ovale ou obovale, a — Turion très velu : — Foliole caulin. terminale cuspidée, à pétiolule égalant la 1/2 de sa hauteur v. genuinus. Foliole caulin. ternfiinale cuspidée, à pétiolule éga- lant le 1/3 ou le I /4 de sa hauteur v. irregularidens. — Foliole caul. term. acuminée. Très large; denticulation fine; acumen fin et long V. arguticitspis. Etroitement ovale, dents très obtuses, peu saillantes v. Lemaitrei{K\\).). Etroitement ovale, dents aiguës; infl. aculéolée. v.villosispimis. b — Turion glabrescenr, ± pubérulent : Foliole caul. term. échancrée; denticulation grossière v. acridens. — entière; denticulation fine v. minutiserratus. = Foliole' caul. terminale très largement ovale-suborbiculaire Turion peu velu; fleurs roses R. peracutispinus Sud. 12*' — Feuilles à quelques poils épars en dessus, pubescentes tomenteuses en dessous ; inflorescence hérissée ; pollen souvent imparfait 13 13^ — Turion glauque ; ronces robustes ; folioles larges ; fleurs roses. R. Godronî Lecoq et Lmt. [sensu amplo). Stipules étroites; denticulation vive; turion très anguleux: Etamines blanches; styles verdâtres R. Winteri P.-J. Muel. Etamines et styles roses R. winteriformis Sud. Stipules et bractées larges; dents peu aiguës; turion subarrondi R. amplistipulis Sud. 13'' — Turion non glauque 14 14a — Ronces robustes; turion souvent poilu; feuilles cauli- naires 5-nées, à folioles inférieures pétiolulées. Inflo- rescence à pédoncules étalés et à aiguillons forts; étam. longues et nombreuses. . R. hedycarpus Focke. 0 Turion pubescent ou poilu. X Turion pubescent, à faces planes; fleurs d'un rose vif; aiguillons longs et forts. Inflorescence dense, feuillée; pétales suborbi- culaires; pollen presque parfait R.CALLiACANTHUsSud. Inflor. lâche, nue; pétales ovales; pollen très imparfait R. diificilis Sud. XX Turion poilu, à faces planes; pétales rosés; etamines blanches; styles verts. Feuilles très poilues en dessus; foliole terminale orbiculaire megacladus Sud. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE S51 Feuilles peu ou point poilues en dessus ; foliole terminale ovale, acunriinée. . . . R. vallium Sud. XXX Turion poilu, canaliculé; pétales blancs ou rosés ; pollen très imparfait. Inflorescence lâche, peu aiguillonnée; fo- liole terminale elliptique R. ellipticifolius Sud- Inflorescence à aiguillons forts; foliole terminale suborbiculaire R. emoUitus Sud. 00 Turion glabre ou à poils rares ; pétales blancs ou rosés. Robuste; inflorescence dense; pétales large- ment ovales; étamines longues R. macrostemon Fk. Moins robuste; inflorescence lâche; pétales obovés ; étamines dépassant peu les styles. R. hebetatus Sud. 14b — Ronces ordinairement peu robustes ; turion presque tou- jours glabre et canaliculé ; feuilles caulinaires 3-5-nées, à folioles inférieures subsessiies dans les 5-nées. Inflo- rescence à pédoncules peu étalés et à aiguillons faibles; fleurs ordinairement blanches 15 15^ — Turion glabre et vivement canaliculé ; feuilles caul. 5-nées, glabrescentes en dessus, grisâtres en dessous ; inflorescence à pédoncules plus ou moins ascendants; plantes assez robustes, non glanduleuses, à aiguillons toujours égaux R. tliyrsoîdeus Wimm. 0 Ronce robuste, nettement discolore ; inflo- rescence ramifiée ; pétales larges R. lacertosus Sud. 00 Ne possédant pas ces caractères réunis. — Rameau velu; pédicelies aculéolés. . . . R. hispidulus Gen. — Rameau glabrescent ; pédicelies très peu aculéolés ; ronces subvirescentes. Pétales ovales ; feuilles non plissées.. R. thyrsanthus Fk. Pétalesorbiculaires; feuilles ondulées- plissées R. cyclopetalus Fk. 15^ — Ne possédant pas ces caractères réunis; ronces plus ou moins faibles, à feuilles souvent flasques, très blanches en dessous ; noyau des drupéoles oblong. R. tomentosus Borck. © Aiguillons caulinaires égaux; glandes nulles; pollen imparfait. Turion très poilu R. subvillosus Sud. Turion glabre ou à poils rares. X Feuilles glabrescentes en dessus. Denticulation fine; inflorescence aculéolée; foliole caul. term. ordinairement entière. R. collicolus Sud. 552 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Denticulation grossière; inflorescence sub- inerme, fol. caul. term. éniarginée R. malacus Sud. . XX Feuilles grises-tomenteuses en dessus R.gvilhoti Sud.Rub.herb.Bor.p.^o. 00 Aiguillons caulinaires inégaux; plantes ordinairement glanduleuses et à pollen parfait. — Feuilles glabrescentes en dessus R. Lloydianus Gen. — Feuilles grises-tomenteuses en dessus. Turion glabre ou à poils rares; glandes peu abondantes R. tonieatosus Borck. Turion fortement poilu-hérissé; plante très glanduleuse R. valespirensis Sud. B. — Heteracanthi Dum. iG^ — Turion presque toujours glanduleux ; stipules ordinaire- ment étroites ; inflorescence en grappe ; drupéoles nombreux Sect. APPENDICULATI Gen. 17 le'^ — Turion souvent glabre et glauque, peu ou point glandu- leux ; stipules larges ; folioles terminales suborbicu- laires ; inflorescence corymbi forme ; drupéoles gros, peu nombreux.. . Sect. TRIVIALES P.-J. Muel. 39 Sect. IV. — APPENDICULATI Gen. 17a — Turion le plus souvent anguleux, peu ou point aciculé ; inflorescence plus ou moins glanduleuse, mais à glandes relativement courtes, égalant à peine le diamètre de l'axe. Feuilles souvent 5-nées 18 n^ — Turion souvent arrondi et presque toujours aciculé. Inflorescence très glanduleuse -aciculée, à glandes longues et inégales, la plupart dépassant le diamètre de l'axe de l'inflorescence, rarement courtes {R. tereti- caulis) 19 18" — Turion presque toujours lisse entre les aiguillons, qui sont ordinairement peu in-égaux, presque toujours poilu, peu glanduleux. Inflorescence ordinairement poi- lue-hérissée et peu glanduleuse. VESTITI Focke. 20 18*^ — Turion souvent poilu, à aiguillons très inégaux, les pe- tits tuberculeux, le rendant scabre ; inflorescence forte- ment poilue-hérissée, à glandes dépassées parlavillosité de l'axe RADUL^ Focke. 21 {A suivre). Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H. LÉ VEILLÉ. Imprimerie de l'Institut de Bibliographie (Ancienne Maison Monnoyer). — xi-1903. 12® Année '3® Série! N° 169 i" Décembre igoS BULLETIN DE L'ACADÉIHIE l^TERMTIO^ALE de Géographie Botanique h LE MONDE DES PLANTES Ce niiinéi-o sk pui^ii le J.^^ I>éceinln.*e 1003 SOMMAIRE DU N° 169 Nouvel hybride, M. H, Léveillé Note sur un Epilobium nouveau, M. A. Ninck. Annotations botaniques provençales, M. Alf. Reynier. Traits généraux de la Flore du Lot, M. E. Maunvaud. Classification des espèces et hybrides du genre Mentha, M. E. Malinvaud. Cypéracées de Palestine, MM. H. Léveillé et E. Vaniot. Renonculacées et Onothéracées d'Orient, MM. H. Léveillé et E. Vaniot. Un lichen nouveau pour la Flore Universelle, M. H. Olivier. Novus Conspectus fiorae europae (sîiî'ft'), M.Michel Gandoger. Excursions batologiques dans les Pyre'nées (suite), Conclusions, M. H. Sudre. Carex de Corée, MM. Léveillé et V.aniot. LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (typographie monnoyer) 12, Place des Jacobins, 12 1 9 03 Le numéro de Janvier contiendra le Compte-rendu de la session du Cantal et la liste des Membres de l'Académie. Nous comptons commencer, en i904, la Monographie très complète des CAREX FRANÇAIS. ^^^^^^^^^^^^^^^^ Les reçus pour le Recouvremeot de la Cîotîsatîoiii cl© 1004t viennent, comme d'usage, d être adressés par la poste. Secrétariat-Rédaction , Rue de Floi-e, T Nos Collègues hors France peuvent nous adresser leurs cotisations soit par la poste, soit I»AYABLES AU MA]\S, au COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE, à la SOCIÉTÉ GÉNÉ- RALE, ou au CRÉDIT LYONNAIS. OÉPOTS : Abonnement ; 12 fr. ; Le numéro : 1 fr PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médi-r cale et scientifique, 23, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fils, 19, rue Haute- feuille. LONDRES W. DuLAU and C% Foreign booksellers, Sy, Soho Square. William Wesley and C°, 28, Essex Street, Strand. BERLIN, S.W. 46 Gebrûder Borntraeger, Schôneberger-» strasse, 1 7, a. Dépositaire pour VAlle-^ mai' ne et V Autriche. NEW-YORK Ph. Heinsberger, i5, First Avenue. EXPOSÉ SYSTÉMATIQUE ET DESCRIPTION DES LICHENS DE L'OUEST ET DU NORD-OUEST DE LA FRANCE [Normandie, Bretagne, Anjou., Maine, Vendée) PAR I.'Abhé H. Oi^IVIKR Lauréat de l'Académie Internationale de Géographie botanique, etc. 2 forts ^7■ol. d'environ 400 pages ctiacun CI> TJL-vra.^j-e co rxx p> 1 è t e xïx e xi t. -ter m i rx é I»rîx net : -iO f r., cliez l'auteur, à Ba^oches-au-Hotdme [Orne] Mouvement de l'Herbier De M. C. AzEVEDO de Menezes les collections de Carex et Fougères de Ma- dère, plus r Onoihera stricta. De M. Tabbe J. B. Charbonnel un lot important d'espèces du Cantal. DeMM.PELLAT, Savouré, NiNCK, Delmas, Arbost, Chevalier, Claire, Conill, des espèces manquant à l'herbier de France. 12" Année (3* Série) N° 169 i«r Décembre ipoS BULLETIN DE L'ACADEMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIK BOTANIQUE MM. L. Corbière et Hans Schinz remercient de leur élection respectivg en qualité de membre titulaire et de membre correspondant : NOMINATIONS Par décisions en date du 4 octobre et du i3 novembre igoS, sont nom- més membres auxiliaires de l'Académie. M. Ern. Malinvaud, Secrétaire g'énéral de la Société botanique de France, 8, rue Linné, Paris, V, présenté par MM . Comar et Léveillé. M. le Dr J. Pradenhes, à Aurillac (Cantal], présenté par MM. Léveillé et Lauby. M. William C. Barbour, High School Sayre, Bradford Go. Pa. Etats- Unis, présenté par MM. Léveillé Qt Trelease. M. l'abbé J. Ghallong, naturaliste, curé de Castelnau-Brctenoux. (Loi), présenté par MM. Deleuil et Léveillé. M. A. NiNCK, ingénieur des Ponts-et-Ghaussées, Bar-le-Duc (Meuse), pré- senté par MM. Corbière et Léveillé. Le Directeur, TREUB. kibrARV SEANCE DU D OCTOBRE 1 6 903 Présents : MM. Léveillé, Gentil, Vaniot, Gharbonneau, Henry, Biin. On procède au dépouillement de la correspondance. UArceuthobiiDn Jii- niperorum Reyn. {A. Oxycedri B\eh. nom. mend. envoyé par M. Alf. Rey- NiER, à l'état frais sur Juniperus phœnicea et provenant de la station classi- que du D"' Gerber, versant sud du massif de la tête de Puget, 25oo m. envi- ron avant le col de la Grand-Candelo est mis sous les yeux de nos collè- gues. M. MomLLEFARiNE cnvoie un hybride nouveau Epilobiitm roseum X trigoiJum. Ce sera VE. Mouillefarinei. Cet hybride provient de Saint Pierre-de- Chartreuse. M. Ninck adresse de son côté VE. trigonum X Duriaei recueilli dans les Vosges au Hohneck. M. Léveillé signale ensuite l'existence à la ferme de l'Arche, hameau de Maules (commune de Saint-Saturnin près Le Mans) de 7 Saules portant des colonies végétales. Le plus curieux, d'ailleurs en pleine exubérance, porte entre ses branches un Quercus pedunculata, un Fraxinus excelsior, un Sambucus nigra, un Rosa et un magnifique Rubus. Les autres portent qui un Coryliis, qui un Viburnum Lantana, l'autre un Cucubalus baccifer, l'autre un Géranium Ro- bcrtiamim associés à quelques-unes des espèces précédemment citées. 554 ACADÎ-IV.IE DE GLIOGR APIIIE COTAMQLK Sont signalées les rétes projetées pour le 70° anniversaire de naissance de l'éminent D' Christ auxquelles ses amis sont priés de s'associer par l'envoi de leur photographie et de la somme de 2 fr. 5o. M. R. PoTTiER DE LA Varde adrcsse le Silaus pratensis f. virescens Corb. M. L. CoMLL s'occupe activement d'organiser la session de 1904. On visi- terait Perpignan, Sorède, Collioure. Port-Vendres, Argelès, Banyuls et le Canigou de façon à étudier la flore littorale et celle des montagnes. On terminerait par Barcelone et les environs. M. Léveillé présente ensuite, à l'occasion des planches contenues dans les rapports de l'Institution Smithsonienne de 1900 et igoi, unt'Stone Mea- ling, pierre à moudre, rapportée par lui des mines d'or de Colar et indi- quant une similitude d'usage entre les Indiens de l'Inde classique et les tribus indiennes de la Californie. 47 Revues (aS françaises, 8 allemandes, 7 anglaises, 7 italiennes, 1 espa- gnole, I suédoise) figurent au dépouillement de la correspondance. On y remarque également une quarantaine de volumes et de brochures. Les Collègues présents examinent avec intérêt le iMycelium truffier envoyé par M. Emile Boulanger à l'appui de sa thèse. M. Léveillé présente le Poa sudetica envoyé par M. Nixck et qui sera distribué par la Cénomane, Il rend ensuite compte de la session du Cantal. Les travaux suivants sont enfin présentés et analysés : Promenade bota- nique dans les Alpes du Briançonnais (avec carte explicative), de MM. P. DuRENXE et M. Petitmengin; Coup d'œil sur la Flore de la région paléo:{Oi- que de Cabrières [Hérault], de M. A. Aubouy, Lichens du Finistère, du D" C. A. PicQUEXARD ; Cypéracées, Renonculacées et Onothéracées de Pales- tine, recueillies par M. l'abbé Planés et déterminées par MM. Léveillé et Vaniot. La séance est levée vers 10 h. NOUVEAUX HYBRIDES Le 6 octobre je recevais simulianément de MM. Mouille- farine et NiNCK des Epilobium à reviser. Les Epilobes de M. Mouillefarine provenaient, pour la plu- part, de St-Pierre de Chartreuse et des environs du Tau, recueil- lis à la date du 27 août. J'ai été heureux de relever parmi eux la présence d'un hybride inédit dont voici la diagnose très nette et très courte. X Epilobium Mouillefarinei [E . 7'oseiim X E. trigonum). E. 7-oseiim trigonoides. — Port de VE. roseiim dont il a les fleurs, les lignes caulinaires et les longs pétioles, mais tient du trigonum par la forme et la nervation de ses feuilles . Nous laissons la parole à M. Ninck pour son envoi. UE. trigojuim mériterait d'être étudié très attentivement par les botanistes dans son mode de végétation à diverses altitudes, ses variations et ses hybrides. 11 tient assez à\i roseum Qlso. place dans la classification des Epilobes est loin d'être nettement déterminée. H. Léveillé. ACADÉMIE DK GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 555 Note sur un EPILOBIUM nouveau. En herborisant dans le massif du Hohneck, pendant le mois d'août 1902, nous avons rencontré une touffe d'un Epilobium ayant le port de VE. trigonum, mais s'en distinguant au pre- mier examen, notamment par ses stigmates quadrifides. Notre maître et ami, M. Corbière, le savant professeur du Lycée de Cherbourg, à qui nous avons soumis cette plante, la considère comme un hybride inédit des E. trigonum et Duriœi^ tous deux abondants au Hohneck, et il a bien voulu nous dédier cette forme nouvelle en nous laissant le soin de la décrire. Nous en donnons ci-après la diagnose. Epilobium Ninckii Corbière in litt. {E. trigonum Schrank X E. Duriœi Gay). Souche courte, fibreuse, émettant des stolons souterrains char- nus (diamètre 2 '7'")-> pe^^ développés au moment de la floraison, (longueur i5 "V'")i munis d'écaillés rapprochées. Tiges simples, hautes de 8 décim. environ, cylindriques, dépourvues de lignes saillantes, assez robustes (diamètre 5 '"/"'), dures, peu compres- sibles, finement pubérulentes, feuillées sur toute leur longueur. Feuilles ternées, très finement pubérulentes sur les nervures; les inférieures desséchées ou détruites au moment de la floraison ; les moyennes inégalement dentées, à dents aiguës étalées ou dirigées vers le sommet, lancéolées, acuminées (20 "/"" sur 65 '"/'°) arrondies à la base, sessiles; les supérieures dentées comme les moyennes, lancéolées, acuminées (i3 "'/'"sur 55 '"Z'"), brusque- ment atténuées à la base en pétiole très court. Fleurs rose vif, assez grandes (diamètre i3 "7"' environ), nombreuses, brièvement pédonculées, disposées à l'aisselle des feuilles supérieures en grappes rameuses. Stigmates quadrifides, à. \ohes éialés. Calice à divisions lancéolées, aiguës. Bouton floral ovoïde, brièvement apiculé, dressé avant l'anthèsc. Capsule peu développée (40 "'/'")' munie de poils crépus. Graines avortées, aigrette non stipitée. Loc. Le Hohneck (Vosges) : bord d'un ruisseau descendant sous bois vers Retournemer, dans la forêt du Chitelet ; altitude io5o mètres. 6 Août igo2. A. NiNCK. 856 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ANNOTATIONS BOTANIQUES PROVENÇALES Arceuthobium juniperorum (Reyn.) « Les droits de la priorité doivent passer après ceux du bon sens », a-t-on pu lire récemment dans le Bulletin de la Société Botanique de France. Certes je bats des mains à pareil désaveu de la routine, d'autant plus que les lois de la Nomenclature bo- tanique m'y incitent: « Chacun doit se refuser à admettre un nom dans les cas suivants: 3° quand il exprime un attri- but positivement faux . . » M. Saint-Lager, dont certaines philippiques ont été, bien à tort, tenues pour inopportunes, a dit que Neottia (nid) Nidus- avis, Sarothammis^ (arbrisseau-balai) scoparius, Psamma (sable) arejiarna, Specidaria (miroir) Spéculum^ Cypripediiim (pan- toufle de Vénus) Calceolus, Cressa (de la Crète) cr-etica^ Aste- rolinum (lin étoile) stellatum^ Arctostaphylos (raisin d'ours) Uva-ursi, Sagittaria (flèche) sagittifolia, Helodes (marécageux) palustris, Centaurea Centaurium^ Cuminum Cyminum, etc. étaient des noms vicieux. Faut-il croire que le prochain Con- grès international de Nomenclature mettra au rancart ces voca- bles perpétués par des conservateurs pâlissant d'effroi vis-à-vis d'une minime infraction au statu quo ? Si je viens modifier le nom d'' Arceuthobium Oxycedri ce n'est pas' qu'il ait mérité la moindre critique à l'époque où Bieber le créa en remplacement de Viscum Oxycedri DC. Le parasitisme de cette loranthacée {Viscum in Oxycedro Clus., Lob.) était autrefois connu sur une seule espèce de Genévrier. Mais, depuis qu'on a rencontré V Arceuthobium sur <ï a,\iives Juniperus • le commu7iis^ le Sabina, le phœnicea, n'y a-t-ii pas lieu de deman- der s'il est logique de s'immobiliser dans le maintien du terme exclusif: Oxycedri} « Arceuthobium juniperoruml s'exclamera un ennemi des in- novations, mais c'est un délit de lèse-correction grammaticale : pléonasme! ! ! Arkeuthos Genévrier, bios vie. Donc juniperorum est irrecevable. » De sorte que, d'un côté, M. Saint-Lager n'est point suivi s'il dénonce les noms à réformer et, d'autre part, on ACAIJÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 557 se refuserait à admettre mon interprétation: Végétal puisant sa vie sur le Genévrier^ parasite de divers Genévriers ; n'est-ce pas là le sens de la nouvelle appellation proposée, tandis que la xva.- ducûon d'Arceuthobium Oxycedri est: Végétal puisant sa vie uniquement sur le Genévrier Oxycèdre^ « attribut positivement faux » ! Pour un pléonasme, le mien sera, à coup sûr, anodin, mitigé et . . . provisoire, car rien d'étonnant à ce qu'un jour ou l'autre on découvre Y Arceuthobium sur quelque Cupressus, Taxus, Pinus, etc. Le Viscum album, parasite de vingt arbres autres que le Chêne druidique, se montrant sur le Sapin, et le Viscum laxum sur le Pin silvestre, tout genre de Conifère (sans aller jusqu'à prédire telle espèce d'une famille différente) paraît apte à nourrir ï Arceuthobium. Or, si pareille rencontre vient à se réaliser, les tenaces conservateurs, sauf à périr par le ridicule, ne seront-ils pas contraints de modifier aussitôt non seulement le nom spécifique, mais surtout le nom générique? à moins qu'ils décrètent sans importance onomastique les genres, dont l'étymologie n'aurait plus à l'avenir à être prise en considé- ration. Dès aujourd'hui, à ce compte, Arceuthobium constituant un nom consacré par l'usage en dehors de toute signification littéraire, à l'instar de Logfia (anagramme de Filago), je ne vois pas pourquoi Arceuthobium et juniperorum hurleraient de se voir accouplés. On voudra bien excuser la longueur de cette petite plaidoirie motivée par l'envoi fait à l'A. I. G. B. d'un spécimen d'' Arceu- thobium vivant, trois pieds de Genévrier de Phénicie parasités m'étant tombés sous la main, le 25 septembre igoS, sur le ter- ritoire de Marseille : versant sud de la Tête-de-Puget, à l'alti- tude d'environ 35o mètres sur mer (i ) et à 2 kilomètres 5oo au (i) Peut-être la faible altitude de l'habitat trouve-t-elle son explication dans l'influence plus accusée, en ce recoin, de la moyenne annuelle des degrés hygrométriques et calorifiques. A ;la Graad'Gandèlo, dont l'alti- tude du col est à 450 mètres (carte de l'Etat-major), Y Arceutliobiiim juni- perorum paraît aussi avoir rencontré un milieu favorable par suite de la grande proximité de la mer : la falaise étant fortement échauffée au midi par le soleil, un courant aérien, ascendant, humidiuscule s'établit à certai- nes heures ; le vent d'est et le labech, venant du large, caressent par inter- 558 ACAUliMlE DE GÉOGHAPHIE BOTANIQUE moins dudit col de la Grand'Candèlo, endroit où M. le docteur professeur Gerber l'a découvert pour la première fois sur le Juni- periis phœnicea^ en mai 1900. Pour s'être borné à l'exploration des hauteurs nord de la Tête-de-Puget et n'avoir jamais dépassé le Jas de la Sisampo, feu Honoré Roux n'avait pu enrichir la florule marseillaise de cette unité dont la trouvaille est l'indice d'yeux exercés à l'observation chez M. Gerber. Dans les limites de la France, l'espèce junipéricole habite, je crois, la Provence seule ; il y a eu erreur probable en la citation du Viscum Oxycedri, par De Candolle et Duby, aux environs de Narbonne, sur la foi de Broussonnet. Alfred Reynier. Traits généraux de la flore du Lot Faits remarquables de géographie botanique récemment observés dans ce département (i) Par M. E. Malinvaud. Parmi les départements français, le Lot est un des plus inté- ressants à connaître au point de vue de la géographie botanique. Il doit surtout ce privilège à sa situation géographique. Confi- nant au Nord, par la Corrèzc, au Limousin ; au Nord-Est, par le Cantal, à la haute Auvergne; au Sud-Est, par l'Aveyron, au Rouergue et aux causses cévenols, limitrophes eux-mêmes des départements méditerranéens, il a pour voisins, au Sud, le Tarn-et-Garonne, à l'Ouest, le Lot-et-Garonne et la Dordogne, qui appartiennent tous les trois au secteur aquitanien du domaine atlantique (i). Des colonies de plantes originaires des valles la côte ; le mistral,, « grand buveur d'eau », arrive en ces parages avec un aspect appréciable d'aquosité lampée dans sa course sur toute l'éten- due du golfe de Àlarseille. D'ailleurs, VArceuthobiiim pourrait aussi bien avoir la faculté de vivre à une altitude relativement basse : les données baro- métriques seraient à connaître pour la plupart des niveaux de végétation où cette plante a été indiquée : Orves (près du Beausset, Var), la Paleyrotte (vers Rians, Var), Fox-Amphoux (Var), région entre Saint-Auban (Alpes- Maritimes) et Montfort (Basses-Alpes), Riez (Basses-Alpes, etc. (i) Communication faite au Congrès des Sociétés savantes à la Sorbonne en igo2. (2) Voir dans la Flore illustrée de la France, par l'abbé Coste, introduc- tion par Ch. Flahaut, p. 27 et suiv. AC,^Dl'Ml^: Di: Gi'or.i'.APMii; noTAMOUt; 5d'J centres de végétation si différents que nous venons de rappeler se rencontrent dans le Lot et y offrent, dans plusieurs localités, de curieux mélanges d'espèces méditerranéennes et alpines, occidentales et cévenoles, etc. Cette bigarrure floristiquc est favorisée par la richesse minéralogique du sol, que se partagent des terrains divers (i) où les espèces calcifugcs trouvent, aussi bien que les calcicoles, et souvent à proximité les unes des autres, les stations qui leur conviennent. Donnons un aperçu de ces singuliers mélanges. Puel (2) mentionne, aux environs de Figeac, l'existence, sur la même colline, de trois espèces essentiellement montagnardes : Linum mjntamim, Liïium Martagon, Erythronium Dens-canis, qu'on trouve du côté du Nord, tandis que trois autres espèces, appartenant aux provinces les plus méridionales de la France: Cistus salvifoliiis^ Alliiim suaveolens et Cynanchum nigrum, viennent à l'exposition du Midi. La célèbre station de Rocamadour présente un semblable contraste, et même plus saisissant. Sur les rochers croissent : Laserpithim gallicum^ Thesium alpimtm, Rhamnus alpina, Liba- notis montana, qui descend dans la vallée ; plus bas, sur le ver- sant rocailleux, Clypeola Jontlilaspi^ Pistacia Tcrebinthiis^ Rhamnus Aîatermis et saxatilis^ Bupkurwn junceum^ etc. Aux environs de Saint-Denis-près-Martel, conduit par M. La- mothe, instituteur, nous avons observé, en quelques heures, dans une matinée, Raminciilus chœrophyllos.^ Helianthemiim salici- (i) Les terrains jurassiques, dont presque tous les étages sont représentés, couvrent la plus grande partie du département. L'Ooliihe supérieure s'étend surtout dans rarrondissement de Caliors et l'Oolithe moyenne dans ceux de Gourdon et de Figeac, où elle forme les plateaux connus sous le nom de Causses, d'une altitude variant entre 3oo et 400 mètics. L'Oolithe inférieure (marnes et argiles liasiques, etc.) se trouve au fond des vallées creusées dans les plateaux des Causses et reparaît sur plusieurs points de l'arrrondisse- ment de Figeac, où se montrent, en outre, un long ruban de calcaire à Gryphécs, les grès de l'infralias et, au Nord-Est, les terrains primitifs ou cristallisés. Si l'on ajoute les émergences de Crétacé inférieurs et de Miocène qu'on observe dans les deux autres arrondissements, on aura une idée de la constitution géologique fort complexe que présente le département du Lot. (2) Catalogue des plantes qui croissent da)is le département du Lot, clas- sées d'après le système de Linné, par le D^T. IVll, Cahors, i8?2,p. 4. 560 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE folium^ Diajithus brachyanthiis, Caiicalis leptophylla^ un bou- quet de Qiiercus Ilex, et un peu plus loin, Dentaria pinnata, Arabis alpina, Lunaria rediviva, Géranium phœum, Doronicum Pardalianches, etc. Le Catalogue du D"" Puel (i), qui remonte à un demi-siècle, énumérait [Supplément compris) 1473 espèces, dont un petit nombre seulement, par suite de rectifications diverses^ sont à rayer de la flore du Lot. Par contre, celle-ci s'est enrichie depuis cinquante ans d'environ deux cents plantes nouvelles, espèces (dont quelques-unes adventices ou naturalisées) et va- riéte's importantes- Si Ton élimine ces dernières en comptant seulement les espèces primaires spontanées, l'effectif aujour- d'hui acquis de celles-ci atteint approximativement le chiffre de i65o, qui est loin d'être définitif. Ne pouvant dresser ici la liste complète des acquisitions, nou- velles, nous indiquerons un certain nombre des plus importan- tes, en les groupant d'après le centre de végétation auquel on peut les rattacher. A. Plantes méditerranéennes . — Glaucium luteum, Papaver setigerum, Sisymbrium asperum, Clypeola Jonthlaspi, Dian- thus brachyanthus, Rhamnus Alaternus et saxatiiis, Sedum anopetalum, Cota altissima, Asperugo procumbens, Rumex bucephalophorus, Tulipa Celsiana, Ornithogalum tenuifolium, Brachypodium distachyon, ^Egilops triticoides. B . Plantes marquant des affinités avec la flore de VA uvergne et du Limousin : Ranunculus Lenormandi et aconitifolius, Buffonia macrosperma, Saxifraga roiundifolia, Heracleum Lecokii, Chserophyllum aureum et hirsutum, Valeriana tripte- ris, Prenanthes purpurea, Soyeria paludosa, Hieracium amplexicaule, Euphorbia hyberna, Luzula nivea, Garex lœvi- gata, Asplenium Breynii. C . Plajîtes d'' origine cévenole ou marquant des affinités avzc la flore du Rouergue et des Cévennes: Draba aizoides, Rhamnus (i) Ibid. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIK BOTANIQUE 501 alpina, Rhus Cotinus, Lathyrus asphodeloides, Potentilla rupestris, Laserpitium gallicum etS'ûer, Scorzonera hirsuta, Cré- pis albida, Specularia castellana, Linaria origanifolia, Thesium alpinum, Euphorbia papillosa, Gagea lutea; Piptatherum ari- sitense, Agropyrum glaucum. D. Plantes occidentales: Silène Thoreief portensis, Trifolium maritimum. La dernière se trouve dans TAveyron; les deux Silène n'y ont pas e'te' encore signalés. Nous appelons particulièrement l'aitcniion, en terminant cette Note, sur deux plantes nouvelles pour le Lot et d'un grand inté- rêt, que nous avons récoltées l'an dernier dans ce département. La première est le Pœonia corallina Retz, plante très rare en France, où elle n'a été indiquée jusqu'ici, en dehors de la Corse, que dans quatre départements, Loir-et-Cher, Loiret, Vienne et Côte-d'Or, avec une à trois localités dans chacun. Cette remar- quable espèce nouvelle pour le Sud-Ouest de la France, pare, au mois de mai, de ses grandes fleurs écarlates, un coteau boisé et rocailleux situé dans un pays sauvage et d'accès difficile, à 3 kilomètres environ de la petite ville de Luzech, arrondissement de Cahors. Elle avait été découverte en 1895 par M. l'abbé Del- rieu, qui l'avait signalée à notre zélé correspondant M . l'abbé Bach, curé de Sérignac, et, conduit dans la localité par ce guide obligeant, nous avons vu nous-même et récolté la plante en fruit au mois de juin dernier. On ne peut avoir aucun doute sur sa spontanéité dans ce lieu reculé et éloigné de toute habitation. Nous sommes redevable de la découverte de la seconde espèce à un autre infatigable botanophile, M. Lamothe, instituteur à Saint-Denis-près-Martel, arrondissement de Gourdon. Cet aimable confrère, dirigeant une herborisation le i3 juin dernier, auxenvironsde Saint-Denis, nous fit cueillir en fruit très avancé, sur les rochers du causse, le rare et hypercritique Dianthus bra- chyanthus Boissier, rattaché par d'anciens auteurs soit au D. Caryophyllus, soit et plus souvent au D. pungens L. C'est sous ce dernier nom qu'il est cité dans le Catalogue de Fuel comme a espèce à rechercher dans le département ». Récemment, des botanistes réducteurs l'ont fait entrer dans le groupe du D. suba- o62 ACADtJîlL I)K Gl'OGUAl'lHi: IlOTAMQUE caulis Vill [sensu amplissimo). La plante du causse de Saint- Denis représente le D. brachyanthiis \^v . macranthus de Grenier Godron [FI. Fr. I, 235) et probablement aussi la forme décrite naguère par Timbal-Lagrave sous le nom de D. brevistylus. Ce Diajitlnis était déjà connu dans les départements du Tarn-et- Garonne et de l'Aveyron. Classification des espèces et hybrides du genre Mentha. De l'application du principe de la « subordination des caractères » à l'étude des groupes critiques, particuliè- rement dans le genre Mentha Par M. E. Malinvaud Poursuivant l'exposé succinct,sorte de sommaire, de nos obser- vations relatives au genre Mentha^ nous essaierons de montrer, dans cette troisième Note (i), l'utilité qu'on peut retirer, au point de vue de l'étude systématique des groupes litigieux, de l'applica- tion d'un principe de philosophie botanique trop souvent mé- connu ou négligé de nos jours dans les travaux descriptifs et posé naguère, par Antoine Laurent de Jussieu, comme une des bases essentielles de sa classification méthodique des végétaux. Nous voulons parler du principe de la « Subordination des ca- ractères », dont la mise en œuvre, pour l'établissement des familles des plantes, a valu à L. de Jussieu le titre de fondateur de la Méthode naturelle. On nous permettra de rappeler ici en peu de mots un point d'histoire de la science pour mieux faire apprécier la valeur delà considération un peu abstraite dont il s'agit. Le célèbre Adanson avait peut-être, autant que les de Jussieu, une véritable intuition des familles naturelles des végétaux, mais il basait la délimitation de ses groupes sur le nombre des caractères communs à toutes les plantes composant chacun d'eux; (i) Voir nos deux premières Notes sur le ^tnva Menlha dans les Comptes rendus du Congrès des Sociétés savantes (Sciences) en 1898 (Note i : Consi- dàyalions générales), et en 1900 (Note II : ^'ignes d'hybridité dans le genre Mentha). ACADÉMIE DE GÉOGUAPHIIC BOTAMQLfc: 563 AntoineLaurentdeJussieu, mieux inspiré, tout en admettant la nécessité d'un examen complet, tenait moins compte, dans la formation de ses familles, du nombre des caractères que de leur importance relative, et, au lieu de les compter, s'attachait surtout à peser la valeur de chacun d'eux. Nous n'avons pas à démontrer ici l'évidente supériorité de cette méthode. Laurent de Jussieu établissait ainsi une gradation des caractères et en distinguait trois ordres : i° ceux qu'il appelait « primaires uniformes » {pri- marii uniformes), qui sont absolument invariables dans chaque famille ; 2° les € secondaires presque uniformes » [secimdarii subuniformes), sujets seulement à de rares exceptions, dans une même famille; enfin 3° les « tertiaires demi-uniformes » [tertia- rii semi-uniformes), encore moins constants, sans être toutefois négligeables. On peut établir une hiérarchie analogue des caractères distinc- tifs des groupes inférieurs, et le genre Mentha peut offrir sous ce rapport d'excellents exemples. Les auteurs qui ont multiplié le plus arbitrairement dans ce groupe litigieux les distinctions micromorphiques. sans montre/, du moins au même degré, le sentiment profond des affinités naturelles qui était si remarquable chez Adanson, ont imité ce naturaliste par le côté défectueux de sa méthode. Créant un nou- veau type pour quelques individus et même parfois pour un seul, ils en tracent la description avec une fidélité en quelque sorte photographique, supputant pour ainsi dire le nombre des poils et celui des dents de chaque feuille, dont ils mesurent en milli- mètres la largeur du limbe ; faisant en un mot, sans discernement, un minutieux et confus inventaire, où l'on accorde une égale considération aux notes différentielles les plus importantes et à de prétendus caractères dont une année de culture expérimentale suffirait presque toujours à prouver l'instabilité. On évitera de glisser dans l'ornière de cette analyse sans poids ni mesure en suivant la méthode judicieuse de A. Laurent de Jussieu ; c'est en la prenant nous-même pour guide que nous sommes arrivé à pouvoir formuler les règles suivantes exclusi- vement applicables aux formes légitimes, les exceptions fournis- sant par contre des indices certains d'hybridité. 564 ACADÉMIE DE GÉOCUAPIIIE BOTANIQUE 1° Parmi les caractères de premier ordre [primarii uniformes)^ c'est à celui que représente la forme de Tinflorescence dans les Eumenthœ qu'on doit accorder le premier rang. Linné, avec sa clairvoyance habituelle, en avait fait la base de sa division primaire en Spicatce, Capitatœ, Verticillatœ. L'inva- riabilité de ce caractère est une règle sans exception dans les Men_ thés légitimes; la méconnaissance de ce fait conduit à celle des hybrides ou vice versa; l'une ou l'autre de ces erreurs engendre la seconde fatalement; c'est un cercle vicieux dont on ne peut sortir, et c'est parce que tous les menthographes s'y étaient en- fermés que pendant si longtemps la classification du genre Men- tha était comme une énigme indéchiffrable. 2* Un autre caractère, moins important que le précédent, mais qui mérite peut-être de venir immédiatement après en raison de sa fixité, fut découvert par le botaniste prussien Wirigen, il y a près d'un demi-siècle. Cet habile observateur remarqua que le tube de la corolle était toujours intérieurement glabre dans les Spicatœ légitimes et plus ou moins velu dans les Capitatœ et les Verticillatœ. Nous avons vérifié l'exactitude de cette observation, qui est souvent d'un grand secours pour la discrimination de certaines formes hybrides ; toutefois son auteur en exagéra la valeur et transgressa précisément le précepte de la subordination des caractères en substituant erronément celui qu'il avait décou- vert au mode d'inflorescence pour en faire la base d'une classifi- cation nouvelle qui violait manifestement les affinités naturelles. En conséquence de cette erreur de jugement, Wirtgen ne tira qu'un faible parti de sa mémorable observation (i). ,./ ,oir \q Flora der preussischen Rkeinproviyi:^ dcV/mTOEN (Bonn, iSSy), p. 347-35g. L'auteur avait déjà exposé son nouveau système dans le texte explicatif de son Herbarium Menthariim rhenanarum, publié en i855. A la place des trois sections linnéennes, il formait deux sous genres : A, Mentlia proprement dit, à tube de la corolle intérieurement glabre (Blumenkronen- rôhreinnen kahl), avec les M. piperita, viridis, gentilis,rotundifolia, silves- tris, pubesccns, et B, Trichomentha,ai cotoWq intérieurement velue (Blumen- kronenrôhre innen behaart), avec M. aquatica, rubra et arvensis. Ces grou- pements arbitraires et incohérents faisaient perdre à Wirtgen le fruit de son heureuse découverte. Le même vice de méthode conduisit plus lard d'autres consciencieux monographes à des confusions analogues et stérilisa notam- ment les longues recherches de Pérard et de DéségHse sur le s,envQ. Mentha. ACADÉMIE DE GÉOGP.APllIG BOTAMQUE oG5 3* En tète des caractères de second ordre {sectindarii subuni- formes), nous inscrivons ceux que fournissent les akènes glabres ou barbus, lisses ou rugueux, etc. ; l'avortement, plus ou moins complet des fruits, qui est la règle parmi les hybrides, affecte aussi dans de nombreuses circonstances les espèces légitimes et ne permet que rarement d'utiliser les notes différentielles qu'on en pourrait tirer quand ils sont bien conformés. Après l'examen du fruit, on passera à 'celui du calice, dont on notera la structure, la forme des dents, le changement qu'il subit après l'anthèse, la nudité oula pubescence de la base. Cer- tains caractères des feuilles ne sont pas moins importants : briè- veté ou longueur du pétiole, forme et dentelure du limbe, aspect de la nervation. L'état de l'indumentum et la nature des poils sont aussi à considérer. Comme exemples de caractères de troisième ordre [tertiarii semi-uniformes)^ mentionnons ceux que présentent la morpho- logie des bractées florales, les glomérules inférieurs presque ses- siles ou pédoncules, les pédicelles glabres ou hispides, certaines particularités des drageons et stolons, le caractère organolep- tique de l'odeur, etc. Rappelons ici, pour mémoire, l'erreur commise, à l'exemple de Linné, par de nombreux auteurs qui font entrer dans leurs diagnoses spécifiques des Menthes, le caractère tiré des étamines, soit incluses dans le tube de la corolle ou l'égalant, soit exsertes(i); généralement, dans ce dernier cas la corolle elle-même est plus développée. 11 s'agit simplement d un polymorphisme floral, très marqué dans les Menthes, mais également offert par d'autres plantes et qui est en rapport avec le degré de développement des organes de reproduction. Il est évident que ces particularités, intéressantes en biologie, n'ont aucune valeur taxinomique. En résumé, et ce sera notre conclusion, dans l'étude systéma- (i) Linné attribue aux Mentha silvestris, viridis, aquatica et sativa des étamines exsertes « staminibus corollalongioribus «; au\M. crispa el arven- sis des étamines égalant la corolle « staminibus coroUamasquantibus », tan- disque, dans les x\i. piperita et gen'.ilis, cWes seraiem. plus courtes « stamini- bus coroUa brevioribus » [Species, 804-806). 5G6 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHTE BOTANIQUE tique des groupes litigieux, la séparation des formes hybrides et la coordination desespèces légitimes à Faide du principe de la subordination des caractères sont les prémisses nécessaires d'une classification rationnelle. CYPERACEES DE PALESTINE Les Cypéracées suivantes ont été recueillies par M. Tabbé Planés au cours de son séjour de deux années en Palestine. Carex incurva Light. — Plaines entre Akaba et Maan. — Plaines de Bersabée. Ca7-ex divisa Huds. — Plaine de Saron, marécages. Carex Schrcberi Schr. — Moab, plateaux. Cyperiis distachfus Ail. — Moab, ruisseaux. — Lac de Tibc- riade. Cyperus longus L. — Sources du Jourdain, Galaad. Cyperus conglomeratus Rottb. — Côtes de Phénicie (Azot). Sables. Cyperus distachyus k\\. — Moab, ruisseaux. — Lac de Ti- bériade. Cyperus eleusinoides Kunth. — Lac de Tibériade, Jourdain Galilée, Samarie. Scirpus littoralis Schr. — Entre Akaba et Pctra, plateaux élevés. Scirpus Holoschœnus L. — Sinaï, mont Serbal. Scirpus lacustris L. — Plaine de Saron, marécages. Heleocharis palustris L. — Plaine de Saron, marécages. H. Léveillé et E. Vaniot. ERRATUM Dans le précédent bulletin d'octobre-novembre, le noni de l'auteur a été omis en tête du travail intitulé : Note sur quelques espèces du genre Pedicularis recollées au Japon par le R, P. Faurie. L'auteur de cette note est M. G. Bonati. ACADÉMIE DE GÉOGltAPlIlE BOTANIQUE ïtijl Renonculacées et Onothéracéas d'Orient Par MM. Léveillé et Vaniot Nous avons relevé, dans un envoi de M. l'abbé Planés qui a passé deux ans en Orient et a bien voulu nous adresser les plantes appartenant aux familles qui nous concernent spéciale- ment les localités suivantes qui auront peut-être quelque inté- rêt : Ramincuhis trichophyllus Chaix. — Lac de Tibériade. Plaines de Galilée. Samarie. Ramincuhis miiricatiis L. — Jérusalem, lieux humides. Maan, lieux humides. Raminciilus trachycai-pus F. et M ? — Moah : lieux frais. Ranunculus Orientalis L. — Jérusalem. Ramincuhis Asiaticus L. — Moab, Jérusalem. Anémone coronaria L. var. coccinca. — Jérusalem. Adonis microcarpa DG. — Plaines de Bersabée. A l'est du golfe d'Akaba, Pétra, Moab, Palestine. Adonis Palaestina Boiss. — Pétra, Moab. Palestine. Plaines d'Esdrelon. Ceratorephahis falcatus Pers. — Jérusalem. Nigella sativa L' ? — Plaine d'Esdrelon, cultivée. Nigella ciUaris DG. — Galilée. Samarie. Nigelhi arvensis L. — Gôte de Phénicie (Ascalon). — Acro- pole d'Athènes. Delphiniwn peregrinum L. — Jérusalem. Delphinium rigidum DG. — Jérusalem. Delphiniiim anthoroideum Boiss? — Mont Liban. Jussiaea repens L. var. diffusa Farsk. — Hauran, eaux sta- gnantes. Epilobiwn parviflorum Reich. — Mont Liban. Epilobium consimile Hausskn. — Mont Liban. 5b8 ACADÉMIE UK GliOGRAPHll': BOTANIQUE Un Lichen nouveau pour la Flore Universelle Endocarpon Nantianum (i) Oliv. Thalle composé de petites squames roux ou brun roux, de 0,4 à 0,6 mill. environ, étroitement adhérentes, planes ou légè- rement gonflées, étant humides, arrondies ou subanguleuses, à bords partois un peu relevés, discrètes ou contigues ; quelques- unes, au pourtour, plus grandes, atteignent presque i mill. Apothécies 0,2-0,3 mill. de diamètre au plus, semi-immergées, à ostiole noir foncé, la plupart solitaires sur les squames. Paraphyses indistinctes-thèques larges, renflées, mesurant 40, 45 X 20, 22. Spores 8 par thèque, disposées sur 2 ou 3 rangs, hyalines, simples, ellipsoïdes ou oblongues -=^ 10, 12 X 5, 8; avec quelques-unes subglobuleuses. Spermaiies droites = 3 X 1/2. Réact.-Chim. — Gélatine hyméniale i -f- rouge-fauve. Habit. — Nant. (Aveyron), pierres calcaires servant de cou- ronnement à un mur de 7 à 8 mètres de longueur. Espèce découverte par M. F. Marc, instituteur libre à Nant. Le thalle de cette espèce la rapproche de Endocarpon Phœo- carpoides Nyl.; mais les apothécies de cette dernière sont tout autres. Elle est également voisine de Endoc. Schœreri dont le thalle est différent et les spores un peu plus grandes. H. Olivier. Novembre igo3 (i) Nant. en latin = Nantum; de Nant = Nantianum. NOVUS CONSPEGTUS FLORAE EUROPAE {suite). 569 3o. AUiaria Scop. I. JX. officiiialis Andrz. Eur. 3 I . Erysimum L. a. Cheiropsis GAM. I. E. creticum B. H, Greta. I. E. crepidifoliuin Rchb. Eur. med. E. Wittmanni Zawads. Bukow. Galiz. 3. E. olynipîcuin Boiss. Thessal. 4. E. calycînuin Grisb. Maced. 5. E. Boi-yanuiu Boiss. Graec. E. atticum H. Sart. Graec. E. Parnassi Bois. Heldr. Graec. E. trichophyllum Heldr. Laco- nia. E. staechadifolium Tsch. Sicil. 6. E. acipliyllum B. Chics. b. Erysimastrum DC. 7. E. pectiuatum Bory Ch. Graec. 8. E. oclii-olcucuiii DC. E. hespe- risScop. E. turntum Lam. a. Eur. média. E. accedens, adscendens, consi- mile, glareosum, pyrenai- cum Jord., e Gall. E. autareticum Verl. Delph. E. pallescens Herbich. Galizia. E. trichostylum Gdgr Hisp. bor. 9. E. Iielveticum DC. E. Bocconi AU.E. linearifoliumMoencii. Eur. média, humile Pers. Alpes, rhaeticum DC. Alpes centr.- Mureti FavratE. rhaeticum X virgatum. Helv. lanceolatum R. Br. E. Cheiranthus Pers. E. pallens Auct. Eur. mer. Villarsianum Jord. Pedem. segusianum Jord. Pedem. linariifolium T.sch. Daim. Monten. II . E. ikuniilum Gaud. Alpes occid. 10 E. E. E. E. E. E. E. E. aurantiacum mer. E. etnense Jord. Leyb. Tyrol. Sicil. E. Burnati Vidal. Alpes Marit. E. alpestre, brevicaule, jugico- lum, oreites, parvulum Jord., e Delph. E. Bonannianum Pr. E. siculum Heldr. Sicil. 12. E. longifoliuni DC. E. grandi- florum Desf. ? Gall. mer. Hisp. mer. Sicil. i3. E. australe Gay. Eur. mer. oc- cid. E. oxygonum Gdgr. Hisp. bor. E. Assoanum Gdgr. Hisp. Arag. E. nevadense Reut. Hisp. mer. E. Bourgeauianum Coss. Hisp. mer. E. micranthum Tsch. Alpes. E. cinerascens, curvifolium, ru- scinonense, Jord., e Gall. 14. E. myriopliyllum Lge. Hisp Gran. Jaën. i5. K. odoi-atum Ehrh. E, panno- nicum Cr. E. montanum Cr. E. strictum DC. E. cheiriflo- rum Wallr. Eur. média. E. elegantulum Gdgr. Jura. E. bosniacum Gdgr. Bosnia. E. aurigeranum Timb. Pyren. E. E. Ariège. Baumgartenianum Sch. Tr. 16. 17- 18. Czetsianum, elatum, Fussia- num,transsilvanicum Schur, e Transs. E. Walhenbergii Aschers. Transs. E. aurosicumcoUisparsum, con- fine, leacophaeum, monto- sicolum, petrophilum, ri- gens Jord., e Gall. E. carniolicum Doll. E. taraxa- cit'olium Biasol. Eur. centr. or. E. chrysanthum Pane. Serbia. E. leptostyluni DC. Ross. mer. E. Mar-scltallianum Andrz. Ross. mer. média. E. silvaticum MB. Ross. mer. Transs. GANDOGER. — NOVUS CONSPECTUS FLORAE EUROPAE. 43 570 CRUCIFERAE 24, E. E, e:. ; ig. E. smymaeum Boiss. E. Ur- villaeanum Gay. Graec. Cos. 20. E. asperulum B. H. Graec. Al- ban. 21. E. Uieracifolium L. Eur. bor. med. E. alpinum Fr. Scand. Island. E. strictumFl.wett.Ear. média. E. scythicum Gdgr. Ross, centr, E. altissimum Lej. Belg. E. exaltatum Andrz. Podol. 22. E. Raulîni Boiss. Creta. 23. E. canescens Roth. E. diffusum Ehrh. E. silvestreScop. Eur. med. mer. calabricum Gdgr. Calabr. Andrzeiowskianum Bess. E. pallidum Pall.? Ross. mer. raecum B. H. Graec. 25. E. vii-gatum Roth. Eur. med. E. longisiliquosum DG. Helv. mer. E. contertum,delphinense, densi- siliquum Jord,, e Delph. E. durum Pr. Bohem. Ital. centr. E. firmum W. Germ. 26, E. îneanum Kze. E. Kunzeanum B. Hisp. E. Duriaei Boiss. Asturiae. E. aureum MB. Ross. mer. Ga- liz. E. cheîraatboîdes L. E. chei- ranthifolium Gilib. E. par- viflorum Jacq. Eur. E. scapigerum W. Germ. E. aquaticum Lej. Belg. E. micranthum Buek. Germ. Ross. 29. E. murale Desf. E. sufFrutico- sum Spr. E. silenifolium W. Gall. Belg. etc. 3o E. repandum L. E. ramosissi- mum Cr. E. patens Losc. Eur. plur. E. pachypus Trautv. Ross. mer. E. Comperianum Czern. Taur. E. cretaceum Rupr. E. tanai- cense Andrz. Ross. mer. occ. c. Agonolobus g. a. m. 3i. E. vensieoloi* Andrz. E. leucan- themum Steph. Ross. mer. Lu- 27. 28. d. DicHROANTHus Wcbb. 32. E. lîiiîfolium (Pers.).Hisp. sit. 32. Syrenia Andrz. a. EusYRENiA Gdgr. 1. s. angustifolia Rchb.S. Ehrhar- tiana Andrz. Eur. centr. or. 2. S. sessîlîfloi-a Led. S. Lamarc- kiana Andrz. Ross. 3. 8. eiliculosa Andrz. Ross. mer. or. b. GUSPIDARIA DG. 4. s. cuspîdata Rchb. S. Bieberstei- niana Andrz. S. latifolia Andrz. Eur. centr. or. 33. Conringia Lk. 1. c. oï-îentalîs Andrz. Erysim. perfoliatum Gr. Eur. média. G. agrestis (Lam.). Eur. média. 2. C. austriaca G. A. Mey. Eur. centr. or. 3. c. planîsîlîqua F. M. Transs. ? Cauc. 4. G. persica Boiss. Taur. 34. Tetracme Bge. quadricornîs (Steph.) Bge. Ross. mer. or. 3 5 . Sisymbrium L . NoRTA Adans. a. s, stnîctîssîmum L. Eur. média, s. junceum MB. Eur. or. S. cartilagineum DG. Tauria. b. SopHiA Adans. CRUCIFERAE 9. 8. 571 3. 6» 3 . 8. 8ophia L. S. parviflorum Lam. S. tenuifolium Salisb. Eur. c. Pachypodium Webb. s. altissiiiiuin L. S. pannonicum Jacq. S. Sinapeos Retz. S. Si- napiàtrum Cr. Eur. média. S. hungaricum Luinn. Hung. S. i%.eisoaiiuiii Losc. Hisp. med. S.longesiliquosuin Willk. Arag. 8. ofientale L. S. Goluinnae Jacq. S. villosum Moench. Eur. mer. S. psilocarpum (Gdgr). Gall. mer. S. tomocarpum (Gdgr). Austr. Graec. S. Walteri Cr. Austr. S. pseudoïrio Schur. Transs. S. subhastatum W. Graec. S. ei'ysîmoîdes Dsf. S. rigidu- lum Lag. Hisp. mer. S. nitidum Zea. L. Zeae Spr. Hisp. d. 8. Descurainia Webb. Berth. s. austi-iaotm Jacq. S. com- pressum Moench. S. erysi- mifolium Pourr. S. multisi- liquosum Hoffm. Eur. média. S. ekartsbergense. W.Thuring. S. taraxacifolium DC. S. affine W. Eur. med. S. chrysanthum, glaucescens, • montivagum, pallescens, ru- pestricolum Jord.,e Gall. S. acutangulum DC. S. pyrenai- cum L. S. sinapoides R. Br. Eur. occ. S. falcipes Gdgr. Hisp. bor. S. rhedonense Le Gall. Gall. bor. S. Costei R. F, Gall. mer. S. wolgense MB. Ross, merid. S. erysimifolium Pourr. Pyren. S. arundanum,granatense, laxi- florum Boiss., e Baetica. S. Tillieri Pall. Tauria. Helv. i3. 8 14. S i5. 8 16. 8 17- 8 Lioeselit L. S. hirsutum Gilib. S. hispidum Moench. Eur. med. 10. 8. ii'io L. S. erysimastrum Lam. a. S. erucifolium Gilib. Eur. S. glabrum W. Eur. merid. 11. s. Iiîspanicum Jacq. Hisp. med. mer. 12. S. contoi>tuni Cav. Hisp. S. hebephorum Gdgr. Arag. S. pycnocarpum Gdgr. Gast. fugax Lag. Hisp. mer. craseifolium Gav. Hisp. rigidum MB. Ross. mer. med. bursifolium L. Sicil. Balear. pïnnatif'îduni DC. Eur. occ. S. dentatum Ali. Alpes. Pyren. S. Peyrousianum DesmouL Pyren. S. Boryi Boiss. Hisp. Lusit. Pyren. S. Levieri Gdgr. Lusit. 18. 8. puniîluni Steph. Ross. or. 19. 8- nanum DC. S. binerve C. A. M. Ross, mer 20. 8. toxopliyllum G. A. M. Ross. mer. e. Velarum DC. Schr. 21. 8. officinale Scop. Eur. S. ruderale Jord. Gall. S. leiocarpum Jord. Eur. plur. 22. 8. conniculatum Gav. Hisp. centr. /'. KiBERA Adans. 23. 8. polyceratuui L. Eur. mer. S. trichocarpum Gdgr. Lusit. Gall. mer. S. aeolicum Gdgr. SiciL S. confertum Stev. Taur. 24. 8. runcinatum Lag. Hisp. S. hirsutum Lag. S. villosum DC. Hisp. S. Lagascae Amo. Hisp. S. anomalum Aznavour. Turc. 25. 8. supinum L. Eur. med. bor. 36. Braya Sternb. Hpe. I. B. alpina Sternb. Hpe. Austr. Scand. bor. 572 2. B. glabella Richards. B. arctica Hook. B. purpurascens Bge. Ross, arct, Spitzb. B. aenea Bge. Ross. arct. 3. B. rosea Bge. Ross. arct. 37. Eutrema R. Br. I. E, Edwardsîî R. Br. Lapp. or. Ross. arct. E. parviflorum Turcz. Nova Semlja. III. BRASSICEAE DC. 38. Euzomodendron Coss. E. Bougaeanum Coss. Hisp. mer. or. 39. Brassica L. a. EuBRASsicA Auct. 1 . B. cretîca Lam. Graec. Creta. 2. B. nîvea Boiss. B. leucantha Bss. Graec. Cors, 3. B. pupesti-is Raf. Sicil. 4. B. Robertiaas Gay. Eur. mer. occ. 5. B. baleacica Pers. Balear. B. macrocarpa Guss. Sicil. 6. B. villosa Biv. Sicil. 7. B. insularis Mor. Sard. B. rectangularis Viv. B, corsica Jord. Cors. B. aegaea Haï. Heldr. Cyclades. 8. B. incana Ten. Neap. Sicil. B. mollis Vis. Daim. B. Botteri Vis. Daim. 9. B. olei-acea L. Eur. mer, occ. 10. B. IVapuB L. B. asperifolia Lara. Eur. 11. B. campestrîs L. Eur. B. Râpa L. Eur. B. praecox Kit. îlung. Banat. b. Brassicaria Lamte. 12. B. pinnatifidla Desf. Hisp. Arag. ! mer. ? CRUCIFERAE l3. B. 14. B. 15. B. 16. B. B B 17. B. B, B. B 18. B. B. B. B. Gravinae Ten. Ital, mer. centr. nivalis B. H. Thessal. repanda DC. Delph. Pedem. humilis DC. Gall. mer. . nevadensis (Jord.). Hisp. mer. . Rouyana Jka. Hisp. latisîliqua B. R. Hisp. . malacitana Gdgr. Hisp. mer. , subcuneata (Jord.). Hisp. mer. . Huteri Gdgr. Hisp. Malaga. Blancoana Boiss. Hisp. mer. Arriège. , leucanthemifolia(Jord).Hisp. mer. , nudicaulis (Lag.). Hisp. mer. Dianae Lacaita. Hisp. or. c. Brassicoidea Auct. 19. B. Touï'nefoi-tiîGou. Eur. me- diterr. 20. B. laevigata Lag. Hisp. B. oxyrrhina Coss. Hisp. Lusit. 21. B. valentina DC. Hisp. B. pseudo — Erucastrum Brot. Lusit. 22. B. monensis Huds. Angl. Scot. 23. B. Ricbenii Vill. Delph. Pedem. d. Micropodium DC. 24. B. elongata Ehrh. B. novaWin- terl. Eur. or. centr. B. palustris Pirona. Friul. e. Brassicastrum Lk. 25. B. frutlculosa Cyr. Eur. mer. occ. B. raphanoïdes Costa Hisp. or. B. Pasqualei Gdgr. Neap. B. Cossoneana B. R. Hisp. mer. 26. B. sabularia Brot, Hisp. occ. Lusit. B. papillaris Boiss. Hisp. 27. B. juncea (L.). Lge. Dania, etc /. CoRYNELOBUs (R. Roem.). 28. B. coi-yneloba Nym. Cor. bae- ticus Roem. Hisp. mer. g. Ceratosinapis DC. 2g. O. Clieiranthus ViJl. B. erysi- moides Pourr. Eur. mer. occ. B. cheiranthiflora DC. Gall. etc. B. recurvata Ail. Pedem. B. montana DC. Eur. occid, B. arenosa, densiflora, glareosa. petrosa, propera, pyrenaea, racemiflora Jord., e Gall. 3o. B- setigera (Gay). Hisp. bor. Lusit. bor. 40. Sinapis L. a. EusiNAPis Gdgr. SiNAPisTRUM Spach. 1. s. laevigata L. Lusit. Hisp. Si- cil. Ross. mer. S. oleracea Pr. Sicil. 2. s. pubeecens L. S. sicula Ar- duin. Eur. mer. occid. S. calabrica Gdgr. Calabr. S. glabrescens Gdgr, Sicil. S. busambarensis Gdgr. Sicil. 3. S. arvensis L. S. torosa Gilib. Eur. S. taurica Fisch. Taur. S. Schkuhriana Rchb. Germ. S. Schlosseri Heuff.Croat. Banat. S. campestris Bess. nonJacq. f. Podol., etc. S. orientalis L. Eur. S. villosa Mérat. Gall. Belg., etc. S. retrohirsuta Bess. Eur. média. b. Melanosinapis DC. ^. s. iiigi-a L. Eur. 5. S. torulosa Pers. Gall. S. turgida Pers. Eur. mer. S. incana Thuill. Gall. 6. S. geaiculata Desf. Sicil. c, Leucosinapis DC. 7 . s. alba L. Eur. 8. S. diesecta Lag. Eur. med. S. leiocarpa Gdgr. Hisp. CRUCIFERAE 9 573 S. hiapida Schousb. S. flexuosa Lam. Hisp. mer. S. ucranica Gzern Taur. Trans. d. Heterosinapis Nym. [Q. S. amplexicaulis DC. Sicil. e. Altobellia Gdgr. 1 1 . s. vingata Pr. Sicil. Calabr. 12. S. baetica Boiss. Hisp. mer. i3. S. pseudosinapis (Lge). Hisp. mer. 14. S. subbîpinnatifîda Lag. Hisp. S. brachycarpa Rouy, Hisp. or. i5. s. longii-ot^tris Boiss. Hisp. med. merid. f. HiRSGHFELDIA MoCnch. 16. 8. incana L. Eur. mer. S. apula Ten. Ital. mer. S. panormitana Spr. Sicil. S. heterophylla Lag. S. inflexa Walp. Eur. mer. S. integrifolia Walp. Sicil. 41 . Erucastrum Sch. Spenn. 1 . E. obtueangulum Rchb. E. La- markii Spenn. Eur. plur. E. intermedium Jord. Gall. 2. E. I»ollîobjî Sch. Spen. E inodo- rum Rchb. Eur. plur. 3. E. Zanonii Bail. Ital. centr., etc. 42. Diplotaxis DC . a. Anocarpum DC. 1 . D. erucoîdes DC. Eur. mer. occid. D. leiocarpa, D. longisiliqua Gdgr. Gall. mer. D. decipiens Gdgr. Cors. D. Sagoti Gdgr. Hisp. D. hispidula Ten. Eur. mer. occ. 2. D. apula Ten. Ital. merid. D. heterophylla Porta Rigo. Ba- lear. 3. D. tenuifolia DC. Eur. D. neonensis Lagrès — Foss. Gall. mer. 5/4 4- O. catholîca DC. Hisp. Lusit. 5. D. eîifolîa Kze. Hisp. mer. 6. D. virgata DC. Hisp. Lusit. D. platystylos Willk. Batec. y. o. Barreliei-î DC. Hisp. med. 8. D. eaxatîlisDC. Gall. mer. g. ». mui-alis DC. D. variabilis Roch. Eur. med. D. intermedi-a Schur. Transs. 10. D. -viminea DC. D. brevicaulis Bl. Fing. Eur. mer. D. Prolongi Boiss. Hisp. mer. D. scaposa DC. Sicil. mer. CRUCIFERAE I I 12. 12. 14 b. Catocarpum DC. Pendulina Webb. D. pendilla DC. Hisp. mer. D. crassifolia DC. Sicil. D. eriocaulon Gdgr. Sicil. D. gypsacea Gdgr. Sicil. D. întrîcata(\Villk). Hisp. mer. D. Lagascana DC. Hisp. mer. D. Webbiana (Willk.). Hisp. mer. or. 43. Moricandia DC. M. ai-vensîs DC. Eur. mer. occ. M. foeiida Coss. Hisp. mer. or. M. Rambui-iî Webb. Hisp. mer. M. baetica B. R. Hisp. Gran. 44. Eruca DC. a. EuERUCA Gdgr. E. sativa Lam. E. Ruchella Spach. Eur. mer. E. glabrescens Jord. Gall. mer. E. permixta Jord. Gall. mer. E. hispidaDC. Hisp. E. longirostrisUechtr. Eur. mer. b. Vellerlca Pomel. E. vesîcarîa Cav. Hisp. Cors. (E. leiocarpa Gdgr.). E. orthosepala Lge. Hisp. mer. C. SILICULOSAE I. ALYSSINEAE DC. 45. Lunaria L. E. redevîva L. L. lanceolata Stock. L. odorata. Lam. L. perennis Gmel. Eur. med. mer. L. pachyrrhiza Borb. Hung. Thessal. L. alpinaDesv. Alpes. Pyren. L. pyrenaica Bergeret. Pyren. E. biennis Moench L. annua L. L. inodora Lam. Eur. med. mer. 46. Farsetia Turr. E. lunarioides Br. Graec. F. clypeata Br. Eur. mer. E. trîqueti-a DC. F. dalmatica Vis. Daim. Croat. 47. Berteroa DC. 1. B. încana DC. Eur. med. bor. B. viridis Tsch. Eur. med. bor. 2. B. procumbens Portens. B. mu- tabilis DC. Eur. mer. B. tomentosa Gdgr. Daim. B. obliqua DC. B. Gûntheriana (Andrz.). B. graeca Boiss. Ital. Graec. 3. B. orbiculata DC. Maced. B. stricta Bss. B. thessala Heldr. Thessal. 48. Aubrietia DC. 1. A. deltoîdea DC. Graec. Creta. Ital. mer. A. graeca Gris. Graec. A. integrifolia F. M.Cephalonia. A. italica Boiss. Ital. mer. Sicil. 2. A. erubescens Grisb. Daim, Alban. Maced. A. croatica Sch. N. Ky. Croat. Daim. 3. A.. Columnae Guss. Ital. mer. A. intermedia B. O. Graec. A. subimbricata Gdgr. Graec. 4. A. gracilis Boiss. Graec. CRUCIFERAE 575 49 . Coclilearia L . a. EUCOCHLEARIA (DC). Orthostemon Doel). 1. c oniciuulis L. C. renifolia Stock. Eur. med. bor. C. pyrenaica DC. Gall.mer.occ. C. oblongifolia DC. Ross. arct. G. alpina Wats. Angl. 2. c. anglicn L. C. ovalifolia Stock. Eur. occ. bor. C. batavica Dumrt. Belg. C. micacea Marshall. Scot. C. groenlandica L. Scot. bor. Island. C. fenestrata R. Br. Eur. arct. C. arctica Schlecht.C. Wahlen- bergii Rupr. Eur. arct. 3. C. danica L. C. hastata Moench. Eur. occ. bor. C. minima Pers. Eur. bor. occ. 4. C. glaetîfolia L. Gall. Hisp. Lu- sit. b. Rhizobotrya Tausch. 5. c brevîeaulîs Facch. Tyr. mer. R. alpina Tsch. C. Armoracia fi. wett. 6. c Armoracia L. Eur. C. austriaca (Wimm.). Siles. C. Wunderlichii C. A. M. Ross, mer. or. 7. c macr-ocar-pa W. K. Eur. or. 5o. Kernera Med. 1 . I£. saxatilis Rchb. Eur. med. mer. K. incisa Gdgr. Pyren. Tyrol. K. decipiens (Willk.). Hisp. bor. R. auriculata Rchb. K. sagittata Mieg. Eur. K. Boissieri Reut. Hisp. 5 I . Draba L. a. Eudraba Gdgr. Leucodraba DC. 1. I>. hîfta L. Eur. arct. D. borealis Bge. Ross. arct. D. dovrensis Fr. D. incana X hirta Htn. Norv. 2 . D. anctîca Vahl. Spitzb. N. Semlja* 3. D- rupestrîs Br. Eur. bor. D. pulvinaris Gdgr. Norv. arct. D. laxa Lindbl. Scand. bor. D. scandinavica Lindbl. Scand. bor. D. tri:hella Fr. Norv. bor. Spitzb. 4. D. altaiea Bge. Spitzb. Ross. arct. 5. O. coi'ynibosa Br. Insulae arct. 6. D. oblougata Martins.Spitzberg. 7. D. tomentosa Wahbg. D. dubia Suter, Eur. med. D. pumila Miehlich. Austr. D. nivea Saut. Austr. D. Pacheri Stur. Carinth. D. rhaetica Brûgg. Helv. D. frigida Saut. Eur. occ. D. Gautieri Gdgr. Pyren. or. D. iaevipes DC. Delph. Pyren. Gran. D. Huteri Porta. Tyrol.- 8. D. stellata Jacq . D. austriaca Cr. D. hirsuta. Cr. D. sa- xatilis Koch. Eur. centr. g. D. Walilenbei-gii Hartm. Scand. Pyren. D. fladnizensis Wulf. D. an- drosacea W. D. helvetica Schleich. D. sclerophylla Gaud. Eur. centr. D. lapponica W. Eur. occ. D. fladnizensis X nivalis Auct. scand. Norv. D. laevigata Hpe. Eur. centr. D. lactea Adams. Eur. arct. D. Dorneri HeufF. Hung. Transs. 10. D. carîntUiaca Hpe. Alpes. Py- ren. 576 CRUCIFERAE Brûgg. Helv. D. Moritziana mer. D. Johannis Host. Austr. D. HoppeanaRudolphi. D. Hop- pii Trachsel. Austr. Helv. D. Traunsteineri Hpe. D. carin- thiaca X tomentosa Brugg. Tyrol . D. Kotschyi Stur. D. transsilva- nica Schur. Hung. Transs. II. I>. nîvalîs Liljeb. D. caesiaAd. D. Liljebladii Wallm. D. muri- cella Wahlg. D. rivulaiis Bernh. Eur. arct. D. Malmgreni Gdgr. Spitzberg. D. curtisiliqua Zett. D. brachy- carpa Zett. non Nutt. Norv. Lapp. b. HoLARGES (Ehrh.). DC. 12. D. incana L. Eur. occ. bor. D. confusa Ehrh. Eur. plur. D. contorta Ehrh. Eur. bor. etc. D. bernensis Moritzi. Helv. D. onerosa Gdgr. Pyren. or. c. Chrysodraba DC. i3, 14. i5. 16. 17' 18 D. alpîna L. Eur. arct. D. Reutermani Gdgr. Lapp. norv. D. oxycarpa Somerf. Norv. D. crassîfolîaGrah. Norv. arct. D. glacialis Ad. Spitzb. N. Semija. D. Martinsiana Gay. Spitzb. D. algida Adams. Insulae arct. D. ochroleucaBge. NovaSemlja. D. pilosa Ad. Nova Semija. D. Adamsii Led. D. lasiocarpa Ad. non Roch. D. astylon Bge. Ross. arct. D. samojedorum Rupr. Ross. arct. D. pauciflora Br. Ross. arct. D. mlcropetala Hook. D. ob- longata Br. non Vahi. D. leptopetala Fr. Insulae arct. 19. D. repene MB. Ross.centr. bor D. Gmelini Adams. Ural. D. Bungei Gdgr. Ross. arct. 21 , 22 d. Drabella DC. iO. D mui'alis L. D. ramosa Gâter. Eur. D. nemorosa L. D. polygoni- folia Mill. Eur. plur. D. lutea Gilib. Ross. or. D. nemoralis Ehrh. Eur. med. D. lutescens Coss. Hisp. Gran. or. e. Aizopsis DC. D. D. D. D. 2.V D. aîzoîdes L. Eur. med. merid. D. montana Bergeret. Pyren. affinis Host. Austr. alpestris, beugesiaca, chry- santha, ochroleuca (non Bge), saxigena, trichocarpa Jord., e Gall. elongata Host. Austr. etc. setulosa Leresche Helv. Vaud. D. ZahlbruckneriHost. Alpes. D. Hoppeana Rchb. D. glacialis Hpe non Ad. Alpes merid. D. Beckeri Kern. Hung. etc. D. Aizoon Wahb. Eur. or. D. lasiocarpa Roch. Ban, Hung. Transs. D. elongata Schur. Transs. D. compactaSch. N. Ky. Transs. D. Haynaldi Stur. D. Baumgar- teni Schur. Transs. D. cilia- ris Bmgt. D. ciliata Maly. Daim. D. athoa Boiss. Graec. D. Lacaitae Boiss. Graec. 24. D. Sautera Hpe. Austr. 25. K». Loîseleui'îî Boiss. D.rigida Lois, non W. Cors. D. corsica Jord. Cors. D. Bertolonii Nym. Ital. Pyren. or. D. liispanica Boiss. D. invo- luta Ag. Hisp. mer. or. D. Mawii Hook. Hisp. bor. D. cantabrica WiUk. Hisp. bor. D. Dedeana Boiss, Hisp. bor. 26 D. Zapateri Willk. Aragon. D. parnassicajB. H. Graec. Al- ban. Monten. 27. D. ci-etîea Boiss. Heldr. Creta. 28. I». taui'ica W. D. cuspidata Auct. europ. non MB. Tau- ria. 29. D. loiifcir-oetris Sch. N. Ky. Daim. D. armata Sch. N. Ky. Croat. 1 ranss. D. turgida Huet. Sicjl. f. Petrocallis R. Br. 30. D. pyrenaica L. D. rubra Cr. Eur. med. alp. 52. Erophila DC E. vul^aris L. Eur. E. americana DC. Eur. E. Boerhaavii Hall. Belg. bor. E. Chavini Muret. Helv. E. clavata Heldr. Graec. E. florulenta Heldr. Graec. E. furcipila Bor. Gall. E. glabrescens X majuscula Hsskn. Saxon. E. inflata (Hook.). Scot. E. Krockeri Andrz. Eur. plur. E. macrocarpa Boiss. Graec, etc. E. minutissima DC. E. minima G. A. M. Eur. or. E. parviflora Bor. Gall. E. praecox Stev. Eur. or. E. setulosa B. Bl. Graec. E. spathulata Lang. Hung., etc. Quibus adde sequentes Jorda- nianae : E. affinis,ambigens, andegavensis, Bardini, bra- chycarpa, brevifolia, brevi- pila, breviscapa, cabillonen- sis. campestris, chlorotica, cinerea, claviformis, confi- nis, corsica, cuneitolia, cur- tipes, decipiens, dentata, fal- lacina, glabrescens, hirta, hirtella, lepida, leptophylla, lucida, lugdunensis ma)us- CRUCIFERAE 577 cula, medioxima, micrantha, oblongata, obovata, occiden- talis, Ozanonii, patula, pro- cerula, psilocarpa,pyrenaica, Revelieri, rigidula, rubella, rubrinaeva, rurivaga, ser- rata, sparsipila, spathulifo- lia, stenocarpa, subintegra, subnitens, subtilis, tenuis, vestita, virescens. vivarien- sis, e Gallia. 53. Schievereckia Andrz. . 8. podolica Andrz. Ross. occ. Ga- liz. 54. Ptilotrichum C. A. M. 1. p. eniai-ginatum Boiss. Graec. P. Uechlritzianum Bornm. Bulg. 2. r*. maci-ocanpum (DC). Gall. mer. P. saxigenum Jord. Fourr. Gal- loprov. P. CandoUeanum J.F. Gallopr. 3. P. halimifoliuni (AIL). Gall. mer. Ligur. P. Perusianum (Gay). P. Lapey- rousianum Jord. I^. Hisp. or. Pyren. or. 4. I*. epinoBum (L.). Gall. mer. Hisp. 5. t». longicaule Boiss. Hisp. Gran. 6. I*. rupestre (Ten.). Neap. 7. I». cyclocai-puui Boiss. P. scardi- cum (Gris.). Maced. 8. I*. pynenaicum (Lap.). Pyren. or. g. I». pui-pureuni Boiss. Koniga Lagascae Webb. Gran. 55. Koniga R. Br. 1 . li. mai-itima Br. Eur. mer. K. Jonasiana (Sennen). Gall. Aude. 2. K- Btrigulosa (Kze). Hisp. K. setacea (Gdgr). Hisp. Mure. 3. M., lybica Br. Hisp. mer. or. 578 CRUCIFERAE 56. Vesicaria Poir. 1 . V. utr>îculata Poir. Eur. média. 2. V. gi-aeea Reut, Eur. mer. V. sinuata (Poir.) Graec. etc. 3. V. tyniptiaea f Isskn , Bornmul- iera ej . Graec. 5j. Alyssum L. a. AuRiNiA Desv. 1 . A. einuatum L. Eur. med. 2. A., coi-ymbosum Boiss. Eur. or. A. microcarpum Vis. Daim. Monten. 3. A. gemonense L. A. petraeum A. edentulum W. K. Regio daaub. A. médium Host. Eur. or. 4. A. orientale L. A. tomentosum L. Eur. or. A. affine Ten. Ital. mer. A. Heldreichii Hsslin. Graec. 5. A. leucadaeum Guss. Ital. mer. 6. A. saxatile L. A. cheirifolium Berger. Eur. med. A. andryaloides (Gdgr.). Dacia. 7. A. cr-eticnrn L. Creta. 8. A. fruliculosiin Desv. et A. paniculatum Desf. Archip. graec. ? 9. .' A. Bilimeki Willk. Hisp. Gran. b. DiORCHiDiUM Kittel. 10. A. repens Bmgt. Eur. or. A. Rocheiii Andrz. A. decum- bens Herbich. Eur. or. A. Stribrnyi Velen. Bulg. A. transilvanicum Schur. Transs. 11. A. xnontanum L. Eur. med. mer. A. albescens Schlecht. Eur. med. A. beugesiacum. brevifolium, collincolum Gdgr. (collinum J. F. non Brot.), brigantia- cum.erigens, Gmelini, por- phyreticum, psammeum, orophilum, rhodanense, sty- 12. i3. 14. i5 riacum, Spruneri Jord. Fourr., e Gall. etc. A. arenarium Lois. Eur. med. A. pulvinare Velen. Bulg. Ro- man. A. atlanticum Desf. Hisp. mer. A. cuneifolium Ten. Ital. Gall. mer. A. '^Vulfenianum Berhn. A. vernale Kit. Eur. med. A. diffusum Ten. Ital. mer. Hisp. centr. (A. escurialense Gdgr). A. flexicaule Jord. Galloprov. A. Preismannii Hajek. Styria. A ovirense Kern. Aust, mer. A. Fischei-ianuinDC. Ross. or. A. sphacioticum B. H. Creta. A. idaeum B. H. Creta. c. EuALYSsuM Gdgr. A. rostratum Heuff. Eur. or. 16. A. fulvescens S. S. Graec. 17. A. umbellatum Desv. A. bra- chystachyumMB.Graec.Taur. 18. A. hirsutum MB. Eur. or. 19. A. campestre L. Eur. merid. A. siculum Jord. Sicil. A. collinum Brot. Lusit. A. lusitanicum Brot. Lusit. A. simplex Rudolphi. Hisp. A. Amoris Coincy. Hisp. Mure. A. micropetalum Fisch. Ross. mer. A. micranthum F. M. Ross. 20. A. foiîosuna B. Ch. Grae. A. Aucheri B. A. subtumidum B. H. Graec. A. compactum De Not. Sicil. 21. A. minimum W. Eur. or. A. PotemkiniPaczow. Ross. mer. 22 A. minutum Schlecht. Graec. d. Odontarrhena c. A. My. 2.T 24. 25. A. ar-genteum Vitm. Eur. med. A. murale W. K. Regio danub. Odontarr. diffusa Jord. Fourr. Graec. A. clialcidicuni Jka. Maced. A. coreicum Duby. Cors. CRUCIFERAE 579 A. Bertolonii Desv. Ital. 26. A. I»oI>ei"tîanum Gr. G. Cors. Sard. bor. 27. A eci-pyllîfoIiuiH Desf. Gall. mer. Hisp. Lusit. Odontarr. castellana, granatensis, mirrcica Jord. Fourr., ex Hisp. A. nebrodense Tin. Eur. mer. 28. A. alpesti-e L. Gall. Ital. bor. Helv. Odont.saxatilis J. F. Pyren. Helv. O. pyrenaica J. F. Pyren. A. minutulum Schleich. Helv. A. tortuosum W. K. A. novum Kit. A. subalpinum Pall. Eur. centr. or. A. sawranicum Bess. Podol. 29. A. obovatum G. A. M. Ross. mer. Azow! A. obtusifolium Stev. Taur. e. PsiLONEMA C. A. Mey. 30. A. calycinum L. Eur. A. alsinefolium Host. Austr. Hung. A. vindobonense Beck. A. de- sertorum Stapf. non Gdgr. 1884. Hung. A. Schlosseri Heutf. A. phyma- tocarpum Schloss. Vukot. Groat. A. arvaticum, erraticum, rude- raie, sabulosum, sublineare, vagum Jord., e Gall. A. psilocarpum B. R. Hisp. A. gran?.tense B. R. A. Will- kommii Roem. Hisp. A. hispidum Loscos. Hisp. plur. 3i. A. latifolium Vis. Daim. 32. A.dasycanpumSteph. Ross.or. 58. Meniocus Desv. I. M. linîfolius DG. Hisp. Dacia. Ross. mer. 59. Peltaria L. 1, I». allîacea Jacq . Eur. med. P. moesiaca Gdgr. Romania. 2. 1*. ieatoîaea Barbey. Turc. 60. Clypeola L. 1. c. .Iontlila»pi L. Eur. mer. G. monosperma Lam. G. lapidicola, petraea, psilo- carpa Jord. Fourr., e Gall. mer. 2. r:. mlcroearpa Mer. Eur. mer. G. pyrenaica Bordère. Pyren. centr. G. Gaudini Trachsel. G. graci- lis Flanch. Helv. mer. Gall. mer. G. ambigua, hispidula, laevi- gata, petraea, spathulifolia, Jord. Fourr., e Gall. mer. 3. C. erîocarpa Lag. G. eriophora DG. Hisp. II. CAMELINEAE DC. 6 I . Camelina Cr. 1 . c. foetida Fr. Eur. , G. dentata Pers. G. linicola Spenn. Eur. G. pinnatifida Horn. Dania. G. macrocarpa Wierzb. Ban. Transs. 2. C. satîva Fr. Eur. med. bor. G. ambigua Bess. Podol. G. confusa Rouy. Gall. 3. C. sllvesti-is Fr. Wallr. Eur. G. microcarpa Andrz. Eur. G. bulgarica Velen. Bulg. G. rumelica Velen. Rumel. III. VELLEAE DC. 62. Vella L. a. EuvELLA Gdgr. 1 . V. spinosa L. Hisp. mer. V. glabrata Gdgr. Hisp. or. 2. V. I*8eudocytÎ8U8 L. Hisp. centr. b. BoLEUM Desv. 3. V. aspera Pers. Hisp. Lusit. 58o CRUCIFERAE 63. Carrichtera DC. I. C. V^ellae DC. Eur. australior. 64. Sucowia Med. I. s. I)alearica Med. S. echinata Moench. Eur. mer. IV. SUBULARIEAE DC. 65. Subularia L. I . s. aquatica L. Eur. med. bor. V. THLASPIDEAE DC. 66. Biscutella L. a. JoNDRABA Moench. 1. B. ciclioriîfolîa Lois. B. picridi- folia Lois. Eur. mer. B. hispida DC. Eur. mer. B. dilatata Vis. Daim. 2. B. aurîculata L. Eur. mer. occ. B. almeriensis Gdgr. Hisp. mer. B. balearica, Burseri,Candollei, Lamarckii Jord. ex Hisp, etc. B. orcelitana Lag. Hisp. or. B. major Schkr. Hisp. B. erigerifolia DC. Hisp. Lusit. b. Thlaspidium Adans. 3. B. frutescens Coss. Hisp. mer. occ. 4. B. sempervîrens L. Hisp. 5. B. coi-onopifoUa Ail. Pcdem. Gall. mer. Hisp. B. apricorum, brevicaulis, di- vionensis, glareosa, intri- cata, mediterranea, nicaeen- sis, petraea, pinnatifida, po- lyclada, stricta Jord., e Gall. B. Lima Rchb. Deljih. B. ambi^ua DC. Gall. mer. Hisp. B. intermedia Gou. B. pratensis Timb. Hisp. Catal. 6. B. lacvigata L. Eur. med. mer. occ. B. glaberrima Gdgr. Helv. B, Timbali Giraudias. GaU. B. Rotgesii Fouc. Cors. B. sclerocarpa Revel. Gall. B. neustriaca Bonnet. Gall. bor. B. alpicola, arvernensis,collina, flexuosa, Lamottei, minor, oreites Jord., e Gall. B. alpestris W. K. Hung. B. varia Dumrt. B. verna Math. Belg. B. obovata DC. Hisp. B. obcordata Rchb. Eur. mer. B. lucida DC. B. subspathulata Lam. Ital. B. glabra Clairv. Helv. B. megacarpaea B. R. Hisp. • B. controversa Bor. Gall. B. granitica Bor. Gall. B. lusitanica Jord. Lusit. B. pyrenaica Huet. Pyren. Hisp. B. saxatilis Schleich. B. varia- bilis Lois. Eur. occ. B. depressa Thomas. Helv. B. mollis Lois. Gall. B. longitolia Vill. Eur. occ. 7. B.~ montana Cav. B. tomentosa Lag. Hisp. B. laxa Boiss. Hisp. mer. B. glacialis Boiss. Gran. B. stenophylla Duf. Hisp. B. rosularis B. R. Hisp. or. 8. B. dldynaa L. Eur. mediterr. B. Columnae Ten. Eur. medi- terr. B. ciliata DC. Hisp. Graec. etc. B. malacitana Gdgr. Hisp. mer. B. apula L. B. scabra Salisb. Eur. médit. B. Bourgaei Jord. Hisp. mer. B. patulipes Jord. Hisp. B. baetica B. R. Hisp. mer. B. eriocarpa DC. Regio medi- terr. B. lyrata L. Eur. mer. occ. B. maritima Ten. Ital. B. pumiia Balb. B. depressa W. non Thom. Ital. B. marginata Ten. Ital. B. raphanifolia Poir. Hisp. etc. B. laxiflora Presl. Sicil. CRUCIFERAE 58l 3. I. 4- I. 5. I 6. I 9. B. inlcrocarpa DC. Hisp. mer. B. tumidula Lag. B. scutulata B. R. Hisp. mer. ôj . Iberis L. 1, I. scnipci'iloreus L. I. cuneata Mocnch. I. florida Salisb. Neap. Sicil. I. humilis Pr. Sicil. 2. I. saxatilis L. I. arbuscula Spachi. Eur. mer. occ. I. vermiculata W. Tauria. I. Zanardinii Vis. Daim. I. corifolia Sweet. Eur. I. pubescens W. I. hirsuta Hort. Eur. mer. I. latealata Porta Rigo. Hisp. mer. I. contracta Huet. Neap. gîbraltar-icaL. I. dentataMnch. I. speciosa Salisb. Hisp. bor. confei-ta Lag. I. radicans Lag. Hisp. bor. Lusit. Teesda- liopsis Willk. subvelutina DC. Hisp. Lusit. senipei-vii'ens L. Graec. Creta. Herceg. Alban. L serrulata Vis. Regio. dina- rica. ]. commutata Schott. 7. I. Gai-i*exiana Ail. Eur. mer. trichella Gdgr. Neap. pyrenaica Lap. Pyren. 8. I. contracta Pers. Hisp. Bourgaei Jord. Hisp. mer. Welwitschii Boiss. Lusit. lusitanica Jord. Lusit. 9. 1. K>ruiti Ten. Galabr. SiciL Hisp. Gran. L integerrima Mor. Sard. 10. I. Xenoreana DC. L Tenorii Presl. Neap. Hisp. Lusit. pilosa Desv. Neap. rhodocarpa Willk, Hisp. mer. petraea Jord. Pyren. Hisp. bor. granateiisis B. R. Hisp. mer. trichocalycina Gdgr. Hisp Malacit. 1 1 . I. pnociimbens Lge. Hisp. bor. Lusit. 12. I. Spi-uneri Jord. Graec, L attica Jord. L Jordani Boiss. Graec. 10. I. cllîata AIL Pedem. Galloprov. Hisp. bor. L Molinerii Batb. Pedem. L simplex DC. Gall. mer. I. taurica DC. Taur. I. integerrima Led. Taur. 14. I. lîuifolia L. Eur. mer. occ. I. palliditlora Gdgr. Hisp. L leptophylla, stricta, Villarsii Jord. e Gall. L tenuifolia Pr. Sicil. i5. I. umbellata L. L corymbosa Moench. I. pulchra Salisb. Eur. mer. I. amoena Jord. Ital. centr. L roseo-purpureaSagorski.Her- cegov. L Rollii Terraciano Ital. med. L Raynevalii B. R. Hisp. med. I. Hegelmaieri (Wk.). Gdgr. 1884. Hisp. or. 16. I. Lagascana DC. Hisp. L Dufourii Gdgr. I. serrulata Duf. non Vis. Hisp. mer. 17. 'I. cai-nosa W K. Croat. Daim. L spathulata Berg. 1. cepeifolia Pourr. L rotundifolia Lam. Pyren. 18. I. nana Ail. Pedem. L aurosica Chaix. Delph. L Candolleana Jord. Galloprov. ig. I. pînnataGou. Eur. mer. occ. L Costei R. F. Gall. mer. 20. I. pectîoata Boiss. Lusit. L Bouteloui Willk. Hisp. centr. L Boissieri Gdgr. L Bourgaei Boiss. non Jord. Hisp. mer. L Bernardiana Gren. Godr. L Benthamiana B. R. Pyren. L Gastoni Lacroix. Pyren. occ. I. Bubani Deville. Pyren. 21. I. otloi-ata L. Graec. 22. I. îutei*meenaicuin Boutigny. Py- ren. JE. varians Giraudias. E.. pyrc- naicum X ovalifolium ej . GalJ. Ariège. 7. JE. Duxbauiniî DC. JE. arabi- cum Andrz. JE. cappadoci- cum Spr. Turc. 72. Lepidium. L. a. Lepidiastrum DC. 1 . L. lineai-e DC. Hisp. 2. L. graminiroliuni L. L. grami- neum Lam. L. diandrum Me- dic. L. exiguiflorum Clairv. Eur. L. polycladum, mixtum, vir- gatum Jord., e Gall. L. Pollichii Roth. Germ. occid. L. miscellaneorum Schult. Austr. 3. L. sulïVutîcosuin L. Hisp. 4. L. latirolium L. Eur. L. affine Ledeb. Ross. bor. L. lanceolatum Pr. Sicil. 5. L.. ci-assifolîum W. K. L. Can- doUei Desv. L. saiinum Pall. L. verrucosum DC. Hung. Ross. mer. occ. b. Cardaria Desv. 6. l.. Dnaba L. Eur. L. brachypetalum (Opiz). Bo- hem. c, Bradypiptum DC. 7. Li. coronopirollum Fisch.Ross. mer. d» DiLEPTIUM DC. 8. \a. perrollatuni L. Eur. or. Hisp. g. Li. Cardamines L. Hisp. L. ambiguum Lge. Hisp. centr. 10. Li. vii-ginicum L. L. majus Dar. racq. Gall. occ. 584 CRUCIFERAE II. L. Inclsum Roth . L. angulosum Urv. Taur. L. micranthum Ledeb. Taur. la. li. i>udei-ale L. L. apetalum Gi- lib. Eur. plur. L. cassandrinum Heldr. Char- rel. Maced. i3. L. subulatum L. Hisp. L. Loscosii Gdgr. Aragon. ■ e. Cardamon DC. 14. Li. sativum L. Eur. L. Wierzbickii Gdgr. L. in- cisum Wierzb. non Rotk. Banat. i5. L. spinosum L. L. cornutum Sm. Eur. or. L. Carrerasii Rodrig. Minorca. /. Lepia DC. 16. ti. campesti-e Br. Eur. L. campicolum, errabundum, vagum Jord., e Gall. L. Ramburii Boiss. Hisp. mer. 17. 1.1. birtum DC. Hisp. Lusit. Gall. mer. Cors. 18. li. Iieterophyllum Bth. Eur. occ. L. Zubiae Gdgr. Hisp. bon Py- ren. L. Smithii Hook. Brit. Gall. L. pratense Serres. L. Villarsii Gren. Delph. L. calycotrichum Kze. L. grana- tense Coss. Hisp. L. Reverchoni Debx. Hisp. or. L. petrophilumCoss. Hisp. mer. 19. Li. nebrodense Guss. Sicil. Graec. L. Todaroi Gdgr. Sicil. L. psilocarpum Gdgr. Sicil. L. Bonnanianum Guss. Sicil. L. graecum Gdgr. Graec. L. microstylum Boiss. Heldr. Graec. L. arvasense Gdgr. Asturiae. 20. l.. Btylatum Lag. Hisp. mer. L. glaberrimum Gdgr. Gran. 21. L.. humirusum Req. Cors. ? L. Gussonii Schrad. Calabr. Si- cil. 73. Seaebiera Poir . 1. s. Coronopus L. Eur. 2. S. pinnatiada DC. Eur. plur. S. supina Thore. S. incisa W. Gall. 74. Hutchinsia R. Br. a. EuHUTCHiNsiA Auct. I. H. alpina Br. Eur. med, mer. H. caulifera Schur. Transs. H. aflînis Gren. Gall. H. Auerswaldii (Willk.). Hisp. bor. H. brevicaulis Hpe. Alpes, etc. 3. H. petraea Br. Eur. H. granatensis (Amo). Hisp. mer. H. nana (Willk.). Hisp. H. aragonensis Losc. Pardo. Hisp. bor. b. HiNTERHUBERA Rchb. 3. H. procuiiibens Desv. Eur. mer. H. dilïusa, Loreti, maritima, spe- luncarum Jord., e Gall. etc. H. Berengeriana (Rchb.). Daim. 4. U. paucifloi-a Nym. Lomb. Austr. mer. H. Prostii Gay. Gall. mer. 75. Capsella Moench . I, C bursa pastonis Mnch. Eur. C. thracica Velen. Turc. G. humilis R. F. Gall. C. rosulans, carnosula, fractic- ruris Borb., ex Hung. C. canescens Martr. Donos. Gall. G. Schrankii (Gmel,). Hung. Bohem. C. apetala Opiz. Eur. C. Heegeri (Solms). Germ. etc. G. gracillima Borb. Graec. C. Gelmii Murr. Tyrol. C. microcarpa Loscos. Hisp. G. abortiva Hsskn. Graec. {A suivre). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAMQOB 585 Excursions batologiques dans les Pyrénées Par M. H. Sudre (Fin) 18= — Turion à aiguillons très inégaux, plus ou moins scabre, ordinairement glabre ; inflorescence souvent très glan- dul., mais très brièvement poilue, à glandes presque tou- jours en saillie sur la villosité de l'axe. RUDES Sud. 28 19=» — Turion anguleux, à aiguillons forts, très nombreux et très inégaux ; feuilles souvent 5-nées ; calice rarement apprimé HYSTRICES Focke. 30 ISt" — Turion presque toujours arrondi, à aiguillons souvent grêles; feuilles ordinairement 3-nées ; calice le plus souvent relevé sur le fruit. GLANDULOSI P.-J . Muel. 31 a. — VESTITI Focke. 20^ — Calice fructifère réfléchi; turion anguleux, à glandes rares. {R. hypoleucus L. M. non Vest.) R. adscitus Gen. 0 Denticulation grossière; inégale. X Feuilles raméales la plupart blanches-tomenteuses en dessous. Turion très poilu; plante non glanduleuse; pétales blancs. . . • R. pilifer Sud. Turion peu poilu; plante glanduleuse; pétales roses R. callichrous Sud . X Feuilles raméales presque toutes vertes en dessous ; fleurs roses. — Axe de l'inflorescence brièvement poilu. Fleurs pâles; folioles larges, très acuminées. . R. continens Sud. Fleurs rouges; folioles ovales-aiguës R. vepreticolus Sud. — Axe de l'inflorescence poilu-hérissé. Feuilles caulinaires 5-nées; étamines dépas- sant les styles verts R. ferrariarum Rip. Feuilles caulinaires 3-nées; étamines éga- lant à peine les styles rouges R. sparsus Sud. 00 Denticulation fine, simple, superficielle; turion subarrondi ; ronces virescentes. Turion glauque, un peu rude; feuilles caulinaires 5-nées R. frigidulus Sud. Turion non glauque, à peu près lisse; feuilles caulinaires 3-nées R. parcepilosus Sud. 20'' — Calice fructifère étalé ou imparfaitement réfléchi ; turion obtusément anguleux ou subarrondi, peu glandu- leux R. tiebecaulis Sud. décembre igo3. ^ 586 ACADÉMIE UË GÉOGRAPHIE BOTA^'IQUE — Feuilles caulinaires la plupart 3-nées, ordinai- rement vertes en dessous R. hebeca.ulis. Etamines égalant à peine les styles rouges R. tenuipilus Sud. — Feuilles caulinaires la plupart 5-nées; inflo- rescence non hérissée ; ronce subdiscolore. . R. granitophilus Sud. 20<= — Calice nettement relevé sur le fruit; turion ordinairement subarrondi, à aiguillons faibles ; feuilles ordinairement vertes en dessous R. subalpinus Sud . O Axe de l'inflorescence fortement poilu-hérissé. y^ Aiguillons caulinaires peu inégaux; feuilles de la tige 5-nées; turion à glandes rares. — Turion à faces planes; folioles larges; eta- mines plus courtes que les styles R. hirsutiflorens Sud . '^ Turion subarrondi ; folioles étroites; etamines dépassant les styles. Pétales roses; styles rouges; foliole caulinaire ter- minale échancrée R. scitus Sud . Pétales blancs; styles verts; foliole caulinaire ter- minale entière R. pullus Sud . XX Aiguillons caulinaires très inégaux; feuilles de la tige 3-5-nées. — Virescente; foliole caulinaire terminale obovale. Etamines dépassant les styles; pétales blancs R. subalpinus Sud. Etamines égalant les styles: pétales roses R. intersitus Sud. — Discolore; foliole caulinaire terminale ovale. Etamines plus courtes que les styles; pétales roses R. heterochrous Sud , 00 Axe de l'inflorescence pubescent ou très brièvement poilu. X Turion anguleux, à faces planes ; etamines plus courtes que les styles R. gratifolius Sud . XX 7'nrion subarrondi ; etamines dépassant les styles; denticulation fine ; feuilles caul. 3-nées. Foliole caulinaire terminale obovale, ordinai- rement entière; dents superficielles R. saxetanus Sud. Foliole caulinaire terminale ovale, échancrée ; dents aiguës R. rupigends Sud. b. — RADUL^ Focke. 21^ — Inflorescence munie d'aiguillons forts, vulnérants; feuilles caulinaires 5-nées 22 21'^ — Inflorescence munie d'aiguillons grêles, la plupart inoffensifs 26 22^ — Turion glabre, à glandes rares ; calice réfléchi 23 ACADÉMIE DE GÉOGIUPFIIE BOTANIQUE 587 22'^ — Turion dt poilu . . i 24 23'"' — Fleurs blanches ou rosées ; aiguillons des pétioles géni- culés ou crochus ; feuilles la plupart discolores. R. timendus Sud. 23^ — Fleurs d'un beau rose ; aiguillons des pétioles déclinés ou falqués ; feuilles la plupart vertes en dessous. — Turion anguleux, à faees planes ou excavées; foliole caulinaire terminale ovale, très acuminée; denticulation grosse R. oecîtanicu» Sud. — Turion à faces convexes; foliole caulinaire terminale suborbicu- laire; denticulation fine R. Timbal-LagraviiP.-.LMuel. 24^ — Turion peu poilu ; pétales blancs ; calice ordinairement réfléchi R- Radula Wh . — Calice nettement réfléchi. Inflorescence à glandes très rares; feuilles vertes en dessous; carpelles glabres R. imitatus Sud. Inflorescence très glanduleuse ; feuilles ordinairement discolores ; carpelles glabres R. pallidif ormis Sud . — Galice imparfaitement réfléchi; disco- lore R. pauciglandulosus Sud. 24b — Ne possédant pas ces caractères réunis 25 25^ — Calice fructifèie réfléchi ; inflorescence à aiguillons mé- diocres R. fuscus W. N. 0 Plantes robustes; feuilles caulinaires 5-nées, les supérieures discolores, Tuiion très poilu, à faces convexes; inflores- cence lâche, carpelles glabres R. FuscoiDES Sud. Turion peu poilu, à faces planes; inflores- cence dense; carpelles poilus R. schistophilus Sud. 0© Plantes moins robustes; feuilles caulinaires en partie 3-nées, la plupart vertes en dessous. Turion à faces planes, non glauque; feuilles vertes et peu poilues en dessous R. dubius Sud. Turion à faces convexes, glauque; folioles étroites, très poilues et grises en dessous. R. AnRUPTORUM Sud. 25b — Calice fructifère lâchement relevé ; aiguillons de l'inflo- rescence forts ; fleurs roses R. insuetus Sud. O Foliole caulinaire terminale entière à la base. Foliole caul. terminale obovale, cuspidée ou brusquement acuminée; discolore R. insuetus. Foliole caul. terminale ovale, insensiblement acuminée; virescente R, leptocercus Sud- 588 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 00 Foliole caulinaire terminale émarginée, largement ovale ; styles ordinairement rouges. Turion très glauque, à faces concaves; feuilles caulinaires 5-nées R. subsimilis Sud. Turion non glauque, à faces convexes; teuilles caulinaires 3-nées (R. perelegans, p. 92 non Hol.) R. subelegans Sud . 26^ — Foliole caulinaire terminale profondément émarginée, grossièrement dentée 27 26^ — Foliole caulinaire terminale entière ou à peine émarginée, finement dentée; inflorescence allongée, feuillée, peu poilue R. folîosus W. N. Feuilles caul. 5-nées, très blanches en des- sous ; fleurs roses R. granitogenes Sud. 27a — Feuilles nettement discolores ; calice réfléchi. R. subalbicans Sud. 27b — Feuilles vertes en dessous ; calice étalé. R. pallidus W. N . Inflorescence dense; styles jaunes; carpelles poilus R. CHLOROCAULON Sud . C. — RUDES Sud. 28^ — Turion non glauque, ordinairement anguleux ; feuilles caulinaires la plupart 5-nées R. rudîs W. N. 0 Calice nettement réfléchi; étamines dépassant les styles; plantes peu glanduleuses. X Turion anguleux; feuilles caulinaires b-nées, vertes en dessous. Axe de l'inflorescence pubescent ; denticulation fine. R. omalus Sud. Axe de l'inflorescence poilu; denticulation grossière. R. rupicolus Sud. X Turion arrondi ; feuilles caulinaires 3-nées, les supérieures discolores R . scitulus Sud . 00 Calice imparfaitement réfléchi; étamines égalant les styles; glandes abondantes; pétales blancs. X Foliole caulinaire terminale orbiculaire; ronces robustes. Inflorescence simple, poilue, à glandes courtes; feuilles supérieures vertes en dessous R. alpinus Sud. Inflorescence très multiflore, à glandes longues; feuilles supérieures discolores R. faucium Sud. XX Foliole caulinaire terminale étroitement ovale; ronces grêles R. rigiduliformis Sud . 000 Calice relevé sur le fruit; étamines plus courtes que les styles. Feuilles vertes et glabrescentes en dessous R. blandus Sud. Feuilleslaplupart discolores, poiluesen dessous. R.superbus Sud. ACADÉMIE UE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 589 28'^ — Turion plus ou moins glauque, ordinairement arrondi î feuilles caulinaires le plus souvent 3-nées, vertes en dessous 29 29^ — Turion à glaucescence souvent peu apparente, à aiguillons comprimés à la base ; sépales ordinairement étalés ; denticulation médiocre R. scaber W. N. 0 Etamines égalant ou dépassant les styles. X Fleurs d'un beau rose; calice apprimé R. separatus Sud. XX Fleurs blanches ou rarement rosées. = Aiguillons caulinaires courbés; foliole caul. terminale largement ovale etamines dépassant les styles. — Denticulation irrégulière; calice réfléchi; feuilles pubescentes en dessous R. abstrusus Sud. — Denticulation simple, régulière ; calice imparfai- tement réfléchi ; feuillesglabrescentesen dessous; styles rouges R. scabidus Sud. — Denticulation simple, régulière; calice étalé; feuilles pubescentes en dessous, styles verts. R. laxatiflorus Sud. = Aiguillons caulinaires droits ou peu courbés; foliole caul. terminale moins large; etamines égalant les styles. — Foliole caulinaire terminale ovale ou rhom- boïdale R. scaberrimusSud. — Foliole caulinaire terminale obovale-cunéi- forme R. dispectus Sud. — Foliole caulinaire terminale étroitement oblongue, poilue en dessous R. coriaceifolius Sud. ©0 Etamines plus courtes que les styles. X Aiguillons caulinaires droits ou déclinés, souvent forts. = Turion anguleux; feuilles caulinaires souvent 5-nées; inflorescence peu glanduleuse. Calice étalé; turion glabre et glaucescent.. . R. luteistylus Sud. Calice apprimé; turion un peu poilu, non glauque R. gratifolius Sud. = Turion arrondi; inflorescence à glandes abondantes. — Calice étalé; inflorescencegrande, àaiguillonsforts R. alnicolus Sud. — Calice apprimé; inflorescence presque inerme. Inflorescence dressée; sépales verts, étroits, très appendiculés R. pr^textus Sud. Inflorescence arquée ; sépales grisâtres, briève- ment appendiculés R. ACCESsivus Sud. XX Aiguillons caulinaires très courbés; styles roses. Calice étalé ; inflorence très feuillée R. surdifolius Sud. Calice apprimé; inflorescence nuç R. scabiosus Sud, 590 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 29^ — Turion très glauque, à aiguillons grêles, peu comprimés à la base ; sépales nettement relevés sur le fruit; denti- culation très fine, simple, superficielle. R. glaocellus Sud. 0 Etamines égalant ou dépassajit les styles. — Fleurs blanches ou faiblement rosées; etamines longues. Inflorescence courte, à pédonoiles étales; sé- pales verts, bordés de blanc R. glauceli.us Sud Inflorescence allongée ; sépales jaunâtres, non bordés R. chlorocalyx Sud. — Fleurs d'un rose vif; etamines égalant les styles R. amœnifloîiens Sud . 00 Etamines plus courtes que les styles. — Pétales roses; feuilles caulinaires 5-nées R. finitimus Sud. — Pétales blancs; feuilles caulinaires 3-nées. Dents fines; foliole caulinaire terminale insen- siblement acuminée R. SUBPRASINUS Sud. Dents larges; foliole caul. terminale aiguë ou cuspidée R. contiguus Sud. ^, — HYSTRICES Focke. 30^ — Fleurs d'un beau rose vif R. rosaceus W. N. 0 Feuilles discolores, les caulinaires 5-nées; foliole terminale obovale ; calice étalé. Turion glabre ; inflorescence très lâche et très feuillée ; carpelles poilus R. ardens Sud. Turion poilu; inflorescence dense; carpelles glabres R. expolitus Sud . 00 Feuilles vertes en dessous; foliole terminale ordinaii ement ovale. X Calice fructifère réfléchi ou étalé. — Galice réfléchi; denticulation grossière; inflores- cence nue, à glandes courtes; styles rouges R. excultus Sud. — Calice réfléchi; denticulation fine ; inflorescence feuillée, à aiguillons très rapprochés, à glandes très longues; styles roses R. metuendus Sud. — Calice étalé; denticulation fine; inflorescence nue, à glandes longues; styles verts R. balneariensis Sud. XX Calice relevé sur le fruit. — Aiguillons caulinaires à base dilatée, inflorescence à aiguillons forts et nombreux. Etamines dépassant les styles R. lithophilus Sud. Etamines plus courtes que les styles R. abietinus Sud . — Aiguillons caulinaires grêles; élamines égalant les styles. R. atricolor Sud. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQDK 591 SO'^ — Fleurs blanches, rarement rosées ; calice étalé. R. Kœhleri W. N. O Discolore; feuilles caulinaires b-nces. Inflorescence longue, lâche ; aiguillons vi- goureux ; feuilles n( n poilues en des- sous R. Lapeyrousianus Sud. Inflorescence courte et dense ; aiguillons médiocres; feuilles très poilues en dessous R. spissifolius Sud. 00 Virescente. — Axe de l'inflorescence fortement poilu-hérissé; foliole caulinaire terminale ovale R. validispinus Sud. — Axe de l'inflorescence très peu poilu; foliole caulinaire terminale obovale. Inflorescence très feuillée; folioles courtes et larges, finement dentées; pétales roses.. . R. CATARACTARUinSud. Inflorescence peu feuillée; folioles étroites; pétales blancs R. chloroticus Sud. e. — GLANDULOSI P.-J. Muel. 31^ — Pétales roses 32 31b — Pétales blancs 33 32^ — Aiguillons caulinaires forts, comprimés à la base, vulné- rants. 0 Ltamines dépassant les styles; fleurs d'un rose vif R. fui*vus Sud. 00 Etamines au plus égales aux styles. — Inflorescence poilue-hérissée; aiguillons la plu- part courbés , R. venustulus Sud. — Inflorescence non poilue. Turion non glauque ; foliole terminale entière ou peu émarginée R. notabilis Sud. Turion glauque; foliole terminale en cœur à la base R. rosellus Sud. 32'^ — Aiguillons caulinaires faibles, à base peu ou point comprimée. 0 Etamines dépassant les styles. Axe de l'inflorescence tomenteux, non poilu- hérissé; fleurs d'un rose vit ». piirpui-atus Sud. Axe de l'inflorescence poilu-hérissé; Heurs plus pâles ._. . R. cLivicoLus Sud. 0 0 Etamines plus courtes que les styles. Inflorescence à aiguillons nombreux ; etamines roses R. BRUAiALis Sud. Inflorescence presque inerme ; etamines blanches R. iwoxius Sud. 592 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 33=* — Aiguillons caulinaires pâles, Jaunâtres, forts, comprimés à la base, vulnérants, souvent courbés. R. Schleîclierî Wh. © Étamines dépassant les styles. X ^xe de r inflorescence poilu-hérissé, — Calice subréfléchi; denticulation grossière; foliole caul. terminale étroite R. fissurarum Sud. — Calice apprimé; foliole caulinaire terminale suborbiculaire. Turion glabre; dents médiocres; inflorescence dense R. torrentium Sud . Turion poilu; dents très fines; inflorescence très lâche R. status Sud. XX -^-^^ <^^ P inflorescence peu ou point poilu. Calice réfléchi; dents composées, inégales, grosses. R. flaviramus Sud. Calice étalé; dents simples, égales, fines R. glabellus Sud. ©0 Etamines plus courtes que les styles; calice subapprimé. X Foliole caulinaire terminale obovale, glabre ou à poils rares en dessous. — Turion poilu; dents larges; inflorescence longue et lâche R. orthopus Sud. — Turion glabre; dents médiocres. Feuilles caul. 5-nées; foliole terminale en- tière; inflorescence à aiguillons forts... R. semiticolus Sud. Feuilles caul. 3-nées; foliole terminale émar- ginée; inflorescence à aiguillons grêles, . R. aspernatus Sud. XX Foliole caul. terminale ovale, échancrée. — Denticulation très grossière; feuilles glabres- centes en dessous; aiguillons forts R. in^quabilis Sud. — Denticulation fine; feuilles poilues en dessous; aiguillons médiocres R. conterminus Sud. 33b — Aiguillons caulinaires coniques, grêles, la plupart inoffen- sifs, peu ou point courbés 34 34a — Foliole caulinaire terminale largement elliptique, brus- quement acuminée ; feuilles 3-nées, finement et simple- ment dentées ; étamines longues ; calice aciculé ; inflorescence courte, à pédoncules supérieurs étalés. R. Bellardî Wh. R. abieticolus Sud. 34b — Ne possédant pas ces caractères réunis 35 35a — Glandes, acicules et feuillage d'un vert pâle, jaunâtre. 36 35b — Glandes et acicules d'un pourpre obscur ; feuillage d'un vert sombre 38 ACADIÎMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 593 36a — Glandes de l'inflorescence courtes, égalant au plus le dia- mètre de l'axe ; acicules nuls ou rares et faibles sur les pédicelles R. teretîcaulîs P.-J. Muel. 0 Et aminés dépassant les styles. X InfloresceiTce allongée, libre au-dessus des feuilles; foliole caulinaire terminale ovale; carpelles poilus. — Calice étalé; feuilles poilues en dessous. dents médiocres; axe pubescent R. curtiglandulosus Sud. — Calice apprimé; feuilles glabrescentes en dessous. Axe pubescent; dents fines R. argutipilus Sud. Axe poilu-hérissé; dents très fines pallidipes Sud. XX Inflorescence courte, dépassant peu ou point les feuilles; foliole caulinaire terminale suborbiculaire; carpelles glabres. R. FRAGILIPES Sud. 00 Etamines plus courtes que les styles. Axe très poilu-hérissé; plante d'un vert foncé. R. graciliflorens Sud. Axe pubescent ; plante d'un vert jaunâtre R. vepallidus Sud. 36'' — Glandes de l'inflorescence dépassant en longueur le dia- mètre de l'axe 37 37'' — Aiguillons et acicules allongés, abondants sur le turion, le rameau et l'inflorescence ; pédicelles et sépales forte- ment et longuement aciculés-glanduleux. R. rîvularis M. et W. 0 Etamines égalant ou dépassant les styles. Turion poilu ; calice subréfléchi; inflorescence poilue R. ACANTHOPHORus Sud. Turion glabrescent; calice apprimé; inflores- cence peu poilue R. spinosulus Sud. 00 Etamines plus courtes que les styles. Turion glabrescent; axe de l'inflor. très poilu- hérissé; styles rouges R. mundiflorus Sud. Turion poilu ; axe peu poilu ; styles verts ; dents peu prononcées R. valdespinosus Sud . 37b — Aiguillons et acicules espacés, peu apparents sur les pédicelles et sur le calice R. serpens Wh. 0 Etamines dépassant les styles. X Inflorescence allongée; foliole caulinaire terminale orbiculaire, ai^uë R. pullatifolius Sud. XX I"floi"-SC^"'^^ ordinairement courte; foliole caul. terminale ovale, acuminée. — Axe de l'inflorescence poilu-hérissé; denticiilation fine. Turion non glauque; pédoncules étalés; pollen à peu près pur R. puripulvis Sud. 594 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Turion glauque; pédoncules étalés-ascen- ' dants ; pollen moins pur R. gratiflorens Sud. — Axe de l'inflorescence feu ou point poilu; denticulation moins fine ; turion glauque et très poilu; styles roses. Foliole caul. terminale profondément cordée; inflorescence pauciflore.. . . R. heterophylloides Sud. Foliole caul. terminale entière ou peu émar- ginée ; inflor. très multiflore R. calligvnls Sud. ©0 Etamines plus courtes que les styles. X Axe de l'inflorescence fortement poilu-hérissé. = Inflorescence allongée, très saillante au-dessus des feuilles. Feuilles très poilues-hérissées en dessous R. crinitus Sud. Feuilles peu poilues en dessous ; dents su- perficielles R. GALBINIFRONS Sud . = Inflorescence courte, non saillante au-dessus des feuilles. Dents des feuilles caul. presque réduites au mucroh; pédoncules étalés R. densiglandulosus Sud. Dents des feuilles caul. grosses; pédon- cules courts, ascendants R. curtistamineus Sud._ XX -^-^^ '^'^ Vinflorescence glabrescent ou peu poilu. = Turion très poilu, glaucescent. Inflorescence courte, très lâche; foliole caul. ter- minale étroitement ovale R. flaviflorens Sud- Inflorescence allongée, à pédoncules étalés ; fo- liole caul. terminale large R. galbînifolius Sud. = Turion peu poilu, peu ou point glauque. — Feuilles très peu poilues en dessous; inflorescence presque simple; foliole terminale acuminée. Dents fines, superficielles; styles roses; carpelles glabres R. longiglandulosus Sud. Dents grosses; styles verts; carpelles poilus..'. R. ERECTIFLORENS Sud. - Feuilles poilues en dessous; inflorescence com- posée; foliole caul. terminale brusquement acuminée . ; R. bayeri Fo.:ke. 38 — Bî. hirtus W. K. 0 É'.amines plus longues que les styles; dents fines. X Axe de V inflorescence fortement poilu -hérissé. Calice réfléchi; foliole caulinaire terminale obovale R. reconditifobwis Sud. Calice apprimé; foliole caul. terminale ovale ou rhomboïdalc R. jactabundus Sud. , XX •1-^''-' de l'inflorescence peu ou point poilu. Aiguillons eaulinaircs courbés foliole cauli- 'ïi naire terminale entière R. rerambigens Sud. ACAliÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 595 Aiguillons caulinaires droits; foliole cauli- naire terminale émarginée . R. tenuidentatus Sud. 00 Etamines plus courtes que les styles. X Axe de l'inflorescence fortement poilu-hérissé; folioles larges R- Lamyi Gen . XX ^•''^^ '^^ l'inflorescence peu ou point poilu. = Foliole caul, terminale obovée ; turion très poilu ; inrtorescence arquée, nue R. peguericus Sud. = Foliole caul. terminale ovale; turion très poilu. — Styles rouges; jeunes carpelles glabres. Pétales suborbiculaires; iniiorescence très feuillée, interrompue, étroite R- interruptus Sud. Pétales étroitement ovales ; inflorescence peu feuillée R. Guentheri W. N. — Styles verts. Jeunes carpelles glabres; inflorescence feuillée. . R. iiumilisI^.-,!. M. Jeunes carpelles poilus; inflorescence nue. très ramitiée R. humiliformis Sud. Sect. V. — TRIVIALES P.-J. Muel. 39^ — Calice réfléchi ; aiguillons caulinaires presque égaux, comprimés ; feuilles caulinaires 5-nées, la plupart grises-tomenteuses en dessous ; glandes nulles. R. Hlartrîni Sud. 39b — Calice apprimé 40 40a — Fruit non glauque ; feuilles caulinaires la plupart 5-nées ; foliole caul. terminale ovale. . . R. densispinus Sud. 40b — Fruit glauque ; feuilles caulinaires 3-nées ; foliole caul. terminale suborbicul. ; pollen parfait. Irt. caesîus L. 0 Pétales et styles roses (R. pusillus Sud. p. 90 7ton Rip.) R. pusilliformis Sud. 0 Pétales blancs. Iniiorescence peu ou point glanduleuse; sépales larges, non glanduleux: pétales orbiculalres It- csesîusL. Iniior. peu glanduleuse; sépales larges, un peu glan- duleux ; pétales obovés R. RivALis Gen. Inflorescence très glanduleuse ; sépales étroits, très glanduleux; pétales étroitement ovales R. ligerinus Gen. 596 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Tableau synoptique des Ronces hybrides des Pyrénées Pages Pages Silvatici X Silvatici R. ulmifolius X macrostemon R. opertus X clathrophilus {au- [sepimenticolus) 112 liisensis) 40 ^- ulmifolius X thyrsanthus [su- R. clathrophilus X brachythyr- balbidiis) 112 ^us {deductivus) 43, 107 R- ulmifolius X hispidulus (ne5- _., ^. .^._. , teinus] 112 Silvatici X Discolores „ ,r,- ^^ u-i, R. ulmifolius X subvillosus (a?2- R. elongatispinus X ulmifolius gustiracemosus) 113 {declinatus) 39, 100 i^_ ulmifolius X Lloydianus [no- R. longicuspidatus X Lloydianus tlius) 52, 113 {rhombifoliatus) 43 R. ulmifolius X tomentosus {fiil- R. lasiothyrsus X ulmifolius [a- verulentus) 113 carpus) 105 R. ulmifolius X valespirensis R. valdcproximus X macroste- {ameliensis) 113 mon (dubitabilis) 104 R. Winteri X ulmifolius (ji'seziio- R. valdeproximus X Lloydianus Winteri) 54 [crassiramus) 104 R. difficilis X vallium {pseudo- R. brachvihyrsus X ulmifolius vallium) 118 [petricolus] 107 R- difficilis X tomentosus [im- R. saltuivagusX ulmifolius (g-/a- pennissus) 119 diatus) 110 R- difficilis X hispîdulus (z«or- ' dinatus) 119 Silvatici X Appendiculati r ellipticifolius X ulmifolius R. lasiothyrsus X timendus [ves- (Marcailhoanus) 5G ticaulis) 44 R. emoUitus X difficilis {emolli- R. lasiothyrsusXflssurarum(fra- tifonnis) 121 chycladus) 105 R. emoliitus X ulmifolius (m- R. lasiothyrsusXserpens(eg-e)2s). 106 commodus) 121 R. emoliitus X amplislipulis [lo- Discolores X Silvatici R. ulmifolius X Questieri [Ga- lissieri) 50 R. ulmifolius X elongatispinus [adulteratus] 50 R. ulmifolius X lasiothyrsus {la- siopus) 111 R. ulmifolius X valdcproximus {arreensis) 111 R. ulmifolius X brachythyrsus {maceriarum) 111 R. ulmifolius (me/an. )X salluiva- gus [salluicolus) 114 R. macrostemon X brachythyrsus (sinuum) 123 Discolores X Discolores R. ulmifolius X Winteri {conso- 7-a)ieusis) 51 R. ulmifolius X ellipticifolius {aurigcranus) 51 ronensis) 121 R. emoliitus X thyrsoideus [in- compertus) 57 R. macrostemon X thyrsanthus {semifecundus) 123 R. (macrost. X thyrsant.) X ul- mifolius [implicatus) 124 R. macrostemon X Lloydianus [collium) 123 R. lacertosus X ellipticifolius [axensis) 59 R. thyrsanthus X ulmifolius [si- millimus) 124 R. thyrsanthus X tomentosus (semicanescens) 125 R. cyclopetalus X malacus {tra- mitum). 126 R. Lloydianus X ulmifolius (ro- seipetalus) 60, 128 R. tomentosus X ulmifolius {to- mçntellifoliiis) 128 ACADÉMIE DE GIÎOGRAPHIE BOTANIQUE 597 Pages Discolores X Vestiti R. ulmifolius X sparsus {rari- glandulosus) 11 Discolores X Radulœ R. ulmifolius XTimbal-Lagravii [lixoniensis)) 114 R. ulmifoliusXp3llidiformis(G/- raudiasi) 52 R. ulmifolius X '• {orbatus). 52 Discolores X Rudes R. amplistipulis X rigiduiifor- mis (impiiripulvis) 117 R. ulmifolius X glaucellus {val- deglaiiciis) 115 Discolores X Triviales R. ulmifolius X caesius {ampli- foliatus) 29, 181 R, Winteri X pusilliformis [lan- giiidus). . : 54 R. tomentosus X caesius {deltoi- dens Sud. non Mûl. = R. divergens Mûl. var.) 181 Vestiti X Discolores R. sparsus X ulmifolius {petro- genes) 13 R. continensXulmifolius(n!0p5). 62 R. parcepilosus X ulmifolius [brevidens) 14 R. tenuipilus X ulmifolius [biir- bensis) 131 Vestiti X Radulae R. saxetanus X insuctus [sepa- rabilis) 133 R. saxetanus X granitogenes [ga- barinus) 133 Vestiti X Glandulosi R. saxetanus X puripulvis (aro-M- tispitiiis) 134 Radulae X Silvatici R. timendus X Questieri? [inex- plicabilis) 72 R. timendus X lasiothyrsus {aie- tinus) 72 R. fuscoides X vallicularum (as- pretoruni • . . 138 Pages Radulse X Discolores R. pallidiformis X ulmifolius {thermarum) 09 R. occitanicus X ulmifolius {in- conditus) 74 R. Timbal-Lagravii X ulmifolius {exspectatus) 135 R. schistophilus X ulmifolius [gracilidens) 137 R. granitogenes X ulmitolius [erutus) 140 R. leptocercus X ulmifolius (/)!- fructuosus) 70 Radulae X Radulœ R. timendus X P'illi'l'forniis {de- rivatus) 72 R. suhsimilis X schistophilus [intectifovviis) 141 Radulae X Rudes R. pallidiformis X luteistylus ? {illicitus) 09 Radulae X Glandulosi R. imitatus X brumalis? {ingra- tiis) 08 R. pallidiformis X hirtus [Iior- rendiis) 70 R. pallidiformis X Guentheri [argutipetàlus] 07 R. schistophilus X argutipilus [barrancoennensis) 137 ? R. Timbal-Lagravii X rivula- ris [cataractarum) 155 Radulae X ? R ? X • [incopiosus). . . 74 Rudes X Silvatici R. omalus X ^'s'^lcproximus (ia:^'- natiis) 144 Rudes X Discolores R. omalus X amplistipulis [be- daticiis). 143 R. scaberrimus X ulmifolius {R. celatus Sud., R. parviflorus Sud. Rub. Caitt. p. 20 non Nutt.) 20 R. gratifolius X ulmifolius {pla- nkaiilis) 148 598 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Pages Rudes X Vestiti R. omalus X sparsus [consafi- guineus) 144 R. scaberrimus X scitus ? ilaxiis). 75 Rudes X Radulae R. luteistylus X timendus {psew- do-tirnendus) • 77 Rudes X Rudes R. surdifolius X sciiulus [scitu- liformis) 78 Rudes X Glandulosi R. omalus X furvus {rubicujidi- fiorus) 144 Hystrices X Discolores R. ardens X ulmifolius (c»)2ez/er) 153 R. chloroticus X ulmifolius [exi- lentus) 26 Glandulosi X Silvatici R. purpuratus X brachythyrsus [infuscus) 82, 107 R. hirtus X opcnu?, {flexibilis) . . 86 R. perambigens X clathrophilus var. [pseitdo-Lejeunei) 87 R. jactabundus X Questieri [um- braculorum) 178 Glandulosi X Discolores K. furvus X ulmifolius [arcamis) 157 R. furvus V. lall. X rusticus {la- bans) 157 R. glabellus X ulmifolius {sessi- liglandiilosus) 162 R. spinosulus X ulmifolius {hete- rocolor) 165 R. Guentheri X ulmifolius {bige- neris) 179 Glandulosi X Vestiti R. reconditiformis X saxetanus {provisus) 178 Pages Glandulosi X Radulse R. tenuidentatus X schistophilus {aulominsis) 177 R. hirtus X P^llii^i^ormis (/cPiiws) 86 Glandulosi X Hystrices R. hirtus X metuendus {rosaceiis) {imperfectus) , 86 Glandulosi X Glandulosi R. notabilis X acutispinus [patu- lispinus) 158 R. notabilis X serpens {retentus) 158 R. purpuratus X -^ {fouille- tiniis) ; 82 R. purpuratus X pallidipes (pur- puratiformis) 159 R. flaviflorens X fissurarum [co- rymbulosus) 172 Glandulosi X Triviales R. hirtus X cassius [subtilis- simiis) 87 Triviales X Silvatici R. cassius X lasiothyrsus {oleo- virens) 91 R. cœsius X valdeproximus [miirivagum) 180 Triviales X Discolores R. Martrini X ulmifolius (sj-no-His) 89 R. caesus X ulmifolius [assiir- gens) 30, 91, 181 R. csesius X ir.acrostemon [cen- tifonnis K.-E.) 181 Triviales X Glandulosi R. caesius X purpuratus (fm- potens) 91 R. cœsjus X furvus ? {bellidipe- talus) 91 Triviales X Triviales R. Martrini X cœsius {monticu- lorum] 90 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 599 CAREX DE CORÉE Par MM. Léveillé et Vaniot Carex Biwensis Fr^nc/î. — In herbidis humidis Ghinampo, juin igoi ; n°9i4.f — In herbidis humidis, Séoul, 24 mai 1901 ; n° 913. Garexneurocarpa A/ax/m. — In herbidis, Séoul, 24 mai 1 901; n" 91 5. — In pratis humidis Ghinampo, juin 1901 ; n° 906. Carex distichoidea Lévl. et Vnt. — In umbrosis silvarum Syou-ouen, 3o mai 1901 n« 901. — Insilvis Ghemulpo, 4 juin 1901 ;n° 904. *Carex leiorhyncha Mej^. — In fossis Pyeng-yang, juin 1901; n°9ii. — In herbidis Syou-ouen, communis, 3o mai 1901 jn" 907. Carex stenophylla Wahl. — In tumulis Pyeng-yang, juin 1901 ; n° 905. — In herbidis siccis Séoul rara, 24 mai 1901 ; n" 909. — In arenosis, secus vias prope urbem Pyeng-Yang, juin 1901 ; n^goS . — In siccis secus littus maris, Ghinampo, juin 1901 ; n° 902. Carex nemurensis Franck. — Corée, juin 1901 ; n'^i. Carex calcitrapa Frawc/î . — In herbidis Ghemulpo, com- munis, 4 juin 1901 ; no 912. — In herbidis humidis Kan-ouen-to 28 juin 1901 ; n" 908. — In fossis circa sepulturam Syou-ouen, 3o mai 1901 ; n° 900, — In herbidis Ghinampo, juin 1901 ; n» 910. Carex macrocepliala Willd. — In arenosis maritimis Ouen- san, juin. 1901 ; n" 943. Carex cernua Boott. — In humidis Syou-ouen, 3o mai 1 90 1 ; n°925. — In Gorea, juin 1901; sans n°. In humidis moniium Kan ouen-to, 6 juin. 1901; n°924. Carex PhacotaSpre/z^'. — In humidis silvarum Syou-ouen, 3o mai 1901 ; n** 923. Carex dimorpholepis Steud. — In Gorea 1901 ; sans num. Carex micrantha Kïik. — In ripis rivorum Kan-ouen-to, 28 juin 1901 ; n° 919. Voisin du Carex minuta Franch. Carex bidentula Franch. — In rivulis montium Nai-piang, juin. 1901 ; n" 931. bOO ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Garex forficula Franck, — Kan-ouen-to, juill. 1901 ; n<* 3. Carex funicularis Franck. — In turfosismontium Kan-ouen- to, 6 juill. .1901 ; n° 920. Garex pruinosa Var. Picta Boott. — In herbidis planitiei Séoul communis, 24 mai 1901 ; n° 918. Garex lanceolatafioo^/. — In siccismontisNam-san, Séoul, 24 mai 1901 ; n° 928. Garex multipes Lév/. et Vnt. — Secus vias Syou-ouen, com- munis, 3o mai 1901 ; n° 933. Garex breviculmis R. Br. — In coUibus Pyeng-yang, juin 1901 ; n° 930. Secus vias Séoul, 24 mai 1901 ; n" 934. In monte Nam-san Séoul, 24 mai 1901 ; n" 927. Garex siderosticta Hance. — Inrupibus montis Nam-san, Séoul, 24 mai 1901 ; n0922. — Inumbrosissilvarum Syou-ouen, super terram^ 3o mai 1901 ; n''92i . Garex grandisquama Franch. — In turfosis planitiei Séoul, rara, 24 mai 1901 ; n° 898. — In turfosis montium Kan-ouen- to, rara, 6 juill. 1901 ; n° 940. Garex macroglossa Franch. et Savat. — In turfosis mon- tium Kan-ouen-to, 6 juill. 1901 n° 932. Garex transversa Boott. — In herbidis humidis Syou- ouen, 3o mai 1901 ; n" 936. *Carex Brownii Tuckerm. — In herbidis humidis Chinampo, juin 1901 ; n° 935. Garex explens Kiik, — In herbidis humidis Séoul, commu- nis, 26 mai 1901 ; n°938. Voisin du C. botrychostigma Maxim. Garex dispalata Boott. — Inuliginosis Syou-ouen, 3o mai 1901 ; n° 939. Garex japonica Thunb. Var. alopecuroidea Franch. — In herbidis humidis Naipiang, juill. 1901 ; n° 929. Var. APHANOLEPis Franch. et Savat. — In herbidis Pyeng- yang, juin 1901 ; n° 987. Var. TRicHosTYLEs Franch. — In herbidis Syou-ouen, 3o mai 1901 ; n^ 942. Garex Dickinsii Franch. et Savat. — In fossis Pyeng-yang, 3o mai 1901 ; n° 899. [A suivre). Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin y> ;H. LÉVEILLÉ. Le Mans. — Imprimerie de Tlnstitut de Bibliographie de Paris. ACADÉMIE DE GÉOGUAPHIE BOTANIQUE 601 TABLE DES MATIÈRES Académie i, 4g, 1 13, 161, 237, 3o5j 867, 471-), 553 Alchemilla millefolium L. (suri'), M.I. Maranne 179 Annotations botaniques provençales, M. Alf. Reynier.. 3, 272, 3ii, 556 Botanique populaire dans l'Albret (la), M. Ducomet 127, 280, 807 Callitris quadrivalvis Vent, nouveau pour Ia;Flore de l'Europe, M. C. Pau 521 Carex de Corée, MM. Léveillé et Vaniot 599 Carex gallœcica sp. nov. MM. Léveillé et Vaniot 96 Cavex du Japon [suite), MM. Léveillé et Vaniot g, 5o4 Carex de l'herbier de Shanghaï, MM. Léveillé et Vaniot 12 Catalogue des Flores locales de France {suite), MM. Léveillé et Ch. GuFFROY 247, 441 Catalogue raisonné des plantes indigènes''du bassin de la Haute-Ariége M. Marcailhou d'Ayméric 522, 529 Classification des espèces et hybrides du s,GnTt Mentha, M. Malinvaud 562 Coin de la Flore des Vosges (un) (suite), M. Claire 34, 207 Congrès de Vienne (à propos du), M. Giraudias 5o Contributions à la Flore de la Mayenne {suite), M . Léveillé 7, 263 Contributions à la Flore mycologique de l'Auvergne, M. Brevière 337, 4^9 Cyperacées de Palestine (les), MM. Léveillé et Vaniot 566 Déjeuners dans les montagnes de l'Andalousie orientale (trois) M.Gan- doger 5 1 Diagnoses différentielles de quelques Caiex des environs du Mans, M. EuG. Vaniot 5:^0 Essai sur la géographie botanique du Beaujolais, M. Audin 465 Excursions batologiques dans les Pyrénées, M. Sudre. 57, 422, 640, 585 Exposé systématique et description des Lichens de l'ouest et du nord- ouest de la France {suite), M. l'abbé H.Olivier i32, 210, 32 i, 369 Flore de l'Ile de Montréal (Canada) {suite et fin), R. P. Carrier. 55, 20g 41 602 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 3E^ Herborisations dans les Alpes-Maritimes, M. A. Vialon 162, 5o(j Hieracium asturicum (à propos du), C. Pau ti7. Lichen nouveau pour la Flore universelle (Un), M. H. Olivier 568 Lichens saxicoles des Pyrénées orientales (quelques) (fin), M. H. Oli- vier 175 Liste des champignons supérieurs observés jusqu'à ce jour dans la Vienne, M. J. Poirault 97, 167, 457^ 477 Liste des mousses aux environs de Vire (Calvados)^ M. Em. Balle ... i53 Note rectificative à propos du Trichostomum triumphans, M. L Thériot 279 Note sur quelques Hieracium des Pyrénées, M. H. Sudre 41 Note sur l'acclimatation de VAiolla filiculoides Lam. dans le nord de la France, M. L. Ducamp 488 Note sur quelques espèces du genre Pedicularis, M. Bonati 517 Note sur un Epilobium nouveau, M. A. Ninck 555 Note sur VEuphorbia tenuifolia Lamk, MM. Delmas et Reynier 478 Note sur quelques plantes récoltées en Dordogne, M. Hoschedé 193 Notes sur quelques roses du Massif Central, M. L. Lavergne 258 Nouveautés pour la Mayenne (deux) 3io Nouvel hybride, H. Léveillé 554 Nouvelles 112 Novus Conspectus florse Europae, M M. Gandoger., 353, 425 O Onothéracées de Corée, M. H. Léveillé 17 Pays du pavot blanc (au), M. Renaudet 182 Playitœ Bodinieriance, M. Eug. Vaniot 19, 116, 241, 317, 489 Plantœ Bodinieiianœ, M. H. Léveillé 114, 166, 25 1, 261 Plantes des terrains salés (les) {suite), M. A. Féret 10 Préexistence des germes (la), M . 11 . Léveillé 11 Renonculacées et Onothéracées d'Orient, MM. Léveillé et Vaniot ... 567 Supplément à la liste des champignons supérieurs et inférieurs de la forêt de Rambouillet et des environs de Monfort l'Amaury (Seine-et- Oise) (Premier), Mlle M. Belèze i3, 104 rr Traits généraux de la Flore du Lot, M. E. Malinvaud 558 Tribulations d'un Rubus, M. Amb. Gentil 537 Zinzibéracées de l'Herbier Bodinier, M. F. Gagnepain 35 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTAISIQUE 603 PLANCHES HORS TEXTE Onothera fruticosa L. Race Spachiana Torr. et Gr, Onothera fruticosa L. f. hirsuta. Onothera rosea Sol. Onothera canescens Torr. Onothera graciliflora Hook. et Arn. ERRATA Page 554, ligne 4^ au lieu de : Silaus pratensis f. virescens Corb., lire : Dianthus A rmeria L. f. virescens Corb. Page 558, ligne 2 de la note, au lieu de : avec un aspect, lire : avec un apport. ni 11- 1 Phot. Bellotîi. Cliclié de MM. Tricoiiiiet et l'abbé Corbin. ONOTHERA FRUTICOSA L. Race : Spachiana Torr. et Gray. r\ % Phot. Bellotti. Cliché de MM. Tricorinet el l'abbé Corbin. ONOTHERA FRUTICOSA L. f. hwsiita. u Phot. Bellotti. Cliclié de MM. Triconiiet et l'abbé Corbiii. ONOTHERA ROSEA Sol. >1A o o <5 O) u, S-( o H Z u CD W u Pi H O O oa o "Vb' Phot. Bellotti. Cliclié de MM. Tiiconiiet et labbc Corbiii. ONOTHERA GRACILIFLORA Hook. et Arn. Ouvrages offerts h. la Bibliothèque Bemerkungen zu den Cariées cxsieeatae, A. Kneuckkr. 6 p. Bemerkungen zu den Cyperaceae (excl. Carices) et Juneaeeae cxsiccatae, A. Knkicker, 8 p. Was ist Carex subfiivalis Arvet-Touvet ? G. Kukknthal, 2 p. Der Formcnkreis der Carex muricata und seine vcrbreiiung in Bayern, Franz Vollmann. 35 p. Plantas de Cartagena, F. dk P. Jimenf.z Munuera in memor. de la Soc. esp. de Hist. nat., 56 p. Les faux hybrides de Millardet et leur interprétation, Alkr. Giard, 4 p. Notes sur quelques Roses du sud du Massif central, L. Lavergne, 4 p. Glanures bryologiques dans les Hautes-Pyrénées (Hépatiques), L.-A. Martin. 4P- Notes sur quelques Potentilles hybride:'- des environs de TAbsie, A. F'oriL- LADE. I I p. Notes sur quelques violettes hybrides des environs de TAbsic, A. Fuuil- LADE, 10 p. Eine neue varietiit des Lachnolobus, J. Zawodny, 2 p. i pi. Herborisations aux environs de La Nouvelle (Aude), Frère Sennen, 14 p. 3 pi. Recently recognized species oï Crataegus in eastern Canada and New Fn~ gland, IV. V., C.-S. Sahgent, 16 p. i V- Crataegus in northeastern Illinois, C.-S. Sargent, 28 p. Flechten (in der Flora von Deutschland) 1899-1901, D"" A. Zahlbruckner, 14 p. Die Parmelia ryssolea der pannonischen Flora, D"" A.l. Zahlbruckner, 6 p. A travers le Cantal et la Lozère, J.-B.-H. Delort, 3 10 p. Breviarium plantarum novarum, Al. Jordan et Jul. Fourreau et 19 autres ouvrages de Jordan. Catc i^^gue des plantes qui croissent le long du cours du Rhône, Jules Fourreau, 216 p. M. Klincsieck. Compte-rendu du Congrès d'Aurillac, Ant. Lauby, 80 p. 1902, in-8°. Conditions de l'habitation rurale dans le Cantal, Alphonse Aymar, Aurillac, 68 p. Conditions de Tindustrie et de l'habitation ouvrière dans le Cantal, Alph. Aymar, Aurillac, 79 p., in- 12. Tableaux des principaux champignons comestibles et vénéneux, Dumée. Essai de Flore raisonnée de la Terre de Feu, Nicolas Alboff, avec notice biographique sur Nicolas Alboff, par Eug. Autran, i phot. 85 -|- XXIII, p. in- folio. Société pour l'étude de la Hore franco-helvétique, 12^ Bulletin. De E.-G. Camus, in-8'*. Notice sur quelques Œnanthe, Eug. Simon, 29 p. in-8°. Germination de i'Ascospore de la Truffe, Em. Boulanger, 1903, 2 pi. 20 p., in-4°. Udolim vliavskym mezi Kamy 1 a Zvikovem Kar. Domin, 16 p. in-8°. Beitraege zur Kenntnis der B mischen Potentillenarten, Karl. Domin, 47 p. in-S". The phylogeny of Angiosperms, John Coulter. 6 p. in-4°. Mitosis in Pellia, Ch.-J. Chamberlain, 3 pi. 19 p. in-4°. Petit guide du touriste et de l'archéologue autour de Murât, J.-B. Delort, prix : o fr. 3o. fi S3 O 3 sa ea -♦3 5« VUE INTÉRIEURE DE L'APPAREIL SUPPRESSION DES POMPES et des Puits ouverts Les docteurs conseillent, pour avoir toujours de l'eau saine de les remplacer par le Oessvis e s'occuppent également, au mètre et à forfait, du creusement, approfon- dissement et nettoyage des puits, galeries et garantissent l'eau nécessaire à chaque usage. 0) ce 9= a ^1 >1D il _ (!) — OQ 1= c= o -2 en « sa pj = « K 'd S-t>^ H (D 0 SEANCES DE JL'AGADÉMIE 6 octobre, 3 novembre, i*"" décembre MÉLANGES BIOLOGIQUES Tirés du Bulletin de F Académie Impéi^iale des Sciences de St-Pétersbourg A. C É O E R 'POMES I-VIII : 115 FR. FRANCO, BrOCHÉ. NeUF MONOGRAPHIE DU GENRE ONOTHERA Par MM. H. Léveillé et Guffroy OO fr. — Le fascicule II paraîtra avant fin 1903. Ï.1 îi#M®l ms W%.àMT. INTERMÉDIAIRE DES BOTANISTES Bibliographie , Informations , Offres , Demandes , Echanges. Parait tous les deux mois et donne le sommaire des recueils botaniques PRIX UNIFORME; FRANCE ET ÉTRANGER: « FR. 2îO H. LÉVEILLÉ, il, Directeur, 78, rue de Flore, Le Mans (Sarthe). New York Botanical Garden Library 3 5185 00257 9280 rr« -— ^-^ -"^ 'ss#-v