ny (el “ MY GORE ÿ (Le JA BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES MM. Eggers & Cie, J. Glasounof DE S'-PÉTERSBOURG. TOME VINGT-QUATRIÈME. (Avec 1 Planche.) ST.-PETERSBOURG, 1878. Commissionnaires de l’Académie Impériale des sciences: A ST.- PÉTERSBOURG: A RIGA: A LEIPZIG: TOI : / 1 ze ace Sat: M. N. Kymmel; M. Léopold Voss. Prix du volume: 3 Roub. arg. pour la Russie, 9 mark Allemands pour l'étranger. Imprimé par l'ordre de l’Académie Impériale des sciences. Avril 1878. C. Vessélofski, Secrétaire perpétuel. Imprimerie de l’Académie Impériale des sciences. (Vass.-Ostr., 9° ligne, X 12.) TABLES DES MATIÈRES. A. TABLE SYSTÉMATIQUE. (Les chiffres indiquent les pages du volume.) SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES. MATHEMATIQUES. V, Bouniakowsky, Sur le calcul approximatif des rentes viagères. 437—446. ___ Nouveau cas de divisibilité des nombres de la forme 22"+1, trouvé par le révérend père J. Pervouchine. 559. E, Bonsdoïff, Développement de quelques covariantes de formes bi- naires. 320—322. Sur le système polaire d’une courbe de troisième ordre. 409 — 419. F, Minding, Quelques problèmes isopérimétriques. 398—409. 6, Lolotareff, Sur application des fonctions elliptiques aux questions de maxima et minima. 505—310. ——— Sur les nombres complexes. 310—317. ASTRONOMIE. À, Sawiteh, Oppositions des planètes en 1877. 539—561. Dr. 3, Backlund, Développement en séries convergentes des puis- sances négatives impaires des racines quarrées de la fonction 1— 20 + n°2. 509—517. PHYSIQUE. H, Wild, Recherches sur un aimant de nickel. 1—11. PHYSIQUE DU GLOBE. M. Avenarius, Variations du volume des liquides par leffet de la température. 525—555 299. M. Nyrén, Trépidation du terrain observée au moyen d’un niveau très délicat le 10 mai 1877. 567—571. M. Rykatschew, Sur un 3% maximum de la marche diurne du baro- mètre en hiver dans la zone tempérée de l’hémisphère boréal. 168—172. CHIMIE. W. Winogradoff, De l’action du bromacetylbromide sur le zink- methyl et le zinkaethyl. 11—26. N. Linin, Sur l'acide amarique et ses homologues. 146—166. MINERALOGIE. P, Jeremeïew, Quelques formes nouvelles des cristaux de l’Ilmeno- rutil. 533—547. X. Kokcharof, Sur la cristallisation du Perovskit, 300—305. GÉOLOGIE. H, Abich, Sur la limite des neiges et les glaciers actuels dans le Caucase. 258—282. Dr. Ch, Schmidt, Recherches hydrologiques. VITI—XXIT. 177—958. XXIII—XXIV. 419—456. ZOOLOGIE. JF, Brandt, Remarques sur la famille des Rhinocérotides. 167—168. BOTANIQUE. 3, Maximowiez, Diagnoses de nouvelles plantes asiatiques. IL. 26—89. M, Babikof, Du développement des céphalodies sur le thallus du lichen Peltigera aphthosa. (Avec une planche.) 548—559. PHILOLOGIE ET HISTOIRE. M. Brosset, De la littérature romanesque géorgienne. 282—300. ——— Sur deux rédactions arméniennes, en vers et en prose, de la légende des Saints Baralam et Joasaph. 5361—567. A. F, Mehren, Description d’une médaille mongole d'Abou-Saïd Bé- hädur-Khän de la dynastie Tkhanienne. 317—320. A, Nauck, Remarques sur le deuxième volume de l'ouvrage de M. Curtius concernant le verbe grec. 337—398. _— Remarques additionelles concernant l’ouvrage de M. Curtius sur le verbe grec. 517—524. À. Schiefner, Recueils de mots de la langue tounguse notés par M. Czekanowski. 89—146. —— Contes indiens. 448—508. 448, 571—576. [SE Bulletin bibliographique. 172—176, 32: Rectifications, 576. 8 — B. TABLE ALPHABÉTIQUE. (Les chiffres indiquent les pages du volume.) Abich, H., Sur la limite des neiges et les glaciers actuels dans le Caucase. 258. Avenarius, M, Variations du volume des liquides par l'effet de la température. 525. Babikof, M, Du développement des céphalodies sur le thallus du lichen Peltigera aphthosa. (Avec une planche.) 548. Backlund, J, 0., Développement en séries convergentes des puis- sances négatives impaires des racines quarrées de la fonction 1— 2nU + n°. 509. Bonsdorf, E,, Développement de quelques covariantes de formes bi- naires. 320. —— Sur le système polaire d’une courbe de troisième ordre. 409. Brandt, J. F., Remarques sur la famille des Rhinocérotides. 167. Bouniakowsky, V., Sur le calcul approximatif des rentes viagères. 437. _——— Nouveau cas de divisibilité des nombres de la forme 2?” +1, trouvé par le révérend père J. Pervouchine. 559. Brosset, M., De la littérature romanesque géorgienne. 252. = Sur deux rédactions arméniennes, en vers et en prose, de la légende des Saints Baralam et Joasaph. 561. Jeremeïew, P., Quelques formes nouvelles des! cristaux de l’Tmeno- rutil. 535. Kokeharof, N., Sur la cristallisation du Perovskit. 300. Maximowiez, C, J,, Diagnoses de nouvelles plantes asiatiques. IL. 26. Mehren, À. F., Description d’uue médaille mongole d’Abou-Said Béhàädur-Khân de la dynastie Ikhanienne. 317. Minding, F., Quelques problèmes isopérimétriques. 5! 398. Nauck, A, Remarques sur le deuxième volume de l'ouvrage de M. Curtius concernant le verbe grec. 337. —— Remarques additionelles concernant l’ouvrage de M. Curtius sur le verbe grec. 517. Nyrén, M, Trépidation du terrain observée au moyen d’un niveau très délicat le 10 mai 1877. 567. Rykatschew, M, Sur un 3°° maximum de la marche diurne du baro- mètre en hiver dans la zone tempérée de l’hémisphère boréal. 168. Sawitch, À, Oppositions des planètes en 1877. 559. Schiefner, A, Recueil de mots de la langue toungouse notés par par M. Czekanowski. 89. —— Contes indiens. XLV — XLVII. 448. Schmidt, Dr. C,, Recherches hydrologiques. VIII—XXII. 177. XXII — XXIV. 419. Wild, H., Recherches sur un aimant de nickel. 1. Winogradof”f, W,, De l’action du bromacetylbromide sur le zink- methyl et le zinkaethyl. 11. Linin, N., Sur l'acide amarique et ses homologues. 146. Lolotareff, G., Sur l'application des fonctions elliptiques aux questions de maxima et minima. 305. - Sur les nombres complexes. D Le] 10. Bulletin bibliographique, 172, Rectifications, 576. 323, 447, 571. — À) — T. XXEV, N° L H, Wild, Recherches sur un aimant de nickel......................1:............ 1— 11 N. Zinin, Sur l’acide amarique et ses homologues. ............................... 146—166 f f f | DE L'ACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE NT-PETERSBOURG. W. Winogradow, De l'action du bromacetylbromide sur le zinkmethyl et le zinkaethyl 11— 26 | J, F, Brandt, Remarques sur la famille des Rhinocerotides ........................ 167—168 | TOME XXEV. | (Feuilles 1—11.) | . CONTENT. Page. — €, 3. Maximowiez, Diagnoses de nouvelles plantes asiatiques. IT.................... 26— 89 A. Schiefner, Recueil de mots de la langue toungouse notés par M. Czekanowski.... 89—146 M, Rykatschew, Sur un 3° maximum de la marche diurne du baromètre en hiver dans la zone temperée de l’hemisphère boréal.................................. 168—172 | Bulletin DIbOgrAphIQUE 0.56. Mises eesccrerenecee se MO 172—176 On s’abonne : chez MM. Eggers & Ci°, J. Glasounof et J. Issakof, libraires à St.-Pétersbourg; au Comité Ad- ministratif de l'Académie (Kouurers Ipaprenin Hmueparopcroïü Araxemin Hayrkr); N. Kymmel, libraire à Riga, et chez M. Léopold Voss, libraire à Leipzig. Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 9 marks Allemands pour l'étranger. Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des sciences. Septembre 1877. C. Vessélofski, Secrétaire perpétuel. Imprimerie de l'Académie Impériale des sciences. (Vass.-Ostr., 9° ligne, M: 12) Ta a _ NRA 7 se Pa è LYS UL Eu y Ne + % … Le . Fa + F L eur « ‘ « 4: dé Ke". « #” _# ne" DEA, 2 LT Les | à : | L « $- Ps Le : L à mn ie. DATES Ref à dre COUR | | » é 2 : h ’ LE È e . ” . + . n Car" D VFC \ +’ : . L] Ê a “t., ‘) . 'n + te * È Li 1 Qi) rw . mr, BULLETIN DE L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSROURG. Untersuchung eines Nickel-Magnets. Von H, Wild. (Lu le 3 mai 1877.) Das Ehren-Mitglied der Academie Hr. P. Kotschu- bey, Präsident der Russischen technischen Gesellschaft, hat mir einen der letztern vom Verfertiger, Joseph Wharton in Philadelphia, vor Kurzem geschenkten Nickel-Magneten freundlichst zur nähern Untersu- chung zugestellt. Der fragliche Nickel-Magnet hat die Form eines flachen (2°” dicken, 9""5 breiten und 155°" langen), an den Enden zugespitzten Stabes, der in seinem Cen- trum mit einem Achat-Hütchen versehen ist. Das (re- wicht der Nadel ohne dieses Hütchen beträgt 25 Gramm. Nach der Angabe des Fabrikanten soll die- selbe aus reinem Nickel bestehen. Die vorhandenen Daten über die magnetischen Ei- genschaften des Nickels sind ziemlich unbestimmt. Nach Biot!) soll eine Nickelnadel nur !/, des perma- nenten Magnetismus einer gleich grossen Stahinadel annehmen. Lampadius”) fand, dass die Anziehung gleich schwerer Stücke von Nickel und Eisen durch einen Magneten sich verhalten wie 35 : 55, und Gay- Lussac*) gibt an, dass sich die von einer Magnetna- del im Nickel und Eisen inducirten Momente wie 1 : 2 verhalten, Arndtsen endlich ‘) fand, dass die im Nickel inducirten temporâren und permanenten magnetischen Momente sich mit Zunahme der Intensität der magne- tisirenden Kräfte bald einem Maximum nähern und dabei das erstere zum letztern sich wie 205 zu 94 verhalten. Gegenüber diesen so wenig erschôpfenden Angaben schien es mir interessant, die magnetischen Eigen- schaften des Nickels etwas genauer zu untersuchen. Da unser Stab bereits einen beträchtlichen perma- nenten Magnetismus zeigte, so habe ich zunächst in dieser Richtung Versuche angestellt. 1) Hauy, Traité de Phys. T. II, p. 126. 1806. 2) Schweigger’s Journ. Bd. X. $. 174. 1814. 3) Ann. de Ch. et Phys. 3° sér. T. XXXII p. 78. 1851. 4) Pogg. Ann. Bd. 104 S. 606. 1858. Tome XXIV. Als Vergleichs-Punkt wählte ich einen von Krause verfertigten Stahl-Magneten eines Kupffer’schen Unifilar-Magnetometers, da mir diese Magnete als aus einer guten Stahl-Sorte angefertigt bekannt waren. Derselbe hat bei nahe gleichem Gewicht (30 Gramm) auch nahe dieselben Dimensionen (2°°5 dick, 9°" breit und 120" lang) wie unser Nickel-Magnet. Er hatte mehrere Jahre unbenutzt, zum Theiïl wohl in ungünstiger Lage für die Erhaltung seines Magne- tismus, in einem Schranke gelegen. Die Vergleichung der magwetischen Momente er- folgte stets einfach in der Art, dass man abwechselnd den einen und andern Stab ablenkend auf eine Bous- solen-Nadel einwirken liess, wobei der Stab mit seiner Längs-Axe in der Normalen auf den magnetischen Meridian durch die Drehungsaxe der Boussolen-Nadel lag und mit seinem Centrum von der letztern je gleich weit (300°") abstand. Heissen wir allgemein das mag- netische Moment des Magneten M, die vom ihm in der Entfernung Æ der Mittelpunkte bewirkte .Ablen- kung der Boussolen-Nadel aus dem magnet. Meridian v und die durch unseren Magnetograph für jeden Mo- ment gegebene Horizontal-Intensität des Erdmagne- tismus: 71, so berechnet sich das absolute magnetische Moment des Magnetstabes für unsere Zwecke genau genug nach der Formel: M=}.H.E"tang v. H ist nun in absolutem Maasse — Millimeter, Milli- gramme — zur Zeit in St. Petersburg = 1,64 zu setzen; mm, man hat also auch für £ — 300 : M—=92910 10 tas? Will man zum Vergleich die magnetischen Momente auf gleiches Gewicht beziehen, so hat man die so er- halten Grüssen bloss durch das Gewicht der Magnete in Grammen zu dividiren, wobei das letztere allerdings nicht zu sehr verschieden sein darf. Am 17: Februar wurden so die beiden Stäbe zu- 1 erst in ihrem zeitigen Zustande verglichen, darauf beide durch Einschalten zwischen die Pole unsers grossen, sehr kräftigen Electromagneten neu magnetisirt und Bulletin de l’Académie Impériale L gleich nachher wieder die Ablenkungsbeobachtungen langestellt. Die Daten und Resultate dieser Beobach- | tungen gibt die folgende Tabelle: tien ne), as re un nn DUINickel-Steb 24:| « : 732 280.10 | 25 112 000 or Mad Stahl-Stab:. 40 18,5 HALO 50: Al 245 000 nach neuer fNickel-Stab..| 12,0 471.10* 25 188-000 Magnetisirung | Stahl-Stab 26,5 1104.10 30 368 000 Wir ersehen hieraus, dass beide Magnete, besonders aber der Nickel-Stab durch das längere Liegen viel an ibrer Kraft eingebüsst resp. durch die neue Magneti- sirung bedeutend gewonnen haben, immerhin bleibt aber das magnetische, Moment des Nickels nur halb so gross als das eines gleichen Gewichts Stahls. Um zu erkennen, wie es sich mit der Coërcitiv- Kraft des Nickels gegenüber derjenigen des Stahls verhalte, wurden zwei Tage später die Messungen wie- derholt, ausserdem aber noch 3 von Hrn. Mechanikus Braucer dahier angefertigte Stäbe aus Wolfram- Stahl zur Untersuchung herbeigezogen, welche sehr nahe dieselben Dimensionen wie der obige Stahlstah besitzen, aber je nur 28 Gramm schwer sind. Diese drei Stäbe wurden erst unmittelbar vor der Bcobach- tung mit demselben Electromagneten zur Sättigung magnetisirt, während die zwei frühern Stäbe unverän- dert geblieben waren. Die Messungen ergaben folgende Resultate : LS Nickel-Stab........... 1059 496.10“ 25 170 000 Stahl-Stab.. 4 tune. 26,4 1099.10* 30 366 000 Wolfram-Stahl À 1..... 33,5 1465.10* 28 | 523 000 ko... 29,5 1253.10° 28 | 447 000 K3..... 36,9 1662.10! 28 594 000 Hieraus folgt, dass der Nickel-Magnet eine merklich geringere Coërcitiv-Kraft als der Stahlmagnet besitzt, indem er im Laufe der zwei Tage ungefähr 10°, an Kraft verlor, während der letztere nur wenig schwä- cher geworden war. Bedeutend grüsser als bei unse- ren Krause’schen Stahlmagneten erwiesen sich so- dann die specifischen i. e. auf gleiches Gewicht bezo- genen magnetischen Momente der Brauer’schen Wol- framstahl-Stäbe und insbesondere des Stabes X 3. Der Magnetismus unsers Nickel-Stabes beträgt weni- ger als !/, desjenigen des besten Wolframstahl-Mag- neten. Es war nun sehr wesentlich, sich davon zu versi- chern, ob der Nickel-Stab wirklich aus reinem Ni- ckel bestehe, also die obigen Eigenschaften dem rei- ven Metalle zukommen. Mit Erlaubniss des Hrn. Ko- tschubey wurden an den beiden Enden der (sehr har- ten) Nadel kleine Stücke im Gesammtgewicht von 1 Gramm abgesägt und meinem Collegen, Hrn. Pro- fessor Butlerow, übergeben, der es gütigst über- nommen hatte, eine Analyse des Metalls in seinem La- boratorium ausführen zu lassen. Ich lasse hier, mit sei- nen eigenen Worten, das mir freundlichst mitgetheilte Resultat seiner Untersuchung folgen. Chemische Analyse der Substanz des Nickelmagneten, Das mir zur Untersuchung gegebene Metall erwies sich als fast reines, aber dennoch nicht ganz reines Nickel. Kupfer und andere in saurer Lôsung durch Schwe- 5 des Sciences de Saint -Pétersbourg. 6 felwasserstoff fäüllbare Metalle waren nicht zugegen; Mangan abwesend; von Kobalt kaum nachweisbare Spu- ren. Aber Eisen konnte mit vollkommener Bestimmt- heit entdeckt und abgeschieden werden. Da die von mir erhaltene Quantität von Metall ge- ring (nur etwas über 1 Gramm) war und dieselbe, um mindestens zwei parallele Versuche führen zu kônnen, noch getheilt werden musste, so ist die Bestimmung des Eisengehalts (welcher jedenfalls gering genannt werden kann) nur als annähernd anzusehen. Derselbe erwies sich, im Mittel aus zwei Versuchen, = 0,33, (/, Procent). Zu dieser Bestimmung wurde die salpe- tersaure Lüsung des Metalls bei Anwesenheit von Chlorammonium durch Aetzammoniak niedergeschla- gen; der entstandene geringe Niederschlag, in Salz- säure gelüst, wieder auf die nämliche Weise praecipi- tirt und das auf diese Weise abgeschiedene reine Ei- senoxyd gewogen. Zur Controlle wurde auch das Ni- ckel selbst in der Form von Oxydul bestimmt; das Resultat dieser letzteren Bestimmung entsprach, in Übereinstimmung mit dem soeben Gesagten, einem fast reinen Nickelmetall. St. Petersburg, den 19. April 1877. A. Butlerow. Da also nach dieser Analyse der Stab in der That aus fast reinem Nickel besteht, so schien es mir inter- essant, die Untersuchung seiner magnetischen Eigen- schaften noch etwas zu vervollständigen. Am 22. April (4. Mai) erfolgten zunächst in der frühern Weise weitere vergleichende Bestimmungen der magnetischen Momente der im Übrigen unverän- derten Stäbe und darauf eine Neu-Magnetisirung des Nickel-Magneten. Die Resultate waren: 6 Pl Ablenkungs- Magnetisches Gewicht des Magnetisches Moment 22. April (4. Mai) 1877. voie: © Moment: 11. Marin pro Tor Nickel-Stab ........... 1,2 280.10* 24f° 116 000 Stabhl=Stabs. 0.52, 2) DAT 1065.10* 30 355 000 Wolfram-Stahl NX 3..... 3622 1620,410° 28 579 000 DE CE VITESSE 10,6 414.10! 24 173 000 neu magnetisirt ÿ . In 2°, Monaten, während welcher Zeit alle Magnete unberührt in einem Schrank gelegen hatten, haben hiernach die beiden Stahl-Magnete ihre magnetischen Momente nur um ungefähr 3% verkleinert, während der Nickel-Magnet einen Verlust von über 30°, erlitt. Inwiefern ein Theil des letztern der Operation des Absägens der Enden beizumessen ist, kann ich nicht angeben, da leider versäumt worden war, das magne- tische Moment unmittelbar nach derselben wieder zu bestimmen. Dass aber jedenfalls der grüssere Theil auf Rechnung der geringern Coërcitiv-Kraft des Nickels zu setzen ist, beweisen folgende weitere Bestimmungen. | | | Ù n < NT ET = | Ablenkungs- | Magnetisches Gewicht des | Magnetisches Moment 25. April (7. Mai) 1877. | winkel: v. | Moment: M. | Magneten. | “pro 1 Gramm. | Nickel-Stab 2e ue ave. à g5 | 368.10 | 24r 154 000 Wolfram-Stahl M 3..... 36,2 | 1620.10 28 579 000 Nach der Neu-Magnetisirung am 22. April hatte also in 3 Tagen das magnetische Moment des Nickel-Stabs schon wieder um 10%, abgenommen. Am gleichen Tage habe ich noch den Temperatur- Coefficienten des Nickel- Magnets nach der La- mont’schen Methode mittelst eines magnetischen Theo- dolithen bestimmt. Aus der Differenz der hiebei für die Temperaturen {, und {, des zu untersuchenden Magneten bewirkten Ablenkungen , und ®, des Theo- dolith-Magneten aus dem magnetischen Meridian be- rechnet sich der Temperatur-Coefficient p des erstern nach der Formel”) sin (Ps dise dr (ti — ts) tang pieds 4 5) Sich meine Abhandlung «über die Bestimmung des Temp. Coefficienten von Stahlmagneten »; dieses Bulletin T, XIX p. 1. 1878. 1* 7 Bulletin de l’Académie Impériale S Die Beobachtungen, wobei die Erwärmung und Ab- !achtungen beim Abkühlen und Erwärmen folgende kühlung des. Nickel-Magneten durch Eintauchen in | Daten: Wasserbäder von der betreffenden Temperatur er- folgte, gaben der Reihe nach folgende Daten: ti to LT Le Ye — M _ 0,9 _ 10°17 10" Je UN A0" 4 45" = 1295" — 0,9 — 10 13 50 9 5 MA UE 10 2 50 en 11" ‘© _ 0,9 — 1012 10 9 10. Hieraus folgt für die Temperaturdifferenz : 4, —t{, — 30,5 Cels. und eine mittlere Gesammt-Ablenkung : ue — 10°9" für die Differenz der Ablenkungen: ds sera Ÿ bei steigender Temperatur: 1142” » fallender, » 9:48 und somit nach obiger Formel für 1° Cels.: bei steigender Temperatur: p — 0,000623 » fallender » — 0,000487. Der bedeutende Unterschied des Temperatur-Coef- ficienten bei der Erwärmung und Abküblung rührt jedenfalls davon her, dass der Magnet nicht vorher durch eine grüssere Zahl von Abkühlungen und Er- wärmungen in ähnlicher Weise, wie man dies bei Stahlmagneten zu machen pflegt, in den Zustand der Permanenz gebracht worden war. Um auch in dieser Richtung die Analogie von Nickel- und Stahl-Magneten zu untersuchen, habe ich den Nickel-Magnet zugleich mit dem Wolframstahl M 3 nach den obigen Beobachtungen 12 Male nach einan- der je auf 40° C. erwärmt und dazwischen je auf 0° abgekühit. | Aus den Ablenkungsbeobachtungen vor und nach dieser Operation ergaben sich für die beiden Magnete folgende specifische magnetische Momente: Nickel- Wolframstahl vor der Erwärmung und Abkühlung 148000 579000 nach » » » » 135000 564000. In der Voraussetzung, dass die beiden Stäbe durch die vorige Operation in den Zustand der Permanenz gebracht worden seien, habe ich darauf am 26. und 27. April (8. und 9. Mai) neuerdings ihre Temperatur- Coefficienten bestimmt, Im Mittel ergaben die Beob- Magnet von f, —t;, Do — ÿ _ Ye Nickel... 3157 + 44/43" MESSE Wolframstahl 32,9 26 50 26 54. Hicraus folgt für den Temperatur-Coefficien- ten p des Nickelmagneten . .... 0,000472 des Wolframstahlmagneten 0,000382. Es ist also der Temperatur- Coefficient des Nickel-Magnets in der That durch die erwähnte Operation kleiner, und wie die Details der Beobach- tungen ergeben auch constanter geworden, oder es haben mit andern Worten die neuen Erwärmungen jetzt einen geringern permanenten Verlust an Magne- tismus zur Folge gehabt, analog wie dies bei Stahl- magneten der Fall ist, nachdem man sie in den Zu- stand der Permanenz gebracht hat. Der absolute Werth aber des Temperatur-Coefficienten un- sers Nickel-Magnets ist nahe gleich demjenigen des gut gehärteten Stahls, wie der Vergleich mit der obigen Zahl für den Wolframstahlmagneten und mit den von mir in der ob’erwähnten Abhandlung für eine Zahl verschiedener Magnete angegebenen bezüglichen Werthen ergibt. Nach der Bestimmung der Temperatur-Coefficien- ten wurden am 27, April (9. Mai) auch die specifisch magnetischen Momente nochmals durch Ablenkungs- beobachtungen ermittelt und gefunden für Nickel- 126000 Wolframstahl-Magnet 564000. Während somit der Wolframstahl-Magnet sein magne- tisches Moment durch diese neuen Erwärmungen und Abkühlungen nicht mehr merklich verändert hat, ist beim Nickel-Magnet nochmals eine kleine Schwächung erfolgt. Dass er aber doch durch jene Operation einen etwas constanten Magnetismus angenommen hat, be- weist die weitere Erfahrung, dass er am 2. (14.) Mai noch dasselbe magnetische Moment wie am 27. April (9. Mai) zeigte. Über das Verhältniss des temporären und per- manenten Magnetismus unseres Nickel-Stabes habe ich folgende Versuche angestellt. An Stelle des ablenkenden Magneten bei den bis- 9 herigen Ablenkungsbeobachtungen an der Boussolen- Nadel wurde in derselben Entfernung eine auf ein Messingrohr gewickelte Drathspirale von 200"" Länge so aufgestellt, dass die Verlängerung ihrer Axe die Drehungsaxe der Boussolen-Nadel traf und ihre Mitte 300%" von dieser entfernt war. Durch diese Spirale wurde der durch einen Gyro- tropen umkehrbare und leicht zu unterbrechende Strom von 24, zu 12 Doppel-Elementen combinirten Daniell’schen Elementen geleitet, die bei der einen und andern Stromesrichtung erhaltene Ablenkung an der Boussole beobachtet, darauf der Strom unter- brochen und der Nickel-Stab in die Axe der Spule und die Mitte ihrer Länge gebracht, in beiden Lagen die durch ihn allein an der Boussole bewirkten Ablen- kungen gemessen und endlich die Ablenkungen notirt, welche beim Durchleiten des Stroms durch die Spule in der einen und andern Richtung der Nickel-Stab und das Solenoid zusammen gaben. Darauf wurde zur Elimination des mit der Stromstärke variabeln Mo- ments des Nickel-Magnets und des Solenoids wieder rückwärts die durch den Nickel-Magnet für sich und durch das Solenoïid für sich bewirkten Ablenkungen ge- 2. (14.) Mai 1877. | Dyn ds v Nickel-Stab ...| 7°8 | 20°9 | 34° Eisen-Stab.…..| 2,1 | 19,9 | 54, Nickel-Stab ...| 7,0 | 19,0 | 31, Hieraus geht hervor, dass beim reinen Nickel ungefähr dasselbe Verhältniss zwischen dem perma- nenten und temporären Magnetismus besteht, wie es J. Müller‘) und G. Wiedemann ‘) bei hartem Stahl gefunden haben. — Dass ferner den obigen Zahlen zufolge das temporäre magnetische Mo- ment des Nickels nahezu !/, desjenigen des weichen Eisens ist, während nach Müller und Wiedemann das des harten Stahles ungefär die Hälfte desjenigen des weichen Eisens beträgt, zeigt, dass auch zwischen den temporären magnetischen Momenten des Nickels und harten Stahls nahezu dasselbe Verhältniss statt- findet, wie wir es oben für ihre permanenten magne- tischen Momente gefunden haben. Fassen wir zum Schlusse Alles zusammen, so lässt 6) Pogg. Ann. Bd. 85 S.117. 1852. 7) Pogg. Ann, Bd. 100 $S. 235. 1857 des Sciences de Saint-Pétersbourg. À 10 messen. Heissen wir das permanente magnetische Mo- ment des Nickel-Magnets M7, und das temporäre, wenn er in der Spule der Wirkung des Stromes ausgesetzt ist, M} dasjenige des Solenoids— Product von Strom- stärke und Stromfläche — $, endlich die Ablenkung, die beide zusammen bedingen v, v,, und v, aber das Mittel der Ablenkungswinkel, welche je durch M und S für sich vor und nach der Beobachtung von er- halten worden sind, so hat man: M=—:H.E"tange,, S—1H.E"tange,, S + M'—!1H.E"tang v. Für unsere Versuche ist wieder: DAME — 991210" Nach dem Nickel-Magnet wurde in ganz gleicher Weise auch ein Stab aus weichem Eisen von nahezu denselben Dimensionen und von gleichem Gewicht zum Vergleich untersucht und schliesslich nochmals der Nickel-Stab denselben Operationen ds on Die Resultate sind folgende. | M S M' | 303.10: | 845.10* | 660.10 | 81.10 | 801.10 | 2257.10: | 272.10* | 762.10 | 574.10: sich also über die magnetischen Eigenschaften des reinen Nickels Folgendes sagen: 1°. Das reine Nickel nimmt, entgegen dem Ver- halten des reinen (weichen) Eisens, eine beträcht-# liche Quantität permanenten Magnetismus an; doch beträgt das Maximum desselben nur die Hälfte bis !, des permanenten Magnetismus, den harter Stahl je nach seiner Güte annehmen kann. 2°. Der nach Aufhôren der magnetisirenden Kraft bleibende Magnetismus im Nickel ist weniger perma- nent als in gut gehärtetem Stahl; der langsame Ver- lust an Magnetismus im Laufe der Zeit, sowie bei Er- wärmungen und Abkühlungen ist im Nickel verhält- nissmässig grüsser als bei hartem Stahl, selbst wenn dasselbe durch wiederholtes Erwärmen und Abkühlen ähnlich wie der Stahl in einen gewissen Zustand der Permanenz gebracht ist. Bulletin de l’Académie Impériale 12 3°. Der Temperatur-Coefficient der Nickel- Magnete im letztern Zustand ist wenig grüsser als der von gut gehärtetem Stahl. 4. Der temporäre Magnetismus, den reines Nickel annimmt, beträgt ungefähr das Doppelte semes permanenten magnetischen Moments, die Hälfte des temporären Magnetismus, den harter Stahl und ein Viertel des temporären Magnetismus, den weiches Ei- sen annehmen kann. In seinem magnetischen Verhalten ist also das Ni- ckel durchaus dem Stahl und Eisen untergeordnet. Ob der vorliegende Nickel-Stab etwa einer analo- gen Operation wie der Stahl zur Verleihung einer grüssern Häürte resp. Coërcitivkraft unterworfen wor- den ist, weiss ich nicht. Es scheint mir dies indessen deshalb nicht wahrscheinlich, weil unsere Zahlen-Wer- the für das Verhältniss seines permanenten und tem- porären magnetischen Moments sich sehr nahe an den cben mitgetheilten, von Arndtsen gefundenen Werth anschliessen. Ueber die Einwirkung von Bromacetylbromid auf Zink- -methyl und Zinkäthyl. Von W. Winogradow. (Lu le 3 mai 1877.) Mit der Einwirkung einatomigér Säurechloranhy- dride auf zinkorganische Verbindungen ‘ist man ge- nügend vertraut, und es war interessant, das entspre- chende Verhalten der gechlorten und gebromten Ha- Joidanhydride derselben Säuren kennen zu lernen. Von diesem Gedanken geleitet, beschäftigten sich mit dem Studium dieses Verhaltens schon seit etwa sechs *Jahre verschiedene Personen im Laboratorium des Prof. A. Butlerow. Jerschow (gegenwärtig verstor- ben) versuchte die Einwirkung des Chloracetylchlo- rids auf Zinkmethyl, erhielt aber keine bestimmten Resultate; Terhukassow — nachdem er sich zuerst überzeugt hatte, dass Bromacetyl mit Zinkmethyl, ganz ebenso wie Chloracetyl, Trimethylearbinol lie- fert — studirte die Reaktion zwischen dem Brom- acetylbromid und dem Zinkmethyl. Mit demselben Gegenstande beschäftigten sich darauf N. Schdanow, Tschernjagin und Kasanzew. Zur selben Zeit un- tersuchte Anitow das Verhalten des Bromobrom- acetyls zum Zinkäthyl. Unter den genannten Chemikern konnten nur Ter- hukassow, Schdanow und Anitow einige Resul- tate verôffentlichen. Schdanow und: Terhukassow arbeiteten, wie aus der Abhandlung Schdanow’s ?) ersichtlich ist, unter ein- und denselben Bedingungen und kamen auch zu gleichen Resultaten: sie erhielten zwei Produkte, von denen eins eine schwere in Wasser unlôsliche Flüs- sigkeit war, die Brom enthielt und sich bei der Destil- lation zersetzte; das andere Produkt war eine leichte, in Wasser lüsliche und bei ungefähr 111° siedende Flüssigkeit alkoholartiger Natur. Die Zusammen- setzung seines Chlorürs (Siedepunkt 86 — 90°) ent- sprach dem von tertiärem Chloramyl, aber die Analysen des Alkohols führten zu keiner bestimmten Formel; Schdanow 7. B. erhielt für den Kohlenstoffgehalt des Alkohols Zahlen, welche zwischen jenen des Amyl- und des Hexylalkohols standen. Bei der Oxydation seiner alkoholischen Substanz erhielt Schdanow nur Aceton und Essigsäure; er schloss daraus, dass der Alkohol entweder Dimethyläthylcarbinol oder Dime- thylisopropylcarbinol oder ein Gemisch von beiden sei. Der Grund davon, dass alle erwähnten Forscher keine genügende Menge von Alkohol zu erhalten ver- mochten, um ihn vollständig reinigen und untersuchen zu künnen, scheint darin zu liegen, dass sie zu wenig Zinkmethyl anwandten und die Mischung vor ihrer Zersetzung durch Wasser nicht lange genug stehen liessen. Durch Prof. A. Butlerow’s”) Versuche ist fest- gestellt, dass für ein Molecül von gewühnlichem Ha- loidanhydrid nicht weniger als zwei Molecüle Zink- methyl erforderlich sind; zur Bereitung hôherer Al- kohole ist ja auch das noch zu wenig *), und wenn mebr als 1 Atom Halogen im Molecüle von Säure- haloïidanhydrid zugegen ist, so ist natürlich auch noch mehr zinkorganische Verbindung zur Reaktion erfor- derlich. Vor etwa einem Jahre übernahm ich, dem Vorschlage von Prof. Butlerow Folge leistend, in seinem Labora- torium, die Fortsetzung der in Reûe stehenden Ver- suche, und es gelang mir endlich, die Natur des da- bei entstehenden Alkohols aufzuklären. Gegen alle 1) Bullet. de l'Acad. Imp. des se. de St.-Pétersb. T. XVIIT p. 80. 2) Zeitschr. für Chem. und Pharm. 1863. 3) D. Pawlow, Zeitschrift der Russ. Chem. Gesellsch, Bd. VI. 5. 170. des Sciences de Saïnt-Pétersbourg. 14 Erwartungen stellte es sich heraus, dass derselbe kein tertiärer, sondern ein secundärer Amylalkohol, näm- ich Methylisopropylcarbinol ist. Da es aus den Versuchen meiner Vorgänger mir bekannt war, dass die Reaktion zwischen Bromacetyl- bromid und Zmkmethyl, ungeachtet der starken Ab- kühlung und sogar ungeachtet der Verdünnung mit indifferenten Flüssigkeiten (Aether oder Jodmethyl), immer sehr energisch verläuft, ja selbst üfters zur Explosion führt, so bemühte ich mich vor Allem die Bedingungen festzustellen, unter welchen die Einwir- kung gleichmässig und rubig vor sich gehen konnte. Ich versuchte die Reaktion unter den verschiedensten . Bedingungen auszuführen, — bald bei niedriger Tempe- ratur, bald ohne Abkühlung, wobei Zinkmethyl meisten- theils mit mehr oder weniger Jodmethyl verdünnt wurde (!/, bis 1 Th. CH,J auf 1 Th. Zn (CH:),). Alle diese Versuche erlaubten mir die Beobachtung zu machen, dass beim vorsichtigen Zugiessen von Brom- acetylbromid zum Zinkmethyl zuerst keine merkliche Reaktion eintritt; ist aber eine mehr oder weniger bedeutende Menge schon zugegossen, so beginnt die Einwirkung plôtzlich: der Kolben erwärmt sich, es bildet sich eine Masse dichter weisser Dämpfe, bis- weileñ findet auch ein Aufbrausen statt, welches von starken Stüssen und Prasseln begleitet ist, und in die- sem Augenblicke kann am leichtesten eine Explosion eintreten. Ist dieser Augenblick glücklich vorüber, so ist das weitere Reagiren gefahrlos: die Einwirkung verläuft, wenn auch etwas energisch, so doch immer gleichmässig. . Dieser Augenblick tritt desto später ein, je mehr das Zinkmethyl durch Jodür verdünnt und je stärker die Abkühlung im Anfange war; aber je später die Re- aktion eintritt, desto stürmischer und folglich auch gefährlicher ist deren Verlauf, Um nun die Reaktion schneller hervorzurüfen, wurde zuweilen gar kein, zu- weilen nur eine unbedeutende Menge Methyljodür zu- gegossen; zu demselben Zwecke wurde der Kolben anfangs gar nicht abgekühlt, sondern erst dann, wenn der Anfang der Reaktion schon zu bemerken war. Wurde die Reaktion gegen Ende zu energisch, so setzte man zuweilen Jodmethyl zu. Bei Beobachtung dieser Bedingungen ging die Einwirkung fast von An- fang bis zu Ende ziemlich gleichmässig vor sich, und zwar ohne Stüsse uud ohne Prasseln. In den letzten Versuchen, zu welchen mehr als 300 Gr. Zinkmethyl auf ein Mal genommen wurden, gelang es die Reaktion so zu reguliren, dass sogar das Zugiessen von Jod- methyl sich als überflüssig erwies. Das Verhältniss von Quantitäten der reagirenden Verbindungen war in allen Versuchen ein und das- selbe: man wandte 1 Mol. Bromacetylbromid (Sp.151°) und 3 Mol. Zinkmethyl an. Das Bromacetylbromid wurde tropfenweise zum Zinkmethyl zugesetzt durch einen Hahntrichter, dessen Rohr mit seinem unteren Ende in’s Zinkmethyl tauchte; ist dies nicht der Fall, so verstopft sich bald die Oeffnung durch eine an dem Ende des Robrs sich bildende dicke Masse und das wei- tere Zugiessen wird unmôglich. Nach der Reaktion stellt das Gemisch eine bräunlich-gefärbte dickliche Flüssigkeit dar, welche man während 20 bis 30 Tage ruhig stehen liess. Schon am, zweiten oder dritten Tage erscheint in derselben eine Menge durchsichtiger Krystalle, welche zuweilen klein, meistentheils aber lang und nadelfürmig sind. Die Zersetzung wurde mit Schnee und Wasser unter Abkühlung ausgeführt, wo- bei eine grosse Menge von brennbarem Gase entwich; das gebildete Zinkoxyd lüste man in Salzsäure auf und destillirte das Produkt direkt vom Chlorzink ab. Die auf diese Weise ausgeschiedene und über Pottasche getrocknete Substanz begann ungefähr bei 60° zu sie- den, jedoch bis 100° wurde verhältnissmässig wenig gesammelt; mehr als die Hälfte des Produkts ging zwi- schen 110—115° über; als die Temperatur 125 über- stig, bräunte sich die Flüssigkeit und bei 180° fand eine vollständige Zersetzung unter Bildung einer har- zigen Masse statt. Nachdem der zwischen 110 — 120° übergehende Antheil über wasserfreiem Baryt ge- trocknet und mehrere Mal fraktionirt war, erhielt man das Hauptprodukt der Reaktion, welches noch etwas Brom enthielt, zu dessen Entfernung mit Na- trium bei Siedetemperatur behandelt werden musste. Man konnte meinen, die oben erwähnten Krystalle seien analog den Krystallen, welche sich bei der Ein- wirkung von Zinkmethyl auf Chloracetyl und auf ei- nige andere Säurechloranhydride bilden. Demnach konnte man erwarten, dass bei der Zersetzung der Krystalle mit Wasser ein tertiärer Alkohol erhalten werden würde. Es erwies sich aber, dass die aus Brom- acetylbromid und Zinkmethyl sich bildenden Krystalle, nachdem sie von der Flüssigkeit befreit waren, sich 15 Bulletin de l’Académie Impériale 16 wohl durch Wasser unter Entwickelung eines brennba- ren Gases (Methan) zersetzen liessen, dabei aber gar kein alkoholisches Produkt gaben. Dieser Umstand zeigte schon deutlich, dass der Gang der Reaktion hier wesentlich ein anderer ist als bei der Bildung von tertiären Alkoholen. Da die Kenntniss der Zusammen- setzung dieser Krystalle zur Aufklärung des Reaktion- ganges beitragen konnte, so versuchte ich dieselbe zu bestimmen. Dieses gelang mir nur bis zu einem gewissen Grade, weil die Substanz an der Luft sich sehr leicht verändert. Dennoch zeigten die Analysen, dass die Krystalle wahrscheinlich aus Zn CH,Br und ZnBr, bestehen. Die Ausbeute an Alkohol ist pur in zwei Versuchen bestimmt worden, in welchen aus 500 Gr. Zinkmethyl und 330 Gr. Bromacetylbromid ungefähr 60 Gr. Al- kohol erhalten wurden, was fast 50°, der theoretischen Ausbeute ausmacht; viel Alkohol ging aber bei der Reinigung mit Natrium verloren. Das erhaltene reine alkoholische Produkt siedet bei 113, besitzt einen besonderen schwachen Geruch, ist in Wasser leicht lüslich und erstarrt nicht bei einer Abkühlung bis zu —33°. Zum Brom zeigt es ein Ver- halten, welches dem vieler secundären und tertiären Alkohole‘) ähnlich ist: das Brom entzieht ihm die Elemente von Wasser und es bildet sich ein Amylen, welches sich mit Brom vereinigt und als Amylenbro- mid auftritt. Dieses Verhalten wurde durch eine Brom- bestimmung bewiesen. Die Analysen des Alkohols selbst gaben folgende Resultate: EL 0,2190 Gr. Alkohol gaben bei der Verbrennung mit Kupferoxyd 0,5440 Gr. CO, und 0,2680 Gr. H,0. IT. 0,1450 Gr. desgl. 0,3590 Gr. CO, und 0,1860 Gr. H,0. 0,2760 Gr. desgl. 0,6875 Gr. CO, und 0,3420 Gr. H,0° Das macht in Procenten: IIT. Versu c h e: & I. 1L TI. = 67,74 Masai 98 He ca ASE "T1 76. 4) Würtz, Comptes-rendus LVI, p.715; Friedel et Silva ibid. LXX VI p. 229. Theorie für die Formeln: FT TGE0 7 Cen0 MNGELO C— 6818 69:76 "rose ME 18687 lp teste Die Bestimmung des specifischen Gewichts ergab: Gewicht des Wassers bei 0°......... —= 1,9565 ! Gew. desselben Volums Alkohol bei 0°. —1,6355 Gew. des Wassers bei 19° —= 1,9540 Gew. desselben Volums Alkohol bei 19° — 1,6060. Folglich: Spec. Gew. des Alkokols bei 0° ...... — 0,8308 » » » » D Ter. R — 0,8219. Ausdehnungscoefficient für 1° zwischen OÙ ant OS ne en alt = 0,00156. Die Alkoholnatur des erhaltenen Stoffes wird da- durch bewiesen, dass er durch Einwirkung von Phos- phorpentachlorid in ein Chloranhydrid verwandelt wird, welches eine farblose, bei 86—87° siedende Flüssig- keit ist; 0,2840 Gr. dieses Chlorürs gaben 0,3785 Gr. AgCI, was 32,95%, ausmacht, anstatt der von der Theorie für die Formel C;H,,CI geforderten 33,33. Durch Einwirkung von gasfürmigem Jodwasserstoff erhielt man aus dem Alkohol ein Jodür, welches frisch- destillirt eine schwach -gefärbte Flüssigkeit darstellt und beim Stehen dunkler wird. Dieses Jodür siedete bei 127 — 129° und gab bei den Analysen folgende Zahlen: IL 0,3365 Gr. Jodür licferten 0,3980 Gr. AgJ. II. 0,2660 » » » 0,31935 » IIL:.10,3625 , » » » 0,4310 » oder in Procenten ausgedrückt: I IT. ‘ HI. J = 63,91% 63,68, 64,08°/, während für die Formel C;H,,J die Theorie 64,14, J fordert. Bei der Bestimmung des specifischen Gewichts des Jodürs wurden folgende Data erhalten: Gewicht des Wassers bei 0°......... —11,9565 Gew. desselben Volums Jodür bei 0° .. — 2,9775 Gew. des Wassers bei 18° .......... —1,9530 Gew. desselben Volums Jodür bei 18°.. — 2,9260 17 Folglich: Spec. Gew. des Jodürs bei 0°........ —],522 » » » » DAS ee re — 1,498 Ausdehnungscoefficient für 1° zwischen LE 215 LAN RS PARA EURE ER Pr que — 0,00092. Bei Darstellung des Jodürs wurde bemerkt, dass Jodwasserstoff in der Kälte auf den Alkohol nicht ein- wirkt, sondern von demselben nur in bedeutender Menge absorbirt wird : die erhaltene Lüsung gibt bei Verdünnung mit Wasser keine Spur von Jodür. Dieses Jodür bildet sich aber sogleich beim Erwärmen; bei gewühnlicher Temperatur entsteht es auch, indem eine Selbsterwärmung stattfindet. Der von mir erhaltene Alkohol zeigt also ganz dasselbe Verhalten zum Jod- wasserstoff, wie es Wischnegradsky für das durch Hydrogenisation des Methylisopropylketons erhaltene secundäre Amylalkohol, Methylisopropylcarbinol, ge- funden hat. Das unter diesen Bedingungen erhaltene Jodür und Chlorür stellen nicht mehr secundäre, son- dern tertiäre dem Dimethylaethylcarbinol entspre- chende Derivate dar. Ausser den Siedpunkten wird dieser Uebergang beim Jodür auch dadurch bewiesen, dass dieses Jodür schon in der Kälte mit frisch gefäll- tem Silberoxyd sogleich reagirt und dabei nicht den ursprünglichen Alkohol (Methylisopropylcarbinol), son- dern einen bei 102°—104° siedenden und bei — 12° zu einer festen krystallinischen Masse erstarrenden Alkohol, d. h. Dimethyläthylearbinol liefert. Es wir- ken Jodwasserstoff und Phosphorpentachlorid auf Me- thylisopropylcarbinol offenbar ähnlich dem Brom, in- dem sie zuerst die Elemente von Wasser entziehen und Trimethyläthylen bilden, welches sich mit Jod- wasserstoff, oder mit der aus PCI, sich bildenden Salz- säure verbindet, wobei das Halogen sich an dasjenige Kohlenstoffatom anlagert, welches in keinem directen Zusammenhange mit dem Wasserstoffe steht: (CÉL CE - __ (CH}CSK CH, CH (OH) —H,0 — und (CH io CR en CH 0 00e, 1° (08) Dass Jodwasserstoff auf Alkohole manchmal Was- ser entziehend einwirkt — ist auch ohne die Ver- suche von Wischnegradsky bekannt; so wirkt er Tome XXIV. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 18 2. B. auf Isobutylalkohol®). Ebenso spricht für die Was- ser-entziehendé Wirkung des Phosphorpentachlorids die ähnliche Wirkung von Jodphosphor (Jod und Phos- phor) in den Versuchen von Müllinger*), welcher ausser dem Jodüre noch einen Kohlenwasserstoff er- hielt. Um zu beweisen, dass der von mir erhaltene Alko- hol kein tertiärer, sondern ein secundärer ist, wurde er der.Oxydation mittelst einer fünfprocentigen Lô- sung von Chromsäureanhydrid unterworfen. Der hier- bei erhaltene Kürper war Methylisopropylketon: er siedete bei 93—-94° und gab mit einer Lüsung von doppeltschwefligsaurem Natron eine krystallinische Verbindung. Seine Natur wurde durch Analyse und durch Oxydation festgestellt. 0,2530 Gr. desselben lieferten bei der Verbren- nung mit Kupferoxyd 0,6445 CO, und 0,2610 H,0. In Procenten: Gefunden. mx Berechnet | für die Formel C,H,,0. Die Bestimmung des specifischen Gewichts ergab : Gew. des Wassers bei 0°............ 1,996 Gew. desselben Volums Keton bei 0° .. = 1,6093 Gew. des Wassers bei 19° .......... — 1,9540 Gew. desselben Volums Keton bei 19°. —1,5735 Daraus ergiebt sich: Spec. Gew. des Ketons bei 0°........ —0,8123 » » » » S'ÉDT-u us Da — 0,8051 Ausdehnungscoefficient für 1° zwi- schen 0 —19 4... 14... — 0,00118 Unter den drei isomeren C,; enthaltenden Ketonen ist Methylisopropylketon das einzige, welches bei der Oxydation keine Propionsäure, sondern allein Aceton und Essigsäure geben und demnach leicht erkannt wer- den kann. Die Oxydation wurde mit der 5%, Chromsäu- reanhydridlüsung ausgeführt und das Resultat stimmte mit dem Erwarteten. Beim Abdestilliren erhielt man zuerst eine Flüssigkeit, welche zwischen 57° und 94° überging. Der grüsste durch fraktionirte Destillationen abgeschiedene Theil derselben siedete bei 57° —60° und war Aceton, welches nach der Eigenschaft, sich 5) Freund, Journ. für prakt. Chem. XII (2) S. 25. 6) Ber. d. Deutsch. Chem. Gesellsch. IX 5. 998. 2 19 unter Erwärmung mit einer concentrirten Lüsung von doppeltschwefligsaurem Natron zu reagiren und eine krystallinische Verbindung zu bilden, so wie nach dem Geruche und dem Siedepunkte, sicher erkannt werden konnte. Der bei 90°— 94° übergebende Antheil war unoxydirt gebliebenes Methylisopropylketon. Das wäss- rige Destillat besass einen ziemlich deutlichen Essig- säure-(Geruch. Mit Pottasche gesättigt, gab es mit sal- petersaurem Silber einen Niederschlag, der beim Kry- stallisiren in langen charakteristischen Nadeln von es- sigsaurem Silber erschien und einen diesem Salze ent- sprechenden Silbergehalt zeigte: 0,5098 Gr. von krystallisirtem Salze hinterliessen beim Glühen 0,3295 Gr. Ag. 0,3946 Gr. desgleichen 0,2545 Gr. Ag. In Procenten: Versuche. 1 D] Ag — 64,63 64,52 Theorie für C,H,AgO, 64,67. Bei der beschriebenen, das Methylisopropylearbinol als Hauptprodukt liefernden Reaktion bildeten sich auch Nebenprodukte, jedoch nicht in genügender Menge, damit sie im reinen Zustande abgeschieden und näher erforscht werden künnten. In den unter 100° übergehenden Antheiïlen des ro- hen Produkts der Reaktion zwischen Bromacetylbro- mid und Zinkmethyl waren Stofte von ketonartigem Charakter zugegen; mit doppeltschwefligsaurem Al- kali lieferten dieselben eine krystallinische Verbindung. Die aus diesen gereinigten Krystallen abgeschiedene Flüssigkeit destillirte zwischen 50 und 90° über; durch Fraktioniren wurde daraus der grôüsste Antheil mit dem Siedpunkte 56°—59° abgeschieden; nach dem Ge- ruche und anderen Eigenschaften stellte dasselbe Ace- ton vor. Der bei 75°— 85° siedende Antheil entspricht nach seinem Kochpunkte und dem Geruche dem Me- thylaethylketon; der ungenügenden Menge wegen war es Jedoch unmôüglich zu beweisen, dass er wirklich dieses Keton war. Die weiter unten angeführten That- sachen machen übrigens dieses sehr wahrscheinlich. In den zwischen 125°—180° übergehenden Antheilen des Produktes konnte man hauptsächlich die Anwe- senheit von zwei Stoffen bemerken. Der eine war ein schweres, einen scharfen unangenchmen Geruch be- sitzendes Oel, welches mehr als 30%, Brom enthielt Bulletin de l’Académie Impériale und wahrscheinlich gebromtes Aceton war. Es gelang jedoch nicht, dasselbe durch Destillation (da er sich beim Erwärmen zersetzt) oder durch Auswaschen, oder andere Mittel von Beimischungen zu trennen. Der andere $Stoff, der zugleich mit dem soeben erwähnten in den hochsiedenden Antheilen vorhanden war, ging hauptsächlich zwischen 160°—180° über, er enthielt Spuren von Brom, besass einen unangenehmen, jedoch nicht scharfen, an Terpentin erinnernden Geruch, war leichter als Wasser und in demselben unlôslich. Allen seinen Eigenschaften nach, erinnerte dieser Kürper an das von Pawlow*) beschriebene Verdichtungsprodukt des Methylaethylketons, und wahrscheinlich stellt er auch dasselbe vor. In diesem Falle würde er in nahem Zusammenhange mit dem oben erwähnten bei 75°— 85° siedenden Antheiïle des Produkts stehen. Was den Mechanismus der zwischen dem Bromace- tylbromid und dem Zinkmethyl stattfindenden Reaktion anbetrifft, dessen Resultat die Bildung von Methyl- isopropylcarbinol ist, so kann man darüber vorerst nur mehr oder weniger wahrscheinliche Vermuthungen aufstellen. Man muss wohl annehmen, dass in dieser Reaktion, wie sonst gewühnlich, das Zinkmethyl zuerst auf den Sauerstoff des Haloidanhydrides und nicht auf sein Halogen einwirkt, d. h. das Produkt des ersten Reak- tions-Stadiums wird die Verbindung , OZnCH, CH,BrC{CH, à Br sein, Von dieser Verbindung ausgehend ist es leicht die Bildung von Aceton, von gebromtem Aceton und von Methylaethylketon zu erklären. Wird ein Theil der eben erwähnten Verbindung, che sie weitere Um- wandlungen erfährt, durch Wasser zersetzt, so muss daraus, übereinstimmend mit der Erklärung von Wag- ner und Saytzew‘), gebromtes Aceton entstehen; hat aber in einem Theile dieser Verbindung, noch vor dem Austausche des anhydrischen Bromes, ein Austausch des in dem Kohlenwasserstoffradikale ste- henden Broms stattgefunden, wie es die zwei fol- genden Gleichungen ausdrücken : 7) Zeitschr. d. Russ. Chem. Gesellsch. B. VIII S. 321. 8) Zeitschr. d. Russ. Chem. Gesellsch. B. VI $: 290. OZnCH, CHBrC/_CH, + Zn(CH), = NA Br OZnCH, Zn (CH, Br + CH,-CH,-C/-CH, . (A) NBr oder | OZnCH, CH,BrC/_CH, + Zn (CH, — NE , OZACH, CH,Br + CH;Zn-CH,-CCH, .(B) Er so muss beim Zersetzen mit Wasser aus der nach der Gleichung (A) sich bildenden Verbindung Methyläthyl- keton — und aus der nach der Gleichung (B) entste- henden Aceton hervorgehen. Was diejenige Verwandlung anbetrifft, welche zu der den Alkohol liefernden Verbindung führt und welche auch bei der weiteren Einwirkung von Zink- methyl auf das im ersten Reaktionsstadium sich bil- dende Produkt vor sich gehen muss, so künnen hin- sichtlich derselben verschiedene Voraussetzungen ge- macht werden. Die Reaktion zwischen dem Bromacetylbromid und dem Zinkmethyl hat am meisten Aehnlichkeit mit jener zwischen dem Aethyleniodhydrin und dem Zinkmethyl; als Produkt dieser letzteren wird bekanntlich auch ein secundärer Alkohol erhalten”). In dieser Reaktion er- hält man im ersten Stadium die Verbindung CH,J | CH,.0.ZnCH,; später erfährt aber dieselbe offenbar eine Umwand- lung : das Radikal Aethylen geht in die Aethylidengrup- pirung über. Wann eigentlich diese Umlagerung statt- findet — ob während des Austausches des Halogens gegen Methylgruppe, oder noch vor diesem Aus- tausche, oder bei der Zersetzung mit Wasser — bleibt unbekannt, und zur Entscheidung dieser Frage stehen noch gar keine Thatsachen zur Verfügung; man muss aber dennoch annchmen, dass die Verbindung 9) Butlerow und Ossokin, Ann. d. Ch. und Ph. T. 145 5. 257. des Sciences de Saint- Pétersbourg. TT ——— — —— ————— << 272 CH,J CH,-0-7ZnCH, TJ S OZnCH; 3 OZnCH; C=—CH, und noch mehr N Br .0. ACH, , Welche später so oder anders zur CH,.CH4 wird. Die Verbindung CH,Br— C (CH die Verbindung | 'H,Br durch Austausch des anhydrischen Bromes gegen die Methylgruppe entstehen muss — sind dem Kürper CHJ CH,0Zn CH; nannten Verbindungen kann als Bromhydrin eines Bu- tylenglycols (Dimethyläthylenglycol) aufsefasst werden. CH,Br Wenn nun die Verbindung C(CH;,).0 .ZnCH;, Acthylidengruppirung annimmit, d. h. ae in die Ver- CE Br bindung CE ; CH- CHÉ OZnCH, diese letztere, nachdem sie das Bromatom gegen Me- thyl ausgetauscht hat, bei der Zersetzung dureh Wasser Methylisopropylearbinol geben müssen. Die Ursache der Umlagerung bleibt dabei aber ganz ausser Acht. Eine andere Erklärung der Reaktion wäre folgende: Von dem mehrfach erwähnten Produkt der ersten Re- aktionsphase ausgehend, kann man sich den weiteren Gang so vorstellen, dass dieses Produkt analog; die letztere der zwei zuerst ge- die umlagert, s0 wird , O.ZnCH; CHBrC<—CH; “Br unter dem Einflusse von Zinkmethyl in OZnCH; Br: CH, >CH- ce und HBr zerfäillt; dieser Bromwasserstoff, auf Zink- methyl einwirkend, giebt nun die Verbindung ZnCH,Br, während der hierbei ausgeschiedene Wasserstoff und Methyl, ohne sich mit einander zum Molecül CH, zu vereinigen, sich im Augenblicke ihres Freiwerdens an die Gruppe 23 Bulletin de l’Académie Impériale 24 APE | à | EN O + ZnCH,J . CH,0ZnCH, CH 3 anlagern und : : se Fe CH, )CH—C Z-0Z1CH, CB __. U C (CH) OZnCH u C(CH:) »9 +- ZnCH,Br. geben. à Diese letztere Verbindung aber würde mit Wasser, Die entstandenen Oxyde lagern sich nun unter den nachdem ihr Brom gegen Methyl ausgetauscht ist, den | obwaltenden Bedingungen in die Aldehyde um, und von secundären Alkohol liefern. diesen gelangt man bekamntlich, bei der Einwirkung Anstatt der wenig wahrscheinlichen Voraussetzung, | von zinkorganischen Verbindungen, wie es die Beob- dass der Wasserstoff und die Methylgruppe in Verbin- | achtungen von E. Wagner!) gezeigt haben, zu se- dungen treten, ohne sich mit einander zu vereinigen, | cundären Alkoholen. Was die hier vorausgesetzte Müg- kann man auch eine andere machen, welche durch die | lichkeit der Umwandlung der Oxyde in die Aldehyde analoge Bildung der Amylhydroxalsäure beim Eimwir- | anbetrifit, so kann man sich auf die schon bekannten ken von Jodamyl und Zink auf Aethyloxalsäureäther | Fälle der Bildung von Aldehyd sowohl bei der Ein- bestärkt wird !°). Wie in dieser letzteren Reaktion an | wirkung von Chlorzink auf Aethylen und Propylengly- Stelle des zweiwerthigen Sauerstoffs Amyl und Zink- | col ©), als auch beim Erhitzen von Glycollüsungen monoamyl treten, so kônnten auch in der Reaktion | (Aethylenglycol und Isobutylenglycol) nach Nevole "), zwischen Bromacetylbromid und Zinkmethyl das Me- | berufen. thyl und die Zinkmonomethylgruppe an Stelle der Wie dem auch sei, besonders bemerkenswerth er- ausgeschiedenen Brom und Wasserstoff so eintreten, | scheint der Umstand, dass — während man bei den Al- dass die Verbindung koholen und deren Derivaten in den meisten Verwand- CH, lungen die Tendenz bemerkt, in die tertiären Varie- . CH— tré OZnCH, täten überzugehen— im vorliegenden Falle, in welchem CB, / ZnCH,; gerade die Bildung des tertiären Alkohols zu erwar- entstehen würde. Nach dem Austausche des Broms | ten war, ein secundärer Alkohol entsteht. gegen Methyl, würde nun dieselbe bei der Einwirkung — von Wasser Methylisopropylcarbinol liefern. Im Jahre 1872 führte Anitow ) die Reaktion zwi- Endlich kann noch folgende dritte (mir von M. Ka- | schen einem Molecül Bromacetylbromid und zwei Mo- schirsky vorgeschlagene) Erklärung gegeben werden. |fecülen Zinkäthyl aus. Die erhaltene Mischung zer- Man kann annehmen, dass die Verbindung setzte er sofort mit Wasser und erhielt nach der De- “ Br stillation eine ülige Flüssigkeit, die mit doppeltschwe- fligsaurem Alkali sich nicht verband, kein Brom ent- Û (CH), OZn CH; hielt und deren grüsster Theïl zwischen 155° und 157 welche in den ersten Stadien entstehen muss, ebenso | überging. Die Analyse dieses Antheiles ergab Zahlen, CH.J welche mehr einem Dekatylalkohol entsprachen, wäh- wie die Verbindung | , Welche sich in |rend Anitow, wie aus seiner Abhandlung ersichtlich CH,.0.ZnCH, ist, die Bildung eines tertiären Octylalkohols (Diäthyl- der Reaktion zwischen dem Jodhydrin des Acthylen propylearbinols) erwartete. Den erhaltenen Alkohol glycols und dem Zinkmethyl bildet, so zerfällt, dass | hielt er für einen Diäthylamylcarbinol. ein Oxyd gebildet wird: ESS s ‘ | 11) Bullet de PAcad. Imp. des se. de St.-Péterb. T. XXI. p. 366. 12) Würtz, Ann. der Chem. und Phys. 1859. 10) Frankland und Duppa, Ann. d. Chem. und Pharm. CXLII, 13) Nevole, Bull. de Soc. chim. XXV. 1876. TT 1S:15: 14) Zeiïtschr, der Russ. Chem. Gesellsch. IV. $ to où ex 25 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 26 RS Ich habe diese Reaktion wiederholt, nahm aber in meinen Versuchen nie weniger als drei Molecüle Zink- äthyl auf ein Molecül Bromacetylbromid. Die Reaktion wurde fast immer unter Abkühlung ausgeführt, wobei Zinkäthyl mit verschiedenen Mengen von Iodäthyl verdünnt wurde. Das Gemisch war gewôhnlich eine dunkle, ziemlich dicke Flüssigkeit, in welcher niemals die Bildung von Krystallen zu bemerken war. Mit Wasser wurde es erst nach Verlauf von 1—17/, Monaten zersetzt. Das erhaltene Produkt fing bei der Destil- lation schon unter 100° an zu sieden und die Tempe- ratur stieg ohne Unterbrechung bis zu 2007, wobei eine scharf riechende rothbraune Brom-enthaltende Flüssigkeit überzudestilliren begann; bei 245° fand eine vollständige Zersetzung statt. Als das Destillat der fraktionnirten Destillation unterworfen wurde, sam- melte sich der grüsste Antheil zwischen 160—175°. Dieser Antheil enthielt noch Spuren von Brom, die mittelst Natrium entfernt wurden. Der auf diese Weise erhaltene Kürper siedet bei 164 —166, besitzt einen ziemlich angenehmen Geruch, ist in Wasser wenig lüslich, verbindet sich nicht mit doppeltschwefligsau- rem Alkali und krystallisirt nicht selbst bei einer Ab- kühlung bis zu — 30°. Die Analysen zeigen, dass es ei- ner der Octylalkohole ist. I. 0,2250 Gr. Substanz gaben bei der Verbrennung mit Kupferoxyd 0,6078 Gr. Kohlensäure und 0,2710 Gr. Wasser. 0,2290 Gr. desgleichen 0,6230 Gr. Kohlensäure und 0,2905 Wasser. 0,2650 Gr. desgleichen 0,7185 Gr. Kohlensäure und 0,3245 Gr. Wasser. In Procenten: TT: IT: 1e IT. II. C = 73,67%, 74.19% 73,94 H— 13,38% 14,09% 13,60%. Theorie für die Formeln ; C,H,50 CsH,00 C;9H220 D 73,84%, 75,00% 75,94, H—13,83% 13,88% 13,92%. Die alkoholartige Natur des erhaltenen Stoffes wird dadurch bewiesen, dass er mit Phosphorpentachlorid heftig reagirt und ein Chlorür bildet. Bei der Ein- wirkung von gasfôrmigem Jodwasserstoff auf Alkohol bildet sich das Jodür, wenn man erwärmt, bei gewühn- licher Temperatur aber wird der Jodwasserstoff nur einfach gelôst; folglich besitzt dieser Alkohol eine noch geringere Fähigkeit mit Jodwasserstoff zu reagiren, als das Methylisopropylcarbinol. : Die Ausbeute an Alkohol ist unbedeutend, daher konnten auch aus Mangel an Material das Jodür und Chlorür nur in sehr geringen Mengen bereitet werden, | ja selbst die Oxydation des Alkohols zur näheren Be- stimmung seiner Natur konnte nicht ausgeführt werden. Es ist kein Grund zur Annahme vorhanden, dass die Reaktion zwischen Bromacetylbromid und Zink- äthyl in einer anderen Richtung, als die mit Zink- methyl, vor sich gehen kônne. Demnach muss wohl angenommen werden, dass der erhaltene Alkohol ein secundärer Octylalkohol ist, und dass seine Struk- tur am wahrscheinlichsten durch folgende Formel aus sedrückt werden kann: CN CH, ) CH-CH(OH)-C:HL. Diagnoses plantarum novarum asiaticarum, IT. Scripsit C. J. Maximowicz. (Lu le 19 avril 1877.) Corydalis DC. Species novae chinenses. 1. Caulis basi in filum attenuatus (radix igitur tuberosa). €, melanoehlora, (Capnites DC.) Palmaris simplex, fo- lis luridoglaucis radicalibus longe petiolatis ambitu ovatis pinnatisectis, jugis sub 3, infimo petiolulato, ro- tundatis tripartitis v.-sectis, laciniis inaequaliter 2 — 3- fidis lobatisve lobis oblongis, caulinis 2 sub racemo sitis saepissime oppositis inaequaliter brevius petiola- tis ceterum consimilibus; bracteis pedicellos superan- tibus flabellato-multifidis; racemo denso 4—8-floro; sepalis peltatis laceris; flore ochroleuco ad laminam sordide azureo, calcari petala superante cylindrico apice deflexo, petalis apiculato-ovatis exterioribus dorso cristatis, interioribus adnatis bialatis; ovario lineari stylum superante, stigmate orbiculari 5-lobo, ovulis sub-1-seriatis. In Chinae prov. Kansu (Przewalski, 1872.). A C. rutaefolia Sibth. Sm., quacum foliis opposi- tis convenit, bracteis incisis abhorret, a C. cachemi- 27 Bulletin de l’Académie Empériale 28 riana Royle, ubi folia etiam saepe opposita et brac- teae incisae, statura robusta, foliis non palmatisectis subcoriaceis et structura floris minoris differt. C, linarioides. (Capnites DC.) Tubere globoso, caule pedali stricto simplici, foliis subtus glaucis, radicalibus nullis?, caulinis alternis apice caulis subtribus sessi- libus pinnatisectis jugis subtribus, segmentis longissime linearibus acutis 3 -nerviis infimis rarius bipartitis; racemo simplici 5 — 10-floro denso; bracteis pedicel- los superantibus pinnatifidis summis linearibus indi- visis; flore flavo apice brunneo calcari longius pedi- cellato subhorizontali; sepalis minutis laceris, calcari cylindrico petalum planum acutum dorso late alatum superante, petalo inferiore consimili obovato, interiori- bus adnatis dorso bialatis, ovario lineari stylum supe- rante, stigmate sagittato-quadrato antice bilobo; cap- sula (immatura) oblongo-lineari; seminibus 2-seriatis. In Chinae prov. Kansu (Przewalski, 1872). C. polygalina Hook. f. et Th., ex fragmentis ab auctt. comm. et descriptione, differt racemis composi- tis, foliis b—6-jugis, .nihilominus brevioribus, seg- mentis igitur densioribus, oblongo-lanceolatis (ex men- sura autorum *, poll. longa, ‘, poll. lata, ex segmentis ante oculos 21—22: 3—3,5 mill., unde perperam in FT. Ind. I. 263. linearia dicuntur, et tota species recte cum C. rutaefolia consociatur), nec non petalis forni- catis anguste alatis. Segmenta speciei nostrae minima 1,5:15 mill., maxima 4 : 52 mill. magna, itaque an- gustissima, Corolla 22 mill., major igitur quam in C. polygalina, ubi */, poll. C, trachyearpa, (Capnites DC.) Spithamaea simplex v. rarius apice breve racemifero-ramosa, foliis subtus glaucis, radicalibus?, caulinis a medio caule, alternis, infimis petiolatis ceteris sessilibus, ambitu oblongis sub-4-jugo-bipinnatisectis, segmentis ultimis ellipti- cis v. oblongis acute 2—3-fidis; racemo densissimo multifloro; bracteis pedicellos superantibus flabellato- pinnatisectis; flore livido ad laminas atro-violaceo; se- palis minutissimis profunde laceris, calcari anguste conico valde acuminato pedicellum laminamque fere duplo superante, lamina petalorum basi cohaerentium dorso breve lateque 1-alata, exteriorum ovata con- cava; ovario stylo breviore elliptico capsulaque juve- nili ovali-elliptica quavis facie fasciis 3 dense tubercu- latis; stigmate orbiculari 5-lobo; seminibus 2-seriatis. — Flos 3 cent. longus. In Chinae prov. Kansu (Przewalski, 1872). Species cum nulla e notis bene comparanda, for- tasse prope C. Sheareri Li. Moore in Trim. Journ. bot. 1875. 225. (Fortune! n. 10) ponerda, quacum calcar acuminatum commune habet. 2. Caulis basi non v. in multicaulibus vix et breve attenuatus, basi petiolis vetustis vaginantibus obsessus, in rhizoma per- enne abiens, a. Calcar petalis longius. C, dasyptera, (Capnoides DC.) Palmaris robusta li- vido-glauca, rhizomate cylindrico, collo dense vaginis lucidis acuminato-oblongis obsesso; foliis coriaceis, ra- dicalibus breve petiolatis oblongis pinnatisectis, seg- : mentis 11 — 15 approximatis imbricatis subsessilibus late orbiculatis obtuse 2—3-fidis lobis ovatis, cauli- nis O0 v. 1. bracteiformi; caule folia radicalia vix su- perante triente superiore racemum densum 10 —15- florum gerente; bracteis pedicellum superantibus an- guste oblongis breve petiolatis pinnatipartitis-fidisve v. summis 1—2-dentatis; flore sordide ochraceo; se- palis minutis transversis antice dentatis, calcari lami- nam superante cylindrico apice deflexo obtuso, lamina petalorum exteriorum ovata fornicata dorso late alata ala in calcar excurrente, petalo inferiore superius ex- cedente, lateralibus basi adnatis dorso bialatis; ovario oblongo stylum duplo superante, stigmate quadrato subsagittato antice 1-lobo, ovulis 2-seriatis. In Chinae prov. Kansu, cacumine montis Sadi So- ruksum 13,500 ped. alti (Przewalski, 1872). Ex affinitate C. crassifoliae Royle, sed toto coelo diversa, neque melius cum C. elegante Wall. conso- cianda, ad quam caule aphyllo floreque majusculo acce- dere videtur, quae tamen foliis membranaceis forma omnino alienis, bracteis aliisque signis abhorret, — Flos 20 mill., lamina foliorum radicalium 30 mill. longa, 15 mill. lata. €, rosea, (Capnoides DC.) Ad bipedalis, foliis subtus glaucis radicalibus longe petiolatis bipinnatisectis ju- gis sub-5 remotis segmentisque ultimis (his brevis- sime) petiolulatis cuneato-ovatis trifidis trilobisve lobis ovatis mucronato-acutis; caule erecto supra medium dense foliato et ramoso, foliis caulinis superioribus subsessilibus semel sectis segmentis trisectis - parti- tis fissisve; racemis terminalibus laxis sub-10-floris numerosis, bracteis inferioribus pinnatipartitis supe- rioribus cuneato-ovatis acutis pedicellos breves paten- 29 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 30 —————— tes superantibus: floré roseo, calcari cylindrico crasso petala superante, lamina petalorum exteriorum con- cava ovata acuta carinata, interiorum 2-alata; capsula oblonga stylum conicum multiplo superante, stigmate orbiculari sub-8-lobo; seminibus 1-seriatis ovalibus nitidis, strophiola appressa minore. In Chinae prov. Kansu (Przewalski, 1872. 1873.) Typum proprium sistit, quoad folia C. Semenowi Rgl. Herd. accedentem. quoad specimina parva C. cornutae Royle subsimilem, sed flore diversissimum. C. crithmifolia Royle floris magnitudine et segmen- torum folii forma nonnihil accedit, sed calcar C. roseue crassius obtusius, caulis foliatus nec nudus, segmenta latiora cet. Corolla pollicaris, foliorum radicalium lamina ad 8:16—20 cent. magna, semina 3 mill. longa. b. Calcar petalis brevius. C, adunca, (Capnoides DC.) Pleiocephala bipedalis glauca, foliis radicalibus petiolo triquetro vix vagi- nante lamina oblonga bipinnatisecta, Jugis 4—5, seg- mentorum 1—2, segmentis ultimis profunde in laci- nias oblongas obtusas tripartitis; caule foliato fasti- giato-ramoso foliis petiolatis consimilibus; racemis multifloris elongatis laxis; bracteis linearisubulatis su- perioribus pedicellos erectos aequantibus; flore luteo %,-pollicari, sepalis ovatis longe acuminatis calcaris crassitiem subaequantibus, calcari petalis triplo bre- viore crasso adunco, lamina petalorum dorso laevi, ex- teriorum cucullata, interiorum unguibus adnatis lamina oblonga convexa duplo brevioribus; stylo ovarium su- perante, stigmate transverse ovali antice 4-lobo; cap- sula erecta lineari stylo multo longiore non torulosa, seminibus 1-seriatis nitidis minute punctulatis, stro- phiola parva patula crassa. In Chinae prov. Kansu (Przewalski, sezki, 1875.) Var. humilis. Spithamaea v. pedalis, foliorum seg- menta ultima in lacinias lineari-oblongas saepe iterum bipartitas divisa, herba laete glaucescente. Mongolia australi, montibus secus decursum medium f. Hoang-ho, rara (Przewalski, 1872.) Affinis C. strictae Steph., quae radice bienni, caule crasso dense foliato, racemo brevi denso, capsulis ob- longis cet. differt. C.ramosa Wall. habitu sat similis, sed flaccidior, longe et gracile calcarata et capsula obo- 1873. Pia- vata instructa. —Lamina foliorum radicalium ad 6 : 14 cent. magna, corolla 20 mill., ad laminas brunnes- cens, capsula 12 — 22 mill. : 2,5 mill., semina fere 2 mill. €, streptocarpa, (Capnoides DC.) Multicaulis elata erecta, caule ramoso foliato, foliis radicalibus longe caulinis brevius petiolatis, petiolis vaginantibus, la- mina oblonga bipinnatisecta, segmentis primartis 9 — 11 breve petiolulatis 2 — 3-jugis, segmentis ulti- mis sessilibus oblique ovatis oblongisve 2 — 5 -fidis- lobisve lobis obtusiusculis mucronatis; racemis elon- gatis densifloris, bracteis subulatis pedicello demum deflexo brevioribus; flore horizontali flavo; sepalis mi- nutis reniformibus cum mucrone, calcari lamina duplo breviore, petalis basi liberis, exterioribus concavis emarginatis cum apiculo, interioribus dorso alatis, stig- mate transverse ovali; capsula anguste lineari contorta stylo brevissimo terminata valvis planis; seminibus 1-seriatis nitidis impresso-punctatis parvis strophiola clavata patente brevioribus. In Chinae prov. Kansu (Przewalski, 1872). Proxima ©. Semenowi Rgl. Herd. (PI Semenow. n. 62. tab. I. fig. 6.) differt racemo brevi (pollicari) et deflorato vix longiore, bracteis petiolatis lanceolatis pedicello longioribus, sepalis ovatis, flore minore, pe- talis exterioribus acuminatis, stylo ovarium superante; fructus et semina ignota, frons intense viridis tenue membranacea, in nostra firmior glauco-viridis. C. ophio- carpa Hook. f. Th. racemis oppositifoliis abhorret, ce- terum quoad formam et magnitudinem segmentorum folii, floris, calcaris et capsulae similis, sed petala su- periora obcordata, stylus ovario aequilongus, capsulae latiores. In mentem vocat etiam ©. pallidam Pers. ); sed haec est biennis, capsula gaudet duplo latiore vulgo torulosa v. moniliformi et semine duplo majore. Planta 4-pedalis, folia radicalia pedalia, racemi fruc- tiferi spithamaei, corolla 10 mill., capsula bis terve torta, si vi producta 25 mill. longa, 1 mill. vix latior, semina 1,5 mill. 3. Radix annua. C. edulis. (Capnoides.) Tenera flaccida, foliis radicali- bus longe caulinis brevius petiolatis ovatis bipinnati- 1) Ad C. pallidam Pers. referendae videntur: C. heterocarpa 8. Z., C. speciosa Maxim., C. Wüfordi Rgl.— C. aurea W., quacum a Regelio jungebatur, calcaris forma semineque laevi semper distinguenda et ex Asia exul. 31 _ Bulletin de l'Académie Empériale 32 1 sectis segmentis primariis 5—7 petiolulatis, secunda- riis subsessilibus cuneato-ovatis tripartitis-fidisve la- ciniis apice bi-trilobis obtusis cum mucrone, caule simplici v. ramoso ramis floriferis oppositifoliis; race- mis 5—8-floris laxis, bracteis ovatis acuminatis pedi- cellos patulos superantibus, flore subpollicari purpu- rascente, sepalis peltato-ovatis acutis denticulatis mi- nutis, calcari lamina triplo breviore eylindrico obtuso apice adunco pedicellum superante, petalis basi subli- beris, superioris lamina rotundata subbiloba ungue duplo, inferioris lamina minore apiculata ungue lineari triplo breviore, petalorum interiorum dorso bialata, stigmate transverse oblongo integro: capsula pendula longe lineari aequali; seminibus 1-seriatis orbiculatis margine obtuso subopacis argute impresse lineolato- punctatis, strophiola tenui appressa multo minore. In Chinae provinciis Aupe et Schensi secus f. Han, nec non in Xansu australi. Ab incolis pro obsonio comeditur (Piasezki, 1875). Affinis C. glaucae Pursh, quae foliis caulinis sessi- libus, ramis axillaribus, calcari recto conico brevis- simo, capsulis erectis distat, nec non C. flaccidae Hook. f. et Th., quac racemis axillaribus multifloris, caule crasso elato, sepalis amplis, flore minore (, VA poil.) optime differt, de cujus radice tamen non con- stat, an sit perennis vel annua. In mentem vocat etiam C. tibeticam Hook. f. et Th., sed haec radice perenni et calcari elongato instructa. Palmaris vel pedalis, simplex vel multicaulis, quoad foliorum formam valde ludens à lacinulis minimis ad multo majores, ab angustioribus ad latas. Semina fere 2 mill. longa. Astragali novi Precwalskiani ab ïll am. Bunge descripti. Astragalus alaschanus Bge. (Æemiphaca) Virens: sti- pulis infimis connatis caeteris liberis, foliolis obovato- oblongis emarginatis supra glabris sub-6- (5 — 8) ju- gis, peduneulis folium subacquantibus, racemis abbre- viatis denique laxiuseulis, calycis nigro-puberuli den- tibus deltoideis, ovario biovulato, legumine subgloboso didymo obtuso laevi parce nigrohispidulo. — Habitus À. alpini. Mongolia: montibus Alaschan. Astragalus skythropos Bge. (ÆHemiphragmium) Sub- acaulis virens; caule brevissimo, stipulis magnis sub- scariosis infimis aphyllis connatis superioribus ovato- lanccolatis acutis liberis erectis, foliolis 10—15-jugis oblongis supra glabris subtus ad costam margineque sericco-pilosis, pedunculis scapiformibus folium ae- quantibus patulo-villosis, racemis confertis multifloris, floribus cernuis, bracteis scariosis calycis nigropilosi tubum aequantibus, dentibus calycinis lanceolatis tubo campanulato brevioribus, carina vexillum subspathu- latum vix superante alis integris paulo brevioribus latiore, ovario longe stipitato 6 — 9-ovulato albo ni- groque villoso, legumine. . .. In Chinae prov. Kansu. Species insignis floribus intense violaceo-purpureis fere habitu Æedysari obscuri et quodammodo affinis A. arctico. Astragalus chrysopterus Bge. (Hemiphragmium) Elatus gracilis viridis; caulibus angulosis simplicibus, stipu- lis herbaceis liberis lincaribus minutis, foliolis 6- (7 — 8)-jugis lato-ellipticis rotundatis supra glabris subtus adpresse puberulis, peduneulis numerosis gra- cillimis folio longioribus, racemis laxissimis, Horibus erecto-patulis, carina vexillum alas integras acquans superante, ovario longe tenuissime stipitato glaberrimo 2 — 4-ovulato, leguminis glaberrimi unilocularis sti- pite calycem ter superante. In Chinae prov. Kansu. Astragalus Przewalskii Bge. (Hemiphragmium) Elatus lerectus viridis; caule simplici a basi ultra medium nudo stipulis aphyllis vaginato, foliolis 5 — 8-jugis lanccolatis acutis supra glabris subtus puberulis, ra- cemis axillaribus subfastigiatis laxiusculis, floribus atropurpureis nutantibus tune pendulis, calyeis late campanulati nigro-puberuli dentibus triangulari-lan- ceolatis acutis tubo dimidio brevioribus, carina alis integris vexilloque breviore, ovario longe stipitato 11—14-ovulato albo nigroque pubescente, legumine.…. In Chinae prov. Kansu. Astragalus monadelphus B ge. (Æemiploragmium) Elatus adscendens viridis; caule à basi fere ad trientem nudo, stipulis infimis aphyllis scariosis connatis superioribus liberis herbaccis oblongis magnis reflexis, foliolis sub- 6-jugis oblongis obtusis supra glaberrimis subtus parce pilosis, pedunculis axillaribus folio duplo longioribus, racemis multifloris laxis, floribus flavescentibus nutan- tibus, calycis oblongo-campanulati subglabri dentibus subulatis nigro-puberulis tubum dimidium aequanti- 33 des Sciences de Saint -Pétersbourg. 34 bus, vexillo alas integras carina longiores superante, filamentis monadelphis, ovario longe stipitato puberulo 4— 5-ovulato, legumine vesicario trigono utrinque acuto nigro-puberulo uniloculari ventre carinato dorso plano, stipite calycis tubum aequante. In Chinae prov. Kansu. Habitu praecedenti affinis, sed multis notis diver- sissimus. Astragalus variabilis Bge. {Craccina) Humilior canus multicaulis erectus; stipulis herbaceis parvis inter se liberis, foliolis 5 — 7-jugis oblongo-obovatove-lineari- bus obtusis retusisve utrinque aequabiliter adpresse pilosis, pedanculis folio brevioribus, racemis abbre- viatis et fructiferis confertis, calycis dentibus tubum dimidium aequantibus subulatis, vexilli lamina obovato- oblonga, alis vexillum aequantibus minute emarginatis, ovario subsessili 18 — 21-ovulato, legumine lineari leviter curvato ventre compresse carinato dorso pro- funde sulcato biloculari calycis tubo triplo longiore pube subbasifixa incano. Mongolia: montibus secus ripam sinistram fl. Hoang- ho, nec non in deserto ad pedem jugi Alaschan ex- tenso. Affinis À. arenario et A. bayonnensi, sed facile jam stipulis discernendus. Astragalus discolor Bge. (Craccina) Elongatus virens vel subcanescens laxus prostratus; stipulis herbaceis triangularibus parvis inter se liberis, foliolis 4—8-ju- gis linearioblongis obtusis supra viridibus glabris vel parce puberulis, subtus glauco-caneseentibus, pedun- culis folio multo longioribus, racemis elongatis laxis, calycis dentibus brevissimis, vexilli lamina ovato- oblonga, alis vexillo brevioribus oblique emarginatis, ovario stipitato 10 —14-ovulato. Mongolia: montibus Alaschan et prov. Ordos. Praecedenti characteribus affinis, sed habitu diver- sissimus et racemis longe pedunculatis laxis, calyce ovarioque facile distinctus. Astragalus Ochrias Bge. (Laguropsis.) Acaulis cane- scens; stipulis inter se liberis lanceolatis sericeis apice herbaceis, foliolis 7—10-jugis oblongis acutis utrin- que adpresse strigillosis, scapis folia superantibus sul- catis, capitulis confertis subglobosis, bracteis calycis tubi dimidio multo brevioribus, calycis tune demum inflati oblongo-vesicarii pube alba nigrave inaequaliter bicuspidata hirsuti dentibus conniventibus tubi !/, ae- Tome XXIV. quantibus, vexillo obovato-oblongo calycem fructi- ferum parum superante emarginato, alis subintegris carinam superantibus, ovario 14 — 20-ovulato, legu- mine incluso dense patentim albo-hirsuto biloculari. Mongolia: montibus Muni-ula et Alaschan. Species distinctissima, quamvis characteribus À. sabuletorum valde affinis; hic enim differt jam legu- mine calycem excedente adpresse incano et calyce brevi parum vel vix excrescente, dentibus patulis, vexillo multo breviore. Angeliea pubescens. Tota pubescens, caule robusto striato ramoso, ramis patulis floriferis umbellam fructi- feram principalem superantibus; foliis ternato-bipin- natisectis circumscriptione rotundatoovatis, jugis sub- tribus, segmentis ultimis infimis bi-tripartitis fissis sectisve terminalique tripartito anguste decurrente petiolulatis reliquis sessilibus, omnibus ovatis v. ovato- lanceolatis acuminatis argute inaequaliter serratis ser- raturis acuminatis incumbentibus, vaginis caulinis ova- tis subtubuloso-amplexicaulibus, sammis involucranti- bus aphyllis; umbellae multiradiatae radiis dense uno latere pubescentibus radiolisque valde inaequilongis; involucro involucclloque nullis; calycis dentibus obso- letis; petalis ellipticis cuspidatis involutis; fructu valde compresso ovalirotundato utrinque emarginato, meri-. carpii jugis dorsalibus carinatis tenuibus demum ner- vorum ope tantum cum -nucleo cohaerentibus, latera- libus late pergamencoaiatis, valleculis 2 — 3-vittatis, commissura 2—6-vittata, vittis demum nucleum libe- rum vestientibus. Fruticetis sylvisque graminosis totius insulae Kiusiu et Nippon australis usque ad Yokohamam sat frequens. Ob vittas numerosas ad Archangelicas?) pertinet, sed vittae partim saltem non obtectae et fructus illis À. Razouli Gouan magnitudine forma et consistentia similes, folia fere À. montanae Schleicher, sed seg- menta longius, imo saepe cuspidato-acuminata et ser- raturae validiores et multo acutiores. Planta 5 — 6-pe- dalis floribus albis. Habui primum cum dubio pro À. Sieboldi Miq. Prol. 249., sed herbario Lugdunobatavo examinato speciem Miquelianam conflatam esse in- tellexi ex foliis adultis À. Xiusianae m., folio juvenili 2) De Archangelica cum Angelicae genere jungenda conf. quod dixi in Mél. biol. IX. 250. in decade XVI. Diagn. pl. nov. Jap. et Mandsh. 3 35 A. pubescentis m. et spec. fructifero aphyllo A. dahu- ricae Fisch. (sub Callisace), unde nomen Miqueli delendum est. Lonicera L. Species Asiae orientalis. Subgen. Caprifolium (Tourn. gen. pr.; cf. Inst. 608. tab. 378. Spach. Hist. d. vég. VIII. 329.) Corolla tubo tenui elongato aequali limbo ringente bilabiato. Caulis scandens. Sect. Nintooa Sweet, Spach I. c. 851. Sect. Xylosteum $ Nin- tooa DC. Prodr. IV. 333 Flores collaterales. Peduneuli biflori, bracteae amplae foliaceae, folia membranacea, calycis tubus glaber......................... L japonica. Peduneuli bi- v. pluriflori, bracteac angustae in- conspicuae, 2. 2, Calycis tubus dense puhescens. 3. » glaber. 4. DNDOHA ACUTA Reese ces soso smesss ee L. confusa. DU UIODEUSA eee cesse sefoisle fes sieie ele 19.8. se 815 e L. reticulata. 4. Corolla bipollicaris, bacca alba, folia elliptico-0b- longa glabra.........................e.s.e L. longiflora. Corolla polliearis, bacca nigra. 5. 5. Folia sensim acuminata ovata v. oblonga ........ L. macrantha. » subito acuminata late ovata L. affinis. 1. L. japonica Thbg. F1. Japon. 89. et Icon. ined! Sieb. Syn. pl. oecon. n. 238. Miq. Prol. 157. Li chinensis Wats. Dendr. brit. tab. 117. DC. I. c. De- beaux Florule de Shanghai n, 52. in Act. soc. Linn. Bord. 1875. 30. L. flexuosa Thbg. in Act. Linn. I. 330. Ker Bot. reg. 712. Miq. Prol. 158. L. confusa Miq. Prol. 157. non DC. L. brachypoda DC. I. c. 535. Sieb. Zucc. F1. Jap. fam. nat. IL. 171. Japonia: a Yokohama ad Nagasaki frequens, archi- pel. Koreano (Oldham) et Korea ipsa: Port Chusan (Wilford), China: Pekini, in hortis (coll. ross.), in prov. Tschekiang: Shanghai (Fortune A. 24., For- bes), Kiangsu, Schan-tung cirea Tschefu (ex De- beaux), Fokien: prope Amoy (de Grijs), Schensi in urbe Han-tschun-fu (Piasezki), in China australi (5e- niawin), Formosa (01dham). Bracteis maximis rotundatis acutis brevissime pe- tiolatis flores 2 sessiles in peduneulo axillari ceterum nudo stipantibus ab omnibus statim distincta. Rami foliaque pl. m. molliter pilosa, haec semper saltem ci- liata, sed occurrere dicuntur et glabra (L. japonica var. chinensis Baker in Saund. Refug. bot. IV. tab. 294). In hortis folia saepe pulchre aureo-reticulata (L. brachypoda var. reticulata Belgiq. hortic. 1871. 59. tab. 5.), innovationum simul, ut etiam in sponta- nea, sinuata. Baccae nigrae globosae liberae. Bulletin de l’Académie Impériale 36 Specimen florens herbarii Thunbergiani sistit L. japonicam, fructiferum L. flexuosam ejus, prius foliis latis, secundum angustis instructum. Ita obveniunt quotidie in Japonia: vere colliguntur specimina flo- rentia latifolia, sed basi ramorum manent adhuc folia angustiora nonnulla et apice surculorum iterum talia formantur. Autumno pedunculi fructiferi incrassantur, unde folia lata pedunculos fulcientia facilius cadunt, angusta vero autumno formata manent et ita exempla cum fructu maturo hieme lecta omnia angustifolia sunt, ad partem fructigeram autem aphylla. Praeterea ha- bemus individua humilia revera nonnihil magis steno- phylla et parvifolia, et altiora bene evoluta magis lati-. et grandifolia, sed hoc minus de aetate vel solo pin- guiore, quam de statione pendere videtur: plantas ste- nophyllas enim semper inter gramina nidulantes inve- nimus, dum vero frutices vicinos ascendere possunt, folia latiora, majora, pedunculi longiores, flores majo- res fieri solent. Ita Z. flemuosam ne pro varietate qui- dem ZL. japonicae agnoscere possum. 2. L. confusa DC. 1. c. Debeaux L. c. n. 51. ex tabula Andrews. citata. L. japonica Bot. reg. tab. 70: Andr. Bot. repos. t: 583. L. multiflora Champ. in Kew. Journ. of bot. IV. 167. Bth. FI. Hongk. 144. China (unde a. 1805 in Europam introducta, etiam nune passim culta): Hongkong (ex Bentham), Wham- poa (Hancee), Wu-sung (ex Debeaux); Japonia, in- troducta (hb. Siebold.) Praecedenti affinis et saepe cum illa confusa, sed peduneulis et axillaribus saepe glomeratis v. racemo- sis plurifloris aphyllis, bracteis omnibus, et in pedun- culo bifloro, subulatis parvis, calyce minute bracteo- lato ad tubum dense pubescente facile distincta et ha- bitu diversa: folia enim praecedente crassiora, acu- tiora et vulgo minora, subtus subelevato-reticulata. Corollae tubus pubescens et glandulosus. 3. L. reticulata Champ., Bth. F1. Hongk. 144. China australis: Hongkong. — Non vidi. 4. L. macrantha DC. I. e. Bth. L c. 143. excl. syn. Bot. repos. et bot reg. L. japonica Hook. f. et Thoms. in Journ. Linn. soc. IT. 171. (exel. synn. nonn.) China australis: Hongkong (Hance), praeterea in India boreali. Folia inferiora subcordata, omnia ovata v. oblongo- ovata sensim acuminata, superne reticulo impresso mi- |nute rugulosa, costa excepta glabra, subtus ad reticu- 37 des Sciences de Saïint- Pétersbourg. 38 lum dense cum ramis hispida. Tubus corollae 1!/, poll. longus. Foliis ét inflorescentia a L. japonica Thbg. distans. 5. L. longiflora DC. 1. c. Bth. L c. 143. Lindl. Bot. reg. 1232 (sub Caprifolio.) In China (Lindley) australi (Bentham): Hongkong (Forbes). Glabra, folia subcoriacea elevato-reticulata. 6. L. affinis Hook. Arn. Bot. Beech. 264. Sieb. Zuce. 1. c. 170 n. 580. Miq. Prol. 158. Insulis Lu-tschu (exped. Beechey ex auctt. citt.), nec non Japonia (Siebold, Buerger in hb. Lugd. bat!) australiore: circa Nagasaki in litore rupestri sat fre- quens, in sylvis lucidioribus montium circa Akano-ura, arbores alte ascendens, Yokohama, rarius. Japonice: hosoba nindô (in sched. indigenis hb. Lugd. bat.) ï. e. Nintooa angustifolia. Glaberrima, folia chartacea, inferiora subcordata, cetera late ovata subito breviter acuminata, superiora ramorum basi brevissime cuneata, apice sensim breve acuminata, subtus glauca, vetusta superne reticulo mi- nuto impresso. Tubus corollae pollicaris. Flos fra- grans, albus, dein flavus. Bacca globoso-ovalis atra. Var. pubescens: rami juveniles crispe puberuli, fo- lia subtus dense pubescentia vel praeterea in eodem specimine puncetis crebris aureo-resinosis tecta, demum glabrata. L. mollissima BI. ined., L. hypoglauca Miq. et L. Leschenaultii (non Wall.) Miq. L c. Japonia (herb. Lugd. bat.): Nagasaki (Oldham n. 484.), fruticetis lapidosis ad Tomats sat frequens. China: Formosa prope Tamsuy (Oldham n. 208 frf. subdubia). Praeter pubem demum evanidam minime a typo dis- tincta. Perperam Siebold fruticem erectum dixit, un- de Miquel infauste Chamaccerasis adnumeravit. Oc- currit quidem in saxis nudis litoreis crescens trunco brevi (1—2-pedali) suberecto, sed ramos orgyales v. longiores funiformes saxo incumbentes emittit, in syl- vis vero alte scandit. Synonyma Miqueliana adducta leves differentias formae pubisque foliorum indicant, nee ad nominandam varietatem apta videbantur. Subgen. Chamaecerasus (gen. pr. Tourn. Inst. 609. t. 379. Gen. Lo- nicera Spach 1. c. 347.). Corolla tubo brevi crasso infundibuliformi v. cylindrico, basi sae- pius gibbo, limbo ringente bilabiato. Frutices erecti. 1. Rhodanthae. Corollae purpureae v. atropurpureae, rarius roseae. Peduneuli flore breviores. 2. » » saltem sesqui longiores. 3. . Baccae rubrae totae connatae ex ovariis supra medium connatis, calyx bracteolaeque liberae orbiculatae minutae glabra. L. Chamissoi. Baccae nigrae liberae, calyx dentibus acumina- tis bracteolaeque connatae orbiculatae glan- AUIOSO=CIIIATRS css... RODAROC 8. Folia longe pilosa, baccae rubrae. 4. Pubes foliorum minuta crispula vel nulla 5. 4. Perulae ad bases ramorum scariosae adpressae persistentes, bracteae ovario breviores, co- rolla tota purpurea ...... srsecmantote .... L. Maximowiczi. Perulae interiores foliaceae patulae demum de- ciduae, bracteae ovario longiores, corolla in- 12 L,. nervosa. FHSVILENSE ee ace sers = sous ein L. Glehni. 5. Folia subtus prominentireticulata incana pu- bescentia........ D ee see ....... L. Tatarinowi. Folia laevin glabra.. 00 met .. L. Tschonoskiü. 7. L. Chamissoi Bge in Kiril. Lonic. d. russ. Reichs. 28. Trtv. Mey. F1. ochot. n. 163. Rgl. et Til. F1. Ajan. n. 141. Maxim. F1. Amur. 136. Herd. PI. Radd. III. 19. tab. IL. fig. 1. 2. F. Schmidt FI. Amg. bur. 48. FI. Sachal. 142. Kamtschatka, ad mare Ochotense, ins. Kurilis, Man- dshuria boreali-orientali, ins. Sachalin. 8. L. Maximowiczi Rupr. PL Maxim. n. 33. in Bull. phys. math. XV. Maxim... c. 137. Rgl. F1 Usur. 75. et in Gartenfl. 1868. 322. tab. 547. Herd. L. c. 14. n. 10. tab. II fig. 6. (fig. baccae mala). F. Schmidt FI. Sachal. 142. n. 211 (var. sachalinensis). In Mandshuria orientali montana sylvatica: a fluviis Amgun, Nemilen et Bureja superioribus et Amur in- feriore ad Sungatschi f., lacum Hanka, fl. Da-dso-schu et Li-Fudin, aestuarium St. Olgae et Wladiwostok, in sylvis subalpinis; insula Sachalin, rarius. In planta sachalinensi et australi-mandshurica bac- cae rarius totae connatae occurrunt, saepius tamen observantur ad medium connatae, attenuato-ovoideae. Huic affinis est Z. conjugialis Kellogg, nuper in California detecta. 9. L. Glehni F. Schmidt F1. Sachal. 148. n. 212. tab. IIT. fig. 8—13. Insula Sachalin, a Dui et Arkai meridiem versus. Perularum indole foliisque oblongis sensim acumi- natis a proxime affini praecedente facile distinguitur. 10, L. Tatarinowi Maxim. 1. c. 138. in nota. China boreali, montibus Po-hua-shan (coll. ross.) 8* 39 Bulletin de l’Académie Impériale 40 a ——_—_———…—…—…—…—…—…—…—…—————— et Siao-wu-tai-shan (Hancock), a Pekino occidentem versus sitis. L. discolor Lindl. Bot. reg. 1847. t. 44., foliis si- milibus, sed glabris, differt calycis dentibus deltoideis neque lanceolatis, ovariis totis nec ad medium conna- tis, corolla albida roseo-suffusa neque atropurpurea. 11. L Tschonoski, Glabra, perulis basi ramorum lan- ceolatis scariosis appressis persistentibus; foliis amplis oblongo-ellipticis utrinque apice acutioribus 8-costatis membranaceis, peduneulis firmis folium dimidium su- perantibus; bracteis acutiusculis bracteolisque subor- biculatis totis v. bilobo-connatis ovario plus duplo bre- vioribus calycisque dentibus acutissime deltoideis glan- duloso-ciliatis, ovariis liberis ovoideis, corolla sordide purpurascente extus glabra basi gibba tubo limbum superante intus à basi ad medium piloso, staminibus glabris, stylo a basi ultra medium hispido. Nippon: alpe Nikko (Tschonoski specc. 2. fl. non- dum apertis). Proxima L. Karelini Bge, quae foliis ellipticis v. lanceolatis acuminatis chartaceis glandulosopunctatis, bracteis ovarium superantibus, corolla viscido-puberula, staminibus villosissimis, nec non perulis ad bases ra- mulorum ovatis acutis distinguitur. lisdem fere signis differt et L. alpigena L., utraque praeterea baccis pl. m. connatis bracteolis calycisque dentibus obtusis minutis. 12. L, nervosa, Elata ramosissima glabra, foliis (sae- pius late) ellipticis subrhombeisve utrinque acutis sub- decemcostatis reticulatisque, pedunculis petiolo plus duplo floreque sublongioribus: bracteis linearibus ova- rio brevioribus, bracteolis utrinque per paria in bilo- bam connatis calycisque dentibus acuminato-deltoideis glanduloso-ciliatis; ovariis ovoideis liberis; corolla ro- seo-purpurea basi gibba extus glabra tubo limbo sub- breviore intus dense staminibusque corollam aequan- tibus basi pilosis; stylo breviore ad medium dense hispido; baccis globosis liberis nigris calyce persistente coronatis. In Chinae prov. Kansu (Przewalski). Ex affinitate L. caucasicae Pall., L. orientalis Lam., L. nigrae L. et L. Chamissoi Bge, sed ab omnibus baccis liberis, a primis tribus etiam foliis reticulato- nervosis quoad formam alienis diversa, a L. Chamis- soi, cui ob foliorum rete elevatum accedit baccis non rubris, bracteolis per paria connatis et stylo hispido distincta. Corolla et genitalia forma, magnitudine, colore et pube ZL. tataricae L., sed folia toto coelo diversa. Frutex ad 10-pedalis cortice cinereo firmo, ramu- lis tenuibus brevibus numerosis. Folia saturate viridia, circiter 1: 3 vel 2:3 cent. magna, bacca diametro 5—6 mill., 3—5-sperma. 2, Corolla lutea, ochroleuca v. alba, baccac ubi notae rubrae. Baccae totae v. ad medium saltem connatae. 2. » liberae. 6. 2. Bracteolac nullae. 3. » distinctissimae connatae, folia acuminata laevia mar- gine ciliato excepto glabra.......... .... L. cerasina. 3. Folia cum floribus orta acuminata laevia, pe- dunculi flore parum breviores deflexi. 5. Folia ante flores orta obtusa. 4. 4. Pedunculi calyce breviores, ovaria tota con- nata, folia glabra reticulo prominente ..... Pedunculi florem aequantes v.superantes, ova- ria ad medium connata, folia laevia subtus pubera....... ce ere ….…..... L. microphyla. . Subsempervirens glaberrima................ L. fragrantissima. Folia decidua ramulique setosa............. L. Standishi. 6. Peduneuli calyce parum longiores, calyeis lim- bus 5-fidus ovario longior, corolla candida . L. Maacki. Peduneuli flori aequales v. multo longiores, calycis limbus ovario brevior, corolla lutea v. ochroleuca. 7. 7. Ovarium glanduloso-punctatum, folia superne RACVID eee ss sencees-serceepeee Ovarium glaberrimum, folia superne retieulo impresso. 8. 8. Bracteolae ovario vix v. parum breviores, fo- lia obtusa v. acuta densa parva............ L. Morrowi. Bracteolae ovario triplo breviores, folia acu- MiINaAtA MALNA.:. 6... 0e 0 eee eee aesiele 20e L,. reticulata. Qt L. chrysantha. L. Ruprechtiana. 13. L retieulata, Humilis microphylla ramosissima ramulis patulis brevibus castaneis ob internodia bre- vissima perulasque persistentes valde verrucosis, pe- rulis coriaceis ovatis acutis; foliis ovalibus lateve el- lipticis inferioribus obtusis reliquis acutiusculis 4-co- statis prominulo-reticulatis pilis adpressis mox caducis adspersis; peduneulis calyce brevioribus, bracteis li- nearisetaceis eodem longioribus, bracteolis nullis, €a- lycis limbo brevissimo truncato, corolla flavescente glabra tubo basi gibbo intus longe piloso limbum laci- niis ovalibus obtusis aequante, genitalibus vix exsertis glaberrimis, ovariis omnino connatis. In Nippon borealis prov. Nambu, in alpibus altis- simis (Tschonoski). Distinctissima species. ZL. Chamissoi, quae ex ha- bitu proxima, nimis differt peduneulis florem aequan- tibus, bracteis bracteolisque brevissimis, corolla pur- purea. L. microphylla W., quacum magis convenit 41 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 42 corollae colore et bracteolarum deféctu, magis certe distat foliorum forma, reticulo, compage et pube, pe- dunculis longioribus. Foliorum nervatione peduneulis- que brevissimis appropinquat etiam L. humili K. K., cujus flores nondum cogniti, sed haec bracteas lanceo- latas foliaceas et baccas liberas habet. Folia ad 2: 3 cent. magna, vulgo duplo minora, subtus nitidula. Corolla 12 mill. longa, antherae ex- sertae late oblongae. Bracteae margine glandulis ses- silibus parcis obsessae. Innovatio quotannis brevissima, unde ramuli perulis vetustis crebris quasi tuberculati. 14. L. microphylla W. Ledeb. FI. Alt. I. 248. — Trautv. PI Schrenk. n. 524. Forsyth. Yarkand. 322. a. Sieversiana Trautv. 1 ec. ZL. Sieversiana Bge. Enum. Alt. n. 62.Kiril.1.c. 56. L. microphylia Hook. fretrlhons. lc: 171. In Mongoliae jugo Suma hada, montibus secus fl. Hoang-ho et jugo Alaschan (Przewalski), Chinae prov. Kansu (idem). Praeterea in Aliai, Songaria, Alatau transiliensi, Kaschgaria et Tibeto. 15. L. cerasina, Ramis crassis glabris, foliis cum floribus ortis longiuscule petiolatis membranaceis cilia- tis lanceolato-ellipticis subito acuminatis basi obliquis; pedunculis ovarium fructumque demum aequantibus; bracteis linearibus ciliatis ovario sublongioribus, bra- cteolis in cupulam bilobam lobis truncatis connatis calycisque dentibus brevissime deltoideis glanduloso- ciliatis; ovarüs ultra medium connatis; corolla sulfu- rea extus glabra basi gibba, limbo tubum latum in- tus sericeo-pilosum subaequante, labio superiore bre- viter 4-lobo; genitalibus corollae aequilongis glabris; baceis totis connatis transverse ovalibus coccineis cunctis dispermis, semine maximo nitido. Japonia: in hortis Yedo rarius colitur; habui fru- ticem in olla cultum pedalem fructiferum, anno se- quente florentem, vidi etiam in herb. Siebold. speci- men defloratum sine loci indicatione sub nomine hijô- tan boku servatum. Rami pennam anserinam, ramuli corvinam crassi. Folia sub anthesi ad fasciculos reducta et parva, plene evoluta petiolo 10 mill., lamina ad 3:8 cent. magna, haec opaca, concolor, 4 — 5-costata, costis arcuatis, ceterum laevis. Flores ante folia plene evoluta cadueci, corolla 10 mill. longa. Pedunculus florifer calycem bracteolas non multo superantem aecquans. Bacca (e 2 conflata) mole cerasi minoris, dulcedulo-amara. Semen ovale, parum compressum, 5—6 mil. Affinis L. Standishi, quae bracteolarum defectu, pe- dunculo longiore, floribus albis fragrantibus et pube setosa optime differt. Quoad folia L. Webbianae Wall. (A, alpigenae Hook. f. et Thoms. vix L.) non absimi- lis, sed ochrantha et brevissime pedunculata atque his signis ab omnibus rhodanthis abhorrens. 16. L. Standishi Hook. f. in Bot. mag. 1868. tab. 5709. Erecta virgata, ramis subflexuosis scaberulis, hornotinis, foliis subtus petiolis peduneulisque pilis scariosis elongatis retrorse hispidis; foliis cum floribus ortis anguste ovato-oblongis v. oblongo-lanceolatis sen- sim acuminatis; floribus albis fragrantibus pedunculo subaequilongo nutante; bracteis foliaceis lanceolato- subulatis ovario duplo longioribus setosis, bracteolis nullis; ovariis subcylindricis ad medium connatis; ca- lycis margine cupulari integro herbaceo; corolla ultra medium bilabiata tubo subeylindrico basi gibbo extus parce setoso, labio superiore 4-lobo, genitalibus co- rolla conspicue brevioribus, filamentis parte adnata styloque ad basin parce pilosis. New Lonicera Lindl. in Gard. chron. 1858. 314. (ex comparatione cum se- quente, et collectore). China: vulgaris in hortis urbis Shanghaï (Fortune vivam in Britanniam introduxit, ex Hookero, qui specc. sicca Fortuneana non habuisse videtur). Vidi cultam ex hortis Anglorum ortam. 17. L. fragrantissima Lindl. et Paxt. F1. Gard. IT, 75. n. 547. c. fig. xylogr. 263.—L. odoratissima (sphalmate) Lindl. in Gard. chron. L. c. China (Fortune ex Lindley). Non vidi. Ex figura praecedenti simillima, sed dicitur glaber- rima et subsempervirens, folia subtus pallida. Ramulus delineatus tamen ramulis flori-et foliiferis nuper e gem- ma eruptis obsessus, folia igitur certe novella, neque adsunt vetusta in ramo principali, sed tantum cicatri- ces corum, unde et a Lindleyo IL. postea citato «part- ly evergreen shrub» dicitur. 18: L. Maacki Rupr. PL Maack. n. 55. in Bull. phys. math. XV. 369. (sub Xylosteo). Elata ramosis- sima, ramulis tenuibus, hornotinis foliisque ad venas et marginem crispe breveque pubescentibus, petiolis vis- cido-puberis, foliis membranaceis ovato-ellipticis basi rotundatis inferioribus sensim breviter superioribus longius acuminatis; pedunculis calyce fructuque de- 43 Bulletin de l’Académie Impériale 44 —— —————— " ———"—""———" —"—"———"—""———"—————— mum brevioribus; bracteis setaceis calyce longioribus bracteolisque per paria in orbiculatas truncatas con- natis ovaria libera tegentibus calyceque longe ciliatis; calycis limbo ovarium superante membranaceo 5-fido laciniis acute longeque deltoideis; corolla candida ino- dora tubo infundibuliformi basi tenui aequali utrinque piloso, breviore quam limbus, labio superiore profunde 4-lobo; genitalibus corolla brevioribus, filamentis ad medium stylo toto hispidis; baccis liberis globosis ob- solete apiculatis vestigio limbi calyeini decidui notatis sanguineis. Maxim. F1. Amur. 136. In China boreali (Fortune A. 34. a. 1845. fl.): Shanghai, culta in hortis (Forbes n. 914 s. nom. Z. aff. Morrowi); Mandshuria australi frequens: Possjet, Wladiwostok, ad Suifun fl. (F. Schmidt, Golden- städt), ad f. Wai Fudin St. Olgae, et usque ad Amur australem, ubi infra montes Bureicos primum a Maack deflorata detecta, a me circa Jekaterino-Nikolskaja rein- venta est. In Nippon borealis prov. Nambu (Fscho- uoski). Proxime affinis L. quinqueloculari Hardw. (L. di- versifoliae Wall. et L. Royleanae W all.), quae tamen distincta ramis foliisque villosis, foliis duplo minori- bus inferioribus obtusis reliquis breve acuminatis, pe- dunculis subnullis, corollae luteae tubo cylindrico basi gibbo (ex propria observatione et ex Wall. in Roxb. FL. Ind. II. 178., contra Hook. f. et Thoms. in Journ. Linn. soc. IT, 169). De colore baccarum ZL. quinque- locularis nil constat, semina a Hooker et Thomson dicuntur atra, an ob baccam nigram, an ob malam exsiccationem, unde fortasse subputrida? Frutex in Mandshuria ad 10—15-pedalis, trunco brachii crassitiem attingente, habitu fere ZL. chrysan- thae, sed tenuius graciliusque ramulosus. Folia surcu- lorum juvenilium passim a medio ad apicem sinuato- repanda. Flores numerosissimi, corolla extus ad nervos saepe roseo-suffusa, pollicaris. Bacca 7—8 mill. longa. Pulcherrima species! | Exempla chinensia calycis dentes late deltoideos habent, ceterum (colore corollae tamen ignoto) omnino identica. 19. ZL. chrysantha Turez. in Ledeb. FI. Ross. IT. 388. et F1 Baic. Dah. I. 522. Maxim. FI. Amur. 135. 472. 482. Rgl. Gartenfl. 1863.211. tab. 404. F. Schmidt. F1. Sachal. 142. n. 209. L. chrys. et L. Xylosteum KRgl. F1. Usur. n. 237. 238. Hab. in Mandshuria tota vulgaris et luxurians, Da- vuria ad fl. Argun, humilis et subprocumbens, ins. Sachalin, Mongolia rossica et chinensi: ad declivitates boreales jugi Muni-ula (Przewalski), China boreali: ditione florae Pekinensis (Kirilow) ab urbe occidentem versus prope templum Miao-fyn-schan (Dr. Tatari- now), in montibus Po-hua-shan (Dr. Bretschneider). Var. longipes: pedunculi flore triplo longiores, folia longius et parcius pilosa. In Chinae prov. Kansu (Przewalski 1872., Pia- sezki 1875). Species L. Xylosteo L. quam maxime affinis et vix signis diagnosticis accurate circumscribenda, attamen viva in hortis ex prima fronte ramis strictioribus, sta- tura elata, flore luteo fragrante, bacca ‘/, minore a vicina tota libera, nec non statu sicco foliis laete nec pallide subeinereo-viridibus et pube rigidiore semper certe cognoscenda. Accedunt characteres ex foliis acu- minatis nec obtusis vel acutis, corolla majore extus pilosa nec dense pubescente, bracteolis brevioribus glandulosis vix longe ciliatis, ovariis ovoideis ab initio liberis (nec subglobosis ipsa basi ut baccae connexis, cf. Mertens et Koch in Roehl. Deutsch]. FI, IT. 199.), calycis dentibus acutis neque obtusis, bracteis membranaceis anguste linearibus ovario duplo longio- ribus neque sacpissime herbaceis basi latioribus ova- rium aequantibus. Omnes hace notae tamen sat varia- biles, ita ut inter exempla numerosa L. Xylostei sem- per invenias unum vel alterum, ubi mox folia sub- acuminata, mox bracteae membranaceae longiores, mox alius Z. chrysanthae character aliquis etsi levius ex- pressus neque reliquis notis corroboratus occurrit. Distinetio ex anthera basi barbulata in ZL. chrysantha, a Kirilow (Lonic. des Russ. Reiches. 24.) proposita, non minus fallax est, nam vidi antheras basi barbula- tas et in L. Xylosteo, rarius et nudas in nostra. Perpe- ram autem a Kirilowio ZL. chrysanthae ovaria et bac- cae basi connexae tribuuntur (1 €. 26.) et species ipsa a L. Xylosteo removetur et prope L. Chamissoi poni- tur, quacum nil commune habet. — Z. Xylosteum Rgl. 1. €. (planta fructifera) est forma L. chrysanthae foliis late ellipticis subito acuminatis, qualia nunquam inter L. Xylosteum oceurrunt. Forma vero inter hanc et illam, de qua mentio facta est in Maxim. Rhamn. 10. in adnot. (Mem. Acad. Petersb. 7° X;, D: lie) | pertinet ad L. Ruprechtianam. sér. 45 20. L. Ruprechtiana Rgl. Gartenfl. 1870. XIX. 68. tab. 645. L. chrysantha var. subtomentosa Rupr. L c. (sub Xylosteo). Maxim. FI. Amur. 136. In Mandshuria australiore: ad Amur meridionalem, montibus Bureicis, prope Nismennaja (Glehn), ad Sun- gari inferiorem, Usuri f., Suifun (Goldenstädt), cirea portus St. Olgae, Wladiwostok et Deans Dundas fre- quens. Praecedenti valde affinis, distincta tamen foliis su- perne praesertim in pl. fructifera reticulo impresso subrugulosis opacis, subtus saepissime subtomentosis, pedunculis longitudine florum, bracteolis nanis ovariis- que glaberrimis, corolla primum albida tum lutescente inodora, baccis sanguineo-coccineis. Valde ceterum quoad folia, uti praecedens, variabilis, occurrunt enim oblongo-lanceolata acuminata (in typica amurensi) et elliptica breve acuminata, ad bases ramulorum imo subcordato-ovata obtusa (in austro-mandshurica)., Bac- cae globosae, perfecte liberae. Occurrit saepius fruti- cosa 6 — 10-pedalis, sed observavi et arboream, 20- pedalem, trunco 4 pollices crasso. Habet sese ad sequentem, ut ZL. chrysantha ad L. Xylosteum vel L. Maacki ad L. quinquelocularem, i. e. ut forma quasi nobilior et major ad viliorem et minorem. 21. L. Morrowi À. Gray in Perry’s Exped. 313. L. Xylosteum et L. chrysantha Miq. Prol. 158. In Japonia: Yezo et Nippon frequens, circa Naga- saki tantum in hortis culta observata. Praecedenti proxima, sed minor (2 — 6-pedalis), folia densa, (saepe triplo) minora, inferiora obtusa, su- periora saepius acuta, bracteolae amplae ovarium sub- aequantes et calyx longe ciliata, corolla distincte ma- jor (15—16 mill., neque tantum 11—13 mill. longa). Adsunt tamen Z. Ruprechtianae specimina e AMan- dshuria australi, quae jam folia subsimilia habent, bracteolarum ratione tamen statim cognoscuntur. Formae duae adsunt: regionis demissae foliis ovali- oblongis saepe obtusis (typus Grayi), et alpina, in Yezo etiam in litore marino mihi obvia, foiiis mox si- milibus, sed minoribus et semper acutis, mox ellipticis utrinque acutis, pollicaribus. Baccae in utraque libe- rae sanguineo-Coccineae. Subgen. Xylosteon Tournef. et Spach 1. c. 355. gen. pr. Corolla infundibuliformis vel subhypocraterimorpha limbo 5-lobo regulari. Frutices erecti, baccis, excepta L. phyllocarpa, liberis. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 46 À. Bracteatae Hook. f. et Thoms. Il. c. 165. Bracteae foliaceae amplae ovaria et corollarum bases baccasve. obtegentes. | Bracteolae nullae. 2. » evolutae, calyx subnullus, folia parva L. ramosissima. . Hispido-pilosa, corolla extus pubescens........ L. hispida. Molliter pilosae v. pubescentes. 3. . Folia concolora membranacea, corolla glabra, [ee [] bacca TübDra SEE RME SRE RATE L. plosa Folia subtus glauca chartacea, corolla extus pi- 1084; DACCA DTA Se essor este L. phyllocarpa. 22. L. phyllocarpa Maxim. F1. Amur. 138. in adnot. (pl. frf.). Elatior, ramis hornotinis obsolete hispidulis omnibus in modum Z. hispidae ad nodos subinflatis perulatisque; foliis juvenilibus utrinque sericeo-pilosis, adultis chartaceis superne glabratis opacis subtus glau- cis puberulis margine costaque ciliatis, utrinque ele- vato-reticulatis, ovato- vel rite ellipticis utrinque acu- minatis; floribus subpraecocibus breve atque demum fructu brevius pedunculatis, pedunculis primum erec- tis dein nutantibus; bracteis oblongis acutiuseulis ger- mina duplo superantibus et tegentibus; bracteolis ob- soletis; calyce membranaceo obtuse 5-dentato ovariis- que pilosis; corolla basi gibba (flavescente?) infundi- buliformi-campanulata breviter 5-loba extus ad tubum pilosa intus cum genitalibus glabra; staminibus inclu- sis, stylo breve exserto; baccis ultra medium (raris- sime totis) connatis ovalibus nigris, Lonicera sp. Ma- xim. l. c. 472 (pl. flor.). China boreali, in montibus a Pekino occidentem ver- sus, variis locis, v. gr. fructifera in monte Min-ziao- anj. (Tatarinow). Species insignis, ob baccas connatas L. ibericam M. B. in mentem vocans. Folia adulta 3 : 6 cent. circiter magna. Flos 18 — 20 mill. longus, bacca matura fere 10 mill. alta. Se- mina in quavis bacca sub-8, ovalia, plano-compressa, fere 3 mill. 23. L. hispida Pall. in Schult. Syst. V. 258. Ledeb. Icon. tab. 212. F1 Ross. IL 389. Kiril. Lonic. 30. In Chinae prov. Kansu (Przewalski 1872. 1873. Piasezki 1875.) Practerea in Alatau trans- et cis- iliensi, Songaria et Altai”). 3) Cum pl. altaica congruum, sed ob bases corollarum totas destructas non certe dignoscendum et igitur dubium, ante oculos est specimen in litore Æoreae orientali olim a lib. bar. a Schlippen- bach lectum. 4% Bulletin de l’Académie Impériale 4% ee Planta chinensis congruit cum alatavica Semenowi foliis minoribus obtusioribus, subtus ad costam, su- perne versus marginem setosis, pedunculis breviori- bus, corolla aperte infundibuliformi tubo breviore limbo magis patulo. Calyx tamen in nostra rarius cupularis distinctus et in fructu persistens, vulgo est hinc 1—5- dentatus, dentibus inaequalibus passim ovario aequi- longis, dein deciduis. Ovarium glabrum v. glanduloso- punctatum. Planta himalaica, a Hookero filio et Thomson ad L. hispidam Pall. ducta (L. bracteata Royle Iustr. 237. tab. 53.) ex Royleo corolla aequali, baccis con- cretis, ex auctt. citt. corolla basi gibba (de baccis nil dicunt) instructa, eujus specimen florens vidi in Gar- Rwal a Strachey et Winterbottom lectum in hb. Acad. Petrop., a L. kispida Pall. differt pube molli, foliis subtus cinereo-villosis, bracteis amplioribus tu- bum corollae aequantibus, corollae basi gibbae lobis patentibus. Occurrit ex auctt. laudatis praeterea in Kunawur, Sikkim et Kumaon. Var. 8. setosam Hook. f. et Th. non vidi. Anne duae species hic latent, qua- rum una (var. B. auctt. citt.) typica L. hispida? 24. L pilosa: ramis tenuibus, hornotinis cum petio- lis peduneulis foliisque utrinque longe pilosis; folis amplis breve petiolatis ovato-ellipticis acuminatis mem- branaceis concoloribus; pedunculis erectis demum brac- teas late acuteque ovatas ciliatas superantibus; brac- teolis nullis; calyee membranaceo demum deciduo ova- rium superante oblique 5-lobo lobis rotundatis ciliatis; corolla (flavescente?) basi aequali aperte infundibuli- formi 5-loba cum staminibus aequilongis styloque ex- serto glabra; ovariis liberis setosis; bacca saepe soli- taria globosa rubra bracteis multo breviore. Nippon borealis, silvis alpinis prov. Nambu (Tscho- noski). Habitus Z. chrysanthae Turcz., ob folia ampla et ramos graciles. Folia sub anthesi, sine petiolo 3 cent., in fructu 6 — 10 cent. longa. 23 mill. Baccae pisiformes, semina parum compressa. 25. L, ramosissima. Franch. Savat. ined. Humilis? ramis crassis dense verticillatim vel opposite ramulo- sis; foliis sub anthesi parvis breve petiolatis ovatis v. ovalibus obtusiuseulis utrinque subtus densius pube fulva pilosis; pedunculis nutantibus bracteas oblongas mill. longo, 5 —4 Flos longitudine suboctona, ovalia, acutas foliaceas superantibus pilosiusculis; bracteis et bracteolis (per paria in singulam late obcordatam ova- ria libera glabra superantem connatis) glabris ; calycis limbo subnullo; corolla basi gibba anguste infundibuli- formi breve 5-loba extus glabra intus fundo longe albo- pilosa; staminibus corollam aequantibus styloque bre- viter exserto glabris. Japonia (hb. Franchet n. 2888. f1.). Ob bracteolas non deficientes, sed amplas, in hac serie anomala, ceterum habitu L. asperifoliae Dne vel L. glaucae Hook. f. et Th. subaffinis. Ramus in hb. citato prostat 1 pedalis, pennam an- serinam crassus, ramis 4—5-natim verticillatis iterum opposite ramulosis obsessus. Folia nunc 1 cent. non attingentia. Corolla 7—8 mill., ex sicco flavescens. B. Bracteae setaceae v. lineares. Corolla subhypocraterimorpha purpurascens, bacca rubra. 2. » tubuloso-infundibuliformis flavescens, bracteolae nullae. 3. 2, Peduneuli breves v. subnulli, calyx 5-fidus, bracteolae amplae, HOTCS GOMINI 2e eee sesepeestessis .... L. syringantha. Pedunceuli elongati, calyx truncatus, bracteolae , obsoletae, flores vulgo singuli............,.. L. gracilipes. 3. Pedunculi breves, baccae totae connatae coeru- lénet herve te Re: ect . L. coerulea. Pedunculi elongati, baccae rubrac ad medium CONNALAB es meme LOTS Sn po siiaie se L. tangutica. 26. L. cocrulea XL. Cod. 1380. Kiril. 1. c. 51. B. villosa Torr. et Gray. In Sachalino, Kamtschatka, Sibiria tota, Mandshu- ria boreali-orientali, Davuria, nec non Rossia boreali usque ad Zngriam. y. edulis Kiril. L ec. 54. Mandshuria ovrientali montana sylvatica ab Amur inferiore (prope Tschirkrach, Glehn) ad fontes fl. Da- dso-schu non procul à portu St. Wladimiri, ad Armur superiorem et Schilkam inferiorem, Sibiria maxime orientali, Davuria et Transbaicalia, Songaria. à. tangutica: rami villosi, folia lanceolata utrinque pilosa, flores brevissime pedunculati viscido-villosi vi- rides, 8 mill. tantum longi, antherae (nee filamenta partim) exsertae, baccae ovoideo-oblongae edules. In Chinae prov. Kansu (Przewalski, 1872, 1873.). 97. L tangutiea: elata ramosissima ramulis gracili- bus glabris, foliis breve petiolatis obovato-ellipticis obovatis v. oblongis obtusiusculis superne praesertim | versus marginem adpresse pilosis, subtus secus costam pubescentibus vel glabris, glaucis; peduneulis folia aequantibus gracilibus patentibus; bracteolis nullis; 49 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 50 .calyce membranaceo inaequaliter acute 5-dentato in fructu truncato bracteisque linearibus ovaria duplo superantibus glabris; corolla flavescente basi obliqua vix gibba tubuloso-infundibuliformi breve 5-loba lobis porrectis, extus glabra intus basi vel toto tubo pilosa; staminibus inclusis styloque exserto glabris; bacceis ultra medium connatis globosis rubris. In Chinae prov. Kansu (Przewalski, 1872. 1873). L. microphyllae W., praesertim specc. cultis gran- difoliis, simillima, sed corolla diversa. Ex Limalaicis tantum cum Z. purpurascente Hook. f. et Th. compa- randa, quae tamen ex descript. et fig. in Jacquem. Voy. tab. 87. foliis ovalibus basi truncatis, corolla valde gibba purpurea, extus nec intus pilosa, genita- libus exsertis, practer alia signa, distinguitur. Magnitudo partium et modus crescendi fere L. mi- crophyllae majoris, sed frutex 7—10-pedalis, foliis ad 35 mill. longis. Stylus occurrit rarius parcissime pi- losus, antherae quandoque basi paucipilosae, vulgo utraque glabra. 28. L. gracilipes Miq. in Versl. en Mededeel. K. Akad. d. Wetensch. 2 ser. Vol. II. et Prol. 158. In Kiusiu interioris alpibus Kundsho-san, alpe Aso- san, Nippon montibus Hakone, Yokoska, Yokohama. Var. 8. glabra Miq. 1: ce. 159. et var. y. albiflora Yedo saepe coluntur. Affinis L. angustifoliae Wall. Corolla Z. gracilipedis limbo majore minus exacte regulari, lobis 2 enim paulo majoribus, a ceteris Xy- losteis diversa. Flores a me saepissime, baccae sem- per solitariae visae, unde nomen Z. uniflorac, sub quo a b. Blumeo variis herbariis communicata est, à Miquelio sine causa in minus aptum mutatum, for- tasse praeferendum, quum nomen Sieboldi Caprifolii uniflori a Miquelio 1. c. adducatur. Bacca in vivo ovalis v. ovoidea, basi leviter umbilicata, apice vesti- gio calycis coronata, pallidius sanguineo-coccinea cum rore tenero albido, 10—13 : 8 mill. magna. 29. L. syringantha: elata ramosissima glabra micro- phylla, foliis ovalibus ovatisve obtusis basi rotundatis v. subcordatis; pedunculis brevissimis; bracteis petio- latis lanceolatis foliaceis calyces acquantibus; bracteo- lis in cupulam connatis; calycis laciniis foliaceis lan- ccolatis ovaria libera aequantibus persistentibus; co- rolla hypocraterimorpha albido-rosea, tubo aequali in- tus pilosulo, limbi brevioris laciniis ovalibus; antheris Tome XXIV. subsessilibus medium tubum vix superantibus; stylo quam tubus duplo breviore glabro; baccis ovoideis li- beris (rubris?). In Chinae prov. Kansu (Przewalski, 1872). Var. minor: depressa, folia semipollice breviora, flores minores pedunculo subnullo, bracteae bracteo- laeque ciliatae. Ibidem, ad latera alpium (idem, 1873). Proxima huic speciei est L. spinosa Jacquem., ex icone in Jacquem. Voy. tab. 86. et spec. Royle (L. lineari Royle herb.) diversa ramulis spinescentibus, foliis angustioribus et minoribus, corollae tubo lon- giore laciniis limbi attenuatis, genitalibus exsertis et calyce parvo. Species quoad sectionem dubia. 30. L. linderifolia: ramis tenuibus foliisque oblongo- lanceolatis infimis obtusis reliquis obtuse acuminatis parallele sub-7-costatis utrinque crispe ad petiolos densius puberulis; perulis ad basin ramulorum an- gustis setacco-acuminatis; pedunculis fructiferis graci- libus erectis folium dimidium superantibus; bracteis membranaceis setaceis fructu brevioribus ; bracteolis nullis; baccis liberis globosis rubris limbo truncato coronatis. Nippon media (Tschonoski, 1866). Corolla ignota incertum est, an ad Xylostea vel Chamaecerasos ducenda sit. ZL. gracilipedi proxima videtur, quae tamen praeter foliorum et baccae soli- tariac formam, nimis distincta est costis foliorum ar- cuatis flexuosis subquinis, ramulis crassioribus et bre- vioribus, perulis ovatis acutis, bracteis herbaceis. Ex prima facie similior est L. coeruleae y. eduli, cujus folia habet, sed fructibus liberis rubris abhorret. Cum reliquis speciebus vix comparanda videtur. Cortex fuscus jam in ramis tenuibus, qui praesto sunt, passim lacerus et solutus. Kolia infima 1 : 0,5 cent., superiora ad 7 : 1,8 cent. magna, Concolora, mem- branacea. Baccac magnitudine pisi, 5 — 4-spermae. Semina ovalia, parum compressa, nitida, 2 mill. longa, e carne facile soluta. Dipelta gen. n. Caprifoliaceae, Lonicereae. Calycis tubus cum ovario connatus lanccolatus, lim- bus persistens herbaceus 5-fidus laciniis linearibus. Corolla infundibuliformis, tubo basi angusto gibbo 4 ol liulletin de l’Académie Hmpériale 5? fauce valde ampliato, limbo bilabiato, labio superiore praefloratione extimo 2-lobo, infimo paulo longiore 3- lobo lobo medio extimo. Stamina (summo deficiente) 4 didynama, superiora longiora infra medium, inferiora breviora supra basin tubi inserta. Antherae medio dorso affixae, basi bifidae, loculis parallelis. Pollen griseum triporosum. Ovarium inferum 4-loculare, lo- culis 2 alternis 1-ovulatis fertilibus, ceteris 2 pluri- ovulatis sterilibus. Stylus stamina aequans, stigmate capitato-truncato. Ovula fertilia majora, ex apice lo- culi pendula, anatropa, compressa, sterilia minuta, versus apicem placentae centralis inserta, horizontalia subglobosa crasse carnosa. Drupa carnosa (teste col- lectore).—Frutex gemmis perulatis, foliis oppositis de- ciduis penninerviis ellipticis, basi acutis, apice subito acuminatis, integerrimis vel passim apice obsolete re- pandodentatis, ad venas margineque parce pubescenti- bus, peduneulis axillaribus petiolos superantibus 1-flo- ris, medio minutissime bibracteatis, in racemum ter- minalem 4 — 8-florum approximatis, foliis floralibus praeter infima diminutis angustioribus. Calyx basi brac- teis 2 foliaceis ovalibus (folium florale et axin spectan- tibus) fultus et altius quam illae basi tubi calycini ad- natas bractcolas 2 peltatas suborbiculatas gerens, quae bracteis alternae atque multo majores has calycemque totum obtegunt. Corolla fere sesquipollicaris, ex sicco alba, intus ad tubum et faucem labii inferioris pilosa. Loculi fertiles ovarii bracteas, steriles bracteolas spectantes. Drupa rubra edulis dicitur, ex calycibus defloratis, qui praesto sunt, ovoidea vel demum fortasse subglobosa, calycis limbo coronata, bracteis fulta et bracteolis adnatis sibi invicem appressis abscondita. Habitus Diervillae cujusdam albiflorae, affinitas cum Symphoricarpo, a quo corolla ampla irregulari, stami- nibus didynamis eorumque insertione, nec non bracteo- larum fabrica differt, et inter quem et Abcliam po- nenda videtur. D, floribunda. In Chinae occidentalis prov. Schensi, montibus cirea urbem Han-tschun-fu, initio Aprilis florens (Dr. Pia- sezki, 1875). Pedicularis L. Species Asiae orientalis cum totius generis conspectu. I. LONGIROSTRES. Galea in rostrum elongatum filiforme sigmoideum, cireinnatum, oblique tortum, subreflexum vel porrec- to-subincurvum abiens, in 1. erostris. Labium galeam amplectens vel rarius patens rostri apici contiguum. Antherae muticae. Series tres, e quibus tantum prima species ditionem nostram incolentes habet: 1. Siphonanthae. Tubus corollae filiformis rectus, calycem saepissime longe superans, fauce minuta, la- bio amplo. Stamina apice tubi inserta. Calycis dentes vel laciniae cristatae. Folia sparsa. — Specierum con- spectum et Asiam orientalem incolentium enumera- tionem confer infra. 2. Graciles. Tubus corollae cylindricus saepius incurvus calycem parum vel duplo superans. Galea a labio amplo porrecto remota, ob basin galeae erectam sub angulo recto in anticam rostrigeram in- curvam, Stamina medio tubo inserta. Folia verticillata.— Species, una excepta, himalaicae (P. pectinata W all., pyramidata Royle, tenuiro- stris Benth., tianschanica Rupr., porrecta Wall, brevifolia Don (P. proboscidea Don! in sched.)*), gracilis Wall.) radice perenni vel bienni napiformi vulgo carnosa, foliis verticillatis vel inferioribus vel in 1. ramealibus oppositis, pinnatifidis vel partitis, caule vario, rarius apice breve vel toto ramoso (in n. 8. et 7.), floribus verticillatis ap- proximatis vel in P. gracili oppositis remotis, magnis vel majusculis. 3. Surrectae. Tubus corollae cylindricus incurvus vel rectus ca- lycem vix vel parum superans, galea ad faucem utrinque 1-den- tata *), a basi incurva, rostro porrecto vel recurvo, labium parvum galeae accumbens. — Species americanae (P. groenlandica Retz. cum var. surrecta À. Gray, P. attollens À. Gr., P. incurva Bth., ultima a me non visa), glabrae, radice e fibris carnosis aequalibus fascicu- lata, caule elatiore stricto simplici, foliis plerisque radicalibus, cau- Jinis sparsis parvis, pectinato-pinnatipartitis, spica elongata densa micrantha. 1. Siphonanthae Bth. Scroph. ind. 53. Herbae centrasiaticae habitu vario. Radix mox te- nuis simplex (P. Perrotteti), mox napiformis apice vel a basi in fibras carnosas aequales divisa, eaulibus s0- litariis vel saepius numerosis, centrali tune saepius brevi vel brevissimo, lateralibus ascendentibus vel de- cumbentibus. Folia radicalia sub anthesi saepius nulla vel caulinis minora, semel pinnatifida partita vel ra- rius secta, unica species subacaulis. Flores magni, saepe pedicellati, axillares vel breve racemosi. Clavis analytica specierum mihi notarum. Galea longirostris. 2. » erostris, corolla alba......2......... 2. Calyx 5-dentatus. 8. » 2—3-dentatus, labii lobus medius rotunda- tus integer vel emarginatus. 11. P. Perrotteti Bth. 4) v.s. e Nipal (Buchanan) et e Tschangra Himalayae occi- dentalis (Heide, cor. intense purpurea). 5) Adest talis in P. siphonantha Don. et aliis inter Siphonan- thas et in Palustribus nonnullis inter Bidentatas. 53 des Sciences de Saint-Pétershourg. —_—_ ——_—_—_—_—_—_—_—"…"…"——— — ——…— …" — Ù——— 3. Rostrum circinnatum vel sigmoideum. 4. » subrectum bifidum, pl. nana acaulis foliis pinnatilobis, corolla purpurea............ P. Przewalski m. 4. Folia pinnatifida vel partita segmentis lata basi sessilibus, flores in racemum conferti. 5. Folia pinnatisecta segmentis petiolulatis,flores axil- lares rosei, tubus calyee 3 — 5-lo longior, fila- menta glabra P. muscicola m. . Rostrum porrectum galea plus duplo longius, tu- bus e calyce oblongo-ovoideo vix exsertus, fila- menta inferiora parce pilosa. Elata, folia pin- natifida lobis oblongis pinnatilobis, racemus spithamaeus, flores flavi P. dephantoides Bth.S) Rostrum circinnatum vel sigmoideum galea brevius vel sesquilongius. 6. G. Tubus corollae calycem vix superans, rostrum ga- lea brevius, filamenta pilosa, galea edentata, lobus labii medius lateralibus paulo angustior P. macrantha K1.7) Tubus corollae calyce subduplo longlor. 7. 7. Flores rosei rostro integro, folia profunde pinna- tipartita laciniis abbreviatis. 8. Flores flavi rostro apice bifido, folia pinnatifida ot lobis oblongis. 10. + 8. Filamenta glabra. 9. » inferiora villosa, rostrum galea eden- tata JONBIUS::... Messe este F, labellata Jacquem. 9. Rostrum galea ad faucem bidentata brevius, planta BDITRAMAEA.. sue P. rhinanthoides Schrenck. Rostrum galea edentata longius, planta bipolli- CAIN ee ec: er Ces P. Elephas Boïiss. 10. Folia ovato-oblonga laciniis oblongis, stamina pi- lost remuer Rire eee P. megalantha Don.) Folia anguste oblonga laciniis rotundatis vel ova- tis, stamina glabra ...... soso... P, Licornuta KI. ?) 11. Flores flavi. 12. » rosei, lobi labii latissimi subaequales medio truncato. 15. 12. Galea dorso cristata crista ante rostrum acute ab- scissa et evanida......,...... Mess mecs P. cranolopha m. Galea ecristata. 13. 13. Calycis dentes ampli foliaque spinuloso -serrata, rostrum sigmoideum longum, tubus calyce 6-lo longior filiformis.. P. armala m. 6) Spece. Roylei, a me pro P. elephantoide Benth. sumta, fere glabra, folia oblonga, racemus basi interruptus, pedicelli erecti ca- lycem dimidium aequantes, calyx inflatus dense reticulatus inter costas, hinc fissus, dens summus duplo ceteris minor, omunes late lanceolati acute duplicato-serrati, labii lobus medius obovatus emar- ginatus lateralibus rotundatis multo minor, rostrum galeae integrum, ovarium puberulum, capsula oblique lanceolata acuminata calyce triente longior. É 7) P.macrantha K]1. in Ergebn. der Reise des Prinzen Waldem. 108. t. 59. Vidi e Kumaon a Jameson, nec non a Strachey et Winterbottom (n. 7.) lectam. Valde similis P. rhinanthoidi, sed florum color ex sicco non eruendus. 8) Videtur simul P. Hoffmeisteri KI. 1. c. 108. t. GO., sed rostrum delineatum est integrum, an ita sit, in descriptione non dicitur. Vidi specc. Wall. n. 411., Don (Buchanan) e Nipul, Jameson e Ku- maon, Royle ex Himalaya occidentali. 9) P, bicornuta KI. 1. c. 109. t. 61. Vidi semper sibi similem e Lahul aliisque locis Tibeti occidentalis, ex hb. Calcutt. et a Hans communicatam, e cujus adnotatione recens saepe moschum olet. ot quidem persimilis, sed signa adducta constantia videntur. 54 Calyeis dentes parvi foliaque non mucronato-ser- rata, rostrum fere circulare. 14. 14. Labii lobi omnes emarginati, rostrum apice fissum, plantanana..... 4.0. A AO PET D D A P. longiflora Rud. Lobi labii laterales rostrumque integra, planta NClAiTe---rerecererreeaure ecommerce Le CRUNCNSISM 15. Galea à basi incurva fauce bidentata, tubus calyce multiplo longior...... Sr ste P. siphonantha Don! Galea ad medium erecta edentula, tubus ealyce DS IONONPIOL . » ms ses ses sn . P. Hookeriana Wall. !) Species orientaliasiaticae. 1. P. labellata Jacquem. Voy. 118. t. 123. Bth. in DC. Prodr. X. 565. In Chinae prov. Kansu, regione altissima pratorum alpinorum jugi à fl. Tetung meridiem versus siti (Prze- walski). Vidi practerea e variis locis Tibeti occiden- talis, ex hb. Caleutt. a Stoliczka et aliis, nec non a Strachey et Winterbottom collectam. Planta chinensis eum tibetica optime congruit. Flores purpurei. 9. P, muscicola, Multicaulis caespitosa glabrata, cau- liculis filiformibus ascendentibus vel procumbentibus foliatis a basi floriferis; foliis ambitu ellipticis vel lan- ecolatis pinnatisectis, segmentis pl. m. petiolulatis lan- ceolatis pinnatifidis serratisque serraturis et lobis mu- cronatis: floribus axillaribus pedicellatis folia aequan- tibus vel superantibus; calyce cylindrico integro 5- dentato, dentibus vix inaequalibus lineari-lanceolatis argute mucronato-serratis; corollae profunde roseae tubo calycem plus triplo quintuplove excedente, galea edentula in rostrum apice emarginatum sigmoideum recurvum vel semicireulare incurvum attenuata, labi maximi latissimi subeciliati lobis lateralibus depresso- rotundis medio ovato obtusiusculo multiplo majoribus, filamentis glabris; ovario ovoideo oblongo acuminato. In Chinae prov. Kansu, ejusdem jugi ut praecedens silvis acerosis et frondosis solo humido muscoso fre- 10) Ad P. Hookerianam duco specc. a Royle in Himalaya occi- dentali, a Jameson et Strach. et Winterb. (n. 4.5. n. P. sipho- nanthae) in Kumaon, ab iisdem (n.10.)in Gurhwal inventa, et eadem planta videtur P. himalaiea K1. 1. e. 107. t. 58. Planta autem, quam e Tibeto (Tschangra, Heide, Lahul, Neser) commun. Hanss. n. P. Hookerianae differt statura floreque duplo majore, foliis inferiori- bus pinnatilobis lobis omnium ovatis, et erit fortasse P. punctata Dne. in Jacquem. Voy. 117. t. 122. In utraque filamenta inferiora villosa, in pl. Hansi lobi labii laterales latissimi dorso corollae sese tegentes, quod in fig. Decaisnei non expressum, et corolla im- punctata. De corolla in ulla Pediculari rite et normaliter albo- punctata ceterum dubito. An tota P. punctata varietas macrantha P. Hookerianae? 55 Bulletin de l’Académie {mpériale 56 quens (Przewalski), in ejusdem provinciae parte au- strali, nec non in prov. Schensi parte boreali (Pia- sezki). In Mongoliae australis jugo Alaschan, silvis muscosis rarius (Przewalski). Pulcherrima species, solam ?. siphonantham Don paulo in mentem vocans, sed diversissima floribus maximis omnibus axillaribus, foliis dissectis, calyce 5- dentato aliisque signis. 3. P. Przewalskii, Nana caespitosa pilosa, cauliculis subnullis, foliis fere omnibus radicalibus anguste ob- longis obtusis imbricato-pinnatilobis lobis rotundatis obtusissimis crenatis; floribus in caulicalo 1—2 axil- laribus pedicellatis; calyce folia aequante cylindrico herbaceo hinc fisso 5-dentato, dente summo minore subintegro, 4 inaequalibus rotundatis obtusis 3—4-10- bis crenatisque; corollae roseae tubo calycem triplo superante cylindrico pubescente, galea erecta apice ineurva in rostrum bifidum rectum partem galeae in- curvam vix superans attenuata, labio maximo glabro lobis aequilatis rotundatis medio emarginato, filamen- tis omnibus villosis; capsula oblique oblonga breve cuspidata calycem fere duplo superante. In Chinae prov. Kansu, pratis alpinis regionis altis- simae frequens (Przewalski). Cum nulla hujus gregis apte comparanda, habitu proprio et rostro recto breviore insignis. 4. P. cranolopha. Humilis caespitosa, caulibus brevis- simis basi ramosis, ramis ascendentibus caespitem for- mantibus bifariam villosulis basi nudis, petiolis cilia- tis, foliis anguste oblongis pinnatipartitis laciniis ova- tis oblongisve acutis pinnatifidis et mucronato-serratis ; racemo laxo paucifloro, bracteis foliiformibus elonga- tis; calyce cylindrico bifido lobis e basi attenuata ovatis acutis pinnatifidis et inciso-serratis (accedente summo tertio minuto); corollae flavae tubo calycem plus 3 — 5-lo superante lineari pubescente, galea in- curva dorso, versus frontem altius, cristata, crista ad rostri originem usque extensa ibique truncata, rostro sigmoideo galea breviore apice bifido, labio amplo lobo medio truncato lateralibus parum minore, filamentis omnibus villosis, ovario oblongo attenuato. In Chinae prov. Kansu, confinibus australibus jugi fl. Tetung comitantis, nec non, ex collectore, circa templum Tschôibsen (Przewalski). P. longiflora Rud., huic similis, differt, practer ga- leam ecristatam, foliorum lobis abbreviatis obtusis, calycis dentibus parvis, tubo corollae filiformi longiore, lobis labii ciliatis omnibus emarginatis medio con- spicue minore. 5. P, armata. Caespitosa, caulibus numerosis demum spithamaeis procumbentibus ascendentibus centrali ab- breviato erecto, omnibus subbifariam villosis basi nu- dis, petiolis ciliatis, foliis glabris ambitu linearibus pinnatipartitis laciniis rotundatis inciso-serratis serra- turis lobulisque longe cartilagineo-mucronatis; racemo valde interrupto pluriforo, bracteis foliiformibus elon- gatis; calyce cylindrico pubescente 2-dentato dentibus e basi attenuata reniformibus 3-lobis rigide mucro- nato-grandiserratis : corollae ochroleucae tubo filiformi villoso calycem 6-lo superante, galea pulverulenta in rostrum vix brevius tenue sigmoideum apice emargi- natum porrectum desinente, labio ciliato amplo lobis rotundatis medio triplo minore, filamentis omnibus villosis, ovario ovoideo-oblongo, In Chinae prov. Kansu, in pratis ejusdem jugi fre- quens (Przewalski). Inter praecedentem, a qua tubo tenui elongato, ga- lea ecristata, pube, foliis ceterisque, et sequentem quasi media. Haec (P. longiflora) rostro, labio, calyce, statura, glabritie distineta et certe propior. G. P. longiflora Rudolph. in Mem. Acad. Pétersb. IV.(1811.) 345. t. 3. Bge. in Ledeb. FIL. Ross. III. 276. P. tubiflora Fiseh. in Mem. Soc. Mosc.IIT.(181 2.) 58. Stev. Monogr. 30. DC. Prodr. X. 365. Turez. F1. Baic. Dah. II. 361. In Sibiria baicalensi ad f. Aladseja, torrentem Ur- gudei aliisque locis, Tibeto occidentali (hb. Calcutt.): prope Rupchu (Stoliczka), Himalaya ditione Xumaon (Strachey et Winterbottom). Calyx hine fere ad medium fissus, 2-dentatus, dente tertio summo si adest minuto lamina vix ulla, latera- libus lamina parva triloba serrataque apici baseos deltoideae imposita. Galea ad faucem bigibba, cete- rum praecedenti similis, sed glabra, rostrum apice bi- fidum galea distincte brevius. Specimina indica et tibe- tica sibiricis simillima. P. tubiformis K1. I. ec. 106. t. 57. a Garcke eodem loco a P. longiflora non diversa habetur et revera labii lobis omnibus emarginatis galeaque bigibbosa conve- nit, ex icone et descriptione tamen distincta videtur statura elata, caule a basi florifero multifloro, petiolis villosis, foliorum laciniis contiguis ovatis neque distan- 27 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 5S ———_—— tibus saepe rotundatis, calyce sub-5-dentato, rostro integro. 7. P. chinensis. Pedalis pluricaulis, caule erecto fo- liato foliisque glabris, petiolis breve ciliatis, lamina ambitu lineari pinnatiloba vel pinnatifida lobis rotunda- tis inaequaliter serrulatis; racemo elongato multifloro interrupto, bracteis foliiformibus elongatis superiori- bus calyce brevioribus petiolo lanceolato lamina ovata crenata, pedicellis et defloratis calyce brevioribus; calyce cylindrico piloso hinc fisso 2-dentato dentibus reniformirotundis crenato-subtrilobis; corollae flavae tubo filiformi pubescente calycem 4-lo excedente, ga- lea fere a basi incurva margine haud gibba sensim in rostrum vix brevius circulare integrum attenuata, la- bii ampli ciliati lobo medio duplo minore truncato, filamentis omnibus villosis, ovario oblongo. In Chinae prov. Kansu (Przewalski, Piasezki) et Petschili, jugo Siao-wu-tai-shan (Hancock). Proxime affinis videtur ?. tubiflorae KI. mihi tan- tum ex icone notae, nec non ?. longiflorae Rud. Prior differt foliis circumscriptione oblongis, lobis contiguis ovatis argute serratis, calyce 5-dentato, bracteis ut vi- detur omnibus foliiformibus, posterior pube subnulla, caulibus abbreviatis, racemis paucifloris, bracteis om- nibus foliiformibus, galea utrinque ad faucem bigib- bosa basi erecta, rostro bifido, labii lobis emarginatis. P. megalantha Don. statura nostram aemulans, magis distat foliis, corolla majore, tubo breviore cet. II. VERTICILLATAE. Folia floresque verticillata vel subverticillata, foliis nonnullis passim oppositis vel sparsis. Calyx 5-dentatus v. 5-fidus (in P. spicata 3—5-dentatus). (Gralea eden- tata forma varia, rostro recto vel nullo. Tubus corollae cylindricus fauce subdilatata. 4. Armenae. Calycis dentes denticulati. Galea fronte declivi in rostrum obliquum fronti continuum breve vel brevissi- mum attenuata, tubus corollae incurvus vel infractus. Plantae humiles foliis omnibus verticillatis, floribus purpureis, ab Asia centrali in Asiam minorem et Caucasum propagatae, a serie Rostratarum tantum foliis non sparsis distinctae. Huc: ?. crassirostris Bge., P. leptorhiza Rupr., P. armena Bge. (nec Boiss.), P. araratica Bge., P. subrostrata C. À. Mey., P. cheilanthifolia Schrenck et species nova (Kotschy It. Cilic. kurd, n. 512) huic et P. subrostratae affinis, a priore labio galeam brevem aequante, a posteriore foliis praesertim distincta. 8. P. cheilanthifolia Schrenck in Bull. phys. math. Acad. Pétersb. I. 79. et Enum. alt. pl. novar. 19. Bge. in Ledeb. F1. Ross. IIT. 273. Bth. L c. 562. In Chinae prov. Kansu, pratis altissimis alpinis, (Przewalski spec. 2 collegit P. verticillatae admixta). Praeterea occurrit in Alatau cisiliensi Songariae, Ti- beto occidentali (T. Thomson): ad Tschangra (Heide), ad Kibber ete. (hb. Calcutt.), Himalaya occidentali ad fl. Satledsch superiorem (Heide). Corolla pl. chinensis ex collectore rosea, in sicco violacea et ita est in recentiore optime exsiccata hi- malaica, in vetustiore pallidior fit. Planta fibetica et himalaica sistit P. abrotanifoliam Aut. Angl. in sche- dis variis. 5. Myriophyllae. Calyeis dentes (P. Chamissonis excepta) dentati, ga- lea in primis tribus fronte declivis rostro oblique por- recto gracili, in ceteris adunca rostro subverticali et tune brevi. Plantae elatiores caulibus simplicibus rarius ramosis, pluribus vel solitariis, floribus purpureis vel ochroleucis, tubo corollae in P. Chamissonis recto, in reliquis infracto vel incurvo, foliis verticillatis (vel sub- verticillatis in P. interrupta).—Centrasiaticae cum una boreali circumpacifica, quarum sequitur elavis. Galea fronte declivi in rostrum porrectum attenuata. 2. Galea fronte subverticali rostro brevi. 4. . Tubus corollae calyce vix longior incurvus. 3. duplo longior rectus. P. Chamissonis Ste v. 3. Diffusa multicaulis, folia pinnatifida, filamenta gla- 19 » » » DID ass eee rrossennepe eeepc P. alaschanica m. Erecta, folia profunde bipinnatipartita, filamenta pilosd. nl teen etes P. curvituba m. 4. Folia pinnatisecta, spica interrupta, rostrum cras- sum breve, galea labium superans. 5. Folia bipinnatisecta vel partita. G. . Folia subverticillata segmentis lineari-oblongis P. interrupta Steph.) » verticillata segmentis obovatis, spica brevis P. platyrhyncha Schrenck. 6. Labium parvum galea brevius, rostrum breve P. myriophylla P all. » amplum galea longius, rostrum gracile lon- ŒIUSCUIUM ess s-esesccse-c.- semer P. Tatarinowi m. ot Species Asiae orientalis. 9. P. Chamissonis Stev. Monogr. 20. tab. 4. fig. 1. Bge,lc.9274..Bth. L..c:5611- 11) 2, Ludwigi Rgl. PI. Semenow. hujus planta juvenilis vi- detur. 59 Bulletin de l’Académie Impériale 60 In insulis Xwrilis, Kamtschatka, insula Atcha Aleu- torum, nec non Unalaschka et Sika Americae borealis. Planta Kurilensis galeam solito nonnihil latiorem et rostrum paulo longius habet, quare non dubito, plan- tam japonicam tantum varietatem esse: 8. japonica, Miq. Prol. 53. (sp. propr.). Rostrum latitudini galeae aequilongum. In Kiusiu: montibus prov. Higo frequens, ex Itû Keiske fide Miquel, in Mippon: m. Haksan (Miquel spec. 1, Rein ex Franchet et Savatier), parte media et boreali, prov. Nambu (Tschonoski). Differentiae a typo praeter dictam vix ullae. Folia var. japonicae in sicco laete viridia, laciniae sacpe latiores et una cum dentibus obtusiores non cartila- gineo-mucronulatae. Flores ex sicco in utraque vio- lacei, sed Steven dicit in vivo flavos, statu sicco ob- scure violaceos. Pubes utriusque, praeter calycis bractearumque marginem ubi parce villosa et dis- tincta, occurrit tantum, contra autores, in caule rarius, ubi in typo superiorem partem circumeirca vestit, in var. japonica autem passim parca quadrifaria in toto caule adest et petioli ciliati sunt, sed non semper. Galea utriusque formae labio longior, sed rostrum var. japonicae paulo magis porrectum, longius et subincur- vum. Labii lobi laterales in utraque forma non, ut habet Bunge, oblongi, sed oblique rotundati leviter sinuati Cum apiculo subobsoleto, lobus medius parum minor prominulus. Ita unica differentia in rostro latet, quod in aliis speciebus (v. gr. P. resupinata) certis limitibus variare manifestum habeo. 10. P. alaschanica. Caespitosa caulibus apice ascen- dentibus villosis, foliis quaternatim verticillatis petiolo laminam fere aequante pinnatifidis laciniis lanceolatis decurrentibus serratis; verticillis florum numerosis interruptis; bracteis inferioribus totis foliaceis, reli- quis basi integra membranaceis ovatis apice foliaceo pinnatilobis serratisve; calyce membranaceo ovoideo in- flato margine et ad costas villoso semiquinquefido den- tibus inaequalibus acutis serratis summo deltoideo in- tegro; corollae tubo medio infracto calycem acquante, galea curvata vertice convexa fronte declivi in rostrum anguste conicum galeae latitudinem subaequans et porrectum attenuata, labii galeam superantis lobis lateralibus oblique rotundatis medio multo minore subrhomboideo prominente; filamentis glabris; cap- sula . .. In Mongoliae australis jugo Alaschan, parte media, ad rupes rara, in Chinae prov. Kansu, deserto collino elato inter jugum boreale finitimum et aliud illi paral- lelum extenso, nee non ibidem ad latera montium, rara (Przewalski). Affinis quidem sequenti, sed quam maxime diversa statura, modo crescendi, foliis, calyce, rostro et pube. Ad summum pedalis, corolla ex sicco ochroleuca. 11. P. curvituba, Elata pluricaulis, caulibus erectis passim parce ramosis 4-fariam puberulis, foliis qua- ternatim verticillatis pinnatisectis segmentis distan- tibus linearibus vel lanceolatis pinnatipartitis-fidisve lacinulis acutis hinc passim 1-serratis; verticillis flo- rum numerosis interruptis; bracteis inferioribus folii- formibus, reliquis basi membranacea ovata integerri- mis apice herbaceo pinnatipartitis; calyce membranaceo ovoideo inflato hinc fisso subaequaliter 5-dentato denti- bus acutis pinnatilobis, corellae tubo medio geniculato- incurvo, galea incurva vertice convexa fronte declivi in rostrum porrectum gracile subincurvum latitudinem galeae attingens attenuata, labio galeam superante lo- bis lateralibus dilatatis medio multo minore transverse ovali cum apiculo; filamentis omnibus pilosis; cap- sula . ... In Chinae prov. Kansu, vallibus rivulorum alpino- rum vulgaris (Przewalski). Statura et folia P. myriophyllae Pall., floris fabrica et color in sicco potius P. alaschanicae. 12, P. Tatarinowi, Erecta simplex vel ramosa, caule 4-fariam pubescente; foliis 4-(3-)natim verticillatis pinnatisectis segmentis distantibus lanceolatis vel oblon- gis pinnatifidis partitisve lacinulis acutiusculis passim hinc 1-dentatis; florum verticillis 2— 4 subinter- ruptis; bracteis ut in praccedente; calyce membra- naceo inflato hince fisso subaequaliter 5-dentato denti- bus obtusis crenatis; corollae violaceae tubo leviter incurvo calycem vix excedente, galea antice convexa fronte subverticali uti rostrum crassum conicum lati- tudinem galeae vix attingens, labio galeam superante lobis lateralibus dilatatis medio minore ovato-rotundo; filamentis omnibus pilosis; capsula oblique ovata acu- minata calycem excedente. P. spec. myriophyllae affi- nis Maxim. Ind. Pekin. in FI. Amur. 475. China boreali: ab urbe Pekino occidentem versus, circa She-che (Jehol) legit Dr. Tatarinow. Valde affinis sequentis var. purpureae, quae tamen 6H des Sciences de Saint-Pétersbourg. 6? flore minore (16 nec 20 mill.), labio galea breviore parvo, rostro brevissimo, filamentis 2 tantum pilosis certo differt. 13. P. myriophylla Pall. It. IT. App. 737. n. 99. tab. S. fig. 1. À. Bge. in Ledeb. FL. Ross. IIT. 274. Turez. FL Baic. Dah. II. 356. Bth. L. c. 562. In Sibiria baicalensi ad f. Angaram et Dshidam nec non occidentem versus ad Jeniseam et in Alfai orientali. 8. purpurea Bge. in Walp. Repert. IIT. 410. Co- rolla purpurea tubo calycem parum excedente. P. myr. 8. et y. Turez. 1. c. 337. P. rupestris idem in sched. Mongolia rossica ad limites chinenses (Turez.) et chinensis, parte orientali centrali (Kirilow). Bunge olim (in Bull. scientif. VIIL. 247.) et Tur- czaninow |. c. de identitate varietatis cum typo non dubitant, prior tamen postea (in Ledeb. 1. c.) quaerit, nonne specie diversae sint ob radicem var. 6. peren- nem. Equidem in utraque similem video, sed corollae tubum in typo calyce sesquilongiorem, in var. f. aequilongum, quod tamen valde ab aetate pendet, nam in omnibus hujus generis speciebus tubus ante corollam apertam brevior est, tum distincte elongatur, peracta anthesi denique basi solutus ab ovario fecundato pro- truditur iterumque longior apparet. Ita potius cum Turczaninowio, qui utramque formam vivam obser- vavit, conspecificam habeo. 6. Verticillatac. Calycis dentes (P. amoena excepta) integri, galea (excepta P. molli) subeurvata fronte cucullata verticali inferne erostri, tamen saepissime acuta vel acutiuscula, ita ut galea apice latior sit quam medio, corollac pur- pureae vel in 1. sulfureae tubus infractus. Caules erecti vulgo elatiores passim ramosi, folia rite verti- cillata, rarissime infima opposita. Species asiaticae, praeter 1. annuam, alpinae, unica circumpolari: Galea apice rotundata et tubus recta continua ae- quilonga, folia per 3 verticillata, calyx aperte CAMDANIALIS ere ere P. mollis Wall. !?) Galea tubo infracto multo brevior incurva. 2. 2. Folia quaterna bipinnatisecta, flores dense spicati FR MR ER RE ne P. abrotanifolia M. B. Folia semel pinnatifida partita vel secta, flores pur- purei. 5. 3. Antherarum paria distantia, calyx brevissime 5- dentatus ...."..: see ions onÉ din . P. verticillata L. 12) Bot. Mag. 4599. Plantam ipsam non vidi. Antherarum paria contigua. 4. 4. Annua, folia pinnatifida, spica densa, bracteae inte- grae, labium galeam minutam duplo superans. P. spicata Pal. Perennes, folia pinnatipartita vel secta. 5. 5. Bracteae trifidae, folia 4-na, corolla purpurea tubo basi infracto fauce valde dilatata. 6. Bracteae indivisae, folia terna, corolla nigra tubo ” medio infracto fauce parum dilatata. 7. 6. Labium latissimum galeam superans ........... P. amoena Ad. Galea labium superans....... ....... P. violascens Schrenck. 7. Verticilli forum valde distantes cinerei, folia radi- calia pauca, planta elata.....,....... Sete P. ternata m. Spica densa albo-tomentosa, folia radicalia nume- rosa, plañta bumiliss.n Se tosds-cse P. pilostachya m. Adnot. P. abrotanifolia, galeae apicis angulo infe- riore mox acutiusculo mox prominulo acuto inter hanc et praecedentem seriem, ubi P. myriophyllae affinis, medium tenet, sed quum galea minime rostrata et folia totusque habitus var. chinensi P. verticillatae simil- lima sint, magis commode hic militare videtur. Species Asiae orientalis. 14. P. verticillata L. Cod. 4401. Bth. 1. c. 563. Bge. 1. c. 270. Turez. F1 Baic. Dah. IL. 358. Rgl. et Til. F1 Ajan. n. 224. Schmidt. F1. Amg. bur. n. 223. F1. Jeniss. n. 176. Trautv. PI. Czekan. n. 264. In Sibiria: montib. Ural, ad Jenisei et Lenam infe- riores, ditione fl. Olenek et Kolyma, terra Tschuk- tschorum ad f. Anadyr, Kamtschatka, ins. $. Pauli, Ishiga, jugo Stanowoi et ad Majam, Ochotzk, Ajan, circa Baicalem, Transbaicalia, montib. Sabinensibus et Altai, archip. Kurilensi (Urup), Mandshuria boreali: ad fl. Alyn et fontes Burejae, China boreali: ditione fl. Pekinensis in m. Siao-wu-tai-shan, ab urbe 250 stadia occid. versus, prov. Kansu: pratis altissimis al- pinis frequens (Przewalski). Praeterea in ÆZuropa bo- reali (Lapponia rossica) et alpina usque ad Rumeliam et S. Nevadam Hispaniae, denique in America arctica (ex Benth.) et in insulis Sitka cet. Var. refracta: folia radicalia et floralia pinnatiloba lobis ovatis vel obtusis, caulina pinnatifida lobis oblongis utribusque inaequaliter serratis, corolla purpurea vel varians alba, capsulae patentissimae subrefractae. In Xiusiu alpinis: Kumamoto in sylvis Cryptomeriae, et in alpe vicina Kiponsan, alte supra mare, in pratis alpinis (cum lusu albifloro), nec non in monte Naga. Primo aspectu specie diversa videtur ob folia la- tissima et praesertim capsulae directionem, sed inter spece. innumera pl. typicae inveni jam alia quoad folia similia etsi minora, alia capsulis pariter fere paten- 63 Bulletin de l’Académie Impériale 64 tissimis instructa, omnes aliae partes vero ita iden- ticae, ut pro sola varietate geographica eximia ha- beam. — Ludit var. refracta 3-pollicaris usque 2-pedalis, folia radicalia occurrunt spithamaea, pe- tiolo lamina breviore, lamina ambitu ab ovato- in lineari-oblongum variante, 1 —1!/ poll. lata. Caulis et inflorescentia villosiores quam in typo occurrere solent. Folia caulina 1:4 poll. magna vel minora. Ver- ticilli forum in majoribus usque ad 8 distincti, prae- ter terminales spicatos. Calyx et corolla quam in typo paulo majora. Var. chinensis: spithamaea usque bipedalis, folia bipinnatipartita lacinulis serratis, bracteae pinnatipar- titae, corolla violacea. In Chinae prov. Kansu montosis, vulgaris (Prze- walski, Piasezki). Hanc etiam pro specie distincta haberes, si respicis individuum unicum a Przewalskio lectum bipedale, cum caulibus 30 ex una radice ortis et foliis fere in modum P. abrotanifoliae divisis, sed specimina spi- thamaca simplicia a Piasezkio allata omnibus partibus minora transitus offerunt ad nonnulla sibirica foliis solito profundius partitis donata, alii vero characteres diagnostici plane desunt. Utraque varietas ad limites maxime australes huc- usque notas hujus speciei crescit, refracta climate humidissimo maritimo, chinensis humido continentali. 15. P. amoena Adams in Stev. Monogr. 25. tab. aiBre. Le27k4Bthl4c263Tarez. ic. Rel. Tlcin. 295. F'Schmidt El. Jenis, n. 177. Trtv. PI. Czekan. n. 265, P. amoena «. et P. verticillata Rgl. PI, Semen. n. 809. 808. In Sibiria: regione arctica ad Jenisei, Wilui, Olenek et Lenam inferiores, fl. Kolyma, terra Tschuktschorum secus fl. Anadyr, prope Ishiga et Ajan, tum in Xam- tschatka, Kurilis, alpibus Baical. et Sajan., in Davu- riae alpe Czokondo, Altai, Alatau cisiliensi (specc. gi- gantea) et transiliensi, Himalaya occidentali (Royle s. n. P. verticillatae) ad Tschangra (Heide). Specc. himalaica bracteis non trifidis a vera P. amoena recedunt, sed calyx et labium corollae inferum hujus neque ?. verticillatae, filamentis glabris ab utra- que differunt, vix specie tamen. Adnot. P. eriophora Turez. 1. c. II. 361. in not., Kamtschatka prope Tigil orta, P. amoenae ct P. violas- centi Schrenck affinis dicta, foliis, calyce, filamentis glabris distincta, mihi ignota est. Descriptio autoris 1. c, errore typographico ita impressa, ut flores primum purpurei, ad calcem vero flavi dicantur, sed posterius referri debet ad P. longifloram Rud. 16. P. spicata Pall. It. IITL. app: 738./n.°109. tab. S. ‘fig: 2: B.'Bge. L'e. 271. Bth: lc? Tarez L ce. Maxim. L. c. 209. 475. 484. F. Schmidt F1. Amg. bur. n. 292. In Davuria, Mandshuria occidentali et australi: secus fl. Amur usque ad m. bureicos, ad lacum Hanka, f. Suifun, aestuaria Bruce, Wladiwostok et Olgae, pratis turfosis humidis frequens, in China boreali: a Jehol meridiem versus (Tatarinow), jugo Siao-wu- tai-shan (Hancock), et ni fallor imo usque in prov. Schensi borealem unde spece. juvenilia attulit Dr. Piasezki. E Mongolia etiam olim enumeravi, sed specimen nunc in hb. h. Petrop. desideratur. A praecedentibus radice annua vel bienni, collo plane esquamato differt et galea minuta spicaeque densae structura, nec non statione in regione demissa insignis et nulli propius affinis. 17. P. ternata. Rhizomate lignoso pluricipiti, caule simplici elato glabrato erecto, foliis ternatim verticil- latis, inferioribus (saepe oppositis) longe petiolatis, summis sessilibus pinnatipartitis laciniis oblongo-line- aribus pinnatilobis serratisque, bracteis arachnoiïdeis lanceolatis longe acuminatis acumine serrato, superio- ribus calyce brevioribus; verticillis trifloris 2—5 inter se remotis; calyce oblongocylindrico cinereo-arach- noideo 13-nervi 5-dentato dentibus subulatis revolutis summo minore; corollae (atroviolaceae) tubo calyce sesquilongiore ad medium rectangulo-infracto, galea recta obtusissima infra apicem minute bidentula, la- bio subaequilongo lobis obovatis medio minore, fila- mentis apice tubi inaequaliter insertis glabris, stylo bilobulo apice subclavato; capsula ovata mucronata calycem parum excedente. Mongolia australi: jugo Alaschan sylvis humidis regionis superioris frequens (Przewalski). Sequenti proxime affinis et cum illa soli P. molli Wall. comparanda, quae tamen nimis distat caule ra- moso hirsuto, foliis 5-nato verticillatis, calyce brevi dentibus serratis, corolla recta tubo calycem aequante. 18. P, pilostachya, Palmaris caespitosa, tota praeter spicam albotomentosam violascens, foliis radicalibus fasciculatis numerosis lamina duplo longius petiolatis 65 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 66. pinnatipartitis, laciniis oblongis pinnatifidis subtus gilvotomentosis lacinulis parce subserratis, caule te- reti arachnoiïdeo foliorum verticillis 2: inferiore di- superiore triphyllo subsessili; spica densa oblonga vel lineari-oblonga ad 15-flora, bracteis basi ovata vel lan- ceolata integris dorso dense tomentosis, apice her- baceo lineari serrato vel superiorum calycem subae- quantium fere nullo; calyce subsessili oblongo 10-ner- vio densissime albo-tomentoso. breve 5-dentato dente summo subobsoleto; corollae tubo ad ostium calycis sesquibrevioris rectangulo-infracto, galea recta obtu- sissima labium subaequante, labii lobis suborbiculatis medio paulo minore, filamentis glabris, stylo aequali. In Chinae prov. Kansu, cacumine alpis Sadi Soruk- sum alt. 13,500 ped. (Przewalski). Praecedentis quasi formam alpinam frigidam di- ceres, sed accuratius examinata nimis diversa: calyx subsessilis dentibus rectis brevibus uno subnullo, co- rollae limbus ratione tubi labiumque majora, galea edentula, stamina subaequialte inserta, stylus aequalis, folia radicalia longe petiolata, lana densissima. 7. Caucasicae. Calyx 5-fidus vel dentatus dentibus denticulatis vel integris. Corollae tubus basi infractus. Galea seriei 6. Verticillatarum, sed recta apice ac medio aequilata utroque angulo apicali obtuso, in P. caucasica medio vel infra medium marginem passim obtuse angu- lata vel rarissime subbidentula. Antherae basi apiculatae. Radix ramosa, cauliculi palmares caespitosi simplices, folia radicalia nu- merosa, caulina paucissima verticillata, subverticillata vel in eodem caule subsparsa, flores purpurei vel albi. — Species Caucasicae, Ar- menae et Persicae cum unica centrasiatica: P. caucasica MB. (armena Boiss. nec Bge.), P. Semenowi Rgl. (ex Alatau cisiliensi et Tibeto occid. prope Lahul, hb. Calcutt.), P. cadmea Boiss., P. quadridentata F21. (cadmea var. longiflora Boiss. et Hauskn., caucasica Ky pl. Cülic. n. 59. a., 131. a., 181., pl. Tauri n. 382), P. pycnantha Boiss. et P.sp. nova spica lanata corolla intense purpurea (caucasica var.? Bourgeau pl. Armen. n. 181.). Arcte accedunt hic ad Roseas illic ad Hirsutas. III. RHYNCHOLOPHAE. Galea falcata i. e. vertice, vel adunca i. e. antice convexior, margine edentata, in rostrum galea brevius (vel in paucis longius) vel nullum (P. tristis, rudis, zeylanica) attenuata. Folia sparsa. 8. Proboscideue. Caules simplices elati foliati ad collum squamis aphyllis paucis, folia pinnatipartita vel pinnatifida, spi- cae multiflorae, saepissime elongatae. Flores ochro- leuci vel flavi. Galea in 4 ultimis medio margine vil- losa, rostrata, rostro passim profunde dentato, vel in Tome XXIV. tristi ct rudi erostris. Calycis dentes 5, excepta P. fristi et rudi integri. — Species Asiam mediam, plerum- que borealem nec non Mexicum. incolentes, per P. brachystachyn et P. proboscideam rostro subsigmoideo vel subrecurvo, labio subincumbente ad sect. Longiro- strium subappropinquantes. Huc ab autore collocatur et P. contorta Bth. I. c. 575., ex Oregon, a me non visa, ex descriptione rostro elongato fere circinnato in la- bium latissimum, 7 lin., incurvo, ad Siphonanthas, quarum fere galeam ex ipso autore habet, propius ad- huc accedens. Mediante P. dolichorhiza series haec ad Comosas etiam proxime accedit. Galea margine glabra rostrata, folia pinnatipartita. 2, » » dense villosa rostrata vel erostris. 7. 2. Rostrum elongatum lineare fere circinnatum in labium latissimum incurvum, segmenta foliorum remota linearia, spica laxiuscula elonpatan ee 2 ec n-do P. contorta Bth. Rostrum rectum. 8. 3. Folia radicalia numerosa, caulina diminuta, rostrum truncatum integrum. 4. Folia radicalia pauca, caulina crebra parum minora, rostrum acutiusculum vel obtusum emarginato-subbidentatum. 5. 4. Rostrum longius quam latum, galea labio Ja- CISSIMO/DrEVIOT es... ice P. mexicana Zuec. Rostrum brevius quam latum, galea labio 102101 26e Perses P. Orizabae Cham. Schtdl. 5. Galea labium aequans, rostrum latitudini ga- leae/aequilongum:.: 2.004.200 P. compacta Steph, Galea labium superans. 6. 6. Segmenta foliorum crebra, rostrum gracile acutiusculum porrectum................ P. uncinata Steph. Segmenta distantia, rostrum crassum obtusum EUDVELUICAIE. Eee sa ssasecseschse P. cabulica Bth. 7. Galea rostrata, corollae tubus calyce inclusus. Folia profunde pinnatipartita. 8. Galea erostris, tubus calycem subduplo su- perans. Folia pinnatifida. 9. . Labium galeam aequans, rostrum incumbens P. brachystachys Bge. » galea brevius, rostrum breve por- o réCtUMe eh pire sait Re P. proboscidea Stey. 9. Galea apice cucullato-clausa cum apiculo, labium multo brevius..............,.... P. tristis L. Galea toto apice hians labium aequans ..... P. rudis. Species Asiae orientalis. 19. P. uncinata Steph. in Willd. Sp. pl. IIT. 2158. Stev. 1 c. 34. t. 12. Bth. L. ce. 575: Bge:l.c.280: Turez. Le. 373. F. Schmidt F1 Jenisin-478! In Sibiria orientali: Davuria, Trans-et Cisbaicalia, secus Jeniseam: Krasnojarsk et parte inferiore, Tun- guskam superiorem et inferiorem; praeterea in Alfai orientali et ad fl. Tom. 20. P. compacta Steph. in Willd. IL. c. 219. Stev. le 36xtdf, L, Bth: bre#576% Bgetl1c280: Turez. 1. c. 374. F. Schmidt F1. jenis. n. 179. 5 67 In Sibiria orientali: baicalensi, m. Sajan, ad Jenisei inferiorem, in occidentali: Altai, m. Tarbagatai Son- gariae, m. Ural. Flores flavi. Radix in hac et praccedente fascicu- lato-tuberosa. 21. P. tristis L. Cod. 4404. Bth. I. c. 580. Bge. Ho 02 mSterelec/57"1%10. 12: Turezvi.c. 376: Rel:et/Til. 1 c. n:231. Trautv. PI Czekan. n2 At In Sibiria orientali: Davuria, flora Baicalensi ad li- mites Mongoliae, ad fl. Birjussa et Chorma, m. Sajan in alpe Munku-sardyk, ad fl. Janam et Olenek, prope Ajan, practerea in flora Alfaica. Radix a Bentham cum dubio annua, a Bungeo biennis vel perennis dicitur, mihi videtur, quanta col- lecta est, rhizoma tenue horizontale vel obliquum pas- sim vaginis aphyllis parvulis obsessum, ut in P. lappo- nica, sed ad basin caulis vaginae aphyllae desunt. An sint tantum stolones stipitati e radice quae deest, an revera rhizoma repens, nune non dijudicandum. Flo- res a collect. flavi dicuntur. 29, P, rudis. Hirsuta vel pilosa, caule erecto folioso, foliis sparsis linearilanceolatis profunde pinnatifidis lobis oblongis acutis duplicato-serratis serraturis car- tilagineo-mucronulatis; racemo longissimo interrupto oliato, bracteis superioribus flore brevioribus lineari- oblongis apice serrulatis; calyce glanduloso-pubescente campanulato 5-dentato dentibus ovatis acutis serratis summo majore passim trilobo; corollae extus pilosae tubo calycem 2!/ galeamque 2-lo superante, galea na- viculari antice aperta subtruncata margine villoso- ciliata, labio galea subbreviore trifido laciniis rotun- datis fimbriato-ciliatis media majore, filamentis gla- bris, ovario ovoideo stylo post anthesin persistente. In Mongoliae australis jugo Alaschan in faucibus sylvestribus frequens, in Chinae prov. Kansu in valli- bus et fruticetis frequens, prope templum Tschübsen non procul a lacu Kuku-nor, in collibus rara (Prze- walski). Ex affinitate P. tristis et P. proboscideae, sed galea in genere toto peculiari et habitu proprio insignis. Tripedalis vel altior, corolla sicca ochraceobrunnea. 9. Resupinatae. Caules in plerisque ramosi, folia sparsa vel rarius opposita crenata, pinnatifida vel in P. Parryi pectina- Bulletin de l’Académie Hmpériale 6s to-partita, flores axillares bracteis foliatis, superne brevi spatio approximati vel breviter denseque spi- cati, albi, flavi vel purpurei. Calyx hinc fissus vel in speciebus 2. integer, campanulatus vel breve cylindri- cus, 2—5-dentatus, dentibus integris dentatis subcris- tatisve. Galea (excl. P. zeylanica) fronte declivis ro- strata rostro continuo gracili (in 1, crasso) acuto. Labium saepius amplum obliquum vel patens. — Spe- cies Asiae et Americae propriae cum una cércum- polari. P. flagellaris Bth. 1. ec. 581, ex Assam, caule pro- cumbente villoso, foliis pinnatipartitis, galea cum ro- stro semicirculari, mihi ignota et in clavi omissa. Series Palustribus et Canadensibus inter Bidentatas analoga. Galea obtusa erostris P. zeylanica Bth. » rostrata. 2. . Flores dense spicati, calyx aequaliter 5-den- tatus dentibus integris, labium galea bre- vius, folia pleraque radicalia, caulina parva et pauca. 8. Labium galea longius vel aequale, calyx an- tice fissus. 4. 3. Glabra, folia pectinato-pinnatipartita, galea glabra, labium membranaceum .......... P. Parryi À. Gr. Pubescens, folia crenata, galea fronte circum- circa fascia lata flavovillosa, labium coria- rss 19 P. lasiophrys m. 4. Corolla ochroleuca. 5. » purpurea. 8. 5. Folia pinnatifida, rhizoma stolonibus filifor- mibus, calycis dentes 2—3 integri,filamenta DlabrAa ee -sseMeseoe delire Folia crenata. G. 6. Calycis dentes integri, rostrum gracile. 7. cristati, rostrum crassum bre- ve, folia saepius opposita 7. Rostrum incurvum, planta glabra multicau- lis basi squamigera, caulibus simplicibus vel superne breve ramosis Rostrum rectum. Puberula, caulis solitarius basi esquamatus ramosissimus ........... . Calycis dentes integri, folia glabra inferiora lamina ovata longius petiolata ........... Calycis dentes cristati, folia breve petiolata. 9. 9. Labium patens a rostro remotum.......... » galeae incumbens................. P. lapponica L. » » P. lanceolata Michx. P. racemosa Doug]. P. yezoënsis m. ao P. furfuracea Wall. P. carnosa Wall. P. resupinata L. Species Asiae orientalis. 23. P. lasiophrys. Caule erecto spithamaeo foliato cum foliis pubescente, foliis sparsis inferne congestis linearibus obtusis dense crenatis crenis parce crenu- latis; spica brevi densa rarius basi interrupta; bracteis oblongo-lanceolatis integris villosis calycem aequanti- bus vel brevioribus; calyce ovatooblongo membrana- ceo villoso 5-fido laciniis anguste deltoideis acutis in- 69 des Sciences de Saiïint-Pétersbourg. 70 0 tegris dense viscido-villosis; corollae flavae tubo recto, galea areuata fronte dense flavo-lanata in rostrum gla- brum tenue gracile deflexum attenuata labium coria- ceum profunde 3-partitum subeciliatum lobis aequali- bus rotundatis basi attenuatis superante, filamentis gla- berrimis, ovario late ovato. In Chinae prov. Kansu, pratis montanis et alpinis, in his frequentius (Przewalski). Radix quae adest ubique ex collo subincrassato fibris densis obsesso tenuis laevis elongata efibrosa obliqua vel horizontalis, ita ut structura eadem ac in sequente, cui sane, nec non ?, Parryi A. Gr., affinis. 24. P. lapponica L. Cod. 4408. Bth. IL. c. 576. Stev.d.:ce. 35. Bge..L c. 281. Turez. I. c. 374. Hook. F1. bor. am. II. 108. Trtv. Mey. F1. ochot. n. 251. Rgl. Til. L ce. n. 226. F. Schmidt F1 Sachal. n. 332. F1 Jenis. n. 180. Trtv. Pl. Czekan. n. 266. Sibiria arctica: ad Boganidam, Jeniseam, Janam, Lenam, Olenek, Kolymam, terram Tschuktschorum secus fl. Anadyr et alibi, in ÆKamtschatka, Sibiria orientali ad Ajan, inter Jakutzk et Ochotzk, fl. Wilui, regionem baicalensem et Davuriam, in Sachalin bore- ali. Praeterea in America arctica, Labrador et Groen- landia, et Europa arctica ab Ural ad Scandinaviam. Rhizoma tenue filiforme, intervallis longiusculis va- ginis lincaribus obsessum, apicem versus ramosum; quodam ramo brevi vel subelongato aut interdum cau- les confertos plures floriferos aut talem singulum et fasciculos foliorum radicalium gerente, trunco princi- pali inferne passim innovationes hypogaeas mox supra terram erupturas proferente. Folia radicalia capitum sterilium contra Linnaeum, caulinis saepius non similia, sed latiora et majora, in specc. kolymensibus triplo caulina excedentia, laciniis simul paucioribus et latioribus. 25. P, yezoënsis. Radice perenni lignosa ramosa va- lida, caulibus pluribus inferne nudis tum dense folia- tis ramosissimis, foliis sparsis vel passim suboppositis petiolatis infimis ovatis basi truncatis sequentibus ovato- oblongis plurimis oblongo-lanceolatis acutis argute grandicrenatis crenis dentatis; floribus axillaribus summis congestis; calycis glabri campanulati antice fissi dentibus 2 acutis integris; corollae flavescentis galea gracili brevi arcuata in rostrum ipsa longius gracile porrectum integrum sensim attenuta, labio la- tissimo obliquo ciliato, filamentis 2 parce barbatis; capsula ovata vel ovato-oblonga oblique cuspidata ca- lycem duplo excedente. Yezo: circa Hakodate, frequens ad pedem montis juxta urbem in fruticetis et pratis, nec non ad sylva- rum margines, floret Septembri. Affinis sequenti et praesortim ejus var. oppositi- foliae, sed macrorhiza, dense foliata, ramosissima, ochrantha et longirostris. Galea duplo brevior quam in P. resupinata. Occurrit spithamaea et ultra bipe- dalis, vulgo tamen sequente specie humilior et semper multo robustior, crassicaulis, folia minoribus P. resu- pinalae aeque magna, flores paulo minores, labium si- mile etiamque obliquum. — Affinis nostrae est etiam P. furfuracea Wall. (v. s. Thomson et Treutler) galea longirostri (neque brevirostri, ut habet Ben- tham) labioque obliquo similis, sed in hac flores non approximati, pedicelli longiores, folia pinnatifida vel pinnatiloba et tota planta gracilior et tenuior quam ipsa P. resupinata. 26. P. resupinata L. Cod. 4402. Stev. L. c. 31. Bth.l:c.581..Bge. L.c..281., Turez. Lec43714Rel. Til. L. e.n. 227. A. Gray Bot. Jap. 402. Maxim. l. c. 210. 475.484. F. Schmidt F1. Amg. bur. n. 294. FI. Sachal. n. 331. Glehn Witim-Olekma. n. 216. Trtv. PI. Czekan. n. 267. Tota Sibiria: Ural, Altai, Tomsk, ad Jenisei prope Krasnojarsk, m. Sajan, circa Baicalem et in Davuria, Jakutzk, ad Lenam, circa Ajan, Ishiga, in Kam- tschatka, insulis Kurüdis, Sachalin, tota Mandshuria ab ostio fl. Amur ad fl. Schilkam, fl. Sungari, Usuri et Suifun usque ad fines Koreae. Japoniae ins. Yezo circa Hakodate (Small), China boreali: a Jehol orien- tem versus prope pagum Yui-schin-tschun (Tatari- now, galea solito graciliore), in m. Siao-wu-tai-shan (Hancock), in Mongolia: australi, jugo Muni-ula (Prze- walski) et boreali: Iro et alibi (Kirilow), Kjachta. Transit in Æossiam europaeam, ubi in gubernio Perm nuper invenit Augustinowicz (2. lepidota Weinm. in Bull. Mose. 1850. I. 551., verosimiliter). Lusum corolla alba vidi e Kamtschatka, flora Bai- calensi et Altaica. Haec omnis ad éypum pertinet, qui multicaulis, caulibus simplicibus vel rarius ex axillis passim breve ramosis, foliis brevissime petiolatis oblongo-lanceolatis acutis vel acuminatis, sparsis, rarissime hine inde 5% 71 suboppositis, galea lata brevius rostrata,; capsula vi- rescente. Occurrunt autem, uti videtur rarissime, in insulis Kurilis (Pallas! in herb. Stephan, alius collector in hb. Fischer) et Kamtschatka (Pall. in hb. Fisch., Ditmar! ad ostium #. Shupanow) planta mox omnibus characteribus cum vulgari congrua, mox foliis mani- festius petiolatis ovato-oblongis obtusiuseulis praedita, quae galea longirostri gaudet. Galea enim solito fere duplo angustior, magis incurva et in rostrum longius et gracilius desinens. Haec sistit P. teucrifoliam M. B'inStevile: 31.1 10. fig. 1: Bth. l:6:580. Bge. 1. c. 282., quam equidem vero ne pro manifesta varie- tate quidem agnoscere possum. Observavi enim inter typicam resupinatam galeam variantem mox plus mi- ausve curvatam brevirostrem, mox brevirostrem, sed so- lito fere triente angustiorem, mox denique eandem simul longirostrem, ita ut inter exempla a Ditmar collecta quaedam adsint omnino intermedia. Reliqui charac- teres, ab autoribus P. teucrüfoliae tributi, valent tan- tum de individuis singulis: ita Steven folia subtus to- mentosa descripsit, quae Bunge, eadem exempla exa- minans, recte ad instar P. resupinatae pilosa esse cor- rigit, folia breviora et obtusiora et in fypo rarius obvia sunt, flores pauci capitati P. teucriüfoliae occur- runt in aliis speciminibus tam sparsi ut in typica P. resupinata, ubi pauci capitati tamen rarius etiam oc- currunt, labium ciliolatum video in ipsissimo exemplo originali hb. Stephan, subeciliolatum rarissime in kamtschaticis P. resupinatae. Manet igitur character unicus e rostro longiore petitus, ad speciem stabilien- dam non sufficiens, et habet sese P. teucrüfolia ad P. resupinatam fere ut P. japonica Miq. ad P. Cha- missonis. Var. oppositifolia Miq. Prol. 54. Caulis solitarius late ramosus, folia praeter infima vel floralia raris- sime omnia opposita, petiolo !,—", laminam aequante, inferiora vel caulina ovato-oblonga reliqua vel ramealia ovata vel cordato-ovata acuta vel acuminata, capsula nigrescens. P. resup. var. glabricalyx et pygmaea Miq. 1. c. P. resupinata Franch. Savat. Enum. [. 351. Shihogama giku. Soo bokf. XI. 59. Per totam Japoniam, meridionali in subalpinis, frequens, v. gr. Naga yama in Xiusiu, Hakone, Yo- koska, Yokohama, Nambu in Nippon, Hakodate, Todo- hiki, Schuro in Yezo. Bulletin de l’Académie Empériale 72 Japon. oho-shiba-gama, Hagusan-no-hiogama-s00. Et in var. oppositifolia galea ludit plus et minus curvata, rostrum tamen aequilongum, etsi in galea magis curva quasi longius appareat. — Varietas ha- bitu tam insignis, ut pro specie propria lubenter ag- nosceres, sed characteres florales vel carpici nulli aut inconstantes. Ita nervus galeae dorsalis marginem su- periorem constituens in var. opposütifolia villosus, in typica glaber, sed vidi hic rarius et puberulum, ro- strum apice saepissime integrum neque biloboemargi- natum, observavi tamen et denticulatum et leviter emarginatum. Capsulae jam juvenilis color quidem in utraque semper quantum vidi constans, sed fructus maturi et satis numerosi non praëesto sunt, ut de cha- racteribus à capsula petitis certi aliquid dicam; forma in utraque eadem. Radix P. resupinatae typicae lignosa fusiformis ramosa non magna, collo neque squamato neque dis- tincte incrassato, ita ut biennem diceres, sed peracta anthesi circa collum et in axillis caulinis infimis ap- proximatis formantur gemmae squamatae minutae, quibus planta innovatur. Proxime huie speciei affinis est etiam, optime ob- servante Bunge, P. lanceolata Michx., quae foliis saepe oppositis vel suboppositis var. oppositifoliae ap- propinquat, statim vero differt corolla flavescente et galea labium superante. 10. Rostratae. Perennes, rhizomate brevi crasso fibris validis car- nosis obsesso, collo squamato. Caulis rarius erectus pedalis foliatus (P. atrorubens, P. incarnata) vel cau- les plures spithamaei subnudi (in sibirica et americana) vel saepissime humiliores caespitosi ascendentes. Folia sparsa vel passim opposita, pinnatisecta vel partita, la- ciniis profunde pinnatifidis. Flores purpurei vel rarius ochroleuci. Calycis dentes vel laciniae 5, serrata in- cisa vel rarius integra. Galea glabra fronte sensim declivis rostro porrecto gracili continua, rostro (ex- cepta P. atrorubente, gyroflexa et nasuta) latitudine galeae distincte longiore, tubus corollae calyce longior rectus, labium (excepta P. pedicellata) galeam aequans. — Huc: P. atrorubens Schleich., P. incarnata J'acq., P. tuberosa L., P. adscendens Gaud., P. pyrenaica Gay, P. gyroflexa Vill., P. rostrata L., P. Portenschlagi Saut., 2. asplenifolia Flürke (planta indica: P. Walli- 73 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 74 ————Z chi Bge. mihi ignota), P. Nordmanniana Bge. et quae sequuntur duae, reliquis igitur ewropaeis cum 1. cauca- sica. Proxime accedunt inter Verticillatas ad seriem 4r- menae; nonnullae humiles europaeae habitu ad P. por- rectlam e serie Gracilis Longirostrium accedunt; P. pe- dicellata foliis caulinis dum adsunt saepius oppositis et galeae fabrica quasi formam minorem P. Chamisso- nis inter Myriophyllas sistit, P. nasuta M. B. ad Sude- ticas inter Bidentatas modo crescendi omnino accedit. Species duae extraeuropaeae ita dignoscuntur : Rostrum conicum latitudine galeae brevius, labium galeam latam AEQUANS A eo leste se. james eee .... P. nasuta M. B. Rostrum lineare latitudine galeae longius, la- bium galea angusta brevius..... Ie DOTE .. P. pedicellata Bge. à) 27. P. nasuta M. Bieb. in Stev. IL. c. 43. t. 15. fe Bth. 1. ec. 576. Bge. L. c. 279. In archipel. Kamtschatico (M. Bieb.) et litore ma- ris Ochotensis: Ishiga (Kruhs), Ochotzk (Walront). Rarissima in herbariis species, neque unquam re- centiore tempore collecta, caule subaphyllo et spica .densa P. sudeticae similis, galeae structura P. atroru- benti, prope quam ponenda videtur. IV. BIDENTATAE. Galea adunca vel in P. adunca fronte subdeclivis, infra apicem vel supra faucem utrinque dentata, dente deltoideo vel subulato, breviter crasse subrostrata vel erostris. Folia sparsa, rarius passim opposita. 11. Palustres. Radix simplex annua vel biennis. Plantae glabrae vel rarius puberulae, ramosae, multicaules vel sim- plices et tunc passim elatiores. Folia, saltem inferiora, pinnatisecta vel partita, sparsa, vel ramorum passim opposita. Flores axillares vel rarius breve racemosi, brevissime pedicellati, sordide ex flavo rubentes labio striato, vel purpurei. Calyx fissus 2—3-dentatus vel 5-dentatus, dentibus (excepta P. euphrasioide) denta- tis vel cristatis. Corollae tubus rectus brevis vel ex- sertus. Galea brevirostris vel saltem apice deorsum acuto et dilatato, infra apicem vel simul infra medium bidentata. Labium galeam circiter aequans vel bre- vius vel vix longius. — Series e speciebus paucis con- stans, quarum 1 cércumpolaris, singula cuivis conti- nenti boreali propria, 1. Asiae et Americae communis. Ex his P. sylvatica galeae forma Comosas refert, P. 13) P. subnuda Benth. 1. c. 577., in ins. Sitka. euphrasioides et P. adunca nonnihil ÆResupinatas in mentem vocant, P. angustifolia, labio brevi et parvo cum plerisque americanis consentiens, quoad folia P. crenulatae subsimilis, quoad galeam P. canadensi. Galea infra apicem tantum bidentata, duplo longior. 2. Galea simul infra apicem et infra medium bidentata, calyx bifidus dentatusque. 4. 2, Calyx fissus 2 — 3-dentatus den ibus brevibus integris, sales ro- strata, capsula lanceolata, caules ramosi. 3. Calyx 5-dentatus, galea apice incurvo valde cucullata, capsula inclusa, caules basi ipsa ramosi ramis longioribus, folia pinnati- secta, flores rosei...............ce.. P. sylvatica L. 3. Galea fronte subdeclivi, folia pinnatipartita superiora serrata, corolla variegata, cap- sula calyce 2-lo longior P. euphrasioides Steph. Galea fronte verticali, folia anguste linearia crenulata, capsula calyce 3-lo longior, la- bium parvum galea brevius, corolla ochro- leuca 4. Corollae tubus vix exsertus, galea apice de- clivis rostrata, flores conferti, segmenta fo- liorum serrata. Corollae tubus calyce sesquilongior, galea apice verticalis erostris, flores vulgo spar- si, segmenta fol. pinnatifida ............. 28. P. euphrasioides Steph. in Willd. Sp. pl. HT. 204.Stev.l. c.42. Bth.1.c.567.Bge.l. c.284. Hook. F1.bor. am. IL. 109. Trtv.Mey. F1. Ochot.n.253.Rgl. Til.L.c.n.229.Maxim.l.c.210.F.Schmidt F1. Amg. bur. n,295. F1. Sachal. n.333. F1.Jenis. n.181.Glehn. Wit. Olekm. n. 217. Trautv. PI. Czekan. n. 268. P. paniculata Pall. ex Rupr. Ural. n. 190. Late diffusa in tota Sibiria boreali: Ural septentri- onali, Sibiria arctica ad Boganidam, Jeniseam, fl. Monjero ditionis Chatangae, Olenek, Lenam, Anadyr, terra Tschuktschorum, in Sibiria orientali parte media ad Tunguscam inferiorem, cirea Baicalem, ad mare Ochotense circa Ochotzk et Ajan, inter fl. Witim et Olekma, et usque in Dahuriam, in Mandshuria bore- ali secus Amur fl. superiorem et inferiorem et septen- trionem versus, Sachalin boreali, ins. Kurilis, Kam- tschatka, nec non in America arctica a Kadjak ad Groen- landiam et usque in mont. Scopulosos (Drummond ex Bentham). Specc. amurensia maxima quae vidi: sesquipedalia, rami biseriatim, caulis 4-seriatim puberuli, folia cau- lina laciniis solito majoribus et magis distantibus, su- periora pinnatiloba. Corolla a variis collectoribus varie depingitur. In planta amurensi ipse adnotavi ex vivo sordide rubescentem labio sordide carneo lineis rubris picto. Small de planta Beringiana flores luteos habet. tubus calyce sesqui vel Sin sine eisiéts ae eicie see el jfelnio ee) fe ne « P. angustifolia Bth. P. adunca M. LB. sonores P. palustris L. 75 F. Schmidt dicit sordide luteos in jeniseensi, minores et magis virescentes in boreali mandshurica. 29. P. adunca M. Bieb. in Stev. L. c. 29.t.s. f. 2. Bth.1'c:566. Bge.l:c::282. Rgl'et Till. c. n°228. Circa mare Ochotense: Ishiga (Kruhs), Ochotzk | (idem), Ajan (Tiling). Modus crescendi P. euphrasioidis, sed galea falcata distincte rostrata. 30. P. palustris L. Cod. 4397. et 8 Wlassowiana Bge. 1. c. 283.: P. Wlassowiana Stev. L c. 27.t. 9. fie 1.0Bth%1"c.,566. Hook. FI bor, am. IT. 107. In Sibiria orientali, v. gr. ad Jenisei inferiorem, Tunguskam Inferiorem, Angaram prope Irkutzk, circa Baicalem, ad fi. Kolyma, terra Tschuktschorum, Da- vuria, in deserto inter Onon et Argun Mongoliae bo- realis et in ejusdem parte australi secus f. Hoangho (Przewalski). Transit in Zuropam et Americam. In borealibus flores minores, ita in asiatica omni, in medioeuropaeis majores, sed fines inter ?. palustrem ct P. Wlassowianam nulli. — Planta Sibiriae arcticae minuta, dentibus ad faucem interdum inconspicuis, specc. ad Xolymam lecta, primo anno florentia, 4—6- pollicaria, foliis inferioribus ellipticis serratis, reliquis pinnatipartitis, racemo denso, galeae dentibus ad fau- cem distinctissimis. 12. Canadenses. Caules simplices erecti basi squamis paucis parvis instructi, Ca- pitibus stipitatis perennantes, radicis fibris aequalibus. Folia pinna- tiloba vel crenata, pubescentia. Flores dense breve spicati flavo rubroque variegati. Calyx fissus dentibus 2 — 3 integris. Corollae tubus calyce 2-lo longior subrectus, galea apice verticali brevi- rostris, dentes ad faucem nulli, labium brevius vel aequale. Ameri- canae: P. canadensis L., P. crenulata Bth. Habent sese ad Palu- stres, ut P. lapponica cum affinibus ad reliquas Resupinatas. 13. Sudeticae. Radix fasciculata fibris carnosis apice incrassatis. Caules simplices, in unica elati, basi squamis pluribus aphyllis vestiti, parce vel in unica crebre foliati. Folia pinnatipartita laciniis serratis. Calyx 5-dentatus denti- bus integris vel serrulatis. Spicae densae, rarissime laxae, breves vel elongatae. Corolla purpurea, in 1. ochroleuca, tubo exserto recto, labio patente, galea adunca erostri vel brevirostri infra apicem 2-dentata. Sibiricae, una et in Sudetis Germaniae et America fri- gida obvia. Series Comosis arcte affinis, mediante P. songarica. 9 de Humiles caulibus subaphyllis vel parvifoliis. Elata foliata, folia pectinata laciniis linearibus acuminatis, spica Bulletin de l’Académie Impériale 76 elongata, galea subrostrata labium duplo superans. P. elata W. 2. Spica densa brevis. 3. » elongata basi interrupta, calycis dentes integri, galea erostris 3. Corolla rosea tota incurva rostro denti- busque brevibus Corolla ochroleuca recta erecta, galea ipso apice adunca rostro nullo denti- bus galeae elongatis 30. P. elata W. Sp. LIL. 210, Stev. L ec. 53. t. 11. f 2) Bth. L'c. 574. Bre.l.c. 280: Turcz IC 0 E Sibiria occidentali, ubi in deserto barabensi, ad f. Ob et ditione altaica provenit, transit in orienta- lem, unde ad fl. Katscha prope Krasnojarsk olim in- venta et e deserto alarenst ad Angaram sito allata est. Species pulchra et sui juris, sequenti tamen affinior quam ulli ali. (Corolla ex violaceo purpurea, fide Gmelini. 21. P. villosa Ledeb. in Spr. Syst. IL. 780. Bge. 1. ce. 289. Trautv. PI. Czekan. n. 270. P. sudetica F. Schmidt? F1. Sachal. n. 334. Sibiria orientalis: secus fl. Lenam et Olenek et inter illos (Czekanowski), ad fl. Kolymam (Augus- tinowicz), in ins. Sachalin? (frf. F. Schmidt). Planta, hucusque ex exemplis paucis pessimeque exsiccatis Tilesii, sine loci indicatione, verosimiliter in eadem regione collectis, nota et Comosis adnumerata, revera ?. sudeticae tam similis est, ut specimina parya spica brevi donata tantum floris examine accuratiore distinguenda. Bene evoluta tamen, qualis nune exem- plis numerosis praesto est, primo aspectu cognoscitur spica elongata basi interrupta. Folia nunquam rite secta, saepe autem rhachis aeque lata ac in ?. sude- tica. Nomen Ledebouri minus aptum, frequentius nempe spica glabrata occurrit. — Planta sachalinensis. fructifera ob spicam interruptam foliorumque rhachin angustiorem huc verosimiliter pertinet, nisi plane di- versa est, calyces enim jam omnes emarcidi et corolla desideratur. 32. P. sudetica W. Sp. HI. 209. Stev. L. c. 44. t. 15. f. 2, Bth. 1. c. 568. Bge. 1. c. 286. cum synn. Hook. 1. c. IL. 109.Turez. L. ce. 364.F. Schmidt F1. Jenis. n. 182. Glehn. Wit. Olekm. n. 218. In Sibiria arctica: ad Ural borealem, Taimyr et Boganidam, Jenisei, Olenek, Lenam, Kolymam, terra Tschuktschorum ad fl. Anadyr, archipel. Kamtschatico et ipsa Kamtschatka, et in Sibiria orientali inter fl. Witim et Olekma et Transbaicalia ad f. Udam. Transit P. villosa Ledeb. P. sudetica W. P. songarica Schrenck. 77 hinc in Rossian arcticam: terram Samojedorum, Lap- poniam et meridiem versus in Sÿesia occurrit, illinc in Americam arcticam et frigidam et obviam facta di- citur in mont. Scopulosis. Corolla saepissime purpurea, ex adnot. Small in _sched. pl. Beringianae galea intensior, labium roseum ad faucem purpureo-maculatum. Variat tamen et pur- pureo cum flavo variegata in planta lenensi ab Adams collecta.— A praecedente distinguitur, praeter charac- teres floris, foliis cartilagineo serratis laciniis nunquam pinnatifidis et spica capitata densa. 14. Comosae. Folia semel vel bis pinnatisecta vel bis partita, cau- lis saepius foliatus et elatus, spica varia plerumque elongata. Cetera ut in Sudeticis. Species europaeae et longe numerosiores asiaticae, in Asiam australem ta- men non propagatae, nec mare Ochotense adeuntes, 0b characterum principalium inconstantiam frequentem difficillime dignoscendae, a Bungeo optime descriptae. Accedunt Proboscideis per P. uliginosam galea rostro- que fere P. Orizabae gaudentem, P. dolichorhiza fere P. compactae analoga. Rostrum vel vestigium ejus obtusum anguloque obtuso in dentes breves abiens. Spica laxa vel interrupta pl. m. elongata, in una pauciflora densa. 2. Rostrum vel vestigium ejus truncatum angulo subrecto a den- tibus distinctissimis vulgo subulatis sejunctum. Spica florens (excel. P. altaica) densa. 6. 2. Dentes calycis deltoidei integri acuti. Spica brevis. 3. » » lanceolati vel oblongi. Spica laxa. 4. 3. Caulis decrescenti-foliatus, rostrum longius quam latum, spica cylindrica multiflora demum laxa exinvolucrata, corolla ochro- leucaserantl.. Lunente. put. P. dolichorhiza Schrenck. Caulis apice tantum foliatus foliis spicam paucifloram capitatam basi involucranti- bus, rostrum latius quam longum, flores purpurei 4. Bracteae calycem aequantes, spica vulgo palma brevior, capsula acuminata ovoi- dea. 5. Bracteae, summis exceptis, flores superan- tes pectinato-partitae, spica spithamaea interrupta, calyx cristatus, corolla ochro- leuca, capsula cylindrica ............. ° 5. Labium galeam aequans, corolla purpurea . » galea duplo brevius, corolla ochro- lenCa a nt tien meseratlionss 6. Galea labium aequans vel subaequans. 15. Labium galea manifeste brevius. 7. 7. Calycis dentes lanceolati vel ovato-lanceo- lati. Spica canescens vel lanata. 8. Calycis dentes deltoidei. Spica glabra vel hirsuta. 11. 8. Corolla ochroleuca, labii lobi laterales di- midiam galeae latitudinem aequantes. 9. P. fissa Turcz. sonores sms stereo P. mandshurica m. P. uliginosa Bge. P. leucodon Griseb. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 7: Corolla purpurascens, spica albo-lanugino- sa. 10. 9. Capsula oblongo-lanceolata, spica canescens P. achilleifolia Steph. » semiovata, spica flavo-lanata. ..... P. lasiostachys Bge. 10. Labii lobi laterales dimidia galea angustio- res, capsula ovata inclusa ...... ONE E P. laeta Stev. Labii lobi laterales latitudine galeae, cap- sula ovato-oblonga exserta..... P. Friderici Augusti Tomm. 11. Calycis dentes acuti. 12. obtusi (variantes acuti), brac- teae indivisae, capsula ublique ovata » » apice recurva calycem superans........ P. comosa L. 12. Bracteae irregul. 3—5-fidae, capsula calyce’ QUPIONIONP IDE eee P. venusta Schang. Bracteae indivisae, capsula calycem aequans P. acmodonta Boiss. 13. Calycis dentes lanceolati. 14. , deltoidei, corolla flava, cap- sula oblique ovata calyce triente lon- gior. 17. 14. Folia bis secta segmentis ult. lanceolatis vel linearibus dentatis vel partitis, corolla purpurea, capsula ovato-oblonga acumi- nata calycem superans. 15. Folia semel secta segmentis pinnatifidis, corolla flava, capsula inclusa late ovata recta. 16. 15. Calycis dentes integerrimi, foliorum lobi dentati, labii laciniae laterales latitudine paléder st. its Lin Calycis dentes serrati, foliorum lobi pro- funde partiti, labii laciniae laterales ga- lénlatiores-meteet ad een ne 16. Rostrum oblique truncatum dentibus trian- gularibus, bracteae pinnatifidae, corolla concolor, radix fasciculata Rostrum subnullum horizontaliter trunca- tum dentibus subulatis, bracteae 3-parti- tae, corolla ad galeam labiumque inten- sius flava, radix valida fusiformis pleio- CDD es ceeteeee te e 17. Segmenta foliorum pinnatipartita et spica forens densa, calyx crispohirsutus ..... Segmenta fol. distantia pinnatifida vel inci- sa, calyx breviter canescens ........... » » P. graeca Bge. 4) P. rubens Steph. P. physocalyx Bge. CE P. flava Pall. P. Sibthorpi Boiss. P. altaica Steph. Ditione nostra crescunt: 33. P. uliginosa Bge. 1. c. 290. Turez. 1. c. 368. Bible 570. Im Mongolia orientali ad fines rossicos : prope lacum Kossogol, Transbaicalia: non procul a fl. Irkut ex ad- verso Mondae (Turez.), nec non in fl. A/taica orien- taliori. y. alpina Bge. 1. c. 291. In Mongolia boreali ad fines rossicos altaicos: alpe Altyn-Tschetsche, prope nives aeternas, palude lapidosa (Kalning), nec non intra fines Sibiriae, in Altai orien- tali ad f. Tschujam, et Songaria: Alatau cisiliensi. 14) Vidi tantum P. rupestrem Boiss. et Orph. Diagn. 2 series. IL. 175., quae ex Janka in Linnaea XXX.593. P. graecae synonyma, 79 34. P. fissa Turcz. lc: 367. Bth. lc. 569. Bge. 1*c4288. Davuria: ad pedem alpis ad fl. Kumyl (Turez.). 35. P. rubens Steph. in Willd. Sp. pl. III. 219. Bréten290:-Btihdem5T0: Tarez. L: 367. Trtv.PIL Czekan.n. 271. P.r. et Psp. Maxim. Ind. Mongol. 484. In Sibiria orientali: ad Lenam (Redowski) prope Shigansk (Czekanowski), ad Irkutzk et alibi in f. bai- calensi, in m. Sajan in alpe Munku-Sardyk (Radde), Transbaicalia, Davuria, variis locis v. gr. ad Schilkam prope Stretensk (ipse), Mongolia orientali: ad fines rossicos (Ladyshinski) et ad tractum mercatorium circa Gagza-Chuduk (Kirilow, spec. 1 minutum). Capsulam hucusque indescriptam observavi in planta prope Irkutzk et Werchne-Udinsk lecta, ubi ovato- oblonga oblique cuspidata, tubum calycis fere duplo superans. Spica longe dense hirsuta, fructifera laxior. Var. japonica: spica parce et brevehirsuta, bracte- arum laciniae calycisque dentes omnes mucronato-ser- rata, corolla profundius rubra. Nippon boreali: prov. Nambu, in alpibus altissimis fl. c. fr. et media, sine loci designatione, cum ?. Cha- missonis var. fl. leg. Tschonoski. 36. P.achilleifolia Steph. I. c. IT. 219. Bth. 571. Bge:l c: 294. Turez: LC, 371. In Mongolia orientali australi: montibus Suma-hada, rara in declivitatibus sterilibus valde lapidosis (Prze- walski) et boreali ad fines rossicos (Turcz.), nec non in Altai et Songaria et Caucaso (quam ultimam Bge. vix non specie diversam habet, equidem autem accura- ‘ tius non investigavi). Planta a Przewalski lecta sistit varietatem parvi- floram: calyce 4—5 lin. et corolla 9—10 lin. longis, quum in typo prior 5 lin., posterior 12 lin. sit. Prac- terea caulis non simplex, sed plures 6—9 - pollica- res et folia tenuius dissecta quam in ullis aliis exem- plis visis, aeque tenuia fere ac in tenuissime dissecta P.rubente. Caules tamen plures occurrunt inter specc. songarica, folia fere nostra aemulantia in sp. Turez. Herba nostrae denique pallide cinerascentiviridis neque nigrescens, hoc tamen quia optime exsiccata, Corolla ex sicco ochroleuca. 37. P. mandshurica. Caule simplici erecto foliis- que sparsis puberulis, radicalibus lanceolatis pinnati- sectis segmentis lanceolatis pinnatifidis hine in rhachin Bulletin de l’Académie Impériale so alatam decurrentibus lobis cartilagineo pauci-dentatis, caulinis pectinato-pinnatipartitis, racemo interrupto spithamaeo, bracteis foliiformibus flores superantibus; calyeis cylindriei (10—14 mill.) pubescentis semiquin- quefidi laciniis ex attenuata integra basi oblongis lan- ceolatisve argute duplicato-incisoserratis ; corollae (28 mill.) sulfureae galea incurva suberostri dentibus del- toideis, labio ciliato galeam aequante lobis lateralibus semiobovatis latitudine galeae, terminali rotundato duplo minore; filamentis (inferioribus dense) pilosis; capsula cylindrico-oblonga apice acuto recurva caly- cem triente superante. In Mandshuria orientali montana: in jugo graminoso inter fl. Da-dso-schu et aestuarium St. Wladimiri per- frequens; declivitatibus lapidosis litoreis circa sinum St. Olgae passim (ipse, spec. fere glabrum leg. F.Schmidt), nec non in Collibus sinus Possjet (F. Schmidt). Capsulae forma et erga calycem ratione, calyce et racemo interrupto species inter omnes Comosas in- signis, ceterum ?. achilleifoliae specc. nonnullis solito magis latifoliis propior quam aliis, attamen abunde distincta flore toto majore, calyce cristato nec integro, labio amplo, foliorum laciniis latis. Habitu ad 2. uli- ginosam quodammodo etiam accedit, floris colore et capsula abhorrens. A P. physocalyce, cui foliis, floris magnitudine labioque accedit, racemo et fructu distin- guitur. — Siccata tota semper nigrescit. 38. P. venusta Schang. in Bge. 1. c. 293. Bth. L ©. 571. Turez. 1. c. 370. P. comosa var. venusta Trtv. PI. Czekan. n. 272. In Mongolia (hb. Acad. Petrop.), Davuria, Sibiria orientali: jugo Sajan, trans et cis Baicalem, ad Jakutzk et alibi ad Lenam inferiorem, ad Kolymam 150 stad. ab ostio ejus (Augustinowicz), Kamtschatka, nec non Altai orientali ad fl. Tschujam. Florens a P, comosa habitu graciliore, calyce corol- laque parvis potius quam signis diagnosticis: bracteis, labio eciliato calycisque dentibus acutis distincta, sed capsulà specie diversa videtur. Hujus varietas, F. Schmidt F1. Sachal. n. 335., ca- lycis dentibus acutis, bracteis irregulariter tri-quinque- fidis ad typum P. venustae accedit, sed corolla polli- caris P. comosae, colore florum tamen albo ab utraque differt et ulterius observanda. In Sachalino: ad oras orientales, prope Manue ad rupes. Si 39. P. comosa L. Cod. 4409. Bth. I. c. Bge. IL. c. 292. Turez. 1.c. 369. Maxim. FI. Amur. 210. Trtv. PI. Czekan. n. 272. In Mongolia boreali orientali, ad lacum Kossogol (Czekanowski, var. dentibus calycinis acutis), in Mandshuria: ad Amur superiorem (Maack), in Da- vuria (ex Bunge), in Sibiria: regione jeniseensi, baica- lensi et orientaliore ad Lenam, inter Jakutzk et Olek- minsk, in A/fai et occidentem versus in Zuropam. Hujus varietas (etiam ex Neilreich Diagn. Ung. 98.) videtur P. campestris Griseb. et Schenk in Wiegm. Arch. XVIII. 1852. 324. ex Transsylvamia, labio interdum hic inde ciliato styloque parum exserto ludens, sed capsulam ex autt. rectiusculam non vidi, neque Neilreich vidisse videtur. ADP, flava Pall:lt. ITT:--App. 736. t. R. f, 1: A: P'Bthltet 79 Beesl. 296: Porez,le372 P. flava et P. physocalyx Maxim. Ind. Mongol. 484. In Mongolia boreali inter f. Tschuja et urbem Chob- do (Kalning) et orientali secus tractum mercatorium (Kirilow): ad Schibetu et ad Tschoilin (idem), et usque in fines rossicos: in salsis Davuriae ad fl. Argun et Onon-borsa (Sokolow ex Pallas, Turcz.), in m. Odon-tscholon (Sedakow), inter fl. Argun et Gasi- mur, Abagaitu in montibus nudis (Radde). Capsula, Bungeo ignota, ovata acuminata calyce parum longior. Species in sicco simillima ?. physoca- lyci Bge., florae altaicae et songaricae civi, sed brac- teis trifidis, foliis puberulis laciniis paulo magis distan- tibus, galea erostrata commode distinguenda. 15. Striatae. Labium galeae longiori accumbens. Corolla sordide lutescens purpureo-striata. Calyx 5-fidus laciniis inte- gris. Radix napiformis ramosa fibris aequalibus, collo subesquamato. Caulis erectus polyphyllus. Folia pec- tinato-pinnatipartita. Spica elongata densa. — Species unica: P. striata, nisi forte huc pertinet P. procera A. Gray in Sillim. Journ. 1862. 251. e montibus Scopulosis orta, a me non visa, corolla pariter sordida striata et spica elongata instructa, sed labium galeam aequans subpatens describitur et folia bipinnatipartita dicuntur. Caulis ex A. Gray tripedalis foliatus et spica densa !/-pedalis molliter pubescentia, calycis dentes integri, corolla ultrapollicaris; capsula collecta quidem, sed indescripta. Tome XXIV. des Sciences de Saint -Pétersbourg. s? 41. P. siriata Pall. It. IL. 266. t. R. f. 2. Stev. le. 20. Bth: 582: Bge: le: 285Tureztlc:866: et Enum. Chin. n. 150. Maxim. F1. Amur 210. 475. 484. In China boreali: in ditione fl. Pekinensis (Kirilow), ab urbe occidentem versus, secus viam ad m. Po-hua- shan ducentem (Tatarinow), in m.Siao-wu-tai-shan, ab urbe 250 stadia occidentem versus sitis(Hancock); in Mongolia australi: in betuletis lateris borealis jugi Muni-ula, nec non in silvis.humidis regionis superioris jugi Alaschan (Przewalski), prope Siwan-tze diei cursu ab oppido Kalgan N. O. versus (rev. pat. Art- selaer, 1876), nec non in parte boreali prope fines rossicos; in Mandshuria oceidentali: ad Amur superio- rem et meridionalem (ipse, Glehn), in Davuria et Transbaicalia. Corolla in vivo sordide lutescens crebre purpureo striolata. V. ANODONTAE. Galea erostris apice vulgo rotundato-obtusa vel ra- rius deorsum acutiuscula, edentata vel infra apicem rarissime et obsolete bidenticulata (in Foliosis et Hir- sutis nonnullis). Folia sparsa. 16. Sceptra. Caulis brevissimus (in una specie elatus) foliatus vel in aliis subaphyllus, foliis radicalibus tune caule vix brevioribus. Folia respectu plantae ampla, bis (in specie elata ter) divisa, plerumque pinnatisecta. Flores axillares, vel superiores vel omnes in spicam basi fo- liosam brevem, interruptam vel densam congesti, vel spica composita elongata subaphylla. Flores colore varii, maximi (1°, —2 poll.), in unica pollice breviores. Calyx 5-dentatus vel 5-fidus. Corollae tubus rectus exsertus, galea incurva apice cucullata angulo mox superiore mox inferiore magis prominente, posteriore tunc acutiusculo, labium galeae parallelum vel rarius accumbens, plerumque illa brevius. Antherae aristatae, mucronulatae vel muticae. Capsula globosa vel ovata, recte vel valde oblique mucronata. Species habitu quidem diversae et charactere com- muni vix conjungendae, attamen inter se magis affines quam alii cuidam seriei. Ita ?. grandiflora, elata fo- liata, antheras aristatas communes habet cum P. cen- tranthera (e Novo Mexico et Utah) subacauli, quae ite- rum ?, semibarbatae (e California) antheris fere muti- 6 et spica basi foliata P. capitatam sat bene refert. P. acaulis europaea evidenter affinis est hinc ?. semibar- batae, illinc P. Artselaeri mongolicae, cujus galea illam P. grandiflorae aemulatur. Ita omnes, excepta P. Sceptro, necessitatis vinculo quodam junguntur, haec autem ipsa non male habitu quodam hic cum P. capitata illic cum ?. grandiflora consentit, foliis albo-marginatis forma similibus ?. centrantherae gau- det et capsula globosa P. semibarbatae (tamen obli- que mucronatae) instructa est. Neque naturac ni- mis contrarium videtur, si folia tenuiter iteratimque secta P. grandiflorae et pinnatifida P. Sceptri vel P. centrantherae consociamus, habemus et inter Comosas tenue sectam P. rubentem, neque magis miremur, cap- sulam recte et oblique mucronatam in speciebus vici- nis occurrere, easdem enim obvias esse in Comosis cuidam notum est. — Quod attinet ad alias series, P. capitata galeae structura et villositate marginali labioque breviore ad P. tristem accedit, P. Sceptrum floris et spicae late bracteatae aspectu nonnihil ?. striatae appropinquat, P. semibarbata Brevilabribus subsimilis est, P. Ariselaeri floribus longe pedicella- tis, calyce cristato, caule brevissimo Siphonantharum nonnullarum gaudet. Species mihi notae ita dignoscuntur: Scapus saepe ramosus, spica elongata aphylla, galea apice rotun- data margiue villosa, faux labio clausa, antherae muticae, cap- sula globosa recte mucronata............ P. Scepirum L. Caulis foliatus interdum subnullus. 2. 9. Caulis elatus ramosus, folia sub ter pinnati- secta, spica exserta, corolla 2-pollicaris purpurea, galea acuta margine villosa la- bium aequans, antherae aristatae Caules nani vel subnulli, infra collum stipi- tati. 3. 3. Flores in spicam basi passim compositam fo- liatam digesti, galea labium superans. 4. Flores omnes axillares, galea labium ae- quans. 6. 4. Caulis praeter folia floralia nudus foliis radi- calibus pinnatisectis altior, spica pauciflora densa, galea incurva apice infra cucullum concava labio multo longior, antherae mu- ET OHOOO CONS OUE CEE 0 2 0 Do CAD ADOD DIRE Folia radicalia nulla, caulina spicam multi- floram superantia, galea subrecta apice tota convexa labium parum superans, folia pinnatipartita. 5. 5. Fol. laciniae pinnatifidae, spica saepe basi composita, corolla ochroleuca pollice bre- vior, antherae breve mucronatae..... P. semibarbata A. Gray. Fol. laciniae duplicatodentatae, spica sim- P.grandifloraFisch. P. capitata Ad. Bulletin de l’Académie Empériale cis proxime affinis est. Ultima foliorum forma, statura | S4 plex, corolla purpurea 11/, pollicaris, an- therae longe aristatae.............. P. centranthera À. Gray. 6. Pedicelli calyce breviores, segmenta foliorum densa, galea obtusa, antherae muticae.... Pedicelli florem aequantes, segmenta distan- tia, galea acuta, antherae mucronulatae.… IP: acaulis Wulf. P. Artselaeri m. Ex his in Asia orientali crescunt: 49. P. Sceptrum Carolinum L. Cod. 4400. Stev. Le! 17: Bth.l. ec. 581. Bge. 1. c. 302: Maxim#Fl: Amur. 210. Miq. Prol. 54. F. Schmidt FIL Jenis. n. 187. Glehn. Wit. Olekm. n. 220. Trtv. F1. Bo- gan. n. 38. PI. Czekan. n. 278. In Sibiria tota, etiam arctica, usque ad fl. Ko et mare Ochotense, sed e Xamtschatka nondum nota; tota Mandshuria, in Mongolia boreali ad Kjachtam, Japonia: montib. Hakone, in turfosis (Savatier n. 909.) Distrib. est per Europam, desideratur in Songaria et in Sachalino. Planta Asiae orientalis fere omnis pertinet ad var. £. pubescentemBge, japonica segmentis foliorum solito acu- tioribus acutiusque fissis et dentatis nonnihil discrepat. 43. P, capitata Ad. in Mem. Mosc. V. 100. Stev. ic A0! t:32692/0Bth:lic. bel BgeulrcCH3DIE Trtv. Imag. 55. t. 36. Trtv. in Midd. FI. Taiïmyr. 33. Idem PI. Czekan. n. 277. Hook. F1 bor. Am. II. 106. F. Schmidt F1. Jenis. n. 186. P. Nelson Hook. in Parry’s Second voy. 402. t. 1. In Sibiria orientali arctica: ad fl. Taimyr, Jenisei, Olenek et hine ad Lenam, terra Tschuktschorum ad f. Anadyr et sinum St. Laurentii, Kamtschatka et in- sulis freti Beringiani. Tum in America frigida et arc- tica: Kadjak, Unalaschka, Sitka, ad fretum Kotzebue, ad insulas et oras oceani arctici (ex Hooker). 44. P. Artselaeri. Caule subnullo, foliis omnibus sub- radicalibus pinnatisectis segmentis distantibus petiolu- latis ovatis profunde pinnatifidis serratis; floribus axil- laribus pedicello filiformi florem aequante vel supe- rante; calycis tubulosi 5-fidi laciniis ex angusta inte- gra basi danccolatis incisoserratis; corollae violaceae galea leviter inceurva acutiuscula, labio profunde tri- fido lobis obovatis galeam subsuperante porrecto. In Mongolia orientali australi: Siwan-tze non procul ab oppido Kalgan (rev. pat. Artselaer sp. 1. legit 1876). Distinctissima species, soli P. acauli Wulf. proxime affinis, quae tamen segmentis foliorum densis lata basi sessilibus densius pinnatifidis, pedicellis crassis flore 85 des Sciences de Saint-Pétersbourg. s6 brevioribus, calyce subeampanulato, corolla pallide rosea, galea magis incurva latiore apice cucullato-ob- tusa abunde differt. Statura vero, modus erescendi, magnitudo partium fere eadem. 45. P. grandiflora Fisch. in Mem. Mosce. IT. 60. Stevr LC 17. t2MBth 10 582 "Bree l'c303. Turez. L c. 379. Maxim. L c. 463. Rgl F1. Usur. n. 372. Davuria: in paludibus inter Nertschinskoi Sawod et Nertschinsk; Mandshuria: ad conflaxum fl. Schilka et Argun, ad Amur inferiorem, ad Usuri medium ex ad- verso ostii fl. Ima (Maack), ad lacum Hanka (Prze- walski) et secus ejus affluentem Mo (idem), nee non in Mandshuria maxime australi: Tschemuche (Gol- denstädt). 17. Brevilabres. Labium galea multoties brevius porrectum, tubus rectus exser- tus, galea recta, in P. densiflora obtusissima, in P. attenuata angulo apicali inferiore acutiuscula, in P. bracteosa angulo superiore valde prominente gibbo inferiore acuto, ita ut galea apice latior quam medio. Antherae muticae vel apiculatae. Calycis 5-dentati dentes subulati, integri vel dentati. Flores lutei vel sordide purpurei. — Americanae (P. densiflora Bth., P. attenuata Bth. e California, P. bracteosa Bth. e m. Scopulosis et orientem versus), habitu sequen- tium. P. bracteosa spicam floribus erectis P. songaricae habet et galea similis, sed edentata. 18. Foliosue. Labium galeam subacquans patulum, tubus rectus vel leviter incurvus exsertus fauce passim dilatatus, galea fere seriei Verticillatarum, sed major, saepius ma- gis incurva et pubescens, in ?. atropurpurea infra api- cem passim minute bidenticulata. Calyx breviter 5-den- tatus saepe hine fissus, dentibus integris. Caules vulgo elati cum spica densa multiflora foliosi, folia pinnati- partita vel secta segmentis iterum pinnatifidis vel parti- tis, flores majusculi ochroleuci vel sordide rubri. Huc species europaeae et caucasicae: P. foliosa L., P. exal- tata Bess., P. condensata M. Bieb., P. Wüilhelmsiana Fisch., P. atropurpurea Nordm., P. recutita L., quae ultima, spica non foliosa instructa, habitum ?, atroru- bentis et affinium habet. In Sibiria orientali ex hac serie oceurrit tantum: 46. P. sajanensis Steph, hb. in Bge. 1. c. 298. In jugo Sajanensi. Adest tantum summitas caulis unica, unde species dubia et vix nota P. condensatae M. Bieb. valde affi- nis videtur, sed galea fere brevirostris dicenda. 19. Roseue. Tubus corollae rectus exsertus, calyx profunde dentatus dentibus angustis integris, folia sparsa pinnatisecta, plantae humiles. Cetera omnia ut in serie Verticillatarum. Huc species europaeae: P. rosea Wulf. et P. orthantha Griseb., cum var. vel specie nova (dubia ob capsulam ignotam) ex Himalaya (faucibus fl. Satledsh superioris, Heide), a typo diversa foliis villosulis et bracteis integris. 20. Hirsutue. Galea labium aequans obtusissima (in ?. versicolore apice deorsum acutiuscula), in nonnullis passim, in 1. semper, infra apicem minute bidenticulata, tubus rec- tus exsertus. Calyx 5-dentatus. Spica, exclusa ?. Langs- dorffii (ubi laxa et centripeta) densa, vulgo centrifuga i. e. ab apice ad basin florens ) subcoaetanea. Humi- les, folia pectinatifida vel partita, flores modici vel parvi, rosei vel flavi, tunc cum vel absque maculis 2 in galea, capsulae acuminatae calycem saepe longe superantes. Species arcticae, P. versicolore etiam alte alpina, una pontica. Mediante P. Langsdorffii acce- dunt ad Sudeticas, juvante P. olympica ad Caucasicas. En clavis mihi notarum: Spica centripeta hirsuta viridis laxa, bracteae pectinatae flores roseos superantes, galea bidenticulata, squamae caulinae basa- les aphyllae numerosae obtusae........ P. Langsdorffii Fisch. Spica centrifuga, bracteae floribus brevio- res, squamae caulinae basales acutae vel acuminatae, pleraeque olim foliferae. 2. 2. Corolla rosea (in P. olympica dubia), foliorum laciniae patentes. 3. Corolla citrina (cum vel sine maculis duabus ad galeam), folia subruncinata. 5. . Bracteae parte integra calycesque densissime . albo-lanata, corolla usque pollicaris, galeae apex deorsum acutiusculus inferne passim 2-denticulatus, stamina 2 barbata, capsula OVAtA.--Reccecheobecee EE CDS CODE .. P.lanata MN. Spica non albo-lanata, galea utroque angulo obtusa, corolla semipollicaris, filamenta glabra. 4. 4. Caulis cum spica lanatus, labium galeam sub- aéquans, calyx fructifer ovatus, capsula 0b- © longo-ovata. 13.1. necrsscreheer P. hirsuta L. Caulis cum spica glabriusculus, labium galea AMDTEVIUS se suete ssl else sofele sreloness.. P. 01ympica BOISE. 5. Filamenta duo barbata...... ..…...….... P. versicolor Wahlbg. » omnia glabra ..... eue: P. flammea 1. 47. P. Langsdorffi Fisch. in Stev.l.c.49.t.9.f. 2. Bth.. lc. 568. Bge:l. c..288. In Sibiria orientali aretica: ad ostium fl. Lenae (Adams), fl. Kolyma inferiorem paludibus muscosis (Augustinowicz), in terra Tschuktschorum ad sinum 14) Spicam centrifugam observavi rarius in specc. paucis alte alpinis aliarum specierum v. gr. P. cheilanthifoliae, flores singuli basales post apicales aperti frequentius occurrunt, v. gr. in P. cillosa. 6* s7 Bulletin de l’Académie {Impériale ss St. Laurentii, Kamtschatka, ins. St. Pauli, nec non in | lia variant pinnatipartita in planta groenlandica, pinna- America occidentali boreali: in ins. St. Laurentii, Alaska, Unalaschka, Sitka. Species hucusque, aeque ac P. lanata, speciminibus pessime exsiccatis iisdemque saepius parvulis vel de- pauperatis nota, nunc ex collectione D-ris Augusti- nowiez praesto est optimis exemplaribus ad fl. Xo/y- mam collectis. Quae ultima docent, speciem esse non cum Sudeticis, sed multo melius cum ?. lanata conso- ciandam, quacum caule crasso, foliorum, galeae ejus- que dentium forma et bracteis peculiaribus convenit. Specc. arctica antea a collectoribus allata ?. lanatae saepe similia sunt, kolymensia autem et quoad habi- tum primo obtutu inter omnes generis hujus species excellunt: planta bene evoluta pedalis pyramidem con- stituit ob folia bracteasque sursum sensim decrescentia crebra, racemi elongati virides inferne interrupti, brac- teae quam in planta arctica ampliores, corolla major. Planta groenlandica, hoc sub nomine ex expeditione Suecorum distributa, ad ?. lanatam pertinet, recte observante Trautvettero pl. Czekan. n. 278. 48. P. lanata Willd. ex Cham. Schtdl. in Linn. II. 584. Bge L. c. 299. P. hirsuta Bth. L. c. 579. p. p. P. Kanei Durand ex A. Gray in Sillim. Journ. 1862. 251. sub X 253. In Sibiria orientali arctica: ad fl. Taimyr, in terra Tschuktschorum in montibus secus affluentes et ipsum flavium Anadyr (v. Maydell) nec non ad sinum St. Laurentii, in Kamtschatka, ad fretum Beringii et Ame- rica arctica occidentali usque ad Sitkam et Groenlan- diam. Occidentem versus in Ural boreali et insulis Nowaja Semla. Var. alopecuroides Trtv. PI. Czekan. n. 273. Sibiria orientalis arctica: ad Olenek inferiorem et versus fl. Monjero affluentem Chatangae (Czekanow- ski), Lenam fl. ad Wiluisk (v. Maydell) et ad mare Glaciale probabil. ibidem (Adams), ad Kolymam in- feriorem (Dr. Augustinowicz), in terra Tschuktscho- rum ad fl. Anadyr (v. Maydell). Var. haec, staturam ultra spithamaeam attingens, spica densissima fere tripollicari, floribus subcoaeta- neis ultra pollicaribus pulchre purpureis, speciosissima est planta, specie tamen a typo, in quem paulatim tran- sire videtur, nequaquam separanda. Corolla denticulos galeae eo distinctius ostendit quo major fit, sed vidi rarissime et in flore uno alterove plantae typicae. Fo- tisecta in planta kamtschatica, sed illa a Maydell col- lecta intermedia, ita ut discrimina ex foliorum forma petita inter praecedentem, praesentem et sequentem speciem vix sint alicujus momenti. Quum spece. ex oris arcticis Americae britannicae non viderim, ab au- toribus britannicis vero haec et sequens confunditur, nescio, an intervallo inter Groenlandiam et Alaskam crescat nec ne. 49. P. hirsuta L. Cod. 4406. Stev. L. c. 51. Bth. 1. c. 578.-excl. syn. P. lanatae W. Bge. 1. c..299. F. Schmidt F1. jenis. n. 184. Trtv. PI. Czekan. n.274. Sibiria arctica: in sinu Karico, fl. Taimyr, Jenisei, Olenek, versus Lenam et secus illam. Tum in arcticis Europae, archipel. Spitzbergen, Groenlandia, America arctica britannica et Sitka. Galea P. hirsutae lapponicae antice tota cucullata et clausa, in americana (Parry et e Groenlandia) inferne brevissime subfissa cum angulo obsoleto rarissime den- ticulifero, in sibirica (Czekanowskii) manifestius fissa et paulo frequentius denticulifera. Spica floribus sub- coaetaneis, saepius superioribus praecocioribus, vidi et inferiores citius apertos. Corolla, ex Adams apud Steven, pallide carnea, quo colore nec non eo quod minor est, a P. lanata, ubi purpurea et major, statim distincta. 50. P. versicolor Wahlbg. Veget. helv. 118. Stev. L'c 592. Bth:il.c. 578: Bge. 1:10. 300-Taurcz4li: 875. Rgl. et Til. L. c. n. 230. Hook. F1. bor. am. IT. 110. Rgl. Herd. PI. Semen. n. 821. F. Schmidt F1. jenis. n. 185. Glehn. Wit. Olekm. n. 219. Trtv. PI. Czekan. n. 275. In Sibiria orientali: ad ostium fl. Jenisei, ad f. Tai- myr, ad Olenek, Lenam et Kolymam inferiores, in terra Tschuktschorum secus fl. Anadyr, Kamtschatka: ad promont. Schipun a portu Petri et Pauli orientem versus (v. Ditmar), in jugo Stanowoi: circa mare Ocho- tense ad Ajan, inter Jakutzk et Ochotzk, inter fl. Wi- tim et Olekma ad fl. Absad, in alpibus Baicalensibus et Davuriae, mont. Sajan (Czerski et Hartung) et Sa- binensibus (Lessing), in Chinae prov. Kansu, pratis alpinis rara (Przewalski). Praeterea in Tibeto occi- dentali (Strach. Winterb., hb. Calcutt.), Hima- laya occidentali (Falconer, Royle), Garhwal (Strach. Winterb.), Thianschan (Semenow), Altai, Sibiria oc- cidentali versus ostium fl. Ob et Ural boreali, in Nor- s9 des Sciences de Saiïint-Pétersbourg. 90 vegia, Carpathis, Styria et Helvetia, ex Asia pér ins. S. Laurentii transit in Americam borealioccidentalem. In latere uno galeae unicae speciminis a Maydell lecti vidi supra faucem dentem subulatum distinctis- simum, in aliis ubi nervus obliquus galeae in margi- nem excurrit saltem angulum protrusum. Planta quoad magnitudinem partium satis variabilis, ita v. gr. planta Kamitschatica à Ditmar lecta duplo major et flores duplo majores fert quam planta fangutica Przewal- skii. Alexander Czekanowskïs tungusisches Wôürterver- zeichniss, herausgegeben von A. Schiefner. (Lu le 26 avril 1877.) Der leider zu früh der Wissenschaft und seinen Freunden entrissene Alexander Czekanowski, wel- cher im Frühlinge des Jahres 1876 aus Sibirien zu- rückkehrte, hatte auf seinen Forschungsreisen im Laufe von zwei Jahren Individuen der Kondôgir-Tungusen zu Begleitern gehabt und aus deren Munde eine beträcht- liche Anzahl von Wôürtern nebst andern Sprachproben aufgezeichnet. Nach seinen Angaben ist das Gebiet der Kondôgir-Tungusen im Kreise Kirensk des Gou- vernements Irkutsk belegen und umfasst das System der unteren Tunguska vom Dorfe Méga nordwärts bis an die Mündung der Ilimpeja, wo das Gebiet des Kreises Turuchansk beginnt. Es erstreckt sich über einen Flächenraum von drei und ein halb Breite-und etwa sieben Längegraden, im Süden stüsst es an das Gebiet der Kureiskischen Tungusen, welche ihre Jagd- und Wohnplätze theils am obern Laufe der unteren Tunguska, theils an der Lena haben, im Osten an die Tungusen und Jakuten des Wilui-Kreises, westlich liegen die Jagdreviere der Keshma-Tungusen. Die Kondôgir-Tungusen bilden mit den Kureiskischen eine Gemeinde, deren Verwaltung im Dorfe Jurjewa an der Tunguska belegen ist. Jetzt zählt der Stamm der Kondégir-Tungusen noch sechs Geschlechter: Tsche- tschôgir, Osoker, Mongéli, Otschokäger, Akari und Pawgirakäi Käplin, von denen der letzte und erste die meisten Kôüpfe, Mongoli dagegen nur fünf, Akari zwei bis drei zählte. Bereits in den letzten Jahren des vori- gen Jahrhunderts ist das Geschlecht Mumjalär ausge- storben!). Im Jahre 1874 bestand der ganze Stamm aus 132 männlichen und 129 weiblichen Personen. Vor Alexander Czekanowski hat nur Messer- schmidt im Jahre 1723 einige Aufzeichnungen über diese Mundart gemacht, welche Klaproth in seiner Asia polyglotta p. 286 ff.*) mittheilt. Indem wir das Bestreben Czekanowskis, uns eine môglichst grosse Zahl von Wäürtern mitzutheilen, nicht genug hervorhe- ben künnen, müssen wir besonders darauf aufmerksam machen, dass er ein und dieselben Individuen während der ganzen Zeit zur Quelle hatte, so dass er sich an die Eigenthümlichkeiten ihrer Aussprache sattsam ge- wühnen konnte *). Dessenungeachtet giebt es eine ganze Anzahl von Punkten, bei denen es zweifelhaft wird, ob das Ohr im Stande gewesen ist, das Richtige heraus- zuhôren. Wie schon C. Maximowicz in den von ihm erlernten tungusischen Mundarten beobachtet hat, giebt es einen A-Laut, der nach o hinüberschwankt, weshalb er denselben neben das schwedische à stellt. So finden wir auch in den vorliegenden Aufzeichnun- gen häufig ein Schwanken zwischen a und o in der Art, dass dieselben Wäôrter oder nahe zusammenhän- gende bald mit a bald mit o geschrieben werden z. B. albiskaëinnenne badest du dich? und olboskatèaun wir ba- deten uns, amokél und omokél komm, arièau ich rief und origol rufe; daneben findet aber auch ein Schwanken zWischen e und o statt, so dass wir elboskatin er badet sich, enumuk Krankheït, enupèut schmerzlich, aber auch onümuk Krankheïit und onullen fing an zu schmerzen fin- 1) Einige kleine Abweichungen enthält der Aufsatz im Globus Bd. XXXI NX 17 A. Czekanowski über seine Erforschung der unteren Tunguska im J. 1873 S. 262: «1. Tschetschôgir (Tschiltscho- ger), 2. Osoker (Oschekir), 3. Akari nnd 4. Käplin, letztere mit den Unterabtheilungen Goljé, Mongéli, Pawgirakai, Otschekägir und Mumjälyr ». 2) Da sich diese Aufzeichnungen noch im Asiat. Museum der Akademie erhalten haben, konnte ich dieselben mit dem Klap- roth’schen Abdruck vergleichen; es ergiebt sich aus dieser Ver- gleichung, dass man thaugscha, nicht thaugsoha für «Himmel», jaggda, nicht jaggela für «Fichte», kuktÿ, nicht kûkhy für «Kuckuk» zu lesen hat. 3) In Betreff der in diesem Aufsatz gebrauchten Abkürzungen bemerken wir, dass A. Anadyr-Tungusen, C. Castrén’s Grundzüge einer Tungus. Sprachlehre, Ü. Tschapogirisch, G. Goldi, G. Gerst- feld in Castrén’s Grundzügen, Jen. Jenisseier, K. oder Kond. Kon- dogiren, M. Manäger (nach Maack), M’ Manäger (nach Maxi- mowicz), MA. mittlerer Amur, Midd. Middendorff in Castrén’s Grundzügen, M4. Mandshu, Nor. norilsche Tungusen, O. ochotski- sche Mundart, O’. oder Ohl. Ohltscha (nach Maximowicz), P. Pal- las in der Zoographia Rosso-Asiatica, Sp. Spassky in Castrén’s Grundz., UA. unterer Amur, Werch. Werchojanskische Tungusen, WT. Wilui-Tungusen nach Maack bedeutet. 91 Bulletin de l’Académie Hmpériale 92 den. Es fühbrt uns dies wiederum auf denjenigen Vocal der sibirischen Vôlker, welcher ein eigenthümlich ge- trübtes o ist und deshalb meist von den Europäern als ü aufgefasst worden ist, worüber man das im Bulletin B. XIX $. 209 = Mélanges asiatiques T. VII pag. 324 Gesagte vergleiche. Hier finden wir vorzugsweise o in den Füällen, wo Castrén in den nertschinskischen Mundarten ä, andere aber ü zu hüren glaubten. Vor- nehmlich gehôrt zu diesen auch R. Maack, dessen Aufzeichnungen für die Wilui-Mundart in dem von L. Solowjew splendid ausgestatteten Reisewerk: [yre- ecrTBie Ha Âmyp®& hier um so mehr in Betracht kom- men, als diese Mundart der Mundart der Kondôgir- Tungusen am nächsten zu stehen scheint. Âhnlich ist auch das Schwanken zwischen y (dem russ. pr) und e 2. B. unakäptyn und unakäpten Ring, xarmyptyn Fusssohle, imännapten Knopf. Allein nicht bloss auf die Vocale be- schränkt sich die Unsicherheit der Auffassung. Es ist z. B. neben nônim lang monym, neben inin Frost imenipèu kalt verzeichnet, während bei Castrén das richtige iipèu zu finden ist; maleukanen er setzt in Schreck neben maleëim er fürchtet sich; auch monogakol ziehe, fahre (aber auch gonomnak vorübergehend) hat in an- deren Mundarten z. B. in der Anadyr-Mundart bei Castrén n im Anlaut, ebenso findet sich neben mumna gerade in der Wilui-Mundart mpupna und in der Ochots- ker munamkandem gerade machen und munit gerade. Auch dürfte omékto Nüster nur eine unrichtige Auffas- sung von onokté Nase sein. Solche Schwankungen hervorzuheben hat man nun um somebr die Verpflichtung, um in der Frage, in wie weit das europäische Ofr sich geirrt und wie sehr in der Aussprache gewisser Laute durch die Eingebore- nen eine Mannigfaltigkeit vorkomme, neue Belege bei- ubringen. Am augenscheinlichsten dürfte wohl hier die Veränderlichkeit des Anlauts für die letztere That- sache sprechen. Wir finden in den vorliegenden Ma- terialien haïkta neben aiktamkura Geisblatt, hula neben ulà Esche, halaktä neben alaktä Wetterkluft, xanär neben hanär Loch, xoktoun neben hoktoun Lager, sowgü neben xowgü Fischhaut, sokto neben hokto Fichtennadeln, su- rukol neben hurukol fahre, somkal neben homkal schliess zu, sûko neben hüko Axt, sinilgan neben &inilgan Schnee. Wir sehen an diesen Beispielen, dass der Anlaut im Tungusischen ebenso wie im Burjätischen nicht allein | in verschiedenen Mundarten, sondern in einer und der- selben Mundart und im Munde derselben Individuen veränderlich ist und dass ein ursprüngliches s und & in h und x übergehen und in weiterem Verlaufe auch letztere Laute ganz fortfallen künnen. | Hicran anknüpfend wollen wir einige andere laut- liche Erscheinungen der Kondôgir-Mundart hervor- hében. Besonders bezeichnend ist der Schwund von g und w zwischen zweien Vocalen:'tuany Winter neben tugél- len es wird Winter, tookol neben togokol setze dich, to- gollum ich sitze, Säomniren er gähnt neben 5ägomnylim ich gähne, uéktakal hebe auf neben C. ugom, budy, WT. bugudi scheckig, noan neben nupan, das freilich nur an einer Stelle vorkommt; weshalb noch zu untersuchen ist, ob sich die ältere Form vielleicht zur Bezeichnung des weiblichen Geschlechts länger erhalten hat. w der anderen Mundarten wird häufig vermisst, wenn der nachfolgende Vocal ein u ist; z. B. aüun Hut, naun Wittwe, uliun Ruder, oryun Schaufel, igdyun Kamm'; maut Fangstrick, auptin Wischspan (C. awum abtrock- nen). Auch im Auslaut ist u gewühnlich statt w oder f: karau (Man. karaw Kranich) vergl. C. tokorou neben tokorof Kranich, kadau neben kadaf widerspänstig, xogdou Herr, hirkéu Freund. Âhnlich schwindet auch j; z. B. in aétmar besser neben ajà gut, iôma knüchern neben uja Horn, wohl auch in den Accusativen moa neben moja, olloo. Einen merkwürdigen Schwund von r finden wir in büusal, dem Plural von bur Insel; es reiht sich diese | Erscheinung aber an die im Vorwort zu Castrén’s Grundzügen $.X besprochene; es sei bei dieser Gele- genheit bemerkt, dass Maximowicz in seinen Auf- zeichnungen für guigakta Bart und burgu fett aus dem Ohltscha goigakta und bode, aus dem Goldi &ogakta und buigu darbietet; für urgo schwer aus dem Goldi xuigu, aus dem Ohldscha xudé; für kürgo Blasebalg aus dem Goldi küega, küga. Es kann nicht in meinem Plan liegen, auf alle laut- lichen Erscheinungen der Kondogir-Mundart einzuge- hen, da eben noch so manche Beobachtungen an meh- reren Individuen nothwendig wären, um dieselben festzustellen. Ein sehr schwieriger Punkt ist nament- lich die sogenannte Vocalharmonie, deren Gesetze auf dem Gebiete der tungusischen Mundarten sich nach den bisher vorliegenden Materialien nicht hinlänglich | feststellen lassen. Auch in den von Czekanowski ge- 93 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 94 ———_—__—_——_____ À botenen Sprachproben ist es merkwürdig, wie oft wir im Auslaut ein e (richtiger wohl ä) und ein à treffen, wähbrend wir ein a oder o erwartet hätten z. B. 5ag- dänne, aber auch agdanna, onkoje (Sprachproben 15) êaje (31), olloë (23) neben olloo (130). Als ziemlich sicher ergiebt sich eine Vocalassimi- lation mit offenem Auslaut der Endsilbe z. B. in den Adjectiven kopnômo schwarz, hopkémo bleich, holokto alt, ferner in den dreisilbigen Substantiven é6nolo Nuss- häher, onkoëo Boot, oldékso Bret, omkoté Stirn, gom- dokté Huflattich, bolok6 Spierstaude, golomé Hütte, onokté Nase, auch in kokéllo Handschuh und dem Fremd- wort kolob6 (russ. xrb62) Brot; bei zweisilbigen Würtern tritt in der Regel in der Endsilbe ein o ein, wenn die erstere o oder u hat: ollé Fisch, 4ol6 Stein, hokté Weg; ullé Fleisch, xulé Zunder, huko Axt, kumké Laus, urgô schwer, aber urgapèüt Adv.; bei dreisilbigen Wôrtern entacheidet die vorletzte: ajürgo Zange, erümo, erüko schlecht. Allein auch hier sind Fülle, die sich unserem Ge- setze nicht fügen: 68a Pfote, uwä Fracht, ulä Pappel, xulla Decke. Noch weniger lässt sich ein feste Bestimmung tref- fen, wenn die Endsilbe consonantisch auslautet; es fin- den sich zwar ajän Insel, arkän Buckel, kälan Kessel, oron Rennthier, xorén Scheitel, ukün Milch, unün Gau- men, aber dagegen éran Schwelle, ulän Aufwasser, umän Knochenmark, gurän niedriges Gesträuch, xuwän Reif, oldän Hüfte, 6jan Winkel. É In Betreff der Consonanten wäre anzunehmen, dass eben so wenig als in andern tungusischen Mundarten auch bei den Kondogir r im Anlaut der Würter vor- kommen dürfe; insofern wird das hier gebotene rawo, diesen, wohl seinen Anlautsvokal nur bei der Aufzeich- nung eingebüsst haben, was auch von rüklä, dahin, gilt. Auch die freilich in andern Mundarten vorkommende Consonantengruppe tr z. B. WT. atrikan Greis, Cap. ätri- kan Alte ist nicht zu dulden, die Form paketraun Flinte liess sich durch eine richtigere Aufzeichung poktyraun beseitigen. In dem aus dem Russ. kyappt Locken ent- standenen kudrièi ist freilich eine ähnliche Gruppe ge- duldet, sowie in dem entlehnten natruska Pulverhorn. Im WT, hat Maack freilich sogar im Anlaut kr und gr in den Wôrtern krämki Stecheisen, gräkta Schritt, und grämnan Fischgräte, allein wahrscheinlich hat er ein flüchtiges i, das beide Elemente trennt, überhôürt, so auch ein u in truwun (M) = WT. turübun Zeltstange, dagegen ist das russ. Kpyna in ëüpa übergegangen. Wenn auch die Kondogir-Mundart Consonanten- gruppen wie I, nd, md darbietet z. B. in oldän Hüfte, üldy Flamme, uldäksa Baumrinde, keldaki Staar, sandäki Viel- frass, gomdokté Huflattich, so hat sie doch das Bestreben, das zweite Element dem ersten zu assimiliren in élla (C. elda) Kohle, illa (C. ildä) Kürper, ollé (C. oldo) Fisch, ullé Fleisch (C. uldä), xulla (C. hûlda) Decke, kokéllo (C. kokoldo) Handschuh, awdénna (O. abdyndra, was auf ein abdenda anderer Mundarten führt) Blatt, nanna (nanda) Fell, girämna (C, giramda) Knochen, sogdônno (C. sogdondo) Rücken, dunne (C. dundä) Erde, Stelle und ähnlich ist wohl auch der Vorgang in $agdänne gewesen. Obwohl sonst in dem Consonantismus eine grosse Übereinstimmung mit der Wilui-Mundart stattfindet, sehen wir, dass das Kondogirsche statt b dieser und anderer Mundarten ein w eintreten lässt z. B. awdénna (WT. abdänna) Blatt, awdü (A. C. abdu) Vermôgen, Vieh, awgarà (C. abgara) gesund. Im Vorwort zu Castrén’s Grundzügen $. X. habe ich bereits auf den Wechsel von w und g hingewiesen, wozu noch L. Adam, Grammaire de la langue ton- gouse $ 16 pag. 16 zu vergleichen ist; älteres g scheint sich bei den Kondôgir-Tungusen in aglän rein erhalten zu haben im Vergleich mit Anad. auwlän, ferner in xoglén das Sternbild des grossen Bären, das bei den Manägern hawlän, am untern Amur faula und bei den Goldi püule lautet. Als durchaus eigenthümlich ist die im Auslaut auf- tretende Consonantengruppe gx hervorzuheben in den Würtern gagx (WT. gage, Midd. gan) Schwan, xugx Bär, taktykägx Cederwald, täkasagx Windbruch, éalbügx Bir- kenwald, irogx erwachsen. Auf dem Gebiete der Wortbildung sei es uns er- laubt, die Aufmerksamkeit auf die am häufigsten vor- kommenden Wortbildungssuffixe zu lenken, wobei wir den Versuch gemacht haben, die einzelnen Wôürter un- ter verschiedene Rubriken zu bringen; offenbar haben die einzelnen Suffixe ihre Verwendung auf Grundlage gewisser noch nicht hinlänglich erkennbarer Anschau- ungen gefunden. Die Endung ki finden wir häufig an Adjectiven, na- mentlich bei Castrén: äjäki niederer, solôki oberer, uëiki schief, gulsaki schräg, Siki trübe, iktamâki bissig, läinki eben, surki trächtig, bäki fest, bei den Kond. (und 95 Bulletin de l’Académie Impériale 96 WT.) kuiki taub, ikäki lieb, imoki frisch, kapki schnell, reissend, am MA. tagalki schwarz. Bei den Kondôgir: nélaëiwki feig, manaëawki geduldig, tapewki nachtragend, tawmätiwki berechnend, takawki leicht beschmierbar und das aus dem Russischen gebildete $satäewki umherzie- hend. Man künnte auch geneigt sein das bei den Ma- nägern vorkommende tuksaki (MA. toksaki, UA. toxsaki) Hase, vom Verbum tuksam laufen, das WT. ürôki (bei Midd. üroki, yroki M4. erhe) Frosch von ürim (àrim) schreien, das ochotsk. neluki Wolf von nelrem er- schrecken, abzuleiten. Es dürfte jedoch schwer hal- ten zu allen mit dieser Endung versehenen Wôrtern die Bedeutung des Stammes zu ermitteln. Wir erach- ten es aber für erspriesslich die mit dieser Endung vorkommenden Wäürter nach verschiedenen Katego- rien zu verzeichnen. ©. xüwki, M. süwoki Gott, Gôtze, O. atki Schwiegermutter, WT. üki Schwester, Kond. Owonki (C. Âwänki) Tunguse; künki Bär (M3. honiki jun- ger Bär), uèaki Rennthier zum Reiïten, aktaki castrirtes Rennthiermännehen, gandaki (bei den Werch. onaki, C. gantaki und kältäfki) Vielfrass, sulaki (C. sulaki) Fuchs, tyb$aki Luchs, dynki Zobel, syôki (xonoki) Erdhase, &elaki Hermelin, ulgoki fliegendes Eichhorn (bei den M. uluki Eichhorn, umki fliegendes Eichhorn), tooki Elen- thier, omuki Fledermaus; bei den Man. toroki Wild- schwein, und bei Spassky molanki Ochse. Kond. leglaki Gans (Anas casarca), aupraki (C. nupnaki) Anser segetum, helaki (Sp. elaki) Schneehubn, turaki (M. C. turäki, C. turläki) Krähe (M5. karaki Rabe), nokäki Machetes pugnax; bei Castrén horoki, burbuki Auer- hahn, hiruki Haselhubn, niki Ente, bei Sp. kuki Tau- cher; bei den M. déki Vogel, ipki Haselhuhn, uxuki und niqubki Reiher (Ardea stellaris), am UA. gaki Rabe; vielleicht ist bei den Kond. auch oleptyki statt oleptykin Schnepfe, die richtigere Form. Kond. bogälaki (C. bilzafki, G. wolz eki) Frosch, bei den Orotschen arkiwki Schlange, am UA. müki kleine Schlange, M$. koki junger Frosch. Kond. atäki Spinne, bulaki (aus dem russ. 610xa) Floh, omorowki Coleopteron. Kond. dyreiwki (M. $ärgiwki) Nesseln, WT. häki Lär- che, O. auktewki Eberesche. Kond. kiremki (O. kirimki) Augenbrauen, nymnanki Keble, aakäki (WT. nikaki) kleiner Finger, onki (WT. yaki) Daumen, mordoki Buckel, bei den Man. täjaki (C. êicaki) Wade, atäki Nacken, duuki Becken, bei C. isaki (WT. ihaki) Schulterblatt; Kond. keldaki (WT. käldäki) Staar, arpuki Pferdeschweif, bei C. duwuki Pferde- schopf. Kond. horki Hosen, dulbänki Schneeschuhüberzug, onoki (C. änäki, O. änki, MA. korëmki) Scheide, xagdyki Schuhsohle, tolgoki (MA., UA. toki) Schlitten, siwaki Keil, kiramki (WT. krämki) Stecheisen, lamki Haken, uki Fischwehr, xulki Durchbruch (vom See), xukolki Grube; bei den Man. urkumki Schaumlôffel, larbaki Mütze, dür- büki Kopfputz, bei C. luki Klumppfeil, durâki Steigbügel. Die Endung la, welche wir im Mandshu adjecti- visch z. B. in ambula gross, fahala fahl, fankala niedrig finden, kommt auch im Ochotskischen in Compositis vor, Z. B. aè -mula wasserlos; wie dieselbe Endung im Mandshu bei Substantiven häufiger ist, so auch in den tungusischen Mundarten, z. B. Kond. sätala, xätala Bi- ber, maëala (Midd. macäla) Kuh, énolo Nusshäher, M. kinla Schneehuhn, Kond. kistala Sauerampfer, hupxila wilde Rose, WT. uoktala (Nor. oktala) Zwergbirke, Kond. hoptylà (WT. üptila, C. äptilä) Rippe, C. däktilä (M. gok- tyla) Feder, Flügel, Kond. tukala Erde, datülo lichter Wald, hikèelo Sumpf,dawgalà Moor, WT.kanala Rennthier- schelle, M. tonolo Schlinge, O. xäkala Baumschwamm. Die Endung li, die auch im Mandshu adjectivisch gebraucht wird, z. B. tangali schwach, dabdali wild, em- teli einzeln, fihali dumm, kommt im Ochotskischen ad- jectivisch vor in kaneli schlecht, xamuli bekannt, geltali weiss, im Kond. dokalili Binsenschnepfe, ferner sind nelbirakli Forelle (Salmo Fario) und morimäkli in Ver- bindung mit nima, Auerhahn, der von Fichten lebt, zu nennen, am MA. gotoli (M4. kotoli), Säuli Ruder, säkoli (G. saxole) Kürbis, Man. düküli Oberkleid (M3. kokoli Mantel). Im Mandshu ist eine ziemliche Zahl substan- tivischer Bildungen vorhanden. Die Endung ra findet sich bei Adjectiven: Kond. kakyra eng, kétara schief, xäktyra dunkel, awgarä gesund, loworé moorig, O. miltara voll; bei Substantiven Kond. èätyra (Midd. éatura) Steinfuchs, kandyra Taucher (Mer- gus), mémra (WT. momüra) Anas clangula, êiptera Vü- gelchen, am MA. takära Anodonta, M3. gumara Maul- wurf, gunara Rebhubhn, duwara Gadus Lota, xadara Âsche, xôwara Hecht, Kond. kontyrà Rumpf, lépara (C. jepura) Feder, bei Castrén käntirä Brustkorb, boksara Talg, am MA. güxüra Gaumen, bei den WT. i$ira Rücken, èumura (C. èupuru, M4. èunguru) Nabel. Kond. ièéra Kalmus, sonkira, hogkira (WT. hônkira) 97 des Sciences de Saint-Pétersbourg. ps ————————————_—Z—Z Wachholder, martaro Simse (juncus), bei den Man. opkoro Fichte, bei denselben nach Maximowiez laxom- kora Eiche. Von dem grüssten Interesse sind die von Maximowiez bei den Ohltscha und Goldi aufgezeich- neten Pflanzennamen, die bei den ersteren auf -kura, -xura, -êura, bei den letzteren auf -kura, -kora (falls aber, ein r im Stamme vorhergeht, auf kola) ausgehen; z. B. Ohl. sekurä, G. sepkora Ledum palustre, Ohl. unim- kurä, MA. onigkura Apfelbaum, Ohl. odogkurä, odonèurä Rhododendron chrysanthemum, Ohl. dulginxurä, G. dul- ginkura Alnaster, Ohl. xinenèura, G. Xenkura Trauben- kirsche; Ohl. ümpünèura, G. äpagkura Wachholder, G. aéenkura Nussstrauch, G. hangäkora, Oh]. hanganèurä Sam- bucus, G. bolbienkurä Pinus Cembra Pumila, G. poikan- kurä Klette, G. méronkola Salix amygdalina, Oh]. hôron- ëura, G. héronkola, M. èaxamkura Eiche, Ohl. mirenèurä, G. mirenkolä Eberesche. In den Kondogir-Materialien finde ich orokomkuräa Ledum palustre, aiktamkurä Geis- blatt, Lonicera, simiktamkura Preiselbeere, $iktämkura Blaubeere (Vaccinium uliginosum), kupamkura Bären- traube (Arbutus uva ursi). Kond, küdyrä (M. kädärä) Schabeisen, sobgüra (nôra) Stab, pétera Falleisen, gidura Lumpen. Am UA. ixarà Lampe, sakorà Dreifuss, bei den Manägern ukuré Ka- nonenkugel, am MA. monoro Korb, bei WT. huturo Ho- sen, bei C. päktirä Flinte, sugerä (Man. sugärän) Hühe, suwärä Ende. Bei den Mandshu agôra, angara, Cahara als Name von Gefässen, samara grosse Tasse. Die Endung ri, welche im Mandshu überaus häufig an Substantiven, seltener an Adjectiven vorkommt, sehen wir bei letzteren häufig im Ochotskischen, z. B. doklanri lahm, butanri krank, mujeri hassend, byiceri fan- gend, eturi wachend; vergl. auch Castrén $ 87, 1. In anderen Mundarten finden sich vereinzelte Beispiele für den adjectivischen Gebrauch, z. B. Goldi singint geizig, C. utkuri dick. Substantivisch aber kommt K. aksari Gott (vergl. Goldi änduri, M$. enduri), ibgeri Ver- | wandte, xaëari junges weibl. Rennthier, päderi Taucher- art, ikiri Holzwurm, nigiri Schneeammer, bei Midd. und Sp. ikori, ikari (O. Plur. ikril) Knochen; Kond. nopiri krummer Baum, ukèäri fauler Stamm, bei Midd. und Sp. esteri, esteri Flintenstein, Sp. kuwari Hobel, Kond. umaäri Gewitter, mukori Hebebaum. Die Endung -ru finden wir vereinzelt in käpturu Schwebescholle; im Mandshu kommt sie auch nicht so oft vor: éunguru (C. éunuru) Nabel. Tome XXIV. Von den auf $a auslautenden Würtern haben wohl die meisten vor demselben ein k, also finden wir -ksa, wofür im Ohltsha und bei den Goldis -xsa oder -xsa auftritt. Kond. iläksa Bast, uldäksa (WT. ugdäxsa) Baum- rinde, tÿksa (Man. cäxsä) Birkenrinde, xiltyksa (Ohl., Goldi siltexsa) Zunder, okiksa Fischschuppe, hewôksa fauler Baum, torgéksa sämisches Leder (Goldi naiaxsa gegerbtes Fell), WT. iräksa Fell, WT. bûksa (O1. bükse) Knorpel, K. ninaksà Hundefleisch (Ohl., Goldi üxsa Fleisch), imüksa (G. simuxsa, ximaxsa) Fett, C. tiruksä Fischrogen, gukomoksa Eisbrei, Sauksa (Midd. sägsa, Ohl. süxse) Blut, éaniksa (WT. &obyksa, Midd. cowyksä) Schaum, räksa Thräne, uruksa Thauwetter, ilôksa, he- 16k$a (G. xilexsa) Thau, tamnäksa (G. tamnaxsa) Nebel, Midd. siniksô Reif, C. delguksa Birkensaft, K. nüksa Russ, daw6k$a (G. anaxsa rothe Farbe) Farbe, iwak$ä (G. saxse) Eisstauung, eksa steile Wand (M3. jaksa ausge- waschenes Ufer), oldékso Brett, tüksu (Goldi touaxsa) Wolke. Mit vorangehendem b: WT.hinibsa feiner Schnee. Die Endung si, welche im Ochotskischen häufig bei Adjectiven vorkommt ,"z. B. gelsi kalt, xuk&i heiïss, guuëi hungrig, tywéi ganz, dalsi süûss, aumusëi gewissen- haft, bei Substantiven: telbansi Schmutz, xatyssi Fin- sterniss, ünsi Krankheit — und im Anadyr-Dialect deusi Vogel, scheint im Kond. selten vorzukommen — onaëi stark oder kräftig, uksi Wange. Die Endung ëan sehen wir im Kondogirschen in den Würtern intolguèän Nachteule, kirakèän Müwe, koksièan (= WT.) Corvus infaustus, xunikièan Haselhuhn, geekcan Habicht, nikièan Ente; C.igäcän Falke; K. lakorèän (WT. lorukèan) Schmetterling; O. kulyèan Mücke. K. bärkaëan Bärenart, Man. éamuktan Hermelin (nach Midd. Maus), aëikiéan Maus, ulkièan fliegendes Eich- horn (Tamias striatus), giwéan (C. gifean, gipcan) Reh, WT. mükèan Bisamratte, ebenfalls WT. üküèon Hündin, wofür Midd. an der untern Tunguska ukaëon, bei Ud- skoje ukacan verzeichnet hat. O. xulièan rother Fuchs; C. tukucän Kalb, Sp. unatèan Mädchen, O. nusakèan Thierjunges, Füllen. WT. hurièan (Deminut. von huri) Salmo Lavaretus, Schnäpel, aüküèan Barsch, am MA. kirfuèan Stür. K. anèän (C. ancan) Wange, ièan Ellbogen, kokèan Huf, WT. urakaëan Zehe (K. umokaëän der 2° und 4" Finger), ilkièan Hoden, M. lapèan (vielleicht auch so bei den Kond. statt lapèä) Fischschwanz, O. aakalèan Schläfe. 99 K. mundukaëan Baumstumpf, bukuèän Auswuchs am Baum, WT. gargatan kleiner Baumzweig, C. dagacan Baumwurzel. Man. jupkatan Bergbach, Kond. bukoëän Hümpel, bei Udskoje bokaëan Insel, O. tüwoëan Wolke, uraktan Berg. Man. müwèan Flinte, O. xukuëan (Dem, von xukun) Korb. à Seltener findet sich bei Substantiven die Endung a: Kond. deleèa (WT. dileèa) Sonne, dolbulèä Sonnen- untergang, xaktyralèi Finsterniss, xuptumalèa Unter- schied, Midd. dogdyèa Morgen. Die. Endung -&i tritt häufig bei Adjectiven auf: alaktaèi wetterkluftig, esawièi mit Schund versehen, kutuèi glücklich, küdrièi lockig, giramnaëi mit Gräten versehen, irgièi mit Schweif versehen, d. h. Wolf, WT. cuéunmaëi kupfern. Substantivisch Man. katarèi Träber, UA. xazuûi Zwergbirke, C. napèi Blatt, dalapèi Flügel; M. komakèi Halsschmuck, tülüèi Riemen, barokèi eiser- ner Lüffel, éumüti (aus dem russ. cgbsa) Kerze; eben- falls entlehnt tolmaëi Dolmetscher und tarêi (aus dem burjätischen tarèa) Grille. , Ziemlich gross ist die Anzahl der Adjective, wel- che die Endung-pèu haben z. B. aläpèu süss, gotepèu bitter, 4erepèu sauer, idarépèu bitter, xaküpèu heiss, ime- nipèu kalt (Midd. ramapèu warm) mopèu faul, verfault, moäpèu beschwerlich, mukëipèu stinkend (WT. süss), Girip- &u beklommen, enupèu schmerzhaft, inmeripèu widerlich, ajäpèu gut, erüpèu (Midd. erukto) schlecht, domoripèu un- ruhig, galomüpèu schrecklich, nelewsipèu fürchterlich, | hignipéu kläglich, karausipèu schamhaît , xinnupèu ra- send, frech, xowéäpèu frühlich, xurkäpèu grämlich, gu- gapèu schôn, päripèu hell (WT. hamyrapèu dunkel), hawa- ripéu stechend, urgopèéu schwer WT. magapèu stark, urupèu wild. Substantivisch in éerapèu Schnecbrille, wofür bei den Ohltscha isarptu, bei den Goldi näsarptu sich findet, bei den Manägern sarapèi, in welchen Formen man leicht als erstes Element den Plural von äsa, isa Auge, der am UA. jetzt nasal, bei den Ohl. aber nasal lautct, herauserkennt; vergl. Mongol. sarabüi. Unter den mit n anlautenden Suffixen sind die Fälle auszuscheiden, in denen dasselbe aus d assimilirt ist; z. B. in den Würtern awdénna (O. abdyndra) Blatt, sog- d6nno (C. sogdondo) Rücken, girämna (C. giramda) Knochen, UA. sumna (Mandshu sumala) Sack, wabrscheinlich auch bagonné Baumschwamm. Nach Abzug solcher Würter hätten wir für—na die Adjective t6gna gerecht, taraëi- Bulletin de l’Académie Impériale na vorsichtig, Substantiva: amarkäna einjähriges Renn- thier, nuorkäna dreijähriges Rennthier, amenä fünfjähri- ges Rennthier, pulwäna Plütze; nicht in Betracht kom- men C. betagana Fliege, bugutuna Mücke, kädägänä Wespe, kuluguna Maus, talgana Mehl, weil in diesen Wôürten burjätischer Einfluss vorliegt; nicht scheint dies der Fall zu sein mit C. kaëina Pfeil, woran sich K. irepèma Schabeisen, èupina Hobel, torina ??, urina Standplatz und WT. tinina Schweisskissen schliesen. -ni kônnte adjectivisch hôchstens bei C. bâni faul ge- funden werden; substantiviseh finden wir es in Wür- tern der Zeitbestimmung, in denen das Mandshu -ri darbietet: délbani (M$. dobori, allein auch dobonio die ganze Nacht) Nacht, tyrgani Tag, agani Jahr, nopaani (M$. niepnijeri) Frühling, guani (M3. suwari) Som- mer, boloni (M5. bolori) Vorherbst, sigolasani, higolo- Sani WT. higalähäni Herbst. Vielleicht,sind ebenfalls als Gliedcerungen aufzufassen: ogonÿy Achselhühle, halani Zwiesel, vielleicht UA. akoni Finger in gazako akoni Ring- finger; bei Sp. seluni Nüstern (O0. xäluni);, Kond. ajani Schnee um die Zeltbasis. Jedenfalls eigenthümlich | sind aicimni Arzt, olgomni Führer und.C. hawamni Arbei- ter, wofür im WT. hawammä und bei den Kondôgir xa- wônne vorkommt; sollte dieses ni oder ursprüngliche ri etwa durch Assimilation aus ti (— ti) enstanden sein ? Ob sich hicran Lucameü Felsen mit Menschengestalt reiht ? Mit Wôrtern wie porubèane Bohrer und WT. doktonu Oberkiefer ist vor der Hand nichts anzufangen. Die Endung -ta kommt meist mit voranstehendem k oder » vor, wobei im Ohltscha und bei den Goldi häufig cine Aspiration des k eintritt. Die meisten der Wür- ter sind der Art, dass man in ihnen den Begriff einer Vielheit, einer vereinigten Kraft sehen künnte. Ad- jectivisch: ilmäkta jung, durükta ermüdet, érbakta seicht, hunta tief, inärakta sandig, éolorikta steinig, ulükta steil, holokto alt. Substantivisch: kirükta (G. kürakta) schwar- zer Specht, siläkta Specht, irgäkta (G. xégakta) Bremse, irikta (G. xilukta) Ameise, ganmäkta Mücke, xunmy kta Thrips, guwükta Wespe; Goldi nükta Eber, Ohl. gilokto Stubenfliege, G. gilborokto Phryganee, WT. ukta Nisse, G. akzerxta Käfer, igakta (Ohl., G. simaxta, xiraxta) Haar, Wolle, rürikta (Ohl. nukta, G. nuxta) Haar, gurgäkta Bart, saremÿkta (Ohl. sälmykta) Braue, G. kumukta Augenlid, nimokta Haut am Rennthiergeweih, ikta Zahn, unikta (Man. oyikta, Ohl. xonkekta, O. ogta) Ader, xirôkta (M. 101 des Sciences de Saïnt-Pétersbourg. 10? PE — — siräkta Zwirn) Sehne, WT. hitäkta Achillessehne, K. hé- | schuh (Kond. huksilla), UA. muksulta, G. muxsulta Wein- lukta Darm, bagokta (WT. bohokto, Ohl. bosokto) Niere, | traube. omokté, C. onôkto Nüster, sulikta getrocknetes Renn- thierfleisch; bei den Man. 4orokta (UA. kunta) Schläfe, balukta (Oh]. byrakta) Hoden, C. namukta (WT. inamukta, M. imamukta) Thräne, WT. ignakta Entenfeder, WT. iniwükta Clitoris, UA. xujakta Haut, WT., M. omukta Ei, Ohl. xésakta Milch der Fische, M. särpakta Pferde- haar. K. halaktä, alakta Wetterkluft, haikta Geisblatt, bol- gikta Zirbelfichte, irakta Lärche, innékta Traubenkirsche, gälankakta Holunder, nukia Eberesche, hôkto Fichten- nadeln, dekta (C. dekta) Lärchennadeln, muëükta (WT. moëukta) Lärehenblätter, hékta Weidenruthe, UA. tälukta Birne, WT. onikta Apfel, Man. arpikta Haselnuss, M. säsikta Corylus, äsikta Schwarzbirke. sikta Beere, $ergikta (C. kokukta) Brennnessel, topèi- käkta Wucherblume, najakäkta Knôterich, suliwakta Woll- kraut, siwäkta (G. sukta) Schachtelhalm, lalükta Moos, lawékta Rennthiermoos, dagiaôkta (Man. daunakta Mor- chel) Pilz, henikta Esparsette, igolikta rothe Johannis- beere, kunäkta Bärentraube, konkékta (Oh1. koioxto) Ha- gebutte, unükta Krähenbeere, simikta Preiselbeere, ar- näkta Laichkraut, anykta Distel, WT. ukäkta Maiblume, Man. ünôkta Zunder, UA. bokto Baumschwamm, Ohl. silekta Meertang, Oh]. aulakta Weidenrüschen, UA. my- éyka Weintraube, MA. ulgukta Rohr, C. bokokto Nuss- schaale, Goldi 3'ekta, Man. 5 akto Hirse, müikta Wurzel- faser (— Baum-Zahn), Ohl. xoräkta Rinde. K. unkäkta Reif, 68ikta Stern (M. oskakta Funke), jukta Quelle, Man. bokta Hagel. K. imäkta kupferne Rühre, onékto Tuch, därekta Klaf- ter, Man. girakta, WT. giräkta Schritt, UA. sakta Stroh- matte, Goldi sikta Schlafteppich, Man. Konakta Schelle, UA. ünürokta blaue Jacke, Ohl. büraxta Feuerstein, UA. xorakta der Planet Jupiter, soiräkta (Ohl. sürakte) Perle, sakta Segel. Dass Man. bogoto Pilz und WT. mukoto Hintere nach Analogie der Ochotskischen Mundart eine Verein- fachung erlitten haben, ist augenscheinlich; vergl. O. onot (WT. onokto) Nase, orat (orikta) Gras, Anad. haito (Kond. haikta) Gras, aurit (K. rurikta) Haar, üirit (Goldi cirekta Messing) Kupfer, Anad. täuta, O. tewta (Spassky taukta) Becre, it (ikta) Zahn. Mit vorhergehendem 1 findet sich ta bei den Goldi xéalta Kohle, æamulta Binsen, suxsylta(U A. soxsalta) Schnee- Die Endung ti (ty), welche bei Castrén auch in ti übergeht, also an ài streift, findet sich bei C. buguti bucklig, K. éokoty (C. sokoti) blind, WT. éülti klug, pépoti Maulwurf, WT, kukti Kuckuck; an die mongolische und Mandshu-Endung -tu streift ty in xuntuty verschieden, amulty auf den See bezüglich; auch finden sich xomoty Bär, xilty verfaultes Holz, mit vorhergchendem p in C. agipti alt, fdupti längstbestehend, Man. goropti (Gold. ééropèe) alt, Kond. tigarepty (WT. tigarigna) vorigjährig. Vereinzelt findet sich amiktu schläfrig ; uruktu Strauch reiht sich an WT. oroktu Gras. Man beachte noch MA. häktu Stirnband und düktu Kasten aus Bir- kenrinde. Mit vorhergehendem p daptu (WT. und M. daptun) Mündung und usaptu Gürteleisen, UA. üiriptu Kissen. da steht offenbar adjectivisch in gagdä einzig, äreda (WT. anida, O. xanida) recht, $ügynida link, gügda hoch. Substantivisch in moëida Wald, tawida Lehm, pereda Juchte. Parallel mit -kta findet sich häufig -gda: 4agda Fichte, tyeda Regen, mügda Baumstamm, kanerigda (neben kaye- riqua) See mit wurmigen Karauschen, omügdo Häutchen (Ohl. omugda Herzgrube), C. tukalagda Schwein, MA. juwagda, O.séwagda, G.iwagda, Goldi iwagda Esche (Fraxi- nus), Oh]. ünimagda Boot aus Weidenholz, M. däumagda, boiamagda, 6komagda Namen von Netzen, hämagda Weide zu Bôten, Goldi xéndorigda schmale Matte längs der Wand, Goldi gäfagda Fausthandschuh. -di (dy) bei Adjectiven: tuksady bewôülkt, xogdy (C. hägdi) gross, xujudy klein, igdy tünend, büdy (WT. bu- gudi) scheckig, urgébdy schwer, C. sagdi alt, daldi süss, buldi warm, ägdi viel, Man. ramagde warm. lorgégdy isolirter Bergkegel (zusammengesetzt mit xogdy?), gildy Ring, Man. gandy Feuerstein. -du bei C. agidû Steppe, kuradu Schwager; Kond. ku- &idu Fledermaus, awdu Vieh, Vermügen. Die Endung -ma wird häufig zur Bildung von Ad- jectiven verwandt: ajamä gut, erümo schlecht, xajéma rein, rômuma weich, tymbamä dicht, dick, nihima klein, xultima glatt, néptama flach, muruma rund, konilma leer, imbumo gebahnt, getreten, bagomo hart, fest, hirboma gewandt, èdruma ruhig, kisÿma büse, bagdamä weiss, xi gima gelb, éulama blau, xuläma roth, dylbyma schwarz, kognômo (WT. hognomo) schwarz, hopkémo bleich, morima 7* 103 Bulletin de l’Académie Impériale 104 bunt; holima aus Mammuthknochen, 6sama aus Pfoten- | fellen, iôma aus Horn, ninama Hunds-, éiktima mit Per- len ausgenäht, xeikäpama unwegsam, éuèunmamä kupfern, selôma eisern, (C. sälämä); bei den WT. kilbima schlüpfrig, dombomo grob, pagijama kahlküpfig, müxèüma bucklig; lesuma leicht. Substantivisch Kond. èuèüma runder See, tällama glatte Stelle, petéma Wiese, borèimi Waldrand, WT. aillama waldlose Stelle; Kond. éuèinma Kupfer, gegénma Messing, helüma Harz, kugma hohler Baum, golomo Feuerstelle. igsama Eichhorn mit braunem Schweif, Man. kilämä Sterlett (nach Maximowicz kleiner Stür), C. cälkäma Adler, O. und A. kälma Sclave, Goldi kénkema fliegende Ameise, Man. daramä Kreuz, MA. xacama Handschuh, UA. nirgima Weidenkorb. Die Endung -mi findet sich bei den WT. holmi Brust- lappen, MA. kormi Scheide, Man. tämi Schürstock, Kond. rämi Rennthierweibchen, tarmi Entenart, uëigmi Schraubenzicher, UA. olgomi Wiegenhaken, O. momi (A. moami) Boot. Finden wir aber dieselbe Endung im Kondogirschen bei $£unmi Zwilling, henmi Ohr und sehen wir bei den Man. éikalmi untere Hosenhälfte, so liegt es nahe anzunehmen, dass auch bei den Kond. statt des von Czek. aufgezeichneten é&ikulma Winter- stiefel cikulmi das richtige sei, wie auch Messer- schmidt bei Klaproth $. 287 lokami für Stiefel dar- bietet und dass das bei C. S. 107 gebotene ukunmi (so ist auch $S. 77 statt ukumni zu lesen) Muttermilch ei- gentlich auf die beiden Brüste gehe, wofür bei C. ukun | verzeichnet ist. Wir hätten also hier fünf Fälle, in denen -mi zur Bezeichnung von paarweise auftretenden Gegenständen gebraucht wird. aétmar(O.aidmur)besser;s.ajä aullén (C. hawukim anschwel- aiktamkurä Geisblatt(Lonice-| Len) er schwillt ra); s. haikta aicimni Arzt; s. ailtan ainägnom ich krieche aittan er heilt, wohl von ajà aiwre (wWohl äiwri) satt ace âiwre er ist nicht satt auin satt,auinne ? bist du satt ? auikin (WT. ajibukin) satt aüun (M. äun, C. awun, NA. afun, WT. abyn, O',G. afo) auèmen er hat Mitleid auptin Wischspan = xilkiptin ; vel. C. awum abtrocknen aké (M. aki, M 6kin, G. èga) ältere Schwester aki (M’ aki, A. O. C. aka, ©. G. aga, M$. age) älterer Bruder, Oheim. äkta gekratzte Stelle äaktaran (M$. aktalambi castri- Hut ren) er castrirt aktaki (M. akta murin Wal- lach) castrirtes Renn- thiermännehen; vgl. O0. atamat Castrat (M$. akta) aksari (G. akseri) Gott agà (Midd. — Nadelbüchse) Kupferfutteral des leder- nen Nadelbehälters agyn Stengel; ob nicht ahyn? vel. C. äsin Schaft aglan rein z. B. dett Tundra; À. auwlan, aulan Tundra agdy (M. agdy, M'. WT, agdi, M5. aksan) Donner agdyriteran es donnert ähyn Fischblase anä (M3. inden) Nachtlager anaSinatien er übernach- tet bi anitéau ich übernachtete (C. anam, A. anam, WT. an yCam) aparén es gräbt (vom Renn- thier) anätten dasselbe apant (— WT. M. C. anani, angan, À.O.M$. anija) Jahr ajà (= C.; O. A. ai M4. ajan gross) gut ajakäkun gut ajapèu (= WT.) gut ajat (A. aijit) Adverb., vgl. O. aimat ajamamä (C. ajama haupt- sächlich, M° gutherzig) das beste, vorzüglichste ajén er fand gut ajau (M$. aba) Jagd ajäki (A. C. äjäki) abwärts ajän Fluss- oder Secbusen ajänen (C. äjänäm, M$. ejembi) er fliesst, ajänseren fliesst ajani Schnee um die Basis des Zeltes |ajawri freundlich Partic. oèou ajawre er War un- freundlich ajawren(O.ajawrem)er liebt, wünscht bi ajau ich liebe ajamatten Recipr. sie lieben sich ajürgo (M. ajurgä, C. äjürgä) Schmiedezange alaüun (C. olom — Mong.) Furt alaukit durch die Furt alakol (M$. olombi) wate, Prät.aläre erdurchwatete alaktä Wetterkluft (Bbrpo- Gonua); s. halaktä. alatkol (0. alättem, WT. ala- cäm, À. alattum, C. alâtim) warte aläpèu angenehm, süss alakakun sûss aléwkal (0. alurem) gieb, rei- che allün isländischer Spath aldyèatyn sie behauten äldyèéren er behaut bi aldÿéam ich behaue bi aldyléem ich werde be- hauen älbam(A..olbaldum)ich konnte nicht albin (= WT.) breit albnin Breite albiskaëinnenne ? badest du dich? (C. älbäsim, M. el- bisembi) arakun (C. arukun langsam) nach und nach arakusu nach und nach aryéeren (C. ärim) er ruft, sie rufen aricau ich rief arkan(C. Hintertheil) Buckel aréaptyki (0. arjetapki entge- gen) widrig arnäkta Laichkraut(Potamo- geton) arpuki (M. särpakta Pferde- haar, C. serpakta Haar- strick, M$. arfuku Fliegen- wedel) Pferdeschweif arbakta(C.arbi, M'ärba, O".G. harba, A. WT. arbakun) | seicht, Untiefe | arbakukan es ist seicht 105 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 106 0 arbadôren es nimmt ab, fällt;lantagä dem Winde ausge- mu arbadoren das Wasser .nimmt ab ärbun(G.. ärbo Wasserscheide) Bergsenkung aëin(— WT.; A’. ata, aëa, O. aëèa) ist nicht asaktakäl (M. asarap, G. ha- sase) jage, treibe bi asaktaèäu ich jagte bi asäktagem ich werde ja- gen asätkan(= Midd.; A. O. aÿat- kan, M.asatkan, C. asätkan) Mädchen asi (= WT. O. A.; O'. asi, G. äsa, M. ase) Weib, Frau, PI. al asilagiren er wird heirathen asingam (WT. agäm, C. âsi- nam, ähinam, WT, ahinam) schlafen aèau ich schlief ageren er schläft, sie schla- fen aganäkol hurukol geh schla- fen asula Wo? asukän (M$. asikan Kleinig- keit) ein wenig asunawal wie viel immer (0. asuaka wie viel, asunda nichts) anykta vielstachelige Distel (Cirsium spin. beliebte Rennthiernahrung) anin (O. anywan) Geschenk aninmare Gregengeschenk aniren (= M.; C. anim) er schenkt ani$em ich werde schenken anüttan (C. anam, M5. anambi) er stôsst anarén er stiess üdun anütéeren der Wind bläst (?) anümak Schmerz, Krankheit anügeren schmerzt anké Futterplatz der Renn- thiere; s. onko setzte Stelle antyki (WT. äntäki Süden) rechts dariski antyki halte rechts änty die rechte Hand andagaén (Jak. Mong. andagai Schwar) er schwôürt äreda (WT. anida, O. xanida, C. han, an, Midd. änedäd, 0°. M'.ane rechts) rechts aaèan (C. ancan, UA. aiêan) Wange atäki (Gr. atäja, MA. atgamama) Spinne atyrkän (WT, M'.atrikan Alte, ütürikan Alter, M. atirkän Alte, C. atirkan Alte, ätir- kän Greis, A. atekan, O. atykan Weib) Greis adyl (= WT. M.; O. adal; G. O'. adole) Netz adylétèeren er fischt mit dem Netze adymätye (C. adi, adi wie viel, O. adykan, A. adakan et- was) wie viel immer apkiptun Halsschmuck der Frauen; vgl. C. apkim fest- binden, WT. apkiran sich aufhängen äpten er ist von der Sonne verbrannt abilitta (O. abulèirem Mangel haben, 0". G.äbole es man- gelt, G. äba ist nicht) sie fehlten awiun bahnbrechendes Rennthier awkit bergabwärts awgar4 (C. C. abgara; O. ab- gor) gesund; vgl. M5. ab- gari müssig, ledig awgarakan Dem. awgareren er ist gesund geworden awdénna (WT, abdänna, M. abdanna, O. abdyndra, 0. häbdata, M$. abdaha) Blatt awdennakan Dem. awdu(A.0.Habe,Pelzwaare, G. abdu Vieh, M5. adu Oberkleid) Gut, Vermü- gen, Vich awdura reich, begütert | awdun(K.agdun) Winterlager des Bären awsà (C. afsa, M. A. awsa,l auwsa Birkenschachtel, M5. absa Birkenboot; Mong. Sarg) Kiste, Sarg amäka (= WT.) Grossvater, Bär (so auch 0°.); vgl. À. M$. ama Vater, Mi. amaka Schwiegervater amakaëi Bär amikal Bären, also wohl Sing. amikan amakän (A. amdak, O. amrak) schnell, bald amär Hintertheil amarila (— C.) hinten amargü (= C.; M$. amargi, A. amorgi) hinterer amaski (C.amaski) nach hin- ten amarkäna vierjähriges Renn- thier; bei den WT. und, O. (nach Middendorif in den Grundzügen der Tun- gus. Sprachl. Vorwort S. XIII fünfjähriges Renn- thier) amenà fünfjähriges Renn- thier ami (C. âmi, A. O. xami, M. aman, M5. amu) Schlaf amiktu schläfrig amini (O0. A. O'G. äma, M. ami, M'.ämen, WT. amim mein Vater) Vater, Schwiegervater amokél komm; s. omokôl amogéren er kommt ämogem ich will schlafen, amogeren er will schlafen amut (= M. C.; Mi. omo) See amuttyauf den See bezüglich eix (WT. ägi) Schnupfen eurüuran Furche; s. iuran euraren er furcht ékum (C.ëêkun) was? welcher ? ékumat auf welche Weise? ekünda nichts, ekünda aëin es ist nichts da. eksa (M$. ekèin) steiles Ufer ejangiren (C. äjänäm abwärts schiffen, M5. ejembi) er geht der Stromung nach ejaätéem (WT, ajaèim wollen) bitten elitèane (C. ilicim, A. elattum stehen) du stehst elitéas ihr stehet élla (WT. alla, M. äla, M. éla, C. êlda, G. xéalta) Koh- le élgokol führe, bi élgo3em ich führe, Si elgosenni du führst elgoäéren er führt, noartin elgogéren sie führen elboskätin er badet sich; s. albiskaëinnenne er (C. äri, M$. ere) dieser ergit von hier ergoëin ein solcher gerade, (C. ärgâtin, O. erroëin) eruko besonders; s. xorokü erümo (C. erüma, ärûmä, M. eruma) schlecht erupèu (WT. ürupèukokun) schlecht, Adv. erüpèut erumamä sehr schlecht, erutmar schlechter égeran er hält zum Besten enän (WT. ynam, P. onon) Birkhahn, Tetrao tetrix enümuk(C.änuku) Krankheït, Schmerz; s. enumuk enupèut auf schmerzliche Weise éty womit, wodurch éda (C. êda) weshalb edän Kette edû (= 0. A.; C. du) hier amtakäl (WT, amtam, M5. am- talambi) schmecke | ésa (C. êsa, C. ésa, WT. äha) Auge 107 esawinyn Schale, Hülse, Schund esawièi mit Schund verse- hen, z. B. mo Baum epkän einjähriges Rennthier; da im O. enkan für Kalb gebraucht wird, in WT. ôpnykan, bei Middendorff ognokan vorkommt, ist wohl als richtige Form enkan anzunehmen ÉWa Was emaldyun (P. Cemaldian corr. Oemaldiun Maus) Feld- maus (Sorex) emanne (C. éma was) weshalb, WOZuU ? iüma knôüchern, ob nicht ij6- ma?; vgl. WT. ijü Geweih itrar Wohl PJ. von iüran Strei- fen (M4. $urgan); s. eurüran iuradiren er zeichnet ikäki lieb ikäkol (WT. ikasäm) singe (tungusische Weisen) ikiri Holzwurm ikon Gebirgsattel ikSinam (M$. jaëixijambi) nie- sen ikSinilen er fängt an zu nie- sen ikta (= WT. M.; O. it) Zahn iktagam (C. iktäm) schlagen igolikta (WT. igalikta, M”. ige- likta, G. nélikta) rothe Jo- hannisbeere igéama Eichhorn mit brau- nem Schweife igdy tünend igdyun (WT. ygdybun, C. igdi- wun, G. sigéefu, M$. isifun) Kamm : ija (C inà Stein) Sand inarakta sandig inakta Wolle inin (= C.; C. inipèu, WT. ininipèu kalt) Frost intolguèan Nachteule igmü stark behaart, stark bewachsen Bulletin de l’Académie Impériale ila (C. là wo) wohin ilak$a Bast; vgl. M4. ildexe ilarén( WT. ilam) er hat Feuer angemacht ii (R. man) oder ilitkal steh iltéeren er steht, ilitéerau wir stehen ilitéari stehend ilym (C. ilim) stehen ilkäl bleib stehen ilibgab, wohl ilibcau (vgl. WT. iläbkanäm stellen) hinein- | stecken ilôksa Thau; s. heloksa ilkäun (O. ilun) Maass; vel. C. ilim messen ilkän Baumkerbe; vel. Mi. ilgambi unterscheiden ilkuromi Aufstossen ilga gewandt, kühn iléälakal (C. ilcäm flechten) ficht illa (M. illa, O. ilra, C. ildä) Kürper illagä (M$. ilha) Blume illäpa Führenwald illén (WT. illan, C. ilan, OA. elan, O'G. ella) drei illensär (WT. illangar) drei- ssig illé Mensch ilbadäi (C. ilbam verjagen) dass er jage ilmäkta (= WT. C.) jung irakta (C. irâktä, C. iräkta) Lärchenbaum irawau Lärchenwald irago (C. irägä, WT. iräéa, G. siru) Feile iren (?) es hallt wieder urel ren Echo irepèina tungusisches Schab- eisen irikta (— M.; G. xilukta) Ameise iromam (WT. irämam besu- chen) zu Gaste sein. irunnil (wohl Pluralform) Fu- illityn (A. ilitan) der dritte | der ; vgl. C.O.irum schlep- pen irogx erwachsen; vgl. M'iräm, C. irim reifen irkaëikta Cap. neue Rodestel- le; vergl. M. irkäkin, M°. irkakin neu irgäkta (= C. WT.; G. xé- gaxta) Bremse | irganilleu es sind viel Brem- sen da ire (= M SAW iron) Schwanz irgièi der Geschwänzte, Na- me des Wolfes irgit (C. irgit) von wo irèà (M'. irèä) reif, von C. irim, M’. iräm, M$. urembi reifen irboren (WT. irbäsären) er laicht isadiren bricht isomuéeren er will erbre- chen, ihm wird übel isokal erbreche isélla (WT. iholla, G. isela, À’. isela) Eidechse iséem (— WT.) rupfen iskal rupfe ièan (— Midd. WT. ièon, C. icän, O’. uièe; s. xuièa) EII- bogen ièéra Kalmus (Acorus cala- mus) icetéem (C. icäèim, ©. item, A. ittum) sehen, siehst du, icétkal sich, icat- mi zu sehen iceren (C. icäm) er sicht iéenkakol zeige icewéémi sich zeigen isa (vgl. WT. isira Rücken) Nordwind (G. oci xydun) ingél Leben ingeren er lebt innékta (C. inäktä, M’. ignakta, G. xipaxta) Traubenkir- sche (Prunus Padus) (C. isim) er er- vev icicas! 108 ilmo, N.inmo, MA, xurma) Nadel inmakta Koffer als Rennthier- last, russ. norakyüñ; vgl. Midd.ilmok Bagageschlit- ten inmeripèu widerlich inmokäèin Weissdorn (Cra- tacgus); s. inma isüktiren (C. inäktäm) er lacht idakaun Peitsche idarépèu (WT. idaräpeu) bit- ter; s. darepèu iduu welcher iduk (— O.; C. iduk) von wo ju idu (C. idu) wo idunun wo immer ipkakol sende ib$err Verwandte iwaksä (WT. iwäksa Eisbrei) Eisstauung, Eisberg, To- PoCr iwarän (MA. äwarän Eisschol- le) Eisbrei (yra); davon iwaränéiren es geht Eisbrei iwädan erspaltet,haut, Midd. iwaldra Brennholz iwkal trage hin iwèi Haut; vergl. C. igim schinden iwéänam sich beengt fühlen iwdäpèu beengend imäkta kupferne Rühre imanna (WT. imäno) Schlinge zum Binden imänna (C. imanda, A. emonda, M'. ämant, G. ximand) Schnee imenipèu kalt; s. inin imennäpten (WT. imänäptun) Knopf; s. imanna imimkurä, ob nicht vielmehr imiktamkura? Preiselbeere, Vaccinium Vitis Idaea; s. simiktamkura imoki (M. imekin) frisch imukol schmicre imüksä (C.imuksô, G.ximaxsa, inma (—0.M'.C.imya, WT. simuxsa) Fett, rohes 109 des Sciences de Saint-Pétersbourg. —— imurän (C. imurän Butter) ge- schmolzenes Fett imnat oft; vel. O.himnat rasch yrga (C. irgä, WT. irga, G. iga) Gehirn ynnir (N. yniz) Bündel ookél wirf nieder oôn, ojon 1) Berggipfel, 2) Baummark oupki (C.äwunki, ämniki) quer ouri abschüssig; s. owca okaka Schwesterchen; s. aké oki Tante; s. aké okiksa (WT. okisan ollo, M5. esixe) Fischschuppe, Geld| ékin (C. ôkin) wann okinmal (C. 6kinmal) irgend- wann okinmal üè6 niemals nes Boot) grosses Holz- boot émnere es geschieht üri, À. ürin, üne) Mutter onmalèikal zügere ojà(C.0jo Landrücken, Hôhe) Tr'uSS. IIBEPA ojau oberer ojogit von oben ojäsinen es ist geschmolzen ojamkän Werch. Steinbock oleptykin Schnepfe, Scolopax olokan Neugeborner _olokokäan Dem. olopninen er verflucht olüdetéam ich bemühe mich olüdotkal bemühe dich olun obere Schneeschicht olkikol schwenke okulädiren er schläft; s. xu-Lolgéktokol (WT. ülgüsäm) füh- kuladiren okunmi (WT. ukunmi Milch, (EE ukunmi, C.ukumai, ukun- mi Muttermilch, M.ukun) Rennthiermilch ok$onne hast du genommen ? ok&ori, ok&oin Segen; vgl. O. askarem loben, rühmen, äs- kan Ruhm, Ehre oktädan er äussert sich (über re olgéllen (C. olgom, O. olgurem) es trocknet; vergl. WT. olgokin, C. olgokun, M3. ol- hon trocken olgogôren sie trocknen olgota getrocknet olgosén es wird trocken olgikal trockne okôül olgire trockne nicht jemand) olgomni Führer ogony (C. ogoni, ogori, À.onnan, M$. oho) Achselhühle ogomäpten lederner Gurt ohi jetzt; s. ol ohila genug omaëi (WT. ynyhièi stark, O. agi) Stärke, stark épan (— WT.; G. 00) Win- kel, (WT. uonaëä eckig) onokté (— WT.; C. onokto, honokta, A. omat, O. onot, MA. nuoxsa, M5. 6foro) Nase énolo(—0 .; G.énolaka)Nuss- häher (Nucifraga caryo- catactes) onké(WT.; Mi.) Futterplatz; s. anko opkoë6(C. on0c0; O’. otono klei- olgomémnokol führe (das Rennthier) ollé (WT.éllo, C. oldo, A.olda, O. élra, C. olro) Fisch, PI. ollôl ollü der letzte ollôn (Midd. olron) Haken am | Dreifuss (sénan) bollun sämisches Leder oldän (C.oldon, G. xoldé) Hüfte, | Seite | oldémnit von der Seite oldondu an der Seite oldékso Brett olboskatéana (CO. älbäsim) wir | badeten uns éran Schwelle lran er macht ogni (C. änà, änin, WT. M.) bi ognem éra ich machelogiu(C.härgigu) unterer (vom nicht Flusslauf) oredoren (C. ärim rufen) er! o3igdakäandu unterhalb brüllt on (O. a, C. ôn, O. xon) wie on odan? wie wurde es? onaki Werch. P. Vielfrass (Gulo borealis) onelgà (O. unila faul, M$. elen- oi) Faulheit j oneléiren er ist faul oniron (C. änirän Stiefmutter) oregotten er ruft oriéau ich rief, lud ein ori (C. äri) dieser orik$a ?? oriren (C. ärim) er athmet noan ürgapèut ori$eren er athmet schwer oryün (C. äriwun, M. äriwun,, Amme WT.üribun,O.erun)Schau-onigeren er holt (Rennthiere) fel herbei orokomkurä (WT. orkomkura) onidatyn sie holten herbeïi Sumpf-Porsch, Ledumonimkün (WT. irimkün, C. palustre änimkun, M, eremkun orékta (= C.; WT. oroktu, G.| leicht) leicht, billig érokta) Riedgras (wird inonoki (C. änäki, M. ünôki, O. die Schuhe gesteckt) änki) Scheide orogér (WT. ärygär, A. ürügür, onôkto (WT. onokto Lein- O. yrygyr) immer wand) Tuch (narorr) orén PI. orér zahmes Renn-lonoktoké Lappen thier onüllen(C. änünäm krank sein) orkitten (C. ärkitim) er schläft| fing an zu schmerzen 6$a (C. osa) PI. 6sal Pfote | onumuk Schmerz; s. anümuk ésama auf die Pfote be-onki (WT. ynki) Daumen züglich onkôi alte Rodestelle oëiren (C. osim, WT. 6him,oräkol schneide M$. usambi) er kratzt onüké Grossmutter osi (C. âsi, M. asikäkin, M'.ononneren es platzt esikakin, O'G. esi) jetzt;lotam (WT. ütôm genug) un- s. ohi nôthig, wohl im Zusam- oëi tyrgàa heute menhang mit C. ätäm be- oSikan (Midd. o$igukan sofort) endigen unlängst otoldikal entscheide dich o$ikakän sofort otoldièas du hast dich ent- oëikin feucht schieden oëikit Adv. otorén (C. ätim beendigen, éSikta (C. ôsikta, WT. ohikta,| WT. ütükal beendige) es M'.osikta, MA. osäkta, G.! hat aufgehürt osakta, O’ hosikta) Stern, 6dyn otyren der Wind hat o$ikta Nagel. aufgehôürt éskal geh fort! vgl. asakta-botyn Tauchergans (Mergus kal merganser); $. kändyra, oëeu negirende Conjugation, (Kpaxaib) bi oëeu sûre ich weiss nichtotumuk (O. gedemyk) Hinter- oèewda— oèewda weder —| kopf noch ôdan es wurde; s. o$am 65am ich thue, mache ajapèu dan es wurde gut Li Bulletin de l’Académie Empériale 112 arban édan es wurde seicht! omokôl, omôskal komm odila (C. ädilä) fussabwärts,lomôty Bär; s. xomôty unten omüû Tragbret (russ. TyJa) ody Männehen omukän ein odyeren sie ist schwanger! omukän elekä eilf odyja (C. adi wie viel) der! omutanel einzelne wie vielste omuki(= Werch.M.umki, C. odyn Wind umuki) fliegendes Eich- aréaptyki odynwidriger Wind, horn, Pteromys volans, tagaptyki odyn günstiger M5. omkija ukükol (WT. ukuynam, ug-| dim) sauge ükkal (C. ugum sich setzen) setze dich ügéakal setze dich ukläsiren (WT, hukulasüm, C. buglam, hukäläm) er liegt uk&i (C. uksikta steiles Ufer) hohes Flussufer [uksin (WT. C. uksin) Ge- Wind omügdo Häutchen, 3a6010Hb schwür odynneren es ist ausge- lomurän Mitte des Flusses | ükèa Daunen, Flaum blichen omk6 (WT. M. omka, C.ämkä, | ukèäri fauler Baumstamm | odyléellen es wird windig, G. ümu) Wiege | ugü (C. ugilä oben) oberer | sein lomkoté (C. omkoto, omkoco, O. ugdyhynen (C. ugim sich er- ostäwer reinigen wir, O.0ssem opéo (WT. üpta, C. äpeä) Lunge oboëi (Midd. opoèi) Bär obèikäen (russ. 06CB4Ka) es versagt die Flinte omkot, M. amkoto) Stirn heben) er ist emporge- omèurel kurze Stiefel(Midd., stiegen émcirü) :uhiw Nabel omnén (C. omnom) ich ver- | ubù (M. ugu) Ufer gass, M$. opgombi uhyla (C. ugilä) oben owiren (0. üwaldaran, A. üwi-Gühila gut, passend uhyrim(WT .ugyrun)ich erhob. den, Sp. owira sie spielen, ülokin (0. älakan) gut, genug | unikta (= WT. M. opikta, O. Mi. efimbi) er vergnügtüllo letzter; s. ollü onta) Ader sich üna nicht un (WT.umôn Adamsapfel) owonki (C. äwänki), PI. owon-| üna xorüre geh nicht Gaumen; s. unmy kil Tunguse üdin (M. ädin, G. üdere) Ehe- | ünéau (0. unelrem) ich sandte owoëki (C. äwäski, A. euski) mann; s. ody, M5. eigen hieher Gdyn (C. ädin, WT. üdin, M. owgit von dieser Seite üdin, G. O”. xydu, M. edun) owgidakan näher heran Wind ujän weich owêa 1)herabgekommen von üdyngéren es ist windig | ujumkün leicht; s. uremkun | der Hühe; s. ouri 2) fer-6mür (C. ämär, WT. ômôr, ul (C. xüla, M. ol6ka, M . tig, gemacht | Midd. omor, omyr) scharf. éluxa, C. ologdan) Pappel, émaëin Reïhenfolge (o4e- uikäl (WT. ugkum giessen) | Espe | O'G. xujû, M$. uixe) Horn ujaldyren sie trennten sich ulimi (C. ulim füttern, M5. ulebumbi) bewirthen uluki Werch. (C. uluki flie- gendes Eichhorn, M. ulu- ki, A. oléki Eichhorn) Eichhorn (Sciurus vul- garis) ulukün (WT. hulukun) klein ulukta steil, steiles Ufer ulgoki (C. ulguki, M. ulkicän, O'. ülgero, G. ulgé) ge- streiftes Eichhorn, russ. GYPYHAYKP ulgoëän (C. ulguéaxul sage) sie sagten; vgl. C.ulgûr Wort ulguèänen er benachrich- tigt ullerén(WT. uläpnam)er gräbt ullikol (C. uldim, WT. ulägam, Mi. ulembi) nähe ullé (WT. ülla, M. ul, É. ülra, A. ulda, C. uldä, O'G. uhsa, M$. fuli) Fleisch uldäaksa (WT. ugdäxsa, Midd. ugdagsa, ugdaksa, M'. 0g- lawèa) Rinde ujà (C. ijä, Midd. ija, yja, ÿô, üldy (M4. elden Glanz)Flamme ulmomi zu benagen ur einstmals | urken längst luräm vorbei urären er hat fehlgeschos- sen ureliren (M.ultäran) Echo, M3. urän Von urambi pezb) | giesse ulakül (C. uläm, ulôm) koche omänéamna Fluthrest (na-uitmar kleiner; s. xuju ulädirit er Kkocht [EE se | ; & pee | HOCB) uéktakal (C. ugam) hebe auf ulakitten (WT. ulakièüm, C. omi (C. omi) Seele | die Schulter | omôkto PI. oméktol Nüster;üunen (0. uundi es schmilzt) | s. onokto | es thaut | omolgi (C. WT. omolgi Knabe,uüren Mondkalb beim Vieh Bube,O.omulgakan) Bräu-| (russ. 3an03a) tigam ukän (ME. ukuyä, O7. kangul) | omorowki (C. ärbäkä Schmet-| Tauchergans, rarapa ulôktim lügen, C. ulëk Lü- gen) lügen | ulan noch nicht gefrorenes ausgetretenes Wasser auf dem Eise uläpkun (= WT. C.) nass uläptan er ist nass gewor-| terling} stechende Co-uki Fischwehr; vgl. M5. uku | den leoptere | Reusse, Falle uliun (WT. Midd. G'. uliwun) omorän (C. ämäm kommen) er ukün (WT. ükun, M. ukün, C. Ruder kam ukun, O. okur, O'. ku, G.. uliungakal (WT. ulingam) ru- omogem ich komme kun, M3. xuxun) Mutter- dere omoëas du bist gekommen) brust uliunyn Bauchflossen urina (WT. urinam nächtigen, Midd. urinop) Standort urékit vom Standort her ürim grau uron sorglos urë (WT. ur oïjon, O. ur, O. hura) Berg, Bergrücken | urogosau bergige Stelle urokän neptaka Hügelwald | urogaëan (A.uräkèan, O. ura- éan) hohe Stelle urü (= C.) PI. urül Handvoll uruu Rath der Âltesten uruwrén es sammelt sich uruktu Strauch urunsam (C. uruncäm, WT. urünom) sich freuen urunèideren er freut sich; vgl. A. urulderum, O. uryl- dyrem, M$. urgunéembi urumkün (WT. urümkun, C. urimkun) kurz urumnän Schläfe ürka (= M., WT. ürko, C. urkä,O".Mé.uèé,O.urkupyn) Thür urküren er vermischt Mehl mit Wasser urgé (C. urgä, O. urga, G. xuigu, M$. ugen) schwer urgapèut (WT .urgopèu) Adv. urgobdy schwer usären er ist kränklich usädiren er ist krank usanniren er holt aus uëi (C. usi, usi, M4. u$e) Rie- men, Zügel usigiun Hebebaum üèaki (Midd. ukèak, ohuèak) Rennthier zum Reiten uèélla früher uèismi Schraubenzieher uèulaäéem stechen uèyki (C. uëiki schief) schie- fer Baum ugà (WT. üga, M. ugà, C. uda, C. usa) Spur, Fährte, usakit der Spur nach u$ähine (C.u$am) verfolgen ugallà usäèi = uèyki ugik (WT. ügik, C. udik, O°. xudun) Blase u$o Wetterkluft usogde éälban wetterkluf- tige Birke | unät (O. unut, unutta) schon | unükta Krähenbeere, Em- petrum nigrum uno früb am Morgen unkäkta; s. umkäkta unkyldillen er bittet unkylditten (WT. unkäldisäm grüssen, klagen) er be- » » schwert sich Tome XXIV. des Sciences de Saïint- Pétersbourg. unküren (WT. unkum, üumku- $am, O.onkattem,omkurem) er goss aus unkukol giess aus, giess ein unküsikal giess ungoren (C. ûnän) es thaut; s. uaukÿa unnikol schmelze unmy Gaumen; s. uyün ugakäpten (WT. urakäptun) Ring (Armband) uräktün (—Midd.; WT. uräp- tun, O’. x6raptu) Finger- hut usäpten Gurt uräptu ein hufformiges Ei- sen an einem Riemen, woran der Fingerhut hängt uaemkün leicht; s. ujumkun urüksa Thauwetter; s. un-| éoren uaullen es thaut uaunällen es will thauen utale früher ütija Werch. Wolf udanne (C.udan lange, längst, | O.odomdes endlich)kamst du zu spät? udam spät udun (WT. C. üudun, O. odén) Regen udullen (O.odollen) es regnet upkäèin (= W. 0. bykyèin, A. kubutur M3. gubèi) alles upkaëit gänzlich upkat (— C.) alle upkät byse ein jeder upkattuli überall upèo welk, dürr uwa Fracht uwikun (C. uwi, owi) wenig umän (= C. WT. üman, Mi. umgan, O.oman) Knochen- mark umokaèan (C. unakan Finger, | M.urakän, M'.orakan Zei- gefinger, WT. urakatan Finger, Zehe) der 2 "und 4° Finger umük (WT. umukin, M. om6- kin, O. omok) Nest umüdem (C.umim, WT. um- $am) trinken umkäkta (C. umkak) Schnee auf den Baumzweigen umgären (C. umifkänäm, WT. umibkänäm) bewirthen (mit Thee), tränken umnät mit einem Mal umaari Gewitter umtütekin jegliches, alles; s. xuntutekin kait (C. kaiti, kaièi, O. xa3a, Mi. xasaxa) Scheere kakyra enge, schmal kanér(WT.kanyr) Bandwurm en See mit wurmi- kaneripna/ gen Karauschen kanki(M.kanki stark, O.kenki streng) schnell, reissend kankit Adv. | kaykiräi reissende Stelle kankitèeran er heult, brüllt kajo trocken, mager; z. B. kélemte Karausche kajoyna See mit magern Karauschen kälan (= C. WT. C.; O’. kalä) Kessel kalänyn Adamsapfel; s.käwka kaltakä (C.M. = Hälfte) jen- seitiges Ufer kaltyr (WT. kaltarägdi schief) Abhang | karaü (= P.; M. karäw, C. kârafcan) Kranich karausinen er schämt sich karauSipèu schamhaft kaëikän Kätzchen (Amen- tum), PI. kaëikär | kändyra Tauchergans (Mer- gus) kagäk Rahm mit Quark (ja- 114 G. scharfes Felsgerüll) Führenwald (?) (6op#) kasagät (0. kasag heftig) be- ständig, fortwährend kaputten (WT. kaputim) er brach kapuées du brichst kapurgarän er zerbricht | kapürgasen es bricht kaputäderen es platzt käpturu Eisdecke nach Ab- nahme des Wassers käwka (G. kauka) Kehlkopf, Adamsapfel kamänma Schwimmhülzchen kämnun, kamnun (M. kamnu, kamau, O’. kamdu, M$. am- dun Leim, WT. kamnun- dadäm kleben) Leim keldaki (WT. käldiki) Staar (im Auge) kétara einäugig kémkan PI. kémkar Hummer im Süsswasser (Gamma- rus) kikatèiren (WT. kikaëim, ©’. kuikewée) er pfeift kiktan (WT. kikihinam, M. kikcan er beisst) er beisst kiglaëumna (WT, kigla, G. kynyltä) Schneeschuh oh- ne Pelzfutter (roma) kinkälla Fichtenwald kiltyrädôren (WT. kiltyra) trockner Baum kilteranny trocknen kilteryre sind vertrocknet kirakèan Müve (Sterna) kiramki (WT. krämki) Stech- eisen kirewo (WT. kiri, Ê. koriba) männl. Geschlechtsglied kiremki (O. kirémki Brauen — M. kirumki, O. xaramta, kutisches Gericht) katän (C. kata) stark, fest katakäkun recht stark kadäga (O. C. kadamé steil) Felsen kadär (C. kadär Berg, O.Fels, | C.sarmikta Augenwimper) Augenwimper kiron (M. kiran Aquila nae- via, P. kyrén Aquila al- bicilla, Aquila clanga) schwarzer Adler 8 115 kirôkta (M. kiräkta, P. kyrakta, G.kürakta) Schwarzspecht kisÿma (0. kissi Schändlich- keit, kitparem hassen) bôse kislaitten (vom russ. KnCIbIË sauer) er beizt (von Fel- len) kistala Sauerampfer kipty (Jak. kyptyi) Scheere kipèikun wollarm kiwsim feiner Schnee bei kaltem Wetter ko Interjection des Antrei- bens kéitéeran er beeinträchtigt (M5. kokirambi) kokéllo (— WT. C. kokoldé, kokolda) Handschuh kékèan Huf koksièan Corvus infaustus konilma (C. kôhon) leer konükta Bärenklaue (Hera- cleum) kognémo (C.komnorin, M. kon- nore, C. kolnorin schwarz, WT. konnékom besudeln) schwarz kontyrä (C.käntirä Brustkorb) Kürper des geschlachte- ten Thieres (russ. ryma) kélemte (WT. kolämta, C. käl- tägä, M. kali) Karausche koloéitten er stottert kolôgoi (C. kälägäi, Jak. kä- läigäi, M’. kylekä, G. ky- lema) stotternd kolobô (N. kylebo vom russ. xJ66B) Brot koltatkän Werch. Vielfrass koremün (P. koromôn) PI. ko- remür Eichhorn koremimi (WT. kürümisäm) Eichhorne jagen koro (C. kärie, käre) Rabe kosedüren er müht sich ab koëÿ (WT. koëé, M. koèo Flussbusen, C. koëo In sel) Flussschlinge (mr) konkôkol (0. kunkarem) klo- pfe Bulletin de l’Académie Impériale konkékta Hagebutte kondren (C. känäm) er lobt koti Same , koté (= C. M. C.) Messer koto (C. kätä) viel kowordà (Tuss. CKOBOPOJa) Pfanne M. kywyr Wiese, Kanga- laksch kygor) Wiese kémi schiefmaulig komtäwren, kumtäwren (C. ku- murim einstürzen, O.kum- terem, M.kumten)er stürzt um komtowäéllen er wird um- stürzen küdyrä (M. kädära) Schab- eisen der Gerber kuakän (= C.; kunâkan, WT. kunakän, O. konakan) Kind kupaka Knabe küagal busiré man läutet kuiki (= WT) taub kuikitèeran er ist taub kukäki (P. kukäky Corvus mi- mus), USS. KYKIIA Garru- lus kukin (C. kukin, O. kokman) Schwiegertochter kyôüx grün, blau) grün kükta ganz kükty (—= P. WT. kukti) Kuckuck rica kümaka Knabe; s. kuakan kupäkta (= WT.) Bärenbee- re kunamkura der Strauch der Beere (Arbutus uva ursi) kugmä hohler Baum kulin (= WT. C.) Schlange kulikän (= C.; WT. kulikan Blutegel) Wurm, PI. ku- likar kultyr (WT. külter Schwelle, M. kultir) Stufe am Zelt- | eingang kowyr Kur.(C.käwär Steppe, | kukugin (Bur. kükô blau, Jak. | kukty-adelin Atragene sibi- | | kumanma Schwimmhülzchen kürgo (WT. kurgä, G. küega küga) Blasebalg kuëidu (— WT. Fledermaus) Chiroptere künki Bär küty (Midd. P. kuti) Bär; diesen Namen darf nur - derjenige anwenden, der vom Bären gebissen wie- derhergestellt worden ist kutu (= C.) Glück kutuèi (= WT.) glücklich küdrièi (vom russ. KyApu Locke) lockig am Netz; s. kamanma kumk6é (WT. kumka) Laus kwästygin(im Russ.xBacTaTe) er prahlt gagx(—P.WT.gage) Schwan gagda (M$. gakda) einzig gard (M$. gargan), PI. garal Zweig garäkan (O. garkakäan, WT. gargatan) dasselbe gasà (— P.M. gasä) Kranich, Grus leucogeranus ganmäkta( == WT.Midd.MA. G. gärmakta, M$. galman) Mücke ganmanillen es sind viele Mücken gadäm (— WT. A. gadum, O. garem, C. gam) neh- men, erhalten garén, garan er erhielt galsam Faut. ge(= C.) der zweite,andere gekältaka anderthalb géwran (0. gewrun) zum zweiten Mal — tarätten er wiederholt géwkal wiederhole geekèan (P. geekan, jaekèan,| C. gäkin, M$. gijaxôn) Ha-| bicht, Falke | geginma Messingblech (M. gügin Kupfer) gedälun (Gr. gédauxe) Wasser- jungfer, Libelle 116 gilüké offene Stelle, npura- JTHKA gilgé (C. gilgä) Rennthier- männchen gildy (WT. gilaptun Armring = 0. gélefo) Ring - gilbanen (WT, gilbanäm ver- cinigen) Rennthiere an- binden gilbäulgiren losbinden girakit (2) (= M. girakta, WT. gräkta) Schritt, Plur. gi- raktel girkuren (C. girkum) er geht opnem girkure ich ging nicht, girkutau ich ging girkuna surû er ging Zu Fuss girkusam (= WT.) Fut. girkumät zu Fuss giramna (C. giramda, WT. gi- rämnan, O'. geramsa, G. gérmaxsa, M$. girangi) Kno- chen giramnakan Knôüchelchen giramnaëi (C. giramdaëi) knô- chern girémeran Bersten der Bäu- me und Dampf bei star- kem Frost girgi untere Schneeschicht ginakin (WT. ninäkin, M. ina- kin, M. nenakin, O'G. inda) Hund; s. ninaksa gidurà Lumpen goomi (C. gogom, WT. gohom) bellen godseren er bellt gogo Axtstiel golasem (C. A. gülattum, ©. galattem suchen) ich will golaèau ich wollte golakterin (C. gäläktam, WT. gulaklasäm) er sucht golaktudan er ging suchen- golomé (WT. golômo, C. go- lumta, Jak. xolumtan) Hütte igôr dem die Federn ausge- fallen sind goré (— WT. C.) weit “An gorotmar weiter gorbi (C. gärbi, M3. gebu) 1) Name, 2) dreijähriges Rennthier, 3) hundert géèepèu (C. goëi, O. gossi, G. gocele, goce) bitter gonomnak vorübergehend gomdékto Huflattich (Tussi- lago) guukäon Schierling (Cieuta); s. buukaon gükol (C. güninr) sage bi guèau ich sagte noan gucan er sagt güngem ich spreche güngiren er spricht gügda(—WT.M.gugda Hühe, 0. gutgai Wuchs, Hühe) hoch gugdätmar hüher gulë (WT. gulä) Stube, Hütte! gulüun (WT, gulubun Nacht- lager) Feuerstelle gurän niedriges Gesträuch gurgäkta(— WT. M. gurgaktà, O'. goigakta, G. gogakta) Bart, Schnurrbart gus (O'G.gussi) Fischaar (Ha- liaëtos albicilla) guskà (C. guskä, M. guska) Wolf gusäpèu schôün gutkän (WT. gutkôn, UA. guta, Midd. gutkän,gutkon)Hecht xai Stelle hinter der Fluss-| Schwelle, 3arnBepra xauogiren er singt xauauun Lied, Gesang xakildyun Wintergrün (Piro- la rotundifolia) xäku (C. häku, WT. hüku) Hitze; s. hoko xaküpèu heiss xäktyra (A. xatassi, O’. paxtara) dunkel; vgl. UT. xaktyra- &in durchsichtig xaktyralèa (N. aktyranca) Dunkelheit xagda alt; s. xogdy des Sciences de Saïint-Pétersbourg. a SSSSS xagdyki (WT. hagdiki) Schuh- sohle xäma (C. haya) Handfläche xagär (— WT.) Loch xayäldy lücherig xanänykol( WT .hannäsäm)ver- bessere xapiryn Rinne xanean (WT. hapran) Rauch xajéma rein xajakätten er glänzt xalütèiran er verstellt sich Hammer xälgan (C. halgan, algan, 0’. halga, G. palga) Fuss xälmy (WT. holmi) Schürze xalmylan schwarzbrüstiger Fuchs xaruniren er dreht sich; s. xoro dyl xaruniren Schwindel xärgi, xargi (WT. hargi, M5. ari, O. armka) Teufel xarmyptyn Fusssohle xaëari junges Rennthier- weibchen xanumili Asthma xannékun Regenvogel (Nu- menius) xaman (WT. hanäün, C. Simnun, simqun) Schatten xaaüktakal (C. bayüm) frage xätala (O. atalà) Biber; s. sa- tala xätala bigäxin Selle, wo frü- her Biber gelebt haben xatymär älteres Bärenmänn- chen xäpka (vgl. O. xawka List) Meister xapkakakun ein tüchtiger Meister xawä tüchtig xawalyigatten (C. hawalbum) stellt um (das Zelt) xawän Arbeit xawémne (C. hawamai, WT. hawamnä) Arbeiter asi xawomne Arbeiterin xagdasren er altert xälka (G. palloa, M3. folgo) | xawalsam (WT. hawalsam) arbeiten xäwren er fügt hinzu xäwkol füge hinzu xämalkin Geburtsmal, Flek- ken xeikänama unwegsam; $. hei- kan xegyp (C. sägäp, sägäf) Zobel xérkogan Rennthierlast xemülakal schweige xi (C. si, M$, silxi, G. silta) Galle xijama (M. sigarin) gelb xikal (WT .hignam) lôsche aus xikäg (WT. hüika) Urwald (russ. Taïra) xikdeläli (C. sigdiläli, O. elgi- lan) zwischen xigikal reibe | xigin (WT. Sturm) Wirbel- wind xinan wellenformige Erhe- bung des Bodens xilawèà (WT. hilam) gebraten xilétten er brät xilkikal (C. silkim, silkim wasche xilkiptin Wischspan; s. aup- un xilgilim (WT. hilginam, O. xil- ganrem) Zittern xilgilseren er zittert xilty verfaultes Holz, wird . zum Gerben verwandt xiltykga (WT. hiltiksa, Midd siltiksa) Zunder xiltywyr, xyltygir, P. hiltywer Pfeifente (Anas Pene- lope) xirokta Sehne xirü (WT. hiru; M4. iren wil- desRennthier)uncastrir- tes Rennthiermännchén xirran er gähnt xièul (= WT.; M. säcul) En- tenart (Anas glocitans) YTKA OCTPOXBOCTAA xitenma turätèiren vergebens xinna (— WT.) Angel 113 xiwgillen es dampft ximki (WT. himkièim husten, C. simkin Husten, G. sin- bise) Husten ximnipèu unruhig, tobend xoalbutten es ist durchsichtig xoélin ausser Athem kommen xoktéun (C. säktäwun, WT. hüktabun — Teppich) La- ger; s. hoktoun xoktôn (C. soktof, O'G. soktoxä) trunken geworden xoglén (— WT. hügolän; M. hawlän, G. poule, UA. faula) der grosse Bär xoglén mioèanyn der kleine Büär xogdy (C. hägdi, WT. hägdi alt) gross, erwachsen; s. xagdasären xogdymer grüsser xogdymama der grüsste xogdou Herr, Beamte xoxänsiren er treibt, Jagt xonoäéren (WT. honom) er weint )xonon (C. hänän, WT. hünon, Sam. xyage, UA. ünen, püna, O”. pora, G. pyna, Mi. buxi) Knie xonkôtkol schilt xonté (WT. hünta) Warze xojalbutten es ist durchsich- tig; s. xoalbutten xojo (WT. hojo Stirn) Haar- .. scheitel xolila (C. solila) oberhalb | xoléki (C. solôki) aufwärts xolinéakol eile xolinèeren er eilte xolono Werch. (P. soloné) Wiesel xolüran ist aufgethaut xolugen es thaut auf xolbün (WT. hôlbun) schwan- gere Frau xoräkun dicht, dick, z. B. adyl xoroko besonders; s. eruko xorôn (WT. C. horon, M4, foron) Scheitel S* 119 Bulletin de l’Académie Impériale xorogé Sammelplatz der Auerhähne xorüren (C. horolim, M4. forom- bi) er wendet sich xoreluwkänen (C. horolefka- näm) er wendet xérgaren (WT. holanarän) Nordlicht xorgü (C. härgigu) unterer xorgila (C. härgilä) unten xorgidälin unten entlang xornékun Specht, Picus tri- dactylus xosniren Funke xosün (WT. hôsun, Midd. xü- gun, fägun, N.hagun) Lippe xôna (M. sôna, Gr. &onko) obe- res Loch im Zelte xonkira Wachholder, Junipe- rus xomoki (C. ûndie, ûndi) Erd- hase (Lagomys sp.) xotmary grüsstentheils xoptoun s. xoktoun xowowéà auf der Pfanne ge- braten xowgü Fischhaut; s. sowgü xowääpèu (C. sowiniti) froh xomokän Holzgütze, PI. xo- mokar xomokänil Gôtzenplatz xomelbi Vorhang aus Fell vor der Thür xomôty Bär; s. omôty xomnen (WT. homkal schliess zu) zuschliessen xürü (C. härä) Boden xuün (M5, fufun, M°. uhun, M. owun, O. poto) Säge xükal (M3. fufumbi) säge xulsam (WT. xusam) ich werde sägen xukidiren er wurde verwirrt xukolki Grube auf dem Wege xukuhynen er dreht, wen- det xuxuléikal wende xukaladem ich liege xükèeren (WT. xukéam zer- brechen) er verdirbt xukèauca (WT. huksaka Un- glück) verdorben xugx Bummel-Bär (maryne) xüneren (WT. A. huna) Un- wetter) es hat verschneit xun nämuléa es ist still ge- worden xupnäèa (M3. funtan, G. pun- danké) Schimmel xumnägiren es schimmelt xupnykal Rasenhümpel,kogka xupnÿkagx Stelle mit Ra- senhümpeln xüpta (WT. hunta, O’. G. M. sunkta) tief xünptu (C. huntu) ausser xuntütykin (O. xuntat) ver- schieden xuntumalèà Unterschied xujo (WT. hüja, C,hujä, Midd. xujà) Wunde xujügonären er hat verwun- det, angeschossen xujükun (WT. bulukun) klein xujukaèan zweïjähriger Bär xujudy klein xujuli (— Midd. Wirbel)Stru- del xuläma (C ularin, M'. olaren, G. folgien, M$. fulgijan, fu- lahan) roth xulargaren er errôthct xulé Zunder xulütkun (vgl. WT. hulukun fein gestossen) klein xulütmar kleiner xuluptän (WT. huléptan, C. hu- läftän, O. xultan, M5. fu- lengi) Asche xulki Durchbruch eines Sees xülla (WT. hulla, M. ulla, C. hülda, ûlda, O”. pulta) Decke xurüttan er begattet sich xururén (O. xuttem) er geht fort xurkänen er empfindet Sehn- sucht, grämt sich xurkäpèu gramhaft xurüma klein, fein xurumukän recht klein xurkä (—WT.C. urka)Schlin- ge xüsikin (A. usa schlecht, O. usolkan schuldig) widrig, z. B. bojÿ Mensch xusén (M3. furgi Damm) Vor- gebirge, Landspitze xunikièan Haselhuhn xunnät (C. hunnät, O. xunad) Mädchen xunmykta (MA. xurmikta, G. purmikta, O’ fulmikta, O. purmukta, pulmukta, M5. fu- nima) Schnaken xutakä (WT. hutukan Rücken- mark) Baummark xutakän (WT. hutakan) Sack xütto (A. O. xutu, xutan, M. uto) Kind xutükan Bärenjunges im er- sten Jabr xuwän Reif haikta, C. M. aikta, O’ paikta Geisblatt, Lonicera häkal wisse; s. sare hakildyun Wintergrün, Pirola rotundifolia häkin (= WT. M. akin, A. O. xäkan, M5. fahôn) Le- ber häkèa hartes Holz geneigt wachsender Bäumstäm- me (TrusS. KPCHE) häkèin, PL. hakèel Schlitten- kufe haksingeren sie bewältigten häxar (russ. caxap?) Zucker hanär (= WT.) Loch hayün (WT. haran) Schatten balaktä; s. alaktä halani Zwiesel, gabelformi- ger Zweig haräan (— WT.) Zeltstelle hagüllen (hasurren) es reift (im Herbst) han Schläfe häsuren er knetet hawaripèu stechend hamän (WT. häman) Scha- hamnin (WT. hamyin) Rauch- stange heikär (wohl PI.) dichter Wald heinkalwohlPluralform(WT. häykan) Kesselhenkel hekän (C. 3äk) Unterkiefer hékta (C. Sektan, Siktan, WT. häkta) Weidenruthe, Sa- lix hépan Quappe henaëan dasselbe henaèanna Quappensee helaki (P. xeleki, xeläki, O’. pela, Mi. fijelenu) Schnee- huhn helôksa (C. siläksä, G. xilexsa, M. silengi) Thau heloma Herz (0. xülam aèelrem unwillig sein) helükta (WT. hilukta, C. si- lukta) Darm héran (WT. häran) Stange hésaren (C. säm) er kaut henikta Esparsette (Onobry- chis) henni dein; s. Senni henmi (C. sen, sän, sen, Midd. sen, sen) Ohr hewôksa angefaulter Baum héma Fell zwischen den Hu- fen (erKa) hikän Brustbein hikèelo Sumpf, der im Som- mer austrocknet (russ. KAITYC'B) higlän gefrorenes Aufwasser higolosani (WT. higalähäni Winter) Herbst hinerokän (Midd. sinerikan, éi- pirikan, O’.G.singar) Ratte hinnipèu leid hingem (C. higim) Fat. schin- den, 061UpaTe biran (WT. hirim, C. Sirim) er melkt hirkeu Freund hirboma flink hinnir(P.hindyr) Kreuzschna- man bel, Loxia 121 hipten Splitter hoké heiss; s. xäku hokorëau (WT. hokorim) ich verlor hokoriwre er ging verloren hokoripèa verloren hokto (— C.; 0’. pékto) Weg, Pfad hoktoun (C. säktäwûn; WT. hüktabun) Lager, Bett hoï Mammuthknochen holima aus Mammuthkno- chen holinéen6(WT.hälèino)schnell holinèakol (WT. hälinèäsäm) beeile dich holinmukät eiligst holokto alt, früher, z. B. uga Weg, — berà altes Fluss- bett horéptun Hummel (Bombus) horki (WT. hyrki, A. hürki, M. ürki, Midd. yrki, Mi. fakôri) Hosen honà Weg (?); vergl. xôna hono Wetterkluft (Bbrpo- 6onHa) mo horülin wetterkluftiger Baum hopkémo bleich hopkogéren es reift beim Froste hoptylà (WT. üptila, C. äptilä, O”, xautele, M$. ebèi) Rippe homkal schliess zu; s. somkal homiwèéa verschlossen honmi (corr. hommi) ver- schliessen hôkto (O’. siktane, M$. sata) Fichtennadeln hôrkoren er band zusammen hôsin (C. äsin, WT: ohün, G. püssi, UA. fosi) Messergriff hükan arm hüko, huk6 (C. sukä, M5. suhe, Midd. suko, sukô) Axt;s. süko hukoskal haue hukowatten er haut hukuläskal (C. huglâm liegen, des Sciences de Saint-Pétersbourg. WT. bukülagüm) lege dich hin hukyta (WT. hukyta) Bauch huksa (G.°guuxsi) Schnee- schuhriemen huksilla (Gr. suxsylta, soxsolta) Schneeschuh hupnykol Hümpel auf der Tundra hulà (= WT. C. holo, M5. fulxa Pappel) Esche hultyma glatt hürukel fahre, geh davon hurkokän (0. A. xurkan) Jüng- ling hurkokakän Dem. huë Fischaar; s. xus huté (O. A. xutu, M. uto Sohn, Kind) Enkel, Enkelin hutän dasselbe huptila wilde Rose nälaèiwki Feigling nalütéerin (C. nâläm, O. ne- lelrem, M. nalem, Mi. go- lombi) er ist feig naleèan er fürchtete sich nalomuüsui Sünde nalomupèu sonderbar, 4y10 naoétciren es kommt ihm vor, AÿAUTCA närisin (O. neri) Licht näripèu. (noäripèu) hell, O. pneripéerem erleuchten pärillen (0. merillin) es wird hell nônim (— WT. C.) lang, z. B. dolbani Nacht nora Schneeschuhstab der Weiber (Co6rypE ÆeH- INUHB) jaké (WT.G.M!. joko) Jakute jakoktüderen Nordlicht jakta (G. jakèer Bergpass) jaktakan Bergkluft, pacna- AOKB jäaxottom feige werden jan (= WT. Midd.; G. japa hoher Berg) Bergplatte _ljéri(WT.järin), PL. jàril grosse Perle japu flüssig, dünn, schwach (vom Thee) jéhyn (C. jägin, M. jagin, O’. G. xuju) neun jühyn $elekà neunzehn jühyÿnéar neunzig jéhyn #amädil neunhundert jükaëin (C. jûm geboren wer- den) jukaëin deleéa Sonnenauf- gang, Osten jukta (M. jupkaèan Bergbach) Quelle jüdirek (0. aulrem aufgehen) Aufgang lakorèän (WT. lorukcon) Schmetterling lalukta (— M. nauta, À. nau- tan, O’. lekukta Baumflech- te) Baummoos lälbuka (— WT.) Laubmoos laduëki (russ.) Lilium lapèä (M. lapèän) Fisch- schwanz lawékta (WT. labykta) Renn- thiermoos lamka Riemen zum Einspan- nen der Rennthiere lamki Haken lambä Lôffel leglaki Anas casarca lewgän Eisanschoppung lewganän das Eis hat sich angeschoppt, cnepo lewgantadiren die Eisan- schoppung dauert fort lili (russ. 27 — Jm) ent- weder — oder ligiril£eren er schnarcht loidiren er entzweit lokok6! (WT. C. lokom, O. no- krem, nokuttem) hänge auf. lokurgaëä (C. lukim, losbin- den) es hat sich aufge- lüst imanna — die Schlinge ist aufgegangen lontoké der hüchste Punkt eines Bergplateau’s loëakô (M. loëoko Kreuzholz am Packsattel) Sattel lépara (C. jepura) Feder; Flü- gel loworo sumpfig lémkiren er klaubt aus, Ko- BBIPACTB lôpko abgenutzter, schwa- cher Riemen lukü (O”. 16ko, G’. luku lang- haariger Hund) bemoost, behaart lukkal wirf fort luksiwkà Bergsee, der zwei Flusssysteme speist lüéa (C. lûca, G. 0”. M. loëa, À. aôt) Russe luèamao Felsen mit Men- schengestalt lüaa (— WT.) fallender Schnee, WT. lunasärän es schneit lugakän frischer erster Schnee lupümnak (C. lupu) durch und durch lupumnak orogor durchge- hends raäwo (?) dieser rüklä (?) dahin; s. taraklä rübiski (russ.) Kerbe satäewki (russ.) nomadisi- rend Senni dein; s. henni si du sil Genick sinilgan(WT.hinilgan) Schnee (gefallener) sipèa (C. sim erlôschen) ver- loschen: s. siwren siwaki (WT. hiaiptin) Keil sonan Dreifuss (aus drei Hülzern) sowguü (Cr. sogbo, UA. sumna, MA. fuko) Fischhaut sowgü kamnun Fischleim soma (WT. homa) sebr &6kto Fichtennadeln; s. hôkto sulaki (— Midd., C. sulaki, lorgogdy isolirter Bergkegel O. xulièan, G. sole) Fuchs -éaida hinter, z. B. gulüèaida hinter der Hütte -&aidu in togomicaidu über- + morgen éakèaka (C. cicaki, O. tigak, M. tisak, G. ce3à) Wade &älban (— WT. Midd.; Mi. calfa) Birke éalbakan Dem. Calbugx Birkenwald éaski (WT. M. êasi) dahin éank$sa Schaum casa Moschusratte éatyra (—W., P. êatera, Midd. éatara) Steinfuchs &awi Moosplatz; s. éowi cawida Lehm Cawillen plaudert éelobitkal (russ.) bücke dich éelkélèo (WT. colkôto) grau- haarig éerapèu (M. sarapèi) Augen- netz éerrawki Cobitis-Art, nnc- KYHB éenèé grob, undicht, z. B. adyl Netz &ikal (WT. êibum) schabe; s. èipneren cikteraëà ullo gar gewordenes Fleisch cikti Perle ciktimal mit Perlen ausge-| näht &ikülma (corr. cikulmi, M. êi- kulmi) Stiefel mittlerer Grüsse (bis zum Knie) &igneren er hobelt Holz &inaaké Landenge im See êiranen (O’. &itako) Flechte üiripèu stinkend ciruin geizig cidän (C. tidâr) Riemen éipiéa (WT. Schnepfe) Vô- gelchen &iptera Vügelchen cipterakän Dem. &iwa Faden &iwsären er leckt éimägiren er schreit Bulletin de l’Académie Impériale —————_—_—_—_—_—_—…—…—…—…—…—…—…—…"—…—…—…—…—"…—…" —…"…"—…—…—…"…—…"—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…———…———————— —————— éimbumô ua gebahnter Weg &okoty (C. sokoti) blind éoloren er trat fehl &oly (WT. éoli, G.delga) Zunge &opki Grube cowi schwanker Boden; s. cawi éürüuma ruhig è&ono Hanf (bei den Keshem- schen Tungusen) éomon Same, wohl vom russ. ChMA éuka (C. cûka) Gras éüukin ullo Fleisch à l’an- glaise éukèäna Tringa, 3YeKB éujun angetriebener Schnee, PI. èujur éujüna Hobel éülama blau éulamakar (Midd. èulbama hellgrün) grünlich &urgi frische Rodestelle urgirén es tropft éurbukaèan Hügelchen ; s. bukoëan cusü Kaulbarsch éuèinma (WT. éuèunma) Ku- pfer éuèinmama (WT. éuéunmaëi) kupfern éuèuma bogenartiger See zapfen éüpa (russ. Kpyua) Grütze tuwakän Berggipfel, conouka 10PB éumba es klebt an (der Schnee) &’äpa Eichhornnest, roïno &'amaki Werch. Arctomys sp. &'uké (WT. èuko) Tabakssaft &’umasideren er galoppirt gaüakal (WT. $awam) halte #aucikal dasselbe gagdà (M. WT. $ägda, C. 3ag- da, dägda) Fichte gagdakäty Fichten- gagdyren es brannte &unmy (WT. èünmä) Tannen- | éuwaräwra Stromwehre? 3a- | gawäpa Presse, | sawakäl fange noan $agdyéen er brennt auf sagdym(C.sägdäm) ich habe mich verbrannt sagdôsüren er brennt sagdosire sie brennen $agdänna (C. 3ägdä) Brand- stätte gajeré (A. $ainem, O. éajerem, WT. $ajani sie verbergen) 3acyHB verbirg $alana mager (vom Vieh) galän (M. dalän, O’. G. éala) Gelenk sälankakta Holunder (Sam- bucus) galausikal (WT. salypkim) fülle galgaryderen Durchfall gali (C. gali, M5. gali, WT. $aldam ich denke) Ver- stand garomyn (WT. £ürômin) Dieb san (WT. 5än, Jen. dan) zehn éandäki (WT. $äntäki, Jen. jantaki) Vielfrass sapkän (C. 5apka) Ufer, Rand Sapkün (C. 3apkun) acht #apkün $elekà achtzehn #apkol iss é#aptile (WT, $äptilä) Essen $awarén er fing ükül $awaré fange nicht sawasäm ich fange sawanakol gehe fangen $awosämtal tarél sie hätten gefangen Schraub- stock, TUCKW sawé(WT.$aba, M.sau, Midd. 3aw) Boot, PI. säwel gawräÿna sie fubren im Boot davon gawrasnen er fuhr davon sawre er antwortete Sämukin(C.sämükin)hungrig, — apany Hungerjahr #ämülim (O. Sämylrem) ich will essen 124 #eomniren er gähnte, In- choat. #ägomnylim éeomnisären er gähnt sepmüdanen Verbindung des Unterkiefers séja (O”. deje) Schneide elaki Werch. (P. 4oloki, de- leki) Hermelin sel (WT. 5üli, Midd. deli, geli, C. säli, M. $äli) Tai- men $elumkän heimlich sérepèu sauer sergikta (M. 5ärgiwki) Brenn- nessel sébkol iss $ebdau wir essen éebäéren sie essen gew (G. gau, WT. 4ügi Un- terkiefer) Kinn semsomne Biberfrass (068- Baxn) von den Bibern an- gefressene Birkenstücke semujà Hunger Suikun (M. 'ukün) Otter gikta (= WT. M.) Beere giktämkura Blaubeer- strauch, roxyGnua éiktéura Blaubeere, cnne- BUUA sigdän er schnitt klein #kkol Imper. 3idy Wasserscheide 3016 (= M.) Stein éoloù Steingerüll poscbinB éolorikta Bergkuppe Sügÿnnida (WT. säginin, C. sägin, O.sägunda, G.sunge, M’, sûüge) linkshin Sügyntyki linkshin #ügynty linkisch gu (M. C. 3û, O. du, A. do) Zelt, Jurte bägdama su weisses Zelt sukèa Zeltstelle suani (C. gugani, WT. dugani, O. duguny, A. dooni, M. . gugani) Sommer süko (WT. suka, Midd. suko, Sämusinne willst du essen ? C. zukä) Eis, Eisscholle 125 LA gukoméksa (vgl. M. ümux- su) breiartiges Eis; imuk$a gukanéktyren vom Eise bei F5 der Eisstauung aufge- wühlte Erde gükun (WT. M. $'ukun, P. do- kon) Otter gulankakta Holunder (Sam- bucus); s. $alankakta guläski (C. guläski, À. dulaëki, M$. éulergi) nach vorn guloit (C. 3ulägit) von vorn gulamaré sie kamen zuvor sulkärytten es stüsst auf * gulomogem beschwüren, z. B. sukowo die Axt sur (= WT.C. 5ùr) zwei sur $eleka zWwülf $ükta beide sunmi Zwillinge surbulgélle es wird wärmer gurbisawam ich habe das Rennthiernicht gefangen suwükta( WT. suhükta) Wespe näimim miethen, annehmen näun (0. nawan) Wittwe näkol (WT. namä) lege nakoldyun Farnkraut näku bedeckte Vorrathskam- mer nakëikal versorge dich nahiwa (HaxuBa) Kôder nänta (nuxra) Edeltanne näla (WT. M. O. A. pala, C. nâla, nala) Hand naleukätten (C. nâläm) er setzt in Furcht naleukanen er Furcht - naluki Werch. Wolf nären (O. nadem) er traf setzte in nänna (C. A. nanda, O. nandra) M. A. nantä, O’.G. nanta) Fell natruska (UA. nauëur, G. näu- taraske vOmM russ. HATPYC- Ka) Pulverhorn nadän (— WT., AG. M. nada) sieben des Sciences de Saint-Pétersbourg. nadänganduk siebenzehn nadytin (A. naditan) der sie- bente nadeidam (WT. nadicam, C. naidam) hoffen namoseptyn (M. namaëiptin, (WT. nômôhôüptin) Flick neéko flaches Thal, mockiä PA3AOMB nelewéipèu fürchterlich nelbiräkli Forelle (Phoxinus) lIECTPYIIKA néptama flach nemnakän (C. nimnakan) Mär- chen ni wer nila zu wem nidu wem nini wessen niwul irgend einer nika (WT. nôkun) der jüng- ste Bruder nikimna (WT. nikimrä) Hals nikol üffne niwèa geôffnet nigiri Schnecammer (Ple- ctriphanes) nixäléiren er bricht das Zelt ab; s. mihaldawar nihima klein (von einer Bee- re) ninta (WT. Ferse) Wurzel, Ferse niléeren er haart nina (— M., WT. ninakan) ovale Birkenschale ninak$à Hundefleisch ninamä t6pkun Wiegendek- kel aus Hundefell ninmudôren er stühnt nity (russ. HuTk) Faden nima Auerhahn iraktukäty der sich von Lär- chennadeln nährt morimakli der sich von Fich- tennadeln nährt nimgoëuren (C. nimgam, O. nimguwottem, G.lumbui, Mi. nunembi) verschlucken nymgokol verschlucke nimokta Haut am Rennthier- geweih nimolkan Rennthier Haut am Geweih nimudaren er ist ein Wenig krank nypta Beutel nymnanki (WT. nimnankin Speiserühre) Kehle noän (A. nopän, O. nonon, C. nuyjan) er, noamnin SCIN, n0- andu ihm noanmän ihn, noartyn sie nokäki (— P.) Machetes pugnax nékun (C. nuko, WT. nükun) jüngere Schwester nokundimer (C. näkun) Jün- gerer Bruder nomiri krummer Baum nomæani (A. nôgni, nülkani, M’. mit | 126 Knüterich (Polygonatum amphibium) aäldüren er schwitzt aärut (C. nor) See rasundüi (WT. näÿim) er ist in Schweiss aäson (WT. #ähun, C. näsin, nähin, M$. nei) Schweiss radi brandfreie Stelle mamä (C. nama, O. ram) warm #amäpèu( WT. nümapèu) das- selbe aamäsi (C. namädi, O. A. nä- mä) hundert æami (WT. nämi, P. neämi, Midd. nâme) Rennthier- weibchen; vgl. M$. anami Elenthier eamnapèa beschmiert; s. Haha nelkine, O’. G. nénra, M4. reëin Stange auf der Schnee- æenaeri) Frühling nodäkol (0. nüdim) wirf nodipèu (O. nodykarem schmücken) schôün nûük$a (C. nûksä, M. nuksa) Russ nukta (O. auktewki, M4. eikte) Eberesche nupan Sie, er; S. noan nüpéeren er üffnet gakäki (WT. nikaki) kleiner Finger gakat (C. nakagi) besser. äksa (C. namukta) Thräne #aksadiren (WT, raksièi faul, G. nexa verdorben, ver- fault) es fault, eitert Ranaä (WT. aandä, O. nan) 1) Himmel, 2) (0. aansà) Schmutz aanaagdé (WT. nännäti) be- schmiert gantal Tannenzapfen #anmaltän (WT. nämyaltän, A. kamgaltan, O. aæamgaltyn, Mi. galaka, galga, galgan) es ist heiter aajakäkta ortwechselnder stufe des Zeltes roul Fuss des Berges môüka (WT. nükü, C. näkä) Feuerstahl; vgl. O. rekta, M. lüka Schleifstein, WT. gäkabdarân Blitz #ündolo Morgenreif rolgo Knieholz, Kokopa aôra (A. roin, C. nôgu) voran aoraren er geht voran aüèi Schnee um die Jurte #üpkakä Thal; s. néptama #ümuma (WT. nämamukan) weich auérkana (WT. aorkuna 4jäh- riges, zahmes Rennthier) 3jähriges Rennthier æukaniren (WT. aukänam) er küsst æuhun (WT. M. #ugun, O. auyyn O’.G. aungu, ningu, M$. ningun) sechs #ühun $eleka sechszehn #ühungar(M. auquni, G.aun- gungu, O’. aungungo, M4. ningu) neunzig æuittyn der sechste aungaki (P. nuynäki, WT .nun- 127 aäki Anser grandis) Gans (Anser segetum) eur (A. aura, M. aur, C. nùr, MA. noro, M3. niru), PI. auril Pfeil aüraren er ist heiss geworden aürikta (= WT.; C. nûrikta, O. aurit) Haar, Bart aüca (C. nûcä, Midd. ruta, autü) Harz auaaldyun Flachsfiden, Li- naria ta Pronominalstamm tadük (— A.) darauf tali (= M.) bis dahin | tala (= M. WT. täla) dort | täukal (O. tawrem, A. tawla- rem) sammle takarän er beschmierte takauki was leicht be- schmiert wird täkasagx Windbruch taktykän Zirbelfichte taktykägx Cederwald taharen blieb hängen tahänneren er rächt sich tahämnetèin er wird sich rä- chen tahektyki widrig, z. B. odyn Wind tähyn Sumpf tahikal (O. tessem, C. täsim, WT. tühigäm) reinige tahymi reinigen tanägaren er magert ab tagewki (WT. tanim) rech- nend, nachtragend tapéma kahlkôpfig | talirüran (= M. G.Mi. talki- jan, O’. také) Blitz taliwar bis dahin tälô (C. WT. talu, 0’. G’, talo) Birkenrinde tälkal ziehe an talgéran Windstille tällama glatte Stelle, durch das Eis glatt geworden taraklä bis dahin tarkäkun dorthin | | vr . | targaëin ein solcher Bulletin de l’Académie Impériale tartyki dahin tarté so, also tarwol dorten tarmaldu ebendaselbst tarinogel Plur. Paar taräèina vorsichtig taräèakit Gefahr tarmi (— M.) Entenart (yrKa KOCATKA) tänkal (WT. tapim) zähle tänkel rauche tängikal rauche tänden (WT. tändäm) er raucht tänmuren (WT. tanäm, C. tà- nam) anspannen tatyn Schuhwerk tatyl$em Schuhe anziehen tatyderen (WT. tatygasim ge- wôhnen) er gewübhnt sich oëo tatykän bis ungewohnt tawaran er geräth hinein tawin (M. tawun) Schmied tawétkal schmiede täwgyjäwa zu beiden Seiten tawmäèiwki berechnend tamakal bezahle tamarén (C. WT. tamam, M. tamagigam) er bezahlt tamän magarän Sold, Lohn tamü (Midd. tym, tôm) Floss, IJIOTE tamuräpnen er hält theuer {famna; S. fonna oëe tamna behé ungerechter Mensch tamnäk$a (WT. tamnaksan, C. tamnaksa) Nebel tesagam (C. tägäm) glauben tetyha (C. tütigä, WT. tättim bekleiden) Kleidung tetyèe reinlich ? teparä (M4. cimuri) Schlamm teprekän Maus (Mus arvicola) tematna (WT. tämatna, C. ti- manna, M5. éimari) morgen temarwa Morgen — tiparipa (WT. tignaripna) vor- jJäbrig | tinarepty dasselbe tykal lass tyksa (M. täksä, MA. täxsa, WT. tita) Birkenrinde als Zeltbekleidung tykunsären er zürnt tykdelän, tykdylän (0. tyntako) Brücke tyga (C. tigä) Holzschaale tyglakit Wache haltend tygda Kur. (= Midd.; M. tigda, O’.G. tugda) Regen tyha (WT. tiha G’, tisa) Fisch- rogen, Caviar tyjaën (C. tjäwun, O’, tinafo, G. turafo) Reitstock tyliéam empfinden tylkären Überschwemmung, 3àTHBD tylkanén überschwemmen tylkaninnere überschwemmt tyl$em (Midd. tildyëp) begrei- fen tylnäkol frage tylkan er frägt tyren (C. tiräm drücken) er bedrückt tyrû (M$. êirku, WT. tiru, O’. tyreptu) Kissen tyrgani (= WT.) Tag, Mor- genrôthe tyrgakäkin (WT. tyrgakâkin) Mittag, Süden tynywo (WT. tyriwa, C. tinä- wä, À. tineu) gestern typkan Pfosten typkokol (C. tipkanam) schla- ge den Pfosten ein typtürga Ambos tybéaki (= WT. P.; M’. tib- daki, G. tubda, 0’. tumsa) Luchs tymbamäa dicht, dick tooki (= P.; C. M. tôki) Elen tookol, tôgokol (A. tügettum sitzen) setze dich togotmi das Sitzen toktaradiren er entzweit tohé (WT. togo, C. togo, Mi. tuwa) Feuer tohotokit Feuerstelle tégna (C. tyno, G. toondo, Ms. tondokon) gerecht tonnoo turaèinne du hast ge- rechtes gesagt tolkièim (WT. C, tolkinam) ich träumte tolgoki (= C. tolki, A. turki, O. tuëi, MA. G. toki) Schlit- ten térina? russ. napa ? tory (M. tori) Brautgeld torgäl(M. Seidenstoff) Waare torgok$a (A. türgis) unbear- beitetes Rennthierfell totüuktadyren kriecht todä, to4'ä (C. täigä, O. ted) wabrlich topidau (russ.TonnTe) wir hei- zen topèikakta Wucherblume (Ta- nacetum vulgare) topty aëin (WT. toptya aëin) stumpf tügomi morgen tügomiéaidu übermorgen tôpkun (WT. tüpku) Deckel, Überzug tuany (WT. tugüni Kälte, A. tuuni, O. tuguni, C. tugäni, M.tuga, O’.G. tüa, M’. tuu- ne, Midd. G’. tugani, M4. tuweri Winter) Winter tuuren er trat auf tuk also — bihin tükkun so, ja tukala (WT. tukäla, G. toala, M’. toxala Sumpf) Erde, Boden tuk$äktaren (WT. tuksam, C. tuksam, M. O. tuttem) er läuft tuk$ana er lief davon tuk$sane » tuksan Steigbügel tükgu (WT. Midd. tuksu, O’. G. täuaxsa, M3. tugi) Wolke tüksu xorgu untere Wolke (Nebel) tükta es ist kalt geworden » » (das Essen) 129 tuktykal (WT. tuktim, O’. tog-| també) steig hinauf | tuktykit Aufstieg tuksädy trübe; s. tuksu | tugéllen es wird Winter; s. {uany | tupa (WT. C. tona, O”. tunga, M$. sunga) fünf | tunnityn der fünfte | tuguka kleine Bucht | tunär (Midd. tunor, A. topar See) Tiefe | tugnageren in den Riementre- ten (vom Rennthier) | tuèa Praet. | tujütkal (M. toidum) bewirthe tujuttan er bewirthet | tülokal spanne ein | tuleéidatyn sie spannten em turaki (C. M. turäki) Krähe | turan Wort turän aèin (= WT.) stumm turan buèaÿ du hast geschol- ten | turüun( WT. turübun) Schwell- pfosten | türuka (WT. turuko) Salz | turgä Standpfosten | tuga (WT. tu$ a) Zinn | tugatkal (C. tusalam) hilf tunynam sich mit der Hand stützen | tütu Kuckuck (Cuculus Oti- tes) tumyn (WT. tumin, C. tômin, tumin) Speichel | tumniren (WT. tuminam) er speiet tumnigeren er speiet | tumkol wickle auf (Birken- rinde, Zwirn) tümnen er wickelt auf tuméakol wickle auf | daaèän Baumstumpf, KkoMeJB däkit (2) Steigen des Was- sers dakkäl (A. daurun, M$. dabam- bi) geh hinüber dagäà, dagamaki (WT. dagama- des Sciences de Saint-Pétersbourg. dagäldyn Landzunge im Fluss daginôkta (WT. dahynmükta) Pilz daraëki (M. dariski) auf die Seite därekta (M. dar, WT. darikal) Klafter därepèu, darépèu brennend; s. idarepèu daren hat zugenommen (das Wasser) darkin Schneekruste (HacTE) dan Freiwerber datülo moosiger lichter Wald daskal (WT. dahim, Imp. das- kal) bedecke dapé (WT. dôpo) faules Holz dapéren die Wiege mit fau- lem Holz belegen däptu (WT. däptun) Mündung dawän (A. daurem, O.dawrem) Berg-Übergang dawakit über den Berg ge- hend daw6ksa (MA, dafaro blaue Farbe zum Tätowiren) Farbe dawgalà (C. däbgä schwanker Morast) morastig dawläun (C. dowläm) er singt (russ. Lieder) dawläkal singe dawlagiren er singt dékta (C. dékta Reisig) Lär- chennadeln deleèa (C. dilacà, WT. diläèä) | sonne delyun (O. delawun, A. dileun, 1: WT. dilibun) Tribut; s. dyl derülleneristmüdegeworden dengilduli für Geld (russ. ACHBTH) dett Tundra detkar kleine Tundra detymémkura Moosbeere (Oxycoceus palustris) detkiwkal begleite dykoncederil die verborge- nen kikan) nah Tome XXIV. dygin (WT. digin, O. dygen, A. dügün, O’.G. dui, Mi. duin) vier dygittyn der vierte dyl (WT. dili, O. del, A. dil, UA. sil) Kopf, PI. dylil dylkôon (Midd. dilkan, dilkün, M. dilkasan) Fliege dylgan (C. dilgan, O. delga) Stimme dylgükta (A. dilgonka) Renn- thierfell | dylbérin schwarzer Fuchs | dylbyma schwarz dyränen oberer Lauf des Flusses (Bepmnaa pékn) dyrgiwki 1) Brennnessel, 2) Drossel? | dyram (WT. C. M. diram, A. derum, 0”. G. daramé) dick dyram édüren er wird dick dyrändun dett Tundra am oberen Flusslauf dyréi aèin gewissenlos dY$ki (A. déski, C. diski) nach oben dynki (Nor. P. dynke) Zobel dynkenmi Zobel jagen dymer Muthwille; s. domore doawca gefärbt; s. dawok$a doéldyren (WT. doldim) er hôürte | douren er hat ausgehauen; | s. dupmi | dokalili (Tur.) (Mess. dokolili, P. tokolilly) kleine Binsen- schnepfe, 3yer8 (Cinclus) | dokol‘k (WT. dokolo, (G. d6- xolo, C. dokolak, M’. déxo- lon, M4. doxolon) lahm ewa $i dokoläèinne (C. dokolo- tim) weshalb hinkst du? doktôn Pelzstrumpf(— Midd.) | doguätten er fliegt | dogylle er ist davongeflogen | dohi (C. dägi, M. däxi, A. deusi) Vogel dykaëu(A. diknum) verborgen | dohiktogéren er fliegt doyotorén (WT. donôtom) ge- | fror, z. B. vom Wasser 130 donté gefroren dola unten dolomaki nah; s. dagamaki dollé Holzfaser, xpesecnaa doléasin hôrt dolèatim (WT. doldim, M | doldarun) hôren déldykal diene dolbani (— A., WT, dolboni, M'. dolboné, M$. dobori) Nacht dolbé bei Nacht dolbantono (WT. dolbotono) Abends dolbanidulin Norden dolbaëa spät, dolbalèa Son- nenuntergang dolbaguk Werch.(Midd. dol- bohik, Sp. dolbosik) Wolf dowgidäli Hussaufwärts domoré er ist muthwillig; s. dymer domoripèu unruhig dolkôn (C. dälkän, M. dôlkän) unbedeckte Vorraths- kammer dôre (C. därä, M4. dere, O’.G. dyre) Gesicht duin (WT. dugan) Wipfel dukükal zerschneide dukèäu ich habe ausgehauen bi duhim ich hieb aus duhumakli länglich düupmi (M4. dumbi, WT. du- klädäm) schlagen dukkol schlage dulin in der Mitte, dulnduli zur Hälfte dulu der mittlere Finger dulÿnin Mitte ; dulümnu (WT. dulumnukan) sanft, ruhig dulkäkinman in der Mitte ge- rade dulku (G. dulginkura, 0’, dul- Sinxurä) Erle durükta ermüdet düsun langer See dunne (C. dundä, Midd. dundë, Sp. dundra, WT. dunna, 9 131 Bulletin de l'Académie Empériale 132 O'.duenta na Ebenc) Erde, Stelle | dunne somdaseren Erdbeben dutakit quer über die Land- zunge, 4epe3B MÉTB | dawaksiren er packte | demujà Hunger; s. $emujà dugi Luftspiegelung, mapeBo duläkin nackt dulbänki Futteral aus Hun- defell für die Schnee- schuhe sauk$a (Midd. säuksä, sgsa, M. saksä, C. säksä, WT. hüksa) Blut samnän (C. sagnan, M. saymän, WT. hagran) Rauch saldat Soldat sare (C.säm, À. Sar, M5.sambi) wissen noartin sare Sie Wissen noan saren er Weiss sareb ich weiss nicht bi sime ich weiss saremykta (M. G. sälmykta, UA. sarämta, G.'saremto) Brauen; vgl. C. sarmikta Augenwimper saÿyn (0. xäsyn) Rennthier- heerde | sektakin Nachtschatten (So- lanum turcicum) séltyk Beutel {oho siwren das Feuer er- | losch simiktamkura Preiselbeere sylimkun eng syru uncastrirtesRennthier- männchen; s. xyru syaüki Erdhase; s. xorüki sogdünno (C. sogdondo, M. sog- dono) Rücken soleu (C. solôki wärts) oberer stromauf- solongo (P. &olongo) Wiesel; S. xolongo sonkira Wachholder; s. xon- kira soboura (MA. fobgurä) Stab beim Gehen auf Schnee- schuhen” séwguren die Frucht abwer- fen (von Thieren) somkal (WT. homkal) schliess die Thür somkur Bergmispel (Coto- neaster) suko (C. sukä, Midd. sukë, M. suka) Axt suko suptiligeren die Axt gleitet ab sükal (0°. süksa) Stiefelrie- men sukèaka schädlich sulikta getrocknetes Renn- thierfleisch seltyksa (0’.G.siltexse, WT. hiltiksa) Zunder | séru (WT. härunan) Regen- bogen | sewaki (M. süwoki, Midd. sewaki) Herr | sigolosäni Herbst; s. higolosani siperékan Ratte; s. hinerokän siläkta (O”. pelakta) Specht (Picus major) | silgiwka Fieber sinilgan (Midd. sinelgan) Schnee siwäkta (0°. siukta) Schach- telhalm (Equisetum) siwädikol drehe siwren (C. sim) er erlosch suliwäkta Wollgras(Eriopho- rum) suru Zu Fuss (?) surugem aufbrechen, gehen sudén Maus sudikal (russ. CyAuTs) richte, entscheide suwoi (C. suwgin, G. subge Dampf) Reif während des Frostes sélô (Midd. sülü, sälô, sela, G'. sela) Eisen sélüma eisern smenire (russ. cmbna) er lüste ab lsékan (C. sêkan, WT. häkan, | M. säkan) Ohrring séraruk (russ. CÉpauka) Schwefelholz eylim (WT. üilim) Pfeifen-| kopf pagitten er riss ab pali Schneegestüber | panäha (0°. pinna) Tragbrett; s. omu | pané Sarana (Lilium marta- gon) paderi Mergus-Art paskanadüren es knistert, prasselt pawgirakäi (WT. pagijama) kahlküpfig , | pénoti Maulwurf | péju Plôtze, copora | pereda Juchte pécera Fangapparat petéma Wiese, Feld poktyraun (WT. püktyrawun,, C. päktirä) Flinte poktyrären (WT, päktiranäm) er schoss poktyrügam ich werde schiessen poktyrälen Schütze pérokakandu auf dem Hügel- chen, 8a 6yropKË | poroska (russ. npomxka) Schnupftaback porüléam bohren positkal (WT. päsikim, C. pä- sim) reisse posyrgeren es riss pédèiwaen (russ.) bewirthen pu? Zelt, &ur pu 2 Zelte pülki (= WT.) Kugel, r'uss. DYJA pulwäna Plütze purubèäne tungusischer Boh- rer; S. porul$am purta (= WT.) Messer puta C. Birkhahn, Kocaus putukol sûe putogen Arznei; vgl. Midd. putawun, putagon Ei präwicakal lenke (russ. npa- BNTB) pätna (russ. narro) Merkzei- chen bai Vermügen reich, WT. M. bajan baikäkun reich bakaëau (WT. C. bakam, WT. baküm) ich fand bakankiw ich pflegte zu fin- den bakäpnem ich finde bakasem bakam ich fand bakären er fand bakanne hast du gefunden ? bakôtta (M. bogoto) Zunder- pilz bagonno dasselbe » » (bagokta (WT. bohékto, O. bo- soxto, M4. bosho) Niere bagsa Pfosten bal (WT. bäli, G. bale, M$. balu) blind baléren er hilft; s. boleren ballésem ich werde helfen balunäkal gehe helfen balüna hügelig baldyren sie gebärt baldyseren er wächst baldé grob (z. B. Schrot) bärkaëan Warte-Bäür,m'ÉCTYHE bargidädin jenseits bargilà (M$. baila) bargimaak durchschreitend | bargit von jener Seite bagalaki Frosch; s. bogalaki bagalaki {6pkun Süsswasser- schnecke basomo fest, hart .… lbagire ist nicht da béga (WT. bäga, M4. bija, A. bäs) Mond begalten dolbani Mondnacht bi (= WT. C.0'G. O.) ich bineren er befindet sich bila Schutzklappe am Stiefel gegen den Schnee bilga (Kur.) (G. bilsa Kehl- kopf, M5. bilxa Kehle) Adamsapfel: s. kawka prädiren (russ.) sie spinnt bilgo Sarg 133 bilkun fahrbar — usakit auf dem besten Wege bira (= WT. Mi.) Fluss birin (M5. birén Tigerin, Weib- chen reissender Thiere) altes Rennthierweïbchen birga Epidemie bihym (= WT. O. bisem) bin bigiren er ist, bièau ich war, bièan er war binkin er pflegte zu sein binän in omukan binän allein $ur binäl ihrer zwei dygin binäl ihrer vier nadan binal ihrer sieben bidiéau ich lebte bimalèikal warte bywkà hiesiger bow (WT. buga, O'G. boa) Gegend boäski unpassend, HCJazHo boitten er jagt, füngt boitèau ich fing bokan Hüfte, Gezxpo bokoté Baumknoten, cBaB bogiren erfror bogdama (WT. bagdama, C. bagdarin) weiss, Weisses im Auge boyitaren er zittert bognaripèu schroff, hart bojalaki; s. boñalaki | bojo, boë (WT. byja, M. bürja, A. bei, O. byi) PI. boël Mensch bojun (WT. boïjun, A. bujun, C. bäjun) wildes Renn- thier bolani (WT. bolono, M. boloni, M3. bolori) Vorherbst bolor herbstlich boléren (WT. bülam, O. byl- rem) er hilft; s. baléren bolok6(O”. boloxo) Spierstaude. (Spiraea) bolgikta (O. bolèekta, G. bol- binkura) Zwergceder (Pi- nus Pumila) bor (Midd. bor, br, C. bär, des Sciences de Saïnt-Pétersbourg. 9 borikal (WT. borisäm) theile boritten er theilt boritéan er theilte borké Qual borèimàa Waldrand bosälaki (C. bilsapki, G. wül- eki) Frosch bôna (= WT.; C. M5. bono, Midd. M. bokta) Hagel bodunukal sei So gütig (bopèigün Falle bürä (WT. birä, M. bira), PI. büral Fluss bu (= A.G.; C. bu) mir büar Brandstelle buukäon Schierling, Gift bukoëan Hügel bukit (C. bum sterben) Tod bukuëän Auswuchs am Baum bugän Erde, die der Bär beim Graben des Win-. terlagers herauswirft bula (Kur.) Sumpf = WT ; vergl. Mong. bulangir bulaki (WT. bylak) Floh, Wanze Fischfang buléen er taucht auf bultyrgaren glatt werden, von Schlittenkufen bultorüren es ist glatt bulbotäsir Blasen tauchen auf bur (M. PI. busal) Insel burüsen wird fallen burure fielen burgigina werden fallen burultunäsiren fallen burukièin, deleèa — Son- nenuntergang buriren abortiren buru (WT. C.0.) Kiesel burûs (WT. burus) Schleif- stein burgü (= M.; C. burgu, A. bürgü, G. bürgu, WT. bur- gusäm fett werden) Fett | burumllen, lunä buruméllen | ber, O'G. buré) Bogen es fiel dichter Schnec buläun Scheuchstock beim | | maleukänem burdukä (O. burduk, M5. bor- doku) Mehl, Teig büso (C. busä) Gurt | ve a . | | buciwläun Stange zum Fisch- trocknen | bütten (O. burem) er gab | bukol gieb butèéau ich gab buren er gab oèû bure er gab nicht büdy (WT. bugudi) scheckig buny (— 0.) Todter bunÿty schwarzer Storch wäldyren er tüdtet | wame (WT. wanäm) ich tüd-| tete waren Fischfang | wären manny er stiess sich waré grob, undicht, z. B. adyl Netz | wäèe (WT. waëä) Eichhorn- schweifboa wélika (M. wälika Schwalbe) Uferschwalbe | wéwa toll | mäigu (— WT.) Lenoc mäut(WT',.mawut) Fangstrick -mäkla bis makèirare starben | makèiraléa Sterben makGiralèän er ist gestorben! makéerièau ich starb maya (= C.) hart, fest | mayaëirab ist fest (vom Schnee) manäpèu (— WT.) hart, z. B. ullo Fleisch | mayièaren (O. mancerem) er duldet manicawki geduldig | majü schon | in Schreck | setzen; s. naleëan | malloagem ich schneide in Stücke | marakä breite Stelle im See; s. morok6 margisam (WT. mürgüsam, O. imôkli myrgattem) ich betrübe mich 134 märgam (WT. marim) biegen (maëäla (P. maéalla, Midd. ma- &äla) Kuh mana (Jak. mana) Pfote mäna mit Absicht, beson- ders mänakan ich selbst manauran (O.modnem) es ging zu Ende manacatu beendigt manären er endigt imanqukal beschleunige; s. mogokol manniwren er befestigt manny(— WT.) gut, 1opoauo maaèaro Simse (Juncus) mata Nachbar matäna, mataga Arvicola am- phibius imatarén (WT. matasam, C. matam) er bog matauta gebogen matawälgeren es biegt sich mériéau (russ. MBpuTb) ich habe gemesser medauyn mit scharfen Sinnen méwan (WT.mäwan,J.mewo, G. mewa, 0’. meo Herz) bôse | meutéeren er ärgert sich mihaldawar Imp. das Zelt ab- nehmen; s. nihälsiren mira (C. mirä, M$. meiren) Schulter miratéaran er strengt sich an, KPAXTATE mirättan er strengt sich an minni (A. mipi) mein mity (A. mut) wir mo (= WT.) Baum, PL mol méma hôlzern molakal haue Holz molaren mola er hieb Holz moäpèu beschwerlich,schwer mokotoi Werch. gestreiftes Eichhorn schwarze Johannis- beere mokéeriéau ich starb; s. mak- éerièau 9* 135 mogükol beeile dich (?) npu- 6ab mary; s. manpukal môgdy (WT. mogdi) Pfeife mohéktaran er schnupft, H0- XACTB mohoktami schnupfen méqun (= WT.; C. mäqun, M'. müqun, O’, mopgu, M3. memun) Silber moguma silbern mognôn (— WT.) Narr, Dummkopf monym (M’. monom) lang; s. mubümna Schneeschuhrie- Jonym moloka Werch. Traubenkir- sche molokô (russ. mo10oKko) Kuh- und Stutenmilch molokéèi Wolfsmilch, Eu-mullekäl (wohl Plur.) wild phorbia moripèu bunt (?) morima bunt morimakli anima morimakli Birkhubhn, das von Fichten lebt moroké Bogen am Fluss; s.murukären umgehen | marakà mordoki Buckel mordorok bucklig moëida Wald mô$a schlammig, z. B. ämutmurokopty Stiefeleinsatz moÿadu dett waldarme Tun-muürkunnen Klippe (?) Kopra dra môsuk Flintenfutteral moëaa (russ.) Tabacksbeutel môseren es riecht monogakol (C. mänäm) gehen, fabren monoséren er geht môdan Reif (06py4p) moda (—G.) Flusskrümmung munuèé (WT. faul, C, munum modurän er ist haften ge- blieben mopèu verfault mômra (WT. moomüra Anas clangula) Ente mu (— WT.M.) Wasser mu mudaren (O0. muderem), das auch mu mudällen Wasser stieg Bulletin de l’Académie Impériale RE mu mudägiren das Wasser | mudä (O. modon, A. modnum mudären steigen (vom Was- ich endige) Ende | | steigt | mukuükal steck in den Mund | mukori Hebebaum, caaru mukéipéu (WT. muksipèu süss), stinkend | muxéran er fügte hinzu mügda (M4. mukdehen) Stamm mugdukän (C. mugdäkän, A. muduken) Dem. mugdukaëan (WT. mugdoko- éon) Dem. men mügna (WT. pupna) gerade müpnat gerade muparen er verschmiert mulusem schweigen | | | | imuldipnam ich verstehe nicht multuwkal (A. moltarum, ©. multurem) lasse los usiwa lass die Riemen los mürin (— WT., C: morin) Pferd | | | | muruma (= WT.; G. muru) | rund murumnak ananija ein Jabr lang murdulokal beuge dich musumatten er streitet muéüdan(O.moèurem)er kehrt zurück muèuren er kehrte zurück mucuwkal bukol gieb zurück ! muëukta Lärchenbaumblät- ter sauer werden, faulen) sauer geworden münka (— WT.M'. münga) Zugnetz munda Sitte, Gebrauch mundäi (WT. muaak) Rath mundäleren er ersinnt munnukän (WT. munukan, A. mondokan) Hase | 136 ser) mudurän (0b russ. MyApbi?)mussän quer listig mumbamä Kügelchen mudurätten er ist listig 6. 198 Sprachproben. 1. Sprachproben der Kondagir-Mundart. . Utäle radi binkin ajà, o8i 6don $agdänne. Früher war der Wald gut, jetzt ist (nur) Brandwald geblieben. . Koremimi aétmar bojurdükwol, dynkenmini aétmar. Eichhôürner jagen ist besser als wilde Rennthiere: Zobel jagen ist noch besser. . Ulgoki kugmäldu bigiren. Das fliegende Eichhorn pflegt in hohlen Bäumen zu leben. Noändun ujumkünse koremür garän. leicht Eichhorne zu Theil. Noän kasagät turanèignere; xawän xukuläsignere. Er plappert fortwährend; die Arbeit liegt darnieder. Délèatmi xowsapèu noanmän, okinmal noän turoëillo- kin. Es ist angenehm ihn zu hüren, besonders wenn er zu sprechen beginnt. $äpinne oténne? Hast du zu speisen aufgehürt? Ihm wurden . Kolob6 owèa? oëim bihym. Ist das Brot gemacht? Noch nicht. . Upkät bai noändu 6ran. Das ganze Vermügen ist ihm zu Theil geworden. . Surukol èäski. Geh fort. . Bi noanmän ièatmi $ägomnylim mänukan. Als ich ihn ansah, fing ich selbst an zu gähnen. . Idünun omké ajà bisin. Wo immer ist gutes Renn- thierfutter. Iéllawa mono$em onkoje acinduli. Drei Tage werde ich fahren durch futterloses Land. . Su Surbinäl ugakitpa ostäwer. Ihr beide bahnet den Weg. Purtawa nodakol. Wirf das Messer her. . Odyn kapuiten méa. Der Wind hat den Baum ge- brochen. . Minni $gu bereja bargidädin bigiren. Mein Zelt befin- det sich jenscits des Flusses. . Ulguèätynkityn utalë binkin tooki Katüngali. Wie man erzählte lebte früher das Elenthier an der Tun- guska. AdY abilitta oror2 Wie viel fehlen Rennthiere? 137 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 138 RE 20. 21. 47. 48. . Tyniwé $ebèau illén olléo. Grestern habe ich drei . Nokünnil orér xogdyl; minniji amini orér uitmar. . Tülokal rawo (?) oronmé. Spanne dieses Rennthier . Bi noändun tesäsem. Ich werde ihm trauen. | . Er burügen dyte. Dieser Kopf wird fallen. . Môlin bäre ièewsémi. Wald ist nicht zu sehen. . Uünen sinilgan? Ist der Schnee geschmolzen? . Bu ujäldyreb umtutékindula ugala. Wir haben uns . Mudäkit élgaren. Die Wasserfluth hat aufgehalten. . Minnil Kokollôl orogor ulaptan. . Xujo mindü onüllen, Die Wunde bei mir fing an zu . Tügomi dygin bmäl xoruéére. Morgen werden alle ’ . Unkukol êaje mindü. Giess mir Thee ein. . Amargul est$e oèél ièéwre. Die Hinteren sind noch . Bu bièaun nadän binal. Wir waren unserer sicben. . Xylgilseren yyinse. Er zittert vor Frost. | . Minnil $ur tärinagel orér. Meine zwei paar Renn- . Er oëija? Ist es nicht dieser? . Noandukkin, minduk, opniduk, niduk? Von ihm, von Tolgokilba xüperen. Es sind die Schlitten verschneit. Minni bisÿn xogdy orôn, xogdŸ orôn mindü bisÿn. Ich | habe ein grosses Rennthier. Minni orôn xogdÿ bièan. Mein Rennthier war gross. Fische gegessen. Minni nokün usadiren. Meine Schwester ist krank. Meines Bruders Rennthiere sind gross; meines Vaters Rennthiere sind kleiner. $awakôl oronmé. Fange das Rennthier. vor. 2 Unet togép, tyrgakäkin xurüb mity. Wir sind früh aufgestanden, spät ausgegangen. auf verschiedene Wege vertheilt. Meine Handschuh sind durch und durch nass geworden. schmerzen. vier gehen. Noartin aiukir, Sie sind satt. nicht zu sehen. Ciruinsi xingiléeren. Er zittert vor Geiz. thiere. mir, von der Mutter, von wem ?* Girkünkiw utale, okinwal omonkiw amuttula. Früher pflegte ich herzukommen, dann und wann kam ich zu dem See. Awadytan Sämukin binän. 0 Wenn auch noch hungrig. 49. 63. 64. 65. 66. 67. 68. 69. Sämi aiwdai adyleëinen bikte. Weiss man, man wird gesättigt, falls ich nur mit Netzen da bin. . Bigäktükal $an anänil éda. Seitdem sind es zehnJahre. . Nedela majuwa big£am holéktodu bigäktup ocewda aiu- kin bisan, oéewda bise gämukin. Eine Woche schon lebe ich an der früheren Stelle weder satt noch hungrig. Ia ollé édan? Dykaëäl binäre. Wohin sind die Fi- sche gerathen? Sie haben sich wohl versteckt. . Murümnak ämutpa tulétmi bakasabpal dikoncederilbo, Kehrt man den See ringsum aus, so finden wir wohl die versteckten. . Or bereja daptudun oninyn mänyn nodipèu odan; män- dulin ugul bisi da ulukta omutänel ürgosel icewre, kotü detyl bisi da moëida. Von der Mündung dieses Baches wurde der Fluss breit und schün; an ihm entlang sind Ufer und Glinte, einzelne Felsen sind zu sehen; es giebt auch Tundras und Wald. Buukaon moh6ktami iksinilen. Wenn man an Schier- ling riecht, fängt man an zu niesen. . Melenne proskawa? Hast du den Schnupftakak ge- mahlen ? . Tarkôkan arbabäkun xuséndu. Sieh da die grosse Untiefe am Vorgebirge (an der Landzunge). . Tarä omnem ièére. Ich sehe sie nicht. . Girkimuginne guldula 8? Willst du nicht ins Zelt treten ? . Omusim gonürë, gonû (girku) mugim. Ich will nicht gehen. L . Ipkokol ororbo onidätyn. Befiehl, dass man nach den Rennthieren gehe. . Ipkokol oronmé tapudatyn. Befiehl, dass man das Rennthier todte. Ipkokol ororbo tulesidätyn. Befiehl, dass man die Rennthiere einspanne. Hurukël pähelba ièulidäi. Mach dich auf, geh die Fallen betrachten. lèetné uawéénne. Schau dich vor, du wirst dich stossen. Xilawèä uläneduk aétmar, Gebratenes ist besser als Gekochtes. Inma $i aèin? Hast du nicht eine Nadel? Upkatpäne o8i tille. Er begreift nicht Alles. Ni kapurgaëan narta? Minni, Wessen ist der zer- brochene Schlitten? Mein. 139 En © I I I = D mi III RS = 99, 100. 101. 102. 103. 104. 105. 106 a . Ulgutäkol mannidüi amindu. . Malloagem purtabi ullowo. Bulletin de l’Académie Hmpériale 140 . Ia gono$énne? Wohin gehst du? . Adillewo mit bisin? Wie lange sind wir hier? . Jrtyki &i odénne? Bist du hicher gerathen? . Ia muëanynne? Wohin bist du zurückgekehrt? Okin tuktygin $ôgas ureldula? Wann wirst du die Hühen ersteigen ? Ady hindu aganynille? Wie viel Jahre hast du? . Adynnu bigére 4ul? Wie viel Zelte sind da? . Edu &i takaüunne? Hast du dich hier beschmiert? $apim aiumnyn. [ch habe mich satt gegessen. Süwa optyéeren noän. Er umgiebt das Zelt mit Schnee. . Uëi omukan aëin; ila 6dan? Ein Riemen fehlt; wo- hin ist er gerathen? # . Ta surimne? Wohin gehst du? 2. Xurumat lusasüren. Es fällt feiner Schnee. . Inékta xogdyni oronni. Haar des alten Rennthiers. . Aknil minini huksillälin. Meines älteren Bruders Schneeschuh. . Aüun amigi mimpi (minni). Die Mütze meines Vaters. . Minnini girkiniw mogdy. Meines Freundes Pfcife. . Bükol noandun. Gieb ihm. . Unakäptyn mannidüi nokundüi büèau. eh gab den Ring meiner jüngeren Schwester. Erzähle es meinem eignen Vater. . Oronmé bi tapüsem. Ich tôdte das Rennthier. . Xunikièanmô bi isèem. Ich rupfe das Haselhuhn. 3i 6$am huk&illawa. [ch mache Schneeschuh. Ich zerschneide das Fleisch mit dem Messer. . Olôt in$em. Ich lebe von Fischen. . Bi ulligem &iwat, Ich nähe mit dem Faden. . Iéatèem ésatpa. Ich sehe mit den Augen. . Bièau bi amimdui. Ich war bei meinem Vater. . Pürtawa gauèam onokidu bi. Das Messer halte ich in der Scheide. Tolgokildu émo$em. Ich komme bei den Schlitten. Huk$iæun girkügam. Ich gehe mit Schneeschuhen. Umégäm tygeduk. Ieh trinke aus dem -Gefäss (der Schaale). Xukulädem hoktéundu. Ich liege auf dem Bett. $em xuülladu. Ich schlafe unter der Decke. Togokol morindu, Setze dich aufs Pferd. $awaren môoduk noan. Er hielt sich am Baum. Bi omanmu moja aëin. Ich blieb ohne Holz. | 107. 108. | 109. 110. EE 112. Girkuëaun $ukoli bu. Wir gingen auf dem Eise. Süuko xorgidälin kumanma dyèatyn. Unter das Eis senkten sie die Schwimmhôlzchen. Su tahawos mundukaëanduk. Thr bliebet am Baum- ‘stamm hängen. Si togotéicas &udu. Du sassst im Zelte. Goréwo oèou hina ièére. Ich habe dich lange nicht gesehen. Unatmarit &i togonny. Du bist früher aufgestan- ‘den. S , , °_, ; , / 3. Sundukwol omukän binà xotétmarwo koremuürbo wäre. Allein hat er mehr Eichhorne erlegt als ïhr. . Ankulala dagetmar O$kadukwol. Nach Ankula ist es näher als nach Osjkina. . Owsak gugdétmar Balunadukwol. Owsak ist hüher als Baluna. . Trakta manätmar aiktadukwol. Die Lärche ist här- ter als die Tanne. . Noän xogdymer mindukwol. Er ist grôüsser als ich. . Ni xagdymar aganigil Suwar? Wer ist an Jahren älter von Beiden? . Ra birawa alaukittulin alatkatte. Diesen Fluss über- schreitet er längs der Furt. . Daryski antyki. Lenke rechts. i noandun bidicau murümnak ananyja. Ich habe bei ihm ein ganzes Jahr gelebt. . Bi asäktagem oronm6. Tech gehe das Rennthier ja- gen (leiten). 3. Anygem hina hukôt, Ich beschenke dich mit dem Beil. . Anätien orôn ankéwo. Das Rennthier gräbt Futter auf. . makät édan nonän. Er ist besser geworden. . Aétmar togotmi ilitéariduk. Besser ist es zu sitzen als zu stehen. 27. Bi agièaw $udu. Ich habe im Zelt übernachtet. . Olboskatéaun amuttu bu. . Mitkila urinalat (apalät) goré. Bis zu unserer Zelt- stelle (Nachtlager) ist es weit. . Asünawal burduka bukol mindu. Gieb mir ein wenig Mehl. . Antakal ofloë. Schmecke den Fisch. . Noanin oyokton aullen. Seine Nase ist geschwollen. . Orièau noanmän iromattan mindula. Ich lud ïhn ein, dass er bei mir Gast sei. Wir haben uns im See gebadet. IA des Sciences de Saint-Péiersbourg. 142 134. Amargü narta kapürgaren. Der hintere Schlitten | 161. Irakia gonemdymar éalbänduk. Die Lärehe ist hôher 135. 136. zerbrach. Mu arbadüren. Das Wasser wird seicht. O&i dolbé âèaw ajàt, niwol oto olgaren. Diese Nacht habe ich gut geschlafen, niemand hat es ver- hindert. . Séma awkit ouri tala o$en. Dort wird sehr steiler J Niederstieg sein. . Anugeren sogdonno. Der Rücken schmerzt. . Noän mina anarén, Er hat mich gestossen. . Arakuëü o$ünakan. Allmäblich wird er es thun. Ew aldyèatyn? Was haben sie behauen ? Tartyki ajänen $ulaski, Dorthin fliesst er vorwärts. Hukulaëkal ahendai. Lege dich dass du schlafest. Xowsilüm owki dolgui tamaré. . der Nichtschul- denbezahler. Häxèel bultyrgaren. Die Kufen sind glatt geworden. Noän délgu oëë büre. Er hat die Schuld nicht be- zahlt. Bojitéau koromurba. Ich habe Eichhürner gefangen, Tigariga xigolosant #amaäpèu bièän. Der vorigjährige Herbst war warm. . Nantäl burure mélduk. Die Zapfen sind von den Bäumen gefallen. Amakan unä burgigina. Bald werden die Blätter fallen. . $ù minni béreja bargidadin bigiren. Mein Zelt steht jenseits des Flusses. . Minnila dunnandulan gonan ilella. Bis zu meiner Stelle geht man drei Tage. . Büra odan burièi. Der Fluss ist inselreich gewor- den. . Er bira aganitykin tylkanignere. Dieser Fluss tritt jäbrlich aus. . Balunakal mihaldawar güwar. Geh helfen, dass die Zelte abgebrochen werden. Sakitpa bakanne? —Bakôm. Hast du den Weg ge- funden? — Ich habe ihn gefunden. . Dettpo (bürawo) bargimaak. Jenseits der Tundra (des Flusses). . Jakonnadu bakäseb. Auf der Jakogna werden wir finden. . Ïllänma oror wäme, da éurbo putal. Drei Rennthiere habe ich getôdtet und zwei Birkhähne. . Gedu roodu bégadu olloo waëau ajät, In dem andern früheren Monat habe ich Fische gut getodtet. 162. 189. 190. LOU, 192. als die Birke. Girkuëau galaktudai kofvé hékoripèäwa. Ich bin ge- gangen, dass ich suchte das verlorene Messer. 3. Kôlemte mundu giramna. Die Karausche ist bei uns grätenreich. . Mindu omukan inmakèä da Sur tumteja. Ich habe eine Rennthierladung und zwei ..... Er saptilä $eripèu. Diese Speise ist bitter. Mu orni juktani idarepèu (gocepèu). Das Wasser die- ser Quelle ist bitter. On gunen, on gunienne? Was sagt er, was sagst du ? Helük$a buruëa maju. Der Thau ist schon gefallen. Xurüsem, mola hinseb. Ich werde gehen, wir wer- den Bäume fällen. | Holinéakol obedadai Eile, dass du speisest. . Urkéwo homkäl, urko homiwèa. Schliesse die Thür, die Thür ist geschlossen. . Dyrgiwki sägdyseren enüpèut. Die Nessel brennt schmerzlich. 3. Dolbé mu donotorén, In der Nacht ist das Wasser gefroren. . Talä ékuma dohi dohiktoséren ämut ohin. Was für ein Vogel fliegt dort über den See ? $amulèa bisim bi. Ich bin hungrig geworden. . Si déldynne origerilba. Du hôrst die dich rufenden. Noandun éalija aèin. Er hat keinen Verstand. . Ewa &i dokoläèinne? Was hinkst du? . Edu bièan ugil. Hier waren Riemen. . Ékum targaëin! ékum sare? Was für einer! was weiss er? . 8&i emänne üla? Weshalb bist du hergekommen? . Noan ëüllo Xonogir. Er ist der beste Chongogir. Erüpèut $umys su. Schlecht habt ihr die Zelte ge- stell. | . Erüpèu mo tadu. Das ist ein schlechter Baum. . Noän erüpèu hamän. Er ist ein schlechter Schaman. Éty oëäs? Womit hast du es gemacht? . Ekünda aëin, ekünda oëe iéeure, oce ire. Nichts ist da, es ist nichts zu sehen, nichts zu hôren. 3. Eda udänne éaptyléu? Weshalb bist mit Speisen zu spät gekommen ? Owki ulguèane êiruin. Er erzählt nichts der Geizige. frgit omorén noan? Woher kam er (sie)? Idu noän biëäan? Wo war er? | Ikänduli gonokal. Grehe längs der Baumkerben. Ia surinne? Wohin gehst du? Noanman $i iièas? Hast du ihn gesehen? Er mol kylieryre. Diese Bäume sind verdorrt. Xomat kankitéeran. Er brüllt stark. Osiktal noaripèu. Die Sterne leuchten. Mogeren étpal. Es riecht nach etwas. Multuwkal usiwa. Lass die Riemen los. O$i tyrgä raymaltin. Heute ist es lieiter. Xémat amakäëi naleukänen noûnman. ihn sehr in Angst gesetzt. 3. Noan ürgapèut origeren, Er athmet schwer. . Owoëki nodakol hila, Wirf hicher. Jäger. 206. gangen. 207. hieher gekommen. 208. Dagä omotas. Du bist nahe gekommen. 209. Flinte? 210. 211: 212. 213. Tohé siwren. Das Feuer ist erloschen. Mindü tahipneren. Er wird sich an mir räâchen, Schneeschuh getreten. Tuk bihin! Es ser so! 214. 215. Kapturudu éolôren. Er brach durch die Eiskruste. 216. Bereja #ügintyki xoruren. Der Fluss lenkt links. 217. Otoryn xawalsämi. Er hôrt auf zu arbeiten. 11, Sprachprobe der Wilui-Tungusen nach Maack, in besserer Gestalt als in dem Abdruck des Reisewerks. Togor omépkol. Gieb Feuer. Ümykül. Komme. yanmäkta homa. Es sind viel Mücken Ajäma homa. Sehr gut. Ajäpèu homa. Sehr gut. CO & © D = Abaja konénni? Weshalb rufst du? . Owëski omopkol. Komm her. Upkäëin oron bihin. Alle Rennthiere sind da! Nugun oron tin, Sechs Rennthiere fehlen. . Iduk bakäfam? Wobher finde ich sie? . Idu oror bihä? Wo sind die Rennthiere? © D I S ei bi + ©) Der Bür hat 2. Upkaëin non rasundui, Er ist ganz in Schweiss. . Owki boengaje ware noän. Er ist ein schlechter deleëa oëin burüre. Die Sonne ist nicht unterge- Talà omorë, omorû olà. Er ist dorthin gekommen, Ok$onne poktyräun? Trägst du (nahmst du) die Ohila gu aja odan. Heute ist das Zelt gut geworden. Huks&illadu orôn tuuren. Das Rennthier ist auf den 15 16 ni [ee © D DD D © © D D © ND SLSDAIS XX HR ©Q2 O2 O2 O2 O9 © ë) [er] 2 © COMMON Bulletin de l'Académie Impériale ID: | 13. | 14. 144 Ahylla oror bihä? Sind die Rennthiere weit? Orormu unyjamaëim. Ich habe Rennthiere gekauft. Homat tamulèa bihäm. Ich müchte gern rauchen. Tandab omépkol. Gieb mir zu rauchen. Homa goro odan tamul4akym. Sehr lange habe ich nicht geraucht. . Tyhytkyl. Setze dich. . Ni gärbis. Welcher ist dein Name? . Àjäsinnä jäbdawi? Willst du essen? [Se] D = © a & Xurukol $ämnäkol. Geh und iss. Omukol Sämnakol. Komm und iss. Jäbda äjäsinnä? Willst du essen ? Muja omépkol. Gieb Wasser. Caiba omépkol. Gieb Thee. Nikiéanmu wamä. Ich habe eine Ente geschossen. Ninakin goëoron. Der Hund bellt. Hina ajabumbi. Ich liebe dich. … Okôl iläicarä, Hôre auf. Udun amadäran, Es regnet, 10x48 uxeTr!! Oduk oki goron üduk Hurignäla? Wie weit ist es von hier bis zum Sjurungda? Oronni adi tamaëi? Wie theuer ist dein Rennthier? Tyrykal, Halte. Kürômüunma wakäl. Erlege das Eichhorn. Ollon oki amu $inis? Wie viel Fische im See? Hurinnaduk usaëi Conala? Ist ein Weg von Sjurungda zur Tschona? . Namakal oronma. Sattle das Rennthier. . Hujikakydula hurukol. Gehe in den Wald. . Ororba bakakal: Suche die Rennthiere. . Omukyn ümüm. Ich kam allein. . Omopkol hakyrgi. Gieb Zucker. . Himärib amyrän. Der Tod ist gekommen. . Orôn ihäduk (moduk) tagami burürän. Das Rennthier stolpert über den Stein (den Baum). . Tyhyikol ajamat. Setze dich gut. . Hogdonohut unisäran! Der Rücken juckt uns! . Hiluktab taraëirän. Unser Darm spricht. . du tügätéännä? Wo wohnst du? . Olündula okin istägal? Wann kommen wir an den Olenek ? . Anabärba hanä? Kennst du den Anabar? . Jähädu si girguktaëas ? Bist du an den Shessei-See gegangen ? . Oki Owünki tügoèäräan? Wohnen (dort) viele Tun- gusen ? des Sciences de Saint -Pétersbourg. . À o$ära? Was machen sie? . Amu ginis unta? Ist der See tief? . Baigaldu girguktaèas? Bist du am Eismeere gewesen? . Hurignäduk goron oki Jänihäidula? Wie weit ist es von Sjurungda nach Jenisseisk ? . Jlkal. Halt an. . Urkoba homkal. Mach die Thür zu. . Ninäkin jugin. Treib den Hund hinaus. . Ninäkin irä mini? Wo ist mein Hund? . Ninakinma ipkal. Lass den Hund herein. . Oùüb hare. Ich weiss nicht. . Tugil. So recht,. . Udungami ütüèa. Es hat aufgehôrt zu regnen. . Bi tygytéäm amuttu Huripnadu. Ich wohne am See Sjurungda. … Otüèa burugämi hipilgan. Es hat aufgehürt zu schneien. . Hiriglila ätap ista ähi tyrga. Heute erreichen wir nicht den Siligir. 5. Diläéa ugila ota. Die Sonne steht hoch. . Byjal ajat tügätèira. Die Leute leben in Güte. . Âkunda aëin. Gar nichts. . Togob ilatkally. Mach Feuer an. . Suka hänanagirän. Das Eis kracht. . . Kalan hürän. Der Kessel kocht über. . Bi ähityrga higsam oronma. Ich werde heute ein 59 Rennthier schlachten. . Purtabab hibükëül. Schleif mein Messer. . Tôbur püktirabunno? Ist deine Büchse geladen? 5. Baikäkun Nirsim homamata. Nirdshim ist sehr reich. . Sälakiwa ninakin gawaran. Der Hund hat ein Her- melin gefangen. . Kigla halgam nugnôran üpnôm girkurra, Ich kann we- gen Fussschmerzen nicht auf dem Schneeschuh gehen. . Purtabas bâkam. Ich habe dein Messer gefunden. . guwa häpkal. Stelle das Zelt auf. . gaw hindu bähin? Hast du ein Boot? . Ülün daptula ähun ëduk? Wie weit ist es von hier zur Olenek-Mündung ? Ogil akäl $awi. Leg am Ufer an. Homat ulikal. Rudere rasch. . &abbi turikal. Halte das Boot an. Jokodiwä hanä., Kannst du Jakutisch? Okiwa wanä unokaëilba 6hi apganidu wanä? Wie viel Bären hast du in diesem Jahre erlegt? Tome XXIV. 146 Bcrichtigungen. Spalte 100, Z. 11 v. u. Solorikto ist kein Adjectiv, sondern ein Sub- stantiv; s. Worterverzeichniss unter dem Worte ol6. Spalte 119, Z. 8 v. o. xugx Bummel-Bär, d. h. ein Bür, der lange umherschweift und spät aufs Winterlager geht (maryx®). Sur l'acide amarique et ses homologues. Par N. Zinin. (Lu le 31 mai 1877.) Dans mon article: sur quelques dérivés de la dé- soxybenzoïne!), j'ai montré que la benzamarone sou- mise pendant un certain temps à l’action d’une solu- tion bouillante de potasse caustique dans l’alcool donne comme produit un acide particulier nommé acide ama- rique. Pour exprimer la composition élémentaire de cet acide j’ai proposé une formule qui exprimait assez bien les résultats des analyses exposés dans Particle cité. — A présent ayant préparé une plus grande quan- tité de cet acide et ayant étudié plus attentivement ses propriétés et la composition des quelques-uns de ses dérivés et de ses sels, je trouve que la formule proposée n’exprime pas la composition de l'acide et doit être remplacée par une autre formule qui cor- respond à tous les faits exposés dans l’article suivant. On a pris soin de n’employer pour la préparation de l'acide que de la benzamarone pure, cristallisée dans un mélange des parties presque égales d’alcool à 95%, et d'huile de goudron de houille distillant entre 140— 142° C.; on faisait bouillir la solution alcoolique d’al- cali avec la benzamarone presque à l'abri de lair: la vapeur alcoolique condensée dans un réfrigérant retourné, tombait dans la solution bouillante. La soude caustique était employée de préférence au lieu de potasse parce qu’elle donnait des meilleurs résul- tats; — on prenait une partie de soude pour quatre parties de benzamarone soumise à la réaction, on soutenait l’ébullition pendant une heure seulement avec une quantité de benzamarone ne dépassant pas 50 grammes. En opérant dans ces conditions on ob- tenait l'acide amarique plus pur, contenant moins de produits résineux d’alcali sur l'alcool et tout-à-fait libre d’impuretés qui se trouvent ordinairement dans la benzamarone crue. Pour séparer l'acide de dernières traces des substances résineuses, on le faisait cristalliser 1) Bull. de l’Acad. Vol. XV p. 540. 10 147 dans l’éther, puis on le dissolvait dans une solution de carbonate de soude très faible et bouillante; — cette solution mêlée à une grande quantité d’eau, re- ! froidie et filtrée était précipitée par l’acide acétique; on lavait soigneusement le depos obtenu, on le séchait et on le cristallisait deux fois dans l’éther ou bien dans alcool. L’acide pur chauffé jusqu'à 140—1507 C. se ra- mollit, se boursouffle en dégageant de bulles de vapeurs d’eau et se transforme bientôt en une résine visqueuse, transparente, incolore qui ne durcit qu'à la tempéra- ture bien au-dessous de 100 °C. Si l’on arrose la résine encore demi fluide avec une certaine quantité d'alcool et qu'on mélange vite les deux substances, on obtient une solution limpide qui se remplit bientôt de cristaux aciculaires et se concrète enfin tout-à-fait, s’il n'y avait pas trop d’alcool ajouté. — Quand on prend à la fois d’assez grandes quantités d’acide fondu et qu’on ne verse pas dessus trop d'alcool, aiors le mélange s’échauffe jusqu'à l’ébullition de l'alcool: l'acide passe ici momentanément d'un état amorphe à l’état cristal- lin et c’est ce passage qui est sans doute la cause de l'élévation observée de la température. Pour purifier l’anhydride amarique obtenu par la fusion de l'acide, on n’a qu'à le laver avec de l’alcool froid, le dissoudre dans l'alcool bouillant et le faire cristalliser par le re- froidissement. Les cristallisations réiterées ne changent pas sa composition élémentaire, les analyses des échan- tillons cristallisés une ou deux fois et même plusieurs fois dans l'alcool ont donné des nombres presque identiques. L’anhydride pur pris en petite quantité distille presque sans résidu et sans altération; trois grammes d’anhydride donnaient ordinairement 2,9 grammes d’un distillat visqueux, incolore ou à peine jaunàtre; ce di- stillat se solidifiait en forme de résine et se compor- tait en contact avec l'alcool! comme l’anhydride amorphe; il possédait seulement une faible odeur de baume de Pérou; sa solution alcoolique donnait des cristaux parfaitement blancs, fusibles dans des tubes capillaires à 140,5° C. et en général ne différant pas par leurs propriétés et par leur composition élémentaire de l’anhydride non distillé. — Quand on distille à la fois une plus grande quantité d’anhydride, alors avec Panhydride non altéré, il passe, surtout à la fin de l'opération, une substance huileuse, qui possède l’odeur Bulletin de l’Académie Impériale 148 de baume de Pérou; si l’on dissout tout le distillat dans l’alcool bouillant et qu'après le refroidissement on decante la solution de dessus les cristaux et qu’on la fait évaporer, on obtient une huile jaune-rougeûtre qui possède au plus haut degré l’odeur de baume de Pérou; cette huile, après avoir déposé quelques cri- staux d’anhydride non altéré, reste liquide même à quelques degrés au-dessous de 0° C. Dans l’article du Bull. vol. XV. j'ai trouvé pour l’hydrate de l’acide amarique, cristallisé dans l'alcool les nombres suivants: 76,31% C, 6,67%, H; 5,26% de perte en poids à 100° C et 9,73%, de perte totale pour le passage à l’anhydride; pour vérifier ces nombres j'ai soumis à l’analyse l’acide amarique pur, récemment cristallisé dans l'alcool: 0,409 de cet acide, séché sous la cloche de la ma- chine pneumatique, en présence de l’acide sulfurique, ont donné 1,138 CO, et 0,240 HO, ce qui corres- pond à 75,88 C et 6,519, H; la perte d’eau à 100° C. était de 5,00%; la perte totale à 150°C., quand l’a- cide fut déjà complètement transformé en anhydride, était de 10,1}. 0,405 d’acide séché à 100° C. ont donné: 1,190 CO, et 0,229 HO, ce qui correspond à 80,13% C et 6,28% H. L’anhydride distillé et deux fois cristallisé dans l’al- cool à été aussi analysé: 0,410 de cet anhydride ont donné 1,2685 CO, et 0,226 H,0, ce qui correspond à 84,37°, C et 6,12% H. On peut dire que ces nombres sont identiques avec les nombres de l’article cité du Bulletin. Le sel de potassium, préparé avec l’anhydride pur, bien cristallisé dans l’éther et séché sous une cloche en présence de l’acide sulfurique a donné 10,6°/, de potassium; on trouve dans le Bulletin le nombre 10,3%. Le sel de sodium préparé avec le même anhydride et soigneusement séché se dissout dans l’éther pur, quoique pas facilement; la solution éthérée donne par l’évaporation spontanée des petites aiguilles micro- scopiques, ordinairement réunies en masses floconeuses, ou des plaques hexagonales (rhombiques) assez grosses; — les cristaux d’une forme se transforment aisément dans des cristaux d'autre par la recristallisation; les plaques se transforment en aiguilles même à l’état 149 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 150 0 solide. — Ce sel a donné 5,67°/, de sodium déterminé | parente comme le verre. L’analyse du sel séché à en forme de sulfate (SNa,0,). Le sel de barium est précipité comme une poudre blanche par le mélange des solutions aqueuses d’amarate de sodium pur et de chlorure de barium additionnés d’une goutte d’ammoniaque. — On laisse le précipité pendant 24 heures sous le liquide, après cela on le sépare par la filtration, on le lave avec un peu d’eau et on le dissout dans une quantité suffisante d’un mé- lange bouillant de deux volumes d’alcool à 95%, avec un volume d’eau. La solution filtrée donne par le re- froidissement un sel très pur en forme de cristaux blancs et transparents, qui sont des plaques rhom- biques (ou rhomboèdres) séparées ou réunies en drouses. — L’amarate de barium à cause de sa propriété de bien cristalliser présente, par rapport à la pureté, plus de garantie que les autres amarates et c’est pour cela que j'ai étudié plus soigneusement sa composition. — L'eau bouillante dissout le sel, la solution saturée ne donne pas de cristaux par le refroidissement, même alors quand on l’a réduit par l’évaporation presque au tiers de son volume primitif, mais si on continue à la concentrer davantage en la faisant bouillir, le sel en est bientôt précipité en forme de boules micro- scopiques, c’est sous cette même forme que se présente le précipité du sel formé par double décomposition d'un amarate alcalin avec le chlorure de barium, dans des solutions aqueuses; ce sel amorphe dissout dans le mélange cité d’alcool et d’eau donne toujours des cristaux rhombiques; une partie de ces cristaux exige pour se dissoudre 201 parties de mélange bouillant et les deux tiers à peu près, du sel dissous sont séparés en forme de cristaux par le refroidissement. Le sel cristallisé, conservé en contact avec l’air, perd après quelque temps sa transparence et dans cet état il ne change pas de poids sous la cloche pneumatique en présence de l’acide sulfurique; chauffé lentement il ne perd pas de poids même entre 100 et 130° C., à 140° C. à peu près il commence à dégager son eau de cristallisation et entre 140 et 150° C. il diminue en poids de 4,18; la perte d’eau continue cependant par l’élévation de la température et à 190° C. le sel a perdu encore 2,22 ou en tout 6,4% après cela le poids du sel ne change plus même à 200° C., à cette température le sel fond, jaunit un peu et se trans- forme par le refroidissement en une masse dure trans- 110° C. a donné les nombres suivants: 0,491 ont donné 0,130 de sulfate de barium, le sel contient donc 15,569, de barium. 0,331 ont donné 0,087 de sulfate de barium, le sel contient done 15,40°/ de barium. 0,371 ont donné 0,097 de sulfate de barium, le sel contient donc 15,309, de barium. 0,319 ont donné 0,085 de sulfate de barium, sel contient done 15,44%, de barium. 0,387 du sel ont donné 0,922 CO, et 0,191 H,0, ce qui correspond à 64,41, C et 5,48 H. Ce même sel desséché soigneusement à une tem- pérature un peu au-dessus de 150° C. a été aussi analysé: 0,292 de sel ont donné 0,081 de sulfate de ba- rium, ce qui correspond à 16,30%, de barium. 0,412 ont donné 1,006 CO, et 0,189 H,0, ce qui correspond à 66,59% C et 5,09% H. Le sel de calcium s’obtient en mélangeant une so- lution aqueuse d’amarate de sodium avec une solution de chlorure de calcium, c’est un précipité peu so- luble même dans l’eau bouillante, il est composé des petits globules pareils aux gouttelettes de liquide so- lidifiées; ce sel correspond probablement au sel amorphe de barium, — je n’ai pas pu l'obtenir en forme de cristaux. Le sel amorphe perd par la dessication entre 100 et 120° C., — 4,649, de son poids; 1,335 de sel ont perdu 0,062, — et après cela il reste sans altération même à 160° C.; le sel ainsi desséché con- tient 5,42% de calcium: 0,422 de sel ont donné 0,32 gm. d'oxyde de calcium, lesquels convertis en sulfate pesaient 0,78 gm. Le sel d'argent a été déjà analysé comme on peut le voir dans l’article du Bull. vol. XV p. 347, c’est en se basant principalement sur ses analyses qu’on à calculé la formule proposée pour exprimer la composition élé- mentaire de l'acide et de ses sels. Les nombres don- nés par les analyses du sel de barium si bien cristal- lisé, ne correspondent pas à la formule proposée, ce qui à naturellement conduit à étudier plus attentive- ment l’amarate de potassium qui à servi pour la pré- paration de toutes les trois portions du sel d’argent analysées, et on a bientôt trouvé que cet amarate n’a pas été tout-à-fait pur; il contenait une certaine quan- tité de benzoate et un peu de substance résineuse; 10% le 151 Bulletin de l’Académie Impériale 152 cette dernière pouvait être éloignée de l'amarate par un lavage répété trois ou quatre fois avec de petites quantités d’éther, l’acide amarique séparé de l’ama- rate lavé, pouvait être finalement purifié par la trans- formation en anhydride ou par une cristallisation dans l’éther, puis solution dans une lessive très faible de carbonate de sodium, précipitation par l’acide acé- tique et recristallisation dans l’éther ou mieux dans l'alcool. Observons en général que l’amarate d'argent pré- sente peu de garantie pour la détermination de la com- position et de la basicité de l’acide; cet amarate se présente sous une forme amorphe, il est aisément altéré par l’action de l’eau bouillante, les solutions d’ama- rates alcalins qui servent pour la préparation du sel d'argent possèdent une réaction alcaline ou contiennent une certaine quantité d'acide libre qui est insoluble dans l’eau froide privée d’amarate alcalin. — Ayant en vue tout cela, on a pourtant repris l’étude du sel d'argent pour éclaircir le désaccord dans la composi- tion de l’amarate d'argent avec l’amarate de barium; pour cela on a préparé l’amarate de sodium avec l’an- hydride non distillé et avec l’anhydride distillé et deux fois cristallisé dans des solutions alcooliques non satu- rées; les anhydrides ont été dissouts dans des solu- tions aqueuses de soude caustique, les sels de sodium bien séchés et cristallisés dans Péther. — La solution d’une partie de sel de sodium dans 100 parties d’eau chauffée à 70° C. et additionnée d’une goutte d’am- moniac pur, était mélangée à une solution aussi chauffée, d’une partie de nitrate d'argent dans 25 parties d’eau. Le liquide éclairei est versé de dessus le précipité formé et celui-ci est bien lavé avec de l’eau froide; on obtient ordinairement un peu plus d’une partie de précipité pour une partie d’amarate de sodium; ce précipité qui est l’amarate d’argent, est peu so- luble dans l’eau, parfaitement blanc, amorphe même sous Je microscope, électrique au plus haut degré, desséché bien à l'air libre il ne change pas de poids sous la cloche pneumatique en présence de l'acide sul- furique et même à 100 C. 0,421 de sel préparé avec l’anhydride non distillé?) ont donné 0,100 d’argent, ce qui correspond à 23,75%, d'argent. 2) Cet anhyäride fondait dans des tubes capilaires à 140,5° C. et a donné à l’analyse 84,390/, C et 6.130/, H. 0,501 de même sel ont donné 1,1216 CO, et 0,203 H,0, correspondant à 61,05, C et 4,509, H. 0,357 de sel préparé avec un autre anhydride non distillé ont donné 0,0855 d'argent correspondant à 23,9, d'argent. 0,410 de sel préparé d’anhydride distillé ont donné 0,095 d'argent, correspondant à 23,16, d'argent. 0,477 de ce dernier sel ont donné 1,069 CO, et 0,198 HO, par conséquent 61,12°, C et 4,61% H. Maintenant tous les nombres trouvés, à l'exception de ceux du Bull. vol. XV. p. 347 qui se rapportent, comme je l’ai déjà dit, à un sel d'argent non pur, peu- vent être conciliés à l’acide des formules suivantes: 1) pour l’anhydride amarique C,,H,,0, qui exige 84,40°%/.C. et 5,81, H; les résultats de toutes les analyses se trouvent entre les nombres 84,39% et 84,24°, pour le carbone et 6,421, et 6,129 pour l'hydrogène; pour lhydrate de l’acide amarique cristallisé dans l'alcool C,,H,,0, +- 4 H,O qui exige: 76,03% C et 6,33% H; des résultats des analyses sont compris entre les nombres U 37, et 75,88, pour le carbone et 6,789, 6,51 pour l'hydrogène; pour l'acide desséché à 100° C.: C,,H,,0, + 2 H,0 qui exige 80,00”, C et 6,087, H; les nombres des analyses sont entre 80,13% et 80,85°, pour le carbone et 6,28°, et 6,20%, pour l'hydrogène, la perte d’eau à 100° C. a été trouvée entre 5,00, et 5,28, nos for- mules exigent 4,93°/,, la perte d’eau dans le passage de C,,H,,0, + 4 H,0 à l’anhydride C,,H,,0,, a été trouvée de 9,61° et 10,10°/; nos formules exigent 9,9%; pour le sel de potassium: C,,H,,0, + 2HK0 qui exige 10,18°/ de potassium, l'expérience a donné 10,6% et 10,3°/ de potassium; pour le sel . sodium : C, “a 40, + 2 HNaO + 4 H,0 qui exige 5,76, A re l'expérience a donné 54677 de sodium ; pour le sel de barium: C,,H,,0, + H,BäO, + 2 HO qui exige 15 91 tode barium, 641419 Cret:5;1195"H5 je bete Correspon- dante à 2 H,0 “pale 1 18°, la perte cor- respondante à 3 HO égale 6,27; l’expé- 3) p 153 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 154 rience à donné de 15,56%, à 15,30°/, de ba- rium, 64,41°/,C et 5,48 H, la perte à 150°C. égalait 4,18% et à 190° C. elle était de 6,4%. — Le sel séché à 150° C. a donné 66,59% C, 5,09% H et 16,307, Ba, la for- mule C,,H,,Ba0, exige 66,9%, C, 4,847, H et 16,6%, Ba; pour le sel de calcium: C,,H,,0, + H,CäO, + 2H,0 qui exige 4,71°%, de perte corres- pondante à 2 H,0, et 5,49°/ de calcium dans le sel desséché; l'expérience a donné 4,64°/, de perte entre 100° et 120° C. et 5,421, de calcium dans le sel desséché; 8) pour le sel d'argent: C,,H,40,+ 2 HAgO qui exige 61,06, C 4,42% H et 23,82% Ag; l'expérience a donné 61,05, et 61,12 ‘, C, 4,50°/, et 4,61%H, 23,16, et 23,90% Ag. Les formules proposées correspondent parfaitement, comme on le voit aux résultats des analyses, mais il faut bien avouer que cette correspondance ne mène pas à une conclusion incontestable par rapport à la composition élémentaire de l’acide et ne présente au- cun appui pour la déduction de sa formule rationelle. Je suis parvenu à trouver quelques faits qui sont pro- pres à résoudre, à ce qu’il me paraît assez suffisamment la question sur la composition élémentaire de l'acide et sur le groupement de ses éléments; le premier fait c’est la décomposition ou le dédoublement des amara- tes alcalins à une température assez élevée en ben- zoate et en sel alcalin d’un acide particulier que j’ap- pellerai provisoirement acide pyramarique; le second fait c’est l'existence des homologues de l'acide ama- rique et de l’acide pyramarique. Le dédoublement des amarates est complet et n’est pas suivi d’aucun produit accessoire, on l’effectue aisé- ment en chauffant convenablement un mélange d’ama- rate alcalin ou d’anhydride amarique avec un excès d'alcali; la potasse caustique doit être préférée dans cette opération à la soude caustique, parce que la décom- position de l'acide amarique se fait avec la potasse à une température plus basse qu'avec la soude: ainsi lPamarate de sodium mélangé d’un excès de soude cau- stique n’est pas encore altéré à 220° C., tandis que l’amarate de potassium avec un excès de potasse cau- stique est déjà décomposé à 200° C. Pendant le dédoublement de l'acide amarique on RS | observe un boursoufflement de mélange chauffé et un dégagement de gaze. Au lieu d’un amarate alcalin il est plus avantageux de prendre un mélange de poids presque égaux d’anhydride amarique et de potasse caustique pure. Ayant en vue seulement de préparer l'acide pyramarique, on peut chauffer le mélange dans une capsule en porcelaine et si l’on tient la tempéra- ture à 200° C. jusqu’à ce que le boursoufflement de mélange ait cessé et qu’ensuite seulement on l’élève à 220 ou à 225° C., alors les quantités d'acide pyrama- rique correspondent toujours aux quantités d’anhy- dride décomposées. — Dans deux essais, dans les- quels la température s'élevait à 225° C., j'ai obtenu 3,1 d'acide pyramarique de 4,8 d’anhydride mélangé avec 3,0 de potasse caustique, — et 4,0 d'acide pyr- amarique de 5,8 d’anhydride mélangé avec 5,0 de potasse caustique. Pour étudier complètement la décomposition de l'acide amarique il fallait déterminer la nature et la quantité de gaze dégagé pendant la réaction; pour atteindre ce but on a introduit un mélange d’anhydride amarique avec la potasse caustique dans une boule de 2 à 3 c. m. de diamètre soufflée à un bout d’un tube de verre réfractaire d’un décimètre et demie de lon- gueur, le tube était posé dans un bain d’air muni d'un thermomètre, le bout ouvert du tube sortait du bain par une ouverture pratiquée dans son parois su- périeur, ce bout était réuni à l’aide d’un bouchon ordinaire, d’un tube en verre et d’un tube en résine élastique avec un récipient plein de mercure et ren- versé dans une cuve à mercure. Le gaze dégagé pen- dant la décomposition et recueilli ainsi n’était que de l'hydrogène pur. Pour déterminer la quantité de cet hydrogène on a introduit dans la boule du tube un mélange in- time des quantités déterminées d’anhydride amarique et de potasse caustique et on a réuni le bout ouvert de ce tube à l’aide d’un bouchon (le bouchon sortait tout-à-fait du bain) avec un tube rempli de fragments de potasse caustique et ce dernier à l’aide d’un tube en verre recourbé convenablement avec la partie vide de l’espace intérieur d’un cylindre gradué plongé dans une cuve à mercure assez profonde. Après avoir noté la température de l’air et du mer- cure, la hauteur barométrique et le volume d’air dans le cylindre, on commencait à chauffer le bain et à me- 155 sure que la température s'élevait, le niveau du mer- cure dans le cylindre s’abaissait par la pression de l'air dilaté et par la pression du gaze dégagé; on avait soin d'élever peu à peu le cylindre, de sorte que le mercure dans le cylindre et dans la cuve où il était plongé se tenait pendant toute l'opération presque au méme niveau. En observant attentivement le mouve- ment du mercure ou l’abaissement du niveau dans le cylindre on pouvait déterminer assez exactement la température correspondante à la plus grande énergie de la réaction et saisir le moment de son commence- ment et de sa fin, Quand le dégagement du gaze cessait, on éteignait le feu sous le bain; le refroidisse- ment de l'appareil et l'absorption de vapeur d’eau par la potasse caustique faisait monter le mercure dans le cylindre; — on avait soin de plonger le cylindre pour tenir les niveaux intérieur et extérieur toujours presqu'à la même hauteur. Enfin le volume du gaze dans le cylindre ne changeait plus et la différence entre ce volume et le volume initial observé avant l’opéra- tion était approximativement égal au volume de lhy- drogène dégagé pendant la décomposition de l’acide amarique ou de l’anhydride amarique. Deux expé- riences exécutées avec assez de soin ont mené aux résultats suivants: 1. Un mélange intime de 2,500 gm. d’anhydride amarique pur et de 3,000 gm. de potasse caustique (contenant à peu près 40°, d’eau et par conséquent correspondant à la formule HKO + 2 H,0) bien pul- vérisée a été introduit dans l'appareil, la température de Pair ambiant et du mercure était de 22° C., le ba- romètre montrait 756"",le volume du gaze dans le cylindre 30 c. c.; la masse dans la boule chauffée len- tement commence à fondre vers 160° C.; à 170 C. on n’observe pas encore de dégagement du gaze et le volume de l’air dans le cylindre est augmenté à peine de 5 c. e.; à 194° C. le gaze commence à se dégager, la masse dans la boule se boursouffle et après 10 mi- nutes de chauffage entre 195° et 200 C. tout le gaze est mis en liberté, son volume dans le cylindre occu- pait 150° c. c.; on a chauffé pendant 5 minutes de 200° à 212° C. et pendant 10 minutes à 220° C. et le volume dans le cylindre n’était augmenté que de 2 €. e. et puis l'augmentation du volume n’était plus sensible même à 2257 C. Vingt-quatre heures après le refroidissement la masse dans la boule était dure, Bulletin de l’Académie Empériale ————__————— 1 156 boursoufflée, poreuse et légèrement jaunâtre, le vo- lume des gazes dans le cylindre était de 107 ce. c. à 29° C.et à 754" de pression atmosphérique, par conséquent pour les 2,500 gm. d’anhydride amarique on a obtenu 0,0073 gm. d'hydrogène; en supposant que pour C,,.H,60, il se développe H, d'hydrogène, les 2,500 gm. d’anhydride devaient donner 0,0076 d'hy- drogène, ce nombre est peu différent du nombre trouvé par l’expérience. La masse restée dans la boule se dissout facilement dans une quantité d’eau égale à peu près à 15 gm. et ne se trouble pas par l'addition d’une plus grande quan- tité de ce liquide (de 150 à 200 gm.), la solution est fortement alcaline, l’acide acétique la rend troublo et en précipite une matière huileuse, cette dernièro se solidifie après un certain temps et le liquide en s’éclaireissant se remplit des flocons cristallins; il s’était formé en tout 1,8 gm. de précipité solide, et je pus séparer du liquide filtré jusqu’à 0,73 gm. d'acide ben- zoïque. 2, Trois grammes d’anhydride pur avec 3 grammes de potasse caustique sont introduits dans la boule; le volume de l’air dans le cylindre était 30 c.c., le ther- momêtre montrait 21° C., le baromètre 754°" ; pen- dant le chauffage on a observé les mêmes phénomènes que dans la première expérience: à 160° C. la masse dans la boule commençait à fondre, à 175° C. le vo- lume de l'air dans le cylindre était de 37 €. c., à 195 C. le dégagement du gaze commença et était telle- ment rapide que dans moins de 10 minutes pendant lesquelles le thermomètre monta à 2007 C. tout le gaze a déjà passé dans le cylindre où il occupait un volume de 180° €. c.; on a élevé la température à 2925° C. et le volume n’augmenta que de 3 €. c., après il ne changa plus à cette température. On à laissé refroidir l'appareil et après 24 heures le vo- lume des gazes dans le cylindre était de 132 c. c. à 20° C. et à 755 de pression atmosphérique, ce qui donne 0,0085 pour le poids d'hydrogène dégagé. En calculant H, pour C,;çH,,0, on obtient 0,0091 gm. pour 3 gm. d’anhydride. Les nombres obtenus dans ces deux expériences nous autorisent à admettre qu'il se développe H, et non H, ou H, pour C,çH,,0, dans la décomposition de lacide amarique par l’action des alcalis caustiques à une tem- pérature élevée. 157 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 158 ————————————— La masse poreuse, très alcaline; restée dans la boule était dissoute dans 180 gm. d’eau, la solution précipitée par l'acide acétique a donné une substance huileuse qui devenait dure et cristalline avec le temps et pesait 2,15 gm.; observons que pendant la neutralisation et l’acidification de la solution alcaline il ne se dégageait pas de gaze si la potasse caustique mêlée à l’anhydride était libre de carbonate; le liquide séparé par la fil- tration du dépot de lacide pyramarique me donna 0,85 d'acide benzoïque. Nous verrons tout de suite que la composition élé- mentaire de l'acide pyramarique est exprimée par la formule C,,H,,0,, et nous pouvons admettre que la décomposition de l'acide amarique s'effectue d’après l'équation: CeH380, + 4 KHO — 2 CH; KO, + 2 C,H,KO, + H,; d’après laquelle on doit obtenir 73,39 d'acide pyr- amarique et 33,91 d'acide benzoïque pour 100 d’an- hydride amarique et les résultats donnés par nos ex- périences sont presque identiques aux nombres caleu- lés à l’aide de l’équation précédente: ainsi 2,50 d’anhydride ont donné 1,80 d'acide pyramarique et 0,73 d'acide benzoïque; l'équation exige 1,83 d'acide pyramarique et 0,84 d'acide benzoïque; 3,00 d’anhy- dride ont donné 2,15 d'acide pyramarique et 0,85 d'acide benzoïque, d’après lPéquation il fallait avoir 2,90 d'acide pyramarique et 1,00 d’acide benzoïque; par un chauffage exécuté avec moins de précaution dans une capsule en porcelaine: 4,8 d’anhydride ont donné 3,1 d'acide pyramarique, l'équation exige 3,5; 5,8 d’anhydride ont donné 4,0 d’acide pyramarique, l'équation exige 4,2. — On trouvera les quantités d'acide benzoïque obténues dans les expériences aussi suffisamment proches des quantités exigées par l’équa- tion si on ne laisse pas de vue la solubilité et la vola- tilité de cet acide. — Les quantités dhydrogène dé- gagé correspondent assez bien à cette équation comme nous l’avons déjà observé. Si pendant l’échauffement du mélange de l’anhydride amarique avec la potasse et surtout de lamarate po- tassique avec un excès d’alcali, on élève la tempéra- ture trop brusquement, alors vers 200° C. il se forme un peu de produits accessoires, nommément une huile possedant l'odeur de la benzole et la benzophénone; si en tous cas on élève la température à 250° C. ou même au-dessus, on observe toujours la formation de ces corps, il est donc évident qu'ils sont les produits ultérieurs de la décomposition des acides pyramarique et benzoïque. Pour purifier l’acide pyramarique on n’a qu’à le dis- soudre à chaud dans une lessive de carbonate de so- dium, refroidir la solution et la diluer en y ajoutant 100 parties d’eau pour une partie d'acide. Si l'acide contenait quelques substances étrangères huileuses ou résineuses qui le coloraient en jaune ou en rose, ces sub- stancessontbientôtprécipitées dansune solution aqueuse, diluée et froide ne contenant pas de grand excès de carbonate sodique, Après que le liquide s’est éclairci, on le filtre et on le précipite par l’acide acétique; si l’acide pyramarique contenait d’acide benzoïque, celui-ci reste en solution; le précipité durei est lavé avec de l’eau, séché et cristallisé dans l’éther; — l'acide pyramarique se dissout dans son poids d’éther pur et cristallise par une évaporation spontanée en forme de plaques épaisses ou de prismes rhombiques réunis ordinairement en une drouse qui occupe tout le fond du vase; — quand la plus grande partie de la substance dissoute est cristallisée, on verse le liquide resté de dessus les cristaux, on lave ces derniers avec un peu d’éther et on les cristallise de nouveau dans l’éther. Quelquefois la solution éthérée ne veut pas cristalliser (ce qui arrive surtout souvent quand l’acide dissous n’est pas assez pur)et reste, même après l’éva- poration de tout l’éther, en forme d’une huile; — mais on n’a qu'à toucher cette huile avec un fragment d'acide cristallisé et il se transforme tout de suite en une masse dure cristallin; en général une solu- tion de l'acide pyramarique, après une certaine con- centration cristallise toujours quand on y projète un fragment d'acide cristallisé. — L'’acide pyramarique se dissout dans l'alcool aussi aisément que dans l’éther — et dans l'alcool bouillant encore mieux, mais une solution alcoolique ne cristallise pas bien; l’eau même à la température de l’ébullition ne dis- sout que très peu d'acide, cependent la solution bouillante et filtrée se trouble par le refroidissement et dépose en s’éclaircissant des petits cristaux sur les parois du vase, ces cristaux vus au microscope se présentent sous la forme de plaques rhombiques. L’a- cide est facilement dissous dars l’eau à l’aide des al- 159 Bulletin de l’Académie Impériale 160 ——————————————"“ûûîû calis caustiques et de leurs carbonates, il chasse des derniers leur acide carbonique. L’acide pyramarique pur fond dans des tubes capil- laires à 94° C., à 200° C. il développe, sans se bour- souffler, une vapeur qui possède l’odeur de baume de Pérou et de champignons; chauffé au-dessus de cette température 1l distille sans altération sensible, surtout s’il est pris en petite quantité, n’excédant pas une di- zaine de grammes. — L’acide fondu ainsi que l’acide distillé se concrète par le refroidissement en masse cristalline; le goût de l’acide pyramarique et de ses sels solubles est excessivement amer; — 0,3775 d’acide non distillé ont donné: 1,109 CO, et 0,234 HO, ce qui correspond à 80,12, C et 6,88°/eH. 0,398 d'acide distillé et puis cristallisé dans l’é- ther ont donné 1,1675 CO, et 0,244 HO, ce qui cor- respond à 80,00! C. et 6,81°/, H. La formule C;,H,,0, exige 80,00°, C et 6,66, H. Les sels alcalins de l'acide pyramarique cristallisent mal; une solution aqueuse du sel ammoniacal perd Pammoniaque par l’ébullition et dépose l'acide devenu libre sous la forme d’huile; cette solution évapo- rée à la température ordinaire depose près de la surface des croutes molles, composées d’écailles ou de filaments qui adhèrent aux parois du vase. Une solution pas trop diluée du sel ammoniacal est troublée par l'addition d’une solution de chlorure de barium ou de chlorure de calium; par l’ébullition le liquide se clairifie et se trouble de nouveau par le refroidis- sement. Les solutions des pyramarates alcalins à froid com- me à chaud donnent avec une solution de nitrate d'argent un précipité caillebotteux ressemblant à l’em- pois d’amidon, ce précipité se dissout presque sans résidu dans une certaine quantité d’eau bouillante, mais par le refroidissement il ne s’en sépare que très peu de substance solide. Le sel d'argent précipité dans une solution chaude, mais pas bouillante, filtré, lavé avec de l’eau froide et puis bien séché à l’air libre à la température ordi- naire où sous une cloche pneumatique en présence de l'acide sulfurique, ne perd rien à 120° C. 0,277 de sel précipité dans une solution chaude assez diluée ont laissé après la combustion 0,086 d’ar- gent, le sel contient par conséquent 31,04°/, Ag. € 0,360 de sel précipité également dans une solution chaude ont donné 0,112 d’argent, ce qui correspond à 31,06°/, d'argent. 0,354 de sel précipité dans une solution froide ont laissé. 0,10835 d'argent, ce qui correspond à 30,65, d'argent. 0,501 de sel précipité dans une solution chaude ont donné 1,012 CO, et 0,205 H,0, ce qui corre- spond à 55,09, C et 4,54% H. La formule C,;H,,AgO, exige: 31,127 Ag, 55,33% C et 4,327 H, elle exprime assez exactement les résul- tats des analyses et réprésente par conséquent la com- position élémentaire du sel. Le dédoublement de l'acide amarique en acide ben- zoïque et pyramarique et la composition de ce dernier font soupçonner la présence des groupes éthyliques CH, dans l'acide amarique; pour résoudre la question qui se présentait 1ci, on avait deux voies à suivre: il fallait ou étudier les différents dérivés de l'acide py- ramarique, ou former les homologues de l’acide ama- rique et de l’acide pyramarique avec d’autres groupes éthyliques; c’est la dernière voie que j'ai suivie dans mes recherches actuelles et les résultats que j'ai ob- tenus m'ont conduit à une réponse affirmative sur la question proposée. | Avant tout il fallait décider dans quelle opération le groupe éthylique s’ajoute-t-il au produit formé: est ce dans la formation de la benzamarone par l’ac- tion de Pair et de la potasse caustique sur une solu- tion alcoolique de la désoxybenzoïne ou est ce dans la décomposition de la benzamarone par la solution bouil- lante de la potasse ou de la soude dans l'alcool? — La première supposition exige l’existence des homo- | logues de la benzamarone; elle ne s'était pas vérifiée par l'expérience, car dans les différents alcools: l’al- cool méthylique, isobutylique et amylique, qui étaient pris pour l’expérience, il se formait toujours le même benzamarone que dans l’alcool éthylique; les produits de l’action de l'oxygène atmosphérique et de la potasse caustique sur la desoxybenzoine dissoute dans diffé- rents alcools avaient la même forme cristalline, la même solubilité, la même composition élémentaire et le même point de fusion; — l’alcool ne prend donc aucune part à la formation de la benzamarone. Il fallait soumettre à l'épreuve expérimentale l’autre | supposition et elle s'était bientôt vérifiée. — J'ai fait LG bouillir la benzamarone dans des solutions de potasse et de soude dans l'alcool méthylique, isobutylique et amylique; — la benzamarone disparaissait dans ces solutions; mais dans l’alcool méthylique la réaction n'allait que très lentement et il se formait beaucoup de matières résineuses; dans l'alcool amylique on n’a obtenu que des substances résineuses, ne cristallisant pas du tout; l’alcool isobutylique à donné un résultat plus satisfaisant; le produit formé cristallisait bien, mais la quantité en a été toujours trop petite en com- paraison avec la quantité de benzamarone disparue; — malgré tous les soins qu’on à pris pour bien con- duire la réaction, on a rarement obtenu plus de 15 parties d’acide pour cent parties de benzamarone dé- composée; — hormis l'acide et la désoxybenzoïne il se formait beaucoup d’une substance liquide, huileuse, indifférente qui bouillait à une haute température et distillait sans altération; cette substance n’a pas encore été étudiée. — J'ai trouvé avantageux de prendre 100 grammes de benzamarone, 25 grammes de po- tasse ou de soude caustique et 500 grammes d’alcool isobutylique, de distiller 300 grammes de cet alcool ajouté, de laver le reste deux à trois fois avec de l’eau, en prenant chaque fois 30 à 40 grammes d’eau; la solu- tion aqueuse contient beaucoup d’alcali caustique et un peu de benzoate; le liquide huileux, séparé de cette solu- tion, n’est plus que légèrement alcalin, — on verse dessus 5 à 6 volumes d’eau, on distille le mélange et à mesure que le distillat contenant de l'alcool isobu- thylique, passe dans le récipient on verse dans la co- rune de l’eau fraîche jusqu’à ce que la substance hui- leuse qui nageait sur l’eau, tombe au fond, alors on décante la solution aqueuse de dessus l'huile, on fait bouillir cette huile pesante deux ou trois fois avec de nouvelles quantités d’eau; toutes les solutions aqueuses sont évaporées jusqu'à 200 à 250 grammes, si pen- dant l’évaporation il se sépare encore un peu de sub- stance huileuse on prend soin de l’éloigner, on mélange le liquide aqueux avec son volume d’eau, on le fait bouillir et on le précipite à l’aide de lacide acé- tique. — Le précipité formé dans l’eau bouillante a l'aspect d’un dépos cristallin, il consiste en petites aiguilles microscopiques réunies en étoiles, iln’est pas altéré par l’ébullition dans l’eau. Pour avoir le pro- duit tout pur on n’a qu'à filtrer le dépos, le sécher, le laver avec un peu d'alcool froid et le cristalliser Tome XXIV. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 162 deux fois dans l'alcool; — ce produit est un acide particulier que je nommerais acide isobutylamarique, il est un homologue de l'acide éthylamarique, que nous avons décrit sous le nom d’acide amarique, — il se dissout facilement, surtout à chaud dans des so- lutions aqueuses des alcalis caustiques et des carbona- tes alcalins, et chasse de ces derniers l'acide carbo- nique. Les sels alcalins de cet acide ont comme les éthylamarates correspondants les propriétés des sa- vons; ils sont précipités de leurs solutions aqueuses par l'excès d’alcali ou de sel alcalin soluble en forme d'huile ou de masse solide selon la quantité d’aleali ou de sel ajouté à la solution. L’acide isobutylamarique est presque insoluble dans l’eau; 14 parties d'alcool bouillant n’en dissolvent qu'une partie, il est plus soluble dans l’éther, mais il cristallise mieux dans ses solutions alcooliques en forme de plaques rhombiques; la cristallisation ne s'effectue pas vite, néanmoins 12 heures après le refroidissement d’une solution saturée à l’ébullition, 1l ne reste pas plus d’une partie d’acide dans 120 parties d’alcool. L’acide pur ne perd pas de poids sous la cloche pneu- matique en présence de l’acide sulfurique. 0,352 d'acide bien séché ont donné 1,036 CO, et 0,222 H,0, ce qui correspond à 80,26% C et 7,000, H. Chauffé lentement jusqu’à 125° C. l’acide ne perd presque rien, à 160° C. la perte de poids n’excède pas 1%, à 175° C. l’acide commence à fondre, à 179° C. il est tout-à-fait fondu; pendant la fusion il se bour- souffle, dégage des bulles de vapeur d’eau et enfin prend la forme d’un liquide résineux ou huileux épais, transparent et incolore; par le refroidissemeot ce li- quide ne cristallise pas et reste résineux et même mou beaucoup au-dessous de la température de sa fusion; — dans cette transformation l'acide perd jusqu’à 5% de son poids: 4,816 d'acide bien desséché à l’air libre ont perdu par la fusion 0,236, ce qui correspond à 4,9/; 3,569 d’acide ont perdu 0,190, ce qui corres- pond à 5,3%. La substance résineuse, produite par la fusion de l'acide isobutylamarique, perd avec le temps sa trans- parence et prend l'aspect de la porcelaine, sans changer de poids; en contact avec l’éther elle s’y dissout si facilement qu’on la voit comme se fondre dans le li- quide, mais si l’on n’a pas pris trop d’éther, elle cri- 11 163 Bulletin de l’Académie Impériale 164 TT ———————————— stallise tout de suite et les cristaux formés ne se dis- solvent plus si facilement dans l’éther même à l’ébul- lition:; — la substance résineuse est aussi soluble dans l'alcool, surtout à chaud et cristallise très bien dans sa solution alcoolique; une partie de cristaux exige 3,1 partie d'alcool bouillant à 95°/, pour se dissoudre; par le refroidissement le corps dissout se dépose en prismes quadrangulaires qui se collent l’un à l'autre et forment des aiguilles assez épaisses et longues; — dans la solution refroidie il reste à peine !/, partie de substance dissoute. Les aiguilles obtenues ainsi fon- dent dans des tubes capillaires à 137° C.; elle ne changent pas de poids par la fusion, prises en petite quantité (5 grammes) elles distillent sans altération; le distillat possède la forme et les propriétés de l'acide isobutylamarique fondu; les aiguilles sont insolubles dans l’eau, elles se dissolvent dans les solutions des alca- lis caustiques en produisant des isobutylamarates alca- lins. Les aiguilles cristallisées deux fois dans l'alcool, le distillat de ces aiguilles aussi deux fois cristallisé dans l'alcool et la substance résineuse ont été ana- lysés: 0,38i5 d’aiguilles ont donné 181 CO, et 0,232 H,0, ce qui correspond à 84,429, C et 6,75 %, H. 0,371 de distillat ont donné 1,148 CO, et 0,2245 H,0, ce qui correspond à 84,367, C et 6,72 Y H. 0,340 de substance résineuse ont donné 1,051 CO, et 0,202 H,0, ce qui correspond à 84,30% C et 6,60°, H; on voit que les résultats de ces analyses sont presque identiques et que par conséquent les substances ana- lysées ont la même composition élémentaire. Ayant en vue les analyses de l’acide isobutylama- rique, la quantité d’eau qu’il perd en fondant et les analyses de son anhydride obtenu par la fusion, on dé- duit pour l'acide la formule: C,,H,,0, + 2 H,0, qui exige 80,42%, C, 6,72%, H et 4,829, de perte par la fusion, en supposant que cette perte est exprimée par 2H,0, — et pour son anhydride la formule: CH A0 qui exige 84,50°/, C et 6,48% H. L’acide isobutylamarique se dissout facilement dans les alcalis caustiques et dans les carbonates alcalins; les solutions chaudes des isobutylamarates alcalins se figent par le refroidissement en forme de gélatine, même quand elles sont très diluées; de très petites portions du sel ammoniacal de notre acide dissoutes dans l’eau, lui communiquent un certain degré de viscosité. — Les isobutylamarates alcalins se séparent de leurs so- lutions par un excès d’alcali ou de sel alcalin soluble en forme d’une masse dure même à l’ébullition, si le sel est séparé dans une solution d’alcali ou de sel al- calin très concentrée et contient par conséquent peu d’eau, alors il ne fond pas même à 200° C., mais de- vient seulement un peu mou. Les sels alcalins de l’acide isobutylamarique cristal- lisent mal, la solution du chlorure de barium produit à froid dans leurs solutions aqueuses un précipité glu- ant semblable à l’empois d’amidon; dans l’eau bouil- lante ce précipité se coagule sans se dissoudre sensi- blement. — Dans un mélange de deux volumes d’al- cool à 95°, et d’un volume d’eau, il se dissout bien, mais pas si facilement comme le sel correspondant de l'acide éthylamarique, sa solution bouillante donne par le refroidissement un dépos cristallin composé d’ai- guilles microscopiques qui se réunissent pour la plu- part en globules. L'isobutylamarate de barium pur, deux fois cristal- lisé contenait 15,03°/, de barium: 0,352 de sel bien séché à 110°C. ont donné 0,090 du sulfate de barium; la formule C;,H,,0, + H,BäO, exige 14,9, de barium. Le sel d'argent s'obtient sous la forme d’un préci- pité amorphe, insoluble dans l’eau chaude. 0,502 de sel ont donné par la calcination 0,114 d'argent, ce qui correspond à 22,70, d'argent; la formule C,,H,,0, + Ag,0 exige 22,92% d'argent. L’acide isobutylamarique et ses sels possèdent un goût très amèr. Le dédoublement de l'acide isobutylamarique par l'action d’un excès d’alcali à une haute température est parfaitement analogue au dédoublement de l'acide éthylamarique, seulement pour la décomposition de l'acide isobutylamarique la température doit être plus élevée; — le gaze dégagé dans cet opération est aussi de l'hydrogène pur. 3,30 grammes d'acide isobutylamarique étaient mélangés soigneusement avec 3,00 grammes de po- tasse caustique bien pulvérisée et chauffés lentement: à 200° C. il ne se dégage pas encore de gaze, mais un peu au-dessus de cette température, — à 2050. à peu près, le gaze commence à se montrer et entre 295 et 230° C. toute la quantité de gaze est dégagée 165 dans moins de 10 minutes; on a chauffé ensuite pen- dant 5 minutes à 240° C. et le volume du gaze n’a pas augmenté sensiblement. — Après avoir refroidi l'appareil on a trouvé le volume du gaze dégagé égal à 98 ce. e. à 21° C. et à 760" de pression atmosphé- rique, ce qui correspond à 0,0081 gm.; en calculant H, pour la formule C,,H,,0, + 2 H,0 on trouve qu'il fallait obtenir 0,0088 pour 3,30 d’acide isobutyla- marique. La masse restée dans la boule étant dissoute dans une petite quantité d’eau, donnait une solution très alcaline qui ne se troublait pas par l'addition d’une grande quantité d’eau; l’acide acétique a produit dans la solution diluée 2,4 gm. d’un précipité pulvérulant ou cailleboté, qui s'était dissout dans 15 gm. d’alcool bouillant et cette solution a déposé par le refroidisse- ment 2,1 gm. d’un acide déjà assez pur, parfaitement blanc; le liquide séparé de dépos m’a donné jusqu'à 0,80 gm. d'acide benzoïque. Dans deux expériences suivantes on a chauffé le mélange de l’acide isobutylamarique avec la potasse caustique dans une capsule en porcelaine et on a ob- tenu de 5,00 gm. d’acide isobutylamarique 3,40 gm. de nouvel acide, — de 4,80 gm. d’acide isobutylama- rique 3,20 de nouvel acide. Tous ces résultats cor- respondent très bien à l'équation: C'4,0,+2H,0-+2HK0 —20C;.H.K0, + 2 CH,KO, + H, qui exige 71,30 de nouvel acide et 32,7 d'acide ben- zoïque pour 100 d’acide isobutylamarique hydraté Co4e0, + 2 H0. Les cristaux du nouvel acide déposés dans une s0- lution alcoolique sont assez volumineux, ils ont la forme de prismes obliques, quadrangulaires à base de rhombe, la dimension de plus longues arêtes atteigne jusqu'à deux millimètres. Une partie d'acide pur, deux fois cristallisé dans l’alcool exige pour se dissoudre 6 par- ties d’alcool bouillant à 95%, par le refroidissement les *, d'acide dissout sont cristallisés. L’acide se dis- sout facilement dans l’éther, dans l’eau il est presque insoluble. Chauffé même jusqu'à 140° C. il ne perd pas de poids; dans des tubes capillaires il fond à 172" C., fondu il présente un liquide incolore et mo- bile comme l'eau, ce liquide en se refroidissant com- des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 166 mence à déposer des cristaux et finit par se solidifier complètement en masse cristalline. L’acide pris en petite quantité distille sans altéra- tion; — il se dissout facilement dans les alcalis cauüi- stiques et dans les carbonates alcalins: la solution du sel ammoniacal dégagé par l’ébullition l’ammoniaque et dépose l’acide pur en forme de cristaux. Les solu- tions assez concentrées des sels alcalins de l'acide donnent avec les chlorures de barium et de calcium des précipités floconeux, qui sont difficilement solubles même dans l’eau bouillante; les solutions très diluées des sels alcalins de notre acide ne donnent pas de précipité avec les mêmes réactifs. Avec la solution du nitrate d'argent on obtient un précipité cailleboté blanc, qui se dissout en partie dans l’eau bouillante et se sépare par le refroidissement de la solution en forme de masses floconeuses, cristallines. L’acide pur, bien cristallisé a été analysé: 0,354 d’acide ont donné 1,045 CO, et 0,239 H.0, ce qui correspond à 80,50, C et 7,50°/ H. La formule C;.H,,0, exige 80,59°/, C et 7,45%H. 0,422 de sel d'argent précipité dans une solution diluée, froide ont donné 0,121 d'argent, ce qui cor- respond à 28,67°, d'argent, la formule C,;;H,,Ag0, exige 28,80 d'argent. D'après les résultats des recherches exposés dans cet article, il est permis de conclure que l’acide pyr- amarique et son homologue isobutylamarique sont: le premier l’acide benzyl-éthyl-benzoïque et le second l’acide benzyl-isobutyl-benzoïque. La composition de l’anhydride amarique peut être exprimée avec une certaine probabilité par la formule: CH; (CH; ? C,H:) rÈS CH, 200 N pa 2 CE, (CH, , CH.) — C — CH, — CO. Dans ses homologues, tel que l’anhydride isobutyl- amarique, les groupes éthyliques C,H; sont remplacés par d’autres groupes éthyliques. L’acide benzyl-éthyl-benzoïque est isomère avec l'acide dibenzylacétique. ls 167 Bemerkungen über eine Synopsis der Familie der Rhinocerotiden. Von J. F. Brandt. (Lu le 17 mai 1877.) Meine Untersuchungen über die Nashôrner mit knücherner Nasenscheidewand (der Tichorhinen) gaben Veranlassung zur Ermittelung der verwandtschaft- lichen, nähern oder fernern, Beziehungen derselben zu den noch lebenden oder ausgestorbenen Gliedern der Familie der Nashôürner eingehende Untersuchun- gen anzustellen, deren Resultate in einer für die Me- moiren bestimmten Abhandlung enthalten sind, welche ich die Ehre habe der Classe heute vorzulegen. Sie führt den Titel: Rhinocerotidqum vivention et fossilinn synopsis auctore loanne Friederico Brandt. Es wurde darin der Versuch gemacht die Arten nach ihren Verwandtschaften neu zu classifiziren und nach ihren wesentlichsten Kennzeichen zu charakteri- siren, Die Arbeit beginnt mit einer umfassenden Angabe der Charaktere der Familie der Rhinocerotiden, denen Bemerkungen über ihre Beziehungen zu andern Fa- milien folgen. Die Familie der Rhinocerotiden glaubte ich übri- gens nach Maassgabe der Verschiedenheit ihres Zahn- verhältnisses in drei Unterfamilien zerfällen zu künnen, nämlich in Subfamilia 1 Thysanodontes seu Hippodon- tes, Subfamilia II Awlonodontes, und Subfamilia IT Palacothcriodontes. Die erste Unterfamilie enthält eine einzige Gattung, die zwar durch den Schädelbau und die Verkümmerung der Schneidezähne mit den typischen Rhinoceroten übereinstimmt, aber denen der Pferde ähnliche Backen- zühne besitzt. Es ist dies die Gattung Ælasmotherium. Die zweite Unterfamilie, die an Gattungen und Ar- ten reichste, umfasst die typischen, stets der Eck- zähne ermangelnden, mit oft verkümmernden, Schneide- zähnen und mit etwas schiefen Querthälern versehenen, mehrwurzlichen Backenzähnen ausgestatteten, meist horntragenden Formen der ARhinocerotiden. Sie enthält folgende Gattungen: Genus I Atelodus Pomel mit den Untergattungen: 1) Tichorhinus mihi (Atelodus antiquitatis und Merckii). — 2) Mesorhino- ceros mihi (Rhinoceros seu Atelodus leptorhinus Cuv. Bulletin de l’Académie Impériale 168 Pomel). — 3) Colodus mihi (Rhinoceros pachygnathus A. Wagner). — 4) Colobognathus mili (Rhinoceros seu Atelodus bicornis et simus Pomel). — Genus IT Dyho- plus mihi (Rhinoceros, seu Dyhoplus Schleiermacheri et ? sansaniensis). — Genus IT Ceratorhinus Gray (Cera- torhinus sumatrensis Gray, ? lasiotis Sclater, ? cucullatus Wagner mihi). — Genus IV Rhinoceros Gray (Rhino- ceros sondaicus Horsfield, Rhinoceros unicornis Linn., Rhinoceros inermis Lesson). — Genus V Aceratherium Kaup (Accratherium incisioum Kaup, ? minutum Kaup, ? Goldfussii Kaup). Ein Appendix I liefert Angaben über ein angeb- lich in Afrika lebendes einhorniges Nashorn. Ein Appendix II führt die nach in Amerika gefun- denen Resten aufgestellten, der Gattung Rhinoceros oder Aceratherium zuerkannten, Arten auf, welche sich bisher meist weder einer der oben aufgeführten Gattungen sicher einreihen, noch als Typen irgend einer neuen aufführen lassen. Die dritte Unterfamilie (die der (Palacotheriodonten) bietet # Schneidezähne, 2 Eckzähne nebst Backenzäh- nen, welche denen der typischen Rhinocerotiden (der Aulonodonten) ähneln. Sie umfasst übrigens nur die Gattung Hyracodon Leidy's. Den Schluss der Arbeit bildet ein Appendix III, weicher Mittheilungen über die Gattung Cadurcothe- rium Gervais’s enthält. me Note sur un 3° maximum de la marche diurne du ba- romètre en hiver dans la zone tempérée de l'hémi- sphère boréal, Par M. Rykatchew. (Lu le 3 mai 1877.) Travaillant à un ouvrage sur la marche diurne du baromètre en Russie, j'ai trouvé qu’en hiver, et sur- tout au mois de janvier, le baromètre dans sa marche diurne montre outre les deux maxima connus à 10” du matin et à 10” du soir encore un troisième maxi- mum entre 1” et 2° de la nuit. Ce fait a été constaté par la comparaison des résultats fournis par les pério- des différentes des observations de la même station, ainsi que par la comparaison entre elles des courbes barométriques de différentes stations. Une fois que ce phénomène intéréssant a été con- firmé pour les stations russes, il devenait bien pro- | bable, qu’on le découvrirait également dans les autres 169 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 170 contrées. Dans ce but j'ai revu tous les résultats, que | la zone tempérée la marche diurne du baromètre à un j'avais sous la main, concernant la marche diurne du! JD ° maximum (ou au moins un décroissement de la baromètre dans Phénnière du nord, et j'ai trouvé | baisse du baromètre) entre 1" et 3” de la nuit, comme que partout, en Europe, en Asie et en Amérique, dans | on le voit dans la table suivante. La marche diurne du baromètre au mois de janvier. PRE Zone E u [a o p e A s i e Amérique tropique LE ER = = ja UNS ER ge el = = = — F & | az a ue ES AN EE OA ET ER PE ES A EN PS ES RU A EP e Heures| 416 LU RECU Er 10 œ | 0 D [Ars | an |2ù & MS ce S |) = £a | 28 | ES, | où | 4% | © | ue l'£t | Se |:5 | SN Ci SD lar |2S | nu SL EN | sn 26 | qu | | do | Se es | Qu | Ss | | de en | ES | ms de 4e | | Su | es | Ba |E 1|Sllsnl er st S1 St 8u [Sul sn Stern Een Si Si Si él lSl St + S el = S S 2 + LR: h=1 © = pe S LA go |l%e dde |ue| As [M9 |2e|d09 ms |29|29|He|m9|msS|ES|< 9 |A S|ÙSs- |A S- (28ans) (8 a.) |(10a.)| (6 a.) (19 2.)(10 a.) (2a.) | (7 a.) |(21 a.)(21 a.)(21 a.) (1 a.) (21 a),(5 1)1(7 a.)1(6 a)! |(8 a.)[(10 a.) (3 à.) mm mm | Tom mm mm mm | | nn mm mm | mm mm | mm mm nm | mm nm | mm mm mm Minuit |+ 0,09 +-0,03/4-0,17| 0,00 +-0,15/+-0,05| mm |--0,17|+-0,01 —0,09/+-0,05)-+-0,05/+0,16/+0,38]--0,05/—0, 01 —0, 08 —0,031-0,03/+-0,59 1/ m.|4-0,09 0,00 +0,09/—0,05/+0,14) 0,00 —0,20 +-0,03]+-0,07| —0,11/+-0,01|+-0,02/+-0,16|+-0,23]+-0,08|4-0,04/—0,15) —0,05]—0,13 +0,22 2 » [+ 0,07/+0,02|-+-0,07|—0,05|+0,13|+0,07 —0,17| +0, 08| 0,00 —0/12|-+-0,02| +0,18 +0,24 +0,30|+-0,10,+-0,17—0,05,+-0,13 —_0/83|—0/14 3 » [4 0,03+0,02/+0,02—013/+0,12 +0,02 —0:15 —0,01| 0,00 —0,13|+4-0,03|4-0,09/+-0,23|+-0,26/+-0,08|+-0,12 +0,03 +-0,20|—0,53|—0,39 44% 0; 103 —0, 06|—0,12/—0;28|+-0,03|—0,07|—0,23 —0:17|—0,08 —0,17|—0,03|—0,17|+-0,10!4-0,10]+-0,01|—0,03 —0,05| 0,00|—0,58 —0,45 5 » |—0, 08. —0,16 —0,24|—0,38, —0,05 0: 14, —0,29 —0:27 —0 709 —0,18|—0,10| —0,33/+0,01/—0,05]—0,02,—10 13 —0; 05! —0,05|—0,46 —0,25 6 » |—0,13—0, 29 —0, 290 38) —0,07|—0/14/—0,34.—0,21|—0,11|—0,17/—0,11|—0,20|+-0,06/+-0,01|—0,06.—0, 03/40; :08/4-0,13 —_0/03/+-0,09 7.» |—0 "171 —0,21| |—0,19 —0,25) +0, 703! = 02|—0,29|—0,04 =; ,10,—0,13 —0,06/—0,02 +0,21 /+-0,26 —0,07|+0, 09! 140,25 +0,481-0, *53| +-0,54 8 » |—0,17 —0,11|/--0,06/—0,08,+-0, 19/+-0,09 —0,09 +-0 09 —0,08/—0,05 +-0,07|+-0,26/+-0,42)/+-0,54]—0,06 4-0, 40! +-0,48 +0, 73 +1,32) +0,89 9 » —0,10 +0, 701/+-0,11/+-0,10 +0,32! 40,23 +010 +-0,33|—0,03|+-0,04|+-0,22/+-0,51|+-0,61/4-0,78/-+-0,01/+-0, 58 +0, 768! +0, 96|+-1,88/+-1,06 10 » [+ 0! 05! 4-0, ,04| |+-0 24 +0,95 +0, 40! +-0,32 +0,27 +-0,431-0, 01, |+0/12 +0,28 +-0,55|+0,64/+-0,931-0,14 +0, 63] +0! 79) +0, 94 +-1 798 [+1,00 11 » |[+0,11-+0,08 +0,27 +0,36 +0, 36. +0,25 /+0,35 +0,35. 0,00!+-0,12/+-0,19/+-0,39|-+-0,43|+-0,71]+-0,18/+-0,33|+-0,63! +-0,51[+-1,52|+-0/74 Midi |-- 0,08/—0,06|+-0,09/+0,13|+0! 109! +0, ,02| +0,24 +-0,08|—0,03/+-0,05 —0,05/—0,13/—0,07/+-0,10|-+-0,17 —0/21|+0/18/—0,15/+-0,76|+-0,35 1h 8. |+ 0,01/—0,17/—0,09/—0,05/—0,16—0,23 +0 11 —0,27 —_0/11/—0,01/—0,28|- 0,38|—0:50 —0,59/+-0,09|—0, 57|—0,33|—0,76|—0,10 —0:20 2. » |—0:01/—0,17|—0,20|—0,13 —0, 132] —0, ,32|—0, 13/—0,40[—0,12 —0,03|—0,39/—0,42/—0,76.—0,98| 0,00 —0, ,64|— 0,56. —0,91|—0,74—0,82 3 » |—0,01—0,09/—0,17/—0:10 —0,34—0:23| | —0,22/—0,36 —_0/10|+-0,02/—0,35|—0,34|—0,72|—1,12|—0,06—0,49|—0,68|—0,81|—1,19 —1,34 4 » + 0! ,01:+0,02) =. 12 0 05 —0,31 20! 20|—0, 13] —0,31|—0,02|+-0,09/—0,25|—0,30 —0,64,—1,09]—0,08/—0, 36|— 0,58. æ 73|—1 ,87|—1 51 5 » + 0,03 +0,12] —0,08| 0,00. —0,27| —0! 11| | 0, 08 —0,241+-0,09|/+0,17/—0,13| —0,22/—0,55 —0, 790 6; 11 —0, 21 |—-0,48 —0, 51 —124 —1, 731 6 » +0,01, +0,20 —0,02,+0,08, —0,20 20) 05!/+0,04 —0,10]+0,14 +0! 19\+-0,02, —0,04 —0,3 —0, 52] —0,15 —0 01|—0,36 —0:28 —1,07) Ai 89 7. » |—0,04+0:19/+-0/06/+0,13|—0/12|+-0,05|+-0,13|-+-0,07|+-0,14| 4-0/17/+013l+0,15|— 0/13|--0:26[—0/15+0,09 —0,15| 0,00|—0,63 —0,38 8 » |— 0,03/+0,20/+0,10/ +0,15 —0,04)+-0,07 (4-0! 19/+4-0,14 +0, 11} +0, 14,+-0,19/+-0,12,—0,01 —0,00 —_0/12/+-0,12| 0,00! 4-0! 05 Ep 20! +0! 12 9 » [+ 0,01+0,13|+0,12/+0,18/—0,01/+-0,11| 4-0, 15 +0:19/-+0, 11 +0, 09! 4 0,20|+-0,04/+-0,10/+-0,21|—0,06/+0,12/+0,03/+-0,08 — 0:10 +0,52 10 » + 0,04, +0,13 40,13) 4-0, 13|+0 02 +-0, 11,40 ,17/4-0,20 +0, 09 +0 ,04)+-0,18/+-0,09,+-0,15|4-0,36[—0,02/+-0,07| 0,00 40, 08|— —0/20 +0,76 11 » |+- 0,09 +0,06/+0,11 4-0,10/+-0,02 +-0/11|+-0,23/+4-0,22| +0; 205/—0,03|4-0,13|4-0,08 +-0,17|+-0,43|+-0,03/+-0,02/+0,03| 0,00|—0:13/+-0,82 Minuit | +-0,23| | Hauteur) | ram | mm min mm mm mm a mm mm mm mm | mm mm mm mm mm | mm mm mm Hp 759,88) 754,1 1759, 951755, 81. 744 89, 716,13 71293 750,2 738, 190 756,64/709,43,758,57,727,20,767,75|751,48,752,29 757,61 [760,37 762,42/754,26 mètre. RAA] | | | *) Les résultats donnés pour les stations désignées avec un * ont été calculés d’après les observations publiées dans les Annales de l'Observatoire Physique Central. 1) M. A. F. Prestel. Der Boden, das Klima und die Witterung von Ostfrisland, Emden, 1872, p. 265. 2) On the Corrections to be applied to the Monthly Means of Meteorological observations taken at any hour to convert them into Mean Monthly values. By James Glaisher, Esq. Phil. Trans. of the Royal Society of London 1848, Part I. p. 127. 3) Klimatologie von Bühmen von Carl Kreil. Wien 1865 p. 162—166. 4) Monatliche und jährliche Resultate der an der kôniglichen Sternwarte beiMünchen von 1857 bis 1866 angestellten meteorologi- schen Beobachtungen.VI. Supplement zu den Annalen der Münchener Sternwarte von Lamont. München 1868. p. VI. 5) Der tägliche Gang der metcorologischen Elemente in Bern | von J. Pernet. Zeitschrift für schweizerische Statistik Nr. 1—3. Jahrgang 1869. 6) Les moyennes pour chaque heure d'observation ont été calcu- lées d'après les observations publiées dans les Rendiconto della R. Accademia delle scienze Fisiche e Matematiche. 7) Annalen d. Physicalischen Central-Observatoriums. Jahrg.1875. 8) Je donne les valeurs moyennes des résultats, calculés pour les 3 périodes différentes, 1844—46, quand l'altitude de la station était 437 mètres 1853—62, » 460 » 1863—69, » » 409 9) Abstracts and Results of magnetical and metcorological obser- vations, at the magnetical Observatory, Toronto, Canada from 1841 to 1871. Toronto 1875. 10) Annals of the Dudley Observatory Vol IT. Albany. 1871 p. 200—201. 11) Observations at the Magnetical and Meteorological Observa- tory at the Girard College, Philadelphia, made under the direction of A. D. Bache, 1840—45. Washington 1847. 12) Asiatic Journal of Bengal. 15) Observations made at the Magnetical and Meteorogical ob- servatory at Batavia Vol. I. » » » » » » 171 Builletin de l’Académie Impériale 172 On voit de cette table que le 3°° maximum est plus grand sous les parallèles de 40—45° qu'aux latitudes plus élevées. Dans les tropiques le maximum disparaît. Le fait du 3° maximum, si intéressant au point de vue théorique, est aussi important pour la pratique des observations et de la réduction; il montre la né- cessité absolue de faire les observations jour et nuit de l'heure à l'heure, si l’on veut avoir une idée exacte de la marche diurne du baromètre à une station quel- conque. Une fois qu’on connaît l’existence d’un maxi- mum pendant la nuit, il est évident qu’on ne peut plus appliquer la formule de Bessel pour déduire la marche du baromètre pendant la nuit d’après les observations faites pendant le jour, quand même les dernières au- raient été faites avec le plus grand soin et de l'heure à l'heure ou encore plus souvent. M. Plantamour dans son excellent ouvrage sur le climat de Genève “) s’est servi de la formule de Bessel pour calculer la marche diurne du baromètre à Genève d’après les ob- servations faites pendant 40 ans avec le plus grand soin, mais seulement toutes les 2 heures depuis 6° du matin jusqu'à 10” du soir. L'accord entre les valeurs calculées et observées, et entre le résultat obtenu pour la période de 40 ans avec celui que M. Plantamour avait déduit dans son premier mémoire *) d’après une série de 12 années seulement l’ont mené à conclure que la formule pério- dique avec les constants trouvés par lui représentait «très exactement» la marche diurne du baromètre. Ces constants lui ont servi pour tirer quelques con- clusions sur les causes des oscillations diurnes du ba- romètre. Cependant la courbe barométrique tracée d’après la formule de M. Plantamour ne donne aucun signe du maximum pendant la nuit au mois de janvier; au contraire, la courbe, comme on pouvait bien s'attendre, indique une baisse progressive du baromètre depuis 9" du soir jusqu'à 4“ du matin. A présent que nous avons démontré l'existence du maximum vers les 2° de la nuit pour toutes les stations, où on a fait les ob- servations pendant la nuit, il est évident que la for- mule de M. Plantamour ne représente pas le vrai phénomène de la nature. C’est une nouvelle démon- 14) Nouvelles études sur le climat de Genève par E. Planta- mour, professeur. 1876. 15) Du climat de Genève par E. Plantamour. Genève 1865. stration que la formule de Bessel ne peut pas rem- placer les observations, qu’on n’a pas fait, surtout si l’interval entre les observations n’est pas assez court. Jusqu'à ce que l'existence du 3° maximum n’é- tait pas connue bien des personnes pouvaient suppo- ser que la hausse du baromètre à 1* ou 2” de la nuit en hiver à une station quelconque est accidentelle et dépend de l'insuffisance du nombre d’observations ou de quelque erreur dans les observations ou dans le calcul, et parfois on est incliné dans ce cas à faire disparaitre cette discordance apparente dans la marche régulière du baromètre, à l’aide de la formule de Bes- sel ou autrement. Par exemple le résultat obtenu par M. Fritsche graphiquement pour Pekin) ne donne au mois de janvier que 2 maxima, tandis que les obser- vations directes faites à Pekin depuis 1851 jusqu’à 1855, c.-à-d. pendant les seules années, quand on a fait les observations jour et nuit, on voit très dis- tinctement non seulement en résultat moyen, mais aussi pour chaque année séparément, qu’il y à un 3° maximum à 7* du soir du temps moyen de Güttingue, ce qui correspond à peu près à 2” de Ja nuit du temps moyen du lieu, d'accord avec les courbes baromé- triques obtenues pour toutes les autres stations de la zone tempérée. Ces remarques, qui peuvent expliquer, pourquoi on n'a pas remarqué ce 3° maximum jusqu'à présent m'ont décidé à le faire connaître par cette petite note avant que j'ai fini mon ouvrage plus complet sur la marche diurne du baromètre en Russie. ——20 5 0.0— BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dans ses dernières séances les ouvrages dont voici les titres: Nardo, Giondomenico. Sopra una pietra di origine et di provenienza incerte aporemite di speciale caratte- ristica mineralogica, la quale si sottomette al giudi- zio dei geologi e dei mineralogi, descritta fotografata. Venezia 1877. 8. Geologische Karte von Preussen und den Thüringischen Staaten. 7. 8. Lieferung. Berlin 1875. 76. Fol. 16) H. Fritsche. Das Clima von Peking (Wild, Repertorium für Meteorologie Bd. V. X 8). 173 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 174 Erläuterungen zur geologischen Specialkarte von Preus- sen und den Thüringischen Staaten. Gradabtheilung 55 XX 52. 53. Gradabth. 55 XX 58. 59. Gradabth. 69 XX 4. 5. Gradabth. 80 Blatt 38—42. Berlin 1876. 8. Abhandlungen zur geologischen Specialkarte von Preus- sen und den Thüringischen Staaten. Band I Heft 4: Meyn, L. Geognostische Beschreibung der Insel Sylt und ihrer Umgebung nebst einer geognostischen Karte. Band II Heft 1. Weiss, Ch. E. Beiträge zur fossilen Flora. Steinkohlen-Calamarien, mit beson- derer Berücksichtigung ihrer Fructificationen. Mit 2 Holzschnitten im Text und einem Atlas, enthaltend 19 lithogr. Tafeln. Berlin 1876. 8. Beiträge zur geologischen Karte der Schweiz. Vierzehnte Lieferung. Geologische Beschreibung des Kantons St. Gallen und seiner Umgebungen. Berlin 1877. 4. Boettger, Oskar. Über das kleine Anthracotherium aus der Braunkohle von Rott bei Bonn. 4. Exposition et congrès international en 1877 à Amsterdam. Programme du Congrès International de botanistes d'horticulture, de négociants et de fabricants de pro- duits du règne végétal. 8. Bulletin de la Société botanique de France. T. XXIIT. Séances. Feuilles 13—26. 1876. Nederlandsch Kruidkundig Archief. Tweede Serie, 2° Deel, 3° Stuk. Nijmegen 1877. 8. Transactions of the Zoological Society of London. Vol. IX part 10. London 1877. 4. Société entomologique de Belgique. Série IT NX 35. Comte- rendu de l'assemblée mensuelle du 3 février 1877. NX 36. Compte-rendu de l'Assemblée mensuelle du 3 mars 1877. J\ 37. Compte-rendu de l’Assemblée mensuelle du 7 avril 1877. 8. Annales de la Société entomologique de Belgique. T. XIX fasc. III. Bruxelles 1877. 8. Brandt, Alexander. Über die Eifurchung der Ascaris ni- grovenosa. Leipzig. 8. The journal of the anthropological institute of Great-Bri- tain and Ireland. Vol. VI X\: IT October 1876. London. 8. Das Zahlengesetz in der Vülker-Reïzbarkeit. Eine Anre- gung zur mathematischen Behandlung der Weltge- schichte. I. Statistik der neucren Geschichte von Frankreich. Brandenburg 1877. Fol. Oppert, Jules. Salomon et ses successeurs, solution d’un problème chronologique. (Extrait des Annales de phi- losophie chrétienne. Tome XI et XII. 1876.) Paris 1877. 8. Bulletin de la Société de géographie. Janvier — Août 1877. Paris 1877. 8. Annaes da commissäo central permanente de geographia. N: 1 — Dezembro — 1876. Lisboa 1876. 8. Commission des Dogen Andreas Dandolo für die Insel Creta vom Jahre 1350. Eingelcitet und herausgege- ben von Dr. Georg Martin Thomas. München 1577. 4. Relation de l'expédition suédoise de 1876 au Jénissei (voie de terre) par Hj. Théel. (Avec une carte.) 8. History of Nepal, translated from the Parbatiya by Mun- shi Shew Shunker Singh and Pandit Shri Gunänand: with an introductory sketch of the country and people of Nepal by the editor Daniel Wright. Cambridge 18478; Miklucho-Maclay, N. v. Meine zweite Excursion nach Neu-Guinea (1874). 8. — Ethnologische Bemerkungen über die Papuas der Ma- clay-Küste in Neu-Guinea (1875). Annual report upon the geographical explorations and surveys west of the one hundredsth meridian, in Ca- lifornia, Nevada, Nebraska, Utah, Arizona, Colorado, New Mexico, Wyoming and Montana, by George M. Wheeler, being appendix LL of the Annual Report of the Chief of Engineers for 1875. Washington 1875. 8. Report of the superintendent of the United States coast survey showing the progress of the survey during the year 1869—73. Washington 1872—75. 4. Memoria de guerre i marina presentada al congreso na- cional por el ministro del ramo en 1875. Santiago de Chile 1875. 8. — del interior presentada al congreso nacional por el ministro del ramo en 1875. Vol. I. II. Santiago de Chile 1875. 8. — de justicia, culto e instruccion publica, presentada al cengreso nacional por el ministro del ramo en 1875. Santiago de Chile 1875. 8. — de relaciones esteriores i de colonization presentada al congreso nacional de 1875. Santiago de Chile 1875. 4. Cuenta jeneral de las entradas y gastos fiscales de la re- publica de Chile en 1874. Santiago de Chile 1875. 4. Memoria de hacienda presentada al congreso nacional por el ministro del ramo en 1874. Santiago de Chile 1875.68. Sesiones de la cämera de diputados en 1874. 4. — extraordinarias de la cämera de diputados en 1874, 4. Constitucion politica de la repüblica de Chile. Santiago de Chile 1874. 8. Lei de presupuestos de los gastos jenerales de la admi- nistracion publica de Chile para el ano de 1865. Sant- iago de Chile. 1874. 4. Constitucion politica de la republica de Chile. Santiago de Chile. 1874. 12. Lei de elecciones de la republica de Chile promulgada el 12 de noviembre de 1874. Sant. de Chile 1874. 12. — esplicativa i complementaria de la de elecciones de 12 de noviembre de 1874. Santiago 1875. 12. Arana, Diego Barros. Don Miguel Luis Amunategui, can- didato a la presidencia de la repüblica. Santiago 1875. 16. « 175 Bulletin de l’Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. 176 Plano topografico y geografico de la repüblica de Chile, levantado por orden del gobierno bajù la direccion de A. Pissis. Tab. 1—13. Fol. max. Anuario estadistico de la repuüblica de Chile 1873 — 74. Tomo XV. XVI. Santiago de Chile 1875. 4. Norwegian special catalogue for the international exhi- bition at Philadelphia. Christiania 1876. 8. L'empire du Brésil à l'exposition universelle de 1876 à Philadelphia. Rio de Janeiro 1876. 8. Studnitz, Arthur v. Umschau auf dem Gebiete der sta- tistischen und volkswirthschaftlichen Literatur. 4. Statistique internationale. Navigation maritime. I. Jau- geage des navires. Ouvrage rédigé par A. N. Kiaer et T. Salvesen, publié par le bureau central de Statis- tique du royaume de Norvège. Christiania 1876. 4. Carey, H. C. Commerce, christianity and constitution versus british free trade. Letters in reply to the London Times. Philadelphia 1876. 8. Annuaire statistique de Belge. Septième année 1876. Bruxelles 1877. 8. Lexis, W. Zur Theorie der Massenerscheinungen in der menschlichen Gesellschaft. Programm. Freiburg i. Br. 1877. 8. Report of the commissioner of agriculture for the year 1875. Washington 1876. 8. Monthly reports of the department of agriculture for the year 1875. Washington 1876. 8. ———— for the year 1876. Washington 1877. 8. Annales de la Société d'agriculture, histoire naturelle et arts utiles de Lyon. Quatrième série. T. VIL 1874. Lyon 1875. 8. Programme des concours ouverts par la Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille pour l'anné 1877. 8. Iron J\ 209—241. London. Fol. Thime, J. Mémoire sur le rabotage des métaux. St.-Pé- tersbourg 1877. 8. Korrespondenzblatt des Vereins für Kunst und Alterthum in Ulm und Oberschwaben, 1877. \ 2—s8. Ouvaroff, le comte Alexis. Recherches sur les antiquités de la Russie méridionale et les côtes de la mer noire. Avec atlas. St-Pétersbourg et Paris 1855. Fol. Compte-rendu de la Commission Impériale archéologique pour l’année 1874. St-Pétersbourg 1877. 4. Atlas. Fol. Gazette archéologique, publiée par J. de Witte et Franc. Lenormant. 2° année 1876. Paris 1876. 8. Carapanos, Const. Dodone et ses ruines. Paris 1877. 8. Swiecianowski, Julius. Die ästhetische Scala der grie- chischen und rümischen Baukunst (Auszug). 2" Aufl. Berlin 1877. 8. De Witte, J. Satyre bronze, trouvé à Dodone. Paris 1877. 4. Roulez, J. Trois médaillons de poteries romaines. Paris 1877. 4. Corpus inscriptionum Atticarum consilio et auctoritate academiae litterarum regiae Borussicae editum. Vo- luminis alterius pars prior. Inscriptiones Atticae aetatis quae est inter Euclidis annum et Augusti tem- pora — edidit Ulricus Koehler. Pars prior Decreta continens. Berolini 1877. Fol. Corpus inscriptionum Latinarum consilio et auctoritate academiae litterarum regiae Borussicae editum. Volu- minis sexti pars L. Berolini 1876. 4. Hollandia. Carmen Francisci Pavesi Mediolanensis. Am- stelodami 1876. 8. Pharaoh's Daughter: an àvSgorchoyixax Drama. 1° edit. London 1868. 8. 2° edit. London 1874. 8. Dr. Martin Luther’s erste und älteste Vorlesungen über die Psalmen aus den Jahren 1513 — 1576. Heraus- gegeben von Dr. theol. Johann Karl Seidemann. Bd. I— II. Dresden 1876. 8. Caspari, C. P. Ungedruckte, unbeachtete und wenig be- achtete Quellen zur Geschichte des Taufsymbols und der Glaubensregel. IT. Christiania 1875. 8. Constantinesco, D. Apogée des choses. Paris 1877. 8. Marzo, Gualberto de. La perpetuità dell esistente. Pan- peumilea. Schema di scienza nuova. Firenze 1877. 8. Bulletin de l’Académie royale de médecine de Belgique. Année 1871. Troisième série. T. X. JK 10. 11. 12. T, XI Ni 1—7. Bruxelles 1876—77. &. Jahresbericht über die Verwaltung des Medicinalwesens, die Krankenanstalten und die üffentlichen Gesund- heitsverhältnisse der Stadt Frankfurt a. M. XIX. Jahrgang. 1875. 8. Müller, Jacob Worm. Transfusion und Plethora. Chri- stiania 1875. 8. Hebra, Ferd. Atlas der Hautkrankheiten. Lief. IX. X. Wien 1876. Fol. The medical and surgical history of the war of the rebel- lion. Part II. Vol. IL. Surgical history. Prepared under the direction of Joseph K. Barnes, Surgeon General United States Army. By George A. Otis, Assistant Surgeon United States Army. Washington 1876. 4. Lambert, Ernest. De febre puerpurali (métro-péritonite puerpérale). Lovanii 1876. 8. Grandesso-Silvestri, Olinto. Delle legature elastiche in chirurgia. Padova 1875. 8. Statistics, medical and anthropological, of the provost- marshal-generals bureau, derived from records of the examination for military service in the armies of United States during the late war of the rebellion of over a million recruits, drafted men, substitutes, and enrolled men. Compiled under direction of the secretary of war by J. H. Baxter. Vol.I—II. Washing- ton 1875. 4. Parule 27 septembre 1877. T. XXEV. N°2. BULLETIN DE L'ACADÈMIE EMPÉRIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. | | FOME XUV. | | | | (Feuilles 12—21 ) | | CONTENI. Page. | Prof. Dr. Carl Schmidt, Recherches hydrologiques. VIII—XXXVIIT................ 177—258 H, Abich, Sur la limite des neiges et les glaciers actuels dans le Caucase ............ 958 —282 M, Brosset, De la littérature romanesque géorgienne.............................. 282—300 | N. Kokcharof, Sur la cristallisation du Perovskit................................. 300—305 | | G, Zolotareff, Sur l'application des fonctions elliptiques aux questions de maxima ef | | NÉ 0 ee te RE .. 305—310 | Sur les nombres complexes ......................,:................ 310—317 A. F. Mehren, Description d'une médaille mongole d'Abou-Saïd Béhâdur-Khân de la dy- nastie Tkhaniennes. 22 4-22: 2,1 Ro. NE DE 317-320 E. Bonsdorff, Développement de quelques covariantes de formes binaires........ .... 320—322 Bulletin bibliographique ................ ................... D 323—336 | | —ÿ@— | t [e On s'abonne: chez MM. Eggers & Ci°, J. Glasounof et J. Issakof, libraires à St.- Pétersbourg; au Comité Ad- ministratif de l’Académie (Komurers Ipasaenin Huneparopekoñ Axaxemin Hayr®); N. Kymmel, libraire à Riga, et chez M. Léopold Voss, libraire à Leipzig Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 9 marks Allemands pour l'étranger. “ME Imprimé par ordre de l'Académie Impériale des sciences. Î SX CY Novembre 1877. C. Vessélofski, Secrétaire perpétuel. F Y s \ # : . NT 8 Fe 2 5 5 \ ) HF . Imprimerie de l’Académie Impériale des sciences. : a ) = Vass.-Ostr.. 9° ligne, Me 12) ( ss) AS ———— — — | — ——— ON n : - CS : | æ L - nt | : ; . , L. K : r | Der : L : L 3 | mL , î L 1 . n k do : TL. TRE 227 4h s | . 1 Pt : LR? = -: : = oi : ns | | RCE L Le | à 00. L : | ; ? Li : RS : à : | ” ï L . : : . A ï ' ‘ ï : 4} : ! . . 5 L . | 1 | : « LUC) D “ eu" 0 | ï oi - ÿ on) L ï d | Lu, ï D L | DE =. ? à i L : L > | U Ë : , NN | | : | : | Le F : : Ein À va “ f eu | 1 7 : | hi Û fn. L mue. «MT d D ï ju di 4 : : L : RERO : : ï nr L a | È . Û È …——. : : CE ; : ne 0 ut _. LE L. L | .# u Q =. : E l L é ” 1. à . ll LS | 1 2 . | . Es. = : ü mit re : "1 PARLE Ne rs | ; : | 1 . Dr ui USE T ' . 5 : ü 0 | n = 0] # £ À L È n w | a 4 di ' L ! | L Et : | _ î : e ° Û " h | à F ls 2 L : LAS . 3 7 | È 2 L | 1) f : : | Æ | : 0 u L : Les ! 2 : .. # dé : s . Du: LÀ oo : = re h J (és “ | : L ' L É É | | | ' a L | { ; ; ’ Fe | | L L ÿ 9 we Le ie ji 2 1% 1 ER . ‘ C “ - « de : ne, PRET L rl : : de y © b : : | | | : n Û i : h j , u : s : ' L … C4 Û À] | : à | | | n L e D : : ee | _ : L = | à | | ” Le : : = x ne LÉ Nu À FE Dre L L , | ° : ë F | û î | a ps | : Ù à | nu L « a * Lu . : l : A Lu \ | Û ; Mae Ki | 1 n = ne : É FE nr. ' | | h | L VA ” " a - "y, È v n ; Où | “4 ï = su : L | | L | | “hi TE CRE : | un SU : Th nu ” ue er | Lu, + ï : " û ï : ' L vou x Q | | : . LL ho: 4 . L : | ï : 2 4 0 4 2 : + : : . ! a ol eo € : : L : ; LL . U t È _ ü ol | : Fe : l; = : . : » Ts | Er U . | Le hi j' sd d 16: . ‘ . L 1 L | | : : : | | | oo | | : | | _ ; F | | | | à TE Or 4 LRO | 4 «fl ot | | axé fi St +! n LR : ie il ; : Ait ET “ n : | : we | | : ' : : À . _ . D ds, un .. | US | of j CATTTU ne 47 12 | Ê | | n NR ) FRDLS N Lu - 2 #61 | a nf oAls A PURE cn : L s ( L 1 | 1 nl ï n 1 rf RE ni n L BULLETIN DE L'ACADÈMIE IMPERLALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. Hydrologische Untersuchungen. Von Prof. Dr. Carl |dien den Kaspi-See bereisend, schüpfte Herr Dr. Oscar Schmidt in Dorpat. (Lu le 3 mai 1877.) Grimm an 4 Stellen, theils aus 1 Meter, theils aus 535 bis 640 Meter (250 bis 300 Faden) Tiefe je eine Champagnertlasche voll Kaspi-Wasser zur che- 4° Der Kaspi-See, mischen Untersuchung. Von Nord gen Süd fortschrei- Im vorigen Sommer (1876) behufs zoologischer Stu- | tend waren die Schôpf-Stationen: VIII, Der Kaspi-See und Karabugas. Nôrdl. Br. haute Meter Tiefe. RE Era D col | D NE 110249"28; 0°29 |535 bis640) 17. Juli . 7" 30’ |in640 MeterTiefe+7°C. | üstl. v. Baku | | Morgens | mit Miller Casella’sTher- mometer gemessen. Il.| 42°6' 0°56 640 7. August| 2” Wassertemp. im Batho- westL. v.Baku. | |Nachmitt. | meter + 13°C. IIL| 39°58' SU 1 28. Juli | 11” Meerbusen von Krasno- Morgens | wodsk 2 Seemeilen vom Ufer, Nordwind, Wasser- temp. 1 Meter unter der Oberfl. + 28,7° C. ôstl. v. Baku. k IV.1 "3755! 92905 576 28. Juni| 6 mittelst des Bathometers ôstl. v. Baku. | Morgens | geschüpft (576 Meter — | 270 Faden) Wassertemp. 1170. N° 1371981 2 92 DONN STG 28. Juni 6” gleichzeitig und neben üstL. v. Baku. | | Morgens | X IV mittelst einer leer verkorkten auf gleiche Tiefe mit IV hinabgelas- senen Champagnerflasche geschôüpft. À. Chlor- und Brom-Bestimmung. NX 1 17,9837 grm. Wasser gaben 0,3921 Ag CI. + Ag Br 100 Th. AgCI + AgBr enthiel- | — 21,8031 p. M. ten colorimetrisch bestimmt } » IT 17,9895 » » 0,3951 Ag CI + Ag Br—?1 9628 P. M. #24,710 Chlor »IIT 17,9906 » » 0,4082 Ag C1 + Ag Br — 22,6896 p. M. \ 00321 Brom »1V 17,9772 » » 0,3913 Ag CI + Ag Br — 21,7665 p. M. » V17,9916 » » 0,3934 Ag C1+ Ag Br = 21,8658 p. M. Tome XXIV. 12 179 Bulletin de l’Académie Empériale 180 ————_—_——Z—ZEZE B. Kalium und Rubidium. 0,301 Th, K CI + Rb ü aus den Chlor- Platinnieder- schlägen durch Glühen im | » 11552,385» en | Pole ben 0,5743 'AgCL du »IV 550,531 » » V 571,472 » 0,00748 Rb CI 0,96298 K, Pt Clé 2e 264: À 001709 Rb, Pt Cle — 0,98097 K,Pt CI, + Rb,Pt CIS ri | { Da die vorhandenen Wassermengen zu gesonder- ter Bestimmung des Chlor- und Brom-, Kalium- und Rubidium-Gehaltes in jeder Flasche À IV für sich unzureichend waren, so sind Letztere aus den Ag CI +- Ag Br Niederschlägen A I bis V mittelst des direkt bestimmten Gesammtcoefficienten C. Schwefelsäure, Phosphorsäure, ÿ 1 714,443 grm. Wasser gaben Kieselsäure, Kohlensäure, 0,3443 K, Pt OI, +- Re Pt CI, — 0,14819 p. M. » 0,2310K,PtCI,--Rb,PtCI, —0,4182p.M. » 0,2368 » » » » » » — ,4588 p.M. » 0,2347 » » » » » » —(,4263p.M. » 0,2564» » » » » » —0,4184p.M. demnach entspricht 1 grm. des Kalium + Rubidium — Platin- chlorid Niederschlages .. + [0,29983 grm. K CI — 0,15730 grm. Kalium Ho ie » RbCI —0,00536 » Rubidium. ne f24,710%, Chlor \ 0,0321%, Brom sowie aus den Chlorplatin-Kalium-Rubidium-Nieder- schlägen B, I bis V à {15,730 Kalium Ÿ 0,539%, Rubidium berechnet worden. Calcium, Magnesium, Eisen. I. 714,443 grm. Wasser, in einer grossen Platinschale ”) gekocht, gaben 0,0014$i0, — 0,00196 p. M. Kieselsäure 0,00051 Fe, O, (als Sulfocyanid colorimetrisch bestimmt) = 0,00050 p. M. Eisen 0,0018 Fe, P, 0, (zur P,0, Bestimmung) — 0,00118 p. M. Phosphorsäure 0,0349 Ca O als Bicarbonat präformirt — 1256 p. M. Calciumbicarbonat 0,2515 Ca O als Sulfat und Phosphat — i (0 0019 p. M. Ca P, 0, } Summe — 0,2863 p. M. 0,8531 p. M.CaS0, nl Calcium. 5,3313 BaSO, — 2,5621 p. M. Schwefelsäure (S O,) 27510 MgSO, — 0,7701 p. M. Magnesium. IL. 552,385 0,0013 Si0, 0,00047 Fe, 03 — 0,00060 p. M. Eisen 0,0019 Fe, P, 0, = 0,00162 p. M. P, 0; grm. Wasser gaben — 0,00236 p. M. Kieselsäure 0,0168 CaO, als Bicarbonat — 0,0840 p. M. Ca C; 0, 0,2348 Ca O, als Sulfat und Phosphat — ! 4,1513 BaSO, — 2,5803 p. M.SO; 2,1269 MgSO, — 0,7608 p. M. Mg. worden. 0,0022 p. M. Ca P,0, } Summe — 0,3254p.M. 1,0254p.M.CaSO, f Calcium 1) Sämmtliche Operationen mit Ausnahme der Silbernitratfillungen sind in Platingeräthen ausgeführt 1S1 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 182 IT. 516,114 grm. Wasser gaben 0,0012 Si0, —0,00233 p. M.SiO, 0,00029 Fe,0; —0,00039 p. M. Fe 0,0016 Fe, P,0,— 0,00146 p. M. P,0; 0,0366 Ca O, als Bicarbonat — 0,1821 p. M. Ca C, 0, { 0, 0022 p. M. Ca P,0, À Summe — 0,2883 p.M. 0,1717 Ca O, als Sulfat und Phosphat — « : 08065 p.M.CaSO, j Con 3,8908 BaS O0, — 2,5884 p. M. SO, 2,0190 MgS 0, — 0,7824 p. M. Mg. Die Dichtigkeiten, mit Geisslers Piknometer be- | ergaben sich, auf Wasser gleicher Temper. — 1 be- stimmt, dessen direkt in 0,1” C. getheiltes einge- | zogen: schliffenes Thermometer sorgfältig calibrirt worden, MI bei 15,6°0.— 17 — 1,010759 7,7925 » II bei 15,2° C. = Fo — 1,011032 932 » III bei 17,7° C. — 10 — 41,011583 17,7846 » IV bei 16,8°C. = PTT — 1.010659 » V bei 16,0°C. — IV. 550,531 grm. Wasser gaben 0,0014 Si0, —0,00254 p. M.Si0, 0,00031 Fe, P,0,= 0,00039 p. M. Fe 0,0015 Fe, P,0, — 0,00131 p. M. P,0, 17,7876 17996 1 011253 17,7914 0,0172 Ca O, als Bicarbonat — 0,0803 p. ue Ca C, O; 0,2035 Ca O, als Sulfat und Phosphat —*% 4,1372 BaSO, — 2,5802 p. M.S O;, 2,1132MgS 0, = 0,7677 p. M. Mg. V. 571,472 grm. Wasser gaben 0,0015 Si0, —0,00262 p. M. SiO, 0,00033 Fe,0, — 0,00040 p. M. Fe 0,0018 Fe, P, 0, = 0,00148 p. M. P,0; [0 0019 p. M. Ca P,0, 6 x 0,0199 Ca O, als Bicarbonat — 0,0895 p. M. Ca C, O0; 0,2172 CaO, als Sulfat und Phosphat — 4,3643 BaS 0, —92,6221 p.M. SO, 2,2361 Mg SO, — 0,7826 p. M. Mg. | Summe — \ 0,8963 p. M. CaSO, ÿj Calcium { 0,0023 p. M. Ca P, O, | Summe —(0,2963 p.M. 10,9207 p. M. CaSO, j Calcium 0,2864 p. M. 183 Bulletin de l’Académie Impériale 1S4 1000 grm. Wasser des Kaspi- Sees enthalten: Tabelle K. — — | I. II. III. FO 1876 26. Juli. Mittel. 5. (17.) Juli. | (7. August.) | 16.(28.) Juli. 16. (28.) Juni. nürdl. Breite ........ 49°28 | 42°6 | 39°58 37°55 { s à nn | | Länge von Baku .. 0°29 üstl. 0°56'westl.| 3°35/ üstl. | 2°22,5, üstl. v. Baku. | Tiefe (Meter). ....... 535—640) 640 1 576 Wassertemperatur C?.. Te 15° 28,71 LS Specif. Gewicht....... 1010759 1011032 1,011583 | 1,010659 1,011253 1,011057 GhlorOl ee... IN5 387 54270 | 5,6065 53784 | 5,4030 | 5,4405 BOMBE ee ee | 0,0070 0,0071 0,0073 | 0,0070 0,0070 |: 0,0071 Schwefelsäure S O3....| 2,5621 2,5803 2,5884 | 2,5802 2,6221 | 2,5866 Phosphorsäure P,0,...| 0,0012 | 0,0016 | 0,0015 0,0013 0,0015 0,0014 Kohlensäure der | are 1c,0.. 0,0775 | 0,0523 | 0,1119 0,0497 | 0,0555 | 0,0693 Bicarbonäte 1 | Kieselsäure Si0, ..... 0,0020 | 0,0024 | 0,0023 | 0,0025 | 0,0026 | 0,0024 NN rs O0! 0,5269 | 0,5256 | 0,5383 | 0,5252 | 0,5347 | 0,5301 Rubidium Rb........ 0.0026 | 0,0023 | 0,0025 | 0,0023 | 0,0024 | 0,0024 Kalium K........... 00758 | 00658 | 0,0722 | 0,0671 | 0,0704 | 0,0703 Natrium Na......... 31666 | 31681 | 3,3183 | 3,1667 | 3,1673 | 3,1974 Calcium Ca ......... 02863 | 0,3254 | 0,2883 | 0,2864 | 0,2963 | 0,2965 Magnesium Mg....... 0,7701 0,7608 | 0,7824 | 0,7677 | 0,7826 | 0,7727 Eisen Fe........... 00005 | 00006 | 0,0004 | 0,0004 | 00004 | 0,0005 Summe der Mineralbest.|12,8661 |12,9193 |13,3203 |12,8349 |12,9458 |12,9772 1000 grm. Kaspi-Wasser: Gruppirung der Mineralbestandtheile: Tabelle HI. EU 4 È S | | Calciumbicar- f 6, c, 0) 01256 | 0,0840 | 0,1821 | 00805 | 0,0895 | 0,1123 bonat | ton FeC,0;| 0,0015 | 0,0017 | 0,0012 | 0,0012 | 0,0012 | 0,0014 CalciumphosphatCaP,0;) 0,0019 | 0,0022 | 0,0022 0,0019 0,0023 0,0021 Calciumsulfat CaS O,..! 08531 | 1,0254 | 0,8065 | 0,8963 | 0,9207 | 0,9004 MagnesiumsulfatMgSO,| 3,0905 | 2,9656 | 3,1710 | 3,0796 | 3,1207 | 3,0855 Brommagnesium Mg Br... 0,0080 : 0,0081 | 0,0083 | 0,0080 0,0082 | 0,0081 Chlormagnesium Mg CL! 0,5973 0,6594 | 0,5823 | 0,5957 | 0,6230 | 0,6115 Chlornatrium Na C1....| 80380 | 8,0418 | 8,4233 | 8,0582 80400 | 8,1163 Chlorkalium K CL. .... 0,1445 | 0,1254 0,1376 0,1279 0,1342 | 0,1339 Chlorrubidium Rb C1...| 0,0037 : 0,0033 | 0,0035 | 0,0033 | 0,0034 | 0,0054 Kieselsäure SO, ..... 0,0020 0,0024 0.002353 0,0025 0,0026 0,0024 Summe der Mineralbest.|12,8661 |12,9193 |13,3208 |12,8349 |12,9458 |12,9773 185 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 186 ——_——————Z—_——Z—Z—Z—Z—Z———…—…—…—…—…—…—…—…—…—…—…— — …————————…—…—— Combinirt man vorliegende Resultate mit den von den Herren K. E. v. Baer (Mehner)”, A. Moritz”) und H. Abich‘) erhaltenen, so gelangt man zu Ko Resultate, dass die Zusammensetzung des Kaspi-Was- sers südlich vom Vorgebirge Tjuk-Karagan keinen bedeutenden Schwankungen unterliegt, während das flache Nordbecken durch a Ladies des Ural, der Wolga und Kuma stark verdünntes Wasser enthält. Tabelle LH. LE | in 1000 Theïilen Kaspi- Länge Datum neuen Styls. | HT es NE ER Stationsort. 25 I ue n. Br. von Tiefe. e< 3 OR my Beobachter. 558 2 82 ao Baku. Meter. CIE ESS SMREE as |£Ss| gs lS* un un 4 n © un Cap Tjuk-Karagan|, 07 7 1 Meter | PAPE v. Baer nue. 2 roue M) August 1854? | 120008,7Ae0S ; 1535—640 Meter | L 929 4 99 ! 7 À 9 L 9 (C. ee Grimm)42281+ 0°29 (0) V7 gui 1876 010759 12,866 ie LE, + ’ | 640 Meter 5 296! | 0°5 21192 9 (C. Schmidt, Grimm)!” $ Ga) 7. August 1876 HobRosele 919 5,42 72,5 soû Derbent (Moritz) . .142°4 —2°1'(W) | 9 D 11,00975 | | Re on HT 2 Meter | ae e. Derbent (Abich). 42% |—2°1'(W) L pacemher185211:00969 12,507 5,085 2,583 Baku (Moritz).....l40°22) 0 : A 1,00941 Baku (ADICh).:: 40°22" 0 7 Meter 1,011125113,326 54502759 II c ’ k! 1 Meter . OR : 09Fr be] 9 | < (C. Schmidt, Grimmy|82°58" + 335" (0) | 98. gui 1876 |011588/18,820/5,6062,588 EV: er 5—76 Meter lo donle e (C. Schmidt, Grimm) 27 55 + 2°22,5 (0) 98 gant 1a7g |010659.12,835,5,378 2,580 Y nn ibid. : ÿ 2°99 25312 p 9 Ce ne ee MONS ie eee (Moritz). ........ 37°21/+1°39/(0) | , A 1,00958 | Übereinstimmend mit H. Abich fand H. Moritz das Wasser der Rhede von Derbent im Sommer und Winter (Juni 1850 und December 1852) salzärmer als das der anderen Stationspunkte des Südbeckens. Nach H. Mehner’s Analyse ist die Concentration am Cap Tjuk-Karagan, beim Eingange in’s Südbecken des Kaspi-Sees,am grüssten. Leider fehlt das Schôpf-Datum für Tjuk Karagan in K. E. von Baer’s Sendschreiben, so dass der Einfluss von Frühjahrswasser-Verdünnung oder Sommer-Verdunstungs-Concentration nicht con- 2) K. E. v. Baer, Kaspische Studien, Bullet. XIII p. 199 (1855). 3) A. Moritz, Salzgehalt des Wassers an der Südwest-Küste des Kaspischen Meeres, Bulletin XIV. p. 167 (1856). 4) H. Abich, Zusammensetzung des Kaspischen Meerwassers, Mémoires VI série, Tome VII p. 6—10 (1859). trollirbar ist. Dasselbe gilt von H. Abich’s Probe aus dem Golfe von Baku, deren spec. Gewicht und ent- sprechender Salzgehalt hüher ist als in der am 2.Juli 1850 daselbst von H. Moritz geschôpften Probe. Wabrscheinlich schôpfte H. Abich bei Baku einige Tage nach Derbent, Mitte December 1852. Unter den im Sommer 1876 von Herrn Dr. Oskar Grimm geschôpften Kaspi-Wasser-Proben ist die bei Krassnowodsk, 39°58' n. Br. und 3°35 üstlich gegenüber Baku genommene am salzreichsten. In 600 Meter Tiefe weicht die Concentration von der an der Oberfläche wenig ab, wie ein Vergleich der aus 535—640 Meter emporgehobenen Proben I, Il, IV und V mit III und den von K. E. v. Baer, Abich, Moritz oberflächlich geschôpften zeigt. 157 Dem Einflusse der Süsswasserverdünnung durch die von Nord und West sich in den Kaspi-See ergiessenden Strüme entzogen, muss das Wasser am Ostufer des Sees concentrirter sein, als am Nord- und West- Ufer. Die Erfahrung von Tjuk-Karagan und Krass- nowodsk bestätigt diese Erwartung. Bei ruhigem warmem Sommerwetter muss das 27° bis 28° warme leichtere Wasser an der Oberfläche des Salzsees durch Verdunstung concentrirter wer- den, als das 7° C. kalte schwerere in 600 Meter Ticfe. Bei 7° C. wiegt 1 Cubikmeter mittleres Kaspi- Wasser in Luft, mit Messing-Gewichten gewogen 1009,904 Kilogramm. Dagegen wiegt 1 Cubikmeter desselben bei Krassnowodsk am Wasserspiegel bei 28,7° C. nur 1006,606 Kilogramm. Erst bei dem spec. Gewichte 1,01471, entsprechend 17,2647 p. M. Salzgehalt, tritt Gleichgewicht ein — bis dahin schwimmt das 28,7° C. warme Oberflächenwasser auf dem nur 7° C. Temp. aufweisenden der Tiefe. Bei Krassnowodsk am 28 (16.)Juli gleichzeitig aus 1,100, 200, 300—600 Meter Tiefe mit zuverlässigen Appa- raten emporgehobenen Wasserproben hätten wahr- Auf gleichen Chlorgehalt reducirt Bulletin de l’Académie Impériale 1SS scheinlich eine stetige Abnahme des Salzgehaltes ergeben bis zu der Tiefe, die der Sonnenwirkung noch zugängig ist. Die Herbststürme gleichen diese Diffe- renz aus; das Kaspi- Wasser in Baku ist im Winter (2Abich?) concentrirter als im Sommer (Moritz). Mit dem Aral-See-Wasser hat es ähnliche Bewandt- niss — nur ist hier am flussarmen Westufer wahr- scheinlich concentrirteres Wasser vorhanden, als am Ostrande mit den Deltabildungen des Amu Darja und Syr Darja Auch hier wird über den tiefsten Stellen des Sees bei Windstille in heissen Sommern das warme Oberfläche - Wasser durch Verdunstung concentrirter werden, als das kalte in der Tiefe. Auf den relativ hühern Schwefelsäure- und nie- dernChlorgehalt, demnach hühern Gyps- und Bitter- salzgehalt gegenüber geringern Chlornatrium- und Chlormagnesium-Mengen ist von mir bereits früher hin- gewiesen worden”). Die gegenwärtig vorliegenden Ana- lysen des Kaspi-Wassers bestätigen diese Thatsachen und gestatten den Vergleich mit der mittlern Zusam- mensetzung des südlichen Kaspi-Wassers vom Cap Tjuk- Karagan südwärts bis zur Küste von Masanderan. entsprechen 1000 Theïle Kaspi-Wasser des Südbeckens (Sommer 1876) sp. Gew. 1,011057 1419,199 Th. Aral-Wasser 24. Juni (6. Juli) 1873 dieselben enthalten : 1,009140; a le + @ siens ie a siens ‘6:00 is Me Je le Tabelle IV. DD SE ARE SR (C. Schmidt) LAURE A Se RC Ÿ «2 D SË = 1000 Th. |1419,199 Th! _… [248 |S58% |ÉASe Kaspi (Mit-.| ral Pr |ÉRSS ÉSée |Sass Wasser. |Aral— Kaspi. ur DS s< ser tel). 6.Juli 1873. | œ El LS ai 10 QI CHOC 5,4405 | 5,4405 0 15,4405 15,4405 |5,4405 BOND ee Te 0,0071 | 0,0041 :—0,00300,0071 10,0025 10,0132 Schwefelsäiure SO0,......... 2,5866 | 3,9461 | + 1,35952,3007 10,5563 |0,6452 Phosphorsäure P,0,........ 0,0014 | 0,0016 | + 0,0002 0,0032 Kohlensäure der BicarbonateC,0,| 0,0693 | 0,1912 | +0,12190,1893 10,1903 10,0084 Kieselsäure S10,.......... | 0,0024 | 0,0045 | + 0,0021, 0,0043 Sauerstoffaeq. der SO,,C,0,, P,0.) 0,5301 | 0,8243 | +- 0,2942 0,1309 RUDIAITIN DE... . 0,0024 | 0,0030 |: + 0,0006 0,0036 OU RE NS LR T | 0,0703 | 0,0830 |+-0,01270,0836 |0,0536 |0,0877 Natrium Na............. 31974 | 3,4858 | + 0,2884/3,2237 |3,1853 |3,0219 Calcium ee 0,2965 | 0,6500 | + 0,35350,3810 0,0708 10,1154 Magnesium Mg........... 0,7727 | 0,8465 | + 0,07380,8609 10,3116 |0,3695 FN Se NOR A ane ANT 0,0005 | 00011 | + 0,0006 0,0002 Summe der Mineralbest. . . ... 12,9773 |15,4817 |+-2,5044| 9,8440 Spec. Gew. .. scsi... 11,01105711,009140 |1,00539/1,01365/1,0253 5) Hydrologische Untersuchungen. VI. der Aral- und Kaspi-Sce 6) Fr. Goebel, Reise in die Steppen des südlichen Russlands, Bulletin XX. p. 130—169., daraus in Mélanges physiques et chi- | T, p. 123—143, IT, 98—107, SW., Mecrestemp. 18,8° C. miques IX. p. 175—229 (1874). 7) Fr. Gôbel ibid, II, 90—95. 189 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 190 Auf gleichen Chlorgehalt reducirt enthält das Mittelmeerwasser (a 20,889 p. M. .. 2,470 p. M. SO; im Mittel von 11 Analysen Forchhammer”’s*): Diff. Diff. Aral — Mittelmeer. in 260,45 grm. (Mittelmecr-) Wasser. Caspi — Mittelmeer. Chlor OS RAR ES D AAO0D CID Re. 0 SO; -F23:8028. Gun at Le 0,6433 » Schwefelsäure . . . . .. + 1,9433 Ca + 0,5306. 411.581. 0,1194» Calcium 1,100" + 0,1771 Mg.-5.0,4907.,.::... 0,3558» Magnesium. . ...... + 0,4169 Da 0,1772 Calcium aeq. 0,3548S 0, 0,4169 Magnesium 1,3897S 0, so bleibt ein an Natrium gebundener Rest — 0,1988 SO; = 1,9433S0, Sieht man im Kaspi-See eine durch Hebung des Kaukasus abgesperrte Bucht des Mittelmeers, so würden 1000 Gramme Kaspi-Wasser gebildet sein aus 260,45 orm. Mittelmeerwasser + 739,55 grm. Ural-, Wolga- D Oo 1 D 2 Kuma-, Terek-, Kur- u. a. Flusswasser, { lo enthaltend : | 2,0845 » (736,5092 » wozu die grossen Gyps- und Dolomitlager der Ural- Wolga-Steppen von Saratow bis Astrachan hinab rei- ches Auslaugungsmaterial darbieten. Construirt man sich gleicherweise den Aral, als durch Hebung des Ust-Urt-Plateau’s vom Kaspi- See abgeschnürtes Becken, aus dem Mittelmeere, so entsprechen 0,5306 grm. Calcium 1,0612$S0, 0,4907 » Magnesium 1,6357S0, 0,3492 » Natrium 0,6059$ O, Rest und 1419,2 grm. Aral-Wasser erscheinen gebildet aus 260,45 » Mittelmecrwasser { 1,8040 » Calciumsulfat Ca S O, +-1158,75 Oxus- u. | 2,8535 » Magnesiumsulfat MgSO, Jaxartes- Wasser — 1,0762 » Natriumsulfat Na S O, 1152,9963» Wasser etc. Der Spiegel des Aral liegt 242,8 engl. Fuss (—74 Meter) über dem des Kaspi, letzterer 85,6’ unter dem des schwarzen Meeres. Das Niveau des Aral erhebt 8) Forchhammer Nye Undersôgelser over Vandet i Middel- havet (Oversigt ofver Videnskabernes Selskabs Arbeider i Aaret 1861. (Auszug bei Bischof Geologie I. p. 464) Calciumsulfat (Gyps wasserfrei) Magnesiumsulfat (Bittersalz) Natriumsulfat (Glaubersalz) Wasser etc. sich mithin um 157,2" engl. (47,91 Meter) über das des schwarzen Meeres ?). 1000 grm. Aral - Wasser sind bei Annahme obiger Hypothese ehemaligen Zusammenhanges mit dem Mit- telmeere gebildet aus [12712 CaSO, 20106 MgSO, 0,7583 Na, S0, 183,92 grm. Mittelmeerwasser 816,48 » Amu-u.Syr-Darjawasser | Das am 11.(23.) Mai 1834 von Fr. Gübel SSW. von der Insel Pischnoi einige 40 Werst von der Mün- dung des Uralflusses vom Boden des Meeres 2! Fa- den tief geschôüpfte Wasser des Nordbeckens !) ist als Gemenge reinen Kaspi-Seewassers des Südbeckens mit Ural-Wasser anzusehen, das 1829 von Gustav Rose unter 45°39"n. Br., 75 Werst von der äussersten Delta Insel (Vierhügel-Insel) geschôpfte”) Wasser des Nord- beckens ein Gemisch reinen Kaspi-Wassers mit Wolga- Wasser. 9) A. A. Tillo «Iswestija» 1874 — p. 324—396 und Referat von Emil Schmidt Russische Revue VI. p. 245 (1875). . 10) Reise in die Steppen des südlichen Russlands I. p. 130 und IL. p. 95—101 (1838). 11) Poggendorff’s Annalen XXXV. p. 183 (1835). 191 Bulletin de l'Académie Impériale 192 0,12506 Calcium 0,05156 Magnesium 100 grm. Natrium + Kalium + Rubidium — Carbonat des Süd- Auf gleiche Chlormengen reducirt, stellt sich jenes (Gübel) als Gemenge von 1087 Theilen Ural-Wasser, dieses (G. Rose) von 10946 Theilen Wolga-Wasser *) Natrium | heckens mit 1000 Theilen reinen Kaspi-Wassers aus dem Süd- 0,31142 Kalium \ 43,674 Na+K + Rb — 66,571 C1 beckeu heraus. Der grosse Überschuss von Calcium- Rubidium| 15 000 TO b,020 2° bicarbonat characterisirt beide, der an Gyps nament- | 41,806 ... CO lich das Wolga-Mündungs- Wasser. d H. Rose erhielt aus 182,307 grm. Wasser des Nordbeckens 75 Werst SO. von der Vierhügelinsel bei OSO.-Wind geschôpft | 0,336 grm. AgCl Gruppirung: 0,45541 CI .0,29879 Na, K, Rb . 0,01263 Na, Ka, RD] 603874 Na, S0, + K, 80, 0,00435 O 0,02176 S O4 | + Rb,S0, ; — 0,75420 NaCI+KCl-+ RbCI 0,137 » BaSO, 0,057 » CaCO;, [ose » Na, CO, + Spur K, CO, on ii | 000068 Mg Br, 0,047 » MgS0, 8 ) 005147 Mg | 003431 0 V=0,25734 MgSO, 017156 80, J 0.06469 SO, À 0,01294 0 }—0,10997 CaSO, 0,03234 Ca 0,09272 Ca 0,03709 O0 = 0,33379 CaC,0, 0,20398 C, 0.) Summe — 1,49472 demnach mit den gegenwärtig benutzten Coefficienten | { 24,710, CI | ps HUE 0,0321%, Brf des Ag Cl+ Ag Br Ge- menges In 1000 Th. Kaspi- + Wolga-Wasser unter 45°39 n. Br. à. a. O. von G. Rose 1829 geschüpft: 0,00059 Brom 0,45541 Chlor 0,25801 Schwefelsäure (S 0;) Auf gleichen Chlorgehalt reducirt enthalten Tabelle V. ——_—_—_—_—— A. | B. | 1000 grm. Kaspi- | 11946 grm. Kaspi- Diff, B—A Wasser des Süd- | Wolga-Wassers beckens (Mittel) 45° 39 n. Br. — Wolgawasser. (C. Schmidt). (H. Rose). CHOICE AE en EUR en, 5,4405 grm.| 5,4405 grm. PEOPLE Rs ND 007 Qhy 0,0071 » Schwetelaare SO. +. Lun 25866 » 3,0822 » |+ 0,4956 grm. Kohlensäure der Bicarbonate C,0,..... 0,0693 » 2,4368 » |<+2,3675 » Natrium, Kalium, Rubidium Na, K, Rb.. |: 3,2701 » 3,7202 » |+0,4501 » CAC SU see bu duel his 0,2965 » 1,4940 » |+1,1975 » Magnesium Mg........ ISLE PEU | 0,7727 » 0,6159 » |—0,1568 » Summe wasserfreier Mineralbestandtheile. 112,9773 » |17,8560 » |+4,8787 » 12) 1000 Gramm Caspi-Wasser von den Wolgamündungen gaben H. Rose 1,8431 Gramm AgCl+ AgBr; 1000 GrammWasser des Kaspi- Südbeckens gaben mir im Mittel 22,0175 Gramm AgCl+ AgBr, mithin sind 1000 Gramm Kaspi- Wasser des Südbeckens gleichchlorig 220175 : : as ET 11946 grm. Gemenge von 1000 grm. Kaspiwasser des Südbeckens mit 10946 » Wolgawasser. Da die Zusammensetzung des Wolga- und Uralwassers, zunächst deren Chlorgehalt, nicht festgestellt sind, so sind die Mengen bei- gemischten Flusswassers vor der Ural- und Wolga - Mündung nur als Maximalwerthe behufs vorläufiger Orientirung anzusehen. 193 Wäre die Zusammensetzung des Wolga-Wassers bekannt, so liesse sich das Mischungs-Verhältniss schärfer bestimmen — über den Reichthum desselben an Calciumbicarbonat und Gyps kann kein Zwei- fel bestehen. Gruppirt man die Elemente, so erhält man für (B—A) 3,8741 grm. CaC,O, (Calciumbicarbonat) 0,4124 » CaSO, (Gyps), wasserfrei berechnet 0,4494 » Na.SO, (Glaubersalz). Die restirenden + 0,3043 grm. Natrium, Kalium, Rubidium —0,1568 » Magnesium besagen, dass ein Lokalersatz von Magnesia durch Alkalien stattgefunden, deren Mengen einander genau aequivalent sind. In Gübel’s Analyse des Gemenges von Kaspi-Wasser des Südbeckens mit Ural-Wasser zu annähernd gleichen Theïilen findet sich derselbe Überschuss an Calciumbicarbonat, als characteristisch für die stetig erneuerte Beimischung Calciumbicar- bonat reichen Flusswassers, ohne den Mindergehalt an Magnesia, gegenüber Alkali-Überschuss, wie beim Wolga-Mündungswasser. Lässt man Kaspi- Wasser in flachen Schalen bei Zimmertemperatur verdunsten, so fallen zunächst Eisenoxydhydrat, dreibasisches Calciumphosphat und Calciumcarbonat heraus. Demnächst krystallisirt Gyps, dann Kochsalz, endlich Bittersalz. In den grossen Buchten des Kaspi findet ir Sommer dieselbe Reihen- folge heraus krystallisirender Salze statt, während im Winter Chlornatrium und Magnesiumsulfat sich zu heraus krystallisirendem Glaubersalz und die Mutter- lauge bildendem Chlormagnesium umsetzen. In den Übergangsjahreszeiten wechseln Morgens, Nachts und Mittags beide Processe in mannichfachster Weise. Ein Theil des Bitter- und Glaubersalzes krystallisirt dabeï als Magnesiumdoppelsulfat (Astrakanit) — Na,S0,, Mg$S0, +- 4 aq ) unter mehr oder minder dicker Koch- salzdecke heraus. In kolossalstem Maasstabe findet dieser Process in dem durch einen flachen schmalen Dünenwall vom Kaspi abgeschnürten natürlichen Salinenreservoir des 13) u. a. in den 17 Karduanschen Salzseen am Kigatsch, dem dstlichsten Mündungsarm der Achtuba, 46°35/ n. Br. und 48931’ bis 48°49 ôstl. L. von Greenw., unter 2” bis ll!’ dicker Kochsalzdecke als Krystallschicht 1’ tief abgelagert; vgl. K. Gübel, Reise IT, pag. 54—56; G. Rose, Reise nach dem Ural, Il, pag. 270. Tome XXIV. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 194 Karabugas statt, einem Verdunstungsbecken von nahezu dem halben Umfange des Aral oder Asow- schen Meeres. Seine grüsste Länge beträgt nach dem Meridian 85 Seemeilen, die grüsste Breite (im Pa- rallel von 41°10”) 75 Seemeilen, die Oberfiäche nach Sherebzow’s Karte gegen 3000 Quadrat-Seemeilen. Letzterer fand bei seiner Befahrung desselben die Soole so stark gesalzen, dass kein Fisch oder sonstiges lebendes Thier darin weilt, auf dem Boden eine Salz- schicht von unbekannter Mächtigkeit "). In zuvorkommendster Weise dem Wunsche des Herrn Dr. Oscar Grimm willfahrend hatte der Com- mandant des Forts Krassnowodsk, Herr General La- makin, die Güte, durch einige zuverlässige gut in- struirte an’s Südufer des Karabugas entsandte Kosa- ken 2 Flaschen Wasser und eine Flasche Bodensalz am 14. (26.) Juli 1876 Abends nahe dem Südufer schüpfen zu lassen. Sie bilden das Material nach- stehender Untersuchung. B. Der Karabugas. Auf dem Boden beider Flaschen mit Wasser be- fanden sich Drusen wohl ausgebildeter Würfel von 2 bis 3 Cub.-Mm., die sich, trocken gepresst und mit etwas Wasser abgespritzt, als reines Kochsalz ohne eine Spur Chlorkalium, Gyps oder Bittersalz erwie- sen. Das Wasser bildet demnach eine gesättigte Salinen-Matterlauge, keine Spur Kalk, dagegen Chlor- magnesium, Chlornatrium, Bittersalz, Chlorkalium, Chlorrubidium und Brommagnesium in abnehmender Reihe enthaltend 22,5007 en = 13262170 (auf Wasser gleicher Temp. — 1 bezogen). 1 Cubikmeter wiegt bei 15° C., in Luft mit Mes- singgewichten gewogen 1262743 Gramme. a) 2,9955 Gramme, stark verdünnt mit Silbernitrat und einigen Tropfen Salpetersäure gefällt gaben 1,8419 grm. AgCl+ AgBr — 614,889 p. M. Chlor- silber + Bromsilber. b) 24,192 grm. colorimetrisch bestimmt 0,0041 grm. Brom — 0,169 p. M. Brom aeq. 0,398 p. M. Bromsilber. sp. Gew. bei 17,67 C. — 14) K. E. von Baer Kaspische Studien. Bulletin XIII. p. 194 (1855). 13 195 Bulletin de l’Académie Impériale ro Diff, (a— b) 614,491 p. M. Chlorsilber = 151,954 p. M. Chlor. c) 17,7989 grm., stark verdünnt mit Chlorbaryum und einigen Tropfen Chlorwasserstoffsäure heiss gefällt 2,1405 grm. BrSO, — 41,290 p. M. SO,. d) 22,5007 grm. durch Chlorstrontium und Alko- hol entschwefelsäuert mit Platinchlorid 0,7470 grm. K,PtCI, + Rb,PtCI, = 33,1991 p. M. im Wasserstoffstrom bei Rothgluth reducirt 0,2297 grm. KCI+ RbCI = 0,4374 grm. AgCI = 9,956 p. M. KCI— 5,223 p. M. Kalium. 1009 grm. Karabugas- Wasser enthalten: Tabelle VI. 0,251 p. M. RbCI— 0,177 p. M. Rubidium. e) 22,5007 grm. mit Ammoniumphosphat gefällt 4,6951 Mg,P,0,— 45,118 p. M. Magnesium. Chlor Cl. 4151,951 Brombr —1 00100 Schwefelsiure SO,. — 41,290 Sauerstoffaeq. 4. SO, — 8,258 Magnesium Mg ...— 45,118 Natrium Na ..... —192,310 Kahum Ke... 10101229 Rabidion RD.,4— "0 0;/1707 Mineralbestandtheile 284,996 Wasser — 715,004 5,223 Tabelle VIE, 196 Gruppirung. Chlorrubidium RbCI...— 0,251 Chlorkalium KCI..... —49 050 Chlornatrium NaC1....— 83,284 Chlormagnesium Mg CI, . — 129,377 Brommagnesium Mg.Br, — 0,193 Magnesiumsulfat Mg SO, — 61,935 Wasserfreie Salze — 284,996 Wasser — 715,004 1000,000 Das herauskrystallisirte Bodensalz des Karabugas trocken gepresst, mit etwas reinem Wasser abge- spritzt und wieder zwischen Fliesspapier trocken ge- presst, enthält keine Spur Kalium. Auf gleiche Ka- liummenge reducirt enthält die Karabugaslauge viel weniger Chlor, Brom, Schwefelsäure, Natrium und Magnesium als das Caspi- Wasser. grm. Kalium in 1000 grm. Karabugas- Soole entsprechen 74295 Grammen Kaspi- Wasser auf 1000 grm. Mutterlauge über dem herausgefallenen Calciumcarbonat, 3bas. Calciumphosphat, Eisenoxyd, Kieselsäure, Gyps, Kochsalz, Bittersalz und Glauber- salz (Astrakanit) eingedunstet. 1000 Gramme Kaspi-Wasser geben, auf gleichen Kalium-Gehalt als Vergleichseinheit reducirt, 13,4597 Gramme Karabugas- Soole; mithin hinterlässt beim | _1000,000 Eindunsten 1 Cubikmeter Kaspi-Wasser 10,6563 Liter Karabugas-Soole, deren Gewicht bei 15° C. Mitteltemp. — 13597,0 grm. enthaltend. . ........ 3875,09 leichtlüsliche Mineralsalze und auskrystall. Bodensalz (wasserfrei berechnet). ... 9198,57 grm. Summe wasserfreier Mineralsalze ............... 13073,66 grm. CHOICE ERA RARE ANNEE Brom Br Schwefelsäure SO,.....:..,....,... Phosphorsäure P,0; Kohlensäure der Bicarbonate C,0,.. Kieselsäure Si0, Sauerstoffaequiv. der SO3, P,0;, C,0! Rubidium Rb Ram RE ee cmeteeeeeeeeese Natrium Na CalGUMOA ORNE ER 0e sers MADnesInMMe eee enr. rssse A. 74296 grm. Kaspi- Wasser enthalten (Süd- becken- Mittel). 404,207 0,527 192,174 0,104 5,149 0,178 39,884. 0,178 5,223 937,554 29,029 57,409 RARENMRE Se. scene ter 0,037 Tabelle VAI. | B. Difi. | 11000 grm. ne Karabu- |salze des Karabu- gas-Soole gas- enthalten| Beckens. 151,951 | 252,256 0,169 | 0,358 41,290 | 150,884 — 0,104 _ 2,500 _ 0,178 8,258 31,128 0,177 0,001 5,223 _— 32,810 | 204,744 (QUE 29,029 45,118 12,291 — 0,037 1 Cubikmeter Caspi-Wasser bei 15° C. — 1010199 grm. ” hinterlässt beim Verdunsten enthält Mineral=| im Karabugas-Becken IE | {herauskrystalli- best. A. | 1681. Soolsalze sirende Boden- | salze A—B. 5495,99 grm, 2066,07 grm. | 3429,91 grm. 7,17 » 2,30 » 4,87 » 2612,98 » 561,42 » 2051,56 » 141 » — » 1,41 » 70,01 » — » 83,99 » 2,42 » — » 2,42 » 535,51 » 112,28 » 425,38 » 2,42 » 2,41 » 0,01 » FL 02 » 7 1 ,02 » = » 230,01 » -446,12 » 2783,89 » 299,52 » _— » 299,52 » 780,58 » 613,47 » 167,11 » 0,50 » — » 0,50 » Summe der Mineralbestandtheile | 964,153 | 284,996 | 676,520 | 13109,54 grm. | 3875,09 grm. | 9198,57 grm. 197 des Sciences de Saint-Pétersbourg. i9S a ————— Tabelle IX. EE — Ï Ï " Ï 1 Cubikmeter Kaspiwasser bei 15°— 1010199 grm. Gruppirung der Bodensalze. im Karabugasbecken verdunstend giebt a) aus 74296 grm. Kaspiwasser. TE ee | FER A Calciumphosphat Ca; P,03 . . ... 0,227 grm 3,09 grm. Calciumecarbonat CaCO, ...... 5,682 » | 1126004» Calciumsulfat CaSO, . 66,875 » 909,28 » Mg$S0, 842,13 Magnesiumsulfat MgSO, ...... 61,455 » 835,58 » MgCL 1759,15 Brommagnesium MgBr, ...... — — Meg Br, 2,62 Natriumsulfat Na, SO, ... 1 54 125,360 » 1704,51 » Chlornatrium NaCI ......... 416,228 » 5659,43 » NaCI 1132,41 Bromnatrium NaBr .:.:..:.:.::. 0,461 » 6,27 » Chorkaium K OL: 2er — — KCI 139,37 Chlorrubidium RbCI ........ 0,001 » 0,01 » RbCI 3,41 Hisénoxyd Fe, O$ +... 2... 0,053 » 0,72 » ICICSOISANTE BLUE +... + - 0,178 » 2,42 » | Wasserfreie Bodensalze . . ..... 676,520 grm. | 9198,57 grm. 3875,09 EntwicheneKohlensäure minusauf- | genommenem Sauerstoff des Ei- senoxydes sit ele State 2,637 » Summe — 679,157 grm. Berechnet man die Sulfate mit Krystallwasser als | = Na,SO, + 10 aq. auf, so liefert ein Cubikmeter Gyps, Bittersalz und 10fach gewässertes Glaubersalz, so setzt 1 Cubikmeter Caspi-Wasser bei 15° C. Mit- teltemp. im Karabugas-Becken als Bodensalz ab (œ): 909,28 grm. CaSO, aeq. 1149,97 grm. CaSO, + 2 aq. 835,58 MgSO, » 1712,94 MgSO,, H,0 + 6 aq. 1704,51 » Na,SO, » 3865,98 » Na,SO, + 10 aq. 3449,37 grm. wasserfrei 6728,89 krystallisirte Sulfate. » » Krystallisirte Sulfate. 6728,89 Chlornatrium 00m. 5659,43 Bromnatrium....... 6,27 Calciumphosphat À So U. 83,49 isenoxyd Kieselsäure | Summe der Salze — 12478,08 Führt man dagegen die 2 letztern Sulfate zu glei- Caspi-Wassers bei 15° C. im Karabugas-Becken ver- dunstend 10844,11 grm. Bodensalzkrystalle enthal- tend (6): Gyps —=CaS0, F7 2:44. 3000 ae 1149,97 grm. Astrakanit Na,SO, + MgS0O, + 4 aq. 2328,24 » Glaubersalz Na,S0, + 10 aq. ...... 1616,71 » Krystallisirte Sulfate............. 5094,92 grm. Chlornatrinn 5659,43 » BromnatUMe en ee. 624009 3bas. Calciumphosphat Ca,P,0,..... 3,09 » Calciumcarbonat CaCO............ 77,261» Éisenoeyne 0 ee Re 20e 2 07254 Kieselsäure S10........- 2,42 » Summa...10844,11 grm. Zwischen jenem Maxima!- und diesem Minimal- chen Atomen mit 4 At. Wasser verbunden krystal- ! Grenzwerthe muss der Gesammt-Salzabsatz von 1 Cu- lisirt als Astrakanit — Na,SO,, MgSO, + 4 aq. und | bikmeter im Karabugas-Becken verdunsteten Kaspi- nur den Natriumsulfat- Überschuss als Glaubersalz | Wassers liegen. 15* 199 Bulletin de l'Académie Empériale 200 Die Dichtigkeit dieses Salzgemenges ergiebt sich aus folgenden Daten: Volum. 494,399 Ce. 1016,582 » 2610,384 » 2634,744 » 33,122 » Spec. Gew. Gewicht. 2,326 1149,97 grm. CaSO, + 2aq 1,685 1712,94 » MgSO,, H0 + 6aq 1,481 3865,98 » Na,90, + 10aq 2,148 5659,43 » NaCI 2,710 89,76 » NaBr, CaCO,, Ca, P, O0, Fe, O3, u. SiO, _12478,08 grm. SEIPRIEU Volumgewicht = 1,83792 (a). Gruppirt man dagegen die Sulfate als Gyps, Astrakanit und Glaubersalz (8), so resul- tirt das mittlere Volumgewicht des Bodensalzes im Karabugasbecken: Spec. Gew. Gewicht. Volum. CaSO, + 2aq | 2,396 1149,97 grm. | 494,399 Ce. 9,244) | 9398,94 » NaSO,, MgSO, + 4aq 1037,540 » 1,481 1616,71 » Na,S0,+ 10aq | 1091,634 » 2,148 5659,43 » NaCl 2634744 » 2,710 8976 » 33,122 » NaBr, CaCOs, Cas P,0,, Fe, Oy SiO, 10844,11 grm. | 5291,439 Ce. Volumgewicht — 2,04937 (8). In Ermangelung tieferer Proben des Karabugas- Bodensalzes, die direkte Entscheidung darüber geben müssen, ob und wie viel Astrakanit in demselben vor- handen, ist es nicht môglich, das Volumgewicht ge- nauer festzustellen, Jedenfalls liegt dasselbe innerhalb der Grenzwerthe (x) und (8”), die umgekehrt propor- ‘tional der Menge krystallisirten Salzes, resp. dessen Krystallwassers sind. Je grüsser der Krystallwasser- gehalt der Einzelsalze, desto geringer ihr Volumgewicht, Reducirt man jedoch &' auf den Wassergehalt von 8, indem man beiderseits 1633,97 Gramme Wasser abzieht, so erhält man das Volumgewicht &’ — 2,10350, etwas hôher als (3°), da die Verdichtung von Salz und Wasser um so grüsser wird, je hôher der Krystallwassergehalt ist. 1000 Cubikmeter Kaspi-Wasser setzen demnach 15) Nach Tschermak’s Bestimmung an dem «Simonyit» von Hallstadt Wiener Akad. Ber. LX. p. 718 (1869). C. v. Hauer fand dasselbe an dem ischler Doppelsulfate — 2,251. Jahresb. d. Geol. Reichsanstalt (1856) p. 605. im Karabugasbecken beim Eindunsten nach Gruppi- rung (&) d. h. ohne Bildung des Natrium-Magnesium- doppelsulfates (Astrakanit), als Glaubersalz und Bitter- salz berechnet eine Maximal-Salzschicht von 6,789 Cubikmetern, nach (5°) mit geringerm Krystallwasser- gehalt berechnet, das Minimal-Bodensalz-Volumen von 5,291 Cubikmetern ab, bedeckt und durchtränkt von 10,756 Cubikmetern Mutterlaugensoole. Hier liegt ein Glaubersalzmagazin von riesigen Dimensionen vor, das nicht allein den Gesammtbedarf der Glas- hütten Russlands Jahrhunderte hindurch kostenfrei deckt, sondern bei günstigern Transportverhältnissen und billigern Bahnfrachtsätzen via Astrachan-Zaryzin- Moskau-Petersburg der Sodafabrikation und allen sich an letztere knüpfenden Industriezweigen ein steucrfreies Rohmaterial zur sofortigen Reduktion mit Kohle und Kalk liefert. Die Bodensalzschicht durch Verdunstung von 1000 Cubikmetern Kaspi- Wasser im Karabugasbassin abge- setzt, enthält 201 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 202 ro 2,6247 Cubikmeter Chlornatrium 0,3106 » » Calciumsulfat!°) | Wasser- 0,3206 » » Magnesiumsulfat"?) frei 0,6420 » » Natriumsulfat") berechnet. Die am 14. (26.) Juli 1876 darüberstehende Soole enthielt 0,5272 Cubikmeter Chlornatrium 0,9194 » » Chlormagnesium und Wasser- Brommagnesium*) 0,0713 » » Chlorkalium und el Chlorrubidium*) | berechnet. 0,3231 » » Magnesiumsulfat j Auf Grundlage dieser Bestimmungen ergiebt sich — nach Ermittelung der Durchschnittstiefe des Karabugasbeckens und der Durchschnittsdicke der Bodensalzschicht durch künftige genauere Lo- 1000 grm. Soolwasser enthalten: kaluntersuchung (Lothung und Bohrung) — das Ge- sammtvolum zur Bildung dieser Bodensalze und der darüber stehenden Soole verdunsteten Kaspiwassers. Es wäre eine wissenschaftlich sowie industriell sehr interessante Aufgabe künftiger Kaspi-Aral-Expeditio- nen, die von Krassnowodsk aus verhältnissmässig leicht in Angriff genommen und gelüst werden künnte. C. Die kleinen Mutterlaugenseen des nôrdlichen Kaspibeckens. Von den zahlreichen, dem Nord-Kaspibecken ent- stammenden kleinen Bitterseen zwischen der Ural- und Wolga-Mündung sind die am Kigatsch belegenen Krassnojar’schen oder Karduan’schen von H. Gübel”) und H. Fedschenko®), der Tinetzkïsche von mir *) untersucht worden. Tabelle X. 1876. Sommer. 1878. Karduan - Seen Karabugasbecken | Tinetzki-See ir Tan 15 October 1863 (Carl Schmidt). (Gübel). Œedschenko.) Cho CMP RSC IN RARE 151,951 138,699 136,930 161,440 Bron Br M ÉD al 0,169 0,396 — TE Schwefelsäure SO, .......... 41,290 51,185 54,187 30,631 Sauerstoffaeq. der SO, ....... | 8,258 10,237 10,837 6,126 Rubin RD x a soumis ee O,LF7 0,021 — — KART desc) 5,223 0,680 — 0,076 Natriomni Nan recu | 32,810 53,352, | 38,938 94,902 Calme ee — 0,016 — — Magnesinm Mg ............ 45,118 34,402 42,323 14,276 Summe der Mineralbest. .....| 284,996 288,988 | 283,215 307,451 16) Spec. Gew. des Ca SO, — 2,9271 (Karsten). 17) » « » Mg SO, — 2,6066 (Karsten). 18) » » » Na SO, — 2,655 (Mittel). 19) » » » [Mg Cl, — 1,915. (Mg Br — 3,187. 20) » » » K C1 — 1,945 (Kopp). 21) Gôbel Steppenreise IL. p.49—55 geschôüpft 1. (13.) Juni 1834. 22) Fedschenko Die Salzseen des Kaspischen und Asow’schen Beckens. Moskau 1870. (0 camocarouxoï COIN M CONAHBIXBE 03€PAXP Kacmiïcrkaro n Asogckaro 6acceïno88. MockBa 1870). 23) Bulletin de l’Académie Impériale des sciences de St -Péters- bourg XX p.138—149 und Mélanges physiques et chimiques p. 186 bis 201. 1874. Herr Dr. med. Oldekop in Astrachan theilt mir dat. 28. Nov. (10. Dec.) 1874 Näüheres über die periodisch auftretende rôthliche Füärbung des Salzabsatzes mit: «— — Das Salz erscheint zuweilen, nicht alle Jahre, beim Ver- dunsten des Wassers im See blendend weiss, mit einem zuweilen recht starken Stich ins Rôthliche. Diese Farbe interessirte mich um so mebr, da über ihren Ursprung von H. Gübel (Vater) und H. Fedschenko verschiedene Ansichten ausgesprochen sind., Ich untersuchte mikroskopisch und fand erst bei 1000 facher Vergrüsse- rung (Hartnack), dass sie von kleinen rothgefärbten Monaden ab- hängig ist, mithin einen andern Ursprung hat, als dieselbe Farbe des Salzes aus dem schwarzen Meere. — Wenn der Schlamm, sich selbst überlassen, an einem trocknen Orte endlich austrocknet, er- hält er einen schünen aromatischen Geruch nach Veilchen oder Re- seda, der auch, wenn man ihn jetzt mit Wasser behandelt und fil- trirt, auf das Wasser übergeht. Er ist ziemlich stark und daher sehr deutlich wahrnehmbar. Dieser Umstand bestimmte mich, ihn mit Alkohol, Aether, Petroleumäther und Chloroform zu behandeln. Aus dem Alkohol-Auszuge erhielt ich ein schmutzig gelbgrünes Bulletin de l’Académie Impériale 204 A ———— Gruppirung in 1000 grm. Soole: Tabelle XI. de abugasbecken | Tinetzki-See Krassnojar-, Karduan-Seen 4. (26) Juli 1876) Sommier 1873 1, (13.) Juni 1834 |5. (17.) Octob. 1863 es Û (Carl Schmidt |(Gübel}4. |(Fedschenko)*) Calciumsulfat CaSO, .. . = 0,054 — _——. Magnesiumsulfat Mg$0O, 61,935: | | 76,729 81,280 45,947 Chlormagnesium MgCL | 129,377 t51450t1103,095 20,13 Brommagnesium MgBr, . .... 0,193 | 0,456 ? Chlorrubidium Rb CI... 0,251 | 0,030 | ? Chlorkalium KCI : . ....... 4. 9,956 1,296" 1! ? 0,146 Chlornatrium NaCI........ | 83,284 135,278 | 98,840 241,298 Summe der Mineralbestandsth. 284,996 288,988 283,215 307,451 NASSER Rire 715,004 TL 012 716,785 692,549 1000,000 | 1000,000 | 1000,000 | 1000,000 Spec. Gewicht .... 1:26 17 1,26103 1,26881 ? Im Karabugas-Becken ist die Chlornatriumabschei- dung als Bodensalz am weitesten fortgeschritten; trotz- Harz von penetrant widerlichem Geruch. Der Aether-Auszug liess nach dem Verdunsten ein Conglomerat von langen, weissen, nadel- formigen Krystallen nach, durch die Gegenwart jenes Harzes verun- reinigt. Beim Verbrennen hinterliessen sie etwas Kohle, der Geruch war dem des Blättertabacks der Bauern ähnlich. Petroleumäther erwies sich ganz wirkungslos. Durch das Chloroform erhielt ich nur sehr wenig jener Krystalle und dann noch einen krümlichen Anflug auf dem Glase, das den Veïlchengeruch des Schlammes ver- breitete. Jedenfalls war es also ein Erdharz, das jenen Geruch be- dingte — ob aber die Krystalle einen eigenen Kôrper darstellen, vielleicht zur Benzoë-Gruppe gehôren, kann ich nicht sagen. «— Um auf die Genesis des Tinetzkischen zurückzukommen, so kann ich Ihre Ansicht nur bestätigen. Solche Abschnürungen durch Dünenbildungen geschehen noch jetzt, in unseren Tagen. So ge- schieht es denn meist bei Hochwasser im Sommer, dass sich das Wasser der Wolga Meilen weit in die Steppe hineinzieht und bei anhaltendem SO.-Winde, wie er zu solcher Zeit so häufig vorkommt, wird dann durch aufgewehten Saud das Wasser vom Flusse abge- schieden. Es bildet sich so in ganz kurzer Zeit ein vollkommener Süsswassersee mit reicher Fisch- und Mollusken-Fauna — die Ufer werden grün, vom Weidegrase bedeckt, hie und da zeigt sich auch Schilf, — die Ufer bilden ein reiches Jagdrevier. Dauert diese Ab- schnürung längere Zeit fort, so wird das Wasser allmäblig bitter oder salzig, alles Leben im Wasser hôrt auf und nach einigen Jah- ren haben wir einen vollkommenen Salzsee, in dem man noch häufig Fischresten begegnet. Hôrt diese Abschnürung auf, oder wird der aufgewehte Sand durchstochen, was häufig geschieht, so fliesst das Wasser ab und bei nachfolgendem Hochwasser wird der Boden wie- der ausgelaugt, so dass er nach einigen Jahren wiederum auf eine kurze Zeit zum Süsswassersee wird. Diese Erscheinungen sind hier (Astrachan) Jedermann bekannt und sie werden sogar landwirth- schaftlich ausgebeutet. Ich glaube, es unterliegt keinem Zweifel, dass der vorhistorische See, der die ganze Kaspi-Niederung bedeckte, ursprünglich ein Süsswassersee war und später erst salzig wurde, nachdem er seinen Boden ausgelaugt hatte. Wie weit nun diese Auslaugung im Laufe der Zeit gediehen sei, das zu erfahren, war ich neugierig und fing daher an, den Boden auf Salz zu untersuchen. Da fand ich denn, dass nur die oberste Schicht des Erdbodens salzleer ist, indem dem krystallisirte in der gut verkorkten und ver- harzten Flasche nur etwas reines Chlornatrium in grossen Würfeln heraus. Das von H. Gübel am 1. (13.) Juni 1834 bei 25,6° C. Wassertemp. und 29,4° C. Lufttemperatur geschüpfte Soolwasser der Karduan (Krassnojar-)schen Seen hatte dagegen in der wohl- verkorkten Flasche eine 1” hohe Schicht reiner Bit- tersalz-Krystalle abgesetzt (1. ec. II p 52). Am 5.(17.) October 1863 fand H. Fedschenko, wahrscheinlich in Folge vorhergegangenen Herbst- regens, das Verhältniss des Chlormagnesiums zum Kochsalz und Bittersalz vüllig verändert, es war eine beträchtliche Menge der zwei letztern Salze aus dem durch Sommerverdunstung abgelagerten Bodensalze wieder aufgelüst worden. Man übersieht das Verhält- niss am klarsten, wenn man die Tinetzky- und Kar- duan- (Krassnojar-) Soole auf gleichen Chlormagne- siumgehalt mit der Karabugas-Soole bringt. Es ent- sprechen dann 1000 grm. letzterer (Karabugas-) Soole 14. (26.) Juli 1876 (Carl Schmidt) sich durch Silbernitrat aus einem wässrigen Auszuge dieser Schicht kaum Spuren von Chlor nachweisen lassen. Der Salzgehalt steigt proportional der Tiefe, aus der der Boden genommen war, so dass eine Probe von 4 Fuss Tiefe schon mit Salz gesättigt erscheint. Es | wird also noch recht lange dauern, bis der Boden so weit ausgelaugt sein wird, dass in ihm ohne künstliche Beihülfe Baumwuchs stattfin- den kann. Bis jetzt sind nur ganz einzelne Baumgattungen dazu ge- eignet, wie der Maulbeerbaum und die weisse Akazie, —für alle übrigen Bäume muss künstliche Erde bereitet werden und es werden Gruben gegraben, die, damit angefüllt, mit Bäumen besetzt werden.» 24) Gübel Steppenreise IT. p. 49—55. 25) Fedschenko I. c. p. 105. 205 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 206 00 1721,70 Tinetzki Sommer 1863. | 6427,07 Karduan (Krassnojar) 5. (17.) October 1836 1254,93 Karduan (Krassnojar) 1. (13.) Juni 1834 (Fedschenko.) (Gübel). | Tabelle XIE. | 1000 grm. | 1721,70 grm. Krassnojar (Karduan)- Soole | Karabugas-Soole | Tinetzki-Soole 1. (13) Juni 1834 |5.(17.) Octob. 1863 | (Carl Schmidt). (Gübel). (Fedschenko). Calciumsulfat Ca SO, . . ..... — 0,093 — — Magnesiumsulfat Mg$SO, . 61,935 132,104 102,001 295,305 Chlormagnesium MgCL ..... 129347 129977 129.377 129,377 Brommagnesium Mg Br; . ... 0195 0,785 — — Chlorrubidium RbCL. ...... 0,251 0,052 -— _—- Chlorkalium KCL-.. =. 9,956 2291 —— 0,938 Chlornatrium NaCI ....... 83,284 232,908 124,037 1550,390 Summa der Mineralbestandth, . | 284,996 497,550 | 355,415 | 1976,010 ASS. 2 715,004 * |" 1924150 899,515 4451,060 | 1000,000 | 1721,70 1254,93 6427,07 In den Krassnojar’ (Karduan) schen Seeen nach dem 1. (13.) Juni waren, bei regenlosem Juni und Juli im Sommer 1834, noch so viel Bittersalz und | Kochsalz herauskrystallisirt, dass die darüberstehende Soole die Zusammensetzung der Karabugas-Soole am 14. (26.) Juli erreicht hätte. Umgekehrt werden Regen- und Schneewasser, im Frühjahr dem Karabu- gasbecken zustrômend, aus dem Bodensalze so viel Kochsalz und Bittersalz lüsen, dass zunächst, als erste Rückbildungsstufe zum ursprünglichen Nord-Kaspi- Wasser, Krassnojar-Soole vom 1. (13.) Juni, dann als zweites Auslaugungsstadium im Sommer auskry- stallisirten Chlornatrium’s und Bittersalzes, Tinetzki, endlich als dritte Wiederauflüsungsstufe letztrer Salze durch Herbstregen Krassnojar-Herbst-Soole vom 5. (17.) October, gebildet werden. Nachstehende Übersichts-Tabelle veranschaulicht diese 3 Verdünnungs- und Wiederauflüsungsstufen im heissen trockenen Sommer herauskrystallisirten Koch- und Bittersalzes durch Herbstregen und Frühjahrs- Schneewasser : Tabelle XEI. 1000 grm. Sommersoole wurden verdünnt durch æ) 184,511 grm. Wasser zu Krassnojar-Soole vom 1.(13.) Juni, » Tinetzki-Soole, » Krassnojar-Soole vom 5. (17.) October. Diese zugestrümten Regen- und Schneewasser-Men- gen lüsten Bodensalze 8) 509,146 » » Y)3736,056 » » Mise. à a) 184,511 8) 509,146 y) 3736,056 Magnesiumsulfat 40,066, 70,169, 233,370 Chlornatrium . . 40,753] 149,624) 1467,106 Das Verhältniss von Magnesiumsulfalt zu Chlor- natrium ist na—l:l D— 12 Ÿ — 1:6 d. h. Regen- und Schneewasser lüsen aus dem Boden- salze zunächst überwiegend Bittersalz, dann bis zur Übersättigung in der von H. Fedschenko am 5. (17.) October 1863 bei 17,5° C. geschôpften und untersuchten Soole des kleinen Karduan’schen Bitter- sees — Kochsalz. Dass in letterm Falle Über- sättigung stattgefunden, ergiebt sich aus folgender Übersicht der zur normal gesättigten Lôsung erforder- lichen Wassermengen: Tabelle XIV. 1000 grm. Wasser lüsen bei 17,5° C. Chlornatrium NaC1 . .. 358,8 grm. (Poggiale Ann. de Chim. et Phys. (3) VIT p. 469 (1843). ) Magnesiumsulfat MgSO, 344,2 » (Loewel ibid. XLIIT p. 413 (1855). 207 Bulletin de l’Académie Impériale 208 Chlormagnesium MgCL,. 562,5 » Chlorkalium KCI ....340,5 » Natriumsulfat Na,0, .. 162,2 » (eigne Bestimmung). (Mulder Scheikund. Verhandel. (1864) p. 39. (Loewel Ann. de Chim. et Phys. (3) XLIX p. 42 (1857). Mithin bedurften die in 1000 grm. Soole des kleinen Karduan-Bittersees am 5. (17). October 1863 enthaltenen Salze bei 17,5° C. folgende Wassermengen zur normal gesättigten Lôüsung: Tabelle XV. 45,947 grm. 20/1307» 0,146 » Chlorkalium (K CI) 241,228 » Chlornatrium (NaCI) 307,451 grm. 1000 » Magnesiumsulfat (Mg$S0O,) Soole enthielten Diese Soole ist sehr stark übersättigt; von 1000 Grammen zur normalen Sättigung bei 17,5° C. erforderlichen Wassers sind nur vorhanden 822,48 Gramme. Durch Annahme von Glaubersalz und Chlormagnesium statt der äquivalenten Mengen Bitter- salz und Chlornatrium wird bei 17,5° C. in der Sach- lage nichts geändert, indem die grüssere Lüslichkeit des Chlormagnesiums durch die geringere des Glauber- salzes compensirt wird. Die Karduan-Soole schied bei H. Gübel’s Anwesenheit 1. (13.) Juni 1834 reine Kochsalzwürfel ab. Die Temperatur des Secwassers war 25,6° C., die der Luft 29,4° C. Während der Rückreise hatte sich bei 17,5° C. in den wohl verstüp- selten Gläsern aus dem Soolwasser eine 1” dicke Bo- alleelee en © es +61 0.6 6 6,0 "ee Chiommabaesam (MeCE)S.::........4........ MIN s dé ol ss stenels ss le SPae bla alaliole s se je =. 4610.06 16 16.010,10 ejiate fe fo {ele nv je 133,489 grm. Wasser 35,790 » « 0,429 » » 672,319 » » wasserfreie Salze bedürfen zur Lüsung bei 17,5 C. 842,027 grm. Wasser am 5. (17.) October bei 17,5° geschôpften Karduan- 692,549 » » denschicht reiner Bittersalzkrystalle ohne Spur von Kochsalzwürfeln oder Glaubersalzprismen ausgeschie- den. Aus einer bei 25,6 C. gesättigten Karduan- Soole der von H. Gübel am 1. (13.) Juni 1834 ge- schôüpften Probe krystallisirt mithin beim Erkalten auf 17,5° reines Magnesiasulfat, beim freiwilligen Eindunsten im offenen flachen Seebecken bei 29,4 C. Lufttemperatur, reines Chlornatrium. Das über dem Bittersalzabsatze stehende Karduan-Soolwasser (Gübel) ist demnach als bei 17,57 C. vüllig gesättigt, vielleicht gleichfalls übersättigt, zu betrachten. Die in 1000 Grammen dieses Karduan-Soolwassers bei 17,5 gelüst gebliebenen Salzmengen erfordern zur normal gesättigten Wasserlüsung Tabelle XVI. 81,280 grm. Magnesiumsulfat (Mg$O,)... Chlormagnesium (Mg CI,).... Chlornatrium (NaCI) ....... 103,095 » 98,840 » + URTPS ROMEO 275,474 » » BEL O en COMENT 236,142 grm. Wasser 183,280 » » 283,215 grm. Salze bedürf, zu normal bei 17 251 C. gesättigter Wasserlôs. 694 Non) 6 grm. Wasser 1000 » Soole enthalten eVoñodotfoins le le taliufellane sn le jee! je. 10. 00181,0: 0. (ee et © 716,785 » » Diese Soole ist mithin nicht übersättigt. Bei 25,6 C. lôsen 1000 Grammen Wasser: Chlornatrium (Na Cl) Magnesiumsulfat (MgS0,) 366,3 » Chlormagnesium (MgCI,) 573,8 » 361,5 grm, (Poggiale). (Diacon Mém. de l’Acad. d. Montp. VI p.45 (1864). (eigne Bestimmung). 209 des Sciences de Saînt-Pétersbourg. 210 Bei 25,6 C. bedürfen zur normal gesättigten Wasserlüsung: Tabelle XVI. 81,280 grm. Magnesiumsulfat (MgSO,)..... 221,895 grm. Wasser 103,095 » Chlormagnesium (MgCL)...... 179,671. » » 98,846 » Chlornatrium (NaCI)......... 273,416 » » 283,215 grm. Salze bedürfen bei 25,6° ..... 674,982 grm. Wasser 1000 » Soole enthalten............. 716,785 » » Diff. 41,803 grm. Wasser, die bei 25,6° lüsen 11,412 grm. Magnesiumsulfat (MgSO,), aequiv. 23,315 » Bittersalz (MgSO,, H,0 + 6aq, die beim Erkalten des Soolwassers von 25,6° C. auf 17,5° C. während einiger Monate als Bodensalz herauskrystallisirten. Die in 1000 Grammen Tinetzki-Soole enthaltenen Salze erfordern bei 17,5° C. zur normal gesättigten Lüsung. Tabelle XVI, 67209 6rmMssO0 ee 222,920 grm. Wasser 75,601 » Mg CL + MgBr, sotisuetiet 154,402 » » LOS OK CIE RDOLN 2. 22: 3,894 » » RE A DO DT TEL 376,162 » » 288: 0861Tm Rae Ne. 0... 737,378 grm. Wasser 1000 » Tinetzki-Soole enthalten . .711,012 » » Die Tinetzki-Soole ist demnach etwas übersättigt. Die in 1000 Grammen Karabugas-Soole enthaltenen Salze erfordern bei 17,5° C. zur normal gesättigten Lüsung: Tabelle XEX, 61,935 grm. MgSO, 129,570 » 10,207 » KCI+ RhCI MeCL + MeBr, ee 179,939 grm. Wasser ve. 230,347 » » SR 29,976 » » DaL2SH NE NACI M. eee 232,118 » » 284,996 grm. Halze , n...... 672,380 grm. Wasser 1000 » Karabugas-Soole enthalten 715,004 » » Die Karabugas-Soole ist demnach nicht übersättigt. IX, Der Kukunor-See, Im Spätherbste 1872 schüpfte Herr Generalstabs- obrist N. von Przewalski, dessen Reisewerk dem «heiligen See» der Tibetaner einen besondern Ab- schnitt widmet*), eine kleine Flasche mit dem Wasser desselben zur chemischen Untersuchung. Obgleich die 26) Die Mongolei und das Tangutenland, dreijäbrige Reise durch’s ôstliche Hochasien. Petersburg 1875. (Russisch.) Cap. XL p. 278 bis 301. Der Spiegel des Kukunor-Sees liegt 10,500 Fuss engl. (3200 Meter) über dem Meere; er bildet eine von WNW.—O0$0. gerichtete Ellipse, deren Durchmesser 138 und 64 Werst von 36° 42’ bis Tone XXIV. Menge desselben nur 160 Ce. betrug, von Doppelbe- stimmungen demnach bei dem geringen Salzgehalte nicht die Rede sein konnte, so hoffe ich doch, durch Mitthcilung der analytischen Resultate einen willkom- menen Beiïtrag zur Hydrologie Hochasiens zu geben, Zur Prüfung auf Borsäure reichte die geringe Quan- tität des Wassers nicht aus — grüssere Mengen Bo- rax wie andere Seen Tibets, enthält dasselbe keinenfalls. 37° 18’ n. Br. und 68° 27’ bis 69° 40/ ôstl. L. von Pulkowa (98° 47’ bis 100° üstl. L. v. Greenwich). 14 us Bulletin de l’Académie Empériale 212 TT ——_—_—_—————— Das Kukunor- Wasser ist klar, farblos ) und geruch- | Ag C1 + Ag Br, durch Zink zersetzt, mit einer Spur los, reagirt vor und nach dem Kochen neutral. Chlorwasser colorimetrisch 0,0002 Brom Spec. Gew. bei 19,7° C. (auf Wasser gleicher Tempe- — 0,0039 p. M. Brom ratur — 1 bezogen) —‘in Gcissler’s Piknometer | mithin 17,3526 p. M. AgCI + AgBr mit direct in 0,1° getheiltem sorgfältig normirtem — 0,0092 p. M. AgBr cingeschliffenem Thermometer bestimmt — — 17,3434 p. M. AgCI — 4,2889 p. M. Chlor — TE = 1,00907. das Filtrat mit Baryumnitrat 0,2349 BaSO, | — 15920 p.MSO0 b) 91,5921 Gramm Wasser in der Platinschale gekocht und auf ca. 10 Ce. eingedampft, mit reinem a) 50,6608 Gramm Wasser direct mit Silbernitrat | Wasser auf ca. 50 Ce. zurückverdünnt, filtrirt, das und einigen Tropfen Salpetersäure gefällt geben 0,8791 | Filtrat und der Niederschlag bei 100° getrocknet æ) 0,8909 grm. in Wasser lôüsl. Salze—9,7268 p.M. lüsl. 8) 0,0844 » » » unlüsl. Niederschl. — 0,9215 p. M. Kesselstein. Die Wasserlüsung æ) mit Baryt-Wasser und Schwefelsäure 0,0857 MgS0,— 0,1871 p.M. Magnesium, durch Platinchlorid 0,0674 grm. K,PtClI, + Rb,PtCI,, durch Wasser- stoff reducirt 0,0202 grm. KCI + RbCI, woraus durch Silbernitrat 0,0386 grm. AgOI — 0,0039 p. M. Rubidium, 0,1159 p. M. Kalium. Der Kochniederschlag (Kesselstein) b, 8, mit verdünnter Chlorwasserstoffsäure stark brausend, erweist sich als Gemenge von Calcium- und Magnesiumearbonat mit Spuren Phosphorsäure, Eisenoxyd und Kieselsäure, woraus 0,0243 CaO — 0,1896 p. M. Calcium (als Bicarbonat — die Wasserlüsung b, «, ist vüllig kalkfrei). 0,0524 Mg,P,0, — 0,1237 p. M. Magnésium (als Bicarbonat). 0,0009 Kieselsäure — 0,0098 p. M. SiO, {0,0017 p. M. Eisen Analytische Data: QOUMS RO \0,0020 p. M. Phosphorsäure. Zum Vergleich sind die gleichchlorigen Mengen Kaspi- und Aral-Wasser danchen ri Tabelle XX. 1000 grm. 788,34 grm. 1118,82 grm. Kukunorsee-Wasser, Kaspi - Wasser Aral -Wasser enthalten enthalten enthalten CRT RS EEE 42889 | 4,2889 | 4,2889 RO Re me 0,0059 0,0056 0,0032 Schwefelsäure SO, ............... | 1,5920 2,0391 " 8.1110 Phosphorsäure P,0,..:......,,.,. 0,0020 0,0011 0,0012 Kohlensäure der Bicarbonate C,0,..... | 0,8721 |. 0,0546 | 0,1507 Kieselsiure 10: M ses... | 0,0098 0,0019 0,0035 Sauerstoffaeq. der SO, C,0,, P,:05 . .... | 0,4780 0,4179 0,6498 RubIIUMIRDE SE +. | 0,0039 0,0019 0,0023 RAD EEE | 0,1159 0,0554 0,065 NADEMEN D eds. ms. 3,2111 25207 2,7480 Calcium Cac. ce 0,1896 0,233 0,5124 Magnesionm Me seu. 0,3108 0,6092 0,6674 PISE oem ects sais |": 0,0017 0,0004 0,0009 STE ae eee es 11,1463 10,2304 12,2048 27) Przewalski 1. c. I. p. 278 «Die Farbe des Wassers im See ist | Name Kuku-Nor, richtiger Chuchu-Nor, bedeutet «blauer See», sehr schôn, tief dunkelblau, der Geschmack salzig. Der Mongolische | ebenso der Chinesische Name Zin-chai. 213 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 214 .Tabelle XXI. Gruppirung. Kukanorste- Wasser Kasni. nn / ral. War ser _ | enthalten caualten enthalten Calciumbicarbonat Ca C0, . .. .. ....l 0,6804 | Q,0885 | 0,2445 Magnesiumbicarbonat Mg C,0, . ...... 0,6598 — | — Eisenbicarbonat FeC,0, ........... 0,0053 0,0011 0,0024 Calciumphosphat CaP,0,........... 0,0028 0,0016 0,0018 Calciumsulfat CaSO, ......... : —— 0,7098 1,5102 Magnesiumsulfat MgSO, ........... 0,9324 2,4324 3,3340 Natriumsulfat NaSO, ............. 1,7241 — — Chlormagnesium MgCL ........... — 0,4821 0,0003 Brommagnesium MgBr.....,....... 0,0045 0,0064 0,0056 Chlormatriumn Na Cle 260.40 mme 6,9008 6,3983 6,9765 Chlorkahum CIE Lu NES 0,2209 0,1056 0,1247 Chlorrubidum ROIS. 27h ne 0,0055 0,0027 0,0033 Mi CANTONS SR rs nt ie 0,0098 0,0019 0,0035 SUMME......... ...| 11,1463 10,2304 12,2048 Wasserfreie CO,, N, O, organ. Subst. | 988,8537 | 989,7696 | 987,7952 . | 1000 1000 | 1000 Auf gleichen Chlorgehalt als Vergleichsbasis bezo- gen ist das Wasser des Kukunor-Sees viel reicher an Calcium, Magnesium und Eisen-Bicarbonat als das des Aral und Kaspi, dagegen bedeutend ärmer an Schwefclsäure, Calcium, Magnesium als letztere. In der Gruppirung sind die Bicarbonate so aufge- führt, wie sie sich im Kochniederschlage (Kesselstein) fanden; die über letzterm stehende Lüsung von Chlo- riden und Sulfaten enthält keine Spur Kalk. Dieser bedeutende Gehalt an Calcium- und Magnesium-Bi- carbonat erklärt sich aus dem Zustrümen vieler Bäche, von denen 8 grüssere. Unter letztern ist der im SW. des Sees in eine Bucht desselben mündende «Bu- chain-gob%) der bedeutendste. Das Wasser des Ku- kunor-$Sees enthält doppelt so viel Calciumbicarbonat und sechs mal so viel Magnesiumbicarbonat als das der Dorpater Quellen und Bohrbrunnen; es ist mit Cal- ciumbicarbonat vollständig gesättigt. Das Zurücktreten der alkalischen Erden gegenüber 28) Przewalski IL p. 278. Der Kukunor - See ist fischreich, doch beschäftigt der Fischfang kaum einige Dutzend Mongolen, die ihren Fang zum Verkauf in die Stadt Donkür bringen. Ihre Netze sind klein, der Fang wird fast nur an den Münduugen der Bäche betrie- ben. Przewalski sah nur eine Art der Gattung Schizopygopsis, doch sollen im See andere Arten vorkommen. Nach dem bedeutenden Gehalt an Calciumbicarbonat ist eine reiche Molluskenfauna im Kukunor-$See zu erwarten., den Alkalien veranlasst den Ersatz eines Theiïls im Aral- und Kaspi-Wasser vorhandenen Bittersalzes im Kukunor durch die aequivalente Glaubersalz- menge. Die Wolga, namentlich aber Amu und Syr- Darja führen ihren Mündungsbecken viel grüssere Gypsmengen zu, als die zahlreichen kleinen Flüsse und Bäche, die dem Kukunor ihren charakteristischen Reïichihum an Calcium- und Magnesiumbicarbonat zuführen. Diese Verhältnisse müssen ihre Rückwir- kung auf Fanna und Flora dieser 3 grossen Seen aus- üben und sind beim Vergleich ihrer Mollusken und Kalkholden Charen- und Algen-Gattungen wohl zu be- achten. Die Eigenthümlichkeit letzterer wird durch die hohe Lage (10500” engl.) noch gesteigert; die Eisbedeckung des Kukunor dauert 41, Monate (Mitte November bis Ende März)* und die Temperatur sinkt bis — 20° C. trotz des Breitengrades von Gir- genti und Messina. 29) Przewalski I. p.279 und Brief an A. C. Wlangali in Peking Petermann Mittheilungen 1874 p. 41 — «Dem Gebirge Kansu fast bis zu den Quellen des Flusses Da-tun-hu (bei Kiepert Tu-tung-ho) folgend gelangten wir in das Thal des Sce’s Kuku-noor, an dessen Ufer wir am 14, (26.) October (1872) unser Zelt aufschlugen. Sein Salzwasser schillert in tiefblauer Farbenpracht und die umliegen- den schneebedeckten Berge (October) bildeten einen weissen Rah- men um die weit ausgedehnte Wasserfläche, die üstlich von unserm Lagerplatze unter dem Horizonte verschwand.» 14* »" Fr on _ Len. Bulletin de l'Académie Hmpériale 216 A Über den Ursprung des Salzgehaltes dieses Alpensees dürfte die nähere Untersuchung der Ge- Dirgspe-hen des bis 13600’ engl. üstl. u. westl. auf- steigenden Felswanc Aufsehluss geben. Etwa 60 Werst westlich vom Kukunor aurcun 12500 Fuss hohen Gebirgskamm getrennt, liegt in einem gen WNW. von jenem geschlossenen gen OS$O. offenen Thale der kleine Salzsee Dalai-Dabassu von 12 bis 14 Werst Durchm., weisses Salz absetzend. 100 bis 120 Werst weiter westlich breitet sich am Fusse jenes Kammes der weite Salzsumpf der Tsaidam-Nie- derung aus, 1700" unter dem Wasserspiegel des Ku- kunor sich ununterbrochen gen Westen bis zum Lob-nor erstreckend. Diese allseitige Umrandung der Hoch- gebirgskämme von Salz-Seen und Sümpfen macht es wahrscheinlich, dass letztere der stetigen Auslaugung durch Schnee- und Regenwasser ihren Ursprung ver- danken. Der Titicaca-See am Fusse der Kônigs- Cordillere von Bolivia erhält sein Salz in gleicher Weise durch Auslaugung des [llimani und Sorata- Kraters. Den Überschuss seines Salzwassers führt der Rio Desaguadero in den 73 Meïlen (58 Legues) gen SO. belegenen 90 Quadratleguas — 50,6 Quadrat- meilen Oberfläche bedeckenden Salzsee «Pampa Aul- lagas» von bedeutender Tiefe, während der Rest sich über die Südebene ergiessend, zur blendend weissen 10 bis 13 Fuss dicken Salzkrystalldecke eines unter- irdischen Salzsees, der Laguna de Salinas ein- trocknet”), Die Verhältnisse des Titicaca sind gross- artiger, jedoch ganz analog. Die Erhebung des Randgebirges über den Kukunor- Wasserspiegel be- trägt durchschnittlich 5000’ engl., die des Nevado de Sorata Kratergipfels über dem Titicaca-Spiegel 12400 Vino 30) Hugo Reck (Bergingenieur) Der «Titicaca-Sec» Peter- mann’s Mittheïlungen 1865 p. 288: «Die Fläche des See’s bedeckt 269 Quadrat-Leguas — 151,3 geogr. Quadrat-Meilen, bei 716’ eng]. mittlerer Tiefe. Sein Wasserspiegel liegt nach Pentland 5911 Meter (= 12832 engl.) (cf. Pentland Ann. d. Chimie et Phys. XLIT. p. 440). Nach H. Reck’s Messung im October 1860 nur 3842Meter — 12605 engl. Der Gipfel des «Nevado de Sorato,am SO.-Ufer des Ti- ticaca-Sces 7696 Meter (— 25,250 engl.). Die feste Salz-Pampa be- deckt 250 Quadrat-Leguas (— 150,6 geogr Quadrat-Meilen). Der Spiegel des Pampa-Aullagas-Salzsees liegt nach H. Reck’s Mes- sung im October 1860 — 3700 Meter — 12139 engl. Fuss über dem Ocean. Die Gletscherwasser des Nevado de Illimani, dessen Gipfel nach Pentland’s Messungen 7315 Meter (— 24000 engl.) über dem Spiegel des stillen Oceans, ergiessen sich durch den Desaguadero direkt in den Pampa-Aullagas-Salzsee und weiterhin über die «Laguna de Salinas» - Salz-Ebene. engl. Dagegen übertrifft die Wasserfläche des Kuku- nor-Sees — 7854 Quadrat-Werst — 162,3 geogr. Quadrat-Meilen, die des Titicaca — 151,3 Quadrat- meilen um ca. 11 Quadrat-Meilen. Den ausgedehnten Salzsümpfen des Tsaidam entsprechen die mindestens ebenso salzreichen, die Cordillerenkette südwärts von der Cordillere Real, als Sammelbassins ihrer Gletscher- wasser, umsäumenden «Salinas» und Salz-Pampas Bolivia’s. Sie ziehen sich fast ununterbrochen vom Ti- ticaca-See bis zur Salina de Atacama vom 15° bis 25° südl. Breite, 67° bis 69° westl. Länge von Greenwich gen Süd hinab°}. Da bis jetzt keine Analysen des Titicaca, Desagua- dero- und Pampa-Aullagas-Wassers vorliegen, so lässt sich diese interessante Parallele vorläufig nicht ge- nauer verfolgen, Für den Vergleich mit den analogen Erscheinungen am Ararat bieten H. Abich’s Unter- suchungen der zahlreichen letztern umsäumenden und seine Schneewasserauslaugungsproducte sammelnden Salz- und Soda-Seeen reichliches Material®). Die von Hrn. Boussingault untersuchtenSoolquellen im Quell- gebiet des Magdalenenstroms”) entspringen aus Por- phyr, Syenit, Trachyt und Glimmerschiefer. Sie bil- den als Auslaugungsproducte dieser krystallinischen, zum Theil plutonischen Gebirgswasser Parallelen zu denen des Ararat-Abhanges, dessen Soda-Seeen in dem SW. von Merida von Mariano de Rivero und Bous- singault bereits 1824 entdeckten Urao (Natrium- sesquicarbonat, See bei Lagunillas ihr Analogon fin- den. (Ann. d. Chimie et Phys. XXIX p. 110—111. (1825.) 31) Vergl. die Originalkarte von Bolivia zu Hugo Reck’s Abhand- lung — Petermann’s Mittheilungen 1865 X 10. 82) H. Abich Natronseen auf der Araxes-Ebene. Bulletin de PAc. de St. Pétersb. V. p. 116—125. (1846). » Soda der Araxes - Ebene. Bulletin VIIL. p. 333—836 (1850). » Das Steinsalz und seine geologische Stellung im Russischen Armenien. Mémoires (6) VIT (IX) p. 59—150 (1857). 33) Annales de Chimie et Physique XXX: p. 91—96 (1825). XLVIIT. p. 41—69 (1831). » » » » » LIV. p. 163—177 (1833). Vicle dieser Soolqnellen sind jodhaltig und das aus ihnen ge- wonnene Rohsalz ein wichtiges Heilmittel gegen den in Neu - Gra- nada sehr verbreiteten Kropf. Schon A.von Humboldt beobachtete diese Wirkung des jodhaltigen Salzes von Mira, dessen Soolquellen den Trachyten von Puracé und Pasto entspringen. Die Bewohner der 8000 Meter hohen Provinz los Pastos des südamerikanischen Tibet verdanken dem beständigen Gebrauche des jodhaltigen Salzes von Mira Kropffreiheit. » » » » » + s 217 Im Gebiete Utah sammelt der Great-Salt-lake der Mormonenstadt wahrscheinlich in ähnlicher Weise die Auslaugungsprodukte der krystallinischen Gebirgs- umwallung (Rocky mountains). Das Wasser desselben wurde bereits 1852, gleichzeitig mit den heissen Quellen bei Saltlake City, von Hrn. Dr. LL. D. Gale”), neuerdings (1873) von H. Bassett®) untersucht. Seine Zusammensetzung schwankt bedeutend je nach der Concentration durch Sommergluth oder Verdün- nung durch Regen- und Schneewasser. Zur indirecten Messung letzterer dient ein am 21. Juli 1874 von Dr.J.R.Park bei «Black Rock» nahe dem Ufer des Great-Salt-Lake aufgestellter Steinpfeiler (Pegel) *). Seit Gründung der Mormonenstadt (1847) stetig be- obachtet, zeigte der Seespiegel bis zum Frühjahr 1852 keine Veränderung. Die Maximalschwankung zwischen dem hüchsten Wasserstande im Frühjahr und dem niedrigsten im Herbste betrug 15 Zoll engl. Vom Herbste 1852 bis zum Herbste 1856 stieg der- des Sciences de Saint. Pétershourg. Re 218 ——. selbe in Folge starker Schneefälle auf 6 russ eng. über den niedrigsten Stand von 1852, fiel dann wie- der 1856 —1861 bis 2 Fuss unter den 1852” Minimal- stand, begann im Frühjahr 1862 wieder stetig zu stei- gen, bis er im Sommer 1868 die Maximalhôhe von 10 Fuss über dem 1852°* und 12 Fuss über dem 1861” Minimalstand erreicht hatte, auf dem derselbe bis 1874 fast unverändert stehen blieb. Capitän Stansbury fand die grüsste Tiefe des Great Salt Lake im Sommer 1851 — 56 Fuss engl., seine Wasserfläiche 1,300000 Quadrat-Fuss. Seit dem Jahre 1847 um 12 bis 14 Fuss (bis auf den 1847 Stand) gestiegen, bedeckte er im letzten Jahre einen anderthalb mal so grossen Flächenraum , als im Sommer 1847. Dem entsprechend nahim die ‘oncentration der Soole ab, wie folgende Zusammen- stellung der Analysen von Gale (1852) und Bassett (1873) zeigt. Tabelle XXIL. 1000 Theile Soolwasser des Great Salt Lake (Utah) enthielten: bei 10 Fuss | Auf gleichen Chlorgchalt mit 1000 grm. | Rohornad! Kukunor -Wasser reducirt enthielten 1000 grm. Bei nicdrigem Wasserstande 1852 ‘ (Great-Salt-lake-Wasser) Kukunor- _ Wasserstande NARNIA ue — wr (Gale). RCI a asser IS SES | 61020 grm. (1873) | enthaîten (Bassett). (Gale). (Bassett). CHOMCIEREEEER TT 124,28 13,60 | 4,2889 4,2889 4,2889 Schwefelsäure SO,..... 10,33 1599 | 0,3565 0,4271 155920 Sauerstoffiquiv. d. SO... 2,06 1,47 0,0713 0,0854 0,3184 Natriom Na 7... 85,51 38,30 2,9510 2,2319 SO PET alor KR. see — 9,90 | _— 0,5769 0,1198 Calcium Ca: 7. 4 — 0,60 ! — 0,0350 0,1896 Magnesium Mg ...... 0,64 3,00 0,0221 0,1748 0,3108 | ____ 1BrP,0;, C0,,6i0:) 1,0491 Wasserfreie Mincralbest. 222,82 | 134,20 7,6898 | 7,8200 11,1465 Specif. Gewicht . .. 1,170 1,102 | Auf gleiche Chlormengen reducirt, entsprechen 1000 Th. Soolwasser von 1852 1688,6 1873 » » » 34) Silliman American Journal (2) XVII. p. 129 (1854) aus «Stans- bury’s Expedition to the Great Salt Lake Philadelphia 1852. 35) H. Bassott Chemical News XXVIII p. 236 (1873), daraus Jahresbericht f. 1873 p. 1232. 36) Silliman Am. Journ. (3) VIII. p. 226—228 (1874) — «the Professor regarded this isolated body of water as an immense rain die Gesammtwassermasse des Great-Salt-Lake ist von je 1000 auf 1792,8 Cubikmeter verdünnt worden. Der Steigung um 10 Fuss entspricht eine ursprüng- liche Durchschnittstiefe des Great-Salt-Lake von gauge, indicating from year to year the changes in the mean quan- tity of water that falls in the region constituting the basin of which it forms the bottom. The changes are indicated both by the depth of the water and the varying extent of ground over which it is spread » 219 74 32 «w, falls die verdünnenden Schnee- und Re- genwa. : keine erheblichen Salzmengen mit sich führten und die Gesammtwasserfläche sich nicht ver- grôüsserte. Da letztere sich seit dem Minimal-was- serstande im Sommer 1861 bis zum Sommer 1874 _ verdoppelt hatte, die athmosphärischen Niederschläge aber den durchsickerten Rocky mountains jedenfalls weitere Salzmengen auslaugten und dem Seesool- wasser zufügten, so dürfte die Durehschnittstiefe beim Minimalwasserstande 1861 cirea 20 Fuss betragen haben, was mit der Beobachtung übereinstimmt *?). Der Kuku-nor ist gleich dem Great-Salt-Lake und Titicaca ein abflussloser Kesselsce, in den, ana- log den «Maren» der Eiïfel und dem Laacher See, sich die Auslaugewasser der sie umwallenden Syenite, Porphyre, Trachyte und vulkanischen Ascheñbreccien sammeln. Jedenfalls schwankt die Zusammensetzung des Kukunor-Wassers nach der Jahreszeit; die Salz- lüsung muss analog der des Great-Salt-Lake um so Bulletin de l'Académie Empériale 220 verdünnter werden, je hôher der Wasserstand durch Schnee- und Regenwasser-Zufluss geworden. Vielleicht finden sich auch Salmiak und Trona im Kuku-nor- Gebiete, analog dem von W. P. Blake in Süd-Utah nachgewiesenen Vorkommen, neben den silberreichen Bleiglanzlagern der Wahsatsech- und Oquirrhberge zwischen denen der Jordanfiuss dem «grossen Salz- see» dass Süsswasser des «Utah-See’s» zuführt *). Im Gegensatz zu diesen Kesselsecen stehen die grossen Salzwasserbecken Kaspi und Aral, die die Auslaugeprodukte Tausender Quadratmeilen flacher Salzsteppen-Niederung zur stetig salzreicher werden- den Soole concentriren, Der Urmiah-$See*) und das Todte Meer“) vermit- teln beide als von Sedimentärgürteln umschlossene Sool und Mutterlaugenbecken, während der Van,“ 5470" über dem Mittelmeerspiegel, in grossem Maass- stabe die Soda-Trona und Urao Lagunen der Araxes Ebene, Süd-Utah’s und Lagunillas’ repräsentirt. Tabelle XXUE. EL Auf gleichen Chlorgehalt reducirt 1000 grm. Wasser rie antholten + | £ = 29,807 | PE ne PU NE 33,806 878,533 29,8 ce pins Ne ® ä | grm. EE SNS grm grm dd. # © 3 © | Urmia- | Van- HE ia (H. Abich) 2 s ‘ Meer- M à : : ele Wasser. Wasser. Wasser. … En 7 Specif. Gewicht (auf Wasser gleicher Temperatur)| 1,00907 1,175 1,0194 1,1859 — 1 bezogen. | 5 — eee a GRIOr Cl Men srreses.e.se.ee 4,2889 | 126,87 4,8819 143,89 4.2889 4,2889 4,2839 0089 | 2,18 0,0650 BOMBE. memes empisene 0,0039 — = 2,16 = _—. ,065 Schwefelsäure SOA ........... S 1,5920 | 9,29 1,5848 | 0,52 0,3141 1,6558 0,0155 Kohlensäure der Bicarb. C,0,..| 0,8721 | — 4,9882 _— = 4,3824 _— Sauerstoff aeq. d. SO, ..... ....| 0,4780 1,86 | 1,2838 0,10 0,0628 1,1279 0,0031 Kalium K u. Rubidium Kb. ....| 0,1198 | — 0,2427 TBE — 0,2132 0,2155 Natrium Na... se. sos. BRUT 75,02 6,4056 25.86 2,5861 5,6275 0,7708 Calcium Ca. ..... eos 0,1896 0,27 | — 10,68 0,0091 | — 0,3154 Magnesium Mg ............... 0,5108 6,60 | 0,1302 27,10 0,2231 0,1144 0,5078 Magne g ; | 0, : j Aluminium Al.............:, Æ | — | 0,0435 0,05 _ 0,0382 0,0015 Kieselsiure Si0y ............. 0,0098 _ _ 0,03 _ _ 0,0009 Phosphorsäure P,0% .......... 0,0020 — _ _ _ _ —_ HIS Re. eee 0,0017 — ES 2 _ es Æs : Eee _ CRE i : 1 _1 . Wasserfreie Mineralbestandth. .| 11,1463 | 219,91 | 19,8607 217,29 7,4541 17,4483 6,4904 Wassene OU eu den 988,8537 | 780,09 |980,1393 | 782,71 | 26,3719 | 861,0847 23,4066 ! 37) Park Sillim. (2) VIIL. p. 227 (1874) — «The year 1861 will be remembered by the farmers of Utah as season of unprecedented drought, the crops being serionsly injured from lack of water for ixrigation purposes. A contration of the lake’s surface was also observable to about three fourths of its dimensions in 1852, and more than half of this area was less than five feetin depth. Captain Stansbury, in 1850 — 1851, reports its greatest depth as fifty-six feet. : In the spring of 1862 the lake began to extend its area and continued to rise until 1868, when it had reached a point twelve feet higher than the lowest stage of 1861, with an area estimated at one and a half times that of 1861. 221 des Sciences de Saint-/Pétersbourg. 222 Auf gleichen Chlorgehalt reducirt enthält das Was- ser des Van-See’s etwas mehr Schwefelsäure, viel mebr Kohlensäure der Bicarbonate, Kalium und Na- trium, als das des Kukunor, dagegen viel weniger Magnesium, gar kein Calcium. Das Wasser des Great-Salt-Lake im Utahgebiete enthält, übereinstimmend mit dem des Urmia-See’s, nur !/ bis /, das des Todten Meeres nur /, des relativen Schwefelsäuregehaltes im Kukunor-Wasser. Das Wasser des Todten Meeres ist durch einen starken Chlorcaiciumgehalt charakterisirt, der dem Urmia-, Van- und Kukunor- Wasser vüllig fehlt. Derselbe wird wahrscheïnlich durch Fällung einer aequivalenten Menge Magnesia aus Chlormagnesium durch’s zustromende Calciumbicarbonat reiche Jordan- Wasser bedingt. | X. Wasser des Weissen Meeres. Zwischen Solowetz und Cap Orlow unter 66°25'n. Br, und 41°0' üstl. L. v. Greenw. am 16. (28.) August 1870 geschôpft vom Marinelieutenant Baron Maydell an der Oberfläche. Wassertemp. + 7,2° C. sp. Gew. bei 18,8° — . — 1,022839, Since 1868, up to the present time (Sommer 1874), the rise and fall have been about equal, the lake holding its own, with a slight increase and an extreme variation of about two feet.» 38) W. P. Blake Sillim. Journ. (3) IL. p. 216 (1871)—«Sal A m- moniac is shôwn here in large masses from the southern part of Utah. It is remarkably pure and free from iron. Trona is now about to be largely produced from the shallow lake on the Sweetwater, uear Independence Rock.» 39) B. Silliman — Sillim. Journ. (3) IN. p. 197 (1872) die Emma Silver Mine liegt 5560’ engl. über dem Spiegel des Great Salt lake — der silberreiche Bleiglanz sctzt in grauem Granit auf. 40) H. Abich Untersuchung des Wassers vom Urmia- See. Mémoires de l’Acad. Imp. d. Sc. d. St. Petersbonrg (6) VIT. p. 22—31 (1859). 41) H. B. Tristram «Geological Magazine» 1865 JM XII. p. 954 und Leonhard’s Jahrb. 1866 p. 109 Die 2 Parallelketten von Hügeln, welche beiderseits das todte Meer umschliessen, gehüren der untern Kreide an. Rings um die Ufer des todten Meeres fin- den sich zahlreiche Züge jüngerer, wahrscheinlich posttertiärer Ab- lagerungen, in denen ein salzführender Mergel vorherrscht, welcher Schalthiere einschliesst, die man noch lebend im Jordan antref- fen kann. Der Hügel des Dschebet Usdum bildet einen hohen Salzrücken NO. gen SW. von 3!/, engl. Meilen Länge und !/ Meilen Breite und zieht sich von N. nach Süd noch 4 milos fort. Derselbe ist nach dem südlichen Ende des todten Meeres gelegen und bewirkt den grüssern Salzgehalt des letztern am Süd-Ende Dieser Salzzug scheint die nächste Quelle für den Salzgehalt des todten Meeres zu sein. 42) H. Abich Über den Van-See. Mémoires de l’Acad. Imp | d. St. Pétersbourg (6) VIL. p. 32—51 (1859). 43) R. F. Marchand Pogg. Ann. LXXVI, p. 463 (1849). Analytische Data: L . a) 57,461 grm. Wasser direkt mit Silbernitrat gefällt geben 3,8177 grm. AgCI+ AgBr — 66,4380 p. M. AgCI + AgBr —0,0402p.M.Brom — 0,0945 p.M. AgBr Diff. — 66,3435 p. M. AgCI — 16,4054 p. M. Chlor. b) 278,1612 grm. Wasser geben 1,5507 Ba SO, — 1,9141 p. M. SO... c) 101,8798 grm. Wasser 0,0560 CaO (durch Weiss- glühen des CaC.,0,) — 0,3926 p. M. Calcium 0,5146 Mg,P,0, — 1,0921 p. M. Magnesium. d) 352,851 grm. Wasser auf /, eingedampft im Nie- derschlage (Kesselstein) | 0,0160 CaCO, — 0,0651 p.M. CaC, O0, 0,0060 Si0, —0,0170 p. M. Si, 0,0058 Mg,P,0,— 0,0101 p. M. P,0, die Lüsung 0,01419 Brom (colorimetrisch) — 0,0402 p. M. Brom aus D) 8,3294 NaCI + RbCI + KCI — 0,6067 K, PtCI, + Rb, PtCI, die gesammelten Niederschläge (K,PtCI, + Rb,PtCI, aus b+c+-d4 im Wasserstoffstrom geglüht 0,3882 grm. KCI1+- RbCI, woraus durch Silbernitrat . or f0:0121 p. M. Rb DSC? LAC eo ae XL Wasser des Eismeers an der Murmanen-Küste. Gegenüber Kola 69°37’ n. Br. und 34°0' ôstl. L. v. Greenw. geschôüpft an der Oberfläche vom Marine- Bcutenant Baron Maydell am 2. (14.) September 1870, 12 Uhr Mittags bei + 8,7 C. Wassertemp. u. + 10,9° C. Lufttemp. bei SSO.-Wind. sp. Gew. bei 19°C. — T0 1 026596. 7 271,9400 Analytische Data: a) 29,5934 grm. Wasser direkt mit Silbernitrat 2,3082 grm. AgCI+- AgBr — 77,9969 p.M. AgCI+ AgBr — 0,1097 p.M. AgBr Diff, — 77,8872 p.M. AgCI—19,2600 p. M. CI A $ É. x 4 223 « b) 403,769 grm. Wasser direkt eingedampft im Nic- derschlage 0,0168 Ca CO, d | =—0,0597 p. M. CaC,0, FL”, 0,0071 Si0, = 0,0176 p. M. Si, + 0,0059 Fe,0,— 0,0010 p. M. Fe à à 0,0073 Mg,P,0, — 0,0115 p. M. P,0, aus der Lüsung 8,01885 Brom = 0,0467 p. M. Brom (colorimetrisch) 0,2181 CaO (dureh Weissglühen des CaC,0,) — 0,3858 p.M. Ca 0,3533 Mg,P,0, — 1,2615 p. M. Mg c) 276,1726 grm. Wasser 1,8453 BaSO, — 2,2695 p. M. SO, 7,7661 NaCI+ KCI-+ RbCI woraus 0,5582 K,PtCI, + Rb,PtCl,, im Wasserstofistrome geglüht 0,1701 KCI + RbCI, û {—0,3079 p. M. Kalium Homo eee REC) 1=0,0158 p. M. Rubidium. XI, Wasser des Atlantischen Oceans bei Norwegen (Nüstvik). Unter 64°55' n. Br. und 8°15/ üstl. L. von Greenw. geschôüpft 11. (23.) Juni 1870, 5 Uhr Nachmittags vom Marinelieutenant Baron Maydell. 12,1°C. Wassertemp. 10° C. Lufttemp. RE 1.026840. ! : ] Q of spéc Gew.:DeL18 10 — 271,9850 Analytische Data: a) 40,6413 grm. Wasser direkt mit Silbernitrat 3,1909 AgCI+AgbBr — 78,5180 p.M. AgCIl+- AgBr — MOIS p. M. AgBr — 78, 4062 p. M. AgCI— 19 b) 279,2852 grm. Wasser 0,01329 Brom—0,0476 p. M. Brom (colorime- trisch) 0,0039 SiO, = 0,0140 p. M. SiO, 0,0049 Mg,P,0,—0,0112 p. M. P,0, 0,00036 Fe,0,—0,0009 p. M. Fe (mit KMn0,). c) 178,561 grm. Wasser = 1,1826 BaSO, = 2,2740 p. M. SO, 4,9967 grm. Na CI +- KCI + RbCI — 0,3544 Rb,PtCI,, K,PtCI, 3883 p.M. Chlor r) iulletin de l'Académie Empériale 224 d) 142,2858 grm Wasser direkt eingedampft 0,0062 CaCO, = 0,0625 p. M. CaC, oO, das Filtrat 0,0781 grm. CaO (durch Weissglühen des CaC,0,) = 0,3923 p. M.CaRest, 0,8594 Mg, P,0, = 1,3060 p. M. Mg. XII Wasser des Atlantischen Oceans WNW, von Bergen, Unter 61° l'n. Br. und 4° 15° üstl. L. v. Greenw. geschüpft von Marinelieutenant Baron Maydell 12 Übr Mittags d. 10, (22.) Juni 1870 bei Südwind, Stärke 4, an der Oberfläche. Wassertemp. 11,3 C. Lufttemp. LL TOC spec. Gew. bei 18,6° C. — Analytische Data: a) 91,572 grm. Wasser direkt mit Silbernitrat — 6,8056 grm. AgCI+ AgBr 74,3200 p. M. AgCI + AgBr 0,1128 p.M. AgBr Rest = 74, 2072 p. M. Ag CI=18, 3497 p. .M.Chlor das Filtrat, durch Schwefelwasserstoff entsilbert, 0,0519 CaO (durch Weissglühen von CaC,0,) — 0,4048 p. M. Ca 0,5288 Mg,P,0, = 1,2486 p. M. Mg b) 278,9031 grm. Wasser gekocht und eingedampft 0,0098 CaCO, — 0,0478 p. M. CaC, O0, 0,0048 Si0, —0,0172 p. M. Si0, 0,00043 Fe,0, — 0,0011 p.M. Fe 0,0054 Mg,P,0,=— 0,0123 p. M. P,0, die Wasserlüsung 0,5939 K,PtCI, + Rb,PtCI, 1,8264 Ba SO, — 2,2484 p. M. 50, 27 8,9 9031 271,96148 — — 1,025512 XIV. Wasser der Ostsee zwischen den Südeaps von Oeland und Gothland, Unter 56°35' n. Br. und 17°30' üsti. L. v. Greenw. 16. (28.) September 1870 geschôüpft von Marinelieute- naut Baron Maydell. Wassertemp. 12,5° C. NL 72020 Ke Analytische Data: a) 86,637 grm. Wasser direkt mit Silbernitrat 1,3925 grm. AgCI + AgBr — 16,0723 p. M. AgCI+ AgBr 0,0232 p. M. AgBr 16,0491 p.M. AgCI — 3,9687 p.M. CI spec. Gew. bei 17,3 225 b) 547,1444 grm. Wasser 0,2574 K,PtCI,+Rb,PtCl,, im Wasserstoffstrome geglüht 0,0740 KCI4NaClI, woraus 0,1406 AgCI 0,0688 p. M. Kalium — 0,0029 p. M. Rubidium c) 255,468 grm. Wasser eingekocht 0,0041 CaCO, —0,0216 CaC 0: 0,0006 Si0, — 0,0023 p. M. SiO, 0,0004 Fe,0, = 0,0006 p. M. Fe 0,0992 CaSO, (Rest) — 0,114 p. M. Ca (Rest) 0,3002 Mg,P,0,— 0,2541 p. M. Mg. XV, Wasser des grossen Oceans (Süd-Chinesischen Meeres) zwischen Saigon und Singapore, 7,4° n. Br. und 106,4° üstl. L. v. Greenw. geschüpft von Hrn. Dr. Fritsche, Direktor des Russischen Ob- servatoriums zu Peking, 25. September (7. October) 1875, 1 Uhr Nachmittags. Wassertemp. +- 28,6 C. spec. Gew. bei 25°C. — je = 1,02418. Analytische Data: a) 27,0412 grm. Wasser mit Silbernitrat 1,9470 AgCI + AgBr —72,0013 p. M. AgCI + AgBr, b) 45,2313 grm. Wasser 0,2731 BaSO, — 2,0730 p'M-$0: c) 252,294 grm. Wasser eingekocht 0,0031 CaCO, — 0,0175 p.M. CaC,O,, Rest — 0,1325 CaO (durch Weissglühen des CaC,O,). Summa — 0,3799 p. M. Calcium. 0,0008 Si0, 0,0032 p.SiO, 0,0009 FeO,—0,0025 p. M. Fe, 5) 0,0010 P,0, — 0,0040 p.M. P:0, 1,4026 Mg,P,0, — 1,2020 p. M. Magnesinm 0,5081 K, PtCI, + Kb, PtCI,, im Wasserstoffstrom geglüht 0,1534 KCI-+- RbCI, woraus à 4 f—0,0137 p. M. Rubidtum CRDP \ _0,3088 D Kalium. | XVI Wasser der Malakka-Strasse, 1,7 n. Br. und 102,9° üstl. L. v. Greenw. 28. Sep- tember (10. October) 1875, 1 Uhr Nachmittags, ge- schüpft von Hrn. Dr. Fritsche. Meerestemp. an der Oberfläche + 29,4° C. spec. Gew. bei 25,9° C. — TF6 1.02106. Tome XXIV. 0,0019 Fe,0,+ P,0 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 226 Analytische Data: a) 46,3275 grm. Wasser direkt mit Silbernitrat ge- fällt 2,9087 grm. Ag CI + Ag Br—62,7856 p. M. Ag CI + Ag Br b) 64,4570 grm. Wasser 0,3459 Ba SO, — 1,8425 D M9507 c) 269,431 grm. Wasser eingekocht 0,0035 Ca CO, — 0,0195 p.M. Ca C, O, Rest 0,1231 CaO (durch Weissglühen des CaC,0,) Summe = 0,3317 p. M. Calcium 0,0008 SiO, = 0,0030 p. M. SiO, 0,0009 P,0,— 0,0033 p. M. P, 0, 0,0012 Fe, O, = 0,0031 p.M. Fe 1,4046 Mg,P.,0, — 1,1272 p.M. Magnesium 0,4596 K, Pt CI, + Rb, Pt CI, im Wasserstofistrom geglüht — 0,1388 K CI + Rb CI, woraus 0,2644 Ag CI — 0,26381 p. M. K — 0,00868 p. M. Rb XVII Wasser des Indischen Oceans zwischen Point de Galle (Ceylon) nnd Aden. 8,5 n. Br. und 68,3° üstl. L. v. Greenw. 7. (19.) October 1875 geschüpft von Hrn. Dr. Fritsche, 7 Uhr Vormittags. Meerestemp. an der Oberfläche + 28,2°C. Spec. Gew. bei 26,3° C. — rs 1,02760. Analytische Data: : a) 35,0149 grm. Wasser direkt mit Silbernitrat 2,8805 grm. AgCI + AgBr 2,2650 p.M. AgCI + AgBr — 0,1140 p. M. AgBr — 82,1510 p.M. AgCOI — 20,3144 p. M. Chlor b) 53,3583 grm. Wasser 0,3641 Br SO, — 2,3473 p. M. $0, c) 105,437 grm. Wasser 0,0663 CaO (durch Weiss- glühen des CaC,0,) = 0,4576 p.M. Calcium 0,6128 Mg,P,0, — 1,2809 p.M. Magnesium d) 496,572 grm. Wasser eingedampft 0,0057 CaCO, = 0,0165 p.M. CaC,O, 0,0009 Si0, —0,0018 p. M. SiO, 0,0011 P,0, —0,0022 p.M. P,0, 0,0010 Fe,O, — 0,0014 p, M. Fe die Lôüsung 0,0241 Brom (colorimetrisch) — 0,0485 p. M. Brom 1,1199 K,PtCI, + Rb,PtCI,, davon im 15 22% Wasserstoffstrom geglüht 1,0282 grm.—0,3103 KCI {0 + RbClI, woraus 0,5894 AgCI OT EU mme Ÿ 7 10,34589 p. M. K. XVIIL Indischer Ocean bei der Insel Socotra, Unter 12,0° n. Br. und 52,2" üstl. L. v. Greenw. 10.(22.) October 1875, 1 Uhr Nachmittags, geschüpft voa Hrn. Dr. H. Fritsche. Meerestemp. an der Ober- fliche 26,6° C. Spec. Gew. bei 26,0° C. = Analytische Data: a) 46,698 grm. Wasser direkt mit Silbernitrat 3,7267 AgCIl + AgBr — 79,9882 p. M. Ag Cl+ AgBr b) 64,9281 grm. Wasser — 0,4412 BaSO, = 2,3384 p. M. SO, c) 523,243 grm. Wasser eingekocht 0,0082 CaCO, — 0,09 27 p.M. CaC, O0; 0,0011 SiO, = 0,0021 p. M. SiO, 0,0009 P,0,— 0,0016 p.M. P,0, 0,0012Fe,0,— 0,0016 p.M. Fe die Lüsung 0,2764 CaO Rest (durch Weissglühen des CaC,O,) 3,3287 MgP:0, = 1,3754 p. M. Magnesium, 0,9059 K,PtCI, + Rb,PtCI,, davon im Wasserstoff- strom geglüht 0,8308 grm. — 0,2518 KCI + RbCI, f0,26789 p.M. K woraus 0,4784 AgCI— * \0,01141 p. M. Rb. 18,2301 17,7551 — 1,02675. XIX, Strasse Bab-el-Mandeb, Unter 12,8° n. Br. und 43,3° üstl. L. v. Greenw. 14. (26.) October 1875, 8 Uhr Morgens, geschüpft von Hrn. Dr. Fritsche. Meerestemp. an der Ober- fläche + 28° C. Spec. Gew. bei 23,5° C. — 8,2596 ne = 1,02778. + Avalytische Data: a) 21,3854 grm. Wasser direkt mit Silbernitrat — 1,7536 AgCI+ AgBr — 81,9997 p. M. AgCI + AgBr — _0,1138 p.M. AgBr Rest — 81, 8859 p. M. AgCIl—20,2488 p.M.Chlor b) 39,6450 grm. Wasser — 0,2834 Ba$SO, — 2,4545 p. M. c) 536,858 grm. Wasser eingekocht 0,0069 Ca0 — 0,0331 p. M. CaC:0, Bulletin de l’Académie Empériale 22s 0,0028 SiO, — 0,0052 p. M. SiO, 0,0017 P,0, — 0,0032 p. M. P,0, 0,0013Fe,0,— 0,0017 p.M. Fe die Lüsnng 0,3224 CaO Rest 3,2891 Mg,P.,0, — 1,3235 p. M. Mg, 0,9238 K,PtCI,+Rb,PtCI,, davon 0,8457 grm. Wasser 6? im Wasser stoffstr ome geglüht 0,2538 KCI + RbCI, 0,2611 p.M. Kalium n 9 Ao(l — ; Per OA rt re p. M. Rubidium. XX. Schôpfort durch Verlust des Zettels zweifelhaft, wahrscheinlich (dem Salzgehalte nach) zwischen Bab- el-Mandeb und der Mitte des rothen Meeres, geschôpft von Hrn. Dr. Fritsche, October 1875. Spec. Gew. bei 24,8° C. — rond; 02952. Analytische Data: a) 31,943 grm. Wasser direkt mit Silbernitrat 2,8004 AgCI + AgBr — 87,6687 p. M. AgCI + AgBr. b) 125,084 grm. Wasser 0,9273 BaSO, — 2,5453 p. M. 50, c) 412,266 grm. Wasser eingekocht 0,0020 Ca0 — 0,0140 p. M. CaC,O, 0,0018 SiO, — 0,0044 p. M. Si0, 0,0008 P,0, — 0,0019 p.M. P,0,; 0,0011 Fe,0,— 0,0019 p.M. Fe die Lüsung 0,2277 CaO Rest (durch Weissglühen des CaC.,0,) 2,9534 MgP,0,—1,5489 p. M. Magnesium b+c)=1,3181 K,PtCI,+Rb,PtCI,, davon 1,2704 (acq. 535,525 grm. Meerwasser) im Wasserstoffstrome geglüht 0,3843 KCI + RbCI, woraus durch Silber- s ds cr f0,36752 p.M. Kalium ditpat BRL ASE 40,01205 p. M. Rubidium. XXI, Mitte des rothen Meeres, Unter 22,1° n. Br. und 37,7° üstl. L. v. Greenw. 16.(28.) October 1875, 1 Uhr Nachmittags, geschôüpft von Hrn. Dr. H. Fritsche. Meerestemp. an der Oberfläche + 28,9° C. Spee. Gew. bei 25,7 C.= 5550; — 103021. 229 Analytische Data: (0 20,1147 grm. Wasser direkt mit Silbernitrat ge- fällt 1,8008 AgCI + AgBr — 89,5266 p.M. AgCI+ AgBr — 0,1241 p. M. AgBr — 89,4095 p. M. AgCI—22,1075 p. M. Chlor b) 53,6198 grm. Wasser 0,3958 BaSO, = 2,5344 p. M. SO, c) 598,178 grm. Wasser eingekocht 0,0026 Ca0O — 0,0111 CaC,0, 0,0019 SiO, —0,0032 p. M. Si0, 0,0011 P,0, = 0,0018 p. M. P,0, 0,0011 Fe,0, — 0,0019 p. M. Fe die Lüsung 0,2909 CaO Rest (durch Weissglühen des CaC,0,) 4,2712 Mg,P,0, — 1,5438 p.M. Mag- nesium, 1,4706 K,PtCI,-+ Rb,PtCI,, im Wasserstoft- strome geglüht=—0,4523 KCI+- RbCI, woraus 0,8611 0,38660 p. M. Kalium 0,01356 p. M. Rubidium. AgCI — XXIL Mitte des Kanals von Suez — Ismaila, Unter 30° 35" n. Br. und 32° 20 üstl. L. v. Greenw., 19. (31.) October 1875, 8 Uhr Morgens, geschôüpft von Hrn. Dr. H. Fritsche. Meerestemp. an der Oberfläche + 22,1° C. Spec. Gew. bei 26,2° C. = PF — 1,03898. 17,7539 Analytische Data: a) 25,0771 grm. Wasser direkt mit Silbernitrat — 2,8808 AgCI + AgBr = 114,8776 p. M. AgCI-+ AgBr 0,1593 p. M. AgBr Rest —114,7183 p. M. AgCI— 28,3677 p.M. Chlor b) 43,5231 grm. Wasser 0,4135 BaSO, — 3,2621 p. M. 50, c) 528,264 direkt cingedampft 0,0015 CaO = 0,0072 p. M. CaC, 0. 0,0014 SiO, — 0,0027 p. M. SiO» 0,0011 P,0, — 0,0021 p. M. P,0, 0,0018Fe,0, — 0,0024 p. M. Fe die Lüsung 0,394 5 CaO (durch Weissglühen des CaC,0,) des Sciences de Saïnt-Pétersbourg. 236 4,5421 Mg,P,0, = 1,8591 p. M. Magnesium, 1,1298 K,PtO, + Rb,PtO,, davon 1,1052 im Wasser- stoffstrome geglüht 0,3357 KCI4-NaCl,woraus 0,6353 cie f0,32689 p. M. Kalium 10,01871 p. M. Rubidium. Auf nachstehenden Tabellen XXIV und XXV sind die Analysen X bis XXII, bequemern Vergleichs hal- ber, mit den bereits früher verôffentlichten À? III des Eismeeres zwischen der Insel Kolgujeff und der SW.-Küste von Nowaja-Semlja, 23. Juli 1870 von À. von Middendorff geschüpft, und M VII B und C des weissen Meeres B in der Nähe der Solowetz- Inselgruppe C, bei Cap Orlow im Sommer 1873 ge- schôpft, zusammengestellt. Hr. Marinelieutenant Baron Maydell schôpfte im Sommer 1870 Wasser aus der Mitte des weissen Meeres (X), des Eismeeres bei der Murmanen- küste (XI), des Atlantischen Oceans an 2 Stellen gegenüber der Küste Norwegens (XII und XIII) und der Ostsee zwischen den Südspitzen der Inseln Oeland und Gottland (XIV). Die Resultate der vom Director des Pekinger Ob- servatoriums Hrn. Dr. H. Fritsche auf einer Fahrt von Honkong über Saigun, Singapore, die Malakka- Strasse, Point de Galle (Ceylon), das rothe Meer und den Suez-Kanal geschüpften X XVI bis XXII sind in historischer Reihenfolge aufgeführt. Dichtigkeit, Chlor- und Schwefelsäure-Gehalt derselben sind im Anhange zu Hrn. Dr. Fritsches’ «Beobachtungen auf einer Seereise von Peking über Ostindien nach St. Peters- burg» #) bereits als vorläufige Mittheilung publicirt. Sie haben gegenüber der kurz vor Durchstechung des Isthmus ausgeführten Analyse des rothen Mecr- Wassers durch Hrn. Robinet und J. Lefort) und den auf Hrn. F. v. Lesseps’s Betrieb von Hrn. Léon Durand-Claye “) untersuchten, im Jahre 1872 ge- schôpften 21 Proben des Suez-Kanal-Wassers beson- deres Interesse. Über die Bitterseeen und deren $Salz- ablagerungen giebt Hr. F. v. Lesseps in seiner Ab- handlung «über die Bitterseen des Isthmus» nähern Aufschluss ). 44) Repertorium für Meteorologie, herausgegeben von der Kai- serl. Akad. d. W. Tom V. M 7 p. 9—14 (1876). 45) Comptes rendus LXII. p. 4358. (1866). 46) Ann. d. Chimie et Phys. (5) LIL. p. 188—195 (1874). 47) Sur les lacs amers de l’isthme de Suez. Ann. Chim. et phys. (5) LIL. 129— 140 (1874). 16% 23? Bulletin de l’Académie Empériale Tabelle XXIV. 1000 grm. Wasser enthalten: D ——— | Ç . XV mm | x CR es nl XXII xiv. vasBivnaæc) x. us), xx | XI | XI | XVI SL XVI | XV | pipe | XX | XXL tre ie k Atlant. (Nor- [Malakkal nesisch. : Mandeb Canal. er Ostsee. Weisses Meer. Eismeer. wegen) Ocean. |Strasse. | Meer. Indischer Ocean. [Ge | Rothes Meer. (Temaila) nordl. Breite, TS = à = = = = —_— RSS — — “ sslraslosle ele s le as liés Ines se) see = |sdéls ôstl. Länge von Greenwich. | 3 £ RS 2|25 0 An 2 [AT Sa © | #4, © |M0 #= D |£is kg 2 |A © = 3 (Ajo|e. a NE aûù £AlaoL|su s AS RL |Aue Min |A mn ® D ep) PAT TOR 2 ae NS dé LAS Sas mise sos ses Slaie SRE Sa sl ss & hu oee-0 te Nc PET Se glosalass lo ss lebu nes lsesk 20h gene e|enc [one E neo TT oo 5 10 _o =. | o . DO É oO. © 2 A + = 10 CT Far SES AT eo) ete É L CETTE IEERIEERIESRREER eu [Es RÉ RÉRS ÉLIRE) Asa] Spec. Gew.............. 1005711 1,019741/1,021758/1,022839 1025896 1, 026596[1,025 1.,026840/1,021059[1,024185/1,027600 1,026758/1,027778]1 029525 1,080208/1,038983 | | . — "1 J - = Chlor C1..... .......| 89687 |14,3277 15,7689 16,4054 |18,3071 19,2600 |18,3497 res 15,5043 20,3144 |19,7514 |20,2488 |21,6487 |22 28,3677 Brom Br... .......... | 0,0099 | 0,0333 | 0,0380 | 0,0402 | 0,0443 00467 | 0,0480 | 0,0476 | 0,087C 0,0485 | 0,0478 | 0,0484 | 0,0517 | 00678 Schwefelsaure S04 . 2. | 0,4809 | 1,7172 | 1,8091 | 1,9141 | 2,1712 | 2,2695 | 2,2484 | 2,2740 | 1,8425 | 2, 9:8473 | 2,3384 | 2,4545 | 2,5458 | 3,2621 Phosphorsäure P,0,. . . - «+ | 0,0007 | 0,0062 | 0,0080 | 0,0101 | 0,0107 | 0,015 00118 | 00112 | 0,0033 | 0,0040 | 0,0022 | 0,0016 | 0,0032 | 0,0019 | 0,0018 0,0021 Kohlens. des Bicarbon. C,0, | 0,0150 | 0,0404 | 0,0444 | 0,0413 | 0,0282 : 0,0380 | 0,0309 0:0396 | 0,0168 | 0,0147 | 0,0123 | 0,0164 | 0,0232 | O,0121 | 0,0007 0,0082 Kieselsaure S10, ..... «| 0,002 | 0,0091 | 0,0101 | 0,0170 | 0,0144 0,0176 | 0,172 | 0,0149 | 0,0030 | 0,0032 | 0,0018 | 0,0021 | 0,0052 | 0,0044 | 0,008? 0,0027 O aeq. d. 803, P205; 04 : l0°0990 | 0:3515 | 0,3888 | 0,3914 | 0,4405 | 0,4621 | 0,4565 | 0,4632 | 0,3720 044172 | 0,720 | 0,3729 0,496 0,5103 | 0,5088 | 0,6446 Rubidium Rb........ 0,0029 | 0,0105 | 0,012 | 0,0121 qua 00158 | 0,0137 | 0:0134 | 0,0087 | 0,0137 | 0,0150 | 0,014 | 0,0151 | 0,0120 0,0136 | 00187 Kalium K ............. | 0,0688 | 0,2496 | 0,2501 | 0,2689 02952 0,3079 | 0,3337 | 0,3106 | 0,2638 | 0,3088 | 0,3459 | 0,2679 | 0,2611 Das 0,3866 De Natrium Na.°..........| 2,1990 Hs 9.0908 [10,1684 10,7919 [10,1914 10,7887 | 8,4520 98388 |11,3816 110,9633 |11,3974 11,9053 |12,2495 15,0287 Calcium Ca ............| 0,1206 | | 0.3926 | 0/3884 | 0:4024 | 04048 0,4097 | 0,3317 | 0,3799 | 0,4576 | 0,3885 | 0,4382 0,3980 | 0,3504 Magnesium Mg ...... 0,2541 | 10750 | 1,0921 | 1,2433 1,2615 | 1,2486 1,3060 | 1,1272 | 1,2020 12809 | 1,3754 | 1,3235 | 1,5489 | 1,5438 Eisen Fe..............| 0,0006 0,0018 | 0,0010 | 0,0008 | 0,0010 | 0,0011 0,0009 | 9,0081 | 0,0025 | 0,0014 00016 0,0017 | 0,0019 | 0,0019 | Summe der Mineralsalze . . . | 7,2225 |2 128,6154 29,670 |38,1246 184,8850 fs, 3558 [85,0 631 [27,9654 |32,0803 |86,6809 |35,5337 156,7139 |89,0080 139,7640 | Ll Tabelle XXV. Gruppirung der Elemente in 1000 grm. Wasser. Chlornatrium NaCI. Chlorkalium KCI ....... Chlorrubidium RbC1. Calcium-sulfat CaSO, . Magnesium-sulfat Mg80, Chlormagnesium MgCl,. . Brom- Magnesium MgBr,.. Calciumphosphat CaP,06. . Calciumbicarbanat CaC,0; . Eisenbicarbanat FeC, 205 Kieselsäure SiO, ... Mineralsalze ... aq, freie CO,, bew. Subst. . * 48) Mélanges IX. p. 210 (1874) \ Parallele mit Dwinawasser ibid. 49) ibid. p. 212 53°20! 0 westl. L. von Greenw., i p. 50) Mélanges VIII p.479 (1571) Parallele mit Fo rchhammers Eismeer-Analysen von Grônland unter 56 °26/ bis 68°43/ nôrdl. Br. und 7°52/ bis 214—215. ibid. Taf. Zu pag. Gruppe À. 7°52 bis 33°32’ we 53°11' B. 36° » » 481. » C. 53°20' » 35,0 99 4 92%; » » » estl. L. v. Gr. 35,58 bis 35,0 p. M. Salze » 32,9 32,3 » » ) » » , 5,5819| 20,1294 23.,0763| 25,8117| 27,3938| 25,8700! 27,3726] 21,4550| 24,9747 28,8911| 27,8287| 28,9312 30,2205| 31 0944 40,4336 .| 0,1811| 0,4758 05126! 0,5627| 0,5869| 0,6361| 0,5921| 0,5028| 0,5886 0,6592| 0,5107| 0,4977| 0,7005| 0,7369 0,6231 ; 0,0041| 0,0149 0,0171| 0,0172| 0,0224| 0,0194| 0,0190] 0,0123] 0,0194 0.0212 0,018: 00170! 00192 0,0265 ...| 0,3876| 0,9710| 1,0295| 1,2634] 1,2687| 1,2988 13229] 1,1065| 1,2709| 1,5382 14552 13372 1,179 ne ..| 0,3794] 1,7190| 1,9402| 1,7564| 2,1373) 2,2582 22497 1,7874| 1,9881| 2,1637 2,3977 9°6380 2,7612 3,2251 0,6990| 2,5406| 2,6944| 2,9060! 3,2004) 3,1754 3,3625| 3,0229| 3,1566| 3,3263 3,3097| 4,0090 3,8904 4,7632 :| 00114] 0,0383| 0,0437| 0,0462| 0,0509 0,0537 0,0547| 0,0425| 0,0489| 0,0558, 0,0557| 00595, 0,0607 0,0779 .| 00010! 0,0086| 0,0111| 0,0141| 0,0149, 0,0166 0,0156| 0,0046| 0,0056[ 0,0081. 0,0045| 0,0026, 0,0025 VAS . | 0,0230| 0,0648| 0,0681| 0,0651| 0,0442,/ 0,0597 0,0625| 0,0195 00165, 0,0227| 0,0381| 0,0140) 0,0111| 0,0072 :! 0,0017| 0,0015| 0,0051| 0,0028| 0,0022| 0,0028 0,0026| 0,0089 0,0040 00046 0,054] 0,0053 0,0053 0,0069 ...| 0,0028 0,0991| 0,0101| 0,0170| 0,0144| 0,0176 0,0149| 0,0030 0,0018 0,0021| 0,0052| 0,0044 0,0082 0,0027 ........| 72225] 25,9730| 28, 6154) 29,6770| 33,1246| 34,8859| 33, 3658) 85,0631| 27,9654| 32, 0803| 36,6809! 35,5337| 36,7139 39,0080 Da TEE 5l, De 1992,7775 51974,0270 971,5846 970, 32301066, 18754 965,1141]966,6442 964,9369 972,0346[967,9197[963 53191 1064, 46631963,2861 960,9920 960,2360[948,973 1000. 1000 | 1000 | 1000 1060 | 1000 | 1000 | 1000 | 1000 1000 | 1000 | 1000 [ 1000 | 1000 | 1000 | 1000 233 des Sciences de Saint: Pétersbourg. 234 Relative Zusammensetzung des Wassers der Ostsee, des Weissen Meeres, Eismeeres, Atlantischen Oceans bei Norwegen, der Malakka-Strasse, des Südchinesischen Mecres, Indischen Oceans, Rothen Meeres und des Suez-Canales bei Ismaila. Tabelle XX VI. Elemente, auf Chlor = 100 bezogen. Tabelle XX VII. Salze, auf Chlornatrium — 100 bezogen. Tabelle XXVI. Auf 100 grm. Chlor enthalten *). Pat es | ae) g ä ee [nr [ns [ES Se | E o ed & 2 ES SAS E) ; & E| ‘a 4.4 4 © Es |8sSlaal à | 2) = E S 0 @ 5=s| A HS | ds) ©, SC NII =) œ Fi < 8 nA al À 12 en © [5 0] 9 [ee] 1 Z oO = [es ï ame Ha ete. en (A OStsee XIVe 0 IE 98710; 250 2 11710,01810,878 0,058249510.075 311,733/55, a0l8080 6.403/0,015 f VIDIB AAA IE 2275 0,282 11,985/0,043 0,282.0,063 2,453.0,075 11,742,55,260 2,131 16,918 0,003 Weisses Meer / VIL C. . . . . 181,47110,24 112,043)0,051 10,281 10,064 : 2,409/0,071 1,643/55,725/2,054/6,817/0,011 NP ES 180,896 0, 45 11,667,0,062,0,252 0, 1042 ,38610,07411,639/55,413 2,393 6,657|0,006 Hirees J TA (OP PR SERRES 180,938 0,242 11,860,0,05810,154,0,079 2,406 0,066 1,613,55,543 3 2,122 6,70010,007 \XI.........1181,1300,243 |11,783/0,060/0, 197 10,091 2,3 599/0,082 1,599 56,032 2 2,089,6,550,0,006 XIII . . .181,7380,262 |12,253,0,064,0,168,0,094 2,488,0,075/1,819,55,539 2,206 /6,804/0,006 Atlantischer Ocean Ÿ X1r. ! ! 218084600246 |11,729/0:058 0,204 0,077 2,389/0,069/12602/55/620 2 13/6/7386 0/00 Malakka-Strasse XVI . . . . . 180,371 0,239 #) 11,88410,021 0,108 0,019 2,509 0,06 1,701 54,513 2,130/7,270,0,020 Südchinesisches Meer XV. . . . |180,429,0,239 *) 11,659,0,022/0,083 0,018 1,800.0,077/1,737,55,886 2,187 6,760/0,014 XVII .: . . . 1805660239 |11,5520,011,0,061 0,009 2,323 0,074/1,703 56,028 2,253 6,305 /0,007 Indischer Ocean { XVIIE . . «1179 005 02 (11,859.0/008.0,083 O1 1,888 0,058 12256 55 507/1,942/6963/0 008 Babel-Mandeb-Strasse XIX . .0. 1181 1314/0222 39 * *)12,122/0,016 0,115 0,025 2 ,3490,065/1,289/56,287 2,164 6,536,0,008 Rothes Meer { XX, + + + + - + |180, 1186 0,239 *) 11,757 .0,009,0,056 0,020 2 357 0,055 1,608/54,994 1,838/7,155.0,009 À XXI... . . |179,870,0,239 *) 11,464,0,008,0,044.0,015 1,849,0,061 1,749/55,410/1,585.6,983.0,009 Suez-Canal XXII. . . . . . . . |179,875 502230‘ 4900007 02 D'01D 227216 1,162 56,151,1,887/6,553|0,008 | PE Re LA EE Mittel . . . .. tee F1,5280,0820.18 60 o4 2,291 0,068/1,611/55,536/2,131,6,763,0,009 | ll Tabelle XXVIF. Auf 100 grm. Chlornatrium enthalten. £ ; A EX TEST 5 |. _ Êl EL a | + |. LL | & 8. : | | 3 DURE & L=] = NN a £ = a CR = = PSS = So Le ë & am 4 à S d'a | eo |:54 a orsS es à À El ax à à & à 5 6 5 2 a à D |a$% S CREME el S5:0 LAS ASIN NS CE a 2 2 © = =. | 2% CE RE o.= | 24 CRE 2e ÉA ES 2, = a 'T s£ | Su du |ïn |" SA | so |.2 D © œ Fe 2 5 © a £ © a © © ‘Go © a NN .… | 2,180 | 0,067 | 4,915 | 8,280 | 12,411 | 0,197 | 0,058 | 0,171 | 0,008 | 0,056 | 128,329 AXIS EN ae 2,143 | 0,082 | 4,741 | 8,243 | 11,592 | 0,196 | 0,061 | 0,218 | 0,010 | 0,064 | 127,350 XIII... | 2,460 | 0,075 | 5,102 | 8,536 | 12,225 | 0,213 | 0,064 | 0,184 | 0,012 | 0,066 | 128,934 D ue et XIL..2: | 2163 | 0,069 | 4,833 | 8197 | 12,284 | 0200 | 0,057 | 0,227 | 0,009 | 0,054 | 128,091 Malakka-Strasse XVI... ... | 2/343 | 0,057 | 5157 8,331 | 14,090 | 0/198 | 0,021 | 0,091 | 0,041 | 0,014 | 130,545 Südchinesisches Meer XV 2. | 22357 | 0,078 | 5,089 | 7,961 | 12,639 | 0196 | 0,022 | 0,070 | 0,027 | 0,013 | 128,451 AE Ocean { XV. Die 2282 | 0,078 | 5,324 | 7180 | 11,518 | 0,105 | QOU | 0,057 | 0,014 | 0,006 | 126,063 XVI 1: | 12835 | 0,058 | 4,250 | 8,543 | 12,689 | 0,198 | 0,008 | 0,082 | 0,016 | 0,007 | 127,687 Babel-Mandeb-Strasse XIX. . : | 1,720 | 0,064 | 5,030 | 8,287 | 11,440 | 0193 | 0,015 | 0.114 | 0,019 | 0,018 | 126,901 Res ia .…. | 2,318 | 0,056 | 4,425 | 8,729 | 13,266 | 0,197 | 0,009 | 0,046 | 0,017 | 0,015 | 129,078 NT 2,369 | 0,062 | 3,792 | 8,880 | 12,511 | 0,195 | 0,008 | 0,036 | 0,017 | 0,010 | 127,882 = *© Eu > mi en ee œ =] Suez-Canal (Ismaila). ........ | 1,541 | 0,066 | 4,599 0,192 | 0,007 | 0,018 | 0,017 | 0,007 | 126,198 Mittel........ | 2,179 | 0,069 | 4,935 | 8,193 | 12,392 | 0,191 | 0,032 | 0,165 | 0,017 | 0,033 | 128,211 51) Da sich das Verhältniss von Chlor zu Brom (Ag CI : Ag Br) ausstellte, so wurde dasselbe von X XVIT auf die mit *) bezeichne- in NX XVII und XVIII als nahe zu gleich dem des Eismeeres her- | ten X XV, XVI, XIX, XX, XXI, XXII übertragen. Die Bestimmun Bulletin de l’Académie Impériale 236 Tabelle XXVIIL. Auf 100 grm. Chlor findet Hr. Forchhammer *”) folgende Mittelwerthe : ll | Summa S0; ’ Mg a ie, [Sebnelet| cum | Mage E Atlantischer Ocean, Aequator Dis 30° n. Br. |A81/01)"11,75 | 21 6,67 IT. Atlantischer Ocean von 30° n. Br. bis zu éinér | Linie von der Nordspitze Schottlands zur | Nordspitze Newfoundlands .......,.... 181,2 | 12,05 | 2,19: | 6,66 III. | Atlantischer Ocean von Nordlinie IT bis zur Südküste von Grünland ............. 181,0 11:88 12:11 76,63 V0 Davis-Strund Baffinshais..20, 2311. :. Al" 481,1 | 12,09 112,00 | 6:77 V. | Nordsee (Stavanger bis Helgoland). ....... | 181,6 | 12,05 | 2,28 | 6,75 Vel Gatenattond und 20,2 &aren + oh | 181,4 | 11,94] 2,35 | 6,52 VII. | Ostsee(Gothland bis Kronstadtexel. Bottn. Busen | 183,8 | 12,77 | 2,56 | 7,13 NL PNNTIGMeER 72m LE 2. tre M en T80,9:).12/741N2,14/"106,90 IX. | Schwarzes und Asow’sches Meer ...,...... | 180,6 | 10,89 | 1,97 | 6,95 X. | Atlantischer Ocean Aequator bis 30° südl. Br. | 181,4 | 12,03 | 2,08 | 6,57 XI | Atlantischer Ocean von 30° südl. Breite bis zur | Südspitze von Afrika und Amerika . ..... 180,8 | 11,94 | 2,05 | 6,69 ET M inMsCHer Ocean 2 ae pe ou o ques 181,4 | 12,04 | 2,13 | 6,60 XIII. | SO.-Küste Asiens von den Ostindischen Inseln bia den Alenten. SARL LS PE, ILS150:111:96 "2578 16,60 XIV. | Von den Aleuten bis zu den Gesellschafts-Inseln | 180,6 | 11,67 | 2,24 | 6,64 XV. | Patagonischer doi rar ON RER 180,6 | 11,78 | 2,06 | 6,62 XVI. | Südpolarmeer (James pl cu 9]' ne | 181,4 | 11,65 | 2,26 | 6,60 Mittel aller Oceane incl. Ostsee und Schwarzes | | Meer, excl. Rothes Meer (Forchhammer) | 181:1911;890°2;11 6,64 Mittel derOstsee, des weissen Meeres, Eismeercs, | Atlant. Oceans, Indischen Oceans, rothen | | Meeres (excel. Grossen Ocean) (C. Schmidt) | 180,8 | 11,83 | 2,13 | 6,76 Die Übereinstimmung der Mittel, trotz Ausschlusses des rothen Meeres, in Hr. Forchhammer’s Analysen mit den Meinigen, trotz Ausschlusses des stillen (grossen) Oceans aus letztern, beweist, dass das rela- tive Verhältniss der Elemente im Wasser des rothen Meeres mit deui des Oceans übereinstimmen muss. Von diesen Mitteln weicht die Zusammensetzung des Meerwassers tief einschneidender Buchten um so gen des Kalium, Rubidium, der Phosphate, Bicarbonate, des Eisens und der Kieselsè äure konnten dadurch mit ent- sprechend grüsserer Präcision bestimmt werden. 52) Om süvandets bestanddele og deres fordeling i havet. Kjüben- havn 1859 p. XLII. bis LVI. stärker ab, je bedeutender der Süsswasserzufluss letz- terer ist. Der Reichthum der Quellen, Bäche und Flüsse an Calciumbicarbonat muss den Calcium- gehalt gegenüber dem Chlor um so stärker steigern, je kalkreicher der Küstenboden und die von den ein- mündenden Flüssen bis zu den Quellen hinauf dureh- stromten Sedimentär - Schichten sind. Durchsickern letztere sugleich Gypslager oder stark von Pyrit durchsetzte Dolomitschichten, so wird der Gyps- und Bittersalz-Gehalt den Chloriden gegenüber ent- sprechend gesteigert. Beides findet in der Ostsee [statt, deren zahlreiche Analysen auf Hrn. K. E. von 237 Baer’s #) Veranlassung durch Hrn. H. Struve *) gruppirt und durch eine Reïhe neuer Untersuchungen aus dem Bottnischen Busen vermehrt worden sind. Das Mittel aus 35 Analysen des Wassers der Ostsee, einschliesslich des Finnischen und Bottnischen Busens, von Landskrona bis Uleäborg hinauf ergiebt auf 100 Th. Chlor 3,071 Th. Calcium, fast übereinstim- mend mit meiner Analyse des zwischen den Süd- spitzen der Inseln Oeland und Gothland 16. (28.) September 1870 geschüpften Wassers (XIV), das auf 100 Th. Chlor 3,039 Th. Calcium ergab. Bei Pernau, an der Mündung des, ausgedehnte Kalk- steinlager durchstromenden, Torgelflusses fand Hr. Gübel (sen.) auf 100 Th. Chlor 6,093 Calcium, bei Reval inmitten des Silurkalk-Gebietes von Estland 5,571 Calcium, während Hr. A. Gübel (Sohn) 28. (16.) August 1854 bei frischem Westwinde am Strande des Riga’schen Mecrbusens 150 Schritt vom Ufer zwi- des Sciences de Saint-Pétersbourg: 23s schen Kaugern und Carlsbad 3,914 Calcium fand. Neuerdings ist das Wasser des «grossen Sundes» zwischen Oesel und Moon im Juni 1866 von Hrn. Ar- thur v. Sass (Journ. f. pract. Chemie XCVIIT p. 251 (1866), das der Rhede von Arensburg, Windau und Libau,desRigaer Busens,der Arensburger Wieck und der SO. Ostsee zwischen Oeland und dem Kuri- schen Haff im Sommer 1876 von Hrn. M. Glasenapp (Rigasche Industriezeitung 1876 N° XIV p.157—159) untersucht worden, Da letztere Quelle nicht allgemein zugänglich ist, so reihe ich die Analysen an die 35 von H. Struve zusammengestellten als X 36 (A. von Sass) und Ÿ 37 —42 (M. Glasenapp) an. Die Ele- mentarzusammensetzung ist auf Tab. XXIX in Erman- gelung direkter Aufführung der Einzelstoffe aus deren Gruppirung L €. p. 158 von mir zurückberechnet und analog Tab. XXVI auf 100 Grammen Chlor reducirt worden. Tabelle XXIX. 1000 grm. Ostseewasser enthalten (A, von Sass und M. Glasenapp): sn | $0, | Sio, 0 . Mg |, 020 X ÊL Fra SC Kiesdl- Sauerstoff| : de de F2 RO Chlor Brom | säure säure laeq.d.S0,| Kalium | Natrium a sium |saure der Pari os : 3 L Bicarbon. 36 | 3,6413 10,3962 0,0179 0,1059 0,0386 2,0284 0,1010 0,2627 0,1468 37 1,2982 0,0234 0,1460 0,0026 0,0292 0,0118 0,6932 0,0528 0,0977| ? 38 | 3,6321 | 0,0709 | 0,4165 0,0024 0,0833 0,0368)2,0027 0,1063 0,3389 ? 39 3,5168 | 0,0656 0,4015 10,0014 0,0803 0,0367,1,9398 0,1036 0,2321) ? 40 |4,1097 |0,0720 0,4635 0,0016 0,0927 0,0386 2,2581 0,1118 0,2753| ? 41 ,4,1647 |0,0720 | 0,4665 0,0024 0,0933 0,0389/2,3064 0,1128 0,2798| ? 12 14,4406 |0,0712 0,5065 0,0026 0,1013 0,0454 2,4670 10,196 0,2954| ? Tabelle XXX. 1000 grm. Ostsecwasser enthalten (A. von Sass und M. Glasenapp): | Summe der |Chlornatrium| Chlorkalium : Calcinm- Magnesium- Chlor- Brom- Kiesel- | Sare Na | KO | Gso, | mMeso, | Mebr | NaB | 810, ) 36 6,6653 5,1488 0,0736 0,2772 0,3496 0,6504 | Spur | 0,0179 37 2,3560 1,7424 | 0,0226 | 0,1795 | 0,0606 0,3170 | 0,0301 | 0,0038 38 | 6,6980 | 5,0316 | 0,0701 | 0,3614 | 0,3059 | 0,7353 | 0,0913 | 0,0024 39 | 6,3829 | 4,8760 | 0,0701 | 0,3521 | 0,2915 | 0,7073 | 0,0845 | 0,0014 40 | 7,4441 | 5,7321 | 0,0736 | 0,3801 | 0,3599 | 0,8040 | 0,0927 | 0,0016 41 7,5370 | 5,8018 | 0,0742 | 0,3837 | 0,3612 0,8208 | 0,0928 | 0,0024 42 | 8,0497 | 6,2100 | 0,0865 | 0,4068 | 0,4008 | 0,8512 | 0,0918 | 0,0026 l l 53) Bulletin IV, pag. 127—136 (1862). 54) Über den Salzgehalt der Ostsee. St. Petersburg 1864 (Fest- schrift zu K. E. v. Baer’s funfzigjährigem Doctorjubiläum), pag. 7. 55) Der Brom- resp. Bromnatrium-Gehalt in Hrn. Glase- napp’s 6 Analysen ist zu hoch bestimmt — vielleicht in Folge der analytischen Methode. Ich fand nur !/, bis !/, der von Hrn. Gla- senapp aufsgefübrten Brom-Mengen. 56) X 56 zwischen Oesel und Moon enthält noch 239 Bulletin de l'Académie Hmpériale 240 Tabelle XXXI. Auf 100 grm. Chlor fanden Hr. A. von Sass und Hr. M. Glasenapp im Ostseewasser: | | l Chlor Brom | Schwefel- | Kiesel- Sauerstoff| Kalium | Natrium | Calcium Magne- à Cl Br | 0 | $0, on K | Na cœ |‘ | Ee 36! 100 10,881 | 0,492 | 2,908 | 1,060! 55,696 | 2,774) 7,555) 4,032 37| 100 | 1,801| 11,246 | 0,020 | 2,249 | 0,911 | 53,396 | 4,067 | 7,523 ? 38| 100 | 1,951| 11,467 | 0,067 | 2,293) 1,012! 55,136 | 2,926 | 9,118 ? 39! 100 | 1,866 | 11,416 | 0,040 | 2,283 | 1,044| 55,160 | 2,945 | 6,601 ? 40! 100 | 1,751) 11,277 | 0,039 | 2,255 | 0,940 | 54,945 | 2,720 | 6,698 ? 41| 109 | 1,730) 11,202 | 0,059 | 2,240 | 0,934] 55,381 | 2,710 | 6,717 ? 49! 100 | 1,604) 11,405 | 0,058 | 2,281 | 1,021 | 55,556 | 2,694! 6,652 ? Tabelle XXXIE. Im bottnischen Golfe fand Hr. H. Struve den relativ hüchsten Calcium- und Kalium-Gehalt unter 64°41/ n. Br. ausserhalb Brahestad bei NNW.-Wind 30. (18.) Juli tB6eECRp 6,239 Kalium. 4,607 Calcium auf 100 Th. Chlor. 1000 grm. Wasser des bottnischen (Golfs enthalten (H. Struve): X | cl Br | 80, ŒLn K | Na Ca Mg Sure 831 |3,492| ? |0,400| ? | 0,0800 | 0,1378 1,8811 0,0757| 0,2400| 6,310 32 |3,248| ? |0,368| ? |0,0736 | 0,0889| 1,8610 0,0993| 0,2262) 6,013 2318218110 8 0,370 ? | 0,0740 | 0,0374| 1,8217 0,0836| 0,2058 5,821 34 |2,076) ? |0,260) ? | 0,0520 0,1295 1,0868 0,0957) 0,1428 3,860 35 |2,063| ? | 0,281 ? | 0,0562 | 0,0515 1,150 0,0643) 0,1446 3,774 Tabelle XXXHIE. Auf 1000 grm. Chlor fand Hr. H. Struve im Wasser des Bottnisechen Golfes: ©, : | O Aec ; | ; ('éumme der | PS Tec 80; der SO: | : | à | ME | Mineralb. | c.ê 1 - es | | 2 Va 31 |100| 11,455 | 2,291 | 3,947) 53,870 | 2,168 | 6,873 | 180,700 | ? 32 | 100! 11,330 2,266 | 2,735 57,271 | 3,057 | 6,964 185,125| ? 3344100 | 11,497 2,299 1,161 56,610 2,597 6,395 180,877 | 34 |100| 12,524 2,505 6,239! 52,350 4,610 6,879 O5 98 p Ne 35 [100] 13,621 2,724 2,495 54,048 3,116 7,009 182,939 | ? 0,0487 CaCO; SE ee _ ,, früher WN. geschôpft 21. (9.) August 1862. und 0,0991 Mg CO, | DRE RSR ANS SRES; NM 32 25. (11.) August 1862 südlick von Kristinestad (62°16/ n, Br.), Ne 37 Arensburg Wieck—tief einschnei- dende Bucht de X 38 Arensburg Rhede geschôpft im Sommer X 39 Rigaer Meerbusen 1676; analysirt von s LS à ÿ Prof. M. Glasenapp X 40 Windau Rhede im Laboratorium des M 41 Libau Rhede Rigaer Polytechnicum. X: 42 Zwischen Oeland und dem Kuri- schen Haff ) 57) X 31 Hôbe von Nystad, 60°53/ n, Br, Wind SO$.; 24 Stunden | westl. vom Lootsplatze Lidebyndd; Wind seit ?4 Stunden NW. N: 33 23. (11.) August 1862 südlich von Wasa (634 n. Br.), westl. vom Lootsplatze Gâäshällan bei SSW.-Wind; 24 Stunden früher SO. NX 34 30. (18.) Juli 1862 ausserhalb Brahestad (64°41’ n, Br), vom Lootsenplatze Idon Kraselin, bei NNW.- Wind; 24 Stunden früher WSW.-Wind. Ne 35 (2. August (21. Juli) 1862 ausserbalb Uleäborg (65°2’ n, Br.), vom Lootsenplatze Messkar, bei West-Wind. 241 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 242 Während im Bottnischen Golfe sich die Auslau- gungsprodukte des Nord-Finnischen und Schwedi- schen Granits und Syenits dem Wasser des mittlern Ostsecbeckens verdünnend beimengen, erfolgt diese Mischung in viel grüsserm Maassstabe im Finnischen finnlands noch die den Peipus durchstrômenden Auslaugungsprodukte der Silurischen und Devonischen Kalkstein- und Dolomit-Schichten Est- und Livlands. Die vorliegenden Analysen von H. Forchhammer und mir ergeben für die innere Bucht, von den In- Golfe. Hier treten zu den Wassermassen des La-|seln Hogland und Tütters bis zur Newa-Mündung, doga, Onega, Saima und der Nachbarseen Süd- | folgende Resultate: Tabelle XXXIV. 1000 grm. Wasser des Finnischen Golfes enthalten: x | a | & EL di P,0, | Si0, | O Aeq | K | Na | Ca | Me Pia 26 | 5960! ? 0 346010 ,0046/0,006 0,06920: 037211, 1535 0,0696 0, 1794) 4,763 97 A 2,208] 0,0233 0,2735 ? ? 0,05470,04301,24330, 07180,1553! 4,047 B2,43280,0233/0,2901! ? | ? 0, 0580. 0,05821,38240,057i0,1421| 4,444 98 A1,9310) ? 0,2390/0,0121 0, 0260 0,0478 0,03941 :0497 0,0649 0, 1356|-3,552 B.2,6700 ? |0 ,3410.0,00540,0390 0,06820,0483 1 44600, 10180, 1860, 4,921 99 ADO, 3310) ? 0, 0400 0,00540,0180 0 0080 0 101990,20130,01830,0276 0,738 ”" B0,3188 *)? 100030(2)0,00540,01800, 00060 ,01940,14890,0183,0,0264) 0,597 30 0,2940 ? ]0,0440,0,00850,01200,00880,00580,15870,02320,0276| 0,610 N: 26. Zwischen Hogland und Klein-Tütters 59°55 n. Br. und 27° 1" üstl. L. von Greenw. 4. Juli 1847 bei NW.-— W.-Wind von der Oberfliche geschôüpft, Analyse Forchhammer’s (Om sô- vandets bestanddele, pag. XX VI.) X 27 A. Seebad Chudleigh 59°28° n. Br. und 27 36’ üstl. L. von (Grreenw. geschüpft bei Windstille Juli 1853 — 30° von der Küste. NX 27B. Ebendaher —- 80’ von der Felsküste— 8 Tage später geschôpft — beide von mir analysirt. Tabelle V 28 A. Zwischen Nervô und Seskär geschôpft 4. Juli 1847 bei NW.-Wind, von der Oberfläche. Ana- iyse von Hrn. Forchhammer 1. c. pag. XXVI X 6. 28 B. Ebendaselbst 30 Faden tief, Wind NW. Ana- lyse nach Forchhammer 1. ce. p. XXVI X 7. à 29 A. 1 Meile westlich von Kronstadt 24. (12.) Mai von der Gr | Analyse von Hrn. Forch- X 29 B. Daselbst aus 5 Faden Tiefe. Ü pammer. X 30. Kronstadt, Kauffahrteihafen. | XXXV. Auf 100 grm. Chlor enthält das Wasser des Finnischen Golfes: | Summe der ‘ K a | oi P205 | Ur der 80, | = | Na | É | Mg | Mineralbest. 25 | 100 13,329 0,177 | 0,0231| 2,666 | 1,433 | 55,991) 2,681. 6,911. 183,475 sf 100 12,386 ? | ? | 2,477| 1,947 |56,306| 3,251 | 7,034| 183,274 (5 100 11,924? ? | 2,885 | 2,399 | 56,823) 2,347| 5,841 | 182,667 28 41100 12,376, 0,627 | 1,346 | 2,475 | 2,040 | 54,860) 3,361 | 7,022| 183,948 “À8,100! 12,772) 0,202 1,461 | 2,554) 1,809 54,157 3,813 | 6,966 | 184,304 f4 |100)12,084 1,651 5,438 | 2,417 | 6,012 60,814 5,529 | 8,338. 222,960 Be) 100%) ? |1,694)5,646 | ? | 6,085 46,705, 5,740 | 8,281) 187,260 50 100) 14,966, 2,891 | 4,082 | 2,993 | 1,973 53,980 7,891 | 9,388. 207,480 58) 3) Val. die Anm. zu Tab. XXXV. Im Original p. XX VIII M 9 steht 0,632, dagegen ergiebt sich aus dem Coefficienten Salzsumme KA Gor — — 1,876 und Ghlor — 0,72 dieser Werth. Tome XXIV. 59) Meine Brombestimmun£çen sind wahrscheinlich zu hoch — sie wurden durch Hinüberleiten von Chlor über das Gemenge von Ag CI + Ag Br angestellt. Die colorimetrische Bestimmnng durch Aus- schütteln mit einigen Tropfen Chlorwasser und Chloroform oder Schwefelkohlenstoff giebt bei so kleinen Brom-Mengen viel zuver- 16 243 Bulletin de l’Académie Empériale 244 Je näher der Newa-Mündung, um so starker wird der relative Gehalt an Calcium, Kalium, Phosphor- säure und Kieselsäure, — letztrer zum Theil als Beï- steuer Petersburgs, dessen Gesammtexcrete sich zu- nächst im Kronstädter Hafen und seiner Umgegend concentriren. Die analogen Verhältnisse des weissen Meeres zum Eismeere sind von mir bereits auf Grundlage früherer Analysen des Wassers seiner Südbucht bei Solowetz und der Dwina erürtert worden ®). Im Süd-Chinesischen Meere zwischen Saigon und Singapore, vor der Bucht von Siam, macht sich der verdünnende Einfluss des Me-nam- und Me-khong- Flusses geltend. Während der Salzgehalt des Wassers des Indischen Oceans zwischen Ceylon und = 36,6809 sp. Gew.—1,027600 bei der Insel Socotra = 35,5337 » » —1,026753 im Mittel — 36,1073 sp.Gew.—1,027176 beträgt, sinkt der Salzgehalt vor der Bucht von Siam 7,4° n. Br. und 106,4° üstl. Länge auf 32,0803 p.M., lässigere Resultate. Auf 100 Gramm Chlor würde nach dieser ältern (zu hohen) Bestimmung enthalten 27, À — 1,055 Brom, 27, B — 0,057 Brom. 60) In Forchhammer’s Tab. XXVIII NX 9 ist als offenbarer Druckfehler 0,632 Chlor in 1000 Th. Wasser aufgeführt. Dagegen ergiebt sich aus dem «Coefficienten »: Summe der Mineralbestandtheile Chlor ani und der Summe der Mineralsalze — 0,597 — der __ 0,597 CNIDECeDA IR Eee membre ec 1,876 0,3182, aus dem Kali-Gehalt in 1000 Th. Wasser. .... = 0,028 | der Chlorge- _ 23 03194 und seinem Verhältnisse halt CIN 70 c auf 100Th. Chlor ....— 0,72 | Mittel.... 0,3188. Diese Zahl ist der Berechnung zu Grunde gelegt worden. 61) Auch hier liegt in Forchhammers X 9 — S0,— 0003 in 1000 Th. Wasser — ein offenbarer Druckfehler vor. Dieser Gehalt ent. spricht auf 100 Th. Chlor 0,941 50. 62) Die Dwina und das weisse Meer. Mélanges IX. p. 203—229 (1874), aus dem Bulletin XX, 150—169. . die Dichtigkeit auf 1,024183 herab, einer Verdün- nung von 1000 Theilen Oceanwasser zwischen Ceylon und Aden mit 143 Th. Flusswasser, bei Socotra mit 107 » » és je siens) sfr. alter im Mittel mit 125 Th. Flusswasser entsprechend. Viel bedeutender ist diese Verdünnung in der Malakka-Strasse. Der Salzgehalt des Oceanwas- sers sinkt in derselben auf 27,9654 p. M., das Vo- lum-Gewicht auf 1.021059 herab (reines Wasser gleicher Temp. = 1 gesetzt). In der Malakka-Strasse sind demnach 1000 Theile Wasser des Indischen Oceans zwischen Ceylon und Aden mit. 311 Th. Süsswasser, bei Socotra mit ....:........ 270 » » im Mittel mit 290 Th. Süsswasser verdünnt. Diese gewaltige Süsswassermasse — auf je 1000 Cubikmeter Meerwasser im Mittel 298 C. M. Glet- scherwasser des Himalaja (Ganges) oder der Süd- polarstrômung — ist von hohem Interesse. Sollte ein Küstenstrom Ganges- und Irawaddi-Wasser längs der Westküste Hinterindiens bis zur Malakka-Strasse hin- abführen? Die Bergflüsse Sumatra’s und Malakka’s sind nicht so wasserreich, um selbst an der engsten Stelle der Strasse das Oceanwasser so stark zu ver- dünnen. Oder sollte Anfang October’s ein südpolarer Kaltwasserstrom die Malakka-Strasse passiren? Unter den von der Corvette Galathea mitgebrach- ten Meerwassern findet sich bei Hrn. Forchhammer eine aus dem Golfe von Bengalen unter 17 20'n.Br. und 88° 12’ üstl. L. v. Greenw , geschüpft am 28.(16.) October 1845 mit 25,879 p. M. und eine aus der Banka-Strasse unter 2° südl. Br. und 104°57'üstl. L. von Greenw., geschôüpft am 15. (3.) April 1846 mit 9,956 p. M. Salgehalt als Parallelen aufgefürt. Die- selben enthielten 245 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 246 A — Tabelle XXXVE. in 1000 Theïlen Wasser auf 100 Theile Chlor Golf von | Malakka-Str. | WE x Banka Nr peneses, | 17° n. pe Banka-Strasse Golf von Ben- Eng : 1 l70211n.Br:|102°9" 6st. Li: F alen PRES 8 (15) April 88°12/ ôstl.L.| v. Green 3 (15) April 16 à) Octob. 2e FRERE 1846 |v. Gr. 16 (28)28 September! 1846 1517001 A0 SSSEE : h (October 1846(10 Oct.) 1875] D és Chlor CL... ..,.:.... 5,4750 | 14,2890 | 15,5043| 100 100 100 Schwefelsäure SO, ....! 0,6190 1,7240| 1,8425| 11,306] 12,065, 11,584 Kalum KR... 0.0: 0,1506 0,2723| 0,2638| 2,750 1,906 | 1,701 Natrium Na.:.,:.... 3,0255 7,8460| 8,4520| 55,261] 54,910 54,513 Calcium ee 0,1224 | 0,3188| 0,3317| 2,235 2,231 2,199 Magnesium Mg....... 0,3522 1,0194| 1,1272 6,433 7,134 | 7,270 Summe der Mineralbest.| 9,9560 25,8790 27,9654) 181,846 181,110, 180,371 | | Forchhammerl.c.p.XX. 19 | XM16 (C.Schmidt Forchhammer C.Schmidt Forchhammer Das Wasser des Ganges, Irawaddi, der Berg- bäche Malakka’s und Sumatra’s kann nicht sehr kalkreich sein, da seine Beimengung keine Steige- rung des relativen Calcium-Gehaltes veranlasst. Letz- tere (Sumatra) müssen kalireich sein, da der relative Kalium-Gehalt den sämmtlicher von mir untersuch- ten Ocean-Wasser bedeutend übertrifft. Auf 100 Th. Chlor enthalten letztere im Mittel 1,611 Th. Kalium Maxim. — 1,819 — Atlant. Ocean gegenüber Bergen (Norwegen). — Suez-Kanal, demnächst Babel- Mandeb. Die bis 4680 Meter hohe Vulkan-Kette Sumatra’s ist gegenüber der NW.-Spitze der gegenüberliegenden Bangka-Insel reich an Quellen, die sich zu grüssern Berghächen anschwellend (Rawar, Lakiau, Kalingï, Musi, Lamatang, Kramassan) von SW. gen NO. nieder- stürzend, bei Palembang zum Palem-Flusse vereinigen. Da das Wasser der Malakka-Strasse keinen relativ hôühern Kalium-Gehalt zeigt, als das des Indischen Oceans, sogar noch einen etwas geringern als das des Golfes von Bengalen in der Hühe von Rangun, west- lich von der Irawaddi-Mündung, so muss die südüst- liche Valkan-Kette Sumatra’s an die sie aus- laugenden atmosphärischen Wasserniederschläge viel mehr Kali abgeben, als die NW. gelegenen bedeu- tend niedrigeren Bergkämme und kleineren Krater. Von letztern stromt eine viel kleinere Wassermasse Minim. — 1,152 e ( der viel breitern Malakka-Strasse zu, kann dieselbe mithin nur viel weniger verdünnen. Auf gleichen Chlorgehalt reducirt entsprechen 1000 Th. Wasser der Malakka-Strasse — 1,701 Kalium. 2831,8» » Bangka-Strasse — 4,264 1831,8 Th. Wasser des verdünnenden Palem - Flusses müssen demnach enthalten 2,563 Th. Kalium = 1,399 p.M. Kalium, » » ein Kaliumgehalt, der den der kalireichsten Flüsse und Quellen bedeutend übertrifft. Es wäre sehr interessant, diese Folgerung durch direkte Analyse des Flusswassers oberhalb Palem- bang, etwa des Lamatang-Flusses, zu controlliren, dessen Quellen unmittelbar unter einem der hôchsten Krater der SO.-Kette, entspringen. Das Wasser des Indischen Oceans zwischen Ceylon und Aden unter 8,5° n. Br. und 68,3° üstl. L. von Greenw. ist concentrirter als das bé der Insel So- cotra, gegenüber dem Cap Guarda-Fui, am Eingange des Golfes von Aden. Da die Afrikanische Küstenstrecke hier eine un- wirthbare wasserleere Wüste bildet, die Concentration des Babel-Mandeb-Wassers (36,7139 p. M. Salze) aber der des Indischen Oceans zwischen Ceylon und Aden — 36,6809 p. M. Salz nahezu gleich ist, s0 muss bei Socotra eine lokale Verdünnung durch einen den Kanal von Mozambique passirenden läings 16* 247 der Zanzibar- und Somali-Küste zum Aequator hinauf- laufenden verdünntern Südpolarstrom stattfinden. Nach der Passage der Babel-Mandeb-Strasse stei- gert sich die Concentration im Rothen Meere von 36,7 bis 39,7 p. M. Salzgehalt. Unter 22,1 n. Br. und 37,7° üstl.L. v. Gr., etwas über die Mitte des Arabi- schen (rolfes hinaus, gen Suez zu, beträgt die Concen- tration gegenwärtig, G Jahre nach Erôffnung des Suez- Kanals, 39,7640 p. M. Salzgehalt (28.(16.) Oct. 1875). Bulletin de l’Académie Hmpériale 248 Vor Erüffnung des letztern ist das Wasser des Rothen Meeres — geschüpft 31. (19.) December 1864 bei Suez von H. Robinet und J. Lefort ‘) untersucht worden. Der Vergleich der damaligen Zusammensetzung im Nordwinkel des langgestreckten Verdunstungsbeckens, vor der Erôffnung dieser maritimen Sackgasse zum Mittelmecre hin, hat besonderes Interesse. Tabelle XXXVIL. 1000 grm. Wasser des Rothen Meeres enthielten: Vor Durchstechung des Isthmus ê res POUR Lee | uez-Kanals nn rdlicher Auf 100 Gramm nee Auf 100 Gramm 15 qi) Becembe a ne ss | set CHE CM 29,074 100 29,1075 | 100 BIO Or 2e he 0,048 0,217 0,0528 0,239 Schwefelsäure SO;..... 2,195 12,662 2,5344 11,464 Sauerstoff aeq. der SO, . 0,559 2,532 0,5088 2,293 Rabanne sn 1,466 6,641 0,3866 1,749 Natrium Na ee 11,596 52,533 12,2495 | 55,409 Calme... 0,511 2510 0,3504 1,585 Magnesium Mg....... 1,523 6,900 1,5438 6,983 Summe der Mineralbest.| 40,572 | 183,800 39,7640 | 179,867 | spec. Gew. — 1,0306 1,03021 (Robinet u. J. Lefort) Der Unterschied in der Zusammensetzung des Was- sers des Arabischen Golfes, vor und nach erüffneter Verbindung mit dem Mittelmeere, beruht weniger in der etwas grüsseren Concentration des erstern, als in seinem viel hühern Kalium- und Calcium-Gehalt. Über den und dieser Differenz lässt sich nichts Positives ermitteln, da die Herren Robinet und J. Lefort 1. c. keine nähern Angaben über die beson- dern Umstände des Schüpfens an der Küste von Suez machen. Jedenfalls sind hier Lokalursachen vorhan- den — vielleicht alter Mauerschutt, kalireiche Ab- fille, Aschenrückstände oder dergl. in der Nähe der Stadt, die nachträglich von Suez - Kanal - Reisenden durch Lokal-Erkundigung ermittelt werden künnten. 63) Comptes-rendus LXIL. p. 438 (1866) (C. Schmidt) Für analytische Fehler ist die Differenz jedenfalls zu bedeutend. Für den Suez-Kanal liegt eine auf Veranlassung des Hrn. Ferdinand von Lesseps von Hrn. Léon Durand-Clay e%) im Laboratorio der École des ponts et chaussées ausgeführte Untersuchungsreihe vor. Die Proben wurden im Laufe des Jahres 1872 auf den Wunseh des Hro. Voisin-Bey, Ingénieur des ponts et chaussées von Herrn Lemasson, Ingénieur en chef du service de l'entretien du canal maritime de Suez ai. 21 Punkten, läings des ganzen Canals, von Port- 64) Essai des 21 échantillons d’eau salée du canal maritime de Suez — Annales de Chimie et Physique (5) IT p. 188—193 (1874); ferner Ferdinand de Lesseps, «Sur les lacs amers de l'Isthme de Suez» ib. (5) II p. 129—140 (1874). 249 des Sciences de Saint -FPétersbourg. 250 Saïd bis Suez geschôpft und am 6. November 1872 andern Punkte, zwischen der Schleuse des Ki- von Port-Saïd expedirt. lometer 16 und dem «Tracé du canal maritime». X 1) bei Port-Saïd ausserhalb des Schleusen-Leucht- | » 12) Bitterseen, zwischen den 2 Leuchtthürmen, thurms. Wasser ruhig, Windstille. Oberfläche. » 2) Mitte des Bassin Ismail — 6 Meter Tiefe. »13) Bitterseen, zwischen den 2 Leuchtthürmen » 3) beïm 60. Kilometer. — 7 Meter Tiefe. » 4) beim 76. Kilometer — 4 Meter Tiefe. » 14) Bitterseen, südl. Leuchtthurm, Oberfläche. » 5) am Südende des Sees Timsah —— 4 Meter Tiefe. | »15) Bitterseen, südl. Leuchtthurm — 7 Meter » 6) am Nord-Leuchthurm der Bitterseen, an der Tiefe. Oberfläche. » 16) bei Kabret-el-Echauch, Oberfläche. » 7) ebendaselbst — 7 Meter Tiefe. »17) bei Kabret-el-Echauch, 7 Meter Tiefe. » 8) auf der Salzbank, an der Obertläche. » 18) bei Kilometer 133 an der Oberfläche. » 9) auf der Salzbank — 4 Meter Tiefe. » 19) bei Kilometer 133 — 7 Meter Tiefe. » 10) auf der Salzbank — 7 Meter Tiefe. ( » 20) bei Chalouf — 4 Meter Tiefe. » 11) auf der Salzbank — 7 Meter Tiefe — an einem | » 21) Damm von Suez — 4 Meter Tiefe. Tabelle XXXVHIE. a © 1049 |72,00 138,60 [4,20 1034 |47,30 [25,90 |3,20 1048 |69,70 [38,60 4,40 | 11043 162,20 135,50 |3,80 1031 |46,50 |22,40 12,70 10,88 | 5,29 [170,36 1186,53 16,24 112,36 | 7,18 163,09 1182,63 24,36 11,40 | 6,06 [163,11 |180,57 20,77 110,70 175,21 19,66 [12,05 | 7,77 (187,77 207,59 s M [er] © © ar [=p] rs [SA md id bd bd ms RO PE CC PT ei ND ND 1 Cubikmeter wiegt | meter | AU M nue enthalt | Auf 100 Grm, Chlor | Summe es ce | disst FRE | Loi 7 ail haies X , Verdam- Na, Ca,0 | Na, Ca, O,| Mineral- bei C° | RUE He Chlor SO; | Mg u. à 50; Mg u.a. | bestand- CDs Kilo- | Stofe | | Stoffe theile gramm | ji ” Er 5 : 1, 21,8 11014 26,20 112,90 \1,60 11,02 110,68 112,40 | 7,91 182,79 203,10 2] 21,5 |1015 25,10 113,00 |1,60 (1,32 9,18 112,31 110,16 170,61 193,08 3] 21,5 11032 51,70 26,00 18,10 11,80 |20,80 111,92 16,92 |180,01 |198,85 4] 22,0 [1046 71,07 140,20 14,30 12,34 124,23 110,70 | 5,82 |160,27 1176,79 5] 22,2 [1048 67,20 139,00 4,50 12,34 121,36 111,54 | 6,00 154,77 |172,31 6] 22,5 11049 74,20 139,20 14,50 12,52 |27,98 111,48 | 6,43 1171,37 |1189,28 71 21,9 11049 74,70 140,00 14,50 12,22 |27,98 111,25 | 5,50 |170,00 186,75 8, 21,7 11050 72,60 139,50 4,50 12,22 126,38 [11,39 | 5,62 |166,79 183,80 9! 21,1 11050 69,40 139,90 14,50 2,16 | 22,84 11,28 | 5,41 1157,24 |173,93 10} 22,0 11050 67,50 139,90 14,50 12,40 120,70 111,28 | 6,01 |151,88 169,17 11} 21,5 |1059 73,90 40,50 14,50 12,40 126,50 |11,11 | 5,93 1165,43 [182,47 12, 21,2 1059 69,50 138,80 14,40 12,34 123,96 11,34 | 6,03 161,75 (179,12 131#21;8 1050 72,30 138,50 14,40 12,70 26,70"|11,43 | 7,01:1169,35 |187,79 14 21,3 11046 65,30 136,10 14,30 12,34 122,66 111,91 | 6,48 162,49 |180,88 15, 21,3 1050 169,70 137,40 14,50 2,04 125,76 [12,03 | 5,46 [168,87 186,36 16, 21,5 11040 158,50 132,00 13,80 12,04 |20,66 111,87 | 6,38 |164,56 |182,81 22,1 2,04 127,1 21,7 1,86 21,7 34 21,5 15 21,4 74 926 Le) er | 1035,98, 52,862,29,38813,379 ii s | |18,169/11,499) 6,5531161,823179,875 C. Schmidt. — Ismaila. 251 So roh und unvollständig diese Analysen ausge- führt sind, so genügen sie doch, mit Hülfe der von mir hinzugefügten 4 Verticalcolumnen (rechts — 100 Gramm C1: SO, : Mg : Na, Ca, O etc. : Salzen) zur Fest- stellung des Verhältnisses von Chloriden und Sulfa- ten. Dasselbe schwankt innerhalb enger Grenzen und gleicht dem des am 31. (19.) October 1875 von Herrn Dr. Fritsche am Nordrande des Timsah-$ees bei Ismaila, nahezu auf halbem Wege zwischen Port- Suez und Saïd, geschüpften Wassers. Beide gleichen dem Mittel des Oceanwassers. Die plôtzliche starke Steigerung des absoluten und relativen Magnesium- Gehaltes im Bassin Ismail (N° 2) ist räthselhaft, da die Zusammensetzung des auf der Rhede von Port- Saïd ausserhalb der Schleuse geschüpften stark mit Nilwasser gemischten Wasser’s (M 1) im Übrigen nur unbedeutend von dem N° 2 abweicht. Lässt man diese môglicherweise auf einem Druck- oder Schreibfehler beruhenden 1,32 Mg im Cubikmeter Wasser À 2 — ne bei Seite, so ergiebt das Mittel aus den übrigen 20 Wasserproben des Hrn. Durand-Claye: Samme der S0; Mg Na,Ca,Oetc. :inerate auf 100 grm. Chlor: 11,52 6,26 166,52 184,30 Ismaila X XXII ..... 11,50 6,55 161,82 179,87 Oceanmittel N° III, VII, Ribis XX x 11,83 6,76 162,21 180,80 DasMittel aller 21 Ana- lysen d. H. Durand- Claye ergiebt .... 11,55 6,45 166,71 184,71 Das in den Bitterseen, 14 bis 43 Kilometer vom Südrande des Timsah-Sees NW gen SO, bis 23 Kilo- meter nürdlich vou Suez abgelagerte Salzgemenge muss die Zusammensetzung des Oceanwassers haben, durch dessen Selbstverdunstung es sich gebildet hatte. Wäre dieses nicht der Fall, so müsste das Verhältniss von CL: S0, : Mg : Na : Ca, O etc. : Summe der Salze — in den Bitterseen M 6— 15 wesentlich von den nord- und südwärts belegenen Schüpfstationen X 3, 18, 19, 20 — abweichen. Auf 100 gr. Chlor enthält das Mittel 80, Mg Na,0a,0 ete. Sue der BitterseenM6—15 11,45 5,99 164,52 181,96 der Stationen N° 3,18, 19, 20 11,59 6,54 167,68 184,81 Bulletin de l’Académie Impériale 25? Summe 80; d. Salze Mg Na,Ca,O etc. der Timsah-$See bei Is- maila (C. Schmidt) Süd-Ende des Timsah N 5 (Durand-Claye) 11,54 6,00 154,77 172,31 11,50 6,55 161,82 179,87 Die Bitterseen- Region und das Süd-Ende des Timsah-Sees waren im Jahre 1872 relativ ärmer an Magnesium als nord- und südwärts belegene Wasser- partieen der Schüpfstationen X 3, 18, 16, 20. Im Jahre 1875 31. (19.) October war der relative Schwefelsäure-Gehalt (à 100 Chlor) des Timsah- Sees bei Ismaila (Nordrand) gleich dem des Timsah- Sees 1872 (Südrand) und der Stationen 3, 15, 19, 20 nord- und südwärts der Bitterseen — der rela- tive Magnesium-Gehalt des Timsah-Sees dagegen im Herbste 1875 gleich dem der ausserhalb der Seen belegenen Schüpfstationen 3, 18,19, 20 — um 9 Procent hüher als der des Timsah- und der Bitterseen. Hätte Herr Léon Durand-Claye das ihm vor- liegende interessante Untersuchungsmaterial zur Cal- cium- und Kaliumbestimmung mitbenut/t, wozu es reichlich genügte, so würden die Fragen über etwaige Gyps-, Polyhalit-, Syngenit-®), Kainit-), Car- vallit-Schichten der «Salzbank» inmitten der Bit- terseen dadurch beantwortet werden. Meiner Analyse zufolge war das Wasser des Timsah - Sees im Herbste 1875 absolut und relativ kaliumärmer als des Ara- bischen Golfes, sein Calcium-Gehalt dagegen absolut (in 1000 Th. Wasser) hôher, relativ (à 100 Gramm Chlor) gleich letzterem. Die Analyse des Salzblocks vom Boden der Bitter- seen, vor Erüffnung der Communication jener mit dem Arabischen Golfe und dem Mittelmeere, den Herr von Lesseps in der Sitzung vom 22. Juni 1874 der Pariser Akademie vorlegte®?), würde in demselben 65) K, SO, + Ca SO, + H, O von H. von Zepharowich im Jahre 1872 auf Sylvin (KCI) Drusen von Kalusz gefunden, von H. Ottomar Vülker analysirt. Liebig’s Annalen CLXV, p. 358—360 (1873). 66) Über das Vorkommen des Kainits in Stassfurt (Leopolds- hall) cf. Philipp Zeitschr. d. d. Geolog. Gesellsch. XVII. p. 649. Frank Ber. d. d. Chemischen Gesellsch 1868 p. 121. in Kalusz Tschermak Wiener Akad. Ber. LAIIL. Hauer Jahrb. der Geolog. Reichsanstalt XX. p. 141. 67) Comptes Rendus 1874, I, p. 1740—1748 und Ann. d. Chim. et Phys. (5) IL. p.129: «J'ai l'honneur de présenter à l’Académie un échantillon du banc de sel existant dans les lacs amers...... «Je n'ai pas besoin de vous dire, que nous avons fait enlever le 253 des Sciences de Saint-Pétershourg. 254 unzweifelhaft einen viel hühern Kalium-Gehalt er- geben haben, als der Rest dieser Salzbank gegenwär- tig aufweist, nachdem die leichtlôslichen Kaliumsalze 6 Jahre hindurch durch das frei darüber hinfliessende Wasser des Mittelmeeres und Arabischen Golfes vor- zugsweise ausgelaugt wurden. Diese Salzbank verkleinert sich stetig — nach einigen Jahrzehnten wird auch das relativ schwer lüslichere Chlornatrium aufgelôst sein und nur der schwerlüslichste Bestandtheil desselben, eine dünne Gypsschicht, hinterbleiben, die durch stetig fortschrei- tende Lüsung die Wasserschicht in der Tiefe, nn- mittelbar über der Salzbank, absolut und relativ gypsreicher machen wird, als das Wasser des Mit- telmeeres und des Arabischen Golfes. Nach Lüsung dieses Gypsrestes wird das Gleichge- wicht vüllig hergestellt und das relative Verhältniss der Salze dem des Mittelmeeres und Rothen Meeres identisch sein. Nach vollendeter Auslaugung des in den Bitter- seen seit 2 Jahrtausenden aufgespeicherten Verdun- stungsrückstandes durch Springfluthen über die Dünen von Chalouf und Suez geschleuderten Wassers des Arabischen Golfes, durch die jetzt vereinigten Mittel- meer- und Rothen Meer - Strôme, wird der relative Salzgehalt des Verbindungskanals beider, des Suez- kanals zwar gleich, der absolute dagegen, entsprechend relativ stärkerer Wasserverdunstung in dem schmalen Kanale und der durch Schleusen- und Ufer- reibung sehr verlangsamten Strôomung, stets hôher bleiben, als der gegenwärtige des Rothen Meeres, viel hôüher als der des Mittelmeeres. Eine Durchschnitts-Analyse der Salzbank der trocke- nen Bitterseen, vor Erüffnung des Suez-Kanales, würde das Salzverhältniss des Rothen Meeres, der freien Oceane oder des gesammten Stassfurter Salzlagers, vor dem Abbaue der Carnallit- und anderweitigen Abraumsalz-Decken des letztern, ergeben haben. Über die Bildungsgeschichte, gegenwärtige Ausdehnung, Wassermasse und Gewicht der Salzbank am Boden der Bitterseen giebt die Darstel- lung des Herrn von Lesseps %) sehr dankenswerthe Aufschlüsse. bloc, qui est sous vos yeux avant l'introduction des eaux dans le bas- sin des lacs amers.» 68)1. c. Ann, Chim, Phys. (5) LIL. p. 129 — 140 (1874). Die kleine Es sei mir gestattet, derselben, behufs klarer Über- sicht dieser Verhältnisse, die wichtigsten Daten zu entlehnen. Zur Zeit des Auszuges der Juden aus Aegypten unter Moses’ Führung bespülte die Fluth des Arabi- schen Golfes den Fuss des Serapium, 58 Kilometer NNO. von Suez zwischen dem Südufer des Timsah- Sees und dem Dünenwalle am Nordufer der gegenwär- tigen Bitterseen. Während der 14 Jahrhunderte bis Necos, dem Sohne des Psammeticus, der den sogenannten «Kanal der Pharaonen» begann, erlitt der Boden des Isth- mus wichtige Veränderungen — durch Eintrocknung zog sich das Nordufer des Rothen Meeres ca. 46 Ki- lometer südwärts, bis Chalouf, 12 Kilometer von Port- Suez, zurück. Der Dänische Reisende Niebuhr berichtet darüber 1761 als Augenzeuge: «Längs der ganzen Küste Arabiens begegnet man Anzeichen des Meeresrückzuges. Maza, nach allen alten Autoren eine Hafenstadt der Arabia Felix, liegt jetzt mehrere Meilen landeinwärts. Bei Loheia und Djedda sieht man grosse Hügel erfüllt von Ko- rallen und Muscheln noch gegenwärtig im Rothen Meere lebender Arten. Bei Suez findet man zahl- reiche Versteinerungen derselben. Ich (Niebuhr 1761) sah %, Meile westlich von der Stadt (Suez) einen Haufen Muscheln lebend auf einem Felsen, der our durch die Fluth mit Wasser bedeckt wurde und die gleichen Muschelgehäuse leer auf einem hühern Felsen an der Küste, den die Fluth nicht mehr er- reichte. Vor einigen Jahrtausenden muss der Arabi- sche Golf sich demnach viel weiter über Suez hinaus erstreckt haben.» Die gegenwärtige Gleichheit der Mecresspiegel des Rothen und Mittel-Meeres beweist, dass dieser Rück- zug des Wassers des Arabischen Golfes bei Suez nicht durch Sinken des Niveaus des Letztern, sondern nur durch stetige Bodenhebung des Isthmus erfolgt. Zur Zeit der Ptolemäer war der Boden des Isthmus historisch nachweisbar tiefer als gegenwärtig. Necos, Sohn des Psammeticus, begann einen Ver- Übersichtskarte des Nil-Delta und des Isthmus von Suez (Peter- mann’s Mittheilungen, 1864, Taf. VIIL) und des Süsswasserkanals vom Divisionschef M. Cazaux genügt zur topographischen Über- sicht. Den Besuchern der Pariser Ausstellung 1867 wird die tref- liche Reliefdarstellung in der Aegyptischen Abtheilung bekannt sein. 255 Bulletin de l'Académie Impériale 256 bindungskanal vom Pelusinischen Golfe zum Rothen Meere. Darius setzte ihn fort, unterbrach jedoch die Arbeit auf den Rath einiger Ingenieure, die von der Communication mit dem vermeintlich hüher liegenden Rothen Meere eine Überschwemmung Aegyptens be- fürchteten. Ptolemäus IT. vollendete den Kanalbau, liess an geeigneten Stellen desselben kunstvoll gebaute Schleu- sen anlegen, die für den Durchlass von Schiffen ge- ôffnet, danach wieder geschlossen wurden. Die in den Arabischen Golf bei Arsinoë mündende letzte (süd- lichste) Kanalstrecke führte den Namen: «Fluss des Ptolemäus» ‘). Strabo ®) sagt vom Kanale und den Bitterseen: «Dieser Kanal ergiesst sich in das Rothe Meer oder den Arabischen Golf bei Arsinoë und fliesst durch diese («Bitter») Seen, deren Wasser früher bitter war, durch Verbindung des Flusses (Nil) mit dem Kanale aber sûss wurde. Gegenwärtig (zu Strabo’s Zeit) ent- halten diese Seen gute Fische und zahlreiche Wasser- vôgel. — Der Kanal wurde zuerst von Sesostris vor dem Trojanischen Kriege gegraben. Einige Schrift- steller meinen, dass er erst von Psammeticus (Sohn) begonnen sei, den der Tod dabei überraschte. Darauf habe ïhn Darius fortgeführt, der jedoch die fast voll- endete Arbeit unterbrach, weil man ihn fälschlich überredet hatte, der Wasserspiegel des Rothen Meeres liege hüher als Aegypten — nach Durch- stechung des Isthmus werde letzteres daher unter Was- ser gesetzt werden. Die Ptolemäer, die ihn durchschnei- den liessen, erbauten einen tr echten Schieusen- damm *’), der eine leichte Schifffahrt aus dem Kanal ins Meer und vice versa gestattete.» Plinius”) endlich berichtet: tolemäus IL. liess diesen Kanal graben 260 a. C. — mindestens 100 Fuss breit, 30 Fuss tief und 69) Diodorus Siculus I. $ 1 70) Strabonis Geographica XVIL C. 804 (rec. A. Meinecke D. 1121). -(GN S éotiy Exô (Douca els Toy 'EpuSpav xot rov A pd Broy xo- TOY XQTU TOÂL ApctvSnv Av Évrot Kkcoratpiôa xahoÛGt. Orappet DE xoù SL TOY TL pOY AHAOUHÉVWY Xpvav, at xpot £poy HLEv noav rixpai THnÿeione dE Ts Stwpuyoc Th hexdelonc metTeñthovto Th xpdder ToÙ TOTALOÙ, Xat vOv ElGLY eUoWor. 71). OÙ évrot Uroxepauïxot Buothete dtaxoavree #AELOTÔY étoinouv Tov EDpeToy WOTE OTE Bouhovto ÉxTAEiV LWAUS WG els tnv ÉEw Suhatray xak els hey Tüh. etpnro dE roi mept The TOY VOWTWY ÉTIpuvElac Xai Êv toïc mpuwTots ÜTopynput. 72)Plinius VI. cap. 26. 37,500 Schritte (XXXVII. MP. 19) lang — bis zu den Bitterquellen, wo man aufhürte, aus Furcht, das Land zu überschwemmen, indem das Rothe Meer drei Ellen hôüher stehe als der Boden Aegyptens. Nach Andern fürchtete man, durch die Verbindung das Wasser des Nil zu verderben, der einzigen Süsswasser- versorgung Aegyptens.» Dieser Ptolemäer-Kanal, bis ins 8. Jahrhundert p. C. benutzt, ist zum Theil noch wohl erhalten; 4 Kilometer desselben sind von H. von Lesseps bei Chalouf für den Süsswasser-Kanal benutzt worden, dessen Wasserspiegel, gegenwärtig 3 Meter über dem des Rothen Meeres, in letzteres durch eine Schleuse mündet. Das mittlere Niveau des Arabischen Golfes war demnach vor 11 Jahrhunderten 3 Meter hüher als das gegenwärtige. des Bodens von Chalouf erhebt den Wasserspiegel des Rothen Der hôchste Punkt sich 6 Meter Meeres bei Suez. Diese Schwelle ist bis 4 Meter Tiefe aus Triebsand und Gyps-Thon-Linsen gebildet, demnächst bis 2 Me- ter unter dem gegenwärtigen Wasserspiegel herab von einer Felsbank, reich an Muschelresten älterer Bil- dung, als die übrigen vom Kanal durchschnittenen Bodenschichten. über Als die Juden Aegypten verliessen, war der Felsen von Chalouf, der letzte SO.-Ausläufer der Hügel von Géneffé, unter Wasser. Als in Folge allmähliger Bo- denhebung, der Felsgipfel aus dem Wasser hervor- trat, bedeckte er sich durch Fluth und Wind mit Flugsand und bildete zwischen den Bitterseen und dem Arabischen Golfe einen Dünenwall, der nur zur Hochfluth, endlich gar nicht mehr vom Meerwasser überspült wurde. Herodot, der Aegypten um das Jahr 450 a. C. be- reiste, erwähnt des Ptolemäer-Kanals als bereits von Darius (250 Jahre vor Ptolemäus IL.) für die Schiff- fahrt erôfinet. Zu dieser Epoche communicirte das tothe Meer frei mit dem Darius-Kanal und durch diesen mit den Bitterseen. Durch die Ptolemäer wieder hergestellt, wurde dieser Kanal von den Rümern durch NO.-Wasserzu- leitung von Cairo verbessert, unter dem Kalifen Omar im 7. Jahrhundert gereinigt und vertieft; die Bitter- 25% seen enthielten, bis zu seinem Verfalle im 8. Jahr- hundert, d. h. bis vor 1100 Jahren, Brackwasser. Um die Bildung der Salzbank auf dem Boden im Centrum des grossen Beckens zu erklären, von der 1869 bis 1874, — d. h. binnen 5 Jahren erneuter Wasserbedeckung hüchstens !/,, wieder gelüst worden ist, und deren Gewicht ca. 970 Milliarden Kilogramm beträgt, muss man annehmen, dass die Bitterseen von Zeit zu Zeit Mecrwasserzufluss von Suez (Arsinoë) her erhielten. Hätte das Brackwasser der Bitterseen den gegen- ‘wärtigen Salzgehalt bei Port-Saïd (des Bassin Ismail), d. h. 25 Kilogramm Salz im Cubikmeter Wasser, ge- habt, so hätte die Verdunstung der 27, Milliarden Cubikmeter ©) damaliger Wassermenge nur eine Salz- bank von 62'% Milliarden Kilogramm, demnach nur l, der vorhandenen, geliefert. Die Oberfläche der Salzbank beträgt 66 Millionen Quadratmeter, ihre mittlere Dichtigkeit — 1,5, mitt- lere Dicke 10 Centimeter. Dieser Salzrückstand entspricht der Verdunstung von 200 Millionen Cubik- meter Wasser à 45 Kilogramm Salz im Cubikmeter, dem gegenwärtigen Salzgehalte bei Suez. Diese 200 Millionen Cubikmeter Wasser verdunsten von der Bitterseenfläche in einem Jahre, sie bilden }, ihres Rauminhaltes. Zur Zeit der hüchsten Aequinoctial- fluth müssen sich die Bittersee - Becken durch Über- spülen der Fiuthwelle über den Dünenwall bei Cha- louf wieder mit Meerwasser gefüllt haben, dessen jedesmalige Verdunstung den Salzkrusten - Rückstand stetig verdeckte. Das Gesammtgewicht der Salzbank — 970 Milli- arden Kilogramm erforderte zur Bildung die Verdun- stung von 21 Milliarden Cubikmeter Wasser des Rothen Mecres, die durch 100 Hochfluth- Über- schwemmungen von Suez her einstrômten. Das grosse Bitterseebecken ist 20 Kilometer lang, 8 » breit. » kleine » » 15 » lang, JD D breit. Der Flächenraum beider 196,122,253 Quadratmeter. » Cubikinhalt » 1446,347,200 Cubikmeter. 73) Die gegenwärtige Wassermenge der Bitterseen im Niveau des Rothen und Mittelmeeres beträgt in runder Zabl 2 Milliarden Cubikmeter. Ihr Wasserspiegel liegt 6 Meter unter dem des gegen- | — wärtigen Süsswasserkanals beim Serapium. | Tome XXIV. des Sciences de Saint- Pétersbourg. 258 (incl. Salzbank, deren Volum = 1090648000 Cub. Meter). Länge der Salzbank = 13000 Meter mittlere Breite 5120 » grüsste Dicke der Salz- | nach Beendigung von 500 zu bank. .... — 1920 | 500 Meter längs dem ibn mittlere Dicke = 9,68 durchschneidenden Meer- Kanal. Gesammtvolum der Salzbank = 644300800 Cubik- meter. Gesammtgewicht à 1,51 spec. Gew. = 972894208000 Kilogramm. Tägliche Wasserverdunstung von der Seefläche 4,5 Millimeter (im Juli): Fluthwelle: Mioim. Maxim. Diff. Port-Saïd . .... 17:66 18/18 1714 Timsah-See ....... 18,08 18,51 0,43 Bitterseen......... 17,99 18,43 0,44 SUEZ RES TE 16,76 20, 00 3,24 Über die Lage der Schneegränze und die Gletscher der Gegenwart im Kaukasus'). Von H. Abich. (Lu le 51 mai 1877.) Es ist in der That ein überraschender Umstand, dass selbst bei Vertretern des geographischen Wissens sich so lange die Vorstellung erhalten konnte, nach welcher im Kaukasus-Gebirge keine, oder hüchstens nur Gletscher niedrigster Ordnung im Saussur’schen Sinne vorhanden sein sollten. Diese irrige Vorsteilung findet ihre Erklärung hauptsächlich wohl in der Schwie- rigkeit, welche die politischen Verhältnisse bis zur endlichen, vor nunmebr 13 Jahren erfolgten Pacifici- rung des Kaukasus den wissenschaftlich forschenden Wanderungen in der Centrairegion des Gebirges ent- gegenstellten, wobei allerdings die das Reisen im Kau kasus überhaupt sehr erschwerenden Umstände in Mit- berücksichtigung zu ziehen sind. Der, nach mancher- lei indessen erfolgten fragmentarischen Mittheilungen über locale Gletscherverhältnisse im Kaukasus, noch immer zurückgebliebenen unsicheren Vorstellung von dem wahren Verhalten der Gletscher daselbst, darf ich, gestützt aufeigene Wahrnehmungen, mit der Ver- sicherung entgegentreten, dass der Kaukasus hinsicht- 1) Alle absoluten Hühen sind in englischen Fussen angegeben. 17 259 lich seiner Gletscherverhältnisse zu den reich und mannigfaltig ausgestatteten Gebirgszügen der alten Welt zu zählen ist”). In dieser Beziehung bestätigt der Kaukasus vollkommen die aprioristischen Vorstel- lungen, die von der eigenthümlichen physikaliseh-geo- graphischen Stellang, und der orographischen wie der geologischen Natur dieses durch die absoluten Hôhen seiner Central-Massen besonders ausgezeichneten Ge- birges ausgehen durften. Wenn es erlaubt ist die In- dividualität einer Gletscherregion gewissermassen als den physiologischen Ausdruck der Wechselwirkung zu bezeichnen, welche zwischen den metcorologischen Functionen unä der Physik des vom permanenten Schnee bedeckten Gebirgs besteht, so darf mit Rück- sicht auf die orographische und vorzüglich die lithologi- sche Besonderheit des Kaukasus Gebirges, in Vergleich mit den gletscherreichen Gebirgsgruppen in den Alpen bevorwortet werden, dass die auf Grundlage tief einge- drungener Studien daselbst zur wissenschaftlichen Hühe geführte Lehre von den Gletschern noch werthvolle Bereicherungen aus der näheren Wäürdigung jener Wechselwirkung im Kaukasus zu erwarten hat. Zur Motivirung dieser Ansicht beabsichtige ich zunächst einige Bemerkungen über Wesen und Bedeutung der Schneelinie auf dem kaukasischen Isthmus überhaupt, mit einer Darstellung der räumlichen Vertheilung des permanenten Hochgebirgsschnees und seiner Gletscher in der Gesammtausdehnung der Kaukasuskette zu ver- binden. Alsdann werde ich, mit Übergehung der Jäbrlichen Gletscherbewegungs-Oscillationen, der That- sache einer gegenwärtig in Wirksamkeit befindlichen sekulären Rückzugsperiode der kaukasischen Gletscher, die mit der in den Alpen beobachteten isochronisch ist, einige Worte widmen, woran sich eine nähere Be- sprechung des Defdoraki-Gletschers am Kasbek-Sy- 2) Meinerseits ist über Gletscher und Gletscherverhältnisse im Kaukasus Folgendes zur Mittheilung gelangt: 1. Aperçu de mes voyages en Transcaucasie en 1864; in dem Bul- letin de la société Imp. des Naturalistes de Moscou. 2. Zur Geologie des südôstlichen Kaukasus. Bemerkungen von meinen Reisen 1865 von Abich. Mélanges phys. et chim. tirés du Bulletin de l'Acad. Imp. d. sc. de St.-Pétersbourg. 3. Études sur les glaciers actuels et anciens dn Caucase par H. Abich, première partie avec deux planches, Tiflis 1870. 4. Bemerkungen über die Gerü]l- und Trümmerablagerungen aus der Gletscherzeit im Kaukasus. In Mélanges phys. et Bulle- tin de l’Académie des St.-Pétersb. VIIT. 5. Geologische Beobachtungen auf Reisen im Caucasus im Jahre 1873, mit einer Karte. Bulletin de 1. société Imp. d. natura- listes de Moscou 1874. Heft 1 u. 2. Huiletin de l’Académie Empériale 260 0 stem als des denkwürdigsten Gletschers im Kaukasus, mit besonderer Beziehung auf seine augenblicklich drohende Haltung schliessen wird. Dass die absolute Lage der Schneegränze im Kau- kasus eine sehr wechselnde und nicht leicht zu bestim- men ist, ergiebt sich schon als theoretisches Postulat, wenn man erwägt, dass dieses Gebirge von 156 geogr. M. Länge und einer mittleren Achsenrichtung von W. 27 49° N.°), zwischen dem caspischen und dem schwar- zen Meere, den Einflüssen der stärksten meteorologi- schen Gegensätze unterstellt 1st. Die ganze nordwestliche Hälfte der Südseite des À Gebirges unterliegt der Einwirkung des maritimen Clima’s, wäbrend der grüssere Theil der Nordseite von den Einflüssen des continentalen centralasiatischen Clima’s stark berührt wird. Als wesentliche Faktoren für das Beharren sehr bedeutender Niveauunterschiede in den unteren Begränzungslinien der permanenten Schneefelder in den verschiedenen Theilen der Kette, sind die jährlichen und monatlichen Unterschiede in der Temperatur, wie in der Dunstmenge der, aus kli- matisch sehr verschiedenartig disponirten Regionen herbeigeführten Luft in Anspruch zu nehmen. Wesentliche Mitbedingungen für diese Niveauunter- schiede sind die Eigenthümlichkeiten in dem orographi- schen BauedesGebirgesunddiestarke physikalische Dif- ferenzirung zwischen der Nord- und Südseite desselben. Indessen hat der noch immer fortbestehende Mangel an üfter wiederholten vergleichenden Messungen und ins- besondere das Fehlen metcorologischer Stationsbe- obachtungen in namhaften Hôhen auf beiden Seiten des Kaukasus die Zurückführung des Ganges der Schneelinie daselbst auf sichere numerische Werthe noch nicht erlaubt. Ich beschränke mich deshalb vor- zugsweise auf Angabe derjenigen Zahlen, die meine barometrischen Messungen im Umkreise der orogra- phischen Hauptsysteme der Centralregion geliefert haben. Die permanente Schneebedeckung vertheilt sich von Nordwest nach Südost wie folgt: Die ersten dauern- den Schneefelder finden sich im äussersten Nordwest an den Quarzporphyrhühen des Fischta und Oschtén. 43957! lat. 57° 84" long. Nach Massgabe der geo- dätisch zu 9360 Fuss bestimmten Meereshôühe dieser 3) Prodromus oder vergleichende geolog. Grundzüge der Mé- moires de l’Acad. d. se. de St.-Pétersb. VIS Série T. VIT, p. 378. 261 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 26? oo Gipfel, dürfte die Schneelinie hier kaum eine grüssere Hühe als 9000 Fuss erreichen. Nach den Angaben von G. Radde soll die absolute Hôhe des ewigen Schnees am Goribolo auf der Hühe der Wasserscheide zwischen den Quellengebieten des Tskenis-Tsqali und Rion latit. 42245’ und longit. 607581, sogar nur 8536 Fuss betragen‘). Demgemäss würde die Meeres- hôhe der Schneelinie am südlichen Kaukasusabhange, zwischen dem Oschtén und Goribolo, in der That eine sehr nahe Übereinstimmung mit der in den Alpen (8899) und in den Pyrenàen (8932 K.) zeigen. Bei einer Anzahl von Gebirgsstücken, die sich südôstlich von Oschtén bis zu dem 28 geogr. Meilen entfernten Elburuz, mit absoluten Hühen von 10,600 bis 11,400 im Schugus und Abago erheben, befindet sich die Schneelinie sehr wahrscheinlich etwa 1800 und 2500 Fuss unter den betreffenden Gipfelhühen. Mit gerin- gen Ausnahmen, die sich auf die Quellengebiete der Labg und des Kuban beziehen, ist dieser ganze Theil der kaukasischen Centralkette noch von keinem Natur- forscher besucht und daher geologisch so gut als un- bekannt. Das Maximum der Eisbedeckung in hori- zontalen und vertikalen Dimensionen bietet die domi- nirende Massencrhebung des 18,478 Fuss hohen El- buruz in ihrer Verbindung mit den zunächst südlich sich ihr anschliessenden krystallinischen Gliedern der Hauptkette dar. Den Angaben der fünfwerstigen Karte des K. Generalstabs zu Folge, würden die Schnee- und Firnfelder dieser orographischen, vom Elburuz domi- nirten Schaarungsregion, in annähernder Schätzung ein Gesammtareal von mindestens 2,5 geogr. Quadrat- meilen einnehmen. Nach einer Anzahl von mir an verschiedenen geeigneten Stellen der Elburuz-Erhe- bung angestellter Messungen liegt die Schneegränze und zwar im Meridiane des Gipfels, in fünf Werst nôrdlicher Entfernung von demselben, in 11.233 F. Meereshôühe; auf der Westseite des Elburuz-Kegels fand ich sie in 10,923 F. und auf der Ostseite, ohn- weit der Stelle wo der Baksan-Gletscher, einem co- lossalen Lavastrome auflagernd, aus dem meilenweiten plateaufôrmigen Gebiete der Schnee- und Eisfelder tritt, welche die ôstliche und südliche Basis des Elbu- ruzkegels bilden, ergab sich die absolute Hühe der 4) Sanucku KABKA4CRArO OTLBIA HMIEPAT. PYÉCK. FPOrPAP OU, KHUXkA VII, pag. 193 Schneegränze, an einer physikalisch wohl geeigneten Stelle gemessen, zu 10,500 Fuss. Diesen Werthen zu Folge, wird die Meereshühe der Schneegränze am Elburuz im Mittel mit 10,885 Fuss anzunehmen sein. Von fünf Gletschern ungleicher. immer aber hoher Ordnung, die sich aus den Schnee- felderr der Anschlussregion des Elburuz an die Haupt- kette herabsenken, sind die Meereshühen ihrer unte- ren Extremitäten nach meinen barometrischen Mes- sungen von zwei der Westseite angehürigen Gletschern, am Ulukam 8720 und am Kitschkinakol 7819 Fuss. Von den drei anderen, auf der üstlichen Bergseite ge- legenen. sind die entsprechenden Meereshôühen: für den Baksan-Gletscher 7630: für den Teschkol-Glet- scher 8608 und für den des Irtik 8303 F. Das arith- metische Mittel aus diesen fünf Werthen ist 8216 F. und zeigt, dass die Gletscher am Elburuz schon in 2669 F. unter der Schneegränze ihr Ende finden. Von der Hühe, welche diese Gränze längs der gros- sen Bergsysteme innehält, die von Graniten, krystal- linischen und metamorphischen Schiefergesteinen ge- bildet werden und deren Aneinanderreihung westlich vom Elburuz den 24 geographische Meilen langen Theil der Centralkette bis zum Kasbek bildet, sind keine Messungen vorhanden. Dagegen habe ich von acht Gletschern, die auf die- ser Strecke von mir untersucht wurden, die absolute Hôühe ihrer unteren Enden wie folgt gefunden: Das Ende des Gletschers vom Uruchdon 8559: des Pasis- mta 8414: des Psakan-ssu 7250; des Adul 7362: des Tscherek 6753: des Bisinghi 6583; des Zea-don 6575 und des Kaltschi-don in Sturdigori 5702 F. Aus dem Mittel dieser acht Bestimmungen ergiebt sich die Meereshôhe in welcher die Gletscher in diesem Theiïle des kaukasischen Gebirges endigen zu 7149 F. Es liegt diese Gränze somit um 1067 F. tiefer als am Elburuzsystem. — Unter den angeführten Gletschern stellt der des Kaltschi-don einen imposanten Gletscher erster Ordnung dar; er kommt, wie der Gletscher des Zea-don aus den weiten Firnmulden des umfangreichen Gebirgsstocks des Adai-Choch, der innerhalb der Cen- tralkette mit 15,244 F. absoluter Hôhe emporragt. Auch hat dieser Gletscher den Vorzug, von allen bis- her bekannt gewordenen Gletschern im Kaukasus der lingste und am tiefsten abwärts steigende zu sein. In Ermangelung anwendungsfähiger hypsometri- 17* 263 scher Werthe zur Feststellung der Lage der Schnee- gränze auf der Südseite des soeben in Betrachtung | gezogenen Haupttheiles der Kette, welcher in der krystallinischen Centralmasse des Dychtau, zugleich mit dem Kaschtantau. dem Adisech und Gualdi, die dem Elburuz an absoluter Hühe am nächsten stehen- den Gipfel des kaukasischen Hochgebirges darstellt, glaube ich, behufs annähernder Schätzung für das Ele- ment der Schneegränze, auf die Meereshühen der Glet- scherenden, Bezug nehmen zu dürfen. In der oberen Hälfte des vom Ingur durchstrômten Längenthales von Suanien. welches bei naher üstlicher Erstreckung eine Länge von 60 Werst besitzt, habe ich die absoluten Hühen der Enden von vier der hedeutendsten Gletscher bestimmen künnen, die in tief einschneidenden Quer- schluchten aus den Hühen der Krystallinischen Cen- tralkette dem Ingurthale zugehen. Es sind die folgen- den: Der Gletscher vom Tetnould, im Thale des Zanner 6410 F.: der Gletscher des Lerscha, der vom Adiseh herabkômmt 7500 F.: der Gletscher von Kildé 7900 F.; und der des Tschkarr im Grau Uschkul 7932 F. Aus diesen Bestimmungen würde für die absolute Hôhe die den Gletscherenden in Hoch-Suanien zu- kômmt., ein Mittelwerth von 7435 F. abzuleiten sein. Mit Rücksicht auf die, sogar um 286 Fuss hôühere Lage des Niveaus der Gletscherenden in Suanien als auf der entsprechenden Nordseite, eine Differenz die eine fernere Vermehrung der in Vergleich zu zichen- den Messungen der zahlreichen übrigen Gletscher daselbst wohl ausgleichen dürfte, wird es sehr wahr- scheinlich, dass eine nahe Übereinstimmung in Bezug auf die Mecreshühe der Schneelinie auf beiden Gebirgs- seiten in diesem Theile des Kaukasus stattfindet. Ob und in wie weit eine solche überhaupt in weiterer üstlicher Entfernung von dem suanischen Hochgebirge ange- nommen werden kann, ist eine von der Zukunft zu lüsende Frage. In bemerkenswerther Übereinstim- mung mit dem so eben betonten Mittelwerthe von 7435 F. habe ich auch die Meereshühe gefunden, in welcher das Ende des zur Categorie der Hängeglet- scher gehürigen Gletschers des rechten Rionarmes in der Hühe des Ghelatithales, auf der Südseite des Pa- sis-mta mit 7350 F. eintritt. Den Mittelpunkt der zweiten Hauptregion für be- sondere Ausdehnung permanenter Schnee- und Eis- Bulletin de l’Académie Hmpériale 264 felder. bildet die Massen-Erhebung des Kasbeks. Der centrale Kegel dieses erloschenen vulkanischen Systems contrastirt in seiner spitzconischen Gestalt auf das stärkste mit dem gewaltigen doppeltgegipfelten Dome des Elburuz, der auf breiter sanft geneigter Unterlage sich frei erhebt, während der Kasbekkegel, wie auf enger Spalte, zwischen gefalteten, vielfach ge- brochenen und steil aufgerichteten Schichten der schon vorhin erwähnten Schieferformation und zwar auf einer Zone emporgedrungen erscheint, wo die Schiefer in das Verhältniss gegenseitiger Durchdringung mit man- nigfaltigen Gesteinen der Granitfamilie treten. Noch ist die wahre Lage der Schneegränze am Kas- beksystem nicht zur Genüge festgestellt. Kolenati’s Angabe zu Folge soll dieselbe auf der Ostseite des Berges 10,187 F. Meereshühe haben. Auf der Süd- seite des Kegels geben die Messungen von Chatis- sian der Schneelinie die etwas zweifelhafte Hühe von 11,900 F. Sieben Gletscher verschiedener Ordnung, die von der Centralregion des Systems ausgehen, sen- ken sich in radialen tief einschneidenden Thalschluch- ten zum Terekflusssystem hinab, dessen Arme in bo- genformiger Krümmung die Basis der Massenerhebung gegen Süden und Osten umfassen. Die untergeordne- ten Gletscher von Orzwiri, Abanot und Atgiberit, die durch Chatissian bekannt geworden, wie auch der bedeutende Gletscher des Mna-Thales, liegen auf der südwestlichen und südlichen Seite des Kasbek. Der schün ausgebildete aber kurze Gletscher von Ste- panzminda, der Station Kasbek gegenüber, bleibt nach meiner barometrischen Messung in 9505 Fuss Meereshühe zurück. Auf der Nordseite des Kasbek finden sich der Defdoraki-Gletscher mit der ab- soluten Hühe seines Endes von 7345 F. und endlich der ihm westlich benachbarte im Tschotschui-Thale, den Chatissian zuerst besucht und als sehr ansehn- lich bezeichnet hat. Das Areal der gesammten zur Kasbek-Umgcbung gehürigen Schnee- and Firnfelder dürfte sich zu dem am Elburuz in dem Verhältnisse von 1:8 befinden. Die dritte Hauptregion Gletscher nährender Schnecfelder im Kaukasus umfasst die hohen Züge der Schiefersysteme von Perekitel und von Bogoz im Da- gestan. Die ersten bilden einen ausgezeichnet regel- mässigen Längengebirgszug derin paralleler Erstrek- kung mit dem kaukasischen Hauptkamme demselben 265 nôrdlich vorliegt. Mit Ausnahme des, mit absoluter Hühe von 14,800 F. an dem Westende des Zuges emporragenden Tebuloz, 42:31 lat. und 62,58 longit., gehen von der in ostsüdôstlicher Richtung bis zum 13,500 F. hohen Diklos fortsetzenden Kammregion des Zuges nur ganz untergeordnete Hängegletscher gegen Süden aus. Ostlich vom Diklos ragt das viel- gegliederte Schiefer- und Sandstein-(Gebirge empor, welches von dem kaukasischen Hauptkamme als Bo- gozkette in nordnordôstlicher Richtung abzweigt; 1m Balakuri das Maximum seiner Erhebung mit 12,323 erreicht und als Wasserscheide zwischen dem andi- schen und avarischen Koissu das Centralgebirge von Dagestan bildet. Sichere Angaben über die Hühe der Schneegränze an diesem Gebirge habe ich selbst nicht gewinnen künnen, wendete aber den beiden auf der nordwestlichen Seite des Bogosdomes, aus gesonderten Cireusthälern des sehr zerrütteten Schiefergebirges hervortretenden Gletschern meine Beobachtung zu. Das untere Ende des eigentlichen Bogozgletschers fand ich in absoluter Hühe von 8720 Fuss, dasjenige des benachbarten Bilinghigletschers, in der von 7963 F. Die vierte Hauptregion ausgedehnter Schnee- und Eisfelder im Kaukasus findet sich südôüstlich von Da- gestan, 26 geograph. Meilen vom Bogozgletscher und 10 geogr. Meilen vom caspischen Meere entfernt, auf den Plateauhühen des fast isolirt aus der Centralkette des Kaukasus gegen Nord hervortretenden Schachdag- Systems, welches in seiner dreitheiligen Gliederung an den Bau der hohen Kalkalpen der Mittelzone er- innert. Der Scheitelpunkt der sehr flachen Gipfelwül- bung des Sehachdag-Platean fand ich 13,862 F.: die Schneegränze im Mittel aus mehreren Messungen am Tschalbuz und Schachdag aber 12,203 F. Die Enden der beiden nach Norden gewendeten, mit bedeutender Breite entwickelten Hauptgletscher des Schachdag, haben eine Meereshôhe von 10,478 und 10,374 engl. Fuss. Aus dem Vorhergegangenen ergiebt sich, dass die, wegen ihrer Differenz von mindestens 3200 F., allein schon überraschenden Extreme in den Schwankungen der Schneegränze im Kaukasus derartig auftreten, dass das Minimum nordwestlich unter dem Breitegrade von 40° und das Maximum südôstlich un- ter der Breite von 41, genau an den Endpunkten der überhaupt permanenten Schnee tragenden Zone im sich des Sciences de Saint-Pétersbourg. 266 Gebirge befindet. Aus jenen beiden extremen Hühen- werthen folgt als mittlerer Ausdruck für die absolute Hühe der Schneegränze am Kaukasus etwa 10,600 F.: eine Zahl, die sich von der analogen, für das Elburuz- system gefundenen nur um 285 F. entfernt. Vor allen tritt in den angeführten Thatsachen die physikalisch-geographische Individualität des Kauka- sus als eine solche hervor, welche die Grundzüge süd- europäischer klimatischer Zustände mit asiatischen vereinigt. In der Westhälfte, soweit sie sich unter dem dominirenden Einflusse des pontischen maritimen Elementes befindet, zeigt sich das Walten gleieher Bedingungen für eine nahe Übereinstimmung der ab- soluten Hôhe der Schneegränze mit der in den Alpen und in den Pyrenäen. In der unter dem überwiegen- den Einflusse des continentalen Climas gestellten Ost- häülfte des Kaukasus, lassen die Âhnlichkeitsbeziehun- gen mit den, an die Schnee- und Eisregion auf der Nordseite des Himalaja geknüpften Erscheinungen nicht minder interessante Parallelen zu. Ausgangs- punkte für dieselben bieten sich am Schachdagsysteme vorzüglich in den absoluten und relativen Hôhenver- hältnissen dar, in welchen die Gipfelregion des Ge- birges, die Schneegränze an demselben, wie die Enden seiner Gletscher sich befinden. So bestätigt sich auch von dieser physikalischen Seite die tiefere naturhistorische Bedeutung des Kau- kasus, nicht etwa als die scharf trennende Gränzmauer zwischen der West- und Osthälfte der alten Welt, vielmehr als die Übergangsstation zwischen beiden und mehr und mehr nimmt die Wabrscheinlichkeit zu, dass sie als solehe sich auch in ethnologischer, wie in geologischer Beziehung in dem weiteren Verfolg der prähistorischen Entwicklungsgeschichte des kau- kasischen Isthmus erweisen werde. Für die Bestimmung der absoluten Hôhe der Gränze des permanenten Schnees, wie der (rletscher, inner- halb der Südhälfte des kaukasischen Isthmus ist das System der beiden Ararate im Süden des sogenannten unteren Kaukasus zunächst massgebend. An diesem Doppelsysteme von respective 16,950 und 12,840 Fuss Meereshôühe, erreicht die Schneelinie auf dem Gesammtgebiete zwischen beiden Meeren ihre hüchste Lage. Gestützt auf die Werthe von mir an geeigne- ten Punkten wiederholt ausgeführter Messungen, finde ich für die Schneelinie auf der Nordseite des Ararat, 267 Bulletin de l’Académie Hmpériale 26s eine Meereshühe von 12,806 F. und für dieselbe auf der Südseite 12,136 F. Der einzige wirkliche Gletscher hüherer Ord- nung der überhaupt auf dem armenischen Hochlande vorhanden ist, befindet sich am Ende des Argurithals. Aus der Gipfelregion des Berges sinkt derselbe mit äusserster Steilheit abwärts und endet in absoluter Hôühe von 9172 F., mithin etwa 3300 F. unterhalb der Schneegränze. Dagegen erhebt sich die aus den pyramidalen Fels- hôrnern zusammengesetzte Gipfelgruppe, welche im Mittelpunkte der schwachen Alagezwüolbung dominirt, bis zu 13,430 F. absoluter Hühe. Obschon diese Felsgipfel wegen ibrer Steilheil schneefrei werden, so finden sich doch unterhalb derselben, längs der Rän der der Steilabstürze circusformiger Hochthäler, die auf der Nordseite des Berges seinen inneren Bau auf- schliessen und durch breite schneefreie Grate von ein- ander getrennt sind, schmale stark vergletscherte Firnmulden, die aus der Ferne kaum wahrnehmbar sind. Ein Beweis dafür, dass die hohe Lage der Schneegränze von 12,800 F. nur für die Ararat-(re- birgsgruppe. in der Mitte der so stark isolationsfähi- gen Thalebene des Araxes Gültigkeit hat, wo die Som- mertemperaturen im Kaukasus das Maximum errei- chen, ergiebt sich aus der Physik der Kammhüher der südôüstlichen Verlängerung des (rebirgszuges, der das Goktschaibecken und auch das vulkanische Cen- tralplateau des südlichen Karabag von dem engen Stromthale des Araxes scheidet. Innerhalb dieses vielgegliederten Gebirgszuges trifft das Maximum absoluter Erhebung auf die domfôr- migen Gipfel des Kaputschi und des ihm benach- barten Kasangül-dag von 12,855 und 12,649 K. ab- soluter Hôhe. Etwas unterhalb der Scheitel dieser beiden zu einem Centralsystem verbundenen Berge finden sich nach verschiedenen Seiten hin die Anfänge einer Randvergletscherung von sporadischen Firnmul- den, in nicht genau bestimmten, jedenfalls aber nicht bedeutend unter dem Niveau der Schneegränze am Ararat liegenden Hôhen. Eine noch grüssere Ernie- drigung erfährt die Schneegränze in bedeutend nôrd- licher Entfernung vom Ararat, am äussersten Ende des achtzig Werst langen vulkanischen Meridiangebir- ges, welches die Hochplateaugebiete von Alexandropol und Akalkalaki üstlich begränzt. In der Gipfelregion | der Längengruppe der erloschenen ryolithischen Vul- kankegel des Samsarsystems, schwinden die geringen Schnee- und Firnfelder niemals vollständig, die unter- halb der inneren gegen Norden abstürzenden Ränder des in 10,833 F. Meereshôühe gipfelnden grossen Län- genkraters des Samsar zerstreut auftreten. Für den eigentlichen unteren Kaukasus, kann die Schneegränze kaum in eine grüssere Hühe als 12,200 F. verlegt werden, denn in der Umgebung der Gipfel die am Ende der üstlichen Verlängerung der dem Groktschai- see nürdlich vorliegenden Gebirgskette, in dem Mu- rovdag 11,219 und im Gamisch 12,269 F. absoluter Hüheerreichen, überdauern ganz unbedeutende Schnee- flichen die Abschmelzungsperiode des Sommers. Der bevorworteten Absicht gemäss, berühre ich in der Kürze eine Erscheinung von allgemeiner verglei- chender Bedeutung, die sich in der Gletscherwelt des Kaukasus gegenwärtig vollzieht. Ganz abgesehen von den periodischen Schwankun- gen die sich in der Bewegung der Gletscher aller Zo- nen unter dem Einflusse der Wärmerotation und ürt- lich eintretender Umstände ercignen, die aus dem Baue des Gebirges resultiren, macht sich eine, vorerst nur innerhalb der Westhälfte des Kaukasus constatirte sekuläre Rückzugsperiode der Gletscher, ganz in der- selben Weise und Stärke bemerklich, wie sie in den West- und Ostalpen schon seit einer Reihe von 15 Jahren Gegenstand des Befremdens gewesen ist. Noch im Sommer des Jahres 1849 war die Dauer einer un- gewühnlichen Vorwärtsbewegung der kaukasischen Gletscher in der Umgebung des Elburuz Thatsache. Zu jener Zeit sah ich den Gletscher erster Ordnung im Baksanthale, Frontal- und Seitenmoränen vor sich herschieben, die mit hundertjährigen Fichtenbäumen bedeckt waren. Gleich untrügliche Zeichen einer aussergewühnlichen Vorwärtsbeweguug, sah ich zu derselben Zeit von einem Hauptgletscher des dem El- buruz üstlich benachbarten Centralsystems des Adul, durch seinen Eintritt in uralte Fichtenbestände aus- gehen. Ein Corollar-Phänomen dieser Art war unter anderen auch die Incorporation von den Moränen her- abgesunkener noch grünender Fichtenstämme im Gletschereise, die ich im Sommer 1849 am Baksan- gletscher beobachtete. Zu derselben Zeit wurde die gleiche Erscheinung auch am Aletschgletscher, dem Eingsten aller Eisstrôme in der Schweiz wahrgenommen, 269 Die später eintretende dauernde rückgängige Be- wegung des Baksangletschers machte sich im Anfange der sechsziger Jahre bemerkbar. Dass sich säimmtliche Gletscher üstlich vom Elbu- ruz bis zum Kasbek dieser Beweguug angeschlossen haben und, dass sie mit Inbegriff derer, die von der Massenerhebung des Elburuz abhängen, noch gegen- wärtig im Rückzuge verharren, vermag ich deshalb zu verbürgen, weil die Beobachtungen die ich seit 1873 auf alljährlich wiederholten Excursionen nach der nordwestlichen kaukasischen Kammregion über die Bewegung der Gletscher zu machen Veranlassung nahm, eine vergleichende Bezugnahme auf die an den- selben Orten, vor vielen Jahren notirten Beobachtun- gen und Messungen gestatteten. Eïn untrügliches Urtheil über das quantitative Ver- hältniss der stattgehabten totalen Rückzugsbewegun- gen in einer nicht mehr genau bestimmbaren Periode liess sich da, wo granitischer fester Untergrund vor- handen, in gleicher Weise wie bei den Gletschern der Schweiz aus der Freilegung der Seiten- und Front- moränen, wie aus dem bekannten eigenthümlichen Habitus der abgeglätteten und abgeschliffenen KFels- wände der Thalstrecken entnehmen die der Gletscher im Laufe der Rückzugsperiode verlassen hatte. Aus eigener Anschauung hatte ich in den Jahren 1867, 1872 und 1876 die zunehmenden Rückzugs- erscheinungen kennen gelernt, welche die Gletscher des Engadin, des Montblanc und des Berner Ober- landes darboten, und gewann ich die Überzeugung der vülligen Übereinstimmung der Veränderungen, die von solchen rückgängigen Bewegungen auf die Physik der Gletscherthäler ausgegangen waren, mit denen im Kaukasus. Alle seitdem von competenten Personen erhaltenen Nachrichten, bestätigen die Thatsache der noch in der Gegenwart fortdauernden Rückzugsperiode der Glet- scher in den Alpen wie auch in den Pyrenäen. Da ich mir aus eigener Wahrnehmung keine Ge- wissheit darüber verschafft habe, ob die in der West- hälfte des Kaukasusgebirges constatirte sekuläre Rück- zugsperiode der Gletscher sich gleichzeitig auf die Osthälfte desselben erstreckt hat, so kann ich für die Wabrscheinlichkeit dieses Umstandes nur das beja- hende Urtheil des allgemein verbreiteten Dafürhal- tens in Anspruch nehmen. des Sciences de Saint- Pétersbourg. 270 Die Tendenz dieser Schrift schliesst die Erôrterun- gen der Ursachen aus, welche der gegenwärtigen so jauffälligen gleichzeitigen Abnahme der Gletscher in- nerhalb einer Zone zu Grunde liegen, die den Kauka- sus, die Ost- und Westalpen und die Pyrenäen um- fasst. Jedenfalls liegen diese Ursachen nicht allein in der kosmischen Physik unsrer Hemisphäre; sie gehô- ren dem Wirkungsgebiete jener grossen meteorologi- schen (resetze an die in den oberen Regionen des Luftkreises beider Erdhälften den Verlauf der atmo- sphärischen Strômungen und ihren gegenseitigen perio- dischen und nicht periodischen Austausch bestimmen. In sehr auffälliger Weise haben die Gletscher des Kasbek, nachdem sie lange den Anschein gegeben, dass sie sich der bevorworteten allgemeinen Rückzugs- periode anschlossen, ausnahmsweise begonnen ein ent- gegengesetztes Verhalten zu zeigen. " Namentlich sind es die mit durchaus anormalen Schwankungen und ürtlicher substantiellen Verände- rungen der Eismassen verbundenen Bewegungsphäno- mene des Defdorakigletschers , die hier der zuvor an- gedeuteten Absicht zu Folge einen kurzen Rückblick auf die sehr sonderbaren Zustände desselben bedingen. In ihrer gegenwärtigen Natur sind diese anormalen Zustände allerdings ganz dazu angethan, den schon ôfter gehegten Besorgnissen wegen der Môüglichkeit eines nahe bevorstehenden Gletscherbruches neue Nah- rung zu geben, dessen periodische in den unbestimm- testen Gränzen liegende Wiederkehr für eine aus der Natur des Grletschers selbst resultirende physikalische Nothwendigkeit zu halten ist. In historischer Bezie- hung auf die Abbruchsphänomene welche der Defdo- rakigletscher seit dem Beginne einigermassen sicherer Nachrichten bis zum Jahre 1863 dargeboten hat, ent- nehme ich der Abhandlung des Herrn Weskowatof O HEPIOIUUECKOMB KA30EKCKOMB 3aBarb”) nur so viel, dass seit dem Beginne der russischen Herrschaft im Kaukasus der Defdorakigletscher nur dreimal und zwar in den Jahren 1808, 1817 und 1832 Sturzphä- nomene dargeboten hat. Über die ersten Fälle ist bei Ermangelung aufgezeichneter Detailnachrichten soviel als sicher bekannt anzunehmen, dass die 1817 herabgestürzten Eismassen erst nach 5 Jahren im Te- rekthale vüllig verschwanden. Die Gesammtmächtigkeit 5) Sanucra kaBkasckaro orxb1a Huneparopekaro pycckaro reo- | rpaœuueckaro OGuecrsa Kkauxkka VIE Tuæxuce 1864 p. 186—219. 274 der im Jahre 1832 am 9. August 8 Uhr Morgens herab- gestürzten Eis- und Trümmermassen hatten an der Vereinigungsstelle des Defdorakithales mit dem des Terek eine mittlere Hühe von 50 Faden. Nach acht- stündigem Andrängen des vor dem Trümmerwalle zu einen See von enormer Tiefe angestauten Terek ge- lang es demselben noch frühzeitig, ohne den Eintritt eines unheïlvollen Dammbruchs, sich den Abfluss durch einen Tiefeucanal zu erzwingen, der mit einer Länge von zwei Werst, unter Eis und Moränenschutt das Wasser des Sees abfübrte. : Nachdem 10 Jahr später, im Sommer 1842 sich ein wiederholter Gletscher- bruch ereignet hatte, wobei die herabgerutschten Eis- und Trümmermassen jedoch schon in einer Entfernung von 2 Werst vom Terekthale, auf einer mittleren Thalstufe des abwärts sich stark erweiternden Defdo- rakithales ihr Ende fanden und eine versperrende Wirkung des Sturzes auf das Terekthal nicht erfolgte, nahm der Gletscher erst im Jahre 1855 wieder eine drohende Haltung an. Unter starker Vorwärtsbewe- gung trat theilweise Ablüsung gewaltiger Eismassen ein; jedoch erfolgte thalabwärts auch diesmal wieder kein Gletscherabsturz. In dem achtjährigen Zeitraume von 1855 bis 1863 erneuerten sich die drohenden Anzeichen eines wiederholten Gletscherbruchs noch einige Male: jedoch erlagen die mächtigen weit vorge- schobenen Eismassen einer verhältnissmässig raschen Abschmelzung und der Rückzug des Gletschers ver- mittelte sich bald. Innerhalb dieser Periode, vom Jabre 1861 an, wo sich eine verhältnissmässig rasche Vorwärtsbewegung wieder einstellte und durch nam- hafte Anschwellung des Gletscherkopfes die Befürch- tung eines baldigen Abbruchs aufs Neue erweckt wurde, ist dem Defdorakigletscher eine dauernde beobach- tende Aufmerksamkeit von Seiten des K. Generalstabs in Tiflis zu Theil geworden. Durch wiederholte Com- missionen, an welchen sich die Herren Ingenieure der Wegecommunication betheiligten, wurden genaue Mes- sungen über den Verlauf der Vergrôüsserung des Glet- schers nach horizontalen und verticalen Dimensionen veranstaltet und durch topographische und photogra- phische Aufnahmen der Gletscherschlucht zur verglei- chenden Anschauung gebracht. Auf diese Weise wurde festgestellt, dass vom Jahre 1863 bis 1866 die tägliche Bewegung des Gletschers 97 Mm. gewesen war und dass die Breite an seinem Ende 777 Fuss betrug. Bulletin de l'Académie impériale 272 Vom Jahre 1866 bis 1867 war die tägliche Vor- wärtsbewegung dagegen 366 Mm. und die jährliche 434 Fuss gefunden. Für die Mächtigkeit der Fron- talanschwellung des Gletschers durfte eine genäherte Schätzung mehr als 250 Fuss in Anspruch nehmen. Angesichts dieser ausserordentlich raschen und enor- men Zunahme des Defdorakigletschers in dem Zeit- raume eines Jahres, musste der baldige Eintritt eines Gletscherbruches für das nächste Frühjahr sehr wahr- scheinlich werden. Indessen wiederholten sich frühere Erfahrungen; der Sturz blieb aus und der Gletscher zog sich unter rascher Verringerung seiner Masse, langsam auf das vor 1861 innegehaltene Maass zurück. In der berechtigten Voraussetzung, dass sich der | Defdorakigletscher unter dem Einflusse der indessen imner stärker in Wirksamkeit getretenen allgemeinen Abnahme der Gletscher bildenden Ursachen im Kau- kasus betinde, verlor die indessen noch immer fortge- setzte Controlle der am fraglichen Orte in der Hôhe der Defdoraki-Thalschlucht vorgehenden Veränderun- gen das bisherige Interesse. Indessen begann der Gletscher schon im Jahre 1875, durch Wiederaufnahme einer fast gleitend zu nennen- den Vorwärtsbewegung diese Voraussetzung zu wi- derlegen. Die Umstände und Erscheinungen mit wel- chen die rasche Wiedererneuerung des Gletschers sich nunmehr vollzog, brachten in Bezug auf Dimensionen, auf unerwartete Localentwicklung und innere Natur des Gletschereises sehr eigenthümliche und von den früheren abweichende Zustände hervor, in welchen die Gebirgsbewohner, die sich auf die Physiognomie ihres gefährlichen Nachbars vortrefflich verstehen, die Vor- boten eines bevorstehenden Absturzes mit dem Kin- tritt des Jahres 1876, bestimmt zu erkennen glaub- ten. Eine deshalb auf das Neue in Tiflis zusammen- getretene Commission beschäftigte sich im Spätsom- mer mit der Beobachtung und Feststellung aller bis dahin an dem Gletscher hervorgetretenen physikali- schen Thatsachen; auch verband sich damit die er- neuerte Aufnahme der vom Gletscher eimgenommenen mittleren und unteren Thalstufen. Jedoch blieb hier- von, wie zuvor, die sehr wünschenswerthe genaue Un- tersuchung und Aufnahme der obersten Stufe mit dem Übergangsverhältnisse beider Gletscherzuflüsse aus der gemeinsamen Firnmulde in die beginnende Gletscherschlucht ausgeschlossen. 273 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 254 —————————— Dieser Umstand konnte aber nicht verfehlen, als | fen Thalrande auf altem Moränengrunde geschen, fast ein wesentlicher Mangel auf die theoretischen Schluss- folgerungen zurückzuwirken, die man sich von den alleinigen Untersuchungen in der unteren Gletscher- thal-Region auf die Beantwortung der praktisch wich- tigsten Frage versprach, ob und aus welchen Gründen der gegenwärtige Zutand des Gletschers die Befürch- tungen einer nahe bevorstehenden Catastrophe recht- fertige oder nicht. Offenbar fehlte hier der wissen- schaftlichen Induction das verbindende Glied, um das so überaus verwickelte Phaenomen der Gletscher- bewegung hier in concreto bis in seine Ursprungs- region verfolgen zu künnen. Der Vergleich der neuen Karte mit der gleichwer- thigen Aufnahme von 1867 zeigte, dass, zugleich mit einer bedeutenden Zunahme der Vertiefung der Glet- scherschlucht in der Hühe, eine ungemein starke, alle bisherigen übertreffende Volumsvermehrung des Eises, besonders nach den Breitendimensionen, wie auch gegen das Gletscherende, Platz gegriffen hatte. Der Auf- nahme von 1867 zu Folge, war die Breite des Haupt- gletscherarmes unmittelbar vor seiner in absoluter Hôühe von 8350 Fuss eintretenden Vereinigung mit dem Seitengletscherarme nahe 285 Fuss gewesen; jetzt betrug sie 875 Fuss. Auf tieferer schwach ge- ncigter Thalstufe, unterhalb der Vereinigung beider Zutlüsse, wo die grüsste Breite des Thales eintritt, besass der Gletscher damals einen Querdurchmesser von 700 Fuss, jetzt zeigte sich derselbe 1246 Fuss. Weiter abwärts, bei stark zunehmendem Neigungs- winkel des Gletscherbetts, in 65 Faden Entfernung von der Spitze der Gletscherzunge, erschien der Eis- strom jetzt 900 Fuss breit. Aus den Profilen, welche die neue Aufnahme von 1876 begleiten, ergiebt sich die vertikale Mächtigkeit des Eises am Gletscherende mindestens zu 200 Fuss. Als ich im September 1876, zehn Tage nachdem die vorerwähnte Commission den Ort ihrer Thätigkeit verlassen hatte, den Gletscher zum letzten Male sah, fand ich die von den Beobachtern in das Eis einge- lassenen Visirstäbe zum Theil noch an ihrem Orte. Drei Stäbe, welche in mässiger Entfernung von dem Gletscherkopfe zur Fixirung einer mit dem ge- genüberliegenden Ufer correspondirenden Visirlinie quer über den (Gletscher gedient hatten, fand ich, von dem genau bezeichneten Beobachtungspunkte am schar - Tome XXIV. gar nicht aus der geraden Linie gewichen. Nur der innerhalb der Längenachse des Gletschers eingesenkte Stab war sehr wenig nach vorwärts ge- rückt und hatte eine stark thalaufwärts übergebogene Stellung angenommen. Diesem Umstande verlieh die Wahrnehmung eine grüssere Bedeutung, dass der noch vor zehn Tagen da gewesene schroffe Steilabsturz am Gletscherkopfe sich nunmehr als schwach terrassen- fürmigi vorgeschobener Abhang von mässiger Neigung darstellte. Die berechtigte Annahme eines gegenseitigen Ab- hängigkeitsverhältnisses zwischen diesen Erscheinun- gen würde zu dem Schlusse führen, dass der Gletscher in der unteren Hälfte seiner Masse eine beschleu- nigtere Bewegung als in der oberen Hälfte, unter vor- auszusetzender entsprechender Einbusse der Gesammt- hôühe seines Eises befolgt habe. Diese Annahme, welche sich mit den für normale Gletscher erkannten Bewegungsgesetzen in Widerspruch befindet, ist für einen Gletscher von so abweichender und eigenthüm- licher Ordnung und Natur wie der von Defdoraki durchaus anwendbar, denn sie hat die Erfahrungen aus der Gletscherkunde für sich, dass überhaupt: ein jeder Gletscher sein eigenes, von der Beschaffenheit seines Bettes abhängiges Verhalten hat; dass das Verhältniss der inneren Struktur des Gletschers im engsten Zusammenhange mit dem Mechanismus seiner Bewegung steht und endlich, dass die Beweglichkeit des Gletschers im Ganzen wie in seinen Theilen um so grüsser sein wird, je stärker er vom Wasser durchtränkt und unternässt ist.) Unverkennbar liegen aber gerade in diesen Ver- hältnissen die wesentlichsten Factoren für die Ent- wickelung solcher Gletscher, wie der Oetzthaler Fer- ner”) und der von Defdoraki. Die Parallelen, welche sich zwischen den berüchtigten Rosenthaler- und Ver- nagtgletschern in der Hühe des Oetzthales und dem an Kasbek ziehen lasseu, knüpfen sich, in der Haupt- sache, an die Plôtzlichkeit des Eintritts von unbe- stimmten Perioden, in welchen die Bewegung der 6) Die Gletscher der Jetztzeit, Eine Zusammenstellung und Prüfung ihrer Erscheinungen und Gesetze von A. Mousson. Zürich 1854, 7) Die Oetzthaler Gebirgsgruppe, mit besonderer Rück- sicht auf Orographie und Gletscherkunde von K. v. Sonklar nebst Atlas, 1860. 18 275 Gletscher in sehr variabeln Zeitverhältnissen die stärksten Extreme abwechselnder Vorwärts- und Rück- wärtsbewegung durchläuft. So leicht auch bei dem Vernagtgletscher die ab- wärts gerichtete Bewegung in ein wahres Gleiten der alsdann furchtbar zerklüfteten Eismassen übergehen kann, so kümmt es dabei doch keineswegs zur eigent- lichen Trennung des Zusammenhanges des Eisstroms oder zu Abbrüchen, wie sie bei dem Defdoraki-Glet- scher die zu befürchtende Catastrophe einleiten. Die Gefahr für die Bewohner der unteren Stufe des Oetz- thales liegt in der Absperrung, welche die Abfluss- wasser des benachbarten Rofener wie der übrigen noch hôüher liegenden Gletscher, durch die enorme Anschwellung des Endes des Vernagt-Hauptgletschers erleiden. Der Grüsse und Tiefe des vor dem Hinder- nisse sich bildenden Sees entspricht die Intensität einer zu fürchtenden Durchbruchs- und plôtzlichen Entleerungs - Catastrophe, die alsdann in ihren thal- abwärts gerichteten Wirkungen ganz derjenigen ver- gleichbar ist, wie sie einem Bruche und partiellem Absturze des Defdoraki-Gletschers in das Terekthal auf dem Fusse folgen.*) Weiter gehende Parallelen zwi- schen den Oetzthalgletschern und denen des Kasbek halte ich für unzulässig, weil die allgemeinen physika- lisch-geographischen und insbesondere die geo- und lithologischen Verhältnisse beider Regionen grund- verschieden sind. In weiterer Andeutung der physio- gnomischen Züge, wodurch das heutige Totalbild des Defdoraki - Gletschers, von demselben Standpunkte früherer Aufnahmen betrachtet, sich von diesen auf- fallend unterschieden zeigte, fällt ein besonderes Ge- wicht auf die bedeutende Volumszunahme des Neben- gletschers und zwar im bemerkenswerthen Contraste mit der schon zuvor betonten vertiefteren Lage des Hauptgletscherstammes in der dicht angrenzenden Schlucht. Jener, früher im entschiedensten Rückzuge und im scheinbaren Versiegen begriffene Seitengletscher war jetzt mit dominirender Selbständigkeit in das tiefere Niveau des Hauptgletschers getreten und hatte, in seitlicher Massen-Anschwellung denselben gewisser- massen überwältigend, die Breitenausfüllung der recht- seitigen Thalweitung durch die jetztt vereinigte 8) Die Gletscher des Vernagtthales in Tirol und ihre Geschichte von Dr. M. Stotter. Innsbruck 1846. Bulletin de l’Académie Impériale 276 Gletschermasse vollendet. Physiognomisch prägnant war dieser Hergang in der dominirenden dammarti- gen Relieferhühung des Gletschers auf seiner rechten Seite zugleich mit dem reineren Aussehen des Eises, im Gegensatze zu der verworren undulirenden Ober- fläichengestaltung des schmutzigeren Eises der linken Seite ausgeprägt. Ohnerachtet dieser starken phy- siognomischen Verschiedenheiten beider Zuflüsse, machte sich eine dennoch stattgehabte Verschmelzung derselben durch das am Frontalabhange des Glet- schers deutlich hervortretende Ogivverhalten paral- leler Bandzonen des Eisinneren bemerkbar. Der stark abwärts gerichtete Scheitel der parabolischen Krüm- mungslinien mit ihren gegen die Wände der Gletscher- schlucht steil aufgcrichteten Schenkeln, entsprachen der Profilcurve des von der Gletscherzunge ausgefüll- ten stark sich verengenden Schluchtausganges. Eine ungleich wichtigere Bedeutung für das Ver- ständniss des geheïimnissvollen Wesens des Defdoraki- Gletschers lege ich aber der ungewühnlichen Zunahme des den Gletscher zum grüsseren Theile, besonders in seiner unteren Region bedeckenden Moränenschutts, vor Allen aber dem Umstande bei, dass sich das an dem Frontal - Absturz blossgelegte Gletschereis von schmalen, den parabolisch gekrümmten Structurlinien sich anlegenden Schutt- und Gesteinstrümmerlagen durchzogen zeigte, wodurch die schmutzig graue Fär- bung des Gletscherabsturzes bedingt erschien. Diese, von dem oberen reineren Eise abwärts allmählich zu- nehmende Verunreinigung verstärkte sich in der un- teren Hälfte des Gletschers dergestalt, dass die Mas- sen des Grundes den Begriff eines wahren, durch schmutziges Eis cämentirten Conglomerates versinn- lichten. Aus zahlreichen Randklüften und Spalten, beson- ders auf der linken Gletscherseite, fanden weithin sichtbare Wasserabflüsse statt und unter dem an der Basis der Gletscherzunge gehäuften Schutt der Sei- ten- und Grundmoränen, den fortdauernd herabstür- zenden Steine aller Grüssen vermehrten, brauste das dunkle Gletscherwasser auf breiter Zone hervor. Es unterliegt kaum einem Zweifel, dass, angesichts dieses Bildes des Defdoraki-Gletschers, wie es sich im September 1876 zeigte, und bei vülliger Unkenntniss mit der (Geologie des Kasbek wie der physikalischen Geschichte seiner Gletscher, es Niemand, auch nicht 23% dem besten Kenner der Alpen in den Sinn kommen würde, aus den ihm vorliegenden Erscheinungen die Nähe eines Abbruchs des Gletschers zu prognosticiren. Die Ursachen, weshalb die mit der Natur und den Gewohnheiten des seltsamen Gletschers Vertrauten anderer Ansicht sind und es für sehr wahrscheinlich halten, dass mit dem Fortgange der Sommerzeit der Gletscher wieder eine der ihm eigenthümlichen Brucherscheinungen improvisiren werde, beruhen in der bis jetzt nur empirisch erkannten, aber in der Geologie des Berges tief begründeten Bedeutung zweier Phänomene, deren genauer Zusammenhang mit der Gletscherbewegung schon auf pag. 23 berührt worden ist. Es sind dies: erstens die bereits ange- deutete Überhandnahme des den Gletscher bedecken- den und partiell in sein Inneres gedrungenen Moränen- schutts und zweitens die unverkennbar starke Ver. mehrung des von dem Gletscher in seiner unteren Hälfte aufgenommenen und seine Auflockerung bedin- genden Infiltrationswassers. Um nun die der Über- handnahme des Schuttterrains beigelegte wichtige Be- deutung zu würdigen ist es im kurzen Hinblick auf die allgemeine Geologie des Kasbek nôthig, daran zu erinnern, dass während der Entstehungsperiode des eigentlichen Kasbek-Kegels, der um vieles ältere Grundbau des Systems in dem Zustande einer über- aus stark ausgebildeten, einem vorvulkanischen Dyna- mismus angehôrigen Dislocation seiner krystallinischen und schiefrigen Massen, durch eruptivvulkanische Thä- tigkeit gesprengt, von stock- und gangformig aufge- stiegenen Quarztrachytmassen, bald schlakiger, bald fester krystallinischer Natur durchsetzt, und unter Hervorbrechen enormer von der Gipfelregion aus- gehender Lavastrôme, von massenhaften Ablagerungen trachytischer Tufe und grober Conglomerate in den verschiedensten Niveaus bedeckt worden ist. Auf einem solchen in den wildesten Formenverhält- nissen ausgebildeten Untergrunde haben alsdann erst die nivellirenden Ablagerungen des ewigen Schnees das heutige, in seiner terassenfürmigen Anordnung noch keinesweges gehôrig erforschte System von Schneefeldern und Firneismulden hervorgebracht, welche mit oft sehr steilen Neigungswinkeln gegen den Centralkegel im Mittelpunkte des Systems ansteigen. Dass eine solche Natur- und Reliefgestaltung des Untergrundes des permanenten Schnees, die so we- des Sciences de Saint-Pétersbourg. 27s sentlich von der verschieden sind, welche in der Gletscherwelt der Alpen die ausnahmslose Regel bil- den, nicht ohne Einfluss auf die Bewegungsgesetze der am ächt vulkanischen Kasbek entspringenden Glet- scher sein kann, ist eine nothwendige Voraussetzung, welche die Erfahrung am Defdoraki-Gletscher be- stätigt. Der Haupttheil der stark geneigten Schnee- und Firnfelder, welche die Brutstätten dieses Gletschers bilden, befindet sich auf einer Seite des Kasbekkegels, wo sich notorisch die Eruptionsschlünde theilweis von Schnee und Eis bedeckt zeigen, aus welchen einer der gewaltigsten Lavastrôme seinen Ursprung genommen hat, welche von den ôstlichen und nordôstlichen Hühen des Systems bis zu der Tiefe des Terekthals gelang- ten. Seine immensen, in den bewunderungswerthesten prismatischen Absonderungsformen ausgebildeten Fels- massen senken sich, von Tufen und Conglomeraten unterteuft, mit unglaublicher Steilheit aus der Schnee- region oberhalb der Aule Ziklauri und Goleti, über die wild emporstarrenden schiefrigen Gebirgsklippen hinweg, von welchen der geübte Blick sie leicht unter- scheidet. Auch sie haben einst das erst nachher zu seiner jetzigen Tiefe ausgewaschene Terekthal abge- sperrt, und ist ihr gegenseitiges Lagerungsverhältniss durch die mühevollen Arbeiten zur Herstellung der erst jüngst erôffneteu neuen Strasse auf der linken Terekseite, zwischen der Station Kasbek und den genannten Aulen, blossgelegt worden. Die vulkani- schen, von jenen Lavaeruptionen herrührenden Conglo- meratmassen stehen in Verbindung mit denjenigen, welche oberhalb des Defdoraki-Gletschers den dunklen Klippen und Felspartieen des vorvulkanischen Grund- gebirges auflagern, welche die Eingangspfeiler zu den beiden Gletscherschluchten und auch ihre Wände bilden. Von den unteren Thalstufen hinaufblickend, unterscheidet man diese fremdartigen klastischen Gebilde durch ihre rothbraune Färbung und ihre mitunter isolirt hervortretenden bastions- und zinnen- artigen Gestaltungen und sieht in weiterer Perspektive deutlich wie die, aufwärts nach dem Centralkegel hin hervortretenden Wände der Firnmulden und andere aus der allgemeinen Hochschneebedeckung sporadisch aufragende Klippenzüge, aus jenem Conglomerat- material bestehen. Es ist unverkennbar, dass aus Allem was vorher- 18* 279 Bulletin de l’Académie Impériale 280 à gegangen, unter zu Ratheziehung der Bewegungs-Ge- setze, welchen ein jeder Gletscher, von seinem ersten Anfange in der Firnregion an, bis zu seinem Ende. unterliegt, sich alle Erscheinmungen theoretisch ablei- ten lassen, welche der Defdoraki - Gletscher in seiner heutigen Natur und Gestaltung darbietet. Wie die Bildung der Moränen und des den Glet- scher bedeckenden Schuttterrain überhaupt mecha- nische Resultate der Gletscherbewegungsarbeit auf die klastisch vulkanische Unterlage der Firnmulden, so wie auf die schiefrigen Felsarten von sehr ungleicher Widerstandsfähigkeit in der engen und steil terrassirten Gletscherschlucht sind, so findet die in der jüngeren Zeit in so ausserordentlichem Maasse stattgehabte Volumszunahme jener Trümmermassen ihre befriedi- gende Deutung in der Annahme von partiellen Abstür- zen und Zertrümmerungen, die sich an den bereits angedeuteten klastischen Felswänden und Kklippen- f‘rmigen Bildungen von Zeit zu Zeit ereignen, welche die Hochschnee und Firnmulden überragend abwärts geneigte Massen derselben in der Hôhe der Eintritts- region der sich bildenden Gletscher in die eigentlichen Gletscherschluchten, pfeilerartig unterstützen. Der grüssere Theil dieser, längs der Ränder der Firnmulden abgesunkenen Trümmer, die als Material für die Seitenmoränen am obersten Firnrande des beginnenden Gletschers sich enorm anzuhäufen ver- môgen, wird durch Vermittlung der jährlich eine neue Eisschicht bedingenden winterlichen Schneebedeckung dem Gletschereise auf eine Weise incorporirt, wie sie sich in dem bereits citirten Werke von Sonklar pag. 142 u. 143 sehr anschaulich xylographisch dargestellt fin- det. Die Abschmelzung oder Ablation durch die at- mosphärische Wärme wurde zuerst von Mousson als die alleinige Ursache der Selbstausscheidung der Trümmereinschlüsse des Gletschers angenommen, die von der Firnregion beginnend, abwärts alle Tiefen des Eises erreicht, alle Schichten auflüst und den ganzen Stein- und Trümmerinhalt derselben an das Tageslicht bringt”). Auch hier ist die Wiederausschei- dung der in der Hühe aufgenommenen Trümmer, die der Einverleibung in die daselbst schon in der Bil- dung begriffenen Seitenmoränen entgingen, nur die Folge der von oben nach unten fortschreitenden Ab- 9) Mousson 1. €, pg. 65 schmelzung. Diese schon auf den steilen Absatzstufen des Gletschers beginnende und abwärts progressiv zu- nehmende Ausscheidung gewinnt ihre massenhafte Entwicklung aber erst mit der grüsseren Verflächung und Ausbreitung des Gletschers auf der untersten Stufe, wo die grüsste Thalweitung eintritt. Hier erst findet die allseitige Vermischung mit dem Material der Seiten- und Grundmoränen jüngster und älterer Zeit statt, in welche der vorrückende Gletscher sich buchstäblich eimgräbt. Indem nun, in Folge des Druckes der in der Hühe ausserordentlich zugenommenen, durch zahllose Trans- versalspalten zerklüfteten Gletschermasse beider Zu- flüsse, die auf starke Niveau-Differenzen des abge- stufften Untergrundes deuten, ein rasches Hindrängen des Eisesnach dentieferen Regionen vor sich geht,wo die Ablation ihre grüsste Intensität entwickelt, muss die Entbindung einer enormen Menge von Schmelzwasser stattfinden, welches durch unausgesetzte Infiltration in die Haarspalten des schon durch die Gegenwart der eingeschlossenen Steine gelockerten Eises an der unterirdischen Zerstürung des Gletschers arbeitet, auf dessen unterer Fläche die über Null temperirten Wasser aus der Hühe ohnehin schon abschmelzend wirken. Darf man nach dem Vorgange von Agassiz!?), den von Haarspalten durchzogenen Gletscher, in welchem das Wasser durch Capillaraction zurückgehalten wird, mit einem vollgesogenen Schwamme vergleichen, so gilt dies mit gleichem Rechte auch für das Schutt- terrain der Rand- und Grundmoränen, welches so zu sagen den unmittelbaren Recipienten für den auf der untersten Stufe der Thalmulde sich ausbreitenden Gletscher darstellt. Gewiss ist es, dass die Vorstellung von dem ver- wickelten Kräftesystem, welches den Oscillationen und Bewegungen des den frappantesten Umformungen und Verschiebungen unterworfenen Defdoraki - Glet- schers, wie seinen periodischen Absturzphänomenen zu Grunde liegt, das Wasser als einen sehr wesentlichen Faktor mit aufzunehmen hat. Die Hauptfunktion des- selben liegt aber keinesweges in der eventuellen Aus- übung alleinigen hydrostatischen Druckes von, unter dem Gletscher anzunehmenden lokalisirten Wasser- 10) Agassiz Systeme des glaciers pg. 354, 2S1 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 282 ————_————————————————————————.———————————————————.— mm ansammlungen!'), sondern darin, dass das Wasser dem durchtränkten und aufgelockerten Eise, der Vorstel- lung von Forbes über die eigentliche Ursache der Gletscherbewegung entsprechend, gewissermassen die Eigenschaften und das Verhalten einer homogenen zähen und duktilen Flüssigkeit mittheilt und dass es, die mit dem Eise in nächster Berührung befindlichen Schutt- und Trümmermassen befähigt, sich schon bei emem weit geringeren Neigungsverhältnisse ihres Untergrundes in fliessende Bewegung zu setzen als dasjenige welches der trockene Zustand desselben heterogenen Aggregates zu dem gleichen Effekte ver- langen würde. So wird man denn angesichts des heutigen Zustan- des des Defdoraki-Gletschers zu der Ansicht gedrängt, dass derselbe in seinem unteren Theile gegenwärtig von einem im hôchsten Grade gesteigerten Zuge der Schwere beherrscht wird, welche bestrebt ist, die un- teren Theile von den oberen zu trennen und dass der Gletscher sich somit, vielleicht mehr als jemals, dem Zustande genähert befindet, wo seine in der unteren Hälfte jedenfalls beschleunigte Bewegung plôtlich in den eines vollständigen Abwärtsgleitens übergehen künnte. Durch die Beweglichkeit des schlammartig durchtränkten Moränengrundes würde die Unterlage des hüheren Gletschereises thalaufwärts mit zum Wei- chen gebracht und das gefürchtete Absturzphänomen zur Entwicklung kommen künnen. Für den Winter von 1876 auf 1877 hat die Einwirkung des Frostes die Bedingungen für ein solches Resultat allerdings entfernt gehalten. Dagegen treten dieselben gegen Ende Frühling und im Sommer, wo zur Zeit der Schneeschmelze die Durchtränkung und Auflockerung des Gletschereises am zerstürendsten wirken, mit er- neuter Stärke hervor. Auch ist die Thatsache der ganz aussergewühnlich starken diesjährigen Schnee- bedeckung in der (resammtausdehnung des Kaukasus durchaus geeignet, die Gründe für die ausgesprochene Befürchtung zu unterstützen. Keinesweges darf aber damit gesagt sein, dass die letztere sich nothwendig realisiren müsse, denn wie zuvor dargethan worden, waren im Verlaufe der letz- ten Decennien zu verschiedenen Malen Zustände des 11) Notice sur quelques glaciers de la chaine du Caucase et par- ticulièrement sur le glacier de Devdoroc, par Erneste Favre. Ar- chives des Sciences de la bibliothéque universelle, janvier 1869. Defdorakigletschers eingetreten, die den heutigen sehr ähnlich gewesen sein mügen; dieselben Befürch- tnngen wie jetzt haben sich daran geknüpft, aber die Erfahrung hat sie nicht gerechtfertigt. Mit Rücksicht auf die schweren Folgen, womit ein Gletscherabbruch in der Defdorakischlucht das Ge- meinwobl bedroht, wie in Betracht des grossen wissen- schaftlichen Interesses, welches sich an eine noch im- mer fehlende befriedigende genetische Deutung des eigenthümlichen Phänomens knüpft, ist der Umstand erfreulich, dass in Tiflis die Ausführung eines Pro- Jektes für fortdauernde Untersuchungen am Defdoraki- Gletscher hauptsächlichmit dem Zwecke bevorsteht, um Daten zu gewinnen, bei dem Beginne drohender Phäno- mene auf die Eintrittszeit einer Catastrophe sicherer schliessen zu künnen. Es müge mir erlaubt sein, in dieser Beziehung dem Wunsche einen Ausdruck zu geben, dass jene Untersuchungen, nicht wie bisher, nur auf die untere Entwicklungsregion des Gletschers beschränkt bleiben, vielmehr eine umfassende physikalisch geo- tektonische Erforschung des ganzen Kasbeksystems mit einer gleichzeitigen topographisch-geognostischen Aufnahme, insbesondere der vom Hochschnee einge- nommenen Gipfelregion, sich verbinden müge. Auch scheint mir mit Rücksicht auf den Werth im Umkreise der Kasbek-(Gletscher anzustellender müglichst zahl- reicher ambulanter meteorologischer Beobachtungen , die Gründung einer für einige Jahre permanenten meteorologischen Station auf der nürdlichen Gebirgs- seite sehr wünschenswerth. Die nôthigen Bedingungen für die Wahl eines passenden Ortes für dieselbe môgen wohl am Orte Kobi am günstigsten vereinigt sein. Wien im Mai 1877. De la littérature romanesque géorgienne. Par M. Bros- set. (Lu le 16 août 1877.) Le présent travail se composera de deux parties : Introduction, proprement bibliographique et d'histoire littéraire; aperçu général des romans héroï-féeriques géorgiens et spécialement du Qaramaniani, ainsi que du roman de moeurs «Un homme, un fils d'Adam ,» avec extraits caractéristiques de ces deux ouvrages. 283 Bulletin de l’Académie Empériale 284 cédé d’une introduction qui mérite d’être lue, et pré- cise le genre de valeur du travail dont il s’agit. «Ce qui se trouve d’ancienne date dans toute la Géorgie, en fait d'ouvrages traduits, livres ecclésias- tiques, écrits ou commentaires des saints pères, Saintes- Écritures ou la Bible, histoires anciennes et nouvelles, livres profanes; les époques ou dates chrétiennes des traductions, les noms des rois de Géorgie, contempo- rains des auteurs; les langues auxquelles appartien- nent les originaux, grecque, franque, arménienne, persane, russe et autres; en outre, quel sage ou savant Géorgien a composé des livres originaux; quels saints pères géorgiens ont traduit du grec, de l’arménien ou du russe en géorgien tel ou tel écrit philosophique, théologique, autant qu’il m’en souvenait, qu'il m’en souvient, et que je le sais, autant qu’il s’en trouve maintenant en Géorgie, ou qu’il s’en est perdu par suite des circonstances, par l’invasion et par le pil- lage des infidèles persans ou autres étrangers: tout cela est enregistré plus bas. «Ce qui est présent à ma mémoire, ce sont les livres que je possède ou qui, se trouvant dans ma maison‘), ont été enlevés le mardi 22 septembre 483 — 1795, quand Agha-Mahmad arriva d’Astrabad, et sont enre- gistrés plus loin. J’ai tracé ce registre à la prière et sur les instances de mon ami, le capitaine Ghétic; en outre, vous amateurs géorgiens, veuillez y insérer ce que vous trouverez. Ce travail, fruit de mes souvenirs personnels, m’appartient; il contient ce que je savais par mes lectures, ce que j'ai appris relativement aux auteurs et traducteurs, par des recherches multipliées et exigeant beaucoup de temps. Malade et encombré d'affaires, j'étais hors d’état de découvrir les rois, les interprètes, de critiquer les dates, les indications de langues, la chronologie. J’ai écrit ce que je savais. Il n'existe pas de livre géorgien où soient consignés, et d'où j'aurais pu transcrire les noms d’auteurs et de traducteurs, les dates de composition deslivres. Notre Histoire de la Géorgie énonce vaguement qu’en tel I. Introduction. Les ouvrages composant l’ensemble de la littérature géorgienne se répartissent entre les diverses sections en nombre inégal, à-peu-près comme il suit, dans l’ordre de leur importance numérique. Religion, comprenant la théologie dogmatique et morale, la polémique et la liturgie. L'histoire, tant ecclésiastique que civile. Les romans, en vers et en prose. Puis viennent la poésie proprement dite, la gram- maire, la lexicographie, la législation, les sciences et de nombreuses traductions d'ouvrages russes, fran- çais, allemands et autres, se rattachant aux classifica- tions ci-dessus indiquées. Si l’on veut se former une idée adéquate de l’im- portance numérique des produits réunis de l'esprit géorgien, on en trouvera des listes, donnant l’ensemble presque complet, dans les ouvrages suivants: 1) Éléments de la langue géorgienne, Paris 1827, 89, p. VI—XIX. 2) Compte-Rendu de l’Académie Impériale des scien- ces pour 1837,p. 55—116. C’est un Catalogue formé de trois: a) Celui, en 212 NK, rédigé par le savant tsa- révitch Théimouraz Giorgiévitch, pour sa propre bi- bliothèque; b) celui d’une collection que l’on m'a dit avoir appartenu à un thawad — prince Tzitzi-Chwili, qui n’est autre que la transcription pure et simple d’une liste de livres et manuscrits géorgiens, rédigée par le recteur David Alexis-Chwili, préposé au sémi- naire de Thélaw, dans le Cakheth septentrional, au temps du roi Ericli II, vers la fin du dernier siècle, homme fort lettré pour son temps et calligraphe distin- gué, ayant formé école. Je n'ai fait que transcrire dans le Compte-Rendu de M. Fuss le Catalogue dont il s’agit, dont une copie originale m'est tombée depuis lors entre les mains, sans que j'aie vu les ouvrages eux-mêmes. c) Une liste d'ouvrages, la plupart tra- duits de diverses langues, rédigée par un thawad Avwali-Chwili, dans les mêmes conditions. 1) Les tsarévitch Bagrat et Théimouraz dans leurs Mémoires particuliers, assignent le «mardi 11 septembre» à la prise de Tiflis, indication exacte, quant au calendrier; Boutkof, Mar. za ner. Ka- xasa. II, 338, dit «le 12,» Jean Onoskerdjan «le 14.» V. Hist. mod. de la Géor. t. IT, p. 261, n. 2, l'indication des sources. La différence d'un jour entre les tsarévitch et Boutkof peut s'expliquer, la date d’Onoskerdjan n’est pas autrement appuyée; quant à celle du rec- teur David, je remarque, sans l'expliquer, qu’elle est en avant de 11 jonrs, justement comme le nouveau style, par rapport à l'ancien. Le Catalogue du recteur David, écrit en grande partie de sa main, du moins y remarque-t-on deux écritures, dont une est évidemment la sienne, l’autre, cursive, peut-être la sienne ou celle d’un tiers in- connu. Il comporte 271 MX, sauf erreur, et est pré- 285 temps ont paru les saints pères interprètes, sans pré- ciser les livres traduits ou composés par eux: «Par ex. Moi tel et tel, J'ai traduit ceci du grec.» Là où je me sers du mot èj6dmwo berdzouli, grec, sache, lecteur que c’est la langue jgob76o élinouri. Moi, je n’ai fait qu'inscrire mes souvenirs.» Signé: le noble David Aleksis-Dzé, recteur.» Ce n’est donc pas le catalogue d’une bibliothèque particulière, mais une liste d'ouvrages originaux ou traduits, dont les titres sont parvenus à la connais- sance du rédacteur; c’est dans son genre un catalogue analogue à ceux de Smirdin, 1825, et de Bazounof, 1869, pour la littérature russe, à leur époque, conte- nant, le 1°”, 9934 MX, le 2°, 11993. 3) Le Catalogue du Musée asiatique de l’Académie (cf. Das asiatische Museum, 1846, p. 737—742), rédigé par M. Tchoubinof, sous 225 NM, contient, outre la bibliothèque du tsarévitch Théimouraz, obte- nue en 1847, grâce à la munificence Impériale, plu- sieurs acquisitions faites en divers temps, depuis une quarantaine d’années. Certains XX renferment plus d’un ouvrage. 4) Le Catalogue, spécialement ecclésiastique, de la Laure Ibérienne du mont Athos, a été publié par M. Victor Langlois, en 1867, 4° p.105, dans l’Intro- duction à la Géographie de Ptolémée, photographiée par le célèbre voyageur russe Sévastianof. Le même, plus développé, composé par le moine géorgien Ila- rion, vivant encore en 1871, et dont je possède une copie géorgienne, a été reproduit intégralement dans le Journal asiatique de Paris, 6° sér. t. X, p. 336—351. 5) Quant à la littérature tout-à-fait moderne de la Géorgie, j’en ai publié des registres, en 1863—1866, dans le Bulletin de l’Académie, t. IV —VIIT; en outre on trouvera une soixantaine de titres d'ouvrages nou- vellement imprimés à Tiflis, dans les MN 63, 70, 71, 74, 77, 91, 104, 105, 125 du Journal géegès «le Temps,» pour 1876, MX 17, 91 ibid. pour 1877, ainsi que dans les MX 1 et suiv de la 0336os wéria,» pour l’année courante. 6) J’ai encore eu entre les mains une collection de 30 M appartenant en 1844 à M. Pétré Kébadzé, dont la liste me manque malheureusement, et celle des poésies où autres M" de M. Pétré Laradzé, au nombre de 20. 7) Durant mon voyage j'ai parcouru la biblio- thèque de David-Dadian, amateur éclairé, dont j'ai des Sciences de Saint-Pétersbourg. Re tt SN 286 donné un aperçu dans mon 7° Rapport, p. 62, ainsi que celle du couvent de Gélath, 11° Rapport sur mon voyage, p.24. 8) Il resterait à connaître l'importance réelle de la bibliothèque de M. Platon Tosélian, + à la mi-novembre 1875: son Catalogue se montait, il y a une quarantaine d'années, à 195 MM. 9) Enfin je men- tionnerai pour mémoire la bibliothèque du prince géorgien loané, fils du tsarévitch Toané Giorgiévitch, comprenant: Théologie, 106 XX; Philologie, 19; Lit- térature, 49; Histoire, 11; Droit, politique, 10; Phi- losophie, 36; Mathématiques, 7; Cosmographie, 4; Sciences militaires, 5; divers, 14; en tout 262 ou- vrages, dont 43 imprimés. ?) De ce simple aperçu il résulte que les personnes qui s'occupent soit de philologie ou d'histoire litté- raire, soit spécialement de littérature géorgienne, trouveront sur leur route un nombre suffisant de com- positions, tant originales que traductions de diverses langues, où l’idiome géorgien et l’état social et intel- lectuel de la nation sont représentés au naturel. Le présent travail étant spécialement consacré à la section des ouvrages d'imagination ou romans géor- giens, nous devons placer en tête les notices fournies par le quatrain 1589 de l'Homme à la peau de tigre, édition du roi Wakhtang VI, Tiflis, 1712, et dans notre édition, St-Pétersbourg, 1841, K 1637; car ce poème fut écrit sans aucun doute au XII s., et l’au- teur mourut, croit-on, en 1215 °). Sd06:6 csépsbole d) dell Jos Lebjæbs. sde - dqlos dsso jets ; œjbo dsl EAU (ON ETEI ER gows6 got) lségol des 3e ; dsb js os7 T6 des. RQ OS69je dobs Emogjbs: Jobogob 667% d77J60 J’ai conservé dans cette citation la ponctuation du royal éditeur, qui sera rectifiée plus bas, d’après l'interprétation du savant tsarévitch Théimouraz et suivant mes idées, 2) Cf. eémgès 1877, X 55, une liste de 74 ouvrages géorgiens, ori- ginaux ou traduits, dont l’origine n’est pas indiquée. 3) Le même sujet a déjà été l’objet d’un travail particulier dans le Journ. asiat. août 1834, p. 143—164, et d’une dissertation du tsa- révitch Théimouraz: ici il sera traité avec de nouveaux et de plus grands développements. 4) Deux bons M't°, dont un à la grande bibliothèque de Paris F, et l'autre n'appartient, écrivent coms age ; un autre Mit de Pa- ris Æ, de moindre valeur, porte enes6aget. 287 Bulletin de l'Académie Impériale 2ss no ———_—_————…—…—…—………— —……—————————— Le 1” vers de ce quatrain n’offre aucune difficulté, car tout le monde le comprend de la même manière: «Mosé de Khoni a célébré Amiran Daredjanis-Dzé.» Le 2°, parfaitement analogue, paraît aussi contenir un titre de poème et un nom d'auteur: «Chawthel, dont on loue la poésie, a célébré Abdoul- Messia.» Le tsarévitch Théimouraz, dans son commentaire sur ce sujet*), nous apprend qu'Abdoul-Messia Chaw- thel, i. e. originaire du Chawcheth, avait composé un beau poème, aujourd’hui perdu, dont le héros était son homonyme, un certain Abdoul-Messia; interprétation tout-à-fait conforme à la grammaire, si non peut-être à l’histoire, ce que nous sommes dans l'impossibilité de contrôler. Le 3° vers offre une très grande difficulté, qui n’est pas encore, je dois le dire, entièrement résolue. Le nom de Dilargeth en un seul mot au datif gows6 job, comme celui de Sargis de Thmogwi, lségob wde3gæbs, semble être le sujet composé du verbe indirect sous- entendu, Jos, inscrit au 1° vers, en sorte que ce 3° vers ne renfermerait aucun titre de poème, qu'exigent pourtant le parallélisme et la grammaire. Aussi le tsa- révitch écrit-il gows6 job en deux mots, et admet- trait-il ici le nom d’un héros, joint à celui de la fa- mille du poète ou à un simple sobriquet; il engage donc à traduire: «Geth Sargis, de Thmogwi, à la langue infatigable, a célébré Dilar;» Je répète et souligne de nouveau le verbe, parce que le parallélisme de la phrase le com- mande, et que, suivant l'affirmation du tsaréviteh, (reth est le nom de famille de Sargis; car il assure que le nom des Géthis-Chwili se retrouve encore dans le Saathabago, pays d’Akhal-Tzikhé, ainsi qu’en Iméreth. Sans révoquer en doute ce dernier fait, je n’en ai pas la preuve directe, et j'ai vainement cherché les Géthis- Chwili dans la liste considérable des familles nobles de l’Iméreth et du (rouria. En outre, le Catalogue T. X 96, porte: «Wisramiani, composé au temps de la grande reine Chamar, par Dilargeth®), sage thawad — prince — du Saathabago. Cette rédaction est remarquable par l'affirmation du nom de Dilargeth. Quant au Wisra- 5) Journ. Asiatique, août 1834, p. 147. 6) Cf. sup. la variante esms6aget. miani, on sait exactement qu'il est l'oeuvre de Sargis de Thmogwi. De son côté M. le professeur Tehoubinof pense que Geth peut bien être un sobriquet, devenu nom de fa- mille, comme tant d’autres; en effet, le mot persan OS, kw: est donné comme signifiant «Mendication, mendiant,» dans le Dictionnaire arménien-persan de Douz-Oghlou; en turk AS signifie «pars, va-t’en,» et n’a rien de plus absurde en soi que par ex. le sobri- quet Cozierhu «petit chameau,» donné à un savant vartabied arménien du XI° S. Mais ici les auteurs géorgiens ne sont pas tous d’ac- cord, et par exemple le catholicos Antoni 1°”, dans son «Discours en vers» $ 803 de l’édition de M. Platon Josélian, Tiflis, 1853, écrit en un seul mot çgoes6, jm comme nom d’un héros chanté par notre Sargis. «Sargis, dit-il, est aussi un homme du calibre de Chotha— surnom du poète Rousthwel?);— ami de la sagesse, philosophe fameux, rhéteur éloquent, poète louable, de qui Chotha dit: «Il a célébré Dilargeth, m300 des CU PAU ROSÉ E 0 Jos dsl; ses écrits mé- ritent un tel éloge.» Dans une note, l'éditeur nous dit que Sargis, qui mourut en 1190, à écrit le Dilar- giani”) (soit Dilargéthiani). Si, de l'avis des deux auteurs géorgiens cités, Sargis de Thmogwi a écrit un poème intitulé Dilargéthiani, dont le héros serait Di- largeth, Geth ne serait donc pas le nom de famille du | poète, comme le pensait le tsarévitch. Le poème, quel qu'il soit, de Sargis, étant perdu, les matériaux nous font défaut pour résoudre la question. Toutefois on sait que le poète Pétré Laradzé avait écrit, il y a en- viron 80 ans, un poème intitulé Dilariani, dont le héros est un certain Dilar.°) Mon humble opinion est donc qu’il faut traduire: 7) Chotha, ou, comme écrivent quelques-uns, Chothttha, en géor- gien Ormouzd; Svadatà, Qadatà «donné, créé de lui-même.» 8) P. J> coeur ; 21 l'émotion: coeur ému, ou émouvant le coeur. 9) M. Tchoubinof m’a fait remarquer justement que ce nom parait avoir été employé comme celui de l’auteur, tandis qu’en réalité c’est celui du héros mis en scène. Si le poète Tchakhroukhadzé, dans son Éloge de Thamar, quatrain 6 de l'édition de M. Plat. losélian, Tiflis, 1836, semble à son tour blâmer la passion qui inspirait le poète: « de bs6abs dat deposénbs go a gent sb svoman tue. Elle était troublée par le flux de paroles enflammées de Dilargeth,» ces paroles peuvent aussi bien s'appliquer au héros Dilargeth, et certainement, dans les passages précédemment cités, le catholicos Antoni et M. Platon lui-même prenaient ce nom comme celui du héros chanté par Sargis de Thmogwi. 289 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 290 «Geth Sargis, de Thmogwi, à la langue infatigable, a célébré Dilar;» ou tout au plus «Sargis, de Thmogwi, à la langue infatigable, a cé- lébré Dilargeth;» car deux M et la variante d’An- toni autorisent une telle lecture. Le 4° vers, tout-à-fait parallèle aux précédents, doit se traduire: «Rousthwel, intarissable en ses larmes, «a célébré son Tariel.» Pour résumer, je lis et orthographie ainsi les vers en question: 500656 cs6asbole. 3 dell Jos bobjæbs. sde djlos, ds js, æjJo asb EAU eds. RSESE , FA CA Lségol nles3jels , ds js es 76e LS ONE dobs 1} Enbogqæls, Joboxl 66e d7160. db: Ainsi, Mosé, de Khoni, en Iméreth, a écrit le ro- man en prose d'Amiran Daredjamis-Dzé; Chawthel, du Chawcheth, le poème aujourd’hui perdu d’Abdoul- Messia; Geth Sargis, ou simplement Sargis de Thmogwi, le livre, aussi perdu, de Dilargeth ou de Dilar ou de Dilargeth; Rousthwel, de Rousthaw en Akhal-Tzi- khé 1), le poème de Tariel, l'Homme à la peau de tigre. Je ne pense pas que M. Tchoubinof soit parfaite- ment exact, quand il dit, dans son commentaire sur l'ouvrage de Rousthwel, éd. St.-Pét. 1860, p. 243: «Mosé de Khoni, auteur de l’Amiran-Daredjaniani; Abdoul-Messia Chawthel, du Thamariani; Sargis, de Thmogwi, du Wisramiani.» Ces notices, excepté la se- conde, vraies en ce qui concerne les auteurs et les ouvrages cités, n’ont point de rapport direct au qua- train que je viens d’analyser. Après ces notices, qui ont le mérite d’une antiquité avérée de six siècles, je vais donner par ordre alpha- bétique la liste des romans géorgiens dont j'ai pu re- cueillir les titres, et ce que je sais de leur contenu et 10) La grammaire voudrait lire ici dobbs, 11) La carte du Samtzkhé, par Wakhoucht, indique en effet deux localités du nom de Rousthaw: l’une, vers les sources de la Djaqis- Tsqal, l’autre, sur un affluent droit du Mtconar, presque vis-à-vis de Ghr, sur la gauche. Le tsarévitch Théimouraz croit, au contraire, que Rousthaw, pa- trie de notre poète, est la localité de ce nom, dans le Cakheth-Exté- rieur, dite plus tard Bostan-Kalak et Nagébebni, sur le bord du Kour, à G verstes de Tiflis. L'autre opinion, est plus généralement adoptée, et plus probable. Tome XXIV. de leur histoire littéraire. Les abréviations que j’em- ploierai sont: CR. Compte-Rendu de l’Académie, pour 1857,p. 55—114; T. Catalogue Tzitzi Chwili, le même que celui du recteur David Alexis-Chwili, dont je ne garantis pas le contenu. Je ne parlerai pas du Cata- logue du prince Awali-Chwili, qui ne renferme que des traductions du russe et du français; P. indique les tra- ductions du persan. 1. 506 Bsbséosbo «Amir Nasariani,» P. traduit par le roi Wakhtang VI. CR. p.104, T. Un exemplaire, le seul que je sache, est mentionné comme se trouvant dans la bibliothèque de M. Platon Iosélian. 2. Sd066 gségxsbol. 93 «Amiran Daredjanis-Dzé » par Mosé de Khoni®), contemporain de la reine Thamar, en belle prose, composé originairement de 12 portes ou chapitres. L’exemplaire qui appartenait au tsaré- vitch Bagrat Giorgiévitch a reçu une augmentation de deux chapitres. V. l'analyse de cet ouvrage, dans le Bulletin scientifique de l’Académie, t. II, p. 7. C’est un roman héroïque semi-merveilleux, racontant de fameuses aventures de guerre, qui ne doit pas être confondu avec le Mirian Daredjanis-Dzé, mentionné plus bas. Le Catalogue du recteur David Alexis-Chwili, V 226, mentionne un Amiran Daredjanis-Dzé en vers. 3. Sbgnwcdjlos Abdoul messia est le héros et le titre d’un roman en vers, composé par Chawthel, qui est aujourd’hui perdu. 4. Le livre d’Alferd ou d'Alfred, traduit de l’ar- ménien, en Iméreth, CR. p. 104, T. À 232. Ce ro- man arménien est inconnu d’ailleurs. 5. dsk(6,6osbo «Bakhtriani,» où Bakhtiar-Nameh, P. traduit par Alexandré Soulkhanachwili, que j'ai connu interprète au ministère des affaires étrangères, il y a une quarantaine d'années. 6. ds@sdosbo «Baramiani,» en vers, P. CR. p. 104. J'en ai tiré une copie sur l’exemplaire de la Biblio- thèque de Paris; v. l'analyse, Journ. asiatique, août 1834, p. 234— 240, avec la Table des chapitres de ce poème, qui a été composé par Onana, juge, dans le Cakheth, en 1726. 7. Un autre Baramiani, que je ne connais pas, a été écrit en vers, par Nodar, fils de Pharsadan, thawad 12) Sur les traditions superstisieuses dont Amiran est le sujet, en Gé. v. géné, 1877, X 80, feuilleton, par $. ds dnegae ; le fait est que j'ai vu dans une église. du Souaneth certains traits de sa lé- gende peints al fresco. 19 291 ————— karthle, et contient l’histoire du roi sassanide Baram-, Gour. Il est cité avec éloge par le roi Artchil, dansle recueil de ses poésies, CR. p. 98. Comme le Catalogue T. distingue le grand et le petit Baramiani, je ne sais quel attribut convient à celui de Paris et à celui dont parle le roi Artchil; seulement le petit, UR. X119,est donné comme traduit du persan, et le grand, M 96 comme «écrit en vers géorgiens, gs@jfbogo 601% et arrangé en géorgien #53jP3ègg0,» par un prince géorgien, je suppose que le second des deux que j'in- scris est le petit, et l’autre le grand. En outre, au J 212 du même Catalogue, je trouve le Grand Bara- miani, en 7 nouvelles, en vers, P. ce qui paraît faire double emploi avec la notice du poème, d’ailleurs in- connu, de Nodar. Dans le catalogue du journal de Temps,» cité plus haut, le Baramiani est indiqué comme ayant été tra- duit par ordre du roi Wakhtang. 8. èggsbosbo «Béjaniani,» Histoire de Béjan et de Manidjaw, imprimé à Tiflis, 1875, in-18°, 34 p. 9. gs6aodosbo où Bs6 -gségodosbo «Darwichiani ou Tchar-Darwichiani,» P. Histoire en prose de quatre derviches; CR. p. 104, imprimé à Tiflis, 1876, in-18, 134 p. 10. çgows6zqoosbo, Dilargéthiani, poème de Sargis de Thmogwi, aujourd’hui perdu. 11. gowséosbo «Dilariani,» histoire héroïque, per- sane, mise en vers par Pétré Qarib Laradzé, pour le tsarévitch Iwané Giorgiévitch, différent, par conséquent du Dilargiani ou Dilargéthiani par Sargis de Thmogwi, dont il a été parlé dans le préambule de ce travail. J'ai eu pendant quelques jours cet ouvrage entre les mains, en 1847, avec une vingtaine d’autres, apparte- nant au docteur Andréiefski, mais je n’ai pu prendre connaissance du contenu. CR. p. 108.) gs30008bo «Dawithiani,» P. en vers, par David Gou- ramis-Chwili, 1° livr., imprimé à Tiflis en 1873; je ne l’ai pas eu entre les mains. Malgré l'indication d’un original persan, ce n’est pas un roman, mais le commencement des oeuvres poétiques de l’auteur, Dawith Gouramis-Chwili, vi- vant au commencement du XVIIT s., oeuvres qui se trouvent au Musée asiatique. 13) A ce sujet M. Tchoubinof m'a rappelé que la 19° porte de PAmiran-Daredjaniani renferme l’histoire de Dilar, fils de Djimched, roi des Khazars. Bulletin de l’Académie Impériale 292 12. 3565dosbo «Waramiani,» ou le Petit Baramiani, P.T. c’est, avec une légère variante, le même que lun des deux ouvrages de ce nom mentionnés plus haut. 13. gggbgobe{gselsto «wephkhwis-tqaosani,» His- toire de l’homme à la peau de tigre, de panthère ou de léopard, car le mot mal défini 330b3e wephkhwi comporte ces variantes. Est-ce un mot d’origine pu- rement géorgienne, persane, arabe ou autre? c’est ce que je n'ai encore pu déterminer. La panthère se nomme en arménien yyr/wy hovaz, en persan Glés wechaq: le tigre, en turk, phélenkh, ou qaphlan. Quoi qu’il en soit, le héros principal, Tariel, y pa- raît revêtu d’une peau de tigre ou de panthère. Je ne répéterai pas ici ce que j'ai eu l’occasion de dire sur le contenu de ce poème dans le Nouveau journal asia- tique, t. I, p. 491, et II, p. 277. Quant à l’auteur, Chotha Rousthwel, il était contemporain de la reine Thamar et son djRn6kege gbggale, chef des garde- meubles, i, e. ministre des finances. II mourut, dit-on, sous le froc, à Jérusalem, en 1215. Le poème dont il s’agit, est le plus célèbre et réel- lement le plus artistique au point de vue de la compo- sition et du style, de toutes les productions de l’ima- gination des Géorgiens. Aussi a-t-il eu plusieurs édi- | tions: celle du roi Wakhtang VI, petit in-fo. 1589) quatrains — 6356 vers, suivie d’un commentaire mystique, Tiflis, 1712. Cette édition, devenue très rare, atteignait des prix fabuleux. En 1841 MM. Tchoubinof, Zakaria Phalawan- dof et moi, nous en fimes une seconde in-8”, à S.-Pét. 1637 quatrains, avec addition de 48, qui nous avaient été signalés par M. Kébadzé, comme trouvés par lui dans de bons manuscrits, et qui sont indiqués dans la Préface de M. Tchoubinof. Ces additions ne plaisent pas à tous les lecteurs, qui ont pourtant la pleine li- berté de ne pas en prendre connaissance. Nous y avons de plus joint un petit vocabulaire de 536 mots démo- dés ou rarement usités, employés par l’auteur. Notre édition adjointe en 1846 à la Chrestomathie de M. Tchoubinof, qui, dans la Préface, en russe, con- tient la traduction du 142 quatrains — 568 vers, translatés en beaux hexamètres russes, par M. Bar- dinski, d’après la traduction littérale, en prose, exé- cutée à l’avance pour lui par plusieurs Géorgiens. 14) M. Tchoubinof dit 1587, à cause des répétitions et omissions de M. 293 des Sciences de Saint -Pétersbourg. 294 Cette traduction avait été déjà bien accueillie par les | lecteurs de l'Uaxrocrpauia, pour 1845, X 6, 7. L'infatigable M. Tchoubinof refit une quatrième édition, 1593 quatrains ), St.-Pét., in-8°, avee addi- tion d’un commentaire suivi, pour l'intelligence de certaines phrases et locutions, dont beaucoup de lec- teurs ont peine à se rendre compte, En 1867 une 5° édition a paru à Tiflis — elle me manque — sans nom d’éditeur, mais on dit qu’elle est oeuvre de MM. G. Tséréthel et Dav. Qiphiani, qui ont fait un bon nombre de corrections à l’oeuvre du roi Wakhtang. Enfin une 6° édition a paru à Tiflis, en 1875, sans nom d’éditeur savant, mais seulement avec celui de M. Arséni Calandadzé comme libraire. C’est de sa Préface anonyme, très sévère pour les éditeurs de 1841 que j'ai tiré plusieurs des détails précédents. Les nouveaux éditeurs n’ont pas numeroté les qua- trains, mais ils assurent s’être conformés à l'édition royale; en comptant une seule fois, j’en ai trouvé 1588, mais je puis bien avoir fait erreur. Ils ont ajouté un errata d’une quarantaine de fautes typographiques les plus saillantes, et un vocabulaire de 593 mots diffi- ciles, différent de celui de M. Tchoubinof, Mentionnons enfin l'Homme à la peau detigre, tra- gédie en vers russes, par le tsarévitch Okropir Gior- giévitch, Moscou, 1855, 8°. D’après ce que j'ai dit plus haut de notre édition, on voit que dans la suite des temps chacun a cru pou- voir ajouter de çà de là à l’oeuvre de Rousthwel cer- tains quatrains, qui font parfois double emploi, et qui, en tout cas, modifient l'oeuvre originale suivant la fantaisie de certains lecteurs; v. CR. p. 108, l’indica- tion de plusieurs des auteurs, généralement peu goù- tés, de ces intercalations, signalées d’ailleurs et appré- ciées dans la Préface de notre édition. Outre cela, le prince Nanoutcha-Chwili, vivant sous le roi Giorgi XIT, au XVIL siècle, a cru devoir joindre au poème une continuation, formant plus de 1500 vers, qui se lit à la fin d’un des manuscrits de la grande bibliothèque de Paris. Elle n’est pas d’une bonne main et est très fortement critiquée par le roi-poète Artchil, dans un article sur les poètes anciens et modernes de la Géor- gie; CR. p. 98. 14. gobésdosbo «Wisramiani,» plus exactement 6sdoc 15) Il n'avait conservé que 8 des quatrains additionnels de notre travail commun. Gosbo «Raminiani,» Histoire des amours de la princesse Wis et de Ramin, Indiens l’un et l’autre, écrite par Geth Sargis ou Sargis, de Thmogwi; cet auteur, à la langue infatigable, entre en effet dans des détails, sou- vent très délicats à toucher, et en tout cas excessive- ment développés. Le poète-roi Artchil n’a pas dédaigné de mettre en vers une partie notable de ce roman. J'avais, dans mes lectures, trouvé l'indication d’un pareil roman, existant en persan, que j'ai malheureu- sement égarée, mais M. Dorn a bien voulu prendre la peine de me communiquer qu’en effet, un exemplaire du roman persan sel, (ps Se trouvait dans la bi- bliothèque du radja d’Aoud; v. Sprenger, Catalogue de cette bibliothèque, Calcutta, 1854, t. 1, p. 338, M 109, analyse détaillée de l’ouvrage. Il est à remarquer que Rousthwel connaissait si bien l’oeuvre de son contemporain, qu’il la cite en di- vers endroits de son propre poème, notamment au 4° vers du quatrain 1070 de l'édition royale, 1113 de notre édition, 1074 de l'édition de 1860: «Phatman, dit-il, se mourait de l’absence d’Awthandil, comme Wis de celle de Ramin» Voici, du reste, la Table des chapitres du Wisra- miani géorgien. 1. Première porte de Wis et Ramin. 2. Histoire de Wis, de Ramin et de son frère aîné Chah-Moabad. 3. Lettre de la nourrice de Wis à Charo, mère de celle-ci. 4. Noce de Wis et de Wiro et arrivée de Zard, père de Moabad. 5. Ici Chah-Moabad part pour combattre Wiro. 6. Ici, grand combat de Chah-Moabad et de Wiro. 7. Ici Chah-Moabad assiège la citadelle de Wiro; discours de Wis. 8. Lettre de Moabad à Charo. 9. Wiro apprend l’enlèvement de son épouse; ses pleurs. 10. Ramin s’éprend de Wis. 11. Noce de Moabad et de Wis. 12. Plaintes et pleurs de la nourrice au sujet de l'enlèvement de Wis. 13. Wis et la nourrice lient la virilité de Moabad. 14. Histoire des amours du Ramin. 15. La nourrice quitte Ramin et va près de Wis. 16. La nourrice revient près de Ramin. 19* 21. 25. 31. 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39. 40. 41. 42. Bulletin de l’Académie Impériale . La nourrice quitte Wis et revient une troisième fois près de Ramin. . Wis voit Ramin dans le palais de Moabad et s’éprend de lui. . La nourrice va auprès de Ramin. . Réunion de Wis et de Ramin. Moabad apprend l'amour de Ramin. . Moabad emmène Wis à Mawar et va dans le Khorasan. . Ramin part pour rejoindre Wis. . Moabad apprend la réunion de Ramin et de Wis. Moabad se fait pauvre, à la recherche de Wis. . Moabad arrive à Mawar et apprend les aven- tures de Wis. . Ramin amène Wis à Mawar; joie de Moabad, banquet. . Expédition de Moabad en Grèce; il confie à Zard Wis et sa nourrice. . Plainte de Wis sur l'éloignement de Ramin. . Ramin va de Mawar à Achkaphouthi léwan, pour rejoindre Wis. Moabad apprend la réunion de Wis et de Ramin. Plainte et pleurs de Charo. Moabad apprend la réunion de Wis et de Charo. Moabad maudit Charo et Wis; banquet. Bonne admonestation de Bégo à Ramin. Chah-Moabad châtie et admoneste Wis. Wis et Ramin se séparent avec colère. Ramin s’éprend de Goul. Noce de Ramin et de Goul-Ward. Ramin écrit à Wis une lettre de rénonciation, Wis tombe malade de chagrin. Entretien de Wis et de Michnik. 43—59, 1—10 lettres de Wis à Ramin. 53. 54. Ruphed annonce à sa fille la rénonciation de F 5. 6. fl EE CE D 59. 60. 61. 62. 65. 8. Ramin songe à Wis. Ramin. Ramin voit Adina. Lettre de Ramin à Wis. Ramin va à Mawar. Réponse de Wis. Nouvel entretien de Wis. Réponse de Ramin. Réponse de Wis. Réunion de Ramin et de Wis. Moabad va à la chasse. 296 64. Lettre de Wis à Ramin. 65. Ramin tue Zard. 66. Moabad est tué par un sanglier. 67. Avénement de Ramin au trône. La seule collection de ces titres fait voir que le Wisramiani est un livre d'une moralité assez légère, qui lui a valu, du reste, un quatrain, circulant en Géorgie, dont voici les deux derniers vers: «L'homme qui croit en Dieu ne mettra pas oeil dans le Wisra- miani, qui obseurcit le soleil en plein jour, et qui fe- rait tort même à l'enfer.» Il est vrai que le métropo- lite Timothée dit presque la même chose du Tariel, où l’on ne rencontre ni un seul fait ni un seul mot incon- venant, mais seulement la peinture d’un amour hon- nête, tandis que l’ouvrage de Sargis est réellement plus sujet à caution. C’est à M. Tchoubinof que j'ai dû la communication du quatrain cité. 15. os0s6 dstjebol-dgogo «Thamar Batonis-Chwi- li,» ou La princesse royale Thamar, par Grigol Rtché- oulidzé, bon littérateur, dont «Le g6egès, 1877, M 149, annonce la mort, arrivée le 31 août de cette année; Tiflis, 1875; roman historique, du temps de Giorgi- Lacha, XIIL s. 16. modlséosbo «Thimsariani,» P. histoire d’un mo- narque indien, traduite en prose, par le roi Théimou- raz (1° ou 2°), c’est un fait d'histoire littéraire à exa- miner, car le titre de l'ouvrage, dans mon Manuscrit, n'est pas plus explicite; ou par le roi Wakhtung UE T, X 103, autre doute à lever. 17. owboo-%ogobsbosbo «Losiph-Zilikhaniani, » Les amours de Joseph et de Zouléikha, P.; inconnu d’ail- leurs en géorgien. V. Dorn, Catalogue des M et xylographes orientaux de la Bibl. Imp. Publique, Pét. 1852, M CDXXX—CDXXXIIT, l'original persan. 18. gsoobs gs wsggob do «Le combat du chat et de la souris,» CR. p.108; poème satyrique, par le moine Isac le Petit, soit Zakaria Gabachwili, père du poète Bessarion, au temps du roi Théimouraz IT, milieu du XVTIT ES: 19. 356$ sgsdosbo «Un homme, un fils d'Adam,» joli roman de moeurs humoristique, en prose, par le prince Ilia Dchawdchawadzé, rédacteur du nouveau journal hebdomadaire géorgien (0346os) d'Ibérie,» paraissant depuis le 3 mars 1877; Tiflis, 1869. On en trouvera l’analyse et des extraits plus bas. 20. doGosbo «Miriani,» histoire fantastique et mer- 297 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 298 —————————————_—_—_—_—_—Z2—_—_—_——_—_—aZEaEaEaEaEaELEE QU veilleuse du roi Mir, en prose, auteur inconnu; P. T.| LIT: Ce roman à été publié en entier, tr. fr., dans le Nouveau Journal Asiatique, novembre, décembre 1835, avec deux longs extrâits textuels, et plusieurs chapitres dans PArt libéral ou grammaire géorgienne, Paris 1834, ouvrage autographié, puis traduit en anglais, dans l’Asiatic journal. Imprimé à Tiflis, 1876, in-18, se trouve à la Grande bibliothèque de Paris, d’où je l’ai copié. Il parait avoir été rédigé au XVIIL s.; v. Journal asiat. août 1834, p. 240. 21. doGosb gs6jxsbod «Miriam Daredjanidzé,» par Soulkhan Thaniachwili, d'époque inconnue, mais que le roi-poète Artchil signale, sinon comme un génie, du moins comme savant; CR. p. 98. 22. doxbn6os be; «Le filet des amants, par le mdi- wan-beg Khosro Andronicachwili, d'époque inconnue, sujet aussi indéterminé; T. À? 110. 23. edsobosbo «Omaïniani,» Histoire d'Omaïn, fils de Saridan, fils de Tariel et de la fille d’Awthandil, l'ami de ce dernier. V. l'analyse Journ. asiat. août 1834, p. 158. T. N 104, dit que ce poème est traduit du persan: C’est possible; en tout cas, Rousthwel lui-même assure avoir pris son sujet à la littérature persane, ce qui west nullement démontré de facto. L'Omaïniani est l'oeuvre d’un certain Kaïkhosro, au dire du roi-poète Artchil, CR, p. 98, et se trouve à la bibliothèque de Paris, d’où je l'ai copié. 24. Gyknesbosbo «Rousoudaniani ,» en prose, 12 portes ou chapitres détachés, ne formant pas un en- semble: ce sont les aventures de 12 frères d’une cer- taine princesse Rousoudan. V. l’analyse et des extraits dans le Bullet. scient. de l’Académie Imp. des sciences, t. IV, p. 53. Au Musée asiatique. 25. 6ab{edoso «Rostomiani,» Histoire de Rostom, par Khosro Thourmanidzé, d'époque inconnue, que le roi-poète Artchil ne loue guère; CR. p. 98; trad. du PAT 195. 26. Lssdosbo «Saamiani,» Hist. de Saam, P.T. X° 124: écrit en Mingrélie, par Bardzim Watchnadzé, d’après l’indication du roi-poète Artchil, CR. p. 98. Sujet in- connu. 27. Logsbosbo «Séilaniani,» sujet inconnu, gros ro- man P. traduit par le tsarévitch Ioané Giorgiévitch. Catal. Toané. Lspecgsgomosbo «Saoul-Dawithiani,» T. M 253; au- teur et sujet inconnu; fort volume, qui se trouvait dans la bibliothèque du roi Eréclé I. M. Platon Iosélian, Hyresbia sanmeku no Kaxerin, Tifis, 1846. p. 53, dit avoir vu ce livre à Thélaw, et s’être convaincu que c’est simplement le 1° et le 2° livre des Rois, et une partie des Paralipomènes, i. e. l’histoire des rois juifs Saul et David, ce qu’indique suffisamment le titre. Comment le recteur David pouvait-il ignorer ces cir- constances ? 28. Lyésdob fobj «la citadelle de Souram,» ro- man historique, par Daniel Dchoukadzé; Tiflis, 1875, in-18°. 29. 7m6yoosbo «Outhrouthiani,» T. 125, auteur et sujet inconnu, tr. du P. 30. 9061swosbo «Phirmaliani» Histoire de Phirmal, inconnue d’ailleurs, par Phéchang, fils de Phachwi Bertqa, poète larmoyant, au dire du roi-poète Artchil; CR. p. 98. Il existe du même auteur une grande his- toire en vers, du roi Chah-Nawaz 1°, qui n’est pas sans mérite, et dont j'ai fait souvent usage. 31. s6s@ dobob ou plutôt do606 «Pharad-Chikhin ou Chirin» CR. 104, trad. du persan, T. X 127. Comme il y a une correction dans le M original du Cata- logue T. j’admets plus volontiers le nom, connu d’ail- leurs, de Chirin: ce serait dont l’histoire de Pharad et de Chirin. 32. Jocows gsds6s Kilila et Damana,» l'original porte à tort gs dsbo, en deux mots. C’est l'ouvrage connu sous le nom de Calila et Dimna, ce recueil d’apologues moraux, contenant 14 portes ou chapitres, traduit du persan au temps de la reine Thamar, XII s., puis mis en vers et en prose par plusieurs collaborateurs géorgiens, enfin revu et complété par le roi Wakh- tang VI et par son oncle Saulkhan Saba Orbélian; CR. p. 108. Le Musée asiatique de l’Académie en pos- sède un spendide exemplaire, grand in-fo, avec pein- tures exécutées par des artistes géorgiens, qui lui a été offert en 1842 par M. P. Kébadzé, J'ai eu en mains l'original de la traduction du roi Wakhtang, contenant toute l’histoire de ce travail et les correc- tions qu’y faisait incessamment le royal écrivain. 33. ogwo 93w376sbo «Ghéli-Melcourasi,» livre et sujet inconnus d’ailleurs, trad. du russe par Alexandré Amilakhoris-Chwili T. M 77. J'inseris ce livre à l'avoir de la littérature géor- 299 Bulletin de l’Académie Impériale 300 TT ——_—_—_—_—_—_—…—— gienne, comme j'ai inscrit le roman d'Alfred, précisé- ment par ce que l’un et l’autre me sont parfaitement inconnus. Quant à Alexandré Amilakhor, c'était un jeune prince géorgien, poète et historien connu, de la fin du XVIII s., qui fut compromis dans des mouvements politiques, sous Eréclé IT, puis exilé en Finlande. On a de lui divers ouvrages manuscrits, historiques, poé- tiques et même de philosophie, dont un a été imprimé en russe, Moscou, 1779, avec portrait de l’auteur. C’est Ucropia reoprisnckaa 0 10H0mB KH. AMWaxo- poBÉ... KOTOPYIO PasCKa3BIBACTR YCHMB KYICWR AHA- TOJBCKIH COTOBAPUIAMB CBOUMB, MEKAY PASHPIMU N3BB- CTIAMN n nepeBels Ha pyCCKi 13BIKB PI. C., in-12. 34. gsavgjowosbo «Qaï-Léiliani,» Histoire de Qaï et de Léila, auteur et sujet inconnus; Journ. as. août 1834, p.151.Je ne connais ce livre que par une seule citation. 35. gs6ssbosbo «Qaramaniani,» Histoire du brave Qaraman, traduite du persan, par le ministre de la cour et sardar kéchichchibachi i. e. général, chef des gardes du corps, David Orbélian, sous Eréclé IT, gros roman en 12 portes ou chapitres, qui s’imprime actuellement à Tiflis. Cinq chapitres ont paru en autant de livrai- sons grand in-8”. Beau style, récit très attachant; CR:p.114; T. M 226. Comme il est dit, p. 29 de l’imprimé, que ce livre a été composé en persan par un certain Tarsous-Akim, j'ai consulté à ce sujet mon savant collègue M. Dorn, qui a bien voulu me répondre qu’il existe en effet, en persan et en turk un Qahraman, dont l’auteur ne lui est pas connu, mais que l’Iskender-Nameh est réelle- ment l’oeuvre d’un certain Tarsous; i. e. originaire de Tarse, également auteur d’un Dareh-Nameh; v. Mél. asiat. t. VII, p. 404 et 174. Qaraman est le Qaharman Ole, «possesseur de force,» surnommé Qathil «le tueur,» héros du roman turk Qaharman-Nameh, Histoire de Qaharman, dont il existe plusieurs rédactions; Journ. asiat. 1854, art. de M. Garcin de Tassy. Mém. sur. les noms propres et les titres musulmans, note. 36. bebée do6ob «Khosro et Chirin,» P. Histoire de Khosro Anouchirwan et de son épouse Chirin (Col- lection du prince géorgien Ioané), trad. par ordre du tsaréviteh Wakhtang (Iracliévitch?); v. le Catal. de la Bibl. Imp. Publique, M 339—348 et 394, l'original persan. 37. tebéesosbo Khosrowiani» P. même collection, peut-être aussi même sujet. 38. s6s63s, Aranca. Arana— Irène, la jeune fille de l'Herzégovine, poème en six chants, de G. Tséréthéli, Tiflis, 1876. Ce récit, composé de 1900 et quelques vers de 10 syllabes, donne l’histoire d’une héroïne de notre époque, qui, après avoir vu périr ceux qu’elle aimait, succombe elle-même sous les balles des Turks. Il y a des scènes nayrantes et pleines d'intérêt. géejès, 1877, À 57, dans un catalogue déjà cité plus haut: 39. bséogebosbo Saridoniani, Hist. en vers de Sa- ridon; copié à Vladicavcaz. 40. 6s6gobossbo Nargizowani, poème en 6 chants. 41. 9s6dsosbo Warchagiani, roman, traduit par ordre du roi Wakhtung. C’est tout ce que je sais de ces trois ouvrages. Trad, du russe, & Géorg. et P. 20 41 61 Versuch, die problematische Krystallisation des Perow- skits zu erklären. Von N. v. Kokscharow. (Lu le 23 août 1877.) Der Perowskit wurde von Gustav Rose im Jahre 1839 bestimmt und beschrieben und seit dieser Zeit hürt er nicht auf, Gegenstand der fleissigsten Un- tersuchungen der Mineralogen zu sein. Bis zu dem Jabre 1858 hat man ihn als ein unstreitig zum regu- liren Krystallsystem gehüriges Mineral betrachtet, aber die interessante und unerwartete Entdeckung, welche Descloizeaux in dem erwähnten Jahre machte, hat die Frage über sein Krystallsystem in Zweifel gestellt. Descloizeaux hat nämlich gefun- den, dass der Perowskit ein doppeltbrechendes Mineral mit zwei optischen Axen ist. Diese Thatsache setzte viele in Staunen, weil man im Allgemeinen ge- wohnt war, die Persowskitkrystalle als schon genau untersuchte und genügend bestimmte anzusehen. Da aber die optischen Eigenschaften mit den krystallogra- phischen im strengen Einklang stehen müssen, so kehr- ten mehrere Krystallographen (unter denen auch ich) zu den alten Beobachtungen zurück, mit der Absicht, die Krystallformen des Perowskits irgend einem anderen zweiaxigen Krystallsysteme zuzuführen. — Ungeach- 301 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 30? tet aber aller ihrer Mübhe, ihrer zahlreichen und sorg- | Stellen der Krystallisation des Perowskits zu aufzuhel- fältigen Untersuchungen, Messungen, Vergleichungen u. s. W. sind sie alle zu demselben Schlusse gelangt, wie früher, d. h. zu dem regulären Krystallsysteme !). Die Krystallisation des Perowskits ist seit dieser Zeit wirklich problematisch, und die Frage: auf welche Weise man zwischen der Krystallform und der opti- sthen Zweiaxigkeit den Frieden herstellen kônne — eine Tagesfrage geworden. Die letzten Worte über diesen (regenstand sind von Descloizeaux gesagt, in einem Briefe an G. vom Rath: «Paris, den 7. April, 1877.» «Der Perowskit, wenngleich seine Zwilligsgruppirun- «gen augenscheinlich und von Kokscharow (Materia- dien, Bd. VI, $. 388—407) nach den Krystallen vom «Ural und von Zermatt trefflich erwiesen worden sind, «erscheint noch immer rebellisch in Bezug auf krystal- donomische Deutung seiner Combinationsgestalten. «Die kleinen tyrolischen Krystalle vermehren noch die «Schwierigkeit, und hier sehe ich in der That nicht «ein, Wie man der Annahme doppeltbrechender, in ei- «ner anscheinend regulären Form eingelagerten La- «mellen entgehen kann.» ?) Während langer Zeit konnte auch ich kein anderes Mittel finden, um die Frage zu entscheiden, als die Annahme eines fremden doppeltbrechenden Kürpers, welcher durch seine Anwesenheit im Perowskit die “oben erwähnte Anomalie hervorbringt, — doch das sorgfältige Studium der Natur einer grossen Menge Perowskitkrystalle hat mich überzeugt, dass eine solche Voraussetzung keinen genügenden Grund findet, Wenn aber die Ursache der Anomalie nicht in einer fremden Substanz liegt, so müssen wir dieselbe in den geome- trischen Eigenschaften des Minerals selbst suchen, welche vielleicht eine solche Eigenthümlichkeit dar- bieten, die wir bis jetzt weder beobachtet, noch sogar für môglich gehalten haben. Von diesem Gesichtspunkte gerade ausgehend und auf das Beispiel der Glimmer- krystalle mich stüzend, schlage ich eine Erklärung vor, welche auf den ersten Blick etwas gewagt zu sein scheint und vielleicht das Missfallen der Theoretiker erregen wird, die jedoch genügend ist, um alle dunkelen 1) Vergl. «Materialien zur Mineralogie Russlands» von N. von Kokscharow, Bd. VI, S. 388. 2) Briefliche Mittheilungen von Prof. G. v. Rath (Neues Jahr- buch für Mineralogie, ete. 1877). len. Ich nehme nämlich an, dass die Perowskitkrystalle zu dem regulären System sich gerade so verhalten, wie die Glimmerkrystalle zu dem hexagonalen System. Wenn wir für das rhombische Prisma des Glimmers (im naturhistorischen Sinne) die Winkel — 120°0/ und 60°0" angenommen haben und auf diese Weise zu dem hexagonalen Prisma gelangt sind, warum sollen wir nicht für das rhombische Prisma des Perowskits (auch in demselben Sinne) die Winkel — genau 90°0/ oder solche, welche sich von dieser Zahl durch 2 oder 3 Minuten unterscheiden, annehmen?... Hat man ein Mal eine solche Eigenthümlichkeit in Betracht genom- men, so erklärt sich alles andere von selbst. Also ich setzte voraus, dass: 1) Die vier Flächen des früheren Rhomben-Dodeka- ëders die Rolle des Hauptprismas d —ooP spielen, die vier anderen die des Brachydomas d'= Po und die letzten vier die des Makrodomas d”= Poo (Vergl. die Figuren). 2) Die Flächen des früheren Oktaëders verwandeln sich in der Grundform (rhombische Pyramide) o — P, 3) Die Flächen des früheren Würfels verwandeln sich in Pinakoiden: basisches Pinakoid c — 0P, Bra- chypinakoid/=cooPoound Makropinakoid c"—coPoo. Die übrigbleibenden Formen erhalten die ihnen, nach dieser Anordnung, gebührenden Namen und kry- stallographischen Zeichen. Ferner setzte ich voraus, dass in den natürlichen Perowskitkrystallen die Flächen des basischen Pina- koids € oft eben und oft glänzend sind und dass die Flächen des Brachypinakoids c’ und des Makropinakoids c” dagegen oft eine verticale Streifung besitzen. Die Zwillingskrystalle sind meistens nach dem Ge- setz gebildet: Zwillingsebene eine Fläche des Brachy- domas = Poc. Fig. 1 stellt einen solchen Zwilling dar. In diesem Zwillinge besteht eine jede Fläche o, welche bei der Gränze zweier verbundenen Individuen liegt, aus zwei Hälften und 5 dasselbe kommt, na- türlich, auch den Flächen d zu. Aus diesem Grunde muss die Gränze zwischen den beiden Hälften auf die Flächen einiger natürlicher Krystalle bisweilen be- merkbar sein — und, in der That habe ich dieselbe auf einem Krystalle des Pariser Museum de l'Histoire Naturelle» ziemlich deutlich beobachtet. 303 Bulletin de l’Académie Ampériale 304 Fig. 2. Die Krystalle, die eine gekreuzte Streifung zeigen (Fig. 2), sind wahrscheinlich aus vier Individuen zu- sammengesetzt, wie dies auf Fig. 3 am Besten zu er- sehen ist. rl LE) Il | Il Li Il I Bei einer solchen Gruppirung der Individuen muss in der Mitte, auf jeder der beiden $Seiten des Exem- plares, eine vierflächige Verticfung (4”, d”,, d”,, d”) entstehen, wo das fünfte und sechste Individuum bis- weilen Platz finden (nach dem Gesetze: Zwilligsebene c'—=Poo), wie dies auf Fig. 4 dargestellt ist. Fig. 5. Fig. 4 erklärt vollkommen ein Exemplar der Pariser Berg-Schule, welches ich auf $. 403, Bd. VI meines Werkes (Materialien zur Mineralogie Russlands) be- schrieben habe und welches hier wieder auf Figur 5 dargestellt ist. Dieses Exemplar blieb bis jetzt ganz unverständlich. Es zeichnet sich vorzüglichst durch seine glatten und glänzenden Flächen e des früheren Würfels (ohne geringste Spur von Streifung) und durch die zickzackartigen regelmässigen Vertiefungen auf die früheren Würfelkanten (Vergl. Fig. 5)aus. Es ist jetzt ganz klar ersichtlich, dass: 1) Die sogenannten Wür- felflächen an diesem Exemplare glatt und glänzend sind, weil sie zu den basischen Pinakoïiden €, €, ©, Ca, e, und c, (welche glatt und glänzend sind) gehüren und nicht zu den Brachy- und Makropinakoiden (welche ge- wübhnlich gestreift erscheinen). 2) Eine zickzackartige Linie befindet sich auf jeder von den sogenannten Wür- felkanten, weil hier eine Gränze zwischen den zusam- menverbundenen Individuen liegt. 3) Diese Gränzlinien (zickzackartige Vertiefungen) sind zickzackartig, weil dieselben durch gemeinschaftliche Durchschneidung der gestreiften Flächen gebildet sind. Ebenfalls erklärt Fig. 6 (eine Hälfte von dem Kry- stall mit gekreuzter Streifung, Fig. 2) vollkommen ein Exemplar des Pariser «Museum de l'Histoire Natu- relle», welches ich auf $. 402, Bd. VI meines Werkes (Materialien zur Mineralogie Russlands) beschrieben habe und welches hier wieder auf Fig. 7. dargestellt ist. | Die Exemplare mit zickzachartigen Vertiefungen (Fig. 5) kommen, wie es scheint, sehr selten vor; ich | habe nur zwei solche gesehen: eins in der Mineralien- 305 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. sammlung des «Museum de l'Histoire Naturelle» zu Paris und eins bei Herrn Professor P. v. Jeremejew zu St. Petersburg. Sur l'application des fonctions elliptiques aux questions de maxima et minima. Par G. Zolotareff, (Lu le 5 avril 1877.) Le but de cette note est de donner les solutions de quelques questions de maxima et minima qui sont liées à la théorie des fonctions elliptiques et en présentent une nouvelle application. Ces questions sont du genre de celles que M. Tché- bycheff a considérées dans son Mémoire intitulé: «Sur les questions de #inima qui se rattachent à la représentation approximative des fonctions *)». Je me suis borné à indiquer ici les résultats aux- quels je suis parvenu. Quant aux démonstrations, on les trouve dans mon Mémoire sur le même sujet que j'ai eu l’honneur de présenter à l’Académie, et dont cette note n’est qu'un extrait. Problème I. Trouver le polynôme de la forme n n D — 02" Hp pa +... +p n? c ayant une valeur donnée, de sorte que, entre les li- mites x = — 1 etx— +1, il s’écarte le moins pos- sible de zéro. Le problème analogue, lorsque tous les coefficients du polynôme DA DIT CR DL +1... + D sont indéterminés, est résolu. Dans ce cas le polynôme cherché s'exprime très simplement à l’aide des fonctions circulaires. Mais lorsque le coefficient p, a une valeur assignée d'avance, nous aurons deux cas à distinguer: Dans le premier, qui a lieu, lorsque la valeur de o ne surpasse la limite T In? circulaires, qu’on trouve la solution du problème sous la forme la plus simple. En effet, en posant ntang”., c’est encore en faisant usage des fonctions *) Mémoires de l’Académie Impériale de sciences de Saint-Pé- tersbourg. Sixième Série Tome VII. V. encore Bertrand. Traité de calcul différentiel p. 512 et suiv. Tome XXIV. Fe Le} : 29 1+x=— 214?) SIDE EAU (D) ® étant une nouvelle variable, la fonction qui s’écarte le moins possible de zéro, sera n (3 HO (EN) Con 2e (2) Dans ces formules c est supposé positif. Mais on en déduit aisément la solution qui se rapporte aux cas de ç négatif. En effet, désignant par c le coefficient de 4° fonction cherchée sera CG 2: Dans le second cas, où l’on suppose & supérieur à T 2n° très simple par les fonctions Jacobiennes 1 la ntang”—, la fonction cherchée s'exprime d’un manière Fr (2Ku 4 5 IR 0 Ve ( = \= 2 q Sinu — Vq'sn3u+.... 2Ku T (O]! }=1—2gcos2u + 2gtc0sdu +... En effet, si l’on pose 9 9 (AE Sn” (#, &) + sn° Se :) D SAUT Tate 9 À 2 K A sn° (#, k) — sn (4) -(3) u variant entre les limites O et K'i, pendant que x croît de — 1 à + 1, il vient H(£+u)\ H (Ë — u) + nee ln ) .(4) H(5—u)/ H(5+u) où L est égal à 1 V# 0? (0) on on—1| EN " LaG)a() ñn n et désigne le maximum de Æ{x) entre les limites = — etæ = +1. Le module Æ des fonctions elliptiques qui figurent dans les formules précédentes, est donné par l’équation K K 25h — A @! () 1+°=— ( = Y2.0) n L L 9 2 F(a)=(—1) RER RSR Æ en= dn= \sn= 0 (°) De ce qui précède, on déduit les théorèmes suivants. Théorème I. Si la valeur de o ne surpasse pas 2 TE À n tang” ,,, le polynôme 9 D — Ga" + pa" 307 Bulletin de l’Académie Impériale 308 DER RE TE ne saura être inférieur, en valeur absolue, à la limite lorsque x prend toutes les valeurs possibles entre les li- miles — 1 et + 1. Théorème IT Si le coefficient 5 surpasse n tang” _ le polynôme D — G2" 1 + ele) sole. e ne peut être inférieur, pour toutes les valeurs de x entre les limites — 1 et + 1, à la quantité AR AVRONUIE, à A4 on —1 (x (5) ®, m) le module k étant la racine de l'équation Problème IX. Trouver la fonction entière de la forme DU HP PA + D, de sorte qu’elle prenne une valeur donnée À pour 4— a, a étant supérieur à l’unité, et qu’elle s'écarte le moins possible de zéro entre les limites x = —1 etx—+1. Les formules (2) et (4) donnent encore immédiate- ment la solution de ce problème. Mais dans ce cas le coefficient s s'obtient d’après la condition du problème que la fonction cherchée prenne la valeur donnée À pour 2 — 4. Voici encore deux problèmes qui sont liés à la théo- rie de transformation des fonctions elliptiques. Problème III. Trouver la fraction rationnelle g (x) ÿ (x) dont les termes (x) et L(x) sont du degré non su- périeur à », de sorte que, pour des valeurs de x com- prises entre les limites — 1 et + 1, y soit inférieur à l'unité, en valeur absolue, et qu'il s’écarte le plus possible de zéro, lorsque # prend toutes les valeurs : : ie 1 possibles qui surpassent numériquement , k ayant une valeur donnée moindre que l'unité. En d’autres Y — termes, le minimum de la fräction, pour ces valeurs de x, doit être la plus grand possible, tout en ayant égard aux conditions énoncées. Soit, en premier lieu, » — un nombre impair. On aura alors a? gt x? ; V7 8Rk | NTI ne se x) £ sn? æ) ( sr? Eux) n n n y=x 5 = M (: ne) (rate) .… ( —prten2 201) K ) n n n n—1 8K 2(n—1)K}? no snc —— + SnC Er . = M—(-—1) | 8K 2(n—1)K SR — SR — + n n ue L Le minimum > de y, correspondant aux valeurs de x : 1 : AT qui surpassent }, s'exprime comme il suit: 1 1 7 9 4 fn (sn k sn 3K …. en PE) n n En second lieu, si x est un nombre pair, on aura a? x? a? (= x (- ,3K (- ,(—1)X sn? — sn? — SR? ——— n n n y — : Y'en ne : (iron k, de Jr et) .… «( 1—?sn? CLNE ) n ñ Ÿ n 4 es 1 … b En (sn : sn n 3K m1 Et SN ———— n En ne considérant actuellement que les valeurs ab- solues des fonctions, on peut énoncer le théorème sui- vant. Théorème. Une fraction rationelle, dont les termes sont du degré non supérieur à n et qui ne surpasse pas Punité entre les limites x = — 1 et x = + 1, ne peut surpasser la limite ; e 1 pour toutes les valeurs possibles de æ supérieures à > en valeur absolue, y. étant égal à n — 1 ou à n — 2, sui- vant que n est pair ow impair. Problème LV. Trouver la fraction rationelle T— (x) 309 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 310 1 dont les termes œ(x) et (x) sont du degré non supérieur | dont les termes ox et dx sont du degré non supérieur à », de sorte 1° qu’elle surpasse l'unité entre les li-|à n, qui surpasse l'unité entre les limites à — 1 € mites T—111. Soit p — 2 rets étant des nombres entiers. Nous ferons voir d’abord que le nombre complexe P'hnS gS est ün nombre entier. En effet, le nombre 2H Le ê est une racine de l’équation Eh, pate th phe Du AE 4e PR TP ESONNRERRSS (6) dans laquelle aucun des exposants hp, 2 +2p—DX,...np—ù d’après la définition de y, ne sera négatif. Il ? D De l'équation (6) et de ce que le nombre 14 Dh A est un nombre rationnel on conclut qu’il est entier. Maintenant, en désignant par à un entier positif ar- bitraire, considérons le nombre complexe entier pri r1h,,56 psô La différence 8—n, étant divisée par p, donne pour quotient un nombre entier complexe ; donc n est congru à B ou, ce qui est le même, à & suivant le module p. Cela étant, nous allons chercher quelle puissance de p sera contenue comme facteur dans la norme du nombre 1. Si l’on désigne par o une racine primitive de l’équa- tion binôme n=8$— ANAL == 1, il vient Ces PA Er UE RAY ANNE NE D eh") ri+1 si ) vi+1 si | 2 si+17 Siri). si+lz si+l =dP\p P\op” À, > ritl si — ne open Stat ) RAR (7) où ( ri] si ri+-1 si ——— —— PRE p\p*+l 5) ph} cp TRE HE hote Das représente le premier membre de l’équation à laquelle rit+1 si satisfait 8, si l’on y remplace B par p ps Le nombre arbitraire à pourra être choisi de sorte que parmi les exposants *) Nous désignons par la lettre N la norme. 317 ri+1 si+1 ri+-1 À + 2 ri+1 À A+ ne si4-1? ne soient pas deux égaux entre eux. Soit A celui de ces exposants qui a la valeur moindre. Alors il est facile de voir que A sera inférieur à à. Soit effectivement RUN À REY Par conséquent À + ph =). Tèl Donc K+hi 1: Il en suit que A est, à fortiori, inférieur à à. D’après cela l'équation (7) montre que la norme du nombre. complexe gr As ré 17 sè n p (si+-1) Sè4-1)A+1 A eu. et non divisible par p' Ainsi la norme du nombre Ti+ 1} sù p hn BP contient p comme facteur précisément est divisible par p (Sè + 1) A — s5ù fois. On a vu que A); par conséquent (sè + 1) A — six LÀ. Donc de tous les nombres complexes congrus à & suivant le module p, 6 ne serait pas, comme nous avons supposé plus haut, un de ceux dont les normes con- tiennent p comme facteur au moindre degré. Il en suit, que je ne saura être inférieur à l’unité, et le théorème et démontré. Description d’une médaille mongole d'Abou-Saïd Bé- hâdur-Khân de la dynastie khanienne. (71636 Hég. — 1316-36 Chr.) Par A. F. Mehren. (Lu lo 20 septembre 1877.) Parmi les objets exposés au congrès des orientalis- tes réunis en septembre 1876 à St-Pétersbourg se trouvait une empreinte sur feuille d’étain d’une grande médaille, trouvée dans le lit de l’Idjim, affluent gauche de l’Aousa, district de Minousinsk, vers la fron- tière chinoise. Après avoir considéré cette empreinte, dont M. Lerch, à la fin du congrès, m'avait fait ca- deau, j’en ai publié la description dans la revue de notre Académie, 1° cahier 1877; l'original ayant été des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 31S donné en avril 1877 au Cabinet de médailles de l’Er- mitage à St-Pétersbourg, je dois à l’obligeance de M. Brosset sa reproduction photographique qui, par- faitement bien exécutée, pour la lecture des légendes équivaut à l'original, etme met en état de rectifier en quelques points moins essentiels mon premier déchif- frement. La pièce en argent), d’une valeur de 4R. 87 K., offre les légendes qui suivent en arabe: I. Dans le carré 3 lignes en majuscules: jeu UEsLENT ne = Les 1) z 9 ce | symbole mahométan. 3) al J 9) Entre la première et la deuxième ligne: a s ol 4) EU (de royaume est la claire vérité») Entre la deuxième et la troisième ligne: gril ve)! Gall («Le Coran est la promesse sûre.) Dans les segments qui flanquent le carré: 1) Module 18!/, de Mionnet 7!/, centim.; poids: 24 zolotniks 28 doli; valeur intrinsèque, 4 r. 87 k. La pièce est parfaitement con- servée et porte des traces d’une ancienne bélière. Elle dépasse en module les grandes pièces d'Espagne «de 50,» mais elle n’a guère que la moitié du poids et de la valeur. 319 Bulletin de l’Académie Impériale 320 en haut: een ibl (Abou-Bekr, le véridique, le pieux.) à gauche: Qi) gsolll JE » (et Omar, le tranchant, le pur.) En il ble, (et Othman à deux lumières, le vertueux;) à droite: , Er | & » (et Ali l’élu, le parfait.) La légende circulaire donne le verset du trône Sour. II. v. 256. Le 1% 6 ail Y J] 9 v0e 2 0% 292 pl) ail 79 . «Dieu est le seul Dieu; il n’y a point d’autre Dieu que lui, le vivant, l’immuable. Ni l’assoupissement ni le sommeil n’ont point de prise sur lui; tout ce qui est dans les cieux et sur la terre, lui appartient. Qui peut intercéder auprès de lui sans sa permission? Il connaît ce qui est devant eux et ce qui est derrière eux, et les hommes n’embrassent de sa science que ce qu’il a voulu leur apprendre. Son trône s’étend sur les cieux et sur la terre, et leur garde ne lui coûte au- cune peine. Il est le Très-Haut, le Grand.» IT. Dans le grand cercle sous un ornement: EN] (he)! ob) Ji ls QU 3 ce Ï alé DIE AE le Jar 1) poil ol, UlLe «ÆErappé pendant les jours du règne de notre maitre, le grand sultan, le dompteur des nuques des peuples, Abou-Saïd Béhadur-Khan”), que Dieu prolonge son règne !» | en haut: ec! dis Joté au milieu: jy © y en bas: &lea s QD (Frappé à Tébriz dans le courant des mois de l’an 794=19323;4) La légende circulaire contient les versets du Coran, Sour, III. v. 16 et le commencement du v. 17. 352195 ed , ? GS x 0 p}-3) ab] Je .... lan) Dei «S: III v. 16. Dieu a rendu ce témoignage: il n’y a point d'autre Dieu que lui; les anges et les hommes doués de science et de droiture répètent: il n’y a point d'autre Dieu que lui, le Puissant, le Sage. v. 17. La religion de Dieu est l’Islam.» Ueber die Entwickelung von einigen Covarianten der binären Formen. Von E. Bonsdorff. (Lu le 25 août 1877.) Die folgende Note ist grüsstentheils ein Auszug aus der von uns der Gesellschaft der Wissenschaften zu Helsingfors eingereichten Abhandlung «Method att härleda relationer mellan binära formers covarianter (resp. invarianter)». Vorläufig bemerken wir, dass die dort gegebenen Formeln nach einer von Gordan) herrührenden Methode entwickelt sind. Wir bezeichnen mit f eine binäre Form n:ten Grades und setzen symbolisch e nid un [== 2) Le titre de «Béhadur» ne se trouve sur les médailles d’Abou- Saïd qu'après l’an 723 H. — 1323 Chr. v. Fraenii opuse. postum. ed B. Dorn, Petropoli 1877, pars II p. 20. 1) Über die Bildung der Resultanten zweier Gleichungen, in Math. Annalen Bd. III. und das Programm: Ueber das Formen- system binärer Formen. 321 Die wirklichen Coefficienten von f sind symbolisch durch die entsprechenden Coefficienten der verschie- denen Glieder in der Entwickelung von (a,r, + a,x,)" vertreten. Wir bezeichnen ferner mit «& die Hesse- sche Covariente von f und setzen symbolisch LR In —4 2, N—I2 n—2 a—= a, — (ab) (72 b, : Die nächsten Elementarcovarianten môgen durch 8 und y bezeichnet werden, so dass Pepe (06) "4 te NN ue (bu 47 Endlich wollen wir nach Gordan mit (9, 4)" die hite Ueberschiebung der Form © über eine andere Ÿ bezeichnen. Zauerst entwickeln wir F3 n — 4% nm! (ab) dar Vy setzen in der Entwicke- Es wird in eine Reihe nach Polaren ”), lung & anstatt y und multipliciren mit &," ? dann n—1 D, A4 N—i, 2n—7 2 (ab}(aa)*a," "D" «à, —=;(0,0) + Br (4) Wenn andererseits x on 7 (ax) CAL CR nach Polaren entwickelt, in der Entwickelung à anstatt y gesetzt und mit D,‘ multiplicirt wird, erhält man né} LE on — 7 = [(fa),f] + (ab) (ao) a," D, Li A A et: (2) Beachtet man, dass = 5) (f, 8), Ra ail AO) EEE) — 5 a8 sind *), erhält man nach einer leichten Reduction (ab) (aa)a "D," a "7 = 9 Lib ni = 4 — SF PBT. (8) 2) In der oben angeführten Abhandlung von Gordan. 3) Siehe unsereoben angeführte Abhandlung, der Gesellschaft eingereicht im März 1876. Tome XXIV. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 322 Die Ausdrücke (1) und (3) sind identisch. Durch Vergleichung der rechten Glieder erhält man somit 9 n—1 3 (aa) + 4 (2n —5) a n —4 L n —5 na Il » n\2 Gr 5 GP + quo 2/8), (4) und folglich » N—D y) (aa) = Son Ÿ — a ai— f. (f,8Ÿ .(3) Nach dieser Formel kann somit die Hessesche Covariante von der Hesseschen Covariante durch niedere Formen ausgedrückt werden, nämlich durch die Grundform, die drei ersten Ele- mentarcovarianten &, $ und y und die zweite Ueber- schiebung von der Grundform über die Covariante 8. Beispielsweise hat man für eine Form sechsten Grades d. h. für n = 6, L ap — wo selbstverständlich y = (ab)° eine Invariante ist. Die Formel (5) wollen wir noch anwenden zu der Bildung der Functionaldeterminante von der Grund- A8, 9 l 9 Gap = tft — form mit ihrer Hesseschen Covariante. Bezeichnen wir die Functionalcovariante mit T, d. h. setzen wir = LE en —5 T= (aa)a, œ, : hat man pach Clebsch") ‘Le la — 2fa(f,a) + fn. ..(6) Setzt man in (6) den Werth von (&, &)° nach (5) und beachtet, dass (Ba — bekommt man schliesslich n—3 9 (On — 5) f8°), he Log — (GR Beispielweise hat man für » — 5 1 2 1 BOB —3 ME (7) 6. (: es FE 4) Theorie der binären Formen, pag. 119. 5) Siehe unsere angeführte Abhandlung. 6) Vergl. Clebsch: Theorie der binären Formen, pag. 276. —20 4% 00— 323 BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dans ses dernières séances les ouvrages dont voici les titres: Die Sammlungen der vereinten Familien- und Privat-Bi- bliothek Sr. M. des Kaisers. Zweiten Bandes erste Abtheilung. Wien 1875. 4. Catalogus van de boekerij der Kon. Akademie van Weten- schappen, gevestigd te Amsterdam. 3. Deels 1. Stuk. Amsterdam 1876. 8. — van de boeken op 1 januari 1877 aanwezig in de biblio- theek der sterrenwacht te Leiden. Uitgegeven door H. G. v.d. Sande Bakhuyzen. ’sGravenhage 1877. 8. Lunds universitets-biblioteks accessions-katalog. 1574. 1875. Lund 1875—76. 8. Public libraries in the United States of America, their history, condition, and management. Special report. Department of the interior, Bureau of education. Part. I. IL Washington 1876. 8. Manifestation en l'honneur de M. le prof. P. J. van Bene- den. Louvain, 18. Juin 1877. Compte-rendu. Gand 1877. 8. Wærn (C. Fr), Minnesteckning üfver Augustin Ehren- svärd. Stockholm 1876. 8. Herrn Franz von Rinecker, ihrem hochverdienten Senior — die medicinische Fakultät in Würzburg. Leipzig 1877. 4. Lorenzoni (Giuseppi), Giovanni Santini, la sua vita € le sue opere. Discorso letto nella chiesa di S. Sofia in Padova. Padova 1877. 8. Prantl (Carl von), Verstehen und Beurtheïlen. Festgabe zum Doctorjubiläum des Herrn Professor Dr. Leon- hard von Spengel. München 1877. 4. Boletin de la Institucion libre de ensenanza. Ne 1—4 et X 5. Madrid 1877. 8 Annali della R. scuola normale superiore di Pisa. Volume III. Filosofia e filologia Vol. IT. Pisa 1877. 8. Festschrift zur vierten Säcular-Feier der Eberhard-Karls- Universität zu Tübingen, dargebracht von der kün. ôffentl. Bibliothek zu Stuttgart. Stuttgart 1877. 4. DCLXX scripta varia academica ab universitate Bonnensi usque ad annum 1877 edita. XLIIL scripta academica ab universitate Vratislaviensi anno 1877 edita. LVII scripta academica ab universitate Fridericiana Ha- lensi cum Vitebergensi consociata annis 1876 et 1877 edita. LXXXVII scripta academica ab universitate Berolinensi anno 1876 edita. XLI scripta academica ab universitate Gryphiswaldensi annis 1876 et 1877 edita. XXVIII seripta academica ab universitate Rostochiensi annis 1876 et 1877 edita. Auno LE Bulletin de l'Académie mpériale 324 Annales academici. 1872—73. 1873—74. Lugduni Batav. 1876—77. 4. Theses universitatis catholicae in oppido Lovaniensi. $. facultas theologica 1875 — 76 NN CCCCXVII — CCCCXX VIT; facultas juris 1875—76 X XL—XLIIT. Annuaire de luniversité catholique de Louvain. Année bissextile 1876. Louvain. 12. Revue catholique. Nouvelle série. T. XV. XVI. T. X. XI de toute la collection. Louvain 1876. 8. Acta universitatis Lundensis. Lunds universitets ärs-skrift. T. X. 1873. T. XI. 1874. Lund 1873—75. 4. XIV scripta academica ab universitate Alexandrea Hel- singforsiae annis 1876 et 1877 edita. Programm der polytechnischen Schule zu Riga für das Studienjahr 1877—78. Riga 1877. 8. Twenty-first — Twenty seventh Annual report of the uni- versity of the state of New-York on the condition of the state cabinet of natural history (1808—73). Albany 1869—1875. 8. Mémoires de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon. Troisième Serie T. IT. IL. années 1874— 1876. Dijon 1874—76. 8. Mémoires de l’Académie de Metz. LVI'. année. 1874—75. 3°. série, 4°. année. L'investigateur. Novembre — Décembre 1876. Janvier — Avril 1877. Paris. 8. Atti del Reale Istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. Tom I, Serie V'. Dispensa X. Tom. III, Serie V®. Dispensa I—IITI. Venezia 1875—77. 8. Pubblicazioni del R. Istituto di studi superiori in Firenze. Filosofia e filologia. Vol. I IT, Disp. 1 — 5.— Accad. orientale. Repertorio Sinico-Giapponese, Fasc. I. IT. — Averroe, Fasc. L Firenze 1875—77. &. —_—— — $Scienze fisiche e naturali. Vol. I. — Opere pubbl. dai professori. Medicina e chirurgia. Vol. I. Firenze 1876—77. 8. Atti della Reale Accademia dei Lincei. Anno CCLXXIIT. 1875—76. Serie seconda, Vol. III. Part. 1. 2. 3. Anno CCLXXIV, 1876—77. Serie terza, Transunti, Vol. I, Fascie. 1. 7. Dicembre 1876. (ennajo-Giugno 1877. Roma 1876—77. 4. Atti dell Accademia Pontificia de’ nuovi Lincei. Anno XXX. Sessione II° del 21 Genn. 1877. Sessione IIT° del 18 Febbrajo 1877. Roma 1877. 4. Abhandlungen der historischen Classe der kôniglich-baye- rischen Akademie der Wissenschaften. XIIT. Band. 2, Abth. München 1877. 4. — der philosophisch-philolog. Classe. XIV. Band. 1. Abth. München 1877. 4. — der math.-physikal. Classe der kün. bayer. Akademie der Wissenschaften. Bd. XII. Abth. 2. 3. München 1876. 4. Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe 325 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 326 der k. b. Akademie d Wiss. zu München. Heft III. 1877. Heft 1. München 1876—77. 8. Sitzungsberichte der philosophisch - philologischen und historischen Classe der k. b. Akademie der Wiss. zu München. 1876. Heft V. 1877 Heft II. München 1876 — 77. $. Liliencron (Freih. R. v.) Ueber den Inhalt der allge- meinen Bildung in der Zeit der Scholastik. Festrede. München 1876. 4. GümbelC. W. Die geognostische Durchforschang Ungarns. Rede. München 1877. 4. Abhandlungen der kün. bühm. Gesellschaft der Wissen- schaften vom Jahre 1875 und 1876. 6. Folge, 8. Bd. Prag 1877. 4. Sitzungsberichte der kün. bühm. Gesellschaft der Wissen- schaften in Prag. Jahrg. 1875—1876. Prag 1876— At.. 8: Jahresbericht der kün. bühm. Gesellschaft der Wissen- schaften, ausgegeben am 12. Mai 1876. Prag 1876. 8. Rozprawy i sprawozdania z posiedzeñ wydzialu historyezno- filozoficznego Akademii umiejetnosci. Tom VI VIT W Krakowie 1877. S. | Zbiôr wiadomosci do antropologii krajowéj wydawany stara- niem komisyi antropologicznéj Akademii umiejetnosci. W Krakowie. Tom [. Krakow 1877. 8. Typis impressorum collegii historici Academiae Literarum Jracoviensis Je 8. Monumenta medii aevi historica res gestas Poloniae il- lustrantia. ‘Tomus IL. Continet: Codicem epistolarem saeculi decimi quinti 1384—1492. W Krakowie 1876. 8. Rocznik zarzadu Akademii umiejetnosci w Krakowie. Rok 1876. W Krakowie 1877. 8. Abhandlungen der kôn. Gesellschaft der Wissenschaften zu Gôüttingen. Bd. XXI 1876. Güttingen 1876. 4. Nachrichten von der k. Gesellschaft der Wissenschaften und der Georg-Augusts-Universität aus dem Jahre 1876. 8. Monatsbericht der kün. preuss. Akademie der Wissen- schaften zu Berlin. März, April, Mai 1877. Berlin 1877. 8. Verhandelingen der Kon. Akademie van Wetenschappen. Afd Natuurkunde, Deel XVI. — Afd. Letterkunde, Deel X. Amsterdam 1576. 4. Verslagen en mededeelingen der Kon. Akademie van Wetenschappen. Afd. Letterkunde. 2" Reeks, V. Deel. Afd. Natuurkunde 2° Reeks, X. Deel. Amsterdam 1876—77.'8. Processen-verbaal van de gewone vergaderingen der Kon. | Akademie van Wetenschappen. Afd. Natuurkunde 1875—76. Amsterdam S. 7" Jaarboek van de Kon. Akademie van Wetenschappen, ge- vestigd te Amsterdam, voor 1875. Amsterdam 8, 1876. ! Transactions of the Royal Society of Edinburgh. Vol. XXVITL P. IV for the session 1875—76. 4. Proceedings of the Royal Society of Edinburgh. Session 1875—76. Vol. IX. NX 93. Edinburgh 1876. 8. Transactions of the Royal Irish Academy. Vol. XXI. Part. I. IT. III. Vol. XXIV. 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Paris, Amiens 1876. Collection de documents inédits sur l'histoire de France. Lettres missives de Henri IV. Tome IX. (1567—1610). Supplém. publié par J. Guadet. Paris 1876. 4. Casati (C. Charles). Lettres royaux et lettres missives inédites. Paris 1877. 8. Neues Lausitzisches Magazin, Bd. 52, Heft I. Gürlitz 1876— 1877. 8. Statistische Mittheilungen über den Civilstand der Stadt Frankfurt am Main im Jahre 1876. Frankfurt a. M. 1877. 4. Mittheilungen des statistischen Bureaus der Stadt Dres- den. Heft IVA. IVF. Herausgegeben von R.Jannasch.| 9 A Heft IL Bd. 53, Inhalt: Die Resultate der 1875 Volkszählung. Heft V. Dresden 1877. $. Stillfried (R. G.). Kloster Heilsbronn. Ein Beitrag zu den Hohenzollerischen Forschungen. Berlin 1877. 8. Preussische Statistik. XXXVIT. XXXVIII. XLII Berlin 1876. 4. Zeitschrift des kün. preussischen statistischen Bureaus. Redigirt von Dr. E. Engel. 16% Jahrg. 1876, Heft II. IV. 17° Jahrg. 1877, Heft I. II. III. Berlin 1876—77. 4. Mittheilungen der kais.-kün. mäbrisch-schlesischen Ge- sellschaft zur Befürderung des Ackerbaues, der Na- tur- und Landeskunde in Brünn. 1868. Brünn. 4. — — — — 1876. Sechsundfünfzigster Jabrgang. Brünn. 4. Bündnerische Geschichtsschreiber und Chroniken. Heraus- gegeben von Conradin v. Moor. Zehnte Publikation. Des Ritters Joh. Guler v. Weineck Deduction bünd- nerischer Handlungen oder Rechtfertigung des Prätti- gauer Freiheitkampfes vom Jahre 1622. Cur 1877. 8. Kolberg (Oskar). Lud. Serya XIE W. Ks. Poznañskie Czesc trzecia. Krakôw 1877. 8. Bidermann (H.J.) Die Romanen und ihre Verbreitung in Oesterreich. Graz 1877. 8. Jahresbericht der Vereins für sichenbürgische Landes- kunde für das Vereinsjahr 1875—76. Hermannstadt. 8. Foreningen til Norske Fortidsmindesmerkers Bevaring. Aarsberetning for 1875. Christiania 1876. S. Mémoires de la Société Royal des Antiquaires du Nord. Nouv. série. 1875—76. Copenhague. 8. Aarboger for Nordisk Oldkyndighed og Historic. 1876, Hefte 3. 4. 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Paru le 7 novembre 1877. 7, XXEW, N° 3. BULLETIN DE L'ACADÈMIE IMPERTALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG. TOME XXEV. (Feuilles 22—28 ) CONTENT. Page. A, Nauck, Remarques sur le deuxième volume de louvrage de M. Curtius concernant 1 GITE CE PRES A A RP Re RE NE TRE .... 337—398 F. Minding, Quelques problèmes ISOPÉTIMELEIQUES 20e A ee une QE DA ER ERSS 398—409 E. Bonsdor®, Sur le système polaire d’une courbe de trOiSlèmeordre. ne. ee 409—419 Dr. Carl Schmidt, Études bydrologiques XXII EX TV, Le AE RErS 419—436 V, Bouniakowsky, Sur le calcul approximatif des rentes viagères. ....,............. 437—446 ETS OS SDQUe au do AR RLN die AN AN ee 447—448 On s’abonne : chez MM. Eggers & Ci, J. Glasounof et J. Issakof, libraires à St.-Pétersbourg; au Comité Ad- ministratif de l’Académie (Komurerr, Ilpaszenia Hmneparoperoï Akaremin Haykæ); N. Kymmel, libraire à Riga, et chez M. Léopold Voss, libraire à Leipzig Le prix d'abonnement, par volume composé de 36 feuilles, est de 3 rbl. arg. pour la Russie, 9 marks Allemands pour l'étranger. Imprimé par ordre de l'Académie Impériale des sciences. Décembre 1877. — C. Vessélofski, Secrétaire perpétuel. Imprimerie de l'Académie Impériale des sciences. (Vass.-Ostr., 9° ligne, Me 12) DEN RM SRE me ci ps AA } r CU FUN AT 4 À EUR EN QE : f IOTAr | AR HT 0 BULLETIN DE L'ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PÉTERSBOURG. Bemerkungen zu Georg Curtius ,,Das Verbum der Griechischen Sprache seinem Bau nach darge- stellt, Zweiter Band (Leipzig 1876). Von A. Nauck. (Lu le 24 mai 1877.) Aus einer Lectüre des zweiten Bandes, mit welchem das Verbum der Griechischen Sprache von G. Curtius abgeschlossen vorliegt, hat sich mir ein Spicilegium von Bemerkungen ergeben, das ich hier mitzutheilen nicht für überflüssig erachte. Bevor ich jedoch dieser Aufgabe mich zuwende, kann ich nicht umhin einiges vorauszuschicken über Curtius’ Verhalten zu meinen auf den ersten Band bezüglichen Erürterungen (Bul- letin XX p. 481—520 oder Mélanges Gréco-Rom. IV p. 1—57).: Die überaus fruchtbare literarische Thätigkeit von G. Curtius verfolgte von jeher vorzugsweise den Zweck die von der Sprachvergleichung gewonnenen Resultate auf die Behandlung der Griechischen Grammatik an- zuwenden. Manche Sprachvergleicher wussten längst dass er in den dieses Ziel verfolgenden Arbeiten nicht sowohl eigene als fremde Forschungen verwerthete und dass er zu wenig Sanskrit verstand um über- baupt den Namen eines Sprachvergleichers bean- spruchen zu kôünnen; aber sie meinten, er sei ein Meister in seiner Specialität, der Griechischen Sprache, Die so genannten classischen Philologen konnten sich zwar nicht verhehlen dass Curtius sein mässiges Wis- sen im Griechischen viel mehr aus lexikalischen und grammatischen Schriften der Neuzeit als aus umfas- sendem Studium der alten Autoren geschüpft hatte; aber dessen ungeachtet nahmen sie gern Notiz von den durch Curtius ihnen zugeführten Belehrungen, ohne nach den intellectuellen Urhebern der neuen Resul- tate zu fragen. So galt Curtius den Philologen als Sprachvergleicher xat ééoynv, den Sprachvergleichern als hervorragender Hellenist: er selbst mochte glauben Sprachvergleicher zu sein und Hellenist. Die Repu- tation des Hellenisten Curtius wurde stark erschüt- tert durch meine Bemerkungen über den ersten Band Tome XXIV. des Griechischen Verbum. Diese Bemerkungen riefen eine Erwiderung hervor (Studien VIII p. 316—334), deren Zweck kein andrer war als dieser, die Leser der Studien über den Inhalt meiner Bemerkungen zu täuschen, meine Kritik darzustellen nicht nur als eine einseitige, was sie factisch war und ausgesprochener Maassen sein sollte, sondern zugleich als eine unge- rechte, voreilige, auf unwesentliche Kleinigkeiten ge- richtete, die Aufgabe des Curtiusschen Werkes nicht begreifende. Auf Verlangen kann ich mehrere Fach- senossen namhaft machen, bei denen Curtius diesen Zweck erreicht hat, freilich nur so lange sie lediglich die Erwiderung, nicht aber meine Bemerkungen ge- lesen hatten. Im ersten Bande des Griechischen Verbum tritt Curtius, als wäre ihm die eigene Grôsse zu Kopf ge- stiegen, mit einem Selbstgefühl auf wie wir es finden bei Leuten von denen das Wort des Aesopus gilt, quod te laudas vehementer probo, namque hoc ab alio numquam continget tibi, während in den früheren Schriften des Verfassers uns nichts derartiges begegnet ist. Nicht nur gebricht es den classischen Philologen an der weiteren Umschau der neueren Sprachwissenschaft !); auch die einzelnen Spracherscheinungen in einer gewissen Vollständig- keit vorzuführen, zu zeigen in welchem Umfange und aus welchen Perioden der Sprachgeschichte sie über- liefert sind, blieb dem Verfasser vorbehalten. Viele Philologen bôren nicht auf fortwährend die gesammte Griechische Sprache nur durch Alexandrinische Bril- len zu betrachten; erdreisten sich aber einzelne die 1) In der Erwiderung S. 322 sagt Curtius: sollte dem Verfertiger dieses Grebildes ( Iorwhecein statt des bei Homer überlieferten ’Igt- xhknetn) nicht in der That etwas von jener « weiteren grammatischen Umschau» zu wünschen gewesen sein, auf die er so geringschätzig herabblickt? Aus welchen Worten meiner Bemerkungen Curtius weiss oder schliesst dass ich auf die weitere Umschau der neueren Sprachwissenschaft, die mit den grammatischen Kenntnissen des Verfassers doch wohl kaum schlechthin identisch sein dürfte, ge- ringschätzig herabblicke, vermag ich nicht zu errathen : wohl aber habe ich angedeutet dass Curtius keinen Grund hat einem Cobet gegenüber sich seiner vermeintlichen Ueberlegenheit zu rühmen. 22 339 Ansicht eines Alexandrinischen Grammatikers als irrig zu bezeichnen, so wird diese Vermessenheit gerügt mit der Wendung, auf die Dummheit der Alexan- |! driner zu schelten erscheine vielen Philologen noch immer als Grossthat. Elmsley und Cobet leiden an Thor- heit und pedantischer Gleichmacherei:; auch ich bin be- haftet mit dem Streben nach «akademischer Regelmäs- sigkeit»; Curtius hat sogar entdeckt dass ich mich zu dem Grundsatz bekenne «credo quia absurdum est». — Wenn nach solchen Âusserungen des Verfassers meine Bemerkungen zeigten dass der erste Band des Grie- chischen Verbum an den auffallendsten elementaren Feblern leidet und dass der Verfasser in keiner Weise durch eindringliche und umfassende Quellenstudien über den Bestand der Griechischen Verbalformen sich unterrichtet hatte, so konnte ich zwar nicht er- warten dass meine Berichtigungen ihm erwünscht kämen, aber eben so wenig konnte ich einen solchen Mangel an Objectivität oder eine so geflissentliche Verdunkelung und Entstellung des Thatbestandes er- warten, wie sie in der Erwiderung mir entgegentrat. Da ich diese Erwiderung schon früher einer detaillir- ten Besprechung unterworfen habe (Bulletin XXI p. 148— 169 oder Mél. Gréco-Rom. IV p. 58— 89), wird es genügen, wenn ich an einigen Beispielen zeige in welcher Weise Curtius selbst in den Nachträgen zum zwWeiten Bande des Griechischen Verbum gewisse Sätze seiner Erwiderung beseitigt. In der Erwiderung lesen wir (S. 317): «Bemer- kungen 2. B. wie sie Nauck vermisst — dass das Ver- bum Trhncco fast nur in der Zusammensctzung vor- kommt — lagen vüllig ausserhalb meines Planes». Gleichwohl heisst es in den Nachträgen (Bd. IT $. 405): «S. 312 rinoco vor Aristoteles nur in Compo- suis (N.).» Die Erwiderung sagt (S. 318): «die Subtilitäten über die Gebrauchsunterschiede zwischen den Tempora von oTtow überlasse ich getrost philologischen Fein- schmeckern» Wogegen die Nachträge (Bd. II $S. 403) bemerken: Æbenda (S. 150) Z. 12 v. u. ist statt orvev otvsoSa zu lesen (N.)» Die Berichtigung ist freilich ungenau; statt otueo%as sollte es heissen éoruxéve. Endlich heïisst es (Erwiderung S. 319): «Natürlich bin ich Nauck für alle solche Berichtigungen (4. h. für den Nachweis von Fehlern und Ungenauigkeiten in Bezug auf das Vorkommen gewisser Verbalformen) Bulletin de l'Académie Empériale 340 sehr verbunden und werde im zweiten Bande davon den nôthigen Gebrauch machen. Ucbrigens wird nicht mehr als etwa ein halbes Dutzend von Füllen heraus- kommen, die für die von mir erstrebte Bewährung des Gebrauches in Betracht kommen» Obgleich Curtius nicht wenige meiner Berichtigungen willkürlicher Weise vollständig ignorirt hat, so bieten doch die Nachträge von «solchen» Berichtigungen, die unter meinem Namen auftreten, entschieden mehr als ein halbes Dutzend, auch mebr als ein Dutzend und, wenn meine Rechnung nicht trügt, wohl sogar etwas mehr als zwei Dutzend, Zum Mathematiker hätte Curtius sich schwerlich qualificirt, eher vielleicht zum Diplo- maten. Den im zweiten Bande $. 402—406 mitgetheiïlten Nachträgen und Berichtigungen ist folgende über meine Missethaten handelnde Notiz voraufgeschickt. Den Theil der folgenden Nachträge und Berichti- gungen, welcher mit (N.) bezeichnet ist, verdanke ich den Bemerkungen, welche À. Nauck im Bulletin — meinem Buche gewidmet hat. Dies klingt etwas anders als was in der Erwiderung S. 316 f. gesagt wird: wie sollle man sich die schüne Gelegenheit entschlüpfen lassen, die nothwendigen Män- gel einer vorläufigen Bewährung des Sprachgebrauchs zu Klagen über Ungenauigkeit auszubeuten, wie sie gegen einen «comparativen» gerichtet, wmmer noch von vielen mit besonderer Lust gelesen werden! Klagen über Ungenauigkeit — dieser Ausdruck ist merk- würdig zahm: es sind viel stärkere Dinge, die ich in meinen Bemerkungen Curtius zur Last gelegt habe, Mängel die sich in keiner Weiïse entschuldigen, ge- schweige denn als nothwendig erweisen lassen. Doch kehren wir zurück zu der mich betreffenden Notiz. Auf diese Bemerkungen bezicht sich die in meinen Stud. VIII S. 316 (genauer 316—334) erschienene «Erwiderung». Der Petersburger Kritiker hat darauf an derselben Stelle einen neuen auf mein Verbum be- züglichen Aufsatz drucken lassen, der mir nur in dem für die Mélanges Gréco-Romains bestimmten Abzug vorliegt (Tome IV p. 58 ff.). Der sachliche Gewinn, der für mich daraus zu entnehmen war, ist gering. Die Grobheilen und Bosheiten dieses zwcilen Artikels beantworte ich mit Schweigen. In welchem Bande des Bulletin und auf welchen Seiten dieses Bandes mein zweiter Aufsatz sich findet, 341 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 34? DIE GENE OC REP EEE TE DS EC EEE FEE 70 konnte Curtius aus dem für die Mélanges Gréco- Romains bestimmten Abzug ersehen. Wie er welss, bezog sich mein zweiter Aufsatz nicht auf den ersten Band des Griechischen Verbum, sondern auf die im achten Bande der Studien enthaltene Erwiderung. Die Curtiussche Erwiderang bestimmte den Inhalt wie die Form dieses zweiten Aufsatzes. Ich habe nir- gends auch nur den leisesten Anlass gefunden, irgend einer in der Curtiusschen Erwiderung berührten Frage auszuweichen. Selbst auf Fragen die weder mit meinen Bemerkungen noch mit dem Griechischen Verbum etwas zu thun hatten, bin ich nach Môglich- keit eingegangen. Mein Verfahren in der Sophoklei- schen und Homerischen Texteskritik vor Curtius und auf Anlass seiner Erwiderung rechtfertigen zu wollen konnte mir natürlich nicht in den Sinn kommen, und über das Verbum oséqu:, das bei den alten Gramma- tikern 96 lautet und in der Neuzeit opéo oder ogmpt oder réoonpt getauft worden ist, brachte die Erwide- rung Ansichten, die mir als zu seltsam erschienen um eine detaillirte Besprechung zu fordern. Mehrere com- petente und unparteïische Leser bezeichneten meine Kritik der Curtiusschen Erwiderung als scharf, aber gerecht: ich gab Curtius was er verdiente, &0té6 +6 pérow, hie und da vielleicht x Xotev, und nur die Sorglosigkeit seiner Erwiderung trug die Schuld der Verlegenheiten, welche er sich bereitete. Wie weit diese Sorglosigkeit gieng, mag man aus einem Bei- spiele entnehmen. «Auch bei Aristoteles reg} Sapacroy (es sollte heissen Savpastoy) dxououarov p. 831 b 11 steht sicopnowst, was ich mur deshalb anführe, weil Nauck diese Formen erst für eine spätere Zeit aner- kennen will. Nach seiner Weise müsste man also auch hier wieder corrigiren.» So die Erwiderung S. 331 f. Worauf ich mir erlaubte zu bemerken, 1. dass die hier beigebrachte Stelle aus der Schrift z29! Savpac'oy œxovouatoy schon in meiner Abhandlung über das Verbum osé (Bull. VI p. 42 oder Mél. Gr.-R. IT p. 544 f.) besprochen war, 2. dass sioopncootv an dieser Stelle sinnlos ist, 3. dass eben dieses esopncoot der handschriftlichen Gewähr ermangelt, 4. dass die Schrift rep Saupactov axousparoy nicht von Aristo- teles verfasst ist, sondern von einem Compilator aus weit jüngerer Zeit?). Es mag schonungslos, vielleicht 2) Ueber den muthmasslichen Verfasser dieser Scbrift kann ich | sogar sehr grob und boshaft sein, wenn ich, wo Curtius meine «Hypothese» mit einer Aristotelischen Stelle umzustossen hoffte, nicht nur diese Illusion zer- stürte, sondern zugleich ein ganzes Nest von Irrthü- mern aufdeckte; aber schliesslich würde Curtius doch mit grôsserem Rechte seine Unbesonnenheit anklagen als meine Offenheit. Was nun den Inhalt der «Nachträge und Berichti- gungen» betrifft, so hat mich die Art wie Curtius die Aufstellungen meiner beiden Aufsätze theils für seine Zwecke verwendet, theils ignorirt, in gleicher Weiïse überraseht. Das für die Kenntniss der Verbalformen überaus wichtige Werk von Veitch «Greek verbs irregular and defective» ist nach Curtius (Verb. I p. IV) in vierter Auflage erschienen. Dagegen erinnerte ich dass die 1871 erschienene Auflage von Veitch selbst als third edition bezeichnet werde, eine neuere Auf- lage aber nicht existire. Auch im zweiten Bande des Griech. Verbum hat Curtius eine neuere als die eben angegebene Auflage nicht benutzt; gleichwohl ver- schmäht er es das kleine Zahlenversehen zu berichtigen. Vielleicht übersah er die bei Veitch p. VIT gegebene Notiz. Curtius bezeichnete es als «thôürichte Gleichmache- rei», wenn man êpev (statt éouév) bei Soph. EL 21 nicht dulden will. Die von mir angeführten äusseren und inneren Gründe gegen dieses êpév werden als nicht vorhanden betrachtet: die Nachträge (zu I S. 147) verweisen auf den achten Band der Studien, wo gesagt wird, es scheine gar nicht so undenkbar, dass Sophokles in kühnerer Weise sich einer Form bedient habe, die ihm an dieser Stelle gerade gut in den Vers passte. Also das harmlose und der Anwendung im iambischen Trimeter wie in anderen Versmaassen nicht die geringste Schwierigkeit bereitende écuéy wich dem barbarischen épév um der Versnoth willen? Ein solches Armuthzeugniss wird ausgestellt emem Sophokles. Ueber die Worte Aoxnides Écoav Bahampoye wird im Griech. Verbum I S. 148, wo von sw, und $. 151, wo von ëôpeva: die Rede ist, («ganz beiläufig», wenn wir der Erwiderung $. 327 glauben) die Vermuthung ausgesprochen, die Form couv gehôre nicht zu eat jetzt verweisen auf die Erôrterung von ©. Keller Rerum naturalium script. Gr. min. I p. X — XII. 99% 4 343 sondern zu éduever, worauf die Worte, des anführenden Artemidor: raÿrns Yan To xapnov noStoy où Apxades führen.» Meine Besprechang dieser Vermuthung hatte zur Folge, dass Curtius in seiner Erwiderung mehr den Anlass als die Berechtigung seiner Annahme dar- zuthun sich bemühte. In den Nachträgen werden die Studien wie die Mélanges citirt: dass jedoch in den oben angeführten Worten sav weder für 15310 noch für éoayoy stehen kann und dass der anführende Ar- temidor (oder Pseudo-Artemidor) an der Curtiusschen Auffassung unschuldig war, dies bleibt ungesagt; viel- leicht war eine klare Darlegung des Thatbestandes dem Verfasser peinlich. Die Vermuthung 6 Ahxaios statt 6 Goyuios (so war zu schreiben, nicht 6 Apyaïcs) rübrt übrigens her von Reiske, nicht von Bergk. Zu den für note (eratis) von Curtius beigebrachten Dichterstellen fügte ich eine Verweisung auf das Lex. Vindob. p. 98 f. hinzu, wo diese Form mit Beispielen Attischer Prosaiker belegt wird: Brutus noster silet. Im Griech. Verbum I $. 170 steht unter tégvapt Folgendes: «Andre Präsensform rireacxo. Auch re- {pos ist offenbar verwandt.» Meine Bemerkung, dass statt des fehlerhaften rofauat vielmehr érotpn zu schreiben sei, wurde in der Erwiderung ($. 326) etwas ungnädig abgefertigt: Disse aus jeder Schulgrammatil zu entnehmende Thatsache war, wie Nauck aus S. 174 No. 11 ersehen konnte, auch mir nicht eben entgangen. Was S. 174 über roiucSa gesagt wird, es gelte «bei den Attikern» (nicht also bei Homer) als Aorist, gehüre aber zu den Aoristen, die zu dieser Geltung nur durch den Gegensatz zu andern Formen gelangten, ist un- klar und enthält keine Berichtigung der S. 170 auf- tretenden Fiction retaper. Der Kunstgriff, dessen sich Curtius bediente, wenn er in der Erwiderung statt rotapor flugs *rgtapa. unterschob, wo der Stern die Form als nicht nachweisbar kennzcichnen soll, dieser Kunstgriff erwies sich als misslich, darum weil auch in den Grundzügen der Griech. Etymologie von der ersten bis zur vierten Auflage das unbesternte rofapat paradirt im Widerspruch mit einer aus jeder Schul- grammatik zu entnehmenden Thatsache. Auf meine Frage, woher bei Curtius die eigenthümliche Vorliebe für das barbarische rotapar komme, ist dieser, wie sich erwarten liess, die Antwort schuldig geblieben: selbst dazu konnte er sich nicht entschliessen, in den Berichtigungen zum Griech. Verbum das von Byzan- Bulletin de l'Académie Impériale ES 344 tinischen Grammatikern fingirte Präsens rerauat durch den Aorist éretap.ny zu ersetzen. Zu $. 183 bringen die Nachträge und Berichti- gungen Folgendes: Bei édgav ist der Schluss «nur An- thol. uw. s. w.» fortzulassen (N.). Diese manchem Leser vielleicht befremdliche Wendung gebraucht der sonst nicht wortkarge Verfasser, um anzudeuten dass er in einem Epigramm der Anthologie die 3. Pers. Sing. éôoaupey (von éSoauov) für die 1. Pers. Plur. ëdoapey (von ëdoav) gehalten hatte. Offenbar setzt er voraus dass jeder Leser seines Buches den von ihm gemachten Fehler ohne irgend welchen Fingerzeig wahrnehmen werde, Aueh ich bin dieser Ansicht, und eben darum halte ich die Beifügung des Buchstabens N. für überflüssig. Als Beleg für den Imperativus opé wird im Griech. Verbum I S. 184 der Vers eines Komikers (bei Mei- neke Com. 4 p. 651) in folgender Gestalt angeführt: VIe araSels ppés LL is TO pLepaxU} AO. Dieses Citat leidet an zwei Unrichtigkeiten: ets (statt Gs) To pegaxvoy beruht auf einem Schreibfehler von Curtius, &v$x otaSels .wpés ist eine durchaus un- zulässige Conjectur von Meineke statt der fehlerhaften Uceberlieferung Sa rues opée, worin sicherlich das Compositum sioopss enthalten ist, wenngleich die vor- aufgchenden Worte der Herstellung sich entziehen. Im zweiten Bande des Griech. Verbum ($. 403) wird der Schreibfehler ets statt os berichtigt mit beigefüg- tem N:, obgleich dieser Schreibfehler für das Cur- tiussche Buch sebr irrelevant war; der viel schlimmere und bei einem aufmerksamen Leser meiner Abhand- lung über das Verbum opéo schlechterdings unbe- greifliche Fehler So oraSets poéc bleibt dagegen un- angefochten stehen, Wie sollen wir uns dieses Verfahren erklären? Vermuthlich meinte Curtius, wenn «ein s0 bewährter Kritiker wie Meineke» (Verb. II $. 404) die Form opés einem Attischen Komiker zugestand, so konnte er die gleiche Freiheit sich nehmen ohne Nach- theil für seine Reputation. Aber ein Umstand ist da- bei nicht in Rechnung gebracht: der vierte Band von Meinekes Fragm. Com. erschien im J. 1841, die kleinere Ausgabe eben dieser Bruchstücke im J. 1847, wogegen das Verbum opéo erst im J. 1863 detaillirt von mir behandelt worden ist. Noch im J. 1860 fehlte Meineke gegen die Flexionsgesetze dieses Verbum, indem er bei Ar. Vesp. 126 éÉéoget povoy zu schrei- SEE sf 345 ben vorschlug; in den Vindiciae Aristoph. p. 26 (vom J. 1865) berichtigte er seinen Irrthum: scribendum est haud dubie ééspotsusv, ut vidit Nauckius, mit einer Verweisung auf meine Abhandlung. Hätte Meineke nach Lesung meiner Abhandlung über das Verbum œco die Bruchstücke der Griechischen Komiker von neuem bearbeitet, so wäre das fehlerhafte opés sicher- lich dem nothwendigen £sicposs gewichen. Und warum st ooés fehlerhaft? Aus dem einfachen Grunde, weil das in Rede stehende Verbum nur bei Grammatikern als Simplex (poo) erscheint, nicht aber im Gebrauch der Schriftsteller, die von Euripides an bis zu dem letzten Byzantiner nur Composita von oo oder &oo gebrauchen. Diese aus sämmtlichen mir bekannten (mehr als achtzig) Belegen hervorgehende Thatsache wird nicht erschüttert durch einige unrichtige Ver- muthungen neuerer Kritiker*): sie kann nur durch unanfechtbare Zeugnisse widerlegt werden. Da Cur- tius derartige Zeugnisse bis jetzt nicht beigebracht hat und sicherlich niemals beibringen wird, so er- scheint es als willkürlich, wenn er den gegen die Ver- muthung év$a otaSets poés von mir geltend gemach- ten, wie ich denke, entscheidenden Grund einfach ignorirt. Das angebliche ooéo, wozu die Nebenform room gehôren soll, wird im Griech. Verbum 1 S. 184 f. sehr stiefmütterlich abgethan; eben so wenig aber genügt die ausführliche Behandlung desselben Gegen- standes, welche die Studien bringen VIII S. 327 — 334. Zu einer detaillirten Analyse dieser zweiten Er- ürterung kann ich mich jetzt so wenig entschliessen als früher, aus dem einfachen Grunde weil Curtius mit einer Willkür verfährt, die keine Schranken kennt und eben darum eine Widerlegung weder zu- lässt noch beanspruchen kann. Zur Erläuterung ge- nügt ein Beispiel. An einer Stelle des Aristoteles Hist. anim. V, 6 p. 541 b 11 bieten unsere Handschrif- ten écrtpoava, eine im Bereich der uns bekannten Gräcität unerhôrte und jeder Analogie ermangelnde Form. Statt das Abschreiberversehen éortooovat durch 3) Dahin gehüren Vorschläge wie ot S £ppouv ta Leu ta Eur. Cycl. 232 (nach Musgrave); roûro do paliota pois Ëg To .YE rip Simonides fr. 59 p- 891 (nach Reisig); FÉOTERE TAVTA posts 06@ qai- volts Écx£du abms, posts oùv, ppels aiya, pete HAtept raiô dyaratav Sappho fr. 95 p. 689 (nach Ahrens); ai Sè ruûra ye ppetv troie dvéototv émiroërne Theokr. 29, 35 (uach Bergk Anthol. Iyr. p. LXII). des Sciences de Saint-Pétersbourg. \ 346 die nicht eben schwer zu findende Emendation écrt- roavot Zu ersetzen, gerieth man (ich weiss nicht, wem die Entdeckung gehürt) auf den Einfall éoriopava mit dem so genannten +950 in Zusammenhang zu brin- gen, ein Gedanke der aufkommen und Beifall finden konnte nur so lange man über dieses Verbum voll- ständig im Finstern tappte. Wie stellt sich nun Cur- tius zu dieser Angelegenheit? Er betrachtet es als ausgemacht dass écrtoovor nicht ein Fehler der Co- pisten ist, sondern von Aristoteles herrührt. Zugegen war Curtius freilich nicht, als Aristoteles die von der Begattung der Cephalopoden handelnde Stelle nieder- schrieb; aber das éorioocvat ist ihm «schon seiner Alterthümlichkeit wegen unverdächtig». Der Alter- thümlichkeit wegen? Woher aber weiss Curtius dass das sonst nirgends vorkommende, durch kein Ana- logon geschützte écrtopavat eine alterthümliche Form ist? bei welchem voraristotelischen Schriftsteller hat er eme entsprechende Bildung gefunden? Vermuth- lich ergibt sich die Alterthümlichkeit des éort- œoavar aus dem Sanskrit. Auch mit dieser Hypo- these, gegen welche ich nichts einzuwenden vermag, ist wenig gewonnen; immer bleibt ein Räthsel übrig: wie kommt Aristoteles dazu, eine alterthümliche Form zu gebrauchen, zu der sich im Bereich der ganzen Griechischen Literatur nichts entsprechendes nach- weisen lüsst? So lange auf diese Frage eine Antwort nicht erfolgt, werden wir befugt zu sein glauben das unerhôrte écrt@oavar als unmüglich zu bezeichnen. Curtius dagegen hält sich für befugt auf Grund des einen ésrtpodvor neben der Wurzel og mit G. H. Schaefer im Greg. Cor. p. 521 noch eine Wurzel oo anzunehmen: dies Auskunftsmittel scheint ihm so vor- züglich dass er sogar sich zu der Behauptung ver- steigt, die Form écr!œ@ova: habe in Wirklichkeïit nur den einen Fehler, mit meiner Theorie über das in Rede stehende Verbum absolut unverträglich zu sein. Diese Behauptung veranlasste mich zu fragen, wie es wohl zugehe dass vor mir schon andere (zum Beispiel J. G. Schneider im J. 1811) éortpoavat als fehlerhaft bezeichnet haber: natürlich hat Curtius auch hier die Antwort-vorsichtiger Weise zurückgehalten, wie er denn aus meinen Erôrterungen über oo nicht das mindeste zu gewinnen vermocht hat mit Ausnahme der Berichtigung des Schreibfehlers ets to petpaxuà- Aov, Nach wie vor hält er fest an dem Ind. Praes. 347 @sco (Studien VIII $. 328), der durch Metathesis aus | @w entstanden sein soll, obgleich ich gezeigt habe dass opéw erst nach der Erfindung der Buchdrucker- kunst aufgekommen ist; an der Contraction éretcpoo und éxocost (statt énetopoéo und éxpoéoct) nimmt er nicht den geringsten Anstoss; und die Flexionsgesetze des vermeintlichen oséo zu ermitteln hält er noch jetzt für durchaus überflüssig. Selbst auf eine Zusammen- stellung der nachweisbaren oder von ihm theils aner- kannten theils vorausgesetzten Formen dieses Verbum mag er sich nicht einlassen, so wenig es ihm sonst ein Nachtheil für sein Buch zu sein schien, wenn verschie- dene’ Abschnitte desselben den Charakter blosser Sammlungen trügen. Dass endlich die eine Form éée- poiauev (mit der Variante éfsppetouev) bei Ar. Vesp. 126 nach Curtius Auffassung bis jetzt nicht «gedeu- tet» ist, kann selbstverständlich ausser Acht gelassen werden: £v yao éatiy oùdè Ev. Zur Ergänzung dessen was im achten Bande der Studien über opéo gesagt ist, mag noch eine Stelle im Griech. Verbum (IT S. 289) dienen, wo wir belehrt werden dass die Aoriste étetsé- œonxa und éretcéponcaæ bei Attischen Dramatikern gleichzeitig in gleicher Bedeuturg gebraucht wurden: «von der W. op kommt neben éretcéponxa die Form mit o schon bei Attischen Dramatikern vor z. B. Eur. Herc. fur. 1267 érecéoonc:, wo sie Nauck freilich nicht gelten lassen will.» Auch Dindorf (zu Eur. El. 1033 in der fünften Ausgabe der Poetae scenici) und Cobet V. L. p. 575 lassen éretcéponca bei Euripides nicht gelten, sondern treten meiner Emendation éteto- évonxe bei, weil etcéponsa neben etcéponxa ganz eben so befremdlich ist als £S5nce neben ésnxe es sein würde. Da Curtius sich in der glücklichen Lage befindet für sein œpéo kein Gesetz zu kennen oder anzuerkennen, so hält er natürlich jede Form für berechtigt, welche un- wissenden Schreibern in die Feder gekommen ist. Hätte er beachtet was ich über das Nachleben des so genann- ten poéo in der nachclassischen Zeit zusammengestellt habe, so würde er vielleicht zu der Einsicht gelangt sein dass auf die in Eur. Herc. überlieferte Schreibung éretocoonce nicht das mindeste zu geben ist, sofern es einem nicht ganz gedankenlosen Schreiber überaus nahe lag das ihm fremd gewordene éretcéponxe durch das in der späteren Gräcität berechtigte éretcéponse zu er- setzen. In der 3. Pers. Plur. £yvoy Hymn. in Cerer. 111 Bulletin de l’Académie Empériale 348 sieht Curtius I S. 185 wohl mit Recht eine fehler- hafte Schreibung statt éyvoy (vgl. Stéyvor C. I. vol. 3 p. 695 Zeile 99 und 100). Dazu bemerkte ich dass diese Ansicht bereits von Ahrens de dial. Dor. p. 317 ausgesprochen war und dass die Schreibung éyvov statt éyvey auch sonst wiederkehrt. Beide Bemerkun- gen hat Curtius verschmäht. Auch meine Hinweisung auf das der dritten Person ?yvov entsprechende puav- Snv apart pot À 146, womit ich das Kretische ôte- Xéynv C. L 8048 und das Delphische axs0Snv bei Wescher und Foucart Inscr. Delph. 254 verglich, ist unbeachtet geblieben: im 2. Bande des Griech. Ver- bum S. 322 f. wird der unmôgliche Vorschlag piavSey ayor proc gebilligt; über C. I. 3048 entschliesst sich Curtius zu der bedenklichen’ Annahme, ôtexéynv beruhe auf einem Versehen des Steinmetzen; das dr=hvSny der Delphischen Inschrift bleibt unerwähnt. Ucber die Imperative rosacys und xaracys sagt Curtius Verb. I $. 191, es sei kein Grund vorhanden, dergleichen Formen, wo sie gut bezeugt sind, aus blossem Purismus anzufechten. Zunächst erinnerte ich dagegen, dass vielmehr raoacys und xatucye zu ac- centuiren sei; sodann begehrte ich zu wissen, wo der- artige Formen gut bezeugt und namentlich durch das Metrum gesichert sind. Darauf bezieht sich was wir Bd. IL $. 404 lesen: «S. 191 ist bei ragu-oys (diese Betonung scheint mir mit Güttling Allq. Lehre vom Griech. Accent S. 45 die einzig richlige) statt Veitch p. 252 vielmehr p.257 zu lesen.» Von der Accentuation dieser Imperative wird später die Rede sein: sehen wir zunächst zu, welche Belege Curtius für diese Formen beibringt. Er verweist auf Veitch p.257, aber was dieser anführt (xatacyzs Eur. Here. 1210. péracye Or. 1337. raoacys Eur. Hec. 842. Plat. Prot. p. 348 A. Xenoph. Conv. 8, 4), beruht ohne Ausnahme auf fehlerhaften und lingst beseitigten Lesarten ‘), kann 4) Unter diesen fünf Stellen findet sich nur eine welche für die kürzere Imperativform mit einigem Scheine geltend gemacht Wer- den kann, Eur. Hec. 842: rtS00, TAPAGYE qeiox TA TpcopUTLÔt, WO das Metrum die gesetzmässige Form rapdoyes verträgt. Im Here. 1210 fordert das Metrum, wie Elmsley gesehen hat, XATHGYESE, An den drei übrigen Stellen hat man die Barbarei uétacye und tapusye beseitigt nach handschriftlicher Autorität. Ueber die Stelle der Hecuba sagt Curtius IIS. 37: «Porson vertheidigt mit Recht TUPAGYEN. Porsons Anmerkung lautet: «rapacye (mit diesem Accent, nicht ta- ouoye, wie Curtius behauptet) Ald. et Mss. quod temere barbarum vocat Brunckius, cum sit analogiae regulis consentaneum. Non valde usitatum esse fateor: occurrit Lamen xütacye in Here. Fur. 1211. Sedû 349 daher nicht in Betracht kommen. Eben so wenig be- weisen die beiden anderen Belege, welche im Griech. Verbum II $. 36 f. angemerkt werden. Bei Hesiod. Scut. 446 drucken allerdings auch die neusten Aus- gaben: Apec, énioye pévos xpaTepov ka HEÏpAs AATTOUS. Natürlich aber muss es heissen, wie längst Gôttling erkannt hat, ërtoys pévos, eine Form nicht von étréyo, sondern von értoyo. Denselben Accentfehler finden wir in der von neueren Gelehrten fortgepflanzten Schreibweise teoctoys bei Photius Lex. p. 460, 3. 4. «Durch den Vers gesichert» soll sein oyé statt ayés in dem Orakel Schol. zu Eurip. Phoen. 638: TAVÈe où yEuOVA dy reprtoéntoto xEÀU SOU’). Aber dieser Vers erscheint bei Tzetzes Exeg,. Il p. 16, 14 in einer etwas anderen Gestalt, TNvÈE Tot MYELOV Loge TeptToinToto xEhEU dou, und ox ist weder in den Euripideischen Scholien ein- stimmig überliefert*), noch findet es eine Stütze an dem codex Laur. XXXII, 9 bei N. Piccolos Supplé- ment à l’ Anthologie Gr. p. 189. Welche Autoren ha- ben nun Formen wie Gé, XATUGYE, LÉTUGYE, TALOUGYE wirklich gebraucht? Für das Simplex oy£ ist mir kein Beleg bekannt; aber bei dem Erotiker Achilles Tatius lesen wir HATHGNS V, 19p. 146, 10 Herch. wie rapaces IN%13/p:122,.25 und V, 22 p. 149, 16 ohne Va- riante: ob die net für diese Formen den Autor oder (wie L. Dindorf im Thes. VI p. 500 D behauptet) die Abschreiber trifft, kann ich jetzt nicht entscheiden. Der späteren Gräcität und nur die- ser werden derartige Imperative zuzugestehen sein; wie wir finden xatucye bei Greg. Naz. vol. 2 p. 225 vide ad Orest. 1330.» Zu Or. 1330 aber bemerkt Porson: «pétaoye Ald. et Mss. quidam ; quod cum aperte metrum vitiet, fortasse legen- dum xarioye in loco citato ad Hec. 830.» Somit ban Porson nach- träglich selbst dass Rdpasye xarucye und entsprechende Imperativ- formen für die classische Zeit nicht hinreichend beglaubigt sind. Das von Curtius ihm gespendete Lob würde ibm, wenn er noch am Leben wäre, wohl eber wie ein Vorwurf klingen. 5) Curtius citirt meptrpinroso 0000, mit einem nicht gerade ange- pehmen Hiatus, nur in Folge eines Versehens. Sollte er nicht durch diese und ähnliche Menschlichkeiten, wie sie einem jeden fast täglich begegnen, gemahnt werden gegen die Febler der Abschreiber sich etwas misstrauischer zu verhalten als bisher? oder sind derartige Irrthümer nur denkbar bei modernen Gelehrten, nicht aber bei Co- pisten des Mittelalters ? 6) Daran erinnerte schon Buttmann Ausfübrl. Sprachl. IT p.188, aber Curtius nimmt davon keine Notiz, und eben so wenig sieht er sich gemüssigt in der von ihm citirten Dindorfschen Ausgabe der Euripides-Scholien die unter dem Text stehenden Varianten zu beachten. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 350 C, ragacye Chr. pat. 161. 2604, petaoys (diesen Ac- cent bietet die Ausgabe von Dübner) Theod. Prodr. ane. mx. 270. Dass dagegen Euripides gesagt habe o rétw EteiSur, énioys voù roxou, war eine übereilte Vermuthung von Meineke Vind. Aristoph. p. 129, gegen deren Richtigkeit ich schon früher (Bulletin IX p. 395 f. oder Mél. Gréco-Rom. IT p. 730 f.) mich ausgesprochen habe. — Nicht viel besser als xatacye, Tapausys, pétaoys ist beglaubigt der Imperativ éwore. Bei Homer findet sich nur eine Stelle welche für diese Form zu sprechen scheint, à 642: MARENTÉS [LOL ÉVIOTE HOT OYETO, wo ich mit der Emendation vausotés pot sinë das Ori- ginal hergestellt zu haben glaube ‘). Dasselbe Heil- mittel scheint erforderlich im Hymn. Cer. 71: vawso- Téos Lot Evtone, péhov tTéxoc. Bei Apollonius Rhod. 3, 1. 4, 1565 hat Merkel nach 1, 487. 832 mit Recht aviores statt évrore geschrieben, wogegen einem Quin- tus Smyrn. 14, 209 der Versausgang Apystorouw évione wohl zugetraut werden darf, darum weil spätere Dich- ter ein Präsens otre erfunden haben. Von zweifel- hafter Gewähr ist Theokr. 25, 34: aA& où TÉe pot NOTE, TO TO! XL XEPÔLOY AUTO Écoëtar, 00 rives Ode XELENHÉVOS etAnhoUS as, wo die Aenderung évioress 6 tot überaus nahe liegt. Entschieden unrichtig ist die jetzt herrschende Schrei- bung bei Aeschylus Suppl. 603: Enone muiv Toi xExUpOTAL TÉÀOG, wo die Handschriften évocree mu. bieten. Weitere Be- lege für éworz sind mir nicht gegenwärtig. — Endlich glaubt Curtius Verb. II 36, dass statt xaSes ge- legentlich auch x4Se gesagt worden sei. Diese Illusion wurde veranlasst durch folgende Glosse des Hesychius: xaSe éridoc, wo Curtius den Imper. Aor. von xaStnpt voraussetz, während M. Schmidt eine Verderbniss aus (et)xaSe ëvèos vermuthet. Die Schmidtsche Vermuthung ist jedenfalls scharfsinnig und durchaus nicht unwahr- scheinlich; dass dagegen irgend ein Mensch xaStévat durch értdtScva erklärt habe, scheint mir undenkbar. 7) Zur Unterstützung dieser Emendation kann dienen Eur. Alc. 80, wo die besseren Handschriften Goti àv eŸtor, die geringeren das fehlerhafte Grue Gv évéro bieten. Desgleichen Axionicus (Com. 3 p. 531) bei Ath. VIII p. 342 B, wo das überlieferte Tivu TOO ÉvÉTE Tav oxEvoiuv, vielmehr tiva 766 exo lauten sollte, weil das Verbum évérw oder évréro der Komôdie fremd ist. 351 Die Glosse des Hesychius kann also nicht beweisen dass statt x0%2s jemals die Form xaSe gebraucht worden sei. Curtius aber zeigt auch hier wieder, was er schon früher bewiesen hat), dass er besser thäte den Hesy- chius ruhen zu lassen: où ravres avôpos Houygio yon- c$at xados. Endlich kommen wir auf die Accentuation der in Rede stehenden Imperativformen, die sich sehr einfach bestimmen lässt nach dem Gesetz, das der- artige Imperative schuf. Die Schreibung xatacye Wäre berechtigt, wenn xarasyes und xaracye sich zu einan- der verhielten wie oùtos und coûte (Curtius Verb. II S. 37), d. h. wenn xatacye eine Verkürzung wäre aus xataoyes. Eine derartige Abwerfung des Schluss-Sigma ist aber für Imperativformen durchaus unerweisbar: niemand, nicht einmal der Polizeisoldat in Aristoph. Thesmophoriazusen, hat drcoëos oder regies zu drcèc oder repe verstümmelt; auch xaSe statt XASES er Wies sich als irrthümlich. Vielmebr sind xatacye und ähn- liche Bildungen der Analogie der gewôhnlich auf & aus- gehenden 2. Pers. Sing. Imp. Praes. und Aor. IT Act. 8) In der Glosse des Hesychius: nyavey'eïrev, sieht Curtius nicht mit Alberti und M. Schmidt eine Entstellung des Aorist yavev oder éyavey (auch sonst wird yavetv durch eirety erklärt), sond rn das Imperf. eines verschollenen #yavw. Gegen meine Éinwendun- gen bemerkt er (Studien IX p. 463 #.), dass Hesychius in der Regel zwar das Tempus der Glosse mit demselben Tempus wiedergebe, oft aber auch lormen des Präsensstammes durch Aoristformen er- kläre und umgekehrt. Das Lexikon des Hesychius ist ein aus gutem und schlechtem Material angehäuftes Quodlibet: je trivialer die zu erläuternde Form ist, um so weniger kann eine ungenaue und ver- kehrte Erklärung überraschen, Das von Curtius vorausgesetzte Verbum #yavw gehôrt sicherlich nicht zu den Trivialitäten: NAGVEY also für das Imperfectum zu halten, wo die Erklärung eitey eine Aoristform erwarten lässt, erscheint als eine willkürliche und hôchst unwahrscheinliche Voraussetzung: um so unwahrscheinlicher, da wir die Aoristform yévev und ëyavev kennen, der die bei tyavev stehende Erklärung se genau entspricht. Curtius selbst hält es (Stud. IX p. 466) für denkbar, dass jenem “yuvev ein Prüsens * d- yaive oder * tyaivo zur Seite gestanden: aber, so meint er, solche Präsensformen sind selten, die auf —avw viel häufiger. Er scheint nicht zu wissen dass aus den von Lobeck zu Buttmann Ausf. Sprachl. II p. 64—66 und sonst gegebenen Nachweïsungen mit Leichtigkeit sich gegen hundert Präsentia auf -atvw zusammen- bringen lassen; sollte er diese Summe nicht herausbekommen, s0 bin ich erbôtig meine Rechnung zu begründen: einstweilen wird es mir erlaubt sein Präsensformen auf —aivo als durchaus nicht sel- ten zu bezeichnen. Wäre ein Verbum gyévo im Sinne von pnpi anderweitig gesichert, so kônnte das myavev'eixe des Hesychius zwar nicht mit Sicherheit, aber wenigstens mit einiger Wahrschein- lichkeit auf dieses Verbum bezogen werden. Dagegen ein vüllig unbezeugtes fydvw (pnui) aus der obigen Glosse des Hesychius zu folgern halte ich für durchaus willkürlich. Krdichtete Prasensformen hat uns die Thorheit der alten Grammatiker in Unzah] zugeführt: uns liegt ob, solche Fictionen zu bescitigen, nicht aber sie mit einem neuen Contingent zu vermehren. Bulletin de l’Académie Empériale 352 gefolgt: wozu namentlich die Formen avr-104: und ër-10ye, die leicht für avtt-0642 und ért-cys genommen werden konnten, einen natürlichen Arlass boten. Sind aber xaracye und ähnliche Missbildungen der späte- ren Gräcität auf solche Weise zu erklären, so erweist sich die Accentuation rapaoys, welche Curtius für die einzig richtige hält, als durchaus widersinnig. Nach der Analogie von Imperativen wie dylave, recours, xaTeys, ToouogE ist KATAGYE, ÉTAGE, TApUTYE, EVIOTE Zu aCCentuiren. Im Griech. Verbum 1 S. 212 beruft sich Curtius, um das » in Sve bei Attischen Dichtern als mittel- zeitig zu erweisen, auf die zweite Auflage von Ellendts Lex. Soph. Darauf bemerkte ich (Bull. XX p. 499 f. oder Mél. Gr.-R. IV p. 27 f.), dass die zweite Auf- lage des Ellendtsechen Lex. Soph. über die Quantität der Wurzelsilbe in 5vo lediglich den Wortlaut des ursprünglichen Werkes wiedergebe, nur mit dem Unterschiede, dass in dem Lemma So das Ypsilon bei Ellendt als anceps, bei Genthe als kurz bezeichnet werde, während der Wurzelvocal dieses Verbum bei den Attikern immer oder doch fast immer lang sei; sodann fügte ich hinzu, dass über diese Frage zu ver- weisen war nicht auf Ellendts Lex. Soph., sondern auf Meineke Com. IV p. 547. Diese meine Bemer- kung ist, denke ich, klar und verständlich: ich miss- billigte theils die Erwähnung des Ellendtschen Lex. Soph., weil hier die Frage oberflächlich und unge- nügend behandelt war, theils die specielle Hervor- hebung der zweiten Auflage dieses Werkes, welche nur eine irrthümliche Bezeichnung der Quantität, nicht aber neues Material bot. Nun vergleiche man im Griech. Verbum II S. 404: «Ellendt's Lex. Soph. ist nicht, wie N. annimmt (?!), wegen des Zeichens der Kürze citirt, das Sôo im Lemma hat, sondern wegen der Schlussworte des Artikels «pracsentis infinitivus bis videtur corripere Ar. Ach. 790, Eurip. El. 1136» u. s. vw. Allerdings hat N. an der letzlten Stelle eine andere Lesart und bei Aristophanes ist es ein Mega- renser, der Svev mit kurzem v gebraucht. Aber es lag mir an jener Stelle fern, auf solche Specialitäten einzu- gel und das Citat erfüllte seinen Zweck.» So viel un- |nütze Worte macht der Verfasser, um nicht einzu- gestehen, dass Meinekes Erürterung über $vo ihm entgangen war. Ob die Entstellung meiner Berichti- gungen auf Zufall oder Absicht beruht, vermag ich 353 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 354 nicht zu entscheiden: jedenfalls trage ich an dieser Entstellung keine Schuld. Im Präsens Avo überwiegt bei Attikern die Länge des v: so belehrt uns das Griech. Verbum I $S. 212. Die Nachträge (II S. 404) bemerken, statt «über- wiegt» wäre «vielleicht»besser gesagt worden «herrscht». So vorsichtige und auf Schrauben gestellte Wendungen bei einer so einfachen Angelegenheit machen einen fast komischen Eindruck. Curtius hatte, auch als er seine Nachträge zusammenstellte, über die Quantität des Präsens Avo bei den Attikern sich nicht unter- richtet. Statt seine Incompetenz einzugestehen, über- rascht er uns durch folgende Wendung: «Wenn übri- gens NN. selbst anführt, dass selbst so bewährte Kritiker wie Meineke die Kürze nicht für unmüglich hielten, s0 hatte ich doch guten Grund, mich behutsam auszu- drücken. Ich verweise ausserdem auf die Schlussworte von Ellendt's Artikel im Lex. Sophocl» Die Verwei- sung auf Ellendt (jetzt ohne Nennung der zweiten Auflage) ist einerseits neu, andrerseits hüchst über- flüssig, da aus dem Lex. Soph. sich niemand über die Attische Messung des Präsens Avo unterrichten kann”); kürzer und durchaus richtig sagt Veitch p. 378: «In pres. and imp. ÿ in Homer, 5 in Attic.» Was Curtius über Meineke sagt, dass dieser die Kürze des Ypsilon im Präsens }vo nicht für unmôglich hielt, ist be- dingt durch meine Worte: «Die Vermuthungen von Meineke und Heimsoeth, welche vo mit kurzem Ypsilon der Tragèdie aufdrängen wollten, halte ich gerade des- halb für unzulässig.» Aus diesen Worten schliesst Curtius, es handle sich hier um eine schwer zu erledi- gende Meinungsverschiedenheit, und indem er seine Unkenntniss zur Tugend stempelt, glaubt er «guten Grund» gehabt zu haben, sich «behutsam» auszu- drücken. Den «guten Grund», nämlich die Unkennt- miss, sehe ich: dass es dagegen absonderlich «behutsam» sei, durch falsche Behauptungen seine Unkenntniss zu verrathen, ist mir weniger einleuchtend. Worauf aber beruht es, dass Meineke die Kürze des v im Präsens Ao bei einem Attischen Dichter nicht für unmôüglich hielt? Lediglich auf einer Uebereilung, wie sie bei 9) Die betreffende Stelle lautet: «Aÿw commune habere » prae- sentis observat Etym. M. p. 458, 1. Producitur Atticis in arsi, ut El. 733. Oed. Col. 1612; reliquis senariorum locis thesin imparium sedium tenet, in melicis autem non legitur.» Darin liegt dass bei Sophokles sich für kurzes Ypsilon im Präsens Avo kein Beispiel findet, Tome XXIV. dem genialen Kritiker und trefflichen Hellenisten be- kanntlich nicht selten vorkamen. In den Beiträgen zur philol. Kritik der Antig. (Berlin 1861) p. 30 ver- muthete Meineke reksurny rod Béou péxhee Abe (statt tekci) bei Soph. Trach. 79. Diese auch von sprach- licher Seite schwerlich statthafte Conjectur würde vermuthlich niemals an die Oeffentlichkeit getreten sein, wenn ich zur Zeit des Druckes jener kleinen Schrift in Berlin gewesen wäre: denn Meineke pflegte die Correctur seiner Publicationen mir zu übertragen, und wie ich aus seinen Arbeiten Belehrung und An- regung schôpfte, so war er etwaigen Einwendungen durchaus nicht unzugänglich. Nachdem ich brieflich ihn auf die Attische Messung des Ave hingewiesen hatte, suchte er die prosodische Licenz durch die Analogie anderer Verba auf vo zu entschuldigen (Oed. Col. p. 289). Hiernach mag Curtius zusehen, ob die Aegide eines «so bewährten Kritikers wie Mei- neke» seine Aeusserungen über die Attische Messung des Präsens Ado zu rechtfertigen vermag. Aus einer Glosse des Hesychius oav'Aéyew, wird im Gr. Verbum I $S. 213 ein Präsens os erschlossen. Von meinem Nachweiïs, dass dieser Schluss unberech- tigt sei, sofern der von Hesychius angemerkte Infini- iv vermuthlich auf einer Linie stehe mit Infinitiven wie doùv, peradoiv, arodcuv, avaflôv, yep nv u. a. nehmen die Nachträge keine Notiz, und eben so wenig hat der Verfasser Bd. IT S. 103 f. bei seiner Bespre- chung derartiger Infinitivformen die von mir beige- brachten Belege benutzt. Für seinen Vorschlag bei Theognis peradouv’ éSéhot und bei Phoenix ysi9x Soùv ératteuon zu schreiben, vermag ich keine bessere Au- torität anzuführen als Greg. Naz. vol. 2 p. 198 B: ro d” et” Exmotoy Toiov 1 Toiov, qUats. Der Aorist éturov wurde. Bd. I $. 236 als «Euri- pideisch» bezeichnet; ich erinnerte dass nur an einer Stelle des Euripides (Ton 767) dieser Aorist über- liefert sei, und bekam zur Antwort, das seltene ëturov sei nur vorläufig erwähnt worden, erst «bei Gelegen- heit dieser Aoristbildung» werde «der genauere Nach- weis» folgen. Die Nachträge (II S. 404) verweisen über érurov auf Bd. II $. 20, wo gesagt wird; «ruxz, einziges Zeugniss aus alter Zeit Eurip. Ion 767 (érv- rev), dannerst bei Achilles Tatius.» Das klingt wenigstens nicht «hehutsam», sondern so sicher, als habe Curtius die Sache durch jahrelange Beobachtung festgestellt. 23 355 Bulletin de l’Académie Hmpériale 356 Aber die nachlässige Citationsweise, die früher in dem | als «Euripideisch» bezeichneten éturo, zu rügen war, ist noch fataler in den Worten «bei Achilles Tatius», die uns nicht einmal sagen ob wir zur Auf- findung des Beleges für éturov nach Herchers Erotici oder nach Petavii Uranologium zu greifen haben. Wir thun keins von beiden, sondern suchen und finden Belehrung bei Veitch p. 580: «rune Ach. Tai. 7, 15 (Vulg. but rorrew Jacobs, Herch.).» In den neueren Ausgaben des Romanschriftstellers Achilles Tatius liest man éreystoouv pe Tuntew: Tune bietet statt rontew nach Jacobs die hüchst unzuverlässige ed. Commel., d. h. rureiv ermangelt bei Achilles Tatius jeder Gewähr. Dies ist das ganze Ergebniss des auf érurov bezüglichen «genaueren Nachweises». Gegen die Annahme eines «Homerischen» Präsens BeBedSo, das Bd. I $. 275 aus opèv BepçoSos Iloia- uoy À 35 erschlossen wurde, bemerkte ich dass diese eine Stelle das vermeintliche Präsens weder beweisen noch wahrscheinlich machen künne und dass vielleicht BeBooxo:s zu schreiben sei nach.zwei anderen Home- rischen Stellen. In den Nachträgen IT S.405 wird die Notiz dass Befoodous nur À 35 vorkomme, der Er- wähnung werth befunden: ob aber dies BefpoSos von dem Präsens 8e8c0%6 oder von dem Perfectum Bé8oo%o abzuleiten sei, was für die Kenntniss des Griechischen Verbum doch nicht ganz unwesentlich sein dürfte, lisst Curtius ungesagt. Dagegen wird Bd. II $. 157 BeBooSoxs entschieden als Perfectum be- zeichnet, und Bd. IT S. 225 lesen wir: «fest steht À 35 BeBooSots, aber dies ist nicht mit Sicherheit als Per- fect zu betrachien.» Seiner Bildung nach kann $eBpo- Sor nur Perfectum sein, und eben weil es unwahrschein- lich ist dass die Homerische Sprache zwei Perfecta BéBooSa und BéBeoxe in gleichem Sinn gebraucht habe, meine ich dass entweder BefooSos À 35 aus BeBooxots oder Befeowxos X 94 und y 403 aus fefsoSws ent- standen ist. Die Form “hogar wurde Bd. I $. 275 als «Home- risch» bezeichnet; in den Nachträgen (Bd. IT $. 405) wird meine Bemerkung angenommen, dass tag erst in den sogenannten Homerischen Hymnen 21, 5 vor- kommt: dass jedoch auch da #xagat unsicher ist, so- fern der Vers xai où pèv otre yuive, avuËé, (hapat dé 0’ douÿr an zwei anderen Stellen eben dieser Hymnen mit dem Schlusse xfrouar £ o don wiederkehrt, davon Notiz zu nehmen schien dem Verfasser überflüssig. In den Worten (Bd. II $S. 405): «Andere Nachwei- sungen von cage gibt Nauck a. a. O.» wird mir ein Verdienst beigelegt, das mir nicht zukommt und das ich niemals für mich in Anspruch genommen habe. Gegen die Aeusserung von Curtius (Bd. I $. 305), caso wisse Veitch nur mit Eurip. Ion 115 und Lu- cian zu belegen, führte ich sieben Stellen des Euripi- des und eine Stelle des Plutarch an mit der Bemer- kung, es würde voreilig und ungerecht sein zu glau- ben dass Veitch keine dieser Stellen gekannt habe, die fast ohne Ausnahme längst von andern angemerkt waren; vielmehr habe Veitch hier wie oft durch die ausgehobenen Belegstellen nur andeuten wollen, beï welcher Gattung von Schriftstellern das betreffende Verbum sich finde. Statt meinen Namen zu nennen und über das Vorkommen von catgo so gut wie nichts zu sagen, hätte Curtius Veitch Abbitte thun sollen dafür dass diesem eine Unkenntniss zur Last gelegt wurde, mit der nur der Verfasser des Gr, Verbum behaftet war. Die bei den Dichtern nicht selten überlieferte Form dryaow, welche auch Curtius Bd. I $. 336 als Home- risch gelten lässt, ist mit den Gesetzen der Wortbil- dung schlechterdings unverträglich und bei Autoren der voralexandrinischen Zeit eben deshalb wenig glaublich. Niemand hat bisher diese Bildung gerecht- fertigt, und niemand wird jemals im Stande sein dies zu thun: geduldet aber hat man sie allgemein, wohl nur deshalb weil sie ziemlich oft überliefert ist. In meinen Bemerkungen über Bd. I des Griechischen Verbum habe ich gezeigt dass dies Argument wenig oder nichts besagt. Curtius hat meinen Nachweiïs un- erwäbnt gelassen, vielleicht weil er sich nicht für ver- pflichtet hielt über einen Irrthum nachzudenken, den er mit vielen anderen theilt, vielleicht auch weil ich den Grund, warum &ty.ao fehlerhaft ist, nicht ange- geben habe; ich glaubte nämlich als bekannt voraus- setzen zu dürfen das Gesetz, dass Griechische Verba nur mit Präpositionen zusammengesetzt werden: wo- rüber ausfübrlich handelt Lobeck im dritten Capitel der Parerga zum Phrynichus p. 560—:632. Sollte Curtius auf Grund der weiteren Umschau der neueren Sprachwissenschaft sich die Fähigkeit zutrauen das nach meinem Dafürhalten fehlerhafte 47.40 zu recht- “ 357 fertigen, so müge er den Versuch machen: gelingt ihm die Rechtfertigung, so werde ich der erste sein der neben atpato, atito und atuyco auch atyao gelten lässt. Bei dieser Gelegenheit wird er vielleicht auch über das selten vorkommende, im Griechischen Verbum nicht erwähnte ati sich aussprechen, das mir zu erklären unmôüglich ist. Zu der nicht geringen Zahl von Verba deren Flexion den alten Grammatikern unbekannt war, ge- hôrt yeyovioxo. Auf Anlass der von Curtius Bd. I $. 376 nach dem Vorgang vieler irrthümlich vorausge- setzten Formen yeyovéo und yéyova habe ich gezeigt (Bull. XX p. 509—514 oder Mél. IV p. 41—48), dass die Flexion dieses Verbum nicht so regellos und willkürlich war wie man bisher allgemein angenom- men hat, und mit der Erkenntniss eines festen Ge- setzes ergab sich die Müglichkeit die systematischen Entstellungen welche das Verbum durch die Eigen- mächtigkeit der Alexandrinischen Textverfälscher bei Homer erlitten hat, rückgängig zu machen. Die für die classische Zeit gesicherten Formen dieses Verbum sind folgende: Präsens ysyowoxo (Aesch. Prom. 627. Eur. EL. 809. Suppl. 204. Thuc. 7, 76). Futurum ysyovnco (Eur. Ion 696). Aorist Ind. éyeyovey (Hom.) oder yéyovov (Hom.), Coni. ysyovo (Solon Soph.), Imper. yéyovs (Trag.), veyovéto (Xenoph.), Inf. yeyovépev (Hom.) oder y:7o- ve (Hom. Pind. Aesch. Eur. Plat. Aristot.). Wie man sieht, entsprechen sich yeyovoxo Yevo- visu éyépovey wie ebptoxo dense nopov: auch darin zeigen beide Verba eine Uebereinstimmung, dass die Präsentia bei Homer entweder ganz fehlen oder nur äusserst selten vorkommen. Als verdächtig erscheint der in der classischen Zeit nur einmal (Aesch. Prom. 990) auftauchende Aor. yeyownoa, eine dem Byzan- tinischen evonca: entsprechende Missbildung. Für das vermeintliche Perfectum yéyov lässt sich aus älteren Schriftstellern kein Beleg auftreiben ausser dem Ho- merischen Vers quoey Garouotov Aavaciot (Towecot) vEyovos, Wo das Adiectivum yeyovos herzustellen ist: eine Aenderung die gar nicht einmal den Namen einer Aenderung verdient. Zu der Annahme eines Präsens yeyovéo wurden die alten Grammatiker ver- leitet durch die Autorität des Aristarch: wie dieser sich für die Accentuation ysyovetv entschied (Ptolem. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 358 Ascal. schrieb ysyovetw), so setzte man an mehreren | Homerischen Stellen éyeyovet yeyoveuv (oder ysywveov) éysyoveuy (oder &ysyovecv), wo der Vers die allein be- rechtigten Formen éyéyove(v) yéyovov éyéywvey vertrug; in gleicher Weise wurde ysyovéto bei Xenoph. Cyneg. 6, 24 von Byzantinischen Abschreibern in ysyovwetro verunstaltet. Dies war das kurze Ergebniss meiner oben citirten Erürterung, die einerseits die für das Verbum y:yo- vioxw bei guten und schlechten Autoren nachweis- baren Belege weit vollständiger vorführt als dies bis- her geschehen war !), andrerseits ein festes Gesetz aufzeigt, wo bisher Willkür zu herrschen schien, end- lich auf Grund des erkannten Gesetzes die Emen- dation einiger fehlerhaft überlieferten Stellen an die Hand gibt. Wie stellt sich nun Curtius zu den von mir gewonnenen Resultaten? Er sagt (Bd. II S. 406): «Das dort (IT S. 154) erwähnte yéyovs will Nauck nur als reduplicirten Aorist gelten lassen, was nicht ohne Aenderungen môüglich ist und wnir vôllig unmotivirt zu sein Sscheint.» Als «reduplicirt» habe ich den Aorist vévove nirgends bezeichnet: diese Benennung ist ein eigenmächtiger Zusatz von Curtius. Der Relativsatz «was nicht ohne Aenderungen môglich ist» passt keineswegs zu den Worten an welche er angefügt ist; um die Form yéyovs weder als Perfectum noch als Imperfectum noch als Plusquamperfectum, sondern als Aorist zu betrachten, ist selbstverständlich keine Aenderung der überlieferten Lesart vorzunehmen: wohl aber halte ich gewisse Aenderungen der über- lieferten Lesart für unerlässlich nothwendig, um ge- wisse fehlerhafte Formen des Verbum yeyowoxo aus- zumerzen. Dass meine Herstellung der regelrechten Formen von ysyoytoxe cicht ohne Aenderungen» môg- lich ist, erklärt sich einfach daraus, dass die alten Grammatiker über das in Rede stehende Verbum nicht hinreichend unterrichtet waren und durch die Voraus- setzung unmôglicher Formen zur Umänderung der allein berechtigten sich verleiten liessen. Wer über den Formenreichthum der Griechischen Verba sich belehren will, darf sich nicht dabei beruhigen das auf uns gekommene Material zu sammeln: nicht minder wichtig ist es die Berechtigung der einzelnen Formen 10) Nachzutragen ist ein Beleg für das nachclassische Präsens yeyovéo, Hedylus bei Ath. XI p. 497 D: Out pouoéou dE yeywvet xw- dwvos xwpou GUvIema xat John. 23* 359 zu untersuchen: für derartige Untersuchungen aber kommt in Betracht nicht sowohl die oft falsche Tra- dition als vielmehr die Analogie d. h. das den ein- zelnen sprachlichen Erscheinungen zu Grunde lie- gende Gesetz. Ein überaus wichtiges Correctiv gegen- über der fehlerhaften Tradition bieten uns die Dichter, bei denen das Metrum gewisse der Analogie nach zu erwartende Formen (z. B. éev oder Genitive auf oo) als wirklich vorhanden erweist, andere dagegen als wenig oder gar nicht verbürgt erscheinen lässt. Wäre ein Präsens ysyovwo in der classischen Zeit vorhanden gewesen, so würde sich wahrscheinlich mindestens eine Stelle finden, wo éysyoveov oder eine entsprechende Form durch das Metrum gesichert wäre: so lange eine derartige Stelle sich nicht nachweisen lässt, kün- nen wir nicht umhin das von den Grammatikern an- genommene und von gelehrten Dichtern gebrauchte veyovéo, Zzumal da es der Analogie widerstrebt, als verdächtig zu bezeichnen. Wer ein solches Verfahren missbilligt, verlangt nichts anderes als dass wir den Ansichten alter Grammatiker und der auf diese An- sichten gegründeten handschriftlichen Ueberlieferung mehr glauben als den Dichtern selbst. «Vüllig unmo- tivirt» ist es sicherlich nicht, wenn ich die bisher über yéyove und ysyo%0 vorgebrachten Ansichten als unhaltbar bezeichne. Curtius nimmt ein Präsens y:yo- wo und ein Perfectum yéyova an: abgesehen davon, dass beide Formen nicht hinreichend verbürgt sind, reichen diese Annahmen nicht aus, um den Infinitivus veyovwuev und den Imperat. yéyow zu erklären (die 2. Pers. Sing. Imp. Perf. Act. endigt sich in der älteren Zeit auf ©). Die Form éyeyove: kann nach Curtius Imperf. sein von ysyovéo und Plusquamperf. zu yéyova: ysyovwe® zieht er zu dem Präsens yeyowo, dagegen ysyowucv hält er (vgl. Bd. II $. 227) für den Inf. Perf.: endlich soil nur der Zusammenhang entscheiden, ob die 3. Pers. y£yové Perfectum oder Plusquamperfectum sei (Bd. II $. 234). Das sind die Consequenzen des kritiklosen Festhaltens an einer fehlerhaften Ueberlieferung; und bei einer so chaoti- schen Verwirrung, die den stärksten Willkürlichkei- ten Alexandrinischer und Byzantinischer Grammati- ker ebenbürtig zur Seite steht, trägt der Verfasser kein Bedenken sich zu brüsten mit der weiteren Um- schau der neueren Sprachwissenschaft. Zu aySouor zicht Curtius 1 S. 380 f. die Form Bulletin de l’Académie Empériale … 360 «nySnpeves bei Lykophron 827 und Synesius». Ich be- merkte dass diese irrige Annahme sich gründete auf Veitch p. 106: «perf. pass. n{3nvar Lycophr. 827, dryonvar Synes. Epist. 89», und fügte hinzu: «bei Lykophr. 827 haben wir eine Form nicht von you, sondern von £y%o. Eben s0 wird arn{>quat bei Synesius herkommen von areySavoua, nicht aber von 445: ich glaube dies behaupten zu dürfen, obwohl ich das von Veitch gegebene Citat augenblicklich weder aufzufinden noch zu berichtigen vermag.» Diese meine Bemerkung bat Curtius in seinen Nachträgen einfach ignorirt: wie sollen wir uns sein Schweigen erklären? Wollte er meinen vermeintlichen Irrthum aus Schonung gegen mich unberührt lassen, so kann ich im Interesse der Sache nur bitten mit dieser Schonung mich zu ver- schonen. Oder hielt er die Frage für noch nicht spruchreif, zumal da ich erklärt hatte, dass ich nicht im Stande sei das aus Synesius gegebene Citat aufzu- finden? Dann erinnere ich dass die Worte des Ly- kophr. 827: rai tas EsepBôv vaufarais nySnpévas TOBANTAS ARTS, keinen Zweifel gestatten über Bedeutung und Ur- sprung der Form nySnpévas, und dass Veitch selbst an richtiger Stelle (nämlich unter ëÿ$o p. 255) aus Lykophr. 827 das Participium 94Snpévos anführt, das nur in Folge einer Uebereilung früher zu aySoua sich verirrt hatte. Was Synesius betrifft, so halte ich das Citat Epist. 89 für falsch; dass aber arnySnuet, wo es sich auch finden mag, nichts zu thun hat mit ax>cpar, dies unterliegt keinem Zweifel für jeden der etwas Griechisch versteht 1). Büswillige künnten hier- nach leicht auf den Gedanken kommen, Curtius habe meine Bemerkung den Benutzern seines Buches vor- enthalten, um nicht einen ihm unangenehmen Fehler einzugestehen. Auch ein derartiger Argwohn erman- gelt, wo ähnliche und stärkere Fehler uns über- raschen, hinreichender Grundlage. Curtius selbst 11) Auch aus Synesius lässt sich dies zur Genüge erweisen. Epist. 58 p. 202 C: eï tue Éticxomoc Ov ÉXEQOUL TETOAMAXEV AVILWTOV drnpSnpévo ar. Epist. 95 p. 235 A: 00 nv dAAmhote dTnLIAUE Ia. de provid, p. 113 A: fôeouv Ôë Seoïe re Ann{INmÉVOL xat dvIpuTotg cwwoootv. de insomn. p. 147 B: mode oùv Ta GxÉTA ov elvut cuyxutetv els ta roudôe, we Éyoye meldouar, xat ann immévoy So. Catast. p. 303 A: andynrat [evraroks to $eG. Unrichtig steht de provid. p. 107 B (in der augenblicklich mir allein zugänglichen Ausgabe des Petavius vom J. 1612): xot ydp Seoîç arxnpdeto xat autos WOLPETO, wo arr 9nto zu schreiben ist, 361 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 36? wird am besten wissen, warum er über meine das «nyonucvos bei Lykophr. 827 und Synesius» betref- fende Ausstellung ©) bisher geschwiegen hat und ver- muthlich in Zukunft schweigen wird. Ueber das Bd. I $. 385 erwähnte xkado sagte ich, dass weder der Indicativus x:hkado sich finde noch irgend ein anderer Modus dieses Präsens, mit Aus- nahme des Participium xehadov. Diese Mittheilung wird Bd. IT S. 406 beachtet, freilich nicht ganz in meinem Sinne, sofern der erdichtete Indicativus xehado stehen bleibt und die Hauptsache verschwiegen wird, dass nämlich das Participium xshadov für die Dichter der classischen Zeit durchaus unwahrscheinlich oder vielmehr schlechterdings unmôglich ist. Allzu liberal verfuhr Curtius, wenn er Bd. I $. 386 die vier Formen how À6o houéo co dem ältesten Epos zueignete. Wusste er mit dem von mir beige- brachten Material (Bull. XX p. 517—519 oder Mél. IV p. 53—56) nichts anzufangen, so werden doch an- dere vielleicht im Stande sein die von mir angeregte Frage besser aufzuklären als-es mir selbst gelungen ist, und darum wäre eine Verweisung auf meine Aus- einandersetzung wohl nicht überflüssig gewesen. Min- destens war es in der Ordnung zu erwähnen dass an dem vereinzelten #hoveoy Hymn. Cer. 289 schon Ruhn- ken, Ilgen und Bücheler Anstoss genommen haben. Auch würde Curtius, wenn er die über co (ursprüng- lich xcro) von mir angeführten Belege in Betracht ge- zogen hätte, schwerlich noch immer behaupten, xota sei aus kovsta entstanden, wieer es Bd. II $. 70 thut; vielmehr ist mit Buttmann (Ausf. Sprachl. II p. 236) AoïTat auf Acetot zurückzuführen. Auf Anlass der Erwiderung $S. 320, wo die Frage berührt wird, ob Sophokles AsketuueSov oder xshstppeSo geschrieben habe, gab ich Bull. XXI p. 156 f. oder Mél. IV p. 69 ff. die Gründe an, welche mich bestim- men im Gegensatz zu Curtius Verbum I $S. 97 f. peSov als Endung der ersten Person Dualis passiver Flexion für nicht hinreichend beglaubigt zu halten. Dem un- vergleichlichen Beobachter Elmsley gebührt das Ver- dienst nachgewiesen zu haben, dass die Dualendung 12) Hier wäre das Wort an seiner Stelle gewesen, das Curtius nicht passend anwendet, wenn er auf meine Bemerkung, dass der Aorist ëtuyny der voralexandrinischen Zeit fremd zu sein scheine, erwidert, die «Ausstellung» sei offenbar an eine falsche Adresse gerichtet, peSoy in der classischen Gräcität überhaupt nur an drei Stellen auftaucht (rsgtdoueSoy IL. 4 485, AckctpueSov Soph. EL. 950, copopeSoy Phil. 1079), und dass keine dieser Stellen die Endung verbürgt, sofern überall peSoæ dafür eintreten kann, was IL. 4 485 als Variante über- liefert ist. Aus diesem Thatbestand zog Elmsley den Schluss, dass wir die Endung weSov, für die er zugleich zwei Belege aus dem éveuatoSneus Pompeianus bei Ath. III p. 98 A beibrachte, den Alexandrinischen Grammatikern zu danken haben. Eine nicht unverächt- liche Stütze bekam Elmsleys Vermuthung durch den Umstand, dass wie bei Homer, so auch an den beiden Sophokleischen Stellen die Variante peSa sich findet, wonach für die Dualendung p:Sov nicht ein sicherer Beleg aus voralexandrinischer Zeit bekannt ist. Wenn gleichwohl Buttmann u. a. sich nicht entschlossen die Endung peSov aus den grammatischen Paradigmen zu streichen, so erklärt sich dies daraus, dass ihnen der triftigste Grund, welcher für die Richtigkeit der Elms- leyschen Ansicht spricht, unbekannt blieb: die von Elnsley über pe$oy geäusserte Vermuthung wird fast zur Gewissheit erhoben durch das Sanskrit, worüber ich mich im J. 1875 so ausgesprochen habe. «Dafür (dass p2Sov als noch nicht hinreichend beglaubigt vor- läufig von der Hand zu weisen sei) spricht noch ein überaus wichtiger Umstand, den ich bei Curtius merk- würdiger Weise nicht erwähnt finde und darum zur Sprache bringen muss, so sehr es mir auch widerstrebt auf ein mir fremdes Gebiet hinüber zu greifen. Im Sanskrit besteht zwischen der 1. Dualis und der 1. Plu- ralis Med. ein Unterschied: aber dieser Unterschied ist von der Art, dass er im Griechischen verschwindet, dass für das Griechische eine und dieselbe Endung für beide Numeri sich ergibt und zwar die Endung peS«. Was also Elmsley ohne Kenntniss des Sanskrit ledig- lich aus sorgfältigem Studium der Griechischen Lite- ratur folgerte, dass die Endung pw eine active Form, trotzdem dass dies Verbum als Passivum von droxtetvo gebraucht wird, und eo wird dadurch nicht zum Passivum, dass pereo und veneo gleichbedeutend sind mit perdor und vendor, und wenn ATOAWXEXE und archwks der Bedeutung nach sich verhalten wie Activum und Tome XXIV. in gleichem Sinne gebraucht werden, so kann avoyo doch darum nicht «Perfectum» heissen, Denn nicht die Bedeutung, sondern lediglich die grammatische Form ist es was für die Benennungen Präsens und Perfec- tum in Betracht kommt, und es heisst die Begrifte verwirren, wenn 4x6 und c'youat zu Perfecta gestem- pelt werden. S. 189 wird unter den «durch O-Laut gekennzeich- neten» Perfecta angeführt: «dt-£pSopas O 128, dann wieder in später Prosa» Auch Sophokles, Euripides, Aristophanes gebrauchen das Perfectum dtépSooc, frei- lich in anderer Bedeutung als StépSopas bei Homer steht: aber Curtius redet hier nur von der Form; die dop- pelte Bedeutung des Perf. StéoSopa hat er nicht er- wähnt, vielleicht gar nicht einmal geahnt. Eben da heisst es: tétoowa zu too, bei Homer (intransitivo à 237), Sophokles (OC. 186) und Späteren. Auch hier findet sich, aber erst bei Polybius, die Variante réroaon.» Erst bei Polybius? Das ist ein seltsamer Ausdruck, da für das frübere oder spätere Auftreten einer Variante nicht das Alter des Schrittstellers, son- dern lediglich das Alter der Handschrift, wo die be- treffende Variante vorkommt, in Betracht zu ziehen ist. Uebrigens findet sich die Variante 06 ÉVSADs Té- roap œoovos (statt der gangbaren Lesart 95 évSade Y ëtoa® aootos) schon Il. ® 279 in den Scholien und in nicht wenigen Codices, namentlich auch im Syrischen Palimpsest, der denn doch etwas älter sein dürfte als unsere Handschriften des Polybius. S. 192: «uepaoros Hes. Opp. 204, bei Quint. Smyrn. apoyéarsos.» Den ganz gleichgiltigen Schreib- fehler dpopépapoes statt apouéuaore bei Quint. Smyrn. 3, 614 hat man längst berichtigt, wie Küchlys Aus- gabe lehrt. S. 201: «téSdpe zu topo Meinekes Lesart bei Cro- bylus, Com. IV 566.» Die unrichtige Vermuthung té- Suo: konnte einfach mit Stillschweigen übergangen werden, zumal da Meineke selbst sie aufgegeben hat Anal. crit. ad Ath. Deipnos. p. 115. S. 210 f.: «Won consonantischen Slämmen sind bei den Attikern am zahlreichsten die Perfecta zu Prä- sensformen auf -Co, wie noTaxa, Drake. — Doch finde ich keine dieser Formen mit Ausnahme des einen Herodoteischen Beispiels xexowuxos vor Euripides be- Passivum, so künnen wir améhwk« doch nicht als passive Form be- zeichnen. 25 387 zeugt.» Im Prometheus des Aeschylus findet sich tocv- reSeonioxet und VEVUPLVE XL. S. 219: «rédeuxa und das mediale TeSeioSo sind von Euripides am bei Attikern geläufig.» Mit der «Ge- läufigkeit» des teSciota ist es bei den Attikern nicht sonderlich bestellt: die wenigen Stellen welche aus Atti- schen Schriftstellern für diese Form beigebracht wer- den künnen, sind vermuthlich fehlerhaft. S. 216: «Unleugbar thematisch ist das & des nur zweimal vorkommenden Homerischen égugsra (t 377, 524), das indirect durch den Conjunctiv Sgwgnrat N 271 bestätigt wird.» Die seltsame Form ogwgetat habe ich in meiner Ausgabe der Odyssee als verdächtig bezeich- net; man erwartet dafür opéetar wie N 271 cpntat (statt oowontat), woran Herwerden Quaest. ep. et eleg. p. 52 gedacht hat. S. 221: «Schwerlich ist » 435 pepopvypéva richtig überliefert, sondern vielmehr mit Apollonius im Lexikon pepcouypéo zu schreiben.» Nicht sowohl mit Apollo- nius als vielmehr mit den meisten Handschriften der Odyssee: die von La Roche zu v 435 gegebene Notiz hat Curtius vielleicht nur flüchtig gelesen, jedenfalls unrichtig aufgcfasst. S. 223, wo von der Imperativendung St geredet wird, sagt der Verfasser: «heachtenswerth ist der Ab- fall der Endung in rérha: dropeuvoy Hesych. neben Ho- merischem térhaS.» Stattrétre, corû 900 À 412 lasen einige Grammatiker téta ctotÿ 100, wie die Scholien zu dieser Stelle andeuten und detaillirter Helladius bei Phot. Bibl. p. 531 Bekk. auseinandersetzt. Auf Grund dieser falschen Lesart hat Aratus év yaptroy rer, Wenn Helladius Glauben verdient, den Imperat. rérha gebraucht: auf eben diese falsche Lesart gründet sich die Glosse des Hesychius. Welchen Werth dies Zeugniss des Hesychius für uns hat, mag hiernach Curtius selbst ermessen. Oder gewinnt der vermeint- liche Imperat. tétas vielleicht dadurch an Glaubwür- digkeit, dass er schon bei Homer als Variante erscheint? $S. 239 f.: «Ganz absonderlich ist die dreimal von Apollonios Rhod. IT 65, IV 1700 (fdet), 947 (neñeetv) gebrauchte Form auf -euwv für die 3 PI. Mit dieser kommt der gelchrte Alexandriner schün an bei dem Hol- lämdischen Kritiker (Novae Lectiones p. 467): Apollo- nius ipse turpiter impegit. Quid eo homine facias qui fôetv dixit pro scicbant! Allerdings hat sich Apollonius bisweilen sellsame Künsteleien erlaubt, viclleicht war Bulletin de l’Académie Impériale 3ss diese 3 PI. auf cv nur eine falsche Nachahmung von Homerischen Formen wie Bay, Éonuv, pyev, die noch heutzutage manche für verküret aus denen auf -cav halten» Curtius hebt an, als wolle er zeigen dass Co- bet dem gelehrten Alexandriner Apollonius Rhod. ein schweres Unrecht angethan habe, indem er das für sciebant gebrauchte fôeuv als einen schimpflichen Feh- ler rügte; und doch wird zur Vertheidigung von Aus- drucksweisen wie o0dé r1 nôeu vnruor oder œutot à melderv oder Bovyta menestv nichts beigebracht, sondern nur die Vermuthung geäussert, diese 3. Plur. sei eine «falsche» Nachahmung Homerischer Formen. Somit erklärt Curtius selbst, dass er nicht im Stande ist den Schnitzer des «gelehrten» Apollonius zu rechtfertigen oder den von Cobet ausgesprochenen Tadel zu ent- kräften. Um einen Schnitzer nämlich handelt es sich im vorliegenden Falle, nicht um eine «Künstelei»: oder ist es vielleicht auch nur eine «gekünstelte» Erklärung, wenn zu den Worten où yo môerv bei Ar. Pac. 1182 ein «gelehrter» alter Grammatiker die Bemerkung macht, der Dichter habe hier die erste Person statt der dritten gebraucht, to Ye &pS0v nv «où yap nôer SE» ? S. 241: «überall steht der 1 $. auf «eine 3 S. auf € gegenüber: YÉyoYa —"YÉYOvE, da — 1e, éyouba — Evpobe.» Das mittlere Beispie] enthält einen Fehler oder, um mit Curtius zu reden, eine «Künstelei». Der 1. Pers. 4 entspricht die 3. Pers. fev, wofür me ziemlich spät (nicht leicht vor Gregorius Naz.) gebraucht wird. Zu den $. 244 angemerkten reduplicirten Futura activer Form éornéo und +e5vnËéo kommt noch siéo (von st 2otxa) nach Ar. Nub. 1000. Als Beleg eines Coni. Aor. mit demModusvocal € wird S. 261 erwähnt Solon fr. 20, 1: anX ei por xav vov ërr reloear, êéehs vouro. Die Form reiceu soll also gleich retonæ sein und einem Indicativus éretcapnv entsprechen? Das ist wenn auch nicht neu (schon Ren- ner in Curtius’ Studien I, 2 p. 37 hat diese Ansicht ausgesprochen), so doch überraschend: denn zwar ken- nen wir das Futurum reoouat und die Aoriste értSo- nv, remtSopny und éreéoSmv, aber ein Aor. éretcopnv lässt sich nicht einmal für nachclassische Schriftsteller, geschweige denn für Solon stützen oder wahrscheinlich machen (vel. Veitch p. 457 f.). Gesetzt aber ératcapnv existirte, wäre damit die Auffassung von Renner und Curtius gerechtfertigt? Keineswegs; denn av retoSns 389 des Sciences de Saïint-Pétershourg. 390 ——— «für den Fall dass du nachgeben solltest» wäre hier vüllig sinnlos; und wenn von dem in xæv enthaltenen édy der Coni. abhängig ist, was soll aus st werden? oder ist etwa eine Verbindung wie et pLor xt éav Se- Aoys eireiv menschenmüglich? Bis wir belehrt werden wie‘ die Worte aAX ef por x@v voy ête reioear aufzufassen sind, wird es erlaubt sein retosa von st abhängig zu machen und für den Ind. Fut. zu halten, x&v vov aber im Sinne von voy youv zu verstehen. Vel. Soph. El. 1483: aka por FARES xav ouxov eret. Dio Chrys. 3, 75: et Yap xav cutxpov aueknoce xai rapaBain TS auto taëcows (denn so ist mit fast allen Handschriften zu lesen). Andere Beispiele finden sich bei Meineke Men. p. 121 und Boissonade Philostr. Epist. 28 p. 96 f. Eben dieses xav hat Cobet neuerdings vorgeschlagen für Soph. fr. 372: os rois xaxOs Toncoouotv 0 x av (gewühnlich xat) Boayov xecvor haSéc dar rov rapecrw- TOY XLXOY. | 5. 268 wird gehandelt über die Optativendungen etos, ete(v), av: «Bei Homer kommt nach meinen Samm- lungen die 2 $S.16 mal vor, 13 mal in der Form -e1œc (répherxs : 350, rehéceuag o 195, petveuus T 52) und 3 mal auf as (Éraxouoos Y 250, avriBodioats à 547, ctvars À 792). Von der dritten S. finden sich UE 90 Fülle, darunier nur S auf or (avaïgsrs V 216, èho- oete À 290, okécee O 358, ravoersv À 199 — ynSnoat À 255, axovou H 129). Die 3 PI. hat immer d. i. 26 male (axouceuuv B 98, doËsruv À 335, ricetv À 42) mit einziger Ausnahme von Q 38, wo awci Op- tativformen neben einander stehn év Tupi xnauEv xal ÉTÈ xTÉpEN HTEpÜGHLEV.» Die hier gegebenen Mittheilungen sind hôchst frag- mentarisch und die Zählungen nicht durchgängig rich- tig. Da meiner Ueberzeugung nach die Dorischen En- dungen œtç ot ousv bei Homer durchaus unstatthaft sind, so halte ich es nicht für überflüssig den nach Bekkers Ausgabe von mir beobachteten Thatbestand vollstän- dig und übersichtlich mitzutheilen. 2. Pers. Sing. regelrecht: dvridostns o 147. @re- conoctns IT 723. SetÉcuuc T 332. duoïorevoetns 1. 102. énoutnoetas 593. émirpébers o 24. éporhiooets É 57. etes L 52. répbetas 350. sogetxs P 149. teé- geuac 0 195. TEEUTGEULS @ 200. drcotpébers L'407.— abweichend: avriBoïnoars à 547. y 229, éraxovours Y 250. cofvas A 792. 3. Pers. Sing. regelrecht: æyyefher E 50. o 458. | 334. aSonoctev pu 240. avaigetev adnocuv a 134. aSonoee M 391. K 11. ahcénoue y 346. avafocéers 216. avarvevoue T 227. avagpnece Y 63. dvastr- cetev À 191. avrnoce H 158. avrioioersv N 290. pu 88. v 292. ® 402. aviosx 0 294. grayyeinee P 640. Li pe GOUTTE Z 34. droéooete D 399. Grogguiser É. ev Y 106. atumoct 529: mass N 544. p. 88. yn3n- ceuv I 77. Oaléere € 144. Delcer Q 672. Setoete H 456. dtaxpiverz S 195. Grucxedaoerev p 244. énoee D 118. elfes N 321. X 321. 6 221. y 91. éxrépber Q 681. éxtehéceuy 5 22. 91. éhacex À 290. p 237. c 92. éhacetey y 97. Évraviqeter @ 286. éÉchocete D 360. ééepéouz um 237. éécuéocy u 437. à 597. éruxpnvets O 599. émerpéber n 149. érorobvexc Ë 498. éotoeue d 126. épiaceuev D 223. o 321. + [ 450. éonpmooouz T 385 do I 452. Eeubcey Q 14. muvoet B 373. À 290. (Suoet À 591. xahéoce Q 74. Ô 735. xakéceuv K 111. 171. xatafooëeuy à 292. xaraxtelves Q 586. x 53. xaraxtetveuy Y 465. Q 226. xopéoetev [I 747. xtepioerev y 285. xuoeue à 87. xuder À 585. Anéeuv I 191. S 87. Avocuev 5 345. Aopnoete t 460. pevownoet B 248. peruotoébers O 52. preto- xinoete Q 567. peroyhnoetey d 188. voornoet Ë 329. vogtioet B 343. o 148. + 298. voornocæv N 232. otpéËerz H 125. hou à 668. dAécetsv © 358. ouæo- raoeev v 87. QuAmoeev à 265. à 345. o 136. duo- xAnoets IT 714. dpumosts À 335. D 265. X 194. 6 376. otouvere o 306. dpéhacuev II 651. 8 334. rapanvevoet « 24. ravos D 137. 249. € 492. rovocrev. À 192 Ô 801. reicet I 386. neloeu Ë 193. népberey À 635. nepaceu Ë 297. retaoets o 160. nanËsre K 489. ran- ceuev N 55. à 387. bébere D 205. 649. BoBônoetev 1e 106. ciphocetev Æ 149. oxme! % 191]. ouànoee À 466. ravoocetsv & 92. trapBnoctey P 586. taie Y 101. rehécet À 178. tehéocue I 299. 5 699. v 236. veé- cetev K 303. $ 34. S 570. © 112. 203. p 399. v 344. reheutnoeev n 331. teu£ex S 177. v 191. vu 11. t- uncet B 4. rolumoerv 1 339. pébers I 601. onvee 334. yoonozuev N 324. — abweichend: &etat H 130. axovoor H 129. T 81. apvar M 334. O 736. ynSnoat A 255. évetxo © 147. @ 196. étaxouoatE 328. + 297. xnat P 336. dhécat B 4. ouvoat D 611. y 231. D 753. Tudor y 98. 3. Pers. a 404. aroconhexe E 567. I 62. ne Z éhdoet © dÉchÉGELE ) ÉROTQUVELEV £ 461 is À 192. 286. écaSoncetev Plur. , ] L2 regelrecht: atorocetav ù 79. axov- 95% 391 cauuv B 98.282. avatéstay À 114. avorpéberav 45 436. anohnéerav p 294. apéctav À 335. deunvnoctov à 685 155. v 119. éyctoctav K 166. etécrav N 807. éntfoi- ceravw 344. éropceuuv H 42. épiocetav O 284. hovoerav Z 345. Adoeuuv P 163. oracctav & 181. v 45. opéÉctav op 407. étouverav S 90. oximoeruv M 448. : 242. réo- ceav P 517. rnpnveruv D 299. rhnoctav II 72. roun- cetav v 49. cacoerav M 123. cornocav © 513. ouy- xvooeav 435. ticeav À 42. toéberuv O 451. — abweichend, wie Curtius richtig angibt, nur xnaev und xtegéoausv (mehrere Handschr. xreptoeuav) Q 38. Eine Besprechung der einzelnen regelwidrigen For- men, die zum Theil auf schwankender Ueberliefe- rung oder unrichtigen Vermuthungen beruhen, ist hier entbehrlich, da meine Recension des Homerischen Textes über die Mehrzahl derselben die nôthige Aus- kunft gibt. Ueber die nachhomerische Literatur be- merkt Curtius, dass hier die Endungen atç at ae selte- ner sind, wobei aus Euripides aœyysthat Iph. T. 588 an- gemerkt wird: dies Beispiel beweist nichts, da ayyehat an dieser Stelle vüllig sinnlos und, wie bereits Mus- grave gesehen hat, durch ApyoSev zu ersetzen ist). S. 275: «Homer bietet das zu puËo gehürige étépuËav, wofür eine W. puy anzusetzen ist. Bei Hippokrates und Plutarch findet sich épvoav.» Was hier von Plutarch behauptet wird, ist nachlässig entlehnt aus Veitch, der unter poto p. 403 sagt: «puous Plut. Pomp. 60, if not from pvo». Die Plutarchische Stelle handelt von 31) Zu Gunsten der Optativendungen a:e und & bei Euripides hat sich vor einigen Jahren verwendet O. Hense in den Lectiones Stobenses (Acta soc. philol. Lips. Il) p. 28 f., der weder die richtig überlieferten Formen beobachtet noch die fehlerhaft überlieferten vollständig gekannt bat. Er selbst verwirft als nicht hinreichend verbürgt oder als unstatthaft die Schreibungen ôpaçatc Med. 356, xvpnca Med. 1109, Évyébars Bacch. 747, ouvevéyxat Iph. Aul. 724, und bemerkt dass statt &£uyuout Iph. T. 897 vielmehr é£uvious über- liefert ist. Auch hat er richtig errathen, dass die Dorischen Formen xtioat Suppl. 620 und oracat Suppl. 880 entschuldigt sind durch die lyrischen Partien, denen sie angehüôren. Hiernach verbleiben von den gegen meine «hypercrisis » von ihm beigebrachten Belegen für die Endungen ae und & je zwei: reioue Med. 525. owoac Iph. * T. 1184. éiriour Hec. 820. rapakvout Alc. 117. Im Vergleich zu den bei Euripides nachweisbaren Belegen für die Endungen ets und eue(v) ist diese Zahl verschwindend klein, zumal da mit Leichtigkeit mehr als die doppelte Zahl von Stellen sich anfübren Jlässt, wo neuere Kritiker die fehlerhaften Optativendungen te und &t durch Conjectur dem Euripides aufdrängen wollten. Das rapaluoat Alec. 117 wird O. Hense vielleicht selbst nicht mehr in Schutz nehmen, wenn er liest was Madvig Advers. crit. I p.190 sagt: quod in Eurip. Alc.117 seribi volueram rapañvoet, nuper praeceptum video a Nauckio. Sicherlich wurde Madvig nicht durch die Dorische Optativendung a, sondern einzig und allein durch einen syntaktischen Grund be- wogen meiner Aenderung tupahvoet beizutreten. Bulletin de l'Académie Impériale 392 Caesar, der im Begriff war den Rubicon zu überschrei- ten: corn ctonn xai epÉAANGEY AUTOS Apu TEù ÉMUTOV guhhoyiÉopevos To LÉVESOS TOÙ TOUMLETOS" EÛTR, GOTER où roûs BaSos GptÉvTES dYUVÈS ATÔ KENLVOU TLVOS ÉGUTOUS, LUGas TO ÀOYIOUO xai TapaxaAUUAEVOS TOÔS TO Deuvov ai Toccürov povoy EXhnuoti mocs Tous Tapovras Êx- Boncus, «avepptoSo xv80c» (Worte des Menander Com. 4 p. 88), SueBlBabe rov otparcv. Natürlich kommt pücæs nicht von p£o, sondern von pvo: vgl. meine Eurip. Stud. II p. 104 Anm. nebst Meineke Com. 3 p. 4. Plat. Gorg. p. 480 C. Aristid. 1 p. 810 u. a. — Auch Hippokrates p. 1142 H ed. Foes. (diese Stelle scheint Veitch gemeint zu haben), OHOTE ŒOLTOS EÏN, ÉMLUGEV aÿtoù év ti yasrot toyvpos, beweist nicht was bewiesen werden soll: dem Nebensatz oxote aotros sin kann nur das Imperfectum im Hauptsatz entsprechen, d. h. wir haben égv£e zu schreiben: und dies steht, wie ich nach- träglich sehe, im Texte bei Littré vol. 5 p. 206. Eben da wird angeführt aéosn aus Panyasis bei Ath. II 35 (vielmehr Ath. II p. 36 D): pm o üBots évt opect Supev aéoon. Nur auf dieser Stelle beruht der vermeintliche Aorist neeco oder àcooc statt yetpæ oder dcpa, der durch die {rte æsootnodes schwerlich hin- reichend gestützt ist. Wer das Bruchstück des Panyasis nachliest, wird sich leicht überzeugen dass œefoeuv hier nicht passt. Erträglich wäre pen o° Ufors évl œpsot vouv ATOAVÉEON. S. 279: «ëcosvca wird nur aus Anth. VII 439 be- legt (ériocsvoacah». Natürlich muss es heissen érto- gevaca, was Plan. bietet. Das $. 282 zu Anfang aus Buttmann Ausf, Sprachl. I p. 407 mitgetheilte Excerpt ist durch zwei stôrende Druckfehler sinnlos geworden: einer dieser Druckfehler (Z. 1 «ohne æ» statt «ohne oc») wird $S. 406 berichtigt, der andere (Z. 5 «auf ca und ov» statt «auf & und gov») ist dem Verfasser entgangen, S. 283 f. werden «sigmatische Aoriste mit den Vo- calen € und o statt &» aufgezählt, Bnosto, Svoero und äbhnliche Formen, wie sie namentlich bei Homer nicht selten vorkommen*”). Hier überrascht uns eine dem Imperat. aË£ete L' 105 beigefügte Notiz: «aéao Sat mil 32) Unerwähnt lässt Curtius, dass in der späteren Grücität manche derartige Formen auftauchen, die der classischen Zeit wohl schwerlich bekannt gewesen sind, z. B. fpmucesc Corp. Inser. 6205. 6227. nomaËse C. I. 6201. #noov C. I. 6206, 14. pvnceo (— pyn6InTt) | C. I. 9890, 11. 393 regelmässigem A-Laut y 245». Von ayo eine Form aË£asSat bei Homer? Das klingt wunderlich genug. Der als Beweis beigebrachte Vers der Odyssee lautet: rois yAe On puy ouoiv avaËno dar VÉVE avdoGv, Statt oxciv aviéaoSat hat I. Bekker in der zweiten Aus- gabe out FavaëasSa drucken lassen. Allerdings haben schon alte Kritiker die Echtheit dieses Verses in Zwei- fel gezogen, und über die Richtigkeit der jetzigen Les- art kann man streiten: dass aber irgend jemand auf den Gedanken kommen sollte avaëaoSo an dieser Stelle nicht von advasosuv, sondern von avæys!v herzuleiten, dies hätte ich niemals für môüglich gehalten. Mein Er- staunen wuchs, als ich bei Veitch p. 14 «av-a£asSat Od. 3, 245» als eine Form von &yo verzeichnet fand *). Ob die «Auffassung» von Curtius durch den von Veitch begangenen Fehler veranlasst ist, weiss ich nicht: er selbst kann uns darüber aufklären, wenn er mittheilt wie er die Stelle y 245 verstanden wissen will; bleibt er eine «gediegene» Uebersetzung uns schuldig, so dürfen wir, obwohl für Homer seine Sammlungen vüllig unabhängig von Veitch sein sollen (vgl. oben Anm. 16), dennoch überzeugt sein dass er gedankenlos abgeschrie- ben hat was er las bei Veitch p. 14. Zu Gunsten des nur in der nachelassischen Zeit vor- kommenden Aor. ëreca glaubt der Verfasser $. 284 mehrere Belege aus alten Autoren beibringen zu kün- nen: «Handschriftliche Spuren hicher gehôriger For- men sind réceu Eurip. [Alc.] 464 Dind. (vgl. Kirch- hoff), geändert in récor, roocéreca Eurip. Tro. 292, geändert in roccénecov (wgl. Veitch p. 478), ërecav Herod. I (vielmehr VI) 21 (nur Aldina), évernécapev Aeschin. 2, 176.» Ganz unabhängig von der Frage ob der Aor. ëreca in classischer Zeit müglich sei, hat man die Formen réceu, roocéreow, Énecav, évenécapey bei Euripides, Herodot und Aeschines auf Grund der besten Handschriften beseitigt: keine der von Curtius aufgeführten Formen ist diplomatisch hinreichend ver- bürgt. Zu welchem Zweck also wurden gleichgiltige Feh- ler unverständiger Abschreiber registrirt, die für das Vorhandensein der Form rec in classischer Zeit nicht die geringste Beweiskraft besitzen? — Auch die bald nachher folgende Notiz, «Nachweise derartiger Formen 33) Sollte das nützliche Werk von Veitch eine vierte Auflage er- leben, so wird der Artikel ayw p. 12—14 einer gründlichen Umge- staltung zu unterwerfen sein, da sich sehr verschiedene Elemente (auch Formen von &yvou: und üçcw) hier zusammengefunden haben. des Sciences de Saïint-Pétersbourg. oo 394 aus späteren Schriftstellern (Sext. Empir., Achill. Ta- tius, NT.) gibt Lobeck ad Phryn. 724», ist, fast un- brauchbar, weil Curtius sich nicht die Mühe genom- men hat das von Lobeck aus hôchst unzuverlässigen Texten gezogene Material einer Controle zu unter- werfen: bei Sextus Empir. p. 486, 32 ist allerdings évérecav überliefert, sicherlich aber évérescov herzu- stellen; bei Achilles Tatius III, 17 und 19 sind die schlecht beglaubigten Lesarten xaterécouev und re- pueréoapev längst beseitigt, und im Evang. Lucae €. 14, 10 und c. 17, 7 finden wir Formen von £x:50v, nicht aber von ëtrece. S. 289 werden drei sigmatische Aoriste erwähnt, in denen sich Reduplication zeigt: 1. TeSnoato éSnhacato Hesych.; 2. téronva X 396, ® (vielmehr 4) 198, später té- toava zum Präsens tetoavo, wozu bemerkt wird, dass die Reduplication am ganzen Verbum haftet: 3. avretopnoe dienepovnos, dérpnce Hesych. Der vermeintliche Aorist r:$%ncato verdankt seine Scheinexistenz den Homerischen Worten Q 58:"Extoo pèv Svntos te yuvaixa te Smoaro pLaëov. Das an zwei- ter Stelle erwähnte tétonve ist hier unpassend, eben weil die Reduplication am ganzen Verbum haftet, nicht als Eigenthümlichkeit des Aor. erscheint: sollte den- noch tétonva hier aufgeführt werden, so müchte ich fragen warum éd04Ë4 unerwähnt blieb. Endlich war an dritter Stelle nicht Hesychius zu citiren, sondern Hom. E 337: ei%ao dE Sopu poocc dvretopnoev ayBpoctiou Su rérhov, denn diese Stelle liegt der Glosse des He- sychius zu Grunde. Selbstverständlich aber ist avte- réonse gar nicht reduplicirt, so wenig als avrirogncas K 267. S. 312 werden die Futurformen xaSuæiv aus Xen., xatet und xaStzîite aus Demosth. erwähnt, worauf es heisst: «xaS£o ist offenbar trotz seiner Herkunft von der W. #5 als ein Verbum auf -£o, wie xoui£o, SAT © empfunden und demgemäss behandelt.» Bei Xen.Anab.Il, 1, 4 beruht xaSeiv nur auf geringeren Handschriften, während die besseren xaStoeu bieten. Für die Bildung des Fut. xaSto kommt nicht die Wurzel in Betracht, sondern lediglich die Seltenheit des Simplex t£o: xaSto ist nicht mehr und nicht weniger auffallend als éxaSt£ov. Weit seltsamer ist das Fut. xtto (von xtiso) bei Oe- nomaus Euseb. P. E. VI p. 256 A, vel. Dindorf Soph. ed. tert. Oxon. vol. IV p. 137. 395 Bulletin de l’Académie Empériale 396 S. 323: «Fest stchen Eurip. Hippol. 1247 ExpvoSev (statt éxoupincov), Aristoph. Pax 1283 éncoecSev, Vesp. 662 xarévacSev.» In den Eurip. Stud. I p. 88 und IT p. 44 habe ich angegeben weshalb die Lesart rot Ÿ ExgvpSev bei Euripides als hôchst bedenklich erscheint und die Vermuthung geäussert dass der Dich- ter irrot dë pooudor geschrieben habe. Den passiven Aorist éArnv will Curtius $. 325 mit einer Homerischen Stelle belegen: irey 11 507 ère Mnev agpar avaxtov, die Lesart Aristarchs ‘avahoyoy rod &kcpinoav, wührend Zenodot Aro las, das Schwie- rigkeiten hat.» Was mit den Worten 4væhoyoy toi éhsio- Snsay gemeint sei, lehren die Scholien zu IT 507, wo es heisst: To Anev vov oùx Éotev Exov, AAA dvahoyoy ro ékloSnoav ta depart. Ein Aor. xérav ist bis jetzt, wie Curtius nach Veitch p. 369 bemerkt, nur aus Dio Cassius (37, 43) nachgewiesen, wo sicherlich das ért- Arivat falsch ist. Diese fast unerhôrte Form dem Ho- mer zuzueignen scheint schon deshalb unstatthaft, weil II 507 die Alexandrinischen Grammatiker zwischen Arey und ÀToy getheilt waren, mehr noch deshalb weil Afrev im Sinne von ékrncay oder vielmehr ékepSncav nur denkbar ist, falls der Pluralis ouate festgehalten wird, der hier wie II 371 als hüchst bedenklich er- scheint um des nachfolgenden ovaxrov (ursprünglich Favaxtoy) willen. S. 325 ff. werden zuerst Homerische, sodann nach- homerische «Passivstämme auf -n» verzeichnet, d. h. Formen wie &yn oder éœyn, An, ÉÉahion, dhhoyavat u. dgl., die wir gewobnt sind Aor. 2. Pass. zu nennen. Dass hier manches übergangen ist (7. B. oraony und éstoanv), wollen wir nicht betonen. Hüchst befremd- lich aber ist es unter diesen Formen $S. 327 dem Fu- turum Med. oruynoztat (Soph. O. R. 672) zu begeg- nen. Vielleicht sieht Curtius in dem passivisch ge- brauchten oruynoster einen Beweis für das Vorhan- densein eines Aoristus écruynv: eine solche Folgerang wäre verkehrt, wie daraus hervorgeht, dass bei dem einen Sophokles auch die Futura Med. aétoseteu, adavodpat, Snnosetar, ÉySapet, xadet, hééstat, Éevo- GETOL, VELDLEÏTŸE, TALAVOULEVOS, TEEÏGŸQL, TLUNOETEL, œuhaËetar in passivem Sinne vorkommen. — $. 328 wird «oun Plato Rep. 494» angeführt. Dies Citat ist zu tilgen: denn ein Aor. éœurv findet sich nur in den Zeiten des Verfalls, während die classischen Schrift- steller durchgängig équy sagen, wozu der Coni. œvn (mit diesem Accent) gehôrt: vgl. Cobet. N. L. p. 560. Uebrigens findet sich schon bei Eurip. fr. 378, 2: êç Ya à xen07os ou, und vermuthlich hat Soph. Oed. C.1225 geschrieben: pm qôvar toy dmavra vx Xoyoy: ro à, érei qu (oui Mähly, oxvf die Handschriften), Büvar xxé. — Der Aor. éranv wird $. 328 aus «Choe- roboscus, Lentz Herod. II 800» belegt: er findet sich an zwei Stellen im Pastor des Hermas: rañvar 142*, 30 und 145 *, 28 Tischendorf (Novum Testam. Si- nait.). Unter den «Präsentia auf -5o und Präterita auf -So-v» finden wir $S. 342: «ApéSouou, doch wohl zu agécxo gehürig.» Diese Notiz war fortzulassen; denn durch die einem Participium gleichende Bildung Agé- Souca wird ein Verbum oœpé5o keineswegs erwiesen: wie z. B. vhtpédov, rovrouédov, allitonans, armipotens und ähnliche Bildungen uns nicht berechtigen zu der Annahme dass vdtyéd0, royrcuédo, altitono, armipos- sum und ähnliche Ungeheuerlichkeiten jemals im Ge- brauch gewesen seien*). Sollte gleichwohl AgéSoucæ herangezogen werden, so môüchte man fragen warum EcresséSouca durch Abwesenheit glänzt. Auch oo ist durch die von Curtius gegebene Notiz, «otéSoy A 375, Soph. Eur. Paësovoa p 132,» nicht erwiesen; es war hinzuzufügen Hesych.: ouéSer xaist, apte, œaive, Wo wir freilich nicht wissen auf welchen Dich- ter diese Bildung oder Missbildung zurückgeht. Bedenk- lich scheint es wenn Curtius aus Epim. Hom. p. 87,6 ohne einen Verdacht zu äussern, épéSo vo épo auf- nimmt. — Das Imperfectum nAn$ov wird S. 342 mit Babrius belegt, wo nAn%ey nur auf einer durchaus un- statthaften Vermuthung beruht. S. 39 wird das aus Strabo XIII p. 622 belegte vrehSetéoy erwähnt. Es konnte hinzugefügt werden dass éASetéov im Thes. Gr. L. vol. 3 p. 731 f. angemerkt wird aus zwei Stellen in Matthaei Med. Gr. und dass Cobet V. L. p. 360 statt dre} Setéov bei Strabo dreà- Seiv déo. vermuthet. Aeltere Schriftsteller scheinen weder éASetéoy noch ékeuctéov (Thes. Gr. L. vol. 3 p. 727 C und érehevotéov Eust. Opusc. p. 165, 47) gebraucht, sondern dafür trécv gesagt zu haben. S. 363: «déduxe, erst in der Anthologie Éxdidvxas (V 73).» Bei dieser Notiz ist ausser Acht gelassen die 34) Richtig gebildet ist vuupofuc: unmôglich aber konnte der Tra- giker Achaeus, wie einige Gelchrte ehemals angenommen haben, vuupoinooua: sagen stait vuupoBatnow. 397 verschiedene Bedeutung des intransitiven Séÿuxæ und des transitiven Sédxo (rnv Secv éxdédurac sagt Ru- finus Anthol. Pal. 5, 73). Die beiden Perfecta 300» und Gédvxa verhalten sich zu einander wie é5vv und édvoa oder wie Éornxe, ich habe mich gestellt, ichstehe, und éctaxa, ich habe gestellt (wofür in älterer Zeit otnoas ëyo gesagt wird). Als transitiv finden wir SéSuxo. gebraucht schon bei Xen. Anab. 5, 8, 23: Boïoxos — rohkoùs nÔn arodduxesv. Ein intransitives Séddxa habe ich mir angemerkt aus keinem früheren Autor als Tze- tzes Posthom. 58: xoœxn ITevSeothste — do yupsoy Sopnxe RaVATTEpOY ÉVIEdUX UT. S. 364: «Für Xéhvxa wird allgemein Kürze des v angenommen, aber die einzige von Veitch dafür ange- führte Stelle Aristoph. Vesp. 992 éénrarnrar xoroké- Auxev oùyx éxov entscheidet nichts. Bezeugt aber ist die Kürze durch Choeroboscus.» Die Aristophanische Stelle dürfte an sich schon ausreichen um die Kürze des Yp- silon in Aëkvxa zu beweisen; worüber es genügen mag auf die sorgfältige Untersuchung von C. Bernhardi de incisionibus anapaesti in trimetro comico Graecorum (Acta soc. philol. Lips. I p. 243—286) zu verweisen. Seltsam aber ist es dass Curtius eine zweite für die Kürze des v von Veitch p. 377 angeführte Stelle als nicht vorhanden betrachtet; vermuthlich ahnte er nicht dass in den Worten «Athen. (Mach.) 13, 44» eine Ver- weisung enthalten ist auf Machon bei Ath. XIII p. 581 C: xatahehvxutas Ts LvaSauviou oyedcv. Auf derselben Seite wird im Gegensatz zu ÉoSt or, Ept oo, Épat Sev, oTos, wo das lota kurz ist, ange- fübrt: «aber pSticovror À 821, arooSioeuw Soph. Ai. 1027» mit einem Zeichen der Länge über dem ITota der Wurzelsilbe. Der Sophokleische Vers lautet: épenré o Extos xai Savoy dropStoev. Unter die regelrech- ten iambischen Trimeter mischte also Sophokles einen cxa&ov? Vielleicht glaubte Curtius in gelehrter Zer- streutheit, der Sophokleische Vers gehüre dem Hip- ponax oder Babrius. . Aus den auf die Wurzel $e zurückgehenden Formen Seopos und repos wird S. 865 mit Recht die Grund- form *SeSpos erschlossen, übersehen aber hat der Ver- fasser die von W. Vischer im Rhein. Mus. XX VI be- handelte Lokrische Inschrift, wo SéStov erhalten ist. S. 372 heisst es, wo von dem unsteten ç in der Flexion von cote die Rede ist: «Bei Homer haben wir keine Spur des ©, und präsentisches Ë zeigt sich nur & des Sciences de Saïint-Pétersbourg. a 398 490 (cé£oy) wo aber Didymos co las, daneben ca D 238, cavce, cuvoctuv, ouwSnro u. s. w.» Zu Od. e 490 bemerkt La Roche dass Didymus nicht coto, sondern co%o schricb (vgl. M. Schmidt Didymi fragm. p. 340). Diese Notiz verdreht Curtius in der Weise, dass er Buttmanns Vermuthung coov für eine Lesart des Didymus ausgibt. Uebrigens hätte Buttmann statt coov vielmehr cacov herstellen sollen, und écao ist eine falsche Schreibung statt écacu: worüber ich ge- sprochen habe Bull. XXIT p. 32 ff. oder Mél. Gr.-Rom. IV p.134f. Schwerlich richtig ist die S. 383 aus Orac. Sib. 1, 44 angemerkte Form éÉshtSesoxe, darum weil das Aug- ment in derartigen [terativa fast durchgängig wegge- lassen wird. Vermutblich ist zu schreiben: 2ç à yv- VALYOS ÊTEGOL RETELOMÉVOS ÉXÂEAMÈET KEY AIAVETOU KTL- otov. Zur Unterstützung dient Orac. Sib. 3, 34 nach der von Meineke Philol, 28 p. 582 gegebenen Emen- dation: reprqevor xaxorntt MSov, xglauv xhehaSdvres aSavarov cutioos, wo das unmügliche éxxxSéovres über- liefert ist. Für die Feststellung des Thatbestandes der Grie- chischen Verba und namentlich für die Beseitigung der aus Alexandria und Byzanz überkommenen fehler- haften Verbalformen ist noch viel zu thun übrig: aber bleibende Resultate lassen sich nur gewinnen durch emsiges Studium der Griechischen Literatur, durch wachsame Kritik und durch gewissenhafte Benutzung der vorhandenen Hilfsmittel. Von diesen Bedingungen vermag ich bei Curtius nichts zu entdecken, und da- rum kann es mich nicht überraschen dass sein Grie- chisches Verbum in der hier angedeuteten Richtung einen bedauerlichen Rückschritt bezeichnet. Einige isoperimetrische Aufgaben. Von F. Minding. (Lu le 13 septembre 1877.) Auf einer Kugel sei eine belicbige Curve AB ge- geben und ein Punkt ©. In den Raum zwischen der Curve AB und dem (einem grüssten Kreise zugehôrigen) Bogen AC soll ein biegsamer Faden von der Länge Z so gelegt werden, dass er durch À und © geht und mit AC einen môglichst grossen Flächenraum ABC=—F einschliesst. 399 Wenn man sich durch À und C einen Kreisbogen von der Länge L gezogen denkt, so würde dieser der Aufgabe genügen, wenn er ganz innerhalb des gestat- teten Raumes fiele. Es kommt aber hier allein die An- nahme in Betracht, dass ein solcher Kreisbogen theil- weise die Grenzeurve überschreitet und folglich der Aufgabe nicht genügt. Offenbar wird dann der Faden einen Theil der Cuire AB bedecken, der freie Theil des Fadens aber wird einen oder auch nach Umständen mebrere Kreisbogen bilden. Die Curve 4B sei bestimmt durch eine Gleichung o— F (+) zwischen dem Leitstrahi CN — $ und dem Winkel ACN — o (Fig. 1); der Faden bedecke den Bogen ÀB und bilde denn den Kreisbogen BDC vom Halbmesser > mit dem Centriwinkel BMC— 2$; noch sei < MBC—= MCB — Y, die Sehne CB — 21. Wenn der Winkel 8 spitz ist, so liefert das sphärische Drei- eck MBC folgende Gleichungen: sinr sinB — sinl, cos{siny — Cos$, cosrtgftgy — 1 oder auch cosy sinf — Cos/ cosy. Ist dagegen B>>, so fällt den Mittelpunkt M inner- halb des Kreisabschnittes BDC und der Gegenwinkel der halben Sehne Z ist nicht mehr 8, sondern r —$, also cosl sin y — — cosf, cosrtg8tgy = — 1. Die Gleichungen T. reichen aber auch für diesen Fall aus, wenn für y der entsprechende negative Werth genommen wird. Differentiirt man die dritte der Gleichungen E., so folgt: dy = — a rs dB + tr siny cosydr, oder dy — — dB + tglsiny dr = — in d8 + (gl sinvdr, also cosBdr + dy = — cosrtgldf + tglsinydr. I. Die Flächedes Kreisabschnittes BDCist 28(1 — cosr) | — (28 + 2Y 2y— X, der Kreis- bogen BDC— 98 sinr — Y; noch sei—sinf*sinr" = Z. Für den Punkt À ist g—0 und wächst von da mit wachsendem Bogen s der Grenzeurve; ich nehme an, dass dies bis zum Punkte B fortdauert, also dass . zwischen À und B überall positiv ist. Es darf auch angenommen werden dass p t, so brauchte man nur o—r+$ zu setzen und die Rechnung mit den aus dem Cregenpole (C’) von C'entspringenden Leiïtstrahlen fortzuführen. Noch sei bemerkt, dass auch der An- : fangspunkt À nicht maassgebend ist, sondern auf der Curve beliebig gegen B hin verlegt werden kann; denn dadurch würden von der Fläche F und der Länge L our constante Theile abgezogen, worauf nichts ankommt. Bezeichnet nun 4 den Winkel zwischen der Richtung des Leitstrahls NC und der in der Richtung des wach- senden Bogens s — AN in N gezogenen Tangente, so ist immer dscos@ — — de, ds sin0 —sinede. Denn wenn —CNN") ein spitzer Winkel ist, wäbrend ds, do und sing nach der Voraussetzung positiv sind, so nimmt 9 mit wachsendem @ ab, also ist ds-cosÿ — —d?; ist aber Ÿ stumpf, so wächst 9 mit wachsendem © und man hat wiederum ds cos® — — de. Es ist daher ds = de und cotgÿ — — _— Die Fläche ACB ist — /j"(1 — cos p)do. Es ergeben sich also die folgenden Gleichungen der Aufgabe : SPA — cose)de + X=F r Psin p _ | no dp + ?=L SIN + 2 —0. Soll nun bei gegebenem ZL, F ein Maximum sein, so hat man dF = 0, dL—0. Da für die Grenze der vorstehenden Integrale 9 — 2/ wird, so ergeben sich folgende Bedingungen: ax ax (1 -— cos 2/)dp + à dB+-;dr=0 sin 2} ir, 2 sin/ cost © dp+° B E . ne 0; Es ist aber dX — — 248 cosr — 244 + 28 sinrdr, daherwegen II. 4X=—2 cos rtgl"d8+-2 (Bsinr—tg/siny)dr, ax ; 2 2cosy sinl? GX 9 pps rte L? — : : und ag — 2 COS? ur EC CT dY 0] in / — 2 sinl os cu LÉ 7 sin dZz » Ho tr 2 sin/? a ——2sinr"sinfcos$—=—" in g COS/SinY, woraus ersichtlich folgt: EX cosy cosl? LT int cost — Z Sin 0. ag COST d “ NS 401 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 40? Ferner ist ax EE 3 : 8 sin +) Re —_ fals 9 Pr — a = 2(Bsinr — tglsiny) = 2sinl (Ce + dy > cos! cosy D 26 COST TT az AT de De L 7 — — 2 sin/sinf cos — — 2 sin/ cos/ cosy, daher wieder mit denselben Multiplicatoren ax & cosy cos — ar C0SY ; az ar sind cos — "7; siny = 0. Die Bedingungen LIL. erfordern also nur noch fol- gende Relation (1— cos 24) cosy cos — “4 sin/ cos! — 9 sin/ coslsiny © — 0 2 Man = Nach dem Vorigen ist 24 sinZ.dp delt sich vorstehende Gleichung in folgende: — cotg0 (= — cotyCBB'); daher verwan- sin l? cosl? sin 4 sin{? cosl? siny cos6 0 sin{? cosl? cosy — sing En d'1. Sin Cosy — 1 +- siny cos — 0 oder sn(0 +7y)=1 und 0+7Yy= 3: IV. Es ist aber 9 + y(— B'BC+ CBM) der Winkel, welchen der Halbmesser BM mit der Tangente der Grenzcurve in P einschliesst; daher sagt die vorste- hende Gleichung, dass bei dem Maximum von # der Kreisbogen die Grenzcurve berühren muss. Je nachdem der Winkel 4 in B spitz oder stumpf ist, ist y positiv oder negativ, immer aber spitz. Wenn neben AB noch eine zweite Grenzcurve 4'B1 gegeben ist und ein von À ausgehender, in 4’ endi- gender Faden innerhalb des Zwischenraums beider Cur- ven bei gegebener Länge ein Maximum von Fläche ein- schliessen soll, so folgt aus vorstehendem Satze sogleich, dass der die Curven verbindende Kreisbogen sich an beiden Enden tangential an jene anschliessen muss. Wie für die erste Curve 9 + y — _ so ist für die zweite d'+y—=;, also 4 — 0, d. h. die Sehne 2/ schneidet beide Curven unter gleichen Winkeln. Wenn in der gegebenen Curve ® bei wachsendem Bogen s abwechselnd zu- und abnimmt, so wird für das Maximum von Fläche die Einschaltung mehrerer Tome XXIV. Kreisbogen nôthig sein, wie es beispielsweise die Fi- gur 2. versinnlicht, wo ABDEFH die Grenzcurve ist, BE und FGC aber tangential in sie eingreifende Kreis- bogen sind, von welchen der zweite durch den voraus bestimmten Punkt C geht oder auch eine zweite Grenz- curve berührt. Würde verlangt, innerhalb eines sphärischen Drei- ecks einen geschlossenen Faden, dessen Länge kleiner wäre als der Umfang des Dreiecks, aber grüsser als der Umfang des eingeschriebenen Kreiïses, so zu legen, dass er den grüsstmôüglichen Flächenraum einschlüsse, so würde eine aus sphärisch geraden Strecken und tangential in sie eingreifenden Kreisbogen mehr oder weniger gemischte Figur entstehen, müglicherweise wie abcdefa (Fig 3). Eben so bei mehrseitigen Poly- gonen. Um die unbekannten Grüssen der Aufgabe zu finden, wenn nur eine Curve und ein Punkt C gegeben ist, bemerke man, dass nach Obigem 4 und / bekannte Functionen von @ sind, nämlich cotg0 — — de für É sin pdo no Uno 28 sin / AUTRE o— 21— f{o); daher ist |, dns = Leine Glei- chung zwischen @ und 5 und weil y =; — 0, so hat man noch cos/ cosŸ — cosÿ als zweite Gleichung zwi- schen @ und 8. Sind aber zwei Grenzcurven gegeben, so denke man sich beide auf ein gemeinschaftliches sphärisches Axen- system «, v bezogen; es sei für die erste Curve (Fig. 4) ab = u, bB —v = f{u), für die zweite ab! — w!, b'B! = v —f{u); auch sei P der Pol des grüssten Krei- ses ab. Das sphärische Dreieck PBBT hat die Seiten PB==5—v, PB—;—v, BB'—21, mit den Ge- genwinkeln PB'B = À, PBB'—=T—1, BPB'— —uw—u. Der Mittelpunkt des Kreisbogens BDB' sei M, der Halbmesser MB— MP'=—7r, < BMD — DMB' — 8, MBB' — MB'B — y wie früher; auch sei d dt : cosvdu ty, EPP tgŸ", so ists — 4% der Winkel, den die in B an die Grenz- curve BA und die sphärische Ordinate Bb gelegten Tangenten mit einander bilden, und den ich zur Ab- kürzung des Ausdrucks mit ABb bezeichnen will; der entsprechende Winkel an der zweiten Grenzcurve ist ADI 5 —Ÿ. 26 403 Bulletin de l'Académie Hmpériale 404 ——Z—2Z2ZE Der Winkel MBA ist —5—% +17 und muss ein rechter sein, eben so < MB'4—5 +4 —ax4+7Y — 7; also hat man für das Maximum von F: a=Ÿ—y AY +7. Im Dreiecke PBB' ist aber sin n cos v — sin À cos v” oder sin(h—) cosu—sin("+ 7) cosv", daher wenn gesetzt wird cos vcos® +cosv'cos® —À,cosvsind— cosv'sind— À, so ist NC |A Ferner ist sinv — cos 2sinv +- sin 2 cosv' cos" + y sinv’— cos 2{ sinv — sin 2/ cosv cos® — Y, daher (Acosy + 4'siny) tg 7 — sinv — sinv’ oder auch tgl — ue ne NET RS VI. Durch V. und VI. werden y und { bekannt, wenn à und w es sind; denn und Ÿ sind durch w, v’ und d’ durch w' ausgedrückt. Um endlich « und «’ zu finden, hat man noch cos 21 — sinv sinv’ +- COSv COSV' COS(W' — w) 26 sint u COSU WU COSW y y | u° vd [ u° cos b” sinf. ais L, da auch cos — — cos/siny eine bekannte Function von # und w ist. Wie das Vorstehende von der Kugel auf die Ebene zu übertragen ist, bedarf keiner Erklärung. In Hin- sicht auf das Maximum habe ich einen einfachen Fall in der Ebene näher untersucht, wobei etwas zu ver- weilen nicht unpassend sein wird. Es sei der Winkelraum zwischen zwei Geraden ge- geben, nämlich (Fig. 5) < BAB'—204, MAB—MAP — x, AB— AB'—s. Für das Maximum der Fläche hat man 8 — 3 + a,ssina—{,stga — 7. Die Formeln IL=s+r18, F— gében hiernach =] (5+a)tgo), F—= sta (1 + Ê + 0)tgu) 12 s’sina cosa + r”(8 — sin B CosB) — !Lstgu, also die grôsste Fläche F— T 3 +4-+-cotg « Es versteht sich, dass & nur ein spitzer Winkel sein darf. Soll für 8 ein anderer Werth eingeführt werden, so ist zu bemerken, dass die Aufgabe 8 grüsser als S+a anzunehmen nicht erlaubt. Denn es sei (Fig. 6) BMD =; +0, BMH— BMH —5, HMD — 5 +a—b, HMD = 5 + d + H'H ausserhalb des gestatteten Winkelraumes liegt und also der Kreisbogen nicht von A’, sondern nur , so ist klar, dass der Bogen von 1 anfangen darf. Setzt man also 8 — 5+a—à, so darf à nur positive Werthe erhalten. Aus dieser Annahme folgt s sin &æ — » cos (4—à), 1 T n SL=s+r(itu—3), E 9 21H Q — $° sin & COS 4 +” (a —3+-sina — 5.cosa—à) oder Æ sin ar? | 1e 08 Bu 20) | 2 7 . Le : + (Fa) sin œ +, sin (24 — 28) sin a}, COS & 4 oder passend geordnet: : ou Tr c F sin ar (5 + a) Sin & + COS & 2 cos (x — 25) — cos a — 26 sin «| COS a 1 . (/T . : = L sma=r|(s+a SIN & + COS & + COS (4æ— à) — cos & — à Sin a. Sei cos (œ — 5) — cos & — à sin &æ — p (ÿ) und [Tr ë : 1 : (E+o) sin & + cos & — À, so wird ; L sin à — r(A+®()), F=r (4 + 5 p (28)). 6? cos & 63 sin & ô4 cos a Da p (à) = — 9 = G. Cou se es so ersieht man sogleich, dass für à — 0, > ein Mini- mum und der Quotient ; ein Maximum wird. Der Werth von Æ, auf den es hier allein ankommt, wird folgender: 1 | 11 æ (20) | gL'sin } = j FE— ER A [6-5 Y| A Die Entwickelung nach Potenzen von à giebt: po LS 1 Je AC AL SL ni 47 À A | Hiernach ist für die Anderung von F in der Nähe des Maximums die dritte Potenz von à entscheidend; es würde also für 3—0 weder ein Maximum noch ein 1 63 sin « 3.4 À 405 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 406 Minimnm, sondern nur ein Stillstand von Feintreten, wenn à beliebig positiv oder negativ sein kônnte. Da aber die vorgeschriebene Begrenzung nur einen posi- tiven Werth von à gestattet, auch e positiv ist, so zeigt die Formel, dass für à — 0 Æ in der That den grôüssten mit den Bedingungen der Aufgabe verträg- lichen Werth erhält. Für den Winkelraum zwischen zwei grüssten Krei- sen auf der Kugel kommt die Rechnung daraufzurück, aus den Gleichungen D — 5 PRES os $ — — pin a sin s 2 sin 8 die Unbekannten AB — 5, << BMD — 8 zu finden. (Fig. 5.) Soll ein geschlossener Faden innerhalb einer Ku- gelzone zwischen zwei parallelen Ebenen so angebracht werden, dass er den müglich grüssten Raum umfasse, so geben die obigen Formeln in diesem Falle d—4"— 7__Sinv—sinv v —v, Ci = ——— PE —= 0, 81 —0, fgi COS © + COS 0’ oder / 2 1 ; u'; um «zufinden, hat man : L— (cos v+ cos v'}u +7 sin 1 L 9 J © — 9! = : e . —5—, Wobei vorausgesetzt ist, dass L grüsser ist als der Umfang des beide Grenzkreise berührenden Krei- D D—V . ses, also L> + sin Die Curve des Fadens be- 9 À = VU — steht demnach aus zwei auseinander geschobenen Halb- kreisen und den dazwischen befindlichen Bogen der beiden Grenzkreise. Es ist hier der Ort, über die Curven kürzesten Umrings auf Umdrehungsflächen einige Bemerkungen einzuschalten, wobei ich mich auf eine darüber im 21. Bande dieser akademischen Schriften erschienene Abhandlung beziehe. Unterwirft man diese Curven auf ähnliche Weise, wie so eben bei der Kugel ge: schehen ist, der Bedingung die Grenzkreise einer Zone nicht zu überschreiten, so erhält man bei hin- reichend grossem Z zwei gleiche und symmetrisch auf beiden Seiten einer Axe liegende Bogen, welche ich zur Unterscheidung einstweilen Halbrunde nennen will und welche sich an die Grenzkreise tangential an- schliessen. Die zwischen beiden Halbrunden liegenden Bogen der Grenzkreise (ich nenne sie Ergänzungsbo- gen) gehôren auf der Kugel zu gleichen Drehungs- winkeln und verschwinden beide zugleich, so dass für u—0 (s. oben) ein voller Kreis entsteht; hingegen auf einer beliebigen Umdrehungsfläche sind diese Dre- hungswinkel ungleich, so dass, wenn die beiden Halb- runde auf der Seite des kleineren Drehungswinkels, von der Axe aus gerechnet, an einanander geschoben werden, auf der anderen Seite die Curve sich nicht schliesst, sondern, wenn eine geschlossene Curve ver- langt wird, noch ein Ergänzungsbogen hinzugenommen werden muss. Einige anderweitige Bemerkungen über die Curven kürzesten Umrings môchte ich bei dieser Gelegen- heit noch hinzufügen, obgleich sie mit dem Vorstehen- den nicht in naher Beziehung stehen., In der vorhin genannten Abhandlung bin ich von dem allgemeinen Ausdrucke für den Krümmungshalbmesser der abge- wickelten Curve ausgegangen, nachdem ich die grosse Vereinfachung bemerkt hatte, welche dieser Ausdruck durch die Annahme F —0 und E — G erhält. Wenn es aber darauf ankommt, müglichst leicht zu der ein- fachsten Form der Differentialgleichung dieser Curven zu gelangen, so geschieht dies durch die Variation des Ausdrucks [Edpdq + NÎVE (4? + dp), welche sofort die gesuchte Gleichung ergiebt, nämlich: Ed ” dVE = — d(V Esin 0) — "3 do wo do cos 0 — dp, do sin 0 — dq gesetzt ist. Zu derselben Art von Curven führt auch folgende mechanische Aufgabe: Auf einer krummen Fläche werde ein Faden von bestimmter Länge, etwa zwischen zwei festen End- puncten, durch eine überall in der Berührungsebene wirkende auf den Faden senkrechte Kraft von der Intensität ? gespannt. Es sei N die Normale der Fläche, die Tangente, R der Krümmungshalbmesser in einem Punkte der Curve. Da die Kraft Pds senkrecht auf N und 7 steht, so sind N, T, P drei rechtwinklige Axen, deren Richtungszahlen (cosinus) folgende Tafel anzeigt: % y £ N M Vo M D 1 ét FE Pi Ps Ps 26* 407 Bulletin de l’Académie Impériale 408 Fig. 1. Fig. 3. A T N/ B' ! 4 A p DRE de BEST Rs \ € AC — ÿ \ Z | ü D / Ne | : Pr Re +. | | A ï 7 D >< b DZ à \ ‘ 4 7 en AZ = ï —>S L Fig. 4. P Fig. 2 | / # F BE Ee pr LS ES = AN Pl U / \ II \ ; { \ \ r Fi | a N pe VE A ne B € nu D \ Ne | B A \ \ A=— ee À NE AZ ON | 7 | | Fig. 5. CS V4 f 7 4 ’ AL nr a b Fig. G. . on ol UC) À oo j LA Sr: À ES UT mi; A s M Es bestehen also die bekannten Relationen »°+4- | P, so ist pr, + pr, + puy — C0 à L'OR de Li +n kb + lily — 0, US. W. NT + Ne + Ms = Sin À Da die Kraft Pds und der normale Druck Ads über- RNA PER LE all senkrecht auf dem Faden stehen, so ist die Span- 1e Pa sPs © nung © constant. Nennt man noch 7, r,, », die Rich= 122297 9 Für das Gleichgewicht des Fadens gelten nun fol- tungszahlen von 2, und 4 die Neigung von À gegen gende Gleichungen: 409 des Sciences de Saiïint-Pétersbourg. 410 ————————— Odt, — Pp,ds + nds (i — 1, 2, 3.) oder weil bekanntlich, wenn ds — Rdo gesetzt wird, dt, — rdc, also r,ds — Rdt, ist, so hat man: Or, = R (Pp, + Mn), daher dureh Multiplication mit p, und Summation für ÿ = 1,2,3 6 cos à — RP. Wenn also P constant ist, so folgt die bekannte Gleichung der Curve, nämlich cosi 75 R — Const. 0 Für den Druck À erhält man 0 sin à — à oder À — Pigi. Nach der oben erwähnten Abhandlung gilt für die Curve auf einer Umdrehungsfläche folgende, ïhre Haupteigenschaft ausdrückende Gleichung: Orr sin 9 — 28 — FS) _—— 5 — 7; Z ist der Flächeninhalt der Zone zwischen den zu s und s’ gehürigen Querschnitten. Um diese Eigen- schaft in einer müglichst anschaulichen Weise aus- zusprechen, werde in einem Punkte s der Curve die Berührungsebene an die Fläche gelegt, der Umfang des entsprechenden Querschnitts 2rr auf diese Ebene, vom Punkte s ausgehend, abgewickelt und auf die durch s gelegte Tangente der Curve projicirt, so ist diese Projection (— 277 sin 4) der Zone Z proportional. Ueber das Polarsystem einer Curve dritter Ordnung. Von E. Bonsdorff. (Lu le 23 août 1877.) Eine Curve dritter Ordnung wird im Allgemeinen durch ihr Polarsystem bestimmt, d. h. man kann über- haupt bloss eine Curve dritter Ordnung angeben, de- ren conische Polaren mit einem durch drei beliebig gewählte Leitcurven bestimmten Netze zusammen- fallen. Dieses Problem, das zu wichtigen Beziehungen zwischen den ternären kubischen und simultanen Formen aus dem ternären quadratischen Formsysteme führt, ist vollständig unter andern von Cremona') 1) Cremona. Einleitung in eine Geometrische Theorie der ebenen Curven, ins Deutsche übertragen von Curtze. | und Hermite?) gelüst. In Math. Annalen VI hat Rosanes) eine elegante Lüsung des genannten Problems gegeben, indem er sich der entsprechen- den quadratischen ternären Formen bedient. Im Folgenden werden wir, von der für die Theo- rie der kubischen Formen wichtigen Covariante (abc) a "D c, >? ausgehend, eine einfache Lüsung dieses Problems geben. Diese Covariante transformiren wir durch Einführung von Liniecoordinaten zu einem Aus- drucke, in dem nur Coefficienten der Hesse’schen und jayley’schen Formen vorkommen. Nach dem folgt eine Bestimmung von der Gleichung der gesuchten Curve dritter Ordnung. Diese Bestimmung beruht hauptsächlich auf den von Rosanes in der früher ge- nannten Abhandlung gegebenen Methoden. Im dritten $ wollen wir einige Specialfälle und im Zusammenhang damit eine Ableitung der Criterien für die Singulari- tüten der Curven dritter Ordnung anführen. 1. Wir bezeichnen die ternäre kubische Fundamental- form symbolisch mit ER D." d a} — PC, und beabsichtigen die Covariante U — (abc) a as (4) zu entwickeln. Zu dem Zwecke gehen wir von dem Ausdrucke p— (abc) a,°0,c, (bc, — bc)... .... (2) aus. Durch Einführung von den Liniecoordinaten u —(yz)*) wird ® gleich (abc) (bcu) abc... ul Die Form © steht in einer einfachen Beziehung zu U, denn bildet man die Polaren von @ in Bezug auf 2, wenn y allein als variabel betrachtet wird, findet man diese Polare gleich L (abc) {a ADIÈG 3 Wir haben somit (3) zu transformiren, in dem erhal- tenen Ausdrucke * durch (y2) zu ersetzen und die Po- lare in Bezug auf z zu nehmen, wenn y allein varirt. 29 2 2\ — ? 27 2h 2 —4 0/0, — ; (abc) a, bc. 2) Borchart. Journal, Band 57, pag. 371. 3) Rosanes. Ueber Systeme von Kegelschnitten. 4) Man hat u,=Y989—Yaros Uo—= Yates — Ya UN A3 = 29 — Yore A1 Bulletin de l’Académie Impériale a ——————— Zunächst führen wir die Zwischenform (abu) a,b, = 0, u$ ein. Durch Polarbildung erhält man (bcu) (bcv)b,c,— us050, und dadurch wird (4) Den Ausdruck (4) wollen wir in einer Reihe nach Po- laren entwickeln. Zu dem Zwecke bedienen wir uns der Formel nn, Mm_ n,m mn, n—1, M—1 : L- EE Pie (Fr > ) mm (PUS ) m1 (? nn (5) (2) n—2, Mm—2 2 5 5 (pre — 1) ( æT T ) m1 5y T5) RO ) de: ( ) wo y" die A:te Polare in Bezug auf y bezeichnet, wenn x allein als Variabel betrachtet wird. Nach dieser Formel wird p — asus [ (a 20,2 + (a,0,) (0y — 0x) + æ “æ/y 1 2 CP CA 1; Setzt man (xy) — w und werden folgende Abkürzungen eingeführt T Ÿ — dsü30 "0 d'—au,a,0, (GO) Le d— au, (au), D— De + g, -i- : qd". recense (6) Nach dem Polarisiren ist (æy) anstatt # zu setzen. Die Ausdrücke für Ÿ, 4 und Ÿ” sind zu finden. den ursprünglichen Symbolen ausgedrückt ist d—(abc)(bcu)a, "db, c. T In Da a, b und c gleichwerthige Symbole sind, künnen dieselben vertauscht werden und somit wird V— : (abc)a, b (Goua,— (aeu)b, + (abu)c,\ j- Der in der Klammer enthaltene Theil ist nach ciner bekannten Identität gleich (abcu,. Daher wird 1 3 atx (abc) a,b,c,u,. Bezeichnet man die Hesse’sche Covariante mit &,, wird also 5) Clebsch. Ueber eine Fundamentalaufgabe der Invarianten- theorie Wir gehen nun zu der Transformation von Q’ über. In den ursprünglichen Symbolen ausgedrückt ist D'— (abc) (bcu)(acuw) a b,.......... (S) Indem in (8) die Symbole « und bd vertauscht werden, kann man schreiben 1 Y=—; oder wenn man darauf Rücksicht nimmt, dass (abc) ab, (bcu)(acw) — (acut)(bore)| (bcu) (acw) — (acu) (bcw) — (abc) (ucw), bekommt man D'— 5 (abc) (ucw) ab. Wird in dem durch Polarisiren enthaltenen Ausdrucke 1 9 1 (abc) a,b,c, — 52,0, (vu) anstatt y gesetzt, findet man, dass Le 5 m' (CU) ee (9) Schliesslich werden wir 4” in Symbolen von & aus- drücken. Deswegen bilden wir die Polare von Ou —= (bcu)0,c, in Bezug auf eine Quantität v, wenn « allein als Va- riabel betrachtet wird und setzen in dem erhaltenen Ausdrucke (av) anstatt x sowie auch & anstatt v. Dann finden wir , L D"— (abc) (bcu) (abw) (acw) Das rechte Glied in (10) wird erhalten, wenn aus der Cayley’schen Form u — (abc) (abu) (acu) (bcu) die zweite Polare in Bezug aufw, wenn « der Variable ist, gebildet wird. Alsdann erhält man Um © zu finden, hat man nach (6) die zweite und erste Polare von resp. auch Ÿ zu bilden. Es wird dann RALRE Ê de 6 (a au, UE ar LU) LS ss die (19) und 1 V5 œ,@, (Ov H)eritie, cap (13) Folglich wird or 9 à 24.) Le (œuvu) PET Le p— (RS AU, A AU) +5 LA (UN) + 3 US. y Y A1G des Sciences de Saïint-/Pétershourg. A4 Wenn (xy) anstatt # gesetzt wird, erthält man endlich | 1 : u (say)... .(14) FALL Um U zu erhalten, müssen wir in (14) (y2) anstatt AU +3 u setzen. Alsdann wird zuerst 2 1 P—EU AU, — Ta a, HA D=—= CR (22) + 3 (892) (ty) Polarisirt man (15) in Bezug auf z, wenn y der Va- riable ist, erhält man *, U. Daher wird . (&y2) + (sxy) (Stz) (sy2) und folglich 2 U—; Die betreffende Covariante (abc) a, °b :- enthält, wie man aus (16) sieht, nur die Coefficienten von den For- men &,° und w° LANCA a (œye) + à (sœy) (12) (sy). . . .(16) Wir wollen nun die Curve dritter Ordnung herlei- ten, deren Polarsystem nuit dem durch drei beliebig gewählte Kegelschnitten &,”, bd? und c,° bestimmten Netzeidentisch ist. Mit diesen Kegelschnitten als Leit- curven erhält man das Netz 2 2 ge KG +0 +6, —0, in welchem jeder der zweifach unendlich vielen Kegel- schnitte durch zwei Punkte in der Ebene bestimmt ist, In dem Netze gibt es eine einfach unendliche Anzahl zerfallender Kegelschnitte, deren Doppelpunkte auf einer Curve dritter Ordnung liegen. Diese Curve wird erhalten, indem man bildet die Gleichungen xa,@,+ Àb,b, + uc,c,— 0 x@3 @,+ DD, + pc, — 0 x430,-+ ÀbD,-+ pose, = 0, welche die Bedingung dafür ausmachen, dass æ ein Doppelpunkt sei, und zwischen denselben x, À und y eliminirt. Man erhält alsdann die sogenannte Jacobi'- sche Covariante (abc) a,b,c,. Wenn y, y, und y, aus den Gleichungen a a 2% = 0 b,b,— 0, Coty—= 0 eliminirt werden, sieht man, dass die Resultante eben die Jacobische Form ist. Diese letztere ist somit auch der Ort für die Punkte, die in Bezug auf das Netz dieselben harmonischen Mittelpunkte haben, sowie auch der Ort für diese Mittelpunkte. Der Ort für die Geraden, welche conjugirte Punkte auf der Jacobi’schen Curve verbinden, ist eine Curve dritter Classe, deren Gleichung man erhält, wenn man bildet die Gleichungen für die Schnittpunkte æ + 97 von @,”, bd und €, mit einer Geraden, die zwei conjugirte Pole x und y auf der Jacobi’schen Curve verbindet. Die Schnittpunkt-Gleichungen sind 2 9 2. ay FE a, +04; = 0 2 9 27, 8 b, + 2çb,b, + 0h, —=\() 2 Dh D ASE Cr + 2000 + PC, = 0. Sollen die Schnittpunkte in Involution haben sein, Mmuss man Setzt man w—(xy), erhält man den gesuchten Ort oder die sogenannte Hermite’sche Curve (abu) (acu) (bcu) = 0. Weil man leicht ersieht, ist auch die Hermite’sche Curve der Ort für die Geraden, in welche die einzel- nen Curven des Netzes zerfallen. Weil sowohl die Jacobische als auch die Hermite’- sche Curve unverändert bleiben, von welchen Kegel- schnitten des Netzes man auch ausgehen mag, d. h. weil man anstatt &”,, db, und c,° lineare Verbindungen von diesen setzen darf, sind beide Formen Combinan- ten des Netzes, Jede Curve in (17) ist durch zwei ihrer Punkte vollkommen bestimmt. Um die Gleichung von der Curve des Netzes, die durch die Punkte y auch z geht, zu erhalten, braucht man nur x, À und p aus den Gleichungen x@,? + 0, ?+ pc = 0 2 2 de a, +, HU = xa,” + XD, + uc = 0 zu eliminiren. Betrachtet man y und 2 als Parameter, wird eine.beliebige Curve des Netzes repräsentirt durch A5 Bulletin de l’Académie Impériale 416 PC RE TE a bE Ce | Angenommen, dass à =D, =," eine Curve dritter Ordoung darstellt, und beachtet man dabei, dass die conischen Polaren zu den Spitzen des Fundamental- dreiecks C2—() 2 — Res LES A 2 — Ad = bb = GC = 0, a = 0 — 00, PE Des und 4,4, = bb = 0c,0,— 0 sind, erhält man die conischen Polaren, die durch y und 2: geht, wenn in (18) anstatt «,”, b,°, c,?, resp. &Q, bb”, cje, gesetzt werden. Eine beliebige conische Polare zu der Fundamentalcurve a ist somit durch à 22 2, 22 (abc) ab, C0: (19) repräsentirt. Da die Hesse’sche Curve (abc) a, bc, in Bezug auf das Netz (19) der conischen Polaren dieselben Eigenschaften wie die Jacobische Curve (abc) a,b,c, zu den Kegelschnitten (18) hat, muss, falls das Netz (17) das Polarsystem einer Curve dritter Ord- nung bilden soll, die Hesse’sche Curve der letzteren identisch mit der Jacobi’schen Curve des bekannten Netzes sein. Aus denselben Gründen muss die Cay- le y’sche Curve von der gesuchten Curve dritter Ordnung mit der Hermite’schen Curve des Netzes zusammen- fallen. Die conischen Polaren der gesuchten Curve kônnen daher nach (16) durch 2a,a,0, (ay) + (sxy) (ste) (syz) = 0... .(20) LE) D - dargestellt werden. In (20) bezeichnet x die laufende Coordinate und y und 2 die Parameter. Ferner sind Due. a, = (abc)a,b,c, . und #°—(abu) (acu) (bcu), auf das gegebene Netz bezogen. Um die Gleichung der gesuchten Curve zu finden, bedienen wir uns der Identität S 2 —. n &, do Us 3 Ur ) Das linke Glied in (21) wird gleich Null, wenn #,—0 d. h. wenn x ein Punkt auf der Geraden w, ist, deren Coordinaten «,, w, und w, sind. Die Form a «,u, entsteht aus 4,4, Wenn y durch s ersetzt und das Resultat mit u, multiplicirt wird. Wenn daher in (20) s’ anstatt y 6) Math. Annual. Band VI, pag. 447. und s” anstatt z gesetzt und der erhaltene Ausdruck durch vw, multiplicirt wird, erhält man die conische Polare, deren Pol auf den beiden Geraden v, und w, liegt. Diese Gleichung ist also 20, a,0,(88 20 00,+-(85'8") (82) (ss"x)0 20,1, =0 (22) Indem man beachtet, dass s,s und s” gleichwerthige Symbole sind, kann die obige Gleichung ! a, 40, (SS 2) (0 ST SU sr) ÉARRNZN PER 1 H(sSS )(sSæ)(SS &) (0,0, — 0,0) = 0 geschrieben werden. Setzt man (vw)={ und nimmt darauf Rücksicht, dass ! DA, — V0, = (88 (vw), findet sich die Gleichung der conischen Polare des Punktes £ a,0,0, (ss) (88't)+- 5 (ss's”)(ss'x)(ss"x)(s's"t) = 0. .(23) Die conische Polare geht nur dann durch ihren Pol, wenn der letztere ein Punkt der Fundamentalcurve ist. Wird daher in (23) x anstatt { gesetzt, erhält man die Gleichung der gesuchten Curve dritter Ordnung. Die Curve dritter Ordnung, deren Polarsystem mit dem gegebenen Netze xa,* + b,"+ pce," identisch ist, hat somit die Gleichung 2(s$x) aan, + (ss's") (sx) (s8"x)(s's"x) — 0,. ..(24) wo, wie früher gesagt, &.* und u 5 resp. die Jacobi'sche und Hermite’sche Form zu den quadratischen Formen 4 0, und €,” darstellen. Schliesslich wollen wir noch einige der wichtigsten Specialfälle betrachten. Wir nehmen zuerst an, dass es in dem Netze eine Doppelgerade v,* gibt. Wenn v,” und zwei beliebige Curven a,” und b,* als Leiteur- ven betrachtet werden, wird die Jacobi’sche Curve (Gb)a: bn = 0... 5.2 (25) Die Gerade v,, ist in diesem Falle ein Theil der Jaco- bi’schen Curve. Wenn es eine Curve dritter Ordnung gibt, deren Polarsystem von dem gegebenen Netze gebildet ist, muss v, auch ein Theil ihrer Hesse’schen Curve sein. Die conischen Polaren der Punkte auf v, A7 bestehen aus Geradenpaaren, weil v, ein Theil der Hesse’schen Curve ist; dieselben biläen auch ein Büschel. Daher müssen die conischen Polaren der Punkte auf v, ein involutorisches Strahlenbüschel bil- den. In einem solchen gibt es im Allgemeinen zwei verschiedene Doppelstrahlen. Hieraus folgt, dass wenn es im Netze eine Doppelgerade gibt, sich zwei andere finden müssen, damit das Netz das Polarsystem einer Curve dritter Ordnung bilden kôünne. Diese letzteren müssen selbstverständlich auch Theile der Hesse’schen Curve bilden, die somit ein Dreieck ist. Bezeichnet w,” eine zweite-Doppelgerade des Polarsystems, so ist die Gleichung der Hesse’schen Curve (avw) a 0 US, = Da (avw)a, die Resultante der Gleichungen 4 A4, = 0, 0,—= 0, 0 y y ist, findet man, dass, wenn v, und w, zwei Seiten der Hesse’schen Curve sind, die dritte die gerade Polare des Punktes (vw) in Bezug auf eine Curve a * des Netzes ist. Deshalb sind alle Kegelschnitte des Netzes dem aus den drei Doppelgeraden gebildeten Dreiecke conjugirt. In (25) haben wir gefunden, dass, wenn v, eine Doppelgerade des Netzes ist, das Product der beiden andern Doppelstrahlen (abv) a b, wird. In der That sind nach dem Clebsch’schen Ubertragungsprincip (abo)a,b, Doppelstrahlen einer Involution, denn die binäre Form (ab)a,b, ist die Gleichung der Doppel- punkte, in der von den Punktpaaren «.? und 4° gebil- deten Involution. Beachtet man, dass (abo)a,b, die Resultante der Gleichungen a = 0, bb, — 0, V,—= 0 ist, so sieht man, dass die genannte Zwischenform der Ort der harmonischen Mittelpunkte von den Punkten der Geraden v, in Bezug auf zwei Kegelschnitte &,° und be ist. Diesen Ort bilden somit die beiden anderen Doppelgeraden. Bezeichnen wir mit f die Fundamentalcurve, mit A deren Hesse’sche Curve und lassen wir À, die Hesse’- sche Covariante der Hesse’schen Covarianten bedeu- ten, so hat man À — S f— un In dem oben betrachteten Falle müssen die erste und zwWeite Hesse’sche Curve identisch sein, d. h. man hat 7) Aus dem Werthe für A,) in Math. Annal. VI, pag. 463, wenn x=0,1=1 gesetzt wird. Tome XXIV. des Sciences de Saïnt- Pétersbourg. 41S S— 0. Die Bedingung, dass in dem Netze conischer Polaren Doppelstrahlen vorkommen, ist daher das Verschwinden der Aronhold’schen Invariante $. Diese Bedingung findet sich in den Coefficienten der Jacobi- schen und Hermite’schen Formen ausgedrückt, wen in (24) anstatt x ein Symbol s gesetzt wird, d. h. die Bedingung ist 2 (ss's") 22 aa,a,-+(88"8")(ss's") (ss"s")(s's"s") ss. 0.(26) Wir wollen nun annehmen, dass die beiden Doppel- Strahlen der oben betrachteten Involution zusammen- fallen. Alle conischen Polaren von Punkten der Gera- den haben in diesem Falle einen gemeinschaftlichen Strahl. Ausser den Doppelgeraden v,? gibt es in dem Polarsystem ein Paar zusammenfallender Doppelstrah- len w,”. Die conischen Polaren von Punkten auf w, gehen, wie leicht zu finden ist, durch den Punkt (vu). Die conischen Polaren der Durte auf v, bestehen aus w, und Geraden, welche sich in einem gewissen Punkte auf w, schneiden. Daher ist die conische Polare von dem Punkte (vw) das Paar der Doppelstrahlen w.. Die Fundamentalcurve dritter Ordnung geht somit durch den Punkt (vw). Die Hesse’sche Curve besteht aus v,undw,. Weil auch in diesem Falle die verschie- denen Curven des Netzes dem aus den Geraden v,, w, und w, gebildeten Dreiecke conjugirt sind, folgt de aus, dass alle Curven des Netzes w, in dem Punkte (vw) sich berühren müssen. Die Fundamentalcur ve hat als- dann in (vw) eine Singularität und da ihre conische Polare eine Doppelgerade ist, muss (vw) ein Rück- kehrpunkt und w, die Rückkehrtangente sein. Wie bekannt, ist die Bedingung für einen Doppel- punkt S NME 5 —= 0.5) In dem oben erwähnten Falle ist auch 8 = 0, daher muss auch 7 = 0. Man findet somit das bekannte Criterium für einen Rückkebrpunkt S = 0, T= 0. AÏs ein noch speciellerer Fall kann es vorkommen, dass die beiden Doppelstrahlen in der betrachteten Involution mit der Geraden », zusammenfallen. Als- dann ist die Hesse’sche Curve », dreifach genommen, d. h. die Hesse’sche Covariante ist der Cubus einer linearen Form. Da die conischen Polaren der Punkte auf v,, aus der Geraden v, und in einem Punkt > auf v, sich schneidenden Geraden bestehen, mussv, ein Theil 8) Siche: Math. Annal. VI, pag. 472. 27 419 der Fundamentaleurve sein. Die letztere zerfällt so- mit in eine Gerade und einen Kegelschnitt. Der Punkt r bildet den Pol des Kegelschnittes v,”; deshalb berührt o, im Punkte > den Kegelschnitt, der ein Theil der Fundamentaleurve ist. Jede Curve in dem gegebenen Netze berührt, wie man leicht findet, im Punkte r die Gerade v, dreipunktig. Wie oben erwähnt, ist die Hesse’sche Covariante die dritte Potenz eines linearen Ausdruckes. Wenn a undBgleichwerthige Symbole sind, muss alsdann die Zwischenform K = (afu) ap. identisch verschwinden”?). Mit Bezug auf die Relation 5 TE (Sud —K-+. 0,1), (27) sieht man, weil in dem erwähntnn Falle S— 0, dass das rechte Glied in (27) identisch Null wird. Das linke Glied ist die Zwischenform 4, gebildet für die Cay- ley’sche Form; dessen identisches Verschwinden die Bedingung ist, damit die Cayley’sche Form der Cubus eines linearen Ausdruckes sei. Die Cayley’sche Curve besteht somit aus cinem dreifachen Punkte, nämlich aus dem Punkte >, wo alle Curven des Polarsystemes unter sich eine dreifache Berührung haben. Hydrologische Untersuchungen. Von Prof. Dr. Carl Schmidt in Dorpat. (Lu le 23 août 1877.) XXII, Das Wasser des Baikal-Sees. Herr Dr. Dybowski, als Fürderer der Baikal- Fauna bekannt, hatte die Güte, im April d. J. (1877), eigenhändig 12 Champagnerflaschen voll Baikalwasser aus einem zu diesem Zwecke 2 Werst vom Ufer unter 51°40' n. Br. und 73°26 ôüstl. L. von Pulkowa (— 103246! ôstl. L. von Greenw.) gegenüber der am SW- Winkel des Sees belegenen Poststation Kultuk ge- hauenen Eisloche zu schüpfen. Der See ist an dieser Stelle 700 Meter tief; das Wasser wurde aus 20 Me- ter Tiefe unter der Eisdecke, demnach ca. 680 Meter über dem Seegrunde emporgehoben, sofort sorgfältig verkorkt, umharzt, zur Vermeidung der Gefahr der Nachtfrüste erst Mitte Mai durch gefällige Vermitte- lung der sibirischen Abtheilung der Kaiserl, Geogra- phischen Gesellschaft vortreflich verpackt per Post 9) Math. Annal. IV, pag. 471. 10) Math. Annal. VI, pag. 494. Bulletin de l'Académie Impériale 420 nach Dorpat expedirt, wo sämmtliche 12 Flaschen am 7./19. Juli wohlerhalten anlangten. Ich ergreife mit Freuden die Gelegenheit, unserm hochverdienten Baikal-Zoologen, wie seinen Herren Col- legen der Irkutzker Abtheilung der Kaiserl. Geogra- phischen (Gesellschaft für diese Sendung meinen wärm- sten und verbindlichsten Dank zu sagen. Die Resul- tate dieser Untersuchung bilden ein wichtiges biolo- gisches Moment für die ichthyologischen und con- chyliologischen Studien unserer Ostsibirischen Rei- senden gegenüber den Salz- und Brak-Wasser-Faunen der grossen und kleinern westsibirischen und mittel- asiatischen Seen (Caspi, Aral, Bittersalz- und Brak- wasser-$Seen von Omsk bis Petropawlowsk, Kuku- nor), deren Untersuchungsresultate ich unsern Pionie- ren der Physiologie und Biologie der Fische und Mol- lusken Nord- und Mittel- Asiens bereits früher als hy- drochemische Grundlage ihrer Forschungen zur Dispo- sition gestellt habe ?). Während der Baikal, als Erweiterung der ïhn durch- stromenden Gebirgsflüsse, der obern Angara und Selenga, aralog dem Genfer-, Boden- und Züri- cher-See, das Sedimentirbassin bildet, dem die untere Angara, bei Irkutzk vorüber brausend als abgeklärter krystallheller Süsswasserlauf entstrômt, bilden letztere abflusslose Sammelbecken sëmmtlicher Auslaugungs- produkte der umliegenden Steppen durch Schnee und Regenwasser. Da die Verwitterung der Uferfelsen des Baikal und seiner Quellsysteme stetig und gleichmässig fortschrei- tet, die loüslichen Produkte der Kaolinisirung und an- derweitiger Spaltungsprozesse ersterer von den atmo- sphärischen Niederschlägen jahraus jahrein qualitativ und quantitativ nahezu übereinstimmend ausgelaugt im Baikalbecken zusammenfliessen und zum Jenissei wei- terstromen, so muss die Zusammensetzung des Baïkal- wassers innerhalb enger Grenzen constant bleiben. Unsere nächstliegenden grossen Süsswasserseen: La- doga, Onega, Saima, Peipus verhalten sich ebenso: Newa, Swir, Wuoxen, Narowa entsprechen hydro- 1) Caspi von Hrn. Dr. Oscar Grimm im Sommer 1876 geschôpft. Aral Bulletin XX p. 130 — 150 (1874) und Mélanges IX p. 175 — 208. Seen der «Bittersalzlinie» (Gorkaja Linja) von Omsk bis Petropawlowsk und der «Sibirischen Kosakenlinie» von Petro- pawlowsk bis Prasnowskaja. Mémoires XII°* Série. XX Ne 4 (1873). Kukunor geschôpft von Herrn Obrist Przewalski October 1872. 421 logisch der untern Angara (Tunguska) und dem Je- nissei; die Seen sind Klärungsbecken; blosse Erwei- terungen und Aussackungen der sie durchfliessen- den Abzugsstrôme. Schnee und Regen mischen sich als im Grossen destillirtes reines Verdunstungswasser dem zustromenden Flusswasser in, die gleichzeitig ver- dunstenden Wassermengen weitaus überwiegen- den, Massen bei. Das Wasser des Embach enthielt am 28. Juli (4. August) 1868...., 195,86 grm. { Mineral- das der Welikaja gleichzeitig 226,52 » } Les das des Peipus » 135,29 » À Met. Im Peipusbecken mischen sich demnach je 64 Cub.- Meter Embach und Welikaja Wasser mit je 36 Cub.- Meter Schnee und Regen zu 100 Cub.-Metern als Narowa dem finnischen Golfe zustromendem Peipus- wasser, abgesehen von der Gesammtmenge des von dem ausgedehnten Seespiegel stetig abdunstenden Was- sers *)}. Wahrscheinlich findet bei allen Abfluss- Seen in hühern Breiten, wo die Jahresniederschläge die gleichzeitig verdunsteten Wassermengen stark über- wiegen, das gleiche Verhältniss statt. Bei den Schwei- zerseen wird die Sache durch Concurrenz der Glet- scher- Wasser verwickelter, deren Zustrom, je nach der Tageswärme, mit der Verdunstungsgrüsse steigt oder fällt. Im Verhältniss zu ihrer Oberfläche viel tiefer als die grossen nordischen Süsswasserbecken, wird der verdünnende Einfluss von Schnee und Regen bei den Schweizerseen entsprechend geringer. Das obere Rhonewasser, Limat, Reuss, die Rheinquel- len künnen im Winter concentrirter, im Sommer ver- dünnter sein, als das Wasser ihrer Sedimentirbecken, sofern sie im Sommer durch Gletscherwasser unver- hältnissmässig stark verdünnt werden, während die Verwitterungs-Produkte der Alpen an die geringen Lüsungswassermengen unter der winterlichen dicken Schnee- uñd Eisdecke hinabrieselnder Quellen relativ viel grüssere Salzmengen abgeben. In den Sehweizerseen kann das Wasser demzufolge im Sommer concentrirter, im Winter verdünnter sein, als das ihrer Zuflüsse. Die abflusslosen Steppenseen Mittelasiens müssen im Laufe der Jahrhunderte stetig salzreicher wer- den, Ihr Gehalt an Natrium- und Magnesium - Ver- bindungen steigert sich rascher, als der an Kalium- 2) Vergl. das Nähere Mélanges VIII p. 494 (1871). des Sciences de Saint-Pétersbourg. 422 und Calcium -Salzen, weil Kalium, theils zu Vege- tationszwecken dieneud, den Zuflüssen, beim Über- rieseln der Felder und Gärten, vor ihrem Einflusse in die Steppenseen entzogen, theils als Doppelsilicat im Boden fixirt wird, der Kalk aber als unlôsliches Car- bonat (Molluskenschaalen, Corallen) niederfällt. Je kleiner das Seebecken, desto rascher muss der Salzgehalt desselben steigen, falls die Querschnitte analoge Verhältnisse von Längs- und Querdurchmesser zur Tiefe zeigen. Die Seen der «Bittersalzlinie» und Kosakenlinie von Omsk über Petropawlowsk nach Prasnowskaja (54° bis 55° n. Br. und 31° bis 43° üstl. L. von Pulkowa) (61,7 bis 73,7 ôstl. L. von Greenw.) werden, nach einem Jahrhundert wieder untersucht, in hüherem Grade salziger sein, als der Aral oder Kaspi. Der Kukunor, dessen Zufluss- gebiet kleiner, sein Wasserspiegel viel büher ist (3,200 Meter über dem Mittelmeere — 3225,5 Meter über dem Kaspi-Spiegel) würde Marco-Polo vor 6 Jahr- hunderten statt 17,35 p. M. Silberniederschlag (Ag C1 + Ag Br) zu gleicher Jahreszeit untersucht jeden- falls weniger Chlor- und Bromsilber, dagegen die gleiche Menge Calciamearbonat ergeben haben. Analytische Data. a) 4504,78 grm. Baikalwasser hinterliessen auf ge- wogenem Filter 0,0539 grm. bei 120° trockner vege- tabilischer Reste, geglüht 0,0095 grm. hellgelbe Asche, aus Calciumearbonat, Calciumphosphat, etwas Eisen- oxyd und Magnesia bestehend __ 1 0,009865 p. M. organ. Subst. 7 1 0,002109 p. M. Mineralbest. Das Filtrat. in einer grossen Platinschale verdunstend, setzte 0,2385 grm. krystallinischen Bodensatz (Kessel- stein) ab, der Kieselsäure, Calciumcarbonat, Calcium- phosphat, Magnesiumcarbonat u. Eisenoxyd enthielt (8). Die von (8) affiltrirte Wasserlüsung (x) ergab: 0,0304 grm. Ag CI = (001685 p. M. Chlor 0,0522 » BaSO, — 0,083979 p.M. SO, 0,0666 » KCI+-NaCl) (0.002378 p. M. Kalium WoTraus (= 0,0668 » K,Pt+Cl, } 10.004039 p. M. Natrium Aus dem unlüslichen Salzabsatze (6) wurde erhalten: 0,0063 grm. Si0, — 6,001398 p.M. SiO, 0,00451 » Fe,O,(ausdemNH, Nicderschlage durch Übermangansäure titrirt — 0,00070€ p. M. Eisen durch Molybdän - Salpetersäure aus demselben 27* 423 Bulletin de l'Académie Impériale 424 0,0026 grm. Mg, P,0, — 0.060369 p. M. P,0.. Durch Weissglühen des Kalkoxalat-Niederschlages 0,1018 grm. CaO — @,016442 p. M. Calcium durch Ammoniumphosphat aus dem Filtrate 0,0513 grm. Mg, P, 0. — 0.902462 p. M. Magne- sium. b) 999,962 grm. Baikalwasser mit etwas Natron- lauge zur Hälfte abdestillirt, das Destillat mit einigen Tropfen Normal - Salzsäure übersättigt, eingedunstet und wiederholt durch etwas Natronlauge aus langhal- sigem kleinen Ballon mit 5 Platindraht-Netzen im Bal- lonhalse das Ammoniak in einen kleinen Kugelapparat mit !/,, Normal- Salzsäure übergetrieben, neutralisirt 0,4 Co !f,, HCI— 0,000054 p. M. Ammonium (NH,) der Rückstand mit Aluminiumfeile ingleicher Weise — 0,23 Co !/, HCI aeq. 0,000124 p. M. Salpeter- säureanhydrid (N,0,). c) 3403.38 grm. Baikalwasser bei Luftabschluss, sofort nach Erôffnung von 4 Flaschen, mit Barytwasser versetzt — 0,9130 grm. Niederschlag, worin 0,1950 CO, — 0.057286 p. M. Gesammt-Kohlensäure. Das Volumgewicht des Baikalwassers auf Wasser gleicher Temperatur — 1 bezogen ergab sich bei 19,9° C. — 2718 _ 4 0001031. 271,9201 Bequemen Vergleichs halber sind die Resultate nach- stehend mit frühern Wasser-Analysen tabellarisch zu- sammengestellt : B. des Peipus als Repräsentanten der den Silur- kalksteinen und devonischen Dolomiten Estlands und Nordlivlands eingebetteten Süsswasserseen. . des Züricher } Sces als Repräsentanten der . des Genfer f Schweizer Alpenseen. . des Starnberger Sees — Oberbayern. des Rachel-$Sees «Bayrischer Wald». 1000000 grm. Wasser enthalten grm. Mineralbestandtheile: (cirea 1 Cubikmeter Wasser bei 6° C.)— grm. Mineralbest. C D A B | E F Baikal, Peipus. | Züricher See, pe nr Lau April 1877. | August 1868. dt An Le ae ne (Carl Schmidt.) hauer.) a (Mendius.) RAIN Specif. Gewicht (Reines Wasser | | | É sleichér Temp: 1)#1.:1 :1,000103 1,000141 1,000154 | CHRONICLE. A MALE 1,685 3,90 0,83 | 1,03 0,78 0,91 Schwefelsäure SO, ....,.... | 3,979 0,54 9,25 | 35,78 0,31| ? Salpetersäure N,0, ......... | 0,124 0,42 | ? | 5,06 ? ? Phosphorsäure P,0,... ..... | 0,369 0,11 | ? | ? | 0,43 ? Gebundene Kohlensäure 2CO, | | | | (der Bicarbonate) . ....... 50,398 | 78,23 |108,24 | 74,53| 34,48) 23,67 Kieselsäure Si0,...........| 1,398 | 0,83 | 2,90 | 23,80] 1,45! 2,50 LHbHerte ALU -uu.. : 2% | — — Pea fi| 3,90 — | — Sauerstoffaequiv. der an $0,, | | N,0,, P,0; und 2C0, gebun- | | . denen Metalle........... | 10,018 | 14,40 21,53 | 21,46] 6,38| 4,19 Rae Ce 2 RL. 2,378 | 2,19 2,83 1,55! 2,06) 10,21 NatriumNa............... _ 4,039 2,91 2,94 4,29 4,86 5,13 Ammonium NH, ........... | 0,054 0,11 ? ? PO RU? Cal On Le Re nee | 16,142 | 27,05 40,91 | 45,27| 2,02/ 0,71 Magnésium Me. senc | 2,462 4,39 6,00 2,66 5,43, ? Fisen Fe: 44224 etes . 0,701 0,10 ? ? 0,06 0,84 Summe der Mineralbestandth. . | 93,747 1135,18 194,73 |219,33) 58,26 48,16 Freie Kohlensäure.......... 6,888 | | Pfanzenreste .: huit | 11,974 15,63] 425 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 426 B. Car! Schmidt — Bull. XVI 186 — 203 und | et Physique (3) XXIII 40 — 42 (1848). Mélanges phys. et chim. VIII p. 490 — 508 (1871). E. Mendius— Vierteljahrsschrift f. prakt. Pharm. C. F. Moldenhauer — Schweizer polytechnische | V 95 (1856), daraus im Jahresb. der Chemie f. 1856 Zeitschrift 1857. IL. p. 52, daraus im Jahresbericht | p. 765. der Chemie 1857 p. 724. F. H.$. Johnson — Liebig’s Annalen XCV p. 230 D. H. St.-Claire Deville — Annales de Chimie | (1855). Gruppirung der Mineralbestandtheile in 1000000 grm. Wasser: (Circa 1 Cubikmeter Wasser bei 6° C.)—grm. Salze. A B Û D E F Bail. | Pains. Zap | Geuter (Sundur| Kebo Kaliumsulfat K,S0, ............... 6,498| 1,18| 6,3 | 3,45! 0,68| — Chlorkalium KC1................. Ce 1,91 Kaliumbicarbonat K,C,0,........... — | — | — — | 2,10 | 21,44 Natriumsulfat NaS0, 4.2... 073 = NO TS 20 — Chlornatrianm Na". 00 2,180 ,.5,96/ nu — — | — Natriumnitrat NaN5O, 2: 0. OT9D O0 66 Ne ER UR— Natriumbicarbonat Na,C,0, ......... 8,301! 3,82) — | — 1\15,83 | 16,71 Ammoniumbicarbonat (NH,),C,0, . .... 0,210), O,j41, — | — = — Calciumsulfat CaSO, .............. — | — | 4,92 |45,49| — 2 ChlorcalcumCaChs 2%". — — 13 1,61! — — Calciumnitrat CaN.O, :.:.......:.2. — — | — | 7,68) — — Calciumphosphat CaP,0, ........... OLD TG EN ES 0060 — Calciumbicarbonat CaC,0, .......... 57,732 | 97,25 | 141,1 106,00! 6,85 | - 3,20 Magnesiumbicarbonat MgC,0, ....... 113,130) 23,46| 32,0 | 14,18 28,95 | — Eisenbicarbonat FeC,0,............ 2,003! 0,29! ? | 9? 0,17 2,40 Fhonerde ALLO see ee 2 Le — | 3,90! — —— Kieselsäure Si0:.................. 1,398! 0,83 2,9 | 23,80 |: 1,45 2,50 | | [l Summe der Mineralsalze. ...........193,747 [135,18 | 194,7 1219,33 | 58,26 | 48,16 Freie Kohlensäure ................ 6,888| ? ? ? CS Pfanzenreste Au eee, 11,974] ? DU ME ATEES ? [ Beim Kochen und Eindampfen von 1000000 grm. Baikalwasser Bleiben gelüst: | Fallen nieder: (Kesselstein) Kaliumsulfat K,S0,............ 6,428 Calciumphosphat (3bas.) Ca,P,0,.. 0,810 Natriumsulfat Na,S0, .......... 1,073 | Calciumcarbonat CaCO,.........39,566 Chlornatrium NaCI............ 2,780 | Magnesiumcarbonat MgCO,...... 8,616 Natriumnitrat Na;,N,0, ......... 0,195 |, EisenoxydFé0,......:......° 1,001 Natriumcarbonat Na,CO,........ 5,854 | Kieselsäure SiO,.............. 1,398 -Summe lüslicher Abdampfsalze . . 16,330 Unlôüsliche Abdampfsalze (Kessel- SÉCID) «13... OR AND IRS 9 Mineralbestandtheile des Abdampfrückstandes — 67,721 grm., à 1 Cubikmeter Baikalwasser bei 6° C. 427 Bulletin de l’Académie Impériale 428 ———————— Aus dieser Zusammenstellung ergiebt sich: 1) Der Baikal ist analog dem Züricher, Genfer, Starnberger ein Alpiner Süsswassersee. 2) Der Chlor-Gehalt des Baikalwassers ist viel ge- ringer als der des Peipus, dagegen nahezu doppelt so hoch als der des Züricher, Genfer, Starnberger und Rachel See’s. 3) Der Schwefelsäure-Gehalt des Baikalwassers ist sieben mal so stark als der des Peipus, zwülf mal so stark als der des Starnberger Sees, dagegen um das 2!/, fache kleiner, als der des Züricher, um’s 9 fache kleiner, als der des Genfer See’s. Der Rachel See ist vüllig Schwefelsiurefrei. 4) Die Quellsysteme des Genfer Sees (obere Rhone- zuflüsse) müssen demnach beträchtliche Gyps-Lager auslaugen, ohne in gleichzeitige Berührung mit Stein- salz-Lagern zu kommen, deren Autôüsung ihren Chlor- Gehalt entsprechend steigern muss, was nicht der Fall ist. Das Gleiche gilt für den Züricher Sec, nur in geringerem Grade, in viel geringerm für den Baikal: Auf 100 grm. Chlor enthält das Wasser des Genfer Sees . ... 3473,8 gr. Schwefelsäure (S0,). Züricher >... . . AIIA,T > » Baikal DA 12901 » » Starnberger Sees . 39,7 » » Peipus » 13,800) » Rachel » 0 » » 5) Das Baikalwasser enthäült doppelt so viel Na- triumbicarbonat, als das des Peipus, dagegen nur halb so viel als die zwei Obcrbayrischen Scen, von denen der Rachel *) sich ausserdem durch einen unge- 3) Sämmtliche Gewässer des «Bayrischen Waldes» sind schr kalkarm, in Folge dessen arm an Mollusken und Kischen. Der Rachel See z. B. 3345’ bayr. (— 973,5 Meter) über dem Meeres- spiegel, in Dichroit-Gneiss eingebettet, enthält keinen Fisch, keine Muschel. Der ibm benachbarte Gneiss reichlich mit Pyrit durchsprengt, müsste demnach durch Verwitterung des letztern Schwefelsäure an die ihn durchsickernden athmosphärisesen Nie- derschläge abgeben, von der sich nach Herrn Johnson’s Analyse im Wasser des Rachel See’s keine Spur findet. Es tritt hier die charakteristische Erscheinung auf, dass das durch Verwitterung des Pyrits gebildete Eisen-sulfat, mit den das Nord- und Ost-Ufer des Rachel $See’s bildenden zahlreichen «Baumleichen» und den Torf- lagern des Süd- und West-Ufers in Berübrung, durch letztere sofort wieder zu Pyrit reducirt wird. Dieser «Bayrische Wald»—der Abfall des Bühmerwaldes nach wôhalich hohen Gehalt von Kaliumbicarbonat aus- zeichnet, 6) Das Baikalwasser enthält halb so viel Cal- cium- und Magnesiumbicarbonat als das des Pei- pus, ‘/, von dem des Züricher Sees. Das des Genfer Sees enthält bei gleichem Magnesiumbicarbonat - (re- halte doppelt so viel Calciumbicarbonat, als das des Baikal. Das des Starnberger Sees istrelativ viel Mag- uesiumreicher — es enthält reichlich doppelt so viel Magnesiumbicarbonat, dagegen nur ‘/, vom Calcium- bicarbonat - Gehalte des Baikalwassers. Der Rachel See ist Magnesiumfrei und äusserst Kalkarm. — Sein Wasser enthält nur !/, vom Calciumbicarbonat- Gehalte des Baikalwassers. 7) Das Baikalwasser enthält drei mal so viel Phos- phorsäure, als das des Peipus, eben so viel wie das des Starnberger Sees. 8) Das Baikalwasser enthält halb so viel Ammo- niumbicarbonat, nur”, der Salpetersäure-Menge des Peipus Wassers. Beide werden von den an den Zuflüssen des Peipus liegenden Städten als «Stadt- lauge» geliefert (Embach—Dorpat, Welikaja—Pskow, Ostrow), die dem Quellengebiete des Baikal fehlen. Der ausserordentlich hohe KSalpeter- Gehalt des Genfer See- Wassers entspricht der Nieren-Zahl der Bevülkerung Genf’s und des obern Rhone-Thales. Das Wasser des Genfer Sees enthielt nach Hrn. Henry St. Claire Deville’s Bestimmung beim Genfer Wasser- werke am 30 April 1846, bei 8,7° C. Wassertemp. 40 mal so viel Salpetersäure als das des Baïkal, 12 mal so viel als das des Peipus. 9) Der Eisen-Gchalt des Baikalwassers ist relativ hoch — 7 mal so hoch als der des Peipus, 12 mal so hoch als der des Starnberger See-Wassers — dagegen etwas niedriger als der des Rachel $ees. 10) Der Kieselsäure-Gehalt des Baikalwassers gleicht dem des Starnberger, ist anderthalb mal so hoch als der des Peipus, halb so gross, als der des Zü- richer und Rachel Sees. Der sehr hohe Kieselsäure- Bayern üstlich von der Nab zwischen der Donau, Bühmen und dem Erzherzogthum Oesterreich — besteht aus Gneiss und Granit. Seine Gewässer zeichnen sich durch ihre schwarzhraune (Kaftee) Farbe von den klaren blaugrünen Strômen der Kalbalpen aus (John- son und Sendtnes 1. €. p. 288). 429 und gleichzeitige Thonerde - Gehalt des Genfer Sees (beim Genfer Wasserwerke «près la machine hydrau- | lique») dürfte hüchst fein suspendirtem Thone zuzu- schreiben sein und bedarf der Bestätigung, jedenfalls der Wiederholungs-Controlle durch Untersuchung von Genfer Seewasser aus der Mitte des Sees nach mehr- tägigem ruhigem Stehen oder mehrwôchentlichem Klä- ren in hohen gut verstôpselten 10 —20 Litres fassen- den Flaschen. XXIV, Die Soda-Sauerquelle ,Kissela Woda‘ bei Arandjelowatz (Bezirk Krakujewatz) in Serbien. Im Mai d. J. übersandte mir Herr Dr. med. Hey- denreich, Chef des Lazareths Ihrer Majestät der Kaiserin bei Arandjelowatz 5 Flaschen dieses eigen- händig sorgfältig geschüpften und umharzten Soda- wassers. Das Begleitschreiben enthält folgende nähere Angaben über die Lokalverhältnisse: .. Das Lazareth, dessen Chef zu sein ich die Ehre hatte, befand sich in einem Bade-Orte Serbiens, circa 1 Werst von der Stadt Arandjelowatz. (Serbisch Apaursciogant). Letztere liegt im Bezirke Krakuje- watz, war bis 1859 ein Dorf Namens Wrbitza und wurde vom Fürsten Milosch vor 18 Jahren zur Stadt erhoben. Auf den Karten Serbiens ist dieselbe auch unter den Namen: «Topolje», Tapala, «Wukowik» eimgetragen. Die nähere Beschreibung von Stadt und Lazareth cf. «(rolos» 1876 MX 359 und 360. Nicht weit von der Stadt befindet sich der kleine Badeort, genannt wegen des säuerlich schmeckenden Wassers: «Rucexa Boza». Es ist ein schüner Park mit Dampf- bädern, Hallen ete. und einem grossen steinernen Kursaal mit 100 Zimmern. Da dasselbe grosse Salons und schüne hohe Räume besass, so eignete es sich sebr gut zum Lazareth. Im Park, im Thale, umgeben von sumpfigem Boden mit üppiger Vegetation, am Fusse des 591 Meter ho- hen Berges «Wukowik» liegt die Quelle; — keine des Sciences de Saint -Pétersbourg. NP 430 Fontaine, kein Sprudel. Das Wasser rieselt über die durch Eisenoxyd bräunlich belegten Steine des Re- servoirs. Sie kommt direkt aus der Erde und wird in einer hôülzernen Rôühre aufgefangen. Bei schlechtem regnerischen Wetter ist das Wasser trübeundschmeckt etwas nach Schwefelwasserstoff, bei schônem Wetter ist es krystallhell. Die Tempera- tur ist 12°C. bis 17° C., dabei sehr veränderlich. Dieses Wasser wird zum Trinken und Baden benutzt. Seine Wirkung ist eine gclind abführende. Circa 50 Saschen (107 Meter) von dieser Quelle ist eine zweite, deren Wasser sich von dem der ersten durch einen stärkern Gehait an Schwefelwasserstoff unterscheidet und daher nur zu Bädern benutzt wird. Das erste Wasser ist sehr beliebt und wird in den Cafés Belgrads sehr gern mit Zucker und Wein ge- trunken.» So weit Herrn Dr. Heydenreich’s briefliche Mit- thcilungen. Das am 13. (25.) Mai c. wohl erhalten in Dorpat angelangte Wasser war farblos, perlte beim Offnen der Flasche wie Selters- Wasser, schmeckte rein und an- genehm nach Sodawasser, mit sehr schwach hepati- schemNachgeschmack, vielleicht in Folge des Schüpfens bei trübem Wetter. ” ; 272,4191 SA À à nai 990 AN — Sie antwortete kein Wort. Darauf ging er missvergnügt und betrübt zum Kôünig und ais der Kônig ihn erblickt hatte, sagte er: «O Go- päla, bist du gekommen? Sei willkommen.» [55] «Ich bin gekommen, o Künig.» — «Hast du Upavâsavi mit- gebracht?» — «0 Künig, ich habe sie mitgebracht und nicht mitgebracht.» — «Was will das heissen?» — «Während ich der Meinung war, es sei Upaväsavi, habe ich Vâsavi mitgebracht.» — «Schaffe sie her, dass ich sie seche.» Als Vâsavi nun herbeigeführt ward und der Künig ihre vollendete Schünheit und Jugendfülle sah, so wurde er dermaassen von dem Weibe angezogen, 473 des Sciences de Saint-/Pétersbourg. AT ——— dass er, unmittelbar nachdem er sie erblickt hatte, Liebe zu ihr fasste und sprach: «O Geehrte, da ein Sohn, der seinen Vater tüdtet, dies nur der Herrschaft wegen thut, so werde ich, falls mir ein Sohn geboren werden sollte, ihm gleich nach der Geburt das Diadem aufsetzen.» Darauf nahm er sie zur Gattin. Da sie aus Videha gekommen war, wurde sie Vaidehi genannt. Der Künig vergnügte sich mit ihr. Als er zu einer an- dern Zeit auf die Jagd gegangen war, wohnte in einer Einsiedelei ein mit den fünf Klarsichten begabter Rshi. Da floh eine durch das Auflegen des Pfeils in Schreck gesetzte Grazelle*) in die Einsiedelei des Rshi und ward, als sie zum Vorschein kam, vom Pfeil des Kü- nigs getroffen. Da sagte der Rshi erzürnt: «Willst du, o Unheilskünig, während vor meiner Einsiedelei selbst reissende Thiere Scheu haben, die Gazelle, die sich in meinen Schutz begeben hat, tüdten?» Als der Rshi den Künig durch solche Worte zur Rechen- schaft zog, kam sein Heer herbei und fragte, an wen solche Worte gerichtet seien. Der Künig sagte, dass sie auf ibn gingen, und fragte, was für eine Strafe für solche Zurechtsetzung sein müsse. Man antwortete, dass dafür Todesstrafe sei. «st es so, so gebe ich den Rshi preis.» Als man sich anschickte ihn zu tôdten, hegte er den Unheïlswunsch, dass er, wo immer er geboren werden sollte, ihn ums Leben bringe, da der Unheilskünig ihn, ohne alle Schuld und ohne dass er einen Schaden angerichtet, zum Tode führen lasse. Ferner bedachte er, dass da solche Künige sehr verbor- gen, sehr geschützt und bewacht würden, er, wenn er an- derswo geboren werden sollte, [5%*] wohl kaum eine Ge- legenheit finden würde, er müsse deshalb durchaus von der ersten Gattin dieses Künigs zur Welt gebracht werden. Durch diesen seinen Unheiïlswunsch wurde er von der Väsavi geboren. An dem Tage, an welchem er empfangen wurde, fand ein Blutregen statt. Vâäsavi empfand das Gelüste, aus dem Rücken des Künigs Fleisch auszuschneiden und dasselbe zu geniessen. Als sie dies dem Künige sagte, rief der Künig die Zeichen- deuter herbei und befragte sie; sie gaben ihm den Be- scheid, dass dies der Einfluss eines Wesens sei, welches den Leib seiner Gattin bezogen habe. Als der Künig in Gedanken versunken da sass, sann er nach, wie er 24) ARR AI ANEIN ibr Gelüste beseitigen kônne. Andere einsichtsvolle Leute riethen ihm ein baumwollenes Gewand mit Fleisch zu füttern, es anzulegen und der Gattin das Fleisch anzubieten. Darauf liess der Künig ein baum- wollenes Gewand mit Fleisch füttern, zog es an und bot das Fleisch der Väsavi an. Sie glaubte, es sei das Fleisch des Künigs und verzehrte es. Dadurch ward sie von ihrem Gelüste befreit. Darauf kam ihr das Gelüste, das Blut ihres Gatten zu trinken und sie sagte es dem Künige. Der Künig liess sich an fünf Gliedern zu Ader, gab ibhr das Blut zu trinken und sie ward des Gelüstes ledig. Als neun Monate voll waren, wurde ein schüner, wohlaussehender Knabe geboren, an dem Tage aber, da er geboren wurde, fand ein Blutregen statt. Der Künig rief die Zeichendeuter herbei und befragte sie. Sie antworteten: «O Künig, soviel wir aus den Lebr- sprüchen entnehmen kônnen, wird dieser Sohn ohne Zweifel, nachdem er den Vater des Lebens beraubt haben wird, sich selbst das Diadem aufsetzen und die Herrschaft an sich reissen.» Der Kônig dachte: «Da er mich durchaus nur der Herrschaft wegen des Le- bens berauben würde, wird er es wohl nicht thun, wenn ich ihm selbst die Herrschaft gebe,» Zu der Zeit lebte in Vaiçäli der Litshtshhavi Mahânâman, [56] in dessen Lusthain ein Âmrahain war, in welchem ein plôtzlich emporgewachsener Kadali-Baum von den Hain-Wäch- tern erblickt wurde. Da derselbe sofort Blüten ansetzte, meldete der Wächter es voller Staunen dem Mahänà- man. Dieser liess die Zeichendeuter kommen und be- fragte sie. Sie gaben ihm den Bescheïd, er solle den Baum bewachen lassen; derselbe werde nach Ablauf von sieben Tagen bersten und aus seinem Innern ein Mädchen hervorkommen. Der Hausbesitzer Mahänà- man wunderte sich über diesen Bescheid sehr, stellte in jenen Hain sorgsame Wächter und fing an die Tage zu zählen. Als sieben Tage verflossen waren, liess er den Lusthain von Steinen, Kies und Gerüll reinigen und mit Sandelwasser besprengen, auch sehr duftendes väucherwerk bereiten, viele seidene Gehänge aus- spannen, Blumen-Streu ausbreiten, zog mit Gesang und vielerlei Musik, von Freunden und Bekannten umringt, mit grossem Gepränge sammt seiner Gattin in den Lusthain hinaus; nachdem er dort gespielt, sich er- freut und vergnügt hatte, barst der Stamm des Kadali- Baumes und es kam aus demselben ein schünes, lieb- lich anzuschauendes, mit allen Gliedern versehenes 4375 Bulletin de l’Académie Empériale 476 TE —————— Mädchen zum Vorschein. Als Mahânäman sie seiner trefflichen Gattin übergeben hatte, sagte diese: «O Herr, geruhe ihr einen Namen zu geben.» Mahänâman sagte: «Da dieses Mädchen aus dem Âmrahain erhalten wor- den ist, soll sein Name Âmrapäli sein. Als Mahänäman pun nach Hause zurückgekehrt war, erzog er Âmrapäli und sie wuchs heran. Da erschienen um sie werbend, aus dem Krauntsha-Lande, aus dem Çäkja-Lande und aus verschiedenen anderen Ländern viele Künigssühne, Ministersohne, Kaufleute, Handelsherren, Caravanen- führer. Der Hausbesitzer Mahânâman bedachte, dass diejenigen, welche sie nicht erhalten würden, unwillig werden würden; [56*] dass er indessen wegen der Ge- setzesbestimmung das Volk fragen wolle. Als sich das Volk von Vaiçâli versammelt hatte, sagte er: «Geehrte Brahmanen und Hausbesitzer, hôret! Nachdem ich aus dem Lusthain ein Mädchen erhalten hatte, habe ich es auferzogen und da ich an eine Verheirathung mit einem meinem Geschlechte entsprechenden Manne denke, müge das Volk dies erwägen.» Die Männer von Vaiçäli sagten: «O Hausbesitzer, das Volk hat früher die Bestimmung getroffen, dass eine Perle von Weïb nicht verheirathet werden dürfez sondern dem Volk zum Genuss zustehe. Deshalb musst du das Mädchen herbeïholen, damit wir schauen, welcher Art es sei.» Als er darauf mit ihr in die Versammlung trat und man ibre vollendete Schünheit und Jugendfülle sah, sperrte das ganze Volk vor Verwunderung die Augen auf und da man sie gründlich zu betrachten begonnen hatte, sagten einige: «O Hausbesitzer, dies ist eine Perle von Weib und stehet deshalb dem Volke zum Genuss zu, darf also an keinen verheirathet werden.» Als Mahânäman missvergnügt nach Hause gekommen war und die Wange auf den Arm gestützt in Gedanken versunken dasass, sah ihn Âmrapäli und fragte, weshalb er so verstimmt sei. — «0 Tochter, du bist als Perle von Weib anerkannt worden und wirst deshalb dem Volke zum Genuss zustehen, so dass meine Wünsche nicht erfüllt werden.» —«O Vater, bist du von einem anderen abhängig?» — «O Tochter, da früher das Volk das Ge- setz aufgestellt hat, dass diejenige, die als Perle von Weib gilt, dem Volke zum Genuss zustehe, du aber als Perle von Weib anerkannt bist, so habe ich keine Macht.» Sie sagte: «Wenn mir das Volk fünf meiner Wünsche gewährt, will ich ihm zum Genuss zustehen. Man soll mir ein Haus in der ersten Region geben; wenn ein Mann bei mir eingetreten ist, soll kein an- derer Eintritt haben; derjenige, der eingetreten ist, soll fünfhundert Kärshâpana’s mitbringen; zu der Zeit, da man die Häuser untersucht, soll man mein Haus nach Ablauf von sieben Tagen untersuchen; die aus demselben Herauskommenden und in dasselbe Eintre- tenden soll man nicht betrachten.» Mahänâman legte dem Volke die Weisung der Âmrapäli vor und das Volk war damit enverstanden. «Wenn sie ein Haus in der er- sten Region verlangt, so kommt einer Perle [571 von Weib ein Haus in der ersten Region zu. Verlangt sie, dass während einer bei ihr eingetretenist, ein anderer keinen Zutritt habe, so ist das auch richtig; denn da- kein Groll so schlimm ist, als der Groll wegen eines Weibes, so künnte, wenn einer eingetreten ist und ein anderer hinzukäme, ohne Zweifel einer den andern todten. Wenn sie die Bedingung stellt, dass derjenige, der eintritt, fünfhundert Kärshäpana’s mitbringe, so hat dies ebenfalls seine Richtigkeit; ohne Zweifel braucht sie das Geld zu Kleidern und Schmuck. Verlangt sie, dass man ihr Haus nach Ablauf von sieben Tagen un- tersuche, so ist das auch richtig; was liegt für eine Ge- fahr darin, ob die Untersuchung früher oder später stattfindet? Wünscht sie, dass man die aus dem Hause kommenden und in dasselbe eintretenden Männer nicht betrachte, so ist auch dies richtig. Da sie eine Hetäre ist, würde niemand in ihr Haus eintreten, wenn er wüsste, dass die herauskommenden und eintretenden Men- schen betrachtet werden.» Als nun das Volk ihbr die fünf Wäünsche gewährt hatte, stand ïhr Genuss dem Volke zu. Während die Litshtshhavi’s von Vaiçäli des Liebes- genusses wegen ihr Haus zu besuchen anfingen, ver- loren einige, welche zu stark in der Macht der Ge- wohnheit waren, sobald sie Âmrapäli erblickten, ihre Lust, andere, sobald sie sie berührt hatten, so dass einige ihre Mannesthat nicht ausübten. Da meinte sie, dass sie, weil jene keine Männer wären, durchaus eine Vorkehrung treffen müsse. Sie beschied die in verschiedenen Gegenden wohnenden Maler zu sich und befahl ihnen au den Wänden die Bildnisse von Kü- nigen, Ministern, Capitalisten . Handelsherren, Kauf- leuten und Caravanenführern, die sie gesehen hätten, zu malen. Als die Maler die Bildnisse angefertigt hatten, legte Âmrapäli verschiedenen Schmuck an und während sie die Gemälde einzeln betrachtete, fragte sie: «0 Ge- ehrte, wer ist dies?»— «Dies ist Künig Pradjota.» — 477 | | des Sciences de Saint-Pétersbourg. 478 ————p—Z—ZE «Wer ist dies?» — «Prasenadshit, Künig von Ko- çala.» — «Wer dies?» — «Der Vatsa-Künig Udaja- na.» — «Wer dies.» — «Der Magadha-Kôünig Creni Bimbisira.» So fragte sie [57*l und die Maler nannten ihr alle. Als sie nun alle betrachtet hatte, blieb ihr Auge an Bimbisära haften und sie hatte den Gedanken, wenn doch ein Mann von solchem Wuchs und Umfange sich mit ihr der Liebe hingeben würde. Als dann zu einer andern Zeit der Magadha-Kônig Bimbisära auf seines Palastes Dach gestiegen und von der Schaar sei- ner Minister umringt ungebührliche Gespräche führte, fragte er sie, was für Hetären sie gesehen hätten. Da sagte Gopâla: «O Künig, es giebt wohl auch andere, allein in Vaiçäli ist eine Hetäre von überaus grosser Schünheit und Jugendfülle, Amrapäli mit Namen, sie ist in den 64 Liebeskünsten erfahren und verdient es,, von dir, o Künig, genossen zu werden.» Der Künig er- wiederte: «Ist es so, Gopâla, so werde ich nach Vaiçäli gehen und mich mit ihr vergnügen.» Gopäla machte ihn darauf aufmerksam, dass ihm von den Litshtshha- vis, die ihm seit lange feindlich gesinnt seien, Gefabr drohen kônne. Der Künig meinte, dass Männer, die ein Mannesherz hätten, immerhin gehen künnten. Go- pâla sagte: «O Künig, legt man nichtigen Dingen Wich- tigkeit bei, so soll man gehen» Der Künig bestieg den Wagen und begab sich mit Gopäla nach Vaicàli. Als sie dort angelangt waren, blieb Gopâla im Lust- hain, der Kôünig aber begab sich in’s Haus der Âmra- pâli. Da läutete die Glocke. Die Litshtshhavis von Vaicâh geriethen in Aufregung und meinten, es sei ein Feind eingedrungen, da die Glocke ertünt sei. Da nun ein grosses Geschrei entstand, fragte Künig Bimbisära, was dies bedeute. «O Künig, man untersucht die Häu- ser.» — «Weshalb?» — «Deinetwegen, o Künig.» — «Was ist da zu machen? Soll ich fliehen?» — «O Kü- nig, sei nicht besorgt! Da man mein Haus erst nach Ablauf von sieben Tagen untersuchen wird, kannst du dich noch sieben Tage lang vergnügen. Vergnüge dich also; sind sieben Tage um, so wirst du die Zeit ken- nen.» [58] Als er sich nun mit ihr vergnügte und sie durch ihn schwanger geworden war, sagte sie es ihm; 25) Sa fran êanr 8 buéhétäblich Eidechsen- Pfeil- Speichen habende; vielleicht ist HTT (s Bôhtlingk-Roth u. d. W.) eine Art Pfeil mit breiter Spitze, im Zusammenhang mit SET Eidechse; Childers p. 149 an iguana, a very large sort of lizard er aber gab ihr ein feines Zeug und einen Ring und sagte: «Wird es eine Tochter, so bleibe sie bei dir; wird es aber ein Sohn, so bekleide ihn mit diesem Zeuge, drücke das Siegel dieses Ringes am Halse ab und schicke ihn zu mir.» Als er das Haus verlassen und den Wa- gen bestiegen hatte, fuhr er mit Gopâla davon, allein es ertônte die Glocke. Die Litshtshhavi’s, in der M&i- nung, dass ein Feind erschienen sei, forderten auf ihn aufzusuchen und sandten ihm 500 mit Pfeil und Speer Versehene ®) nach; als Gopäla sie erblickt hatte, fragte er den Kôünig, ob er sich mit ihnen in einen Kampf einlassen, oder den Wagen lenken solle. Der Künig antwortete: «Ich bin müde und werde den Wagen len- ken, du aber kämpfe mit ihnen.» Als Gopäla sich nun mit ihnen in einen Kampf einliess, erkannten ihn die Einwohner von Vaicçäli und sagten: «O Geehrte, dies ist ein Räkshasa von Mensch, lasset uns umkehren.» Sie kehrten nach Vaicali zurück und stellten als Ge- setz auf, dass sie an diesem ihren Feinde die Kinder von Bimbisära Rache nehmen lassen wollten Als nun neun Monate verflossen waren, gebar Âmrapäli einenschônen, woblaussehenden Knaben. Als dieser dann heranwach- send mit den Sühnen der Litshtshhavi’s von Vaiçäli spielte, sagten diese in beleidigenden Worten zu ihm: «Sohn einer Sclavin, wer ist, da du unter den vielen hunderttausenden geboren bist, dein Vater?» Er ging weinend zur Mutter. Als diese ihn fragte, weshalb er weine, erzählte er alles ausführlich. Sie aber sagte: «Wenn man dich wiederum fragt, so sage ihnen: einer von euch hat einen solchen Vater wie ich.» Wenn (58* sie fragen, wer es sei, so sage ihnen, dass es der Künig Bimbisâra ist.» Als die Kinder darauf wiederum spielten und sie ihn so fragten, antwortete er, dass keiner von ihnen einen solchen Vater wie er hätte. «Wer ist es?» Als er den Kôünig Bimbisàra nannte, so schlugen sie ibn um so mehr, da er ihren Feind zum Vater habe. Als er weinend alles seiner Mutter erzählte, bedachte sie, dass die Litshtshhavi’s von Vaiçäli sehr wild und kräftig seien und es eine Gelegenheit geben kônnte ihn zu tüdten. Als sie solches bedacht hatte, sah sie, dass sehr viele Kaufleute mit Waaren nach Rädshagrha zogen und sprach zu ihnen: «Mit dem Siegel dieses Ringes versiegelt eure Gefässe und ihr werdet ohne Abgaben durchkommen; diesen Knaben fübret in den Palast des Künigs und nachdem ihr das Siegel dieses Ringes an seinem Halse abgedrückt habet, setzet hr 459 Bulletin de l’Académie Hmpériale . 480 ihn an das Thor von Râdshagrha.» Die Kaufleute ver- sprachen ihr demgemäss zu handeln. Nachdem sie dem Knaben eine Perlenschnur gegeben hatte, sagte sie: «O Sohn, begieb dich in Geschäften zum Künige, lege ihm die Perlenschnur auf die Füsse und klettere an seine Brust. Sollte jemand sagen: «Dies ist ein Knabe, der keine Furcht kennt», so frage, ob ein Sohn etwas vom Vater zu fürchten habe.» Als der Knabe nun mit den Kaufleuten nach Rädshagrha gelangt war, badeten sie ihn und nachdem sie ihm das Siegel aufgedrückt hatten, führten sie ihn an das Thor des Palastes. Als er dahin gelangt war, wo sich der Künig befand, legte er ihm die Perlenschnur auf die Füsse und kletterte an seine Brust. Da sagte der Künig: «Dieser Knabe scheint keine Furcht zu haben.» Er aber antwortete: «Hat etwa ein Sohn etwas von seinem Vater zu fürch- ten?» Da der Künig so das Wort «furchtlos» ausge- sprochen hatte, wurde er Prinz Abhaja genannt. [59] Kônig Bimbisära, der nach anderen Weibern stetes Verlangen trug, bestieg seinen Elephanten und durch- wandelte die Strassen der Stadt, seine Augen hin und her richtend. Zu der Zeit lebte in Rädshagrha ein überaus reicher Handelsherr, welcher an einem Tage seiner Frau erklärte, dass er mit Waaren‘in die Fremde zichen müsse. Als er verreist war, ward die Frau bei süsser Speise und schüner Kleidung durch Begehrlich- keit gequält und als der Künig Bimbisära auf dem Ele- phanten in die Nähe ïhres Hauses gelangt war, sass sie am Fenster und warf ihm einen Blumenkranz zu. Als der Kônig sie erblickte, forderte er sie auf herab zu kommen. Sie aber sagte: «O Künig, ich scheue mich, tritt du vielmehr bei mir ein.» Als der Künig bei ihr eingetreten war, vergnügte er sich mit ihr und da sie gerade zu der Zeitihre Katamenien gehabt hatte, wurde sie schwanger, Sie that dies dem Künige kund. Da gab ihr der Künig einen Siegelring und ein buntes Zeug und sagte ihr: «Wird dir ein Sohn geboren, so kleide ihn in dieses Zeug, befestige ihm das Siegel dieses Ringes am Halse und schicke ihn zu mir. Wird dir aber ein Mädchen geboren, so soll dieses bei dir bleiben.» Mit diesen Worten ging er davon. Als nun der Handelsherr nach beendigten Geschäften in die Nähe von Rädshagrha gelangt war, schickte er seiner Frau eine Meldung: «O Gute, freue dich! Ich bin nach vollendeten Geschäften glücklich angelangt und werde an dem und dem Tage kommen.» Da bedachte sie, dass sie sich ein solches Vergehen hatte zu Schulden kommen lassen und wusste nicht was sie anfangen sollte, wenn der Mann käme. In ihrer Bedrängniss gab sie dem Künige davon Nachricht und der Kônig liess ihr zu- rückmelden, sie solle getrost sein, er werde es so ein- richten, dass der Mann nicht so bald zurückkehren werde. [5%] Er sandte einen Boten zum Caravanen- führer mit dem Bedeuten, dass solche und solche Edel- steine nôthig seien und dass er ohne dieselben mitzu- bringen nicht zurückkehren dürfe. So musste der Han- delsherr der Edelsteine wegen einen weiten Weg machen. Als neun Monate verflossen waren, wurde ihr ein schüner, wohlaussehender Knabe geboren. Da die Weiber, auch ohne geschult zu sein, kenntnissreich sind, fütterte sie ihn mit Butter und Honig, befestigte das Siegel des Ringes an seineni Halse, hüllte ïhn im das Zeug, that ihn in eine Kiste und befahl ihrer Die- nerin die Kiste an das Thor des küniglichen Palastes zu stellen, ringsum Lampen zu stellen, dieselben an- zuzünden und 50 lange zu weilen, bis jemand das Kind aufgenommen haben würde. Sie that also und als der Künig auf das Dach seines Palastes gestiegen war und daselbst mit dem Prinzen Abhaja stand, erblickte er die Lampen am Eingange des Palastes. Da befahl er seinen Dienern nachzusehen, was das bedeute, dass am Eingange des Palastes Lampen brännten. Die Diener meldeten, dass sich dort eine Kiste befinde. Der Kü- nig befahl dieselbe herbeizuholen, der Prinz Abhaja aber bat den Künig, dass er ihm dasjenige, was sich in der Kiste befinde, geben müchte. Der Künig ge- währte ihm seine Bitte. Als die Kiste nun herbeige- bracht und dem Kônige übergeben worden war, befahl der Künig sie zu üffnen. Als man sie geüffnet hatte, kam ein Knabe zum Vorschein. Der Künig fragte, ob er lebe oder todt sei; man antwortete, dass er lebe. Als der Künig darauf das Siegel und das Zeug erkannt hatte, übergab er den Knaben dem Abhaja. Dieser z0g ibn auf und da der Künig gefragt hatte, ob er lebe und der Prinz Abhaja ihn ernährt hatte, erhielt er den Na- men Dshivaka Kumârabhanda”) Als Dshivaka herange- wachsen war und mit Abhaja in leerem Gespräche da- 26) oder Dshivakakumärabhrtja, die erstere Form nach Bur- nouf Lotus de la bonne loi $. 449, die zweite nach Childers u. d. W. Komärabhacco; RATCICAT ein Theil der Arzneiwissenschaft; s. Bôhtlingk-Roth u. d. W.; also beide Namen Personificationen der Heiïlkunde; s. auch Hardy, Manual of Budhism S. 428. AS1 . sass, [60]meinte Abhaja, dass sie eine Kunst lernen müss- ten, um später ihr Brot zu finden, weil bereits vor der Geburt des Adshâtaçatru ihm die Herrschaft vorherver- kündet worden sei. Da beidesich so berathen hatten,kam ein weissgekleideter Wagenbauer, von weissgekleideten | Männern umringt, in den Palast des Künigs. Als der Prinz Abhaja ihn erblickt hatte, fragte er die andern Leutedes Künigs, werdies sei, Sie antworteten ihm, dass es ein Wagenbauer sei. — «Was erlangt er?» — «Seinen Unterhalt.» Da dachte er, dass auch er, nachdem er den Kôüniggefragt hätte, den Wagenbau erlernen kônnte. Er begab sich zum Küônig und sagte ihm, dass er den Wagenbau lernen wolle. Der Kônig fragte, ob er sich dadurch sein Brot verdienen wolle. — «Q Vater, des Kônigs Sühne pflegen alle Künste zu lernen.» — «st es so, o Sohn, so lerne den Wagenbau.» Er fing nun an den Wagenbau zu lernen. Auch Dshivaka, als er einen weissgekleideten Arzt, von weissgekleideten Män- nern umringt, in den Palast des Künigs hatte treten sehen, fragte andere, wer dies sei. Man antwortete: «Œs ist ein Arzt.» — «Was thut er?» -— «Er heilt.» — «Was erlangt er?» — «Wenn ein Kranker hergestellt wird, erhält er seinen Lohn, stirbt jener aber, so er- hält er keinen, wenn er nicht gegeben wird.» Da meinte er, dass er die Heilkunde erlernen müsse. Er begab sich zu seinem Vater und sprach: «O Kôünig, gestatte, dass ich die Heilkunde erlerne.» — «O Sohn, du bist ein Kôünigssohn, was willst du mit der Heilkunde machen?» — «O0 Kôünig, des Kôünigs Sôühne pflegen alle Künste zu erlernen.» — «O Sohn, ist es so, so erlerne die Kunst.» Er fing an die Heilkunde zu erlernen. Als er dieselbe erlernte, hatte er noch nicht die Schädel- ôffaung erlernt und begab sich deshalb nach Takshacilà, zum Kônige der Ârzte Âtreja, von dem er gehôrt hatte, dass er die Kunst der Schädelôffnung verstehe. Er be- gab sich zum Kôünige und sagte ihm, dass er nach Tak- shaçilà gehe. — « Weshalb ?» [60*1 «Es lebt daselbst der Kôünig der Arzte Âtreja, welcher die Kunst die Hirnschaale zu ôffnen versteht; um diese zu lernen, will ich bin.» — «Willst du o Sohn, davon leben?» — «O Künig, entweder muss man die Heïlkunde nicht erlernen oder man muss sie gut erlernen.» — «O Sohn, ist es s0, So zieh hin.» Er schrieb einen Brief an Kô- nig Pushkarasärin: «Mein Sohn begiebt sich, um die Heiïlkunde zu erlernen, zu Âtreja, versieh du ihn mit allen Dingen, die er nôthig hat.» Dshivaka gelangte Tome XXIV. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 482 nach und nach nach Takshaçilà und nachdem Pushka- rasärin das Schreiben gelesen hatte, übergab er ihn dem Âtreja und befahl diesem den seinctwegen gekom- menen Kônigssohn in der Heilkunde zu unterrichten. Als Âtreja ihm nun Anweisung gab, erfasste Dshivaka die Sache vortrefflich bei der geringsten Andeutung. Wenn Âtreja zum Krankenbesuch ging, pfleste er einen Brahmanensohn mitzunehmen. Einmal nahm er auch Dshivaka mit und nachdem er ihm die Weisung gegeben hatte, die und die Mittel dem Kranken zu geben, ging er fort. Dshivaka dachte: «Hier hat sich der Meister geirrt; wenn der Kranke diese Arznei zu sich nimmt, wird cr noch heute sterben; da die vom Meister angewiesene Arznei nicht gut ist, werde ich einen Ausweg einschlagen.» Er ging mit Âtreja zu- sammen hinaus und, nachdem er wieder eingetreten war, sagte er: «Der Arzt hat also zu mir gesagt: die von mir angeordnete Arznei solle ich nicht geben, son- dern die und die.» Als er also verfahren war, wurde der Kranke hergestellt. Als nun an einem andern Tage Âtreja zu letzterem gekommen war und fragte, wie der Kranke genesen sei, verordnete er ihm am folgerden Tage dasselbe Mittel zu geben. Als man fragte, ob das früher oder das später von ihm verordnete, sagte er: «Was habe ich früher verordnet, was später?» Man sagte ihm: «Dieses Mittel hast du bei deiner An- wesenheit angeordnet, dieses dem Dshivaka gemel- det.» Er dachte: «Ich habe mich versehen, Dshivaka aber hat grosse Einsicht», und sagte, man solle das von Dshivaka angewiesene Mittel geben. Âtreja [61] hatte sein Wohlgefallen an Dshivaka und wohin er ging, dahin nabhm er ihn mit. Die anderen Brahmanensühne spra- chen: «O Lehrer, du hast dein Wohlgefallen an ihm, weil er ein Kônigssobn ist und giebst ihm Anweisung, uns aber nicht.» Er entgegnete: «Es verhält sich nicht also, sondern Dshivaka hat grosse Eïinsicht und was ich ihm andeute, vermag er von selbst zu errathen.» Sie sagten: «O Lehrer, woher weisst du dies?» — «Verhält es sich also, so will ich es euch beweisen.» Er sprach zu den Brahmanensühnen: «Erfrage du den Preis von der und der Waare, du von jener» und schickte sie alle auf den Markt. Auch dem Dshivaka befahl er nach dem Preise einer Waare zu fragen. Die Brah- manensühne bandelten so wie es ihnen aufgetragen war, Dshivaka that es ebenfalls, aber dachte: «Wenn der Meister nach dem Preise anderer Waaren fragt, 31 483 Bulletin de l’Académie Impériale 4SA ° was soll ich da sagen? Ich werde mich also nach dem Preise aller Waaren erkundigen.» Als sie nun alle zum Lehrer gekommen waren, gaben sie Bescheid über das ihnen Aufgetragene, Âtreja fing nun an nach dem Preise der nicht bezeichneten Waaren zu fragen: «O Brah- manensohn, was kostet die und die Waare?» Er ant- wortete, dass er das nicht wisse. Ebenso antworteten die andern, als er sie gefragt hatte. Als er aber Dshi- vaka fragte, nannte dieser ihm den Preis von allen Waaren. Âtreja fragte: «O Brahmanensôhne, habet ihr gehôürt?» — «Ja.» — «Sehet, dies ist der Grund, weshalb ich gesagt habe, dass Dshivaka, da er von vorzüglicher Einsicht ist, auch bei einer geringen An- leitung die Sache von selbst erräth. Ich werde es euch auch noch ferner beweisen.» Er sprach zu ihnen: «Ge- het zum Kieferberge und holet von dort dasjenige, was kein Heiïlmittel ist.» Sie begaben sich hin und jeder von ihnen holte das, wovon er wusste, dass es kein Heilmittel sei. Dshivaka aber bedachte, dass es kaum etwas gebe, was nicht Heilmittel wüäre und brachte nur einen Rohrknollen und ein Steinstückchen mit. [6] Auf der Mitte des Weges traf er eine Büffelhirtin, welche einen Krug mit geronnener Milch und einen Sauertopf”?) trug, um zu Âtreja zu gehen, da sie sehr an den Augen litt; er fragte sie, wohin sie ginge. Als sie es ihm gesagt hatte, zeigte er ihr ein dort in der Nähe befindliches Heilmittel, das sie anwandte und sofort geheilt wurde. Voll Freude sagte sie: «Nimm du diesen Krug mit geronnener Milch und den Sauer- topf.» Er nahm den Sauertopf, den Krug mit geron- nener Milch gab er ihr wieder und ging mit dem Sauer- topf davon. Die Brahmanensühne sahen mitten auf dem Wege Elephantenspuren und fingen an dieselben zu | betrachten. Als Dshivaka herbeikam, fragte er, was da wäre. — «Spuren eines Elephanten.» — «Nicht sind | es Spuren eines Elephanten, sondern einer Elephan- | tin, auch ist diese auf dem rechten Auge blind und wird heute noch ein Junges werfen; auf ibr ritt ein. Weib; auch dieses ist auf dem rechten Auge blind und wird heute einen Sohn gebären.» Als sie nun zu Àtreja | $ LIIVÉZ doc mie fes : Fete | 27) EN &; das mir DASTRONE recht verständlich war, er | hält einige Beleuchtung durch 4 A4 Säuerungsgefäss (Schmidt, tib. Wôrterb. $. 493) und RAA, wodurch die tibetische Übersetzung des Amarakosha RAR wiedergiebt. gelangt waren, zeigte jeder das, was er mitgebracht hatte. Âtreja sagte: «O Brahmanensühne, alles dies sind Heilmittel, dieses hier hilft bei der und der Krank- heit, die andern bei andern Krankheiten.» Als nun Dshivaka gefragt wurde, was er mitgebracht habe, sagte er: «O Lebrer, alles ist Heilmittel, es giebt nichts, was es nicht wäre; allein ich habe einen Rohrknollen, ein Steinstückchen und einen Sauertopf mitgebracht.» — «Wozu nützen diese?» — «Ist man von einem Scor- pion gestochen, so wird mit dem Rohrknollen geräu- chert, mit dem Sauertopf geheïlt, mit dem Stemstück- chen zur Herbstzeit der Krug mit geronnener Milch zerschlagen.» Âtreja lachte und da die Brahmanen- jünglinge meinten, dass der Lehrer ihm zürne, sagten sie: «O Lehrer, meinst du, dies sei das einzige; als wir mitten auf dem Wege [621 Spuren eines Elephanten sahen, meinte er, das seien die Spuren einer Elephan- tin, auch sei diese auf dem rechten Auge blind und trächtig und werde noch heute ein Elcphantenjunges werfen; auf ihr habe ein Weib gesessen, auch dieses sei auf dem rechten Auge blind und schwanger und werde heute einen Sohn gebären.» Âtreja fragte: «O Dshivaka, ist es wahr?» — «Ja, o Lehrer.» — «Wie wusstest du es, ob es Spuren eines Elephanten oder einer Elephantin waren?» Er entgegnete: «O Leh- rer, da ich in einem küniglichen Geschlecht gross ge- worden bin, wie sollte ich es nicht wissen; die Spuren eines Elephanten sind rund, die Spuren einer Ele- phantin länglich.» — «Wie wusstest du, dass sie auf dem rechten Auge blind ist?» — «Weil sie an der linken Seite Gras gefressen hat.» — «Wie wusstest du, dass sie trächtig ist» — «Weil sie beide Füsse drückend gegangen War.» — «Wie weisst du, dass sie noch heute werfen werde?» — «Weil mit dem Harn Fruchtwasser abgegangen war.» — «Wie wusstest du, dass sie ein männliches Junge werfen werde?» — «Weil sie mit dem rechten Fusse mehr gedrückt hatte.» — «Wie wusstest du, dass ein Weib auf der Elephantin geritten war ?» — «Weil sie, als sie heruntergestiegen war, zwi- schen den Beinen geharnt hatte.» — «Wie wusstest du, dass auch sie auf dem rechten Auge blind ist?» — «Weil sie auf der linken Seite Blumen pflückend ge- gangen war.» — «Wie wusstest du, dass sie schwanger war?» — «Weil der Absatz ihres Fusses meist einge- drückt hatte.» — «Wie wusstest du, dass sie noch heute einen Knaben gebären werde?» — «Weil der 485 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 486 Harn mit Schmutz von ihr abgegangen war. Also ver- hält es sich, schenkt der Lehrer aber mir keinen Glau- ben, so schicke er einige Brahmanensühne in die Her- berge.» Er sandte einige Brahmanensühne hin und es erwies sich alles so, wie es Dshivaka gesagt hatte. Da sagte Âtreja zu den Brahmanensühnen: «O Brahma- nensôübhne, habet ibr es vernommen? Auf solche Weise ist Dshivaka von vorzüglicher Einsicht.» Dshivaka hatte die ganze Heïlkunde mit Ausschluss | der Offnung der Hirnschaale erlernt. Als nun ein Mann von einer Gehirnkrankheit ergriffen war, begab er sich zu Âtreja und bat ihn, [62*] dass er ihn behandle. Er erwiederte, er solle an dem Tage eine Grube graben und Mist bereiten, am nächsten Tage werde er ihn behandeln. Als Dshivaka dies gehôrt hatte, ging er ihm nath und sagte: «O Freund, alles was ich erlernt habe, habe ich zum Besten der Menschen erlernt; da ich aber noch nicht das Offnen der Hirnschaale erlernt | habe, so verstecke mich, damit ich sehe, wie du die Sache machst» Atreja versprach es so zu thun und | | sorgfältig untersucht hatte, sagte er: «O Freund, ver- wies ihm einen Versteck an. Als nun Atreja gekom- men war, steckte er den Mann in die Grube und als er dann die Hirnschaale geüffnet hatte, wollte er den | | . das Holz und als er es ansah, erblickte er den alle Wurm mit der Zange packen, Dshivaka aber sagte: «O Lehrer, packe ja nicht hitzig an, es kônnte der Sohn vornehmer Familie sonst heute noch sterben.» | |er so wie eine Leuchte die im Hause befindlichen Ge- Âtreja fragte: «Dshivaka, bist du hergekommen?» Er antwortete: «Ja, o Lehrer.» — «Wie soll ich denn den Wurm packen?» — «O Lehrer, erhitze die Zange, be- rübre damit den Rücken, und hat der Wurm Arme und Füsse zusammengezogen, so wirf ihn fort.» Als er es so gethan hatte, wurde jener geheilt. Âtreja sagte: «O Dshivaka, da ich sehr erfreut bin, so nimm du ein Bad und komme, ich werde dir die Art und Weise, wie man die Hirnschaale üffnet, mittheilen.» Dshivaka nahm ein Bad und kam und als Âtreja ihm die Art und Weise, wie man die Hirnschaale üfinet, gezeigt hatte, sagte er: «O Dshivaka, da ich hiervon mein Brot habe, so übe diese Kunst nicht hier zu Lande.» — «O Lehrer, so werde ich handeln.» Mit diesen Worten | bezeigte er dem Âtreja seine Verehrung, begab sich zum Kôünige Pushkarasärin und meldete ihm, dass er jetzt, nachdem er die Heïlkunde erlernt habe, fortziehe. Zu der Zeit gab es im Gränzlande Widersacher Pushkarasärin’s, die Pândava’s hiessen. Da sagte der Kôünig: «O Dshivaka, da nun im Gränzlande die Pân- dava’s meine Widersacher sind, so bringe du sie durch die Macht deiner Einsicht zur Niederlage und komm dann zurück. Dann wollen wir nach Art und Weise der Welt verfahren.» Dshivaka versprach es ihm und [631 als er dann, nachdem ein viergliedriges Heer aus- gerüstet worden war, ausgezogen war, brachte er den Pândava’s des Gränzlandes eine Niederlage bei, nahm Geisel und Tribut und wohlbehalten angelangt, über- gab er beides dem Künig. Hocherfreut beschenkte dieser Dshivaka, letzterer aber Âtreja. Als Dshivaka nun nach und nach nach der Stadt Bhadramkara gelangt war, brachte er dort den Sommer zu. Als er daselbst das Càstra «Sprache aller Geschüpfe» kennen gelernt hatte, brach er von Bhadramkara auf und sah einen Mann, der eine Tracht Holz trug, von dem nur Haut und Knochen übrig waren und dessen ganzer Kürper tropfte, zur Stadt ge- hen. —- «He Freund, wie bist du in einen solchen Zu- stand gerathen?» Der Mann antwortete: «Ich weiss es auch nicht, allein während ich diese Tracht trage, bin ich in diesen Zustand gerathen.» Als er dieses Holz kaufest du: dieses Holz?» — «Ja.» — «Um welchen Preis?» — «Um fünfhundert Kârshâpana’s.» Er kaufte Wesen zum Glauben bringender Edelstein, dessen Kraft diese ist, dass wenn er vor einen Kranken gestellt wird, genstände beleuchtet und so offenbar macht, welcher Art die Krankheït ist. Als er nun nach und nach nach dem Udumbara-Lande gelangt waf, so war dort ein Mann, der mit einem Maasse #) maass und nachdem er ge- messen hatte, sich mit dem Maass den Kopf verletzte. Als Dshivaka dies gesehen hatte, fragte er ihn, wes- halb er dies thue. «Mein Kopf juckt mir sehr.» — «Komm her, ich werde ihn besehen.» Als der Mann sich niedergelegt hatte, besah er ihm den Kopf, darauf legte er ihm den alle Wesen zum Glauben bringenden Edelstein auf den Kopf und sofort ergab es sich, dass ein Hundertfuss *) da war. Darauf sagte er: «O Mann, in deinem Kopfe steckt ein Hundertfuss.» Der Mann berührte seine beiden Füsse und sagte: «Heile mich.» Er versprach es, Da dachte er, ich will so thun wie 487 [63*] der Lehrer es gesagt hat und sagte: «O Mann, heute grabe eine Grube und halte Mist in Bereitschaft, morgen werde ich dich behandeln.» Der Mann ging fort, nachdem er seine beiden Füsse berührt hatte. Am fol- genden Tage steckte Dshivaka den Manon in die Grube, üffnete die Hirnschaale mit dem Offnungsinstrument, berührte den Rücken des Hundertfusses mit der heiss- gemachten Zange, der Hundertfuss zog die Arme und Füsse zusammen, worauf er ihn mit der Zange packte und hinauswarf, so dass der Kranke genas. Der Mann gab dem Dshivaka fünfhundert Kärshäpana’s, die er dem Âtreja schickte. Als er daraufnach dem Rohitaka- Lande gelangt war, war dort ein Hausbesitzer, der einen Lusthain mit vorzüglichen Blumen, Früchten und Wasser hatte, gestorben, und da er den Garten überaus lieb gehabt hatte, wurde er daselbst unter den Unholden wiedergeboren. Da nun sein Sohn Haus- herr geworden war, stellte er einen Wächter des Hains an; diesen tôdtete aber jener Dämon, ebenso einen zweiten Wächter, worauf der Sohn des Hausbesitzers den Lusthain aufgab. Darauf gelangte ein von allen Ârzten aufgegebener Wassersüchtiger in jenen Lust- bain, schlug sein Nachtlager auf und meinte, es käme nicht darauf an, wenn der Dämon ihn tüdtete. Es über- nachtete aber auch Dshivaka in diesem Lusthain. Als nun der Dämon jenen Wassersüchtigen zu bedrohen anfing, trat die Wassersucht hervor und sprach: «Da ich zuvor diesen in Beschlag genommen habe, weshalb bedrohst du ihn? Ist niemand da, der dich mit Zie- genhaar - Rauch räuchere? Dadurch wirst du 12 Jo-| dshana weit davonlaufen.» Auch jener sagte: «st uie-| mand da, welcher Rettigsaamen in gequirlter Butter gestossen geben künnte? Dadureh würdest du in Stücke zerbrôckelt werden.» Alles dies hôrte Dshivaka, der sich am Morgen zu jenem Hausbesitzer begab und ibn fragte, weshalb er jenen, an Blumen, Früchten und Bulletin de l’Académie Empériale Wasser reichen Lusthain aufgebe. Der Hausbesitzer (641 erzählte ihm, wie alles gekommen war. Da sagte Dshivaka: «O Hausbesitzer, räuchere du mit Ziegen- haar-Rauch, dann wird der Dämon 12 Jodshana weit davonlaufen.» Der Hausbesitzer that also und der Dä- mon entwich 12 Jodshana weit. Auch dieser Haus- besitzer gab dem Dshivaka 500 Kärshäpana’s, welche letzterer ebenfalls an Âtreja schickte. Darauf fragte Dshivaka den Wassersüchtigen, weshalb er sich in dem 4ss zählte ihm, wie alles geschehen war. Dshivaka sprach: «Trinke du in gequirlter Butter gestossenen Rettig- saamen und du wirst genesen.» Er nahm dieses Mittel zu sich und wurde gesund. Auch dieser Mann gab dem Dshivaka 500 Kärshäpana’s, die letzterer eben- falls an Âtreja sandte. Darauf gelangte Dshivaka nach und nach nach Mathurâ, wo er ausserhalb der Stadt unter einem Baume ausruhte. Da war ein Ringkämpfer von dem Gegner geschlagen und da seine Eingeweide in Unordnung gerathen, war er daran gestorben und hinausgeschafft worden. Auf dem Baume hatte eine Geierin mit ihren Jungen ihren Sitz; zu ihr sagten die Jungen: «Mutter, gieb uns Fleisch.» Sie entgeg- nete: «Kinder, wo ist Fleisch?» Die Jungen sagten: «Q Mutter, da jener im Ringkampf erschlagene Malla gestorben und hinausgeschafft ist, ist Fleisch da.» — «O Kinder, da der Künig der Ârzte Dshivaka herge- kommen ist, wird er ihn wieder gesund machen» — «Mutter, auf welche Weise wird er 1hn gesund machen#» — «Wenn er seine Eingeweide mit einem Pulver be- rührt haben wird.» Dies alles hôrte Dshivaka. Er stand auf und nachdem er sich zum Leichnam begeben hatte, fragte er: «O Gechrte, was ist dies?» Man ant- wortete: «Es ist ein Mann, der im Ringkampf nieder- geschlagen, gestorben ist.» Dshivaka sagte: «Leget ihn hin, dass ich ihn sehe.» Man legte ihn bin und darauf legte Dshivaka den alle Wesen zum Glauben brin- genden Edelstein auf den Kopf des Mannes und als er gesehen hatte, dass die Eingeweide des Mannes in Un- ordnung gerathen waren, blies er durch ein Schilf- rohr [64] Pulver hinein und sowie das Pulver die Ein- geweide berührt hatte, wurde der Kranke gesund. Auch dieser gab dem Dshivaka 500 Kärshäpana’s, die letzterer ebenfalls an Âtreja sandte. In Mathurà war ein Hausbesitzer, der eine Frau von vollendeter Schün- heit und Jugendfülle hatte, die er überaus liebte. Als er gestorben war, wurde er als Wurm im Unterleibe seiner Frau wiedergeboren, so dass diejenigen, die sich mit ibr vergnügten, umkamen, weshalb einige sich gar nicht mebr mit ihr einlassen wollten. Als sie ge- hürt hatte, dass der Arzt Dshivaka gekommen sei, be- gab sie sich zu ihm und sagte, dass sie krank sei und er sie behandeln solle. Als Dshivaka sie ansah und die Worte, die sie sprach, gehürt hatte, fasste er Liebe zu ihr und sagte: «Ich gelobe dir, dass, wenn du dich von dem Dämon bewohnten Haine aufhalte. Dieser er-| mit mir vergnügest, ich dich heile» Sie sagte: «Ich 489 scheue mich» Als er ihr erklärt hatte, dass er sie sonst nicht heilen konnte, ging sie darauf ein. Er befahl ihr sich zu entkleiden und entfernte den Wurm auf ähnliche Weise, wie in der folgenden Erzählung den in’s Obr gekrochenen Hundertfuss. Worauf die Kranke genas. Da sie aus Leidenschaft überaus begehrlich war und ihm Andeutungen machte, hielt er seine beiden Ohren zu und sagte: «Du bist mir einer Rakshasi gleich, ich, der ich dich geheilt habe, bin damit zufrieden, dass ich es gethan habe» Auch sie gab ihm 500 Kärshà- pana’s, die er ebenfalls an Âtreja sandte. Darauf ge- langte Dshivaka nach und nach an das Ufer des Ja- munä-Flusses. Dort sah er einen Leichnam, der, als Fische an den Sehnen seiner Fersen zogen, seine Au- gen aufschlug und lächelte. Als er dies alles betrachtet hatte, erkannte er den Zusammenhang, den eben die Sehnen mit den Knücheln und übrigen Gliedern hatten. Als er nach und nach nach Vaiçàli gelangt war, war dort ein Ringkämpfer, dem durch einen Faustschlag [65] der Augapfel hervorgetreten war. Dshivaka begab sich zu ihm, zog an den Sehnen seiner Ferse und brachte das Auge an seine Stelle. Auch dieser gab ihm 500 Kârshâpana’s, welche er der Mutter Abhaja’s gab. Zu Vaiçâli lebte ein Mann, in dessen Obr ein Hun- dertfuss gekrochen war und siebenhundert Junge er- zeugt hatte, wodurch der Mann, durch sein Ohrenlei- den geplagt, sich zu Dshivaka begab und ïhn bat, er môchte ihn heilen. Dshivaka dachte: «Früher habe ich nach der Anweisung meines Lehrers behandelt, nun will ich nach meiner eigenen Einsicht behandeln». Er sprach zu dem Manne: «Geh, mache eine Hütte aus Laub, bedecke sie mit blauem Zeuge, unter dieselbe stelle eine Pauke und erwärme die Erde» Der Mann richtete alles so ein, wie ihm befohlen worden war. Als darauf Dshivaka den Mann niedergelegt hatte, be- sprengte er die Erde mit Wasser, schlug darauf die Pauke und der Hundertfuss kam, weil er annahm, es sei der Sommer gekommen, hervor. Darauf legte Dshi- vaka ein Stück Fleisch ans Ohr, der Wurm kehrte um und kam dann mit seinen Jungen wieder heraus und packte mit diesen zusammen das Fleischstück, worauf Dshivaka ihn in den Fleischtopf warf, der Mann aber gesund wurde. Der Mann gab dem Dshivaka 500 Kàr- shäpana’s, welche der letztere der Mutter Abhaja’s gab. Nach und nach gelangte er nach Rädshagrha und als der Künig Bimbisàra gehôrt hatte, dass er gekom- des Sciences de Saint-Pétersbourg. 490 men sei, befah]l er dem Prinzen Adshâtaçatru dem äl- teren Bruder entgegen zu gehen. Er machte sich auf den Weg, als aber Dshivaka gehôrt hatte, dass der Prinz Adshàtaçatru ihm entgegen komme, dachte er, dass wenn er auf diesen Empfang einginge, Adshâta- çatru, wenn er Künig geworden sein würde, ihm Scha- den zufügen werde; er kehrte daher um und begab sich durch.ein anderes Thor hinein. Als zu einer an- deren Zeit Dshivaka, von einer grossen Menschenmenge umringt, einherwandelte, trat ein von Augenkrankheït befallener Brahmane an ibn heran und bat ihm ein Mittel anzuweisen. Unwillig sagte er: «Bestreu das Auge mit Aschel» (65*l Da der Mann einfiltig war, that er es also und wurde gesund. Als ein anderer Au- genkranker ebenfalls zu Dshivaka gehen wollte, sah ihn jener Brahmane und fragte ihn, wobin er ginge. Als dieser es ihm gesagt hatte, entgegnete er: «Wozu hast du Dshivaka nôthig? Thue das, was er mir ver- ordnet hat». Der andere schenkte ihm Glauben, be- streute die Augen mit Asche und wurde blind. Zu ei- | ner andern Zeit bildete sich auf dem Scheitel des Kô- nigs Bimbisära ein Geschwür. Er befahl den Ministern Ârzte herbeizurufen. Die Minister thaten dies und der Künig hiess sie das Geschwür behandeln. Die Ârzte sagten: «O Künig, da der grosse Arzt Dshivaka da ist, was sollen wir da thun?» Der Künig befahl Dshivaka zu rufen., AÂls man ihn herbeigerufen hatte, forderte der Künig ihn auf ihn zu behandeln. Er ging darauf ein, unter der Bedingung, wenn der Kônig ihm selbst gestatte ihn zu baden. Darauf salbte er mit Myroba- lanen und mit zur Reife bringenden Stoffen und goss mit solchen Stoffen gemischtes Wasser fünfhundert | Krüge über das Geschwür; als es zur Reife gelangt war, berührte er es unvermerkt mit einem Rasiermesser und presste es aus. Darauf wandte er heilende Stoffe an und goss fünfhundert Krüge Wasser, das mit sol- chen Stoffen gemischt war, aus; worauf die Wunde so heilte, dass die Haut und die Haare gleichmässig wur- den. Als der Künig gebadet war, sagte er sofort, Dshi- vaka solle an die Operation gehen. Er antwortete: «O Kôünig, geruhe etwas zu essen.» Als der Kônig ge- gessen hatte, forderte er ihn nochmals auf. — «O Kü- uig, die Operation ist gemacht.» Der Kôünig wollte es nicht glauben, als er es aber mit der Hand nachfühilte, konnte er die Stelle, wo die Wunde gewesen war, nicht finden. Als er den Spiegel genommen und nachgese- A91 hen hatte, konnte er ebenfalls nichts sehen, Als er seine Gattin fragte, konnte auch diese nicht die Stelle ausfindig machen, wo sich die Wunde befanden hatte. [66] Der Künig gerieth in grosses Staunen und sprach zu den Ministern: «O Geechrte, setzet Dshivaka als Künig der Ârzte ein» Jener blinde Mann aber fragte: «O Künig, thust du es aus Liebe zu deinem Sohn, oder wegen seiner Sachkenntniss, dass du ihn also einsetzen lässt?» Der Künig entgegnete: «Wegenseiner Sachkennt- niss.» Jener sagte: «Verhält es sich so, so hat dieser mich nicht hergestellt.» Dshivaka sagte: «O Mann, ich habe dich nie gesehen, wie soll ich dich geheilt haben!» Jener entgegnete: «Es ist richtig, allein derjenige, dem du das Mittel angewiesen hattest, hat es mich gelehrt.» — «Was hat er dich gelehrt?» — «Dies und dies.» Dshivaka sagte: «Da deine Natur und die Na- tur jenes Mannes verschieden sind, so thu nun dies und dies und du wirst gesund werden» Der Mann that also, wurde gesund nnd sagte: «O Künig, geruhe ibn als Künig der Ârzte einsetzen zu lassen.» Man setzte ihn auf einen Elephanten und er wurde mit grossem (repränge als Künig der Ârzte eingesetzt. In Râdshagrha lebte ein Hausbesitzer, der von ei- ner Drüsengeschwulst*) befallen, von allen Arzten aufgegeben wurde. Er beschloss zu Dshivaka zu ge- hen; kônne dieser ihn heilen, so sei es gut, wo nicht, so wolle er sterben. Er kam zu Dshivaka und bat ihn, er môchte ihn heilen. Dshivaka sagte, dass es schwer sei die ihm erforderliche Arznei zu finden. Da dachte der Mann: «Da mich auch Dshivaka aufgegeben hat, was soll ich da machen! da meine Zeit gekommen ist, will ich selbst sterben» und begab sich auf den Todten- acker. Als dort in das Feuer. womit ein Leichnam ver- brannt wurde, ein Ichneumon und eine Eidechse, die in Streit gerathen, fielen, verzehrte er, von Hunger gequält, beide, trank dann Regenwasser vom Todten- acker und nachdem er sich zu einer, in der Nähe des Todtenackers befindlichen Viehhürde begeben hatte, genoss er Kodrava-Brei und mit Butter gemengte saure Milch, worauf das Geschwür aufging und er, nachdem es nach oben und nach unten abgeflossen war, wieder- hergestellt war. [66*] Zu einer andern Zeit entstand der Vaidehi in der Gegend des Schamleiste ein Geschwür. 30) 9%; man vergl. Jäschke imtib. Wôrterb. unter diesem Worte und Bôthlingk-Roth unter dem Worte URI Bulletin de l’Académie Impériale 492 ane mm Als sie es dem Künige mitgetheilt und dieser dem Dshi- vaka befohlen hatte seine Stiefmutter zu heilen, über- nahm er es, bereitcte einen Brei und hiess sie sich auf denselben setzen. Als Dshivaka dann den Brei, auf wel- chemsie gesessen hatte, betrachtet hatte,erkannte er die kranke Stelle; er wandte zur Reife bringende Mittel an und als er merkte, dass das Geschwür gereift war, ver- barger in dem Brei eine Lanzette und gab der Mutter Anleitung, wohin sie sich setzen und wieder erheben sollte. Als sie so that, ging das Geschwür, sowie es von der Lanzette berührt worden war, auf; als es darauf mit bitterem Wasser, das mit heilenden Stoffen gemischt war, gewaschen worden war, legte er heilende Stoffe auf und sie wurde hergestellt. Dshivaka ging zum Kàü- nige, der ihn fragte, ob er die Stiefmutter geheilt habe. Er bejahte es. «Du hast sie doch nicht nackt be- trachtet?» — «Nein.» — «Wie hast du es gemacht?» Als er nun erzählte, wie er es angefangen hatte, ge- rieth der Kônig in grosses Staunen und befah]l den Mi- nistern Dshivaka zum zweiten Mal als Künig der Ârzte elnzusetzen. Der Mann mit der Drüsengeschwulst, welchem Dshivaka gesagt hatte, dass es schwer sei, ein Heïlmittel für seine Krankheït zu finden, fragte den Kôünig, ob er aus Liebe zu seinem Sohn, oder we- gen seiner Sachkenntniss ihn zum Kônige der Ârzte einsetzen lasse. Der Künig sagte: «Wegen seiner Sach- kenntniss.» — «Wenn es sich so verhält, so hat dieser mich nicht geheilt.» Dshivaka sagte: «O Mann, ich habe dich nicht behandelt, sondern dir nur gesagt, dass es schwer sei, ein Heïlmittel zu finden.» Der Mann fragte: «Was für Mittel giebt es für mich?» Dshivaka antwortete: « Wenn am 14" Tage des zunehmenden Mondes ein blonder *) Mensch gestorben ist und er auf dem Toûtenacker verbrannt wird und dann ein Ich- neumon und eine Eidechse in Streit gerathen, in’s Feuer fallen und du beide verzehrst [67] und du von dem Wasser des von Mahecvara auf den Friedhof her- abgesandten Regens trinkst, du dann Kodrava-Brei und mit Butter gemengte geronnene Milch zu dir nimmst, so wirst du genesen. Dieses bedenkend, habe ich dir gesagt, dass die Mittel schwer zu finden seien.». Der Mann sagte: «Du weisst es vortrefflich, denn das habe ich gerade genossen.» Darauf sprach er voll Freude: ee pars mmure 31) NX 493 des Sciences de Sail nt-Pétersbourg- 494 «O Künig, da er es verdient, Künig der Ârzte zu sein, so lass ihn einsetzen.» So wurde er zum zweiten Mal als Kônig der Ârzte eingesetzt. Zu der Zeit, als von dem Freunde der Untugend, Devadatta, berückt, Adshà- taçatru seinen Vater, den gerechten Künig, des Le- bens beraubte, erkrankte er an einer inneren Ge- schwulst, Er forderte die Ârzte auf, ihn zu heilen. Diese antworteten: «O Künig, da dein älterer Bruder, der Kônig der Arzte, Dshivaka, da ist, wie vermüchten wir dich zu heilen!» Der Künig befahl den Ministern Dshivaka herbeizurufen. Als dies geschehen war und der Kôünig ihn aufforderte die Geschwulst zu besei- tigen, übernahm er es. Da bedachte er, dass das Ge- schwür durch zweierlei Ursachen aufgehen künne, ent- weder durch übermässige Freude oder übermässigen Zorn; da es nun nicht môglich sei einen so sündhaften Menschen zu übermässiger Freude zu bringen, so müsse man ihn auf jeden Fall in grossen Zorn ver- setzen. Er sagte dem Kôünig, dass er ihn heilen kônne unter der Bedingung, dass er das Fleisch des Prinzen Udajibhadra genôüsse. Als der Kônig dies hôürte, ge- rieth er in Zorn und sagte: «So ist es gut, ich habe den Vater ums Leben gebracht und du willst Udaji- bhadra tüdten; wenn ich dann selbst an der Krankheit gestorben sein werde, wirst du Künig werden.» Dshi- vaka entgegnete: «Dies ist das Mittel der Heilung, an- ders kann ich dich nicht herstellen.» Als der Künig darauf einging, übergab Dshivaka den Prinzen Udaji- bhadra mit allem Schmuck angethan dem Künige und sagte:«O Kôünig, handle so, dass du den Prinzen Uda- - jibhadra ordentlich betrachtest, später dürftest du ibn nicht mehr sehen.» Nachdem er ihn so gezeigt hatte, nahm er ihn zu sich nach Hause und verbarg ihn. Darauf begab er sich auf den Todtenacker von Citavana nach Fleisch; da dort kein Mangel an Leich- namen war, nahm er von dort Fleisch eines Leich- nams, bereitete es mit den vorzüglichsten Zuthaten | und setzte es dem Künige zur Mittagszeit vor. Als der Kôünig Adshätaçatru nun die Schaale mit der Fleisch- brühe genommen hatte und sich anschickte sie zu ver- zehren, packte sie Dshivaka, schlug sie ihm an den Kopf und sagte ihm: «Du Missethäter, du hast deinem | gerechten Vater das Leben genommen und willst nun | das Fleisch deines Sohnes verzehren.» Ergrimmt sprach der Kônig: «Wenn es sich also verhält, warum hast du ïhn denn getüdtet?» Da er so in Unwillen losbrach, ging sein Geschwür auf und als es sowohl nach oben als nach unten abging, kam es mit Blut zur Wunde heraus. Als der Kôünig dies sah, fiel er in Ohnmacht zu Boden. Als er mit Wasser besprengt, zu sich ge- kommen war, ein Bad genommen und stärkende Nah- rung genossen hatte, wurde er wiederhergestellt. Da- rauf fübrte Dshivaka den mit allem Schmuck ausge- statteten Prinzen Udajibhadra zum Künig, berübrte seine beiden Füsse und sprach: «O Künig, der Prinz Udajibhadra steht hier, ich werde keine Ameise um ihr Leben bringen künnen, geschweige denn den Prin- zen. Aber da nur durch diese Veranstaltung das Le- ben des Künigs gerettet werden konnte, habe ich sie angewandt.» Der Kônig gerieth in grosses Staunen und befahl den Ministern Dshivaka zum dritten Mal als Künig der Ârzte einzusetzen. Die Minister setzten ibn auf einen Elephanten und setzten ihn zum dritten Mal mit grossem Gepränge als Künig der Ârzte ein. XLVII. Viçàkhà. (Kandjur Band IT Blatt 71*—80*) Bereits bei der ersten Erzählung «Mahaushadha und Viçàkhä» im Bullet. T. XXI p. 433 — Mélanges asiatiques T. VIT p.674 habe ich auf diese Recension, welche Benfey im Ausland 1859 (nicht 1849) S. 487 folg. auszugsweise mitgetheilt hat, verwiesen. Vielfach abweichend ist die südliche Recension, wie sie uns bei Spence Hardy, Manual of Budhism $. 220—2927 vorliegt. | Des Kônigs Prasenadshit von Kocçala erster Minister Mrgadhara hatte, nachdem er aus einem ebenbürtigen [21Geschlechte geheirathet hatte, sieben Sühne; sechs von ihnen benannte er mit Namen, die ihm beliebten, den jüngsten aber Viçäkha. Als darauf seine Frau gestorben war, verheirathete er die sechs älteren Sühne, welche mit ihren Frauen dem Putze obliegend sich nicht um den Haushalt kümmerten. Der Hausbe- sitzer Mrgadhara sass, seine Wange auf den Arm ge- stützt, in Gedanken vertieft da. Als ein Brahmane, der mit ihm befreundet war, ïihn so in Gedanken sitzen sah, fragte er ihn nach der Ursache. Er entgegnete: «Meine Sühne liegen mit ihren Frauen dem Putze ob und kümmern sich nicht um den Haushalt, so dass das Vermôügen zu Grunde gehen wird.» — Weshalb verheirathest du nicht Viçakha? — Wer kann wissen, 495 ob er einen noch grüssern Verfall herbeiführen oder die Sache verbessern wird. — «Wenn du Zutrauen hast, will ich ein Mädchen suchen.» Als der Minister eingewilligt hatte, begab sich der Brahmane auf den Weg und gelangte suchend in das Land Tshampà, Dort lebte ein Hausbesitzer Namens Balamitra *), dessen Tochter Viçäkhà von schôünem Ausschen, in Jugendfülle, wohigestaltet, einsichtsvoll und umsichtig war. Diese begab sich mit andern Mädchen, welche nach Vergnügen verlangten, nach einem Lusthain, als der Brahmane in jene Gegend gelangte. Als er die Mädchen erblickt hatte, dachte er, dass er dieselben eine Weile sich ansehen wolle und, indem er nun der Betrachtung oblag, ging er ihnen langsam nach. Die Mädchen, welche meist von leichtem Wesen waren, liefen theils, theils sprangen sie, theils wälzten sie sich, theils lachten sie, theils [72*1 drehten sie sich, theils sangen sie und trieben solche und andere un- schickliche Dinge. Viçäkhà aber ging mit der grôüssten Sittsamkeit Schritt für Schritt langsam mit ihnen. Als sie in den Lusthain gelangt waren, entkleideten sich die Mädchen am Rande des Teiches, stiegen in denselben und fingen an zu spielen. Viçcäkhà aber hob ihre Kleider in dem Maasse auf als sie ins Wasser stieg und in dem Maasse als sie aus dem Wasser stieg, liess sie dieselben wieder hinab. Von also bedächtigem Benehmen war sie. Als man darauf nach dem Bade sich an einer Stelle versammelt hatte, fingen die Mädchen an zuerst selbst zu essen und dann ihrer Bedienung von den Speisen zu geben. Viçäkhà aber gab zuerst den Leuten der Umgebung Speise, darauf fing sie an selbst zu essen. Als die Mädchen nun ge- gessen und getrunken und die Reize des Lusthains genossen hatten, gingen sie fort. Als man dann auf dem Wege ein Wasser durchwaten musste, zogen die Mäd chen ihre Stiefel aus und gingen durch das Wasser. Viçâkhà aber behielt ihre Stiefel an. Als man weiter ging und in einen Wald gelangt war, kam sie den Sonnenschirm haltend in den Âmra-Wald, die an- dern hatten die Schirme fortgeworfen. Als sich darauf ein Wind mit Regen erhob,‘flüchteten die Mädchen in einen Tempel, Vicäkhà aber blieb unter freiem Him- mel. Der Brahmane, der ihr nachgegangen war und 39) as Damas Bulletin de l'Académie Empériale 496 ibre Merkmale und ihr Benehmen wahrgenommen hatte, wandte sich in Staunen gerathen mit Fragen an sie. «O Mädchen, wessen Tochter bist du?» — Ich bin die Tochter Balamitra’s. — «O Mädchen, gerathe nicht im Zorn, wenn ich dich ein wenig frage » — Nachdem sie zuerst gelächelt hatte, sagte sie: «O Oheim, weshalb sollte ich zürnen? frage nur.» « Wäh- rend diese Mädchen alle laufen, springen, sich wälzen, sich drehen, singen und andere unschickliche Dinge treibend einhergehen, bist du wohlgesittet und anstän- dig langsam einhergegangen und mit ibnen zusammen in den Lusthain gelangt.» — Viçäkhà sagte: «Alle Mädchen sind eine Waare, welche die Eitern verkau- fen. Wenn ich nun beim Springen oder beim Wälzen mir ein Bein oder eine Hand breche, wer würde sich dann um mich bewerben? ich würdé dann sicherlich so lange ich lebe von meinen Eltern erhalten werden müssen.» — «Gut, Mädchen, ich begreife dich.» Fer- ner fragte er: «Diese Mädchen haben ihre Kleider an einer Stelle abgelegt und sind ohne Kleidung ins Wasser gestiegen und haben dort gespielt; du aber hast in dem Maasse als du ins Wasser stiegst, die Kleider aufgehoben.» — «O Oheim, da es nothwendig ist, dass die Weïiber Scham und Scheu haben, wäre es nicht gut, wenn mich jemand nackt sehen würde.» — «O Mädchen, wer sicht dich denn hier?» — «O Oheim, du selbst würdest mich hier sehen.» — «Gut, Mädchen, auch dies begreife ich.» — Ferner fragte er sie: «Diese Mädchen haben zuerst selbst gegessen und darauf den Leuten der Umgebung Speise gegeben, du aber hast zuerst den Leuten der Umgebung Speise gegeben und darauf selbst gegessen.» — «O Oheim, es ist deshalb so geschehen, weil wir, da wir die Frucht unseres Verdienstes geniessen, beständig Fest- tage haben, jene aber die Früchte ihres Kummers ge- niessend hôchst selten Grüsseres erlangen.» — Gut, Mädchen, auch dies begreife ich.» — Ferner fragte er: «Während alle Welt auf dem Trocknen Stiefel trägt, weshalb hast du sie im Wasser anbehalten?» — «0 Oheim, die Welt ist dumm, gerade im Wasser muss man die Stiefel anhaben.» «Weshalb?» «Auf dem Trocknen sieht man Baumstämme, Dornen, Steine, Stacheln, Fischschuppen-Splitter, Stücke von Wurm- schaalen, im Wasser sieht man dieselben nicht, deshalb muss man gerade im Wasser Stiefel anhaben, nicht aber auf dem Trocknen.» —- «Gut, Mädchen, auch 497 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 498 om ee dies begreife ich.» — Ferner fragte er dies: «Diese Mädchen hielten in der Sonne ihre Schirme, du hast den deinigen [73] im Walde im Schatten der Bäume gehalten; was hat dies für eine Bewandniss?» — «0 Oheim, die Welt ist dumm; gerade im Walde muss man den Schirm halten.» «Weshalb?» Weil er bestän- dig voll von Affen und Vôügeln ist und die Vügel ihren Unrath und Knochenstücke fallen lassen, auch die Affen ihren Schmutz und die Enden der genossenen Früchte fallen lassen; da sie ferner von Natur wild sind und von Ast zu Ast springen, fallen Holzstücke herab. Ist man auf freiem Felde, so findet dies nicht statt oder wenn es geschieht, so geschieht es hüchst selten. Deshalb muss man im Walde den Sonnenschirm behalten, auf freiem Felde ist es nicht nôthig.» — «Gut, Mädchen, auch dies begreife ich.» — Ferner fragte er dies: «Diese Mädchen flüchteten, als Wind mit Regen sich erhob, in einen Tempel, du aber bliebst auf freiem Felde.» — «O Oheim, man muss gerade auf freiem Felde bleiben, nicht in Tempel flüchten.» — «O Mädchen, was bat dies für eine Bewandniss ?» — «O Oheim, solche leere Tempel sind beständig durch Waisen, Bastarde und Gauner unleer; wenn mich beim Eintritt in einen solchen Tempel einer an einem Gliede oder Gelenke berühren würde, wäre dies nicht meinen Eltern unangenehm? Zweitens ist es besser unter freiem Himmel um sein Leben zu kommen als ‘in einen leeren Tempel zu treten.» Über das Betra- gen des Mädchens voll Freude begab sich der Brah- mane ins Haus des Hausbesitzers Balamitra und mit dem Wunsche das Mädchen zu erhalten sagte er: «Es gerathe wohl, es gerathe gut.» Die Leute des Hauses sagten: «O Brahmane, noch ist es nicht an der Zeit zu bitten; was bittest du aber ?»— «Ich bitte um die Tochter.» — «Für wen?» — «Für den Sohn des er- sten Ministers in Crävasti, Mrgadhara’s, Namens Vi- çâkha.» — Sie antworteten: «Wir sind mit ihm zwar aus gleichem Geschlecht [74], allein das Land liegt zu weit ab.» — Der Brahmane sagte: «Gerade in die Ferne soll man die Tochter verheirathen.» — «Wes- halb?» — «Wird sie in der Nähe verheirathet, so er- wächst Freude, wenn man hôrt, dass sie glücklich ist, findet aber ein Leiden statt, so wird, indem man durch Gaben, Opfer und Ehrenbezeigung ermüdet wird, das Vermôügen durchgebracht.» -— Sie sagten: «Verhält es sich so, so geben wir die Tochter.» Darauf begab Tome XXIV. sich der Brahmane, nachdem er einen glücklichen Er- folg gewünscht hatte, nach ÇCrâvasti zurück, wo er, nachdem er sich von der Reise erholt hatte, zum Mi- nister Mrgadhara ging und sowohl das Essen und Benehmen äls auch die Schünheit, Jugendfülle und den Verstand des Mädchens schilderte und sagte: «Mit grosser Mühsal habe ich verschiedene Länder und Stidte durchwandert und mit Mühe sie gefunden, jetzt gehe du und hole sie.» Als darauf der erste Mi- nister Mrgadhara Tag und Stunde berechnet und die Gestirne in Übereinstimmung gefunden hatte, langte er an und holte Viçakhà mit grossem Prunk als Gat- tin des Sohnes ab. Als die Tochter in das Land des Mannes zog gab ihr die Mutter folgende Lehren: «0 Tochter, verehre stets die Sonne und den Mond; be- zeige dem Feuer deine Achtung; wische den Schmutz vom Spiegel; kleide dich in weisse Kleider; du sollst nehmen, nicht aber geben; du sollst deine Worte hü- ten; wenn du aufstehst, sollst du keinem den Platz übergeben; dusollstwohlschmeckende Speise geniessen; du sollst ruhig schlafen; du sollst eine Leiter anle- gen.» Als Mrgadhara dies hôrte, meinte er, das Mäd- chen bekäme eine verkehrte Anweisung, er müsse sie davon abbringen und ihr eine richtige Anleitung ge- ben. Als darauf die liebende Mutter mit bewegtem Herzen und thränenerfülltem Auge sie umarmt hatte, sprach sie mit klagender Stimme: «O Tochter, es ist das letzte Mal, dass ich dich sehe.» Viçäkhà sagte um sie zu belehren: «O Mutter, bist du hier geboren? Oder vielmehr nur im Hause der [4] Angehôrigen das Mädchen? Ist jenes etwa dein Haus? Oder vielmehr ist es dieses hier? Während ich hier geboren bin, werde ich dort leben. Da was vereint, ohne Zweifel der Trennung unterliegt, so wolle nicht weinen, son- dern lieber schweigen.» Darauf machte sich Mrgadhara zu Lande auf. Vicàäkhà und ihr Mann mit der aus ih- rem Hause erhaltenen Umgebung begaben sich zu ei- nem Schiff und da eine Stute, welche ein Füllen ge- worfen hatte, nicht lange darauf ins Schiff geschafit werden sollte und weil ihr so zu Muth war, als würde das Füllen auf dem Trocknen unruhig sein, sich stemmte und nicht auf’s Schiff zu bringen war, entstand ein Lärm. Als Vicäkhà denselben gehôrt hatte, fragte sie, weshalb er entstanden sei. Als man ihr gesagt hatte, wie es geschehen sei, befahl Viçäkhà das Füllen zu- erst ins Schiff zu schaffen, dann würde die Stute von 32 499 selbst nachfolgen. Als man ihren Befehl befolgte, ging die Stute aufs Schiff. Da fragte sie Mrgadhara, weshalb sie so spät gekommen seien. «Weil die Stute nicht aufs Schiff springen wollte.» — «Allein wie ist sie denn gesprungen?» — «Nachdem das Tshampà-Mäd- chen eine Vorkehrung gelehrt und wir das Füllen zu- erst hineingeschafft hatten.» — «Das Tshampà-Mäd- chen ist gescheidt.» — Als nun die Reisenden unter- wegs ein Nachtlager aufschlugen, war das Lager Mrga- dhara’s unter einem Bergvorsprung aufgemacht. Als Vicäkhà dasselbe sah, fragte sie, wem es gehüre. — «Dem Mrgadhara.» — «Schaffetesfort.» — «Weshalb?» — «Weil, wenn er eingeschlafen ist und der Berg- vorsprung einstürzt, er ohne Zweifel erdrückt um- kommen wird; mir würde so lange ich lebe die Un- annebmlichkeit erwachsen, dass man sagen würde, mein Mann hätte eine Frau geheirathet, deren Schwiegervater, noch bevor sie ins Haus desselben gelangt war, unterwegs gestorben sei.» Als man das Bett fortgetragen hatte, stürzte der Bergvorsprung ein, und als eine grosse Menge von Menschen voll Besorg- niss, dass der Hausbesitzer erdrückt sein künnte, her- beilief, sagte der Hausbesitzer: «Geechrte, ich bin hier, fürchtet euch nicht und sehet nach meinem Bett.» — «Man hat es fortgeschafft.» — «Wer hat es gethan?» — «Viçäkhâ.» — «Das Tshampà - Mädchen ist ge- scheidt.» — Als man ferner in einem alten Lusthain das Nachtlager [75laufschlug und das Lager Mrgadhara’s in einem leeren Tempel bereitet hatte, sah es Viçäkhà und fragte, wessen Lager dies sei. — «Das Lager des Herrn.» — «Schaffet es fort.» — «Weshalb?» — «Wenn der Tempel einstürzt, würde er erdrückt um- kommen und mir Unannehmlichkeit erwachsen.» Als man das Lager fortgeschafft hatte, stürzte der Tempel ein, die Leute fingen an zu laufen u. s. w. wie oben. Als man nun nach und nach nach Crävasti gelangt war, als man sich von der Reise erholt hatte, Freunde Angehürige und Verwandte geschmückt worden waren, fing Viçäkhà an die Hausangelegenheiten ihrer Fa- milie zu führen. Da die Schwiegertôchter Mrgadhara’s der Reihe nach das Essen für die Hausbewohner be- sorgten, wurde auch der Viçäkhà befohlen am sieben- ten Tage dasselbe zu bereiten. Als es nun nahe daran war, dass die Reihe an sie kam, hatte sie die Reste von Wohlgerüchen der Schwiegereltern und des Mannes in Kügelchen gebracht und alle Tage getrocknet. Von Bulletin de l’Académie Empériale 500 dem alle Tage erhaltenen Pulver nahm sie etwas aus der Schachtel fort; die Reste mischte sie mit Ôl und vertheilte sie zu gleichen Portionen, und da am folgen- den Tage ihre Reihe kam, sorgte sie für Bereitung des geistigen Getränks und die welkgewordenen Blumenguirlanden des Mannes und ihre eigenen frischte sie auf. Als nun der Morgen gekommen war, gab sie den Arbeitern Orangen, Wohlgerüche, Blumen, Speise und Trank. Diese sehr erfreut, meinten, dass nach langer Zeit sie des Hausbesitzers alte Gattin an- geblickt habe und verrichteten an dem Tage das Dop- pelte an Arbeit. Als Mrgadhara am Nachmittag die Arbeit besichtigte und viel gethan sah, fragte er, ob andere Tagelühner angenommen seien. Als man dies verneinte, fragte er, aus welcher Ursache nun die doppelte Arbeit fertig geworden sei. Man antwortete: «O Herr [7%*l, wie die Nahrung, so die Arbeit.» — «Wie verhält sich das?» — Man erzählte ihm aus- führlich wie alles geschehen war. Als die Sühne Mrga- dhara’s mit ihren Frauen gesprochen hatten, sagten diese: «Wenn wir nach Art der Viçàäkhà aus dem Hause stehlen und die Tagelühner erfreuen würden, würden auch mit uns der Herr und die Tagelühner zufrieden sein.» Darauf fragte Mrgadhara Vicâkhà: «O Tochter, wie bereitest du die Speisen?» Sie sagte es ausführlich; Mrgadhara freute sich, hiess sie die Angelegenheiten des Hauses führen und befahl allen Leuten des Hauses die Arbeiten, die ihnen Viçäkhà auferlegen würde, ihrem Verlangen gemäss zu ver- richten. Als sie so Herrin des Hauses geworden und in ihrem Benehmen und ganzen Wesen trefilich war, batten alle Leute des Hauses ihre Freude. Zu einer andern Zeit flogen über dem Hause der Vicäkhà Gänse aus Uttarakurudvipa mit Reis, der ohne Pflügen und Säen gewachsen war; als die in Râdshagrha befindlichen Gänse sie erblickten, gacker- ten sie und da auch sie den Naturtrieb nicht unter- drücken konnten, gackerten auch sie, so dass auf die Dächer von Râdshagrha Reisähren hinabfielen. Darauf gab der Künig diese den einzelnen Ministern und Mrga- dhara gab sein Theil der Viçäkhä. Diese that sie in ein Kästchen und übergab sie den Ackermännern; diese freuten sich sehr, richteten einen kleinen Acker zu und nachdem sie zu gehôriger Zeit denselben besäet und die Gottheit Regen herabgesandt hatte, wuchs der Reis vortrefflicher der Saat entsprechend auf, im 501 Jahre darauf aber hatten sie eine sehr ergiebige Ernte, das übernächste Jahr eine noch weit ergiebigere. Auf solche Weise wurden alle Speicher mit dem von den Gänsen herbeigebrachten Reis angefüllt. Als darauf [76] der Künig von Koçala Prasenadshit von einer Krankheit befallen war und man alle Arzte herbei- rief und befragte, gaben diese den Bescheid, dass, wenn man den von den Gänsen herbeigebrachten Reis auftreiben und eine Suppe bereiten kônnte, er sie ge- niessen solle; dann würde er gesund werden. Der Kü- nig rief die Minister zusammen und fragte sie, was sie mit den von den Gänsen herbeigebrachten Reisähren, die er ihnen gegeben habe, angefangen hätten. Da sagten einige: «Wir haben sie, o Künig, dem Tempel gegeben,» andere: «Wir haben sie ins Feuer gethan, wir haben sie in der Vorhalle befestigt.» Mrgadhara sagte: «O Künig, ich habe sie der Viçäkhà gegeben; was diese damit angefangen, werde ich fragen » Als er Viçâkhà fragte, sagte diese: «O Herr, soll etwa Je- mand den von den Gänsen gebrachten Reis geniessen ? — «Da der Künig erkrankt ist, haben die Ârzte ihm den von den Gänsen herbeigebrachten Reis verordnet.» Da füllte Vicäkhà ein goldenes (refäss mit dem von den Gänsen herbeigebrachten Reis, sandte es zum Kôünig, welcher den Reis genoss und genas. Zu einer andern Zeit brachten Männer des Landes eine Stute nebst ihrem Füllen; da man nun nicht wusste, welches die Stute, welches das Füllen sei, befabl. der Künig den Ministern beide genau anzusehen und ihm Bescheid zu geben. Die Minister untersuchten beide einen gan- zen Tag, wurden müde und brachten es dennoch nicht heraus. Als Mrgadhara am Nachmittage sich nach Hause begeben, berührte Viçàkhà seine beiden Füsse und fragte: «O Herr, weshalb bist du so spät gekom- men?» Er erzählte ihr ausführlich was geschehen war, Viçäkhà aber sagte: «O Herr, was ist da zu unter- suchen? Man soll beiden zu gleichen Theilen Nahrung vorlegen, da wird das Junge, nachdem es schnell ge- fressen hat, auch das Theiïl der Mutter verzehren, die Mutter aber, ohne zu fressen, den Kopf so hinhalten. Das ist die Prüfung.» Mrgadhara sagte [76*] dies der Ministern, welche die Prüfung nach dieser Anweisung anstellten und nach Tagesanbruch dem Kôünige melde- ten: «O Künig, dies ist die Mutter, dies das Junge.» Der Künig, fragte, wie sie es wüssten. «O Künig, es verhält sich so und so.» — «Weshaïib habet ihr dies des Sciences de Saint-Pétersbourg. 50? gestern nicht gewusst?» — «O Kôünig, wie konnten wir das wissen! Viçäkhà hat uns die Anweisung gege- ben.» Der Künig sagte: « Das Tshampà-Mädchen ist ge- scheïdt.» Als ein Mann seine Stiefel am Ufer gelassen hatte und sich badete, kam ein anderer Mann, wickelte sich diese Stiefel um seinen Kopf und fing ebendaselbst an sich zu baden. Als nun der erstere sich gebadet hatte und aus dem Wasser stieg, vermisste er seine Stiefel. Der andere fragte: «He Mann, was suchest du?» — «Meine Stiefel.» — « Wo sind deine Stiefel? Wenn du Stiefel hast, so musst du so wie ich dieselben dir um den Kopf wickeln, wenn du ins Wasser steigst.» Der erstere sagte: «Das sind ja gerade meine Stiefel.» Als nun beide darüber im Streit geriethen, wem die Stiefel gehôrten, begaben sich beide zum Kônig. Der Künig befahl den Ministern die Sache gut zu untersuchen und die Stiefel dem Eigenthümer zu geben. Als diese die Sache zu untersuchen anfingen, fragten sie den einen und den andern. Jeder von ihnen behauptete, dass er der Eigenthümer sei. Da nun bei diesen Be- hauptungen der Tag zu Ende ging, kehrten die Mi- uister am Abend ermüdet nach Hause zurück, ohne die Sache in Ordnung gebracht zu haben. Als Viçäkhà den Mrgadhara fragte und dieser ihr alles erzählt hatte, sagte sie: «O Herr, was ist da zu untersuchen? saget dem einen: Nimm du den einen Stiefel, dem an- dern: Nimm du den andern. Der Eigenthümer wird dann sagen: Weshalb sollen meine beiden Stiefel ge- trennt werden, der andere aber, dem sie nicht gehô- ren, wird sagen: Was habe ich für einen Vortheil da- von, wenn ich nur einen Stiefel bekommen soll! {771 So ist die Prüfung vorzunehmen.» Mrgadhara ging und sagte dies den Ministern u. s. w. wie oben bis zu den Wor- ten: Der Kônig sagte: «Das Tshampà-Mädchen ist ge- scheidt.» Als Kaufleute dem Künig einen Stamm von Sandel- holz zum Geschenk gebracht hatten und man nicht wusste, welches das obere und welches das untere Ende desselven war, befahl der Künig den Ministern dies zu ermitteln. Diese untersuchten den Stamm den ganzen Tag, konnten aber nichts herausbekommen und gingen am Abend nach Hause. Als Mrgadhara wiederum alles der Viçäkhà mitgetheilt hatte, sagte diese: «O Herr, was ist da zu untersuchen? Stecket den Stamm ins Wasser, dann wird die Wurzel unter- 32* 503 sinken, das obere Ende aber emportauchen. Darin besteht die Prüfung.» Mrgadhara theilte dies den Mi- nistern mit u. s. w. wie oben bis zu den Worten: Der Künig sagte: «Das Tshampà-Mädchen ist gescheidt.» Es gab in einem Gcebirgsdorf einen Hausbesitzer, der, als er aus gleichem Geschlecht geheirathet hatte, ohne Sohn und Tochter blieb. Da er sich nun sehr nach einem Kinde sehnte, nahm er sich eine Neben- gattin. Da wandte die Hauptgattin, die von Natur missgünstig war, einen Zauber an, um ihren Leib un- fruchtbar zu machen, allein da ibr Leib überaus rein war, wurde sie dennoch schwanger und gebar nach Ablauf von neun Monaten einen Sohn. Da dachte sie: Da von den Feindschaften die Feindschaft zwischen Haupt- und Nebengattin die schlimmste ist und die Stiefmutter ohne allen Zweifel durch irgend ein Mittel das Kind zu tüdten suchen wird, was soll da mein Mann, was ich thun? Da ich es doch nicht am Leben erhalten kann, will ich es ihr lieber schenken. Als sie sich darauf mit dem Manne berathen hatte und dieser damnit einverstanden war, sagte sie zur Hauptgattin: »O Schwester, ich schenke dir meinen Sohn, nimm ibn!» Jene dachte: Da nurl7‘)diejenige, welche einen Sobn hat, als Herrin des Hauses gilt, so will ich ibn erziehen.» Als sie den Knaben erzogen hatte, starb der Vater. Als nun beide Frauen wegen des Hauses in Streit geriethen, behauptete eine jede von ihnen, dass der Sohn 1hr gehôre. Sie begaben sich zum Kônige. Dieser befahl den Ministern hinzugehen und zu unter- suchen, wem der Sohn gehüre. Als diese die Sache untersuchten und obwohl der Tag zu Ende ging, nicht in Ordnung kamen, begaben sie sich am Abende nach Hause. Wiederum fragte Viçakhà Mrgadhara, der ibr alles erzählte. Viçäkhâ sagte: «Was ist da zu unter- suchen? Sprechet zu den beiden Frauen also: Da wir nicht wissen, wem der Sohn gehürt, so soll diejenige von euch beiden, die grüssere Kraft hat, sich den Knaben nehmen. Wenn sie nun jede eine Hand packen und der Knabe aus Schmerz zu weinen anfängt, so wird die Mutter voll Mitleid in der Annahme, dass, wenn ibr Kind am Leben bleibe, sie es doch noch ein- mal sehen werde, loslassen; wenn die andere aber, da sie kein Mitleid hat, nicht loslässt, dann schlaget sie mit einer Gerte und dann wird sie den wahren Sach- verhalt gestehen. Dies ist die Prüfung.» Mrgadhara theilte dies den Ministern mit u. s. w. wie oben bis Bulletin de l’Académie Empériale 504 zu den Worten: Der Kôünig sagte: «Das Tshampà- Mädchen ist gescheidt.» Zu einer andern Zeit erkrankte Mrgadhara; als ihm der Arzt an einem Tage ein Heilmittel gegeben hatte, fand er Erleichterung, als er ihm am folgenden Tage etwas gegeben hatte, was kein Heilmittel war, fand er sich unwohl. Viçäkhà dachte: Weshalb findet der Herr an einem Tage Erleichterungund weshalb befindetersich am andern unwohl? Sie prüfte also die Mittel, welche Erleichterung verschafiten, und wandte sie an, wies die Ârzte an der Thür zurück, behandelte den Kranken selbst und er genas. Mrgadhara dachte nun darüber nach, weshalb [78°] er, der sich einen Tag leichter, den andern unwohl gefühlt hatte, nun da kein Arzt käme, sich bessere und fragte Viçäkhà u. s. w. Der Künig von Koçala Prasenadshit hatte einen Elephantenaufseher, Namens Çrivardhana,*) den der Künig zu einer andern Zeit gescholten hatte. Als Vi- çakhà davon gehürt hatte, sagte sie zu Mrgadhara: «O Herr, da endlich allen Ministern Befehle zukom- men, istes recht, dass dem (Crivardhana verziehen werde.» Er antwortete: «O Tochter, erwirke du die Verzeihung.» Darauf sagte sie zum Künig: «O Künig, da Crivardhana sich einen Fehler hat zu Schulden kommen lassen, so geruhe ihm zu verzeihen» Der Künig verzieh ihm. «O Künig, wenn du ihm vergiebst, so geruhe ihm seine Macht wiederzugeben.» Der Kü- nig that dies. Çrivardhana wusste, dass er der Viçäkhà seine Begnadigung verdanke und hatte den Gedanken dafür Vergeltung auszuüben, Zu einer andern Zeit erkrankte Mrgadhara an einer Krankheit der Ge- schlechtstheile; er schämte sich dabei sich von Viçàkhà pflegen zu lassen. Sie dachte: Weshalb schämt sich der Herr? Darf denn eine Tochter nicht den Vater pflegen? Allein er schämt sich. Da dachte sie, dass er, da er sich nicht von ibr pflegen lassen wolle, sich eine Frau nehmen müsse. Sie begab sich also ins Haus von Crivardhana, wo sie sich nach der Begrü- ssung auf einem Sitze niederliess. Crivardhana, der eine Tochter hatte, hiess sie die Füsse der Viçäkhâ berüh- ren. Allein Viçakhà sagte: «Ich muss vielmehr jetzt ibre Füsse berühren,» und fügte hinzu: «Wohl gera- the es, wohlgerathe es.» Çrivardhana fragte nun, was 505 sie bitte. — «Um deine Tochter.» — «Für wen?» — «Für meinen Schwiegervater.» — Er entgegnete kein Wort. Çrivardhana’s Frau fragte, was für ein Hinder- niss da sei, sie ihm zu geben. Viçâkhà sagte: «0 Gute, da wir der Viçäkhà Dank schuldig sind, so gieb sie.» — Verhält es sich so, so wollen wir sie geben. — Darauf nahm Mrgadhara sie mit grossem Gepränge sich zur Frau. Nun pflegte sie den Mrgadhara, nicht aber Vi- çäkhä. Mrgadhara sprach zu Viçäkhä: «O Tochter, gieb mir Antwort.» — Sie sagte: «O Herr, habe ich etwas verschuldet ?» — «O Tochter, hast du nicht die Lehren, welche dir die Mutter gegeben hat, durchaus unbefolgt gelassen?» — «O Herr, ich habe sie alle befolgt.» — Da die Worte: «Verehre die Sonne und den Mond, darauf gehen, dass der Schwiegertochter der Schwiegervater und die Schwiegermutter als Sonne und Mond gelten müssen, so habe ich diesen meine Verehrung bezeigt.» Da die Worte: «Habe Acht auf das Feuer darauf gehen, dass dem Weibe der Mann als Feuer gelten soll, das man ibn nicht zu sebr pflegen, nicht zu sehr nähren soll, so habe ich auf meinen Mann gleich wie auf das Feuer Acht gehabt.» Da die Worte: «Wische den Spiegel rein» darauf gehen, dass das Haus gleich dem Spiegel anzustrei- chen und zu putzen ist, so habe ich das Haus alle Tage geputzt.» Die Worte: «Trage weisse Kleider» gehen darauf, dass, wenn man die Arbeiten des Hauses verrichtet, andere Kleider trägt, bei dem Opfer aber oder wenn man beim Manne weilt, weisse Kleider an- legen muss, auch dies habe ich befolgt.» Die Worte: «Du sollst nehmen, aber nicht geben» gehen darauf, dass nehmen die Bedeutung hat von der Welt schlechtes zu sagen, dass man also keinem ein schlechtes Wort sa- gen soll; auch in diesem Punkte habe ich die Lehren befolgt.» Die Worte: «Hüte deine Worte» gehen darauf, dass man kein Geheimniss weiter verbreite; auch die- sen Punkt habe ich gehalten.» Die Worte: «Wenn du aufstehst, tritt keinem andern deinen Platz ab» heissen so viel: Da du eine anständige Schwiegertochter bist, musst du an einer besonderen Stelle sitzen; [7°] ich habe auch besonders gesessen.» Die Worte: «Geniesse schmackhafte Speise» bedeuten, dass man essen soll, wenn man sebr hungrig geworden ist; ich habe stets gegessen, nachdem ich den Hausgenossen Speise ge- geben hatte.» Die Worte: «Du sollst sanft schlafen» bedeuten, dass man in der Nacht, nachdem alle An- des Sciences de Saint-Pétersbourg. 506 gelegenheiten des Hauses beendigt und die Geräth- schaften aufgeräumt sind, da es nicht nôthig ist auf- zustehen — schlafe; stets bedenkend, dass dies gut, jenes schlecht gethan sei, habe ich darnach gehandelt.» Die Worte: «Du sollst eine Leiter anlegen» heissen s0- viel: da derjenige, der früher den Weg der zehn tugend- haften Werke gegangen ist, zu den Güttern gelangt, musst du, hier in der Welt der Menschen geboren, es durch Thaten erreichen, Gaben spenden, dir Verdienst erwerben und die Sünde meiden, diese Schatzleiter ist gleich einer Himmelstreppe, auch dies habe ich soviel ich konnte befolgt.» — «Vortrefflich, Viçäkhà, vortrefflich, deine Mutter ist eine gescheidte Mutter; da du das, was deine Mutter räthselhaft ausgesprochen, errathen hast, bist du noch gescheidter als sie.» Da dachte Mrgadhara: «Wenn Bhagavant es gestattet, will ich Viçâkhà meine Mutter nennen.» Als er sich zu Bhagavant begeben, seine beiden Füsse berührt hatte, sprach er also zu ihm: «Verehrungswürdiger, ist es statthaft, dass man eine Schwiegertochter Mutter nenne?» Bhagavant sagte: «Wenn sie fünf Eigenschaf- ten hat: wenn sie Krankenpflegerin ist, wenn sie als passende Frau geheirathet ist, wenn sie die lebenden Wesen beschützt, das Vermügen hütet und Weisheit zum Erbtheil hat, dann kann sie Mutter genannt werden. » [7%*] Darauf begab sich Mrgdhara zum Koçala- Künige Prasenadshit und bat ihn um die Erlaubniss Viçakhà Mutter nennen zu dürfen. Der Künig sagte: «Da Viçäkhä auch mich gepflegt hat, so werde ich meine Grossmutter fragen und sie Schwester nennen.» Er fragte seine Grossmutter. Diese sagte, dass er sie mit Recht so nennen künne. Es habe sich der Kôünig Aranemi Brahmadatta®t) mit der Tochter einer Dienerin verbunden, aus welcher Verbindung ein Sohn hervor- gegangen sei, dem man den Namen Balamitra gege- ben habe, dieser sei eines Vergehens wegen von dem Grossvater des Landes verwiesen worden und nach Tshampà gezogen; da nun Viçäkhà seine Tochter sei, sei sie mit Recht eine Schwester von Prasenadshit. Darauf liess der Künig sie einen Elephanten besteigen und ôffentlich ausrufen, dass diese Viçäkhà Mrgadha- 34) RS ARE ER IA; sonst wird der erste Theil des Na- mens unübersetzt gelassen, auch hier ist offenbar an A{TQ fern ge- dacht und AT scheint die Herleitung von FA Caus. anzudeuten. 507 ras Mutter und des Künigs Prasenadshit Schwester sei. Sie erbaute in dem frühern Haine ein Vihära, das sie der Gemeinde der Bhikshu’s der vier Weltgegenden übergab und demgemäss von den Sthavira’s in den Sûtra’s gesagt wird, dass der Buddha Bhagavant zu Grâvasti sich aufhielt in dem Palast von Mrgadhara’s Mutter Viçâkhà, dem frühern Haine (Pürväräma) *). Zu einer andern Zeit kamen bei der Viçàkhà 32 Eier zum Vorschein. Als Mrgadhara dies gehürt hatte, sass er den Kopf auf die Hand gestützt, in Gedanken versunken da. Da der Schünsten des Landes eine solche Menge entstanden war, war Mrgadbara im Begriff sie fortzuwerfen. Viçäkhà aber sagte: «O Herr, wirf sie nicht fort, sondern frage Bhagavant.» Er that dies und Bhagavant sagte, man solle sie nicht fortwerfen, son- dern befahl, dass man 32 Käfiche machen, diese mit Baumwolle füllen, in jeden der Käfiche ein Ei thun und dieselben dreimal am Tage mit der Hand bestreichen solle, dann würden am siebenten Tage 32 Sühne zum Vorschein kommen. [50] Als Viçäkha so gethan hatte, kamen am siebenten Tage 32 Knaben zum Vorschein, welche, als sie herangewachsen waren , kräftig und über- aus stark und Kraftbezwinger wurden. Zu einer andern Zeit waren sie zu Wagen ausgefahren und, als sie zu- rückkehrten, stiessen sie mit dem Sohne des Purohita, der auch auSgefahren war und zurückkehrte, zusam- men, so dass die Deichseln beider Wagen an emander geriethen. Der Sohn des Purohita rief ihnen zu, sie sollten ausweichen, sie aber hiessen ihn dasselbe thun. Da nun der Sohn der Purohita rauke Worte auszu- stossen anfing, packten die Sühne der Viçäkhà die Deichsel und schleuderten ihn auf einen Kebricht- haufen. Als er nun mit dem Gewand seinen Kopf verhüllend zum Vater gelangt war, sprach er unter Thränen: «O Vater, die Sühne der Viçäkhà haben mich also zugerichtet.» — «O Sohn, weshalb?» — Dieser erzählte alles ausführlich. Da sagte der Vater: «O Sohn, wenn es sich so verhält, so müssen wir eine Vorkehrung treffen, damit diese endlich den Mund schliessen und nicht jammern.» Er suchte nun sorgfältig diese Sühne zu verläumden. Als zu einer andern Zeit sich die Gebirgsbewohner gegen Künig Prasenadshit aufgelehnt hatten, schickte der Kônig einen Feldherrn aus, der aber, von den Aufrührern 35) Vgl. Spence Hardy a. 0. OS. 364. Bulletin de l’Académie Empériale 508 geschlagen, zurückkehrte. Nachdem der Künig auf diese Weise siebenmal den Feldherrn ausgeschickt und dieser geschlagen zurückgekehrt war, beschloss der Künig selbst mit einem viergliedrigen Heere aus- zuziehen; da die Sühne der Viçäkhà zur Stadt einzogen undibnsahen, fragtensiedenKünig, wohinergehe. «Um die Gebirgsbewohner niederzuwerfen.» — «O Künig, bleibe, wir werden ausziehen.» — «Thuet also.» — Als der Kônig sie nun mit dem viergliedrigen Heere hatte ausziehen lassen, bewältigten sie die Gebirgsbe- wohner; nahmen Geisel und Tribut und kehrten zu- rück. Da sagte Purohita: «O Künig, da sie von aus- gezeichnet grosser Stärke sind, so denke daran, wenn sie was nur auf Befehl des Künigs auszuführen ist, vollführen». [501 Da die Künige getüdtet zu werden fürchten, zog er sich dies zu (Gemüthe und fragte wiederum den Purohita, wie er hier zu handeln habe. Er sagte: «O Künig, wie man hier zu handeln hat? Wenn diese es wollen, so künnen sie dich aus der Herrschaft vertreiben und selbst die Herrschaft aus- üben.» Missvergnügt dachte der Kônig, wie er, wenn es so kommen sollte, sie wohl tüdten künne; er wolle eine Vorkehrung treffen, allein aus Besorgniss, das Geheimniss künne verrathen werden, wollte er ohne irgend einen zu fragen die Sache untersuchen. Als er diesen Gedanken bekommen hatte, meinte er, dass er sie zu sich einladen und sich ihrer entledigen wolle, Er meldete der Viçcakhà, dass ihre Sühne am folgenden Tage mit ihm essen sollten. Viçäkhà dachte: Da meine Sühne morgen bei ihrem Oheim essen wer- den, werde ich Bhagavant mit der Geistlichkeit be- wirthen und begab sich zu Bhagavant, berübrte seine Füsse; er aber erfreute sie durch Gespräche über die Lehre. Als Vicakhàä sich dann von ihrem Sitz erhoben hatte, lud sie Bhagavant nebst der Geistlichkeit ein. Der Bote des Künigs rief die Sühne, sie môchten kommen. Der Künig hatte scharfes Gift in die Speisen thun [$1] lassen; als sie dadureh betäubt waren, liess er ihnen die Kôpfe abhauen. 509 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 510 Zur Entwickelung der negativen, ungeraden Potenzen der Quadratwurzel der Function 1 — 2nU-+-1°. Von Dr. J. 0. Backlund, Observator der Sternwarte zu Dorpat. (Lu le 13 septembre 1877.) Entwickeiln wir nach den Potenzen von n, so er- halten wir, indem wir mit s eine ganze, ungerade Zahl bezeichnen (1—2nU+ 1) ° mn = 1 + Un 0 On + Un... + 0, On +. (1) Die Grüssen U® sind durch folgende Gleichungen mit U verbunden US QU | 1 2 Ss S$S = s+1 Dennis pa 2 ue 2 S $ S S S 3 311 542 9 5t1 y. ®—? 22 DIR 22 nr 3 1 HE 1 (8) — Ce S &6 DS Sn 8 CRLRPEURS s s,1{ (2) Fan) 9 9 2 9 9 M2 0 Aero 2, NT; FRAC NN 4 Ï1 2 1: À RE ° S S “8 É re =+Mm—1 = +1 D em ts Ale om SGA. m INTIOINETS m Te S sm —2 : +1 +2 5 rn—5 NTM + NE = OM—ATIN—A m—2 U Pre 3 m — 4 2 U | Für s— 1 sind die U®) Kugelfunctionen. Nach den Potenzen von U geordnet, geht die Glei- chung (1) also in s (1—2n0 +») ° = EÔ+EOU+ EU +...+E °U"+..(3) über. Wenn » die hôchste Potenz von n ist, welche be- rücksichtigt werden muss, um die gewünschte (renauig- keit zu erlangen, so erscheint auch dieselbe Potenz von Ù in (3), aber keine hôhere. Die Summen der m+ 1 ersten Glieder sind also in den beiden Reihen | (1) und (3) identisch. Man ersieht somit, dass die | E-Coefficienten nicht zu verwechseln sind mit den Coefficienten in der unmittelbaren Entwickelung nach Potenzen von U, z. B. nicht mit den Coefficienten in der Reïhe s (1—2n0 +7) ? a PR | (3*) — (PEN) NOUISPERUERSS SAT PSE WO À — ee Es ist die Aufgabe dieser Zeilen auseinander zu setzen, wie man die Æ®-Coefficienten zweckmässig berechnen kann. Wir nehmen an, # sei die hôchste Potenz von 1, die man zu berücksichtigen braucht. Dann unter- scheiden wir die beiden Fälle, wo » gerade und un- | gerade ist. M — 2h. Die erste der Gleichungen (2) multipliciren wir mit n, die zweite mit n° u. s. w., addiren und ziehen die- jenigen Glieder zusammen, welche dieselbe Potenz von U enthalten; dadurch erhalten wir 8 8; s 8,; L ES—1-° 2 a, 22 ( 12 CRC EST Se re den S S S 9 ao 5 +1 21 52 È BUS NUE RE er + +2 ES ! n—1 2 2 n—1 nel 1) 1 2 n—] | ss s = Rail { oz +2 3 | 1(8)-4, 4 92,2 = re - 2 E, => An SeérS, Eau (4) +2 Î+s Lin L (int Ma n—1 DH 1) 1 2 n—1 # j | s 8 s 8 s 3 St f ER +3 Lo EE 2 | 1 SR ane 1,02 3 1 1 2 S S S re 5 4 2 Es ist hier 2—1° gesetzt. Differentiiren wir die erste Gleichung in Bezug auf 2, so sehen wir sogleich, dass EM 21 ee) 1 \dz ist. Die zweite Gleichung ebenfalls nach 2 differentiirt, gibt den Ausdruck für ÆE,° bis auf den Factor — y 511 Bulletin de l’Académie {Impériale 512 = +1 Sn und das Glied (—1)"—" ue = Sn 00 ds u(isn) de (—1ÿ— LEMr 2 222 ') S u(5—1)n00) ln — 1) Für E,® bekommen wir also nl (S+n) Jaonm-1 6) _2n/dE puni E, (de +(-1) Ebenso ersieht man, dass ()__ __2n {dE 9 E; 3; (Z ) ist. Aus den allgemeinen Ausdrücken S SD D ous AE +921—2 2 22—2 PE .o2i—1 25—1 CE, AN hi gehen die Gleichungen ES DES RE 2n pee 2) 2i—1 (s) _ E 2% dE, 2%) 2, n—i 72 + - a (5) ._.. 1 vers RE ii Le Pin 2 2 2 'o2i oi 2 E",, = Vo dar 12e 1——— 2 + bervor. Diese Gleichungen enthalten nun das Gesetz, nach welchem die E%-Coefficienten sich leicht berechnen lassen, wenn m— 2n. m—=In—+1l Um in diesem Falle die analogen Formeln herzu- leiten, brauchen wir nur zu bemerken, dass für gerade 1) U ist das bekannte Gaussische Zeichen. untere Indices die E®-Coefficienten dieselben bleiben, dass die übrigen aber noch ein Glied erhalten. Wir erlangen dann in derselben Weise wie für m— 2n folgende Gleichungen #) — E 21 _2n nn 7 %—1 = Il (init) = ZE PSN LA Al (7) ee 1 Mars 0 ( _ je (2i—1)II(n-+-1—à) _— ?1n (= 1) dz ù 2è Die Berechnung der Æ-Coefficienten nach den gewonnenen Formeln ist sehr zweckmässig. Hat man aber in dieser Weise die Coefficienten für einen Werth von s berechnet, so kann man aus diesen weit leichter die Æ-Coefficienten herleiten, welche den übrigen s-Werthen entsprechen, als dut independente Weise. Um die hierzu nôthigen Formeln herzustellen, müssen wir wieder die beiden Fälle m—2n und m— 2n—+ 1 besonders behandeln. m = 2n Wenn wir (s — 2) in . Ausdruck für Æ,% anstatt s setzen und durch ° =": 2n dividiren, so er- halten wir den Ausdruck fe ES bis auf das letzte n(irn—2) ; 9 Glied, das heisst bis auf (— 1)" Done À n n(;—1) U(0)IT(n) Es ist demnach I Syn—02 $—2) n(5—1)noTte) Und ebenso (9 E,\s—2) EN 8 EN Het ie 1): Like? 22727 de Nm LI Von den allgemeinen Ausdrücken (5) leitet man in derselben Weise ab 2)H(n—1) ES Ni, Est? 2i—1 s—2 1 E® _ 2i+1l EUT 2,52 2 TT 8—9 n ne pi n(itn+i2) o(5—1 )H@Tm-à 513 Mittelst dieser Formeln lassen sich die Æ-Coeffi- cienten für jedes s sehr bequem berechnen, wenn man nur die Coefficienten für einen s-Werth kennt, vor- ausgesetzt, dass m — 2n ist. m—=2n +1 Es genügt hier dieselbe Bemerkung, welche bei der Herleitung der Formeln (7) gemacht wurde, um die Richtigkeit der Gleichungen ES D EST? ts D NT : n( jt"Hi—1) | n+1—i 2i—1, 2n+1 2 er 2 (9) nf 1 JuGi-DHGR+i-1 E‘. —?ir1 : EF Doi 2 s—2 1 einzusehen. Es gilt auch hier, mutatis mutandis, die- selbe Bemerkung, die den Formeln (8) beigefügt wurde. Mit den Formelsystemen (6), (7), (8) und (9) glauben wir unsere Aufgabe gelôst zu haben. Es findet sich in der Stürungstheorie häufig Gele- genheit, die Function (1 — QqU-+-7)7> nach der ange- fübrten Methode zu entwickeln. Wir wollen, um die Brauchbarkeit der hergeleiteten Formeln darzuthun, ein Beispiel aus unseren Storungsrechnungen anführen. In einer Note der Comptes Rendus 1875 1° $Se- mester (T. LXXX X 16) gibt Professor Gyldén dem Quadrate der Entfernung (A) des gestürten (Cometen) vom stürenden (Planeten) Himmelskôürper den Aus- druck (AP (ee). (0) TT 1+æcosE +7 sin EË wo Dr ; T,=m,+m, cos Ê+n,sinË T,= m, cos 36 + m, cos 46 +- +7, Sin 36+n, sin 46 +.. M ds Ms Dos ne: sind Functionen der partiel- len Anomalie des Cometen, £ bis auf einen constanten Winkel die mittlere Anomalie des Planeten, + und y Grôüssen von der Ordnung der Bahnexcentricität des Planeten. Begnügt man sich damit, die St‘rungen der ersten Ordnung zu ermitteln, so braucht man, wie Tome XXIV. des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 514 ‘bekannt, bei der Entwickelung der Storungsfunction nur (A) * zu berücksichtigen. Aus (10) erhält man 3 (A) = (1+20c086+ ysinË) ? t2i ex —} +8 > T, 1 Die Hauptschwierigkeit besteht also darin Tu zu entwickeln. Gyldén setzt T=m,|1+® cos (É+ A)] tol=2 DS r8n ne QUE L] und É — 20 Æ % (mod. k), wo À ein vollständiges elliptisches Integral erster Gattung bezeichnet. Der Kürze wegen werden die Bezeichnungen _°K T 2% eingeführt. Demzufolge lässt sich 7° in eine Menge verschiede- ner Formen umwandeln, die für den einen oder den anderen Fall passen (siehe z. B. Journal de Mathéma- tiques (3% Série), tome IIT. — Décembre 1876). Für unseren Zweck ist es hinreichend die Form | 1 2 a | 1—2nU+ | anzufübren. Es ist hier À, — Aamu, — K, cos amu, ; U— A, cos (amu, + P). A, n und T sind Functionen der partiellen Ano- malie und erhalten für specielle Werthe derselben entsprechende numerische Werthe. Es wird dann 8 TS = AA {1 — On Um} ANS IPB ER BOU EL HRE U"-E1000e) wenn man die Entwickelung erst nach den Potenzen von n bewerkstelligt und nachher die Reihe nach Potenzen von U ordnet. Das numerische Beispiel, das wir jetzt anfübren werden, ist den Rechnungen über die Stôrungen, welche der Encke’sche Comet durch Jupiter erleidet, entnommen. 33 515 Es ist T,—44.958196+-43.220145 COS £— 4.919729 sin £ log. 1 — 9.4562871 — 10 P——55°34 24,36. Für den Modul # wurde der Werth log. k — 9.99136785 — 10 angewandt. Für unsern Zweck ist es genügend, die zwülf ersten Potenzen von n zu berücksichtigen. m» ist also = 2» — 12. Die E® sind demgemäss nach den Formeln (6), die E® und El nach den Formeln (8) berechnet worden. E® ES EN 0 + 0.8887910 + 0.82159 + 0.759 1 + 0.7048108 + 1.08595 + 1.405 2 + 0.4657585 + 1.00457 +- 1.641 3 + 0.2873913 + 0.79744 —+- 1.623 4 —+- 0.1710094 + 0.58016 + 1.397 5 + 0.0983257 + 0.39088 —+- 1.072 6 + 0.0558854 + 0.25531 + 0.789 7 + 0.0361442 + 0.19833 —+ 0.738 8 + 0.0212674 + 0.13189 + 0.548 9 —+- 0.0032622 —+- 0.00960 —— 0.016 10 + 0.6008263 — 0.00231 — 0.055 ll + 0.0082798 —- 0.06900 + 0.372 12 + 0.0049348 + 0.04441 + 0.258 Es bedeuten die Ziffern der ersten Columne die unteren Indices der Z. Die Werthe von 4°, 4°, 4 mit der Masse »' des Jupiter multiplicirt und in Secunden ausgedrückt liefern log. m A° — 1.4976704 » MA? — 0.967293 » MAT — 0.43691. Der Vortheil der Entwickelung nach Potenzen von n ist auffallend. Hätte man die Entwickelung nach (3*) vorgenommen, so wäre es nôthig gewesen, eine bedeutend grüssere Anzahl Glieder zu berücksichti- gen?); und dadurch würde auch die schliessliche 2) Log. à ist — 9.7231236 — 10. Bulletin de l’Académie Hmpériale 516 Entwickelung in trigonometrische Reihen nach den Vielfachen von 2 in hohem Grade erschwert werden, namentlich wenn U nicht die Form = 10 0 hat. Wenn es zweckmässig ist U diese Form zu geben, so kann man die Reïhe S (1—In0+ 0) 7 = 4/24 eos 0+2 A cos 20+ herstellen, wo Op. lp lpOps., lpwprE A =E, + D; E, +53: EE +35B; E° +. lp lporé, LRO, 1 pOrE 24, — 50 Ë +3B; E, + x Bs E, + 3% B, E "+. Mit Rücksicht auf die Gleichungen (4) und (5) er- hält man dann die bekannten Formeln A x F(;, _ 1, n°) 43° = sn r(si+ 1, 2, nf) AS = 2542. y F(2,$4 2,3, x) e 5 + = sleliole! 5 lens (Nr elets as se else, eee re evene Denjenigen, die sich mit Storungsrechnungen oben- genannter Art beschäftigen, glauben wir einen Ge- fallen zu erzeigen, wenn wir eine Tafel zur Berech- aung der £Ÿ mittheilen. Die Anwendung der Tafel bedarf keiner weiteren Erläutcrung als dass jede Horizontalreihe den Werth von : ES liefert. Die Logarithmen sind anstatt der Zablen selbst gegeben. Der Vollständigkeit wegen ist auch die Reihe für £,% angeführt, obgleich dieser Coet- 3 ficient sich bequemer mittelst (1 + n°) 2? direct berechnen lässt. 517 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 518 9 Tafel zur Berechnung der Æ°. | | | | 2 | n | "10 | nm? | nt 115 0.3399480n 10.391005 0.424932, |0.4672554 |0.4972187% | 0.5235476 | | | n° | 1° nt | n° n!5 12° | | | | (3) Cr: | | | E, 0.0000000 |0.1760913y, | 0.273001% | | 0.5470287» | 0.5682180 | 1 | | | | | | = E |oarnas 0.870618, | 1.110998 |1.2941905,, | 1.4324082 |1.5464367n (1.6435467 |1.7276676,, |1.8022012 | 18692480, 1 ; | | | | | | € | E 4 | | : : Î | | | PE E, | |0.8750618 11.419199, |1.7713118 |2 0345552» | 2.2454067 2.4214980n | 2.5727656 2.7053912) | 2.5234905 2.9299458 | | 1 3 | | | | | = E! ) | 1.240580 11.9962505, | 2.3355832 |2.6713754% |2.9443767 13.1748256,, | 3.3743979 18.5504892, 3.1080070 | . | 5 | | | | 1 | | | | | | 3 89905 19 : l'otsanager | a rE, | 1.5952205 12.5555882,, | 2.8474667 |3.2454067,, | 3.5727656 |3.8515192,, | 40945572 |4.3101570; | 4.503970 | | | | | | | | | | ER] 1 Ù | | | | | = E® 11.9376432 2.7505567,, |3.3245880 |3.7768856,, | 4.1525492 1447476854 |4.7573150 15.091270 | n | | | | | | 1 | | | | | F ES) |2.2784354 13.1484967) | 3.768856 |d 27748707 L4.6086179 15.058450) | 5.371088 15.6623395, | : { | 1 | | | | | | T E;°" |26044085 |8.5508476, |d.aro5are 4.754600, | 5.2132470 15.611871, |5.0633696 | | | 1 | | | FC ES |2.0317876 |3.9005112,, | 4.6206705 15.213470, |5.7080971 1613046009, | 6.522675 | | | | | | } | | | | | | | | 1 | | | | | | | 52° 3.2569087 |4.2774880) | 5.0871558 |5.6560446) |6 1852184 |6.6476163,, | | | 1 | | | | = AT |8.5785180 14.602158, | 5.450959 |6.0883084n 6.6476163 |7.1389776% | 1 | | | En” 3.8988531 (4.9957632,, | 5.8250670 |6.5093136,, | 7.0975852 | | 1 | | | | | —£,,0 42176119 |5.3479457 | 6.208286 |6.9214930, 7.5369178 | | n 5 | | | | 1 | | | Es" 4.5350928 |5.6964002,, | 6.5857018 |7.3200644h | 1 | | Eu 48513092 |6.0416340,, | 6.9581877 [7.124004 | | | | 1 l 5 ES) | 5.065725 |6.3540566,, | 73260644 5715 | 1 | | HE, 5.4809664 |6.7240044,, | 7.6901461 | n | | | | | | 1 —}#, ® |5.7845855 |7.0517574 | | m7 17 | nm | | | | | 1 | RE, | Gore (7.aorss, | | | | | | n | | | : | —_E£..® |6.4196057 | | 113719 | | | | | | | 1 | | | | —5E, G.7915796 | | | | me: | | | Nachtrag zu den Bemerkungen über G. Curtius’ Ver-!tius” Verhalten zu meinen auf den ersten Band des bum, Bd. I. Von A. Nauck. (Lu le 29 novembre Griechischen Verbum bezüglichen Erôrterungen. Bei 1877.) | der Abfassung dieser Partie hielt ich mich an das was der Verfasser theils in seinen Studien VIII und IX Ungefähr die Hälfte des oben Bulletin XXIV p. theils im zweiten Bande des Griechischen Verbum ge- 337—398 oder Mélanges Gréco-Romains IV p. 275 sagt oder nicht gesagt hatte. Erst nachdem mein Auf- 361 mitgetheilten Aufsatzes handelt über G. Cur- satz im Druck vollendet war, erfuhr ich dass im Laufe 33* 519 dieses Jahres vom ersten Bande des Gr. Verbum eine neue Auflage erschienen ist, die ich nicht vor dem 27. (15.) November zu Gesicht bekam. Die Vorrede zum zweiten Bande ist im Juni 1876, die Vorrede zur zwei- ten Auflage des ersten Bandes im Mai 1877 geschrie- ben: die beiden Schriften liegen also um ein nicht volles Jahr aus einander. Nichts desto weniger zeigen sich in der Benutzung meiner Bemerkungen über Bd. I in beiden Büchern auffallende Verschiedenheiten. Die Nachträge und Berichtigungen in Bd. II $. 402 —406 sind zum grossen Theile durch meine Bemer- kungen veranlasst, und eine denselben voraufgeschickte Notiz hebt ausdrücklich hervor dass die Chiffre N sich auf dasjenige bezieht, was der Verfasser den von mir diesem Buche gewidmeten Bemerkungen «verdankt», In der Vorrede zur neuen Auflage des ersten Bandes wer- den einige Bücher erwähnt, welche der Verfasser für seinen Zweck benutzt habe, und es werden mehrere Her- ren genannt, die den Verfasser zu debhaftestem» Danke verpflichtet haben durch die Nachweise «klemer Unge- nauigkeiten»: meot époù à oudels Acyos. Kam viel- leicht Curtius allmäblich zu der Einsicht, dass meine Bemerkungen ilhim für die neue Auflage von Bd. I weniger zu Statten kamen als er bei der Zusammen- stellung der in Ed. IT enthaltenen Nachträge und Berichtigungen gehofft hatte? Allerdings wird in dem Anbang zu Bd. II einiges aus meinen Bemerkun- gen angeführt, was in der neuen Auflage des er- sten Bandes keine Verwendung gefunden hat: weit häufiger ist jedoch der entgegengesetzte Fall, dass meine im zweiten Bande des Curtiusschen Buches will- kürlicher Weise ignorirten Berichtigungen in der neuen Auflage des ersten Bandes unerwarteter Weise beach- tet werden; und lediglich dieser Umstand hat mich zu dem gegenwärtigen Nachtrag veranlasst. Wäre die neue Auflage des ersten Bandes vor dem Druck mei- nes dem zweiten Bande geltenden Aufsatzes mir be- kannt gewesen, so würde ich manches unterdrückt haben was ich nach dem im zweiten Bande von Curtius eingeschlagenen ‘ Verfahren nicht mit Stillschweigen übergehen mochte, Es dürfte nicht überfüssig sein diejenigen Fälle hervorzuheben, wo der Verfasser ge- wisse oben von mir gerügte Unterlassungssünden nun- mehr in der neuen Auflage des ersten Bandes ganz oder theilweise gesühnt hat: ich hoffe bei dieser Aufzählung nichts irgend wie erhebliches übersehen zu haben. Bulletin de l’Académie Impériale EEE 520 1. Dass von W. Veitch «Greek verbs» eine vierte Auflage bis jetzt nicht existirt, wollte Curtius mir nicht glauben. jetzt weiss er es nach einer «gütigen Mittheilung», die er vom Autor selbst erhalten hat. Er hätte dieser gütigen Mittheilung entrathen künnen, wenn ibm gefällig gewesen wäre zu lesen was Veitch in der Oxforder Ausgabe vom J. 1871 sagt p. VII: «The third edition is a severe revision of the second.» ?) 2. Den bei Erwälnung der Formen o3%as und oto5os früher Bd. I S. 55 erhobenen Vorwurf, dass ich mich zu dem Grundsatz «credo quia absurdum est» bekenne, hat die neue Auflage durch Tilgung beseitigt: im übrigen ist die ungenügende Besprechung dieser Formen in reinster Ursprünglichkeit gewahrt worden. 3. Bei der Beleuchtung dessen was im Verbum I S. 135 f. über e0pov und n5o0v gesagt wird, rügte ich die den Thatbestand verdunkelnde Wendung: «Epigra- phisches Material bietet Wecklein Curae epigraphicae 33». Diese Wendung ist jetzt einer genaueren Angabe gewichen, und statt «Elmsley’s pedantischer Gleich- macherei» lesen wir nunmehr «Elmsley’s Gleichma- cherei» ohne epütheton ornans. Der Verfasser ist hier wie ôüfters auf halbem Wege stehen geblieben. Der Ausdruck « Gleichmacherei» involvirt einen Tadel, zu dem bis jetzt kein Grund vorliegt, da die aus Atti- schen Inschriften bisher nachgewiesenen Belege derar- tiger Formen für Elmsley sprechen. Dass die Zahl dieser Belege klein ist, berechtigt noch nicht zu einer Verwerfung der von Elmsley behaupteten Regel; und sollte diese Regel einst durch neue Attische Inschrif- ten erschüttert oder umgestossen werden, dennoch bliebe der Ausdruck «Elmsley’s Gleichmacherei» un- gehôürig. Männern wie R. Bentley, R. Porson und P. Elmsley gebührt, auch wo sie irren, Respect, und zum Respect vor diesen Männern die Jugend anzulei- ten sollte keiner verabsäumen, dem das Studium der Griechischen Sprache und Literatur am Herzen liegt. 4. Ueber ne verwies ich, um die von Curtius (I $. 148) angeführten Belege zu ergänzen, auf Lex. Vindob. p. 98 f. Der früher verschmähte Nachweis ist jetzt benutzt worden. 5. In den Worten Aoxadesç couv Baravnpæyot wollte Curtius ehemals (1 $. 148 und S. 151) écoav zu einer 1) Die von Curtius L? S. 4 erwähnte Edinburger Ausgabe von 1860 unterscheidet sich von dem ursprüngliechen Werke vermuthlich nur durch das Titelblatt, gleich der Edinburger Ausgabe vom J.1856. 521 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 52? Form von éôpeve stempeln, worauf der anführende Artemidor führen sollte. Aus den Studien erfuhren wir, neben dem auffallenden ëcoav statt noav habe die wWenig poetische Form des Gedankens den Verfasser zu dieser Hypothese gebracht, und zugleich wurde ein Supplement wie [4 rot] Aoxades écouv Bahavnpayer vorgeschlagen. Bd. IT $. 403 hiess es: « Die Art, wie Nauck die Stelle aufjasst, findet man Mélanges IV 82»; nicht aber wurde gesagt ob ëcouv im Sinne von note oder éoæyoy stehe oder eine sei es richtige sei es fal- sche Schreibung statt noav sei. Aus der neuen Auf- lage des ersten Bandes ist die Annahme dass £coav mit édpevar zusammenhänge mit Recht getilgt. Wel- chen Zweck also hatten die früheren Winkelzüge, wenn der Verfasser selbst, wie wir jetzt erkennen, semen Irrthum eingesehen hatte? Konnte er sich nicht ent- schliessen die Uebereilung sofort mit klaren Worten einzugestehen ? 6. Statt des in Byzantinischer Zeit erfundenen Prüà- sens rotapat (Bd. I $S. 170) lesen wir jetzt die dem Ind. Aor. érosæuny entsprechende Form rotor. Dage- gen wird nach wie vor erzählt (°$. 178 f.), die Home- rische Form retuxo gelte «bei den Attikern» nebst rolopat, rotalunv, Tolaco, roinoda!, reuauevos als Aorist zum Präsens ovéuat, gehüre aber «zu den Aoristen, die zu dieser Geltung nur durch den Gegen- satz zu andern Formen gelangten». Ein mir unver- ständlicher Passus. 7. Meine Behauptung, dass durch die Glosse des Hesychius @av: Aéyetv das von Curtius I S. 213 vor- ausgesetzte pro nicht erwiesen werde, ist in der neuen Auflage erwähnt. 8. In dem Perfectum BeBooSox Il. À 35 sah Cur- tius I S. 275 ein Präsens BeBoo%o. Die neue Auflage hat dies Pseudopräsens unseren Blicken entzogen; ob es zur ewigen Ruhe eingegangen sei, wissen wir nicht; denn Bd. IT $S. 157 tritt BeBooSors zwar auf als Per- mit Sicherheit als Perfect zu betrachten». 9. Ueber meine auf ysyovioxo bezügliche Erôrte- rung bringt die neue Auflage (I $. 284) folgende An- merkung: «Nauck behandelt dies Verbum cingehend Mélanges IV, 41 ff. Er leugnet ein Perfect vÉéyova, hält vielmehr Yéyovs für einen Aorist. Aber das © passt dazu nicht (vgl. IT 23 f.).» Die von Curtius citirte Stelle des Griech. Verbum Bd. II S. 23 f. handelt über die reduplicirten Aoriste, welche nach der An- sicht des Verfassers durchgängig eine kurze Stamm- silbe haben. Aber mit welchem Rechte wird éyéyovey als «reduplicirter» Aorist bezeichnet? Zwar scheint in ysyovwioxo der Stamm reduplicirt zu sein; aber diese Reduplication bildet nicht eine Eigenthümlich- keit des Aor., sondern erscheint ganz eben so auch im Präsens ysyovoxo und im Futurum ysyovn50. Wäre éyéyovoy ein reduplicirter Aorist, so würden wir auch die Aoriste #0{a4£x und é334y%nv als redu- plicirt zu bezeichnen haben, was bisher meines Wis- sens niemand gethan hat. Ausserdem ist die kurze Stammsibe bei den reduplicirten Aoristen zwar vor- herrschend, aber keineswegs ohne Ausnahme anzu- treffen. Namentlich spricht gegen die Behauptung von Curtius die Form rérAnyos (4 363. S 264) oder êté- rnyoy (E 504), über welche im zweiten Bande des Gr. Verbum an verschiedenen Stellen verschieden ge- urtheilt wird, sofern $. 30 éréranyes unter den redu- plicirten Aoristen erscheint, nach $S. 234 dagegen dem Griechischen rérAnyoy nicht anzusehen ist, ob es Plus- quamperfect zu rérAnys oder Aorist sei, und $. 24, da dem (#)rérAnyoy das präsentische Perfect rérAnya (Part. rerhnyos) zur Seite steht und da wir hier der im Perfect beliebten Länge.begegnen, der Verfasser geneigt ist érérAnyoy als Plusquamperfect zu fassen. Gegen die Annahme dass étérAnyoy Plusquamperfect sei, sprechen ganz unzweideutig der Inf. rerAnyépev (IH 728. & 660) und die medialen Formen retanyete (M 162. O 113. 397. v 198) und rerAnyovro (Z 31. 51), die gleich Aehaxovro (Hymn. Merc. 145) ausser der Reduplication mit dem Plusquamperfectum abso- lut nichts gemein haben *). 10. Eine Vertheidigung der von mir als feblerhaft bezeichneten Bildung aryso versucht Curtius F $. 341 f.: «Als Negation von ryav würe axw&v freilich | fehlerhaft, aber als Denominativ von aruos nicht. Val. fectum, aber Bd. II S. 225 wird gesagt, es sei «nicht | doyahaoy von “a-cyoù-05, xaxodaupovav (Aristoph.) von 2) Auch die Endung ov statt souv ist, wie mir scheint, für das Plusquamperfectum zweifelhaft. Denn obwobl im Participium Per- fecti Formen wie zexknowxovra, xatehnAUSovros, ÉMLETEhÉXOVTU, KE- romxwy (G, Hinrichs de Homericae elocutionis vestigiüs Aeolicis p. 120) für den Aeolischen Dialekt gesichert sind und ähnliches auch in anderen Mundarten zuweilen auftaucht (Curtius Verb. II $.180f.), so dürfte doch die Plusquamperfect-Endung ov statt eouv durch êpé- unxoy (Od. : 439) und éréguxoy (Hesiod) noch nicht verbürgt sein: sind beide Formen richtig überliefert, so werden wir kaum umbhin künnen sie für Imperfecta zu halten. 523 xaxcdaipoy, neben Saup.ovav (Aeschylus), avoy.ctodv (Plato) neben cuetcov». Durch keins dieser Beispiele wird die Missbildung axyao geschützt oder die Môüglichkeit gezeigt, dass ein Grieche statt atuov rotô jemals œtt- wao gesagt habe. Denn acyakaav, mag es von oyah-os kommen oder nicht, ist in jedem Falle ein intransitives Verbum und kann nicht bedeuten «ich mache zu einem *æ&-oya-hoc». Das Verbum xaxodar- povaw ist niemals in dem Sinne von xæxc)apove Toto gebraucht worden, sondern bedeutet so viel als etwa xaxoSoumoviav voso, wie die Endungen ao und ta oft eine Sucht oder Krankheit bezeichnen. Endlich avo- potco (d. h. &vopotov ro) ist von aveuotes abgeleitet ganz in derselben Weise wie attypco (aruuey rot&) von grues, spricht also zwar für das keiner Vertheidigung bedürftige attyéo, nicht aber für das nach den Ge- setzen der Wortbildung absolut unmôgliche 4740. XL 11. Der früher (I S. 385) vorausgesetzte Indicativ xchado ist in der neuen Auflage durch das Participium xchadoy ersetzt worden: vielleicht wird der Verfasser künftig noch einen Schritt weiter gehen nnd es mit mir für unwahrscheinlich halten dass von dem Verbum xehadéw neben dem regelrechten Participium x:1280v auch ein jeder Analogie ermangelndes x:htdov in der classischen Gräcität vorhanden gewesen sei. Curtius’ Beziehungen zu mir und meiner Bespre- chung seines Griech. Verbum haben sich in der kur- zen Zeit unseres Schriftwechsels merklich geändert. Im J. 1875 war es, wie die Erwiderung sagt, «das wohlverdiente Ansehen» seines «Recensenten» was ihn zu einer kurzen Antwort bewog: Nutzen versprach er sich von meinen Bemerkungen an «nicht mehr als etwa einem halben Dutzend von Källen» für die von ihm «erstrebte Bewährung des Gebrauchs». Im J. 1876 «verdankte» er einiges meinen Bemerkungen, die er an ungefähr zwei Dutzend Stellen der Beachtung wür- digte. Endlich 1877 verschweigt er zwar dass meine Erürterungen für die zweite Auflage des ersten Ban- des ihm zu Statten gekommen sind, citirt auch ver- hältnissmässig selten (wie S. 134.152. 190.195. 217. 240. 243.284 Anm. 285. 341 Anm. 389. 392) die in Mélanges Gréco-Romains IV p. 1 ff. enthaltenen Auf-| sätze, ändert aber auf Grund derselben das früher gesagte an mehr als vierzig Stellen. Ueberbaupt sind | die Neuerungen der zweiten Auflage weder sehr zahl- | Bulletin de l’Académie Empériale RE EE Pere en 524 reich noch sehr durchgreifend *): so weit ich bis jetzt zu urtheilen vermag, müchte ich glauben dass für die neue Auflage keine Quelle ergiebiger gewesen ist als gerade meine Bemerkungen. Sofern der Verfasser in der Anerkennung meiner Leistungen oder Bemühun- gen im Laufe der Zeit zurückhaltender und in der Billigung der von mir ausgesprochenen Ansichten von Jahr zu Jahr liberaler geworden ist, zeigt er nicht durch Worte, sondern durch die That, dass meine Aufsätze ihm und seinem Buche férderlich gewesen sind. Durch dies Resultat bin ich vorläufig zufrieden gestelit; für die Zukunft glaube ich weitere Conces- sionen zuversichtlich erwarten zu dürfen. Oder wäre es denkbar dass wir, um nur eine besonders auffal- lende Einzelheit zu erwähnen, auch in einer etwaigen dritten Auflage vom ersten Bande des Griechischen Verbum zu lesen bekommen, was I° S. 386 f. wieder «aufgetischt» wird, n4Snv.évos bei Lykophron 827 und Synesius gehôre zu 445opat? Sollte der Verfasser nicht im Stande sein für die Worte ai tas EoeuBovy vavBarars nySnpévas TecBANTES AXTUS eine «gediegene» Uebersetzung entweder selbst zu fin- den oder von anderen “) zu erlangen? sollte die Para- phrase Tois vaurous peptonpéves, sollte die von Lyko- phron benutzte Stellé des Aeschylus, Sarpuônoto yva- Sos éxSocËevos vaurouct, für ihn wirkungslos verhallen? oder sollten etwa gar, wie neben der irrthümlich an- genommenen Wurzel pee auf Grund des bei Aristote- les überlieferten éortooavas eine neue, nur durch eine einzige Form oder vielmehr nur durch ein Abschrei- berversehen vertretene, mit op identische Wurzel ox angesetzt wird, so die beiden Wurzeln ex und ay> identisch sein? Diese «Gleichmacherei» wäre «pedantisch» zwar nicht, wohl aber — befremdlich. 3) Die Behauptung, dass sämmtliche Citate vor dem Druck der neuen Auflage wieder nachgeschlagen seien (1? p. VID), ist wohl cum grano salis zu verstehen. Wenigstens findet sich in beiden Auflagen (I S. 78 und I? S. 81) das Citat «G. Hermann ad Aesch. 1207 », dessen Unrichtigkeit so augenfällig ist wie nur môglich; es sollte heissen «G. Hermann ad Aesch. Agam. 1166». 4) Am passendsten von W. Veitch, dem Urheber des [rrthums. ) Towdus at idGETut. 525 des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 526 EE PR A Volumveränderung einer Flüssigkeit durch Temperatur | constanter Druck gebraucht, oder die Flüssigkeit stand und Druck. Von M. Avenarius. (Lu le 11 octobre 1877.) Ungeachtet einer grossen Zahl schüner Unter- suchungen, welche uns über die Ausdehnung von Flüs- sigkeiten durch Wärme vorliegen, ist das (resetz die- ser Ausdehnung vollständig unbekannt. Der Grund davon liegt in den zu engen Grenzen der Temperaturänderungen, welchen die untersuchten Flüssigkeiten bis jetzt unterworfen wurden. Um experimentelle Data zur Aufstellung eines sol- | chen (resetzes zu erhalten, müssten die untersuchten Flüssigkeiten durch alle Temperaturen, bei welchen die Existenz der Flüssigkeit müglich ist, durchgeführt werden, d. h. vom Schmelzpunkte angefangen, bis zur kritischen Temperatur. Beide diese Temperaturen sind bis jetzt nur für zwei Flüssigkeiten bekannt (Kohlensäure und schwef- lige Säure) und da alle Flüssigkeiten, bei welchen die Bestimmung der kritischen Temperatur keine bedeu- tenden Schwierigkeiten darbietet, eine äusserst nie- drige Schmelztemperatur haben, und wohl noch eine geraume Zeit vergeht, bis uns die Mittel zu Gebote stehen werden, dieselbe hervorznbringen, so sind wir gezwungen, die Frage zu vereinfachen. Wir stellen uns die Aufgabe: die Ausdehnung einer Flüssigkeit von 0° bis zur kritischen Tem- peratur zu bestimmen. Flüssigkeiten, bei welchen die kritische Tempera- tur unbekannt, jedenfalls aber sehr hoch liegt, wie bei denen (schwefligsaures Athyl und äthylsulfansaures Aethyl), welche Carius!) untersucht hat, müssen wir ganz ausser Acht lassen, da aus den so erhaltenen Resultaten noch gar nichts über die Volumveränderung einer Flüssigkeit bei Temperaturen, welche nahe zur kritischen liegen, gesagt werden kann. Nur flüchtige Flüssigkeiten sind in Betracht zu zie- hen. | Das Volumen einer Flüssigkeit wird von Tempera- tur und Druck bedingt. Bestimmt man die Ausdeh- nung einer Flüssigkeit durch Wärme, so müssen die Drucke genau angegeben werden, unter welchen die Flüssigkeit dabei zu stehen kommt. Bis jetzt wurde bei allen Untersuchungen entweder 1) Carius, Erdm., J. IL. (1870). unter dem Drucke ihrer eigenen Dämpfe. Die hier vorliegenden Untersuchungen betrachten die Ausdehnung einer Flüssigkeit unter diesen zwei einfachsten Bedingungen des Druckes. a) Constanter Druck. Die genausten Untersuchungen über Ausdehnung einer Flüssigkeit bei constantem Drucke gehôren Pierre?) und Kopp°) an. Die untersuchten Flüssigkeiten standen unter dem Drucke einer Atmosphäre, mussten sich daher rasch verflüchtigen und die die Abhängigkeit des Volumens der Flüssigkeit von der Temperatur darstellende Curve bietet so einen kleinen Theil der ganzen zu bestim- |menden Curve dar, dass man sich auch keinen annä- hernden Begriff von dem eigentlichem Gesetze der Ausdehnung der Flüssigkeit machen kann. So z. B. ist die Ausdehnung für Âther bis 35° bestimmt, seine kritische Temperatur liegt aber bei 190°. Die Untersuchungen von Hirn*), bei welchen ein constanter Druck von 11,25 Atmosphären gebraucht wurde, geben in dieser Hinsicht bei weitem mebr, je- doch reichen auch sie lange nicht bis zur kritischen Tem- peratur der untersuchten Flüssigkeiten. So verflüchtigt sich bei diesem Drucke Âther bei 120° und die er- haltene Curve stellt ungefähr die Hälfte der zu bestim- menden dar. Die bedeutende Krümmung aber, welche auf den analytischen Ausdruck für diese Curve führt, erhält dieselbe nur in ihrer zweiten Hälfte. Um eine Flüssigkeit unter constantem Drucke bis zu ihrer kritischen Temperatur erwärmen zu künnen, muss dieser Druck mindestens der Spannung der Däm- pfe dieser Flüssigkeit beï ihrer kritischen Temperatur gleich kommen. Diese Bedingung führte auf folgende Einrichtung des Apparates: Eine dickwandige Glasrühre, erweitert an ïhren Enden ab und ce (Zeichnung (1)), war an ihrem Ende a zugeschmiolzen. Von b bis b, wurde dieselbe in halbe Millimeter getheilt und die Capacität des erweiterten Theiles ab, so wie der verschiedenen Theile der Rühre bb, ihrer ganzen Länge nach, genau bestimmt. Durch die Offnung e wurde so viel Quecksilber in Pierre, Annales de chim. II. p. 325 (1847). Kopp, Poggend.Ann. Bd. LXXII (1847). 2) 3) 4) Hirn, Annales de chim. T. X (1867). 527 Bulletin de l’Académie Impériale 528 die Rühre eingeführt, dass dasselbe den erweiterten Theil ab füllte. Indem die Rühre dann so umgekehrt wurde, dass die Enden «a und € nach unten kamen, bestimmte man die scheinbare Ausdehnung des Queck- silbers. Daraus, bei Zugrundelegung der wahren Aus- dehnung des Quecksilbers, wurde — auf bekannte Art — die Ausdehnung des Glases berechnet. Die weiter beschriebenen Versuche sind mit zwei Rühren angestellt (zu den Versuchen über Ausdeh- nung bei constantem Drucke diente eine einzige Glas- rühre), weil die eine von ihnen, für welche die Glas- ausdehnung bestimmt war, nach längerem Gebrauche platzte. Da aber die Rühren von derselben Glassorte und derselben Dicke waren und die Ausdehnung des Glases immer einen kleinen Bruchtheil von derjenigen des ÀÂthers darstellt, so hielt ich es für müglich, den für die eine Rühre gefundenen Ausdehnungscoefficienten auch für die andere Rühre als gültig anzunehmen. In allen unten angegebenen Volumina ist die Correction wegen Ausdehnung des Glases schon eingeführt. Die so präparirte Rühre wurde von 4 bis b mit Âther, von b bis ce mit Quecksilber gefüllt. Über dem letzteren befand sich wieder Âther c d, aber nur so viel, dass er ungefähr den dritten Theil des Raumes ec einnahm. Nachdem hier der Âther zum Sieden ge- bracht wurde, schmolz man auch das Ende e zu. Der eine Schenkel dieser Rübre ab,b, wurde in einem Luftbade (das wir durch À bezeichnen wollen) von 4 in einander gelegten sich nicht berührenden Blechgefässen (welche bei meinen früheren Versuchen zu demselben Zwecke gedient hatten) erwärmt. Der andere ecc, befand sich auch in einem Luftbade — PB; da aber hier die Constanz der Temperatur nicht von so grossem Belange war, so begnügte man sich mit 2 Blechgefässen. Beide Lufthäder waren mit kalibrirten Thermometern versehen und die unten gegebenen An- gaben bezeichnen die, nach Anbringung aller Correc- tionen, aufs Luftthermometer übergeführten Tempera- turen. Il | [l | Der Verlauf des Versuchs war folgender: Dem Gashahn des Brenners unter À wurde eine bestimmte Stellung gegeben. Das Bad À erwärmte sich und nahm nach einiger Zeit eine sehr constante Tem- peratur an. Dem Brenner unter B wurde so viel Gas zugeführt, dass die Temperatur des Bades BP môglichst nahe der kritischen Temperatur der Flüssigkeit gleich kam. Nachdem die Temperatur in À keine Schwankun- gen mehr zeigte, liess man die Flüssigkeit in B die kritische Temperatur passiren und im Moment der charackteristischen Trübung derselben, wurde das Vo- lumen der Flüssigkeit im Schenkel abb, und die Tem- peratur des Bades À abgelesen. Die Ablesung geschah mittelst eines Fernrohrs, welches in der Entfernung von 2 Meter von den Luft- bädern aufgestellt war. Die vollständige Verflüchtigung jeder Flüssigkeit bei der ihr eigenen kritischen Temperatur weist dar- auf hin, dass der Differenzialcoefficient = bei dieser Temperatur versehwindet. Am einfachsten genügt man dieser Bedingung bei der Annahme wenn y die kritische Temperatur und y. einen constan- ten Factor vorstellen. Diese Gleichung ist eine von den Formeln, welche Watterston”) für die Ausdehnung der Flüssigkeiten vorgeschlagen hat. : Bei Ausführung der Integration erhält man v—a+b log(é, —6#), wenn unter & und b Constanten und unter #, die kriti- sche Temperatur der untersuchten Flüssigkeit verstan- den wird. Die Bestimmung der kritischen Temperatur im Bade B gab die Grüsse 192,6. Nachdem die Constan- ten a und b mittelst der Gleichung (2) aus den Beob- achtungen berechnet waren, erhielt man für die Be- stimmung von — Gleichung (3). 0 — 234, 75— 58, 98, log(192, 6 —+)... (3) Die Resultate der Beobachtung und Rechnung wer- 5) Watterston, Phil. Mag. XXVI (1863) 529 des Seiences de Saint -Pétersbourg. 33% 2222, den durch Tabelle (1) veranschaulicht. Columne I stellt die Temperaturen, VW, die beobachteten und VW die aus Gleichung (3) berechneten Volumina dar. t On Ty t vh Ur 0 — 100,00 | 152,3 140,2 140,09 20,2 102,7 102,83 | 155,8 142,5 142,40 71,1 111,5 111,80 | 166,8 151,1 150,49 192 413,5.119.01 169,0 153,9 153,78 92,3 116,6 116,71 | 170,5 155,5 155,46 104,7 120,0 120,09 | 171,4 156,5 156,53 I 116,0 193,7 123,62 | 172,8 158,3 158,27 U) 119,0 124,6 124,64 | 177,2 164,2 164,71 123,0 126,1 126,08 | 182,1 174,0 174,52 124,0 126,5 126,45 | 186,2 187,6 187,20 131,1 129,6 129,24 | 187,2 192,0 191,55 139,0 132,5 132,77 | 187,8 197,3 194,58 142,8 134,9 134,65 Die vollständige Übereinstimmung der beobachte- ten und berechneten Volumina weist nach, dass Glei- chung (3) dem Gesetze der Abhängigkeit des Volu- mens der Flüssigkeit von der Temperatur entspricht. b) Veränderlicher Druck. Um die Volumenänderung einer Flüssigkeit unter dem Drucke ihrer cigenen Dämpfe zu bestimmen, braucht man nur dieselbe in einer zugeschmolzenen Glasrühre zu untersuchen. Da aber hier jede Tempe- raturänderung eine Verdampfung der Flüssigkeit oder Condensation der Dämpfe nach sich ziehen kann, so müssen bei der Bestimmung der Volumina Correctio- nen angebracht werden. Die ersten nach dieser Methode gemachten Versuche gehôüren Drion°) an. Er suchte die Verdampfung der Flüssigkeit dadurch aufzuhalten, dass ein Quecksilber- tropfen zwischen Flüssigkeit und Dampf gebracht wurde. Wenn man aber bedenkt, dass der Druck von einer Atmosphäre einer Quecksilbersäule von 760 Millim. das Gleichgewicht hält, so wird es begreiflich, dass — bei den grossen Dampfspannungen, mit wel- chen man es hier zu thun hat — ein Quecksilbertropfen das Verdampfen nicht verhindern konnte. Bei den späteren Versuchen von Andrejeff?) und Mendelejeff$) wurde das Verdampfen der Flüssigkei- 6) Drion, Comptes-rendus T, X (1858). 7) Andrejeff, Annalen der Chemie LVI (1859). 8) Mendelejeff, Annalen der Chemie u, Pharm. X LH (1861). Tome XXIV. ten zugelassen, man bestimmte aber das Gewicht des Dampfes bei Zugrundelegung des Mariotte-Gay Lussac'schen Gesetzes, und fügte dasselbe denjeni- gen der Flüssigkeit zu. Bekanntlich entspricht aber dieses Gesetz, im all- gemeinen, auch den überhitzten Dämpfen nicht, den ge- sättigten aber in keinem Falle*”), so dass die Versuche von Drion, Andrejeff und Mendelejeff, unge- achtet dieselben — mit Anbringung vieler Correctio- nen — sehr gewissenhaft ausgeführt sind, doch keine Resultate liefern, welche der Frage über Ausdehnung der Flüssigkeiteu dureh Wärme fôrderlich sein künnten. Bei meinen Versuchen wurde dieselbe Methode an- gewandt, welche in meiner Schrift «Über die Ursachen. welche die kritische Temperatur bedingen» (Bull. de Acad. Imp. des se. de St.-Pét. T. IX) beschrieben ist. Diese Beobachtungen wurden mit zwei Glasrühren gemacht. Die eine, mit welcher schon-viele Resultate erhalten waren, platzte bei der Temperatur von 165°. Die andere war diejenige, welche zur Bestimmung der Flüssigkeitsvolumina bei constantem Drucke gedient batte. In den weiter unten folgenden Tabellen sind alle Volumina auf dasselbe Anfangsvolumen zurückgeführt. Mit beiden Glasrühren experimentirte man auf die- selbe Art: Man füllte den Schenkel ce beinahe bis oben mit Âther und bediente sich zur Erwärmung der Rühre der früher erwähnten Luftbäder. Die Erwärmung begann mit dem Lufthade À. Der Âther dehnte sich in ab aus und ein Theil desselben ging in Dampf über. Nachdem sich eine constante Tem- peratur eingestellt hatte, erwärmte man das Bad B so lange bis die Ausdehnung des Âthers in ce, die Queck- silbersäule ce, b,b vor sich schiebend, den Dampf in ab zum Verschwinden brachte. In diesem Momente wurde das Volumen des Âthers und die ihm entspre- chende Temperatur abgelesen. 9) Wir sind jetzt im Besitze der Mittel, die auf solche Weise begangenen Fehler (aus den numerischen Daten über die Dichtig- keit von Klässigkeit und Dampf bei verschiedenen Temperaturen, wie sie in den Mél. phys. et chim. Bull. de PAcad. Imp. T.IX p. 662 und 663 gegeben sind) zu berechnen. Nehmen wir z.B. an, wir hätten eine zugeschmolzene Glasrôkre, welche bei der Temperatur von 20° bis zu !/, mit Âther gefüllt wäre. Erwärmt man dieselbe bis 1879 so geht 500/, des flüssigen Âthers in Dampf über. Nach Drion sollte gar nichts verdampfen ; nach der Berechnungsweise von Andrejeff und Mendelejeff nur 219%. 34 531 Bulletin de l’Académie Impériale 3? Darnach liess man die Temperatur in B sinken und in ab kam wieder Dampf zum Vorschein. Wurden keine Schwanknngen der Temperatur im Bade À be- merkt, so wiederholte man den Process einige Mal und nahm als Endresultat das Mittel der beobachteten Volumina. Auch hier wurde von der Gleichung (2) Gebrauch gemacht. Nach Berechnung der Constanten a und b erhielt man: v = 245,09 — 63,28 log(192,6 — +)... .(4) In der hier folgenden Tabelle giebt £ die Tempe- raturen, V, die beobachteten und V, die nach For- mel (4) berechneten Volumina an, wobei mit einem Kreuze diejenigen Beobachtungen bezeichnet sind, zu welchen die bis zuletzt heil gebliebene Rühre führte. t vb vr Qu". 100 70 20,2 ... 103,6 ... 103,54 71,1... 112,9 ... 113,16 707... 114.1../114,4n Ses 221109 2.011720 96,0 ... 118,9 ... 119,49 100,6 ... 120,3 ... 120,81 102,9 ... 121,3 ... 121,49 118,4 ... 125,3 ... 126,72 19:07 126,7 7. 126,94 LA PR ao) PCT SOLE it (2) 129,2.:::129,6 ." "12939 132,9 ... 132,4 ... 139,71 140,9 ... 136,3 ... 135,66 142,0 ... 137,4 ... 137,24 1430.2: 1358 4.138,30 163,1 ... 1516 ... 152,09 164,8 ... 154,9 ... 153,70 167,6... 196,0... 156.61 173,9 ... 1646 ... 164,59 181,9 7 : 180*3/.,. / 179,94 18070. . 10900 182,08 Bedenkt man, dass Tabelle (2) Beobachtungen ent- hält, welche mit zwei verschiedenen Apparaten erhal- ten wurden, so wird man die Übereinstimmung der beobachteten und berechneten Volumina für genügend ansehen. Durch die Gleichungen (3) und (4) sind wir in den Stand gesetzt, die Volumenänderung einer Flüssigkeit bei constanter Temperatur zu bestimmen, wenn die- selbe dem Drucke ihrer eigenen Dämpfe unterworfen wird und diese Dämpfe einmal von der Temperatur der Flüssigkeit, dann von der kritischen Temperatur ge- nommen werden. Die Volumenänderung wird für Âther durch o — 10,34 — 4,30 log(192,6 —#)..... (9) gegeben. Die Spannung der Âtherdämpfe in Millim. kann durch ' S = 183,34. 157181,5*1°+t ausgedrückt werden"), woher denn die durch Glei- chung (5) gegebene Volumenänderung durch eine Druckänderung von 192,6 d 157181,5%5—157181,5%15#4) (7) 5=8,-8-183,34( hervorgebracht wird. Um einen Überblick der durch Gleichung (5) gege- benen Resultate zu liefern, und den Vergleich dersel- ben mit denjenigen, welche andere Physiker über den- selben Gegenstand erhalten, zu ermôglichen — füge ich zwei Tabellen bei. 760% 0 (welches letz- |tere den sogenannten Coefficienten der Zusammen- drückbarkeit vorstellt) für jede 20° berechnet. In der zweiten werden die von Grassi!!) und Ama- gat®) gefundenen Werthe für den Coefficienten der Zusammendrückbarkeit des Âthers bei verschiedenen Temperaturen gegeben und denselben diejenigen bei- gefügt, welche aus Gleichung (5) durch Rechnung er- halten werden. Bedenkt man, dass Amagat das unter 8,6 Atmo- sphären-Druck stehende Volumen zur Einheit nimmt, ich hingegen dasjenige, welches 38, 4 Atmosphären entspricht, und dass Amagat's Anfangsdruck immer denjenigen, welcher meinen Beobachtungen zu Grunde liegt, übersteigt, so wird man die von mir gefundenen Coefficienten immer grüsser finden müssen. Tabelle (4) bestätigt das Gesagte. Ob aber die hier auftreten- In der ersten sind ®,s,ô,v un 10) Gleichung (6) stimmt mit den Beobachtungen, wie es die Versuche von Hrn. Sajontschewsky in unserem Laboratorium gezeigt haben, bis zur kritischen Temperatur. 11) Grassi, Annales de chim. et de phys., II° Série, T. XXXI (1850). 12) Amagat, Annales de chim. et de phys., V® Série, T. XI (1877). 033 des Sciences de Saint- Pétersbourg. 534 ———————_—_—_—_—_——————ZZ den Differenzen diesen zwei Ursachen allein zuzu- schreiben sind, kann bis auf Weiteres noch nicht be- antwortet werden. t Co] s 8 —(s9—5S) v ES 0 0,516 183,3 29008,0 100,00 0,0001552 20 0,721 498,5 28662,8 102,81 0,0001859 40 0,951 894,9 28296,4 105,97 0,0002410 60 1,213 1706,1 27485,2 109,56 0,0003062 80 1,518 3014,0 26177,3 113,75 DUNSSIS a) 100 1,878 5001,5 24189,8 118,69 0,0004967 120 2,338 7871,3 21320,0 125,00 0,0006667 140 2,940 11840,6 17350,7 133,25 0,0009664 160 3,319 17134,8 12056,5 145,50 0,0014380 180 5,608 23980,1 95211,2 169,85 0,0048151 t Fa __T60@ _|Coefficient Druck in d Atm A jm | der Zn | 0 183,3 10.000185 000131: |: ca ur Grassi | 10,000153... 8,4....... » 13,5 329,6 0,0001693/ 0.000170... von 8,5 bis 13,41 s À0,000166... » 8,5 6 5 Amagat 25,4 528,0 10,0002021 10,000190... » 8,5 » 34,2 » 63,0 1865,3 000 176f 020. ? “e : . (4) 78,5 2894,3 0,0008807 00000: RE. lon. » 8,6 » 13,5] 99,0 483,3 l0,00049162 10.000523... » 8,6 » 36,5% » | 10,000474... » 30,6 » 36,5j Über einige neue Krystallformen des limenorutils. Von P. v. Jeremejew. (Lu le 25 octobre 1877.) Die Entdeckung und erste Bestimmung der wahren Natur der Krystalle des IImenorutils wurde im Jahre 1856 vom Akademiker N. v. Kokscharow auf seiner Reise im Ural gemacht. Dieses interessante Mineral fand er im IImen-Gebirge auf der Ostseite des Ilmen- Sees, fünf Werst vom Hüttenwerk Miask, woselbst es im Miascit begleitet von Phenakit, Topas und Ama- zonenstein auftritt !). Nach den freundlichen Mittheilungen des Berg- ingenieurs J. Redikorzew entdeckte man bald darauf im Ilmen-Gebirge noch einen anderen Fundort des Imenorutils und zwar auf dem südlichen Ufer des Il- men-Sees unweit der sogenannten Blumowskoi Grube. 1) N.v. Kokscharow, Materialien zur Mineralogie Russlands. Bd. TI, $. 352 und Bd. V, S. 193. Im Verlauf von mehr als zehn Jahren waren diese Fundorte die einzigen; im Jahre 1867 entdeckte je- doch I. Redikorzew noch einen dritten Fundort die- ses seltenen Minerals, in einer Grube unweit des Sees Argajasch, die er nach dem Steiger Lobatschew die Lobatschewsche Grube nannte. Der Ilmenorutil kommt hier im Granit zusammen mit Topas, Phenakit und Beryll vor. Im vorigen Sommer fand der Bergingenieur I. Muschketow, während seiner im Auftrage des Mini- sters der Reichsdomänen ausgeführten geologischen Untersuchungen im Kreise Slatoust auf dem Ural, bei Besichtigung einer alten Grube, aus welcher Topase gewonnen wurden, eine ziemliche Anzahl guter Kry- stalle des Ilmenorutils*). Dieser wissenschaftlich viel Interesse bietende Fund wurde ebenfalls im IImen-Ge- birge, am Ufer des Sees Wschiwoje, zwischen dem Imen- und Argajasch - See, vier Werst nôrdlich vom ersten Fundort des Imenorutils gemacht. Die äussere Form der Krystalle des erwähnten Minerals aus dem ueuen Fundort, welche mir von I. Muschketow gefäl- ligst zur Untersuchung übergeben wurden, unterschei- det sich auffallend von allen früher bekannten Exempla- ren des [Imenorutils. Ausser den erwähnten vier Fundorten des IImeno- rutils glaube ich nach einigen mir schon längst be- kannten ausgezeichneten und ganz eigenthümlichen Krystallen dieses Mincrals, welche sich im Mineralo- gischen Kabinet der Moskauer Universität und in ei- nigen Privatsammlungen befinden, annehmen zu müs- sen, dass 1m Ilmen-Gebirge noch ein fünfter mir un- bekannter Fundort des Ilmenorutils vorhanden ist. Die von R. Herrmann gemachte Analyse der che- mischen Zusammensetzung des Ilmenorutils bezieht sich nur auf die vom Akademiker N. v. Kokscharow entdeckten Krystalle. Eine chemische Untersuchung der Exemplare aus den anderen oben angeführten Fund- orten ist bisher noch nicht ausgeführt worden, obgleich eine solche sehr erwünscht wäre, sowohl des ganz be- sonderen äusseren Habitus der Krystalle wegen, als auch ihrer mehr metallischen Oberfläche im Vergleich mit den Exemplaren der zuerst entdeckten Krystalle. In Erwartung der Resultate zukünftiger chemischer Untersuchungen, halte ich es für zweckmässig, jetzt 2) Verhandlungen der Russisch-Kaiserlichen Mineralogischen Gesellschaft zu St. Petersburg. Zweite Serie, Bd. XII, S. 57. 34% 535 einige Angaben über die äussere Form und die ver-: schiedenen Typen der Krystalle des IImenorutils mit- zutheilen, die ich von J. Redikorzew und J. Musch- ketow zugleich mit einigen schon früher bekannten Exemplaren erhalten habe. In den von mir untersuchten Krystallen des Ilme- norutils ist es mir gelungen, ausser der tetragonalen Hauptpyramide P(o) und der ersten stumpferen te- tragonalen Pyramide Poo(e), welche vom Akademiker N. v. Kokscharow nachgewiesen wurden, noch fol- gende Formen zu bestimmen: tetragonale Pyramiden erster Art ‘£P(r) und 2P(u), ditetragonale Pyramiden P°,(s) und P3(t), tetragonale Pyramide zweiter Art 5Poœ(w), tetragonales Prisma erster Art coP(m), dite- tragonale Prismen ooP“.(x), coP3(y) und coP4(7), tetragonales Prisma zweiter Art coPoo(h) und basi- sches Pinakoid OP(P). Von den Pyramiden ”,P und 5 Poo, erwähnte ich schon im IV. und VI. Bd. 2° Ser. der Verhandl. der Russisch. Kais. Miner. Ges., die übrigen Formen sind für den [Imenorutil neu. Je nach der vorherrschenden Entwickelung in den Combinationen dieser oder jener der angeführten For- men künnen alle von mir untersuchten Krystalle we- uigstens in sieben unten angeführte Typen oder Grup- pen getheilt werden. Alle von mir untersuchten aus einer wechselnden Zahl von Individuen bestehenden Krystalle des [menoru- tils sind Zwillinge, ausgebildet nach dem für den Ru- til gewühnlichen Gesetze der Zwillingsbildung. Bei ei- nigen Krystallen ist es mir aber gelungen das gleich- zeitige Vorhandensein zweier Gesetze der Zwillings- bildung zu beobachten und zwar das gewühnliche Ge- setz und das von W. Miller, nach weichem die Indi- viduen des Rautils parallel zu den Flächen der tetra- gonalen Pyramide 3Poo verwachsen, was bis jetzt beim Imenorutil nicht beobachtet worden ist. Die Flächen der Hauptpyramide P(o) und der er- sten stumpferen Pyramide Poo(e) des Imenorutils, besonders bei den zum ersten Mal gefundenen Kry- stallen dieses Minerals, waren bekanntlich nicht sebr vollständig ausgebildet und konnten daher nicht mit der gewünschten Präcision gemessen werden. Doch unter den zu meiner Verfügung gestellten Exemplaren fand ich einige Krystalle mit sehr glänzenden Flächen der Hauptpyramide P(o), bei deren Messungen sich durehsehnittlich ein sehr geringer Unterschied zeiste, Bulletin de l’Académie Hmpériale 536 im Vergleich mit den entsprechenden Winkeln einer sol- chen Pyramide des Ilmenorutils, die vom Akademiker N. v. Kokscharow bestimmt wurden. Das Mittel zahl- reicher von mir ausgeführter Messungen der Polkanten der tetragonalen Hauptpyramide P(o) ergab, dass die Grüsse dieser Kanten X = 123°9’107 der Seitenkan- ten Z — 84°37' 14" und das Verhältniss der Krystal- axena:a:c—1:1:0,6436536 ist. Dieselbe Grüsse der Winkel in den Polkanten der erwähnten Pyramide erbielt ich auch durch Berechnung der von mir genau gemessenen Winkel in den Seitenkanten Z der spitzen tetragonalen Pyramide zweiter Art 5Poo(w), sowie der Combinationskanten der neuen tetragonalen Py- ramide erster Art 2P(u) und des tetragonalen Prisma derselben Art. Bezeichne ich nun bei der ditetragonalen Pyramide die normalen Polkanten durch X, die diagonalen Polkan- ten durch Y und die Seitenkanten durch 2, die Kanten der entsprechenden Durchschnitte in den tetragonalen Pyramiden erster und zweiter Art mit denselben Buch- staben, weiter mit « die Neigung der Flächen der Py- ramiden beider Art zur Hauptaxe € und endlich mit 8 die Neigung der Polkanten zu derselben Axe, so erhalte ich durch Berechnung folgende Werthe für alle oben angeführten Formen des Tmenorutils: P(o)=(111) IX—61°3435" X—123° 9/10" 1Z — 42 18 37 Z= 84 37 14 a — 47°41 23" B— 57 13 57 9P(r) — (998) IX = 59°36/31" X= 11913" 2” 12 — 45 40 50 Z= 91 21 40 œ = 44°19 10” 8—54 5 29 2P(Uu) = (221) IX —51°42" 4 X—1082476" 1Z — 61 13 14 2 = 122 26 28 | & — 28°46'46" B— 37 50 27 Poo(e) = (101) 1Y — 6729 54" Y— 1345948" 1Z= 832 46 3 Z= 6532 6 a—= 57°13 57" 8— 65 31 41 5Poo(w) — (501) Y —47°31'33" Y—= 95° 3! 6” Z —72 44 18 Z = 145 28 36 «= 17°15 42" B — 23 43 22 P3(s) — (323) IX = 70° 934” X—140°19 8” 1Y=83 6 29 Y — 166 12 58 1Z = 37 43 29 Z= 75 26 58 P3(t) = (313) 1X = 79°46" 24" X == 159°32"48" 1Y—75,27 30 Y—15055 0 1Z=34 920 Z = 68 18 40 coP3(x) = (320) IX — 20 18190. X — 1123711 1Y—78 41 24,3 Y —157 22 48,6 coP3(y) — (310) 1X= 713354" X=—143° 748” 1Y =—=6326216 YŸ = 126 52 12 coP4(z) = (410) 1X = 7557 49" X—151°55 38” 2 02 Y=—118 4 22 Die physikalische Beschaffenheit der Flächen bei ver- schiedenen Krystallformen des IImenorutils ist im Al- gemeinen sehr wechselnd, aber für ein und dieselben For- men, die bei Krystallen aus verschiedenen Fundorten wiederkehren, fast immer die gleiche. In Folge des- sen bietet die Untersuchung der Combinationen selbst bei Monstrositäten keine Schwierigkeiten. Zu den Flä- chen, welche eine verschiedene physikalische Beschaf- fenheit haben, müssen die der tetragonalen Hauptpyra- mide P(o) gerechnet werden, die nur in seltenen Fällen ziemlich stark glänzen, gewühnlich aber die äusseren Ge- genstände undeutlich abspiegeln in Folge einer eigen- thümlichen Wôlbung oder kleiner dreieckiger Erhühun- gen, deren Kanten den End- und Mittelkanten P(0) pa- rallel sind. Die Flächen der seltenen tetragonalen Py- ramide ”,P sind gewôülbt, zuweilen gestreift und über- haupt schwach glänzend. Die Flichen der tetragona- len Pyramide P*.(s) sind nur ausnahmsweise ganz eben und glänzend, gewühnlich aber der Länge nach mit sehr dünnen Streifen bedeckt, welche bei einigen des Sciences de Saint-Pétersbourg. 538 Krystallen auf der gewôlbten Fläche erscheinen, die einen cylindrischen Übergang zu den nächsten Flä- ’chen P(o) und P3(t) bildet. Die Flächen der ersten stumpfen Pyramide Poo(e) sind immer mit mehr oder weniger scharfen Linien in der Richtung der Combi- nationskanten derselben mit P(o) bedeckt, in den sich wiederholenden Krystallen erschienen diese Flächen quer gebrochen, behalten nicht immer die Parallelität ihrer Combinationskanten und taugen überhaupt nicht zu Messung mit dem Reflexionsgoniometer. Die Flä- chen der ditetragonalen Prismen coP*/,(x) und coP3(y) sind im Allgemeinen glatt und glänzend, zuweilen aber ihrer Länge nach mit sehr feinen Linien bedeckt. Die Flichen des tetragonalen Prisma zweiter Art coPoo(h) sind auf allen Krystallen spiegelglänzend und zeigen, wenn sie in den Combinationen nur schwach entwickelt sind, keine Eigenthümlichkeiten in der phy- sikalischen Beschaffenheit; sind sie dagegen stärker als die anderen Formen ausgebildet, so bemerkt man auf dem Querschnitt derselben kleine Vertiefungen, deren Aussenkanten den Combinationskanten des Prisma coPoo(h) mit den Pyramiden Poo(e) und 2P(u) parallel sind; jede Fläche des Prisma coPoo(h) bildet stets eine vollständig glatte Fläche. Alle Flächen des tetragonalen Prisma erster Art coP(m) zeichnen sich durch dieselben Eigenschaften aus, nur mit dem Unterschied, dass die Vertiefungen, welche auf denselben erscheinen, keine regelmässige Form darstellen. Zur Zahl der einfachen Formen, deren Flä- chen in allen Krystallen des [lmenorutils eine gleiche physikalische Beschaffenheit haben, müssen gerechnet werden : 1) die vollständig glatten und stark glänzen- den Flächen der tetragonalen Pyramidén 2P(u) und 5Poo(w), der ditetragonalen Pyramide P3(t) und des ditetragonalen Prisma ocoP4(z), 2) die stark schimmern- den und rauhen Flächen des Basopinakoids OP(P), die, wie das Mikroscop zeigt, durch eine Menge neben ein- ander befindlicher glänzender tetragonalen Pyramiden zweiter Art mPoo bedingt werden. Die Spitzen dieser Pyramiden sind durch kleine starkglänzende quadra- tische Facetten des Basopinakoids OP(P) abgestumpft, welche bei unbewaffnetem Auge in eine Fläche von porôser Structur verschmelzen. Die gegenseitige Neigung der Flächen bei verschie- denen Krystallformen des Ilmenorutils ist nach Be- rechnung und Messung folgende: 539 Bulletin de l’Académie Impériale EE SNS Durch Rechnung. 16557497 coPco (h) : coP4 (z) ©coPoo (h) : coP3 (y) — 161 33 54 coPco (h) : CoP3(x) — 146 18 35 coPoo (h) : coP (mn) —135 D 2 1 LÆ02 lee 3(Y) — 153 26 6 coP (m) : nn — 168.41 24 OP(P) :P (0)... — 13741997 P(0);: SP {m).:... — 132 18 37 füber coP (m) — 84° 37’ 14” PO): P() über OP(P) — 95 22 46 OP(B'S SP IT) 2... — 1194 197107 40 50 2P (r) : 2P(r): füber coP (m) — über OP(P) — 88°38 20 2120" OP(P):9P (0) .. 7... — 118°46 46” | SP (r) : coP(m)....— 135 2P (nu) Po). ue 4161 CHE Mol { PCR iber OP(P) { OP(P) : Pœ(e) .. Poo (e) : coPoo(h).— 122 AO es OP (P) : OP(P) : 5Pco(w)...=— 107° 5Poo (w) : Poo(e) ..— 140 N. v. Kokscharow 140 5Pco (w) : coPoo(h) — 162 N. v. Kokscharow 162 5Poo (w) : 5Po ({ J ï | (UD OP (P). 5791 21 DOPID PSE)". — 119 1h90 | PÈ£(S) : coP3(x)....— 127 43 99 DBCP APS)... — 145°50/ 40" P3(t) : coP3(y)....— 124 9 20 ONE ET PR 00 Re P (0) : P3(t) — 161 48 11 PP (0): Re — 151 34 35 Po (e) : P3(t).. Lx ea — 169 46 24 POS (OL PE): — 160 9 34 BP): PS). — 170 29°00 füber ocoPoo (h) — 5 23 135 14 füber ‘coP (in) 4199/2628 MOD 92 A4 7 19 570 46 3 15 49" 1 45 JUS 44 18 45 7 über coPoo(h) — 145° 28’ 36” Bei Zwillingen parallel der Fläche Po (e) coPoo(h):coPoo(h') — 114°27 54” coP (m) : coP(m')..— 134 59 48 Bei Zwillingen parallel der Fläche 3Po0 coPoo(h):coPoo(h’) — 54°45’ 392” coP (m) : coP(m')..— 142 © ! 2 46” 65° 32° .= 114 27 54 Durch Messung. 165° 5982" 153 31 5 168 37 52 137° 46° 13" 132 15 5 84 38 20 91 27 8 161 1 34 151 15 49 122 28 50 14717085 122 43 49 114 22 57 140 4 7 162 42 16 145 30 — 17128419 151 36 10 109 297 170 19 41 114° 28° 39” 150-322 540 22" 41 Je nach der vorherrschenden Ausbildung in den Combinationen dieser oder jener der hier angeführten Formen kônnen alle mir bekannten Krystalle, wie oben erwähnt wurde, in folgende sieben Typen oder Grup- pen eingetheilt werden, wodurch bis zu einem gewissen Grade die Mannigfaltigkeit des äusseren Habitus der Krystalle veranschaulicht wird. L Typus. Zu diesem Typus der Krystalle gehürt die Mehrzahl der vom Akademiker N. v. Kokscharow ent- deckten Krystalle des Tmenorutils. Am häufigsten stel- nm len sie die Combination der tetragonalen Hauptpyra- mide P(0o) und der ersten stumpferen Pyramide Poo(e) dar; seltener, und zwar an den Exemplaren, die von J. Muschketow gefunden wurden, treten noch zu die- sen zwei Formen die schwach ausgebildeten Kanten der tetragonalen Pyramiden 2P(u), 5Poo(w) und des tetra- gonalen Prisma zweiter Art coPoo(h) hinzu. Alle von mir untersuchten Krystalle, sowohl dieses als auch al- ler übrigen Typen, sind Zwillingskrystalle, die mit ge- ringer Ausnahme {in Typus VIT) nach dem gewühnlichen Gesetz der Zwillingsbildung des [Imenorutils entwik- kelt sind, nach welchem die Individuen sich parallel der Fläche der ersten stumpferen Pyramide Poo(e) ver- einigen, Wobei als Zwillingsaxe eine zu dieser Fläche perpendiculäre Linie erscheint, Nach den Untersu- chungen des Akademikers N, v. Kokscharow existiren aber bekanntlich beim Ilmenorutil nicht sehr selten auch einfache Krystalle. Die wesentlichen Merkmale der Krystalle des er- sten Typus bestehen, wie aus der beigefügten Figur zu ersehen ist, hauptsächlich in ihrer beständigen Verlängerung in der Richtung einer der Endkarten X der tetragonalen Hauptpyramide P(o) und zum Theil darin, dass ungeachtet der verschiedenen Anzahl des Sciences de Saïint-Pétersbourg. 4? von Individuen, die den sich wiederholenden Zwilling bilden, die Zwillingsflächen stets gegenseitige Paralle- lität beibehalten. Nur in sehr seltenen Fällen fand ich eine Abweichung von dieser letzteren Regel, d. h. dass ein Individuum, welches übrigens stets sehr wenig aus- gebildet war, ‘mit einem anderen Individuum des sich wiederholenden Zwillings parallel der nächsten Kante X der Pyramide P(o) verwachsen war und auf diese Weise nicht alle Zwillingsflächen parallel gelagert waren. IL. Typus. Zu demselben gehüren die längst be- kannten, nicht verlängerten, d. h. normal ausgebildeten Krystalle des Imenorutils, welche vom Akademiker N. v. Kokscharow beschrieben worden sind und auch einige von den später entdeckten Exemplaren dieses Mi- nerals. Die vorherrschende Form aller Krystalle bil- den hier die Flächen der tetragonalen Hauptpyramide P(o), deren Endkanten durch schmale, feingestreifte Flächen der ersten stumpferen Pyramide Poo(e) ab- gestumpft sind. Übrigens sind an Krystallen, die von J. Redikorzew in der Lobatschew Grube endeckt wurden, diese letzteren Flächen sebr ausgebildet und mit tiefen, den Combinationskanten der Pyramiden P c(e) und P(o) parallel verlaufenden Rinnen bedeckt. An denselben Krystallen erscheinen deutlich entwik- kelt die Flächen der tetragonalen Pyramide 5Po(w). Bei den von J. Muschketow am See Wschiwoje ge- fundenen Krystallen bemerkt man, ausser den drei er- wähnten Formen, noch die Flächen einer für den II- menorutil neuen tetragonalen Pyramide erster Art 2P(u) und zuweilen schmale Flächen des tetragonalen Prisma coP(m), welche die Seitenkanten der Pyramide 2P(u) abstumpfen. Die Zwillingsbildung in den Kry- stallen dieses Typus ist nach dem gewôhnlichen Ge- setz und wiederholt sich nicht selten in der Richtung einiger Flächen der ersten stumpferen Pyramide Poo (e), aber die einzelnen Individuen solcher Zwillinge 543 Bulletin de l'Académie Impériale 544 haben keine hemitropische Entwickelung, sondern es | der Pyramide P(0) durch die zwar glänzenden, aber ge- gruppiren sich gewôühnlich um einen stärker entwik- | kelten Centralkrystall alle übrigen verkürzten, fast tafelformigen Individuen. Zu diesem Typus müssen auch zwei seltene Krystalle des Ilmenorutils (aus ei- nem mir unbekannten Fundort des [Imen-Gebirges) ge- rechnet werden, wobei die vorherrschende Form an dem einen derselben ziemlich gewülbte Flächen der annäbernd von mir bestimmten tetragonalen Pyramide erster Art’, P(r) bilden, während an dem anderen Krystall dieselbe Pyramide, noch mit stark entwickelten Flächen des tetragonalen Prisma zweiter Art coPoo(h) erscheint. II. Typus. Die Repräsentanten dieses Typus zeich- nen sich ganz besonders durch ihren äusseren Habitus | von allen bis jetzt bekannten Krystallen des IImenoru- | tils aus und stehen am nächsten einigen Krystallen des Rutils und Zinnsteins. In Folge der vorherr- schenden Entwickelung in den Combinationen der Flä- chen des tetragonalen Prisma erster und zweiter Art nehmen hier die Krystalle eine kurze säulenformige Form an. Ausser den Prismen &oP(m) und cPoo(h) sind an ihnen die Flächen der tetragonalen Hauptpy- ramide P(o) sehr entwickelt; als untergeordnete For- men erscheinen bei den Krystallen dieses Typus die Flächen der Pyramide 2P(u) und der ersten stumpfe- ren Pyramide Poo(e), deren Combinationskanten mit der Hauptpyramide P(o) durch die Flächen der dite- tragonalen Pyramiden P3(t) oder P*/(s) schief abge- stumpft sind. Zuweilen kommen diese beiden Formen zusammen vor und in diesem Falle bilden die Flächen P°/{(s) einen cylindrischen Übergang zu den Flächen P3(t) und P(0). In einigen Krystallen sind die Com- binationskanten zwischen dem Prisma coPoo(h) und wôlbten und gefurchten Flächen einer spitzeren dite- tragonalen Pyramide mPn schief abgestumpft. Die Grüsse der Coefficienten dieser letzten Pyramide konnte leider nicht mit Sicherheit bestimmt werden. Die Zwil- lingskrystalle sind nach dem gewühnlichen Gesetz ge- bildet, am häufigsten treten unter ihnen Drillinge auf, bei welchen das mittlere Individuum, durch die Verkür- zung in der Richtung der Zwillingsaxe in Form eines sehr dünnen Täfelchens erscheint; übrigens haben bei einigen Drillings- und Vierlingskrystallen alle Indivi- duen gleiche Dimensionen. IV. Typus. Die Combinationen der Krystallformen dieses Typus zeichnen sich durch die vorherrschende Entwickelung zweier gegenüberliegenden Flächen des tetragonalen Prisma zweiter Art coPoo(h) aus; die dritte Fläche ist gewôhnlich diesen zwei Flächen un- tergeordnet und ist nur zuweilen mit denselben gleich- mässig entwickelt, während die vierte Fläche des Prisma coPoo(h) gar nicht in den Combinationen vorkommt. Sowohl in Folge dieser Erscheinung als auch durch die Abwesenheit der Flächen der tetragonalen Pyra- miden Poo(e) und 5Poo(w) an einem Ende der Kry- stalle zeigen dieselben einen deutlichen Hemimor- phismus in der Richtung einer ihren Seitenaxen. Aus der Zahl der tetragonalen Pyramiden P(o), Poe), 5Poo(w), die diese Krystalle bilden, hat nur die Haupt- pyramide P(o) die volle Zahl ihrer, obgleich nicht gleichmässig entwiskelten Flächen, dagegen erscheinen die Flächen der übrigen zwei Pyramiden in geringe- rer Zahl, indem 5Pcœ(w) eine oscillatorische Combi- nation mit ooPoo(h) bildet. Die Zwillingskrystalle sind nach dem gewühnlichen Gesetz gebildet und er- scheinen als Drillinge und Fünflinge. In beiden Fäl- 2345 des Sciences de Saint-Pétersbourg. p46 len befinden sich auf den Endkanten X der Hauptpy- ramide P(o) des centralen und zugleich am meisten entwickelten Krystalles die übrigen Individuen, die stets in der Richtung der Zwillingsaxe stark verkürzt sind. Die Krystalle dieses Typus finden sich in der Lobatschew. Grube und in der Umgebung des Wschi- woje-5ees. V. Typus. Zu demselben gehüren einige sehr sel- tene Exemplare des [menorutils aus der Lobatschew- Grube, bei welchen zwei Partien der Zwillingskry- stalle, die nach dem gewühnlichen Gesetz verbunden sind, parallel zur Fläche des Basopinakoids OP(P) mit einander verwachsen. Sollte jedoch späterhin ein- mal an den Krystallen des Imenorutils, wie beim Rutil die shenoidische Hemiedrie entdeckt werden, so kônnte diese letzte Art der Verwachsung der Krystalle für eine Zwillingsvereinigung der Individuen, mit Beihaltung der Parallelität ihrer Krystallaxen, ange- sehen werden. Ausser den gewühnlichen Formen und zwar der Pyramiden P(0), Poo(e) und des Prisma coPoo(h), die ip der Richtung der Endkanten der Pyramide P(o) verlängert sind, wie aus der Figur zu ersehen ist, fand ich in diesen Krystallen zwei neue ditetragonale Prismen co3(y) und coP4{z) für den Imenorutil. VI. Typus. Die Krystalle dieses Typus, die ihrem Grundcharakter nach, wie die vorigen aus der Com- bination der tetragonalen Pyramiden P(0), Pœ(e) und des Prisma ocoPo (h) bestehen, zeichnen sich durch die beständige mehr oder weniger starke Ent- wickelung der schimmernden Flächen des Basopina- koids OP(P) aus, die bis jetzt unter den Krystallfor- men des Tmenorutils nicht bekannt waren. Bei den Tome XXIV. meisten Krystallen sind die Flächen des Basopina- koids OP(P), der tetragonalen Hauptpyramide P(0), und des tetragonalen Prisma zweiter Art coPoo(h) gleichmässig entwickelt; die Flächen der ersten stum- pferen Pyramide Poo(e) bilden gewühnlich schmale Abstumpfungen der Endkanten der Pyramide P(o), in deren Richtung die Individuen der hemitropischen Zwillinge sehr oft verlängert sind. Nicht selten wie- derholt sich die Zwillingsbildung parallel einer und derselben Fläche der tetragonalen Pyramide Poœ(e) und die Krystalle erhalten dann die polysyntheti- sche Beschaffenheit. Zuweilen werden die Flächen der ersten stumpferen Pyramide Poo(e) in den beiden äus- sersten Individuen des Zwillings sehr breit, in Folge einer Verkürzung in der Richtung der Zwillingsaxe, wodurch die Krystalle eine dicktafelf6rmige Form an- nehmen. Ausser den oben angeführten Formen erschei- nen sehr oft an den Krystallen des betreffenden Typus die Flächen des tetragonalen Prisma erster Art coP(m), aber ziemlich selten die Flächen des ditetragona- len Prisma coP*/(x), welche letztere eine neue Form für die Krystalle des Imenorutils darstellen. Es ist bemerkenswerth, dass an einigen Krystallen die Flä- chen des Basopinakoids OP(P) nur auf einem der In- dividuen des Zwillings vorhanden sind, während sie auf einem andern vollständig fehlen. VIL Typus. Zu diesem letzten Typus künnen, wie es mir scheint, alle diejenigen ziemlich seltenen Kry- stalle des [menorutils gestellt werden, bei denen die Zwillingsbildung zwar nach dem gewühnlichen Gesetz geschieht, aber zugleich mit der Zwillingsverwachsung nach dem für den Rutil von W. Miller entdeckten Gesetz, wonach bekanntlich die Zwillingsflächen, die Fläche der tetragonalen Pyramide zweiter Art 3Po und als Axe der Zvwillingsdrehung die zu derselben 35 547 Bulletin de l’Acadéiie Kimpériale 54% perpendiculäre Linie erscheint. Ein ähnliches gleich- zeitiges Auftreten beider Zwillingsgesetze an einem und demselben Exemplare bemerkte F. Hessenberg bei einigen Krystallen des Rutils von Magnet Cove in Arkansas. Fast alle Krystalle des Tmenorutils, die zu diesem Typus gehôüren und hauptsächlich die Combination der tetragonalen Prismen coPoo(h), coP(m) und Pyrami- den Poo(e) und P(o) darstellen, haben in Folge der grossen Entwickelung einiger Flächen coPoo(h) und Poo(e)jeine dicktafelf‘rmige Gestalt und bebalten nur selten den pyramidalen Charakter durch ein Vorherr- schen von Flächen der tetragonalen Hauptpyramide P(o) bei. In beiden Fällen bilden die Krystalle vor- züglich Vierlinge, in welchen zwei Paare, die nach dem gewühnlichen Gesetz entwickelt sind, 4. h. paral- lel zur Fläche der Pyramide Poo(e), so mit einander verwachsen, dass die Flächen der Prismen zweiter Art coPoo(h) zweier zunächst stehender Individuen und zwar speciell des zweiten und dritten sich unter einem Winkel von 120°17'38” begegnen. In Folge einer solchen Verwachsungsart ist es klar, dass das erste Individuum des Vierlings mit dem 3 und das 2 mit dem 4 nach W. Millers Gesetz verbunden ist, d. h., pa- rallel zu den Flächen der tetragonalen Pyramide 3Poo, wobei die Krystallaxen der erwähnten Individuen unter den Winkeln 54° 4532” und 125° 14 28" ge- neigt sind. Nur in dem unlängst von J. Muschketow in der Nähe des Wschiwoje-Sees entdeckten Fundorte des II- menorütils ist es mir gelungen, Krystalle, sowobhl die- ses als auch des vorhergehenden Typus anzutreffen. Du développement des céphalodies sur le thallus du lichen Peltigera aphthosa. Hoffm. Par M. Babikof. (Lu le 22 novembre 187%.) ol ei (Avec une planche.) On donne le nom de céphalodies aux excroissances particulières qui se trouvent sur la surface de quel- ques lichens. Elles se composent d’un tissu cellulaire présentant l'aspect de globules, de renflements verru- queux, ou de petites verrues. Leur couleur tranche sur celle du lichen lui-même. La structure des cépha- lodies n’est connue que chez peu de lichens, et il n’y a jusqu’à présent que bien peu de données exactes : concernant l’histoire de leur développement, hors quelques hypothèses, assez vraisemblables du reste, mais qui ne sont pas encore constatées par les faits. Les céphalodies se rencontrent sur beaucoup de li- chens, mais les mieux étudiées se trouvent sur quel- ques représentants du genre Sfereocaulon; je me bor- neral, par conséquent, à un exposé sommaire de la littérature, concernant ce dernier genre. M. Nylander !) les compare aux bulbes: «forte bulbillis comparanda» et en donne la définition sui- vante: les véritables céphalodies des Sfereocaulon se présentent sous la forme d’excroissances d’un aspect très varié, elles sont composées de trois tissus diffé- rents, qui correspondent aux parties d’autres lichens: 1) systema corticale, 2) systema gonimion et 3) sy- stema medullare. Quant aux gonidies il en distingue aussi trois types: 1) stratum gonimon seytonemoideum, 2) Stratum gonimon sirosiphonoideum et 3) Stratum gonimon e modulis gonimicis formatum. Ces trois types de gonidies sont adoptés par M. Nylander comme caractères distinctifs des différentes espèces de Ste- reocaulon. > M. Th. Fries ?) constata, que ces différents types de gonidies peuvent se trouver réunis, non seule- ment dans différentes céphalodies du même lichen, mais, très souvent, dans la même céphalodie, par ex., chez le Slereocaulon ramulosum. En conséquence il n'accepte pas les trois types de gonidies de Nylander comme caractères spécifiques pour la définition des différents Stereocaulon. : M. Fries trouva aussi sur le podetium du Sfereo- 1) Ann. des sc. nat., 4% série, T. XI, pag. 252. 2) Fries, Flora, 1866, pag. 17. 549 des Sciences de Saint. Pétersbourg. 1 550 caulon proximum, mirtum et sur d’autres genres de [einer vollständigen Überwôlbung und Umrindung lichens, de coussinets parasites du Sirosiphon, qui ne se distinguaient en rien des gonidia sirosiphonoïidea, enfermées dans les céphalodies. Il suppose donc, que ces dernières gonidies sont étrangères au lichen, et les considère comme des algues parasites, qui se logent dans l’intérieur de l’écorce du lichen et produisent sur le Stereocaulon les excroissances anormales, qu’on nomme ordinairement céphalodies. M. Fries pense enfin, que ces algues parasites du Sfereocaulon ne sont que les phases différentes de développement d’un seul organisme. M. Schwendener”) se range de l’avis de M. Fries, en n’admettant pas cependant la transformation d’une algue en une autre; mais en considérant les trois types des gonidies de M. Nylander comme trois algues différentes: le Sirosiphon, le Scytonema et le Nostoc, qui sous cette forme de gonidie ne sont que très peu différentes entr’elles. Puis M. Schwendener dit que les céphalodies, qui contiennent une des algues men- tionnées, présentent la forme d’excroissances d’un ‘aspect varié, couvertes d’une écorce. Cette écorce se compose d'un tissu cellulaire pseudoparenchymateux compacte sans interstices. Le Sirosiphon, qui réside dans l’intérieur de la cé- phalodie, prend la forme de chainettes ramifiées qui sont tantôt lächement enlacées par Ges hyphas très fins, tantôt enfermées dans des membranes fibreuses (Faserhülle), assez épaisses. Parfois on en trouve aussi des chainons détachés, réunis en amas enlacés de hy- phas. La grandeur des chainons ou ceilules reste à peu près la même où elles sont faiblement enlacées, elles deviennent souvent un peu plus petites où l’enlace- ment devient très étroit. Mais en général la différence de grandeur chez ces cellules n’est pas assez sensible, pour qu’il ne soit pas possible de reconnaître à quelie algue elles appartiennent. Quant à l’histoire du dé- veloppement des céphalodies, elle est restée parfaite- . ment inconnue à M. Schwendener, il émet à cet égard seulement la supposition suivante: «Ihre Ent- stehung läisst sich indess kaum anders denken, als dass Sirosiphonkeime, wenn sie auf jugendlichen Thallom- strahlen aufliegen, hier eine locale Wucherung der peripherischen Fasern bedingen, welche späterhin zu 3) Die Algentypen der Flechtengonidien. führt». M. Schwendener considère enfin, comme un trait caractéristique, que non seulement les algues mentionnées, mais aussi des représentants d’autres fa- milles, sont capables de produire de semblables ex- croissances sur les parties jeunes du thalle du lichen. Après les recherches de M. Schwendener parut l'ouvrage de M. Bornet*), où il parle de la structure de céphalodies et fait des suppositions sur leur forma- tion: «Parmi les ramuscules du thalle du Stereocaulon ramulosum (pag. 33) on rencontre souvent de renfle- ments globuleux, nommés céphalodies, elles renfer- ment des gonidies entièrement différentes des gonidies du lichen lui-même, puisque ces premières sont co- lorées par le physochrome, et les dernières par le chlorophylle. De plus ces gonidies se présentent sous des formes différentes, non seulement dans les di- verses espèces du même genre, mais encore dans les céphalodtes du même individu. Cette circonstance rend vraisemblable l'opinion, qu’il faut les considérer comme des formations accidentelles. Si l’on fait des coupes à travers la céphalodie de manière, que cette coupe traverse le point de sou attache, on peut voir qu’elle consiste en une sorte de poche, dont la cavité est remplie de tissu spongieux et la périphérie est formée d’hyphas très serrés. Le tissu spongieux con- tient des gonidies bleuâtres, formant de longs filaments flexueux. Ces derniers ont tous les caractères d’un Scytonema qu’on rencontre aussi en petites touffes à la base du thalle et sur la terre environnante. À me- sure qu’on se rapproche de la périphérie de la cépha- lodie, où le tissu d'hypha est plus dense, les filaments de gonidies deviennent plus courts et ne sont plus formés que de fragments isolés de trois ou quatre cel- lules, dont les rapports avec ceux de Scytonema se- raient très obscurs et presque impossibles à recon- paitre, si l’on n’en pouvait suivre la modification dans le tissu même du lichen». M. Bornet trouva la Gloeo- capsa dans les céphalodies du Stereocaulon alpinum: «À la surface de ramuscules spongieux du thalle on remarquait des colonies de Glococapsa, sur lesquelles l'hypha était plus ou moins développé. Les unes étai- ent en partie libres, les autres recouvertes d’un mince réseau, les autres enfin revêtues d’une couche dont 4) Ann. des se. nat., 57° série T. XVII. D5E RS l'épaisseur était d'autant plus grande, que la grosseur des colonies était plus considérable. On suivait très bien la marche de Khypha autour de l’algue. On voyait le réseau s'étendre entre les colonies partielles, sans pénétrer à travers la couche gélatineuse jusqu'aux cellules colorées elles-mêmes». Dans le Sfereocaulon furcatum M. Bornet trouva sur les ramifications du thalle des touffes entières de Sfigonema en différents degrés d’enlacement. «En examinant des échantillons de Stercocaulon furcatum, sur lesquels s'étaient déve- loppées des touffes de Stigonema, j'ai rencontré plusieurs de ces touffes singulièrement déformées. Les filaments soudés entre eux étaient réunis en masses irrégulières, lobées, crêtées et couvertes de papilles ou de saillies cylindriques. L'étude anatomique faisait reconnaitre, que ces masses étaient composées de filaments de S/i- gonema, à l'intérieur desquels avait pénétré l’hypha de Stercocaulon». Et plus loin: «dans quelques-unes de ces touftes de Stigonema pénètrent quelques hyphas à par- tir de la couche gonidiale jusqu'au milieu, et y écar- tent les filaments du Sfigonema, ce qui rend les touf- fes très gonflées à leur base; d’autres touffes, au con- traire, se présentent presque nues, et ce n’est qu'au moyen d'un grossissement considérable, qu'on peut voir que les filaments du Sfigonema, qui venaient tou- cher la couche corticale du lichen, étaient reliés par lhypha, qui passait d’une partie à l’autre». C’est en appuyant sur cette connexion de lPhypha du lichen avec une algue, que M. Bornet ne considère point les céphalodies du lichen comme des organisations indé- pendantes, simplement appliquées à sa surface: «Ces excroissances, dont la connexion avec l’hypha du Sfe- reocaulon m'a paru si claire, que je ne saurais les re- garder comme des productions autonomes, appliquées sur ce lichen, donnent, si je ne me trompe, la clef de la formation des Spilonema, Ephebe et de leurs alliés. Voilà tout ce qu’on connait jusqu’à présent sur la structure et l’histoire du développement des céphalo- dies. Relativement à la dernière, comme nous avons pu le voir, on n’avait trouvé que les différents degrés d’envahissement de l’algue par lhypha, mais on n'avait pas observé toute la marche du développement des céphalodies. Ce n’est donc que sur de simples faits isolés que îes auteurs, dont nous avons exposé les vues, se fondent, en supposant, que les céphalodies présentent des formations anormales, produites par Eulledin de l'Académie Bimpériale 252 une croissance locale du lichen sous l'influence des algues, accidentellement tombées sur lui. Leur hypo- thèse a été cependant complètement confirmée par les expériences que j'ai eu la chance de faire, guidé par M. le professeur A. S. Famintzin, sur le développe- ment de céphalodies du Peltigera aphthosa, que j'ai suivi dès le premier commencement de l’envahisse- ment de l’algue par l’hypha jusqu'au développement complet des céphalodies. Quoique les céphalodies du Peltigera aphthosa soient depuis longtemps décrites par M. Acharius *), per- sonne après lui ne s’en est occupé, excepté M. Schwen- dener‘)}, qui en parle dans son ouvrage sur la struc- ture anatomique du thalle de ce lichen: «Rinde 30 Mik, dick, häufig mit warzenformigen Prolificationen, die aus interstitienlosen meist und deutlich parenchy- matischem Gewebe bestehen». Acharius (page 99 et 516) fait une description plus détaillée des céphalodies du lichen examiné: da surface du thalle du Peltigera aphthosa est souvent couverte de verrues crénelées, déprimées, qui, à mesure qu'on se rapproche de son bord, se présentent sous l’aspect d’une couche pou- dreuse». Plus loin en parlant de la coupe verticale de la céphalodie (page 100) il dit: «le parenchyme, qui est semblable à un mucilage, renferme des gonidies nues; la substance corticale de la céphalodie ne passe pas de sa surface supérieure à l’inférieure.» La figure qu'Acharius donne (T. X f. 8) présente la coupe d’une céphalodie, où l’on voit le tissu médullaire de Peltigera s'étendre en forme de zone continue sous la couche gonidiale du thalle du lichen et sous la cé- phalodie elle-même, ainsi que les autres parties de cette dernière, mentionnées ci-dessus. C’est le seul ouvrage où l’on trouve une description assez détaillée de la structure de la céphalodie du Peltigera aphthosa. La description de la forme extérieure des céphalodies faite par Acharius est parfaitement exacte, mais quant à leur structure anatomique, on n’y trouve point de parenchyme semblable à un mucilage, mais bien un: tissu d’hypha renfermant de gonidies. Puis on ne re- marque non plus dans les céphalodies complètement développées une transition de leur tissu médullaire à celui du lichen même; une semblable transition s’ob- 5) Acharius, Lichenographia universalis. 6) Schwendener, Beiträge zur wissenschaftlichen Botanik, gter and, pag. 179. D93 serve, comme on le verra, seulement dans la cépha- lodie non développée. Sur de coupes verticales, que j'ai pratiquées, d’une céphalodie du Peltigera aphthosa (fig. 9) complète- ment développée, on pouvait clairement distinguer, que son milieu consistait d’un tissu de filaments lâche- ment entrelacés d’hypha, entre lesquels se faisaient remarquer des amas de gonidies bleuâtres, disposés sans aucun ordre apparent, tandis que sa périphérie était formée d’une couche homogène d’une écorce brune, beaucoup plus épaisse du côté supérieur de la céphalodie que du côté inférieur et consistant de tissu pseudoparenchymatique. De la surface inférieure des céphalodies descend une rangée de poils radicaux (rhi- zines) d’un brun foncé, dont les membranes, forte- ment épaissies, pénètrent jusqu’au sol par l’ouverture du thalle de Pelfigera et s’entrelacent avec de poils semblables de ce dernier. Le corps même de la cépha- lodié est appliqué aux bords de l'ouverture du thalle, comme un couvercle, et sans aucun rapport organique avec celui-ci. Si l’on examinait la forme générale de la céphalodie sans connaître l'histoire de son dévelop- pement, on serait tenté de supposer, que ce doit être un lichen homeomère qui croît en parasite sur le Pel- tigera aphthosa et qui présente de la ressemblance au Pannaria triptophylla, par exemple, représentée par M. Bornet (ibid. PI. XIV f. 1.). Les gonidies des céphalodies, comme je l'ai déjà dit, sont colorées en bleu et appartiennent par conséquent aux algues phy- cochromacées; tandis que celles du lichen même sont d’un vert clair et appartiennent aux chlorophylacées ?). En outre elles se distinguent, les unes des autres, par la grandeur; les premières atteignent 0,010 Mm., les secondes seulement 0,006 Mm. Toutes les deux sont 7) Il m'est impossible de décider à quel genre d'algues chloro- phylacées appartiennent les gonidies vertes du thalle du Peltigera aphthosa, puisque je n’ai point réussi à étudier moi-même l’histoire de leur développement. Schwendener (Beitr. zur wiss. Botanik, Bd. III, pag. 174) dit que les gonidies du genre Peltigera sont petites, d'un bleu vert on d'un jaune grisätre, toujours teintes par le phyco- chrome; Bornet (Recherches sur les gonidies des lichens, pag. 31) n'a trouvé aussi dans les différentes espèces de Peltigera examinées par lui, que de glauco-gonidies, c.-à-d. de gonidies colorées par le phycochrome. Pour me persuader, lequel de ces deux auteurs avait raison, j'ai préparé un extrait alcoholique du thalle du Peltigera aphthosa, en éloignant préalablement de sa surface les céphalodies, et, l'ayant soumis à une analyse spectroscopique, j'ai obtenu un spectre très nettement caractérisé de chlorophylle, sans aucun mé- lange de phycochrome. des Sciences de Saint-Pétersbourg. 554 oblongues, souvent triangulaires ou carrées, mais ra- rement rondes (fig. 1 a.b.). En examinant la forme des gonidies qui se trouvent dans les céphalodies il est impossible de décider à quel genre d’algues elles appartiennent. Pour résoudre cette question, j’ai pro- fité de la méthode de culture employée par M. Fa- mintzin et Baranetsky, dans leurs recherches sur les gonidies des Collema pulposum et Peltigera canina (Beiträge z. d. Kenntniss d. selbständigen Lebens d. Flechtengonidien). J'ai semé sur le sol, que j'avais bouilli auparavant, quelques tranches de céphalodies, préalablement exa- minées au microscope, pour me convaincre de l'absence de tout organisme étranger, puis j'ai placé mon semis sous une cloche de verre dans une atmosphère hu- mide. Au bout de deux semaines et demie, lorsque les hyphas étaient .entièrement détruits, on pouvait remarquer sur la surface des tranches une grande quantité de boulettes gélatineuses, contenant chacune deux, trois où quatre cellules bieuâtres (Fig. 2 a.). Après une autre semaine les boulettes acquirent des dimensions plus considérables et la quantité des cellu- les bleuâtres s’accrut, en même temps ces dernières se trouvèrent disposées en chainettes repliées, dont quelques-unes contenaient déjà des hétérocistes du ca- ractère de Nostoc (fig. 2 b.). Cinq semaines après l’ensemencement on trouvait sur le sol des colonies de Nostoc parfaitement formé, qui consistaient de chai- nettes nombreuses, avec des hétérocistes entièrement développés; les chainettes étaient plongées dans un mucilage limité par des contours très évidents (fig. 2 e.). La culture des gonidies constata done qu’elles prove- naient du Nostoc, entièrement déformé sous l'influence de l’envahissement de l'hypha. Désirant connaitre de quelle manière les Nostocs entièrement libres étaient dégénérés en gonidies et avaient donné naissance à la formation des céphalodies, je me suis efforcé à exa- miner l’histoire du développement de ces dernières que je vais exposer ici. Sur la surface du thalle du Peltigera aphthosa, comme nous avons pu nous en convaincre d’après la description, qui précède, se trouvent des céphalodies verruqueuses qui, à mesure qu'elles se rapprochent du bord du lichen, deviennent de plus en plus petites et prennent enfin pour l’oeil nu la forme d’une pous- sière. Les plus petites céphalodies sont les plus jeu- 555 nes. Parmi ces excroissances on rencontre souvent un enduit bleuâtre pui consiste exclusivement de Nostocs en différents degrés de développement; rarement ils sont mélangés à d’autres algues. En faisant des coupes transversales des parties les plus jeunes d’un lichen parfaitement frais, on peut voir, à un grossissement considérable, que sa surface est couverte d’un grand nombre de poils, formés d’une, de deux, ou de trois cellules; parmi ces poils on trouve souvent des colonies entières de Nostocs, dont les unes sont entièrement libres, simplement appliquées à la surface des poils, et s’en séparant facilement sous la pression du covet; les autres, au contraire, s'appliquent si intimement aux poils, que ce n’est que sous une pression bien forte qu’on parvienne à les détacher, mais en enlevant en mème temps le poil même. Les poils associés de cette manière aux colonies subissent une division en cellu- les nombreuses et émettent de ramuseules qui pénè- trent dans l’intérieur du mucilage et serpentent entre les filaments des Nostocs isolés (fig. 3). C’est le com- mencement de la formation des céphalodies. Sur les mêmes coupes, ou sur d’autres prises sur de parties plus âgées du lichen, on rencontre des colonies de Nostoc, où l’entrelacement par lhypha commence à s’opérer. On voit distinctement, que quelques-uns des ramules s’insinuent dans l’intérieur du mucilage, tan- dis que d’autres ne font que toucher la surface et don- nent origine à l’écorce en formant de nombreux ra- mules latéraux, qui adhèrent les uns aux autres. Dans ce moment l'écorce ne couvre pas encore toute la sur- face de la colonie, on voit saillir ça et là sa substance mucilagineuse qui est devenue plus foncée, et dans l’intérieur de laquelle s’étalent les cellules de Nostoc, disposées non plus sous la forme de filaments isolés, mais réunis en masse compacte (fig. 4). Si l’on écrase une telle préparation, on remarquera parmi les cellu- les de Nostoc des filaments d’hypha qui partent en s’entrelaçant des cellules de l’écorce. Sur des coupes faites d’une partie plus âgée du lichen, on peut trou- ver des colonies de Nostoc entièrement entrelacées par lhypha, où l'écorce est formée d’une couche continue de cellules, provenues de la ramification et de leur ad- hérence réciproque. Au premier coup d’oeil on pour- rait prendre de semblables formations pour de fruc- tifications de Pyrénomycètes, si l’histoire de leur dé- veloppement, ainsi que leur structure anatomique, Bulletin de l'Académie Hmpériale ————@ 2 556 n'étaient déjà connues. Ma figure 5 montre un sem- blable corps sphérique et cellulaire fixé aux poils à une certaine distance de la surface du lichen. Si lon pratique des coupes aussi minces que possible à travers ces corps sphériques, on distinguera, qu'ils sont for- més d’une ou de deux couches de l’écorce qui enve- loppe le tissu gonidial, composé de gonidies et de fila- ments d'hypha (fig. 6). Cette écorce consiste en tissu pseudoparenchymatique, et les gonidies s’y trouvent si solidement enlacées par l’hypha, qu’elles apparais- sent sur la coupe comme engaiînées dans les mailles d’uu réseau; dans ce cas elles adoptent une forme ir- régulière et sont plus grandes, que les cellules primi- tives de Nostoc. A mesure que l’envahissement du Nostoc par l’hy- pha devient complet, les cellules de l’écorce du lichen et les hyphas de la couche gonidiale s'élèvent consi- dérablement dans leur croissance et forment peu à peu avec la céphalodie un tissu continu (fig. 7), Les gonidies du lichen, qui se trouvent en dessous de la céphalodie, périssent et disparaissent graduellement, étant absorbées par le tissu environnant; aussi ne sont- elles plus disposées en couche continue, mais inter- mittente. Dans son état plus avancé la céphalodie s’accroit considérablement dans une direction parallèle à la surface du lichen et prend une forme lenticulaire. C’est à cet état qu’elle est décrite et figurée par M. Acharius (T. X f. 8.). Lorsque la céphalodie s’ac- croît prodigieusement dans la direction nommée, le tissu du lichen qui se trouve sous elle, ne se présente plus sous la forme d’écorce pseudoparenchymatique et ne renferme plus de gonidies, mais consiste seulement en hyphas très entrelacés, et ce n’est que sur les parties disposées près des bords de la céphalodie, que s’ob- serve encore une transition progressive des cellules rondes de l'écorce aux filaments de l’hypha entière- ment développés, qui dégénèrent progressivement en poils radicaux (rhizines) d'un brun foncé (fig. 8.). Dès que Ja transformation finale du tissu de l'écorce du lichen en filaments d’hypha s’est accomplie, toute li- aison entre la céphalodie et le thalle du lichen dispa- rait. Les cellules de l’écorce du lichen à l'endroit, où s’est opérée la séparation de la céphalodie, prennent une teinte brune; en dessous d’elles s'étend une cou- che de gonidies, qui touchent bien à quelques-uns des | poils radicaux de la céphalodie, mais n’ont plus de 25% des Sciences de Saint-Pétersbourg. 538 connexion avec eux. Sous la couche des gonidies du | thalle est disposée la couche médullaire, dont les fila- ments se distinguent nettement des poils radicaux par leur couleur plus transparente, ainsi que par l’épais- seur de leur membrane. Les cellules de l’hypha de la céphalodie, disposées sous ses gonidies, étant dégéné- rées en poils radicaux, se transforment en écorce pseu- doparenchymatique qui couvre sa face inférieure. Dès que la céphalodie devient entièrement indépendante du lichen, elle s’accroit de plus en plus dans la di- rection horizontale, et reçoit en conséquence une forme oblongue, ou orbiculaire et aplatie. C’est par celle même que j'ai commencé ma description. Voici donc toute l’histoire du développement des cé- phalodies sur le thalle du Peltigera aplthosa. On peut en conclure qu’elles doivent leur origine au parasi- tisme du Nostoc, qui se trouve toujours dans les en- droits humides, où on rencontre ordinairement ce li- chen. Je n’affirme pas, que le Nostoc seul prend part à la formation des céphalodies; d’autres algues y parti- cipent peut-être aussi, ainsi que MM. Schwendener et Bornet l’ont effectivement montré chez le Sfereo- caulon. Dans mon cas je n’ai rencontré que le ANostoc seul, mais il est possible, que, si l’on recueillait le Pel- tigera aphthosa dans quelque autre localité, on trouve- rait peut-être aussi d’autres algues. Explication des figures, Fig. 1. a. Gonidies phycochromacées extraites de la céphalodie; b. gonidies chlorophylacées extraites du thalle Peltigera aphthosa. Grossissement: 900 fois. Fig. 2. Différents degrés du développement de goni- dies phycochromacées; a. après une culture de deux semaines et demie; b. après une culture de trois semaines et demie: elles ont reçu la forme de chainettes repliées, dont quelques-unes contien- nent déjà des hétérocistes; c. après une culture de cinq semaines: elles sont entièrement transfor- mées en Nostoc. — Grossissement considérable. Fig. 3. Commencement du développement de la cé- phalodie: un poil ramifié de la surface du thalle est attaché à une colonie de Nostoc; quelques ra- muscules de ce poil pénètrent en dedans du mu- Fig. Fig. Fig. Fig. cilage et serpentent entre les filaments du No- stoc. — Grossissement considérable. 4. Quelques ramuscules de poils s’insmuent dans l’intérieur du mucilage de la colonie, les autres ne font que toucher sa surface et par la formation de ramules secondaires et de leur adhérence mutuelle donnent l’origine à l’écorce; cette dernière ne couvre pas encore toute la surface de la colo- nie. — Grossissement considérable. 5. On voit un corps sphérique et cellulaire fixé aux poils qui ressemble au premier coup d'oeil à la fructification de Pyrénomycetes. — (Grossisse - ment considérable. 6. Coupe pratiquée à travers ce corps sphérique: il est constitué d’une ou de deux couches d’écorce pseudoparenchymatique, qui enveloppe le tissu go- nidial composé des gonidies et des filaments d’hy- pha; les gonidies sont solidement enlacées par l’hypha, de sorte qu’elles apparaissent comme en- gainées dans les mailles d’un réseau. — Grossis- sement: 650 fois. 7. Coupe pratiquée à travers une céphalodie plus avancée: l'hypha de l’écorce et de la-couche goni- diale du lichen s'élève dans sa croissance et forme avec la céphalodie un tissu continu; les gonidies vertes du lichen se trouvent interrompues en des- sous de la céphalodie. — Grossissement: 650 fois. : 8. Coupe pratiquée à travers une céphalodie en- core plus avancée: la céphalodie a reçu une forme lenticulaire; le tissu du lichen sous elle ne se pré- sente plus sous la forme d’écorce pseudoparenchy- matique et n’enferme plus de gonidies, mais con- siste en hyphas très entrelacés; ce n’est qne sur les parties disposées près des bords de la cépha- lodie que l’on observe encore une transition des cellules rondes de l'écorce aux filaments de l’hy- pha qui dégénèrent plus bas en rhizines. — Gros- sissement: 480 fois. .9. Coupe à travers la céphalodie complètement développée: le tissu de l'écorce du lichen sous la céphalodie s’est entièrement transformé en fila- ments d'hypha; toute liaison entre elle et le thalle du lichen a cessé et la céphalodie elle-même ne fait que toucher par ses bords çeux du thalle du lichen; les cellules de l’hypha de la céphalodie, disposées sous ses gonidies, étant dégénérées en 559 rhizines, forment une écorce pseudoparenchymati- que qui couvre sa face inférieure et s’étend en zone continue sur sa face supérieure. — Grosssisse- ment: 480 fois. Nouveau cas de divisibilité des nombres de la forme 2* +1, trouvé par le révérend père J. Pervou- chine. Par V. Bouniakowsky. (Lu le 17 janvier 1878.) Il est bien connu que Fermat affirmait à propos de l’expression ” 2? + 1, qu’elle ne renfermait que des nombres premiers; plus tard L. Euler fit voir l’inexactitude de cette asser- tion en observant que 22 + 1 — 4294967297 est divisible par le nombre premier 641. Je ne sache pas que d’autres cas de divisibilité de la formule 22" + 1 soient connus; c’est pourquoi la communication suivante sera sans doute accueillie avec intérêt par les personnes qui s’oceupent de la Théorie des nombres. L'Académie, au mois de décembre de l’année der- nière, a reçu du révérend père J. Pervouchine, curé d’une paroisse dans le Gouvernement de Perme, une Note, dans laquelle il communique un nouveau cas trouvé par lui de divisibilité de la formule ci-dessus, et nommément celui de m — 12, le diviseur étant égal au nombre premier 114689, de sorte que l’on a 922? 1=0 (mod. 114689) et 114689 — 7.24+ 1, Ayant été chargé par l’Académie d'examiner la Note en question, j'ai refait tous les calculs, et j'ai trouvé que l’assertion du révérend père Pervouchine est tout-à-fait exacte. Oppositions des planètes en 1877. Par A. Sawitch. (Lu le 14 février 1878.) Pour déterminer les positions apparentes des pla- nètes nous nous sommes servi du cercle méridional, construit par M. Ertel à Munich; ces positions se rapportent aux temps des passages des astres par le Bulletin de l’Académie Impériale 560 méridien de l’observatoire académique de St.-Péters- bourg. L’azimuth de la lunette a été déterminé par l'observation des étoiles voisines du pôle boréal de lé- quateur; les déclinaisons ont été corrigées de la réfrac- tion et de la parallaxe au moyen des tables de Gauss (Sammlunig von HülfstafeIn, herausgegeben von H. C. Schumacher, 1822) et d’après les éphémérides qui se trouvent dans le Nautical Almanac anglais pour l'an 1877. Sous le titre: O—C sont données les cor- rections, qu'il faut appliquer aux éphémérides publiées dans le Nautical Almanac. Uranus. Date. Asc. droite Obs. — Cal| Décl app. [Obs.— Cal. 1877. app. | 7 2 Février 1 9/40”49565 | + 0517 | 14°49 31,5 10; Étoile de comparaison &« Leonis. Mars. Date Asc. droite je s +, Déel. app. E 1877 | app. 4 — ca (boréale). Obs.— Cal. | 772 L Sept. 24 | 22/51” 3519 + 0531 |— 12°45/20%1 | — 84 25 | 50 26,08 + 0,03 44 05 — 6,9 29 | 48 25,85 +- 0,06 35 34,0 = 37 80 | 48 9,97 — 0,48 "032379 — 0,4 Octbr. 3 | 22 47 10,93 — 0:22 22 6,4 + 0,1 4 1,47,,0:35 + 0,43 17 59,5 | + 0,3 5 | 29 46”51;88 +0,18 |— 12°13/ 39% | — 43 | on | : Moyenne ...-41# 004 Moyenne ...— 353 Les étoiles de comparaison sont celles qui ont été indiquées par le Nautical Almanac anglais pour lan 1377. Vesta. Date Asc. droite ; se = GA 1877 app. On — Call Décl. app. [Obs. — Cal. Sept. 25 | 23/49/39581 | +0591 | — 14°26/ 06 | +28 29 39 7,04 | +0,43 44 0,0 | +76 30 38 17,91 | +-0,71 49 1,300 3,7 Oct. 3 | 35 54,95 | 0,40 | —14 58 33,0 | +-4,3 4 | ,55, 9,93 | +0,86 | —15 1270| +6, 5 | 23"34"25$57 +0,87 | —15° 4191 | +—0,8 Moyenne...... + 0570 Moyenne. ... +418. Les étoiles de camparaison: 94 Aquarii et « Ceti; les positions apparentes de la première de ces étoiles sont indiquées dans les éphémérides de l'opposition de de la planète Mars du Nautical_ Almanac pour lan 1877; les positions apparentes de la seconde étoile Bulletin de Acad Imp.d Sc. © XAW a añukuns Mer. pass updax sa cnovr Pelt. ap. & N Ad Per CURE _ KES Tor e(@) AS a 17000 1 CRD GKI0008 7000 Po Po Ce MOOD 07 0 SV) OUAD Où D OC a HAN AU a 0 Abo OC © ) } POS" DAT € A TOTALE) (ei LQ CO Jet Ÿ 20e DAS SOSOE ;. 61 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 562 0 ont été calculées d’après les récents catalogues de Greenwich. Neptune. Asc. droite er Déclinaison . AE: app. observée. Cor app. observée. Gorr, Oct, 15 | 1*19”14534 | + 0533 | + 11958’ 10,3 07 | Les étoiles de comparaison o Piscium et y Arietis d’après les catalogues stellaires de Greenwich. Sur deux rédactions arméniennes, en vers et en prose, de la légende des saints Baralam — Varlaam et loasaph — losaphat. Par M. Brosset. (Lu le 21 février 1878.) La biographie des saints Varlaam et Iosaphat se présente sous un double aspect, religieux et littéraire. Au point de vue religieux, il est très probable que la légende dont il s’agit repose sur un fait historique ou du moins sur une tradition qui à paru authentique dès les temps les plus anciens, puisque les deux per- sonpages ont été admis au calendrier grec et au Mar- tyrologe romain !): dans le premier, le 19 novembre; dans le second, le 27 du même mois. Les derniers almanachs russes de l’Académie, depuis 1866, pla- çaient devant le nom de S. Varlaam l’abréviation Ms., qui signifie Myuennx?, martyr; mais dans les plus anciens, comme aussi dans les Calendriers du Caucase — v. par ex. année 1854—1866 — je trouve l’abréviation plus exacte Ip. npenono6npri, très saint, très respectable. Je dis plus exacte, parce qu'aucune des rédactions de la biographie dont il s’agit ne donne à entendre que l’hermite Varlaam ait souffert le mar- tyre. Quant à S. Ioasaph, ou son nom est mentionné tout court, ou il porte l'addition «roi des Indes,» et, dans le calendrier à la suite de la Bible géorgienne «fils du grand roi des Indes.» Du reste il faut faire remarquer que le mot Saint CBATBIË, ne signifie pas essentiellement un personnage canonisé, dans le sens latin, i. e. inscrit dans la liste des saints par une autorité régulière, après enquête contradictoire, comme celle qui se pratique aujour- 1) L'Art de vér. les dates ne les mentionne pas dans son Calen- drier des saints. Tome XXIV. d'hui. Les rédacteurs du Martyrologe romain et autres éditeurs de calendriers seraient bien embarrassés, en plusieurs cas, d'indiquer les sources sur lesquelles ils se sont appuyés lors de la formation de leurs canons, et les divers almanachs contiennent plus d’un nom in- séré là pour ainsi dire par acclamation, en considéra- tion, non de la vie particulièrement vertueuse des per- sonnages, mais en raison de leurs efforts pour le bien public, pour le profit de la religion ou pour des mo- tifs purement patriotiques. Même le mot hébreu tp signifie spécialement «mis à part, voué ou consacré à;» ainsi il est dit dans la Bible, Exod. XIX, 6: Eritis mihi gens Sancta; vous serez mon peuple saint, i. e. consacré, mis à part pour moi; et ibid. XIII, 2: Sanctifica mihi omne primoge- nitum, i. e. tout premier né, être humain, bétail, ou même prémices des biens de la terre appartient à Dieu. Par suite, les personnages qui se sont voués à la pratique de la vertu dans certains états, sont quali- fiés de saints, et ceux même qui se vouent à une étude, à une profession quelconque, sont dits s’y être consa- crés nocBaTrancs, cela explique l'extension donnée dans l'origine au titre de Saint, sans que, parfois, les per- sonnes dont il s’agit se soient distinguées par des mé- rites particuliers de vie éminemment vertueuse. L’u- sage et l'abus du signe et du titre de la Sainteté sont très fréquents sur les monuments et dans l’histoire de Byzance, où les empereurs sont souvent qualifiés de Saints ay, chez les historiens, et plusieurs, qui ne sont nullement remarquables par la pureté de leur vie, tels que Léon 1°”, seul et avec son épouse, Justin et Justinien, Justin II et Sophie, Maurice-Constantin …, sont représentés sur leurs monnaies avec le nimbe, qui est dans l’ancienne mythologie grecque, dans tout lorient, comme dans l'occident, l’attribut caracté- ristique des Dieux et des Saints”). Dans l’occident nous avons eu le saint empire romain, proprement dit l'allemand, et la chancellerie romaine est encore désignée par les mots de Sacré palais. Ainsi eet at- tribut n’a rien qui soit uniquement propre aux objets du culte et aux personnages d’une vie reconnue an- gélique. Je regarde donc comme très probable que les saints 2) V. sur le nimbe et sur la couronne radiée le riche Mémoire de M. Stéphani; Mém. de l’Ac. VI® série, sc. pol. hist. et philol. t. IX, ! p. 13, sqq. 36 563 Bulletin de l’Académie Impériale 564 ——_———————— Varlaam et Ioasaph ont réellement existé, et que leur vie a paru si particulièrement pieuse, notamment celle du roi ou fils du roi de l’Inde, que les hagiographes s’en sont emparés pour faire ressortir la puissance de la morale chrétienne et le mérite, tant de celui qui l'a prêchée que de celui qui l’a embrassée par con- viction, et qui en a poussé la pratique jusqu'à abdi- quer la royauté pour mieux s’y consacrer. Voilà le fait dans sa simplicité. S. Jean Damascène, moine de la Laure de S.-Saba, ou quelque autre religieux de cette Laure, car les opinions des savants se partagent ici et penchent plu- tôt pour la seconde partie de l’alternative, a rédigé, soit réellement au VIT s., soit à une époque voisine de celle-là, la biographie éditée en grec par M. Bois- sonnade, Paris, 1832, t. IV de ses Anekdota. Ce récit ayant paru intéressant lors de sa promulgation, il s’en est fait dans le monde chrétien des traductions plus ou moins libres, arabe, éthiopienne, latine, française, allemande, slave, non sans de notables variantes de rédaction: en un mot la chrétienté a retenti des noms de IJoasaph et de Varlaam, dans des rédactions en | prose et en vers, dont une française a été publiée en 1864 à Stuttgard, par MM. Zotemberg et P. Meyer. Le merveilleux s’en est mêlé, la fiction l’a parée de ses couleurs, au point qu'un savant belge, M. Lieb- recht, a cru y voir une contrefacon du Bouddha in- dien. En un mot les hagiographes ont fait de la chose un véritable roman, ce à quoi se prêtaient les circon- stances d’un récit original sans date, sans désignation d’origine, de contrée, sans mention collatérale de per- sonnages connus d’ailleurs, i. e. sans synchronismes. Aussi le savant Huet, évêque d’Avranches, vivant au milieu du XVII s., range-t-il la biographie dont il s’agit parmi les pures fictions; Baillet, auteur estimé d’une Vie des saints en 3 vol. in-f”, soumise à la cri- tique, adopte l'opinion de Huet et, dans ces derniers temps, M. Kirpitchnikof, professeur à l’Université de Kharkof, en parle de la même manière dans son [o- Bbcrs o Bapaaaué # loacaæb, 1876, in-8°, et M. le professeur Alex. Vessélofski, dans l’examen critique de ce remarquable travail, Journ. du Min. de l’instr. publ. en russe, pour juillet 1877, p. 122—154, ad- met les mêmes conclusions. Le but que je me propose aujourd’hui n’est pas d'examiner à fond une question déjà élaborée par des personnes compétentes et résolue, du moins dans le sens que j'ai indiqué dès les premières lignes de cette note. Avant de me livrer à un tel travail je devrais avoir réuni bien des matériaux qui me manquent, et sans lesquels je ne puis aborder la substance du sujet. J’ai uniquement en vue, pour le moment, d'indiquer aux savants qui m'ont précédé de nouveaux matériaux, dont personne n’a profité jusqu’à ce Jour, notamment ceux fournis par la littérature arménienne. Vers la fin de mon séjour à Edchmiadzin, en février 1848, j'eus la curiosité de jeter les yeux sur un ma- nuscrit sans date, contenant l’histoire en prose du prince indien Ioasaph, que je pris alors, de bonne foi, pour un roman pieux; Car je n’avais aucune autre connaissance du sujet, et j'en ai puisé les premières notions dans un beau travail sur la rédaction arabe, inséré par M. l’académicien Dorn au Bulletin hist.- philol., en 1852, t. IX, p. 305*). L’extrait que j'ai donné de ma lecture dans le 3° Rapp. sur mon Voyage archéologique, p. 59, prouve que je n'avais pas été bien loin dans le récit. Depuis lors, ayant reconnu que la question est fort complexe, j'ai tâché de suivre et de noter, autant que me l’ont permis mes lectures, les indications d'amis plus compétents que moi en la matière, et le développement de l’histoire littéraire de la biographie en question. Or en 1865 un Arménien, M. Jacob Caréniants a fait paraître à Tiflis son beau Catalogue des manuscrits arméniens du $. siége d'Edchmiadzin, in-4° 230 p., renfermant 2240 NN., avec l’énumération de toutes les pièces contenues dans chaque manuscrit, ce qui donne au-delà du triple et du quadruple des numéros. En lisant ce Catalogue, j'y remarquai au N. 1642—5) da tradition — ka — de Toasaph et Varalam.» Du reste, nulle indication si le récit est en vers ou en prose, mais j’ai lieu de croire que c’est bien là le ma- nuscrit dont j'avais commencé la lecture. L’Académie est aujourd'hui en instance pour en obtenir la copie. Le mot arménien /4w à plusieurs sens, que le grand Dictionnaire des Mékhitharistes range de la sorte: "Eros, verbum, carmen heroieum, fama, historia. Aïnsi il exprime bien une tradition historique et non une véritable histoire. Cependant je remarque que le Ma- 3) Cette rédaction arabe, d’après les notices de notre savant collègue, 1. c. p. 315 sqq., est toute remplie de merveilleuses aven- tures. : 565 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 566. TT ——_—_—…—"——…—…—…—"———— gazin pittoresque arménien des PP. de Venise est} VII. 4° parabole. nommé Bazmavep, nom que nous rendons très bien par Polyhistor, i. e. un livre où l’on trouve toute sorte de récits et de sujets. Le N. 1714 — 2) du même Catalogue, écrit, est-il dit là, en 1441, renferme d'histoire — wquume [9h — de Ioasaph,» sans qu’il soit énoncé non plus si elle est en vers ou en prose. Comme je désirais avoir une copie de ce manuscrit, supposé du XV°s., que je de- vais naturellement considérer comme plus ancien que l'autre, non daté, je priai l’Académie de s’adresser à qui de droit, et je suis heureux de dire que Son Émi- nence M“ Géorg, catholicos des Arméniens, non con- tent d'accueillir la demande de l’Académie, lui fit pré- sent d’une copie joliment calligraphiée du manuscrit en questiou, qui, à mon grand étonnement, se trouva contenir non la relation en prose que j’espérais, mais une rédaction en vers, que je ne supposais pas, mais que j'aurais dû connaître; car par le fait le P. Soukias Somal, dans son Istoria letter. di Armenia, p. 145, dit que vers la fin du XV's. vivaient deux poétereaux poetastri, dont l’un, Abraham, est connu comme auteur d’une élégie — fort exacte chronologiquement — sur la prise de Constantinople par Mahomet IT, publiée par M. Eug. Boré et dont j'ai fait moi-même grand usage‘); le second, le vartabied Arakel, né dans la citadelle de Bor, à Baghech — Bitlis, qui a, entre autres sujets, traité en vers la prise de Constantinople, la vie de loasaph, une ode sur les signes du zodiaque, et un recueil de cantiques et de sermons. Ces faits exposés, voici la description exacte du manuscrit renfermant le Chant sur «le roi Joasaph, fils d’Abéner, roi de l’Inde.» Ce poème est composé des 24 chapitres suivants. I. Sans titre, servant d'introduction —l’Inde était échue à S. Thomas,-qui y prècha le christianisme. II. Naissance et éducation de Ioasaph. Ioasaph va dehors. L’hermite Baralam — orthographe arménienne du nom de Varlaam — vient auprès de [oasaph et le catéchise. V. Parabole exposée à loasaph par Baralam. VI. 2° parabole > - » NIL 3027 4) V. Mél. asiat., t. VI, p. 748 sqq. EME 00.0 X:146 » NT Tant ; XII. Baptème de Toasaph. XIII. Baralam s’en-va au désert. XIV. L’esclave Zard dénonce la conversion de Toa- saph au christianisme. Le devin Nakor. Un ange apparaît nuitamment à Joasaph et lui découvre la supercherie de Nakor. Le faux Baralam ou Nakor prèche la vraie pa- role du Christ, qui lui avait été révélée par le S.-Esprit. XVII. Confusion des philosophes; Nakor se fait chré- tien, va au désert et devient hermite. XIX. Abéner partage la royauté et ses états avec Ioasaph, son fils, qui convertit tout le monde au christianisme. XX. Abéner écrit une lettre au roi foasaph, qui vient le trouver. XXI. Mort du roi Abéner; son fils Ioasaph devient roi. XXII. Ioasaph abdique la royauté en faveur de son serviteur Barakias et s’en-va lui-même au désert. XXII. Joasaph s’en-va au désert. XXIV. Vision de Ioasaph et sa mort. XV. XVI. XVII. Le tout est rédigé en quatrains de vers de dix syl- labes, qui sont à proprement parler de la prose me- surée, quatre lignes sur la même rime. Ces quatrains, au nombre de 323, donnent 1292 vers. Si le style n’en est pas très élevé et se distingue plutôt par une extrême et naïve simplicité, du moins la langue clas- sique arménienne y est pure et correcte, et j'ose ex- primer l'opinion que le P. Somal a été trop sévère dans la qualification qu’il attribue un vartabied Ara- kel de Bitlis. Quant à la date 1441, donnée au manuscrit dans le Catalogue de M. Caréniants, je ne saurais dire si elle est juste au point de vue du caractère de lé- criture; quant à l’époque de l’auteur, voici la traduc- tion du quatrain final: «En l’année arménienne huit cent plus quatre- «vingt trois, ceci a été mesuré en vers par le «vartabied Arakel, dit Baghichétsi,» de Bitlis. L’anné 883 arm. (commencée le jeudi 3 décembre) 36* 567 + — 1433°) de l’ère chrétienne, et non 1441, indiquée dans le Catalogue comme la date du manuscrit. Il y a donc ici une double inexactitude; car le poème a pu être rédigé en 1433, ou même si l’on veut en 1441, et le manuscrit être postérieur à cette date. Telles sont jusqu’à présent les notices que je puis fournir sur les deux rédactions arméniennes de la légende des saints Varlaam et Ioasaph. Erderschütterung beobachtet an einem feinen Niveau 1877 Mai 10. Von Magnus Nyrén. (Lu le 28 f6- vrier 1878.) Am 15. (3.) Mai vergangenen Jahres hatte ich die Ehre, der Academie folgende Wahrnehmung durch Herrn Struve mitzutheilen: «Als ich am 10. Mai (28. April) bei einer Be- vbachtung von o Draconis am Passageninstramente im Ersten Verticale, um 4 Uhr 16 Min. Morgens, die Horizontalaxe des Instrumentes nivelliren wollte, zeigte sich eine auffallende Bewegung der Blase des Niveau’s, die 1,5 bis 2” hin und her schwankte. Ich beobachtete dieses Phänomen 3 Minuten lang, während welcher es unvermindert fortfuhr, indem die doppelte Schwingungsdauer et- was mehr als 20 Secunden betrug. Nach der Be- obachtung der Fadendurchgänge des Sterns, um . 4 U. 24 Min., war die Bewegung auf etwas über 05 herabgesunken; nach Umlegung des Instru- mentes, um 4 U. 26 Min., dieselbe Bewegung; nach nochmaliger Beobachtung einiger Faden- durchgänge, um 4 U. 31 Min., war die Bewegung noch zu bemerken, obgleich sehr schwach; um 4 U. 35 Mio. war die Blase wieder ganz ruhig. Da ich beim Nivellement für den Durchgang des Sterns durch den Ostvertical, ungefähr anderthalb Stunden früher, nichts Besonderes bemerkt hatte und deshalb in der Zwischenzeit das Niveau nicht beobachtet habe, so bin ich natürlich nicht im 5) 883 : 7 — 1 jeudi, 1 navasard, 557 — AO Reset — 220 337 j. — 38 décembre. 550 1433 : 4 + 883 358 1433 1 1792:7= 0,4; 2, 6,9, 5 —25 274 jeudi. Bulletin de l’Académie Impériale 565 Stande zu sagen, 0b ich den Anfang und das Maxi- mum der Bewegung gesehen habe oder nicht, und ebenso wenig, ob die in der Richtung Süd-Nord bemerkte Schwankung zur Zeit wirklich die grüs- ste war, da ich kein in anderer Richtung aufge- stelltes Niveau zur Hand hatte. Bei den Durch- gängen des Sterns durch die Fäden war die Schwan- kung nicht zu bemerken, was sich sowohl durch die Langsamkeit der Schwingungen wie durch den nicht ganz ruhigen Zustand der Luft erklären lässt. In der Umgegend war Alles still, kein Ge- räusch weder von der Eisenbahn noch von der Chaussée zu bemerken.» Diese Erscheinung würde an und für sich wenig Merkwürdiges gehabt haben, da, wie man aus Ver- zeichnissen von Erdbeben sehen kann, kleine Erschüt- terungen der Erdkruste in dieser oder jener Gegend offenbar sehr häufig vorkommen, und diese doch nur den geringeren Theil aller derjenigen Erschütterun- gen, die an einem empfindlichen Niveau wahrnehm- bar wären, ausmachen künnen. Ein paar Tage nach der gemachten Mittheilung gewann jedoch die beob- achtete Erscheinung ein grüsseres Interesse durch die von den Zeitungen gebrachte Nachricht, dass um jene Zeit herum ein starkes Erdbeben, begleitet von kolos- salen Fluthwellen, an der Westküste Südamerikas stattgefunden hatte. Genauere Angaben fehlten da- mals noch sowohl über die Zeit des Ereignisses wie über das Centrum und über die Ausdehnung desselben. Im letzten Hefte von Dr. Petermann’s geographi- schen «Mittheilungen» für vergangenes Jahr ist nun von Dr. Geinitz in Gôüttingen eine umfassende Zu- sammenstellung zahlreicher Berichte über das erwähnte Erdbeben und die dadurch erzeugten Fluthwellen ge- macht, und dürfte demnach meine hier gemachte Wabrnehmung hinreichend allgemeines Interesse be- sitzen, um ihre Verôüftentlichung zu veranlassen. Nach den in der genannten Zusammenstellung mit- getheilten Berichten ist die Gegend von Iquique, 20° 14’s. Br. und 70° 14/// w. L. von Greenwich, als Cen- trum des Erdbebens zu betrachten, Als Zeitmoment für den ersten und weit aus stärksten Stoss bekommt man im Mittel 8 U..20 Min. Nachm. den 9. Mai, | Localzeit. Da nun Pulkowa 30° 20 üstl. L. von Gr. hat, so fällt der Hauptstoss auf den 10. Mai 3 U. 2 Min. Vormittags, Pulkowacr Zeit. Eine Stunde 14 | | | | | 569 des Sciences de Saint-Pétersbourg. 570 Min. darauf bemerkte ich die Schwankungen des Ni- veau’s. | Es fragt sich nun, ob es dieselbe Erderschütterung sein konnte, die hier und auf der Westküste Süd- amerikas wahrgenommen wurde. Der Bogen eines grüssten Kreises zwischen Iquique und Pulkowa be- trägt 112,6 oder in Längenmaass ausgedrückt, 12,540 Kilometer, die geradlinige Entfernung der beiden Orte also ungefähr 10,600 Kilometer. Bei dieser Entfer- nung kann man wobhl schwerlich die Vorstellung zu- lassen, dass die hier beobachteten Schwankungen des Bodens als vom Centrum des Erdbebens ausgehende, sich hierher fortpflanzende freie Wellen der Erdkruste zu betrachten seien. Gegen eine solche Annahme spricht nicht nur die kurze Zwischenzeit von nur 1 St. 14 Min., sondern noch mehr der Umstand, dass die Steifheit der Erdrinde schon bei geringeren Entfernungen jedes Wallen hätte zum Verschwinden bringen müssen., In den erwähnten Berichten ist nur aus den dem Centrum verhältnissmässig nahe gelegenen Orten eine merkbar wellenfürmige Bewegung des Bodens hervorgehoben. Ein Zurückführen der beiden Erscheinungen auf die- selbe Ursache kann wohl also nur in der Weise ge- schehen, dass man sich den Stoss durch das Innere der Erde bis hierher fortgepflanzt denkt. Diese An- nahme setzt freilich eine so kolossale Kraftentwicke- lung voraus, dass sie, in Zahlen ausgedrückt, für uns vollkommen unfassbar sein würde. Es gehôürt aber auch eine solche Kraft dazu, um, wie hier der Fall war, noch in einer Entfernung von 17° vom Centrum des Stosses die Erdrinde in so starke Bewegung zu setzen, dass Menschen diese an sich selbst empfinden konnten. Die grosse Ausdehnung der Erschütterung spricht dafür, dass der eigentliche Heerd des Stosses in einer beträchtlichen Tiefe gelegen hat. Um aber aus einer grossen Tiefe so enorme Wirkungen *) auf der am nächsten liegenden Oberfläche der Erde her- vorzubringen, muss der Stoss eine so gewaltige Inten- sität gehabt haben, dass es wohl kaum etwas Unwahr- scheinliches in sich schliesst, sich Spuren von dessen Wirkungen bis hierher fortgepflanzt zu denken. Im- merhin bleibt aber natürlich diese Annahme nur eine grüssere oder geringere Wabrscheinlichkeit, da die *) Die Berichte sprechen ja unter Anderem von 60, ja sogar 80 Fuss hohen Fluthwellen, die noch an den Küsten Kaliforniens, Ja- pans und Australiens deutliche Spuren gezeigt haben. Môglichkeit nicht ausgeschlossen ist, dass ein Erd- beben nahe in demselben Momente auch an einem näher gelegenen Orte stattgefunden habe. Wollte man annehmen, dass die Schwankung der Erdrinde hier gerade dann anfing, als ich sie zuerst bemerkte — eine Annahme, die der Wahrheit sehr nahe kommen muss, da die Oscillationen, so wie ich sie zuerst bemerkte, sich während 3 Minuten constant hielten, wohl also dem Maximum sehr nahe liegen mussten, und in einem solchen Falle das Maximum schon zu Anfang eintreten muss — so hätte der Stoss, unter Voraussetzung dass er von Iquique hierher kam, mit einer Geschwindigkeit von 2,4 Kilometer in der Secunde sich hierher fortgepflanzt. Genau ist natür- lich diese Geschwindigkeit in keinem Falle festzustel- len, da man auch nicht weiss, in welcher Tiefe, also auch nicht in welcher Entfernung von hier der Heerd des Stosses belegen war. Diese Geschwindigkeit würde derjenigen einer Tonwelle durch Silber oder Platina in fester Form nahe gleichkommen. Eine besondere Beachtung scheint mir hier der Umstand zu verdienen, dass die Schwingungen des Niveau’s in, wenigstens sehr nahe, regelmässigen In- tervallen auf einander folgten, und dass die Zwischen- zeiten die so beträchtliche Dauer von etwas mehr als 20 Secunden hatten. Wäre das Medium, durch wel- ches der Stoss sich hierher fortgepflanzt hat, ein star- rer Kôürper, so künnten, wie es mir scheint, nicht die dadurch verursachten Schwankungen so regelmässig, und noch weniger so langsam vor sich gehen. Sollte man nicht in dem beobachteten Factum einen Beleg für die Theorie, nach welcher das Innere der Erde sich in flüssigem Zustande befindet, sehen künnen? Ohne für meine Ansicht über diesen Streitpunkt der Geologen grosses Gewicht beanspruchen zu wollen, will ich hier nur bemerken, dass die Beweise, durch welche Hopkins in seiner bekannten Untersuchung über Präcession und Nutation zu einem entgegengesetz- ten Resultate kommt, dass nämlich entweder die ganze Erde starr sei oder wenigstens die Mächtigkeit der fe- sten Rinde 800 bis 1000 Engl. Meiïlen betragen müs- ste, wohl kaum eine strenge Kritik aushalten dürften. Schon früher hat man hier an Niveau’s auffallende Bewegungen bemerkt, die sich später als nahezu gleich- zeitig mit in entfernten Gegenden vorgefallenen Erd- beben herausgestellt haben. Am 20. (8.) September 571 Bulletin de l’Académie Empériale 57? 1867 hat Herr Wagner am Niveau des Passagen- instrumentes eine Bewegung von ungefär 3” bemerkt; nach späteren Nachrichten fand an diesem Tage auf Malta ein Erdbeben statt, dessen letzter Stoss 7 Mi- nuten vor der von Herrn Wagner gemachten Wahr- nehmung erfolgt war. Am 4. April (23. März) 1868 bemerkte Herr Gromadzki an den Niveau’s der zum Meridiankreise gehürenden Collimatoren eine unge- wôübnliche Bewegung, die auch gleichzeitig von Herrn Fuss am Niveau des kleinen in der Militairsternwarte aufgestellten Verticalkreises beobachtet wurde; späte- ren Nachrichten zufolge hat an demselben Tage in Turkestan ein Erdbeben stattgefunden, dessen stärk- ster Stoss in Taschkent 5 Minuten vor der hier beob- achteten Niveaubewegung bemerkt worden ist. — Noch ein paar Wahrnehmungen derselben Art, näm- lich zwei frühere von Hrn. Wagner und eine von Hrn. Romberg, sind hier gemacht worden, ohne dass jedoch — wenigstens nicht mit Sicherheit — gleichzei- tige Erderschütterungen haben nachgewiesen werden künnen. Pulkowa, 11. März (27, Februar) 1878. —ùX— BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. L'Académie a reçu dans ses dernières séances les ouvrages dont voici les titres: Lieutaud, V. Catalogue de la bibliothèque de Marseille. Ouvrages relatifs à la Provence. Essai d'introduction et de classement méthodique. Marseille 1877. 8. Herrn Franz von Rinecker, ihrem hochverdienten Senior, bringt zum 31. März 1877, an welchem Tage der- selbe vor 40 Jahren seine Lehrthätigkeit als Profes- sor begann, die medicinische Facultät in Würzburg ihre besten Glückwünsche und ihren aufrichtigen Dank dar. Külliker: Über die Jacobson’schen Or- gane des Menschen. Fick: Ein neuer Wellenzeichner, Rindfleisch: Die Büsartigkeit der Carcinome dar- gestellt als eine Folge ihrer ürtlichen Destructivität. Leipzig 1877. 8. LIV scripta academica ab universitate Argentoratensi annis 1876 et 1877 edita. LXXXVII scripta academica ab universitate Lipsiensi anno 1876/77 edita. Mémoires de l’Académie de Metz, LVIL année. 1875—76. Troisième série, 5° année. Metz 1877. 8. Memorie del reale istituto lombardo di scienze e lettere, Classe di scienze matematiche e naturali, Vol. XITI— IV della serie III, fascicolo IT e ultimo. Classe di lettere e scienze morali e politiche. Vol. XIII — IV della serie III, fascicolo III. Milano 1877. 4. Réale istituto lombardo di scienze e lettere. Rendiconti: Serie II Volume IX. Milano 1876. 8. Memorie del reale istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. Volume ventesimo. Venezia 1876. 8. Atti del reale istituto Veneto di scienze, lettere ed arti. Tomo terzo, serie quinta, dispense IV—VIT. Venezia 1876—77. 8. Temi di premii proposti dal reale istituto Veneto di scienze, lettere ed arti, nella solenne adunanza del 15 agosto 1877. Memorie dell” Accademia delle scienze dell istituto di Bologna. Serie III T. VIT Fascicolo 1 — 4. Bologna 1876. 4. Rendiconto delle Sessioni dell Accademia delle scienze dell istituto di Bologna. Anno accademico 1876—77. Bologna 1877. 8. Abhandlungen der kônigl. Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Aus dem Jahre 1876. Berlin 1877. 4. Vierundfünfzigster Jahres-Bericht der Schlesischen Gesell- schaft für vaterländische Cultur. Breslau 1877. 8. Nova acta regiae societatis Scientiarum Upsaliensis in memoriam quatuor seculorum ab universitate Upsa- liensi peractorum edita. Upsaliae 1877. 4. Sophokles. Erklärt von F. W. Schneidewin. Fünftes Bänd- chen. Elektra. Siebente Auflage, besorgt von August Nauck. Berlin 1877. 8. The Journal of the royal asiatic Society of Great Britain et Irelaud. New series. Vol. IX part II. July 1877. London 1877. 8. Journal of the asiatic Society of Bengal. Vol. XLV, part. 1, Ne IL. IV 1876. Vol. XLVI, part 1, Xe 1. 2 1877. New series J\X CCVI—CCIX. Calcutta 1866—77. 8. Proceedings of the asiatic Society of Bengal. November, December 1876, January — May 1877. Calcutta 1876 — 717. 8. Bibliotheca Indica. New series J\ 349. 350. 352. 353. 362 et 363. 370. 4. — — — — N 355—357. 360. 361. 364—69. 371—73. 8. The Journal of the Bombay branch of the royal asiatic Society 1876. J% XXXIV Vol. XII. Bombay 1877. 8. Mainwaring, G. B. À grammar of the Rông (Lepcha) language as it exists in the Dorjeling and Sikim hills. Calcutta 1876. 4. Krehl, Ludolf. Beiträge zur Charakteristik der Lehre vom Glauben im Isläm. Leipzig 1877. 4. Annalen der k. k. Sternwarte in Wien. Herausgegeben von Carl v. Littrow. Dritte Folge Band XXVI. Jahr- sang 1876. Wien 1877. 8. 573 Memoirs of the royal astronomical Society. Part 1, Vol. XXXIX 1870—71. London 1871. 4. A General Index to the first thirty-eight volumes of the Memoirs of the Royal Astronomical Society. London 1871. 8. Monthly notices of the Royal Astronomical Society. Vol. XXXI. London 1871. 8. Monthly notices of the Royal Astronomical Society. Vol. XXXII XX 9. Supplementary Number. 8. Jahresbericht am 11. Mai 1877 dem Comité der Nicolai- Hauptsternwarte abgestattet vom Director der Stern- warte. St. Petersburg 1877. 8. Observations de Poulkova publiées par Otto Struve, di- recteur de l'Observatoire central Nicolas. Vol. VIT. Observations faites au cercle méridien. St.-Péters- bourg 1877. 4. Connaissance des temps ou des mouvements célestes, à l'usage des astronomes et des navigateurs, pour lan 1879, publiée par le Bureau des longitudes. Paris 1877.18: Echt Observatory Publications. Vol. L A summary or index of the measurements in the «stellarum du- plicium et multiplicinm mensurae micrometricae» — F. G. W. Struve, 1837; «Additamentum in F. G. W. Struve mensuras micrometricas stellarum duplicium», — editas anno 1837. Petrop., 1840 including all the stars in the «Synopsis observationum de stellis du- plicibus, in specula Dorpatensi, annis à 1814 ad 1824, per instrumenta minora perfectorum» p. 305; and in the «IL. Mensurae micrometricae» p.315. Rearranged in order of R. À.; and the positions brought up to 1875. Dun Echt, Aberdeen 1876. 4. Airy, G. B. Report on the Telescopic Observations of the Transit of Venus, 1877, made in the Expedition of the British Government, and on the Conclusion de- rived from those Observations. (London 1875.) Fol. Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux. Tome XXXI. 4° Sér. T. I. 5° livrais. 1877. Avec Atlas. Bordeaux 1877. 8. et 4. Bollettino della Società Adriatica di Scienze naturali in Trieste. Vol. III JM 2. Trieste 1877. 8. Atti dell Accademia Pontificia de’ Nuovi Lincei. Anno XXX. Sessione IV” del 18 marzo 1877. Roma 1877. 4. Jenaische Zeitschrift für Naturwissenschaft. Bd. XI. Neue Folge. Bd. IV Heft 3. Jena 1877. 8. Neue Denkschriften der allgemeinen schweizerischen Ge- sellschaft für die gesammten Naturwissenschaften. Band XXVII oder dritter Dekade Band VIT, Abth. IT. Zürich 1877. 4. Mémoires de la Société de physique et d'histoire natu- relle de Genève. T. XXV. Première partie. Genève 1876—77. 4. The transactions of the Linnean Society of London. Second Du = des Sciences de Saint-Pétersbourg. 574 series. Zoology. Vol. I. Part the fourth. Botany. Vol. I. Part the fourth. London 1877. 4. The journal of the Linnean Society. Botany Vol. XV NX 85 — 88. Vol. XVI NX 89 — 91. Zoology Vol. XII NX: 64. Vol. XIII Je 65 —71. London 1876—77. 8. List of the Linnean Society of London 1876. 1877. 8. Transactions of the Cambridge philosophical Society. Vol. XI p. 3. Vol. XII p. 1. 2. Cambridge 1871—77. 4. Proceedings of the Cambridge philosophical Society. Vol. III p. I. II. Cambridge 1876—77. 8. The Proceedings of the Linnean Society of New South Wales. Vol. IL part L. Sydney 1877. 8. La Nature. 5° année AN 236—238. Paris. Nature. Vol. 17 J\: 422—426. London 1876. 4. Természetrajzi füzetek az ällal-, nôvény, asväny-és fôldtan kürébôl, évnegyedes folydirat. Kiadja a Magyar nem- zeti müuzeum. Elsôü kôtet IT. IIT. IV füzet. Budapest 187718; Scheffler, Herm. Die Naturgesetze und ihr Zusammen- hang mit den Principien der abstrakten Wissen- schaften. Erster Theil, Lief. 1. 2. Zweiter Theil, Lief. 1. 2. Leipzig 1876. 8. Die Fortschritte der Physik im Jahre 1872. Dargestellt von der physikalischen Gesellschaft zu Berlin. XX VIII. Jahrgang. Redigirt von Prof. Dr. B. Schwalbe. Abth. 1. 2. Berlin 1876—77. 8. Bouvet, A. Étude sur ‘la dissociation ou décomposition de l’eau placée en vase clos, produite par l’action électrochimique d’un courant suffisamment énergique; liquefaction de l'oxygène et de l'hydrogène, production de pressions illimitées. (Comptes-rendus des séances de l'Académie des sciences.) Paris 1877. 4. Tommasi, Donato. Ricerche fisico-chimiche sui differenti stati allotropici dell’ idrogeno. (Estratto dai Rendi- conti del R. Istituto Lombardo.) Serie IT vol. X fasc. XV e XVI. Milano 1877. 8. Berichte der deutschen chemischen Gesellschaft. Xe 16. 17. 18. Berlin. 8. Ross, William Alexander. Pyrology, or fire chemistry, a science interesting to the general philosopher, and an art of infinite importance to the chemist, minera- logist, metallurgist, geologist, agriculturist, engineer (mining, civil, and military) etc. London 1875. 8. Deutsche Seewarte. Monatliche Übersicht der Witterung. Juni, Juli 1877. Altona 1877. 8. Weihrauch, Karl. 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Bemerkun- gen zu der «Neue Daten zur geologischen und paläon- tologischen Kenntniss des südlichen Bakony» betitel- ten Arbeit von Johann Bückh. Budapest 1877. S. A magyar kir. füldtani intézet évkünyve. VI. kôtet 1. füzet. Megjegyzések az «Uj adatok a déli Bakony f6ld- 6s üslénytani ismeretéhez» ezimü munkähoz Bückh Jä- nostol. Budapest 1877 8. Kjerulf, Theodor. Om stratifikationens spor. Christiania 1877. 4, Feistmantel, Ottokar. Über das Verhältniss gewisser fos- silen Floren und Landfaunen untereinander und zu den gleichzeitigen Mecresfaunen in Indien, Afrika und Australien. Calcutta 1877. 8. Marsh, O. C. Introduction aud succession of vertebrate life in America. An address delivered before the american association for the advancement of sciences at Nashville, Tenn. August 30. 1877. Leith Adams, A. 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